2b6, $ Library of the Museum oF COMPARATIVE ZOOLOGY, AT HARVARD COLLEGE, CAMBRIDGE, MASS, Bad ”) The gift o A ND, cio MD ão (oh sa temas E son No. o ES A ee = Ea É n ) de AP q o, x 4 RA E a E E) hd n p Í: 1 ae EX SK So | ( 2 Zé k G VAL CSS cf pad JORNAI dg DE 'SOTENCIAS MATHEMATICAS PIINSICAS E NATURAES PES ED Rh | mA DT pe 6 o La ” Babes” ca pablitado sob os auspícios E | E ERR E DAS SCIENCIAS Lol AD NUM. XXXV I.— MARÇO DE 1994 CDL ONTNT a “LISBOA | | TYPOGRAPHIA DA ACADEMIA + : E Ud INDEX ZOOLOGIA : 1. Diagnoses de trois nouveaux poissons d'Angola — par 4. R. Pereira Guimarães... .....cc ceia 2. Lista dos peixes da Ilha da Madeira, Açores e das possessões portuguezas d'Africa, que existem no Museu de Lisboa—por A. R. Pereira Guima- 3. Contributions pour la faune du Portugal (suite) — | par F. Mattoso Santos ...... ENT Poe red CoMMUNICAÇÕES DA SECÇÃO DOS TRABALHOS GEOLOGICOS : 1. Anomalias opticas de crystaes tesseraes (continua-. ção)—por Alfredo Ben-Saude....... E Seg ade ipi 2. De Vimpossibilitê de comprendre le Callovien dans le Jurassique superieur —par Paul Chofjat ...... CHIMICA. 4. Fabrique nationale d'encres d'imprimerie. Coopé- ration à Vhistoire de Vindustrie en. Portugal — par José Julio Rodrigues... ...cecer. SP or E E! 29 h3 a) INDICE DOS ARTIGOS CONTIDOS NO DECIMO VOLUME Num. XXXVII—MARÇO DE 1884 PAG. Diagnoses de trois nouveaux poissons de Angola— par A. R. Pereira Gui- Lista dos peixes da ilha da Madeira, Açores e das possessões portuguezas d'Africa, que existem no Museu de Lisboa—por A. R. Pereira Gui- Contributions pour la faune du Portugal (suite) — par F. Mattozo Santos.. 29 Anomalias opticas de crystaes tesseraes (continuação) —por Alfredo Ben- SEER AE EE AR de ER ARE e A O DE hã De Pimpossibilité de comprendre le Callovien dans le Jurassique supérieur Qua Eau) GHOtana tdo rã RSRSRS asi alSE io a Poa paia a é ariana o fofa 5) Fabrique nationale d'encres d'imprimerie. Deniie qo é à Vhistoire de Vin- dustrie en Portugal — par José Julio Rodrigues ................. 12 Num. XXXVII— JUNHO DE 1884 Lettre à Monsieur le Président de 1 Académie Royale des Sciences de Lis- bonne— par Aristide Marre ............ccceccccececerecrraos 81 Estudo petrographico das ophites e teschénites de Portugal — por D. J. Machico 5a quo Deja so cio onto 2) p] 0,00 G/apalai)o anja oia 85 Études sur les insectes d'Angola qui se trouvent au Muséum National de - Lisbonne — par Manuel Paulino de Oliveira .................... 109 Notes sur le Bucorax pyrrhops, Elliot. — par José Augusto de Sousa .... 118 Contributions pour la faune du Portugal (suite) — par F. Mattozo Santos. . 121 Num. XXXIX — NOVEMBRO DE 1884 PAG. Nouvelles données sur les vallées tiphoniques et sur les éruptions d'ophite et de teschénite en Portugal — par Paul Choffat ................. 149 Rapport des membres portugais des sous-commissions hispano-lusitanien- nes en vue du Congrés géologique international devant avoir lieu à Bo- logneren ASBE- MN. censo onto seis AA St fab e ER 159 Réponse de la sous-commission portugaise à la circulaire de M. Capellini, Président de la Commission internationale de nomenclature géologi- Rapport de la sous-commission portugaise de nomenclature, en vue do Con- grés géologique international devant avoir lieu à Berlin en 1884.... 177 Age du granite de Cintra — par Paul Choffat........................ 194 A desinfecção pelo gaz acido sulfuroso (fumo do enxofre), o famigador sulf. hydro-thermico e o sulfurador auto-ustullador — por M. V. da Silva Pinto: os). área bio criado À ate eai RA ao NS OVAR VON E ERR 194 Note sur les échantillons de Bilobites envoyés à "Exposition géographique de Toulouse, par J. F. Nery Delgado. Toulouse, 1884, in-8º, 8 pag., 2 pl. («Bull. Soc. hist. nat. de Toulouse», tome xvur)............ 210 Notes pour servir à I'étude des Echinodermes par Percival de Loriol. Ge- nêve, 1884, in-8º, 414 p., 5 pl. (Recueil zoologique suisse, tome 1, Num. XL — JULHO DE 1885 Sur la place à assigner au Callovien— par Paul Choflat............... 213 O torniquete hydraulico de siphões repuxantes — por M. V. da Silva Pinto 218 O poder desinfectante do acido sulphuroso — por Sabino Coelho ........ 223 Estudos de Óptica Geometrica— por A. A. de Pina Vidal ............. 229 Cerambycidarum Africae species novae — par G. Quedenfeldt.......... 240 LOOLOGIA (E —— 1. Diagnoses de trois nouveaux poissons d'Angola PAR A. R. PEREIRA GUIMARÃES (Aide-naturaliste) Parmi les poissons d'Afrique, qui sont au Muséum d'Histoire Na- turelle de Lisbonne, nous avons trouvê trois espêces inédites, dont nous donnons ici, tant bien que mal, les descriptions en français, dê- sireux de rendre ce travail facilement accessible aux ichthyologistes étrangers. Ensuite nous publions un petit supplément à la liste des poissons de nos colonies, et nous prions Monsieur le Docteur F. Steindachner de vouloir bien recevoir les témoignages de notre reconnaissance, pour avoir eu la complaisance d'éclaircir tous nos doutes sur la détermina- tion de quelques espêces. Fam. SILURIDAE Genus Schilhe, Cuv. Schilbe Steindachneri, n. sp. (PL 1, fig. 1) Le corps est allongé, un peu renflé dans la région abdominale, et excessivement aplati sur les côtés dans le reste de sa longueur. A partir de la nuque, le dos est arqué et tranchant, formant une espéce JORN. DE SCIENC. MATH. PHYS. E NAT.— N.º XXXVII. 4 2 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS de carêne, qui atteint Vorigine de la dorsale; il devient droit en ar- riêre de cette nageoire, la hauteur diminuant d'une façon réguliêre jus- quà la base de la queue. La ligne du profil ventral est convexe en avant, et droite depuis Vorigine de Janale jusqu'aux rayons basilaires de la caudale. L'épaisseur à Pinsertion des pectorales, fait presque les deux tiers de la hauteur du corps, qui est contenue quatre fois dans la longueur, sans la caudale. Comme le corps, la tête est couverte d'une peau molle et lisse; elle est déprimée, surtout en avant; le dessus du crâne, pris trans- versalement, est convexe, mais son profil est légêrement concave. La longueur de la tête est contenue quatre fois et un quart dans la lon- gueur du corps sans la caudale, et sa plus grande largeur égale Vin- tervalle du bord postérieur de Vopercule au centre de Vorbite. Le devant du museau est en arc três-ouvert, occupé dans sa lar- geur par la bouche, qui, d'un angle à Vautre, égale la distance du bord postérieur de Yorbite au bord postérieur de Vopercule. La fente buc- cale est oblique en descendant d'avant en arriére; sa longueur fait la moitiê de sa largeur; la mandibule dépasse la mâchoire supérieure, et elles sont garnies, Pune et Pautre, d'une bande assez large de dents en cardes flexibles et couchés en arritre; il y a en haut une seconde bande plus étroite que celle de la mâchoire et qui appartient au che- vron du vomer et aux palatins. La langue n'est qu'une éminence bom- bêe, blanche et lisse. Les os pharyngiens sont hérissés de petites dents en velours. Les yeux nous semblent ovales; ils sont placés un peu en arriére de la verticale menée par Pouverture postérieure de la narine, et les - centres de leurs orbites sont à peine au dessous de VPhorizontale, qui passe par la commissure des lêvres, laquelle est garnie d'un repli mem- braneux. Le plus grand diamêtre de Poeil est oblique et descend d'avant en arriêre; il fait un peu moins du cinquiême de la longueur de la tête, et il est contenu trois fois dans Vespace interorbitaire. L'orifice antéricur de chaque narine est fort petit et prês du bord de la mâchoire, distant de Poeil d'un diamêtre de Porbite; Fouverture postérieure est plus grande, étant éloignée de Pautre pareille du dou- ble de Jeur distance à Vorbite. A leur bord antérieur se tient le bar- billon nasal, três-grêle et mesurant Vintervalle de Vinsertion du bar- billon maxillaire au bord postérieur de Poeil, que ce dernier dépasse, sans atteindre toutefois le bord du préopercule. Il faut dire que les barbillons maxillaires paraissent tronqués dans notre individu; mais PHYSICAS E NATURAES 3 sils égalaient les mandibulaires postérieurs, comme chez le Schilbe dis- pila, auquel notre individu ressemble beaucoup, ils atteindraient alors le bord du préopercule. Les barbillons mandibulaires antérieurs sont bien plus courts que les postérieurs. La fente des ouies est ouverte jJusque sous la commisure. Les membranes branchiostêges, fort à découvert, croisent en avant une “ sur Pautre, quand les ouies sont fermées, et contiennent chacune dix rayons; Pouverture intérieure, en arriére du quatriême arc de Tappa- reil hyoidien, est assez large; les ares branchiaux portent sur leur bord interne des-appendices en forme de stylets, tournés vers la bouche ; ceux du premier arc sont plus longs que ceux du second, et tous les deux sont disposés dans un seul rang; les appendices du troisiême et du quatriême arc sont plus courts et en deux séries. Les pseudo-bran- chies ne sont pas visibles. On voit au travers de la peau le bord supérieur de Pépine occi- pitale, qui se prolonge en arriére par une vraie crête en formant com- me une lisiere de presque un millimétre de largeur. Elle n'atteint pas la fourche des interépineux, ou s'articule un petit os, qui est propre- ment le premier rayon de la dorsale, mais qui parait peu au dehors. La dorsale, moins haute que la longueur de la tête, commence avant les ventrales; sa base mesure la distance, qui sépare les pre- miers rayons des deux ventrales; son épine, étant le premier rayon osseux apparent, n'est pas três forte, mais elle est dentelée au bord postêrieur, et aussi longue que la tête sans le museau. Les autres six rayons de cette nageoire sont branchus, dont les deux premiers sont plus longs que Vépine et les autres se raccourcissent de telle façon, que le dernier est de deux tiers moins haut que le premier. On observe, en arriére de la dorsale, une petite gouttiêre, légê- rement creusée, ou une part de cette nageoire peut se coucher. La base de Vanale mesure la mi-longueur du corps, caudale non comprise; elle se termine prês de cette derniére nageoire, mais non réunie à elle, et on y compte soixante deux rayons articulés. La caudale est échan- crée; ses lobes sont cassés dans notre individu; on trouve huit rayons au lobe supérieur et neuf à Vinférieur, plus quelques autres basilaires en dessus et en dessous. Les pectorales, quand elles sont tournées en arriére, atteignent Voriginé des ventrales; leur premier rayon est épi- neux, plus fort et un peu plus long que Vépine de la dorsale ; il est barbelê au bord interne, dans une partie de son étendue ; il y a dix autres rayons branchus. Les ventrales font presque la moitié de la lon- gueur de la tête; elles ont chacune six rayons. 1% k JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS La ligne latérale est droite, et ne se marque que par une suite de petits traits allongés. Dans la liqueur ce poisson parait à présent brunâtre en Eber: et argenté sur les flancs. On observe sur les côtês, entre la dorsale et la pectorale, une tache noire de forme ovale. Cette description est faite d'aprés un individu de 183 millimêtres de longueur, caudale non comprise, envoyé du Cunene (Angola) par M. Anchieta en 1873. Ce poisson ressemble si fort au Schilbe dispila, que nous avons hésitê à le décrire comme une espêce nouvelle; mais en ayant envoyé, en communication, un autre exemplaire, que nous possédions, au sa- vant directeur du Musée de Vienne, il Pa considéré comme une bonne espêce, et par conséquent nous la lui dédions en témoignage de notre reconnaissance. Bo 10. GD. 2h 62 NO Para Fam. MORMYRIDAE Genus Mormyrus, Linn., Miller Mormyrus Anchietae, n. sp. (PI. 1, fig. 3) Voisine par sa forme du M. longirostris, et du M. mucupe, qui habitent le Zambéze, cette espêce en diffêre par la position de Poeil et des narines, par un plus petit nombre de dents de la mandibule, par les dimensions relatives de Popercule, par Panale plus longue, par le nombre de rayons des nageoires dorsale, anale et pectorale et bien aussi par le plus petit nombre d'écailles de la ligne latérale. Les proportions du corps varient suivant la taille des sujets. Chez les jeunes, longs de 15 à 18 centimétres, la hauteur du tronc est con- tenue cing fois et demie ou six fois dans la longueur totale, tandis qu'elle ne Vest que cinq fois chez le seul individu adulte, examiné par nous, et dont la taille est de 33 centimêtres. Les jeunes ont le corps trois fois environ plus haut que large; mais Pépaisseur de Padulte est à peine moins de la moitié de la hauteur. La tête, beaucoup plus PHYSICAS E NATURAES 5 longue que haute, est quatre fois plus courte que la longueur du corps, sans la caudale; elle est tout-a-fait dépourvue d'écailles, et en- veloppée dans une peau épaisse et lisse, criblée d'un nombre con- sidérable de pores. L'oeil est petit, son diamétre, chez les jeunes in- dividus, est contenu sept ou huit fois dans la longueur de la tête, et chez Vadulte, dix fois. et demie. Le bord antérieur de Vorbite est à la fin du premier tiers de la longueur de la tête. L'espace interorbi- taire est bombé, et deux fois aussi large que Voeil, chez les jeunes, et deux fois ei demie chez Vadulte. L'ouverture antérieure de la na- rine se trouve presque deux fois aussi loin du bout de la lévre in- férieure, que de Poeil; elle est au-dessus de la postérieure, qui est en même temps reculée un peu obliquement; Vespace entre les deux, êgale la moitié de la distance entre Pintérieure et Voeil. Le museau, incliné vers le bas, est semblable à celui du M. mucupe, figuré dans le bel ouvrage du feu M. Peters — Reise nach Mossambique — mais relativement plus court, et avec le profil supérieur plus courbé. L'ou- verture de la bouche est petite et fendue transversalement à Pextrê- mitê du museau; la lêvre inférieure, étant assez épaisse, papilleuse et un peu arrondie en bouton, s'avance au-delà de la supérieure, mais Vintermaxillaire dépasse le dentaire. Les dents, au nombre de sept à la mâchoire supérieure, de dix à la mandibule, sont un peu mobiles, com- primées et échancrées au sommet, de sorte que chaque dent porte deux petites pointes latérales. Il y en a de plus sur le sphénoide un groupe de petites dents pointues, formant une bandelette étirée en pointe aux deux extrémités; os lingual est aussi couvert, presque en entier, de petites dents semblables aux précédentes. La langue n'est pas libre; elle est charnue et avec une échancrure au bord antérieur, de sorte que, sur le devant, elle ne remplit pas Pintervalle, que laissent entre elles, les deux branches de la mandibule. Lºopercule est aussi long que large, et les rayons branchiostêges sont au nombre de sept, dont “deux sont larges et les autres cinq deviennent successivement plus courts et plus déliés. La dorsale commence un peu en arriére du premier tiers de la longueur totale, et son étendue fait la moitié de la longueur jusqu'à la base des lobes de la caudale; ses rayons sont au nombre de 62, chez trois exemplaires, que nous avons examinês; mais deux autres jeunes individus en présentent, un 63 et Pautre 66. Ces rayons sont un peu plus longs que les %/,2 de la hauteur du corps, chez les jeunes indivi- dus, et ils dépassent à peine les */» de la même hauteur chez Padulte. Les pectorales sont larges et arrondies, leur extrémité dépasse la 6 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS verticale menée par Porigine de la dorsale; elles sont éloignées des ventrales de presque la moitié de leur longueur chez Padulte, et d'un tiers chez les jeunes; leur aisselle est plus prês des ventrales que du bout du museau, et elles sont soutenues par un rayon simple et onze branchus. L'insertion des ventrales est un peu avant le milieu de la dis- tance entre Paisselle des pectorales et Vorigine de Vanale; ces nageoi- res, arrondies et longues plus de deux tiers des pectorales, sont sou- tenues chacune par six rayons articulés. L'anale est éloignée des ventrales d'une fois et deux tiers de sa longueur, dont les trois quarts égalent sa distance à la fin de la base de la dorsale. On y compte de dix-huit à vingt rayons, lesquels sont plus longs que ceux de cette derniére nageoire. Il est inutile de rap- peler Vexistence d'une série de pores à la base de Panale et bien aussi à celle de la dorsale. La caudale est bifurquée en deux lobes pointus; réunis à leur base par une membrane; chaque lobe contient huit rayons branchus, plus quelques autres basilaires en dessus et en dessous. Cette nageoire est ecailleuse dans presque toute son étendue; au contraire la base des autres nageoires est dépourvue d'écailles. La ligne latérale est à peine distincte, elle commence vers le haut du scapulaire, se dirige d'abord en bas sur une courbe légêre, puis se rend à la caudale en suivant une ligne droite. On y compte 86 écail- les, et celles de la ligne transversale sont au nombre de 30. La grandeur des écailles est três variable; assez petites sur le dos et sur le ventre, elles deviennent plus développées sur le tronçon de la queue, et sur les flancs prês de la ligne latérale ; elles sont oblon- gues à bord lisse, et plus hautes sur le champ libre que sur la par- tie enfoncêe dans le derme. Le foyer, petit, rarement allongé, se trouve reculé jusqu'à la limite des deux tiers antérieurs de la longueur de Vécaille. De nombreux sillons, en se croisant sur le champ postérieur et bien aussi sur les parties avoisinantes, dessinent un mosaique, qui ressemble aux mailles d'un filet; ils deviennent parallêles, ou irréguliê- rement rayonnants au champ antérieur. On observe aussi sur toute la surface de Vécaille des stries concentriques, parallêles à ses bords. Les écailles de la ligne latérale n'en difftrent que par Vexistence du con- duit de la mucosité, qui est formé par une lamelle transparente, re- courbée en gouttiêre et soudée par les bords à la lame de Pécaille; ce tuyau, assez large, est ouvert extéricurement à son extrémité anté- rieure, et postérieurement il communique avec la face profonde de PHYSICAS E NATURAES | Vécaille au moyen dºune ouverture qui occupe le foyer; à partir de ce point, ce canal se continue par un rameau courbe et rétréci, se diri- geant en haut, et qui iraversant presque tout le champ postérieur de Pécaille, s'ouvre externement tout prês du bord libre. Le corps est brun clair en dessus, plus ou moins argenté en des- sous, et on observe, au long de la ligne latérale, une bande blanchá- tre, qui est plus marquée chez Padulte. Nous faisons hommage de cette espêce à Vintrépide explorateur, M. Joseph J. de Oliveira Anchieta, qui depuis longtemps rend de si remarquables services aux sciences uaturelles. Le Musée de Lisbonne possêde quatre exemplaires juv., envoyês du Cunene par M. Anchieta en 1875, et un autre adulte de Caconda (R. Cuce), également envoyé par M. Anchieta en avril de 1883. Nous ne finirons point, sans remplir Vagréable devoir de remer- cier M. le docteur Steindachner, pour nous avoir mis hors de doute, en nous aflirmant que cette espêce était encore inédite. B. 7. D. 62-66. A. 18-20. P. 12. V.6. C. 16. L. lat. 86. L. tr. 30. Fam. CYPRINIDAE Genus Barbus, Cuv. Barbus Mattozi, n. sp. (PI. 11, fig. 1) Le corps est oblong et comprimé; le profil de la région supérieure de la téte, qui est aplatie, s'élêve vers Pocciput en ligne droite, exce- ptée la partie antérieure du museau, qui est relevée en bosse. A par- tir de la nuque, le profil est plus courbé d'abord, et ensuite il monte par un arc três soutenu jusqu'à Porigine de la dorsale, oú le dos est - comme anguleux, parce que la ligne du profil descend vers la queue. La ligne du ventre est plus convexe en avant des ventrales, et devient concave à lanale. La hauteur du corps, sur le bre du premier rayon de la dorsale, est contenue un peu plus de quatre fois dans la longueur totale, et 8 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS trois fois et un quart dans la longueur sans la caudale. L'épaisseur est comprise deux fois et demie dans la hauteur. La longueur de la tête est contenue quatre fois et deux tiers dans la longueur totale; le museau est pointu, et presque deux fois aussi long que Voeil, dont le diamétre forme le sixiême de la longueur de la tête. L'espace interorbitaire est d'un diamêtre et deux tiers de Poeil. Les ouvertures des narines sont contiguês; elles ne sont séparées que par un appendice cutané, une espéce de valvule; elles sont plus rap- prochées de Porbite que du bout du museau, leur cloison cutanée étant dans la verticale menée par le coin de la bouche, quand elle est fer- mée. La bouche, aussi longue que large, est oblique et descend d'avant en arritre; elle est bordée de lêvres minces et faiblement développées ; de chaque côtê elle porte deux barbillons grêles; Pun, à Vangle infé- rieur et antéricur du maxillaire supérieur, égale en longueur le dia- mêtre de Vorbite, et atteint la base de Vautre, qui est de moitié plus couri. La mâchoire inférieure dépasse légêrement la supérieure. La fente des ouies s'avance jusqu'à la verticale menée par Vextrémité pos- “téricure de la jonction du troisiéme avec le quatrigme sous-orbitaire. L'opercule est d'un tiers plus haut, et aussi large que sa distance au centre de Vorbite. La membrane branchiostége est soutenue par trois rayons. Les dents pharyngiennes sont placées sur trois rangées, et de chaque côté il y en a cing sur la premiére rangée, trois sur la seconde et deux sur la troisiême; elles sont terminées par un petit crochet. La dorsale commence avant la mi-longueur du corps, sans la cau- dale, et en arriêre de Vorigine des ventrales; sa base, bordée de cha- que cóté par une rangée d'écailles allongées et pointues, occupe un es- pace égal à la distance, qui sépare Vextrêmité du museau du bord pos- téricur de Yorbite, et finit avant Vinsertion de Vanale. Plus haute que longue, quand elle est dans Vadduction, les extrêmitês de ses rayons dé- passent Vorigine de cette nageoire. Elle est soutenue par quatre rayons epineux et huit branchus et articulês. Sa derniêre êpine est três forte, et dentelée en arriêre d'un double rang de scie, comme chez plusieurs cyprinoides. Cette nageoire est échancrée au bord supérieur. Les pectorales arrivent presque jusqu'à la base des ventrales, el- les sont composées chacune d'un rayon simplement articulé et de seize branchus. Les ventrales, plus rapprochées des pectorales que de Vanale, sont soutenues par deux rayons simples et huit branchus, elles ont, dans leur aisselle, une écaille assez longue, pointue et creusée en gout- tigre. PHYSICAS E NATURAES 9 L'anale est attachée au milieu de la distance, mesurée depuis le commencement de la ventrale jusqu'à Porigine du premier rayon basi- laire de la queue; elle est êchancrée, et deux fois environ plus haute que longue. Ses trois premiers rayons sont simples, et les autres cinq branchus. On trouve aussi, à la base de cette nageoire, une rangée d'écailles plus petites, mais três semblables à celles de la dorsale. La caudale est fourchue à lobes pointus et on y compte dix-neuf rayons, plus quelques autres basilaires en dessus et en dessous. La ligne latérale est trés-marquée. A partir-du bord supérieur de la fente operculaire elle se creuse et descend au dessous de la mi- hauteur du corps, elle devient droite sur la région des ventrales, et se continue ainsi jusqu'à la base de la caudale. Les écailles sont au nom- bre de trente-trois dans la ligne latérale, de cinq et demie dans une rangée transversale au-dessus de la ligne latérale, et de trois entre cette même ligne et I'attache des ventrales. Les écailles des flancs sont subquadrilatéres à bord postérieur lisse et presque en ogive; leur longueur de même que leur hauteur, mesure onze millimétres et demi; le foyer est situé devant le centre de figure, quelquefois três-étendu, et alors couvert de vermiculures; cing à six festons marginaux occupent le contour antérieur en s'éten- dant sur les bords latéraux; le nombre de ces festons s'eleve parfois à neuf dans les écailles dont le foyer est plus développé et vermiculé ; douze sillons rayonnent du foyer de Vécaille, dont cinq atteignent le bord antérieur, deux les bords latéraux, et cing le bord libre. En- tre ces sillons régnent plusieurs stries concentriques, qui font abso- lument défaut dans le champ postérieur. Les écailles de la ligne la- térale ne différent des autres, que par la présence du conduit de la mucosité. Ce tuyau est formé par une lamelle transparente, absolu- ment privée de stries, recourbée en gouttiêre, et soudée par les bords à la lame de Pécaille, qui se creuse en dessous, formant un canal, qui dépasse le bord antérieur de la lamelle. Les deux extrémites de ce tuyau sont ouvertes; Vorifice postérieur est três petit et Vautre plus grand occupe le foyer. A partir de ce point la lamelle, qui se continue jusqu'au premier tiers de la longueur de Vécaille, n'est plus soudêée et forme ainsi une sorte de battant. On trouve de plus une perforation assez large, pratiquée dans la lame de Pécaille vers le tiers postérieur de sa longueur, en établissant une communication entre le tuyau et sa face profonde. Le Musée de Lisbonne posséde un seul exemplaire de cette es- péce, et malgré le long séjour dans Valcool, il est d'une belle couleur x 40 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS d'argent, rembrunie vers le dos. Sa longueur est de 256 millimêtres, et il a été envoyé d'Angola (R. Coroca) par M. Anchieta. Nous dédions Pespêce à M. le Dr. Ferdinand dos Santos Mattozo, professeur de zoologie à PÉcole Polytechnique de Lisbonne et nous le prions de vouloir agréer cet humble hommage de notre considéra- tion distinguée. 63 D£ AL Pi Vo 49 Llaí, 2 5º 16º Note. —Dans la fig. 4, Pl. II, les ouvertures de la narine sont dessinées un peu plus loin de Voeil, et les rayons de la dorsale sont graduellement rac- courcis, à partir du cinquiême, de sorte que le dernier a quatre millimêtres de moins en hauteur, et ainsi "échancrure de la nageoire est moins prononcée. EXPLICATION DES PLANCHES Planche I. — Fig. 1 Schilbe Steindachneri. Fig. 2 Tête du même, vue par dessus. - Fig. 3 Mormyrus Anchietae. Fig. 4 Écaille des flanes du même, grossie. Fig. 5 Écaille de la ligne latérale du même, grossie. Planche Il. —Fig. 1 Barbus Mattozi. Fig. 2 Écaille des flanes du même à foyer réduit, grossie. Fig. 3 Ecaille des flanes du même à foyer allongé, grossie. Fig. 4 Écaille de la ligne latérale du même vue par la face ex- terne, grossie. g. 4a Ecaille de la ligne latérale du même, vue par la face in- terne, grossie. g. 5 Dents pharyngiennes du même. F; fem F; — r=a pcb) ra >irard, « AG Lith. Guedes R. Arthur, Iith. II IST . bos e, o qe a ' RE PER «a plodis ur um mquy gy E a ! vn q Eno à p ) ' rs as, or: PHYSICAS E NATURAES 41 2. Lista dos peixes da Ilha da Madeira, Açores e das possessões portuguezas d'Africa, que existem no Museu de Lisboa SEGUNDO SUPPLEMENTO POR A. R. PEREIRA GUIMARÃES Fam. BERYCIDAE Genus Myripristis, Cuv. 4. Myripristis viridensis, Troschel. Esta especie distingue-se principalmente do M. jacobus por ter o comprimento da peitoral superior ao da ventral; comtudo a ex- tremidade d'aquella barbatana não chega ao anus, como acontece no M. pralinius. Vimos que o comprimento da cabeça está con- tido 3 & no comprimento total, em dois exemplares com 19 cen- timetros, e 3 4 noutro exemplar com 9 centimetros de comprido. Além das pequenas espinhas, que terminam as estrias do oper- culo, verificâmos a existencia de uma espinha opercular, e contá- mos 36 escamas na linha lateral, excluindo as pequenas escamas, que estão na base da caudal. Pertencem a esta especie os dois exemplares mencionados no num. 4 da lista, bem como outro, tambem da Ilha de S. Thiago, - offerecido pelos srs. Ferreira Borges & Leyguarde Pimenta, em junho de 1873. 12 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Fam. PERCIDAR Genus Serranus, Cuv. 2. Serranus taeniops, Cuv. et Val. Cuv. et Val., Hist. Nat. Poiss., vol. 1, p. 370. Gthr., Cat. Fish. Brit. Mus., vol. 1, p. 121. Troschel, Wiegm. Arch. 1866, p. 195. Steind., Denk. Ak. Wien, xLtv, 1881, p. 20, taf. 1, fig. 1. Ilha de S. Thiago; 1 ex. —Viagem de S. M. El-Rei D. Luiz em 1860. Genus Apogon, Lacép. 3. Apogon imberbis, Linn. Gthr., Cat. Fish. Brit. Mus., vol. 1, p. 230. Steind., Sitzgsber. Ak. Wiss. Wien, LvI, 1867, p. 619. E. Moreau, Poiss. France, vol. 11,-p. 382. Vinciguerra, Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova. vol. xvi, p. 499. Apogon rex-mullorum. Cuyv. et Val., Hist. Nat. Poiss., vol. 11, p. 143. C. Bp., Cat. num. 489. » Faun. Ital., fig. Lowe, Fish. Madeira, p. 149, tab. xx. Apogon rouge. Risso, Ichth. Nice, p. 215. Apogon commun. Guichen., Expl. Sc. Algér., Poiss., p. 32. Ilha do Pico; 14 ex. —Sr. João Soares de Lacerda em fevereiro de 1878. N'este exemplar e n'outro, que remettemos ao dr. Steindas chner, observa-se o colorido descripto pelo Principe de Canino na PHYSICAS E NATURAES 13 Fauna Iialica; notando-se porém a existencia de uma mancha ne- gra na parte superior da membrana da primeira dorsal, entre o segundo e o terceiro espinho. A extremidade da anal estã man- chada de escuro, bem como a da segunda dorsal. Fam. PRISTIPOMATIDAE Genus Pristipoma, Cuv. k. Pristipoma Peroteti, Cuy. et Val. Gthr., Cat. Fish. Brit. Mus., vol. 1, p. 302. Steind., Sitzgsber. Ak. Wiss. Wien, Lx, 1869, p. 678, taf. n1. Pristipoma Perotaei. Cuv. et Val., Hist. Nat. Poiss., vol. v, p. 254. Além dos dois exemplares mencionados no num. 15 da lista, o Museu possue um juv. de Bissau, obsequiosamente offerecido pelo sr. Silverio Marques Couceiro, em agosto de 1883. Genus Diagramma, Guy. à. Diagramma octolineatum, Cuv. et Val. Steind., Sitzgsber. Ak. Wiss. Wien, LvI, 1867, pag. 621, taf. mm. Capello. Jorn. Sc. Math. Phys. etc., vol. mm, p. 197. Pristipoma octolineatum. Cuv. et Val., Hist. Nat. Poiss., vol. 1x, p. 487. Guichen., Explor. Sc. Algér., Poiss., p. 45, pl. 2. Gthr., Cat. Fish. Brit. Mus., vol. 1, p. 303. Além dos tres exemplares mencionados no num. 22 da lista, o Museu possue um juv., proveniente d'Angola, offerecido pelo sr. Toulson em março de 1867. 14 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Genus (renyatremus, Gill. 6. Genyatremus angustifrons, Troschel. Troschel, Wiegm. Arch., 1866, p. 203. Cabo Verde; 1 ex. —Sts. Ferreira Borges & Leyguarde Pimenta. Genus Smaris, Cuv. 7. Smaris melanurus, Cuv. et Val. Cuv. et Val., Hist. Nat. Poiss., vol. vt, p. 422. Gthr., Cat. Fish. Brit. Mus., vol. 1, p. 389. Steind., Denk. Ak. Wien, xLIv, 1881, p. 20, taf. 1, fig. 2. N'um exemplar, com 14 centimetros de comprimento total, con- tâmos na dorsal 16 raios articulados, e na anal 15. Em quatro exemplares, tendo um 23 centimetros de comprimento, e 13 os outros tres, encontrámos na dorsal 145 raios articulados e egual numero na anal. Cabo Verde; 5 ex. —Srs. Ferreira Borges & Leyguarde Pimenta em junho de 1873. Fam. SPARIDAR Genus Sargus, Cuv. 8. Sargus Rondeletii, Cuv. et Val. Cuv. et Val., Hist. Nat. Poiss., vol. vi, p. 14, pl. 144. C. Bp., Cat. num. 468. Gthr., Cat. Fish. Brit. Mus., vol, 1, p. 440. Steind., Sitzgsber. Ak. Wiss. Wien. Lv, 1867, p. 644. E. Moreau, Poiss. France, vol. 11, p. 5. Sargus raucus. Geof. St.—Hil., Descript. Égypte, Hist. Nat. Poiss., pl. 18, fig. 1. PHYSICAS E NATURAES 15 Além dos dois exemplares mencionados no num. 34 da lista, o Museu possue mais os seguintes: Mossamedes; 1 ex. —Sr. Anchieta. S. Thiago; 1 ex. —Sr. Leyguarde Pimenta. Genus Pagras, Cuv. 9. Pagrus Ehrenbergii, Cuv. et Val. Cuv. et Val., Hist. Nat. Poiss., vol. vi, p. 155. Gthr., Cat. Fish. Brit. Mus., vol. 1, p. 471. Steind., Denk Ak. Wien, xLy, 1882, p. 4, taf. v, fig. 1 und 1a. Angola; 4 ex. —Sr. Guilherme Capello. Fam. SQUAMIPINNES Genus Heniochus, Cuv. et Val. 10. Heniochus monoceros, Cuv. et Val. Cuv. et Val., Hist. Nat. Poiss., vol. vir, p. 100, pl. 176. Gthr., Cat. Fish. Brit. Mus., vol. 1, p. 41. Além do exemplar mencionado no num. 46 da lista, o Museu possue outro de Moçambique, ofíerecido pelo sr. Canto. Fam. TRIGLIDAE Genus Scorpaena, Artedi, Cuv. et Val. 44. Scorpaena laevis, Troschel. Troschel, Wiegm. Arch., 1866, p. 206. Além dos seis exemplares mencionados no num. 48 da lista, com o nome especifico — Scorpaena Plumieri, Schneid.—e que evidentemente pertencem à especie de Troschel, o Museu possue 16 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS outro exemplar, proveniente de Cabo Verde, e obsequiosamente offerecido pelo Sr. Custodio Duarte. 12. Scorpaena senegalensis, Steind. Steind., Denk. Ak. Wien, xLIv, 1881, p. 31, taf. 1v. O exemplar de S. Thomé, mencionado no num. 49 da lista com “o nome especifico — Scorpaena grandicornis, Cuv. et Val, —per- tence à especie acima designada, descripta pelo dr. Steindachner. Genus Dactylopterus, Lacép. 13. Dactylopterus volitans, (Linn.) Cuv. et Val. Cuv. et Val., Hist. Nat. Poiss., vol. Iv, p. 117. Dekay, New York Fauna, Fish., p. 49, pl. 17, fig. 46. Guichen., Explor. Sc. Algér., Poiss., p. 41. €. Bp., Cat. num. 535. Gthr., Cat. Fish. Brit. Mus., vol. 11, p. 221. Troschel, Wiegm. Arch., 1866, p. 205. Steind., Sitzgsber. Ak. Wiss. Wien, LvI, 1867, p. 693. » Denk. Ak. Wien, xLIv, 1881, p. 31. E. Moreau, Poiss. France, vol. 1, p. 258. Dactylopterus pirapeda. Lacép., vol. 11, p. 326. Risso, Ichth. Nice, p. 204. Dos exemplares mencionados no num. 51 da lista, só existe um nas collecções do Museu, é proveniente de Cabo Verde, e foi of- ferecido pelo sr. Lowe. Nos peixes em deposito encontrámos ou- tro exemplar, tambem de Cabo Verde, offerecido pelos srs. Fer- reira Borges & Leyguarde Pimenta. PHYSICAS E NATURAES 17 Fam. SCIAENIDAE Genus Umbrina, Cuv. 44. Umbrina cirrhosa, Linn. var. canariensis, Val. Steind. Denk. Ak. Wien, xLy, 1882, p. 7, taf. n, fig. 1. Umbrina canariensis. Val. in Webb & Berthelot, Hist. Nat. les Canar., Ichth, p. 24. Gthr., Cat. Fish. Brit. Mus., vol. 1, p. 274. O exemplar, que temos à vista, tem a parte anterior da cabeça bastante deteriorada, o que não permitte medir com rigor o com- primento do focinho e o da cabeça. Por comparação com a estampa citada, vemos que a curvatura do dorso é mais pronunciada n'este exemplar. “O comprimento do terceiro espinho da primeira dorsal é egual à distancia, que existe entre o centro da orbita e o bordo do oper- culo. A segunda dorsal tem 27 raios articulados, sendo o ultimo bifido. O systema de coloração é exactamente como o da U, cirrhosa, proveniente dos nossos mares; mas não apresenta vestigios de mancha escura no operculo. Mossamedes; 1 ex. —Sr. Anchieta. Genus Corvina, Cuv. 15. Corvina nigrita, Cuv. et Val. Cuv. et Val., Hist. Nat. Poiss., vol. y, p. 103. Gthr., Cat. Fish. Brit. Mus., vol. 11, p. 297. Steind., Sitzgsber. Ak. Wiss. Wien, Lx, 1869, p. 692, taf. vir. Bissau; 3 ex. —Sr. Leyguarde Pimenta. » 2 ex —Sr. Silverio Marques Couceiro, em agosto de 1883. JORN. DE SCIENC. MATH. PHYS. E NAT.—N.º XXXVII. A 18 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Fam. SPHYRAEMDAR Genus Sphyraena, Artedh. 16. Sphyraena dubia, Blkr. Blkr., Mêm. Pois. de Guinée, p. 70, tab. xv, fig. 2. O unico exemplar, que existe na collecção do Museu de Lisboa, é proveniente da Ilha de S. Thiago, e foi offerecido pelo sr. Ley- guarde Pimenta; tem 40 centimetros de comprimento total, e 110 escamas na linha lateral até à base da caudal, havendo ainda mais 5 ou 6 pequenas escamas, que não podémos contar com exactidão, por estarem mal conservadas. Altura no comprimento total. ........... 1.8 2/3 Comprimento da cabeça no total......... Sta Diametro do olho no comprimento da ca- [EE Saes a Mao de ca RS E EVORA fo e, OR 1.6 Comprimento do focinho no da cabeça. ... 1.2 O espaço interorbitario excede um pouco o diametro do olho. Apezar das barbatanas peitoraes não estarem bem conservadas, julgamos poder affirmar sem erro, que a origem da primeira dor- sal estã um pouco atraz da vertical, que passa pelo extremo pos- terior da peitoral, concordando este caracter com o que diz Blee- ker — pinna dorsali 1.º via post apicem pinnarum pectoralium incipiente. — N'este exemplar, o comprimento da peitoral é un pouco mais de um terço do comprimento da cabeça, e a distan- cia entre as duas verticaes, conduzidas pela ponta da peitoral e pela origem da ventral, pouco excede um terço do diametro do olho. Segundo diz o dr. Steindachner—Denk. Ak. Wien, xLIv, 1881, p. 39—na Sphyraena jello, C. V., a origem da primeira dorsal está um pouco adiante da vertical, que passa pela extremidade posterior da peitoral; o comprimento desta ultima barbatana está contido duas vezes e meia no comprimento da cabeça, e a distan- cia entre as duas verticaes, conduzidas pela origem da ventral e pelo extremo da peitoral, é egual ao diametro do olho. PHYSICAS E NATURAES 19 O exemplar, que temos à vista, não apresenta as faixas trans- versaes, observadas na Sphyraena jello, C. V., o que talvez seja devido à acção prolongada do alcool e da luz; porém é certo que Bleeker não menciona a existencia d'estas faixas na Sphyraena dubia. Por esta discordancia de caracteres, resumidamente expostos, duvidamos se a especie S. dubia, Blkr. é synonimo da S. jello, EN Fam. CARANGIDAE Genus Lichia, Cuv. 17. Lichia glauca, Linn. Gthr., Cat. Fish. Brit. Mus., vol. m, p. 477. Seind., Sitzgsber. Ak. Wiss. Wien, Lv, 1868, p. 391, und Lx, 1869, p. 707. Steind., Denk. Ak. Wien, xLtv, 1881, p. 39. Lichia glaucus. Cuv. et Val., Hist. Nat. Poiss., vol. vm, p. 358, pl. 234. C. Bp., Cat. num. 668. Troschel, Wiegm. Arch., 1866, p. 226. E. Moreau, Poiss, France, vol. 1, p. 454. Centronotus glaycos. Risso, Ichth. Nice, p, 194. Liche glaycos. Val. in Webb & Berthel., Hist. Nat. Iles Canar, Ichth., p. 56, pl. 43, fig. 4. Guichen., Expl. Sc. Algér., p. 61. “Glaucus Rondeletii. Blkr., Mém. Poiss. de Guinée, p. 75. The Derbio. “Yarrell, Brit. Fish., edit. 3, vol. 1, p. 232. 2+ 20 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Couch., Brit. Fish., vol. 1, p. 139. Além de nove exemplares, mencionados no num. 69 da lista, o Museu possue mais sete, provenientes da Ilha de S. Thiago, e of- ferecidos pelos srs. Ferreira Borges & Leyguarde Pimenta em ju- nho de 1873. Fam. GOBIDAR Genus Periophihalmus, Bl. Schn. 18. Periophthalmus Koelreuteri, Pall. var. Z P. papilio. Cuv. et Val.. Hist. Nat. Poiss., vol. xm, p. 190, pl. 353. Gthr., Cat. Fish. Brit. Mus., vol. nm, p. 99. Steind., Sitzgsber. Ak. Wiss. Wien., Lx, 1869, p. 945, taf. 1, fig. 2. Periophthalmus, sp.? Capello, Jorn. Sc. Math. Phys. etc., vol. mr, p. 280. Os tres exemplares mencionados no num. 73 da lista, perten- cem evidentemente a esta especie. Em cinco individuos, observados por nós, o numero de raios da primeira dorsal, varia entre 114 e 13; a segunda dorsal é sus- tentada por 13 raios em quatro individuos, e por 14, sendo o ul- timo bifido, n'um outro. Na barbatana anal contâmos sempre 14 raios. Loando (Rio Quilo); 1 ex. —Sr. Anchieta. Angola; 4 ex. — Coll. Toulson, offerecido pelo Sr. Pereira Sam- paio em janeiro de 1882. Genus Eleotris, Gronov., Cuv. 19. Eleotris Monteiri, O'Shaughnessy. O'Shaughnessy, Ann. & Mag. Nat. Hist., Ser. 4, vol. xv, 1875, p. 147. Ambriz; 5 ex. —Sr. Joaquim João Monteiro. PHYSICAS E NATURAES 914 20. Eleotris africana, Steind. Steind., Sitzgsber. Ak. Wiss. Wien, Lxxx, 1879, p. 153, taf. 11, fig. À. Benguella; 2 ex. — Sr. Anchieta. Fam. PEDICULATI Genus Antennarius, Commers. 24. Antennarius pardalis, Cuy. et Val. Gthr., Cat. Fish. Brit. Mus., vol. 11, p. 198. Chironectes pardalis. Cuv. et Val., Hist. Nat. Poiss., vol. x, p. 420, pl. 365. Além do exemplar mencionado no num. 74 da lista, o Museu possue outro da lha de S. Thiago, offerecido pelo sr. Hermene- gildo Brito Capello. Fam. BLANHDAER Genus Clinus, Cuv. 22. Clinus nuchipinnis, Quoy et Gaim. Gthr., Cat. Fish. Brit. Mus., vol. m1, p. 262. Peters, MB. Ak. Berl., 1876, p. 248. Clinus pectinifer. Cuv. et Val., Hist. Nat. Poiss., vol. x1, p. 374. “Clinus capillatus. Cuv. et Val., Hist. Nat. Poiss., vol. x1, p. 377. Labrosomus pectinifer. Gill., Proc. Acad. Nat. Sc. Philad., 1860, p. 21 and 105. 22 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Labrosomus capillatus. Gill., Proc. Acad. Nat. Sc. Philad., 1860, p. 107. Cabo Verde; 2 ex. —Sr. Custodio José Duarte em agosto de 1879. Fam. ACRONURIDAE Genus Acanthurus, BI. Schn. 23. Acanthurus triostegus, Linn. Cuv. et Val., Hist. Nat. Poiss., vol. x, p. 197. Gthr., Cat. Fish. Brit. Mus., vol. 11, p. 327. Acanthurus zebra. Lacép., vol. 1v, p. 946, pl. 6, fig. 3. Chaetodon zebra. Lacép., vol. n1, pl. 25, fig. 3. Chaetodon couagga. Lacép., vol. 1v, p. 727. Além do exemplar mencionado no num. 77 da lista, o Museu possue outro, tambem de Moçambique, offerecido pelo sr. Canto em 1868. Fam. MUGILIDAE Genus Mugil, Artedi. 24. Mugil Schlegeli, Blkr. Blkr., Mém. Poiss. de Guinée, p. 92, tab. x1x, fig. 1. Bissau; 30 ex. juv. — Sr. Silverio Marques Couceiro em agosto de 1883. PHYSICAS E NATURAES 23 Fam. POMACENTRIDAE Genus (lyphidodon, Lacép. 25. Glyphidodon saxatilis, Linn. Cuv. et Val., Hist. Nat. Poiss., vol. v, p. 446. Gthr., Cat. Fish. Brit. Mus., vol. 1v, p. 35. Troschel, Wiegm Arch., 1866, p. 231. Steind., Denk. Ak. Wien, xLy, 1882, p. 141. Além dos dois exemplares mencionados no num. 85 da lista, o Museu possue mais o seguinte: Ilha de S. Thiago; 1 ex. —Viagem de S. M. ElRei D. Luiz em 1860. Angola; 1 ex. — Sr. Anchieta. Fam. LABRIDAE Genus Acantholabrus, Cuv. et Val. 26. Acantholabrus Palloni, Risso. Cuv. et Val., Hist. Nat. Poiss., vol. xm, p. 243, pl. 375. Gthr., Cat. Fish. Brit. Mus., vol. 1v, p. 9. C. Bp., Cat. num. 762. Steind., Sitzgsber. Ak. Wiss. Wien, Lyi Bd., 1868, p. 33, (extracto). E. Moreau, Poiss. France, vol. m, p. 139. Lutjanus Palloni. Risso, Ichth. Nice, p. 263. Além do exemplar da Ilha da Madeira, mencionado no num. 90 da lista, o Museu possue outro da mesma procedencia, offerecido pelo Rev. R. T. Lowe. 2h JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Genus Trochocopus, Gthr. 27. Trochocopus serofa, Cuv. et Val. Gthr., Cat. Fish. Brit. Mus., vol. Iv, pp. 141, 506, 507. Steind., Sitzgsber. Ak. Wiss. Wien., Lv Bd., Mai 1868, Ichth. Notizen (vii), p. 35, taf. 111, fig. 2 (extracto). Labrus scrofa. Cuy. et Val., Hist. Nat. Poiss., vol. xt, p. 93. Crenilabrus caninus. Lowe, Proc. Zool. Soc., 1839, p. 84. Ilha do Pico; 1 ex. juv. &.—Sr. João Soares de Lacerda em fevereiro de 1878. Genus Scarus, Forsk. 28. Scarus cretensis, Aldrov. Cuv. et Val., Hist. Nat. Poiss., vol. x1v, p. 164, pl. 400. Gthr., Cat. Fish. Brit. Mus., vol. Iv, p. 209. Steind., Sitzgsber. Ak. Wiss. Wien, Lv Bd., April 1868, p. 36 (extracto). Steind., Denk. Ak. Wien, xLIv, 1881, p. 45. Scarus rubiginosus. Cuv. et Val., Hist. Nat. Poiss., vol. x1y, p. 171. Val. in Webb & Berthelot, Hist. Nat. Iles Canar., Ichth. p. 68. Scarus canariensis. Val., Ibid., pl. 17, fig. 2. Ilha de S. Thiago; 2 ex. —Srs. Ferreira Borges & Leyguarde Pimenta. 29. 30. 31. PHYSICAS E NATURAES 95 Fam. CHROMIDES Genus Chromis, Cuv. Mill. Chromis niloticus, Hasselq. Gthr., Cat. Fish. Brit. Mus., vol. Iv, p. 267. Peters. Reise Mossamb., Zool., Flussfishe, p. 23, taf. 1v, fig. 1-3. Steind., Sitzgsber. Ak. Wiss. Wien, Lx Bd., 1869, p. 964, taf. 1v, fig. 1-3. Melanogenes macrocephalus. Blkr., Mém. Poiss. de Guinée, p. 36, tab. ví, fig. 2. Melanogenes microcephalus. Blkr., Mém. Poiss. de Guinte, p. 37, tab. vi, fig. 1. Rio Quanza; 1 ex. —Sr. Pinheiro Bayão em 1869. Rio Cunene; 2 ex. —Sr. Anchieta em fevereiro de 1875. Chromis mossambicus, Ptrs., Gthr. Ptrs., Berl. Monatsber., 1852, p. 681. Gthr., Cat. Fish. Brit. Mus., vol. Iv, p. 268. Steind., Sitzgsber. Ak. Wiss. Wien, Lx, 1869, p. 967, taf. 1v, fig. 4. | Haligenes guineênsis. Blkr., Mém. Poiss. de Guinée, p. 41, tab. vu. Catumbella; 2 ex. —Sr. Anchieta em maio de 1869. Rio Cunene; 2 ex. —Sr. Anchieta em maio de 1875. Rio Cuce (Caconda); 4 ex. —Sr. Anchieta em abril de 1883. Chromis acuticeps, Steind. Steind., Verh. zool.-bot. Ges. Wien, xvr Bd., 1866, p. 704, taí. xv, fig. 2. Loanda; 10 ex. —Sr. Pinheiro Bayão em 1865. Duque de Bragança; 1 ex. —Sr. Pinheiro Bayão. 62 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Fam. MACRURIDAE Genus Macrurus, Bloch. 32. Macrurus atlanticus, Lowe. Lowe, Proc. Zool. Soc., 1839, p. 88. Gthr., Cat. Fish. Brit. Mus., vol. Iv, p. 392. Segundo a opinião do dr. Vinciguerra, o M. ailanticus, Lowe é synonimo de M. coelorhynchus, Risso. Vid. Ann. Mus. Civ. Ge- nova, vol. xvt, p. 619.— Ibid. vol. xvim, p. 565. Por falta de competencia e por não termos exemplares para comparar, não podemos estudar esta questão. Ilha da Madeira; 1 ex. —Rev. R. T. Lowe em abril de 1869. Genus Malacocephalus, Gthr. 33. Malacocephalus laevis, Lowe. Gthr., Cat. Fish. Brit. Mus., vol. 1v, p. 397. Macrourus laevis. Lowe, Proc. Zool. Soc., 1843, p. 92. Além do exemplar mencionado no num. 108 da lista, o Museu possue mais tres exemplares, tambem da Ilha da Madeira, sendo um offerecido pelo sr. J. Y. Johnson e dois pelo Rev. R. T. Lowe. Fam. SILURIDAE Genus Chrysichthys, Blkr., Gthr. 34. Chrysichthys nigrodigitatus, Lacép. Gthr., Cat. Fish. Brit. Mus., vol. y, p. 73. Steind., Sitzgsber. Ak. Wiss. Wien, Lx, 1869, p. 989, taf. vm, fig. 1-4. PHYSICAS E NATURAES 27 Pimelodus nigrodigitatus. Lacép., vol. v, pp. 102, 108. Arius acutivelis. Cuv. et Val., Hist. Nat. Poiss., vol. xv, p. 85. Além do exemplar mencionado no num. 114 da lista, o Museu possue actualmente, da mesma procedencia, dois exemplares of- ferecidos pelo Sr. Leyguarde Pimenta e oito obsequiosamente re- mettidos pelo sr. Silverio Marques Couceiro, em agosto de 1883. Fam. MORMYRIDAE Genus Mormyrus, Linn., Miller. 35. Mormyrus macrolepidotus, Ptrs. Ptrs., Reise Mossamb. Zool. Flussfische, p. 79, taf. xv, fig. 1. Gthr., Cat. Fish. Brit. Mus., vol. ví, p. 219. Concordancia completa com a descripção feita pelo dr. Peters, excepto no numero de raios da barbatana dorsal, que no exem- plar observado é 26, como no M. senegalensis. A ponta da peito- ral ultrapassa a origem da ventral, como diz o Dr. Gunther. Rio Cnnene; 1 ex. juv.—Sr. Anchieta em fevereiro de 1875. Fam. KNERIIDAE Genus Kneria, Steind. 36. Kneria angolensis, Steind. ad Verh. zool-bot. Ges. Wien, 1866, p. 770, taf. 17, Gl. Gthr., Cat. Fish. Brit. Mus., vol. vi, p. 372. Duque de Bragança; 4 ex. —Sr. Pinheiro Bayão. JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Fam. CLUPEIDAE Genus Pellona, Cuv. et Val, - 37. Pellona africana, Bloch. Blkr., Mem. Poiss. de Guinéé. p. 122, tab. xxvi, fig. 1. Gthr., Cat. Fish. Brit. Mus., vol. vit, p. 455. Pellona Iserti. Cuv. et Val., Hist. Nat. Poiss., vol. xx, p. 307. Bissau; 7 ex. —Sr. Leyguarde Pimenta em maio de 1866. Fam. SCLERODERMI Genus Balistes, Cuv. 38. Balistes forcipatus, Gm., Linn. Gthr., Cat. Fish. Brit. Mus., vol. vir, p. 216. Steind., Denk. Ak. Wien, xLIv, 1881, p. 50. Balistes liberiensis. Steind., Sitzgsber. Ak. Wiss. Wien, Lv, 1867, p. 525, taf. 3. Além do exemplar mencionado no num. 119 da lista, o Museu possue um juv., proveniente da Ilha de S. Thomé, offerecido pelo sr. Custodio da Borja. PHYSICAS E NATURAES 29 3. Contributions pour la faune du Portugal PAR F. MATTOZO SANTOS Professeur de Zoologie à "École Polytechnique epotrs only an idea, only a feeling :— what is Dev. (Suite 1) ul LEPIDOPTERES A (Macrolepidoptêres) 1 RIOPALOCERES Fam. PAPILIONIDZs Gen. PAPILIO L.: Systema Nature. 72. P. podalirius L.: Syst. nat., x, 463; xm, 751. Var. Feisthamelii Duponchel (1832): Hist. nat. des Lepidoptêres; 1, À, À. Berce: Faun. entom. française, Papillons; 1, 106. Serra da Estrella, Aoút. Condeixa, commun, Aoút et Septembre. 1 Voir le N.º xxxvi. 30 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS 73. P. machaon L.: Syst. nat., x, 462; xm, 750. Berce: F. ent. fr. Papillons; 1, 106. Serra da Estrella, Aoút. Condeixa, Aoút. Beira-alta. Fam. PIERIDAZS Gen. PIBRIS Sehrank (1801): Fauna Boica. 74. P. rapoe L.: Syst. nat.. x, 468; x, 759. Berce: F. ent. fr. Papillons; 1, MA. Commune dans les jardins et dans les prairies. Serra da Estrella, Aoút. Leiria, Aoút. Condeixa, Juillet, Aoút et Septembre. 75. P. daplidicae L.: Syst. nat., x, 408; xr, 760. Boisduval: Hist. nat. des Ins., Sp. gén. des Lepidopt. ; 1, Ah. Serra da Estrella, Aoút. Batalha, Aoúl. Condeixa, Juin, Juillet et Aoút. Gen. LEUCOPHASIA Stephens (1829): A systematical cataloque of british Insecis. PHYSICAS E NATURAES 31 76. L. sinapis L.: Syst. nat., x, 468; xr, 760. Berce: F. ent. fr. Papillons; 1, 115. Coimbra. a) Var. Erysimi. Borkausen (1788): Naturgeschichte der Europ. Schmett, 1, 132. Berce: F. ent. fr., Papillons, 1, 116. Serra da Estrella, Aoiit. b) Var. Daniensis Boisduval (1840): Gen. et Ind. meth. europeorum Lepidopt. 6, 33. Berce: F. ent. fr., Papillons, 1, 116. Serra da Estreila, Aoút. Gen. GOLIAS Fabricius (1808): in Mliger Magazin fiir Insectenkunde. 77. O. edusa Fabricius (1777): Mantissa insectorum, 23. Berce: F. ent. fr., Papillons, 1, 119. Serra da Estrella, Aoút. Condeixa, Juillet, Aoút et Septembre. Coimbra. Gen. RHODOCERA Boisduval et Lecomte (1833): Histoire générale et iconographique des Le- podopteres et des chenilles de P Amérique septentrionale. 32 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS 78. R. cleopatra L.: Syst. nat., xm, 765. Berce: F. ent. fr., Papillons, 1, 420. Batalha, Aoút. Leiria, Aoút. Condeixa, Aoút et Septembre. Fam. LYCZNIDAE Gen. POLYOMMATUS Latreille (1805): Histoire naturelle des Insectes. 79. P. gordius Sulzer (1776): Abekiirzte Geschichte der Ins. nach dem der Lum. Syst.s 146. Staudinger: Catal. der Lepidopteren europ. Faunengebiets, 8 a 110. Assez commune dans les montagnes. Elle aime à se reposer sur les rochers. Serra da Estrella, Aoút. 80. P. phlaeas L.: Faun. Suec., 285; Syst. nat., x, 793. Berce: F. ent. fr., Papillons, 1, 130. Serra da Estrella, Aout. Coimbra. Condeixa (Matta d'Abufarda), Aoút. Beira-alta, (L. e Lemos). PHYSICAS E NATURAES 33 Gen. LYCALNA Fabricius (1808): in Jliger's Magazin fiir Insectenkunde. 81. L. boetica L.: Syst. nat., x, 789. Berce: F. ent. fr., Papillons, 1, 131. Assez commune. Condeixa, Aoút. Beira-alta (L. e Lemos). 82. LL. telicanus Lang (1789): Verzeichniss seiner Schmett. ete., 47. Berce: F. ent. fr., Papillons, 1, 132. Serra da Estrella, Aoút. Condeixa, Aoút. Coimbra. Beira-alta (L. e Lemos). Luso, Aoút. 83. LL. segon Schiffermiller & Denis (1776): Syst. Verzeichniss der. Schmeit. der Wiga ner Gegend etc., 185. Berce: F. ent. fr., Papillons, 1, 133. Argyrotoxus.— Bergstrasser (1779): Nomenclatwr ete., 1, 77. Staudinger: Cat. Lepidopt. cur. Fawnengebiets, AO, 132. Serra da Estrella (sur le haut des montagnes et sur les ver- sants S.0.) Beira-alta. Luso, Aoút. JORN. DE SCIENC. MATH. PHYS. E NAT.—N.º XXXVII. 3 8171 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS 84. L. lysimon Hiúbner (1793-1827): Sammlung europ. Schmett, 534, 5. Duponchel (suite à Godart): Hist. nat. des Lepidoptêres, 1, 8, 6, 7. Batalha, Aoút. Leiria, Aoút. 8. L. agestis Schiffermiller & Denis (1776): Syst. Verzeich. der Schmet. der Wiener Gegend etc. (pro parte). Lycena Astrarche: Bergstrasser (1779): Nomenclatur ete., mr, &. Staudinger: Cat. Lepidopt. cur. Faunengebiets, 14, 155. Lycena medon! — Hulnagel (1766): Tabl. von den Tage-Abender-und Nachtvôgeln ete. (Berlinisches Mag. etc., 11), 78. Berce: F. ent. fr. Papillons, 1, 138. Alcobaça, Aotlit. Aljubarrota, Aoút. Condeixa, Septembre. Var. Aestiva Hiúbner (1793-1827): Sammlung europ. Schmeit., 306. Staudinger: Cat. der Lepidopt europ. Faunengebiets, n, 156, D. Allous. — Gerhard: Versuch einer Mon. d. europ. Schmeit., pl. 26, 2 Serra da Estrella, Aotit. 86. LL. icarus Rottemburg (1775): Anmerkungen zu den Hufnagel'schen Tab. der Sch- mett. (Naturforscher vt), 21. Berce: F. ent. fr. Papillons, 1, 139. Serra da Estrella, Aoiút. Alcobaça, Aoút. ! Linné avait, auparavant, dénommé ainsi un autre papillon appartenanto à la faune indienne: L.: Syst. nat., xu, 753, 43. PHYSICAS E NATURAES Aljubarrota, Aoiút. Leiria, Aoút. Condeixa, Aoiit et Septembre. 87. L. argiolus L.: Syst. nat., x, 483; xu, 790. . Berce: F. ent. fr. Papillons, 1, 146. Condeixa, Aoút. Fam. NYMPHALIDAE Gen. VANESSA Fabricius (1808): in Illiger's Magazin fiir Insectenkunde. 88. Y. urticae E Syst. nat. x, 477; xm, 771. Berce: F. ent. fr. Papillons, 1, 163. Serra da Estrella, três commune, Aoút. Bragança. 89. V. atalanta L.: Syst. nat. x, 478; x, 779. Berce: F. ent. fr. Papillons, 1, 104. “Condeixa, Septembre. 90. V. cardui L.: Syst. nat. x, 475; xm, 774. Berce: F. ent. fr. Papillons, 1, 165. Condeixa, Juillet et Aoút. Beira-alta (L. e Lemos). 3% 35 36 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Gen. MELITAEA Boisduval (1829): Europeorum Lepidopterorum index methodicus. 91. M. didyma Fabricius (1793): Ent. Syst. emend. et aucta, mr, 252 (pro parte). Ochsenheimer (1807): Die Schmett. von Europa, 1, 1, 30. Berce: F. ent. fr. Papillons, 1, 169. M. Staudinger (Cat. c.) mentionne cette espêce comme ne prove- nant que de VAllemagne, de la Suisse, de la Hongrie et de la France. Serra da Estrella, Aoút. Gen. ARGYNNIS Fabricius (1808): in Illiger's Magazin fiir Insectenhunde, vt. 92. A. lathonia L.: Syst. nat., x, 461; xr, 786. Berce: F. ent. fr. Papillons, 1, 178. Serra da Estrella, en grand nombre, Aoút. Beira-alta. Fam. SATYRIDA E Gen. SATYRUS Fabricius (1793): Entomologia systematica, um. PHYSICAS E NATURAES 37 93. S. hermione L.: Mus. Lud. Ulr. reg., 281. Syst. nat., xm, 773. Berce: F. ent. fr. Papillons, 1, 281. M. Staudinger dans son «Cat. der Lepidopteren europáischen Fau- nengebiets» dit que cette espéce n'as pas été trouvée dans la région méridionale, ni dans la région centrale de la Pêninsule Ibérique; je Vai cependant prise en Portugal sur le haut des montagnes (Serra da Es- trella) à peu prês à 40º 20! de lat. N. et à 1100 mêtres d'altitude. Serra da Estrella. 94. &. semele L.: Syst. nat., x, 47h; xu, 772. Var. Aristecus Bonelli (1824): Descrizione di sei n. sp. d'Insetii ete., (Mem. d. R. Ac- cad. d. Sc. d. Torino, xxx), 177. Staudinger: Cat. der Lepidop. europ. Fauwnengebiets, 28, 346, a. M. Staudinger (1. c.) cite seulment cette espêce comme originaire de la Corse, de la Sardaigne et de la Sicile; cette dernibre localité est mise en doute. | Serra da Estrella, Aoút. 95. S&S. statilinus Hufnagel (1766): Tab. von den Tage-Abend-und Nachtvôgeln &. (Ber- linisches Magazin ete., m), 84. Berce: F. ent. fr. Papillons, 1, 206. Le type, selon M. Staudinger (cat. der Lepidopt. etc.), est plus rare dans "Europe méridionale que dans "Europe centrale. En Portu- gal cependant il est assez commun dans les lieux arides, et aussi dans 38 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS les prairies. Jai presque toujours rencontrê ce papillon posé sur la terre. Serra da Estrella, Aoút. Route d'Alcobaça a Aljubarrota, Aoút. Batalha, Aoút. Leiria, Aoút. Condeixa (Eirapedrinha), Aoút. 96. S. fidia L.: Syst. nat.. x, 770. Berce: F. ent. fr. Papillons, 1, 207. Route de Alcobaça à Leiria, Aoút. Leiria, Aoút. Condeixa, Aoút. Monsanto (F. Rego). 97. &. actaca Esper (1780): Die Schmett. in Albildungen nach der Nat. Erlangen, 57, das: Var. Mattozi A. A, de Carvalho Monteiro (1882): Une var. nouv. de Lepidop. in Jorn. de Sc. math. phys. e nat. da Acad. R. das Sc. de Lisboa, num. xxxiv, 107. Três abondante, en aoút, à la Serra da Estrella, oú j'ai recueilli les exemplaires sur lesquels repose la description de M. Carvalho Mon- teiro, et ou cette variété semble être confinée; du moins elle n'a pas été rencontrée, jusqu'à présent, dans aucune autre localité de notre pays. Serra da Estrella, Aoút. Gen. PARARGA Hiibner (1816): Verzeichniss bekannter Schmetterlinge. PHYSICAS E NATURAES 98. P. maera L.: Syst. nat., x, 497; xu, 771. Berce: F. ent. fr. Papillons, 1, 210. Serra da Estrella, Aoút. 99. P. megaera L.: Syst. nat., x, 771. Berce: F. ent. fr. Papillons, 1, 211. - Serra da Estrella (versants O. S. 0.), Aoút. Batalha, Aoút. Route de Batalha à Leiria, Aoút. Condeixa, Aoút. Beira-alta (L. e Lemos). 100. P. aegeria E Ss. Nat.,:X;-4735:20,. 444. Var. Meone Berce: F. ent. fr. Papillons, 1, 2143. Leiria, Aoút. Condeixa, Aoút. Gen. EPINEPHELE Hiúbner (1816): Verzeichniss bekannter Schmetterlinge. 39 A) JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS 101. Ep. janira L.: Syst. Nat., x, 475; xm, 774. Berce: F. ent. fr. Papillons, 1, 214. Les exemplaires de cette espêce que j'ai pris à Serra da Estrella font la transition du type à la var. Hispulla—le dessous des ailes pos- térieures du à ayant des vestiges d'un quatriême point, et le disque des premiéres ailes ainsi que la bande des secondes étant presque en- titrement fauves chez la 9. Serra da Estrella, Aoút. Var. Hispulla Hiibner (1793-1827): Sammlung europ. Schmett., 593, 6. Berce: F. ent. fr. Papillons, 1, 245. Condeixa, Aoút. 102. Ep. ida Esper (1784): Die Schmett. ete., 92, 2; 1402, 3. Berce: F. ent. fr. Papillons, 1, 245. Route d'Alcobaça a Aljubarrota, Aoút. Leiria, Aoút. Condeixa, Septembre. Beira-alta, Aoút. 103. Ep. tithonus L.: Syst. nat., x, 1, 2. App. p. 537. Berce: F. ent. fr. Papillons, 1, 215. Serra da Estrella (sur le haut des montagnes et sur les versant 0.8.0.) Aotit. PHYSICAS E NATURAES 44 Gen. COENONYMPHA Hiibner (1816): Verzeichniss bekannter Schmetterlinge. 104. OC. dorus Esper (1777): Die Schmett. in Abbildung etc., 78, 1. Berce: F. ent. fr. Papillons, 1, 220. Condeixa, Aoút et Septembre. 105. C. pamphilus L.: Syst. nat., x, 472. Var. Lyllus “Esper (18067): Die Schmett. in Abbildung etc., 1, 122, 1. Berce: F. ent. fr. Papillons, 1, 221. Condeixa, Aoút. Route d'Alcobaça à Aljubarrota, Aoiút. Fam. HESPERIDZE Gen. SPILOTHYRUS Boisduval (1840): Genera et Index methodicus europeorum Leptidopte- rorum. 106. Sp. alceae Esper (1780): Die Schmett. in Abbildung etc., 1, 2, p. 4. Malvarum — Hoffmmannseg (1804): in Illiger's Mag., mr, 198. Berce: F. ent. fr. Papillons, 1, 228. Condexia. h92 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Gen. SYRICHTUS Boisduval (1840): Genera et Indea methodicus europeorum Lepidoptero- rum. - 107. sy. sao Hiúbner (1801): Sammlung europ. Schmett., 471, 2. Berce: F. ent. fr. Papillons, 1, 230. Condeixa, Juillet et Aoút. Serra da Estrella, Aoút. Gen. HESPERIA Fabricius (1793): Entomologia systematica, 11. 108. FI. comma L.: Syst. nat., x, 484; xm, 798. Berce: F. ent. fr. Papillons, 1, 234. Serra da Estrella. Aoút. PHYSICAS E NATURAES h3 COMMUNICAÇÕES DA SECÇÃO DOS TRABALHOS GEOLOGICOS À Anômalias opíicas de erystaes Lesseraes POR ALFREDO BEN-SAUDE SEGUNDA PARTE CONTRIBUIÇÕES PARA A THEORIA DAS ANOMALIAS OPTICAS 6. Crystaes activos de sal commum e sylvine Já n'uma curta noticia indicâmos! ter casualmente obtido crystaes artificiaes de sal commum, que apresentam phenomenos de birefran- gencia, reservando para agora dar d'elles uma descripção mais com- pleta, e descrever os diversos modos, que nos eram então desconheci- dos, como podemos infallivelmente obtel-os. Os crystaes desta substancia que mostram actividade optica des- pertam algum interesse, não obstante as suas pequenas dimensões, mesmo quando observados à simples vista. Teem fórma achatada, e em consequencia de conterem um grande numero de inclusões aquosas (quasi sempre microscopicas) apresentam-se em geral pouco transluci- dos, sendo, porém, atravessados por zonas limpidas que ligam as ares- tas do crystal com o seu centro. As zonas limpidas teem, posto que nem sempre, a posição dos planos diagonaes do cubo, isto é, dos planos 1 Neues Jahrbuch fir Mineralogie, 1883, vol. 1, pag. 164. h4 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS de reducção do co O (410); 0s desvios que se observam são mais ou me- nos consideraveis segundo é maior ou menor a deformação do crystal cubiforme; e as referidas zonas só correspondem aos ditos planos quando o cubo crystallographico corresponde exactamente ao cubo geo- metrico, isto é, quando as seis faces são quadradas. Devido ao facil las- cado, que impede cortar preparações d'estes pequenos crystaes, só se pode fazer o seu estudo segundo a face do cubo; os phenomenos opticos ganham porém muito em precisão quando no instrumento se intercala uma lamina de gesso de espessura conveniente para pro- duzir o roxo de 1.º ordem. Os crystaes dividem-se em quatro sectores, mostrando-se os dia- gonalmente oppostos egualmente córados. Todos os sectores são eguaes entre si e só differem pela sua diversa posição, fig. 34. As duas partes opticas, pelas quaes passa a direcção da menor elasticidade da lamina de gesso, apresentam-se amarellas, e as ou- tras duas azues. Na figura 44 a linha E E indica a direcção da menor elasticidade da lamina de gesso; as linhas NN e N'N' os planos de polarisação dos nicols; os sectores pontuados são os que tomam a côr amarela, e os estriados os que tomam a côr azul. A disposição dos sectores córados é analoga à dos sectores que compõem os crystaes cubiformes de alumen. O crystal representado pela figura 44 tem o desenvolvimento ir- regular que commummente se observa. Em luz convergente observam-se pouco distinctamente duas bar- ras escuras, que na posição da maior extincção formam uma cruz ne- gra. Esta posição dá-se quando as arestas do cubo coincidem com os planos de polarisação dos nicols (fig. 34); a maxima intensidade do co- lorido tem logar quando as arestas do cubo fazem angulo de 45º com os mesmos planos (fig. 44), variando a intensidade para diversos pon- tos do mesmo sector. Se quizessemos attribuir um valor determinativo a estas proprie- dades opticas, deveriamos concluir, segundo a hypothese de Mallard, que estes crystaes cubiformes são sómente pseudo-tesseraes, sendo realmente formados pelo agrupamento de individuos rhombicos (ou monoclinicos). É facil demonstrar que isto é inadmissível. Se os crystaes birefrangentes de sal commum fossem verdadeira- mente de natureza rhombica, esta substancia seria dimorpha, pois que não se pode duvidar da existencia do sal commum tesseral. Existindo este dimorphismo era de esperar que a modificação rhombica não cres- PHYSICAS E NATURAES h5 cesse sobre a cubica, nem vice-versa; mas encontram-se crystaes forma- dos alternativamente de zonas birefrangentes e unirefrangentes: logo o dimorphismo é pelo menos muito pouco provavel, em quanto que os li- mites exteriores dos crystaes nos mostram que os crystaes birefran- gentes pertencem tambem ao systema tesseral. Tendo enunciado as principaes propriedades dos crystaes bire- frangentes que serviram às nossas observações, vamos expor o modo como os obtivemos. Lançâmos sobre uma lamina de vidro uma solução saturada de sal commum, e deixando-a evaporar à temperatura ordinaria, obtivemos crystaes birefrangentes de 1 a 37m, Expozémos depois à evaporação dentro d'um vaso e a egual tem- peratura (19º approximadamente) uma porção maior da mesma solução, e obtivemos crystaes limpidos que só às vezes apresentam vestígios de birefrangencia. Assim os crystaes obtidos de uma camada tenue da solução apresentam uma birefrangencia bem determinada, em quanto - que os que se obtiveram de uma camada espessa do liquido (no fundo do vaso) eram, senão isotropes, de uma birefrangencia extremamente di- minuta. Este contraste é ainda mais facil de se observar se juntarmos ao sal commum uma porção de sylvine. Repetimos esta observação em crystaes formados na mesma por- ção de liquido, recolhendo e observando separadamente os que se for- mavam logo ao principio, quando o seu nivel era ainda elevado no vaso, e os que se formavam no fim, quando pela evaporação elle tinha des- cido quasi ao fundo do vaso; e novamente verificâmos que os pri- meiros crystaes eram menos activos ou isotropes, e os segundos de birefrangencia relativamente energica, o que nos auctorisou a julgar que a rapidez da crystallisação é que determinava os phenomenos. N'uma solução salina, exposta à evaporação, a lamina superficial, que é onde esta se effectua, augmenta de densidade, o que a obriga a descer, indo repartir o seu excesso de relativa saturação por todo O liquido. Se supposermos duas porções de liquido uma mais, outra menos espessa, como no nosso exemplo, é claro que a saturação tende a augmentar mais rapidamente na porção de espessura menor do que na de maior ; isto é, a crystallisação na primeira é mais rapida (no nosso caso crystaes birefrangentes) do que na segunda (crystaes quasi ou to- talmente unirefrangentes), e se a lamina da solução é muito delgada só se obteem crystaes rudimentares. Obtivemos crystaes birefrangentes modificando um pouco esta operação pela seguinte fórma. x h6 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Deitâmos em um vidro de relogio uma quantidade de solução sa- turada (de 3 a 5P” de altura approximadamente), e elevâmos a sua tem- peratura até proximo da ebullição; o que nos deu, como era de es- perar, crystaes imperfeitamente limitados e cavernosos exteriormente, de natureza analoga aos das figuras 43 e 44, mas de fórmas menos regulares. Estas fórmas rudimentares, posto tenham ás vezes uma pe- quena acção sobre a luz polarisada, só mostram phenomenos opticos irregulares. Expondo porém a solução a uma temperatura mais baixa (30º), obtivemos crystaes melhor limitados e que em luz polarisada mostram os phenomenos anomalos e as particularidades acima mencionadas. Abai- xando ainda a temperatura, até 19º pouco mais ou menos, os crystaes continuam a crescer mais vagarosamente, mas a substancia de novo de- posta, que fórma uma zona em redor do crystal, é total ou quasi to- talmente unirefrangente; e são do mesmo modo isotropes os crystaes formados à temperatura mais baixa (fig. 35, 30, 38, 42). Esta expe- riencia mostra que o crystal birefrangente de sal commum se fórma menos rapidamente do que o crystal cavernoso, mas mais rapidamente do que o crystal isotrope. Fazendo alternar as duas temperaturas ob- teem-se crystaes como os representados nas fig. 36, 37, 38, 42; sendo n'elles birefrangentes as camadas crystallisadas à temperatura mais elevada, e unirefrangentes as formadas à temperatura mais baixa. Pode repetir-se esta experiencia fazendo uso de um vaso chato de 07,20 de diametro, por exemplo, contendo uma porção de liquido de 0”",02 de espessura. Podem tambem obter-se resultados analogos aos que acima descrevemos e accelerar-se a crystallisação, substituindo O calor artificial pelos raios do sol. Com a evaporação ao ar livre a 30º obtem-se da mesma solução crystaes de birefrangencia energica. Fórma-se primeiro sobre todo o liquido uma pellicula crystallina e em seguida, na parte inferior d'esta, desenvolvem-se os crystaes Direfrangentes. Da mesma solução e no mesmo vaso, obtem-se à sombra, passados alguns dias, crystaes quasi ou totalmente unirefrangentes. Isto revela que a simples variação atmospherica pode ser a causa dos phenomenos. Outro methodo para obter crystaes birefrangentes consiste em juntar à solução uma porção de gomma arabica; se a evaporação não for muito lenta obteremos crystaes de acção mais energica sobre a luz do que os obtidos da dissolução pura. A divisão em sectores é então muito mais precisa e as zonas isotropes mais estreitas. Fazendo evaporar rapidamente uma gota d'esta mistura sobre um PHYSICAS E NATURAES h7 vidro obteremos, em vez de crystaes perfeitos, simplesmente as suas fórmas rudimentares, desenvolvendo-se, como nas figuras 46, 47, 48 e 49, as direcções de crescimento mais energico. Se a camada da solução é muito espessa os productos de crystal- - lisação que d'elia obtemos são como na fig. 46 (800 diametros). Os es- queletos de crystaes que então se formam correspondem exactamente às zonas isotropes dos crystaes birefrangentes; a figura 47 representa um esqueleto de crystal de sylvine (500 diametros), as figuras 48 e 49 de sal commum (230 diametros). Finalmente, ainda se podem obter do modo seguinte crystaes activos, posto sejam mais pequenos (mesmo microscopicos) e menos perfeitos. Deitam-se algumas gotas da solução sobre um vidro de re- logio, e junta-se um pouco de alcool para diminuir a solubilidade do sal e determinar uma crystallisação mais rapida. Os phenomenos de anomalia só se observam claramente nos individuos assim obtidos de maiores dimensões (0””, 1 approximadamente). Os crystaes obtidos por estes tres methodos são, como dissemos, muito cheios de inclusões aquosas de fórma cylindrica alongada, e dis- postas parallelamente à aresta do cubo. Estas inclusões são geralmente muito pequenas e só bem perceptiveis, quando observadas com obje- - ctivas de grande augmento. São às vezes tão numerosas que um crys- tal de 47" de grossura pode perder totalmente a translucidez. b, Sylvine A isomorphia e semelhança d'esta substancia com o sal commum, levou-nos a presumir que, empregando nós os mesmos methodos de crystallisação, nos seria possivel obter della crystaes egualmente birefrangentes. A nossa supposição confirmou-se, e os crystaes de sylvine devem ser contados entre os que, em certos casos, apre- sentam phenomenos de polarisação chromatica. Embaraçando a crys- tallisação pelos tres modos acima indicados, obtivemos para esta sub- stancia phenomenos identicos aos do sal commum, sendo a birefran- gencia geralmente mais intensa. Os crystaes conteem tambem numerosas inclusões de menores di- mensões ainda do que as do sal commum. As figuras 43 e 45 repre- sentam os esqueletos formados à temperatura ordinaria n'uma solução gommosa bastante consistente. Estas fórmas mostram uma excentrici- dade (fig. 45) se não mudaram frequentemente de posição durante a 48 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS sua formação. A fig. 40 representa um interessante crystal produzido n'uma dissolução alcoolica. Nas primeiras phases do crescimento for- mam-se os quatro braços; à proporção que o alcool se evapora desen- volvem-se mais lentamente quatro pequenos crystaes nas extremida- des dos braços da cruz. Em alguns casos formam-se crystaes mais qu ainda, como os representados na fig. 38. Depois de evaporado todo o alcool, au- gmenta naturalmente a solubilidade do sal, e algumas vezes então observa-se que os crystaes formados começam a perder gradualmente a precisão dos seus contornos, dissolvendo-se um pouco (fig. 41). Fizemos ainda uma observação que nos parece de algum in- teresse. Expondo à evaporação lenta um vaso com a solução de O" de altura deste sal acontece que se formam pouco a pouco à sua su- perficie pequenos crystaes perfeitamente limitados, mostrando ape- nas na sua face superior uma pequena depressão. Estes crystaes con- servam-se suspensos na superficie do liquido até terem mais de 1º” de diametro; attingindo esta dimensão, pouco mais ou menos, vencem a resistencia da camada superior, e precipitam-se, continuando a cres- cer no fundo do vaso. À parte do crystal que se fórma à superficie apre- senta invariavelmente birefrangencia; a que se formou no fundo do vaso é de birefrangencia menos energica ou mesmo totalmente iso- trope. Só no nucleo formado à superficie se observam as inclusões “aquosas, emquanto que a zona exterior, menos birefrangente, é isenta d'ellas. A principio pareceu-nos provavel serem devidos os phenomenos de decomposição da luz polarisada exclusivamente às inclusões, e que fossem produzidos pela refracção e absorpção que soffre esta à sua pas- sagem nas superficies das mesmas. O facto porém de se encontrarem crystaes obtidos de uma mistura de sal commum e sylvine que, não obstante serem isentos de inclusões, mostram birefrangencia, ainda que muitissimo menos determinada, convenceu-nos de que se não dá p'estes crystaes sómente um phenomeno de polarisação por meio da re- fracção, mas que tambem a substancia por si só pode exercer uma ac- ção apreciavel sobre a luz. Além d'isto observa-se em crystaes de sal commum de fórma octaedrica (solução contendo urea) uma acção bas- tante energica sobre a luz polarisada sem que estes crystaes mostrem inclusões. No estudo de Lehmann sobre o crescimento dos crystaes, demonstra este auctor que durante o acto da crystallisação se formam em torno do crystal correntes complicadas de diffusão por se ir de- PHYSICAS E NATURAES 49 pondo sobre elle o material em dissolução, e se produzir menor con- centração na zona do liquido, que immediatamente o circumda; e de- monstra tambem que as irregularidades dos crystaes por elle observadas são produzidas em todos os tres-casos (augmento da rapidez da crys- tallisação, augmento da viscosidade do meio, e diminuição da solubili- dade do sal) pela mesma causa, isto é, pelo obstaculo que 'oppõe o meio à formação perfeita das correntes de diffusão. Por outro lado demonstra R. Brauns para o alumen e outros saes do systema cubico que, quando chimicamente puros, os seus crystaes são isotropes, em quanto que sendo formados de uma mistura isomorphica, são birefran- gentes. Ora, analysando os differentes methodos acima descriptos pelos quaes se obteem crystaes de sal commum e de sylvine birefrangentes, encontramos em cada um d'elles alguma das Lres causas que Lehmann demonstra produzirem as irregularidades dos seus dois grupos; e de- vemos por isso concluir que para os crystaes de composição simples a birefrangencia é consequencia da discontinuidade da materia, e para os crystaes formados de uma mistura isomorphica e isentos de inclu- sões, a birefrangencia é consequencia de uma irregularidade mole- cular. HEMIEDRIA PROVAVEL DA SYLVINE E DO SAL COMMUM É sabido que além das hemiedrias tetraedrica e dodecaedrica se pode conceber theoricamente uma outra, conhecida geralmente pelos nomes de plagiedrica ou gyroedrica, e que só produz um novo corpo ap- plicada ao hexakisoctaedro, suppondo desenvolverem-se n'um oitante desta fôrma alternativamente tres das seis faces que o compõem. Ob- teem-se solidos que Mohs (o primeiro que os deduziu) denominou ico- sitetraedros pentagonaes, distinguindo um direito e outro esquerdo. Até ha pouco apontava-se simplesmente a possibilidade theorica de tal hemiedria, sem se conhecer um exemplo d'ella na natureza. Foi Tscher- mak que primeiro fez a importante descoberta da sua existencia em crystaes de sal ammoniaco. Considerando a proxima ligação, tanto chi- mica como morphologica, do sal commum com aquella substancia, pro- curâmos logo depois da publicação do importante trabalho de Tscher- mak, a existencia de algum indicio de tal hemiedria no sal commum e depois na sylvine, tendo conseguido ha pouco descobril-a nos crystaes de uma mistura destes dois saes. | JORN. DE SCIENC. MATH. PHYS. E NAT.—N.º XXXVII. h 50 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Estes crystaes mostram simplesmente o cubo e medem até 4ºtm de comprimento; mas é facil fazer apparecer n'elles facetas arredon- dadas biselando as arestas do cubo, e correspondendo a um «o O m (hko) muito proximo da face do cubo, cuja determinação, devida ao arre- dondamento das facetas, não me foi possivel fazer. Estas facetas pro- duzem-se nos crystaes bafejando-os e correndo com o dedo a partir do centro perpendicularmente às arestas, ou expondo-os por alguns dias a uma atmosphera humida. Se examinamos com a lente a superficie d'estas estreitas facetas per- cebe-se uma estriação obliqua à aresta do cubo (de 17º a 19º) parallela para cada duas facetas separadas por uma outra. Em torno do angulo solido do cubo apparecem seis faces do co Om (hhko) tendo alternativa- mente cada tres d'ellas egual estriação. Esta estriação não pode pro- . Ee ARES : 5 n On duzir-se senão pela combinação oscillatoria de um dr (Akl) com aquella fórma. A estriação é sempre no sentido d'um icositetraedro pentagonal direito como no sal ammoniaco. Não nos foi possivel obter de outro modo figuras de corrosão que manifestassem mais claramente a hes miedria. F | Não obstante serem estas estriações os unicos indicios que temos de hemiedria gyroedrica, parece-nos a sua existencia muito provavel nestes crystaes. Observações futuras demonstrarão se os demais membros isomor- phicos dos haloides cubicos, são ou não tambem hemiedricos. Em crystaes naturaes não observâmos nada que nos indicasse com evidencia a hemiedria que se manifesta nos crystaes artificiaes. tg. Conclusões Poderiamos concluir, por analogia ao que acima fica dito, que as anomalias opticas, em muitos casos pelo menos, são indubitavel- mente devidas à influencia do meio ou à impureza da constituição chi- mica. ) A observação de Brauns, que só o alumen! e outros saes em cuja ! Tinhamos emprehendido experiencias com alumen, nitrato de baryo é de chumbo, sem ter ainda conseguido resultados decisivos, quando tivemos co- nhecimento do importante resultado obtido por Brauns com os mesmos corpos. á é PHYSICAS E NATURAES 51 composição entram misturas isomorphicas, é birefrangente, poder-se-hia explicar admittindo que a força crystallisante do sal puro é mais ener- gica do que a do sal mixto, e que por isso se fazem facilmente sentir os effeitos de influencias secundarias, modificadoras da força crystal- lisante (attrito do meio). So estudos ulteriores poderão confirmar esta supposição. Se procurarmos agora responder às questões postas no primeiro capitulo (ahstrahindo de hypotheses), parece-nos devermos responder: 1.º O crystal anomalo é um producto de crystallisação imperfeita. 2.º () caracter optico das partes componentes dos crystaes anoma- los depende da symetria das faces que as limitam, como acima demon- strâmos, o que esclarece as observações, ainda em parte por explicar, feitas em diversas substancias *. Tivemos conhecimento d'aquelle trabalho já depois de impressa a primeira prova d'esta noticia. ! No que atraz dissémos não fica comprehendida uma estructura complicada que se encontra em pequeno numero de crystaes, e que descrevemos minuciosa- mente tratando da perowskite de diversas localidades. (Ucber den Perowskit. Góttingen, 1882). As diversas partes opticas que compõem este mineral approximam-se na sua orientação das da boracite, mas não são isoladas como nºaquelle mineral- Uma lamina de perowskite cortada n'uma direcção qualquer, é geral- mente composta de um grande numero de lamellas delgadas, sendo diflicil, sem um estudo minucioso, julgar do caracter optico de cada uma d'ellas. Bascando-nos nos resultados de uma longa analyse, concluímos que este mineral, não obstante a sua birefrangencia, deveria ser considerado como per- tencendo ao systema cubico, conclusão contradicta por Mallard, Tschermak e Baumhauer. Continuando a sustentar o seu modo de ver, estes auctores (aliás em desaccordo entre si) oppõem às nossas conclusões diversos argumentos de na- tureza mais ou menos hypothetica. Sem nos ser possivel determinar com exactidão a causa de tão notavel es- tructura, podemos com toda a probabilidade consideral-a como produzida por um desequilibrio molecular da perowskite. A perowskite produzida artificialmente por Ebelmen é tambem birefran- gente, mas em vez de apresentar a estructura da perowskite natural, mostra-se formada de sectores opticos analogós na sua disposição aos de outros crystaes de egual fórma (boracite, etc.) een” que às Tamellás se'coordenam e juntam de um modo mais ou menos perfeito fótmando 'sectores opticos. Os individuos de Ebelmen são por conseguinte membros intermedios entre a estructura com- plicada da perowskite natorab'é a estructura mais simples da boracite. Finalmente .notaremos: que'L.'Bourgeois, estudando a perowskite de cer- :: é hx 592 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Se os nossos raciocinios, como nos parece, são fundados, deve res= tringir-se a lei da isotropia dos crystaes cubicos, e enuncial-a do modo seguinte: Os crysiaes tesserades normalmente crystallisados são isotropes; os que não preenchem esta condição podem ser birefrangentes sem deixa- rem de ser tesseraes. tas rochas eruptivas (Théêses, Paris, 1883), faz a obse vação de serem isotropes muitos dos crystaes, que confirma plenamente as conclusões por nós anterior. mente formuladas, como elle mesmo reconhece. Por estas e outras razões, não obstante a auctoridade dos tres sabios' acima nomeados, não nos julgamos de modo algum obrigados a retirar ne- nhuma das conclusões a que nos levára o estudo da perowskite. Ben -Saude. LA ALs US 111 A AY Ny BRT, PNR RE Sins USD Grs SIL, ELA 4944 LUIS, NSE LONGANA 9% R 44% 244] o PC) “Us; 8 car EXSANNN AAA ASSAD í, PHYSICAS E NATURAES 5a 88! De Pimpossibilité de comprendre le Callovien dans le Jurassique supérieur PAR PAUL CHOFFAT “Dans sa séance du 9 aoút 1883, la Commission internationale de nomenclature géologique a décidé de faire rentrer le Callovien dans le Jurassique supérieur, contrairement à ce qui avait été proposé dans le projet de légende soumis à la discussion des Comitês nationaux. Cette décision s'est basée sur les vocux des Comités français et russe appuyés par M. Charles Mayer-Eymar. La compétence des sa- vants qui ont opté pour cette maniêre de voir est certainement incon- testable, mais ils se sont appuyés sur Vaffinitê paléontologique du Cal- lovien et de POxfordien, tandis qu'en faisant entrer en ligne de compte la question du parallélisme et des faciês, on verra que cette réunion est théoriquement fausse et que son exécntion est impraticable dans une carte qui doit embrasser la totalitê de "Europe. En effet, il n'existe aucun étage dont la faune n'ofire, dans Pune ou Vautre contrée, des passages à Vétage suivant. Lºaffinitê de deux faunes ne doit donc entrer qu'en second ráng dans la fixation de limi- tes destinées à une carte, car les passages graduels d'une faune à uno autre constituent une difficultê et non pas une Pi à la ficas mitation. J Jo L'entrecroisement ou la substitution Jatéralo de deux fauúes conse tituent par contre la nécessité de tes considérer: comme citcfnhorae nes et Vimpossibilité de les séparer. Je suis persuadé que la majorité des géologues eut été cónteo A 54 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS cette réunion du Callovien au Malm si le questionnaire soumis aux Co- mités nationaux avait appelé Vattention sur ce point; comme il y était admis que le Callovien devait faire partie du Dogger, les partisans de cette derniêre maniêre de voir ont cru inutile de rappeler les raisons sur lesquelles ils se basent et le Comité n'a prononcé son arbitrage que sur le vu des piéces d'une des parties. Tl eut été plus prudent et plus juste de ne pas trancher une question n'ayant pas été directe- ment soumise aux Comités nationaux, et il est à espérer que Von re- viendra sur ce point au Congrês de Berlin, dont les réunions de Foix et de Zurich ne constituaient que des délibérations préparatoires. Dans les pages qui suivent, je résume des observations démon- trant que dans la chaine du Jura, Vest du bassin de Paris et le Por- tugal, la partie inférieure du Callovien, et même la totalité de cet êtage, sont parfois remplacées par un développement plus considérable du Bathonien. 1º Composition du Callovien.—Les deux faciês de Vassise à Ammonites macrocephalus dans la chaine du Jura et Vest du bassin de Paris. Oppel est le premier auteur qui ait fixé exactement les limites du Callovien en faisant voir qu'il est composé de trois zones (assises dans le sens adopté par le Congrês): 4º de V Ammonites macrocephalus, 2º de PAmmonites anceps et 3º de V Ammonites athleta. Je ne crois pas que personne ait jamais eu Vidée de séparer de ces trois assises celle de "Am. macrocephalus pour la rapporter au Bathonien lorsquelle présente le faciês callovien, c'est-á-dire des mar- no-calcaires ou des marnes plus ou moins ferrugineuses avec une faune callovienne. Il est inutile de dire que dOrbigny, le fondateur de Pétage callovien, y comprenait les couches à Am. macrocephalus lorsqu'elles présentaient ce dernier faciês, ce qu'il est facile de constater par;la liste des localitês qu'il cite. Dans d'autres contrées, souvent peu distantes de celles qui ar sentent ce faciês callovien, les couches à Am. anceps et à Am. athleta ont seules le faciês marneux, ferrugineux; au-dessous se trouvent des galcaires à aspect bathonien. - Ce fait ne créait pas de difficultés à d'Orbigny qui nºavait pas dis- tinguê les faunes des différentes assises, mais seulement "ensemble de la faune des étages; 'il-en .créait par contre à Oppel et il est assez cu- PHYSICAS E NATURAES 55 rieux de voir comment il cherche à retrouver des fossiles de Vassise à Am. macrocephalus dans la faune callovienne des localités de cette derniêre catégorie 1. D'autres auteurs postérieurs à Oppel et ayant aussi compris la - valeur de la distinction des assises, se sont servis d'un procédê plus commode pour expliquer Iabsence de la faune des couches à Am. macrocephalus dans ces localités; ils ont employé le mot manque, si Justement critiqué par J. Marcou dans ses Lettres sur les roches du Jura. Je suis loin de prêtendre qu'il n'existe nulle part de lacunes en- tre le Bathonien et la partie supêrieure du Callovien, ou même entre ce premier étage et VOxfordien; mais je crois que, dans la majeure partie des cas, on a affaire à un changement de faciês. En 1878?, j'ai examiné Passise à Am. macrocephalus dans la tota- litêé de la chaíne du Jura; je ne répéterai pas toutes les preuves que Jai données pour montrer la substitution du faciês callovien par le fa- ciês bathonien; je me bornerai à citer les principaux faits. Le faciês callovien est bien connu en Souabe oú la presque tota- lité des auteurs Pont considérê comme faisant partie du Dogger. Il se prolonge en Suisse à travers le canton d'Argovie et atteint la partie vorientale et la partie septentrionale du Jura bernois, ou il est compris entre le Calcaire roua sableuax (Thurmann) et Passise à Am. anceps et athleta. Dans la partie sud-occidentale du Jura bernois, le Jura neu- chatelois, le département du Doubs et la partie occidentale du dépar- temeni du Jura, nous trouvons au contraire la Dalle nacrée (Thurmann) qui occupe exactement la même position, tandis que le faciês callovien réapparait dans la partie sud-orientale du département du Jura et dans le département de PAin. Comme son nom Pindique, la Dalle nacrée est composée de cal- caires en dalles minces, formés de fragments spathiques provenant de débris de Crinoides, ce qui lui donne un aspect chatoyant. Lorsque la Dalle nacrée ne contient pas de marnes, les fossiles y sont d'une três- grande rareté, sauf quelques fragments de Pentacrinus. Les caractê- res pétrographiques permettent de la séparer facilement du Bathonien lorsque celui-ci est marneux; mais il arrive três-souvent que la partie supérieure du Bathonien se présente sous forme de calcaires ne diffé- ! Die Juraformation, p. 51 et suiv. 2 Choffat. Esquisse du Callovien et de " Oxfordien, etc. 1878. 56 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS rant de ceux de la Dalle nacrée que par la plus grande épaisseur des bancs; il est alors bien difficile de les séparer théoriquement et à peu prês impossible de le faire sur une carte. On dit alors que Vassise à Am. macrocephalus manque. Dans quelques localitês, surtout en Franche-Comté, quelques bancs de marne sont intercalés dans les calcaires de la Dalle nacrée; ces bancs de marne contiennent une faune bathonienne, on dit de nouveau que Vassise à Am. macrocephalus manque. Et lorsque le faciês calcaire se conservant encore plus longtemps se substitue à Passise à Am. anceps, ce sont alors deux assises qui manquent! Et pourtant il n'est pas difficile de se convaincre de la substitu- tion des marno-calcaires à Am. macrocephalus par la Dalle nacrée; il suffit d'etudier les contrées limitrophes entre les deux faciês, en fai- sant une série d'observations d'un point ou un des faciês est bien ty- pique jusqu'à un autre point pouvant servir comme type de Vautre fa- ciês. En faisant une pareille êtude en Franche-Comté, on voit les mar- nes à faune bathonienne se charger de plus en plus de fossiles callo- viens, jusqu'à ce que Pon arrive au type callovien!. Dans le Jura ber- nois, les faits ne sont pas moins convainquants; on voit les strates à Am. macrocephalus s'amincir et se perdre sous la Dalle nacrée 2. Je dois ajouter que quelques auteurs avaient reconnu le parallé- lisme des deux faciês, tels sont MM. Desor et Gressly pour le Jura neuchatelois, et Ebray pour les environs de la Verpilliêre. Un ouvrage précieux, paru il y a quelques mois seulement, nous montre que les faits sont analogues à Vest du bassin de Paris; nous y voyons aussi le Bathonien supérieur et le Callovien présenter tantôt un faciês argileux, tantôt un faciês calcaire. L'auteur fait voir toute une série d'espêces ayant leur niveau principal tantôt dans le Bathonien, tantôt dans le Callovien à faciês bathonien, autrement dit caractérisant suivant les contrêes, tantôt le Bathonien, tantôt le Callovien: il fait voir aussi que le Bathonien le plus typique s'est maintenu par places pen> dant toute la durée du dépôt des strates formant Passise à Am. ma: crocephalus. | Tout en accordant une grande rále au banc taraudé qui termino ! Choffat, loc. cit., p. 15 et suiv. 2Idem p. 19. *J. Wohlgemuth. Recherches sur.le Jurassique rn à Vest du bassin de Paris. Nancy, 1883. PHYSICAS E NATURAES 57 ta série des calcaires supportant les marnes calloviennes, et que "on a considéré comme limite entre le Dogger et le Malm, M. Wohlgemuth fait voir que cet accident est di à un simple changement de faciês, et que ce banc se trouve aussi au-dessus de Vassise à Am. macrocepha- lus, lorsque celle-ci présente le faciês calcaire. J'ai aussi constaté en maints points du Jura que ce banc est liê aux changements de faciês; je Vai cité dans le Bathonien de la Billaude!. Un fait encore plus si- gnificatif peut être observéê dans une tranchée à Vest de la gare de Saint-Ursanne (Jura bernois): le Bathonien (calcaire roux sableux de Thurmann) y présente une alternance de marnes et de calcaires, or la surface taraudée, couverte de grandes huitres, se répête à chaque réap- parition des marnes. Tout en constatant la substitution du Callovien par le Bathonien dans certains points, M. Wohlgemuth se prononce pour placer la limite entre le Dogger et le Malm au-dessous du Callovien, en se basant sur ce que, dans Vest du bassin de Paris, Paire dans laquelle on peut ob- server la limite inféricure du Callovien est beaucoup plus grande que celle dans laquelle cette limite n'existe pas, et en outre sur ce qu'il ny a pas de limite distincte entre le Callovien et POxfordien dans les Ardennes. Je ferai observer que ce fait n'existe pas dans le Jura ou le ni- veau de "Am. athleta forme au contraire une limite tranchée entre ces deux derniers étages, d'un bout à Pautre de la chaine2. Il en est de méme sur le versant méditerranéen de la Côte-d'Or et à 'ouest de Chátillon-sur-Seine 3; ce dernier point forme le prolongement occiden- tal de la contrêe étudiée par M. Wohlgemuth. | L'assise de Am. athleta y est nettement séparée de Vassise de PAmmonites Renggeri ou cordatus qui forme la base de "'Oxfordien. Ces couches à Am. aihleta reposent sur des calcaires bathoniens qui, par analogie à ce que M. Wohlgemuth a observé dans I'est de la Côte- d'Or, doivent être considêrês comme contemporains des assises infé- rieures du Callovien. 1 Chofiat, loe. cit.; p. 101. | 2En 1878, je mºexprimais ainsi qu'il suit à son sujet (p. 31): «Dans toute la chaine du Jura, le niveau à Am. athleta peut servir de démarcation entre POolithe inférieure et POolithe moyenne;(ou Dogger et Malm), tandis que toute autre limite aura le désavantage de placer les zones inférieures tantôt dans un groupe, tantôt dans Vautre, suivant les régions ou Von se trouvera.» [ 3J. Martin. Le Colticiêon et POxfordien du versant méditerraneen de la Côte d' Or. Bulletin" soc. géol. de France, 5ºvol. 4877, p. 181. 58 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS En consultant les auteurs, il est facile de retrouver des faits ana- logues sur d'autres points du pourtour du bassin de Paris, mais je prê- fere ne pas citer les contrêes que je ne connais pas de visu et sur les+ quelles il n'existe pas un travail d'ensemble, détaillé, comme celui de M. Wohlgemuth. 2º Le Callovien en Portugal En 18801, jai fait connaitre les affleurements calloviens du nord du Tage; depuis lors, j'ai acquis à leur sujet de nouvelles connaissan- ces dont je tiendrai compte dans les lignes suivantes, en ne mention- nant toutefois les espéces nouvellement découvertes que lorsqu'elles présentent un intérêt stratigraphique. Les affleurements dans lesquels on voit la partie supérieure du Dogger et la partie inférieure du Malm sont, du nord au sud: Du cap Mondêgo à Palhaes. Pedrogão prês Vieira, au bord de POcéan. Le massif qui s'étend du sud de Condeixa par Pombal jusqu'aux environs de Thomar, ou il se relie au massif de Porto de Moz, se ter- minant à quest de Rio Maior. La serra du Bouro au bord de la mer, à environ 20 kilom. à Fest de Vextrêmité méridionale de ce dernier massif. Le plateau de Cesaréda. Le Monte-Junto. Au sud du Tage: VArrabida, San Thiago de Cacém (?) et Algarve. Je ne connais pas encore suffisamment ces deux derniêres contrêes pour pouvoir les prendre en considération. Ce passage entre les deux sections stratigraphiques se présente de cinq modes différents: a) Superposition du Callovien au Bathonien. Cesaréda. b) Grand développement du Callovien, absence du Bathonien. bu cap Mondégo à Palhaes, Pedrogão (?). c) Grand développement du Bathonien, Callovien sporadique. Mas- sif de Porto de Moz et sa E jusqu'a Condeixa (2), Serra do Bouro. d) Grand développement du Bathonien et passage imo au Malm à faciês Kimméridgien. Arrabida. e) Alternance du faciês bathonien et du facios re ip Monte- Junto. do 1P. Choffat. Le Lias et le Dogger au Nord du Tag Lisbonne, 1880. 1 PHYSICAS E NATURAES 59 a) SUPERPOSITION DU CALLOVIEN AU BATHONIEN La superposition du Callovien, normalement développé, au Batho- nien présentant son développement complet n'existe qu'au plateau de Cesaréda, par conséquent dans une bien petite contrée. Je n'ai rien à ajouter à ce que j'ai dit de ce Bathonien en 18801; c'est un calcaire oolithique blanc contenant une faune corallienne et reposant sur les calcaires à Am. Parkinsont. Le Callovien inféricur 2 débute par 10” de calcaire gris passant de la texture sublithographique à la texture grumeleuse ; ce calcaire con- tient deux des espêces les plus caractéristiques du Callovien: Am- monites macrocephalus, Schloth. et Pholadomya Escheri, Agassiz. Au- dessus vient un calcaire marneux, gris, d'environ 40” d'épaisseur, con- tenant une faune três-riche et três-variée: Am. macrocephalus, Schloth., amceps, Rein., dicosmum, Gemm., lunula, Ziet., punciatus, Stahl, etc... Pholadomya Escheri, Ag., Terebratula dorsoplicata, Suess, etc... Le Callovien supéricur? est formêé par un calcaire gris en général assez dur, en partie blanchâtre, en partie grisátre, d'une épaisseur d'environ 50º. Prês de la pyramide géodésique de Cabreira, ces cal- caires contiennent des polypiers siliceux; ces polypiers disparaissent quelques kilomêtres à Vest, prês de la pyramide de Cesaréda, ou Fon trouve par contre des nodules siliceux. La plupart des fossiles com- posant le reste de la faune ont le test transformé en silice. Cette faune a le caractêre corallien; les Céphalopodes nºy sont réprésentés que par : Belemnites hastatus, Montf., Belem. latisulcatus, d'Orb., et par un Aptychus. On y voit en outre quelques Nérinées (Cabreira), des Lamel- libranches assez nombreux, mais n'ayant aucune importance stratigra- phique, sauf Pecten aff. fibrosus, Phill. et Ostrea hastellata, Schloth., qui y sont assez fréquents et qui, en Portugal, se trouvent surtout dans le Callovien. Les Brachiopodes sont plus intéressants, ce sont: Terebratula dorsoplicata, Suess, Ter. cfr. insignis, Ziet., Waldheimia digona*, Sow., ! Choffat, loe. cit., p. 46 et 71. 2 Idem, p. 49 et 74. 3 Idem, p. 51 et 71. 4 De meilleurs exemplaires que ceux dont je disposais en 1880 m'ont fait voir que c'est bien Wald. digona et non pas Wald. biappendiculata comme je le croyais en 1880. 60 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Wald. Waltoni, Dav., Rhynchonella cfr. Royeriana, d'Orb., Rhyncho- nella sp. (groupe de Rhync. lacunosa, SERA Rhync. minuta, Buv., Rhync. Thurmanni, Voltz. Les Oursins sont représentês par plusieurs espêces nouvelles; les Crinoides y sont três-abondants, surtout Millericrinus rotiformis, 'Orb., et Millericrimus cfr. horridus, d'Orb.; Millericrinus granulosus, El. y est assez rare. Les Polypiers y sont reprêsentês par 12 espêces environ: Toutes les espêces que je viens de citer se trouvent dans le Cal- lovien d'autres localiits portugaises, sauf Ter. aff. insignis, Rhgynt. Thurmanni, les Crinoides et les Polypiers. Au-dessus des couches dêcrites se trouve une brêche à Crinoides, peu épaisse, qui doit probablement être réunie au Callovien, mais qui ne m'a rien fourni de déterminable. Cette brêche passe insensiblement à des calcaires grisâtres, compactes, m'ayant fourni un Ostrea et un Hemicidaris paraissant appartenir au Malm. Ces calcaires compactes passent à leur tour à des calcaires oolithi- ques gris clair ou blanchátres, ayant Paspect de certains banes du Cal- lovien supérieur, contenant des Gastéropodes en partie marins, en par- tie saumátres; ces derniers se trouvent en grande quantité dans des marnes recouvrant ces calcaires et alternant avec des bancs marno- calcaires contenant des fossiles du Malm qui se trouvent dans le Sé- quanien et le Kimméridgien de PEurope centrale. b) GRAND DÉVELOPPEMENT DU CALLOVIEN, ABSENCE DU BATHONIEN Je n'ai pas fait de nouvelles observations sur le Callovien du cap Mondégo. En 18801, jai fait voir que les couches à Am. Parkinsoni três-réduites ne sont séparées du Callovien que par 5 mêtres de cal- caire marneux dont la faune n'est pas encore suffisamment connue pour savoir avec quel étage elles doivent être rangées. Le Callovien inférieur y présente environ 100" d'êpaisseur, tandis que le Callovien supérieur n'en présente que 10; le caractêre pétrographique de ces deux assises est beaucoup plus marneux qu'à Cesaréda. Io La faune du Callovien inférieur est la même dans toute son épais- seur; les Ammonites appartiennent aux mêmes espêces qu'á Cesaréda, mais y présentent un nombre re encore plus considérable que dans cette degniáro localité. ! Choffat, loc. cit., p. 67 à 69. PHYSICAS E NATURAES 61 La difference de faciês se fait principalement sentir pour le Cal- lovien supérieur, qui pourtant contient quelques espêces communes avec Cesaréda. Les listes de fossiles que j'ai données (p. 50 et 52) me dispensent d'entrer dans plus de détails sur la faune; jajouterai seu- lement la présence de Rhync. varians Schloth. récolté depuis: lors dans le Callovien inférieur ; cette espêce vient se joindre à celles que jai déjá citées comme étant communes au Callovien du cap Mondégo et au Bathonien des autres localités (p. 49). Les couches marno-calcaires du Callovien supérieur sont recou- vertes par 24” de calcaires compactes appartenant au Malm, et ceux- ci par des marnes avec bancs de lignites contenant un mélange de fossiles d'eau douce et de fossiles marins. En 1880, je ne connaissais pas de visu le gisement de Pedro- gão, situé au bord de la mer à 30 kilom. au S.S.W. du cap Mon- dégo. Les couches y ont environ 24” d'épaisseur, elles correspondent au Callovien supérieur du cap Mondégo avec lequel elles ne présen- tent que quelques légeres différences, par exemple, la présence abon- dante de Wald. digona, Sow. qui fait complêtement défaut au cap Mon- dégo, mais dont il a été trouvé quatre exemplaires dans le Callovien supérieur de Cesaréda. Aux marnes calloviennes succêde une alternance de bancs calcaires et de bancs marneux qui, vers la base, ne contiennent que des Unios, tandis que plus haut vient s'adjoindre une faune saumãtre mélangée d'espêces franchement marines appartenant au Malm. €) GRAND DÉVELOPPEMENT DU BATHONIEN, CALLOVIEN SPORADIQUE En 1880, je connaissais à peine le Bathonien du massif de Porto de Moz!; aujourd'hui je puis dire qu'il affleure sur la plus grande “Surface de cette montagne. C'est un calcaire oolithique blanc ayant beaucoup de rapports avec celui de Cesaréda, mais présentant une puissance beaucoup plus grande et dans quelques localités une faune plus riche et plus variée, de laquelle je ne citerai que Rhynchonella de- corata, Schloth. Nous avons yu qu'ã Cesaréda le Bathonien est recouvert par du Callovien et que celui-ci passe sans transition brusque au Malm à fa- ciês séguanien. Ici; le Malm débute gênéralement de la même maniére,. ha Choffat, loc. cit., p. 47. 62 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS mais il n'y a pas intercalation de couches calloviennes le séparant du Bathonien. L'étage callovien ne parait être représenté que sur deux points ou 2 ou 3 espêces calloviennes sont mélangées à celles du Ba- thonien dans les strates les plus supérieures, en n'apportant pas d'au- tres modifications que celle d'une teinte lêgérement jaunâtre. J'ai lieu de croire que cette absence de Callovien existe aussi dans le massif du Sicô, ce qui nous rapprocherait beaucoup du Callo- vien de Palhaes qui, bien que présentant les mêmes caractêres gêné- raux que celui du cap Mondégo, s'en distingue par un faciês pétro- graphique plus calcaire. Le même fait se présente aussi à la Serra do Bouro, ou le Malm repose sur des calcaires blancs à faune bathonienne, tandis qu'un bloc isolê, paraissant provenir de ce même calcaire, a fourni un exem- plaire d'Ammonite du groupe d'Am. anceps. d) GRAND DÉVELOPPEMENT DU BATHONIEN ET PASSAGE INSENSIBLE AU MALM A FACIES KIMMÉRIDGIEN Dans YArrabida, la puissance du Bajocien dépasse 700”. A la base, on a des calcaires dolomitiques et des calcaires siliceux; plus haut, des calcaires compactes grisâtres ressemblant aux calcaires sé- quaniens, mais à peu prês complêtement dépourvus de fossiles; ces calcaires deviennent de plus en plus blancs et finissent par présenter Paspect des calcaires qui, dans Pest du bassin de Paris, contiennent Rh. Hopkinsi, Mº Coy, et que Pon a fréquemment désignés en France sous le nom de Foresi-marble. Rh. Hopkinsi se trouve effectivement dans ces calcaires; d'abord fort rare, il devient assez fréquent vers la partie supérieure qui est un peu moins blanche et prend un caractêre un peu grumeleux. Les autres espêces composant la faune bathonienne sont aussi fort rares dans les couches inférieures, tandis qu'elles deviennent assez fréquentes dans la partie supérieure. Ces calcaires blanes, compris entre les calcaires plus foncés, que je rapporte au Bajocien, et le Malm, ont une épaisseur approximative de 200". Leur faune est três-pauvre dans les 150” inférieurs, elle est ensuite abondante dans une dixaine de mêtres de calcaires moins com- pactes, pour redevenir assez pauvre dans les strates supérieures, qui sont de nouveau três-compactes. PHYSICAS E NATURAES 63 Les espêces principales sont !: Nerinea indét. Elygmus polytypus var. retusa, Thracia lens, d'Orb. (3). Desl. (4). Pholadomya Murchisoni, Sow. (4). Ostrea Marschi var. Sow. (3). Ceromya concentrica, Sow. (3). Terebratula intermedia, Sow. (3). Lucina cfr. Orbignyana, d'Arch. - Rhynchonella concinna, Sow. (2). Trigonia, sp. nov. » Hopkinsi, Mº. Coy. Mytiluas asper, Sow. (4). Rhynchonella cfr. decorata, Schloth. » imbricatus, Sow. (3). Polypiers indét. (1). Lima bellula, M. et L. (3). H est extrêmement difficile de trouver la limite entre le Batho- nien et le Malm, car la base de cette derniêre section est composée de calcaires identiques aux calcaires bathoniens. Lorsqw'il n'y a pas de couches marneuses intercalées entre les bancs calcaires, ce n'est que par une recherche minutieuse que "on découvre quelques fossiles permettant de s'apercevoir du changement survenu; pourtant il existe généralement un ou deux bancs marneux intercalés dans les strates inféricures du Malm; ces bancs contiennent une faunule sinon riche en espêces, du moins riche en individus, aa permet de reconnaitre la limite. Les calcaires du Malm ont une épaisseur de 100”; leur faune a quelque analogie avec celle du Séquanien du Jura; elle contient en outre quelques espêces qui se trouvaient déjá dans le Bathonien, ce sont: Nerinea (Aptysis) Desvoidyi, &Orb., rare dans le Bathonien et dans les couches inférieures des calcaires du Malm, commun à leur partie supérieure. Nerinea sp. nov., rare dans le Bathonien, commun dans la partie infé- rieure des calcaires du Malm. Pholadomya Murchisoni, Sow., qui a son niveau principal dans le Ba- thonien, présente dans les calcaires du Malm, de rares exemplai- res tout-à-fait identiques et d'autres qui s'en différencient à peine; ces derniers donnent lieu à une espéce nouvelle, à caractêres bien tranchés. ; » 1 Les chiffres entre parenthêse indiquent le degré de fréquence: (1) três- rare; (2) rare; (3) ni rare, ni commum: (4) commun:; (5) três-commun. 64 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Ceromya concentrica, Sow. J'ai nommêé:Cer. pseudoconcentrica une for- me qui se présente dans la totalité des calcaires du Malm. Elle affecte souvent une taille beaucoup plus grande que celle des exemplaires de Ger. concentrica du Bathonien de VArrabida; je ne répondrais pas de distinguer les exemplaires de même taille. Cette espéce passe, par Cer. excentrica var. transitoria, à des va- riétés de Cer. excentrica mêlées dans d'autres localitês à Cer. eg- centrica type. Cer. excentrica var. transitoria et var. cylindrica se trouvent dans les mêmes bancs que Ger. pseudoconcentrica. Eocardia cfr. striata, A'Orb. Les 4 echantillons'bathoniens que ai sous les yeux ne présentent aucune difference avec ceux du Malm; n'en ayant pas un plus grand nombre en bon état de conserva- vation, je laisse subsister le doute sur leur assimilation. Mytilus asper, Sow. La base du Malm m'en a fourni un exemplaire typique; d'autres exemplaires à stries plus grossiêres (Mgyt. cfr. subpectinaius) se trouvent dans la totalitê des calcaires du Malm ce n'est que dans les banes les plus supérieurs que se trouve la forme type de Myt. subpectinatus, d'Orb. Nous voyons donc que les caractéres paléontologiques aussi bien que les caractêres pétrographiques nous montrent une transition insen- sible du Bathonien au Malm. d) ALTERNANCE DU FACIES BATHONIEN ET DU FACIÊS CALLOVIEN “Le Monte-Junto est situé à 12 kilom. au sud de Vextrémitê mé- ridionale du massif de Porto de Moz, et à 20 kilom. au S.E. du pla- teau de Cesaréda. Les couches qui se sont déposées pendant Váge cal- lovien se ressentent de ce double voisinage ; elles atteignent une épais- seur considérable et présentent une alternance de couches calloviennes et de couches bathoniennes. Cette énorme épaisseur m'ayait fait émettre Vhypothêse dum ac- cident orographique, faille ou ploiement, amenant une répétition de couches !; une nouvelle étude sur le terrain n'a pas confirmê cette sup- position; tous les bancs :º cuccêdent régulitrement comme le montre la figure ci-jointe. Par contre, mon estimation de Vépaisseur des cou- 1 Choffat, Joc. cit., p. 72. PHYSICAS E NATURAES 65 ches que Pon peut observer au-dessous du -Malm était un peu trop forte, d'aprês le profil elle serait de 700”, dont environ 480” à rap- porter aux couches calloviennes et aux calcaires bathoniens intercalés. La coupe qui suit, et qui correspond à la figure précitée, est-des- tinée à remplacer celle de page 71, qui ne donnait que le Callovien et même d'une maniére imparfaite. Cette coupe commence à Pemposieux au sud de la quinta, passe par la pyramide de Monte-Junto et se ter- “mine à la colline à Vest de Magos. Les épaisseurs sont calculées ap- proximativement d'aprês le profil. “4” Bathonien 1) Calcaire gris en partie rosé, avec taches rondes ressemblant E OP aRais OONIDES. 2 dos sasmsaraas gos dosb ques usas 120" 2) Même calcaire présentant des Spongiaires (?) cylindriques, as- sez fréquents, des Polypiers, des Térébratules, des Huítres et des Nérinées en trop mauvais état pour permettre une Cp DER PD SE RS 1 A 10º 3) Calcaire analogue et bancs de calcaire dolomitique......... 70" 1” Callovien k) Banc calcaire en partie pétri de Terebratula Saemanni, Opp. et de Rhynchonella spathica, Lamk., contenant en outre quel- ques exemplaires de Pecten aff. fibrosus, Phill........... jm 5) Calcaire dolomitique analogue à celui de couche 3........ = 6) Calcaire un peu marneux contenant Ammonites anceps, Rein. (3) et Ter. Saemanni, Opp. (4)..... RO a CA dpa a iss 507 2º Bathonien 7) Calcaire compacte à cassure conchoidale, analogue à celui de couche 1. Nérinées (2). Cette couche peut être aussi obser- vêe à quelques mêtres au-dessous de Véglise de S. João. 8) Calcaire compacte en bancs réguliers. Les couches 7 et 8 ont une êpaisseur d'environ........ Fe UM is JORN. DE SCIENC. MATH. PHYS. E NAT.—N.º XXXVII. 5 JORNAL DE SCIÊENCIAS MATHEMATICAS 66 Serra de Monte-Junto Profil commençant à 70 métres au sud de la Quinta da Serra - 200 au ceseus daneearm de La mar Sud. et se terminant à 500 métres au nord de M Callovien d é ã 6 k Dida >», j Ez Pyramide de Monte-Junto care mca cv a a mr EcheHe 4:10000, hanteurs et distances agos Bathonien N Emposieu Nord. PHYSICAS E NATURAES 67 2º Callovien 9) Même calcaire. Rhynchonella spathica, Lamk. 19) Même calcaire avec taches roses. Terebratula aff. Saemanni, Opp., débris d'Oursins. (Les couches 10 à 14 sont plus fa- cilement observables au sud de S. João). 11) Calcaire plus marneux, et de couleur foncée. Saurien indét. Pholadomia lineata, Gdf. var. car= Belemnites hastatus, Montf. dissoides et var. oblonga. Ammonites macrocephalus, Schlot- Pleuromya sp. heim. Pecten aff. fibrosus, Phill. Ammonites anceps, Rein. Lima 3 espêces. » Fraasi, Opp. Terebratula dorsoplicata, Suess. » sulciferus, Opp. » aff. Saemanni, Opp. » lunula, Ziet. Rhynchonella minuta, Buv. Les couches 9 à 14 ont une épaisseur d'environ............. 1008 Couches à Ammonites athleta. Epaisseur.............. 30" 12) Calcaire gris foncé, peu découvert. Ammonites sulciferus, Opp. (4). Pholadomya sp. nov. aff. lineaia, » cfr. lunula, Ziet. Gdf. Pecten aff. fibrosus, Phill. Ostrea cfr. alimena, d'Orb. 43) Idem; fragments de Am. ornatus, Schloth. La partie supérieure de cette coupe est beaucoup mieux découverte à en viron 1500" à "ouest, au sud de Wancien couvent de S. João. On y observe: a. Calcaire compacte blanc avec quelques Nérinces três rares. Correspond à la couche 7 du profil précédent. b. Calcaire à taches roses. Terebratula subcanaliculata, Opp. c. Calcaire plus gris. Am. macrocephalus, Schloth. Am. anceps, Rein. Tere- bratula Saemanni, Opp. etc. d. Calcaire en dalles, plus marneux. Am. anceps, Rein. e. Couches plus marneuses, gris foncé, en bancs fendillés formant de gros frag- ments arrondis. Se 68 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Belemnites latisulcatus, d'Orb. Thracia lens, dºOrb. Am. ornatus, Schloth. (4). Pecten aff. fibrosus, Phill. » Calloviensis, Sow. (1). Plicatula sp. » athleta, Phill. (3). Ostrea cfr. alimena, d'Orb. » cfr. punctatus, Opp. (1). Terebratula indét. f. Calcaires analogues mais beaucoup plus clairs, contenant Am. Calloviensis en exemplaires três fréquents. Il n'est pas impossible que des recherches prolongées dans la cou- che 2 n'amênent à la longue à la connaissance de sa faune. Pour le moment, on peut attribuer les couches 4 à 3 soit au Bathonien, soit au | Callovien. La premiêre hypothêse se base sur ce qu'elles sont inférieures aux couches calloviennes fossilifêres; la seconde, sur ce que les cou- ches 5 et 7, supérieures à la cuuche callovienne 4, présentent exacte- ment la même composition pétrographique que les couches 1 à 3, et en outre quelques fossiles indiquant un même faciês. En faisant abstraction des couches 1 à 3, il reste au Callovien de Monte-Junto une puissance de 480”, les couches inférieures et les cou- ches supérieures présentant la faune typique du Callovien, tandis que la partie moyenne rappelle le Bathonien par son faciês et par quelques Tares débris de fossiles. Les couches e et f offrent un grand intérêt, car leur faune dêmon- tre Vexistence de Vassise à Am. athleta, pour laquelle je n'avais pas de preuves suflisantes en 1880. C'est la seule localité portugaise d'oú je connaisse les Ammonites ornatus et Calloviensis. Malm Dans ces deux localités, les couches à Am. athleta sont recouver- -tes par: 14) Calcaire en feuillets, tantôt pur, tantôt plus ou moins chargê - de bitume qui prend des proportions três fortes dans deux ou trois lits situés à la base. Les its fortement chargés de bitume n'ont que 1 à 2 décimêtres d'épaisseur. Nombreux . peiis bivalves indeternmmables 0. ..... aço o» o 20" 15) Calcaire en dalles, laissant apercevoir une structure oolithi- que vers la base; quelques rognons siliceux vers le milien; Je n'y ai pas trouvé de fossiles........ DR RR 6 pá fim 100m t a PHYSICAS E NATURAES 69 D'autres points du Monte-Junto m'ont fourni quelques fossiles qui rappellent POxfordien de "Europe centrale. Aux couches oxfordiennes succêde un banc de calcaire avec quel- ques Polypiers, puis des calcaires en dalles contenant des Céphalopo- des nombreux, surtout dans les bancs les plus supérieurs qui prennent le caractêre marneux. Résumé Considérons comme normale la succession que Pon observe au plateau de Cesaréda, oú les couches à Am. Parkinsoni bien dévelop- pées sont surmontées par 80” de Bathonien blanc, surmonté lui-même par 100” de Callovien. Le passage au Malm y est peu sensible; ce der- nier rappelle la faune du Séquanien du Jura, avec mélange d'espêces saumâtres. Dans la contrée de [Arrabida, les conditions qui présidaient au dépôt du Bathonien blanc ne se sont pas modifiées pendant Váge cal- lovien, et comme le passage au Malm est tellement insensible que des espêces bathoniennes passent au Malm et s'y modifient, il nºy a pas possibilité d'admettre de lacune entre les deux; une partie du Batho- nien est donc synchronique du Callovien de Cesaréda. Dans la contrée comprenant et environnant le massif de Porto de Moz, le faciês bathonien a aussi pris un développement considérable, mais sur Pun ou Pautre points il est légêrement modifiê à la partie su- périeure, qui présente quelques fossiles calloviens. La limite entre le Dogger et le Malm y est três-nette; ce dernier présente un faciês un peu different de celui de PArrabida, mais ayant comme celui-ci une grande affinité avec le Séquanien de "Europe centrale. La faune callovienne typique s'est par contre établie au Monte- Junto, mais un changement dans les conditions d'existence a ramené la formation du faciês bathonien, qui plus tard a de nouveau cédé la place au faciês callovien. Vu Pénorme épaisseur de ce complexe, on est en droit de supposer que la premiêre apparition de la faune callo- vienne au Monte-Junto a eu lieu avant le dépôt du Callovien de Cesa- réda. Il en est de même dans les environs du cap Mondégo ou le, Cal- lovien d'une épaisseur considérable succêde directement à la partie in= férieure des couches à Am. Parkinsoni. Ici la faune nous aide à prou- 70 JORNAL DE SCIENCIAS MATHENATICAS ver cette substitution, car elle contient plusieurs espéces du Bathonien et une du Bajocien d'autres localités. Au cap Mondégo, le Malm est analogue à celui du massif de Porto de Moz; au Monte-Junto il y a aussi passage graduel entre le Dogger et le Malm, mais ce dernier, au lieu de présenter le faciês calcaire des autres localités, présente un faciês marneux rappelant en partie "Ox- fordien du centre de Europe. Ces deux faciês, étant intercalês entre les mêmes couches, sont forcément parallêles. Conclusions Comparons premiêrement la faune du Callovien avec celle du Malm et celle du Bathonien. En Portugal, la faune du Callovien inférieur présente de nombreuses espéces communes avec le Bathonien et ne présente aucune liaison avec la faune du Malm. La faune du Callovien supérieur, tout en étant intimement liée avec celle de la partie infé- rieure de Vétage, présente pourtant quelques espêces passant au Malm, ou étant substituées dans le Malm par des espêces voisines. Dans le Jura et dans Pest du bassin de Paris, la faune du Callo- vien a peut-être de plus grandes affinités avec celle de POxfordien qu'avec celle du Bathonien lorsque Pon ne prend en considération que le faciês ferrugineux ou faciês callovien; si par contre nous examinons la faune du Callovien à faciês bathonien, Vanalogie avec la faune ba- thonienne est três-grande, il y a même identité partielle. Si nous examinons la question au point de vue des cartes géolo- giques, sa solution ne laisse pas "ombre d'un doute en Portugal; pour ranger le Callovien dans le Jurassique supérieur, il faudrait y ranger la totalité du Bathonien. La solution est presque aussi tranchée dans la chaine du Jura, ou Von a une limite três-nette au-dessus du Batho- nien, tandis que dans plusieurs contrées il est impossible de la tracer entre le Bathonien et le faciês bathonien du Callovien, lequel est con- fondu avec le Bathonien dans la gênéralité des cartes géologiques. 1 n'en est pas de même à Vest du bassin de Paris, ce n'est qu'au sud de cette contrée que le Callovien se confond avec le Bathonien et présente une limite supérieure bien nette. Dans le reste de la contrée, le Callovien a au contraire une li- PHYSICAS E NATURAES 71 mite inférieure três-nette, tandis que ses strates supérieures se con- fondent avec VOxfordien. Nous terminerons en disant que Pexamen des contrées que nous venons de parcourir rapidement, nous a fait voir que le Callovien doit être considéré comme un faciês s'étant généralement développé vers la fin de Váge bathonien, mais substituant parfois complêtement le fa- ciês type de cet étage. Il n'est donc pas possible de le séparer du Ba- thonien, aussi longtemps du moins que Pon n'aura pas modifié complê- tement les principes actuellement admis sur le parallélisme des stra- tes et sur leur reproduction dans les cartes géologiques. 12 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS CHIMICA -—S>2 os 1. Fabrique nationale d'encres d'imprimerie. Coopération à Phistoire de Findustrie en Portugal PAR JOSÉ JULIO RODRIGUES Deux industries se rattachant directement à celle des encres d'im- primerie, et dont elles ont été la conséquence, ont été créées en Portu- gal, presque simultanément. C'est au mois de Septembre 1881 qu'on a monté à Lisbonne la premiére fabrique nationale d'encres d'imprimerie, fabrique assez mo- deste, ne fonctionnant, à cette époque, qu'ã Vaide d'une simple ma- chine à bras. Le 15 octobre 1882 cet établissement a été transféré rue des Fontainhas, 11, à Alcantara, tout prês de la capitale portugaise, considérablement agrandi et la fabrication améliorée par une machine à vapeur de la force de 4 chevaux. Limitée au commencement à la fabrication de Vencre typographi- que par un mélange de noir de fumée, de provenance étrangêre, avec des huiles, des résines et d'autres produits émanant de différentes fa- briques, elle a été forcée, plus tard, de se livrer, en même temps, à la préparation d'huiles de résine et d'un noir de fumée spécial (Décembre 1883), par Vimpossibilité dans laquelle elle se trouvait de pouvoir Pim- porter de Vétranger, preparé dans les conditions convenables. Je m'occuperai seulement, dans ce petit travail, de "encre typo- graphique usuelle. Les procédês qu'on emploie pour sa fabrication me semblent, à plus d'un titre, des plus intéressants. PHYSICAS E NATURAES 713 La concurrence que se font entre elles les différentes fabriques d'encre d'imprimerie, et la difficulté qu'on trouve à concilier la bonne qualité des produits avec leur vente à bon marché, sont autant de ques- tions qui, depuis longtemps, attirent Vattention des fabricants. Un des résultats de cette concurrence et de cette rivalité sans trêve a été, sans contredit, la transformation des anciens procêdês de fabrication en d'autres plus économiques et plus avantageux, et la fonda- tion de nouvelles fabriques, aujourd"hui en pleine prospérité, gráce à une énorme clientêle et dont les intérêts vyraiment considérables ne sont, toutefois, que le chifíre d'intérêts, relativement petits, plusieurs fois répétés. Dans ces conditions la fabrication d'encres typographiques ne pou- vait être, en Portugal, qu'un problême d'une solution difficile et, je di- rai même, hasardeuse. Me croyant à même de pouvoir le résoudre, j'ai la ferme conviction que, si le capital dont j'ai besoin, ne vient pas à me faire défaut, je pourrai três prochainement monter en Portugal une fabrique d'encres d'imprimerie qui, par la nature même des procêdês em- Pployés, n'aura rien à craindre de la concurrence étrangêre, sans avoir à faire appel aux droits de protection, et sans que pour cela non plus le chiffre de la production devienne exagéré. On ne vend probablement pas plus de 25 a 30.000 kilogrammes d'en- cre par an en Portugal. C'est beaucoup moins que ce qu'en consomment annuellement quelques journaux étrangers, sans parler même des plus répandus. Madrid en consomme beaucoup plus que Lisbonne et Rio de Janeiro même n'est pas inférieur, sous ce rapport, à la vieille capitale portugaise. Pour ne citer qu'un seul exemple, je dirai que le Jornal do Commercio, de Rio, n'en dépense pas moins de 6.000 Kilos par an. Une fabrique d'encre typographique ayant pour seul client le Petit Journal, de Paris, rapporterait plus, peut-être, que si elle avait à fournir tous les journaux portugais. : Pour que la fabrique nationale d'encres typographiques ne fút pas condamnée à mort, aussitôt aprês sa naissance, il fallait évidem- ment qu'un droit protecteur, accordê par PÉtat, pút la mettre à Fabri de la concurrence de fabricants étrangers, autrement puissants que les fabricants portugais, au point de vue de argent et de la clientêle. On comprend qu'ã un moment donné, si bon leur eut semblé, ils auraient pu détruire, encore dans Poeuf, cette industrie naissante, rien que par une baisse de prix, tout-à-fait trompeuse et artificielle. Les droits demandés, sauf de petites modifications, ont été votés 74 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS par les deux chambres, grâce à Vinitiative de Phonorable député, M. le vicomte de Ribeira Brava, agissant d'accord avec le gouvernement, pré- sidê par Mr. A.M. de Fontes Pereira de Mello (Avril 1882). De toutes les matiéres premiêres qu'on emploie géênéralement dans la fabrication de Pencre typographique, les plus importantes sont, il me semble, les suivantes : L”huile de lin et ses analogues; Certaines huiles minérales de faible odeur et de volatilisation diffi- cile ; Les huiles qu'on obtient par la calcination de la rêsine dans des vases clos; La colophane; Le savon de résine Le noir de fumêe. Je ne parlerai pas, bien entendu, du vernis, de Phuile de lin ni d'autres matiéres aussi chêres qu'on emploie, avec d'excellents ré- sultats dans la fabrication d'encres fines, mais dont on ne se sert pas facilement dans la fabrication d'encres ordinaires, qu'on est toujours forcé de vendre à três bas prix. Si les procêdês que je vais dêcrire ne sont pas inconnus dans leurs parties essentielles, ils sont incontestablement nouveaux dans leur en- semble, rapides dans leurs effets et tellement pratiques et économiques, qu'une seule fabrique, installée en vue d'une production annuelle de 100 tonnes serait à même de rivaliser, tant en Portugal qu'à Vétranger, avec les premiêres fabriques du même genre et ne donnerait jamais un intérêt réalisable, inférieur à 45 9/0. La partie qui se rapporte à la fabrication des huiles de résine est certainement une des plus intéressantes de cette petite notice. La sim- plicité des procédés et des appareils me semble E attirer Vattention des spécialistes. Je produirai, du reste, dans le courant de ce travail, toute une sé- rie de renseignements, qui ne feront que confirmer tous les bons ré- sultats que j'ai obtenus, tout en fournissant en même temps la descri- ption assez complête des procédês de fabrication de notre encre typo- graphique usuelle. Je crois même que, dans ces conditions, il me sera permis d'in- sister sur les avantages qu'il y aurait pour certains journaux étrangers à fabriquer eux-mêmes, à leurs frais, d'aprês mes procédés, Vencre ty- pographique dont ils auraient besoin et qu'ils achêtent à des prix de PHYSICAS E NATURAES 75 beaucoup supérieurs aux prix de revient de ma fabrique. Toutes les publications, dont le chiffre de consommation annuelle n'est pas inférieur à 30 mille kilos auraient beaucoup à gagner à ce simple changement et Pon sait parfaitement que, tant en Europe qu'en Amérique, il y en a plusieurs qui consomment davantage. Les matiéres que j'emploie, dans la fabrication de Fencre pour journaux, sont principalement les suivantes: De la résine; des huiles minérales; du savon de résine; du noir de fumée; de lhuile de rê- sine. Toutes ces substances, la résine, le savon et Phuile minérale ex- ceptés, sont preparées dans ma fabrique de la rue des Fontainhas, à Alcantara, tout prês de Lisbonne. Jugeant convenable d'écrire quelques lignes au sujet de Phuile de lin, qui a été la premiêre dont j'ai cru devoir me servir dans la fabrica- tion de Vencre portugaise, je dirai d'abord deux mots à propos de ce liquide. Le procédé le plus en vogue pour la préparation de Vencre d'im- primerie est incontestablement le mélange classique du noir de fumée avec le vernis gras, plus connu dans les usines sous le nom de ver- nis faible. Le vernis faible étant d'un prix trop élevé et Phuile de lin, exces- sivement fluide, il me fallait trouver le moyen d'épaissir ce dernier liquide, jusqu'à ce qu'il arrivát à la consistance voulue par Vaddition d'une matiére convenable, d'une façon définitive et avec une dépense insignifiante. Ce fut dans ce but qu'on a organisê les premiêres expé- riences qui, plus tard, ont servi de base à Pindustrie portugaise des encres d'imprimerie. La solution de grandes quantités de résine dans de Vhuile de lin a été étudiée dans différentes conditions: à la température de 100º c. et à une température variant de 250º à 300º, en plein air et avec une pression de 2 à 4 atmosphêres. Malheureusement tous ces essais ont fini par m'apprendre qu'il est complêtement impossible de conserver la solution en question sans altération et que, par cela même, la fabri- cation à três bon marché de Pencre avec de VPhuile de lin, de la résine et du noir de fumée, devenait, pour ainsi dire, presque impratiquable. Jai même essayé un certain nombre d'autres substances en mé- lange avec le vernis ci-dessus, afin de maintenir la solution de résine dans de Vhuile végétale sans altération; mais ces substances je les ai abandonnées plus tard, puisqu'aux premiers défauts elles en ajoutaient parfois d'autres qui ne faisaient qu'augmenter les difficultês du problê- 76 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS me qui, en somme, n'avait pour but que d'éviter la granulation et le durcissement rapide, quoique graduel, de Vencre fabriquée. La térébenthine, le savon, certains pétroles préablement désinfec- tés, etc., ont été essayés à tour de rôle, sans résultat. Aprês quelques mois d'essais, en ayant même essayé, vers la fin de 1881 et le commencement de 1882, les résidus de pétrole de Pusi- ne de distillation d'huiles minérales à Bilbao (Espagne), je me suis livré à Vétude de certaines huiles minérales d'autres provenances qui, par leurs qualitês, pouvaient m'inspirer une plus grand confiance et me garantir, par conséquent, un meilleur résultat dans les expériences en- treprises. Ayant remarqué que la solution à chaud de la résine dans de Phuile- minérale, convenablement choisie, se maintenait tout à fait inaltérable pendant des semaines, avec certains échantillons, malgré la grande quantitê de substance solide qu'on avait additionnée à Phuile (plus de résine que d'huile); si Pon avait choisi la résine par des essais préalables à froid, faits en la traitant, réduite en poudre, par le liquide minéral, son futur dissolvant, je suis à peu prês arrivé, en me servant des espéces les plus solubles dans cette huile, à fabriquer de Vencre ty- pographique, rien qu'avec de Phuile minérale, de la rêsine et du noir fumée, me passant de Vhuile de lin, trois fois plus chêre, au moins, que celle-là. J'ai même fourni, pendant des mois, plusieurs typographies de Lisbonne avec Pencre fabriquée de cette maniêre. Mais le problême toutefois n'êtait pas résolu. S'il était vrai que certaines huiles et un certain nombre de résines se liaient ensembles três bien, il y en avaient d'autres, malheureuse- ment, qui produisaient un mélange qui s'altérait facilement au bout de quelques jours, Pencre semblant se sécher dans les barils. Il me fallait donc remédier au plus vite à ces inconvenients d'une maniére defini- tive. C'est à Pemploi des huiles de résine que je dois d'être sorti d'em- barras et d'avoir aussi vaincu les plus grandes difficultés. Cette amé- lioration radicale a eu lieu vers le mois d'aoút 1882. Quoiqu'il en soit, et en dépit même de quelque petits défauts “dont on eut vite raison, ce qui est hors de doute c'est que Vindustrie portugaise des encres d'imprimerie entrait alors dans une nouvelle phase, n'étant plus menacée d'aucun danger sérieux. Les résines qu'on a essayées à la fabrique nationale, assez nom- breuses, si "on tient compte de leur provenance et de leurs variêtés, sont surtout celles qu'on trouve dans le commerce portugais, à savoir: les résines américaines translucides, de couleur plus ou moins foncêe, PHYSICAS E NATURAES 77 et les résines de même espêce de la fabrique portugaise de Marinha Grande. On sait que les résines sont des matiêres complexes, d'une cons- titution variant beaucoup selon les espêces et d'aprês la façon dont elles ont été préparées, pouvant aussi être modifiées par Vaction des agents atmosphériques, par la température à la quelle | elles ont été soumises, pendanit ou aprês leur extraction, et par d' autres circonstances, dont nous n'avons pas à nous occuper ici, mais qui pourraient três bien nous servir à démontrer combien il est difficile de bien les définir chimiquement. Identiques sous [influence de certains agents, elles manifestent, cependant, les plus grandes différences par rapport à d'au- tres modifications. L'étude générale de leur solubilité, si intéressante à plusieurs titres, est encore malheureusement une des moins com- plêtes qu'on ait faites sur ce groupe si varié de matitres premiêres. La tendance à la formation de solutions sursaturées, vient aug- menter les difficultés de cette étude spéciale, si importante sous le point de vue industriel. Le procédé employé dans la préparation des solutions de résine dans les huiles est le suivant: On fait fondre une quantité suffisante de rêsine de façon à ce que la température finale dépasse un peu celle de sa fusion. Une fois la fusion opérée, on la retire du feu et "on y additionne, petit à petit, Phuile liquide et froide, en quantité convenable, en ayant soin de bien Vagiter. Deux choses peuvent arriver: ou bien la résine est complé- tement soluble à froid dans Phuile qu'on y additionne et dans ce cas, la solution est parfaitement stable et de conservation indéfinie, ou alors la quantité de colophane est supérieure au poids, qui indique la limite de sa solubilité à la température ordinaire. C'est dans ce der- nier cas qu'on observe les phénomênes de sursaturation, déja indi- qués, associés peut-être à d'autres de surfusion à la température or- dinaire. A la température de la fusion de la résine, Phuile de lin aussi bien que les huiles minérales et beaucoup d'autres, sont solubles dans tou- tes les proportions dans cette substance liquéfiée. C'est un fait connu que les liquides, qui peuvent três facilement se mélanger ou se dissoudre mutuellement dans une proportion quel- conque, sont généralement ceux qui offrent les plus grandes analo- gies, au point de vue de leur composition ou de leur origine. La rê- sine fondue, qu'on peut, jusquà une certain point, comparer à un grand nombre d'huiles végétales et d"huiles minérales, rentrant en quelque 18 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS sorte dans la régle que je viens d'énoncer, ne devra pas nous sur= prendre si elle se mélange avec elles dans toutes les proportions, don= nant à chaud un liquide parfaitement homogêne. A froid la chose se passe autrement. La solution, parfaitement fluide au commencement, s'épaissira successivement, de plus en plus, à mesure qu'elle se rapprochera de la température ambiante. L'excês de résine restera cependant liquide, rendant le vernis plus épais, qui, composé comme je viens de le dire, ne pourrait jamais résulter du contact de ses deux éléments constitutifs, fut-il même prolongê, si la chaleur n'intervenait pas. Le vernis, dans ces conditions, tout en se conservant sans alté- ration pendant plusieurs jours, finira à la longue par s'altérer profon- déêment par le retour à Vétat solide de "excês de matiêre solide. Si cette séparation s'opêre par fois spontanément, elle est, en général, graduelle et progressive. Le vernis, perdant alors sa transparence e primitive, devient plus épais, moins visqueux et plein de granulations. Sil n'y a qu'un petit excês de résine, quelque temps aprês, un ou deux mois, tout au plus, on trouvera au fond du vase et formant une couche épaisse, la matitre résineuse, successivement isolée au milieu du liquide qui, moins consistant, mais plus limpide et plus homogêne, surnage en ca- chant le dépôt. La substance précipitée n'est pas absolument solide. Elle a la con- sistance et aspect d'une boue, tant soit peu cristalline, ce qui fait croire que la matiêre, ainsi isolée, n'est pas précisément la résine pri- mitive. Il s'est peut-être opérê une espêce d'analyse ou de séparation, dans Vépaisseur même du vernis, en vertu de laquelle, les principes les moins solubles se sont déposés. D'un jaune sale blanchátre ils se prê- sentent sous Paspect de petites concrétions de structure symétrique et par fois fibreuse. On sait qu'il y a un certain nombre de corps qui penvent se con- server liquides à des températures de beaucoup inférieures à celle de la fusion; entre autres le soufre, le phosphore et Veau. L'immobilité relative et la conservation de la matiêre fondue dans des milieux liqui- des de densité analogue, sont des circonstances, qui concourent cer- tainement beaucoup à la production de cet état particulier, qu'on ap- pelle généralement surfusion. Je crois qu'on pourrait attribuer à une cause pareille la perma- nence de grandes quantitês de résine liquide dans un volume d”huile insuffisant pour les dissoudre à des températures inférieures à celles de la fusion. = PHYSICAS |: NATURAES 19 La parfaite distribution de Vexcés de résine dans Phuile déjá sa- turée de cette substançe, d'une densité à peu prês égale; la viscosité de la solution résineuse normale à froid, qui retient et qui, en même temps garantit contre toute sorte de perturbations subites ces myria- des de particules résincuses, éparpillées dans son épaisseur, tout cela nous porte à croire qu'il est probable que la résine, qui dópasse la quantité normalement soluble à la température ordinaire, est en effet à Létat liquide caractéristique de la surfusion moléculaire, associée à des phênomênes de saturation. Je ne saurais expliquer autrement cette faible fluidité relative du vernis contenant 70 0/o de leur poids en résine pour 30 de certaines huiles, quand on sait parfaitement que les huiles pulvérisées et mélan- gées intimement avec de la résine, dans les proportions indiquées, donnent un produit presque solide, d'une manipulation difficile. Du reste, quand on traite les résines par certaines huiles qui la disssolvent facilement et qu'on compare ces solutions à d'autres, fai- tes dans des liquides qui retiennent à froid un excês anormal de ré- sine, à une température et à une dose égales, il arrive bien souvent que les solutions, que j'appelerai parfaites, sont plus visqueuses que les autres. La façon dont les vernis saltérent, à la longue, me semble confirmer cette maniêre de voir. Plus forts au commencement, ils perdent peu à peu leur transpa- rence, ce qui coincide avec [Papparition de petites granulations dans lesquelles il ne serait peut-être pas difficile de reconnaitre Pexistence d'un excês de certains principes immédiats résineux, précipités avec la résine soiidifite, et qui, primitivement, se maintenaient liquides par des phênomênes de sursaturation proprement dite. Ce qui me fait aussi rallier ces phênomênes à ceux de surfusion, cest que la fusion de la résine est absolument indispensable pour quils puissent se produire au degré d'intensité, que je viens d'indi- quer. La sursaturation pouvant être la cause partielle de ces phénomê- nes, et la résine se composant de plusieurs principes immédiats, la sursaturation contribuera probablement à la séparation de quelques uns de ces principes. Il ne me semble pas cependant quelle soit le caractére dominant ou exclusif de tous ces faits, croyant plus probable que ces deux causes agissent simultanément, mais avec une énergie différente, pour les différentes huiles et pour les différentes résines. En traitant la résine en poudre par certaines huiles, Vhuile de lin par exemple, et en remuant plusieurs fois le mélange àfin de faciliter 80 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Vaction réciproque des deux corps en contact, nous pourrons obtenir, au bout de quelques heures, un vernis visqueux, assez limpide et ho- mogêne en apparence, mais qui, un ou deux jours aprês, se coagulera et deviendra presque solide, granuleux et d'un aspect tout à fait diffé- rent de celui qu'il nous présentait au commencement de Vexpérience. Pourra-t-on expliquer cette coagulation partielle du vernis, main- tenant transformé à un tel point par une action chimique ou physico- chimique s'exerçant entre les principes immédiats de la résine par Pin. termédiaire du liquide dans lequel ils se sont dissous, liquide agis- sant aussi par lui-même. Je n'oserais pas le dire, n'ayant pas eule temps de le vérifier. Il se peut aussi qu'il ne soit que le résultat de la diffé- rence de solubilité entre les principes immédiats, qui composent la ré- sine ordinaire, et dont quelques uns auraient été précipités dans la so- lution saturée par les autres. (A suivre) ERRATA Pag. 11. — Em seguida á linha 9.2, nome especifico. — 4. Myripristis viridensis, Throschel — leia-se: Throschel, Wiegm. Arch., 1866, p. 199. Pag. 26, lin. 8.º, onde se 1ê vol. xvi leia-se x1v. ” : a NS Na! Na Na NS SNS a Sa! TIN as! Ta TS TS (Sa ) o Í . | à Ez JORNAL SCLÊENCIAS MATHEMATICA PHYSICAS E NATURAES publicado sob os auspícios ACADEMIA REAL DAS SLIENCIAS DE LISBOA NUM. XXXVIII.— JUNHO DE 1884 LISBOA TYPOGRAPHIA DA ACADEMIA CORSA j | Basie e Ng Pre óe - iba e Ea ) ' . À nZ y A Do), t y ; o ER 4 ZKI NZD LNGN LISTS TND NS ESSES TRL NS SEL NES SRS ES ES ES NT SS pa PSD “ sa vas esa Y ea bossa , MATHEMATICA 1. Lettre à Monsieur le Président de VAcadémie Royale des Sciences de Lisbonne Monsieur le Président.— J'ai Vhonneur de porter à la connaissance de VAcadêmie que M. Charles Le Paige, de Liêge, travaille en ce mo- ment à terminer sa belle Étude sur René François de Sluse, Vami et le correspondant de deux des plus grands gênies du xvnº siécle, Huy- gens et Pascal. Cet ouvrage sera publié dans le Builettino di bibliogra- fia e di storia delle scienze matematiche e fisiche du Prince Balthasar Boncompagni, recueil bien connu de tous les amis des sciences en Eu- rope. Sluse fut certainement I'un des savants les plus remarquables de son temps et de son pays: mathématicien, physicien, astronome, orien- “taliste, historien et êrudit, il se montra en même temps un adminis- trateur habile et intêgre. En France, chose quesi invraisemblable ! nos dictionnaires de biographie universelle ne mentionnent ni son nom, ni ses travaux.. René François de Sluse naquit à Visé, petite ville du pays de Liége, le 2 juillet 1622. Aprês avoir étudiê quelque temps à Louvain, il se rendit à Rome, ou il fut proclamé docteur en droit le jeudi, 8 octobre 1643. Pendant dix ans encore, il continua de séjourner à Rome. et s'y livra à Vêtude des langues orientales et des mathématiques. Chanoine de Véglise collégiale de Visé, il renonça à sa prébende, lorsquil eut “JORN. DE SCIENC. MATH. PHYS. E NAT, — N.º XXXVIII. 6 82 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS reçu un canonicat de Véglise cathédrale de Saint-Lambert de Liége, par bref du pape Innocent x, en date du 8 des Ides d'octobre 1650. De retour dans sa patrie, Sluse ne tarda pas à être nommê mem- bre du conseil privê par Maximilien Henri de Bavitre, évêque de Liége, puis conseiller membre de tous les conseils de la ville. Abbé d'Amay en 1666, il devint vice-prévôt de la cathédrale et chancelier du prince- évêque. Le 16 avril 1674, il fut élu membre de la Société royale de Lon- dres. En 1679, il avait fait paraitre son livre intitulé: «Mesolabum, seu due medie proportionales inter extremas datas per cireulum et per in- finitas hyperbolas vel ellipses et per quamlibet exhibito, ac Problematum omnium solidorum effectio. per easdem curvas». En 1668, il donna une deuxiême édition du Mesolabmm, prêcê!êe d'une épitre au prince Léo- pold de Toscane, cardinal de la Sainte-Eglise romaine, et suivie d'addi- tions importantes sous le titre: «De analysi et miscellanea». C'est dans cet ouvrage que, sur le conseil du P. Jaquemet de "Oratoire, profes- seur de mathêmatiques à Vienne, le P. Reyneau professeur à Vuniver- sitê d'Angers, étudiait Vanalyse géometrique et se préparait aux sa- vants travaux qui devaient lui ouvrir plus tard les portes de VAcadé- mie des sciences de Paris!. Les volumes vm et vis des «Transactions philosophiques» renferment plusieurs imémoires de Sluse, notamment sur le problême d'Al Hazen et sur la méthode des tangentes. En 1679 et en 1684, il publiait encore à Liêge, mais sans nom d'auteur, deux importantes dissertations historiques: 1º «De tempore et causa marty- rii B. Lamberti, Tungrensis Episcopi, etc.» et 2º: «De 8. Servaiio. episcopo tungrensi, ejus nominis unico, etc.» Enfin il a laissé plusieurs volumes manuscrits sur les mathématiques et la nhysique, dont je par- lerai tout-à-Vheure. SG Aprês une vie si bien remplie, René François de Sluse mourut à Liêge le 19 mars 1685, et fat inhumé le lendemain à Visé, le lieu de sa naissance. L'ouvrage de M. Chorles Le Paige aura povr titre: «Correspon- dance inédito de René Francois de Sluse, précédee “une notice biogra- phigue, par M. Charles Le Paige, etc.» La correspondance de' Sluse, presque toute entiêre inédite, formera en effet la nartie principale de Pouvre: elle comprendra plus do 140 lettres, dont 61 adressées à LeHuit letires inédites du P. Jaquemet» publiées par Aristide Marre (Tome xv, p. 685 du «Bullettino di bibliogra tia e di storia delle seienze mathematiche e fisiche» du Prince Balthazar Boncoro da omni). adiado da PHYSICAS E NATURAES 83 Huygens de 1657 à 1668!; 45 adressées à Oldenbnrg et à Wallis de 1667 à 1678; 13 à Pierre Lambecius de 1655 à 1661, 3 à VPabbé Pa- cichelli. Aux documents déjá réunis par M. Le Paige, j'ai eu le bon- heur d'ajouter un contingent qui ne manque pas d'importance: ce sont diz-neuf lettres de Sluse à Pascal, êcrites pendant les années 1658, 1659 et 1660. Deux de ces lettres ont été imprimées dans les «OEuvres complêtes de Pascal»; les autres sont restées inédites. Neuf appartien- nent à Vannée 1658, hbuit à Vannée 1659 et deux à Pannée 1660. La premiére est da 8 avril 41658 et la derniére du 8 mai 1660. Tontes traitent de matiêres purement mathématiques, dans I'une deles ce- pendant on rencontre un passage relatif à Vinterprétation d'un verset d'Isaie sur lequel Sluse avait été consulté par Pascal?2. C'est dans le manuscrit présentement coté sous ie nº 10249 du fonds latin de la bibliothêque nationale de Paris, entrê un écrit intiiu. lê: «Anguli trisectiov et un autre «De analysi geometrica», que se trou- vent intercalés, non sans un certain désordre, une douzaine de feu'l- lets écrits en français, et qui ne sont autres que ies minutes conscr- vées par Sluse, des leitres quwil écrivii à Pascal pendant les annôas 1658, 1659 et 1660. En tête de la premibre, Sluse à eu soin de no- ter, une fois pour toutes, Vadresse de Pasca! à Paris: «A Monsieur Pascal, hors la porte Saint-Michel prez la ville de Montfort entre deux jeux de Paume.» Les manuscrits nºº 10247-10250 et 10254 du fonds latin portent sur le recto du premier feuillet de garde les deux mots: Bibliciheca sedanensis. De ces cinq volumes, les quatre premiers étaient autrefois catalogués sous le même nº 57 du supplément latin (tome 1, 1v), tan- “dis que le cinquiême portait le nº 58 du supplément latin. Tls provien- nent suúrement de la Bibliothêque de V'Acadêmie de Sedan, fondôe au commencement du xvit? siêcle. Nous savons en effet, par M. Le Paige que Sluse laissa par testament ses mannscriis grecs, hébreux, arabes, “etc. au cardinal de Bonillon, et ie grand-maitre des bibliographes fran- cais, M. Léopold Delisle nous apprend (p. 416, tome 2 du cabinet des manuscrits de la bibliotheque impóriale) que «la bibliothêque de VAca- démie de Sedan fut adjugée en 1671 au cardinal de Bouillon, qui la réclamait comme un bien meuble de sa famille.» Notons ici, comme un ! Ces lettres, jusqu'a présent inédites, sont conservées présentement à la bibliothêque de PUniversité ibliothéque de "Université royale de Leyde. Zatod auvayayeiv róv TaxwB mpôs aúrôv xi "Lspon) auvayônco nai nai dobxabnconai évavrioy Rupiov.» (XLIX, E.) / 6 +« 84 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS renseignement utile, qu'au verso du feuillet 167 du ms. 10247 du fonds “Jatin, on trouve une piêce officielle avec signature autographe d'Em- manuel Théodose de La Tour d'Auvergne, cardinal de Bouillon, datée du 22 septembre 1662, par laquelle son Eminence confere et délêgue ses pouvoirs, en tant que chanoine de Saint-Lambert de Liege, à son col- lêgue René François de Sluse. En terminant cette brêve notice, nous signalerons à Vattention de notre honorê collêgue et ami, M. Charles Le Paige de Liége, particu- Jigrement les cinq volumes manuscrits 10247, 10248, 10249, 10250 et 10254 du fonds latin de la bibliothêque nationale de Paris. Sous le titre de «Slusii Analecta mathematica manuscripta», ils renferment de nombreux et intéressants écrits de Sluse sur la Théorie des nombres, Vanalyse géometrique, les sections coniques, la méthode des tangentes, les ellipsoides, la cycloide, la cissoide, la conchoide, etc.; des obser- vations sur le traité de maximis et minimis de Viviani, quelques pro- blêmes proposés par Huygens, Michel-Ange, Ricci, etc., quelques au- tres empruntés au livre de Stefani de Angelis, la résolution des équa- tions cubiques; des questions de physique, d'optique, d'astronomie ; une étude spéciale des six livres de Varithmétique de Diophante, et nne foule d'autres écrits qu'il serait trop long d'ênumérer ici, mais qui méritent un examen approfondi. Daignez agréer, Monsieur le Prêsident, 'assurance des sentiments de profond respect, avec lesquels je suis votre bien dévoué serviteure Paris, le 23 avril 1884. — Rue Brey, 11 (prês de I'Arc de PÉtoile). AnistiDE MARRE Correspondant de 1" Académie Royale des Sciences de Lisbonne e PHYSICAS E NATURAES 85 COMMONICAÇÕES DA SECÇÃO DOS TRABALHOS GEOLOGICOS IV Estudo petrographico das ophites.e teschenites de Portugal! POR D. J. MACPHERSON As rochas da zona ophitica de Portugal formam um conjuncto muitissimo notavel. Dividem-se estas rochas em dois grupos: um com- prehende as que podem ser consideradas como ophites melhor ou peor caracterisadas; o outro abrange as que se referem ao grupo de rochas, basicas nephelinicas. Os exemplares, pertencentes às collecções da Secção Geologica, | que me foram communicados pelo sr. Choffat, proveem das seguintes localidades: Monte Real, Castello de Leiria, Rolica, Gaieiras, S. Bar- tholomeu, Famalicão, Porto de Moz, Tornada, Papõa (Peniche), Bata- lha, Santo Antão, Forte de Alqueidão (Sobral de Monte Agraço) e Ce- zimbra. As rochas das duas ultimas localidades são teschenites, em quan- to que todas as outras podem considerar-se ophites mais ou menos typicas. A observação macroscopica leva a separar as ophites em dois gru- pos; n'um domina a estructura crystallina, e no outro a estructura com- pacta ou aphanitica. As ophites crystallinas são de Monte Real, Cas- tello de Leiria, Roliça, Gaieiras, S. Bartholomeu e Famalição; as de estructura compacta são de Porto de Moz, de Tornada, e bem assim !Foi publicado um extracto dºesta memoria no Bull. soc. géol. de France, 3.º serie, t. x, 1882, p. 289. 86 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS de Papõa, Santo Antão e Batalha, que tambem podem considerar-se como pertencendo a este grupo, com quanto se achem em estado de decomposição tão adiantada, que se torna difficil reconhecer quaes sejam os seus elementos constitutivos. | Feito este breve resumo, occupar-nos-hemos primeiramente das ophites de estructura crystallina, em seguida das compactas, deixando para ultimo logar a descripção das teschenites. Como se viu as ophites crystallinas dominam na região que nos 0c- cupa. Ao primeiro aspecto estas rochas differençam-se muito das suas congeneres do resto da Peninsula, e a julgar sómente pela sua ap- parencia externa, antes se poderiam considerar syenites do que rochas diabasicas. De côr geralmente clara, contrastam por esse caracter com as ophites tanto pyrenaicas como andaluzas, as quaes são ordinaria- mente de côr escura. A sua estructura é crystallino-granular (distin- guindo-se à simples vista um feldspatho côr de rosa e um pyroxene negro), adquirindo algumas vezes, como succede no affloramento de Monte Real, os diversos elementos tão consideravel desenvolvimento, . que dão à rocha uma apparencia muito notavel. Pelo estudo microscopico de laminas transparentes d'estas rochas reconhece-se a sua estructura perfeitamente crystallina, mostrando-se constituídas por uma densa reunião de grandes crystaes de plagioclase, fragmentos de pyroxene augitico, alguma amphibole (nas suas duas va- riedades actinolite e hornblenda), mica magnesiana, e alguns indivi- duos de magnetite ou ilmenite; tendo como mineraes secundarios, abun- dante chlorite, grandes plagas de quartzo, epidoto, alguma calcite, ti- tanite e apatite, algumas plagas zeolithicas, provavelmente de analcime, e ainda um mineral que, como se verá adiante, parece pertencer à fa- milia das wernerites. Em geral o feldspatho apresenta-se em todas estas rochas sob a fórma de crystaes de grandes dimensões, alongados n'uma determi- nada direcção, que é parallela ao plano de composição das varias la- mellas associadas. | As hemitropias segundo a lei da albite, nas rochas procedentes de Monte Real, Leiria, Roliça e Galeiras, são extremamente numerosas, distinguindo-se algumas vezes, de doze a quinze individuos reunidos pelo brachipinacoide co Poo . Na rocha de Roliça vimos ainda um ou dois individuos que pa- reciam associados segundo a lei de Baveno, verificando-se a união en- PHYSICAS E NATURALS 87 tre tres individuos, já previamente associados segundo a lei da albite, com um outro simples pela face do hemibrachidoma 2 P oo. Geralmente todos os feldspathos destas rochas se acham n'um estado bastante adiantado de decomposição, sendo a sua côr rosada effeito d'esta mesma alteração, e mostrando ao microscopio os crys- taes alterados diversos productos ocraccos. Todavia, mesmo nos exem- plares mais decompostos, como são os de Gaieiras e Monte Real, en- contram-se crystaes em estado de conservação sufficiente para permit- tir o estudo dos seus caracteres opticos; sobretudo a ophite de Roliça conserva o seu feldspatho n'um estado relativamente perfeito. O plagioclase das ophites de Monte Real, Leiria e Gaieiras extin- gue-se sob angulos muito pequenos, e as hemitropias cujos individuos se extinguem symetricamente de um e outro lado da projecção do plano de composição, e que por isso estão cortadas mais ou menos proximo do parallelismo com o eixo da zona OP:co P 00, fazem a sua extincção sob angulos cuja somma é de 35 a 40 graus proximamente; deve, pois, considerar-se o feldspatho d'estas rochas como oligoclase. Ao contrario o plagioclase dos exemplares de Roliça, apresenta ex- tincções muito mais consideraveis, e nas hemilropias de extincção sy- metrica o angulo comprehendido entre ambas sobe a mais de 55 graus, sendo por consequencia labrador o feldspatho d'esta rocha. As rochas de S. Bartholomeu e Famalicão conteem um feldspatho, cujos individuos são ainda de maiores dimensões que os das rochas já descriptas, e que se acha n'um estado de mais adiantada decomposi- ção. Em muitos crystaes reconhecem-se lamellas polysyntheticas, que por suas extincções parecem corresponder ao oligoclase; porém outros crystaes, e precisamente os de maior grandeza, apresentam uma es- tructura tão homogenea entre os nicols cruzados que pode muito bem ser que alguns d'elles sejam referiveis ao orthoclase. O pyroxene d'estas rochas é muito interessante e, pelo menos em parte, differença-se bastante do que. ordinariamente entra na com- posição das rochas opbiticas. . Divide-se este mineral em duas variedades: uma identica ao py- roxene commum às rochas diabasicas; e outra que, como já indicá- mos, se observa n'ellas pouco frequentemente. O pyroxene que se pode chamar commum, apresenta-se sempre em fragmentos mais ou menos irregulares, sendo raro ver algum em que se reconheçam as faces regulares do crystal, pois que, quasi sem- 88 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS pre, os crystaes adjacentes de feldspatho é que lhe imprimem a sua fórma. N'alguns destes fragmentos distinguem-se hemitropias geralmen- te só de dois individnos reunidos, ao que parece, pela face oo P oo como | ordinariamente se observa no pyroxene. A sua côr é variavel, notando-se frequentemente differença não só em exemplares da mesma localidade, mas até na mesma prepara- ' ção. Um dos jazigos onde mais claramente se manifesta esta variação de côr é o de Monte Real; encontram-se ali exemplares cujo pyroxene ê quasi incolor, e ontros em que esta substancia não só possue a sua côr usual amarello-rosada, mas até passa n'alguns fragmentos a um violeta muito intenso, facto que especialmente se observa nos exem-. plares de grandes elementos. N'alguns fragmentos d'este mineral distingue-se uma clivagem bem definida, que se destaca das fendas e fracturas irregulares que fre- quentemente atravessam 0 pyroxene. Entre os nicols cruzados as côres de interferencia são em extremo vivas, verificando-se frequentemente a extineção quando a secção prin- cipal do polarisador fórma com a mencionada clivagem angulos até 40 graus. O O dichroismo é em geral nullo, todavia um tanto visivel nas va- riedades violaceas. A variedade commum de pyroxene destas rochas é relativamente pobre em inclusões; reduzem-se estas a pequenos fragmentos de ma- gnetite, particulas de uma substancia côr de castanha, de contorno ir- regular, provavelmente restos de substancia vitrea, e algumas cavida- - des com bolhas fixas, devendo notar-se que n'alguns pedaços de py- roxene as inclusões teem tendencia a orientar-se parallelamente à cli- vagem dominante. Além destas inclusões, que podem chamar-se-de constituição, ob- servam-se todas as impurezas que acompanham a alteração ou uraliti- sação da augite, fazendo perder a transparencia a muitos dos fragmen-” tos deste mineral. : A outra variedade de pyroxene é verde, apresentando-se frequen- temente em intima união com a variedade commum. A sua existencia verifica-se em todas as ophites crystallinas que fazem objecto deste estudo, com quanto seja muito irregularmente distribuida, e assim acon-. tece que, sendo extremamente rara n'uns exemplares, n'outros, como nos do Castello de Leiria, é relativamente abundante. PHYSICAS E NATURAES | 89 Este mineral apresenta-se umas vezes individualisado em crys- taes e fragmentos, outras vezes faz parte de um mesmo fragmento de pyroxene commum, o que, à primeira vista, poderia fazer suspeitar um phenomeno de uralitisação. Nos pedaços de augite da variedade de grandes elementos de Monte Real, observa-se que o pyroxene commum está mosqueado de verde, formando um mosaico extremamente curioso. A sua côr, como já foi indicado, é verde muito claro, e o seu di- chroismo quasi imperceptivel; possue uma clivagem Gem definida, e ain- da é mais frequente observarem-se formas crystallinas n'esta variedade do que no pyroxene commum, não sendo raras as formas octogonaes resultantes da combinação usual do prisma wo P e dos dois pinacoides co Po e 00 Poo. A extincção entre os nicols cruzados verifica-se sob angulos que egualam quasi 40 graus; e nos fragmentos constituidos pelas duas variedades de pyroxene, a extincção é quasi simultanea em todo o ele- mento crystallino, não attingindo 2 graus a differença a mais do an- gulo de extincção do pyroxene commum sobre o da variedade de côr verde. As côres de interferencia entre os nicols cruzados são considera- velmente intensas, e não se differençam das que apresenta a variedade commum. A variedade de côr verde é ainda mais pobre em inclusões do que a commum; se exceptuarmos os productos resultantes da sua ura- litisação, que se dá no mesmo grau em ambas, as inclusões limitam-se nella a pequenas particulas de magnetite. A biotite pode considerar-se em parte como um mineral accesso- rio, pois que desempenhando no jazigo de Monte Real um papel muito importante, nos de Leiria, Famalicão e S. Bartholomeu falta totalmente, no de Roliça é relativamente rara, tornando-se pelo contrario um ele- mento importante na variedade aphanitica de Porto de Moz. Como se sabe este mineral é relativamente pouco abundante nas ophites; Michel-Lêévy cita-o como accessorio nas ophites pyrenaicas, e recentemente tambem M. Kúhn se occupou d'esta substancia conside- rando-a um dos mineraes accessorios menos frequentes nas ophites. Nas ophites de Cadiz é a biotite tambem pouco abundante; toda- via nos exemplares de Alcalá de los Gazules, de Benamahoma e ou- tros, a mica entra como factor importante na composição d'aquellas rochas. 90 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Este mineral apresenta-se sempre em fragmentos irregulares des- envolvidos no sentido da clivagem basica. A sua côr varia pouco, exceptuando alguns pedaços que por de- composição se tornam verdes; a biotite não decomposta tem com- mummente a côr de castanha, propria das micas magunesianas. O seu dichroismo é intenso e varia desde amarello claro até cas- tanho violaceo muito escuro, salvo nas particulas que correspondem evidentemente a secções basicas, nas quaes pode considerar-se nullo. Á semelhança do que observa Michel-Lévy com relação à mica das ophites pyrenaicas, nas rochas de que tratamos a biotite vê-se sempre na immediata visinhança dos fragmentos de magnetite envolvendo-os fre- quentemente, de modo que se destacam às vezes bellas agglomerações deste mineral sobre um fundo dichroico de biotite. A amphibole d'estas rochas, como quasi sempre acontece nas opht- tes, é um producto secundario formado à custa, tanto do pyroxene com- mum, como do pyroxene de côr verde. Este mineral apresenta-se nas suas duas variedades de actinolite e hornblenda. ? A actinolite predomina quasi absolutamente nos affloramentos de Leiria, Monte Real e S. Bartholomeu ; pelo contrario a hornblenda é mais dominante nos jazigos de Roliça e Famalicão. A variedade actinolite ou uralite é sempre mais ou menos fibrosa e raras vezes apresenta vestígios da clivagem habitual da amphibole. As suas côres são sempre claras e o seu dichroismo de fraca in- tensidade, verificando-se a sua extincção quando as agulhas que a con- stituem formam angulos de 20 graus, o maximo, com a secção princi- pal do polarisador. A outra variedade é de côr verde garrafa, o seu dichroismo in- tenso, e algumas vezes distingue-se a clivagem prismatica da horn- blenda. A sua extincção é semelhante à da actinolite, e como esta, apre- senta-se em luz polarisada com vivas côres de interferencia. Em geral a amphibole d'estas rochas apresenta-se em fragmentos irregulares cujas fórmas crystallinas se não distinguem, com quanto os fragmentos se mostrem desenvolvidos no sentido do eixo crystallo- graphico vertical. Ordinariamente a amphibole acha-se intimamente. ligada com os diversos productos chloriticos, tornando-se ás vezes dificil separal-a delles. PHYSICAS E NATURAES 94 Os productos chloriticos são muito abundantes em todas estas ophites, e n'algumas, como na de Gaieiras, que se acha em estado adiantado de decomposição, constituem uma parte importante da ro- cha. Estes productos formam frequentemente uma franja mais ou me- nos larga em redor dos fragmentos de pyroxene, e algumas vezes ag- glomerações de tamanho consideravel, como se o espaço fôra previa- mente occupado por algum fragmento de pyroxene que tivesse sido inteiramente alterado, devendo notar-se que n'este caso a viridite se acha intimamente unida a fragmentos de magnetite de maior ou me- nor grandeza. A sua côr varia entre differentes tons de verde e um amarello esverdeado, distinguindo-se sempre a viridite pela pouca pureza e pelo brilho das suas côres. A estructura d'esta substancia é antes fibrosa do que escamosa, formando um conjuncto de fibras e filamentos sem orientação determi- minada. O seu dichroismo é bastante visivel, e relativamente muito ener- gica a sua acção sobre a luz polarisada, brilhando de preferencia com côres vermelhas e verdes entre os nicols cruzados. Affecta frequentemente a fôrma espherolithica, formando algumas vezes coucreções de grandeza consideravel, mas raramente completas ; comtudo n'alguns exemplares, como nos de Leiria e Roliça, vimos al- gumas muitissimo pequenas e muito bem limitadas. Estas espherolites, sobretudo as de maiores dimensões, brilham com bastante intensidade à luz polarisada, mostrando a cruz negra ni- tidamente contornada. | N'uma preparação da rocha de Leiria vimos um pedaço de biotite tendo adherente a um dos seus extremos um penacho radial de chlo- rite, que abrangia um pouco mais de um quadrante, e mostrava a parte correspondente da cruz negra perfeitamente desenhada. O epidoto é relativamente pouco abundante n'estas rochas; só quando ellas se acham em estado de profunda alteração, como acon- tece em Gaieiras, é que este mineral adquire algum desenvolvimen- to; nos ontros casos reduz-se a uma ou outra particula irregularmente distribuida pela rocha. Na ophite de Gaieiras apresenta-se o epidoto em fragmentos ir- regulares de grandes dimensões com uma clivagem muito visivel, pa- rallelamente à qual se verifica a extincção entre os nicols cruzados. 92 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS O seu dichroismo é singularmente intenso e oscilla entre o ama- rello de limão fraco e um verde de pistaxa muito vivo. O quartzo apresenta-se com muita irregularidade, pois que sendo relativamente abundante nos exemplares de S. Bartholomen e Famali- cão, mostra-se em grandes plagas enchendo os intersticios dos crys- taes de feldspatho; nos exemplares das outras localidades é muito mais raro. Deve notar-se além d'isso que n'aquelles dois jazigos é sempre homogeneo posto que cheio de inclusões, que conteem geralmente uma bolha fixa, ao passo que nos outros jazigos a sua estructura é commum- mente crystallino-granular. A titanite encontra-se em quasi todas estas rochas, e principal . mente nas de Monte Real, Leiria, S. Bartholomeu e Famalicão; é rela- tivamente abundante. A sua côr é amarello-rozada um tanto melada, muito semelhante à da titanite que se observa nas syenites. Apresenta-se ordinariamente em fragmentos irregulares, nos quaes não podem reconhecer-se contornos crystallinos; mas algumas vezes, ao contrario, distingue-se pela viveza dos angulos do seu contorno, co- mo é frequente n'este mineral. Á luz polarisada brilha com as côres fracas que lhe são caracte- risticas, e o seu dichroismo é bastante pronunciado. A apatite é em extremo frequente nas ophites portuguezas, for- mando em geral crystaes muito desenvolvidos no sentido do eixo prin- cipal, sendo numerosos os individuos de contorno hexagonal, que se veem atravessando todos os elementos da rocha. A calcite, salvo n'aquelles exemplares cuja decomposição está já muito adiantada, é em geral um producto não muito frequente, redu- zindo-se a algumas pequenas plagas disseminadas na rocha. Os productos ferriferos dividem-se em tres grupos: um delles é o sulfureto de ferro ou pyrite, que se descobre na rocha à simples vista, apresentando-se em relativa abundancia; outro é a magnetite ou talvez o ferro titanado, e o terceiro é constituido pelos productos resultantes da oxydação e hydratação dos dois primeiros. A magnetite forma grandes e bellas ramificações, que pelo seu as- pecto se tomariam por ferro titanado, mas, comquanto resistam algu- PHYSICAS E NATURAES 93 mas vezes à acção dos acidos, falta-lhes inteiramente a crusta esbran- quiçada que habitualmente caracterisa o ferro titanado; por isso não apontamos a sua presença senão como provavel. É frequente observar-se uma curiosa união entre a pyrite e a ma- gnetite, distinguindo-se às vezes um fragmento de pyrite completamente envolvido pela magnetite, e n'oulros casos, ao contrario, é este mine- ral que serve de nucleo à pyrite. Os outros productos ferriferos são de côr vermelha intensa ou de côr parda, correspondendo às diversas variedades de hematite, segun- do são anhydros cu hydratados. Como productos evidentemente secundarios e resultando da alte- ração da rocha, apresentam-se dois mineraes, que nunca encontrára- mos nas ophites. Um d'elles é relativamente raro e parece referir-se a um mineral zeolithico, que, como adiante se verá, pode ser consi- derado como analcime. O outro é muito mais abundante e, à seme- lhanço do anterior, enche sempre os intersticios dos crystaes de fel- dspatho. Este ultimo mineral é perfeitamente hyalino, apresenta signaes de uma clivagem bem determinada, e é às vezes atravessado por fendas irregulares. As suas inclusões são raras e, além de diversos productos devidos evidentemente a um começo de decomposição, consistem em um ou outro pequeno fragmento de magnetite, e em fibras e agglomera- ções de chlorite. ' A sua extincção entre os nicols cruzados verifica-se quando a di- recção da clivagem coincide com a secção principal do polarisador, sen- do aliás vivas as suas côres de interferencia. Observa-se tambem com frequencia que este mineral tem ten- dencia a mostrar a estructura bacillar e radiada, e à primeira vista não se hesitaria em referil-o a uma natrolite ou thomsonite; porém quando se submette uma secção à acção dos acidos, vê-se que resiste quasi “absolutamente, do que resulta não poder considerar-se como um mi- neral zeolithico. Felizmente que, n'um dos exemplares que possuimos do Castello de Leiria, existe uma pequena crusta de um mineral, que, por todos os seus caracteres, parece ser o mesmo que se encontra disseminado na rocha. Esta crusta é formada por uma serie de pequenos crystaes de fôrma bacillar, irradiando d'um mesmo centro, de côr branca, brilho entre gorduroso e nacarino, e parecendo formar prismas tetragonaes. Ao maçarico, depois de uma ligeira intumescencia, estes crystaes 94 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS undem-se com facilidade tornando-se n'am vidro alvacento e muito bo- flhoso. N'um tubo fechado dão alguma agua, posto que em pequena quan- tidade, e resistem muito bem à acção dos acidos, sendo só muito im- perfeitamente atacados. Uma lamina transparente deste mineral apresenta os mesmos ca- racteres que já descrevemos quando observado na rocha. Em vista da pequena quantidade de substancia que tinhamos à nossa disposição, não nos foi possivel fazer um exame mais completo; mas por todos os seus caracteres, tanto macroscopicos como microscopicos, parece-nos dever referir-se este mineral à alguma das variedades da numerosa familia das wernerites. Taes são os caracteres deste interessante grupo de rochas crys- tallinas. rochas de composição bastante complexa, e que se por um lado se acham apparentadas com as outras ophites da Peninsula, por outro lado parecem approximar-se de outros grupos lithologicos de differen - tes partes do mundo. Com effeito, debaixo de certo ponto de vista é muito consideravel a semelhança da rocha de Monte Real com a tonalite de vom Rath emquanto que, como adiante se verá, a presença da analeime nestas rochas, embora como um mero accidente, as approxima do grupo das teschenites, que tão bem representado se acha em Portugal. As ophites de estruetura compacta dos marnes de Dagorda são quasi sempre de côr verde mais ou menos escura, e como regra ge- ral acham-se em estado de profunda alteração, tendo a estructura ter- rosa, e distinguindo-se frequentemente concreções zeolithicas e de car- bonato de cal irregularmente distribuidas pela sua massa. Só de duas localidades, Porto de Moz e Tornada, conseguimos preparações sufficientemente bem conservadas para nos permittirem o estudo dos caracteres microscopicos d'estas rochas. Os exemplares da primeira localidade apresentam uma estructura m'crocrystallina summamente notavel, assemelhando-se a alguns exem- plares compactos da provincia de Cadiz, sobretudo aos procedentes de alguns jazigos de Puerto de los Yesos e dos Barrancos de Puerto Real. Estudadas as laminas da rocha de Porto de Moz só com pequenos augmentos, descobre-se uma base de pequenos elementos, formada por numerosos microlithos de feldspatho, grumos de contorno indefinido um tanto turvos, e alguma magnetite. Este magma microcrystallino por seu turno empasta numerosos PHYSICAS E NATURAES 95 crystaes de feldspatho de grandeza relativamente consideravel, e que teem tendencia a agrupar-se entre si de modo a formarem às vezes agglomerações grosseiramente estellares. Além d'isto tambem se descobrem pedaços, porphyricamente em- pastados, cujo contorno recorda o do pyroxene, mas todos os vestígios deste mineral teem desapparecido, e em seu logar sómente se distin- gue uma chlorite de côr amarello-esverdeada exercendo uma acção muito fraca sobre a luz polarisada. Os grandes crystaes de feldspatho formam numerosas hemitro- pias, é posto que se apresentem algumas vezes perfeitamente limpidos e diaphanos, outras vezes tambem, mostram à luz polarisada a pola- risação de aggregado, devida a innumeraveis fibras e filamentos, que turvam completamente o crystal, e que, como n'outros casos temos indicado, se differença bastante da massa confusa que resulta da de- composição ordinaria do feldspatho. As lamellas polysyntheticas sãojmuito numerosas, e em alguns crys- taes hemitropes de extineção proximamente symetrica a respeito do plano de combinação o angulo comprehendido entre duas extincções successivas attinge GO grãos, caracter que leva a considerar este feld- spatho como labrador. Com suficiente augmento resolve-se o magma em numerosos mi- crolithos de feldspatho triclinico, umas vezes simples, outras hemitro- picos, alongados na direcção da zona OP: o Po e cuja direcção fórma com a secção principal do polarisador angulos até 30 graos quando na posição da maxima extincção, circamstancia que tambem faz conside- rar estes microlithos como labrador. Entre estes pequenos crysiaes de feldspatho descobrem-se, além dos mencionados grumos turvos, particulas de mica magnesiana e bel- lissimas crystallisações de magnetite. Os grumos são de côr verde sujo e provavelmente referiveis a uma das variedades de chlorite, parecendo ser um producto de decomposi- ção do pyroxene, cujos restos ainda se descobrem no interior dos mes- mos. Esta chlorite, como já anteriormente dissemos, é de côr verde sujo, e a sua acção sobre a luz polarisada, bem como a da chlorite que enche os maiores espaços, é bastante fraca. À mica é extremamente abundante, porém sempre de dimen- sões muito reduzidas; tem a côr habitual da mica magnesiana, e o seu dichroismo ê muito intenso, apezar da exiguidade das suas dimen- sões. 96 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS A magnetite fórma mui bellas agglomerações; exceptuando alguns fragmentos de contorno irregular, distinguem-se pequenissimos crys- taes, soldados uns aos outros e constituindo fiadas, que por seu turno se unem em angulo recto, produzindo assim caprichosas crystallisações. A ophite de Tornada está ainda mais decomposta do que a prece- dente; a sua estructura é semelhante; porém, não só o pyroxene tem desapparecido absolutamente, senão tambem os grandes individuos por- phyricamente empastados, tanto de feldspatho como outros, que por seu contorno parecem egualmente haver sido de pyroxene, estão actual- mente substituídos por carbonato de calcio e outros productos de de- composição. Os pequenos individuos de feldspatho teem-se conservado muito melhor e podem n'elles reconhecer-se ainda os seus caracteres proprios. A chlorite é ainda mais abundante n'esta rocha do que na de Porto de Moz; além d'isso a sua côr é de um verde muito mais vivo, é approxi- ma-se mais do typo da chlorite commum a muitas rochas diabasicas. O epidoto apresenta-se tambem n'esta rocha com alguma frequen- cia, posto que, em geral, em fragmentos de pequenissimas dimensões. As outras ophites d'esta região que estudamos, acham-se n'um estado ainda mais avançado de decomposição do que a rocha de Tor- nada, e reduzem-se em geral, a uma massa de chlorite e um magma microfelsitico, em que só podem reconhecer-se agglomerações de di- versos oxydos de ferro e outras impurezas. Descriptas as ophites compactas e crystallinas que acompanham os marnes de Dagorda em Portugal, resta-nos descrever a interessante associação de mineraes conhecida sob a denominação de teschenites. Como se sabe estas rochas são extremamente raras e até agora só teem sido mencionadas de duas localidades. Um dos jazigos, na Silesia austriaca, deu o seu nome à rocha, a qual foi descripta por Tschermak com o seu nome actual. O outro jazigo foi descoberto por E. Favre nas cercanias de Kutais, no extremo occidental da cordilheira cau- casica. Estas rochas são constituídas por um feldspatho, pyroxene e am- phibole, intimamente associados à nephelina e analcime: diminuindo a analcime quando a nephelina augmenta e vice-versa, como se estes dois minéraes estivessem na razão inversa um do outro; considerando al- guns petrographistas a analcime como uma substancia derivada da ne- y PHYSICAS E NATURAES 97 phelina. Caracterisa ainda estas rochas um notavel predominio de apa- tite, que algumas vezes fórma uma parte consideravel das mesmas. A edade das teschenites é relativamente recente, considerando-se estas rochas como tendo feito em toda a parte o seu apparecimento no fim da era secundaria; facto que se verifica não só na Silesia aus- triaca e no Caucaso, mas tambem em Portugal, como demonstrou o sr. Choffat. Em Portugal as rochas de Cezimbra são teschenites perfeitamente caracterisadas. A rocha do Forte de Alqueidão constitue um typo de certo interesse, porque embora não represente uma especie distincta, e por si só devera considerar-se unida às ophites dos marnes de Da- gorda, quando se compara com as rochas de Cezimbra descobrem-se n'ella taes affinidades com estas rochas que não pode d'ellas separar- -Se, ao passo que, por outro lado, possue semelhanças taes com as ophites, que fórma um typo intermediario, estabelecendo, conforme mos- traremos adiante, um certo parentesco local entre estas duas series de rochas. As teschenites de Cezimbra são sempre de estructura crystallina, variando sómente as dimensões dos seus elementos, e não se hesila- ria em considerar alguns dos seus exemplares como andesites am- phibolicas. O jazigo melhor caracterisado é, sem nenhuma duvida, o dyke que rompe os estratos do cretacico na proximidade da costa, no qual se | encontram todas as variedades d'esta rocha. O typo de maior belleza é o de grandes elementos; é formado por compridos crystaes de amphibole, que frequentemente medem mais de 3 centimetros no sentido longitudinal, emquanto que a sua lar- gura raras vezes excede 2 millimetros; estes crystaes são negros quan- do não soffreram alteração, e um tanto esverdeados no caso contrario. Nas malhas do tecido que formam estes longos crystaes de amphi- “bole encontra-se um feldspatho côr de carne, e tambem um mineral branco e hyalino, que se acha abundantemente distribuido pela rocha. Este mineral, que à primeira vista poderia tomar-se por quartzo, é de fractura desegual, funde ao maçarico tranquilla e facilmente, dá agua no tubo fechado, decompõe-se sem demora pelos acidos, e por todos os seus caracteres, como havemos de ver, parece ser analcime. Nas variedades d'estas rochas de grão mais miudo, ainda que a côr se torne mais escura, e à vista desarmada seja difficil poder dis- tinguir os elementos constitutivos, com o auxilio da lente reconhece-se que a sua estructura é perfeitamente identica à dos exemplares já men- JORN. DE SCIENC. MATH. PHYS. E NAT.— N. XXXVIII. 7 98 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS cionados, differençando-se sómente pelo que respeita à grandeza dos diversos elementos. Estas rochas teem a densidade de 2,85 proximamente e decom- põem-se em grande parte pelos acidos. F A analyse microscopica revela que a estructura é identicamente a mesma em todos os exemplares que até ao presente tivemos occasião de examinar, e só se notam differenças devidas à grandeza dos ele- mentos, ao predominio maior ou menor de uns ou de outros, ou ain- da ao seu respectivo estado de conservação. A sua estructura apresentou-se-nos sempre crystallina, e distin- guimos como componentes destas interessantes rochas os seguintes | mineraes : Feldspatho plagioclasico, pyroxene, amphibole, nephelina, analei- me, apatite, magnetite ou ferro titanado; e como productos secunda- rios, chlorite, algumas plagas zeolithicas referiveis a natrolite, e um ou outro granulo de calcite. O feldspatho de todas estas rochas apresenta particularidades de certo interesse. Este mineral fórma crystaes geralmente de grandes di- mensões, alongados no sentido da zona OP:coP co. A sua grandeza varia de um a dois millimetros a menos de um decimillimetro, sendo certo que os individuos d'estas menores dimensões são relativamente raros. Encontra-se frequentemente n'um estado de decomposição adian- tada, e n'alguns pontos acha-se tão intimamente unido à analcime que é muito difficil, sem o auxilio da luz polarisada, poder differençal-o, pois que, algumas vezes o feldspatho se apresenta como se se tivesse diffundido n'aquella substancia. Noutros casos distingue-se o contor- no do felspatho por uma aureola de productos ocraceos que o limita, permanecendo o elemento crystallino inteiramente inerte à luz polari- sada, exceptuando algumas manchas luminosas, com os caracteres do feldspatho, que se destacam de entre a massa escura e cuja extincção não coincide com os limites do crystal, mas fórma um angulo conside- ravel com estes, tendo visivelmente desapparecido em todos os ou- tros pontos a massa feldspathica, substituida por analcime, e deixando como unicos vestígios essas pequenissimas particulas da materia pri mitiva. Nas laminas em que o feldspatho persiste relativamente em bom estado de conservação, tem este mineral uma acção energica sobre a luz polarisada; é limpido e diaphano, e emquanto que uns crystaes são formados pela associação de numerosas lamellas, outros não são com- postos de mais de dois, ou quando muito de tres individuos. a nd e - E f ' + é PHYSICAS E NATURAES 99 Os angulos de extincção são geralmente consideraveis, e n'alguns crystaes hemitropes de extincção symetrica relativamente à projecção do plano de composição, o angulo comprehendido entre duas extinc- ções successivas passa de 66 graus. Entretanto resistem estes crystaes quasi em absoluto à acção dos acidos quando a elles submettidos du- rante algumas horas; caracter que leva a considerar este feldspatho antes como labrador do que anorthite. O elemento ferro magnesiano d'estas rochas divide-se por egual entre a amphibole e o pyroxene; porém considerado na sua totalidade pode dizer-se que existe algum predomínio em relação à amphibole, por isso que estando estes dois mineraes egualmente repartidos em diversos fragmentos da rocha, n'outros existem mais de dois terços de ampbibole por menos de um terço de pyroxene. A amphibole apresenta-se em bellos crystaes, grandes e bem con- servados, de limpidez algumas vezes extraordinaria, de côr castanho- escura; confunde-se pela sua facies com a amphibole de certas ande- sites, apresentando tambem muita semelhança com a que existe na tes- chenite de Boguschowitz. Possue dichroismo intenso e à luz polarisada brilha fortemente. As projecções da clivagem prismatica nos individuos cujo corte é mais ou menos proximo dos planos da zona do prisma formam angulos de extincção, que attingem o maximo de 20 graos, com a secção princi- pal do polarisador. Nos crystaes talhados em direcção proximamente normal ao eixo vertical, a fórma da secção é o hexagono devido à combinação do pris- ma com o clinopinacoide; porém algumas vezes entra tambem o or- thopinacoide na combinação do crystal, resultando, n'este caso, a fórma octogonal para a secção. A clivagem prismatica da amphibole observa-se muito frequente- mente, para não dizermos sempre, e as hemitropias habituaes da horn- “blenda pela face do orthopinacoide «o P co são muito numerosas e de grande perfeição. Outras hemitropias apresentam caracteres tão especiaes que não parecem corresponder a esta lei; mas tão incerta é a posição do corte produzido nos crystaes, que nada podêmos determinar com segurança. Nota-se com alguma frequencia na amphibole d'estas rochas que, ou por uma de suas arestas, ou simplesmente pelos seus bordos, perde a côr castanho-avermelhada que lhe é caracteristica, convertendo-se n'uma amphibole verde de grande belleza. Um facto tambem que não deixa de ter alguma significação, é que K DE 100 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS o feldspatho não sómente penetra a amphibole, mas frequentemente a segmenta. As inclusões d'este mineral são relativamente raras, e em regra geral d'uma extraordinaria limpidez, reduzindo-se a algumas particu-: las de magnetite e a numerosas cavidades, algumas de consideravel grandeza, que encerram bolhas gazosas, porém constantemente fixas. Ainda se observa que a apatite, extremamente abundante, como já dissemos, penetra com muita frequencia a amphibole, ao ponto de apparecerem as secções d'este mineral completamente crivadas de sec- ções hexagonaes de apatite.. Como a amphibole, o pyroxene offerece grande interesse. Apre- senta-se geralmente em individuos de contorno irregular ou dilacera- do, mas algumas vezes é penetrado e moldado pelos crystaes de feld- spatho, como se observa na hornblenda. Comtudo é frequente encon- trarem-se secções octogonaes devidas à combinação commum do pris- ma e dos pinacoides 0 P. co Poo. co Poo, é outras vezes hexagonaes provenientes de cortes mais ou menos proximos do parallelismo com o eixo vertical correspondentes à combinação ordinaria do prisma e da hemipyramide. Este mineral possue nalguns fragmentos uma clivagem bem de- terminada, posto que os crystaes sejam sempre atravessados por outras fendas irregulares, que lhes dão uma apparencia bastante fragmen- tada. A sua côr é constantemente violacea e o seu dichroismo varia em alto grau, sendo para notar-se que, em quanto alguns fragmentos ma- nifestam apenas vestígios d'esta propriedade, outros pelo contrario apresentam-n'a de modo tão intenso, que às vezes parece observar- se uma bypersthene; tal é n'este caso a diversidade das suas côres. Verifica-se esta algumas vezes no mesmo fragmento, sendo fraca em uns pontos e muito consideravel n'outros. Submettendo-se estes mesmos fragmentos à acção da luz polari- sada, observar-se-ha que as suas extincções, longe de corresponderem às de um mineral do systema rhombico, concordam plenamente com as do pyroxene, apezar do seu dichroismo variar algumas vezes des- de violeta intenso até amarello de limão. Não obstante esta concordancia com os caracteres opticos do py- roxene, nota-se alguma differença na posição dos eixos de elasticidade, como se a bissectriz se tivesse approximado um pouco do eixo ver- tical do pyroxene. Num fragmento deste mineral isento de dichroismo de um lado, , PHYSICAS E NATURAES 1014 mas mostrando-o bem evidente na parte restante, observou-se que a ex- tincção se verificava na parte dichroica sob um angulo de 33 a 34 graus, em quanto que, na parte onde o dichroismo era quasi imper- ceptivel, este angulo attingia proximamente 40 graus.: Quando se estudam attentamente diversos fragmentos deste py- roxene nota-se com muita frequencia que este mineral se acha em união intima com a amphibole, mas n'alguns pedaços de tal modo que, apresentando de um lado as propriedades deste mineral, e ex- tinguindo-se sob angulos que não excedem no maximo 15 a 20 graus, na parte que ainda possue a côr e facies do pyroxene, faz-se a extin- cção sob angulos que passam algumas vezes de 38 graus. Deve notar-se que esta associação dos dois mineraes se differença bastante do modo como se verifica nas ophites, diabases e euphoti- des; rochas em que esta transição se observa, mas parecendo effe- ctuar-se duma maneira até certo ponto gradual, como se foram fibras e filamentos que penetrassem parallelamente à clivagem do pyroxene. No caso sujeito, porém, não é possivel distinguir esta transição gradual. O pyroxene destas rochas apparece como que irregularmente manchado ou mosqueado pela amphibole, sem que se possa descobrir aquella zona intermediaria, de uma certa opacidade, tão frequente nas diabases, e na qual se torna difficil distinguir os productos chloriticos e amphibolicos do pyroxene semi-alterado, mostrando-se n'este caso 0 pyroxene como se se transformara completamente em amphibole. Merece tambem notar-se que nos fragmentos que já possuem um pronunciado dichroismo, é onde precisamente o pyroxene começa a experimentar a acção que o metamorphosea em amphibole, e que em grande numero d'elles pode seguir-se nas suas diversas phases. Indicará acaso o incipiente dichroismo do pyroxene um começo de amphibolisação, talvez produzido pela intercalação de lamellas de - amphibole, que, embora não nos seja dado distinguir com o auxilio dos nossos meios de investigação, sejam todavia sufficientes para per- turbar os caracteres proprios do pyroxene? É o que parece mais provavel, dada a serie de phenomenos que se observa n'estas rochas; mas em todo o caso, é um facto que nos parece ter elevado interesse, pois que torna cada vez mais evidente uma propriedade, que parece commum ao pyroxene, seja qual for a fórma sob que este mineral exista nas rochas. A analcime desempenha um papel muito importante em todas 1092 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS estas rochas e fórma grandes plagas semelhantes às do quartzo no granito, penetrando, pode dizer-se, toda a rocha, muito especialmente o feldspatho, mineral em que se observam casos interessantes de pseu- domorphismo, conforme foi já indicado. Este mineral, quando estudado só com o auxilio da luz natural, apparece claro e diaphano; comtudo algumas vezes está mais ou me- nos carregado de impurezas, que lhe roubam consideravelmente a trans- parencia. Entre os nicols cruzados apresenta anomalias muitissimo curiosas, pois que em quanto n'alguns fragmentos é perfeitamente inerte, per- manecendo em completa obscuridade durante uma rotação no plano horizontal, e n'outros pontos apresenta vestigios de luz azulada muito debil e de contorno perfeitamente indefinido; n'outros fragmentos dis- tinguem-se faxas luminosas de fraca intensidade, porém affectando uma certa disposição regular, como se seguissem os planos de uma cliva- gem, produzindo effeitos de luz extremamente notaveis, e que se as- semelham a alguns phenomenos analogos, que se observam na bora- cite, leucite e outras analcimes, que tivemos occasião de estudar. Quando laminas destas teschenites são tratadas pelo acido chlo- rhydrico, vê-se que a analcime se decompõe totalmente; e que na si- lica gelatinosa, que se obtem pela evaporação do acido, se depositam pequeninos cubos, provavelmente de chloreto de sodio. Em intima união com a analcime e com o feldspatho distinguem- se plagas umas vezes de contorno irregular, outras vezes quadrangu- lares, desenvolvidas principalmente n'uma direcção, incolores, mas mui- to cheias de impurezas, que frequentemente lhe tiram a transparen- cia, mas que brilham entre os nicols cruzados com luz branco-azulada muito fraca. A extincção verifica-se quando a secção principal do po- larisador coincide com os limites regulares do crystal, e por todos os seus caracteres parece poderem referir-se à nephelina. Nas rochas de Cezimbra este mineral existe distribuido muito ir- regularmente, manifestando-se em grande quantidade nuns fragmen- | tos ao passo que n'outros é dificil reconhecel-o: Este facto de certo modo confirma a asserção de Rosenbusch, que nas teschenites a anal- cime é um producto derivado da alteração da nephelina. Além destes mineraes descobrem-se tambem algumas plagas zeo- lithicas de acção energica sobre a luz polarisada, de estructura bacillar, às vezes radiada, e cuja extincção entre os nicols cruzados se faz quan- . do a secção principal do polarisador coincide com o desenvolvimento longitudinal do elemento crystallino. Estas plagas são além disso facil- PHYSICAS E NATURAES 103 mente decompostas pelo acido chlorhydrico, deixando silica gelatinosa, caracteres estes que correspondem à natrolite. A apatite, como já indicâmos, abunda extraordinariamente em to- das estas rochas, e vê-se que atravessa todos os seus elementos desde a analcime até ao pyroxene e amphibole. Em geral a apatite fórma crystaes relativamente grandes e, com- paradas as suas dimensões com as que este mineral apresenta n'ou- tras rochas, são relativamente espessos, ainda que muito desenvolvi- dos no sentido do eixo principal. Cortados os crystaes em todas as di- recções, apparecem com grande frequencia as secções hexagonaes, e tambem não é raro distinguirem-se em alguns as terminações pyrami- daes. Os caracteres opticos deste mineral concordam inteiramente com | OS que são commummente observados em todas as rochas em que se apresenta a apatite. A magnetite é relativamente pouco abundante n'uns exemplares, emquanto que noutros apparece em maior proporção, porém como re- gra geral existe em quantidade um pouco inferior à que habitualmente acompanha as rochas basicas. | Umas vezes fórma agglomerações de grandeza consideravel, ou- tras vezes, pelo contrario, distribue-se pela rocha como um pó fino, no qual frequentemente se reconhecem as fórmas cubicas usuaes d'es- te mineral. A proporção da chlorite tambem varia muito de uns a outros a exemplares : muito pouco abundante nºuns, constitue n'outros uma parte importante da rocha. Este mineral é geralmente de côr verde sujo, e se é visto umas vezes em intima união com o pyroxene e amphibole, outras vezes fór- ma agglomerações independentes, ou distribue-se irregularmente pela - rocha. Esta substancia pertence ordinariamente à variedade de chlorite de estructura fibrosa e de acção bastante energica sobre a luz polari- sada, sendo a variedade escamosa muito escassamente representada. E A calcite é o ultimo dos elementos que nos foi dado reconhecer nas teschenites de Cezimbra, e ao mesmo tempo é o elemento n'ellas representado com maior escassez; sendo para notar-se que, em vez É de constituir as plagas, que a calcite fórma ordinariamente em resul- Ee tado da decomposição dos diversos elementos nas rochas basicas, nºes- 104 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS tas apresenta-se em granulos, e às vezes toma fórmas polyedricas de certa regularidade, contrastando visivelmente com o modo porque esta substancia usualmente se apresenta. Taes são os principaes caracteres d'este interessante grupo de ro- chas; e para terminar a sua descripção só nos falta indicar a interes- sante rocha do Forte de Alqueidão, proximo do Sobral. Esta rocha é de estructura grosseiramente crystallina, distinguin - do-se um pyroxene em grandes pedaços de côr negra, com uma cliva- gem bem determinada, e que frequentemente se acha alterado e man- chado por um producto de côr ocracea muito escura. Entre estes gran- des pedaços veera-se manchas de um branco esverdeado, nas quaes se destacam numerosos crystaes de feldspatho, podendo à primeira vista tomar-se a rocha por uma euphotide. Quando se examinam ao microscopio preparações d'esta rocha, apresenta-se formada por um aggregado de pyroxene, chlorite em abundancia, um feldspatho triclinico, e além d'isso um mineral que exerce acção fraca sobre a luz polarisada, e que é a mesma analcime que vimos fazendo parte das teschenites de Cezimbra. Entretanto a julgar sómente pela sua facies, não se hesitaria em collocar estas rochas no grupo das ophites já descriptas. O pyroxene, comquanto se difference pela sua côr do que habitual- mente fórma parte das ophites, pois que possue uma côr peculiar ama- rello-esverdeada, fórma todavia grandes plagas de contorno recortado pelos crystaes adjacentes de feldspatho, que se observam em todas as rochas ophiticas e diabasicas. A amphibole falta absolutamente; porém a chlorite é extrema- mente abundante. Este mineral, de côr verde muito escura, concorre para dar á rocha a apparencia diabasica que a caracterisa. O feldspa- tho, nalguns pontos decomposto, mostra noutros uma estructura he- mitropica de numerosos individuos, e que, a julgar pela pequenez dos angulos de extincção, parece referir-se ao oligoclase; e ainda que 0 mineral zeolithico em tão consideravel abundancia indique já uma fa- milia de rochas distinctas, se não fôra a existencia das rochas de Ce- zimbra, difficilmente se pensaria em separar a rocha do Forte de Al- queidão do resto das ophites da mesma região. Comtudo, ainda que a amphibole, tão peculiar das teschenites de Cezimbra, desappareça completamente, e o pyroxene perca em certo “grau o seu caracter, e adquira antes a fórma caracteristica das diaba- ses, é tão semelhante o que constitue a base da rocha, e experimenta PHYSICAS E NATURAES 105 esta effeitos de tal modo identicos quando tratada pelos acidos, que é impossivel separar-se esta rocha das teschenites. Em nosso conceito constitue pois a rocha do Forte de Alqueidão um typo que serve como de união entre as verdadeiras teschenites de aspecto andesitico e as rochas ophiticas, e ainda que um jazigo iso- lado por si só pouco prove, é todavia um facto que poderá no futuro contribuir para se estabelecerem as mutuas relações dos differentes grupos lithologicos de Portugal, que acabamos de estudar. Depois de escriptas as paginas que precedem tivemos occasião de examinar outros exemplares de rochas da zona ophitica de Portugal, alguns dos quaes, sem representarem typos distinctos, offerecem to- davia certo interesse, porquanto ampliam o conhecimento dos anterior- mente descriptos *. Os novos exemplares que examinámos provéem das seguintes lo- calidades: Monte Real, Monte Redondo, Castello de Leiria, S. Pedro de Muel, Zambujal (a N.E. de Porto de Moz), Castello de Porto de Moz, caminho de Lameiras, Outeiro (proximo de Soure), Fonte da Bica e Casaes do Callado, ficando as duas ultimas nas visinhanças de Rio Maior. Os exemplares do Castello de Leiria e de Porto de Moz nenhuma differença offerecem relativamente aos já descriptos d'estas mesmas localidades. ; Não acontece o mesmo com respeito ao exemplar de Monte Real, que se distingue pelo estado adiantado de amphibolisação em que n'elle se encontra o pyroxene, podendo dizer-se que este mineral desappa- recera completamente, sendo substituido por uma amphibole, que varia “na sua coloração desde verde garrafa até castanho escuro, e possue um dichroismo forte e a sua clivagem habitual perfeitamente determinada. Parece que este mineral enche os espaços que eram anteriormente occupados pelo pyroxene, e, phenomeno digno de attenção, alguns fra- gmentos não apresentam uma estructura simples, mas hemitropias pela face do orthopinacoide, tendo-se adaptado à fôrma do pyroxene a sua ! Estes exemplares foram todos colligidos pelo sr. Choffat em 1883, menos o do Outeiro que o foi pelo engenheiro de minas sr. Frederico d'Albuquerque dOrey. 106 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS superficie exterior. O feldspatho d'este exemplar é identico ao já des- cripto; como este é turvo e referivel ao oligoclase. A ophite de Monte Redondo tem um bello aspecto, e entre todas as de Portugal é a que conserva o feldspatho em melhor estado. A sua estructura é perfeitamente crystallina, e as laminas d'esta rocha ob- servadas ao microscopio mostram muita semelhança à ophite de Roliça. O feldspatho é limpido, bem conservado e em crystaes de consi- deravel grandeza, quasi sempre de estructura polysynthetica, e agru- pando-se geralmente os individuos segundo a lei da albite. Nos individuos de extincção symetrica a respeito da projecção do plano de composição, o angulo comprehendido entre duas extincções successivas é consideravel, caracter que tambem se realisa na ophite de Roliça e o faz tomar como labrador. O pyroxene desta mesma rocha, analogamente ao das ophites de Leiria e Roliça, pertence tanto à variedade commum de côr amarello- rosada, como à verde, e apresenta os mesmos caracteres que descre- vemos do pyroxene d'estas rochas e as mesmas anomalias, sendo para notar-se que ha n'elle tendencia a formarem-se por decomposição pro- ductos chloriticos de preferencia a amphibolicos. As rochas de S. Pedro de Muel e Zambujal differençam-se um pouco da maioria das ophites de outros pontos do paiz; todavia apresentam muita semelhança à ophite de Gaieiras, apezar d'esta rocha se Aohar profundamente decomposta. O pyroxene, tanto do exemplar do Zambujal como do de S. Pedro de Muel, em vez de ser em fragmentos limitados pelos crystaes adja- centes de feldspatho, como se observa em quasi todas as ophites, ao contrario mostra-se em pedaços que, embora de fórmas irregulares, teem arestas crystallinas, e são desenvolvidos quasi sempre no sentido da zona co P o. o Poo, e n'alguns pedaços, ordinariamente pequenos, observam-se as fórmas octogonaes resultantes da combinação do pris- ma com os pinacoides, proprias da augite. A côr do pyroxene d'estas rochas é violacea bastante intensa, pas- sando nas bordas a um verde muito fraco; o seu dichroismo é muito. perceptivel, e as suas dimensões às vezes muito consideraveis. Tanto uma como outra rocha são muito carregadas de mica. Este mineral é de côr escura, de dichroismo intenso, e parece referivel ao typo biotite. A amphibole existe n'ellas ao contrario em muito pequena proporção. O feldspatho é turvo, e geralmente constitue grandes crystaes, umas vezes simples, outras vezes de estructura polysynthetica, verifi- ad a E Ss nd a di 28 a ai a a e ai PHYSICAS E NATURAES 407 cando-se a extincção sob angulos muito pequenos, parecendo d'este modo comprehender-se no typo oligoclase. A magnetite apresenta-se em pedaços de grandes dimensões, e os productos chloriticos e serpentinosos são muito abundantes. : Os exemplares de Lameiras e do Outeiro acham-se n'um estado de decomposição tão adiantada que difficilmente permittem o formar-se idéa da sua estructura. Entretanto a rocha de Lameiras pode conside- rar-se como pertencendo ao grupo das ophites aphaniticas, emquanto que a do Outeiro pertence ao grupo das crystallinas. Este ultimo exemplar é formado de grandes crystaes de feldspa- tho muito turvo, algum pyroxene e muita amphibole, mostrando alguma semelhança com a ophite de S. Bartholomeu. Resta-nos descrever as rochas procedentes da Fonte da Bica e dos Casaes do Callado, rochas de elevado valor petrographico, pois que pertencem ao interessante grupo das teschenites, sendo sobretudo nota- | vel a da Fonte da Bica, que representa a variedade aphanitica destas mesmas rochas. Estas rochas teem o aspecto exterior aphanitico; a sua estructura é compacta, a fractura escamosa, e a côr escura, nalguns pontos quasi negra, podendo distinguir-se frequentemente pequenos crystaes brancos disseminados pela rocha. Observada ao microscopio em lamina transparente, revela uma es- tructura microcrystallina muito interessante, reconhecendo-se ser a ro- cha constituida de innumeraveis crystaes de amphibole de côr de casta- nha, de pequenas dimensões, desenvolvidos segundo a direcção do eixo crystallographico vertical e terminados sempre irregularmente, e de fra- gmentos de pyroxene amarello-rosado, de dimensões um pouco maiores q que os crystaes de amphibole. | Estes mineraes acham-se empastados em um magma constituido por pequenos crystaes de feldspatho de estructura um tanto filamen- E tosa, que se extinguem sob angulos muito pequenos, e de uma outra — substancia de tão debil acção sobre a luz polarisada que se tomaria em — alguns casos por isotrope. Esta substancia decompõe-se pelo acido chlorhydrico, a solução - potassica dissolve-a completamente, desaggregando-se a rocha e redu- - zindo-se a uma areia fina, caracteres que induzem a considerar aquella substancia como um magma nephelinico. da O exemplar dos Casaes do Callado assemelha-se muito ao typo das teschenites de Cezimbra. "Esta rocha macroscopicamente considerada é constituida por gran- 108 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS des crystaes de amphibole escura distribuidos numa pasta alvacenta formada por crystaes de feldspatho e alguma analcime. Observada ao microscopio vê-se que encerra ossselementos mmoe que a rocha de Cezimbra. O feldspatho fórma em grandes crystaes hemitropes que se ex- tinguem sob angulos consideraveis, e mostra as mesmas transições à analcime que descrevemos. Comtudo esta substancia é um pouco menos abundante do que nos exemplares de Cezimbra. - Tanto a amphibole como o pyroxene são perfeitamente identicos aos da teschenite d'esta localidade, observando-se tambem a mesma abundancia de apatite que caracterisa esta interessante rocha. às x ENO A E 4 PE x br lg A y o 7 PHYSICAS E NATURAES 109 LOOLOGIA == AE e ea] 1. Études sur les insectes d'Angola qui se trouvent au Muséum National de Lisbonne PAR MANUEL PAULINO DE OLIVEIRA Cerambycides À. Tihtoes capensis, White. White. Long. vm, 1853, pag. 14. Benguella (Anchieta). Mossamedes (Anchieta), 2, Tithoes maculatus, F. Oliv. Ent. rv, gen. 66, pag. 27, pl. 4, fig. 14. Confinis Cast. Hist. Nat. 11, pag. 395. Fãhrs Ofvers. Vet. Ak. Forh. 1872, nº 1, pag. 45. Caconda (Anchieta). “5. Macrotoma palmata, F. Castelnau. Hist. Nat. m, pag. 400. Senegalensis Oliv. Ent. rv, gen. 66, pag. 22, pl. 7, fig. 25. Cabinda, Rio Quilo. Angola (Welwitsch). “k, Macrotoma micros, White, “White. Long. vi, pag. 39. Angola (Welwitsch). 4140 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS 5. Aulacopus nafalensis, White. White. Long. vir, pag. 34, pl. 2, fig. 4. Fahrs. Ofvers. Vet. Ak. Forh. 1872 nº 1, pag. 47. Angola (Bayão). 6. Mallodon Downesi, Hope. Thoms. Rev. pag. 96. Lovipennis White. Long. vit, pag. 45. Cabinda (Anchieta). 7. Colpoderus caffer, Serv. An. Soc. Ent. Fr. 1832, pag. 179. Angola (Welwitsch). 8. Plocederus viridipennis, Hope. White. Long. vi, 1, pag. 125. Cabinda, Rio Quilo (Anchieta). 9. Ceratophorus hirticornis, Serv. An, Soc. Ent. Fr. 1834, pag. 11. Gabonicus Thoms. Arch. Ent. 1. pag. 160. Angola (Welwitsch). 10. Ceratophorus insipidus, Thoms. Cette espêce a êté déterminée par Mr. J. Thomson et je ne connais pas la description. Angola (Welwitsch). 44. Cordylomera nitidipennis, Serv. An. Soc. Ent. Fr. 1834, pag. 24. Angola (Welwitsch). 12. Callichroma Cnrrori, White. White. Long. vn, pag. 158. Angola (Welwitsch). 43. Callichroma chalybeatum, White. White. Long. vm, pag. 159. Angola (Welwitsch). o , PHYSICAS E NATURAES 41414 14. Calliciroma Venus, Thoms. Thoms. Arch. Ent. 1, pag. 152. Rio Quilo (Anchieta). 45. Philematium festivum, F. Oliv. Ent. rv, pag. 30, pl. xvum, fig. 44 bD. Rio Quilo (Anchieta). 16. Closteromerus insignis, Gers. Peters Reise etc, 1862, pag. 321, pl. 19, fig. 1. Humbe (Anchieta). 17. Euporus hemichryseus, Chev. Chevy. in litt. Determinê par Mr. J. Thomson. “Angola (Welvwitsch). 18. Philagathes letus. Thoms. Thoms. Syst. Cer. pag. 197. Humbe (Anchieta). Variêté avec la partie antérieure du thorax, depuis les tubercu- les latéraux jusqu'à la partie antérieure, rouge en dessus et en dessous, à exception du milieu de la partie supérieure, ou le noir se prolonge en devenant successivement plus [étroit jusqu'ã la partie antérieure, et parfois ne subsiste qu'à la partie posté- rieure. Humbe (Anchieta). 19. Philagathes Wahlbergi, Fáhr. Fahrs. Ofvers. Vert. Ak. Forh. 1872. nº 1, pag. 68. “Variété avec la couleur rouge du prothorax et des élytres três étendue. Angola (Welwitsch). 20. Phantasis gigantea, Guer. Peters Reise etc. pag. 331, pl. 20, fig. 3. Merero (Dr. Peters). Bihé (Capello e Ivens). 21. Monohammus griseoplagiatus, Thoms. 11492 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Thoms. Arch. Ent. 11, pag. 166, pl. 5, fig. 5 Le seul individu envoyé de Cabinda par Mr. Anchieta est un peu abimê, les dessins des élytres ne sont pas nettement repré- sentês et le 4º et 2º articles des antennes sont d'un brun clair. 22, Cotops fusca, Oliv. Oliv, Ent. rv, gen. 67. pag. 83, pl. 4, fig. 25. Parallela Serv. An. Soc. Ent. Er. 1835. Pag. 64. Angola (Welwitsch). Cabinda, Mossamedes (Anchieta). 23. Ancylonotus tribulus, F. Oliv. Ent. 1v, gen. 67, pag. 65, pl. 14, fig. 100. Castelnau. Hist. Nat. 11, pag. 459. Angola (Welwitsch). Humbe, Cabinda (Anchieta). 24. F. Barxus sordidus, Oliv. Oliv. Ent. Iv, gen. 67, pag. 124, pl. 1, fig. 5. Longimanus Thoms. Arch. Ent. 1, pag. 163. Angola (Welwitsch). 25. Anoplostetha lactator, F. Lacord. Gen. Atlas x, pl. 100, fig. 5 9. Radiata Gory. An. Soc. Ri Fr. 1835, pag. 141, pl. 2, À. fig. 5. Angola (Welwitsch). Humbe (Anchieta). Mossamedes (Anchieta). Var. Welwitsch Paul. 57 Avec les taches des élytres reunies; on ne découvre la cou- leur du fond, que sur la marge latérale et suturale. 26. Zographus aulicus, Bert. Peters Reise, 1862, pag. 328, pl. 20, fig. 1. Angola. 27. Sternotomis chrysopras, Voet. Voet. Cat. 1, pag. 10, pl. 7, fig. 22. West. Arc. Ent. 11, pag. 155, pl. 86, fig. 1. PHYSICAS E NATURAES 113 La distribution des couleurs jaune et verte est três variable dans les différents individus. Angola (Welwitsch). Bihé (Capello et Ivens). 28. Sternotomis Gamae, Coq. An. Soc. Ent. Fr. 1861, pag. 188, pl. 5, fig. 4. Angola (Welwitsch). 29. Sternotomis principalis, Dalm. Sternotomis Palini, Hope. West. Arc. Ent. 11, pag. 84, pl. 69, flg. 2. Angola (Welwitsch). 30. Sternotomis regalis, F. Oliv. Ent. 1v, gen. 67, pag. 89, pl. 22, fig. 171. Castelnau Hist. Nat. 11, pag, 475. Les taches vertes sont presque partout substituées par des ta- ches fauves. Angola (Welwitsch). 34. Sternotomis virescens, West. West. Arc. Ent. u, pag. 83, pl. 61, fig. 1. Angola. 32. Phosphorus angulator, Oliv. Oliv. Ent. 1v, pag. 71, gen. 67, pl. 22, fig. 170. Chev. Journ. of Ent. 1861, pag. 1914. Angola (Welwitsch). 33. Tragocephala Delia, Thoms. Thoms. Syst. Ceramb., pag. 451. Dans la courte diagnose de cette espêce, donnée par Thomson, on ne mentione pas Vexistence d'une grande tache dans le front, de 2 petites postoculaires jaunes et de 2 petits points blancs en- tre les deux taches postérieures des élytres. Angola (Welwitsch). 34. Tragocephala pulchella, West. West. Arc. Ent. m. pag. 85, pl. 69, fig. 1. JORN. DE SCIENC. MATH. FHYS. E NAT.— N.º XXXVIIH. 8 4114 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS 36. 37. 38. 39. O. ). Tragocephala variegata, Bertol. Le seul exemplaire de la collection de Welwitsch que je crois appartenir à cette jolie espêce représente une variété ou la couleur verte est presque partout remplacée par le fauve.. Angola (Welwitsch). Peters Reise, etc. 1862, pag. 327, pl. 19, fig. 11 et 12. Venusta Thoms. Arc. Ent. 1, pag. 30, pl. 5, fig. 5. Angola (Welwitsch). Huilla (Lobo d'Avila). Rhapbinopsis Welwitschi, Paiva. An. Nat. Hist. 1862, pag. 20. Angola (Welwitsch). Í Rhaphidopsis melaleuca, Gers. Peters Reise, etc., pag. 328, pl. 19, fig. 10. 1 Angola (Anchieta). É d Ceroplosis calabarica, Chey. Rev. Zool. 1853, pag. 55. Huilla (Anchieta, Lobo d'Avila). Angola (Welwitsch). Ceroplesis bicineta, F. Continua Oliv. Ent. pag. 123, gen. 67, pl. 23, fig. 1927. Angola (Welwitsch), (Bayão). Cabinda, Mossamedes (Anchieta). Var. Herbsti, Gm. Orientalis. Herbst. Fussl. Arch. vir, pag. 168, pl. 45, fig. 40. Souvent on trouve des individus avec taches rouges entre les deux bandes transversales d'une seule ou des deux êlytres. Zambeze (Serpa Pinto). Angola (Welwitsch). Huilla (Anchieta, Lobo d' Avila). Ceroplesis marginalis. Fáhrs, Fiáhreus Ofvers Vet. Ak. Fórh. 1872, nº 2, pag. 140. 6, nã, e a h4. ha. kg. kh. h5. h6. h7. TAS. PHYSICAS E NATURAES Merero (Dr. Peters). Ceroplesis capensis, L. Var. quinque fasciata, F. Fahreus Ofvers Vet. Ak. Fórh. 1772, nº 2, pag. 41. Angola (Bayao), (Welwitsch). Zambeze (Serpa Pinto). Mecha Hecate, Chevy. Thoms. Arch, Ent. 1, pag. 171, pl. 6, fig. 8. Angola (Welwitsch). Cabinda (Anchieta). Ceratitis jaspideus, Serv. An. Soc. Ent. Fr. 1835, pag. 35. Merero (Dr. Peters). Pyenopsis obsoleta, Fáhr. Fáhr. Ofvers. Vet. Ak. Fórh, 1872, nº 2, pag. 39. Humbe (Anchieta). Pycnopsis brachyptera, Thoms. Thoms. Clas. Long., pag. 95. Gambos (Anchieta). Phryneta hecphora, Thoms. Thoms. Arc. Ent. 1, pag. 179. Angola (Welwitsch), (Bayão). Phryneta spinator, F.? Fabr. Ent. Syst. 1, 2, pag. 276: 15 Je ne connais cette espêce que par la courte diagnose de Fa- bricius. Angola (Welwitsch). Huilla (Lobo d'Avila). Homelis eribratipennis, Thoms. - Thoms. Arch. Ent. n, pag. 168. Angola (Welvwitsch). 83* 116 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS h9. o0. o1. o2. õa. oh, do. 56. d7. Cymatura seoparia, Gers. Gers.. Monotsb. Berl. Ac. 1855, pag. 286. Humbe (Anchieta). Cymatura bizonata, Quedenf. Berl. Ent. Zeit. 1882, pag. 352. Angola (Welwitsch). Petrognata gigas, F. Oliv. Ent. 1v, pag. 67, gen. 67, pl. 13, fig. 9. Castelnau. Hist. Nat. 1, pag. 470. Golungo Alto (Welwitsch). Angola (Bayão). Frea maculicornis, Thoms. Thoms. Arch. Ent. n, pag. 174, pl. 8, fig. 32. Cabinda (Anchieta). Sthenias mioni, Guer. Rev. Zool. 1840, pag. 109. Angola (Welwitsch). Sthenias Verticalis, Chev. (A. Thomson). Rev. Zool. 1857, pag. 81. Thoms. Arch. Ent. mn, 1858, pag. 180. Angola (Welwitsch). Sphenura adelpha, Thoms. Thoms. Arch. Ent. 1, pag. 201. Angola (Welwitsch). Sphenura fasciata, F. Oliv. Ent. 1v, pag. 94, gen. 67, pl. 14, fig. 98. Angola (Welwitsch). Nupserba bidentata, F. Fab. Ent. Syst. 1, 2, pag. 313. Angola (Welwitsch). Fides. Ofvers. Vet. Ak. Fórh. 1872, nº 2, pag. 56. | — Angola (Welwitsch). RL Do (Anchieta). 118 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS 2. Notes sur le Bucorax pyrrhops, Eliot. PAR JOSÉ AUGUSTO DE SOUZA Conservateur au Muséum de Lisbonne Le fait de Pacquisition d'un exemplaire du Bucoras pyrrhops ré- cemment arrivé de la Guinée portugaise (Bissao) nous porte à faire noter quelques caractêres qui Véloignent du Bucorax abyssinicus, Bodd. si bien représenté par Mr. Elliot dans son excellent ouvrage «A Mono- graph of the Bucerotidae». Les dimensions des ailes sont un peu moindres que celles des deux exemplaires d'Abyssinie déja cités par Mr. du Bocage dans son excel- lent travail à propos du Bucoras cafer dans les Proceedings of the Zoo- logical Society of London, 1873, p. 698. Ces différences ne sont pas toutefois celles que nous voulons maintenant rendre sensibles: nous appelons Vattention des naturalistes sur d'autres également remarqua- bles qui s'observent sur le casque. . Notre exemplaire porte quelques rectrices presqu'à demi dévelop- pées et en partie revêtues encore de leurs capsules, ce qui s'observe aussi sur quelques plumes du dos. Les parties supérieures, dos, ai- les et queue présentent le noir à reflets bronzés semblable à celui des exemplaires du Bucoras cafer, Bocage. Le casque est presque aussi élevé que ceux des exemplaires du B. abyssinicus que le Muséum de Lisbonne possêde, il est moins large 1 Ornithologie d' Angola, p. 144. Elliot, Monogr. Bucerotidae, pl. part vim. PHYSICAS E NATURAES 119 à sa base du côté postérieur, et sensiblement moins long. Le bord su- périeur est moins large et n'occupe que la troisitme partie de la lar- geur totale du casque, tandis que dans les exemplaires cités du B. abys- sinicus ce bord en occupe la moitié. Nous croyons voir en ce fait un caractêre important, ainsi que dans Pamoindrissement de Vouverture, laquelle rappelant celle de Vabgyssinícus a cependant un diamétre de 18 millimêtres à peine entre les deux bords extérieurs. Sur les deux exemplaires de Pabyssinicus ce diamêtre atteint de 26 à 40 millimê- tres, et le casque conserve la même largeur presque dans toute sa longueur. Sur notre B. pyrrhops le rétrécissement vers Pouverture est três frappant, les bords étant plus larges à la base du casque. On aura une idée exacte de sa conformation dans la planche qui accompagne cette note. Notre exemplaire porte la plaque-rouge à la base de la mâchoire supérieure aussi développée que Pabyssinicus. Cette plaque est déjà sensible sur la mâchoire de la tête d'un jeune individu envoyée de Ca- cheu, et représentée dans les ouvrages cités (Proceedings, et Monogr. Bucerot.,) sous le nom de B. guineensis. Toutes les parties nues, région penophiulmique, gorge et poche gutturale, conservent la couleur bleue. Nous donnons en centimêtres les dimensions de notre exemplaire, lesquelles pourront être confrontées avec celles du B. abyssinicus et du B. cafer données par Mr. du Bocage dans les Proceedings cités. BORD SUPÉRIEUR HAUTEUR DU CASQUE DU e a ——— CASQUE LARGEUR ONGUEUR pole ide ld A LA BASE Sans nous étendre sur la question posée par Mr. Elliot dans son ouvrage, que le Bucorasx carunculatus guineensis de Mr. Schlegel est synonyme du B. carunculatus ubyssinicus, nous nous bornons à faire remarquer les caractéres que nous venons de décrire et qui, à Vétat actuel des connaissances sur cette espêce, seront de quelque utilitê pour les ornithologistes. 120 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Comme nous 'avons fait remarquer, la couleur des parties nues de la tête et du cou est bleue. La planche de Padulte du B. pyrrhops de M. Elliot présente la région périophthalmique rouge orange ainsi que la bourse gutturale. Serait-ce lá un caractêre de saison? C'est ce que nous tâcherons de savoir gráce à Vobligeance de Mr. Silverio Couceiro, phar- macien militaire à Bissao, auquel nous devons déjá "exemplaire que nous venons de décrire, et qui portait sur Vétiquette la suivante note «Bissao, le 4 novembre 1883. —Nom vulgaire, Alma de Biafada. » Le 24 avril 1884. PHYSICAS E NATURAES 1214 5. Contributions pour la faune du Portugal PAR F. MATTOZO SANTOS Professeur de Zoologie à I'École Polytechnique « «. «only an idea, only a feeling :— what is Dev. (Suite 1) al LÉPIDOPTERES [04 (Macrolépidoptéres) 2 HETEROCERA Sphinges Fam. SPHINGIDA E Gen. SPHINX Papilio (Sphina). —L.: Systema naturee. Sphayna.—Ochsenheimer (1810): Die Schmetterlinge von Europa, 1v. 109. Sph. convolvuli L.: Syst. nat., x, 430; xu, 789. Berce: F. ent. fr. Papillons, u, 15. Lisbonne. Condeixa, Aoút. Commune. 1 Voir le Nº xxxvir. 129 “JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Gen. DEILEPHILA Ochsenheimer (1816): Die Schmetterlinge von Europa, rv. 10. D. euphorbiase L.: Syst. nat., x, 492; xm, 803. Berce: F. ent. fr. Papillons, n, 214. Condeixa, Aoút. En grand nombre. Coimbra, (L. e Lemos). 1114. D. celerio L.: Syst. nat., x, 491; xi, 800. Godart: Hist. nat. des Lépidop. de France, m, 18, 2. Condeixa, Aoút. Três commune. Arrabida. (Montagnes). 112. D. elpenor L: Syst. nat., x, 491; xm, 803. Berce: F. ent. fr. Papillons, 1, 28. Condeixa, Aoút. Três commune. Gen. MACROGLOSSA Ochsenheimer (1816): Die Schmett. von Europa, 1v. 113. M. stellatarum L.: Syst. nat., x, 493; x1, 808. Berce: F. ent. fr. Papillons, 1, 31. Serra da Estrella. tod = ds E «a Ri ais Rad ei pi ai! de di A a a SR cin a PHYSICAS E NATURAES 123 Condeixa, Aoút. Três commune. Coimbra. Alfeite. Bombyces Fam. ARCTIIDAE (Chenolides) Gen. EMYDIA Boisduval (1829): Europeorum Lepidopterorum index methodicus. | 4144. Em. Chrysocephala Hiibner (ante 1810): Sammlung europ. Schmett., p. 251.—Variété. Emuydia cribrum, v.? Crysocephala— Staudinger: Cat. Lepidopt. Eur. Faunengebiets, 56. Tout me porte à voir dans la variété Chrysocephala Hiúb. une forme qu'on doit séparer de la Em. cribrum comme espêce distincte. C'est aus- si opinion de mon ami Mr. le dr. de Carvalho Monteiro, entomolo- giste distinguê, qui a même été le premier à appeler mon attention sur ce sujet (in litt.) «... il ne peut y avoir de doute, m'écrit-il, lorsqu'on connait la chenille. Yen ai élevé un grand nombre, et toutes présentent une forme constante assez éloignée de la forme de celles de PEm. cri- brum. On peut trouver les chenilles de PEm. chrysocephala au mois de février aux montagnes de Monsanto, sur plusieurs plantes basses, mais spécialement sur le Plantago (en portugais: Tanchagem). M. Stau- dinger la tient pour originaire de "Andalousie, mais je puis assurer qu'elle Pest aussi du Portugal, ou elle se trouve depuis "Extremadura Jusqu'aux provinces de PAlto-douro et de Traz-os-montes...» Serra da Estrella (versants O. S. 0.) Gen. CALLIMORPHA Latreille (1809): Genera Crustaceorum et Insectorum. 41145. C. hera L.: Syst. nat. xm, 894. 124 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Berce: F. ent. fr. Papillons, m, 125. Serra da Estrella, Aoút. Fam. LIPARIDA E Gen. PORTHESIA Stephens (1829): A systematical catalog of british Insects, etce Liparis (pro parte) — Ochsenheiner (1810): Schmetterlinge von Europe. 416. P. similis Fuesl (1775): Verzeichn. der ihm bekannten schweizerischen Insecten, 35. Staudinger: Cat. der Lepidopt. europ. Faunengebiets, 67, 900. Auriflua — Schiffermtller & Denis (1776): Syst. Verz. der Schmett, der Wiener Gegend, etc. 52. Berce: F. ent. fr., Papillons, u, 173. M. Staudinger (Cat. 1. c.), dit que cette espêce, se trouve dans PEu- rope méridionale-orientale et dans PItalie méridionale; mais il ne la cité pas comme appartenant à "Europe occidentale. Condeixa, Aoiút. Noctuce Fam. BRYOPHILIDA E Gen. BRYOPHILA Treitschke (1825): Schmetterlinge von Europa v. 4117. Br. muralis Forster (1771): Nove species Insectorum ; cent. 1, 74- Staudinger: Cat. Lepidopt. Eur. Faunengebiets, 79, 1068. Glandifera — Schiffermiller & Denis (1776): Syst. Verz. der Schmett. der Wiener Gegend, etc., 70. Berce: F. ent. fr. Papillons; mr. 6. Condeixa, Aoút. PHYSICAS E NATURAES 125. Var. Par Hibner (1796): Sammlung europ. Schmett., 516. Berce: F. ent. fr., Papillons, ur, 9. Batalha, Aoút. Fam. LEUCANIDA E Gen. LEUCANIA Hiibner (1816): Verzeichniss bekannter Schmetterlinge. 118. L. extranea Guenée (1837 a 1841): Essais sus les Noctuelites (Ann. Soc. Ent. Fr.); et Hist. Nat. des Ins.— Sp. gen. des Lepidopt., v, 77. Sur le territoire de la faune européenne, cette espece, qui est ori- ginaire de "Amérique septentrionale (Brésil et Colombie), n'avait été trouvée, jusqu'ici, qu'en Angleterre et à Vile da Madeira. Quoique je croie ce papillon toujours rare en Portugal, je puis cependant assurer qu'il y a fait des apparitions, car j'en ai pris moi-même un individu 9 à Batalha, Aoiút. | Fam. CARADRINIDA E Gen. CARADRINA Húbner (1816): Verz. bekannter Schmett. 119. CG. quadripunctata Fabricius (1775): Syst. Entomologe, 584. Staudinger: Catal. der Lepidopteren europ. Faunengebiets, 11, 1549. Cubicularis — Schiffermtllrr & Denis (1776): Syst. Verz. der Schmett der Wiener Gegend, ete., 72. Berce: F. ent. fr. Papillons, am, 123. Condeixa, Aoút. 196 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Fam. XYLINIDA E Gen. GALOPHASIA Stephens (1828): Illustration of british entomology. 420. O. platyptera Esper (1788): Die Schmett. in Abbildung etc., 130. Berce: F. ent. fr. Papillons; iv, 128. Serra da Estrella, Aoút. Condeixa, Juillet et Aoút. Fam. PLUSIDA E Gen. PLUSIA Ochsenheimer (1816): Schmetterlinge von Europa, 1v. 121. P. aurifera Hiibner (1795): Sammlung europ. Schmett., 463. Guenée: Hist. Nat. des Ins. — Sp. gén. des Lépidopt.; vt, 3955. Mr. Staudinger (Cat. 126, 1772) mentionne seulement les Cana- ries comme habitat de la P. aurifera; et Guenée (1. c.) écrit au sujet de cette même espêéce: «On dit que cette Plusie habite VEspagne mé- ridionale et qu'elle a été prise aux environs de Rochefort (Charente- Inférieur 9). Je ne puis rien affirmer à cet égard, mais je soupçonne tous les individus que j'en ai vus d'être exotiques. Presque tous vien- nent de différents points de VAfrique. Le Museum de Paris en a reçu un dans ces derniers temps de VAbyssinie.» Je n'affirme pas non plus que ce papillon se trouve dans "Espagne méridionale, quoique tout me 1 Berce ne indique pas comme étant de France; mais elle est indiquée comme provenant de ce pays-ci et de VEspagne par J. A. Boisduval (Genera et Ind. europ. Lepidopt., 1840, p. 158). PHYSICAS E NATURAES 127 porte à-le croire, mais j assure qu'on le trouve en Portugal. Non seule- ment j'en possêde une femelle, mais j'en ai vu deux autres individus, parmi un petit nombre de papillons collectionn és par M.”º la vicom- tesse de Tavira, dans la localité même ou a été pris mon exemplaire. Condeixa, Aoút. 122. Pl. accentifera Lefebre (1827): Ann. de la Soc. Lui., vt, p. 94. Duponchel; Hist. nat des Lépidop., etc. (continuation à Godart), vir, 137. Cette espêce est indiquée comme provenant du Portugal par Gue- née (H. n. d. S.—Sp. g. des Lep., vi, 351), d'aprês des individus de la collection de Boisduval. Il ne la décrit pas. Condeixa, Aoiút. 123. Pl. gutta Guenée (1852): Hist. nat. des Ins. — Spec. gen. des Lepidopt., vt, 364. Berce: F. ent. fr. Papillons, rv, 193. Pas des plus communes. Condeixa, Aoút. 124. Pl. chalcytes Esper (1789): Die Schmett. in Abbildung, ete., 144. Berce: F. ent. fr. Papillons, 1v, 193. Pas rare. Condeixa, Juillet et Aoút. 125. Pl. gamma L.: Syst. nat., x, 513; xu, 843. - Berce: F. ent. fr., Papillons, 1v, 194. 128 JORNAL DE SCJENCIAS MATHEMATICAS Três commune. Condeixa, Juillet, Aoút et Septembre. Fam. HELIOTHIDA E Gen. HELIOTHIS Ochsenheimer (1816): Schmetterlinge von Europa, 1v. 126. H. armigera Hiibner (1793-1827): Sammlung europ. Schmett, 370. Berce: F. ent. fr. Papillons, iv, 134. Serra da Estrella, Aoút. Gen. MICRA ! Guenée (1841): Essais sur les Nochuélites (Ann. de la Soc. Entom, de France). “Thalpochares — Lederer (1857): Die Noctuinen Europa's. Staudinger: Cat. Lepidopt. eur. Faunengebiets. 127. M. ostrina Hibner (1782-1827): Sammlungen sur. Schmett, 399, 684. Berce: F. ent. fr. Papillons, 1, 161. Batalha, Aoút. ! Je conserve à ce genre le nom de Micra que lui a donné Guenée (1. c.), - quoique cette désignation soit aussi celle d'un genre de Diptéres, parce que je | tiens pour applicable aux genres apparterant à des ordres diverses, et encore à plus forte raison, la rêgle établie par M. Staudinger dans Pavant-propos de son Catalogue p.-xvim et xrx «Derseble Artname darf in verschiendenen Gattun-. gue Pp : gen, wenn solche nicht ganz nahe verwandt sind, wiederholt vorkommen. — Le- même nom peut étre itérativement employé pour désigner des espêces, pourva que les genres qui contiennent ces espêces se trouvent suffisament éloignés les. uns des autres.» Rd O a cc a *, (dt 2 a PHYSICAS E NATURAES 129 Var. Carthami Herrich — Schaffer (1845): Syst. Bearbeituug der Schmett. von Eur., 1, p. 437. Staudinger: Cat. Lepidopt. eur. Faunengebiets, 133, 1882, b. Cette variété a été mentionnée comme étant d'Espagne par Ram- bur, dans son Catalogue systématique des Lépidoptêres de | Andalousie, pl. 13, 3, à, et comme étant d'Afrique par Lucas (Exploration scienti- fique de V Algérie p. 388); si toutefois la variétê Numida de celui-ci cor- respond a la Charthami de Herrich-Schãffer. Serra da Estrella, Aoút. Fam. OPHIUSIDAE Gen. OPHIUSA Ochsenheimer (1807): Schmett. von Europa, Iv. 128. O. algira L.: Syst. nat. xm, 835. Ophiusa (Grammodes) algira — Berce: F. ent. fr. Papillons; iv, 248. Condeixa, Aoút. Fam. CATOCALIDAE Gen. CATOCALA à Schrank (1802): Fauna Boica, 11. 129. O. elocata Esper (1786): Die Schmett. in Abbildung ete., m, 127. JORN. DE SCIENC. MATH. PHYS. E NAT.— N.º XXXVIII, 9 4130 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Berce: F. ent. fr. Papillons, 1v, 228. Serra da Estrella, (versants 0.8.0.), Aoút. Condeixa, Aoút. 130. O. optata Godart (1825) : Hist. nat. des Lépidop. de Fr.; v, 47, 3. Berce: F. ent. fr. Papillons, Iv, 291. Serra da Estrella, (versants 0.8.0.), Aoút. Deltoides Fam. HERMINIDA E Gen. HERMINIA Latreille (1802): Hist. nat. des Ins., um. 1314. H. crinalis Treitschke (1829): Die Schmett. von Eur.; vm, 17. Berce: F. ent. fr. Papillons, vt, 24. Serra da Estrella, Aoút. Fam. HYPENIDAE Gen. HYPENA Schrank (1802): Fauna Boica, 1. 132. H. lividalis Hiúbner (1790): Beitrúge zur Geschichte der Schmett., 11, 4. Berce: F. ent. fr. Papillons, vi, 13. PHYSICAS E NATURAES 131 Serra da Estrella, Aoút. Geometrae Fam. ACIDALIDAE Gen. ACIDALIA Treitschke (1825): Schmett. von Eur.; v. 133. A. zephyrata P. Milliêre (1869): Iconogr. et. descript de Chenilles et Lépidop. inedits; 11, 268. Cette espêce est si semblable a VA. elongaria, Ramb., nº 2153 du Catalog. Lepidopteren de Staudinger, que P. Millet en dit que, si Fon ve- nait à faire une nouvelle édition de ce catalogue, il ne serait nuile- ment nécessaire de mettre sa nouvelle espéce sous un numéro spé- cial; il suffirait, et cela indiquerait encore ces rapports, de lui donner le nº 2153 bis. Condeixa, Aoút. 134. A. ornata Scopoli (1763): Entomologica Carniolica, exhibens Ins. Carniolee, etc., 2149. Berce: F. ent. fr. Papillons, v, 157. Condeixa, Aoút. Gen. TIMANDRA Duponchel (1829): Hist. nat. des Lépidoptêres ; 1v. 9x 1392 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMA TICAS 4155. TT. amata L.: Syst. nat., x, 524, xm, 859. Amataria —Berec: F. ent. fr. Papillons; v, 182. Condeixa, Aoút. Fam. EPHYRIDAE Gen. EPYHRA Duponchel (1829): Hist. nat. des Lépidoptêres, 1v. Zonosoma — Lederer (1853): Versuch. die europáischen Spanner in mô- glichst natúirliche Reihenfolge zu stellen (Verhand. des Zool. bot. Ve- reius in W.) Staudinger: Cat. Lépidopt. cur. Faunengebiets. 136. Eph. pupillaria Hiúbner (1793-1827): Sammlungen eur. Schmett., 69. Berce: F. ent. fr. Papillons, v, 115. Serra da Estrella, Aoút. Condeixa, Septembre. Fam. ENNOMIDAE Gen. RUMIA Duponchel (1829): Hist. Nat. des Lépidop., 1v 137. KR. luteolata L.: Syst. nat., x, 525 et Faune Suec., 1283, citée dans Ped. xir, 868: Phalena (Gcomeiri) crategata. Crategata—Berce: F. ent. fr. v, 7. E ” ,. PHYSICAS E NATURAES 133 Condeixa, Aoiút. Fam. MACARIDA E Gen. HALIA Duponchel (1829): Hist. nat. des Lépidop,, 1v. 138. H. vincularia Hiibner (1793-1827): Sammlungen eur. Schmett., 402. Duponchel: Hist. nat. des Lépidopt., vim, 180. Serra da Estrella. Aoút. Fam. FIDONIDA E Gen. STERRHA Hiibner (1816): Verz. behannter Schmett. 139. st. sacraria L.: Syst. nat. xi, 863. Berce: F. ent. fr. Papillons, v, 249. Condeixa. Aoút. Fam. LARENTIDAE Gen. LARENTIA Teeitschke (1825): Schmett. von Fur., v. Cidaria — Treitschke: 1, c. Staudinger: Cat. Lépidopt. cur. Faunengebiets. 140. LL. infidaria De la Harpe (1852): Faun. Suisse, 1v, pt. 126. 4134 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Berce: F. ent. fr., Papillons, 292. Selon M. Staudinger cette espêce est la L. flavicinctata, Dup. (Hist. Nat. des Lép. vm, 199), et (certo) la L. coerulenta Guen. (Sp. gen. d. Lép. mn, 273); cette derniêre est indiquée par Berce comme une espêce distincte (1. c. 291). Serra da Estrella, (Plateau de "Acampaments), Aoút. Gen. CAMPTOGRAMMA Stephens (1820): Illustrations of british entomology. 144, €C. bilineata fado L.: Syst. nat., x, 522; xm, 868. Berce: F. ent. fr. Papillons, v, 423. Condeixa, Aoút. [E SE TR E Gen. EUPITHECIA Curtis (1825): British entomology, 11. 142. Eup. nanata Hiúbner (1793-1827): Sammluug eur. Schmett. Berce: F. ent. fr. Papillons; v, 334. Condeixa, Aoút. ” EA PHYSICAS E NATURAES 135 (Microlépidoptêres) Pyralidina Fam. ASOPIDAE Gen. ENDOTRICHA Zeller (1852): Lepidopt. Microptera que J. A. Wahlberg in Caffrorum ter- ra collegt. 143. E. flammealis Schiffermiller & Denis (1776): Syst. Verzeichniss der Schmett. der Wie- ner Gegend ete., 123. Berce: F. ent. fr. Papillons; 1v, 99. C'est la seule espêce de ce genre qui habite "Europe, Batalha, .Aoút. Fam. SCOPARIDAE Gen. HELLULA Guenée (1854): Hist. nat. des Ins. — Species général des Leépidoptêres, 1. vir. (Deltoides et Byralites). 144, FX. undalis Fabricius (1775): Syst. Ent., 392. Berce: F. ent. fr. Papillons, v1, 195. Cette espêce est le type du genre créé par Guenée; et, de mê- 136 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS me que la précédente, c'est la seule espéce de ce genre qui se trouve sur notre continent. Condeixa, Aoút. Fam. ENNYCHIDAE Gen. PYRAUSTA Schrank (1802): Fauna Boica ; nm. Botys: Treitschke (1825): Schmett von Eur. v. Staudinger: Cat. Lepidopt. eur. Faunengebiets, (Microlepidoptera ber- beitet von dr. Wocke). 145. P. aurata Scopoli (1772): Annus historico-naturalis: An. v, num. 565. Beroe: F. ent. fr. Papillons; vr, 77. Punicealis — Schiffermiller & Denis (1776), Syst. Verz. der Schmett. Wiener Gegend, 317. Guence — His. nat. des Ins. — Sp. gén. des Lépidopt., vim, 165. Batalha, Aoút. Gen. HERBULA Guenée (1854): Hist. nat. des Ins.— Sp, gén. des Lépidopt., vim. (Del- toides et Pyralites). Botys: Treitschke (1825): Schmett von Eur. v. Staudinger: Cat. Lépidopt. eur. Faunengebiets (Microlepidoptera berbei- tet von dr. Wocke). 146. Mer. cespitalis Schiffermiller & Denis (1776): Syst. Verzeich. der Schmet. der Wiener Gegend etc., 123. Berce: F. ent. fr. Papillons; vr, 88. Batalha, Aoút. 4 ' A PHYSICAS E NATURAES 137 Fam. BOTYDAE Gen. BOTYS Latreille (1805): Hist. nat. des Ins., x1v. 147. B. nubilalis Hiibner (1793-1827): Sammlung europ. Schmett., 94, b; 116. Berce: F. ent. fr. Papillons, vi, 127. Condeixa, Aoút. Gen. SCOPULA Schrank (1802): Fauna Boica, u. 148. Sc. ferrugalis Hiibner (1793-1827): Sammlung cur. Schmett., 54, 150. Berce: F. ent. fr. Papillons, vt, 185. Condeixa. Aoút. Fam. CLEDEOBIDA E Gen. CLEDEOBIA Stephens (1829): A systematical catalogue of british Insects. 149. 1. CC. angustalis ERES Schiffermiller & Denis (1776): Syst. Verz. der Schmett. der Wiener Ge- gend ete., 7. Berce: F. ent. fr. Papillons, vr, 61. Condeixa, Aoiút. 138 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Fam. MARGARODIDA E Gen. MARGARODES Guenée (1854): Hist. nat. des Ins. — Sp. gén. des Lépidopt., vn. (Deltoi- des et Pyralites). 150. M. unionalis Húbner (1793-1827): Sammlung eur. Schmett., 132. Berce: F. ent. fr. Papillons, vt, 128. Condeixa, Aoút. Fam. STENIADAE Gen. DIASEMIA Hiibner (1816): Verz. bekannler Schmett. 1514. D. Ramburialis Duponchel: Hist. nat des Lépidopt. etc., vim, 344, Berce: F. ent. fr., Papillons, vi, 101. Rare. Condeixa. Fam. CRAMBIDAE Gen. ANCYLOLOMIA Hibner (1816): Verz. bekannter Schmetterling. 4152. A. tentaculella Hiibner (1805): Sammlung cur. Schmett. PHYSICAS E NATURAES 139 Berce: F. ent. fr.; Papillons, vi, 231. M. Wock (Cat. Lépidopt. eur. Faunengebiets, 16, 307) cite cette espéce comme habitant le Portugal. Serra da Estrella, Aoút. Condeixa, Septembre. Gen. CRAMBUS Fabricius (1798): Supplementum entomologie systemat. 153. €C. pratellus L.: Syst. nat., x, 999. XII. Var. Alfacarellus Staudinger (1859): Entomologische Zeitung, 224. 454. C. fulgidellus Hiibner (1793-1827): Sammlung eur. Schmett.,365, 6. Berce: F. ent. fr. Papillons, vi, 260. Serra da Estrella, Aoút. 155. CC. inquinatellus Schiffermiller & Denis (1776): Syst. Verz. der Schmett. der Wiener Ge- gend, etc. 134. Berce: F. ent. fr. Papillons, vi, 267. Í Serra da Estrella, Aoút. 156. OC. tristellus Schiffermiller & Denis (1776): Syst. Verz. der Schmett. der Wiener Ge- gend, etc. 134. 140 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Berce: F. ent. fr. Papillons, vr, 270. Serra da Estrella, Aoút. Fam. PHYCIDEAE Gen. PEMPELIA Hiúbner (1816). Verz. bekannter Schmett. 157. P. semirubella ! Scopoli (1763): Entomologia Carniolica, ete., n.º 6283. Var. Sanguinella Hiibner (1793-1827): Sammlung eur. Schmett., 65. Berce: F. ent. fr. Papillons, vr, 291. Serra da Estrella, (versants 0.8.0.), Aoút. Gen. EMATHEUDES Zeller (1852): Lepidopt. Microlepidoptera que T. A. Wahlberg in Cafiro- rum terra collegit. 158. Em. punctella Treitschke (1833): Dic Schmett. von Europa, 1x, 2, 268. Berce: F. ent. fr. Papillons, vr, 354. C'est la seule espêce de ce genre connue en Europe. Condeixa, Aoút. 1 C'est le Papilio (Tinea) Carnella, L. (1776): Syst. nat., xr, 887, 363. nie dd End PHYSICAS E NATURAES 441 Tineina Fam. TINEIDA E Gen. MELASINA Boisduval (1840): Genera et Inder methodicus europeorum Lepidoptero- rum. 159. M. ciliaris Ochsenheimer (1819): Die Schmett. von Europ., ur, 350. Serra da Estrella, Aoút. Pterophorina Gen. OXYPTILUS Zeller (1814): Isis, Encyclopidisch Zeitschrift, ete., von Oken. 160 O. lsetus Zeller (1847): Isis, 908. Serra da Estrella, Aoút. En dehors de quelques exemplaires arrivês par hasard aux mains des entomologistes et cités par eux dans leurs recueils, rien de spê- cial, que je sache, n'a été publié sur les Lépidoptêres de Portugal. Le travail que se propose de faire paraitre sur ce sujet, Mr. le dr. Carva- lho Monteiro, qui en a une collection des plus complétes, et qui a fait de patientes études sur les chenilles, viendra certainement combler cette lacune; malheureusement il est encore en préparation, et son auteur ne le publiera pas avant d'avoir complété toutes ses recherches, 149 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Les 90 espêces, que comprend cette liste, un petit nombre ex- cepté, sont donc indiquées ici pour la premiêre fois comme se trouvant positivement en Portugal. Pour quelques uns de ces papillons notre pays n'étant pas compris dans Phabitat ajouté à chaque espêce, dans le catalogue de MM. Staudinger et Wocke, jai eu soin d'indiquer cela quand j'en ai fait mention. Notre position géographique et les acci- dents de notre sol sont três particuliers, et notre faune les traduit. Dans le tableau ci-aprês je borne à la province zoogêographique paléarctique Vindication de Vétendue de Whabitat des Lépidoptêres, dont je m'occupe dans cette note. Jajoute cependant quelques observations par rapport à ceux dont Vaire de dispersion est plus êtendue, et qui se trouvent dans tout, ou presque tout, le territoire, que M. Staudin- ger appelle «de la faune européenne.» Enfin pour les espêces ou les variétês dont Vhabitat est três res- treint, jJai spécialisé, dans la case des observations, les localités oú elles se trouvent. PHYSICAS E NATURAES 143 TABLEAU SYNOPTIQUE De la distribution géographique des Lépidoptêres du Portugal compris dans cette liste Abreviations: —(») région boréale —(!it) r. litorale — (m) r. méridionale— (e) r. occiden- tale-méridionale —(º”) r. orientale—(?) r. polaire — (") rare —(*) sud — (ºº) r. occidentale — ("-) Territoire de la faune européenne selon Stgr — (*) excepté—(o) renvoi aux obser- vations. EvuroPE | AstE Pénin- SULE EspicEs ET VARIÉTÉS o OBSERVATIONS 2 ã = o & E) E pi o a [= E EI 4 a rep secura pis 1 Papilio podalirius; V.| x | *|x0 | — |—| x| — =— Feisthamelii ......... T. -(b). 2 Papilio machaon...... * | *| x RÃS De o e * 1T. (p) E EHGms Tape -......... *[*| * * |x|x| * * [T.-(p). Ra» daplidice ...-... * | *| * | x|x| * * à Leucophasia sinapis..| * | x | + A Pi 2 jose RS CU E dg x » V. Erysi- Ji] EE E RR * | -— * — |—|— | * | xem B » V. Da- CIT TCA ERRA Pa * | x — |—| — — - 6 Colias edusa.......... E Sd A AE * |—| x | x — 7 Rhodocera cleopatra ..| * | * | — |—|— | + — 8 Polyommatus alcifron; V- Gordius. ...... *|[*x|x0 | — |—|—| — — ER » phleas.| * | *| x caga RT [RE do eo * |T. — NO Lycena betica........ * | * | xr o |—| x “e — | France c. etm.-oc. = + telicanus..... a pel] gr od gdox | = 12.00» EE É SA * || xo | wo | yo] — | xNO. | — E lysimon...... * | * | w0e | os |— | —| wlt | — |Franc. c. 14 » asestis.......| x | *| * * | * * er To =(D). A Minas my Rev. Áos- sli E she É E * | % | w€ | we |—|—) — * 45 » ETs Cd dg A * | x * * * | * * * AT. -(Am.s.) : 46 » argiolus......| * | x| = bp! DE o] q dO) DR E 3 1 To AD) 47 Vanessaurtice ......| x | *| + * |[x|—| x * |T. -(Maur.;? Can.) 48 » atlanta * | % x dE) SED] * == ERRO. (o » cardui....... * | *| * |x|x| * * AT. -(p.) 20 Melitxa didyma,...... o) E o — [All; Suis.; Franc.; Hong. “2 Argynnis lathonia.....| x | x | x - Aoc Ee, de DOR o * IT. -(p). “4 La région montagneuse de Vouest, spécialement 1 Algerie et le nord du Maroc. JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS O O EC ES SU E O SO TE O TT Espeêces ET VARIÉTES 22 Satyrus hermione..... 23 » semele; V. Aristeus........ 24 Satyrus statilinus..... 25 » fidia, 2 sous» 26 » actea; V. Mat- (ADPANER SAd ARrega 27 Pararga mara........ 28 » megara....... 29 > egeria; V. Meo- E DOM RE AR 30 Epinephele janira; V. Hispullass furo o 31 » Vi eo 32 » tithonus ... 33 Coenonympha dorus.. » pamphi- lus. V. Lyllus.... do Spilothyrus alceae.... 36 Syrichthus malve .... 37 » Saio DA fe a 38 Hesperia comma...... 39 Sphinx convolvuli..... h0 Deilephila euphorbie.. h4 » celerio..... h2 » elpenor .... h3 Macroglossa stellata- E Seb Lo 44 Emydia chrysocephala . h5 Calimorpha hera..... h6 Porthesia similis..... h7 Bryophila muralis.... A » » Vi k8 Leucania extranea .... 49 Caradrina quadripun- CiBAis oia ao d0 Calophasia platyptera. d1 Plusia aurifera........ PENO- SULE 'g o 2| 6 = (=) [=] [77] G1IA * | x * mia, Exa = x | % > —— * | * x | % * | % x | * * | x * | * * | x | % * | * * | * x | * * | O * | % * — x | % * | * Xe — * | * * | * * — EvROPE AstE Cem s 2 E E e (eb) E g Rus E 2 a 5 E o! 2 a Ro) a 2 | & | o s O la | d E A * o — | — * Feto o qe cap re- pa ser SecAnge ST S Pulido ENO (0) —— — — —— — (o) (o) o | — | xNE = x x [xP] x * EM o seo PES q es oe o Eu * — || %*) — pa * Rs o IR SEN | pr NO. et se Or o Faia Era ado Xe NE. aê | o o|j—|—| — E * =) |U x * ta * O Ra] Ei % se Or * % % |o— Xe % o o fio, poa nã * * Sep * x * se )xd] x | NO | * || * Se xo | w0 | -— | x se =& (o) ES pr Desa OU * [xd x) x * — ça E — = * mn |— | — * tt (o) E o p= ob pes * o — |— | zm ad NO et * * [HP|— | xNE | gor * o |— |— | xN0 | — Ea mao masa Ren * Es, OBSERVATIONS Al., Franc. c. et m.; Suis. Cors. et Sard. Ital.; Franc. m. Variété nouvelle. -(Dinam.: Angl.; Russ). Fr. m. (circummé- diterrannée). (Ttal.) ; (Franc. m.) ' E, um -(Dan.; Angl.) Cyprus Altai. (Italia c. et s.); (Franc). T. -(Maur.) -(Ital. m.; Grec.) T. -(b). And. Ital. m. et Europ. m.-0OF. -(Russ. c. et m.) Trouvée jusqu'ici, dans le T., seule- ment en Angl. et à la Mad. Suiss. Indiquée dans le PE O E DR PO APienbag* e: E EspecEs ET VARIÉTÉS 92 Plusia accentifera..... 53 PROLE: 2 aos o ot n chaleytes....... 55 MRE nTIA o o... d6 Heliothis armiger..... d7 Micra ostrina......... EE ah » V. Carthami à8 Ophiusa algira ....... | 99 Catocala elocata...... 60 » o) 1) + PR “61 Herminia crinalis..... 62 Hypena lividalis...... 63 Acidalia zephyrata.... 64 » "bS Halia vinculiria....... 89 Sterrha sacraria....... 70 Larentia infidaria..... 1 Camptogramma bili- Ar MET q. 2 2 2 72 Eupithecia nanata.... “73 Endotricha flammealis. 6 Herbula cespitalis..... Botys nubilalis........ 78 Scopula ferrugalis..... 79 Cledeobia angustalis .. 80 Margarodes unionalis . 81 Diasemia Ramburialis . 82 ipa tentacu- ILE as hqs: o, PHYSICAS E NATURAES PENIN- SELE Portugal KA XHH A * XX * * ed JORN. DE SCIENC. MATH. PHYS. E NATE N. XXXVIII. — Ee q 145 EEE rr Cree OBSERVATIONS * XX * * * O X X X | * *o | x | x [x xxx | x | ** | EurorE a a 4 E Ê & S BE SCE E E |8 E) a Du E 5) à > — + o (o) = (0) — ==— * * * * sao = (o) o = * —— im (0) -—— == * E ai (0) —— paes fo) o pre (0) = — (0) pas — * * |—, >e-And. * A o o + se -Aud ? a td (0) A+, msm o On [0) (o) =— o x |% => (0) —— * * == a = = + * * * dk |%P — (o) (o) % * =— * “te das *% = as, > OC. o nHE o OR p= Ásik [o E £ SR RE A Ea * — * NO. — X* * > — e ai * E se ==a * — NO. as et X NE X* * NO. > * pues Ea e OT * pera * Ee T. seulement dans les Cana- ris. («) Boisduval. [-(Sic. et Grec.]; LAI. m. (c. r.); àNSS. C. | -(Russ). T. -(Russ.) [-(Russ.m.)]; [AL lem.; Franc. c.; Angl. (r.)] -(Russ.) (And.); Franc. m.) [-(Russ.)];[All.m. Belg]. -(1.USS.) Franc. m. (Alpes maritimes). (Franc.); (Hong.; All. m. et Suis). (And.);(Franc.m.) [-(Russ.; Franc. c. etm.?) | [Angl.]; [Pyr.]; [Suiss. et Al.; Alpes). -(Sard.) -(Russ. oc.; Suis.) Syrie. Armenie. [Russia s.-0€. Alpes, Franc.) ; [Norw., Suec. | (Aust.) (+) Woc. [Fr. m.] [H. Russ m.] 10 146 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS | Afrique BEEN EuroPE SULE EspêcEs ET VARIETÉS E o q + a E e g = =) E É=] E ps PN RS nho E 5 a = (=) E a [) o — a [E 1) 22) 83 Crambus pratellus....| * | * | x 84 » fulgidellus...| x | 0 | wº [o 8 » inquinatellus.| * | *| O * 86 » tristellus ....| x | * | x *P |— 87 Pempelia semirubella ; V. Sanguinella. ...... Bed De * * 88 Ematheudes punctella.| * | * | o — 89 Melasina ciliaris...... *|— | o [o 90 Oxyptilus lxtus...... * | * » = o = q 2 S ap e z ú — * Xe — OBSERVATIONS Armenie. (Castille, Galic.): (AN., Hong.) -(Russ.), Syrie. Armenie. dae sie Amur. -(Russ. n.) Pales- tine. , (Franc.m.);(Fr.c, | Alpes). | Armenie. MSIE Da Te PHYSICAS E NATURAES NO TE S. semele, Var. Aristerus. p. 61, 94. Les exemplaires indiqués dans cette note comme appartenant à la variété Aristeus du S. Semele, exemplaires qui ont été rapportés par moi de la Serra da Estrella, s'en distinguent cependant par quelques caractêres que j'ai cru de- voir indiquer, et que fera mieux ressortir le tableau suivant: ExEMPLAIRES DU S. SEMELE ExEMPLAIRES DU S. SEMELE VAR. ARISTEUS RECUEILLIS EN PORTUGAL PROVENANT DE LA SERRA DA ESTRELLA DESSUS Ailes supérieures Disque fauve. Sur la bande anti-marginale qua- tre taches oblongues: une apicale et trois médianes, celles-ci à peine sépa- “rées par un trait couleur du fond. Taches oculaires grandes à con- tours un peu efiacés et confus. Disque brun foncé. Sur la bande anti-marginale trois taches oblongues: une apicale et deux médianes, celles-ci à peine separées par un trait couleur du fond. Taches oculaires petitesá contours nets. Ailes supérieures Bande anti-marginale composée par des taches trapézoides à base ar- quée. Ces taches atteignent la ligne mé- diane et se continuent souvent même au-delà sur le disque. Bande anti-marginale formée par trois lunules et une tache postérieu- re arrondie, appuyées, du côté de la base, sur une bande sinueuse de la mê- me teinte que la région du bord anal. Cette bande est antérieurement sépa- rée de la ligne médiane par un espace clair, qui commence au bord antérieur de Vaile, contourne la ligne médiane 148 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS et va s'arrêter brusquement au niveau du bord postérieur de la troisiême lu- nule, lã ou commence le brun de tou- te la partie interne des ailes. DESSOUS Ailes inférieures Un point oculaire distinct. Un point oculaire presque imper- ceptible. Dans ces exemplaires il y a à encore faire remarquer la netteté des li- gnes et des contours du dessin. Le nombre d'exemplaires que je posséde de ce papillon est trop petit, pour pouvoir considérer ces caractêres comme constants; je n'indique done ces formes, pour le moment, que comme des aberrations, proposant, si |ºon ve-' nait à en constater la stabilité, ei, par conséquent, à reconnaitre qu'elles sont une variété locale, de I'appeler — OcceLaRuM, à cause de la pelitesse relative des ta- ches oculaires de leurs ailes. Salho BUCORAX PYRRHOPS. Elliot. «el. Lith- Guedes. R. Arthur. lith. % É fit 70 7 Al SET JORNAL Q, e DE “ SCIENCIAS MATHEMATICAS EO e AS IDO E 1 a SR no e Da, Ai Eat ae Nip, Edo DS Ra TE dra PY Aa +44 , ' do 4 : a] n - | a NUM. XKXIX-— NOVEMBRO DE 1884 | | ) 5 ) PINSICAS É NATURÃES publicado sob os auspícios DA EMA RENL DAS SCIENCIAS DE LISBOA LISBOA TYPOGRAPHIA DA ACADEMIA é a ci INDEX CoMMUNICAÇÕES DA SECÇÃO DOS TRABALHOS GEOLOGICOS: — “Nouvelles données sur les vallées tiphoniques et. sur | les êruptions d'ophite et de teschénite en Por tugal — par Paul Chofjat..... EEE e ee a Rapport des membres portugais des sons-commis- | sions hispano-lusitaniennes en vue du Congrés - géologique international devant avoir lieu à Bo- Es logue ch ASSES as a Pane air Réponse.de la sous-commission portugaise à la cir- culaire de M. Capellini, Président de la Com- mission internationale de nomenclature pao logique........ Mp PR REU RU Ape So es Rapport de la sous-commission portugaise de nos: Za8) NA menclature, en vue du Congrês géologigue i Mitdo ternational devant avoir lieu à Berlin en 1884.. Age du granite de Cintra—par Paul Choffat. . - mê CHIMICA : Pinho cs SA sato pirata ad “vs. . ” ceu. BIBLIOGRAPHIA:: 1. Note sur les echantillons de Bilobites envoyês ; ão "Exposition géographique de Toulouse, par J. “F. Nery Delgado. Toulouse, 1884, in 8º, 8pag., 2 pl. («Bull. Soc. hist. nat, de Toulouse», tome. KV) e jpoia poi ps da Pisa ak ais 0 DA O o Dio rais A Rn AR 2. Notes pour serie A tdo des Echinodermes par Percival de Loriol. Genéve, 1884, in 8º, M p., Efe 5 pl. E zoologique suisse, tome gn. 4). 2 a 1. A desinfecção pelo gaz acido sulfuroso (fumo do is enxofre) o fumigador sulf-hydro-thermico e 0 sulfurador auto-ustullador — por M. V. da Silva e Aa PHYSICAS E NATURAES 149 COMMUNICAÇÕES DA SECÇÃO DOS TRABALHOS GEOLOGICOS v Nouvelles données sur les vallées tiphoniques et sur les éruptions d'ophite et de teschénite en Portugal PAR PAUL CHOFFAT En 1882, j ai publié une courte notice rêsumant mes observations sur les éruptions d'ophite et de teschénite en Portugal!. A cette épo- que, j'espérais pouvoir les compléter et les publier in-extenso dans un temps relativement court; mais d'autres études plus pressantes retar- derent Vexécution de ce projet; toutefois, la révision de quelques points de la carte géologique, en vue de la carte internationale de PEurope, m'a procurê Voccasion de faire quelques nouvelles observa- tions sur ces roches éruptives et sur Paccident géotechtonique que j'ai été amené à désigner du nom de vallées tiphoniques. A ce propos, je dirai que ce n'est pas sans crainte que je présen- tais des faits aussi contraires à ce qui est généralement admis, sans pouvoir les appuyer par la publication détaillée de toutes les preuves que j'avais sur ce sujet, aussi est-ce avec une vive satisfaction que j'ai lu Vanalyse de ma notice que M. le professeur Rosenbusch a pris la peine d'écrire?2. 1! Note préliminaire sur les vallées tiphoniques et les éruptions d'ophite et de teschênite en Portugal. Bull. Soc. géol. de France, 3º série, t. x, p. 267 à 288. 2 Neues Jahrbuch fir Mineralogie, Geologie und Palacontologie, 1884, t. 1, p.601à 64. JORN. DE SCIENC. MATH. PHYS. E NAT.—N.º XXXVIII. M 150 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS J'ai eu en outre le plaisir de voir mon collêgue M. Bertrand porté à admettre pour le sondage fait par M. J. Chavanne à Salie prês de Toulouse t, des faits analogues à ceux que jai exposés pour les vallées tiphoniques. Ces Messieurs n'auront pas à regretter la confiance qu'ils ont eue en mes recherches, car mes nouvelles observations confirment Pin- terprétation que j'ai émise. Ma notice de 1882 était accompagnée du rêsumé d'une description des roches faite par M. J. Macpherson?. La description complête de- vait être publiée en même temps que mon étude, mais comme il s'êcou- lera sans doute un temps assez long jusqu'à ce qu'elle puisse être ter- minée, la Section des Travaux géologiques a demandé à M. Macpherson de bien vouloir en permettre Vinsertion dans ses Communications; cette - description forme le 4º article de cette publication. Jai en outre communiqué à M. Macpherson les nouveaux échan- tillons récoltés, il en a exposé Vexamen dans un appendice faisant suite à cette derniére notice. Mes nouvelles observations portent sur Vaffleurement d'ophite-tes- chénite d'Alqueidão, prês de Sobral de Monte-Agraço, sur une aire ti- phonique au sujet de laquelle je n'avais que de vagues indices et qui est située prês de Rio Maior, sur Vaire de Porto de Moz, sur deux af- fleurements d'ophite complétement entourês de Malm, situés prês de Porto de Moz, et enfin sur quelques points de la grande surface que j avais désignée du nom d'aire de Monte-Real. Je dois en outre à Pobli- geante communication de M. Fr. d'Albuquerque d'Orey, ingênieur des mines, la connaissance d'un affleurement d'ophite à la pyramide géo- désique de Outeiros prês de Soure. | Cette importante découverte, jointe à Vindication du signe de mé- tamorphisme sur la carte géologique, annonce la présence d'une aire tiphonique située au nord de toutes celles qui m'étaient connues; je n'ai pas encore pu [examiner par moi-même. L'avenir réserve sans doute la connaissance de gisements analogues situés encore plus au nord, dans la contrée qui s'étend entre Soure et Aveiro, mais comme ce n'est pas avant fort longtemps que je pourrai m'occuper de cette question, je crois devoir ne pas retarder la com- munication des résultats découlant des nouveaux faits qui s'y ratta- chent. 1 Bull. soc. géol. de France, 3º série, t. xmr, 1883-1884, p. 33. 2 Bull. soc. géol. de France, t. x, p. 289 à 295. PHYSICAS E NATURAES 151 a) Disposition des vallées tiphoniques En 1882, je considérais la grande surface comprise entre POcéan et Parc crétacique passant par Figueira da Foz, Pombal et Nazareth, comme ne formant qu'une grande aire tiphonique, que je désignai du nom d'aire de Monte-Real. La découverte de quelques affleurements de roches secondaires dans cette vaste surface quaternaire ou pliocêne !, me fait supposer que 1 On n'a que três peu de données sur ces couches superficielles, principa- lement composées de sables. M. F. de Vasconcellos, le géologue qui connait le mieux cette contrée, a bien voulu me donner quelques renseignements à leur sujet. Il y a reconnu trois divisions qui sont, de haut en bas, les dunes, les sables de Marinha Grande et les sables à gros cailloux roulés. Les sables de Marinha Grande sont des sables incohérents, stratifiés, pré- sentant tous les caractêres des sables des Landes de la Gascogne; il ne leur manque ni les lits d'argile, ni les grês ferrugineux que les Français nomment alios, et que on nomme surraipa à Marinha Grande et dans les environs, ni même les détritas végétaux qui sur quelques points sont mélangés aux grês et sur d'autres colorent en noir le sable incohérent, stratifié, lui donnant lappa- rance d'humus. Sur les limites de ce terrain, comme par exemple dans les côtes qui bor- dent le Liz et dans les vallées de dénudation, on voit au-dessous des sables de Marinha Grande un dépôt de sable recouvert de cailloux roulés qui se rencon- trent aussi formant des lits dans les sables de Marinha Grande, mais qui nes'y présentent que sous une taille plus petite. Ce dépôt s'étend sur une grande partie du district de Leiria; il contient accidentellement des bancs de lignite fibreux et de lignite bitumineux, ainsi que des lits d'argile et de marne qui, dans la marniêre de Barros de Carvide (paroisse de Monte-Real), ont fourni quel- ques fossiles à M. de Vasconcellos; ce sont: un Helix, des graines de Chara, un petit Cerithium (?) et de petites huitres. * Les sables de Marinha Grande sont en général assez fins pour être trans- portés par le vent; ils présentent en outre un certain nombre de caractéres qui les distinguent passablement des dépôts de sable avec cailloux roulés sur lesquels ils reposent. Si pourtant nous examinons les escarpements dans lesquels on peut observer la superposition des sables de Marinha Grande à ces dépôts inférieurs, on voit que la partie supérieure de ces derniers se confond avec les couches les plus inférieures des premiers, comme on peut Vobserver dans le village de Granja, prês de Monte-Real. Que ces deux dépôts appartiennent à une même époque, ou qu'ils soient d'époques différentes, il n'en est pas moins certain que les caractêres prédo= 1 1592 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Paire tiphonique qu'elle contient est moins étendue que je Vavais in- diqué et en outre que Fon a affaire à deux aires tiphoniques juxta- posées. L'une, celle de S" Pedro de Muel serait limitée à Vouest par les affleurements de Lias qui bordent YOcéan au nord et au sud de cette localité, au nord par Vaffleurement de Callovien et de Malm de Pedrogão à environ 6 kil. N.N.W. de Vieira, et enfin à Pest par les affleurements de calcaire à Rudistes de Marinha Grande et le Dogger de Pataias. Au sud, elle paraíit être en communication avec Vaire de Caldas da Rainha. L'autre aire tiphonique, que je désignerai du nom de Leiria, ne ferait pas partie de la grande ligne de dislocation de Caldas da Rai- nha, mais d'une autre ligne de dislocation, reliant Porto de Moz à Fonte da Bica prês de Rio Maior et probablement aussi à Vaire de Matacães qui se trouve sur son prolongement. Je m'ai pas encore la preuve de la liaison de Paire de Leiria avec celle de Porto de Moz; cette preuve ne pourra peut-être jamais être acquise, à cause du recouvrement par les terrains superficiels, mais ces deux aires se trouvent sur le prolongement une de Pautre et à une distance relativement faible. La liaison de Yaire de Porto de Moz à celle de Fonte da Bica a lieu par une grande faille que j'ai relevée sur la carte chorographique ; celle de cette derniére aire à celle de Matacães a probablement lieu par la faille qui suit le pied nord de la chaine du Monte-Junto, mais elle demande à être étudiée sur le terrain. Abstraction faite de Vaffleurement de Soure et de ce qui existe peut-être plus au nord, nous voyons que toutes les aires tiphoniques du nord du Tage se trouvent disposées sur deux lignes de dislocation à peu prês parallêles, dirigées N.N.E. à S.S.W. sur leur plus grande -minants des sables de Marinha Grande les rapprochent beaucoup de ce que les Français n omment Sables des Landes, que quelques géologues considêrent com- me pliocênes, tandis que les dépôts de sable et de cailloux roulés sont compa- tables à ce que les mêmes géologues nomment Alluvions de la Bresse. Ces observations de M. de Vasconcellos ont été faites en 1865. — Pai visité une autre localité fossilifére qui se trouve à peu de distance de Leiria, au nord de la pyramide géodésique de Outeiro da Fonte, prês de Mar- razes. Le grês y est três fin et a une épaisseur d'environ 25”; à 6” de la base se trouve une couche de lignite qui contient de nombreux cônes de pins. Quel- ques échantillons furent soumis par M. Ribeiro à M. Heer qui y reconnut avec certitude Pinus sylvestris, L., et avec doute Rhamnus franquia, L. aee 2 e 2 mb qr RR TS O CEPA TO O ne e Deli ME MPT O idade pd a cd a a PHYSICAS E NATURAES 153 longueur, mais se coudant vers le nord à leur extrêmité septentrio- nale. La ligne occidentale présente une suite non interrompue de vals tiphoniques depuis Pedrogão jusqu'à Yaire de Bolhos; les deux autres vals tiphoniques appartenant à cette ligne, Maceira et Santa-Cruz, en sont par contre séparés; je ne puis pas dire s'ils sont reliés par des failles. La ligne orientale présente par contre des aires tiphoniques dis- tantes les unes des autres et reliées par des failles. b) Age des marnes de Dagorda et des calcaires dolomitiques Mes nouvelles observations ont pleinement confirmé Pâge que j'ai attribué à ces couches. L'ophite de Monte-Real est entourée de puis- santes couches de dolomies ne présentant que de rares fossiles, mais qui reposent sur les marnes rouges gypsiferes intercalant des grês fins et quelques strates de dolomies avec fossiles três-abondants. Les fossiles recueillis par M. F. de Vasconcellos ! proviennent de Pancienne mine de Carvide, ouverte dans des grês bitumineux situés à 2 kil. au N.W. de Monte-Real. Le reconvrement superficiel ne per- met pas de reconnaitre la relation de ces grês avec les dolomies de Monte-Real, mais nous retrouvons la même série dans les falaises du bord de la mer à Pancienne mine d'Azêche, au sud de Nº. Sº. da Victoria. Nous y voyons une ancienne exploitation d'asphalte dans des grês três fins, alternant avec des bancs de grês à gros éléments et à leur partie supérieure, avec des marnes rouges gypsiféres. Ces marnes et ces grês contiennent des plaquettes dolomitiques composées presque uniquement de tests de petits fossiles, comme c'est le cas pour les - Plaquettes de Carvide. Les morceaux d'asphalte durs présentent les mêmes fossiles à Vétat de moules. On ne voit que la base des marnes, le reste est cachê par Pensablement accompagnant Pembouchure du ruisseau; immédiate- ment au nord se trouve un gros rocher de calcaire dolomitique fossi- lifére sur lequel repose la chapelle; puis, aprês un nouvel ensable- ! Choffat 1882, p. 271. —M. de Vasconcellos a eu Pobligeance de me re- mettre sa récolte de fossiles pour les étudier et les incorporer dans les collee- tions de la Section des Travaux géologiques. Ils seront décrits dans ma Faune gurassique du Portugal, actuellement en cours de publication. 154 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS ment, viennent les bancs à Terebratula Ribeiroi, ou partie inférieure des couches à Gryphea obliqua de Quiaios!. La lacune causée par Pen- sablement correspond à un membre de la série bien découvert à 5 km. au nord, immédiatement au N. de S” Pedro de Muel; ce sont des cal- caires puissants contenant une faune trés-riche en individuos; Vespêce la plus abondante est Ceromya Costae (Sharpe) (= Ceromya Ribeiroi, Choffat 1880); une autre espêce moins frêéquente mais bien caractéris- tique est Phasianella Costae (Sharpe). Ici, la superposition sur les dolomies est aussi cachée par un ensablement, "embouchure du ruisseau de Muel; mais au nord de cet ensablement se trouve la falaise de Pedras Negras, formée par les marnes gypsifeéres avec une grande quantité de plaqueltes composées de fossiles dans le même êétat de conservation que ceux de Carvide. Or, les fossiles de Monte-Real, de Carvide, d'Azêche et de Nossa- Senhora da Victoria appartiennent à une même faune: celle des cabe- cos dolomitiques des vallées de Roliça et de Caldas, autrement dit à la - faune des couches de Pereiros! Je regrette de ne pas pouvoir entrer en ce moment dans les dé- tails que demande cette jolie faune, présentant une plus grande variété d'espêces que dans les localités qui précêdent; toutefois ce que j'en ai dit suffit pour prouver qu'il n'y a plus le moindre doute sur la position stratigraphique des marnes de Dagorda et des calcaires dolomitiques qui les accompagnent. c) Nowvelles observations sur les afileurements d'ophite et de teschénite. — Age des éruptions de ces roches et de la formation des vallées tiphoniques. Présence d'un dôme d'ophite à Oureiro prês de Soure. Le dôme de Monre-REaL est de petites dimensions, il est entouré de calcaires dolomitiques découverts au sud et au nord-est, et plon- geant vers Vextérieur sous un angle de 50º. M. F. de Vasconcellos m'a communiqué des êchantillons d” odio analogues aux échantillons granitoides de Monte-Real, mais fortement décomposés, qui proviennent d'une roche apparaissant à peine au-des- sous des sables quaternaires, dans la Quinta DA GRANJA prês de Car- vide. UV. Choffat. Lias et Dogger, p. 7 et 68. br q PHYSICAS E NATURAES 155 Les affleurements de Monte-REDONDO Sont entourés de dépôts su- perficiels. Il en est de même de deux affleurements situés dans les dunes entre Marinha Grande et S. Penro DE MuEL. Ils m'ont été indiquês par Monsieur €C. A. de Souza Pimentel, ingénieur des forêts de Leiria; je dois aussi à son obligeance d'avoir pu constater la présence de trois affleurements de calcaire dolomitique et d'un affleurement de marnes de Dagorda au-milieu de ces mêmes sables, à peu de distance des af- fleurements d'ophite. L'ophite de "un de ces derniers gisements, situé à 6.500” à Vest de Marinha Grande, a été décrit par M. Macpherson. L'autre affleurement est situé à environ un kilomêtre au N.N.W. du premier; il est formé par une roche porphyroide sur laquelle M. Mac- pherson m'écrit les lignes suivantes: «L'exemplaire porphyrique est bien décomposé, ce qui empêche «de savoir si c'est bien une ophite du type aphanitique et porphyrique, «ou bien si c'est un vrai porphyre d'une époque plus ancienne. C'est «une roche porphyrique à base microcristalline, formée de microlithes «de feldspath et pleine de petits fragments de fer magnêtique chlorité «et autres produits ferriféres de décomposition, empátant de gros cris- «taux de feldspath à extinction le plus souvent homogênes et d'autres «fois formés par Vassociation de deux individus accolés suivant la loi ade Carlsbad.» L'analogie de gisement ne permet guêre de douter que Ton a af- faire à une ophite de type nouveau et non pas à un porphyre d'áge plus ancien. L'affleurement du château de Porto nr Moz parait être un filon irrégulier d'une épaisseur maximum de un mêtre, traversant les mar- nes de Dagorda recouvertes à une faible distance par les calcaires do- lomitiques. Les marnes, Pophite et les calcaires sont fortement relevés - et présentent la même inclinaison. Entre Vophite et les marnes se trouve une matiére blanchátre à aspect dolomitique. A deux kilométres au nord du cháteau de Porto de Moz, dans le chemin de Lameiras, on voit au milieu des Marnes de Dagorda une ou deux masses arrondies verdátres, peu consistantes, que M. Mac- pherson a reconnu être formées par une ophite aphanitique; c'est un “des rares gisements ou [on puisse observer le contact de la roche éruptive et des marnes; il présente le même aspect que celui de Tor- nada (p. 283). Yai observé deux autres affleurements d'ophite dans les environs de Porto de Moz; Iun à ZamBusaL prês d'Alqueidão, au N.E. de Porto 156 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS de Moz, à 2 km. à Vest de la vallée tiphonique; (ne pas confondre avec Zambujal au sud de cette même localité). Cet affleurement a environ 700” de long sur 400” de large, mais il contient deux roches bien distinctes, [une est Pophite décrite par M. Macpherson, Vautre est un basalte bien caractérisé; il contient en outre une grande masse ou filon de fer magnétique. La végétation qui recouvre la majeure partie du terrain et le peu de temps dont je disposais, ne m'ont pas permis de me rendre compte des rapports qui existent entre ces trois roches. Cet affleurement est complétement entouré de calcaire du Malm, qui a changê sa couleur blanche habituelle contre une magnifique couleur noire; dans une cas- sure fraiche, il a Paspect de velours noir; poli, il fournit un magnifi- que marbre employé dans le monastêre de Batalha. Malheureusement, ce marbre contient des fragments de pyrite de fer qui nuisent à son application. L'autre affleurement beaucoup plus petit, est aussi complétement entouré de Malm, mais il n'est séparé de Vaire tiphonique que par deux ou trois cents metres de calcaire; il est situé au hameau de LivRA- MENTO (2 km. S.S.E. de Porto de Moz). M. Macpherson m'ºecrit au su- jet de cette roche: «Elle est profondément décomposée et parait être une ophite du type crystallin, mais Vétat fragmentaire du quartz pour- Yait bien la faire regarder comme une arkose. Naturellement les certi- tudes du gisement seront les seules qui pourront trancher la question». Il est inutile d'ajouter que Phypothése d'une arkose est compléte- ment incompatible avec les conditions du gisement. Ici aussi il y a eu un profond métamorphisme de la roche ambiante qui, n'étant pas for- mée par un calcaire compacte comme à Zambujal, mais par un cal- caire marneux, n'a pas donné lieu à un marbre mais à une roche glo- bulaire, gris foncê, analogue à celle que j'ai observêe dans diverses au- tres localitês (p. 282). Dans ces deux derniers gisements, V"ophite est donc complétement entourée de Malm; il en est de même de Pophite-teschénite du fort d'ALqueiDÃo prês de Sobral (p. 283). Ce grand afileurement est composé de deux ovales juxtaposés, la longueur totale est de 2 km., la largeur d'un des ovales de 1000” et celle de Vautre de 1800”, Il est entigrement entouré par les marno- calcaires ptérocérins qui ont noirci à son contact et ont pris la struc- ture globulaire. Quelques blocs de calcaire sont noyés au milieu de la roche éruptive qui de son côtê a envoyê plusieurs filons dans les . strates ptérocérinnes. j 4 FADA E a Ea E, à mer PHYSICAS E NATURAES 157 Ici comme à Zambujal, on observe une lentille de basalte qui pa- rait être située entre le calcaire et Vophite-teschénite, mais je n'ai pu juger de ses relations avec cette derniêre roche que par la surface du terrain. Ces trois derniers gisements nous montrent donc Fophite et la teschénite plus récente que le Ptérocérin. En parlant de Péruption de cette derniére roche à Cezimbra, j'ai déja dit qu'elle est postérieure au Crétacique inférieur; Vophite de Papõa (p. 283) encaisse des blocs et des fossiles du Crétacique moyen (et supérieur?). Le nouveau gisement dont il me reste à parler parait assigner un âàge encore plus récent à la teschênite; il nous fixe en tous cas sur láge des vals tiphoniques. Fonte DA Bica, au nord de Rio Maior. En 1882, je ne faisais que soupçonner Vexistence de ce val tipho- nique, que je n'ai mentionné que par quelques lignes (p. 279 et p. 285). Dans les aires tiphoniques que j'ai prêécêédemment décrites, les flancs sont formês par des strates jurassiques et, sur un ou deux points peut-être, par le Crétacique; nous n'avions encore jamais vu le basalte et les sédiments tertiaires y jouer un rôle!; c'est par contre le cas dans le val de Fonte da Bica. Comme je Pai déjá dit, cet affleurement se trouve sur la faille qui passe à Porto de Moz et qui traverse tout le massif de ce nom; il est difficile de fixer la limite nord de ce val, car des marnes de Dagorda et même des calcaires dolomitiques accompa- gnent cette faille depuis le pied de la montagne, en formant une val- lée três étroite? qui s'élargit à partir de Valle pour atteindre une lar- geur de 1 km. à Fonte da Bica et se terminer assez brusquement à Assenta. La longueur de la partie moins étroite est donc de 4 km., sa di- rection est à peu prês du S.W. au N.E. La faille continue vers le S.E. mais je ne crois pas que les marnes de Dagorda y réapparaissent. Le sol de cette vallée est formé par les marnes de Dagorda en 1 C'est pourtant le cas pour Paire tiphonique de Caldas; M. Delgado a dé- couvert un petit lambeau de molasse marine à Cabeço do Castello prês de S. Martinho. Ne Vayant pas vu, je ne connais pas ses rapports exacts avec la val. lée tiphonique, mais il fait en tous cas partie de son bord et donne une preuve de plus en faveur de V'àge tertiaire des vals tiphoniques. 2 L'aire de Porto de Moz se prolonge aussi d'une maniére analogue vers le sud. 158 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS strates fortement relevées; vers le milieu se trouve un dôme de teschê- nite de prês d'un kilomêtre de longueur, et deux cabeços dolomitiques. Les calcaires dolomitiques apparaissent en outre sur le flanc N.W.; ils y sont assez puissants et y contiennent quelques fossiles. Ce même flanc présente un fait d'une haute importance: un lambeau de Toar- cien qui a été soulevé avec les marnes de Dagorda et les calcaires dolo- mitiques et qui se trouve en contact avec le Bathonien, en stratifica- tion discordante. C'est le Bathonien qui limite ce val tiphonique vers le N.W. et au S.W.; à Pextrémité S.E. se trouve par contre le Malm supportant du calcaire lacustre tertiaire, plongeant tous deux vers Vextérieur; les grês crétaciques forment la partie septentrionale du flanc oriental. Entre le Malm et les marnes de Dagorda, se trouve un filon de basalte qui con- tinue vers le nord en traversant les grês crêétaciques, et forme le grand affleurement sur lequel sont situées les pyramides de S. Martinho et de Pena. A Vextrémité sud du val tiphonique, les marnes de Dagorda ne sont séparées du calcaire lacustre que par le filon de basalte qui, au point de contact, a fait subir un mêtamorphisme assez fort aux calcai- res lacustres. Sur un autre point, ces calcaires sont en contact direct avec les marnes de Dagorda. Il résulte donc de Vétude de cette localité que les vals tiphoniques se sont formês aprês le dépôt du calcaire lacustre tertiaire. Le basalte a fait son éruption en profitant des brisures produites lors de cette dislocation; il paraíit en être de même de la teschénite, et je ne serais pas loin de croire que Vophite, la teschénite et le basalte sont le pro- duit d'une même éruption. Par rapport à Vaire tiphonique de Fonte da Bica, il me reste à mentionner une source salée sourdant du fond d'un puits creusé dans les marnes de Dagorda, à environ 300” du dôme de teschénite. C'est | la seule source salée exploitée en Portugal; sa production annuelle est importante, et elle pourrait sans doute être considérablement augmen- tée, mais il n'est pas probable que Ion fasse jamais des travaux sé- rieux dans ce but, vu Vêénorme production des marais salants du Por- tugal. PE NS e a ria EE E E PHYSICAS E NATURAES 159 VI Rapport des membres portugais des sous-commissions hispano-lusitaniennes en vue du Congrês géologique international devant avoir lieu à Bologne en 1881 UNIFICATION DE LA NOMENCLATURE GÉOLO GIQUE Le 3 novembre 1880, les membres portugais de la sous-commis- sion hispano-lusitanienne pour [unification de la nomenclature géolo- gique se réunirent à Lisbonne dans le cabinet de M. Carlos Ribeiro chef de la Section des travaux géologiques. Aprês avoir examiné Varticle de M. G. Dewalque: Sur Panifor- muité de la langue géologique, paru dans les numéros 7 et 8 du Bollet- tino del Real Comitato geologico d'Kalia, 1880, ils émirent les observa- tions suivantes qu'ils ont Phonneur de porter à la connaissance de MM. leurs collêgues de VEspagne. 1º Les divisions de premier ordre sont celles qui groupent en trois la série des couches sédimentaires: primaire, secondaire et ter- tiaire. On peut leur attribuer le nom de séries. 2º Le mot systême est assez gênéralement employé pour dési- gner les divisions de 2º ordre ou terrains. Il offre sur ce dernier Vavan- tage de ne pas donner lieu à confusion et de permettre d'employer pour les divisions de 3º ordre la désiguation de: 3º Sous-systêmes ou groupe d'étages. 4º Le mot étage parait gênéralement admis. 5º Les divisions de 5º ordre méritent un examen un peu détaillé IV. p. 446 à 455 du Compte rendu de la 2º session du Congrês géologi- que international, Bologne, 1881. 160 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS étant celles sur lesquelles viennent se buter la plus grande partie des discussions du jour, car le rôle actuel de la géologie est de faire con- naitre les types locaux, puis d'en établir avec súreté le parallélisme. Il serait d'une grande utilité de posséder deux termes pour désigner des couches contemporaines appartenant à cette 5º division, Pun s'ap- pliquant seulement au type que Fon aura en vue, Vautre réunissant tous les dépôts s'êtant formés dans le même moment (degrê de déve- loppement) quels que soient les types auxquels ils appartiennent. Ce sera une bande conventionnelle n'ayant pas en réalité de limites fixes, car il est clair que des dépôts formés dans des conditions diverses, n'ont pas pu commencer et finir au même moment. En 1878!, M. Choffat a proposé le mot horizon pour désigner cette bande conventionnelle, réservant le mot zone et couches pour indiquer les types locaux. Par exemple, Vhorizon inférieur du Séquanien? serait représenté dans certaines contrées par des couches marneuses à Spongiaires (zone de " Ammonites bimammatus), dans d'autres par des couches marneu- ses à Polypiers (zone de "Hemicidaris crenularis ou zone du Glypticus hieroglyphicus), dans d'autres enfin, par des calcaires coralligênes (1ºº zone à Cardium corallinum, Royer et Tombeck). Quoique le mot horizon paraisse être celui qui convient le mieux pour désigner une ligne s'étendant sur toute la surface du globe, il a été employé dans une autre acception beaucoup plus restreinte, c'est- à-dire pour le lit dans lequel un fossile donné se trouve exclusivement- Pour cette division, n'ayant pas assez de valeur pour pouvoir être généraliste, M. Choffat a proposé le mot niveau dans Pouvrage précité. On doit considérer le niveau non pas comme une division géné- rale, mais comme une subdivision locale de la zone. Le mot lit conserverait son acception gênérale, c'est-à-dire celle d'une couche três mince pouvant être considérêe comme la même sur- face. M. le dr. Guimarães repousse "emploi du mot horizon comme di- vision taxonomique, mais il approuve Pemploi de ce mot pour signi- fier Vensemble des types ou faciês présentant le même degré de dé- veloppement. M. Choffat fait remarquer que c'est exactement la signification qu'il a proposée pour ce terme. ! Esquisse du Callovien et de dOxfordien, p. &. 2 Voyez plus loin la terminologie proposée pour Phorizon. dis SR, PHYSICAS E NATURAES 161 M. Delgado propose une 2º série de termes, destinês non pas à désigner la masse des strates que Von a en vue, mais bien le temps pendant lequel ces strates se sont formées. Nous mettons les noms pro- posés en regard de ceux auxquels ils correspondent. ORDRE TEMPS. DE NOM. EXEMPLES OU EXPLICATION DIVISION Ere jo | Série Primaire, Secondaire, Tertiaire. Période 2º | Systême Silurien, Dévonien, Jurassique. Époque 3º | Sous-systême Lias, Dogger, Malm. Phase ho | Étage Toarcien, D, etc. de Barrande. Áge dº | Horizon (Ensemble de zones synchroniques). Types locaux Zone — Type local d'un terrain. Niveau—Subdivision locale de la zone. | M. Ribeiro ne croit pas qu'il soit nécessaire d'avoir deux séries de termes pour désigner chaque ordre de la division. M. Guimarães appuie "emploi d'une série de termes particuliers pour désigner le temps, et il propose les termes de: Age, Période, Phase et Époque parallêlement à Série, Systême, Sous-systême et Étage; la zone étant designée par le mot époque comme Vétage. M. Choffat fait ensuite la communication suivante sur les suffixes homophones. Tout le monde connait Vimportance des services que les suffixes | homophones rendent à la chimie; on sait par exemple que chaque de- gré d'oxydation est indiquê par une terminaison spéciale, la même pour tous les corps et qui permet ainsi d'abréger considérablement la phrase tout en lui donnant plus de clarté. L'étude de la chimie actuelle privée de Iemploi de ses terminaisons serait analogue à Vétude des mathêmatiques actuelles employant les chiffres romains au lieu des chif- fres arabes. Malheureusement la stratigraphie est loin de jouir d'un pareilavan- 1692 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS tage et sa langue ne suffit plus aux besoins actuels. La plupart de nos termes demandent Wadjonction de mots explicatifs, três clairs lorsqu'il ne sagit que d'un titre, mais qui allongent la phrase, en rendent la compréhension difficile et enlêvent ainsi au sujet une partie de Patten- tion qui doit lui être vouée*. H y a quelques années que M. Charles Mayer fit paraitre une brochure faisant ressortir toute "importance de Papplication de termi- naisons homophones en stratigraphie, suivie d'un tableau de classifica- tion des terrains de sédiment 2. M. Mayer a eu peu d'adeptes, premiêrement parce que la réunion d'un congrês international ne permettait pas de croire à la réalisation de lidêe et ensuite parce qu'il a dú créer quantitê de noms nou- veaux pour dresser son tableau de toute la série stratigraphique. Cha- que spécialiste s'est attachê aux détails qui le choquaient au lieu de considérer ce tableau comme un canevas dont chacun doit modifier les détails retombant dans sa spécialité. L'emploi de terminaisons homophones aura à se buter en France et en Allemagne à Pemploi irrationnel que Pon y a fait de toutes les terminaisons ; cet abus commence à peine dans la Péninsule, aussi est-il urgent que la commission hispano-lusitanienne s'occupe sérieusement de cette question afin de fixer quelques rêgles à ce sujet pendant qu'il en est encore temps. Si le congrês de 1881 ne devait pas amener une entente générale, les solutions de la commission serviraient aux deux pays auxquels viendraient s'adjoindre peu à peu les autres pays de langue romane. En présence de "importance du sujet il est de toute nécessité de ne pas se laisser influencer par Voreille. C'est dans toutes les langues que la terminologie chimique est contraire à Vharmonie et il n'existe aucun chimiste qui oserait proposer de la modifier en mettant en avant une raison aussi peu scientifique. Je ne crois pas qu'il soit nécessaire de fixer une terminaison pour chacun des groupes que nous avons distinguês précédemment, je crois même que ce serait imprudent de le faire car il faut réserver quelques terminaisons pour Vavenir, qui nous prépare probablement ! Comme terme compliqué quoique absolument nécessaire à Vexposé du sujet, je citerai Facits grumeleux à Hexactinellides de Phorizon de Ammonites bimammatus, Choffat. Esquisse du Callovien et de "Oxfordien, p. 85. 2 Classification methodique des terrains de sédiment. Zurich. Libr. Schabe- litz, 1874. PHYSICAS E NATURAES 163 des modifications que nous ne pouvons pas encore délimiter suffisam- ment. Je me bornerai à parler de la terminaison à appliquer au systême, à Pétage, et à la zone, en introduisant quelques modifications aux pro- positions de M. Mayer. Systêmes. En français on a appliqué au systême les terminaisons aire, ique et ient; la derniêre doit être retranchée car elle est géênéralement em- ployée pour Pétage. M. Vilanova (Compendio de Geologia, 1872) s'est servi de la termi- naison ico (ique) sauf pour carbonifero et cretáceo auquel elle est pourtant applicable. En Portugal on a été moins méthodique sous ce rapport et nous voyons un mélange de différentes terminaisons. ] ESPAGNOL PORTUGAIS FRANÇAIS neozóico quaternario . quaternaire cenozóico terciario tertiaire cretáceo cretaceo crêtacé jurássico jJurassico jurassique triásico triasico triasique pérmico permiano permien carbonifero carbonifero carbonifêre devónico devoniano dévonien slúrico siluriano silurien cambriano cambrien : laurentiano laurentien La terminaison en ico existe en italien; elle est traduite en alle- mand par la terminaison isch, en anglais par ic; nous croyons donc que c'est celle qui doit être choisie de préférence. Étages. La terminaison qui leur est le plus généralement attribuée est celle en ien (français), ian (allemand et anglais), iano (italien). Exem- ples: Cénomanien, Albien, Oxfordian, Neocomian, Titoniano. En espa- gnol M. Vilanova a donné aux étages la même terminaison qu'aux sys- têémes, (Calóvico, Kimmeridjico, etc). Dans cette langue ainsi qu'en portugais on peut fort bien employer la terminaison italienne ano. 1 Les termes affectées de ces terminaisons étaient employés adjectivement, tandis qu'ils sont maintenant généralement considérés comme substantifs. 164 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Horizon et zone. Nous arrivons enfin aux divisions de 5*=e ordre. Lorsque Von se sert d'un nom tiré d'une localité, on emploie gê- néralement le mot couches (couches de Birmensdorf) tandis que zone s'emploie plus fréquemment avec un nom tiré de la paléontologie (zone de "Ammonites transversarius, zone de PAstarte minima). Il serait fort désirable d'avoir une expression plus courte; ce besoin s'est fait sen- tir et Pon a vu appliquer la terminaison im soit au fossile, soit au nom géographique (Astartien, Birmensdorfien); ce qui est fort défec- tueux puisque Pon aurait suivant les auteurs qui ont employé ces ter- mes, le systême, Vétage, et la zone terminês de la même maniêre. M. Mayer a proposé les terminaisons on et in en donnant la pré- férence à la derniêre; dans une notice récente! il a mis sa proposition en pratique, nous y voyons le Cadonin, le Stonesfieldin et le Falaisin comme zones du Vésulien. En portugais cette terminaison peut être changée en ense. Je crois qu'il serait avantageux de ne donner cette terminaison qua la zone dans le sens que nous lui avons attribuê tout à Vheure, Phorizon pourrait être désigné par le nom de Pétage suivi d'un quali- ficatif (chiffre, lettre ou adjectif), mais plutôt un des deux premiers que le dernier. : En terminant je renouvellerai une recommandation faite au début, celle de se reporter à la nomenclature chimique et de se convaincre que dans le langage scientifique [harmonie doit céder le pas à Puti- lité, je dirai même à la nécessité. M. Guimarães reconnait qu'il est désirable de n'employer que des termes tirés de mots géographiques; mais dans le cas ou des zones au- raient été désignées par des fossiles, il propose de leur adapter la ter- minaison ino au lieu de ense. 1! Das Vesulian, eine neve dreitheilige Jurastufe. Zurich, 1879. E SEE E PD ga Cas SR id vá e ea a o PHYSICAS E NATURAES 165 Tableau donnant quelques exemples de l!emploi des terminaisons proposées SÉRIE SYSTÊME Ana Nag ARIO, AJRE, | ICO, IQUE, 3 HORIZON E STEM IEN, IA ARY, ÀR IC, ISCH RASTAMES ANO, RR Re Neozoico Terciario Cainozoico Daniano Senoniano Turoniano Cenomaniano Albiano Cretacico superior Cretacico à Aptiano Urgoniano retacic : 0 O (Neocomiano inferior lã Valanginiano ) I F ontanilense, Valdense mr ou supérieur. Badenense, Astartense Malm Sequaniano mou moyen. | Mihielense, Wangenense 1 ou inférieur. Fringeliense, Randenense Calloviano Jurassico Bathoniano Dogger | Toarciano Charmoutiano Sinemuriano Rhetiano Lias Secundario : Triasico Permico Carbonico Devonico Silurico Cambrico Laurentico Primario Lisbonne, le 6 décembre 1880. Carlos Ribeiro Antonio José Gonçalves Guimarães Paul Chofat Joaquim Filippe Nery Delgado JORN. DE SCIENC. MATH. PHYS. E NAT.— N. XXXIX. 12 166 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS UNIFICATION DES FIGURÉS GÉOLOGIQUES Le 20 novembre de 1880 les membres portugais de la sous-com- mission Hispano-Lusitanienne pour Iunification des figurés géologiques se réunirent à Lisbonne dans le cabinet de M. Carlos Ribeiro, chef de la Section des travaux géologiques. Ayant examinê le rapport de la sous-commission française et par- tageant son avis de ne pas entrer pour le moment dans des questions de détail, ils se bornent à répondre aux questions formulées dans le susdit rapport. Ils êmirent les observations suivantes au sujet des 10 A qu'il contient : —La sous-commission émet le voeu que la question des car- tes DRA à une échelle égale ou inférieure à sm» SOiL séparée is celle des cartes détaillées, à une échelle égale ou supérieure à mim» et que tous les efforts soient faits pour arriver, en ce qui con- cerne ces cartes à petite échelle, à Funification des couleurs et autant que possible, des signes; Réponse.—Les membres portugais de la sous-commission propo- sent Véchelle de = comme limite entre les cartes d'ensemble et les cartes à grande échelle. — (Que pour les unes comme pour les autres, les formations géologiques soient. toujours distinguées par un double systéme métho- dique de notations littérales et de couleurs ; R.— Adhésion unanime. —Que le choix des lettres à appliquer à chaque formation soit | fondé sur des abrêviations des termes géologiques adoptês dans la lan- gue employée pour la publication de la carte et non pas simplement sur une application arbitraire de la série alphabétique des lettres; que jes lettres ainsi choisies soient appliquées à des ensembles, et que les subdivisions de ces ensembles soient marquées par la même lettre, af- fectée d'un indice ou d'un exposant; GUARA ÇA SBIA ND . PHYSICAS E NATURAES 167 R.—IIs acceptent en principe cet article, sauf que dans certaines contrées ou une subdivision d'ordre inférieur peut couvrir de grands espaces, il sera bon de leur réserver une modification de la notation littérale et des couleurs. M. Delgado propose d'appliquer un exposant pour le systême et en même temps un indice pour Vétage chaque fois qu'il sera nécessaire. Si par exemple j!, j2, jº représentent la totalité du Lias, du Dogger et du Malm, VInfralias sera reprêsentê par jt,, le Sinémurien par j!,, etc. kº-—La sous-commission recommande subsidiairement, Vaffectation des lettres latines aux formations sédimentaires et des lettres grec- ques aux formations éruptives. R.— Adhésion unanime. 5º-—En ce qui concerne le choix des couleurs à adopter pour Puniformisation des cartes à petite échelle, la sous-commission êmet le voeu que les couleurs afiectées aux grands ensembles stratigraphi- ques se succédent dans Pordre des couleurs du spectre solaire. Que Ion emploie pour les formations sédimentaires des teintes relativement páles, et pour les formations éruptives au contraire des teintes plus vives, qui pourraient de plus être gommées ou vernies, de maniêre à produire un glaçage qui accentue la distinction. Aux grandes divisions de la série sédimentaire on appliquerai, dans leur ordre de succession naturel, la série des couleurs du spectret en prenant pour base Fapplication, à la série de formation qui va du lias au terrain tertiaire inclusivement, d'une série de teintes ou do- mineraient successivement les couleurs principales du spectre depuis le violet jusqu'au rouge*. R.—lls sont tous d'accord quant à Vadoption des couleurs du spectre solaire, comme la seule base naturelle et rationelle que "on puisse choisir; ils acceptent pour les formations sédimentaires Pemploi : des teintes faibles, et pour les formations êruptives des teintes três vives, renforcées au besoin par un vernis; mais ils jugent défectueux Vemploi des séries répêtées comme il a été proposée par la sous-com- mission française. En se basant sur la proposition de M. Renevier, ils accepteraient les trois couleurs fondamentales (rouge, bleu et jaune) pour être attribuées respectivement aux trois grandes divisions de pre- mier ordre des terrains sédimentaires: primaire, secondaire et ter- tiaire, tout en réservant le noir pour le terrain carbonifêre. A chaque: ! Ainsi qu'il a été fait presque exactement dans plusieurs cartes et no- tamment dans la carte géologique de France à sim 12 + 168 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS subdivision de deuxiême ordre ou systême, serait afiectée une des teintes qui dépendent de ces couleurs fondamentales. Quant aux subdi- visions de troisiéme ordre ou sous-systêmes on les distinguerait par des nuances de la couleur adoptée pour le systême. Quant à celles d'un ordre inférieur lorsqu'il serait nécessaire de les distinguer, elles le seraient par des réserves de blanc, ou au besoin par des hachures en couleur ou des pointillés. 6º— Quant aux formations éruptives, en raison de Vincertitude qui rêgne encore sur Pâge de beaucoup d'entre elles, et de Vimpor- tance du rôle que joue dans leur classification la nature minéralogi- que, Vapplication du spectre serait faite de la maniêre suivante: la sé- rie des roches acides et feldspathiques, granites, porphyres, trachytes, pourrait être caractérisée par la série rouge-orangé-jaune; et la série des roches basiques, et pyroxéniques, diorites, mélaphyres, basaltes, par la série vert-bleu-violet. R. — Adhésion, ainsi qu'à la réserve présentée par M. Giordano. 1º— Pour les cartes à grande échelle, la sous-commission recon- nait qu'une grande latitude doit être laissée en raison des besoins mul- tiples qui naissent des conditions locales; mais elle êmet Je voeu que, dans chaque terrain, Pon conserve comme couleur principale celle qui lui serait exclusivement afíectêe dans les cartes d'ensemble ; Que pour la succession alternante des sédiments arénacés ou ar- gileux et des sédiments calcaires d'un même terrain, on emploie, au- tant que possible, des teintes dérivant des couleurs contrastantes com- plémentaires; R.— Adhésion. 8º— Que la variation de nature des formations soit indiquée par des notations littérales méthodiquement choisies. R.— Adhésion. 9º-Enfin qu'un systéme de notations raisonnées fasse connaitre Pemplacement et la-nature de toutes les exploitations minérales, dont la connaissance est indispensable aux explorateurs. R.— Adhésion. 10º—Enfin la sous-commission émet le vocu, d'une maniêre gêné- rale, aussi bien pour les cartes d'ensemble que pour les cartes dêtail- lées, que Ion renonce à toute surcharge par des hachures, et que les variations d'intensité d'une même teinte soient obtenues par des ré- 1 M. Giordano demandait une couleur spéciale pour les roches volcaniques actuelles. + é PHYSICAS E NATURAES 169 serves laissant paraitre le blanc du papier! ou une teinte de fond, ré- serves dont le dessin significatif pourrait contribuer à traduire les con- ditions stratigraphiques et lithologiques. R.—Dans certains cas une surcharge par hachures ou pointillés en couleur sans rien nuire à la clarté peut être d'un grand secours, par exemple, pour indiquer à premiêre vue la direction de certaines strates, ou encore des bandes de telle ou telle nature au milieu de roches d'une nature différente. (V. VAtlas de Heim, Geol. Monographie der Tôdi-Windgállen Gruppe). Telles sont les conclusions que la Section portugaise de la sous- commission Hispano-Lusitanienne a Phonneur de présenter à Vappré- ciation des membres du Congreês. dd Lisbonne, le 15 janvier 1881. MM. Carlos Ribeiro, président. José Julio Rodrigues Lourenço Augusto Malheiro Joaquim Filippe Nery Delgado, secrétaire. ! Nouvelles cartes du Geological Survey du Canada. 170 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Vo Réponse de la sous-commission portugaise à la circulaire de M. Capellini, Président de la Commission internationale de nomenclature géologique La circulaire du 21 mars 1883 a été envoyée aux différents géo- logues portugais par M. Delgado, membre de la Commission interna- tionale de nomenclature géologique; quelques envois sont restés sans réponse, les autres lui sont revenus avec quelques remarques qui ont été utilisées pour la discussion des questions posées. Le résultat de cette discussion a été envoyé aux géologues qui avaient répondu au premier appel, ils en ont accepté les conclusions qui font le sujet de de Vexposé que nous prenons la liberté de présenter à la Commission internationale d'unification géologique. 1"º QuESsTION «Approuvez-vous, pour la légende de la carte d' Europe, les 27 di- «visions stratigraphiques mentionnées à la page 8 du Compte rendu de «Foix, ou y désirez-vous quelques modifications, et lesquelles? » Avant de passer à Pexamen de chaque division, ou groupe de di- visions, au point de vue de la géologie portugaise, nous exprimons le désir que les divisions représentées dans la carte soient groupées suivant les coupures d'ordres supérieurs auxquelles elles appartien- nent et que dans cette légende il soit autant que possible tenu compte | | : | e e e PHYSICAS E NATURAES 17 des désinences homophones, comme il a été proposé dans notre 1º rap- port (Compte rendu de la session de Bologne, p. 449). Nous appuyons notre demande en rappelant ce qui a êté dit à cet égard à la conference de Foix (p. 114 et 12 du Compte rendu). «MM. Dewalque et Vilanova demandent à ce que Von aborde la question des désinences homophoniques. «MM. Capellini et Zittel font observer que cette question se prê- sentera d'elle même aux Comitês puisqu'ils auront à étudier les noms à donner aux divisions adoptées pour la carte. «M. Renevier à ce sujet ajoute que Ventente serait peut-être plus facile qu'on ne suppose. Ainsi on pourrait, suivant une proposition de M. Gosselet, ne point donner de désinence aux divisions de troisiême ordre qui ont un caractêre moins général. On aurait donc les termi- naisons aire pour le premier ordre, igue pour le second et ien pour le quatriême. L'accord parait ainsi aisé à établir.» IH nous semble en outre qu'il est urgent de spécifier au plus tôt la question des limites supérieure et inféricure de chaque division ad- mise, afin que Ion ait le temps de les tracer sur la carte dans les pays ou un autre mode de groupement a été employé. Cela posé, nous suivrons dans leur ordre les 27 divisions strati- graphiques admises à titre provisoire, par MM. les Directeurs de la carte. Nº 14 à 3-—Gneiss et protogyne; Schistes cristallins; Phyllites. En Portugal il ne serait pas facile d'établir ces trois divisions; nous trouvons plus plausible d'accepter la division générale établie par M. Hébert (Bull. soc. géol., t. x1, p. 30, séance du 20 nov. 1882) con- sistant à ne distinguer que deux systêmes, un premier, systême cris- tallophyllien, véritablement primitif, et un deuxiême systême compre- nant des roches d'origine sédimentaire précambriennes, qu'il nomme archéen, en restreignant toutefois le sens généralement attribué à ce mot. Ces deux termes ont Vavantage de ne pas préjuger la question du moment de Vapparition des premiers êtres sur la surface du globe. 4 à 6 — Cambrien et Silurien inférieur et supérieur. Nous acceptons ces trois divisions comme correspondant aux stra- tes qui renferment les faunes primordiale, seconde et troisiême du sys- tême silurique; nous préférerions cependant "emploi d'autres dênomi- nations pour les divisions de ce systême. Nous proposons: Cambrien, Ordovicien et Bohémien. 7 à 9.— Dévonien inféricur, moyen et supérieur. Nous acceptons les 3 divisions proposées en leur attribuant les 172 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS dénominations adoptées par M. de Lapparent dans son Traité de Géo- logie: Rhénan, Eifelien et Famennien. | 10 à 16.— Carbonifere, Permien et Trias. Le calcaire carbonifêre manque en Portugal; par contre le Culm et le Houiller y sont bien représentés. Au-dessus se trouvent des con- glomêérats correspondant au Permien, ou peut-être au Triasique: c'est le seul représentant de ces systêmes dans toute la partie du pays si- tuée au nord du Tage; en Algarve on a au contraire un Trias fossili- fere. Nous croyons préférable ne diviser le Trias qu'en deux groupes, en réunissant le Muschelkalk au Keuper, car le Muschelkalk a occa- sionné de grandes erreurs dans bon, nombre de contrêes ou Von a voulu démontrer sa présence, en prenant comme tel les strates cal- caires rencontrées dans le Keuper et qui naturellement présentent une faune analogue à celle du Muschelkalk. 17 à 19.— Jurassique. La division en trois groupes s'applique au Portugal, seulement il serait nécessaire de s'entendre au sujet des assises qui doivent limiter le Lias vers le bas et vers le haut. 20 à 27. — Crétacé et Tertiaire y compris les dépóts modernes. Nous acceptons les divisions proposées, mais faisons remarquer que PEocêne et três probablement aussi VOligocêne manquent en Por- tugal. 2º (QUESTION «Seriez-vous d'avis de réunir le Rhétien au Lias ou au Trias?» Nous appuyons Vopinion du Comité suisse qui réunit le Rhétien au Jurassique sans Pincorporer dans le Lias. Il serait nécessaire de spécifier si Pon ne doit considérer comme Rhétien que VPassise à Avi- cula contorta, ou bien si Fon doit lui réunir "Hettangien ainsi que le font quelques auteurs. 3º ET 4º QUESTIONS «Le Gault devrait-il rentrer dans le Crétacé inférieur ou dans le «supérieur?» «Le Flysch devrait-il etre joint à VP Eocêne ou à P Oligocêne?» Nous ne pouvons pas nous prononcer sur ces deux questions, le Gault n'ayant pas été reconnu en Portugal et le Flysch nºy existant pas. a a rd a ato od PHYSICAS E NATURAES 173 5º QUESTION «Le Congrês n'ayant pas encore fixé les coulewrs conventionnelles «pour les périodes paléozoiques, approuvez-vous les couleurs suivantes «proposées par les Directeurs de la carte: «4. Gris rougeátre pour le Cambrien. «5. Vert soie foncé pour le Silurien inférieur. agora vu» dolar 1p » supérieur. «7. Vert brun foncé pour le Dévonien inférieur. «8. » » moyen pour le Dévonien moyen. «9. » » clair pour le Dévonien supérieur. «10. Gris bleu pour le Carbonifêre inférieur. «lt. Gris pour le Carbonifêre supérieur. «12. Sienne brulée pour le Permien inférieur. «13. Sépia pour le Permien supérieur. «Si non, quelles modifications proposeriez-vous?» I nous semble absolument nécessaire d'avoir une couleur fonda- mentale pour chaque systéme, afin de pouvoir parer aux cas de dou- tes. Ce principe qui a été introduit dans de nombreuses cartes géologi- ques figure aussi dans les propositions du Comité suisse, il n'en est par contre pas tenu compte dans les propositions de MM. les Direc- teurs de la carte. í Il faudra donc une seule couleur fondamentale pour le Silurique (4 à 6) et une seule couleur pour le Permo-carbonique, dans le cas ou Pon déciderait de réunir en un seul systême les strates sous les nº 10 à 13. En outre il nous semble que Fon ne doit pas se tenir strictement au principe de graduer les teintes en donnant la plus foncée à la di- vision inférieure et la plus claire à la division supérieure. Il est certains cas ou la division moyenne ne se présentant que sur une surface res- treinte disparaitrait par Vapplication de ce principe, tandis quelle res- sortira au contraire en lui attribuant la teinte la plus foncée. Tel est en général le cas pour le Permo-carbonique, il nous semble de beau- coup préférable d'indiquer le Houiller par la teinte la plus foncée. 6º QuESsTION « Veuillez proposer un terme comme équivalent chronologique de - «Assise, pour désigner it ce point de vue les divisions de 5º ordre.» 174 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Le mot áge ayant été admis comme êquivalent chronologique de Pétage, il ne nous reste que le mot phase que nous avions proposé en 1880 pour les divisions de 4º ordre. 7º QUESTION «Seriez-vous d'avis d'intervertir les termes Groupe et Série comme cela a été proposé à Foix, en désignant par Série les divisions de 17 ordre, et par Groupe celles de 3º ordre?» En algêbre, en chimie, en biologie, etc. on entend par série une suite de termes généralement considêrable et souvent même indéfinie. L'idée qui se rattache au mot série est donc un grand développement, contrairement à celle qui se rattache au mot groupe. Par conséquent nous appuyons la proposition d'intervertir Pordre de ces deux termes. Dans le cas d'admission, le mot section n'a plus de raison de figurer dans Véchelle stratigraphique, le mot groupe ayant Vavantage de pouvoir être employé dans les principales langues. Il est encore deux points sur lesquels nous tenons à émettre no- tre opinion. Le premier est la coloriation des terrains d'áge incertain. Sur ce point nous ne pouvons mieux faire que d'appuyer les proposi- tions du Comité suisse (p. 15). Le deuxiême point sur lequel nous désirons faire une proposition est Vadoption d'une convention pour les terrains ayant subi un mêta- morphisme sensible. On pourrait peut-être Vindiquer par des hachures noires assez fines pour laisser apprécier la couleur reprêsentant Váge de la roche. Nous terminons ces quelques réflexions par un tableau résumant notre opinion sur la légende à adopter pour la carte géologique inter- nationale. Nous y avons désigné les teintes au moyen de Véchelle Rad- de, afin de permettre les comparaisons, mais nous sommes loin de suppos*r avoir présenté une échelle parfaite; en premier lieu parce que la chromo-sitnographie dispose de teintes beaucoup plus riches que celles de Wéchelle Radde, et en second lieu parce qu'il se présentera certains rapprochements de couleurs dont on n'aura connaissance qu'en les appliquant aux différentes contrées. Il est donc nécessaire de lais- ser une grande latitude aux Directeurs de la carte. Peut-être qu'en divisant le spectre solaire en un certain nombre de parties, on pourrait indiquer rigoureusement les différentes teintes dont on devrait se servir. ! PHYSICAS E NATURAES 175 En ce qui concerne spécialement la légende des roches éruptives nous nous rapportons aux propositions du Comité suisse (p. 12 et 18) et nous acceptons le groupement que nos savants collêgues ont fait de ces roches. Lisbonne, le 42 juillet, 1883. Joaquim Filippe Nery Del gado Paul Choffat Avec Vapprobation de: MM. Alfredo Ben-Saude, adjoint de la section des travaux géologiques. Antonio José Gonçalves Guimarães, pro- fesseur à [universitê de Coimbre. Wenceslau de Lima, professeur à Vaca- démie polytechnique de Porto. 4) ATE PS a Y | = sa = Ss TA 1 É (to Ka “atrogojro onbeio ap sonhiuvojos sye3gaZy sal Ind ojpuod “GA a “CUM UTOL AÍnoy Y RR O cu e RES ARENS belt eos ol osan rs Egor da “UNI aSnoy (5) DESERT *eere=-- 079 “oyuoSrydury “oyuugjog “aypeseg É : Sonbiseg sajuaoça suondnag ojepieoo 9BMOW) a |uiccisiisserserecercercersecececeo eee 09 SOMOUOUA “sojáupear : S9pror sajuaoga suondnaç “oudimod asno (4 encon o pa o Rana qa o sa a nd e... “jo “ddes “arkydejoW “ayora : sonbiseg souuotoue suondnas “uluLIvo afnog fl DORES) “nbytimo asfudiog “ayruçÃS “ouro : S9pre souuaroue suoydnam FOAIJÂNIOS SUOLJBULIO A] “EF ; ORAR Vo NR * “onbuoojonh axrejuomrpas awoox aum Ied iqns ousiydiourejow a | a ! - RS PIRPARR. o toto o eedar ato Po Sat agora AV abç nan . oa e « 19 (E Uoua me) Jáydoypestro “o afessed soj UNICO) Y emeenenme ore rcerveree "e: )o0e-+- (4 UOTUOMB)| ** *conbreyory Eos RES COCO EREEEEEEEREEETEEEEEES EEERRERE uotqueo “U é :s ecos ss cUqa o codec o ualo se 04 *==*** -“U9TOLAOPAÇ *-*- onbumyIs e Ny “um unag eS lato els fo /n/60/ =| nina ovo 0/00/00) ie a/a aço RAR e) E Ft, “2 a ;a DEL NAO PO ONO IS RPC CÃES =» * ++ += --TEUOU E “U « = (qi Oceano cc oo enc ond 0 0a RUE DO na e e al --* onbumoAdd Ur AMO JA] Rd |ussesereesereserseeress O Ta E feeeeeeeeseseesereree-| == oropoeamay ra Ja Go | ua oco er E gn PERDEREREOO | *b sig NEL ee asa wa aos nous os vim a ele cuia | no o wo = 02 TIOTUITO : o Sar emo e ando ooo no ao a o co one +++ = M9TIOTUT SEIT anta *O J9JorA E que ne sqra o sacia ao qe ato n 00 04 --- mondns e “aso1 ajuIod 994€ « « « “7 |----(sidwoo À usiduegoHT)|-*"-*"- uomouH p “ € ... enrc vas soçãa o q ogessed oj 52 |(ustantaguis ne *:"t astsse[o() SET... onbissemp E) ESC «2 |(:::wasisse] E U9IAOIO NA) alo sie.o aloe = TOS OM] E "d ng) ce | (uorpaopxo, (e usppoqua ng) ia Cod P ULIPU SUOIBULIO] S9Pp UDIP[B9 AA 9] EIONSUNSIp Ajnurod un) q « « Sp PESO aRA dana cio *--"| = togur onbioeypao cdi No É : “u pud 912 A Da) ANO SA Ev RESETE spas nba : * “d amoo f ds RIR RR ie ii a a 19 op aunel aj sioA adessed of 9SUvio H U9TU9OOF SR RS a *b au? op ounep op | DRODo nano oo ano Gueelriito) | -onbiugoossoH] ,3 — *P oaro JIoA nº odessed »j owoIyo op ouneç STO | [o OO o anal Cras (e) da (ea Lo) gt PR e e q “TM quioIvo ap ounel siga adessed 1j Suzi) EE vo me selos coa e + =» *TIOTEDOOIA RN E. ARE. DAT ; a e | [3 “Ma ou f ) ! Elf Jo erro onerosa É TA 2 é aliyutod 994? N amoo op eunsf SIoA agessed 1 aSULI() (o) UNUPOOISIMT |... oua80u99 | - - anbiugoe|eW E + k “JueIg Rindchaln ane ne jr 0108 EO TUGIO OH À (appey artamoo soude,p) Soljonuo|juoAuoo sanojnog niiooie sofuym sodnoJp souIQIsÁS BOLAS SOJTLJUGUIIPOS SUOLYBULIO A *W7 RR. Vs. da Do irei E e; — edomag ap 8 nã 30 [093 giro tj mod sreSng1od ggrmop tl vd epsodoid epussgr JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS PHYSICAS E NATURAES 177 VII Rapport de la sous-commission portugaise de nomenclature, en vue du Congrês géologique international devant avoir lieu à Berlin en 1884 Avant d'entrer en matiére nous tenons à protester contre la phrase suivante qui s'est glissée dans le compte rendu des séances de la Com- mission internationale de nomenclature à Foix, p. 5: «... comme la carte de TEurope (fera autorité) pour les figurés et la nomenclature géologique. » Les pouvoirs délégués à la Commission de la carte ne comportent que le choix des couleurs affectées aux terrains paléozoiques et des détails de procédês graphiques. Sa confection n'a du reste pas été pré- sentée au Congrês comme Vélaboration d'un code, mais seulement com- me «un essai d'application.» Le contraire eút étê três regrettable, car ce n'est pas la confection d'une carte à échelle aussi restreinte qui peut servir de modéle pour les cartes d'ensemble des différents pays pour lesquelles le Congrês a recommandé Véchelle de 1:500000 (Bo- logne, p. 150)! et encore bien moins pour les points sur lesquels Ven- tente est possible dans les cartes à grande échelle. Nous ajouterons en outre qu'il eút été preéférable que les déter- minations ayant rapport aux divisions à adopter pour la carte ne pré- cédassent pas les délibérations des deux prochains Congrês. Nous voyons au contraire que les Comitês internationaux, dans le but fort louable MPactiver la publication, agissent avec une précipitation qui ne permet pas d'examiner sous toutes leurs faces les questions à trancher. Nous sommes donc parfaitement d'accord avec M. Capellini lors- qu'il dit que les délibérations de Foix et de Zurich ne constituent «qu'un travail préparatoire en vue du Congrês de 1884» (Foix, p. 13). 1 Les références de pagination se rapportent aux comptes rendus des réu- nions de Bologne, de Foix et de Zurich. - 178 JOR NAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Avant la réunion de Zurich nous avons répondu à la circulaire de M. Capellini du 21 mars 1883, laquelle contenait deux questions de no- menclature qui n'ont pas été abordées dans cette réunion. Nous reproduisons notre réponse à ces deux questions : 6º question « Veuillez proposer un terme comme équivalent chronologique de assise, pour désigner à ce point de vue les divistons de 5º ordre.» Le mot áge ayant été admis comme équivalent chronologique de Pétage, il ne nous reste que le mot phase que nous avions proposé en 1880 pour les divisions de 4º ordre. 7º question « Seriez-vous d"avis d'intervertir les termes groupe et série comme cela a été proposé à Foix, en désignant par série les divisions de 1º or- dre, et par groupe celles de 3º ordre?» En algébre, en chimie, en biologie, etc. on entend par série une suite de termes gênéralement considêérable et souvent même indéfinie. L'idée qui se rattache au mot série est donc un grand développement, contrairement à celle qui se rattache au mot groupe. Par conséquent nous appuyons la proposition d'intervertir Pordre de ces deux ter- mes. Dans le cas d'admission, le mot section n'a plus de raison de figurer dans Véchelle stratigraphique, le mot groupe ayant Pavantage de pouvoir être employé dans les principales langues. Les divisions stratigraphiques et leurs êquivalents chronologiques seraient donc: FRANÇAIS PORTUGAIS - ER 7 E AM Er: e gue SI MO 4 PE MM A Era PS BLENhOS com old ia feio 1a Période "PS yStemas “ie arentm dae ni Periodo 9º iGronpe. ML. Bots 20, Epoque Mi Grapo O Época ho Ehagéltt). setas Age Andar, FINAS DE A Idade dº ÁAssise ou couches..... Phase Assentada ou camadas. ... Phase Nous passerons maintenant à Pexamen de quelques points du PHYSICAS E NATURAES 179 rapport du Secrétaire génêral M. Dewalque, qui n'ont pas êtê discutés au Congrês de Bologne. 9 et 10. — «Le mot banc, Bank... sapplique à des couches plus épaisses ou plus cohérentes que celles qui les avoisinent ou dans lesquelles elles sont intercalées. » «Inversement, des couches minces ou peu cohérentes seront dési- gnées par le mot lit (français),..... (allemand),..... (anglais),..... (talien),..... (espagnol),..... (portugais),..... (roumain).» Nous proposons de réunir ces deux paragraphes en leur donnant la rêdaction suivante : «Un lit est une strate peu épaisse; le mot banc s'applique à une strate épaisse quelle que soit la nature de la roche, ou à une strate peu épaisse d'une roche compacte comprise dans des strates moins cohérentes. » Strate se traduit en portugais par estrato (synonyme camada, plus usité), banc par banco et lit par leito. 11. —«Le pluriel anglais rocks et ses correspondants roches, roc- Br auront la même signification qu'assise. Exemples: Llandovery rocks, roccie à Globigerine, etc. » Nous rejetons ce paragraphe vu qu'assise a déjãa un synonyme (S 6) et qu'il est indispensable de laisser la liberté sur Vemploi de quel- ques termes. 12.— «Une zone, zona.....est un ensemble de couches d'un ordre mféricur, caractérisé par un ou quelques fossiles spéciaus, qui servent “à la dénommer. «Cette expression est donc synonyme de la précédente, dont elle — difere par Vadjonction nêécessaire d'un ou de deux noms de fossiles. «ll peul aussi se faire qu'une zone soit une assise (N. 5), bien — quelle soit plus sowvent une division de quatriême ordre.» Dans Vesprit des auteurs, zone est synonyme dassise, employé le - Plus souvent pour des assises désignées par un fossile, quoique le mot * couches le soit aussi dans ce même cas, exemple: Zone de |" Ammonites “transversarius, Couches à Ammonites transversarius, Transversarius- * Zone, Transversarius-Schichten. 180 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Nous ne sommes donc pas d'accord avec le $ 12; il nous semble que Von doit retirer au mot zone sa valeur stratigraphique, ou bien employer ce terme dans le sens que nous avons proposé en 1880, comme synonyme d'assise ne s'appliquant qu'àã un faciês (Bologne, p. 447). Nous insistons sur Vavantage qu'il y aurait à choisir un terme, celui d'assise par exemple, pour désigner la totalité des strates se dê- posant pendant une certaine phase! et à ne donner au terme couches qu'une signification régionale; exemple: Couches de Hauterive n'indi- quera que le faciês du néocomien moyen, tel qu'on le voit dans le Jura, tandis que Assise de Hauterive indiquera en outre les autres faciês synchroniques, savoir: les Couches à Belemnites dilatatus des Basses Alpes, les Couches à fougêres et argiles réfractaires du Bray, les argiles du Weald, les conglomérats du Hils, etc. 13.—«<0n donne le nom d'horizon à une couche ou à une série de couches qui possêdent des caractêres tranchés, permettant de les recon- naitre aisément sur de grandes étendues de pays. Par exemple, Vhorizon ferrugineux de la zone à Ammonites opalinus.» Le mot niveau nous parait préférable à celui d'horizon lorsqu'il s'agit de désigner un lit ou un petit groupe de strates caractérisées soit par leur nature pétrographique, soit par la présence exclusive ou exceptionnellement abondante de certains fossiles. Le niveau pourra donc parfois être une subdivision de Tassise lorsque cette derniêre sera entiêrement partagée en un certain nombre de niveaux; d'autres fois le niveau ne sera qu'une partie de Vassise, une couche prêsentant des caractêres spéciaux qu'il est utile de pou- voir distinguer comme point de repére. 14. —«Le mot dêpôt, deposit (anglais), deposito (atalien).....me doit sappliquer qui une masse produite pendant une période ou dans un espace limité et caractérisé par une certaine homogénéité pétrogra- phique.» Il ne nous semble pas utile de préciser la signification du mot dépót (deposito en portugais). t Nous proposions alors le mot horizon ; assise ayant été admis à Bologne pour désigner les divisions de 5º ordre, "emploi du mot horizon devient done | inutile et nous le remplaçons dans notre proposition actuelle par celui d'assise. | PHYSICAS E NATURAES 181 15.—«Le mot formation entraine Vidée d'origine et non celle de temps. MN ne doit pas étre employé comme synonyme de terrain ou d'étage. Mais on dira três bien: formations éruptives, formations granitiques, gneissiques, calcaires,..... formations marines, lacustres...... for- mations chimiques, détritiques... Nous sommes parfaitement d'accord avec la détermination prise à ce sujet (Bologne, p. 92). 16. —Le mot série doit conserver une acception indéterminte, c'est une succession de couches que Von veut envisager à part.» Nous avons déja exprimé notre avis à ce sujet. Voyez ante, 7º question. 17 à 21. —Résolus au Congrês de Bologne (séance du 28 septem- bre). 22 et 23. — Terminaisons homophones. Nous ferons tout d'abord remarquer qu'une errewr sest glissée dans Vimpression du rapport du Comité suisse (mai, 1881), qui a ap- puyé nos propositions et les a rêsumées dans un petit tableau ouú les ter- minaisons françaises ien et in sont appliquées aux divisions de 3º et de 4º ordre (Bologne, p. 543), tandis qu'elles correspondent, au contraire, “aux divisions de 4º et de 5º ordre (Bologne, p. 446, 452 et 453). Cette erreur a été reproduite dans le rapport du Secrétaire général (Bologne, p. 557 et p. 72 de la brochure publiée avant le Congrês) et.a natu- rellement produit un mauvais effet sur les personnes qui ne Pont pas reconnue de prime abord, d'autant plus quelle n'a pas pu être relevée à la session de Bologne, oú Pon n'est pas entré en discussion sur les terminaisons homophones. Nous avons pourtant eu le plaisir de constater un pas marqué accompli dans cette direction, en ce sens que plusieurs savants ont spontanément remplacé dans leurs publications les termes Silurien, Dévonien et Carbonifére par ceux de Silurique, Dévonique et Carbo- nique. H ne faut en effet qu'un bien petit effort de bonne volonté pour amener Ventente sur les divisions de 2º et de 4º ordre, systêmes et éta- - ges, vu que la généralité des géologues appliquent la terminaison JORN. DE SCIENC. MATH. PHYS. E NATE N. XXXIX. 13 1892 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS ien aux divisions de 4º ordre, et que la terminaison igue n'a pour ainsi dire été appliquêe qu'aux divisions de 1º et de 2º ordre. Quelques personnes ont êmis Popinion qu'il n'y aurait pas grand avantage à s'entendre sur ces terminaisons; nous sommes persuadés que le contraire est Vavis de tous les paléontologistes entrant dans les considérations de faciês sur le jurassique. le mieux connu et le mieux subdivisé de tous les systêmes. Il est en effet bien facile de se con- vaincre de la longueur et de la confusion qu'entraine dans une phrase Femploi réitéré des mots étage et assise!, sauf dans les langues ou ils se combinent avec le mot auquel ils s'appliquent et forment par eux- mémes des suffxes homophones, par exemple: Neocom-Stufe, Crenularis- Schichten, etc. Si Pentente sur ces terminaisons n'apporte pas de grands avan- tages aux géologues écrivant dans ces derniêres langues, quant à leurs publications, ils ne profiteront pas moins du plus de clarté qu'elle in- troduira dans les publications des géologues écrivant dans les autres langues et il serait fort égoiste de leur part de refuser à ces derniers un bienfait dont ils jouissent. Nous avons été surpris de voir la réunion de Zurich ne pas entrer en matiêre sur ce sujet, tandis que la discussion en fut tacitement renvoyée à ces séances lorsque Ion déclara à Foix que cette question se poserait d'elle même lorsque [on aurait à êtudier les noms à don- ner aux divisions adoptées pour la carte. Nous aurions donc en tenant compte des modifications proposées: 1º ordre. Série: aire, ary, àr, ario (secondaire, secundario). 2º ordre. Systême: ique, isch, ic, ico (Triasique, Triasico). | 3º ordre. Groupe: (sans terminaison fixe) (Lias). hº ordre. Etage: ien, ian, ian, iano (Toarcien, Néocomien; Toar- ciano, Neocomiano). 5º ordre. Assise: in, in, in, ense (Vesulin, Tenuilobatin: Vesulense, Tenuilobatense). L'emploi de ces terminaisons pendant prês de trois ans ne nous a pas présenté de difficultés. Quoique application d'une terminaison homophone aux divisions 1 Voir ce que nous avons dit sur ce sujet dans le rapport de la section por- tugaise (Bologne, p. 449), ce rapport n'ayant pas été reproduit dans le recueil de rapports'ayant précédé ce Congrês. “ 5 Y y ê pá PHYSICAS E NATURAES 183 de 1º” ordre soit des plus faciles, son emploi est certainement moins important que pour les divisions des autres ordres, car ces termes se présentent plus rarement dans la phrase et il ne peut pas y avoir dê confusion à leur égard. Afin de ne pas proposer trop hâtivement un nouveau terme, pour la série plus ancienne, nous ayons adopté provisoirement la dénomi- nation dont s'est servi M. Hébert! quoique Pon ne puisse pas lui ap- pliquer la terminaison proposée pour les divisions de 1º ordre. Au lieu de choisir la terminaison aire, ce qui nécessite Vintroduc- tion de ce nouveau terme, on pourrait la remplacer par la terminaison oique, et Ton aurait alors: séries azoique, paléozoique, mésozoique, cénozoique. ) Dans le cas oú Pon ne voudrait pas adopter "ensemble de ces ter- minaisons, nous demandons à ce qu'il soit fait au Congrês de Berlin un vote spécial adoptant Pemploi des terminaisons de 2º et de 4º ordre et prohibant ces mêmes terminaisons pour les divisions de 5º ordre. No- tre demande est motivée par Vextrême facilitê d'obtenir Ventente sur les terminaisons de ces deux catégories. 24. «Le Congrês est d'avis que les noms tirés de la pétrographie, par exemple: grês bigarré, craie, caleaire grossier, doivent étre repoussés de la nomenclature ou tout au moins, restreints à la synonymie locale. » Nous ne croyons pas devoir proscrire absolument les noms tirés de la pétrographie; au contraire, nous croyons utile de les employer pour les contrées encore trop peu étudiées pour que Von puisse éta- blir le parallélisme de leurs assises avec celles des pays bien connus. De cette façon on évite "emploi de termes complêtement nouveaux qui chargent la mémoire et la synonymie, et rendent difficile la lecture des ouvrages. Nous sommes par contre d'avis qu'ils doivent être restreints aux descriptions locales, sauf dans le cas oú ils auraient une dési- nence homophone. Exemple: carbonique, crétacique. 25. «Le Congrês est d'avis qu'un nom de lieu ne peut sans incon- vénients servir à la formation de noms de deux unités dordres diffé- rents (que Pon adopte ou non le systême des désinences homophones). Tel- les seraient, par exemple, les expressions groupe portlandien et étage - portlandien ow portlandique.» 1 Notions générales de géologie. Paris, 1884, 13 + 184 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Dans le cas ou Ion n'admettrait pas les désinences homophones, nous sommes d'accord avec le principe énoncé. Dans le cas. contraire, Pemploi des terminaisons homophones rend la confusion impossible lorsque le nom est écrit en entier. Il nous semble en outre préférable de ne pas proscrire Pemploi de la même racine, car dans certains cas cet emploi peut rendre des services en simplifiant la nomenclature et comme moyen mnémotechnique. 26 à 28. «En combien de séries ou êres faut-il diviser Vensemble des terrains stratifiés et des époques correspondantes? » «Le Congrês accepte-i-il les dénominations: primaires, secondaires? » «Le Congrês accepte-t-il les expressions: paléozoiques, mésozoi- ques... comme synonymes des précédentes? Préfêre-t-il les considérer comme appartenant au langage courant, dont Vusage est laissé au tact des auteurs?» La réponse à ces questions est comprise dans notre projet de lé- gende et dans nos propositions relatives aux terminaisons homopho- nes. Elles se rattachent en outre au vocu exprimé à Foix (p. 11) aux Comités nationaux d'étudier la succession des strates de leurs pays et le meilleur mode de groupement. Cette matiêre a déjá reçu un com- mencement de réponse dans notre rapport du 12 juillet 1883. Nous ferons pourtant observer qu'une pareille question demande un temps considérable pour être résolue, surtout dans les pays ou la géologie a été relativement peu étudiée. Pour le moment nous ferons les obser- vations suivantes, relatives aux décisions ayant été prises à ce sujet à Zurich et présentant un grand désaccord avec la succession des assi- ses en Portugal. Dans cette discussion qui a pour but le principe théorique, nous | * avons jugé convenable d'introduire quelques observations ayant plus spécialement en vue la carte géologique 'de Europe, ces deux sujets ayant été parfois confondus dans les discussions et les résolutions an- téricures. Dans la réunion préparatoire de Zurich (p. 27) il fut adopté à P unanimité que les nº 4, 2 et 3 de la légende proposée par la Com- mission de la carte soient réunis en un seul systême qui sera dénom- mê systême arçhéen. D'aprês cette résolution toutes les roches précam- briennes sont donc réunies dans un même systême, qu'elles soient d'ori- VA, ara dcnacé do Ud id esa - e a “ PHYSICAS E NATURAES 185 gine indubitablement sédimentaire ayant ou non subi un métamorphis- me postérieurement à leur formation, ou quelles constituent la croúte primitive du globe formée par cristallisation suivant les théories les plus généralement admises. La résolution prise est certainement fort commode et d'une ap- plication três facile; il nous semble cependant que Fon commet une grave atteinte contre les principes d'une classification rationnelle en réunissant dans un même systême des roches d'origine et de caractê- res tellement différents et qui représentent une période incommensu- rable de Vhistoire physique du globe. En ne lui destinant qu'une seule couleur comme c'est le cas dans le tableau de la page 46 (Zurich) on lui donnerait la même importance qu'ont, par exemple, le Pliocêne, le Keuper, le Zechstein ou le Dévonien supérieur, ce qui détruirait Phar- monie devant exister dans la signification des termes qui désignent les différentes masses minérales représentées dans la carte. C'est par ce motif qu'acceptant les principes exposés par M. Hé- bert sur le groupement des couches les plus anciennes de la série stra- tigraphique *, nous avons proposé deux systêmes dans notre légende de 1883: le systême inférieur, cristallophyllique pour les roches de la série primitive, et le systême archaigue pour les roches précambrien- nes sédimentaires. Depuis cette époque nous nous sommes de plus en plus convain- cus de Vimportance des roches de la série primitive, et aujourd"hui nous modifions notre tableau en considérant ces roches non pas com- me un simple systême, mais commê une série particuliêre. La classification des terrains paléozoiques présente aussi un point demandant des éclaircissements. Nous voyons que quelques membres du Congrês, MM. Blanford, Hughes et Renevier ont soutenu Vavantag e "de grouper en un seul systême les nº 4, 5 et 6 de la légende. ' Le comité portugais avait déja exprimé cette même opinion dans son rapport de 1883, acceptant ces trois divisions «comme correspon- dant aux strates qui renferment les faunes primordiale, seconde et troi- sieme du systéme silurique. » On remarquera que la conclusion votée différe beaucoup des voeux exprimés. Nous lisons (p. 31): «Le groupement des nº 5 et 6 en un systême, dont le nom sera 1 Bull. Soc. géol. de France, 3º série, t. x1, pag. 29, séance du 20 novem- bre 1882. 186 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS ultéricurement fixé, est mis aux voix et adopté par 8 voix sur 10 vo- tants.» Une erreur typographique aurait-elle amenê Pomission du nº 4 qui devrait être joint aux nº 5 et 6 pour former avec eux le systême proposé, ou bien a-t-on voulu établir deux systêmes: silurique et cam- brigue, quoique ce cas n'ait pas été discuté? Nous croyons qu'il y a infiniment plus de probabilités pour la premiêre hypothêse. Si nous admettons cette importante correction au Compte rendu, il n'en reste pas moins à fixer la valeur à attribuer à chacune des di- visions 4, et 6. La légende dit: «4. Cambrien. Toutes les couches fossilifêres ia- féricures au Llandeilo.» Il reste à fixer si Pon doit y comprendre le Grês armoricain, qui est Péquivalent du grês à Bilobites de la Péninsule pyrénéenne, et que quelques géologues des plus autorisés considêrent comme étant aussi Véquivalent de Vassise d'Arenig. En Portugal, ou la faune primordiale n'a pas encore été découver- te, il y a une association intime du grês à Bilobites et des schistes les plus inférieurs renfermant la faune seconde. Nous serons donc obligés de les séparer du cambrien. La signification des nº 5 et 6 manque aussi de clarté. D'aprês le compte rendu de Zurich (p. 30) M. Beyrich proposa de supprimer sur la ligne du silurien inférieur les mots faune seconde et remplacer sur celle du silurien supérieur faune 3º E par étage E. A la votation il pa- rait que on accepta la suppression de ces désignations sans le rem- placement proposé par M. Beyrich, on ne voit donc pas si les étages F, G, H ou leurs équivalents doivent y être réunis. En Portugal la ligne de séparation entre le silurien inférieur et le silurien supérieur est indiquêe par une variation brusque dans les phé- nomênes de sédimentation correspondant à une variation analogue de la faune. Quant à la série secondaire, nous ne relêverons que deux points qui tous deux ont été tranchés d'une façon três défavorable pour la géo- logie du Portugal. Le premier concerne les couches à Ammonites opalinus. Ces cou- ches offrent en Portugal une faune qui provient presqu'entitrement des couches à Ammonites bifrons * avec lesquelles elles partagent les cara- ! Des récoltes de fossiles faites dans ces couches postérieurement à la pu- blication de M. Choffat sur le Lias et le Dogger au nord du Tage, ont fait voir une analogie de faunes beaucoup plus grande que cet auteur ne Pavait admis, PHYSICAS E NATURAES 187 ctéres pétrographiques, tandis que ces deux ordres de caractêres la font différer du Bajocien. H nous sera extrêmement difficile de tracer la limite entre ces deux assises dans les cartes à grande échelle. TI serait en tous cas con- tre nature d'y réunir au Bajocien les couches à Ammonites opalinus (couches à Ammonites aalensis de M. Choffat) en les séparant du Toar- cien. Nous essayerons bien de tracer cette limite pour la carte géologi- que internationale, mais nous ne pouvons pas prendre d'engagement relativement aux cartes à exécuter à Vavenir en Portugal. Le géologue doit chercher à reproduire les faits qui existent dans la nature; il ne doit pas essayer de les faire rentrer dans des cadres tracés à Pavance, quelle que puisse être la priorité parlant en faveur de telle ou telle théorie. La deuxiême question sur laquelle nous ne sommes pas d'accord avec les résolutions votées à Zurich, concerne la place assignée au Cal- lovien. M. Choffat venant de publier une notice sur ce sujet, nous nous bornerons à dire que la réunion de cet étage au Jurassique supérieur nous est complêtement impossible; ce n'est pas comme pour le cas prê- cédent une question d'affinité de caractêres, car il y a dans quelques contrées substitution totale du Callovien par le Bathonien. Nous ne pouvons donc pas faire sur ce poimt une concession ana- logue à celle que nous avons faite préceédemment, nous devons déclarer que même pour une carte à petite échelle il nous est matériellement impossible de séparer le Callovien du Bathonien. Par rapport aux terrains sédimentaires nous maintenons avec une petite modification le tableau que nous avons prêsentê avant la réunion de Zurich, mais en faisant toutefois des réserves pour le Crêtacique sur lequel nous espérons recueillir de nouveaux documents avant le Congrês de Berlin. Nous avons cru devoir diviser la série tertiaire en deux systêmes, Fun comprenant les roches proprement tertiaires et Pautre comprenant les dépôts quaternaires et modernes. Pour les désigner nous avons êté obligés de proposer deux noms nouveaux : hessocénique et malacénique, dont la signification est en harmonie avec Pâge relatif de ces systêmes; le terme hessocénique signifiant moins récent et celui de malacénique signifiant irês récent. Nous maintenons aussi ce que nous avons dit au sujet des forma- tions éruptives, acceptant la proposition de distinguer les porphyres et les serpentines par des couleurs spéciales dans la carte géologique de PEurope, mais sans admettre cette séparation dans la classification théorique. 188 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Légende proposte par la sous-commission portugaise j pour la carte géologique de VEurope A. Formations sédimentaires [O DDT e —»—eemeeme y A - | Monogram- ; Sóries Systêmes Groupes Étages ob : Holocénien. x s/a a up midis = IR Malacénique . . | Cénogêne ........ PA ea Pleistocénien. . e... ia vio ao jo aioja Q > 5 = E | Néo fa Pliocémien.. .. 5» io ca P = De dem fdp e À á Miocênien". 4.01%, dotlega a M & 3 |Hessocénique . = Oligocênien.% -» a. tao A (0) Palaeogêne....... 2 EocênIen!: do pis do raro 'E Crétacique;supér:. | sds d ge ode Dc ra [GR Crétacique ... 4 ; á | Cretacique infér. a [atos nico Ca Pora IR (o o (9) Mali. Seshor. (Du Purbeckien à POxfordien).| JS? ER Dogger asilo llovien à Vassise à...).| JS? E tg og8 I (Du Ca deh à ic à | ); S 2 MTB dra ro state ars (De Vassise à... au Sinémurien)) J1 = : Ê ? Rania, Rhéfien o (L'Hettangien y compris)....-| R Triasi Trias 'SUBéRICUE: 2] dass tio ajocoiiieto ole UR o ia ha e TABU st ui a | E Tras inférieur <=. 0/:/20n%, dra co miojo soja avo av bio upa a e à pa va | | PERÁC, ste cia ata ssa olá to e fo ata VE ara pa fl a Sd RR So PRO aTDO” AHouiller uu. res |rececereseorsecerescersfes] HR AnthraCifóro So seara ifieo So vis iara fev a Pe RR PR = | | s Famermien. =.) STS a CAM bre ler Re | PR E = Dévonique ...+Eifelien .........J.....cccceres. EN RR , RE Liga o E E Rendo. 42455 vn SE O So MD oro | o EP é a | S Bobémien 5e.5/scrsteifia!= s oiofi o dee DN Aga a aa 10 |o + «STR l Silurique -. -.4Ordoyicien, . io iza [Esc o rapia maninse aa Es eo fa | o Câmbrien, 26 s pie GRE SE LE o vii io ao ci A s1 -| Archaique.... | (Huronien?)....eef.ccsecccccsccrrreeceraro RS g > o | : = ms | h E .& JCristallophyl- ! ES dae qu (Laurentien?) ...eJecececos we sa din é sie RR E < Pu Dq Métamorphisme subi par une roche sédimentaire quelconque . ..... bo ras V/A PHYSICAS E NATURAES 189 IB. Formations éruptives Monogram- mes Éruptions anciennes acides: Granite, Syénite, Porphyre euritique, etc......... Td, Éruptions anciennes basiques : Diorite, Mélaphyre, Trapp, etc. ........ RES E RR PPM Éruptions récentes acides: Rrachytes: Phonolites; selésm a po so a se ee usas Un hs Éruptions récentes basiques : | Basalte, Dolérite, Amphigênite, etc. ............ on eaRA o E Eruptions actuelles +... csessesse censo ESTE Mc NB. Pointillé pour les agrégats volcaniques de chaque ca- tégorie. En résumé il nous parait plus méthodique et d'une application plus facile d'adopter une légende ne donnant pas simplement une liste des divisions adoptées pour la carte, mais les groupant d'une maniêre plus ou moins analogue à celle que nous avons proposée, ce qui per- met de voir à premiêre vue "importance relative de chaque division. Nous sommes surpris que lã réunion de Zurich ne soit pas entré en discussion sur la proposition du mode de représentation des ter- rains d'âge incertain (Zurich, p. 13) et des subdivisions d'une étendue trop faible pour pouvoir être représentées à Péchelle de la carte. Nous saisissons cette occasion pour rappeler ce que nous en avons dit dans notre précédent rapport et appuyer les propositions du Co- mité suisse, du 30 avril 1883 (p. 15). Nous terminons en appuyant en principe les propositions relatives au Nomenclator paleontologicus, à une Revue internationale de géolo- gie et à un Dictionnaire géologique (Zurich, p. 23 et 29). En ce qui concerne spécialememt le Nomenclator paleontologicus il nous parait de premiêre importance de ne pas le commencer avant que Paccord se soit fait sur certains principes sur lesquels il est nécessaire de s'entendre, en particulier avant qu'il ait été donné suite à la déci- 190 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS sion du Congrês demandant une entente avec les sociétés zoologiques et botaniques (Bologne, p. 191). Cet accord nous parait indispensable si Pon veut que le Nomen- clator paleontologicus fasse autorité pendant un temps en rapport avec les sacrifices qu'il aura exigé. Nous ne demandons pas à ce que le Congrês formule un code en- trant dans tous les détails relatifs à la nomenclature des espêces, mais seulement qu'il pose les principaux jalons d'aprês lesquels auront à se guider les collaborateurs du Nomenclator. Lisbonne, le 18 mars, 1884. - Joaquim Filippe Nery Delgado. Paul Chofjat. Avec Vapprobation de: MM. Alfredo Ben-Saude, adjoint de la Sec- tion des travaux géologiques. Antonio José Gonçalves Guimarães, pro- fesseur à "Université de Coimbre. Wenceslau de Lima, professeur à PAca- démie polytechnique de Porto. di” a o Me RD Teia PHYSICAS E NATURAES 1914 IX Age du granite de Cintra PAR PAUL CHOFFAT Des mon arrivée en Portugal, jentendis dire à M. Carlos Ribeiro que Péruption du granite de Cintra avait eu lieu pendant la période ter- tiaire, mais je n'ai jamais su si cette opinion du regretté chef de la Section des Travaux géologiques était basée sur des observations in- dubitables ou bien si elle était due au flair géologique que ce savant possédait à un si haut degré. Malheureusement, M. Ribeiro ne s'est pas prononcé clairement sur Pâge de ce granite dans une petite notice ou il le mentionne: «Un grand afíleurement de roches granitoides traversées par des filons et des roches volcaniques, part de POcéan en direction de la terre ferme, et disloquant les couches secondaires des périodes crétaciques et juras- siques, pénêtre à Vintérieur et forme la pittoresque serra de Cintra !.» Le 18 avril 1879, étudiant les falaises du bord de la mer en com- pagnie de mon collêgue M. R. Wittnich, nous arrivâmes à la cascade de Ponta d'Abelheira oú nous fimes frappés de la beauté des filons de granite traversant les schistes du Malm fortement métamorphosés. J'en fis un croquis aux crayons rouge et noir et emportai des échantillons tirés des filons et de la roche encaissante. La continuation de mes êtudes sur le Jurassique me fit provisoi- rement laisser de côté cette importante dêcouverte pour visiter d'autres contrées. | 1 Breve noticia ácerca da constituição physica e geologica da parte de Portu- gal comprehendida entre os valles do Tejo e do Douro. Lisboa, 1870, p. &. 1992 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS En juin 1880, je portai à Zurich des échantillons des filons et de la roche métamorphosée et les communiquai à M. Heim, professeur de géologie à Vécole polytechnique, à M. Baltzer, actuellement professeur de géologie à [université de Berne et enfin à M. le professeur Kenngott, auquel je les remis pour être incorporés dans les collections de Vécole polytechnique dont il était directeur !. Au congrês d'anthropologie qui eut lieu à Lisbonne en septembre de la même année, j'eus le plaisir de rencontrer M. G. Cotteau et de lui donner des explications sur la composition géologique des contrées que Von traversait dans les excursions. Je ne manquai naturellement pas de lui parler du granite tertiaire de Cintra, au sujet duquel il dit: «... chemin faisant, j'examine les blocs de granite qui jonchent de tous côtés le sol, d'autant plus intéressants à étudier qu'ils sont d'ori- gine relativement récente et appartiennent à Pépoque tertiaire 2.» En mars 1883, M. Ben-Saude, rêcemment arrivê en Portugal, m'ayant communiqué son désir d'étudier la Serra de Cintra au point de vue pétrographique, je lui fis voir les êchantillons que j'ên avais rapportés ainsi que le croquis des filons de Ponta d'Abelheira. Le 17 du même mois j'avais le plaisir de conduire M. J. F.-N. Del- gado, chef de la section géologique et M. Ben-Saude à Ventrée de la quinta «do Vianninha» ou je venais de découvrir un filon de granite dans les calcaires du Malm. Au mois de juin de la même année j'avais de nouveau Pavantage de me trouver dans la Serra de Cintra avec M. Ben-Saude et de lui faire voir les filons de granite de Ponta d'Abelheira. J'en dessinai deux vues, "une paralléle à la direction des couches stra- tifites, Pautre montrant une coupe naturelle perpendiculaire à cette di- rection. “En avril 1884, M. Delgado envoyait des moules de Bilobites à Vex- position de Toulouse, j'y joignis les dessins précités avec les êchantil- lons de granite et de schistes métamorphosés. | Un peu plus tard, dans un appendice au Compte rendu du con- gres de Lisbonne, M. Ben-Saude se prononce en faveur de Váge rela- tivement récent de ce granite (p. 690). Aprês ce long exposé historique, j'ajouterai que mes observations ! Pavais déja parlé de ce granite tertiaire à M. le professeur Renngott dans une lettre du 20 février 1880. 2 Gongrês international d'antropologie et d'archéologie préhistoriques, ses- sion de Lisbonne. Auxerre, 1881, p. 23.—Cette phrase a été reproduite dans le Compte rendu du congrês, p. 76. ; PHYSICAS E NATURAES 193 sur la Serra de Cintra n'apportent sur ce point qu'une légere modi- fication à Vopinion de M. Carlos Ribeiro. Ce granite se trouve en filons dans des strates appartenant à la base du Malm, il est donc plus récent que ce dernier. D'un autre côté la partie supérieure du Malm et le Crêtacique succêdent aux strates con- tenant les filons, avec un telle régularité ! qu'il n'est pas possible d'ad- mettre que l'éruption du granite ait eu lieu pendant leur dépôt, mais on doit au contraire admettre que ces terrains recouvraient uniformément toute cette contrée?. Les strates les plus récentes du Crêtacique de cette partie du pays appartenant soit au Cénomanien, soit peut-être aux couches les plus inférieures du Turonien, il s'est donc écoulé un laps de temps considérable entre ces derniers dépôts et les premiers dépôts tertiaires, formês par des marnes à fossiles terrestres accompagnant les basal- “tes. L'áge de ces derniers dépots n'est pas encore fixé, mais il est pro- bable qu'ils n'appartiennent pas à la partie la plus ancienne du Tertiaire du reste de Europe. A ce soulêvement succéda une période d'érosion qui fournit les. matériaux des conglomérats tertiaires succédant aux dépots basaltiques et les cailloux roulés que Ion rencontre dans le Miocêne marin. Sur le pourtour de la Serra de Cintra, ces couches reposent en stratifica- tion discordante sur différents membres du systêéme crétacique, mais il est à noter que les mouvements du sol n'avaient pas fini de se faire sentir et que les couches tertiaires ont été sur plusieurs points sou- levées avec les terrains secondaires. Il ne sera peut-être jamais possible de découvrir si Véruption du granite de Cintra a eu lieu pendant le dépôt du Crétacique supérieur ou pendant Vépoque éocêne, aussi Pexpression de granite posi-céno- manien est-elle plus juste que celle de granite tertiaire. 1 Sur le pourtour de la Serra de Cintra il ne m'a pas été possible de trou- ver une limite bien nette entre le Jurassique et le Crétacique. Aux calcaires noirs contenant des fossiles jurassiques succêdent des calcaires noirs parfaite- ment identiques, mais contenant quelques fossiles incontestablement crétaci- ques. 2 Un petit lambeau de calcaire métamorphique encaissé dans le granite en- tre Castello dos Mouros et Pena est un des témoins de ce recouvrement. Il est traversé par la route, à une altitude d'environ 410 métres. 194 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS CHIMICA 4.4 desinfecção pelo gaz acido sulfuroso (fumo do enxofre) 0 fumigador sulf-hydro-thermico e o sulfurador auto-ustullador POR M. V. DA SILVA PINTO Do indeclinavel dever que temos de acceitar-mos a luta e de nos . precaver-mos contra os males que acommettem a humanidade; e em presença do alastramento e da marcha caprichosa do contagioso e de- vastador flagello, que está grassando na Europa, e que tantas victimas tem feito e vae fazendo, surge a necessidade peremptoria e inadiavel, de se attender com seriedade à gravissima questão da salubridade pu- blica e particular, e de adoptar providencias prophylacticas vigorosas que, posto nos não preservem absolutamente ou nos não permittam ficar incolumes, se a invasão do ameaçador contagio porventura nos attingir, pelo menos nos preparem para o combate, por todos os meios que pos- . siveis forem ou estiverem ao nosso alcance. Uma das medidas reconhecidamente mais efficazes, tanto preven- tiva como repressiva, que devemos oppôr a propagação e à acção mor- tifera do cholera, consiste na destruição dos focos de infecção, verda- deiros laboratorios ou viveiros onde o miasma se acoberta e se repro- . duz, para em seguida se diffundir pelo ambiente. Muitas substancias tem sido propostas como antisepticas ou de- smfectantes, e, de entre ellas, estremam-se algumas! como são: 0 bi- chloreto de mercurio (sublimado corrosivo) o gaz chloro, o bromio, o iodo, O ozone (oxygenio electrisado), o nitrosylo (bioxydo de azote) e o gaz acido sulfuroso, que devem ser consideradas, pela sua energica NR PES” PO Str) e, da nb: PHYSICAS E NATURAES 195 acção destructiva sobre os gazes infectos e os miasmas ou micro-orga- nismos, como as mais activas e efficazes. Mas, as propriedades alta- mente toxicas ou corrosivas d'umas, ou o seu relativamente elevado preço, e o difficil manuseamento, ou preparação delicada ou dispen- diosa d'outras, levam-nos ainda a escolher, entre aquelles corpos, o gaz chloro, por ser um energico e fortissimo desinfectante; e o gaz sul- furoso, ou fumo do enxofre, que preparado e applicado em condições especiaes, como antiseptico e desinfectante, rivalisa com aquelle gaz. Da applicação deste ultimo corpo à desinfecção não nos occupa- remos, porque todos conhecem o immenso valor d'ella; mas diremos duas palavras com relação ao modo de empregar, para o mesmo fim, o gaz acido sulfuroso, a que damos preferencia, pelas seguintes ra- sões : 1.º Porque se obtem muito facilmente (basta queimar o enxofre), e é muito mais barato do que o mesmo acido liquifeito; 2.º Porque não é corrosivo como o chloro, que, respirado, mes- mo em fracas doses, ataca fortemente os pulmões ; 3.º Por Ser muito mais baixo o seu preço do que o d'aquelle gaz (100 gr. de chloro, obtido pelo chloreto de cal do commercio, custam, conforme o preço variavel d'este sal, 35,3 ou 56,5 réis, emquanto que 100 gr. de gaz sulfuroso importam em menos de 4 réis; acresce ainda, que esta mesma porção de acido sulfuroso equivale, chimicamente, a cerca de 111 gr. de chloro, que valem 39,1 ou 62,7 réis); k.º Porque preparado e empregado humido, actua sobre os gazes infectos e os fermentos organisados (microbios etc.) de modo analogo ao do chloro. | Para applicar, pois, vantajosa e racionalmente, estas propriedades desinfectantes e antisepticas do gaz sulfwroso, à destruição dos miasmas e à purificação do ar infecto, inventâmos nós um apparelho, portatil (congenere do nosso sulfurador automatico), que denominamos — De- snfectador ou Fumigador sulf-hydro-thermico — e que permitte : “A.º encher completamente, ou só em parte, com o fumo do enxo- fre secco ou carregado de vapor aquoso, e sem ser necessario entrar lá o operador, um espaço ou recinto circumscripto qualquer, como quartos de habitações, armazens, casernas, enfermarias, porões de na- “vios, retretes, wagons e carruagens de caminhos de ferro, etc., tra- balhando o apparelho do lado de fora do recinto ou ao ar livre; - 2.º calcinar, simultaneamente, ou queimar, para lhe destruir os -miasmas ou os micro-organismos e os gazes deleterios, o ar deslo- cado pelo gaz sulfuroso, que introduzimos no recinto fnfecto; ar que, 196 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS claro está, não Se empregando este artifício, sairia inquinado do re- cinto a fumigar, & se derramaria na atmosphera pura, corrompen- do-a. Compõe-se O fumigador sulfo-thermico, (fig. 1 2) de uma caixa OU Fig. 1 camara fechada, cylindro-conica, AA, apoiada sobre quatro pernas pp: e tendo, interiormente, uma grelha annular, Qd, onde se combusta O enxofre (em flores), para produzir 0 g4z sulfuroso anhydro. Da parte inferior d'esta camara nascem dois grossos tubos, B €, — UM, B, de 12,50, € O joUiro, €, do 02,60 de comprido, destinados : O primeiro, PHYSICAS E NATURAES 197 a injectar o gaz sulfuroso no espaço, H, ou no recinto que pretendemos fumigar; o segundo, a aspirar o ar é a fazer communicar à parte su- perior do mesmo recinto, ou a atmosphera, com a grelha e com 0 en- xofre em ignição. Sobre a abobada da camara, ou fornilho, bb, ha um pequeno reser- Fig. 2 vatorio ou tanque de agua, D (com fechadura hydraulica, tubo de carga, f, e indicador de nivel, E), onde, à custa do calor da combustão do en- xofre, que arde sobre a grelha do apparelho, se aquece o liquido e se gera 0 vapor aquoso que, passando pelo tubo conico, tt, que atravessa a grelha e vae desembocar no estrangulamento do tubo de injecção, B, JORN. DE SCIENC. MATH. PHYS. E NAT. — N.º XXXIX. 14 198 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS se mistura com 0 gaz sulfuroso anhydro, humedecendo-o e tornando-o mais activo ou excitando-lhe as suas affinidades chimicas para os ga- zes infectos e corruptores. Para fumigar ou desinfectar, com o fumo do enxofre, uma casa, H, ou recinto qualquer, por meio do nosso desinfectador, colloca-se o appa- relho junto d'esse recinto, a uma certa altura do solo, e faz-se com- municar os tubos de injecção e de aspiração, BC, verticalmente ou obli- quamente (conforme indicam as linhas pontuadas da fig. 1) com o inte- rior do recinto a desinfectar (que deve, durante a operação, conservar- se perfeitamente fechado), e accende-se, por meio de uma accendalha accesa, O enxofre (em flores) que deitâmos sobre a grelha do appa- relho. Devido à sua grande densidade, o gaz sulfuroso, de envolta com o vapor d'agua, precipita-se, como se fôra um liquido, pelo tubo B, no compartimento, H, ou recinto confinado, e obriga o ar mephytico, des- locado pelo gaz acido, a ir pelo tubo, €, queimar-se sobre a grelha, aa, do apparelho, fazendo-lhe perder assim, inteiramente, as suas E priedades perniciosas e viciantes. E como, por uma coincidencia excepcional, um volume do oxygenio atmospherico produz, queimando o enxofre, exactamente um egual vo- lume de gaz sulfuroso, o cubo da massa do fumo do enxofre e do ar, postos em acção, mantem-se o mesmo sempre, o que evita, absoluta- mente, as fugas do gaz e do ar, que, d'outro modo, se deveriam pro= duzir. O fumigador deixa automaticamente de funccionar, logo que pro- duzio e attingiu o grau de fumigação, para que previamente foi regu- lado. Finalmente, fechando, por meio de um pequeno obturador, a ex- tremidade mais larga (a superior) do tubo conico, tt, e retirando o tubo de carga, f, se pode, tambem, produzir à vontade o gaz anhydro ou Secco. No desinfeccionamento de" pequenas capacidades, como armarios, malas, arcas, bahus, caixas, etc., etc., pode tambem empregar-se um fumigador-volante, como o representado pelas fig. 3 e 4, cuja dispo- sição, indicada na fig. 4, permitte que a grelha, mesmo inclinando o apparelho, se mantenha sempre horisontal. A fumarada sulfurosa sae pelo tubo ii, e bocal, c'c'c”, que é ar- ticulado e serve para conduzir o fumo do enxofre onde preciso fôr e em diversas direcções. Na beneficiação do vasilhame despejado, feita nas alfandegas, la- +» r é RR. PHYSICAS E NATURAES 4199 zaretos, etc., deve empregar-se, em casos especiaes, um outro appa- relho, que já foi ensaiado, e que em seguida descrev eremos. Este processo, como se vê, é simples e pouco dispendioso; além | | 14,46, Wi NI) N |! | Not ) d'isso, tem, afóra outras vantagens já citadas, a de não poder causar incendios (como pode acontecer queimando o enxofre dentro do recin- Fig. & to);—a de não ser necessario entrar, antes e durante a operação, no logar onde existe o ar mephytico;—a de poder produzir à vontade uma 14 x 200 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS fumigação, mais ou menos intensa, conservando o recinto sempre fe- chado;—finalmente, a de ministrar o gaz humido, sem maior dispendio, que é mais activo e efficaz. A quantidade de enxofre, que transformado em gaz sulfuroso, geral- mente se emprega nas fumigações, não excede de 20 ou 30 gr., por cada mil litros ou um metro cubico de ar. Com um kilo de flor de en- gofre (que custa o maximo 80 rs.) obtem-se, no nosso apparelho, cerca de 690 litros de gaz sulfuroso puro, queimam-se, proximamente, 3450 litros de ar viciado, (purificando-se sem que nesta purificação se con- suma acido sulfuroso algum), e produz-se um egual volume de fuma- rada sulfurosa. Ponderando que é sufficiente um volume de gaz sulfwroso puro, diluido em 2500 volumes de ar, para que este se torne irrespiravel; e que 4/eee do mesmo acido, como verificou cuidadosamente S. Bucholtz, impede e impossibilita o desenvolvimento das bactérias; comprohender- se-ha com que pequena dose de gaz sulfuroso, e portanto de enxofre, se podem destruir os miasmas eo mau cheiro do ar de uma casa, as- sim como os insectos e os roedores; e facil será, tambem, de apreciar a importancia d'este processo, e a utilidade pratica do nosso apparelho desinfectador. Tem-se feito, e continua a fazer-se actualmente, em muitas partes, a sulfuração do vasilhame despejado (assim como dos vinhos), por meio do nosso sulfurador automatico simples (privilegiado em 1872), que se compõe (fig. 5) de um fornilho formado por um funil de folha de Flan- dres, BB, de collo cylindrico, comprido, t, apoiado sobre quatro per- nas tubulares, ee. É dentro d'este fornilho que se gera o fumo do enxofre, e, sendo este gaz, pela grande densidade que possue, como já dissemos, trans- vasavel para dentro de qualquer vasilha, como se fôra um liquido, dé- mos por isso ao instrumento a fórma indicada na figura, e por nos parecer ser a mais racional que poderiamos adoptar. Esta parte do apparelho é coberta com uma tampa pyramidal, AA, armada de uma péga, e bem justa na bocca do funil, a fim de evitar o derramamento ou a diffusão do gaz na atmosphera. Dentro do fornilho, BB, ha um tubo conico, curvo, 0/0, aberto em E ça a PHYSICAS E NATURAES 2014 ambas as extremidades, sobre o qual descança a capsula movel, dd, onde se lança e combusta o enxofre. A extremidade inferior, o”, d'este mesmo tubo, atravessa a parede Fig. 5 E lateral do funil, formando um postigo ou abertura que permitte a en- É trada do ar, que deve queimar o enxofre dentro do apparelho. Por meio da corrediça, c, se fecha ou abre este postigo do in- strumento. O diametro da gargaleira ou abertura, por onde deve entrar o gaz sulfuroso, deve ter, pelo menos, mais 1º,5 do que o do tubo, é, a fim de deixar sair facilmente o ar contido dentro da vasilha ou recipiente que pretendemos sulfurar. Finalmente, o collo do funil, ou tubo injector, t, prolonga-se um * pouco para o interior do fornilho, a fim de evitar que algum enxofre que 202 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS caia da capsula, se despenhe sobre o vinho ou dentro da vasilha des- pejada. - Para se servir do sulfurador automatico simples, lança-se 0 enxo- fre em flor na capsula dd, e, depois de a collocar sobre o tubo: curvo 00, que lhe serve de supporte, e de levantar a corrediça do postigo c, inflamma-se o metalloide em differentes pontos, por meio de uma ac- cendalha accêsa, cobre-se bem com a tampa AA, e põe-se sobre a vasi- “ha, introduzindo na batoqueira d'esta, o tubo vertical t, de modo que a sua extremidade inferior passe um pouco abaixo da aduella. Toda a fumarada (acido sulfuroso), que resulta da combustão do enxofre, se introduz por si mesma, e como se fôra um liquido, dentro da vasilha que queremos sulfurar. É assim que se emprega o instrumento na sul- furação do vasilhame despejado, ou em parte cheio de liquido. As figuras 6, 7 e 8, representam o modo de sulfurar as talhas alemtejanas, as garrafas e as pipas ou tonneis. Fig. 7 Na beneficiação, porém, do vasilhame despejado, proveniente de portos sujos ou suspeitos de doenças epidemicas, que deve ser feita, quer nas alfandegas quer nos lazaretos ou a bordo, com toda circumspec- PHYSICAS E NATURAES 203 ção, e em ordem a evitar a transposição e a diffusão na atmosphera, do ar morbifico contido nas mesmas taras ou vasilhas, deve empregar- se um sulfurador de construcção especial, e differente da dos sulfu- Fig. 8 radores já descriptos, porque, frequentes vezes, os gazes e vapores (aci- do acetico, acido carbonico, azote, etc.), devidos a fermentações varias, que se desenvolvem dentro d'aquelles recipientes, impedem ou alimen- tam mal a combustão do enxofre. Portanto, dois casos se podem dar, na sulfuração do vasilhame: —4.º o ar da vasilha pode alimentar a combustão;—2.º o ar da va- silha não combusta absolutamente, ou combusta mal o metalloide. No primeiro caso, o novo apparelho funcciona à maneira do nos- so sulfurador sulfo-thermico, injectando o acido sulfwuroso secco no es- paço viciado; no segundo, o ar infecto, e não comburente, é aquecido ou ustullado a uma elevada temperatura, que pode attingir 200º cen- “tigrados, e mesmo mais, à custa do calor da combustão do enxofre, para lhe destruir os germens pestilentes de que precisamos libertal-o. O apparelho que imaginei e fiz construir, para esta ordem de be- neficiações, é o sulfurador auto-ustullador, que se compõe (fig. 9 e 10) - de um fornilho formado por uma -especie de funil, de folha de Flan- dres, B, de duplo collo cyllindrico e concentrico, tt't”, apoiado sobre quatro pés, ee. Dentro d'este fornilho ha um tubo conico, curvo, 00', aberto em am- “bas as extremidades, sobre o qual descança a capsula ou grelha an- nular, dd, onde se lança e combusta o enxofre; e em i, um outro tu- bo, egualmente aberto de ambos os lados, e de secção quadrangular; 204 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS as aberturas exteriores d'estes dois tubos, podem,fpor meio da corre- diça, c, fechar-se ou abrir-se alternadamente, isto é, quando se inter- cepta o postigo do tubo, 00', abre-se o do tubo, à, e vice-versa. O fornilho é coberto por uma tampa pyramidal, AA, (fig. 10), con- e O A PN TR, e RM OPEN, E MD USRO 4, Mo 4, o rd ad DD E = SS den ai a PHYSICAS E NATURAES 205 tendo internamente um ustullador, uw, especie de revérbero, que se compõe de uma caixa metallica concavo-convexa, na qual se encerra uma conducta em espiral uu, que começa na tubuladura, 1, e termina Th o Ui Fig. 140 na base da chaminé, b, em communicação livre com a atmosphera; para facilitar a montagem e desmontagem do apparelho, a tampa tem, tambem exteriormente, duas azas, nn. É na concavidade deste revérbero ou ustullador, que os raios ca- lorificos, emittidos ou irradiados pelo enxofre em ignição, convergem, elevando-lhe a sua temperatura a 200º centigrados, e mesmo acima; e é neste ustullador, como adiante veremos, que o ar confinado na va- silha vae perder, sob a influencia do calor, as suas propriedades vi- ciantes. 206 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS A tubuladura, 7, adapta-se perfeitamente ao canal descontinuo s's, ligado ao espaço annular, formado pelo tubo, tt”, em redor do tubo injector, tt", que despeja na vasilha o gaz acido produzido pelo ap- parelho, e à extremidade interior do tubo rectangular, à O tubo de aspiração, tt”, termina conicamente, para poder ajus- tar-se bem às batoqueiras das vasilhas (cascos, pipas, quartos, barris, etc.); além disso pode, tambem, descer mais ou menos, verticalmente, por um movimento de tiragem, e adaptar-se hermeticamente áquellas aberturas. Para beneficiar (sulfurar) internamente uma vasilha, e, em geral, uma capacidade circumscripta qualquer, introduz-se o tubo de aspira- A ção, tt, do apparelho, na batoqueira ou abertura por onde deve ser in- ! jectado o gaz sulfuroso; depois lança-se a flor de enxofre na capsula, dd, e inflamma-se, pelo modo que já dissemos. Se a vasilha está limpa, e contém ar proprio para a combustão - (primeiro caso), colloca se o ustullador-tampa ou revérbero sopre o fornilho, B, de modo que a tubuladura, 7, coincida exactamente, com à a abertura interior do tubo, à, e desce-se a corrediça, c, até fechar o postigo do tubo, 00', e descobrir o do outro tubo, à. Nestas circumstancias o gaz sulfuroso, que se produz no appa- relho, em virtude do seu notavel peso, desce pelo tubo injector, tt, e ganha o fundo da vasilha (em que mais tarde se difunde), desloca e faz sair della um igual volume de ar confinado, que sobe pelo es- paço annular, formado pelos tubos t t' e Ut, atravessa O canal ss, e vae alimentar a combustão do metalloide. Simultaneamente, o ar exterior (livre) entrando por 2 e 1, na conducta, uu, do ustulador, refresca ou resfria notavelmente o gaz sulfuroso, torna-o mais denso, e, por conseguinte, mais apto, para, pelo seu peso, sair veloz do apparelho. Como se vê, n'este exemplo, é o proprio ar contido na vasilha, que vae queimar o enxofre, que arde sobre a capsula ou grelha, e calcinar-se, sem sair do apparelho, no mesmo foco da combustão, onde perde as suas propriedades inficionantes. No segundo caso, isto é, quando o ar da vasilha além de inquinado pelos micro-organismos, é, tambem, uma especie de moffete, que não pode combustar facilmente o enxofre, recorremos ainda à acção des- tructiva do calor, a um grau relativamente mais baixo ou menos in- | tenso, mas muito sufficiente para destruir perfeita e completamente, | todos os microscopicos mas terriveis germens de infecção. A diferença | no modo operatorio, n'este segundo caso, consiste só em deixar aberto | eia os SR geo Sra Engines ero 4 45 PHYSICAS E NATURAES 207 o postigo, o, e fechado o do tubo, à; e em fazer communicar a aber- tura, 7, do ustullador, wu, com o canal descontinuo, ss”. Agora, 0 ar insalubre da vasilha, deslocado pelo gaz acido sulfu- roso, que n'ella vae entrando, sobe pelo tubo, tt, e canal, ss”, passa por r, à conducta em espiral do revérbero ou ustullador, ww, ahi aquece-se a uma temperatura que oscilla entre 150º e 200º centigrados, que lhe destroe os micro-organismos, e sae, finalmente, quente, mas já inoffen- sivo, pela chaminé b, para a atmosphera. Por excesso de precaução, este ar, ao passar pelo canal, ss”, mis- tura-se n'uma determinada proporção, com um filete de gaz sulfwroso, que é aspirado e arrastado, atravéz d'uma fenda ou solução de con- tinuidade, praticada, para este fim, no canal ss”, do apparelho. Depois de bem sulfurada a vasilha, desmonta-se o sulfurador, mette-se o batoque na batoqueira, e deixa-se assim ficar, durante al- gumas horas. Com um d'estes apparelhos, de formato regular, carregado com 150 grammas de flor de enxofre, pode-se sulfurar 10 cascos, de 600 litros cada um, em pouco mais de uma hora. Para fazer cessar a combustão do enxofre, basta fechar, por meio da corrediça c, os dois postigos do instrumento. Uma pequena ampulheta, pendurada no tubo central do apparelho, permitte o medir o tempo que deve durar cada uma fumigação. Eis aqui, pois, muito succintamente exposto, em que consiste O nosso sulfurador auto-ustullador e o modo pratico delle funccionar. Agora resta-me dizer quaes foram os motivos, que me levaram a construir e a apresentar em publico este apparelho. Logo depois de apparecer o cholera em Bordeus, como é sabido, foi prohibida a entrada no nosso porto de Lisboa, aos navios d'aquella proveniencia. Por este facto, alguns dos nossos negociantes e exportadores . dos nossos vinhos, que enviaram as suas remessas para aquella tida- de da França, viam-se impossibilitados de poder rehaver os vasilha- mes exportados, e isto, logo n'uma occasião muito proxima das vindi- mas. Nesta situação, parecia a alguns, que uma beneficiação energica, “ applicada às taras entradas, no lazareto ou mesmo a bordo dos trans- portes, evitaria o perigo da invasão do cholera, por este lado, e po- deria, n'este caso, sem receio, consentir-se no desembarque d'ellas, o que habilitaria os exportadores, a continuar regularmente as suas trans- acções com aquella praça. Pensou-se até, em representar ao governo, 208 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS n'este sentido; todavia, a questão da beneficiação, estava ainda in- decisa, porque não se havia acertado, como deveria ella ser feita. Ora, meditando e estudando bem o assumpto, chega-se à conclu- são de que, a desinfecção que mais convém ao vasilhame para vinhos, é a feita pelo gaz acido sulfuroso; mas esta, para não ser perigosa para a salubridade publica, deve ser feita cautelosamente e em condi- “ções diversas das da sulfuração ordinaria. Era preciso, portanto, um apparelho para efiectuar essa sulfura- ção em condições especiaes, e foi para esse fim que engenhei o novo apparelho, que apresento e proponho, como o unico, me parece, pelo menos por em quanto, no caso de poder satisfazer plenamente áquelle fim. A sulfuração feita pelo processo ordinario, ou queimando o enxo- fre (em méchas ou em tigelinhas) dentro das vasilhas, é inconveniente e perigosa. O convencimento d'esta minha affirmativa, é facil de o ter. Apresentemos um exemplo. Um casco de 600 litros, infecto, deve ser sulfurado, pelo menos, a 1 por cento, para o que são precisos 6 litros de gaz sulfuroso. Para obter este volume de gaz, temos de queimar 8º, 64 de enxofre. , Se a sulfuração se fizer pelo processo ordinario, durante a ope- ração saem, n'este caso, 30 litros de ar infecto de dentro da vasilha, que se perdem na atmosphera, viciando-a. Se, porém, o enxofre fôr combustado dentro da vasilha (em mé- cha, tigela, etc.), o caso ê muito peior, por que a quantidade de ca- lor desenvolvido por aquelle peso de enxofre, quando arde (49, 18 ca-. | lorias), é tal, que pode elevar a temperatura dos 600 litros d'ar, con- tidos na vasilha, a 103º centigrados, o que augmenta, por dilatação, aquelle volume dar, em cerca de 228 litros ! Isto significa, simplesmente, que mais de um terço do ar infecto, contido na vasilha, sairá pela batoqueira desta, e se espalhará na atmosphera, em quanto se vae produzindo a combustão do metal- loide. Com o novo sulfurador, como vimos, tudo isto se evita; por isso que até, devido à construeção do apparelho, o gaz sulfuroso vae já frio, quando entra para as vasilhas. Um só operador pode tratar de dez sulfuradores; e como com um | d'estes apparelhos se pode sulfurar muitos centos de vasilhas, o custo da desinfecção interior de cada casco (despeza em enxofre, em traba- lho e com o apparelho) pouco poderá exceder a dois réis e meio. ini es mir seo PHYSICAS E NATURAES 209 Os apparelhos desinfectadores que descriptos ficam, depois de feitas as necessarias e indispensaveis experiencias officiaes, estão já hoje adoptados em diferentes repartições do Lazareto de Lisboa, gra- ças à zelosa e illustradissima administração do seu actual inspector, o sr. Antonio Homem de Vasconcellos; e em breve esperamos vel-os emm- pregados, n'outros lazaretos, e postos aduaneiros e fiscaes portugue- zes e estrangeiros. Lisboa, setembro de 1884. 2140 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS BIBLIOGRAPHIA A — 1. Note sur les échantillons de Bilobites envoyés à FExposition géo- graphique de Toulouse, par J. F. Nery Delgado. Toulouse, 1884, in 8º, 8 pag., 2 pl. (Bull. Soc. hist. nat. de Toulouse, tome XVII). | Desejando corresponder do melhor modo ao amavel convite da Commissão organisadora da Exposição geographica de Toulouse, que tinha declarado no seu programma (Secção 4.º Geologia) que acolhe- ria com especial interesse os objectos que lhe fossem enviados da Hes- panha ou de Portugal, escolhi entre os numerosos exemplares de Bi- lobites da collecção da Secção Geologica, porventura a mais rica de exemplares desta natureza que até agora se tenha reunido, alguns d'elles que me pareceram mais concludentes para provar que estes fosseis não representam moldes de rastos deixados pela passagem de animaes caminhando no fundo do mar, como geologos muito auctori- sados teem sustentado e parece mesmo ser a opinião até agora mais geralmente admittida, mas pelo contrario representam fórmas corpo- reas, que occuparam o seu logar no mundo organico, e muito prova- velmente pertenceram ao reino vegetal. As moldagens d'estes fosseis attrahiram a attenção de varios sabios que as examinaram, e a Socie- dade de historia natural de Toulouse fez-me a honra de inserir no seu Boletim a nota explicativa que os acompanhava e à qual se refere este artigo, sendo reproduzidos pela phototypia esses exemplares em duas excellentes estampas do bem conhecido photographo M. Quinsac. Os tres exemplares que enviei respondiam com efeito aos prin- cipaes argumentos que se tem apresentado contra a origem vegetal dos Bilobites. N'um d'elles, proveniente de Goes (bacia do Mondego) differentes moldes de Cruziana furcifera dºOrb. cruzam-se e anastomosam-se em | todos os sentidos sem que os ornamentos da superficie mostrem o me- PHYSICAS E NATURAES 244 nor desvio no encontro dos differentes exemplares, como inevitavel- mente succederia se estes representassem rastos de animaes. Alguns ramos de Arthrophycus cf. Harlani, Hall cruzam a mesma placa, pas- sando ora por cima, ora por baixo dos exemplares de Bilobites. Mas o que torna esta placa particularmente notavel é a bifurcação que mos- “tra um dos lobulos de um Bilobite, que se repete mais longe segunda vez, posto que o Bilobite seja perfeitamente limitado lateralmente por planos abruptos. Examinando attentamente a ornamentação d'este Bi- lobite reconhecer-se-ha que as estrias passam sem interrupção do lo- bulo simples às subdivisões do mesmo, o que esti em manifesta con- tradição com a hypothese da sobreposição de dois individuos differen- tes que tivessem sido moldados juntos, e ainda mais com a hypothese de vestigios da passagem de dois animaes quaesquer, cujos rastos se tivessem sobreposto. O segundo exemplar proveniente de Penha Garcia (provincia da Beira baixa, bacia do Tejo), não menos interessante que o precedente para provar que os Bilobites representam verdadeiros organismos marinos muito provavelmente da natureza das algas, era a moldagem de uma placa de quartzite coberta n'uma das suas faces de muitos individuos de Cr. Goldfussi, Rou. (==Cr. Vilanovae, Sap. e Mar.) Alguns dos Bi- lobites mostram n'esta placa um relevo insolito, e no seu cruzamento foram não sómente esmagados, mas torcidos, tornando-se impossivel explicar este aspecto se não se admittir que estes fosseis tiveram uma existencia real, isto é, que foram corpos com relevo. O facto do esma- gamento prova além d'isso que elles tinham fraca consistencia, e mes- mo continham um tecido laxo no interior, ao passo que exteriormente poderiam ter sido mais consistentes, o que parecem mostrar as ru- pturas e rugas transversaes produzidas pela distensão longitudinal ou pelo encurtamento de alguns exemplares. - O terceiro exemplar proveniente de Freixo de Espada à Cinta (ba- cia do Douro) apresenta um caso muito notavel do cruzamento de dois Bilobites em planos diversos. As faces que os limitam lateralmente me- dem quasi 35 millimetros de altura. Não poderia portanto pretender-se que dois rastos sobrepostos produzissem uma tal apparencia: é evi- dente que semelhante resultado só pode provir da reunião de dois cor- pos fossilisados juntamente. A secção d'este Bilobite é quadrangular como a de Cr. Goldfussi, Rou.; fui todavia induzido a incorporal-a na extensa serie que possui- mos de Cr. furcifera, d'Orb. pela sua Ra com os numerosos exemplares d'esta especie. J. D. 2142 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS 2. Notes pour servir à Vétude des Echinodermes par Percival de Lo- riol. Genéve, 1884, in 8º, 44 p., 5 pl. (Recueil zoologique suisse, tome 1, n.º 4). N'esta interessante publicação o sabio paleontologista suisso des- creve varias especies fosseis de echinideos e um asterideo de Portugal, todas ellas novas com excepção de uma, a qual é extremamente rara, e até agora conhecida por um unico individuo achado nas camadas corallicas de Commercy (Meuse). Os exemplares descriptos pertencem às collecções da Secção geologica, e proveem dos systemas jurassico e cretacico. As especies jurassicas são: Gymnodiadema Chofjati, P. de Loriol, do andar Calloviense. Loc. Alhadas (concelho da Figueira da Foz). Codiopsis lusitanicus, P. de Loriol, do andar Lusitaniense. Loc. Santa Iria (perto d'Obidos). Polycyphus Ribeiroi, P. de Loriol, do andar Lusitaniense. Loc. Forte do Guincho (na costa, ao sul da serra de Cintra). Orthopsis Saemanni (Wright), P. de Loriol, do andar Lusita- niense. Loc. Cesareda (entre Obidos e Lourinhã). Aspidaster Delgadoi, P. de Loriol, do andar Lusitaniense. Loc. Valle de Porcas (a E. de Cintra). aro As especies cretaceas são: Enallaster Delgadoi, P. de Loriol, do andar Aptiense. Loc. Ao poente do Forte do Junqueiro (Oeiras). Heterodiadema Ouremnense, P. de Loriol, do andar Cenoma- niense. Loc. Visinhanças de Ourem, Barcoiço (ao N. de Coim- | bra), Figueira da Foz, valle de Alcantara (Lisboa). Cassidulus Lusitanicus, P. de Loriol, do andar Cenomaniense, Loc. Barcoiço (ao N. de Coimbra). | JD. ) ») À Rs Pa E oral Cel. gd JORNAT, “DE E SOTENCIAS MATHEMATICAS PHYSICAS E NAT URAES publicado sob os auspícios DA ACADEMIA REAL DAS SDIENGIAS DE LISBOA NUM. XL.— JULHO DE 1385 LISBOA TYPOGRAPHIA DA ACADEMIA INDEX COMMUNICAÇÕES DA SECÇÃO DOS TRABALHOS GEOLOGICOS: Sur la place a assigner au Callovien.— par Paul Choffat. 213 PHYSICA E CHIMICA: 2 1. O torniquete hydraulico de siphões repuxantes — por M. V. da Silva Pinto... ..ccecccureoros 248 2. O poder desinfectante do acido sulphuroso — por Sabino Coelho... ... cc... DR E O E le PDDE 3. Estudos de optica geometrica — por 4. 4. de Pina Vidas o sd ares de Ca RO Pá am O RM 4 E ZOOLOGIA : 1. Cerambycidarum Africae species novae — auctore G. Quedenfeldi ........ 0...» ESC atado corro 260 SE TAS cdi sAS ZA cotas A gs rr is daptai, E ape Cas res ECA ARS E GU a NE a dae To PHYSICAS E NATURAES 2143 COMMUNICAÇÕES. DA SECÇÃO DOS TRABALHOS GEOLOGICOS X Sur la place à assigner au Callovien PAR PAUL CHOFFAT Dans le dernier numéro du Nexes Jahrbich fiir Mineralogie, Geo- logie únd Palwontologiet, M. le professeur Neumayr fait une analyse de ma note: De Vimpossibilité de comprendre le Callovien dans le Ju- rassique supéricur, conjointement à une notice parue en 1883 et ten- dant à démontrer exactement le contraire 2. M. Neumayr commence par ces mots: «Nous avons devant nous «deux travaux stratigraphiques écrits avec une grande connaissance «du sujet, qui traitent d'objets voisins, et qui présentent le fait singu- «hier qu'ils arrivent à des résultats diamétralement opposés, quoique «se basant sur les mêmes méthodes et ayant apparemment les mêmes «droits». Aprês avoir terminé Vanalyse de ces deux notices, M. Neumayr dit qu'on Vexcusera sans doute d'y ajouter quelques réflexions, d'au- tant plus qu'il est pour quelque chose dans la résolution prise à Zu- rich, résolution contre laquelle était dirigée ma notice. 14884, nº vol., p. 227 à 230. 2 Karl Bertschinger. Ueber den Connea der Lamberti-cordatus Schichten mit den angrenzenden Formationsgliedern, Zurich, 1883. 3? «M. Neumayr, tout en reconnaissant que la question est três-complexe et «que, pour sa part, il n'a pas d'opinion bien arrêtée à ce sujet, opterait pour le «Jurassique supérieur s'i] était dans la nécessité de prendre um parti». Compte- rendu des séances de la Commission internationale de Nomenclature géologique et du Comité de la carte géologique de P Europe tenues à Zurich en aoút 1883. Bo- logne, 1883, p. 34. JORN. DE SCIENC. MATH. PHYS. E NAT.—N.º XL, 15 944 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Je regreite de ne pas pouvoir reproduire entitrement cet article et de me borner à en citer les conclusions. M. Neumayr dit que les deux notices ont raison si on considêre les étages comme des divisions existant dans la nature; mais que cette derniêre supposition est fausse, car les êtages ne sont que des coupu- res conventionnelles. Lorsqu'une série d'horizons superposés parais- sent être reliês en un êtage par des caractêres communs, cela provient de ce que le même faciês a regné pendant un long espace de temps dans une certaine contrée, mais que-si Fon veut les généraliser, on tomberá sur des contrées ou ont rêgné d'autres conditions; c'est pour- quoi il ne faut pas se laisser entrainer par ces anomalies apparentes, mais il faut se Daser sur la priorité dans la délimitation des étages. Dans un article antérieur! ayant trait à la limite supérieure du Lias, M. Neumayr était moins affirmatif, il disait en partant du groupe liasique: «Ces divisions ont pour but de faciliter le coup d'ceil et la «clarté, on devrait donc être três-content lorsque les limites sont fixées «de maniére à ce que Fon puisse les suivre sans trop de difficultés sur «un três-grand espace; tout essai de déplacer une limite ent «adoptée est aussi impratique qu'inutile». Je suis parfaitement d'accord avec M. Neumayr lorsqu'il dit que les étages ne sont que des coupures conventionnelles et je pense même qu'il est actuellement bien peu de géologues qui soient d'un autre avis. Je suis aussi d'accord avec lui lorsqu'il dit que Ion doit s'estimer heureux d'avoir des limites que Von puisse suivre dans de nombreu- ses contrées; d'ou découle la conclusion que les contrées moins éten- dues auxquelles ces limites ne sont pas applicables, doivent se sou- mettre devant la majorité. Par le même motif, je ne suis plus d'accord avec cet auteur lors- que, en présence de raisons scientifiques de valeurs égales pour déci- der le choix entre deux limites, il a recours à la priorité qui dans ce cas est à peu prês analogue au hasard, et qu'il ne tient pas compte des avantages et des désavantages d'application qui se lient à tel ou tel groupement. C'est surtout fâcheux dans le cas présent, provenant d'une question d'application, la confection d'une carte géologique! | Notons qu'il ne s'agit pas d'introduire une limite nouvelle; celle que je défends est celle qu'adoptent entre autres L. de Buch et Quen- stedt, deux noms sur lesquels se base M. Neumayr pour faire accepter la limite du Lias dont il est partisan. Il ne s'agit pas non plus de dé- ! Neúes Jahrbúch, ete. 1881. 1ºr vol., p. 218. PHYSICAS E NATURAES 2145 placer une limite généralement adoptée, le nombre de partisans étant à peu prês le même pour ces deux maniêres de voir. Mais laissons de côté les considérations générales pour examiner sil y a réellement des avantages à placer la limite en question au-des- sus du Callovien et des desavantages à la placer au-dessous. Lorsque la limite entre le Callovien et te Malm incontesté n'est pas nette et fa- cile à reconnaitre, le passage a lieu par des couches marneuses dans lesquelles àl sera peut-être extrêmement difficile de fixer une limite, mais toute factice qu'elle puisse être, elle sera vraisemblable car les couches marneuses ne forment pas une masse compacte et indivisible. IH n'en est pas de même si on veut tracer la limite à la base du Callovien, car on tombera dans des masses calcaires indivisibles que Pon sera obligé de confondre entitrement avec le Bathonien. La limite entre le Malm ei le Dogger deviendra done, par la force des choses, une ligne sinueuse représentée pour le Portugal par le croquis de la page suivante. Les colonnes se rapportent aux coupes de mes publications précédentes, elles représentent les strates comprises entre le Bajocien et le Malm incontestable; comprises entre les mêmes niveaux, ces stra- tes sont donc bien paralléles. Les hachures horizontales représentent le Callovien et les hachures verticales les strates à faciês bathonien. Pour chaque localité, "épaisseur totale a étê ramenée à une même unité; les divisions sont par contre proportionnelles à Vépaisseur réelle. Or ce n'est pas seulement en Portugal que Von se butera contre cette difficulté, c'est aussi dans le Jura, dans le bassin de Paris, et dans d'autres contrées sans doute. Jen prends à témoin un de mes antagonistes sur ce point, M. Wohlgemuth, qui aprês avoir dêmontré que dans la Côte-d'Or une partie des calcaires compacts à Rhyncho- nella Hopkinsi est contemporaine des couches à Am. macrocephalus, dit qu'il les range quand même dans le Bathonien, tandis qu'il range les couches à Am. macrocephalus dans le Malm 1. De cette maniêre, les cartes géologiques n'indiqueraient plus tou- jours Váge relatif des strates, mais dans certains cas elles indiqueraient le faciês pétrographique! Le fait suivant donnera une grande extension à ce défaut dans la carte géologique de "Europe si Von réunit-le Callovien-au Malm. Dans la plupart des cartes existantes, le faciês bathonien du-Callovien a été confondu avec le Bathonien, ce qui nêcessitera un tracé nouveau de cette ! Recherches sur le Jurassique moyen à Vest du bassin de Paris. Nancy, 1883, p. 161. 15 + PHYSICAS E NATURAES 947 limite dans les contrées oú elle peut être discernée, c'est-àa-dire dans les contrées ou ce faciês bathonien est plus ou moins marneux; ce tracé ne se fera certainement pas vu les difficultés qu'il présente, et il devient complétement inutile en rangeant le Callovien dans le Dogger. Quant aux contrées ou ce faciês affecte la forme de calcaires mas- sifs, il faut rénoncer à y tracer une limite entre la partie bathonienne et celle qui est contemporaine du Callovien. On peut conclure en disant: 1º) Chacune de ces deux méthodes a en sa faveur la même somme de raisons paléontologiques. 2º) Ces deux méthodes sont aussi répandues une que Pautre. 3º) L'adjonction du Callovien au Dogger évite un illogisme dans les cartes géologiques qui, par Padjonction du Callovien au Malm, in- diqueront pour certaines contrées le synchronisme et pour d'autres contrées le faciês pétrographique. L'écartement de cette défectuosité me parait une raison suffisante pour motiver le groupement du Callovien avec le Dogger. . 2148 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS PHYSICA E CHIMICA | E — 1. O torniquete hydraulico de siphões repuxantes POR M. V. DA SILVA PINTO A par dos consideraveis progressos, realisados, durante estes ulti- mos trinta annos, pelas sciencias physicas, um bom numero de novas ma- chinas, apparelhos e instrumentos se tem imaginado é construido, para demonstrar, praticamente, principios e leis fundamentaes das sciencias, e para servirem, como indispensaveis e poderosissimos auxiliares, que: são, nas investigações fecundissimas da philosophia experimental. Graças a esses vehiculos ou intermedios materiaes, um trasvasa- mento incessante se vae operando de conhecimentos e de factos appli- caveis, que por muito tempo pertenceram ao dominio exclusivo das sciencias especulativas, para o campo da vida pratica, onde, além de prestarem notaveis serviços às necessidades e aos gosos variadissimos da actual civilisação, promovem, de um modo gradual, facil, agradavel, e, por vezes, recreativo, a instrucção das classes sociaes, maravilhan- do-as pelos effeitos surprehendentes de phenomenos admiraveis, e pela revelação dos mysterios e dos. segredos das forças da natureza, em tudo e sempre devidos aos dois eternos e inseparaveis factores universaes, —o movimento e a materia. E porque é a physica, talvez, a sciencia que, auxiliada pelos va- rios ramos dos conhecimentos humanos, mais tem contribuido, não só hoje, mas em todos os tempos, pelos seus admiraveis trabalhos e des- cobrimentos, para o consideravel progresso e desenvolvimento mate- rial e social, que actualmente possuimos e gosamos; a sua divulgação, por todos as fórmas, e por todos os meios, é um facto'e um expediente necessarios, e para ella, todos aquelles que podessem, deveriam, com affinco e pressurosos, incessantemente concorrer. Y + yo O PHYSICAS E NATURAES 249 Vem estas considerações a proposito, e como que para justificar a apresentação de um novo apparelho de physica, destinado à demons- tração experimental das pressões lateraes, exercidas pelos liquidos, e dos effeitos dos siphões. Demonstra-se, geralmente, como todos sabem, nos cursos de phy- sica experimental, mechanica applicada, etc., a existencia das pressões lateraes dos liquidos, pelos effeitos que ellas produzem sobre certos me- chanismos. O apparelho ordinariamente empregado n'essa demonstração, é O chamado torniquete hydraulico ou apparelho de reacção, composto essen- cialmente de um vaso, que pode girar sobre o seu eixo, terminado, in- feriormente, por dois tubos horisontaes abertos e recurvados, horison- talmente, em sentido contrario, nas suas extremidades livres. Enchendo O vaso de agua, e deixando-a esgotar pelas extremidades curvas dos dois tubos, o vaso toma o movimento de rotação continuo, em virtude das pressões lateraes exercidas pelo liquido nas partes curvas ou nos coto- velos dos mesmos tubos. Ha já alguns annos, o sr. E. Rovsseau, professor na Universidade de Bruxellas, imagincu e fez executar, para servir na mesma demons- tração, um apparelho muito mais simples, e que consiste em um tubo de vidro, recurvado em fórma de siphão, tendo a extremidade do ramo maior curva, n'uma direcção perpendicular ao plano dos dois ramos, e podendo mover-se em torno de uma aste, enfiada no ramo mais curto, e fixa, verticalmente, no fundo de um vaso cheio de agua. Quando se aspira o liquido pela extremidade curva d'este siphão, começa logo o esgotamento, e o apparelho, em virtude da pressão lateral, que alli se exerce, toma o movimento circular, como um torniquete em acção. Muito recentemente, o sr. Ducretet, de Paris, construiu outro apparelho, para o mesmo fim, com dois siphões, como o descripto aci- ma, de ramo mais curto, commum e central, appoiado, internamente, sobre um fulcro, em volta do qual podem girar, fixo no fundo do vaso que contém o liquido que serve na experiencia. Neste dispositivo, o esgotamento do liquido pelos ramos maiores dos siphões, produz-se ainda por sucção, e para isso, ha dois tubos paralelos e estes, communicando, superiormente, com outro muito mais curto, e inferiormente, com as extremidades curvas dos siphões. Tapando com os dedos os orifícios de saida do liquido, e aspirando, com a boca, pelo tubo curto, os siphões enchem-se do liquido em que mergulham; destapando agora aquelles orifícios, o liquido escota-se por elles e os siphões começam a rotação. 29() JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Eu modifiquei, primeiro, e simplifiquei este apparelho, supprimin- do-lhe os dois tubos parallelos aos ramos de esgotamento dos siphões, e, além d'isto, rematando a parte superior do tubo central (T) com o dispositivo a ae, indicado na fig. 1, mediante o qual eu faço o escor- vgmento, ou promovo o esgotamento do liquido pelos siphões, não por sucção ou aspirando, mas imjectando ar, com a boca, pela pequena embocadura e. Com effeito, fazendo-se isto, o liquido opprimido pela compressão do ar dentro do tubo central T, estrangulado ou meio fe- chado em c, eleva-se nos ramos dos siphões b'b” (fig. 1 e 2), desce em seguida pelos ramos de esgoto bb, e sae pelas extremidades em coto- velo, fazendo entrar o apparelho em rotação; movimento que se pode. aproveitar em varias experiencias d'optica, e algumas outras de physica. Fig. 1 Mais tarde amplifiquei este modelo, e compuz um dispositivo (fig. 2 e 3), que funcciona como torniquete hydraulico e produz, simulta- neamente, dois jactos liquidos repuxantes e rotativos, elevando-se, pela acção de dois siphões, a uma altura muito superior á do nivel do liqui- do no reservatorio. Este apparelho, a que eu chamo —torniquete hydraulico de si- phões repuxantes — compõe-se de dois siphões descontinuos, rotativos como os de Rousseau, de vidros conjugados bbb'b', cujos ramos b'b! communicam superiormente com o interior do balão de vidro d, betu- mado ou lacrado, assim como o tubo de vidro central T, à peça me- tallica a ae, que repousa sobre o fulcro que termina a columna de crys- ia PHYSICAS E NATURAES 9914 tal ff, cuja base se acha fixa dentro do vaso de vidro ou reservatorio R. Uma bacia BB, munida de torneira, recebe a agua esgotada pelos siphões, durante o funccionamento do apparelho. DEITAR rito Za PSI IEORIEIMSUEI LIES LS OA CO PDESTA£o APSLTLIA 1/20/07 PT PA «s Warriree sa ? | NE SN E É p % ZA LIÓLILHPISIMCS SIP PA OOLLAIOO OA E | à A Is | Da, A | pa es 4 N db o z 5 GE TAM ASA é EC q —————— SER BB 7 Fa | ZM GLLLALASO nZa l 04714, Para pôr em acção o instrumento, enche-se de liquido (agua côó- rada pelo encarnado ou azul de anilina) o vaso R, e injecta-se o ar, rapidamente, com a bocca, como acima disse, pela tubuladura e, com- municante com a parte interior do tubo central T. O liquido do reser- vatorio, R, subindo primeiro pelos ramos dos siphões b'b', repuxa den- tro do balão d, d'onde se esgota, pelos ramos maiores bb, produzin- do-se immediatamente o movimento circular continuo das peças rotati- vas ou do systema movel. Se o nivel do liquido estiver muito baixo dentro do reservatorio R, faz-se primeiro subir o liquido, aspirando pelo pequeno tubo T; acto continuo injecta-se o ar com promptidão, e o esgotamento do li- quido se produzirá no mesmo instante. A altura h' que deve attingir o jacto acima de h, depende do com- primento do ramo maior do siphão, e é egual, theoricamente, à dis- tancia wn; a resistencia do ar, porém, a fricção do liquido nos tubos, etc., retardam um pouco o movimento, e encurtam a Eltie do jacto repuxante. 222 JORNAL PE SCIENCIAS MATHEMATICAS Finalmente, pode-se attenuar a fricção produsida sobre o fulcro ff, fechando hermeticamente a abertura e (mediante um tubo de cahu- chu e de uma ponta da vareta de vidro), depois de ter começado o es- = E AN, gotamento e de ter injectado ar no tubo central T. Pelo deslocamento da agua, produzido pelo ar, dentro deste tubo, o systema rotativo tor- na-se mais leve, e o attrito sobre f, um pouco menor. Tirando pela torneira da bacia B, a agua esgotada pelos siphões, e lançando-a de novo no reservatorio R, a experiencia pode continuar indefinidamente. DT] hj [f PHYSICAS E NATURAES 1 DOM 2. O poder desinfectante do acido sulphuroso POR SABINO COELHO Eleva o acido sulphuroso à altura d'um desinfectante de grande valor, entre outras propriedades, a que elle tem de se diffundir de modo a penetrar nos mais profundos intersticios. Este attributo não tem sido para todos qualidade indigna de dis- cussão. Pettenkofer, queimando enxofre n'uma sala fechada, viu que apenas ficára ligeiramente vermelho o papel de tornesol envolvido n'um tapete enrolado. Schotte e Girtner concluiram das suas experiencias que a desinfecção pelo gaz sulphuroso é imperfeita nas partes mais profundas dos tecidos espessos. Wolffhiigel, repetindo as experiencias de Vallin destinadas a provarem a diffusibilidade do acido sulphuroso, obteve resultados contrarios, que, na opinião do mesmo Vallin e no meu humilde entender, estão muito âquem da contestação da proprie- dade a que me refiro; porque o sabio alemão experimentou especial- mente com os bacillos do feno e com os esporos da terra de jardim, que são muito refractarios. Tambem não tenho por convincentes n'este caso (sinto dizel-o) os trabalhos de Pettenkofer e os de Schotte e Gãrt- ner; porque nas minhas experiencias verifiquei, como Vallin, a enorme difiusibilidade do desinfectante que estudo — propriedade em virtude da qual elle consegue destruir, a meu vêr, os agentes morbigenos nos mais profundos intersticios de qualquer tecido. Ainda não esqueci a impressão que me feriu n'este sentido, ao dirigir pela primeira vez a desinfecção d'uma escola municipal em Lis- boa. A pressa que me impuzeram e a minha inexperiencia de então em taes serviços deram como resultado a imperfeição do trabalho, por não ter sido perfeita a calafetagem de algumas fendas olhando para o mesmo lado. Tanto bastou para que, ao começar a combustão do ul- timo fóco de enxofre, houvesse na atmosphera, perto do edificio, uma 994 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS nuvem colossal de gaz, que assustou a visinhança. Como, em tal caso, não se devia appelar para uma ventilação, que auxiliasse, pela sua energia, a saida de tamanha quantidade de gaz, fui testemunha ocular da sua enorme diffusibilidade. Succederam-se depois factos, que mais implantaram em mim a crença na realidade do proficuo attributo. Destes escolherei duas ex- periencias, que deixo aqui mencionadas. Na desinfecção duma escola introduzi n'uma almofada de lã uma tira de papel de tornesol. A almofada foi envolvida n'um vestido de mulher. Aberto o edifício no fim de 48 horas, o papel estava inteira- mente vermelho, em virtude da acção do gaz sulphuroso. N'outra experiencia envolvi uma tira do mesino papel n'um sobre- scripto que apertei entre os dedos, e que revesti externamente com uma camada volumosa de algodão. O todo foi cercado por um panno oito vezes dobrado sobre si, que depois foi introduzido numa almo- fada de lã. Finalmente esta foi collocada dentro d'uma caixa fechada. Queimei enxofre na proporção de trinta grammas por metro cubico em uma casa que destinei para as experiencias d'esta ordem. Aberto o compartimento ao cabo de 48 horas, o reagente apresentou-se ver- melho. A acção exercida pelo acido sulphuroso sobre os virus é tambem uma propriedade, que põe em relevo o seu poder desinfectante. Devo dizer, em abono da verdade, que, repetindo as experiencias feitas por. Sternberg com a vaccina, tive a felicidade de as confirmar, estando em desaccordo com o experimentador sômente em particularidades, que me obrigam a engrandecer mais do que elle a energia do gaz no campo em que o tenho estudado. N'uma das experiencias Sternberg provou que o enxofre, sendo queimado na proporção de 6 grammas por metro"cubico, durante 4 horas, neutralisa a vaccina liquida. Numa das minhas experiencias conheci que o enxofre neutralisa a vaccina li- quida, ardendo nº proporção de 5 grammas por metro cubico durante 2 horas. Sternverg demonstrou que a vaccina secca é neutralisada, quando actta sobre ella o gaz sulphuroso resultante da combustão do enxofre na proporção de 16 grammas por metro cubico. Eu reconheci que a vaccina secca pode ser neutralisada, quando se sujeita à acção do acido sulphuroso formado à custa do enxofre ardendo na propor- ção de 10 grammas por metro cubico durante 4 horas. Nas minhas duas experiencias cada creança foi vaccinada, n'um braço com a vaccina exposta ao gaz, e no outro com a vaccina da mesma origem que não suffrera a acção do acido. io SE ÉS Si na Ei É E A cida o PHYSICAS E NATURAES 225 Ao estudarem este desinfectante, não se pouparam os sabios a perscrutarem qual a dóse que extermina certos animaes. Relativamente a trabalhos desta natureza, declaro ter repetido as experiencias de Mehlhausen. Confirmando-as na generalidade, diffiro do experimentador n'uma particularidade. O sabio, queimando enxofre na proporção de 10 grammas por'metro cubico, notou que viviam alguns insectos no fim de 16 horas. Eu, queimando-o na proporção de 8 grammas por metro cubico, vi mortos no fim de 12 horas insectos dos que Mehlhau- sen encontrára vivos ao cabo de 16. Apresentadas as principaes provas, que possúo, da grande diffusi- bilidade do acido sulphuroso, e indicadas as particularidades que nas “ experiencias me separam d'outros investigadores relativamente à sua acção destruidora da vida, faço a minha profissão de fé, encarecendo, à face da hygiene, o seu valor derivado de tres factores: poder anti- septico, barateza e facil manipulação. Como diz Duclaux (Chimie biologique. 1883), realisa o acido sul- phuroso a curiosa duplicidade de acção destruidora sobre seres que vivem em meios alcalinos, e sobre seres que vivem em meios acidos. A guerra aos primeiros é, quando elle a emprehende, mortifera, não tanto pela sua acidez, como pela do acido sulphurico, em que se trans- fôrma. A destruição dos segundos, à primeira vista paradoxal, por se roubar com o acido a vida a seres que pullulam nos acidos, deriva da faculdade que tem o gaz de absorver o oxygenio, elemento indispen- savel à vida de micro-organismos, cujas especies até hoje mais conhe- cidas. se dão bem em taes meios. D'este modo, seres, para os quaes o gaz sulphuroso seria pela acidez um meio favoravel, morrem, porque esse meio lhes tira um elemento essencial da sua vida—o oxygenio. A efficacia ligada à acidez accentua-se mais em presença da humi- dade; porém ha outros motivos, alêm deste, para aconselhar que a combustão do enxofre se faça n'uma atmosphera humida na pratica da desinfecção. As aspersões de agua no solo e nas paredes, que se fazem antes de queimar o enxofre, teem a vantagem de impedir a fuga do gaz pelas pequenissimas fendas, que estão fóra do dominio da ocelusão tal qual se recommenda e se pratica. A utilidade da humidade resulta ainda da differença entre a resistencia do microbio humido e a do secco “aos agentes destruidores, morrendo aquelle a temperaturas relativa- mente muito baixas, e resistindo este por vezes a hyperthermias, que fariam da sciencia um romance, se as experiencias não partissem de nomes tão auctorisados. Finalmente, convém humedecer o espaço a “desinfectar pelo acido sulphuroso, porque a agua fixa os microbios, 226 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS prende-os, conserva-os, para os offerecer à acção do gaz, prohibindo- lhes a disseminação e com ella o transporte da doença a distancia. D'esta acção da agua são prova de grande valor os celebres estudos de Miquel descriptos no seu livro — Les organismes vivants de Patmos- phêre. 1883. Demonstrou o sabio ser a humidade uma das causas que mais concorrem para a reducção do numero das bacterias no ar. Escreve Miquel: «Les bactéries sont donc fortement retenues dans les liquides qu'elles infectent et dans les substances qu'elles pênetrent; pour passer à Vétat de germes errants, aériens, les liquides qu'elles habitent doi- vent s'evaporer entigrement, et les substances ou elles se sont établies doivent se réduire en poussitre fine et stche. Lã est, soivant moi, toute Vexplication de ces recrudescences de bactéries atmosphériques ob- servêes pendant la sécheresse.» Ao exaltar o poder antiseptico do acido sulphuroso, cumpre-me dizer que elle satisfaz a duas condições, cujo valor se mede bem á luz das doutrinas modernas. Os defensores de theorias microbianas rão oc- cultam a influencia das diastases. A respeito do cholera alguem pensa segregar o supposto microbio especifico uma diastase venenosa col- laborando com elle na empreza devastadora. Será pois de subida im- portancia saber-se de certo corpo apontado como desinfectante que lhe cabem as honras de microbicida e de diastasicida. O acido sulphuroso satisfaz a esta dupla condição, como satisfez à de destruir seres vivendo em meios alcalinos e organismos vivendo em meios acidos. O poder diastasicida deste gaz decorre das experiencias de Wer- nitz. Reconheceu o experimentador que o acido sulphuroso dissolvido na agua, em proporções variando entre 1 para 1317 e 1 para 8600, im- pede a acção da ptyalina, da pepsina e da diastase, e que dissolvido na proporção de 1 para 21000 destroe a acção da myrosina e da emul- sina. (Estas proporções referem-se a pesos). Bem eloquentes são tam- bem as experiencias de Polli, em que as diastases vergaram sob a acção destruidora do acido sulphuroso. O poder microbicida tornaram-o evidente varias experiencias, em que se empregou o gaz diluido na atmosphera ou dissolvido na agua. A respeito das primeiras não esqueça quem as quizer emprehender que é necessario operar em espaços grandes, porque nos recintos pequenos a combustão do enxofre não é completa. Já referi as experiencias de Sternberg e as minhas feitas com a vaccina. Como esta deve as suas propriedades ao micrococeus vaccinae, creio ter demonstrado que o acido sulphuroso é relativamente a este ser um microbicida mais ener- gico do que se deprehenderiã dos estudos de Sternberg. Teria gran- PHYSICAS E NATURAES 997 de prazer em apontar os trabalhos de Dougall e de Baxter feitos no mesmo sentido; porém, como os experimentadores não indicam a dôse do desinfectante, as suas experiencias, apezar de positivas, ficarão em silencio. Os trabalhos de Jalan de la Croix são argumentos a favor do po- der microbicita do acido sulphuroso. Mostrou o distincto ornamento da sciencia que este gaz junto ao caldo de carne, na proporção de 4 gramma para 2000, mata as bacterias adultas que ahi existem. Na pro- porção de 1 gramma para 6448, impede o desenvolvimento dos mes- mos individuos adultos lançados em caldo esterilisado. Na proporção de 1 para 8000 e mesmo na de 1 para 12000, obsta finalmente, se- gundo Jalan de la Croix, ao apparecimento de bacterias no caldo ex- posto ao ar. Segundo Baxter, para esterilisar um liquido contendo vibriões da podridão, ê necessario juntar-lhe acido sulphuroso na proporção de 17,25 para 1000; são estereis as inoculações feitas com o virus do mormo contendo o acido na proporção de 15,94% e mesmo na de 40 centigrammas para 400; são-o egualmente as que se fazem com o vi- rus septico contendo o desinfectante na proporção de 2,9 para 100. Em experiencias de Vallin foi negativa a inoculação do pus do mormo exposto durante 12 horas ao acido sulphuroso obtido pela com- bustão do enxofre, na proporção de 20 grammas por metro cubico, sendo positiva a inoculação d'outra porção de liquido não sujeita à acção do gaz. Vallin obteve resultados analogos com o pus d'um ab- cesso de mal de Poti e com o de cancros suspeitos, e conseguiu neu- tralisar com o desinfectante o virus septico de que fôra impregnada uma bola de algodão. ! Mehlhausen, em experiencias que repeti, Schotte, Gârtner e Wer- nich, apezar dos exageros relativamente à dóse capaz de destruir mi- crobios, que, segundo os dois primeiros, escapam quando existem na profundidade dos tecidos grossos, Bucholtz, Czernicki e outros forne- ceram factos comprovativos da acção do acido sulphuroso sobre os mi- cro-organismos. Diastasicida e microbicida, é pois o gaz sulphuroso um antisep- tico, sob este ponto de vista duplamente importante, cuja reputação se deve tambem às experiencias de Pettenkofer perfeitamente significa- tivas, quando se elimina d'ellas a parte destinada a refutar a valiosa diffusibilidade de tão precioso agente. Não servirão de estorvo à propaganda da sua efficacia os traba- lhos de Wolffhúgel. Se o sabio julga duvidosa a acção do acido sul- 9298 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS phuroso, mesmo diluido no ar na proporção de 10 para 100, fallam bem alto as considerações de Vallin, a que acima alludi. No seu livro — Traité des desinfectants et de la désinfection. 1883 — diz: «Contre des expériences bien faites, on ne peut rien objecter. Toutefois, nous fe- rons remarquer que la resistance extraordinaire que Ion constate aux doses três élevées d'acide sulfureux est surtout le fait de spores qui ne sont nullement pathogêniques: spores du bacillus subtilis du foin,. de la terre de jardin, etc.; au contraire, les spores charbonneuses sont généralment détruites beaucoup plus facilement. Ce sont ces derniers' éléments qui nous intéressent le plus, etil n “est pas prouvê que les protorganismes pathogéniques aient la même résistanec extraordinaire à Paction de Vacide sulfureux. D'autres expériences, citées plus haut, démontrent heureusement que Vacide sulfureux, à doses moyennes, detruit Vinoculabilité de beaucoup de virus. C'est là le fait à retenir; il ne faut pas, en raison de certaines exceptions qui nous ne contes- tons pas, trop rabaisser la valeur désinfectante de Vacide sulfureux, qui est en réalité "un des agents les plus efficaces, les plus êcono- miques, les plus facilement applicables que nous connaissons.» Julgo, em conclusão, seguro o emprego do acido sulphuroso como desinfectante. PHYSICAS E NATURAES 299 à. Estudos de Óptica Geometrica POR A. A. DE PINA VIDAL SOBRE AS IMAGENS DE OBJECTOS VIRTUAES 1.º— Em algumas experiencias de optica, e em varios instrumen- tos empregam-se os espelhos, os prismas e as lentes no trajecto dos raios, que tendem a formar as imagens dos objectos. Resulta d'esta disposição que os raios incidentes nos espelhos, prismas e lentes cons- tituem feixes convergentes, ao contrario do que succede quando os mesmos apparelhos se collocam em frente dos objectos, porque d'es- tes irradiam feixes divergentes. As imagens obtidas afinal podem considerar-se como sendo ima- gens das que deixaram de produzir-se, e que por este motivo deno- minaremos objectos virtuaes. Procuraremos estabelecer as condições necessarias para a forma- ção das imagens, tanto reaes como virtuaes, dos objectos virtuaes, in- dicando ao mesmo tempo as principaes applicações d'esta theoria. Da- remos assim corpo a uma doutrina incompleta, dispersa e não expli- citamente tratada nos compendios de physica. JORN. DE SCIENC. MATH. PHYS. E NAT.—N. XL. 16 230 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS I.-— Espelhos planos 2.º-— Nos espelhos planos qualquer ponto luminoso 4, fig. 4, Fig. 1 envia raios divergentes AB, AC, etc., que divergem depois de refle- ctidos, reunindo-se os seus prolongamentos n'um ponto A! symetrico de A a respeito do espelho, e que se denomina a imagem virtual d'este ponto. Inversamente, os raios DB, EC, etc., convergentes n'um ponto 4', situado por detraz do espelho, convergem depois de reflectidos n'um ponto A, que vem a ser, por conseguinte, a imagem real do objecto virtual A'. | Consegue-se isto dispondo uma lente convergente L entre um ob- jecto O, fig. 2, e o espelho; porém a uma distancia d'este inferior à 1 1 ] ! ] ! a t í 1 ] q Fig. 2 que a separa do foco conjugado 4' do objecto O. D'este modo obtem-se com o espelho plano uma imagem real 4. Não é verdade, pois, que os espelhos planos só dêem imagens virtuaes, e podemos antes estabelecer, o seguinte principio : PHYSICAS E NATURAES 231 Os espelhos planos dão sempre imagens virtuaes de objectos reaes, e imagens reaes de objectos virtuaes. Mencionaremos alguns exemplos d'esta ultima applicação d'aquel- les espelhos. 3.º—Na camara escura de gaveta, fig. 3, a lente L produz sobre o alvo D uma imagem real e invertida dos objectos exteriores; porém o espelho m collocado adiante do alvo, e inclinado de 45º, transporta a imagem real para um vidro despolido horisontal, ficando ella então direita a respeito do observador. Obtem-se assim uma imagem real de objecto virtual, isto é, da imagem que 0 espelho plano m não deixou formar sobre o alvo. Fig. 3 4.º—Na camara escura de prisma, fig. 4, o prisma triangular ABC funcciona de lente convergente e de espelho: primeiramente os raios tendem a convergir n'um ponto p, imagem real de um ponto longinquo; porém elles incidem sobre a face plana AB, sob um angulo superior ao angulo limite, e reflectem-se totalmente, transportando a Imagem para um ponto P. 16 x 232 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Ainda n'este caso o espelho plano AB, recebendo raios conver- gentes, envia-os convergentes, e dá, por conseguinte, imagens reaes. II. — Espelhos esphericos 5.º— As formulas destes espelhos são : para os concavos : + a == 2 p p' r dE A 9 para Os convexos UT — = — p p r designando por p e p' as distancias do ponto luminoso e seu foco con- jJugado ao espelho, e por r o raio de curvatura do mesmo espelho. Estas formulas deduzem-se suppondo muito pequena a abertura do espelho, e imaginando que os raios partem de objectos reaes. Para os applicar ao caso de objectos virtuaes, basta mudar o signal de p, o que equivale a suppor que os raios convergem para a parte posterior do espelho, n'um ponto situado áquella distancia d'elle. Acha-se deste modo para os espelhos concavos a formula dos con- vexos. Por conseguinte o que acontece nos espelhos convexos com obje- ctos reaes acontece nos concavos com objectos virtuaes; e o que suc- cede nos espelhos concavos com os objectos reaes succede nos conve- xos sendo virtuaes os objectos; devendo comtudo mudar o que era real em virtual, e o que era virtual em real, porque a luz vem do lado opposto áquelle que se considerou na deducção das formulas. PHYSICAS E NATURAES 233 Sabendo-se pois: 1.º que os espelhos convexos dão, com objectos reaes, só imagens virtuaes, direitas e reduzidas, concluimos que os es- pelhos esphericos concavos só dão imagens reaes, direitas e reduzidas de objectos virtuaes; 2.º que os espelhos concavos dão imagens reaes e invertidas dos objectos reaes collocados além do seu foco, concluimos que os espelhos convexos dão imagens virtuaes e invertidas de obje- ctos virtuaes situados além do seu foco; 3.º que os espelhos concavos dão imagens virtuaes, direitas e amplificadas de objectos reaes collo- cados entre o foco e o espelho, concluimos que os espelhos convexos dão imagens reaes, direitas e amplificadas dos objectos virtuaes situa- das aquem do foco. Ê Vamos justificar estas conclusões e mostrar algumas das suas mais importartes applicações. % 6.º— 4.º Espelhos concavos. — Seja. fig. 5, XY o espelho concavo, C o seu centro de curvatura, Fo foco, e MN o objecto virtual, situado por conseguinte por detraz do espelho: considerem-se dois raios diri- gidos para o ponto M, um BM, parallelo ao eixo, e que se reflecte na direcção DF do foco principal F; e outro C:M normal ao espelho, e que se reflecte, na mesma direcção. O ponto m, de intercepção dos raios reflectidos DF e MC, será a imagem de M, e mn paralela a MN, será a imagem procurada: como se vê, ella é real, direita e me- nor que o objecto virtual MN. 71.º—2.º Espelhos convexos.— Consideraremos separadamente os dois casos distinctos. a) Objecto virtual situado além do foco. — Seja, fig. 6, XY o es- pelho convexo, de centro de curvatura Ce foco F,e MN objecto virtual, que supporemos primeiramente entre o foco e o centro de cur- vatura. 9234 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS “Fazendo a construcção como no caso antecedente, isto é, recor- rendo ainda aos dois raios BD e HC dirigidos para o ponto M, o pri- meiro parallelo ao eixo e o segundo normal ao espelho, obtem-se a imagem mn. Por ser DM, egual a AN, maior que AF, e portanto que FC, as rectas DF e HC concorrem para a parte inferior do eixo princi- pal, o que demonstra ser a imagem invertida, e para a parte posterior do espelho, o que mostra ser a imagem virtual. Como se sabe é s mo pub q O EUIp = logo a imagem é maior que o objecto, visto ser p'>>p. Se tivessemos supposto o objecto virtual situado além do centro de curvatura, em MN, fig. 7, a imagem seria mn, entre o foco e Fig. 7 aquelle ponto, por conseguinte menor que o objecto, visto ser cnF0=0F' é MD>0F, por con- seguinte o raio DF' ha de encontrar o eixo secundario MO, do ponto M, em m em frente da lente e abaixo do eixo: assim se justifica ser a imagem mn virtual e invertida. Applicação.— Faz-se applicação deste principio no oculo de Ga- lileo, no qual a ocular R, fig. 13, é divergente e estã collocada entre a objectiva M e o logar da sua imagem real ab; porém de modo que esta imagem fique além do foco F. É assim que apenas com duas lentes se obteem imagens direitas, alcançando-se além disso a vantagem de ficar o instrumento mais curto que.o foco OF da objectiva. 4 PHYSICAS E NATURAES 239 b)— Objecto virtual situado entre o foco e a lente. — Neste caso a imagem deve ser real, amplificada e direita; porque as lentes conver- gentes dão imagens virtuaes, amplificadas e direitas dos objectos reaes collocados entre elles e o seu foco. A fig. 14, justifica isto: o raio BD dirigido para M, parallelamente Fig. 14 ao eixo, caminha na direcção DF”, depois de refractado, passando pelo foco anterior F', e vae encontrar em m o eixo secundario CO do mesmo “ponto M. Como é NO