Rd A ) bis Library of the Museum OF COMPARATIVE ZOOLOGY, AT HARVARD COLLEGE, CAMBRIDGE, MASS. ms gift c of a Pe lero [o selo cla p No. S 270, LXAL 6, 1865 A ita POE a e id dE CE ii ie asc a a E Ms e — = EEE di dont o id ne | Rs et E NA Se e SOLEN CIAS MATHEMATICAS | PEEYSICAS E NATURAES publicado sob os auspicios DA ALADEMIA REAL DAS OLIENGIAS DE LISBOA NUM. XXXII — JULHO DE 13832 NL NELE SNS NA NA NS E NS NEL NS ENS NS Na NG ES NGS NNE NS E NRP NO Na ea a a ENTE a ) LISBOA TYPOGRAPHIA DA ACADEMIA | Pe 1882 .. INDEX ZOOLOGIA: 1. Notice sur les espêces du genre «Philothamnus» qui se trouvent au Muséum de Lisbonne — par J. V. Barboza da Bocage. ais de= o ato do a a e - 2. Aves das possessões portuguezas da Africa occi- dental. Vigesima terceira lista—por J. V. Bar- boza ida Bocage. cs vo cito o no sido efa e 3. Liste des mammiféres envoyês de Caconda «An- gola» —par M. d'Anchieta..........cc.ees Ee 4. Lista dos peixes da Ilha da Madeira, Açores e das possessões portuguezas d'Africa, que existem no museu de Lisboa. Supplemento. —por Antonio Roberto Pereira Guimarães .........c....0.. 5. Etudes sur les insectes d'Angola qui se trouvent au Muséum National de Lisbonne — par Manuel Pau- lino: de Oliveira e a Neloiato aco rafa EE CHIMICA: 1. Memoria ácerca da constituição do ether glycerico e da transformação da glycerina em alcool pro- pylico normal — por Roberto Duarte Silva. ..... 2. Memoria sobre a acção do acido iodhidrico sobre o chloroiodeto de propylena e sobre o chloreto de isopropyla—por Roberto Duarte da Silva... 20 25 30 ho 53 61 INDICE DOS ARTIGOS CONTIDOS NO NONO VOLUME Num. XXXII — JULHO DE 1882 Notice sur les espêces du genre «Philothamnus» qui se trouvent au Mu- séum de Lisbonne — par J. V. Barboza du Bocage. .............. Aves das possessões portuguezas da Africa occidental. Vigesima terceira lista—por J. V. Barboza du Bocage............cccccerecerees Liste des mammiféres envoyés de emia «Angola» — par M. Ren Lista dos peixes da Ilha da Madeira, Açores e das possessões portuguezas d'Africa, que existem no museu de Lisboa. RR — por An- tonio Roberto Pereira Guimarães..... Ei DA E ag MED AU E Études sur les insectes d"Angola qui se trouvent au Mic National de Lisbonne — par Manuel Paulino de Oliveira ..................0.. Memoria ácerca da constituição do ether glycerico e da transformação da glycerina em alcool propylico normal — por Roberto Duarte da Silva. * Memoria sobre a acção do acido iodhidrico sobre o chloroiodeto de propy- lena e sobre o chloreto de isopropyla — por Roberto Duarie da Silva. Num. XXXIV—DEZEMBRO DE 1882 Observações ácerca de algumas aves d'Angola—por J. V. Barboza du Bo- CERTAS ion AD o 5 ga RM AD O DER RE Aves das possessões portuguezas da Africa occidental — por J. v. Barboza dm Bocage a a Ses lala uia tato Gia calça Natas falo - Description d'un nouveau poisson de Vintérieur d' Angola — par Antonio Roberto: Pereira Guimagdes Galo ssa é gto ora n a rgonatoio Rd Contribution pour la faune du Portugal — par F. Mattozo Santos. ...... - Sur Pidentité de «Cynniris Erikssoni», Trimen, et «Nectarinia Ludovi- censis», Bocage —par J. V. Barboza du Bocage. ................ Une variété nouvelle de Lepidopiêre — par A. A. Carvalho Monteiro.... Manometro de ar comprimido— por Virgilio Machado................ - JORN. DE SCIENC. MATH. PHYS. E NAT— N. XXXVI. 19 AS PAG. 53 61 Num. XXXV — MAIO DE 1883 PAG. Contribuitions à la faune malacologique du Portugal — par José da Silva EM Beta PO ia SA o RO MODO ID 500 > - 124 Les laboratoires et l'enseignement pratique de la chimie—par R. D. SU RR DR DA A So oco so. 153 Considerações ácerca dos estudos geologicos em onalo ar J. F. Nery Delgado. Pipe gi, OP DRA E E + da 270108, /0-0 fo Nei dá lo! a Ponto voo RR 159 Anomalias opticas de crystaes tesseraes— por Alfredo Ben-Saude ...... 172 Parecer ácerca da nota do sr. D. Antonio d'Almeida, intitulada «Remedio preventivo contra o impaludismo — por A. M. Barbosa ........... 202 Remedio preventivo contra o impaludismo — por D. Antonio d'Almeida. 206 Rectificação à «Memoria ácerca da constituição da glycerina em alcool propylico normal» inserida no numero xxxrr do Jornal de Sciencias Mathematicas Physicas e Naturaes, de Lisboa — por Roberto Duarte darSilvari. o dus dai RR O Doce a a CO 210 Num. XXXVI — DEZEMBRO DE 1883 Sur les formes binaires à plusieurs séries de variables — par le dr. €. le Pangel. da aterro te ato or oO reitera a E ele RR 211 Anomalias opticas de crystaes tesseraes (continuação) — por Alfredo Ben- Saude Reno aj fo io fo (8 foto Lo RSS = o fo folia Pao fofa vejo do ooo UA PR 227 Contributions pour la faune du Portugal (suite) — par F. Mattozo Santos. 242 hOOLOGIA = == 1. Notice sur les espéces du genre «Philothamnus> qui se trouvent au Huséum de Lishonne PAR J. V. BARBOZA DU BOCAGE La détermination rigoureuse des espéces du genre Philothamnus ofíre souvent de sérieuses difficultês. L'uniformitê qu'elles nous prê- sentent dans leur écaillure et dans leurs couleurs, compliquêe de nom- breuses et fréquentes anomaiies, rend assez difficile le choix des cara- ctêres devant servir à Vétablissement des espêces. Toutes portent sur le tronc 15 séries longitudinales d'écailles lisses dont la forme varie três peu. Les plaques de la tête varient bien davan- tage sous le rapport du nombre et de la forme; mais ces différences ne sont pas toujours ni assez fixes ni assez tranchées pour nous ame- ner à des résultats parfaitement surs. Le nombre des labiales supérieu- res est en général de 9, chez quelques espêces de 8; le plus souvent trois de ces plaques, les 4.º, 5.º et 6.º, sont en contact avec Veeil:; mais il y a des espêces à 2 sus-labiales seulement, les 4.º et 5.º, ou les 5.º et 6.º, en contact avec Pceil, et il y a encore d'autres, plus rares, chez lesquel- les les 3.º, 4.º et 5.º labiales font partie de Vorbite. La derniêre la- biale est tantôt de la même hauteur, tantôt sensiblement plus basse que Vavant-derniere. Les temporales diversifient beaucoup quant à leur nombre et à leur disposition: elles peuvent se présenter dans un seul rang, dans deux rangs superposês, dans une disposition mixte, ou en- fin sans aucune régularité. Ces deux régions, labiale et temporale, sont en outre le siêge de fréquentes anomalies, qui rendent impossible la connaissance exacte de la véritable disposition normale, si Von n'a pas Pavantage de posséder plusieurs individus de chaque type spêcifique. La forme de la frénale, plus ou moins allongée par rapport à sa hau- teur, n'est pas à dédaigner dans certains cas. JORN. DE SCIENC. MATH. PHYS. E NAT.— N.º XXXIII. | 2 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Les plaques du dessus de la tête, toujours au nombre de 9, ne nous présentent pas, à la exception de la frontale et des deux pariéta- les, des différences dont on puisse utilement profiter. Le nombre des sous-labiales qui se trouvent en contact avec les sous-mentales est presque toujours de 6; quelquefois on trouve 7 ou 5, mais ces variations nous semblent constituer de simples différences individuelles. Les plaques sous-abdominales et celles, toujours doubles, qui re- couvrent la queue en dessous varient sous le rapport du nombre et de la présence ou de [absence d'une carêne latérale, Le nombre de ces plaques peut aider beaucoup à la distinction de quelques espêces; mais le caractêre tirê de Pabsence ou de la présence des carênes latérales est non seulement d'une valeur plus contestable, mais aussi d'une ap* plication plus difficile, car il passe par des gradations bien sensibles chez des individus appartenant évidemment à la même espêce. L'absence de carênes ou des carênes fort émoussées prouvent, selon nous, que Vespêce est moins arboricole, qu'elle vit sur des buissons ou rampe gé- néralement sur le sol. Des conditions diflérentes d'habitat peuvent donc introduire ces modifications dans un type spécifique, qui reste le même sous tous les autres rapporis. La forme génêrale de la tête, la convéxité ou Vaplatissement de sa partie supérieure, sa séparation plus ou moins nette du tronc, la forme et les dimensions relatives du museau peuvent encore fournir des preu- ves en faveur de la distinction de quelques espêces. KH y a également à considérer la forme générale du tronc et de la queue, et les dimensions rélatives de celle-ci. Parmi les nombreux réprésentants de PErpétologie africaine que nous avons pu réunir dans le Muséum de Lisbonne il sen trouve une suite assez intéressante d'espêces de Philothammnus ; il fallait donc tacher de les bien déterminer. Tout en nous rendant compte de la difficulté du sujet, nous nous sommes mis à Voeuvre. La courte notice qu'on va lire contient les résultats de notre étude. L'examen comparatif des individus que nous possédons, provenant de diverses localités d'Afrique, nous permet de les rapporter à un cer- tan nombre de types spécifiques distincts; mais si la plupart de ces types nous semblent faciles à bien caractériser, il y en a d'autres dont la diagnose différentielle ne peut être établie de maniêre à lever tous les doutes. Pour ne pas donner à ce modeste travail des proportions considé- rables, nous avons du nous restreindre à Vindication sommaire des prin- PHYSICAS E NATURAES 3, cipaux caractêres de chaque espéce. Nous citons à Pappui de nos déter- minations le nombre et Porigine des individus qui nous ont fourni les caractêres dont nous nous servons. La liste des espêces africaines admises dans le genre dont nous nous occupons est déja assez considérable. Il y en a probablement quel- ques unes à retrancher plus tard. Dans Valternative de les maintenir sous la responsabilité des auteurs que les ont admises ou de les suppri- mer sans motifs suffisants, nous n'hésitons pas à nous prononcer en faveur de leur conservation provisoire et conditionnelle. Synopsis des espêces A. Labiales supériéures au nombre de 9 ] a. Temporales LT a!. 4.º, 5.º et 6.º labiales en contact avec cell a”, queue ne dépassant le tiers de la longueur totale 1. Ph. irregularis. 6". queue dépassant le tiers de la longueur totale 2. Ph. lagoensis. b'. 5.º et 6.º Jabiales seulement en contact avec Veeil >. Ph. angolensis. b. Temporales 1-+1 c!. 4.º, 5.º et 6.º labiales en contact avec Voeil h. Ph. heterolepidotus. c. Temporales 1+1+1 5. Ph. dorsalis. d. Temporales HA 6. Ph. thomensis. E: k JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS à PERDE: DE e. Temporales FTA a d'. trois labiales en contact avec Poll; frénale de dimensions reguliêres 7. Ph. Smithi. e'. deux ou trois labiales en contact avec Veil; frénale étroite et fort allongée 8. Ph. punctatus. B. Labiales supérieures au nombre de 8 a. Temporales 1+1 a. 3.º, 4.º et 5.º Jabiales en contact avec Veil; plaques sous- abdominales non carênées 9. Ph. ornatus. b'. 4.º et 5.º labiales en contact avec Peeil q. plaques abdominales sans carênes 10. Ph. hoplogaster. b'!. plaques abdominales carênées 14. Ph. neglecius. E EN Ri PLA A b Pemporales p + pH, el. 4.º et 5.º labiales en contact avec Peeil 12. Ph. natalensis. 1. Philothamnos irregularis PD Fig. 1 Coluber irregularis, Leach, in Bowdich, Ashantee, App. p. 49t; Dendrophis Chenoni, Reinhdt. Beskr. afnogle nye Slangearter, 1843, p. 246, tab. 1, fig. 13 et 14; Ahaciula irregularis, Gúnth. Ann. & Mag. N. H. 1863, p. 282; Philothamnus irregularis, Peters, Monatsb. Berl. Akad. 1877, p. 615 et 620; Peters, Sitz. Gesellsch. natur. Freunde, 1881, p. 149. Caract. spéc.: Tête plus ou moins distincte du tronc, legerement PHYSICAS E NATURAES 5 bombée en dessus, à museau court et êtroit; queue moins longue que le tiers de la longueur totale. Frontale plus large en avant, à bords latéraux lêgérement concaves; pariétales obliquement tron- j ” a 1 Lo) 4 quées en arriére. Temporales 1 +- q) mais pouvant présenter beau- coup d'anomalies, d'ou est partie Vidée du nom irregularis attri- bué à Vespêce. 9 labiales supérieures; les 4.º, 5.º et 6.º en contact avec Pceil, la 9.º, plus basse que la 8.º, en rapport avec les tem- porales du deuxiême rang. Sous-abdominales distinctement carê- nées, en général, en nombre de 150 à 160; anale divisée; sous- caudales de 100 à 110 paires. Dimensions: L'un de nos plus forts individus mesure 07,914 de longueur totale; la queue n'a que 07,26. Couleur: En dessus et sur les côtés d'un vert olivátre foncé avec les bords des écailles blancs, plus ou moins apparents, et la peau noire dans les intervalles des écailles; en dessous jaunâtre ou d'un blanc légêrement teint de vert (dans Palcool). Individus examinés: 1 a. Ad. Temporales d'un côté 1+- T du côté opposé 1 +-1 + = P. sous-abd. 169, sous-caud. 106. De Bissau, envoyé en 1864 par M. Pimenta. b. Ad. Temporales 1 4-1 des deux côtés par suite de la fusion des temporales du deuxiêéme rang. P. sous-abd. 176; queue incompléte. Bissau, donné par le Conseil des Colonies. c. Ad. Temporales 1+1 à droite, 7 à gauche. Sous-abd. 167; sous-caud. 99. Bissau par M. Ferreira Borges em 1869. d. Ad. Temporales 1 des deux côtés. Sous-abd. 168; sous-caud. 103. Bissau par M. H. Capello, 1871. e. Ad. Temporales 1 + 1 des deux côtés. Sous-abd. 172; sous- caud. 119. Bolama par M. D. Isaac da Costa, 1880. 1 f. Ad. Temporales 1 URTE des deux côtés. Sous-abd. 153; sous- caud. 96. Duque de Bragança (Angola) par M. Bayão, 1864. 1 4 g. Ad. Temporales a d'un côté, ar de Vautre. 6 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Sous-abd. 151; sous-caud. 104. Capangombe (Angola) par M. d'Anchieta, 1867. | h. Ad. Temporales ai | += a droite, == 1 o à gau- che. Sous-abd. 160; sous-caud. 103. Capangombe, Anchieta. t. Ad. Temporales 14-14 T à gauche, + a droite. Sous- abd. 153; sous-caud. 102. Habitat: Nos exemplaires nous viennent de la Guinée du Cap- Vert et de plusieurs localités d'Angola. La présence de cette es- pêce a été signalée dans la Sénégambie et dans la Cóte des Esclaves et aussi dans la Colonie du Cap, d'aprês M. Gunther (loc. cit. p. 282). M. Peters a rapportê à cette espêce des individus récueillis à Chin- chonao (côte de Loango) et à Pungo-Andongo et Malange (Angola). M. Gunther croit à Videntitê des Ph. irregularis et Ph. albo-va- riata, Smith. (Ill. S. Ap. Zool. Rept. pl. 65), de PAfrique australe. Cette derniêre espêce nous est inconnue, mais nous avons quelque peine à accepter ce rapprochement. 2. Philothamnus lagoensis Ahaetula lagoensis, Gunth. Ann. & Mag. N. H. 1882, p. 26. Caract. spéc.: «Sous-abdom. distinctement carênées 163; sous- caudales 150. 9 labiales supérieures; les 4.º, 5.º et 6.º faisant par- tie de Porbite. La frênale deux fois aussi longue que large. 5 sous- A | labiales en contact avec les sous-mentales. Temporales 1r+- Couleur verte uniforme sans petites taches blanches. Longueur to- tale 35 pouces, queue 13 pouces. Un seul spécimen de Lagos (côte occidentale d'Afrique). (Gunther).» Cette espêce nous est à peine connue d'aprês la courte diagnose - que nous avons reproduite textuellement. Par ensemble de ses caracteres elle nous parait se rapprocher beaucoup du Ph. irre- gularis. Le nombre et la disposition des labiales et des tempora- les sont les mêmes chez les deux espêces; mais les dimensions relatives de la queue du Ph. lagoensis, plus longue et revêtue en dessous d'un plus grand nombre de paires de scutelles, la forme plus allongée de la frénale et peut-être "absence de petites taches blanches sur les bords des écailles, caractêre à qui nous ne pou- vons pas attacher une grande valeur, permettraient de le séparer de son congénêre le plus voisin. PHYSICAS E NATURAES Í 3. Philothâmnus angolensis Caract. spéc.: Tête longue, peu distincte du tronc, légérement bombée en dessus, à museau obtus; queue mésurant moins du tiers de la longueur totale. Frontale rélativement courte, à bords latéraux concaves; temporales obliquement tronquêes en arriére. 9 labiales supérieures, dont les 5.º et 6.º font partie de Porbite; 1 la 9.º plus basse que la 8.º Temporales 1+ T Frênale courte, à peine plus lungue que haute. Sous-abdominales, à carênes latéra- les peu sensibles, 150 à 160; anale double; sous-caudales 90 à 100. Dimensions: Longueur totale 0,98; queue 07,32; tête 0”,026. Coloration: En dessus et sur les flancs d'un vert-olivátre sans taches blanches apparentes; d'un ton plus pâle et tirant au jauná” tre en dessous. Individus examinês: ] ] 1 a. Ad. Temporales du côtê gauche lr q.adroitep tire Sous-abd. 155; sous-caud. 99. Capangombe (Angola) par M. d'Anchieta, 1867. 1 b. Jeune. Temporales in des deux côtés. Sous-abd. 151; sous-caud. 97. Angola, sans indication précise de la loca- lité; donnê par M. José Horta en 1873. Habitat: Les deux individus d'aprês lesquels nous nous nous sommes décidé à établir une espêce nouvelle, nous viennent d'An- gola. | Ils se rapprochent sans doute par leur conformation générale et par leurs proportions du Ph. irregularis; mais chez tous les indi- vidus, en assez grand nombre, que nous avons pu examiner de cette espêce nous trouvons trois labiales, les 4.º, 5.º et 6.º, en contact avec Peeil, tandis que nos deux individus n'en ont que deux, les 5.º et 6.º. La formule des temporales parait être identique chez Jes deux espêces, et les anomalies qu'elles présentent tout-à-fait comparables. Un détail de coloration pouvant êgalement servir à les distinguer c'esi Pabsence de petites taches blanches apparentes sur bords des écailles; mais pour nous ce caractêre n'a pas de valeur. 8 4. Philothamnus heterolepidotus JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Fig. 2 Ahaetula heterolepidota, Ginther, Ann. & Mag. N. H. 1863, p. 283; Leptophis heterolepidota, Bocage, Jorn. Ac. Sc. Lisboa 1, 1867. p. 69; Giúnther, Ann. & Mag. N. H. 1872, p. 26. Caract. spéc.: Tête bien distincte du corps; cou fort étroit; mu- seau court et obtus; queue longue, effilée, dépassant le tiers de la longueur totale. Frontale à bords latéraux faiblement convergents en arriére; pariétales allongées, à bords postérieurs droits; frénale en forme de parallelogramme, deux fois plus longue que haute. 9 la- biales supérieures; chez quelques individus 8, par suite de la fusion des 7.º et 8.º labiales en une seule plaque. Les 4.º, 5.º et 8.º la- biales touchent à Poeil; la derniêre moins haute que Pavant derniêre. Temporales 1-4, celle du second rang beaucoup plus large. Sous- abdom. faiblement carênées, 180 à 190; sous-caud. 120 à 130. Dimensions: Long. totale 07,730; queue 07,27; tête 07,013. Coloration: D'un vert olivacé ou d'un beau vert turquoise en dessus et sur les côtés; le dessus de la tête, en général, plus foncé; en dessous jaunâtre ou verdátre. Individus examinés: a. Ad. 8 labiales supérieures au lieu de 9; les 7.º et 8.º réu- nies en une seule plaque. Sous-abd. 190; sous-caud. 135. Lagos, envoyé en communication par M. Gúnther. b. c. d. e. f. Individus de differents áges, tous récueillis en 1864 au Duque de Bragança (Angola) par M. Bayão. Tous ces individus portent 9 labiales supérieures. Le nombre des sous-abdominales varie de 175 à 185; celui des sous- ' caudales de 117 à 125. g. Individu jeune à queue incompléte. 9 labiales. Sous-abd. 181. Dondo (Angola), 1869, par M. Bayão. h. Ad. 8 labiales; les 7.º et 8.º des deux côtés réunies en une , PHYSICAS E NATURAES 9 seule plaque comme chez Vindividu de Lagos. Sous-abd. 180; sous-caud. 115. Caconda par M. d'Anchieta. à. Ad. 9 labiales. Sous-abd. 186; sous-caud. 124. Afrique cen- trale (Nil-Blanc) par M. Piteani Steinberg. j. Ad. 9 labiales. Sous-abd. 177; sous-caud. 125. Pays du Quango, du voyage de MM. Capello et Ivens. Aprês avoir comparé un individu du Ph. heterolepidotus de La- gos, que nous devons à Vobligeance de notre ami M. Giúnther, à “ plusieurs individus d'Angola et d'autres localités que nous avions rapportés à la même espêce, nous restons pleinement convaincu de Vexactitude de notre détermination. La seule différence que nous constatons c'est que chez presque tous nos individus il y a 9 labiales supérieures distinctes, tandis que chez Vindividu de Lagos ces plaques sont au nombre de 8, dont la 7.º beaucoup plus longue occupe la même étendue que les 7.º et 8.º ensemble chez nos individus. Un seul de nos individus d'Angola présente la même disposition. Nous regardons donc comme une anomalie la fusion des 7.º et 8.º labiales en une seule plaque, ce qui nous porte êgalement à admettre Videntité spécifique de tous ces individus. L'habitat de cette espêce est assez étendu: elle a été observée dans VAfrique occidentale (Côte des Esclaves), en Angola et dans VAfrique centrale. 5. Philothamnus dorsalis Fig. 3 Lepiophis dorsalis, Bocage, Jorn. Acad. Sc. Lisboa 1, 1866, p. 69; Ginther, Ann. & Mag. N. H. 1868, p. 424; Philothamnus dor- salis, Peters, Monatsb. Ak. Berlin, 1876, p. 119; ibid. 1877. p. 620. Caract. spécif.: Tête distincte du tronc, allongée, aplatie en des- "sus; museau long et étroit. Queue longue et effilée, dépassant le tiers de la longueur totale. Frontale plus large en avant, à bords 10 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS latéraux lêgêrement concaves; pariétales longues, arrondies à leur bord postérieur. 9 labiales; les 4.º, 5.º et 6.º en contact avec Peeil; la 9.º presque aussi haute que la 8.º Temporales 1 4-1 4-1. Frénale longue et êtroite. Sous-abdominales, fortement carénées, 170 à 180; sous-caudales 125 à 135. Dimensions: long. totale 07,86; queue 0,30; tête 0",015. Coloration : en dessus vert-olivátre; une large raie dorsale brune, remplacée sur une étendue plus ou moins longue à compter de la nuque par une serie de taches interrompues de la même couleur ; cette raie se prolonge jusqu'à Vextrêmité de la queue. Des traits obliques noirs marquent sur la premiêre moitié du tronc les in- tervalles des rangs d'écailles; sur les bords de celles-ci des peti- tes taches blanches plus ou moins apparentes. En dessous d'une teinte jaunâtre avec une ligne brune de chaque côté sur les carê- nes des plaques abdominales et des sous-caudales. La téte d'un vert-olivátre pále; le museau, chez quelques individus, d'une teinte cuivrée. Individus examinés: a. Ad. 9 labiales. Temp. 1 4-1 4-1. Sous-abd. 170; sous- caud. 127. Molembo (côte de Loango), 1864, par M. d'An- chieta. (Type). b. Ad. 9 labiales. Temp. 1+1-+1. Sous-abd. 172; sous-caud. 131. Loanda (Angola) 1865, par M. Bayão. c. 9 labiales. Temp. 14141. Sous-abd. 175; sous-caud. 133. Loanda (Angola), 1882, donné par M. Sampaio. d. Ad. 9 labiales. Temp. 1-+1+-1. Sous-abd. 172; sous-caud. 131. Benguella, 1867, par M. d'Anchieta. e. Juv. 9 labiales. Temp. 14-11. Sous-abd. 174; sous- caud. 129. Catumbella, 1867, par M. d'Anchieta. f. Ad. 9 labiales. Temp. 1+-1 +41. Sous-abd. 179; sous-caud. 131. Rio Dande, 1879, par M. Banyures. Tous ces individus se ressemblent parfaitement: ils ne présen- tent pas les anomalies qu'on rencontre si fréguemment dans Pécail- lure de la tête chez les autres espêces congéneres. Habitat: Nos individus sont originaires de la côte de Loango au nord du Zaire et de plusieurs localités de la région littorale d'Angola. M. Ginther a fait mention en 1868 d'un individu également d'Angola (Ann. & Mag. N. H 1868, p. 124). Plus récemment M. Peters a rencontré cette espêce dans une collection de reptiles ré- PHYSICAS E NATURAES 11 cueillis par Buchholz à POgôouê et aussi parmi quelques reptiles rapportês de Pungo-Andongo (Angola) par von Homeyer (Monatsb. Ak. Berlin, 1876, p. 119; ibid. 1877, p. 620). 6. Philothamnus thomensis Fig. 4 Caract. spécif.: Tête assez distincte du tronc, aplatie en dessus; museau allongê et étroit. Corps elancé; queue longue, mesurant plus du tiers de la longueur totale. Frontale longue, rétrécie dans 2 Hi Eds E ses = postérieures. Pariétales aliongées à bord postérieur arron- di. 9 labiales; les 4.º, 5.º et 6.º en contact avec Poeil; la 9.º à peu- | : prês de la même hauteur que la 8.º Temporales 1 + 1 + T Frê- nale longue et étroite. Sous-abd., fortement carênées, 210 à 220; sous-caud. 165 à 175. ' Dimensions: Un de nos plus grands individus a 0”,90 de lon- gueur totale; la queue mesure 0",33 et la tête 0”,016. Coloration: En dessus et sur les flancs vert-olivátre avec les bords des écailles plus foncês; pas de petites taches blanches apparen- tes; dessous du tronc et de la queue d'un vert-pâle uniforme; une ligne brune sur les carênes des plaques abdominales et sous- caudales; la tête tirant en dessus au brun pále; la région frênale nuancé de noirátre; les lêvres et le dessous de la tête jaunátres. Individus examinés: : ] | : | a. Ad. 9 labiales. Temporales p +1 no à droite, 1+1 + Tn à gauche. Sous-abd. 215; sous-caud. 163. Te Saint-Thomé, 1863, rapporté par M. Craveiro Lopes. 1 b. Ad. 9 labiales. Temporales 1 + 1 - à droite, 1+-1-+ 5 à gauche (la premiêre temporale de droite porte à son an- 12 7. Philothamnas Smithii JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS gle antérieur-supérieur une petite écaille détachée). Sous- abd. 2141; sous caud. 167. Ie Saint-Thomé?, 1882, donné par M. Sampaio. à E 1 c. d. e. Ad. et jeunes. 9 labiales. Temporales 1 talir: Sous-abd. 207, 212, 213; sous-caud. 169, 171 (paires). Le facies de cette espêce est assez distinct. La disposition nor- male des plaques temporales et le nombre assez élevé des sous- caudales ne permettent pas de la confondre avec aucune des es- pêces déjá connues. C'est du Ph. irregularis qu'elle nous semble se rapprocher davantage. Habitat. : Tous les individus que nous avons pu examiner, ayant une provenance authentique, sont originaires de VIle Saini-Thomé ; un seul spécimen ne portant pas aucune indication de localité fai- sait partie d'une petite collection rapportée d'Angola, mais ayant appartenu à un amateur, M. Toulson, ancien negociant à Loanda, qui Vaurait reçu três probablement de [le Saint-Thomé. ass o Pa Fig. 5 Caract. spécif.: Tête distincte du tronc, longue, légerement aplatie en dessus, à museau étroit. Tronc long, un peu comprimé; queue longue. Frontale assez large en avant, rétrécie et à bords paralléles dans ses a postérieurs. Pariétales longues, obliquement tronquêes en arriêre. 9 labiales supêrieures, les 4.º, 5.º et 6.º touchant à Iceil; la 9.º presque de la même hauteur que la 8.º Frênale étroite et lon- 1 1 1 g em À gue. Temporales TR DA q: Sous-abdominales carênées 200 à 240; sous-caudales 1140 à 120. | Dimensions: Long. tot. 07,87; queue 0",30; tête 07,022. Coloration: Teinte gênêrale vert-olivátre ou brun-olivátre pále en dessus et sur les côtês; plus pále et jaunátre en dessous; la PHYSICAS E NATURAES 13 tête tirant davantage au brun. Quelques petites taches blanches, plus ou moins apparentes, sur les bords des écailles. Chez quel- ques individus, des lignes noirátres marquent sur la premiére moi- tié du tronc la séparation des rangs obliques des écailles. Chez Jautres individus, ces lignes noirátres s'accentuent encore davan- tage et forment des raies obliques plus ou moins marquées. Individus examinés: l. Ss [es = Les 1 1 1 9 labiales. Temporales TRE Ru TE Sous-abd. 207; sous- caud. 118. Coloration vert-olivátre, variée de petites taches blanches apparentes; pas de lignes noires marquant la sé- paration des rangs d'écailles. Bissau, 1869. donné par M. Ferreira Borges. . Semblable au précedent. Bissau, 1874, par M. Ferreira Borges. 141 :. 9 labiales. Temporales = -+ 1 des deux côtés. Sous-abd. 195; sous-caud. 108. Coloration vert-olivátre avec des peti- tes taches blanches; les rangs d'écailles séparês par des lignes noires bien distinctes sur la premiêre moitié du tronc. Catumbella, 1867, par M. d'Anchieta. 1 1 | . 9 labiales. Temporales , ++. Sous abd. 190; sous caud. 1147. Trois post-orbitaires des deux côtés. Coloratio: comme le précedent. Huilla, 1872, par M. d'Anchieta. à 1 1 ] k L . 9 labiales Temporales TRUE TE TO à droite, 7 au lieu de 6 à gauche. Sous-abd. 185; sous-caud. 125. Coloration comme chez les deux individus de Huilla. Humbe, 1876, par M. d'Anchieta. ] 1 1 - 9 labiales. Temporales ER UPE Sous-abd. 203; sous- “caud. 119. Teinte générale brun-olivatre pále; les lignes noires qui séparent les rangs d'écailles plus accentués de deux en deux rangs. Capangombe, 1870, par M. d'Anchieta. . Semblable au précedent, mais avec trois post-orbitaires de deux côtês comme Pindividu de Huilla. Maconjo, 1870, par M. d'Anchieta. individus de Capangombe et Maconjo, dans Vintérieur de Benguella, rappelent par leur systême de coloration le Ph. semi- 14 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS variegaia, qui nous est à peine connu d'aprês la figure publié par Smith (Tl. S. Afr. Zool. Reptiles pl. 59 et 60). Cependant nous n'osons pas nous prononcer en faveur de leur identité spécifique, tant que nous n'aurons pas Poccasion de comparer nos indinius à ceux de VAfrique australe. Habitat: La découverte de cette espêce à Bissau (Guinée du Cap- Vert) et dans plusieurs localités d'Angola nous fait croire qu'elle doit être fort répandue dans VAfrique occidentale. 8. Philothamnus punctatus Ph. punctatus, Peters, Monatsb. Berl. Ak. 1868, p. 889; id., von der Deck. Reis. Amphib., p. 16, tab. 1, fig. 2 A,B, G; id., Monatsb. Berl. Ak. 1878, p. 206. Caract. spécif.: Tête bien distincte du tronc, longue, étroite, plus ou moins déprimée; museau plat et arrondi. Queue à peu-prês du tiers de la longueur totale. 9 labiales, les 4.º, 5.º et 6.º, ou les 5.º et 6.º seulement, en contact avec Pceil. Frontale rétrécie enarriêre, à bords latéraux concaves; pariêtales arrondies à leur bord postérieur ; tem- PRI À | hu : porales RAE Sous-abdominales fortement carênées, 170 à 190; sous-caudales 130 à 150. Dimensions: Le plus grand de nos individus a 1º,06 de longueur totale; la queue 0”,36; la tête 07,025. Coloration: En dessus-vert-olivâtre; en dessous d'un vert-pále, plus foncé sous la queue, avec un filet noir sur les carênes des plaques sous-abdominales et sous-caudales. Des gros points noirs, se réunissant quelquefois pour former des taches irréguliéres, se trouvent disseminées sur le dos et les flancs dans la moitié anté- rieure du tronc. Chez quelques individus les écailles du dessus de la tête portent aussi quelques points noirs. Pas de petites taches blanches visibles. Individus examinés: a. Ad. 9 labiales, les 4.º, 5.º et 6.º faisant partie de Porbite. » Pio À 1 é Temporales T =E NE + m à droite, 1+1+1 à gauche. Fré- nale três longue et étroite; museau fort aplati. Sous-abd. 183; sous-caud. 135. Moçambique, 1868, par MM. Canto & Valdez. b. Jeune. 9 labiales, les 3.º et 6.º faisant partie de Porbite. PHYSICAS E NATURAES 15 4.4 Temporales +++ + + Sous-abd. 183; sous-caud. 133. Moçambique, 1868, par MM. Canto & Valdez. e. d. Ad. 9 labiales, les 5.º et 6.º touchant à Veil. Temporales ante sous-abd. 4181-183; sous-caud. 137. Mocam- bique, 1869, par M. Cabral. e. 9 labiales, les 4.º, 5.º et 6.º touchant à V'ceil. Temporales 1 | 1 TRL Sous-abd. 177; sous-caud. 129. Angóche, 1882, par M. Castro Ferreri. M. Giinther a décrit en 1868 sous le nom de Ahaciula Kirkit une espêce que M. Peters considêre identique au Ph. punciatus. Les premiers individus ayant servi à établir une et Vautre espéce semblent avoir une provenance commune, le Zanzibar; et cette circonstance réunie à Vextrême difficulté que nous éprouvons à sai- sir dans la comparaison des diagnoses spécifiques publiées par ces auteurs quelques différences pouvant servir à les séparer, nous fait supposer plus probable leur identité. Nous devons cependant ajou- ter que, d'aprês le savant erpétologiste du Muséum bDritannique, le Ph. Kirki serait distinct du Ph. punciatus par la forme de ses écailles, plus étroites, beaucoup plus imbriquées et lanceolées. (V. Record of Zool. Litter. vr, 1869, Rept. p. 146.) 9. Philothamnus ornatus Der =D pos DANC: (E gu E Fig. 6 Ph. ornatus, Bocage, Jorn. Ac. Sc. Lisboa m, 1872, p. 80. Caract. spécif.: Tête distinct du tronc, étroite, bombée en des- sus; museau court et arrondi. Corps allongé et étroit. Queue in- férieure à un tiers de la longueur totale. 8 labiales, les 3.º, 4.º et 9.º touchant à Poeil, la 8.º plus basse que la 7.º, la 1.º en contact avec la frénale. Frénale plus longue que large. Frontale courte et large, à bords latéraux un peu convergents en arriêre. Pariétales 16 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS longues à bord postérieur arrondi. Temporales 1444. Sous-abd. non carêneées 155 à 165; sous-caud. 90 à 100. Dimensions: Longueur totale 0",714; queue 0,20; tête 07,014. Coloration: En dessus d'un vert-bronze à reflets metalliques ou d'un vert-bleuâtre; à la partie antérieure du tronc des petits traits noirs et blancs sur les bords des écailles; une bande longitudinale brune lisérée de jaune sur le milieu du dos depuis la nuque jus- qua Vextrêmité de la queue. Cette bande est moins distincte chez quelques individus sur la partie antérieure du tronc, ou elle se irouve remplacée par une suite de taches irréguliêres interrom- pues. Les parties inféricures d'une teinte uniforme jaunátre ou vert-pále. La bande dorsale est plus étroite que chez le Ph. dorsalis. Du reste il serait impossible de confondre ces deux especes, bien dis- tinctes par le nombre et la disposition de labiales et des tempora- les, par le nombre des sous-abdominales et des sous caudales, par la forme de la frontale, par les proportion relatives de la queue et du tronc, etc. Le Ph. ornatus se rapproche davantage du Ph. hoplogaster ; mais, outre [existence de la bande dorsale qui manque à cette es- pece, la forme différente de la frontale et le nombre des labiales en contact avec Peeil s'opposent à toute idée d'assimilation. Individus examinês: a. Ad. 8 labiales les 3.º, 4.º et 5.º faisant partie de Porbite. Temporales 1-1. Sous-abd. 152: sous-caud. 99. Cacheu, 1871, donné par M. le dr. Hopffer. b. Ad. 8 labiales du côté droit, 10 du côtê gauche par suite de la division des 2.º et 8.º labiales. Temporales 1 +. Sous-abd. 166; sous-caud. 97. Huilla, 18714, Anchieta. c. Ad. 8 labiales, les 3.º, 4.º et 5.º touchant à Iceil. Tempo- rales 1-1. Sous-abd. 151; sous-caud. 95. Huilla, 1871, M. Anchieta. d. jeune. 8 labiales; 3.º, 4.º et 5.º touchant à Poeil; les deux derniéres labiales eee développées aux dépens des temporales, en contact avec la pariétale. Une seule tempo- rale petite et irréguliêre enclavée entre les post-orbitaires, la pariêtale et les 6.º et 7.º labiales. Sous-abd. 155; sous caud. 99. Cet individu nous a étê envoyé derniêrement de Caconda par M. d'Anchieta. e. Ad. 8 labiales; les 3.º, 4.º et 5.º faisant partie de Porbite. PHYSICAS E NATURAES 17 Temporales 1-+1. Sous-abd. 161; sous-caud 85. Bords de Cunene, du voyage de MM. Capello et Ivens. Habitat. Cette espéce vit à Cachew, dans la Guinée supérieure, doi nous avons reçu Pindividu qui nous a servi à notre premiére description, et elle se trouve également dans plusieurs localites de Vintéricur d'Angola, Huilla, Caconda et bords du Cunene, vers Vorigine de ce fleuve. Ces localitês appartiennent à la région des hauts plateanx de cette partie de PAfrique. On finira sans doute par lui découvrir plus tard d'autres stations intermédiaires. 10. Philothamnus hoplogaster. Ahaetula hoplogaster, Ginther, Ann. & Mag. N. H. 1863, p. 284. Caract. spécif. Tête distincte du tronc, petite, à museau étroit. Corps plus robuste que chez Pespêce precedente; queue mesurant un peu moins que le tiers de Ja longueur totale. Frontale courte, à bords latéraux convergents en arriére. 8 labiales; les 4.º et 5.º en contact avec Poeil; la derniêre moins haute que Vavant-derniêre; la 1.º ne touchant pas à la frénale. Celle-ci deux fois plus longue que large. Pariétales arrondies en arritre. Temporales 1 + 1. Sous- abd. non carênées 155 à 165; sous-caud. 95 à 105. Dimensions.: Long. totale 0",60: queve 0",18; tête 07,014. Coloration: Vert-olivâtre; en dessous d'un vert-olivátre pále; pas de petites taches blanches sur les bords des écailles. Individus examinês: a. b. Ad. Labiales 8, les 4.º et 5.º en contact avec Feeil. Tem- porales | 1. Sous-abd. 155 et 164; sous caud. 105 et 95. Afrique australe, 1867, donnés par M. Simmonds. Habitat.: Cette espêce, d'aprês M. Giinlher, serait surtout fort commune au Natal. Nos deux individus portent sur leurs étiquettes pour toute indication — Afrique australe. Nous ne Vavons jamais ren- contrée dans les nombreuses collections envoyées par M. d'Anchieta, qui a largement parcouru la partie méridionale des posséssions portugaises d'Angola. Une espêce voisine de celle-ci, que M. Peters a nommée Ph. negle-. cus (Monatsb. Berl. Akad. 1866, p. 890, note), se trouve à la côte orientale d'Afrique, au Prazo Boror (Moçambique). Suivant le même auteur, la nouvelle espêce aurait pour caractêres distinctifs par rapport au Ph. hoplopterus: 4.º la prêsence de carênes, faibles par rapport à celles du Ph. natalensis, mais distinctes, sur les plaques JORN. DE SCIENC. MATH. PHYS. E NAT. — N. XXXIII. 2 18 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS sous-abdominales; 2.º des internasales plus longues; 3.º la 1.º la- biale supérieure plus longue aussi et touchant à la frénale; 4.º pas de petites taches blanches sur les écailles; 5.º des écailles lisses, luisantes et, en gênéral, plus larges. Cette espêce nous est incon- nue. 14. Philothamnus natalensis. Philothammnus natalensis, Smith. HI. S. Afr. Zool. Reptiles, pl. 64; Ahaetula natalensis, Gunth. Ann. & Mag. N. H. 1863, p. 283. Caract. spécif.: Tête petite, distincte du tronc, légêrement apla- tie en dessus; musecau étroit et arrondi. Queue ayant à peu-prês le tiers de la longueur totale. Frontale un peu rétrécie en arrieêre, à bords latéraux concaves. Pariétales larges, arrondies en arriêre. 8 labiales; les 4.º et 5.º faisant partie de Vorbite; la 1.º ne tou- chant pas à la frénale. Celle-ci deux fois plus large. Temporales Arjeugtner d : aut pia! Sous-abdominales fortement carentes 150 à 160; sous-caudales 115 à 120, Dimensions: L'individu unique de cette espéce qui existe au Muséum de Lisbonne a 07,97 de longueur totale; la queue y en- tre par 0,27 et la tête pour 0",619. Coloration: Vert-olivâtre foncé en dessus, verdátre pále en des- sous (dans Valcool): des petites taches blanches sur les bords des écailles. Individus examinés: a. 8 labiales, les 4.º et 5.º en contact avec Voeil. Temporales ae des deux cótés. Sous-abd. 160; sous-caud. 121. Co- lonie du Cap, donnêé par M. Giúnther. Habitat: Ce serpent n'a jamais été observê que dans VAfrique australe, Il ne se trouve pas dans aucun des nombreux envois de nos correspondants d'Angola. Pour completer la liste des espéces africaines du genre Philo- thammus nous avons encore deux à citer: 1. Ph. heterodermas (Hal- PHYSICAS E NATURAES 19 lowell)!; 2. Ph. albovariatus (Smith)?. L'une et Pautre nous sont in- connues. La premiêre serait distincte de toutes les autres par une plaque anale simple. Abstraction faite de ce caractêre, qui peut bien être le résultat d'une anomalie, nous nous demandons si elle est reellement dif- férente du Ph. irregularis. Quant au Ph. albovariatus, la figure et la description publiées par Smith ne nous autorisent pas à le considérer identique au Ph. irregu- laris. Il se rapprocherait plutôt de notre Ph. Smith, sauf le nombre plus restreint des plaques sous-abdominales et la forme assez différente de la frontale. ! Chlorophis heterodermus, Hall. Proc. Acad. N. Se. Philad. 1857, p. 52; Ahaetula heteroderma, Ginther, Ann. & Mag. N. H. 1863, p. 282. 2 Dendrophis (Philothamnus) albo-variata, Smith, UH. S. Afr. Zool. Repti- les, pl. 65 et pl. 64, fig. 3; Ahactula irregularis (partim) Giúnther, Ann. & Mag. N. H. 1863, p. 282. 2 + 20 IORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS 9, Aves das possessões portuguezas da Africa occidental POR J. V. BARBOZA DU BOCAGE VIGESIMA TERCEIRA LISTA A ultima remessa do sr. Anchieta contém uma pequena collecção de aves, d5 exemplares e 35 especies, colligidos em Caconda e no Caçoco durante os tres primeiros mezes d'este anno. Deparou-se nos nulla, com muita satisfação nossa, um exemplar do Pernis apivorus, especie que não tinha ainda sido encontrada no vasto territorio ao sul do Zaire tão habilmente explorado peio nosso audaz naturalista. Tambem merecem menção especial quatro exempla- res da Cotyle cincia, unica andorimha que o sr. Anchieta lograra ver em Caconda nos mezes de janeiro, fevereiro e março d'este anno. A remessa do sr. Anchieta é d'esta vez proporcionalmente mais rica em mammiferos e reptis, dos quaes daremos opportunamente conta circumstanciada. 1. Scelospizias pelyzonoides, (Smith). Dois exemplares novos. Caconda. Nome indigena Caxiriacoçolo. x2. Pernis apivorus, (Linn). Uma femea em plumagem de transição de Caçoço. Pouco vul- gar e difficil de caçar. PHYSICAS E NATURAES 94 É o primeiro exemplar d'esta especie enviado pelo sr. Anchieta, nem nos consta que por ninguem fosse precedentemente encon- trada em Angola. Da costa de Loango remetteram em 1876 os srs. Lucan et Petit um macho adulto, de que fizeram menção os nossos amigos os srs. Sharpe et Bouvier (V. Bull. S. Z. France 1, p. 472). Esta ave de rapina visita de inverno, como é geralmente sabido, a Africa; porêm deve considerar-se rarissima na Africa austral, pois só nos consta de duas capturas feitas no Natal, onde provavelmente tambem a descobrira mais antigamente Levaillant. Os indigenas de Caçoco dão-lhe o mesmo nome com que de- signam outras aves de rapina semelhantes nas dimensões e côres, chamam lhe Gonga. 3. Cerchneis rupicola, (Daud.) Um exemplar de Caconda sem designação de sexo. Traz na eti- queta o nome vulgar Cameme. 4. Cerchneis vespertina, (Linn.) Dois exemplares, é e p, de Caconda. N. ind. Quicungo-miapia. No tempo secco encontra-se pelas margens dos maiores rios; na época das chuvas espalha-se por toda a parte. 5. Pionias Meyeri, (Rúpp.) Tres exemplares de Caconda, onde os indigenas o conhecem pelo nome de Aiguengue. Abunda principalmenfe em março e abril; apparece em bandos numerosos que invadem os campos de milho, então maduro, e causam grandes estragos. 6. Dendropicus cardinalis, (Gm). Uma femea de Caçoco. É o mais vulgar e abundante dos Pica- paus. N. ind. Bangula. 7. Campelhera Bennetti, (Smith). Um macho, tambem de Caçoco. Tem o mesmo nome, que é commum a todos os pica-paus, e quer dizer ferreiro. Frequente pelos mattos. 8. Eurystomus àfer, (Lath.) Dois exemplares: uma femea adulta e um joven de Caçoco. Diz- 22 (o) 10. 14. 13. 14. 16. JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS nos o sr. Anchieta que lhe chamam Hobia-onganga; Hóbia & o nome que dão tambem à Coracias spatulata e seus congeneres, anganga significa feiticeiro. Chama-lhe assim por ter um grito de alarma que solta no vôo, o que, de resto, acontece tambem aos Coracias. - Haleyon chelicutensis, Stanley. Dois machos de Caçoco. N. ind. Angululi. Conserva-se muito tempo pousado no mesmo ramo, escolhendo de ordinario os que estão despidos de folhagem. Pogonorhynchus torquatus, (Dum.) Duas femeas de Caconda. N. ind. Mutue. Barbatula chrysocoma, (Temm.) Um exemplar sem designação de sexo, de Caçoco. Come inse- ctos e sementes de capim. Frequenta os arbustos e é facil de ca- çar por pouco espantadiça. - Stactolaema Anchiete, (Bocage). Um exemplar de Caconda. N. ind. Mute. Tockus pallidirostris, Finsch & Harti. Um macho de Caconda. Tinha no estomago gafanhotos. N. ind. Sumbiriri. Encontra-se todo o anno. Chrysococeyx Kluasi, (Steph.) Um casal de Caçoco. Pouco abundante, e sómente se encontra em logares afastados do povoado. . Nectarinia amethystina, (Shaw.) Um exemplar joven, de Caconda. N. ind. Canjonjo. Nectarinia intermedia, Bocage. Um macho de Caçoco, onde tem o mesmo nome do antecedente. x 17. Cotyle cineta, (Bodd.) Quatro exemplares de Caconda. N. ind. Mappia, commum a to- das as andorinhas. Diz-nos o sr. Anchieta que é a unica andori- 9 > D9 PHYSICAS E NATURAES nha que tem apparecido em Caconda nos 3 mezes de dezembro a março deste anno. É a primeira vez que se encontra em Angola. 18. Hyliota violacea, Verr. Um exemplar de Caçoco, onde é pouco abundante. 19. Batis molitor, Sharpe. Abunda em Caçoco, onde lhe chamam Capororo. Apparece em pequenos bandos. 20. Ceblepyris pectoralis, (Jard. & Selby). Uma femea de Caçoco em plumagem de transição. 21. Fiscus Souzae, Bocage. Tres exemplares imperfeitamente adultos. Caçoco. N. ind. Xi- mutie. Comem insectos e suas larvas. 22. Nilans afíinis, Bocage. Um exemplar novo de Caconda. 23. Oriolus notatus. Peters. Um exemplar de Cacoco. N. ind. Angulogambia. 24. Turdus strepitans, Smith. Abundante nos arimos de Caconda à caça dos termitas. N. ind. Pandaxocoxoco. 25. Turdus libonyanus, Smith. Uma femea. N. ind. Quicandanhungi. Caconda. 26. Tricholais pulchra, Bocage. Abunda em Caconda no tempo dos figos silvestres, nos quaes procura os insectos de que se alimenta. 27. Parus rufiventris, Bocage. Um exemplar de Cáçoco, onde apparece em pequenos bandos nos logares mais povoados. N. ind. Nitiaquenene. 28. Lamprocolius acuticaudus, Bocage. N. ind. Xiongo. Encontram-se em Caconda aos bandos, às vezes numerosos. Vivem principalmente de termitas. 24 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS 29. Pholidanges Verreauii, Bocage. Em Caçoco é assás abundante. N. ind. Dong. 30. Euplectes minor, Sundev. Caconda. 31. Penthetria Hartlaubi, Bocage. Vulgar em Caçoco durante os mezes de fevereiro a março pelos descampados humidos. N. ind. Quicengue. 32. Penthetria Bocagei, Sharpe). Esta especie que o nosso amigo o sr. Sharpe descreveu em 1870 com o nome de Urobrachia Bocagei (NV. Sharpe, Cat. Afric. Beids, p. 63.) e da qual fizemos egualmente menção na nossa «Ornitho- logia d'Angola» p. 343, vem agora mencionada pelo Dr. Cabanis com o nome de Urobrachia Mechorvi (N. Jorn. f. Orn. 1882, p. 122). 3. Turtur damarensis, Finsch & Harti. Um exemplar 4, de Caçoco. Apparece em toda a parte, mas não muito abundante. N. ind. Nendi. 34. Pternistes rubricollis, Gm. Caconda. N. ind. Unguari. 35. Francolinus Finschi, Bocage. Um macho ainda novo de Caconda. Rara; encontra-se nos des- campados longe da povoação. N. ind. Calanga. A plumagem d'este exemplar, imperfeitamente adulto, concorda exactamente com a do exemplar que descrevi na Ornithologie d' An- gola. p. 406. GQ 1 GO ca 10. PHYSICAS E NATURAES as 5. Liste des mammiféres envoyés de Caconda «Angola» PAR M. DANCEIETA « Galago Monteiri, Gray. Commun à Caconda. Nom indigêne Boto. - Galago senegalensis, Geoffr. Moins abondant que le précedent. N. ind. Nono. - Epomophorus gambianus, Ogilby. Abondant. N. ind. Lima. . Philorhyna Commersoni, Geofir. Assez répandue en Angola. - Nyeteris angolensis, Peters. « Vesperugo pipistrellus, (Schreb.) . Vesperugo Ruhli, (Natt.) . Myoxus capensis, (Fr. Cuv.) * Rare. N. ind. Quicerecere. - Mus natalensis, Smith. Mus dorsalis, Smith. N. ind. Unguero. Se trouve en gênéral sur les arbres et dans les buissons; ne visite pas les habitations. 26 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS 14. Mus pumilio, Sparrm. N. ind. Unguero. 12. Mus minimus, Peters. N. ind. Canjomberoca. 13. Dendromys melanotis, Smith? N. ind. Caconda. Nos trois individus, une femelle adulte et deux jeunes, man- quent d'ongles aux doigts interne et externe du pied, et ressem- blent d'aprês ce caractêre et d'aprês leur systême de coloration au D. melanotis; mais la queue au lieu d'être plus courte que le corps est au contraire chez eux beaucoup plus longue, ce qui ne serait pas le cas chez Vespêce décrite par Smith. Aux membres antérieures le doigt externe est rudimentaire. Malheureusement nous n'avons pas au Muséum de Lisbonne des exemplaires authen- tiques du D. melanotis. 14. Heliophobius argenticinereus, Peters. N. ind. Nete. 15. Euryotis Anchietae, nov. sp. Pelage roux tiqueté de noir; le museau et les cótês de la tête dºun roux ardent; parties inférieures d'une teinte plus pále que le dos. Dents incisives supérieures et inférieures avec un sillon profond; la premiêre molaire de la machoire inférieure portant à la couronne cinq lamelles transversales d'êmail. Longueur du corps 0º,212; de la téte 0,050; de la queue 0,096. N. ind. Umbiri. Nous avons reçu trois individus de cette intéressante espêce as- sez commune à Caconda. M. d' Anchieta nous écrit qu'elle vit prês de Iecau en bandes nombreuses habitant des trous profonds. Les indigênes Ja recherchent comme aliment. Cette espéce se rapproche de VE. irroratus, Smith; mais ses couleurs ou domine un roux plus vif et la conformation de la pre- miere dent molaire inférieure, dont la couronne est composée de à lamelles au lieu de 4, suffisent à eviter toute confusion. 16. Saccostemus lapidarius, Peters. N. ind. Note. PHYSICAS E NATURAES Di. 17. Steotomys edulis, Peters. N. ind. Canema. 18. Cricetomys gambianus, Waterh. N. ind. Humbi. Commum. Fait de grands dêégats dans les plantations de mais. 49. Potamogale velox, Du Chaillu. N. ind. Caxiherere ou Caxihelele. Sans être précisement rare, difficile à attrapper. 20. Crocidura hirta, Peters. 21. Macroscelides brachyura, nov. sp. Dessus de la tête et dos d'un roux-pâle tiqueté de brun, les flancs tirant au cendré; un cercle blanchátre autour des yeux; der- ritre Voreille un espace d'un roux-orangé. Dessous du corps et membres blancs, ainsi que les lêvres supérieures et les côtés de la trompe; celle-ci marqué en dessus d'une ligne longitudinale noi- rátre. Oreilles presque aussi larges que longues, couvertes à ['ex- téricur de petits poils clairsemés roux et gris, nues en dedans avec le bord externe garni de poils blanchátres. Vibrisses en par- tie Dlanches. Dimensions: De la pointe de la trompe à Pextrémite de la queue... 0”,194 Longueur de la tête..... br Sula did bio tease O .043 » della quede-mos. (sus elos ta aliam pet al .. 0,085 » deslioreilles Siza. is dr ssataimgaeh: Sib tor 0,016 » dejda troimpes voe bye grossa! paro DE O ,041 N. ind. Enganga. M. d'Anchieta nous a envoyê quatre individus de Caconda, ou Vespêce n'est pas rare. Nous avons soumis un de ces individus à Vexamen de M. Dobson, qui Ia consideré comme appartenant réel- lement à une espêce inêdite. D'aprês cet auteur le M. brachyura appartiendrait à une section du genre caractérisée par la presence d'une 4.º molaire supplementaire à la machoire inférieure, section qui comprend M. brachyrhynchus, M. intufi et M. fuscus. 28 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS 22. Mustelia alhinucha, Gray. Zorilla flavistriata, Bocage. N. ind. Calucandambera. 23. Yelis serval, Schreb. N. ind. Enjui. 21. Herpestes sp.? Bdeogale migripes, Pucheran? En dessus tiquetê de noir et de blanc sur un fond jaunátre; la face antérigure des membres en partie noire; la queue de ia cou- leur du dos à Vorigine, puis avec de grands poils entremelês biancs et entitrement blanche vers Vextrémité. Parties inféricures d'un blanc sale, lavées de fauve. 4 doigts seulement à tous les membres, et la nudité de la face palmaire absolument restreinte au dessous des doigts. Dimensions: Da bout du muscau à la racine de la queze......... OP,ATO Wee! PRO Mig da Pica AA Bo . 0,40 Du bout du museau à Veeil..... BRA bi DL a A 0,035 » » a foreille. o a egata ja a o oo OD Haulenr en avant ad EUA aorta po SR - O ,180 » en anmenres ii ia o a o aU O, 210 Lindividu unique que nous venons de recevoir de Caconda ne nous semble pas avoir atteint son complet devéloppement. En le comparant à la description d'un individa du Gabon décrit par M. Pucheran sous le nom de Bdeogale nigripes, nous leur trouvons quelques points de ressemblance; mais sans oser nous prononcer sur leur identité, nous pensons cependant que notre individu, d'aprês la forme de sa tête et la disposition de sa queue, Pune et Vautre identiques à ce que Ion observe chez les Herpestes, ne peut être rapporté au genre Bdeogale. L'etiquette de notre individu porte le nom indigêne Kene. 25. (enetta rubiginosa, Pucheran. N. ind. Calucimba. LES) (ES) PHYSICAS E NATURAES 26. Genetta angolensis, Nov. sp. Pelage variê de grandes taches quadrangulaires noires et de ban- des reguliêres de la même couleur sur un fond cendré tiquete de blanc et de noir; le museau, une grande tache triangulaire entre les oreilles, le menton' et les membres d'un noir profond. Une ta- che blanche au dessous de Vosil. Queue noire, marquée de trois ou quatre anneaux grisâtres à Vorigine; le reste noir. Dimensions: Du bout du museau à Vorigime de la queue....... o 02,450 Pongueur delaiquene a 0, 360 Du bout du miseau à Pangle de Peil.............. 0.030 » » atlorenlos. mo PE LDO, N. ind. Calucimba. Nous avons reçu trois individus de cette espêce, tous identiques sous le rapport des couleurs. 27. Hyrax arboreus, Smith. N. ind. Guita. S Commun dans les endroits rocailleux. Le à juillet 1882. J. V. BARBOZA DU BOCAGE 30 SORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS 4. Lista dos peixes da Ilha da Madeira, Açores e das possessões portuguezas d'Africa, que existem no museu de Lisboa SUPPLEMENTO POR ANTONIO ROBERTO PEREIRA GUIMARÃES Tendo feito, para nosso estudo, uma revisão dos peixes, que exis- tem no Museu de Lisboa, provenientes das nossas possessões ultrama- rinas, julgamos ter determinado com exactidão 24 especies, para ad- dicionar à lista publicada pelo fallecido naturalista, Felix de Brito Ca- pello. Esperamos que este modesto algarismo augmente com trabalhos successivos, que iremos publicando à medida que forem realisados. Fam. PERCIDAE Genus Serranus, Cuv. 1. Serranus gigas, Brúnn. Cuv. et Val. Hist. Nat. Poiss., vol. nm, p. 270, fig. 35. Guichen. Explor. Sc. Algér. Poiss., p. 35. Yarrell, Brit. Fish., vol., 1, p.- 132, 3.º ed. Gthr. Cat. Fish. Brit. Mus., vol. 1, p. 192. Capelio, Jorn. Sc. math. phys. etc., vol. 1, p. 244. Moreau, Poiss. France, vol. 11, p. 368. Angola; 2 ex. —Dr. Welwitsch. - PHYSICAS E NATURAES 3L Fam. SQUAMIPINÃES Genus (Chaetodon, Artedi 2. Chaetodon biocellatus, Cuv. et Val. Cuv. et Val. Hist. Nat. Poiss., vol. vir, p. 62. Gthr. Cat. Fish. Brit. Mus., vol. 11, p. 9. Moçambique; 1 ex.——Sr. Canto em 1868. Fam. MULLIDAE Genus Mullus, Linn. 3. Mullos surmuletus, Linn. Bloch, fig. 57. Cuv. et Val. Hist. Nat. Poiss. vol. 11, p. 433. Yarrell, Brit. Fish., vol. 7, p. 97, 3.º ed: Guichen. Explor. Sc. Algér. Poiss., p. 38. Gthr. Cat. Fish. Brit. Mus., vol. 1, p. 401. Capello, Jorn. Sc. math. phys. etc., vol 1, p. 251. Moreau, Poiss. France, vol. 11, p. 244. Ilha do Pico; 1 ex.--Sr. João Soares de Lacerda em fevereiro de 1878. Fam. BERYCIDAE Genus Holocentrum, Artedi h. Holocentrum hastatum, Cuv. et Val. Cuv. et Val. Hist. Nat. Poiss., vol. 11, p. 208; vol. vir, p. 499, Meco dA Gthr. Cat. Fish. Brit. Mus., vol. 1, p. 39. 32 IORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Steindachner, Denk. Ak. Wien. Februar 1882, p. t, Taf. 1, fig. 1 (extracto). S. Thiago; 1 ex.— Viagem de S. M. El-Rei D. Luiz em 1860. Cabo Verde; 1 ex. — Srs. Ferreira Borges e L. Pimenta. Fam. SOGEBRIDAE Genus Echeneis, Artedi ». Echeneis remora, Linn. Bloch. fig. 172. Yarrell, Brit. Fish., vol. 1, p. 670, 3.º ed: Gthr. Ann. & Mag. Nat. Hist. 1860, p. 390. » Cat. Fish. Brit. Mos., vol. 1, p. 378. Steindachner, Sitz. Akad. Wiss. Wien, Marz. 1868, p. 12 (extracto). Capello, Jorn. Sc. math. phys. etc., vol. 1, p. 309 e vol. im, p. 201 Moreau, Poiss. France, vol. 11, p. 935. Moçambique; 2 ex.-——Sr. Canto em 1868. S. Thiago; £ ex.——Srs. Ferreira Borges e L. Pimenta em 1869. Ilha do Pico; 1 ex. —Sr. João Soares de Lacerda em fevereiro de 1878. Fam. PRACHINIDAR Genus Trachinas, (Artedi) Cuv. 6. Trachinus araneus, Risso. Cuv. et Val Hist. Nat. Poiss., vol. 111, p. 248. Gthr. Cat. Fish. Brit. Mus., vol. 1, p. 235. Steindachner, Sitz. Akad. Wiss. Wien LvI, p. 698. Trachinus radiatus, Cuv. et Val. Hist. Nat. Poiss., vol. 1, p. 250, fig. 61. PHYSICAS E NATURAES a! Gthr. Cat. Fish. Brit. Mus., vol. 11, p. 236. Pseudotrachinus pardalis, Bleeker, Mém. Poiss. de Guinée, p. 95, fig. xx. | Mossamedes; 2 ex.-——Sr. Guilherme Capello em 1881. Fam. TEUTHIDIDAE Genus Teulhis, Limn. 7. Teuthis guttata, Bloch. Gthr. Cat. Fish. Brit. Mus., vol. m1, p. 320. Chaeiodon guttatus, Bloch. fig. 196. Amphacanthus guttatus, Cuy. et Val. Hist. Nat. Poiss., vol. x, p. 136. Mocambique; 1 ex. —Dr. Peters. Fam. LABYRINTHICI Genus Ctenopoma, Peters S. Ctenopoma multispinis, Peters. Gthr. Cat. Fish. Brit. Mus., vol. 11, p. 373. » Ann. & Mag. Nat. Hist., vol. xx, p. 110, Peters, Reise nach Mossambique, Flussfische, p. 16. Quelimane; 1 ex. —Dr. Peters em 1871. Fam. LABRIDAE Genus LABRUS, Artedi 9. Labrus mixtus, Linn. Macho Cuv. et Val. Hist. Nat. Poiss., vol. xr, p. 43, fig. 369. Guichen. Explor. Sc. Algér. Poiss., p. 85. Yarrell, Brit. Fish., vol. 1, p. 491, 3.º ed. Labrus larvatus, Lowe. Proc. Zool. Soc. 1850, p. 249. JORN. DE SCIENC. MATH. PHYS. E NAT.— N.º XXXIII. 3 34 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Femea “Labrus trimaculatus, Cuv. et Val. Hist. Nat. Poiss., vol. xr, p. 58. | Guichen. Explor. Sc. Algér. Poiss. p. 83. Yarrell, Brit. Fish. vol. 1, p. 495, 3.º ed. Gthr. Cat. Fish. Brit Mus., vol. Iv, p. 74. Capello, Jorn. Sc. math. phys. etc., vol. 11, p. 56. Steindachner, Sitz. Akad. Wiss. Wien. april 1868, p. 23 (extracto). Moreau, Poiss. France, vol. mr, p. 96. Ilha do Pico; 1 ex. g.— Sr. João Soares de Lacerda em fevereiro de 1878. Fam. CHROMIDAE Genus Hemichromis, Peters 40. Hemichromis bimaculatus, Gill. Gthr. Cat. Fish. Brit. Mus., vol. 1v, p. 275. Sauvage, N. Arch. Mus., 2.º série, vol. mm, p. d5, tab. 2, fig. 4. Além dos dois exemplares de Bissau offerecidos pelo sr. Leyguarde Pimenta, e que figuram na lista com o numero 104, o Museu possue mais quatro de egual procedencia. Fam. CHARACINIDAR Genus Alestes, Miller et Troschel 44. Alestes acutidens, Peters. Peters, Reise nach Mossambique, Flussfische, 1868, p. 64, tab. xr, fig. 2. Brachyalestes acutidens, Gthr. Cat. Fish. Brit. Mus., vol. v, p. 316. Rio Zambeze; 2 ex. —Dr. Peters em 1871. PHYSICAS E NATURAES 35 Fam. SCOPELIDAE Genus Aulopus, Cuv. 12. Aulopus filamentosus, Bloch. Bonap. Faun. Ital. Pesc., sp. 121, p. 144», figs. 9 5. Cuv. et Val. Hist. Nat. Poiss., vol. xxm, p. 515. Guichen. Explor. Sc. Algér., p. 98. Steindachner, Sitz. Ak. Wiss. Wien. Lvir, april 1868, p. 64, (extracto). Gthr. Cat. Fish. Brit. Mus., vol. v, p. 402. Moreau, Poiss. France, vol. 11, p. 515. Aulopus filifer, Val. Ichth. I. Canaries, Webb et Berthelot, p. 73, tab. 15, fig. 2. Aulopus maculatus, Val. op. cit., p. 74, tab. 15, fig. 3. Saurus lacerta, Lowe, Proc. Zool. Soc. 1843, p. 88. Ilha da Madeira; 1 ex. é, 2ex. 9.— Sr. J. Y. Johnson. Fam. SCOMBRESOCIDAE Genus Hemiramphus, Cuv. 13. Hemiramphus Schlegeli, Blkr. Blkr. Mém. Poiss. de Guinée, p. 120, tab. xxv, fig. 1. Steindachner, Sitz. Ak. Wiss. Wien, april Heft. 1870 (Zur Fischfauna des Senegal, p. 26, extracto). Hemiramphus calabaricus, Gthr. Cat. Fish. Brit. Mus., vol. vI, p. 266. Benguella; 5 ex. —Sr. Anchieta em 1867. Angola; 4 ex. —Coll. Toulson, offerecido pelo sr. Pereira Sampaio em janeiro de 1882. 36 JGRNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS / Genus Exocoetus, Artedi 44, Exocoetus obtusirostris, Gthr. Gthr. Cat. Fish. Brit. Mus., vol. vi, p. 285. Steindachner, Denk. Ak. Wien. juni 1881, p. 38 (extracto). 4 ex. Capturado de bordo da corveta Bartholomeu Dias, a um dia de viagem de Angola para Lisboa. Viagem de S. M. El-rei D. Luiz em 1860. Moçambique; 14 ex. —Sr. Canto. Fam. CYPRINODONTIDAR Genus Nolhobranchius, Peters 15. Nothobranchius orthonotus, Peters. Peters, Reise nach Mossambique, Flussfische, 1868, p. 61, tab. xm, fig. 1. Fundulus orthonotus, Gthr. Cat. Fish. Brit. Mus., vol. vE, p. 326. Quelimane; 1 ex. é. — Dr. Peters em 1871. Fam. SOLERODERMI Genus Ostracion, Artedi 16. Ostracion quadricornis, Linn. Bloch. fig. 134. Gthr. Cat. Fish. Brit. Mus., vol. vHL, p. 297. Bleek. Mém. Poiss. de Guinée, p. 20. Angola; 1 ex. Var. com um espinho dorsal. Coll. Toulson. Of. pelo sr. Pereira Sampaio em janeiro de 1882. PHYSICAS E NATURAES 47. Ostracion cubicus, Linn. Var. « Gthr. Cat. Fish. Brit. Mus., vol. vm, p. 260. Moçambique; 2 ex. —Sr Guilherme Capello. 18. Ostracion cornutus, Linn. Bloch, p. 105, fig. 133. Gthr. Cat. Fish. Brit. Mus., vol. vir, p. 265. Moçambique; 2 ex. —Sr. Guilherme Capello. Fam. GYMNODONTIDAE Genus Tetraodon, Linn. 19. Tetraodon quítifer, Benn. Gthr. Cat. Fish. Brit. Mus., vol. vim, p. 272. Bissau; 3 ex. —Sr. Leyguarde Pimenta em maio de 1866. 20, Tetraodon stellatus, Bl. Schn. Gthr. Cat. Fish. Brit. Mus., vol vnt, p. 294. Moçambique; 1 ex. —Sr. Canto em 1868. Genus Diodon, Gthr. 24. Diodon bystrix, Linn. Bloch. fig. 126. Gthr. Cat. Fish. Brit. Mus., vol. vm, p. 306. Diodon atinga, Bloch., fig. 125. Cabo Verde; 1 ex. —Sr. H. Brito Capello em 1871. Genus Chilomycterus, Gthr. 22. Chilomycterus geometricus, Bl. Schn. Gthr. Cat. Fish. Brit. Mus., vol. vim, p. 310. S. Thomé; 4 ex. —Sr. Pires em 1875. 31 38 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Fam. SIRENOIDEI Genus Protopterus, Owen. 83. Protopterus anneetens, Owen. Gray. Proc. Zool. Soc. 1856, p. 342, fig. 41. Cobbold, Proc. Zool. Soc. 1862, p. 129, fig. 13. Gthr. Cat. Fish. Brit. Mus., vol. vm, p. 322. Protopterus anguilhformis, Peters; Reise nach Mossambiquee, Flussfische, p. 3, tab. 1, fig. 1. Moçambique; 10 ex.—sr. Physico môr Cabral em 1869. Moçambique; 1 ex.—Dr. Vicente Maximo da Silveira em 1869. Fam. LYGARNIDAE Genus Lygaena, Cuv. 24. Iygaena tudes, Val. Val. Mém. Muséum 1822, vol. 1x, p. 225, tab. 12, fig. 1. Gthr. Cat. Fish. Brit. Mus., vol. vim, p. 382. Moreau, Poiss. France, vol. 1, p. 327. Sphyrna tudes, Miúll. and Henle, Plagiost., p. 53. Yarrel, Brit. Fish., vol. 1. p. 490, fig. 1, 3.º ed. Nha de S. Thomé; 1 ex. em alcool. —Sr. Custodio de Borja em janeiro de 1877. O specimen, que temos à vista, é um feto já com fórmas perfeitas, medindo quarenta e um centimetros no comprimento total, e cinco centimetros na maior altura do corpo. Parece que a relação entre estas duas dimensões é variavel, porque sendo n'este exemplar oito e um quinto, o dr. E. Moreau diz ser onze ou doze. Por comparação com a Zygaena malleus, Val., vê-se que a posição da primeira dorsal é a mesma em ambas as especies, sendo a distan- cia do meio da base d'esta barbatana à extremidade do focinho quasi um terço do comprimento total. A distancia entre as duas dorsaes é menor na Zygaena tudes, estando a origem da primeira dorsal quasi ao meio da distancia entre.o focinho e a origem da segunda dorsal. PHYSICAS E NATURAES 39 Parece-nos incorrecta a figura de Valenciennes, bem como a da Fauna Italica do Principe de Canino, que representam a superficie in- ferior da cabeça da Zygaena malleus; pois fazendo passar uma recta pelo eixo dos olhos, ella fica adiante da curva da maxilla superior, 0 que é caracter da Zygaena tudes. Na Zygaena malleus é esta recta se- cante da curva da maxilla superior, o que verificâmos em dois exem- plares do Museu de Lisboa, e se observa nas estampas das seguintes obras: Yarrell, British Fishes, 3.º ed., p. 488; Lowe, Fishes of Madeira, fig. 12; Moreau, Poissons de la France, vol. 1, p. 325, fig. 48. Comtudo o Dr. E. Moreau diz na pag. citada, linha quarta: «une ligne droite me- née suivant l'axe des yeux, passe un peu en avant de Varc de la ma- choire supérieure», o que não estã em harmonia com a estampa do seu livro, mas sim com a figura de Valenciennes já citada. Tres caracteres distinguem rapidamente estas duas especies. 1.º O espaço interorbital é o triplo da base do pedunculo, na Zy- gaena malleus, e o duplo na Zygaena tudes. 2.º O bordo anterior da cabeça é muito chanfrado nas aberturas das narinas, na Zygaena malleus, e apenas sinuoso na Zygaena tudes. 3.º O eixo ocular é secante da curva da maxilla superior, na Zy- gaena malleus, e está adiante do arco da masilla superior na Zygaena tudes. h0 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS 5. Bludes sur les insectes d'Angola qui se tronvent au Muséum National de Lisbonne PAR MANUEL PAULINO DE OLIVEIRA Fam. Searabaeida 1. Pachylomera femoralis, Kirby. Zool. Journ. nm. pag. 520 pl. 44, f. 4. S. horridus, Boh. Ins. Cafir. 1 pag. 179. Angola (Welwitsch). 2. Scarabaeus cupreus, Cast. Cast. Hist. Nat. 1 p. 65. S. metalhicus, Boh. Ins. Caffr. 1 p. 164. Angola (Welwitsch). Huilla (Lobo dºAvila, Anchieta). à, Scarabaeus Lamarki, Mac-Leay. Hor. ent. 1, 2 pag. 499. Inhambane (M. Peters). 4. Scarabaeus Isidis, Casteln. Casteln. Hist. Nat. 11, p. 64. Angola (Welwitsch). >. Scarabaeus galenus, West. Trans. Ent. Soc. Iv, 1847, p. 226, pl. 47, fig. 1. S. paradoxus, Boh. Ins. Caffr. 1, p. 170. Humbe (Anchieta). 10. qa: 12. 13. ce PHYSICAS E NATURAES 44 . Sisyphus crispatus, Gory. Gory, Mon. 1833, p. 3, pl. 1, fig. 9. Angola (Welwitsch). . Gymnopleurus Wahlbergi, Boh. Boh. Ins. Caffr. 1, p. 185. Angola (Welwitsch). Humbe (Anchieta). Les exemplaires de cette derniêre localité sont cuivreuz. .« Gymnopleurus chloris, Kl. Peters, Reise, 1862, p. 215. Moçambique (Dr. Peters). « Gymnopleurus humeralis, KI. Peters, Reise. 1862, p. 216, pl. 14. Merero (Dr. Peters). Gyamnopleurus virens, Er. Er. Wiegm. Arch. 1843, 1, p. 291. Cabinda, Mossamedes (Anchieta). Angola (Welwitsch). Anachalcos cupreus, F. Oliv. Ent. 1, gen. 3, p. 156, est. vim, fig. 58. Belial, F. Hope, Col. Man. 1, p. 50. Capangombe : Rio Quilo, Humbe (bitc), Angola (Welwitsch). Coptorhina Africana, Hope. Casteln. Hist. Nat. 1, p. 79, pl. 5, fig. 2. Angola (Welwitsch). Huilla (Lobo d'Avila). Zambeze (Serpa Pinto). Heliocopris faunus, Boh. Boh. Ins. Caffr. m, p. 216. Merero (Dr. Peters). 15. 16. ho 18. 19. 20. 29 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS . Catharsius Gorilla, Thoms. Thoms. Arch. Ent. 1, p. 51, pl. 3, fig. 4. Angola (Welwitsch). Catharsius Phidias, Oliv. Oliv. Ent. 1, 3, p. 106, pl. 17, fig. 155. Angola (Welwitsch). Onitis uncinatus, Klug. Ann. Soc. Ent, Belg. xvirr, p. 66. Angola (Welwitsch). Huilla (Anchieta). Merero (Dr. Peters). Onitis inuus, F. Oliv. Ent. 1, 3, p. 318, pl. 14, fig. 135. Humbe, Mossamedes (Anchieta). Angola (Welwitsch). Onitis Klugi, Harold. Berl. Ent. Zeit. 1859, p. 224. Angola (Welwitsch). Onthophagus rangifer, Klug. Peters, Reise, 1862, p. 228, pl. 13, fig. 12. Inhambane, (Dr. Peters). Onthophagus loricatus, Klug. Peters, Reise, 1862. p. 291. Inhambane (Dr. Peters). - Onthophagus gazella, Fº. Fahr., Bohem. Ins. Cafir. n, p. 275. Inhambane (Dr. Peters). Cabinda E o (Anchieta). Angola (Welwitsch). 2. Onthophagus venustulus, Erichs. Wiegm. Arch. 1843, 1, p. 299. | 9) pr ÀS) Ce PHYSICAS E NATURAES Boh. et Fahr. Ins. Caffr. mn, p. 305. Angola (Welwitsch). Humbe (Anchieta). « Onthophagus adspersipennis, Boh. Boh. Ofvers. Vet. Ak. Forh. 1860, p. 112. Angola (Welwitsch). - Ontbophagus Brucei, Reiche. Boh. et Fahr. Ins. Caffr. n, p. 264. Angola (Welwitsch). Zambeze (Serpa Pinto). ). Onthophagus vinctus, Er. Wiegm. Arch. 1843, 1, p. 234 9. Boh. et Fahr. Ins. Caffr. 1, p. 298. Angola (Welwitsch). . Oniticellus pictus, Hausm. O. formosus, Chevy. Ic. Regn. anim. 1830, p. 80, pl. 214, fig. 9. Angola (Welwitsch). . Oniticellus militaris, Casteln. Cast. Hist. Nat. 11, p. 91. Fahr. Boh. Ins. Caffr. n, p. 317. Angola (Welwitsch). Huilla (Anchieta). . Oniticellus nasicornis, Reiche. O. pallens, Cast. Hist. Nat. 11, p. 914. Fahr. Boh. Ins. Caffr. 11, p. 319. Sinna (Dr. Peters). Angola (Welwitsch). Humbe (Anchieta). « Aphodius circumdatus, KJ. Peters, Reis. 1862, p. 246, pl. x1v, fig. 11. Angola (Welwitsch). k3 44 30. dl. dh. [to [ebro 36. d7. JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Aphodius deplanatus, Roth. Peters, Reise. 1862, p. 246, pl. xiv, fig. 12. Senna (Dr. Peters). Hybosorus crassus, Klug. Peters, Reise. 1862, p. 248. Tette (Dr. Peters). « Trox squalidus, Oliv. Harold. Mon. p. 107. Humbe (Anchieta). - Anomala interna, Har. Col. Heft. xvr, p. 50. Huilla (Anchieta). Angola (Welwitsch). Popilia dorsigera, Newm. Trans. Ent. Soc. 1841, p. 36. Burm. Hand. iv, 1, pag. 306. Huilla (Lobo d'Avila). Dans la collection de Welwitsch les deux exemplaires uniques de cette espêce possêdent les bords latéraux du corselet largement coloriés de rouge. ). Temnorhynchus Diana, Beauyv. Beauv. Ins. Afr. et Am. p. 4, pl. 1, fig. 5. Burm. Hand v, p. 182. Mossamedes, Capangombe, Huilla (Anchieta). Angola (Welwitsch). Oryetes Boas, F. Burm. Haud. v, p. 199. Angola (Welwitsch). Humbe (Anchieta). Duque de Bragança (Bayão). Oryetes gigas, Cast. Cast. Hist. Nat. 1, p. 114. PHYSICAS E NATURAES h5 O. owariensis, Burm. Hand. v, p. 203. Rio Quilo (Anchieta). 38. Archon centaurus, F. Oliv. Ent. 1, Gen. 3, p. 14, pl. 41, fig. 104. Burm. Hand. v, p. 263. A. Gideon, Drury TIl. Exot. Ent. 1837, p. 76, pl. xxxvi, fig. 4. Rio Quilo, Cabinda (Anchieta). 39. Phileurus senegalensis. Casteln. Cast. Hist. Nat. 1, p. 116. Ph. cariosus, Burm. Hand. v, p. 116. Angola (Welwitsch). 40. Oxythyrea haemorrhoidalis, F. Gor. Perch. Mon. p. 298, pl. 57, fig. 8. Burm. Hand. im, p. 423. Huilla (Anchieta, Lobo d' Avila). Angola (Welwitsch). Zambeze (Serpa Pinto). V. dysenterica, Boh. Boh. Ins. Caffr. 11, p. 24. Humbe (Anchieta), 414. Oxythyrea amabilis, Schaum. Ann. Soc. Ent, Fr. 1844, p. 408 et 1348 p. 280, pl. 8, fig. J4. Fahr. et Boh. Ins. Cafir. 1, p. 26. Variêté avec une petite tache blanche parmi les deux postérieu- res et marginales des êlytres; deux taches extrémement petites sur le dos de chaque élytre, Vantéricure pres de Vextrêmite de Pécusson et la postérieure quelques fois divisée parmi les taches normales du dos des élytres et apicales. La bande marginale du prothorax est aussi divisée. Angola (Welwitsch). Humbe (Anchieta). «HE 9 « Macroma confusa, Schaum. M. scuiellaris, Gory et Perch, Mon. pl. 23, fig. 4. Angola (Welwitsch). 16 hd. 0/8 16. h7. h8. h9. JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Spilophorus plagosus. Boh. Boh. Ins. Caffr. 11, p. 49. Humbe (Anchieta). Goliathus giganteus, Lam. Burm. Hand. v, p. 546. West. Arc. Ent. n, p. 101, pl. 95, fig. 1. Cabinda (Anchieta). 5. Cerathorrhina torquata, Drury. Drury, Ill. Exot. Ent. 1837,1m, p. 60, pl. xLIv, fig. À. Burm. Hand. mm, p. 184. Cabinda (Anchieta). Ceratorrhina micans, Drury. Drury, Hl. Exot. Ent. 1, p. 59, pl. 32, fig. 3. Angola (Welwitsch). Humbe, Rio Quilo (Anchieta). Ceratorrhina Polyphemus, Fab. Oliv. Ent. 1, p. 9, Gen. 6, pl. 8, fig. 9. Westw. Arch. Ent. 1, p. 69, est. 19, fig. 1 9. Burm. Hand. nm, p. 185. Cazengo (Welwitsch). Cabinda (Anchieta). Ceratorrhina Derbiana, West. West. Arc. Ent. 1, p. 173, pl. 42. Boh. Ins. Caf. 1, p. 11. Angola (Anchieta). Var. «. Boh., Ins., Caf. 11, p. 12. Merero (Dr. Peters). Humbe (Anchieta). Ceratorrhina ignita, West. An. Nat. Hist. 1841, p. 204. Angola (Welwitsch). 50. 51. õ2. ob, 95. PHYSICAS E NATURAES Ceratorrhina Petersiana, Klug. Peters. Reise 1862, p. 262, pl. xv, fig. 7. C. splendens, Bertoloni. An. Soc. Ent. Fr. 1856, p. 320, pl. 7, fig. 2-3. Angola (Anchieta). Ceratorrhina Passerini, West. West. Arc. Ent. 1, p. 179, pl. 45, fig. 1. à. Angola (Anchieta). Ceratorrhina Burkey, West. West. Arc. Ent. 1, p. 180, pl. 45, fig. 1. Angola, Humbe (Anchieta). . Ceratorrhina tetraspilota, Harold. Harold, Col. Heft. xvr, p. 59. Angola (Welwitsch). Ceratorrhina Nireus, Schaum. Burm. Hand. m, p. 180. West. Arc. Ent. 1, p. 179. pl. 45, fig. 2. Angola (Welwitsch). Ceratorrhina 4-maculata, F. Gory et Perch., Mon., p. 131, pl. 19, fig. 4. Burm. Hand. 11, p. 207. Angola (Welwitsch). . Ceratorrhina guttata, Oliv. Oliv. Ent.'1, Gen. 6, p. 15, pl. 11, fig. 7 a. An. Soc. Ent. Fr, 1836, p. 205, pl. v, fig. 4. Burm, Hand. m, p. 194. Rio Quilo (Anchieta). Huilia (Lobo dºAvila). « Ceratorrhina excavata, Harold. Harold, Col. Heft. xvr, p. 60. Huilla (Lobo d'Avila). 47 h8 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS 58. Chordodera pentachordia, Klug. Burm. Hand. mm, p. 208. Angola (Welwitsch). 59. Heterorrhina monocerus, Gory et Perch. Gory et Perch. Mon. p. 137. Burm. Hand. 17, p. 232. Angola (Welwiisch). 60. Heterorrhina Africana, Drury. Drury Ill. Exot. Ent. 4837 1, p. 56, pl. xxx, fig. 4. Burm. Hand. vi, p. 949. H. smaragdina, Gor. Perch. Mon. p. 133, pl. 20, fig. 5. Rio Quilo (Anchieta). Angola (Welwitsch). 61. Heterorrhina flavomaculata, F. Gory et Perch. Mon. p. 139, pl. 21, fig. 5. Burm. Hand, im, p. 295. Angola (Welwitsch). Zambeze (Serpa Pinto). 62, Heterorrhina cinetá, Voet. Voet, Col. 1, p. 9, pl. 2, fig. 9. Oliv. Ent. 1, Gen. 6, p. 87, pl. xr, fig. 127. H. tema, Beauv. Gory Perch. Mon. p. 138, pl. 21, fig. 4. Rio Quilo (Anchieta). Angola (Welwitsch). Duque de Bragança (Bayão). 63. Heterorrhina viridicyanea, Beauv. Gory et Perch. Mon. p. 136, pl. 24, fig. 2. Angola (Welwitsch). 6%. Heterorrhina umbonata, Perch. Gor. et Perch. Mon. p. 144, pl. 34, fig. 6. Zambeze (Serpa Pinto). 68. 69. 70. mA PHYSICAS E NATURAES h9 « Heterorrhina subaenea, Harold. Harold, Col. Heft. xvi, p. 65. Cabinda (Anchieta). « Gnatocera 3-viltata, Swederus. Gory et Perch. Mon. p. 145, pl. 23, fig. 4. Burm. Hand. mm, p. 546. Angola (Welwitsch). Humbe (Anchieta). Merero (Dr. Peters). . Clinteria infuscata, Gory et Perch. Gory et Perch. Mon. p. 379, pl. 77, fig. 6. Burm. Hand. 11, p. 305. Var. Avec 4 taches noires sur le corselet: deux sur le milieu et deux autres plus petites, sur les parties latérales et plus avancées que les premiêres. Angola (Welwitsch). Gametis scalaris, Gory et Perch. Gory et Perch. p. 249, pl. 47, fig. 3. Angola (Welwitsch). Gametis aquiuotialis, Oliv. Gory et Perch. Mon. p. 247, pl. 47, fig. 1. Angola (Welwitsch). Duque de Bragança (Bayão). Elapbinis tigrina, Oliv. Oliv. Ent. 1, p. 91, Gen. 6, pl. xm, fig. 3. Gory et Perch. p. 272, pl: 59, fig. '2. E. furvaia, F., Burm. Hand. m, p. 597. Angola (Welwitsch). Cetonia flaviventris, Gory et Perch. Gory et Perch. Mon. p. 178, pl. 31, fig. 6. Schaum., An. Soc. Ent. Fr. 1344, p. 388. Angola (Welwitsch). Huilla (Lobo d'Avila). JORN. DE SCIENC. MATH. PHYS. E NAT.— N.º XXXII, RE 50 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS = ix o eb 14. 15. 76. 78. 2, Cetonia impressa, Goldfuss. Gory et Perch. Mon. p. 178, pl. 31, fig. 5. Burm. Hand. im, fig. 524. Angola (Welwitsch). Humbe (Anchieta). Huilla (Lobo d'Avila). .- Cetonia marginata, Drury. Drury, Ill. Exot. Ent. 1837, p. 61, pl. 32, fig. 4. Burm. Hand. m, p. 516. Angola (Welwitsch). Cetonia marginella, Fal. Gory et Perch. Mon. 239, pl. 45, fig. 3. Burm. Hand. mr, p. 513. Angola (Welwitsch). Cetonia rufa, De Geer. €. carmelita, F., Gory et Perch. Mon. p. 238, pl. 45, fig. 2. Burm. Hand. mm, p. 515. Huilla (Welwitsch) (Anchieta). Var. frenata, Burm. Burm. Hand. v, p. 561. Humbe (Anchieta). Cetonia cincta, De Geer. Burm. Hand. 11, p. 512. C. brachypinica, Gory et Perch. Mon. p. 237, pl. 45, fig. 1. Merero (Dr. Peters). . Cetonia leucomelana, Gory et Perch. Gory et Perch. Mon. p. 202, pl. 136, fig. 6. Burm. Hand. v, p. 562. Merero (Dr. Peters). Cetonia picturata, Boh. Boh. Ofvers, Vet. Ak, Forh. 1860, p. 119, Merero (Dr. Peters). Angola (Welwitsch). PHYSICAS E NATURAES 79. Rhabdotis semipunctata F. R. chalcea, Gory et Perch. Mon. p. 235, pl. 44, fig. 5. Burm. Hand. mm, p. 259. Merero (Dr. Peters). 80. Rhabdotis aulica, Oliv. Oliv. Ent. 1, Gen. 6, p. 15, pl. 2, fig. 7b et pl. 8, fig. 67. Gory et Perch. Mon. p. 236, pl. 44, fig. 6. Zambeze (Serpa Pinto). 81. Diplognata gagates, F. Gory et Perch. Mon. p. 123, pl. 18, fig. 1. Tete (Dr. Peters). Angola (Welwitsch). Gambos (Anchieta). Varieté noire. Angola (Welwitsch). Humbe, Cabinda (Anchieta). Huilla (Lobo d'Avila). 82. Biplognata maculatissima. Boh. Bohem. Ofvers Vet Ak. Fórb, 1860, p. 120. Harold, Col. Heft. xvr, p. 81. Angola (Welwitsch). Zambeze (Serpa Pinto). Huiila (Lobo d'Avila). 83. Diplognata incoides, Thoms. Thoms., Mus. Sc. 1860, 1, p. 97, Cabinda (Anchieta). 84. Macroma confusa, Schaum. M. scutellaris, Gory et Perch. Mon., pl. 23, fig. 4. Angola (Welwitsch). Huilla (Lobo d'Avila). Cabinda (Anchieta). S5.Myoderma alutacea, Afzel. Burm. Hand. 11, p. 799. M. sordida, Gory et Perch. Mon. p. 99, pl. 12, fig. 2. Angola (Welwitsch). h x 592 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS 86. Agenius 4-maculatus, Afzel. Burm. Hand. m, p. 742. Angola (Welwitsch). 87. Platigenia barbata, Afzel. Burm. Hand. 11, p. 730. P. zairica, Mac-Leay, Gory et Perch. Mon. p. 40, pl. 14. Rio Quilo (Anchieta). PHYSICAS E NATURAES 53 OHIMICA 1. Memoria ácerca da constituição do ether glycerico e da transformação da glycerina em alcool propylico normal POR ROBERTO DUARTE SILVA SOCIO CORRESPONDENTE DA ACADEMIA REAL DAS SCIENCIAS DE LISBOA E CHEFE DOS TRABALHOS DE CHIMIGA ANALYTICA DA ESCOLA CENTRAL DAS ARTES E MANUFACTURAS DE PARIS Constituição do ether glycerico.— Quando se examina os productos da acção reciproca da glycerina e do acido oxalico, a uma temperatura pouco elevada, encontra-se, além do alcool allylico, que constitue a sub- stancia principal da transformação, um residuo bastante escuro e em quantidade relativamente consideravel, do qual um chimico allemão, Herr von Gegerfelt, separou um liquido que ferve cerca de 170º, cuja composição elementar correspondia à formula CºH!º03, ao qual elle deu o nome de ether glycerico 1. Tendo preparado uma certa quantidade de alcool allylico pelo me- thodo de MM. Tollens e Henninger, e tendc-me afastado um pouco das indicações dadas por estes sabios chimicos, julguei dever examinar, com uma certa attenção, 0 residuo desta preparação. Por uma serie de dis- tillações fraccionadas, separei d'este residuo uma grande quantidade de um liquido, que distillara entre 169 e 174º, e quantidades, relativamente pequenas, d'outros liquidos que distillavam desde 171 a um pouco acima de 200 graus. Entre estes ultimos parecia existir um producto particu- ! Herrn Linnemann e von Zotta deram, os primeiros, o nome de ether gly- cerico a um dos productos da acção do chloreto de calcio sobre a glycerina, pro- ducto que correspondia à formula CºH103, mas que julgaram ser identico à monallylina de Tollens (Annalen der Chemie und Pharmacie, t. vir, do sup- plemento, p. 254; 1871). 54 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS lar, distillando, segundo toda a probabilidade, de 185 a 490 graus. Con- trariamente ao que eu tinha observado com o producto mais abundante fervendo entre 169 e 171º, estes ultimos liquidos sendo parcialmente soluveis na agua, separei d'elles, por meio d'este solvente, uma sub- stancia oleaginosa, bastante refractiva, dotada d'um cheiro forte e des- agradavel, fervendo cerca de 490º de uma densidade, a zero, egual a 1,081. Duas analyses elementares, que fiz d'esta substancia conduzem à composição centesimal seguinte: CarbOniotA Mass dio 67,736 OD esco to ARO ONO Ss a a a + «0 US Õ0O Oxycenion(por dife) 24,264 100,000 que é a média dos resultados das duas analyses acima mencionadas *, O producto principal do residuo do alcool allylico, que ferve en- tre 169 e 170º, contendo, como se verá, 55,38º/0 de carbonio e 7,69%/0 de hydrogenio, considero as porções d'este residuo, que fervem entre 172 e 190 graus, como uma mistura do ether glycerico e d'esta sub- stancia oleaginosa, da qual dou acima a analyse (d). A pequena quantidade deste producto oleaginoso, não me permit- liu emprehender com elle reações que me podessem conduzir a entre- verasua juncção. Independentemente d'esta circumstancia, eu teria adiado este es- tudo para outra época, pensando que convirá, antes de tudo, esta- belecer estas preparações em grande escala com glycerina cuja analyse immediata tenha sido minuciosamente executada. Relativamente à na- tureza desta substancia oleaginosa, só notei, n'um ensaio rapido, que ella fórma um producto saturado. O liguido mais abundante do residuo da preparação do alcool al- lylico, que ferve entre 169 e 471º, é um tanto espesso, sem côr e quasi sem cheiro; soluvel na agua, no alcool e no ether. Elle é inflammavel. 1 Os dados numericos destas analyses são: Materia empregada ...... 05,2452 Mat. empregada:....... 08,2387 ! fAcido carbonico obtido... O ,6094 | IE (Acido carbonico........ O .5893 Reualobhidar 0 ,1754 Agua oblidat! «DOS, 014775 PHYSICAS E NATURAES 5D Sua densidade, a zero, é egual a 1,1453. A analyse elementar d'esta substancia conduziu aos seguintes resultados: Carbonio .......... 55,97% Carbonio........... 55,55% 5) Hydrogenio ........ 7,9)» |Hydrogenio......... 1,82» deduzidos das experiencias cujos dados são: [Materia empregada. ............. -- 08,2368 1 iAcido carbonico obtido... ...... “00 054830 dba abtida aos Etr se dao et aa O ,1665 [Materia empregada. ........... 28 8. 082197 HI (Acido carbonico obtido... .-... 0.0.0. O ,4485 Nouatobtidal SR AMI O ,1566 A formula 0º Hºº O3 exige: Carbonio:.-... 55,98 “Vo Hydrogenio.... 7,69 » As analyses, que executei, concordam, tanto quanto é possivel, com a theoria; notando-se, todavia, um pequeno excesso de carbonio: devido, sem duvida, a uma pequenissima quantidade da substancia olea- ginosa, que mencionei precedentemente, a qual contém, uma propor- ção de carbonio superior a 12 º/0, e que dificilmente se pode separar completamente do producto de que me ocenpo actualmente. Não fôra, talvez, inutil mencionar aqui a idéa que me veiu, no de- curso de minhas investigações, de dissolver o producto (169-171º) em uma pequena quantidade d'agua distillada e de separar dºelle, d'este modo, os traços da substancia oleaginosa que o tornam impuro. De feito, emulsionada, esta ultima materia pode ser separada por filtração da dissolução aquosa do producto que ferve entre 169 e 171º, 0 qual se pode, em ultimo logar, separar da sua dissolução na agua, por meio de uma certa quantidade de carbonato de potassio fundido, do mesmo modo que se separa o alcool ordinario de uma dissolução na agua. Não me decidi a empregar este methodo de purificação do producto, por ter observado que seu grau de efervescencia muda depois de uma operação deste genero; ou, o que significa a mesma coisa, elle sofíre n'estas circumstancias uma alteração mais ou menos profunda. 56 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Tratado pelo acido chlorhydrico e pelo pentachloreto de phosphoro, o producto (169-171º) transforma-se em uma massa espessa, de côr escura e soluvel na agua, da qual não pude extrair coisa alguma. Elle não se combina com o bromio senão por substituição; mas fixa facilmente o chloreto de acetyla, fixação que produz mais de uma combinação de- finida, que me proponho estudar posteriormente. Elle reduz a dissolução ammoniacal de azotato de prata, as dos chloretos de oiro e de platina, assim como o licor cupro-potassico de Fehling. Elle reduz ao grau inferior de combinação os chloretos ferrico e mercurico!. Este corpo não é diverso d'aquelle que von Gegerfelt designou sob o nome de ether glycerico; mas reacção alguma caracte- ristica estabeleceu até agora sua funcção de ether propriamente dito do radical glycerico. É a esta circumstancia que se deve attribuir os dois arranjos da formula C8 Htº 03 I IH CEAR tis CH2— O — CH? | | DIE =—(0)— a CH CH 0) | (0) CH2-O- CH cH2 a cH2 A propostas por von Gegerfelt para representar a formula racional d'este curioso composto !. O primeiro faz d'elle o oxydo do radical biatomico, CH?— CH — CH2, glyceryla, ou o ether propriamente dito da glycerina; o segundo, o oxydo d'esse anhydrido imaginado por Reboul, o glycido, isolado ha pouco ainda por Hauriot. Posto que von Gegerfelt supponha que a segunda formula é a que representa a constituição do ether glycerico; penso, pelo contrario, que é a primeira formula que lhe convém. Se as coisas são realmente as- sim, o ether glycerico esfriado a zero e submettido, a essa temperatura e em condições apropriadas, à acção do gaz iodhydrico, deve transfor- mar-se em glycerina e em iodeto d'allyla diiodado, CH2T. CHI. CH2I, ! Algumas destas propriedades tinham sido verificadas por von Gegerfelt, por Linnemann e Zota e pelo professor Tollens. 2 Berichte der deutschen chemischen Gresellschaft zu Berlin, tom. tv, pag. 924; 1871. PHYSICAS E NATURAES 57 que se converterá em iodeto de isopropyla sob a influencia do gaz iodhy - drico, segundo uma reacção que indiquei ha coisa de seis annos*. A experiencia confirmou plenamente estas previsões. Convém, entretanto, dizer que as condições apropriadas a esta reacção, aliás mui simples, devem ser rigorosamente executadas, sem o que a reacção complica-se consideravelmente, como era de esperar em uma molecula tão avisinhada com a da glucosa, e na qual os ato- mos devem existir n'um certo estado de equilibrio instavel. A transformação que menciono produz-se quando o ether glycerico é dissolvido no seu proprio volume d'alcool absoluto, e que esta dis- solução alcoolica é resfriada com gelo e submettida n'este estado à acção do acido iodhydrico gazoso. As experiencias que acabo de mencionar confirmam as vistas que eu tinha formado sobre a constituição do ether glycerico, e a impos- sibilidade de representar sua constituição pela segunda formula racio- nal proposta por von Gegerfelt. Não obstante esta convicção, fui natu- ralmente conduzido a examinar, à priori, qual fôra o resultado da ae- ção do gaz iodhydrico sobre o composto cujo arranjo molecular po- desse ser representado pela segunda formula de von Gegerfelt, confor- mando-me com a reacção que indiquei em 18752. Na primeira phase da reacção devia obter o glycido e um iodeto d'este alcool, isto é, a efiodhydrina. CH—0 —CH | | CH cH cH2 0H E So Sou CH2I ce CH? cH ada PE 0 GH cH? [E RES CH? Estes dois compostos deviam absorver ávidamente o acido iodhy- drico, dando a monoiodhydrina ordinaria e a diiodhydrina symetrica, como representam as seguintes equações: !R. D. Silva. Comptes Rendus de |" Académie des Sciences, t. LXXXI, page 325; 1875; Bulletin de la Société chimique de Paris, t. xx1v, page 432; Jornal de Sc. Math. Phys. e Nat., Lisboa, num. xix, 1876. * Gomptes Rendus, t. Lxxxr, page 395, 1875. 58 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS a)... CH? 0H | CH CH? 0H bi Outnll= q CH? CH.0OH | CH2I b)... CHÊI | CH CHI SO VE A CH? CH.0OH | CRI e por modo algum a glycerina. Transformação da epichlorhydrina em chloreto de propyla normal, Limitei com as considerações precedentes, minhas vistas theoricas re- lativas à acção do gaz iohydrico sobre o ether propriamente dito do gly- cido; e por uma circumstancia toda fortuita, desejei examinar a acção do gaz iodhydrico sobre a epichlorhydrina, visto que Rebou!, nas suas notaveis investigações, só fez reagir sobre este corpo dissoluções mais ou menos diluidas de acido iodhydrico. Esta idéa conduziu-me a um resultado bastante interessante, resul- tado que realisa a transformação tão desejada e tantas vezes procurada da glycerina em alcool propylico normal. Quando se dirige uma corrente de gaz iohydrico sobre a epichlor- hydrina, esfriada à temperatura de zero, o gaz é absorvido com grande energia. O producto immediato da reacção é incolor e espesso. O gaz iodhydrico continuando a passar, o producto torna-se córado, e a côr augmenta cada vez mais pelo effeito do iodo que se desenvolve; a tem- peratura eleva-se consideravelmente e desprende-se do apparelho um liquido bastante volatil. Como a chloroiodina, que provêm da epichlorhydrina, é o com- posto symetrico, CHº H.CHOH.CH2I, os phenomenos que acabo de descrever eram, até certo ponto, os pre- PHYSICAS E NATURAES 59 es cursores da transformação da epichlorhydrina em chloreto de propyla normal, em virtude das reacções: A) CH2 CL | CH CL cH | | o rHI= CH 0H CH CHI (2)... GHº Cl.CH OH. CH2 4-3 Hl==CH2 Cl. CH2.CH'A-Hº 042. 1º. Depois dos primeiros ensaios, e de ter previsto a natureza da reac- ção, dispuz os apparelhos de maneira que me fosse possivel recolher todo o producto volatil. Verifiquei que este producto era o chloreto de propyla normal. Na ultima experiencia que fiz, e na qual empreguei 100 de epichlorhydrina, obtive 35%” de chloreto de propyla fervendo entre 46 e 48 graus. Notei n'esta experiencia um facto sobre o qual espero ter occasião de voltar: foi a formação de uma pequena quantidade de iodeto de pro- pyla normal. Creiu dever mencionar neste logar o trabalho de um chimico por- tuguez dos mais distinctos, onde se annunciou pela primeira vez, ha mais de vinte annos, a possibilidade de transformar a glycerina em al- cool propylico. Depois de ter convertido a monochlorhydrina da glyce- rina em propylelycol, pelo processo da hydrogenação inversa, mediante um amalgama de sodio e agua, o eminente professor A. V. Lourenço dizia: «On pourrait espérer que la glycerine dichlorhydrique donnerait naissance, en vertu de la même reaction, à Valcool propylique: CHESO — CC HQ CIA. Na época em que esta feliz idéa foi enunciada, reinava soberana na chimica organica a theoria dos typos. Esta theoria não via na mo- tlecula C!H80 ou CºH7), senão uma unica especie chimica. Pouco tempo H depois da publicação da Memoria do dr. Lourenço, hydrogenando a 1 Comptes Rendus de "Académie des Sciences de Paris, t. Lu, page 1044; 1861. 60 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS acetona, M. Friedel descobria um alcool propylico de fermentação, o unico d'esta formula conhecido até então, ao qual elle deu o nome de alcool isopropylico. A transformação preconisada pelo dr. Lourenço parece ter sido effectuada por um chimico allemão, H. L. Buff, que obteve, não o al- cool isopropylico propriamente dito, mas sim o alcool isopropylico. Digo que a transformação parece ter sido executada, porque as condi- ções experimentaes mencionadas pelo auctor, não me parecem de na- tureza a fornecerem resultados satisfatorios. O que é hoje fóra de duvida é quê a dichlorhydrina da glycerina é o composto symetrico CH? Cl.CHOH.CH?CI, e que como tal só poderá fornecer, pelo methodo da Agdrogenação in- versa, O alcool isopropylico. Paris, École Centrale des Arts et Manufactures, Janeiro de 1882. PHYSICAS E NATURAES 61 2. Memoria sobre a acção do acido iodhydrico sabre 0 chlorciodeto de propylena e sobre o chloreto de isopropyla POR ROBERTO DUARTE DA SILVA Acção do acido iodhydrico sobre o chloroiodeto de propylena Em uma communicação precedente !, demonstrei que sob a influen- cia de um corrente prolongada de gaz iodhydrico, a epichlorhydrina transforma-se em chloreto de propyla normal. Esta transformação da epichlorhydrina CHº. C|I— CH— CH? OZ é evidentemente o resultado de umas poucas de reacções consecutivas. A primeira, que era conhecida, é a fixação do gaz jodhydrico sobre a epichlorhydrina, de que resulta a formação da chloroiodhydrina syme- trica CH2 CI— CH.OH.CH2I. As outras reacções, que se seguem, são. necessariamente as da producção de uma chlorodiiodhydrina, e a sub- stituição do iodo, d'este ultimo composto, pelo hydrogenio do acido iodhydrico. É justamente n'esta phase das reacções que o chloreto de propyla se fôrma, ao mesmo tempo que se desenvolve uma grande quantidade de iodo livre. O que ha de mais notavel n'esta curiosa trans- formação é que o chloro conserva, relativamente aos 3 atomos de car- bonio, o logar que elle occupava na molecula da epichlorhydrina. Na communicação a que me refiro, mencionei egualmente a for- 1 Jorn. de Sc. Math. Phys. e Nat., Lisboa, num. xix, 1876. 692 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS mação de uma certa quantidade de iodeto de propyla, quantidade apre- ciavel nas primeiras experiencias, insignificante ou nulla n'aquellas em que dispuz os apparelhos de modo a afastar o chloreto propylico, à medida que elle se formava. Para explicar a formação deste iodeto, fui naturalmente conduzido a admittir simplesmente uma dupla decomposição entre o chloreto pro- pylico e o acido iodhydrico: (a)... d.CH'CIA+HI=d CHI-+-HCL. Este facto, susceptivel de explicar certas transformações operadas no decurso das numerosas investigações de M. Berthelot sobre a acção hydrogenante do acido iodhydrico, pareceu-me poder resolver uma questão ácerca da constituição do chloroiodeto de propyla, levantada, ha perto de 12 annos, por um chimico russo, M. Sorokine !. Tendo aquecido juntos, a uma temperatura um pouco elevada, o chloroiodeto de propylena e uma dissolução de acido iodhyárico, e tendo obtido, como unico producto da reacção, o iodeto de isopropyia, Sorokine tirou esta conclusão — que ficava para decidir qual dos dois arranços CHS.CHCI.CH2I ou CHº.CHI.CHP CI, se devia attribuir à molecula do chloroiodeto de propylena. As minhas experiencias relativas à acção do acido iodhydrico sobre a epichlorhydrina conduziam-me a admittir, à priori, o primeiro d'estes arranjos: CHº.CH Cl.CH2I; e a formação do iodeto de isopropyla, ob- servada por Sorokine, como sendo o resultado de duas reacções con- secutivas, a ultima das quaes é uma dupla decomposição semelhante à que representa a equação (a). Para verificar estas previsões dispuz um apparelho composto de tres peças principaes: um frasco apropriado em que se formava o acido iodhydrico; um matraz no qual se introduzia o chloroiodeto de propylena, podendo ser aquecido a perto de 100 graus por meio de um banho de agua exterior; emfim um outro matraz contendo agua fortemente esfriada. Esta disposição permettia fazer atravessar o chlo- roiodeto de propylena por uma corrente de gaz iodhydrico, e de vola- 1! Berichte der deutschen chemischen Gesellschaft zu Berlin, t. ur, page 626, 1870. PHYSICAS E NATURAES 63 tilisar o chloreto de isopropyla, que devia formar-se na peça média do apparelho, para ir condensar-se, com o excesso de gaz iodhydrico, no matraz recipiente contendo a agua fortemente esfriada. N'esta experiencia não obtive a menor quantidade de chloreto de isopropyla, mas sim iodeto do mesmo radical, porém misturado com uma grande quantidade de iodo livre. Apesar da formação do iodeto de isopropyla, esta reacção confirmava a idéa, que eu tinha enunciado e a formula CH2.CHCI.CH2I. De feito, o iodeto de isopropyia devia provir de uma dupla de- composição entre o chloreto do mesmo radical e o acido iodhydrico, como o iodeto de propyla normal, que eu obtive no decurso de minhas investigações relativas à epichlorhydrina, narradas na Memoria prece- dente; e o iodo livre era o resultado de uma hydrogenação, à custa do gaz iodhydrico. Esta hydrogenação, que tem por consequencia o desen- volvimento do iodo livre, exige, no nosso caso, como se diz ordinaria- mente, que o iodo esteja unido a um dos atomos do carbonio da extre- midade da cadeia ou «chaine». Se considerarmos, além d'isso, as coisas debaixo do ponto de vista das quantidades respectivas dos componentes que entram na reacção, veremos que a transformação do producto da formula CHº.CH CI.CH2I em iodeto de isopropyla, sob a influencia do acido iodhydrico, não pode ter logar senão quando se empregar uma molecula do composto CH. CH CL.CR2I e duas moleculas de acido iodhydrico, reagindo estas moleculas de acido iodhydrico uma depois da outra na ordem indicada pelas equações: (1) CHS.CH Cl.CH2I + HI==CHºCH Cl.CHS 4-1 (2) CH3. CH Cl. CH + HI== CHº. CHI. CHº + HCl. Não obstante esta serie de argumentos, sufficientemente rigorosos na minha opinião, era comtudo necessario tratar de obter o chloreto de isopropyla que devia ser o termo intermédio da experiencia prece- dente: a noção das quantidades respectivas offereceu-me um meio se- guro para conseguir este resultado. Tomei uma dissolução concentrada de acido iodhydrico na qual determinei a proporção do gaz HI; aqueci, em matrazes sellados e n'um banho-maria, quantidades moleculares eguaes 64 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS de chloroiodeto de propylena e da dissolução de acido iodhydrico. Ob- tive, n'estas condições, uma quantidade notavel de chloreto de isopro- pyla fervendo cerca de 36º. Achava-se assim realisada a verificação, que me tinha proposto de executar, e o chloroiodeto de propylena con- têm, por conseguinte, o chloro unido ao atomo de carbonio do centro. Sua constituição deve ser representada pela formula : CHº.CH CI. CHI Como todos os chimicos o teem supposto até hoje, como o sup- põe principalmente o chimico russo, M. Sorokine, no trabalho acima mencionado, considerei o chloroiodeto de propylena como constituido por uma especie chimica. Demonstro n'esta Memoria, e de modo a dis- sipar toda a duvida, que o composto que é o objecto do meu trabalho é realmente uma unica especie chimica. Mas, dado que seja a propy- lena ordinaria (CHº.CH.CH?), e o chloreto de iodo, pode-se pergun- tar se estes corpos, combinando-se, não produzirão os dois isomeros, CH. CHLI.CH2I e CHº. CHI. CH?Cl, que indica a theoria. As expe- riencias, que descrevi e um exame minucioso dos productos obtidos, auctorisam-me a regeitar esta hypothese. Acção do acido iodhydrico sobre o chloreto de isopropyla Tendo tido fundamentos para suppór que o chloreto de isopropyla e o acido iodhyárico effectuam facilmente a dupla decomposição, aqueci, em matrazes sellados e n'um banho-maria, quantidades equivalentes de chloreto de isopropyla e de acido iodhydrico, e realisei a dupla de- composição seguinte : CH. CH Gl. CHº + HI== CHº CHI. CHº + HOl De 40 gr. de chloreto de isopropyla empregadas n'esta experien- cia, apenas encontrei 3 ou 4 gr. não transformadas. Paris, «École Centrale des Arts et Manufactures», Janeiro 1882, ANA NA NESTES NA Na NA SN NS SNS NS SS ES a Ss 270 , E E DOS ORNAS DE SCIÊNCIAS MATHEMATICAS PHYSICAS E NATURARS publicado sob'os auspicios ALADEMIA REAL DAS SDIENCIAS DE LISBOA NUM. XXXIV. — DEZEMBRO DE 18332 E A E A AA A A 0 e Nà (e Nà a | 5 ) LISBOA TYPOGRAPHIA DA ACADEMIA no M 1883 | epa INDEX ZOOLOGIA : 1. Observações ácerca de algumas aves d'Angola — por TV: Barboza, di Bocages ri NAciSES o mo poa 2. Aves das possessões portuguezas da Africa occiden- tal— por J. V. Barboza du Bocage.......... 3. Description d'un nouveau poisson de Pintérieur d'An- gola— par Antomo Roberto Pereira Guimarães. . k. Contributions pour la faune du Portugal — par F. Maito zo: ISONÃos =. E rios o ti qua ve! ata ae a on 5. Sur Pidentitê de «Cynniris Erikssoni», Trimen, et «Nectarinia Ludovicensis», Bocage—par J. V. Bar- boza du Bocage Mio 6. Une variété nouvelle de Lepidoptére—par 4. A. de Carvalho «Montero. . afeto o Mods sho ei ao PHYsICA : 4. Manometro de ar comprimido—por Virgilio Ma- 65 80 85 88 N LOOLOGIA SS E—— 1. Observações ácerca de algumas aves d'Angola POR J. V. BARBOZA DU BOCAGE Melierax Mechowi, Cab. Cab. Journ. f. Orn. 1882, p. 229. M. Cabanis designa com esta nova denominação, considerando-o especie distincta, o Melierax d' Angola, cujos caracteres differenciaes, em relação à fórma mais commum do M. polyzonus d'Africa oriental, já nós haviamos tambem summariamente indicado na nossa Ormithologie d' An- gola. Se se comparam com effeito os exemplares provenientes de diver- sos pontos d'Angola, os quaes ascendem hoje a mais de 12 na nossa collecção, com os exemplares d'Africa oriental que melhor se adaptam ao typo tido por mais authentico do M. polyzonus, deparam-se-nos ar- gumentos sufficientes em favor da sua separação. Assim, a fórma mais commum do M. polyzonus tem côres mais claras; o cinzento que nºella domina não tem o tom de schisto, e apenas na cabeça e dorso escurece mais atirando para pardo, mais cu menos carregado. Nas coberturas das azas e pennas secundarias são sempre distinctos os pontos e os tra- ços brancos e escuros, que formam n'esta parte da aza uma vermicu- lação delicada. Emfim, nas pennas lateraes da cauda as faixas brancas são bastante largas, sobretudo a faixa terminal. A estes caracteres se contrapõem os dos spécimens colligidos até hoje em Angola. A côr fundamental d'elles é de um cinzento-schistaceo uniforme, mais carregado no dorso e cabeça, um pouco mais claro no peito e azas. N'estas não se encontra o menor vestigio de pontos e tra- cos brancos e cinzentos; coberturas e penas secundarias são uniforme- mente tintas de cinzento. As faixas brancas da cauda são constantemente mais estreitas. JORN. DE SCJENC. MATH. PHYS. E NAT.—N. XXXIV. 5 66 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Entre os exemplares, porém, do M. polyzonus que existem no Mu- seu de Lisboa provenientes da Africa oriental, alguns ha que à primeira vista parecem estabelecer pelos caracteres que apresentam a transição de um para outro typo. Um exemplar da Abyssinia offerecido em 1855 pelo Museu de Paris, outro comprado em 1859 à casa Verreaux e cuja etiqueta traz por indicação de patria a Nubia, ambos são de um cinzento muito proximo na intensidade, senão identico, aos dos spécimens de Angola, e teem tambem, principalmente o segundo, as riscas brancas da cauda estreitas como as do M. Mechowi. No exemplar da Abyssinia ainda se vêem distinctamente pontos e strias brancas nas coberturas das azas; porém no exemplar da Nubia apenas uns vestigios mui pouco apparentes recordam este desenho caracteristico. Cumpre porém notar que a côr mais escura da cabeça e dorso, nos dois exemplares de que nos estamos occupando, apresenta um tom pardo escuro, diverso da côr cinzento-annegrado que domina n'aquellas regiões em todos os nossos exemplares d'Angola. Quando apontámos pela primeira vez as differenças que encontra- vamos nos exemplares de Angola com relação aos individuos d'Africa oriental existentes no Museu de Lisboa, possuiamos apenas 3 exem- plares d'aquella proveniencia, dois de Caconda e um do Humbe; hesi- tâmos, por isso, em estabelecer uma especie nova, tomando para fun- damento d'ella caracteres que bem poderiam exprimir differenças pro- venientes da edade. Hoje porém o crescido numero de exemplares que temos recebido de Caconda, localidade provavelmente não mui distante d'aquella onde fôra colligido por von Mechow o spécimen descripto por M. Cabanis, auctorisa-nos a ser mais ousados. Parece-nos que a côr cinzenta escura sem mescla de pardo no alto da cabeça e dorso, e a ausencia de pon- tos e vermiculações brancas ou cinzentas claras, nas coberturas das azas e pennas secundarias, caracterisam sufficientemente os exemplares de Angola. Entre os nossos exemplares ha individuos jovens. Nestes as côres assemelham-se no desenho às dos individuos novos do M. polyzonus, mas são tambem muito mais intensas. No M. polyzonus, conforme te- mos observado, as côres pardas que caracterisam este estado de plu- magem, não tomam no peito e nas riscas do abdomen um tom ruivo ou mesmo avermelhado, como succede mui pronunciadamente nos exem- plares d'Angola que temos à vista. Os exemplares marcados como machos são sensivelmente mais pe- quenos do que os que trazem o signal de femeas; ha geralmente de PHYSICAS E NATURAES 67 uns para outros uma differença de 3 a 4 centimetros no comprimento total, de 2 a 3 centimetros no comprimento da aza e de 2 centimetros no da cauda. Um exemplar que o sr. Anchieta nos mandou em 1875 do Humbe, nas margens do rio Cunene, é perfeitamente identico aos de Caconda. Isto leva-nos a presumir que o Melieras encontrado por Andersson no territorio do Ovampo, em Elephant's Vley, pertencerá talvez ao M. Me- chowi. (V. Gurney, in Anderss. B. Damara-Land.) Como este exemplar se encontra hoje no Museu de Norwich, será facil verificar se nos enga- namos ou não. Não nos dá o dr. Cabanis a proveniencia exacta do exemplar ou exemplares do Melieras Mechowi que pôde examinar; diz-nos apenas que faziam parte de uma collecção de aves trazida de Angola pelo via- jante von Mechow. A omissão da proveniencia precisa e rigorosa dos exemplares que “se mencionam ou descrevem é sempre muito para lastimar; mas com relação áquella parte assás vasta do continente africano que se designa geralmente pelo nome de Angola tem graves inconvenientes, pois que variando immensamente as condições climatericas das zonas que se suc- cedem parallelamente à costa, como já observara Welwitsch, dizer ape- nas que uma especie vive em Angola ou em Benguella, é occultar in= dicações extremamente interessantes e decisivas para a definitiva de- “marcação das subdivisões zoologicas da grande região ethiopica. Se se disser apenas que vivem em Angola o Melierax Mechowi, a Sharpia angolensis, o Parus rufiventris, o Hylypsornis Salvadori, a Coracias spa- tulata etc., fica-se apenas sabendo que estas aves se encontram no ex- tenso territorio que demora entre a foz do Zaire e a foz do Cunene; se porém se disser que aquellas especies e outras muitas mais se encon- tram não no littoral, mas unicamente a uma notavel distancia da costa em localidades cuja altitude ascende a mais de 900 metros, e são por assim dizer os pontos avançados do grande planalto do centro dºAfrica, n'esse caso fornecer-se-ha à geographia zoologica elementos de estudo extremamente proveitosos. E quando se haja verificado que na costa oriental se encontram tambem as mesmas especies em altitudes eleva- das, e em localidades que formam a orla do planalto central por aquelle lado, a nossa conjectura de que o planalto central deverá constituir uma sub-região distincta achar-se-ha plenamente confirmada. Pionias Ruppellii, Gray. Os exemplares qne possuimos de tres localidades de Angola, Quil-' 5x 68 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS lengues, Capangombe e Humbe, comprehendem fórmas distinctas por variantes nas córes da plumagem, que se distribuem naturalmente por 4 grupos. A. Côr geral E plumagem de um pardo escuro bronzeado, salvo nos lados da cabeça onde domina um cinzento prateado; extensas dra- gonas amarellas e calções de um amarello-alaranjado; uropygio, baixo ventre e coberturas superiores e inferiores da cauda de um azul de cobalto, as pennas d'estas regiões pardo-escuro na base. Condizem es- tes exemplares perfeitamente com a figura publicada recentemente pelo sr. Sclater nos Proc. Z. S. L. 1882, pl. xLn; veem todos marcados pelo sr. Anchieta comos femeas (4 exemplares). B. Concordam com os precedentes na côr geral da plumagem; tem como elles dragonas amarellas e calções amarello-alaranjado; porém o uropygio, 0 baixo ventre e as coberturas da cauda são, em vez de azues, da côr do dorso e ventre, observando-se apenas n'algumas das cober- turas da cauda uma estreita orla azul mais ou menos perceptivel. D'este typo, primitivamente representado por Gray (Proc. Z. S. L. 1848, pl. v), temos tres exemplares todos marcados pelo sr. Anchieta como ma- chos. C. A côr geral da plumagem é mais clara e atirando mais para acinzentado, as pennas com margens mais claras; nenhum vestigio de dragonas, nem de calções amarellos, porém as pennas do uropygio e do baixo ventre e as coberturas da cauda largamente marginadas de azul. Dois exemplares, um macho e outro femea. D. Côr geral da plumagem como as do grupo €, à excepção do dorso que é por partes mais escuro; um começo de dragonas amarel- las, na dobra da aza e calções tambem amarellos, d'um amarello egual ao das dragonas; uropygio e coberturas superiores e inferiores da cauda distinctamente orladas de azul. Um exemplar com a marca de macho. Ao typo 4 e B pertencem exemplares remettidos pelo sr. Anchieta de Quillengues, Capangombe e Humbe; os exemplares do typo € são um do Capangombe, outro de Humbe; o exemplar do typo D é de Capangombe. O exame destes exemplares conduz-nos a acceitar como muito pro- vavel a opinião ultimamente sustentada pelo sr. Sclater, de que n'esta especie o azul no uropygio e coberturas da cauda é característico não do macho, como antigamente se presumia, e ainda recentemente sup- punha o sr. Reichenow, mas sim da femea. No artigo que consagrámos a esta especie na nossa Ornithologie d Angola, artigo que o sr. Sclater se esqueceu de consultar, haviamo- PHYSICAS E NATURAES 69 nos contentado de verificar que varios individuos que traziam a indi- cação de machos não tinham aquellas regiões tintas de azul, ao passo que outros com este caracter bem manifesto traziam a marca de femeas; e como estes factos concordavam perfeitamente com os resultados das pbservações feitos por Andersson em Damara-Land, chegaramos assim às mesmas conclusões que aquelle distincto naturalista e viajante; isto é: julgâmos poder concluir, como elle, a identidade de plumagem nos 2 sexos, attribuindo à influencia da edade ou da estação a presença ou ausencia da côr azul no vropygio e coberturas da cauda. Hoje porém esta perfeita concordancia das observações feitas em Londres no Laboratorio da Sociedade Zoologica e citadas pelo sr. Scla- ter (Proc. Z. S. L. 1882, p. 557) com as indicações que nos fornecem os exemplares remettidos de Angola pelo sr. Anchieta, auctorisa-nos a adoptar como mais provavel a interpretação suggerida pelo sabio se- cretario d'aquella Sociedade. Andersson cita nos seguintes termos exemplares encontrados por elle em Damara-Land com os caracteres dos do nosso gruppo €: «and I have also specimens in which the blue is present both above and be- low, but which have none of the usual orange-yellow on the elbow or on the thigh, but only on the under wing-coverts. Whether or not these variations are merely occidental, I have been unable to decide.» Para nós os exemplares descriptos por Andersson, identicos a dois que temos na nossa collecção, um macho e outro femea, são simples- mente individuos novos; o aspecto geral da plumagem, a côr mais clara e acinzentada na cabeça, dorso e peito, indicam-nos que não são adul- tos; a sua maior concordancia com os caracteres de plumagem da fe- mea, fal-os entrar na regra geral das especies ornithologicas com sexos diversamente caracterisados. A presença das dragonas amarellas e dos calções de um amarello alaranjado é caracter indicativo do estado adulto, commum aos dois se- xos. O nosso exemplar unico do gruppo D é um macho em plumagem de transição com umas dragonas amarellas pouco desenvolvidas, com calções tambem amarellos mas ainda não alaranjados, e com margens azues bem distinctas nas pennas do uropygio e coberturas da cauda. Com o progresso da edade deveria n'elle ir necessariamente desap- parecendo o azul n'estas regiões, ao passo que a côr amarella iria alas- trando e cobrindo uma maior porção das pequenas coberturas da aza, e a côr amarella dos calções tomaria o tom alaranjado proprio do adulto. Nem deve esquecer tambem que n'este exemplar a côr da cabeça, dorso e partes inferiores se conserva. mais clara e acinzentada do que nos 70 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS adultos, porém já vae escurecendo por partes no dorso, o que confirma por certo a nossa interpretação. Neocichla gutturalis, (Bocage). O unico exemplar conhecido d'esta especie fôra mandado pelo sr. Anchieta da Huilla em 1871. Descrevemol-o e fizemol-o representar na «Ornithologie d'Angola» p. 253, pl. 1, fig. 4. Nunca mais lograra aquelle nosso infatigavel explorador encontral-o, até que ultimamente em uma excursão ao rio Cuce e origens do Quango conseguiu 3 exem- plares, um macho e duas femeas. Parece-nos portanto ser um dos ha- bitantes do planalto central d'Africa, e temos a favor d'esta conjectura a noticia que acaba de nos dar o nosso amigo Dr. Hartlaub, de que fôra encontrada pelo viajante italiano Biba nas immediações do Lago Tangas nika. No Cuce não deve ser raro, não só porque durante uma breve de- mora ali conseguiu o sr. Anchieta tres exemplares, mas tambem por- que nos aponta o nome porque é conhecido dos indigenas, Xiau-Xiau, indício certo de que estaciona por aquelles sitios ou que os frequenta regular e periodicamente. O macho não difere nas côres da femea. É apenas um pouco mais pequeno do que ellas. A plumagem do novo, que o dr. Hartlaub nos diz ser muito curiosa, é-nos desconhecida. Bradyornis ater, Sundev.? Melaenornis ater, Bocage, «Orn. d'Angola» p. 208; Bradyornis diabolicus, Bocage, Jorn. Acad. Sc. Lisb. vr, p. 270. Na nossa «Ornithologie d'Angola» referimos ao Bradyornis ater, Sundeyv., dois exemplares de Angola, um de Kilo nas margens do Cu- nene, outro de Caconda, unicos que então possuiamos. Recebemos depois mais exemplares de Caconda, e comparando-os com a descripção do B. diabolicus, especie que o sr. Sharpe recente- mente estabelecera no vol. 1v do Catalogo das Aves do Museu Britannico, pareceu-nos que os caracteres dos nossos exemplares condiziam melhor com os attribuidos a esta nova especie, e a ella os referimos. Mais tarde o sr. Gurney teve occasião de examinar o exemplar de Damara-Land, typo do B. diabolicus, Sharpe; confrontou-o com outro do Transvaal, representante genuino do B. ater, e concluiu pelos con- siderar da mesma especie, d'onde resultaria a necessidade de eliminar o B. diabolicus (Ibis, 1879, p. 402). Com esta opinião parece confor- mar-se agora o sr. Sharpe (Birds of South Afr. by Layard, p. 405). Um exemplar que encontramos na ultima remessa que o sr. An- PHYSICAS E NATURAES 74 chieta nos faz de Caconda chama novamente a nossa attenção para este assumpto. Temos presentes dois exemplares authenticos do B. ater, um de Durban, outro de Eland-Post, e com elles comparâmos 6 exemplares de Angola, um do Kiulo, os outros de Caconda; aquelle traz o signal de femea, estes comprehendem 3 machos adultos, uma femea adulta e uma femea nova com a plumagem de um pardo escuro variegada de pequenas malhas fulvas na extremidade das pennas. Em dimensões os nossos exemplares de Angola são superiores aos 2 da Africa austral, como bem se julgará pela tabella que damos em seguida. Nas côres não notamos differenças sensiveis, com quanto se possa talvez dizer que os reflexos metallicos são mais accentuados nos spécimens de Angola independentemente do sexo. No que porém estes differem muito notavelmente é na conforma- ção da cauda, a qual, além de levemente furcada, tem as pennas lateraes com a extremidade encurvada para fóra (divaricata), recordando assim a disposição especial da cauda dos Dicrurus musicus, divaricatus, etc. Que os exemplares de Damara-Land tem dimensões superiores aos da Africa austral-oriental, dizem-nos varios auctores e mui designada- mente Finsch e Hartlaub (Vôg. Ort. Afr. p. 321); n'este ponto concor- dam com os de Angola. Não sabemos porém se a cauda tem n'elles a fórma que observamos nos nossos. Do que fica dito apenas queremos concluir que não podemos dar ainda a questão como resolvida. Não nos parece liquido que os spéci- mens de Angola, os de Damara-Land e os da Africa austral-oriental per- tençam a uma só especie. Eis as dimensões dos exemplares que examinámos: a. Durban (Shelley). ...... Aza 109. Cauda 92. tarso 24 PDR b. Eland-Port (Anchieta. ... » 1405. » 98. » 23) * c. 2 Kiulo (Anchieta). ..... »(j AS vor OS vm (28 d. é Caconda (Anchieta). ... » 1149. » 103. » 2h esco uid No» netos dm (A20p00) mm) AOS na 225 BaSDs EN Damas. eps dA Sor rem ÃOS 2 d 028 g. gJjuv. Caconda (Anchieta). » 409. » 98. » 23 Dicrurus divaricatus, Licht. Os representantes africanos do gen. Dicrurus differem entre si na estatura, nas dimensões do bico, nos reflexos metallicos da plumagem, fiz; JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS que tomam ora um tom d'aço esverdeado, ora atiram mais para vio- laceo, na disposição mais ou menos pronunciadamente furcada da cauda. Destacam-se duas fórmas mais singularmente distinctas: uma é o D. musicus ou D. assimilis de alguns auctores, da Africa austral; a outra é o D. modestus da Ilha do Principe. É facil tarefa o distinguil-as. Temos presentes varios exemplares de uma e outra, e todos nos estão mostrando na opposição dos caracteres, que acima ficam expostos, diffe- renças de conformação e coloração que não consentem confundil-as. A uma e outra especie, pois que assim lhes podemos chamar sem receio, se podem referir sem duvida spécimens, que tambem temos presentes, de varias localidades da Africa occidental e oriental, porém é certo que não ha entre elles e os exemplares typicos d'aquellas duas especies uma perfeita concordancia de caracteres. Assim todos os nossos exemplares de Angola referem-se melhor pelo colorido e pela disposição da cauda ao D. musicus; e no emianto não lhe são identicos nas dimensões, que não alcançam os d'aquelles, e distinguem-se claramente pelo bico que é mais curto e delgado. Não temos exemplares da Africa oceidental, e designadamente da Senegam- bia; porém pelo que nos dizem os auctores das dimensões dos speci- mens desta procedencia, não nos parece demasiada ousadia affirmar que os nossos individuos de Angola representam com effeito o D. di- varicatus, Licht. Fazem parte tambem da nossa colleeção exemplares do Congo, de Denkera, e ainda dois spécimens do Rio Pangani, na Africa oriental, que parecem manter com o D. modestus as mesmas relações de appros ximação que vimos de notar nos nossos exemplares de Angola para com o D. musicus. São mais pequenos e teem um bico mais curto e delgado; no mais assemelham-se-lhes inteiramente. É a esta fórma que o nosso amigo J. Verreaux dera o nome de D. coracinus. Figura-se-nos que a sciencia ganha em exactidão e clareza sem- pre que possa usar de expressões que por si mesmas excluem duvidas e hesitações. Se referirmos os nossos exemplares d'Angola ao D. di- varicatus, os exemplares do Congo ao D. coracinus, toda a gente nos comprehenderá. Se os chamarmos porém D. musicus e D. modestus, não se ficará formando uma idéa sufficientemente exacta dos caracteres que realmente nos apresentam. Querem que sejam antes variedades ou raças geographicas? Não nos parece que valha a pena discordar d'este alvitre, mas sempre quizeramos que nos dissessem qual é a especie primordial a que devem subordinar-se as pretendidas raças e varie- dades. PHYSICAS E NATURAES RS Thelephonus Anchietae, Bocage. Shelley, Birds from Southern Africa, Proc. Z. S. L. 1881, p. 579. Julgâmos em tempo poder estabelecer esta especie em vista dos caracteres que nos apresentava um exemplar adulto de Ambacca, os quaes não concordavam inteiramente com os attribuidos ao T. minutus, Hartl. Depois, quando escrevemos a «Ornithologie d'Angola», mudâmos de parecer, porque a confrontação d'aquelle exemplar e de outros exem- plares novos de Angola com alguns da costa de Loango, que eram com razão referidos ao T. minutus, nos induzia a crêr que as differenças que tomáramos por especificas podiam muito bem ser unicamente de- vidas à influencia do sexo e da edade. Ultimamente o sr. Shelley referiu ao nosso T. Anchietae exem- plares d'Africa oriental (Lamo) enviados pelo dr. Kirk, declarando-o uma boa especie, realmente distincto do T. minutus pela ausencia de malhas negras nas scapulares do macho adulto, as quaes se encontram todavia, porém assás reduzidas em dimensões, na femea. (Shelley, Birds. from Eastern Africa, Proc. Z. S. L. 1881, p. 579) É certo que no nosso macho adulto de Ambacca não ha vestigios alguns de côr negra nas scapulares, assim como tambem ha n'elle com- pleta ausencia de faixa supraciliar branca. N'uma femea de Pungo-An- dongo é que se encontram malhas centraes negras não sómente nas scapulares, mas tambem nas pennas secundarias e até em algumas pen- nas da parte superior do dorso; é n'ella tambem distincta a faixa su- praciliar de um branco sujo. Em dois exemplares da Costa de Loango, que temos presentes, um designado como macho, outro sem designação de sexo, observamos grandes malhas centraes negras nas scapulares; porém n'um as malhas negras do dorso já teem desapparecido e a largura das malhas centraes negras nas pennas secundarias é sensivelmente menor; em ambos é dis- tincta uma estreita faixa supraciliar branca. A côr negra domina ainda “mais no dorso e azas de um terceiro exemplar da costa de Loango que “tem toda a apparencia de joven; n'este a parte superior da cabeça, que é de um negro baço, tem o centro malhado de branco e a faixa supra- ciliar branca é bastante larga. Procurando interpretar pela confrontação de todos estes exempla- res as mudanças que a edade vae imprimindo nas côres da plumagem, parece-nos que o desapparecimento gradual da côr negra no dorso e azas e a substituição do branco por negro na cabeça até à total extin- 7h JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS ção da faixa supraciliar, definem as phases successivas do metachroma- tismo até se chegar áquella que compete à plumagem definitiva, a qual se acha bem representada no nosso macho adulto de Ambacca, e nos exemplares do mesmo sexo de Lamo observados pelo sr. Shelley. Como confirmação desta nossa conjectura, temos a convicção que resulta para nós da comparação dos exemplares de Loango com o de Ambacca: este é evidentemente um exemplar perfeitamente adulto, um macho velho; aquelles parecem-nos, embora adultos, não terem attin= gido ainda a ultima e definitiva phase da plumagem. Em conclusão persistimos em duvidar que o nosso T. Anchietae, de Angola e d'Africa oriental, seja realmente distincto do T. minutus da Costa do Oiro e do territorio ao norte do Zaire. Em 1876 os srs. Sharpe e Bouvier diziam o seguinte: «Nous avons souvent pensé que o T. Anchictae, Bocage, n'était qu'un sexe du T. minutus, parceque, dans tous les envois de VAfrique occidentale, nous avons toujours reçu ensemble les deux espêces.» (Bulls S. Zool. France 1, p. 308) Parece dever-se inferir d'aqui que os srs. Sharpe e Bouvier encontraram em diversas remessas d'Africa occiden- tal, conjuntamente com exemplares do T. minutus, tal como o descre- vera Hartlaub, exemplares com os caracteres do T. Anchietae, isto é, sem faixa supraciliar branca e com o dorso e as scapulares destituidas de malhas negras. Sendo assim, haveria em favor da nossa opinião pro- vas inteiramente decisivas. Notaremos ainda que o exemplar descripto por Hartlaub parece achar-se n'uma phase de plumagem mais atrazada do que dois dos nos- sos exemplares de Loango. As expressões «dorso medio longitudina- liter nigro variegato; tertiariis et tectricibus majoribus in medio longi- tudinaliter nigricantibus» confirmam esta nossa asserção. Custa-nos de certo termos de recusar a paternidade a uma especie da nossa lavra; mas o amor da verdade impõe-nos esse sacrificio. Sharpia angolensis, Bocage. Bocage, Jorn. Ac. Sc. Lisboa, t. vi, pp. 258 e 275; ibid. t. vir, p. 245; ibid. t. vim, p. 67; Orn. d'Angola, App. p. 558. O ultimo exemplar dºesta especie que recebemos de Caconda dif- fere de todos os outros, em ter as partes superior e lateraes da cabeça e collo de um pardo acinzentado claro, com uma risca supraciliar inde- cisa e a região auricular de um branco sujo, em vez de serem todas estas partes de um pardo annegrado sem o menor indício de faixa su- praciliar, conforme se observa em todos os outros exemplares prove- PHYSICAS E NATURAES 15 nientes da mesma localidade. Não traz aquelle exemplar indicação al- guma de sexo; quanto às differenças que apresenta consideramol-as unicamente devidas à edade, e proprias de uma phase de transição ou de um estado imperfeito de plumagem. Confirma esta maneira de ver a circumstancia de haver já na parte anterior do vertice algumas pen- nas com a côr escura definitiva. N'uma lista de aves d'Africa oriental que publicou este anno o sr. Shelley no «Íbis», vem mencionada uma segunda especie do gen. Shar- pia, a Sharpia Ayresi. com a competente diagnose e figura de um ma- cho. Este exemplar fóra colligido pelo bem conhecido explorador o sr. Ayres no rio Tatin, a 24º 23 de latitude austral e 27º 55! de longitude, no paiz dos Matabeles. Comparando a figura publicada pelo sr. Shelley com os nossos exemplares da Sh. angolensis, notamos uma differença muito sensivel na fôrma e dimensões do bico, que é n'estes considera- velmente mais delgado. A julgar unicamente pela figura da Sh. Ayresi, está-nos parecendo que se approxima muito mais do Sycobius mela- notis e S. rubriceps do que da especie de Caconda. (V. Shelley-Birds from Souih-Eastern Africa, Ibis 1882, p. 353, pl. vir, fig. 2 Reproduzimos aqui o desenho da cabeça da Sh. Agyresi, copiado da figura citada de Shelley, em confronto com o desenho da cabeça da Sh. angolensis para que melhor se possa avaliar a differença que apon- tâmos. Sharpia Ayresi Sharpia angolensis Urobrachya Mechowi, Cab. Cab. Journ. f. Orn. 1882, p. 122. Urobrachya Bocagei, Sharpe, Cat. Afr. B., p. 63. O dr. Cabanis admitte quatro especies que considera bem caracte- risadas pela côr differente da malha das azas, ora vermelha, ora de um 16 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS amarello alaranjado, e pela extensão differente da côr de castanha nas coberturas das primarias e grandes coberturas das azas. Reproduzimos textualmente a sua clave: A. com dragonas vermelhas 1. Urobrachya axillaris, (Sm.) Coberturas das primarias e grandes coberturas das azas apenas marginadas de côr de castanha. Habit. : Região oriental da Africa austral, territorio de Karsan, Natal, Moçambique. 2. Urobrachya phoenicea, (Heugl.) U. zanzibarica, Shelley. Coberturas das primarias e grandes coberturas das azas quasi inteiramente côr de castanha. Habit.: Africa oriental e região do nordeste. B. com dragonas amarelias. 3. Urobraçhya Mechowi, Cab. Coberturas das primarias inteiramente côr de castanha, grandes coberturas da aza quasi inteiramente côr de castanha. Habit.: Angola. 4. Urobrachia affinis, Cab. Coberturas das primarias pretas, grandes coberturas da aza ape- nas marejadas de côr de castanha. Habitat desconhecido. Temos na collecção do Museu apenas dois exemplares com drago- nas vermelhas, um dos quaes de Lamo, proveniente das collecções en- viadas pelo dr. Kirk ao nosso amigo o sr. Shelley, e por conseguinte um dos typos da sua U. zanzibarica, que o dr. Cabanis refere à U. phoenicea de Heuglin. O outro exemplar trazido antigamente do Cabo da Boa Esperança pelo dr. L. J. Moniz foi, juntamente com outras aves da Africa austral, offerecido por este nosso compatriota a el-rei o sr. D. Pedro v, e veiu incorporar-se com a preciosa collecção ornitholo- gica organisada por este illustrado principe no Museu Nacional. Com- parando estes exemplares, não lhes encontramos na verdade bem pro- nunciadas as differenças na disposição da côr de castanha sobre as co- PHYSICAS E NATURAES Tr berturas das primarias e grandes coberturas das azas em que assenta a separação da U. zanzibarica ou phoenicea; no emtanto 2 exemplares apenas são elementos escassos de comparação, e por isso abstemo-nos de nos pronunciar a tal respeito. Quanto à Urobrachya de Angola que o dr. Cabanis menciona sob uma denominação nova, U. Mechowi, essa parece-nos inquestionavel- mente uma boa especie e ha muito tempo que somos d'esta opinião. A U. Mechowi é a especie citada e brevemente descripta pelo sr. Bow- dler Sharpe no seu Catalogo das aves africanas, p. 63, sob a designação de U. Bocagei; e com este mesmo nome figura esta especie na nossa Ornithologie d Angola, p. 343. A 4.º especie, U. affinis, da qual o dr. Cabanis ignora o habitat, tambem se acha representada no Museu de Lisboa por um unico exem- plar, de procedencia desconhecida, cujos caracteres nos parecem con- cordar absolutamente com os apontados pelo dr. Cabanis. Este nosso exemplar apresenta vestigios de ter vivido em captiveiro e, segundo va- gas recordações, foi entregue completo e fresco ao preparador que lhe extraiu a pelle e o armou. Faz tambem parte da collecção ornitholo- gica de el-rei D. Pedro v. As localidades de Angola d'onde temos recebido a Urobrachya Bo- cagei são: ao norte do Quanza, Duque de Bragança e Columbo; ao sul do Quanza, a Huilla e Caconda. O exemplar ou exemplares colligidos por von Mechow, que o dr. Cabanis cita, são provavelmente de Cassange ou da região do Quango, que pelos caracteres da sua fauna ornithologica não parece differen- ciar-se muito de Caconda. Fringillaria major, Cab. Journ. f. Orn. 1880, p. 349, tab. 11, fig. 2; F. Cabinisi, Bocage nec Reichenow. A especie que descrevemos a pag. 273 da «Ornithologie d'Angola» sob a denominação de Fringillaria Cabanisi não é esta, mas sim a F. major, Cabanis (Journ. f. Orn. 1880, p. 349, tab. 11, fig. 2). Já tivemos occa- sião de o dizer na mesma «Ornithologie d'Angola» no Appendice a p. 559. Observa porém o sr. Shelley, n'uma sua recente publicação, que um exemplar de Caconda, que lhe enviaramos não concorda perfeitamente com a fig. citada de Cabanis, pois a faixa central do vertice da cabeça é n'aquelle branca, emquanto que n'esta é cinzenta, e as pennas do manto, em vez de terem margens mais claras que deem âquella parte um aspecto escamoso, teem malhas centraes mais allongadas que se estendem até às extremidades das pennas. 78 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Não duvidamos que no exemplar de Caconda examinado pelo sr. Shelley haja na cabeça uma faixa central branca; no emtanto podemos affiançar que nos exemplares machos de Caconda que temos à vista ha uma faixa mal deffinida no vertice da cabeça cuja côr cinzenta clara não desdiz da que se encontra representada na figura de Cabanis, a não ser que n'esta apparece uma faixa muito distincta, e n'aquelles é, como dissemos, mal definida. Tambem nos machos adultos de Caconda da nossa collecção, a pin- tura das pennas do manto não nos parece afastar-se sensivelmente da que nos depara a figura de Cabanis. Agora nos exemplares marcados como femeas, todos de dimensões inferiores aos que veem designados como machos, é que observamos algumas particularidades dignas de menção. As pennas da face superior da cabeça são orladas de castanho, como as do dorso; em dois exem- plares não existe vestigio algum de faixa central, n'um terceiro spéci- men avistam-se apenas a meio do vertice algumas strias brancas; a faixa transversal branca superior da aza, que nos machos é bastante larga, nas femeas é proporcionalmente mais estreita; as strias escuras das pen- nas do manto são mais estreitas e vão até quasi à margem da penna. N'um espécimen novo não se encontram as duas faixas transver- saes da aza, sendo as coberturas d'esta marginadas de ruivo. Todas as regiões superiores, incluindo a face superior da cabeça, são fortemente striadas de pardo escuro sobre um fundo ruivo acastanhado; a faixa supraciliar é de um ruivo claro; as faces lateraes da cabeça de um pardo claro uniforme. As regiões inferiores de um branco levemente tinto de amarello, salvos os flancos onde domina o cinzento, apresentam strias muito estreitas pardas na garganta e peito, as quaes cobrem apenas as hastes das pennas. Daremos as dimensões de um dos nossos exemplares machos, para preencher a lacuna que se nota na diagnose da especie pelo dr. Ca- banis. Compr. tot. 180 mm.; aza 9 mm.; cauda 75 mm.; bico 14 mm.; tarso 22 mm. Considera o sr. Shelley distincta da F. major, comquanto muito proximo della, uma Fringillaria que recebeu da Africa oriental (Mam- boio) e a que impôz o nome de F. orientalis (Shelley, B. from Eastern Africa, Proc. Z. S. L. 1882, p. 308). Este novo typo distinguir-se-hia da F. major por lhe ser inferior em tamanho, por ter o bico e os mem- bros um pouco mais compridos e mais reforçados, e tambem porque tanto a faixa supraciliar como a faixa central do vertice são mais lar- gas e mais pronunciadas. ENE PHYSICAS E NATURAES 79 Ha pois conhecidas tres fórmas, muito semelhantes entre si, com um habitat distincto: a F. Cabanisi, de Camarões; a F. major, de An- gola; e a F. orientalis, de Mamboio. Parece comtudo haver mais es- treitas relações de affinidade entre a F. major e a F. orientalis, do que entre qualquer d'estas e a F. Cabanisi, a qual, a ser correcta a figura publicada no Journ. f. Orn. de Cabanis, apresenta no tom diverso do colorido do dorso e azas, na maior extensão do espaço branco na gar- ganta, na ausencia total de qualquer faixa clara no vertice da cabeça e ainda na inferioridade das dimensões, um conjuncto de caracteres diffe- renciaes de uma certa importancia. Da F. flaviventris (Vieill), que tambem se encontra em Angola e frequenta até as 'mesmas localidades que a F. major, é que todas as tres especies mencionadas se distinguem perfeitamente; porém n'um artigo publicado ha pouco pelo dr. Hartlaub âcerca de algumas espe- cies novas do Nilo-superior, encontra-se menção de uma Fringillaria muito proxima da flaviventris, à qual o sabio ornithologista allemão chama F. Forbesi. Transcreveremos aqui a breve diagnose d'esta es- pecie. F. flaviventri, Vieill. simillima, sed minor, gastraeo pure flavissi- mo, fasciis vel maculis alaribus albis nullis. (V. Journ. f. Orn. 1882, p. 324.) 80 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS 2. Aves das possessões portuguezas da Africa oceidental POR J. V. BARBOZA DU BOCAGE VIGESIMA QUARTA LISTA Na ultima remessa do sr. Anchieta encontro, além de muitas aves de Caconda, algumas do rio Cuce, resultados de uma breve excursão realisada ultimamente pelo nosso habil explorador. Recentes occurren- cias, a morte de sóbas e a invasão de uma epidemia de bexigas, não lhe permittiram realisar ainda a viagem aos Ganguellas, para a qual se acha ha muito apercebido. São 51 as especies d'esta remessa, que vamos succintamente enu- merar. 1. Melierax Mechowi, Cab. Journ. f. Orn., 1882, p. 229. M. polyzonus, Bocage, Orn. d'Angola, p. 12. Dois exemplares ó e 9; N. indig. Nhamahuti. 2. Buteo desertorum, (Daud.) 3. Asturinula monogrammica, (Temm.) Uma femea; N. indig. Calupamba. 4. Pionias Meyeri, (Rúpp.) Dois exemplares, um macho adulto e uma femea. Nºesta, as dra- gonas amarellas que completam a plumagem do adulto, co- meçam apenas a manifestar-se. A plumagem dos 2 sexos é identica. N. indig. Xiquengue. o. Dendrobates fulviscapus. O mais abundante dos Pêtos de Caconda. N. indig. Bangula. LO. PHYSICAS E NATURAES 81 .« Coracias naevia, Daud. . Merops birundinaceus, Vieill. Um casal. N. indig. Lengue. . Ceryle rudis, (Linn.) Uma femea do Rio Cuce. - Ceryle maxima, (Pall.) Uma femea do Rio Cuce. Pogonorhynchus torquatus, (Dum.) Vulgar em Caconda. N. indig. Mutue. . Stactolaema Anchietae, (Bocage). Vulgar, mas não tanto como o precedente. N. Fo Mutue. - Indicator major, Steph. . Indicator minor, Steph. Raros, tanto este como o precedente. Ambos conhecidos dos in- digenas pelo nome de Sole. « Upupa africana, Bechst. Um exemplar adulto sem indicação de sexo. N. indig. Mupui. - Caprimulgus rufigena, Smith. Tres exemplares. N. indig. Lumbamba. . Nectarinia amethystina, (Shaw.) .- Nectarinia chloropygia, Jardine. . Ceblepyris pectoralis, (Jard. & Selb.) Uma femea. « Bradyornis ater, Sund.? Uma femea. Andam em bandos, associados quasi sempre com os Dicrurus e, como estes, crepusculares. - Bradyornis murinus, Finsch & Hortl. Um casal. - Dicrurus divaricatus, Licht. Abundante. Nutrem-se de insectos, principalmente coleópteros e orthópteros. JORN. DE SCIENC. MATH. PHYS. E NAT.— N.º XXXIV. 6 82 22. 30. 34 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Fiscus collaris, (Linn.) Dois exemplares adultos do Rio Cuce. - Nilaus aflinis, Bocage. Um macho adulto. . Prionops talacoma, Smith. Nutre-se de insectos. N. indig. Etue. . Prionops Retzi, Wahlb. é aduito. N. indig. Etuejamba. « Telephonus erythropterus, (Shaw.) - Dryoscopus neglectus, Bocage. ó adulto. Do Rio Cuce. . Grateropus Hartlaubi, Bocage. Vulgar nos mattos e dentro das povoações, frequente nas hortas contiguas às habitações. N. indig. Gangaira. . Neocichla gutturalis, Bocage. Tres exemplares, um ó e duas 9, do Rio Cuce. O unico exem- plar que possuiamos, unico tambem até agora nos Museus da Europa, fôra morto na Huilla em 1881 pelo sr. Anchieta. Cossypha barbata, Finsch & Harth. Dois exemplares, 6 e 9. N. indig. Lecerequete. Turdus strepitans, Smith. N. indig. Pandaxocoxoco. . Turdus libonyanus, Smith. N. indig. Quiçandambugi. . Monticola brevipes, Waterh. N. indig. Gundo. Tambem veiu um exemplar do Cuce. . Saxicola pileata, (Gma.) Pouco vulgar. Vive em descampados; cria em buracos no chão. Quando avista aves de rapina vae logo esconder-se nas tocas, onde pode ser colhido à mão. N. indig. Canomba ou Nomba. . Melocichla mentalis, Fras. Não é raro; vive por entre a folhagem proximo de agua. N. in- dig. Xituca. “36. 37. 38. 39, 41. h2. hd. kh. h5. h6. h7. h8. PHYSICAS E NATURAES 83 Tricholais pulchra, Bocage. N. indig. Canopo. Motacilla vidua, Sundev. Uma 9 do R. Cuce. Corvus capensis, Licht. Vulgar, mórmente no tempo das chuvas. N. indig. Quiquamanga. Lamprocolius acuticaudus, Bocage. Vulgar em Caconda. N. indig. Xionjo. « Pholidauges Verreauxi, Bocage. Vulgar. É uma das aves que mais frequentam os cercados e ar- vores dentro das libatas, conservando-se tranquillamente pou- sada ainda nas occasiões de maior bulicio. N. indig. Donga. Sharpia angolensis, Bocage. Rara. Facil de caçar, porque quando se espanta foge para dis- tancias muito curtas. Vidua principalis, Linn. Não é rara pelos cercados e dentro da povoação. N. indig. Ca- lumbocobindiongro. Pytelia afra, Gm. Xanthodira flavigula, Sundey. Frequenta mais os terrenos cultivados; pousa habitualmente nas arvores altas e despidas. N. indig. Sué-sué. Fringillaria major, Cab. Não é rara. N. indig. Bindalabamba. Mirafra nigricans, (Sundev.) Rara. Vive proximo d'agua e vem esgaravatar nos curraes. Turtur semitorquatus, Rúpp. Vulgar e estacionaria em Caconda. Poucas vezes se encontra em bandos; de ordinario aos pares. N. indig. Gui. Numida coronata, Gray. Palpebras e face d'um azul esbranquiçado; carunculas e pescoço azulados; cêra encarnado-escuro; bico avermelhado na base, d'um castanho-esverdeado sujo para a extremidade. Vulgar. 6 x 84 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Mesmo dentro de casa se sentem cantar nos mattos proximos. Abundam nas florestas distantes, d'onde de manhã e ao cair da tarde partem em bandcs à procura da agua da chuva, que se conserva em depressões nas vastas superfícies horisontaes das rochas de gneiss. N. indig. Hanga. 49. Pternistes rubricollis, Lath. Vulgar. N. indig. Unguari. 50. Ciconia Abdimii, Licht. D'arribação. Apparece em Caconda na força das chuvas em ban- dos numerosos, pousando juntos na mesma arvore ou em ar- vores proximas. Pouco tempo depois tornam para as margens dos grandes rios, onde sempre se conservam alguns. N. in- dig. Luaim. FR Lulropius Docagii a VADOGUA A PHYSICAS E NATURAES 85 5. Description d'un nouveau poisson de Fintérieur d'Angola PAR ANTONIO ROBERTO PEREIRA GUIMARÃES (Aide-naturaliste au Muséum de Lisbonne) Fam. SILURIDAR Genus Eutropius, Mull et Trosch Eutropius Bocagii, sp. n. B. 10 D. FP. GV. 6 A. 55. Cette espêce est tout-à-fait semblable à VE. miloticus, et bien aussi elle ofire avec "E. Adansonii, les rapports les plus frappants, mais se- lon Vautoritê si incontestable de M. le Dr. Steindachner!, la máchoire supérieure est plus allongée que Pinférieure chez VE. Adansoni, tan- dis que dans le poisson, dont nous allons parler, la mandibule dépasse Vintermaxillaire, ce qui le distingue nettement, et le rapproche de VE. depressirostris. | Le corps est comprimé jurqu'à Vinsertion des pectorales; la tête un peu déprimée, Vest plus encore en avant. La hauteur entre la dorsale et les ventrales est comprise 4 7/9 fois dans la longueur totale, ou quatre fois dans longueur jusqu'à la base de la caudale. La longueur de la tête est quatre fois et demie dans la lon- gueur du corps, la caudale non comprise, elle est aussi large que sa longueur sans le museau. L'ceil nous semble ovale, son plus grand diamétre fait le cinquiême 1 Sitzungsb. Akad. Wiss. Wien., Cl. Lx Bd. 1, Abth. 1870, p. 985, taf. v. 80 JORNAL DE SCIÊENCIAS MATHEMATICAS de la longueur de la tête; "espace interorbitaire est de trois diamêtres et un tiérs. La crête occipitale arrive jusqu'à la fourche, qui est à Porigine de la dorsale, et elle forme une lisiêre d'un millimêtre de largeur, tandis que chez VE. miloticus elle est de deux millimêtres et demi. L'ouverture de la bouche est assez grande et oblique, la mâchoire inférieure avance un peu plus que Vautre, et toutes les deux ont une bande de dents en cardes fines; il y en a derriêre la bande supérieure une autre de la même largeur, qui appartient au vomer et aux pala- tins. Les orifices antérieures des narines sont prês de la lêvre supê- rieure, et séparés "un de Pautre du double de leur distance à la co- missure; les postérieurs sont plus grands, ovales, moins éloignês [un de Vautre et plus proches du bord supérieur de la bouche que de celui de Vorbite; à leur bord antérieur se trouve le barbillon nasal, três grêle et plus petit que le diamêtre de Veil. Les barbillons masxillaires sont un peu plus forts et plus longs, mais ils n'atteignent pas la base de-la pectorale; les barbillons sous- mandibulaires postérieurs sont plus courts d'un tiers environ, et les antérieurs, plus en dedans, ont la même mesure que ceux des narines. La membrane branchiostêge est soutenue par dix rayons; Pouver- ture intérieure, en arriêre du quatriême arc de 'appareil hyoidien est large; les ares branchiaux sont garnis à leur bord interne d'appendices en forme de stylets, tournés vers la bouche, ceux des deux premiers ares sont dans un seul rang et ceux du troisiême et quatriême arc sont plus courts et en deux séries. Les os pharyngiens sont hérissés de pe- tites dents en velours. Les pseudobranchies ne sont pas visibles. La dorsale, assez courte, est reportée en avant des ventrales; en- tre cette nageoire et la crête occipitale se voit au travers de la peau une petite fourche, laquelle est à peine plus longue que large, tandis que chez VE. niloticus eile est de moitié plus longue que large; et chez PE. depressirostris elle est plus large que longue; dans cette fourche s'articule un petit os, qui est proprement le premier rayon de la dor- sale, mais qui parait peu au dehors; le premier rayon apparent, os- seux, est dentelé au bord postérieur, il est cassé dans Vindividu, que nous avons sous les yeux; les autres six rayons de cette nageoire sont branchus. L'adipeuse est petite, elle laisse, entre elle et la caudale, un espace du septiême de la longueur totale, et elle est éloignée d'une dis- tance êgale à deux diamêtres de VPceil, de la verticale menée par la base du dernier rayon de Panale. Les pectorales, quand elles sont tournées PHYSICAS E NATURAES 87 en arriére, dépassent Vorigine de la dorsale, mais elles n'atteignent pas la base des ventrales; leur premier rayon est ossifié, et barbelé dans une partie de son étendue au bord interne, il y en a dix autres rayons branchus; derriêre Vaisselle de la pectorale, et sous la pointe saillante du coracoidien, se trouve un trou, assez visible à la loupe. Les ventra- les s'êtendant jusqu'a Yanale, font les trois cinquiêmes des pectorales, elles ont chacune six rayons, dont Vextérieur est simple et les autres branchus. La longueur de la base de Vanale, peut-être aussi variable que chez VE. Adansonii, mesure la moitiê de la distance, entre le cen- tre de Peeil et la racine de la queue; les rayons antérieurs un peu plus longs, ont à peu prês la longueur du museau; cette nageoire est re- couverte, jusqu'aux trois quarts de sa hauteur, par une peau riche en graisse, et on y compte cinquante trois rayons. La caudale est fourchue, ses lobes sont pointus, le supérieur étant plus développé que Vinférieur, elle a quinze rayons branchus, plus quelques autres basilaires en des- sus et en dessous. La ligne latérale prend naissance à angle supérieur de Vopercule, et se prolonge en ligne presque droite jusqu'à la racine de la caudale. Une couleur gris roux rêgne sur la partie supérieure de Vanimal, qui d'ailleurs est parsemée de points noirátres, distribués irréguliêrement; sur les côtêés et au ventre il est argenté; on voit une tache brune au commencement de la ligne latérale. Les nageoires, dorsale, caudale, anale et la face interne des pectorales sont pointillées de brun noir. Cette description est faite d'aprês un individu de 215 millimêtres, envoyé du Dondo (Quanza fl.) par M. Pinheiro Bayão en 1869. Nous avons choisi pour Vespêce le nom du savant directeur de la Section Zoologique du Muséum de Lisbonne, pour lui laisser ici un té- moignage public de notre estime et reconnaissance. 88 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMA TICAS 4. Contributions pour la faune du Portugal PAR F. MATTOZO SANTOS Professeur de Zoologie à "École Polytechnique -«-. Only an idea, only a feeling :— what is Dev. La note que je publie aujourd'hui et celles qui se suivront, se rap- portent à des animaux recueillis par moi dans deux excursions faites en Portugal. Dans la premiére je me proposais tout au plus de saisir d'une maniêre générale le facies de la faune des plus grandes altitudes de la Serra da Estrella; dans la seconde je recherchais particuliérement des Reptiles, des Myriapodes et des Arachnides en vue de completer un travail que je dois faire paraitre prochainement sur les Reptiles du Por- tugal, et de me procurer des exemplaires pour Vêtude que je poursuis depuis quelques mois de "Arachnologie de notre pays. Mon court séjour à la Serra da Estrella ne m'a plus permis que de recueillir les animaux que je trouvais chemin faisant; et le but que Je me proposais dans la seconde excursion me detournait, par le soin que Yapportais à la recolte des individus des ordres ci-dessus indiquées, de la poursuite et recherche d'autres formes. Pourtant je ne les ai pas méprisées et j'ai fait de mon mieux pour recueillir le plus grand nombre d'exemplaires zoologiques. Ces listes comprendront et ceux-ci et ceux pris à Serra da Estrella. Elles ne seront donc que de bien modestes contributions pour la faune portugaise, la mise en ordre de quelques notes éparses; ordre d'ailleurs bien arbitraire puisque les différents groupes zootaxiques, y paraitront au fur et à mésure que d'autres travails plus pressants me laisseront le loisir de rédiger ces notes. PHYSICAS E NATURAES 89 Je dois à Vaide três-obligeante de MM. le Dr. M. Paulino d'Oli- veira, A. A. de Carvalho Monteiro, A. R. Pereira Guimarães et A. A. Girard, à qui je proteste ici ma reconnaissance, de pouvoir commencer dês à présent la publication de ce travail; et aux deux premiers je leur remercie en plus Paimable dedicace d'une espêce et d'une variété nou- velles qu'ils ont bien voulu se charger de décrire: — Platynus Maitozi ; Satyrus Aciaeus, V. Maitozi. A tous ceux qui dans mes excursions m'ont puissament aidé de leurs conseils et renseignements je prie d'agréer les expressions de ma gratitude; mais je dois, et je me fais un plaisir, d'espécialiser le nom de M. le comte de Podentes, chez qui J'ai trouvé toujours Paccueil de la plus obligeante hospitalitê. Là, entouré de tous les êgards et de tous les soins qui peuvent inspirer une amabilité inépuisable et une gé- nérosité sans pareil, ] ai vite oublié les désagrêéments de longues et par- fois pénibles marches faites en pas assez bonnes conditions de santé. Je confesse donc ici et cette dette de gratitude et Vimpossibilité d'être jamais à même de pouvoir m'en acquitter. Désireux de rendre ce travail accessible à tous ceux à qui un pa- reil sujet pouvait intéresser, je [Pai écrit en français. Qu'on n'oublie as que j'écris dans une langue qui n'est pas la mienne. o Lisbonne, décembre 1882. 90 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS A NOTES ENTOMOLOGIQUES I ORTHOPTERES 1 PSEUDO-NEUVROPTERES Amphybiotiques Fam. ODONATA En portugais: Tira-olhos; Libellulas Agrionidee Gen. CALOPTERYX 1. CG. virgo Libellula virgo—L. Syst. Nat., xr, 2, p. 904. Calopteria virgo —De Selys-Longeham ps (1840); Mon. des Libell. d' Eur... p. 128; Rev. des Odonates ou Libell. dEur., p. 134, cum synon. A. E. Pictet: Synop. Nevropt. d'Esp., p. 27. -R. McLachlan: Notes on the entomology of Portugal (Ent. Month. Mag... t. xvm), p. 105. Race meridional. De Selys: Rev. p. 138. Cette espêce, citée pour la premiêre fois comme du Portugal par M. R. McLachlan (1. c.), d'aprês un individu encore peu dévelopé recueilh PHYSICAS E NATURAES 914 à Serra da Estrella au mois de juin, habite surtout le nord du pays. Pas commune. Je Pai prise à: Serra da Estrella, Aôdut, (Covão das Vaccas; Ribeira d'Alva 1395 m.) Coimbra, Aôut, (Ribeira de Cosêlhas.) 2. O. splendens Libellula splendens — Harris (1776); An expos. of english ims., t. xxx, f. let 3. Calopteriya splendens — De Selys-Longchamps (1850); Rev. des Odonates ou Libell. d'Eur., p. 138; cum synon. A. E. Pictet: Synop. Nevropt. d'Esp., p. 127. R. McLachlan: Notes on the entom. of Portugal (Ent. Month. Mag., t. xvrt) p. 105. á Var. Xantostoma. (Race méridional) Cette même variété a êtê déja citée par M. R. McLachlan comme ayant étê trouvée dans le Portugal, à S. Marcos da Serra, au mois de mai. : Jen ai pris des exemplaires à: Batalha, Adut. Condeixa, Adut, Septembre, en grand nombre. 3. €C. hcemorrhoidalis Agrion haemorrhoidalis—Vander Linden (1825); Mon. Libell. Eur., p. 94. Calopterya hoemorrhoidalis — De Selys-Longcham ps (1840); Mon. Libell. d Eur., p. 133; Rev. des Odonates d Eur. p. 141 et 388; cum synon. A. E. Pictet: Syn. Nevropt. d' Esp., p. 28. R. McLachlan: Notes on the ent. of Portugal (Ent. Mont. Mag., v. xvit) p. 105. Cette espêce est signalée du Portugal dans la liste des Odonates de la Peninsule Ibérique de Selys (1. c., p. 279). 1 Toutes les espéces indiquées par M. R. McLachlan ont été cueillies en Portugal par M. Rev. A. E. Eaton. 992 JORNAL DE SCiENCIAS MATHEMATICAS Jai recueilli des exemplaires à: Serra da Estrella, Aôut (Ribeira d'Alva, 1395 m.). Batalha et route de Batalha à Leiria, Aôut. Leiria, Adut. Condeixa, Adut et Septembre, três nombreuse. Les individus de la Serra da Estrella et quelques-uns de Condeixa semblent faire la transition de la race climatique du midi de la France à la race plus mériodinale: le sommet des 4 ailes du mále étant d'une nuance presque semblable à la couleur foncée du milieu de Vaile. J'ai aussi des exemplaires pris à Condeixa présentant franchement les cara- ctéres de la race du midi de la France. Gen. LESTES - Lestes—Leach: Zool. Miscellany, London, 1814-1817, kh. E. viridis Agrion viridis—Vander Linden (1825): Mon. Libell. Ewr., p. 96. Lestes viridis— De Selys-Longchamps (1840): Mon. Libell. dEuwr., p. 137; Rev. des Odonates ou Libell. d'Eur., 148; cum synon. A. E. Pictet: Syn. Nevropt d' Esp., p. 28. Citée déjá du Portugal par M. de Selys. Jai pris cette espêce à: Serra da Estrella, Aôut (S. Romão 589 m.; Costa da Baleia). 5. L. nympha Lestes nympha— De Selys-Longechamps (1840): Mon. Libell. dEur., note, p. 144; Rev. des Odonates ou Libell. d'Eur., p 151; cum synon. A. E. Pictet: Syn. Nevropt. d' Esp., p. 29. Indiquée d'Espagne par M. de Selys et y cueillie par M. Ed. Pictet. Pas encore indiquée du Portugal, ou je Pai prise à: Serra da Estrella, Aôdut (Lagôa Redonda, 1496 m.; Covão das La- pas). PHYSICAS E NATURAES 93 6. L. virens Agrion virens—De Charpentier (1840): Libelluline Europe, p. 142. Lestes virens — Hagen (1846): Die Netsfliiger Preussens (Preussische Pro- vincialen Bletter, juillet, n.º 4). De Selys — Longchamps: Rev. des Odonates ou Libell. d'Eur., p. 156; cum synon. A. E. Pictet: Synop. Nevropt. Esp., p. 30. Cette espêce a été citée de Portugal par M. de Charpentier. M. de Selys la cite aussi (1. c., p. 158), mais il ne la signale pas au nombre des Odonates du Portugal, dans la liste de p. 279. Je Vai trouvée à: Serra da Estrella, Adut (Costa da Baleia). 7. L. fusca Agrion fuscum — Vander Linden (1825): Mon. Lúbell. Eur., p. 37. Lestes fusca — De Rambur (1842): Hist. Nat. des Ins. Nevropt., p. 255. De Selys. Longchamps: Rev. des Odonates, ou Libell. d'Eur., p. 161; cum synon. A. E. Pictet: Synop. Nevropt. dEsp., p. 31. Indiquée comme habitant VEspagne par M. de Selys, et y trouvée par M. Pictet, elle n'avait été pas encore citée du Portugal. Jai recueilli cette espêce à: Condeixa, Adut. Gen. PLATYCNEMIS Platycnemis — Charpentier : Libelluline Europe. 8. P. latipes Platycnemis latipes— Rambur (1842): Hist. Nat. des Ins. Nevropt., p. 242. 94 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS De Selys — Longchamps: Rev. des Odonates ou Libell. dEur., p. 166; cum synon. A. E. Pictet: Synopt. Nevropt. d' Esp., p. 32. Selon M. de Selys cette espêce a été déja trouvée en Portugal par M. Hoffmansegg. Cest VAgrion alba (pars.)! de ce dernier. Jai pris cette espêce à: Batalha, Adut. Route de Alcobaça à Aljubarrota, Aôut, commune. Route de Batalha à Leiria, Aôut. Gen. AGRION Agrion— Fabricius: Entom. syst. emendata et aucta. 9. A. minium Libelluta minium — Harris (1776): An expos. of english ins., tab. 29, f. 2. Agrion minium — De Charpentier (1840): Libell. Euwr., p. 146. De Selys— Longchamps: Rev. des Odonates ou Libell. d' Eur., p. 178; cum synon. A. E. Pictet: Synop. Nevropt. d'Esp., p. 3h. Pyrrhosoma minium —R. McLachlan: Notes on the entom. of Portugal. (Ent. Mont. Mag., t. xvir) p. 106. Cette espêce a êté indiquêe pour la premiêre fois du Portugal par M. R. McLachlan sur des exemplaires des versants de Picote et de la Ponte da Morcella. J'en ai des individus pris par moi-même à: Serra da Estrella, Aôut (Lagôa Redonda, 1496 m.). 10. A. tenellum Labellula tenella — De Villers. Agrion tenellum — De Selys-Longchamps (1850): Rev. des Odonates ou Libell. d'Ewr., p. 180; cum synon. A. E. Pictet: Synop. Nevropt. d'Esp., p. 35. ! Hofimansegg: Muss. bor. Il a confondu sous la même designation — Agrion alba— le P. latipes, Ramb. et le P. pennipes, Pallas. PHYSICAS E NATURAES 95 - Elle n'avait êtê pas encore indiquée comme habitant le Portugal. Je Vai trouvée à: Condeixa, Aôdut et Septembre. 4. A. Graellsii Agrion Graellsii— De Rambur (1842): Hist. Nat. Ins. Nevrop., p. 275. De Selys —Longchamps: Rev. des Odonates ou Libell. d' Eur., p. 185; cum synon. A. E. Pictet: Synop. Nevropt. Esp., p. 35. Ischnura Graellsi—R. McLachlan: Notes on the entom. of Portugal (Ent. Mont. Mag., t. xvir) p. 105. De Selys cite cette espêce comme habitant le Portugal d'aprês des exemplaires pris dans notre pays par Hoffmansegg, et par lui nommêés Agrion cneum; mais qui sont réellement des 4. tenellum. J'ai cueilli cette espece à: Serra da Estrelia, Adut (Lagôa Redonda, 1490 m.). Bataiha et route de Batalha à Leiria, Aôut. Condeixa, Adut. 12. A. cyathygerum Agrion cyathygerum — De Charpentier (1840): Libell. Buwr., p. 163. De Selys-Longchamps: Rev. des Odonates ou Libell. d'Eur., p. 205; cum synon. A. E. Pictet: Synop. Nevrotp. dEsp., p. 36. M. De Selys n'a pas compris cette espêce dans la liste des Odo- nates de la Pêninsule ibérique (1. e., p. 297) ou d'ailleurs il mentione VA, hastulatum. Tl la cite cependant comme d'Espagne, p. 209, suppo- sant être celle qu'il avait d'abord pris pour cette derniére-lã dans la coliection de M. Robyns; ce que serait confirmé par le fait que M. Pictet n'a pas trouvé en Espagne VA. hastulatum et y a rencontré VA. cyathygerum. Pas encore indiquêe du Portugal. Je Vai prise à: Serra da Estrella, Adut (Lagõa Redonda, 1494 m.). 96 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS 13. A. Lindenii Agrion Lindenii— De Selys-Longchamps (1840): Mon. des Libell. d' Euwr., p. 197; Rev. des Odonates ou Lúbell. d'Eur., p. 225; cum synon. A. E. Pictet: Synop. Aevropt. d'Esp., p. 28. R. McLachlan: Notes on the entom. of Portugal (Ent. Mont. Mag., t. xvn) p. 106. M. De Selys ne cite cette espéce du Portugal (1. c., p. 279, liste) ou elle a été prise par M. Rev. Eaton, d'aprês M. R. McLachlan, à Al- deia das Naves, au mois de mai; et aux environs de Lisbonne au mois avril. J'ai recueilli cette espece à: Condeixa, Aôut. Aeschning Gen. GOMPHUS | Gomphus — Leach: Zoological Miscellany, London, 1814-1847. 14. G. forcipatus Libellula forcipata —L.: Syst. Nat., xi, 2, p. 908. Gomphus forcipatus — De Selys-Longchamps (1840): Rev. des Odonates ou Libell. dEur., p. 98, 384; cum synon. A. E. Pictet: Syn. Nevropt. d' Esp., p. 40. Onychogomphus forcipatus— R. McLachlan: Notes on the entom. of Por- tugal (Entom. Month. Mag., t. xvi) p. 104. Cette espéce, déja mentionnée par M. de Selys (1. c. p. 279) comme habitant le Portugal, est aussi citée par M. McLachlan dºaprês des in- dividus pris à S. Marcos da Serra, mai; et à la Ponte da Morcella, juin. Je Vai prise à: Condeixa, Adut. PHYSICAS E NATURAES 97 Gen. CORDULEGASTER Cordulegaster — Leach. : Entomological Miscellany, London, 1814-1817. 15. OC. annulatus Aeschna annulata — Latreille (1802): Hist. Nat. des Crust. et des Insect., xi, p. 6. Cordulegastes annulatus—Leach: Zool. Mist., 1814-1817. De Selys — Longehamps: Rev. des Odonates ou Libell. d'Eur., p. 104, 308; cum synon. A. E. Pictet: Syn. Nevropt d' Espagne, p. 41. R. McLachlan: Notes on the entom. of Portugal (Entom. Month. Mag., t. xvm) p. 105. Indiquêe pour la premiere fois comme de la faune du Portugal par M. R. McLachlan, qui cite des individus recueillis à Cêa et à Sallamonde, au mois de juin. Jai pris cette espêéce à: Condeixa, Aôut, en nombre. Gen. ANAX Anaz— Leach: Zoological Miscellany, London, 1814-1817. 16. A. formosus Aeschna formosus — Vander Linden (1825): Monogr. Libell. d' Eur., p. 20. Anas formosa — De Selys-Longchamps (1840): Mon. des Libell. d' Eur., p. 117; Rev. des Odonates ou Libell. d'Eur., p. MO; cum synon. A. E. Pictet: Syn. Nevropt. d' Esp., p. 42. Deja citée par MM. de Charpentier et de Selys comme du Portugal. Jen ai des exemplaires pris à: Coimbra (Ribeira de Cosélhas), Adut. JORN. DE SCIENC. MATH. PHYS. E NAT.— N.º XXXIV. 7! 98 JORNAL DE SCIÊENCIAS MATHEMATICAS Gen. AESCHNA Aeschna — Fabricius: Entom. syst. emendata et aucta. 17. Ae. juncea Libellula quncea—L.: Syst. Nat. Aeschna juncea — De Selys-Longchamps (1840): Mon. des Libell. d Eur., n.º 4, (description inexacte); Rev. des Odonates ou Libeli. d'Eur., p. 116; cum synon. La trouvaille de cette espêce en Portugal est un fait três intéres- sant. En effet M. de Selys (Rev., p. 113) dit: «On ne la trouve pas plus au nord qu'Upsal, pas plus au midi que la Suisse, V Autriche; à Vest, elle atteint les frontiéres de "Europe; mais à Pouest elle ne dépasse pas la Belgique ni VAngleierre»; et il la signale (1. c., p. 280) comme une des espéces caractéristiques de Porient. Jusqu'ici, personne, que je sache, ne Pa indiquée comme apparte- nant à la faune de la Pêninsule Ibérique. Toutefois son existence en Por- tugal n'est, du moins pouy le moment, douteuse; "exemplaire, auquel je me rapporte, ayant été cueilli par moi-même. Je crois cependant que son habitat dans notre pays doit être três limité et alpin. Serra da Estrella, Adut (Ribeira d'Alva, 1397 m.). 18. Ae. Irene Aeschna Irene — Fonscolombe (1838): Ann. Soc. Entom., vu, p. 93. De Selys-Longchamps: Rev. des Odonates ou Libell. d' Ewr., p. 132. R. McLachlan: Notes on the entom. of Portugal (Emntom. Mont. Mag., t. xvu) p. 105. M. R. McLachlan, le premier qui ait fait mention d'un exemplaire de cette espêce trouvé en Portugal, à Algualva, route de Cintra, au mois de mai, dit: «A very interesting addition to the fauna of the Iberian Peninsula. This spícies is the sole European representative oí an otherwise group of forms.» En cffet cette espéce, qui habite "Europe méridionale, PHYSICAS E NATURAES 99 et semble ne s'élever plus au nord que Mans (France), a un type exoti- que se raprochant un peu par les ailes du genre Gynacantha (Améri- que, Java, Bornéo). J'ai pris un individu à: Condeixa, Adut. Libellulidee Gen. LIBELLULA Libellula —L.: Syst. Nat. S.-Gen. Libeilula p. d. Libellula — Charpentier (1840): Libellulinae Europe. 19. 1. coerulenscens Libelluta corrulenscens — Fabricius (1798) : Entom. syst. ; Suppl.; p. 285. De Selys-Longchamps: Rev. des Odonates ou Libell. dEur., p. 22; cum synon. A. E Pictet: Syn. Nevropt dEsp., p. 47. Selon M. de Selys elle a été prise en Portugal par M. Hoffman segg (L. Glauca?). Je Vai prise à: Route de Aljubarrota à Batalha, Aôut. Condeixa, Adut, en assez grand nombre. S.-Gen. Diplax Diplar— De Charpentier : Libelluline Europe. a | Eq 100 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS D. flaveola Libellula flaveola — L.: Syst. Nat. De Selys-Longchamps: Rev. des Odonates ou Libell. d' Eur., p. 33; cum synon. A. E. Pictet: Syn. Nevropt. VEsp., p. 49. Var. Luteola. C'est à cette variété que M. de Selys pense devoir se rapporter la L. luieola prise par M. Hoffmansegg en Portugal et déposée au Muséum de Berlin. Il Vavait aussi crue d'abord, d'aprês un exemplaire de Ma- - drid, une espêce distincte «mais ayant reçu des Pyrenées un second exemplaire qui se rapproche de la vraie flaveole par les pieds» il doute «que soit autre chose qu'une race locale.» Je Vai cueillie à: Serra da Estrella, Adut (Lagôa comprida, 1527 m.). 24. D. F'onscolombii Libellula fonscolombii—De Selys-Longchamps (1840): Monogr. Libell. dEur., p. 49; Rev. des Odonates on Libell. d'Eur., p. 97; cum synon. A. E. Pictet: Syn. Nevropt. dEsp., p. 49. Cette espêce est, selon M. Ed. Pictet, citée d'Espagne par M. de Selys dans sa Monogr. de Libellulides, p. 50; il la coraprend cependant avec doute-(?)- dans la liste de la Rev. des Odonates de la Peninsule Ibérique, p. 279. MM. de Rambur et Pictet affirment |'y avoir trouvée. Jusqu'ici elle nºavait pas encore êté citée du Portugal. Je Vai prise à: | Serra da Estrella, Adut (Lagõa redonda 1490 m.; Lagôa com- prida 1530 m.; Costa da Baleia). 92. D. meridionalis Libellula meridionalis—De Selys-Longchamps (1814): Revue Zoologique ; Rev. des Odonates ou Lúbell. dºEur., p. 39; cum synon. A. E. Pictet: Syn. Nevropt dEsp., p. 49. PHYSICAS E NATURAES 1014 Cette espêce a été cueillie en Espagne par M. Rambur (L. hybrida: Hist. Nat. ms. Nevropt., p. 101) et par M. Ed. Pictet. J'en ai pris des individus en Portugal, d'ou elle n'avait pas encore été citée, à: Serra da Estrella, Adut (Lagôa comprida, 1532 m.). Le nombre des Odonates habitant le Portugal a été élevé à 30 par Paddition de 10 espêces, indiquées par M. R. McLachlan, aux 20 si- gnalées par M. de Selys!. A présent je peux encore ajouter à ce nom- bre 7 autres espéces trouvées par moi dans notre pays et dont on n'avait pas encore fait mention. Ainsi le nombre connu des Odonates de la faune portugaise se trouve, pour le moment, être de 37. Le tableau ci joint, comprenant, outre la distribution géographique de ces 37 espêces, Iindication de celles de ces Libellules qui vivent en Algérie et dans "Asie mineure, permettra de juger de Pextension de son habitat. En s'aidant des deux récapitulations, dont je le fais suivre et qui le résument, je crois qu'on sera à même de pouvoir d'un coup d'ceil se faire une idée assez juste de la zoochorographie comparée de notre faune pseudo-nevroptérologique, par rapport à la grande famille des Odona- tes. Dans le tableau synoptique de la distribution geographique je mets devant chaque espêce le nom de celui qui le premier Pa indiquêe en Portugal. 1 1] faut ajouter aux espêces portugaises signalées par Selys dans la liste p. 279 (Rev. des Odon.) les 2 espêces indiquées p. 396 (id.) et la L. virens, p. 158 (id.). 102 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS TABLEAU SYNOPTIQUE De la distribution géographique des «Odonates» du Portugal Abreviations :— (º) espêces d'Occ. qu'on trouve en Angleterre — (") rare — (1) lo- cale — (=) méridionale. EUROPE A E E) IxpiQUÉES EspÊcES ER RE lda E EN PORTUGAL Blapaps papo Sl lapa la |< 1 Calopteryx virgo........... Mox AU AA 1 |R. McLachlan 2 » splendens....... JM 4144/11/14 /14/14 jR McLachlan 3 » hemorrhoidalis...| *x|/ 1 | x| x| x| 1| *|De Selys h Lestes viridis.............. JoMA|x|x]1/1]1 |DesSelys 50» my plane Jo x| x| x] 1] *]| *|P. Mattozo S. A O DDS Ao enc pos 10/14 /1]x/4/ 1/4 |De Charpentier o o QUER DINOO 6 & oe ss pie JJ A4/A|x|41/14/ 4 |De Selys (Hoffm) GU TG bad due ao da je AA |Po MaitozodS: 9 Platycnemis acutipennis. .... A |x|%*|*|*| »*| */|R. McLachlan | » Silatipes ecoa 1|x|x| x] *| *|1?/De Selys (Hoffm) 14 » pennipes ....... Jo) 141/14) x] 1] x| 4 De Selys (Hofim) 12 Agrion minium............. Jo) x| x | 4º | 4) »| x |R. McLachlan | » tenellum..... E Ro JoAlx|x|x| 1) *]|F. Mattozos. 1h DA Ge ST tea oras fo en de 1º) x|x| x) *| 1] *|De Selys (Hoffm) 15» puella ss onto Jo 14 |xw|1] 1) %]| */|BR. McLachlan 16 » — cyathygerum......... Je|x)1/1/1/ x) x]|F. Mattozo S. 17 » o imencunaalelr da dam o fm) x|x|x|1] x] x |De Selys 18 Do CAL A do de 1441] x|*| x] 1/4 |R.º McLachlan 19 Gompbus Graslini.......... L|x|*|*|*|*| x |R. McLachlan 2 » SUMIANUS . a ao ae 00 é L|x|x|*|*|] *| *|DeSelys 21 » pulchellus. . «e.» L|x|x|*|*|*| */|De Selys 22 » TOLCipatus a an 410) 1/1/1/42/4 | x |De Selys (Mofim) 93 Cordulegaster annulatus....| 1º) x | *| 1/1 / | + |R. McLachlan 9h Anax formosus.............. 4or| x) 4] x/ 141] 4] x |De Charpentier 95 Aeschna cyanea....cccc cce Jo x] 14/1/1)*| x|De Selys 26 » puGea e or) x/1/1/1]x| x|F. Mattozo S.. 27 » ODIN E 00 915 o O a dao As) 4/1|x| 1/1] x|De Selys 28 » TN US O dO pg bo dq oe A/14/1/%/1)1] *|De Selys 23 » Irene 1/14/14/%x|x%| x) *|R. McLachlan 30 Cordulia Curtisit........... 1º x| x] x|x| x| x |De Selys (Erichson) 31 Libellula depressa. ......... Je|4/14/14/14]x| À |R. McLachlan 32 » cosrulenscens....... A4A|x|14/1/14)%|De Selys (Hofim) 33 » Ci FULDIRCN A Ro o ago ae 1|1|x|* 1/4 |De Selys Sh » fayeolane a Jolx|1/1/x|*| *|De Selys, 35 » Fonscolombii....... fej14|x|x/1]1/1 JF. Mattozo S. 36 » meridionalis........ 4A44/14/%/1)1/ */|De Charpentier 37 » SUOMI e E aro a ata 1114)x|x[1/1/1 IF. Mattozo S. 1 La race septentrionale. 2 Qn rencontre surtout cette espêce dans les contrées montagneuses. 3 Dans VÉcosse. PHYSICAS E NATURAES 103 RECAPITULATONS I Par genres Les numeros entre ( ) indiquent le nombre des espêces de chaque genre trou- vées jusqu'a présent en Portugal. Eur. Eur. Rus. Scandina- Eur. Algérie Asie Min. occident. mérid. mérid. vie cent. - Calopteryx (3)....... 2 5) 2 2 2 2 2 Bestest(5) saca 5) 3 3 1 BP A h Platycnemis (3). ..... 2 1 | 0 | 0 2 (29) non QU a. 7 3 é a h 3 ] Gomphus (4)........ h 1 1 | E] 1 0 Cordulegaster (1)... .. 4 0 0 ] | 0 0 Ama mor asno a | Õ | O | | 0 Neschna (5)... ars 5 3 5) o 2 0 Cordulia (Aos 1 0 1) O) 0 O) d) Libellula (7)......... 7 6 3 3 5) 5 h Co Gr ho o res = Da) (tio) ho [E == Qo ts [tits] Particuliêres a 74 | | Des quatorze genres d'Odonates connus en Europe, il n'y a done que quatre dont "existence en Portugal ne soit pas averée. Ce sont: Epi- theca, Charp.; Macromia, Ramb.; Lindenia, Selys; Epallage, Charp. ! Py comprend le Platycnemis latipes parce que je crois que seulement par mégarde M. de Selys "a compris dans les Agrionides de VAsie Mineure. 104 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS H Par nombre d'espêces 1) Espêéces habitant "Europe central: Se trouvant presque partout, même dans le haut nord... 14 » » » » » » Hoceidenticentrale! excente Pr | Se trouvant presque partout, le haut nord excépté...... 12 2h 2) Espéces n'habitant pas "Europe centrale: Particulitres à Voccident............... dGre air Ss cre 1 » CU ae nao Go dao nb ao osBa doa. PR] » au nordieia Voccidents CE 3 Habitant le sud, de Vouest à Vextrême est. ............ ] 13 Total... 37 Encore 18 de ces 37 espêces figurent elles parmi les 24 européenes qui habitent VAlgérie, et 13 parmi les 22, aussi européennes, qu'on trouve dans PAsie Mineure. 1 Cette espéce, qui est V Aeschna juncea n'a encore été trouvée que dans le nord (Ecosse) et le sud (Portugal, v. p. 14, de cette note) de la zone limite oe- cidentale de Europe. ERRATA PAGE LIGNE OU ON LIT LISEZ 88 39 travails travaux 89 20 pouvait pourrait 90 6 Pseudo-Neuvroptéres ' Pseudo-Nevroptêres » 57 méridional méridionale 914 1h méridional méridionale 96 7 ne cite ne cite pas PHYSICAS E NATURAES 105 5. Sur Hidentité de «Cinnyris Erikssoni», Trimen, et «Nectarinia Ludovicensis», Bocage PAR J. V. BARBOZA DU BOCAGE M. Roland Trimen, conservateur au Muséum du Cap, vient de pu- blier, sous le nom de Cinnyris Erikssoni, la description et la figure d'un oiseau recueilli par M. Eriksson dans Pintérieur de Mossamedes. L'article de M. Trimen publié dans la 3º partie des «Proceedings of the Zoological Society of London» ne m'est parvenu que depuis quelques jours. En comparant la description et la figure publiés par M. Trimen à deux individus recueillis à Biballa par M. d'Anchieta, nous avons pu nous convaincre qu'ils sont parfaitement identiques à ceux ayant servi à M. Trimen pour "établissement d'une nouvelle espêce. M. Trimen du reste a prevu la possibilité d'une telle identité lors- qu'il écrit: «since seeing Mr. Eriksson's bird here described, it has oc- curred to me that the spécimen of C. afer stated by Capt. Shelley and Mr. Sharpe to be recorded by Prof. Barboza du Bocage from Biballa may possibly prove to De €. Erikssoni, ast he latter locality is only a few miles distant from the Chella range.» Il y a seulement une legêre omission: les deux individus de Bi- balla rapportês au hasard par MM. Shelley et Sharpe au €. afer, ont été regardés par moi comme suffisamment distincts de cette espêce et devant constituer une espêce à part, que j'ai nommée Nectarinia Ludo- vicensis. C'est sous ce nom que je les ai fait connaitre d'abord dans le Journal de "Académie des Sciences de Lisbonne, 1868, p. 41, ensuite dans mon Ornithologie d' Angola, p. 169. Dans ce dernier ouvrage nous avons constaté les différences qui la séparent de la N. afra, et les caractêres différentiels dont nous nous sommes servis sont à peu-prês ceux indiquês par M. Trimen. Voici ce que nous disions alors: 106 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS «Il ressemble beaucoup (nous parlons de Pindividu mãle envoyé de Biballa par M. d'Anchieta) par son systême de coloration au mále adulte de la N. afra, mais il n'y a pas entre eux une parfaite identité de couleurs, car les reflets cuivrês que nous remarquons sur le plu- mage de notre individu, ne se laissent pas voir distinctement sur les individus de cette espêce avec lesquels nous Pavons comparé. Nous constatons en outre que le bleu d'acier qui borde le vert cuivré de la gorge et couvre les sus-caudales, ne présente pas sur Pindividu d'An- gola les reflets violets bien prononcês sur les máles adultes de N. afra provenant de VAfrique australe. Le bec du premier est aussi plus court et la taille moins forte.» Les diagnoses publiées par nous et par M. Trimen, les chifíres des dimensions données par un et Vautre, se trouvent parfaitement d'accord. PHYSICAS E NATURAES - 107 6. Une variété nouvelle de Lepidoptêre PAR A. A. DE CARVALHO MONTEIRO RHOPALOCERA, D. Bdv. Fam. SATYRIDAE, Bdv. Gen. Saiyrus, F. Lat. Bdv. S. ACTHA, Esp. God. Var. S. Mattozi, Nobis Alae breviores, quam in S. Acta, supra saturatiores, anticae ocello nigro subapicali albo pupillato multo minore, nonnumquam fere nullo, sine maculis albis duabus externis; posticae, ut in S. Actea, sed in fomina plaga fusco-ferruginea submarginali daistinctiore: ciliis fuscis. Alae subtus fere, ut in varictate Podarce, sed palhdiores, cano-al- bo nigroque super venas valde punciatae; anticae in regione apicali cano-albo peratomatae, inter venam sabcostalem et plicam esxternam spa- tio nigris ct albis strigulis limitato vel diviso; posticae plaga albicante flexa in regione media omnino obsoleta, sed siriga nigra intus parallela multo saturaliore: ciliis cimereis. Habitat: Mons Herminius (Serra da Estrella). Je crois que cette variêté est la capture la plus intéressante que la Commission scientifique a faite pendant Pexploration dans les mon- tagnes de la Serra da Estrella; et, comme j'ai vu et examiné mainte 108 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS exemplaires tout-à-fait semblables entre eux, recoltés à la même occa- sion, et présentant tous des caractêres nouveaux, três-saillants et con- stants, qui les font distinguer de Pespêce type, je suis d'avis qu'on doit les regarder comme appartenant à une variété nouvelle pour la faune lépidoptêrologique européenne; et ainsi il me fallut lui asseigner une synonymie propre. C'est pour cela que, en la dédiant à M. le dr. Fer- nando Mattozo, três digne et intelligent chef de la section zoologique de la grande Commission scientifique d'exploration à la Serra da Es- trella, je lui ai donnê le specifique — Mattozi. En voici maintenant une description três-restreinte. Cette variêté est en gênéral bien plus petite, que Pespêce type: son envergure mesure 45 à 47 m., et quelque fois même un peu plus. Dessus des ailes.— Le mãle a le dessus des ailes d'un brun-noi- rátre três foncé jetant un reflet vert-violet plus prononcé que chez Vespêce type. Dans lã femelle le fond de la couleur est moins foncê que dans le mále, ainsi que de même chez VPespêce type: cependant le dessus des secondes ailes de la variété présente le reflet verdátre plus prononcê. Dans la variété les bandes sinueuses d'un roussâtre pále, qui passent prês du bord externe des ailes, sont plus visibles, quoique un peu obliterées sur les secondes ailes. L'ceil-sub-apical noir pupillê de blanc des premiêres ailes nºy pré- sente pas les deux petits points blancs extérieurs qui Paccompagnent ordinairement cher Vespece type; le deuxiême de ces points y est rem- placê par un autre petit point ou tâche ronde noire. La frange est rous- sátre en dessus. Dessous des ailes.— C'est ici qu'on trouve les caractêres les plus saillants de cette variété. Le dessous des ailes dans les deux sexes est finement saupondrê de blanc et de noir sur un fond roussátre à reflets lêgêrement dorés. L'espace compris entre la prémiére nervure sub-costale et le bord supérieure des prêmiéres ailes est entrecoupé de petits traits blancs et noirs perpendiculaires aux nervures. La bande blanche, qui chez Vespêce type traverse la partie moyenne des secon- des ailes, disparait complêtement, et en revanche la ligne sinueuse noire, qui dans le type accompagne cette bande en dedans, se montre ici plus nettement. Les angles apicales des prêmiêres ailes sont beau- coup plus chargês d'atomes blancs. La frange se présente par le des- sous parsemée de quelques poils blanchatres, d'ou provient la couleur grisátre de ce côté. Cette variétê se rapproche un peu des deux autres, Podarce et PHYSICAS E NATURAES 109 Bryce: (voir sur ces variétês les ouvrages suivants, Godart et Dupom- bel, Hist. Nat. des Lapidoptêres de France, tome 1.7, Berce, Faune En- tomologique française, Lépidoptêres, tome 1.7, et Dr. O. Standiger, Catalog der Lepidopteren des Europ. Faun., p. 29). Elle sen sépare et on peut la distinguer nettement, vu que dans celles-lã se présentent tous les dessins qu'on trouve sur le dessous des ailes de VPespêce type, quoique en effet moins prononcés, tandis que dans notre variétê ces dessins sont à peine ébauchés et rudimentaires. La couleur des ailes de Bryce et Podarce est en général d'une nuance plus claire, pendant que celle de Maitozi est au contraire plus foncée (il y a même des exemplaires qui semblent être presque noirs). C'est la Podarce qui lui ressemble le plus; elle est originaire du midi d'Espagne même, d'aprês M. Berce, et des montagnes du Portu- gal, suivant Popinion de M. le dr. O. Standinger, de Dresde. Ce natu- raliste, un des plus renommés maitres modernes en Lépidoptêrologie, auquel j'ai demandé des renseignements à cet égard, en lui envoyant même en communication quelques exemplaires de notre variété, pour bien les examiner, veut la considérer d'abord comme un simple pas- sage à Bryce, une variété locale, ce que ne nous parait pas bien acce- ptable, la Bryce étant originaire du Caucase et des Monts Altai, en Russie, suivant Vavis du même naturaliste dans son catalogue (1.º7e éd. 1871, p. 29): cependant il faut dire que ce Monsieur s'incline indi- rectement à mon opinion, de Vétablir comme une nouvelle variété, lors- quil me dit dans sa lettre du 16 fevrier 1882: Satyrus Acicea var. passage à Bryce; seulement si ceite forme est constante «. . .et si vous m'en pouvez envoyer un petit nombre d'exemplaires égaua je pourrais la dé- crire. Cette forme est constante, vu que j'ai examiné plus d'une vingtaine d'exemplaires parfaitement semblables, tous recueillis dans la même occasion; on doit donc la considérer comme une variéié nouvelle et três distincte. La chenille est encore inconnue. R Cette variété habite les hauts sommets de la Serra da Estrella; le papillon vole sur les pelouses escarpées à... meétres de hauteur; il n'y est pas rare le mois de aôut. Lisbonne, Mai 1882 (trad. décembre 1883). 1140) JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS PEYSICA ae —— 1. Manometro de ar comprimido Algumas considerações sobre a graduação do manometro de ar comprimido. Uma applicação muito curiosa d'este apparelho à determinação da densidade dos liquidos, por um processo inteiramente novo POR VIRGILIO MACHADO O manometro de ar comprimido é uma applicação da lei de Ma- riotte. Consiste n'um tubo de vidro fechado, na sua parte superior e aberto na extremidade opposta, pela qual mergulha n'um reservatorio de mer- curio envolvido por um cylindro metallico. (Fig. 1) O vapor quando chega ao interior deste cylindro exerce a sua pressão sobre a superficie do mercurio e fal-o subir no tubo. O ar que ahi existe comprime-se quando o mercurio sobe. Vê-se pois que é pela reducção de volume soffrida pelo ar contido no tubo manometrico, que se avaliam as pressões. A pressão do vapor, que se exerce sobre o mercurio na capsula, não é toda ella empregada na reducção do volume occupado pelo ar; isto é, não ha simplesmente a lucta da pressão sobre o mercurio, exte- rior ao tubo, com a elasticidade Go ar contido no mesmo tubo. Uma parte da pressão do vapor é equilibrada pelo peso da columna- de mercurio, que sobe no interior do tubo, para reduzir o volume do ar ahi contido. Se o mercurio não fosse um corpo pesado (e podesse subir no tubo quando se exercesse pressão sobre 9 nivel do mesmo liquido, na capsula), o volume do ar comprimido seria sempre inversamente pro- porcicnal a toda à pressão exercida sobre a superficie do mesmo li- quido. PHYSICAS E NATURAES 41114 ua | Ny il Il Hi il mil ja Fig. 1 Sendo Vo volume do ar egual à capacidade do tubo manome- Ê Ê ! V trico, quando a pressão fosse P, esse volume ficaria reduzido ic quan- do a pressão se tornasse n P. Não succede assim (porque o mercurio tem peso) e os volumes occupados pelo ar, sob a influencia de uma pressão qualquer, são maio- res do que os indicados pela formula acima. Vamos pois estabelecer qual deva ser a formula, que exprima o comprimento do tubo manometrico occupado pelo ar sob uma pressão quaiquer : Seja AB=c 0 com primento manometrico, desde o nivel B do mer- curio na capsula, até ao vertice 4 do tubo. (Fig. 2) Supponhamos que os niveis do mercurio dentro e fóra do tubo estão no mesmo plano horizontal, e que na capsula não entra agora O vapor. 41192 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Em Mas - - ES dE, (re fm om 00 Da 0/2 e 1 1 0 0 De 0 a mm um pe (SER e E Pe pa mam - Fig. 2 A força elastica do ar contido em AB é egual à pressão atmosphe- rica, visto como estas duas pressões se exercem ao mesmo nivel hori- zontal, equilibrando-se mutuamente. Consideremos agora qual deva ser a pressão que exercendo-se so- y é bah c bre o mercurio da capsula o faz subir até 7 AB== o Segundo a lei de Mariotte, e se o mercurio não fosse pesado ter- se-hia [9] sap (a) Ora se considerarmos a pressão correspondente à columna de mer- ; C curio ER ter-se-ha aP+ E gr (B) PHYSICAS E NATURAES 113 ia Be TETREN cor io Isto significa que para reduzir a qa O volume do ar existente no tubo fig. 3, é preciso não só exercer a pressão de 2 atmospheras 2P sobre O é o nivel do mercurio na capsula, mas tambem a pressão ET equivalente à altura de mercurio que equilibra essa pressão e se eleva no tubo para reduzir a metade o volume de ar. ; C n Quando o volume do ar estivesse reduzido a o a pressão equi- valente seria expressa da seguinte fôrma: 2 (6) o O (7) - Á reducção do volume — corresponderia a seguinte expressão. Rn o qe JORN. DE SCIENC. MATH. PHYS. E NAT. N.º XXXIV. 8 114 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS E em geral quando o comprimento do tubo occupado pelo ar fôr [b) (o achar-se-ha n n—1 nP-- co (d) n Estabelecamos agora qual deva ser o comprimento x occupado pelo ar no manometro e que corresponda à pressão n P. Segundo a lei de Mariotte teremos “n—1 E delta ERES 5 DD o (2) no ou n—1 (c) (np+ 7 c) ti da d'onde PPc4(n— 1) E mp é ou c (n— 1) c? MO TSE (9) Esta formula muito simples exprime o comprimento do tubo ma- nometrico desde o vertice do tubo até ao nivel interior do mercurio, occupado pelo ar sob uma pressão qualquer n P. Supponho P==760 millimetros. À formula (9) parece ser a mais simples de todas as que se teem apresentado para a graduação dos manometros de ar comprimido. Com- parando-as haverá logo occasião de o verificar. A expressão (q) nos permitte tambem estabelecer a differença g—a de comprimentos correspondentes a duas pressões de valores consecutivos nP e (n—1) P. Sejam RNLG (n — 1) c? à e PG u ; c (n—2) 2 ) inss E e PHYSICAS E NATURAES 1145 Subtrahindo a equação (x) da equação (A) virá CIDA c e n—2 in Su O EI P Ss q Querendo attender a que o mercurio desce na capsula para subir no tubo manometrico, e que por consequencia o nivel primitivo, desde o qual até ao vertice do tubo se conta o comprimento d'este, se des- loca ter-se-ha de contar no tubo e em columna de mercurio mais esse deslocamento. Quando os niveis interna e externamente ao tubo coincidiam, o zero estava no ponto indicado na figura. Em virtude d'uma pressão qualquer nP o mercurio subiu até 50 por exemplo dentro do tubo, deve ter des- cido na capsula d'uma porção N N fig. 4, que estará para com a altura 50c como 12 quadrado do raio do tubo está para Rê-—r? quadrado do raio da capsula menos quadrado do raio do tubo (para ter a secção da capsula na porção exterior ao tubo). 8x 116 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS NN r2 BOc Rê—r? ! E Cid A relação DEMO poder-se-ha chamar R. Fazendo reflexões perfeitamente identicas às que estabelecemos no principio chegamos à expressão nP+ anil rd n n n ou nP+ tro! n e para a pressão n P estabeleceremos em virtude da lei de Mariotte [b n P mn secante Fa nP+ O (1+Ro E n—1 mp Ps CAR) — n nºPae=nicPA-(n—1) (A+R)e O WPPet(n—1) AIR) e 14 mede c (n— 1) (1+R) e? E no E nº P Agora confrontando a formula (q) com as formulas apresentadas nos tratados de physica, poder-se-ha reconhecer qual entre todas é a mais simples e dá por isso mais promptamente o valor de 2. As formulas estabelecidas n'este trabalho são: sem correcção com correcção e, une dote (n—4) (1+4+B)c? da O RD o OD MAD NO O PHYSÍCAS E NATURAES 147 Jamin faz o calculo procurando a quantidade x de mercurio ele- vado no tubo, e attende logo à variabilidade de nivel do mercurio na capsula. A quantidade 7 de que o mercurio baixa na capsula é expressa na formula: 2 e representando —— = POr k 1 760 * Ri—r? a equação final é =. [n+Hkh + V(m+kh—tkh(n— 1] %==columna de mereurio. h==760 millimetros. n==numero de pressões ou atmospheras, Só convém para x o valor correspondente à raiz negativa. Daguin procura tambem conhecer a altura a que o mercurio se eleva no tubo, Estabelece a formula correcta E ER au (+ Dn E VII) mA) (0—76)] h==Relação entre as secções do tubo e da capsula. !==Comprimento total do tubo. n==numero d'atmospheras. É o valor correspondente ao signal — do radical o unico que con- vem, Boutan e Almeida determinam a altura x a que o mercurio se eleva no tubo e estabelecem as seguintes formulas (AnH—V(—n HH E E RES |==comprimento do tubo. n==numero d'atmospheras. H=760. 118 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS e com a correcção que deriva d'attender-se ao abaixamenio do nivel do mercurio na capsula estabelece IH=(|l—2)[nH—a (À +r)| r==relação das secções da capsula e do tubo. Desains não attende ao deslocamento do nivel do mercurio na ca- psula e estabelece aos (rap (H>0,701 = 2 )y/ JO Ao Ganot calcula a altura do mercurio elevado no tubo; primeiramente suppondo fixo o nivel na capsula chega às formulas PA AV (E — sh (E 76) En 2 Pa ni V(F Eh) —4h (F > 76) 2 À segunda formula é a unica que satisfaz a questão. F==pressão d'um numero qualquer d'atmospheras cujo effeito se pre- tende conhecer no manometro. h==volume do tubo occupado pelo ar interior à pressão de 76 cen- timetras. Fazendo as correcções a que nos temos referido dá o seguinte valor. RR Cn pd: = Ro h—a R==raio da capsula. r==raio do tubo. f=tensão do ar no tubo à pressão F. Fernet calcula os comprimentos do tubo ocenpados pelo ar às dif- ferentes pressões. h= 16. H==Pressão que se estuda==nA. g=volume d'ar correspondente a H. PHYSICAS E NATURAES 119 HS] Hen L1=— —— + -=—— lh 2 :v( ane A raiz negativa não convem à solução. Fazendo as correcções de niveis virá S+s ; ( Ss Má MS H—l s ) so Equação de que a raiz positiva é a que convém ao problema. Do confronto ficará decedido qual é a mais simples de todas as formulas. A formula geral (9) mostra uma particularidade muito interessante: Os manometros d'ar comprimido podem ser empregados na determi- nação da densidade dos liquidos. Havendo dois manometros encerrando liquidos differentes, estes sob a influencia da mesma pressão -subirão a alturas differentes. Estabeleceu-se a formula Rana(o, EE (n— 1)? n n3 P Substituindo o mercurio no manometro por um outro liquido d vezes menos denso do que elle o comprimento do ar existente no tubo ficaria reduzido a e DA et SS AA A A n + CR o Rae ou E pe 1 n d (n — 1) c? n3 P ou | a nv Pa'—n?Pc STE 1 mP(na—o) E GE Ne? ae (n— Dc r2P (na! —e) 1920) JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Com o fim de determinar a densidade dos liquidos, por meio do manometro d'ar comprimido, não se pode empregar um só apparelho, é preciso conjunctamente um manometro de mercurio sujeito à mesma pressão para indicar o valor d'esta. Dever-se-hão pois empregar dois tubos mergulhados nas suas res- pectivas capsulas. Estas hão de ser envolvidas por um cylindro com- mum no interior do qual se move um embolo. Uma das capsulas conterá mercurio e a outra o liquido de que se quer conhecer a densidade. A pressão exercida pelo embolo sobre o ar contido no cylindro, e por tanto sobre os liquidos contidos nas capsulas, fará subir estes li- quidos nos tubos a alturas diferentes. Attendendo à formula anterior ou comparando as alturas, poder- se-ha deduzir a relação das densidades do mercurio e do liquido em questão, e que pode ser expressa pela formula d, ne—€ d' na! —e d==densidade do mercurio. d'==densidade do outro liquido. “==comprimento occupado pelo ar no caso do mercurio. q'==para 0 outro liquido. Ao lado da balança hydrostatica, do areometro de Fahrenheit, do methodo do frasco, dos vasos communicantes, do novo densimetro de Virgilio Maehado e da balança densimetrica, o methodo manometrico po- derá ser empregado para determinar a densidade dos liquidos. Se não é pratico é pelo menos muito curioso sob o ponto de vista especulativo. Alguns pontos relativos às correcções rigorosas dos niveis na ca- psula e no tubo farão objecto de outra memoria. Queluz, 6 de abril de 1882. nc Ee % a 5 TAL. 6, od JORNAL SOLENCIAS MATHEMATICAS rag PHYSICAS E NATURÃES publicado sob os auspícios DA ACADEMIA REAL DAS SCIENCIAS DE LISBOA NUM. XXXV.—MAIO DE 1885 LISBOA TYPOGRAPHIA DA ACADEMIA : Sm 1883 | ) INDEX ZOOLOGIA : 1. Contribuitions à la faune malacologique du Portu- gal —par José da Silva e Castro ....... Ra CHIMICA : 1. Les laboratoires et [enseignement pratique de. la ohimie = par HD; ilus o e Sa COMMUNICAÇÕES DA SECÇÃO DOS TRABALHOS GEOLOGICOS : t. Considerações ácerca dos estudos geologicos em | Portugal —por J. F. Nery Delgado... .. ERC. 2. Anomalias opticas de crystaes lesse RO Al fredo: Ben-Saudess e ias brio A Rs HycieNE: 1. Parecer ácerca da nota do Sr. D. Antonio d'AI- - meida, intitulada «Remedio preventivo contra o impaludismo» — por A. M. Barbosa. ......... Remedio preventivo contra 0 o por D. Antonio de Almeida so uno Rectificação à «Memoria ácerca da constituição da gly- cerina em alcool propylico normal» inserida no numero xxxmr do Jornal de Sciencias Mathema- ticas Physicas e Naturaes, de Lisboa — por Ro- berto A Silvio. da Eai CORRA E AM 153 159 172 202: 206 PHYSICAS E NATURAFS 1924 ZOOLOGIA E. Contributions à la faune malacologique du Portugal PAR JOSE DA SILVA E CASTRO SI Anodontes du Portugal - Les anodontes, que nous allons signaler ou décrire, sont, d'aprês Pétat de nos connaissances actuelles, au nombre de 29 espéces de 13 groupes différents. Bien que ce nombre paraisse élevê, nous sommes convaincus que ce chiffre sera doublé dans quelques années d'ici, lors- que notre pays, qui n'a jamais été explorê en conscience, sera mieux étudié au point de vue malacologique. Voioi le tableau des anodontes portugaises: VENTRICOSIANA. Anodonta gallica, Bourguignat. — Henriquesi, sp. nov. — Charpyi, Dupuy. — fragillima, var. acyrta, Bourquignat. CyGNgANA. — Paulinoi, sp. nov. — — oblonga, Millet. — ranarum, Morelet. JORN. DE SCIENC. MATH. PHYS. E NAT.— N.º XXXV. 9 129 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS REGULARISIANA. MACILENTIANA. PONDEROSIANA. PLATTENICIANA. “LUSITANIANA. WESTERLUNDIANA. AREALIANA. SPENGLERIANA. PiCARDIANA. LETOURNEUXIANA. MILLETIANA. Anodonta regularis, Morelet. subregularis, sp. nov. Silvai, Bourquignat. Giraldesi, sp. nov. Alleniana, id. macilenta, Morelet. embiella, Hagenmiiller. Bofilliana, Bourguignat. Machadoiana, sp. nov. Capelloiana, id. Bocageana, sp. nov. lusitana, Morelet. Carvalhoi, sp. nov. tamegana, id. Mengoiana, sp. nov. Barbosana, id. specialis, id. codopsis, Servain. Wenceslai, sp. nov. Rosai, sp. nov. Ribeiroiana, sp. nov. Lusoiana, Sp. nov. PHYSICAS E NATURAES 123 Ventricosiana Anodonta gallica, Bourguignat, mater. moll. acéph. syst. Eu- rop. 1, p. 123, 1881. Échantillons bien cayactérisês recueillis dans les fossés (Vallas) de Foja, prês de Montemor, vallée du Mondego. Anodonta Henriquesi, Castro. Cette espêce, voisine de la gallica, est caractérisér par une crois- sance à siries sensiblement ellipsoides; par une convéxité bien régulicre, três accusée, et dont le maximum assez rapproché des sommets est moins distant da bord antérieur que de Pextrêmité rostrale; par son arête dorsale três êmoussée et un tant soil pew arquée-concave; par sa région antérieure décurrente à la base; et par son bord inférieur bien cintré- convexe jusquau rostre; d'ou il résulte que ce rostre semble, par suite de la convêxité inférieure, légêrement remontant. L'Henriquesi differe de la gallica: Par sa taille moindre; par sa convexitê exactement bombée regu- ligre des sommets à la base de la perpendiculaire, et dont le maximum est plus distant du rostre que du bord antérieur (chez la gallica le maximum est à égale distance des extrémités antérieure et postérieure; de plus cette convéxité offre, dans sa partie antérieure, une sorte de méplan-convexe due à Vinfluence de la sinuosité du bord inférieur, qui se fait sentir jusque là); par ces lignes d'accroissement bien cintrées tout en étant un peu ellipsoides (ces lignes chez la gallica sont de forme toute différente); par son arête dorsale un tant soit peu cintrée-concave, non saillante; par sa région antérieure assez fortement décurrente à la base, ce qui n'a pas lieu chez la gallica; par Son bord inférieur, non sinué mais exactement convexe-arrondi dans toute son êétendue (celui de la gallica est rectiligne avec une légêre sinuositê médiane); etc., etc. Long nara as. ALINE dO APELO é nas 135 mill. Elants marcos alabiraia voa busa o SM SEMISUTZ) ed Epaiss. max. (à 33 des sommets, 80 du ros- tre, 54 du bord antéricur, 43 de Vangle postéro-dorsal et de la base de la perpend.). 47 » 124 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Long. de la crête ligam. dors. des sommets à Vangle: postéro-dorsal.... .. . caso so TE Distance de cet angle au rostre............ 59» Cordeapico-rosirale. pda csistnad .. 2.0.0.0. 1020 Haut: dela perpendicalaimenti oc Dist. de la perpend. au bord antérieur..... 41 » » du même point de la a au ros- [Re res 6d gia ça jato ja SRA CRS fo TU PR a PROP » enfin de la base de la po à Pangle postéro-dorsalesMc E Sd sobpe se nS2n D'aprês ces mesures, on remarquera que le maximum de la hau- teur ne coincide pas avec la perpendiculare, il se trouve situé à 34 mill. en arriêre de cette ligne. Chez la galtica la hauteur maximum est la même que celle de la perpendiculaire, bien que cette hauteur soit prise presque au niveau de Vangle postéro-dorsale, à 55 mill. en arriére de la perpendiculaire. Ce caractêre résulte du parallélisme sur une assez grande longueur des bords supérieur et inférieur. Chez VHenriquesi, par suite de la décurrance antérieure et de la convexité du bord infé- riéur, il ny a pas Pombre de parallélisme. Coq. à valves assez épaisses, pourvue d'un três faible entrebaille- ment s'êtendant depuis le sommet de la région antérieure jusqu'a la moitiê du contour inférieur. Bord supérieur réctiligne jusqu'a l'angle postéro-dorsal, (qui est três obtus émoussé), puis offrant une descente un tant soit peu concave jusqu'au rostre. Région antéricure peu développée, arrondie et décur- rente. Bord inférieur réguliêrement arquê-cintré jusqu'au rostre. Ré- gion postérieure plus du double plus allongée que Vanterieure, s'amin- cissant réguliêrement et se terminant par une partie rostrale obtuse, arrondie, un tant soit peu subtroncatulée et offrant une tendance plu- tôt remontante qu'horisontale (ce caractére est du à la convexité du bord inférieur). Sommets convexes,-três obtus, non saillants (excoriés). Arête dor- sale non proéêminente, três émoussée laissant percevoir néamoins deux légers sillons, qui viennent aboutir à la partie supérieure du rostre. Crête dorsale exigue, non amincie, ni ailée. Stries d'accroissement subellipsoides, convexes dans le sens du contour inférieur, plus ou moins saillantes, çã et là liratiformes, feuille- tées seulement vers le rostre et sur la région de la crête dorsale. Epi- derme d'un marron noir-olivâtre avec des zones plus fancées et passant PHYSICAS E NATURAES 125 à une teinte marron-rougeâtre vers les sommets. Intérieur d'une nacre blanche-jaunacée peu irisée. Ligaments: antéro-interne filiforme; postérieur fort, saillant. Lu- nule allongée, subtriangulaire. Cette anodonte, que nous nous faisons un plaisir de dédier à no- tre ami le savant professeur, directeur du Jardin Botanique de Coim- bre, le dr. Julio A. Henriques, a été recueillie dans la vallée du Mon- dego dans les vallas de Foja. Anodonta Charpyi, Dupuy, in Bourguignat, mater. moll. aceph. syst. Europ. 1, p. 127, 1881. Echantillons peu abondants et assez mal caractérisées. Vallas de Foja. “ Anodonta fragillima, var. acyrta, Bourguignat, mater. moll. acéph. syst. Europ. 1, p. 150, 1881. Du Mondego aux environs de Coimbre, ou elle a été découverte par notre ami J. M. Rosa de Carvalho, et des Vallas de Foja. Nous n'avons pu obtenir jusqu'à présent que des individus non adultes et peu typiques. Cyengana Anodonta Paulinoi, Casiro. Petite espéce remarquable par sa forme ailongée, à bords supérieur et inféricur presque parallêles, et, par sa convexité à égale distance des extrémitês antérieure et postérieure, et à peu prês centrale entre les sommets, "angle postéro-dorsal et la base de la perpendiculaire. E on SE o SN a AR A 92 mill. Si E RR 474 » Épaiss. max. (à 29 des sommets, 46 du ros- tre et du bord antérieur, 26 de Pangle postéro-dorsal et 28 de la base de la per- pend.) E o laR OR PEN atada a al oifo Ro | oro ils of ata PoO lo [o 31 » Long. de la crête ligam. dors. des sommets à Pangle postéro-dorsal............... 38 4 D DistWidescet anolelau rostre. > Si ms o AOS» 126 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Corde apico-rostrale........... RODADA a 12 mill. Haut. de la perpendiculaire....... suit. 45º. » Dist. de la perpend. au bord antérieur.... 28 » -» du même point de la perpend. au ros- tre siaiado vs AMDBNRA asia atécio DUE 65 » » enfin, de la base de la perpend. à Pan- gler postéro:darsali Aa e eee praç 55 On remarquera que, chez cette anodonte, la longueur de la crête dorsale est presque aussi etendue que celle de Vangle au rostre. Coq. allongée, relativement bien ventrue, à valves assez minces offrant seulement un três faible entrebaillement dans son contour an- téro-inférieur. . Bord supérieur réctiligne jusqu'à Vangle, puis descendant ensuite sur le rostre en présentant, d'abord une légêre concavité, ensuite un contour convexe três prononcé. Région antérieure réguliêgrement arron- die. Bord inférieur faiblement arqué, remontant à son extrémité vers le rostre. Region postérieure allongée, augmentant fort peu en hauteur, prês de deux fois et demie plus longue que Vantérieure, allant en s'atté- nuant à partir du niveau de Pangle postéro dorsal en un rostre arron- di, obtus et sensiblement inférieur, bien que regardant dans le sens horisontal. Sommets (excoriés) relativement ventrus et assez saillants. Arête dorsale confondue dans la convexité, sans marque apparente qu'une large radiation d'un vert-noir três foncé. Crête comprimée. Stries lisses sur la partie ventrale, feuilletêes sur tout le reste des valves, notamment en avant. Epiderme sombre, peu brillant, d'un ton batard jaunacé tirant sur le vert-livide, plus clair vers les sommetis, et plus foncé vers les contours, surtout sur les régions de la crête et de Varête, ou il prend un ton d'un noir-vert três intense. Nacre intérieure irisée d'un ton blanc-bleuace. Ligaments: antéro-interne filiforme; postérieur médiocre, à moitié symphynoté. Lunule étroite, allongêe. Charniêre ondulée, à région car- dinale nulle, absorvée par le ligament antéro-interne. Cette espêce, dêdiée à notre ami le dr. M. Paulino d'Oliveira, vit dans la Leça, prês de Porto. Anodonta oblonga, Millet, in Mem. soc. agric. Angers 4, (3º livr. 1833), p. 242, pl. xr, fig. 1, et Bourguignat, mater. moll. acéph, 1, p. 146, 1881. PHYSICAS E NATURAES 127 Vallée du Mondego. Nous Vavons reçu des vallas do Rol et des vallas de Foja. Anodonta ranarum, Morelet, moil. Port., p. 104, pl. xm, fig. 2, 1845. * Affluents de la Guadiana, entre Mertola et Castro-Verde, (Morelet). Regularisiana Les anodontes de ce groupe, qui, jusqu'à présent, semblent spé- ciales au Portugal, sont au nombre de cing. Ces espéces sont, toutes, recouvertes d'un épiderme brillant, d'une belle teinte noire tirant tantôt sur le rouge tantôt sur le vert-olivâtre. Les valves, ordinairement assez épaisses en avant, offrent un entrebaillement sensiblement ouvert sur toute étendue du contour antérieur. Nous avons placé ces especes dans un groupe à part, parce que toutes, bien que distinctes les unes des autres, ont un air de parenté qu'on ne saurait méconnaitre. C'est également Vavis de notre savant ami M. Bourguignat, que nous avons consulté à ce sujet, quoique jadis en 1881, alors qu'il ne connaissait pas nos séries portugaises, il est placé la regularis dans le groupe des ventricosiana. Anodonta regularis, Morelet, Moll. Port. p. 100, pl. x, 1845. M. Morelet signale cette espeéce dans les marais formés par la Ta- mega prês de Chaves. Bien que nous ayons reçu des environs de cette localité des quantitês d'anodontes, nous n'avons pu découvrir une seule regularis parmi elles; en revanche, nous Vavons trouvée en abondance dans la vallée du Mondego, ou elle vit dans les vallas de Foja. La regularis possede un êpiderme brillant d'un beau noir-rougeà- tre. Cette coloration est três bien rendue sur la planche x de Pouvrage de M. Morelet, qui, malgrê cela, dans sa description, lui attribue une coloration noire verdatre. Anodonta subregularis, Castro. Pour faire bien comprendre les caractêres qui distinguent cette nouvelle forme de la regularis, nous sommes forcês de rappeler, en quelques mots, ceux de Iespêce de M. Morelet. D'aprês la description et la figure de la regularis, cette espece 128 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS d'une taille de 100 à 125 mill. de longueur, sur 66 de hauteur (la fi- gure accuse 116 de long. sur 64 de haut.), est caractérisée par une forme ovale-oblongue, à bords supérieur et inféricur réguliêrement et presque aussi convexes un que Pautre. Les sommets, três, antérieurs, sont três obtus, d'une protubérance arrondie peu accentuée; enfin, Varête dorsale (que M. Morelet appelle carêne transversale) est si obtuse, qu'elle se confond dans la convexité gênérale, convexitê bien réguliêre. Chez la forme, que nous distinguons sous le nom de subregularis, la coquille est de taille plus grande (long. 143, haut. 71, épaiss. 49 mill.); les valves sont plus pésantes et notablement plus épaisses en avant, avec un entrebaillement plus ouvert. Mais les caractêres différentiels les plus saillants sont les suivanis: 1.º le bord supérieur est plus rectiligne; 2.º Parête dorsale est fortement prononcée, surtout sur la région ombonale, ou Von remarque même un sillon supérieur qui la limite de celle de la crête dorsale, qui est un peu plus dilatée et sensiblement comprimêe. 3.º les sommets moins antérieurs, plus médians, sont três renflés et bien protubérants. Ce renflement des sommets donne à la région ombonale une convexité três forte, tout différente de celle de la regu- laris. Chez cette anodonte, le maximum de la convexité, est presque central, et cette convexité à partir du point maximum, s'atténue en dos d'âne d'une façon obtuse et d'une maniêre presque aussi réguliêre vers tous ses contours. Chez notre subregularis, par suite de la protubé- rance des sommets et du grand renflement de la région ombonale, le maximum se trouve assez voisin des sommets. Il résulte de là que Ja convexitê descend sur tout le contour supérieur d'une façon plus brus- que, et sur tout le contour inférieur d'une maniére moins rapide, par cela même que la distance da bord inférieur au point maximum est plus grande. Cette modification dans la convexité, par suite du renflement des sommets, qui sont plus médians, apporte, chez cette espêce, un tel changement dans son aspect, que nous nous croyons suffisamment au- torisês à la distinguer sous un nom spêcial, suivant les principes de la nouvelle methode. La subregularis vit dans la vallée du Mondego, dans les vallas de Foja. Anodonta Silvai, Bourguignat, 1882. Cette anodonte, à laquelle M. Bourguignat a bien voulu attribuer PHYSICAS E NATURAES 129 un de mes noms, provient da Mondego prês de Coimbre. Elle est três dissemblable des deux précédentes. Les sommets, moins obtus, sont un peu plus proêminents; son arête dorsale est fortement accentuée; la région de la crête est pius développée et sensiblement comprimêe, notamment vers Pangle postéro- dorsal; la convexité n'est pas réguliêre, elle se fait sentir principalement vers la ligne de Varête, et son maximum se trouve assez rapproché des sommets (30 mill.) et de Pangle postéro-dorsal (33 mill.); nêamoins, cette convexiltê ne descend pas d'une façon brusque sur le contour su- périeur, par suite du développement de la crête. Les valves, chez cette espêce, sont relativement pésantes, épais- ses, surtout en avant, et offrent deux entrebaillements, dont Vun três ouvert sur tout le contour antêrieur, et Vauntre entre le rostre et Vangle postéro-dorsal. Nous connaissons de cette espêce, une variété maxima, êgalement du: Mondego, qui atteint 156 mill. de longueur sur 86 de hauteur et 52 d'épaisseur, mais la forme la plus constante offre les proporiions suivants: Eongmax:-. +. co ERRA ND ua qa ON VE Auta 127 mill. Elanio Mars os = alo seda ço sereia DD, PR EDER 67 » Épaiss. max. (à 30 des sommets, 71 du ros- tre, 58 du bord antér., 33 de Vangle pos- téro-dorsal, et 42 de la base de la per- Penda)ceds o EPE TE DR seo ciano: EbobaLd io Long. de la crête ligam. dors. des sommets anpanele postero-dorsal= so o rn Ro Bnstdeneen ans te auirosines mn 60.» Corde apico-rostrale. .......... Ensino aborda 98 » Haut. de EE pd afora les ave doiR O E a Dist. de la perpend. au bord antér......... 41º» » du même point de la perpend. au a 86 » » enfin, de la base de la perpend. à Vangle postéro-dorsal....... bj a AT ESP AGR a Fla; Bord supérieur légêrement incliné rectiligne, puis, à partir de Van- gle, descendant presque en ligne droite sur le rostre. Région antérieure assez développée, bien ronde. Bord inféricur subconvexe descendant jusqu'au niveau de la verticale tirée de Vextréêmité du ligament, puis légêrement convexe-ascendant en remontant vers le rostre. Région pos- 130 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS térieure (un peu plus de deux fois plus longue que Vantérieure) allant. en se dilatant en bauteur jusqu'au niveau de Pangle, puis s'attênuant pour se terminer par un rostre obtus, arrondi (néamoins un tant soit peu subanguleux), et assez inférieur. Sommets (excoriês) ventrus, peu saillants, malgré tout assez bom- bes. Arête dorsale prononcée vers les sommets, puis se confondant peu à peu dans la convexité, et ne se laissant plus percevoir que par une zone verte foncée, limitée par deux obscurs sillons, dont Pun aboutit à la partie inférieure du rostre, et Pautre à sa partie supérieure. Crête dorsale comprimée et recouvrant le ligament. Stries attênuées sur la convexité, plus ou moins saillantes vers les contours, oú elles deviennent feuilletées. Epiderme brillant, d'un marron-olivâtre ou terre de sienne-brulée, passant au rouge-brique sur: les sommets, et décoré, en outre, de radiations vertes, peu accentuées, sauf sur la région supéro-postérieure, ou elles deviennent fort larges. et três foncées. Intérieur d'une nacre blanche irisée. Ligaments: antéro-interne volumineux ; postérieur mêdiocre et sym- phynotêé. Lunule petite allongée, à contour mal défini. Charniêre ondu- lée, assez puissante, avec une saillie lamelliforme à la région cardinale. Anodonta Giraldesi, Castro. Cette espêce, que, dans le premier moment, nous avions placêe parmi les Depressiana, en raison de sa forme aplatie, est, néamoins, une coquille qui, par sa coloration et "ensemble général de ses signes distinctifs, doit rentrer dans le groupe de la regularis. La Giraldesi est une anodonte três brillante, d'une belle coloration, d'une forme oblongue relativement aplatie, à convexité comprimée, ce- pendant réguliêre, et, offrant deux entrebaillements bien ouverts, s'éten- dant [un sur tout le contour antérieur, Vautre entre le rostre et Pan- gle postéro-dorsal. Chez cette espêce, comme chez les précédentes, les valves sont sensiblement plus épaisses en avant qu'en arriêre. Longo mae o) io e pro o aro to nano Fela do 20100 + ATO AD Haute maxs: ti ostenta Marea Gui pra a: Epaiss. max. (4 29 des sommets, 61 du ros- tre, 55 du bord antérieur, 28 de Vangle postéro-dorsal, et 41 de la base de la per- pende heroi el. ger retorna sad PHYSICAS E NATURAES 1314 Long. de la crête ligam. dors. des sommets à Pangle postéro-dorsal................ - 40 mil. Dist. de cet angle au rostre........ Seal SBD Corde apico-rostrale.............. SOMA E 89 » Haut. de la perpend........... neta 1a 60 » Dist. de la perpend. au bord antérieur..... 37 » » du même pointde la perpend.au rostre. 79 » » enfin, de la base de la perpend. à Pan- le postero-dorsal; abs sara erstos a siniateiel raro + 1268 1/5 Bord supérieur rectiligne un tant soit peu inclinêé jusqu'à Vangle, puis descendant en ligne droite sur le rostre. Région antérieure arron- die, décurrente. Bord inférieur rêguligrement cintrê dans toute son êtendue. Région postérieure, un peu plus de deux fois plus longue que Vantérieure, s'attênuant réguligrement en une partie rostrale arrondie, assez exigue. Sommets (excoriés) obtus, faiblement ventrus. Arête dorsale con- fondue dans la convexité ne se laissant percevoir que par deux belles bandes d'un vert-noirátre. Crête dorsale comprimêe, recouyrant le li- gament. à Stries émoussées sur la région centrale, plus fortes vers les con- tours, ou elles deviennent feuilletées. Epiderme três brillant, d'une su- perbe coloration, d'abord marron-roúgeátre aux sommets, puis d'un marron-brunátre vers la partie centrale avec une large zone concentri- que d'un beau vert-noir, enfin, vers les contours, d'un jaune foncé sil- lonê de zones plus claires. Intérieur d'une nacre blanche un peu matte antérieurement, bien irisée postêrieurement avec des taches livides. Ligaments: antéro-interne três-allongê, filiforme; postérieur sym- phynoté, peu volumineux. Lunule allongée, subquadrangulaire. Char- niêre légêrement ondulée, à rêgions: cardinale nulle, laterale encrassée. La Giraldesi, quê nous dédions à M. le Dr. Albino Giraldes a été recueillie dans le Mondego. Anodonta Alleniana, Castro. Cette espêce à laquelle nous attribuons le nom de notre savant et honorê ami M. Eduardo A. Allen, est une forme écouriée, à région pos- tériecure peu développée, puisqu'elle ne dépasse pas deux fois Vanté- rieure, et, relativement, três haute (58 mill.) pour sa longueur (94 mill.) ce qui lui donne un aspect oval-subarrondi. 132 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Les valves sont minces, sauf en avant et surtout vers le bord an- téro-palleal, oú elles sont três-épaisses. Extérieurement, cette espêce ofire la riche coloration de toutes les Regularisiana; intéricurement, elle est nacrée d'une belle nuance violacée. Les entrebaillements sont fort pen entrouverts. C'est sans contredit, la forme du groupe, ou ils sont le moins accentuês. Long.max. sum Ed. daria Sia REG -- 94 mill. Elato tnaxo cuecas MEME vem AMÃ: ssa rod more RE A 58 » Epaiss. max. (à 26 les sumi. 19 tr ros- tre et du bord antérieur, 25 de Vangle pos- téro-dorsal, et 39 de la base de la perpend.). 32 » Long. de la crête ligam. dors. des sommets à Eangle "postéro-dotsal jd oc e o SO Dist de cet anbleran mostredio Su Corde apico-rostrale. ...... o DEISE o SA o TS Hantiideas perpendiculaireca ea 55.» Dist. de la perpend. au bord antér......... 33 » » du même point de la perpend. au rostre. 63 » » enfin, de la base de la perpend. à Van- ole Mposteno-dopcalia is Gon Bord supêrieur faiblement arquê jusqu'ã Pangle, puis descendant d'une façon à peu prês rectiligne jusqu'au rostre. Région antérieure re- lativement peu haute, fortement décurrente à la base. Bord inférieur descendant, tout en étant réguliêrement convexe, jusqu'au niveau de la ligne (à 22 mill. en arriére de la perpend.) de la plus grande hau- teur, ensuite s'arrondissant en remontant vers le rostre. Région posté- rieure três dêveloppée en hauteur, par contre três écourtée, n'égalant pas deux fois la longueur de Vantérieure, terminêe par une large partie rostrale três obtuse, de forme ovalaire. Sommets (excoriés) três obtus, peu renflés. Crête dorsale non pro- noncée, confondue dans la déclivitê de la convexité sur la région de la crête, qui se trouve un peu comprimée vers Pangle postéro-dorsal. Stries três fines sur la région ombonale, devenant ensuite de plus en plus fortes, et finissant par se montrer feuilletées vers les contours. Epiderme brillant, d'une belle teinte noire-rougeâtre, avec des zones verdátres ou d'un ton jaune três foncê. Intérieur d'une belle nacre vio- lacée, avec des taches livides vers les sommets. Ligaments: antéro-interne lamelleux, três mince, se terminant brus- PHYSICAS E NATURAES 133 quement un peu en arriêre des crochets; postéricur presque entitrement symphynoté, assez délicat. Lunule allongée. Régions: latérale de la char- niére robuste, cardinale nulle. Cette anodonte vit aux environs de Chaves dans la Tamega. Macilentiana A Vexception de deux espêces, les telmeca et maganica, qui vien- nent d'étre découvertes par M. le Dr. Georges Servain aux environs de Francfort, toutes les autres de ce groupe sont du centre hispanique, d'ou elles ont rayonnê aussi bien au sud de la France que dans le nord de PAfrique. ' ; Ces especes sont: submacilenta (France et Espagne); Castropsis et Penchinati (France); Mariorelh, viriata, melinia et Castroi (Espagne);. enfim embia, embielta et Lucasi (Algérie). En Portugal, les Macilentiana sont reprêsentées d'abord par le type du groupe, ensuite par une forme algérienne. Anodonta macilenta, Morelet, moll. Port. p. 102, pl. xr, fig. 4, 1845. Abondante à & kilomêtres de Coimbre, dans la Valla da Geria, plaine du Mondego (Morelet). Anodonta embiella, Hagenmiiller, mss. 1884. Cetto espece se distingue de Pembia, figurée dans la Malacologie do VAlgérie (tome 2, pl. xxv, fig. 1-4), par sa taille moindre, par sa forme moins allongée, même un tant soit peu subquadrangulaire, par sa convexité moins forte dans toute la région ombonale, par sa hauteur relativement grande (60 à 65 mill.) comparée à sa longueur (1145 à 120 mill.), par sa région postérieure três écourtée, par ses sommets moins bombés, plus obtus, etc. Chez Vembiclla, la rêgion de la crête, assez comprimêe, est três développée; le bord supérieur est rectiligns jusqu'à Vangle postéro-dor- sal, qui est bien accusé, et, à partir de cet angle, le contour descend d'une façon brusque et d'une maniêre rectiligne sur le rostre, qui est tout-á-fait inférieur. Chez Vembia (type fig. 4 de la pl. xxv), le bord supérieur forme une courbe irréguliêre des sommets au rostre. L'embiella, que M. le Dr. Hagenmiiller à déconvert dans le lag Oubeira, prês de la Calle (Algérie), vit, en Portugal, aux environs de Coimbre, ou elle a êté recueillie par M. Rosa de Carvalho. 4134 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Ponderosiana Les trois Ponderosiana, jusqu'à présent connues dans notre pays, sont de mêdiocre taille; Pune se rapproche par sa forme três bombée de la Mabili, les deux autres de la Gueretini. Anodonta Bofilliana, Bourguignat, in sched. 1882. Cette espêce, remarquable par la forte convexité des valves, no- tamment sur toute la rêgion ombonale et même médiane, ainsi que par ses sommets volumineux proêninents et três ventrus, est une forme de taille moyenne, oblongue dans un sens obliquement descendant. Ses valves d'une teinte sombre, sont fortement entrebaillées sur toute 4 éten- “due des contours antérieur et inférieur, et entre le rostre et angle pos- téro-dorsal. Lone RbM 6 4 do do ss obs uso bob boa 94 mill. RG, LON E its dn PRE ARO A A Ie cg O ps 54 » Epaiss. max. (à 24 des sommets, 47 du bord antérieur et du rostre, 26 de Vangle pos- téro-dorsal, et 35 de la base de la per- Den )E oie Biro dado crepe Root foto ai 2 Pete 37º» Long. de la crête ligam. dors. des sommeis à Vangle:postéro-dorsal!. =. so SD D Dist. de; cet 'angle autrostre su. st) Led. h3 » HCondesapico-nostrale- Es Mis 70 45 Haut. de la' perpendiculares. Ms). 54» Dist. de la perpend. au bord antér........ Do a » du même point de la perpend. au ros- LT E RE ADA UR ERR E O RAR ANNE o 99 » » enfin, de la base de la perpend. à Van- gleiiposteéro-dorsals asda Sata 56 >» D'aprês ces mesures, on remarquera que le maximum de la con- vexitê (relativement excessive (37 mill) pour la longueur), est juste à égale distance des extrêmités antérieure et postérieure, et également presque aussi distant des sommets que de Fangle postéro-dorsal. Bord supérieur subrectiligne inclinê jusqu'à Vangle, puis, à partir de ce point, descendant d'une façon recto-oblique sur le rostre. Région PHYSICAS E NATURAES 135 antérieure bien développêe, arrondie, légêrement décurrente à la base. Bord inférieur faiblement convexe-descendant, et parallêle avec le su- périeur sur une étendue de 29 mill. à partir de la perpendiculaire. Ré- gion postérieure peu allongée, un peu plus d'une fois et demie plus longue que Pantérieure, n'augmentant pas en hauteur, mais s'attênuant, à partir de Vextremité du figament postérieur, pour se terminer par un rostre obtus, arrondi et inférieur. Sommets (excoriés) três bombés, proéminents et três ventrus. Arête dorsale excessivement obtuse. Crête peu développée, lêgerement comprimée vers Vangle. Stries émoussées sur toute la région ombonale, et se feuilletant de plus en plus aux abords des contours. Epiderme brillant, d'une belle teinte noire avec quelques zones ochracées ou verdatres. Intérieur d'une nacre bien irisée, d'un ton orangé, sauf vers le bord palléal, ou elle est notablement êpaisse. Ligaments: antéro interne lamelleux, absorbant toute la région car- dinale; postérieur fort, épais et saillant. Lunule allongée, peu pronon- cêe. Cette anodonte que notre ami M, J. R. Bourguignat a désiré dé- dier au savant malacologiste de Barcelone, Bofill y Poch, vit dans la Tamega, prês de Chaves, ou elle semble assez rare. Anodonta Machadoiana, Castro. Espêce de forme ovoide-oblôngue, à contour obtus, à valves três convexes, dont le maximum de la convexitê est bien central. Chez la Bofilliana, bien que la convexitê soit à égale distance des extrêmités antérieure et postérieure, elle est plus rapprochée du bord supérieur que de Vinférieur. De plus, chez notre nouvelle espêce, les sommets, tout en étant ventrus, sont moins proêminents et moins renflés que ceux de la pré-. cédente. L'angle postéro-dorsal est nul. La partie rostrale, plus large- ment arrondie, est moins inférieure. La région postérieure, à peine in- clinée descendante, s'allonge plutôt dans le sens transversal. Longoria ah A in BRA MARISA, SE VE: 114 mil. Eat sed dietas aaio So bepaiaid bela 6057 » Epaiss. max. (à 36 des sommets, 55 du ros- tre, 59 du bord antérieur, et 34 de Van- gle postéro-dorsal et de la base de la perpend) iam span sh ERA, IB E A) 136 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Long. de la crête ligam. dors. des sommets à Vangle postéro-dorsal............00 389.» Dist. de cet angle au rostre........ «sito 14 Bu Corde apico-rostrale...... stato eomeuatendlese pro] SBRT Haut. de la perpendiculaire....... sb aca tii6B! ad Dist. de la perpend. au bord antéritur.... 43 » » du même point de la perpend. au ros- trê» csinagineenn o oilarut ayL 4 sntuo)y 2 aa » enfin, de la base de la perpend. à Van- gle postéro-dorsal...... seiva + cada OS a q Bord supérieur fortement arqué d'une façon réguliêre dans tonte son étendue. Région antérieure arrondie, relativement peu haute, mais, en revanche, assez longue. Bord inférieur convexe tout en étant un tant soit peu desceudant jusqu'à 27 mill. en arritre de la perpendi- culaire. puis remontant par une courbe parfaite vers le rostre. Région postérieure prês de deux fois plus longue que Vantérieure, allant en au- gmentant sensiblement en hauteur (ce qui n'a pas lieu chez la Bofil- lona), pour s'attênuer, à partir de 27 mill. en arriêre de la perpendi- culaire, en une large partie rostrale arrondie et três obtuse. Sommets (excoriés) três obtus, renflés. Arête dorsale três êémous- sée, confondue dans la convexité. Crête presque nulle. Stries fines sur Ja région ombonale, puis peu à peu accentuées et de plus en plus feuilletées aux abords des contours, ou le feuilletage est si serré que les valves deviennent ternes et comme rugueuses Epi- derme brillant seulement vers les sommets, prenant ensuite un ton mat "une teinte noire uniforme tirant sur le ronge. Intérieur d'une belle nacre blanche, épaisse vers le contour antérieur, et assez mince sur la partie postérieure, ou elle devient si irisée, qu'elle jette des éclats me- talliques d'un beau vert-bleuãtre. Ligaments: antéro-interne, robuste, lamelleux, occupant tonte Vépaisseur de la région cardinale; postériewr épais, assez court et à moitiê recouvert, Cette espêce, qui a été dêcouverte dans la Tamega prês de Cha- ves, est dédiée au savant botaniste portugais C. M. Gomes Machado Anodonta Capelloiana, Castro. Cette anodonte, êgalement à contours três obtus, est une espêce une forme ovalaire dans une direction un peu moins transversale que la précédente, mais au contraire assez sensiblement descendante. Ses PHYSICAS E NATURAES 157 bords supérieur et inférieur, três convexes, sont aussi arquês Pun que Pautre. Sa convexitê, régulitre, ofíre également un maximum presque ventral. Ses sommets sont plus obtus, moins renflês et fort peu proé- minents. La région ombonale est not:biement moins ventrue que celle de la Machadoiana. La région postérieure n'augmente pas en hauteur en arriêre de la perpendiculatre. La partie rostrale, tout en étant três eémoussée et três obtuse, est, malgré tout, mojns largement arrondie et présente un semblant de rostre mieux défini. La région de la crête dorsale est plus étendue que celle de la Machadoiana, par contre, la distance de Vangle au rostre est moindre. En somme, cette anodonte est une espêce ovalaire (peu allongée), três haute pour sa longueur, à sommets três êmoussês. à contours obtus presque partout subarrondis, à convexilé réguliêre (avec un maximum presque central) offrant des courbures à peu prês similaires sur toute Veteraue de sa circonférence. E oa Rae ERR ERRO LM RAD SAR SOR 144 mill. Le EO tes aids Di dp RD Pa NA e Un 67 » Epaiss. max. (à 35 des sommets, 56 du rostre 94 du bord antéricur, 35 de Pangle pos- téro-dorsal. et 37 de la base de la per- ERA) A REM RO a SERRA qto Long. de la crête ligam. dors. des sonimets à Pansiemosterostorsapr Ber. na Wistrdes cetranoleMautrostre on 50 » Gorderapico-rostrales.. SUL a, RGE Haut de la perpendiculaire............ Pb Dl Dist. de la perpend. au bord antér...... DO DD » du même point de la perpend. au ros- LG CEDO DDS ÃO ME A ENA ON RRC) LER » enfin de la base de la perpend. à Pangle postéro-dorsal............. RR ih dO PA Bord supérieur bien arquê-convexe, néanmoins à convexitê un peu - plus accentuée à partir de Vangie. Region aniérieure exactement ronde. Bord inférieur régulitrement convexe. Région postérieure três obtuse, pas tout-à-fait deux fois aussi allongée que Vantérieure, s'atténuant em une partie rostrale subarrondie. Sommets (excoriés) três obtus, peu proêminents et mêdiocrement ventrus. Arête dorsale mal définie. Crête nulle. JCRN. DE SCIENC. MATE. PHYS. E NAT.— N.º XXXV. 10 138 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Stries três prononcées, três feuilletées vers les contours. Epiderme brillant, d'un beau noir. Nacre intérieure assez épaisse, d'une belle teinte blanche, bien irisée. Ligaments: antéro-interne délicat, se poursuivant três loin en ar-= riêre des crochets; postéricur robuste et saillant. Lunule grande et trian= gulaire. Nous dédions cette anodonte, qui provient êgalement de la Tamega, au savant ictyologiste portugais Felix de Brito Capello. Platleniciana Les espêces de ce groupe (Plaitenica, Balatonica, Tihangca, Tis- soti, Hydatina et aquatica) ont toutes été trouvées par M. le Dr. Geor- ges Servain dans le grand lac Balaton, en Hongrie. Dernitrement ce même malacologiste en a découvert deux autres (Morin et ocnera) aux environs de Francíort. Dans notre pays, ce groupe est réprésenté par Vespêce suivante: Anodonte Bocageana, Castro. Parmi les Plaiteniciana, ce sont les Tissoti et hydatina qui offrent le plus de rapport avec notre nouvelle anodonte, qui, malgré quelques signes de ressemblance, n'en demeure pas moins une espéce distinvte. Les franges de Vimpression palléale sont excessivement peu pro- noncées, néanmoins elles sont percéptibles. Cette impression palléale, de même que chez toutes les Piatteniciana, est três distante du contour inférieur. Cette distance est même si grande que ce caractere frappe de suite les regards. La Bocageana ne posséde qu'un seul entrebaillement assez ouvert entre Vangle postéro-dorsal et le rosire. Long max eo AR qa dao ego a ns o pe A Haut. max. BRUM no. ra TaA Dea IRA E h6 » Epaiss. max. tú 205 des somas 394 a rostre, 39 du bord antérieur, 24 de Van- gle postéro-dorsal, et 28 de la base de la perpendo) sc: à ta NS RO o PORN cid Long. de la crête ligam. dors. des uns à Vangle postéro-dorsal..... DME ao 28 » PHYSICAS E NATURAES 139 Dist: de' cet angle anfrosire Pcs. 380 Corde apico-rostrale........ SE ba nad ds DON» Haut. de la indo Da aba RS e Ne RPE Dist. de la perpend. au bord atendam Adi» » du même point de la Ba au ros- ines. rd ppp pl E RT h9 » » enfin de la iast de la ni pend. à Van- aleipostero: dopsals 0 4. nr RR D'aprês ces mensurations, on remarquera: que la convexité, à égale distance (sauf ; mill.) entre le bord antérieur et le rostre, est plus rap- prochée des sommets et de Vangle postéro-dorsal que de la base de la perpendiculaire; enfin, que la hauteur maximum est três grande (46 mill.) pour sa longueur (77 mill.). Il résulte de ces caractêres que cette es- péce, relativement três haute, est une forme ovalaire peu allongée, et ofire une convexitê assez réguliêre, sauf entre Parête dorsale et la crête, ou la convexité descend presque à pic. Bord supérieur légerement arquê avec une dépression à Vextrê- mité du ligament, puis descendant sur le rostre par un contour d'abord concave, ensuite convexe. Région antéricure bien développée, arrondie et décurrente à la base. Bord inféricur convexe-descendant, puis remon- tant à son extrêmité. Région postérieure, relativement courte (un peu plus d'une fois et demie plus longue que Vantérieure), allant en augmen- tant en hauteur jusqu'au niveau de la verticale tirée de Vextrêmite du ligament, s'attênuant ensuite, surtout supéricurement, en un rostre obtus, subtroncatulê et inférieur. Sommets ventrus, paraissant três ridés, malgré Vexcoriation. Arête dorsale accentuée, limitée à sa partie supêrieure dans tonte sa longueur par un sillon assez prononcé, qui la sépare de la région de la crête dorsale, qui est sensiblement comprimêe. Stries d'accroissement êmoussêes, ça et là plus saillantes, feuilletées seulement le long des contours. Epiderme brillar;t, d'on jaune-brique sur les sommets, puis d'un brun-marron, avee une large zone verte sur la région ventrale, enfin, d'un jaune-oliváire vers les contours. Nacre intérieure três êpaisse entre le bord inférieur et Vimpression palléale, d'une teinte Dblanche irisée, avec un ton jaune-livide vers la région des sommets. Ligaments: antéro-interne feuilleté, filiforme; postéricur médiocre, à moilié symphynoté. Lunule allongée, irrégulitre. Charniêre simple, notablement épaisse. 10 + 140 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Cette espêce, que nous dédions à M. Barboza du Bocage, vit aux environs de Coimbre, ou elle a été découverte par M. Rosa de Car- valho. Lusitaniana Anodonta lusitana, Morelet, Moll. Port. p. 103, pl. xx, fig. 1, 1845. Afíluents de la Guadiana, entre Mertola et Castro Verde, (Morelet). Westerlindiana Anodonta Carvalhoi, Castro. Cette anodonte qui ne peut être rapprochée que de loin des ny- cterina et ervica, est três remarquable par son arête dorsale três ven= true, fortement accentuée dans toute son étendue. C'est une forme oblongue dans une direction obliquement descendante de gauche à droite, à valves assez minces (souvent corrodées, comme chez les échantillons de la Tamega), à peine entrebaillées vers le contour antéro inférieur. Tonga ri ala FR Tlamb sm aero lo sur Rae coin AA A Sc DA Epaiss. max. (à 28 des sommets, 47 du ros- tre, 49 du bord antérieúr, 22 de Wangle postéro-dorsal, 32 de la base de la per- [JE NO a) RS ERA ARE PRN BIRT O Co te o Long. de la crête ligam. dors. des sommeis à Pangle postéro-dorsal.......... PUROS Distiidercel ansielaurostrer a Corderapico-rostrales Ca Haut. de la perpendiculaire. ..........0.. Dist. de la perpend. au bord antér......... » du même point de la perpend. au ros- » enfin de la base de la perpend. à Vangle postero-dorsali=. 94 mill. 56 » o. ww Vs iu PHYSICAS E NATURAFS 1414 Bord supérieur, légêrement arqué jusqu'à Pangle, puis descendant rapidement sur le rostre. Région antérieure arrondie, décurrente à la base. Bord inférieur faiblement convexe-descendant jusqu'à son extré- mitê, ou il remonte par une courbe arrondie sur le rostre. Région pos- térieure un peu plus de deux fois plus longue que Pantérieure, oblon- gue dans une direction descendante, s'attênuant en une partie rostrale inférieure, regardant en bas et largement arrondie. Sommets ventrus (excoriês), assez proêminents, regardant sensi- blement en avant. Arête dorsale três saillante, surtout à la région ven- trale. Crête peu développée. Stries d'accroissement três délicates sur la convéxité, plus pronon- cées vers les contours, ou elles paraissent três feuilletées. Epiderme d'un beau brillant, d'une coloration jaunacée, radiée postéricurement de rayons verts passant au noir-vert-bouteille sur toute la région située entre larête et la créte dorsale. Intérieur d'une nacre blanche-bleuacée, assez irisée. Ligaments: antero-interne robuste, bien lamelleux; postéricur mé- diocre, à peine symphynoté. Lunule três petite, subtriangulaire. Char- nitre ondulée, subtuberculiforme à la région cardinale, qui est presque nulle. Habite la Leça prês de Porto, ainsi que la Tamega prês de Mon- dim. Cette anodonte, à laquelle nous sommes heureux d'attribuer le nom de notre ancien ami José Maria Rosa de Carvalho, vient d'être décou- verte, en France, par le malacologiste Pechaud, dans riviere de Beau- replet prês de Saint Saulge (Niêvre). Anodonta tamegana, Castro. Espéce de médiocre taille, três haute pour sa longueur, de forme écourtée-ovalaire, à région postérieure inclinée-descendante, et à val- ves minces, toujours três corrodées, d'une teinte sombre, três peu en- trebaillées vers la base antéro-inférieure et entre Pangle et le rostre. E one Ana ao PER RS E To DN Haut mare. botoes (6/5 a VAN Aba nto MD So Epaiss. max. (à 16 des sommets, 46 du ros- tre, 36 du bord antérieur, 18 de Pangle postéro-dorsal, et 34 de la base de la Penpendi ERES en DZ 1492 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Long. de la crête ligam. dors. des sommets à Vangle postéro-dorsal. . «joe oc riereior 1 DANE Dist. de cet angle au rostre......... MRRRBRRRA A Corde apico-rostrale.. Ma ce saráito (o viro dotado DO ARO Haut. de la e naiom in mia a o o ço RR Dist. de la perpend. au bord O férieur. 28 » » du même point de la perpend. au ni OBRA » enfin de la base de la perpend. à [an- eles postéro-dorsalsl us. opa alto ia ho GAS OD Le maximum de la convexité est três rapprochê des sommets et de Vangle postéro-dorsal. La longueur de la crête est remarquablement courte, puisqu'elle n'a que 26 mill. Chez cetle espêce, Varête est bien moins saillante que chez la Carvalhoi, et la descente entre Parête et la crête est bien moins brusque. Bord supérieur parfaitement arquê, presque rectiligne jusqu'à Van- gle, puis recto-descendant sur le rostre. Région antérieure bien arron- die, fort peu décurrente à la base. Bord inférieur convexe dans une direction un peu descendante. Région postérieure n'atteignant pas deux fois la longueur de Vantérieure, êcourtée, augmentant un tant soit peu en hauteur jusqu'à 19 mill. en arriére de la perpendiculaire, et se ter- minant par une partie rostrale subtroncatulée, tout-à-fait inférieure. Sommets (toujours três rongés) obtus, peu ventrus. Arête dorsale peu reníflée, limitée par deux sillons émoussês, divergeant des sommets au rostre. Crête petite, faiblement comprimée. Stries assez grossieres, três feuilletées vers les contours. Epiderme peu brillant, d'une teinte marron-noirâtre, avec quelques rayons plus ou moins verdátres. Intérieur d'une nacre bien irisée sur le bord pal- léal, mais marquêe de taches jaunes ou livides vers le centre. Ligaments: antéro-interne lamelleux, assez volumineux, absorbant toute la cardinale; postéricur gros et court. Lunule petite, triangulaire. Cette anodonte vit aux environs de Mondim dans la Tamega. PHYSICAS E NATURAES 143 Arealiana Anodonta Mengoiana, Castro. Cette anodonte, de forme ovalaire-arrondie, à contours obtus, pos- séde des valves três faiblement entrebaillées à la base de la région an- térieure, et entre le rostre et Vangle. La convexité, qui est régulitre, a son maximum peu distant du contour supérieur. Eono sin ato E A -. 85 mil. Ela ASS E RN EE dh » Epaiss. max. (à 19 des sommeis et de Vangle postéro-dorsal, à 47 du rostre, 42 du bord antérieur et 39 de la base de la per- pend.) Naa Ta NaRIol os ore TA IS frio oa TODA | NB Ra Do io a 90 1» Long. de la crête ligam. dors. des sommets anlanele postéro-dorsal Ma. PAT) Distirdelcet angle au rostre, LL o. 4h» Corde apico rostrale........... Ci o END E Eauliide a pervendiculgimer EB Dist. de la perpend. au bord antérieur..... 31» » du même point de la perpend. au ros- PREGADO o sopas áros canas ava der Ma | ia Da Do LSD) » enfin de la base de la perpend. à Van- glenpostéro-dorsalr od riBD ao Bord supérieur faiblement arquê jusqu'a Pangle, qui est émousse, puis présentant un contour descendant faiblement convexe. Région an- térieure bien arrondie, néanmoins un peu décurrente à la base. Bord inférieur convexe jusqu'à 23 mill. en arriêre de la perpendiculaire, en- suite s'arrondissant en remontant vers le rostre. Région postérieure écourtée, subarrondie, un peu plus d'une fois plus longue que Panté- rieure, s atténuant en une partie rostrale obtuse, un tant soit peu sub- anguleuse et assez inférieure. Sommets (excoriés) obtus, ventrus, passablement saillants. Arête dorsale accentuée vers la rêgion ombonale, ensuite confondue dans la convexitê. Crête peu dêveloppée, faiblement comprimée vers Fangle. 144 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Stries êmoussées, assez grossiêres, lêgêrement feuilletées vers les contours. Epiderme d'un marron noirátre avec quelques zones concen- triques moins foncées. Intérieur d'une nacre blanchátre, bien irisée avec une tache livide-jaunacée, plus ou moins prononcêe vers les som- meis. Ligaments: antéro-interne robuste et relativement volumineux; pos- térieur peu saillant, à moitié recouvert. Lunule exigie, triangulaire. Cette espêce, à laquelle nous donnons le nom du regretté malaco- logiste portugais J. da Silva Mengo, vit dans la Tamega, prês de Chaves. Anodontia Barbosana, Castro. Cette coquille, à laque!le nous attribuons le nom de notre savant ami le dr. J. V. Barbosa du Bocage, se distingue de la précêédente: par sa taille moindre; par ses valves plus minces, plus fortement en- trebaillées, et relativement moins convexes; par sa région postérieure terminée par un rosire moins obtus et plus inférieur; par ses sommets plus obtus, presque êcrasés et non saillants, par consêquent par sa ré- gion ombonale non ventrue. Chez la Barbosana, la convexitê, au lieu d'être, comme chez la Mengoiana, peu distante des sommets et de Van- gle pestéro-dorsal, se trouve plus vers le centre; Varête dorsale, bien quégalement obtuse, est mieux définie; enfin, Vinclination de la con- vexité, entre elle ef la crête, est aussi plus réguliêre et moins brusque que celle de ta Mengoiana. E OO RD NE dA E 68 mill. Haut Mons PR hua ço corso a an paga ag ts) Epaiss. max. (à 20 des sommets, 365 du ros- tre, 321 du bord antérieur, 21 de Pan- ole postéro-dorsal, et 27 de la base de do)! OA Lol fam perpento). qrsare se aus e asno dorso anotar BB *» Long. de la trête ligam. dors. des sommets antane le mo stero: dorsal Do Tm Dist dercetranoie au 'rostre ur SM ao Conde apico-rostraler e DS Haut. de-la perpendiculaire. conti... AU) Dist. de la perpend. au bord antérieur.... 25 » » du même point de la perpend. au ros- » enfin de la base de la perpend. à Van- ole” postero-dorsal. . Caes 5º » PHYSICAS E NATURAES 145 Bord supérieur bien arqué jusqu'à Vangle, puis descendant en une ligne convexe sur le rostre. Région antérieure arrondie. Bord inférieur réguliêrement três convexe dans toute son étendue. Région postérieure prês de deux fois plus longue que Vantêrieure, augmentant fort peu en hauteur jusqu'à 143 mill. en arriêre de la perpendiculaire, puis s'atté- nuant assez brusquement en une partie rostrale inférieure, un tant soit peu aigie. Sommets (corrodês) écrasés, três obtus, à peine ventrus. Arête dorsale três obtuse, néanmoins assez nettement définie. Crête médio- crement développée, légêrement comprimêe. Stries êmoussées, faiblement feuilletêes vers les contours. Epiderme brillant, d'un noir-olivâtre. Intérieur d'une belle nacre blanche bien irisée. Ligaments: antéro-interne três en avant, délicat et se terminant brusquement un peu en arritre des crochets; postérieur assez saillant, à moitiê recouvert. Lunule triangulaire. Vit, avec la précédente, dans la Tamega prês de Chaves. Anodonta specialis, Castro. Cette espece, une des plus singuliêres de ce groupe, est três re- marquable par sa forme subarrondie ou plutôt obtusêment subtriangu- laire, et par sa région postérieure tont-à-fait éconrtée, comme tronguée. Cette rêgion est si peu êétendue, qu'elle n'est guêre plus grande que Vantérieure. IonoA mas ci AA Cd Era Ee 63 » Camisa surto static TP aa OP o RO Epaiss. max. (à 19 des sommets et de Van- gle postéro-dorsal, 33 du rostre et du bord antérieur, et 28 de la base de la Penpendai ais ocre nero cp ERR Ma EM Long. de la crête ligam. dors. des sommets à Vangle postéro-dorsal........... O dd Wismudencet anolelau rosireciMt SEND Corde apico-rostrale............ EN pe e TO Haut. de la perpendiculaire..... RU RENO 1 PRETO Dist. de la perpend au bord antérieur..... 26: » » du même point de la perpend. au ros- reles RINDO NI SD AE DO NT » q » enfin de la base de la perpend. à I'an- gle postéro-dorsal.......... SM COR! EU 146 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS D'aprês ces mesures, on remarquera que le maximum de la con- vexité est à êégale distance des bords antérieur et postérieur, et aussi rapproché des sommets que de Vangle postéro-dorsal. Nous appellerons encore Vattention sur la grande hauteur de cette anodonte (45 mill.), relativement à son peu de longueur (63 mill.). Bord supérieur arqué jusqu'a Pangle, puis descendant brusque- ment presque à pic, tout en offrant néanmoins un contour légêrement convexe. Région antérieure bien développée, arrondie et fortement dé- currente à la base. Bord inférieur convexe, três descendant. Région postérieure un peu plus d'une fois plus longne que Pantérieure, exces- sivement encourtée dans le sens de la longueur, augmentant insensi= blement en hauteur jusqu'au niveau de Vextrémité du ligament posté- rieur, puis, à partir de là, s'attênuant presque brusquement en un ros- tre obtus, tout-à-fait inférieur. Sommets (excoriés) três obtus, comme êcrasês, peu ventrus. Arête dorsate confondue dans la convexité, définie cependant par la présence d'un sillon obsolête. Crête três courte, faiblement comprimée. Stries assez grossiêres, peu saillantes, feuilletées vers les contours. Epiderme brillant, d'une teinte marron-foncée. Intérieur d'une nacre blanche irisée. Ligaments: antéro-interne filiforme, três allongé; postérieur sail- lant, court, à moitié symphynoté. Lunule petite, triangulaire. Charniére | légêrement ondulée. La Tamega aux environs de Chaves. Rare. Anodonta codopsis, Servain, Hist. moll. acéph., Francfort, p. d3, 1882. Nous venons de retrouver, également dans la Tamega, cette petite espece que le dr. Georges Servain a découverte en Allemagne. Spengleriana Anodonta Wenceslai, Castro. Cette anodonte, qui rappelle beaucoup par Vensemble général de ses caractêres, ainsi que par sa physionomie, les irasymenica et mere- tria du lac de Perouse, en Italie, est une belle espêce subovale, ventrue, ornée des plus riches couleurs. Ses valves, minces, sont faiblement en- trebaillêes en dessous de Vangle et sur toute VPétendue du bord infé- PHYSICAS E NATURAES 147 rieur. Ses sommets, gros, ventrus, sont bien proéminents. La convexité se trouve accusée surtout sur la région de Varête dorsale. Long PA ae RR pelo gor o per ro pano eiaparrça e tre joio SO lh Elanfedin Ren eder ago a olada pad SR AR E O Epaiss. max. (à 30 des sommets, 41 du ros- tre et du bord antérieur, 22 de Vangle postéro-dorsal, et 31 de la base de la DERDENdL seis dica cpetos di SuA do ndgada daS SD) Long. de la crête ligam. dors. des sommets à Pangle postéro-dorsal............. Ml rd Dist. de cet angle au rostre.............. Se A) Cordesapico-rostrales RS sa ss nO Haut. de la perpendiculaire......... Sta e ADO Dist. de la perpend. au bord antérieur.... 29 » » du même point de la perpend. at ros- [RC an open IRC SER Nida Cn a 51 » » enfin, de la base de la perpend. à Pan- ole postero-dorsaliti a aa DO Guia Bord supérieur réguliêrement convexe dans toute sont êétendue, par suite de Veffacement complet de Vangle postéro-dorsal, et offrant seulement un peu au dessus du rostre un petit retrait concave. Région antérieure peu haute, arrondie et dêcurrente à la base. Bord inférieur arquê-descendant jusqu'au niveau de la ligne de la plus grande hauteur, ensuite s'arrondissant en remontant vers le rostre. Region postérieure pas tout-a-fait deux fois plus lorgue que Vantérieure, angmentant fai- blement jusqu'a 20 mill. en arriêre de la perpendiculaire, puis allant en s'atténuant en un rostre inféricur, obtus et troncatulé. Sommets (excoriês) gros, ventrus, proéêminents, sur lesquels on aperçoit, malgré Pexcoriation, de fortes rides transversales. Arête dor- sale renflée dans toute son étendue, tout en restant confondue dans la convexitê, dont Vinclination, en cet endroit, descend brusquement sur la crête, qui est presque nulle. Stries fines sur la région ombonale, assez fortes et un peut feuil- letêes vers les contours. Epiderme três brillant, nuancê d'un belle teinte jaune, avec des zones ochracées, et interrompue par des radiations ver- tes. Intéricur d'une nacre blanche-orangée, bien irisée. 148 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Ligaments: antéro-interne fibreux, três allongé; postériewr court, presque entiêrement recouvert. Lunule allongée. Cette espêce, que nous dédions à M. le Dr. Wenceslau de Lima, vit dans la Tamega aux environs de Chaves, ou elle parait fort rare. Picardiana Anodonta Rosai, Castro. Cette anodonte ovalaire du gronpe des Picardiana, caractêriste par une convexité bien réguliêre, dont le maximum est, pour ainsi dire, à égale distance des sommets, de VPangle postéro-dorsal et de la base de la perpendiculaire, possêde des valves minces, légêres, baillantes seu- lement en arritre entre le rostre et Vangle postêro-dorsal. LONE a eba ali rear beda Bd pau BRA GEN Elauf sas. ERRO po o RT db AA Ê h3 » Epaiss. max. (à 21 des sommets, 40 du ros- tre, 35 da bord antérieur, 22 de Vangle postéro-dorsa! et de la base de la per- pena o AT Sa ei Long. de la créte ligam. dors. des sommets à Pansle postéro-dorsall LL RSS Distiide cettangie aulrostren ME 38 » Cordel apico-rostrale-l o ci La RR Haut. de la perpendiculaire. ....... ERRAR AD 5 Dist. de la perpend. au bord nero Sia MIND SD » du même point de la perpend. au ros- ERES RAM ILE RS MENTA AR Elas DR RU . 48 » » enfin de la base de la perpend. à anne postéro-dorsal.......... RE ERR USD A Bord supérieur légerement arqué jusqu'à: Vangle postéro-dorsal, puis descendant d'une façon rectiligne sur le rostre, qu'il atteint en s'arrondissant. Région antérieure três développée, arrondie, décurrente à la base. Bord inférieur arquê-descendant jusqu'au niveau d'une ver- tical tombant de Vangle postéro-dorsal, puis remontant, en s'arrondis- sant vers le rostre. Région postérieure une fois et demie seulement plus PHYSICAS E NATURAES 149 longue que Vantérieure, allant en augmentant en hauteur jusqu'au ni- veau de Vangle postéro-dorsal, pour s'atténuer ensuite sous la forme d'une large partie rostrale arrondie et três obtuse. Sommets ridés, non saillants comme écrasêés, bien que toute la région ombonale soit bombée-ventrue. Arête dorsale nnlle, confondue dans la convexité. Crête courte, peu comprimée, se terminant à Van- gle postéro-dorsal, qui est fort obtus. Stries reguliêres, peu prononcées sur la région ventrale, devenant ensuite, vers les contours, de plus en plus accentuées, même saillantes, et faiblement feuilletées. Epiderme d'une teinte jaune-olivátre (jaune-rou- geâtre vers les sommets) offrant des zones tantôt claires, tantôt foncées, et des radiations vertes vers la partie postérieure. Intérieur d'un blanc bleuátre irisé. Ligaments: antéro-interne mêédiocre; postériewur à moitié symphy- roté. Lunule subtriangulaire. « Cet acéphale, que nous dédions à notre ami J. M. Rosa de Car- valho, a été dêcouverie par cet infatigable explorateur dans la Valla de Geria. Nous Pavons, nous même retrouvée dans les Vallas de Foja. Letourneuxiana Anodonta Ribeiroiana, Castro. Cette nouvelle espéce, qui provient du Sado, appartient à un groupe d'anodontes, qui n'a pas encors êté constaté dans PEurope proprement ditte, au groupe des anod. Letowurneuxi et numidica d'Algérie. Ce groupe doit prendre place dans la methode prês de celui des Milletiana, parce que toutes les formes de ce groupe ont une tendance à affecter un con- tour plus ou-moins subcirculaire. Cette anodonte oblongue-écourtée, ayant une propension à la forme circulaire, remarquable par sa grande hauteur (73 mill.) ei par son epaissenr relativement médiocre, est une belle coquille, à valves, ri- chement colorées, assez épaisses, et entrebaillées seulement entre le rostre et Pangle postéro-dorsal. N 150 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Longa o custa e RPE 140 ri Eau. Max do irado Rios PRE io oieee sed TS Epaiss. max. (à 30 des sommets, 65 du ros- tre, 59 du hord antérieur, 34; de Van- gle postéro-dorsal, et 46 de la base de laiperpendo)a sc ERR E PSA bio io ELA Long. de la crête ligam. dors. des sommets à langlesposterodonsalS PE RR ND 5): Dist. de cet angle à la partie Gabi ip ros- REGA 2/4) afei RDN D O pe e RS arara doi PL ARO Cordesapico-rostrale sc o us RS Haut. de la perpendiculaire. ......... Disto io "PED Dist. de la perpend. au bord antérieur..... Midi o » du même point de la perpend. au ros- LO SA EAN ME DANDO RE NR GA ES SR MONTE > » enfin de la base de la perpend. à [an- ele DOsterosdOrsalii pio do apoloh dono repeat To quo Bord supéricur faiblement arqué jusqu'ã Vangle postéro-dorsal, puis, à partir de cet angle, descendant sous un contour un peu con- cave jusqu'au rostre, qui est troncatulé. Region antérieure três déve- loppée, arrondie, décurrente à la base. et ofirant à sa partie supérieure (en avant des crochets) un contour presque rectiligne Jusqu'au point ou commence le ligament antéro-interne. Bord inférieur bien convexe dans toute sont étendue. Région postérieure écourtée, uu peu plus d'une fois et demie plus longue que VFantéricure, (ce qui est peu), augmentant insensiblement en hauteur jusqu'a 12 mill. en arriére de la perpendi- culaire, puis, à partir de là, allant en s'attéênuant, surtout par le haut pour se terminer par un large rostre inférieur troncatulé. Sommets petits, peu saillants, médiocrement bombés, três délica- tement striolés. Arête dorsale peu accentuêe sur la région ombonale, mais offrant, en arrivant vers la partie postérieure, deux légers sillons fortement teintés et un tant soit peu subanguleux, qui vont aboutir, en divergeant, aux extrémités supérieure et inférieure du rostre. Crête três exigue, sensiblement comprimée vers Pangle postéro-dorsal. Stries três réguliêres (en forme de petites costulations emoussées) Jusqu'a moitiê de la région ventrale, puis irrégulitres, grossitres et feuilletées dans toute la région des contours. Epiderme brillant, d'une belle teinte marron-rougátre avec des nuances par fois plus claires, par fois ou olivátres ou noires. Nacre intérieure blanche bien irisée. PHYSICAS E NATURAES 151 Ligaments: antéro-interne lamelleux, mince, surtout antérieur, et se prolongeant fort peu en arritre des crochets; postérieur assez court, robuste, saillant et se terminant par une lunule subtriangulaire. Char- niêre nulle à la région cardinale, mais três épaisse au contraire à la la- térale.: M. Morelet a signalê du Sado (ei non Sadão) une anodonte ana- tina. Notre nouvelle espêce serait peut-être celle que Morelet a fausse- ment nommée anatina? Nous donnons à cette coquille le nom du savant géologue portu- gais Carlos Ribeiro. Milletiana Anodonta Lusoiana, Castro. Cette espéce, que nous classons dans le groupe des Miiletiana, est une belle coquille ventrue, ovalaire, bien arrondie au contour pal- léal, à valves d'une couleur verte foncée et entrebaiilées seulement au dessous de Vangle. Ena So raca caga joao spa aten ágio etapa 80 mill. | ADIA ij Oem e RU E Sena 50 » Epaiss. max. (à 21 des sommets, et de Van- ole postéro-dorsal, 43 du rostre, 39 du bord antérieur, et 32 de la base de la perpend.). 30 » Long. de la crête ligam. dors. des sommets à Waneleiposterostlonsal a a slogan eleja io Wisi=idelcet amgle au rosirer Sa Bi saca RS UA Corde apico-rostrale....... naun pag RE nOZA o Haut. de la perpendiculaire.............. 46 » Dist. de la perpend. au bord antér......... 26; » » dumême point de la perpend. au rostre. 55 » » enfin, de la base de la perpend. à Pan- alenpostéro-dorsalot ss de oyo e ar ver aorarato + tea Bord supérieur rectiligne jusqu'à Vangle, puis offrant un contour descendant, légêrement concave. Rêgion antéricur exigúe, três peu haute, comme étranglée, dêcurrente à la base. Bord inférieure três arqué des- cendant, notablement convexe au niveau du maximum de la hautear 52 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS (à 23 mill. en arriêre de la perpendiculaire), puis remontant vers le rostre. Région postérieure un peu plus de deux fois plus longue que Vantéricure dans une direction lêégerement declive, augmentant (par suite de la grande convexité du bord palléal) en hauteur, jusqu'à 283 mill. en arriêre de la peRpEntie o ensuite s'attênuant en un rostre un peu inférieur, obtus, bien qu'un tant soit peu aigu. Sommets gros, êmoussés, quoique ventras et assez proéminents. Arête dorsale convexe, néamoins peu distincte de la convexité, cepea- dant limitée par deux sillons divergeantis três obsolêtes. Crête assez développée, comprimée vers Vangle. Stries peu sailiantes, feuilletées, vers les contours. Epiderme bril- lant, d'une belle teinte verte foncée, avec des radiations jaunâtres. In- térieur d'une nacre blanche irisée. Ligaments: aniéro-interne court, filiforme, postérieur peu saillant, symphynotê. Lunule développée, subtriangulaire-allongée. Cette anodonte, que nous dédions à M. A. Luso da Silva, vit aux environs de Chaves dans la Tamega. PHYSICAS E NATURAES 153 OHIMICA ES 1. Les laboratoires et Fenseignement pratique de la chimie LETTRE ADRESSÉE A M. J. B. DUMAS de VAcadémie Française, secrétaire perpétuel de "Académie des Sciences, fondateur et président du conseil de perfectionnement de YÉcole Central des Arts et Manufactures PAR R. D. SILVA Memibre correspondant de PAcadémie Royale des Sciences de Lisbonne, chef des trayaux d'analyse chimique à PÉcole Central des Arts et Manufactures, professeur de chimie à PÉcole Municipal de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris Monsieur et três vênérê Maitre. En raison de la haute importance que vous attachez à toutes les questions relatives à Venseignement de la chimie, vous m'avez êcouté avec une extrême bienveillance, lorsque, de retour de mon dernier voya- ge en Allemagne, je vous ai raconté ce que j'ai observé, en visitant un certain nombre de laboratoires de chimie, et notamment ce que j'ai cherché à apprendre dans [un de ces êtablissements, celui de Puniver- sitê d'Heidelberg, ou son illustre directeur, Monsieur le professeur Bunsen, m'a fait Vinsigne honneur de m'accorder Phospitalité. Vous avez cru qu'il serait intéressant d'exposer, par écrit, ce que Javais pris la liberté de vous communiquer verbalement. Yobéis à votre désir, non sans crainte et sans hésitation: en efret, le voyage que j'ai entrepris cette année, comme tous ceux que j'ai faits depuis plusieurs années déja, ont été le résultat d'une initiative toute JORN. DE SCIENC. MATH. PHYS. E NAT.— N.º XXXV. EI 154 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS personnelle: je voulais surtout m'éclairer moi même et faire tourner au profit de Venseignement dont jai lhonneur d'étre chargê depuis neuf ans à VEcole Centrale, les observations recueilles par moi dans les Universités ou dans les Ecoles polytechniques d'Allemagne et d'An- gleterre. Outre ma deéférence à votre honorable invitation, une raison puis- sante encore me sollicitait à faire part au public-de tout ce que j'avais vu. Je trouvais ainsi Voccasion de témoigner ma vive reconnaissance aux savanis qui, à Aix-la-Chapelle, à Bonn, à Wiesbaden, à Stuttgart et ailleurs, ont bien voulu me faire visiter leurs établissements ou m'admettre à travailler dans leurs laboratoires. Parti de Paris au commencement de Juillet 1882, pour me rendre à Heidelberg, je pris la route de la Belgique et du Rhin, pour voir sur mon passage les laboratoires de W'Université de Liége, de VÉcole Po- lytechnique d'Aix-la-Chapelle, de PUniversité de Bonn, de Wiesbaden, de VEcole Polytechnique de Darmstadt, avant d'arriver à Heidelberg, ou jai été assez heureux pour travailler pendant plus d'un mois. Dans mon précédent voyage en Allemagne, au mois d'octobre de Vannée 1881, j'avais déja visité les laboratoires des Ecoles polytechni- ques de Carlsruhe et de Stuttgart; il y a quelques années j'avais vu les grands laboratoires de Leipzig, ceux de Góttingen, les laboratoires de Stockolm et de Copenhague; j'avais visité aussi les laboratoires de South-Kensington, à Londres, ainsi que la remarquable École de chimie de M. le professeur Roscoe, à Owens College, à Manchester. Déja la plupart de ces laboratoires ont été décrits dans le rapport adressé, en 1870, par M. Wurtz, au ministre de Vinstruction publique. Ceux qui ont été créés dans ces derniers années, tels que celui d'Aix-la-Chapelle, se trouvent décrits dans PEncyclopedie chimigue de M. Frémy. Faute de compétence pour traiter les questions de constru- ction, d'appropriations et autres, je me bornerai à considerer ces éta- blissements au point de vue de Venseignement que on y donne. Cet ensignement, tel que je Vai vu pratiquer, tel que Vexpérience me le fait concevoir, exige de vastes locaux, des aménagements et des installations qu'il est interessant d'indiquer. En effet, si pour les recher- ches scientifiques «le temps n'est plus ou un Schéelle pouvait accom- plir tant et de si grandes découvertes avec quelques produits et quel- ques fioles qu'il tirait de son humble officine!»; de même pour lexpo- 1 Ad. Wuriz, Les hautes études pratiques dans les universités allemandes, Paris, 1870. PHYSICAS E NATURAES 155 sition, il ne serait plus possible à un Berzelius d'enseigner la chimie dans une chambre munie de deux tables en bois de sapin, et n'ayant guére d'autres produits que quelques réatifs, d'autres ustensiles qu'une lampe à alcool, un chalumeau et quelques creusets !. Comme laboratoire pouvant répondre à toutes les exigences de Venseignement chimique actuel, sans réclamer un êtablissement comme Pincomparable Palais consacré à la chimie à Aix-la-Chapelle, je choisi- rais une serie de laboratoires construits à Pimitation de ceux de Owens College, à Manchester. L'espace, la lumiére, Pair y sont à profusion. Dispositifs pour les plus grandes opérations, comme pour les plus dé- licates; appareils pour les hautes températures, moufles, fourneaux à vent, niches à évaporation, trompes de tous les systêmes, êtuves chauf- fées par la vapeur. tout y est disposé avec une prévoyance admirable et dans les proportions qui conviennent à une grande École de chimie proprement dite, qui conviendraient même à une École, comme notre École Centrale des Arts et Manufactures, oú Vétude de la chimie ne forme qu'une branche d'enseigzement. Dans ce vaste ensemble, on établirait des départements consacrês a la pratique des principales prêparations, au travail des analyses qua- litatives et quantitatives, à la purification des produits destinés à Pana- lyse, enfin à un três grand nombre d'analyses industrielles, aa nombre desquelles il faut comprendre des analyses des produits agricoles. Un modéle du genre est Pexcellente Ecole de Wiesbaden dirigée par M. le professeur Fresenius. Je Pai visité en grand détail grace à Vobligeace de M. Je Dr. Heinrich Fresenius. Par cette richesse de moyens d'action, il est facile de juger quelle somme de travail exigerait un enseignement qui repondrait à toutes ces branches d'étude; mais, comme le but que se proposent d'abord un grand nombre de praticanis ou étudiants ne comporte pas les pa- plications irdustrielles de la chimie, il y a lieu d'examiner des labora- toires plus spécialement destinés à ?enseignement des parties funda- mentales de la science. Le laboratoire de M. le professeur Bursen, à Heidelberg, est le type des établissements de ce genre. Ayant eu la bonne fortune d'y travailler pendant plus d'un mois, lors de mor dernier voyage en Allemagne, jai peut être le droit de m'arreter un peu sur Venseignement de cette Ecole si justement célêbre. 1 Weehler. Jugend-Erinnerungen eines chemikers, Berichte der dents. chem. Gesellschafizu, Berlin, 1875. 11x 156 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Les élêves ou praticants de ce laboratoire, au nombre de environ 70, peuvent être repartis en trois catégories: éleves commençants qui se livrent à la pratique de Panalyse qualitative et des préparations, praticants qui font des analyses quantitatives, analyses de gaz et ana- lyses volumétriques; enfin, praticants devenus chimistes, qui poursui- vent des recherches originales. Cette instruction pratique n'exige pas moins de cinq à six semes- tres, ou environ trois années scolaires. Mais, assez souvent les étudiants chimistes des universitês allemandes consacrent un temps plus consi- dérable à Vétude de la chimie pratique; et, alors, ils frequentent en- core d'autres laboratoires, soit pour y suivre des études différentes, tel- les que celles relatives à la chimie organique, soit pour acquerir de nouvelles mêthodes de travail propres à d'autres maitres. Quoique dans le laboratoire de Heidelberg il y ait trois assistants, le professeur-directeur suit les travaux de tous ses élêves, tout en fai- sant sept leçons d'amphithéatre par semaine dont deux le samedi. 1 y traite Vhistoire gênérale des métalloides et des métaux, et Vanalyse qua- litative dans son ensemble et dans ses plus hautes généralités. L'ana- lyse quantitative y est presque exclusivement étudiée au point de vue pratique. Auteur de nombreuses méthodes d'analyses, y compris Panalyse spectrale, dont la découverte a immortalisé son nom, M. le professeur Bunsen a fait êtablir dans ses laboratoires les dispositifs necessaires à la pratique de ces méthodes. J'en donnerai un seul exemple. Aprês avoir imaginé la lampe à gaz, qui porte son nom et qui donne au chimiste le plus commode moyen de chauffage qui est jamais existé, le professeur Bunsen analysa les différentes parties de cette flam- me. Dans une certaine zône, prise sur un plan perpendiculaire à Vaxe de la lampe, il a trouvé que cette flamme possêde des propriétés ré- ductrices, des propriétés oxydantes et son pouvoir calorifique maximum. Les propriétés réductrices sont situées dans Venveloppe interne du noyau obscur de la flamme et les propriétés oxydantes dans les bords de Pen- veloppe externe de cette même zône. Si donc on choisit un petit sup- port, absorbant peu de chaleur et à Paide du quel on puisse porter des essais à ces différentes parties de la flamme, on pourra y produire les effets que Von réalise avec les flammes du chalumeau. C'est ce que Vexpérience a montrê. Les supports dont il est question sont des fils de platine três fins, à Vextremité desquels ont fait des perles. Dans ces perles, on dissout des substances métalliques qui, étant PHYSICAS E NATURAES 157. réduites ou oxydées, communiquent à ces perles les couleurs qui les caracterisent. Au dessus de la région, ou se trouve la zône des proprités rédu- ctrices et oxydantes, apparait une pointe un peu éclairante, mais non fuligineuse, si Pon diminue Paccês de Pair, en tournant tant soit peu la virole, qui peut fermer les ouvertures inféricures de la lampe. Cette pointe un peu éclairante, qui posséde des propriétés rêductrices três énergiques, est la zône de réduction supérieure. Que Von y porte, dans un petit faisceau d'amiante, une parcelle d'un mélange de sulfure d'ar- sênic et de sulfure d'antimoine, et que on place, en même temps três peu au delà de Vextremité de la flamme, le fond d'une capsule de porce- laine, vernie à Vextérieur et remplie d'eau froide; sur le fond de la ca- psule se déposera une couche três mince et invisible. Que Ion y porte, avec une baguette, une goutte d'une dissolution neutre d'azotate d'argent, et que Pon y dirige un courant d'air un peu chargé de vapeur d'ammonia- que, alors se produira une pellicule d'un jaune citron d'arsénite d'argent. Si Fon continue ensuite à diriger, sur cette pellicule jaune, un courant de vapeur d'ammoniaque, ou dissoudra Parsénite d'argent et on fera ap- paraitre la tache noire qui caractérise "antimoine. Voilã des résultats que difficilement pourraient être obtenus à Paide du chalumeau. Cependant, tout ceci ne detrône pas encore Pantique instrument si cher à Berzelius. En effet, ou sont les réductions que Pon execute sur le charbon? Nous allons voir comment y supplée le gênie de Villustre professeur de Heidelberg. M. Bunsen prend un bois d'alumette et le plonge dans une dissolution três concentrée de crystaux de carbonate de soude; il des- seche cette allumette à la flamme du gaz, la plonge de nouveau dans la même dissolution, et, cette fois, la carbonise jusqu'au tiers de sa longueur. Sur ce petit baton de charbon, empregné de carbonate de soude, il met une parcelle de substance métallique convenablement pré- parée et la porte alors dans cette partie plus chaude de la flamme, que j'ai mentionnée plus hant. Là, il y a réduction complête et production de globules ou de parcelles mêtaltiques, qui se pretent merveilleuse- ment à un examen ultérieur aussi facile que précis. Cette fois, voilà le chalumeau tout à fait remplacé. Cette méthode si délicate et si êlégante est susceptible d'être fort gênéralisée; et dans ces essais dits préliminaires, si importants pour les analyses qualitati- ves, elle permet au chimiste d'acquérir des données nombreuses sur Ja nature de la substance que [on examine et cela d'une maniêre aussi certaine, aussi facile que rapide: C'est un résultat que Fon obtiendrait difficilement au moyen du chalumeau. 158 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Il est bon de consigner encore un progrês três réel introduit par le professeur Bunsen dans une autre direction d'idées. Tout le monde sait combien longues, combien laborieuses sont la plupart des opêra- tions ordinaires de la chimie et notamment celles qui se rapport à I'ana- lyse quantitative. Dans ces nouveaux laboratoires tout est disposé pour que le praticant effectue le maximum de travail, ou, ce que revient au même, qu'il dépense le minimum de temps. En effet, dans la plupart de nos laboratoires on met une demie-journée, au moins, pour rêussir à peine à bien laver un precipité d'hydrate de fer ou d'alumine. C'est une opération que Ion execute en une heure à Vaide de Vappareil à succion dit trompe d'eau inventé par M. le professeur Bunsen. Et-il necessaire de dire, que la partie du laboratoire de Heidelberg consacrée à [Vanalyse quantitative, est pourvue d'un grand nombre de ces trompes d'eau três puissantes et que chaque élêve trouve à sa place un de ces appareils à faible succion pour les filtrations ordinaires. En terminant cette énumération rapide de tout ce que jai vu, je ne puis omettre la mention spéciale d'un fait important qui ressort de Pensemble de mes observations: c'est la prêédominence constante de Venseignement pratique sur Penseignement thêorique. Il faut signaler ce fait d'une maniêre toute particuligre, à Vattention de ceux qui sont appelés à diriger en France Venseignement des scinnces. Cette préfé- rence pour les travaux de laboratoire se remarque dans tous les êta- blissements ou Ion enseigne la chimie, en Allemagne comme en An- gleterre; Vexposition orale ne vient que comme complément de cette instruction par les yeux et par Vexpérience. Je me suis éfforcé de montrer, dans les lignes qui précédent com- ment Venseignement pratique de la chimie est cultivé dans les deux pays que j'ai visitês plus particuliêrement; j'ai tiré de cette êtude quel- ques conclusions sur la méthode qui m'a paru convenir à la direction des travaux pratiques, en insistant sur la prépondérance qu'il faut leur accorder dans Vétude générale de la chimie proprement dite. Toutes ces considérations ne sont, au fond, que la conséquence d'un grand dêésir, que jai d'apprendre et aussi Vexpression d'un res- pect profond pour les hommes éminents, qui savent descendre des sphê- res supérieurs, ou leur génie les a placês, pour instruire ceux qui veu- lent s'éclairer, fidêles à ce noble sentiment que la science est pour les espriis élevés une commune patrie. Paris, septembre 1882. PHYSICAS E NATURAES 159 COMUNICAÇÕES DA SEÇÃO DOS TRABALHOS GAOLOGICO Considerações âcerca dos estudos geologicos em Portugal POR J. F. NERY DELGADO Como prefacio à serie de noticias que serão publicadas n'este Jornal com o titulo geral que precede, julgo opportuno dizer algumas palavras sobre o estado actual dos estudos geologicos entre nós, enu- merando succintâmente os que foram feitos sob a direcção do illustre geologo Carlos Ribeiro, apresentando ao mesmo tempo a indicação dos trabalhos que falta executar e a minha opinião sobre a ordem a seguir-se para o futuro nesses trabalhos. Antes porém de entrar no assumpto, é conveniente expor algumas considerações geraes sobre o andamento dos serviços geologicos n'outros paizes, comparando-o com o que teem seguido em Portugal. Se considerarmos de um modo geral os progressos dos estudos geologicos nas diversas nações da Europa, onde elles teem adquirido maior desenvolvimento, é facil distinguir, apesar das differenças devidas às circumstancias especiaes de cada paiz, os quatro seguintes periodos: 1.º De estudos monographicos isolados, mais ou menos desenvol- vidos, concernentes a diversas partes do seu territorio. 2.º Da utilisação d'esses estudos por um ou mais observadores ou por um estabelecimento scientifico, que os collige e os toma para base da descripção succinta do paiz e da formação de uma carta geologica em pequena escala. 160 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS 3.º Da creação de um instituto geologico, ou de uma commissão especial encarregada de coordenar e unificar os trabalhos feitos isola- damente e de imprimir-lhes a conveniente direcção. A descripção mi- nuciosa do paiz faz-se então sob um plano uniforme e constroe-se uma carta geologica em escala que comporta já bastantes esclarecimen- tos (!/100000 ou !/20000). h.º Da formação de cartas em grande escala (de 4/50000 a !/10000) nas quaes todos os pormenores relativos ás applicações technicas ou agri- colas podem introduzir-se. Estando ainda relativamente atrazados os estudos geologicos em Portugal, e sendo diminuto o numero das pessoas que até agora entre nós se teem a elles entregado, a classificação que acabamos de fazer não lhe pode ser rigorosamente applicavel. Pode comtudo dizer-se que Portugal terminou o segundo periodo com a publicação da carta geo- logica na escala 4/500000, € que nos podemos considerar habilitados para encetar a publicação de cartas geologicas em maior escala. Deve porém observar-se que o esboço de carta geologica geral do reino, que a Secção geologica publicou ha seis annos, não foi considerado pelos seus auctores como a expressão rigorosa da constituição geognostica do nosso territorio: pelo contrario, muitos pontos obscuros ha que decifrar, e mesmo importantes correcções podem já n'ella introduzir-se, com os estudos que se teem feito posteriormente à sua publicação, cor- recções e duvidas que haviam de ser apontadas na descripção geolo- gica geral do paiz, que o fallecido chefe Carlos Ribeiro e eu proje- ctavamos fazer como explicação d'aquella carta. Diversas considerações porém nos impediram de levar este projecto a execução, dominando em primeiro logar a consideração de que é muito preferivel retardar a vulgarisação de conhecimentos scientificos a correr o risco de propagar idéas erroneas, que tendo uma vez circulado no publico, é muito difficil depois destruir. Podemos pois considerar o estudo geologico de Portugal como tendo entrado no seu terceiro periodo. Examinemos agora quaes são os conhecimentos adquiridos, apre- ciando imparcialmente o seu valor actual, e pondo de parte, como não existente para o nosso objecto, tudo o que só tenha valor historico. É inutil mencionar os trabalhos anteriores a Sharpe, que deve con- siderar-se como o fundador da geologia stratigraphica em Portugal, posto que os seus escriptos, exceptuando as descripções paleontologi- cas, pela maior parte só possam hoje considerar-se pelo seu valor na historia da sciencia. PHYSICAS E NATURAES 1614 É porém a Carlos Ribeiro que realmente compete a gloria de ter primeiro reconhecido a verdadeira successão dos terrenos componentes do nosso territorio, e de lhes ter fixado a edade em varias noticias que precedem os seus relatorios sobre minas, redigidos de 1853 a 1857, isto é, antes da organisação da Commissão geologica. Os serviços geologicos, creados por decreto de 31 de agosto de 1852, só foram definitivamente organisados por decreto de 8 de agosto de 1857. É pois relativamente longo o periodo decorrido desde a sua organisação, mas sujeitos a varias vicissitudes, e carecendo em quasi todo este periodo dos necessarios meios de desenvolvimento, não adquiriram o incremento que, porventura, na opinião de algumas pessoas, seria dado esperar-se. Desde a sua organisação em 1857 a Commissão geologica (com- posta unicamente de tres vogaes, dois com a classificação de directores e um adjunto, e só durante alguns annos tendo mais um adjunto para os estudos chimicos) teve que luctar com dificuldades muito maiores do que qualquer dos estabelecimentos analogos de outros paizes. Á au- sencia quasi completa de trabalhos anteriores satisfazendo às necessida- des scientificas da época, ha que accrescentar a carencia absoluta de bi- bliothecas e de museus geologicos, e sobretudo a falta de um pessoal formado sob a direcção de outros geologos, e por conseguinte podendo aproveitar-se da experiencia adquirida pelos seus predecessores. Estas poucas palavras bastam para mostrar que só à custa de mui- tos esforços a Commissão geologica pôde alcançar os resultados a que chegou. Os estudos geologicos não são de tal natureza que possam apres- sar-se sem se correr o risco de commeiter grandes erros: são estudos muito demorados, e que exigem que as observações e os maferiaes se- jam recolhidos e classificados pouco a pouco, até que se tenham suff- cientemente completado, para que se possam tirar d'elles resultados se- guros. Dissolvida a Commissão geologica em fevereiro de 1868, continua- ram os estudos de que ella se occupava a cargo de dois dos seus an- tigos vogaes (um dos directores e o geologo adjunto); porém em de- zembro do mesmo anno estes estudos receberam uma nova organisa- ção, e os materiaes reunidos para a sua execução, nomeadamente as collecções lithologicas e paleontologicas adquiridas no paiz, e as collec- ções estrangeiras, que serviam de termos de comparação para O estu- do, passaram para outro estabelecimento scientifico, onde ainda hoje se acham. D'este modo a actual Secção geologica, organisada em 18 de dezembro de 1869, e que veiu a succeder à antiga Commissão geo- 162 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS logica, achou-se de facto desprovida dos elementos de estudo que a sua predecessora havia formado, e viu-se portanto forçada a recomeçar to- dos os trabalhos, quasi como se nada se houvesse feito até aquella época. Além d'isso tendo um pessoal scientifico assás exiguo, e ainda distrai- do grande parte do tempo em commissões estranhas aos estudos geclo- gicos propriamente ditos, era impossivel que os trabalhos avançassem quanto convinha e era para desejar. São muitos e importantissimos os trabalhos de que a Secção geo- logica tem que occupar-se, uns a continuação de trabalhos já começa- dos, e outros inteiramente novos. Faremos simplesmente a enumera- ção dos principaes e mais urgentemente reclamados na ordem em que julgo devem ser executados. 4.º Examinar os limites stratigraphicos propostos para a carta geologica internacional da Europa, e que hão de ser discutidos na pro- xima reunião da commisssão da carta em Zurich no mez de agosto do corrente anno. | 2.º Corrigir os limites dos diferentes terrenos na caria geologica geral do reino publicada em 1876, e redigir uma descripção succinta que lhe sirva de explicação. 3.º Preparar os materiaes para a descripção monographica das dif- ferentes partes do nosso territorio sob o ponto de vista stratigraphico e geotechtonico. Para este fim deverá estudar-se cada systema geolo- gico em separado e publicar-se-hão monographias especiaes, que com- prehenderão não só a descripção physica do solo em toda a extensão que os differentes systemas abrangem, mas tambem a deseripção paleon- tologica. Simultaneamente, ou logo que o estudo stratigraphico dos dif- ferentes systemas o permittir, far-se-ha a publicação das folhas da carta chorographica, coloridas geologicamente e que comporão a nossa carta geologica em grande escala. Ao mesmo tempo que se executarem estes differentes trabalhos, continuar-se-ha a classificação dos materiaes já colligidos e dos que se forem obtendo, encorporando-os nas collecções respectivas da Secção geo- logica. Além d'isso convém ir reunindo e preparando desde já, pouco a pouco, os elementos que hão de servir para a descripção geologica ge- ral do paiz, aproveitando-se para esse fim, até onde for possivel, os co- piosos materiaes deixados pelo fallecido chefe Carlos Ribeiro. Não deve esquecer tambem que além dos trabalhos que tenho men- cionado, ha ainda que proseguir os estudos de anthropologia e arçheo- PHYSICAS E NATURAES 163 logia prehistoricas concernentes às épocas terciaria e quaternaria, estu- dos que são tambem do dominio da geologia. Enfim, convirá aproveitar opportunamente os elementos que houver para o estudo geologico das nossas ilhas e possessões ultramarinas, al- gumas das quaes como os Açores, Madeira e Cabo Verde, teem já sido objecto de estudo para distinctos geologos estrangeiros. “Apresentado mesmo com esta generalidade, vê-se que é vastissimo o quadro dos trabalhos que a Secção geologica tem de executar, para que Portugal se approxime das nações onde a geologia tem feito maio- res progressos; todavia com o emprego dos necessarios meios, não será impossivel desempenhar a tarefa. Antes de examinar os differentes systemas geologicos que compõem o solo de Portugal, mencionando em relação a cada um d'elles o que ha feito e o que falta fazer para o seu completo conhecimento, é con- veniente expor ainda a maneira como entendo que devem elaborar-se as monographias especiaes, que devem preceder ou acompanhar a exe- cução da carta geologica na escala !/100000. Os institutos geologicos creados pelo Estado teem por objecto prin- cipal fazer avançar o conhecimento geologico do paiz a que pertencem; e não devem desviar-se da marcha geral para se dedicarem a estudos especiaes, senão quando estes estudos forem indispensaveis áquelle fim. Deixam pois os estudos dos pormenores aos observadores locaes, prin- cipalmente aos professores de geologia das universidades e estabeleci- mentos de instrucção superior, ou encarregam mesmo observadores estranhos ao instituto, d'estes estudos, que podem ter uma importan- cia scientifica muito grande, e não obstante exercerem apenas uma in- fluencia secundaria sobre o progresso geral do conhecimento do paiz. Às considerações que precedem são anplicaveis tanto às publicações stra- tigraphicas como às publicações paleontologicas, que necessariamente devem acompanhar as primeiras. Com referencia ao pessoal empregado n'estes estudos, convém es- tabelecer como principio a admissão de cooperadores estranhos à Sec- ção geologica para a execução de muitos dos estudos que lhe estão in- cumbidos. Esta pratica está auctorisada pelos institutos geologicos de muitos paizes, mesmo os mais adiantados na sciencia, os quaes teem buscado não só o auxilio de geologos não pertencentes a esses institu- tos, mas tambem de especialistas de nacionalidades diferentes da sua. Não seria difficil citar exemplos da Allemanha, da Austria, da França, da Inglaterra, da Italia, da Suissa, dos Estados-Unidos e de outros pai- 1064 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS zes que abonam aquella pratica, sobretudo pelo que respeita a certos ramos da paleontologia, para os quaes não existem no mundo senão um ou raros especialistas, a quem por isso os mais eminentes geolo- gos se comprazem em recorrer. O chefe da Secção meu predecessor tinha aliás seguido este ca- minho, e o instituto geologico portuguez conta já nomes illustres entre os collaboradores estranhos ao seu gremio, taes como Bernardino Gomes, Heer, Choffat, Suess, Fontannes, Tournouêr, Mac-Pherson, Gaudry, Des- hayes, de Loriol, e ainda outros que lhe teem prestado auxilios valio- sos. Os trabalhos dos tres primeiros sabios foram publicados respe- ctivamente pela antiga Commissão geologica e pela Secção geologica: os dos quatro seguintes foram publicados pelos proprios auctores; final- mente os trabalhos dos outros sabios não deram motivo a publicações especiaes, mas foram utilisados no corpo de publicações feitas pelos geologos da Secção. Será bom acrescentar que em Portugal esta pratica tem sido tam- bem seguida pelos illustres professores dos outros ramos da historia natural, a zoologia e a botanica, os quaes teem sentido a necessidade de recorrer a zoologos e a botanicos estrangeiros; necessidade na ver- dade maior para o nosso paiz do que para qualquer outro da Europa, em virtude do isolamento em que fatalmente nos colloca a nossa si- tuação geographica. Um ponto importante a estabelecer é qual a lingua em que a Sec- ção geologica deve fazer as suas publicações. Para se assentar na escolha que convém fazer, deve observar-se que as publicações geologicas especiaes não interessam sômente ao nu- mero maior ou menor de leitores que encontram no paiz da sua publi- cação; pelo contrario utilisam a todos os geologos espalhados pelas di- versas partes do mundo. É pois indispensavel fazer estas publicações n'uma lingua conhecida de maior numero delles. É sabido que o latim esteve a ponto de tornar-se a lingua scien- tifica universal, e em historia natural é ainda hoje adoptada principal- mente para a caracteristica, e algumas vezes para a descripção das es- pecies; todavia, tendo sido pouco a pouco abandonada, forçoso é esco- lher algumas das linguas vivas mais em voga, o allemão, o inglez ou 0 francez. Nas nossas especiaes circumstancias parece não ser difficil a esco- lha. Pode affoitamente dizer-se que em Portugal todas as pessoas no caso de comprehenderem uma descripção geologica, tão facilmente a comprehenderão escripta em francez como no idioma patrio; o mesmo PHYSICAS E NATURAES 165 não poderá dizer-se a respeito das outras duas linguas. Acresce porém ainda, que o francez é hoje a lingua official dos congressos scientificos na Europa, e foi mesmo proclamada a sua adopção para o futuro con- gresso geologico em Berlin; além disso é tambem em francez que se tem feito a maior parte das publicações portuguezas sobre geologia; por todos os motivos a lingua franceza deve pois ser a preferida. Bem entendido que esta regra da adopção do francez para as publicações geologicas não deve ser tomada strictamente à letra; assumptos haverá, que sendo para nós de alto interesse, aos geologos estrangeiros offereçam apenas um interesse secundario; n'esse caso a publicação deverá fazer-se na nossa lingua, e um extracto d'ella em francez bastará para a tornar co- nhecida lá fóra; devendo applicar-se esta regra mesmo aos trabalhos já publicados em portuguez pela Secção geologica. Reciprocamente, para vulgarisar entre os nossos conterraneos os conhecimentos adquiridos sobre a geologia de Portugal, convirá publicar um resumo em portu- guez de cada memoria que se publicar em lingua franceza, mais ou menos extenso segundo a sua importancia. Estes resumos e varias ou- tras publicações de menor tomo, não merecendo o nome de memorias, deverão constituir a serie, que pela obsequiosa deferencia da 1.º classe da Academia Real das Sciencias, aqui encetamos, recebendo cada uma o seu numero de ordem para poderem depois reunir-se. As cartas geologicas que se publicarem deverão ser acompanhadas de uma descripção succinta, escripta com o fim mais pratico possivel e de modo a poder ser comprehendida pelo maior numero de pessoas. Todas as particularidades estranhas a este fim, todas as discussões scien- tificas deverão banir-se de semelhantes descripções; pelo contrario ellas devem encerrar dados geraes ácerca do aproveitamento dos terrenos representados, tanto sob o ponto de vista technico como agricola, uti- lisando-se para esse fim todos os esclarecimentos que se poderem obter. Estas descripções poderão além dºisso conter as figuras dos fosseis mais caracteristicos das formações sedimentares que abrangem, com a indicação das principaes localidades onde se encontram, a fim de fami- liarisar os menos versados na sciencia com este ramo da historia natu- ral, e desenvolver o gosto por este genero de estudos; e serão publi- cadas e postas à venda pelo preço mais baixo possivel. O que acima se disse ácerca da lingua que deve adoptar-se nas publicações, não se applica de nenhum modo às cartas geologicas, as quaes só devem conter indicações e legendas no nosso idioma. Postos estes esclarecimentos, passaremos ao exame dos differentes 166 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS systemas que constituem o solo de Portugal, indicando para cada um os estudos que ha feitos e os que falta executar. Systema archaico (azoico ou precambiano). — Existe em Portugal uma extensa serie de rochas paleozoicas que tem sido reco- nhecida com mais ou menos individuação em todo o paiz, mas que não é possivel ainda referir aos diferentes systemas que teem sido determi- nados n'ontros paizes da Europa e da America. A existencia do systema archaico é todavia indubitavel tanto no norte como no sul do nosso paiz, e varias referencias a este systema se encontram na minha memoria sobre o siluriano do Baixo-Alem- tejo, bem como n'um esboço incompletissimo de descripção dos ter- renos paleozoicos que publiquei na Revista das obras publicas e mi- nas, 1870. Para que se possa estabelecer o quadro de classificação, e se deli- mitem os diversos andares d'este systema nas differentes folhas da carta chorographica, ê preciso repetir ainda as observações no campo, colhendo-se simultaneamente os dados para a sua descripção desen- volvida. Systema cambriano.—O que acabo de dizer do systema ar-. chaico pode egualmente applicar-se ao systema cambriano, cujo limite superior é facil de iraçar-se em consequencia do contraste de caracteres lithologicos das suas rochas com as do systema siluriano que se lhe so- brepõe, mas cujo limite inferior, pelo contrario, está por determinar. Falta além disso descobrir n'este systema a fauna primordial, que já se conhece de tres ou quatro pontos diversos em Hespanha, e tambem traçar as divisões que devem n'elle fazer-se. Systema siluriano.— Este systema está reconhecido em muitos pontos do paiz, mas ainda imperfeitamenie estudado, a não ser no Bus- saco e na grande faxa de Barrancos a Extremoz, onde se verificou a existencia dos dois andares inferior e superior (faunas 2.º e 3.º de Bar- rande) e onde se conhece além d'isso a successão geral dos differentes grupos de camadas. Muito provavelmente este systema virá a descobrir-se no sudoeste do Alemtejo, achando-se actualmente confundido na grande mancha do culm. Os dados mais ou menos importantes adquiridos sobre este sys- tema consistem no seguinte: Trabalhos publicados para o estudo stratigraphico do siluriano do Bussaco por Carlos Ribeiro e Sharpe, e do Alemtejo por Delgado. PHYSICAS E NATURAES 167 Listas de fosseis por Sharpe e Delgado. Em preparação: Descripção da faxa siluriana de Barrancos, quasi terminada e acompanhada de 32 estampas representando os fosseis ob- tidos n'esta localidade. Descripção dos Trilobites começada, mas forçadamente interrom- pida com a reforma do serviço geologico em 1868. Systema devoniano. — Tem-se reconhecido a sua existencia ape- nas n'um ponto, na serra de Portalegre, onde é representado pela di- visão inferior (camadas de Spirifer), mas está ainda muito imperíeita- mente estudado. Carbonifero inferior. — Esta secção mostra-se com grande des- envolvimento no Baixo-Alemtejo e na região da serra do Algarve, com os caracteres do culm da Allemanha. Os seus caracteres lithologicos geraes foram apontados na minha memoria sobre o siluriano do Alemtejo; porém as suas relações strati- graphicas com os terrenos contiguos e os seus limites superior e infe- rior estão ainda por determinar. A fauna do culm portuguez é pobre e ainda está por estudar. Carbonifero superior. — Reconhecida a sua existencia no Douro, Bussaco e Moinho d'Ordem (proximo a Alcacer do Sal); falta procural-o nas immediações de Mação, onde se suppõe que tambem existe. O estudo stratigraphico d'esta divisão do systema carbonifero está ainda por fazer, como o dos systemas precedentes. A descripção da flora foi feita pelo dr. Bernardino Antonio Gomes, mas carece de importantes correcções segundo Stur. Devem tambem citar-se as observações ácerca desta descripção pelos professores H. B. Geinitz e Oswald Heer. Grés de edade incerta. — Entre o carbonifero do Bussaco e os grês que formam a parte a mais inferior do jurassico, acham-se grês possantes que representam talvez o permiano e o trias. Tudo o que se sabe a este respeito consiste na presença de 5 especies de plantas na parte superior dos grés. Estas plantas, determinadas pelo professor Heer, pertencem provavelmente ao andar rethiense (tecto do trias ou base do jurassico). Ao norte do Tejo estes grés formam uma faxa exten- dendo-se de Thomar a Aveiro. Grês semelhantes a estes existem tam- bem no Algarve, formando uma faxa estreita e irregular em todo o com- primento da provincia, mas não está provado que sejam da mesma edade que os primeiros. ; Trias.— Ao norte do Tejo este systema só poderá ser representado na serie de grês que acabo de mencionar. Pelo contrario no Algarve pa- 168 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS rece demonstrada a sua existencia, porque os grês são acompanhados de calcareos fossiliferos, onde o Barão de Seebach (o mallogrado geologo que visitou esta região em 1878, fallecendo pouco tempo depois sem ter dado a publico o resultado da sua viagem) descobriu algumas es- pecies que considerava triasicas. Em todo o caso estas camadas não são conhecidas senão por algumas linhas publicadas por Neumayr no Neues Jahrbuch quando dá noticia da memoria do professor Choffat sobre o systema jurassico de Portugal. Systema jurassico. — Este systema fôrma quatro manchas distin- ctas separadas umas das outras. Uma d'ellas estende-se com algumas interrupções desde Cintra até Aveiro. A segunda abrange a serra da Ar- rabida. A terceira comprehende S. Thiago de Cacem e o Cabo de Sines. A quarta occupa uma grande extensão do Algarve. A Secção geologica publicou já a descripção stratigraphica das partes inferior e média deste systema comprehendidas na primeira man- cha; a descripção da parte superior está muito adiantada e a da man- cha da serra da Arrabida está terminada. Estes trabalhos foram feitos pelo professor Choffat. Quanto ao estudo paleontologico foram já descriptos e figurados por Sharpe e Suess algumas das especies novas, e o dr. Oswald Heer descreveu e figurou as especies de vegetaes jurassicos que existem nas collecções da Secção. Os limites dos diversos andares estão em parte traçados nas folhas chorographicas n.º 15, 19, 20, 23, 24, 27 e 28. Systema cretaceo.— A stratigraphia deste systema só é co- nhecida por duas noticias summarias de Carlos Ribeiro relativas aos su- burbios de Lisboa. A fauna é-o em mui pequena parte pelos trabalhos de Sharpe publicados no Quarterly Journal da Sociedade geologica de Londres, onde elle figurou e descreveu varias especies novas. A flora, que se acha bem representada nas collecções da Secção pelas colheitas feitas nos suburbios de Bellas, é conhecida pela descri- pção que della fez o professor Heer. Os limites das duas divisões d'este systema estão em parte traça- dos nas mesmas folhas que os limites dos andares jurassicos. Formação basaltica.— Existe entre os papeis do antigo chefe Carlos Ribeiro uma descripção incompleta d'estes depositos sob o ponto de vista stratigraphico. Além disso alguns exemplares de rochas foram estudados ao microscopio por Mac-Pherson. Os marnes intercalados na base d'esta formação eruptiva conteem al- guns fosseis terrestres que foram descriptos e publicados por Tournouêr. PHYSICAS E NATURAES 169 Os limites da formação acham-se traçados nas folhas chorographi- cas n.º 20, 23, 24 e 27. Systema terciario. —A stratigraphia deste systema é ainda im- perfeitamente conhecida apesar de diversas publicações, as mais im- portantes d'ellas de Carlos Ribeiro. A fauna marina é em parte conhecida pela descripção, quasi ter- minada, dos gasteropodes pelo professor Pereira da Costa; pela lista das principaes especies de molluscos existentes na Secção geologica publicada por Berkeley Cotter, e pela descripção de varias especies novas por G. Sowerby e por Fontannes. Algumas especies da fauna terrestre foram determinadas por Gau- dry, com o fim de fixar a edade dos depositos onde estão encerrados os silex lascados descobertos por Carlos Ribeiro, e que parecem provar a existencia de um ser intelligente na época terciaria. A flora foi descripta por Heer. As colleeções da Secção conteem grande cópia de fosseis, que po- derão servir de base à descripção paleontologica, mas não dispensando novas colheitas. Os limites do systema estão traçados nas folhas chorographicas n.º 23, 24, 27 e 28, mas carecem de algumas correcções. Systema quaternario. Serie pleistocenica.—É conhecida pelas publicações de Carlos Ribeiro no Boletim da Sociedade Geolo- gica de França, pela descripção do deposito inferior das grutas de Cesareda e de Peniche por Delgado, e pela descripção dos depositos superficiaes da bacia do Douro por Frederico de Vasconcellos. A fauna terrestre é parcialmente conhecida, mas falta figurar e des- crever os numerosos exemplares que possuimos. A fauna marina é porventura representada pelas especies obtidas nos lodos dos antigos leitos dos nossos rios e de varios EE do li- toral, mas falta ainda descrevel-as. Serie moderna.--Os phenomenos deste periodo, taes como os movimentos seculares do solo, a marcha das dunas, etc., estão ainda por estudar. Massas eruptivas.—Não fallando das rochas vulcanicas dos ar- chipelagos dos Açores e da Madeira, possantes massas eruptivas se ob- servam em quasi todo o nosso territorio. Á excepção dos basaltos, a que já acima se alludiu, mencionando-os na ordem chronologica, o co- nhecimento das diversas massas eruptivas quasi não passa das indica- ções que contêm a carta geologica. As collecções da Secção comprehen- dem entretanto numerosos exemplares de diversas proveniencias, mas JORN. DE SCIENC. MATH. PHYS. E NAT.— N.º XXXV. 12 170 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS um estudo petrographico serio não foi ainda começado. Sobre este par- ticular as publicações reduzem-se ao estudo da foyaite, feito por varios geologos estrangeiros, e a uma noticia recente do professor Choffat so- bre as erupções de ophite e de teschenite em Portugal, acompanhada da descripção d'estas rochas por Mac-Pherson. Estudos anthropologicos.— Além dos dados anthropologicos mencionados anteriormente, que se referem às eras terciaria e quater- naria, a antiga Commissão g»ologica e a actual Secção geologica fizeram estudos anthropologicos e ethnographicos das edades neolithica e pos- teriores, e apresentaram varias publicações de 1865 a 1880. Estas pu- blicações referem-se especialmente aos Kjokkenmoeddings do valle do Tejo proximo de Mugem; aos dolmens ou antas espalhadas pelas va- rias provincias do reino; ao deposito superior das grutas de Cesareda e de Peniche, e a varias estações e monumentos prehistoricos. Além d'isso devem aqui consignar-se diversas memorias e noticias, que appa- recerão no volume do Compte-rendu da 9.º sessão do Congresso anthro- pologico realisado em Lisboa em 1880, o qual está a imprimir-se. Cartas geologicas.— Além do reconhecimento geral feito sobre a carta geographica do reino na escala 1/500000 e publicada em 1876, ha bastante trabalho executado sobre varias folhas da carta chorogra- phica, que não pode ser immediatamente aproveitado para a publica- ção das mesmas cartas, mas que todavia muito o facilita. As folhas chorographicas das visinhanças de Lisboa (23, 24, 27 e 28) foram coloridas geologicamente pelo coronel Carlos Ribeiro. Tendo sido feita a delimitação dos andares antes que a sua composição stra- tigraphica fosse sufficientemente conhecida; resultou d'ahi que os limi- tes traçados exigem uma revisão parcial, e n'alguns pontos mesmo com- pleta. Não obstante, o trabalho já feito n'estas folhas representa muito mais do que o que n'ellas falta para fazer. O professor Choffat indicou sobre as mesmas folhas os limites das divisões do systema jurassico, baseando-se em parte sobre os grupos petrographicos que o antigo chefe da Secção havia distinguido, e em parte sobre as suas proprias observações. A folha 49 e uma parte das folhas 13 e 20 foram por mim coloridas geologicamente, e tambem teem de soffrer uma seme- lhante revisão. Na folha 20 o professor Choffat lançou algumas obser- vações relativas às serras de Monte Junto e dos Candieiros. Resumem-se a isto os dados que possuimos para a organisação da carta geologica de Portugal em grande escala. Acrescentarei que para certos pontos extraordinariamente compli- cados, a escala da carta chorographica não basta, e que será necessa- PHYSICAS E NATURAES 1714 rio empregar cartas em escala dupla, ou ainda maior, que terão de levantar-se opportunamente. Do que fica dito julgo poder bem deprehender-se, que os estudos geologicos de Portugal, embora num estado relativamente pouco adian- tado, quando se comparam com os das nações que caminham na van- guarda dos progressos scientificos, podem todavia entrar facilmente n'uma phase de rapido desenvolvimento quando se aproveitem os ele- mentos que ha preparados, sujeitando-os ao plano de trabalhos que n'uma das paginas anteriores muito ligeiramente deixo esbocado. Resumindo: pode dizer-se que possuimos um conhecimento geolo- gico geral do paiz, mas que os estudos especiaes estão quasi inteira- mente por fazer; e só estes estudos poderão servir de base segura à carta geologica, dando-lhe o grau de precisão necessario para que della se tirem todas as vantagens que os estudos geologicos offerecem. Po- demos comtudo desaffrontadamente dizer que não é pouco o que se tem feito em relação ao tempo decorrido, e às contrariedades de varios generos que estes estudos soffreram até ha bem pouco tempo; e tenho tanto maior prazer em consignar esta declaração, porquanto a gloria d'este resultado cabe ao illustre chefe que me precedeu no logar que ora occupo. Lisboa, março de 1883. 12 + 1792 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS H Anomalias opticas de erystaes tesseraes POR ALFREDO BEN-SAUDE PRIMEIRA PARTE ANALCIME É INTRODUCÇÃO Depois de pouco a pouco se estabelecer a theoria dos phenome- nos que determinam as substancias crystallisadas sobre a luz, admit- tiu-se que todo o corpo crystallisado no systema tesseral não altera um feixe de luz polarisada que o atravesse. Brewster, um dos fundadores da optica crystallographica, observa, porém, não ser esta regra absolutamente exacta, pois que ha um numero consideravel de substancias, pertencendo geometricamente ao systema tesseral, que apresentam phenomenos de polarisação chromiatica; phe- nomenos todavia differentes dos caracteristicos dos outros systemas crystallinos* já anteriormente por elle reconhecidos?. A analcime pertence a esta notavel classe de crystaes que, apre- sentando exteriormente fórmas tesseraes perfeitamente determinadas, exercem uma acção bastante perceptivel sobre a luz polarisada. Estando este grupo de crystaes, relativamente às propriedades opti- 1 Um resumo dos importantes trabalhos de Brewster encontra-se no seu livro: 4 Treatise on Ophics, 1853. 2 (On the connexion between the Primitive Forms of crystals and the num- ber of their Axes of Double Refraction. Mem. of tho Wernerian Society, 1821, ur, DO, 337. PHYSICAS E NATURAES 173 cas, em contradicção com a theoria geralmente adoptada, designaram-se estas por anomalias opticas. As propriedades anomalas da analcime foram descobertas por Brewster em 18184, que deu d'ellas uma descripção mais extensa em 18222. Segundo Brewster são compostos os crystaes icositetraedricos de vinte e quatro elementos opticamente distinctos, divididos entre si por planos parallelos às faces do dodecaedro rhomboidal; existindo entre os elementos opticos zonas, que não alteram a luz polarisada, e a que elle dá o nome de planes of no double refraction. Existe segundo este auctor uma interessante relação entre a intensi- dade da refracção para um logar dado no crystal e a distancia deste lo- gar aos planos inactivos, relação que Brewster exprime do seguinte modo (para uma lamina cortada parallelamente à face do cubo e limitada pe- las arestas lateraes do icositetraedro): Seja Ta côr de um ponto qual- quer P, Pr=-D a sua distancia à zona inactiva tomada parallelamente a um dos eixos rhombicos contidos na lamina. Achar-se-hia, segundo Brewster, a côr t de um ponto p cuja distan- cia fosse p gd, admittindo que a lamina do crystal tem egual espes- sura em ambos os logares, pela formula: Td? FRA Uma lamina tirada do centro do crystal paralelamente à face do: cubo, e limitada pelas 8 arestas lateracs do icositetraedro, mostra-se for- mada de 4 sectores opticos, apresentando-se os sectores oppostos como se a refracção fosse produzida por tensão e a sua direcção coincidisse com cada um dos eixos rhombicos, que atravessam dois sectores op- postos. Brewster considerou, como um dos factos mais importantes por elle descobertos, a existencia da variabilidade da refracção não só na lamina do crystal considerada como um todo, mas tambem em cada um dos sectores opticos de que ella se compõe. O mesmo sabio notou que não se pode deixar de reconhecer a se- 1 Philosoph. Transact, 1818, p. 225. * On a new species of double refraction accompanying a remarkable stru- eture in the mineral called Analcime, Read 7t% jan. 1822. Transact. of the Roy. Soc. of Edinburgh, vol. x, 1824. 174 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS melhança d'estes phenomenos com os que apresentam laminas de vidro temperado, existindo tambem n'estas logares sem refracção, e outros para os quaes a intensidade da birefrangencia é mais ou menos conside- ravel conforme a posição d'estes logares na lamina de vidro. Taes phe- nomenos são comtudo differentes, porque a lamina do crystal apresenta as mesmas figuras, córes etc., ainda que se lhe altere a sua fórma exte- rior; em quanto que laminas de vidro temperado mudam momentanea- mente os prenomenos que apresentam com qualquer modificação que soffram na sua fórma exterior. Uma maior analogia reconheceu elle entre os phenomenos da anal- cime e os que apresentam colloides endurecidos. Os phenomenos opti- cos d'estas ultimas substancias não variam, ainda que se lhes mude a fórma que as limita. Pareceu-lhe provavel existir certa correlação entre as proprieda- des opticas e a propriedade que este mineral tem de mui difficilmente se tornar electrico pela fricção. Esta propriedade determinou Haúy a dar-lhe o nome de analcime. Uma explicação dos phenomenos anomalos foi dada por Biot em 18441. Na sua extensa e conhecida memoria, sobre as propriedades ano- malas que apresentam certos crystaes, Biot tambem admittiu que, em geral, existe a propriedade de birefrangencia propria aos crystaes, sendo, porém, exemptos della, todas as substancias crystallisadas no systema tesseral. A acção d'estas ultimas deve ser considerada como devida a uma constituição lamellar, produzindo esta efeitos analogos aos que mostra uma pilha de laminas isotropes quando um raio de luz pola- risada a atravessa obliquamente. Assim deve distinguir-se, segundo Biot, a birefrangencia consequente da estructura molecular, e a que é produ- zida pela constituição lamellar. Estudando a analcime reconheceu Biot a acção d'esta substancia sobre a luz polarisada; mas, por falta de material proprio, não verificou as observações de Brewster acima mencionadas; creu portanto poder concluir que Vaction de ces cristaua sur la lumitre polarisée n'est point moleculaire, mais provient du groupement de certaines portions de leur masse ayant des dimensions sensibles, opinião que Brewster rejei- tou por não estar de accordo com os factos por elle observados (Optics, 1853, pag. 279). 1 Mémoire sur la polarisation lamellaire—lu à "Académie des Sciences le 31 mai 1841, etc. PHYSICAS E NATURAES 175 Em 1855 publicou Marbach'! os seus estudos sobre algumas sub- stancias que mostram a chamada poarisação lamellar. Este observador admittiu tambem a hypothese da constituição lamellar dos mesmos cor- pos; modificou-a porém, um pouco, admittindo mais que no acto da crystallisação se produzem tensões nas diversas camadas, apresentando aquellas que teem uma tensão mais energica, uma acção mais intensa sobre a luz polarisada. Com esta modificação da hypothese de Biot creu Marbach dar a razão por que as substancias anomalias mudam a intensidade da refracção de um logar para outro. A explicação de Marbach foi em parte confirmada por Reusch? em 1867, o qual demonstrou experimentalmente que a tensão admittida por Marbach existe com effeito; fazendo ver que applicando-se em certas direcções uma pressão mechanica ao alumen birefrangente po- de-se destruir, em quanto dura a pressão, a acção delle sobre a luz polarisada. Attendendo, porém, a que muitos corpos, que apresentam taes phenomenos, não mostram nenhum indicio de estructura lamel- lar, e que muitos d'elles, exactamente nas partes mais homogeneas é que mostram a acção mais energica sobre a luz, deduziu Reusch ser desnecessario admittir a hypothese de Biot, e que basta, para explicar as anomalias, admittir que os crystaes anomalos adquirem durante a sua formação um estado de tensão, que lhes dá a propriedade de serem bi- refrangentes como o são crystaes isotropes quando comprimidos. Estudos recentes teem demonstrado a existencia d'esta tensão nºou- tras substancias anomalas, e foram principalmente os importantes tra- balhos de F. Klocke* e C. Klein, que mais claramente a comprovaram nos crystaes de alumen, de boracite e de granada; provando egualmente a insufficiencia da hypothese de Biot para estes corpos. Por nossa parteé podêmos juntar algumas observações ás destes ! Poggendorf's Annalen, 1855, vol. 94, pag. 412, ete. 2 » » 1867, vol. 132, pag. 443, etc. 3 Neues Jahrbuch fiir Mineralogie, etc. 1880, vol. 1, pag. 53. » » » » 1881, vol. 1, pag. 249. 4 Neues Jahrbuch fiir Mineralogie, etc. 2880, vol. 11, pag. 290. » » » » 1881, vol. I, pas. 239. » » » » 1883, vol. 1, pag. 87. * Ben-Saude. Nachrichten der k. Gesellschaft der Wissenschaften, Góttin- gen: Sitzung vom Stem Miirz 1884. N. Jahrbuch fir Mineralogie, etc., vol. 1, 1882. Ueber den Perowskite (gekrônte Preisschrift). Góttingen, 1882. N. Jahrbuch fiir Mineralogie, etc., vol. 1, 1883, p. 165. 176 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS mineralogistas sobre as anomalias da analcime (das quaes mais ampla- mente aqui trataremos), da perowskite e do sal commum. Em 1868 apresentou Des-Cloiseaux! observações sobre a analcime, chamando tambem a atenção sobre a sua analogia com as que se ve- rificam no vidro temperado (como tinha feito Brewster), mas sem tirar conclusão alguma d'ellas. Em 1875, escrevendo Hirschwald? sobre as propriedades opticas e geometricas da leucite tambem tratou da analcime (de Salesi na Bo- hemia), cuja acção sobre a luz verificou. Devido aos trabalhos de G. vom Rath? é considerada a leucite, por uma grande parte dos minera- logistas, como pertencendo ao systema tetragonal. Hirschwald, combatendo esta opinião, apresentou observações bas- tante notaveis, confirmadas em parte pelos estudos mais recentes. Em 1876 observou “chrauf* pequenas differenças entre os angulos observados em crystaes de analcime (de Friedeck na Bohemia) e os theo- ricamente deduzidos; estas pequenas irregularidades são comtudo pro- prias a todas as substancias que teem as faces constituidas como a anal- cime, e não auctorisam a consideral-a pertencente ao systema rhombico para o que Schrauf se mostrara inclinado. Esta consequencia parece fun- damentada; pois que se encontram crystaes cujas grandezas angulares não diflerem das theoricamente deduzidas. Do que fica dito vê-se que a maior parte dos auctores, que trata- ram a questão interessante das anomalias opticas, as consideraram pro- duzidas ou pela constituição lamellar ou por uma dilatação ou contrac- ção, que soffrem os crystaes durante o seu crescimento. Foi só em 1876 que Mallard* apresentou uma theoria completa- mente diversa do que até áquella época se admittia para a explicação dos phenomenos anomalos. Mallard considera os crystaes geometrica- mente tesseraes, que apresentam phenomenos de polarisação, compos- tos de individuos de symetria inferior (de algum dos outros systemas), os quaes, juntando-se por leis de hemitropia mais ou menos compli- cadas, constituem um individuo complexo de symetria superior à do systema de crystallisação dos individuos componentes. A hypothese de Mallard é de certo modo a inversão das hypothe- 1 Mémoires de V Académie des Sciences, tome xvrmr, 1868, p. 515. 2 Mineralog. petrograph. Mittheilungen, von G. Tschermak, 1875, p. 227. 3 Monaisherichte der Berliner Akademie, August, 1872. * Anzeiger der K. K. Akademie der Wissench. Wien, 1876, vir. * Annales des Mines, T. x, 1876. Explications des phénomênes optiques anomauz, etc. PHYSICAS E NATURAES 177 ses anteriores, que tinham por fim explicar as anomalias opticas; pois, considerando-se antes d'eile a fôrma crystallina como um dos mais importantes criterios para a determinação do systema crystallogra- phico, e procurando-se explicar os phenomenos opticos anomalos de uma maneira ou d'outra, e, por assim dizer, fazendo excepção à regra, considera Mallard estes phenomenos como mais importantes e determi- nativos para as substancias anomalas, e a fórma crytallographica como mais ou menos casual. Este trabalho, em que Mallard apresentou uma quantidade con- sideravel de observações originaes, que nos mostraram quão vulgar é o que d'antes se considerava como excepção, chamou toda a attenção dos mineralogistas. e deu impulso a estudos como o presente; pois que, sendo a sua hypothese verdadeira, veriamos atacadas as leis fundamentaes da crystallographia, sacrificando-se os fandamentos d'esta sciencia para poder explicar um pequeno grupo de phenomenos irre- conciliavel com aquelles, e cuja natureza era ainda imperfeitamente conhecida. Era por isso necessario, antes de admiltir a hypothese de Mallard, sujeital-a a uma critica severa. Um exemplo concreto dará uma idéa mais justa do modo como Mallard explica estes phenomenos. Considera elle a analcime composta de tres individuos tetragonaes quasi cubicos, cujos eixos principaes (que seriam eguaes à unidade) estão dispostos segundo as tres din ensões do espaço. Estes individuos limitam-se mutuamente por planos diagonaes do cubo, contendo em si os eixos rhombicos e rhomboedricos do sys- tema tesseral. No correr d'estas linhas tentarei contribuir para a demonstração de que a hypothese de Mallard não satisfaz de modo algum à explicação dos phenomenos anomalos. Sem duvidar do valor determinativo das propriedades opticas dos crystaes dos outros systemas, não devemos admittir a identidade d'es- tas com as que apresentam as substancias cubicas, por serem taes pro- priedades, como já reconhecia Brewster, diversas das que apresentam aquellas subtancias cujo systema de crystallisação não é o tesseral. Mallard baseou a sua explicação relativamente à analcime, no facto das laminas parallelas à face do octaedro mostrarem uma divisão em tres sectores opticamente distinctos. Os limites destes sectores deve- riam juntar o centro da lamina triangular com os angulos, e não, como desenhou Mallard, com o meio das arestas que a limitam. 1 Fig. 29) est. 2, 1. c: 178 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS A. von Lasaulx !, estudando as propriedades da picranalcime?, che- gou à conclusão de que este mineral era formado pela juxtaposição de in- dividuos triclinicos ou monoclinicos; mais tarde? concluiu das suas ob- servações em crystaes do Etna e das ilhas Cyclopes, que as proprieda- des opticas da analcime são devidas a uma tensão nos crystaes, e que os crystaes cubiformes destas localidades são formados de doze py- ramides opticamente distinctas, tendo por base as faces do dodecae- dro. Com quanto, de accordo com v. Lasaulx, consideremos a analcime como pertencente ao systema cubico, as nossas observações differem consideravelmente das suas; e, quando adiante as descrevermos, pro- curaremos occasião de apontar estas divergencias, especialmente no que diz respeito à divisão dos crystaes em diversas partes opticas. A. de Schultent, descrevendo crystaes icositetraedricos de analcime obtidos artificialmente, dá a noticia de serem estes formados de & in- dividuos de caracter uniaxial (rhomboedrico); havendo coincidencia das faces oP (100) com as faces apparentes do O (441) (que não se acha desenvolvido nos crystaes). A sua explicação é analoga a algumas propostas por Mallard, e com- pletamente de accordo com a sua hypothese; e as difficuldades geome- tricas, que se apresentam admittindo-a, já foram brevemente apontadas por €. Klein quando apreciou esse trabalhoº. Em dezembro de 1882 teve o sr. Fouqué, do Instituto, a bondade de me mostrar em Paris as preparações originaes de Schulten, verificando eu serem os phenomenos, que estas apresentam, identicos aos que se observam em alguns dos crystaes naturaes adiante descriptos?º, ainda que muito menos intensos; sendo por consequencia a asserção d'este sabio necessariamente baseada n'uma observação imperfeita. Nos crystaes na- turaes nada se encontra que, nem levemente, a possa confirmar. ! Neues Jahrbuch fiir Mineralogie, 1878, p. 514. 2 Segundo Bamberger, identico à analcime, contendo vestigios de magne- sia. (Zeiutschrft f. Krystall., vi, 32, 1881) 3 Der Aetna de Sartorius von Waltershausen, publicado por A. v. Lasaulx, 1880, vol. 2, pag. 509, etc., assim como Zeitschrift fiir Krystallographie de P. Groth, vol. v, 1881, pag. 330, ete. 4 Sur la reproduction artificielle de Panalcime. Comptes rendus de PAcadé- mie, 1881, sem. 7, x, n.º 25, pag. 1493. 5 Neues Jahrbuch fiir Mineralogie, ete., 1881, vol. 1, pag. 26 e 27 (Refe- rate). j 8 O sr. C. Klein que os estudou mais minuciosamente, teve a bondade de me PHYSICAS E NATURAES 179 Arzruni e Koch! chegaram a uma conclusão identica à nossa no que diz respeito ao systema da analcime, conservando este mineral, não obstante a sua birefrangencia, no systema cubico. Para a explicação da birefrangencia das substancias cubicas ano- malas, admittem que nas direcções das tres qualidades de eixos do sys= tema tesseral, existem certas diversidades de densidade, e que são ellas que produzem os effeitos opticos. A constituição dos crystaes theoricamente deduzida desta hypo- these não é, porém, sempre conciliavel com a observação. Mais adiante indicaremos em que differem as nossas observações das que apresen- taram estes auctores. Concordamos com elles em attribuir a refracção d'estes crystaes a irregularidades de densidade; mas demonstraremos que não estão em relação com estas os eixos crystallographicos. Bertrand, na noticia que dá no Boletim da Sociedade Mineralogica de França?, das suas observações sobre crystaes de analcime do Monte Catini na Toscana e de Lang-Sev no Arendal diz serem um pouco de- fcrmadas as imagens caracteristicas dos crystaes uniaxiaes com refrac- ção negativa, quando observados, segundo a aresta do cubo, em luz polarisada convergente. O mesmo auctor confirma a theoria de Mallard. Se, porém, nos baseassemos sómente nas suas observações, não nos seria possivel de- duzir a verdadeira natureza dos phenomenos. De Schulten? obteve crystaes icositetraedricos sem vestigios de birefrangencia, repetindo as suas experiencias para a reproducção ar- tificial da analcime, em circumstancias diversas das que nas primeiras concorreram, observação que confirmou as nossas conclusões anterior- mente formuladas. Tschermak no seu compendio de Mineralogia (pag. 93, fasciculo 1, 1881) inclue a analcime no seu grupo de crystaes mimeticos (os que, segundo Mallard e outros auctores, são compostos de individuos ele- mentares de symetria inferior); emquanto que, tratando das suas pro- priedades opticas (pag. 196, fasciculo 11) a classifica entre as substan- cias que apresentam birefrangencia anomala, não obstante lhe parecer provavel pertencer ella aos individuos mimeticos. communicar a confirmação d'esta observação pelo que respeita aos crystaes ar- tificiaes de Schulten. 1 Zeutschmft fir Krystallographie etc., vol. m, 1884. 2 4881, tom. Iv pag. 62. 3 Bul. de la Société Mineralog. de France, t. v, p, 7-9, assim como Neues Jahrbuch fiir Mineralogie, etc. 197 e 198 (Referate). 180 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Para concluir a revista dos mais importantes trabalhos sobre esta materia, que completaram os nossos conhecimentos a seu respeito, resta-nos citar o notavel trabalho sobre a granada, de C. Klein. Demonstra este mineralogista não estarem em dependencia, como admitiu Mallard, a constituição chimica e as propriedades opticas deste mineral, e fornece-nos promenores interessantissimos, até agora des- conhecidos, com relação ás anomalias opticas d'elle; e, para a explicação dos phenomenos anomalos em geral, admitte (baseando-se em parte so- bre experiencias nossas com gelatina?) de accordo com Reusch? que, durante a passagem da materia do estado de dissolução para o crystal- lino, se deve suppor ter havido um intervallo em que a substancia teve a faculdade de se contrair como as gelatinosas, produzindo esta con- tracção a tensão, que daria causa à Direfrangencia. A maior parte das observações aqui apresentadas sobre os pheno- menos opticos da analcime já as publicâmos no Newes Jahrbuch fair Mineralogie, etc., 1882, vol. 1, p. 41 etc. Cingimos-nos, então, à descripção das observações e a apontar quaes as consequencias mais directas com relação ao systema da anal- cime. O benevolo acolhimento que encontrâmos+, faz-nos crêr que não será inutil reimprimil-as aqui, accrescentando algumas observações e rectificando outras, visto que n'estes ultimos tempos a questão das ano- malias tem despertado vivamente o interesse dos mineralogistas e crys- tallographos. A esta parte já publicada juntamos uma segunda, em que apresen- tamos alguns elementos para a theoria dessas anomalias, procurando ao mesmo tempo demonstrar, que pelo menos para alguns crystaes artifi- 1 Nachrichten der k. Gesellschaft der Wissensch. Góttingen, n.º 46, 1882 e Neues Jahrbuch fiir Mineralogie, 1883, vol. 1, p. 87. 2 Neues Jahrbuch fiir Mineralogre, 1882, vol. 1, p. 68, ete. * Poggendorfºs Annalen, 1867, vol. 132, pag. 021 e 922. * Zeitschrift fiir Krystallographie, etc., vol. vi, 1883, p. 104, etc. E. Dana. 3º Appendia to the 5 edition of Dana's Mineralogy, 1882, pag. ix, Bibliography e pag. 6. : v. Kokscharow fez-nos a honra de transcrever litteralmente uma grande PHYSICAS E NATURAES 181 ciaes, que a birefrangencia anomala é o producto de influencias estranhas à força crystallisante. O desejo de tornarmos perfeitamente comprehen- sivel a segunda, e nova, parte do nosso trabalho, foi o que principal- mente nos levou a publicar em portuguez os resultados da anterior in- vestigação sobre a analcime. Diligenciâmos sempre basear-nos em observações ou experiencias, proprias ou d'outros auctores, e evitar o mais possivel dados hypothe- ticos. É talvez temeridade nossa procurar contribuir para a explicação d'estes complicados phenomenos que, segundo nos parece, não foram ainda satisfactoriamente explicados pelas auctoridades da sciencia; mas tendo de interromper esta ordem de estudos, por tempo indefinido, pa- receu-nos conveniente deixar registrados os resultados a que a nossa investigação nos levara, pensando que, entre os factos que observâmos, alguns ha que lançam nova luz sobre a questão. As localidades dos crystaes estudados são as seguintes!: Duingen (Hannover), Andreasberg (Harz), Val de Fassa, Aussig (Bohemia), Mon- tecchio Maggiore (Vicenza), Etna, ilhas Cyclopes, Palagonia, Antrim (Irlanda), Foya (Algarve). Usámos quasi sempre do microscopio apropriado a estudos minera- logicos, disposto de maneira qre, para a observação de laminas pouco activas, se podesse collocar entre a occular e o analysador uma lamina de gesso de espessura conveniente para dar ao campo do microscopio a côr do roxo de 1.º ordem de Newton; applicando, excepto nos casos que vão mencionados, objectivas de pouco augmento. Ao ilustre professor o sr. €. Klein, sob a especial direcção de quem tivemos a fortuna de estudar a mineralogia durante alguns an- nos, devemos a iniciação n'esta importante questão das anomalias: se no presente trabalho houver coisa de alguma valia, isso deve attri- buir-se à proficuidade do ensino de tão distincto mestre. parto do nosso trabalho na sua importantissima obra Materialien zur Mine- ralogie Russlands, vol. mr, pag. 325, etc. Bulletin de la Société Mineralogique de France, vol. v, pag. 27, 1882, etc. 1 Devemos a maior parte do material de estudo ao sr. €. Klein, que teve a bondade de nol-o fornecer das amplas colecções da Universidade de Góttingen, e os crystaes de Andreasberg ao sr. v. Groddeck Clausthal. 182 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS IH. ESTUDO DAS PROPRIEDADES CRYSTALLOGRAPHICAS E OPTICAS DA ANALCIME 1. Irregularidades da superficie dos crystaes e medição dos angulos diedros Conforme o testemunho dos auctores que estudaram este mine- ral, são as suas faces pouco apropriadas à medição exacta dos angulos que formam entre si. As faces do cubo, nos crystaes em que esta fórma domina, posto que mostrem um brilho intenso, desviam-se às vezes um pouco do plano perfeito, e apresentam irregularidades e elevações conicas mais ou menos perceptiveis. Em alguns casos levantam-se sobre estas faces pyramides muitissimo baixas, cujas faces teem a posição das de um ico- sitetraedro e resultam do agrupamento diversamente regular das eleva- ções conicas acima mencionadas. Geralmente, porém, os elementos co- nicos não estão dispostos de tal maneira que simulem as faces de um icositetraedro com grandes indices. As faces do 202 (244) são menos imperfeitas do que as do cubo, mostrando aquellas, às vezes, elevações e depressões circulares, que se assemelham a systemas de ondas como as que se produzem na super- ficie de um liquido. Nos crystaes em que predomina o icositetraedro, encontram-se re- gularmente distribuidas pela superficie, systemas de estrias como as re- presentadas na figura 30. Os crystaes de Duingen, de Val de Fassa e de Andreasberg apresentam esta estriação às vezes bastante determi- nada, a qual se pode observar melhor quando se colloca o crystal no goniometro, e se faz reflectir luz artificial na face que se deseja es- tudar. Deve notar-se que esta estriação não é apropriada a dar-nos es- clarecimentos sobre o systema crystallino da analcime, por isso que não apresenta relação alguma com a estructura interna destes crystaes. Voltaremos a este ponto quando descrevermos os phenomenos observados em placas parallelas à face do 202 (211). Se n'estas placas ha um limite entre duas partes opticas distinctas, a estriação atravessa este limite sem o menor desvio. Na figura 30 está representado o li- mite das partes opticas por uma linha pontuada. PHYSICAS E NATURAES 183 Ás imperfeições das faces, que, pelo seu brilho, à primeira vista, parecem apropriadas à medição goniometrica é que devem ser attri- buidas as pequenas diferenças entre os angulos observados e os cal- culados. Arzruni e Koch obtiveram angulos, cujas differenças são inferio- res ás que obtive. Foi só n'um pequeno crystal de Andreasberg que ob- servei sobre a aresta octaedrica do 202 (211) exactamente o angulo exigido pela theoria: 131º 49. Em um exemplar da Palagonia, em que domina o 202 (214), obser- vei um mOn (A kl) bisellando as arestas mais curtas do icositetraedro. Estas facetas são todavia arredondadas e muito estreitas, de modo que não foi possivel determinar o seu symbolo crystallographico. 2. Estudo optico Laminas de crystaes das ilhas Cyclopes e do Etna que teem o cubo por fórma dominante a, Laminas parallelas à face do oo 000 (400). Uma lamina tirada da superficie do crystal parallelamente à ace do cubo, observada ao microscopio com os prismas de Nicol cruzados, “produz uma acção nulla ou quasi inapreciavel. Uma lamina tirada do centro do crystal apparece dividida em quatro sectores separados por zonas parallelas às suas diagonaes, como nas figu- ras 1 e 2. Na posição em que as arestas da lamina fazem angulos de h5º com os planos de polarisação dos nicols, observa-se a maxima in- tensidade das côres. Às zonas limitrophes dos sectores são quasi ou totalmente inactivas, apparecendo assim os quatro sectores activos separados pcr uma cruz negra, formada pelas mencionadas zonas. A posição em que os braços da cruz coincidem com os planos de polarisação do instrumento, é aquella em que os phenomenos chromaticos são mais intensos. A esta posição chamaremos posição diayonal. Observa-se mais uma parte inactiva no meio dºalgumas laminas parallelas à face do cubo, formando, ainda que pouco determinada- mente, um quadrado, cujos lados fazem angulos de 45º com os limites da lamina (fig. 3): algumas se encontram, porém, cujos limites são pa- 184 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS rallelos aos limites exteriores da lamina, como primeiramente obser- varam Mallard e v. Lasaulx (fig. 4). Às vezes encontram-se na mesma lamina os dois limites combinados, tendo assim a parte inactiva no meio da lamina a fórma de um octogono mais ou menos regular. Os braços da cruz escura. que divide os secto- res activos, são ou sensivelmente rectilineos ou irregularmente curvos. Á maneira que as laminas se vão aproximando das faces do cubo, cresce gradualmente a parte central inactiva até os sectores e a cruz desapparecerem quando a lamina voincide com a face do cubo. Arzruni e Koch! não poderam confirmar esta observação já feita por Mallard e von Lasaulx; comtudo, em todos os crystaes bem forma- dos, que n'este sentido estudâmos, podémos verifical-a. Os dois pri- meiros auctores dizem haver partes isotropes no meio dos crystaes; todavia as partes centraes não são verdadeiramente isotropes, por isso que, inclinando a lamina para ser atravessada obliquamente pela luz polarisada, esta é decomposia; o que não aconteceria se fossem total- mente exemptas de birefrangencia. A intensidade da refracção é a maior parte das vezes differente para os diversos pontos dos sectores, sendo geralmente de uma refrac- ção mais energica os mais visinhos das faces exteriores do crystal: nos pontos mais afiastados d'essas faces diminue a intensidade de modo que em preparações muito delgadas só se observa a refracção na zona exterior. As extincções dos 4 sectores (quando a lamina é simplesmente li- mitada pelas faces do cubo) são parallelas aos seus limites peripheri- cos: não faltam, comtudo, excepções a esta regra, especialmente na zona de mais intensa acção2, onde se observam os maiores desvios do parallelismo com aquelles limites. Em preparações que são limitadas tanto por elementos do 00 0 qo (100) como pelos de 202 (211) apparecem, além dos sectores descri- ptos, que confinam com as faces do cubo, outros correspondentes às do 202 (241). A grandeza dos sectores é dependente da extensão dos limites crys- tallographicos. Se as faces do cubo estão bastante desenvolvidas, são tambem grandes os sectores exteriormente limitados por ellas; se os elemêntos do 202 (211) augmentam em extensão crescem com elles os sectores opticos que limitam estes elementos. ! Loe. cit. pag. 486. 2 As partes mais activas das laminas estão mais sombreadas nas figuras. PHYSICAS E NATURAES 185 Uma lamina preparada de um crystal da combinação co O co (400) e 202 (241) parallela à face do cubo, e atravessando oito faces do 202 (241) apresenta a configuração optica desenhada na fig. 5, na qual as partes marcadas com | correspondem ao icositetraedro e as marcadas com w ao cubo. Todas estas propriedades ficam mais distinctas, mormente pelo que respeita à divisão em sectores opticos, quando se introduz uma lamina de gesso a córar o campo do microscopio de roxo de 4.º ordem. Ap- parecem então os sectores com côres vivas, tomando os diametralmente oppostos córes eguaes. Os sectores da lamina sobre os quaes passa 0 eixo de menor elas- ticidade do gesso, apresentam-se córados de amarello e de azul na di- recção perpendicular à do mesmo eixo!. As laminas são por isso como o alumen? de uma birefrangencia negativa. A parte central quasi inactiva apresenta-se mais ou menos egual- mente córada de roxo de 1.º ordem, observando-se comtudo algumas manchas e estreitas faxas irregulares amarellas e azues, mas de inten- sidade diminuta. O verdadeiro limite dos sectores é uma zona estreita, que se estende longitudinalmente sobre os braços da cruz: sem a la- mina de gesso interposta, este limite não apparece bastante claro. Os braços da cruz, assim divididos segundo a sua extensão, tomam as cô- res correspondentes dos sectores a que pertencem. Podem-se distinguir geralmente em cada sector tres zonas de inten- sidade differente no colorido (na refracção): uma, que é geralmente a mais activa, junto do limite exterior do sector; outra, contigua ao seu li- mite interno que apresenta as côres mais desvanecidas, e a terceira, de uma intensidade média, situada entre estas duas. As linhas limites dirigem-se diagonalmente, ainda quando o crystal por um desequilibrio no seu desenvolvimento faça com que a lamina te- nha a fórma de um rectangulo em vez de um quadrado, dando assim causa a que os limites dos sectores (limites das macles de Mallard) se cruzem sob diversos angulos. D'aqui se deduz a impossibilidade de conside- rar estas linhas como à projecção de planos crystallographicos deter= minados, communs aos (suppostos) individuos componentes. Nas laminas, limitadas por um lado pela superficie natural do crys- tal, observam-se dois systemas de pequenas fendas, que se cruzam per- 1 As partes amarellas estão representadas nas figuras por campos pontua- dos; as azues por campos estriados; as de roxo de 1.º ordem ficaram em branco. 2 F. Klocke, N. Jahrbuch fiir Mineralogie, etc., 1880, vol. 1, p. 53. JORN. DE SCIENC. MATH. PHYS. E NA. — N.º XXXV. 13 186 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS pendicularmente, sendo estas parallelas aos limites das faces. Veja-se fig. 6 em que a lamina é limitada pela aresta de combinação do 202 (214) € 000 00 (100). Estas fendas são superficiaes e desapparecem descendo com o tubo do microscopio: não podem por isso ser consideradas como correspon- dentes a uma verdadeira clivagem. : As fendas mais distinctas rodeam mais ou menos regularmente o centro inactivo e ligam o polygono central com os angulos periphericos. Estas ultimas fendas, como as superficiaes acima descriptas, mostram ha- ver uma dependencia manifesta entre a sua posição e a fôrma da lamina (fig. 3). Não apresentando uma lamina taes fendas facil é produzil-as aque- cendo-a, para depois a resfriar repentinamente (E. Cohen, Neues Jahr- buch fiir Mineralogie etc., 1879, p. 866). Os diversos systemas, tanto das fendas superficiaes como das internas, encontram-se mais vulgar- mente nos maiores crystaes, coincidindo as ultimas descriptas com os limites dos sectores (fig. 3). Em luz polarisada convergente encontram-se, na parte central, lo- gares que apresentam uma cruz negra, a qual para alguns destes e du- rante a revolução do porta-objecto, se transforma em dois ramos d'hy- perbole mais ou menos distinctos. Passando da parte central aos secto- res de birefrangencia mais determinada, e empregando luz muito con- vergente (objectivas 7 e 9 Hartnack), observam-se dois ramos d'hyper- bole nos logares mais homogeneos e activos, os quaes, na posição da extincção compleia, se transformam n'uma cruz. Em todos os logares do mesmo sector apparecem os dois ramos d'hyperbole approximada- mente na mesma posição, e movem-se apparentemente no sentido in- verso ao movimento rotatorio do porta-objecto. Não se devem confundir com os phenomenos que se observam em luz convergente, os de aspecto muito semelhante mas de natureza diversa, que nos mostram as laminas em luz polarisada parallela: —faxas escuras com movimento em egual sentido ao do porta-objecto, mas com dupla velocidade angular. Klocke! observou estas faxas no alu- men, e von Lasaulx foi o primeiro que indicou a sua existencia na analcime. O centro de rotação d'estas faxas negras é sempre fixo n'um lo- gar da lamina, e desloca-se quando movemos esta; o que se não dã com os ramos de hyperbole anteriormente descriptos. comparaveis às ! Loc. cit., pag. 488, fig. 1. PHYSICAS E NATURAES 187 figuras mais ou menos deformadas, que se observam em luz polari- sada convergente, com laminas cortadas paralelamente ao pinacoide basico de crystaes uniaxiaes. As faxas negras com ponto de rotação fixo são identicas às que se observam em laminas de vidro temperado, ou de substancias colloi- des transparentes contrahidas. Não foi possivel encontrar preparações parallelas à face do cubo, que mostrassem a estructura que descrevem Arzruni e Koch! (dividi- das em 8 sectores). A existencia de uma tal estructura é duvidosa, pelo menos nos crystaes das localidades acima indicadas. b, Laminas parallelas à face do O (444). Estas laminas na sua fórma mais simples são triangulares, e mostram-se em luz polarisada compostas de tres sectores, correndo as linhas limites do centro da lamina para os seus angulos (fig. 7). Sendo a preparação tirada mais do interior do crystal, de modo que atravesse as seis faces do cubo, observam-se tambem seis secto- res. Os lados maiores do hexagono limitam os maiores sectores; os mais curtos limitam os sectores menos desenvolvidos (fig. 9). Sendo limitada a preparação por tres faces do cubo e seis do ico- sitetraedro, apparece ella constituida como na fig. 10, apresentando tambem junto a cada elemento do icositetraedro um sector optico. As placas da posição descripta, não sendo tiradas do centro do crystal, mostram um triangulo interno concentrico ao seu limite ex- terior (fig. 10). Os limites desta figura interior são muitas vezes pouco distin- ctos, e teem por isso escapado a anteriores observadores. Nas melho- res preparações observa-se que o triangulo interno é dividido em tres sectores opticos. Se a fórma da lamina não é perfeitamente triangu- lar, mas corresponde à fig. 140, tambem o polygono interior tende a apresentar limites semelhantes. Este polygono interno augmenta à medida que aproximamos o corte das arestas de combinação do co 0 co (400) e 202 (241), e domina ex- clusivamente quando a lamina é limitada pelas tres faces do icosite- traedro, que despontam o angulo solido do cubo. A figura interna mos- 1 Loc. cit., pag. 62. 13+ 188 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS tra-se, ainda que pouco distinctamente, dividida em tantos sectores quantos os lados que a limitam *. Á medida que o corte se approxima do centro do crystal diminue a figura central, e desapparece totalmente quando a lamina é tirada do - centro. As laminas talhadas parallelamente à face do O (441), que attin- gem o centro do crystal e são da fórma d'um hexagono regular, mos- tram-se formadas de seis sectores opticos com extincções parallelas aos limites; (a fig. 14 representa uma das melhores preparações). Em todas as preparações representadas nas figuras 7 a 11 são as extincções parallelas aos elementos do cubo, não faltando porém ca- sos em que estas se desviam consideravelmente da posição indicada. O caracter da birefrangencia n'estas laminas é tambem identico ao dos crystaes de alumen. Raras vezes, mas sempre em preparações proximas da superficie dos crystaes, se encontra uma outra divisão menos distincta, combi- nada com a anteriormente descripta. Esta divisão corre do centro da lamina para o meio dos lados da mesma. A presença destes limites parece alterar a direcção das extincções; pelo menos as preparações em que se observa esta divisão apresentam a maxima divergencia (fig. 12). São estes limites secundarios que Mallard descreve e representa na sua fig. 29, est. 2. Em preparados espessos tirados da superficie de crystaes, e nos fragmentos que trazem as faces do icositetraedro, apparece às vezes, se é que estes mostram uma constituição regular, a divisão de Mal- lard. Adelgaçando mais estes fragmentos parallelamente à face do octae- dro, desapparece esta ultima divisão total ou quasi totalmente; e pre- domina a que acima descrevemos, estendendo-se do centro de gravi- dade da placa para os seus angulos. A raridade com que apparece esta divisão, que nunca observei predominante, leva a crer que a obser- vação de Mallard representada na sua figura, não deve ser considerada caracteristica para estas preparações. Em luz convergente observa-se, nos sectores das laminas octae- dricas (fig. 8), uma barra escura com movimento contrario à rotação do porta-objecto: pode-se por isso, com a reserva necessaria n'este caso em que faltam os outros caracteres, fallar da apparição de um 1 Devido à pequena differença na birefrangencia da figura interior, e a das partes opticas que a rodeiam, é às vezes difficil observar estes limites. PHYSICAS E NATURAES 189 eixo optico em posição obliqua sobre cada sector !, como os de crystaes biaxiaes; mas não se deve esquecer que em laminas de crystaes unia- xiaes, cortadas parallelamente à face de uma pyramide qualquer, po- dem apparecer figuras bastante semelhantes, quando acontecer, como aqui, ser a birefrangencia fraca. | Tambem se observam faxas escuras em luz parallela, como já acima dessrevemos para as preparações parallelas à face do cubo. Collocando uma preparação octaedrica por tal modo no microsco- pio, que o meio d'ella, isto é, o ponto em que se juntam os tres secto- res (fig. 7 e 8), esteja no centro do campo do instrumento, observa-se, girando com a mesa d'este, uma faxa da fórma de um pincel, com a parte mais larga voltada para o exterior, e cujo centro de rotação coincide quasi sempre com o da lamina, correndo a faxa escura egualmente pelos tres sectores. Estas faxas escuras lembram, como dissémos, as que mostram o vidro temperado, as laminas de gelatina contrahida, e outros corpos amorphos que sofrem ou soffreram uma pressão qualquer. c, Laminas parallelas a co O (440). No caso mais regular são compostas as preparações dodecaedri- cas de oito partes opticas, quando teem a fórma e posição das figuras 13 a 15. A cada face collocada acima do corte corresponde um elemento optico: a cada aresta um limite. As partes opticas limitadas pelas faces do cubo estão marcadas nas figuras com 1, as limitadas pelas do ico- sitetraedro com 1, As figuras 13 a 48 são desenhadas na posição normal: na posi- ção diagonal estas mesmas laminas apresentam a maior intensidade nas córes. Desenvolvendo-se no crystal as faces do 202 (244), de modo que comecem a apparecer as arestas mais longas d'esta fórma, observa-se na lamina uma estructura correspondente (fig. 43). Sendo o cubo pouco desenvolvido pode-se cortar uma preparação parallela a co O (440), limitada totalmente ou quasi totalmente, pelas fa- ces do icositetraedro com a fórma de um rhombo. Estas laminas rhom- boidaes são compostas de quatro sectores opticos, limitados segundo 1! Ben-Saude, loc. cit. 190 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS as diagonaes do rhombo (figuras 15 a 17); desapparecendo por este desenvolvimento as partes w correspondentes às faces do cubo, e des- envolvendo-se mais as | do icositetraedro (fig. 14, 15, 16, 17 e 18). Não se encontram frequentemente laminas com estructura tão dis- tincta como a desenhada nas figuras 13 e 144; em quanto que são fa- ceis de obter as das figuras 16, 17 e 18. Observa-se esta transformação successiva da disposição optica, cor- respondente à transformação exterior do crystal, em individuos d'um mesmo exemplar. Quando uma preparação atravessa o centro do crys- tal, observa-se tambem que de cada um dos seus lados partem se- ctores opticos, que se juntam no interior. As extincções dos sectores limitados pelos elementos do cubo, correm parallelas a estes: as dos limitados por elementos icositetrae- dicos afastam-se mais ou menos d'essa direcção. Em luz convergente observam-se nos diversos sectores barras es- curas pouco distinctas, como as que observâmos nas laminas parallelas às faces do cubo e octaedro, e referiveis talvez a eixos opticos. d, Laminas parallelas à face do 202 (241). As preparações parallelas a estas faces são geralmente homoge- neas, e quasi sem acção. Se mostram uma birefrangencia apreciavel, as extincções fazem-se em geral parallelamente ás diagonaes do del- toide, e nunca se apresentam formadas pelo conjuncto regular de se- ctores opticos, ainda que ás vezes appareçam constituidas de porções birefrangentes irregularmente dispostas. Esta observação sobre a estructura das laminas parallelas à face do 202 (244), tambem não concorda com a de Arzruni e Koch: basean- do-se esta minha asserção sobre o estudo de muitas placas. Do estudo das laminas de individuos em que predomina o cubo em combinação com o icositetraedro, deduz-se que a estructura optica, que attribue v. Lasaulx a estes crystaes, não pode ser a verdadeira. A homogeneidade das laminas superiores do cubo; a figura concen-. PHYSICAS E NATURAES 194 trica das laminas octaedricas; assim como a constituição optica das do- decaedricas, não reconhecidas por este auctor, mostram claramente a inadmissibilidade de tal estructura. Laminas de orystaes icositetraedricos de Duingen, Andreasberg, Val de Fassa, Aussig, Antrim, Palagonia, Montecchio Maggiori e (raras vezes) das ilhas Cyclopes e da Foya. Tendo todos os crystaes d'estas proveniencias o mesmo desenvol- mento crystallographico, e visto termos já observado haver certa cor- relação entre as fórmas crystallographicas e a configuração optica dos crystaes de analcime, era de suppor encontral-os com egual estructura. Esta supposição verificou-se com effeito; e vamos descrever si- - multaneamente os crystaes de todas as sobreditas localidades. a, Laminas parallelas á face do co O co (400). As preparações parallelas a uma face do cubo, se são obtidas de crystaes regularmente desenvolvidos, e se atravessam só as faces ter- minaes do icositetraedro, teem a fórma de um quadrado, cujos lados fazem angulos de 45º com as arestas do cubo inscripto. Em luz pola- Tisada apparecem formadas por quatro sectores opticos, que apresen- tam a maior intensidade nas suas côres quando as linhas limites dos sectores fazem angulos de 45º com os planos de polarisação dos nicols. As extincções são geralmente parallelas aos limites exteriores, mas encontram-se frequentemente variações d'estas direcções. Em quanto que os crystaes cubiformes mostram, como vimos, refracção negativa, ha um pequeno numero de crystaes icositetraedricos para os quaes esta é positiva. Uma lamina do interior do crystal, parallela à face do cubo, limi- tada por oito faces do icositetraedro 202 (241), tem a fórma de um octo- gono com angulos de 126º 52' e 143º 8'. As linhas rectas, que unem os vertices dos angulos menos obtusos, coincidem em direcção com a dos eixos principaes; as que ligam os mais obtusos, com a dos eixos rhom- bicos. A lamina fica deste modo dividida em oito partes opticas (fig. 19 e 20). 199 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Na posição em que a direcção dos eixos principaes coincide com os planos de polarisação dos prismas de Nicol, apparece toda a lamina escurecida. Mas como não são parallelas as extincções em todos os oito sectores, a preparação não se apresenta absolutamente escura. Girando 3º a 5º para a direita ou para a esquerda (fig. 19), ap- parecem, dos oito sectores que compõem a placa, alternativamente qua- tro escuros e quatro córados. Continuando a rotação, até que a bisse- ctriz do angulo menos obtuso fórme com os planos de polarisação an- gulos de 45º, apparecem intensamente coradas as partes dos sectores mais proximas das diagonaes parallelas aos eixos principaes, em quanto que do centro para os angulos mais obtusos (143º 8') se dirigem zonas quasi inactivas, formando uma cruz escura entre os campos de cores vivas (fig. 20). Quanto mais distante d'estas zonas escuras está um logar na la- mina, tanto mais intensa é a sua côr, que attinge a maxima intensidade da birefrangencia na immediata proximidade dos angulos menos obtusos do octogono. São estas propriedades que Brewster tentou exprimir pela for- mula mencionada (veja-se Introducção, pag. 173), que pode servir para dar uma idéa da distribuição da intensidade da birefrangencia n'estas laminas, mas que não exprime rigorosamente o que na natureza se observa. Não só se percebe uma diminuição na intensidade da refracção em direcção prependicular aos elementos do icositetraedro, mas tam- bem na direcção do lado do octogono, e no sentido do vertice do an- gulo de 126º 52' para o de 143º8'. Nos oito sectores em luz convergente, empregando objectivas de forte augmento, observam-se barras escuras; mas devido à fraqueza da refracção e à pequena espessura das preparações (0,1 a 0,12 de mm.), são muito pouco distinctas para poderem ser devidamente estu- dadas. Laminas de crystaes muito pequenos mostram às vezes no centro uma porção quasi ou totalmente inactiva. Como já notámos, conhecia Brewster quasi tudo o que diz res- peito a estes phenomenos; mas na sua descripção e desenho ha con- fusão entre os angulos mais e os menos obtusos, apparecendo a cruz escura n'uma posição que difíere da verdadeira em 45º +. As propriedades opticas da picranalcime, descriptas por v. La- 1 No seu Treatise on Optics, 1853, pag. 278, encontra-se isto rectificado. PHYSICAS E NATURAES 193 saulx !, são bastante semelhantes às que mostram as placas aqui des- criptas. Se se observam laminas tiradas proximo da superficie do crystal, essas mostram, em luz polarisada convergente, phenomenos que lem- bram os de crystaes biaxiaes, mas muito pouco distinctos para um es- tudo perfeito. Uma preparação mais espessa apresentou-nos uma figura seme- lhante às correspondentes a um eixo optico dos crystaes uniaxiaes com caracter negativo de refracção, mas sem as curvas caracteristicas co- loridas. b, Laminas parallelas á face do O (41414). -— Oscortes d'esta direcção, sendo superficiaes são limitados por tres faces do icositetraedro 202 (211), teem uma fôrma triangular e mos- tram-se divididos em tres sectores. As extincções são parallelas aos limites exteriores. Laminas cortadas mais proximo do centro do crystal apparecem formadas como estã representado nas fig. 2 a 23. Do centro d'estas laminas correm para os angulos obtusos os li- mites dos tres sectores que a compõe. As suas extincções estão indi- cadas nas figuras 21 e 22. Ás vezes apparecem as divisões dos sectores sômente na parte ex- terior da lamina, desapparecendo pouco a pouco para o centro da mes- ma, que é então quasi ou totalmente isotrope. Nºoutras faz-se esta di- minuição de maneira que para o interior vão apparecendo faxas que- ' bradas com a convexidade para o centro da preparação, e são tanto menos intensamente córadas quanto mais proximas estão do centro da lamina. (fig. 22). As partes da preparação, que no crystal estavam proximas dos angulos solidos mais agudos, são as que mais energicamente decompõem a luz polarisada. Estas preparações parallelas à face do octaedro de crystaes icosite- traedricos mostram os phenomenos mais interessantes da analcime; e são tanto melhor definidas na sua constituição optica quanto menores são os crystaes d'onde se Itiram, não obstante ser a refracção n'estes crystaes mais fraca do que em outros maiores. O diametro das melho- res preparações é de 1,5 a 2 millimetros. Em luz convergente observa-se aqui, mais claramente do que em 1 Neues Jahrbuch fir Mineralogie, 1878, pag. 513, etc. 194 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS outras preparações, ramos escuros de hyperbole, com a posição dese- nhada na fig. 23. Muitas vezes encontra-se n'estas preparações uma parte central unirefrangente, o que leva a concluir que o crystal no começo da sua formação era isotrope. c, Laminas parallelas à face do co O (440). Cortando-se as preparações abaixo das duas arestas sobrepostas à do octaedro inscripto, limitam-se estas só por quatro faces do 202 (241) (figuras 17 e 18), e ficam com a fórma de um rhombo. Quando as faces collocadas por cima do corte são irregularmente desenvolvidas; isto é, quando em logar de um angulo solido apparece uma aresta, tambem em luz polarisada se observa na preparação, uma irregularidade correspondente à aresta formada pelo desequilibrio no desenvolvimento do crystal: irregularidade que produz mais um limite optico (fig. 18). Se os limites opticos estão collocados parallelamente aos planos de polarisação dos nicols cruzados, apparecem os quatro sectores quasi totalmente escuros; mas a maxima escuridão sómente se produz de cada vez, para dois sectores oppostos fazendo as suas extincções peque- nos angulos com as diagonaes do rhombo. São vulgares os casos em que as extincções são irregulares e s6 desviam mais ou menos consideravelmente do parallelismo com as dia- gonaes (fig. 24). Estas preparações de fórma rhombica são identicas às que se tiram de crystaes em que domina o cubo, mas que são sómente limitadas por quatro faces do 202 (241). d, Laminas paralelas á face do 202 (244). Quando estas laminas são tiradas de crystaes bem formados mos- tram-se homogeneas e quasi ou totalmente inactivas: se proveem de crystaes deformados, cujas faces não são já deltoides, apparecem por- ções irregulares mais ou menos consideraveis e com acção energica sobre a luz polarisada. Nunca podêmos observar uma regularidade na coordenação das partes activas da preparação. Nos casos em que apparecem porções activas estão estas quasi PHYSICAS E NATURAES 195 sempre collocadas nas proximidades do angulo mais agudo do deltoide, as suas extincções são geralmente parallelas às diagonaes da face. Em luz convergente não se observam phenomenos sufficientemente determinados. 38. Figuras produzidas por corrosão É sabido que, expondo as faces de uma substancia crystallisada à acção de outra que a decomponha não muito energicamente, as pri- meiras manifestações do ataque evidenciam-se em pequenas figuras polyedricas mais ou menos regulares, com uma symetria determinada e correspondendo à symetria da face sobre a qual se produziram. Admittindo haver esta absoluta correlação entre as figuras de cor- rosão e a symetria da face, é claro que, em casos em que outro me- thodo de determinação da symetria e valor crystallographico não dêem resultados absolutamente decisivos, o estudo destas figuras pode-nos dar esclarecimento sobre a symetria e valor relativo das diversas fa- ces que compõem uma fórma crystallographica qualquer, e assim pro- porcionar a determinação do systema a que essa fôrma pertence. Já por outra occasião notâmos ! que se nos afigura que os corpos crystallisados que mostram as anomalias opticas (o que segundo o nosso modo de ver é expressão de uma anomalia na disposição das densida- des), poderiam talvez apresentar figuras de corrosão em certa relação com taes anomalias, e que ha effectivamente observações que em parte confirmam esta supposição. Expozemos à acção do acido chlorhydrico muito diluido prepara- ções cortadas dos crystaes de analcime parallelamente às faces do cubo, do octaedro e do dodecaedro. Nunca se produziram figuras cuja fórma fosse bem determinada para se poder, da sua symetria, tirar conclusões relativamente á das faces. A applicação de uma mistura de acidos chlorhydrico e sulfurico, em diversas proporções, teve egual resultado negativo. Todavia pro- duziram-se figuras que, por outras circumstancias, despertam bastante “interesse. ! Uecber den Perowskit, pag. 26. 196 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS As faces naturaes, expostas à acção dos acidos, são atacadas irre- gularmente. As figuras a que se refere a descripção que segue, são obti- das em laminas do interior dos crystaes. Uma lamina parallela à face do cubo, exposta à acção do acido, ap- parece primeiramente coberta de cavidades mais ou menos regular- mente circulares, segundo estão isoladas ou em contacto (fig. 25); em- quanto que nas partes mais proximas do bordo da lamina, assim como no centro della, se observam grupos de outras cavidades conicas com egual posição nas partes opticas eguaes. Na fig. 26 estã reproduzido um grupo destas figuras de corrosão com o augmento de 800 diame- tros. No interior da lamina apparecem ellas em posição vertical, e com a sua base circular. As figuras conicas estão collocadas mais profundamente do que as cavidades que primeiro apparecem sobre a lamina. Obtivemos algum esclarecimento sobre a natureza destas cavida- des, examinando uma lamina parallela à face do octaedro, e cujos dois lados foram egualmente expostos à acção do acido. Nas superficies su- perior e inferior da lamina estão as pontas das figuras inclinadas para 0 interior d'esta; o que se observa bem elevando ou abaixando o tubo do instrumento. As figuras conicas são muito numerosas no bordo exterior e no centro dos sectores, em quanto que nas proximidades dos limites opti- cos diminue o seu numero. Estas cavidades conicas são interessantes, porque indicam a direc- ção em que os crystaes são mais atacaveis: em que a materia é menos densa. Preparações expostas algum tempo à acção do acido são menos atacados nas partes mais proximas das arestas do crystal do que no meio das faces. PHYSICAS E NATURAES 497 «4. Influencia do calor sobre as propriedades opticas A applicação do calor ao estudo das propriedades anomalas foi feita, e pela primeira vez, por €. Klein! na boracite. Consiste o methodo em aquecer a preparação a estudar, cujas propriedades são previa- mente estabelecidas, para que depois de exposta ao calor se possa ve- rificar se houve alguma alteração na sua constituição optica; isto é, se pela acção do calor variaram os seus limites opticos, a intensidade da birefrangencia, etc. Applicando-se este methodo à analcime observam-se algumas ainda que fracas transformações opticas. Laminas parallelas à face do co 0 00 (100) de crystaes cubiformes, mostram que a porção quasi inactiva do centro da lamina perde da sua grandeza, desenvolvendo-se ao mesmo tempo os quatro sectores opti- cos que a rodeiam. Uma lamina, com a configuração da figura 2, apre- senta-se, depois de aquecida, identica à figura 1, tornando-se as côres um pouco mais vivas do que eram. Nas experiencias melhor succedidas desapparece completamente a parte central quasi inactiva, mostrando quasi todas as preparações augmento na intensidade da refracção. É necessario para bem observar as pequenas mudanças, que o calor faz sofrer a estas laminas, humedecel-as ou collocal-as em balsamo do Canadá depois de aquecidas. Laminas parallelas à face do O (441) sofírem as mesmas alterações. Se correspondem à figura 10, (veja-se pag. 187) apparece o triangulo concentrico com refracção um pouco mais viva, o que facilita a sua observação. Se são cortadas de crystaes icositetraedricos, apresentando só no bordo da lamina uma refracção perceptivel, apparece a parte in- terior della, depois de aquecida, dividida em tres sectores opticos; isto é, uma preparação como representa a figura 22, transforma-se, pela acção do calor, n'outra como a desenhada na figura 21. A intensidade da refracção, em laminas parallelas à face do dode- caedro, augmenta egualmente pela acção do calor. As extincções, assim como as barras escuras em luz polarisada, conservam-se inalteradas. ! Nachrichten von der K. Gessellschaft der Wissenschaften, etc., Góttingen, 6 de fevereiro de 1881. Neues Jahrb. fúr Mineralogie, 1884, vol. 1, pag. 248. 198 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Partes primitivamente inactivas mostram, depois de aquecidas, as mes- mas extincções do que as outras primitivamente anisotropes. Desnecessario é notar-se que não deve o calor transpôr o limite em que a substancia perde a translucidez, decompondo-se. &. Consequencias das observações e imitações das anomalias por meio de corpos de gelatina endurecida O estudo das laminas acima descriptas revela que os crystaes d'analcime são birefrangentes, e compostos de um certo numero de par- tes opticas distinctas. O cubo-icositetraedro é formado de trinta partes componentes; em quanto que o icositetraedro sómente tem vinte e quatro. A forma das partes opticas depende directamente dos elementos em teriores dos crystaes: desapparecem partes opticas desapparecendo faces no crystal. A sua composição pode formular-se do modo seguinte: cada uma das faces do crystal é base duma pyramide central; cada uma d'esias pyramides é elemento optico do crystal; e a cada uma das arestas corres- ponde um limite optico interior 4. Preparações cortadas parallelamente à base de uma dºestas pyra- mides e tiradas da superficie, são absolutamente ou quasi absoluta- mente inactivas; cortadas em outra qualquer direcção mostram-se bi- refrangentes. As fig. 31 a 33 apresentam os schemas das transformações que soffrem os elementos opticos com a mudança da forma do crystal, in- dicando as linhas pontuadas, que vão dos vertices dos angulos solidos ao centro do crystal, as arestas das pyramides de que devemos consi- derar constituidos opticamente os crystaes d'analcime. Devido todavia à pequena intensidade da refracção, os phenome- nos observados em luz convergente são tão pouco distinctos que, se 1 À constituição da granada estudada recentemente por €. Klein poder--se hia, ao que nos parece, exprimir egualmente pela mesma formula. Vide, Jahrb. fiir Mineralogie, 1885, pag. 87. ete. PHYSICAS E NATURAES 199 p'elles só nos fundassemos, não alcançariamos resultado satisfactorio. Algumas observações, feitas em laminas parallellas à face do cubo e à do octaedro, parecem indicar uma uniaxia das pyramides opticas tendo por base a face do cubo; em quanto que as pyramides limitadas pelas faces do icositetraedro como não nos mostraram figura alguma distin- cta em luz convergente, usando nós de placas delgadas, não é facil de- terminar qual o seu caracter optico. A avaliar pela posição das extinc- ções estas pyramides deviam ser opticamente monoclinicas (fig. 19 e 21). O facto de crystaes pequenos se apresentarem quasi sempre exem- ptos de fendas, ao passo que succede o contrario nos maiores; a di- minuição e augmento da intensidade da refracção nos diversos campos opticos; as variações na direcção das extincções nos mesmos, e as pe- quenas alterações, que lhes faz soffrer a acção do calor, mc stram-nos cla- ramente a impossibilidade de admittir a hypothese de Mallard, que con- sidera a analcime um conjuncto de individuos de symetria inferior. Se a admittissemos, por um instante, complicar-se-hia consideravel- mente a explicação dos phenomenos; visto que as propriedades acima mencionadas, assim como a variação constante que se dá no. que Mal- lard considera individuos componentes sempre que varia a fórma exte- mor do crystal, seriam factos irreconciliaveis com as noções theoricas e empiricas que temos dos agrupamentos de individuos gemeos. Aban- donemos, por isso, tal hypothese para examinar mos mais uma das pro- postas para a explicação dos phenomenos aqui tratados. — Arzruni e Koch, conservando como dissémos, para a analcime o systema tesseral, admittem que as anomalias são provavelmente de- vidas ás diversas densidades dos crystaes cubicos nas direcções das tres qualidades d'eixos do crystal. A disposição das partes opticas, que d'esta hypothese deduzem estes auctores, não corresponde, como in- dicâmos, às observações aqui expostas; nem por tal hypothese se po- deria explicar o facto acima notado de variarem as propriedades opti- cas do crystal quando a fôrma varia: lei que lhes era desconhecida. A hypothese de Arzruni e Koch não pode, por estas e outras ra- zões, ser admiitida para a explicação das anomalias em geral. Em quanto que estas considerações nos mostram não ser possivel a explicação dos phenomenos em questão pelas hypotheses propostas, a presença de numerosas fenlas nos crystaes de diversas localidades, parece revelar a verdadeira causa da birefrangencia: a causa desta é tambem a que produz as fenlas, como adiante demonstraremos. Vamos descrever umas experiencias feitas com gelatina, que nos parece terem certa importancia, por mostrarem que podemos imitar . 200 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS quasi completamente as proprieda des opticas das substancias anomalas do systema cubico, empregando para isso substancias amorphas. É ha muito tempo conhecido (Brewster, 1814) que colloides en- durecidos apresentam phenomenos de polarisação. Já Brewster obsere- - vara a grande semelhança d'elles com os da analcime. Sabe-se tambem que, entre a estructura optica de laminas de gelatina endurecida e a fôrma das mesmas laminas, ha uma certa dependencia. Por isto era de esperar que modelos de crystaes fundidos de gelatina deveriam egual- mente apresentar uma dependencia entre as suas propriedades opti- cas e os seus limites crystallographicos. Para averiguar esta supposi- ção fizemos de gesso fórmas negativas de crystaes, nas quaes se intro- duziu gelatina, para assim se obter os modelos desejados. Depois de postos a seccar durante dois ou tres dias podémos passar ao seu es- tudo optico. Os modelos de gelatina representavam o cubo, o octaedro, o do- decaedro e o icositetraedro *. As laminas dos modelos de gelatina, destinadas ao estudo opti- co, foram cortadas com uma faça bem afiada parallelamente à face de oo O oo (100), O (444) e 00 O (440), e para evitar um endurecimento maior destas laminas, que poderia alterar a fôrma da figura de polarisação, produzida pela contracção do modelo inteiro, foram immediatamente mergulhados em balsamo do Canadá. Estas laminas apresentam phenomenos analogos aos dos crystaes com fórmas eguaes aos respectivos modelos. Não sómente se dividem, assim como as de crystaes anomalos, em sectores; mas mosiram tambem as mesmas extincções; e, em preparações apropriadas, eixos opticos com uma posição analoga aos que se observam em verdadeiras laminas de crystaes. Nas fig. 27 e 28 estão representadas duas laminas de gelatina cor- tadas do cubo parallelamente a uma face d'esta fôrma. A fig. 29 repre- senta uma lamina cortada d'um modelo do octaedro parallelamente à 1 Na occasião em que faziamos estas experiencias estudava Klocke, inde- pendentemente de nós, a mesma substancia em laminas; e descobriu n'ellas, como nós nos nossos modelos, eixos opticos e mais phenomenos muito seme- lhantes aos dos crystaes anomalos, veja-se: Klocke, Berichte úber die Verhand- lungen der naturforschenden Gesellschaft zu Freiburg. vim, À, 1881. Ben-Saude. Nachrichten der Gesellschaft der Wissenschafien zu Gôttingen. Sitzung von Sten Mãrz 18814. Eram-nos então desconhecidas as observações sobre esta materia de W. Steeg (Poggendorf”s Annalen 1860, vol. 11) e de Bertin (Annales de chim. et phys.t. xy, 1878), que tinham feito observações semelhantes às de Klocke . PHYSICAS E NATURAES 204 face O (111). É desnecessario dizer que não reconhecemos analogia en- tre o colloide e o crystal anomalo de systema cubico, senão no que diz respeito à sua birefrangencia. Os modelos do cubo mostram em luz polarisada uma configura- ção como a dos crystaes d'alumen? e sal commum de egual fôrma; os octaedricos as propriedades da senarmontite? e do alumen limitados por O (111); modelos dodecaedricos apresentam-se opticamente constituidos como certos crystaes de granada com fórmas identicas, e finalmente os icositetraedricos são semelhantes aos crystaes de analcime que aca- bamos de descrever. Em luz polarisada quasi se não pode distinguir uma lamina de gelatina, produzida do modo como indicâmos, de uma verdadeira la- mina crystallina. Baseando-nos n'estas observações, e nas que mostram indubitavel- mente que a configuração optica da analcime varia com a mudança dos elementos exteriores, parece licito admittir que, para a producção dos phenomenos opticos, foram esses elementos exteriores d'uma importan- cia capital; e considerando tambem que alguns limites opticos não são constantes para todas as temperaturas, que varia com- estas a intenst- dade da refracção, e que alguns individuos contem partes isotropes, de- vemos concluir: que a birefrangencia destes crystaes não é devida a uma disposição molecular constante, mas sim a um desvio mais ou menos ener- gico das moleculas crystallinas da posição normal. Sendo as propriedades opticas variaveis não nos é permittido ba- sear n'ellas a determinação do systema de crystallisação; só nos resta para esta determinação a fórma exterior, que nos indica, com toda a evidencia, pertencerem os crystaes desta substancia ao systema tesseral. (Continua) ! Klocke loc. cit. pag. 72. * Mallard loc. cit. pag. 108 e Grosse-Bohle, Zeitschraft fiir Krystallographie ete. 1880, vol. v, pag. 222. JCRN. DE SCIENC. MATH. PHYS. E NAT.— N.º XXXV. 14 202 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS HYGIENE Dae 1. Parecer ácerca da nota do Sr. D. Antonio d'Almeida, intitulada : Remedio preventivo contra o impaludismo Encarregado pelo nosso Presidente de dar parecer sobre a nota do sr. D. Antonio d'Almeida, destinada a publicar-se no Jornal da 1.º classe da nossa Academia, venho dar cumprimento a esta commissão. A nota do sr. D. Antonio d'Almeida tem por titulo: Remedio pre- ventivo contra o impaludismo. Nos terrenos encharcados, nos tractos de terra sem cultura, muito humidos ou incompletamente cobertos d'agua, nas localidades onde ha emfim agua estagnada sobre terreno lodoso com materias organicas em fermentação, estão realisadas as condições do pantano. Nas estações quentes o pantano dá efíluvios nocivos aos animaes, às plantas não aquaticas, e especialmente ao homem, constituindo o im- paludismo que se revela por febres intermittentes e continuas, denomi- nadas tambem febres palustres, miasmaticas, telluricas, malaria, in- fecção palustre, intoxicação tellurica, por accidentes perniciosos, por febres larvadas e pela cachexia palustre. Para as manifestações do impaludismo não é necessaria a existen- cia de pantano propriamente dito, mas simplesmente as tres seguintes condições: terra, calor e humidade. A bordo de navios no alto mar não se desenvolvem febres miasmaticas; estas doenças não se manifestam egualmente nas regiões polares; nos paizes tropicaes, tendo desappare- cido quando o solo secca, só reapparecem depois d'alguns dias de chuva; e manifestam-se depois de simples movimentos de terra com humidade e calor. Os efrfluvios pantanosos, em que a chimica revela o hydrogenio carbonado, o hydrogenio phosphorado, o acido carbonico e ainda o hy- drogenio sulfurado, resultante da decomposição dos sulfatos pelas ma- PHYSICAS E NATURAES 203 terias organicas quando a agua salgada se junta à agua doce realisando o pantano mixto, não são especialmente nocivos por esses agentes chi- micos, mas por fermentos figurados, por seres vivos, pertencentes aos confins dos mundos vegetal e animal —microbios especiaes, como teem sido demonstrados para muitas doenças infectuosas pelos admiraveis tra- balhos de Pasteur. Constituem elles as particulas solidas do miasma pa- lustre que os ventos podem transportar a distancia, e são a parte mais pezada dos efíluvios paludosos, cuja influencia não se manifesta além de certas elevações, facto até observado na mesma habitação, em que os moradores do rez do chão são mais afiectados do que os dos anda- res superiores. Desde muito tempo se tem pretendido determinar qual o agente figurado que introduzido no sangue effectua o impaludismo. Salisbury suppunha-o um vegetal parasita, uma alga do genero palmella — alga gemiasma, que encontrára na saliva dos doentes acommettidos das fe- bres paludosas. Mais tarde Balestra e outros naturalistas, descobriram em identicos doentes a existencia de bacterias, que Eklund descreveu com o nome de Lymnophysalis hyalina, Laozi e Terrigi com o de Ba- cteridium brunnewm, e mais recentemente Klebs, de Pragua, e Tomasi Crudelli, de Roma, em 1879, com o de Bacillus malariae. Estes dois observadores chegaram a produzir febres intermittentes em coelhos, nos quaes inocularam liquidos contendo os microbios colhi- dos nos pantanos. A existencia do microbio do impaludismo foi ainda mais recente- mente posta fóra de duvida pelo professor Laveran, em uma memoria apresentada à Academia de Medicina de Paris, Nature parasitaire des accidents de Vimpaludisme, escripta em 1881, e publicada na Revue scientifique de 29 de abril de 1882, pag. 527, na qual se evidenceia a descoberta do microbio do impaludismo, que descreve e figura em to- dos os seus detalhes, segundo os repetidos exames microscopicos a que procedeu no sangue dos febricitantes. Tiveram plena confirmação as observações do professor da Escola de Medicina de Val-de-Grace, nas do Dr. Richard feitas no sangue dos doentes de febres palustres na Algeria, de que fez communicação à Academia das Sciencias de Paris em 40 de fevereiro do anno passado (1882). Estes agentes do impaludismo invadem os globulos rubros do san- gue, e desenvolvem-se n'elles apresentando-se na fórma de elementos pi- gmentados esphericos (esporulos) e de filamentos moveis ou microbios, em pleno desenvolvimento com as dimensões de 8 a 9 mm., sobretudo 14 x 904 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS abundantes nos casos graves no principio e durante os accessos das fe- bres. Estes microbios desapparecem sob a acção da medicação quinica, € uma fraca solução de sulfato de quinina as mata rapidamente no campo do microscopio. É na existencia d'estes agentes do impaludismo e na acção toxica do enxofre sobre organismos parasitarios analogos, que se funda o tra- tamento prophylactico do impaludismo exposto pelo Sr. D. Antonio d'Almeida, que parece ter a confirmação da sua utilidade no desappa- recimento das febres palustres em localidades onde havia arrozaes e as suas consequencias morbidas, com a descoberta e exploração de uma solfatara, reapparecendo as febres Jogo que a mina deixou de produ- zir enxofre, para desapparecerem novamente quando se descobriu e explorou outra mina sulfurea distante da primeira, como foi observado na Sicilia pelo engenheiro Pasquier, citado pelo auctor. No nosso paiz, nas Caldas da Rainha, onde as emanações sulfureas são constantes, não são raras nos mezes mais quentes do verão as fe- bres intermittentes, algumas bastante graves. Este facto, que merece ser estudado, não é de certo favoravel à hypothese do tratamento pre- ventivo das febres lacustres proposto pelo Sr. D. Antonio d'Almeida. Consiste este tratamento em trazer nas localidades pantanosas, de dia e de noite, um pouco de flor de enxofre aromatisado na bocca e nas fossas nasaes, e no uso interno e diario do mesmo remedio em dóses não purgantes. Por estes meios o sulfureto alcalino formado pela dissolução do enxofre na saliva e no muco nasal, tornaria inertes os esporulos do bacil- lus malariae, que penetrassem no organismo pela respiração; e a pe- quena quantidade de sulfureto diariamente ingerida, dissolvendo-se no sangue, tornaria este liquido refractario à intoxicação paludosa e à in- vasão dos microbios infectuosos. Pede e muito rasoavelmente o Sr. D. Antonio d'Almeida que a experiencia e a observação dos homens competentes, resolva esta quês- tão, de summa importancia para a humanidade, e que se estenda além da malaria ao estudo das epidemias de variola e de outras doenças in- fectuosas que varias vezes teem flagellado o nosso paiz. Até agora o que é mais geral e mais fandadamente considerado como tratamento prophylactico do impaludismo consiste, além de pre- venir as inundações dos campos, e de fazer desapparecer os pantanos pela cultura apropriada, pela drenagem do solo etc., em não habitar as partes mais baixas das regiões palustres, evitar a acção do relento da ma- nhã, que é essencialmente perigosa, a insolação, as fadigas de todo o PHYSICAS E NATURAES 205 genero, só usar agua potavel previamente fervida, e emfim tomar quo- tidianamente vinho de quina, ou melhor 2 a 3 decigr. de sulfato de qui- nina, o agente reconhecidamente toxico do microbio do impaludismo, como tem sido verificado pelos medicos das nossas possessões ultra- marinas onde grassam as febres pantanosas. O irabalho do Sr. D. Antonio d'Almeida. destinado a alcançar os mesmos resultados com um agente menos custoso do que o quinino, ainda que de applicação menos pratica, é digno de todo o elogio, em um cavalheiro cuja profissão não é a medicina, por se destinar à pro- phylaxia de doenças muito communs no nosso paiz, e nas nossas colo- nias. Deve por isso ser generalisado, e merece certamente as honras da sua publicação em o nosso Jornal. Sala das sessões da 4.º classe da Academia Real das Sciencias de Lisboa, 19 de abril de 1883. A. M. Barzosa 206 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS | Remedio preventivo contra o impaludismo POR D. ANTONIO DE ALMEIDA As febres intermittentes as menos esporadicas, encontram-se em todos os paizes pantanosos desde o Equador até 45º de latitude norte e sul; são sem duvida devidas à influencia deleterea dos pantanos, pois em toda parte onde uma porção de agua estagnada cobre uma terra lodosa carregada de materias organicas, desenvolvem-se febres de um caracter tanto mais grave quanto mais elevada é a temperatura da lo- calidade. O cholera asiatico nasce nas margens do Ganges, a peste desenvol- ve-se espontaneamente no delta do Nilo; no Brasil a febre amarella está em permanencia, os typhos e as desenterias reinam nas terras baixas da Costa d'Africa. O dr. Léon Gigot tendo feito passar uma corrente lenta de ar at- mospherico de diversas localidades, mais ou menos paludosas, por um tubo curvo contendo acido sulphurico, ennegreceu o acido e a analyse microscopica do liquido escurecido pela materia organica, revelou a existencia de substancias organisadas na atmosphera dos pantanos, cons- tando principalmente de fragmentos de vegetaes, de insectos e de ani- maes infusorios. Estas substancias são levantadas ao ar pela evapora- ção, e levadas a distancias indeterminadas pelos ventos e pelos nevoei- ros. Lancini demonstrou que a sua acção maxima fazia-se sentir depois do sol posto, por que estas materias mais pezadas que o ar caiam arrastadas pelo orvalho. O homem infelizmente não se pode acclimar às emanações palu- dosas, antes pelo contrario, um ataque anterior predispõe para novos ataques; Léon Collin afirma que na guarnição de Argel, sobre mil ho- mens não era raro haver de 1500 até 2000 casos annuaes de febres intermittentes. PHYSICAS E NATURAES 207 Depois dos admiraveis trabalhos de Pasteur sobre os microbios, geradores das molestias infecciosas, como o typho recorrente, a variola, o carbunculo, etc., os hygienistas procuraram descobrir o agente da fe- bre intermittente. O dr. Salisbury attribuia as intermittentes a uma alga do genero palmela, que encontrava sempre na saliva dos febricitantes. Em 1879 Klebs e Tomassi Crudeli apresentaram uma memoria em que declaravam ter inoculado as febres intermittentes com todos os seus caracteres a uns coelhos, injectando-lhes debaixo da pelle a agua de lavagem das terras das localidades sujeitas à malaria. No liquido, os experimentadores acharam esporulos de fórma ovoi- de, desenvolvendo filamentos compridos dotados de movimentos inde- pendentes. Marchiafava na Italia examinando repetidas vezes o sangue dos doentes logo depois da morte paludosa, achou umas vezes os esporulos sómente, outras vezes o bacillus malaric adulto descripto por Klebs. M. Laveran lente de medicina dirigiu em 23 de novembro de 1880 uma memoria à Academia de Medicina de Paris, declarando que tinha descoberto um parasita especial no sangue dos doentes de febre palu- dosa, cuja descripção é identica ao bacillus de Marchiafava, ao qual elle dá o nome de oscilla malarie por causa da oscillação rapida dos fila- mentos. Em uma memoria sobre o parasita do impaludismo, M. Eugêne Richard medico do exercito francez na provincia de Argel, diz que o veneno paludoso não pode ser de natureza chimica, porque o veneno chimico tem acção immediata, e uma vez acabados os phenomenos to- xicos é mister ingerir novas dóses para reproduzir os mesmos effeitos. O agente paludoso pelo contrario, semelhante às molestias para- sitarias as mais authenticamente caracterisadas, como o typho recorrente, o carbunculo etc., não faz sentir a sua acção senão depois de um certo lapso de tempo de incubação. Uma vez infectado o individuo, embora se affaste do logar da inoculação, leva comsigo o germen, que muito tempo depois reproduzirá indefinidamente a molestia por uma serie de auto-infecções. O parasita vive à custa dos globulos do sangue que destroe; é 0 mesmo nos doentes de todos os paizes, nos de Roma como nos de Ar- gel, de Tunis ou da China, e nunca se encontrou no sangue dos doentes affectados de outras molestias. O sulfato de quinino tem sobre elle uma acção toxica. Os accessos febris parecem devidos à grande quantidade de bacil- 208 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS los adultos que, movendo-se no sangue e fixando-se sobre os seus glo- bulos, morrem pelo calor da febre que excitaram, attribuindo-se os pe- riodos ao tempo necessario aos esporulos, quando o sangue voltou à temperatura normal, para pullularem de novo e produzir novo accesso O facto, é que depois da febre não se encontra o bacillo em movimento, mas unicamente os esporulos inertes, de modo que pela observação microscopica, pode o facultativo discriminar o intoxicamento paludoso de outras febres complicadas, e até certo ponto prevenir novo accesso administrando a tempo o quinino. O parasita do impaludismo é pois um facto geralmente admittido na sciencia, cuja descoberta faz esperar que breve se achará o remedio preventivo do envenenamento lacustre. Com effeito, o celebre geologo francez M. d'Abbadie declara que na Ethiopia, onde existem febres inter- mittentes até ao cume das montanhas, os caçadores de elephantes, para evitar as sezões accendem, ao sol posto, fogueiras onde queimam enxo- fre, e despidos offerecem todo o corpo às emanações sulfurosas. Diz o engenheiro Pasquier que na Sicilia, em sitio onde existiam arrozaes accompanhados das competentes sezões, descobriu-se uma sol- fatara. Á proporção que se foi desenvolvendo a mina, as febres foram desapparecendo dos logares visinhos até acabarem de todo. Tendo po- rém cessado a exploração n'aquelle logar voltaram as intermittentes, e abrindo-se nova solfatara distante da primeira desappareceram as in- termittentes nesta segunda localidade, onde antes da exploração exis- tiam com abundancia. D'estes factos não se pode deixar de concluir, que o pó de enxo- fre suspenso na atmosphera neutralisou o veneno paludoso, para os ha- bitantes visinhos das solfataras em exploração. Se procurarmos a explicação do phenomeno, veremos que 0 enxo- fre puro, insoluvel e insipido, não exerce acção nenhuma tópica sobre os orgãos que estão em contacto com elle, que diluído em liquido al- calino transforma-se pouco e pouco em sulfureto soluvel, que o mesmo acontece na bocca com o contacto da saliva e nas fossas nasaes com O contacto do muco do nariz, que soluvel nas materias albuminoides está apto para penetrar na circulação, que esta acção simplesmente exci- tante para o homem e para os animaes, torna-se nociva e toxica para os seres inferiores, taes os vermes intestinaes, os microbios infecciosos e os parasitas dos vegetaes. É provavel que o pó de enxofre suspenso na atmosphera das sol- fataras, aspirado pelos operarios e pelos habitantes da visinhança, formassem sulfuretos alcalinos nas vias respiraítorias, os quaes feris- PHYSICAS E NATURAES 209 sem de inercia os esporulos do bacillus malarice ao penetrar no orga- nismo. Se não é possivel destruirmos o bacillus malarie no terreno, nem tão pouco purificarmos a atmosphera dos pantanos, nem mesmo im- primirmos ao nosso sangue uma especie de mutismo contra as fermen- tações anormaes, porque sendo de 5 ou 6 kilogrammas a massa san- guinea de um adulto, deveriamos injectar na circulação uma grande dóse de enxofre, que com a continuação poderia modificar a composição do nosso sangue; talvez possamos trazendo de dia e de noite um pouco de flôr de enxofre aromatisado na bocca e nas fossas nasaes, e tomando diariamente dóses não purgativas de flôr de enxofre, collocarmo-nos nas mesmas condições que os habitantes circumvisinhos das solfataras, sem que entre na circulação uma grande quantidade de enxofre. Os sulfuretos alcalinos formados pela dissolução do enxofre na sa- liva e no muco do nariz, tornariam inertes os esporulos que penetras- sem no nosso organismo pela respiração, ao passo que a pequena quan- tidade de sulfureto diariamente ingerida no estomago, dissolvendo-se na albumina do sangue, tornal-o-hia refractario à intoxicação paludosa e à invasão dos microbios infectantes. A experiencia sómente poderá sanccionar esta ordem de idéas, mas o problema da inercia dos microbios endemicos e epidemicos, é de uma tão grande importancia para a humanidade inteira; que não hesitamos em pedir aos homens da sciencia promovam o estudo da questão, tanto em relação à malaria, como ás epidemias de variola e outras infectuo- sas que varias vezes tem flagellado o nosso paiz. Lisboa em 20 de fevereiro de 1883. JORN. DE SCHENC. MATH. PHYS. E NAT.=— N.º XXXY. 14 += 2140 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Reclificação à «Memoria ácerea da constituição do ether glycerico e da transfor- mação da glycerina em alcool propylico normal» inserida no numero XXXIII do Jornal de Sciencias Malhematicas Physicas e Naturaes, de Lisbca, por Roberto Duarte Silva. Em logar das linhas 34 a pagina 59 até pagina 60, linha 6, de- ve-se ler: «Pouco tempo depois da publicação da Memoria do Dr. Lourenço, hydrogenando a acetona, M. Friedel descobria um alcool da formula C3H80, differente do alcool propylico de fermentação, que era então o unico conhecido desta formula, ao qual elle deu o nome de alcool isopropylico. «A transformação preconisada pelo Dr. Lourenço parece ter sido efiectuada por um chimico allemão H. L. Buff, que obteve não o alcool propylico propriamente dito, mas sim o alcool isopropylico.» Benw-Saude, Fig. Í- 1] k : grs e eme eme erinoç e net di je reias e — ti o RE dr Te Ro | AA (bi JORNAL O DE | CIENCIAS MATHEMATICAS! PRISCASE NATURAES publicado ata os auspícios DA ACADEMIA REAL DAS SCJENCIS DE LISBOA NUM. XXXVI. — DEZEMBRO DE 1885 | "LISBOA TYPOGRAPHIA DA ACADEMIA k DR an ) INDEX MATHEMATICA : 4. Sur les formes binaires à plusieurs séries de va- riables — par le dr. €. le Paige... ........... 244 CoMMUNICAÇÕES DA SECÇÃO DOS TRABALHOS GEOLOGICOS : Anomalias opticas de crystaes tesseraes (continuação) — por Alfredo Ben-Saude.......ccccreseseee 227 ZOOLOGIA : 1, Contributions pour la faune du Portugal (suite) — par :F: Mattoso Santos Ss... 200 =. ale als ro o e 242 E SS o, PHYSICAS E NATURAES 9414 MATHEMATIÇA 1. Sur les formes binaires à plusieurs séries de variables PAR LE DR. C. LE PAIGE Professeur de géométrie à "Université de Litge Nous nous propcsons, dans cette Note, de faire connaitre quelques propriétés relatives aux formes plurilinéaires et spécialement aux ex- pressions canoniques de ces formes; nous y ajouterons quelques inter- prétations géométriques concernant un systéme de formes Dilinéaires. Tout d'abord, nous ne croyons pas inutile, pour ce qui regarde le premier point, objet de ces recherches. Il est bien vrai, comme le fait judicieusement observer M. Salmon, que le progrês des mêthodes analytiques, en permettant de traiter les fonctions sous leur forme gê- nérale, a restreint Vavantage d'une forme simple. Néanmoins, cette réduction ofire, en elle-même, une propriété im- portante des formes considérées: de plus, et tous ceux qui ont eu, non pas à lire seulement, mais à calculer des formules à Vaide de la nota- tion symbolique le savent, cette notation conduit souvent à des calculs d'une longueur três-pénible et que de légêres erreurs rendent souvent inutiles ou illusoires. Cette difficulté, déjà bien grande pour les formes binaires à une seule série de variables, s'aggrave encore lorsque la for- me en possêde plusieurs séries. On nous permettra donc de croire qu'ã ce double point de vue, la recherche des formes canoniques n'a pas perdu toute importance. Mais Pexpression forme canonigne n'a pas, ainsi que Pa fait obser- ver Pillustre géomêtre, M. Kronecker, un sens parfaitement déterminé. JORN. DE SCJENC. MATH. PHYS. E NAT.— N.º XXXVI. 15 242 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Ainsi, tandis que M. Sylvester regarde ax by + cz comme transformée canopique de la forme la plus générale du cin- quitme ordre, M. Hermite, dans ses recherches si profondes sur Véqua- tion du cinquiême degré, emploie la forme O, e VE, VE, pl, (a, 9) L'expression canonique différe, par suite, selon le point de vue auquel on se place pour y parvenir et le but spécial auquel on se pro- pose de "employer. Comme nous Pavons dit en commencçant, c'est surtout la théorie des formes à plusieurs séries de variables qui nous a préoccupé et Papplication de cette théorie à des questions géomêtriques; c'est par cette voie que nous avons été conduit aux considérations que nous al- lons exposer. On nous permettra de reprendre d'un peu haut la question qui nous occupe. Tout le monde sait que pour réduire la forme cubique 3 2 2 3 3 3 4% + 34,0,% + 30,0,% 4 0,10, D,=...... à son expression canonique 3 3 Ag 6 + E 6a» il faut employer, comme nouvelles variables £,, E, les facteurs linéaires du hessien h=(ab)'a, b,. Par suite, il est utile de connaitre la signification géométrique des équations =—0, h=0. Or une triple interprétation peut en être donnée. PHYSICAS E NATURAES 9213 Sh idé involution D'abord, si nous considérons Pinvolution! E dont les points triples sont représentês par 3 a,=0, les deux êléments définis par sont les points neutres de cette involution. Ensuite, supposons que Pon cherche le premier groupe polaire d'un point y,, % par rapport aux points on trouve 2 2 2 2 Yam, + 20,2%, 40,5%) + yo (0,7, + 20,%,%, + 0,05) =0 Or, il est facile de vérifier que si 7, %, est Pun des deux points le groupe polaire sera formé de Vautre point et vice-versá. En d'autres termes, soient n, n' les deux points représentês par hi=o0, eta, b, c les points donnés par ==. La premiére polaire de n, par rapport à a, b, c passe par 7º. Enfin si (y, 4) est un des points n, 7!, la premiêre polaire se com- posera de deux pointes coincidants avec Vautre. Ce sont, parmi les nombreuses propriétés géométriques des cinq points reprêsentés par t=0, =0, ” 1 Pour ces dénominations et notations, voir, par exemple, nos Essais de géométrie supéricure du troisiême ordre, ou un mémoire qui paraitra prochai- nement dans le Jornal de sciencias mathematicas de notre savant collêgue, M. Gomes Teixeira. 15 + 24h JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS celles que Pon peut, le plus facilement, employer à un point de vue général. Nous pouvons observer cependant que la premiêre n'est pas ap- plicable aux formes de degrê pair. La seconde conduit immédiatement, par exemple, à la rêduction de la quadrique binaire aí à la forme %g E, + &% Gg Employons la même méthode pour la quartique a. Soient &,, E; 6, & deux points jouissant de la propriété indiquée, nous aurons simultanément les deux équations: é, (açty +34; tita 3a by ta + às 6) HE (a ty 3 abit +3asb, la + a)=o0 E, (d98 ++ by) 3 Es Ed ty ato) 36, E (a,t, + asto) + Es(asty ra, t)=0 Eliminant &,, E entre ces deux équations nous trouvons, comme résultant atra ds 3(at+at) Matta) aral | at 3a teatral Ut 3afita---Haçts 0 0 0 adi---—+ ass at-+aé 0 0 0 adt+as usas Par la nature même des données de la question, il est évident que cette expression est un covariant de aj: par conséquent, il suíffira de calculer le coefficient de la plus haute puissance de &,. On trouve ainsi q 34 JA q 3 2 =(—20, +34, —0,a,). PHYSICAS E NATURAES 245 Le covariant écrit plus haut est donc égal à a, E do T étant le covariant sextique de la forme donnée. L'un des facteurs est la forme elle-même, Vautre le canonisant. On retrouve ainsi, par une auíre voie, la solution ordinaire. Le procêdé de formation du covariant étant ainsi indiqué, nous pouvons êcrire immédiatement son premier terme dans le cas des quin- tiques, par exemple. Nous trouvons dy ha, 6a, ta, a, oa 0 0 O 0 asno MOR O =ad3 (AU — a)! — ala — k Ag 3 ab) | (0) 0 aq 0, 0 PRO CO a a, Par suite le canonisant, pour cette forme sera SH DNS: ou f=à, H=(bib, S=(ab'a,b. Maintenant, il est facile de voir quelle sera expression réduite, si on prend pour nouvelles variables celles qui sont données par un des groupes de deux points jouissant de la propriété qui vient d'être indiquée. On fera disparaitre le second terme et "avant-dernier. Comme on le voit, la méthode s'applique aux formes de degrés quelconques, aussi bien pairs qu'impairs. Sauf pour les ordres 2, 3, 4, on obtiendra, il est vrai, une rédu- ction moindre que par les méthodes ordinaires: cependant, comme il n'y a qu'un terme de plus dans ces expressions que dans celles dont on fait usage ordinairement, Pinconvéênient nºest pas fort grand. 9216 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS En gênéral, le covariant auquel on parviendra sera du degré (n— 1) (n— 2). — DU (n—2 Il existera, en général, a io groupes de deux points tels que le premier groupe polaire de Iun contiendra Vautre et récipro- quement. Chacun de ces groupes donnera une substitution linéaire qui fera disparaitre le second et Vavant-dernier termes de la forme. Outre les avantages que cette forme canonique peut présenter pour les expressions contenant une seule série de variables, elle est importante parce qu'elle s'applique aux formes binaires contenant plu- sieurs séries de variables. Nous allons consacrer à cet examen le paragraphe suivant de ce travail. IH. Soit d'abord la forme bilinéaire. ad Fes [=0,0, = TV Ma Ty Va May Toy Goa Vo Va, Des considérations géométriques excessivement simples montrent qu'on peut Vécrire | ==“ 844 + Goa Bo Na» Nous ne nous arrêterons pas à ce premier point. Soit encore la forme trilinéaire Ra E f=a,a,4",=24,0,Y%p ou les indices à, k, |, peuvent prendre les valeurs 4 et 2. Nous avons fait voir que cette forme possêde les invariants et covariants suivants: f=a,4,0",; mo=(0'«) (aaa a, q,==(a" a!) (aaa, 1,=(00) (a! a") a! a! PHYSICAS E NATURAES 247 K=(a! «)(a! o(a A)a, A A". A=(a!b' (c'd') (a! b') (Cc! d" (ad) (bo), liês par la relation 4 2 a 1 8 +K=— 50% I en résulte immédiatement, si Ion suppose que == UUs> ,=0,0, == W, Wo que Fon doit avoir É 0y Wy ooo Ug Vo Wo. Pour que la substitution soit possible, il faut évidemment que A soit différent de zéro. La forme quadrilinéaire ndo Dia IA ra Re oi ql f-—a,a, mm =bb bibi =... jouit également d'une propriété analogue. Parmi ses covariants doublement quadratiques ou biquadriques, nous mentionnerons les suivants: (ab) (a! ba! ba! br, 1) (ab) (aba ba" db”, 2) (ab) (a ba ba! br, 3) (a b)(a" ba bar dr, h) (ab)(a"ba ba br 5) | (a" bi) (aba, ba b, 6) On peut, comme on le voit à Vinspection de ce tableau, décompo- ser ces six formes en quatre groupes de trois: 248 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Do Bo BD Ego bu 2) 00) 0) E dans chacun de ces groupes figure la même variable au carré. Les trois formes, composant un groupe, peuvent être regardées comme les trois covariants quadratiques o d'une forme trilinéaire. Nous avons démontré que les trois covariants a ont même discri- minant +. Il en résulte immédiatement que si nous regardons chacune des formes 4) à 6), comme simplement quadratique et si nous formons son discriminant, nous obtenons en tout douze formes biquadratiques, éga- les trois à trois. Ces quatre covariants sont les suivants: Li=(a!! b!) (a!!! b''!) (c" d'!) cut d!! (a! d!) (b! c)a b C d nda lg ds5 M, =(a!"b') (ab) (c" d') (cd) (a! db" ca! bi cd; Ni=(ab) (cd) (a! bd) (ed) (a a) (br call br et dt; Pé=(a'b)(c'd') (a! b') (cd) (a d) (De) a br cr dr, Ces covariants amet un rôle important dans la théorie des for- mes quadrilinéaires 2. En effet, imaginons la forme biquadrique p=; E, ao e [Agp + 2 AY Ya Aga ya + a 24,0) Ap gta AY YaT Ass vi] á AS nur 2 AY Ya Ago vi]. Cette forme a deux covariants du quatriême degré (abop (epfaibi. ! Voir Atti dell Accademia pontificia de” Nuovi Lincei, t. XXXXV. 2. R., t. xcry, p. 69. PHYSICAS E NATURAES 249 Or nous avons fait voir! que la double substitution linéaire qui raméne ces deux covariants à leur forme canonique fait disparaitre, si on Fapplique à la forme q, les termes Aç,, Ao» Ay Ay Par conséquent, si nous employons la quadruple substitution li- néaire qui ramêne les quatre covariants 4 h he [? ip a à leurs formes canoniques, les six formes 1) à 6) subiront la rédu- ction qui vient d'être indiquée. Mais d'un autre côté, il est visible que les six covariants biqua- driques ne peuvent avoir cette forme que si f elle-même est réduite à Ca DV 24 UT (Ag goa Da Ya 29 Us Aoagy Da Va Zy UT Mago Ty Yo 24 Ug + Goran Va Y4 2244 + Maas Di Va 2a Up Maga 00 4 24 UV) + ooo Do Va Zo Up» Comme on le voit, nous avons fait disparaitre ainsi les quatre ter- mes qui suivent le premier et les quatre qui précêdent le dernier. De la même maniêre, dans la forme à cinq séries de variables, on pourra faire disparaitre les cinq termes qui suivent le premier et les cinq termes qui précêdent le dernier. Nous avons donc bien là une forme canonique analogue à celle qui à êté donnée pour les formes binaires. Nous rappellerons encore une propriété des quatre covariants Es, M, Vê, Pi, qui nous sera utile dans ce qui va suivre. Si nous employons la forme canonique de f, nous aurons évidem- ment. 4 4 4 a 3 / . L,= 40,144 M193 20 Vaso Dy HE A aa00 Voaga Vossa Tagay Va E P Dj Lg MÍ=ha, Bat O CR O Dto BE ED AR UE: y = 4 My My22 aos Paggo Y4 2292 Vo23g Moga Mao Ya T PYVo> 4 4 N, = 4 0,444 Vagas Casio Mana 24 TE É Caooa My403 Voar Vagos Zo and p 22 à ) Lim = 4 My dO st + É Gaoga My122 Maga Vaga Va AE p Us a. 1 Ibid., p. 424, 29() JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Or une simple vérification montre que ces quatre formes ont les mêmes invariants à et j, par suite le même invariant absolu. HI. —Les formes binaires bilinéaires, trilinéaires, quadrilinéaires jouissent d'une autre propriété importante que nous allons démontrer et qui est d'une grande utilité dans les applications géométriques: c'est de pouvoir être ramenées à une forme symétrique à Vêgard des diffé- rentes séries de variables. Pour la forme bilinéaire, la démonstration géométrique est telle- ment simple qu'il est presqu'inutile de s'y arrêter. Une forme bilinéaire pouvant étre représentée par trois groupes de deux points, concevons que sur deux droites X, Y on ait trois cou- ples 7,%,%,, Y Yo 43: LES JODChions L, HW, WoW; To) Vala LYp YEp se coupent en trois points situés en ligne droite. Il suffira de proje- ter les deux séries w,%,%,-)Y)Y d'un point de cette droite, sur une droite quelconque, pour avoir sur cette derniêre deux ponctuelles symétriques: on obtient ainsi la double substitution linéaire permettant d'effectuer la substitution et cela d'une infinité de maniéres. Pour la forme trilinéaire, la dêmonstration est êgalement fort simple. Nous avons vu que Pon peut toujours ramener la forme trilinéaire, dont Vinvariant A est différent de zéro, à la forme ED YZy T &a09 0a Wa Zo» Nous supposons que les trois équations E Aos alors la forme employée plus haut est, explicitement, (DS 0a —8 4a 24 — 8329) + A aga(04—S 05) (US Ya) (24—S 929) Mais les trois formes ont un même discriminant. + PHYSICAS E NATURAES 994 On pourra donc les transformer linéairement de telle façon qu'elle deviennent identiques entre elles. Si Pon a EC ES, HE Re De 94% =84,=8o la forme devient symétrique. On peut toujours effectuer géométriquement la transformation d'une forme trilinéaire non symétrique en une forme symétrique, ou, ce qui revient au-même, passer d'une homographie du troisiême ordre et du second rang H$ à une involution 15. En effet, une homographie H; est caractérisée par sept ternes d'élements, points ou plans. Imaginons trois droites X, Y, Z, axes de trois faisceaux et conce- vons les sept ternes de plans. 2,8, 74; Co Boas res o &; 8,77» les plans « passant par X, les plans £ par Y, les plans y par Z. Cela posé, soit S le point ou se coupent les plans «, 2,7, Par S menons trois droites SX, SY, SZ,. Sur ces droites les plans des faisceaux X, Y, Z marquent six ter- nes Clãs (0a) Or, il existe une surface de la seconde classe Z, tangente aux trois plans X, SF, Y,SZ, Z, SX,, et aux six plans E, x, E. Alors la propriété suivante des surfaces de la seconde classe, que nous avons fait connaitre naguêre!, permet d'effectuer la transforma- tion. Soient «, B, y trois plans tangents d'une surface de la seconde clas- se 2, S leur intersection. «, B, y déterminent trois points de contact ABC situés dans un plan x. Les intersections de x avec les droites (By), (ya), (a) sont trois points A', B, €. ABC, A'B'C' sont deux triangles homologiques dont nous désigne- rons Vaxe d'homologie par 1. Les intersections des plans tangents de Z, avec les droits (By), (ya), (a B) forment trois ponctuelles dont les jonctions avec 1 appartiennent à une IL. 2 | 299 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Pour la forme quadrilinéaire, nous ferons usage du théorême ênoncê à propos des quatre covariants L/, M,, Pao Ces quatre covariants ayant les mêmes invariants à et j, ont même rapport anharmonique. Par suite, il est possible d'effectuer quatre substitutions linéaires de telle façon que les quatre covariants deviennent identiques. Or cette identité ne pourra avoir lieu que si la forme quadrili- néaire devient symétrique. Nous espérons pouvoir revenir un jour sur ce dernier point qu'il nous suífit de signaler aujourd"hui. Ces propriétés nous paraissent ofírir un certain intérêt, parce qu'il est possible de traiter les homographies du second, du troisiême et du quatriême ordre à Iaide des involutions de ces ordres. Or, nous avons, dans des travaux antérieurs, résolu les principales questions re- latives aux inyolutions cubiques et biquadratiques, et nous espérons pouvoir faire connaitre bientôt ces recherches dans Vimportant Jour- nal de M. Gomes Teixeira, Journal qui contribue fortement à répandre en Portugal la connaissance de toutes les méthodes dont les mathê- matiques s'enrichissent chaque jour. IV. — Comme nous Vavons dit en commençant, nous terminerons ce travail par quelques remarques sur le systême de plusieurs formes bilinéaires. Dans un intéressant mémoire, inseré au tome xx du Journal de Battaglini, M. le dr. C. Peano, assistant de calcul infinitésimal à PUni- versité de Turin, a étudié, au point de vue algébrique, le systême de plusieurs formes binaires bilinéaires. Il n'a pas cherché à donner la représentation géométrique de ce systême, représentation qui nous semble assez curieuse pour mériter d'être examinée. Je me bornerai à considérer trois formes h=b,b=B,8,=.... h=0,0,=hNy= ... 1 Atti dell" Accademia de' Nouvi Lincei, t. XXXVI. PHYSICAS E NATURAES 223 Les formes invariantes de ce systême sont les suivantes: fo fa fo» Do=(0b)a,b, Dy—(0'c)a,c,, Dag=(b'c)b,c,.s Ap=(0b) 0,b; Ap=(00) 0,0; Ag=(bo)b',C,; Ay=(00)(a'0)=(f, [dos Ap=(0b)(a'b'), etc. (Dio fo — Moo fo)yr Chacune de ces formes égalée à zéro, correspond, par suite, à une propriété invariante des homographies définies par les êgalitês =0, ,=0, ,=0. Le seul covariant qui peut offrir quelque difficulté est 6. D'une maniêre explicite, ce covariant est ToYa — XY) — Ya XY 477 Ma Uy (og bu by ba 0) Cy Ca Co o) Egalê à zéro, il reprêsente une homographie dont nous pouvons chercher la relation avec les trois homographies f,=0, ,=0, [,==0. Employons un triangle dont les côtes sont reprêsentês par =p == ==: Des faisceaux de rayons, issus de deux des sommets, peuvent être représentés par m4«—1,y=0; %y—Yy B=o0. 9294 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Si Pon assujettit ces rayons à satisfaire à la condition 9==0, leur intersection décrira une conique dont Véquation est By —7 —aB ay 477] Uia dy og by bro boa Dos Cu Cy Cy Cog Une transformation três-simple va nous conduire à Vinterpréta- tion ide 0-0: Multiplions la 1, la 3"* et la 4”* colonne par y, y, y et ajoutons y la 2º colonne successivement multiplite par 8, — af, «, nous au- Tons 0 — sp 0 0 7 + MB Ma Ay f — Mo %B Goo y Og Py' = 2 or di OA RE O ACM e 2 Cn Chato Ga Cola Cs CD Cia D'oú Gy Ué Gay V— Ms aB oyo Di buy + bob bay —ba «Pb bay + boa 2 uy CB Cy —Cp& P Ca Y + CE En multipliant la seconde colonne par 2 et y ajoutant la 1º et la 3º respectivement multiplites par « et 2, nous aurons 047 OB 2047 +Ag%T AB ogy Aga 2Py=—|bay + bob 2bay dbz da Doy+ bau Cana ro nd am pd PHYSICAS E NATURAES 295 Sous cette forme, nous remarquons aisément que le second mem- bre est le Jacobien des trois coniques auiy+ApBatayy +aaBy=0, buzy+DaBa bay + baBy=0, cuey + enBa+eyy + ta By=0. Ce Jacobien est donc formé, comme on devait s'y attendre, de la droite y==0, et de la conique P ==. Il est facile maintenant de donner une interprétation de la rela- tion 9==0. Les trois homographies h=0, 60, ,—0. determinent trois coniques. Or, si nous imaginons trois coniques quelconques C,=0, (,=0, €1,=0, ces coniques, prises deux à deux, ont trois triangles conjugués dont les sommets appartiennent à la Jacobienne du réseau po Ena a = O: Actuellement, nous avons trois coniques que, pour abréger, nous désignerons par A—0, h=0, 6-0. Ces coniques, outre leurs deux points communs A, B ont deux à deux les points communs Ao» Bros As» Big> Ago Bos Il résulte de Vinterprétation, donnée plus haut, de pe queltes couples de rayons 226 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS A A iB Bi AB, BA AA, BB; AB, BA,; AA, BB; AB BA; sont six couples de "homographie 0 =. Au surplus, il n'est pas nécessaire de faire usage des coniques f,1=0, =0, =0, pour définir ces couples de rayons. En effet AA,,, AB, par exemple, sont représentés par le cova- riant BA,» BB, par Nous voyons que 6 est un combinant du systême: par suite, il sera possible de trouver tous les couples de Phomographie 9==0. Liêge, le 15 février 1883. PHYSICAS E NATURAES Dom CONMUNICAÇÕES DA SEOÇÃO DOS TRABALHOS GHOLOGICOS Anomalias opticas de crysiaes tesseraes POR ALFREDO BEN-SAUDE SEGUNDA PARTE CONTRIBUIÇÕES PARA A THEORIA DAS ANOMALIAS ÓPTICAS 1. Irregularidades de esiructura A íheoria optica ensina-nos que a luz se propaga em um crystal tesseral como n'uma substancia amorpha, e que por isso um raio de luz polarisada o atravessa sem sofírer a minima alteração, além da re- iracção ordinaria!. Mas verificando-se que alguns crystaes, cujas fór- mas pertencem ao systema cubico, apresentam phenomenos de pola- risação chromatica, ha só, admittindo a exactidão da theoria, duas hy- potheses possiveis para a explicação d'estes factos: ou suppor com Mallard que estes crystaes, não obstante as suas propriedades geome- tricas não são tesseraes, mas compostos de um conjuncto de individuos gemeos pertencentes a systemas para os quaes a birefrangencia é propriedade caracteristica, e produzindo, pela repetição da hemitropia, uma symeiria pseudo-tesseral; ou admitiir que os crystaes anomalos de fórma tesseral são realmente pertencentes ao systema cubico, tendo uma disposição molecular anormal! 2. ! Excepto em crystaes tetartoedricos, do sysiema tesseral, os quaes desviam o plano de polarisação sem decomporem o raio de luz polarisada. 2 Abstrahimos da hypothese da nolarisação lamellar de Biot, em que se admitte a isotropia das lamellas componentes, a qual não explica a grande maioria dos factos observados. JORN. DE SCJENC. MATH. PHYS. E NAT. N.º XXXVL 16 298 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Esta ultima hypothese que verificâmos estudando a analcime foi principalmente sustentada por Ed. Jannettaz!. F. Klocke e €. Klein 2. Tratando da analcime demonsirámos que a fórma das partes opti- camente distinctas, que compõem os crystaes d'esta substancia e que correspondem aos individuos elementares de Mallord, variam de accordo com a fórma exterior do crystal, e que a intensidade da birefrangencia é variavel desde zero até um maximo, etc. j A estes factos que, como vimos, estão em perfeita contradicção com a hypothese do professor da Escola de Minas de Paris, acerescem outros egualmente eloquentes, observados em muitas outras substancias, formando um conjuncto de argumentos ponderosos contra o seu modo de ver; e como aquelle illustre sabio não tentou refutar a maioria d'el- les, devemos considerar como provada a insuíficiencia da sua hypothese. Por outro lado, vamos apresentar mais alguns argumentos que confir- mam a segunda hypothese acima formulada, e que além disso de- monstram que, continuando a admittir-se a theoria geraimente estabele- cida, expurgando-a do seu caracter exclusivo e applicando-a no sentido d'essa segunda hypothese, os factos que se observam não estão em desaccordo com uma e outra. Na formulação da theoria optica dos crystaes, admittiu-se o crys- tal idealmente perfeito, abstrahindo de todas as influencias que pos- sam produzir uma estructura menos regular nos individuos crystalli- nos e impedir por consequencia que as propriedades de taes indivi- duos correspondam ás que a theoria exige. É nesta circumstancia que se deve, segundo nós, procurar a causa da incongruencia da theoria com a observação no que respeita a bireirangencia dos crystaes cu- bicos. Todos sabem que os productos de crystallisação só raras vezes cor- respondem perfeitamente às exigencias da crystallographia, e que n'elles se encontram às vezes irregularidades que só se podem expli- car por desvios na posição das moleculas crystallinas, mas o que veiu mais perfeitamente demonstrar que realmente são muito vulgares essas irregularidades da estructura interna dos crystaes, foram os trabalhos experimentaes de Lehmann sobre a crystallisação de diversas substan- cias. 1 Bulletin de la Société Mineralogique de France, t. 11, pag. 124 ett. nm, pag. 20. 2 Loc, cit. PHYSICAS E NATURAES 299 N'uma importante memoria! sobre o crescimento dos crystaes, de- monstrou este crystallographo que se se alteram as condições de crystallisação normal, ou accelerando esta, ou augmentando a viscosi- dade da solução, ou. diminuindo a solubilidade da substancia no meio, manifestam-se irregularidades nos productos de crystallisação, as quaes consistem: 4.º em imperfeições da fôrma exterior, 2.º em alterações da estructura interna dos crystaes. Ás irregularidades do primeiro grupo pertencem os crystaes ca- vernosos, em que só se desenvolvem as partes proximas das arestas, em quanto que as do segundo grupo se manifestam por tensões rela- tivamente enormes, que obrigam os crystaes a dobrarem-se, enrolla- rem-se e até despedaçarem-se; desenvolvendo um crystal ao partir-se, às vezes, a força necessaria para fazer mover outro, relativamente gran- de, que lhe esteja proximo. Estas tensões variam de accordo com as diversas faces que vão apparecendo no crystal microscopico. Phenomenos semelhantes foram observados pelo auctor citado em quasi todas as numerosas substancias que teve occasião de estudar; seguindo ao microscopio o processo de crystallisação durante as suas diversas phases e variando rapidamente por uma disposição engenhosa as condições de erystallisação? para melhor poder estudar os effeitos que taes mudanças exercem sobre os crystaes. Por outro lado demonstrou R. Braunsº num. trabalho recente que as irregularidades de estructura que produzem os phenomenos de po- larisação do alumen, do nitrato de chumbo e do nitrato de Daryo, an- teriormente descriptos por Klocke*, são devidos a misturas isomor- phicas e que os crystaes d'estas substancias quando chimicamente pu- ros são totalmente isotropes. Desde o momento que nos é tão cabalmente demonstrado que po- dem efiectivamente dar-se irregularidades na estructura do crystal (quer causadas por influencias do meio, quer por misturas isomorphicas ou por outra qualquer influencia desconhecida) e sabendo nós que o crystal isotrope se torna rapidamente birefrangente alterando-se-lhe a sua es- 1 Ueber das Wachsthum der Krystalle, Zeitchrift fiir Krystallographie, etc. 1877, pag. 452, ete. 2 Lehmann descreve estes phenomenos em 22 substancias diversas; exem- plos dos que mais claramente as apresentam são nitrato de baryo, hydrochinon, bichromato de potassio etc. 3 Neues Jahrbuch fiir Mineralogie, etc. 1883, vol. 1, pag. 102. ia » » » 1830, vol. 1, pag. 53 etc. e pag. 158; 18814, vol. 1, pag. 204; 18814, vol. rr, pag. 249. 16 x 230 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS tructura interna, por pouco que seja!, não nos devemos admirar, visto existir indubitavelmente uma intima correlação entre a estructura dos crystaes e as suas propriedades physicas, que em certos casos se nos apresentem individuos cujas propriedades opticas não concordem com a theoria?. Ha um facto que claramente caracterisa a birefrangencia dos crystaes cubicos como produzida por uma irregularidade da estru- ctura interna — é a sua variabilidade. é A maior parte dos corpos anomalos do systema cubico teem re- presentantes quasi ou totalmente unirefrangentes; o que evidencia que a causa que produziu a irregularidade molecular variou consideravel- mente para a formação do crystal activo e inactivo da mesma espe- cie. A analcime tem os seus representantes unirefrangentes nos crys- taes obtidos artificialmente por de Schulten; em quanto que os de bo- racite obtidos por L. Bourgeois só exercem uma acção pouco pronun- ciada sobre a luz polarisada?. O alumen é tambem representado por individuos artificiaes uni- refrangentes, em quanto que a granada, o sal commum etc., teem re- 1 O sal commum por exemplo torna-se immediatamente birefrangente se soffre a menor percussão ou pressão etc. 2 À hypothese de Mallard seria só então necessaria se não soubessemos que o reticulo crystallino pode soffrer alterações sem que a substancia mude de systema de crystallisação. 3 O Sr. Dr. L. Bourgeois de Paris, teve a bondade de nos communicar esta importante observação inedita, e julgamos dever transcrever o que este habil mi- neralogista nos escreve sobre o assumpto: «On évaporait ensemble à sec des chlorures de magnésium, de sodium et d'ammonium; puis poussant au rouge on avait une masse fondue dans laquelle on projetait des fragmenis de verre de borax. Laissant aussitôt refroidir et reprennant par Peau on recueillait des crys- taux de boracite toujours accom pagnés d'un borate de Mg O en aiguilles ortho- rhombiques. On se débarrasse de ce dernier par une digestion prolongée dans H Cl concentré, froid. La boracite en tétraêdres de 0,1" environ, est transpa- rente. Elle agit légêrement sur la lumiêre polarisée avec division en secteurs. La teinte de polarisation nºest pas modifice par un chauffage à 200º. «Le rendement de Vopération est três irrégulier, il ne faut pas prolonge la fusion, car on détruirait la boracite et on n'aurait que du borate de Mg Or en aiguilles.....» Cumprimos o agradavel dever de agradecer ao nosso intelligente collega da Sociedade Mineralogica de França a amabilidade com que nos permittiu publicassemos aqui a sua importante observação. PHYSICAS E NATURAFS 231 presentantes unirefrangentes entre os individuos naturaes e artifi- ciaes 1. ; | Ha porém casos, como no alumen, na granada, etc., em que no mesmo crystal se encontram zonas unirefrangentes alternando com outras de birefrangencia mais ou menos energica, o que faz parecer absurda a admissão de um dimorphismo das substancias birefrangente e unirefrangente, se tal se quizesse admittir. D'esta circumstancia só- mente se deduz que a influencia modificadora variou consideravel- mente, mesmo durante a formação do crystal, entre zero e um ma- ximo. D'estas considerações que acabamos de expor deduz-se a possi- bilidade da birefrangencia do crystal cubico, mas não foi ainda devida- mente explicada a semelhança dos phenomenos com os que apresen- tam os crystaes dos outros systemas de crystallisação. A explicação das anomalias opticas deve por consequencia, con- sistir nas respostas ás seguintes interrogações: 1.º Qual a causa modificadora, variavel na sua intensidade que produz a irregularidade da estructura? 2.º Qual o modo porque se dá essa irregularidade para que se produzam phenomenos opticos semelhantes aos dos crystaes de syste- mas de crystallisação para os quaes a birefrangencia é propriedade ca- racteristica ? A primeira tem sido assumpto de larga discussão. Da segunda trataremos n'um dos capitulos que se seguem, partindo da hypothese que os crystaes de fórma cubica dotados de birefrangencia anomala são effectivamente tesseraes como a analcime, a granada, etc. 2. Interpretação da existencia de esqueletos em alguns crystaes anomalos Em alguns dos crystaes anomalos, mais bem estudados, encon- tram-se zonas physicamente diversas do resto da sua materia. A anal- cime apresenta-as pouco distinctas, mas que ainda assim se manifes- tam por uma maior densidade do que a do resto da substancia de que são formados os sectores opticos, o que se verifica por serem as par- ! A melanite artificial de F. Fouqué et M. Lévy é unirefrangente. Bul. Soc. Min. de France, 1880, p. 108. sae JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS tes do crystal mais proximas das arestas menos attaeaveis do que as do centro das faces. Identicas zonas se observam tambem na boracite de um modo que nada deixa a desejar; mostrando, segundo C. Klein, os crystaes de- compostos um esqueleto muito menos atacavel, que liga as arestas do crystal com o seu centro. Concluido o ataque, e extrahida a substancia alterada, produzem-se cavidades pyramidaes correspondentes às faces do crystal, separadas entre si pelas paredes do esqueleto, e que corres- pondem na sua posição aos limites das partes opticas que compõem o crystal. Isto demonstra um augmento de densidade nas zonas limitrophes dos sectores, que não obstante ser imperceptivel no estado não alte- rado, se tornam evidentes logo que o crystal começa a decompor-se. O alumen apresenta-se tambem atravessado de zonas isotropes. A existencia d'estes esqueletos diversos do resto do crystal, foi já reconhecida pelos diversos auctores que estudaram estes corpos. Segundo a hypothese de Mallard deveriam considerar-se os limi- tes opticos simplesmente como os planos de geminação dos seus indi- viduos componentes, sem que por esta hypothese fique explicada a ra- zão da sua maior densidade nos crystaes acima mencionados, em quanto que €. Klein! no seu bello estudo attribue-lhes um papel importante na producção dos phenomenos opticos da boracite em crystaes dodecaedri- cos e cubicos, admittindo uma formação antecipada do esqueleto e um crescimento anormal do resto da materia pelo facto de se ir elevando a temperatura do meio à maneira que vae crystallisando a substancia. F. Klocke reconhece a sua existencia no alumen e na apophyllite, sendo este ultimo mineral um notavel representante das anomalias opticas do systema tetragonal e mostrando tambem a materia que fórma o es- queleto uma maior densidade do que a do resto que fórma os secto- res opticos. Não se deu porém ainda o devido valor ao facto da differença de posição d'estas zonas, segundo a diversa fórma que limita exterior- mente o crystal anomalo. Ás paredes do esqueleto em todas as mencionadas substancias ligam invariavelmente as arestas do crystal com o centro do mesmo. A sua fórma e posição são identicas ás das paredes dos esqueletos que se pro- duzem por crystallisação imperfeita; nos quaes, em vez de faces ap- parecem cavidades pyramidaes. 1 Neues Jahrbuch fir Mineralogie 1880, vol. m, p. 247. PHYSICAS E NATURAIS 233 A posição d'estas paredes corresponde ás direcções em que a força crystallisante exerce uma acção mais energica; na direcção da menor intensidade da força crystallisante o crystal cresceu com uma densidade menor do que a do crystal isotrope o que por si só explica uma actividade optica. 3. Deducção das propriedades opticas Depois de se ter reconhecido que a acção optica dos crystaes cubicos deve ser procurada n'uma irreguridade da disposição molle- cular tentou-se averiguar, com relação a um crystal normal, a natureza das differenciações da densidade que possam produzir effeitos opticos analogos aos que se observam n'estes crystaes. A hypothese por meio da qua! se tem explicado mais satisfatoriamente os phenomenos de bi- refrangencia dos crystaes cubicos foi proposta por Reusch e tem sido sustentada por mineralogistas allemães que mais minuciosamente teem estudado as anomalias opticas. Esta hypothese consiste em admittir para os crystaes activos do systema cubico uma tensão tangencial às suas faces produzida por uma contracção que se suppõe soffrer o crystal no intervallo em que a materia passa do estado liquido para o estado crystallino; mas esta hypothese, posto que explique a existencia da birefrangencia nos crys- taes que segundo a theoria deveriam ser isotropes, tem um defeito ca- pital, pois obriga-nos a admittir contracções em corpos crystallinos exactamente como as que se dão algumas vezes com os colloides; con- servando-se comtudo certas partes, por exemplo as zonas às vezes iso- tropes do esqueleto, sem que n'ellas se dê a supposta contracção. Por estas razões procuraremos outro modo de explicar os pheno- menos abstraindo da hypothese de Reusch. Mesmo que ella fosse a preferivel não deixa de ter interesse o facto de se poderem explicar, como vamos ver, os phenomenos opticos sem o seu auxilio, ganhando alguns novos pontos de vista. No capitulo antecedente vimos que se observam em certos crystaes phenomenos que nos levam a concluir haver uma diminuição da den- sidade nas direcções em que o crescimento do crystal é menos ener- gico e parece-nos, visto ter-se feito esta observação em diversos cor- pos, devermos admittir que esta particularidade é propria aos crystaes anomalos em geral. Baseando-nos n'este facto e admittindo a sua generalidade ser- 9234 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS nos-ha possivel explicar os phenomenos opticos da maioria dos crys- taes anomalos e procuraremos demonstrar que as observações feitas em diversos corpos se podem facilmente reunir para deduzir a lei geral que determina a constituição optica das diversas fórmas do systema cubico formados de sectores opticos. Antes de analisarmos quaes os effeitos opticos que deve produ- zir uma diminuição da densidade na direcção de menor crescimento com relação a esta direcção no crystal isotrope, consideremos as ac- ções opticas que mostram corpos translucidos, primitivamente isotro- pes, quando em certas direcções se lhes augmenta ou diminue a den- sidade. É bem conhecido que quando um crystal isotrope sofíre uma pres- são ou dilatação deseguaes torna-se birefrangente; e que o mesmo suc- cede aos corpos amorphos translucidos quando por qualquer modo lhes alteramos as densidades. Brewster foi o primeiro que fez taes experien- cias com estes corpos obtendo resultados notaveis. Por exemplo se uma mistura de cera (2/3) e resina (4/3) soffre uma pressão em um só sentido apresenta segundo este sabio exa- ctamente os phenomenos uniaxiaes coincidindo a direcção do eixo optico com a direcção da pressão!, e já C. Klein invocou esta experiencia quando procurou explicar a birefrangencia da boracite conservando para esta substancia o systema cubico. Repetindo nós as mesmas experien- cias além de confirmarmos completamente os resultados de Brewster encontrámos mais, que a mesma mistura apresenta os phenomenos dos crystaes biaxiaes, quando se lhe faz soffrer alêm duma pressão vertical tambem uma lateral. Observa-se o mesmo, ainda que menos claramente, em outras substancias amorphas como sabão translucido, gomma arabica, gelatina e, segundo Klocke, em vidro temperado 2. Parece-nos pois natural que um crystal cubico cuja disposição mollecular esteja alterada, mas sem que essa alteração seja produzida artificialmente pelos meios de que dispomos, não só seja birefrangente como atraz notámos, mas tambem nos apresente em luz convergente as figuras caracteristicas dos eixos opticos, podendo os phenomenos que elle apresenta ser semelhantes aos dos corpos uniaxiaes e biaxiaes sem comtudo serem com elles identicos. Os primeiros são produzidos por uma disposição mollecular mais ou menos regularmente alterada, os 1 Phil. Transac. 1815. Optics. pag. 2414, ? Berichte úber die Verhandlungen der naturforschenden Gesellschafizu Freiburgi B vm, 1, pag. 5. PHYSICAS E NATURAES 239 segundos são a consequencia necessaria duma disposição mollecular normal. Posto isto indaguemos à priori que phenomenos opticos se de- vem encontrar em crystaes cubicos cuja densidade na direcção de maior crescimento seja menor do que no crystal normalmente formado, admissão a que acima nos referimos e diversas vezes confirmada pela observação. A direcção da diminuição da densidade será para o cubo, octaedro e dodecaedro prependicular às faces destas tres fórmas; para os mais corpos holoedricos desviar-se-ha a direcção da menor densidade mais ou menos da normal das faces. Para simplicidade consideraremos por emquanto sómente a porção de materia crystallina comprebendida entre a face exterior do crystal e o seu centro (as pyramides opticas que con- stituem os crystaes anomalos são geralmente assim limitadas). Cubo. — Sabemos que a face do cubo é atravessada perpendicular- mente por 4 planos de symetria; e que as projecções d'estes planos sobre esta face correspondem a 4 eixos crystallographicos, 2 principaes e 2 diagonaes. Estes 4 planos de symetria teem egual valor aos que atravessam verticalmente o pynacoide d'um crystal do systema tetrago- nal; e sendo a symetria geometrica resultado da symetria interna, a disposição mollecular parallelamente a estas duas faces é por conse- quencia analoga. Diminuindo a densidade na direcção do eixo da pyramide, que tem por base a face do cubo, temos n'esta pyramide uma disposição semelhante, com relação às suas densidades, à d'um crystal do systema tetragonal, correspondendo a face do cubo à face -o P (001) tetragonal. N'estas circumstancias será o ellipsoide optico n'esta porção do crystal não uma esphera, como exige a theoria, mas sim um ellipsoide de ro- tação coincidindo o seu eixo de rotação com a linha perpendicular à face do cubo. Em laminas da superficie cortadas parallelamente a esta face d'um crystal assim alterado, não se observará em luz polarisada parallela acção alguma, emquanto que em luz convergente mostrará a saida do eixo optico unico coincidindo com a perpendicular da face. É isto o que se observa, como vimos, em laminas cortadas paral- lelamente ás faces do cubo da analcime, phenomenos que, devido à fra- queza da birefrangencia da substancia, são geralmente muito pouco de- terminados. Octaedro.— Applicando os mesmos raciocinios chegaremos à con- clusão que em laminas superficiaes paralelas à face do octaedro (e do tetraedro), por ser a sua symetria analoga à d'um pynacoide rhomboe- 236 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS drico não devemos observar em luz parallela acção alguma em quanto que em luz convergente encontraremos a saida dum eixo optico quando na direcção perpendicular às faces d'esta fórma a densidade diminuir do modo que acima admittimos. O ellipsoide optico será tambem um ellipsoide de rotação. E effectivamente o que se observa com admiravel clareza na gra- nada crystallisada em octaedros ! (e na eulytine em tetraedros ?). Dodecaedro.—É sabido que a symetria da face do dodecaedro é identica à de um pynacoide do systema rhombico. Dado o caso de ser a densidade na direcção perpendicular a esta face, menor do que deveria apresentar o crystal inalterado (isotrope), é a disposição das densidades na pyramide optica que tem esta face por base, semelhante à de um crystal do systema rhombico coincidindo as duas diagonaes da face com dois eixos do ellipsoide optico e a perpen- dicular com o terceiro. Em luz polarisada parallela devemos por consequencia observar em placas da superficie do crystal, segundo esta face as direcções de maior extincção coincidindo com as diagonaes da mesma. Em luz con- vergente e no caso em que a perpendicular da face corresponda à bis- sectriz aguda, observaremos a saida de dois eixos opticos coincidindo o seu plano com uma das diagonaes da face do dodecaedro. Effectiva- mente observam-se estes phenomenos com a maxima clareza em crys- taes dodecaedricos de boracite em que o plano dos eixos opticos coin- cide com o plano determinado pela perpendicular à face e a sua dia- gonal mais longa 3. Em laminas superficiaes de pyramides que teem por base uma face monosymetrica tirada em sentido parallelo a essa base devemos encon- trar propriedades opticas semelhantes ás d'uma lamina parallela a uma face d'um crystal monoclinico da zona o P (004) para co Po (100). Em luz polarisada parallela, veremos que a direcção da maxima extinc- ção coincidindo com a diagonal symetrica da face e em luz conver- gente, se observarmos a saida dos eixos opticos, coincidirá o seu plano com o plano de symetria da pyramide ou será perpendicular a este. 1C. Klein, Optische Studien am Granat, Neues Jahrbuch fiir Mineralogre, 4883, vol. 1, pag. 117. 2 Bertrand, Bulletin de la Société Mineralogique, 1881 pag. 63. 3G. Klein, Ueber den Boracit Neues Jahrbuch fiir Mineralogie 1880, vol. 1, pag. 225. PHYSICAS E NATURAES 27 Assim teremos um ellipsoide com tres eixos-de elasticidade di- versa coincidindo um com a perpendicular ao plano de symetria da pyramide e os outros dois situados n'esse plano. Icositetraedro. — Está d'accordo com esta dedueção o observar-se em laminas de granada?, tiradas da superficie do crystal parallemente às faces do 202 (211) a saida de 2 eixos opticos; sendo o plano d'elles perpendicular à diagonal symetrica da face. E variavel o angulo dos eixos opticos os quaes se approximam algumas vezes um do outro a ponto de apparecer a lamina quasi uniaxial. ) Laminas d'analcime parallelas a esta face são quasi absolutamente inactivas: se apresentam phenomenos de polarisação estes não estão em desaccordo com a deducção anterior. As outras faces monosymetricas do systema cubico não foram ainda estudadas e correspondem ás m.O (hhl) e «o On(hko). Se o nosso ra- ciocinio tem sido justo deveriam encontrar-se as suas propriedades opticas em relação com a diagonal symetrica da face. Hesxakisoctaedro. — Tambem as faces asymetricas do mOx (hkl) con- firmam perfeitamente a nossa deducção, na granada, por exemplo; mostrando as partes opticas por ellas limitadas, as propriedades de crystaes tricliniços 2, isto é, uma posição desorientada -dos tres eixos de elasticidade, não havendo correlação alguma entre os limites e dia- gonaes da face com a posição do plano dos eixos opticos. Pelo que fica dito vê-se que nos é possivel deduzir as proprieda- des opticas das pyramides de que se compõem certos crystaes de estru- ctura analoga à da analcime, admittindo simplesmente uma densidade menor que a normal no crystal isotrope na direcção de menor cresci- mento. Do que sabemos hoje da constituição optica dos crystaes com=- postos de pyramides simples é analogos à analcime, granada etc., de- duz-se que as propriedades opticas das partes componentes dependem directamente da symetria das faces que as limitam exteriormente, e seria facil continuar a deducção para todas as mais fórmas possiveis do sys- tema cubico.. Repetimos que estas propriedades pela variabilidade da sua in- tensidade etc. differem muito das que se observam em individuos que 1 Klein, Optische Studien am Granat, pag. 87 etc. 2 Ibid. 3 Adiante veremos qual a constituição a que chamaremos de pyramide com- posta. 238 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS realmente crystallisam em systemas menos symetricos. Se as pyramides opticas que compõem os crystaes anomalos fossem na realidade indi- viduos elementares pertencentes aos diversos systemas de crystallisa- ção, sendo um crystal limitado por um grupo de faces de diversas sy- metrias, as pyramides opticas deste crystal teriam entre si diverso ca- racter optico e deveriamos admittir que a mesma substancia teve a fa- culdade de crystallisar nas mesmas circumstancias e na mesma occasião em diversos systemas de crystallisação. É ocioso insistir na impossibili- dade d'esta hypothese que teriamos necessariamente de admittir se considerassemos verdadeira a hypothese de Mallard *. Os crystaes anomalos, que parecem mostrar mais claramente a existencia d'um esqueleto physicamente diverso do resto da substancia apresentam uma structura optica diversa da que acabamos de deduzir, consistindo cada uma das pyramides de tantas partes opticas elementa- res quantos são os lados da face que lhes serve de base, constituição que se poderia explicar do seguinte modo: As pyramides que compõem es- tes crystaes são situadas entre as paredes do esqueleto cuja densidade é maior do que a das partes opticas entre ellas contidas. Estando po- rém estas materialmente ligadas às paredes do esqueleto, é forçoso ad- mittir que a densidade das pyramides augmenta nas proximidades das mesmas paredes. Se pela dedueção anterior chegámos a concluir que uma pyramide que tendo, por exemplo, por base a face do octaedro deve ser uniaxial, esta conclusão não vale em rigor senão para o eixo central da pyra- mide. Nas zonas limitrophes desta fazem então sentir-se as influencias de duas differenciações na densidade, uma perpendicular à face do octaedro, e outra lateral. Encontraremos n'ellas em cortes superficiaes parallelos à face do O (441) segundo o que dissemos (experiencia com cera e resina) phenomenos biaxiaes emquanto que a linha central da pyramide se pode conservar uniaxial. Observa-se este phenomeno no nitrato de chumbo que é uniaxial no meio da face octaedrica e biaxial nos seus bordos 2. Finalmente, se a influencia das zonas mais densas for maior ainda é claro que a parte uniaxial se reduzirá a um unico ponto 1 No seu estudo sobre a granada o sr. Klein já chamou a attenção para o facto de ser este mineral composto de partes pertencentes (opticamente) a di- versos systemas e indicou a contradicção em que se acham as suas observações com o modo de ver de Mallard e de Bertrand. 2 Klocke. Axenbilder im convergenten Licht bei Alaun, Bleinitrat gepres- PHYSICAS E NATURAES 239 e pode então não observar-se parte alguma uniaxial, e apparecerá por consequencia o octaedro dividido em 24 partes opticas biaxiaes, (mono- clinicas); o cubo de 24 (monoclinicas); o dodecaedro de 48 (triclinicos): complicando-se assim a structura optica das fórmas simples pela in- fluencia das paredes do esqueleto ! (pyramides compostas). Exemplos desta constituição ? seriam para o cubo o sal commum, a sylvine e o alumen em crystaes cubiformes ; para o octaedro, o alu- men, a senarmontite e o nitrato de baryo; para o dodecaedro a gra- nada (?). A harmonia que existe entre as deducções e muitos factos obser- vados leva-nos a esperar que futuras observações confirmarão o nosso modo de ver, ainda que não seja possivel explicar todos os factos até hoje observados e que se devem attribuir às anomalias opticas. 4. Tensões Como vimos é a disposição das densidades nos crystaes cubicos anomalos diversa do que deve theoricamente ser nos crystaes normaes, e mais ou menos semelhantes à que se encontra em crystaes de syste- mas uniaxiaes e biaxiaes. As dilatações e contracções devem estar em relação directa com tal disposição anormal das densidades e serem di- versas das que teem logar n'um crystal isotrope; portanto se se obser- var um crystal anomalo a uma temperatura differente da da sua for- mação é de esperar que se apresentem indícios de tensão; e que esta possa chegar a produzir a separação material das partes opticas se as dilatações ou contracções irregulares excederem o maximo da elastici- dade. Mas tambem o simples crescimento do crystal tende a produzir stem Gelatine und rasch gekiihltem Glase. Berichte der naturforschenden Gesel- Ischaft zu Freiburg. à. B. Mãrz. 81. 1 €. Klein explica esta structura admittindo que no caso em que se ob- serva, a base da pyramide não é uma unica face como parece, mas é formada de tantas faces quantas são as arestas que limitam a base e tendo essas faces secundarias indices crystallographicos muito proximos dos da face apparente (vide Granat, pag. 155) o que é perfeitamente applicavel à granada porque se observa effectivamente nºesta substancia ser muitas vezes o dodecaedro appa- rente um hexakisoctaedro muito proximo do dodecaedro. Então seria esta estru- ctura um caso especial da que deduzimos com relação às fórmas simples cujas: faces são monosymetricas ou asymetricas. 2 À structura dos modellos de gelatina que descrevemos é muitissimo pro- ximo da d'estes corpos. 9240 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS tensões, visto que a sua densidade na direcção do menor crescimento é menor do que no crystal normal, isto é, a inateria n'esta direcção augmenta proporcionalmente de volume à maneira que cresce 0 crys- tal, o que por si só augmenta a tendencia de se separarem material- mente as pyramides opticas nas direcções que ligam as arestas do crys- tal com o centro do mesmo!. As fendas que descrevemos na analcime só se explicam por essas tensões: O alumen, que mostra actividade optica apresenta nos seus crys- taes fendas interiores que são tanto mais vulgares quanto mais ener- “gica é a birefrangencia?; de crystaes de boracite de Segeberg, se- gundo €. Klein?, não é possivel cortar preparações perfeitas para o es- tudo optico, porque se partem como pingos de vidro temperado, tal é o seu estado de tensão. O diamante* tambem algumas vezes mostra estas tensões; mas a substancia que mostra taes fendas mais regular- mente coordenadas, como indicou Bertrand? e €. Klein, é a granada. Ha muito que foi reconhecida a existencia d'estas tensões, e a sua relação com a actividade dos crystaes anomalos foi averiguada por Kiocke. Do que fica exposto devemos concluir que a actividade optica não é resultado directo da tensão, como alguns auctores e nós mesmos an- teriormente admittimos; mas é, como aquella, consequencia do cres- cimento imperfeito dos crystaes; isto é, de uma disposição das mole- culas crystallinas menos regular do que no crystal normal. &. Anomalias nos outros systemas de crystallisação As anomalias opticas dos crystaes são, como já notou €. Kleim, naturalmente mais visiveis nos crystaes cubicos, por serem estes, no 1 Contracções e dilatações podem e devem dar causa a pequenas differen- ças angulares em lórmas limitadas por faces monosymeíricas e asymetricas. Será esta a causa das diferenças angulares da leucite? 2 Klocke, Neues Jahrb. fiir Mineralogie, 1880, vol. 1, pag. 74. Brauns, ibid. 1883, vol. 1, pag. 102. 3 Ueber den Boracit, ibid. 1880, vol- 1, pag. 244. 4 E. Cohen, Súdafrikanische Diamantfelder, Metz. 1883, pag. 16. 5 Bulletin de la Soc. Min. de France, vol. 1v, pag. 12, etc. PHYSICAS E NATURAES 92h44 seu estado normal, isotropes; de modo que a mais leve alteração mo- lecular se nos manifesta logo pela acção que exercem sobre a luz po- larisada. Nos outros systemas cuja disposição molecular normal produz, por si só, a birefrangencia caracteristica, as propriedades anomalas são menos faceis de averiguar. - A birefrangência anomala combina-se n'estes crystaes com a ca- racteristica do systema de crystallisação; e modifica esta mais ou me- nos, sem que nos seja sempre possivel isolar os dois phenomenos. As anomalias opticas são porêm bem perceptiveis ainda nos crystaes dos systemas uniaxiaes. A apophyllite ! por exemplo é às vezes biaxial sendo a bissectriz aguda perpendicular ou quasi perpendicular à face o P (001) do crystal; e augmentando o angulo dos eixos opticos à maneira que nos aproxima- mos dos limites exteriores da lamina. À vesuvianite tambem apresenta phenomenos analogos. Do systema hexagonal citaremos a beryll e a apatite. Tambem nos systemas rhombico e monoclinico se observam phe- nomenos anomalos. No rhombico o topazio apresenta-nos algumas ve- zes uma divisão em sectores opticos e no monoclinico um corpo or- ganico que descreve Rinne2, mostra phenomenos que pertencem eviden- temente às anomalias opticas. Não é ainda conhecido caso algum no systema triclinico. Parece-nos muito provavel que nos muitos casos em que se ob- serva uma inconstancia nas propriedades opticas de certos crystaes estes devam algumas vezes, essa inconstancia às causas que produzem a anomalia optica, isto é, à crystallisação imperfeita. (Continua) 1 Klocke, loc. cit., pag. 9. 2 Inaugural Dissertation, Góttingen 1883. 242 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS LOOLOGIA STR SP—ES = 4. Contributions pour la faune du Portugal PAR F. MATTOZO SANTOS Professeur de Zoologie à "École Polytechnique PD only an idea, only a feeling :— what is Dev. (Suite !) 2 DERMAPTERES Fam. FORFICULA RIZE Gen. FORFICULA Forficula—L. Syst. Nat. En portugais: Bichas cadellas; Rapas. 23. F'. auricularia Forficula auriculuria—L.: Syst. nat., xi, &, p. 208. D.S. Bolivar: Syn. de los Ortopt. de Esp. y Port. (Ann. de la Soc. Esp. de Hist. Nat., t. v), p. 106. ; Var. Macrolabia. Cette espêce est indiquêe par M. Bolivar comme se trouvant à Coimbra?. Qutre les exemplaires que j'ai recueillis à Alcobaça, j'en ai ! Voir le N.º xxxrv. 2 Toutes les espêces que je dis ici être mentionnées par M. Bolivar comme venant du Portugal ont été prises dans notre pays par mon ami M. le Dr. M. Paulino d'Oliveira, entomologiste distingué. PHYSICAS E NATURAES 92h43 yu, deux autres, pris à Lisbonne par M. Lima e Lemos, appartenant aussi à la même variété. Alcobaça, Aoút. Lisbonne, (L. et Lemos), Avril. 3 ORTHOPTERES ss. st. Fam. BLATTIDZ Filodromines Gen. LOBOPTERA Loboptera—Brunner von Watenwyl (1865): Nouv. syst. des Blattaires. 24. LL. dicipiens Blatta dicipiens— E. F. Germar (1817): Reise nach Dalmatien, p. 249. Blatta limbata— T. de Charpentier (1825) : Hore entomologice, p. 77. Loboptera dicipiens — Brunner von Watenwyl (1865): Nou. syst. Blatt. p. 80. D. I. Bolivar: Syn. de los Ortópt. de Esp. y Port. (Ann. de la Soc. Esp. de Hist. Nat. t. v) p. 125, cum syn. hujus et L. limbata. D'aprês M. Bolivar, cette espêce se trouve à Coimbra. Elle avait été déja citée par Charpentier comme étant du Portugal, sous la dê- signation spécifique de B. limbaia. Je n'en ai vu qu'un seul exemplaire en três mauvais état de conservation. Alfeite, (J. A. de Souza). JORN. DE SCJENC. MATH. PHYS. E NAT.— N.º XXXVI. 17 944 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Periplanetines Gen. PERIPLANETA Periplaneta—H. Burmeister (1838): Handbuch der Entomologie. En portugais: Baratas; Garochas ! 25. P. (Stylopyga) orientalis Blata orientalis—L.: Faun. Suec., p. 234. Periplaneta orientalis—L. H. Fischer (1853): Orthoptera não VIE, p, 114. Periplaneta (Stylopyga) orientalis—D. I, Bolivar: Syn. de los Ortópt. de Esp. y Port. (1. c.) pag. 127. Três commune dans tout le pays. Elle habite Vintérieur des mai- sons ou, par sa qualité d'omnivore, elle s'attaque a tout ce qu'elle peut ronger, rendant ainsi sa présence três nuisible. Jai vu cette espêce dans toutes les localités que j'ai visitées dans mes excursions, et tou- jours en grand nombre. 26. P. americana Blatta americana —L.: Syst. nat. xi, &, p. 2042. Periplaneta americana —L. H. Fischer (1853): Orthopt. curopea, t. vu, p. 116. D. 1. Bolivar: Syn. de los Ortópt. de Esp. y Port. (1. c.), p. 128. Cette espêce, originaire de VAmérique méridionale, a été répan- due par la navigation dans toutes les autres parties du monde. J'en possêde un grand nombre d'exemplaires, pris à Lisbonne, qui m'ont été donnês par mon élêve M. Esteves da Fonseca. Comme sa con- gêneére ci-dessus elle se trouve dans les habitations; et je crois qu'on doit la rencontrer presque dans toutes nos villes du littoral. Lisbonne, (Est. da Fonseca), Juillet. 1 Cette derniêre designation s'applique spécialement à la P. orientalis PHYSICAS E NATURAES 9245 Fam. MANTID 25 Mantines Gen. MANTIS Mantis —L.: Systema nature. 27. M. religiosa Mantis religiosa —L.: Syst. nat. xmr, k, p. 2050. Audinet Serville: Hist. nat. des ins. Orthopt. p. 193, cum sym. D. I. Bolivar: Syn. de los Ortópt. de Esp. y Port., (1. c.), p. 263. En portugais: Louva-deus Le plus grande nombre de M. religiosa, que j'ai recueilli dans notre pays, sont vert clair à reflets bleuâtre. Jen possêde cependant un exemplaire jaune paille, et des individus de la Beira-alta couleur marron foncê. Quelques uns, pris à Ajuda et à Condeixa, sont brun roussátre uniforme, variété commune dans le midi de la France, et que je tiens pour celle que Fabricius a décrite sous le nom de M. striata (Fab.: Entom syst,. t. 11, p. 20, n.º 30). La pupille de la face interne des cuisses des membres antérieurs, dans un des individus recueillis à Condeixa, est remplacée par deux pe- tits points blancs jaunâtres, moins nettement séparés dans la patte gau- che et placês transversalement. Du reste, il faut le dire, il y en a des exemplaires provenant d'Ajuda, d'une nuance parfaitement égale à celle de ceux-là, qui ont cette pupille ronde, et autres qui n'en ont point. Cet une espêce três commune en Portugal; ou Pon trouve, aussi en grand nombre, la variété M. sancta Fab., de couleur verte três claire et avec la tache noire de la base des cuisses antérieures pupillée de blanc. Ajuda (L. e Lemos et M. de Sousa), Juillet, Octobre et Novembre. Belem (id.) Aoút et Septembre. Rives du Vouga (L. e Lemos). Campo-maior, Octobre. 17 + 246 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Serra da Estrella, (1520 m.), Aoút. Var. Striata, Fab. Ajuda. Condeixa, Septembre. Var. Sancta, Fab. Beira-alta, rives du Vouga, (L. e Lemos). Alfeite, (M. de Sousa, Septembre, Belem, (L. e Lemos), Aoút. Condeixa, Aoút. Gen. AMELES Ameles—H. Burmeister (1832): Handbuch der Entomologie. 28. A. Picteti Paramelis Picteti—H. de Saussure (1869): Mitt der Schweitz, ent, Gres- selch, ut, p. 72. Amelis Picteti—H. de Sausurre (1870) Melanges orthoptérologiques, 3.mº f. (Mantides) p. 251. D. I. Bolivar: Syn. de los Ortópt. de Esp. y Port. (1. c.), p. 268, cum syn. Je ne connais de cette espêce que deux individus, à et 9: et je ne la crois pas três commune dans notre pays. Ajuda (L. e Lemos), Mai. Gen. IRIS Iris—H. de Saussure (1870): Melanges orthoptérologiques, 3.mº f, 99. XI. oratoria Mantis oratoria—L.: Mus. Ludivice Ulrice regine. p. 1145. Audinet Serville: Hist. nat. des ins. Orthopt., p. 195, cum syn. PHYSICAS E NATURAES 247 Iris oratoria—H. de Saussure (1872): Ess. d'un syst. de Mantides (Mit. der Schw.), p. 64. D. I. Bolivar: Syn. de los Ortópt. de Esp. y Port., (1. e.) p. 270. Cette espêce n'est pas três commune en Portugal. M. Bolivar la mentionne comme recueillie à Coimbra et à Cedaes. Je n'en possêde qu'un seul individu & pris à Condeixa, mais j'en ai vu d'autres dans les cóllections de MM. L. e Lemos et M. de Sousa. Condeixa, Aoút. Ajuda (L. e Lemos), Aoút et Septembre. Algês (id.), Aoút. Tavira (M. de Sousa), Septembre. Empusines Gen. EMPUSA Empuss—Illeger: Verzeichniss der Kiifer Preussens von Kugelaan. 30. E. egena Empusa egana—T. de Charpentier (1841): in Germar Zeitschrift. fiir die Entom., mm, p. 297, 298. D. I. Bolivar: Syn. de los Ortópt. de Esp. y Port. (1. c.), p. 272, cum syn. Jai recueilli à la Serra da Estrella un individu 9 dans les buis- sons qui environnent la Lagõa Redonda (1496 m. d'alt.). Outre les lo- calitês que jindique ci-dessous, on rencontre aussi cette Empuse à Coimbra, d'aprês M. Bolivar. Serra da Estrella (Lagõa Redonda: 1496 m.), Aoút. Algés et Ajuda (L. e Lemos), Mai et Aoút. 248 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Fam. ACRIDIDAS Fimantines Gen. PYRGQMORPHA Pyrgomorpha (sous-gen.) Audinet Serville (1839): Histoire maturelle des insectes Orthoptêres. Pyrgomorpha (gen.)—L. H. Fischer (1853): Orthoptera europea. 31. P. rosea Trusalis rosea—T. Charpentier (1825): Horce ntomologice, t. mr, p. 128, &. Pyrgomorpha rosea—L. H. Fischer (1853): Orthop. eur., p. 304. D. I. Bolivar: Syn. de los Ortópt. de Esp. y Port. (Ann. de la Soc. Esp. de Hist. nat., t. v), p. 283, cum syn. Je n'ai examiné de cette espêce qu'yn seul individu appartenant à la collection de M. L. e Lemos. Elle avait déja été indiquée comme faisant partie de notre faune par Charpentier (1. c.) Caparica (L. e Lemos), Juin. Acridines En portugais: Gafanhotos; Saltões Gen. ACRIDIUM Acridiwm — Audinet Serville (1839): Histoire naturelle des insectes Ortho- piéres. 32. A. segyptium Gryllus (Locusta) egyptium —L.: Mus. Lud. Ur. reg.; p. 138. Acridium cgyptium— Ch. Staal (1873): Recensio Orthopterum, 4.º pt., p. 63. D. I. Bolivar: Syn. de los Ortópt. de Esp. y Port. (1. c.), p. 294, cum sym. PHYSICAS E NATURAES 249 On la rencontre dans notre pays sur les arbres, et un peu partout; mais jamais des individus assemblés, même en petit nombre. Condeixa, Aoút. Alfeite, Novembre. Lisbonne, Février. 33. A. (Schistocerca) peregrinum Acridium peregrinum — Olivier: Voyage dans Vemp. Ottoman, 11, p. 42h, Acridium (Schistocerca) peregrinum — D. I. Bolivar: Syn. de los Ortópt. de Esp. y Port. (1. c.), p. 295. Cet Acridium a un habitat d'une grande extension et ses migra- tions le portent três loin. Selon Olivier (Il. c.) on le rencontrerait dans toute la région occidentale sud de VAsie. Dans PAfrique cette espêce a été trouvée depuis le désert de Sahara et le Sénegal jusqu'ã la Médi- térranée. En Portugal, ou ces criquets s'accouplent et ou ils sont assez communs, on ne les rencontre cependant qu'isolés. Var. Du nord d'Afrique. Condeixa, Aoút. Var. Indienne. Lisbonne, Novembre. Gen. CALOPTENUS Caloptenus—H. Burmeister (1838): Handbuch der Entomologie. 3h. O. italicus Gryllus (Locusta) italicus —L.: Syst. nat., x, &, p. 2077. Calopienus italicus—H. Burmeister: Hand. der Ent., p. 639. D. I. Bolivar: Syn. de los Ortópt. de Esp. y Port. (1. c.), p. 296; cum syn. Cette espêce est três abondante en Portugal. A Condeixa, par exemple, on peut en prendre des individus par centaines. Son dévelop- pement exagéré se restreignant, pourtant à des localités circonscrites,, 250 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS les degats produits par ce Caloptenus sont ainsi três limités, et n'ont jamais atteint jusqu'à prêsent, dans la Péninsule, les proportions dºun véritable fléau. Serra da Estrella, un peu partout, Aoút. Alcobaça, Aoút. Batalha, Aoút. Leiria, Aoút. Condeixa, Aoút et Septembre. Beira-alta, rives du Vouga, (L. e Lemos). Var. Marginellus, Serv. Serra da Estrella, Aoút. Condeixa, Septembre. Beira-alta, rives du Dão et du Vouga, (L. e Lemos). Alfeite (L. et Lemos et M. de Souza), Mai. Truxalines Gen. ACRIDA Acrida (Gryllus) —L.: Syst. nat. 39. A. nasuta Gryllus (Aerida) nasuta—L.: Syst. nat. xr, &, p. 2056. Truxallis nasuta — Andinet Serville : Hist. nat. des ins. orthopt. p. 580; cum syn. Acrida nasuta — D. J. Bolivar; Syn. de los Ortopt. de Esp. y Port. (Ann. de la Soc. Esp. de Hist. nat., t. v), p. 309. Quoique habitant dans presque tout le pays il n'est pas três vul- gaire de rencontrer cet Acridium en Portugal. Il a, relativement à PEu- rope, un habitat méridional; et on Ia pris aussi au Sénêgal, au Cap de Bonne Espérance et aux Indes. M. Bolivar le cite comme se trouvant à Evora et à Beja. Algarve (Judice dos Santos). Alfeite (M. de Souza), Juillet et Aoút. PHYSICAS E NATURAES 251 Gen. PARACINEMA Paracinema—L. H. Fischer (1853); Orthopt. curop. 36. P. tricolor Gryllus tricolor — Carl. P. Thunberg (1815); Mem. Acad. Pet., 5, p. 245. Paracinema tricolor — Ch. Staal (1873); Rencens. Orthopt., pt. 1.2, p. 103. D. I. Bolivar: Syn. de los Ortopt. de Esp. y Port. (1. c.), p. 311; cum syn. Cité comme étant du Portugal par Charpentier (Gryllus bisigna- tus: Hor. entom. p. 133) et par M. Bolivar (Coimbra). Commun dans notre pays dans les licux humides. Route de Batalha à Leiria, Aoút. Rives du Dão et dans presque toute la Beira-alta, (L. e Lemos). Gen. GOMPHOCERUS Gomphocerus — Carl. P. Thunberg (1781); Dissertatio entomologica, no- ve species sistens. 37. Gr. (Stenobothrus) nigro-maculatus Acridium nigro-maculatum — Herrich-Schãffer (1835); Nomenclator en- tomogicus (Verzeichaiss der Eur. Ins.), p. 10, 14. Gomphocerus (Stenobothrus) nigro-maculatus — D. I. Bolivar (1876): Syn. de los Ortópt. de Esp. y Port. (1. c.), p. 323. Pas commun. Il n'avait pas encore été mentionnê comme appar- tenant à notre faune. . Serra da Estrella (Acampamento 1850 m.), Aoút. 252 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS 38. Gr. (Omocestus) Raymondi (?) Stenobothrus Raymondi — Yersin (1863): Descript. de deux Orthopt. nouv. d'Eur. (Ann. de la Soc. ent. de Fr., 4.º S., t. 11), p. 284. Gomphocerus (Stenobothrus) Raymondi —D. I. Bolivar: Syn. de los Or- tópt. de Esp. y Port. (1. c.), p. 328. Gomphocerus (Omocestus) Raymondi — D.I. Bolivar (1878): Tab. syn. specierumg eneris Gomphoceri ; et Gatal. Orthopt. Europe et confinium (Ann. de la Soc. Esp. d'Hist. nat., t. vi), p. 427 et 460, 19. J'indique cette espêce d'aprês un seul exemplaire, sur Pidentité . du quel jai des doutes à cause de son mauvais état de conservation. Serra da Estrella, Aoút. 39. Gr. (Chorthippus) biguttulus Gryllus (Locusta) byguttulus — L.: Syst. nat., xr, 4, p. 2008. Gomphocerus (Stenobothrus) biguttulus —D. I. Bolivar: Syn. de los Or- tópt. de Esp. y Port. (1. e., t. v), p. 331; cum syn. Gomphocerus (Chortippus) biguttulus —D. I. Bolivar (1878) : Tab. syn. sp. gen. Gomph. et Cat. Orth. Eur. et conf. (1. c., t. vn), p. 428 et 460, 26. Pas encore citê comme étant du Portugal. Il a un habitat assez étendu dans la Péninsule. On le trouve surtout dans les prairies. Condeixa, Aoút. Var. Bicolor. Alfeite. h0. Gr. (Chorthippus) apicalis Acridium apicalis—Herrich Schãffer (1835): Nom. entom. (Verzeich. der Eur. Ins.), p. 10, 16. Gomphocerus (Stenobothrus) apicalis — D. I. Bolivar: Syn. de los Ortópia de Esp. y Port. (1. c.; t. v), p. 993; cum syn. Gomphocerus (ho rippas) Di I. Bolivar (1878): Tab. syn. PHYSICAS E NATURAES 255 sp. gen. Gomph.; et Cat. Orth. Eur. et conf. (1. c., t. vit), p. 428 et 460, 27. On le trouve à Coimbra d'aprês M. Bolivar. Condeixa, Aoút. Leiria, Aoút. h4. G+. (Chorthippus) parallelus Gryllus parallelus—S. V. Zettersted (1821): Orthoptera Suecie, p. 90. Gomphocerus (Stenobothrus) pratorum —D. I. Bolivar: Syn. de los Or- tópt. de Esp. y Port. (1. c., t. v), p. 395; cum syn. Gomphocerus (Chorthippus) parallelus —D. I. Bolivar (1878): Tab. syn. sp. gen. Gomph.; et Cat. Orth. Eur. et conf. (1. c., t. vi), p. 429 (G. pra- torum) et p. 460, 30. Il n'avait pas encore été indiquê comme se trouvant en Portugal. Serra da Estrella, Aoút. Gr. (Chorthippus) declivus Acridium declivus — Brisout de Berneville (1848): Ann. de la Soc. en- tom. de France, p. 420. Gromphocerus (Stenobothrus) declivus—D. I. Bolivar: Syn. de los Or- tópt. de Esp. y Port. (1. e., t. v), p. 397; cum syn. Gomphocerus (Chorthippus) declivus — D. I. Bolivar: Tab. syn. sp. gen. Gomph.; et Cat. Orth. Eur. et conf. (I. c., t. vm), p. 429 et 460, 32. ta La presque totalité des individus de cette espêce que jai examiné sont couleur jaune paille; un seul, pris aux environs de Condeixa (Cova da Judia), est gris foncé. M. Bolivar cite des exemplaires provenant de Coimbra. Condeixa, Septembre. Alfeite. h3. Gr. (Chorthippus) jucundus Stenobothrus jucundus —L. H. Fischer (1853): Orthopt. enropea, p. 315. Gomphocerus (Stenobothrus) qucundus — D. I. Bolivar: Syn. de los Or- tópt. de Esp. y Port. (1. c., t. v), p. 339. 954 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Gomphocerus (Chorthippus) jucundus —D.T. Bolivar: Tab. syn. sp. gen. Gomph ;. et Cat. Orth. Eur. et conf. (1. c., t. vu), p. 429 et 460, 34. On n'avait pas encore mentionné cette espêce comme habitant no- tre pays. Serra da Estrella, (Zezere fl. 724 m.), Aoút. Penacova, Aoút. Gen. STAURONOTUS Stauronotus—L. H. Fischer: Orthoptera europea. kh, St. maroccanus Gryllus maroccanus — Carl. P. Thunberg (1815): Mem. Acad. St. Pét., 5, p. 24h. Stauronotus maroccanus —D. 1. Bolivar (1876): Syn. de los Ortópt. de Esp. y Port. (Ann. de la Soc. Esp. d'Hist. nat., t. v), p. 341; cum. syn. M. Bolivar dit se rapporter à cette espêce tous les renseigne- ments qu'il a pu obtenir sur la Langusta qui, dans ces derniêres annéêes, a produit de si grands ravages dans le centre et dans le midi de la Péninsule. Cette espéce indigêne en Portugal, ou elle passe inaperçue, devrait attirer attention de tous par les terribles méfaits que son brusque développement peut produire. Je Vai rencontré à la Serra da Estrella en assez grand nombre. Elle est là confinée maintenant dans Paire oú végête le Nardus striacta, laquelle environne presque partout une zone stérile, n étendant pas au delà ses excursions puisque rien ne Py invite. Mais, lorsque Vavancement des cultures sur les hauteurs lui of- írira une nourriture plus abondante, il est bien à craindre de la voir se développer et descendre dans la plaine; quoique certainement, pour que des individus de cette espêce se présentent en assez grand nom- bre pour être considerês comme un véritable fléau, il leur faut encore d'autres causes qu'une d'alimentation suffisante. En effet, je les ai ren- contré à Condeixa, dans les prairies qui bordent la route de Batalha à PHYSICAS E NATURAES 255 Leiria et dans les environs de Lisbonne, oú ils trouvent partout une nourrilure abondante et facile, sans que j'aie entendu s'en plaindre, et je n'en ai rencontré que des individus isolés. Serra da Estrella (Un peu partout: 'sur le Plateau de "'Acam- pamento, assemblés en grand nombre; dans les parties plus basses, des individns isolés), Aoút. Batalha et route de Batalha à Leiria, Aoút. Condeixa, Septembre. Lisbonne, Juillet. Gen. ARCYPTERA Arcyptera (sous-gen) — Audinet Serville (1839): Histoire natwrelle des ine sectes Orthoptêres. Acyptera (gen.) — T. J. Fieber (1853): Synopsis der Europiiischen Oriho- | pteren (Lotos, t. nm et 1v). 15. A. lavicosta Stetheophyma flavicosta—L. H. Fischer (1853): Orthopt. europ., p. 353. Arcyptera flavicosta—D. I. Bolivar: Syn. de los Ortópt. de Esp. y Port. (1. c., t. v), pag. 345, cum syn. Pas encore indiquê comme habitant le Portugal. Troia. Beira-alta. Lisbonne. Alfeite. Gen. EPACROMIA Epacromia— L. H. Fischer (1853): Orthoptera europea. h6. E. thalassina Gryllus thalassina—J. Chr. Fabricius (1794): Entomologia systematica, DP DO VIA 9256 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Epacromia thalassina— D. 1. Bolivar: Syn. de los Ortópt. de Esp. e Port. (1. c., t. v), p. 347; cum syn. D'aprês M. Bolivar, cette espêce se rencontre à Coimbra et dans les montagnes du Gerez. Alfeite (M. de Souza). Rives du Dão (L. e Lemos). 47. E. strepens Acridium strepens—P. A. Latreille (1802-5): Hist. nat. des Crustacês et des Ins., x1, p. 156. Epacromia strepens — Brunner in litt., cité par D. I. Bolivar: Syn. de los Ortópt. de Esp. y Port. (1. e., t. v), p. 348. Cette espêce, assez commune en Portugal, n'avait pas encore été comprise dans notre faune orthoptêrologique. Serra da Estrella, Aoút. Alcobaça, Aoút. Aljubarrota, Aoút. Route de Batalha à Leiria, Aoút. Condeixa, Aoút. Coimbra. Alfeite (J. A. de Souza), Novembre. Algés (L. e Lemos), Mars. Belem (id.), Aoút. Lisbonne (id.), Juillet. Rives du Dão (id.) PHYSICAS E NATURAES 257 Edipodines Gen. PACHYTYLUS Pachytylus—F. J. Fieber (1853): Synopsis der Europiischen Orthopteren (Lotos, t. mr et Iv). 48. P. cinerascens Gryllus cinerascens —J. Chr. Fabricius (1792): Entom. syst., p. 59. Pachytylus cinerascens—L. H. Fischer (1853): Orthopt. eur., p. 395. D. I. Bolivar: Syn. de los Ortópt. de Esp. y Port. (1. e., t. v), p. 355; cum syn. M. Bolivar dit qu'on trouve cette espêce à Coimbra. Ribeira de Santar (L. e Lemos). Lisbonne (id.) Environs de Lisbonne (Alves de Sá). Cadaval. 49. P. (Aedaleus) nigro-fasciatus Acridium nigro-fasciatus— Ch. de Geer (1872-78): Mém. pour servir à Phist. des Ins. Mem. 3º, p. 493. Pachytylus megro-fasciatus —L. H. Fischer (1853): Orthopt. eur., p. 397. D. I. Bolivar: Syn. de los Ortóp. de Esp. y Port. (1. c.,t. v), p. 356; cum syn. Pachyúyjlus (Aedalens) nigro-faciatus —D. 1. Bolivar (1878): Cat. Orthopt. Eur. et conf. (Ann. de la Soc. Esp. d' Hist. nat., t. 7), p. 459, 3. Jusqu'à présent cette espêce n'avait pas étê mentionnée comme ha- bitant noíire pays. Penacova, Aoút. Environs de Lisbonne (Alves de Sá). Queluz (L. e Lemos), Juillet. 258 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Gen. CTYPHIPPUS Ctyphippus—F. J. Fieber (1853): Synopsis der europiiischen Orthopteren, (Lotos, t. um). 50. coerulescens Gryllus (Locusta) corulescens—L.: Syst. nat,, xn1, &,-p. 2077. “Edipodu (Ctyphippus) cerulescens—F. J. Fieber (1853): Syn. der eur. Orth. (1. c.), p. 25. Ciyphippus cerulescens — D. I. Bolivar: Syn. de los Ortópt. de Esp. y Port.. (1. c.; t. v), p. 958. Cette espêce est três commune en Portugal; on la rencontre par- tout et presque toujours en grand nombre. M. Bolivar la cite comme lui ayant été envoyée de Coimbra. Serra da Estrella, partout, Aoút. Alcobaça, Aoút. Aljubarrota, Aoút. Batalha, Aoút. Leiria, Aoút. Condeixa, Juillet, Aoút et Septembre. Zambujal, Juillet. Penacova, Aolt. Alfeite, Novembre. Beira-alta, partont, (L. e Lemos). Lisbonne et environs, jusqu'ã Décembre. 94. O. assumptio., s-sp. n. Ctyphippus assumptio —mihi. Cette forme présente un caractêre si constant et si saisissable qui Péloigne du C. Corulescens, que si je ne me háte pas d'en faire une espêce nouvelle, je ne peux non plus la considérer comme une simple variété accidentelle. Je la crois une race tout à fait détachée de sa souche et en pleine et stable possession de son caractére acquis. En PHYSICAS E NATURAES 259 effet, quoiqu'on trouve des individus de cette sous-espêce, vivant côte à côte avec des individus de Pespêce type, et presque en aussi grand nombre que ceux-ci, je n'en ai jamais rencontré aucun chez le quel la partie blanc mãt des ailes fút teintée de bleu. Jai vu certainement maints exemplaires appartenant au CG. corulescens, ayant les ailes à peine nuancées de bleu et seulement à la base; mais alors le reste de Paile jusqu'à la bande noirátre est hyalin, et non pas de ce blanc opa- que, quelquefois dºailleurs à refleis jaunâtres ou rougeátres —jamais bleuátres —, qui caractérise ma sous-espéce. Cette absence de formes de transition, relativement à la couleur des ailes, me porterait à ins- crire ici les Ctyphippus auxquels je me rapporte comme une espêce nouvelle, si le facies et la présence de tous les autres caractêres spé- cifiques du €. corulescens, ne me faisaient y voir une forme qui, trop bien définie pour une variété, ne [est pas encore assez pour une es- pece. C'est pour cela que-je la laisse au rang d'une sous-espêce, la nommant —€. assumpiio (du latin — assumpiio : action de prendre), pour avoir été le premier insecte que j'aie pris dans mon excursion aux montagnes de la Estrella. Jindique ensuite les caraciêres qui distinguent le €. assumptio du €. corulescens. Genéralemant plus petite ei plus svelte que Pespêce type, et de couleur moins foncée: blond, tout-au-plus brun roussâire. Bandes trans- versales des élytres blanc jaunâtre ou jaune roussatre. Ailes à peine translucides; blanc màt ou gris perle uni dans le plus grand nombre d'exemplaires: dans quelques uns cependant légêrement nuancées de jaune ou de rougeátre, mais jamais de bleu ou de bleu teinté de rose comme dans Vespêce type. Tibias jaune paille ou marron clair, avec des anneaux plus foncês, quelquefois obliterés, limitant une bande annulaire claire. Articulations fémuro-tibiales noires ou marron fonçê. Cette sous-espéce se rencontre du nord au sud de notre pays, et dans toutes les altitudes, depuis le niveau de la mer jusqu'au Plateau de "Acampamento, dans les montagnes de la Estrella, ou j'en aí recueilli un grand nombre d'exemplaires. Serra da Estrella (Manteigas, 718 m.; Acampamento, 1850 m.; S. Romão, 589 m.; route de Covilhã a Unhaes, 650 m.) Penacova. Alfeite. Rives du Vouga e du Dão (L. e Lemos). Vizeu et dans toute la Beira-alta (L. e Lemos). Lisbonne et environs (Alves de Sá). JORN. DE SCIENC. MATH. PHYS. E NAT.— N.º XXXVI. 18 260 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Gen. SPHINCTONOTUS Sphinctonotus —F. J. Fieber (1853-54): Synopsis der europiischen Ortho- pteren (Lotos, t. m1 et Iv). L. H. Fischer (1853): Orthoptera europea. 92. Sph. azurescens “Edipoda azurescens — Rambur (1838): Faun. entom. de P Andalousie, t. 11, p. 85. Sphinctonotus azurescens —D. I. Bolivar: Syn. de los Ortópt. de Esp. y Port. (Ann. de la Soc. Esp. de Hist. nat., t, v), p. 301. Les exemplaires que je posséde de cette espêce présentent une coloration blanchátre, surtout sur les côtês de la tête et du prothorax. D'aprês M. Bolivar, on le rencontre à Coimbra. Leiria, Aoút. Condeixa, Aoút. Alfeite. Lisbonne et environs (Alves de Sá). Gen. ACROTYLUS Acrotylus—F. J. Fieber (1853-54): Synopsis der enropiiischen Orthopteren (Lotos, t. mx et 1v). à3. Acr. patruelis Gryllus patruelis— Sturm, Herrich Schafler, in Panzer, Faun. ins. Germ. cont., fase. 157; &. Acrotylus patruelis —Brunner von Wattenwyl, in litt, cité par D. I. Boli- var: Syn. de los Ortópt. de Esp. y Port. (1. e., t. v), p. 363. On le trouve en grand nombre dans VAlfeite. M. Bolivar dit qu'on le rencontre à Monchique et à Cedaes. Serra da Estrella (Zezere fl., prês de Manteigas, 730 m.), Aoút. Alfeite. PHYSICAS E NATURAES 261 Tetigines Gen. TETTIX Tettirz—'T. de Charpentier: Germar Zeitsch. 54. W. meridionalis Tettia meridionalis— P. Rambur (1838): Faun. entom. de P Andalousie, t. Hm, p. 65. Tettia subulata (ex parte) Var. meridionalis. —L. H. Fischer (1853) : Or- thopt. eur., p. 424, 422. Tettix meridionalis—D. 1. Bolivar: Syn. de los Ortópt. de Esp. y Port., “(T.c.,t. v) p. 909. Pas encore citêé comme étant du Portugal, ou on le trouve fré- quemment, mais jamais en grand nombre, prês des eaux et dans les lieux três humides. Route de Batalha à Leiria, Aoút. Condeixa, Aoút. Fam. LACUSTIDA E En portugais: Ralos Filoforines Gen. PYCNOGASTER Pycnogaster—M. de la P. Graells (1851): Description de algunos ins. nuev. pertencientes á la fawn. cent. de Esp. (Mem. de la R. Acad. de Cienc. de Madrid, t. 1, 3.º S. Cienc. nat. t. 1, p. 2.º) 18 262 JORNAL DE SCIENCIAS MALHEMATICAS 5. P. jugicola Pycnogaster gugicola—M. de la P. Graells (1851): Desc. de alg. ins. nueo. la os polares é D. 1. Bolivar: Syn. de los Ortópt. de Esp. y Port. (Amn. de la Soc. Esp de Hist. nat., t. vi), p. 262. Yai pris à Serra da Estrella un individu 9 de cette espêce dont la forme du prothorax ressemble à celle figurée par M. Bolivar dans la pl. 1, fig. 2b (1. c.). Comme les individus de Navarredonda, le P. ju-. gicola que j'ai rapporté des montagnes de la Estrella a les carênes la-. térales divergeant en arritre, et três échancrées aux points traver- sés par le sillon antérieur, le quel est en ligne courbe avec la conca- vité en avant. Dans un autre exemplaire du même sexe pris dans la même localitê et à la même époque par M. Marrecas Ferreira, capi- taine du gênie et professeur à la Escola do Exercito, mon collêgue dans la Commission scientifique d'exploration nommée par la Société de Geographie de Lisbonne, la plus grande largeur du prothorax est au niveau du sillon postérieur; et la carêne médiane est encore un peu plus' elevée, tout-à-fait en arriére, que celle de Vexemplaire ci-dessus. Serra da Estrella, Aoúl. 56. P. inermis Bradyporus inermis — P. Rambur (1878): Faun. entom. de V Andal., t. m, p. 57. Pycnogaster inermis — D. I. Bolivar (1878): Syn. de los Ortópt. de Esp. y Port. (1. 6., t. vL;) p. 263. A moins que ce ne soit— par la coloration et par Véchancrure du bord postérieur du prothorax, qui est anguleuse dans cette espéce et arrondie dans le P. jugicola,— et aussi par la dilatation antérieure des lo- bes latéraux du pronote dans le P. inermis, je ne trouve pas d'autres differences dans ces deux espéces. Mais tout cela sont des caractêres fort relatifs, surtout si "on se rappelle que la forme du prothorax du P. jugicola est três variable. PHYSICAS E NATURAES 263 Si Von ne fait pas attention à la couleur, qui du reste peut être la même pour les deux formes, Vindividu du P. inermis que je possêde se confond, à sy méprendre, avec le dernier individu que je men- tionne dans Pespêce antérieure: les diffêrences dans la configuration du prothorax seul devenant saisissables aprês un minutieux examen com- paratif. Cadaval (P. Guimarães). Gen. EPHIPPIGER Ephippiger—P. A. Latreille (1825): Familles naturelles du rêgne animal ed. 2. 97. Eph. (Platystolus) surcularis Epphipiger surcularis—D. I. Bolivar (1877): Syn. de los Ortópt. de Esp. y Port. (1. c., t. vi), p. 273. Ephippiger (Platystolus) surcularis—D. I. Bolivar (1878): Cat. Orthopi. Eur. et conf. (Ann. de la Soc. Esp. dº Hist. nat., t. vir), p. 468, 41. Tous les caractêres indiquês dans la description de M. Bolivar se trouvent dans les deux exemplaires que je possêde, provenant de Troia, excepté les petites dents qui surmontent la carêne abdominale prês des bords postérieurs des segments. Comme j'ai pu cependant en saisir des vestiges, surtout dans les deux derniers segments; et que ce sont de vieux exemplaires mal soignés et recueillis depuis longtemps, je n'hésite pas à assurer que cette espêce se trouve dans notre pays, ou elle n'avait pas encore été citée, et ou elle n'est certainement pas vulgaire. Troia. 8. Eph. (Steropleurus) selliger Barbitus selliger— T. de Charpentier (1825): Horce entom., p. 99. Ephippiger selliger—D. I. Bolivar (1877): Syn. de los Ortópt. de Esp. y Port. (1. c., t. vi), p. 281; cum. syn. Ephippiger (Steropleurus) selliger —D. I. Bolivar (1878): Cat. Orthópt. Eur. et conf. (1. c., t. vm), p. 467, 29. 9264 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Charpentier indique cette espêce comme étant du Portugal; et M. Bolivar dit qu'elle se trouve à Monchique. Serra da Estrella (prês de PAcampamento, 1800 m.), Aotit. Beira-alta (L. e Lemos). 59. Eph. (Steropleurns) Perezii Ephippiger Perezii—D. I. Bolivar (1877): Syn. de los Ortópt. de Esp. y Port. (1. c., t. vi), p. 282. Epipphiger (Steropleurus) Perezi —D. I. Bolivar (1878): Cat. Orthopt. Eur. et conf. (1. c., t. vm), p. 467, 28. Cette espêce connue à Huesca (Espagne) sous le nom de Pantin- gana, y fait assez de degats dans les vignobles. Quoique ayant parcouru dans mes excursions une région ou il y a beaucoup de vignes je nºai jamais entendu parler de ses dommages. D'ailleurs je ne la crois pas três commune en Portugal. Route d'Alcobaça a Aljubarrota, Aoút. Condeixa, Sepiembre. 60. Eph. limbatus Ephippigera limbata—L. H. Fischer (1853): Ort. eur., p. 216. Ephippiger descoidalis— D. I. Bolivar: Syn. de los Ortópt. de Esp. y Port. (1. c., t. vi), p. 299; cum syn. Ephippiger limbatus —D. I. Bolivar: Cat. Orthopt. Eur. et conf. (1. c., t. vir), p. 467, 43; cum syn. Fieber donne cette espêce comme venant du Portugal; et je Vin- dique ici d'aprês un individu 9 que j'ai vu dans la collection du M. L. e Lemos. Queluz (L. e Lemos), Juillet. PHYSICAS E NATURAFS 265 Gen. ODONTURA Odontura—P. Rambur (1841): Faune entomologique de P Andalousie, t. 1. 61. O. aspericauda Odontura aspericauda—P. Rambur (1841): Faun. ento. de V And., t. 1, p. 47. D. I. Bolivar: Syn. de los Ortópt. de Esp. y Port. (1. e., t. vi), p. 309. Pas encore mentionnée comme étant du Portugal. Lisbonne (environs) (Alves de Sã). Gen. PHANOPIERA Phonoptera — Audinet Serville (1891): Annales des Sciences naturelles. 62. P. quadripunctata Phanoptera quadripunctata — Brunner von Wattenwy] (1878): Monographie der Phaneropteriden, p. 242. D. I. Bolivar: Syn. des Ortópt. de Esp. y Port. (corr. y add.; Ann. de la Soc. Esp. d'Hist. nat., t. vir), p. 98. “Je crois que cette espêce est indiquêe ici pour la premiêre fois comme appartenant à notre faune; les exemplaires recueillis en Portu- gal par M. le dr. M. Paulino d'Oliveira, et citês par M. Bolivar, appar- tenant à la Ph. nana. Du moins ce dernier entomologiste distingué, n'a pas compris dans ses «Correciones y addiciones» (1. c.), au sujet de la Ph. quadripunciata, les citations faites du Portugal de la Ph. nana dans la «Synopsis.» Condeixa, Aocút et Septembre. Lisbonne (environs) (Alves de Sá). Ribeira de Santar (L. e Lemos). S. Pedro do Sul et rives du Vouga (id.) 266 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Locustines Gen. CONOCEPHALUS Conocephalus — Carl. P. Thunberg (1812): Mem. de V Acad. des Sci. de St. Pétersbourg. 63. OC. mandibularis Locusta mandibularis —T. Charpentier (1825): Flore entom., p. 106. Conocephalus mandibularis — Audinet Serville (1839): Hist. nat. des ins. Orthopt., p. 524. D. I. Bolivar: Sym. de los Ortópt. de Esp. y Port. (Ann. de la Soc. Esp. d”Hist. nat., t. vi), p. 320. Charpentier avait deja mentionné ce Conocephalus, le seul qui habite la Peninsule, comme appartenant à notre faune. Dans tous les exemplaires que Jai pu examiner jusqu'á présent, les élytres dé- passent Poviscapte d'un sixiême de leur extension. Batalha, Aoút. Leiria, Aoút. Condeixa, Aoút. Beira-alta (L. e Lemos). Gen, DEGTICUS Decticus— Audinet Serville (1831): Rev. meth. des ins. de Vordre des Or- thoptêres (Ann. des Sc. nat.; Zoologie, t. xxI). 64. D. albifrons Locusta albifrons —J. Chr. Fabricius (179%): Entom. Syst., 1, p. 41. Decticus albifrons — Audinet Serville (1839): Hist. nat. des ins. Orthopt., p. 486. D. 1. Bolivar: Syn. de los Ortópt. de Esp. y Port. (1. c., t. vi), p. 323. PHYSICAS E NATURAES 267 C'est POrthoptêre dont le chant soit le plus aigu et le plus inten- se. On le rencontre dans les bois sur les petits arbustes, préférant les terrains secs. M. Bolivar le cite comme se rencontrant à Coimbra. Algarve. Lisbonne (environs) (Alves de Sá). Gen. PLATYCLEIS Platycleis—F. J. Fieber (1854): Synopsis der europúischen Orthopteren, (Lotos). 65. P. griseus Locusta grisea—J. Chr. Fabricius (1794): Ent. syst., m, p. 41. Platycleis griseus — D. 1. Bolivar: Syn. de los Ortópt. de Esp. y Port., (1. CARE VI) pe SA) Selon M. Bolivar cette espêce habite surtout le nord de la Pénin- sule. Elle n'avait pas encore été trouvêe en Portugal. Beira-alta (rives du Dão) (L. e Lemos). Gen.- PTEROLOPIS Pierolepis — P. Rambur (1838): Faune entomologique de ! Andalousie. P. spinibrachia Pierolepis spinibrachia—L. H. Fischer (1853): Orthopt. eur., p. 258. D. I. Bolivar: Syn. de los Ortópt. de Esp. y Port. (1. e., t. vi), p. 397. Les exemplaires sur lesquels a-été faite la description de Fischer provenaient du Portugal. Il habite de préférence le nord de notre pays, dans les lieux ou la végétation est peu abondante. Serra da Estrella, Aoút. Beira-alta (L. e Lemos). 268 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Gen. LOCUSTA Locusta—J. Chr. Fabricius (1794): Entomologia syst. 67. L. viridissima Gryllus (Tettigonia) viridissima—L.: Syst. nat., xi, &, p. 2067. Locusta viridissima —J. Chr. Fabricius (1794): Ent. syst., 11, p. 4. D. I. Bolivar: Syn. de los Ortópt. de Esp. y Port. (1. c., t, vi), p. 345. Assez commun en Portugal. Beira-alta (rives du Dão) (L. e Lemos). Lisbonne (environs) (Alves de Sá). Fam. GRYLIDAÃE En portugais: Grillos Gryllines Gen. PLATYBLEMUS Platyblemus — Audinet Serville (1831): Rev. meth. des ins. de Vordre des Orthoptêres (Ann. des Sc. nat. ; Zoologie, t. xx). 68. P. lusitanicus Platyblemus lusitanicus — Audinet Serville (1839): Hist. nat. des ins. Ore thopt., p. 30H. D. I. Bolivar: Syn. de los Ortópt. de Esp. y Port. (Ann. de la Soc. Esp. de Hist. nut., t. vil), p. 75. Cette espêce n'est pas rare dans notre pays. Selon M. Bolivar elle habite à Coimbra. Cadaval. Alfeite (J. de Souza), Juin. PHYSICAS E NATURAES 269 Gen. LIOGRYLLUS Liogryllus—H. de Saussure (1877): Melanges orthoptérologiques ; 5º fase. (Grylhdes). 69. LL. bimaculatus Gryllus bimaculatus — Ch. de Geer (1773): Mem. p. servir à hist. des Ins. ; Mem. 3 p. 524. D. I. Bolivar: Syn. de los Ortópt. de Esp. y Port. (1. c., t. vm), p. 97; cum syn. Liogryllus bimaculatas —D. I. Bolivar (1878): Cat. Orthopt. Eur. et conf. (Ann. de la Soc. Esp. d'Hist. nat., t. vir), p. 462, 2. Tous les exemplaires que j'ai vus de cette espêce ont les ailes en laniêre. Dans ceux de Troia et de "Algarve, surtout dans ces derniers, elles sont três courtes, mais dépassent cependant les élytres. Troia. Cadaval. Algarve. Gen. GRYLLODES Gryllodes—H. de Saussure (1877): Meélanges orthopterologiques, 5º fasc, (Gryllides). Gr. pipiens Gryllus— L. Dufour (1820): Ann. gén. des sc. phys., Bruxelles; t. vt, p. 315. D. 1. Bolivar: Syn. de los Ortopt. de Esp. y Port. (1. c., t. vi), p. 97. Gryllodes pipiens — D. I. Bolivar (1878); Cat. Orthopt. Eur. et conf. (1. c.) p. 463,5. Ce Gryllide n'avait pas encore été citê comme se trouvant dans notre pays. Pas rare. Serra da Estrella, Aoút. Alfeite, Décembre. Condeixa, Septembre. 9270) JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Gryllotalpines Gen. GRYLLOTALPA Gryllotalpa— P. A. Latreille (1807): Genera Crustacorum et Insectorum. 710. G. vulgaris Gryllotalpa vulgaris —P. A. Latreille (1807): Gen. Crust. et Ins., im, p. 95. D. 1. Bolivar: Syn. de los Ortópt. de Esp. y Port. (1, c.,t. vi), p. 85; cume sym. En portugais: Grillo topeirinho Cette espêce est três commune dans toute "Europe. Assa (Intr. in Oryctographian et Zoologiam Aragonie) Vappelle—pestis hortorum, à cause des degáts qu'elle produit dans les potagers, dans les jardins et même dans les champs de blé. Animal essentiellement fossoyeur, il se creuse des galeries sous la terre en s'aidant de ses puissantes pattes ; et sattaque principalement aux racines. Cependant il n'a pas une ali- mentation exclusivement végétale, ne dédaignant les substances anima- les quand elles se trouvent à sa portée. Algarve (Judice dos Santos). Cadaval. Beira-alta (L. e Lemos). Le nombre des espéces de Dermoptêres et d'Orthoptêres p. d. du Portugal se trouve élévé à 84 par Vaddition que Je fais dans cette note de 23 espêces aux 61 deja indiquées. Comme pour les Pseudo-Nevroptêres j'ai resumé, dans le tableau ci-joint, la distribuition géographique, en Europe et dans les régions limitrophes, des espêces de notre faune appartenant aux deux sous- ordres dont je m'occupe ici. PHYSICAS E NATURAES TABLEAU SYNOPTIQUE De la distribution géographique des Dermaptêres et Orthoptêres s. st. du Portugal Abreviations:— (?) boréale — (*) centrale — (=) méridionale — (º) occidentale EspkcES ET VARIETES 1 Labidura riparia 2 Ta AM MUNOME adere sra o arno o oa 3 Forficula ruficolis auricularia (a) V. macrolabia à Chelidura setulosa! 6 Fctobia lapponica............ 7 vittiventris 8 » Y Aphlebia virgulata.......... 10 Loboptera dicipiens “4 Periplaneta americana? 12 » (Stylopyga) orien- alis age sa. 0. » 00 0. «vas seco. eso... » cn 0 nc eo... 13 Mantis religiosa (a) V. striata (b) V. sancta 44 Ameles Spallanzanit... .. ce... 15 DIS PiCte tests a rao Sintra 16 Iris oratoria 17 Empusa egena 18 Bacillus gallicus 19 Pyrgomorpha rosea ......... 20 Pamphagus tibialist......... 21 Acridium egyptium 22 (Schistocerca) perigri- num (a) V. nord d'Afrique (b) V. indienne 23 Caloptenus italicus (a) V. marginellus 924 Euprspocneumis littoralis.... 25 Platyphyma Giorne........ 0a co od 0 0 0 0» eus o 2. co o 0 0, 000. 0 nO 6 » ..0 0. cv v o. (*) Algérie— (M) Méditerranée — (!) locale. PÉNINSULE q 2 a o Ens a ema = of fas E» Ru] =) w B “ma w [af] [o] E Om * | x |— | Db] — * *l—|— | — x x |*x0|)— | — INDIQUÉES COMME SE TROUVANT EN PORTUGAL PAR . IT Bolivar. . 1. Bolivar - H. Fischer. I. Bolivar. - Fieber . Bolivar. Fieber. - Bolivar. . Bolivar? - Bolivar. . Mattozo. (O fre porem pm Go fra Gon . Bolivar. . Bolivar. ERC ERERNESEE « de Charpentier « S. Mattozo. - | Bolivar - |. Bolivar -« de Charpentier . de Charpentier - J. Fieber. - T. Bolivar. a UoiZavbomma . S Mattozo. . I. Bolivar « J. Fieber D. I. Bolivar =a) les) EEE EEE EEE EEE EE ão 1 Mentionnée par Fieber dans sa Synopsis sous la designation de «F. Setulosa>. Selon M. Bolivar: cette espéce doit appartenir, au genre «Chelidura> d'aprês le lieu ou Fieber la place; la description de celui-ci étant si bréve, qu'il est impossible d'y reconnaitre même le genre auquel elle doit se rapporter.. 2 Recueillie en Portugal par C. van Volxem. 3 C'est une espêce cosmopolite. 4 Espêce três vaguement caractérisée par Fieber. PA, JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS E PÉNINSULE InDIQUÉES EspÉCES ET VARIÉTÉS Co COMME SEO EIN | EN PORTUGAL Eléléléls a A jlH|a|d | á obiAerida nasntas PE En doi aa * | * |— | x) | — |D. I. Bolivar 27 Paracinema tricolor......... * | x [xm| x | — |F. de Charpentier 28 Gomphocerus (e oro aire) nigro-maculatus.. .........1. * | x | x |— | — |F.S Mattozo. 29 Gomphocerus (tolimo) mel ontenus ala bo oie * | x | *|— | — |F. de Charpentier 30 Gomphocerus (Omocestus) Ray- Taon di Me Ro ad * | *|— | — | — |F.S Mattozo. 31 Gomphocerus (Omocestus) sti- CUIDA o O o ala 3 BO Be ODAS * | * | * | — | — |D. II. Bolivar 32 Gomphocerus (Chorthippus)ru- TETE e sa, dd * | * | *|—| — |D. I. Bolivar 33 Gomphocerus (Chorthippus) bi- ouitulus o so ER. * | * | *|— | — |F. S Mattozo. V. bicolor - el—|— | — 34 Gomphocerus (Chorthippus) paralelos a * | x | *|—| — |F.S Mattozo. 39 Gomphocerus (Chorthippus) Banco portals BEEN ra per ao joao Saia * | x |— | — | — |F. de Charpentier 36 Gomphocerus (Chorthippus) ETUMGENNSa e 5 é 5 be ho do a seis aro gs | x |— | — | — ID. I Bolivar 37 Gomphocerus (Chorthippus) decano RS * | * [*M|4M| — ID. I Bolivar 38 Gomphocerus (Chorthippus) unindo ga * | %x|—|— | — |F.S Mattozo. 39 Stauronotus maroccanus..... * | x [*M) xM|) — |F. de Charpentier h0 Arcyptera flavicosta.......... * | x |[*2) — | — |F.S Mattozo. h14 Steteophyma grossum........ * | %* | 4 | — | — |D. L Bolivar h2 Epacromia thalassina... ...... x og jam) | — |DYL Bolivar hã » strepens.......... * | x |4m) — | — |F.S Mattozo. kh Pachytylus cinerascens.. dx x|%*|—|— |D. I Bolivar 3) » (OEdaleos) nigro- Ee PS A * | x | 4 |— | — |F. S Maíttozo. k6 Ctyphippus variabilhs........ * | x |[42| — | — |F. de Charpentier h7 » corulescens.....) * | * | * | * | — |L. von Heyden h8 » assumptio(s.sp.).| *!| — | — | — | — |F. S Mattozo. 9 Sphinctonotus coerulans...... * | * |xem) — | — |F. de Charpentier 50 » azurescens....| * | * |— | x4| — |D. L Bolivar 51 Acrotylus insubricus......... * | * |[x7| — | — |D. I. Bolivar 52 » patruelis.......... * | x [am ) — | — |D. I Bolivar 53 Cuculliger Perezii........... * | x |— | — | — |D. I Bolivar Dumtettio subulatas em pa * | * | *|— | — |D. I. Bolivar DD LD OUR o A SIR Sr e Sa * | x | *| * | — |D. 1 Bolivar Db inadalosa. Be as ad *|— | — | — | — |F.J. Fieher 57 » meridionalis..... pis ço * | x |[x7| — | — |F. S. Mattozo. 58 Pycnogaster cuculatus....... * |— | — | x4| — |f?. de Charpentier 39 » Jugicola........ * | x |— | — | — |F. S. Mattozo. 60 » in eps * | *x|—|— | — |F.S. Mattozo. PHYSICAS E NATURAES 213 ELOS TESS SS ESSES 22 2 20————— PÉNINSULE INDIQUÉES : . COMME SE TROUVANT EspécEs ET VARIÉTÉS E po Pon ERR PAR Mis jm |pd ia 61 Ephippiger (Platystolus) surcu- PISO EN ME ue dra O * | *|—|— | — |F. S. Mattozo. 62 Ephippiger (Lamprogaster) Mie- ENE oo ERG a RE NR * | *|— | — | — |D. 1. Bolivar 63 Ephippiger (Steropleurus) sel- eres o, SP DA RA * | x |—|— | — |F. de Charpentier 64 Ephippiger (Steropleurus) Pe- OZ pn Ur a a AN * | 8 |— | — | — |F. 8. Mattozo. 65 Ephippiger limbatus!........ *|— | — |— | — |F.I Fieber 66 Meconema varium........... * | * |xm|) — | — |D. I. Bolivar 67 Cytapis scutatus............. * | * [am] — | — |F. de Charpentier 68 Odontura spinulicauda........ * | *|— |— | — ID. I Bolivar 69 » aspericauda........ * | *|—|— | — |F. S. Mattozo. 70 Phaneroptera nana ......... * | x |— |— | — ID. I. Bolivar 71 » quadripunctata.| * | * |[xm| — | — |F. S. Mattozo. 72 Conocephalus mandibularis...| * | * |xm| — | — |F. de Charpentier 73 Decticus albifrons............ * | * [em] — | — |D.I. Bolivar 74 Plactycleis tessalatus........ * | * |xm| — | — |F. de Charpentier 75 » SRISQUS A. ota * | * | x |— | — |F. S. Mattozo. 76 Pterolépis spinibrachia....... * | *|— | — | — |L. H. Fischer 77 Xephidium concolor.......... * | * |[4M]4M | — ID. IL Bolivar 78 Locusta viridissima.......... * | * | * | — | — |F. S. Mattozo. 79 Platyblemus lusitanicus...... * | x | * | * | — |D. I Bolivar 80 Liogryllus campestris........ * | * [40] — | — ID. IL Bolivar 81 » bimaculatus....... * | x [|4M|xM|] — IF. S. Mattozo. 82 Gryllodes pipiens.......... * | * [um|— | — |F. S. Mattozo 83 Gryllotalpa vulcaris.......... * | * | * | * | * ID. I Bolivar 84 Trydactylus variegatus....... * | * [470] — | — |L. H. Fischer 1 On trouve cette espêce en Daimatie. 274 JORNAL DE SCIENCIAS MATHEMATICAS Des 84 espêces ci-contre ont été indiquées comme habitant: — dans presque toute "Europe.......... creo MA — dans PEurope méridionale. ........... Sera DAR = 5) » » méditerranée.... 5 — o» » » ei -centrale rara 2 — > » » et boréale-... 1 pi a — » » seulement en Portugal et en Espagne-atto Er an RPE = 5) » seulement en Portugal...... q 84 Ont êté trouvées: — des 25 espéces indiquées danst oute PEurope, ENTRIES Ss fo a epoca as 6 lo o coa do PS 6 seulement dans VAfrique boréale..... 1 » DONE TIO); fot él preço 6 corel 1 8 — des 22 de "Europe méridionale, dans RAirique boncaleaa terreiro: 2 — des 5 de VEurope méditerranée, dans VAfrique méditerranée;........ h k — des 22 de WEspagne et du Portugal, dansflAirique horcaleca h sgulement en lAloênes Dos Broa 5 — des 7 du Portugal, Cpu DÊ Os rp ie msn nie ara o roora e pRRA i 1! Une de ces espêces se trouve aussi dans la Dalmatie. (V. notes au tab. ci-contre). Muni) 3 2044 066 304 726 Date Due ceia na ERRA