1\-. 1 .\y ' ' '■ ' - t. vV^K^r^ « i V>A. ■^b'(|i;.|i!!V: il ; Il -i^Mtf<^-^ i;ïl:ii,ji*i:!] til P il IV. .1! ^^'^V *f \4^; y-A^ik: VÎ}-^»; x:;^^, i.r< -^^ V-i^ ^v\^: ^Xf r..*^^^**^ f^--«C , V >^: ¥-#V * f~ Kx^>^ :^T mêi K S '■>é. y >^ VA \i i t^ JOURNAL DE BOTANIQUE î . i", lOURNAL DE BOTANIQUE Directeur : M. Louis MOROT Docteur es sciences, assistant au Muséum d'Histoire naturelle. o IM. e 2K. ^%r II. — ± S O BUREAUX DU JOURNAL ^ 9, rue du Regard, 9 PARTS, VI® ARR^ 17' ANNEE N" i. JANVIER 1903. JOURNAL DE BOTANIQUE Directeur : M. Louis MOROT PROBOSCELLE GENRE NOUVEAU D'OCHNACÉES Par M. Ph. VAN TIEGHEM. Au cours de son voyage au sud-ouest de l'Afrique, du Cunéné au Zambèse, M. Baum a récolté, en septembre et octo- bre 1899, dans la province méridionale de l'Angola, dite de Mossamédès, une Ochnacée polyandre nouvelle, à feuilles caduques, que MM. Engler et Gilg ont rapportée au genre Ochne {Ocluia), sous le nom de Ochna Hœpfneri, sans en avoir encore, que je sache, publié la description. Tout d'abord, je n'ai pu examiner de cette plante qu'un échantillon en fruits (n° 220). Ils y sont disposés en ombelle simple à l'aisselle des feuilles tombées de l'année précédente. Entouré par un large calice rouge et par les nombreux filets per- sistants des étamines, chacun d'eux comprend, lorsqu'il est complet, cinq drupes ovoïdes, droites, insérées à la base même ou un peu latéralement sur un gynophore aplati. Chaque drupe contient une petite graine droite, à tégument rouge, n'occu- pant que la partie inférieure du noyau, dont le reste demeure vide. L'embryon, également droit, est muni de deux cotyles égales, plan-convexes, appliquées tout du long, situées en avant et en arrière ; en un mot, il est isocotylé et incombant ; il est aussi exclusivement oléagineux. D'après ces caractères, la plante a dû être retirée du genre Ochne, tel que je l'ai limité dans le Mémoire récemment publié, et qui est, comme on sait, le type de la sous-tribu des Curvi- séminées, pour être reportée dans la sous-tribu des Rectisé- minées. Là, en attendant de pouvoir y étudier dans la fleur la conformation des étamines, j'ai cru devoir provisoirement la 2 JOURNAL DE BOTANIQUE rattacher au genre Diporide [Dipovidhtin)^ dans la section des Ombelles {Uinbellatii) (i). Depuis lors, ayant pu examiner un échantillon en fleurs (n° 172), j'y ai observé dans les étamines une conformation tellement singulière, qu'elle exclut la plante, non seulement du genre Diporide, mais de tous les autres genres qui composent actuellement avec lui la sous-tribu des Rectiséminées, et qu'elle oblige à la regarder comme le type d'un genre nouveau dans cette sous-tribu. Chacune des étamines, insérées en assez grand nombre autour de la base du pistil, se compose d'un filet très court et d'une petite anthère ovale, mesurant un à deux millimètres de long, munie de quatre sacs polliniques étroits et s'ouvrant en dedans, de chaque côté, par deux fentes longitudinales très rap- prochées, simulant une fente unique ; les deux paires de fentes confluent finalement au sommet en forme de fer à cheval. Dans la fleur épanouie, l'anthère porte sur sa face dorsale, un peu au- dessous du sommet, un mince prolongement cylindrique ver- tical, trois fois aussi long qu'elle, dans lequel se continue sa mé- ristèle et dont l'extrémité se dilate en un plateau divisé en deux lobes latéraux (fig. 5). Sur ce plateau bilobé, l'épiderme est formé de cellules allongées perpendiculairement à la surface, prismatiques, qui sécrètent un liquide mucilagineux. On dirait donc d'un stigmate bilobé et l'étamine tout entière, ainsi con- formée, ressemble, à s'y méprendre, à un carpelle, avec son ovaire, son style et son stigmate. Et de fait, tous ces faux stigmates, disposés autour du vrai stigmate à cinq lobes peu marqués qui termine le style et situés sensiblement à la même hauteur que lui, offrent le même aspect que lui, et, comme lui, tranchent en vert foncé sur la couleur jaune des cylindres qui les portent (fig. 5). En somme, l'anthère est située ici très près de la base de l'étamine et non pas à son extrémité, comme partout ailleurs dans cette famille; elle est basilaire et non ter- minale. On pourrait dire aussi que le filet de l'étamine est situé ici au-dessus de l'anthère et non au-dessous. Jointe à la petite quantité des grains de pollen produits dans ses sacs étroits et courts, cette situation basilaire de l'anthère, I. Ph. Van Tieghem : Sur les Ochnacées (Ann. des Scienc. nat., 8" Série, Bot., XVI, p. 357, 1902). Ph. Van Tikghem, — Proboscelle, nouveau genre d'Ochnacèes. 3 qui la maintient éloignée du stigmate, est évidemment défavo- rable à la pollinisation. Pour comprendre comment cet inconvé- nient est racheté par le jeu même du prolongement qui la sur- monte, il suffit d'étudier un bouton aux diverses phases de son épanouissement. Dans le bouton encore clos, mais prêt à s'ouvrir, le prolon- gement filiforme est recourbé et étroitement appliqué sur l'an- thère, à son extrémité et le long de sa face interne jusqu'à sa base même (fig. i). A l'épanouissement, l'anthère ouvre d'abord ses deux fentes et les grains de pollen s'en échappent. Appliqués contre elles à la base et glissant sur elles en remontant, les deux lobes laté- raux du prolongement balaient les grains de pollen, qui y sont 12 3 4 5 Fig. I. Une étamine dans le bouton, vue de flanc, avec sa trompe reployée. — Fig. 2. A l'épanouissement, la trompe commence à se recourber en haut, emportant le pollen sur son extrémité bilobée. — Fig. 3. Suite du déroulement, avec croissance. — Fig. 4. Dérou- lement presque achevé. — Fig. 5. Redressement complet de la trompe dans la fleur épanouie. Le pistil est figuré sur ton gynophore, entre deux étamines à trompe poUi- nifère, avec son gros style à cinq cannelures, terminé par un stigmate à cinq lobes peu saillants (Grossi 4 fois). retenus adhérents sur leur surface visqueuse. Puis, le filament se sépare de l'anthère progressivement et se recourbe vers le haut, d'abord dans sa partie terminale inférieure (fig. 2), puis en remontant sur une longueur de plus en plus grande (fig. 3 et 4), à la manière d'une trompe d'éléphant, jusqu'à se trouver à la fin entièrement redressé dans la direction verticale qu'il affecte dans la fleur épanouie (fig. 5). Pendant ce déroule- ment, il s'accroît notablement ; à peine plus long que l'anthère au début, il acquiert à la fin trois fois sa longueur. C'est même cette croissance, parce qu'elle prédomine sur la face interne ou ventrale du filament, qui en provoque le redresse- ment progressif. Enlevés à l'anthère inférieure par le plateau bilobé, les grains 4 JOURNAL DE BOTANIQUE de pollen se trouvent de la sorte progressivement portés au niveau du stigmate, sur lequel, s'il n'y a pas application directe, ce dont il faudrait pouvoir s'assurer sur le vif, ils peuvent du moins être transportés tout aussi facilement que lorsque l'an- thère, étant terminale, s'ouvre à ce même niveau. Il se pourrait même que, s'y trouvant dans des conditions favorables, les grains de pollen commençassent à germer au sommet même du filament staminal. Une telle conformation de l'étamine, munie d'une trompe terminale, à la fois préhensive et élévatrice, qui puise le pollen dans l'anthère sous-jacente pour le porter au stigmate ou tout au moins l'élever jusqu'à son niveau, est un fait jusqu'ici sans exemple et qui paraît de nature à intéresser la Science géné- rale. Par là, cette plante, qui nous l'offre pour la première fois, mérite bien de devenir le type d'un genre distinct, que je nom- merai Proboscelle [Proboscella) (i), et ce sera la Proboscelle de Hœpfner [Proboscella Hœpfneri {^ng\&v et Gilg ms.) v. T.). Pendant le développement du pistil en fruit, les courts filets des étamines s'allongent sous les anthères d'abord persistantes ; puis les anthères se détachent avec leur trompe, comme d'ordi- naire dans cette famille, et les filets continuent de croître jusqu'à atteindre dans le fruit mûr environ 4 mm. de long, c'est-à-dire au moins huit fois leur longueur primitive. Laissant, comme il convient, à ses deux auteurs le soin d'en donner une description complète, je me bornerai à faire remarquer ici que cette espèce n'est pas le seul représentant de ce nouveau genre. Le P. Autunès a récolté, en effet, dans la même province, à Huilla, en 1895, une plante (sans numéro) que M. Engler a identifiée avec la précédente dans l'herbier de Coïmbre. L'ayant étudiée à mon tour, j'y ai aperçu plusieurs différences bien marquées, qui en font certainement une espèce distincte. Les feuilles sont de même forme, mais un peu plus petites, ne mesu- rant que 4 cm., 5 à 5 cm. de long sur 10 à 12mm. de large, au lieu de 6 à 8 cm. de long sur 15mm. de large; la nervure médiane y est concolore et non rouge ; les petites dents du bord sont plus nombreuses et plus rapprochées; mais surtout le limbe est arrondi et émarginé au sommet et non terminé en une pointe I. De TcpoPioaxlç, trompe. Ph. Van TiECHEir. — Proboscelle, genre nouveau d'Ochnacées. 5 mucronée. Le calice fructifère aussi a ses sépales plus petits, ne mesurant que 8 mm. de long sur 6 mm. de large, au lieu de 15 mm. de long sur 8 mm. de large, et les drupes sont aussi un peu moins grandes. Ce sera la Proboscelle éraarginée {Pro- boscella einargmata v. T.). C'est à ces deux espèces, croissant dans la région méridio- nale de l'Angola, que se réduit pour le moment ce remarquable genre. Puisque, chez toutes les deux, la graine n'occupe dans le fruit mûr qu'une partie du noyau, le reste demeurant vide et pouvant servir de flotteur, ce caractère doit être joint à la con- formation des étamines dans la définition générique. Ainsi caractérisé et composé, le genre Proboscelle prendra rang parmi les Ochnées, dans la sous-tribu des Rectiséminées, à côté des autres genres à embryon incombant, dont il se distin- guera d'abord par la déhiscence longitudinale de l'anthère, puis et surtout par l'extrême brièveté du filet et par la trompe qui en compense le désavantage. Avec cette addition, qui porte à huit le nombre de ces genres, la sous-tribu acquiert la com- position résumée dans le tableau suivant : iaccombant.rlongitudinale.( isomère. Ochiielle. Déhiscence? Pistil f polymère. Polyochtielle. d'anthère (poricide Disclade. I longitudinale, avec incoml)ant.V trompe Proboscelle. Déhiscence< ^ bipore. (isomère. Diporide. d anthère / ' < Pistil / polymère. Polythece. [ cide,/ . ^ ^ 7i, j. -j \ \umpore Monoporide. hétérocotylé, incombant Hétéroporide. L'introduction de ce nouveau type porte à cinquante-quatre le nombre des genres qui composent actuellement la famille des Ochnacées. JOURNAL DE BOTANIQUE QUELQUES CHAMPIGNONS DE LA NOUVELLE- CALÉDONIE, DE LA COLLECTION DU MUSÉUM Par MM. P. HARIOT et N. PATOUILL.ARD. M. Dernier, conservateur du Musée de Nouméa, a fait par- venir au Muséum, par l'intermédiaire du Ministère des Colonies, une importante collection de Champignons, recueillis sur divers points de la colonie, particulièrement aux environs de Nouméa et à l'Ile des Pins. Sur 84 espèces que nous avons pu déterminer, 13 sont nou- velles : Stereum neocaledonïcuni , Le?icoporus asperuhis , Xaiitho- chroîis Beriiie7'-i, Ganoderma insiilare, Tranietes aratoides, Leiitimts Araucariœ, Marasmms autabilis , Polysacctim piisïl- luin, Xylaria corrugata, Hypoxyloiineocaledonicîiin,Kreizsch- inaria scrttposa, Daldinïa cognaia et Geoglossum nouineamun, soit 8 Basidiomycètes et 5 Ascomycètes. Quelques Agaricinées ont dii être laissées de côté, en l'absence d'indications relatives au port, au coloris, etc. I. — Basidiomycètes. Auricularia polytricha Mont. — Sur les Palétuviers morts, Magenta (Nouméa), août 1900 (n° 55). A. velutina Lév. — Sur bois mort à Tendéa (District de La Foa), juillet 1900 (n°56). Guepiniopsis fissus (Berk.) Pat. — Sur bois mort. Mont Malaouï (Yahoué), juin 1900 (n° 90). Pterula capillaris Lév. — Au pied des joncs, marais du littoral, Néaria (District de Houaïlou), mars 1901 (n° 1072). Podoscypha aurantiaca (Pers.). — Sur les lianes mortes, Carovin (District de Houaïlou), mai 1901 (n° 108 1). Stereum involutum Klotzsch. — Sur Cupanm mort, Tendéa, janvier 1900 (n° 49); Ile des Pins, septembre 1901. S. lobatum Fr. — Sur bois mort, Tendéa, juillet 1900 (n° 903). S. neocaledonicum n. sp. S. eximie imbricatum, tenue, coriaceum, pileis numerosis e basi communi ortis, margine prolificantibus, papyraceis, cuneiformibus, antice rotundatis, lobatis, fuscis, velutinis, postice nigricantibus gla- p. Hariot et N. Patouii.lard. — Champignons de la Nouvelle-Calédonie. 7 brescentibusque, undique crebre zonato-sulcatulis ; hymenio concavo, lœvi, e nitide-fusco cinerascenti, wi?^ setuloso; contextu fusco, radiante ; hyphis laxiusculis, 4 \i. circiter crassis, in fasciculos facie tomentosos 50 [X altos surrectis; cystidiis nullis; sporis non visis. Ad lignum mortuum, Méa (District de Houaïlou), mai 1901 (n° 1047). Cette très belle espèce (qui atteint jusqu'à 15 cent, de lon- g-ueur sur 1/2 mill. d'épaisseur) ressemble beaucoup extérieure- ment au ThelepJwva adusia Lév., de Manille, qui en diffère par la teinte plus sombre de sa face supérieure, par sa face inférieure olivacée et surtout par son hyménium traversé par un nombre considérable de cystides de couleur rousse, rigides, aiguës, le dépassant d'environ 20 mill. (4 mill. seulement dans les parties les plus épaisses). La présence de ces cystides doit faire rattacher le Telephora adîista au genre Hyinenochœte sous le nom à' H. adtista (Lév.). S. latum Cooke et Massée. — Sur Oranger sauvage, Yahoué, juin 1900 (n" 905). Gladoderris infundibuliformis Fr, — Sur lianes en décomposition, Yahoué, avril 1900 (n°7); Ile des Pins, sep- tembre 1901. Leucoporus asperulus n. sp. L. pleurotus, stipitatus, pileo semi orbiculari, conchiformi, rigide, carnoso-indurato, castaneo, zonis paucis concentricis obscurioribus notato, superficie tactu rudi, postice sub lente leniter cristato; stipite cylindrico, brevi, asperulo ; hymenio albido, poris minutissimis, angu- losis, dissepimentis tenuibus ; tubuHs longiusculis, concoloribus, te- nuibus; contextu pilei albo. Ad truncum Aleicritidis emortuum, Tendéa (District de La Foa), janvier 1900 (n" 47 p. p.). Le chapeau présente 3 à 5 cent, de larg-eur sur 6 mill. environ d'épaisseur; le pied est long de i cent, et large de 6 à 8 mill. L. rasipes (Berk). — Sur Bancoulier mort, Tendéa, jan- vier 1900 (n°47 p. p.). L. grammocephalus (Berk.) Pat. — Sur Bancoulier, Dumbéa, mai 1900 (n'' 147). L. arcularius (Batsch) Pat. — Gouaro (District de Bou- rail), novembre 1900 (n° 1045). 8 JOURNAL DE BOTANIQUE L. ag'ariceus (Berk.) Pat. — Ile des Pins, septembre 1901. Microporus xanthopus (Fr.) Pat. — Sur Cupam'a, Tendéa, juillet 1900; sur Acacia, Yahoué, juin 1900; sur bois mort, Pic Malaouï, janvier 1900 (n°' 18, 153, 148); Ile des Pins, septembre 1901 . M. flabelliformis (Klotzsch) Pat. — Sur arbres morts, Me- Azembo (District de Houaïlou), avril 1901 (n° 899); Ile des Pins, septembre 1901. M. luteus (Bl, et Nées) Pat. — Sur bois mort, Dumbéa, mai 1900 (n° 78); Tendéa, janvier 1900 (n° 79). M. sanguineus (L.) Pat. — Sur Niaouli sec, Bourail, juin 1899 (n" 154). — Assez abondant. Leptoporus adustus (Willd.) Pat. — Sur bois mort, Farino (District de La Foa), juillet 1900 (n° 48). Lenzites platyphylla Lév. — Sur bois mort, Pouéta (Coulée), juin 1900 (n° 38). L. aspera Klotzsch. — Ile des Pins, septembre 1901. L. eleg'ans (Spr.) Pat. — Sur bois décomposé de Ban- coulier, Tendéa, juillet 1900 (n° 29) ; Ile desPins, septembre 1901. L. Miilleri (Berk.) Pat. — Sur Niaouli mort, La Foa, jan- vier 1900 (n^ 149); Ile des Pins, septembre 1901. Hexag-onia polygramina Mont. — Sur bois mort de Casîiarùia nodiflora, Tendéa, janvier 1900 (n" 39) ; Ile des Pins, septembre 1901 (forme à hyménium pâle) (n° 1125). H. rig-ida Berk. — Sur Cupania vivant, Pouéta (Coulée), juin 1900 (n° 40). Trametes aspera (Jungh.) Pat. — Sur Acacia, Magenta (Nouméa), décembre I90o(n°io42) ; IledesPins, septembre 190 1. T. lactinea Berk. — Sur les racines mortes des Niaoulis, dans les marais, Ile des Pins, septembre 1901 (n° 1123). T. cinnabarina (Jacq.). — Ile des Pins, septembre 1901. T. tabacina (Mont.) Pat. — Sur Saxifragées vivantes, Tendéa, janvier 1900 (n° 37). T. aratoides n. sp. . T. pileo conchiformi, lateraliter substipitato, rigide, fusco, conccn- trice et crebre sulcato, postice subruguloso, glabrato; margine undu- lato plus minus ve profunde inciso-lobato, recto luteo-olivascenti; hymenio concave, umbrine, cum zena marginal! sterili angustis- sima; péris minutis, angulosis, dissepimentis integris, crassiusculis ; p. Habiot et N. Patouillabd. — Champignons de la Nouvelle-Calédonie. 9 contextu luteo; tubulis brevibus (vix 1/2 mill.) longis umbrino- fuscis ; cystidiis nuUis ; sporis non visis. Ad ligna mortua, Mea (District de Houaïlou), mars 1901 (n° 1048). Espèce voisine des Trainetes arata (Berk.) et luieo-olivacea. C'est une plante rigide, épaisse de 2 mill., à pied pouvant manquer, mais le plus souvent long- de 5 mill, et étalé en une base discoïde. Les pores sont petits (environ 5 par millimètre). T. flava (Jungh.) Pat. — Sur bois mort, Nouméa, août 1900 (n° 106); Ile des Pins (n° 11 14), septembre 1901. T. Persoonii (Klotzsch) Pat. — Sur Acacia morv., Farino, juillet 1900 (n° 27); sur Casuarina, La Foa, janvier 1900 (n° 27) ; Ile des Pins (n° 1 130), septembre 1901. T. obstinata (Cooke) Pat. — Sur Saxifragées du bord des cours d'eau, La Foa, janvier 1900 (n° 26). T. corneaPat. — Rare, sur les racines, dans les rochers surplombant la mer le long de la grève , Ile des Pins, sep- tembre 1901 (n° 1129). Goriolus lutescens (Pers.) Quélet. — Sur Goyavier mort, Nouméa, août 1900 (n" 60); sur Myoporum vivant, Magenta, décembre 1900 (n° 1043); Néaria, mars 1901 (n" 1049); Coindé (Canala), février 1901 (n° 1076). G. hirsutus (Fr.) Quélet. — Sur Casitarina mort, Magenta, janvier 1900 (n° 53) ; sur Myoporinées, Ilot Araédée, août 1900 (n°*9o8, 909) ; Ile des Pins (n°^ 1124, 1125), septembre 1901. G. velutinus (Fr.) Quélet. — Sur troncs d'arbres vivants. Magenta, janvier 1900 (n" 54). G. caperatus (Berk.) Pat. — Tendéa (n° 35) ; sur racines de Banyan, Pic Malaouï, juin 1900 (n° 910). G. elong-atus (Berk.) Pat. — Tendéa, janvier 1900 (n° 17); Ile des Pins (n° 1188), septembre 1901 ,f. eximie caespitosa, pileo tenuiori, pororum dissepimentis tenuioribus. Phellinus scruposus (Fr.) Pat. — Ile des Pins, septem- bre 1901 (n° II 19). Gyclomyces cichoriaceus (Berk.) Pat. — Sur bois décom- posés, sous les troncs. Ile des Pins, septembre 1901 (n° 1115). Xanthochrous (Hispidi) Bernieri sp. n. X. maximus, vix ponderosus, solitarius vel subimbricatus ; pileo sessili, pulvinato, convexo vel applanato, no7i sidcato, setis strigosis lo JOURNAL DE BOTANIQUE erectis uadique vestito, pallide primitus cervino, dein fusco-brunneo, postremo (senescente) atro ; margiae obtuso, crassiusculo, concolori ; pagina inferiori pallidiori-concolori ; poris, aliis in situ horizontali integris, angulatis, grandiusculis, dissepimentis tenuibus, non dentatis, alteris decurrentibus, plus minus laceratis, tubulis cremeis, mollibus, pruina flavida conspersis; cystidiis nullis; sporis numerosis flavidis, ovoideis, laevibus, lo [/- X 6 [j-, uniguttulatis ; contextu pilei moUius- culo, cremeo, e fîbrillis radiantibus stuppeis composito. Hab. ad truncos cariosos, raro,Ile des Pins, septembre 1901 (n°ii22). Plante de 8- 1 5 cent, de large, atteignant par concrescence des chapeaux 25 cent., épaisse de 3 a 15 cent. Cette espèce desséchée est remarquablement molle et légère ; sa texture et son appa- rence extérieure rappellent de très près le XaniJiochroîts hispi- dtis et comme lui elle devait être vraisemblablement gorgée d'un suc abondant. Elle est bien caractérisée par sa trame de couleur crème. X. Niaouli Pat. — Spécial aux Niaoulis vivants, Saint-Louis, février 1900 (n" 9) ; Ile des Pins (n° 11 22 p. p.), septembre 1901. X. rimosus (Berk.) Pat. — Sur troncs de Mïlnea, Saint- Louis, février 1900 (n° 10); Ile des Pins (n'^^ 1120, 1121, 1122 p. p., 1128), septembre 1901. X. senex (Mont.) Pat. — Ile des Pins, septembre 1901 (n^ 44). Ung-ulina fasciata (Sw.). — Sur Azou vivant, Tendéa, janvier 1900 (n° 31). U. contracta (Berk.) Pat. — Sur bois mort, Pouéta, juin 1900 (n° 24) ; sur Myrtacées vivantes, Tendéa, janvier 1900 (n° 46). Ganoderma lucidum (Leyss.) Karst. — Ile des Pins, septembre 1901. G. amboinense (Lmrk.) Pat. — Sur bois mort, Pouéta, juin 1900 (n° 33), Ouinguivo (District de Houaïlou), avril 1901 (n° 1079); sur Cocotier, Néaria, mars 1901 (n° 1077). G. australe (Fr.) Pat. — Sur bois mort, Ouinguivo, avril 1901 (n° 1080), Tendéa, janvier 1900 (n° 45) ; sur Acacia vivant, La Foa, janvier 1900 (n^ 21) ; sur Azou vivant, Yahoué, mars 1900 (n° 3) ; Ile des Pins (n""^ 3, 11 16), septembre 1901. G. (Amauroderma) rugosum (Nées) Pat. — La Foa, jan- vier 1900 (n" 30). p. Hariot et N. Patouillard. — Ckaiiipignons delà Nouvelle-Calédonie, ii G. (Amauroderna) insulare sp. n. G. terrestre, mesopus, solitarium, pileo orbiculari, convexo, fusco-brunneo vel ochraceo, bis-ter profunde concentrice sulcato, plus minus transverse plicato-rugoso, centro (in sicco) minute cerebriforrai- alveolato, undique pruinoso ; hymenio piano aut convexo, usque ad marginem extenso, fusco-atro ; poris mollibus, angulosis, mediis, dissepimentis tenuibus, integris, vel denticulatis; tubulis longiusculis, pallide-umbrinis ; sporis globoso-ovatis, flavo-fuscis, subtiliter verru- culosis, 13 ix X lo u.; stipite lignoso, rigido, cylindraceo, rugoso, fusco-atro, apice pallidiori, pruina fuscidula consperso, intus cavo ; contextu pilei molli, pallide cervino. Hab. Ile des Pins, septembre 1901 ; Tahiti (Pancher). Plante haute de 4-5 cent. ; chapeau large de 3 cent. ; tubes longs de i cent. ; trame du chapeau épaisse de 3 mill. vers le centre; stipe épais de 4 mill. Espèce très voisine du Gaiioderma ptUlaiîim (Berk.), dont elle diffère par son chapeau plus épais, ses tubes beaucoup plus long-s et son coloris moins foncé. G. (Amauroderraa) fasciatuin(Lév.) Pat. — Sommet Arago (District de Houaïlou), avril 1901 (n° 1078). Phylacteria palinata(Scop.) Pat. — Coindé, février 1901, K 1075)- Strobilomyces pallescens Cooke. — Sur les terrains ferrugineux. Ile des Pins, septembre 1901 (n° 1117). Lentinus Araucarias n. sp. L. pileo orbiculari, excentrico, profunde umbilicato, brunneo- castaneo, pruinoso, squamis distantibus erectis, crassis, substellato- pyramidatis, macula nigra insidentibus, margine incurvo pectinatim striato ; stipite excentrico, lignoso, albido-rufescente, subaequali, e basi efîusa atra assurgente, glabriusculo, apicem circa annulo uigricante frustulatim fracto ornato ; lamellis decurrentibus, distantibus, simpli- cibus, acie intégra, pileo subconcoloribus. Ad Araiicariam, Tendéa (District de La Foa), juillet 1900 (n° 19). Cette espèce est caractérisée par ses squames épaisses, un peu charnues, dressées et cannelées, disposées sur une petite macule noire. Le chapeau est large de 5-6 cent.; le stipe est long de 2 à 4 cent, et épais de 6 mill. environ ; les lames ont 2 mill. de largeur. 12 JOURNAL DE BOTANIQUE L. braccatus Lév. — Ile des Pins, septembre 1901. L. dactyliophorusLév, — Sur bois mort, Kourie(Bourail), novembre 1900 (n" 1044). Favolus tessellatus Mont. — Ile des Pins, septembre 1901. Androsaceus rhodocephalus (Fr.) Pat. — Sur ramules de Lantana, Nouméa, août 1900 (n° 10 1) ; sur plantes en décomposition de la famille des Verbénacées, Nouméa, jan- vier 1900 (n° 96 p.p.) Grinipellis stipitarius (Pers.) Pat. — Avec le précédent (n« 96, p.p.). Marasmius amabilis n. sp. M. pileo membranaceo tenerrimo, primum campanulato, dein explanato, glabro, albido, venulis strictis, ramosulis, cristatis, e ceatro vix umbonato radiantibus notato ; lameUis distantibus, strictissimis, integris ramosis ve, concoloribus ; stipite corneo, cylindrico, laevi, glabro, atro, apice pallidiori, e basi alba tomentosa orto. Ad cortices Motiimice atiisatée putrescentes, in sylvis prope Meo- Nou (District de Houaïlou), fév. 1901. (N° 1071.). Cette belle espèce est haute de 4 à 10 cent.; le chapeau est large de 2 cent. 1/2 et le stipe épais de i mill. environ; la hau- teur des lames ne dépasse guère 1/2 millimètre. Elle est solitaire ou fasciculée. Le Marasjmus amabilis est très remarquable par l'étroi- tesse de ses lames qui sont distantes les unes des autres, et son port est celui d'un Xerotîis. Il se rattache au groupe des Chordales de Pries, dont il a la pellicule formée de cellules ovoïdes dressées, à parois très minces et lisses, arrondies au sommet ( i o- 1 2 a X 10 a) . Schizophyllum alneum (L.) Schrœter. — SurBancoulier et Acacias morts, Pouéta, juin i9oo(n° 142). — Assez abondant. Leucocoprinus cepsestipes (Sow.) Pat. — Terrains sa- blonneux du littoral, Néaria, avril 1901 (n° iiio) — Variété jaune. « Phosphorescent la nuit. » Agaricus campester L. — Terrains schisteux du littoral, Nouméa (n° 85). Gyathus Gayanus Tul. — Sur excréments d'animaux her- bivores, Nouméa, mai 1900 (n° 70 p. p.). a Se rencontre dans l'intérieur de la colonie, partout où il y a des stations d'éle- vage. » p. Hariot et N. Patouillard. — Champignons de ta Nouvelle-Calédonie. 13 G. Lesueurii Tul. — Mêlé au précédent. Les échantillons calédoniens diffèrent du type par leur forme habituellement moins élancée, mais les autres caractères sont les mêmes. Geaster biplicatus Berk. et Curtis — Terrain schisteux, Nouméa, août 1900 (n° 72). G. umbilicatus Fr. — Sous les Lautana et les Niaoulis, Nouméa, août 1900 (n° 73 p. p.). G. lug-ubris Kalchbr. — Avec le précédent (n" 73 p. p.). Galvatia cyathiformis (Bosc) Morgan — Terrains schis- teux à Néara, Bourail, Nouméa (n°'' 1039, 14, 1040 p. p.), no- vembre et décembre 1900. Lycoperdon g'emmatum Batsch — Avec le précédent à Nouméa (n" 1040p. p.). Scleroderma Geaster Fr. — Sur terrain ferrugineux à Frony (Baie du Sud), mars 1900 (no 15). PolysaccumPisocarpium Fr. — Terrains schisteux argi- leux, Yahoué, mars 1900 (n° 16 p. p.). P. microcarpum C. et Mass. — Avec le précédent (n° 16 p. p.). P. pusillum n. sp. P, pusillum (15-20 mill. latum), subglobosum, sessile, vel basi in stipitem brevissimum (vix 5 mill.) attenuatum, extus atro-brun- neum velolivaceo-brunneura, vix rugulosura, compactum; sporangiolis minutis, vix i mill. latis, angulatis, valde compressis, fuscis, dissepi- mentis tenuisimis, fragilibus, brunneis ; sporis sphaericis, subtiliter verrucosis, 8-12 u. diam., ochraceo-brunneis. Adterram pr. Tendèa (District de La Foa), janvier 1900 (74 p. p.). Espèce tout à fait distincte et bien caractérisée par la di- mension très réduite de son péridium et de ses spores. IL — Ascom YCÈTES. Xylaria Gomphus Fr. — Sur Acacia mort, La Foa, jan- vier 1900 (n° 76). X. lobata Cooke — Même habitat. Farine, janvier 1900 (n°75)- X. corrug-ata n. sp. X. valde polymorpha, saepius in laminam applanatam superne latio- rem, basi cuneiformiter-attenuatam compressa, 3-5 cent, ait., 4 mill. 14 JOURNAL DE BOTANIQUE cras., apice 2-4 cent, lat,, nonoullis fortnis diversis sed semper com- pressisludens; stipite recto, carboaaceo, subcyliadraceo, plus minus sulcato-rugoso, rufo-atro, statu juvenili tenuiter scruposo-villoso, dein glabriusculo; clava e stipite discreta, atra, corrugata, minute rugosa, ostiolis vix prominulis conspersa, intus farcta, albida ; peritheciis iramersis, globosis, atris ; sporis subfusoideis, inasquilateralibus, 20 p-Xio [}.. Ad lignum emortuum, Me-Nou (D*^ deHouaïlou), mars 1901 (n° 81). Hypoxylon neocaledonicum n. sp. H. receptaculo turbinato, stipitato, carbonaceo, indurato-atro, apice capitato, minute rimoso-areolato, vix nitenti, centre leniter depresso, ex ostiolis prominulis papillato, intus fibroso-lignoso , albido- fuliginoso; peritlieciis paucis, erectis, ovoideis, atris, omnino immer- sis ; ascis cylindraceis octosporis, paraphysibus immixtis ; sporis monosticliis atro-brunneis, rectis vel leniter curvatis, navicularibus, 25-32 H-X 6 [/.. Ad lignum mortuum, Coindé (Canala), février 1901 (N° 1073). L'^. iieocaledomcîun est voisin de V H. turbtnatuin mais il en diffère par sa surface crevassée, à peine brillante et surtout par ses spores très longues et étroites. La hauteur du réceptacle est d'environ i cent, avec 8 mill. de diamètre au sommet. Kretzschmaria scruposa n. sp. K. clavulis erectis, obconicis, apice truncatis convexulis ve, deorsum attenuatis, simplicibus furcatis ve, undique scabrosis, fusco- atris, e crusta stromatica grumosa, fusco-atra, latissime effusa, assur- gentibus ; contextu albo, coriacello, fragili; peritheciis paucis (3-6) erectis, ovoideis, ostiolis punctiformibus vix prominulis scruposa parte immersis ; sporis atris, ovoideis, subinaequilateralibus, 10-12 [xX 6 p.; clavulis conidiiferis simplicibus sed apice capitato-inflatis, cinereis, las- vibus ; conidiis minutis, ovoideis, laevibus, vix \^^. longis. Ad calices Alemitidis putrescentes, Yahoué, juin 1900 (n° 68). Le K. scruposa est très voisin du K. Heliscus (Mont.) Massée, mais il en diffère par ses clavules rugueuses non seulement sur le stipe, mais encore dans leur partie supérieure, tandis que dans la plante de Montagne le sommet est lisse. En outre les ostioles sont à peine saillants et ne dépassent pas les rugosités de la surface. Les espèces qui constituent le genre Kretzschmaria parais- sent dériver de types différents; quelques-unes présentent p. Hariot et N. Patouillard. — Champignons de la Nouvelle-Calédonie. 15 une forme conidienne semblable à celle des Xylaria {K. para- rt'c^^, etc.), d'autres, au contraire, rappellent celle des Hypo- xylon {K. scniposa, etc.) Daldinia cognata n. sp. D. stromatibus gregariis, subglobosis, in pedicellum brevissimum contractis, primo ferrugineo-pruinosis, dein atris nitentibus que, laivibus, 6-25 mill. diam., intus stratis concentricis albidis notatis; ostiolis minutis, vix prominulis, punctiformibus ; peritheciis ovatis, stromate immersis; sporis oblongis, atris, 8-10 [x X 4 P- Ad truncos Acacise 'emortuos, Tendéa (D*^ de La Foa), janvier 1900 (n° 74. p. p.). Cette espèce se rapproche des Daldinïa verm'cosa (Schw.) et locîUata (Lév.)Sacc. Elle se distingue du premier par ses spores plus petites. Quant au second, il en diffère par son intérieur noir, sa surface plus tuberculeuse et ses spores qui mesurent 12-14 «J-X 6 [^. Le D . cognata est, en outre, remarquable par sa grande légèreté. D. concentrica (Boit.) Ces. et de Not. — Sur Acacia mort, Tendéa, janvier 1900 (n" 74p. p.). Geog-lossum (Eugeoglossum) noumeanum n. sp. G. nigricans (in sicco) ; clavula subglobosa ovata ve, difformi, dis' tincta, plus minus compressa sulcata que, glaberrima, usque ad 7 mill. longa, 3-4 mill. crassa ; stipite cylindrico, longiludinaliter sulcato, minutissirae tomentoso, usque ad 15 mill. longe, i mill. crasso; ascis clavatis, sessilibus, 100-160 ij. longis, 25 tx latis, brunneolis, 8 sporis; paraphysibus fuscidulis, filiformibus, articulatis, rectis vel leniter curvulis, non incrassatis; sporis cylindricis, rectis, utrinque parum attenuatis, brunneolis, plerumque 15-septatis, ad septa perparum cons- trictis, 70 ^X6-7 ^. Ad terram schistosam pr. Nouméa, août 1900 (n° 134). G. ophioglossoides (L.) Sacc. — Nouméa, juin et août 1900 (n°^ 129, 135). Il faut ajouter à cette liste deux mycéliums stériles, n°' 143 et 344 [Ozomuifi auricomîini Link). i6 JOURNAL DE BOTANIQUE CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DE UOLIGOSTEMON PICTUS BENTH. Par M. D. BOIS. C'est d'après des échantillons récoltés par Mann au Came- roun {Côte occidentale d'Afrique), que Bentham a, le premier, décrit cette belle Légumineuse, et créé pour elle le nouveau genre Oligostemoii (i). Presque en même temps, Bâillon la faisait connaître sous le Fig. I, Rameau florifère A^Oligostenton pictus Benth. (2/5 grand, nat.). nom de Duparquetia orchïdacea. Il créait également pour elle un nouveau genre qu'il dédiait au R. P. Duparquet, mis- sionnaire au Gabon, qui en avait envoyé des échantillons au Musée des Colonies et au Muséum (2). Le genre Duparquetia 1. Transactions of the Linnean Society of Londo7i, vol. 25, p. 305, pi. XXXIX (4 mai 1865). 2. Eludes sur l'herbier du Gabon du Musée des Colonies françaises (suite). Bâillon, Adaiisonia, vol. 6, p. 189, pi. 4, lîo-. 1.4 (7 octobre 1865). D. Bois. — Contribution à l'étude de /'Olig^ostemon pictus Rentk. 17 doit donc être abandonné, et rattaché comme synonyme au genre Oligosteinon, publié antérieurement. La présente Note a pour but de rectifier quelques inexacti- tudes et de combler certaines lacunes dans la description de cette plante, donnée parles auteurs. Nous avons eu la bonne chance d'avoir à notre disposition des échantillons frais, récoltés dans les serres du Muséum, et il nous a été ainsi possible d'en faire une étude assez complète. Si V Oligosteinon existait à l'état d'échantillons desséchés, dans certains herbiers, il n'avait pas encore été introduit à l'état de plante vivante dans nos collections d'Europe, à notre connaissance, du moins; dans tous les cas, sa floraison n'y avait pas encore été signalée. D'autre part, les auteurs qui ont étudié X Oligosteinon pic- tus n'en ont décrit ni le fruit ni la graine, qu'ils n'avaient pas en leur possession. Nous sommes heureux de pouvoir faire connaître ces parties de la plante, d'après des échantillons que nous possédons dans nos collections. En 1890, le R. P. Klaine, missionnaire au Gabon, excellent correspondant de la chaire de culture du Muséum, envoyait au professeur Maxime Cornu un fruit et quelques graines d'une Légumineuse indéterminée. Les graines furent semées, à l'exception de trois que nous conservâmes en réserve avec les débris du fruit. Une plante se développa, et, grâce aux soins qui lui furent prodigués, elle donna une première floraison en 1897. M. Cornu en présenta alors un échantillon à la Société Botanique de France (i) sous le nom de Duparqiietia Baillo7ii. Le regretté professeur de culture pensait, en effet, qu'il s'agissait d'une espèce nouvelle; toutefois, il n'en donna pas la description. Une nouvelle floraison ayant eu lieu en octobre 1901, nous avons voulu examiner les choses de plus près. Après compa- Fig. 2 et 3, Fleur (9/10 grand, nat.). I. Bull. Soc. Bot. de France, 1897, p. 423. i8 JOURNAL DE BOTANIQUE raison avec les échantillons ^ Oligostemonpicius Benth, {Dupar- queiia orchïdacea Baill.) du R. P. Duparquet, conservés à rherbier du Muséum, nous pouvons dire que notre plante est bien X Olïgostemon picUis Benth. Nous n'avons trouvé aucun ca- ractère qui permette de l'en sé- parer spécifiquement. Nous avons retrouvé dans nos réserves les graines et le fruit provenant de l'envoi du R. P. Klaine. Nous le décrivons et le figurons ci-après. \J Oltgoste7non picUis Benth., connu au Gabon sous le nom indigène de « Ngandji », ap- partient à la famille des Lé- gumineuses, tribu des Cassiées. D'après Griffon du Bellay, qui l'a observé dans son pays d'origine (i), ce serait un ar- buste sous forme de buisson, d'environ 2 mètres de hauteur. Il est possible que cette indica- tion relative au port de la plante, reproduite dans la description de Bâillon, ait été l'une des rai- sons qui ont déterminé M. Cor- nu à considérer l'exemplaire Fis:. 4, Sépale antérieur. — Fig-. K. Sépale j ii/r ' ..*.. ^ postérieur. -Fig.ôet 7, Sépales iktéraux. ^U MuSCUm COmmC COUStltUaUt -Fig. 8, Deux des pétales postérieurs, ^^g eSpècC distiuCte. En cftet, — Fig. 9, Un des pétales antérieurs. *■ la plante que nous cultivons se présente avec des tiges grêles, sarmenteuses, qui dépassent 6 mètres de longueur. Mais on peut voir, par la description de Bentham (2), que M. Mann assigne 15 à 20 pieds de longueur aux tiges de r Oligosieinon picius. 1. Bâillon a reproduit les observations de Griffon du Bellay dans X Adansonia (loc. cit.). 2. Transact. of the Linn.-Soc. (loc. cit.). 10 " 12 Fig. lo, Androcét;. — Fig. ii, Une étamiiie séparée. — Fig. 12, Pistil. D. Bois. — Contribution h l'étude de /'Olig-ostemon pictus Benth. k) Il n'y a donc pas lieu d'attacher au renseignement donné par Griffon du Bellay, une importance qu'il n'a pas. Il n'est pas rare, en effet, de voir certaines plantes, les Landolphia, par exemple, qui se présentent tantôt sous forme de buissons bas, tantôt sous celle de hautes lianes, suivant qu'elles croissent en forêt ou en pieds isolés dans la brousse, avec des conditions de sol différentes. Les rameaux sont cylindriques, à écorce brune, glabre. Les feuilles, alternes, sont composées imparipennées, à 3-7, généralement < folioles. Le pétiole commun est glabre, épaissi-charnu à la base; il mesure ordinaire- ment de 9 à 10 cen- timètres de longueur depuis son point d'at- tache jusqu'à l'inser- tion de la première paire de folioles. L'é- cartement entre cha- que paire de folioles est d'environ 3 centimètres; mais la foliole terminale est beau- coup plus rapprochée. Les folioles sont portées par des pétiolules glabres ayant environ un demi centimètre de longueur, et d'autant plus grandes qu'elles s'attachent plus haut sur le pétiole commun ; elles sont obovales, plus ou moins atténuées-arrondies à la base, acuminées au sommet. Les plus grandes que nous avons observées au Muséum mesuraient 15 centimètres de long sur 9 centimètres de large; les plus petites, 5 centimètres de long sur 3 centimètres de large. Ces foholes sont entières, membra- neuses, glabres, finement veinées-réticulées, d'un vert foncé, terne, à la face supérieure, d'un vert plus clair et lustré à la face inférieure. Les fleurs sont groupées à l'extrémité des rameaux en grappes généralement simples, parfois rameuses, atteignant jusqu'à 15 centimètres de longueur. Elles sont très nombreuses et s'épanouissent successivement, celles de la base d'une grappe étant passées depuis plusieurs semaines, alors que celles du sommet ne sont encore qu'à l'état de bouton. \",-, 1^ m II W: m 20 JOURNAL DE BOTANIQUE L'axe de la grappe est couvert de nombreux poils très courts qui lui donnent un aspect velouté jaune-brunâtre. Les pcdicelles mesurent environ i centimètre de long et sont également ve- loutés ; ils portent des fleurs (fîg. 2 et 3) qui sont accompa- gnées de deux très petites bractées la- térales. Le calice est à 4 sépales : l'un anté- rieur (fig. 4), exté- rieur, ample, coria- ce, velu-soyeux et jaune-brun sur le dos, enveloppant près - qu'entièrement par les bords le sépale postérieur (fig. 5) ; celui-ci est un peu pluspetit, blanc, avec une raie velue-soyeu- se, brune, sur la ligne médiane dorsale; le troisième (fîg. 6), est ovale - lancéolé , un peu lobé à la base ; le quatrième a le bord interne développé sous forme d'une lar- ge expansion pou- vantfaire croire à l'existence d'un sépale supplémentaire (fig. 7). Les troisième et quatrième sépales ont l'aspect de véritables pétales (i); ils sont membraneux, blancs, légèrement teintés de rose; leurs bords sont munis de glandes stipitées dans leur partie inférieure. #'*! W ;^ y w m/: 14 Fig. 13, 14 et 15, Fruit (9/10 grand, nat.) I. Ils ont été décrits comme tels dans VAdansonïa (loc. cit. 21 D. Bois. — Contribution a l'étude de /'Oligostemon pictus Benth La corolle est à 5 pétales plus petits que les sépales péta- loïdes : 3 postérieurs (fig-. 8) presqu'égaux, lancéolés, d'un rose vif, veinés de brun ; deux antérieurs (fig. 9), très petits, linéaires, portant des glandes stipitées sur leurs bords. On compte 4 étamines (fig. 10) à filets très courts, aplatis, libres, à anthères soudées entre elles par les bords. Les anthères sont bilobées, bifides au sommet, chaque loge s'ouvrant longitudinalement par une fente médiane. Le pistil (fig. 12) est constitué par un ovaire briève- ment stipité, por- tant 4 côtes longi- tudinales ; il est velu , surmonté d'un style beau- coup plus court que les étami - nés; il est unilo- culaire, pauciovu- lé(i). D'après Griffon du Bellay, au moment de la chute des fleurs, le périanthe et l'androcée tombent d'une seule pièce et couvrent le sol au pied de la plante. Il résulte de nos observations que c'est l'androcée qui tombe d'abord, en même temps que les pétales postérieurs roses, veinés de brun; les deux sépales pétaloïdes tombent ensuite, puis les deux autres sépales disparaissent à leur tour pour ne laisser subsister que l'ovaire (2). Le fruit (fig. 13), que nous décrivons d'après l'échantillon du R. P. Klaine, est une gousse ligneuse, linéaire, brusquement et obliquement atténuée en pointe courte au sommet. Il mesure (dans notre échantillon) douze centimètres et demi de long sur un centimètre de large. Il se contourne et s'enroule sur lui-même par la dessiccation. 16 17 18 Fig. 16, 17 et 18, Graine (grossie i fois 1/4). 1. Bâillon {Adansonia), Bentham et Hooker [Gênera -plantaruni) disent que l'ovaire de VOligostemon est biovulé. Parmi les ovaires que nous avons disséquées, plusieurs renfermaient 3 et jusqu'à 4 ovules. Le fruit que le Muséum a reçu du R. P. Klaine contenait 3 graines. 2. Les ovaires sont également tombés peu après, dans les serres du Muséum. Aucun fruit ne s'est développé. 2i JOURNAL DE BOTANIQUE Extérieurement, il est glabre, de couleur brun foncé à l'état sec, relevé de 4 ailes longitudinales. Chaque valve porte deux ailes peu proéminentes (elles mesurent environ i millimètre de hauteur), minces. Ces ailes, disposées parallèlement aux bords des valves, sont situées l'une à une distance de 5 à 6 millimètres du bord, du côté où s'insé- raient les graines, tandis que l'autre se trouve seulement à 3 ou 4 millimètres du bord opposé. Cette gousse contenait trois graines. L'intérieur des valves est tapissé de nombreux poils courts, constitnant une sorte de feutrage jaunâtre. Sur le bord interne de l'une des valves, du côté opposé à celui où s'attachaient les graines, on observe des sortes de poils très épais et durs, de longueur inégale, atteignant jusqu'à 4 ou 5 millimètres de longueur, de couleur brunâtre, qui forment une frange (fig. 14). Les graines (fig. 15), de dimensions variables, sont oblongues ou plus ou moins arrondies. (La plus grande de celles que nous possédons mesure 3 centimètres de longueur sur 2 de largeur.) Leur tégument est brun, avec quelques stries longitudinales et un nombre considérable de très petites alvéoles qui, à la loupe, lui donnent un aspect chagriné. Le hile est linéaire-étroit, blanc-jaunàtre ; il s'étend sur l'un des côtés de la graine, allant d'une extrémité à l'autre. La graine dépourvue de son tégument présente des coty- lédons convolutés (fig. 16). La radicule est droite (fig. 17). \J Oligosiemon pïctîis Benth. est une plante de serre chaude qui exige une température élevée et une atmosphère chargée constamment de vapeur d'eau. Il est ornemental par son feuil- lage et par ses nombreuses fleurs qui s'épanouissent successi- vement pendant plus d'un mois. Il y aurait intérêt à le répandre dans les collections des amateurs d'horticulture; malheureusement, les tentatives qui ont été faites jusqu'à ce jour au Muséum, dans le but de multiplier la plante, n'ont pas donné de résultat satisfaisant. -<~>o.<7-*e5Ka<-'0sa.-- ►- Ch. Bkrnaed. — Sur l'embryogénie de quelques -plaittes parasites. 23 SUR L'EMBRYOGÉNIE DE QUELQUES PLANTES PARASITES Par M. Ch. BERNARD. (PI. I à VII). Le parasitisme a de tous temps attiré l'attention des biolo- gistes en général et des botanistes en particulier, à cause de l'étrangeté des plantes qui y sont soumises et à cause des déformations les plus curieuses et des modifications les plus inattendues qui en sont le résultat. Sous l'influence directe ou indirecte du parasitisme, les organes les plus variés sont altérés; chacun sait fort bien que l'appareil végétatif est le plus fortement réduit, tandis qu'au contraire, les appareils reproducteurs semblent soustraits à l'action des régressions parasitaires. C'est ainsi que chez les plantes les plus profondément dégradées dans leur appareil végétatif, comme certaines Bala- nophorées {Heloszs entre autres) ou Rafflésiacées {Cytimis par exemple), on voit les fleurs et les fruits acquérir un dévelop- pement à peu près normal. On sait cependant quelle peut être l'influence d'une modifi- cation de l'appareil végétatif sur l'appareil reproducteur et réciproquement. On sait que des organes sans la moindre relation apparente peuvent être altérés par des modifications subies par l'un d'eux. Nous prendrons un exemple entre mille, qui prouve que le moindre changement dans la vie d'une plante peut entraîner des modifications auxquelles on ne saurait s'attendre au premier abord : MM. Pirotta et Longo (i) ont cité chez une plante très parasite de la famille des Balanophorées, Cyno7noriuin cocci- netim, des stomates qui sont, à coup sûr, d'une utilité très rela- tive dans une plante dépourvue de chlorophylle. Mais le plus étrange, c'est que ces organes présentaient des divisions longitudinales et transversales des cellules stomatiques, formant des appareils à 3-4 cellules autour de la fente, I. Pirotta et Longo, 1899, Sur les stomates de Cynomorium. (Voir le titre complet des ouvrages et les indications bibliographiques dans l'index qui se trouve à la fin du présent Mémoire.) 24 JOURNAL DE BOTANIQUE Nous avons pu nous convaincre, en étudiant certaines plantes parasites, que souvent leur embryologie présente des particularités très intéressantes et il nous a semblé utile de rechercher, en nous basant sur le plus grand nombre de cas, si les conditions biologiques pouvaient entraîner une modification de l'appareil reproducteur; si, par exemple, il résulterait du parasitisme de la plante un parasitisme accentué soit de l'em- bryon, soit de toute autre partie de la semence. En outre, dans le cas où nous aurions pu faire cette consta- tation, il était urgent d'établir si le parasitisme de la plante s'était si fortement accentué qu'il l'aurait atteinte jusque dans ses premières origines, jusque dans son embryon, ou si, au contraire, c'était l'embryon qui, à cause de son parasitisme, se serait habitué à vivre dans des conditions commodes d'existence et aurait forcé la plante à se soumettre à un mode de vie ana- logue. Nous avions l'intention tout d'abord d'étudier en détail l'embryogénie de nombreuses plantes parasites et de reprendre les types déjà décrits pour les considérer au point de vue spé- cial qui nous intéressait. Nous voulions voir en quelle mesure nous pourrions rattacher au parasitisme les particularités embryogéniques que MM. Treub (i). Van Tieghem (2), Gui- gnard (3) et d'autres (4) ont fait connaître à propos des Loran- thacées, Balanophoracées, Santalacées, etc. Mais nous avons dû nous convaincre bien vite que ce travail prendrait un temps considérable, et nous avons été obligé de borner nosrecherches, pour le moment, à quelques types qui nous ont paru tout par- ticulièrement caractérisés, nous réservant de les poursuivre plus tard chez d'autres individus. Nous décrirons donc en détail l'embryogénie de Lathréea squamaria L., de Cytinus hypocïstïs L., de Phelipaea coerulea Mey., à'Orobanche sp., et nous rappellerons quelques observa- tions sur Helosis giiyanensïs Rich., que nous avons étudié en collaboration avec M. le professeur Chodat. 1. Treub, 1882, Loranthacées. 2. Van Tieghem, i86q, Fleurs et fruits du Gui; — 1896, Diverses publica- tions sur les plantes parasites. 3. Guignard, 1885, Santalacées. 4. Chodat et Bernard, 1899 et 1900, Helosis. Ch. Bhrnakd. — Sur l'embryogénie de quelques -plantes parasites. -3 PARTIE GÉNÉRALE (i). En 1879, M. Treub disait (2) : « Je crois pouvoir signaler une direction dans laquelle les « recherches embryologiques peuvent amener la connaissance « d'un nouvel ordre de faits ; seulement pour cela, il faut qu'on « associe les méthodes et les données de la physiologie aux « investigations purement morphologiques. C'est de la nu- « trition de l'embryon que je veux parler. » Et après avoir cité plusieurs types dont il serait bon d'étudier la curieuse embryogénie, il continue : « On pourrait ajouter a sans doute plusieurs noms encore; les caecums et les excrois- a sances du sac embryonnaire dans les Scrophularinées, etc., « ainsi que plusieurs autres particularités analogues, méritent « d'être étudiées au point de vue physiologique surtout. » Nous estimons aussi que tous ces détails d'embryogénie, connus pour la plupart depuis fort longtemps, n'ont été jus- qu'ici étudiés qu'à un point de vue trop exclusivement morpho- logique ou anatomique, tandis qu'ils auraient dû être traités avant tout comme un chapitre important de la physiologie de l'embryon. Au point de vue qui nous occupe en particulier, il était intéressant de rechercher si les anomalies de l'embryosac et le développement considérable de tel ou tel tissu, pouvant être interprété comme organe nutritif de l'embryon, se retrouvaient plus volontiers dans les embryons de plantes parasites. Il s'a- gissait aussi de reconnaître si des formations identiques se rencontraient dans des familles ayant une biologie semblable et si, par l'embryogénie, on pouvait obtenir des renseignements sur les liens de parenté entre différents groupes de plantes. C'est dans ce but que nous avons choisi les plantes énumérées 1. Le présent travail a été effectué dans le laboratoire de l'Institut Botanique de l'Université de Genève. ^Nous l'avons entrepris à l'instig-ation de M. le pro- fesseur Chodat et sous sa direction. Nous sommes heureux de saisir l'occasion qui nous est offerte de lui témoigner ici notre reconnaissance pour la sollicitude et le dévouement sans bornes avec lesquels il a suivi nos recherches. Nous tenons aussi à remercier M. Cas. de Candolle qui a mis à notre dispo- sition, avec son obligeance bien connue, les trésors de sa magnifique biblio- thèque. 2. Treub, 1879, Orchidées. 26 JOURNAL DE BOTANIQUE ci-dessus, toutes très parasites, toutes dépourvues de chloro- phylle et par conséquent comparables. Or nous sommes arrivés à des résultats absolument différents pour les différents individus. Laihrœa sgîiamarm était nettement caractérisé par des formations haustoriales (prolongements suceurs de l'albumen), tandis que Cytùius hypocish's possédait un sac embryonnaire à peu près normal. Quant à Phelipéea et aux Orobanche , elles présentaient des formations spéciales pouvant être interprétées comme des intermédiaires entre le type normal de Cytïmis et celui très anormal de Laihrœa. Nous aurons d'ailleurs à commenter plus loin en détail ces résultats. Les particularités du sac de Lathrwa sqîiainaria ont été décrites par d'anciens auteurs qui en ont fait une étude morpho- logique assez complète. En 1850, Schacht (i) a reconnu que le sac embryonnaire de cette plante pousse dans les tissus qui l'environnent des appen- dices en forme de caecums, apparus avec la fécondation, ré- sorbant les tissus pour y pénétrer, et persistant jusqu'après la formation complète de l'endosperme. « Il n'est pas difficile, dit-il, de leur attribuer une fonction a nutritive de l'endosperme. » Mais il n'a pas vu les détails de l'origine de ces caecums qu'il considère comme des appendices de l'embryosac. Schleiden (2), avant Schacht, avait déjà décrit des caecums du sac embryonnaire; mais il s'était arrêté surtout à la des- cription de la semence âgée et ne donnait pas le développement de ces appareils ; les dessins intéressants qu'il figurait ne se rapportaient qu'à des haustoriums âgés et « maintenant pleins <ï d'air ». En i85iparaissaientlesadmirables travaux de Hofmeister(3). Cet auteur a suivi aussi bien qu'il était possible de le faire à une époque où les méthodes de la technique microscopique n'étaient pas parfaites, tous les détails du développement de Lathrœa. Il a vu que le noyau secondaire du sac se divise plusieurs fois 1. Schacht, 1850, Développonent de l'embryon. 2. Schleiden, 1839, Naissance de l'einbryott. 3. Hofmeister, \2>-:y\., Développement de l'embryon des Personées. Ch. Bernakd. — Sur l'embryogénie de quelques plantes parasites. 27 et qu'il se forme des cellules superposées, aplaties selon une di- rection perpendiculaire à l'axe du sac. Plus tard se formaient, après division, deux séries de cellules superposées. L'extrémité chalazienne du sac, dit-il, n'a pas de formation cellulaire. Puis la vésicule embryonnaire étant fécondée, l'endosperme, « comme cela arrive généralement chez les Personées », pousse des prolongements cœcaux de l'embryosac : les cellules de l'extrémité micropylaire montrent une, quelquefois deux de ces excroissances, mais une seule se développe. De même la partie chalazienne du sac, laissée libre d'albumen, pousse une semblable excroissance; toutes ces formations se développent beaucoup et il n'est pas rare de les voir traverser le tégument et pendre dans la cavité de l'ovaire. L'albumen et l'embryon étant mûrs, ces excroissances pâlissent et se dessèchent. Dans cette étude morphologique si complète, Hofmeister n'a malheureu- sement pas pu suivre de très près le développement de la partie chalazienne du sac et de son caecum ; il n'a pas très bien saisi dans tous ses détails la manière de se comporter des noyaux dans les appareils caecaux ; nous aurons du reste à revenir plus loin sur cette question du noyau qui constitue un chapitre im- portant de notre travail. Hofmeister, d'autre part, ne s'est pas arrêté à la signification physiologique de ces appareils. En 1855 Schacht (i) s'occupe de nouveau de Lathrasa; mais il examine des semences trop âgées et ne peut suivre le développement des appareils ; il constate simplement la pré- sence de ce qu'il appelle le « processus antérieur » vide de cel- lules du sac embryonnaire et le « processus postérieur » éga- lement vide. Il a vu le second — et cela ressort de ses figures, — se diriger parallèlement au raphé, assez loin dans les tissus, tandis que le « processus antérieur » pénétrait aussi à travers le tégument, dans la direction du hile de l'ovule. En 1S58 et 1859 (2) Hofmeister reprend ses travaux sur Lathrasa; il a fait de nouvelles observations, et dans ses ^>S'/y/(i;r(?j'//<3; un aspect tout spécial. Ce- pendant, elle ne mérite pas toujours son nom de iiana, car plu- sieurs des exemplaires cités plus haut ont plus d'un centimètre de longueur. Elle est fixée par un petit disque bien formé et non parasite ; les filaments dressés ne présentent rien de parti- culier et ne pourraient être distingués des autres ^S. cirrosa s'ils étaient séparés de leur support. Cependant, elle est intéressante en ce qu'elle répète les va- riations signalées pour le 6^. cirrosa. Ainsi, la plante des Feroë présente les mêmes anomalies dans le développement des pro- pagules; celle de Norvège est bien la forme sep tenir iofialis à rameaux longs et souples, à propagules à 3, plus rarement 2 rayons cylindriques; les rameaux de celle de l'île de Wight sont courts, mais les rayons des propagules sont encore cylin- driques ; sur la plante de Cherbourg et de Carteret, les rayons commencent à se renfler en fuseau, et sur celle distribuée par les frères Crouan, leur forme meridionalis est parfaitement caractérisée. Si les auteurs n'avaient pas cité, à différentes reprises, la variété najia, il n'y aurait donc pas lieu de la distinguer. G. — Sphacelaria cirrosa var. patentissima Greville. Echantillons étudiés : 1. Danemark, Sundet; 17 avril 1SS4; Rosenvinge leg. ; Herb. Muséum Copenhague. 2 . Normandie, Cherbourg ; Le Jolis leg. ; Herb. Thuret ; et Cherbourg, Plage des Bains, 26 septembre 1855; Thuret leg. ; Herb, Thuret. 3. Normandie; Lebel leg. 1867 (sans nom de localité mais probable- ment de Carteret) ; Herb. Thuret. 4. Bretagne, Roscoff; 9 mai 1902; Mlle A. Vickers leg. et ded. 5. Bretagne, Brest; 1881; Ledantec leg.; et Brest, Saint-Marc, 29 août 1883; Ledantec leg.; Herb. Thuret. 6. Portugal; < Lagoa d'Obidos, in lacu subsalso, Sphacelaria Gome- siana Welw. ; Wehvitsch leg. » ; Herb. Thuret. "Ldi \2ix\éi\.é paieiitissima mérite plus d'attention que la pré- cédente. Sur aucun des exemplaires précédents, je n'ai trouvé C. Sauvageau. — Retnarques sur les Sphacélatnacées. 47 de propagules ni de sporanges d'aucune sorte; les propagules de iS. cïrrosa situés parmi les fdaments ne leur appartiennent pas, mais germent là comme sur un substratum quelconque. Greville [28, pi. 317], qui le premier l'a distinguée, ne dit pas dans quelles conditions elle croît; il la représente cependant fixée sur une branche. D'après une note de Lebel, conservée dans l'Herb. Thuret, « on la trouve fréquemment à la base des Zostères, enchevêtrée parmi le Sphacelaria seriularia, le Plo- cafnmnt uncinatiim et quelques autres petites Algues ». Les frères Crouan [67, p. 164] la citent « sur les parois des rochers un peu vaseux et sur les Corallines », mais j'ai dit déjà qu'il s'agit d'une plante toute différente. Tous ces exemplaires étaient détachés de leur thalle basi- laire. Dans le cas le plus simple, les filaments principaux attei- gnent quelques centimètres de longueur, en restant cylindri- ques et rectilignes, car je ne les ai pas vus porter de poils ; tous les rameaux primaires, relativement courts, se détachent perpendiculairement à l'axe; ils sont d'un moindre diamètre, se terminent en pointe et portent rarement des poils ; la différence entre la pousse indéfinie et les pousses définies est parfaite. Parfois, comme par exemple sur l'échantillon de Lebel, chaque article secondaire supérieur porte deux rameaux primaires courts, simples et raides, et toute la ramification est dans un même plan. D'autres fois, comme sur les autres exemplaires français, les rameaux primaires jumeaux sont dans un plan quel- conque, ou même nés sur deux cellules voisines, ou au nombre de trois ou de quatre; s'ils portent des rameaux secondaires, ceux-ci leur sont perpendiculaires, par conséquent sont approxi- mativement parallèles à l'axe. Dans certains cas, un rameau primaire, sans cause apparente, devient plus long, et se com- porte comme un axe ; dans d'autres cas, les rameaux primaires les plus rapprochés d'une troncature de l'axe, s'allongent cha- cun en une pousse indéfinie, et leur ensemble s'étale en éventail. Cette plante, dont la ramification est très simple, peut ainsi donner un ensemble très compliqué et très enchevêtré. La plante portugaise est bien plus grêle que les autres; ses rameaux sont plus espacés et souvent isolés, mais pareillement perpendiculaires . Enfin, tandis que les articles secondaires inférieurs et les 48 JOURNAL DE BOTANIQUE articles secondaires supérieurs de l'axe sont habituellement semblables et aussi hauts ou moins hauts que larges, les pre- miers, sur la plante de Brest de 1881, étaient notablement plus hauts que les autres, et Greville a déjà signalé cette particularité. Les articles secondaires des exemplaires français et portugais sont dépourvus de cloisons transversales ; au contraire, sur la plante récoltée par M. Rosenvinge, presque toutes les cellules des articles secondaires inférieurs de l'axe, et parfois aussi celle des articles secondaires supérieurs, sont divisées transversale- ment en leur milieu. J'ai trouvé l'exemplaire de Roscofï parmi un envoi d'Algues fait par Mlle Vickers. Certains filaments étaient bien de la forme patentissiina, mais d'autres également stériles étaient intermé- diaires entre elle et le ^. cirrosa ordinaire et muni de propa- gules. D'ailleurs, il semble évident que les exemplaires dont les rameaux primaires naissent perpendiculairement à l'axe, et dans des plans variés, sont une modification de ^S. cirrosa. Tou- tefois, en l'absence complète d'organes reproducteurs, rien ne prouve que les exemplaires dont la ramification se fait toujours strictement dans le même plan, n'appartiennent pas au 6". Pht- mula, et que ceux dont les articles secondaires de l'axe sont régulièrement cloisonnés transversalement, ne sont pas une forme aberrante du vS. phtniigera dépourvue de rhizoïdes. On peut donc se demander si la variété patentissiina, attribuée au kS". cirrosa, n'est pas plutôt la forme que prennent plusieurs espèces quand elles se trouvent dans des conditions d'existence, non encore déterminées, entraînant des modifications parallèles, en particulier une constante stérilité. Je n'ai pas eu l'occasion de récolter cette plante, mais je crois cependant pouvoir élucider la question d'après des récoltes de Lloyd. En effet, Lloyd a distribué dans ses Algues de l'Ouest, sous les n°^ 348 et 349, le Spliac. seriularia (Halopteris Jilicina) et le Sphac. Ulex (Stypocaulon scoparium, Sphac. scoparioides) ; les échantillons distribués sont propres et choisis, mais j'ai trouvé, dans son herbier, les récoltes d'oii il les a extraits. L'une était marquée : « Sphac. seriularia. Algues de l'Ouest n° 348, Côte d' Arradon, Golfe du Morbihan, surle gravier des bancs de Zostères 27 sept. 1856 » ; une autre : « Sphac. Ulex et seriularia. Ile aux Moines, sept. 1856 » ; et une troisième : C. Sauvageau. — Remarques sur les Spfiacélariacées. 49 « Sphac. Ulex çxsertitlari'a, Saint-Gildas, 17 sept. 1856 ». Or, dans chacune, l'ensemble est un mélange intimement enchevêtré de 6^. serUilaria, S. Ulex, S. cïrvosa et ^. Plîumda, mélangé à des fragments de frondes de Dïctyota, des débris de feuilles de Zostera marina, des Floridées, des Bryozoaires, etc. Le paren- chyme des fragments de Zostera, étant plus ou moins détruit par la macération, les longues fibres foliaires, isolées, se sont entor- tillées autour des Algues, les enchevêtrant en paquets, et rendant leur séparation longue et malaisée. Ces trois récoltes concordent bien. On parlera plus loin de y Halopteris et du Stypocatilon. Le ^. cirrosa est la ïovmç.pate7t- tissùna incontestable, mais imparfaitement caractérisée ; les rameaux courts, très divariqués, se détachent rarement à angle droit, et j'ai vu quelques rares propagules de la forme ordinaire, à rayons fusiformes. Le ►S. PhinnUa, fréquent dans ces récoltes de Lloyd, est long de 2-3 centimètres, probablement davantage, car on ne peut l'extraire entier ; ses rameaux courts, égaux, divariqués, mais non perpendiculaires, portent d'assez nombreux propagules. Ces échantillons correspondent bien à ceux de Naples et de Minorque que j'ai cités précédemment (chap. Vlll), et à la plante de Zanardini [60, pi. XXXIIl], et que j'ai supposés représenter un état âgé delà forme habituelle du ^S". Plumula; je préfère actuellement les considérer comme une var. patentissiinaéwS. Phuimla, dont la plante stérile récoltée par Lebel serait l'état le mieux caractérisé. Il semble donc que, soumises à des conditions encore mal précisées, mais qui se rencontrent sur le sable des bancs de Zostera fnarina, certaines Sphacélariacées présentent des mo- difications parallèles et bien particulières. Les Halopteris Jîli- cina et Stypocaulon scopariuni deviennent les plantes que Bonnemaison appelait Sphac. sertîilaria et Sphac. Ulex ; le kS. cirrosa laisse croître ses rameaux perpendiculairement à l'axe cylindrique, allongé et privé de poils, et cet état, quand il est bien caractérisé, paraît entraîner la stérilité ; il devient la y2s.patentissima. D'autres espèces, nettement pourvues d'axes et de rameaux, se comportent de même. Jusqu'à présent, on les a confondues avec la variété précédente, mais il y a lieu de reconnaître un S. Plumula var. patentissima qui prendrait naissance soit quand il vit enchevêtré, comme dans les récoltes 50 JOURNAL DE BOTANIQUE de Lloyd, soit quand il rampe (au lieu d'être dressé) comme dans la plante de Naples. Dans son état extrême de modification, il deviendra fort difficile à distinguer de la même variété du ^S'. cirrosa. Les S. bipimiata et Bysiri'x détachés de leur subs- tratum, roulés par le flot, et accrochés par les fibres de Zostera, présentent peut-être des phénomènes semblables. La plante récoltée par M. Rosenvinge serait pareillement un S. plumig-era var. patentissima, qui perdrait la propriété de produire les rhizoïdes si caractéristiques du type, phéno- mène que d'ailleurs Ton constate également chez X Haloptei'is et le Stypo caillou. Ces variétés, étant sous la dépendance des conditions exté- rieures, présentent des formes de passage à la forme typique. * * * Les espèces qui constituent le groupe du ^. cirrosa sont réunies entre elles par leur mode de ramification et par leurs propagules trifurqués. Sans émettre d'hypothèse sur leur gé- néalogie, il ne semble pas aventuré de les considérer comme dérivant d'une souche commune, dont elles se sont séparées par diverses adaptations. M. Reinke [91, 2, p. 10] doutait de leur présence au sud de l'Equateur. J'ai montré qu'un parallélisme étroit existe au con- traire entre les formes européennes et les formes australiennes. Ce point est important pour l'histoire des migrations et des variations de ces plantes. Les mers australasiennes, en effet, renferment plusieurs genres de Sphacélariacées qui leur sont spéciaux, et nous avons vu dans les précédents chapitres qu'elles sont particulièrement riches en espèces de Sphacelaria. Il est donc plus vraisemblable de supposer que nos espèces euro- péennes du groupe cirrosa ont émigré d' Australasie que de sup- poser l'inverse ; elles auraient donc là leur patrie d'origine, leur centre de dispersion. Mais, pour le moment, nous ne pouvons guère aller plus loin, car les représentants australiens, connus seulement par quelques échantillons pris sur de grandes plantes, Fucacées ou Posidoiiia, y possèdent certainement des habitats plus divers pouvant entraîner des adaptations plus variées. Des études faites sur place, ou tout au moins sur des matériaux C. Sauvageau. — Remarques sur les Sphacélariacées . 51 plus abondants que ceux mis à ma disposition, montreraient sans doute avec plus de précision les liens de parenté qui um^- sent le S. /urcz'gera au S.fusca, le 6'. bii^adiata au S. cirrosa. Il n'est pas sans intérêt de remarquer que, lorsque les 6'. furcigera et cirrosa parviennent par émigration à une dis- tance considérable de leur pays d'origine et rencontrent des conditions particulières d'existence, leurs propagules subissent des modifications comparables : c'est ce que nous avons constaté aux Feroë ; ces deux espèces, qui proviennent sans doute d'une souche commune, tendent à se rapprocher de nouveau (i). \J Halidrys siliqziosa qui croît aux Feroë, y porte probable- ment aussi le ^. bipiiinata, et il serait intéressant de rechercher si les propagules présentent les mêmes irrégularités que ceux des deux autres espèces. Mais à Helgoland et à la pointe sud de la Norvège, tandis que les propagules du S.ftircigera sont souvent modifiés, ceux du ►S. cirrosa ne m'ont pas montré de formes monstrueuses spéciales. D'ailleurs, le ^S. cirrosa xç.vs^on\ç. bien plus au nord, et les modifications qu'il subit graduellement, suivant la latitude, dans sa ramification générale, et surtout dans la manière d'être des propagules, sont tout à fait remar- quables. Nous avons déjà vu un phénomène semblable à propos du S. racemosa qui varie considérablement d'Angleterre au Groenland. Toutefois, cette espèce étant plus rare que celle dont nous nous occupons, ses modifications sont moins faciles à suivre. Si l'on ne connaissait le .S. cirrosa que par trois exemplaires, un de Trondhjem, un de Guéthary et un autre d'Alger, on en ferait presque sûrement trois espèces diffé- rentes, et si je n'ai pas séparé comme variétés les deux exem- plaires australiens cités précédemment, c'est que les variations des exemplaires européens m'ont laissé supposer qu'on pour- rait également trouver entre eux des formes de passage. On pourrait citer, parmi les Phanérogames, des variations semblables, par exemple celles que le regretté Franchet a si 1. Je constate le fait sans en chercher la cause, car nous manquons d'élé- ments d'appréciation. Malgré leur latitude élevée (Svinô, ôa^is', d'après la carte publiée par M. Bôrgesen), la température des Feroë n'est pas rigoureuse ; elle est même tempérée. Le manque de lumière agit sans doute plus que le manque de chaleur. Ainsi, d'après M. Rosenvinge, la profondeur de trente brasses danoises (57 mètres) paraît être la limite inférieure absolue de la végétation sur les côtes du Groenland, tandis qu'au milieu de la Méditerranée, à Minorque, cette limite est de 160 mètres, d'après M. Rodriguez (Rodriguez in litt.). 52 JOURNAL DE BOTANIQUE bien mises en lumière sur l'Edelweiss, Leoniopodùun alpinmn, qui, en outre des modifications dans la structure des fleurons, perd, en allant de nos Alpes vers l'Est (variations de longitude), sa couronne de bractées si caractéristiques, pour devenir un simple Gnaphalmin. Bien des plantes alpines sont considérées comme homologues d'espèces différentes vivant dans la plaine. Comme chez les autres Phéosporées, les sporanges unilocu- 1 aires des Sphacelarm sont très probablement des organes de reproduction asexuée, et les propagules sont des organes de multiplication, des boutures, comme celles des Choristocarpus , Acùieiospora, Tilopteris. Or, les espèces du groupe du .S. cir- rosa présentent un balancement organique entre la production des sporanges uniloculaires et celle des propagules. C'est ainsi que le wS. Hystrïx, dont les propagules sont si abondants, paraît produire très rarement des sporanges uniloculaires. Son homologue australien, le ^S. Harveyana, dont j'ai examiné un certain nombre d'exemplaires, et qui possède des sporanges uniloculaires, ne m'a montré que des indices possibles de la pré- sence des propagules. Le S. bipinnata en est aussi un exemple frappant ; ses sporanges uniloculaires paraissent être la forme habituelle de la reproduction asexuée ; les propagules sont très rares et je les ai trouvés sur des exemplaires pauvres en sporanges., Le wS'. cirrosa se comporte de façon exactement inverse ; il se multiplie surtout par la voie végétative. Le parasitisme d'une plante est souvent une cause de dégra- dation pour elle. Chez les Phanérogames, il retentit sur l'appareil végétatif et plus encore sur la fleur. Son effet n'est pas le même chez les ^S. Hystrix et Harveyana dont le parasitisme, bien qu'il n'épuise ni même ne déforme le support, est cepen- dant très réel; leur appareil reproducteur, qui comprend des anthéridies et des sporanges pluriloculaires qui sont probable- ment des oogones, est en effet le mieux différencié du groupe (i). Le kS. bipinnata, pareillement parasite, a des organes pluri- loculaires d'une seule sorte dont les logettes de très petite taille I. On a déjà dit (rhap. I) que le 5. cœspitula, parasite, possède probable- ment des anthéridies ; le S. furcigera australasien (cliap. X), à deux sortes d or- ganes pluriloculaires, est également parasite. C. Sauvage AU. — Remarques sur les Sphacélariacées. 53 font penser à la possibilité de l'isog^araie. Le 6*. cirrosa, à vie indépendante, au contraire, se multiplie presque constamment par ses propagules ; ses organes pluriloculaires sont une rareté. C'est pour cela que, malgré l'habitude d'admettre que les plantes à vie parasitaire dérivent par adaptation d'espèces à vie indé- pendante, on pourrait supposer l'évolution inverse : le .S. bipin- nata serait la souche du S. cirrosa. Il aurait perdu sa nature parasitaire comme la perd le 6". fiircïgera quand il passe d'un support pénétrable à un substratum résistant. Toutefois, la mo- dification serait plus complète pour le 5\ cirrosa qui n'est plus parasite, même sur un Cysioseira. En outre, par l'intermédiaire du S.fusca, ou mieux du 5'. biradiata, \ç.S. Harveyana, homo- logue australien du S. Hystrix, pourrait être directement rattaché au S. fiircigera, car celui-ci, avec un appareil végétatif et les propagules plus simples, possède, en Australie, des organes pluriloculaires comparables. Ces suppositions sont d'ailleurs plus faciles à faire qu'à vérifier; pour le moment, elles n'ont d'autre intérêt que celui de montrer la complexité de la question. H. — Sphacelaria tribuloides (appendice au chap. ix) et Sphacelaria biradiata (appendice au chap. xi). Les sporanges pluriloculaires du 6'. iribiiloides , découverts par Hauck dans l'Adriatique, furent retrouvés par M. Kuckuck à Rovigno sur des plantes récoltées en avril, et je les ai repré- sentés sur la figure 29, L. Les sporanges uniloculaires étaient inconnus. M. Kuckuck les a rencontrés à Rovigno, sur des touffes croissant sur le Codïiint Bttrsa récoltées le i*"" dé- cembre 1896, qu'il a bien voulu me communiquer. Ils croissent sur les mêmes individus, plus rarement sur les mêmes branches que les précédents ; parfois isolés, ils sont souvent superposés, épars ou unilatéraux (fig. 47). A maturité, ils sont arrondis, de 65-80 a de diamètre, portés par un pédicelle court, unicellulaire, redressé. Mais, à l'état jeune, ils sont cylindriques allongés (cette forme a déjà été signalée chez plusieurs espèces australa- siennes). La figure 47 les représente au même grossissement que les propagules et les sporanges pluriloculaires de la figure 29. 54 JOURNAL DE BOTANIQUE En indiquant le 6'. tribîdoides dans le golfe de Gascogne [97, p. 12 et p. 44], j'ai dit que jusqu'alors on ne l'avait pas cité dans l'Océan au sud de l'Angleterre. Le 7 juin 1902, j'en ai récolté plusieurs touffes munies de propagules à l'Ile de Ré, sur les rochers. On le trouvera certainement aussi en Bretagne. M. Le Jolis a bien voulu me communiquer un échantillon propa- gulifère, récolté « sur un caillou à Sacrificios, près Vera Cruz, Mexique ». Le 6". trïbîdoides est probablement répandu dans tout le golfe du Mexique et la mer des Antilles. Au point de la distribution géographique d'une espèce voisine, le ^S. Novœ Hollandi'œ, je signalerai deux touffes munies de propagules, de l'Herbier Lenormand, marquées « n° 708, Ile Célèbes ». L'examen d'exemplaires de 5'. biradiaia rencontrés dans l'Herbier Lenormand me permet de compléter la description donnée au chapitre XI. Deux échantillons non déterminés, intercalés par Lenormand dans le cahier du S. ct'rj'osa, portaient la même étiquette : « D"" F. MuUer, 1861, Port Phillip, Australie », mais provenaient assurément de récoltes différentes. Sur l'une, en effet, sorte de cordon noir d'un décimètre de long, et de moins d'un milli- mètre de diamètre, appartenant à une Fucacée, le parasite forme des touffes denses, rapprochées, d'un brun olivacé; sur l'autre, qui est probablement une extrémité fructifère de Cysto- phora, les touffes du parasite plus grêles, d'un brun clair, sont plus espacées et à stolon connectif plus visible. La ramification correspond bien à celle du ^S. cirrosa; les filaments principaux, plus larges que sur la plante d'Areschoug, atteignent souvent 70-S0 |j. et, dans ce cas, les articles, moins hauts que larges, montrent de face 4-5 cloisons longitudinales; les rameaux courts, divariqués, nombreux, présentent des poils rapprochés, tous réduits à leur gaine renfermant souvent des débris des cellules inférieures, comme dans les poils de durée éphémère; c'est donc bien un fait général. Les propagules, très abondants, ont la même forme que sur la plante d'Areschoug. En outre, et sur les mêmes filaments, les touffes nées sur la Fucacée indéterminée présentaient d'assez nombreux sporanges uniloculaires. Ceux-ci, portés par un pédicelle dressé, très court C. Sauvageau. — Remarques sur les Spkacélariacées. 55 et unicellulaire, arrondis ou légèrement aplatis, mesurent 60-80 a de diamètre ; parfois leur cellule mère est coupée par une cloison transversale. Les deux sortes de sporanges du 6". ôt'ra- dïata sont donc maintenant connues. Un autre Sphacelarïa de l'Herbier Lenormand, marqué simplement « D"" Harvey, 1862, Port Western, Australie », était une touffe compacte et relativement volumineuse d'environ Fig. 47. — Sphacelarïa tribtiloides Meiiegh. ; Rovigno, décembre 1896, culalres à divers états de développement (Gr. 200). Sporanges unilo- I centim. de hauteur. Il m'a semblé avoir grandi sur un rocher. A l'inverse des échantillons de Port Phillip, des filaments s'élevant directement du disque basilaire ne portaient que quelques rares rameaux; sur d'autres, plus abondamment ramifiés, les branches, simples et longues, arrivaient presque toutes au même niveau; les poils étaient très rares. Les filaments, de 60-80 ti, de large, montraient de face 4-5 cloisons longitudinales. Les propagules étaient les mêmes que sur les plantes de Port Phillip et ne man- quaient jamais non plus du poil médian. .0 JOURNAL DE BOTANIQUE La plante de Port Western, identique à celle de Port Phillip par ses propagules, en est donc différente par sa ramification. Cependant, n'ayant vu qu'un fragment d'une touffe unique, je ne l'en ai pas séparé. Il est possible, en effet, que le 6". bzradiafa, si voisin du ^S. cïrrosa, présente en Aus- tralie une ramification aussi variable que celle de ce dernier dans nos pays. Enfin, j'ai trouvé plusieurs propagules de ^. bïradiata parmi des touffes de 6'. fiircigera et de ^. Novas-Hollandias nées sur un Posi'd. aiistrali's récolté par Harvey à Port Jackson (n° 153; Herb. Trinity Collège). Les quatre localités d'où est connu le 5'. biradiata (Adé- laïde, Port Western, Port Phillip et Port Jackson) sont groupées au Sud et au Sud-Est de l'Australie. [A SKî'vre.) NOTE SUR LA RÉPARTITION DES ORGANES SÉCRÉTEURS DANS VHYPERICUM CALYCINUM Par M. Georges "WEILL. Au cours de recherches entreprises au Laboratoire de Ma- tière médicale, à l'Ecole Supérieure de Pharmacie de Paris, sur les organes sécréteurs de la famille des Hypéricacées, nous avons pu constater chez V Hypericîiin calicymim quelques particula- rités dignes d'intérêt. Les coupes, faites en série dans le but d'observer la marche de l'appareil sécréteur de ces plantes, vers le nœud de la tige, montrent que de nouveaux organes s'ajoutent au système sécré- teur caractéristique de l'entre-nœud. On sait, depuis les recherches de M. Van Tieghem (i), que \ Hypericunt calïcynuin possède quatre systèmes de canaux oléifères : 1° les canaux primaires médullaires, propres à la tige; 2° les canaux primaires corticaux appartenant à la tige et se prolongeant dans la feuille, où ils sont bientôt remplacés par des poches sécrétrices ; I. Van Tieghem, Soc. bot. de Fr., t. IV, 1884, p. 146-151 ; Ami. Se. nat., 1885, f s., t. I, p. 47-55. G. Weill. — Sur les organes sécréteurs dans /'Hypericum calycinum. 57 3° les canaux primaires du péricycle, qui s'étendent à la fois dans la racine, dans la tig-e et dans la feuille ; 4° les canaux secondaires du liber également répandus dans toute rétendue du corps végétatif, moins cependant dans la feuille que dans les autres organes. D'autre part, voici ce que le même auteur décrit au sujet des canaux médullaires du rhizome : « On aperçoit quatre canaux oléifères en face des angles du prisme libéro-ligneux, c'est-à- dire en correspondance avec les arcs de canaux corticaux et avec les quatre séries de feuilles. Les deux qui répondent aux feuilles prochaines sont toujours bien développés; mais l'un des deux autres manque quelquefois. Ces canaux médullaires sont interrompus aux nœuds; ils ne pénètrent pas dans les feuilles. Au contraire, les arcs de canaux corticaux se prolon- gent dans les écailles du rhizome où on peut les suivre jusqu'à une certaine distance de la base. Les canaux oléifères de la tige sont au nombre de quatre, qui correspondent aux quatre canaux corticaux et aux quatre séries de feuilles ; ces canaux médullaires manquent dans l'entre-nœud inférieur de la tige aérienne; comme dans le rhizome, ils sont interrompus aux nœuds et ne se prolongent pas dans les feuilles. » Mais l'examen attentif de nos préparations nous a permis de remarquer que, bien souvent, surtout dans les régions péri- cyclique, libérienne et médullaire, plusieurs canaux étaient accolés, et séparés seulement par une mince cloison réduite à une assise de cellules. Cette observation se répétait d'ailleurs dans la plupart des espèces étudiées, aussi bien indigènes qu'exotiques. De plus, ce phénomène se généralisait ; car, en ce qui con- cerne les organes sécréteurs des différents tissus, les canaux situés dans le parenchyme libérien, simples à un moment donné, se ramifient très fréquemment après un accroissement de leur volume; l'examen des sections, faites dans des régions voisines supérieures dans l'organe végétatif considéré, confirme le fait. Outre que de nouveaux éléments sécréteurs peuvent se dif- férencier directement dans les parenchymes, il semble donc que les canaux sécréteurs des Hypéricacées jouissent de la pro- priété de se ramifier, fait connu seulement chez un petit nombre 5» JOURNAL DE BOTANIQUE I Fig. I. — Coupe transversale de la moelle de VHypcriciitn calycinum L. ; A^ B, canal sécréteur de la moelle; C, D, le même canal montrant la cloison Cj qui le divisera; £■, les deux canaux sont réparés; F, Coupe schématique longitudinale laissant voir le par- cours de ce canal; cth, canal médullaire; ce, canal cortical; pm, poche médullaire; b, bois. G. Weill. — Sur les organes sécrëteîirs dans /'Hypericum calycinum. ^g de végétaux et décrit par ]M. GuiGNARD (i) chez les Copaifera et les Daniellia. Il importait donc devant la rareté du phénomène de préciser le mode de division de ces appareils. U Hyperz'cufft caltcyjmm est une des rares espèces d'Hypéri- cacées de nos pays possédant des canaux sécréteurs dans la région médullaire de la tige, mais ce que les auteurs précédents n'ont pas signalé, c'est le nombre variable de ces organes à des hauteurs différentes. Vers le milieu de chaque entrenœud, leur nombre se réduit la plupart du temps à l'unité ; mais, au fur et à mesure que l'on approche du plan nodal, on en distingue généralement deux; de plus, dans ce même plan, deux poches nouvelles font leur appa- rition, c'est-à-dire qu'on se trouve alors en présence de quatre réservoirs visibles sur une même section transversale. La régularité dans cette disposition n'est pas absolue ; car, dans des sections nodales supérieures, souvent il arrive que les deux poches ne se différencient pas. De même, quelquefois, tout l'appareil de sécrétion médullaire fait défaut ; il y a inter- ruption des canaux centraux, mais ils se reformeront bientôt à peu de distance de leur terminaison. La série des coupes, immédiatement supérieures, permet de constater la disparition des deux poches latérales; d'autre part, des deux canaux sécréteurs, l'un se termine rapidement et l'autre continue son chemin à travers la moelle pour atteindre la région voisine du nœud supérieur, où le phénomène général de bifurca- tion apparaît à une distanced'environ un centimètre du plan nodal. En coupe longitudinale perpendiculaire à l'axe des canaux sécréteurs, la ramification peut être observée avec la plus grande facilité, si l'on a soin de colorer le produit sécrété par l'orcanette acétique. A un certain endroit le canal médullaire se bifurque en deux branches et dès lors, les deux ramifica- tions continuent leur chemin, indépendamment l'une de l'autre, tantôt se rapprochant, tantôt s'éloignant; mais elles restent toujours distinctes, sans jamais s'anastomoser; après avoir parcouru côte à côte une certaine longueur, l'une d'elles se termine brusquement en tube aveugle, et l'autre se prolonge jusqu'au plan nodal supérieur. I. L. Guignard, L'appareil sécréteur des Copaifera (Bull, de la Soc. bot. de Fr., t. XXXIX, 1892). — Les Daniellia et leur appareil sécréteur {].'\q. Bot., XVI, 1902). 6c JOURNAL DE BOTANIQUE La section faite dans un entre-nœud, vers son milieu, montre un seul canal sécréteur situé au centre de la moelle quig^ardeune même dimension pendant la plus grande partie de sa traversée dans Tentre-nœud. A un demi-centimètre ou à un centimètre au- dessous de l'insertion des feuilles, le canal s'accroît en volume et devient un g'ros réservoir. La figure i , A nous le montre en voie d'accrois- sement ; il possède alors huit cellules de bordure qui se distinguent aisément des élé- ments énormes de la moelle qui l'environnent. A un ni- veau supérieur, les cellules, de bordure s'aplatissent et se divisent; pendant cette période, deux de ces cellules, presque opposées, se distin- guent de leurs voisines par leur dimension; la figure i, B montre sur un côté du canal cette cellule plus grande, et, en face, un groupe de trois cellules qui pénètrent fort avant dans l'intérieur du ré- servoir. Au stade suivant (fig. i , C), la plus proéminente des trois Fig. 2. — Coupe longitudinale de la moiille de CcUulcS S CSt allongeC, tOUt VHypericitnt calycimitn L. ; trajet d'un canal pp rpcifanl" Unicellulaire Pt sécréteur dans la moelle se bifurquant en deux ' branches. tOUChc la Ccllulc OppOSée déjà remarquable dans la coupe précédente par sa dimension et qui s'est encore agrandie. Corrélativement, des cristaux d'oxalate de calcium, mâclés ou prismatiques, apparaissent dans les éléments médullaires voisins. C'est ainsi que s'accomplit la division de l'organe sécréteur et l'on peut voir dans la figure i , Z?, le début du cloisonnement G. Weill. — Sur les org'anes sécréteurs dans /'Hypericum calycinum. 6i tangentiel qui donnera les cellules de bordure de la ramification du canal. Pendant ces phénomènes de transition, les autres cellules de bordure reprennent leur forme primitive. La section suivante (fig. i, E) renferme les deux canaux complètement constitués, continuant chacun de leur côté leur marche, d'abord accolés quelque temps par leurs cellules de bordure, puis séparés par une assise d'éléments de la moelle. Les deux canaux restent dorénavant autonomes et sont plus ou moins éloignés l'un de l'autre dans la masse du parenchyme. Considérons maintenant ce qui se passe au plan nodal : les deux canaux dont la marche a été suivie pas à pas existent tou- jours ; en outre, deux poches sécrétrices nouvelles font leur apparition ; leur dimension est plus considérable que celle des canaux. En résumé l'on trouve au total à cet endroit quatre organes de sécrétion. Lorsque le départ des feuilles est effectué, c'est-à-dire en pénétrant dans l'entre-nœud supérieur, nous ne retrouvons la plupart du temps qu'un seul canal qui recommencera sa digi- tation ainsi qu'il a été décrit précédemment. Les organes sécréteurs dans cette espèce {Hyperïcîun caly- cimiin) présentent, comme on le voit, des particularités très intéressantes dans leur marche, soit qu'il s'agisse des poches du parenchyme cortical, soit qu'on envisage les canauxdes régions péricycliques ou libériennes. L'exposé complet sera fait dans une étude d'ensemble ultérieure. Nous avons seulement voulu attirer aujourd'hui l'attention sur cette digitation des canaux sécré- teurs, phénomène sur lequel on n'a guère encore insisté. La coupe longitudinale ci-contre (fig. 2) montre le canal volumineux de la moelle, muni de ses cellules de bordure, se divisant en deux parties. De plus, le schéma {fig, i, F) résume l'exposé des faits énoncés ci-dessus et rend compte du phénomène. Cette observation de digitation ou ramification simple de ca- naux sécréteurs s'ajoute aux faits peu nombreux déjà connus de canaux se ramifiant et s 'anastomosant de façon à former un réseau sécréteur {Copai'fera, Daniellïd). Il semble donc que le fait soit plus général qu'on ne le pense et que beaucoup d'observations analogues pourront être faites dans les plantes les plus diverses. 62 lOUKNAL DK BOTANIQUE SUR L'EMBRYOGÉNIE DE QUELQUES PLANTES PARASITES {Suiie.) Par M. Ch. BERNARD. ^ (PI. I-VII.) Bachmann (i), étudiant en 1882 le développement de la graine des Scrophularinées, a vu chez certaines Véroniques et chez Euphrasm Odontites des appendices quelquefois très développés dans les régions micropylaires du sac. Ces appareils étaient plus ou moins lobés et bifurques chez Vei'om'ca polita. Ces anomalies du sac embryonnaire ont été, comme on le voit, signalées surtout chez des Gamopétales. Hegelmaier (2) pourtant représente, chez certaines Légumi- neuses, des protubérances irrégulières du sac embryonnaire. Guignard (3), reprenant le développement de l'embryon des Labiées, n'a pas vu les appendices aveugles signalés par Tulasne, appendices d'ailleurs retrouvés par d'autres auteurs. Guignard dit en effet : « Sans refaire l'histoire de ce développe- « ment , ni vouloir montrer que la méthode de dissection appliquée « par Tulasne à l'étude du sac embryonnaire a contribué pour a beaucoup à faire admettre une bizarrerie déforme exagérée, . . » , et plus loin : « Dans une même espèce, la résorption du tégu- « ment ovulaire ne se fait pas toujours au début d'une façon « régulière sur toute la périphérie du sac embryonnaire; de là « l'origine des appendices plus ou moins dilatés signalés sur les « côtés de la cavité de cet organe. » A propos de Veronïca, Buscalioni (4) écrit en 1893 : « Les m deux extrémités du sac embryonnaire se développent irrégu- « lièrement dans l'épaisseur du tégument (extrémité chalaziale) « ou en dehors de celui-ci (extrémité micropylaire) sous forme « d'une or-rande cellule. » Et encore : « La branche micropylaire et la chalaziale de l'albumen ne 1. Bachmann, 1882, Graine des Scrophtilarinécs. 2. Hegelmaier, 1887, Endospernte des Dicoiylées. 3. Guignard, 1803, Développement de la graine et du tégument séminal. 4. Buscalioni, 1893, Graine de Veronica hederaefolia. Ch. Bernard. — Sur l'embryogénie de quelques piaules parasites. 63 « sont autre chose que l'expression d'un mouvement campylo- « trope de l'endosperme et ne doivent pas être considérés comme « une production anormale; les deux branches, avec les extré- « mités respectives du sac, servent à fixer l'ovule afin qu'il a puisse accomplir plus régulièrement son mouvement d'in- « curvation. » Pour Buscalioni, cette production de deux grandes cellules à contenu bien caractéristique ne serait donc pas autre chose que l'indication d'une tendance de l'ovule à devenir campylo- trope, tendance se manifestant tout d'abord par une courbure du sac embryonnaire; ces deux branches seraient une production normale et dont l'aspect seul serait anormal. Ces prolongements, qui sont pour lui des appendices du sac embryonnaire, ne sont malheureusement pas figurés dans un nombre suffisant de plan- ches et le développement n'en est pas assez bien suivi pour qu'on puisse voir s'ils n'ont pas leur origine dans l'albumen. Il les appelle branche micropylaire et branche chalaziale de recouvrement, et reproche aux auteurs d'avoir nommé la der- nière « Aussâckung » basilaire (Bachmann) ou « appendice basilaire », « Caecum basilaire vide » (Tulasne), etc. Il propose de la désigner plus spécialement sous le nom de « extrémité chalaziale du sac embryonnaire » . Les figures de Buscalioni présentent de grandes analogies avec ce qu'on rencontre chez Lathrxa; il voit un cœcum se prolonger dans le micropyle, en sortir et se diriger vers le funicule. C'est, dit-il, l'extrémité micropylaire du sac; de l'autre côté, « l'extrémité chalaziale » avec des noyaux hypertrophiés se dirige vers le raphé; enfin, ce que nous considérons chez Laihvâea comme l'extrémité du sac, il l'admet ici comme une « excavation où étaient logées antérieurement les antipodes ». Chamberlain ( i ), dans Aster Novas Aiigh'a?, a vu, à la base du sac, des antipodes très développées et au-dessous une formation spéciale, une espèce de grande cellule très renflée, et qu'il con- sidère comme une cellule antipodiale excessivement développée avec plusieurs noyaux souvent irréguliers, déformés. MlleGold- flus (2), quia étudié cette plante, n'a pas retrouvé cette formation qui pourrait n'être qu'accidentelle et à laquelle Chamberlain 1. Chamberlain, 1895, Sac embryonnaire ^'Aster Novae Anglise. 2. Goldflus, 1899, Antipodes et assise épithéliale des Cojnposées. 64 JOURNAL DE BOTANIQUE reconnaît d'ailleurs une tout autre fonction qu'une fonction haustoriale. Tschirch (i) et Schlotterbeck (2) décrivent des appendices du sac de Melampyriun. Merz (3), en 1897, dit à propos des graines des Utricu- lariées : « Le sac, court, d'abord fusiforme, s'allong-e dans le « micropyle, se courbe plus ou moins fort et pénètre plus tard « comme suçoir portant l'appareil œuf dans un tissu nutritif « du placentaire, comme cela se retrouve chez quelques Per- ce sonées. » Enfin, en 1899, Mme Balicka (4), dans un travail d'embryo- logie, s'attache surtout à la recherche des formations haustoriales des sacs embryonnaires chez les Scrophularinées, Gesnéracées, Pédalinacées, Plantaginacées, Campanulacées et Dipsacées ; elle représente des appendices rappelant de très près ceux figurés entre 1850 et 1858 par Hofmeister et Tulasne, et elle les considère comme des appareils utiles à la nutrition du sac em- bryonnaire. Dans ses conclusions, elle affirme que la présence d'un suçoir ne peut être prise en considération comme base de classification, les caractères du sac étant plutôt ontologiques que phylétiques; un suçoir toutefois peut servira établir des parentés. Les types de suçoirs qu'elle figure sont très variables et sont quelquefois en relation avec un tissu nutritif spécial ; le suçoir, dans ce cas, est localisé ; ailleurs (surtout pour les suçoirs micropylaires), il n'y a pas de tissu nutritif différencié et alors le suçoir est diffus pour ronger tout le tégument. On peut constater même des ramifications extra-ovulaires qui sont peut-être des appareils pour conduire au sac l'humidité néces- saire. S'il n'y a pas de vrai faisceau dans le funicule, le suçoir chalaziense développe davantage. Mme Balicka constate que les suçoirs ont souvent des noyaux nombreux, gros, de forme spé- ciale, et qu'ils ne présentent généralement pas de formations cellulaires, ou alors des cellules vite gélifiées et mucilagineuses. Les tapètes, dit l'auteur, sont non protectrices, puisqu'elles manquent près du suçoir qui, sans membranes, aurait surtout 1. Tschisch, igoo, Atlas anatomique. 2. Schlotterbeck, 1896, Semences pharmacognostiqnes. 3. Merz, 1897, Graines des Utricularia et Pinguicula. 4. Balicka, 1899, Sac embryonnaire de certaines Gamopétales. Ch. Bkknaed. — Sur (' embryogénie de quelques plantes parasites. 65 besoin de protection. Elles produisent peut-être des ferments digestifs ; les synergides ne prennent pas part à la formation des suçoirs qui sont des appareils d'origine endospermique ; les antipodes sont des organes transitoires qui disparaissent vite. Tous ces appareils, décrits par les auteurs et interprétés par eux de différentes manières, nous semblent être des formations spéciales concourant toutes au même but : la nutrition de l'albumen, et partant, la nutrition de l'embryon. L'albumen serait un individu particulier vivant en parasite sur la plante qui lui a donné naissance. Le sac embryonnaire semble quelquefois fonctionner direc- tement comme suçoir et se nourrir aux dépens des cellules du tégument ; c'est par exemple le cas, sans doute, des sacs allongés en boyaux décrits par MM. Treub (i), Van Tieghem (2), Gui- gnard (3), à propos de Vïscutji, Thesitim, Saiiiahtni, etc. ; nous avons recherché et constaté ces formations de sacs allongés et pénétrant bien avant dans les tissus de l'ovule, chez Osyris alba, chez Vïscuin album et chez d'autres encore. L'embryon lui-même peut se comporter directement comme un parasite, nettement caractérisé par des appareils suceurs bien particuliers. M. Treub (4) a, par exemple, cité ce cas en 1879, à propos des Orchidées ; Hofmeister (5) déjà, avait noté des suspenseurs renflés très développés ; pendant longtemps, du reste, on a admis que le suspenseur avait pour fonction d'amener de la nourriture à l'embryon. On est revenu de cette manière de voir et on s'est convaincu que, normalement, ce n'est pas le cas. Le suspenseur, cependant, peut présenter des anomalies qui lui font jouer un rôle dans la physiologie de l'embryon. Hegelmaier (6), entre autres, constata des excroissances du suspenseur de Tropœohtm inajits et supposa que l'un de ces processus, celui qui pénètre dans le placenta, pourrait avoir le rôle d'absorber des matières nutritives, de transformer sans 1. Treub, 1882, loc. cit. 2. Van Tieghem, 1869, loc. cit.; 1896, loc. cit. 3. Guignard, 1885, loc. cit. 4. Treub, 1879, loc. cit.; 1883, Sur l'embryon, le sac em.bryonnaire et l'ovule. 5. Hofmeister, 1840, Naissance de l'embryon. 6. Hegelmaier, 1878, Développem,ent de l'embryon des Dicotylées. 66 JOURNAL DE BOTANIQUE doute en matière soluble l'amidon qu'il rencontre sur son pas- sage. Treub, en conclusion de ses recherches sur les Orchidées, dit que les cellules émanées de la vésicule embryonnaire se diffé- rencient en deux sortes : les unes, celles du suspenseur, absor- bent les matières nutritives, les autres, celles de l'embryon proprement dit, les emmagasinent. Le suspenseur pousse des filaments, des boyaux s'entrelaçant comme des hyphes de Cham- pignons et pénétrant dans les tissus qui entourent l'embryon ; il dit, entre autres, à propos de Phalenopsis et de Vauda : « Il ne « reste pas de doute sur le rôle de l'appareil filamenteux ; sa « fonction est d'absorber les matières plastiques amenées vers « l'ovule à travers les cellules du funicule et de les diriger vers « l'embryon ; j'ai plusieurs raisons pour oser m'exprimer aussi « catégoriquement à cet égard ; le plus important de mes motifs « est que la surface de l'embryon ne peut pas ou presque pas « être en contact avec les cellules environnantes, les filaments « appliqués contre et autour de l'embryon s'y opposent. En « second lieu, l'embryon est couvert dès les premiers stades « d'une cuticule qui s'épaissit d'abord, tandis que les filaments « sont tout au plus munis d'une faible cuticule... Les embryons a adultes, gorgés de matériaux de réserve, ont perdu l'appareil « filamenteux dont ils n'ont pas besoin. » Westermaier (i), à propos des antipodes, se demande si l'on ne pourrait leur supposer un rôle physiologique et notamment nutritif; et il en voit l'indication : i"^ dans la situation spécifique des antipodes dans le sac embryonnaire, et dans le contenu de ces cellules ; 2° dans ce qui les entoure et dans les propriétés chimiques de certaines membranes de l'ovule ; 3° dans la manière dont est réparti l'amidon à l'intérieur de l'ovule. Mlle Goldflus (2), enfin, a étudié les Composées au point de vue spécial de l'assise épithéliale du sac embryonnaire (tapètes) et du rôle des antipodes. Pour elle, les antipodes joueraient, dans cette famille, le rôle de cellules conductrices de la nourriture, et même ces cellules, 1. Westermaier, 1892, Sur les antipodes. 2. Goldflus, 1809, i'^'^- ^i^' Ch. Beknard. — Sur i'cmbryoiiènie de quelques plantes parasites. 67 aussi bien que celles de l'assise épithéliale, seraient dig-estives, sécréteraient des ferments et pourraient se développer dans l'in- térieur des tissus qui les entourent pour les résorber. Chez Avicennia, Treub (i) a vu une cellule d'albumen, d'abord normale, prendre peu à peu un développement considé- rable, acquérir une disposition haustoriale, pénétrer dans les tissus, s'y ramifier, miner l'ovule dans tous les sens et pousser des prolong-ements jusque dans les placentas pour absorber les matières nutritives qui sont transmises à l'embryon par l'inter- médiaire de l'endosperme. Il nomme cette cellule — d'après la nomenclature proposée par Vesque, qui appliquait ce qualifi- catif à des anticlines — la « cellule cotyloïde » (de xotù)/^), suçoir). Dans les ovules de Lathrœa, nous avons pu constater que, dès après la fécondation, des cellules d'albumen se prolong-ent en des suçoirs dont nous donnerons en détail plus loin l'orig-ine et le développement. Ces suçoirs, dont l'un est micropylaire, l'autre latéral, pénè- trent dans les tissus qu'ils digèrent et ont certainement pour but de fournir à l'albumen, et indirectement à l'embryon, la nourriture dont ils ont besoin ; ils caractérisent donc bien nette- ment l'état de parasite dans lequel se trouve l'albumen vis-à-vis de la plante. Nous nous croyons en mesure d'affirmer le pouvoir digestif de ces suçoirs, et cela pour plusieurs raisons; tout d'abord, il nous semble que le rôle nutritif de l'assise épithéliale, rôle si évident chez les Composées (2), est ici très réduit. En effet, (PI. IV et V), nous ne voyons jamais les tissus qui entourent l'albumen présenter l'apparence de tissus en voie de digestion , c'est tout au plus s'ils sont quelque peu écrasés par le fort développement de l'albumen ; leur contenu se maintient dense jusque dans la graine mûre. Le tissu épithélial persiste cepen- dant, différencié, car il jouera un rôle dans la protection de l'albumen et de l'embryon. Nous voyons, en effet, les mem- branes internes de ses cellules se cutiniser fortement dans les stades âgés. Il est probable que la fonction digestive des tapètes est ici en voie de régression à cause des appareils plus 1. Treub, 1882, loc. cit. 2. Goldflus, 1899, loc. cit. 68 lOURNAL DE BOTANIQUE étroitement adaptés à cette fonction que possède Lathrœa. Mme Balicka(i), dans les plantes à sacs anormaux qu'elle a étu- diées, refusait de reconnaître aux cellules-tapètes un rôle pro- tecteur, et elle trouvait son principal argument dans le fait qu'elles manquent près des suçoirs, organes sans membranes qui, justement, auraient besoin d'être efficacement protégés. Cet ar- gument, nous semble-t-il, ne peut être soutenu si l'on songe que les suçoirs, de par leurs fonctions, doivent pénétrer librement dans les tissus pour les résorber, et que, par conséquent, ils seraient gênés par la présence d'une assise qui s'opposerait à leur progression. Les suçoirs s'insinuent dans les tissus de l'ovule qu'ils digè- rent et que l'on voit disparaître progressivement à mesure que l'appareil suceur pénètre plus avant dans le tégument. On peut constater, enfin, dans ces organes « cotyloïdes » des noyaux bien spéciaux, souvent de formes variables, très gros, lobés, nettement hypertrophiés, et que Hofmeister (2) n'avait pas pu constater dans le caecum chalazien; il les avait vus pourtant, au nombre de quelques-uns, dans le caecum micro- pylaire où il les avait pris pour des cellules libres ; cette inter- prétation s'explique, si l'on songe aux procédés assez primitifs dont disposait la technique microscopique en 1859. Ces noyaux possèdent, en effet, un énorme nucléole, très chromatophile, entouré d'un nucléoplasme à peine plus colorable que le protoplasma environnant et que Hofmeister pouvait fort bien prendre pour le cytoplasma de petites cellules libres dans le caecum. Nous nous sommes convaincu que ce sont des noyaux libres, et non des cellules, que l'on rencontre, baignés dans le plasma granuleux des suçoirs de Lathreea sqîiainaria. (Ces noyaux sont en nombre variable dans le caecum micropylaire, au nombre de deux dans le caecum latéral.) 1. Balicka, 1899, loc. cit. 2. Hofmeister, 1859, loc. cit. {Nouvelles contributions). (A sîiivre.) Le Gérant : Louis Morot. f arLs. — i . Merscli, utip., 4^'% Av. de CliâUiica, 17" ANNÉE. N»3. MARS 1903. JOURNAL DE BOTANIQUE REMARQUES SUR LES SPHACÉLARIACÉES {Suite.) Par M. Camille SAUVAGEAU. Chapitre XIII. — Résumé des chapitres précédents. J'ai essayé, dans le tableau ci-contre, de grouper, d'après leurs affinités, les espèces étudiées dans les précédents chapitres, en indiquant leurs principaux caractères distinctifs. Ce grou- pement ne saurait être qu'approximatif, car certaines d'entre elles, étudiées sur un trop petit nombre d'échantillons, possèdent probablement des organes de propagation plus variés que ne l'indique ce tableau. Les exemples des 5". Phimiila, S. tribu- loides, S. cïrrosa, connus depuis longtemps et souvent récoltés, montrent en effet qu'il faut parfois compter sur un heureux ha- sard pour les rencontrer avec leurs organes reproducteurs. A l'inverse de M. Reinke, qui séparait les Sphacelaria en mitonomes et parasites, je n'ai tenu ici aucun compte du para- sitisme. D'une part, en effet, ce caractère physiologique éloigne des espèces d'affinités évidentes ; d'autre part, il est parfois inconstant, comme le prouvent les 6'. furcïgera et biradiata. Je comprends, dans la division géographique « Atlantique au nord de la Manche », les mers européennes qui dépendent de l'Atlantique (Mer du Nord, Mer Baltique, etc.), et les côtes anglaises de la Manche, en laissant de côté les côtes améri- caines ; celles-ci sont indiquées dans la colonne « autres régions » . La seconde division « Atlantique au sud de la Manche » com- prend les côtes françaises de la Manche et les côtes de l'Atlan- tique jusqu'aux Canaries. A. — Répartition g-éographique. Laissant de côté les espèces encore insuffisamment carac- térisées, comme le 6'. olivacea de M. Kjellman, le .S. tribiiloides récolté à Adélaïde, le ►S. Borneii deM. Reinke, etc., ou insuf- 6 'en ra u <« + + + + + + + + + + + + + + + + + 19 7) V u C -i) 0 c 0 c V 0 !" m < li X < en te a, c Sporanges pluriloculairc.s. 't-l C < 0 u 0- 2 - js ~ -a z a V 3 ci V c u u -5 + c c "ta u 7) U tn C 0 *So U U 0) "3 < Sphacella subtilissima. Sphacelariapulvinata . + + + + + — + + + S. saxatilis S. britannica . ... :> + + + + + + + S. bracteata S. pygmaga S. fœcunda + + + + + + + + 1 + + + + + + + + + + S Borneti + S. sympodicarpa . . . S. chorizocarpa. . . . S. Reinkei + 1 -r + + + S. implicata S. spuria + + + + p + + + + + + + + + + S. radicans + S. caespitula Ratfersia mirahilis + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + s. plumigera Chastopteris plumosa . + + + + + ' + + + + S. Plumula + S. tribuloides S. cornuta + + S. Novae-HoUandiae . . + S. Novre-Caledoniae . . S. brachygonia. . . . + + + + + + + + + + S. ceylanica S, furcigera S. divaricata + + 1 + + + + + + + + 5^ vari^Hili^ + + + + + + + Q Kîfarli'itrt + S fii'^ra. + + + + + + + + + + + + + + + +' 1 + + s. cirrosa S. bipinnata S. Harveyana S. Hystrix + + + + + + + + + + 3 + 9 13 14 29 23 15 10 6 18 12 C. Sauvageau. — Remarques sur les Sphacélariacées. 71 fisamment décrites, comme certaines espèces de Kûtzing non encore identifiées, on voit que, parmi les 38 espèces citées dans ce tableau, 15 sont nommées pour la première fois; ce sont : kS. brùamtïca, S. bracteaia, S. pygmasa, S.fœcuiida, S. sympo- dicai'pa, S. cJiorizocarpa, S. Reinkei, S. implicata, S. spziria, S. coriiutay S. Novas-Caledoiiïœ , S. ceylanica, S. variabilis , S. intennedia, S, Harveyana. Des 23 autres, Tune, le 6". diva- ricata, n'avait pas été revue depuis l'insuffisante description de Montag-ne ; les ^S. brachygonia, S. Novêe-Hollaiidïas , S. fusca, S. bîpmnata, d'abord distingués et ensuite réunis à d'autres espèces, avaient perdu leur individualité; le vS. olivacea était presque dans le même cas, car on désignait ainsi des plantes fort différentes. Le nombre des espèces nouvelles ou rétablies dépasse celui des espèces admises par les auteurs contemporains. Les mers d'Europe et surtout les mers australasiennes ont fourni le plus d'espèces dans le nombre total ; les autres sont très insuffisamment explorées à notre point de vue, et, par suite, nos connaissances sur la distribution géographique sont forcé- ment incomplètes. La plupart des espèces exotiques de petite taille furent accidentellement recueillies par des collecteurs plutôt préoccupés de conserver les grandes Algues qui leur servent de support. D'après cela, on peut s'attendre à voir augmenter dans une notable proportion le nombre des petites espèces par des récoltes intentionnelles, au Sud de l'Equateur en particulier. Certains résultats ne seront pas notablement modifiés par les découvertes ultérieures. Ainsi, la Méditerranée est très pauvre en espèces; elle n'en possède que 6, tandis qu'on en compte 15 au Nord de la Manche et 18 en Australasie, et encore le .S. bra- chygonia, marqué méditerranéen, n'est-il pas connu au-delà de Gibraltar. Le >S. irregidaris, le ^S. rhizopJwra, sur lesquels j'ai appelé l'attention, ne sont probablement que des variétés d'es- pèces océaniennes; ils pourront augmenter le nombre des Sphacelaria méditerranéens, mais non donner à l'ensemble un caractère propre. La seule espèce particulière à cette mer est le Sphacella sîibtilissifna; toutefois, on le retrouvera certai- nement dans l'Océan, puisque ses deux supports, Caj^pontitra Cabreras et Sporochnus peduncîUatits , croissent au Maroc, dans le golfe de Gascogne, en Bretagne, en Normandie et sur les 72 JOURNAL DE BOTANIQUE côtes anglaises. Le S. cervicornïs , que les auteurs ont souvent cité mal à propos, et dont j'ai fait une variété du ^. Pluntula, paraît, il est vrai, exclusif à la Méditerranée, mais il est actuel- lement trop incomplètement étudié pour figurer dans une com- paraison géographique ou spécifique ; on dirait une espèce en voie de différenciation, tenant à la fois des >S. Phwitda et cirrosa. Les propagules du S. cir^'osa y subissent aussi des varia- tions qui mériteraient d'être suivies dans des localités diverses. Plusieurs explications de cette pauvreté viennent naturel- lement à l'esprit : d'abord, l'absence de marées qui ne facilite pas la recherche des espèces saxicoles et laisse supposer que nous ne les connaissons pas toutes ; ensuite, l'éloignement de la Méditerranée des centres de dispersion des SpJiacelaria et enfin la difficulté que sa conformation de mer intérieure oppose à l'immigration des espèces. Les mers australasiennes sont la région la plus riche en Sphacelarïa. Elles paraissent être le centre de dispersion des espèces du groupe Borneti à sporanges uniloculaires disposés en sympode ; de celles du groupe bracteata, remarquable par la ramification, et que la découverte de sporanges uniloculaires rapprochera peut-être encore davantage du précédent, comme le S. chorizocarpa le laisse supposer ; des espèces du groupe furcïgera, et peut-être aussi du groupe cirrosa, comme nous l'avons vu dans le chapitre précédent. Une exploration métho- dique en augmentera certainement le nombre. En faisant l'étude détaillée des Sphacelarïa, j'ai réuni le vS. Plîwmla aux autres espèces pennées '^S. phiiiiigera, S. race- mosa, Ch^stopterïs)^ car c'est seulement avec celles-ci qu'il peut être confondu. Dans un tableau, groupant les espèces par affi- nités, il est mieux placé près du ^S. irïbîiloides. Si le kS. Pltmmla, en effet, se rapproche des trois espèces pennées parce que sa ramification est la même, il s'en éloigne par plusieurs caractères. Ainsi, les autres espèces ont un disque basilaire, des articles secondaires transversalement cloisonnés, des poils géminés, des rhizoïdes abondants, et sont dépourvues de propagules, tandis que le ^S. Plnmula a les caractères inverses. La distribution géographique est tout aussi significative. Les trois espèces {S. phunigera, S. racemosa et Chœiopteris) sont C. Sauvageau. — Remarques sur les Sphacélariacées. 73 des plantes exclusivement septentrionales; au contraire, le 6^. Plîtimtla est plutôt une plante de l'Europe tempérée; il descend dans le Golfe de Gascogne et dans la Méditerranée, tandis qu'on ne l'a pas signalé vers le Nord au delà de l'île d'Arran (sud-ouest de l'Ecosse), et on ne peut guère supposer, malgré sa petite taille et sa croissance sur des supports toujours submergés, qu'il aurait passé inaperçu dans l'Europe septen- trionale. Si même la variété caltfornica appartient bien, comme je le crois, au 6*. Phmtula, c'est que cette espèce a une extension géographique considérable, mais en direction inverse de celle des autres espèces pennées. Ses propagules, d'ailleurs, facilitent sa dissémination. Les échantillons de 6'. Pluimtla que j'ai étudiés ne m'ont jamais paru difficiles à distinguer du ^S. tribuloides. Le premier présente une différenciation nette entre l'axe et les rameaux distiques et opposés; le second laisse à peine voir la distinction entre l'axe et les rameaux épars, jamais opposés. La conformité de structure des propagules, leur seul caractère commun, est vraiment insuffisante pour dire, avec M. Reinke, que le ^S. Plu- innla pourrait être une variété penîtata du ^S. tribîiloides. Ce- pendant, le ^. tribtdoides est pareillement une plante des pays tempérés, et il ne remonte pas au Nord de l'Ecosse méridionale; il est fréquent dans les mers chaudes, mais, étant souvent épiphyte, ou habitant les rochers qui découvrent à basse mer, son extension géographique y était plus facile à jalonner. Intercalé dans le groupe du ^S. iribîiloides , le 6*. Plumula n'en trouble pas l'homogénéité sous le rapport de la présence et de la forme des propagules ; sous le rapport de la ramification, il est aberrant au même titre que le kS. spiiria dans le groupe du vS. Borneti. D'ailleurs, il est possible que l'on trouve un lien entre le ►S', tribuloides et le ^S. Plumula dans de nouvelles espèces australasiennes, par exemple dans cette plante d'Adélaïde (ch. IX) vue seulement en minime quantité et dont la ramifi- cation présente un axe et des rameaux divariqués (i). I. Malgré la différence de forme des propag-ules des S. cirrosa et S. Phimula, ces espèces sont peut-être moins éloignées l'une de l'autre qu'elles le paraissent. Elles deviennent difficiles à distinguer quand elles prennent l'état patentissima,' d'autre part, la var. cervicornis semble intermédiaire entre elles. 74 JOURNAL DE BOTANIQUE Les trois espèces pennées du groupe du S. phmn'gera habitent le Nord de l'Europe. Le Chaetopteris phitnosa, très commun dans les régions les plus septentrionales (Groenland, Spitzberg-), exige un climat froid. Signalé en différents points de la côte écossaise, il n'est connu en Angleterre et en Irlande que dans les comtés avoisinants. Il passe sur le versant américain de l'Atlantique : M. Farlow le signale dans sa Flore et j'en ai vu dans l'Herbier Lenormand un échantillon récolté au Labra- dor marqué « Duby 1867 ». Le 5'. phimigera, plus localisé, répandu sur toutes les côtes de la Grande-Bretagne, ne tra- verse pas la Manche, car s'il habitait les rivages français, sa grande taille l'y eût sans doute fait rencontrer. D'autre part, bien qu'on l'ait autrefois confondu avec le Chœtopterïs , il ne remonte probablement guère au delà du Sud de la Norvège. L'exiguïté de son extension géographique est bizarre; elle ne paraît pouvoir s'expliquer que par une tendance à la dis- parition (i). On sait que le 6'. raceinosa se présente sous deux formes : la forme écossaise ou f. typica Reinke, et la forme arctique ou f. arctica Reinke. La première est considérée comme extrême- ment rare, car depuis la découverte de l'exemplaire décrit par Greville, récolté dans le Firth of Forth en 1821, M. Batters semblait être le seul qui l'eût récoltée avec certitude. Son exis- tence sur la côte Sud-Ouest de l'Ecosse, douteuse jusqu'à maintenant (voy. ch. VII, C), est désormais certaine, car j'en ai étudié deux exemplaires dans l'Herbier Le Jolis et dans l'Herbier Lenormand (2). D'ailleurs, il est moins rare qu'on le croyait. J'en ai vu un bel exemplaire, récolté en Norvège arctique, par M. Foslie, stérile, mais dont la comparaison avec les exemplaires écossais 1. Le Sphacelaria plumosa représenté par Harvey [46, pi. LXXXVII] est probablement le 6". pluntigera. — Il le cite au Groenland d'après Lyngbye, mais Lyng-bye, bien qu'il ait fig-uré une plante difficile à reconnaître [19, pi. 30], avait sans doute en vue le Chxtopteris phimosa. 2. L'échantillon que M. Le Jolis a bien voulu me communiquer, marqué « Spk. racemosa, Cumbrae, R. Hennedy leg. ; Harvey ded. 1858 », est parfaite- ment caractérisé ; la ramification des filaments et les grappes des sporanges uniloculaires sont identiques à celles figurées par Greville ; Harvey n'eut sans doute cet exemplaire en sa possession qu'après la publication du Pkycologia britannica. Celui de l'Herbier Lenormand, marqué « Sph. racetnosa, Walker- Arnott, 1853, Cumbrae », est aussi la même plante, mais stérile; il portait d'assez nombreux poils, simples ou géminés. C. Sauvageau. — Remarques sur les Sphacélariacées. 75 précise la détermination (i). M. Rosenvinge l'a trouvé dans le nord du Jutland, haut de moins d'un centimètre, mais très bien fructifié (2). L'étude de ces différents échantillons me permet d'être plus affirmatif au sujet de plusieurs autres dont il a été question dans les chapitres précédents. Je n'ai plus de doute sur la pré- sence du 5'. racemosa f. typica à Helgoland. C'est à lui, et non au wS. radicans, qu'appartiennent les filaments représentés sur la figure 14, C, D, et les « broussins filamenteux » sont des grappes sporangifères non arrivées à leur complet dévelop- pement. l^e Sphacelarm de Trondhjem(3), auquel j'avais trouvé une certaine ressemblance avec la plante écossaise, est bien le 6^. racemosa, mais rendu souffreteux par le parasite qui l'en- vahit. Enfin, le 5". oHvacea de Kiel, auquel M. Reinke a consacré une belle planche dans son atlas [89, 2, pi. 46], et dont j'ai dit qu'il différait du S. olïvacea d'Helgoland, est aussi, à mon avis, la forme écossaise du ^S, racefnosa. Tout en laissant à M. Reinke la responsabilité de la réunion en une seule espèce des deux formes du ►S. racemosa, je faisais remarquer (chap. VII, C) combien sont curieuses les variations de cette espèce, diminuant de taille graduellement du Nord au Sud. En même temps que la ramification générale se simplifie, la longueur des pédicelles augmente, ainsi que le nombre des sporanges portés par les grappes fructifères, et j'ai dit que ces formes méritent une étude plus approfondie. Actuellement, la présence de la forme typique de Greville sur des points éloi- gnés, de l'Ecosse au Jutland et à l'extrême Nord de la Norvège, fait douter de l'homogénéité du ^S. racemosa tel que M. Reinke le comprend. 1. « Lyng-en (Norvège arctique) i" septembre 1890, Foslie leg. et ded. . Lyng-en, peu éloigné de Tromsô, est à la même latitude. La plante, de i 1/2 centim. de hauteur, présente un disque de plusieurs épaisseurs de cellules. Les filaments dressés, denses, cylindriques, souvent simples, portent des poils simples ou géminés. Comme dans les échantillons écossais, les articles secondaires présen- tent une cloison transversale épargnant généralement une ou plusieurs cellules; toutefois, celles-ci ne sont pas de vrais péricystes, comme dans les S. radicans et .S", olivacea ; ce sont simplement des cellules non cloisonnées. 2. « Aalborg Bugt, 15 juillet 1892, Rosenvinge leg. sub. n° 2857. " Herbier Muséum Copenhague. 3. 5". olivacea Foslie non al., Trondhjemfjord, 24 mars 1896 (voy. chap, VII). 76 JOURNAL DE BOTANIQUE La variété arctica méritera peut-être sa réintégration comme espèce distincte. Quoi qu'il en soit, elle est assurément fort voisine de la plante écossaise. Comme celle-ci, ses articles secondaires sont généralement incomplètement cloisonnés, les cellules restées entières n'étant pas de vrais péricystes, puis- qu'elles ne sont ni les réservoirs de matière tannifère ni les pro- ductrices exclusives des rameaux fructifères ou non. Son aspect est parfois celui d'une plante régulièrement pennée, mais cer- tains rameaux, se développant dans le même plan que les autres, apparaissent très tardivement, au-dessous des rameaux longs et adultes et, suivant qu'ils prennent naissance dans une cellule, divisée ou non transversalement, ils paraissent insérés sur un article secondaire entier ou un demi-article (fig. 23, C et D). Les poils adventifs de cette espèce ont la même origine, et sont pareillement une curieuse particularité. La fréquence des sporanges nés sur les rhizoïdes est à signaler comme un terme de passage au Chœtopteris. Très répandue dans les mers arctiques, elle descend en Europe jusque dans la Baltique. On l'a signalée récemment dans le Nord des Etats-Unis d'Amérique; toutefois, un échantillon portant ce nom (i), qui m'a été commu- niqué, appartenait à une plante toute différente. Cependant, rien n'empêche de supposer que sa distribution corresponde à celle du Chaeiopteris. Que les deux formes du 6*. racemosa soient ou non deux espèces distinctes, c'est par la plante de Greville que les 5". plu- ^nigera et C. plumosa se rapprochent le plus des S. ladïcans et tS. olivacea. Les exemplaires stériles, mais en bon état, de ^S. radï- cans et de ^S. racetnosa se distingueront par un cloisonnement transversal plus accentué dans le premier que dans le second, épargnant des péricystes; on peut trouver chez tous les deux des poils géminés. On dira plus loin pourquoi le Battersia a été placé près de ces espèces dans le tableau précédent. Les 6'. olivacea (2) et cœspihtla, encore peu cherchés, sont jusqu'à présent des plantes septentrionales d'habitat fort limité. Le ^. radicans occupe une aire plus étendue ; je l'ai cité du I. « Spkac. arctica Harv., iS". racemosa var., Machiasport, Maine, 23 août 1898, M. A. Barber leg. » 2. Le S. olivacea de Pringsheim est actuellement connu (Ch. XII, E) à Helgo- land, en Danemark et en Norvège. C. Sauvageau. — Remarques sur les Sphacélariacées . 77 Bohuslân jusqu'à Belle-Ile, et je doute qu'il descende au Sud de l'embouchure de la Gironde, mais il remonte bien plus loin au Nord, car depuis, j'en ai vu des exemplaires récoltés par M.Foslie,en Norvège arctique (i). Il traverse l'Atlantique Nord et se retrouve sur les côtes des Etats-Unis. La taille des ^. briiaiinica et ^S. saxatilïs est trop minime pour que ces plantes aient été rencontrées en d'autres régions que celles explorées par des observateurs sédentaires et exercés. Toutefois, il semble probable qu'elles sont exclusivement sep- tentrionales, comme les précédentes. En outre, d'après l'examen des échantillons communiqués par M. Farlow (chap. VI, A), on les trouvera presque certainement sur la côte Atlantique de l'Amérique du Nord. D 'après ce qui précède , les espèces de Sphacelaria se compor- tent donc, dans leur distribution géographique, comme si elles avaient deux centres de dispersion : l'un, dans l'Atlantique Nord, ou peut-être l'Océan Arctique, avec les groupes du S. racentosa, du 6'. radicans et du ^S. britannica, dont aucune espèce ne possède de propagule, l'autre en Australasie, avec les espèces des groupes bracteaia, Borneti, iribuloides, furci- gera et cirrosa, ce dernier groupe, toutefois, ayant une exten- sion géographique telle, qu'il appartient autant à une région qu'à l'autre. Nous sommes encore trop peu renseignés pour dire que les côtes australasiennes ne sont pas simplement des étapes dans la migration de ces espèces, et que leur vrai centre de dis- persion n'est pas plus au Sud, tout à fait opposé au premier, dans l'Océan Antarctique. Cette supposition s'appuie d'ailleurs moins sur la répartition des Sphacelaria que sur celle des autres genres que nous étudierons dans les chapitres suivants. B. — Thalle inférieur. Le disque basilaire des Sphacelaria , remarqué par M. Reinke, est une production curieuse et fort intéressante pour la morpho- logie. Toutefois, son importance, au point de vue des affinités, est difficile à établir. I. Komagfjord, Norvège arctique, 11 juillet 1891 ; Foslie leg. et ded. ; muni de quelques sporanges uniloculaires. — Kjelmô, Norvège arctique, stérile, 31 juillet 1887 ; Foslie leg. et ded. V. 78 JOURNAL DE BOTANIQUE Les espèces le plus franchement parasites en manquent. Le thalle endophyte s'y présente sous la forme de filaments péné- trants isolés (S. piilvinata, S. bracteata... etc.) ou réunis en faisceau {S. Reïnkeï)^ qui fournissent tous les filaments dressés sans jamais s'unir par un thalle profond ou superficiel représen- tant le disque; ou bien, ce thalle endophyte, relativement res- treint, ne fournit pas tous les filaments dressés, car ceux-ci naissent en outre d'un thalle superficiel, soit irrég-ulier et plus ou moins spongieux [S. bïp7nnata\ formé par l'enchevêtrement des rhizoïdes, soit dû aux filaments rampants extérieurs réunis en disque mince {S. inierntedïa) ou épais {S. Novm-Caledonïœ) . Les individus propagulifères de ^S. Hysirïx naissent sur un petit disque épiphyte, dont la portion endophyte fixatrice n'est nullement discoïde. Le ^S. fiircïgera est peut-être le seul dont la partie endophyte ressemble à un disque, tandis qu'il produit seulement des stolons quand il est saxicole. Chez les espèces à vie indépendante, la formation d'un disque ne paraît pas liée à la nature minérale ou végétale du substratum. Le disque manque totalement ou presque totalement à certaines d'entre elles {S. briimiJiica, S. saxatilis, S. Pht- fjtula)^ ou conserve des dimensions minimes {S. cirrosa, S. irïbu- loides)^ tandis que chez d'autres espèces {S. olivaceà)^ croissant aussi bien sur de grandes Algues que sur des pierres, il est toujours fort bien développé. D'autres genres, d'ailleurs, mon- trent la même variation : Stypocaulon et CladostepJms , par exem- ple, qui vivent côte à côte et se comportent sous ce rapport de manière si différente. La présence d'un disque n'est donc en relations ni avec les affinités ni avec l'habitat ; il semble être une supériorité pour la plante, puisqu'il la fixe mieux, lui permet de résister aux chocs, aux morsures des animaux... etc. Cepen- dant, on remarque que les espèces où il est le mieux développé ne sont pas les plus répandues ; c'est un organe de conservation, non un organe de dissémination; on ne connaît pas de propa- gules aux espèces à vie indépendante pourvues d'un disque bien développé. On ignore quel est le produit de la germination des zoo- spores et des oosphères, mais nous avons vu que les propagules des S. Hystrix et 6^. cirrosa produisent, en germant, un petit disque, sorte de prothalle, sur lequel s'élèvent ensuite les fila- C. Sauvageau. — Remarques sur les Sphacélariacées. 79 ments dressés, comme s'il y avait alternance nécessaire entre la partie rampante et la partie dressée. La pérennité du disque est peut-être en relations avec l'absence de propagules. Le genre Batfersia est réduit à ce disque. J'ai pensé, tout d'abord, qu'il pourrait être simplement un thalle rampant de Cladostephîis privé de ses parties dressées caduques, d'autant plus que les sporanges uniloculaires successifs du Batiersia s'emboîtent comme ceux du Cladostepîms , ce qui est assez rare dans la famille. Toutefois, cette hypothèse est inadmissible, car les deux thalles rampants sont de structure bien différente. Faute de pouvoir rapporter le Batiersia à une espèce détermi- née, nous sommes donc contraints de le considérer comme une plante distincte. Malgré cela, on admettra difficilement, avec M. Reinke, que le Baitersia soit la plus inférieure des Spha- célariacées. En effet, il faudrait préalablement démontrer que, des deux parties qui composent certaines d'entre elles, l'une rampante, l'autre dressée, la première est phylogénétiquement la plus ancienne, tandis que la seconde est plus récente et surajoutée. Or, l'hypothèse inverse paraît au contraire plus vraisemblable. Malheureusement, les Sphacélariacées les plus inférieures au point de vue de la structure du thalle dressé, le Sphacella et le Sphacelaria ptdvïjiata, sont parasites, et, n'ayant pas de disque, ne peuvent renseigner à ce sujet. Mais, laissant de côté les espèces parasites, dont la partie basilaire est forcément modi- fiée par le mode de vie, on constate que les espèces pourvues d'un disque bien apparent sont précisément celles dont les articles secondaires des fdaments dressés sont cloisonnés trans- versalement {S. 7'adicafis^ S. olzvacea, S. pluniigera, S. race- mosa, Chéeiopterïs plitmosà) ; le ^S. spurz'a, qui par ailleurs est une forme aberrante, est le seul dont le thalle rampant ne soit pas un disque compact. Or, ce cloisonnement transversal ap- porte de la résistance et de la solidité ; il est une complication utile, par suite, un indice de supériorité. Si les espèces pour- vues d'un disque basilaire sont plus élevées en organisation que les autres, la présence de celui-ci n'est pas un caractère primi- tif, le disque est un organe acquis, et le Baitersia ne peut être la plus inférieure des Sphacélariacées. On pourrait objecter, il est vrai, que le Batiersia -^roAMÂX. ses 8o JOURNAL DE BOTANIQUE sporanges sur des filaments, monosiphoniés ou à peu près, ce qui est un indice d'infériorité, mais les sporanges du thalle ram- pant du 6". olivacea (ancien Sphacelodennd) seraient encore bien plus inférieurs sous ce rapport, puisqu'ils sont sessiles ou même en partie inclus. D'ailleurs, j'ai dit que les sporanges du Bat- tersia pouvaient être simplement le prolongement de files radiales rampantes, et non le prolongement d'une file verticale de cellules du thalle rampant; si c'est le cas général, et j'en ai eu à ma disposition un trop minuscule fragment pour l'affirmer, cela indiquerait plutôt une dégradation qu'une infériorité ori- ginelle. En résumé, le Baitersia est un genre provisoire et non défi- nitif, d'une importance phylogénique beaucoup moindre qu'on l'a cru. A mon avis, il représente le thalle rampant d'une espèce de Sphacelaria (ou tout au moins de Sphacélariacées) ayant perdu la propriété de produire des filaments dressés. Il reste constamment à l'état qu'affecte le .S. olïvacea dépourvu de ses filaments dressés, et se perpétue sous cette forme. Forçant la comparaison, il serait parmi les Sphacélariacées, ce que, parmi les Cutlériacées, est V Aglaozonïa chïlosa dont on ignore l'état CuUeria, ou VAglaozom'a parvula du Nord de l'Europe, qui ne prend qu'exceptionnellement la forme Cutlerïa. Je ne crois donc pas plus à son autonomie qu'à celle du Sphacelodertna . Mais la partie dressée de celui-ci étant distin- guée depuis longtemps sous le nom de Sphacelaria olivacea, on prouve que les deux plantes, l'une rampante, l'autre dres- sée, n'en font qu'une. La partie dressée du Baitersia est encore inconnue. A moins de créer un genre spécial pour les Sphace- laria à thalle rampant bien développé, on fera donc rentrer un jour ou l'autre le Baitersia parmi les Sphacelaria et il s'appel- lera alors ^S. ■mirabilis. Toutefois, et jusqu'à la vérification de cette hypothèse, le maintien du nom générique Baitersia pré- sente l'avantage d'attirer l'attention sur une plante qui existe sans doute ailleurs qu'àBerwick, et qui mérite d'être recherchée. La question vaut la peine d'attirer l'attention des algologues Scandinaves. Des études entreprises sur place pourront seules l'élucider et en même temps nous éclairer sur des points con- nexes. J'ai montré, par exemple, que la forme écossaise du ^. ra- cemosa est plus largement répandue qu'on ne le supposait ; C. Sauvageau. — Remarques sur les Sphacélariacées. 8i peut-être son disque est-ilpérennant et produit-il des sporanges comme celui ômS. olivacea. On ignore la constitution du disque de sa forme arctique ; en comparant sa structure à celle de la forme écossaise, on apprendrait si réellement les deux formes sont proches parentes ou distinctes, et aussi si le Battersia ne doit pas lui être attribué. Enfin, si le ^S. plumïgera est une plante en voie de disparition, comme elle me le paraît, il y a des chances pour que le disque pérennant, plus résistant que le thalle dressé aux conditions défavorables d'existence, se re- trouve seul sur les frontières de sa circonscription géogra- phique actuelle ; son cas serait alors tout à fait comparable à celui du Battersia. G.— Thalle dressé. L'accroissement en longueur des filaments dressés, par le cloisonnement transversal de la cellule terminale, ou sphacèle, est un caractère général de la famille. L'article primaire ainsi séparé se cloisonne ensuite en deux articles secondaires super- posés qui, dans toutes les espèces étudiées dans les chapitres précédents, prennent dès le début leur largeur et leur hauteur définitives, sans préjudice des cloisonnements intérieurs. On verra par la suite qu'il n'en est pas de même chez toutes les Sphacélariacées, ni pour la largeur ni pour la longueur. Les axes, ou pousses indéfinies, produisent des rameaux ou pousses définies. Les rameaux ne naissent jamais directement du sphacèle, mais toujours d'un article secondaire ayant déjà commencé à se cloisonner longitudinalement et qui, sauf des cas exceptionnels, est un article secondaire supérieur ; dans les cas les plus parfaits, tous les articles secondaires supérieurs de l'axe sont fertiles. Le sphacèle, aussi bien que la portion de l'article secondaire qui s'allongera latéralement en rameau, renferme toujours une certaine quantité d'une matière tannifère brune, laquelle, par conséquent, est une substance de réserve utilisée par la plante dans son accroissement et non une subs- tance d'excrétion (i). I. On sait que les cytologistes admettent le principe que « toute cellule qui se divise est incapable de produire et ne fonctionne pas ». Cette loi ne parait pas s'appliquer aux Sphacélariacées. Le sphacèle est non seulement la cellule origine 82 JOURNAL DE BOTANIQUE Les rameaux s'allongent comme le filament qui les a pro- duits. Quand ils sont nettement différenciés comme tels, tôt ou tard leur sphacèle diminue progressivement de diamètre après chaque cloisonnement, et ils se terminent en pointe ou par un poil. Les rameaux sont alors des pousses nettement définies, comme dans le ^S. Phimula, où ils sont distiques, et le 5". cir- rosa, où ils naissent sur des génératrices quelconques. Mais, arri- vés à leur taille maxima, les axes perdent à leur tour leur spha- cèle ; celui-ci ne se divise plus que très lentement, diminue progressivement de largeur, se termine finalement en pointe, et le filament devient une pousse définie ; c'est ce que j'ai repré- senté pour le vS, Pluimila sur la figure i8 (i). D'ailleurs, même au moment de la plus grande activité végétative de la plante, la distinction en pousses indéfinies et pousses définies n'est pas toujours facile à établir d'une manière absolue. En effet, nor- malement comme dans le ►S. bipinnata, ou fortuitement comme dans beaucoup d'espèces, des rameaux nés sur l'axe continuent leur allongement et portent comme lui des rameaux, qui sont secondaires, mais qui ne se distinguent nullement des rameaux primaires. D'autres causes modifient la ramification. Après une tronca- ture accidentelle du sphacèle ou de la portion supérieure de l'axe, une ou plusieurs pousses de remplacement, indéfinies, prennent naissance, soit par l'allongement du plus jeune ou des plus jeunes rameaux intacts, soit sur l'article secondaire infé- rieur voisin, normalement stérile. Si la troncature porte sur une région plus ancienne, où les rameaux ont déjà terminé leur croissance, les cellules intactes de la troncature prolifèrent et donnent des pousses de remplacement plus ou moins longues suppléant l'axe tronqué. Par suite, la ramification est souvent touffue et compliquée. Un autre élément de complication peut se présenter [S. race- mosa var. arciica)^ indépendamment des causes extérieures et de toutes les autres par ses divisions successives, mais encore une cellule sécré- trice. Toutefois, il y aurait lieu de rechercher si la mitose et la sécrétion sont simultanées ou alternatives, autrement dit si la sécrétion continue ou cesse quand la mitose commence. — On ne parle pas ici des cellules àg-ées qui se remplissent tardivement de la même matière tannique. I. Je n'ai pas vu l'axe du Chastopteris plumosa se terminer en pointe; j'ignore comment se comportent les filaments âgés. C. Sauvageau. — Remarques sur les Sphacélariacées. 8^ des accidents. Sur un axe, et au-dessous des rameaux ayant déjà pris leur état définitif, on voit bourgeonner certaines cel- lules qui produisent des rameaux adventifs identiques aux ra- meaux normaux et que l'on peut confondre avec eux si l'on n'en suit pas le développement. Chez d'autres espèces, la ramification est beaucoup plus simple : les rameaux sont plus espacés ou même rares, leur lar- geur est celle de l'axe, ils arrivent fréquemment à la même hau- teur ; la différence entre les axes et les rameaux disparaît alors et toutes les pousses sont de même valeur. On voit cependant des formes de passage au cas précédent, en particulier lorsque les filaments portent des poils et que les rameaux sont de moindre diamètre que l'axe qui les porte. En réalité, c'est seu- lement chez les espèces inférieures, à filaments simples, comme les ^S". britanmca et saxatili's que la différence est nulle entre axe et rameaux, et même entre filaments rampants et filaments dressés. Les rameaux naissent toujours des articles secondaires, jamais dusphacèle, et la ramification est monopodiale. Les poils naissent du sphacèle et sont le véritable sphacèle de la pousse considérée ; plus tard, ils paraissent insérés sur une cloison transversale, à cheval sur deux articles secondaires. Le poil étant endogène, c'est, à la rigueur, la cellule dans laquelle il se développe, et non le poil lui-même, qui est le prolongement de la pousse. Une pousse de Sphacelaria munie de poils, indéfinie ou définie, est donc un sympode dont chaque gé- nération se termine par un poil. La distance entre deux poils successifs mesure la longueur d'une génération. Le plus sou- vent, les poils sont plus rapprochés vers le sommet des pousses qu'à leur base, autrement dit, les générations deviennent de plus en plus courtes de la base au sommet où elles sont souvent réduites à un seul article primaire ; elles diminuent de longueur avec l'âge de la pousse et avec son activité végétative. Au con- traire, chez les espèces que M. Reinke nomme acroblastées, les générations successives sont très fréquemment de longueur constante ; il y a progrès au point de vue de la constitution sympodiale. Cela paraît incontestable malgré l'opinion de Pringsheim, qui fit admettre l'interprétation inverse. On trouve en effet. 84 JOURNAL DE BOTANIQUE comme l'avait déjà dit M. Magnus, tous les intermédiaires entre les poils nettement terminaux et les poils latéralement insérés. Cette différence est due à l'inégale activité du développement. Si l'allongement est lent, le poil est terminal, autrement dit : la cloison qui sépare le sphacèle de l'article primaire sous-jacent est à sa place normale, la seule différence est que le sphacèle est notablement plus court que de coutume ; puis, l'article pri- maire se développe, repousse le sphacèle de côté, et devient le début de la génération nouvelle. Si l'allongement est rapide, l'article primaire, qui deviendra l'amorce d'une génération nouvelle, s'est déjà allongé, et semble continuer la pousse sui- vant la longueur, avant que les deux noyaux du sphacèle de la pousse soient séparés par une cloison ; la cloison qui séparera le vrai sphacèle, origine du poil, sera oblique dès son appari- tion. J'ai représenté ces deux cas extrêmes et les cas intermé- diaires à propos des ^S. tvibiiloides ^t furcigera; les exemples seraient encore plus faciles à trouver sur le vS. cirrosa. Chez les espèces où la différence entre les axes et les rameaux est nulle ou peu marquée {S. tribîdoides , S. furcz'gera. .. ^&tc.) ^ il n'est pas rare que la plupart de ceux-ci naissent de l'article sous-jacent à un poil. Chez celles où l'axe est bien indiqué, mais dont les rameaux sont nombreux et irrégulièrement dis- persés [S. cirrosa, S. Hystrzx...^ etc.), la plupart de ces der- niers, tout au moins dans la portion inférieure, n'ont aucun rapport avec les poils. Enfin, chez les espèces où les rameaux sont le plus nettement différenciés par rapport à l'axe, celui-ci est strictement monopodial, tandis que les rameaux sont par- fois de nature sympodiale [S. Phifmila...^ etc.) D'ailleurs, le nombre des poils ne paraît pas avoir une grande importance physiologique: j'ai cité le cas de deux ré- coltes de iS". tribuloides faites dans des habitats très comparables, à quelques jours d'intervalle, dans des localités peu éloignées, et les exemplaires de l'une étaient bien plus abondamment pourvus de poils que ceux de l'autre. Néanmoins, leur présence semble parfois en relation avec la saison ; les filaments du 6'. ra- dicans, par exemple, sont fructifères et monopodiaux en hiver, stériles, sympodiaux et pilifères en été (tout au moins en France). Isolés dans la grande majorité des cas, les poils sont gémi- C. Sauvageau. — Remarques sur les Sphacélarîacées . 85 nés chez plusieurs espèces septentrionales {Chdetopteris plu- mosa, S. racefnosa, S. phintigera, S. radïcmis). Cependant, ceux-ci ne contredisent pas l'interprétation d'après laquelle un poil est la terminaison d'une génération, puisque les poils du Chxtopteris sont indifféremment simples ou géminés ; il suffit, en effet, que l'ultime sphacèle de la génération se cloisonne suivant sa longueur. Les poils géminés aident même à com- prendre les poils en bouquet de certaines Acroblastées {Siypo- caulon...^ etc.). Les poils sont sessiles chez toutes nos espèces européennes ; ils sont au contraire portés par une ou plusieurs cellules chez plusieurs espèces australasiennes avec diverses variations : in- différemment sessiles ou pédicellés [S. chorizocarpa)^ ou cons- tamment pédicellés {S. bracteata , S. fœcundd)^ ou même portant parfois des sympodes de sporanges {S. pyginasa, S. iinplicata). Malgré cela, leur origine est toujours identique : dans les plantes européennes, le sphacèle lenticulaire, séparé par une cloison en verre de montre, donne directement la cel- lule mère du poil, tandis que celle-ci, chez ces plantes australa- siennes, ne s'individualise comme telle qu'après s'être allongée et avoir subi un ou plusieurs cloisonnements transversaux. Le poil étant le sommet d'une génération sympodiale dans le pre- mier cas, l'est évidemment aussi dans le second. Au point de vue des relations phylogénétiques, cette disposition pourrait s'interpréter ainsi : la ramification sympodiale, plus compliquée que la ramification monopodiale, a dû apparaître postérieure- ment à celle-ci ; l'état le plus parfait de l'évolution sera celui dans lequel les générations se succéderont le plus complè- tement et se placeront bout à bout le plus directement. Dans cette interprétation, les espèces à poils pédicellés, témoins d'une évolution incomplète, seraient inférieures aux espèces à poils sessiles. D'autre part, on décrira plus loin un genre nou- veau, Alethocladus , où toutes les ramifications ont la même valeur que les poils de Sphacelarïa. Il est lui-même un passage aux Acroblastées de M. Reinke, chez lesquelles l'état sympodial atteint son plus haut degré de différenciation. Sous ce rapport, ces Sphacelarïa australasiens, étant intermédiaires entre les autres espèces du genre et V Alethocladus, seraient plus élevés en organisation que les autres Sphacelarïa, Cette interprétation 86 JOURNAL DE BOTANIQUE est inverse de la précédente. Les mers australes renferment peut-être des espèces dont l'étude indiquerait laquelle est la vraie. On ne voit pas d'ailleurs le bénéfice actuel que la plante retire de ces complications dans la disposition et l'origine des membres ; on n'en distingue ni les causes morphologiques ni les causes physiologiques ; l'étude comparative des représen- tants des familles voisines nous éclairerait sans doute davantage en permettant de reconstituer la série des modifications qui ont dû graduellement se produire dans le passé. Le 6'. racemosa est la seule espèce oii, en outre, nous ayons rencontré des poils d'origine différente apparaissant tardive- ment, dans des régions de structure définitive. Ils ne sont pas le sommet d'une génération ; leur origine est la même que celle des rameaux adventifs. Nous verrons d'ailleurs chez les Stypo- caulon que des pousses adventives, définies ou indéfinies, simples ou ramifiées, se développent tardivement aux dépens de cellules périphériques de l'axe. Les poils tardifs du 5'. race- TMOsaleur sont comparables, mais ici la pousse est réduite à un poil. Le rôle physiologique des poils ne peut être précisé dans l'état actuel de nos connaissances. J'ai déjà supposé, à propos des Myrionémacées [98, I, p. 47], qu'ils sont des organes d'ab- sorption de substances autres que le carbone, qu'ils jouent ft probablement un rôle important dans la nutrition de la plante en augmentant la surface d'absorption des matières, sels et gaz, en dissolution dans l'eau », et que, dans bien des cas, leur rôle physique de protection contre la perte d'eau, les radiations lumineuses..., etc., est peu vraisemblable. Parfois, ce rôle phy- sique semble réel, mais il n'est assurément pas le seul. Certaines espèces en sont dépourvues {S. britajuiica , S. oli- vacea)^ sur d'autres ils sont éphémères {S. intennedïa) ou n'ac- quièrent qu'un très faible développement {S. biradiata)^ sur d'autres enfin {S. Hystrix, S. cirrosa)^ ils sont longs, fréquents, durent longtemps. Leur gaîne persiste après leur mort, et je n'ai jamais vu la cellule du fond de la gaîne proliférer pour en produire un nouveau. Leur présence sur les propagules est tout aussi bizarre. Les propagules des ►S. tribuloides et S. furcigera en sont toujours C, Sauvageau. — Remarques sur les Sphacélariacèes. 87 dépourvus, bien que les poils des filaments soient généralement nombreux et de grande taille ; ceux du ^S. biradïata n'ont qu'un poil rudimentaire, mais toujours présent ; suivant le cas, les propagules du ►S', cirrosa en manquent, ou en possèdent un très long, et aussi bien développé que sur les filaments. Etant données ces variations, un examen microchimique permettrait peut-être d'élucider la question. Si l'on montrait que les propagules non munis de poils renferment, dès le début de leur formation, certaines matières de réserve, qu'elles re- çoivent de la plante mère, et que les propagules, qui plus tard posséderont un poil, manquent au contraire de ces matières au même stade, on serait bien près d'avoir prouvé que le poil a pour effet d'aider à leur production. Mais je n'ai encore entre- pris aucune recherche sur ce sujet. D. — Propagules et organes de reproduction. Sur les 38 espèces étudiées dans les chapitres précédents, 14 possèdent des propagules, tandis que 29 ont montré des sporanges uniloculaires et 22 des sporanges pluriloculaires. Si les propagules sont connus chez un nombre moindre d'es- pèces, ils jouent par contre, chez celles-ci, un rôle plus important dans la propagation de la plante que les organes reproducteurs proprement dits. Toutes les espèces de Sphacelarïa, en effet, munies de propagules, sauf le ^. bipinnata, dont l'étude d'ailleurs mérite d'être poursuivie dans le Nord de l'Europe, se multiplient surtout par ces boutures, bien plus fréquentes que les sporanges. Aussi peut-on prévoir que les espèces des premiers groupes du tableau récapitulatif précédent en sont dépourvues; on remarquera aussi que les espèces des groupes briiannica , radicans et race^nosa, auxquelles nous avons attribué un centre de dispersion septentrional, manquent de propagules. Au con- traire, il est fort possible, et même probable, que les ^S'. ceylanica, S. indica, S. ïniermedia , S. Haj'veyaiia, que leur aspect rap- proche davantage des espèces propagulifères, et dont les exemplaires connus proviennent tous, pour chaque espèce, d'une récolte unique, en montreront quand on les étudiera sur des individus d'origine plus variée. 88 JOURNAL DE BOTANIQUE On a remarqué, en suivant les descriptions faites dans les précédents chapitres, que l'origine des propagules est toujours la même, et correspond à un rameau adventif. Tous aussi mar- quent l'arrêt de leur développement en longueur en séparant leur sphacèle par une cloison en verre de montre, et formant la cellule que j'ai appelée : sphacèle en calotte ; ceci se passe tou- jours avant que l'article sous-jacent ait commencé ses cloison- nements ou ses poussées latérales. Or, chez aucune des espèces à propagules tribuliformes (groupe 6". tribuloides) (i), ni chez aucune des espèces à deux bras cylindriques (groupe S.furci- gerci), le sphacèle en calotte ne présente de modifications ulté- rieures. Il n'en est pas de même chez les autres. LcwS. biradiata, à deux rayons en fuseau, le prolonge toujours en un poil court avortant de bonne heure. Le S. fusca, à trois bras cylindriques, se comporte sous ce rapport comme les espèces du groupe furcigera, mais les trois autres espèces {S. cirrosa, S. bipinnata et tS. Hystrix) varient leur manière d'être : le poil se développe ou ne se développe pas, est long ou court, parfois sur un même exemplaire, sans que l'on voie la raison de ces différences. Les mêmes groupes se comportent de la même manière sous le rapport du nombre des bras. On a vu que les propagules des espèces du groupe tribuloides varient dans leur taille et dans leur forme générale ; ils sont plus longs ou plus courts, plus larges ou plus étroits, mais ne produisent jamais trois cornes au lieu de deux. J'ai eu sous les yeux un nombre considérable de propagules de ^S. furcigera ; la longueur des rayons varie telle- ment par rapport à celle du pied, que j'ai cru inutile d'indiquer les dimensions par des mesures, mais jamais je n'ai vu un propa- gule ayant trois rayons au lieu de deux. Le 6^. divaricata et le kS. bïradiata sont dans le même cas. Le ^S. variabilis, que l'on connaît seulement en bien minime quantité, fait exception à la règle ; des recherches ultérieures diront si cette espèce doit être rapprochée de celles à trois rayons ou à deux rayons. Au con- traire, on sait que chez les 6\ fusca, cirrosa et bipinnata, ce nombre revient à deux, et parfois atteint quatre ou cinq chez le ^S. cirrosa. Je n'ai pas constaté une semblable variation chez le ►S. Hystrix ; toutefois, avant d'affirmer la constance du nombre I. Le 6". tribuloides} d'Adélaïde est peut-être une exception à cette règle. C. Sauvagkau. — Remarques sur les Sphacélariacées . 89 des rayons, il serait nécessaire de suivre la plante jusqu'à la limite septentrionale du Cyst. ericoides. La réduction des rayons à deux, sur les côtes d'Angleterre, serait un argument de plus en faveur de l'action de la latitude sur la structure des propa- gules, dont j'ai parlé au chapitre précédent. Les propagules sont des boutures ; ils multiplient la plante par la voie végétative. A la rigueur, ils suffiraient à la conserver et même à favoriser son extension ; certaines Phanérogames ne se conservent pas autrement. Toutefois, les Sphacelaria munis de propagules, et dont les sporanges sont inconnus, ^. brachy- gonza, S. divaricata , S. variabilis, S.ftisca, sont précisément des espèces récoltées seulement en petite quantité ; les ^S. Plu- mula et ^S. tri'buloïdes qui couvrent une aire géographique considérable se répandent surtout par leurs propagules, car la découverte de leurs sporanges est récente ; le S . ftircigera est quasi dans le même cas, puisqu'il ne paraît développer ses sporanges que dans une région d'étendue limitée ; les ^. cirrosa et vS. bipinnaia montrent une sorte de balancement organique entre la présence des propagules et celle des sporanges. Mais l'espèce où les propagules jouent le rôle le plus curieux est le ^S. Hystrix où nous avons constaté une alternance de généra- tions entre la plante sexuée, à anthéridies et oogones, et la plante asexuée, se multipliant uniquement par la voie végéta- tive, par les propagules ; le rôle des sporanges uniloculaires dans le cycle total du développement, serait particulièrement inté- ressant à déterminer chez cette espèce. Les propagules sont assurément un organe de dissémination avantageux ; les espèces qui en possèdent sont mieux orga- nisées pour la lutte et les Sphacelaria dont l'aire géographique est la plus étendue sont précisément des espèces propagulifères. Aucune d'elles ne développe de disque pérennant ; elles ne luttent pas sur place, elles se dispersent. Les deux types extrêmes, le type tribuliforme à deux cornes et le type rayonné à cornes développées en longs bras, présentent chacun leur avantage. La forme trapue et globuleuse renferme plus de matières de réserve; aussi est-il possible qu'elle se développe directement en plantule (fig. 20, M). La forme grêle, à plusieurs bras courbés, flotte plus facilement, elle s'accroche comme une ancre à tous les filaments qu'elle rencontre sur son passage ; si pn JOURNAL DE BOTANIQUE le courant la porte dans une toufife, elle y est retenue et y germe. Aussi, les germinations de ^. cirrosa et de ►S. Hystrix sont- elles d'observation fréquente. Mais les matières de réserve sont en faible quantité dans chacun des bras ; ils s'allongent en un court filament sans avenir (fig. 45, D) ; le pied ou le rayon qui touche le support développe un organe intermédiaire, un prothalle fixateur et provisoirement nourricier, sur lequel se développeront les filaments dressés, autrement dit, la plantule de germination ; l'alternance de générations est double. Les deux formes extrêmes de propagules se rattachent l'une à l'autre ; ceux des ^S. Novœ- Hollandise et Novas-Caledonias sont des propagules de ^S. Plumula et tribuloides plus globu- leux, et dont chaque corne est divisée en deux (i); dans le ►S. brachygonia, les cornes prennent toute la hauteur du corps ; le kS. cornuia est intéressant parce qu'on y voit le corps dimi- nuer de largeur et se rapprocher de la forme fzircigera qui n'en est que l'exagération. Les propagules du 6". divaricata sont ceux du iS. fîuxigera, mais en double ou en triple, et ceux du kS. variabilis montrent le passage de la forme bifurquée à la forme trifurquée, passage que l'on n'observe pas comme anomalie sur le S. fur Cl géra. Celui-ci n'élargit pas non plus en fuseau ses rayons comme le sont ceux du ^S. biradtata , mais les anomalies observées dans le Nord de l'Europe, où l'on voit parfois le kS. cirrosa conserver seulement deux de ses rayons sur trois, indique cependant une relation entre ces différentes manières d'être. Le développement des propagules peut s'expliquer ainsi : un rameau adventif, de croissance vigoureuse, est subitement arrêté dans son allongement par la séparation de son sphacèle sous forme d'une petite calotte; la poussée protoplasmique dans l'article primaire sous-jacent entraîne la production de deux cornes ou de deux rayons au-dessous de ce sphacèle. Si la poussée protoplasmique est unilatérale, le propagule produit un seul rayon, comme on le voit parfois aux Feroë, il a le carac- tère sympodial, au même titre qu'un filament dressé pourvu de I. La cloison dont il s'agit (figf. 33 et 34), visible sur les propagules encore attachés à la plante mère, ne doit pas être confondue avec celle qui se forme dans les propagules des 6". Plumula et tribuloides en germination, et qui sert simplement à la consolidation. C. Sauvageau, — Remarques sur les Sphacélariacées. 91 poils. Mais les deux rayons latéraux étant symétriques, le cas est au contraire comparable à celui de deux rameaux opposés qui prennent naissance dans le plus jeune article secondaire supérieur d'un filament dont le sphacèle a été endommagé, et il y a dichotomie ; ceci se rencontre ça et là sur les individus dont la ramification est normalement éparse. Les Sphacélariacées sont les seules Phéosporées où de vrais rameaux se détachent de la plante mère sous forme de propa- gules. J'ai rappelé ou démontré ailleurs [96 et 99, 2] que l'on connaissait des organes homologues chez les Tilopteris, Acïneiospora et Chorùtocarptis . L'oosphère des Acinetospora et Tilopterïs est inconnue ; on a pris pour elle un propagule d'origine endogène, et les anthérozoïdes du Tilopterïs sont des organes sans rôle actuel. Les propagules du Choristocarpîis sont intermédiaires entre ceux du Tilopterïs çX des Sphacelaria, et parmi ces derniers, c'est avec ceux des S. Phnmila et tribîi- loides qu'ils ont le plus de rapports ; il y aurait à rechercher si, dans certaines anomalies, ou parfois au moment de la germina- tion, les propagules du Choristocarpus ne développent pas un sphacèle en calotte. Avant que je l'eusse indiqué, on ignorait que les poils des Sphacélariacées fussent tous d'origine endogène ; n'ayant pas eu l'occasion d'étudier le Choristocarpus , je ne puis dire si ses propagules ne sont pas exogènes seulement en apparence, à la manière des poils ; le fait mériterait d'attirer l'attention ; les propagules du Choristocarpus seraient alors bien plus nettement intermédiaires entre ceux de V Acinetospora et des Sphacelaria. Quoi qu'il en soit, les propagules tribuliformes sont proba- blement d'origine plus ancienne que les propagules fourchus ; ils ressemblent davantage à ceux du Choristocarpîis ; ils sont mieux adaptés pour la conservation de l'espèce que pour sa dis- sémination, ce qui est généralement le cas des boutures natu- relles chez les Phanérogames, tandis que les propagules bi ou trifurqués sont mieux adaptés pour la dissémination que pour la conservation de l'espèce. Si l'on doit trouver les traces d'une origine endogène sur certains propagules de Sphacelaria , c'est chez les premiers qu'il faudra les chercher. Les deux sortes de sporanges, uniloculaires et pluriloculaires, sont connues seulement chez 18 espèce,s ; rien ne fait supposer ci JOURNAL DE BOTANIQUE qu'elles manquent aux autres ; toutefois, on peut dire déjà que, chez certaines espèces, l'une ou l'autre sorte de sporanges ne se développe qu'exceptionnellement. Il n'en est pas de même des anthéridies. Les Sphacelarïa, comme les Eciocarpus , présentent sans doute tous les cas de sexualité hétérogame, isogame et parthénog"énétique. Les anthéridies sont parfaitement caracté- risées chez les 5'. Hystrix et Harveyana ; les organes plurilocu- laires des S.furcigera sont de deux sortes, mais il ne sera possi- ble de se prononcer sur leur vraie nature que par l'observation sur le vivant : j'ai dit précédemment qu'ils sont peut-être des méiosporanges et des mégasporanges, comme ceux de V Ecio- carpîts virescens et non des anthéridies et des oogones. Je rappelle que le mode de déhiscence des organes pluriloculaires est un caractère commun aux Sphacélariacées, aux Cutlériacées et au Tïlopteris ; sous ce rapport, le Polytretus Reinboldii [Ectocarpîis Reinke) constitue une forme de passage aux Ecto- carpzis. E. — Tableau pour la détermination des espèces. On donnera à la fin de ce travail la diagnose de la famille des Sphacélariacées, en même temps qu'un tableau résumant les caractères distinctifs des genres. Les deux caractères suivants, communs aux plantes étudiées dans les chapitres antérieurs, ne se retrouvent juxtaposés chez aucun des genres que nous étudierons dans la suite : 1° Les poils naissent du sphacèle, et les rameaux normaux naissent d'un article secondaire. 2° Dès leur naissance, l'article primaire (en se séparant du sphacèle) et les deux articles secondaires (dès la division de l'article primaire) ont acquis leur largeur et leur hauteur défi- nitives. Ces plantes correspondent ^M:K.kypacroblastées de M. Reinke, moins le genre Cladostephus. Sphacelaria Lyngb. — Plante de i millira. à i décira, de hauteur. Thalle inférieur, soit parasite en filaments isolés ou réunis, soit non pa- rasite, rampant en stolons simples ou ramifiés, ou en disque petit ou large d'une seule ou de plusieurs épaisseurs de cellules. Filaments dressés plus ou moins abondamment ramifiés ; rameaux semblables à C. Sauvageau. — Remarques sur les Sphacélariacèes. 93 l'axe ou différenciés par rapport à lui, isolés ou opposés, épars ou pen- nés, alternes ou unilatéraux, courts ou longs, simples ou ramifiés, appliqués ou divariqués. Articles secondaires des filaments principaux plus ou moins cloisonnés longitudinaleraent, cloisonnés aussi trans- versalement chez certaines espèces, et laissant alors parfois des péri- cystes. Poils absents ou présents, simples ou géminés, Rhizoïdes absents ou présents, peu nombreux, ou au contraire formant cortica- tion. — Multiplication végétative par propagules adventifs portés par un stérigmate persistant. Organes reproducteurs portés par les filaments principaux, les rameaux, ou même les rhizoïdes. Sporanges unilocu- laires isolés ou naissant successivement en sympode, parfois directe- ment portés par le disque basilaire. Organes pluriloculaires soit tous semblables, soit les uns à petites logettes ou anthéridies, les autres à grandes logettes ou oogones. Le Battersia Reinke est probablement le thalle rampant d'une autre espèce ; c'est un genre provisoire. Le Sphacella Reinke est un Sphacelaria dont les articles ne sont pas cloisonnés longitudinalement. Le Chéetopteris Kûtzing est un Sphacelaria cortiqué, à rameaux sporangifères portés par les rhizoïdes cortiquants. La seule espèce connue est pennée. Les Choristocarpus tenellus, Discosporangium mesarthrocarpum, Polytretus Reïnbo Idïï sonl^ à des degrés divers, des formes de pas- sage aux Ectocarpacées. Je ne me dissimule pas l'imperfection du tableau dichoto- mique ci-dessous ; il facilitera cependant les déterminations. J'ai tenu compte, autant que possible, des caractères anatomiques, et à un moindre degré, au contraire, des sporanges, car ceux-ci ne sont certainement pas connus partout où ils existent. La pré- sence et la forme des propagules sont de bons caractères à faire intervenir dans un tableau de ce genre ; ils sont probable- ment connus dans la plupart des espèces qui en possèdent ; aucune de celles-ci n'a ses articles secondaires cloisonnés transversalement; en outre, le ^S*. Pluimtla dans le groupe des plantes à propagules tribuli formes, le 6^. biradi'ata dans celui des plantes à propagules bifurques sont jusqu'à présent les seuls dont les rameaux soient caractérisés ; on n'aura donc pas à tenir compte du caractère, parfois délicat à apprécier, de la différenciation des rameaux par rapport aux axes. Lorsque des espèces diffèrent par des caractères de dimen- 94 JOURNAL DE BOTANIQUE sion, ou difficiles à rendre d'un mot, on les a réunies; le lecteur se reportera donc aux diagnoses du texte. A Plante réduite a un thalle rampant. Sporanges uniloculaires sessiles ou inclus. Etat Sphaceloderma du ^. olivacea. Sporanges uniloculaires pédicellés. ^\.z.\.Battersia du S. mirabilis } B Plante possédant un thalle dressé. a Filaments dressés non cloisonnés longitudinalement. Sphacella subtilissitna. b Filaments dressés cloisonnés longitudinalement. ^ Articles secondaires cloisonnés transversalement. ^ Ramification non pennée. Il Filaments peu ramifiés. X Plante parasite 6". csespitula. X Plante non parasite. Sporanges uniloculaires sessiles, gé- minés lS". radicans. Sporanges uniloculaires pédicellés, isolés S. olivacea. Sporanges uniloculaires disposés en grappe var. typica du 6". racemosa. ^ Filaments très ramifiés. Sporanges uniloculaires en sympode. . S. Reinkei, Sporanges pluriloculaires à pédicelle simple ou ramifié .S", implicata. ^ Ramification pennée. 0 Sporanges uniloculaires en sympode. . . .S", spuria. 0 Sporanges uniloculaires isolés ou en grappe. Rhizoïdes nés dans le plan de ramification. .S*, pluntigera. Rhizoïdes nés sans ordre, var. isrr/îVfl du 3". racemosa. Rhizoïdes nés sans ordre, corticaux et exclusivement sporangifères. . . . Chsetopteris pluntosa. ^ Articles secondaires non cloisonnés transversa- lement. ■^ Pas de propagules connus. — Plante non parasite. e ., , . , ( 'S'. Borneti. Sporanges uniloculaires en sympode.^ „ , ,. ^ (S. sytnpodtcarpa. Sporanges uniloculaires isolés sur des( filaments souples, onduleux; plante) '^" ^^^^^^^f^- c ^ ■ I s. bfiiannica. en gazon feutre ( Sporanges isolés sur des filaments ri- gides; plante en toufifes isolées. . . 3". indica. — Plante parasite. ■^ Filaments dressés simples, sans poils, ça et là monosiphoniés ^S". pulvinata. •!• Filaments dressés, ramifiés, à poils pédicellés. Arbuscules sporangifères plurilocu- laires à l'aisselle d'un rameau. . S. bracteata. C. Sauvageau. — Remarques sur les Sphacélariacèes. 95 Arbuscules sporangifères plurilocu- laires non portés à l'aisselle d'un rameau 6". pygmsea. Arbuscules sporangifères plurilocu- laires des deux manières précé- dentes 6". fœcunda. Arbuscules sporangifères plurilocu- laires comme dans le .S", fœcunda et sporanges uniloculaires en sym- pode ^S". chorisocarpa. •î- Filaments dressés ramifiés, à poils ses- siles. Filaments très grêles, port de S.fur- cigera iS". ceylanica. Filaments de largeur variable. ... ^. intertnedia. Filaments en petite touffe compacte, r portant des anthéridies et des) '^^ '^■^•^^''^'^• oogones \S. Harveyana. ix. Propagules à corps large sur plante pennée. S. Phimula. iX Propagules à corps large sur plante non pennée. =: Cellule latérale du propagule non divisée. Cornes larges et peu saillantes .... .S", tribuloides. Cornes étroites et saillantes 6". cornuta. Cornes très larges rendant le propa- gule fusiforme ^. brachygonia. =: Cellule latérale du propagule divisée en( ^. NoviB-Hollandise. deux (S. Novag-Caledonise . iX Propagules à corps grêle, bifurques, rayons cylindriques. Propagules à bifurcation unique S. furcigera. Propagules à 2-plusieurs bifurcations dans le même plan 6". divaricata. Propagules à bi ou trifurcation simple ou double 6". variabilis. ^ Propagules à 2 rayons en fuseau vS". biradiata. •^ Propagules à 3 rayons. + Rayons non rétrécis à leur insertion ... 6". fusca. -\- Rayons rétrécis à leur insertion. Plante non parasite ^. cirrosa. Plante parasite sur Halidrys et Cystos. fibrosa iS". bipinnata. Plante parasite sur Cystos, ericoides. S. Hystrix. {A suivre.) -«~>a--»fi5«Sk*''T>vû' — >- ^ JOURNAL DE BOTANIQUE BIRAMELLE ET PLÉOPÉTALE DEUX GENRES NOUVEAUX D'OCHNACÉES Par M. Ph. VAN TIEGHEM. Les deux genres nouveaux d'Ochnacées que cette Note a pour objet de caractériser appartiennent tous les deux à la tribu des Ochnées et à la sous-tribu des Rectiséminées, mais tandis que la déhiscencc de l'anthère est longitudinale dans le premier, elle est poricide dans le second. I . Sur le genre nouveau Biramelle. — M. Buchanan a récolté au Nyassaland, en 1891, une Ochnacée méristémone (n" 749) que M. Gilg a rapportée tout récemment (i) à VOchna Holsiii, espèce décrite par M, Engler (2) en 1895 et classée par lui dans sa section DiporïdiuDi, ce qui faisait croire que la déhiscence de l'anthère y est poricide. Aussi avais-je cru devoir, avant de la connaître par moi-même, l'incorporer avec doute au genre Dïpo- ridiunt restauré (3). L'étude de l'échantillon précité m'y ayant montré toute une série de caractères incompatibles avec les Dipo- rzdîuin,yé\.2iis loin de croire qu'il pouvait représenter VO. Holsiii et j'en avais fait, dans mes notes, une espèce nouvelle et bien dis- tincte. Puisqu'il en est décidément ainsi, d'après l'autorité de M. Gilg, qui a pu la comparer aux exemplaires originaux, c'est donc à YO. Holsh'ï i\\i& s'appliquent ces caractères et les consé- quences qu'il convient d'en tirer aupoint de vue de la classification. Par son fruit droit, renfermant une graine droite, à embryon droit, accombant et oléo-amylacé, par la déhiscence longitu- dinale de l'anthère, et par la polymérie du pistil, c'est aux Polyochnelles [Polyochnella v. T.) que cette plante ressemble le plus. Mais elle en diffère nettement par l'inflorescence, qui, au lieu d'être simple, est composée et consiste en une grappe raccourcie dont les branches, surtout les inférieures, se ramifient à leur tour en courts grapillons. Cette grappe composée con- tractée termine un rameau d'un an ayant porté plusieurs feuilles 1. Gilg, OchnaceiB africanas (Bot. Jahrb. fur System., XXXIII, p. 242, 16 mars 1903. 2. Eng-Ier, Die Pflansoiwelt Ostafrikas, Theil C, p. 273, 1875. 3. Ph. van Tieghem : Sur les Och/iacées {Ann. des Scienc. nat., Bot., 8° série, XVI, p. 356, 1902). Ph. Van Tieghem. — Biramelle et PléopétaU. gy tombées, ou même une branche ayant produit des feuilles plu- sieurs années de suite. Par là, cette espèce doit être considérée comme le type d'un genre distinct, que je nommerai, d'après ce caractère, Biramelle {Biramella v. T.), et ce sera la Biramelle deHolst [Biramella Holstn (Engler) v. T.). Ainsi défini, ce genre est aux Polyochnelles, parmi les Rectiséminées à déhiscence d'anthère longitudinale et à em- bryon accombant, exactement ce que le genre Disclade {Dis- cladium v. T.) est aux Polythèces {Polythecium v. T.), parmi les Rectiséminées à déhiscence d'anthère poricide et à embryon incombant. A la description quelque peu incomplète donnée par M. Engler, il convient donc d'ajouter que, dans la B. de Holst, la grappe est composée, que l'anthère s'ouvre en long et est beaucoup plus courte que le filet, n'ayant que un millim. de long, tandis que le filet a quatre millim., que le pistil compte sept ou huit carpelles, avec un style terminé par un petit renflement obscurément lobé, et que, dans le fruit, la graine a un embryon à cotyles latérales, où des cellules à contenu rouge sont mélan- gées aux cellules amylacées. Tout ce qui vient d'être dit s'applique également à VO. acîitïfolîa Engler, puisque M. Gilg regarde maintenant cette espèce comme identique à XO. Holstn (i). Parmi les espèces à déhiscence d'anthère longitudinale, que M. Gilg classe à côté de XO. Holstiï, il en est probablement qui ont, comme celle-ci, un pistil polymère et une inflorescence com- posée, et qui doivent, en conséquence, être classées aussi dans le genre nouveau Biramelle. Je n'ai pas encore pu les étudier. 2. Sîir le genre notiveatt Pléopétale. — Le genre Disclade {pîscladiumx. T.) comprend, comme on sait (2), les Ochnacées de la sous-tribu des Rectiséminées qui ont l'inflorescence en grappe composée, les anthères poricides et le pistil polymère. Aux onze espèces qu'il comptait dans mon Mémoire, j'en ai ajouté tout récemment cinq nouvelles, originaires de l'Inde (3). 1. Loc. cit., p. 241. 2. Ph. Van Tieg-hem, Sur les Ochnacées (Ann. des Scienc. nat., 8" série, Bot., XVI, p. 350, 1902). 3. Ph. Van Tieg-hem, Quelques espèces nouvelles d' Ochnacées {Troisième partie) (Bulletin du Muséum, IX, mars 1903). 98 JOURNAL DE BOTANIQUE Considérées dans leur ensemble, ces seize espèces se répar- tissent, sous le rapport de la corolle, en deux groupes distincts et très inég-aux. Dans l'un, qui comprend douze espèces, la co- rolle est isomère avec le calice, c'est-à-dire pentamère, et les pétales y sont rétrécis à la base, onguiculés; en un mot, elle est conformée comme partout ailleurs dans la famille. Dans l'autre, qui ne compte actuellement que quatre espèces, la corolle est formée de sept à dix pétales, issus d'un dédoublement partiel ou total, ce qui la rend hétéromère, c'est-à-dire polymère, comme le sont déjà l'androcée et le pistil ; de plus, les pétales y sont ovales, non rétrécis à la base, sans onglet ; en un mot, elle offre une conformation exceptionnelle, sans autre exemple dans la famille. A ces deux caractères différentiels, déjà par eux-mêmes très frappants, s'il venait à s'en ajouter un troisième, tiré d'un tout autre organe, on serait forcément conduit à séparer génériquement ces deux groupes d'espèces. Or, c'est précisément ce qui a lieu. Si l'on étudie, en effet, le fruit mûr dans les espèces à corolle pentamère, on y voit l'embryon droit orienté de telle manière que ses deux cotyles oléo-amylacées sont situées latéralement, de part et d'autre de l'unique plan de symétrie du tégument séminal et du carpelle ; en un mot, il est accombant au raphé, comme il a été dit dans mon récent Mémoire en particulier pour le D. du Mozambique (i). Dans le fruit mûr des espèces à co- rolle polymère, il en est tout autrement. L'embryon y est bien encore oléo-amylacé, mais il est disposé dans la graine de telle sorte que ses deux cotyles sont antéro-postérieures, coupées en deux par l'unique plan de symétrie du tégument séminal et du carpelle; en un mot, il est incombant au raphé. En s'ajoutant aux deux précédentes, cette nouvelle diffé- rence non seulement conduit à dédoubler le genre Disclade, mais exige ce dédoublement. Les espèces à corolle pentamère, à pétales onguiculés et à embryon accombant continueront à former le genre Disclade restreint. Pour les espèces à corolle polymère, à pétales sans onglet et à embryon incombant, on établira un genre nouveau, que l'on nommera Pléopétale {Pleo- petalutn v. T.) (2). 1. Loc. cit., p. 353, 1903. 2. De uléov, plus, et iréTaXov, pétale. Ph. Van Tibghbh. — Birantelle et Pléopétale. 99 Les quatre espèces, toutes originaires de l'Inde, qui le com- posent actuellement, sont : le P. luisant {P. lucïdtint [Laraarck] V. Te), décrit par Lamarck en 1796 sous le nom de Ochna lucïda et fig-uré par lui en 1823 (i) ; le P. obtus [P. obtîisaHun [A. P. de CandoUe] v. T.), décrit et figuré par A. P. de CandoUe en 181 1 sous le nom de Gomphia obtusata (2) ; le P. de Gaudichaud {P. Gaudichaudi v. T.) et le P. de Leschenault {P. Lesche- naulii v. T.), que j'ai tout récemment distingués (3). En décri- vant et figurant la première d'après un échantillon récolté dans l'Inde par Sonnerat, où les fleurs avaient toutes perdu leur co- rolle, échantillon que j'ai pu examiner dans son Herbier, La- marck non seulement n'en a pas, naturellement, aperçu la con- formation si particulière, mais en a nié l'existence : « les fleurs n'ont point de corolle », dit-il. Mais, dès 181 1, A. P. de Can- doUe n'a pas manqué de signaler ce caractère à la fois dans cette espèce et dans la seconde qu'il y a ajoutée, sans y attacher pourtant toute l'importance qu'il mérite. Par la polymérie de la corolle, qui s'ajoute à celle de l'an- drocée et du pistil, pour ne laisser isomère que le calice, le genre Pléopétale prend une place à part non seulement dans la sous- tribu des Rectiséminées, mais dans la famille tout entière des Ochnacées, en même temps qu'il offre un grand intérêt au point de vue de la Science générale. Par l'incombance de l'embryon, il se rapproche des Diporides ou mieux, à cause de la poly- mérie du pistil, des Polythèces, dont il diffère encore par son inflorescence composée. 3. Résumé. — L'introduction de ces deux nouveaux genres dans la sous-tribu des Rectiséminées, jointe à celle du genre Proboscelle, qui a fait l'objet d'une Note antérieure dans ce Recueil (4), porte à dix le nombre des genres de ce groupe et lui donne la composition résumée dans le tableau suivant : 1. Lamarck, Dictionnaire, IV, p. 510, 1796, et PI. 472, figf. i, 1823. 2. A. P. de CandoUe, Monographie des Ochnacées (Ann. du Muséum, XVII, p. 411, pi. I, 1811). 3. Ph. Van Tieghem, Quelques espèces nouvelles d' Ochnacées [Troisième partie) (Bulletin du Muséum., IX, mars 1903). 4. Ph. Van Tieghem, Proboscelle, genre nouveau d'Ochnacées (Journal de Botanique, XVII, p. i, 1903), et Bulletin du Muséum, IX, p. 35, 1903. loo JOURNAL DE BOTANIQUE / Msomère. . Ochnelle. accombant \ •°"?i^"^'"^*^- L Polyochnelle. accombant. 1 pj^^j, ipolymère. ] ^^ ,, Déhiscence d'anthère J (^ {BtrameUe. \ poricide. Pistil polymère. Disclade. /polymère. Anthère poricide. Pistil ., 1 [ polymère Pléopétalc. Rectisémi- ^ \ ' r • T, . \ [ longitudinale , avec NÉES J h^o^bant.^ .^^^.^^ ( ^^^^p^ ...... Proboscclle. Graine droite. \™^^^°°1 Corolle joéhiscence{__. (bipore.^ isomère. . Diporide. d'anthère /^.°""] Pistil ^polymère Polythèce. ^' (unipore Monoporide. ihétérocotylé, incombant Hétéroporide. L'adjonction de ces trois nouveaux types élève à cinquante- six le nombre des genres qui composent actuellement la famille des Ochnacées. 4. Remarque. — A enjuger par la description que W. Hooker en a donnée en 1843 (^)i ^^ plante de l'Afrique australe nommée par lui Ochiia pulc/u^a et que j'ai classée récemment dans le genre Polythecium offrirait aussi dans son périanthe un caractère bien singulier. Dépourvue de calice, elle aurait seulement une corolle, formée de six pétales disposés sur deux rangs. Mais Planchon, qui a étudié l'échantillon original dans l'Herbier de Hooker, a fait remarquer peu de temps après, en 1846, que les pétales y sont tombés et que, par conséquent, le périanthe persistant est, en réalité, un calice, non une corolle (2). Cette plante n'offre donc, sous ce rapport, rien d'anormal, comme Oliver l'a reconnu plus tard, en 1868 (3), et comme j'ai pu m'en assurer, de mon côté, sur un échantillon récolté par Zeyher en 1847 (^° 3<^'2), Aussi n'est-ce pas sans étonnement que j'ai vu M. Gilg, dans le travail tout récent cité plus haut, ne tenir aucun compte de l'observation de Planchon et attribuer encore aujour- d'hui à cette espèce, conformément à l'ancienne et fautive des- cription de W. Hooker, un périanthe simple, formé de deux verticilles ternaires : « Flores tepalis 6 (3 sepaloideis, 3 peta- loideis) instructi (4) ». 1. Hooker : Icônes plantarum, VI, pi. 588, 1843. 2. Planchon, London Journal of Boiany, V, p. 655, 1846. 3. Oliver, Flora of trop. Africa, I, p. 317, 1868. 4. Gilgf, Ocknaceas af ricana; (Bot. Jahrbûcher fur Syst., XXXIII, p. 234, 16 mars 1903). P, GuÉRiv. — Sur le sac embryonnaire des Gentianes. lOI SUR LE SAC EMBRYONNAIRE ET EN PARTICULIER LES ANTIPODES DES GENTIANES Par M. P. GUÉRIN. Hofmeister (i) semble être le premier qui ait donné quelques indications sur le développement du sac embryonnaire des Gen- tianacées en prenant comme exemple le Gentïana ciliata L. « Il ne constate, dit-il, rien de spécial. Les vésicules embryonnaires non fécondées s'éva- nouissent de bonne heure. La partie fécondée ne se partage que plus tard par une paroi transversale, après que la formation de l'al- bumen a commencé dans le sac embryon- naire. » Beaucoup plus tard, M. Billings (2) étu- diant le développement du tégument séminal des Gentianacées et passant en revue quel- ques espèces, donne une description détaillée des phénomènes qui s'accomplissent à l'inté- rieur du sac embryonnaire du Gentiana Pneumonanthe L. Tout récemment enfin, le G. ciliata L. a servi d'exemple à M. Guignard (3) pour ses belles recherches sur la double fécondation. Les ovules des Gentianes présentant, sui- vant les espèces, des différences de forme et de taille parfois si considérables, il semblait y avoir quelque intérêt à rechercher les conséquences qui pouvaient en résulter pour le développement du sac embryonnaire et de son contenu. C'est ce que nous avons entrepris de faire en limitant nos observa- 1. W. Hofmeister, Embryobildu7tg der Phaneroga- men, Jahr. fur wiss. Bot. 1858. Fig. 1. — Gentiana ciliata : 2. F. Billing-s, Beitràge sur Kenntniss der Samen- '^°"P^ longitudinale Je entwickelung, 296-297, Flora, 1901. 3. L. Guignard, Sur la double fécondation chez les Solanées et les Gentianées (Comptes rendus Ac. Se, t. CXXXIIl, 1268, 30 déc. 1901). l'ovule adulte; deux anti- podes seulement, situées au premier plan, se trou- vent représentées. — Gr. : 190. I02 JOURNAL DE BOTANIQUE tions, faute d'échantillons, à la plupart des espèces de la flore de France (i) et à quelques espèces asiatiques. D'une façon générale l'ovule anatrope, rarement semi-ana- 1 Fig. 2. — Gentiana cantpestris : coupe longitudinale de l'ovule avant la fécondation. Les antipodes nombreuses tapissent presque complètement le sac embryonnaire; le tégument ovulaire est en voie de résorption. — Gr. : 190. trope, considéré à l'époque de la fécondation dans le genre Gentiana, offre un tégument unique, plus ou moins épais (huit assises en moyenne, deux à trois seulement chez le G. cïliata, fig. i) (2). I. Nous remercions très sincèrement MM. Lachmann, Offner et Faure d'avoir bien voulu répondre à notre appel en nous expédiant, à l'état frais, de nombreux échantillons de ces espèces. 1. Nous exposerons dans un travail ultérieur les modifications subies par le tégument ovulaire dans le cours du développement chez les Gentianacées, mais Fig. 3 — Antipodes du Gentiana crt- nita, — Gr. : 190. P. GuÉRiN. — Sur le sac embryonnaire des Gentianes. 103 Le sac embryonnaire, allongé dans la plupart des cas, plutôt arrondi dans les G. campestris L. , G. germanica Willd. , G. ama- rella L. (i), se trouve au contact immédiat du tégument ovulaire par suite de la résorption complète du nucelle. Les cellules de l'appareil sexuel offrent la structure typique. Les synergides, avec leur vacuole à la base, leur protoplasme et leur noyau à la partie supérieure, se distinguent nettement de l'oosphère dont le noyau est plus gros. Le noyau secon- daire, toujours appliqué contre cette dernière, plus généralement au-des- sous (fig. 1,2,8), parfois sur le côté, est complètement formé avant le moment de la fécondation. Son nu- cléole est unique et relativement volumineux. La division de ce noyau est bien antérieure à celle de l'œuf. Signalé une première fois par Hof- meister dans le G. ciliata, le fait a été confirmé dans la même espèce par M. Guignard, qui a vu se produire le premier cloisonnement de l'œuf alors que les noyaux de l'albumen sont au nombre de huit. Nous avons pu le constater nous -même dans plusieurs espèces. Dans le G. nivalis'L,.^ en particulier, on peut compter jusque vingt-quatre noyaux d'albumen au moment où l'œuf n'est pas encore divisé. On retrouve encore intact à ce stade, du moins dans l'espèce en question, le noyau de l'une des synergides. Si les observations précédentes sur l'appareil sexuel et le noyau secondaire n'offrent rien de bien spécial, il n'en est plus Fig. 4. — Gentiana germanica : ovule très jeune en section longitudinale montrant les antipodes déjà nom- breuses, et la cavité dans laquelle se trouvent logés l'appareil sexuel et le noyau secondaire. — Gr. : 90. nous pouvons dire dès maintenant que dans le genre Gentiana en particulier (et le fait semble être général dans toute la famille), ce tégument est complètement résorbé à l'exclusion de l'assise externe qui contribue ainsi à elle seule à la formation du tégument séminal. I. Cette espèce provient des dunes de Quinéville (MancheJ, et nous a été adressée par M. Corbière, à qui nous sommes heureux d'adresser ici nos remer- ciements. I04 JOURNAL DE BOTANIQUE de même lorsqu'il s'agit des antipodes. Suivant les espèces de Gentianes considérées, elles présentent en effet, en ce qui concerne leur nombre et leur volume, certaines particularités qu'il nous a paru intéressant de signaler. Dans la plupart des cas, les antipodes, pourvues d'une mem- brane très délicate, sont petites et réduites pour ainsi dire à leur noyau. Toutefois le nombre de ces noyaux est généralement supérieur à trois. Nous en avons observé jusqu'à neuf dans le G. lu- teal^.^ quatre dans le G. asclepia- dea L,, cinq dans le G. nivalis L., etc.. Dans les G. Crticiata L., G. thibetica King., G, siranirnea Max., G. Walîijewi Rgl. (i), les noyaux sont un peu plus gros que dans les espèces précédentes et on peut en compter au moins huit dans les G. crticïata et G. thibetica. Dans les G. ciliatah,. (fig. i) et G. crinita Frôl. (fig. 3) (2), les antipodes, toujours au nombre de trois, sont représentées au contraire par des cellules volumineuses, à noyau très développé et à protoplasme dense et abondant, en particulier dans le G. ciliata. Le cas le plus intéressant nous est fourni par les G. caui- pestris L., G. germanica Willd., G. ainarellaL,.^ G. tenella Rottb., oii les antipodes, toujours nombreuses, atteignent des dimensions considérables. Si l'on fait une coupe longitudinale de l'ovule très jeune de G. campestris par exemple, on constate que vers le milieu de sa longueur le tégument offre en moyenne huit à dix assises cellulaires; il est beaucoup plus épais dans la région micro- pylaire dont le canal se trouve ainsi très allongé. A la base de ce dernier, l'appareil sexuel et le noyau secondaire sont logés Figure 5. — Antipodes incomplète- ment développées du Gentiana ger- manica : le noyau de l'une d'elles est en voie de division. — Gr. : 525. 1. Ces dernières espèces nous ont été obligeamment procurées, à la fois par la maison Kesselring, de Saint-Pétersbourg, et par le jardin botanique de cette même ville. 2. Nous sommes reconnaissant à M. le professeur Farlow, de Cambridge (Mass.), de nous avoir adressé cette espèce qui appartient, comme le G. ciliata, à la section XIX, Crossopetalum Frôl., du genre Gentiana. \\sç.r2\\. intéressant de voir si les espèces voisines présentent les mêmes caractères. Fig. 6. — Gentiana campestris : antipodes vues de face en pratiquant une coupe transversale par le milieu du sac em- bryonnaire. — Gr. : 190. P. GuÉRiN. — Sur le sac embryonnaire des Gentianes. 105 dans une sorte de cavité très nettement accentuée dans le G. gernianïca (fig. 4). Les antipodes, par suite de la résorption totale du nucelle, se trouvent directement en contact avec le téofument ovulaire. Pendant le cours du développement de l'ovule le nombre de ces anti- podes s'accroît de plus en plus, probablement par caryokinèse comme dans le G. germanica (fig. 5), et on peut en voir bien- tôt près d'une douzaine tapis- sant ainsi presque complètement le sac embryonnaire (fig, 2). Vues de face (fig. 6), en pra- tiquant une coupe transversale par le milieu du sac (et on peut en compter alors jusque qua- torze ou seize), les antipodes présentent, lorsqu'elles ont atteint leurs dimensions définitives, un gros noyau renfermant plusieurs nucléoles. Leur membrane, assez épaisse, enveloppe un proto- plasme peu abon- dant , creusé de nom- breuses vacuoles. Ces antipodes persistent ainsi dans toute leur intégrité tant que la fécon- dation ne s'est pas opérée, mais elles ne demeurent pas inactives. Elles di- gèrent en effet le tégument ovulaire qui ne présente souvent plus en certaines régions que deux assises cellulaires. Avec l'apparition de l'albumen les antipodes se résorbent à leur tour. C'est ce que l'on peut également observer dans le G. ainarella (fig. 7), où le travail de digestion opéré par les antipodes est de toute évidence : l'albumen n'est pas encore au contact du tégument ovulaire que déjà ce dernier, aussi épais à l'origine que celui du G. campestris, ne comporte plus qu'une à deux assises. Les G. germanica et G. afnarella présentent, à peu de chose ï'^ig- 7- ~ Gentiana amarélla : avec l'apparition de l'albu- men les antipodes se résorbent, après avoir digéré la presque totaltté du tégument ovulaire. — Gr. : 190. io6 JOURNAL DE BOTANIQUE près, les mêmes caractères que le G. campe siris . Nous avons pu chez toutes observer douze à seize antipodes et la dififérence ne consiste guère que dans le volume de ces dernières, qui paraissent plus petites dans le G. ainarella que dans les autres espèces. De plus les membranes des antipodes du G. caïupestris sont plus épaisses que celles des G. geruianica et G. aina- relia. Quant au G. ienella il ne possède que six antipodes allon- Fig. 8. — Geiitiana ienella : section longitudinale de l'ovule adulte; sur les six antipodes, trois sont seules représentées. — Gr. : 190. gées dans le sens du grand axe de l'ovule. Dans la figure 8, trois seulement sont apparentes, mais une coupe transversale par le fond du sac embryonnaire {fîg. 9) permet de les voir toutes. Le protoplasme y est plus abondant que dans les espèces précé- dentes, mais le noyau s'y trouve également très développé. Les phénomènes de digestion du tégument ovulaire s'opèrent comme précédemment (i). Si les observations que nous venons de présenter sont nou- velles relativement à l'existence d'antipodes nombreuses et très développées dans la famille des Gentianacées, elles ne consti- tuent cependant pas un fait unique dans le règne végétal. I. Il y a lieu de faire remarquer que les quatre espèces dont il vient d'être question appartiennent à la même section du genre Gentiana (sect. XVI, Ama- rella Grisc-b.). L'analogie trouvée dans le sac embryonnaire de ces espèces n'a donc pas lieu de surprendre, car on sait que cette section est composée de plantes extrêmement affines dont les espèces européennes ont fait récemment l'objet d'une intéressante étude de la part de M. de Wettstein (R. v. Wettstein, Die Arten der CattungGcnûdinTi. aus der Sektion • Endotricha » Frôl. Wien, 1896). p. GuÉRiN. — Sur le sac etnbryonnaire des Gentianes. 107 Hotmeister (i), depuis longtemps, a attiré l'attention sur les antipodes remarquables de certaines Graminées, où leur nombre est souvent, chez les Triticées, de six à douze. Les derniers tra- vaux de M. Fischer (2) et de M. Westermaier (3) ont confirmé ces résultats, et plus récemment encore M. Koernicke (4) a in- diqué que, dans cette même famille, le nombre de ces cellules peut s'élever à trente-six ou plus. Dans le Triglochïn inaritïimiin L . , M , Hill(5 ) signale jusque quatorze noyaux d'antipodes. Dans les Aglaone-tna et Lysichiton, leur nombre atteint sou- vent dix ou douze, d'après M. Camp- bell. Ce dernier auteur en a même observé jusque cent cinquante dans le Spargmiium simple x Huds. (6). Le volume relativement considé- rable des antipodes, dans le G. cam- pestris en particulier, trouve égale- ment son précédent dans les Renon- culacées, où le fait a été signalé depuis longtemps par M. Guignard (7). En étudiant le dévelop- pement et la structure du sac embryonnaire dans quelques Renoncules, M. J. Coulter (8) a pu faire les mêmes remarques. Mais tandis que dans les Renoncules les antipodes ont un noyau unique, ce dernier se subdivise ultérieurement dans le Thalïc- trunt purpurascens et V Hepaiica triloba. Dans V Anémone Fig- 9- — Gentiana tenella ; section transversale de l'ovule par le fond du sac embryonnaire, mettant en évidence les six antipodes. — Gr. : 190. 1. W. Hofmeister, Neue Beitràge sur Kenntnîss der Embryobildung der Phanero gamen ii. Monokotyledonen. Leipzig-, 1861. 2. Fischer, Zur Kenntniss d. Embryosacentwickelungs einiger Angiosper- men. Jenaische Zeitschrift 14 : 1880. 3. Westermaier, Zur Embryologie der Phanero gatnen, etc. Nova Acta d. kaiserl. Leop. Carol. Akad. der Naturf. 57 : 1-30 1890. 4. Koernicke, Verhandl. d. Naturhistor. Vereins der Preuss. Rheinlande, etc. 53 : Ï49, 1896. 5. Hill, The structure and Development oy^Tnglochinraantimnm L., Annals of Botany, 1900. 6. Campbell, Notes on the structure of the Embryo-sac in Sparganium and Lysichiton, Bot. Gaz., vol. XXVII, 1899. Campbell, Studies in Aracese, Annals of Botany, 1900. 7. L. Guignard, Recherches sur le développement du sac entb.,G.\Q.. Ann. des Se. nat.. Bot., 1882, pi. 5, fig. 85, 86. 8. J. Coulter, Contribution to the life-history of Ranunculus, Bot. Gaz., vol. XXV, p. 73, 1898. io8 JOURNAL DE BOTANIQUE nemorosa, M. Guignard (i) a observé des antipodes aussi volu- mineuses que celles du G. cainpesiris, mais elles possèdent quatre noyaux, tandis que celles des G. cantpestris , G. germa- nica, G. amarella, G. ienella, sont toujours uninucléées. Les opinions concernant le rôle des antipodes sont nom- breuses, et sur ce sujet les auteurs sont loin d'être d'accord. La vérité est qu'on ne peut établir de loi générale, les antipodes ne fonctionnant très probablement pas de la même manière dans les différents groupes. Mais si dans la plupart des cas il faut refuser à ces organes toute espèce de fonction, puisqu'ils disparaissent peu de temps après leur formation, il n'en est plus de même lorsqu'ils se développent d'une façon remarquable, comme dans le cas de nos Gentianes. Au point de vue physio- logique, le rôle des antipodes est ici nettement évident : elles digèrent en effet presque complètement le tégument ovulaire et elles ne disparaissent que lorsqu'elles ont achevé la tâche qui leur paraît dévolue. I. L. Guignard, La double fécondation chez les Renonculacées. Journ. de Botanique, XV, 1901. Le Gérant /Louis Moeot. Paris. — J. Mersch, imp., 4'", Av. de Chàtillon. I I 17' ANNEE. N°4. AVRIL 1903. JOURNAL DE BOTANIQUE LE MENABEA VENENATA H. BN. SES CARACTÈRES ET SA POSITION SYSTÉMATIQUE. DIAGNOSE Par M. Emile PERROT. Ala séance de février 1890 de la Société Linnéenne de Paris, Bâillon décrivait d'une façon très incomplète une plante rappor- tée de Madagascar par M. Grandidier. Cette espèce toxique, désignée dans le pays d'origine sous les noms de Tang-hin fe- melle, de Menabé, Kissoumpo, reçut de Bâillon le nom de Manabeaveneiiata Ç.V fut classée parmi les Asclépiadées, Depuis cette époque, la plante n'avait jamais été retrouvée et son exis- tence avait même été mise en doute à l'étranger. En 1901, au mois de novembre, nous recevions de M. Prudhomme, directeur de l'Agriculture à Madagascar, un faible échantillon d'une plante appelée Ksopo par les Sakalaves et qui paraissait totalement inconnue. M. Poisson, à qui nous avions confié l'unique échantillon en notre possession, le rapporta dès les premiers jours de décem- bre 1901 au Menabea venenata H. Bn. La comparaison que nous fîmes avec la plante de Bâillon ne laissait aucun doute à cet égard. Quelques semaines après, M. Heckel recevait à Marseille, de M. Perrier de la Bathie, une plante nouvelle qu'au Muséum on identifia aussitôt à la même espèce, toujours à l'aide des seuls exemplaires connus à cette époque. En même temps qu'au Muséum, M. Heckel avait envoyé la plante au Prof. D"" K. Schumann, qui crut naturellement se trouver en présence d'une espèce nouvelle et la décrivit comme une des plus intéressantes qu'il ait jamais vues (i). 1. Cette plante curieuse, dont, au Muséum, on croyait uniques les échantillons provenant de M. Grandidier, y existait cependant dans une autre collection. Elle fut retrouvée depuis dans l'herbier de Douliot, parmi les numéros non encore classés de la récolte de ce voyageur dont la science a déploré la fin prématurée. /- ,L\ BRAR Y ~À »«©'**»' 110 JOURNAL DE BOTANIQUE Dans une première Note à l'Académie des Sciences (i) et dans un second Mémoire (2) édité la même semaine, nous avons décrit la majeure partie des caractères de cette plante. En même temps MM. Heckel et K. Schumann publiaient différents détails qui complétaient ou rectifiaient nos précédentes observations. L'insuffisance de notre matériel ne nous permit pas à cette époque de reprendre la question, mais, comme nous l'avait fait espérer M. Prudhomrae, de nouveaux échantillons en parfait état nous sont parvenus par l'intermédiaire du Jardin colonial de Nogent-sur-Marne et grâce aux complaisantes recherches de M. le chef de bataillon Metz commandant le cercle de Moran- dava (territoire sakalave). Les particularités morphologiques de la fleur du Menabea méritent d'attirer l'attention des botanistes descripteurs, et comme la discussion porte sur l'organisation et les rapports des différentes parties du gynécée et de l'androcée, nous allons en donner une description exacte telle qu'elle résulte de l'examen d'un nombre considérable de fleurs à divers états de dévelop- pement. Les étamines, au nombre de cinq, sont coalescentes dans le bouton avec la base du style, mais plus tard leur base, qui com- prend un très court filet cylindrique ou un peu aplati, devient libre sur une partie de son trajet. La masse principale de l'éta- mine forme un anneau dans lequel on doit distinguer trois parties : 1° la masse centrale de l'étamine plus ou moins creusée de lacunes et dans laquelle passe le faisceau vasculaire ; ce connec- tif large se termine en un appendice conique largement lacuneux et dont toutes les cellules épidermiques se prolongent en poils papilleux plus ou moins allongés; 2° portées latéralement par l'étamine, deux loges d'anthère très apparentes, délimitées par une assise de cellules épaisses à parois pourvues de ponc- tuations réticulées ; cette anthère est d'une forme très parti- culière, renflée en tête vers la partie supérieure, prolongée en sorte de pédoncule enchâssé dans le tissu conjonctif vers la base ; à l'intérieur de cet organe on trouve deux pollïnies légè- rement plan-convexes, et composées par un nombre de cellules dépassant rarement quarante, qui se séparent facilement dans les fleurs âgées, sous l'influence de la plus légère pression, en groupes de quatre cellules, ce qui, à Bâillon d'abord, puis à É. Peerot. — Le Menabea venenata H. Bn. ni emb :-t 8 Fig. I. — Menabea venenata B. Bn. — i, Coupe transversale du gynostège : S, colonne stylaire; E, étamine avec deux pollinies / par loge d'anthère; /, lame de la couronne. — 2. Même coupe, dans une fleur très jeune : les lames de la couronne sont encore soudées à l'androcée. — 3. Etamine vue extérieurement; le faisceau vasculaire est vu par transparence à travers la lame très mince. — 4, Coupe longitudinale de la fleur. — 5, Portion de l'androcée étalé et vu par sa face intérieure. — 6. PoUinie à sa sortie de l'anthère. — 7, Tétrades de pollen, provenant de la poUinie désagrégée. — 8, Coupe schématique de la graine : as, assises scléreuses externes; c, couche cristalligène; alb, albumen ; emb^ embryon ; r, faisceau du raphé. '112 7ÔÛRNÀL DR BOTANIQUE nous ensuite, avait pu, dans les échantillons fermentes soumis à notre examen, faire croire à la présence de pollen en tétrade ; 3° un appendice lamelleux soudé avec le filet dans le bouton, mais qui se détache plus tard vers la base de l'anthère; ces lames, sans trace d'appareil conducteur, sont dressées vers le sommet de l'anthère et leur longueur dépasse souvent celle des prolongements du connectif. Le gynécée comprend deux carpelles accolés qui, à la matu- rité, donnent deux follicules fusiformes, diamétralement opposés, renfermant un nombre relativement restreint de graines aplaties, serrées les unes contre les autres et pourvues d'une aigrette sessile de poils soyeux. L'ovaire est surmonté, dans la fleur, par une masse paren- chymateuse parcourue par les faisceaux conducteurs se rendant aux étamines et au stigmate. Du centre de cette masse s'élève une colonne stylaire cylindrique, sur laquelle repose un pla- teau stigmatique renflé en cône au centre, où viennent s'ap- puyer les anthères, par leur partie renflée. Tels sont les rapports floraux entre les différentes parties du gynécée et l'androcée. Comme l'avait parfaitement vu M. Schu- mann, les poUinies sont absolument libres, et il est impossible de trouver trace de la présence d'un appareil de transport {translatorid). Dès lors comment se fait la fécondation? Ce point très important de biologie florale ne pourra guère être fixé que par l'observation sur place de fleurs fraîches. Malgré l'examen attentif d'une centaine de fleurs, nous n'avons pu trouver de pollinie libre sur le stigmate ni sur les prolongements du connectif. Quoi qu'il en soit nous ne saurions admettre entiè- rement les conclusions du savant professeur de Berlin et les déductions de M. Heckel au sujet de la position systématique de cette curieuse plante. Malgré la conviction de M. Schumann disant qu'il est difficile de concevoir une Asclépiadée sans trans- latoria (i), il devient nécessaire d'admettre cette possibilité. Le Menabea venenata constitue à lui seul le type aberrant d'une Asclépiadée, rappelant par certains côtés de son organi- sation les Apocynées, formant pour ainsi dire un terme de pas- sage entre deux familles dont les affinités sont déjà si grandes. Diagnose. — Arbrisseau buissonnant xérophyle, velu- tomenteux, à souche assez épaisse d'où partent dix à vingt tiges É. Pbrkot. — Le Menabea venenata H. Bn, 113 peu ramifiées de i mètre de hauteur environ. Les feuilles sont opposées, coriaces, brièvement pétiolées, simples, entières, elliptiques, mesurant de 2-3 centimètres de longueur sur 1-1,5 ^^ largeur ; le limbe , légèrement recourbé sur les bords, est de couleur un peu varia- ble, gris-verdàtre et d'aspect velouté à la face supérieure, et blanchâtre en des- sous, grâce à la pré- sence d'un tomentum épais formé de poils unisériés, enroulés et intriqués les uns dans les autres, atteignant 2 millimètres et plus de longueur. Les inflorescences en petites cymes pau- ciflores , axillaires , comprimées , sont composées de fleurs jaune - rougeâtre à l'état frais, pouvant mesurer 8-10 milli- mètres dans leur complet épanouisse- FI^. II. — Menabea venenata. — i et 2, Fleurs non épa- ■j- Y • nouies, grossies environ 4 à 5 fois. — 3, F'ieurs épanouies ment, l-^e CailCe in- ^ pétaies étalés. — 4, Fruit dont l'une des valves a été fpfP très velu est enlevée pour montrer la lame foliacée placentaire. — ' ' 5, Graines d'un follicule ayant encore leur disposition dans découpé jusqu'à la le fruit. — 6, Graine isolée avec aigrette étalée. — Fig. 4, , , =; et 6, aux 2/3 grand, nat. base en cmq lobes triangulaires extrêmement velus ; la corolle semi-infère, à pré- floraison tardive, comprend cinq pétales soudés à leur base seulement et concrescents avec la partie inférieure du style, mais découpés en autant de lanières très allongées égalant 3-4 fois la longueur des sépales. L'androcée est composé de cinq étamines à filet plus ou moins 114 JOURNAL DE BOTANIQUE libre et à connectif très large portant latéralement une loge d'anthère, qui renferme deux masses polliniques libres, dépour- vues de tout organe de translation. Le connectif se prolonge en un appendice très lacuneux et hérissé de poils courts ou de papilles. La couronne est représentée par cinq lamespapyracées, égalant ou souvent dépassant en longueur les prolongements staminaux : elles représentent la couronne du gynostège des Asclépiadées. Les étamines sont groupées en une masse cylin- drique que surmonte un cône formé par le groupement des cinq appendices ou connectifs et les cinq lames de la couronne. Le gynécée comprend un ovaire à deux loges avec d'assez nombreux ovules et une masse stylaire coalescente à la base avec la partie inférieure de la corolle et de l'androcée : du centre de cette masse, s'élève une colonne surmontée d'un plateau stigmatique, qui s'étale au niveau des loges d'anthères et sur lequel s'appuient amplement ces dernières. Le fruit mûr est constitué par deux follicules de 7-9 centi- mètres de longueur, opposés sur un même diamètre, fusiformes, brièvement atténués à leur base, prolongés au contraire en une assez longue pointe à l'extrémité opposée. Il renferme de quinze à vingt graines aplaties, insérées sur une lame placentaire papy- racée, très apparente au moment de la déhiscence. Les graines sont ailées et cette expansion est formée par un tégument coriace ; de plus, à leur sommet, sur un petit espace arrondi, s'insère une aigrette de longs poils soyeux disposés en éventail. L'albumen est assez abondant et les cotylédons bien développés. Malgré le nombre considérable de fleurs portés sur chaque rameau, la plante ne donne qu'un petit nombre de follicules. Caractères histologiques (i). — Les racines fasciculées, de la grosseur d'un crayon à celle du pouce, partant d'une souche commune, sont très parenchymateusesetamylacées; les faisceaux libéro-ligneux, provenant du morcellement du cylindre central primitif, sont répartis sans ordre au milieu du parenchyme con- jonctif. Les organes végétatifs sont caractérisés par leur revê- tement intense de poils unisériés, particulièrement abondants sur le pétiole et le pédoncule floral; ce tomentum constitue un ap- pareil protecteur extrêmement efficace contre la transpiration. I. L'histologie de cette plante est à peu près entièrement décrite dans notre deuxième Note antérieure (in Rev. cuit, col., X, 105-113). É. Pekeot. — ■ Le Menabea vcnenata H. Bu. ît5 Dans la feuille ce revêtement se retrouve à la face inférieure, où le feutrag-e est encore plus serré ; le mésophylle est bifacial avec une assise de long-ues cellules palissadiques occupant environ la moitié de l'épaisseur totale du limbe. Le parenchyme lacuneux renferme de volumineuses mâcles d'oxalate de calcium, souvent contenues dans des cellules hypertrophiées. La graine, que nous n'avions encore pu étudier, comprend un tégument dont l'épiderme est plus ou moins sclérifié dans la Fig. ni. — Coupe transversale d'une portion de graine de Menabea venenata : teg, tégu- ment séminal, dont l'épiderme scléreux c est très épais dans les ailes; cr, couche cris- talligène; alb, albumen; cmb, embryon ; _y?/, faisceau ilu raphé. région médiane, mais dédoublé, à parois épaisses et réticulées dans les expansions. Le faisceau du raphé est très apparent, et dans la région interne du tégument, il existe une zone oxalifère avec cristaux prismatiques abondants. L'albumen et les cotylédons sont assez développés. Appareil sécréteur . — Cet appareil est représenté par des lati- cifères anastomosés à suc blanchâtre, laiteux, très amer, et répartis dans tous les parenchymes de la racine à la feuille. Dans ce dernier organe ils accompagnent les nervures et se terminent en extrémité aveugle dans les lacunes du mésophylle. Distribution g-éographique . — Régions arides et à peu près exclusivement dans l'ouest et le nord-ouest de Madagascar. Position systématique. — Le Menabea venenata H. Bn. se trouve ainsi parfaitement décrit ; un seul point est peut-être encore obscur ; c'est son mode de pollinisation. Malgré toutes nos recherches sur des fleurs épanouies, il nous a été impos- ii6 JOURNAL DE BOTANIQUE sible de voir des pollinies libres en dehors des antiières. La facile division de ces pollinies en tétrades permet de penser que c'est peut-être là le mode définitif de dispersion du pollen, mais ce point ne saurait être élucidé que par le plus grand des hasards à l'aide du matériel d'herbier. Nous devons donc jusque là admettre que cette espèce est caractérisée par des masses polli- niques libres dans l'anthère et dépourvues entièrement d'appa- reil de transport {translatorid). Dès lors, si l'on prend pour base la classification des Asclé- piadées, de M. Schumann (in ENGLERet Prantl, Dienat. Pflan- zenf. IV. 2), on arrive à cette conclusion que cette curieuse plante ne saurait être rattachée ni aux Périplocoïdées, comme nous l'avions d'abord pensé avec Bâillon, ni aux Cynan- choïdées comme le voudraient MM. Schumann et Heckel, mais qu'il devient nécessaire d'en constituer une section taxonomi- quement équivalente aux deux précédentes. Cette section des Menabéoïdées ne contiendrait donc qu'un seul représentant, le Menabea veitejiata H. Bn., caractérisé par la présence de deux pollinies par loge d'anthère et l'absence de iotit organe de trans- lation de ses masses polliniqîies. Ajoutons que la présence de deux pollinies par loge d'an- thère rapprocherait au contraire cette plante des Sécamonées et non des Cynanchées. INDICATIONS BIBLIOGRAPHIQUES (i). H. Bâillon. Sur le Tanghin de Ménabé. Bull. Soc. Lïnn. de Paris, II, 1889-1897, n° 104, février 1890, S25-826. (2). E. Perrot. Sur le Ksopo ou Tanghin de Menabé, poison des Sakalaves. C. R. Ac. des Se. 1902, CXXXIV, 303-306. (3). E. Perrot. Sur le Ksopo, poison des Sakalaves (Menabea vene- nata H. Bn.). Rev. cuit. col. Paris, 1902, X, 105-113. (4). Ed. Heckel. Sur le Menabea veîie7iata H. Bn. C. R. Ac. des Se. 1902, CXXXIV, 364-366 61441-443. Ch. Bernard. — Sur l'embryogénie de quelques plantes parasites, wj SUR L'EMBRYOGÉNIE DE QUELQUES PLANTES PARASITES {Suite.) Par M. Gh. BERNARD. (PI. I-VII.) Buscalioni (i) a signalé, lui aussi, dans la « branche chala- ziale de recouvrement » de Veronica hederaefolia des noyaux hypertrophiés ; mais il ne leur prête guère d'attention. Chamberlain (2) figure, dans la grosse cellule antipodiale qu'il décrit chez Aster Nova?-Angliée des noyaux assez gros et de forme particulière. L'auteur ne leur accorde pas l'impor- tance que nous leur supposons, car il pense se trouver en pré- sence d'un appareil anormal, espèce de sac embryonnaire supplémentaire qui n'acquerrait pas de développement ulté- rieur. Mais la présence de ces noyaux irréguliers et déformés nous autorise plutôt à considérer cette cellule comme un suçoir qui, dans ce cas, d'après les données et les opinions de Cham- berlain, serait d'origine antipodiale. L'étude de ces noyaux anormaux, hypertrophiés, dont les nucléoles sont énormes et presque toujours surcolorés, est de toute importance pour interpréter le rôle physiologique des organes oii on les rencontre et pour caractériser les suçoirs, La constatation de ces noyaux constitue un argument sérieux qui parle en faveur des fonctions digestives des suçoirs et du parasitisme accentué de l'albumen sur la plante. Nous n'entendons pas dire que des noyaux hypertrophiés soient toujours une preuve du parasitisme de la cellule qui les renferme ; mais il ressort d'une manière bien évidente des tra- vaux les plus récents que l'hypertrophie et les déformations du noyau indiquent une exagération dans l'activité de la cellule. Vu l'importance que ce point de détail a pour notre travail, nous avons cru bon de reprendre dans la bibliographie les prin- cipales données qui peuvent établir un rapport entre l'activité de la cellule et l'apparence de son noyau, et nous exposons ici 1. Buscalioni, 1893, ^^^' ^^t- 2. Chamberlain, 1895, toc. cit. Il8 JOURNAL DE BOTANIQUE les idées émises, quoiqu'elles n'aient pas toujours une relation directe avec notre sujet. On rencontre des noyaux hypertrophiés ou déformés dès qu'une cellule acquiert une activité sécrétrice, dès qu'elle produit par exemple des ferments digestifs, dès qu'elle doit se défendre contre un hôte qui la gêne ou qu'elle doit excréter des matières nuisibles à l'économie de la plante. En 1866, déjà, Woronin (i) a vu dans les cellules des tuber- cules à'Almis de petits corps qu'il dit être des Bactéries et qui entourent un corps plus gros, comme une accumulation présen- tant rarement la forme d'un noyau cellulaire; plus souvent, au contraire, c'est un corps de forme peu nettement délimitée, plus ou moins étoilée, comme s'il poussait des expansions mucilagi- neuses. « La signification réelle de ce corps, dit-il, ne m'est pas a clairement apparue. » Il ressort pourtant d'une manière bien nette des dessins de Woronin, que ce corps n'est pas autre chose qu'un noyau déformé ; il est même étonnant que l'auteur, uniquement à cause de cette étrangeté de forme, ne l'ait pas interprété comme tel. Il indique même quelquefois un point noir dans ces corps de nature énigmatique ; et cette granulation, un nucléole sans aucun doute, caractérise encore mieux le corps en question comme un noyau. D'après certaines figures, il semble que l'auteur ait reconnu non seulement des déformations, mais encore des hypertrophies. En 1877, Solms-Laubach (2) étudia les suçoirs des Loran- thacées et du thalle des Rafflésiacées et Balanophorées ; le seul point de vue anatomique paraît l'avoir intéressé ; il ne s'est pas spécialement préoccupé du contenu des cellules dans la pénétration des suçoirs à l'intérieur de la plante hospitalière, et ses préparations ne semblent pas avoir été fixées en vue d'une étude cytologique. Il eût été pourtant de quelque intérêt de connaître ce que deviennent et les cellules digestives du parasite et les cellules attaquées de l'hôte. Il représente cepen- dant, dans certaines figures, les déformations, les hypertrophies de noyaux bien caractéristiques pour des cellules en suractivité de nutrition. Cette activité accrue de la cellule peut se manifester sous 1. Woronin, 1866, Protubérances des racines ^'Alnus. 2. Solms-Laubach, 1877, Suçoirs des Loratiihacées ei Raf/Iésiacées. Ch. Bernard. — Sur l'embryogénie de quelques plantes parasites. 119 d'autres influencesque par la pénétration de parasites. Prillieux(i), ayant cultivé des Phaseohis et d'autres plantes, dans un sol surchauffé, a vu les cellules de l'axe hypocotylé manifester un accroissement considérable, par suite, sans doute, d'une activité exagérée. Les cellules hypertrophiées présentaient des noyaux énormes, déformés, lobés, et finalement étranglés, jusqu'à aboutir à des fragmentations bien caractérisées. Mœller (2), dans son Plasinodiopîwra Alnï, indique quel- ques déformations de noyaux. Dans des cellules sécrétrices de cristaux d'albumine, Huie (3) a vu se déformer et s'hypertrophier des noyaux, tandis que le nombre des nucléoles augmentait. Sapin-Trouffy (4), dans ses recherches sur les Urédinées, a vu les suçoirs mycéliens pénétrer dans les cellules hospitalières, s'y ramifier, s'approcher du noyau qu'ils entourent. Celui-ci acquiert, au contact du Champignon, des dimensions considéra- bles et des formes curieuses. Cavara {5) a obtenu des résultats identiques dans les cellules corticales de la racine de Vanille, attaquée par un Champignon. Molliard (6) étudie les modifications des cellules attaquées par des Phytoptides. Dans le voisinage des parasites, ces cel- lules peuvent s'allonger en un feutre protecteur et, dans ce cas, les modifications cellulaires sont nulles ou peu importantes ; ou bien les cellules ne se prolongent pas en poils, mais augmentent de volume et subissent d'importantes modifications de structure : elles peuvent avoir des noyaux lobés, étranglés, allongés, des nucléoles hypertrophiés et présenter des cas de fragmentation du noyau et des nucléoles. Et l'auteur dit en résumé : « Les phénomènes présentés par les cellules attaquées par « différents parasites animaux ou végétaux, lorsqu'ils se tra- ce duisent par une hypertrophie, ne dépendent ni de la nature « des cellules ni de celle des parasites ; ils se résument en un 1. Prillieux, 1880, Culture dans un sol surchauffe. 2. Mœller, 1890, Plasmodiophora Alni. 3. Huie, 1895, Cristaux d'albumine. 4. Sapin-Trouffy, i8q5, Histologie des Urédijtées. 5. Cavara, 1896, Hypertrophies et anomalies nucléaires dues au parasi- tisme. 6. Molliard, 1897, Hypertrophie pathologique. I20 JOURNAL DE BOTANIQUE « accroissement d'activité du cytoplasma et du noyau, et sont « ceux que l'on rencontre dans toutes les cellules présentant, <ï pour des causes normales ou anormales, cet accroissement a d'activité : une hypertrophie du cytoplasma et du noyau, « puis des modifications subies par ce dernier et qui se rap- « portent à sa dégénérescence et à sa disparition complète. » Schniewind-Thies (i), étudiant des nectaires, constata des anomalies nucléaires très caractérisées dans les cellules sécré- trices. Huie (2) décrivit dans les cellules digestives de Drosera des modifications bien nettes des noyaux. Dans leurs intéressantes observations de biologie cellulaire, Dangeard et Armand (3) ont pu se rendre compte que le mycé- lium du Champignon parasite s'étant ramifié dans la cellule, vit d'abord en bonne intelligence avec le noyau ; souvent le Champignon s'est nourri aux dépens du protoplasma, mais le noyau a lutté contre le parasite et l'a tué par suite d'une diges- tion intracellulaire. Cette action digestive exerce une influence sur le noyau qu'on voit s'étaler à la surface de la pelote mycé- lienne, se ramifier de diverses façons à son intérieur, se comporter en un mot comme un Rhizopode à protoplasma réticulé ; les cellules de l'écorce peuvent hypertrophier leur noyau, même à distance, pour se préparer à lutter contre l'envahisseur, avant même qu'il ne les ait atteintes. La plasticité du noyau et ses pseudopodes lui permettent en outre de se glisser entre les interstices des hyphes du Champignon, de façon à leur échapper et à ne pas être étouffé par eux ; on le voit présenter des appa- rences amibiformes très accentuées, même réticulées, comme on en a cité (Kôppen) (4) dans les cellules de l'endosperme de Zea Mays. « La cause de ces déformations, disent Dangeard et « Armand, ne serait autre chose ici que le fait que le noyau, « étant prisonnier dans une pelote mycélienne, voudrait s'en « dégager par les étroites ouvertures qui lui sont offertes, et « qu'il est aidé en cela par sa grande plasticité. » Ce cas, décrit par MM. Dangeard et Armand, est très inté- 1. Schniewind-Thies, 1897, Nectaires. 2. Huie, 1897, Changemeiits dans les cellules de Drosera; — iZgg^ Nouvelles études sur les changements cytologiques de Drosera. 3. Dangeard et Armand, 1897, Biologie cellulaire. 4. Kôppen, 1887, Le noyau dans les graines. I Ch. Bernabd. — Sur l'embryogénie de quelques plantes parasites. 121 ressant sans doute, mais ne se rattache pas au sujet qui nous occupe; ces réticulations nucléaires ne sont pas, comme on pourrait le croire au premier abord, un degré ultime de déforma- tion ; on ne peut les considérer, en effet, que comme un simple accident et non pas comme le résultat de l'activité du noyau. Les auteurs ont pourtant, outre ces formes amiboïdes, signalé des hypertrophies et des fragmentations caractéristiques, lorsque les cellules veulent lutter contre l'envahissement d'un parasite. Buscalioni (i) a constaté, dans certains sacs embryonnaires et dans la formation de divers albumens, des noyaux qui se dé- formaient, se fragmentaient, bourgeonnaient. Nawaschin (2) dans son étude du Plasmodiophora Brassï- cêe, Magnus {3) dans ses travaux sur les mycorhizes, Chodat (4) enfin, dans les cas qu'il a étudiés de symbioses intracellulaires, ont vu, sous l'influence de l'hôte, les noyaux des cellules hospi- talières être soumis à de curieuses anomalies. Les cellules digestives, cela va sans dire, sont intéressantes au même titre que celles qui luttent contre le parasite. D'après Chodat, il y aurait, dans les cellules digestives, double phéno- mène, le premier consistant en une activité du protoplasma, une sécrétion de diastases, le second consistant en une réaction du noyau pour résister aux diastases produites, pour résister à l'autodigestion. Dans les cellules attaquées, il y aurait aussi une autodigestion possible et des réactions spéciales du noyau. Déplus, Chodat a établi qu'on peut caractériser les parasites par la manière de se comporter des noyaux, et il a insisté sur le fait que, si le noyau ne subit aucune hypertrophie, aucune dé- formation quelconque, il y a symbiose, tandis qu'au contraire les cas de parasitisme vrai seront toujours accompagnés d'ano- malies nucléaires. Les cellules excrétrices elles-mêmes peuvent rentrer dans la catégorie des cellules en suractivité et présentent, en effet, des constitutions anormales du nucléus. Des recherches entreprises au Laboratoire de M. Chodat et sur le point d'être publiées, ont conduit M. Sprecher (5) à des résultats analogues ; étudiant î. Buscalioni, 1898, Membrane cellulaire. 2. Nawaschin, 1899, Plasmodiophora Alni. 3. Magnus, 1900, Mycorhizes de Neottia Nidus avis. 4. Chodat, 1900, Parasitisme et symbiose intracellulaires. 5. Sprecher, 1902, Inédit. 122 JOURNAL DE BOTANIQUE des cellules excrétrices d'oxalate et de carbonate de chaux, et d'autres cellules en activité exagérée, il a trouvé, dans tous les cas, des hypertrophies et des formes anormales de noyaux. En résumé, une activité cellulaire exagérée, quelle qu'elle soit, est l'origine, pour la cellule, de modifications très accen- tuées; elle est caractérisée par le noyau qui s'hypertrophie, qui prend des aspects amibiformes, par des modifications dans le nombre et l'apparence des nucléoles qui peuvent aussi acquérir des dimensions anormales et une chromatophilie toute spé- ciale. Chez Lathrœa, nous avons pu rencontrer des noyaux défor- més et hypertrophiés très remarquables dans les suçoirs micro- pylaires et surtout dans les latéraux (PL III). Nous n'avons pas pu constater les fragmentations nucléaires et nucléolaires citées par certains auteurs, mais les nucléoles énormes étaient tout particulièrement colorables. Ces noyaux caractérisaient bien ces organes comme cellules en grande activité. On ne peut interpréter que d'une façon la fonction de ces appareils et la raison de leur surcroît de travail : ce sont des suçoirs qui sécrètent des sucs digestifs au moyen desquels ils dissolvent et résorbent les tissus dans lesquels ils pénètrent. Ces formations et le rôle que nous leur attribuons caractérisent donc fort bien Talbumen de Lathrœa, et, partant, son embryon comme un parasite sur la plante elle-même. Est-ce à dire que le parasitisme de Lathrwa se soit répercuté sur son embryon et que, par une longue habitude, la jeune plante se soit accoutumée à ce genre de vie jusqu'en ses toutes premières origines? Faut-il conclure, au contraire, que l'em- bryon parasite n'ait pas su former les organes lui permettant de vivre indépendant, et que la jeune plante, en germant, incitée par le parasitisme dans lequel elle vivait à l'état embryonnaire, se soit vu obligée de chercher dès l'abord un hôte qui lui permît de continuer à vivre dans les mêmes conditions biolo- giques que précédemment ? Cette question est fort difficile à résoudre. M. Buscalionî, qui s'est occupé des anomalies des sacs embryonnaires, sans avoir encore jusqu'ici publié le résultat de ses recherches, a bien voulu avoir l'obligeance de nous communiquer ses idées sur la I Ch. Bbrnard. — Stir l'embryogénie de quelques plantes parasites. 123 question ( i ) et nous a autorisé à les transcrire ici et à les discuter. Il pense, mais il ajoute que ce n'est que pure hypothèse, que les plantes sont parasites par le fait que le parasitisme, à la suite d'une longue hérédité, a fini par atteindre la plante dans son tout premier développement, alors qu'elle est encore dans la graine. L'idée inverse, à savoir que des ovules anormaux, doués de sacs embryonnaires vivant en parasites, auraient, par hérédité, fini par produire des plantes purement parasites, lui semble dénuée de fondement. Quant à nous, nous estimons que l'on ne doit pas trop s'atta- cher à établir une dépendance étroite entre le parasitisme de la plante et celui de l'embryon. Ce dernier est toujours parasite sur l'albumen et sur la plante ; ceci est notoire dès l'apparition du sporophyte des Cryptogames jusqu'aux embryons des plan- tes supérieures. Cet embryon, qui vit toujours, au moins à l'ori- gine, aux dépens d'un hôte, pourrait être parasite à des degrés très divers, se contentant tout d'abord d'un groupe de cellules digestives pour dissoudre les substances dont il a besoin pour se nourrir. Ainsi, par exemple, les tapètes et les antipodes signalées par Mlle Goldflus chez les Composées, et tant d'autres cas bien connus. Ou bien, l'embryon pourrait se munir d'appareils spéciaux indiquant une accentuation dans le parasitisme ; té- moins le scutellum des Graminées, les appareils cités par Treub et d'autres, et nés du suspenseur, de l'embryon, etc. Nous pourrions allonger indéfiniment la liste des exemples. Dans les plantes à suçoirs, nous serions en présence d'un degré ultime d'exagération du parasitisme, avec des suçoirs prolongés et ramifiés dans les tissus de l'ovule, jusque dans le funicule et même dans le placente. Nous pouvons énoncer plusieurs arguments en faveur de notre manière de voir, c'est-à-dire que le parasitisme de la plante est sans rapport avec celui de l'embryon, et réciproquement. On trouve, en effet, des suçoirs très accentués chez des plantes qui ne sont absolument pas parasites et qui appartiennent à des familles n'ayant que des degrés de parenté très vagues avec des familles parasites. Ainsi les suçoirs décrits chez les Labiées et d'autres dont nous avons parlé ci-dessus. I. Buscalioni, 1901, in litteris. 124 JOURNAL DE BOTANIQUE D'autre part, Cytinus hypocisiis est une plante au moins aussi parasite que Lathrœa, et pourtant il présente des appa- reils séminaux sans traces de suçoirs, sans formations hausto- riales ni du sac, ni de l'albumen. Les Orobanchées enfin, que nous décrivons aussi et dont le parasitisme est tout aussi accentué que celui des plantes sus- nommées, présentent, dans leur embryogénie, des formations particulières plus ou moins développées et qui peuvent être in- terprétées comme des caractéristiques d'un parasitisme de l'embryon, intermédiaire entre celui des deux types extrêmes que nous avons étudiés. Il est intéressant de constater que l'albumen n'est pas in- fluencé dans son mode de vie par la condition biologique de la plante ; qu'il se comporte comme un organisme ayant son indi- vidualité propre. Ceci nous semble être une preuve de plus en faveur de la théorie qui considère l'albumen comme un individu tout à fait indépendant de celui qui le porte. L'albumen peut se nourrir des tissus de la plante dont il dépend quant à sa physio- logie, mais, au point de vue de sa morphologie et de son déve- loppement, nous nous trouvons en présence de deux organismes bien nettement séparés, qui évoluent et qui varient chacun pour son compte. Cet argument vient s'ajoutera ceux tirés des récentes obser- vations de Nawaschin (i), de Guignard (2), puis de Sargant (3), relatives à la double fécondation, et à ceux tirés des cas de xénies de l'albumen, comme Hugo de Vries (4), Correns (5) et Webber (6) en ont décrit chez Zea Mays. Et cela viendrait con- firmer l'idée émise par Le Monnier (7) qui disait, en 1887 : « L'al- « bumen est une plante accessoire indépendante de la plante- « mère et associée à l'embryon pour en faciliter le dévelop- « pement. » 1. Nawaschin, 1898, Résultats de la revision du processus de la féconda- tion. 2. Guignard, 1899- 1901, Diverses publications sur la double fécondation. 3. Sargant, 1899, Sur la présence de noyaux vcrmi/ormes chec Lilium Martagon. 4. Hugo de Vries, 1900, Sur la fécondation hybride de l'albumen; 1900, Sur la fécondation hybride de l'endosperme de Maïs. 5. Correns, iSgg, Recherches sur les Xetiies des Maïs. 6. Webber, 1900, Xénie chec le Maïs. 7. Le Monnier, 1887, Valeur de l'albumen. Ch. Bbrnard. — Sur l'embryogénie de quelques plantes parasites. 125 Il serait intéressant aussi d'étudier toutes les plantes possé- dant des suçoirs et de comparer les données de la biologie, pour en tirer des indications systématiques. On pourrait ainsi arriver à reconnaître des parentés entre les plantes parasites à divers deg-rés ; ces affinités permettraient de les grouper et de rapprocher peut-être de telle ou telle fa- mille une plante qui jusqu'ici en aurait été éloignée. C'est ainsi, par exemple, que les suçoirs constatés chez Lathrasa, et qui sont très semblables à ceux décrits chez les Scrophularinées, doivent être un argument décisif pour ratta- cher définitivement cette plante à ce groupe, contrairement à l'avis de certains auteurs qui, nous le verrons plus loin, la placent ailleurs : soit dans les Rhinanthacées, soit dans les Ges- néracées, soit enfin et surtout parmi les Orobanchées. Or, cette dernière famille, comme nous l'avons déjà dit, ne présente jamais de véritables suçoirs, ni du sac embryonnaire, ni de l'al- bumen, ni de l'embryon ; ou du moins ces suçoirs restent si rudimentaires, qu'ils ne pourraient être comparés à ceux que l'on rencontre chez Lathrsea. Schacht (i), il est vrai, dit bien avoir constaté des caecums chez Orobanche rajuosa. Nous en doutons un peu cepeadant, d'abord parce que nos préparations ne nous ont jamais montré de telles formations, ensuite parce que l'auteur lui-même n'en paraît pas bien sûr, ses dessins portant en ligne pointillée in- distincte le contour de ces soi-disant caecums. Il est un point à remarquer en outre, c'est que les appareils haustoriaux n'ont jamais été signalés chez les dialypétales (sauf une ou deux observations isolées que nous avons relevées plus haut : Schacht (2) a décrit des appendices du sac chez Viola tricolor et Hegelmaier {3) chez certaines Légumineuses, entre autres chez Phaseolus.) Les suçoirs, au contraire, se rencontrent fréquemment chez plusieurs familles de Gamopétales. 1. Schacht, 1850, toc. cit. 2. Schacht, 1858, loc. cit. 3. Hegelmaier, 1887, loc. cit. Î28 JOURNAL DE BOTANIQUE PARTIE SPÉCIALE MÉTHODES Certains auteurs, reconnaissant à la méthode des coupes de nombreux et importants inconvénients, ont voulu préconiser la dissection à la loupe, ainsi que la pratiquaient les anciens bota- nistes. D'autres, au contraire, ont attribué à la méthode de dissection toutes les erreurs commises par certains observa- teurs. Nous ne voulons pas aller si loin et nous reconnaissons que la dissection a du bon; les anciens auteurs (Hofmeister, Tulasne, etc.), qui l'ont appliquée avec une habileté extraordi- naire, en ont obtenu des résultats merveilleux. Nous ne l'avons pas utilisée, cependant, car outre que cette opération est excessivement difficile, quand il s'agit d'objets aussi petits et aussi délicats que des sacs embryonnaires, elle ne permet pas d'examiner un nombre bien considérable d'ovules, et elle oblige à tirer des conclusions trop hâtives; de plus, elle s'oppose à l'emploi des forts grossissements souvent nécessaires. Nous croyons, d'autre part, qu'il serait bien difficile, sinon impossible, de sortir de leur nucelle, et surtout à l'état jeune, les sacs si petits de certaines plantes, entre autres des Oro- banches et des Cytinets qui nous intéressent plus spécialement. Nous sommes convaincu que la méthode la plus recomman- dable est à coup sûr celle qui consiste à faire des coupes ; mais non pas quelques coupes à la main, ne présentant à l'obser- vateur que quelques stades et laissant souvent inaperçus les plus intéressants. Nous avons, au contraire, paraffiné de nom- breux ovaires et nous y avons effectué, à l'aide d'un microtome et sans qu'une seule soit perdue, des coupes minces en séries. L'examen rationnel des objets montés au baume de Canada permet alors à l'observateur d'opérer lui-même la superposi- tion des coupes, qui passent l'une après l'autre sous ses yeux, et de rétablir ainsi dans l'espace l'organe examiné. Cette mé- thode joint, par conséquent, tous les avantages de la dissection à ceux des coupes minces. Il est important aussi de faire des coupes aussi bien dans le Ch. Bbrmard. — Sur l'embryogénie de quelques plantes parasites. 127 sens transversal que dans le sens de la longueur. C'est ainsi que nos Lathraea, par exemple, ne nous ont présenté des stades intéressants que dans des coupes longitudinales de l'ovaire. Les objets, avant d'être paraffinés, avaient été traités par les divers fixatifs et colorants indiqués par la technique microsco- pique. Les fixatifs chromacétosmique et chromacétique nous ont donné d'excellents résultats ; comme colorants, nous avons uti- lisé différents mélanges, dont le meilleur était celui que nous avons déjà préconisé (i) et qui consiste en I partie de solution aqueuse à i °\^ de fuschine acide -|- 2 parties de solution aqueuse à i °/o de vert d'iode. Les ovaires, selon leur grosseur, étaient laissés de douze à vingt-quatre heures aussi bien dans les fixatifs et dans les mélanges colorants que dans l'alcool et le xylol. Lathraea squamaria L. PI. I à V. Nous avons communiqué en 1 899 le résultat de nos recherches à la Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève qui en a publié un résumé dans ses « Archives » (2). Cette plante, dont la place en systématique est encore très discutée, a un ovaire uniloculaire supère, et deux placentas pariétaux très charnus, portant de nombreux ovules demi-ana- tropes. Nous n'avons pas suivi dans ses tout premiers développe- ments l'origine du sac embryonnaire; Hofmeister (3), d'ailleurs, a examiné avec suffisamment d'attention tous les détails de cette formation, pour que nous ayons été dispensé d'y revenir. Dans les stades les plus jeunes que nous ayons étudiés, le sac embryonnaire était déjà assez gros , rempli d'un plasma granuleux etvacuolisé et, son noyau primaire s'étant déjà divisé, il possédait 2 ou 4 noyaux (PI. I, fig. i). Le sac était enveloppé de toutes 1. Bernard, 1900, Sur les sphères attractives 2. Bernard, 1899, Lathrasa squamaria. 3. Hofmeister, 1851, 1858, 1859, loc. cit. 128 JOURNAL DE BOTANIQUE parts d'un nucelle bien développé (PL I, fig. 2), puis de l'unique tégument de l'ovule. La couche interne de ce tégument com- mençait, déjà dans ces stades très jeunes, à différencier ses cel- lules. Celles-ci s'aplatissaient dans le sens perpendiculaire au sac embryonnaire, acquéraient un contenu plus dense, un noyau plus colorable et un nucléole très développé. Le sac, s'allongeant davantage, proéminait hors du nucelle dans la direction du micropyle (PI. I, fig. i et 3), ses noyaux se divisaient une fois encore et des cellules se formaient : au sommet, deux synergides et l'oosphère; à la base, trois antipodes superposées; au milieu du sac, deux noyaux polaires (PL I, fig. 3) se rapprochant bien- tôt pour se fusionner en un noyau secondaire (PL I, fig. 5 et 6; pi. II, fig. 2). Jusqu'ici donc, rien que de très normal. La couche de cellules tapètes se développe davantage ; elle constituera dans la suite, par sa persistance et la cutinisa- tion de ses parois internes (PL V, fig. i), une protection efficace pour l'albumen et l'embryon. Nous avons vu plus haut (i) que le rôle digestif de cette assise est certainement très réduit sinon nul. A la base du sac, on peut voir un très intéressant raccorde- ment de cet organe avec les cellules allongées du funicule. On aperçoit, en effet, les trois cellules antipodiales, qui persistent quelque temps, constituer un organe de forme allongée qui se prolonge dans un tissu bien spécial, dont une partie au moins provient des cellules nucellaires, et formé par de longues cel- lules prolongées dans la direction du funicule (PL I, fig. 7; pi. II, fig. 2). Ce tissu sert évidemment de conducteur des matières nutritives. Nous rencontrons son analogue, comme nous le ver- rons plus loin, chez Cytinus hypocisiïs . Dans les stades suivants, on peut suivre la marche du tube pollinique à travers l'ovaire et le micropyle jusqu'au sac embryonnaire (PL I, fig. 5, 7 et 8; pi. II, fig. 4 et 5). Le boyau mâle, après s'être glissé jusqu'à la cellule-œuf, s'applique contre elle, s'y renfle et absorbe la matière colorante avec une telle avidité qu'il est bien difficile de suivre le détail du phéno- mène intime de la fécondation. C'est à peine si nous avons pu apercevoir, parfois, dans l'extrémité renflée du tube, un, quel- I. Page 07. Ch. Bernard. — Sur l'embryogénie de quelques plantes parasites. 129 quefois deux petits corps plus colorables que le reste, — les anthérozoïdes sans doute, — mais nous n'avons pas été assez heureux pour apercevoir leur fusion avec le noyau femelle. A ce moment le sac a encore grossi ; il possède maintenant une cellule-œuf assez grosse, à côté de deux synergides. Le noyau secondaire est à peine plus dense que le cytoplasma qui l'entoure ; quelquefois même il est moins colorable ; mais il ren- ferme un nucléole très développé et très chromatophile (PI. I, fig. 5 et 6; pi. II, fig. 2). A la base du sac, les antipodes entrent bientôt en régression ; elles s'aplatissent ; on y reconnaît quelque temps les noyaux, puis elles sont complètement écrasées et on finit par ne plus les aper- cevoir, même comme traces (PI. I, fig. 6 et 7 ; pi. II, fig. 2). Pendant ce temps, on voit aussi disparaître de plus en plus les derniers vestiges du nucelle ; il persiste plus ou moins long- temps, entourant la région très restreinte où se trouvent les antipodes (PI. II, fig. 2), puis, comme celles-ci, il régresse, en même temps que s'atrophie aussi le tissu conducteur formé des cellules allongées dont nous avons parlé et qui raccordait la base du sac au funicule. On conçoit sans peine que le sac, pourvu jusqu'ici d'organes qui conduisaient jusqu'à lui les substances nutritives, ait besoin de les remplacer lorsque, ayant accompli leurs fonctions, ces appareils viendront à disparaître. Le sac n'a pas encore atteint son maximum de développement, et pour former l'albumen, il lui faut une nourriture très abondante. C'est à ce moment, en effet, que se manifestent les phéno- mènes particuliers qui nous intéressent plus spécialement. Nous avons vu que le sac embryonnaire s'est allongé hors du nucelle dans la direction du micropyle ; tout autour du sac, et à mesure qu'il s'allonge, la couche de cellules tapètes se développe, tou- jours très nettement différenciée et caractérisée par ses cellules à contenu plus dense, à noyau très net et à nucléole très colorable. Lorsque les antipodes et le tissu conducteur auront cessé de fonctionner, on verra le sac s'allonger alors dans la direction de la chalaze et sortir vers le bas de la couche de cellules-tapètes (PI. I, fig. 8; pi. II). C'est à ce stade qu'on voit apparaître les premières divisions du noyau secondaire. Il est important de noter tous les détails de ce processus, car c'est le seul moyen I30 JOURNAL DE BOTANIQUE de bien comprendre l'orig-ine des suçoirs. Le noyau secondaire occupe le milieu du sac, à peu près ; il est assez gros, de forme assez régulièrement arrondie ou un peu ovale, et possède un énorme nucléole (PI. I, fig. 5 et 6; pi. II, fig. 2). Ce noyau se divise en deux noyaux filles qui se superposent (PL I, fig. 4) et entre lesquels il s'établit une membrane qui partage le sac en deux moitiés à peu près égales (PI. I, fig. 9) ; ces deux parties se comportent ultérieurement de façons très différentes. La moitié chalazienne du sac constitue une grande cellule qui appartient donc à l'albumen, puisque son noyau résulte de la division du noyau secondaire. Ce noyau devient énorme, son nucléole considérable (PL I, fig. 7, 8 et 9). Au bout d'un peu de temps, il y a division nucléaire dans cette cellule chalaziale, mais il ne s'y forme pas de membrane (PL II, fig. i, 3 et 4). En d'autres termes, il n'y a pas de formations cellulaires dans toute cette moitié chalaziale du sac embryonnaire. Dans la moitié micropylaire, au contraire, le noyau grossit très peu; il se divise rapidement en plusieurs noyaux, entre les- quels s'établiront des membranes constituant une série longitu- dinale de cellules d'albumen (PL I, fig. 7 et 8 ; pi. II, fig. 4 et 5). Bientôt, toutes ces cellules se diviseront transversalement, éta- blissant ainsi deux séries de cellules superposées dans le sens longitudinal du sac embryonnaire (PL III, fig. i, 2, 4 et 8). Toutefois la cellule supérieure de l'albumen, celle dans laquelle est plongée directement l'oosphère, se comporte diffé- remment des autres. Elle ne se divise pas par une cloison longi- tudinale; son noyau cependant se divise en deux noyaux filles qui restent quelque temps sous l'oosphère (PL II, fig. 4). Mais il n'y a pas de formation cellulaire dans cette cellule supérieure qui se comporte donc à peu près comme se comportait aussi la moitié chalazienne du sac embryonnaire. Il y a de plus un autre point de ressemblance, à savoir que les noyaux de cette cellule supérieure sont notablement plus gros que ceux des autres cellules de l'albumen et possèdent un nucléole considérable (PL II, fig. 4; pi. III, fig. 9). Lorsque l'albumen est composé déjà d'un certain nombre de cellules, on peut constater que des changements se manifestent dans la moitié chalazienne du sac; elle possède alors, comme nous l'avons vu, deux noyaux assez gros, qui se portent d'un Ch. Bernard. — Sur l'embryogénie de quelques piaules parasites. 131 côté du sac de même que la plus grande partie du cytoplasraa dense (PI. II, fig. 4 et 5) ; cette région, qui se trouve dans le sac du côté le plus voisin du placenta, est alors remplie d'un contenu très colorable, la zone opposée restant claire, vacuolisée. Puis une proéminence du sac se forme, espèce d'appareil en forme de caecum qui, en s'accroissant, écrase les cellules adjacentes et dans lequel se porteront le protoplasma et les deux noyaux (PI. III). C'est le suçoù' latéral de l'albumen. La base du sac s'allonge encore un peu, mais très peu, et, dès ces stades très jeunes, se trouve à peu près dépourvue de plasma actif. C'est à ce moment surtout, et plus tard, pendant toute la marche du suçoir à travers les tissus, qu'on peut constater les si intéressantes modifications du noyau dont nous avons parlé (PI. Ill.fig. 1,2,4, 5, 6, 7;pl. IV). Nous avons déjà relevé le fait que, même avant l'apparition du suçoir, les noyaux de la région chalaziale sont tout parti- culièrement développés et que leur nucléole est énorme. L'hyper- trophie du noyau et du nucléole s'accentue encore dans les stades suivants et pendant toute la durée du fonctionnement du suçoir latéral. Le nucléoplasme est très peu dense, moins dense même que le cytoplasma environnant; il est très peu colorable, tandis qu'au contraire les nucléoles absorbent les colorants avec une avidité extraordinaire. Ces caractères confirment ce que des recherches précédentes sur la chromatophilie nous avaient déjà permis d'affirmer (i), à savoir que les noyaux, quand ils sont purement végétatifs comme ceux qui nous occupent, sont gros et possèdent des nucléoles très chromatophiles. D'autre part, les noyaux du suçoir présentent des formes très curieuses : onen voit de très irréguliers, amibiformes, poussant des espèces de prolongements qui rappellent la disposition des pseudopodes. Les nucléoles eux-mêmes modifient leur aspect durant la pro- gression de l'appareil suceur. Ces apparences, dont nous avons discuté plus haut la valeur, prouvent l'activité digestive de cet appareil. Mais ce suçoir latéral ne suffit pas à fournir à l'albumen et à l'embryon toute la nourriture dont ils ont besoin pour leur déve- loppement ultérieur et il a déjà fonctionné quelque temps lors- I. Bernard, 1900, loc. cit. 132 JOURNAL DE BOTANIQUE qu'on voit proérainer une nouvelle protubérance de la région micropylaire du sac embryonnaire (PI. III, ûg. 3, 8, 9 et 10). C'est la cellule supérieure de l'albumen, celle dont nous avons déjà parlé, qui, après avoir divisé en deux son noyau, pousse un suçoir micropylaire. Nous n'avons jamais vu qu'un seul de ces appendices dans la région antérieure du sac. Hofmeister (i) dit en avoir rencontré deux; si cette observation était exacte, elle aurait dû être précédée par celle d'une division longitu- dinale de la cellule en question; or, nous le répétons, nous n'avons pu voir que dans des cas très rares apparaître dans cette cellule une membrane longitudinale. Le suçoir se développe à côté de l'oosphère, se glisse exacte- ment au-dessus de la couche de cellules-tapètes et sort dans la direction du funicule, écrasant les cellules du tégument de l'ovule. Voyons maintenant ce que deviennent ces deux suçoirs dont nous venons d'étudier l'origine. La base du sac s'allonge quelque peu dans la région chalazienne de l'ovule qui se re- courbe vers le funicule en une spire peu développée (PI. IV). Cette extrémité basilaire a été décrite parfois comme un caecum, mais, selon nous, à tort. Heinricher (2), par exemple, citant les travaux de Hofmeister, dit se trouver chez Lathraea en pré- sence de trois caecums, un micropylaire, un latéral et un chala- zien. Or nous n'avons jamais pu constater dans la région ter- minale aucun des caractères qui déterminent un organe en activité; nous n'avons jamais pu y voir de noyaux; elle est même presque complètement dépourvue de contenu plasmique colorable ; dès le début elle est vide, complètement vacuolisée, avec quelques rares trabécules protoplasmiques qui tapissent la paroi et qui courent d'une face à l'autre. C'est, selon nous, la base organique du sac embryonnaire qui s'est accru quelque temps — l'ovule lui-même continuant à se développer — et qui a maintenant terminé sa croissance. Schleiden (3), en 1839 déjà, avait représenté des dessins in- téressants où il nous semble cependant qu'il ait trop exagéré la courbure spiralée de la région chalazienne de l'ovule et qu'il ait exagéré aussi dans cette courbure le développement de l'extré- 1. Hofmeister, 1851, loc. cit. 2. Heinricher, 1893, loc. cit. 3. Schleiden, 1839, loc. cit. Ch. Bbrnard. — Sur l'embryogénie de quelques plantes parasites. 133 mité postérieure du sac embryonnaire. Lui aussi, il appelle cette extrémité « un des caecums du sac embryonnaire », interprétation qui nous paraît erronée. Nous trouvons l'analogue de nos figures dans les dessins donnés par Buscalioni (i) à propos de Veronïca hederssfolia, mais nous ne comprenons pas comme lui les appareils décrits. Pour cet auteur, les prolongements aveugles du sac ont une im- portance plutôt morphologique que physiologique et indiquent la tendance de l'ovule à devenir campylotrope. Si bien qu'il considère comme extrémité du sac ce qui, pour nous, constitue l'extrémité du suçoir latéral. Ce que nous considérons comme l'extrémité du sac, il l'appelle « excavation occupée anté- rieurement par les antipodes ». Nous supposons bien qu'il prend cette excavation pour l'extrémité du sac jeune, mais il laisse entendre que le sac subirait un accroissement ultérieur qui lui donnerait sa courbure caractéristique. Il dit aussi que, localisés dans les expansions caeciformes, il y a de nombreux noyaux groupés de telle sorte qu'on ne peut les expliquer que par une segmentation. Les uns sont colossaux, les autres pe- tits, beaucoup presque fusionnés en une espèce de plasmode amibiforme et tous contiennent des nucléoles de formes varia- bles. La présence de ces noyaux anormaux qui prouvent l'ac- tivité digestive des caecums est un argument de plus qui appuie l'identité non seulement morphologique mais aussi physiolo- gique de ces appareils avec les suçoirs de Lathrsea. Chez cette dernière plante, le suçoir latéral s'allonge, résor- bant les tissus qu'il rencontre et digérant l'amidon que ces cellules contiennent. Il est à remarquer que le plasma chroma- tophile se trouve toujours près de l'extrémité du suçoir, entou- rant les noyaux ; c'est là, évidemment, la région seule active de l'appareil. La partie allongée en canal et presque dépourvue de protoplasma sert sans doute uniquement de conduit aux matières dissoutes par l'extrémité, puis absorbées. Heinricher a avancé que ces appendices de l'albumen ne servent qu'à conduire la nourriture; c'est une de leurs fonctions, à coup sûr, mais ce n'est pas la seule, et ils en ont une bien plus importante, qui est la digestion et l'assimilation. I. Buscalioni, 1893, loc. cit. 134 JOURNAL DE BOTANIQUE Nous n'avons jamais pu constater que ce suçoir ait atteint jusqu'au placenta. Il s'arrête avant d'y arriver, perd complè- tement son contenu plasmique colorable, ses noyaux dispa- raissent, il est très nettement alors un appareil qui a cessé de fonctionner (PI, IV, fig. 2 ; pi. V, fig. 3, 5 et 6). Schacht (i) représente ce suçoir comme sortant des tissus de l'ovule et allant s'appliquer contre le placenta. Il se pourrait que cela arrivât, nous n'avons pourtant jamais assisté à un tel accroissement du suçoir, ni pendant, ni après le développement de l'albumen. Celui-ci possède à ce moment un certain nombre de cellules qui se sont multipliées activement dans le sens delà longueur du sac et quelque peu dans le sens de sa largeur. Il constitue alors un corps fusiforrae (PI. IV, fig. 2). A mesure que diminuait l'activité du suçoir latéral, à mesure aussi augmentait celle du suçoir micropylaire qui devient bientôt un appareil très actif à contenu plasmique très abondant, très dense, très colorable, et à noyaux qui sont au nombre de deux ou plus et dont la colorabilité est très intense. Ce suçoir acquiert ultérieurement un développement consi- dérable. Il fonctionne, cela est prouvé par sa progression conti- nue, jusqu'au moment de la maturité de la graine. Il s'allonge latéralement à l'oosphère, perpendiculairement à la direction du micropyle dans lequel il ne pénètre point (Pi. III, fig. 3 et 8). Les noyaux, au nombre de 2-4 ou même davantage, baignés dans le plasma abondant, présentent des anomalies, des hyper- trophies, moins fortes, il est vrai, que celles des noyaux du suçoir latéral, mais cependant bien caractéristiques. Les nu- cléoles, notamment, sont énormes et très vivement colorables (PI. III, fig. 9 et 10, pi. IV). Ce sont ces noyaux que Hofmeister a signalés et qu'il a pris pour des cellules libres, comme nous l'avons vu plus haut (2). Dans ces noyaux nous n'avons jamais pu constater d'étran- glements qui aient permis d'y voir une fragmentation analogue à celles que Buscalioni a signalées chez Veronica (3). Et si nous avons pu reconnaître des espèces de prolongements araibi- 1. Schacht, 1850, loc. cit. 2. Voyez page 17. 3. Buscalioni, 1893, loc. cit. Ch. Bernard. — Sur l'embryogénie de quelques plantes parasites. 135 formes de ces noyaux, nous avons toujours pu leur attribuer une membrane bien nettement délimitée et nous n'avons jamais pu les voir se fusionner en ces sortes de plasmodes dont parle Bus- calioni. Le suçoir micropylaire s'allonge en un canal qui possède, en son extrémité antérieure aveugle, son accumulation de plasma actif et ses noyaux. Il se glisse dans la direction du hile, en tra- versant les tissus qu'il résorbe. Mais, tandis que le suçoir latéral longe le raphé et s'arrête avant d'arriver au placente, nous voyons le micropylaire progresser parallèlement à la paroi externe de l'ovule; il est renflé à son extrémité et s'allonge non pas en ligne droite, mais avec des ondulations, comme s'il était entravé dans sa marche (PI. IV, fig. 2; pi. V,fig. 5 et 6). Il arrive ainsi jusqu'à la base de l'ovule sans pénétrer dans le funicule. Il continue à progresser, mais, ne rencontrant plus rien devant lui, il sort de l'ovule dont il longe la paroi externe et il arrive ainsi, toujours avec son extrémité renflée, à toucher enfin le placente (PL V, fig. 4, 5 et 6). Le plus souvent, son déve- loppement s'arrête là, caràcemoment déjà l'albumen est formé, l'embryon est suffisamment développé, la graine est assez mûre pour que la fonction du suçoir soit devenue inutile. Quelquefois pourtant, nous avons vu le suçoir s'étaler à la surface du placente qui lui présente une forte résistance (PL V, fig. 4 et 5), et y pénétrer enfin, le digérer et arriver à une certaine profondeur dans ce tissu (PI. V, fig. 3). Plus tard, quand la graine est mûre, les deux caecums que nous venons de décrire persistent comme canaux. Mais il est aisé de constater qu'ils ont perdu toute espèce d'activité ; ils sont vides de protoplasma et leurs noyaux ont disparu. Pendant ce temps, l'albumen s'est développé. La couche de cellules-tapèles s'est accrue elle aussi, entourant de toutes parts l'albumen qu'elle protège, sauf aux deux extrémités, au point de naissance des suçoirs latéral et micropylaire (PL IV et V). Ces tapètes n'ont d'ailleurs plus du tout l'apparence qu'elles présentaient autour du sac jeune ; au lieu d'être aplaties dans le sens perpendiculaire à l'allongement du sac, elles tapissent au contraire l'albumen de cellules, un peu écrasées par le dévelop- pement de cet organe et allongées tangentiellement à lui. Nous 136 JOURNAL DE BOTANIQUE avons VU plus haut (i) pour quelles raisons nous attribuons à cette couche, dans le cas de Laihrasa, une fonction purement protec- trice. Plus tard, les tapètes augmentent l'efficacité de leur protec- tion en cutinisant fortement leur membrane interne (PI. V, fig. i). L'albumen est formé de cellules grosses, toutes assez sem- blables et plus ou moins isodiamétriques. Dans les régions haustoriales, cependant, on voit les cellules rester plus petites, posséder un contenu plus dense et une forme un peu allongée ; elles présentent bien l'apparence d'un tissu actif qui fonctionne sans doute comme conducteur de matières nutritives. Ces tissus qui peuvent pénétrer assez avant dans les suçoirs sont bien carac- térisés comme intermédiaires entre eux et l'albumen (PI. V). Dans la région micropylaire de l'albumen est l'embryon, petit corps formé pendant assez longtemps de cellules toutes iden- tiques (PL V, fig. 2), puis se différenciant légèrement en deux cotylédons assez peu nets, entourant quelques cellules super- posées en une série unique et qui constituent la future gemmule (PI. V, fig. i). Au moment du parfait développement de l'embryon, le sus- penseur est à peu près disparu, écrasé par l'accroissement des cellules avoisinantes. Mais auparavant on le voit formé d'une série de cellules (4-6) superposées, allongées dans la direction de l'extrémité de l'albumen (PI. V, fig. i et 2). Chez Tropœolunt (2), chez les Orchidées (3), le suspenseur joue un rôle indéniable dans la nutrition de l'embryon ; il nous semble qu'ici aussi on peut lui attribuer une fonction physiolo- gique importante. On voit en effet ses cellules allongées abou- tir au suçoir micropylaire et même pénétrer un peu dans son extrémité canaliforme. Les longues cellules du suspenseur servi- raient à puiser dans le suçoir la nourriture apportée par lui et à la conduire à l'embryon. L'extrémité postérieure de l'albumen est curieuse en ce sens qu'elle est constituée par des cellules plus petites que les autres, allongées, et formant un appareil qui pénètre assez loin dans le suçoir latéral et y détermine comme une espèce de suçoir de l'albumen qui entoure et digère ce qui reste du contenu plasmique du haustorium (PI. V, fig. 3, 5 et 6). 1. Pagfe 16. 2. Hegelmaier, 1878, loc. cit. 3. Treub, 1879, loc. cit. E. G. Camus. — Plantes hybrides spontanées de la flore européenne. 137 En résîimé, nous voyons que chez Lathrœa squamarïa tout concourt à apporter à l'albumen et à l'embryon la nourri- ture dont ils ont besoin pour leur développement : la présence de suçoirs nettement caractérisés, la formation aux dépens du nucelle d'un tissu conducteur dans les états jeunes, les tissus conducteurs aux deux extrémités du nucelle, enfin le rôle phy- siologique du suspenseur, tout est étroitement adapté dans un même but spécial que nous nous sommes appliqué à mettre en relief. Nous avons indiqué plus haut les raisons tirées de la pré- sence des suçoirs, et qui nous semblent être un arg-ument en faveur de l'idée qu'on doit rapprocher Lathrasa du groupe des Scrophularinées au lieu de le mettre parmi les Orobanchées ; la placentation et la disposition des carpelles dans l'ovaire uni- loculaire rappellent, il est vrai, cette dernière famille, mais, tandis que les ovules des Orobanches sont très petits, très nombreux, tout à fait anatropes, que leur embryon est constitué de quelques cellules homogènes et que le sac et l'albumen sont dépourvus de formations haustoriales bien actives, nous avons vu que, par son embryon dicotylé, ses ovules relativement plus gros, bien moins nombreux et à peine anatropes, par ses suçoirs énormes, Lathrasa s'éloigne sous bien des rapports des Oro- banches. (A suivre.) <~*.a/ STATISTIQUE OU CATALOGUE DES PLANTES HYBRIDES SPONTANÉES DE LA FLORE EUROPÉENNE Comprenant la synonymie , la répartition géographique, les numéros des exsiccata oie ces plantes ont été publiées et les herbiers principaux oit. l'on peut les étudier. {Suite.) Par M. E. G. CAMUS. Rubus. § I. Saxatilis. — § II. Idaeus. — § III. Suberecti : A, stilcttUi-s; B, pHcfitus ; C, monittttus. — § IV. Silvatici : D, Sp»*eth- yelli; E, vilic€tuHs; P, Qttestiefi ; G, Ifi.sincatilon ; H, nt(€C»*ophtflUts; I, (tibiflofus. — § V. Discolores : /, »«#- mifalÎH.s X tonieniost€s var. cancscens et var. yltthtut- 138 JOURNAL DE BOTANIQUE tus; K, iiltnifolltis et formes voisines; L, totnentosus; M, wn(êc»*astemon ; N, hiffons ; O, cftnfllcnns ; P^ autres formes de Discolores. — § VI. Spectabiles : Q, vesiiitts f I?, mu- ftis ; S, fttscti.s. — § VII. Glandulosi : T, sct'pensf U, hh»tt€Sf V, €ittnfhe»'i. — § VIII. Triviales : X, c«Sjy;/^/j". j??^(!3. 6^z Genev. Monogr., p. 33S. France. X R- pellitus Rip. in Genev. Monogr., p. 330. France. X R- cuneifolius Mercier. X R- sphénoïdes Focke Sy?i., p. 186. Exsicc. : Ass. rub. n° 712. — Allemagne, France. X R- dimorphus Boul. et Feuill. Exsicc. : Ass. rub. n" 427, 552, 553. — France. X R- polyanthus Muell. Vers. n° 30. France. X R. Tuezkiewiczii Boulay. Exsicc. : Ass. rub. n° 277. — France. R. ulmifolius X tomentosus glabratus donne les formes principales suivantes [Cf. Boulay in Bull. Soc. bot. Fr., 189S, p. 582) : X R. uncinellifer Rip. in Genev. Monogr., p. 321. Exsicc. : Ass. rub. n° 231. — France. E. G. Camus. — Plantes hybrides spontanées de la flore eïiropéenne. 147 X R- angustatus Chab, et Aluell. Vers. n° 24. France. X R- longiracemosus Timb.-Lagr. sec. Boulay. Exsicc. : Ass. rub. n° 165. — France. X R- piletosus Rip. in Genev. Monogr., p. 316. Exsicc. : Ass. rub. n° 171. — France. X R- latidens Clavaud ex Boulay ùi Bull. Soc. bot. Fr. (1898). Exsicc. : Ass. rub. n° 707. — France. X R- thamnophilus Rip. in Genev. Monogr., p. 247. France. X R- hirtellus Rip. in Genev. Monogr., p. 318. France. . X R- pubescens Genev. Monogr., p. 271. France. X R- obtusidens Boni, et Tuezk. Exsicc. : Ass. rub. n° 22. — France. X R- serridens Boni, et Tuezk. Exsicc. : Ass. rub. n"^ 91 , 92. — France. X R- Suberti Rip. in Genev. Monogr., p. 293. R. tomentosus glabratus X rusticanus. France. X R- villosulus Rip. in Genev. Monogr., p. 291. R. tomentosus glabratus X ulmifolius. France. X R- vicinus Rip. in Genev. Alonogr., p. 322. France. X R- trachypus Boul. et Gill. in Ass. rub., n°'' 235 et 278. France. X R- Schultzii Rip. in Arch. FI., p. 197; Genev. Monog., p. 323. R. tomentosus glabratus X ••••'' Exsicc. : H. Schultz Herb, norm. n° 39; Ass. rub. no 23. — France. X R- albo-micans Rip. iîi Genev. Monogr., p. 309. R. tomentosus X •••• Exsicc. : Ass. rub. n° 95. — France. X R- subvelutinus Boul. et Rip. i?i Genev. Monogr., p. 319. R. tomentosus X •••• ? Exsicc. : Ass. rub. n° 93. — France. 148 JOURNAL DE BOTANIQUE X R- consimilis Rip. in Genev. Monogr., p. 308. France. X R- spidnostachys Rip. m Genev. Mo?2ogr., p. 310. France. X R- reduncus Rip. i)i Genev. Monogr., p. 253. France. X R- omissus Rip. ?>? Genev. Mo?îogr., p. 252. France. X R. rostratus Boni, et Fouc. Exsicc. : Ass. rub. n° 322. — France. X R- comatulus Boul. et Fouc. Exsicc. : Ass. rub. n° 325. — France. X R- subnudus Boul. et Fouc. Exsicc. : Ass. rub. n° 326. — France. X R- tenuiflorus Rip. in Genev. Mo7togr. Exsicc. : Ass. rub. n" 21. — France. Sous ce nom on a distribué des plantes de deux ori- gines différentes : R. tomentosus glabrahis X rusticanus et X thyrsoideus. K. Autres hybrides du R. ulmifoliiis et formes voisines. X R- declinatus {R. elongatispinus X ultnifolius) Sudre in Bull. Ass. fr. Bot., II, p. 277 (1899). France. X R- aulusensis {R. opertus X clathrophilus) Sudre lac. cit. p. 274. France. X R- baldensis Kerner Nov. pi. spec. III, p. 21. R. ulmifolius X tomentosus Focke Syn. Rub. Germ., p. 24 (1877). Suisse, Italie, Allemagne, Tyrol. X R- exilentus Sudre in Bull. Ass, fr. Bot. II, p. 8 (1899). R. chloroticus X ulmifolius Sudre. France : Pyrénées. X R» Pugeti Boulay itt Bull. Soc, bot. Fr., t. 45, p. 520. R. ulmifolius X bifrons Boulay loc. cil. France. X R- pseudomuricatus Corbière iti Bull. Soc. Linn. Norm., S^sér,, I, fasc. 2, p. 169. E. G. Camus. — Plantes hybrides spontanées de la flore européenne. 149 R. vulnerificus X subcanus Boulay in Riib. pra^s. GalLexsiec. n" 12S. France. X R- leptocaulon Boul. et Let. R. caesius X •••• ■^^<^- Corbière loc. cil. p. 170; Hoschédé. France. X H. rariglandulosus Sudre in Bull, Ass. fr. Bot. I, p. 79. R. ulmifolius X sparsus Sudre loc. cil. France. X R- petrogenes Sudre in Bull. Ass. fr. Bot. I, p. 82 (1S9S). R. sparsus X ulmifolius Sudre loc. cil. France. X R- brevidens Sudre in Bull. Ass. fr. Bot. I, p. 83 (1898). R. parcepilosus X ulmifolius Sudre loc. cil. France. X R- parviflorus Sudre in Bull. Ass. fr. Bot. I, p. 89 (1898). R. scaberrimus var. fallacinus X ulmifolius Sudre loc. cit. Comprend 4 formes : R. finilimiis, R. dispeclus, R. scabiosiis, R. coriaceifolius, Sudre. France. R. ulmifolius X lietiycarpus Boulay in FI. Fr., VI, p. 79; Ass. rub. n" 477. ^ R. ulmifolius X Gilloti Boulay loc. cil.; Ass. rub. n° 262. z=. R. ulmifolius X cuspidifer Boulay loc. cit. France. R. ulmifolius X Mercieri Boulay i7i Ass. rub.n'"684, 847, 927. France, vSuisse. X R- terribilis Lef. in Ass. rub. n° iio. R. ulmifolius X hypoleucus? France. X R- Bosquetianus Timb. etMuell. in de Martr.-Don. FI. Tarn, p. 212. R. ulmifolius X macrostemon Boulay in Bull. Soc. bot. Fr. p. 582. Exsicc. : Ass. rub. n° 78; Rub, gall. n» 68. — France. X R- Martini Corbière m Bull. Soc. Linn. Norra., 5"^ sér., I, fasc. 2, P- 15- R. ulmifolius X vulnerificus Boul. et Corb. Exsicc. : Rub. gall. n" 128. — France. I50 JOURNAL DE BOTANIQUE R. ulmifolius X thyrsoideus Boulay in Bull. Soc. bot. Fr., p. 5S2 (1S9S). Comprend les trois formes suivantes : X R- rhodobatus Boul. et Mot. — Ass. rub. n° 16S. X R- stenopetalus Lef. et Muell. Vers. n° 27. X R. propinquus P. J. Muell. Vers. n° 20. France. X R- obtusangulus Greml. Beitr.s. FI. Schw., p. 19. R. macrostemon X bifrons Boulay i?i Bull. Soc. bot. Fr., P- 573 (1898). _ France, Suisse. X R. platypetalus Sudre ùi Bull. Soc. bot. Fr., p. 96 (1897). R. Bosquetianus X ulmifolius .'' Sudre loc. cit. B'rauce. R. Gilloti X orbifolius sec. Boulay iti Ass. rub. n''4i8. France. X R. candens Sudre loc. cit. R. collisparsus X Lloydianus Sudre loc. cit. France. X R- separinus Genev. Monogr., p. 181. R. ulmifolius X hypoleucus (adscitus) Boulay iti FI. Fr.., VI, p. 107. France. X R- andegavensis Focke in litt. ad Bouvet, Ass. rub. n° 319; Rub. gall. n° 129. R. ulmifolius X hypoleucus vel Boreanus Boulay loc. cit. France, X R- splendens Chab. sec. Sudre loc. cit. R. Lloydianus X ulmifolius Sudre loc. cit. France. X R- malacoides Sudre loc. cit. R. superlloydianus X ulmifolius Sudre loc. cit. France. R. ulmifolius X vestitus Boul. in Ass. rub. n° 735. France. X R- sertiflorus Genev. Monogr., p. 164. R. ulmifolius X Genevieri Boul. in FI. Fr., VI, p. 108; Ass. rub. n°^ 637, 640. France. (A suivre.) i — û-<7-»e»sv-T>vo-'— ►— — — Ph. Van Tieghem. — Sur les Ancistrocladacées. 151 SUR LES ANCISTROCLADACÉES Par M. Ph. VAN TIEGHEM. Distingué par Vahl dès 1810, sous le nom de Wonma (1), déjà donné à une Dilléniacée par Rottboell en 1783, le genre Ancistroclade [Ancùtrocladtcs Wallich) a été nommé ainsi par Wallich en 1828 (2). Classé par Walker-Arnott, en 1836, dans les Malpighiacées (3), rangé par Endlicher, en 1840, parmi les genres douteux à la suite des Combrétacées (4), il a été regardé par Planchon, en 1849 (5), et plus tard par A. de Candolle, en 1868 (6), comme le type d'une famille nouvelle, les Ancistro- cladacées, famille que, sans doute à cause de l'accrescence en ailes des sépales autour du fruit, ces deux auteurs ont rap- prochée à tort des Diptérocarpacées. Allant plus loin dans cette voie, Bentham et Hooker, en 1 867 , d'abord (7), plus tard M. Dyer, en 1872 (8), et Bâillon, en 1873 (9), l'ont incorporé purement et simplement à la famille des Dipté- rocarpacées. C'était aggraver de beaucoup une première erreur. A la suite d'une étude anatomique des Diptérocarpacées, j'ai montré, en effet, en 1884 (10) que, par l'absence de canaux sécréteurs à la périphérie de la moelle et dans le bois secondaire de la tige, ainsi que dans la région supérieure médullaire du péri- desme des méristèles foliaires, par l'absence de faisceaux fibreux dans le péricycle et de stratification dans le liber secondaire, par la formation profonde du périderme, par l'absence de méristèles corticales, par la disposition en un arc unique des méristèles dans le pétiole, etc., tous ces caractères venant 1. Vahl, Skrifter af iiat. Hist. Selskabet, Kjobenhaven, VI, p. 104, 1810. 2. Wallich, Catalogue, n° 1052, 1828. 3. Walker-Arnott, Pugillus plant. Indise orient. (Nova Acta, XII, i, p. 325, 1836). 4. Endlicher, Gênera plant., p. 1183, 1840. 5. Planchon, Essai monographique d'une nouvelle famille de plantes pro- posée sous le nom d' Ancistroclade es (Ann. des Se. nat., 3' série, Bot., XIII, P- 3i7> 1849). 6. A. de Candolle, Prodromus , XVI, 2, p. 601, 1868. 7. Bentham et Hooker, Gênera, I, p. iqi, 1867. 8. Dans Hooker, Flora of brit. India, I, p. 299, 1872. 9. Bâillon, Histoire des plantes, IV, p. 206, 1873. 10. Ph. Van Tieghem, Second Mémoire sur les canaux sécréteurs des plantes (Ann. des Sciences nat., f série, Bot., I, p. 68, 1885). 152 JOURNAL DE BOTANIQUE s'ajouter aux nombreuses différences externes déjà bien con- nues, notamment à l'absence de stipules, à l'ovaire unilocu- laire et uniovulé, à la présence d'un albumen, etc., les An- cistroclades s'éloignent trop de toutes les Diptérocarpacées pour qu'il soit permis non seulement de les incorporer à cette famille, mais encore de les classer dans son voisinage immédiat. Il faut donc les en exclure et même les en éloigner beaucoup. Depuis lors, la nécessité de cette exclusion a été reconnue par tous les auteurs, notamment par M. Burck, en 1887 (i), par M. Heim, en 1892 (2), par M. Trimen, en 1893 (3), par M. Gilg, en 1894(4), et par M. Solereder, en 1899 (5). Elle est donc définitive. Il n'en a pas été de même pour cet éloignement. Tout en reconnaissant qu'il serait préférable de regarder ce genre comme le type d'une famille distincte, à l'exemple de Planchon et de A. de Candolle, M. Solereder le classe encore comme annexe à la suite des Diptérocarpacées. Tout en admettant cette famille distincte, les Ancistrocladacées, M. Gilg persiste à la placer à côté des Diptérocarpacées, dont il faut, suivant lui, la considérer comme dérivée {loc. cit., p. 276). La question est donc simplement ramenée aujourd'hui au point où elle en était il y a plus d'un demi-siècle, après le travail de Planchon. A mon avis, elle n'est pas pour cela résolue ; c'est seulement la preuve que l'organisation de ces remarquables plantes n'est pas encore suffisamment connue, et c'est pourquoi j'ai cru devoir en reprendre l'étude, désireux aussi de corriger quelques erreurs qui se sont glissées à leur sujet dans mon premier travail. 1. Burck, Sur les Diptérocarpées des Indes néerlandaises (Ann. du Jardin bot. de Buitenzorg;, VI, p. 145, 1887). « M. Van Tieghem, dit-il, a pu séparer pour toujours des Diptérocarpées les deux genres Lophira et Ancistrocladus , incorporés dans la famille d'après des particularités morpholog-iques qui faisaient croire à une certaine affinité » (p. 147). Et plus loin : « M. Van Tieghem a réussi, par ses recherches fort intéressantes sur l'anatomie comparée, à éloigner à jamais les deux genres Lophira et Ancisirocladus de la famille des Diptéro- carpées » (p. 148). 2. Heim, Remarques SU7' les Ancistrocladus (Bull, de la Soc. Linnéenne de Paris, p. 1059, 7 décembre 1892) et Recherches sur les Diptérocarpacées , Thèse, Paris, 1892, p. 177. 3. Trimen, Hatidbook of Flora of Ceylan, I, p. 138, 1893. 4. Dans Engler et Prantl, Natiirlich. PJlanseii/am., III, 6, p. 274, 1894. 5. Solereder, Syst. Anatotnie der Dicotyledonen, p. 162, 1899. Ph. Van Tieghem. — Sur les Ancistrocladacées . 153 I. Enti^nération des espèces. — Tel qu'il est compris aujourd'hui, le genre Ancistroclade renferme neuf espèces distinctes. L'A. crochu {A. hainahis fVahl] Gilg), la première espèce connue, décrite en 18 10 par Vahl, sous le nom de Wormia hastaia (1), nommée plus tard indûment A. Vahln -ç^x Walker- Arnott (2) et à laquelle M. Gilg a restitué en 1894 son vrai nom (3), croît à Ceylan, où, d'après Thwaites, elle est très répandue dans les districts les plus chauds et où elle se multi- plie par drageons au point de gêner les cultures (4). L'A. de Heyne [A. Heyiieamis Wallich) habite la région occidentale de la Péninsule de l'Inde. L'A. étendu [A. extensits Wallich), l'A. de Penang {^A. piiiangtamis ^ -âSSAch) ^ l'A. stelligère (^. ^/^///^^r?/>? Wallich), l'A. de Wallich [A. Wallkhn Planchon), l'A. de Griffith {A. Grî'ffithïi Planchon) et l'A. atténué i^A. attemiattis Dyer) croissent au contraire vers l'Est, en Birmanie, dans la Péninsule malaise et aux îles Andaman (5). Bien loin de toutes les autres vers l'Ouest, l'A. de Guinée (^.^/^/;2 (5) : « L'ovaire est comme chez les Gesnéracées, mais les placentes « sont ordinairement éloignés l'un de l'autre vers la médiane. » Bâillon (6) fait des Orobanches une série des Gesnériacées ; il leur attribue un ovaire uniloculaire qui renferme deux placentes pariétaux, bilobés et multiovulés. Le fruit est une capsule dont chaque valve porte deux lobes placentaires ; il ajoute que l'albumen est abondant et charnu, et que l'embryon est petit et voisin du hile. Engler et Prantl {7) font des Orobanches une famille où ils indiquent quatre placentaires, souvent réunis par paires. 1. Vaucher, 1827, Monographie des Orobanches. 2. Vaucher, 1841, loc. cit. 3. Grenier et Godron, 1850, loc. cit. 4. Le Maout et Decaisne, 1868, loc. cit. 5. Eichler, 1875, loc. cit. 6. Bâillon, 1891, Histoire des plantes. Gesnériacées. 7. Eng-ler et Prantl, 1895, loc. cit. i82 JOURNAL DE BOTANIQUE Comme on le voit, les auteurs ne se sont guère occupés que du point de vue morphologique et de la disposition des ovules dans l'ovaire, laissant de côté toute la question de l'origine de l'ovule et du développement de ses appareils. Koch (i), cependant, a publié des recherches sur le dévelop- pement de la graine des Orobanchées. Mais il ne s'arrête que très peu au début de l'embryogénie. Il a reconnu le tégument unique de l'ovule anatrope jusqu'auquel n'arrivent pas les vaisseaux, et il a vu le sac embryonnaire proéminer hors du nucelle dans le cours de son développement. L'endosperme, dit-il, naît par division assez hâtive du sac embryonnaire en trois à quatre parties et le sac entier ne prend pas part à la formation de l'albumen, dont le développement principal se trouve à peu près dans le milieu du sac. Les cellules endospermiques de la chalaze et du micropyle rétrogradent bien vite dans leur croissance et ne sont plus représentées que comme rudiments dans la graine mûre. Celle de ces parties stériles qui va vers le micropyle est (toujours d'après Koch) tout spécialement importante ; l'auteur la compare aux formes dé- crites par Hofmeister, pour Laihrœa, Pedictilaris , etc. Il est fâcheux que des planches n'accompagnent pas ce travail dont le texte est souvent peu explicite. Nous avons pu constater que l'ovaire d'Orobanche possède deux carpelles. La disposition des placentes sur ces feuilles femelles est très visible, surtout dans les ovaires jeunes. Dans ceux-ci, en effet, on peut voir encore les feuilles carpellaires un peu repliées à l'intérieur de l'ovaire et présentant ainsi quatre bords libres. Or, ce ne sont pas ces bords qui portent les ovules et qui fonctionnent ainsi comme placentes. Ceux-ci, au contraire, se trouvent reportés un peu vers la nervure dorsale des carpelles, formant ainsi quatre proéminences longitudinales parallèles aux bords carpellaires. Chez Phelipaea, ces placentaires sont réunis deux à deux, constituant un placentaire bilobé le long de la ligne de réunion des feuilles carpellaires. L'ovule d' Orobanche apparaît sur le placenta comme un petit mamelon nucellaire formé de cellules non différenciées, mais I. Koch, 1876, Développement de la gyaine des Orobanches. Ch. Bernard. — Sur l'embryogénie de quelques plantes ■parasites. 183 bientôt une cellule axile sous-épidermique grossit (PL VII, fig. i et 2), acquiert un noyau énorme et tend par sa croissance à se glisser entre les deux cellules supérieures du mamelon ovulaire. Nous sommes donc en présence de la cellule-mère primordiale du sac embryonnaire qui, dès sa formation, cherche à sortir du nucelle (PL VII, fig. i). De très bonne heure aussi, on voit à la base du mamelon se différencier des cellules en voie active de division et qui constituent le tégument unique de l'ovule (PL VII, fig. i). Dès son origine, ce tégument s'accroît davan- tage d'un côté, dirigeant ainsi la tendance de l'ovule à devenir anatrope (PL VII, fig. 2, 3 et 4). Ce tégument naît à la manière d'un indusium, par un anneau terminal de cellules-mères. On voit, en effet, au sommet du tégument, toujours une cellule séparée du reste par une cloison oblique, la découpant en triangle (PL VII, fig". 2). De plus, nous avons eu la chance de tomber sur un ovule montrant de chaque côté la cellule apicale du tégu- ment en voie de division karyokinétique (PL VII, fig. i). Bientôt la cellule-mère primordiale du sac divise son noyau en deux (PL VII, fig. 2), puis en quatre (PL VII, fig. 3). Elle se divise quelquefois, d'abord en deux cellules, puis en quatre; plus souvent elle forme les quatre noyaux avant de produire des cloisons. Lors de ces deux divisions, on peut voir des fuseaux karyokinétiques présentant à leurs extrémités les accumulations plasmiques très colorables déjà signalées, et même parfois des corpuscules foncés, bien nets, pouvant être interprétés comme centrosomes (PL VII, fig. 2 et 3). Des quatre cellules formées, les trois supérieures sont rapi- dement écrasées par le développement de l'inférieure qui devient sac embryonnaire avec gros noyau primaire et courbure plus ou moins accentuée dans la direction du funicule (PL VII, fig. 4). Dès la première division du noyau primaire, il est impos- sible d'apercevoir encore les cellules sœurs du sac embryonnaire. A sa première et à sa seconde division, le sac est sorti, par sa moitié supérieure au moins, du nucelle qu'on reconnaît encore quelque temps sous forme de quelques cellules écrasées qui finissent par disparaître (PL VIT, fig. 5) ; la couche interne du tégument devient tissu épithélial ; ces cellules-tapètes sont du reste peu différenciées, et leur contenu est à peine plus colora- ble que celui des cellules qui l'entourent (PL VII, fig. 5). Dans i84 lOURNAL DE BOTANIQUE la suite, elles s'écrasent et se désorganisent tout aussi vite que les autres cellules du tégument. Le noyau primaire, après s'être divisé en deux, puis en quatre, puis en huit, forme deux synergides peu développées accompa- gnant l'oosphère, un noyau secondaire et trois cellules antipo- diales non superposées, peu colorables, peu différenciées, à petits noyaux, et en somme dès leur naissance en voie de régres- sion caractérisée. A ce moment déjà, on peut voir que les cellules de la couche externe du tégument, cellules qui consti- tueront, après s'être vidées et avoir épaissi leurs parois, le test de la graine, sont très grosses et gorgées d'amidon, et que leur noyau est très petit et très peu coloré (PL VIT, fig. 5). Après quelques divisions du noyau secondaire, on aperçoit encore quelque temps les trois antipodes écrasées et bientôt disparues (PL VIT, fig. 5). L'albumen est formé tout d'abord par deux cellules superposées, égales à peu près, dont la supérieure (celle qui est le plus près de l'appareil sexué) se divisera pour donner l'albumen, tandis que celle qui se trouve du côté anti- podial restera indivise sous forme d'une cellule allongée dans la direction du funicule et quelquefois un peu recourbée (PL VII, fig. 5). Cette cellule forme un appareil conducteur bien typique, mais nous ne saurions l'homologuer avec les suçoirs de Lathrasa et les autres suçoirs décrits. Nous n'avons pu, en effet, y reconnaître aucun des caractères qui déterminent un rôle actif dans la digestion : ni la dissolution des tissus environnants, ni la présence d'un plasma très coloré, ni surtout une hypertrophie des noyaux. Nous ne pouvons donc être d'accord avec Koch, quand il veut établir cette homologie ; nous ne sommes pas davantage d'accord avec lui, quand il dit qu'un appareil sembla- ble se rencontre aux deux extrémités de l'albumen et que celui qui est à l'extrémité micropylaire est de beaucoup le plus important. Nous n'avons pu constater, au contraire, de telles formations qu'à l'extrémité chalazienne de l'albumen. La cellule supérieure des deux premières cellules d'albumen s'est divisée d'abord en deux cellules superposées, puis chacune s'est divisée longitudinalement, donnant ainsi deux séries longi- tudinales de cellules ; la division est devenue plus active et l'albumen a pris une apparence fusiforme, terminé du côté cha- Ch. Bernard, — Sur l'embryogénie de quelques plantes parasites. 185 lazien par la cellule conductrice, du côté micropylaire par une région amincie, et pourvue de cellules plus petites. Plus tard, l'albumen devient de plus en plus globuleux, la cellule chalazienne persiste quelque temps, puis disparaît ; le tégument s'est écrasé et a disparu, sa face interne s'étant au préalable fortement cutinisée tout autour de l'albumen pour le protéger ; le test de la graine est formé des cellules périphé- riques dont nous avons déjà parlé, maintenant vides et à parois très épaisses et ponctuées. L'extrémité micropylaire de l'al- bumen est toujours constituée par un bec de cellules plus petites, et près de cette extrémité se trouve l'embryon très réduit, formé de cellules homogènes, et très semblable à celui de Phelipasa, où nous avons mieux pu suivre son développement. Mais il est certain, quoi qu'en disent certains auteurs, que cet embryon n'est pas situé à la base de l'albumen. Chez Phelipœa cœrîilea, le développement de l'ovule que nous n'avons pas pu suivre dès sa toute première origine, est très probablement en tous points identique à celui ^ Oroba^iche ; la grande analogie dans la suite du développement nous permet de le supposer. Nous avons étudié le sac embryonnaire après les i'"'', 2" et 3" divisions du noyau primaire. Le sac, un peu recourbé vers le funicule dans l'ovule de plus en plus anatrope, est sorti du nucelle qu'on ne retrouve plus que comme traces, comme cellules écrasées à peine recon- naissables latéralement au sac (PI. VII, fig. 6). Les tapètes déjà se différencient, mais ne deviendront pas mieux caractérisées dans la suite que celles à'Orobanche (PL VII, fig. 6, 7 et 8). Les cellules antipodiales ne se forment que tardivement autour de leurs noyaux, alors que les noyaux secondaires sont déjà fusionnés (PI. VII, fig. 6). Ce retard et le peu de développe- ment ultérieur de cet appareil indiquent la tendance toujours accusée de sa régression. Les antipodes, d'ailleurs, ne persistent pas longtemps (PI. VII, fig. 7 et 8). Le sac de Phelipasa (PI. VII, fig. 6 et 7) est, à ce moment, semblable à celui à^ Orobanche , à ce détail près, qu'il est peut-être un peu plus recourbé dans la direction du funicule ; en outre, son noyau secondaire serait plus gros et toujours situé dans le voisinage immédiat de l'oosphère. Ch. Bernard. — Sur l'embryogénie de quelques plantes parasiles. 187 l'organe femelle est moins parasite à coup sûr que celui de Lathrsea, mais qui, cependant, tend à le devenir davantage que celui à peu près normal de Cytimis. Le sac, l'albumen de Phe- lipœa indiqueraient cette tendance de façon un peu plus marquée que les appareils correspondants d'Orobaiiche. Conclusions. Nous croyons pouvoir tirer de nos recherches les conclusions générales suivantes : 1° Quant à l'influence du parasitisme de la plante sur celui de l'embryon, nous sommes arrivé à des résultats à peu près né- gatifs, à savoir : chez les quatre plantes très parasites que nous avons étudiées, l'embryon peut indiquer un parasitisme accentué ou se comporter normalement ; au contraire, des plantes non parasites ont des albumens ou des embryons avec suçoirs très développés. 2° Nous avons pu relever quelques caractères communs à l'embryologie des plantes parasites : la réduction très nette des antipodes, la petitesse de l'embryon peu ou pas différencié et l'absence dans le funicule d'éléments conducteurs disposés en une chalaze. 3° L'albumen d& Laikrsea pousse des suçoirs très développés, digestifs et conducteurs de matières nutritives. 4° L'activité de ces suçoirs est nettement caractérisée par le plasma très dense, et par les noyaux hypertrophiés, déformés et à énormes nucléoles. 5° Cytimis hypocïstis possède un albumen et un embryon normaux ou à peu près. 6° Les Orobanchées, par leur cellule conductrice, et plus par- ticulièrement Phelipœa par ses suçoirs rudimentaires, présente- raient un albumen intermédiaire quant au parasitisme entre celui normal de Cytimis et celui très anormal de Lathnea. i86 JOURNAL DE BOTANIQUE Dès avant la division du noyau secondaire, la couche externe du tégument, celle qui constituera le test de la graine, est déjà caractérisée par ses grandes cellules gorgées d'amidon (PI. VII, fig. 7et8). Le développement de l'albumen se fait comme chez Oro- banche, avec la même disposition d'une cellule chalaziale conduc- trice, peut-être un peu plus active que chez les Orobanches, plus recourbée dans la direction du funicule (PL VII, fig. 8). Cette cellule disparaîtra assez tôt, dès que l'albumen ayant passé par un état fusiforme, sera devenu plus ou moinsglobuleux (PL VII, fig. 9). Nous avons pu constater aussi une formation spéciale qui indique bien la tendance de l'albumen de Phelipœa à avoir un parasitisme plus accentué que celui <^ Orobanche. La cellule supé- rieure des deux cellules primitives de l'albumen s'est divisée d'abord en cellules superposées, puis par des cloisons longitu- dinales. Nous avons pu remarquer que les deux supérieures de ces cellules ne se divisent pas, mais s'accroissent sur les côtés de l'appareil sexué et proéminent un peu dans les tissus du tégument (PL VII, fig. 8 et 9). Nous avons pris cette disposition pour une indication bien peu nette encore de formations haus- toriales, et cela d'autant plus que nous avons pu constater dans ces deux cellules des noyaux assez développés, à nucléoles gros et assez colorables. Ces appareils sont si peu distincts et si dif- ficiles à reconnaître chez Fheli'pâsa que nous ne voudrions pas nier d'une façon absolue leur présence chez Orobanche où nous aurions pu ne pas les découvrir. Ce seraient là, peut-être, les for- mations décrites par Koch et que nous avons discutées ci-dessus. Entre les deux cellules en question se glisse un très long suspenseur, qui passe entre deux rangées de cellules petites (le bec micropylaire dont nous avons parlé à propos ^Orobanche) et qui supporte une série de 2-3 cellules superposées dont la plus profonde, ovoïde, constitue l'embryon (PL VII, fig. 9). Cette cellule inférieure se divisera par une cloison longitudi- nale, puis, après quelques divisions, elle aura formé un petit corps de cellules homogènes qui, comme chez Orobanche, est non à la base mais au sommet de l'albumen. En résîimé, nous pouvons dire, à propos ai! Orobanche et de Phelipœa cœrulea que nous sommes en présence de plantes dont i88 JOURNAL DE BOTANIQUE INDEX BIBLIOGRAPHIQUE 1823, J.-P. Vaucher. La germination des Orobanches. Mémoires du Muséum, t. X. 1824. Broncrniart. Observations sur les Genres Cytinus et Nepenthes. Ann. des Sciences naturelles, sériel, t, i. 1827. J.-P. Vaucher. Monographie des Orobanches. Genève. 1836. Decaisne. Sur le Viscum album. Nouveaux mémoires Acad. de Bruxelles, XII. 1839. Schleiden. Vo?i der Etitstehimg des Embryo's bei den Phane- rogamen. Nova Acta derKsl.Leop.Carol. der Naturforscher, Vol. XIX, et traduit in Ann. des Se. nat., série II, vol. 11. 1841. J.-P. Vaucher. Plantes d'Eicrope (Cytinées, vol. IV, Oroban- chées, vol. III). Paris. 1 842 . Rob. Brown. Description ofthefemale Flower and Fruit of'R.d.i- flesia Arnoldi, a7td of the structure c/Hydnora africana. Transactionsof theLinneanSoc.ofLondon, vol.XIX,pars2. 1843. Griffith. Notes on the ovulum . l.Conibes Mcntoellter. la//i/ 'œd- / 9afici//ia/'/e*(K><»cO^*:- LES DIDIEREA DE MADAGASCAR. HISTORIQUE, MORPHOLOGIE EXTERNE ET INTERNE, DÉVELOPPEMENT Par MM. E. PERROT et P. GUÉRIN. Au fur et à mesure que s'accomplit notre pénétration pro- gressive dans l'ile de Madagascar, la faune et la flore de notre récente colonie s'enrichissent de la découverte d'espèces nou- velles, réservant au naturaliste observateur de véritables surprises. Parmi les végétaux les plus extraordinaires de cette contrée, il faut certainement placer en tête ces curieux arbres ou arbustes dont le premier fut découvert par M. Grandidier, et pour lequel Bâillon constitua un genre nouveau avec une seule espèce : le Dïdierea madagascarïensis (2). Quelques années plus tard, M. Grevé envoya à Bâillon une nouvelle espèce, provenant des plaines de Morondava, « aussi surprenante à sa manière que l'avait été le Dïdierea madagascarïensis ». Cette deuxième espèce reçut le nom de Didier ea mirabilis (3), et Bâillon , après avoir donné les descriptions de ces deux plantes, fut amené à les considérer comme les types d'un groupe aberrant qui devait être réuni à la famille des Sapindacées (4). Récemment M. Alluaud rapporta de Madagascar des 1. Loc. cit., p. 349. 2. H. Bâillon, Sur le Dïdierea. Bull. mens. Soc. linnéenne de Paris, 1891, t. I, pp. 258-259. 3. Bâillon, Sur un nouveau Dïdierea. Bull. mens. Soc. linn. de Parts, 1895, t. II, pp. 1182-1184. 4. H. Bâillon, Les Dïdierea de Madagascar. Bull. Mus. Hïst. nat., 1895, I, 22-24. 234 JOURNAL DE BOTANIQUE collections importantes, parmi lesquelles M. Drake del Cas- TiLLO put identifier d'abord le Fautsy-olotra , plante que M. Grandidier pensait devoir appartenir au même groupe. Cette espèce était accompagnée de quelques autres, si bien que, grâce aux collections de M. Alluaud d'une part, et aux échantillons récoltés d'autre part par M. le D' Decorse, et tout dernièrement par M. Guillaume Grandidier (i), le savant monographe des végétaux de Madagascar, M. Drake, décrivit plus ou inoins complètement quatre espèces nouvelles extrê- mement voisines des Di'dierea, mais qu'il réunit dans un même sous-genre sous le nom ^' Alluaiidia. Ce sont : i° V Allnatidia procera Drake, connu sous le nom indigène de Fantsy-olotra ou Fantsy-holitra, qui veut dire pemi ép?'ne7/se; 2° X Alluandia ascendcns Drake, appelé Song'O ou Sonombe ; 3° VAll. dnmosa, en langue indigène Rohondro ; 4° enfin, VAll. coinosa, imparfaitement connu. M. Drake del Castillo a bien voulu, avec son obligeance coutumière, mettre à notre disposition le matériel de son Herbier, et nous avons ainsi étudié la structure anatomique de ces curieuses plantes, dans l'espoir d'apporter quelques éléments nouveaux à la connaissance de leurs relations biologiques ou systématiques. Nous rappellerons donc brièvement les caractères morphologiques de chacune des espèces connues, en les faisant suivre de la description histologique des principaux organes. Didierea madagascariensis H. Bn. (2). — Sorte de Cactus géant, formé d'une grande tige dressée simple ou peu ramifiée, et qui a aussi le port et la consistance de certaines Euphorbes cactiformes. La tige porte d'énormes épines espacées, groupées en petit nombre sur des coussinets disposés en spirale. Au lieu d'épines ou avec elles, les coussinets peuvent porter : ou bien un groupe de feuilles alternes rapprochées, linéaires, lisses, ou bien une masse de tlcurs femelles pendantes au sommet de pédicelles grêles dont le sommet se renfle en un réceptacle claviforme qui supporte le périanthc. Celui-ci est formé de trois paires décussées de folioles mem- braneuses et inégales : les quatre intérieures s'insèrent en travers sur le réceptacle, tandis que les deux extérieures (préfeuilles ou sépales?) sont longuement décurrentes par leurs bords. Dans les fleurs femelles, huit stami- nodes inégaux avec des anthères rudimentaires et un ovaire à trois loges, 1. Drakb dkl Castillo, Notes sur les plantes recueillies par M. G. Grandidier dans le sud de Madagascar. Bull. Aluséum d'Hist. nat., Paris, 1903, 35-36. 2. Grandidier, Flore de Madagascar, I, PI. 261-262. E. Pekkot et P. GuÉRiN. — Les Didierea de Madagascar. 235 Fig. I, — Forêt à'Aihiaiidia procera (d'après une photographie du D"' Decorse). f.'A*J V* Fig. 2. — Allnaudia ascetidens {cWzhz de M. Alluaud). 236 JOURNAL DE BOTANIQUE dont deux entièrement stériles. Le style est columniforme, surmonté par une grosse tète stigmatique à trois grands lobes étalés fimbriés. Le seul ovule développé est ascendant avec le micropyle en dehors et en bas. Le fruit trigone sec, rappelant celui d(=s Polygonacées, est indéhiscent, avec une g-raine à gros embryon, dont la radicule descendante est repliée en fer à cheval sur les cotylédons charnus. Didierea mirabilis H. Bn. — Arbre d'environ quatre mètres de hauteur, à tronc trapu, atteignant 0,50 cm. de diamètre environ, et deux fois plus long-, qui se partage, par conséquent, à une faible distance du sol en longues branches à peu près horizontales, irrégulièrement ramifiées, sinueuses, longues elles-mêmes de deux à quatre mètres et entièrement chargées de saillies. Les coussinets, analogues à ceux du Didierea inadagas- cariensis, portent plusieurs épines noirâtres rigides, longuement co7iiqties, et des feuilles linéaires ou des cymes florales vraisemblablement dioïques. L'aspect de la plante doit être, dit Bâillon, celui d'un vaste Lycopode. L'organisation florale est à peu près celle du D. madagascariensis , mais ses dimensions sont réduites de moitié emiron. Périanthe à six pièces inégales membraneuses, délicates, à nervures anastomosées; le réceptacle de la fleur femelle un peu concave autour de la base du gynécée, porte à ce niveau jusqu'à 8 staminodes fort inégaux; le gynécée est identique à celui du précèdent, mais plus petit. Quant aux fleurs mâles vues pour la première fois par Baillon chez cette espèce, elles sont analogues pour le périanthe et le mode d'insertion; en dehors de la corolle on trouve un gynécée plus ou moins avorté, inséré au centre d'une cupule assez profonde, et représenté par un ovaire obscurément trigone avec un style partagé en trois courtes branches sans dilatation stigmatifère. Le rebord de la coupe florale est formé de huit côtes épaisses, qui répondent chacune à la base d'une des huit étamines, longues, très inégales, à filet grêle, et anthères introrses à deux loges oblongues fusiformes, indépendantes de haut en bas et déhiscentes parfois très près des bords. Alluaudia procera Drake (i). — Arbre assez élevé, maigre et élancé, hérissé d'épines noirâtres, lisses, courtes et très acérées, pouvant atteindre presque 15 mètres. Peu ramifié, il présente l'aspect d'un énorme candélabre, ou, suivant l'expression de M. Lemaire, résident de France à Madagascar, d'un faisceau de trompes d'éléphants. Les feuilles, à l'aisselle desquelles naissent des épines, sont éparses, petites (10-15 mm.) obovales, charnues. Les fleurs mâles, seules connues, sont petites, groupées en fascicules de cymes de 20 à 30 cm. Elles com- prennent comme les Didierea un périanthe à six pièces, les extérieures étant décurrentes, et des étamines à filets allongés et velus dont les anthères sont dorsifixes et renversées dans le bouton; dans le centre de la cupule récep- taculaire, un ovaire plus ou moins avorté. I. Drake del Castillo, Sur des espèces végétales nouvelles de Madagascar. C. R. Ac. des Se, 1901, cxxxni, 239. E. Perrot et P. GuÉRiN. — Z^j Didierea de Madagascar. 237 Alluaudia ascendens Drake. — Cette espèce, plus petite que la précé- dente, est d'aspect plus ramassé; du tronc court part un faisceau de rameaux charnus, dressés, à moelle abondante, garnis de fortes épines Fig. 3. — Alluaudia dumosa (cliché de M. Alluaud). coniques courtes, élargies à la base. Les feuilles, charnues, sont oblongues, obcordées (2 mm. X i mm. 5), émarginées au sommet, rétrécies en pétiole à la base. Fleurs pédicellées. Sépales un peu charnus, persistants en forme de casque, et carénés. Pétales ovales obtus, étamines comme toujours insérées sur la marge du disque. A cette description de M. Drake, nous pouvons ajouter que les sépales embrassent fortement le fruit, en lui constituant une I. Drake del Castillo, Madagascar au début du xx* siècle (Conférence du Muséum). Paris, 1902. Soc. d'édit. se. et litt., 129-131. 238 JOURNAL DE BOTANIQUE enveloppe protectrice au sommet de laquelle font hernie les restes de la corolle abritant le stigmate. Alluaudîa dumosa Drake. — Plante buissonnante de deux mètres environ de hauteur, très rameuse dès la base, dépourvue d'épines, dont les jeunes rameaux sont très charnus et de l'épaisseur du petit doigt. Les feuilles inconnues semblent caduques (peut-être n'existent-elles pas, les derniers ramuscules remplissant physiologiquement le rôle de ces der- nières). Fleurs femelles petites, pédicellées, à sépales et pétales ovales- aigus de 2 mm. environ. Alluaudia comosa Drake. — Espèce différente de la précédente par la présence d'un tronc droit, atteignant à peine deux mètres, puis se ramifiant, les jeunes ramifications assez fortement enchevêtrées les unes dans les autres. Les feuilles sont petites, ovales, charnues, et les fleurs mâles, plus petites que dans les autres espèces, groupées en fascicules axillaires. Telles sont les six espèces de Didieréacées actuellement admises et encore imparfaitement connues de ce groupe. Exami- nons maintenant leur structure anatomique d'après les matériaux conservés dans l'alcool ouïe formol, mis à notre disposition par M. Drake del Castillo. Déjà M. Radlkofer (i) a donné un petit aperçu des caractéristiques anatomiques du Didïerea; il nous a paru intéressant de reprendre cette étude en l'étendant aux Allîmiidia et examinant aussi l'ovaire et l'ovule, le fruit et la graine. Tig-e. — La tige porte le plus souvent (sauf AU. dîtmosa)^ des épines dont la nature est facile à déterminer par l'examen histologique ; toutes sont morphologiquement équivalentes à des rameaux avortés, empruntant leur système vasculaire au cylindre central. Chez le Dfd. mirabilis, ces épines très inégales sont le plus généralement au nombre de trois par coussinet ; des coupes transversales rapprochées dans la tige, montrent avec la plus grande facilité les faisceaux se détachant en nombre égal du cylindre libéro-ligneux pour traverser très rapidement, et par conséquent très peu obliquement, la région corticale. Ces fais- ceaux innervent chacune des épines et se prolongent profondé- I. Radlkofek, in Natûrl. Pflanaen/., Sapindaceas, III, 5, 461-462. R. Perrot et P. GuÉRiN". — Les Didierca de Madagascar. 23g ment dans la zone parenchymateuse interne. Chaque épine est protégée extérieurement par une gaine épaisse dont la région profonde se compose de tissu subéreux à éléments petits, Fig. 4. — Alliiaudia sp.? (d'après une photographie du D'' Decorse). serrés en direction radiale et dont les parois transversales sont ondulées ; la zone externe est au contraire formée de cellules d'apparence fibreuse, allongées tangentiellement, très com- pactes et dont les parois ne sont pas cependant très fortement épaissies. Cette disposition particulière des éléments qui consti- tuent le revêtement extérieur des épines est particulièrement facile à examiner chez VAll. ascendens, dont la tige porte non plus des épines verticillées sur des coussinets, mais de forts aiguillons, noirs, lisses, courts et coniques, qui sont évidemment 240 JOURNAL DE BOTANIQUE pour la plante des organes de défense de tout premier ordre. Dans cette espèce, il se détache du cylindre central, non un seul faisceau, mais un groupe de 7-9 faisceaux qui parcourent sur une certaine longueur la région corticale, orientés par rap- port à un point central et donnant l'aspect d'un petit cylindre libéro-ligneux surnuméraire inclus dans l'écorce. Le cylindre central des tiges jeunes des Didierea est toujours cons- titué par des faisceaux libé- ro-ligneux isolés, mais très rapprochés, et limitant une moelle parenchymateuse généralement bien dévelop- pée, quelquefois partielle- ment résorbée dans les tiges âgées. Chacun des faisceaux est protégé vers l'extérieur par un amas de fibres libériennes ou péricycliques. Plus tard, chez les espèces à tronc ligneux, il se produit un anneau libéro-ligneux par- fois très important, découpé par d'assez larges rayons médul- laires plus ou moins lignifiés, et dont le bois est composé d'élé- ments vasculaires assez nombreux, et de parenchyme ponctué. L'écorce est toujours parenchymateuse, mais renferme des particularités intéressantes dues évidemment aux conditions spéciales d'existence de ces plantes ; c'est tout d'abord la pro- duction importante de mucilage celluloso-pectique. Déjà Radlkofer signale des espaces du volume d'un grain de blé renfermant du mucilage chez les Didierea. Parmi les Allumi- dia, on rencontre des espèces avec une très forte proportion de gommo-mucilage dans leurs tissus ; les autres au contraire semblent très faiblement gommifères. Chez V Alhiaudia procera, au milieu du parenchyme cortical, certaines cellules à paroi externe encore parfaitement limitée renferment du mucilage pro- venant de la transformation de la partie interne de la paroi, et dans lequel on distingue de nombreuses stries concentriques Fig. 5. — Coupe transversale de la paroi d'une des fortes épines de la tige à'Al- luaiidia ascendens: T, gaine externe fibreuse; L, gaine interne subéreuse. E. Pereot et P. GuÉRiN. — Les Didierea ae Madagascar. 241 ondulées. Au voisinage de ces cellules, bon nombre d'éléments généralement un peu plus petits sont remplis par une matière brun-rougeàtre, qui donne toutes les réactions microchimiques du tannin. Vus en section longitudinale, ces éléments sont constitués par des files de cellules qui rappellent des organes analogues de certaines Rosacées, de la moelle du Sureau, etc. Ce sont ces tubes sécré- teurs ou files de cellules à tannin que Douliot avait pris pour des laticifères (i) et dont le contenu, dit M. Radlkofer, apparaî- trait sans doute chez les plantes fraîches comme un suc laiteux? Nous pen- sons plutôt que si l'on vient à faire une lésion dans la tige de ces arbres, il exsude un mucilage souillé de ces matières tannoïdes qui brunissent rapidement à l'air, mais qu'il ne s'écoule pas de suc véritablement laiteux de ces organes sécréteurs à tannin. Si l'on s'adresse à \ AU. ascendens, on voit alors que les cellules à mucilage ne restent plus isolées, mais au contraire sont deve- nues ditfluentes au contact les unes des autres, d'où il est résulté de véritables réservoirs ou lacunes à mucilage, rappelant celles de nombreuses Malvacées et Sterculiacées. La quantité de mucilage est telle dans cette espèce, que l'on devra examiner les coupes dans la glycérine ou l'alcool, sans les faire passer par aucun bain aqueux qui gonflerait démesurément le mucilage et empêcherait toute recherche microscopique. Ajoutons que le rôle de soutien est dévolu dans ce tissu cor- tical à d'énormes éléments scléreux, arrondis vus en coupe trans- versale, plus ou moins irrégulièrement cylindriques dans le sens tangentiel. Enfin, les cellules du tissu resté normal renferment Fig. 6. — Portion du parenchyme cortical chez VAUuaudia procera : cm, cellules à muci- lage ; et, cellules à tannin. 1. In Bâillon, BulL Muséum Hist. nat., 1895, I> P- 23. 242 JOURNAL DE BOTANIQUE un peu d'amidon, et à l'extérieur il se développe de bonne heure dans l'assise sous-épidermique, un péridermedont le fonc- cm ao®oaoooâooc-^ Fig. 7. — Fragmeat de parenchyme cortical à' AUuaudia ascendens : /wz, lacunes à mucilage; cm^ cellule à mucilage; et, cellules à tannin; es, cellules scléreuses. tionnement produit d'abord des plaques de liège, qui ne tardent pas à se réunir et à recouvrir les épines en voie de formation d'un revêtement extrêmement dense ; ce sont les éléments extérieurs de ce tissu qui s'o- rientent longitudinalement pour constituer les deux gaines pré- cédemment décrites. Enfin, dans tous les parenchymes, on ren- contre des mâcles souvent très volumineuses d'oxalate de cal- cium. Fig. 8. — Formation du périderme sous-épidermique chez XAlluaudia ascendens: e, épiderme;;«, màcle ; cj, cellule scléreuse; et, cellules à tannin. Feuille. — Deux cas sont à considérer ici. D'abord celui des Didïerea dont les feuilles linéai- res, presque arrondies, rappellent les aiguilles de certains Pins, mais dont les tissus seraient charnus. Leur structure est des plus simples. Au milieu d'un parenchyme mou homogène, avec R. Perrot et P. GuÉRiN. — Les Ditlierea de Madagascar. 243 quelques rares cellules à mucilage et des cellules brun-rougeàtre à tannin, on trouve, disposés en arc presque fermé, 7-9 faisceaux libéro-ligneux isolés, dont le plus développé marque le plan de S^SDfiC ao^^, 'W Fijr. p. — Feuille à' AU. ascendens : à droite, face inférieure avec hypoderme et sclérite arrondi, es; à gauche, épiderme supérieur; hypoderme H, et début du parenchyme chlorophyllien. symétrie de l'organe. Les stomates, petits, sont disposés spo- radiquement et relativement peu enfoncés. Mais la structure de la feuille est sensiblement différente dans les Alhmudm , tout au moins dans les espèces chez les- quelles nous avons pu constater la présence de cet organe sur un échantillon. Ces feuilles, ovales ou arrondies, petites, sont charnues comme celles de quantité de plantes xérophiles. La cuticule est très épaisse, et bon nombre de cellules épidermiques Fig. 10. — Feuille à^Alliiaudia ascendetts montrant un stomate enfoncé et le dédoublement de l'hypoderme. contiennent une mâcle d'oxalate de calcium; sous cet épiderme et aux deux faces {A. ascendens), on constate la présence d'un hypoderme, composé d'une seule assise, dont çà et là les cel- lules sont dédoublées et cela particulièrement au voisinage des stomates (fig. 9). Ces stomates, peu nombreux relativement, sont disposés à la face inférieure. Les petites cellules stomatiques enfoncées dans le tissu, au-dessous des cellules épidermiques normales sontpro- 244 JOURNAL DE BOTANIQUE tégées par la cuticule qui laisse une petite ouverture à la surface, laquelle conduit à une chambre préstomatique volumineuse. Le mésophylle est entièrement composé d'éléments ovoïdes ou arrondis , plus serrés et plus allongés dans le sens perpendiculaire à Fépiderme vers la face supérieure, mais sans disposition bifaciale bien apparente. Ce tissu est très méatique et très apte à une circulation et une mise en réserve abondante d'eau. Les faisceaux des nervureS; très réduits, se ramifient au milieu de ce mésophylle et les derniers éléments vascu- laires se terminent par des cellules annelées , spiralées ou réticulées , généralement volumineuses, constituant un appareil aquifère très déve- loppé. En dehors des éléments lignifiés des nervures et des quelques fibres péricycliques qui accompagnent le fais- ceau, le squelette de la feuille est constitué par de grosses cellules scléreuses , peu ra- meuses, arrondies ou irrégu- lièrement cylindroïdes. Enfin çà et là, en plus ou moins grande abondance, des cellules à mucilage très faciles à caractériser par l'hématoxyline, et de nombreuses cellules à tannin et à oxalate de calcium. Fig. II. — Terminaison vasculaire et ré- servoirs aquifères dans la feuiUe d'^/- Ittaudia ascejidens : ca, cellules aquifères spiralées; es, sclérites; ci, cellules à tannin (en pointillé); m, mâcle d'oxalate de calcium. Organes floraux. Ovaire. Fruit. — L'organisation du pédoncule floral rappelle celle de la tige, avec une quantité de mucilage moindre et un bois très dense; les pièces florales (pré- feuilles ou sépales, pétales) sont de structure comparable entiè- E. Perrot et P. GuÉRiN. — Les Didierea de Madagascar. 2^$ rement à la feuille. Parmi les organes floraux, le fruit et surtout la graine présentent seuls quelque intérêt. On sait que chez les Didierea le gynécée est libre et formé d'un ovaire à trois loges dont deux d'entre elles restent vides et stériles ; chez les Al- luaudia, comme l'a montré M. Drake del Castillo et comme Fig. 12. — Coupe transversale du limbe foliaire à'Al- luaudia asceiidens : e, épiderme ; cm, cellules à mucilage ; et, cellules à tannin; H, hypoderme; es, sclérites. nous avons pu nous en assurer par l'examen d'un grand nombre de fruits jeunes, l'ovaire formé de trois carpelles est bien trilo- culaire à l'origine, mais, de très bonne heure, deux des loges sont fortement comprimées par suite du développement exa- géré de la loge fertile. Dans la cavité définitivement unique se dresse tm ovule caïupylotrope. La paroi ovarienne, tout d'abord assez épaisse, renferme, comme le style d'ailleurs, de nombreuses cellules gorgées de mucilage. A la maturité du fruit qui n'est autre qu'une petite capsule indéhiscente, le péricarpe n'est plus représenté que par une mince pellicule à travers laquelle se distingue très nettement lagraine (pi. I, fig. 6) ; la capsule se trouve encore coiffée par les débris du stigmate (pi. I, fig. 2, st). Dans les espèces examinées {AU. ascendens, dîimosa)., les sépales et les pétales persistent dans le fruit mûr. Peu déve- AOUT-SEPTEMBRE I9O3. 346 JOURNAL DE BOTANIQUE EXPLICATIONS DE LA PLANCHE I FiG. I. — Alhiaudia ascendens. — Fruit entier enveloppé par les sépales sép.; cor., restes de la corolle. — Gr. : 6. FiG. 2. — Allumidia ascendens . — Fruit débarrassé des sépales : ins. sép., lieu d'insertion des sépales; st, stig-mate; pér., ovaire dont la paroi n'est représentée que par une mince pellicule. — Gr. : 6. FiG. 3. — Alluaudia dumosa. — Coupe longitudinale de Tovule peu de temps après la fécondation. L'œuf s'est divisé en deux cellules dont la supérieure donnera le suspenseur, sp., et l'inférieure l'embryon, emb. Dans le sac embryonnaire, s. emb., on compte six noyaux d'albumen ; syn., synergide incomplètement résorbée; Nue, nucelle ; Te, tégument externe; Zi", tégument interne. — Gr. : 60. FiG. 4. — Alhiaudia dumosa. — Coupe transversale de l'ovule adulte : Te, tégument externe; Ti, tégument interne; Nue, nucelle. — Gr. : 225. FiG. 5. — Alluaudia dumosa. — Coupe longitudinale de l'ovule. Le sus- penseur, sp., est déjà bien développé, ainsi que l'embryon, emb. — Gr. : iio, FiG. 6. — Alluaudia ascendens. — Graine entière : ar., arille. — Gr. : 12. FiG. 7. — Alluaudia ascendens. — Coupe longitudinale de la graine : Rad., radicule; et., cotylédons; alb., albumen; ar., arille. — Gr. : 12. FiG. 8. — Alluaudia ascendens. — Coupe transversale de la graine : 7j^ tégument séminal; ^/, albumen (assise protéique); Rad., radicule embryonnaire. — Gr. : 225. FiG. 9. — Didierea mirabilis. — Graine entière : ar., arille. — Gr. : 12. FiG. 10. — Didierea mirabilis. — Coupe transversale de la graine : Ts, tégument séminal; Cot., tissu cotylédonaire. — Gr. : 225. E. Pkrrot et P. GuÉRiN. — Les Didierea de Madagascar. 247 cep, f>er -ip.s.sesx alb. Cot. Alluaudia et Didierea. — Ovaire et Ovule, Fruit et Graine 248 JOURNAL DE BOTANIQUE loppés dans VA. dîiinosa où ils ne recouvrent pas le fruit, les sépales, toujours au nombre de deux, prennent au contraire un accroissement extraordinaire chez VA. ascendens . Ventrus et ailésj (fîg;. I, sép.)^ ils embrassent ici fortement le fruit en lui constituant une enveloppe protectrice au sommet de laquelle font hernie les restes de la corolle abritant le stigmate. L'ovule, campylotrope et dressé, est bitég-umenté. Plus épais au voisinage du micropyle, les deux téguments ne comportent chacun au delà de cette région que deux assises cellulaires. Le tégument externe en possède toutefois jusqu'à trois, dans la zone opposée au funicule. Le nucelle, comprenant en moyenne 4 à 5 assises de cellules, renferme un sac embryon- naire recourbé en sorte de tube en U, dont la branche micro- pylaire est beaucoup plus élargie que la branche chalazienne (pi. I, fîg. 3). Le tissu vasculaire du funicule est très nettement différencié, et sur ce dernier se développent de nombreux poils dirigés vers le canal micropylaire. Après la fécondation, l'œuf (pi. I, fig. 3) se divise en deux parties, dont l'inférieure donnera l'embryon, et la supérieure, le suspenseur. A un stade plus avancé du développement, ce suspenseur se montre renflé vers son extrémité (pi. I, fig. S,sp.). Dans le sac embryonnaire, l'albumen s'organise bien à l'état de tissu, mais il est rapidement digéré par l'embryon, et, dans la graine mûre, on ne le retrouve plus que sous l'aspect d'une assise protéique, dans la région de la radicule et au voisinage de la partie terminale des cotylédons (pi. I, fîg. 7, a/d.; fîg. 8 ap.). Les modifications subies par les téguments ovulaires pendant le cours de la maturation consistent dans la résorption des deux assises moyennes (pi. I, fig. 4, ô, c), de telle sorte que le tégument séminal des Alliiaiidia provient en définitive de l'assise externe du tégument externe, et de l'assise interne du tégument interne. Cette dernière assise présente, chez toutes les espèces, des épaississements particuliers qui la rendent tout à fait caracté- ristique et toujours facile à retrouver (pi. I, fîg. 8, d). La graine mûre des ^//?/^?/^/'(^ possède un arille parfaitement développé sur le funicule, au voisinage du micropyle (pi. I, fig. 6, .7, ar.). Comparé au tégument séminal des Alluaudia, celui du Dïdierea inù^abïh's présente la plus grande analogie. Des trois assises qui le composent, la plus interne possède les E. Pereot et P. GuÉEiN. — Les Didierea de Madagascar. 249 mêmes bandes d'épaississement que chez les Alhiaudia (fig. 10, Ts.) ; en outre, la graine du D. uiirabilis possède, elle aussi, un arille nettement développé (pi. I, fig. 9, av.). Si maintenant, à l'aide de ces caractères, nous reprenons les différentes opinions des auteurs sur l'autonomie de ce groupe de plantes et sur leurs affinités taxinomiques, nous sommes obligés de nous rallier à l'opinion de Bâillon, qui fit des Dïd/erea un groupe aberrant desSapindacées. Ces plantes s'éloignent, en effet, malgré quelques affinités apparentes, des Polygonacées et des Amarantacées, desquelles M. Radlkofer les rapprochait, en particulier des Brîiniiichia. Récemment, M. Drake del Castillo crut devoir constituer une nouvelle famille, celle des Didiéréacées, qu'il laisse au voisinage des Sapindacées, et qui comprendrait un seul genre, Didierea, avec deux espèces, et un sous-genre Alhimtdia, carac- térisé par la présence dans les fleurs femelles d'anthères stériles il est vrai, mais qui sont à peine développées dans les fleurs du même sexe des Didierea. Ce sous-genre comprend actuellement quatre espèces. L'examen histologique, la structure de la graine ne permettent guère de séparer ces végétaux et, en particulier, la cantpylotropie de l'ovule et la présence d'un arille sont deux caractères qui les rapprochent des Sapindacées. D'autre part, la persistance de l'albumen uniquement dans la région radiculaire et au voisinage de la partie terminale des cotylédons chez les Alhiaudia, semble constituer encore une particularité signalée antérieurement par l'un de nous dans le Cardiospermum Halicacabum (i), et retrouvée depuis dans les Dodonasa, Cttpania, Schmidelia, etc. En un mot, nous croyons devoir grouper les espèces actuellement connues en un seul genre, le g&ntQ Didierea , avec le sous-genre Alhiaudia, les deux constituant une tribu anor- male des Sapindacées, les Didiéréées, dont on peut ainsi résu- mer les caractères généraux. Sapindacées. — Tribu des Didiéréées. Arbres ou arbustes désertiques à port de Cactées ou d'Euphorbiacées cactiformes, pourvus de feuilles réduites, charnues, mucilag-ineuses, I. P. GuÉKiN, Développement de la graine et en particulier du tégument séminal de quelques Sapindacées. Jour7i. de Bot., 1901, XV. 250 JOURNAL DE BOTANIQUE linéaires [Didierea madagascariensis , mirabilis) ou plus ou moins ovales- elliptiques {D. {Alluaudia) ascendens, frocera, comosd). Le tronc et les branches portent presque toujours des épines raméales noirâtres lisses, disposées sur des coussinets par groupes {D. mirabilis , madagascariensis) ou isolées {D. {Ail.) procera, ascendens)\ tantôt elles sont long^ues et inégales, ou bien, au contraire, courtes et coniques. Inflorescences unisexuées, en cymes courtes plus ou moins axillaires, brièvement pédonculées. Les fleurs mâles sont assez semblables aux fleurs femelles, car toutes ont un périanthe formé de trois paires de bractées, dont les plus externes sont décurrentes sur la tige, et considérées géné- ralement comme les sépales; elles ne sont peut-être que les préfeuilles, les deux autres paires constituant le périanthe. Les étamines inégales, au nombre de huit, alternant par quatre, sont très réduites dans les fleurs femelles des Didierea proprement dits; au contraire, chez le sous-genre Alluaudia, ces étamines sont inégales et pourvues d'anthères, mais les loges en sont stériles. Elles sont disposées sur les bords du réceptacle légèrement creusé en coupe. L'ovaire, avorté chez les fleurs mâles, est composé dans les fleurs femelles de trois loges, dont une seule fertile se développe complètement et renferme une graine à embryon courbé, provenant d^un ovule campylotrope bitégu- menté, dressé, à micropyle extérieur et inférieur. Cet ovule est toujours pourvu d'un petit arille très visible dans la graine, au voisinage du micropyle. Le fruit est une capsule obscurément trigone, aplatie, souvent ailée, dont le péricarpe très mince et foliacé est recouvert par les pièces exté- rieures du périanthe accrues, protégeant la graine arillée. Albumen extrêmement réduit ; embryon charnu avec radicule repliée sur les deux cotylédons et tournée vers le bas. Histologie. — Plantes xérophytiques, les Didiéréées en présentent tous les caractères adaptatiounels. Le système conducteur libéro-ligneux est composé de bonne heure par des faisceaux isolés et le bois, chez les espèces arborescentes, forme une lame épaisse, vasculaire, sclérenchy- mateuse, avec rayons médullaires lignifiés. Des îlots de fibres péricycliques protègent extérieurement le liber. La moelle est presque toujours abondante, charnue, parfois résorbée au centre; le parenchyme cortical charnu, succulent, mucilagineux, est recouvert par un liège épais et dense d'origine sous-épidermique, qui forme un revêtement efficace contre la transpiration, et qui recouvre les épines en devenant très serré. Il augmente ainsi la résis- tance de ces organes de défense. Les feuilles linéaires-aciculaires chez les Didierea, plus ou moins ovales-elliptiques chez les Alluaudia, sont charnues et mucilagineuses; le système fasciculaire des nervures est composé par un arc de faisceaux isolés, et les dernières ramifications se terminent par un réservoir aquifère volumineux, souvent lui-même protégé par de grosses cellules scléreuses ponctuées. Dans tous les parenchymes de la tige et de la feuille, on rencontre des cellules à mucilage gonflant beaucoup par Peau, et qui, dans certaines E. Pekrot et P. GuÉKiM. — Les Didierea de Madagascar. 251 espèces, se réunissent par groupes, confluent les unes avec les autres pour constituer de véritables réservoirs visibles à Tœil nu. De plus, on trouve dans tous les tissus de nombreuses cellules à contenu tannoïde rouge brun, qui constituent parfois de véritables tubes sécréteurs, formés par la réunion longitudinale de ces cellules, mais dont les parois transversales communes persistent toujours. Un hypoderme formé d'une assise de cellules existe dans les feuilles ovales des Alluaudia, et les stomates sont enfoncés au-dessous de la cuticule qui se prolonge au-dessus d'eux formant une excavation les pro- tégeant contre les rayons du soleil. Le fruit mûr est une capsule indéhiscente aplatie, obscurément trigone, plus ou moins ailée, dont le péricarpe forme une mince pellicule à travers laquelle on distingue aisément la graine ascendante arillée, dont le tégument est réduit à deux, rarement trois, assises de cellules. L'albumen est digéré, sauf dans la région radiculaire et au voisinage de la portion terminale des cotylédons. Embryon charnu replié. Six espèces actuellement connues réparties en deux sections : 1° Didierea, caractérisés par la réduction de l'androcée des fleurs femelles, et leurs feuilles linéaires aciculaires, charnues sans hypoderme : D. madagascarieiisis H. Bn., et D. mirabilis H. Bn. 2° Alluaudia, dont les étaraines des fleurs femelles sont encore pourvues d'anthères, mais stériles. Leurs feuilles sont ovales ou ovales-elliptiques, mais non linéaires, et munies d'un hypoderme à une seule assise de cellules. Ail. procera Drake, AU. ascendens Drake, AU. dumosa Drake, AU. comosa Drake. Habitat. — Régions dénudées du sud et du sud-est de Madagascar : Tulear, Morondava, pays Antandroy (Behara); pays des Antanosy émigrés, (bord du lac Eoty, F'ongobory). Usages. — Seul actuellement le bois du Fantsy-olotra {AU. procera), unique espèce véritablement ligneuse, est utilisé. Ce bois léger, incorrup- tible, dont nous avons vu, à l'herbier de M. Drake del Castillo, une plan- che de 0,20 cm. de largeur, serait recherché, dit-on, pour le boisage des mines dans le Transvaal. Cette incorruptibilité, due vraisemblablement au tannin, permet de penser qu'il pourrait être appliqué à divers usages industriels, d'autant que cette espèce est abondante dans le sud et le sud-est de l'île. -r-vû.»es«a«TNa^— >- 252 JOURNAL DE BOTANIQUE RECHERCHES SUR L'APPAREIL SECRETEUR INTERNE DES COMPOSEES Par M. A. COL. INTRODUCTION. L'appareil sécréteur des Composées a déjà fait l'objet de nombreux travaux, surtout de la part de M. Van Tieghem. Le présent travail a pour objet : i° les termes de transition entre les dispositions typiques de cet appareil dans chacune des deux sous-familles encore admises; 2° l'absence d'appareil sé- créteur interne dans la tige de nombreuses TiLbuliflores DC. ; 3° l'application des données de l'appareil sécréteur à la Systé- matique. Ces études ne sauraient être complètes; autant que possible ma méthode de travail est lente et consiste à examiner la tige à divers niveaux. J'ai surtout étudié les espèces citées comme critiques, au point de vue morphologique, c'est-à-dire les genres et les espèces qui, par leur morphologie florale, forment transition entre les tribus et entre les sous-familles. Chaque fait a dû être contrôlé avec soin, d'autant plus qu'à plusieurs reprises j'ai dû redresser de fausses assertions, ou mettre l'accord entre deux observations en apparence contradic- toires d'auteurs réputés. Ces contradictions, ces erreurs même montrent la délicatesse de certaines de ces recherches et la prudence avec laquelle il faut affirmer l'absence ou la présence d'un organe sécréteur, la certitude du caractère négatif étant ici encore plus difficultueuse que celle du caractère positif. PREMIÈRE PARTIE. Division de la famille des Composées. Tournefort admettait comme divisions les Radiées, les Tti- bîdiflores çX \&s Liguliflores . DeCandolle [1] réunit les Radiées I. Les chiffres entre crochets indiquent le numéro d'ordre du répertoire bibliographique placé à la fin du présent travail. A. Col. — Sur l'appareil sécréteur interne des Composées. 2153 et les Tubuliflores sous le nom de Tribu des Tubuh'fîores et il distingue les Labiatiflores comme tribu, au même titre que les Ligiiliflores. Le Maout et Decaisne désignent sous le nom de sous- familles les tribus de DeCandoUe, Bentham et Hooker [12] et à leur suite Hoffmann (dans Engler et Prantl) [35] rangent dans les Tubuliflores toutes les Composées, sauf les Chicoracées qui constituent les Liguliflores . Le groupe des Radiées est ainsi supprimé des grandes clas- sifications. Dès 1870, M. Clos [9] constatait que tous les taxi- nomistes rejetaient ce groupe comme artificiel, et il citait de nombreux faits montrant le « peu de valeur des rayons comme caractère distinctif des genres et des espèces ». Je ne parlerai donc pas des Radiées, sinon pour rappeler les tra- vaux antérieurs où les auteurs ont employé cette dénomination. Le nombre des tribus a varié beaucoup suivant les auteurs. Je suivrai ici la classification de Bentham et Hooker légèrement modifiée, telle que Hoffmann l'admet (voir Engler et Prantl, PJianzeuf ami lien) [35] . Je ne m'occuperai dans ce travail que de l'appareil sécréteur interne et encore en laissant de côté les laticifères des Ligu- liflores, en m'attachant surtout aux transitions qu'il peut y avoir dans la forme ou la répartition de l'appareil sécréteur. Historique. En 1859, Julius Sachs [2] figure le premier les canaux sé- créteurs des Composées, à la base d'une tigelle ^ Heliantlnis anmiîis , sous forme de méats losangiques réunis en arcs devant chacun des six faisceaux libéro-ligneux, et situés dans la gaine du cambium (ou membrane protectrice, plus tard appelée endo- derme), qui s'est dédoublée. En 1862, Trécul [3] montre que « les canaux sécréteurs des Radiées sont dépourvus de parois propres ; les Cynarées pos- sèdent de tels organes dans leurs racines, tandis que leurs tiges possèdent parfois des laticifères à parois propres, mais formés de longues cellules isolées». Cet auteur a examiné un grand nombre de Cynarées. Mais Trécul, qui a eu le mérite de montrer la différence qu'il 254 JOURNAL DE BOTANIQUE y a entre un laticifère et un canal sécréteur, admet des ternies de passage entre ces deux sortes d'organes qui, pour lui, déri- veraient l'un de l'autre. En 1864, Hanstein [4] étudie les laticifères réticulés des Liguliflores. En i866,Trécul [6] signale le cas curieux du Gun- delia Tournefortii , Cynarée critique qui renferme des laticifères anastomosés et des faisceaux anormalement placés, comme les Liguliflores. En 1867, Mueller [7] confirme encore que le canal sécréteur est un simple méat bordé à l'origine de quatre cellules qui restent simples ou se divisent plus tard. En 1872, M. Van Tieghem [10], dans son premier Mémoire sur l'appareil sécréteur, fait une monographie complète du Tagetes pahLla; il étudie spécialement l'appareil sécréteur dans les plantules, puis il examine un grand nombre d'autres genres de Composées. Il en expose les résultats pour chaque tribu. Il étudie la racine; il montre que les canaux sont très nombreux dans la racine des Cynarées, dont le pivot est toujours binaire, c'est-à-dire pourvu de deux faisceaux ligneux. Le nombre des canaux diminue chez les Calendulées, et encore plus chez les Sénécionées, Astérées, Eupatoriées. Ils sont toujours dans l'en- doderme même. L'auteur classe les diverses dispositions des canaux dans la tige et les feuilles en trois groupes; i°ils man- quent; 2° ils n'existent que dans l'endoderme; 3° ils existent dans l'endoderme et la moelle. L'auteur indique ensuite méthodiquement les diverses posi- tions des canaux par rapport aux faisceaux foliaires et aux faisceaux réparateurs dans la tige de chaque espèce. Il montre l'origine schizogène des canaux sécréteurs, leur situation en face le liber primaire de la racine et presque tous les faits que nous connaissons sur les canaux sécréteurs des Radiées. M. Vuillemin et M. Van Tieghem lui-même n'y ajou- teront que peu de chose dans la suite. Dès 1872, date de ce premier Mémoire, M. Van Tieghem signale des transitions entre les répartitions de l'appareil sécré- teur, par suite de la coexistence des canaux et des laticifères à la base de la tige de certaines Cynarées, et dans la racine de quelques rares Liguliflores. Mais M. Van Tieghem oublie que les laticifères du Cirsmm A. Col. — Suf l'appareil sécréteur interne des Composées. 255 arvense et des Cynarées ne sont que des cellules isolées différant beaucoup des laticifères réticulés des Liguliflores, différence sur laquelle Trécul avait cependant insisté. M. Van Tieghem signale et étudie les poches sécréirïces dans les feuilles, les cotylédons, la corolle et l'involucre du Tagetes\ il signale les cellules isolées pleines d'essence des rayons médul- laires de la tige et de la racine secondaire d' Echinops exal- tatus et de Tagetes patnla, les canaux sous-épidermiques de la tige et des feuilles des Solïdago limonifoh'a, Kleim'a iieriifolïa. Les années 1883-1884 sont marquées par les communications deM.VuiUemin [17 et 18] et de M. Van Tieghem [15 et 18 b], travaux qui précisent la situation des appareils sécréteurs et discutent la différence entre les canaux de la tige et ceux de la racine. Bordés de cellules spéciales dans la tige, les canaux sécréteurs sont de simples méats dans la racine ; non différenciés de l'endoderme dans la racine, ils le deviennent dans la tige. Un assez grand nombre d'espèces ont cependant, dans leur tige, des canaux inclus dans l'endoderme, parfois même ils y sont placés en dedans de l'assise à plissements subéreux. Le volumineux travail de M. Vuillemin sur la tige des Com- posées [17], paru en 1884, contient un très grand nombre de faits, mais quelques-uns ne sont pas exacts, comme nous le verrons dans la suite de ce travail. En 1885 , dans un second Mémoire sur l'appareil sécréteur [22] , M. Van Tieghem étudie surtout les Labiatiflores et précise ses recherches antérieures sur les Liguliflores et les Tubuliflores. En 1887, Mlle Leblois [30] admet, à la suite d'un travail étendu, que les poches de l'involucre du 7\igetes sont d'origine lysî'gène. Ne pouvant citer chronologiquement ce que chaque auteur a signalé, l'ensemble en étant trop difficile à saisir, j'indi- querai les résultats généraux que nous possédons en faisant ressortir que c'est à M. Van Tieghem surtout, puis à Trécul et à M. Vuillemin, que nous devons la plupart d'entre eux. Etat actuel de nos connaissances. Le système sécréteur affecte trois formes principales chez les Composées : canaux sécréteurs, laticifères anastomosés, cel- 256 JOURNAL DE BOTANIQUE Iules laticifères isolées. Chacune de ces formes caractérise à peu près un groupe ou une sous-famille. La présence des laticifères en réseau est absolument cons- tante chez les LiGULiFLORES sans aucune exception. Les canaux sécréteurs caractérisent lesTuBULlFLORES(Benth. et Hook.), mais ils manquent fréquemment dans une partie des organes végétatifs. Chez beaucoup de Tubuliflores-CynarÉES les organes aériens et parfois, mais très rarement, le rhizome n'ont pas de canaux, mais sont pourvus de cellules laticifères isolées. Racine. — Dans la racine, la disposition de l'appareil sécré- teur est d'une fixité plus grande que dans la tige. Chez toutes les Liguliflores, elle possède toujours des lati- cifères réticulés dans le liber primaire et secondaire. Dans les autres groupes, la racine a des canaux sécréteurs endodermiques, quelle que soit la nature de l'appareil sécréteur de la tige. Ces canaux, d'origine analogue à celle des méats quadran- gulaires de la zone interne de l'écorce, existent dans la racine alors même que la tige et les feuilles en sont dépourvues. Mais quand ils manquent dans la racine, on n'en trouve jamais dans la tige et les autres organes [Barnadesïa roseà) [17]. On rencontre des transitions entre ces dispositions typi- ques : 1° Chez certaines Liguliflores, où il existe, en plus des laticifères réticulés, des méats endodermiques remplis d'es- sence [Scorzouera hispanica, Scolymus grandiflorus) ^ ou com- plètement vides {Tragopogon porvifolhts\ ou enfin réduits à un simple dédoublement de l'endoderme en face des îlots de liber primaire {CicJiornmt Intybzcs, Lanipsana C07nimi7iis)\ cette apparition de méats intercellulaires sécréteurs constitue un terme de passage vers la disposition de l'appareil sécréteur des Tubuliflores (i). 2° Chez les Tubuliflores. Dans le Vernonia ^r^a^rt://^, dont la racine, d'après Trécul [3], possède des canaux sécréteurs endodermiques, M. Van Tieghem [18 b] a trouvé des laticifères dans le liber primaire de cet organe. Chez le Chapialia iomentosa (Mutisiées ou Labiatiflores), d'après ce dernier auteur [22], l'endoderme de la racine n'est I. Van Tieghem [18 b], Mlle Leblois [30]. A. Col. — Sur l'appareil sécréteur interne des Composées. 257 pas dédoublé et renferme dans toutes ses cellules une essence colorable par la fuchsine. On peut voir en cela une tendance à la disparition des canaux qui, chez \q. Barnadesia, ne laissent plus de trace. Tige. — La tige des Liguliflores ne renferme jamais que des laticifères réticulés, situés dans le péricycle, le liber secondaire, et très souvent aussi dans les fascicules criblés anor- malement placés. Si on admet avec M. Léger [43] que la région péricyclique n'est autre chose, chez ces plantes, que du liber primaire scléri- fié plus tard, la tige comme la racine possède des laticifères dans le liber primaire. Chez les autres Composées, c'est-à-dire les Tubuliflores, la répartition de l'appareil sécréteur de la tige offre de grandes variations. Les canaux sécréteurs dérivent parfois directement du cloi- sonnement crucial d'une cellule endodermique[17]; d'autres fois ils prennent naissance dans une cellule issue d'un cloisonnement tangentiel de l'endoderme [15] et, dans ce cas, peuvent être situés à l'intérieur ou à l'extérieur de l'assise à plissements subéreux [2, 17]. Ces canaux sont adossés aux faisceaux libériens, ou situés sur leur côté ou même exactement entre deux faisceaux. La tige offre souvent, en même temps que les canaux endo- derraiques, des canaux dans la moelle. Les canaux sécréteurs peuvent manquer : dans certains cas il n'existe alors aucun appareil sécréteur interne , dans d'autres cas, comme chez les Vernoiiïa et quelques Cynarées, ils sont suppléés par des cellules laticifères isolées, situées dans le péricycle, ou du moins adossés aux faisceaux libériens. Parfois ces cellules laticifères existent à la fois dans le péricycle et dans la moelle contre les faisceaux ligneux. Les termes de transition se rencontrent : 1° Entre les Cynarées à canaux et les Cynarées laiteuses, chez le Cirsium arvense (i) dans la partie supérieure de la tige. Cette plante possède, en plus des canaux sécréteurs endodermiques, I. M. Van Tieghem [10] dit par erreur : « Les laticifères qui caractérisent les Chicoracées se trouvent chez le Cirsium arvense », et il conclut à tort que cette plante relie les Radiées aux Liguliflores. 258 JOURNAL DE BOTANIQUE des laticifères péricycliques qui seuls pénètrent dans la feuille. Chez le Carlina acaulis var. catdescens, d'après M. Vuille- min (i), le rhizome renferme des canaux corticaux et médul- laires énormes, ainsi que des petites cellules à latex. La tige florale au contraire a des canaux très étroits et des laticifères bien développés. 2° Entre les Radiées et les Ligîdiflores, dans le Gundeli'a Toîtrnefortii , chez lequel Trécul [6] décrit des laticifères anas- tomosés dans le péricycle, le liber et le tissu criblé médullaire de la tige. Feuille. — La feuille, le plus souvent, possède un appareil sécréteur identique à celui de la tige comme forme et dispo- sition. Toutefois, au lieu de canaux, il peut n'y avoir que des poches sécrétrices, ex. : Tagetes, Pectis, Porophyllum, Bigelo- via, Aihanasia (2). En général, la corolle et les cotylédons offrent les mêmes dispositions et particularités que les feuilles. C'est par erreur que M. Vuillemin parle de canaux sécréteurs dans les cotylé- dons de Calendîda officinalis , alors que la tige et les feuilles n'en possèdent point. Les parois des carpelles sont ordinairement dépourvues de canaux sécréteurs. Je les ai vus cependant dans la paroi ova- rienne des Solidago. Situation de l'appareil sécréteur. On voit ainsi qu'en général, en ne tenant pas compte de certaines formes de passage, la nature de l'appareil sécréteur ne différencie dans les Composées que deux sous - familles, celle des Liguliflores et celle des Tubuliflores (B. et Hook.). Il est absolument inexact de dire que les Radiées sont caractérisées par les canaux sécréteurs de la tige et les Tubuli- flores deTournefortpar les laticifères isolés de la tige. Ces der- niers organes ne caractérisent même pas la tribu des Cynarées (3). 1. Vuillemin [17], page 236. 2. Van Tieghem (10), Boicorny (1882, Durchs P. in Flora, p. 379-3. S. A. p. 33), RadlkofcT [24], Warming- [41], Feuilloux [46]. 3. C'est en admettant que chaque sous-famille de Tournefort a un appareil sécréteur spécial que M. Van Tieghem [39] attribue des cellules laticifères isolées à l'Eupatoire et au Cynara Scolymus, alors que ces plantes ont des canaux, que M. Van Tieghem lui-même a signalés [10] dans la dernière. A. Col. — Sur l'appareil sécréteur interne des Composées. 259 Mais, en revanche, la position de l'appareil sécréteur sui- vant sa nature est d'une fixité très grande, surtout dans la structure primaire de la racine et de la tige. Les laticifères, réticulés ou isolés, sont toujours situés dans le péricycle de la tige, dans le liber primaire de la racine, et dans le liber secondaire de ces deux organes. Lorsqu'il existe des canaux sécréteurs, il y en a toujours ^ endodenniqîtes . En plus de ces derniers, on en rencontre : 1° Très souvent dans la moelle ; 2° Quelquefois dans le liber secondaire, ex. : la tige, la feuille et la racine des Heliantlitts hiberosus, Arteinisïa Dra- cîtncMliis, la racine et le rhizome d'Imila Helenium (i)^ les racines âgées de Ceniaurea atropîtrptirca ; 3° Très rarement dans le bois secondaire : rhizome et racine d'Iimla Heleiiïuni. (Nous verrons dans la suite que ce sont des poches sécrétrices.) 4° Dans les rayons médullaires : racine de Pyrèthre du commerce, racine de Carh'na acaulïs. (Je montrerai qu'il n'y a là que des poches sécrétrices.) 5° Dans l'écorce primaire de la tige et de la feuille de quel- ques Solidago et Kleinia, il y a des canaux sous-épidermiques ou corticaux, qui, pour M. Van Tieghem, diffèrent des canaux endodermiques par leur contenu sombre et granuleux; 6° Dans l'écorce secondaire, racines de Pyrèthre {Anacyclus Pyreihrzwt DC. et Aiiacyclîis offtcùiarztm Hayne), de Car- h'na acaulïs et rhizome d'Année (2); 7° Dans le liber primaire, ce tissu ne renferme jamais de canaux, à une seule exception près : X Ambrosia trifida (3), qui possède un canal sécréteur dans le liber primaire de chaque faisceau de la tige. L'absence des canaux sécréteurs est générale dans le bois primaire et le serait dans le liber primaire, si ce n'était le cas à&VAmbrosi'atri'fî'da, dont je viens déparier. L'appareil sécréteur interne de certaines Composées com- 1. Dans l'Aunée (racine et rhizome) dans les racines de Pyrèthre et de Car- line des pharmacies, il n'y a que des poches sécrétrices, et non des canaux sécréteurs, sauf ceux de l'endoderme de la racine, 2. Ce ne sont là encore, comme je l'observerai, que des poches secretrices, 3. Vuillemin [17], p. 128. 26o JOURNAL DE BOTANIQUE prend encore des cellules à essences réparties dans les rayons médullaires libériens et ligneux de la tige et de la racine [Echmops exaltatus, Tagetes ■paiula) . DEUXIEME PARTIE. Mes études sur les Composées ont eu pour point de départ celle du genre Gazanïa, qui avait attiré mon attention par l'abondance du latex qui s'écoule quand on cueille les capitules radiés du Gazania splendens. Le genre Gazania appartenant aux Arctotidées, tribu voi- sine des Calendulées, l'étude de ces deux tribus me montra que, chez des groupes entiers, la tige n'a point de canaux sécréteurs ni de laticifères. J'ai alors étendu mes recherches pour savoir si les espèces où l'on signalait le manque de canaux sécréteurs dans la tige étaient des exceptions éparses, et quelle pouvait être la signification de cette absence. En effet, tous les auteurs qui ont étudié l'appareil sécréteur des Composées signalent des espèces dont la tige, en totalité ou en partie, ne possède ni canaux sécréteurs, ni laticifères, mais ces cas sont considérés comme exceptionnels. En dehors des genres où les canatix sécréteurs endoder- miques sont suppléés par des laticifères péricycliques, Solere- der, qui résume les travaux antérieurs à 1899, cite, comme dé- pourvus de canaux sécréteurs dans leur tige, 19 autres genres dont 2 appartiennent aux Cynarées. Il faut y ajouter 17 genres que M. Van Tieghem signale parmi les Labiatiflores. J'indiquerai dans ce travail un plus grand nombre de genres et d'espèces dont la tige est dépourvue de canaux sécréteurs, et je ferai ressortir que beaucoup de ces genres et de ces espèces forment des groupes qui concordent assez bien avec les grandes divisions admises par les diverses classifications dans la sous- famille des Composées Tubuliformes (B. etHook.). D'autres genres exceptionnels par le manque de canaux sécréteurs dans la tige ou le rhizome, occupent, suivant les auteurs, des places différentes dans la classification. Il sera juste de remarquer que ce sont les classifications les plus récentes (par conséquent, celles qui doivent être les plus parfaites) qui, A. Coi,. — Sur l'appareil sécréteur interne des Composées. 261 tout en ignorant la nature ou la présence de l'appareil sécré- teur, tendent néanmoins de plus en plus à les réunir dans les mêmes g-roupes. Le genre Gazania ayant fourni un nouveau terme de transi- tion entre les Tubuliflores et les Liguliflores, j'ai étudié les autres Cynarées dans le but de irotiver d'attirés termes de pas- sage eiitre les Tttbttliflores à canaux et les Lïgitliflores. Trécul cherchait des transitions entre les canaux sans parois propres et les vaisseaux à paroi propre ou laticifères, et il croyait que ces deux formes dérivent l'une de l'autre. M. Van Tieghem, après l'avoir combattu sur ce dernier point, a admis à son tour que l'on peut considérer certaines dispositions de l'appareil sécréteur comme des transitions entre le canal et les laticifères, mais sans admettre qu'une forme dérive de l'autre. Dans les Composées, lorsque les laticifères s'étendent dans une partie de la tige et les canaux dans l'autre, les canaux comme les laticifères ont les caractères typiques de ces appa- reils sécréteurs. Les termes de passage consistent surtout dans une extension plus ou moins considérable des très longues cellules laticifères isolées, et aussi, dans la forme des laticifères, qui se rapproche de plus en plus de celle d'un réseau continu et anastomosé. Remarques relatives à la recherche des canaux sécréteufs et des celhiles laticifères ches les Composées. L — Dans les rhizomes, comme dans la plupart des racines, les canaux sécréteurs, surtout chez les Cynarées, ont leur contenu d'un beau jaune d'or, mais il est très fluide, et les canaux de la racine, ainsi vidés, peuvent se confondre avec de simples méats. Ce contenu oléo-résineux jaune d'or se diffuse sur les coupes et il est très difficile de le solidifier, surtout pour les racines. On y parvient par une macération de l'organe dans une solution faible de bichromate de potasse acidulée par de l'acide sulfurique ; les tissus se ramollissent, se dissocient presque, mais un court séjour dans l'alcool fort leur rendra assez de consistance pour permettre de les couper. Le contenu en est resté jaune. Le bisulfite de soude le solidifie également, mais il faut un AOVT-SBPTBMBRB I9O3. 262 JOURNAL DE BOTANIQUE très long lavage pour éviter la décoloration des réactifs employés ensuite. Au contraire, le latex présente au microscope une teinte grisâtre ; aussi ne confondra-t-on pas les laticifères avec les canaux sécréteurs qui ont un contenu jaune d'or. Par exemple, dans le rhizome des Cynarées, où ces deux organes sécréteurs coexistent quelquefois, et en particulier dans le Carh'na acaulis, le latex, au microscope, paraît gris, mais on voit aussi des gouttelettes jaune d'or fournies par le contenu des canaux sécréteurs. II suffit parfois, pour solidifier le contenu du canal, de laisser sécher complètement la plante. On la ramollit dans l'eau avant de la sectionner. II. — Très souvent les canaux se reconnaissent mieux dans les organes jeunes, car l'écorce n'y est pas encore écrasée par l'accroissement du cylindre central. Ainsi : dans le Rhodanthe Manglesii , si l'on s'adresse à une tige adulte, il est impossible de distinguer une seule forme cellulaire dans le parenchyme cortical (l'endoderme excepté) ; seul l'examen attentif des jeunes tiges permet d'affirmer qu'il n'y a pas de canaux sécré- teurs. III. — La différenciation, comme la grandeur des canaux sécréteurs, est très variable, non seulement d'un genre à l'autre, mais encore dans la même plante suivant les régions (tige, rhizome, feuille, pédoncule). Si, dans certains genres, on aper- çoit très facilement les canaux sécréteurs, dans d'autres, ils sont peu visibles. Leur cavité est si étroite que le contenu ne forme qu'une petite gouttelette qui fuit souvent hors de la cavité. On reconnaît alors les canaux à la disposition spéciale des cellules de bordure, à la petitesse de ces cellules par rapport aux cellules environnantes, et grâce aussi à leur situation près de l'assise régulière de l'endoderme. IV. — Les parois des cellules de bordure du canal sont plus minces que celles des tissus voisins. Même au cas oii la sclérification atteint presque tous les tissus, ces cellules restent parenchymateuses. Cependant dans X limla Helenïuin et dans le Buphthalinuni speciosuni, j'ai vu des canaux sécréteurs chez lesquels un certain nombre de cellules de bordure étaient sclérifiées. A. Col. — Sur l'appareil sécréteur interne des Composées. 263 Le procédé de la double coloration, après traitement par l'eau de Javel et la potasse, constitue un excellent moyen de s'assurer de la présence des canaux sécréteurs dans la tige. Tou- tefois il faut éviter les traitements brusques à l'accool fort qui déforment les tissus. Fio'. I à 6. — I et 2, Cellules mortifiées bimulant des canaux sécréteurs; 3, Mortification de plusieurs cellules simulant un laticifère ; 4, Rhizome à'Inula viscofa; par suite d'une blessure profonde, les tissus se mortifient sur une zone qui forme un arc se raccordant au suber S; 5, Cellule mortifiée formant séquestre (Inula Vaiilaniii) ; 6, Une partie de la moelle du rhizome à'Inztla Vailla7itii. Des cellules mortifiées simulent des canaux sécréteurs, G. 136 diamètre. V. — Les canaux sécréteurs de la tige, vers l'insertion des feuilles, sont souvent bien plus larges, et leurs cellules de bordure bien plus nombreuses que dans les autres régions de la tige. VL — Pseudo-canaux. — Enfin une dernière remarque est plus importante que les précédentes, car de nombreuses ques- a64 JOURNAL DE BOTANIQUE tions s'y rattachent et c'est un fait général pour tous les végé- taux. Il faut éviter, dans l'étude de l'appareil sécréteur, d'exa- miner les plantes à la fin de leur période végétative, ou des plantes jeunes ayant subi un traumatisme quelconque, car alors voici ce qui se produit : 1° Certaines cellules del'écorce et même de la moelle modi- fient leur membrane qui jaunit, puis brunit en s'épaississant , leur contenu lui-même change d'aspect, devient jaune d'or, puis brun, enfin noir, et ne se distingue plus alors de la mem- brane. Il se forme ainsi une masse brune, qui, avec les cellules qui l'entourent, simule un canal sécréteur. La ressemblance est d'autant plus grande que la cellule ainsi mortifiée est pressée par ses voisines et prend une forme étoilée plus ou moins régulière (fig. i et 2). Les vaisseaux du bois subissent parfois une transformation analogue et acquièrent un contenu brun ou jaune plus ou moins intense (Pyrèthre). 2° D'autres fois, la tranformation n'atteint que les mem- branes qui subissent les changements de couleur indiqués plus haut, tout en s'épaississant. Si la transformation n'a lieu que sur un seul point entre trois ou quatre cellules, on a un canal sécréteur simulé (fig. 6); si, au contraire, la transformation gagne les membranes de proche en proche, on a de grandes traînées foncées qui simulent des laticifères. J'ai observé ce fait au-dessous du capitule d'un Echinops cueilli à l'arrière-saison (fig. 3) et dans des rhizomes de Carlina acanh's. 3° On peut voir enfin, dans la partie moyenne de ces nodules ou de ces traînées épaisses et foncées, une substance granuleuse jaune brunâtre, qui simule de l'essence ou du latex. Cela peut être dû, soit à la mortification de cellules em.prisonnées dans ces formations, soit à une modification plus profonde de la membrane, dont la partie moyenne se serait ainsi diffé- renciée. En tout cas, ce contenu ressemble à la matière brune qui remplit souvent les cellules du suber ; il n'a pas les réactions des essences. L'orcanette ne change pas sa couleur, parfois cependant elle lui donne une légère teinte rouge comme aux membranes subérifiées. Il diffère certainement des essences, et du contenu des canaux sécréteurs que l'on peut rencontrer dans la même plante (exem- A. Col. — Sur l'appayeil sécréteur interne des Composées. 265 pies fournis par le Trfdax procumbens , Vlmtla Vaillantii). Ces formations se produisent, non seulement vers la fin de la vie végétative, mais encore : a) Toutes les fois que la plante a besoin de protéger ses Fig. 7. — Un séquestre dans une racine de Catnpaniila rapimciiloides, pseudo-laticifères au centre, formation d'un cambium libéro-ligneux circulaire. parties vivantes contre un traumatisme quelconque : blessures produites soit par les insectes, soit par un instrument tranchant, écrasement, brusque flexion qui rompt une partie des tissus de la plante, présence, à l'intérieur des tissus, d'un corps étranger inerte ou vivant. b) Dans les cellules ou vaisseaux qui se mortifient par suite de séquestration dans un cercle de suber ou de tissus produits 266 JOURNAL DE BOTANIQUE par un carabium, que ce soit dans la tige, le rhizome, la racine (fig. 7). Mais le plus souvent, au contraire, la formation du suber n'est que la conséquence de la mort des éléments autour des- quels il se forme. Un rhizome A' Initia viscosa offrant une profonde et large entaille d'un côté (fig. 4) montrait dans la moelle, en face de cette blessure, une zone de divisions cellulaires, avec épaissis- sement et teinte jaune de la membrane des cellules, dont le contenu jaune brun se colorait faiblement en rose par l'orca- nette acétique. Ces formations, se continuant à travers les tissus vasculaires, allaient se raccorder directement avec le suber externe normal , ce qui confirme l'analogie de ces formations entre elles. Ces tissus de protection présentaient le même aspect que les éléments mortifiés décrits ci-dessus ; ils en différaient par le cloisonnement des cellules environnantes. Avec le temps cependant, les pseudo-canaux sécréteurs sont entourés par des cellules cloisonnées. Tous les rhizomes à'Inula Vaillantii , provenant du Muséum de Paris, offrent des forma- tions analogues, sans déformation externe de l'organe; on trouve dans la moelle, plus rarement dans l'écorce, des cavités ayant l'aspect de canaux sécréteurs, accompagnées de cloison- nements dans les cellules qui les entourent (fig. 6), Dans les rhizomes de V Aniennaria margaritacea^. Brown, on trouve des formations semblables dans la partie du paren- chyme cortical que le suber doit exfolier. Quelques rhizomes d' Arteimsta vitlgarz's ont montré aussi ces pseudo-canaux dans l'écorce. Ces remarques n'ont rien de spécial à la famille des Com- posées : elles rentrent dans une catégorie générale de faits anatomiques et physiologiques, qui ont occupé les botanistes, à divers titres, et qui se rapportent tous à la défense de l'orga- nisme végétal, soit contre le milieu extérieur, soit contre les parasites qui l'attaquent. On doit placer parmi eux la formation de tous les tissus de cicatrisation, même au cas où cette cicatrisation se fait à l'inté- rieur du végétal et conduit à la formation d'un suber à l'inté- rieur des tissus, comme dans la racine d'Orcanetteoude certaines espèces d'Aconit. A. Col. — Sur l'appareil sécréteur interne des Composées. 267 Beaucoup de faits décrits par M. Dutailly en 1879 dans son étude sur l'apparition tardive d'éléments nouveaux [14] rentrent dans cet ordre d'idées : telle la production des sécrétions qui se déversent dans les vaisseaux du bois ou dans des méats intercel- lulaires, telle la formation de tissus plus ou moins complexes autour d'un séquestre mortifié suivant la loi des surfaces libres de M. Bertrand (i). Enfin, il faut y rapporter les désordres produits dans les tissus par ce que l'on appelle la Brunissure des végétaux ; M. Ducomet (2) a fait sur la Vigne une étude approfondie de cette maladie due à des causes purement physiologiques, et les figures qu'il donne montrent que les altérations produites dans le pétiole et les grosses nervures de la feuille de Vigne sont identiques, comme aspect, aux formations que nous avons trouvées dans 1'/;/?^/^' Vaillantii et dansl'écorcede V Artejm'sm vîtlgaris. A ce sujet, se rapportent encore les recherches de M. A. Vill (3) sur les produits qui prennent naissance dans les tissus de cicatrisation et dans le cœur du bois de certains arbres. Ce dernier travail montre que, si toutes ces formations se rapprochent par leur aspect, elles diffèrent entre elles par la nature chimique des produits formés. Il ne faudrait pas confondre ces productions, qui constituent les tissus de cicatrisation et leurs produits physiologiques, avec des organes normaux, comme M. Dutailly [14] semble l'avoir fait autrefois en décrivant des canaux sécréteurs dans les souches de Plantain, de Crucifères et de quelques Liguliflores. Revision des espèces et des genres étudiés. LIGULIFLORES. Je n'ai fait aucune étude suivie sur ce groupe. Je puis signaler cependant que dans la racine du Podosperintim laci- iiiatuni, il y a, en face du liber primaire, un dédoublement de 1. C. Eg^. Bertrand, B. Soc. Bot. France, 1884, p. 2. Lois des surfaces libres. 2. Ducomet, Reckerche sur la brunissure des végétaux (Ann. de l'Institut agronomique de Montpellier, 1900). ■},. A. Vill, Mode de forinatio7i des tnatkres gommeuses, résineuses et tinc- toriales datis les tissus de cicatrisation et le bois des végétaux 1899. 268 JOURNAL DE BOTANIQUE l'endoderme avec formations de méats quadrangulaires ; dans une jeune racine binaire, le dédoublement porte sur trois cellules d'un côté et sur deux de l'autre; dans une racine plus âgée, il y a dans chacune des deux zones cinq cellules dédoublées et, entre les zones, cinq cellules endodermiques indivises. Cette plante se rapproche donc du Tragopogon porrifolnis qui pré- sente le même caractère. On sait que la racine du Scolyjttus grandi'florîis possède des canaux. Dans le Scolyimis hispanicus la racine binaire possède aussi deux zones de quatre canaux en face du liber primaire Ces canaux s'arrêtent bien au-dessous des cotylédons qui pos- sèdent, comme la racine, deslaticifères anastomosés. Ainsi, chez les Liguliflores pourvues de canaux dans leur racine, comme chez les Cynarées, les canaux n'accompagnent pas les faisceaux dans les cotylédons. TUBULIFLORES. Avec Bentham et Hooker, je considère les Tubuliflores comme une sous-famille, comprenant toutes les Composées autres que les Liguliflores. Je commencerai par étudier les Arc- totidées qui se rapprochent le plus des Chicoracées par l'appareil sécréteur de certaines espèces. Tribu des Arctotidées. Cette tribu comprend, d'après la classification adoptée par nous, trois divisions : les Arctotidinae, les Gorterinae, les Gun- deliae. Sous-tribu des GUNDELIÉES. Ce groupe ne comprend que deux genres : Gîindelia ou Grtmdelïa et Platycarpha. Trécul a étudié [6J la tige et les feuilles de l'unique espèce du genre Gîindelia, le G. Tournefortii\^. La tige a une structure de Liguliflore avec îlots criblés péri- méduUaires pourvus de laticifères anastomosés comme ceux des Chicoracées, Campanulacées, Lobéliées. Ces laticifères A. Col. — Sur l'appareil sécréteur interne des Composées. 269 existent dans le liber et le péricycle de la tige, même à l'état très jeune. Dans la feuille, ils accompagnent les faisceaux et en plus ils s'étendent dans le parenchyme non parcouru par des trachées. J'ajouterai que, dans ce parenchyme, il y a des fascicules criblés (i). La racine de cette plante n'a pu être étudiée, mais j'ai exa- Fig. 8 et 9. — I, Fragment du liber de l'axe hypocotylé âgé du Gundelia Tournefortii, coupe transversale, G. 240 d. ; 2, Zone endodermique de la racine âgée du Platycarpha glomerata, G. 420 d. miné l'axe déjà âgé du Gundelia un peu au-dessous du collet, partie qui doit vraisemblablement correspondre à l'axe hypo- cotylé. Le liber contenait de très nombreux et larges (25 à 30 [j.) laticifères (fig. 9) pourvus de nombreuses anastomoses. Les cellules qui les forment sont relativement courtes, leur longueur n'atteint que 4 à 5 fois leur largeur. L'endoderme étant exfolié, je n'ai pu constater le point très intéressant de l'absence ou de la présence de canaux sécréteurs dans la racine de cette plante. Celle du genre voisin Platycarpha montre des canaux endoder- I. L'étude de matériaux d'herbier ne permet pas d'observer les laticifères de la feuille, et je m'en rapporte sur ce point à la description donnée par Trécul. 270 JOURNAL DE BOTANIQUE miques nombreux, peu différenciés, en face de chacun des six faisceaux libériens. Les méats endodermiques peuvent être remplis d'essence sur plusieurs rangs (fig-, lo). Cette racine possède une moelle assez développée ; les cellules du péricycle sont relativement très grandes, même en dimensions radiales, mais il n'y a pas de laticifères dans le liber primaire ni dans le Fiij. lo. — Coupe transversale de la racine de Platycafpha glomerala, G. 420 d. liber secondaire, ce qui éloigne ce genre des Vernoina et des Liguliflores. La haute différenciation des laticifères de la tige et de l'axe hypocotylé du Gimdelm permet de supposer, presque d'affir- mer, que la racine en est aussi pourvue ; aussi, le genre Platy- C(2r^/^« s'en éloignerait. Déplus, les canaux de la racine, dis- posés Sîir phisiejtrs rangs, éloignent ce dernier genre des Liguliflores à canaux sécréteurs radicaux, et le rapprochent de certaines Labiatiflores {Stifftia cJirysaiiiha [10]) dont la tige n'a pas de canaux. Ce genre s'éloigne même du genre Gazaiiia, dont nous allons parler, par l'absence de laticifères isolés dans le liber de la racine. A. Col. — Sur l'appareil, sécréleur interne des Composées. 271 Il est donc probable que le genre Platycarpha doit être retiré des Gundeliées; l'étude de la tige montrera ses vraies affinités. J'ai examiné la racine du Platycarpha glomerata Leiss. Elle provenait de l'herbier du Muséum de Paris et l'échantillon por- tait mention qu'il était donné par De Candolle. Sous-tribu des GORTÉRINÉES. J'ai déjà publié dans ce Journal une étude détaillée sur le genre Gazanïa [44] ; je n'y reviendrai pas ici. Sous-tribu des ARCTOTIDINÉES. Dans les deux groupes précédents d'Arctotidées, la présence de laticifères créait un lien évident de parenté entre les Liguli- flores et ces groupes ; ici au contraire, il n'y a d'appareil sécré- teur interne que dans la racine, et ce sont des canaux sécréteurs endodermiques. D'après Hoffmann, ce groupe ne comprend que deux genres: Ursinia et Arctotïs. Les Arctotis aspera, A. speciosa et A. stœchadifolia Berg, n'ont montré aucun appareil sécréteur dans leur tige. J'ai constaté le même fait chez le Cryptostemma caletidii- laceum R. Br. Quelques auteurs considèrent ce genre comme une section <^ Arctotis {A. calendulacea W.). La racine possède une rangée de canaux sécréteurs en face de chacun des deux faisceaux libériens primaires. Ils sont pleins d'une huile essen- tielle jaune et les cellules qui les bordent ont un contenu de couleur violette intense, comme M. VanTieghem l'a décrit chez le Tagetes. (La racine ^'Arctotis stœchadifolia offre deux zones de canaux.) De même encore le Venidizim calendulaceunt {Veiiidium Less. ; := Arctotis, IIP Section = Cleitria, Schrad.), sans canaux dans la tige, montre dans la racine deux zones de trois à cinq canaux sécréteurs endodermiques. Quant au genre Ursinia, divisé en deux sections, nous savons par Solereder que l'une d'elles, Sphaeiiogyne, ancien 272 JOURNAL DE BOTANIQUE genre d'Héléniées de De CandoUe (i), n'a pas de canaux dans la tige. Résîtnié des Arciotidées . — Les deux groupes des Gorte- rinae et des Gundeliae se relient aux Liguliflores, tandis que le troisième, celui des Arctotidinae, s'éloignant des deux pre- miers par l'absence de laticifères, se rapproche des Calendulées et de certains genres de Cynarées qui n'ont pas d'appareil sécréteur interne dans la tige. Le genre Platycarpha semble dé- placé dans les Arctotidées. Tribu des Vernoniées. J'étudie à cette place les Verno- niées, qui se rapprochent autant des Liguliflores par leur appareil sécré- teur que la plupart des Cynarées. Le genre Vernonia possède des laticifères dans sa tige. Trécul [3] mentionne des laticifères analogues à ceux des Cynarées dans les tiges des Vernonia emine^is Bisch. , novebora- censis Willd. , praealta Willd. ; au contraire, il n'en trouve pas dans le Veriionïa flexuosa et il met en doute la place de cette plante dans ce genre. M. Van Tieghem [18 b et 22, page i8] signale des cellules laiteuses et résinifères dans le liber primaire de la racine du Vernonia prsealta en dedans du groupe de tubes criblés. Vernonia praealta. — Tige. — Elle comprend un rhizome énorme et des rameaux dressés, non ramifiés, terminés chacun par un coryrabe de nombreux capitules. Dans les tiges dressées, il y a de très longues cellules latici- fères isolées. J'en ai mesuré d'absolument rectilignes ayant quatre milimètres de long et on ne voyait pas leurs extrémités ; leur latex est très fluide et très difficile à fixer complètement. Fig. II. — Portion de l'écorce de la tige du Vernonia prxalia, en coupe transversale. — G. 80 d. I. De Candolle, Prodrome, t. V, p. 681. A. Col. — Sur l'appareil sécréteur interne des Composées. 273 Dans la tige de toutes les autres Composées, les laticifères, isolés ou anastomosés, sont placés dans le péricycle. Chez ce Vernom'a au contraire, ils sont dans le parenchyme cortical et la moelle. La tige offre un cercle de faisceaux libéro-Ugneux isolés dans un parenchyme général régulièrement lacuneux. On trouve les lati- cifères très près de l'épiderme ; en coupe transversale (fig. 11), ils sont ronds et sensi- blement égaux en dia- mètre aux cellules du parenchyme qui les en- toure (30 à 35 p.), mais leur longueur est si grande que la même coupe longitudinale n'en laisse pas voir les deux extrémités. On les trouve dans toute l'écorce , jus- qu'au contact même des faisceaux , mais ils sont surtout placés dans les assises les plus externes. Parfois, ils sont accolés par deux. Dans le liber, il y a une grande quantité de très longues cellules remplies d'une substance ayant les réactions des essences, se colorant également par l'éosine. Ce sont des cellules laticifères, presque identiques à celles signalées par M. Van Tieghem dans la racine de cette plante. La feuille et le pétiole possèdent aussi des cellules laticifères isolées dans leur parenchyme, aussi bien à la face supérieure qu'à leur face inférieure ; rares dans le limbe, elles se rencontrent surtout à la face inférieure de la nervure médiane. Le liber éga- lement, comme dans la tige, a des laticifères. Fig. 12. — Tige du Vernonia frxalta, en coupe transversale. — G. 240 d. 274 JOURNAL DE BOTANIQUE Rhizome, — Le rhizome présente, autour d'un cercle de faisceaux séparés entre eux par d'étroits rayons médullaires, un cercle continu de laticifères (fig. 14). L'endoderme n'étant nullement différencié, ce n'est qu'avec doute que je les qualifie de péricycliques. Ce rhizome présente, en certains points de son écorce, sur- tout vers l'extérieur, des fibres scléreuses à parois très épaisses et à lumen étroit. On trouve aussi des fibres contre la face interne du cercle de latici- fères. Leur place indique que ces der- niers sont péricycli- ques ou endodermi- ques. Ce cercle de lati- cifères existe dans la base souterraine des tiges verticales. Le liber du rhizome, comme celui de la tige et de la racine, ren- ferme des cellules al- longées contenant de l'essence ou du latex. F'g- 13- — Jeune tige du Vernonia prsealta, un faisceau et un laticifère. — G. 480 d. Racine. — Les ra- cines fixées sur le rhizome possèdent de cinq à huit faisceaux ligneux, une moelle très large se sclérifiant avec l'âge, et des canaux volumineux en face chaque faisceau libérien. Ces canaux endodermiques sont, comme toujours, des méats de la zone interne del'écorce (fig. 15). Le dédoublement endodermique, localisé en face du liber pri- maire, n'est pas toujours le dernier, celui plus interne qui limite l'assise plissée porte sur tout le pourtour du cylindre central. Les canaux sont le plus souvent formés par la réunion de deux A. Col. — Sur r appareil sécréteur interne des Composées. 275 méats losangiques placés sur la même ligne radiale ; quelquefois ces deux canaux ne se confondent pas en un seul canal hexa- gonal, et il existe deux arcs superposés de canaux losangiques. Le contenu de ces canaux est jaune, très fluide, et je n'ai pu le fixer convenablement que par des solutions d'azotate d'argent. Les cellules lati- cifères du liber pri- maire sont souvent placées côte à côte ; on en observe tou- jours au-dessous du péricycle, à droite et à gauche de l'es- pace pentagonal formé par la section transverse du pre- mier tube criblé du faisceau libérien. Ces racines fixées sur le rhizome n'ac- quièrent pour ainsi dire pas de forma- tions secondaires ; leurs laticifères vus en long sont de très nombreuses et lon- gues cellules. Une jeune ra- dicelle , provenant sans doute de germination, a deux faisceaux ligneux seulement. Les zones dédoublées en face du liber comprennent cinq cellules; il y en a aussi quatre ou cinq d'indivises en face des faisceaux ligneux. Les canaux sont losangiques et il n'y en a encore qu'un rang. Dans l'écorce des racines il y a, au moins près de l'insertion sur le rhizome, des cellules scléreuses, dont la section est ronde et la longueur égale à sept ou huit fois leur diamètre. Fig. 14. — Rhizome du Vernonia prxalia; i, Schéma; 2, La région péricyclique plus grossie, G. 90 d. — L, laticifères; Cs, cellules scléreuses. Involucre. — Les bractées possèdent des. cellules latici- fères isolées très nombreuses, très longues (i à 2 millimètres). 276 JOURNAL DE BOTANIQUE correspondant à celles du parenchyme général de la tige. Le liber des faisceaux du réceptacle du capitule et des bractées possède des laticifères. On serait tenté de croire que le parenchyme général des jeunes tiges et des jeunes feuilles renferme un plus grand nombre de laticifères que ces mêmes organes complètement ï^'g- 'S- — Portion d'une coupe transversale de racine du Vernonia prxalta. Cs, canaux sécréteurs; L, laticifères libériens. — G. 300 d. développés. Mais il faut peut-être croire plutôt à une grande varia- bilité du nombre des laticifères suivant les régions de la tige. Très près du sommet végétatif, presque toutes les cellules des premières assises sous-épidermiques, du liber et du pourtour de la moelle, se colorent, comme des laticifères, par l'orcanette. Dans de jeunes tiges, longues de 5 à 10 centimètres, la région supérieure renferme de très nombreux laticifères dans le liber et dans tout le parenchyme de la tige et de la feuille. Les tiges et les feuilles adultes semblent en avoir un moins A. Col. — Sur l'appareil sécréteur- interne des Composées. 277 grand nombre. Cela peut tenir à la variété des conditions dans lesquelles les échantillons ont été cueillis. De très jeunes pousses, non sorties encore de terre, ne montrent que quatre à cinq laticifères corticaux. Aussi, avant de conclure à la résorption du latex avec l'âge, il y a lieu de s'assurer si les tiges aériennes n'ont pas plus de laticifères à leur sommet qu'à leur base, et si cette différence se retrouve entre les feuilles insérées aux divers niveaux de la tige. Toutefois, dans la jeune tige, on voit du latex dans le liber le plus exté- rieur, qui plus tard se sclérifie totalement et ne présente plus de latex. 11 sera nécessaire de faire des recherches sur des échantil- lons pris à différents âges et abso- lument comparables entre eux. Veritom'a noveboracensis Willd . — Le pédoncule du capitule ren- ferme quatre faisceaux libéro-li- gneux dont le péricycle est forte- ment sclérifié ainsi que la partie extérieure du liber. L'endoderme n'est pas visible, ^'k- '^: - Péd°ncuie du capitule du ver- '^ jionia noveboraceiists WiUd., coupe Au dos de chaque faisceau il y a transversale. — L, laticifères péricy- . . , , cliques; Ct, cellules à tannin; 5, bois; des laticifères contigus au scie- p, péricyciique iigniiié. — g. 80 d. renchyme, qu'on peut considérer comme péricycliques. Ils sont très longs, à paroi un peu épais- sie; les premiers éléments scléreux externes sont des cellules contenant du tannin, placées en files longitudinales rectilignes. Leur longueur n'atteint que six à huit fois leur largeur (5 a sur 30). Le liber mou renferme de nombreux globules colorables par Torcanette. Mais dans la tige, outre quelques laticifères péricycliques, il y en a dans l'écorce et dans la moelle. La zone moyenne de l'écorce est très lacuneuse et ne renferme pas de laticifères. Dans le V. eminens Bisch., les laticifères sont comme chez le V . pi^éealta; toutefois la zone externe de l'écorce en renferme très peu. Dans le pédoncule jeune on rencontre des laticifères médullaires. AOUT-SEPTEMBRE 1903. 278 JOURNAL DE BOTANIQUE Le V. arkansana DC. n'a que des laticifères corticaux; le liber renferme aussi de l'essence, contenue dans de longues cellules que l'on peut nommer laticifères. La tige du V . fiextwsa Sims. renferme des laticifères corti- caux et médullaires. (L'échantillon provient du jardin du Muséum de Paris et je ne l'ai pas contrôlé ; Trécul n'avait pas trouvé de laticifères dans cette espèce.) Vernonia anthelmintica Willd. — La racine a deux arcs de quatre canaux sécréteurs qui s'élèvent dans l'axe hypocotylé, où ils s'individualisent par rapport à l'endoderme, jusqu'au niveau des cotylédons; ils s'arrêtent là par un renflement. La tige, comme les cotylédons, ne renferme ni canaux sécré- teurs, ni laticifères. Résumé dît ge7îre Vernoma. — L'appareil sécréteur y est variable; généralement il est des plus intéressants par la situation corticale et médullaire des laticifères de la tige, ce qui constitue un fait absolument spécial dans la famille des Com- posées où ils sont toujours péricycliques. Enfin les laticifères qui s'étendent dans tout le liber de la tige, du rhizome et de la racine, ne se retrouvent que chez les Liguliflores et le Giindelia; mais, dans les Vernonia, ces latici- fères ne sont pas anastomosés. Il faut remarquer que, dans le même genre, le V. novebora- censis a, dans les pédoncules des capitules, des laticifères péri- cycliques, comme chez les autres Composées à latex ; le V. anthel- mintica n'a aucun appareil sécréteur dans sa tige. Parmi les autres Vernoniées, V Ethulia conyzoides L. et VE. angnstifolia Boj. n'ont dans leur tige ni canaux sécréteurs» ni laticifères ; leur racine montre un seul canal en face de chaque faisceau libérien primaire. La tige dCElephantopus scaber L. n'a également ni canaux ni laticifères. Tribu des Cynarées. Les Cynarées sont divisées en quatre sous-tribus : Echi- nopsidées, Carlinées, Carduinées et Centauréinées. A. Col. — Sur l'appareil sécréteur interne des Composées. 279 1^« sous-tribu. - CYNARÉES ÉCHINOPSIDÉES. Des deux genres Acantholepïs et Echinops qui forment ce groupe, le dernier a seul été étudié. MM. Van Tieghem et Vuillemin avaient signalé l'absence de canaux sécréteurs dans les tiges des Echinops tricholepis , exaltatus Schrad., sphasroce- phalus L. ; je n'en ai pas trouvé non plus chez E. Ritro L., E. corm'gerus DC. et E. ritthcuïcus Bieb. La tige du moins n'en a pas, mais dans le rhizome il y a des poches sécrétrices remplies d'oléo-résine jaune d'or. Formées comme les canaux par écartement des cellules, elles sont situées dans l'endoderme, et, de même que les canaux sécréteurs dont elles ont l'aspect en coupe transversale {Echinops RUro L., E. sphœrocephalus L.), elles sont placées en face des rayons médullaires. Ces poches se retrouvent dans la partie souterraine des tiges dressées; le milieu souterrain semble donc avoir une influence sur la présence de ces organes sécréteurs. Les racines ont des canaux; dans la plantule ils vont jusqu'à l'insertion des cotylédons sans y pénétrer {E. sph^rocephahis). 2« sous-tribu. — CYNARÉES CARLINÉES. Pour De CandoUe, à côté des Echinopsidées se plaçaient les Cardopathées, les Xéranthémées et les Carlinées, qui, pour Ben- tham et Hooker, forment les Cynarées-Carlinées. Ces derniers auteurs en retirent les genres Cozisinia et Arctiîivt qu'ils mettent dans les Carduinées. Le Cardopaihiîwi corymbostmi. DC. [Broteroa coryinbosa L.) ne possède ni canaux ni laticifères dans sa tige. C'était la racine de cette plante qui constituait le Chamasléon noir des anciens. De CandoUe réunissait dans les Xéranthémées le genre Xé'r^î//- thefnuni dont la tige n'a ni latex ni canaux (X. cylindracetim Sibth. et Smith., X. anmmni ]2.z(\.) et le genre Chardinia où elle renferme des laticifères péricycliques {Ch. xeranthenwides Desf.). Le groupe des Carlinées (DC.) comprenait, contrairement au groupe de Bentham et Hooker, les Cousinia et Arctitun. Le Coîtsinia Hystrix C. A. May, renferme dans sa tige des latici- AOUT-SEPTEUBRE. 3So JOURNAL DE BOTANIQUE fères isolés péricy cliques ; de même, d'après Trécul [3]fV^rcù'iim lanugïnosuiH DC. \J Atraciylis cancellaia L. ne possède dans sa tige que des laticifères péricy cliques. Genre Carlina. Le genre Carlùia a un appareil sécréteur plus complexe, au moins dans certaines espèces; Trécul [3] signalait les laticifères pig_ jjr — Coupe transversale à la base de la tige du Carlina vidgaris, G. 80 d. Cs, canaux sécréteurs; L, laticifères; li, liber. isolés péricycliques dans les C. vulgaris L, , C longifob'a Reich. , C. salicifolia Less. — M. Vuillemin affirme la coexistence de ca- naux endodermiques et de laticifères isolés péricycliques dans la tige comme dans le rhizome du Carlina acatilïs var. caulescens. Carlina vulgaris L. — J'ai étudié de petits échantillons, croissant dans les régions montagneuses, et des échantillons énormes, d'une vigueur extraordinaire, récoltés sur les coteaux A. Col. — Sur l'appareil sécréteur interne des Composées. 281 calcaires de la Limagne d' Auvergne. Dans tous, les canaux sécréteurs de la racine étaient nombreux; mais on trouvait aussi des canaux, bien au-dessus du collet de la plante, et là, ils étaient voisins des laticifères isolés péricycliques de la tige. Dans les gros échantillons, j'ai pu observer près du collet soit des canaux sécréteurs, soit des poches sécrétrices occupant la même situation. Leur contenu était jaune d'or et leurs cellules de bordure étaient colorées en violet, passant au rouge vif par les acides (fîg. 18). En effet, les canaux étaient placés surtout en face des rayons médullaires. Les laticifères formaient un arc dans le péricycle au dos des faisceaux, et, sur les coupes longitudinales, on remarquait des poches sécrétrices entièrement iso- lées les unes des autres, à côté de canaux paraissant formés par la superposition longitudinale de plusieurs poches. Ces faits montrent que la seule diff'érence entre les poches et les canaux sécré- teurs porte sur leur dimension longitu- dinale ; pour tous les autres caractères il y a identité complète. Même dans les régions supérieures de ^ig. -s. - Cariina vuigaris. o i vue en long de la région en- CeS tiges, les laticifères étaient exclu- dodermiqueàlabasedela tige , , - j aérienne. — //, liber; /j^ poche sivement places a la face externe des sécrétrice-, /, laticifères. faisceaux; mais souvent ils ne sont pas immédiatement contre l'endoderme, et ils sont placés dans le paquet de fibres scléreuses surmontant le liber mou, séparés de l'endoderme par trois à quatre assises de fibres (fig. 20 et 2 1). Le diamètre des laticifères est énorme près des capitules; les faisceaux des appendices caulinaires restent dans l'écorce sur un certain parcours et leur liber entoure complètement ou presque totalement le bois. Les laticifères forment alors un cercle autour du faisceau. L'endoderme quoique cutinisé ou subérifié sur toutes ses faces est très visible ; souvent il y a deux assises de cellules dont les parois prennent les colorations caractéris- tiques des tissus subérifiés. 383 JOURNAL DE BOTANIQUE Les racines ne montrent que des canaux sécréteurs endo- dermiques très nombreux. L'une d'elles possédait, dans tous les rayons médullaires du liber, des cavités dont la forme et le contenu rappellent ceux des canaux sécréteurs, mais ce sont là des formations accidentelles (i). Carlinaraceinosa\^.^ Carhna grâsca. — La racine n'a tou- jours que des canaux endodermiques. Dans le Carlina gVceca, on voit l'endoderme dédoublé sur tout le pourtour, avec des canaux sécréteurs, même en face du bois primaire. Dans la tige, les laticifères sont exclu- sivement péricycliques et il n'y en a jamais du côté de la moelle. Ceux du Carlina graeca sont larg-es ; sur la section transversale, ceux du C. racemosa'L. ne dépassent guère en dimensions les élé- ments scléreux du péricycle. Carlina acatdis et ses variétés cau- lescens. — On a désigné, sous le nom de Fig. Xi) - cariinfl -vuigaris, Q^ acatiHs , plusicurs espèces de Carlines poils des feuilles. G. 240 d. *^ ■*■ et la question de synonymie est peut- être peu précise dans cette section. J'ai examiné : 1° Un échantillon de Carlina catilescens Lam. = Carlina acaulis Linn. ^= C. subacaulis DC. = alpina]a.c(j^.^ dont la tige simple atteint 30 centimètres et se ramifie à la base. 2° Un autre échantillon, venant du Muséum, et dont la tige est plus courte, le Carlina caulescens de Linné. 3° Le Carhna acanthifolia AU. = acaulis Lamark, dont l'unique capitule, toujours à fleur de terre, termine un axe sou- terrain vertical. Carlina caulescens Lam. — La partie souterraine de la tige renferme des canaux sécréteurs endodermiques placés sur les flancs des faisceaux (peut-être des poches) et des laticifères péricycliques à suc blanc laiteux. Les canaux ou poches I. Je figure ici les poils glanduleux lecteurs du Carlina vuigaris ; ils sont identiques à ceux décrits par Vuillemin dans le Carlina acanthifolia. A. Col. — Sur l'appareil sécréteur interne des Composées. 283 semblent des massifs de cellules sécrétrices déversant leur sécré- tion dans des méats, La tige aérienne et la feuille ne montrent que des laticifères péricycliques sur un rang, formant un arc au-dessus du scléren- chyme péricyclique. Les rejets de la base n'ont que des laticifères, à partir du point où ils sortent de terre, ce qui montre encore l'influence Fig. 20 et 21. — Carlina viilgaris, laticifères dans la zone scléreuse du péricycle de la tige. — G. 240 d. du milieu ; au niveau où l'on voit encore les canaux, les faisceaux foliaires qui sont dans l'écorce n'ont que des laticifères. La racine principale montre des poches sécrétrices très nom- breuses dans les rayons médullaires du bois et du liber ; elles naissent par écartement de quatre cellules ordinaires des rayons médullaires. Au début, la cavité est sur la ligne de séparation de deux files radiales de cellules et les cellules de bordure peuvent se cloisonner plus tard. Le Car Hua caulescens L. présente dans sa racine des canaux endodermiques, mais dans le liber et les rayons médullaires du a84 JOURNAL DE BOTANIQUE liber et du bois, il n'y a que des poches sécrétrices arrondies. Les rhizomes montrent, comme ceux du précédent, des poches endodermiques et des laticifères péricycliques. Il y a des poches ou des canaux à la face interne des faisceaux libéro-ligneux. La tige aérienne a des laticifères très larges, placés en un demi cercle tout autour du péricycle scléreux de chaque fais- ceau; parfois il n'y en a que sur les côtés de cet îlot lignifié. Ces laticifères montrent çà et là des communications entre eux, mais elles sont assez rares. Sur des coupes transversales, certains laticifères paraissent, d'après leur forme, résulter de l'union de deux. Quelques coupes longitudinales, parmi de très nombreuses, montrent des communications très difficiles à apercevoir. Comme il s'agit d'une simple perforation dans la membrane qui sépare deux laticifères voisins, l'observation en est très délicate. Après avoir noté le point où le contenu de deux laticifères paraît en contact direct, il faut dissoudre le latex et examiner les membranes colorées au carmin ou à l'hé- matoxyline. Carlùia acanthifolia AU. — La tige est toujours nulle ; on trouve dans la racine pivotante, formée sans doute par l'axe hypocotylé, des poches et des laticifères anastomosés. Les canaux ne sont visibles que dans la racine. Dans la souche âgée on ne voit que des poches sécrétrices rondes, situées dans l'écorce secondaire , dans la partie externe des rayons médullaires libériens et au-dessus des très nombreux faisceaux foliaires, qui cheminent dans l'écorce. Les poches ne se retrouvent pas dans la feuille; dans l'axe, les plus externes ont l'aspect de cavités creusées dans des massifs de cellules sécrétrices. Les laticifères sont très nombreux ; le l^tex s'écoule de la racine blessée en abondantes gouttelettes blanches. L'axe et la racine montrent d'énormes et très nombreux laticifères dans l'écorce secondaire et des laticifères un peu moins larges, mais très abondants aussi, dans le liber. A mesure que l'on s'approche du capitule, les laticifères libériens se montrent localisés à droite et à gauche de chacun des faisceaux libériens qui ont la forme de coins. Ils entourent totalement les faisceaux foliaires situés dans l'écorce, mais, dans A. Col. — Sur l'appareil sécréteur interne des Composées. 285 la feuille, ils sont exclusivement dans le péricycle et seulement sur la face libérienne du faisceau. Ces laticifères sont formés de cellules relativement courtes placées en files ; les parois transverses sont résorbées, soit tota- lement soit en partie, et ils forment dans le liber un réseau qui serait tout à fait identique à celui des Liguliflores si ce n'était la persistance totale ou partielle d'un certain nombre de cloisons. Les fascicules criblés du liber forment, sur une coupe lon- gitudinale tangentielle, un réseau à mailles losangiques. Les laticifères accompagnent le liber. Mais ceux de l'écorce secon- daire ne forment pas un si beau réseau que chez les Liguliflores. Les coupes transversales des racines de Liguliflores montrent en effet, vers l'extérieur, des laticifères en trajet horizontal et s'anastomosant. Celles de Carlma acanthijolïa n'offrent rien de comparable. Les bractées de l'unique capitule montrent toutes des latici- fères qui manquent dans la corolle, l'étamine et le style. Ainsi cette plante se rapproche beaucoup par son appareil sécréteur du Guiidelia Toîirneforti'z . Comme dans ce dernier, la racine possède des laticifères libériens, mais le Car Hua acantln'folïa n'a pas de tige, et, dans la feuille, les laticifères sont exclusive- ment péricy cliques. Enfin, le Carlina n'a pas un réseau de lati- cifères aussi continu que celui des Liguliflores et de la tige du Giindelia, suivant Trécul. Des trois Carlines étudiées, aucune ne présente la réparti- tion de l'appareil sécréteur, indiquée par M. Vuillemin pour le Carlina acaîtlis var. caulescens. Je ne veux pas mettre en doute l'observation de cet auteur, mais faire ressortir la varia- bilité de l'appareil sécréteur dans ce groupe et le manque de précision dans l'identité des espèces de Carlines de cette section. On remarquera que le C. acantJuJolia s'éloigne de toutes les autres Carlinées par la présence de laticifères dans le liber de la racine. En outre il s'éloigne du Carlina acattlis par le manque de poches sécrétrices dans les rayons médullaires du bois et de la partie profonde du liber secondaire. Le Carlina acanthifolia ne fournit donc pas la Carline des officines, puisque cette dernière, d'après les Traités de matière médicale, n'a pas de laticifères, mais des poches qui sont par- tout désignées sous le nom de canaux sécréteurs. 286 JOURNAL DE BOTANIQUE Résumé des Carlinées. — Aucune des deux classifications de De CandoUe et de Bentham et Hooker ne concorde exacte- ment avec les données de l'appareil sécréteur. De CandoUe avait raison de former des séries à part pour les genres Cardopathmm et Xeranihemum , mais il n'aurait pas dû mettre avec ce dernier le genre Chardinia pourvu de lati- cifères. D'autre part, l'appareil sécréteur dans le groupe des Carlinées de Bentham et Hooker est très variable : on y trouve des plantes, les unes n'ayant pour tout appareil sécréteur in- terne que les canaux endodermiques de la racine, les autres possédant en outre des laticifères dans la tige et les feuilles. Enfin dans le genre Carlina, le C. acanthifolïa occupe une place spéciale par la présence de laticifères libériens, très nom- breux, pourvus d'anastomoses et formés d'assez courtes cel- lules. Nous avons vu que dans ce groupe, il n'y a jamais de latici- fères à la face interne du bois dans la tige, le rhizome ou les feuilles. Les canaux endodermiques, près du point où ils s'arrêtent à la base de la tige aérienne, se réduisent très souvent à des poches. 3« sous tribu. — CYNARÉES CARDUINÉES Tous les genres de ce groupe renferment des laticifères dans le péricycle d'une partie au moins des feuilles et de la tige, sauf le genre Cynara qui ne possède, dans toute la tige et dans toutes les feuilles, que des canaux sécréteurs. Le genre Cynara se rapproche donc des Centauréinées ; c'est par erreur que l'on mentionne des laticifères, soit dans le Cynara Scolynius (i), soit dans le Cynara cardunculus (2). Les tiges de ces deux plantes sont remarquables par la disposition irré- gulière d'un grand nombre de faisceaux (fig. 22). On voit, en dehors du cercle normal ou mêlés aux faisceaux de ce cercle, un grand nombre de faisceaux soit libériens, soit libéro-ligneux ayant toutes les orientations possibles. Cela tient à la disposition des faisceaux foliaires très nombreux, 1 . Van Tieg-hem. Voir ci-dessus note 3 de la page 258 ; et Van Tieghem, Traité de botanique, seconde édition, pag-e 1577. 2. Villiers et Collin, Essai des matières alimentaires, page 457; ils y sont même figurés. A. Col. — Sur l'appareil sécréteur interne des Composées. 287 Ainsi, même à cinq centimètres au-dessus du sol, une grande tige de Cynara cardunculus montre des faisceaux sur trois cercles irréguliers; ceux du cercle médian sont en orientation inverse, leur bois étant tourné vers l'extérieur. Les canaux sécréteurs sont petits et nombreux, à droite et à gauche du sclérenchyme péricyclique de chaque faisceau du Fig. 22. — Tige de Cynara cardunculus. — Cs, canaux sécréteurs; Coll, coUenchyme ; Se, sclérenchyme. cercle interne. Sur la face médullaire de ces mêmes faisceaux, il y a un paquet de fibres scléreuses et à la face interne de ce sclérenchyme, existe un arc de canaux à contenu résineux jaune. On voit que les mêmes cellules peuvent chacune déver- ser leur produit dans deux canaux différents (fig. 23). Ce fait n'existerait, d'après M. Van Tieghem, que pour les canaux de la racine et ceux de quelques rhizomes peu nombreux. 288 JOURNAL DE BOTANIQUE Les faisceaux foliaires orientés normalement dans le cercle le plus extérieur des faisceaux montrent des canaux dor- saux. Dans les feuilles, on peut remarquer des canaux très petits placés sur les flancs des faisceaux dans l'endoderme même^ c'est-à-dire dans l'assise de cellules qui touche le péricycle fibreux (fig. 23, i et 2). Vers l'extrémité supérieure des feuilles, les canaux doivent se réduire à de courtes cavités résinifères, car, parmi des coupes successives de la nervure médiane, les unes ont des canaux, les autres n'en possèdent sur aucun des trois faisceaux de cette nervure. Les canaux du Cynara sont donc en général très petits, mais nombreux ; on les trouve jusque dans le réceptacle et les brac- tées du capitule. Mais, d'après M. Gueguen [46], il n'y en a pas dans le style, et il en est de même chez les Carduinées, tandis que le style des Centauréinées possède des canaux comme la tige. Les Saussîtrea Candolleaiia Wall, et 6". depressa Gr. et God. renferment des canaux sécréteurs dans leur tige et leurs feuilles. Ils sont adossés aux faisceaux. i^A suivre.^ Le Gérant : Louis Morot. Paris.— J. Mersch, imp.. j,his, av.de Cliâtillon. 17* ANNÉE. N" lo-ii. OCTOBRE-NOVEMBRE 1903. JOURNAL DE BOTANIQUE RECHERCHES SUE L'APPAREIL SÉCRÉTEUR INTERNE DES COMPOSEES {Suite) Par M. A. COL. SiLYBUM Marianum Gaernt. L'appareil sécréteur de cette plante mérite une étude dé- taillée. Trécul [3] mentionne la présence de lah'cifères isolés dans la tige des Silybzim Marianum et S. viride Willd. M. Van Tieghem [10] ne mentionne pas de laticifères, mais un nombre pair de canaux sécrétezirs disposés en deux groupes placés aux extrémités latérales des faisceaux de la tige et de la feîtille [10, p. 132 et 134]. M. Vuillemin, dans son volumineux travail [17], s'occupe à diverses reprises du Silybiun Marianum, mais il donne des descriptions si contradictoires entre elles, qu'il est à supposer qu'un certain nombre des échantillons qu'il a examinés n'étaient pas du Silyburn, mais peut-être du Galactiies iojueniosa, dont les feuilles, comme celles de Silybum^ sont marbrées de blanc et de vert. L'appareil sécréteur de cette plante est différent de celui du Silybum. Ainsi certains passages indiqueraient la présence de latici- fères isolés immédiatement au-dessus des cotylédons et l'ab- sence totale de canaux sécréteurs dans la tige : par exemple [17] : Page 196 : « Dans le premier cas. — Tige sans canaux, la racine en possède. — Si, dans le Calendula officinalis , les canaux sécréteurs une fois entraînés dans les cotylédons (i) ne se montrent à aucun niveau plus élevé de la tig-e, nous voyons d'autres systèmes homologues les suppléer dans le Silybutn. » Page igg [17], le même auteur compare le Zinnia, « où il y a des canaux I. Ce qui est déjà une erreur. OCTOBRE-NOVEMBRE 1903. 290 JOURNAL DE BOTANIQUE sécréteurs endodermiques dans la tige », au Silybum, « où un système de cellules résineuses péricycliques s'y substitue ». Au bas de la même page : « Les cellules résineuses cessent brusquement au contact de l'endoderme radical, même sur le dos des faisceaux caulinaires. » Page igi : « L'endodermti caulinaire se distingue de celui de la racine à ses cellules non dédoublées pour circonscrire des méats oléifères. * Page ig4 : « Le massif issu du péricycle forme contre l'endoderme un massif de cellules résineuses qui s'étalent en arc au cours du dévelop- pement. » Pages 234 et 194 : t Les faisceaux latéraux des cotylédons, quoique issus des caulinaires, n'ont pas de laticifères »... «Les canaux sécréteurs de l'endoderme radical suffisant à cette région, le prolongement des cellules résineuses du péric^xle n'avait pas sa raison d'être. » Page 199 : i Le Silybum a montré la façon brusque dont les cellules résineuses disparaissent au contact de l'endoderme radical, même sur le dos des faisceaux caulinaires. > Au contraire, et parfois à quelques lignes d'intervalle dans les mêmes pages, M. A'^uillemin parle des canaux sécréteurs de la tige de Sî'Iybîim. Ainsi pages 196-197 : < Deuxième cas. La tige possède des canaux. — Les canaux attires que ceux de l'endoderme (ex. canaux médullaires de Silybum, Xcinthium, Centaurea, Absinthe) ne se raccordent jamais avec ceux de la racine ; ces canaux sont toujours stiperposés a des canaux endodermiques. > Enfin page 198 : « Les canaux oléifères de la tige, tout en occupant y endoderme, ne se raccordent pas avec ceux de la racine; c'est une consé- quence forcée lorsque l'endoderme radical passe sans raccord dans les cotylédons; tel est le cas du Silybum Marianum... où ils (les canaux sécré- teurs) apparaissent à une certaine distance au-dessus des cotylédons. » La racine de cette plante ne montre que des canaux sécré- teurs. Dans la plantule, sous le collet, il y a deux zones de seize canaux chacune, sans canaux triangulaires aux extrémités, pas de canaux en face du bois. Dans l'axe hypocotylé le nombre des canaux se réduit à 8-10 par zone et chacune en s'approchant des cotylédons se divise en deux autres. Dans les cotylédons de plantules n'ayant pas épanoui leur gemmule, je n'ai pu trouver ni canaux, ni laticifères. La racine âgée n'a toujours que des canaux endodermiques placés très près ou au contact même du suber. Dans les tiges, on trouve, dans toute la région inférieure, des A. Col. — Sur l'appareil sécréteur interne des Composées. 291 )Nnrr F'g- 23. — • I et 2, Canaux sécréteurs sur les côtés d'un faisceau du pétiole de Cynara Car- dunculus, G. 250 d. ; 3, Partie interne d'un faisceau de la tige ; canaux sécréteurs, G. 250 d. ^92 JOURNAL DE BOTANIQUE canaux sécréteurs qui s'élèvent plus ou moins haut suivant les échantillons. Dans les parties supérieures de la tige, on ne trouve que d'énormes laticifères péricycliques formant un arc cons- titué par une ou deux assises. Les canaux sécréteurs de la tige diffèrent, comme aspect, de ceux des Composées autres que les Cynarées. Ils sont très petits, presque jamais solitaires, placés à droite et à gauche du coUenchyme qui surmonte les faisceaux et assez souvent au- dessus de ces derniers. Les cavités constituant les canaux sécréteurs se montrent dans un massif de petites cellules semblable à un îlot libérien. Souvent les canaux ne sont séparés les uns des autres que par une seule cellule mitoyenne qui, comme pour les canaux périmédullaires du Cynara, déverse sa sécrétion dans deux cavités. Entre les faisceaux libéro-ligneux il y a de petits fascicules criblés ressemblant aux massifs de canaux sécréteurs, ce qui rend le diagnostic de ces derniers assez délicat et impossible sur des préparations médiocres. L'endoderme n'est marcjué que par la présence de l'amidon qui fait défaut dans les autres tis- sus ; les canaux sécréteurs sont presque toujours en dedans de l'assise amylacée. La face médullaire des faisceaux n'a pas de canaux; j'y ai observé seulement des cellules et des vaisseaux ligneux remplis d'une substance jaune, formation accidentelle due à un trauma- tisme quelconque. Les laticifères n'existent également qu'à la face dorsale des faisceaux. Comme dans toutes les tiges des Cynarées, la fluidité du latex ne permet pas d'observations précises sur des maté- riaux frais. Une tige non fleurie, haute de 40 centimètres, présente du latex dans les 10 centimètres supérieurs. Une autre de 60 centi- mètres montre des laticifères à 25 centimètres du sommet, et à 15 ils forment une ou deux assises continues au-dessus de chaque faisceau. Les feuilles de la région supérieure du Silybum renferme des laticifères. En vain, j'ai cherché dans les bractées de l'in- volucre le canal sécréteur que M. Daniel signale au-dessus du bois de la nervure principale. Ce canal n'existe pas et je n'ai A. Col. — Sur l'appareil sécréteur interne des Composées. 293 même pas vu de laticifères dans la région moyenne des bractées. Seules, les feuilles de la base de la tige renferment des canaux ; ils sont placés en deux groupes de chaque côté du col- lenchyme qui surmonte le liber, en dedans de la gaine amyla- cée ou endoderme. On observe des petits fascicules criblés de Fig. 24. — Canaux sécréteurs de la tige du Silybiim Mariaiiunt, G. 400 d. — i et 2, Canaux latéraux à un faisceau foliaire; 3, petite cellule c, simulant un canal sécréteur. chaque côté du bois, au nombre de deux ou trois, placés sous l'endoderme comme les canaux. Les groupes de canaux peuvent se confondre avec eux et réciproquement, d'autant plus que les canaux sont en forme de losanges n'ayant très souvent que 5 [j. de côté. Dans des feuilles situées plus haut sur la tige, il n'y a ni canaux ni laticifères. Quelques espaces quadrangulaires >y/7//2^/ceaux destinés à donner les faisceaux latéraux des cotylé ions; a, faisceaux île la ' z.c\.ns formant les nervures médianes des rotylédona Sch ma idéal de la course des faisceaux dans l'axe nypocotylé. Mêmes lettres que cidessus. — Cot, insertion des eotylédons. Le pointillé indique le niveau de la précédente coupe. Tribu des Inulées. Les genres groupés autour des genres Gnapkalium, Inula et Aster forment un ensemble que Bâillon désigne sous le nom de série des Asters. Les trois subdivisions de cette série ont entre elles des affinités morphologiques évidentes. De Can- doUe, en effet, réunissait les Inulées et les Aster ées pour en OCTOBRB-NOVEMBKE 1903. 3o6 JOURNAL DE BOTANIQUE faire ses ASTÉROIDÉES, qu'il opposait aux SÉNÉCIONIDÉES, dont la dernière tribu était celle des Gnaphaliées {voir tableau 1). Bentham et Hooker, de leur côté, réunissent sous le nom d'iNULÉES les Inulées et les Gnaphaliées. Les neuf sous-tribus admises par Hoffmann dans la tribu des Inulées peuvent se diviser en deux groupes. Toutes les plantes qui constituent le premier paraissent dépourvues de canaux sécréteurs dans la tige aérienne et ses appendices, et dans le rhizome lorsqu'il existe. L'autre groupe offre des types de transition dans l'extension des canaux sécréteurs à toute la tige, transitions surtout mar- quées dans le genre Iintla. Voici la liste des espèces et des genres que j'ai examinés, ou chez lesquels on avait déjà indiqué le manque de canaux sécréteurs caulinaires. J'ai du reste contrôlé le fait lorsque j'ai eu des échantillons. L — TarchonanthinÉES (3 genres) : Tarchoiianihus ele- gans* {\)\ TarchonaniJms camphoi-atiis* ., le liber de la tige et des feuilles renferme chez les TarchoiiaiitJius, dans presque toutes ses cellules, une essence colorable par les réactifs ordi- naires du latex et du contenu des canaux sécréteurs. n. — PluchÉINÉES. Des 17 genres aucun n'a été étudié. III. — FiLAGiNÉES (12 genres) : Filago eriocephala* ; Micro- pus supiiiîis L. * ; Evax pyginœa Pers.*. IV. — Gnaphaliées (49 genres) : Antennaria margariiacea Brown* ; A. dioica* ; Phagnalon sordiditm* \ Ph. saxatileC^.ss* ; Leoiitopodimtt alpinum Cass.*; Auimohitun ! [42] ; A. alahiin R. Br. * ; Humea elegaris Smith *; Acrocliniîun roseum Hook, * ; HelipteruTu Huinboldtiamim * ; H. Alanglesii ( = Rodanthe ÀIa7iglesii hindi.) * ; Helichrysiint angîistifolitiin DC. [17]; H. bracteatum Wild. * ; H. Siœchas DC. * ; H. graveolens Mill. ; Guaphahum citrimun Hook. et Arn. ! (Van Tieghem) ; G. siipi- nunt L. çx Berteroa7iuin [17] ; G. iiliginosum L. * ; G. Ititeo-al- bum L. * ; Podotheca [42] ; Anaphalis decurrens C. Wenhel. V. — AngianthinéeS (ii genres) : Calocephalus Broivni F. MuelL*. 1. Le signe * correspond à note personnelle, il indique que je suis le pre- mier à sijjnaler le fait. Le signe ! signifie que j'ai contrôlé le dire d'un auteur antérieur. A. Col. — Sur- l'appareil sécréteur in{erne des Composées. 307 VI. — Relhaniées (14 genres) : Rhynchopsidùtm DC. (sec- tion du genre Relhanïa) [42]. VII. — AthrixinÉes (7 genres) : Leyssera et Podolepts [42] ; Podolepjs chrysantha Endl. * (i) ; Leyssera capillijolia Spreng. ; Podolepis gracilis Grah. Il n'y a pas non plus de canaux sécréteurs dans les rhizomes A' Antennarïa dioica et A. margartiacea. L'ensemble de ces sous-tribus correspond aux Gnaphaliées de De CandoUe et de Bâillon. L'absence d'appareil sécréteur interne paraît y être générale, dans la tige et le rhizome. Dans X Evax pygmaea j'ai cherché en vain les canaux dans l'axe hypocotylé âgé et même dans la racine, je n'ai pu les voir. Le traitement en masse par la potasse, suivi de coloration, qui ordinairement donne de bons résultats, n'a pas montré les canaux; néanmoins, pour affirmer leur absence, il faudrait étudier la racine d'une plantule jeune , La disposition des cellules de l'endoderme est identique chez les Gnaphaliées et chez de nombreuses Cynarées. Dans la tige âgée, l'endoderme a ses cellules subérifiées ou cutinisées sur toutes leurs faces ; elles sont plus larges que toutes les autres cellules du parenchyme cortical. Au-dessous, il y a très souvent une assise non épaissie correspondant au péricycle [Phagnalon, Calocephalus) . Chez les Gnaphaliées l'endoderme de la racine présente souvent la même disposition. Cette subérification totale n'est pas primitive, ni simultanée. Dans la tige à^ Helïpterum Htiinboldtiamim j'ai vu les plis- sements caractéristiques des faces radiales de l'endoderme, sauf entre les faisceaux. Avec l'âge, la cloison radiale se subé- rifie totalement, les autres faces se subérifient à leur tour. VIII. — INULÉES-ÏNULINÉES. Dans le genre Inula il y a des canaux sécréteurs endodermiques dans toute la tige chez les Inula dyssenierica Gaernt. et /. Pulicarïa Gaernt. formant le genre Pîih'cari'a et chez Vlmila candidissima DC. qui rentre dans le genre Diotis Desf. De même, les Inula Heleniuni L. et/, macrocephala Boiss. ont I. La tig-e àg-ée de Podolepis chrysantha présente dans son épiderme, mais surtout dans l'endoderme, un pigment rouge violacé, qui colore uniformément tout l'endoderme. 3o8 JOURNAL DE BOTANIQUE dans leur tig^e des canaux sécréteurs endodermiques interfasci- culaires relativement très petits. Je décrirai plus loin les poches sécrétrices du rhizome et de la racine d'Aunée. \J Imtla montana, d'après M, Van Tieghera, possède deux canaux pour chaque faisceau foliaire. L'/. cî'itJiinoides L., qui a l'aspect d'une plante grasse, possède aussi des canaux sécré- teurs dans tous ses organes végétatifs. Mais dans \ Imila Oculus Chri'siï L,.^ les canaux n'existent plus que dans la région inférieure de la tige aérienne; le rhizome et la racine en possèdent toujours. Enfin les Initia britaniiica , cordata, ensifoh'a L., hïrta L., spirasifolia L., salicina L., thapsoides, Vaillaniii Vill., Conyza DC, /. bifrons (i), ont des canaux sécréteurs très développés et différenciés de bonne heure dans les rhizomes, tandis qu'ils manquent dans la tige à partir du point où elle sort déterre. Toutefois, dansl'/. Conyza DC, certains échantillons en pré- sentent dans la région inférieure aérienne de la tige, tandis que d'autres en sont dépourvus. Les feuilles écailleuses du rhizome possèdent des canaux sécréteurs chez VInula Vatllaniiï, alors que les feuilles aériennes n'en montrent pas. Dans le rhizome de VInula bifi^ons, la longueur des canaux est parfois très petite; ils sont interfas- ciculaires, mais n'accompagnent pas les faisceaux dans les feuilles radicales. De même, dans le rhizome à' Initia Conyza, ce sont des poches rondes ou irrégulières, comme dans V Inula britannùa. Un certain nombre de ces organes dans cette der- nière espèce sont allonges, et enfin, dansT^. salicina, il n'y a que de très longs canaux. Le Cupulavia viscosa ou Inula viscosa Ait. n'a pas de ca- naux, même dans la région inférieure de la tige, si grosse et si ligneuse. Cette absence se retrouve dans la tige de Jasonia iuberosa. On trouve au contraire des canaux dans les tiges et les feuilles A' Ambliocarpunt ïnuloides et des Carpesium cernuum et abroianoides . I. M. Vuillemin [17] avait déjà signalé le manque de canaux sécréteurs dans la tige aérienne de \ Inula bifrons L. A. Col. — Sur l'appareil sécréteity interne des Composées. 309 Le genre Caj'pesium est mieux à sa place dans les Inuli- nées, que dans les Gnaphaliées où le plaçait De Candolle{i). IX. — BUPHTHALMÉES. Pas d'appareil sécréteur dans la tige et les feuilles de Pallenis spmosa Cass., ni dans la plus grande partie de la tige d'Asterïciis inarïtiimts Mœnch. Tou- tefois, dans la région inférieure de cette dernière, on trouve des canaux sécréteurs qui doivent être très courts, vu leur peu de constance à la même place dans des coupes successives. Ils sont très irrégulièrement placés, tantôt dorsaux, tantôt inter- fasciculaires. On en rencontre avec peine deux ou trois par coupe transversale dans une tige ayant 4 millimètres de dia- mètre. Au contraire, chez le genre Bttphthalinuin [B. speciosttm Schreb. B . salicifoh'um L.), de très nombreux canaux sécré- teurs, interfasciculaires ou latéraux, existent dans toute la tige et dans les feuilles. Il semble donc que les Inulinées et les Buphthalmées, par leur appareil sécréteur, constituent un passage des Gnaphaliées aux Astérées. Tribu des Astérées (99 genres). Il y a des canaux sécréteurs dans les tiges ; ils sont toujours placés exactement au-dessîis des faisceaux , même dans la feuille (sauf dans V Agathea afnelloides) , et il n'y en a souvent qu'un par faisceau foliaire. Le genre Pinardia, cité par Solereder comme dépourvu de canaux dans la tige, est synonyme de Aster s'il s'agit du Pinardia Neck. ; mais il se peut que ce soit Pinardia Cass., section du genre Chrysanihemum. Je me suis assuré que cette dernière possède des canaux sécréteurs (voir page 78). D'autre part, ayant pris au hasard quelques espèces ^ Aster, toutes ont montré des canaux sécréteurs dans les jeunes tiges printanières. Tels sont les Aster Di^uininondii, A. paniculatus Ait., A. prascox Willd., A. prenanthoides Mhlbrg.,^. sibericîts L., A.formosissimus Hort, , A. leticanthentus Desf. , A. sestivus Ait. , A. Amellus L,, A. saligimis. Toutefois dans V Aster Novae 1. Prodr.^ t. VI, p. 281, Gnaphaliées -Leysserea?, genre DLXXXIV. 3IO JOURNAL DE BOTANIQUE Angliae L., les canaux étaient en très petit nombre, un ou deux par coupe transversale, et situés seulement au-dessus des faisceaux foliaires médians, les plus proches de leur sortie dans la feuille. Ils sont très petits, et leurs cellules de bordure ressem- blant aux cellules voisines, ils échappent souvent à l'observation. Dans le rhizome A' Aster panïciilaUts quelques canaux sont si courts que, sur la coupe longitudinale, ils apparaissent sous la forme d'un méat quadrangulaire. Dans le genre Baccharis les canaux sont très petits, diffi- ciles à apercevoir. Les plus fins ramuscules de la tige arbo- rescente n'en renferment pas toujours {^B. patagoiiîca, B, hali- tmi'olïa, B. salicïna). \S Eurybia argophylla Cass. est un arbuste qui n'a pas de canaux sécréteurs dans la tige et les feuilles ; mais dans la tige et le pétiole, toutes les cellules du parenchyme cortical et de la moelle renferment de l'essence, surtout abondante au voisinage des faisceaux. Elle se présente en gouttelettes placées dans le protoplasma à la façon des leucites. Le genre Etirybia Cass. est maintenant placé dans les Asté- roïdées. DeCandoUe le range à côté du genre 0/earïa. Bentham et Hooker en font une section de ce même genre. Dans ce dernier, XOlearia Haastii que j'ai pu étudier, possède des canaux sécréteurs très différenciés, et n'a pas d'essence dans les parenchymes . Entre les deux plantes il y a d'autres différences : ainsi les poils tecteurs de la tige (^ Eurybia sont formés d'une cellule en navette un peu contournée, supportée en son milieu par un pédicelle pluricellulaire unisérié; la moelle n'est pas sclé- reuse. Dans VOleari'a la navette des poils est remplacée par une cellule en étoile irrégulière, à nombreuses branches iné- gales, étalée parallèlement à la surface delà tige (i). La moelle renferme, vers les nœuds, des espèces de diaphragmes incom- plets formés de cellules isodiamétriques, à parois très épaisses, sclérifiées et canaliculées. Bâillon (2) réunit le genre ^?^ry(^/^ au genre Shawi'a Forst (= Olearia Mœnch) Les tiges et les feuilles 1. Dans VEarybia argopliyUa comme dans V Olearia Haastii, il existe une assise hypodermique à la face supérieure de la feuille; les cellules de cette assise sont plus hautes que celles de l'épiderme (3 à 4 fois plus hautes). Dans V Olearia, la nervure médiane seule possède deux canaux sécréteurs dorsaux très écartés l'un de l'autre. 2. Bâillon, Histoire des plantes^ t. VIII, page 139. A. Col. — Sur l'appareil sécréteur interne des Composées. Ui Fig. 27. — I. Canal sécréteur de la tige à' Aster sesiivus. 2, Schéma de la coupe transver- sale du rhizome i^Helenium azitutnnate. — P, Poches sécrétrices. 3, Schéma de la section transversale de la tige âCOlearia Haastii. — Cs, Canaux sécréteurs; Se, cellules sclé- reuses en paquets qui sont vues en coupe transversale en 5 et en coupe longitudinale en 6. 4, Epiderme et écorce de la tige A^OUaria Haastii. 312 JOURNAL DE BOTANIQUE de Shawia pamculata Forst, ont des canaux endodermiques placés exactement au-dessus des faisceaux. Dans cette tribu des Astérées, se place le genre Bigelowia, pourvu de poches sécrétrices dans les feuilles. Tribu des Eupatoriées. Il y a toujours des canaux sécréteurs, et c'est par erreur que M. Vuillemin a mis X Eîipatorium caniiabinuin éainswxiç. liste des Composées dépourvues de canaux dans la tige. Tribu des Sénécionées. On n'a pas mentionné d'espèces de cette tribu sans canaux sécréteurs dans la tige ou dans la feuille. Ils y sont toujours différenciés de bonne heure, avec des cellules de bordure à contenu très dense et granuleux. Tandis que dans les Eupa- toriées les canaux sont interfasciculaires, dans les Sénécionées ils sont adossés aux faisceaux. Nous verrons que c'est surtout dans cette tribu que M. Vuillemin a trouvé les canaux de la tige inclus dans l'assise endodermique elle-même. Contrairement à ce que nous venons de voir dans ces deux dernières tribus, nous allons trouver dans les Anthémidées, dans les Héléniées et les Hélianthées, une tendance vers la disparition des canaux sécréteurs. Tribu des Anthémidées. Presque tous les genres ont des canaux dans leur tige. Autre- fois De CandoUe plaçait dans cette tribu le genre Dimorpho- theca, qui n'a pas de canaux sécréteurs dans la feuille et la tige. Aujourd'hui ce genre est unanimement placé parmi les Calen- dulées. Solereder [42] signale également, comme dépourvus de canaux sécréteurs dans leur tige, le genre Pinardïa et quelques espèces ^Anthémis . Ce genre P/nardza étant cité sans nom d'auteur, c'est soit un synonyme d' Aster (voir page 309), soit la première section du genre Chrysajt/kemum. comprenant les Ck. segeHnn L., vis- cosîim L. et coronarïtim L. L'ancien genre Pinardia Cass. ne comprenait que le Pinardia viscosa. A. Col. — Sur l'appareil sécréteur interne des Composées. 313 Or les Chrysanthemiim segetum et coronarium possèdent des canaux sécréteurs endodermiques, et dans le Ch. viscosutn il yen a, non seulement dans l'endoderme, mais aussi dans le parenchyme médullaire. Le genre cité par Solereder doit être une partie du genre As 1er. Fig. 28. — Une des deux zones des canaux de la radicelle de Scolyntus hispatticns ; 2, canal sécrétenr dans la tige à^ Etifiatorium cannabinuni ; 3, coupe transversale schématique de l'extrémité d'un rhizome A'Inula Vaillaiitii. G. 40 d. — Cs, canaux sécréteurs, placés sur les côtés de faisceaux encore à peine différenciés; 4 et 6, canaux sécréteurs de la tige à' Anthémis mixta; 5, canaux sécréteurs de Lasthenia glabrata. Parmi les 113 espèces ^ Anthemïs,]'ç^n ai examiné appar- tenant aux quatre sections de ce genre : A. mixta h., A. cotula h.^A. perigrïna DC . , ^ . tïnciorïa L . , A.fnoniana'L.^ A. rzgensWiWd.^ A. arvensïsl^.^ A.chrysaniha, A. ruthem'ca, A, nobt'h's L., A. tripolïtana Boiss. Toutes pos- sèdent des canaux sécréteurs, mais ils sont difficilement visibles ; parfois ils étaient en très petit nombre, inclus dans les cellules de l'endoderme et toujours de très petites dimensions. Il est 314 JOURNAL DE BOTANIQUE évident que l'appareil sécréteur interne, parfois si réduit, des Anthe7nis tend à disparaître dans les parties supérieures des tiges. Certaines coupes A' A. i7t{xia L. n'en montraient point; au contraire, chez d'autres espèces les canaux étaient nombreux. Tous les faisceaux en avaient deux latéraux chez VA. cohila. Alors que ces canaux sont nombreux dans VA. tinctoria et A. peri'grïna DC, il n'y en a que deux ou trois par coupe transversale chez X A. tripolita7ia Boiss. et quatre ou cinq chez VA. fmxia. Dans VA. nobilïs, la base de la tige montre des canaux très nets, séparés du péricycle par des assises de cellules à cloisons tangentielles. Il m'a été impossible de voir les canaux dans les régions élevées de la tige de cette espèce. Les feuilles renfer- ment des canaux comme la base de la tige. (Voir page 102, pour les poches sécrétrices dans la racine de Pyrèthre.) Rappelons que M. Feuilloux a trouvé des poches sécrétrices énormes [46] dans les feuilles des Athanasia , dépourvus de canaux sécré- teurs dans cet organe et de poils glanduleux sur leurs épi- dermes (i). Rappelons enfin que M. Petit [29] signale comme dé- pourvus de canaux sécréteurs les pétioles ^ Artemisia innri- iima et de Pyrethriivi Parthenmm. J'ai vu des canaux dans les pétioles de ces deux plantes, mais ils sont situés, de chaque côté du bois, à la face interne du faisceau. Chez V Artemisia inariUtna , ils sont réduits à de très petits canaux triangulaires, inclus dans une cellule Le faisceau médian seul en possède. Tribu des Héléniées. Chez un grand nombre de genres on rencontre des canaux sécréteurs dans toutes les parties végétatives. Il y a des excep- tions et les canaux peuvent manquer ou être remplacés par des poches dans un certain nombre de genres ou d'espèces. On sait déjà que chez les Tageies, Porophylliwt et Pecti's, au lieu de canaux dans les feuilles, les cotylédons, l'involucre et la corolle, il y a des poches sécrétrices. I. Sur 12 Athanasia, 10 ont des poches dans les feuilles ; deux n'en possèdent point, mais l'auteur ne parle pas de l'absence ou de la présence de canaux dans ces dernières. A. Col. — Stir l'appareil sécréteur iitterne des Composées. 315 Chez d'autres genres, les canaux sécréteurs de la tige, très petits, très difficiles à voir, n'existent même plus dans les der- nières ramifications de la tige. Ex. : AchyropappitsiyA.schkithr- ioides Link et Otto) et Schkiihrïa {S. abrotanoïdes Roth). D'autres plantes de ce groupe, enfin, n'ont pas de canaux dans toute la région aérienne de la tige. Parfois même dans le rhizome, à la place de canaux, on trouve des poches sécrétrices. Les tiges de Bœria [42] et d' Helein'um tenuifolium [17] étaient déjà signalées comme dépourvues de canaux. J'ai trouvé le même fait pour les tiges de Cephalophora (C. aromatïca Schrad.), d'Ambh'olepis [A. setïgei'a DC). Ces deux genres, il est vrai, sont des sections du genre Hele- nïuin (B. et Hook.). Pas de canaux également dans la tige ai Actinolepi's coro- naria, de même dans le genre. Helenïttm [H. auhunnaleY^.^ H. inexicamun H. B. K., H. californïcufn, H. Hoopesn A. Gray). Dans le rhizome d'Helemmn mUumnale L., il y a des poches sphériques ou quelquefois ovoïdes, les unes endoder- miques, les autres corticales, d'autres enfin médullaires (fig. 27). Leurs cellules de bordure ne présentent ni écrasement, ni alté- ration de leurs membranes ; celles des second et troisième rangs qui les entourent sont aplaties. Souvent, dans la moelle, les cavités de deux poches voisines ne sont séparées que par une ou deux assises de cellules sécrétrices. Dans la partie souterraine des tiges verticales terminant les rhizomes, surtout près de l'insertion des racines adven- tives, il y a aussi des petites poches sphériques ou plus ou moins allongées. Dans cette partie au moins, elles montrent leur origine schizogène ; ce sont en quelque sorte des canaux pas plus longs que larges, et réduits quelquefois, en coupe transversale et en coupe longitudinale, à un méat bordé de quatre cellules. Vue dans l'espace, l'une d'elles serait le vide formé par l'écartement de huit cellules dérivées d'une cellule cubique, par trois cloisonnements symétriques perpendiculaires l'un à l'autre. Dans \ H. Hoopesii , on n'en rencontre pas dans la moelle, et celles de l'endoderme forment souvent des canaux, sauf près de la tige aérienne où il n'y a que des poches. De même 3i6 , JOURNAL DE BOTANIQUE VH. fnexicmmin montre sur les mêmes coupes longitudinales des poches totalement sphériques, d'autres plus allongées et de véritables canaux sécréteurs énormes. Dans ce genre les poches endodermiques sont toujours in- terfasciculaires, comme les canaux des Héléniées, et éloignées de l'endoderme par une à trois assises de cellules, ou même davantage pour celles de l'écorce. Ces poches sont donc bien une réduction de l'appareil sécréteur continu formé par les canaux. Elles n'existent que dans la tige souterraine. V,' H. tenuifoliuin n'a pas de rhizome. La partie souterraine de la mince tige verticale n'a pas de canaux, ni de poches. Dans le genre Gaillardia [G. arisiata Pursch, G.pttlchella, G.ainblyodo7i].G2iy^ G. lanceoiata Wichyi.^ G. Driwzo]idnT)Q.), la tige n'a pas de canaux sécréteurs; le rhizome en possède {G. arisiata)\ ils s'arrêtent, comme toujours en pareil cas, au niveau du sol. Toutefois j'ai trouvé des traces de canaux dans la tige aérienne de Gaillardia pîdckella. Au point d'insertion d'une feuille et de son rameau axillaire, il y a, à droite et à gauche, deux ou trois très courts canaux, véritables poches sécrétrices étroites, ne rappelant nullement les énormes poches de la feuille des Tagetes et Athanasia. La recherche méthodique de tels organes nécessiterait plus de temps que ne le comportent les résultats d'une telle étude. Le fait de leur présence n'a rien d'étonnant ; les canaux étant souvent plus volumineux à la base des feuilles, il est naturel que l'on en retrouve parfois des traces en ce point, lorsqu'ils manquent dans le reste de la tige. On trouve des canaux sécréteurs dans la tige, chez les genres Palafoxia (P. texana *) ^ Lasthenia* [L. glabratd)^ Flaveria, qui appartiennent comme les précédents à la sous- tribu des Héléniées-Héléninées, Les genres possédant des poches dans les feuilles appar- tiennent aux Tagétininées. Tribu des Hélianthées. Toutes les espèces examinées jusqu'alors, et faisant partie de ce groupe, tel que le comprenait De Candolle, renferment A. Col. — Sur l'appareil sécréteur interne des Composées. 317 des canaux sécréteurs dans leur tige. Ces canaux sont endo- dermiques, et très souvent aussi il y en a dans la moelle. Bentham et Hooker ont introduit dans les Hélianthées les deux sous-tribus des Galinsoginées et des Madinées qui étaient placées par De CandoUe dans les Héléniées. Les Galinsoginées de De CandoUe se subdivisent en Euga- linsoginées et Sphénogynées. La première subdivision seule entre dans les Hélianthées (B. et Hook.) ; la seconde passe dans les Arctotidées dont elle se rapproche anatomiqueraent par le manque de canaux sécréteurs dans la tige. Parmi les Galinsoginées, les genres Tridax [T. proctim- beiis), Galitisoga {G. brachystephana\ Sogalgina {S. trilobatd) [anciens Eugalinsogées de DC] et Baldiuna (B. imdtïflora Nutt) [Gaillardiées DC] ont des canaux endodermiques parfois médullaires [Gali'usoga, Tridax, Sogalgina). Assez larges, les canaux se prolongent jusqu'aux extrémités de la tige. L'appareil sécréteur de ce groupe est semblable à celui des autres Hélianthées. En ce qui concerne le genre Baldtdna, je n'ai examiné la tige que près des capitules ; aussi la situation dorsale des canaux, qui est rare chez les Hélianthées, n'existe peut-être pas dans les autres régions de la tige. Pour les Madinées, Solereder mentionne la présence de canaux sécréteurs dans les tiges de Madia, et leur absence dans celle de Madavia. Ce dernier genre est composé d'une seule espèce : Madaria elegaiis qui, comme le Madia saliva, possède des canaux sécréteurs peu différenciés dans les régions intérieures et moyennes de la tige ; ils manquent totalement dans les parties supérieures. Par contre, le genre Laya [L. elegaits, L. platyglossa) ne m'a pas offert de canaux, mais n'ayant pas examiné la base de la tige, je ne peux rien affirmer sur le manque absolu de canaux sécréteurs dans la tige chez ces plantes. Le genre voi- sin Hemizonia [H. ftigens) renferme des canaux sécréteurs bien développés. Voici, pour résumer l'objet principal de ces recherches, la liste alphabétique des genres dépourvus de canaux sécréteurs dans leur tige, ou au moins dans la plus grande partie de cet organe. 3i8 JOURNAL DE BOTANIQUE * Acroclinium. * Dimorphoteca. * Leontopodiura. * Actinolepis. Echinops! *. Leyssera ! . Ammobium ! (i). * Elephantopus. * Micropus. * Ambliolepis. * Ethulia. * Pallenis. * Anaphalis. * Eurybia. * Phag-nalon. * Antennaria. * Evax. Pinardia = Aster ( ? ) Anthémis (?). Fila^o!. Podolepis ! * Arctotis. * Gaillardia. * Rhodanthe. * Asteriscus. Gnaphalium 1 *. * Rhynchopsidium. Baeria. Helenium ! *. Sphenogyne ! Calendula! *. Helichrysum ! *. * Tarchonanthus. * Calocephalus. * Helipterum. Tripteris ! * Cardopathium. * Humea. * Venidium. * Cephalophora. Inula ! * (en partie). * Xeranthemum. * Cryptostemma. * Jasonia. * Cupularia. * Laya (?). Les Cynarées à latex ne figurent pas sur cette liste, ainsi que les genres Eîcpatorùwt, Ceniaurea, Aladarïa qui figuraient à tort sur la liste de Solereder. Il faut ■â!)Q\x.\.ç^r ç\\xç. les canatix sécréteuj'S manquent dans les régions supérieures des tiges de Madia, Madaria, Achyropappus , Schkithria. Ajoutons ici, à titre de renseignement, les genres de Labia- tiflores ou Mutisiées où M. Van Tieghem n'a pas trouvé de canaux sécréteurs dans la tige. Ce sont les genres -.Bm^nadesta, Callopappîts , Chaeianthera, Chaptalia, CJuLquïraga, Dicoina, Fîilcadea, Gerbera, Gochnatia, Lerïa, Lucilia, Moqîiima, Ojioserzs, Proiistia, Schlechtendalia, Stifftia, Triptilion. [A suivre.) I. Le signe ! signifie que j'ai contrôlé un fait déjà connu; * signifie note personnelle. Ph. Van Tieghem. — Sur l'androcée des Cucurbitacèes. 319 SUR L'ANDROCÉE DES CUCURBITACÈES Par M. Ph. VAN TIEGHEM. Dans la fleur mâle des Cucurbitacèes, l'androcée offre une constitution singulière, sans autre exemple connu, qui, sous des modifications diverses, parfois assez profondes pour en voiler le caractère, se retrouve dans tous les genres de cette grande famille. Il se compose typiquement d'un verticille de dix étamines, rapprochées deux par deux vis-à-vis de chaque pétale, à anthère basifixe, extrorse, munie de deux sacs polliniques, à une seule exception près, la Telfairie [Telfairia)^ où elle a quatre sacs. Mais de ces cinq paires épipétales, deux seulement, celles qui sont superposées aux deux premiers pétales du cycle quinconcial, se développent complètement ; celle qui est superposée au troi- sième pétale ne développe que l'étamine située du côté des deux premiers, en un mot, l'étamine anodique, l'autre, la cathodique, avorte; les deux autres paires avortent dans leurs deux éléments. Il n'y a donc, en réalité, dans la fleur mâle, que cinq étamines, quatre en deux paires épipétales, la cinquième soli- taire qui, en se déplaçant un peu du côté du plus large espace vide, se trouve en apparence superposée à un sépale. Il en résulte que, dans son ensemble, la fleur mâle est zygomorphe. On peut admettre, si l'on veut, que chaque paire épipétale d'étamines à deux sacs résulte du dédoublement tangentiel d'une seule étamine épipétale à quatre sacs. Mais cette hypo- thèse n'est pas nécessaire. Cette conformation de l'androcée a été établie par moi, il y a plus de trente-six ans, en 1867 (i). Prenant pour exemples les genres Courge ( Cticîirbiid) , Gourde [Lagenarïa) et Luffe {Ltcfa) , j'ai montré, en effet, qu'à la base de la fleur, le faisceau libéroli- gneux médian de chacun des cinq pétales se trifurque, les deux branches latérales cheminant d'abord à côté de la médiane et un I. Ph. Van Tieg-hem : Recherches sur la structure du pistil et sur l'ana- tomie comparée de la fleiir^ Mémoire couronné par l'Académie des Sciences (prix Bordin, 1867], publié seulement en 1871 (Mémoires présentés par divers savants à l'Institut de France, XXI, p. 257, pi. IX, fig. 252-280, 1871). 320 JOURNAL DE BOTANIQUE peu en dedans. En face des deux premiers pétales du cycle quinconcial, les deux faisceaux libéroligneux, tous deux égale- ment bien développés, ne tardent pas à se séparer du pétale et parfois aussi entre eux [Licffa] pour entrer dans les deux éta- mines correspondantes. En face du troisième pétale, le faisceau situé du côté des deux premiers est seul bien développé et se sépare bientôt en pénétrant dans l'étamine correspondante ; l'autre est très grêle et se termine dans le parenchyme de la base, sans faire au dehors aucune proéminence. En face des deux autres pétales, les deux faisceaux de chaque paire sont très grêles et se terminent aussi dans le parenchyme sans paraître au dehors. Les cinq faisceaux grêles représentent évidemment dans le plan de la fleur autant d'étaraines qui ne s'y dévelop- pent pas, qu'on doit donc considérer comme ayant avorté. Depuis cette époque lointaine, j'ai eu, â diverses reprises et encore tout récemment, l'occasion de renouveler mes obser- vations sur les mêmes plantes et de les étendre non-seulement à d'autres genres c\x\ÛMé% [Tk/adtantha, Cticiwiis, Benïncasa, Ecballium, Bryojii'a, Cyclanthera, etc.), mais encore à divers genres exotiques offrant sous ce rapport un intérêt particulier, que je n'avais pas pu étudier dans mon premier travail i^Fevillea, Zanonia, Aciinosteimna, Anguria, etc.). C'est l'ensemble de ces nouvelles recherches qui me permet de revenir aujourd'hui sur cette importante question. Dans chaque paire épipétale, les deux étamines sont parfois libres dans toute leur longueur, soit accidentellement {Liijfa)^ soit constamment ( Thladmntha, Fevillea, Zanonia, Actinostem- ina, etc.). Le plus souvent, elles sont concrescentes, quelque- fois seulement par leurs filets [Sicydium, Schizopepoii), ordi- nairement dans toute leur longueur, de manière à simuler une étamine unique à quatre sacs poUiniques {Czicurbita, etc.) et à faire croire que la fleur ne possède que trois étamines : deux épipétales à quatre sacs et une épisépale à deux sacs, ou plus exactement deux étamines et demie. C'est la manière de voir qu'a exposée Naudin en 1855 (i), et que j'ai, en 1867, tout en la précisant, confirmée dans une certaine mesure par la disposition des faisceaux libéro- I. Ann. des Se. nat., 4° série, Bot. IV, p. 11, 1855. Ph. Van Tihghkm. — Sur l'androcee des Cucurbitacées. 321 ligneux à la base de la fleur, telle que je lai fait connaître alors et que je l'ai rappelée plus haut. Tout en démontrant la dualité des cinq termes de l'androcee, j'admettais, en effet, que les deux faisceaux de chaque paire épipétale correspondent à une seule étaraine à quatre sacs, tandis qu'aujourd'hui je consi- dère décidément chacun d'eux comme représentant une étamine entière à deux sacs. La différence de ces deux interprétations n'est d'ailleurs pas très grande et même elles se confondent en une seule si l'on admet que chaque paire résulte du dédouble- ment tangentiel d'une étamine à quatre sacs, comme il a été dit plus haut. Lorsqu'elles sont libres dans toute leur longueur, les deux étamines de chaque paire peuvent rester rapprochées côte à côte vis-à-vis du pétale correspondant {Lttffa, Thladian- tha, etc.); c'est là, pour ainsi dire, la disposition normale et typique, dont les précédentes dérivent par rapprochement et les suivantes par écartement. Mais le plus souvent elles s'écar- tent alors l'une de l'autre en divergeant à partir de la base et viennent se placer au milieu des espaces vides voisins, de ma- nière à paraître superposées aux sépales {^Fevillea , Zaïiom'a, Acti'nosteminay etc.). Dans ce cas, les botanistes descripteurs les disent insérées là où ils les voient du dehors dans la fleur épa- nouie, c'est-à-dire épisépales. Que ce soit là une erreur, c'est ce dont il est facile de s'assurer en pratiquant une série de coupes transversales à la base de la fleur. On voit alors, dans les Fevillea, par exemple, les cinq étamines s'insérer, quatre en deux paires vis-à-vis des deux pétales, une de chaque côté de la crête médiane du pétale, la cinquième contre la crête du troisième pétale du côté qui regarde les deux premiers. C'est seulement plus haut qu'on les trouve alternes aux cinq crêtes, c'est-à-dire épisépales. Il en est de même dans les Zanoiiia et les Actinosteinma. Dans tous ces genres, les faisceaux libéro- ligneux staminaux sont aussi disposés, à la base de la fleur, comme dans les Cucîirbita. L'épisépalie n'est donc ici qu'une apparence, résultant d'une légère déviation latérale dont la cause mécanique est évidente, et la fleur mâle, bien que parais- sant actinomorphe, n'en reste pas moins zygomorphe en réalité, comme dans tous les autres genres. L'avortement partiel de l'androcee va quelquefois plus loin OCTOBBB-NOVBMBRB I903. 322 JOURNAL DE BOTANIQUE que d'ordinaire, en accusant davantage la zygoraorphie de la fleur. Si les deux étamines de chaque paire épipétale sont concrescentes tout du long, l'étamine solitaire épisépale peut avorter complètement ; de sorte que l'androcée se réduit en apparence à deux étamines épipétales à quatre sacs poUi- niques {Angurïa , Gnram'a, etc.). Dans les Cyclanthères {Cy- clantherd)^ ce sont, au contraire, les quatre étamines des deux paires épipétales qui avortent totalement, l'étamine solitaire se développant seule en se dirigeant suivant l'axe de la fleur, dont elle paraît prolonger le pédicelle au-dessus de la corolle. Tous les botanistes admettent que l'androcée de ces plantes se compose des cinq étamines ordinaires, concrescentes dans toute leur longueur; il y a là une erreur à rectifier : la colonne poUinifère ne possède, en efïet, qu'un seul faisceau libéroli- gneux. On sait d'ailleurs que, dans ce genre, la fleur femelle n'a aussi qu'un seul carpelle, par suite de l'avortement de deux des trois carpelles normaux. Les deux sacs poUiniques de chaque anthère sont tantôt droits et alors disposés, sur la face externe du connectif, c'est- à-dire sur la face inférieure de la feuille, le plus souvent en long {Thladiantha, Fevïllea, Actinosiemma, etc.), rarement en tra- vers yZanonia, Cyclantherà), tantôt reployés plus ou moins for- tement en forme de N. Dans le second cas, qui est le plus fré- quent, le reploiement a toujours lieu en sens inverse dans les deux étamines de chaque paire, de manière que la paire soit symétrique par rapport à son plan médian, sans qu'il y ait lieu pourtant, lorsque les deux étamines de la paire sont con- crescentes tout du long, de tirer de cette symétrie un argu- ment en faveur de la simplicité de l'organe ainsi constitué, comme l'a cru Naudin (i). Qu'ils soient droits, en long ou en travers, ou qu'ils soient reployés en N, les deux sacs poUiniques de chaque anthère s'ouvrent toujours chacun par une fente propre, longitudinale, transversale ou sinueuse, située de part et d'autre de la cloison qui les sépare et qui persiste jusqu'à la fin. Ces deux fentes, toujours bien distinctes, étant très voisines, les botanistes des- cripteurs, ici comme dans tous les autres cas de déhiscence I. Loc. cit., p. 13. Ph. Van Tieghem. — Sur l'androcée des Cucurbitacees. 323 longitudinale, les confondent en une seule, comme ils confon- dent dans ce qu'ils appellent « une seule loge » les deux sacs poUiniques voisins. Il y a là une erreur universellement répan- due, qu'il serait grand temps de corriger. En ce qui concerne les Cucurbitacees, Bâillon a été jusqu'à dire que «>.. péricarpe ; 7"^., tégument séminal ; ^/., assises jjlince mais Ic té- à aleurone. — Gr. : 220. ' gument séminal se trouve représenté par une assise très nette de cellules à contenu brunâtre. Les cellules tubulaires montrent, avec l'espèce de M. Chevallier, beaucoup de ressemblance. Les fruits du Merostachys Riedelïana Rupr. {2) diffèrent des Bambusées que nous venons d'examiner par un plus grand 1. Mission Chari-Lac Tchad. 2. Les échantillons de cette Bambusée du Brésil nous ont ég-alement été pro- curés par M. Hackel à qui nous sommes heureux d'adresser ici nos remerciements. p. GuÉBiN. — Développement du fruit et de la graine des Bambusèes. 331 développement du péricarpe. Ce dernier comprend en effet, dans la région externe, cinq à six assises de cellules fortement sclérifiées et développées dans le sens radial, tandis que les élé- ments de la zone moyenne sont écrasés et plus ou moins résorbés. Certaines cellules parenchymateuses, encore intactes, de la zone profonde, sont allongées tangentiellement au voisi- nage de l'endocarpe constitué par des cellules tubulaires, très régulières de forme et presque accolées les unes aux autres. Il résulte des quelques observations qui précèdent que les Bambusèes présentent, sous le rapport du développement et de la structure anatomique du fruit et de la graine, les mêmes carac- tères que les autres Graminées. L'étude du développement dans le genre Bambiisa nous a montré en effet que l'ovule, longuement inséré sur la paroi ova- rienne, est bitégumenté, et que chaque tégument ne comporte que deux à trois assises cellulaires. En outre, des deux tégu- ments ovulaires, l'externe est résorbé peu de temps après la fécondation, de telle sorte que le tégument interne contribue seul à la formation du tégument séminal. Ce tégument séminal est toujours très visible à la maturité du fruit, en général sous la forme d'une seule assise cellulaire, l'assise externe à éléments plus petits se trouvant fortement comprimée {Bantbusa Sùnoiii, B. arundijiacea, etc.. Merosia- chys Riedeliana). En ce qui concerne les modifications de la paroi ovarienne, nous voyons aussi que, chez toutes les Bambusèes étudiées par nous, la résorption de la zone moyenne est un fait constant, tandis qu'en revanche, l'endocarpe persiste toujours à l'état de cellules allongées dans le sens du grand axe du grain {cellules tubulaires) . L'existence de plusieurs assises de cellules à aleurone, chez la plupart des espèces examinées, constitue un fait assez parti- culier qui ne se rencontre que chez un nombre restreint de Gra- minées. 332 JOURNAL DE BOTANIQUE REMARQUES SUR LES SPHACÉLARIACÉES {Suite) Par M. Camille SAUVAGEAU. Chapitre XIV. — Hémiblastées, Holoblastées, ACROBLASTÉES, DiCHOBLASTÉES. M. Reinke divise les Sphacélariacées en deux groupes d'après l'orig-ine des rameaux. Les Acroblastées Rke {Halop- terïs, Stypocmiloii... etc.) sont les Sphacélariacées dont les rameaux naissent directement du sphacèle. l^&s Hypacroblastées Rke {Sphacella , Sphacelaria... etc.) sont les Sphacélariacées dont les rameaux naissent d'un article secondaire, par consé- quent au-dessous du sphacèle. L'auteur admet que la ramifica- tion est monopodiale dans les deux cas. J'ai consacré les chapitres précédents à l'étude des Hypa- croblastées (moins le genre Cladostephtis). Avant de com- mencer l'étude du second groupe, je veux indiquer la manière dont j'interprète l'origine des appendices dans l'ensemble de la famille et, par suite, les raisons pour lesquelles j'ai changé la terminologie usitée par M. Reinke. « « Chez les Hypacroblastées , un rameau normal naît toujours d'un article secondaire jeune, généralement un article secon- daire supérieur, c'est-à-dire d'un demi-article primaire. Il est toujours inséré entre deux cloisons transversales de l'axe : celle de dessus sépare l'article fertile de l'article primaire immédiate- ment plus jeune, celle de dessous le sépare de l'article secon- daire inférieur appartenant au même article primaire; en d'autres termes, la base d'insertion d'un rameau est limitée par une cloison primaire, supérieure, et une cloison secondaire, inférieure (fig. 48, A). Pour rappeler cette origine, je propose d'appeler rameaux héutigènes, ou hémiclades , les rameaux qui naissent d'un demi-article primaire; les Sphacélariacées à rameaux hémigènes seront des Hémiblastées, terme qui, dans la C. Sauvageau. — Remarques sur les Sphacélariacées. 333 suite de ce Mémoire, remplacera celui d'Hypacroblastées. Un axe de Sphacélariacée hémiblastée, dont les seules productions latérales sont des rameaux, est un monopode. Les poils des Hémiblastées n'ont pas la même origine que les rameaux (fig, 48, B). Le sphacèle de l'axe sépare, plus ou moins près de son sommet, un sphacèle lenticulaire qui devien- dra le poil ; le reste du sphacèle con- tinue à s'allonger dans la précédente direction. L'origine latérale du sphacèle lenticulaire n'est qu'apparente ; en réalité, ilestle spha- cèle de l'axe rejeté sur le côté, et, par conséquent, le poil est le véritable pro- longement de l'axe ; un axe comprend donc autant de gé- nérations superpo- sées qu'il porte de poils, c'est un sym- pode. La première cloison transver- sale, ou cloison pri- maire, qui divise le sphacèle de l'axe sympodial pour former un nouvel article primaire, s'appuie toujours contre la cloison en verre de montre qui limite le spha- cèle lenticulaire, et qui limitera aussi la base du poil. Un poil d'Hémiblastée s'appuie donc sur une cloison primaire de l'axe, tandis qu'un rameau hémigène est inséré entre deux cloisons. Les Hémiblastées, dont les seuls appendices sont des rameaux {S. britannica... etc.), pourraient être nommées ko7uo- cladées, par opposition aux hétérocladées {S. cirrosa... etc.) qui portent simultanément des rameaux et des poils. Cette Fig. 48. — Schéma du cloisonnement et de la ramification d'une Hémiblastée : A, Ramification monopodiale. — ^.Ra- mification moiiopodiale et sympodiale, le filament produit simultanément, vers le sommet, un poil et un rameau; /, cloison primaire; ^, cloison secondaire. 334 JOURNAL DE BOTANIQUE subdivision serait pour le moment de peu d'intérêt, car les hété- rocladées sont parfois complètement ou presque complètement dépourvues de poils. Un sous-groupe qui renfermerait les espèces dont le thalle est composé de filaments simples ou de fdaments portant des poils sans porter de rameaux, serait peut-être plus naturel. En effet, le 5". radïcans et les espèces voisines, ^S. olïvacea, S. caespitula , présentent des rameaux irrégulièrement espacés qui naissent des péricystes. Ces rameaux ne sont pas comparables à ceux des autres Héraiblastées, mais aux pousses adventives, tardives et surajoutées, qui, chez certaines Holoblastées {Halo- pteris scoparia, fum'ctilaris... etc.), prennent aussi naissance dans les péricystes et modifient l'architecture primaire de la plante. Si tous les appendices de ces espèces ont réellement cette origine, ce dont je n'ai pu m'assurer, elles seraient des Hémiblastées sans rameaux et mériteraient de constituer une subdivision des Acladées. On dit que les rameaux des Acroblastées de M. Reinke naissent du sphacèle. En regardant les choses de plus près, ceci devient inexact; l'acroblastie est apparente et non réelle. Voici ce qui se passe. Une pousse en voie d'accroissement isole un sphacèle lenti- culaire comme pour former un poil d'Hémiblastée (fig. 49, A)^ mais le résultat est différent. Bientôt, en effet, une cloison trans- versale sépare, dans le haut du sphacèle lenticulaire, une petite cellule terminale (fig. 49, B) ; or, le sphacèle lenticulaire étant le vrai sphacèle de l'axe, cette cloison transversale est l'homo- logue de celle qui, chez toutes les Sphacélariacées, sépare au- dessous d'elle un article primaire. La petite cellule est donc le sphacèle normal, mais épuisé, de la génération qui finit, un spha- cèle terminal, identique au sphacèle en calotte qui termine le pied des propagules ; la cellule sous-jacente, plus grande, qui faisait aussi partie du sphacèle lenticulaire, ne peut donc être qu'un article primaire; c'est le dernier de la génération. Cet article primaire, au lieu de diviser son noyau en deux pour produire deux articles secondaires superposés, comme dans le schéma général, s'allonge latéralement et produit un C. Sauvageau. — Remarques sur les Sphacélariacèes. 335 A y rameau inséré sur toute sa hauteur; c'est un sphacèle rainéal. Le rameau se comporte comme l'axe sur lequel il est né; comme lui, il se ramifie en sympode. Tel est le seul mode de ramifica- tion de ces plantes (i). L'origine des rameaux n'est donc pas plus sphacélaire que chez les Hémiblastées ; elle est pareillementlatérale. Les rameaux empruntent , à leur base, toute la hau- teur d'un article primaire, au lieu d'un demi-article primaire ; ils équivalent à deux rameaux superpo- sés et soudés d'Hémi- blastée. Pour rappeler leur origine, je les appel- lerai ra^neaux hologènes ou holoclades, et les Spha- célariacèes à rameaux ho- logènes seront des Holo- blastées, terme qui, dans la suite de ce Mémoire, remplacera celui d^ Acro- blasiées avec le sens qu'y attachait M. Reinke. Le sphacèle lenticu- laire se divisant en deux cellules superposées très inégales, la cloison trans- versale primaire qui appa- raîtra dans le sphacèle de l'axe sympodial s'ap- puiera sur la plus grande cellule, c'est-à-dire sur la cellule mère du rameau. En consé- quence, bien qu'un rameau hologène ne soit point homologue d'un poil d'Hémiblastée, sa base d'insertion, néanmoins, sera Fig. 49. — Schéma du cloisonnement et de la ramification d'une Holoblastée ; A, Le sphacèle lenticulaire est séparé, la cloison primaire qui s'ap- puiera contre lui n'eat pas encore formée. — B, Le spliacèle lenticulaire s'est divisé en une cellule supérieure, ou sphacèle terminal, et une cellule inférieure, plus graiidt-, mère du rameau ou spha- cèle raméal; une cloison primaire s'nppuie contre lui, et l'article primaire s'eat déjà divisé en deux articles secon laires. — C, La figure montre un sphacèle raméal qui s'allonge en rameau, un ra- meau avec son sphacèle axillaire non modifié, et un autre rameau avec son sphacèle axillaire trans- formé en poil. Pour simplifier, on a supposé que les rami-aux sont simples. Les rameaux s'appuient sur les cloisons primaires de l'axe, de deux en deux. — p, cloison primaire; j, cloison secondaire. I. On parle ici uniquement des rameaux normaux ou primaires, et non des rameaux adventifs ou des rameaux de remplacement qui modifient ultérieure- ment l'architecture générale de la plante. 336 JOURNAL DE BOTANIQUE pareillement appuyée contre la cloison primaire séparant deux générations successives (fig. 49, C). Par suite du déve- loppement du rameau, le sphacèle terimnal, repoussé à son aisselle, devient sphacèle axillaïre. Celui-ci subira des sorts divers, suivant les cas ; ou bien il restera sans changements, ou se transformera en un seul poil ou un unique sporange, ou bien se cloisonnera pour donner un coussinet stérile ou plusieurs poils, ou plusieurs sporanges, mais ceci ne change rien à l'in- terprétation générale. Un poil dHoloblastée est donc toujours terminal d'une génération, au même titre qu'un poil d'Hémi- blastée. Que la cellule originelle d'un poil se cloisonne ou non, le phénomène est d'importance accessoire; le cloisonnement axillaire est le résultat de l'adaptation à une fonction, la produc- tion de poils multiples ou de sporanges multiples. D'ailleurs, ■ on a vu que, si les poils d'Hémiblastées sont généralement simples, ils sont parfois géminés, comme dans le groupe du vS. radicans ; les touffes de poils de VHalopf. scoparia, par exemple, sont identiques ; la seule différence est que le cloison- nement qui augmente leur nombre a été poussé plus loin. Pour la raison exposée précédemment, le sphacèle axillaire paraîtra appuyé sur la première cloison primaire du rameau; toutefois, lorsqu'il est de petites dimensions, la cloison pourra légèrement le dépasser, mais ceci est une déviation sans importance. Un poil d'Holoblastée paraîtra toujours placé à l'aisselle d'un rameau; on a vu aussi (fig. 48, B) qu'un rameau d'Hémiblastée naît souvent au-dessous d'un poil, et que celui-ci semble pareille- ment à son aisselle; la position finale est donc la même, mais, tandis que, chez les Hémiblastées, le poil se développe d'abord et le rameau ensuite, l'inverse se présente chez les Holoblastées. Les rameaux des Hémiblastées sont isolés ou opposés ; ils pour- raient même être verticillés ; ceux des Holoblastées, au con- traire, sont nécessairement isolés. Toutes les ramifications des Holoblastées étant sympodiales, les expressions ramules, rameaux, pousses définies, n'ont qu'une valeur relative, et servent à désigner des parties plus ou moins longues d'appa- rence appendiculaire. Les organes reproducteurs des Hémiblastées ne naissent jamais à la place d'un poil, ils ne dérangent pas la disposition monopodiale. Ceux des Holoblastées résultent de la transfor- C. Sauvageau. — Remarques sur les Sphacélariacées. 337 mation du sphacèle axillaire, par conséquent sont terminaux, et ne dérangent pas la disposition syrapodiale. Les deux schémas précédents s'appliquent à l'ensemble des Sphacélariacées étudiées par M. Reinke, Toutefois, une plante de Kerguelen, récoltée par les expé- ditions américaine et anglaise du pas- sage de Vénus, constitue un troisième type de ramification. J'ai créé pour elle le genre Alethocladus . U Aleihocladus est ramifié et com- plètement dépourvu de poils. Tous ses rameaux naissent du sphacèle , et il est actuellement la seule Sphacéla- riacée sympodiale qui soit réellement et totalement acroblastée. Le sphacèle lenticulaire donne d'emblée un rameau (fig, 50) et l'aisselle de celui-ci est tou- jours nue. Un rameau est le prolon- gement de la génération précédente ; il a donc la même valeur qu'un poil d'Hémiblastée ou qu'un sphacèle axil- laire d'Holoblastée, mais les produc- tions latérales ayant tout à fait l'ap- parence de rameaux, je les appellerai, pour éviter des périphrases, r agneaux acrogènes ou acroclades. Naturelle- ment, ceux-ci s'appuient par leur base contre une cloison primaire de l'axe sympodial, séparant deux générations successives. Le genre Alethocladus constitue à lui seul la divi- sion des Acroblastées , et, dans les pages qui vont suivre, l'acroblastie sera donc prise dans un sens différent de celui que M. Reinke lui avait accordé. La connaissance de ces rameaux acrogènes fait comprendre plus facilement la structure de certains Halopteris. En effet, une penne ^H.filicina, à ramification abondante et dense, est un rameau hologène sympodial avec un sphacèle axillaire qui OCTOBRE-NOVEMBRE 1903. Fig. 50. — Schéma du cloisonne- ment et de la ramification d'une Acroblastée. L'aisselle des ra- meaux est nue. 338 JOURNAL DE BOTANIQUE reste intact, ou s'allonge, ou se ramifie, ou devient un sporange. Mais, tandis que les premiers rameaux qu'elle porte présentent aussi un sphacèle à leur aisselle, sont hologènes, les derniers en sont dépourvus, sont acrogènes, comme ceux de \ AletJwcladîts . Pour savoir la nature de ceux-ci, il n'est pas nécessaire d'assister au cloisonnement spha- célaire ; il suffit de constater qu'ils sont insérés en coin sur une cloison transversale, et que leur aisselle est libre. Sous ce rapport, V Halopteris filicina, et deux espèces nouvelles du même genre, décrites plus loin, sont intermédiaires entre les Holoblastées et les Acroblastées. Il m'a semblé préférable, cependant, de considérer l'acroblastie comme un cas spécial et non comme une particularité de l'holoblastie. D'autre part, comme je l'ai déjà fait remarquer antérieure- ment, les Sphacelaria australasiens à poils pedicellés sont un lien entre les Acroblastées et les Hémiblastées. Enfin, j'ai établi le nouveau genre Disphacella et le groupe des Dichublasiées pour une espèce qu'on n'a pas étudiée depuis Lyngbye, le Sphacelaria retictdata. Un filament, après s'être allongé pendant un certain temps, et s'être cloisonné suivant le procédé général en articles primaires et secondaires, élargit son sphacèle, qui se creuse ensuite au sommet et pousse latéra- lement deux cornes égales (fig. 51). Chacune de celles-ci devient le sphacèle d'un nouveau filament. La dichotomie se continue ainsi un nombre de fois indéterminé. L'aspect du thalle ressemble à celui d'un propagule de Sph. divaricata plusieurs fois ramifié, comme l'a bien compris M. de Toni qui, dans son Sylloge [95, p. 509], place ces deux plantes l'une près de l'autre, parmi les specïes ïncertœ; toutefois, la valeur en est toute diffé- rente. Dans le ►S. divaricata , en effet, il y a production d'un sphacèle en calotte, et les deux cornes qui naissent au-dessous ne sont pas le résultat de la bifurcation d'un sphacèle ; elles cor- respondent à deux rameaux opposés. Dans le Disphacella , au contraire, il n'y a pas production de sphacèle en calotte, c'est le sphacèle lui-même qui se bifurque. Les Dichoblastées se rapprochent des Acroblastées en ce sens que toutes leurs ramifications ont la même valeur, mais le C. Sauvageau. — Remarques sur les Sphacélariacées. 339 procédé qui les fournit est différent. UAlethocladus est une Acroblastée sympodiale, le Disphacella est une Acroblastée dichotome. En outre, l'unique espèce connue jusqu'à présent dans ce groupe présente un autre caractère qui semble plutôt d'impor- tance spécifique. Elle possède, en effet, des péricystes d'ovi naissent des rameaux tardifs qui se dichotomisent aussitôt ; or, Fig. 51. — Schéma du cloisonnement et de la ramification d'une Dichoblastée. ces rameaux comparables à ceux des ^S. radî'cans et olivacea [Acladées) sont pareillement à considérer comme adventifs. Si la plante ne présentait pas ces péricystes, elle ne produirait pas de rameaux adventifs, et la ramification serait exclusivement dichotome. La division de la famille des Sphacélariacées en quatre sec- tions paraît bien naturelle. La section des Dichoblastées est plus différente des autres que celles-ci ne le sont entre elles. On peut dire en effet que l'axe des Hémiblastées, Holoblastées et Acroblastées, qu'il soit monopodial ou sympodial, est constitué par la superposition d'holoclades. On a démontré, en effet, que le sphacèle lenticulaire est le OCTOBRB-NOVBMBRB I903. 340 JOURNAL DE BOTANIQUE sommet de la g-énération finissante, et que la cloison en verre de montre, qui le limite intérieurement, est de valeur égale à la cloison transversale plane qui isole un article primaire dans le sphacèle d'un axe en voie d'accroissement monopodial. Si la croissance s'arrêtait complètement après la séparation du sphacèle lenticulaire, la grande cellule sur laquelle celui-ci est inséré conserverait simplement la valeur d'un article primaire. Mais, généralement, la poussée protoplasmique dans la grande cellule est assez vive, et son accroissement assez rapide, pour que la cloison en verre de montre soit de très bonne heure repoussée sur le côté, et que la grande cellule devienne le sphacèle de la génération suivante. En s'allongeant et fonc- tionnant comme sphacèle, elle continue l'axe sympodial. Mais puisque ce sphacèle était auparavant un article primaire de la génération finissante, son allongement est tout à fait comparable à celui de l'article primaire, séparé du sphacèle lenticulaire, qui, chez les Holoblastées, produit un rameau hologène. L'axe sympodial est donc formé par des bases d'holoclades placées bout à bout. Ceci s'appHque aux trois sections. La différence entre elles est que les rameaux hologènes des Holoblastées naissant habituellement à des intervalles réguliers, chaque tron- çon constitutif de l'axe sympodial correspond à 1-2-3 articles primaires, tandis que les rameaux acrogènes des Acroblastées (de l'unique espèce connue) et les poils des Hémiblastées naissant à des intervalles irréguliers, les tronçons constitutifs de l'axe comprennent un nombre variable d'articles primaires. Chapitre XV. — Dichoblastées et Acroblastées. A. — Disphacella reticulata Sauvageau mscr. Syn. Sphacelaria retiailata Lyngbye. Lyngbye a mentionné pour la première fois l'existence du Sphacelaria reticulata dans le Flora Danica [18, pi. 1600] par une courte diagnose accompagnée de figures. Il reproduisit cette diagnose dans le Tentamen [19, p. 106] en la faisant suivre d'une description explicative. Les figures i et 2 dessi- C. Sauvageau. — Remarques sur les Spiiacélariacées. 341 nées par Lyngbye montrent bien le port tout particulier de la plante; la figure 3 représente un filament sur lequel sont accolées des masses hémisphériques dues probablement à des corps étrangers, tandis que la figure 4 représente un filament portant trois masses sphériques pédicellées « ... capsulas ova- tas pedunculatasque ad latera ramorum hic illic dispositas... » ressemblant à des sporanges. Le savant danois émet l'idée que cette nouvelle espèce, d'aspect singulier, pourrait bien être une variété du Sph. pennaia. Cette opinion fut adoptée par C. Agardh [28, p. 28] qui l'appela kS. cïrrosa var. reticulata, mais J. Agardh [48, p. 33] rétablit l'indépendance de l'espèce de Lyngbye. Kûtzing n'a pas eu la plante sous les yeux, et je crois que M. Reinke est le seul auteur qui l'ait ultérieurement étudiée. Je rapporte sans hésitation, dit M. Reinke [89, 2, p 65], le 6'. reii'czilata Lyngbye au kS. cirrosa ; en effet, un exemplaire original de l'Herbier de Kiel complète la description et la figure données par Lyngbye, en ce qu'il présente un état bizarre du ^S. cirrosa, consistant surtout en rhizoïdes ramifiés et rampants, état qui doit être provoqué par des conditions anormales de végétation. D'ailleurs, ajoute-t-il, Lyngbye a lui-même pensé que le 6'. reticulata pourrait bien appartenir au S- pennata {S. cirrosa). L'auteur a rencontré près de Kiel le début d'un semblable état reticulata lorsque des rhizoïdes longs, rampants, ramifiés sortaient d'ar- ticles isolés de 5'. cirrosa ; il a vu plusieurs fois ces rhizoïdes naître, par deux, d'un sphacèle div-isé par une cloison longitu- dinale, et il a représente ce cas particulier \loc. cit.^ pi. 42, fig-8]. L'examen du 5'. reticulata m'a conduit à un résultat exacte- ment inverse et, comme je l'ai dit dans le chapitre précédent, j'ai dû établir pour lui un nouveau genre Disphacella qui est même actuellement l'unique représentant de la section des Dichoblas- tées. Le D . reticulata diffère du iS'. cirrosa autant par sa struc- ture que par sa ramification. Les rhizoïdes dont parle M. Reinke n'ont rien de commun avec lui ; on peut les trouver chez toutes les Sphacélariacées ; qu'un filament soit large ou grêle, une tron- cature régénère souvent des rameaux, sur le côté diiigé vers le sommet, mais produit aussi parfois des rhizoïdes; d'autres fois, un rameau, au lieu de se terminer en pointe normale, se termine, 342 JOURNAL DE BOTANIQUE sans qu'il y ait blessure, en un ou deux rhizoïdes. Ces anomalies se présentent très probablement lorsque le sommet, intact ou tronqué, est en contact prolongé avec un support, mais, que ces rhizoïdes soient simples ou ramifiés, ils ne peuvent être comparés aux filaments du Disphacella. Hofmansgave, où Lyngbye récolta le D. retïculata, est encore la seule localité où cette plante soit connue. L'Herbier du Muséum de Copenhague en renferme quelques exemplaires recueillis en mars 1867 par Mme Caroline Rosenberg dans la même localité. Une répartition géographique aussi limitée n'est sans doute qu'apparente et doit tenir à l'habitat et à la très faible taille de la plante, qui est l'une des espèces les plus grêles parmi celles à vie indépendante. Lyngbye l'a rencontré parmi d'autres Algues, sur V Ahitfel- tïa pb'cata et d'autres plantes marines. J'en ai trouvé quelques fragments en étudiant un « Sphac. spmulosa » récolté par lui et conservé dans l'Herbier de Copenhague; les deux espèces sont probablement souvent mélangées ; on en reparlera plus loin à propos de VHaL sptJiulosa. Lyngbye en a conservé plusieurs exemplaires récoltés par lui-même ou par Hofman-Bang ; je les ai tous vus stériles. Un petit sachet, portant écrit de sa main : « cum fructu legi. Ceraimum! reiïcttlatwit ad intérim, Febr. i8i6inveni in Fuco plicato..., etc., ad litt. Hofmansgave. Delineavi » renfermait trois minuscules exemplaires; j'en ai préparé un qui était pareillement stérile. Les plus grands exemplaires que j'ai vus n'atteignaient pas un centimètre, mais aucun n'était pourvu de base, le D. reticti,- lata se présente sous forme de filaments d'origine dichoto- mique, rectilignes ou plus ou moins courbés (fig. 52, A)^ cylindriques ou s'élargissant graduellement de la base au sommet, jusqu'à atteindre 40-50 [x de diamètre; puis, brusque- ment, ils se ramifient dans des plans quelconques, en dicho- tomies plus ou moins irrégulières qui, sur les préparations imparfaitement étalées, présentent l'aspect d'un réseau que rappelle le nom spécifique choisi par Lyngbye. Ces dichoto- mies grêles, représentées sur les figures 52 et 53, où elles sont supposées dans un même plan, mesurent 22 à 30 [x de diamètre. Les filaments larges étaient souvent couverts de Diatomées et l'épaisseur de la paroi renfermait fréquemment un parasite C. Sauvageau. — Remarques sur les Sphacélariacées. 343 Fig. 52. — Disphacella reticulaia Sauv. — Port de la plante : A, Tous les filaments repré- sentés proviennent de dichotomies. — B , Un filament large a produit deux pousses adventives abondamment dichotomisées (Gr. 14). 344 JOURNAL DE BOTANIQUE unicellulaire (probablement une Chlorophycée), dont Lyngbye a déjà signalé la présence, qui masquait la structure et le cloi- sonnement. On reconnaît cependant qu'ils ont une grande ressemblance avec ceux du ^S. olivacea ; le filament de la figure 53, C, est représenté au même grossissement que ceux de la figure l'j ^ F, G, du tS*. olivacea. Les articles sont cloisonnés longitudinalement et transversalement, laissant çà et là un péricyste rempli de matière brune tannifère. Ces péricystes peuvent, mais assez rarement, produire des branches grêles, abondamment dichotomes, d'aspect et de structure identiques à celles dont il a été question plus haut. La figure 52, B , repré- sente deux thalles dichotomes, nés de deux péricystes sur un filament large, tronqué aux deux bouts, dont l'origine était une dichotomie, comme l'indique la courte branche insérée à son extrémité inférieure. La structure des filaments grêles (fig. 53, D, E) rappelle celle des filaments larges, mais est moins nette. Il est possible que certaines portions d'articles non cloisonnées transversale- ment soient aussi des péricystes. Le filament de la figure 53, E, montre deux courbures en genoux que l'on pourrait attribuer à des péricystes se développant en rameaux. Cependant, il est possible que ces courbures soient simplement les témoins de dichotomies dont une seule branche s'est normalement déve- loppée, l'autre ayant avorté sous forme d'une simple protubé- rance, car, lorsqu'un péricyste se développe en rameau sur un filament long, il n'entraîne pas la déformation et la courbure de celui-ci. Je n'ai vu aucun rhizoïde. La dichotomie des branches grêles se constate facilement. Un rameau divise pendant quelque temps son sphacèle, suivant le mode ordinaire, par une cloison transversale primaire, iso- lant un article primaire. Puis, le sphacèle s'élargit (fig. 53, D,) se creuse à son sommet, provoquant ainsi la formation de deux cornes latérales, symétriques, qui deviennent chacune le spha- cèle d'un nouveau rameau. Parfois, la première cloison qui apparaît dans le sphacèle bifide est une cloison longitudinale le séparant en deux moitiés et, dans ce cas, la dichotomie est parfaite; d'autres fois, le cloisonnement est un peu plus irré- gulier, la cloison longitudinale étant un peu oblique ou déviée par une cloison transversale qui se forme avant elle. Quoi qu'il C. Sauvageau. — Remarques sur les Sphacélnriacées. 345 en soit, la ramification se fait constamment suivant le mode dichotome. On a dit antérieurement (chap. XIV) que cette dichotomie ne pouvait être confondue avec celle des propa- gules du Sph. dzvaricata. Le D . retïadata se rapproche donc des espèces de Sphace- laria que j'ai nommées Acladées, par l'absence de véritables rameaux et par la présence de péricystes, mais il s'éloigne de F'&- 53- — Disphacella reticulata Sauv. — C, Fragment d'un filament large montrant le cloisonnement et les péricystes p. D, Un sommet mon- trant les dichotomies. — E, Un autre sommet montrant deux dichotomies incomplètes {C^. E, Gr. 150). toutes les autres Sphacélariacées par sa ramification dichotome ; comme elles, cependant, il se colore en noir par l'eau de Javelle. Je n'en puis donner qu'une diagnose incomplète. On dira plus loin, à propos du Sphac. spimilosa, que, comme celui-ci, le D. reticulata pourrait être une var. patentissima d'une espèce inconnue à l'état caulescent. Disphacella Sauvageau. — Sphacélariacée à thalle dichotome Disphacella reticulata Sauvageau. — Thalle inférieur? Thalle dressé à filaments grêles, enchevêtrés, composés de portions longues 34S. coryinbosa fut carac- térisé de la manière suivante d'après des exemplaires stériles, « Fronde estuposa ; filis caespitosis, ramis infernei paucis, dichotomis, superne subpinnatim decompositis, ramis alternis corymbosis ». La liste de Dickie parut la même année que celle de M. Farlow, mais un peu après. Dans le Rapport général sur les collections recueillies par l'expédition anglaise, publié trois ans plus tard, Dickie [79] a inséré un Mémoire plus complet où il énumère 71 espèces d'Algues marines (Diatomées exceptées) trouvées à Kerguelen, non seulement par Kidder (d'après Farlow) et Eaton, mais par Hooker (Antarctic Expédition, 1840) et par Moseley (Challenger Expédition, 1874). 'L.qs, à^^wyi Sphacelarïa précédents sont encore les seules Sphacélariacêes de cette nouvelle Liste. La diagnose du ^S. coryinbosa est répétée dans les mêmes termes, mais l'auteur cite comme synonyme le S. fimicularis Mont, du Flora antarctïca et celui de M. Farlow. Dickie ajoute: la plante récoltée par Hooker aux îles Falkland, et celle récoltée par Kidder à Kerguelen, sont probablement la même que le S. coryinbosa. Le mot a probablement » laisse croire que l'identification de ces plantes est une simple suppo- sition et non le résultat d'une comparaison des échantillons. L'auteur ajoute un détail intéressant : le Rév. Eaton a récolté le iS. corymbosa en deux localités de Kerguelen, sur des Coquilles de Myti'lus et sur des tubes d'Annélides. Dans son étude des Algues duCapHorn, M.Hariot [88,p.37], ayant à citer le Sph. funïcularis considère au contraire la plante du Flora antarctïca comme se rapportant à cette espèce, et la description de Hooker et Harvey semble lui donner raison. Plus récemment, M. Reinke [91, p. 22] a adopté une manière de voir inverse de celle de Dickie ; il cite simplement le Spk. coryinbosa parmi les synonymes du Sfyp. funiculare, sans aucune explication ni référence ; j'ignore si l'auteur, qui a vu le ►S. affinis original, a pu également étudier le 6^. coryinbosa. 348 JOURNAL DE BOTANIQUE Quoi qu'il en soit, cette espèce devient pour moi le type du nouveau g-enre Alethocladus. La flore de Kerguelen étant très pauvre en espèces, on pou- vait supposer, à priori, avec Dickie, que les plantes récoltées par Kidder et par Eaton appartiennent à la même espèce ; toutefois, ni l'un ni l'autre des collaborateurs n'étant algologue, cette supposition perdait beaucoup de sa valeur, car bien des espèces ont pu passer inaperçues. J'ai donc tenu à comparer les échantillons des deux récoltes. Je dois à l'obligeance de MM, Murray et Blackman la communication d'un exemplaire du kS. corymbosa, conservé au British Muséum, récolté par le Rév. Eaton à Swains Bay, le 30 janvier 1875. Or il concorde parfaitement avec les échantillons de M. Farlow ; l'identification des deux plantes de Kerguelen, supposée par Dickie, est donc exacte. Tous les dessins de la figure 54 ont été pris sur ces derniers, car l'étude en était terminée quand j'ai eu l'exem- plaire de Dickie entre les mains. La plante de Kidder, de 3-4 centim. de hauteur, est de cou- leur très foncée, presque noire ; la touffe récoltée par Eaton que j'ai examinée, de 4-5 centim. de hauteur, est moins noire que la précédente. Le diamètre des filaments diminue légè- rement de la base au sommet ; les touffes semblent compo- sées de tiges principales rendues plus larges par les rhizoïdes qui les entourent, et d'où partent des branches irrégulièrement dispersées, mais jamais opposées, elles-mêmes ramifiées une ou plusieurs fois. Le diamètre et la longueur des branches et de leurs entre-nœuds diminuent graduellement de la base à la périphérie de la touffe. La figure 54, A , représente un échan- tillon sans base ni sommet, montrant le port de la plante ; une touffe renfermera plusieurs individus semblables ; B est un som- met étalé, montrant mieux la ramification. Les branches, qu'elles soient d'ordre primaire, secon- daire, etc., naissent toujours et directement du sphacèle, et l'aisselle des rameaux est toujours nue. Le sphacèle lenticulaire ne sépare donc pas de sphacèle axillaire, et chaque rameau correspond à un poil d'Hémiblastée ; un rameau, et l'axe qui l'a produit, ont la même valeur ; la ramification est uniquement et strictement sympodiale. L'ensemble donne l'impression d'axe C. Sauvageau, — Remarques sur les Sphacelariacées 349 TT ■ -i J « 1 — f-i— . — \' Fig. 54. — Alethocladus corytnbosus Sauv. — A, Portion d'un exemplaire montrant l'aspect de la plante. — B, Un sommet étalé (Gr. 2). — C, D, Portions plus grosbies, tous les ramules et sympodes se terminent en pointe; C, a fini son accroissement ; D continue le sien (Gr. 15). — E, F, G, Sommet de filaments — H, Partie plus âgée (Gr. 150). — /, K, L, A/, Coupes transversales dans la partie cortiquée montrant les variations du cloisonnement interne; la coupe A" passe par l'insertion de cinq rhizoïdes. — N, Branche portée par le filament qui a fourni la coupe J (Gr. 200). 3SO JOURNAL DE BOTANIQUE et de rameaux parce que la g-énération ancienne, qui se continue par le développement du sphacèle lenticulaire, étant plus courte et plus grêle que la g-énération nouvelle, produite par le sphacèle sympodial, semble un rameau divariqué par rapport à l'axe sympodial ; parfois, la différence de diamètre entre le rameau et l'axe est nulle ou est assez faible pour produire l'apparence dichotomique dont parle Dickie. La figure 54, C, représente un fragment périphérique, plus grossi que A et B , où tous les rameaux terminés en pointe ont cessé de s'accroître, l'axe sympodial ondulé se termine en pointe obtuse et cessera bientôt tout accroissement ; celui de la figure D continuera un peu plus longtemps à s'accroître. La branche reste parfois rudimentaire et l'axe sympodial est plus apparent. Plusieurs fois, j'ai observé que la surface de section d'une troncature peut produire une ou plusieurs pousses de remplace- ment identiques aux pousses normales et se ramifiant de même, mais je n'ai jamais vu de pousses adventives, ni par l'examen direct de la plante, ni sur les coupes. La figure 54, E, montre un sphacèle lenticulaire limité par la cloison en verre de montre ; F représente un état plus âgé ; en G, l'axe sympodial et le rameau cesseront bientôt de s'ac- croître. La figure H, prise en un point plus âgé et plus large, montre le cloisonnement variable des articles secondaires ; quand ceux-ci ont un diamètre suffisant, ils présentent plusieurs cloi- sons longitudinales et chacune des cellules ainsi limitée prend 1-2-3 cloisons transversales; quand la partie considérée est étroite, le cloisonnement transversal disparaît et les articles secondaires des rameaux terminés en pointe aiguë sont simples, sans cloisons longitudinales ni transversales. Le rapport entre la largeur et la hauteur des articles varie suivant les articles considérés. Je n'ai pas réussi les coupes dans les parties jeunes de la plante, mais celles des parties âgées indiquent suffisamment la direction des premières cloisons. La structure est assez variable dans ses détails, même sur des sections menées dans des articles successifs ; toutefois, le cloisonnement débute toujours par deux cloisons diamétrales en croix qui, parfois, se coupent si bien suivant l'axe, qu'il est difficile de dire laquelle apparut la première. Les cloisonnements ultérieurs se produisent suivant C. Sauvageau. — Remarques sur les Sphacélariacées. 351 deux types, avec tous les intermédiaires. Ou bien apparaissent deux cloisons parallèles à la première cloison diamétrale, et assez rapprochées de celle-ci pour que celles qui se formeront ensuite perpendiculairement ne puissent joindre la circonférence (fig. 54, y), ou bien, comme dans V Halopteris obovata, d'un point situé vers le milieu de chaque rayon, se détache une cloison allant obliquement vers la périphérie, dessinant ainsi une sorte d'X (fig. 54, M) ; une cloison tangentielle ultérieure limitera alors quatre cellules centrales pentagonales, au lieu des quatre cellules rectangulaires du cas précédent. Chacune des cellules périphériques se partage par une ou plusieurs cloisons obliques. Les quatre cellules centrales restent simples ou parfois prennent une cloison {J, K)^ mais la complication ne va pas plus loin. Je n'ai jamais vu de poils ; peut-être en rencontrerait-on dans certaines conditions d'existence de la plante ; si au lieu d'être sessiles, comme dans la plupart des espèces de Sphacelarïa, ils terminaient une branche plus ou moins longue, ils rappelleraient les poils pédicellés des espèces du groupe bvacteata. Jusqu'à présent, un fossé profond sépare les Hémiblastées des Acro- blastées ; il est probable que les mers australes renferment des espèces intermédiaires entre ces deux groupes, car, ainsi qu'on l'a dit dans les chapitres précédents, ces régions sont encore très insuffisamment explorées au point de vue qui nous intéresse. Les rhizoïdes sont abondants. Sur le fragment représenté figure 54, A, ils revêtaient l'axe sur les deux tiers de sa longueur, et les principaux rameaux étaient cortiqués à leur base. Dans la portion inférieure de la plante, les rhizoïdes forment un manchon dense et continu qui peut tripler le diamètre de l'axe à recouvrir. Plus haut, les rhizoïdes naissent à intervalles irré- guliers, et laissent des articles nus ; certains articles en produi- sent plusieurs, comme celui de la figure 54, K, qui en donne cinq, tandis que d'autres articles n'en présentent aucun ; leur position correspond à peu près à celle qu'ils occupent dans \ Halopteris scopari'a, mais elle est beaucoup moins bien fixée ; il n'y a donc pas de différenciation, de prédisposition des cellules mères. Les rhizoïdes s'enroulent en spirale autour de l'axe, s'accolent l'un à l'autre ; leur paroi est épaisse, ils sont cloisonnés transversalement, très rarement longitudinalement. 352 JOURNAL DE BOTANIQUE Les coupes J oX K ont été dessinées entourées de leurs rhizoïdes; quand ceux-ci forment un manchon continu, ils sont soudés l'un à l'autre en laissant très peu de vides entre eux ; les coupes L et J/en présentaient à peu près en même quantité, qui n'ont pas été dessinés. Au contraire, la coupe iV était nue ; elle représente une section dans la branche portée par l'axe sympodial qui a fourni la coupe J et que le rasoir a rencontrée en même temps. Les branches aussi étroites que celle qui a fourni la figure iVrépètent souvent la structure de l'axe sympo- dial, mais parfois, comme dans le cas actuel, la première cloison apparue étant sécantielle et non diamétrale, il en résulte une cellule centrale. D'après l'examen des coupes transversales, les filaments les plus larges, non compris la couche des rhizoïdes, mesurent 80-100 p. de diamètre. Tous les échantillons examinés étaient séparés de leur point d'attache. Il est très possible que la plante soit fixée ausubstra- tum par un disque rampant, comme les Halopteris obovata et plafycena, d'autant mieux qu'on l'a récoltée sur des coquilles, et non directement par les rhizoïdes à la manière de \ H.scoparia. Cependant, d'un point où la plante était blessée, j'ai vu des stolons divariqués s'échapper, s'étendre assez loin de la plante mère, et produire de jeunes filaments dressés, ramifiés, nor- maux. Tandis que les rhizoïdes corticants sont simplement cloisonnés transversalement, ces stolons, plus gros, l'étaient aussi longitudinalement ; peut-être ne faisaient-ils que reproduire leur état à la base de la plante, et pourrait-on en conclure que VAlethocladus est fixé au support par des stolons, générateurs de filaments dressés. Je n'ai pas rencontré le moindre indice de la disposition des organes reproducteurs. On peut cependant prévoir, à priori, quelle serait celle-ci. Il est peu probable, en effet, que les sporanges soient latéraux, comme ceux des Hémiblastées, car ils constitueraient la seule ramification monopodiale de la plante. Ils ne peuvent être que terminaux et deux hypothèses se présentent. Ils pourraient terminer des branches plus ou moins longues, avant que celles-ci se soient rétrécies en pointe, et la ramification serait ainsi constamment sympodiale et acroblastique. Ils sont plus probablement disposés comme dans un Halopteris ; nous verrons, en effet, que, dans la plupart des C. Sauvageau. — Remarques sur les Sphacélariacées. 353 frondes de X H. fîlicina, les premières ramifications sont toujours holoblastiques, à sphacèle lenticulaire se divisant en sphacèle raméal et sphacèle terminal ou axillaire, tandis que les ramifica- tions de dernier ordre sont généralement acroblastiques, comme les ramifications normales de X Alethocladus, et indiquent une cer- taine affinité entre les deux genres. Réciproquement, au moment de la fructification, X Alethocladtis pourrait se comporter comme une holoblastée, et séparer un sphacèle axillaire producteur de sporanges ; tout en conservant son architecture sympodiale, la plante aurait une ramification double, comme XH. filicina, acroblastée pendant toute la période végétative, en partie holo- blastée pendant la période reproductrice (i). Pour le moment, ces suppositions n'ont d'autre intérêt que d'éveiller l'attention ; la fructification de X Alethocladus pourrait modifier son port et le rendre plus difficile à identifier. Alethocladus Sauvageau. — Toutes les ramifications végétatives du thalle dressé sont d'origine acroblastique. Alethocladus corymbosus Sauvageau. — Plante en touffes de plusieurs centimètres de hauteur. Thalle inférieur? Thalle dressé composé de filaments irrégulièrement ramifiés, simulant des axes et des rameaux et diminuant graduellement de diamètre vers la périphérie ; la plus grande largeur atteignant 80-100 [x ; rameaux se terminant en pointe. Articles secondaires aussi hauts ou plus hauts que larges, cloisonnés longitudinalement et transversalement tout au moins dans les parties larges. Rhizoïdes formant un manchon dense et continu autour des parties d'apparence axiale, et naissant aux dépens des cellules périphériques mal déterminées. — Organes reproducteurs inconnus. Hab. — Sur des Coquilles de Mytilus et des tubes d'Annélides (sec. Dickie). — Ile de Kerguelen ! (Kidder, Farlow distrib. ; Eaton, British Muséum). Syn. Sphacelaria corymbosa Dickie. (^ suivre.') I. Dans l'étude des Algues de l'expédition de la Gazelle, M. Askenasy [88, p 21] cite le Sph. funicuLaris au Détroit de Mag-ellan et à Kerg-uelen, d'après des fragments d'échantillons. Les sporanges uniloculaires, abondants à l'aisselle des ramt-aux, mesurent 1 10 f* de diamètre. Ils sont donc beaucoup plus volumi- neux que ceux du véritable Hal funicularis- Il est peu probable que les exemplaires de M. Askenasy se rapportent à VAleth. corymbosus, car, si les sporanges se développent aux dépens des sphacèles axillaires, vraisemblable- ment, ceux-ci, chez une espèce de structure aussi simple, se cloisonneraient p u ou point, et la disposition des sporanges ressemblerait plus à celle de M H. fili- cina qu'à celle de VH. funicularis. 354 JOURNAL DE BOTANIQUE STATISTIQUE OU CATALOGUE DES PLANTES HYBRIDES SPONTANÉES DE LA FLORE EUROPÉENNE Comprenant la synonymie, la répartition géographique, les numéros des exsiccata où ces plantes ont été publiées et les herbiers principaux où l'on peut les étudier. (Suite.) Par M. E. G. CAMUS. L. Totnettlosus . R. thyrsoideus X tomentosus Focke Synops. Rub. germ. (1877). =: ? R. candicans X tomentosus O. Kuntze Réf. deutsch. Bromb., p. 84 (1867). Autriche, Allemagne, Suisse, France. Comprend les quatre formes suivantes : X R. polyanthus P. J. Mueller in Poil. XV, p. 96; Flora, p. 232 (1859). R. candicans X tomentosus Focke in Abh. Naturf. v. Brem. I, p. 311. R. montanus X tomentosus Halâcsy in Verh. zool.-bot. Ge- sellsch. in Wien XLI, p. 239 (1891). Exsicc. : Wirtg. Herb. Rub. Rhen. éd. i, n" 76; éd. 2, n° 7. — France, Allemagne, Autriche. X R- hypomallos P. J. Mueller in Wirtg. Herb. Rub. Rhen. éd. I, n° 121, éd. 2, n° 95. R. coarctatus X tomentosus \Mrtg. Beitr. Rhein FI. R. supercandicans y^ tomentosus Focke Syn. Rub. germ. p. 238 (1877). Allemagne. X R- pycnostachys P. J. Mueller in Wirtg. Herb. Rub. Rhen. éd. I, n° 124; éd. 2, n° 59. R. candicans X supertomentosus Focke Sy7i. Rub. germ. p. 23S (1877). R. argyropsis X toiîisntosus Focke Syn. Rub. germ. p. 239 (1877). R. tomentosus • argenteus Gremli Beitr. z. FI. Schweiz. p. 19 (1879). Schaffouse. E. G. Camus. — Piailles hybrides spontanées de la flore européeniie. 355 R. hedycarpus X tomentosus Focke Syn. Ruh. germ. p. 239 (1877)- Comprend les trois formes voisines suivantes ; X R. robustus Wirtg. Herb. Rub. Rhe?i. éd. 2, n°96. R. pubescens X tomentosus Focke Syn. Rub. germ. p. 239 (1877). X R. Schwarzeri Holuby in Oesterr. bot. Zeitschr. XXIII, p. 376 (1873)- R. macrostemon X tomentosus Focke Syn. Rîib.germ.Y>.2T,() (■877). R. tomentosus X discolor Gremli Beitr. FI. Schweis. p. 18 (1S79). X R. ablutus Beck. FI. v. Niederôsterr. p. 727 (1892). R. Henrici Fritsch ap. Beck loc. cit. R. stellulans Beck loc. cit. Exsicc. : FI. Austr.-Hung. n" 45 (18S2).— Suisse, Autriche. X R- Leguei Genevier Monogr. Rub. II, p. 31. R. tomentosus X ••■ Légué (Plante stérile). France. R. dumetorum X tomentosus Holuby. Hongrie. R. hybridus X tomentosus Holuby. Hongrie. X R- brentonicus Ev. in Verh. d. k. k. zool.-bot. Gesellsch., XL VI (1896). R. superdiscolor X tomentosus Ev. loc. cit. Allemagne. X R- gognolensis Ev. in Verh. d. k. k. zool.-bot. Gesellsch., XLVI (1896). R. tomentosus X discolor Ev. loc. cit. X R- bruginensis Ev. in Verh. d. k. k. zool.-bot. Gesellsch., XLVI (1896). R. tomentosus glaber X dalmatinus. R. conspicuus X tomentosus Schmidely Catal. raison, des Ronces des env. de Genève inBuU. Sot. bot. Genève (1888). Suisse. X R. mortuorum Freyn in Verh. d. k. k. zool.-bot. Gesellsch., XXXI. 356 JOURNAL DE BOTANIQUE R. carpinetorum X tomentosus. Istrie. X R. Formanekii Sabransky in Oesterr. bot. Zeitschr., p. 404 (18S0). R. oreogeton < tomentosus Sabransky loc. cU. R. tomentosus X villicaulis Favrat in Bull. Soc. Vaud. se. natur. p. 144 (1S85). Comprend les formes suivantes : X R- albidus Mercier in Reuter Catal. pi. e^ivir. Genève, éd. 2, p. 2S3 (1861). X R. cuneifolius Mercie,r loc. cit. p. 282. X R- elongatus Mercier loc. cit. p. 283. X R- rusticanus var. floridus Mercier loc. cit. p. 281. X R- thyrsoideus degener Mercier. X R. baldensis Kerner in Ber. Naturf. Ver. Innsbruck, II, p. 144 (1871). X R- collinus Mercier, flw DC? Salève, X R- undulatus Mercier in Reuter Catal. pi. envir. Genève, éd. 2, p. 283 (1881). Salève. R. tomentosus XVestiiHoluby/« Oesterr. bot. Zeitschr. (18S4). Autriche. X R- Kodruensis Simk. in Termes. Fûzetek, XIII, p. 366 (1889). R. hirtusX tomentosus Simk. loc. cit. (1889). Exsicc. : Schultz Herb. norm. nouv. sér. n° 2530. Hongrie. AVIS La place de conservateur de l'herbier Lloyd, à Angers, se trouvant vacante par suite du décès de son titulaire, M. Gaillard, les candidats à cette fonction, qui comporte un traitement, sont priés de poser leur candidature et de faire connaître leurs titres en écrivant au siège de la Société botanique de France, 84, rue de Grenelle, Paris-7% avant le i^"" janvier 1904. Le Gérant : Louis Morot. Paris.— J. AIcrsch,imp.. 46(S, av.dc Châtillon. 17' ANNÉE. N» 12. DÉCEMBRE 1903. ■^mmmmmmmmmmAAmmm«4mmmà JOURNAL DE BOTANIQUE STATISTIQUE OU CATALOGUE DES PLANTES HYBRIDES SPONTANÉES DE LA FLORE EUROPÉENNE Comprenant la synonymie, la répartition géographique, les mimcros des exsiccata oit- ces plantes ont été publiées et les herbiers principaux oii l'on peut les étudier. {Suite.) Par M. E. G. CAMUS. X R- trichotamnos Dichtl ùi Deutsche bot. Monatschr., p. 131 (18S6). R. hirtus vel af finis X tomentosus Dichtl loc. cit. (1S86). Autriche. X R- rudis X tomentosus Gremli Beitr. ^. FI. Sckzueijy, p. 18 (1870). Schaffouse. X R- Kœhleri X tomentosus Focke Syiwps. Rub. germ. p. 240 (1877). France, Allemagne. X R- lonicus Utsch in Baenitz Herb. Eur. (1896) et in Oesterr. bot, Zeitschr., p. 7 (1896). R. bifrons X tomentosus /. /. forma Utsch loc. cit. Corfou. X R- subreticulatus Borbas in Oesterr. bot. Zeitschr., p. 54 (1892). R. brachyandrus X tomentosus Borbas loc. cit. (1892). Autriche. X R> lamproleucus Borbas et Sabranski. R. lamprophyllus X tomentosus Borbas et Sabranski. Autriche. X R. albidus Mercier ?.y^c. Sudre/// Bull.Soc.bot.Fr., p.97 (1899). R. phyllostachys X Lloydianus Sudre loc. cit. France. X R' hirsutifolius Sudre loc. cit. R. tomentosus X vestitus loc. cit. France. 358 JOURNAL DE BOTANIQUE X R- eriopsilon Sudre loc. cit. R. tomentosus X Gilloti ? Sudre loc. cit. France. X R- megathamnos Kerner in Nov. pi. spec. dec. III, p. 27. R. bifrons X tomentosus Focke in Gremli Beitr. z. FI. Schweis, p. 18 (1870). Formes : 1° superbifrons ; 2° intermedius ; 3° superto- mentosus ; 4° anomalus := X R- anomalus P. J. Muell. in Flora, p. 136 (1S58). Suisse, France [Jura]. X R- rectispinus Muell. et Wirtg. Herb. Rub. rhen.^ éd. i, n° 172. R. arduennensisX tomentosus. Allemagne. X R- tomentosus X Radula O. Kuntze; Keller. Zurich, Allemagne. X R- bertricensis Wirtg. Herb. Rub.rhen., éd. i, n'^' 123, 134, i74i 175; éd. 2, n°65. R. vestitus X tomentosus Focke Syn. Rub. germ., p. 240 (1877). R. tomentosus X IS'ïiS'tus Focke in Abh, Nat. Brem I, p. 310. France, Allemagne, Suisse. Comprend les formes suivantes : X R- sericophyllus P. J. Muell. et Wirtg. Herb. Rub. germ.^ éd. I, n"' 38, 122. ^X?R- acidacanthus Wirtg. Herb. pi. sel. FI. Rhen., II, n°473. X R' chnoostachys P. J. Muell. et Wirtg. Herb. Rub. germ., éd. i , n° 171. X R. mœstus Holuby in Oesterr. bot. Zeitschr., p. 375 (1873). R. tristis Holuby noti Gremli. R. discolory. X tomentosus Schwarzer. Hongrie. X R- Schwarzeri Holuby in Oesterr. bot. Zeitschr., p. 376 (1876). R. tomentosus X discolor Schwarzer. nz: ? R. discolor X tomentosus Wirtg. ex Focke Synops. Rub. germ. p. 220. R. discolor X supertomentosus Halâcsy Oest. Bromb. 240. Hongrie. E. G. Camus. — Plantes hybrides Spontanées de la flore européenne. 359 X R- Henrici Fritsch in Beck FI. v. Nieder-Oesterv.y p. 727 (1S92). R. discolor Xtoiïientosusy^n/?^. Autriche. X R- anomalus Muell. iti Flora (1858). R. bifrons tomentosus Focke ^=. R. Radula X tomentosus O. Kuntze. Allemagne, France. R. tomentosus X l'igidulus Ass. rub., n°' 742, 743. France. R. tomentosus X vestitus Ass. rub., a° 730. France. R. tomentosus X conspicuus? Ass. rub. n* 72, an Schmidely? Jura suisse. M. Mittcfosîeniott. X R. chnoophyllus P. J. Muell. ïn Bull. ann. Fr. et Ail., p. 291, an Genev. ? X R« collinus God. FI. Lorr., éd. 2, 1, p. 240; non DC. Exsicc. : Boulay Ronc. vosg., n° 65; Ass. rub,, n" 1015 ; Rub. gall.y n° 77. R. macrostemon X tomentosus canescens. Cette forme est semblable au R. collmus DC., quoique d'origine différente. La forme supermacroslemon Schmidely a été distribuée par l'Association rubologique, n° 827, du département de l'Ain. France. X R- Wiesbauri Sabransky in Deutsche bot. Monatschr., p. 79 (1S89). R. macrostemon X Vestii Sabransky loc. cit. Allemagne. X R- macrostemonides Fritsch in Verh. d. k. k. zool.-bot. Gesellsch., XXXVIII, p. 7S0 (1888). R. csesius X macrostemon Fritsch loc. cit. Autriche. R. macrostemon X Genevieri Boulay in FI. Fr., VI, p. 108; Ass. rub., 11° 983. France. 3ÔO JOURNAL DE BOTANIQUE R. macrostemon X iiisericatus Boulay loc. cit.; Ass. rub. n" 848. France. N. UiffOÈts. X R- Eugeni Beck FI. v. Nteder-Oesterr., p. 746 (1S92). R. bifrons X Halâcsyi ïn Verh. d. k. k. zool.-bot. Gesellsch., XLI, p. 287 (1891). Autriche. X R» Baenitzii Utsch in Oesterr. bot. Zeitschr., p. 434 (1S96). R. SchleicheriXt>ifrons Utsch. Exsicc. : Herb. Bgenitz n° 9020. — Allemagne. R. bifrons X Kœhleri Focke Synops. Riiô.£ârm.,p.iSg{i8'j']). Allemagne. X R- compactus Utsch zW Oesterr. bot. Zeitschr., p. 435 (1896). R. Bayeri X bifrons Utsch /oc. cit. Exsicc. : Herb. Baenitz n°® 9033 et 9034, forma co7icolor et f. discolor. — Allemagne. R. bifrons X pilocarpus Boulay in FI. Fr. VI, p. loS; Ass. rub. n° 1047. France. X R- conspicuus Muell. in Flora (185S) ; Vers. n° 59. Exsicc. : Wirtg. Herb. Rub. Rhen., éd. i, n° 9 ; éd. 2, n°24; Ass. rub.., n* 1167; Ronc. vosg.^ n°66. — France. X R' exaltatus Lefr. et Muell. Vers., n" 100. R. bifrons X hypoleucos Boulay in FI, Fr., VI, p. 108. France. X R- erythrocaulon Boulay Ass. rub., n° 28. X R- podophyllusMuell. z«Bonpl.(i86i), p.281 ; /^j-j.r«3.,n"282. X R. obsectifolius Muell. in Boulay Ronc. vosg., n" 13. X R» aspratilis Muell. loc. cit. n" 115. r=r R. bifrons X hirtus Boulay in FI. Fr., VI, p. 127. France. R. hirto-discolor Harm. Desc. Rub. Meiirthe-et-Mos., p. 40; Rub. Gall., n° 149. R. bifrons X insolatus Boulay loc, cit. France. i E. G. Camus. — Plantes hybrides spontanées de la flore européenne. 361 O. €!nniiic€tns, X R- podhuriensis Halâcsy ùi Oesterr, bot. Zeitschr., p. 374 (1873)- R. candicans X vulgaris Hakicsy loc. cil. Hongrie. R. candicans X vestitus Focke m Synops. Rub. germ., p. 168 (1877)- Allemagne. X R- Utschii Zschake in Deut. bot. Monatsschr., XIV, p. 122. R. candicans X subbifrons Zschake loc. cil. Autriche. R. candicans X sanctus O. Kuntze Tasch. FI. v. Leipzig, p. 262 (1867). Allemagne. R. fruticosus X candicans O. Kuntze loc. cil. p. 262 (1867). Allemagne. X R- Schnelleri Weihe ex Wiram. et Grab. iti Oesterr. bot. Zeitschr., XXIII, p. 245 (1873). R. intermedius G. Br. an Orhn i/i FI., XVIII, p, 496 (1835) ? R. corylifolius X candicans ati Formanek in Oesterr. bot. Zeitschr,, p. 127 (1887)? Allemagne. X R- incertus Halâcsy iji Verh. d. k. k. zool.-bot. Gesellsch., p. 658 (1S85), R. candicans X sulcatus Halâcsy loc. cil. R. discolor X subsulcatus Simk. Exsicc. : Herb. norm. n. s., n" 2170. — Hongrie. P. — Autres hybrides du groupe du R. discolor. R. hirto-discolor Harmand iti Rev. de Bot., V, p. 40 (1S87). France (Est). X R- Decheni Wirtg. ex Focke Synops. Rub. germ., p. 220 (1877). R. discolor X Radula Schwarzer ex Holuby i7i Oesterr. bot, Zeitschr., p. 379 (1873). Allemagne. 302 JOURNAL DE BOTANIQUE X R- tridentinus Ev. in Verh, d. k. k. zool.-bot. Gesellsch., XLVI (1S96). R. rusticanus X discolor Ev. loc. cit, Suisse, Tyrol. X R- spurius Halâcsy et Br. in Nachtr. s, FI. v. Nieder-Oesterr.^ p. 329(1882). R. Clusii X discolor Halâcsy loc. cit. Autriche. X R» menyhazensis Sabransky in Termeszet. Fûzet., XIX, p. 42 (1885) et in Oesterr. bot. Zeitschr. (1892). R. discolor X sulcatus Sabransky loc. cit. Exsicc. : F. Schultz Herb. norm,, n, ser. , n* 2732. — Monts Carpathes. X R. priszakensis Simk. Nov. ex fl. Hung. (Termeszet. Fûzet. XII). R. discolor X subhirtus Simk. loc. cit. Hongrie. X R- orlesensis Simk. Emim. fl. transs., p. 616, add. (18S6). R. discolor X subhirtus Simk. loc. cit. Exsicc. : F. Schultz Herb. norm., n. ser., n° 2532. — Hongrie. X R- sebensis Simk. Nov. ex fl. Hung. (Termeszet. Fûzet. XII). R. dumalis X discolor Simk. loc. cit. Hongrie. X R- nacophyllus Beck. Fl. v. Nieder-Oesterr., p. 731 (1S92). R. leucostachys X hirtus Beck loc. cil. Autriche. R. imbricatus X leucostachys. Angleterre. R. leucostachys X Marchalliana. Angleterre. R. leucostachys X pulcherrimus. Angleterre. X R- villosulus Halâcsy in Verh. d. k. k. zool.-bot. Gesellsch., XXXV, p. 665 (18S5). R. montanus X leucostachys Halâcsy loc. cit. (1885). Autriche. Ph. Van Tieghkm. — Sur les Batidacées. 363 X R. pseudovestitus Halâcsy in Abh. d. k. k, zool.-bot. Ge- sellsch., p. 666 (1885). R. conspicuus Halâcsy loc. cit., p. 675, fion MûU. sec. Beck FI. V. Nieder-Oesterr. R, leucostachys X bifrons Beck. FI. von Nieder-Oesterr.., p. 731(1892). Autriche. X R> albidus Mercier? sec. Sudre in Bull. Soc. bot. Fr,, p. 97 (1899). R. phyllostachys X Lloydianus Sudre loc. cit. France. X R- rhombifoliatus Sudre in Bull. Ass. fr. Bot., 2, p. 277 (189g). R. longicuspidatus X Lloydianus Sudre loc. cit. France. R. arduennensis X eifeliensis. Allemagne. R. thyrsoideus X Mercieri Boulay Ass. rub., n° 1130. France. X R- adenanthus Boul. et Gill. Ass. rieb., n° 429. R. Gilloti X Menkei Boulay in FI. Fr., VI, p. loS. France. [A suivre.) SUR LES BATIDACEES Par M. Ph. VAN TIEGHEM. Établi par P. Browne, en 1756 (i), le genre Batide {Balz's) est encore réduit aujourd'hui à sa seule espèce typique, le B. maritime [B. W(^;7Vz>/^(î Linné), qui croît dans les terrains salés des rivages maritimes de l'Amérique tropicale, depuis les Antilles jusqu'aux îles Sandwich. C'est à la Jamaïque qu'il a été récolté pour la première fois par Sloane, en 1696 (2). Classé successivement dans les Chénopodiacées, à côté des Salicornes, par Kunth en 181 7 et plus tard encore parGrisebach en 1859, dans les Conifères parSprengel en 1826, dans lesEphé- 1. P. Browne, The cîv. and nat. History of Jatnaica, 2* édit., I, p. 356. 2. Sloane, Catalogue, p. 50, 1696. 364 JOURNAL DE BOTANIQUE dracées par Reichenbach et par Dumortier en 1829, dans les Urticacées par Lindley en 1836, il était encore relégué par Endlicher, en 1840, parmi les Gênera ïiicert^ sedïs {i). Pour- tant, dès 1835, Ph. de Martius l'avait considéré comme le type d'une famille distincte, les Baiidées^ qu'il rangeait dans sa sous-classe des Achlamydées entre les Salicacées et les Podo- stémacées (2), famille qui a été admise depuis par tous les botanistes, et que l'on nomme aujourd'hui les Batidacées. On est loin, toutefois, d'être d'accord sur les affinités de cette famille et sur la place qu'il convient de lui assigner dans la Classification. Meisner la rangeait, en 1836, entre les Urtica- cées et les Artocarpées (3). Lindley la classait, en 1847, à côté des Empétracées dans l'alliance des Euphorbiales (4), et Torrey, en 1854 (5), plus tard A. de Candolle, en 1873 (6), ont adopté cette manière de voir. Elle a été combattue, en 1858, par Agardh (7) , qui a classé cette famille à côté des Chénopodiacées, et c'est aussi la place que lui ont donnée Decaisne en 1868 (8), et plus récemment Benthara et Hooker en 1883 (9), M. Dammer en 1893 {10), et M. Engleren 1897 (i i), tandisque, sans l'éloigner beaucoup des Chénopodiacées, Bâillon l'a classée en 1888 entre les Salicacées et les Podostémacées (12), comme avait fait tout d'abord Martius. M. Clarke, en 1856, s'est écarté davantage de tous les auteurs précédents en introduisant les Batidacées parmi les Gamopétales, tout à côté des Verbénacées (13). Malgré ces divergences ou plutôt à cause d'elles, tous les botanistes s'accordent à reconnaître que les affinités du genre Batide sont « très obscures » (Decaisne), « qu'il est exceptionnel dans quelque groupe qu'on le place » (Bâillon), qu'il forme un 1. Endlicher, Gênera, Appendix, p. 1227, 1840. 2. Martius, Conspectus regni vcget., p. 13, 1835. 3. Meisner, Plant, vase, gênera, I, p. 349, 1836. 4. Lindley, The vegetable Kinodom, 2" édit., p. 286, 1847. 5. Torrey, Smitksonian Contributions ,"^1^ 1854. 6. A. de Candolle, Prodrotnus, XVII, p. 34, 1873. 7. Agardh, Theoria syst. plantarum, p. 358, 1858. 8. Decaisne, Traité de Botanique, -ç. 499, 1868. 9. Bentham et Hooker, Gênera, III, p. 88, 1883. 10. Dans Enfler et Prantl, Nat. Pflamenfam., III, 1% p. 120, 1893. 11. Ibid., Nachtrâg-e zu II-IV, p. 347, 1897. 12. Bâillon, Histoire des Plantes, IX, p. 246, 1888. 13. Clarke, Noies on tke structure and af /inities of Batidex (Trans. of the Linn. Society, XXII, pars I, p. 44, 1856). Ph. Van Tieghem. — Sur les Batidacées. 365 « ordo rêvera nulli hodiè extantium proximus » (A. de Can- doUe), qu'il n'est « nulli arctè affine » (Bentham et Hooker), qu'il n'est « mit keiner Familie nâher verwandte » (Dammer). Mais peut-être cette incertitude vient-elle de ce qu'après avoir été très mal connue pendant près d'un siècle, jusqu'au travail de Torrey en 1854, cette plante l'est encore trop incomplète- ment aujourd'hui. C'est pourquoi j'ai pensé qu'en étudiant avec plus de soin qu'il n'a été fait jusqu'ici sa structure, tant celle du corps végétatif que celle de la fleur, du fruit et de la graine, on pourrait arriver à fixer avec plus de précision ses affinités et sa place dans la Classification. A cet effet, j'ai mis à profit une belle série d'échantillons en fleurs récoltés à l'embouchure du Mississipi par M. Tracy, conservés dans le formol, et que M. le professeur Farlow a eu l'obligeance de m'envoyer. I. Sirttctnre de la tige, de la feuille et de la racine. — Le Batide maritime est, comme on sait, un arbrisseau glabre, à tige et rameaux carrés dans le jeune âge, plus tard cylindriques, à feuilles opposées, simples et sans stipules, sessiles à limbe entier, linéaire, charnu, plus qu'à demi cylindrique, faiblement atténué à la base et terminé en pointe au sommet. La jeune tige, carrée, à faces un peu concaves, a son épi- derme légèrement papilleux pourvu de nombreux stomates dirigés transversalement et sans cellules annexes bien caracté- risées. L'écorce renferme çà et là des cellules à mâcles d'oxalate de calcium ; l'endoderme n'y est pas nettement différencié. Con- sidérée au milieu d'un entre-nœud, la stèle a, vis-à-vis de chaque angle, trois ou cinq faisceaux libéroligneux séparés par des rayons plurisériés et, vis-à-vis du milieu de chaque côté, un seul très petit faisceau libéroligneux. En dehors de chacun de ces faisceaux, grands ou petits, le péricycle différencie un paquet fibreux, en demeurant parenchymateux dans les intervalles. La moelle renferme, comme l'écorce, des mâcles cristallines. Le pachyte s'établit et se maintient indéfiniment, comme d'ordinaire, entre le liber et le bois des faisceaux libéroligneux, en produisant des tubes criblés et des vaisseaux secondaires seulement dans les faisceaux primaires, et du parenchyme dans les rayons plurisériés qui les séparaient et qui continuent par 366 fOURNAL DE BOTANIQUE suite à les maintenir distincts. Le liber secondaire est d'abord tout entier mou et contient dans ses rayons beaucoup de cris- taux isolés ou mâclés. Plus tard, il s'y différencie des cellules scléreuses isolées. C'est par suite de la formation de ce pachyte que la tige, d'abord carrée, devient progressivement cylindrique. L'apparition du périderme est tardive. Il se forme dans le péricycle, en dedans des faisceaux fibreux, par les cloisonne- ments répétés d'une assise demeurée parenchymateuse. Il pro- duit en dehors quelques assises de liège à parois minces, qui mortifient d'abord et plus tard exfolient l'épiderme, l'écorce et les faisceaux fibreux péricycliques, en dedans un phelloderme parenchymateux très épais et méatique, qui supplée dans ses fonctions l'écorce disparue. C'est cet état avancé, où la tige a déjà perdu plusieurs des régions qui la constituaient, que M. Dammer a étudié en 1892 (i) et représenté en 1893 dans sa figure 71 R et Q (2). L'origine péricyclique du périderme a été constatée plus tard, en 1899, par M. Solereder (3). C'est sur les faces de la tige ainsi constituée que s'insèrent les feuilles, deux par deux opposées à chaque nœud, et leur insertion offre une disposition remarquable. A mesure qu'on s'approche en montant du nœud considéré, les deux petits fascicules libéroligneux qui occupent dans la stèle le milieu des taces correspondantes, comme on a vu, s'atténuent, perdent d'abord leur bois, puis leur liber, enfin leur faisceau fibreux péricj'^clique et disparaissent totalement au-dessous du nœud. Ce sont les deux faisceaux libéroligneux des groupes angulaires qui bordent de chaque côté la place ainsi laissée vide, qui s'incurvent horizontalement et entrent dans la base de la feuille. Celle-ci reçoit donc de la stèle de la tige deux méristèles, sans médiane, ce qui est très rare, comme on sait, A leur entrée dans la feuille, les deux méristèles se bifurquent latéralement et réunissent aussitôt leurs deux branches internes pour cons- tituer la nervure médiane, tandis que les deux branches externes se bifurquent de nouveau latéralement. La base rétrécie de la feuille renferme donc alors cinq méristèles espacées en arc, une 1. Dammer, Zur Kentniss von Bâtis maritima (Berichte der deutsch. bot. Gesellschaft, X, p. 643, i8g2). 2. Dans Eng^ler et Prantl, hc. cit., p. iic). 3. Solereder, Vergleichendc Anatomie der Dicotyledonen, p. 754, 1899, Ph. Van Tieghem. — Suy les Eatîdacccs. 367 médiane plus grosse, encore formée de deux moitiés distinctes, et deux latérales plus petites de chaque côté. Elles ont toutes, au-dessous du liber, un arc fibreux péridesmique, mais dont les fibres ne sont pas lig-nifiées. L'épiderme de la feuille a ses stomates également répartis sur toute la surface, dirigés la plupart transversalement, comme ils le sont tous dans la tige, mais quelques-uns aussi oblique- ment et même long-itudinalement. M. Solereder a déjà remarqué ici la fréquence de cette orientation transversale, dont il n'a pas signalé la constance dans la tige (i). L'écorce est très épaisse et différenciée en deux zones très distinctes. Sous l'épiderme, s'étend tout autour une couche de petites cellules étroites et allongées suivant le rayon, riches en chloroleucites, creusée de lacunes aérifères sous-stomatiques, tandis que la région interne est formée de très grandes cellules polyédriques et hyalines. C'est à la périphérie de la région hyaline, sous la couche verte assimilatrice, que rampent les fines branches des raéristèles latérales, la méristèle médiane occupant le centre de la région hyaline. Il y a de nombreuses cellules à mâcles cristallines, situées, les unes sous l'épiderme, les autres en plus grand nombre sous la couche verte assimilatrice. La racine terminale offre, avec quatre faisceaux libériens et ligneux dans sa stèle, la structure primaire normale. Le péri- derme et le pachyte s'y forment aussi à leur place ordinaire et avec les caractères normaux. Ainsi constitué, le corps végétatif du Batide maritime diffère beaucoup, on le voit, de celui des Chénopodiacées, des- quelles une certaine ressemblance de port, notamment avec les Salicornes, due uniquement à la similitude du milieu de végéta- tion, a conduit beaucoup d'auteurs à le rapprocher, comme il a été dit plus haut. La structure du corps végétatif ne confirme donc pas ce rapprochement. 2. Organisation floT-ale. — Les fleurs sont, comme on sait, unisexuées avec diœcie, et groupées en quatre séries dans des épis sessiles à l'aisselle des feuilles, plus nombreuses dans les épis mâles, qui sont allongés et où les bractées mères sont per- I. Loc. cit., p. 755. 368 JOURNAL DE BOTANIQUE sistantes, en plus petit nombre dans les épis femelles, qui sont ovoïdes et où les bractées mères sont caduques. Mâles ou femelles, les épis sont ordinairement simples; mais il n'est pas rare de les trouver, les uns et les autres, composés à la base, parce que la première ou les deux premières paires de brac- tées portent à leur aisselle un petit épi pauciflore ; ces épis composés sont aussi d'ordinaire plus ou moins longuement pédicellés. Dans l'épi mâle, les bractées mères sont courtes et larges, embrassantes et auriculées, réniformes par conséquent, et les méristèles, au nombre de cinq ou sept, y divergent en palme à partir de la base. Au-dessous du sommet, chacune d'elles épaissit sa face inférieure en forme de crête semi-circulaire, au- dessus de laquelle le bord se relève à angle droit et se termine en biseau. Sous l'épiderme de la face supérieure ou interne, l'assise corticale externe, l'exoderme, sans la lignifier, épaissit sur la face externe la membrane de ses cellules, qui devient brillante et comme collenchymateuse ; en même temps, chaque cellule produit une mâcle sphérique d'oxalate de calcium. En un mot, l'exoderme supérieur se différencie en une sorte de cristarque. C'est sous cette assise que rampent les ramifications des méristèles. A l'aisselle de la bractée mère ainsi constituée, le ramuscule mâle commence par une bractée adossée, totalement engainante, dont les bords sont concrescents en avant dans toute la lon- gueur, de manière à envelopper la fleur mâle dans un sac clos, dans une sorte de spathe uniflore. Assez épaisse en arrière, où elle est plane ou légèrement concave, plus épaisse sur les côtés, où elle offre deux arêtes saillantes, très mince au contraire en avant, où elle est fortement convexe, cette bractée ne reçoit du ramuscule floral qu'une seule méristèle, située au milieu de sa face dorsale, et qui s'y ramifie en dichotomie répétée ; elle est donc bien certainement simple. Au-dessous du sommet, elle s'épaissit, comme la bractée mère, sur sa face dorsale, tournée en haut, et forme une crête semi-circulaire, au-dessus de laquelle le bord s'abaisse à angle droit en passant sous le bord relevé de la bractée mère. Sur sa face ventrale, tournée vers le bas, l'épiderme épaissit, sans la lignifier, la membrane de ses cellules et forme dans chacune d'elles une mâcle sphérique Ph. Vam Tieghem. — Suy les Batidacées. 369 d'oxalate de calcium, constituant, ici aussi, une sorte de cris- tarque, mais qui est épidermique et non exodermique comme dans la bractée mère. Enfermée ainsi entre la bractée mère et la bractée adossée qui l'enveloppe complètement en forme de spathe, la fleur mâle se trouve très efficacement protégée dans le bouton. A l'épanouissement, le sac formé par la bractée adossée se déchire au sommet sous la crête, par une fente transversale irrégulière, en deux lobes inégaux, le postérieur plus grand portant la crête, l'antérieur plus petit, et la fleur mâle paraît au dehors. Elle est nue, c'est-à-dire dépourvue à la fois de calice et de corolle. Elle se compose, en effet, de quatre étamines, deux latérales et deux antéro-postérieures, au-dessus desquelles le ramuscule se prolonge en un cône obtus, sans former trace de pistil. Chaque étamine a un fdet cylindrique assez épais, pourvu d'une méristèle centrale, surmonté d'une anthère dorsifîxe et oscillante, munie de quatre sacs polliniques qui s'ouvrent en dedans par quatre fentes rapprochées deux par deux au fond du sillon qui les sépare. Le pollen est formé de grains simples presque sphériques, mais pourtant faiblement aplatis et trian- gulaires, à angles arrondis et à faces munies chacune d'un pore médian. Alternes avec les étamines, diagonalement situées, par con- séquent, insérées un peu en dehors d'elles et les recouvrant dans le bouton, se voient quatre écailles incolores, rétrécies en onglet à la base, élargies en losange au sommet, en forme de palette. Extrêmement minces, réduites à trois assises de cel- lules, dont l'externe et l'interne, formant ensemble un épiderme sans stomates, épaississent et cutinisent fortement leur mem- brane externe, elles sont, en conséquence, absolument dépour- vues de méristèles. C'est par erreur que Torrey, en les signalant pour la première fois, en 1854, les a figurées avec tout un sys- tème de nervures pennées (i). Ce ne sont donc pas les feuilles d'un périanthe, comme l'atteste déjà leur position diagonale. Pour les mêmes raisons, ce ne sont pas non plus des étamines partiellement avortées, appartenant à un premier verticille tétra- mère externe, en un mot, des staminodes. On ne peut les consi- I, Torrey, loc. cit., pi. XI, fig, 8. '^--^Z—^^^" 370 JOURNAL DE BOTANIQUE dérer que comme des émergences aplaties, formant les écailles d'un disque extra-staminal. Il n'en est pas moins vrai que ce disque, puisqu'il enveloppe l'androcée dans le bouton, joue le rôle protecteur d'une corolle, comme la bractée adossée remplit la fonction protectrice d'un calice. En résumé, la fleur mâle est nue, réduite à un androcée tétramère, qu'on peut regarder comme formé de deux verticilles dimères, c'est-à-dire comme diplostémone, accompagné d'un disque externe formé de quatre écailles libres, alternes aux étamines. Mais si elle est ainsi morphologiquement nue, il faut reconnaître qu'au point de vue physiologique elle est protégée dans le bouton par deux enveloppes, jouant le rôle d'un calice et d'une corolle. Ce n'est pas ainsi que son organisation a été comprise jus- qu'à présent. Depuis que Torrey a fait connaître, en 1854, les diverses parties dont elle se compose, tous les botanistes ont, à son exemple, considéré le sac clos qui l'enveloppe et qui se déchire irrégulièrement sous le sommet à l'épanouissement, comme étant un calice gamosépale. Suivant lui, ce calice serait formé de deux larges sépales antéro-postérieurs et c'est aussi ce qu'admet M. Dammer en 1893; mais les autres auteurs se sont bien gardés de préciser le nombre des sépales qui entre- raient dans sa constitution. A son exemple aussi, la plupart des botanistes ont regardé les quatre écailles alternes aux étamines comme étant une corolle dialypétale, diagonalement située. Pour eux, la fleur mâle était donc dipérianthée. C'est seulement en 1883 que Benthara et Hooker ont considéré ces écailles non comme des pétales, mais comme des stami- nodes et tenu, en conséquence, la fleur mâle pour monopérian- thée, ce qui leur a permis de rapprocher la plante des Chéno- podiacées, comme il a été dit plus haut. Bien qu'elle n'ait pas été admise par Bâillon en 1888, cette manière de voir a été adoptée depuis par M. Dammer en 1893 et par M. Engler en 1897. Il résulte de ce qui précède que cette seconde expli- cation doit être rejetée, comme la première : l'enveloppe externe n'est pas un calice; les écailles alternes aux étamines ne sont ni des pétales, ni des staminodes. Dans l'épi femelle, les bractées mères inférieures sont épaisses, étroites, pointues au sommet, triangulaires, avec deux Ph. Van Tieghkm. — Sur les Batidacées. 371 oreillettes descendantes ; les autres sont minces, larges, réni- formes, assez semblables à celles de l'épi mâle. Toutes sont caduques; toutes aussi ont, sous l'épiderme de la face ven- trale, tournée en haut et en dedans, un exoderme différencié en cristarque, comme on l'a vu plus haut dans l'épi mâle. A l'aisselle de cette bractée, la fleur femelle est entièrement nue, aussi bien au point de vue physiologique qu'au point de vue morphologique, sans bractée adossée et enveloppante, sans périanthe, sans disque et sans trace d'étamines avortées, réduite donc à un pistil, qui est concrescent vers l'intérieur avec l'axe de l'épi dans sa région inférieure. Ce pistil est composé de deux carpelles latéraux, fermés et concrescents dans presque toute leur longueur en un ovaire conique, surmonté d'un stig- mate sessile, en tête bilobée à lobes latéraux, formé de longs poils qui divergent en éventail de chaque côté. L'ovaire est typiquement biloculaire, à cloison antéro-pos- térieure mince ; mais chaque loge est de bonne heure subdivisée en deux logettes par une fausse cloison longitudinale latérale, plus épaisse que la vraie, ce qui rend l'ovaire quadriloculaire à loges diagonales. La paroi externe de l'ovaire renferme, en face de chaque fausse cloison, laméristèle médiane du carpelle, et, en face de chaque vraie cloison, deux fines méristèles laté- rales rapprochées; elle contient aussi, tout autour dans sa zone externe, des nodules de cellules vasculaires, qui sont des réser- voirs d'eau, et des cellules à mâcles cristallines disséminées. Chaque logette est bordée par deux assises de très larges cellules hyalines à membrane très mince, qui se touchent presque dans toute la longueur en oblitérant complètement la cavité, excepté dans sa région inférieure, où se trouve l'ovule qu'elles touchent aussi tout autour. Ces deux assises sont l'épi- derme et l'exoderme de la face interne du carpelle ; ensemble elles forment dans chaque loge une sorte de tissu de remplissage qui n'a pas été aperçu jusqu'ici, dont on connaît ailleurs bien peu d'exemples, mais qui ressemble, notamment, à celui qu'on observe dans l'ovaire des Corylacées. Immédiatement au- dessous d'elles, s'étend une couche de plusieurs assises de cellules étroites, fort allongées transversalement, qui épaissi- ront plus tard et lignifieront leurs membranes, pour constituer autour de chaque loge du fruit un noyau distinct. 372 JOURNAL DE BOTANIQUE Enfin, l'axe du pistil, c'est-à-dire la rég-ion centrale de la vraie cloison, est occupée par un cordon de cellules étroites, allongées longitudinalement, qui est un tissu conducteur des tubes polliniques. Partant du stigmate, qui n'en est que l'épa- nouissement externe, il descend jusqu'au bas de l'ovaire, où il se divise en quatre pour déboucher dans l'angle interne de chaque logette. Les tubes polliniques accèdent donc ici à chaque ovule par le fond de la loge correspondante. Cette disposition est rare, comme on sait ; on la retrouve, notamment, dans le pistil monocarpellé des Nyctages, Ici, elle semble com- mandée par l'existence du tissu de remplissage, qui comble toute la partie de la loge située au-dessus de l'ovule, de manière à empêcher le tube pollinique d'y accéder, comme d'ordinaire, par en haut. La région inférieure seule de chaque loge, dans le cinquième environ de sa longueur, est, en effet, creuse et occupée par un ovule inséré à la base de l'angle interne, dressé, anatrope, à raphé externe ou dorsal, en un mot, un ovule hyponaste, dont le micropyle interne ou ventral est tourné exactement vers le point où débouche dans la loge le cordon conducteur du tube pollinique. Les deux ovules du même carpelle sont donc colla- téraux, ont leurs plans de symétrie parallèles à la fausse cloison qui les sépare. Porté par un funicule plus court que lui, et non pas très long comme l'ont figuré d'abord Torrey (i), puis De- caisne (2), l'ovule a un gros nucelle persistant jusqu'après la formation de l'œuf, entouré de deux téguments, l'externe de trois assises cellulaires, l'interne de quatre ; l'interne va s'amin- cissant autour du micropyle, où il est recouvert par l'externe, qui s'amincit également. En un mot, l'ovule est perpariété bitegminé dipore. Tous les auteurs reconnaissent que la fleur femelle est nue, apérianthée, et réduite au pistil. Tous reconnaissent également que l'ovaire est creusé de quatre loges uniovulées et presque tous, sans le dire expressément, semblent admettre qu'il est composé aussi de quatre carpelles uniovulés. Seul, M. Clarke a nettement déclaré, dès 1856, qu'il n'est formé que de deux car- pelles latéraux biovulés, subdivisés chacun par une fausse 1. Loc. cit., pi. XI, fig. 13, 1854. 2. Loc. cit., p. 454, 1868. Ph. Vam Tieghsm. — Sur les Batidacces. 373 cloison, comme dans les Verbénacées et les Labiées, ce qui l'a conduit à rapprocher la plante de ces deux familles, notamment de la première, comme il a été dit plus haut (1). Le sens de l'anatropie de l'ovule, caractère très important, comme on sait, au point de vue de la détermination des affinités, a été, au contraire, apprécié très différemment, M. Clarke, en 1856, a décrit et figuré l'ovule dressé avec le raphé externe {loc. cit., pi. 68, fig. 27 a), c'est-à-dire hyponaste, tel qu'il est réellement, comme il vient d'être dit. Sans citer cette observation, Payer a signalé, en 1858, la même disposition et s'en est servi pour nier l'affinité de la plante avec les Em- pétracées, admise par Lindley et par Torrey (2); les Empé- tracées ont, en effet, l'ovule dressé à raphé interne, c'est-à- dire épinaste. Dix ans plus tard, en 186S, Decaisne, sans parler dans le texte de cette orientation, dont il semble d'ailleurs avoir partout méconnu l'importance, a publié une coupe lon- gitudinale de l'ovaire, oîi les ovules tournent leur raphé en dedans et leur micropyle en dehors, en un mot sont épinastes, contrairement à l'assertion des deux auteurs précédents (3). S'appuyant sur cette figure doublement inexacte, en dehors de toute observation personnelle, A. de CandoUe a admis, en 1873, que l'ovule a réellement son raphé interne et, taxant for- mellement d'erreur l'opinion de Clarke et de Payer, il en est revenu à la manière de voir de Lindley et de Torrey au sujet de l'affinité de cette plante avec les Empétracées (4). Plus tard, en 1888, Bâillon s'est borné à reproduire, sans autre explication, l'assertion de Clarke et de Payer {5). Au contraire, en 1893, M. Dammer a affirmé de nouveau que l'ovule a son raphé interne ou ventral (6), bien qu'il ait en même temps représenté une coupe longitudinale de l'ovaire où les raphés sont externes ou dorsaux (7). En présence de ces contradictions répétées, on 1. Loc. cit., p. 411, 1856. 2. Bull, de la Soc. bot. de France, V, p. 22 et p. 47, 1858. 3. Decaisne, loc. cit., p. 454. 4. A. de CandoUe, loc. cit., p. 34 et p. 35. 5. Bâillon, loc. cit., p. 255. — Aussi est-ce certainement par une faute typo- graphique que, dans la suite aux Leçons sur les familles nalurellcs de Payer, ce botaniste a imprimé, en 1862, que dans cet ovule « le micropyle regarde en dehors et en bas » (p. 259). 6. Dammer, loc. cit., p. ii8. 7. Loc. cit., p. 119, fig. 71, L. DÉCEMBRE I9O3. 374 JOURNAL DE BOTANIQUE conviendra qu'il était nécessaire de savoir exactement à quoi s'en tenir au sujet de ce caractère, dont la grande importance au point de vue des affinités est reconnue aujourd'hui par tous les botanistes. En résumé, la fleur mâle et la fleur femelle sont, l'une et l'autre, nues, apérianthées, formées : la première, d'un androcée tétramère, ou mieux dimère avec diplostémonie, accompagné d'un disque extra-staminal à quatre lames externes ; la seconde, d'un pistil dimère, à deux carpelles latéraux fermés, biovulés, subdivisés chacun, par une fausse cloison, en deux logettes occupées en haut par un tissu de remplissage, en bas par un ovule anatrope, dressé, hyponaste. 3. Fruit et gî'aine. — Après la formation de l'œuf, l'ovule grandit, s'allonge, et, digérant progressivement tout le tissu de remplissage qui comble au-dessus de lui la logette qui le ren- ferme, finit par en occuper toute la capacité. Le fruit est une drupe à quatre noyaux distincts, formés par la sclérose de la couche de cellules transversales située au-dessous du tissu de remplissage, comme il a été dit plus haut. Unies l'une à l'autre par la concrescence primitive des ovaires avec l'axe, toutes les drupes de l'épi forment ensemble un fruit composé. Mais c'est à tort que Bâillon affirme que les bractées mères des fleurs « s'épaississent autour des fruits » et entrent dans la constitution de ce fruit composé (i). Ces bractées mères sont, en effet, caduques, comme on l'a vu, et tombent bien avant la transfor- mation du pistil en fruit. Dressée dans chaque logette, avec raphé externe et plan de symétrie parallèle à la fausse cloison correspondante, comme était l'ovule, la graine étroite et longue a, sous un mince tégu- ment, un embryon droit, à courte tigelle dirigée vers le bas, à longues cotyles semi-cylindriques, sans trace d'albumen. La tigelle a, dans sa stèle, quatre faisceaux libéroligneux et se termine par une radicule exogène. Les cotyles ont toutes leurs cellules bourrées de gros grains d'aleurone et de matière grasse, avec, dans les intervalles, quelques très petits granules amy- lacés, surtout dans les assises périphériques. Le raphé du tégu- I. Bâillon, loc. cit., p. 255. Ph. Van Tieghem. — Sur les Batidacées. 375 ment séminal correspond aux bords des cotyles ; en d'autres termes, le plan médian de l'embryon est perpendiculaire au plan de symétrie du tégument : en un mot, l'embryon est accora- bant au raphé. On ne sait pas encore comment germe la graine ainsi cons- tituée. 4. Coiiclusïoîis. — Malgré cette lacune, telle que nous venons de l'acquérir, la connaissance plus exacte de la structure du Batide maritime va nous permettre de fixer sa place dans la Classification avec plus de précision qu'il n'a pu être fait jus- qu'à présent. L'ovule y étant perpariété bitegminé, c'est dans l'ordre des Perpariétées bitegminées ou Renonculinées que la plante doit prendre rang. Cet ordre est immense et comprend, comme on sait, quatorze alliances (i). La fleur étant nue, c'est dans l'alliance des Pipérales, définie précisément par ce caractère, qu'elle vient se classer. Cette alliance ne comprend que onze fa- milles (2). Par l'unisexualité avec diœcie et par la dimérie du pistil, elle se range à côté des Salicacées, c'est-à-dire à la place que lui ont assignée Martius dès 1835, Bâillon en 1888 et moi- même en 1901. Mais par l'enveloppement de la fleur mâle dans une spathe close, par sa dimérie avec diplostémonie et son disque extra-staminal tétramère, par la conformation du pistil, dont les carpelles sont fermés, biovulés, à ovules hyponastes, subdivisé chacun par une fausse cloison en deux logettes occupées par un tissu de remplissage et où les tubes polliniques accèdent par le fond, elle se montre le type d'une famille bien distincte de toutes les autres, qui occupe dans l'alliance une place à part. Comme l'a montré Payer dès 1858, toute affinité avec les Empétracées est déjà démentie par l'hyponastie de l'ovule. Elle l'est bien plus fortement encore par sa structure. L'ovule des Empétracées est, en effet, transpariété bitegminé et, par consé- quent, c'est à l'ordre des Transpariétées bitegminées que cette famille appartient. Ayant un périanthe double à corolle dia- 1. Ph. Van Tieghem, L'œuf des plantes considéré contîne base de leur Classification (Ann. des Scienc. nat., 8'' série, Bot. XIV, p. 327, 1901). 2. Loc. cit., p. 329. 376 JOURNAL DE BOTANIQUE lypétale et un pistil libre, c'est donc dans l'alliance des Icaci- nales qu'elle doit être classée, alliance où l'unisexualité de ses fleurs lui assure une place à part (i). Il est à peine nécessaire de combattre l'affinité avec les Ver- bénacées et les Labiées, admise par M. Clarke d'après une cer- taine similitude dans la conformation du pistil. Il suffit de remarquer que l'ovule de ces plantes a une forme et structure toute différente, étant, comme on sait, épinaste et transpariété unitegminé. D'un autre côté, l'absence de calice et la structure de la tige, où le pachyte est normal et sans répétition, sans compter toutes les autres différences, notamment l'embryon droit, aleu- rique et gras, sans albumen, interdisent tout rapprochement avec les Chénopodiacées et les familles voisines, qui, tout en faisant partie du même ordre, appartiennent à une alliance dif- férente, celle des Chénopodiales (2). Dans mes recherches antérieures, n'ayant pas pu, sur les échantillons secs que j'avais seuls alors à ma disposition, m'as- surer de la véritable structure de l'ovule, j'avais dû formel- lement réserver la question de la place à donner aux Bati- dacées dans la Classification (3). Tenant provisoirement l'ovule pour perpariété bitegminé, comme on sait maintenant qu'il est bien en réalité, c'est dans l'ordre des Perpariétées bitegminées que, pour le moment, j'avais classé cette petite famille. Elle doit y rester. Considérant que la fleur femelle est nue et pres- sentant que, malgré les apparences contraires, il en est de même pour la fleur mâle, je l'avais rangée pour le moment dans l'al- liance des Pipérales, en l'intercalant entre les Salicacées et les Liquidambaracées (4). Tout bien considéré, c'est encore, comme on vient de le voir, la place qu'il convient de lui conserver aujourd'hui. La présente Note ne fait donc que confirmer, mais en la justifiant, la place attribuée provisoirement aux Batidacées dans ma Classification générale. 1. Loc. cit., p. 345. 2. Loc. cit., p. 330. 3. Loc. cit., p. 385. 4. Loc. cit., p. 329. L. Lut?. — Un cas de viviparité sur des feuilles de Yucca. 377 SUR UN CAS DE VIVIPARITE OBSERVÉ SUR DES FEUILLES DE YUCCA Par M. L. LUTZ. La monstruosité qui fait l'objet de cette Note a été observée, en 1902-1903, sur un pied de Yucca gloriosa croissant très vigoureusement dans mon jardin. Un certain nombre de feuilles ont montré en un ou plusieurs points voisins de la marge du limbe une sorte de renflement, d'abord très petit, puis qui s'est accru peu à peu, de manière à former sur la face supé- rieure un bourrelet saillant invaginé en son milieu (2), et, sur la face inférieure, un autre renflement hémisphérique ou ovoïde, portant au centre un petit appendice blanchâtre, légèrement recourbé (i). Au voisinage de ces organes, les nervures se rapprochent et s'épaississent ; elles arrivent à constituer des cor- dons assez larges qui entrent en régression aune faible distance. J'ai fait des coupes orientées en divers sens dans plusieurs de ces proéminences, et j'ai pu me convaincre qu'elles étaient constituées par un épaississement et une invagination du limbe. 378 JOURNAL DE BOTANIQUE ainsi que le représentent les figures 3, 4 et 5, prises à divers deg-rés de développement. Au centre de l'invagination naît, sur la face supérieure, un petit mamelon, d'ordinaire réduit et inclus {fig. 3 et 4), mais qui, parfois, est beaucoup plus volumi- neux et montre même un bourgeonnement latéral (5). L'appen- dice blanchâtre de la face inférieure est la continuation de ce mamelon. Quant aux faisceaux libéro-ligneux constituant les nervures de la feuille, ils se ramifient et ne tardent pas à se grouper pour constituer un véritable cylindre central, disposé normale- ment dans le corps médian. On est donc en présence d'une plantule. J'ai tenté, par marcottage, de provoquer le développement de cette petite plante, mais le pied mère ayant poussé sa hampe florale, cet essai a été infructueux, le pied qui fleurit périssant après la floraison. REMARQUES SUR LES SPHACELARIACEES {Suite.) Par M. Camille SAUVAGEAU. Chapitre XVI. — Halopteris filicina Kûtzing et espèces VOISINES. A. — Leptocaulées et Auxocaulées ; Halopteris, Stypocaulon et Anisocladus. Le Stypocaulon- scoparitim est l'une des Algues les plus anciennement connues. Bauhin l'appelait Ftiais scoparia, Linné, Confei^va scoparia, et Roth, Cet^amùtin scopart'nm. Dillwyn en a donné une bonne figure [09, pi. 52] et remarque qu'on le trouve souvent mélangé au Conferva pemtafa {S. cïr- rosa). Lyngbye, qui l'a étudié sur des échantillons d'Islande, Ta fait rentrer dans son genre Sphacelaria [19, p. 104, et pi. 31]. La dénomination de Lyngbye fut acceptée par C. Agardh [28, p. 19] qui cite la plante dans la Méditerranée et dans l'Océan, depuis l'Islande jusqu'aux Canaries. C. Sauvageau. — Remarques sur les Spltacélariacées . ^jq \J HaIopte7'7s fi'Ucma est de découverte plus récente. Gra- teloup le distingua pour la première fois en 1806, et lui donna le nom de Cerantinni fih'cimLin [06]. C. Ag-ardh [26, p. 22] le rangea parmi les Sphacelarta, près du iS. scoparia, sous le nom de 5". filicina; il donne comme synonyme le Conferva Elati'noides Mertens mscr. D'après des échantillons reçus de Grateloup, Mertens, Cabrera et Borrer, l'auteur cite la plante sur les côtes méditerranéennes d'Italie, de France, d'Espagne (à Cadix) et d'Angleterre ; c'est à peu de chose près la dis- tribution connue actuellement. En 1841, dans son Manuel, Harvey [41, p. 37] divise les Sphacelarta britanniques en deux sections : la première, à frondes revêtues inférieurement par des rhizoïdes, renferme le ^S. filïcina avec sa variété ^ patens Yi-àxv . ^ et le S. scoparia, tandis que les autres espèces du genre, à tige nue, rentrent dans la seconde. Très peu de temps après, Meneghini [42, p. 324] créait aussi deux sections dans le genre Sphacelaria , pour les espèces méditerranéennes, mais autrement caractérisées. La première « textu epidermico destitutœ » avec Sph. filïcïna, cirrosa et iribuloi'des, la deuxième « textu epidermico do- natse », avec 6^. scoparia ç^t S. pluniosa (i). Ces caractères de sections se retrouvent dans les nouveaux g-enres créés par Kûtzing-. Dans son Phycologia generalts publié en 1843, Kûtzing- a séparé du genre Sphacelaria de Lyngbye les trois genres nouveaux Halopteris pour le S. filicina, Sfypocaulon pour le kS*. scoparia et Chœiopieris pour le >S. pluniosa. D'après ses diagnoses [43, p. 292 et 293], X Halopteris paraît surtout distinct du Sphacelaria par ses rameaux pennés ; l'auteur dit en outre de V Halopteris : « stratum corticale nullum » et du Stypocauloii : « stratum corticale continuum » ; il mentionne aussi des rhizoïdes chez ce dernier. Ces caractères distinctifs étaient de médiocre importance ; aussi, l'opportunité des nouveaux genres fut-elle contestée. Kûtzing lui-même, comme on va le voir, était hésitant sur leurs limites. I- On a dit antérieurement (chap. VII, A) que Meneghini confondait le 6". Plumula et le 5". {Chastopt.) plumosa. 38o JOURNAL DE BOTANIQUE Il répète les mêmes diagnoses génériques dans son Species [49, p. 462 et suiv.], et admet deux espèces à' Halopteris , l'un H. filiciiia, pourvu de rhizoïdes corticants, et l'autre H. Sertii- larïa à « stupa nuUa ». Il laisse dans les Sphacelaria le 5". sco- parioides Lyngb. {S. Ulex Bonnemaison) qui est un état du Stypoc. scopariuni. Grâce à des plantes nouvelles récoltées dans les mers australasiennes, Kûtzing énumère neuf espèces de Stypocaulon que les auteurs ont plus tard ramenées à trois : ►S. scoparnmi , S. Jum'ctilare et ^. pamailatiim. Enfin, dans les Tabulée, une section transversale de VH. filicina [55, pi. 85, B, d\ montre une zone médullaire de cellules larges et une zone corticale de cellules étroites, en opposition avec les diagnoses qu'il avait publiées antérieurement. Dans le même ouvrage, il laisse le 6". scoparïoides [pi. 93] parmi les Sphacelaria; il figure, comme Sphacelaria, le ^S. tenttis de Bonnemaison [pi. 94], dont il admet la synonymie avec le ^S\ siinplicittsctila de C. Agardh, tandis que, dans le Species, le 6^. simplicittscztla était synonyme de \ H. filicina; il décrit comme Stypocaidon bipinnaUmt une plante à rhizoïdes corticants qui, comme on l'a vu dans un précédent chapitre, est un Sphacelaria voisin du S. cirrosa, et que, seule, la présence de rhizoïdes rappro- chait du Stypocaulon. D'après tout ceci on caractériserait diffi- cilement les trois genres Sphacelaria, Halopteins et Siypo- caîilon, car Kùtzing n'avait remarqué ni la différence d'origine des rameaux entre le premier genre et les deux autres, ni les poils du Stypocaulon, ni le rameau axillaire de X Halopteris. Aussi, J. Agardh [48, p. 30], Harvey [48, pi. XXXVII] ne mentionnent-ils la division en genres, proposée par Kûtzing, que pour prévenir le lecteur qu'ils n'en tiennent aucun compte. Harvey a même publié le dessin d'une section transversale de S. filicina [pi. CXLII], présentant quatre cellules grandes, centrales, entourées d'une couche corticale, et celui d'une section de ^. scoparia [pi. XXXVII], dont tous les éléments sont de même dimension, dans l'intention évidente de contre- dire l'affirmation de Kûtzing. Les auteurs de Flores aleolo- giques, Crouan, Le Jolis, Zanardini, Hauck, Ardissone, ne s'en préoccupèrent pas davantage. Elle fut cependant admise par quelques auteurs allemands, comme M. Falkenberg [79] et M. Berthold I82], et avant eux par Debeaux [74]. C. Sauvageau. — Remarques sur les Sphacélarîacées. ■^81 Le mérite d'avoir suivi le cloisonnement terminal des Spha- célariacées revient à Geyler. Il a vu que les rameaux des Spha- celaria naissent d'un article secondaire, tandis que ceux des Halopteris et Stypocatilon naissent du sphacèle de l'axe, carac- tère qui sépare nettement les deux derniers genres du premier. Il démontrait définitivement que le sphacèle n'est pas un organe reproducteur, comme J. Agardh le soutenait malgré les objections de Decaisne et d'autres auteurs. Geyler sépare l'un de l'autre, Halopteris et Stypocaulon, d'après des carac- tères de structure interne, incomplètement vue, et d'espacement des branches sur l'axe qui n'ont pas grande valeur ; en outre, il signale chez le Stypocauloit, à l'aisselle des rameaux, une touffe de poils qui manque chez V Halopteris . M. Reinke [90 et 91] a précisé la différence entre les deux genres en faisant intervenir le caractère de la position et du nombre des organes reproducteurs. Dans V Halopteris , la cel- lule axillaire, que j'ai appelée sphacèle axillaire, reste simple et peut donner par son développement un sporange unique ; les sporanges sont isolés. Dans le Stypocaulon, la cellule axil- laire, en se cloisonnant, donne un petit coussinet, ou placenta, dont chaque cellule superficielle peut produire un sporange ; les sporanges sont groupés. Cette distinction semblait précise et valable pour une séparation générique ; elle fut adoptée par M. Kjellman [91], M. Bornet [92], M. de Toni [95], De- bray [99J, etc.. Or, à son tour, elle devient insuffisante. En effet, on verra que le seul Halopteris connu des auteurs, XH. filicina, peut parfois diviser sa cellule axillaire, produire un bouquet de poils comme le Stypoc. scopariuin, et plusieurs sporanges axillaires, au lieu d'un sporange isolé; une espèce exotique, plus voisine de cet Halopteris que des Stypocaulon^ m'a présenté, et présente probablement normalement, deux sporanges jumeaux. On ne peut davantage invoquer l'inégale répartition des sporanges comme différence générique. Si, en effet, ceux-ci sont situés à l'aisselle de rameaux spéciaux, réunis en un épi fructifère, chez les Styp. scoparium çlX. panicjtlatum, cette der- nière disposition ne se retrouve pas chez le Styp. funiculare qui, sous ce rapport, serait plutôt un Halopteris. D'ailleurs, l'espèce nouvelle que j'ai nommée Hal. brachycarpa, dont le 382 JOURNAL DE BOTANIQUE port rappelle le Sfyp. fzim'ctdare présente des organes repro- ducteurs à toutes les aisselles, bien que les pousses se terminent en épis fructifères. Le ramule axillaire des Hal. fîlicina et Nova^-Zelandias , qui ne se rencontre pas chez les StypocaïUon, n'est pas un meilleur critérium, car, déjà très rare chez VHal. obovata, il paraît exceptionnel chez VHal. platyceîia. D'ailleurs, le Sph. spi'milosa de Lyngbye dont les auteurs ont fait, à tort, une variété du Styp. scopariuiii^ présente ce ramule axillaire très bien développé. En outre, le sphacèle axillaire de \ Hal. pla- tyceîtay qui se transforme en coussinet pluricellulaire quand il est stérile, comme chez le Styp. scoparium, produit cependant, lorsqu'il est fertile, un sporange unique, comme c'est le cas habituel chez VHal.fîliciiia. Si la comparaison se limitait aux espèces actuellement admises, un caractère distinctif bien préférable, serait le lieu d'émission des rhizoïdes. Geyler [66, p. 507] a mal vu l'ori- gine des rhizoïdes de VH. Jih'cina^ et cependant M. Magnus [75, p. 17] et M. Reinke acceptent sa description. Ils naissent toujours de l'article secondaire inférieur, basilaire, d'un rameau, et par suite approximativement dans le même plan. U'H. Novâs- Zelandi'as présente la même particularité, tandis que chez les trois Stypocaîdon ils naissent dans des cellules prédestinées de l'axe, les péricystes. Mais, chez les H. obovata et platycena, je n'ai vu que des rhizoïdes basilaires, non comparables aux précédents. La présence de ces péricystes est un caractère différentiel assez constant ; ils manquent cependant à la variété patentïssiina du Styp. scoparium quand elle est bien caracté- risée; leur rôle est bien déterminé chez certaines espèces où ils produisent les rhizoïdes et les pousses adventives, mais les Hal. filicïna et Novx-Zclandiae prouvent que ces deux sortes d'organes peuvent se développer aux dépens d'autres cellules. On ne peut utiliser davantage le thalle inférieur. Les Hal. obovata et platycena possèdent un disque rampant très bien développé; celui de I't^. /"z'/zVzV^^^ beaucoup plus réduit, paraît pouvoir manquer ; enfin, les espèces de Stypocaîdon en sont dépourvues, tout au moins à l'état adulte, le seul que nous connaissions chez les deux espèces australes. C. Sauvageau. — Remarques sur- les Sphacélariacées. 383 On verra aussi que la structure des pousses indéfinies, qui rend parfois de bons services pour les distinctions spécifiques, ne peut actuellement servir de base à une séparation générique, ou bien conduirait à établir un nouveau genre pour le Styp. panïcîdatunt et les espèces voisines. Les caractères des organes reproducteurs ne peuvent même pas être invoqués; ils sont trop incomplètement connus et semblent de nature trop variée. Certaines espèces, bien dis- tinctes par ailleurs, sont même connues seulement à l'état stérile. Le Styp. scopariuîii n'a montré jusqu'à présent que des sporanges uniloculaires. J'ai déjà dit que VHal. filicina possède des anthéridies et d'autres organes pluriloculaires qui sont probablement des oogones. D'autres espèces présentent des anthéridies et de gros sporanges monosporés qui sont probablement des oogones renfermant une seule oosphère. Tout indique qu'une classification d'après la sexualité serait aussi illusoire que dans le groupe des Eciocarpacées . Les caractères distinctifs entre V Halopteris et le Stypo- caulon s'évanouissent donc l'un après l'autre. Ces genres furent mal limités dès le début, et je crois inutile de s'obstiner, comme on l'a fait jusqu'à présent, à chercher de nouveaux caractères pour les séparer. Je les réunirai donc en un seul, bien qu'ils soient actuellement admis dans plusieurs livres classiques. Enfin, on verra ultérieurement que des formes de passage existent entre le Styp. fîiuïctilare et V Anisocladzts congestus ; aussi, ai-je pareillement supprimé le genre Am'socladzts de M. Reinke ; assurément, la différence est grande entre Y H. obo- vata^ par exemple, et VAjz. congestus , mais il me paraît impos- sible, dans l'état de nos connaissances, de scinder cet ensemble en genres nettement distincts. Des deux noms, Halopteris et Stypocaiilon, créés par Kûtzing dans le Phycologïa gcneimlis en 1843, le premier cité est Halopteris à la page 292, suivi de sa diagnose; Stypo- cattlon vient immédiatement après, pareillement suivi de sa diagnose. Halopteris a donc droit de priorité. Nous y ferons rentrer, avec X H. filicina de Kûtzing, les trois Stypocatilon admis par M. Reinke, S . funiculare , S.scoparizun&t S. panicu- latuin, mais modifiés, YAjiisocladîCS congestîis, le Sphac. obo- vata de Hooker et Harvey et plusieurs autres espèces, nom- 384 JOURNAL DE BOTANIQUE mées par les anciens auteurs, puis méconnues, ou décrites ici pour la première fois. YJHalopterïs, novo sensu, sera facile à caractériser. Il ren- fermera les Holoblastées lepiocaîilées , qui conservent leur structure primaire, à la façon des Sphacélariacées étudiées dans les précédents chapitres. Les autres Holoblastées sont auxo- caulées. Leur accroissement en largeur a déjà été signalé. Leur accroissement secondaire en longueur, bien que facile à cons- tater à l'œil nu, a passé inaperçu. Au lieu de conserver une longueur égale à la demi-hauteur de l'article primaire tel qu'il se sépare du sphacèle, les articles secondaires s'allongent. La seule mention que je connaisse de ce phénomène est une re- marque faite incidemment par Pringsheim à propos du Cla- dostephus [73, p. 369], qui, d'ailleurs, ne paraît pas avoir fixé l'attention. Cependant, l'accroissement longitudinal tardif des Cladostephus, Phlœocaulon^ Piïlopogon est relativement consi- dérable, si bien que les rameaux du Phlœocatdon sqîiamulosum, par exemple, séparés au début par un intervalle d'une faible portion de millimètre, sont finalement espacés de plus d'un centimètre. B. — Halopteris filicîna Kûtzing. Greville [28, pi. 348], Harvey [46, pi. 142 et 143], Kûtzing [55, pi. 85 et 94], Zanardini [71, pi. 89] ont publié de bons des- sins, de grandeur naturelle, représentant bien le port de la plante; ils y ont ajouté des dessins grossis qui manquent de précision et de justesse. Cependant, Greville signalait déjà, en 1828, sur la forme très ramifiée qu'il appelait S. hypnoi'des , que les pennes et pennules présentent un rameau axillaire, et que le premier rameau suivant est situé du même côté que celui-ci ; cette remarque, importante au point de vue du port de la plante, et sur laquelle Meneghini, Harvey, Zanardini ont aussi attiré l'attention, ne se retrouve ni dans les descriptions de Kûtzing, ni dans celles de J. Agardh. J'ai rassemblé ici un certain nombre de figures de détail, parce que Pringsheim et M. Reinke, en opposition avec M. Ma- gnus, se sont précisément servi de XH.filicina pour cherchera C. Sauvagbau. — Remarques sur les Sphacélariacées. 385 démontrer que la ramification est monopodiale. On verra au contraire que la ramification est constamment sympodiale, et produit toujours, quelle que soit sa complication, de nouvelles générations holoblastiques ou acroblastiques. Pour éviter des redites, je ne discuterai pas les affirmations de mes devanciers, mais si le lecteur veut bien se reporter aux descriptions et figures de M. Reinke, et les comparer aux miennes, il constatera que l'interprétation sympodiale, plus complexe au premier abord, est en réalité plus simple et rend bien mieux compte des faits. Les sporanges ne sont pas, comme le dit M. Reinke, des rameaux de troisième ou quatrième ordre, ou même de cin- quième ordre [91, p. 20, 21 1 , mais sont toujours et constamment terminaux d'une génération. L'aspect extérieur de la ramification a conduit les auteurs anciens à scinder X H. filicina en un certain nombre d'espèces et de variétés; la seule que je conserve, en changeant son nom, est la variété Serhilaria, dont l'intérêt vient principalement de son mode de vie commun avec les variétés paieniissùna de diverses espèces étudiées au chapitre Xll. Je ne crois pas utile de donner la liste des exemplaires étudiés, comme je l'ai fait pour un certain nombre de Sphacelaria, c2xV H . fïliçina, malgré sa grande variabilité, ne présente pas les mêmes difficultés de détermination. La diagnose du Ceraittitint fih'cimiin donnée par Grateloup en 1806 est trop brève pour permettre de reconnaître l'espèce. Il l'a fort heureusement accompagnée de deux dessins; l'un, de grandeur naturelle, donne assez bien le port de la plante ; l'autre est une penne grossie appartenant à la forme très rami- fiée, que J. Agardh appela plus \.-AxAœstivalîS. En l'année 1828, C. Ag'ardh, Greville et Bonnemaison, publièrent chacun un important travail d'ensemble, intéressant à rappeler au point de vue de la synonymie, où la plante qui nous occupe est étudiée. C. Agardh [28, p. 22] rapporte au genre Sphacelaria le Ceiminùiin Jîlicïnum de Grateloup. Il décrit ensuite [28, p. 31J le Sph. sifnplicniscula créé quatre ans auparavant \Systeina Algartmt, 1824, p. 166, ex ipso] pour une plante méditerra- 386 JOURNAL DE BOTANIQUE néenne récoltée par Adolphe Brongniart à Oneille près de Nice, et communiquée par lui-même. Greville, ignorant la description de Grateloup, a décrit et figuré [28, pi. 348] une nouvelle espèce, 6". hypnoïdes , récoltée en Angleterre, dont le dessin se rapproche beaucoup de l'état que j'ai représenté sur la figure 58, A. Enfin, Bonnemaison [28, p. 107 à m] énumérait sept espèces de Sphacelarïa récoltées en Bretagne, dont plusieurs étaient nouvelles. Ce sont : 1. — kS. Sertularia Bn. = Cerainium. elatines Mertens ined. = C. fïlïcimi'yn Grateloup? « D'après un échantillon éti- queté par le docteur Mertens lui-même... j'ai donné à la pré- sente espèce la synonymie de Cei-ainùim elatines à laquelle le célèbre algologue de Brème ajoutait le CeramiMin filicinum de Grateloup. Mais, comme sous ce dernier nom, j'ai reçu de La- mouroux une espèce différente, je reste indécis sur la véritable plante du botaniste de Dax. » 2. — ^S". Ulex Bn. r= ^S. disticha Lyngb. ? 3. — ►S. cirrhosa Bn. =: ^. pennata Lyngb. 4. — kS. temn's Bn. = Cerainium tenue Agardh. Herb. Brongniart. « Elle a d'abord été trouvée dans la Méditerranée, près d'Oneille, par M. Adolphe Brongniart, qui m'en a commu- niqué des échantillons déterminés dans son herbier par M. Agardh. Je l'ai également recueillie à Corabrit (Finistère) dans le mois de juillet ». 5. — S. Ha27tseleri^x\.. = Cerantiui/t Héenseleri Ag. 6. — S. scoparia Lyngb. 7. — ^S. cristata Bn. = Cerautium elatinoides Agardh et Desvaux mscr. Cette espèce « m'a été communiquée par M. le professeur Desvaux sous le nom de Ceramium elatinoides de Mertens, et Agardh l'a ainsi désignée dans l'herbier de M. Adolphe Brongniart, tandis qu'un échantillon authentique de la main du célèbre algologue de Brème se rapporte sans aucun doute à notre Sphacélaire sertulaire. » J. Agardh réduisit, dans son Species [48], le nombre des espèces admises par Bonnemaison. Il rapporte le .S. Hœtiseleri au 6". scoparia et le 5'. Ulex au ^S. scoparïoides de Lyngbye, lequel, comme nous le verrons ultérieurement, est aussi le même que le vS. scoparia. J. Agardh maintient le 6'. Sertularia comme C. Sauvageau. — Remarques sur les Sphacélariacèes. 387 espèce distincte et y fait rentrer deux variétés l'une, X^S.filicina ^ paienSt décrite par Harvey dans son Manuel [41, p. 37], caractérisée par « branches and ramuli horizontal » et dont lui- même admit plus tard la synonymie dans le Phycologia bri- taiinica; l'autre, indiquée avec doute, le S.filicinaN^s. recurva Montagne [37, p. 353], qui pourrait en effet s'y rapporter, d'après une diagnose trop vague, que d'ailleurs Montagne ne reproduit pas dans son Sylloge (i). J. Agardh admet deux variétés du 5". filicina déjà nommées en 1842 dans sa Liste des Algues de la Méditerranée. La pre- mière, y patens [41, p. 37], l'a ensuite séparée et figurée comme espèce distincte [46, pi. 143] sous le nom donné par Bonnemaison, mais plutôt d'après l'opinion de Mme Griffiths, que suivant sa conviction personnelle. En effet, .on la trouve toujours sur d'autres plantes, à une certaine profondeur, et elle correspond probablement, dit Harvey, à un état « unciné » comparable à celui des Plocamnifn coccineimt, Dasya coccinea, etc., ramenés par la drague. Je considère également le 5". Serùilarz'a comme une simple forme de VH. filïcina provoquée par certaines conditions exté- rieures de végétation, au même titre que les var. paienUssima des 6'. cirrosa, Plumiila ou plumigei'a, le ^S. Ulex, etc., et mélangées à celles-ci. Aussi, pour employer une nomenclature uniforme, je le désignerai dorénavant sous le nom ^H. filicina var. paieniissùna. La var. paieniz'ssima, qui peut atteindre plusieurs centi- mètres de longueur, sera donc caractérisée par la position très divariquée, presque à angle droit, de toutes ses ramifications. Les pennules sont fréquemment holoblastiques, mais leurs ramules sont souvent acroblastiques, ou tout au moins ont une tendance à l'acroblastie ; j'ai vu des pennules portant, en outre du ramule axillaire, une dizaine de ramules simples qui étaient tous acroblastiques. Comme chez les 2l\x\xç.^V2X. patentissima^ les rhizoïdes descendants manquent; j'en ai vu cependant quelques-uns sur la plante deRoscoff et sur le n» 37 de Crouan, mais relativement courts, plus ou moins toruleux, parfois sans direction précise ; toutefois, leur origine était bien la même que dans la forme typique. Il n'est pas question ici des rhizoïdes terminaux de pennes ou de pennules, et qui d'ailleurs sont aussi C. Sauvageau. — Remarques sur les Spkacélariacées. 401 Fig. 60. — Halopteyis Jîlicina Kiitz , var. palenlissima Sauv.. — Fragments d'individus à cloisonnement incomplet. — A, C, de Guétliary, sur un Mata, par 28 brasses, le 23 juin; le cloisonnement des articles primaires en articles secondaires existe seu- lement sur l'axe et à la partie inférieure des pennes. Sporanges uniloculaires. — B, de Naples, le 25 mars 1900; ce cloisonnement n'existe plus dans les pennes; les premières pennules sont seules holoblastiques ; a, b, c, tphacèle axillaire (A à C, Gr. 80). 402 JOURNAL DE BOTANIQUE fréquents dans la forme typique appuyée sur un substratum. Le caractère plus ou moins rampant de la plante n'entraîne pas nécessairement une diminution du cloisonnement longitu- dinal et transversal de l'axe, comme on le voit sur la figure 59, et j'ai dit que la plante de l'exsiccata Crouan était plus cloison- née transversalement que celle de la figure 59, A. Cependant, des individus de deux origines différentes de cette variété m'ont présenté un phénomène très remarquable d'une dégradation, qui n'a encore été rencontrée chez aucune Sphacélariacée, consis- tant en la suppression du cloisonnement, caractéristique dans la famille, des articles primaires en articles secondaires. Un exem- plaire récolté à Guéthary, sur un Mata sqînnado par 28 brasses, le 28 juin 1898, d'un centimètre de hauteur, se composait d'un axe principal fixé par des rhizoïdes basilaires; il portait des pennes ramifiées et régulièrement disposées (fig. 60, A). D'un bout à l'autre, l'axe est constitué suivant le mode normal; à l'aisselle de chaque penne est un sphacèleaxillaire non modifié; les premiers articles primaires de chaque penne sont cloisonnés en articles secondaires, mais les suivants restent à l'état pri- maire. Les premières pennules naissent suivant le mode holo- blastique, avec sphacèle axillaire non modifié, et sont elles- mêmes ramifiées (fig. 60^ A) \ les autres naissent suivant le mode acroblastique et sont peu ramifiées ou simples (fig. 60, C). Toutes ces pennules sont uniquement composées d'articles primaires, et leurs ramifications sont presque exclusivement acroblastiques. J'ai reçu les autres individus de la Station de Naples le 25 mars 1900; l'envoi consistait en très beaux exemplaires de la forme œstivalïs, portés par des polypiers ou des cailloux, et d'autres, mélangés à eux, de la forme paieniissiina, plus ou moins adhérents à X Aglaozonia parvttla. Tous semblaient avoir été récoltés en même temps ; les exemplaires adhérents à VAglao- zonia étaient sûrement de la forme qui nous intéresse, mais je n'ai pas noté alors si certains n'étaient pas mélangés aux pré- cédents, et d'ailleurs plusieurs étaient isolés dans le flacon d'en- voi. Leur aspect était celui de la var. patentissïina ordinaire : des axes droits avec des pennes très divariquées, dont certaines, devenues des axes, mesuraient 1-2 centim, de longueur. Or, ils présentaient, sur toute leur étendue, la particularité de la plante de Guéthary, mais plus accentuée. Les axes possédaient des C. Sauvaghau. — Remarques sur les Sphacélariacées. 403 cloisons primaires et secondaires, mais celles-ci manquaient dans les pennes, depuis leur base jusqu'à leur sommet. J'ai représenté (fig. 61, A) le sommet d'une pousse de remplacement encore jeune, dont les pennes n'avaient pas atteint leur taille définitive ; on voit que tous leurs articles primaires sont restés simples ; le sphacèle axillaire des pennes [ci] ne manque nulle part, mais les premières pennules seules en présentent un {b, c, d)^ et on n'en voit aucune trace sur les ramules des pennules ; la ramification prend donc le caractère acroblastique plus rapidement que sur l'exemplaire français. En 60, B, les pennules sont presque toutes simples ; cet état se rencontre surtout sur des individus végétant depuis quelque temps; la ramification des pousses jeunes rap- pelle plus souvent la figure 61, A. Il n'est guère possible actuellement de dire la cause de cette dégradation ; peut-être cependant pourrait-on l'attribuer à une diminution dans la vigueur de la plante. Sur certains individus normaux de la même récolte de Naples, bien ramifiés, et à l'état assiivalïs, les derniers articles des pennes présentent aussi seu- lement le cloisonnement primaire. En étudiant plus loin de jeunes plantules, on verra que le cloisonnement des articles primaires en articles secondaires, caractère primordial de la famille, et que l'origine holoblastique des pennes, caractère principal des Holoblastées, que jusqu'à présent nous avons toujours constaté, peuvent l'un et l'autre manquer. Auparavant, je veux montrer que le caractère de la simplicité du sphacèle axillaire, par lequel V Haloptej'i's filicina diffère de X Halopieris scoparia, peut aussi être en défaut. Le 21 mai 1899, j'ai récolté à Antibes, à la presqu'île de l'Ilette, plusieurs touffes brunes que je marquai « mélange de Siypoc. scoparmm et Sph. cirrosa » et qu'après un examen super- ficiel, à mon retour de voyage, je conservai avec cette étiquette. Amené ensuite à les étudier de plus près, je constatai qu'au Stypocatdon était mélangé V H . filicina en égale quantité ; celui- ci, plus foncé que d'habitude, avait la même taille (3-4 centim. de hauteur) et le même port que le Stypocazdon. En outre, à l'aisselle des rameaux holoblastiques se trouvait un poil ou une touffe de poils (fig. 62, A et 63, F) complétant la ressemblance avec le StypocmUon, car, jusqu'à présent, on n'a jamais signalé 404 JOURNAL DE BOTANIQUE de poils chez VU. filïcina. Mais aucun article secondaire des axes n'était cloisonné transversalement, tandis que ce cloisonne- ment est constant chez V Halopieris scoparia. En outre, et ceci était un meilleur caractère, les rhizoïdes corticants naissaient tous comme dans VH. filiciiia, et la structure, sur les coupes transversales, était aussi la même. La présence des poils axillaires était générale sur tous les individus récoltés. De même que chez VH. scoparia, leur exis- tence est éphémère, on les rencontre seulement dans les parties jeunes, plus tard leur cellule inférieure seule persiste. Rencon- trant ces poils pour la première fois, j'ai recherché, dans l'herbier Thuret, si Thuret et M. Bornet, qui séjournèrent longtemps à Antibes, n'y auraient pas récolté la plante sous le même état. Or, j'ai précisément rencontré, dans le cahier du Stypoc. scopa- rùim, et non dans le cahier de VH. filicina, un bel exemplaire marqué « Antibes, 3 juin 1858 », présentant exactement la même particularité que ceux récoltés par moi dans la même localité quarante ans plus tard; cet exemplaire avait conduit Thuret à la même erreur de détermination que j'ai commise tout d'abord. Il devenait nécessaire de rechercher si d'autres exemplaires provenant de la même région ou des régions voisines ne se comportaient pas de même. J'ai étudié des exemplaires recueillis dans les localités suivantes : Antibes, 1843, Lenormand ded. Herb. Thuret; Antibes, Eilen Rock, 8 janvier 1885, Rosenvinge leg. Herb. Muséum Copenhague; Cannes, Ile Sainte-Marguerite, 31 décembre 1885, Thuret leg; Marseille, 30 octobre 1854, Thuret leg. ; Marseille, Hohenacker, Algae marinae siccata; n° 22. Herb. Thuret ; Marseille, «c S. temtis Bonn., Requienleg. » Herb. Montagne; S. Giuliano, près Gênes, janvier 1858, Dufour, leg. Herb. Thuret ; Ajaccio, novembre 1897, F. Bôrgesen leg. Herb. Muséum Copenhague; vSardaigne, de Notaris leg. et ded. sub nom. ^S. cirrosa, Herb. Roussel in Herb. Muséum Paris; Minorque, Mahon, 17 avril 1878, Femenias leg. Herb. Thuret; C. Sauvageau. — Remarques sur les Spkacélariacées. 405 Minorque, Mahon, 15 août 1887 par 90 mètres, Roclriguez leg. et ded. ; Naples, 25 mars 1900, Station zoologique leg. et ded; Alger, Deshayes leg. Herb. Montagne; Tanger, décembre 1827, Schousboe leg. sub nom. 6". dis- tïcha vSch. Herb. Muséum Copenhague; Cadix, octobre 1827, Herb. Bory in Herb. Thuret; sans retrouver cette particularité. On dira plus loin que la plante de Marseille distribuée par Hohenacker, et celle de Tanger récoltée par Schousboe, qui ne présentaient pas de poils, pos- sédaient des sporanges géminés. \J H. filicina pilifère paraît donc spécial à Antibes, dans la Méditerranée. Toutefois, puisque nous l'avons récolté, Thuret et moi, à la même saison, il y aurait lieu de le suivre à d'autres époques de l'année dans cette localité, et aussi de le récolter au printemps dans les localités voisines, avant de pouvoir affirmer un cantonnement aussi limité, d'ailleurs peu probable a priori. Les seuls autres individus pilifères que j'ai vus sont ceux distribués par Crouan dans les Algues marines du Finistère, sous le n° 41, /l hiemalis. La présence des poils y est moins générale. Tantôt, l'aisselle des rameaux holoblastiques porte seulement un sphacèle axillaire, comme on le voit sur la figure 56, By tantôt un ou quelques poils; ceux-ci sont d'ailleurs peu faciles à reconnaître sur les échantillons d'herbier, en parti- culier après leur chute, car la gaine du poil disparaît, et la cel- lule basilaire persistante est souvent cachée par des Diatomées, des Myxophycées ou des corps étrangers qui se logent à l'ais- selle des rameaux. Enfin, au point de vue de la physionomie générale de la plante, il est à remarquer que les exemplaires de Crouan et ceux d'Antibes présentent assez généralement une disposition unilatérale des ramules sur les pennes. La disposition des poils est variable, bien qu'elle suive un plan constant, un poil étant toujours terminal d'une génération. Une penne arrivée à la fin de sa végétation se termine en pointe plus ou moins obtuse, comme dans le cas général, ou plus rare- ment par un poil situé dans son prolongement. Les ramules, représentant les pennules, sont acroblastiques, et le dernier ramule produit sur une penne est parfois un poil unique (fig. 62yB) , tout à fait comme dans un Sphacelaria. Cependant, d'autres fois, DÉCEMBRE I<)0'?. 4o6 JOURNAL DR BOTANIQUE le ramule acroblastique est représenté par deux poils géminés, par suite d'une cloison qui apparaît dans le plan de la ramifica- tion générale, produisant une sorte de clivage; on a vu déjà, chez les Sphacelaria à disque basilaire, que les poils géminés étaient homologues des poils simples. Quant aux poils portés à l'aisselle des rameaux holoblas- tiques, leur existence est générale sur la plante d'Antibes, très fréquente sur celle du Finistère, mais leur disposition et leur nombre varient. Ainsi, le poil représenté sur la figure 62, C^ correspond exactement à un ramule axillaire; en réalité ce poil était double par suite d'un clivage dans le plan de ramification, mais celui d'arrière n'a pas été représenté pour ne pas compli- quer le dessin. Sur la figure 62, E, le petit ramule axillaire plus ou moins avorté correspond à celui qui, en C, s'est transformé en poil, mais il a lui-même produit à son aisselle un sphacèle ter- minal qui est devenu un poil. En D, un poil est porté par un autre poil : le plus interne correspond à un rameau holoblas- tique, et l'autre correspond au poil acroblastique de E. En D et en E, comme en C, les poils étaient sur deux épaisseurs, par clivage. Pareillement, sur la figure 62, A^ quand les poils étaient au nombre de quatre, on a seulement représenté les deux poils du plan antérieur. La production axillaire, simple ou ramifiée, est donc iden- tique, comme origine, à celle qui a été décrite précédemment ; le sympode, au lieu de se terminer par un sphacèle ou par un ramule, se termine par un poil ; la seule différence est l'existence d'un clivage fréquent, mais non constant, dans le plan général de ramification. Je n'ai pas vu plus de quatre poils axillaires. Un cloisonnement supplémentaire, perpendiculaire au plan de clivage, doublerait leur nombre, produisant une sorte de pla- centa axillaire pilifère, comme dans X H. scoparia. Malheureusement, tous les échantillons pilifères examinés étaient stériles. Néanmoins, il semble évident que le clivage du sphacèle axillaire qui donne deux poils pourrait aussi bien don- ner deux sporanges sur la plante fructifère. Sur la figure 62, C, par exemple, on verrait deux sporanges, l'un en avant, l'autre en arrière ; c'est d'ailleurs le phénomène qui se réalise dans une espèce exotique, V H. obovata. De même, l'aisselle de Z?, deve- nue fertile, porterait quatre sporanges, deux en avant et deux C. Sauvageau. •— Remarques sur les Sphacélariacées. 407 Fig. 61. — Halopleris Jîlicina Kiitz. — A, Jeune pousse de remplacement, née sur un indi- vidu de la var. patentiss.ima, de Naples, identique à celui de la Cg. 60, B ; a, b, c, d, sphacèles axillaires (Gr. 80). — B, C, Plantules nées sur un petit disque, trouvées sur un Maia, en juin 1898, à Guéthary; en C, toutes les pennes sont d'origine acroblastique et aucun article primaire n'est cloisonné en articles secondaires (Gr. 150). — D, E, F, Rhizoïdes des plantules de Guéthary produisant un disque rampant (Gr. 150). |déceaibbe 1903. A'"*^'^.. %^^^ 4o8 JOURNAL DE BOTANIQUE en arrière. J'ai d'ailleurs rencontré ces sporanges multiples sur d'autres individus à'H. filicina, et on peut affirmer que, lorsque les individus pilifères deviennent fertiles, ils portent plusieurs sporanges axillaires. Les articles secondaires des axes sont plus ou moins cloi- sonnés longitudinalement. Parfois, ils sont dépourvus de toute cloison transversale (fig. 56, A, B , 62, A^ etc.); d'autres fois, cha- cune des cellules longitudinales présente une cloison transver- sale vers son milieu (56, B , 57, A)\ enfin, et particulièrement dans les tiges épaisses, ce premier cloisonnement transversal est suivi d'un second ou même d'un troisième, généralement plus irrégulier (fig. 58, A, B). Mais, dans tous les cas, le cloi- sonnement transversal intéresse seulement les cellules périphé- riques et non les cellules centrales. La structure des axes, constante dans son caractère général, rappelle à la fois celle de V Alethocladîts et celle de Y H. scopa- ria. Elle débute par deux cloisons diamétrales en croix, /, / et ^, 2 (fig. 62^ F)^ que l'on trouve seules au sommet, comme dans XH. scoparia. Puis, une cloison 3, 3, se forme parallèle- ment à î , 1 , ou plus souvent faisant un certain angle avec sa direction. La section 62^ J, prise à la base d'une pousse bien développée, a conservé cet état du début, bien que, plusieurs millimètres au-dessus, elle fût la même que sur la figure 62^ H, comme si cette pousse était une penne accrue de bonne heure en axe, mais ayant conservé à sa base sa structure primitive. Puis, apparaît une cloison se comportant par rapport à 2, 2, comme la précédente se comportait par rapport à 1, 1, de manière à isoler quatre cellules centrales qui parfois peuvent elles-mêmes se cloisonner (fig. 62, G). On verra, au contraire, que chez XH. scoparia (fig, 70, 71, 72), les cloisons J, 3 ÇX4, ^ sont généralement parallèles / à ^^ et à 2^ 2, et que, par suite, des cloisons 3, S apparaissant entre elles et les cloisons diamé- trales, la coupe présente seize cellules centrales au lieu de quatre. Le cloisonnement ultérieur, dans les huit cellules péri- phériques de X H.filïcina sera plus ou moins abondant, suivant le diamètre de la pousse considérée et donnera à la coupe un aspect plus variable que chez X H. scoparia. Cependant, sur les dessins 62, F, G, H, K, un cloisonnement plus ou moins parai- C. Sauvageau. — Remarques sur les Spkacèlariacées. 409 Fig. 62. — HalopUris Jîlicina Kiitz. — A, Un filament d'un individu pilifère d'Antibes de mai 1899; à l'aisselle de la quatrième penne de droite et de gauche, on a figuré deux poils au lieu de quatre (Gr. 80). — B, C, D, E, Insertion de poils; en C, D, E, on a représenté seulement ceux du plan antérieur (Gr. 250). — F k K, Coupes transversales (voy. le texte); toutes ces coupes étaient entourées d'une couche de rhizoïdes plus ou moins compacte (Gr. 200). 4io JOURNAL DE BOTANIQUE lèle 2, 2, 2 limite une cellule, de section triangulaire, correspon- dant à celle qui, dans VH. scoparia, deviendra un péricyste origine de rhizoïdes, directement ou après cloisonnement ulté- rieur ; toutefois, cette cellule ne joue pas de rôle particulier chez XH. filicina. * Les auteurs qui ont étudié \H. filicina n'ont pas vu les plantes jeunes ni la manière dont le thalle est fixé au substra- tum. La fixation se fait par un thalle rampant et par des rhi- zoïdes. Certains rhizoïdes, anormaux ou accidentels, naissent au sommet de pennes ou de pennules, probablement sous l'in- fluence du contact prolongé d'un support ; ils sont alors très longs, de direction quelconque, errants, et je ne les ai jamais vu former de disques ; ou bien ils prennent naissance aux dé- pens des cellules restées intactes d'une troncature, sur un axe ou une penne. Il m'a semblé que ces rhizoïdes subissent parfois le cloisonnement sphacélique, mais ce ne serait certainement pas le cas général ; comme pour les autres rhizoïdes, la cellule terminale est initiale mais non sphacélaire. D'autres rhizoïdes, plus intéressants, ont une origine cons- tante. Sur une plante adulte, ils naissent toujours sur la face inférieure du premier article secondaire inférieur d'une penne, de celui que nous avons dit appartenir en réalité à l'axe et non à l'appendice. Chacun de ces articles en produit un ou plusieurs (fig. 63, F). Le rhizoïde descend d'abord le long de l'axe et accolé à lui, par conséquent dans le plan général de la ramifi- cation ; quand il atteint la penne située au-dessous, il la con- tourne, puis suit l'axe dans une direction quelconque. Les rhizoïdes forment ainsi un manchon de plus en plus épais, et j'ai vu des exemplaires d'herbier, récoltés en Algérie, dont la masse spongieuse basilaire avait un centimètre de diamètre. A la base de la plante ils s'écartent et adhèrent au substratum. Ces rhizoïdes corticants des individus adultes sont caractéristiques de VH. filicina. Ils peuvent produire des disques rampants, mais j'ai surtout étudié ceux-ci sur les jeunes plantes, dont les rhizoïdes ont une origine différente. C. Sauvageau. — Remarques sur les Sphacélarîacées . 411 Les jeunes plantes, en effet, sont formées d'abord par une tige dressée, simple sur un certain nombre d'articles, c'est-à- dire non ramifiée. A partir d'une certaine hauteur, variable, la ramification commence et se fait dès lors régulièrement, émettant alternativement à droite et à gauche, en correspon- dance avec chaque cloison primaire, une branche plus ou moins ramifiée, plus ou moins pennée. Mais, de très bonne heure, souvent même avant l'apparition de la ramification, les articles basilaires de la tige émettent des rhizoïdes en nombre variable et d'insertion indéterminée, d'abord corticants, puis étalés sur le support; en certains points, souvent à leur sommet, une cellule s'épate, se ramifie en digitations irrégulières, puis l'épa- tement prend la forme d'un disque à filaments radiaux, qui s'accroît à la manière d'un Myrioneina. Certaines plantules m'ont présenté jusqu'à une douzaine de ces petits disques ; elles peuvent probablement en produire davantage. Ils sont à la fois fixateurs, nourriciers et multiplicateurs. On en a représenté deux en ^et D, sur la figure 61, encore jeunes, et d'une seule épaisseur de cellules. Des disques jeunes, qui se rencontrent, se fusionnent en un seul. Ainsi, en F^ un rhizoïde s'étant bifurqué, chacune des branches a produit un disque; ceux-ci se soudent l'un à l'autre et forment bientôt un thalle rampant unique dont on ne distinguera plus les parties constituantes. J'ai même vu des rhizoïdes disposés en un qua- drilatère assez régulier qui, sur les quatre faces internes, avaient produit des prolongements soudés l'un à l'autre, don- nant un disque unique monostromatique, très compliqué, sans interstices. Bien souvent, les disques de la taille de ceux représentés en D, E, produisent déjà des thalles dressés, et ils semblent avoir acquis leurs dimensions définitives. J'en ai vu d'autres, mais de taille relativement réduite, car les plus grands mesu- raient I 1/2 millimètre de diamètre, de plusieurs épaisseurs de cellules, et dont les faces supérieure et inférieure, non sem- blables l'une à l'autre, reproduisaient tout à fait les figures dessinées pour le S. olivacea. Je n'ai pas fait de coupes dans ces thalles, mais il m'a semblé que leur structure, aperçue par transparence, doit peu s'éloigner de celle des disques du ►S. olivacea. 412 JOURNAL DE BOTANIQUE Tous ces disques, mono ou polystromatiques, produisant des thalles dressés, on conçoit que les rhizoïdes qui en sont l'origine soient un organe important de dissémination de l'es- pèce. Les plantules qui naissent sur les disques épais ou sur les disques minces d'une certaine taille, sont fréquemment de structure normale ; leurs pennes ne se distinguent de celles des plantes adultes que par leur moindre taille ; par leur accroisse- ment progressif, elles prendront les dimensions et l'aspect habituels de la plante. Les plantules qui naissent sur les disques de petite taille sont souvent beaucoup plus intéressantes. Dans la plantule de la figure 6i, B, tous les articles sont primaires ; aucun, ni de l'axe ni des rameaux, n'est cloisonné en articles secondaire. Les rameaux d, f, g, j, k, représentant des pennes, sont d'origine holoblastique, comme l'indique le ramule inséré à leur aisselle ; les autres sont acroblastiques comme des rameaux à^ Alethocladtis ^ car le ramule de leur aisselle n'arrive pas jusqu'à l'axe, il est inséré sur la deuxième cloison transversale et non sur la première (qui est primaire dans cet exemple) ; sur la penne e, le vrai ramule axillaire manque pareillement, et le premier ramule développé est sur la face inférieure, à l'inverse du cas général. Ainsi, cette jeune plante nous montre une dégradation plus grande que celle des individus de la var. patentissiina de Guéthary et de Naples ; chez ceux-ci le cloisonnement transversal des articles primaires si caractéristique des Sphacélariacées se conservait dans les axes, tandis qu'ici il a disparu. On remarquera que le caractère de la famille se perd, tandis que celui de la tribu des Holo- blastées se maintient. La plantule de la figure 6i, C^ est encore plus dégradée ; non seulement tous les articles sont primaires, mais tous les rameaux sont acroblastiques, sauf l'avant dernier-né. Le carac- tère de la famille et le caractère de la tribu ont disparu. Si les rameaux naissaient à intervalles irréguliers et dans des plans variés, la plantule serait un Alethocladiis à articles primaires non cloisonnés. Mais jamais je n'ai rencontré ces irrégularités; par suite de la fertilité de tous les articles primaires de l'axe, on ne peut non plus rencontrer de rameaux naissant à la manière de ceux des Hémiblastées. Le plan de structure de XH. fzlicina se maintient donc constamment, il est reconnaissable malgré sa C. Sauvageau. — Remarques sur les Sphacêlarîacées . 413 réalisation imparfaite. Naturellement, on trouve toutes les formes de passage entre les plantules ^ et C et celles qui, d'emblée, réalisent l'état normal de l'espèce ; j'ai cru inutile de les figurer. Des articles basilaires des plantules partent des rhizoïdes producteurs de nouveaux disques qui multiplient la plante. Il est plus remarquable encore que la plupart de ces plantules, sinon toutes, jouent aussi le rôle de nourrices par rapport à des plantules nouvelles d'origine adventive. En effet, de l'un des articles de la région nue, généralement situé peu au-dessus de ceux qui ont fourni les rhizoïdes, naît une pousse dressée adventive, de direction d'abord plus ou moins oblique. Celle-ci est généralement plus forte que la plantule sur laquelle elle est née, ce qui montre bien le rôle de nourrice de la première. La plantule de la figure 57, C, par exemple, était adventive sur une plantule née d'un disque ; la nourrice était seulement un peu plus haute qu'elle, sans dépasser la largeur de celle figurée en 61, B , et cependant, dans sa partie nue, on comptait seize articles primaires (non divisés transversalement) et au-dessus, douze pennes de chaque côté, dont les dernières, terminales, indiquaient que cette nourrice avait fini sa croissance ; lorsque cette plantule adventive aura le même nombre de pennes que sa nourrice, elle atteindra donc une taille notablement plus considérable et sa croissance continuera ultérieurement. Il en est toujours ainsi, dans des proportions plus ou moins mar- quées ; cependant, les larges plantules de cloisonnement nor- mal, nées sur des disques épais, engendrent des plantules adven- tives ayant la même largeur qu'elles. Que ces plantules adventives soient nées sur des nourrices à structure normale, ou sur des nourrices à articles primaires cloisonnés ou non, munis de rameaux holoblastiques ou acro- blastiques, leur structure est toujours normale et définitive, le cloisonnement en articles secondaires est parfaitement régulier, même sur la tige nue, et leurs pennes sont toujours holoblasti- ques. La dégradation du début disparaît donc complètement. Les plantules adventives restent simples sur une plus grande longueur que leur nourrice ; j'en ai vu qui avaient trente articles secondaires au-dessous de la première ramification ; celle-ci, une fois commencée, se continue régulièrement, et les pennes sont 414 JOURNAL DE BOTANIQUE plus OU moins compliquées. Ces pennes étant des org-anes bien construits pour l'assimilation, par la large surface qu'elles développent, on ne saisit pas la raison pour laquelle elles appa- raissent si tardivement. Cette plante adventive, continuant à grandir, devient ce que l'on appelle la plante normale, bien qu'elle soit pour ainsi dire de second degré. Née d'une seule cellule de la nourrice et plus grosse que celle-ci, elle est mal attachée ; aussi, de très bonne heure, bien avant de se ramifier, émet-elle de ses articles basilaires d'assez nombreux rhizoïdes masquant son insertion, qui descendent le long de la nourrice en y adhérant, puis s'écartent, s'épatent sur le support et pro- duisent de nouveaux disques. D'après ce qui précède, on comprend que la dissection des parties basilaires des individus adultes soit assez laborieuse et parfois impossible. Une touffe ^ H. filicina est la réunion d'un nombre variable d'individus très rapprochés, La production des plantes adventives est tellement fréquente qu'elle me paraît faire habituellement partie du cycle de végétation de cette espèce. En outre, des pousses adventives peuvent apparaître sur des plantes adultes, dans la région ramifiée, mais elles sont assez rares, et je n'ai pas saisi quelles conditions favorisent leur développement. La figure 62, K, par exemple, représente une section dans un axe ramifié sur laquelle on voit bien l'inser- tion très grêle de la pousse, indépendante de la penne. Cepen- dant, j'ai rencontré un échantillon intéressant sous ce rapport. C'était un fragment très ramifié de 2 centimètres de hauteur, trouvé à Guéthary en septembre 1898 ; de la base tronquée s'échappait un faisceau de rhizoïdes ; le sommet de certaines pennes, également tronqué, se prolongeait aussi en rhizoïdes. La penne inférieure de l'échantillon, longue de près d'un centi- mètre, était tronquée; or, l'article secondaire inférieur, situé à la base des douze pennules les plus proches de l'extrémité, avait produit une ou deux protubérances plus ou moins dressées et commençant à se cloisonner, certainement destinées à deve- nir autant de pousses adventives. Cette particularité est inté- ressante à signaler parce qu'elle correspond à l'origine des pousses adventives que l'on rencontre chez V H. Novas-Ze- landias. C. Sauvagkau. — Remarques sur les Sphacélariacées. 415 Les organes reproducteurs sont uniloculaires ou plurilocu- laires. Portés à l'aisselle d'une penne, d'une pennule ou d'un ramule, leur véritable position est toujours terminale, car ils résultent du développement d'un sphacèle axillaire; pour s'en rendre compte, il suffit de comparer les dessins de la figure 63 avec l'explication des figures précédentes. Les auteurs donnent peu de renseignements sur l'époque de la fructification. D'après M. Falkenberg [79, p. 242], VH. filicma fructifie, à Naples, de novembre à février et, d'après M. Ber- thold, pendant l'hiver, ce qui revient au même. La période de fructification est plus longue. Ainsi, j'ai vu, à Guéthary, des exemplaires munis de sporanges uniloculaires, ou plurilocu- laires, en juin et en septembre; la plante de Naples, récoltée le 25 mars, portait quelques sporanges uniloculaires. Enfin, j'ai étudié des exemplaires à sporanges uniloculaires récoltés en décembre 1827, par Schousboe, à Tanger {Sph. dïstïcha Sch.); le 8 janvier, à Antibes, par M. Rosenvinge; le 9 février, à Roscofî, par Mlle Vickers ; d'autres, sans date, récoltés à Mar- seille (Hohenacker, n° 22), Alger (Deshayes leg.), Madère (Webbleg.). Les sporanges uniloculaires, globuleux, allongés, mesurent environ 60 p. sur 40-50 p.; ils varient d'ailleurs dans leurs dimen- sions, car ils sont souvent gênés dans leur développement par les branches entre lesquelles ils naissent. Dans le cas le plus simple de ramification, dans le ^S. tenuis de Bonnemaison, le sporange se développe à la place du sphacèle axillaire ou du ramule axillaire (fig. 56, A)\ il appartient alors en propre à l'axe principal et non à la penne. Pour la même raison, dans les cas plus complexes, si le ramule axillaire est développé et porte un sporange, celui-ci n'est jamais situé entre le ramule et l'axe principal, mais toujours entre le ramule et la penne (fig. 63, A). Le sporange termine la génération. D'une manière générale, les pennes ou les pennules d'un individu fructifié sont moins ramifiées que les pennes ou les pennules purement végétatives. Par exemple, la plante de Roscoff, du 9 février, portait au sommet plusieurs pennules fruc- 4i6 JOURNAL DE BOTANIQUE tifères, dont l'une a été représentée sur la figure 63, A; or, les pennes situées au-dessous, végétatives, avaient une ramification bien plus complexe, semblable à celle de la figure 57, A. Les pennules fructifères de la figure 63, B, de Guéthary, appar- tiennent à un individu dont les pennules végétatives correspon- dent à celles de la figure 57, B. Ces dessins montrent suffisamment, sans autre explication, que les sporanges sont terminaux. Chacun d'eux appartenant à une génération différente de son voisin, on suit facilement leur âge respectif. Cependant, on rencontre parfois des exemplaires qui, examinés à un faible grossissement, présentent dans le champ du microscope des centaines de sporanges au même état de développement. En effet, un sporange nouveau croît promp- tement dans la cavité d'un sporange vidé, en allongeant à peine son pédicelle. J'ai vu ainsi des sporanges mûrs qui présentaient à leur base trois collerettes successives étroitement emboîtées, indiquant que le sporange observé était le quatrième né en ce point. La plante d'Antibes, à poils fascicules, était stérile. Toute- fois, parmi les exemplaires d'autre origine examinés pour rechercher ces poils, j'en ai trouvé deux dont la disposition des sporanges est au même titre une forme de passage à VH. scoparïa. L'un est le n° 22 de Hohenacker, récolté à Mar- seille; l'autre, le Sph. disticha de Schousboe, récolté à Tanger en décembre 1827. Les sporanges sont les uns simples, les autres géminés. Parmi ceux-ci, les uns proviennent du clivage d'un sphacèle axillaire dans le plan de ramification, comme on le voit à trois aisselles de la figure 63, Z>, et les deux sporanges se correspondent parfois si bien, comme position et comme taille, qu'on ne les distingue qu'en faisant varier la mise au point. D'autres fois, comme dans la deuxième penne de la même figure, l'un des sporanges correspond au ramule axillaire et le second au sphacèle axillaire de celui-ci, disposition bien visible dans la figure 63, C. Dans ce cas, on peut théoriquement trouver quatre sporanges groupés, comme on trouve quatre poils sur la plante d'Antibes, mais je n'en ai vu que deux; néanmoins, il est probable que l'on en verra parfois quatre sur des plantes fraîches ou conservées depuis moins longtemps en herbier. Une cause d'erreur est à éviter. Parfois, une cloison longitudi- I C. Sauvagbau. — Remarques sur les Sphacêlariacées. 4ï7 Fig. 63. — Halopteris filicina Kiitz. - A (Roscoff), B (Guéthary), C (Tanger), D (Mar- seille), Sporanges uniloculaires (Gr. 150). — E (Alger), Anthéridies et oogones (Gr. 150). F, Fragment de la plante pilifère d'Antibes (Gr. So). 4t8 JOURNAL DE BOTANIQUE nale, perpendiculaire au plan de ramification, divise la cellule qui porte un unique sporange ; après la déhiscence de celui-ci, chacune des deux cellules sous-jacentes en produit un nouveau dans la cavité de l'ancien, mais on reconnaît leur origine à la collerette commune qui les entoure. Cette disposition est bien différente de la précédente, qui est initiale. Enfin, j'ai eu l'occasion d'observer une autre anomalie fort bizarre. Parmi les individus napolitains à articles primaires non divisés transversalement, dont j'ai parlé antérieurement, l'un d'eux, d'environ 13 millimètres de longueur, tronqué aux deux extrémités, présentait de nombreux sphacèles axillaires trans- formés en une cellule renflée, ovale, de la dimension d'un spo- range arrivé au milieu de sa maturité, et portée par un pédi- celle unicellulaire. De plus, le dernier article de beaucoup de ramules des pennules était pareillement renflé. Toutefois, le contenu de ces cellules globuleuses étant le même, comme chromatophores et densité protoplasmique,que celui des autres cellules, je ne pouvais les considérer comme des sporanges ni comme des cellules parasitées. Aussi, n'en ferais-je pas mention si l'individu correspondant de Guéthary ne m'avait montré, sur plusieurs pennes (fig. 60, A)^ des sporanges uniloculaires par- faitement constitués et reconnaissables à leur contour; quel- ques-uns même s'étaient vidés, et un nouveau sporange poussait dans leur cavité; en outre, l'une des pennes présentait aussi des ramules acroblastiques terminés par un article renflé qui était sûrement un sporange identique aux sporanges de posi- tion axillaire (fig. 60, C). Il devenait donc évident que les cellules renflées de la plante de Naples, axillaires ou terminales, étaient pareillement des sporanges, mais plus ou moins avortés. Jusqu'à présent, on n'avait jamais cité de sporanges au sommet de longs ramules chez Y H. Jîlicùia, et aucune disposi- tion ne les faisait prévoir; ils rentrent d'ailleurs dans la théorie, puisqu'ils sont terminaux. Assurément, l'intérêt d'un phéno- mène tératologique ne doit pas être exagéré; toutefois, celui que j'indique a une importance particulière, car on le rencontre en deux localités éloignées l'une de l'autre, sur des exemplaires présentant précisément des caractères remarquables d'infério- rité dans le cloisonnement, caractères qui se retrouvent sur de jeunes plantules, et qui pourraient être considérés comme C. Sauvageau. — Remarques sur les Sphacélariacées. 419 ancestraux. Enfin, les organes reproducteurs de V Alethocladits étant ignorés, et les ramules ÔlH. filicina terminés par un sporange étant acroblastiques, supposer que les sporanges de X Alethocladîts sont terminaux de rameaux plus ou moins longs, est aussi vraisemblable que les supposer en apparence axil- laires, comme dans le cas normal de V Halopteris. Les organes pluriloculaires de XH, filïciiia, plus rares que les sporanges uniloculaires, sont portés par des individus diffé- rents, ou tout au moins des frondes différentes. Montagne [46, p. 41J, qui les a bien vus sur un exemplaire d'Alger récolté par Deshayes, dit qu'ils sont sessiles et axillaires; il ajoute : « la place qu'occupent ces corps reproducteurs donne lieu de penser qu'ils résultent de la métamorphose de la pin- nule la plus intérieure de chaque ordre, de celle, en d'autres termes, qui est la plus rapprochée du rameau ». La figure 63, E, les représente d'après l'échantillon cité par Montagne et con- servé dans son herbier. \J'H. filïcina ne découvre jamais à basse mer à Guéthary, mais j'ai souvent eu l'occasion de l'examiner soit en petits exemplaires fixés sur les Maïa sqiiinado, soit en exemplaires plus grands, arrachés par les mauvais temps. Deux fois seule- ment, le 7 et le 20 septembre 1898, je l'ai vu muni d'organes pluriloculaires qui étaient à la fois des anthéridies et des spo- ranges pluriloculaires ayant très probablement la valeur d'oo- gones; la plante de Montagne présente le même caractère, et il en est vraisemblablement toujours ainsi. L'exemplaire du 7 septembre était vieux et mal conservé ; cependant, les anthéridies se distinguaient bien par leur cou- leur rouge orangé et leurs petites logettes ; les oogones, d'un brun très foncé, étaient presque tous en état de germination, et les logettes émettaient des prolongements augmentant notable- ment leur volume; cette germination ne m'a pas semblé la con- séquence du retour à l'état végétatif d'organes incomplètement cloisonnés, mais plutôt d'une déhiscence qui n'avait pu se faire. Ceci indique la possibilité de la parthénogenèse ; des oosphères libres pourraient se comporter de la même manière que celles enfermées dans l'oogone. L'échantillon n'était pas favorable à la mise en culture. Sur celui du 20 septembre, les oogones, moins nombreux que les anthéridies, étaient en bien meilleur 420 JOURNAL DE BOTANIQUE état et n'avaient pas germé, mais je n'eus pas alors le loisir de les suivre. Les organes pluriloculaires, plus volumineux que les spo- ranges uniloculaires, mesurent 80-100 a sur 45-60 [J-, et leur taille varie pour la même raison. Les logettes des anthéridies mesurent 4 [j- de côté environ, celles des oogones, 8 \i. environ. J'ai mesuré ces dimensions sur des organes remplis de leur con- tenu, car bien que j'en aie vu quelques-uns de vidés, je n'ai pas réussi à distinguer les traces des logettes sur la paroi ; je n'ai pas vu non plus la petite ouverture circulaire de déhiscence, si nette pour chaque logette chez les Sphacelarïa. Ils m'ont semblé avoir une ouverture large, terminale, unique. Sous ce rapport, VH. filicina rappellerait le 5". olivacea. Ceci explique qu'une anthéridie ou un oogone nouveau croisse dans la cavité de ces organes vidés, et non latéralement, comme on le voit habi- tuellement dans le cas des logettes persistantes. * * U'H. filicina est répandu dans toute la Méditerranée occi- dentale, et il y forme des touffes assez volumineuses, d'une dizaine de centimètres de hauteur. Dans l'Océan, il semble vivre toujours dans la zone qui ne découvre pas à basse mer. On ne le connaît pas dans le Nord de l'Europe. J'en ai vu des exemplaires des côtes anglaises de la Manche, de Nor- mandie, de Bretagne, du Golfe de Gascogne, de Cadix, de Tanger et de Madère. Les auteurs le citent aussi aux Açores. Il n'est pas connu plus au sud, ni sur la côte atlantique de l'Amérique. Autant qu'on en peut juger par les échantillons d'herbier, les individus pris dans l'Océan, à Cadix et au sud de Cadix, sont de plus grande taille que ceux provenant d'une latitude plus septentrionale. La répartition de X H. filicina est donc assez limitée, d'ail- leurs ceci n'est sans doute qu'une apparence due à son habitat toujours submergé. Sa taille dans les régions chaudes de l'At- lantique où il est connu, et sa ressemblance avec des plantes de l'hémisphère austral, laissent supposer une répartition beaucoup plus étendue vers le sud. L'Herbier Thuret renferme un exemplaire de taille moyenne, C. Sauvageau. — Remarques sur les Sphacclariacées. 421 de la forme a^stivalïs, ayant fait partie de l'Herbier Bory ; il est marqué « Pérou, ded. Pavon », d'une écriture qui paraît être celle de Bory. Mais Bory ayant reçu aussi de Pavon des Algues des Côtes d'Espagne, on peut craindre qu'il ait mélangé des échantillons d'origine différente. Halopteris filicina Kûtz. — Touffes pouvant dépasser i déci- mètre de hauteur. Thalle inférieur en disque rampant de très petite taille, masqué par les rhizoïdes chez l'adulte. Thalle dressé caulescent. Frondes de contour rhombique formées d'un axe ramifié en pennes, régulièrement alternes et distiques, s'appuyant sur les cloisons pri- maires successives de l'axe, et pennules de nombre variable, pareille- ment disposées, simples ou ramifiées, le tout dans un même plan. Pennes toujours holoblastiques ; dernières pennules d'une penne, ou ramules des pennules, parfois acroblastiques. Sphacèle axillaire géné- ralement développé en un ramule axillaire simple ou ramifié, large- ment inséré, plus rarement en poils; première pennule d'une penne située du même côté de la penne que le ramule axillaire. Articles secondaires des axes cloisonnés lôngitudinalement, parfois aussi transversalement, sans péricystes. Rhizoïdes corticants nombreux, longs et ramifiés, naissant de la face inférieure de l'article secondaire inférieur de la base des pennes, et pouvant produire des disques rampants. — Organes reproducteurs généralement isolés, parfois au nombre de deux, par clivage du sphacèle axillaire, ou même de quatre. Sporanges uniloculaires, globuleux, allongés, de 60 p. sur 40-50 [x. Organes pluriloculaires sur des frondes différentes des précédentes à déhiscence probablement unique pour toutes les logettes, et de deux sortes : Anthéridies, rouge orangé, de 80-100 ^ sur 45-60 [x, à logettes d'environ 4 |j- de côté ; Oogones de même dimension et sur les mêmes frondes, à logettes d'environ S p. de côté. — Plantules naissant sur des disques rampants, constituées par une tige nue sur une plus ou moins grande longueur, puis régulièrement ramifiées, pennées, et parfois de taille très limitée quand elles proviennent de très petits disques; rhizoïdes nés sur cette tige produisant des disques multiplicateurs. Plantules adventives naissant sur la tige de ces plantules nourrices, pareillement conformées, mais souvent plus robustes qu'elles, et deve- nant les plantes normales. Hab. — Sur des rochers, coquilles, crustacés, grandes Algues..., etc.. Toute la Méditerranée occidentale! Adriatique! Océan! toujours submergé ou au niveau des plus basses mers. Côtes anglaises de la Manche ! Normandie ! Bretagne ! Golfe de Gascogne ! Cadix ! Tanger ! Madère ! Açores. Pérou .-* 422 JOURNAL DE BOTANIQUE Syn. Sphacelaria ienuis Bonnemaison. Sphacelaria simpliciuscula C. Agardh. Var. patentissima Sauv. — Plante non caulescente, plus ou moins rampante, pennes beaucoup plus divariquées que dans le type, ou même insérées à angle droit ; cloisonnement parfois notablement simplifié; rhizoïdes normaux absents. Hab. — Thalle rampant sur d'autres Algues ou enchevêtré parmi les fibres de Zostera marina avec les var. patentissima des Sphace- laria Plumula, S. cirrosa, H. scoparia. Angleterre! Normandie! Bretagne! Golfe de Gascogne! Méditerranée! et probablement par- tout où croît le type. Syn. Halopteris Sertularia (Bonnemaison) Kûtzing. (A suivre.) DEUX ORCHIDEES NOUVELLES Par M. F. KRAENZLIN. Agrostophylluïii Drakeanum Krânzl. n. sp. — Caule crasse brevi, pars quae adest lo cm. longa 2 cm. crassa, foliis paucis distichis linearibus acuminatissimis 60-70 cm. longis 1,5 cm. latis, scapo terminal! omnino nudo ancipite supra sen- sim informam teretem transeunte ad 60 cm. alto, inflorescentia ipsa 16 cm. longa, multiflora glomeribus numerosis (-50) com- posita, quorum infima a basi ipsa ramulosa, mediana simpli- ciora, suprema omnino simplicia in ramulum unicum reducta, ramulis 7-8 mm, longis, bracteis latissime triangulis i mm. longis et basi latis acutis, floribus numerosissimis minutis albis, Sepalo dorsali oblongo, lateralibus paulum majoribus dorso carinatis basi paulum coalitis, petalis subsimilibus omnibus obtusis, labello aequilongo basi profunde excavato lobis late- ralibus vix evolutis rotundatis, parte antica labelli leviter cochleato antice obtusa, gynostegio sigmoideo sepalum dor- sale subœquante, androclinio profundo margine retuso, fovea stigmatica profundo, rostello obsolète, anthera reniformi pos- tice utrinque appendice minute instructa, flores 4 mm. dia- mètre. Omnes partes circiter 3 mm. lengai i mm. latae, an- thera 1/2 mm. lata. Nouvelle-Calédonie (BAUDOUIN Herbier n° 347 ! ). F. Kraenzmn. — Deux Orchidées nouvelles. 4-23 Planta egregia habitu et statura inter Orchideas quam maxime insignis, ratione morphologica unica insularum Maris Pacificiphytographoindefesso domino Drake delCastillo grato animo dicata. Par la structure des fleurs, la plante se rapproche à.&\ Agros- tophyllum inajus Hook, f,, et la ramification de l'inflorescence s'y fait aussi dans le même plan ; les deux plantes se ressemblent d'ailleurs assez par le port et principalement par leurs feuilles à base épaissie et presque bulbiforme. C'est seulement la forme de l'inflorescence qui sépare X Agj'ostophyllmn Drakeamifit non seulement de tous les autres Agrostophylkun, mais de toutes les Orchidées connues. En effet, un épi de cette longueur composé d'un grand nombre de petits glomérules attachés sur un rachis à deux tranchants, comme chez les Iris, n'a pas encore été observé dans la famille des Orchidées, Saccolabium Farg-esi Krânzl, {Saccolabnim distichiim. Farges in sched, non Lindl.). — Caulibus pendulis polyrhizis 4-8 cm. altis, foliis equitantibus distichis 16 in caule 6,5 cm. alto falcatis lineari-lanceolatis acutis triapiculatis, apiculo mediano longiore aristato ad 4 cm. longis 6 mm. latis, bracteis minutissimis quam folia brevioribus, racemis paucifloris quam pedicelli brèves brevioribus, ovariis jam sub anthesi satis lon- gis. Sepalis lineari-obovatis apice brevi-acutatis, petalis mino- ribus linearibus obtusis, labello simplice toto ambitu latissime triangulo utrinque florem excedente utroque angulo acuto, apice obtuse margine antice denticulato, disco ante apicem incrassato papilloso, calcari late compresso apice obtuso non bilobulo; sepala petalaque 3 mm. longa vix i mm. lata, label- lum 4,5 mm. latum 3 mm. longum, calcar 2,5 mm. profun- dum 2 mm. latum. Flores albi (?), labellum certe roseo-punctu- latum. China, Prov. Set-tschuen oriental, Tschen-keou-tin (Farges n'' 1236!) Cette plante est confondue par M. Farges avec le Saccol. distïchuin Lindl. avec lequel elle n'a qu'une ressemblance très vague. \^& Saccol. dz'sh'chuim. les feuilles plus nombreuses, plus petites, ovales acuminées et, ce qui est plus important, insérées comme chez toutes les Orchidées grimpantes, c'est-à-dire tour- 424 JOURNAL DE BOTANIQUE nées au point d'insertion. Dans notre espèce elles sont peu nombreuses, plus grandes, falciformes et insérées vertica- lement. Les fleurs ont aussi, comme toute la plante, une ressem- blance générale avec celles du SaccoL distichîwt ; examinées de près, elles en diffèrent par la couleur qui n'est pas jaune mais blanche, tachetée de rouge, et par le labelle plus large, qui rappelle celui des espèces telles que le SaccoL calceolare. Tout bien considéré, nous avons des caractères suffisants pour établir une espèce distincte. Le Gérant : Louis Morot. Paris.— J. Mcrsch, imp., 46(8, av. de Cliàtillon. JOURNAL DE BOTANIQUE 17® année. — Janvier 1903. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE N° i. Biographie, Bibliographie, Histoire de la Botanique. 1 Alfôldi (Flatt Kâroly) : A herbariumok torténetéhez \smte\ {M. b. L., l'^ ann., n^ 11, pp. 348-349 [à suivre]). 2 Bornet (Ed.) : Notice sur M. Millardet (C. R., t. CXXXV, n0 26, pp. 1298- 1299). 3 Britten (James) : Bibliographical Notes. XXIX : John Bellenden Ker's Botanicai Papers (/. of B., Vol. XL, n» 480, pp. 419-422). 4 Celani (Enrico) : Sopra un Erbario di Gherardo Cibo conservato nella R. Biblioteca Ang^elica di Ron]a(J///., t. XVI, fasc. V-VIl, pp. 181-226). 5 De Toni (G. B.) : Délia vita e délie opère di Antonio Piccone [A. I. R., t. IX, fasc. 3, pp. 169-185). 6 Halâcsy (Eugen von) : Theodor von Heldreich [M. b. L., P ann., n° 11, PP- 325-336, I portr.). 7 Hooker (Joseph Dalton) : A sketch on the life and labours of Sir William Jackson Hooker {A. of B., Vol. XVI, n° LXIV, pp. IX-CCXXI, I portr.). Biologie, morphologie et physiologie générales. 8 Bertel (R.) : Ueber Tyrosinabbau in Keirapflanzen {B. d. b. G., t. XX, fasc. 8, pp. 450-463)- 9 Bonnier (Gaston) : Cultures expérimentales dans la région méditerra- néenne : modifications de la structure anatomique [C. R., t. CXXXV, no 26, pp. 1285-1289). 10 Bonnier (Gaston) et Leclerc du Sablon : Cours de Botanique (Fasc. II, 2«part., pp. 577-768, fig^. 951-1256). 11 Czapek (F.) : Stoffwechsel processe in der geotropisch g-ereizten Wurzelspitze und in phototropisch sensiblen Organen {B. d. b. G., t. XX, fasc. 8, pp. 464-470). 12 Dixon (Henry H.) : Résistance of seeds to high températures {A. of B., Vol. XVI, n" LXIV, pp. 590-591). 13 Hallier (Hans) : Ueber die Morphogenie, Phylogenie und den Gene- rationswechsel der Achsenpflanzen {B. d. b. G., t. XX, fasc. 8, pp. 476- 478). 14 Hansgig (A.) : Ueber die Schutzeinrichtungen der jungen Laubblâtter [Mittelblâtter] und der Kcimblâtter {B. B. C, t. XIII, fasc. 2, pp. 173- 193)- — Il — 15 Heinricher (E.) : Notwendig-keit des Lichtes und befôrdernde Wirkung desselben bei dcr Samcnkeimung- {B. B. C, t. XIII, fasc. 2, pp. 164- 172). 16 Karapétoff (Mlle H.) et Mlle M. Sabachnikoff : Sur la décomposition des matières protéiques dans les plantes {R. g. B., t. XIV, n° 167, pp. 483-486). 17 Kovchoff(J.) : L'influence des blessures sur la formation des matières protéiques non digestibles dans les plantes {R. g. B., t. XIV, n° 167, pp. 449-462). 18 Kraemer (Henry; : The structure ofthestarch grain (5. G., Vol. XXXIV, n° 5, pp. 341-354, 2 fig. dans le texte et i pi.). 19 Laurent (Emile) : Expériences sur la durée du pouvoir g-erminatif de la graine conservée dans le vide (C R., t. CXXXV, n° 24, pp. 1091-1094). 20 Laurent (Emile) : Sur le pouvoir g-erminatif des graines exposées à la lumière solaire (C R., t. CXXXV, n^ 26, pp. 1295-1298). 21 Léveillé (H.) : La préexistence des germes {B. A. G. b., i2^ann., n° 158, p. II). 22 Macchiati (Luigi) : Sur la photosynthèse en dehors de l'organisme (C. R., t. CXXXV, no 24, pp. 1128-1129). 23 Matruchot (L.) et M. Molliard : Modifications produites par le gel dans la structure des cellules végétales \suiie\ {R. g. B., t. XIV, n° 167, pp. 463-482 [à suivre] ). 24 Matthaei (Gabrielle L. C.) : The efîect of température on carbon dioxide assimilation {A. of B., Vol. XVI, n^ LXIV, pp. 591-592). 25 Mazé (P.) : La maturation des graines et l'apparition de la faculté ger- minative(C R., t. CXXXV, n^ 24, pp. 1 130-1 132). 26 Molisch (Hans) : Ueber vorûbergehende Rothfârbung der Chloro- phyllkôrner in Laubblâttern {B. d. b. G., t. XX, fasc. 8, pp. 442-448). 27 Monteverde (N. A.) : Das Protochlorophyll und Chlorophyll {B. J. P., t. II, 11° 6, pp. 179-182, en russe avec résumé allemand). 28 Petit (Louis) : De la répartition des sphérulins dans les familles végé- tales (C R., t. CXXXV, n° 22, pp. 991-992). 29 Potonié (H.) : Die Pericaulon-Theorie {B. d. b. G., t. XX, fasc. 8, pp. 502-520). 30 Schoute (J. C.) : Die Stelâr-Theorie (175 pag., Libr'e P. Noordhoff, Gro- ningue, 1902). 31 Vuillemin (Paul) : Le bois intermédiaire (C. R., t. CXXXV, n» 26, pp. 1367- 1369). 32 Winkler (Hans) : Ueber die nachtrâgliche Umwandlung von Blûthen- blâttern und Narben in Laubblâtter {B. d. b. G., t. XX, fasc. 8, pp. 494- 501,1 pi.). — III — 33 Worsdell (W. C.) : The morpholog-y of sporangial integ-uments {A. of B., Vol. XVI, n» LXIV, pp. 596-599). 34 Worsdell (W. C.) : The nature of the vascular System of the stem in certain Dicotyledonous orders [A. of B., Vol. XVI, n" LXIV, pp. 59g- 600). 35 Wright (Herbert) : Foliar periodicity in Ceylon {A. of B., Vol. XVI, n- LXIV, pp. 594-596)- Biologie, morphologie et physiologie spéciales. Phanérogames. 36 Beal (W. J.) : Seed-throwing- of Viola {Rh., Vol. 4, n^ 47, p. 230). 37 Beauverd (Gustave) : Sur un cas de dispersion accidentelle du Cynoglos- suin officinale L. (B. H. B., 2° sér., t. II, n" 12, p. 1028). 38 Chauveaud (G.) : La théorie des phytons chez les Gymnospermes {C.R., t. CXXX, n° 21, pp. 910-912). 39 Chauveaud (G.) : Passag-e de la disposition primitive à la disposition secondaire dans les cotylédons du Pin maritime {B. M., 1902, n° 7, pp. 549-559> 12 fig-. dans le texte). 40 Ferraris (Teodoro) : Ricerche embriologiche suUe Iridacee {A. I. R., Vol. IX, fasc. 3, pp. 221-241, 2 pi.). 41 Garjeanne (Anton J. M.) : Buntblâtterigkeit bei Polygonmn {B. B. C, t. XIII, fasc. 2, pp. 203-210, 7 fîg-. dans le texte). 42 Hackel (E.) : Ueber das Blûhen von Triodia decumbens Beauv. (C.?. Z., LIP ann.jn» 12, pp. 474-477)- 43 Hanausek (T. F.) : Zur Entwickelung-sg-eschichte des Perikarps von Helianthus annmis{B. d. b. G., t. XX, fasc. 8, pp. 449-454, i pi.). 44 Johnson (Duncan S.) : On the development of certain Piperaceae(5. G., Vol. XXXIV, no 5, pp. 321-340, 2 pi.). 45 Juel (H. 0.) : Zur Entwickelungsgeschichte des Samens von Cynotno- rium (B. B. C, t. XIII, fasc. 2, pp. 194-202, 5 fig. dans le texte). 46 Kusano (S.) : Studies on the parasitism ol Buckleya quadriala B. et H., a Santalaceous parasite, and on the structure of its haustorium (/. C. Se, Vol. XVII, art. 10, 46 pag., i pi.). 47 Moebius (M.) : Ueber das Welkender Blâtter bei Caladimn bicolor und Tropceolu77i niajus [B. d. b. G., t. XX, fasc. 8, pp. 485-488). 48 Spiess (Karl v.) : Gingko, Cephalotaxns und die Taxaceen. Eine phylo- genetische Studie \sîiite\ {Oe. Z., LIP ann., n° 12, pp. 469-473 \à suivre], 5 fig. dans le texte et i pi.). 49 Villani (Armando) : Dello stimma e del preteso stilo délie Crocifere {Mlp., t. XVI, fasc. V-VII, pp. 261-279, I Pl-)- IV 50 Weisse (A.) : Ueber die Blattstellung" von Liriodendron tulipifera {B. d. b. G., t. XX, fasc. 8, pp. 488-493, I pi,). 51 Willis (John G.) : On the dorsiventrality of the Podostemaceae, with référence to carrent views on évolution {A. of B., Vol. XVI, n'^ LXIV, PP- 593-594). Algues. 52 Barnard (J. E.) and Allan Macfadyen : On luminous Bacteria {A. of B., Vol. XVI, n° LXIV, pp. 587-588). 53 Bouilhac (Raoul) : Influence de l'aldéhyde formique sur la végétation de quelques Algues d'eau douce (C. R., t. CXXXV, n° 26, pp. 1369-1371). 54 Macfadyen (Allan) and Sydney Rowland : On the suspension of life at low températures {A.of B., Vol. XVI, n^LXIV, pp. 589-590). 55 Schwendener (S.) : Ueber Spiralstellungen bei den Florideen {B. d. b. G., t. XX, fasc. 8, pp. 47^-475)- Champignons. 56 Bokorny (Th.) : Die proteolytischen Enzyme der Hefe {B. B. C.^ t. XIII, fasc. 2, pp. 235-264). 57 Engelke (G.) : Neue Beobachtungen ûber die Vegetations-Formen des Mutterkornpilzcs Claviceps purpurea Tulasne {Hdw., t. XLI, fasc. 6, Suppl. pp. (22l)-(222)). 58 Matruchot(L.) : Application d'un caractère éthologique à la classification naturelle (C. R., t. CXXXV, no 22, pp. 988-991). 59 Turquet (J.) : Sur le mode de végétation et de reproduction de VAmy- lomyces Rouxii, Champignon de la levure chinoise (C R., t. CXXXV, n^ 21, pp. 912-915). Systématique, Géographie botanique, Flores, Comptes rendus d'herborisations et de voyages. Phanérogames. 60 Borbàs (Vinc. de) : Descriptio Geniiame carpaiic^ authentica. (M, b.L., I«ann., no 11, pp. 323-325). 61 Borbâs (Vinc. de) : Hazânk mega Balkân Hesperis-€\ [Species Hespe- ridum Hungaria; atque Haemi] [suiie] {M. b. L., I^ ann., n° 11, pp. 344- 44S \a suivre]). 62 Bruyant (C.) : Sur la végétation du lac Pavin (C. R., t. CXXXV, n^ 26, PP- 1371-1372)- 63 Burbidge (F. W.) and Nathaniel Golgan : A new Senecio hybrid [X 'S". albescensl ( f. of B., Vol. XL, n» 480, pp. 401-406, i pi.). 64 Claire (Gh.) : Un coin de la flore des Vosges [suitel {B. A. G,b., 12^ ann., n° 158, p. 34 [à suivre]). — V 65 Davidoff (B.) : Beitrâge zur Flora von Bulgarien {Oe. Z., LIP ann., n» 12, pp. 492-495; 4 esp.nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : 2 Cytisus, i Medicago et i Astra- gains. 66 Engler (A.) : Araceae, Liliaceae, Moracea;, Hydnoraceae, Chenopodiaceae, N3'ctaginaceai, Aizoaceai, Crucifera;, Moringaceae, Crassulacea;, Saxi- frag-aceai, Hamamelidaceae, Geraniacea;, Oxalidaceae, Malpig-hiaceae, Callitrichaceae, Combretaceae, Primulaceae, Plurabag-inacese, Sapotaceae, Salvadoraceae, Lentibulariaceae, Dipsaceae in Harar, territorio Galla et in Somalia a DD. Robecchi-Bricchetti et Doct. A. Riva lectse [A. I. R., Vol. IX, fasc. 3. pp. 243-256; 10 esp. nouv. Les espèces nouvelles comprennent : i Chlorophytum, i Diceratella, 2 Farsetia, i Matthiola, 3 Moringa, i Kalanchoc, i Acridocarpus . 67 Engler (A.) : Moraceae africanae. II {B. J., t. XXXIII, fasc. i, pp. 114- 119). L'auteur décrit 7 Dorstenia, 2 Trymatococcus et 3 Antiaris nouveaux. 68 Engler (A.) : Proteaceae africanae {B.J., t. XXXIII, fasc. i, pp. 129-131; 3 esp. nouv. de Protea). 69 Engler (A.) : Urticaceae africanae (5. /., t. XXXIII, fasc, i, pp. 120-128 ; 13 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : 4 Urera, iFleicrya, i Girardinia, 2 Pilea, 4 Elatostema et i Pousolsia. 70 Engler (A.) : Violaceae africanae {B. J., t. XXXIII, fasc. i, pp. 132-147; 23 esp. nouv. de Rinored). 71 Engler (A.) und W. Ruhland : Dichapetalaceaî africanae. II {B. J., t. XXXIII, fasc. I, pp. 76-91; 24 esp. nouv. de Dichapetalunt). 72 Fernald(M. L.) : Preliminary list of New England plants. X. Carex{Rk., Vol. 4, n° 47, pp. 218-230). 73 Fernald (M. L.) : Variations of Glaux in America {Rk., Vol. 4, n" 47, pp. 213-216). 74 Gagnepain (F.) : Les Zing-ibéracées de l'herbier Bodinier {B. A. G. b., i2<^ ann., n° 158, pp. 35-40). 75 Gilg (Ernst) : Capparidaceae africanae (5. /., t. XXXIII, fasc. i, pp. 202- 208 \a 5idvre\\ 7 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent 3 Cleome et 4 Ritchiea. 76 Gilg (Ernst) : Dilleniaceae africanae {B.J., t. XXXIII, fasc. i, pp. 194- 201 ; 7 esp. nouv. de Tetracerd). 77 Harms(H.) : Araliaceae africanae. II {B.J., t. XXXIII, fasc. i, p. 182; I esp. nouv. de Poly scias). 78 Harms(H.) : Leg-uminosae africanae. III {B.J.,t. XXXIII, fasc. i, pp. 151-181; 42 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : 1 Albissia, i Piptadenia, 1 Entada, I Parkia, 3 Brachystegia, 2 Cryptosepalum, i Berlinia, i Macrolobium, — VI — 2 Batihinia, 2 Csesalpinia, 1 Dicrseopetalum n. .çen., 7 Baphia, 6 Mîllet- tia, I Dalbeygia, i Pterocarpus, 2 Louchocarpus, i Glycine, i Vigna, I Sphenosfylis, ~,Dolichos &\. i Adenodolichos. L'auteur crée enoutre 3 g-enres nouveaux : Pseudoprosopis, pour le Prosopis Fischeri ; Bussea, pour le Peliophorum massaiense ; Pseudocadia, pour le Cadia anomala. 79 Harms(H.):Passifloraceaeafrican3e(-5./., t.XXXIII, fasc.i, pp. 148-150). L'auteur décrit i Schlechterina n. g^en., 1 Tryphostetnma et 1 Adenia nouveaux. 80 Hayek (August von) : Beitrâge zur Flora von Steiermark [7?^] {Oe. Z., LII« ann., 11° 12, pp. 477-489, i fig. dans le texte). 81 Hbck(F.) : Ankômmling-einder PflanzenweltMitteleuropaswâhrenddes letzten halben Jahrhunderts. VII {B. B. C, t. XIII, fasc. 2, pp. 211-234). 82 Holt (George W.) : Is Cirsium palustre a native of New Hampshire ? {Rh., Vol. 4, no 47. P- 217)- 83 Jones (L. R.) : Pegonia a/finis in Vermont {Rà., Vol. 4, n^ 47, pp. 216-217). 84 Kamienski (F.) : Lentibulariaceae africanae {B. /., t. XXXIII, fasc. i, pp. 92-113; 10 esp. nouv. d'Utricularia). 85 Kearney (Thomas H.) : Report on a botanical survey of the Dismal Swamp région (Z7. 6". H., Vol. 5, n° 6, pp. 321-550; 40 fig. dans le texte, 13 pi. et 2 cartes). 86 Krànzlin (F.) : Orchidaceae africanse. VII {B. /., t. XXXIII, fasc. i, PP- 53-75)- L'auteur décrit i Cynosorchis, 3 Habenaria, 3 Safyrîum, 5 Disa, i Li- paris, 3 Polystachia, 2 Lissochilus, 6 Eulophia, 1 Cyrtopera, i Eulophi- dium, 2 Bulbophyllum, i Megaclinimn, i Angrcecîivi, 3 Listrostachys et 1 Aeranthus. 87 Kûkenthal (G.) : Cariées novsK in Corea et Japonia collectai {B. H. B., 2'^ sér., t. II, n° 12, pp. 1017-1018; 4 esp. nouv.). 88 Léveillé (H.) : Contribution à la flore de la Mayenne [stiite'] {B. A. G. b., ne ann., n'^ 157, pp. 353-354; 12^ ann., n" 158, pp. 7-8 \à S7iïvre]). 89 Léveillé (H.) : Onothéracées de Corée [B. A. G. b., 12e ann., n° 158, pp. 17-18). 90 Léveillé (H.) et E. Vaniot : Carex de l'herbier de Shanghai {B. A. G. b., \2^ ann., n° 158, p. 12; i esp. nouv.). 91 Léveillé (H.) et E. Vaniot : Carex du Japon \suUé\ {B. A. G. b., 12*^ ann, no 158, p. 9 [à sidvre'l ; i esp. nouv.). 92 Léveillé (H.) et Eug. Vaniot: Plantae Bodinierianai [sm'le]. Genre Poly- gonum {B. A. G. b., n^ ann., n" 157, pp. 338-344; 5 esp. nouv.). 93 Lindau (G.) : Acanthaceai africanœ. VI {B. /., t. XXXIII, fasc. i, pp. 1S4-193; 21 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : 6 Thunbcrgia, i Brillanlaisia, 3 Ruellia, i Dischistocalyx, i Barleria, 4 Asyslasia, i !£chwabea, \Justicia. — vil — 94 Longo (Biagio) : Contribuzione alla conoscenza délia veg-etazione del bacino del fiutne Lao (A. I. R., Vol. IX, fasc. 3, pp. 257-276). 95 Moore (Spencer) : Alabastra diversa. X (/. of B., Vol. XL, no 480, pp. 406-409 [à suivre\\. 96 Morrell (Jennie M. H.) : Lamium album in Maine {Rk., Vol. 4, n° 47, p. 218). 97 Murr (J.) : Chenopodiuin-^€\\x'éi^Ç: {M. b. L., V^ ann., n° 11, pp. 337- 344 [à suivre], 4 pl.j. 98 Murr (J.) : Weitere Beitrâge zur Kenntnis der Eu-Hieracien Tirols, Sûdbayerns und der osterreichischen Alpenlânder [suite] {Oe. Z., LII« ann., n" 12, pp. 495-501 \a suivre'^. 99 Nelson (Aven) : Contributions from the Rocky Mountain Herbarium. IV {B. G., Vol. XXXIV, no 5, pp. 355-371; 16 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : 6 Atriplex, 3 Chenopodium, I Allionia, i Draba, i Lesquerella, i Opulastcr, 3 Cratasgus. 100 Petitmengin (Marcel) : Souvenirs d'herborisations à Zermatt [Valais] {B. A. G. b., ii« ann., n" 157, pp. 355364). loi Pilger (R.) : Gramineae africanae. III {B.J., t. XXXIII, fasc. i, pp. 41-52). L'auteur décrit 9 Panicum et i Trichopteryx nouveaux. 102 Poisson (Jules) : Sur une espèce nouvelle du genre Micrandra {B. M., 1902, no 7, pp. 560-562). 103 Ponzo (Antonino) : Escursioni nei dintorni di Licata {Mlp., t. XVI, fasc. V-VII, pp. 227-260). 104 Radlkofer (L.) : Eine zweite Valemuelia {B. H. B., 2^ sér., t. II, n° 12, pp. 994-996). 105 Reynier (Alfred) : Botanique rurale. Diverses récoltes en Provence et annotations [suite] {B. A. G. b., 12^ ann., n" 158, pp. 3-7 [à stiivre^). ic6 Salmon (C. E.) : Althasa hirsuta in Surrey (/. of B., Vol. XL, no 480, pp. 409-412). 107 Schinz (Hans) : Beitrâg-e zur Kenntnis der Afrikanischen Flora [suite] {B. H. B., 2^ sér., t. II, n° 12, pp. 997-1016 [à suivre]). H. Schinz, Leg-uminosae [fin] (i Lonchocarpus et i Dalbergia nouveaux), Meliaceae ; G. Hochreutiner, Malvaceaa (i Abutilon, i Sida, i Pavonia nouv.); H. Schinz, Sterculiaceae (i Doiiibeya , i Hartnsia, 4 Melhania nouv.); E. Schoch, Gentianaceïe (5 Ckironia nouv.); H. Schinz, Rubiaceae (i Randia nouveau). 108 Sudre (H.) : Notes sur quelques Hieracium des Pyrénées {B. A. G. b., I2«ann., no 158, pp. 41-48). 109 Sylvén (N.) of G. Bâgenholm : Ruderatvâxter, antecknade frân Lule Lappmark sommaren 1901 iB. N., 1902, n° 6, pp. 269-270). iio Van Tieghem (Ph.) : Encore quelques genres nouveaux d'Ochnacées. Tableau résumant la composition actuelle de la famille {B. M., 1902, n° 7. pp. 543-549)- VIII — 111 VanTieghem (Ph.) : Sur les Ochnacées {A. Se. n., 8" sér., t. XVI, ^^^ 3-6, pp. 161-416). 112 Vaniot (Eug.) : Plantae Bodinierianae. Composées {B. A. G. b., ii® ann., n" 157, pp. 345-351; 12e ann., n» 158, pp. 19-33 \_à suivre]] 2 gtnr. nouv., 20 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : 9 Senecio, 2 Satcsstirea, i Serra- tula, 5 Blumea, i Picris, i Leveillea g:en. nov., i Martinia gen. nov. 113 Vestergren (Tycho) : Om den olikformig-a snôbetâckning-ens infly- tande pâ vegetationen i Sarjektjâllen (i?. N., igo2, n° 6, pp. 241-268). 114 Williams (Frédéric N.) : On Abasoloa, a mexicangenus of Compositae {B. H. B., 2^ sér., t. II, n° 12, pp. ioig-1021). 115 Witte (Hernfrid) : Tillâg-g- till « Rudberg : Vâxtfôrteckning- ofver Vastergotland » [B. N., 1902, n" 6, pp. 271-282). 116 Zalessky (M.) : Zum Vorkommen von Pimis silvestris L. in der Um- gegend von Orel {B.J. P., t. II, n° 6, pp. i75- 178, en russe avec résumé allemand). MUSCINÉES. 117 Evans (Alexander W.) : Anew Hepatic from the Eastern United States [Diplophylleia apiculaid] (B. G., Vol. XXXIV, n" 5, pp. 372-375, i pi.). 118 Evans (Alexander W.) : Notes on New England Hepaticas [Rk., Vol. 4, n° 47, pp. 207-213). 119 Hamilton (W. P.) : Shropshire Sphagna (/. 0/ B., Vol. XL., n^ 480, pp. 416-419)- 120 Matouschek (Franz) : Leucodon sciuroides (L.) Schwâgr. forma nova crispifoliiis mihi {Hdw., t. XLI, fasc. 6, Suppl., pp. (2iS)-(2i9)). 121 Paris (E. G.) : Musci japonici a R. P. Faurie anno 1900 lecti [suite] {B. H. B., 2* sér., t. II, n° 12, pp. 988-993 \a suivre]; 7 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : i Trichosieleum, i Ectropothe- ciuin, 2 Atnblystegium, 3 Stereodon. 122 Rôll (Julius) : Beitrâge zur Laubmoos-FIora von Herkulesbad in Sûd- Ungarn {Hdw., t. XLI, fasc. 6, Suppl., pp. (2i5)-(2i8); i esp. nouv. de Philonotis). 123 Schiffner (V.) : Neue Materialien zur Kenntniss der Bryophyten der atlantischen Insein [fin] {Hdw., t. XLI, fasc. 6, pp. 273-294; 3 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : i Radula, i Cololejeunea et i Tri- chosiomuni. 124 Stephani (Franz) : Spccies Hepaticarum [suite] {B. H. B., 2« sér., t. II, n" 12, pp. 969-987; 16 esp. nouv. de Plagiochild). 125 Thériot (I. : Excursions bryologiques dans les Alpes françaises {B. A. G. b., ne ann,, n« 157, pp. 318-331, 3 pi.). — IX — 126 Wheldon (J. A.) and Albert Wilson : Additional West Lancashire Mosses and Hepadcs (/. of B., Vol. XL, n° 480, pp. 412-416). 127 Engler's Die natûrlichen Pflanzenfarnilien (215"^ livrais. [I. Teil, 3 Abt., pp. 433-480, tîg-. 286-331]) : V. F. Brotherus, Pottiaceae, Grimmiaceae und Orthotrichaceae \smte\. 128 Rabenhorst's Kryptog-amen-Flora (T. IV, 3^ part., pp. 705-768) : K. Gust. Limpricht und W. Limpricht fil, Die Laubmoose \suite\ Algues. 129 Batters (E. A. L.) : A catalojj-ue of the british marine Algae S^fin\ (/. of B., Vol. XL, n» 480, Suppl., pp. 81-107). 130 Bohlin (Knut) : Centronella Voigt und Phseodactyton Bohlin {Hdw., t. XLI, fasc. 6, Suppl., pp. (209)-(2io), i fig-. dans le texte). 131 Heydrich (F.) : Implicaria, ein neues Genus der Delesseriaceen {B. d. b. G., t. XX, fasc. 8, pp. 478-483, I pi.). 132 Schmidle (W.) : Das Chloro- und Cyanophyceenplankton des Nyassa und einig-er anderer innererafrikanischer Seen {B. J., t. XXXIII, fasc. I, pp. 1-33). Lichens. 133 Nilson (Birger) : Peltigera spuria (Ach.) DC. och dess artrâttighet {B. N., igo2, n» 6, pp. 283-286). 134 Olivier (Abbé H.) : Quelques Lichens saxicoles des Pyrénées-Orien- tales récoltés par le Dr. Goulard \_suite\ {B. A. G. b., 1 1« ann,, n" 157, PP- 335-337 [« suivre]). 135 Zahlbruckner (Alexander) : Diagnosen neuer und ungenugend be- schriebener kalifornischer Flechten {B. B. C, t. XIII, fasc. 2, pp. 149- 163; 16 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent ; i Arthopyrenia, 2 Microglsena, 2 Endocarpon, i Dermatocarpon, 2 Arthonia, i Platygrapha, i Heppia, I Psorotickia, i Bilimbia,, i Lecania, 3 Acarospora. En outre, l'auteur fait du Verrucaria bacillosa le type d'un genre nouveau : Hassea. Champignons. 136 Abbado (Michèle) : Monografia dei generi Allesckerina e Cryptovalva {Mlp., t. XVI, fasc. V-VII, pp. 291-330). 137 Beleze (Mlle Marguerite) : Premier supplément à la liste des Champi- gnons delà forêt de Rambouillet et des environs de Montfort-l'Amaury {B. A. G. b., 12® ann., n» 158, pp. 13-16 [à suivre]). 138 Engelke (C.) : Sceptromyces Opisi Corda [Botryiis Sceptrum Corda] ist eine Conidienform von Aspergillus niger Rob. {Hdw., t. XLI, fasc. 6, Suppl., pp. (2i9)-(22i)). 139 Ferraris (T.) : Reliquie Cesatiane. II. Primo elenco di Funghi del Piemonte {A. I. R., Vol. IX, fasc. 3, pp. 187-220). — X — 140 Hennings (P.) : Battareopsis Artini n. gen., sowie andere von Pro- fesser Dr. G. Schweinfurth in iEg'ypten iqoi-1902 g-esammelte Pilze {Hdw., t. XLI, fasc. 6, Suppl., pp. (2oi)-(2i5), i fig. dans le texte; 5 esp. nouv.). Les espèces nou /elles comprennent ; i Entyloma, 2 Uroinyces, i Batta- reopsis n. gen. Secotiacearum, i Hypomyces. 141 Hennings (P.) : Fung-i Africae orientalis. II {B. /., t. XXXIII, fasc. i, pp. 34-40; I genre nouv., 16 esp. nouv.) Les espèces nouvelles comprennent : i ^Ecidiuin, i Uredo, i Poria, I Russula, I Psathyra, i Leptonia, i Blumenavia, i Dinierosporiuin, I Micropeltis, i Hypocrea, i Ustilaginoidea, i Hypoxylon, i Lembosia, I Sepioria, i Busseella n. gen. Mucedinacearura, et i Cercospora. 142 Hennings (P.) : P'ungi S. Paulenses. II [Hdw., t. XLI, fasc 6, pp. 295- 311 ; I genre nouv., 41 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : 2 Piiccinîa, i Ufedo, 3 Dimero- sporium, i Limacinia, i Gapnodiopsis n. gen. Capnodiacearum, i Asteriita, I Microthyrium, 2 Seymsia, 1 Gibberella, i Mycospkssrella, i Sphseru- lina, I P/iysalospora, i Phyllachora, i Lepiopesisa, i Stictis, i Pseudope- sisa, 5 Phyllosticta, 2 Ascochyta, i Aschersonia, i Lasinenia, i Exci- pula, 2 Glœospormm, 3 Cercospora, i Pseudobeltrania n. gen. Dema- tiacearum, i Helicoma, i Macrosporiuiu, 3 Epicoccnm. 143 Magnus (P.) : Ueber den Artbegriff von Uredo Bistortarum DC. in Flore Française Vol. VI S. 76 {Hdw., t. XLI, fas. 6, Suppl., pp. (223)- (224)). Nomenclature. 144 Hennings (P.) : Bryologische Notiz {Hdw., t. XLI, fasc. 6, Suppl., p. (225)). 145 Magnus (P.) : Ueber die richtige Benennung der Hyalopsora Aspi- diotus (Peck) P. Magn. {Hdw., t. XLI, fasc. 6, Suppl., pp. (224)-(225)j. 146 Magnus (P.) : Ueber die richtige Benennung einiger Uredineen nebst historischer Mittheilung uber Heinrich von Martius Prodromus florai mosquensis ^fin\ {Oe. Z., LII^ ann., n° 12, pp. 490-492). Paléontologie. 147 Fliche (P.) : Note sur un Zosterites trouvé dans le Crétacé supérieur du Dévoluy {Bull, de la Soc. géolog. de Fr., 4^ sér., t. II, pp. 1 12-126, I pi.). 148 Lomax (James) : On some new features in relation to Lyginodendron oldhammm {A. of B., Vol. XVI, n° LXIV, pp. 601-602). 149 Lomax (James) : On the occurrence of the nodular concrétions (coal balls) in the lower coal measures {A. of B., Vol. XVI, n^ LXIV, pp. 603-604). XI Pathologie et tératologie végétales. 150 Delacroix (G.) : Sur une forme conidienne du Champignon du Black- rot (C R., t. CXXXV, no 26, pp. 1372-1374). 151 Laurent (Emile) : De Taction interne du sulfate de cuivre dans la ré- sistance de la Pomme de terre au Phytophthora infestans {C. R., t. CXXXV, n° 23, pp. 1040-104.2). 152 Marchai (E.) : De l'immunisation de la Laitue contre le Meunier (C. R., t. CXXXV, no 23, pp. 1067-1068). 153 Traverse (G. B.) : Note critiche sopra le Sclerospora parassite di Gra- minacee {Mlp., t. XVI, fasc. V-VII, pp. 280-290, i fig-. dans le texte). Technique. 154 Beck von Mannagetta (Gtinther) : Hilfsbuch fiir Pflanzensammler (36 pag-., 12 fig. dans le texte ; Libr''- W. Engelmann, Leipzig-, 1902). Ce petit livre, que son peu de volume permet d'emporter partout facile- ment, est appelé à rendre d'utiles services aux voyag-eurs et collecteurs de plantes et de produits végétaux de toute sorte. Ils y trouveront, en efiet, condensés, sous une forme à la fois concise et nette, un ensemble de rensei- gnements sur les meilleurs procédés de récolte, de préparation, de conser- vation et de transport des échantillons destinés aux herbiers et de ceux recueillis en vue de recherches diverses comme aussi en vue de la culture. Botanique économique. 155 Arnaud : Contribution à l'étude des lianes à caoutchouc d'Afrique {B. M., 1902, n° 7, pp. 573-576). 156 Guillon (J. M.) et G. Gouirand : Sur l'application des engrais chimiques à la culture de la Vigne dans les terrains calcaires des Charentes (C. R., t. CXXXV, n" 23, pp. 1076-1078). 157 Poisson (Eugène) : Note sur la culture du Cotonnier au Dahomey {B. M,, 1902, n» 7, pp. 562-565). 158 Turquet (J.) : Notes sur les plantes à caoutchouc de Tlndo-Chine française {B. M., 1902, n° 7, pp. 566-567). Sujets divers. 159 Feret (A. : Les plantes des terrains salés \_suité\ {B. A. G. b., 11^ ann., •1° 157) P- 352; 12'= ann,, n" 158, p. 10 [à suivre]). XII NOUVELLES M. P. -P. Dehérain, membre de l'Académie des sciences, proies- seur au Muséum d'Histoire naturelle, est mort le 8 décembre dernier, à l'â^e de soixante-douze ans. & M. MiLLARDET, membre correspondant de l'Académie des sciences, ancien professeur de Botanique à la Faculté des sciences de Bordeaux, l'un de ceux qui ont le plus efficacement travaillé à la reconstitution du vignoble français, est mort le 15 décembre, à l'âge de soixante- quatre ans. L'Académie des sciences, dans sa séance solennelle du 22 décembre, a décerné le prix Desmazières à M. Roland Thaxter, pour sa remarquable iMonographie des Laboulbéniacées et ses recherches sur les Myxobactériacées, et le prix Montagne à M. le D'" Paul Vuille- MiN, pour l'ensemble de ses travaux sur la Morphologie et la Biologie des Champignons. La Société nationale d'Agriculture a décerné diverses médailles à M. Daniel, pour ses intéressantes recherches sur la greffe; à M. HusNOT, pour son livre intitulé i Les prés et les herbages i ; à M. P. Parmentier, pour son « Traité de Botanique agricole ». M. G. RouY annonce la fondation d'une Revue de Botanique systé- matique et de Géographie botanique, qui paraîtra sous sa direction, par livraisons mensuelles, à partir du i""" février prochain. Paris. — J. Mersch, imp., 4'". Av. de Cliilillon. JOURNAL DE BOTANIQUE 17* année. — Février 1903. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE N° 2. Biographie, Bibliographie, Histoire de la Botanique. 160 Bornet (Ed.) : Notice sur M. Sirodot {C.R., t. CXXXVI, n" 3, pp. 126- ij8). 161 Le Monnier : Notice sur la vie et les travaux du Dr. Adrien Lemaire {B. S. b. F., 4'= sér., t. II, fasc. 8, pp. 241-242). 162 Schroter (G.) : Cari Eduard Cramer {B. d. b. G., t. XX, pp. (28)-(43)). 163 Toni (de) : Notice nécrologique sur M. le professeur Antoine Mori, directeur du Jardin botanique de l'Université de Modène {B. S. b. F., \<^ sér., t. II, fasc. 8, p. 243). 164 Tubeuf (G. von) : R. Hartig [B. d. b. G., t. XX, pp. (8)-(28)). Biologie, morpholog'ie et physiologie générales. 165 Gharabot (Eug.) et A. Hébert : Influence de la nature du milieu exté- rieur sur rétat d'hydratation de la plante (C. R., t. CXXXVI, n" 3, pp. 160-163). 166 Czapek (F.) : Chlorophylifunction und Kohlensâure-Assimilation {B. d. b. G., t. XX, pp. (44)-(6i)). 167 Darwin (Francis) and Dorothea F. M. Pertz : On the artificial production of rhythm in plants {A. of B., Vol. XVII, no LXV, pp. 93-106, 4 fig, dans le texte). 168 Detto (Garl) : Ueber die Bedeutung der atherischen Oele bei Xerophyten {FI., t. 92, fasc. I, pp. 147-199, 4 fig. dans le texte). 169 Dibbern (Hermann) : Ueber anatomische Differenzierungen im Eau der Inflorescenzachsen einiger diklinischen Blûtenpflanzen {B. B. C, t. XIII, fasc. 3, pp. 341-360, 20 fig. dans le texte). 170 GoebeKK.) :MorphologischeundbiologischeBemerkungen. 14. Weitere Studien ûber Régénération {FI., t. 92, fasc. I, pp. 132-146, 6 fig. dans le texte). 171 Haberlandt (G.) : Zur Statolithentheorie des Geotropismus (/. w. B., t. XXXVIII, fasc. 3, pp. 447-500, 3 fig. dans le texte). 172 Hill (Arthur W.) : Notes on the histology of the sieve-tubes of certain Angiosperms {A. of B., Vol. XVII, n^ LXV, pp. 265-267). 173 Kny (L.) : Ueber den Einfluss des Lichtes auf das Wachsthum der Bodenwurzeln (/. w. B., t. XXXVIII, fasc. 3, pp. 421-446). 174 Lidforss (Bengt) : Ueber den Geotropismus einiger Frùhjahrspflanzen (/. w. B., t. XXXVIII, fasc. 3, pp. 343-376, i fig. dans le texte et 3 pi.). — XIV 174 ^is Matruchot (L.) et M. Molliard : Modifications produites parle gel dans la structure des cellules végétales [fin] {R. g. B.^ t. XIV, n° i68, PP- 522-53^)- — Voir no 23. 175 Nabokich (A. J.) : Zur Physiologie des anaëroben Wachstums der hoheren Pflanzen {B. B. C, t. XIII, fasc. 3, pp. 272-332). 176 Palladine (W.) et M"« A. Komleff : L'influence de la concentration des solutions sur Ténergie respiratoire et sur la transformation des sub- stances dans les plantes {R. g. B., t. XIV, n° 168, pp. 497-516). 177 Reinke (J.) : Ueber einige kleinere, im botanischen Institut zu Kiel ausgefiihrte pflanzenphysiologische Arbeiten {B. d. b. G., t. XX, pp. (97)- (100)). 178 Sargant (Ethel) : A theory of tlie origin of Monocotyledons, founded on the structure of their seedlings {A. of B., Vol. XVII, n« LXV, pp. 1-92, KJ fig. dans le texte et 7 pi.). 179 Schoute (J. C.) : Die Stammesbildung der Monokotylen {FL, t. 92, fasc. I, pp. 32-48, I pi.). i8(j Schulz (A.) : Beitrage zur Kenntniss des Blûhens der einheimischen Phanerogamen {B. d. b. G., t. XX, fasc. 9, pp. 526-556). 181 Treboux (Octave) : Einige stoffliche Einflûsse auf die Kohlensâureas- similation bei submersen Pflanzen {FL, t. 92, fasc. I, pp. 49-76). 182 Vines (S. H.) : Proteolytic enzymes in plants [A. of B., Vol. XVII, n° LXV, pp. 237-264). 183 Voss (Wilhelm) : Neue Versuche ûber das Winden desPflanzenstengels {B. Z., 6o<=ann., I<= part., fasc. 12, pp. 231-252, 5 fig. dans le texte et 2 pi.). 184 Wasielewski ( Waldemar v.) : Theoretische und experimentelle Beitrage zur Kenntniss der Amitose (/. w. B., t. XXXVIII, fasc. ^, pp. 377-420, I pi.). 185 Wieler (A.) : Ueber die Einwirkung der schwefligen Sâure auf die Pflanzen {B. d. b. G., t. XX, fasc. 9, pp. 556-566). 186 Wiesner (J.) : Ueber die Beziehung der Stellungsverhâltnisse der Laubbliitter zur Beleuchtung {B. d. b. G., t. XX, pp. (84)-(97)). Biologie, morphologie et physiologie spéciales. Phanérogames. 187 Crossland (Cyril) : Note on the dispersai of Mangrove seedlings {A. of B., Vol. XVII, uo LXV, pp. 267-270, I fig. dans le texte). 188 Deane (Walter) : Remarkable pcrsistence of the Button-bush \Cepha- lanthus occidenialis\ {Rk., Vol. 4, n° 48, pp. 243-244). 189 Hanausek (T. F.) : Einige Bemerkungen zu R. Sadebeck « Ueber die siidamerikanischen Piassave-Arten » {B. d. b. G,, t. XX, pp. (83)-(84)). — XV — icp Hanausek (T. F.) : Ueber die Gummizellen der Tarihulsen {B. d. b. G. t. XX, pp. (77H82), ipl.). igi Hildebrand (Friedrich) : Einige systematische und biolog-ische Beobach- tung-en {B. B. C, t. XIII, fasc. 3, pp. 333-340). iQj Marloth (R.) : Some récent observations on the biology oi Roridzila [A. 0/ B., Vol. XVII, no LXV, pp. 151-157, i fig-. dans le texte). 193 Mouillefarine : Sur le Gentiana ciliata [j^ article] [^B. S. b. F., 4<'sér. t. II, fasc. 8, pp. 296-297). 194 Ortlepp (Karl) : Die Keimpflanzen von Marubium creticum Miller [D. b. M., XX<^ ann., n° 11-12, pp. 137-138). 194 bis Spiess (Karl v.) : Ginkgo, Cephalotaxtis und die Taxaceen \_fin~\ (Oe. Z., LUI" ann., n" i, pp. 1-9). — Voir n» 48. 195 Suringar (J. Valckenier) : Melocactus-^'z.u^m^ç^ (B. d. b. G., t. XX, fasc. 9, pp. 522-525). 196 Tanfiliew (G. I.) : Die polare Grenze der Eiche in Russland {B.J. P., t. II, fasc. 7, pp. 193-202, en russe, avec résumé allemand). 197 Vuillemin (Paul) : Les org-anes souterrains du Gentiana ciliata {B. S. b. F., 4<= sér., t. Il, fasc. 8, pp. 274-280). Cryptogames vasculaires. 198 Steinbrinck(C.) : Versucheûber die Luftdurchlâssig-keit der Zellvânde von Farn- und Selaginella-Sporangien, sowie von Moosblâttern [FI., t. 92, fasc. I, pp. 102-131, I pi.). MUSCINÉES. 199 Cavers (F.) : Explosive discharg-e of antherozoids in Fegatella conica [A. of B., Vol. XVII, n° LXV, pp. 270-274, i fig. dans le texte). 200 Lorch (Wilhelm) : Bryolog-ische Fragmente [Fl.^ t. 92, fasc. I, pp. 84- 97, 10 fig-. dans le texte). 200 a Steinbrinck (C). — Voir no 198. Algues. 201 Feinberg (L.) : Ueber den Eau der Hefezellen und ûber ihre Unter- scheidung- von einzelligen thierischen Org'anismen {B. d. b. G., t. XX, fasc. 9, pp. 567-578, I pi.). 202 Fritsch (F. E.) : Algological Notes. IV. Remarks on the periodical development of the Alg"ae in the artificial waters at Kew {A. of B., Vol. XVII, n° LXV, pp.' 274-278).. 203 Mereschkowsky (C.) : Ueber farblose Pyrenoïde und g-efârbte Elaeo- plasten der Diatomeen [FI., t. 92, fasc. I, pp. 77-83, 3 fig". dans le texte). 204 Molisch (Hans) : Ueber das Leuchten des Fleisches, insbesondere todter Schlachtthiere [B. Z., 6i« ann., I*^ part., fasc. I, pp. i-i8, 3 fig-. dans le texte). XVI — Lichens. 205 Fûnfstùck (M.) : Der g-egenwartige Stand der Flechtenforschung- nebst Ausblicken auf deren voraussichtliche Weiterentwickelung (5. d. b. G., t. XX, pp. (62)-(77)). Champignons. 206 Barker (B. T. P.) : The morpholog-y and development of the ascocarp in Monascus {A. of B., Vol. XVII, n^ LXV, pp. 167-236, 2 pi.). 207 Delezenne (C.) et H. Mouton : Sur la présence de la kinase dans quelques Champignons (C. R., t. CXXXVI, no 3, pp. 167 169). 208 Guéguen (F.) : Recherches anatomiques et biologiques sur le Glœo- sporiuin phomoides Sacc, parasite de la Tomate {B. S. m.\Fr., t. XVIII, fasc. 4, pp. 312-327, I fig. dans le texte et 2 pi.). 209 Guéguen (F.) : Sur les hyméniums surnuméraires de quelques Basidio- mycètes et sur le mode de production de quelques-uns d'entre eux {B. S. m. Ff., t. XVIII, fasc. 4, pp. 305-311, i pi.). 210 Ikeno (S.) : Die Sporenbildung- von Tapkrina-\rtç.n {FI., t. 92, fasc. I, pp. 1-31, I fig". dans le texte et 3 pi.). 211 Maire (René) : Recherches cytologiques et taxonomiques sur les Basi- diomycètes [B. S. m. Fr., t. XVIII, n» 4, Suppl., pp. 1-211, 8 pi.). 212 Schertel (S.) : Ueber Leuchtpilze, unsere gegenwârtig-en Kenntnisse von ihnen; ihr Vorkomraen in Litteratur und Mythe. III {D. b. M., XXe ann., n° 11-12, pp. 139-152, i pi.). Systématique, Géographie botanique, Flores, Comptes rendus d'herborisations et de voyages. Phanérogames. 213 Arvet-Touvet (G.) : Notes sur quelques Hierachim critiques ou nouveaux de l'Herbier Delessert {A. C. G., 6*^ anu., pp. 163-170, 6 esp. nouv.). 214 Baker (Edmund G.) : Notes on Turrasa (/. of B., Vol. XLI, n0 48i, pp. 8-16; 2 esp. nouv.). 215 Battandier : Note sur quelques plantes de la flore atlantique [B. S. b. F., 4'^ sér., t. II, fasc. 8, pp. 289-293, i pi.; i esp. nouv. ^Atractylis). 216 Becker (W.) : Viola Cavillierin. sp. e sectione Melanium DC. {B. H. B., 2« sér., t. III, no i, pp. 45-46, i pi.). 217 Bennet (Arthur) : Accrus Calamus in England [f.of B., Vol. XLI, n<'48i, pp. 23-24.), 218 Bissel (G. H.) : Newly introduced species of Crépis and Leontodon {Rh., Vol. 4, n° 48, pp. 249-250). 219 BornmûUer (J.) : Ueber zwei fur die Flora von Makaronesien neue Arten der Gattung Umbilicus (B. H. B., 2« sér., t. III, no i, pp. 47-49). XVII — 220 Briquet (John) : Description de quelques espèces nouvelles ou peu connues du g-enre Brittonastrum {A. C. G., ô'^ann., pp. 157-162, 3 esp. nouv.). 221 Briquet (J.) : Description de quelques plantes récoltées par M. R. de Prosch dans le bassin du Haut-Zambèze {A. C. G., 6® ann., pp. 1-9; 7 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : i Satyrium, i Koempferia, i Erio- sema, i Dissotis, i Hygrophila, i Vatigueria, i Gynura. 222 Briquet (John) : Les Knautia du Sud-Ouest de la Suisse, du Jura et de la Savoie {A. C. G., 6'^ ann., pp. 60-142). 223 Brunies (Stephan) : Floristische Notizen vom Ofenberg- {B. H. B., 2^ sér., t. III, 11'^ I, pp. 29-30). 224 Burnat (Emile) et John Briquet : Note sur les V/o/a canina et montana de la flore des Alpes maritimes {A. C. G., 6*= ann., pp. 143-153). 225 Cheney (Clara Imogene) : Rare plants in Centreville, Massachusetts (Rh., Vol. 4, n° 48, pp. 245-246). 226 Chodat (R.) et E. Hassler : Plantai Hasslerianae. 2^ partie {B. H. B., 2^ sér., t. III, n'^ I, pp. 50-66 [à suivre]\ 2 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : i Polygala et i Morrenia. 227 Christ (Herm.) : Note sur quelques Carex rares ou nouveaux des Alpes Lémaniennes {A. C. G., 6" ann., pp. 154-156). 228 Clark (H. S.) : Erodium moschatum in Connecticut {Rh., Vol. 4, n°48, p. 248). 229 Coste (Abbé H.) : Flore descriptive et illustrée de la France, de la Corse et des contrées limitrophes (T. II, fasc. 3, pp. 225-352, fig-. 1636- i974>- Le nouveau fascicule de cette Flore, qui continue à paraître régulière- ment, comprend la fin des Ombellifères, les Araliacées, les Caprifoliacées, les Rubiacées, les Valérianées, les Dipsacées et une partie des Composées. La rédaction de cette dernière famille est l'œuvre de M. A. Le Grand. 230 Daveau (J.) : Sur un Statice litigieux de l'Hérault {B. S. b. F., 4e sér., t. II, fasc. 8, pp. 298-299). 231 Fernald (M. L.) : The variations and distribution of american Cran- berries [Rh., Vol. 4, n° 48, pp. 231-237, i pL). 232 Freyn (J.) : Plantae Karoanae amuricée et zeaënsai \_fin'\ {Oe. Z., LIII^ ann., n° i, pp. 21-30). 233 Gagnepain (F.) : Zingibéracées de l'Herbier du Muséum [VP Note] {B. S. b. F., 4'- sér., t. II, fasc. 8, pp. 304-307). 234 Gagnepain (F.) : Zingibéracées nouvelles de l'Herbier du Muséum {B. S. b. F., 4*'sér., t. II, fasc. 8, pp. 247-269; 14 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : i Alpinia, i Costus, 3 Ziitgiber, 7 Amomum et 2 Curcuma. — XVIII — 235 Gutterson (M. E.) : Cupkea procztmbens at Andover, Massachusetts (R/i., \o\. 4, n" 48, pp. 247-248). 236 Hackel (E.) : Neue Graser (Oe. Z., LUI" ann., n» i, pp. 30-36; 5 esp. nouv. de Festucà). 237 Hochreutiner (B. P. G.) : Malvacs novae vel minus cog-nitae {A. C. G., 6"^ ann., pp. 10-59, i pi.; i genre nouv. et 16 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : i Briqiietia nov. gfcn., 6 AbuHlon, 2 Wissadula, 2 Sida, 3 Pavonia, i Hibiscus, i Cienfuegosia. 238 Mann (R. L.) : An american occurrence of the european Centaurea diffusa (Rh., Vol. 4, n° 48, p. 249). 239 Mouillefarine : Le Chimaphila maculata Pursh aux environs de Paris (B. S. b. F., 4e sér., t. II, fasc. 8, pp. 281-284). 239 bis Murr (J.) : Weitere Beitrâge zur Kenntnis der Eu-Hieracien Tirols, Sûdbayerns und der ôsterreichischen Alpenlânder [fîn'\{Oe. Z.,\A\\^ ann., n° i, pp. 14-20). — Voir n° 98. 240 Pease (Arthur Stanley) : Two new stations for Arceuthobium {Rh., Vol. 4, n° 48, p. 249). 241 Rouy (G.) : Remarques sur la floristique européenne. I {B. S. b. F., 4« sér., t. II, fasc. 8, pp. 285-288). 242 Sagorski (E.) : Calmnintha montenegrina nov. sp. {Oe. Z., LUI'" ann., n» I, pp. 20-21). 243 Salignac-Fénelon (François de) : Limite sud-ouest des Sapins \Abies pectinaid] dans les Basses-Pyrénées françaises etla Navarre espagnole; excursion faite, le 3 octobre 1902, dans la forêt d'Iraty {B. S. b. F., 4® sér., t. II, fasc. 8, pp. 301-303). 244 Schinz (Hans) : Reitrâge zur Kenntnis der Amarantaceen {B. H. B., 2<^ sér., t. III, n" I, pp. 1-9; 2 esp. nouv. de Celosid). 245 Schinz (Hans) : Beitriige zur Kenntnis der Schweizerflora. III. Hype- ricum Deseiangsii Lamotte in der Schweiz {R. H. B., 2^ sér., t. III, n» I, pp. 10-23). 246 Schinz (Hans) : Floristische Beitrâge {B. H. B., 2^ sér., t. III, n» i, pp. 24-28). 247 Schmidely (Auguste) : Herborisations batologiques en 1902 aux envi- rons de Genève (Compt. rend, des séanc. de la Soc. bot. de Genève in B. H. B., 2« sér., t. III, n° i, pp. 76-80). 248 Schneider (Gustav) : Beitrage zur Hieracienkunde. II {D. b. M., XX'^ ann., n" 11-12, pp. 152-158). 249 Sprague (T. A.) : On the Heterantkus Section of Cuphea [Lythracea;] {A. of B., Vol. XVII, no LXV, pp. 159-166, i pi.; 2 esp. nouv.). 250 Wildeman (Em. de) et Th. Durand : Illustrations de la Flore du Congo {Annal, du Musée du Congo, Bot., sér. I, t. I, fasc. 8, pp. 169-192, pi. LXXXV-XCVI). Cryptogames vasculaires. 251 Christ (Hermannj : Fougères de Madagascar récoltées en 1894 par le Dr. C. J. Forsyth-Major {B. H. B., 2^ sér., t. III, n° i, pp. 31-33; i esp. nou V . à'Elaphog lossztm) . 252 Floyd [Y. G.) : A cristate form oi Nepkrodium marginale {Rk., Vol. 4, u" 48, pp. J44-^45-) 252 a Freyn (J.). — Voir 11° 232. 253 Jewel ;,H. W.) : Notes on some Ferns of Franklin County, Maine (/?/;., Vol. 4, n°48, p. 247). MUSCINÉES. 254 Andrews (A. Le Roy) : Bryophytes of the Mt. Greylock région. II {Rk., Vol. 4, n° 48, pp. 238-243). 255 Corbière (L.) : Fossombvonia Crosalsii s^). nov. {R. br., 30° ann., n° i, pp. 13-15, I fig. dans le texte). 256 Douin : La fontaine intermittente de Fontestorbes {R. br., 30^ ann , n° I, pp. 12-13). 257 Douin : Note sur les Cephalosia à feuilles papilleuses et sur quelques autres Hépatiques {R. br., 30^ ann., n" i, pp. 2-12, i fig. dans le texte). 258 Elenkin (A.) : Notice préliminaire sur la récolte de Cryptogames pen- dant le voyage au plateau de Saïan, en 1902 {B.J. P., t. II, fasc. 7, pp. 218-220, en russe, avec résumé français). 259 Macvicar (Symers M.) : A new british Hepatic (/. of B., Vol. XLI, n° 481, pp. 18-19). 260 MùUer (Karl) : Hepaticologische Fragmente, II {B. B. C, t. XIII, fasc. 3, pp. 265-271). 261 MùUer (Karl) : Neueund kritiscbe Lebermoose {B. H. B., 2° sér., t. III, n" I, pp. 34-44, I pi. ; 4 esp. nouv. de Scapania). 262 Salmon (Ernest S.) : A monograph of the genus àtreptopogon Wils. {A. of B., Vol. XVII, n° LXV, pp. 107-150, 3 pi.; 2 esp. nouv.). 263 Salmon (Ernest S.) : Bryological Notes [suite] (/. of B., Vol. XLI, n° 481, pp. 1-8 [à suivre], i pi.). 264 Wilson (Albert) and J. A. Wheldon : Kantia submersa in Britain (/. of B., Vol. XLI, n0 48i, pp. 17-18). Algues. 265 Heydrich (F.) : Rudiciilaria, ein neues Genus der Valoniaceeu {FI., t. 92, fasc. I, pp. 97-101, I fig. dans le texte). Lichens. 265 a Elenkin (A.). — Voir no 258. 266 Paris (Général) : Lichens de Madagascar et de l'Afrique occidentale française {B. S. b. F., 4e sér., t. II, fasc. 8, pp. 269-273). 'tIBRARY XX Champignons. 266 a Ikeno (S.). — Voir n" 210. L'auteur décrit une espèce nouvelle, Taphrina Kusaîwi, observée au Japon sur les feuilles du Pasania cuspidata. 267 Lagarde (J.) : Champig-nons du massif du Ventoux {B. S. m. Fr., t. XVIII, fasc. 4, pp. 328-380). 268 Magnus (P.) : Weitere Mitteilung- ûber die Verbreitung- der Puccinia singularis Magn. {D. b. M., XX'^ ann., n° 11-12, p. 138). 269 Patouillard (N.) : Description de quelques Champignons extra euro- péens {B. S. m. Fr., t. XVIII, fasc. 4, pp. 299-304, i pi. ; 11 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : i Collybia, i Marasniius, i Hexa- gona, I Lycoperdon, i G e aster, 2 Asterina, i Xylaria, i Pkysalospora, I Eutypella, i Nectria. 270 Rehm (H.) : Beitrâge zur Ascomyceten-FIora der Voralpen und Alpen (^Oe. Z., LIII° ann., n° i, pp. 9-14; 4 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : i Roselliuia, i Alelanopsamma, I Teichospora, \ Lachmini. Pathologie et tératologie végétales. 271 Bower (F. 0.) : Note on abnormal plurality of sporangia in Lycopodhim rigidum Gmel. {A. of B., Vol. XVII, n» LXV, pp. 278-280, i fig. dans le texte). 272 Fockeu (H.) : Digitales monstrueuses {R. g. B., t. XIV, no 168, pp. 517- 521, 3 fig. dans le texte). 272 a Guéguen (F.). — Voir no^ 208 et 209. t:e=>^==>* NOUVELLES M. S. SiRODOT, membre correspondant de l'Académie des sciences, ancien professeur à la Faculté des sciences de Rennes, bien connu par ses beaux travaux sur les Lemaiiea et les Batrackospermum, est mort le 1 1 janvier, à l'âge de soixante-dix-sept ans. M. Freyn, à qui Ton doit notamment de nombreuses publications sur la flore d'Orient, est mort à Prague, le 19 janvier, à l'âge de cin- quante-sept ans. Paris. — J. Mei scli, inip.. 4'", Av. ûe Cliàlillon, JOURNAL DE BOTANIQUE 17* année, — Mars 1903. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE N° 3. Biographie, Bibliographie, Histoire de la Botanique. 273 Alfôldi (Flatt Kâroly) : A herbariumok tôrténetéhez [Zur Geschichte der Herbare] \suite\ {M. ô. L., i'"^ ann., n° 12, pp. 382-387 [à suivre]). — Voir n° i. 274 Garry (F. N. A.) : Notes on the drawings for » English Botany >. (/. 0/ B., Vol. XLI, n^s 481 61482, Suppl., pp. 1-32 [à suivre^. 275 Schiffner (V.) : Karl Gustav Limpricht. Ein nachruf {Hdw., t. XLII, fasc. I, Suppl., pp. (i)-(6), I portr.). 276 L. J. Celakovsky {Oe. Z., LlIPann., n° 2, pp. 52-58, i portr.). Biologie, morphologie et physiologie générales. 277 Benedicenti (A.) e G. B. de Toni : L'azione délia formaldeide sul ricam- bio respiratorio nci vegetali {Atti del R. Istituto Veneto di scieme, lettere ed arti, t. LXI, 2« part., pp. 329-350, i fig-. dans le texte). 278 Daniel (Lucien) : Sur la structure comparée du bourrelet dans les plantes greffées (C. R., t. CXXXVI, n^ 5, pp. 323-325). 279 Dean (Arthur L.): Expérimental studies on inulase {B. G., Vol. XXXV, n° I, pp. 24-35). 280 Demoussy (E.) : Sur la végétation dans les atmosphères riches en acide carbonique (C. R., t. CXXXVI, n° 5, pp. 325-328). 281 Gola (G.) : Lo zolfo e i suoi composti nell' economia délie piante {Mlp., t. XVI, fasc. VIII-X, pp. 368-392). 282 Kôck (Gustav) : Ueber Cotyledonarknospen dicotyler Pflanzen {Oe.Z., LIIP ann., n" 2, pp. 58-67 [à suivre\]. 283 Macchiati (Luigi) : La photosynthèse chlorophyllienne en dehors de l'organisme {R. g. B., t. XV, n^ i6g, pp. 20-25, 2 fig". dans le texte). 284 Smirnoff (S.) : Influence des blessures sur la respiration normale et in- tramoléculaire (fermentation) des bulbes {R. g. B., t. XV, n" 169, pp. 26-38). 285 Suringar (J, Valckenier) : Fortschreitende Métamorphose {B. d. b. G., t. XX, fasc. 10, pp. 592-594, I pi.). 286 Vries (Hugo de) : La loi de Mendel et les caractères constants des hy- brides (C. R., t. CXXXVI, n» 5, pp. 321-323). 287 Wieler : Wachstum ohne Sauerstoff [B. B. C, t. XIII, fasc. 4, pp. 431- 436). — xxti — Biologie, morphologie et physiologie spéciales. Phanérogames. 288 Correns (C.) : Ueber Bastardirungsversuche mit Mirah'h's-Sippen {B. d. b. G., t. XX, fasc. 10, pp. 594-608). 289 Dop (Paul): Sur Tovule et la fécondation des Asclépiadées (C. R.^ t. CXXXVI, n° 4, pp. 250-252). 290 Frye (Théodore C.j : A morpholog-ical study of certain Asclepiadaccée {B. G., Vol. XXXIV, n° 6, pp. 389-413, 3 pi.). 291 Hansgirg (Anton) : Zur Biolog"ie der Orchideen-Schattenblâtter [Oe. Z., LUI" ann., n" 2, pp. 79-82 \à suivre^. 292 Leisering (B.) : Zur Frage nach den Verschiebungen an Helianthus- Kopfen [B. d. b. G., t. XX, fasc. 10, pp. 613-624, i pi.). 293 Schulz(A.): Beitrâge zur Kenntniss des Blûhens der einheimischen Phanerogamen {B. d. b. G., t. XX, fasc. 10, pp. 580-591). 294 Van Tieghem (Ph.) : Structure de l'étamine chez les Scrofulariacées {B. M., 1902, n° 8, pp. 616-621). Cryptogames vasculaires. 295 Bernâtsky (Jenô) : Ceterach officinanim Willd. a deliblati homokon [Ceterack officinarum Willd. im deliblater Sande] {M. b. L., I^e ann., n° 12, pp. 357-359)- 296 Leavitt (R. G.) The root-hairs, cap, and sheath of Asolla {B. G.. Vol. XXXIV, n° 6, pp. 414-419, I pi). Muscinées. 297 Grimme (A.) : Ueber die Blûthezeit deutscher Laubmoose und die Ent- wickelungsdauer ihrer Sporogone {Hdw., t. XLII, fasc. i, pp. 1-32 [à suivre]., i pi.). Algues. 298 Comère (Joseph) : De Faction des eaux salées sur la végétation de quelques Algues d'eau douce {N. N.,sèi-. XIV, pp. 18-21). 299 Elenkin (A.) : Note sur l'article de M. Artari : « Sur la question de l'influence du milieu sur la forme et le développement des Algues. Moscou, 1903 » {B. J, P., t. III, fasc. i, pp. 19-24; en russe, avec résumé français). 300 Fritsch (F. T.) : Observations on the young plants of Stigeoclonium Kûtz. {B. B. C, t. XIII, fasc. 4, pp. 368-387, 2 pi.). 301 Grintzesco (Jean) : Contribution à l'étude des Protococcacées : Chlo- rella vulgaris Beyerinck {R. g. B., t. XV, n° 169, pp. 5-19 \à suivre], 5 fig. dans le texte). 302 Skottsberg (Cari) : Nâgra ord om Macrocystis pyrifera (Turn.) Ag. [B. N., 1903, n» I, pp. 40-44, I fig. dans le texte). XXIII Lichens. 303 Elenkin (A.) : Les espèces t remplaçantes » {B. J. P., t. III, fasc. i, pp. 3-14; en russe, avec résumé français). 304 Nilson (Birger) Zur Entwickelungsgeschichte, Morphologie und Syste- matik. der Flechten {B. N., 1903, n° i, pp. 1-33). Champignons. 305 Goupin (Henri) : Sur la nutrition du Sterigmatocystis nîgra (C R., t. CXXXVI, no 6, pp. 392-394)- 306 Guilliermond (A.) : Contribution à l'étude de Tépiplasme des Ascomy- cètes (C. R., t. CXXXVI, n° 4, pp. 253-255). 307 Matruchot (L.) : Une Mucorinée purement conidienne, Ctinningha- mella a/ricana. Etude éthologique et morphologique [A. m., Vol. I, ^° I. PP- 45-60, I pi.)- 308 Môller (Alfred) : Ueber gelungene Kulturversuche des Hausschwamraes [Merulius lacrymans\ aus seinen Sporen {Hdw., t. XLII, fasc. i, Suppl., pp. (6)-(i4), I pi.). 309 Schneider (Albert) : Contributions to the biology of Rhisobia. II. The motility of Rhisobium mutabile {B . G., Vol. XXXV, fasc. i, pp. 56-58). 310 Stevens (Frank Lincoln) : Studies in the fertilization of Phycomycetes {B. G., Vol. XXXIV, n° 6, pp. 420-425, I pi.). Systématique, Géographie botanique, Flores, Comptes rendus d'herborisations et de voyages. Ouvrages généraux. 311 Engler (Adolf) : Syllabus der Pflanzenfamilien (3® édition, XXVII- 233 pag. — Berlin, Libr'^ Borntraeger, 1903. Cartonné, 5 fr.) L'auteur partage le règne végétal en 13 groupes : I. Phytosarcodina, Myxothallophyta, Myxomycètes (3 classes : Acrasiales ; Plasmodiopho- rales ; Myxogasteres [2 séries : Ectospore^ e\. Eiidosporese\). —\\. Schyzo- PHYTA (2 cl. : Schizomycetes ; Schizophyceae). — III. pLACELLATiE [7 séries : Pantosiomatinales , Distomatinales, Protontastigales , Ckrysomonadales , Crypiomonadales , Chloromonadales , Euglenales]. — IV. Dikoflagellat^. — V. Zygophyce^ (2 cl. : Bacillariales ; Conjugatae). — VI. Chlorophyce^e (3 cl. : Frotococcales ; Conf ervales ; Siphoneae). — VII. Chaeales. — VIII. Ph^ophyce^ [2 sér. : Phseosporece, Cyclospore^s]. — IX. DicTYOTALEs. — X. RHODOPHYCEiE (2 cl. : Banglalos, Florideae [4 sér. : Nemalionales, Gigartinales, Rkody mentales, Crypionerniales]). — XI. Eumycetes (5 cl. : Phycomycetes [2 sér. : Zygomycetes, Oomycetes\\ He- miascomycetes ; Euascomycetes ; Laboulbeniomycetes ; Basidiomycetes : Hemibasidii, Eubasidii [2 sér. : Protobasidiomycetes, Autobasidiomyceies]). — XII. Embryophyta asiphonogama : Bryophtta (2 cl. ; Hepaticse [3 sér. : Marchantiales, Anthocerotales,Jungermanniales\; Musci : 3 sous-classes, Sphagnales, Andreaeales, Bryales [2 sér. : Acrocarpi, Pleurocarpi\)\ Pteeidopbyta (4 cl. : Filicales [3 sér. : Filicales leptosporangiatai (Eufili- — XXIV — cineae, Hydropteridineae), Marattiales, Ophtoglossales] ; Sphenophyllales ; Equisetales [2 sér. : Euequisetales, Calamar iales]\ Lycopodiales [2 sér. : Lycopodiales eligulatœ (Lycopodiineae, Psilotineae), Lycopodiales ligti- latse (Selag-inellineae, Lepidophytineae, Isoetineae)]). — XIII. Embkyo- PHYTA siPHOKAGAMA : Gymnosperm^ (6 cl. : Cycadales", Bennettitales; Cordaitales; Ginkgoales; Coniferae; Gnetales); Anqiospeem.^ (2 cl. : Monocotyledonese [11 sér. : Pandanales, Helobise, Triuridales, Glutni- Jlorae, Principes, Synanthas, Spathijlora? , Farinosas, Liliiflorie, Scila- minea?, Micros permse] ; Dicotyledonese : 2 sous-cl. : Archichlamydeae [26 sér. : Verticillatas, Piperales, Salicales, Myricales, Balanopsidales, Leitneriales, Juglaiidales, Fagales, Urlicales, Proteales, Sanialales, Aristolochiales, Polygonales, Coittrospermas , Ranales, Rhoeadales, Sar- raceniales, Rosales, Geraniales, Sapiiidales, Rkamnales, Malvales, Pariétales , Opuntiales, Myrtijloras, Umbelliflorce] ; Metachlamydeae Sympetalae [8 sér. : Ericales, Pritnulales, Ebeuales, Contortse, Tubi- fiorse, Plantaginales , Rubiales, CajnpanulatéeY)- 312 Engler's Die naturlichen Pflanzenfamilien [216^ livraison] : V. F. Bro- therus, Orthotrichaceae [fitt]., Splachnaceae, Fumariaceae [à suivre'] (I, 3, pp. 481-528, fig. 332-390)- Phanérogames. 313 Adlerz (E.) : Potentilla thuringiaca Bernh. * Goldbachîi (Rupr.) funnen uti Nârke {B. N., 1903, no i, pp. 45-47, 2 pi.) 314 Beyle (M.) : Ucberpflanzen bei Campow atn Ratzeburg-er See (Z?. b. M., XXIe ann., n° i, pp. 5-8). 315 Bissell (C. H. ) : A botanical trip to Salisbury, Connecticut(i?/ï., V0I.5, n° 49) PP- 32-35)- 315 bis Borbàs (Vinc. de) : Hazânk meg" a Balkân Hesperis-€\ [SpeciesHes- peridum Hungaria; atqne Haemi] \suite\ {M. b. L., i« ann., n» 12, pp. 369-380 [à suivre]). — Voir n°6i. 316 Bucknall (Cedric) : Notes on Bristol plants (/. 0/ B., Vol. XLI, n» 482, pp. 55-56). 317 Carrier (J. C.) : La flore de l'île de Montréal, Canada [suite] [B. A. G. b., 12"^ ann., n° 159, pp. 55-56 [à suivre]). 318 Cockerel (T. D. A.) : A variable Larkspur {B. G., Vol. XXXIV, n° 6, pp. 453-454 ; I esp. nouv., Delphiriium Sapellonis). 319 Gandoger (Michel) : Trois déjeuners dans les montagnes de l'Anda- lousie orientale {B. A. G. b., i2« ann., n» 159, pp. 51-54). 320 Hackel (E.) : Neue Grâser {Oe. Z., LIIP ann., a° 2, pp. 67-76 ; 7 Arun- dinariaçX i Artkrostyliditcm nouveaux). 321 Rallier (Hans) : Ueber Hornschuchia Nées und Mosenodendron R. E. Fries, sowie ûber einige Verwandtschaftsbeziehungen der Ano- naceen {B. B. C., t. XII, fasc. 4, pp. 361-367). 322 Knowlton (G. H.) : Flora of Mt. Saddleback, Franklin County, Maine {Rh., Vol. 5, no 49, pp. 35-38). — XXV — 323 Léveillé et Vaniot : Carex gallascica sp. nov. [B. A. G. b., 12*^ ann., no 159, p. 96). 324 Linton (E. F.) : South Hants localities (/. of B., Vol. XLI, n» 482, pp. 41-45). 325 Livingston (Burton Edward) : The distribution of the upland plant societies of Kent county, Michigan {B. G. Vol. XXXV, n° i, pp. 36- 55, I carte). 326 Lœsener (Th.) : Plantas Selerianaî. IV {B. H. B., 2« sér., t. III, n° 2, pp. 81-97 \_à suivre'^ \ 5 esp. nouv.) Les espèces nouvelles comprennent : i Tillandsia, i Sisymbrium, 2 Ge- ranium, 1 Fagara. 327 Mayer (C. Joseph) : Mai-Spaziergâng-e inNeapels Umg-ebung- {D. b. M., XXP ann., n° 1, pp. 1-5 \a suivre]). 328 Mez (Cari) : Addimenta monographica 1903 (B. H. B., 2«sér., t. III, n" 2, pp. 130-146 \à suivre] ; 22 esp. nouv. de Broméliacées). Les espèces nouvelles comprennent : i Bromelia, i ^chntea, i Bill- bergia, i Pitcairnia, i Dyckia, 2 Vriesea, 6 Thecophyllum, i Catopsis, 8 Tillandsia. 328 bis Murr (J.) : Ckenopodinm-^^W.vSi'gç. [suile] (M. b. L., i« ann., n° 12, pp. 359-369, [À suivre], 2 pi.). — Voir n° 97. 329 Nordstedt (0.) : Sandhems flora. \. Hieracia ,\>ç:?tôivs\àa. af H. Dahlstedt {B. N., 1903, no I, pp. 35-38). 330 Reineck (Eduard Martin) : Riogranderser Orchideen, Cacteen und Baumbewohner [suile] (Z>. b. M., XXP ann., n° i, pp. 8-g [à suivre]). 331 Smith (John Donnell) : Undescribed plants from Guatemala and other central American Republics. XXIV {B. G., Vol. XXXV, n'^ i, pp. 1-9, I pi. ; 13 esp. nouv.) Les espèces nouvelles comprennent : 1 Clusia, i Melochia, i Microse- chium, I Psychotria, i Rudgea, i Eupatorium, i Sideroxylon, i Styrax, I Dianthera, i Ocotea, i Crolon, i Zamia, i Guzmania. 332 Sudre (H.) : Excursions batologiques dans les Pyrénées [fin] {B. A. G. b., 12» ann., n» 159, pp. 57-96)- 332 Torday (Gy.) : A Sinapis dissecta Lag. Budapest hatârâban [Sinapis dissecta im Gebiete der Stadt Budapest] {M. b. L., 1^ ann., n" 12, pp. 380-381). 333 Van Tieghem (Ph.) : Sur une Ouratée de l'Ascension (^, M., 1902, n° 8, pp. 614-615). 334 Westerlund (Cari Gustav) : Strôdda bidrag till Sveriges flora. II (B. N., 1903, no I, pp. 49-50). 335 Wildeman (Emile de) : Plantae Laurentianae, ou Enumération des plantes récoltées au Congo par Emile Laurent en 1893 et 1895-1896 {Publicat. de l'Etat Indépend, dtc Congo, Bruxelles, 1903, 57 pag.). Cryptogames vasculaires. 336 Christ (H.) : Filices novae {B. H. B., 2'= sér., t. III, n» 2, pp. 147-148 ; 1 Polypodiutn et i Athyrium nouveaux). 337 Sagorski (E.) : Ueber Aspidium rigidum Sw. und Aspidium pallidum Bory [sub Nephrodid] (Oe. Z., LlIPann., n° 2, pp. 76-79). 337 a Wildeman (Emile de). — Voir -aP 335. MUSCINÉES. 338 Herzog (Th.) : Laubmoos-Miscellen {B. H. B., 2° sér., t. III, n° 2, pp. 149-154). 339 Kindberg (N. Conr.) : Bemerkung-en ûber nordamerikanische Laub- moose {Hdw., t. XLII, fasc. i, Suppl., pp. (i4)-(i7)). 340 Massalongo (C.) : Le specie italiane del génère Scapania{Mlp.,t. XVI, fasc. VIII-X, pp. 393-438)- 341 Rôll (Julius) : Zur Torfmoosflora der Milseburg- im Rhôngebirge Hdw., t. XLII, fasc. I, Suppl., pp. (24)-28)). 341 bis Salmon (Ernest S.) : Bryological Notes [ja;V^] (/. of B., Vol. XLI, n° 482, pp. 46-51). — Voim^ 263. 341 ter Stephani (Franz) : Species Hepaticarum '\suite\ {B. H. B., 2^ sér., t. III, no 2, pp. 98-129; 2oesp. nouv. de Plagiockila). — Voir n" 124. 342 Warnstorf (C.) : Die europâischen Harpidien [B. B. C, t,XIII, fasc. 4, PP- 388-430. 2 pi.)- Algues. 343 Collins (F. S.) : The Ulvacea^ of North America {Rh., Vol. 5, n" 4g, pp. i-3i> 3 pl-). 344 Mazza (Angelo) : Flora marina del Golfo di Napoli {N. N., Sér. XIV, pp. 1-17). 345 West (W.) and G. S. West : Notes on freshwater Algae. III (/. of B., Vol. XLI, n° 482, pp. 33-41 \a suivre], 3 pi., 2 g-enr. nouv. et 7 esp. nouv.) Les espèces nouvelles comprennent : i Phseococcus, i Phaeosphaera gen. n. Phaeophycearum, i Alonostroma, i Pseudochœte gen. n. Chloro- phycearum, i Thamniochêete , i Debarya, i Roya. Champignons. 345 bis Beleze (Mlle Marguerite) : Premier supplément à la liste des Cham- pignons supérieurs et inférieurs de la forêt de Rambouillet et des environs de Montfort-l'Amaury \suité\ {B. A. G. b., 12*^ ann., n" 159, pp. 104-112). — Voir n° 137. 346 Bresadola (Ab. J.) : Fungi polonici a cl. viro B. Eichler lecti {A. m,, Vol. I, n" I, pp. 65-96; g esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : i Polyporus, 2 Trametes, i vS<7- lenia, i Odontia, i Radulum, 3 Coriiciunt. — XXVII — 347 Bubâk (Fr.) : Bemerkung-en ûber einig-e Puccinien {Hdw., t. XLII, fasc. I, Suppl, pp. (28-)(32), 3 fig-. dans le texte). 348 Bubâk (Fr.) : Zweiter Beitrag- zur Pilzflora von Bosnien und Bulgarien {Oe. Z., LUI* ann., n° 2, pp. 49-52 ; 3 esp. nouv,). Les espèces nouvelles comprennent : i Rainularia, sur Scabiosa co- lumbaria ; i Tilletia, sur Bromus arvensis ; i Doassansia, sur Peplis alteynifolia. 349 Cavara ( F.) : Riccoa aetnensis Cav., nouveau genre de Champignons du Mont Etna {A. m., Vol. I, n° i, pp. 41-45, i fig. dans le texte). 350 Dangeard (P. A.) : Un nouveau genre de Chytridiacées : le Rkabdium acutiim {A. m., Vol. I, n° i, pp. 61-64, i pi.) 351 Dietel (P.) : Ueber die auf Leguminosen lebenden Rostpilze und die Verwandtschaftsverhâltnisse der Gattungen der Pucciniaceen {A, m., Vol. I, n» I, pp. 3-14, I fig. dans le texte). 352 Hennings (P.) : Einige neue und intéressante deutsche Pezizeen. II {Hdw., t. XLII, fasc. i, Suppl,, pp. (i7)-(2o) ; 3 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : i Psilopesia, i Sclerotinia et I Spkasyospora. 353 Hennings (P.) : Ruhlandiella borolinensis P. Henn. n. gen. et n. sp., eine neue deutsche Rhizinacee {Hdw., t. XLII, fasc. i, Suppl., pp. (22)- (24), I fig. dans le texte). 354 Hollôs (L.) : Die Arten der Gattung Disciseda Czern. {Hdw., t. XLII, fasc. I, Suppl., pp. {20)-22)). 355 Magnus (P.) : Melampsorella Fetirichii, eine neue Uredinee auf Asple- niu))i septentrionale {B. d. b. G., t. XX, fasc. 10, pp. 609-612, i pi. ). 356 Poirault (J.) : Liste des Champignons supérieurs observés jusqu'à ce jour dans la Vienne {B. A. G. b., 12^ ann., n° 15g, pp. 97-103 [à suivre'^). 357 Saccardo (P. A.) : Notae mycologica;. Séries III {A. m., Vol. I, n° i, pp. 24-29; 15 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : i Laestadia, i Dothidella, i Peck- iella, I Hypomyces, i Helotium, 2 Phyllosticta, i Phonia, i Alacrophoma, I Lepiostromella, i Pseudocenangium, i Oospora, i Alacrosporium, I Stilbum, I CylindrocoUa. 358 Staritz (R.) : Septoria, Spergularise Eres. n. sp. {Hdw., t. XLII, fasc. i, Suppl., p. (32)). 359 Sydow (H. et P.) : Asteroconium Saccardoi Syd. nov. gen. et spec. {A. m., Vol. I, n» I, pp. 35-36). 360 Sydow (H. et P.) : Diagnosen neuer Uredineen und Ustilagineen nebst Bemerkungen zu einigen bereits bekannten Arten {A. m.. Vol. I, n° I, pp. 15-23 ; 20 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : 4 Uromyces, 4 Puccinia, i Peri- dermimn, 2 JEcidium, 7 Uredo et 2 Ustilago. XXVIII 361 Sydow (H. et P.) : Ueber die auf Anémone narcissiflora auftretenden Puccinien {A. m., Vol. I, n" i, pp. 33-35; i esp. nouv.). 362 Voglino (Pietro) : Polydesrmis exUiosus Kûhn ed Alternaria Brassicas (Berk.) Sacc. {Mip., t. XVI, fasc. VIII-X, pp. 333-340, i pi.). 363 Wehmer (C.) : Der Mucor der Hanfrôtte, M. hiemalis nov. spec. {A. m., Vol. I, nt* I, pp. 37-41, I fig-. dans le texte). Nomenclature. 364 Pau (Carlos) : A propos du Hieracium asiuricum {B. A. G. b., 12^ ann., n° 1591 P- 57)- Paléontologie. 365 Berry (Edward W.) : Notes on Sassafras {B. G., Vol. XXXIV, n° 6, pp. 426-450, 4 fig. dans le texte et i pi.). 366 Berthoumieu : Flore carbonifère et permienne du Centre de la France [sziiie] {Bull, scientif. du Bourbonnais, lô^ ann., n° 182, pp. 49-52 [à suivre]), 367 Renault (B.) : Sur l'activité végétative aux époques anciennes {C. R., t. CXXXVI, n° 6, pp. 401-403, 8fig. dans le texte). Pathologie et tératologie végétales. 368 Arthur (J. C.) : Cultures of Uredineai in 1902 {B. G., Vol. XXXV, n° i, pp. 10-23). 369 Cecconi (G.) : Sesta contribuzione alla conoscenza délia forestadi Val- lombrosa {Mlp., t. XVI, fasc. VIII-X, pp. 341-367, i pi.). 370 Chauveaud (G.) : Sur des productions cicatricielles, à forme bien définie, observées sur le tronc de Bouleau {B. M., 1902, n° 8, pp. 622-624, 2 fig-. dans le texte). 370 a Dietel (P.). — Voir n° 351. 371 Jaczewski (A. von) : Ueber das Vorkommen von Neocosmospora va- sinfecta E. Smith auf Sesamutn orientale {A. tn., Vol. I, n° i, pp. 31- 32, I fig. dans le texte). 372 Jaczewski (A. von) : Ueber eine neue Pilzkrankheit auf der Eberesche \Sorbus Aucuparial {A. m., Vol. I, n° i, pp. 29-30). Cette nouvelle maladie du Sorbier des oiseleurs est due à un Pyréno- mycète, Leptosphasria Sorbi nov. sp. 373 Leavitt (R. G.) : Foliar outgrowths from the surface ofthe \ç^2S. oi Aris- tolochia Sipho {Rh., Vol. 5, n° 49, pp. 38-39, i fig. dans le texte). 374 Mangin (L.) et P. Viala : Sur la phthiriose, maladie de la Vigne causée par le Daclyloplus Vltis et le Bornetia Corium (C. R., t. CXXXVI, n°6,pp. 397-399)- — XXIX — 375 Prunet (A.) : Sur une maladie des rameaux du Figuier (C R., t. CXXXVI, no 6, pp. 395-397)- 376 Smith (A. Lorrain) : A disease of the Gooseberry (/. 0/ B., Vol, XLI, n°48i, pp. 19-23). 376 a Sydow (H. et P.). — Voir n° 361. Botanique économique. 377 Heckel (Edouard) : Sur le Solanum Commersonii Dunal ou Pomme de terre aquatique de l'Urug-uay {Rev. hortic. de la Soc. d'Horticult. et de Botaii. des B ouches-du- Rhône , 48^ ann., n° 581, pp. 200-206). 378 Wildeman (E. de) : Sur une liane à caoutchouc du Bas-Cong-o (C R., t. CXXXVI, no pp. 399-401 ; i esp. nouv. de Clitandrà). Technique. 379 Arcichovsky fV.) : Apparat zu Endosmose- Versuchen [B. J. P., t. III, fasc. I, pp. 15-17, I fig". dans le texte ; en russe, avec résumé allemand). 380 Arcichovsky (V.) : Turgor und Plasmolysemodelle {B. J. P., t. III, fasc. I, pp. 17-18, I fig-. dans le texte; en russe, avec résumé allemand). Sujets divers. 381 Gallardo (Angel) : La riqueza de la flora Argentina {Anales del Museo nacional de Buenos-Aires , t. VIII, pp 329-339). 382 Rand (R. F.) : Wayfaring Notes from the Transvaal. I [J. ofB. , Vol. XLI, n° 482, pp. 52-54). 383 Rudberg (Aug.) : Nâgra ord om min bok : < Fôrteckning ôfver Vâster- gôtlands fanerogamer och kârlkryptogamer », Mariestad 1902 {B. N., 1903, no I, pp. 51-53). 384 Taliew (W.) : Nochmals ûber die Végétation der steinigen Abhânge {B. J. P., t. II, fasc. 7, pp. 203-217, en russe, avec résumé allemand). NOUVELLES Nous avons à déplorer la perte de deux de nos plus fidèles colla- borateurs: M. A. DE CoiNCY, décédé le 30 janvier dernier, à l'âge de 66 ans, et M. Emile Bescherelle, décédé le 26 février, dans sa '](f année. C'est surtout à la flore d'Espagne que M. de Coincy avait consacré ses études botaniques. De ses nombreux voyages dans cette contrée, — XIX — il avait rapporté de très intéressantes collections qui lui ont fourni les matériaux de ses Ecloga pla7itariim hispanicarum, recueil de belles planches in-4°, représentant des espèces ou formes nouvelles ou criti- ques, avec la reproduction de leur description déjà publiée par ailleurs, notamment dans notre Journal, où ont paru successivement plusieurs séries de Plantes nouvelles de la Jlore d'Espagne. C'est également à nos lecteurs qu'il avait réservé ses principaux travaux sur le genre Echium dont il s'occupait depuis quelques années. M. de Coincy a eu • la généreuse pensée d'instituer en faveur de la Société botanique de France un legs destiné à la fondation d'un prix annuel. M. Bescherelle, chef de division honoraire au Ministère des Travaux publics, avait dès longtemps consacré à l'étude des Mousses les loisirs que pouvaient lui laisser ses fonctions. Il n'avait pas tardé à devenir un maître dans cette partie du domaine de la Botanique, et ses nombreuses publications, dont plusieurs ont été couronnées par l'Académie des sciences, lui ont acquis parmi les bryologues du monde entier une réputation et une autorité bien justifiées. Bien que, depuis quelque temps, sa santé se fût notablement affaiblie, il n'avait pas pour cela renoncé au travail, et dans une lettre reçue quinze jours avant sa mort, il nous entretenait du Sylloge, qu'il préparait « dans ses moments de calme » , des diagnoses publiées par lui de 1862 à 1902. M. Bescherelle avait été président de la Société botanique ; il était Correspondant du Muséum d'Histoire naturelle, et il a bien voulu faire don à cet établissement des échantillons types qui ont servi à la rédaction de ses diagnoses. Les Botanistes Viennois, dans une réunion tenue en décembre dernier, ont constitué de la manière suivante la Commission d'orga?îi- sation du Congrès botanique international qui aura lieu à \'ienne en 1905 : Présidents d'honneur: M. le chevalier G. de Hartel, ministre des Cultes et de l'Instruction publique, le baron Ch. de Giovanelli, ministre de l'Agriculture, le professeur Ed. SuESS, président de l'Aca- démie impériale des sciences. Présidents: M. le chevalier R. de Wettstein et le conseiller aulique J. Wiesner, professeurs à l'Université de Vienne et désignés par le Congrès de Paris en 1900. Vice-présidents : M. Ed. Hackel et H. MoLiscH. Secrétaire général : M. le Dr. Al. Zahlbruckner, conservateur et — XXXI — chef de la Section botanique au Musée d'Histoire naturelle de la Cour impériale et royale, à Vienne. Secrétaires: MM. Ch. Linsbauer et Fr. Vierhapper. Trésorier \ M. le Dr. Léop. de Portheim, Directeur de la Station biologique de Vienne. Membres : MM. de Beck, H. Braun, A. Burgerstein, Th. CiEsiELSKi, A. Cieslar, Fr. Czapek, L. Cwiklinski, Fr. Dafert, G. FiGDOR, Ch. Fritsch, a. Ginzberger, G. Haberlandt, E. de Halacsy, a. de Hayek, L. Hecke, A. Heimerl, E. Heinricher, E. G. Hempel, Fr. deHôhnel, J. Huemer, E. deJanczewski, A. Jencic, J. Karabacek, a. Karpf, Ch. de Keissler, Ch. de Kelle, Ch- KoRNAUTH, Fr. Krasser, g. Lauche, a. de Liebenberg, Ch. Linsbauer, L. Linsbauer, J. Lûtkemûller, E. Meissl, Ch. Mikosch, B. NÈmec, F. Ostermeyer, E. Palla, A. Penck, L. de Portheim, M. Raciborski, Ch. Rechinger, J. de Rostafinski, N. de Rothschild, V. Schiffner, F. de Stadler, F. de Steindachner, E. Tangl, E. TiETZE, E. TSCHERMAK, A. UmLAUFT, F. ViERHAPPER, F. VOGEL, A. DE VoGEL, R. Wagner, G. de Weckbecker, Th. de Weinzierl, Ch. Wilhelm, e. Zederbauer. Toutes les communications relatives au Congrès doivent être adressées au Secrétaire général, M. le Dr. A. Zahlbruckner, Burgring 7, Vienne, I (Autriche). Nous apprenons que la Bibliothèque botanique de feu Alexis Jordan, de Lyon, sera vendue aux enchères publiques à Paris, dans les premiers jours du mois de mai. Cette Bibliothèque, une des plus importantes en systématique, renferme à peu près tout ce qui a été publié sur la flore d'Europe, le Nord de l'Afrique, l'Asie Occidentale, aussi bien en fait de grandes Iconographies que de Flores locales. Elle contient aussi de nombreux ouvrages de Cryptogamie. Le catalogue est à l'impression et sera expédié à toute personne qui en fera la demande à M. Paul Klincksieck, libraire, 3, rue Cor- neille, à Paris, chargé de la vente comme expert. M. Otto Jaap, Mittelstr. 67 à Hambourg, a entrepris, sous le titre de Fungi selecti exsiccati, la publication par série de 25 numéros, au prix de 10 Mk., de Champignons nouveaux ou rares. Les échantillons sont contenus dans des sachets de papier blanc, avec une étiquette imprimée. — XXXII — Pour les espèces hétéroïques, les différentes formes de développement paraissent sous un même numéro. La i''*' série comprend en 42 sachets les espèces suivantes : 1 Synchytrium Stellarise. 2 Physoderma maculare sur Echino- dorus ranunculoides. 3 Physoderma Schrœteri. 4 Sclerospora gratninicola. 5 Plasniopara Epilobii. 6 Peronospora Chlorse sur Erythrcsa litoralis. 7 Magnusiella Potentillse. 8 Exoascus minor. 9 Rhytisina amphigenum. 10 Nectria episphéeria sur Diatrype bullata. 11 Leptosphseria sphyridiana sur Sphyridium placopàyllum. 12 Ustilago plumbea. 13 Cintractia Montagnei. 14 Tilletia olida. 15 Sckroeteria Decaisneana. 16 Melatnpsora pinitorqua. 17 — 18 — — Magnusiana. — Rostrupii. — AUii-populina. — Allii-fragilis. Puccinia variabilis. — Ribcsii- Cariais. (Les n"' 16 à 22 avec toutes les formes de développement.) Corticium cœruleufn. 24 Marasmius argyropus. 25 Phleospora Jaapiana. 19 20 21 22 23 Paris. — J. Mersch, imp. > 4"', Av. de GhâliUon. JOURNAL DE BOTANIQUE i7« année. — Avril 1903. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE N» 4. Biographie, Bibliographie, Histoire de la Botanique. 384 bis Alfôldi Flatt (Karoly) : A herbariumoktôrténetéhez[ZurGeschichte dei- Herbare] [suite] [M. b. L., IP ann., n° 1-2, pp. 30-37 \cisuivre\). — Voir \\° 273. 385 Barnhart (John Hendley) : Dates of the « Nova Gênera » of Humboldt, Bonpland and Kunth {B. T. C, Vol. 29, n" 10, pp. 585-598). 386 Béguinot (Augusto) : Intorno ad alcuni concetti suUa distribuzione g-eo- g-rafica délie plante contenuti nelF opéra « Phytognomonia t> di G. B, Porta {B. S. b. i., 1902, pp. 140-150). 387 Hackel(E.): Josef Freyn {Oe. Z.^ LlIIeann., n" 3, pp. 99-104). 388 Rectifications relatives à des exsiccata numérotés [i^ série] {R. B. s., i« ann., n° i, pp. 12-14 ['^ suivre]). Biologie, morphologie et physiologie générales. 38g Bouygues : Sur l'existence etTextensiondela moelledans le pétiole des Phanérog-ames (C R., t. CXXXVI, n" 12, pp. 771-774). 390 Cannon (William Austin) : A cytological basis for the Mendelian laws {B. T. C, Vol. 29, no 12, pp. 657-661). 391 Col : Sur l'interprétation de la disposition des faisceaux dans le pétiole et les nervures foliaires des Dicotylédones (C R., t. CXXXVI, n° 8, pp. 516-518). 392 Copeland (Edwin Bingham) : Chemical stimulation and the évolution of Carbon dioxid {B. G., Vol. XXXV, n° 2, pp. Si-gS [à suivre], 2 fig. dans le texte). 393 Fiori (Adr.) : Intorno ad una nuova ipotesi suU 'assimilazione del car- bonio del Dott. Gino Pollacci (B. S. b. i., 1902, n° 9, pp. 154-161). 394 Fitting(Hans) : Untersuchung-en ûber den Haptotropismus der Ranken (/. w B., t. XXXVIII, fasc. 4, pp. 545-634, 7 fig^. dans le texte). 395 Flot (Léon) : Sur la naissance des feuilles et sur l'origine foliaire de la tige (C. R., t. CXXXVI, n° 12, pp. 774-776). 396 Henderson (George) : The possible use of essential oils in plant life (/. of B., Vol. XLI, n° 483, pp. 101-102). 397 Grégoire (V.) et A. Wygaerts : La reconstitution du noyau et la forma- tion des chromosomes dans les cinèses somatiques {B. B. C, t. XIV, fasc. I, pp. 13-19). — XXXIV 397 bis Kôck (Gustav) : Ueber Cotyledonarknospen dicotyler Pflanzen [fin] {Oe. Z., LIII<^ ann., n" 3, pp. 109-115, i fig. dans le texte). — Voir no 282. 398 Leclerc du Sablon : Sur l'influence du sujet sur le g-reffon (C R., t. CXXXVI, n*^ 10, pp. 623-624). 399 Macchiati (L.) : Ancora sulla fotosintesi fuori deir organisme {B. S, b. i., 1902, n°s 7-8, pp. 129-134). 400 MassartfJean) : Sur la poUination sans fécondation {B. J. B., Vol. I, fasc. 3, pp. 89-95). 401 Pantanelli (Enrico) : Studi suU' albinismo nel regno végétale. III (^//., t. XVI, fasc. XI-XII, pp. 487-517 [à suivre]). 402 Winkler (Hans) : Untersuchungen zur Théorie der Blattstellungen. II (/. w. B., t. XXXVIII, fasc. 4, pp. 501-544, I pi.). Biologie, morphologie et physiologie spéciales. Phanérogames. 403 Albo (Giacomo) : Sui principii alcaloidici dei semi di Tabaco {B. S. b. i., 1902, n" 9, pp. 161-168). 404 Aliène 'Charles E.) : The early stages ofspindle-formation in the poUen- mother-cells of Larix {A. of B., Vol. XVII, no LXVI, pp. 281-312, 2 pi.). 405 Billings (Frederick H.) : Chalazogamy in Carya olivaeformis {B. G., Vol. XXXV, n° 2, pp. 134-135, I fig. dans le texte). 406 Goker (W. C.) : Leaf variation in Liriodendron Tulipifera {B. G., Vol. XXXV, n» 2, pp. 135-136, I fig. dans le texte). 407 Fraenkel (Curt) : Ueber den Gefâssbundelverlauf in denBlumenblâttern der Amaryllidaceen {B. B. C, t. XIV, fasc. i, pp. 63-94, 10 fig. dans le texte). 407 bis Hansgirg (Anton) : Zur Biologie der Orchideen-Schattenblâtter[^«] {Oe. Z., LIIP ann., no 3, pp. 115-119).— F<9ï> n° 291. 408 Hill (T. G.) : The root-structure of Dioscorea prehensilis {A. of B., Vol, XVII, n° LXVI, pp. 413-424, I fig. dans le texte et i pi.). 409 Ledoux (P.) : Sur le développement du Cicer arietinum L. après le sectionnement de l'embryon (C R., t. CXXXVI, n» 10, pp. 624-626). 410 Lindinger (Leonhard) : Anatomische und biologische Untersuchungen der Podalyrieensamcn [B. B. C, t. XIV, fasc. i, pp. 20-62, i pi.). 41 1 Massart (Jean) : L'accommodation individuelle chez Polygonum amphi- bium {B. J. B., Vol. I, fasc, 2, pp. 73-88, 8 fig. dans le texte). 412 Miyaké (K.) : On thedevelopmentof the sexual organs and fertilization in Picea excelsa [A. of B., Vol. XVII, n» LXVI, pp. 351-372, 2 pi.). XXXV 413 Rand (Edward L.) : Ohser\'3.tions on EcAinodorus parvulus {RA., Vol. 5, n°5i. PP- 83-^5, I Pl- A P-)- 414 Rudolph (Karl) : Beitrag zur Kenntnis dur Stachelbildung- bei Cactaceen (Oe. Z., Llll« ann., n° 3, pp. 105-ioq, i pi.)- 415 Thiselton Dyer (W T.) : Mnrpholog^ical Notes. IX. A Kalanchoe\iyhT\à. {A. of B., Vol. XVII, n° LXVI, pp. 435-44'. .^ P'-)- 416 Thouvenia (M : Obsrrva lous sur les glandes [)étiolairp'i du Vib'ir- num Optilus \R. g. B., t. XV, n" 171, pp. 97-103, 5 ti^. dans le texte). Cryptogames vasculaires. 417 Coker (W. C.) : The nucleus of the spore cavity in prothallia of Mar- silia (B. G., Vol. XXXV, n° 2, pp. 137-138, 2 fig". dans le texte). 418 Ursprung (A.) : Der Oeffnungsmechanismus des Pteridophytenspo- rangien {J. w. B., t. XXXVIII, fasc. 4, pp. 635-666, 5 fig-. dans le texte). MUSCINÉES. 41g Benecke (W.) : Ueber die Keimung der Brutknospen von Lunularia cruciata, mit vergleichenden Ausblicken auf andere Pflanzen {B. Z., 61^ ann., i*^ part., fasc. 2, pp. ig-46). 420 Coker (W. C.) : On the occurence of two egg" cells in the archeg-onium of Mnium {B. G., Vol. XXXV, n° 2, pp. 136-137, i fig-. dans le texte) 421 Ikeno fS.) : La formation des anthérozoïdes chez les Hépatiques (C R. t. CXXXVI, no 10, pp. 628-629). Algues. 421 bis Grintzesco (Jean) : Contribution à l'étude des Protococcacées \_fin'\ {R. g. B., t. XV, n° 170, pp. 67-82, I fig. dans le texte). — Voir n° 301. 422 Molisch (Hans) : Die sogenannten Gasvacuolen und das Schweben gewisser Phycochromaceen (5. Z.,()i^ ann., I^ part., fasc. III, pp. 47- 58, 4 fig. dans le texte). 423 Tobler (Fr.) : Beitrâge zur Entwicklungsgeschichte und Biologie einiger Meeresalgen {B. B. C, t. XIV, fasc. i, pp. 1-12, i pi.). Lichens. 424 Zopf (Wilhelm) : Vergleichende Untersuchungenûber Flechten inBezug auf ihre Stoffwechselprodukte {B. B. C, t. XIV, fasc. i, pp. 95-126, 4 pi.). Champignons. 425 Barthelat (G. J.) : Les Mucorinées pathogènes et les Mucormycoses chez rhomme et les animaux (127 pag., 10 fig. dans le texte et 3 pi. — Paris, 1903). — XXXVI 426 Costantin et Lucet: Sur le Sterigmatocystis pseudonigra {S. S. m. F., t. XIX, fasc. I, pp. 33-44). 427 Godfrin (Julien) : Espèces critiques d'Agaricinées YPameolus campanu- latus L., P. relirugis Fr., P. sphincirinusVv.'] {3. S. m. F., t. XIX, fasc. I, pp. 45-55, 8 fig. dans le texte). 428 Guéguen (F.) : Remarques sur la morphologie et le développement de VHelniinthosporiummacrocarputn Grev. {^B. S. fn. F., t. XIX, fasc. i, pp. 56-651 2 pi.). 429 Guilliermond (A.) : Recherches cytologiques sur les levures {R. g. B., t. XV, no 170, pp. 49-66, 9 pi.; n° 171, pp. 104-124 [à suivre], 7 fig. dans le texte). 430 Guilliermond : Recherches sur la germination des spores dans le Saccharoiiiyces Liidwigii W^ns^n {B. S. m. F., t. XIX, fasc. i, pp. 19- 32, 6 fig. dans le texte et i p!.). Systématique, Géographie botanique, Flores, Comptes rendus d'herborisations et de voyages. Phanérogames. 431 Béguinot (Augusto) : Ricerche intorno a « Digitalis lutea L. e D. 7ni- crantha Roth » nella flora italiana. vStudio fitogeografico {B. S. b. i., 1902, n" 9, pp. 190-202). 43 1 bis Borbâs (V. de) : Hazânk meg a Balkân Hesperis-€\ [Species Hespe- ridum Hungariai atque Haemi] [7?//] [M. b. L., II« ann., n» 1-2, pp. 12- 23, I fig. dans le texte). — Voir n° 315 bis. 432 Bornmuller(J.) : Senecio Mzirrayi Bornm., eineunbeschriebene Art von Ferro, sowie einige floristische Notizen ûber dièse Insel {B.J., t. 33, fasc. II, Suppl. no 72, pp. i-ii). 433 Camus (E. G.) : Notes floristiques sur la chaîne des Aravis et les environs de la Clusaz [Haute-Savoie] (Extr. de la Revue savoisienne , 1902, fasc. 4, 29 pag"-)- 433 bis Chodat(R.) et E. Hassler : Planta; Hasslerianae \suité\ {B. H. B., 2*^ sér., t. III, n° 3, pp. 230-255 [à suivre]; 6 esp. nouv.). — Voir n° 226. Les espèces nouvelles comprennent : i Oxypetalum, i Marsdenia, I Tradescantia, i Commelina, 2 Cereus. 434 De Gandolle (Casimir) : Meliaceai nova; a Nova-Guinea, Samoa et Nova-Caledonia {B. H. B., 2'= sér., t. III, n^ 3, pp. 161-180; 22 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : 7 Dysoxylum, 2 Chisocheton I Dasycolemn, 11 Aglaia, i Vavasa. 435 Degen : Gagea Rêver choni nov. spec. {M. b. L., 11^ ann., no 1-2, pp. 37-38). — XXXVII — 43^ Drake del Castillo (E.) : Note sur les plantes recueillies par M. Guil- laume Grandidier, dans le Sud de Madag-ascar, en 1898 et 1901(5. M., 1903, n° I, pp. 35-46 \a suivre\\ 20 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : i Masrua, i Hibiscus, i Zy^ophyl- lum, I Tina, i Indigofera, i Bauhinia, 3 Kalanchoe, i Covibretum, I EugCTiia, 0 Euphorbia). 437 Eaton (Lillian 0.) : Orchids of Chesterville, Maine {Rh., Vol. 5, n"* 51, pp. 82-83). 438 Fernald (M. L.) : A new Bidensirova the Merrimac valley {Rk., Vol. 5, n» 51, pp. 90-92, I pi././.). 439 Fernald (M. L.) : Andromeda polifolia and A. glaucophylla [Rk., Vol. 5, n» 50, pp. 67-71, 2 fig-. dans le texte). 440 Gilg (Ernst) : Capparidaceae africanse {suite] {B. /., t. 33, fasc. II, pp. 209-230; 31 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : 9 Riichiea, 7 Capparis, 2 Boscia, 1 Bîichholsia, \ Cadaba, 9 Maerua, i Thylachiiim, i Calyptroiheca. 441 Gilg (Ernst) : Ochnaceae africanse (5. /., t. 33, fasc. II. pp. 231-275; 48 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : 16 Ochna, 31 Ouratea et I Brackenridgea. 442 Gûrke(Max) : Malvaceas africana; {B.J., t. 33, fasc. II, pp. 378-381; 4 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : i Pavo7iia, i Symphyochlamys n. gen. et 2 Cienfuegosia. 443 Gùrke (M.) : Verbenacese africanse, III [B. J., t. ■^■i)'' f^^^- ^1 PP- 292- 300 ; 1 1 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : i Premna et 10 Vif ex). 444 Hallier (Hans) : Ueber die Agbrenzung- undVerwandtschaft der einzel- nen Sippen bei den Scrophularineen {B. H. B., 2^ sér., t. III, n° 3, pp. 181-207). 445 Harvey (Le Roy Harris) : An ecological excursion to Mount Ktaadn (RA., Vol. 5, n°50, pp. 41-52, i pi.). — Voir no^ 487 a et 493 a. 446 Heinricher(E.) : Kritisches zur Systematik des Gaitung A/ecioro/opAus (/. w. B., t. XXXVIII, fasc. 4, pp. 667-688). 447 Henisley(W. Rotting) and J. N. Rose : Diagnoses specierum generis Jidiania Schlecht., Americae tropicae {A. of B., Vol. XVII, n° LXVI, pp. 443-446; 2 esp. nouv.). 448 Knight (0. W.) : Records of some plants new in Maine {Rh., Vol. 5, n° 50. PP- 71-7^)- 449 Le Grand (A.) : Sur le Saxifraga nivalis de la « Flore d'Auvergne » de Delarbre (/?. B. s., \^ ann., n" i, pp. 10-12). 450 Léveillé (H.) : Plantai Bodinieriana^. Saxifragacées {B. A. G. b., 12^ ann., no 160, pp. 114-115; 3 esp. nouv. à'Hydraftgea). — XIXVIII — 450 bis Lœsener (Th.) : Plantae Selerianae [suite] {B. H. B., 2^ sér., t. III, n° 3, pp. 208-223 [à suivre]; 8 esp. nouv.)- — Voir x\P> 326. Les espèces nouvelles comprennent : 2 Serjania, 2 Ternstrœmia, i Gaul- theria, i Pernettya, i Arctostaphylos, i Cavendishia. 451 Lojacono Pojero (M.) : Kochia saxicola Guss. {B. S. b. i., 1902, n°^ 7-8, pp. 119-125). 452 Mattirolo (0.) : Le raccolte botaniche délia t Stella Polare » {Mlp., t. XVI, fasc. XI-XII, pp. 482-486). — Voir n^s 494 a, 497 a et 505 a. 452 bis Mez (Cari) : Additamenta monographica 1903 [7?«](5. ZT. 5., 2«sér., t. III, n°3, pp. 224-238; 21 esp. nouv.). — Voir n° 328. Les espèces nouvelles comprennent : 2 Tillandsia, 4 Gustnania, i Zf«- felandia, i Ajouea, i Misanleca, 2 Phœbe, i Persea, 4 Ocolea, i iVifc- tandra, 3 Ardisia, i Clavija. 453 Moore (Spencer Le M.) : Alabastra diversa. X (/. of B., Vol. XLI, no 483, pp. 98-101 [à «/zVr^] ; 5 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : i Ixiolxna, i Dampierra, i £'^^- ■mophila, i Lachnostachys, i Cyanostegia. 453 (J/.y Murr (J.) : CA^»<7/(?ûfï«w-Beitrag-e [^«] (Af. <$. Z., II« ann., n° 1-2 pp. 4-1 1, 2 pi.). — F(5'z>n° 328 bis. 454 Fax (F.) : Euphorbiaceai africanae. VI(^./., t. 33, fasc. II, pp. 276-291 ; 38 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : 2 Cluytiandra, 5 Cyclostetnon, 2 Cyathogyne, i Maesobotrya, 2 Grossera n. gen., i Cleistanthus, i Cro- tonogyne,\ Claoxylon, i Mareya, 1 Jatropha, i Sapium, 13 EupJiorbia, I Synadenium, i Lortia, 3 Croton, i Alchornea. 455 Fiper (C. V.) : New and noteworthy Northwestern plants. VII (^. 7". C, Vol. 29, n° II, pp. 642-646; II esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : i Lupinus, i Arctostaphylos, I Phlox, I Allocarya, i Mertensia, i Lonicera, 5 Aster. 456 Firotta (R.) : Flora délia Colonia Eritrea. Parte prima : Illustrazione dcir Erbario Eritreo del R. Istituto botanico di Roma {A. I. R., t. VIII, fasc. I, pp. 1-128, 12 pi.). — Voir ■qF' 487 b. R. Firotta, Coniferae. — Em. Chiovenda, Gramineae (i Tetracheete gen. nov., 3 Pennisetutn, i Arisiida et 2 Eragrostis nouveaux), Cypcraceae (i Mariscus nouv.), Moringaceze, Papilionacece (i Rhyncliosia nouv.), Caesalpinaceae, Mimosaceze. — Riccarda Almagià, Combretaceae, Hernan- diaceas, Sapindaceas, Moraceas, Urticaceae, Ulmaceae, Anacardiaceae, Rosa- ceae, Bignoniaceae, Proteaceze, Aristolochiaceae, Phytolaccaceas, Pedaliaceae, Lythraceas, Cucurbitaceae. 457 Preda (A.) : SuUa florula délia Palmaria {B. S. b. i, 1902, n°^ 7-8, pp. 115-118). 458 Rendie (A. B.) : Notes on Myricaceas (/. of B., Vol. XLI, n^ 483, pp. 82-87). XXXIX 459 Robinson [B. L.) : The generic positioa oi EcAinoL^orus parviilics {Rh., Vol. 5, n° 51, pp. 85-89, I pi. p, p.). 460 Rogers (Rev. W. Moyle) : Rubi of the neighbourhood of London (/. o/B., Vol. XLI, no 483, pp. 87-97). 461 Rouy (G.) : Diagnoses des plantes rares ou rarissimes de la flore euro- péenne {R. B. s., i^ann., n° i, pp. 14-16; n° 2, pp. 28-30). 462 Rouy (G.) : Le genre Doronicum dans la flore européenne et dans la flore atlantique {R. B. s., i« ann., n° 2, pp. 17-22 [à suivre^. 463 Rouy (G.) : Le Solidago Virga-aurea L. dans la flore française {^R. B. s., i^ ann., n" i, pp. i-io). 464 Rusby (H. H.) : An enumeration of the plants coUected by Dr. H. H. Rusby in South America, 1885-1886. XXXII (^. T. C, Vol. 29, n" 12, pp. 694-704; 12 esp. nouv). Les espèces nouvelles comprennent : 2 Costus, i Calathea, 1 Canna, I Bxllbergia, i Paya, i CoUendorfia, i Tillandsia, i Bomarea, 2 Dios- corea, i Miersia. 465 Rydberg (P. A.) : Studies on the Rochy Mountain flora. IX {B. T. C, Vol. 29, n» 12, pp. 680-693; I genre nouv., 7 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent 5 Abronia et 2 Allionia. L'auteur fait en outre de V Allionia oxybaphoides le type d'un genre spécial, Allioniella. 466 Salmon (C. E.) : Notes on Limonùim {J. of B., Vol. XLI, n° 483, pp. 65-74, I pi.; I esp. nouv.). 467 Sargent (C. S.) : Recently recognized species of Cratsegtis in eastern Canada and New England. I [^Rh., Vol. 5, n^ 50, pp. 52-66; 13 esp. nouv.). 468 Sargent (Charles S.) : The genus Crat^egus in Newcastle county, Delaware {B. G., Vol. XXXV, n» 2, pp. 99-110; 7 esp. nouv,). 469 Sarntheim (Ludwig v.) : Zur Flora von Norderney {Oe. Z., LIII« ann., n» 3, pp. 104-105). 470 Schumann (K.) : Apocynaceae africanae {B.J., t. 33,fasc. II, pp. 316-321 ; 9 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : i Carpodinus, i Epitaberna n. gen., 1 Carvalhoa, 3 Motandra, i Baissea, 2 Oncinotis. 471 Schumann (K.) : Asclepiadaceai africana? [B. J., t. 33, fasc. II, pp. 322-331 ; 20 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : 2 Glossonema, i Calotropis, 2 Schi- zoglossmn, 3 Gomphocarpus, i Siatktnostelina, i Secamone, 6 Ceropegia, 2 Tylophora, i Alarsdenia, i Pergjilaria. 472 Schumann (K.) : Bignoniaceae africana; {B. J., t. 33, fasc. II, p. 332; 1 esp. nouv. de Stereospermum). à^jl Schumann (K.) : Commelinaceae africana; {B. J., t. 33, fasc. II, PP- 375-377 ; 5 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : 2 Pollia, 2 Aneilema et i Coleotripe. 474 Schumann (K.) : Rubiacese africanae {B. J., t. 33, fasc. II, pp. 333-374; 78 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : 4 0/denlandia, 1 Mitratheca n. ,çen., I Peiitas, I Ototneria, i Dirichletia, 4 Sabicea, 4 Chomelia, 2 Leptac- tinia, 4 Randia^ i Feretia, 2 Oxyanthus, 3 Tricalysia, i Bertiera, I Kerstingia, n. gen., 2 Polysphseria, i Pentanisia, i Van^uiera, 2 Plec- tronia, 2 Cuviera, 3 Pavetta, 7 Ixora, i Riitidea, i Trichostachys, 20 Psychotria, 2 Gfumilea, i Chasalia, i Gaertnera, i Paederia, 3 Borreria. 475 Schumann (K.) : Sterculiaceaj africanae {B.J., t. 33, fasc. II, pp. 308-315; 13 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : i Harmsia, 4 Dombeya, 4 Z^^r- ■maiinia, i Leptonychia, 3 C(7/i3!. 476 Schumann (K.) : Tiliacea; africanae {B.J., t. 33, fasc. II, pp. 301-307; II esp. nouv. de Grewia). 477 Simonkai (Lajos) : Kirândulâsom a Risnyâk-ra [Meine Excursion auf den Berg- Kisnyâk] (i^. (5. Z., II'^' ann., n° 1-2, pp. 23-29). 478 Sommier (S.) : Di una nuova specie di Chrysurus {B. S. b. i., igo2, n°g, pp. 208-210). 479 Sommier (S.) : Di una nuova specie di Statîce dell' Arcipelago toscano (i?. ^. b. /., igo2,n°o, pp. 210-213). 480 Sommier (S.) : La Carex Grioletii Rœm. nell' isola del Gig-lio {B. S. b. i., igo2, n° g, pp. 203-207). 481 Thaisz (Lajos) : Agropyron batiaticum Heuff. pro var. {M. b. L., Il'- ann., n° 1-2, pp. 1-3). 482 Townsend (Frederick) : Lepidhim Sntithii\\G., t. XVI, fasc. XI- XII, pp. 442-481, 2 pi.; 19 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : 1 Endoxyla, i Sphserella, i Tre- matosphasria, i Lophodermiujii, i Pkyllosticta, i Photna, i Dendrophouia, 1 Cincimiobolus , 2 Cystosporella, 3 Septoria, i Plilyctéena, i Cystospo- rina, 2 Raniularia, i Fusicladium, i ScleroiiUDi. 504 a Godîrin (Julien). — Voir n» 427. 505 Long (William H.) : The Ravenelias of the United States and Mexico (B. G., Vol. XXXV, no 2, pp. 111-133, 2 pi.; 2 genres nouv. [Pleorave- nelia et Neoravenelia\ et 5 esp. nouv.). 505 a Mattirolo (0.). — Voir n"^ 452, 494 a et 497 a. Une espèce nonvelle ^Ascochyta. 506 Murrill (William Alphonse) : The Polyporaceai of North America. I. The genus Ganoderma [B. 7". C.^Vol. 29, n° 10, 599-608 ; 5 esp. nouv.). 507 Salmon (E. S.) : Supplementary Notes on the Erysiphacea:^ {B. T. C, Vol. 29, no II, pp. 647-649). — XLIII — 508 Traverse (G. B.) : Sclerospora graminicola (Sacc.) Schrôt. var. Seta- rise-italicai n. var. {B. S. b. t., 1902, n° 9, pp. 168-175, 3 fig-. dans le texte). 509 Vuillemin (Paul) : La série des Absidiées (C. R., t. CXXXVI, 11° 8, pp. 514-516). 510 Rabenhorst's Kryptog-amen-Flora (T. I, 7<^ part., 88^ et 8g* livr.) : A. Allescher, Fungi imperfecti {suite, pp. 833-960]. Nomenclature. 511 Britten (James) : Nomenclature of Breweria (/. of B., Vol. XLI, n° 483, p. 102). Paléontologie. 512 Arber (E. A. Newel) : On the roots of Medullosa anglica {A. of B., Vol. XVII, no LXVI, pp. 425-433. I Pl-). 513 Knowlton (F. H.) : Notes on the fossil fruits and lignites of Brandon, Vermont(^. T. C, Vol. 29, n° 11, pp. 635-641, i pi.). 514 Knowlton (F. H.) : Report on a small collection of fossil plants from the vicinity of Porcupine Butte, Montana {B, T. C. Vol. 29, n" 12, pp. 705-709, I fig". dans le texte et i pi.). Pathologie et tératologie végétales. 515 Howard (Albert) : On some diseases of the Sugar-Cane in the West Indies {A. of B., Vol. XVII, n" LXVI, pp. 373-41 1. i P^-)- 516 Mangin (L.) : Sur la maladie du Châtaig^nier causée par le Mycelophagus Castanese [C. R., t. CXXXVI, no 7, pp. 470-473). 517 Massalongo (C.) : Nuove spig-olature teratologiche {B. S. b. t., 1902, n°s 7-8, pp. 134-138)- 518 Ray (Julien) : Etude biologique sur le parasitisme : Ustilago Maydis (C. R., t. CXXXVI, n° 9, pp. 567-570). 519 Trotter (A.) : Galle délia Penisola Balcanica e Asia Minore {N. G,, nouv. sér., Vol. X, fasc. I, pp. 5-54). Sujets divers. 520 Bacon (Alice E.) : An experiment with the fruit of red Baneberry (^Rh., Vol. 5, n0 5i, pp. 77-78). 521 Costantin (J.) : Du rôle des Ecoles normales départementales au point de vue de l'enseignement de la Mycologie pratique [B. S. m. F., t. XIX, fasc. I, pp. 66-70. 522 Ducomet : La Botanique populaire dans TAlbret {B.A. G. b., i2« ann., n° 160, pp. 127-132 [à suivre\). XLIV — 523 Eames (E. H.) : Organization of thc Connecticut botanical Society {Rh., Vol. 5, n° 50, pp. 74-76). 524 Fron (G.) : Rapport sur la session générale, les excursions et l'exposi- tion publique des Champig-nons, organisées à Paris par la Société my- cologique de France, en octobre 1902 {B. S. m. F., t. XIX, fasc. i, pp. I-XXII). 525 Hope (G. W.) : Note to article in the Annals of Botany, Vol. XVI, n° 63, scptember iqo2 on « The sadd of the upper Nile » {A. of B. Vol. XVII, n° LXVI, pp. 446-450). 526 Rouy (G.) : De l'authenticité pour les plantes d'herbier servant de preuves {R. B. s., i^ann., no 2, pp. 25-28). 527 Sukatscheff (W.) : Ueber das Vorkommen der Kiefer im subfossilen Zustande im sûdostlichen Russland {B. /., t. 33, fasc. II, Suppl. n° 72, pp. 12-14). 528 Wildeman(E. de) : Rapport sur une visite aux Instituts botaniques et coloniaux de Berlin, Dresde et Paris, en 1902 {B. J. B., Vol. i, fasc. 3, pp. 97-112). 529 Willis (J. C.) and I. H. Burkill : Flowers and Insects in Great Britain. Part. II {A. of B., Vol. XVII, n« LXVI, pp. 313-349). NOUVELLES M. le D'" Les AGE, maître de Conférences à la Faculté des sciences de l'Université de Rennes, a obtenu le prix Buignet à l'Académie de Médecine pour ses travaux sur les conditions de développement des spores de diverses Mucédinées. Nous avons le regret d'annoncer à nos lecteurs la mort de M. M. VoRONiNE, le botaniste russe bien connu, décédé à Saint- Pétersbourg le 5 mars dernier, à l'âge de soixante-cinq ans. Le nom de M. Voronine restera incontestablement dans la science comme celui d'un savant des plus consciencieux, qui a toujours apporté à la publication de ses travaux un soin qui n'a d'égal que celui avec lequel il les exécutait. M. A. N. Berlese, professeur de Pathologie végétale à l'Ecole supérieure d'Agriculture de Milan, l'auteur de nombreux et intéres- sants travaux mycologiques, vient d'être enlevé prématurément à la science à l'âge de trente-huit ans. Paris. —J. Mersch, imp., 4'", Av. de ChâtiUon. JOURNAL DE BOTANIQUE 17e année. — Mai 1903. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE N° 5. Biographie, Bibliographie, Histoire de la Botanique. 529 bis Alfoldi (Fiait Kâroly) : A herbariumok tôrténetéhez [Zur Ge- schichte der Herbare] [siciie] {M. b. L., IP ann., n° 3, pp. 86-94 {à suivre]}. — Voir n° 384 bis. 530 Cavara (Fr.) : A. N. Berlese {A. m., Vol. i, no 2, pp. 178-180). Biologie, morpholog-ie et physiologie générales. 531 Amar : Sur le rôle de Foxalate de calcium dans la nutrition des végé- taux (C. R., t. CXXXVI, n" 14, pp. 901-902). 531 bis Copeland (EdwinBingham) : Chemical stimulation and the évolution of carbon dioxid [M] {B. G., Vol. XXXV, no 3, pp. 160-183). — Voir n'^ 392. 532 Rallier (Hans) : Vorlâufig-er Entwurf des natûrlichen (phylogenetischen) Systems der Blûthenpflanzen {B. H. B., 2« sér., t. 111, n" 4, pp. 306- 317)- 533 Macchiati (Luigi) : Replica alla critica del Signor Dott. Gino Pollacci « SuUa fotosintcsi fuori dell' organismo e sul suo primo prodotto j {B. S. b. i., 1903, no 2-3, pp. 83-87). 534 Pollacci (Gino) : Risposta alla Nota del Professor Adriano Fiori inti- tolata : « Intorno ad una nuova ipotesi suU' assimilazione del carbo- nico. » {B. S. b. i., 1903, n^ 2-3, pp. 87-89). 535 Tammes (Tine) : Die periodicitât morphologischer Erscheinungen bei den Pflanzen ( Verhandelingen der Koninklij ke Akademic van Weten- schappen in Amsterdam, 2^ sect., t. IX, n° 5, 148 pag., i pi.). Biologie, morphologie et physiologie spéciales. Phanérogames. 536 Baccarini (P.) : Il flore del Glinus lotoides {N. G., nouv. sér., Vol. X, fasc. 2, pp. 267-270). 537 Chauveaud (G.) : Développement des tubes précurseurs et des premiers tubes criblés dans VEpkedra altissima [B. M., 1903, n° 2, pp. 94-96, I fig. dans le texte). XLVI — 538 Coulter (John M.) and Charles J. Chamberlain : The embryogeny ot Zamia {B. G., Vol. XXXV, n« 3, pp. 184-194, i fig. dans le texte et 3P1-)- 539 Gérôme : Note sur \ Arenga saccharifera, à roccasion de sa floraison dans les serres du Muséum {B. M., 1903, n" 2, pp. 99-100). 540 Goris (A.) : Sur la localisation de Tesculine et du tannin dans le Mar- ronnier {C.R., t. CXXXVI, n" 14, pp. 902-904). 541 Queva (C.) : vStructure des radicelles de la Mâcre (C R., t. CXXXVI, n° 13, pp. 826-827). 542 Reed (Howard S.) : The development of the macrosporang-ium of Yucca filamentosa {B. G., Vol. XXXV, n° 3, pp. 209-214, 5 fig-. dans le texte). MUSCINÉES. 542 bis Grimme (A.) : Ueber die Bliitezeit deutscher Laubmoose und die Entwickelung-sdauer ihrer Sporogone [fin] [Hdw., t. XLII, fasc. 2, pp. 33-75). — Voir n° 297. 543 Paul (H.) : Beitrâg-e zur Biologie der Laubmoosrhizoiden {B. /., t. XXXII, fasc. II-III, pp. 231-274, 23 fig-. dans le texte). Algues. 544 Butters (Fred. K.) : Observations on Trichoglœa lubrica {M. b. S., 3'^ sér., I*-' part., pp. 11-21, 2 pi.). 545 Grosby (Caroline M.) : Observations on Dictyosphagria (M. b. S., 3*^ sér., I'" part., pp. 61-70, I pi.). 545 a Hillesheim (C). — Voir n° 654. 546 Holtz (F. L.) : Observations on Pelvetia {M. b. S., 3^ sér., P part., PP- 23-45> 6 pi.)- 547 Nelson (N. P. B.) : Observations upon some Algai which cause « water bloom » {M. b. S., 3*^ sér., P part,, pp. 51-56, i pi. p. p.). 548 Powell (Chalmer) : Observations on some calcareous pebbles [M.b. S., 3«sér., le part., pp. 75-77, i pi). 549 Ramaley (Francis) : Observations on Egregia Mensiesii {M. b. S., 3« sér., le part., pp. 1-9, 4 pi.). Lichens. 550 Fink (Bruce) : Some talus Cladonia formations {B. G., Vol. XXXV, n° 3. PP- 195-208, 5 pi.) — XLVII — Champignons. 551 Arcangeli (G.) : Sopra aîcuni Funghi e sopra un caso di g-ig-antismo {B. S. b. i., 1903, no 2-3, pp. 57-60). 552 Bucholtz (Fedor) : Zur Morpholog-ie und SystematikderFung-ihypog-a;i {A. M., Vol. I, n° 2, pp. 152-174, 2 pi.). 553 Kellerman (Karl F.) : The effects of varions chemical ag-ents upoa the starch-converting- power of Taka diastase {B. T. C, Vol. 30, n° i, pp. 56-70). 554 Molliard : Rôle des Bactéries dans la production des périthèces des Ascobolns {C. R., t. CXXXVI, n° 14, pp. 899-901). Systématique, Géographie botanique, Flores, Comptes rendus d'herborisations et de voyages. Phanérogames. 555 Baagoe (J.) : Potamog-etonacea; from Asia-Media collected by Ove Paulsen during- Lieutenant Olufsen's second Pamir-Expedition in the years 1898-99 [Vidensk. Medd. fra den naturh. Forcn. i Kjobenhavn, 1903, pp. 179-184; I esp. nouv. de Potainogeton). 556 Béguinot (Auguste) : Galium margaritaceum Kerner, ed il suo diritto di cittadinanza in Italia (i?. S. b. i., i9f)3, no 2-3, pp. 89-95). 557 Béguinot (Augusto) : Ricerche intorno a Digitalis lutea L. e D. mi- ^/'««/y^aRothnella flora italiana. Studio fitog'eog'rafico {B. S. b. i., 1903, n° I, pp. 43-54)- 558 Blonski (Fr.) : Acerum formai novai ucrainicae {M. b. L., IP ann., n^ 3, pp. 7Q-86). 559 Bolzon (Pio) : Ag-giunte alla tlora délia provincia di Parma {B. S. b. i., 1903, no I, pp. 39-43). 560 Bolzon (Pio) : Contribuzione alla flora Veneta. Nota décima {B. S. b. i., iqo3, n'^ I, pp. 33-39). 561 Carestie : Localités nouvelles pour le Jura occidental [A.Jl.J., 3*^ ann., no 31, p. 84). 561 bis Carrier (R. P. J. G.j : La flore de Tile de Montréal, Canada [siiite] {B. A. G. <5., 12® ann., n° 161-162, pp. 209-210 [à suivre]). — Voir n° 317. 562 Casali (Cj. : Specie nuove per la flora del Reggiano {B. S. b. i., 1903, n" 2-3, PP- 73-75)- 563 Chamberlain (Edward B.) : W'^estern plants at Cumberland, Maine {Rh., Vol. 5, no 52, p. 119). — XLVIII 564 Chenevard (Paul) : Contributions à la flore du Tessin [suite] {B. H, B., 2« sér., t. III, n° 4, pp. 288-305). 564 bis Chodat (R.) et E. Hassler : Plantae Hasslerianaî \suite\ {B. H. B., 2« sér., t. III, no 4, pp. 342-355 [à suivre]) 3 esp. nouv.). — Voir n° 433 bis. Les espèces nouvelles comprennent : i Combretutn, i Terminalia, I Alternanthera. 564 ter Claire (Ch.) : Un coin de la flore des Vosges. Plantes des environs de Rambervillers [suite] (B. A. G. b., i2« ann., no 161-162, pp. 207-208 [à suivre]). — Voir n° 64. 565 Coincy (Auguste de) : Les Echium de la section des Pachylepis sect. nov. [B. H. B., 36 sér., t. III, n" 4, pp. 261-277 [à suivre]\ i esp. nouv.). 566 Coste (Abbé H.) : Cardims Puechi {C. mit ans X spiniger), hybride nouveau, découvert dans TAveyron {B. S. b. F., 4*^ sér., t. II, n° 9, pp. 321-323). 567 Cryer (John) : Polygala amarella Crantz in Yorkshire (7. of B., Vol. XLI, no 484, pp. II4-II5' I pl-)- 568 Davidoff (B.) : Zweiter Beitrag zur Kenntnis der Flora von Bulg-arien {Oe. Z., LUI" ann., n» 4, pp. 164-166). 568 bis Drake del Castillo (E.) : Note sur les plantes recueillies par M. Guillaume Grandidier, dans le Sud de Madagascar, en 1898 et 1901 [_/?«] {B. M., 1903, n° 2, pp. 96-99; I Rkigosum et i Vitex nouveaux). — Voir n» 436. 569 Dumée (Paul) et Ernest Malinvaud : Les Corydalis lutea DC. et ochro- leuca Koch dans la flore française {B. S. b. F., 4® sér., t. II, n® 9, pp. 356-364, I fig. dans le texte). 570 Eaton (Alvah A.) : An interesting form of Leersia oryzoides {_Rh.^ Vol. 5, n« 52, pp. 118). 571 Fernald (M. L.) : Linnm catharticum of Cape Breton {RIi.^ Vol. 5, n° 52, p. 119). 572 Fiori (Adr.) : Sulla presenza di Carlina FontanesiiDiZ. in Sardegna e Corsica {B. S. b. i., 1903, n° 2-t^.^ pp. 61-65, ^ fig- dans le texte). 573 Gillot (X.) : Herborisation dans le Jura méridional [A.fl.j., 3" ann., no 30, pp. 72-77). 574 Gillot (X.) : Notes sur quelques Rosiers hybrides {B. S. b. F., 4" sér., t. II, n" 9, pp. 324-336). 575 Goiran (Agostino) : Le Rose del Veronese {B. S. b. i., 1903, n" 2-3, p. 96 \a suivre]). 576 Hackel (E.) : A Bromus japonicus Thunb.-rél [Ueber Bromus j'apo- nicus Thunb.] {M. b. L., IP ann., n" 3, pp. 57-63). — XLIX — 576 èis Hackel (E.) : Neue Grâser {Oe. Z., LIII« ann., 004, pp. 153-159; 6 esp. nouv". de Chasquea). — Voir n° 320. 577 Hitchcock (A. S.) : Notes on North American Grasses {B. G., Vol. XXXV, n» 3, pp. 215-217). 578 Hoschedé (J. P.) : Notes sur quelques plantes récoltées en Dordogne {B. A. G. b., i2« ann., n° 161-162, pp. 193-206). 579 Junge (P.) : Beitrag zurKenntnis der Flora der Umgebung von Ratzes in Sûdtirol (Z>. b. M., XXI*^ ann., n° 2, pp. 19-21). 580 Knuth (P.) : Ueber die g'eographische Verbreitung und die Anpassung-s- erscheinung-en der Gattung Géranium im Verhâltnis zu ihrer systema- tischen Gliederung \_fin\ {B.J., t. XXXII, fasc. II-III, pp. 209-230). 581 Kupffer (K. R.) : Beschreibung dreier neuer Bastarde von Viola uli- giuosa nebst Beitràgen zur Systematik der Veilchen (Oe. Z., LlIPann., n° 4, pp. 141-146 \_à suivre\ 3 pi.). 582 Lamarlière (L. Géneau de) : Contributions à la flore de la Marne. 4« Note [B. S. b. F., 4» sér., t. II, n" 9, pp. 345-352)- 583 Léveillé (H.) : Plants Bodinierianae. Vaniotia, Veronica et Vandellia {B. A. G. b., 12"^ ann., n° 161-162, p. 166 [à suivre]] i esp. nouv.). — Vacciniacées et Ericacées (73/a^., pp. 251-255; 10 esp. nouv.). — Genre Paris (Ibid., pp. 255-256; 3 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : i Vaniotia gen. nov., i Agapetes, 7 Pieris, i Zenobia, i Pyrola, 3 Paris. 584 Linton (E. F.) : Kent Rubi (/. of B., Vol. XLI, n" 484, pp. 130-131). 584 bis Loesener (Th.) : Plantae Selerianae {suite] {B. H. B., 2^ sér., t. III, n° 4, pp. 278-287 [à suivre]] 2 esp, nouv. de Castilleja). — Voir n° 450 bis. 585 Magnin (Ant.) : I^es Heracleum spkondylium et inontanum et les Kiiautia jurassiens, d'après les recherches de M. J. Briquet {A.fl.j., 38 ann., n° 31, pp. 81-83 {à suivre]). 586 Magnin (Ant.) : Une rectification concernant VOxyiropis montana indiqué par erreur à la Chambotte [A. fl. j., 3" ann., n° 30, pp. 77-78). 587 Malinvaud (Ernest) : Les vicissitudes d'un Statice [B. S. b. F., 4esér., t. II, no 9, pp. 353-355). 588 Maranne (I.) : Sur VAchillea Millefolium L. {B. A. G. b., 12'^ ann., n° 161-162, pp. 179-181, 6fig. dans le texte). 588 bis Mayer (G. Josef) : Mai-Spaziergânge in Neapels Umgebung [suite] (B. b. M., XXI^ ann., n° 2, pp. 22-25; °° 3» PP* 33~35 [^ suivre]). — Voir n° 327. 589 Moore (George T.) : Roses vs. Railroads (RA., Vol. 5, n^ 52, pp. 93-96). 590 Moore (Spencer Le M.) : Alabastra diversa. X (/. of B., Vol. XLI, n°484, pp. 131-139; II esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : 1 Brachylsena, i Helichrysum, I Pentsia, i Lopholsena, i Seitecio, i Euryops, i Osteospermum, i Pla- tycarplia, i Monechnia, i Vernonia, i Barleria. 591 Neuman (L. M.) : Rubus Sprengelii Whe var. pronatus nov. \'ar. {B. N., 1903, fasc. 2, pp. 103-105). 592 Palibin (J.) : Résultats botaniques du voyage à Tocéan Glacial sur le bateau brise-glace « Ermak », pendant l'été de l'année 1901. Observa- tions botanico-géographiques dans la partie Sud-Est de l'île Nord de la Nouvelle-Zemble [B.J.P., t, III, fasc. 2, pp. 29-48; en russe, avec résumé français). L'auteur a recueilli dans les environs de la baie Krestowaya 52 espèces de Phanérogames, comprenant : 6 Graminées, 3 Cypéracées, 2 Joncacées, 3 Salicacées, 2 Polygonacées, 6 Caryophyllacées, 3 Renonculacées, i Papa- véracée, 7 Crucifères, i Crassulacée, 6 Saxifracracées, 2 Rosacées, i Papi- lionacée, i Polémoniacée, 2 Borraginacées, 2 Scrophulariacées, 4 Composées. 593 Pantu (Zach. C.) si A. Procopianu-Procopovici : Contributiuni la flora Ceahlaului [Beilrage zur Flora des CeahlauJ. II {B. E. B., i^ ann., n° 2, pp. 81-103). — Voim^ b\i a. 594 Pleijel (Cari) : Geum hispidum Fr. X urbanujn L. {B. N., 1903, fasc. 2, pp. 97-98). 594 bis Reineck (Eduard Martin) : Riograndenser Orchideen, Cacteen und Baumbewohner \_suite\ {D. b. M., XXI« ann., n» 3, pp. 40-43). — Voir n° 330. 595 Rottenbach (H.) : Zur Flora von Gastein [D. b. M., XXPann., n° 3, pp. 38-40). 595 bis Rouy (G.) : Le genre Doronicum dans la flore européenne et dans la flore atlantique [stiite] {R. B. s., i« ann., n° 3, pp. 33-40 [à suivre]). — Voir n° 462. 596 Rouy (G.) : Remarques sur la floristique européenne [Série II] {R. B. s., ic ann., n° 3, pp. 43-47). 597 Sargent (C. S.) : Recently recognized species of Craiasgus in Eastern Canada and New England. II [Rh., Vol. 5, no 52, pp. 108-118, 8 esp. nouv.). 598 Schmidt (Hugo) : Ein Vegetationsbild aus dem schlesischen Vorge- birge. Floristische Notizen ûber den Ort Poischwitz im niederschlesi- schen Kreise Jauer [D. b. Aï., XXP ann., n° 3, pp. 35-38 \à suivre]). 599 Schulz (Otto Eugen) : Monographie du Gattung Cardamine {B. J., t. XXXII, fasc. II-III, pp. 280-416 [à suivre], 4 pi.). 600 Sennen (Frère) : Herborisations aux environs de La Nouvelle (Aude) [suHe] {B. S. b. F., 4^ sér., t. II, n» 9, pp. 364-377, i pi.). 6oi Solereder (H.) : Zwei Berichtig-ungen [B. H. B., 2^ sér., t. III, n° 4, pp. 318-325, I fig-. dans le texte). 602 Sommier (S.) : Alcune osservazioni sul génère Chrystirus , a prnposito del C. paradoxus [B. S. b. i., 1903, n° i, pp. 22-33). 603 Sommier (S.) : La flora delT arcipelago toscano. Nota II. Dal « Herba- rium Camillar; Doria; » {N. G., nouv. sér., Vol. X, fasc. 2, pp. 133-200). — Voir nO' 612 <$ et 623 a. 604 Testa (Alberto del) : Nuova contribuzione alla flora délia Romagna {N. G., nouv. sér., Vol. X, fasc. 2, pp. 234-265). — Voir n^* 612 c et 623 b. 605 Vaccari (L.) : Alcune forme intéressant! di Saxifraghe délia Valle d'Aosta {B. S. b. i., 1903, n" 2-3, pp. 66-72). 606 Van Tieghem (Ph.) : Quelques espèces nouvelles d'Ochnacées {B. M., 1903, n» 2, pp. 73-89; 33 esp. nouv.). Les espèces nouvelles décrites par l'auteur comprennent 25 Campylo- spermuin, 3 Campylocercum, 2 Cercinia et 3 Cercaniàetnuin. 606 bis Vaniot (Eug.) : Plantae Bodinierianse. Composées [suiie\ (B. A. G. b., 12"^ ann., n°^ 161-162, pp. 241-246 \à suivre\\ 6 esp. nouv.). — Voir n" 485 bis. Les espèces nouvelles comprennent i Vernonia, 3 Dichrocephala et 2 Lactuca. 607 Vialon (G.) : Herborisations dans les Alpes-Maritimes {B. A. G. b., 12" ann., n" 161-162, pp. 162-166). 608 Waisbecker (Antal) : Uj adatok Vas vârmegye flôrâjâhoz [Neue Beitrâge zur Flora des Eisenburger Comitatsin W'est-Ungarn] {M.b.'L.., IP ann., n° 3, pp. 63-79). — Voir n° 614 a. 609 West (William) : Polygala amarella Crantz in Yorkshire {J. 0/ B., Vol. XLI, n"^ 484, pp. 113-114). 610 Wheeler (W. A.) : Catalog of Minnesota Grasses {Af. b. S., 3^ sér., P part., pp. 83-107). 611 Wolf (E.) : Neue asiatische Weiden {B. J., t. XXXII, fasc. II-III, pp. 275-279; 7 esp. nouv.). 611 bis Indications de localités nouvelles françaises pour des plantes rares ou peu connues {R. B. s., i" ann., n° 3, p. 48 \à suivre^). — Voir n° 487. Cryptogames vasculaires. 612 Camus (Fernand) : Sur quelques Cryptogames vasculaires de la Basse- Bretagne {B. S. b. F., 4*-* sér., t. II, n^" 9, pp. 338-344). 612 a Pantu (Zach. C.) si A. Procopianu-Procopovici. — Voir n° 593. 612 b Sommier (S.). — Voir n^ 603. — LU — 6i2 c Testa (A. del). — Voir n"^ 604 et 623 è. 613 Underwood (Lucien Marcus) : Aa Index to the described species ot Botrychium (B. T. C, Vol. 30, n° 1, pp. 42-55, i fig. dans le texte; 4 esp. nouv.). 614 Vladescu (M.) : Cryptogames vasculaires de la Roumanie [suite] {B. E. B., 1*^ ann., n° 2, pp. 1-80 [à suivre]). 614 a Waisbecher (A.). — Voir n° 608. MUSCINÉES. 615 Bottini (A.) : Sulla flora briologica dell' Arcipelago Toscane {B. S. b. i., 1903, no I, pp. 6-10). 616 Evans (Alexander W.) : Hepaticée of Puerto Rico. II. Drepanolejeunea {B. T. C, Vol. 30, n° I, pp. 19-41, 6 pi.; 4 esp. nouv.). 617 Ingham (William) : Mosses and Hepatics of the East Riding- (/. of B., Vol. XLI, n° 484, pp. 1 15-126). 618 Matouschek (Franz) : Additamenta ad floram bryologicam Hungariae. \M. b. L., W- ann., n° 3, pp. 94-96). 619 Matouschek (Franz) : Pylaisia polyantha (Schreb.). Br. eur. var. nova crispata Schliepack in sched., ein Analogon zu Leucodon sciuroides (Schwgr.) forma nova crispifolius mihi {Hdw., t. XLII, fasc. 2, Suppl., P- (99))- 620 Mônkemeyer (W.) : Beitrâge zur Moosflora des Fichtelgebirges {Hdw., t. XLII, fasc. 2, Suppl., pp. (67)-(72)). 621 Mônkemeyer (W.) : Beitrâge zur Moosflora des Wesergebirges (A^^/zï;., t. XLII, fasc. I, Suppl., pp. (89)-(95)). 622 Rakete (Rudolf) : Lin neuer Fundort von Sphagnum imbricatunt (Hornsch.) Russ. [D. b. M., XXP ann., n° 2, p. 25). 623 Schiffner (V.) : Das afrikanische Dichiton calyculatuni als neuer Bûr- ger der europâischen Flora {Oe. Z., LIII^ ann., n° 4, pp. 137-140). 623 bis Schiffner (V.) : Studien ûber kritische Arten der Gattungen Gym- noniitriuin und Marsupella [suite] {Oe. Z., LIII° ann., n^ 4, pp. 166- 172 \a suivre], 2 pi.). — Voir n° 495. 623 a Sommier (S.). — Voir n°^ 603 et 612 b. 623 bis Stephani (Franz) : Species Hepaticarum [suite] {B. H. B., 2" sér., t. III, n° 4, pp. 326-341 ; 6 esp. nouv. de Plagiochila). — Voir n» 341 ter. 623 b Testa (A. del). — Voir no^ 604 et 612 <:. Algues. 624 Brand (Charles J.) ; Stapfia cylindrica in Minnesota {M. b. S., 3^ sér., P part., pp. 71-74, I pi. p. p.). — LUI — 625 Hone (Daisy S.) : Petalonema alatum in Minnesota {M. b. S., 3"= sér., I« part., pp. 47-50, I pi.). 6j6 Lemmermann (E.) : Beitrâge zur Kenntnis der Planktonalg-en. XVI. Phytoplankton von Sandtiem[Schweden](5. A^., 1903, fasc. 2, pp. 65-96, I pi.). 6^7 Lilley (Gène) : Nitella batrachosperma in Minnesota (il/, b. S., 3*^ sér., P part., pp. 79-82, I pi.). Lichens. 628 Elenkin (A.) : Les espèces « remplaçantes ». ViiB.J. P., t. III, fasc. 2, pp. 49-62, 2 pi.; en russe, avec résumé français). 628 bis Olivier (H.) : Exposé systématique et description des Lichens de l'Ouest et du Nord-Ouest de la France \_suite\ {B. A. G. b., i2<' ann., n° 161-162, pp. 210-240 \_à suivre']). — Voir n° 498. 628 ter Olivier (H.) : Quelques Lichens saxicoles des Pyrénées-Orientales récoltés par feu le D'' Goulard [fin] {B. A. G. b., \2'- ann., n^ 161-162, pp. 175-178). — Voir n" 134. 629 Zahlbruckner (A.) : Vorarbeiten zu einer Flechtenflora Dalmatiens [Oe. Z., LIIF ann., n° 4, pp. 147-153 \à suivre]] 2 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent i Porina et i Arthoiiia. Champignons. 630 Barsali (E.) : Conspectus Hymenomycetum agri Pisani {B. S. b. i., 1903, r\° I, pp. 11-22). 630 bis Bresadola (Ab. J.) : Fungi polonici [sîiite] {A. m., Vol. I, n° 2, pp. 97-131, I pi.; 41 esp. nouv.). — Voir n° 346. Les espèces nouvelles comprennent : 7 Corticium, 7 Kneiffia, 6 Hypo- chnus, I Septobasidium, \ Saccoblastia, i Platyglœa, 3 Tulasîtella, I Ulocolla, 2 Eichleriella n. g-en. Tremellacearum, 2 Sebaciita, i Pro- tokyditum, i Lachnea, 3 Hclotiuni, i Lacknella, i Diplocladiiim, i Ar- throbotrys, i Cercospora, i Fusarium. 631 Bubàk (Fr.) : Beitrag- zur Kenntnis einiger Phycomyceten {Hdw., t. XLII, fasc. 2, Suppl., pp. (ioo)-(io4); 2 esp. nouv.). L'auteur décrit i Entomophthora et i Peronospora nouveaux. 632 Hennings (P.) : Fung-i australienses {Hdw., t. XLII, fasc. 2, Suppl., pp. (72)-(88), 2 fig-. dans le texte; 2 genr. nouv. et 39 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : i Puccinia, i Cladoderris, 1 Grandinia, i Fouies, i Polyportis, i Asterella, i Microthyriiim, 2 Seynesia, i Hypomyces, i Paranectria, i Rosellinia, i Conlockaste, I Lisonia, i Cucurbitaria, i Microspkéerella, i Etttypa, i Kretsch- inaria, i Glonium, i Dielsiella n. gen. Hysteriacearum, i Pseudogra- — LIV pkis, 1 Orbilia, i Bulgaria, i Helotium, i Erinella, i Phyllosticta, 1 Phoma, I Apiospkseria, i Septoria, i Coniothyrium, i Sphasropsis, I Diplodia, i Dichomera, i Aschcrsoiiia, i Coryneuni, i ConiosporiiiDi, I Antromycopsis, i Podosporiuin, i Pritzeliella n. gen. Hyalostilbacea- rum. 632 ($/j' Poirault (J.) : Liste des Champig-nons supérieurs observés jusqu'à ce jour dans la Menne [j«//^] (^5. ^. (?. (5.^ i2« ann., n° 161-162, pp. 167-175 [à j-wzVr^]). — Fc/r n° 356. 633 Rick (J.) : Zur Pilzkunde Vorarlbergs. V {Oe. Z., LIIP ann., n^ 4, pp. 159-164; I esp. nouv. de Dilophia). 634 Smith (Worthington G.) : Agaricus (Collybia) Henrietics sp. nov. (/. 0/ B., \o\. XLI, n0 484, p. 139). 635 Sydow (H. und P.) : Die Mikrosporen von Anthoceros dichotomiis Raddi, Tilletia abscondiia Syd. nov. spcc. [A. m., Vol. I, n° 2, pp. 174-176). D'après l'auteur, les prétendues microspores de VAntkoceros dichotomus appartiendraient à une Ustilaginée, qu'il nomme Tilletia ? abscondita. 636 Sydow (H. u. P.) : Nomenklatorische Bemerkungen zu einig-en kûrz- lich neu beschriebenen Pilzarten {A. m., Vol. I, no 2, pp. 176-178). 637 Thaxter (R.) : Mycolog-ical Notes, i, A New England Choanephora. 2, Notes on Monoblepharis [Rh., Vol. 5, n" 52, pp. 97-108, i pi.). 638 Thaxter (Roland) : New or peculiar North American Hyphomycetes. III [B. G., Vol. XXXV, n» 3, pp. 153-159, 2 pi.). L'auteur décrit 2 genres nouveaux : Heterocephaluni avec i espèce, et Cephaliophora avec 2 espèces. 639 Vestergren (Tycho) : Zur Pilzflora der lusel Oesel (Hdzu., t. XLII, fasc. 2, pp. 76-9'') \à suivre]^ i pi.). 640 Zâwodny (J.j : Eine neue Varietât des Lachnobolus {D. b. M., XXL ann., n° 2, pp. 17-19, 2 pi.). 641 Kryptog-ainenflora der Mark Brandenburg- und ang-renzender Gebiete, herausgegeben von dem Botanischen Verein der Provinz Brandenburg^ (Leipzig^, Libr''^ Borntrâger Frères). T. I : C. Warnstorf, Leber- una Torfmoose (481 pag., 231 fig. dans le texte). Paléontolog'ie. 641 bis Berthoumieu (Abbé) : Flore carbonifère et permienne du centre de la France {_suite\ {Rev. scientif. du Bourbonnais., 16*^ ann., n^ 183, pp. 53-57 [à suivre^ . — Voir n° 366. 642 Flahault (Ch.) : La Paléobotanique dans ses rapports avec la végéta- tion actuelle (217 pag., 54 fig. dans le texte. — Paris, 1903, Lib'^ P. Klincksieckj. — LV 643 Fliche (P.) : Sur les corps problématiques et les Algues du Trias en Lorraine (C R., t. CXXXVI, n» 13, pp. 827-829). 644 Fliche (P. I : Sur les Lycopodinées du Trias en Lorraine (C. R., t. CXXXVI, no 14, pp. 907-908). 645 Renault (B.) : Sur la supériorité org-anique des Cryptog^ames an- ciennes {B. M., 1903, n" 2, pp. 102-103). 646 Renault (B.) : Sur quelques nouveaux Champig-nons et Algues fossiles, de l'époque houillère (C. R., t. CXXXVI, n» 14, pp. 904907, 6 fig. dans le texte). 647 Salmon (Ernest S.) : CercospovUes sp., a new fossil Fungus (/. of B., Vol. XLI, n" 484, pp. 127-130, I fig. dans le texte). Pathologie et tératologie végétales. 648 Arthur (J. C.) : Problemsin the studi of plant Rusts [B. T. C, Vol. 30, n*^ I, pp. 1-18). 649 Dietel (P.) : Ueber die Uromyces-hxtç^n auf Lupinen [Hdw., t. XLII, fasc. 2, Suppl., pp. (95)-(99); i esp. nouv.). 650 Istvânffi (Gy. de) : Etudes sur le rot livide de la Vigne \Coniothyrium Diplodiclld\ {Annal, de i'Instii. centr. ampélographiq. roy. hongrois, t. Il, igo2, 288 pag., 24 pi. et 12 fig. dans le texte). 651 Pétri (L.) : Di una forma anomale di Pesiza vesiculosa Bull. {N. G., nouv. sér., Vol. X, fasc. 2, pp. 271-272). 651 bis Trotter (A.) : Galle délia penisola Balcanica e Asia Minore [yz«] {N. G., nouv. sér., Vol. X, fasc. 2, pp. 201-233, - P^-)- — Voir n° 519. 652 Ward (H. Marshall) : Further observations on the brown Rust of the Bromes, Puccinia dispersa (Erikss.) and its adaptive parasitism {A. m., Vol. I, n° 2, pp. 132-151). Technique. 653 Alinari (Arturo) : SulP analisi spettrografica utilizzata per la fotografia {B. S. b. i., 1903, n° 2-3, pp. 75-79, 2 fig. dans le texte et i pi.). 654 Hillesheim (Catherine) : Some observations on the staining of the nuclei of fresh-water Algaî {M. b. S., 3^ sér., P part., pp. 57-59, i pi. p. p.). Botanique économique. 655 Fougères (Marquis de) : A propos du Polygonum sakhalinense. Contri- bution à l'histoire de cette Polygonée {B. M., 1903, n" 2, p. un). 656 Lecomte (Henri) : Sur quelques bois du Congo [Clusiacées, Ochna- cées, SimaroubacéesJ {B. M., 1903, n° 2, pp. 89-94). LVI Sujets divers. 657 Levett-Yeats (G. A.) : Au pays du Pavot blanc {B. A. G. b., i2« ann., n° 161-162, pp. 182-192). 658 Magnin (Ant.) : Les zones de végétation des lacs jurassiens {A. Jl. j., 3e ann., n"^- 30, pp. 69-72). 659 Pantu (Zach. C.) : Vocabular botanic cuprindènd numirile scientifice si populare romane aie plantelor [fin] (B. E. B., i^ ann., n" 2, pp. 104-138). 660 Taliew (V.) : Kritische Bemerkung-en {B.J. P., t. III, fasc. 2, pp. 63-70; en russe, avec résumé allemand). 661 Westerlund (Cari Gustav) : Vâxtnamn pâ folksprâket i Lena socken i Uppland(5. N., 1903, fasc. 2, pp. 99-101), 662 Rectifications relatives à des exsiccatas numérotés (/?. B. s., i*^ ann., n° 3, pp. 47-48 \à suivre]). e \_stiite] (J. of B., Vol. XLI, n0 485, Suppl., pp. 49-64 \_à sidvre]).— Voir no 274. 667 Petit (Paul) : Notice nécrologique sur M. le D"" G. Leuduger Formo- rel {N. N., sér. XIV, pp. 62-64;. 668 Pirotta (R.) : Un altro Erbario di Liberato Sabbati {A. d. B., Vol. I, fasc. I, pp. 59-61). 669 Saccardo (P. A.) : Auguste Napoleone Berlese. Cenno necrologico (Mlp., Vol, XVII, no 1-3, pp. 1 17-126, I portr.). 670 Poisson (J.) : Discours prononcé, au nom de la Société botanique de France, sur la tombe de M. Emile Bescherelle [B. S. b. F., 4« sér., t. III, n°'3-4. PP- 225-227). 671 Sydow (P.) : Andréas Allescher (A. m., Vol. I, no 3, pp. 258-261). 672 Josef Franz Freyn {D. b. M., XXP ann., n0 3, pp. 44-45). 672 bis Rectifications relatives à des exsiccatas numérotés [suite] {R. B. s., i« ann., no 5, pp. 78-80 [à suivre]). — Voir n° 388. Biologie, morphologie et physiologie générales. 673 André (G.) : Comparaisons entre les phénomènes de la nutrition chez les plantules pourvues ou non de leurs cotylédons (C. R., t. CXXXVI, no 25, pp. 1571-1573)- 674 André (G.) : Sur la nutrition des plantes privées de leurs cotylédons (C. R., t. CXXXVI, n° 23, pp. 1401-1404). — LVIII — 675 Armari {D'' Béatrice) : Contribuzione allô studio dell' influenza del clima e délia stazione sopra la strutture délie piante délia regione me- diterranea (^. d. B., Vol. I, fasc. i, pp. 17-41, i pi). 676 Astruc (A.) : Recherches sur l'acidité végétale \_fin\ {A. Se. n., VIII® sér., t. XVII, n'^^^ 2-4, pp. 65-108). 677 Bargagli Petrucci (G.) : Concrezioni silicee intraceliulari nel legno se- condario di alcuni Dicotiledoni (Mlp., Vol. XVII, n" 1-3, pp. 23-27). 678 Benecke (Wilhelm) : Ueber Oxalsâurebildung- in g-rûnem Pflanzen {B. Z., ôi"^ ann., I« part., fasc. V, pp. 79-110). 679 Bertel (R.) : Ueber Homogentisinsâure {B. d. b. G., t. XXI, fasc. 4, pp. 247-248). 680 Bower (F. 0.) : vStudies in the morphology of spore-producing members. V. General comparisons, and conclusion {A. of B., Vol. XVII, n° LXVII, pp. 618-624). 681 Bower (F. 0.) : The morphology of spore-producing members {B. G., Vol. XXXV, n» 4, pp. 285-291). 682 Charabot (E.) et A. Hébert : Influence de la nature du milieu extérieur sur Tacidité végétale (C. R., t. CXXXVI, no 17, pp. 1009-1011). 683 Correns (C.) : Die Merkmalspaare beim Studium der Bastarde {B. d. b. G., t. XXI, fasc. 3, pp. 202-210). 684 Correns (C.) : Ueber die dominierenden Merkmale der Bastarde {B. d. b. G., t. XXI, fasc. 2, pp. 133-147). 685 Correns (C.) : Weitere Beitrâge sur Kenntnis der dominierenden Merk- male und der Mosaikbildung der Bastarde [B. d. b. G., t. XXI, fasc. 3, pp. 195-201). 686 Czapek (F.) : Antifermentc in Pflanzenorganismus {B. d. b. G., t. XXI, fasc. 4, pp. 229-242). 687 Czapek (F.) : Stoffwechselprozesse bei hydrotropischer und bei photo- tropischer Reizung {B. d. b. G., t. XXI, fasc. 4, pp. 243-246). 688 Daniel (Lucien) : Peut-on modifier les habitudes des plantes par la greffe? (C. R., t. CXXXVI, n° 19, pp. 1157-1159). L'auteur conclut que « la greffe, non seulement n'assure point, dans tous les cas, la conservation intégrale des caractères du greffon ou du sujet, mais elle change parfois considérablement ces caractères, assez pour per- mettre à l'horticulteur de s'en servir pour obtenir des légumes, des fruits ou des fleurs à contre-saison, assez pour démontrer la plasticité de l'espèce sous l'influence des variations brusques de milieu que cause cette opéra- tion ». 689 Davis (Bradiey Moore) : The origin of the archegonium {A. of B., Vol. XVII, n» LXVII, pp. 478-492, 2 fig. dans le texte). 690 Dubard (Marcel) : Recherches sur les plantes à bourgeons radicaux {A. Se. n.,- 8° sér., t. XVII, 00^2-4, pp. 109-224, 4 fig.dans le texte et 4 pi.). LIX — 691 Dude (Max) : Ueber den Einfluss des Saueistoffentziîores auf pflanzliche Oriranisinen [FI., t. qj, fasc. Il, pp. 205-252, 2 fig-. dans le texte). 692 Goebel (Karl) : Reg-eneration in plants {B. T. C,, Vol. 30, n" 4, pp. 107-205, 4 fig'. dans le texte). 693 Gonnermann (M.) : Ueber die Homogentisinsâure [B. d. b. G., t. XXI, fasc. 2, pp. 89-91). 694 Javillier (Maurice) : Sur quelques ferments protéolytiques associés à la présure chez les vég-étaux (C R., t. CXXXVI, n° 17, pp. 1013-1015). 695 Kovchoff (J.) : Ueber den Einfluss von Verwundungen auf Bildung von Nucleoproteïden in den Pflanzen {B.d.b. G., t. XXI, fasc. 3, pp. 165-175). 696 Lamarlière (L. Géneau de): Sur la présence dans certaines membranes cellulaires d'une substance à réactions aldébydiques (B. S. b. F., 4<^ sér., t. III, n» 3-4, pp. 268-271). 697 Lawson (Anstruther A.) : On the relationship of the nuclear membrane to the protoplast {B. G., Vol. XXXV, n° 5, pp. 305319, i pi.). 698 Ledoux (P.) : Sur la naissance d'un rameau latéral inséré sur Taxe hypocotylé après le sectionnement de Tembryon (C. R., t. CXXXVI, n" 21, pp. 1278-1280). 699 Lutz (L.) : Sur le rôle des alcaloïdes envisag-és comme source d'azote pour les végétaux {B. S. b. F., 4" sér., t. III, n''^ 1, pp. 1 18-128, i fig-. dans le texte). 700 Matruchot (L.) et M. MoUiard: Recherches sar la fermentation propre [R. g. B., t. XV, no 173, pp. 193-220; no 174, pp. 243-274 [à suivre], 8 fig. dans le texte et 4 pi.). 701 Morkowin (N.) : Ueber den Einfluss der Reizwirkungen auf die intra- molekulare Atmung der Pflanzen {B.d.b. G., t. XXI, fasc. i, pp. 72-80). 702 Mottier (David M.) : The behavior of the chromosomes in the spore mother-cells of hig-her plants and the homology of the pollen and em- bryo-sac mother-cells {B. G., Vol. XXXV, n'' 4, pp. 250-282, 4 pi.). 703 Nordhausen (M.) : Ueber Sonnen-und Schattenblâtter {B. d. b. G,, t. XXI, fasc. I, pp. 30-45, 1 pi.). 703 <5/>y Pantanelli (Earicoj : Studi sull' albinismo nel regno végétale [^fin] {Mlp., Vol. XVII, n" 1-3, pp. 39-116). — Voir n" 401. 704 Pirotta (R.) : Ricerche ed osservazioni intorno alla orig-ine ed alla differenziazione deg-li elementi vascolari primarii nella radice délie Monocotiledoni {A. d. B., Vol. I, fasc. i, pp. 43-48). 705 Poisson (Jules) : Matériaux pour servir à l'histoire de l'ovule et de la graine [B. M., 1903, n'' 4, pp. 201-203). 706 Poisson (Jules; : Sur la durée de vitalité des semences et celle des Né- lumbos en particulier {B. M., 1903, n° 4, pp. 196-201). 707 Richter (Oswald) : Pflanzenwachstum und Laboratoriumsluft {B. d. b. G., t. XXI, fasc. 3, pp. 180-194, 3 pi.). JUIN-JUILLET 1903. — LX 708 Rosenberg (0.) : Das Verhalten der Chromosomen in einer hybriden Pflanze (^. d.b. G., t. XXI, fasc. 2, pp. iio-iig, i pi.). 709 Rothert (W.) : Ueber die Wirkung des Aethers und Chloroforms auf die Reizbeweyungen der Mikroorganismen (/. w. B., t. XXXIX, fasc. i, pp. 1-70, 2 fig-. dans le texte). 7x0 Russel (W.) : Sur le siège de quelques principes actifs des végétaux pendant le repos hivernal {R. g. B., t. XV, n° 172, pp. 160-165). 711 Van Tieghem (Ph.) : Sur l'hypostase {A. Se. n., 8^ sér., t. XVII, pp. 347-362). 711 èzs Vines (S. H.):Proteoliticenzymes in plants. II (y^. c/^., Vol. XVII, no LXVII, pp. 597-616). — Voir n" 182. 712 Vries (Hugo de) : Anwendung der Mutationslehre auf die Bastardie- rungsgesetze {B. d. b. G., t. XXI, fasc. i, pp. 45-52). 713 Vries (Hugo de) : Die Mutationstheorie (t. II, 31^ livr., pp. 497752. 67 fig. dans le texte). 714 Vries (Hugo de) : Sur la relation entre les caractères des hybrides et ceux de leurs parents [R. g. B., t. XV, no 174, pp. 241-252). 715 Willis ( J. C.) and J. H. Burkill : Flowers and Insects in Great Britain. III. Observations on the most specialized flowers of the Clova moun- tains {A. of B., Vol. XVII, n^ LXVII, pp. 539-570)- Biologie, morphologie et physiologie spéciales. Phanérogames. 716 Bitter (Georg) : Die Rassen der Nicandra physaloides {B. B. C, t. XIV, fasc. 2, pp. 145-176, 6 pi). 717 Bonnier (Gaston) : Modifications e.\périmentales de la biologie de la Ronce [B. S. b. F., 4»^ sér., t. III, n" i, pp. 115-118). 718 Bonnier (Gaston) : Note sur la végétation des landes comparée à celle de Fontainebleau {B. S. b. F., 4" sér., t. III, n° 2, pp. 174-176). 719 Bonnier (Gaston) : Sur des formations secondaires anormales du cylin- dre central dans les racines aériennes d'Orchidées {B. S. b. F., 4'^ sér., t. m, n» 3-4, pp. 291-295). 720 Brinda (B.) : W Juniperus macrocarpa di val di Susa {Mlp., Vol. XVII, n" 1-3, pp. 28-38). 721 Cannon (William Austin) : Studies in plant hybrids : The spermatoge- nesis of hybrid Cotton {B. T. C, Vol. 30, n" 3, pp. 133-172, 2 pi.). 722 Charabot (E) et G. Laloue : Distribution de quelques substances orga- niques dans le Géranium (C. R., t. CXXXVl, n» 24, pp. 1467-1469). 723 Chauveaud (G.): Un nouvel appareil sécréteur chze les Conifères (Ci?., t. CXXXVl, n° 18, pp. 1093-1094). L'auteur signale l'existence, chez les Conifères, d'un système de latici- fères inégalement répartis suivant les espèces, mais d'une façon constante LXI — pour chacune, dans les différentes régions du corps, et surtout bien déve- loppés dans les jeunes plantules. ■j2\ Chifflot (J.) : Sur la structure de la yraine de Nymphceaflava Leitn. {C.R., t. CXXXVI, n" 25, pp. 1584-15B6). 725 Fernald(M. L.j : Red-flowered Anémone riparia (/?/«., Vol. 5, 11053, pp. 154-155)- 726 Fernald (M. L.) : Some variations of Triglochin maritima{Rh., Vol. 5, n°54, PP- 174-175)- 727 Fujii (K.) : Ueber die Bestâubungstropfen der Gymnospermen {B. d. b. G., t. XXI, fasc. 4, pp. 211-217). 728 Guérin (Paul) : Développement et structure anatomique du tégument séminal des Gentianacées (C. R., t. CXXXVI, n" 18, pp. 1094-1097). 729 Hegelmaier (F.) : Zur Kenntnis der Polyembryonie von Euphorbia dul- c/^Jacq. [purpiiraia Thuill.] {B. d. b. G., t. XXI, fasc. i, pp. 6-19, i pi.). 730 Hildebrand (Friedrich) : Ueber die Stellung der Blatsspreiten bei den Arten der Ga.\.X.un'g Baemantktis {B.d. b. G., t. XXI, fasc. i, pp. 52-64). 731 Jodin (Henri) : Recherches anatomiques sur les Borraginées {A. Se. n., 8« sér., t. XVII, n°* 2-6, pp. 262-346, 28 fig. dans le texte et 5 pi.). 732 Juel (H. 0.) : Ein Beitrag zur Entwicklungsgeschichte der vSamenan- lage von Casuarina [FL, t. 92, fasc. II, pp. 284-293, i fig. dans le texte et I pL). 733 Linsbauer (L) und K. Linsbauer : Ueber eine Bewegungserscheinung der Blâtter von Broussonetia papyrifera [B. d. b. G., t. XXI, fasc. i, pp. 27-29). 734 Malinvaud (Ernest) : Quelques faits indicatifs de la durée des Menthes hybrides {B. S. b. F., 4*^ sér., t. III, n^ i, pp. 129-132,4 pi.). 735 Miyaké (K.) : Contribution to the fertilization and embryogeny of Abics balsamea {B. B. C, t. XIV, fasc. 2, pp. 134-144, 3 pi.). 736 Molliard (Marin) : Recherches expérimentales sur le Chanvre {B. S. b. F., 4e sér., t. III, n'^ 2, pp. 204-213). 737 Molliard (Marin) : Sur certains rameaux de remplacement chez le Chanvre {B. S. b. F., 4« sér., t. III, n" i, pp. 12-14, i ^g"- dans le texte). 738 Molliard (Marin) : Variations du pouvoir gerrninatif suivant la taille des akènes chez le Chanvre {B. S. b. F., 4'= sér., t. III, n° i, pp. 135-140 739 Orzeszko (N.) : Etude histotaxique sur les Festuca {B. S. b. F., 4" sér., t. III, n» 2, pp. 146-160, I pi.). 740 Pearson (H. H. W.) : The double pitchers oi Dischidia Skel/ordii s^. n. {A. of B., Vol. XVII, no LXVII, pp. 616-617). 741 Pirotta (R.) e B. Longo : SuUo sviluppo del semé del Cynomoriam coccineuml-,. {A. d. B., Vol. I, fasc. i, pp. 5-7). LXII 74-! Ravaz : Influence spécifique réciproque du greffon et du sujet chez la Vigne {B. S. b. F., 4« sér., t. III, n^ i, pp. 87-100). 743 Schulz (A.) : Beitrâge zur Kenntnis des Bluhens der einheimischen Phanerog-amen. III, Spergularia und Spergala {B. ci. b. G., t. XXI, fasc. 2, pp. 1 19-129). 744 Schulze (E.) : Ueber Tyrosin-Bildung in den keimenden Samen von Lupinus albus und iiber den Abbau primarer Eiweisszersetzungspro- dukte in den Keimpflanzen [B. d. b. G., t. XXI, fasc. i, pp. 64-67). 745 Singer (Maximilian) : Ueber den Einfluss der Laboratoriumsiuft auf das \A'achstum der Kartoffelsprosse {B. d. b. G., t. XXI, fasc 3, pp. 175-180, I pi.). 746 Sonntag (P.) : Ueber die mechanischen Eigenschaften des Koth-und Weissholzes der Fichte und anderer Nadelholzer (/. w. B., t. XXXIX, fasc. I, pp. 71-105). 747 Stevens (Frank Lincoln) : Nutation in Bidens and other gênera {B. G., Vol. XXXV, no 5, pp. 363-366, 4 fig, dans le texte). 748 Tanret (C.) : Sur le stachyose (C. R., t. CXXXVI,n0 25, pp. 1569-1571). 749 Tischler (G.) : Ueber eine merkwûrdige Wachstumerscheinung in den Samenanlagen von Cytisus Adami Poir. [B. d. b. G., t. XXI, fasc. 2, pp. 8J-89, I pL). 750 Van Tieghem (Ph.) : vStructure de l'étamine chez les Scrofulariacées {A. Se. 11., 8« sér., t. XVII, pp. 363-371). 751 Van Tieghem (Ph.) : Structure de l'ovule des Caricacées et place de cette famille dans la Classification (/^. 6'c.«.,8'^sér.,t.XVII, pp. 372-381). 752 Velenovsky (J.) : Einige Bemerkungen zur Morphologie der Gym- nospermen {B. B. C, t. XIV, fasc. 2, pp. 127-133). 753 Winkler (Hans) : Ueber regenerative vSprossbildung auf den Blattern von Toreiiia asiatica L. {B. d. b. G., t. XXI, fasc. 2, pp. 96-107, i fig. dans le texte). Cryptogames vasculaires. 754 Bertrand (C. Eg.) et F. Cornaille : Les caractéristiques des traces fo- liaires osmondéennes et cyathéennes {B. S. A., 15^' Bull., i'^ part, pp. 49-61, 2 pi.). 755 Boodle (L. A.) : Comparative anatomy of the Hymenophyllacea;, Schi- za^aceai and Gleicheniaceai. IV. Furthcr observations on Schisasa {A. of B., Vol. XVII, n^ LXVII, pp. 511-537, 3 fig. dans le texte). 756 Steinbrinck (C.) : Kohâsions-oder « hygroskopischer » Mechanismus? Bemerkungen zu Ursprung's Abhandlung : c Der Oeffnungsmecha- nismus der Pteridophytensporangien. » (5. d. 0. G., t. XXI, fasc. 4, pp. 217-229). — Lxiir 757 Tansley (A. G.) and Edith Chick : On the structure of Schissea malac^ catta (A. of B., Vol. XVII, n° LXVII, pp. 492-510, i fig. dans le texte et 2 pi.). MUSCINÉES. 758 Casares-Gil (A.) : Sur la fructification de la Homalia htsitanica Schmp. [R. br., 30* ann., n° 3, pp. 37-39, i fig". dans le texte). Algues. 759 Bachmann iHans) : Cyclotella bodanica \ dit. le manie a O. Mûller im Vier- waldstâttersee und ihre Auxosporenbildung-. Botanische Untersuchun- g-en des Vierwaldstâttersees (/. zu. B., t. XXXIX, fasc. i, pp. 106-133, 3 fig-. dans le texte et i pi.). 760 Molisch (Hans) : Amoeben als Parasiten in Volvox {B. d. b. G., t. XXI, fasc. I, pp. 20-23, I pi. p. p.). 761 Molisch (Hans) : Notiz ûber eine blaue Diatomee {B. d. b. G., t. XXI, fasc. I, pp. 23-26, I pi. /. p.). 762 Vuillemin (Paul) : La famille des Clostridiacées ou Bactéries cystospo- rées (C R., t. CXXXVI, n^ 25, pp. 1582-1584). Lichens. 763 Elenkin fA.) : Notes lichénologiques. III [B. J. P., t. III, fasc. 5 pp. 88-98, en russe, avec résume français). Champignons. 764 Bandi (W.) : Beitrâge zur Biolog-ie der Uredineen [Phragmidium siib- corticiznn (Schrank) Winter, Puccinia Caricis-7nontana3 Ed. Fischer] [Hdw., t. XLII, fasc. 3, pp. 1 18-128 [à Sît,ivre\). 765 Boulanger (Emile) : Sur la culture de la Truffe (C R., t. CXXXVI, no 19, pp. 1161-1162). 766 Dale (Miss E.) : Observations on Gymnoascaceae {A. of B., Vol. XVII, n° LXVII, pp. 571-596, ^ pl-)- 767 Dangeard (P. A.) : La sexualité dans le genre Monascus (C. R., t. CXXXVI, no 21, pp. 1281-1283). 768 Dangeard (P. A.) : Sur le Pyronema confluens (C. R., t. CXXXVI, n° 22, pp. 1335-1336). 769 Davis (Bradley Moore) : Oogenesisin Saprolegnia. {B. G., Vol. XXXV, n° 4, pp. 233-249; n" 5, pp. 320-349, 2 pi.). 770 Deckenbach (Const. von) : Coenomyces consuens nov. gen. nov. spec. Ein Beitrag zur Phylogenie des Pilze {FI., t. 92, fasc. II, pp. 253-283, 2 pi.). 771 Dietel (P.) : Bemerkungen ûber die Uredineen-Gattung- Zaghouania Pat. [A. m., Vol. I, n° 3, pp. 256-257). — I.XIV — 772 Guilliermond (A.) : Contribution à l'étude de Tépiplasme des Ascomy- cètes et recherches sur les corpuscules métachromatiques des Champi- gnons (A. m., Vol. I, no 3, pp. 201-215, 2 pi.). 773 Guilliermond (A.) : Nouvelles recherches sur l'épiplasme des .\scomy- cètes (C. R., t. CXXXVI, n- 24, pp. 1487-1489). 773 bis Guilliermond (A.) : Recherches cytolog-iques sur les levures \_fiii\ {R. g. B., t. XV, n"^ 172, pp. 166-185). — Voir n" 429. 774 Kolkwitz (R.) : Ueber Bau und Leben des Abwasserpiizes Lepiomitus lacteus [B. d. b. G., t. XXI, fasc. 2, pp. 147-150). 775 Magnus (Werner) : Experimentell-morphologische Untersuchungen. I, Reorg-anisations-versuche an Hutpilzen. II, Zur Aetiologie der Gallbildungen {B. d. b. G., t. XXI, fasc. 2, pp. 129-132). 776 Marchai (Em.) : De la spécialisation du parasitisme chez VErysiphe graminis DC. (C R., t. CXXXVI, n» 21, pp. 1280-1281). 777 Matruchot (Louis) : Germination des spores de Truffes; culture et caractères du mycélium truffier (C.R., t. CXXXVI, n° 18, pp. 1099-1101). 778 Matruchot (Louis) : Sur les caractères botaniques du mycélium truffier (C R., t. CXXXVI, no 22, pp. 1337-1338)- 779 Molliard (M.) : Observations sur le Cyphella ampla Lév. obtenu en culture pure [B. S. m. F., t. XIX, fasc. 2, pp. 146-149)- 780 Molliard (M.) : Sur une condition qui favorise la production des péri- thèces chez les Ascobohis [B. S. m. F., t. XIX, fasc. 2, pp. 150-152). 781 Rothert (W.) : Die Sporenentwicklung bei Aphanotnyces {FI., t. 92, fasc. II, pp. 293-301, 2 fig-. dans le texte). 782 Salmon (Ernest S.) : Infection-power of ascospores in Erysiphaceae (/. of B., Vol. XLI, n° 485, pp. 159-165; n° 486, pp. 204-212). 783 Voglino (Pietro) : SuUo sviluppo délia Ramiilaria ésquivoca (Ces.) Sacc. {Mlp., Vol. XVII, n° 1-3, pp. 16-22, 4 fig. dans le texte). 784 Wehmer (C.) : Ueber Zersetzung freier Milchsâure durch Pilze {B. d. b. G., t. XXI, fasc. i, pp. 67-71). Systématique, Géographie botanique. Flores, Comptes rendus d'herborisations et de voyages. Ouvrages généraux. 785 Coste (Abbé H.) : Flore descriptive et illustrée de la France, de la Corse et des contrées limitrophes [stùie] (T. II, fasc. 4, pp. 353-448, fig-. 1975-2229. — Libr'« Paul Klincksieck, Paris, 1903). Ce nouveau fascicule est consacré à la suite des Composées. 786 Engler(A.) : Das Pflanzenreich [suite]. XIII, W. Ruhland, Eriocau- laceai (294 pag., 40 fig.). — XIV, W. Grosser, Cistacea-. (161 pag., 22 fig.). — XV, Cari Mez, Theophrastaceai (48 pag., 7 fig.). LXV 787 Rouy (G.) : l'iore de France (T. VIII, 406 pages, comprenant les Ru- biacées, Caprifoliacées, Valérianacées, Dipsacées et une partie des Composées). Phanérogames. 788 Aznavour (G. V.) : Enumération d'espèces nouvelles pour la flore de Constantinople, accompagnée de notes sur quelques plantes peu con- nues ou insuffisamment décrites qui se rencontrent à l'état spontané aux environs de cette ville {M. b. L., Il® ann., n° 5, pp. 137-144 [à suivre\\ i esp. nouv. à'Oiwnïs). 789 Baker (Edmund G.) : The Indigoferas of Tropical Africa (/. of B., Vol. XLI, n" 486, pp. 185-194 [à sziivre]\ 4 esp. nouv.). 790 Basset : Contributions à la flore de Saône-et-Loire i^B. S. A., 15'^ Bull., 2« part., pp. 270-273). 791 Basset : Notes de Géographie botanique {B. S. A., 15^ Bull., 2° part., pp. 267-270). 792 Beauverd (Gustave) : Note sur le Corydalis fabacea Pers. [B. H. B., 2° sér., t. III, n°5, p. 370). 793 Belli (S.) : Euphorbia Valliniana nov. sp. {A. d. B., Vol. I, fasc. i, pp. 9-16, I pi.)- 794 Bennett (Arthur) : Potaniogeton prcvlongns Wulf. in Britain (/. of B., Vol. XLI, n" 485, pp. 1O5-166). 795 Bennett (Arthur) and G. E. Salmon : Norfolk Notes (/. of B., Vol. XLI, no 486, pp. 202-204). 7q6 Bergen (J. V.) : The macchi of the neapolitan coast région {B. G., Vol. XXXV, n° 5, pp. 350-362 [à suivre'], 4 fig. dans le texte). 797 Bissell (C. H.) : A new station tor Dentaria maxi-ma {Rh., Vol. 5, n« 54, pp. 168-169). 798 Bissell (C. H.) : AJuga genevensis in New England {R/t., Vol. 5, n° 53, P- 154)- 799 Bissell (C. H.) : Galiuni erectum and Asperiila galioidcs in America {Rh., Vol. 5, n« 54, pp. 173-174)- 800 Blankinship (J. W.) : The plant-formations of Lastcrn Massachusetts {Rh., Vol. 5, no 53, pp. 124-137). 801 Boissieu (de) : Le Solenaitihus lanatus adventice en Provence (5. 6-. b. F., 4« sér., t. III, n" 34, p. 256). 802 Boissieu (H. de) : Note sur quelques plantes adventices des environs de Pont-d'Ain [Ain] {B. S. b. F., 4" sér., t. III, n° 2, pp. 183-188). 803 Boulay (Abbé) : Le Conopodium denudatum Koch dans le Pas-de- Calais {B. S. b. F., 40 sér., t. III, n° i, pp. 113-114). 804 Boulger (G. S.) : Some eniire-leaved foims of Lamizim {J. of B., Vol. XLI, n" 485, pp. 150- 154). LXVI 805 Borbâs (V. de) : A Sinapis Sckukriana Rchb. hazânkban [in Hung-aria] {AI. b. L., !!'■ ann., n" 5, pp. 144-146). 806 Camus (Gustave) : Documents nouveaux sur la flore de France {B. S. b. F., 4« sér., t. III, \\° i, pp. 16-21). 807 Camus (G.) : Une rectification nécessaire [à propos du Polygala LenseiViOr?\ [B. S. b. F., 4<^sér., t. III, n° i, pp. 133-134). 808 Candolle (Augustin de) : Tiliacese et Sterculiacese novae {B. H. B., 2^ sér., t. III, no 5, pp. 365-370; 10 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : 5 Elœocarpus, i Colutnbia, 2 Sterculia, i Firmlana et i Eriolsena. 80g Caries (P.) : Sur les espèces végétales exotiques des environs immé- diats de Bézieis [Hérault] (C R., t. CXXXVI, n° 25, pp. 1589-1591). 809 bis Chenevard (Paul) : Contributions à la flore du Tessin \_suUe\ {B. H. B., 2^' sér., t. III, n° 5, pp. 422-452; i espèce nouvelle A'Alcki- ■milla). — Voir n° 564. 809 ier Chodat (R.) et E. Hassler : Plantai Hasslerianae \suHe\ {B. H. B., 2^ sér., t. m, n" 5, pp. 387-421 ; n° 6, pp. 538-552 {à suivre] ; 36 esp. nouv.). — Voir n^ 564 bis. Les espèces nouvelles comprennent : 2 Gomphrciia, 2 Iresine, 2 7>/- plaris, I Lacistema, [7 Piper, 4 Peperomia, 2 Begottia, 6 Guarea, 4 Tri- chilia, I C5(/ri?/«, déterminés par M. C. de Candolle], i Microtea, i Rhain- nidium, i Cissiis, i Jacarantia et i Schultesia. 810 Clos (D.) : \JHyperictim Liottardi Vill., espèce annuelle et légitime [B. S. b. F., 4'= sér., t. III, no 2, pp. 170-172). 810 bis Coincy (Auguste de) : Les Echitim de la section des Pachylepis sect. n. {fui] (B. H. B., 2« sér., t. III, n« 6, pp. 488-499). — Voir n° 565. 811 Dammer (U.) : Normanhya F. v. Mueller {B. d. b. G., t. XXI, fasc. 2, pp. 91-96). 811 bis Ducomet : La Botanique populaire dans TAlbret {suite\ [B. A. G. b., 120 ann., n^ 163, pp. 280-304 [à suivre]). — Voir n® 522. 812 Eastwood (Alice) : New species of Oreocarya {B. T. C, Vol. 30, n" 4, pp. 238-246; 10 esp. nouv.). 813 Poster (M.) : The identity of Iris Hookeri and the Asian /. seiosa {Rh., Vol. 5, n« 54, pp. 157-159). 814 Gagnepain (F.) : Les Zingibéracées du Continent Africain dans THer- bier du Muséum {B. S. A., 15e Bull., pp. 137-190; 2 nouv. esp. ^ Amomum). 815 Gagnepain (F.) : Zingibéracées de l'Herbier du Muséum [9^ note] {B. S. b. F., 4*^ sér., t. III, no 3-4, pp. 257-203; 5 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : i Globba, i Kiempferia, i Amo- mum, 2 Cosius. — r.xvii — 8i6 Gagnepain (F.) : Ziug-ibéracées nouvelles de l'Herbier du Muséum [7« Note] (B. S. b. F., 4« sér., t. III, n° 2, pp. 160-165; 4 esp. nouv.). — 8« Note [Ibid., pp. iSg-204). 817 Gandoger (Michel) : SoUdago yukonensis Gdgr. espèce nouvelle de l'Amérique arctique {B. S. b. F., \^ sér., t. III, n° 3, pp. 213-215). 818 Hackel (E.) : A kârpâti Trisetnm-di\ak.o\s. [Die Karpathischen Tyisetum- Formen] {M. b. L , W ann., n° 4, pp. 101-122 ; i esp. nouv.). 819 Hackel lE.) : Gramina a cl. Urbano Faurie anno 1901 in Corea lecta [B. H. B., 26 sér., t. III, n" 6, pp. 500-507; i Tripogon et i Molinia nouv.). 819 bis Hackel (E.) : Neue Grâser \suUe\ [Oe. Z., Llll*^ ann., n" 5, pp. 194-199). — Voir n° 576 bis. 820 Hallier iHans) : Ueber den Umfang-, die Gliederung-und die Verwandt- schaft der Famille der Hamamelidaceen (7?. B. C, t. XIV, fasc. 2, pp. 246-260). 821 Hayek (August v.) : Beitrâge zur Flora von Steiermark. III (Oe Z., LIII"^ ann., n'^ 5, pp. 199-205 \a suivre]). 822 Hitchcock (A. S.) : Notes on North American Grasses. III. New species of Willkommia [B. G., Vol. XXXV, n" 4, pp. 283-285, 2 fig^. dans le texte). 823 Hosking (Albert) : Notes on Cambridg-eshire plants [J. of B., Vol. XLI, n°485,pp. 157-159)- 824 Hy (Abbé F.) : Fnmaria muraliformis Clavaud oliin {B. S. b. F., 4"^ sér., t. III, no 2, pp. 168-170). 825 Keller (Robert) : Beitrâg-e zur Kenntnis der Flora des Blcniotales {B. H. B., 2« sér., t. III, n" 5, pp. 371-386; n'^ 6, pp. 461-487; 2 esp. nouv. et I hybr. nouv.). Les deux espèces nouvelles sont i PotenUlla et i Picris ; l'hybride est le Dianthus parodoxus [D. vaginatus Chaix X D. inodoriis L.). 825 bis Kupffer (K. R.) : Beschreibung- dreler neuer Bastarde von Viola nliginosa nebst Beitrâgen zur Systematik der Veilchen \suite'\ {Oe. Z., LIII^ ann., n^ 6, pp. 231-239 \_à suivre], 2 ûg. dans le texte et 3 pi.) — Voir n° 581. 826 Lavergne (L.) : Notes sur quelques Roses du sud du Massif central {B. A. G. b., 12e ann., no 163, pp. 258-261). 826 bis Léveillé (H.) : Contributions à la flore de la Mayenne {suite] (B. A. G. b., i2« ann., n^ 163, pp. 263-271 [à suivre]). — Voir n° 88. 827 ter Léveillé (H.) : Plantai Bodinierianae [suite] : Genre Polygonatum (B. A. G. b., 12'' ann., n" 163, pp. 261-262; 3 esp. nouv.). — Voir n° 5^3- 828 Magnin (Ant.) : La flore du Jura franconien [A.Jl.j., 4® ann., no 33, pp. 97-100). — LXVIII — 829 Magnin (Ant.) : YJ'Heracleum sphondylium et les Knautia jurassiens, d'après les recherches de M. J. Briquet [A. fl. J., 4*' ann., no 32, pp. 89-92). 830 Maiden : Note sur des plantes d'Australie [B. S. b. F., 4<'sér., t. III, n'^ 2, pp. 172-174). 831 Marcailhou-d'Ayméric (H^" et Alex.) : Catalogue raisonné des plantes phanérogames et cryptogames indigènes du Bassin de la Haute Ariège \suite\ {B. S. A., i5<= Bull., pp. 249-413). 831 bis Mayer (C. Josef) : Mai-Spaziergânge in Neapels Umgebung. III {D. b. M., XXI" ann., n° 3, 33-35 [à suivre]). — Voir no 588 bis. 832 MoUiard (Marin) : Acer lanceolatum, nouvelle espèce d'Erable de la province chinoise du Kouang-Si {B. S. b. F., 4^ sér., t. III, n° i, PP- I34--I35. I Pl-'- 833 Moore (Spencer) : Mr. Kâssner's British East African plants. II (/. 0/ B., Vol. XLI, no 485, pp. 155-157; 3 esp. nouv.). Les espèces noavelles comprennent : 2 Vcrno7tia et 1 Diapedium. 834 Nordstrom (Karl B.) : .Bidrag till kannedomen om Sveriges ruderat- flora {B. N., 1903, fasc. 3, pp. 1 13-122). 835 Ostenfeld (C. H.) : Euphorbia Esula L. og dens Slagtninge {B. N., 1903, fasc. 3, pp. 125-127). 836 Osterhout (George E.) : New plants from Colorado {B. T. C, Vol. 30, n° 4, pp. 236-237). Description de i Cryptanthe, i Aulospermum, i Touterea et i Lepi- diuDi nouveaux. 837 Palibin (J.) : Résultats botaniques du voyage à l'Océan Glacial sur le bateau brise-glace « Ermak n pendant Tété de Tannée 190 r. Observa- tions botanico-géographiques dans la partie Sud-Kst de File Nord de la Nouvelle-Zemble {B. J. P., t. III, fasc. 3, pp. 73-87, en russe, avec résumé français). 837 a. Pearson (H. H. W.). — Voir n° 740. 838 Piper (C. V.) : A new species of Waldsteinia from Idaho {B. T. C, Vol. 30, n" 3, pp. i8j-i8i). 839 Pipsr (C. V.) : Four new species of Grasses from Washington {B. T. C, Vol. 30, n° 4, pp. 233-235). L'auteur décrit i Elyinus et 3 Sitanion nouveaux. 840 Rand(B. Frank) : Wayfaring Notes from the Transwaal. II (/. of B., Vol. XLI, n" 486, pp. 194-201). 840 bis Reineck (Eduard Martin) : Riograndenser Orchideen, Cacteen und Baurnbewohner \snite^^ (XXL ann., n" 3, pp. 40-43). — Voir n» 594 bis. 841 Rendle (A. B.) : Poa s/rida D. Don and P. leptosiachya D. Don (/. of B., Vol. XLI, no 486, pp. 177-179, I pi.)- — I.XIX 841 l'is Reynier (Alfr.) : Diverses récoltes en Provence et annotations [suiie\ {B. A. G. b., 12*-' ann., n" 163, pp. 272-279 [à suivre\. — Voir n° 105. 842 Reynier (Alfred) : Un curieux Agrostis alba de Provence {R. B. s., i" ann., n° 4, pp. 57-61). 843 Robinson (B. L.) : A hitherto undescribed Pipewort from New Jersey [Eriocazilon Parkeri n. sp.]. [Rk , Vol. 5, n° 54, pp. 175-176). 844 Robinson (B. L.) : Viola arvensis in New Eng-land [Rk., Vol. 5, n° 53, PP- I55-I56)- 845 Rottenbach (H.) : Zur F'iora von Gastein (D. h. M., XXI« ann., n''3, pp. 38-40). 845 bis Rouy (G.) : Le g^enre Doronicum dans la flore européenne et dans la flore atlantique [fin'] {R. B. s., i^ ann.. n'' 4, pp, 49-56). — Voir n° 595 ^^'-y- 845 ter Rouy (G.) : Remarques sur la floristique européenne [suile'\(R. B. s., i'' ann., n° 4, pp. 61-64; ^° 5' PP* 75~7^)- — ^'^^'^ ^' 50- 846 Rouy (G.) : Remarques sur la floristique européenne. IL Réfutation de quelques critiques {B. S. b. F., 4« sér., t. III, n" i, pp. 101-112). 847 Rydberg (Per Axel) : Studies on the Rocky Mountain flora. X (B. T. C. Vol. 30, n° 4, pp. 249-262; 33 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : i Corispcrmwn, i Chenopodiiim, I Eudolepis, i Cleomella, 3 Cerastinin, 3 Draba, i Lesquerella, i Stan- leya, i Thelypodium, i Lepidiuni, i Thysanocarpus, 2 Trifoliu}n, i Lotus, 10 Lupinus, I Packylophus, i Androsace, i Gilia, i Mertensia, i Helio- tr opium. 847 bis Sargent (C. S.) : Recently recognized species of Cratasgus in Eastern Canada and New Eng-land. III (7?/^., Vol. 5, no 53, pp. 137-153; 14 esp. nouv.). — IV (Ibid.^ ïf 54, pp. 159-168; 7 esp. nouv.). — Voir n° 597. 848 Schmidt (Hugo) : Ein vegetationsbild ans dem schlesischen Vorg-ebirge {D. B. M., XXP ann., n" 3, pp. 35-38 [à suivre]). 849 Schoch (Emil) : Monographie der Gattung- Ckironia L. [B. B. C, t. XIV, fasc. 2, pp. 177-242, 2 pi.; 5 esp. nouv.). 850 Simon (Eug.) : Notice sur ([uelques Œnanthe {R. B. s, i" ann., n" 5, pp. 65-75 [à suivre]). 851 Solereder (H.): Ueber Artocarpus laciniata Hort. und ihre Zugeho- rigkeit zu Ficus Cannonii^. E. Brown {B. H. B., 2^ sér., t. III, n° 6, PP- 515-551. ipl-). 852 Sterneck (Jakob von) : Die Culturversuche Heinricher's mit A/ec- torolophus und deren Bedeutung fiir die Systematik der Gattung- {Oe. Z., LlII^ann.. n° 5, pp. 205-219). 853 Vail (Anna Murray) : Studies in the Asclepiadaceae {B. T. C, Vol. 30, n° 3, pp. 178-179, 2 pi.; I esp. nouv. de Vinceioxicum). — LXX 854 Van Tieghem (Ph.) : Quelques espèces nouvelles d'Ochnacées, III. {B. M., 1903, n" 3, pp. 156-165 ; 2 g-enr. nouv., 7 esp. nouv.). 855 Vierhapper (Fritz) : Neue Pflanzen-Hybriden [Oe. Z., LIII« ann.. n" 6, pp. 225-231 \îi suivre']^ i fig'. dans le texte). 856 Wettstein (R. von) : Erwiderung- [Oc. Z., LIIP ann., n° 5, pp. 219- 857 Excursion à Uchon [15 juin 1902] {B. S. A., 15^ Bull., 2« part., pp. 321- 341). 857 bis Indications de localités nouvelles françaises pour des plantes rares ou peu communes \suite\ [R. B. s., 1^ ann., n" 4, p. 641 ; n° 5, p. 80). — Voir n° 61 1 bis. 858 Localités ou espèces nouvelles pour le Jura {A. fl. J., 4^ ann., n» 32, P- 94)- 859 The Oxlip, Cowslip, and Primrose (/. of B., Vol. XLI, n° 485, pp. 145- 149, I carte dans le texte et i pi.). Cryptogames vasculaires. 850 a Chenevard (Paul). — Voim^ 'ènc^bis. 859 b Chodat (R.) et E. Hassier. — Voir n^ 809 ter. 860 Christ (H.) : FilicesChinaecentralis (5. H. B., 2^ sér., t. III, n° 6, pp. 508- 514; 3 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : i Hyntenophyllum, i Adiantum et I Athyriuni. 860 a Hayek (August v.). — Voir n" 821. 860 b Keller (Robert). — Voir n^ 825. MUSCINÉES. 861 Camus (Fernand) : Catalogue des Sphaignes de la flore parisienne {B. S. b. F. 4e sér,, t. III, n° 3-4, pp. 239-252 et 272-289). 862 Camus (Fernand): Le Sphagnum Russowii Warnst. aux environs de Paris {B. S. b. F., 4" sér., t. III, n» 2, pp. 165-168). 863 Dismier (G.) : Le Lejeunea RosseUiana Mass. dans le Dauphiné {B. S. b. F., 4e sér., t. III, n° 3-4, pp. 289-290). 864 Dixon (H. N.) : Dichodontium pellucidum and D. flavescens (R. br., 30« ann., n° 3, pp. 39-43). 865 Douin : Le SpJiasrocarpus terrestris Sm. [R. br., 30® ann., n° 3, pp. 44- 57, 3 fig-. dans le texte). 866 Evans (Alexander W.) : Preliminary lists of New England plants. XI, HepaticaK (/?//., Vol. 5, n» 54, pp. 170-173). 867 Gyôrffy (Istvân) : Bryologiai jegyzetek[BryologischeNotizen] (.l/. i5.Z., 11*^ ann., n° 5, pp. 146-150). LXXI — I I 868 Hillier : Delà dispersion de VHypnuni adtmciim dans la région juras- sienne (A.fl. y., 4*^ ann., no 2k.r.y t. III, no I, pp. 22-86. I fig. dans le texte). — LXXII — 880 Jatta (A.) : Licheni esotici delP Erbario Levier raccolti nelT Asia mé- ridionale e nell' Oceania {Mlp.^ Vol. XVII, n° 1-3, pp. 3-15; 3 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : i Ramalina, i Strigula et i Lcp- iogium. 880 bis Zahlbruckner (A. ) : Vorarbeiten zu einer Flechtenflora Dalma- tiens [suite] [Oe Z., IA\Y ann., no 5, pp. 177-185; n° 6, pp. 239-246 \a suivre]). — Voir n'^ 629. Champignons. 881 Bainier (G.) : Sur quelques espèces de Mucorinées nouvelles ou peu connues (B. S. m. F., t. XIX, fasc. 2, pp. 153-172 [à suivre], 2 pi.; 14 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : i Parasitella n. gen., i Glomerula n. g-en., i Pseudo-Absidia n. gen., 10 Mucor, i Circinclla. 882 Baret (Ch.): Observations sur la Pratella vaporaria Otto {B. S. m. F., t. XIX, fasc. 2, pp. 189-191). 883 Bubâk (Fr.) : Zwei neue, Monocotylen bewohnende Pilze {A. m., Vol. I, no 3, pp. 255-256; I esp. nouv. (ï Entyloma). 883 a Deckenbach (Const. von). — Voir x\° 770. 884 Grosjean (Octave) : Les Champit^^^nons vénéneux de France et d'Eu- rope à l'école primaire et dans la famille en six leçons (i vol. de 48 pag. avec 8 pi. en couleur et 2 dessins dans le texte). 885 Hennings (P.) : Beitrag- zur Pilzflora des Gouvernements Moskau {Hdw., t. XLII, fasc. 3, vSuppl., pp. (io8)-(ii8) ; 3 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : i Ombrophila, i Lachnea et i Lep- tothyriuni. 886 Hennings (P.) : Einige neue japanische Uredineen. IV {Hdw., t. XLII, fasc. 3, Suppl. pp. (i07)-(io8);8 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : 2 Uromyces, 3 Puccinia, i Melain- psora et 2 Uredo. 887 Maire (R.) et P. A. Saccardo : Notes mycologiques {A. m., Vol I, n" 3, pp. 220-224, 5 fi?- <^'^"^ ^^ texte ; 4 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : i Puccinia, 1 Antennaria, i Pko- ina et i Fusarium. 888 Murrill (William Alphonse) : The Polyporacea; of North America. III. The g-enus Fomes [B. T. C, Vol. 30, n"4, pp. 225-232, 2 esp. nouv.). 889 Patouillard (N.) : Note sur trois Champignons des Antilles {A. m., Vol. I, n° 3, pp. 216-219). 8go Pavillard (J.) et J. Lagarde : Myxomycètes des environs de Montpel- lier [B. S. m, F., t. XIX, fasc. 2, pp. 81-105, i pi.). LXXIII 891 Sydow (H. und P.) : Beitra^^ zur Pilzflora des Litorals-Gebietes und Istriens [A. m., Vol. I, n" 3, pp. 232-254; 3 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : i Entylotna, i ^cidiuin et i Cseoma- 892 Sydow (H. et P.) : Beitrag- zur Pilzflora Sûd-Amerikas (Hdw., t. XLII, fasc. 3,Suppl., pp. (io5)-io6); 7 esp. nouv.). Les espèces nourelles comprennent : i Phyllosticia, i Microdiplodia, 2 Hendersonia, i Cercospora, 2 Helmiiithosporiutn. 893 Traverse (J. B.) : Diag-noses Microtnycetum novorum italicorum {A. m., Vol. I, no 3, pp. 228-231). Espèces nouvelles décrites : 3 Pkyllosticta, 4 Pkom.i, i Coniotkyyiiim, I Diplodia, i Diplodiella, i GLvosporutm. 894 Traverse (J. B.) : Micromiceti délia provincia di Modena {Mlp., Vol. XVII, fasc. 4-5, pp. 163-228, 12 fig-. dans le texte; 11 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : 2 Phyllosticia, 4 Phoiua, i Cyto- spora, I Diplodia, i Glœospoyium, i Macrosporium, i Cercospora. 894 bis Vestergren (Tycho) : Zur Pilzflora der Insel Oesel {Jin^ {Hdw., t. XLII, fasc. 3, pp. 97-117). — VoirxY' 639. 895 Vuillemin (Paul) : Importance taxinomique de l'appareil zyg-osporé des Mucorinées [B. S. m. F., t. XIX, fasc. 2, pp. 106-118). L'auteur sépare du g;enre Mucor deux g-enres nouveaux : Proabsidia avec I espèce {P. Saccardoi^ Mucor Saccardoi 0\xà&m-a.ns) et Zygorhytf chus avec 2 espèces {Z. heiero gamus = Mucor keterogamus Vuillemin, et Z. Moelleri, n. sp.). 896 Vuillemin (Paul) : Le g-enre Tieghemella et la série des Absidiées {B. S. m. F., t. XIX, fasc. 2, pp. 1 19-127, i pi.; i esp. nouv.). 897 Zanfrognini (C.) : Licheni délie Ardenne contenuti nelle Cryptogamse Arduenna; délia Signora M. A. Libert {Mlp., t. XVII, fasc. 4-5, pp. 229- Nomenclature, 898 Clos (D.) : Ficoides, Mesembrianthemum et Mescmbryanthemum [B. S. b. F., 4'-- sér., m, n° 3-4, pp. 252-256). Paléontologie. 898 bis Berthoumieu (Abbéj : Flore carbonifère et permienne du Centre de la France {suite] {Rcv. scientif. du Bourbonnais., 16'^ ann., n° 184- 185, pp. 87-102 \à suivre], i pi.). — Voir n° 641 bis. 899 Langeron (Maurice) : Note sur une empreinte remarquable provenant des cinérites du Cantal [Paliurites Martyi Langeron] {B. S. A., 15" Bull., pp. 85-96, I fig-. dans le texte et 2 pi.). 900 Magnus (P.) : Ein von F. W. Oliver nachg-ewiesener fossiler parasi- tischer Pilz {B. d. b. G., t. XXI, fasc. 4, pp. 248-250). LXXIV go2 Oliver (F. W.) : The ovules of the older Gymnosperms {A. of B., Vol. XVI, n° LXVII, pp. 451-476, I fig-. dans le texte et i pi.). 901 Oliver (F. W.) and D. H. Scott : OwLagenostoma Lomaxi, the seed of Lyginodendron {A. of B., Vol. XVII, no LXVII, pp. 625-629). 903 Potonié (H.) : Zur Physiologie und Morphologie der fossilen Farn- Aphlebien {B. d. b. C, t. XXI. fasc. 3, pp. 152-165, i pi.). 904 Renault (B.) : Note sur quelques micro et macrospores fossiles {B. S. A., 15e Bull., pp. 97-118, 8 pi.). 905 Renault (B.) : Sur quelques Algues fossiles des terrains anciens (C. R. t,. CXXXVI, n^' 22, pp. 1340-1343, 6 fig. dans le texte). 906 Renault (B.) : Sur quelques pollens fossiles, prothalles mâles, tubes polliniques, etc., du terrain houiller {B. S. A., 15e Bull., 2^ part., pp. 229-232, 2 pi.). Pathologie et tératologie végétales. 906 Arbaumont (Jules D') : Une tige anormale de Vipérine (B. S. b. F., 4« sér., t. 111, n'' 3-4' pp. 263-267, i pi.). 908 Beauverie (J.) : La maladie des Platanes (C. R., t. CXXXVI, n° 25, pp. 1586-1588). 909 Delacroix (G.) : De la tavelure des Goyaves produite par le Glœospo- rmm Psidii n. sp. G. Del. {B. S. m. F., t. XIX, fasc. 2, pp. 143-145, I fig. dans le texte). gio Delacroix (G.) : Maladies des plantes cultivées (Publication du Minis- tère de l'Agriculture, in-40, 73pag., 81 fig. dans le texte). 911 Delacroix (G.) : Sur la maladie du Cotonnier en Egypte (Extrait de l'Agriculture pratique des pays chauds, 9 pag.). 912 Delacroix (G.) : Sur Pépoque d'apparition en France du Puccinia Mal- vacearum Montagne [B. S. m. F., t. XIX, fasc. 2., p. 145). 913 Delacroix (G.) : Sur quelques maladies vermiculaires des plantes tropi- cales dues à X Hcierodera radicicola Greff (Extr. de l' Agriculture pra- tique des pays chauds, ig pag., 2 fig. dans le texte). 914 Delacroix (G.) : Sur un chancre du Pommier produit par le Sphxropsis Maloruni Peck {B. S. m. F., t. XIX, fasc. 2, pp. 132-141, 3 fig. dans le texte). 915 Delacroix (G.) : Sur une forme conidienne du Champignon du Black- rot [2« communication] {B. S. m. F., t. XIX, fasc. 2, pp. 128-132, i fig. dans le texte). 916 Delacroix (G.) : Sur une forme monstrueuse de Claviceps purpurea {B. S. m. F.^ t. XIX, fasc. 2, pp. 142-143, i fig. dans le texte). 917 Eustace (H. J.) : Two decays of stored Apples [N, Y. A. E. S., Bull, n'^i35iPP- 123-131, 4 pi.). LXXV 918 Ferraris (Teodoro) : Il < Brusone » del Riso e la Piricularia Orysse Br. e Cav. (Mlp., t. XMI, fasc. 4-5, pp. 12Q-162, 2 pi.). 919 Hall (C. van) : Die Sankt-Johaaniskrankheit der Erbsen verursacht von Fusarium vasinfecium Atk. {B.d. b. G., t. XXXI, fasc. i, pp. 2-5, I pi.). 920 Houard (C.) : Caractères morpholog-iques des Pleurocécidies cauli- iiaires (C. R., t. CXXXVl, 11° 22, pp. 1338-1340). 921 Houard (C.) : Recherches sur la nutrition des tissus dans les g'alles de tij^es \C. R., t. CXXXVl, n" 24, pp. 1489-1491). 921 a Magnus (Werner). — Voir n° 775. 921 à Marchai (Em.). — Voir n° 776. 922 Molliard (Marin) : Cas tératolog-ique déterminé par une cause méca- nique [B. S. b. F., 4« sér. t. III, n*^ i, pp. 10-12). 923 Ravaz (L.) et L. Sicard:Sur la brunissure de la Vigne (C. R.,t. CXXXVl, no 21, pp. 1276-1278). 924 Saccardo (P. A.) : Una malattia crittog^amica nelle frutta del mandarino [Alternaria tenuix , forma chalaroides Sacc] [A. m., Vol. I, n'^ 3, pp. 225-227). 924 a Salmon (Ernest S.). — Voir n" 782. Botanique économique. 925 Gérôme (G.) et 0. Labroy : Sur la collection de Sansevieriadiçs serres du Muséum ; tableau synoptique des espèces et notes sur leur multipli- cation [B. M., 1903, n'^ 3, pp. 167-177, I fig. dans le texte). 926 Poisson (Jules) : Sur les cultures, et en particulier celle de Visonandra Gutta, à la Grande Comore {^B. M., 1903, n° 3, pp. 165-167). Technique. 927 Fischer (Hugo) : Mikrophotogramme von Inulinsphâriten und Stârke- kornern [B. d. b. G., t. XXI, fasc. 2, pp. 107-109, i pi.) 928 Guéguen (F.) : Conseils relatifs à la récolte des parasites végétaux {Bull, des sciences pkannacologiques^ 1903, ^^ 5i PP- 113- 116). 929 Guéguen (F.) : Construction économique d'une étuve à cultures [Bull, des sciences pharmacologiques, 1903, n° 5, pp. 99-101, i fig". dans le texte). 930 Lamarliére (L. Géneau de) : Recherches sur quelques réactions des membranes lignifiées [R. g. B., t. XV, n° 172, pp. 148-159; n" 174, pp. 221-2341. 931 Petit (Louis) : Procédés de coloration du liège par Talkanna, de la cel- lulose par les sels métalliques; triple coloration \B. S. b. F., 4*^ sér., t. III, n" 2, pp. 179-181). — LXXVI — Sujets divers. 932 Gérôme : Sur quelques floraisons observées au Muséum [B. M., 1903, n° 4, pp. 203-204). 933 Maige : Observations biolog'iques sur la végétation autumnale des en- virons d'Alger (i?. g. B., t. XV, no 172, pp. 145-148). 934 Morgan (T. H.) : The hypothesis of formative stufîs [B. T. C, V ol. 30, no 4, pp. 206-213). NOUVELLES M. le D"" Andréas Allescher, le mycologue bien connu, à qui l'on doit notamment la rédaction des Fungi imperfecti dans le « Kryptogamen-Flora de Rabenhorst », est mort à Munich, le 10 avril dernier, à l'âge de soixante -quinze ans. M. le Professeur R. Pirotta, directeur de l'Institut et du Jardin botaniques de Rome, vient de faire paraître le premier faacicule d'une publication nouvelle intitulée Aimait di Botanica, destinée à rem- placer r a Annuario del R. Istituto botanico di Roma s, fondé par lui en 1884, et qui se trouve terminé avec le volume X. Les i Annali di Botanica » paraîtront à intervalles irréguliers, en fascicules d'im- portance et de prix variables. Paris. — J. Mcrpch, imp., ^,his, a\-.de Chàtillon. lOURNAL DE BOTANIQUE 17^ année. — Août-Septembre 1903. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE N°^ 8-9. *^t^***^*^*^<*»^>0^^ Biographie, Bibliographie, Histoire de la Botanique. 935 âis Alfôldi Flatt (Kàroly) : A herbariumok tôrténetéhez [Zur Geschi- chte der Herbare] [fin] {M. B. L., II« ann., n° 6, pj). 184-194; n" 7, pp. 213 217, en hongrois et en allemand). — Voir n° 662 bis. 936 Britten (James) : Bibliographical Notes. XXX. L. A. Deschamps and F. Noronha (/. of B., Vol. XLI, n^ 48S, pp. 282-285. 936 bis Garry (F. N. A.) : Notes on the drawing-s for < English Botany » \suHc\ [J. of B., Vol. XLI, no 487, Suppl., pp. 65-80). — Voir w^ 666 bis. 937 Gillot (X.) : Notice nécrologique sur François Crépin {B. S. b. F., 4« sér., t. III, nf 5-6, pp. 316-324). 938 Hennings (P.j : Andréas Allescher {Hdw., t. XLII, fasc. 4, Suppl., PP- [163H165], I portr.). 939 Lutz (L.) : Notice nécrologique sur M. E. Baltié {B. S. b. F., \'' sér., t. III, n° 5-6, pp. 354-356). 940 Saccardo (P. -A.) : Prog-etto di un Lessico dell' antica nomenclatura botanica comparata alla Linneana ed Elenco bibliographico délie fonti relative {Mlp., \v\. XVH, fasc. VI-VIII, p. 241-279). 941 Sarntheim (Ludwig v.j : Georg- Treffer {^Oe. Z., LIIF ann., n'^ 8, pp. 336-340). Biologie, morphologie et physiologie générales. 942 André (G.) : Recherches sur la nutrition des plantes étiolées (C. R., t. CXXXVII, n0 3, pp. 199-202). 943 Bonnier (Gaston) et Leclerc du Sablon : Cours de Botanique (Fasc. III, !'■ part., T. \\suite\, pp. 769-960, tig-. 1257-1677). 944 Coulter (John Merle) and Charles James Chamberlain : Morphology of Angiosperms (i vol. de VII-348 pag-. avec 113 fig". dans le te.\te. — New-York, 1903, D. .■\ppleton and G). 945 Copeland (Edwin Binghamj : Positive g-eotropism in the pétiole of the cotylédon {B. G., Vol. XXXVI, n» i, pp. 62-64, i %• dans le texte). 946 Grûss (J.) : Peroxydase, das Reversionsenzym der Oxydase {B. d. b. G., t. XXI, fasc. 6, pp. 356-364). 947 Herrera : Sur le rôle prédominant des substances minérales dans les phénomènes biolog-iques {B. S. m. F., t. XIX, fasc. 3, pp. 297-309). — LXXVIII — 948 Kiister (E.) : Beobachtung-ea ûber Regenerationserscheinungen an Pflanzen {B. B. C, t. XIV, fasc. 3, pp. 316-326, 6 fig. dans le texte). 949 Massart (Jean) : Comment les plantes vivaces maintiennent leur niveau souterrain {B. S. B. B., t. XLI, fasc. 2, pp. 67-79, ^-fig"- dans le texte). 949 bis Matruchot (L.) et M. MoUiard : Recherches sur la fermentation propre [fifi] {R.g. B., t. XV, n° 175, pp. 310-327). — Voir n° 700. 950 Maximow (N. A.) : Ueber den Einfluss der Verletzungen auf die Respirationsquotiente {B. d. b. G., t. XXI, fasc. 5, pp. 252-259). 951 Nabokich (A. J.) : Ueber den Einfluss der Stérilisation der Samen auf die Atmung- (Z?. d. b. G., t. XXI, fasc. 5, pp. 279-291). 952 Neger (F. W.) : Ueber Blâtter mit der Funktion von Stûtzorganen {FI., t, 92, fasc. III, pp. 371-379, 2 fig-. dans le texte). 953 Poisson (J.) : Observations sur la durée de la vitalité des graines (B. S. b. F., 4« sér., t. m, n« 5-6, pp. 337-352)- 954 Porsch (Otto) : Ueber einen neuen Entleerungsapparat innerer Drusen {Oe. Z., LIIl'^ ann., n^ 7, pp. 265-269, n" 8, pp. 318-324, i pi.). 955 Posternak (S.) : Sur la constitution de l'acide phospho-organique de réserve des plantes vertes et sur le premier produit de réduction du gaz carbonique dans Pacte de l'assimilation chlorophyllienne (C R., t. CXXXVII, n» 8, pp. 439-441). 956 Posternak (S.) : Sur les propriétés et la composition chimique de la matière phospho-organique de réserve des plantes à chlorophylle (C R., t. CXXXVII, n» 5, pp. 337-339). 957 Ricôme (H.) : Influence du chlorure de sodium sur la transpiration et l'absorption de Teau chez les végétaux (C R., t. CXXXVII, n° 2, pp. 141-143)- 958 Ricôme (H.) : Sur des racines dressées de bas en haut, obtenues expé- rimentalement (C. R., t. CXXXVII, n° 3, pp. 204-206). Biologie, morphologie et physiologie spéciales. Phanérogames. 959 Artopoeus (Albert) : Ueber den Bau und die Oeffnungsweise der Antheren und die Entwickelung- der Samen der Erikaceen {FI., t. 92, fasc. III, pp. 309-345, 84 fig-. dans le texte). 960 Bargagli-Petrucci (G.) : Sulla struttura dei legnami raccolti in Bornéo dalDott. O. Beccari {Mip., Vol. XVII, fasc. VI-VIII, pp. 280-371, 12 pi.). 960 bis Bergen (J. Y.) : The macchie of the Neapolitan coast région \siiite\ {B. G., Vol. XXXV, n" 6, pp. 416-426). — Voir n» 796. 961 Briquet (John) : Etude sur la morphologie et la biologie de la feuille chez VHeracleum SpJtondylitim L. (Extr. des Archiv. des Scieiic. phys. et natur., \^ période, t. XV, 4opag-., 6 fig-. dans le texte). — LXXIX — 962 Chauveaud (G.) : Disposition du nouvel appareil sécréteur dans le Cèdre de THimalaya [Cedrus Deodora] {B. M., 1903, n° 5, pp. 243-250, 7 fig-. dans le texte). 963 Cbifflot : Sur la symétrie bilatérale des radicelles de Pontederia cras- sipes Mart. (C R., t. CXXXVI, n° 26, pp. 1701-1703). 964 Coker (W. C.) : On the gametophytes and embryo of Taxodium {B. G., Vol. XXXVI, n" I, pp. i-j; [^i; suivre]^ 11 pi.) 965 Daniel (Lucien) : Sur une greffe en écusson de Lilas (C. R., t. CXXXVII, n° 2, pp. 143-145). 966 Fauth (Adolf) : Beitrâge zur Anatomie und Biologie der Frûchte und Samen einiger einheimischer Wasser und Sumpfpflanzen [B. B. C, t. XIV, fasc. 3, pp. 326-373, 3 pi). 967 Guignard (L.) : Remarques sur la formation du pollen chez les Asclé- piadées(C. R., t. CXXXVII, n° i, pp. 19-24). 968 Ichimara (T.) : On the formation of anthocyan in the petaloid calyx of the red japanese Hortense (/. C. Se, Vol. VIII, art. 3, 20 pag.. i pi.). 969 Jumelle (Henri) : Une Passiflorée à résine \Ophiocaulon firagalavense\ (C R., t. CXXXVII, n° 3, pp. 206-208). 970 Lindet (L.) : Les hydrates de carbone de l'Orge et leurs transforma- tions au cours de la germination industrielle (C. R., t. CXXXVII, n° i, PP- 73-75)- 971 Longo (B.) : La nutrizione delP embrione délie Ciicurbita operata per mezzo del tubetto poUinico {A. d. B., Vol.I, fasc. 2, pp. 71-74). 972 Matte (H.) : Le mériphyte chez les Cycadacées (C. R., t. CXXXVII, n° I, pp. 80-82). 973 Schmied (H.) : Ueber Carotin in den Wurzeln von Dracasna und ande- ren Liliaceen {Oe. Z., LIII*^ ann, n° 8, pp. 313-317). 974 Schneider (Albert) : Notes on the winter and early spring conditions of Rhizobia and root tubercles {B. G., Vol. XXXVI, n» i, pp. 64-67). 975 Tuzson (J.) : Ueber die spiralige Structur der Zellwânde in den Markstrahlen des Rotbuchenholzes [Fagus silvatica L.] {B. d. b. G., t. XXI, fasc. 5, pp. 276-279, I fig. dans le texte). 976 Van Tieghem (Ph.) : Sur les Columelliacées {B. M., 1903, n° 5, pp. 233-239). Cryptogames vasculaires. 977 Pampaloni (L.) : I fenomeni cariocinetici nelle cellule meristemali dcgli apici vegetativi di Psilotum triqiietrtim {A, d. B., Vol. I, fasc. 2, pp. 75-84, I pi.). MUSCINÉES. 978 Chamberlain (Charles J.) : Mitosis in Pgl/ta {B. G., Vol. XXXVI, n" i, pp. 28-51, 3 pi.). — LXXX — 979 Vaupel (F.) : Beitrag-e zur Kenntnis einiger Bryophyten (FI., t. 92, fasc. III, pp. 346-370, 8 fig-. dans le texte). Algues. 980 Benecke (W.) und J. Keutner : Ueber stickstoff bildende Bakterienaus der Ostsee {B. d. b. G.., t. XXI, fasc. 6, pp. 333-346, 4 fig. dans le texte). 981 Brand (F.) : Ueber das osmotische Verhalten der Cyanophyceenzelle (B. d. b. G., t. XXI, fasc. 6, pp. 302-309). 982 Hansgirg (A.) : Schlusswort zu meiner Arbeit i Ueber den Polymor- phismus der Algen » [B. J., t. XXXII, fasc. V, Suppl. n° 72, pp. 1-3). 983 Lôvenstein (Arnold) : Ueber die Temperaturgrenzen des Lebens bei der Thermalalge Mastigocladtis laminostis Cohn [B. d. b. G., t. XXI, fasc. 6, pp. 317-323)- 984 Millier (Otto) : vSprungweise Mutation bei Melosireen {B. d. b. G., t. XXI, fasc. 6, pp. 326-333, I pi.). 985 Nadson (G.) : Observations sur les Bactéries pourprées [B. J. P., t. III, fasc. 4, pp. 99-109, en russe, avec résumé français). 986 Nadson (G.) : Sur la phosphorescence des Bactéries [B. J. P., t. ÎII, fasc. 4, pp. 110-123,3 fig. dans le texte; en russe avec résumé français). 987 Schmidle fW.) : Bemerkungen zu einigen Sûssvvasscralgen (B. d. b. G., t. XXI, fasc. 6, pp. 346-355, I pi.; 2 genr. et 2 esp. nouv.). 988 Schrader (Herman F.) : Observations on Alaria nana sp. n. {M. b. S., 3e sér., Ile fasc., pp. 157-165, 4 pi.). 989 Tobler (F.) : Ueber Vernarbung und Wundreiz an Algenzellen {B, d. b. G., t. XXI, fasc. 5, pp. 291-300, I pi.). Champignons. 989 bis Bandi (W.) : Beitrage zur Biologie der Uredineen \fin\ {Hdw., t. XLII, fasc. 4, pp. 129-152). — Voir n^ 764. 990 Boulanger (Emile) : Sur la culture de la Trufté à partir de la spore {B. S. m. F., t. XIX, 3e fasc, pp. 262-266). 991 Bubàk (F.) : Urcdo Symphyli DC. und die zugehorige Teleutosporen- und ^cidienform {B. d. b. G., t. XXI, fasc. 6, p. 356). 992 Costantin et Lucet : vSur un Rhiaopus pathogène {B. S. m. F., t. XIX, 3® fasc, pp. 200-216, 2 pi.; I esp. nouv.). 993 Guéguen (F.) : Recherches morphologiques et biologiques sur quelques Stysanus {B. S. m. F., t. XIX, 3^ fasc., pp. 217-244, 3 pi.) 994 Ikeno (S.) : Ueber die Sporenbildung und systematische Stellung von Monascus purptireus Went {B. d. b. G., t. XXI, fasc. 5, pp. 259-269, I fig. dans le texte et i pi.). — LXXXI — 995 Mangin (L.) et P.Viala : Sur \a variation du Bomeiina. Corium suivant la nature des milieux (C R., t. CXXXVII, qo 2, pp. 139-141). 996 Marchai (E.) : Contribution à l'étude du Champignon du caryopse des Loliujn [B. S. B. B., t. XLT, fasc. 2, pp. 61-67). 997 Matruchot (Louis) : Sur la culture artificielle de la Truffe {B. S. m. F., t. XIX, fasc. 3, pp. 267-272). 998 Molliard et H. Coupin : Sur les formes tératologiques du Sterig- matocystis nigra privé de potassium (C. R., t. CXXXVI, n« 26, pp. 1695-1696). 999 Nadson(G.) : Encore quelques mots sur les cultures du Dictyostelium et des amibes {B.J. P., t. III, fasc. 4, pp. 124-130). 1000 Salmon (Ernest S.) : On specialization of parasitism in the Erysi- phacea; (B. B. C, t. XIV, fasc. 3, pp. 261-315, i pi.). 1001 Stàger ( Rob.) : Infectionsversuche mit Gramineen-bewohnenden Claviceps-AvtGn {B. Z., 61'^ ann., ï*' part., fasc. VI-VII, pp. 111-158). 1002 Stevens (Frank Lincoln) and Adeline Chapman Stevens : Mitosis of the primary nucleus in Synchytriuin decipiens (B. G., Vol, XXXV, n° 6, pp. 405-415. 2 pi.)- Systématique, Géographie botanique, Flores, Comptes rendus d'herborisations et de voyages. Phanérogames. 1003 Armitage (Eleonora) : Plants of North Pembroke (y. 0/ B., Vol. XLI, nô 487, pp. 245-247). 1004 Ashe (W. W.) : New or little-known woody plants (B. G., Vol. XXXV, n° 6, pp. 433-436 ; I Amelanchier et 4 Craiasgus nouveaux). 1005 Audin (M.) : Essai sur la géographie botanique du Beaujolais {B. A. G. b., \2^ ann., n° 165-166, pp. 465-472 \a suivre\). 1006 Audin (Marins) : Recherches sur la distribution du Sapin dans le Lyonnais et le Beaujolais {A. S, b. L,, t. XXVII, pp. 1-30). 1007 Aznavour (G. V.) : Un Sympkytum nouveau {B. H. B., 2^ sér., t. III, n° 7, pp. 588-589). 1007 bis Baker (Edmund G.) : The Indigoferas of tropical Africa [suz'U] (/. o/B., Vol. XLI, n° 487, pp. 234-245 ; n° 488, pp. 260-267 [^ suivre] ; 5 esp. nouv.). — Voir n° 789. 1008 Borbâs (V. de) : A mogyorôfafélék meg a nyirfafélek csalâdja egyesi- tendo [Familia Corylacearum atque Betulacearum conjungenda] {M. b. L., 11° ann., no 6, pp. 179-180). 1009 Bornmiiller (J.) : Weitere Beitrâge zur Gattung Dionysia [B. H. B., 2^ sér., t. III, n° 7. pp. 590-595; I esp. nouv.). — LXXXII loio Bretin (Ph.) : Une herborisation aux environs de Marseille {A. S. b. L., t. XXVII, pp. 57-67). loii Britten (James) and Spencer Moore : Petalostigma Banksii sp. n. (7. of. B., Vol. XLI, no 487, pp. 225-227, I pi.). 1012 Camus (G.) : Plantes nouvelles ou intéressantes des dunes situées entre Berck et Merlimont [Pas-de-Calais] (B. S. b. F., 4e sér., t. III, n" 5-6, pp. 383-386). 1013 Chevalier (Abbé L.) : Deuxième Note sur la flore du Sahara {B. H. B., 2^ sér., t. III, no 8, pp. 669-684 \a suivre^). 1013 bis Chodat (R.) et E. Hassler : Plantas Hasslerianae \suite'\ {B. H. B., 2^ sér., t. IV, no 7, pp. 612-641 ; n° 8, pp. 701-732 [à suivre]; 22 esp. nouv.). — Voir n° 809 ier. Les espèces nouvelles comprennent : i Vernonîa, i Stevia, 4 Eupato- rimn, i Mikenia, 4 Aspilia, 3 Verbesina, 2 Viguiera, i Spilanthes, 3 Calca^ I Porophyllum, i Pectis. 1014 Détienne : Note sur le Chlora perfoliata et le Gentiana ciliata L. dans la province de Namur {B. S. B. B., t. XLI, fasc. 2, pp. 7-8). 1015 Degen : Ein vierter Standort von Sinapis dissecta Lag-. in Ung-arn. — Vulpia ciliata (Danth.) an der unteren Donau. — Wâchst Carex lagopina Wahlenbg". in Siebenbûrgen ? {M. b. L., Il" ann., n» 7, pp. 220-224). 1016 Delacour : Sur une localité nouvelle de V Isopyrtim thalictroides dans Seine-et-Marne [B. S. b. F., 4^ sér., t. III, no 5-6, pp. 334-335). 1017 Eames (E. H.) : The Dwarf Mistletoe in Connecticut {Rh., Vol. 5, no 56, p. 202). 1018 Elmer (A. D. E.) : New Western plants {B. G., Vol. XXXVI, n" i, pp. 52-61; 12 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : 2 Festuca, i Bromus, 1 Panicu- laria, i Poa, i Puccineîlia, 3 Sitanion, i Hypericum, i Orthocarpus. 1019 Even (Ch.) : Plantes vasculaires observées dans les terrains juras- siques du Luxembourg- {B. S. B. B.^ t. XLI, fasc. 2, pp. 12-14). 1020 Fedtschenko (Boris von) : Ueber die Elemente der Flora des West- Tianschan {B. d. b. G., t. XXI, fasc. 6, pp. 323-326, i pi. ; i esp. nouv. de Trigonoiis). 1021 Fernald (M. L.) : Chrysanthemunt leucantkemum and the american White Weed {Rh., Vol. 5, n" 55, pp. 177-181, 2 fig. dans le texte). 1022 Fernald (M. L.) : The american représentatives of Lusula vernalis {Rh., Vol. 5, n° 56, pp. 193-196). 1023 Finet (E. A.) : Dendrobium nouveaux de THerbier du Muséum {B. S. b. F., 4'= sér., t. III, no 5-6, pp. 372-383, 4 pi.; 12 esp. nouv.). — LXXXIII — 1024 Freyn (J.) : Plantae ex Asia Media {B. H. B., 2'^ sér., t. III, n" 7, pp. 557-572, a° 8, pp. 685-700 [à suivre^\ 9 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : i Nigella, i Dclphinium, i Léon- tice, I Glaucium, i Eyysitnum, i Malcolmia, i Cryptospora, i Alyssum, I LepidiuTn. 1025 Gadeceau (Em.) : La flore bretonne et sa limite méridionale {B. S. b. F., 49 sér., t. m, n°5-6, pp. 325-333, i carte). 1026 Gagnepain (F.) : Zing-ibéracées nouvelles de THerbier du Muséum [io« note] {B. S. b. F., 4° sér., t. III, n» 5-6, pp. 356-372). 1027 Gandoger (Michel) : Novus Conspectus floral Europae {B. A. G. b., 12^ ann., n° 164, pp. 353-368; n" 165-166, pp. 425-440 [à suivre]). 1028 Gâyer (Gyula) : Uj adatok Vasvârmegye florâjâhoz [Nova florse comi- tatus Castriferrei additamenta] [M. b. L., IPann., n° 7, pp. 208-209, en hongrois). 1029 Ghysebrechts (Abbé) : Annotations à la florule de Diest {B. S. B. .5., t. XLI, fasc. 2, pp. 102-105). 1030 Ghysebrechts (Abbé L.) : Observations botaniques faites aux environs de Diest en içoi {B. S. B. B., t. XLI, no 175, pp. 8-1 ij. 103 1 Gyôrffy (Istvân) : Nebâny nôveny lij termuhelye [Neue Fundorte einig-er Pflanzen in Siebenbûrg-en] {M. b. L., IP ann., n^ 7, pp. 210- 213, en hongrois et en allemand). 1032 Gilbert (Edward G.) : The Oxlip, Cowslip, and Primrose (/. of B., Vol. XLI, n» 488, pp. 280-282). 1033 Handel-Mazzetti (Heinrich v.) : Beitrag- zur Gefâsspflanzenflora von Tirol {Oe. Z., LUI* ann., n*» 7, pp. 289-294 {à suivre^. 1034 Hariot (P.) et A. Guyot : Contributions à la flore phanérog-amique de l'Aube (Extr. des Mémoir. de la Soc. Académ. de l'Aube, t. LXVI, 142 pag-.). Les auteurs se sont proposé de mettre à jour le Catalogue, publié en 1881 par le commandant Briard, des plantes observées dans le département de l'Aube. Depuis lors, en effet, un assez bon nombre de découvertes in- téressantes ont été faites en différents points de la région, tant par les auteurs eux-mêmes, herborisateurs infatigables, que par d'autres botanistes non moins zélés. Par contre ils ont dû supprimer un certain nombre de plantes inexactement déterminées ou indiquées dans des localités en dehors des limites du département, ou rencontrées seulement accidentellement. Enfin, pour mettre leur œuvre en accord avec les conclusions des travaux monographiques récents, les auteurs se sont imposé la tâche de revoir mi- nutieusement, dans les herbiers du département, les formes appartenant à des genres critiques. 1035 Harper (Roland M. ) : Botanical explorations in Georg-ia during the summer of 1901. II. Notcworthy species {B. T. C, Vol. 30, n° 6, pp. 319-342; I Scirpus ç.t I Xyris nouv.). — LXXXIV — 1035 his Hayek (August v.) : Beitrâg-e zur Flora von Steiermark \sinté\ [Oe Z., LUI'" ann., 11° 7, pp. 294-299). — Voh' n" S21. 1036 Hôck (F.) : AUerweltspflanzen in unserer heimischen Phanerog-amen- Flora. XVII [D. b. M., XXP ann., no 4, pp. 57-58 \_à suivre]). 1036 éi's Kupffer (K. R.) : Beschreibung- dreier neuer Bastarde von Vwla aligù! osa n&hst Beitrâgen zur Systematik der Veilchen [fi-n] [Oe. Z., LIII« ann., n^ 8, pp. 324-332, 2 %. dans le texte). — Voir n° 825 bis. 1037 Lamarlière (L. Géneau de) : A propos du Conopodium denudatum Kochdansle Pas-de-Calais (5. S.b. F.,\^'Akx:..^ t. HI, 005-6, pp. 335-336). 1038 Le Grand : Série à' Hieracium principalement des Alpes françaises, suivie de notes sur quelques plantes critiques ou rares {R. B. s., I« ann., n° 6, pp. 82-86). 103g Longo (B.) : Appunti sulla vegetazione di alcune località di Calabria Citeriore {A. d. B., Vol. I, fasc. 2, pp. 85-103). 1040 Longo (B.) : Sul Pinus nigricans Host [A. d. B., Vol. I, fasc. 2, pp. 67-69, I pi). 1040 bis Magnin (Ant.) : La flore du Jura franconien \stiite\ {A.fl.j., 4« ann., n» 34, pp. 105-10S [« suivre\). — Voir n" 828. 1041 Magnin (Ant.) : La végétation des lacs du Jura {A. S. b. L., t. XXVII, pp. 69-100 \_a siiivre\ 21 fîg-. dans le texte). 1042 Magnin (Ant.) : Note sur quelques plantes intéressantes du Jura {A.fl. j., 4^' ann., n» 34, pp. 110-112). 1043 Magnin (Ant.) : Nouvelle Note sur \Acer Mar iifzi ]ord. (A. S. b. L., t. XXVII, pp. 31-37). 1044 Marshall (Rev. E. S.) : West Sussex plant-notes for 1902 (J. of B., \o\. XLI, n» 487, pp. 227-232). 1045 Masters (Maxwell T.) : Chinese Conifers coUected bv E. H. Wilson (/. of B., Vol. XLI, n° 488, pp. 267-270, 3 fig. dans le texte). 1045 bis Mayer (G. Josef) : Mai-Spaziergânge in Neapels Umg-ebung- [>«] (Z>. b. M., XXIe ann., n° 4, pp. 52-53). — Voir n^ 831 bis. 1046 Motelay (L.) : Rubus psetido-inermis sp. n. 1047 Murr (J.) : Capsella Bursa pastoris Mœnch, var. veroniciformis mh. [M. b. L., Il" ann., no 6, p. 194). 1048 Murr (J.) : Egy ibolya hârmas fajveg-yûlékrôl [Ein Veilchen-Tripel- bastard] {M. b. L., II^ ann., n° 6j pp. 180-182). 1049 Palibin (J.) : Résultats botaniques du voyag-e à l'Océan Glacial sur le bateau brise-glace « Ermak », pendant l'été de l'année 1901. II. Végétation de la partie méridionale de la Terre François-Joseph {B.J. P., t. III, fasc. 5, pp. 135-167). 1050 Pâque (E.) : Observations sur quelques plantes nouvelles de Namur et de Luxembourg {B. S. B. B., t. XLI, fasc. 2, pp. 27-31). — LXXXV — 1051 Pirsoul (F.) : Note sur le Goodyera repens R. Br., Orchidacée nou- velle pour la flore belge {B. S. B. B., t. XLI, fasc. 2, pp. 44-48). 1052 Porret (Arnold) : Quelques plantes du JuraVaudois [B. H. B., 2°sér., t. III, no 7, p. 652). 1052 bis Reynier (Alfred) : Botanique rurale. Diverses récoltes en Pro- vence et annotations [suiie] {B. A. G. b., i2« ann., no 164, pp. 311-317 \ci S2tivre]]. — Voir n" 841 bis. 1053 Robinson (B. L.) : Preliminary lists of New England plants. XII {Rh., Vol. 5, n" 55, pp. 188-190). 1054 Rose (J. N.) : Studies of Mexican and central American plants. 3 {[/. S. H., Vol. VIII, fasc. I, pp. 1-55, II fig-. dans le texte et 12 pi.; 71 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : 8 Polianthes, 4 Manfrcda, I Argemoiie, 4 Thalictrum, 5 Draba, 2 Potentilla, 6 Acacia, i Mimosa, I Pithecolobium, 10 Cologania, 2 Harpalyce, 2 Climacorachis gen. nov., 3 Ramirezella gen. nov., i Bradburya, i Cracca, i Crotalaria, i Aspi- carpa, i Gaudichaudia, i Ilircea, i Trickilia, i Colubrina, 4 Rhamtmis, I Ampélopsis, 4 Saurauj'a, 3 Cornus, i Garrya, i Schisocarpuin. 1055 Rosendahl (G. 0.) : A new species of Rasoumofskya (M. b. S., 3''sér., 11'^ fasc, pp. 271-273, 2 pi.). 1056 Rosendahl (G. 0.) : An addition to the knowledge of the flora of Southeastern Minnesota {M. b. S., f sér., IP fasc, pp. 257-269). 1057 Roux (Nisius) : Herborisations dans les Pyrénées orientales et cen- trales {A. S. b. L., t. XXVII, pp. 39-56). 1058 Rouy (G.) : Remarques sur la floristique européenne {Œnantke pezice- danifolia Pollich!] (/?. B. s., V^ ann., no 7, pp. 105-111). 1059 Salmon (G. E.) : Notes on vvesterness plants (/. of B., Vol. XLI, n° 488, pp. 271-275). 1060 Sargent (G. S.) : Cratasgus'm. northeastern Illinois (5. G., Vol. XXXV, n° 6, pp. 377-404; 20 esp. nouv.). 1060 bis Sargent (G. S.) : Recently recog-nized species of Cratsegus in Eastern Canada and New Eng-land. V {Rh., Vol. 5, n° 55, pp. 182- 187; 6 esp. nouv.). — Voir n*' 847 bis. 1060 ter Schinz (Hans) : Beitrâg-e zur Kenntnis der afrikanischen Flora \suite\ {B. H. B., 2^stx., t. III, n» 8, pp. 663-668 \à suivre]). — Voir n° 107. B. G. Clarke : Cyperaceae (i Cyperiis nouv.) ; J, G. Baker : Liliaceas (4 Urginea et i Bulbine nouv.) , Amaryllidacese (i Nerine, 5 Crinum et I Brunsvigia nouv.), Velloziaceae (i Vellosia nouv.). 1061 Schinz (Hans) und Henri Junod : Zur Kenntnis der Pflanzenwelt der Delagoa-Bay [i''^ addition] {B. H. B., 2° sér., t. III, n° 8, pp. 654-662). LXXXVI — 1062 Schulz (Aug.) : Die Entwickelung-sg-eschichte der g-eg-enwartig-en pha- nerogamen Flora und Pflanzendecke der Schwabischen Alb, (B. J., t. XXXII, fasc. 4 et 5, pp. 633-661). 1062 bis Schulz (0. E.) : Monographie der Gattung Cardamine [/în] {B.J., t. XXXII, fasc. 4, pp. 417-623; I esp. nouv.). — Voir n° 599. 1062 ter Simon (Eugène) : Notice sur quelques Œnantke [fin] {R. B. s., I« ann., n°s 6 et 7, pp. 86-104). — Voir n° 850. 1063 Simonkai (Lajos) : Hârora Silette-ia] ugye [Die Ang-eleg-enheit drei Silène- kri&n] {M. b. L., 11^ ann., n° 7, pp. 201-205, en hongrois et en allemand). 1063 bis Sudre (H.) : Excursions batologiques dans les Pyrénées [suite] {B. A. G. b., \2^ ann., n'^ 165-166, pp. 422-424 \a suivre]). — Voir n° 332. 1064 Tourlet (E. H.) : Description de quelques plantes nouvelles ou peu connues observées dans le département d'Indre-et-Loire [B. S. b. F.^ 4« sér., t. m, no 5-6, pp. 305-315)- 1065 Van Tieghem (Ph.) : Liste des Ochnacées de Madagascar [B. M., 1903^ n» 5, pp. 240-243). 1065 a Van Tieghem (Ph.). — Voir n° 976. 1065 bis Vaniot (Eug.) : Planta; Bodinierianae. Composées [suite] (B. A. G. b., 12'^ ann., n" 164, pp. 317-320; 4 esp. nouv. à.ç. Lactuca). — Voir n° 606 bis. 1065 ter Vierhapper (Fritz) : Neue Pflanzen-Hybriden [fin] (Oe. Z., LIII« ann., n» 7, pp. 275-280, i pi.). — Voir n° 855. 1066 Wheeler (W. A.) : The Umbellales of Minnesota {M. b. S., 3" sér., 11^ fasc, pp. 237-244). 1067 Wilczek (Ernest) : Note sur une forme rare ou peu observée du Con- vallaria majalis L. {B. H. B., 2^ sér., t. III, n" 7, pp. 650-651). 1068 Wildeman (Em. de) : Etudes de Systématique et de Géographie bo- taniques sur la flore du Bas et du Moyen-Congo {Annal, du Mus. du Congo, Bot., sér. V, Vol. I, fasc. i, pp. 1-88, pi. I-XXV; 52 esp. nouv.). — Voir n°^ lo'j'j c et iioi a. Les espèces nouvelles comprennent : i Encephalarios^ i Anubias, 1 Antholyza, i Dracwna, i Asparagus, i Dioscorea, i Polystachya, 2 Megacliuium, i Scyphosyce, 3 Loranthus, 2 Egassea Pierre nov. gen. Rhaptopetalacearum, 2 Ptychopetalîim, i Cleomc, i Capparis, i Uvaria, I CleistopholiSi 3 Xylopia, i Stenanthera, i Homalium., i Acioa, i Tri- chilia, I Cissus, i Corchorus, 3 Triumfetta, i Cola, i Sterculia, i Gar- cinia, i Combretum, i Prevostea, i Cordia, i Vitex, i Oldenlandia, 3 Sabicea, i Randia, 2 Plectronia, i Lobelia, i Senecio, 3 Lactuca. 1069 Williams (Frédéric N.) : On Zygostigma (/. of Bot., Vol. XLI, n" 487, pp. 232-234). 1070 Arabis ciliata R. Br. (/. of Bot., Vol. XLI, n» 488, pp. 278-279). — LXXXVIl — 1070 bis Indications de localités nouvelles françaises pour des plantes rares ou peu communes {suite'] {R. B. s., !<= ann., n° 7, pp. 112). — Voir a° 857 dis. Cryptogames vasculaires. 107 1 Baesecke (Paul) : Beitrâge zur Pteridophytenflora des Rhein und Nahetales (Z>. 6. M., XXI« ann., n° 4, pp. 54-56). 1072 Bush (B. F.) : A list of the Ferns of Texas {B. T. C, Vol. 30, n° 6, pp. 343-358). 1073 Christ (V. H.) : Die Varietaten und Verwandten des Asplenium Ruia muraria'L,. {Hdw., t. XLII, fasc. 4, pp. 153-160, 4 pi.). 1074 Eaton (A. A.): Isoetes riparia canadensis a.nà. Isoetes Dodgei {B. T. C., Vol. 30, no 6, pp. 358-362). 1074 a Handel-Mazzetti (H. v.). — Voir n° 1033. 1075 Lyon (Harold L.): The Pteridophytes of Minnesota {M. b. S., 3« sér., H" fasc, pp. 245-255). 1076 Magnus (P.) : Ein weiteres spontanés Auftreten der Selaginella a/5«j(L.)Spring- in einem Gartenrascn in Berlin {D. è.M., XXI* ann., n° 4, pp. 56-57). 1077 Maxon (William R.): A study of certain mexican and g-uatemalan species of Polypodimn {U. S. H., Vol. VIII, 3® fasc, pp. 271-280, 2 pi. ; 5 esp. nouv.). 1077 a Rosendahl (C. 0.). — Voir n° 1056. 1077 b Schinz (Hans) und Henri Junod. — Voir n° 1061. 1077 ^ Wildeman (Em. de). — Voir n°^ 1068 et iioi a. MUSCINÉES. 1078 Bêla (Lengyel) : Egy ritka mâjmoh elôfordulâsa hazânkban [Ueber das Vorkommen eines seltenen Lebermooses in Ungarn] [M. b. L., IP ann., n° 6, pp. 182-183). 1079 Cardot (Jules) : Two new species of Fotitinalis {M. b. S., 3^ sér., Il^fasc, pp. 129-131, 2 pi. p.p.). Î080 Collins (J. Franklin) : Some notes on Mosses, with extensions of rang-e (R/i., Vol. 5, n° 56, pp. 199-201). 108 1 Crozals (A.) : Quelques observations sur le Lejeunea Rosseitiana C. Mass. {R. br., 30^ ann., n° 4, pp. 64-65). 1082 Crozals (A.) : Riccia subbifurca Warn. in litt. {R. br., 30^ ann., n° 4, pp. 62-64). 1083 Douin \ Jungermannia Ktm^eana en Auvergne {R. br., 30' ann., n°4, p. 61). 1084 Evans (Alexander W.) : Report on two collections of Hepaticse from Northeastern Minnesota {M. b. S., 2," sér., II« fasc, pp. 141-144). — LXXXVIII — 1085 Garjeanne (J. M.) : Les Hépatiques des Pays-Bas {2?. br., 3o<= ann., n" 4. PP- 70-73)- 1086 Holzinger (John M.) : The Moss flora of thc upper Minnesota river {M. b. S., 3^ sér., IP fasc, pp. 109-127, 4 pi.; 6 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : 2 Bryum, i Caiharinasa, i Fort- tinalis, 2 Amblystegium. 10S7 Mansion (A.) et J. Ch. Sladden : Note sur le Grhnmia atrata Mielich. et Hornsch,, espèce nouvelle pour la flore belge (B. S. B. B., t. XLI, fasc. 2, pp. 52-55). 1088 Mansion (A.) et Ch. Sladden : Note sur le Rhacomitrium sudetictim Br. Eur. espèce nouvelle pour la flore belge {B. S. B. B., t. XLI, fasc. 2, pp. 48-52). 1089 Martin (Aug.): Glanures bryolog-iques dans les Hautes-Pyrénées (R. br., 30e ann., n° 4, pp. 73-76), 1089 bis Matouschek (F.) : Additamenta ad floram bryologicam Hungariae \suite\ (M. b. L., IP ann., n° 7, pp. 205-208). — Voir n° 872 bis. 1090 Nicholson (W. E.) : IVeisia sterilis sp. n. (/. of B., Vol. XLI, n° 487, pp. 247-248). 1091 Paris (Général) : Muscinées de l'Afrique occidentale française [26 article] {R. br., 30' ann., n" 4, pp. 66-69 i 8 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : 2 Campylopus , i Fissidens, I Brachymetiiimi, i Bryum, i Erpodium, i Brachyiheciuni et i Ste- reophyllum. 1092 Roth (Georg) : Die europâischen Laubmoose beschrieben und g-e- zeichnet (I« livr., t. I, feuilles 1-8, pi. I-VII et XLVI-XLVIII. — Leipzig-, 1903, Libr'^' W. Eng-elmann. — Prix 4 m.). 1092 bis Schniffer (Victor) : Studien ûber kritische Arten der Gattungen Gymnomitrium und Afarsupella [Jîn] (Oe. Z., LIIP ann., n° 7, pp. 280-284). — Voir n» 872 ier. 1093 Stephani (F.) : Marsupella olivacea Spruce {Oe. Z., LIIP ann., n° 8, PP- 34'J-34i)- 1093 bis Stephani (Franz) : Species Hepaticarura \_stiite\ {B. H. B., 2® sér., t. III, n° 7, pp. 596-611; 9 esp. nouv. de Plagiochild). — Voir n° 873 bis. Algues. 1094 Bentivoglio (Tito) : La Galaxaura adriatica Zanard. a Tarante e la sua area di distribuzione nel Méditerranée {N. N., sér. XIV, pp. 109-112J. 1095 Collins (F. S.): Notes on Algae. V {Rh., \o\. 5, no 56, pp. 204-212). 1096 Hinze (G.) : Thiophysa volutans, ein neues Schwefelbakterium {B. d. b. G., t. XXI, fasc. 6, pp. 309-316, i pi.). 1097 Lemmermann (E.) : Brandenburg-ische Algen {Hdw., t. XLII, fasc. 4, Suppl., pp. (i68)-(i69)). — LXïXIX 1098 Mazza (Angelo) : Ag-giunte alla flora marina del Golfo di Napoli (N. N., sér. XIV, pp. 97-105). 1099 Mazza (Angelo) : Un nuovo Nitophyllum {N. N., série XIV, pp. 106-108). 1100 Murray (George) : Notes on Atlantic Diatomacese (/. (t/^., Vol. XLI, n° 488, pp. 275-277 ; I esp. nouv. de Nitsschia). iioo a Schmildle (W.). — Voir n^ 987. L'auteur décrit deux genres nouveaux, P/ancioncma et Diciyosphas- riopsis, chacun avec une espèce. iioo b Schrader (Hermann F.). — Voir n" 988. iioi Skinner (S. A.): Observations on the tide pool végétation of Port Renfrew (vl/. b. S., 3« sér., II'^ fasc, pp. 145-155). iioi a Wildeman (Em. de). — Voir n«"* io68 et io-/-j c. Lichens. 1102 Fink (Bruce) : Contributions to a knowledge of the Lichens ot Minnesota. VII. Lichens of the Northern Boundary {Af. b. S., 3^ sér., 11"^ fasc, pp. 167-236). 1102 bis Olivier (H.) : Exposé systématique et description des Lichens de rOuest et du Nord-Ouest de la France [sitiie'] [B. A. G. b., 12^ ann., n° 164, pp. 321-337 ; n'^^ 165-166, pp. 369-408. — Voir viP 628 bis. 1102 a Schinz (Hans) und Henri Junod. — Voir n'^^ 1061 et 1077 ^• 1103 Zahlbruckner (Alexander) : Die Parmelia ryssolea der pannonischen Flora (il/, b. L., W ann., n*^ 6, pp. 169-175, i pi.), 1 103 bis Zahlbruckner (A.) : Vorârbeiten zu einer Flechtenflora Dalmatiens [fin] {Oe. Z., LUI" ann., n° 7, pp. 285-289; n" 8, pp. 332-336; 3 esp. nouv.). — Voir n° 880 bis. Les espèces nouvelles comprennent : i Ratnalina, i Blastenia et I Physcia. Champignons. 1104 Barbier (Maurice) : Liste annotée d'Hyménomycètes des environs de Dijon [3° partie] {B. S. m. F., t. XIX, fasc. 3, pp. 272-290). 1105 Boudier (E.) : Note sur quelques Ascomycètes nouveau.x; du Jura {B. S. m. F., t. XIX, 3<^ fasc, pp. 193-199, i pi. ; 5 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : i Morchella, i Tricharia, I Ascophaitus, T Sclerotinia et i Isaria. 1106 Brevière (Louis) : Contribution à la flore mycologique de TAuverg-ne {B. A. G. b., 12" ann , n'^ 164, pp. 337-352; n° 165-166, pp. 409-421). 1107 Bubàk (Fr.) : Zwei neue Uredineen von Mercurialis annua aus Mon- tcneg-ro {B. d. b. G., t. XXI, fasc 5, pp. 270-275). Les deux espèces en question sont un Caso»ia et un yEcidium. — xc — 1108 Butters (Fred K.) : A Minnesota species of Tuber {B. G., Vol. XXXV, n° 6, pp. 427-431, 3 fig-. dans le texte; i esp. nouv.). 1108 a Costantin et Lucet. — Voir n'> 992. 1109 Diedicke (H.) : vSphaerioideen aus Thûring-en (Hdzu., t. XLII, fasc. 4, Suppl., pp. (i65)-(i67) ; 5 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : 3 Phyllosticta, i Ascochyta et I Septoyia. 11 10 Dietel (P.) : Bemerkung-en ûber einige nordamerikanische Uredineen {Hdw., t. XLII, fasc. 4, Suppl., pp. (i79)-(i8i), i fig-. dans le texte; I esp. nouv. de Pkragmidium) . un Dietel (P.) : Uredineai japonicae. IV^ {B. /., t. XXXII, fasc. 4, pp. 624-632 ; 15 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : i Uroiiiyces, 1 Puccinia, I Pkragmidium, i Chrysomyxa, i Uredinopsis , i Pucciiiiasirum, 6 uEcidium, i Rœsfelia, 2 Uredo. II 12 Hennings (P.): Einige deutsche Dung bewohnende Ascomyceten {Hdw., t. XLII, fasc. 4, pp. (i8i)-(i85), 2 fig. dans le texte; i esp. nouv. de Boudiera). Il 13 Hennings (P.) : Zwei neue, Frûchte bewohnende Uredineen {Hdw., t. XLII, fasc. 4, Suppl., pp. (i88)-(i89)). 1114 Hôhnel (Franz v.) : Mykologische Irrtumsquellen {Hdw., t. XLII, fasc. 4, vSuppl., pp. (i85)-(i88); i Charonectria et i Diplodina nouv.). 1115 Hôhnel (Franz v.) : Ueber einige Ramularien auf Doldengewâchsen {Hdw., t. XLII, fasc. 4, Suppl., pp. (i76)-(i78); 2 esp. nouv.). 1115 a Ikeno (S.). — Voir n» 994. 11 16 Magnus (Paul): J. Bornmûller, Iter Anatolicum tertium 189g. Fungi {B. H. B., 2® sér., t. III, n° 7, pp. 573-587, 2 pi. ; 4 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : i Ustilago, i Tilletia, i Puccinia et I Pyrenophora. 1117 Mangin (L.) et P. Viala : Sur un nouveau groupe de Champignons, les Bornétinées, et sur le Bornetia Corium de la Phthiriose de la Vigne (C. R., t. CXXXVI, n» 26, pp. 1699-1701). 11 18 Maublanc (A.) : Sur quelques espèces nouvelles de Champignons infé- rieurs {B. S. m. F., t. XIX, 3° fasc, pp. 291-296, 2 pi. ; 17 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : i Meliola, 3 Pleospora, i Hypo- crea, 2 Phyllosticta, i Coniothyrium, 1 Ascochyta, \ Stagonospora, I Diplodia, i Botryodiplodia, i Hendersofiia, 1 Canmrosporiuni, I Oospora, I Acladium, i Nomuraea nov. gen. 1119 Patouillard (N.) : Additions au Catalogue des Champignons de la Tunisie {B. S. m. F., t. XIX, fasc. 3, pp. 245-261 ; 9 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : i Coprimts, i Phelloriiia, I Uredo, i Phyllachora, i Phyllosticta, i Phoma, i Septoria et 2 Cer- cospora. — XCI — 11 19 ils Poirault (J.) : Liste des Champignons supérieurs observés jusqu'à ce jour dans la Vienne [suite] (B. A. G. b., 12" ann., n° 165-166, pp. 457-464). — Voir n° 632 bis. 1120 Rehm (H.) : Ascomyceten-Studien. I [Hdw., t. XLII, fasc. 4, Suppl., PP- (i72)-(i76) ; 9 esp- nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : 3 Gloniclla, i Gloniopsis, i Try- blidaria, i Agyrium, i Lac/niella, i Nectria, i Didymospkxria. 1121 Smith (Annie Lorrain): New or critical Microfung-i (/. ^p/^Ç., Vol. XLI, n° 488, pp. 257-260, I pi. ; I genre nouv. et 3 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent: i Ampullaria gen. nov., i Bra- ckycladium et i Œdocepkaluni. 1122 Smith (Worthington G.): Sphasrobolus dentatus^ . G. Sm. (/. of B,, Vol. XLI, no 488, pp. 279-280). 1123 Webster (H.) : A beautiful Pluteolus {Rk., Vol. 5, n» 56, pp. 197-199). Nomenclature. 1124 Kindberg (N. Conr.) : Bemerkungen ûber den Namen der Laubmoos- Gattung Thamnitim {Hdw., t. XLII, fasc. 4, Suppl., pp. (i69)-(i7i)). 1125 Noll (F.): Vorschlag zu einer praklischen Erweiterung der botanis- chen Nomenclatur (5. B. C, t. XIV, fasc. 3, pp. 374-380). Paléontologie. 1126 Bureau (Ed.) : Sur une collection de végétaux fossiles des Etats-Unis {B. M., 1903, no 5, pp. 250-251). 1127 Knoll (F.) : Zwei tertiâre Potamogeton-hvt&n aus der Section Hete- rophylli Koch. {Oe. Z., LIII« ann., n° 7, pp. 270-275, i pi.). 11 28 Renault (B.) : Curieux exemple de germination de spore de Lepido- dendron [B. M., 1903, no 5, pp. 255-256, i fig. dans le texte). Pathologie et tératologie végétales. 1129 Delacroix (G.) : Sur quelques processus de gommification (C. R., t. CXXXVII, n° 4, pp. 278-279). 1130 Kùster (Ernst) : Cecidiologische Notizen {FL, t. 92, fasc. III, pp. 380-395, 4 fig. dans le texte). 1130 a Mangin (L.) et P. Viala. — Voir n° 995. 1130 b Salmon (E. S.). — Voir n° 1000. 1130 c Stàger (Rob.). — Voir n° looi. 1131 Stewart (F. C.) and H. A. Harding : Combating the Black Rot of Cabbage by the removal of affected leaves {N. Y. A. E. S., Bull, no 232, pp. 43-65, 2 pi.). — XCII — Technique. 1132 Nadson (G.) : Appareil pour la démonstration de la fermentation alcoolique {B.J. P., t. III, fasc. \, pp. 131-132, i fig. dans le texte; en russe, avec résumé français). Botanique économique. 1133 Collins (G. N.) : The Mang-oin Porto Rico [U. S. D. A., Bur. of plant industry, Bullet. n" 28, 38 pag., 15 pi.). 1134 Cook (0. F.) and G. N. Collins: Economie plants of Porto Rico {^U. S. H., Vol. VIII, fasc. 2, pp. 57-269, pi. XIII-LX et 2 fig". dans le texte). 1135 Dufour et Dassonville : Etude sur les caractères propres à distinguer les diverses variétés de \Aveiia saliva {R. g. B., t. XV, n° 175, pp. 289-309, 3 fig. dans le texte). 1 136 Jumelle (Henri): Le Cryptosiegia inadagascariensis, Asclépiadée textile (C. R., t. CXXXVI, n° 26, pp. 1697-1699). 1137 Murr (J.) : Zur Gartenflora Tirols (D. b. M., XXP ann., n^ 4, pp. 49-51 \_a suivre']). Sujets divers. 1138 Bois (D.) : Voyage en Indo-Chine et à Java {B. M., 1903, n° 5, PP- 251-255). 1138 iis Ducomet : La Botanique populaire dans FAlbret [j'/«V^] (B.A.G.b., 12*= ann., n^ 164, pp. 307-310). — Voir n" 522. 1139 Gâyer (Gyula : Novenynevek tûl a Dunân [M. b. L., 11^ ann,, n° 7, pp. 217-220). 1140 Mansion (Arth.) : L'état des études bryologiques de Belgique et le rôle de la section bryologique belge [B. S. B. B., t. XLI, fasc. 2, pp. 80-99). 1141 Moulton (Dora H.): Meeting of the Josselyn Society {Rh.yNoX. 5, n""' 56, pp. 202-204). 1142 Paque (E.): Note sur quelques observations botaniques faites au parc de W'eillen [près Dinant] {B. S. B. B., t. XLI, fasc. 2, pp. 55-57). 11 43 Phelps (Orra Parker) : An hour in a Connecticut swamp {Rh., Vol. 5, n" 56, pp. 196-197). 1144 Schneider (Albert): Outline of the history of Leguminous root nodules and Rhizobia with titles of liteiature concerning the fixation offree nitrogen by plants. III [M. b. S., 3^ sér., IP fasc, pp. 133-139). 1145 Went iF. A. F. C.) : A new botanical research Laboratory in the Tropics {B. J., Vol. XXXV, n° 6, pp. 432-433). Paris.— J. Mcrsch, imp., ^his, av.de Chàtillon. lOURNAL DE BOTANIQUE 17» année. — Octobre-Novembre 1903. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE N»" lo-ii. Biographie, Bibliographie, Histoire de la Botanique. 1145 Arcangeli (G.) : Poche parole dedicate alla memoria del Marchese Enrico Cittadella {B, S. b. i., 1903, n° 5-6, pp. 153-154). 1146 Britten (James) and G. S. Boulger : Biographical Index of British and Irish Botanists [Second Supplément] (/. of B., Vol. XLl, n° 490, pp. 343-346 \à suivre]). 1147 Collins (F. S.) : Isaac Holden {RA., Vol. 5, n» 57, pp. 219-220). 1148 Flatt (Kâroly) : Clusius Pannoniai nôvény-histôriâjânak eltérô példâ- nyai [Die abweichenden Exemplare der Clusius'schen pannonischen Pflanzenhistorie] {M. b. L., W? ann., n» 8, pp. 249-255). 1148 bis Garry (F. N. A.) : Notes on the drawings for c English Botany > [suiie] (/. vf B., Vol. XLl, n"^ 489 et 490, Suppl., pp. 81- 1 12 \_à suivre]). — Voir n° 936 bis. 1149 Nicotra (L.) : L'Erbario di G. Seguenza (B. S. b. i., 1903, n° 5-6, pp. 189-191). 1150 Williams (Frédéric N.) : The Botany of Siam (/. of B., Vol. XLl, no 489, pp. 306-309). Biologie, morphologie et physiologie générales. 1151 Asô (K.) : Which compound in certain plant-juices can liberate iodine from potassium iodid? {B. B. C, t. XV, fasc. i, pp. 208-214). 1152 Bail (Oscar Melville) : Der Einfluss von Zug- auf die Ausbildung- von Festig-un^sg-ewebe (/. .w B., t. XXXIX, fasc. 2, pp. 305-341, 3 pi.). 1153 Bargagli-Petrucci (G.) : Alcuni movimenti gcotropici anorraali spiegati con l'aiuto délia statolithentheorie {N. G., nouv. sér.. Vol. X, fasc. III, pp. 398-405, 3 fig. dans le texte). 1154 Fiori (Adriano) : Alcune parole in riposta al Dott. Gino Pollacci {B. S b. t., 1903, n-^ 5-6, pp. 158-160). 1155 Gilbert (Edward G.) : A Note on hybrids (/. ofB., Vol. XLl, n» 490. PP- 34«-35o)- 1156 Griffon (Ed.) : Recherches sur la transpiration des feuilles vertes dont on éclaire soit la face supérieure, soit la face inférieure (C. R. t. CXXXVII, n°i4,pp. 529-532). OCTOBRE-NOVEMBRE I9O3. I — XCIV 1 157 Hérissey (Henri) : Recherches chimiques et physiolog-iques sur la diges- tion des mannanes et des g-alactanes, par la séminase, chez les végétaux {R. g. B., t. XV, qos 176 et 177, pp. 345-368 et 369-392 \à suivre]). 1157 Kretzschmar (Paul) : Ucber Entstehung und Ausbreitung der Plasma- strômung in Folge von Wundreiz (/. w. B., t. XXXIX, fasc. 2, pp. 273-304). 1158 Kûster (E.) : Beobachtungen ûber Regenerationserscheinungen an Pflanzen. II {B. B. C, t. XV, fasc. 2, pp. 421-426). — Voir n° 948. 115g Lawson (Anstruther A.) : Studics in spindle formation {B. G., Vol. XXXVI, n« 2, pp. 81-100, 2 pi.). 1160 Loew (Oskar) : Unter welchen Bedingungen wirken Magnesiumsalze schâdHch auf Pflanzen? {FI., t. 92, fasc. IV, pp. 489-494). 1161 Macchiati (Luigi) : Nuovi fatti a confernia délia fotosintesi fuori deir organismo (B. S. b. t., 1903, no 5-6, pp. 196-198). 1162 Macchiati (L.) : Seconda replica ail Dott. Gino PoUacci « SuUa foto- sintesi fuori deir organismo e del suo primo prodotto » (B. S. b. t., 1903, n" 5-6, pp. 198-200). 1163 MacDougal (Daniel Trembly) : Some corrélations of leavcs {B. T. C, Vol. 30, no 9, pp. 503-512, 2 fig. dans le texte). 1164 Nabokich (A. J.) : Ueber anaëroben Stoffvi^echsel von Samen in Sal- peterlôsungen {B. d.b. G.,X.. XXI, fasc. 7, pp. 398-403). 1165 Pantanelli (Enrico) : Abhangigkeit der Sauerstoffausscheidung belich- teter Pflanzen von âusseren Bedingungen (/. w. B., t. XXXIX, fasc. 2, pp. 167-228, 9 fig. dans le texte et 2 pi.). 1166 Pantanelli (Enrico) : Sulla dipendenza da condizioni esterne deir emis- sione di ossigeno da plante verdi illuminate [B. S. b. t., 1903, n° 4, pp. 122-133). 1167 Pollacci (Gino) : Poche parole al Prof. Macchiati a proposito délie sue esperienze intorno alla fotosintesi fuori deirorganismo e sul suo primo produtto {B. S. b. t., 1903, n» 5-6, pp. 172-177). 1168 Reinke (J.) : Die zur Ernâhrung der Meeres-Organismen disponiblen Quellen an Stickstoff {B. d. b. G., t. XXI, fasc. 7, pp. 371-380). 1169 Ricca (Ubaldo) : Un nuovo tipo di cirri {Mlp., Vol. XVII, fasc. IX, pp. 424-428). 1170 Tischler (G.) : Ueber Embryosack-Obliteration bei Bastardpflanzen {B. B. C, t. XV, fasc. 2, pp. 408-420, I pi.). 1171 True (Rodney H.) and William J. Gies : On the physiological action of some of the heavy metals in mixed solutions {B. T. C, Vol. 30, n° 7) PP- 390-402). 1172 Weevers i,Th.) : Die physiologische Bedeutung einiger Glykoside (/. w. B., t. XXXIX, fasc. 2, pp. 229-272). xcv — Biologie, morphologie et physiolog-ie spéciales. Phanérogames. 11 73 Arechavaleta (J.) : Citharexylon barbinerve Cham. y vSchecht.; ten- deiicia hacia la uaisexualidad de sus flores {A. M. M., t. V, pp. 149-152, I pi.). 11 74 Auer (Karl) : Ueber die Bastfasern der Moraceen {Oe. Z,, LUI* aan., no q, pp. 353-356, 2 fig. dans le texte). 11 75 Bernard (Noël) : La germination des Orchidées (C. R., t. CXXXVII, no 12, pp. 483-485). 11 76 Bonnier (Gaston) : Influence de l'eau sur la structure des racines aériennes d'Orchidées (C R., t. CXXXVII, n" 14, pp. 505-510, 3 fig-. dans le texte). 1177 Brundin (J. A. Z.) : Rhizombildning- pâ stâng-eln hos Anémone nemo- rosa L. {B. N., 1903, fasc. 5, pp. 233-236, i fig. dans le texte). 1178 Campbell (Douglas Houghton) : Studies on the Araceat. The embryo- sac and embryo of Aglaoïiema and Spathicarpa {A. 0/ B., Vol. XVII, n° LXVIII, pp. 665-687, 3 pi.). 1178 bis Coker (W. C.) : Ou the gametophytes and embryo of Taxodiutn [fin] {B. G., Vol. XXXVI, n" 2, pp. 1 14-140). — Voir n" 964. 1179 Cook (Mel. T.) : Polyembryony in Ginkgo {B. G., Vol. XXXVI, n^ 2, p. 142). 1180 Figdor (W.) : Ueber Regreneration bei Motiophyllœa HorsfieldiiR. Br. {Oe. Z., t. LUI, n" 10, pp. 393-396, I fig-. dans le texte). 1181 Frye (Théodore C.) : The embryo sac of Casuarina siricta [B. G., Vol. XXXVI, n» 2, pp. 101-113, I pi.). 1182 Herzog (Theodor) : Anatomisch-systematische Untersuchung- des Blat- tes der Rhamneen aus den Triben : Ventilagineen, Zizypheen und Rhamneen {B. B. C, t. XV, fasc. i, pp. 95-207). 1183 Jurie (A.) : Variation morphologique des feuilles de Vigne à la suite du greffage {C. R., t. CXXXVII, n^ 13, pp. 500-502). 1184 Laurent (Marcellin) : Sur la formation de l'œuf et la multiplication d'une antipode chez les Joncées (C. R., t. CXXXVII, n''i3, pp. 499-500). 11S5 Laurent (Marcellin) : Sur le développement de l'embryon des Joncées (C. R., t. CXXXVII, no ,4, pp. 532-533). 1186 Lotsy (J. P.) : Parthenogenesis bei Gnetum Ula Brogn. {FL, t. 92, fasc. IV, pp. 398-404, 3 fig. dans le texte et i pi.). 1187 Metz (August) : Anatomie der Laubblâtter der Celastrineen mit besonderer Berûcksichtigung des Vorkommens von Kautschuk {B. B. C, t. XV, fasc. 2, pp. 309-386). OCTOBRE-NOVEMBRE I9O3. l* — XCVI — 1188 Molisch (Hans) : Das Hervorspring-en von Wassertropfen aus der Blattspitze von Coîocasia nymphaefolia Kth. [Caladium nymphsfolium Hort.] (5. d. b. G., t. XXI, fasc. 7, pp. 381-390, i pi.). 1189 Nicolosi-Roncati (F.) : La formazione deir endosperma nell' Anona Cherimolia [B. S. b. t., 1903, n° 4, pp. 115-117). 1190 Olufsen (Lauritz) : Untersuchungen ûber Wundperidermbildung^ an KartoffelknoUen [B. B. C, t. XV, fasc. 2, pp. 269-308, 5 fig. dans le texte). 1191 Patané (Leonardo) : Dell' evoluzione dei frutti nelle Sinanteree etero- carpiche [Mlp., Vol. XVII, fasc. IX, pp. 389-411). 1192 Reinôhl (Friedrich) : Die Variation im Andrôceum der Stellaria média Cyr. {B. Z., 61® ann., P part., fasc. VIII-IX, pp. 159-200, 3 pi.), 1193 Rennert (Rosina J.) : The phj^llodes of O xy polis filiformis, a swamp xerophyte {B. T. C, Vol. 30, n° 7, pp. 403-411, 3 fig-. dans le texte). 1194 Schulz (A.) : Ueber die Verteilung- der Geschlechter bei einigen einheimischen Phanerog-amen {B. d. b. G., t. XXI, fasc. 7, pp. 403-412). 1195 Scott (Rina) : On the movements of the flowers of Sparmannia a/ricana, and their démonstration by means of the kinematograph {A. o/B., Vol. XVII, n" LXVIII, pp. 761-777, 3 pi.). 1196 Velenovsky (J.) : Zur Deutung^ der Phyllokladien der Asparagecn {B. B. C, t. XV, fasc. 2, pp. 257-268, I pi.). 1197 Vogler (Paul) : Die Variabilitât von Paris qicadrifolia L. in der Umgebung- von St. Gallen {FI., t. 92, fasc. IV, pp. 483-489). 1198 Wâchter (W.) : Zur Kenntniss der richtenden Wirkung- des Lichtes auf Koniferennadeln {B. d. b. G., t. XXI, fasc. 7, pp. 390-394, 2 fig-. dans le texte). 1199 Wigglesworth (Grâce) : The cotylédons of Gingko biloba and Cycas revoluta {A. o/B., Vol. XVII, n^ LXVIII, pp. 789-791, i fig-. dans le texte). Cryptogames vasculaires. 1200 Barsali (E.) : Nota sul Polypodium vulgare L. {B. S. b. i., 1903, n° 4, pp. 119-121). 1201 Gwynne-Vaughan (D. T.) : Observations on the anatomy of solenoste- lic Ferns. II {A. o/B., Vol. XVII, n" LXVIII, pp. 689-742, 3 pi). 1202 Lyon (Florence M.) : Two megasporang-ia in Selaginella [B. G., Vol. XXXVI, 11° 4, p. 308, I fig. dans le texte). MUSCINÉES. 1203 Bliss (Mary C.) : The occurrence of two venters in the archegonium of Polytrichurn juniperinum (B. G., Vol. XXXVI, n° 2, pp. 141-142, I fig. dans le texte). — XCVII — 1204 Coker (W. C.) : Selected Notes. II. Liverworts {B. G., Vol. XXXVI, 11° 3, pp. 225-230, 5 fig-. dans le texte). 1205 Davis (Bradiey M.) : Tillctia in the capsule of Bryophytes {B. G., Vol. XXXVI, n" 4, pp. 306-307). 1206 Garjeanne (Anton J. M.) : Die Olkorper der Jungermanniales {FI., t. 92, fasc. IV, pp. 457-482, 18 %. dans le texte). X- 1207 Ikeno (S.) : Beitrâg-e zur Kenntniss der pflanzlichen Spermatog-enese : Die Spermatog-enese von Marchantia polymorpha [B. B. C, t. XV, fasc. I, pp. 65-88, I fig. dans le texte et i pi.). 1208 Lohmann (C. E. Julius) : Beitrag zur Chemie und Biologie der Leber- moose {B. B. C, t. XV, fasc. 2, pp. 215-256). 1209 Porsild (Morten P.) : Zur Entwicklungsgeschichte der Gattung Riella {FI., t. 92, fasc. IV, pp. 431-456, 8 fig. dans le texte). Algues. 1210 Brand (F.) : Morphologisch-physiologische Betrachtungen ûber Cya- nophyceen {B. B. C, t. XV, fasc. i, pp. 31-64, i pi.), 121 1 Hinze (G.) : Ueber Schwefeltropfen im Innern von Oscillarien (B. d. b. G., t. XXI, fasc. 7, pp. 394-398, 2 fig. dans le texte). 1212 Karsten (G.) : Zur Frage der Auxosporentypen {B. Z., 6i<^ ann., II« part., n° 20, pp. 305-311). 1213 Pétri (L.) : Di un nuovo Bacillo capsulato e del sig-nificato biologico délie capsule {N. G., nouv. sér., t. X, fasc. III, pp. 372-395, i fig. dans le texte et r pi.). Lichens. 1214 Fink (Bruce) : Some common types of Lichen formations {B. T. C, Vol. 30, n° 7, pp. 412-418). Champignons. 12 15 Boulanger (Emile) : Germination de l'ascospore de la Truffe (in-4, 20 pag., 2 pi.). 12 16 Boulanger (Emile) : Les mycélium truffiers blancs (in-4, 23 pag., 3 pi.). 1217 Dangeard (P. A.) : Sur le genre Ascodesmis (C. R., t. CXXXVII, n'^ 14, PP- 528-529). 12 17 a Davis (Bradiey M.). — Voir n° 1205. 1218 Fritsch (F. E.) : Two Fungi parasitic on species of Tolypothrix \Res- ù'cu/arianodosa Dsing. and R. Boodlei n.. sp.] (^4. of B.,Nq\. XVII, n° LXVlII, pp. 649-664, I p].). 12 19 Hennings (P.) : Ueber die an Bâumen waschsenden heimischen Agari- cineen {Hdw., t. XLII, n" 5, Suppl., pp. (233)-(24o)). XCVIII 1220 Hennings (P.) : Ueber die in Gebâuden auftretenden wichtijjsten holzbewohnenden Schwâmme {Hdw., t. XLII, n» 5, pp. 178-191; 1 esp. nouv. de Coniotkyrium). 122 1 Laurent (Emile) : Sur la production de glycog-ène chez les Champi- g-nons cultives dans des solutions sucrées peu conccentrées [C. R., t. CXXXVII, no 10, pp. 451-453). 1222 Pétri (L.) : La formazione délie spore in Naucoria nana n. sp. {N. G., nouv. sér., t. X, fasc. III, pp. 357-371, i pi-)- 1223 Pinoy : Nécessité d'une symbiose microbienne pour obtenir la culture des Myxomycètes (C. R., t. CXXXVII, n° 15, pp. 580-581). 1224 Rostowzew (S. J.) : Beitrâg-e zur Kenntnis der Peronosporeen {FI., t. 92, fasc. IV, pp. 404-430, I fig-. dans le texte et 3 pi.). 1225 Ruhland (W.) : Studien ûber die Befruchtung der Albugo Lepigoni und einiger Peronosporeen (/. w. B., t. XXXIX, fasc. 2, pp. 135-166, 2 pi.). 1226 Voss (W.) : Ueber Schnallen und Fusionen bei den Urcdineen {B. d. b. G., t. XXI, fasc. 7, pp. 366-371, I pi.). Systématique, Géographie botanique, Flores, Comptes rendus d'herborisations et de voyages. Ouvrages généraux. 1227 Costa (Abbé H.) : Flore descriptive et illustrée de la France, de la Corse et des contrées limitrophes [sui'ie] (T. II, fasc. 5, pp. 449-627, fig. 2230-2649). — Voir n° 785. Ce fascicule, qui complète le tome II, comprend la fin des Composées, les Ambrosiacées, Lobéliacées, Campanulacées, Vacciniées, Ericinées, Lentibulariées, Primulacées, Styracées, Oléacées, Apocynées, Asclépiadées, Gentianées, Polémoniacées, Convolvulacées, Ramondiacées, Borraginées et Solanées. 1228 Engler (A.) : Das Pflanzenreich [suiie]. XVI, Fr. Buchenau, Scheuch- zeriaceae, Alismataceae , Butomaceae (98 pag-., 33 fig.). — XVII, E. Koehne, Lythracese (326 pag., 59 fig.). Phanérogames. 1229 Adlerz (E.) : Anteckningar till Ifzeracium-ûora.a i Narke {B. N., 1903, fasc. 4, pp. 145-192; fasc. 5, pp. 201-217, 12 pi.). 1230 Arechavaleta (J.) : Contribuciôn al conocimiento de la vegetaciôn del Uruguay [A. M. M., t. V, pp. 61-86, 7 pi.; 8 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent 2 Echinodorus, i Siipa et 5 Aristida. 12^0 bis Baker (Edmund G.) : The Indigoferas of tropical Africa ifiii] (/. of. B., Vol. XLI, n° 490, pp. 323-334, 2 esp. nouv.). — Voir n" 1007 bis. — XCIX 123 1 Beauverd (Gustave) : Notes floristiques sur les Alpes d'Annecy {B. H. B., 2« sér., t. III, n° 10, pp. 94.2-952). 1232 Becker (Wilh.) : Ueber den Formenkreis der Viola luîea Huds J. /. {B. H. B., 2" sér., t. III, n^ 10, pp. 889-891). 1233 Becker (Wilh.) : Viola diversifolia [DC. pr. var. V. Cenisias\ W. Becker (5. H. B., 2« sér., t. III, n° 10, pp. 892-893). 1234 Béguinot (Auguste) : Studi e ricerche sulla flora dei colli Eug-anei {B. S. b. i., 1903, n° 5-6, pp. 160-172 et 212-224). 1235 Bennett (Arthur) : East Sussex plants (/. of B., Vol. XLI, no 496, P- 350)- 1236 Benz (R.) : Viola Zahnii Benz [F. alpesiris (DC.) W\\.\x .Y^arvensis Murr.] {Oe. Z., LUI" ann., n» 9, p. 376). 1237 Boissieu (H. de) : Les Ombellifères de Chine d'après les collections du Muséum d'Histoire naturelle de Paris {B. H. B., 2^ sér., t. III, n° 10, pp. 837-856; 18 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : 2 Notopterygium gcn. nov., I Pimpinella, i Seseli, 2 Li^usticunt, 2 Selinuni, i Pleur ospermunt, 3 Angelica, i Peucedanum et 5 Heracleum. 1238 Bonati : Note sur quelques espèces du g-enre Pedicularis récoltées au Japon par le R. P. Faurie {B. A. G. b., 12» ann., n» 167-168, p. 517- 520 \à suivre]; 1 esp. nouv.). 123g Borbàs (V. v.) : Az Œnothera hazânkban [in Hung'aria] {M. b. L., II" ann., n^ 8, pp. 243-248, i fig. dans le texte). 1240 Brundin (J. A. Z.) : Om fôrekomsten of Mœhringia lateriflora L. och Cassandra calyculata (L.) Don. i Sverige {B. N., 1903, fasc. 5, pp. 236-238). 1240 bis Chevalier (Abbé L.) : Deuxième Note sur la flore du Sahara \fin\ {B. H. B., 2« sér., t. III, n° 9, pp. 757-779; 7 esp. nouv.). — Voir n° 1013. Les espèces nouvelles comprennent : i Heliantkemutn, i Frankenia, I Deverra, i Anvillêea, i Atractylis, i Atriplex et i Suasda. 1240 ter Chodat (R.) et E. Hassler : Plantae Hasslerianae [suile] (B. H. B., 2^ sér., t. III, n» 9, pp. 780-811 ; n° 10, pp. 906-941 \_a suivre\\ 14 esp. nouv.). — Voir n° 1013 bis. Les espèces nouvelles comprennent : 2 Trixis, i Polycarpsea, i Physo- stemon, i Serjania, i Cardiospermunt, 2 Jussieua, i Mayepea, i Meno- dora, 3 Spigelia, i Ceratosanthes. 1241 Colozza (A.) : Sulle Bruniacese degli Erbari florentini {N. G., nouv. sér., t. X, fasc. III, pp. 396-397; 2 esp. nouv. [i Berselia et i Staavia]). 1242 Costa (Abbé H.) : Herborisations autour de la ville d'Ajaccio, les 21, 23 et 24 mai 1901 [B. S. b. F., 4" sér., t. I, pp. CIII-CVII). 1243 Coste (Abbé H.) : Herborisations de M. Pabbé Soulié en Corse, du 21 juillet au 10 août 190 1 {_B. S. b. F., 4" sér., t. I, pp. CXVI-CXXIV). — c 1244 Coste (Abbé H.) : Plantes récoltées au port de Sag-one, le 26 mai igoi. — Plantes récoltées aux environs de Vico, les 26 et 27 mai. — Plantes récoltées le 27 mai, dans la forêt d'Aïtone et entre Aïtone et Vico. — Plantes récoltées le 28 mai, à Tembouchure du Liamone et entre Sagone et Ajaccio (B. S. b. F., 4« sér., t. I, pp. CXIII-CXVI). 1245 Coste (Abbé H.) : Rapport sur l'herborisation du 22 mai 1901, à la montag-ne de Pozzo di Borg-o {B. S. b. F., 4e sér., 1. 1, pp. CVIII-CXIII). 1246 Daveau (J.) : Géographie botanique du Portugal. II. La flore des plaines et collines voisines du littoral [B. S. Br., t. XIX, pp. 3-140). 1247 Delmas (J. P.) et Alfred Reynier : Note sur V Eupkorbia tenuifolia Lmk [B. A. G. b., i2« ann., no 167-168, pp. 473-477). 1248 Druce (G. Claridge) : Campanula persicifolia L, in Britain (/. 0/ B., Vol. XLI, n" 489, pp. 289-290). 1249 Druce (G. Claridge) : Valeriana Discoridis Sibth. et Sm. in Corfu (/. of B., Vol. XLI, n° 490, p. 350). — Arabis verna R. Br. in Sicily {Ibid., p. 351). 1250 Eames (Edwin H.) : The Dentarias of Connecticut {Rh., Vol. 5, n° 57, pp. 213-219; I esp. nouv.). 125 1 Eastwood (Alice) : New species of Western plants {B. T. C, Vol. 30, n° 9, pp. 483-502, I fig. dans le texte). L'auteur décrit i Zygadeiius, i Allium, i Fritillaria, i Iris, i Chori- zaîithe, I Spraguea, i Silène, 2 EschschoUzia, i Arabis, i Cleomella, I Wislisenia, i Lathyrus , i Clarkia, 3 Scutellaria, i Fraximis , i Convol- vuliis, I Sphacele, i Monardella, i Lappula, 4 Syniphoricarpus, I Ecliinocystis, i Nemacladus, i Agoseris, i Crépis. 1252 Erikson (Johan) : Nâgra hybrider och andra anmârkningsvârda for- mer frân ustra Skâne {B. N., 1903, fasc. 5, pp. 239-246). 1253 Fernald (M. L.) : A new Kobresia in the Aroostook Vallay {Rh., Vol. 5, n° 58, pp. 247-251). 1254 Fernald (M. L.) : Arabis Drmnmondi and its eastern relatives {Rh., Vol. 5, n° 57, pp. 225-231). 1255 Fleischer (Bohumil) : Kritische Bemerkungen ûber Cardmis sepinco- lus Haussknecht {Oe. Z., t. LUI, no 10, pp. 420-422). 1256 Foucaud (J.) : Lettre sur \ Œnanthe peucedanifolia {R. B. s., i""^ ann., n°9, pp. 141-143). 1257 Freyn (J.) : Plantae ex Asia Media [sziiU] (B. H. B., 2« sér., t. III, n° 10, pp. 857-872 \a suivre'^). — Voir n" 1024. Les espèces nouvelles comprennent: i Gypsophilact'^Acanthophyllunt. 1258 Fritsch (K.) : Floritische Notizen {Oe. Z., t. LUI, n" 10, pp. 405-406). 1259 Gandoger : Protéacées de l'Afrique australe \fin\ {B. S. b. F., \^ sér., t. I, pp. XCVII-C). — CI 1260 Garjeanne (Anton J.) : Ueber die Verbreitung^ von Wolffia arrhisa Wimm. {D.b. M., XXP ann., n" 5-6, pp. 75-76). 1261 Goiran (Agostino) : Le Rose del Veronese {B. S. b. t., 1903, pp. 96-103). 126 1 bis Handel-Mazzetti (Heinrich v.) : Beitrag^ zur Gefâsspflanzenflora von Tirol [suite] {Oe. Z., t. LUI, n^^ 9 et 10, pp. 359-365 et 413-420 \à suivre\). — Voir n° 1033. 1261 ter Hayek (August v.) : Beitrag-e zur Flora von Steiermark [suite] {Oe. Z., t. LUI, n°^ g et 10, pp. 366-370 et 406-413 [à suivre'^. — Voir n° 1035 bis. 1262 Hemsley (W. Botting) : On the genus Corynocarpus Forst., with descriptions of two new species {A. of B., Vol. XVII, n" LXVIII, pp. 743-760, 2 fig. dans le texte et i pi.; 2 esp. nouv.). 1263 Hôck (F.) : Ankômmlinge in der Pflanzenwelt Mitteleuropas wâhrend der letzten halben Jahrhunderts. VIII. Nachtrâge zu frûheren Teilen {B. B. C, t. XV, fasc. 2, pp. 387-407). 1264 Legré (Ludovic) : Le Rosa montana Chaix dans le département des Bouches-du-Rhône i^Rev. hortic. des Bouches-du-Rhône, 49^ ann., n** 590> PP- 128-132). 1264 bis Léveillé et Vaniot : Carex du Japon [suite] {B. A. G. b., i2« ann., n° 167-168, pp. 504-505 [à suivre]). — Voir n°9i. 1265 Levier (E.) e S. Sommier : Una erborazione a Trebisonda [B. S. b. i., 1903, n»s 4-6, pp. 14^-147)- 1266 Luisier (Alphonse) : Apontamentos sobre a flora da regiâo de Setu- bal. I. Catalogo das plantas vasculares dos arredores de Setubal e da serra d'Arrabida. II. Lista das plantas colhidas por Tournefort em Setubal e na serra d'Arrabida) B. s. Br., t. XIX, pp. 172-274). 1267 Lutz (L.) : Nouvelles additions à la flore de Corse {B. S. b. F., 4» sér,, t. I, pp. CXLVIII-CLI). 1268 Lutz (L.) : Rapports sur diverses herborisations de la Société botani- que de France au cours de la session de Corse {B. S. b. F., 4*» sér., t. I, pp. CXXIV-CXLIII). 1268 bis Magnin (Ant.) : La flore du Jura franconien [fin] (A. fi. j., 4.^ ann., n° 35-36, pp. 113-117, I carte). — Voir n° 1040 bis. 1269 Magnin (Ant.) : Les divisions de la flore jurassienne. 2, Le Jura souabe [A.fi.j., 4e ann., n° 37, pp. 125-127 [à suivre]). 1270 Magnin (Ant.) : Notes sur quelques plantes intéressantes du Jura {A. fl.J., 4« ann., n° 35-36, pp. 117-118; n° 37, pp. 130-131). 1271 Magnin (Ant.) : Nouveaux renseignements sur le Pedicularis jurana Steingr. [A. fl.j., 4* ann., n^ 35-36, p. 118). 1272 Maire (René) : Contributions à l'étude de la flore de la Corse {B. S. b. F., 4« sér., t. I, pp. CXLVI-CXLVIII). — cil 1273 Maly (K.) : Heliospertna (Silène) Retcdor/Jianum (Oe. Z., LUI* ann., n'*9> PP-357-35Q)- 1274 Marcailhou d'Aymeric (H.) et l'abbé A. Marcailhou d'Aymeric : Cata- loo-ue raisonné des plantes phanérog-ames et cryptogames indigènes du bassin de la Haute-Ariège. II (B. A. G. b., 12'= ann., n<^ 167-168, PP- 525-536 \à suivre]). 1275 Mariz (Joaquim de) : Nota acerca de um AnagalUs de Mathosinhos (5. ^. Br., t. XIX, pp. 153-155). 1276 Marshall (Rev. E. S.) : On the british forms of Rhinanthus (J. of B., Vol. XLI, no 489, pp. 291-300). 1277 Mez (Cari) : Bromeliaceae Nicarag-uenses novae (5. T. C, Vol. 30, n°8, PP- 435-437)- Description de i Caiopsis, i Tillandsia et 2 Gusmania nouveaux. 1277 bis Moore (Spencer) : Alabastradiversa. XI. Dr. Rand's Johannesburg- Asclepiadaceae (/. of B., Vol. XLI, n° 489, pp. 309-316 \a suivre']] 6 esp. nouv.). — Voirn" 590. Les espèces nouvelles comprennent i Xysmalobium, 3 SchisoglossiDii, I Asclepias et i Dichéelia. 1278 Murr (J.) : Weitere Beitrâge zur Kenntnis der Eu-Hieracien Tirols, Sùdbayerns und der osterreichischen Alpenlânder. II {Oe. Z., LIIP ann., n°^ 9 et 10, pp. 377-381 et 422-427 [à suivre^). 1279 Nash (George V.) : A preliminary enumeration of the Grasses of Porto Rico {B. T. C, Vol. 30, n° 7, pp. 369-389; 9 esp. nouv.j. Les espèces nouvelles comprennent : i Monachne ,iPaspalu}n,\ Isachne, 3 Panicum, i Heterosteca. 1280 Nash (George V.) : A revision of the family Fouquieriacese {B. T. C, Vol. 30, n° 8, pp. 449-459; 3 esp. nouv. de Foiiquieria). 1281 Neyraut (E. J.j : Une excursion botanique au Péguère, dans les Pyré- nées françaises [R. B. s., i® ann., n» 8, pp. 1 13-123, i carte). 1281 bis Nordstedt (0.) : Sandhems flora. 5, Hieracia {suite] {B. N., 1903, fasc. 5, pp. 221-227). — Voir n° 329. 1282 Palibin (J.) : Résultats botaniques du voyage à l'Océan Glacial sur le bateau brise-glace « Ermak j, pendant l'été de l'année 1901. III. Quelques données sur la flore du Spitzberg oriental (B. J. P., t. III, n° 6, pp. 171-176; en russe, avec résumé français).— Voir n° 1049. 1283 Farish (S. B.) : A sketch of the flora of southcrn California {B. G., Vol. XXXVI, n»s 3 et 4, pp. 203-222 et 259-279). 1284 Pau (Charles) : Le Callitris quadrivalvis Vent, nouveau pour la flore d'Europe [B. A. G. b., i2« ann., n° 167-168, pp. 521-522, i fig. dans le texte). 1285 Ponzo (Antonino) : La flora dei dintorni di Alcamo (B. S. b. t., 1903, n* 5-6, pp. 200-212). 1286 Preda (Agilulfo) : Materiali per una florula dclla Pal maria (yV. G., nouv. sér., t. X, fasc. III, pp. 333-355). 1286 bis Rand (R. Frank) : Wayfaring- Notes from theTranswal. 111(7. o/B., Vol.XLI, n0 490, pp. 334-330). — Voir n" 840. 1287 Reynier (Alfred): Espèce conventionoelle « Quercus mixia » {R. B. s., i« ann., 11° 8, p[). 124-129). 1288 Robinson (B. L.) : Further Notes oa the twelfth preliminary list of New England plants {Rh., Vol. 5, n° 57, pp. 235-236). 1289 Roux (N.) : Herborisations en Corse [juin 1901] [B. S. b. F., 4^ sér., t. I, pp. CXLIII-CXLV). 1290 Rouy (G.) : A propos de la lettre de M. Foucaud sur VŒnanike peu- cedanifolia {R. B. s., i* ann., n° 9, pp. 143-145). 1291 Rouy (G.): Diagnoses des plantes rares ou rarissimes de la flore euro- péenne {R. B. s., i*^ann., n°9, pp. 145-146 [à suivre]). 1292 Rouy (G.) : vSur quelques plantes de Corse [Observations et diagnoses] {R. B. s., i« ann., n° 9, pp. 131-141). 1292 bis Schinz (Hans) : Beitrâge zur Kenntnis des Afrikanischen Flora [suile] (B. H. B., 2" sér., t. III, n° 9, pp. 812-836; n° 10, pp. 894-906 [à suivre\y 3 pl. ; 28 esp. nouv.). — Voir n° 1060 ter. H. Schinz : Resedacese (i Oligomeris nouv.); Edm. Baker : Crassula- ceae (6 Crassula et i Cotylédon nouv.); H. Schinz : Leguminosas (5 Crota- laria nouv.), Geraniaceag (2 Monsonia nouv.), Anacardiaceœ (3 Heeria nouv.); Th. Lœséner : Celastraceae (i Gymnosporia nouv.); H. Schinz ef K. Dinter : Malvaceae et Bombaceas (i Abutilon nouv.J; E. Weber : Scro phulariaceas (8 Aptosi^num nouv.). 1292 ter Schmidt (Hugo) : Fin Veg-etationsbild aus dem schlesischen Vor- gebirg-e [j«//^] (Z>. b. M., XXI® ann., n» 5-6, pp. 67-75).— ^"^^ no848. 1292 quat. Sudre (H.) : Excursions batologiques dans les Pyrénées [suite] {B. A. G. b., 12® ann., n° 167-168, pp. 540-552 [à suivre]). — Voir n° 1063 bis. 1293 Thaisz (Lajos) : Sesleria Bielsii Schur {M. b. L., II« ann., n° 8, PP- 233-243). 1294 Vaniot (Eug.) : Diagnoses différentielles de quelques Car ex des envi- rons du Mans {B. A. G. b., 12"= ann., n^ 167-168, p. 520). 1294 bis Vaniot (Eug.) : Plantai Bodinierianae. Composées [suite] (B.A. G. b., 12^ ann., n° 167-168, pp. 489-503 [à suivre]\ 15 esp. nouv. — Voir n° 1065 bis. Les espèces nouvelles comprennent : i Lactuca, i Gynura, i Pulica- ria, 9 Aster, i Artemisia, i Gnapkaliutn, i Hieraciutn. 1295 Vialon (G.) : Herborisations dans les Alpes-Maritimes. II. De Monaco au mont Agel et au mont Baudon {B. A. G. b., 12* ann., n° 167-168, pp. 506-516). — CIV 1296 Wentworth (L. A.): Two plants new to the flora of Lynn, Massachu- setts {Rh., Vol. 5, n» 58, pp. 256-257). 1297 Wiegand (K. M.) : Some Notes on Juncus (B. T. C, Vol. 30, n^ 8, pp. 446-448, I esp. nouv.). 1297 bis Indications de localités nouvelles françaises pour des plantes rares ou peu communes {R. B. s., i^ ann., n" 8, p. 130). — Voir n° lojo èis. Cryptogames vasculaires. 1297 ier Baesecke (Paul) : Beitrâg-e zur Pteridophytenflora des Rhein-und Nahetales[j////'t'](Z>. 6. M.,XXl'' ann., n» 5-6, pp. 76-80. — Voir n° 1071. 1298 Borbàs (V. v.): Aspidium Tlielipteris var. brackyiomuin Borb. var. nova [M. b. L., Il" ann., n^ 8, p. 256). 1298 bis Christ (V. H.): Die Varietâten und Verwandten des Asplenium Ruta muraria L. \_fin\ {Hdw., t. XLII, fasc. 5, pp. 161-177). — Voir vP 1073. 1299 Ducamp (L.) : Note sur Tacclimatation de \ Asolla filiculoides Lam. dans le Nord de la France {B. A. G. b., i2« ann., n° 167-168, p. 488). 1299 a Preda (A.). — Voir xi° 1286. 1300 Shull (George Harrisson) : Géographie distribution of Isoetes saccha- raia {B. G., Vol. XXXVI, no 3, pp. 187-202, i carte). 1301 Woolson (G. A.) : A new station for Asplenium eheneunt Hortonie {Rh., Vol. 5, a" 58, p. 257). MUSCINÉES. 1302 Barsali (E.) : Una brève escursione al monte Argentario {B. S. b. i., 1903, no 5-6, pp. 149-152). 1303 Béguinot (Augusto) : Contribuzione alla Briolog-ia delT Arcipelago Toscano (iV. G., nouv. sér., Vol. X, fasc. III, pp. 285-332 \à suivre\). 1304 Belli (S.) : Addenda ad floram sardoam {B. S. b. i., 1903, n° 5-6, pp. 225-226). — Voim° 1325 d!. 1305 Best (G. N.) : Revision of the North American species of Leskea {B. T. C, Vol. 30, n<= q, pp. 463-482, 2 pi. ; 2 esp. nouv.). 1306 Bomansson (J. 0.) : Brya nova {R. 3/-., 30® ann,, n» 5, pp. 85-89; 6 esp. nouv.). 1307 Britton (B. Madeline) : A Nevir England station for Buxbaumia indu- siata Bridel [Rh., Vol. 5, n0 58, pp. 257-258). 1308 Camus (Fernand) : Muscinées recueillies en Corse en mai et juin 1901 {B. S. b. F., 4« sér., t. I, pp. CLI-CLXXIV). Aux espèces de Muscinées déjà signalées en Corse, l'auteur a pu en ajouter 106 autres. 1309 Cavers (F.) : A new species of i?ïV//(Z {R. capensis) from South Africa {R. br., 30* ann., n° 5, pp. 81-84, i pi.). — cv 1310 Culmann (P.) : Notes bryologiques sur les flores du canton de Zurich et des environs de Paris (/?. br., 30"^ aun., n'' 5, pp. 89-92). 131 1 Geheeb (Adalbert) : Was ist Bryum Geheebii C. Mûll. ? Und wo fmdet es im Système seine natûrliche Stellung? Eine bryologische Studie {B. B. C, t. XV, fasc. I, pp. 89-94). 1312 Levier (Emilio) : Località ed altitudini di alcuni Muschi delP Imalaia che trovansi pure in Europa {B. S. b. t., 1903, n°4, pp. 105- 114). 1312 a Levier (E.)e S. Sommier. — Voirn° 1265. 13 13 Litschauer (Victor) : Beitrag zur Kenntnis der Moosflora Tirols {Oe. Z., LUI" ann., n° 9, pp. 370-376). 13 14 Macvicar (Symers M.) : Anthoceros dicJtotoimis in Britain {J. 0/ B., Vol. XLI, n° 490, pp. 347-348). 1314 a Magnin (Ant.). — Voir n° 1270. 13 15 Paris (Général) : Muscinées de Madagascar [4^ article] {R. br.^ 30^ ann., n° 5> PP- 93-95; 3 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent ; i Calytnperes, i Fissidens et I Eypodium. 13 15 bis Roth (Georg) : Die europâischen Laubmoose (2^ livr. : t. I [Mousses cleistocarpes et acrocarpes], pag. 129-256, pi. VIII-XVI et XLIX. — Leipzig, 1903, Libr''^ W. Engelmann. Prix, 4 M.). — Voir n° 1092. Les bryolog-es sauront évidemment gré à M. Roth d'avoir entrepris la publication dont nous annonçons ici la deuxième livraison. Cet important ouvrage, qui a coûté à l'auteur de longues années de travail, va pouvoir prendre la place du Synopsis de Schimper, dont la seconde édition re- monte déjà à plus d'un quart de siècle et se trouve aujourd'hui forcément très incomplète, par suite des nombreuses découvertes faites depuis lors dans les différentes contrées de l'Europe. Dans une première partie, l'auteur traite, en plusieurs chapitres, des carac- tères généraux et de la structure des Mousses, de leur reproduction et de leur multiplication, de leur répartition, de leur utilité dans la nature et dans l'économie domestique, de leur récolte, de leur détermination et de leur classification. L'ouvrage, qui ne comprendra pas les Sphaignes, formera deux volumes, d'environ 80 feuilles de texte, avec 106 planches dessinées par l'auteur et reproduites en photolithographie. 13 15 ter Stephani (Franz) : Species Hepaticarum [suite] (B. H. B., 2* sér., t. III, no 10, pp. 873-888 \a sziivre]\ 16 Plagiochila nouv). — Voir n° 1093 bis. 1316 Thériot (I.) : Brachythecium populeum [Hedw.] Br. eur. var. nov. LevierH^hkx'xo'i {B. S. b. i., 1903, n° 5-6, p. 226). Algues. 1317 Bôrgesen (F.) : The marine Algae ofthe Shetlands (/. 0/ B., Vol. XLI, n« 489, pp. 300-306). CVI — 1318 Collins iF. S.) : Notes on A\g3£. VI (RA., Vol. 5, n» 57, pp. 231-234). 1319 Cushman (Joseph A.) : Notes on New England Desraids {Rà., Vol. 5, n" 57, pp. 221-225; n° 58, pp. 252-255). 1320 Fritsch (F. E.) : Further observations on the Phytoplankton of the river Thames {A. of B., Vol. XVII, n'' LXVIII, pp. 631-647). 1321 LûtkemûUer (J.) : Ueber die Gattung Spirotainia Bréb. II {Oe. Z., t. LUI, n° 10, pp. 396-405 \a suivre\\ 2 esp. nouv.). 1322 Mereschkowsky (C.) : Ueber Placoncis, ein neues Diatomeen-Genus [B. B. C, t. XV, fasc. I, pp. 1-30, 14 fig-. dans le texte et i pi.). 1322 a Pétri (L.). — Voir n° 1213. 1323 Reinbold (Th.) : Meeresalg-en von Tor [Sinai-Halbinsel, Rotes Meer] {Hdzv., t. XLÎI, no 5, Suppl., pp. (227)-(232)). 1324 Toni (G. B. de) ed Achille Forti : Pug^illo di Diatomee bentoniche del lag-o Ng-ebel [Giava] {B. S. b. i., 1903, n°4, pp. 134-141). Lichens. 1325 Lutz (L.) et R. Maire : Rapport sur les Lichens récoltés en Corse pen- dant les excursions de la Société botanique et hors session {S.B.b. F., 4« sér., t. I, pp. CLXXV-CLXXVIII). Champignons. 1326 Atkinson (George E.): Anew species of Geaster [B. G., Vol. XXXVI, n° 44, pp. 303-306, 2 fig-. dans le te.\te). 1326 a Belli (S.). — Voir n° 1304. 1327 Bondarzew (A. S.) : Pilzliche Parasiten der kultivirten und wildwach- senden Pflanzen aus der Urag^eg-end Riga's im Sommer 1902 (B. J. P., t. III, n° 6, pp. 177-200, en russe avec résumé allemand; 3 esp. nouv.). Les espèces nouvelles, décrites par AI. Henning-s, comprennent : i Se/>- toria^ I Ascochyia et i Gleosporiuni. 1328 Cavara (F.) : Novitâ micolog-iche siciliane {B. S. b. i., 1903, n° 4, pp. 114-115)- 1329 Dietel (P.) : Ueber die Teleutosporenform von Uredo lasviuscula D. et H. und ûber Melampsora Fagi D. et Neg-. {A. m., Vol. I, n" 5, pp. 415-417). 1329 a Fritsch (F. E.). — Voir n° 1218. 1329 b Hennings (P.) — Voir n° 1220. 1330 Hôhnel (Franz von) : Bettreffend Diplodina roseophasa v. H. {Hdw., t. XLII, n» 5, Suppl., p. (233)). 1331 Hôhnel (Franz v.) : Mycolog^ische Fragmente {A. m., Vol. I, n" 5, pp. 391-414; 3 g-enr. nouv.,ig esp.nouv.). Les espèces nouvelles comprennent: i Heimerlia n. gen. Myxomyceturn, I Slyopharia, i Heterocha^le, i Tremella, i Spegazsimila, i Charoitec- tria, I Ventuyia, i Mollisiella, i Calloria, i Dasyscypha, i Lacknella, I Coniothyriuiji, i Fusicoccum,\ CeiUospoya, i Siropatella n. gen. Exci- pulacearum, i Agyriellopsis n. gen. Excipulacearum, 2 Volutella, i C//^/- roniyces, i Fusariuiii. 1331 ^ Levier (E.) e S. Sommier. — F<7/r n^ 1265. 1332 Maire (René;, P.Dumée et Louis Lutz : Prodrome d'une Flore myco- lojjique de la Corse {B. S. b. F., 4"= sér., t. I, pp. CLXXIX-CCXLVII, 2 fig'. dans le texte et 2 pi. ; i genre nouv., 1 1 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : i Cytospora^ i Claterosporium, I Antennaria, i Sp/uT^yel/a, i Spatularia, i Didymascella gen. nov. Pha- cidiacearum, 5 Pucciiiia. 1333 Maire (R.) et P. A. Saccardo : Sur un nouveau g-enre de Phacidiacées {A. m., Vol. I, n" 5, pp. 417-419, I fig-. dans le texte). 1334 Murrill (William Alphonse) : The Polyporaceai of North America. V. The gênera Cryptoporus, Piptoporus, Scutiger and Porodiscus {B. T. C, Vol. 30, n-^ 8, pp. 423-434). L'auteur décrit 3 espèces nouvelles de Scutiger, et fait un genre nouveau [Porodiscus) pour le Pezisa pendula Schw. ■=. Cyphella pendula Fr., r= Polyporus cupulseformis Berk. et Curt. 1335 Noelli (Alberto) : Revisione délie forme del génère Steganosporiuin Corda {Mlp., Vol. XVII, fasc. IX, pp. 412-418, 6 fig. dans le texte). 1335 a Pétri (L.). — Voir n'^ 1222. 1335 iis Poirault (J.) : Liste des Champignons supérieurs observés jusqu'à ce jour dans la Vienne [Jîn'\ {B. A. G. à., 12° ann., n» 167-168, pp. 477-487). — Voir n'^ 1 1 19 bis. 1335 b Rostowzew (G. J.). — \"oir n" 1224. 1336 Saccardo (P. A.) : Floras mycologica; Lusitanica: contributio duode- cima {B. S. Br., t. XIX, pp. 156-171 ; 11 esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : i Alacropkoma, i Spàxropsis, lAscochyia, 3 Sepioria, i Rhabdospora, i Leptothyriutn, i Colletotrickum, I Phoina. 1337 Saccardo (P. A.) e G. B. Traverse : Contribuzione alla flora micolo- gica délia Sardegna(^. m., Vol. I, n'^ 5, pp. 427-444, i pi.; 10 esp.nouv.). Les espèces nouvelles comprennent:! Zignoëlla, ijaitsea, i Valsa, I Gloniella, i Asteroniclla, i Sphxromenia, i Placosphasria, i Cyto- spora, I Diplodi7ia, i Rùinularia. 1338 Smith (WorthingtonG.) : AgaricusversicolorV^^'wh. [J. of B., Vol. XLI, 11° 490, pp. 341-342). 133g Smith (Worthington G.) : Hygrophoms Clarkii B.çitEr.^^nd. H.Kar- sieniiSacc. etCub. (/. 0/ B., Vol. XLI, n0 489. pp. 313-314). — CVIII 1340 Smith (Worthington G.) : Lentinus lepideus Fr. (/. of B., Vol. XLI. n° 490, pp. 321-323, I fio-. dans le texte). 1341 Vuillemin (Paul) : Le Syncephalis aduncci sp. n. et la série des Cor nutas {A. m., Vol. I, n^ 5, pp. 420-427, i pi.). Nomenclature. 1342 Gentil (Ambr.) : Tribulations d'un Rubiis {B. A. G. b., 12° ann., n» 167-168, pp, 537-540). 1343 Kuntze (Otto) : Nomenclaturae botanicae Codex brevis maturus(64pag'., Stuttgart, 1903). Paléontologie. 1344 Berry (Edward W.) : The American species referred to Thinnfeldia {B. T. C, Vol. 30, n° 8, pp. 438-445; I g-enre nouveau, Proiophyllo- cladus) . 1344 èi's Berthoumieu (Abbé) : Flore carbonifère et permienne du Centre de la France [Jî-n] {Revue scientifique du Bozirbonnais, 16* ann., n° 186, pp. 111-116). — Voir no 898 bis. 1345 Stopes (M. C.) : The epidermoidal la^-er of Calamité roots {A. of B., Vol. XVII, n° LXVIII, pp. 792-794, 3 fig-. dans le texte). Pathologie et tératologie végétales. 1346 Cavara (F.) : L'ag-ente délia galla délia Rosa SerapkiniXiw [B. S. b. i., 1903, n° 4, pp. II 7-1 19). 1347 Delacroix (G.) : Rapport sur une maladie des Asperg-es dans les envi- rons de Pithiviers (Extr. du Bullet. mens, de l'Office de renseignem. agricoles, 1903, 6 pag.). 1348 Delacroix (G.) : Sur une maladie bactérienne du Tabac, le t chancre i ou a anthracnose » (C. R., t. CXXXVII, n* 10, pp. 454-456). 134g Eriksson (Jakob) : Sur l'appareil végétatif de la rouille jaune des céréa- les (C. R., t. CXXXVII, n» 15, pp. 578-580). 1350 Junge (P.) : Ueber eine P'orm von Anémone nemorosa L. {D. b. M., XXIe ann., n° 5-6, pp. 84-85). 135 1 Massalongo (G.): Note micologiche : I, Sulla causa di un précoce dis- seccamento délie foglie di Quercus pubescens Willd. — II, Sull' an- tracnosi délie foglie di Populus Tremula L. — III, Di un Ifomicete che vive parassita sub tallo di Candelaria vulgaris A. Massai. {Mlp., Vol. XVII, fasc. IX, pp. 4x9-423). 1352 Massalongo (C.) : Scopazzi di natura parassitaria osservati su piante di Picris hieracioides {B. S. b. i., 1903, n" 5-6, pp. 154-155). 1353 Molliard (Marin) : Tératologie et traumatisme [R. g. B., t. XV, no 176, pp. 339-344, I pi. et 4 fig. dans le texte). — CIX — 1354 Thiselton-Dyer (W. T.) : Morphological Notes. X. A proliferous Pinus cône {A. ofB., Vol. XVII, n" LXVIII, pp. 779-787, i pi.). 1355 Thom (Charles): A g-all upoa a Mushroom [B. G., Vol. XXXVI, n" 3, pp. 223-225, 2 flg. dans le texte). 1356 Trotter (A.) : Di una forte infezione di Anguillule radicicole in plante di Garofano [Dianihus Caryophylliis\ [B. S. b. i., 1903, no 5-6, pp. 156-157). 1357 Wittrock (K. J. Henrik) : Om missbildade individ af Paris quadrifo- lia L. {B. N., 1903, fasc. 4, pp. 193-195). Botanique économique. 1358 Wildeman (Emile de) : Notes sur quelques Apocynacées laticifères de la flore du Congo (Publication de TÉtat Indépendant du Congo, 96 pag. — Bruxelles, 1903, Libr'" Spineux et C'*). Technique. 1359 Juel (H. 0.) : En billig mikrofotografi-apparat {B. N., 1903, fasc. 5, pp. 229-232, I fig. dans le texte). 1360 Radais (Maxime): Microtome à chariot vertical, sans glissière {Arc/tiv. de Zoolog. expériment. et génér. 1903 [4], Vol. I, Notes et revues, no 5, pp. LXV-LXXV, 7 fig. dans le texte). 1361 Robinson (B. L.) : Insecticides used at the Gray Herbarium {Rh., Vol. 5, n» 58, pp. 237-247). Sujets divers. 1362 Arechavaleta (J.): Flora Uruguaya. Nomina vernacularia {A. M. M., t. V, pp. 137-149)- 1363 Erikson (Johan) : Om bokens fôrekomst pâ Oeland [B. N., 1903, fasc. 5, pp. 219). 1364 Ganong (W. F.) : The végétation of the Bay of Fundy Sait and Diked marshes: An ecological study {B. G., Vol. XXXVI, n^^ ^ et 4, pp. 161-186 et 280-302 [à suivre]^ 3 fig. dans le texte). 1365 Gerber (G.) : Rapport sur la visite faite par la Société botanique de France à l'établissement horticole de la Carrosaccia {B. S. b. F., 4e sér., t. I, pp. CCXLIX-CCLVI). 1366 Gerber (C.) : Rapport sur la visite faite par la Société botanique de PVance au Jardin botanique des Fadule {B. S.b.F., 4« sér., 1. 1, p. CCXLVIII). 1367 Harshberger (John W.) : An écologie study of the flora of mountainous North Carolina {B. G., Vol. XXXVI, n'' \, pp. 241-258 \à suivre]}. 1367 bis Murr (J.) : Zur Gartenflora Tirols [suite] {D. b. M., XXPann., no 5-6, pp. 65-67 \à suivre]). — Voir n° 1237. — ex 1368 Nicotra (L.) : Di una biblioteca florestica italiana {B. S. b. i., 1903, n° 5-6, pp. 177-178). 1369 Nicotra (L.) : Le grandi fasi del pensiero nella Botanica [B. S. b. t., 19^31 n» 5-6. pp. 179-189)- 1370 Raggi (Luigi) : Materiali per una flora emiliana. I. Elenco di 400 voci vernacole romag-nole sig-nificanti piante délia Romag^na {Mlp., Vol. XVII, fasc. IX, pp. 373-388). 1371 Schmidt (L.) : Thûringens merkwûrdig-e Baume (ZJ. i3.il/., XXP ann., n0 5-6, pp. 81-84). 1372 Taliew (V.): KritischeBemerkung-en {B. J. P., t. III, n°6, pp. 201-208, en russe avec résumé français). Ces remarques se rapportent à l'ouvrage de Radde « Grundzug;e der Pflanzenverbreitung in den Kaukasuslândern ». M. Taliew y fait ressortir l'influence de l'homme sur la distribution de certaines plantes. ^i^^f&USi'->- Paris.— J. Mcrtch, imp., ^^\>is, a\-. de Chàtillon. CXII 1382 Daguillon (Aug.) et H. Coupin : Sur les nectaires extrafloraux des Hevea {C. R., t. CXXXVII, n« ig, pp. 767-769). 1383 Leavitt (R. G.) : Reversionary stagnes experimentally induced in Drosera intermedia {Rh., Vol. 5, a° 59, pp. 265-272, i fig-. dans le texte). 1384 Longo (Biagio) : Ricerche sulle Cucurbitacea; e il significato del per- corso intercellulare (endotropico) del tubetto pollinico {Atti dei Lincei, 5^ sér., Vol. IV, pp. 523-547, 6 pi.). 1385 Vidal (Louis) : Contribution à Tanatomie des Valérianacées (Extr. des Ann. de l'Univers, de Grenoble, t. XV, n" 3, 49 pag-., 33 fig". dans le texte). 1386 Viguier (René) : Sur la structure des cotylédons et la disposition de certaines racines adventives dans les plantules de Labiées {C. R., t. CXXXVII, n° 20, pp. 804-805). 1387 Villani (Armando) : Dello stimma e del preteso stilo délie Crocifere. \\{Mlp., t. XVII, fasc. X-XII, pp. 512-517, I pi.). 1388 Yasuda (Atsushi) : On the comparative anatomy of the Cucurbitaceae, wild and cultivated, in Japan (/. C. se, Vol. XVIII, article 4, 56 pag., 5 pl-). MUSCINÉES. 1389 Evans (Alexander W.): Odontosckisma Macounii and ist North Ame- rican allies {B. G., Vol. XXXVI, n^ 5, pp. 321-348, 3 pl.; i esp. nouv.). 1390 Lampa (Emma) : Exogène Entstehung- der Antheridien von Antho- ceros (Oe. Z., \A\Y ann., n° 11, pp. 436-438, i fig-. dans le texte). 1391 Moore (Andrew C.) : The mitoses in the spore mother-cell of Palla- vicinia {B. G., Vol. CXXXVI, n^ 5, pp. 384-387, i pl.). Algues. 1392 Pampaloni (L.) : Sopra un singolare modo di comportarsi di un'Alga, allorchè venga coltivata in determinate sostanze nutritizie {N. G., nouv. sér., Vol. X, fasc. IV, pp. 602-604, i ï\g. dans le texte). Champignons. 1393 Maire (R.) : Recherches cytologiques sur leGalaclinia succosa{C.R., t. CXXXVII, n» 19, pp. 769-771)- 1394 Pétri (L.) : Ricerche sul génère Streptothrix Cohn (N. G., nouv. sér., Vol. X, fasc. IV, pp. 585-601, 2 fig. dans le texte). 1395 Pétri (L.) : Ricerche sul significato morfologico e fisiologico dei pro- sporoidi (sporangioli di Janse) nelle micorize endotrofiche {N. G., nouv. sér., Vol. X, fasc. IV, pp. 541-562, i fig- dans le texte). 1396 Vuillemin (Paul) : Sur une double fusion des membranes dans la zygospore des Mucorinées (C. R., t. CXXXVII, n° 21, pp. 869-871). — CXIII Systématique, Géographie botanique, Flores, Comptes rendus d'herborisations et de voyages. Phanérogames. 1397 Ames (Oakes) : Natural hybrids in Spiranthes and Habenaria {Rh,, Vol. 5, n» 59, pp. 261-264, I pl-; I hybr. nouv.). 1398 Becker (W.) : Viola suavisM. B. in Ung-arn ((9^. Z., LIII^ ann., n° 11, PP- 43^-439)- 1399 Boissieu (H. de) : Les Ombellifères de Corée d'après les collections de M. TAbbé Faurie {B.H. B., 2esér., t. III, n» 11, pp. 953-958, 4esp. nouv.). Les espèces nouvelles comprennent : \ Sium, 2 Selinunt et i Peuce- danum. 1399 a Britton (Wilton Everett) : Veg-etation of the North Haven sand plains. Part I : Physiog-raphy and veg-etation {B. T. C, Vol. 30, n» 11, PP- 571-5^5. 3 Pl-)- — Voir n° 1380. 1399 bis Chodat (R.) et E. Hassler : Planta; Hasslerianœ \suite\ {B. H. B., 2^ sér., t. III, n° II, pp. 1007-1039; I Mariscus et i Rynchospora nouv.). — Voir n° 1240 ter. 1400 Druce (G. Claridge) : Notes on Rhinanthus (/. of B., Vol. XLI, n° 491, PP- 359-361)- 140 1 Ferraris (Teodoro) : Contribuzioni alla flora del Piemonte {N. G., nouv. sér., Vol. X, fasc. IV, pp. 531-540). 1401 bis Ganong (W. F.) : The végétation of the Bay of Fundy Sait and Diked Marshes : an ecolog^ical study \siiite\ (B. G., Vol. XXXVI, n*5, pp. 349-367 [à suivre]^ 8 fig". dans le texte). — Voir n° 1364. 1401 ter Handel-Mazzetti (HeinrichP>eiherr v. ) : Beitrag-zurGefâsspflan- zenflora von Tirol [fifi] {Oe. Z.., LUI* ann., n° 11, pp. 456-460). — Voir n« 1261 bis. 1401 quat. Harshberger (John W.) : An ecolog-ic study of the flora of mountainous North Carolina[/?«] {B. G., Vol. XXXVI, n" 5, pp. 368- 383). — Voir n° 1367. 1401 quinq. Hayek (August v.) : Beitrâg-e zur Flora von Steiermark [7?»] {Oe. Z., LIII« ann., n° 11, pp. 445-456). — Voirvi° 1261 ter. 1402 Hiern ( W. P.) : Two new South African Scrophulariacese (/. of B., Vol. XLI, n" 491, pp. 364-365). 1403 Magnin (Ant.) : Notes sur des plantes intéressantes du Jura {A.fl.j., 4'^ann., n^ 38, p. 13g). 1403 bis Moore (Spencer) : Mr. Kâssner's british East African plants. III. Asclepiadacese (/. of B., Vol. XLI, n° 491, pp. 36 1-362; i esp. nouv. à' Asclepias). — Voir n" 833. — cxiv — 1403 ter Murr (J.) : Weitere Beitrâgezur Kenntnis der Eu-HieracienTirols, Sûdbayerns und osterreichischen Alpenlânder \^fin\ {Oe. Z., Lille ann., n° 11, pp. 460-463). — Voim" 1278. 1404 Pampanini(R.) : Erborizzazioni primaverili ed estive nel Veneto[i903] [N. G., nouv. sér., Vol. X, fasc. TV, pp. 576-581). 1405 Rendle (A. B.) : Glyceriafestucseformis in Ireland (/. of B ., Vol. XLI, n°49i, pp. 353-356, I pi.). 1406 Rouy (G.) : Sur quelques espèces, formes ou variétés du genre Statice [R. B. s., 1*= ann., n° 10, pp. 153-162 \à suivre]). 1406 bis Schinz (Hans) : Beitrâge zur Kenntnis der Afrikanischen Flora [suite] {B. H. B., 2« sér., t. III, n» 11, pp. 975-1006 [à suivre]] i §^. nouv., 24 esp. nouv.). — Voir n° 1292 bis. Les Labiées, décrites par M. J. Briquet, comprennent comme espèces nouvelles : i Hyperaspis gen. nov., 2 Erythrochlamys ,\ Syncolostcmon, 8 Ocimum, 5 Ortkosiphoii, 5 Hemisygia, 3 Pycnostachys, 4 Plectran- ihus. 1407 Seemen (0. von) : Three new Willows from the Far West {B. T. C, Vol. 30, n» II, pp. 634-636). 1408 Vierhapper (Fritz) : Neue Pflanzen aus Sokôtra, Abdal Kuri und Semhah((9^. Z.,\A\S!^ ann.,no 11, pp. 433-436; i SalsolaçX 2 Boerhavia nouv.). Cryptogames vasculaires. 1409 Eaton (A. A.) : Additional Notes on Boirychium tenebrosum {Rk., Vol. 5, n«59, pp. 274-276, I pi.). 1410 Eaton (A. A.) : Three new varieties of Isoetes {Rk., Vol. 5, n" 59, pp. 277-280). 141 1 Waters (C. E.) : Asplenium ebeneutn proliferum {Rk., Vol. 5, n° 59, pp. 272-273, I fig'. dans le texte). MUSCINÉES. 1412 Arnell (H. W.) : Martinellia calcicola Arnell et Persson nova sp. {R. br., 30" ann., n°6, pp. 97-98). 14 13 Bagnall (James E.) : The Mosses and Hepatics of Worcestershire (/. of B., Vol. XLI, n°49i, pp. 366-371 [à suivre]). 1413 bis Béguinot (Augusto) : Contribuzione alla briologia delF Arcipelag-o Toscano [fin] {N. G., nouv. sér., Vol. X. fasc. IV, pp. 429-530). — Voir n" 1303. 1413 ter Bomansson (J. 0.) : Brya nova {R. br., 30" ann., n° 6, pp. 98-100; 4 esp. nouv.). — Voir n° 1306. 1413 a Evans (Al. W.). — Voir no 1389. 1414 Lett (H. W.) : Some Mosses and Hepatics of South Doneg-al (/. of B., Vol. XLI, no 491, pp. 356-359)- — cxv 1415 Lillie (Rev. D.) : A new british Hepatic (/. of B., Vol. 491, pp. 363- 364). 14 16 Paris (Général) : Muscinées de l'Afrique occidentale française [3* ar- ticle] (/?. br., -xff ann., n° 6, pp. 101-104; 7 esp. nouv.) Les espèces nouvelles comprennent : i Ochrobryum, i Fissidens, i Ca- lymperes, i Hildebrantiella, i Hookeria, i Entodon et i Ta xit hélium. 141 7 Sebille (R) : Nouvelles observations sur Gasterogrimmia pœcilostoma [Cardot et Sébille] (7?. br., 30'' ann., n" 6, pp. 105-106). 1417 bïs Stephani (Franz) : Species Hepaticarum {suite] {B. H. B., 2^ sér., t. III, n° II, pp. 959-974; 17 esp. nouv. de Plagiochila). — Voir \l\^ter. Champignons. 1418 Pétri (L.) : Di una nuova specie di Thielaviopsis Went {N. G., nouv. sér,, Vol. X, fasc. IV, pp. 582-584, i fig-. dans le texte). Paléontologie. 141g Zodda (Giuseppe) : Il Pimis Pinea L. nel Pontico di Messina {Mlp., t. XVII, fasc. X-XII, pp. 488-491, I fig. dans le texte). Pathologie et tératologie végétales. 1420 Bartelletti (Veturia) : Sopra una singolare alterazione délie corteccia di Pterospermum plataiiifolium {N. G., nouv. sér., Vol. X, fasc. IV, PP- 563-575)- 142 1 Delacroix (G.) : Sur la Jaunisse de la Betterave, maladie bactérienne (C. R., t. CXXXVII, n° 21, pp. 871-872). 1422 Penzig (0.) e G. Chiabrera : Contributo alla conoscenza délie piante acarofile {Mlp., t. XVII, fasc. X-XII, pp. 429-487, 3 pi.). 1423 Zodda (Giuseppe) : Di alcuni nuovi casi teratolog-ici (A///., t. XVII, fasc. X-XII, pp. 492-511). Sujets divers. 1424 Briquet (J.) : Les chaînes du Jura savoisien {A. fl. j., \^ ann., n" 38, PP- 133-13^)- 1425 Jerosch (Marie Ch.) : Geschichte und Herkunft (1er schvveizerischen Alpenflora (in-8, 253 pag'., Leipzig, 1903, Libr'° W. Eng-elmann. Prix, 8 M.). 1426 Zahlbruckner (A.) : Scheds ad « Kryptogamas exsiccatas » édita; a Museo Palatino Vindobonensi. Centuria IX [Annalen des k. k. natur- historisch. Hof muséums, t. XVIII, fasc. 4, pp. 349-375)- — CXVI — Tableau des abréviations servant à désigner les principaux Recueils d'où sont tirés les travaux mentionnés au Bulletin bibliographique. A. C. G. Annuaire du Conservatoire et du Jardin botanique de Genève. I Annali di Botanica, Archives de la flore jurassienne. i Annales du Jardin botanique de Buitenzorg-. ! Annales mycologici. Anales del Museo nacional de Montevideo. Annals of Botany. Annales de la Société botanique de Lyon. Actes de la Société Linnéenne de Bordeaux, Annales des sciences naturelles. Botanique. Bulletin de l'Académie internationale de Géog-raphie bota- nique. Beitrâg-e zur Biologie der Pflanzen. Beihefte zum Botanischen Centralblatt. Berichte der deutschen botanischen Gesellschaft. The botanical Gazette. Bulletin de l'Herbier Boissier. Botanische Jahrbûcher fiir Systematik, Fflanzengeschichtc und Pflanzeng-eographie. Bulletin du Jardin botanique de l'État, à Bruxelles. Bulletin du Jardin Impérial botanique de Saint-Pétersbourg. Bulletin du Muséum d'Histoire naturelle. Botaniska Notiser. Bulletin de la Société d'Histoire naturelle d'Autun. Boletim da Sociedade Broteriana. Bulletin de la Société royale de Botanique de Belgique. Bulletin de la Société botanique de France. Bulletino délia Società botanica italiana. Bulletin de la Société mycologique de France. Bulletin de la Société des sciences naturelles de l'Ouest de la France. Bulletin of the Torrey botanical Club. Botanische Zeitung. Le Botaniste. Comptes rendus des séances de l'Académie des sciences. Deutsche botanische Moaatsschrift. Hora. Hedwigia. Journal of the Collège of Science , Impérial University. Tokio. A. d. B. A. fl. /• A. /• B. A. m. A. M. M. A. of B. A. S. b. L. A. S. L. B. A. Se. n. B. A. G. b. B. B. B. B. C. B. d. L 5. G. B. G. B. H. B. B. /. B. y. B. B. /• P. B. M B. N. B. S. A. B. S. Br. B. S. B. B. B. s. b.F. B. s. b. i. B. s. ■tn. F. B. s. 0. F. B T C. B z Bt. C R. D . b. M. FI. Hdw. J. C. Se. \ — CXVII — The Journal of Botany. Jahr bûcher fur wissenschaftliche Botanik. Missouri botanical Garden. Magyar botanikai Lapok (Ungarische botanische Blâtter) Minnesota botanical Studies, Malpighia. Nuovo Giornale botanico italiano. La nuova Notarisia. N. Y. A.E. S. Bulletin de la New York agricultural Experîtnent Station. Oesterreichische botanische Zeitschrift. Revue de Botanique systématique. Revue bryologique. Revue générale de Botanique. Revue scientifique du Bourbonnais et du Centre de la France. Rh. Rhodora, Journal of the New England botanical Club. U. S. D.A.A. Bulletin de V United States Department of Agriculture, Division of Agrostology . U, S. D. A. B. Bulletin de F United States Department of Agriculture, Division of Botany. U. S. D. A. P. Bulletin de V United States Department of Agriculture , Division of vegetable Physiology ajtd Pathology. U. S. H. Contributions from the U. S. national Herbarium. /• of B. /• w. B. M. b. G. M. b. L M. b. S Mlp. N. G. N.N. N. Y. A. Oe . Z. R. B. s. R. br. R. g.B. R. se. B TABLE ALPHABÉTIQUE DES NOMS D'AUTEURS Bernard (Ch.). — Sur rembryogénie de quelques plantes parasites (PI. là VII) 23,62, 117, 168 Bois (D,). — Contribution à l'étude de VOligostemon pictus Benth. . 16 Camus (E. G.). — Statistique ou Catalogue des plantes hybrides spontanées de la flore européenne (suite) 137, 354 Col (A.). — Recherches sur l'appareil sécréteur interne des Compo- sées 252 FiNET (E. A.). — Sur Thomologie des organes et le mode probable de fécondation de quelques fleurs d'Orchidées (PL VIII) 205 GuÉRiN (P.). — Développement et structure anatomique du fruit et de la g-raine des Bambusées 327 GuÉRiN (P.). — Sur le sac embryonnaire et en particulier les antipo- des des Gentianes loi GuÉRiN (P.). — Voyes Perrot. GuiGNARD (L.). — La formation et le développement de l'embryon chez \Hypec0u7n 33 Hariot (P.) et N. Patouillard. — Quelques Champignons de la Nouvelle-Calédonie, de la collection du Muséum 7 Hariot (P.). — Voyez Patouillard. Kraenzlin (F.). — Deux Orchidées nouvelles 422 LuTZ (L.). — Sur un cas de viviparité observé sur des feuilles de Yucca 377 Martel (Ed.). — Quelques Notes sur l'anatomie des Solanées ... 211 Patouillard (N.) et P. Hariot. — Une Algue parasitée par une Sphériacée 228 Patouillard (N.). — Voyez Hariot. Peltrisot (C. n.). — Organes sécréteurs du Polygonum Hydro- piper L 223 Perrot (Emile). — Le Menabea venenaia H. Bn., ses caractères et sa position systématique. Diagnose 109 Perrot (E.) et P. Guérin. — Les Didierea de Madagascar. Historique, morphologie externe et interne, développement 233 Petersen (Henning Eiler). — Note sur les Phycomycètes observés dans les téguments vides des nymphes de Phryganées, avec des- cription de trois espèces nouvelles de Chrytridinées 214 Sauvageau (Camille), — Remarques sur les Sphacélariacées [suite) 45. 69, 332, 37« Table alphabétique des noms d'auteurs. cxix Van Tieghem (Ph,). — Biramelle et Pléopétale, deux genres nouveaux d'Ochnacées 96 Van Tieghem (Ph.)- — Proboscelle, genre nouveau d'Ochnacées. . i Van Tieghem (Ph.). — Structure de Tovule des Dichapétalacées et place de cette famille dans la classification 22g Van Tieghem (Ph.). — Sur Tandrocée des Cucurbitacées 319 Van Tieghem (Ph.). — Sur le genre Strasburgérie considéré comme type d'une famille nouvelle, les Strasburgériacées 198 Van Tieghem (Ph.). — Sur les Ancistrocladacées 151 Van Tieghem (Ph.). — Sur les Batidacées 363 Weill (Georges). — Note sur la répartition des organes sécréteurs dans \ Hypericum calycinum 56 34r>îr> TABLE ALPHABÉTIQUE DES NOMS DE PLANTES {Les noms des espèces et genres nouveaux sont imprimés en caractères gras. Achyropappus schkuhrioides, 315. Acinetospora, qi. Acrociinium roseum, 306. Acroptilon Picris, 302. Actinolepis coronaria, 315. Actinostemma, 320. Agaricus campester, 12. Agathea amelloides, 309. Aglaonema, 107. Aglaozonia chilosa, 80; parvula, 80. Agrostophyllum Drakeanum Krânz- lin, 422. ALETHOCLADUS Sauvageau, 85, 346, 353 ; A. corymbosus, 346, 353. Alfredia solenopis, 300. Alisma Plantage, 32. Alluaudia ascendens, 237; comosa, 238; dumosa, 238; procera, 236. Alsomitra, 326. Amberboa muricata, 302. Ambliocarpum inuloides, 308. Ambliolepis setigera, 315. Ambrosia trifida, 259. Ammobium alatum, 306. Anacyclus officinarum, 259; Pyre- thrum, 259. Anaictochilus RoUisonnii, 210. Anaphalis decurrens, 306. ANCISTRELLA Van Tieghem, 155; A. Barteri Van Tieghem, 155. Ancistkocladacées, 151. Ancistrocladus atténuât us, 153; Barteri Van Tieghem, 154; ex- tensus, 153, 160*, Griffîthii, 153,160; guineensis, 153; hamatus, 155; Heyneanus, 153, 160; pinangianus, 153, 160; stelligerus, 153, 160; Thwaitesi Van Tieghem, 154; Vahlii, 153, 160; Wallichii,i53,i6(). Androsaceus rhodocephalus, 12. Anémone nemorosa, 108. Anguria, 322. Anisosperma, 326. Antennaria dioica, 306; margarita- cea, 266, 306. Anthémis arvensis, 313 ; chrysantha, 313; Cotula, 313; mixta, 313; montana, 313; nobilis, 313; pere- grina, 313; rigens, 313; ruthe- nica, 313; tinctoria, 313", tripoli- tana, 313. Aphanomyces laevis, 215; scaber, 215; stellatus, 215. Arctium lanuginosum, 280. Arctotis aspera, 271; calendulacea, 271; speciosa, 271; stœchadifolia, 271. Artemisia Dracunculus, 259; mariti- ma, 314; vulgaris, 266. Arundinaria senanensis, 327 ; Simo- ni, 327. Asarum, 174. Aster aistivus, 309; Amellus, 309; Drummondii, 309; formosissimus, 309; leucanthemus, 309; Novai Angliae, 63, 117, 310; paniculatus, 309; praecox, 309; prenanthoides, 309; salignus, 309; sibericup, 309. Asteriscus maritimus, 309. ASTEROPHLYCTIS Petersen, 218; A. sarcoptoides Petersen, 218. Atractylis cancellata, 280. Auricularia polytricha, 6 ; velutina, 6. Avicennia, 67. Table alphabétique des noms de plantes. cxxi Baccharis halimifolia, 310; patago- nica, 310; salicina, 310. Balanophora, 17g. Balduina multiflora, 317. Bambusa arundinacea, 327; Simo- ni. 327- Barnadesia rosea, 256. Batidacées, 363. Bâtis maritima, 363. Battersia, 7g. Big-amea hamata, 155; Thwaitesi Van Tieghem, 155. BIRAMELLA Van Tieg-hem , g6 ; B. Holstii, g7. Broteroa corymbosa, 27g. Bryonia, 325. Buphthalmum salicifolium, 30g; spe- ciosum, 262, 309. Calendula arvensis, 304; officinalis, 304; suffruticosa, 304. Calocephalus Browni, 306. Calvatia cyathiformis, 13. Campanula Médium, 30. Cardopathium corymbosum, 27g. Carduncellus Monspeliensium, 302. Carduus nutans, 2gg; pycnocepha- lus, 2gg; tenuiflorus, 2gg. Carlina acantliifolia, 284; acaulis, 258, 25g, 262, 282, 285; alpina, 282; caulescens, 282; graeca, 282; racemosa, 282 ; subacaulis, 282 ; vulgaris, 280. Carpesium abrotanoides, 308; cer- nuum, 308. Casuarina nodiflora, 8. Centaurea atropurpurea, 25g; sol- stitialis, 301. Cephalophora aromatica, 315. Ceramium elatines, 386, 3g8; elati- noides, 386; filicinum, 385; Haeu- seleri, 386; tenue, 3S6. Chaetopteris plumosa, 74, 7g, g4. Chamaidorea Schiedeana, 2g. Chamaepeuce stellata, 302. Chaptalia tomentosa, 256. Chardinia xeranthemoides, 27g. Choristocarpus tenellus, 98. Chrysanthemum coronarium, 312; segetum, 312; viscosum, 312. Cichorium Intybus, 256. Cirsium arvense, 257, 294; bulbo- sum, 298; eriophorum, 297; lan- ceolatum, 297; monspessulanum, 298; oleraceum, 298; palustre, 298; rivulare, 297. Cladoderris infundibuliformis, 7. Cnicus stellatus, 302. Composées, 252, 289. Coriolus caperatus, 9; elongatus, 9; hirsutus,g; 1 utescens, 9; velutinus 9. Cousinia Hystrix, 279, 300. Crinipellis stipitarius, 12. Cryptostemma calendulaceum, 271, Cucurbita, 320. CUCURBITACÉES, 31g. Cupularia viscosa, 308. C.yathus Gavanus, 12; Lesueurii, 13. Cyclanthera, 322. Cyclomyces cichoriaceus, 9. Cynara Cardunculus, 286; mus, 286. Cynomorium coccineum, 23. Cytinus hypocistis, 26, 168, 173, 176. Daldinia cognata Hariot et Patouil- lard, 15; concentrica, 15. Datura Stramonium, 212. Dendrocalamus Hamiltoni, 327. DiCHAPÉTALACÉES, 229. Dichapetalum toxicarium, 231. Didierea madagascariensis, 234 ; mirabilis, 236. Dimorphotheca Eklonis, 304; hy- brida, 304; pluvialis, 304. Diplophlyctis intestina, 218. Dischizolaena, 230. Discosporangium mesarthrocarpum, 93- DISPHAGELLA Sauvageau, 345; D. reticulata, 345. Drosera, 120. Duparquetia Bailloni, 17; orchida- cea, 18. Scoly- f CXXII Table alphabétique des noms de plantes. Ecballium, 325. Echinops cornig-erus, 279; exaltatus, 260, 279; Ritro, 27g; ruthenicus, 279; sphaerocephalus, 279; tricho- lepis, 279. Ectocarpus, 92. Elephantopus scaber, 278. Entophlyctis buUig-era, 218. Ethulia angustifolia, 278; conyzoi- des, 278. Eupaiorium cannabinum, 312. Euphrasia Odontites, 62. Eurybia argophylla, 310. Evax pygmaea, 306. Favolus tessellatus, 12. Fevillea, 320. Filago eriocephala, 306. Gaillardia amblyodon, 316; aristata, 316; Drummondii, 316; lanceolata, 316. Galactites tomentosa, 289, 300. Galinsog-a brachystephana, 317. Ganoderma amboinense, 10; aus- trale, 10; fasciatum, 11; insulare Hariot et Patouillard, 11 ; lucidum, 10; rugosum, lo. Gazania splendens, 260. Geaster biplicatus, 13; lug-ubris, 13; umbilicatus, 13. Gentiana amarella, 103, 104; ascle- piadea, 104; campestris, 103, 104; ciliata, 102, 104; crinita, 104; Cru- ciata, 104; germanica, 103, 104; lutea, 104; nivalis, 103; straminea, 104; tenella, 104; thibetica, 104; Walujewi, 104. Geoglossum noumeanum Hariot et Patouillard, 15; ophioglossoides, Gerrardanthus, 326. Gnaphalium citrinum, 306; lutec^- album, 306; supinum, 306; uligi- nosum, 306. Gomphia obtusata, 9g. Gomphogyne, 326. Goodyera Rollisonnii, 210. Guepiniopsis fissus, 6. Gundelia Tournefortii, 258, 268. Gurania, 322. Gynostemma, 326. Habenaria pectinata, 207. Halopteris filicina, 4g, 337, 378, 384, 421; funicularis, 334; obovata, 351-, scoparia, 334, 336. Helenium autumnale, 315; califor- nicum, 315; Hoopesii, 315; mexi- canum, 315; tenuifolium, 315. Helianthus tuberosus, 259. Helichrysum angustifolium, 306 ; bracteatum, 306; graveolens, 306; Stœchas, 306. Helipterum Humboldtianum, 306 ; Manglesii, 306. Helosis, 178. Hemizonia fulgens, 317. Hepatica triloba, 107. Hexagonia polyg-ramma,8; rig'idajS. Humea eleg'ans, 306. Hypecoum procumbens, 33. Hypericum calycinum, 56. Hypoxylon neocaledonicum Hariot et Patouillard, 14. Inula bifrons, 308; britannica, 308 candidissima, 307 ; Conyza, 308 cordata, 308; crithmoides, 308 dysenterica, 307 ; ensifolia, 308 Helenium, 25g, 262, 307 ; hirta 308 macrocephala, 307 ; montana, 308 Oculus-Christi, 308; Pulicaria, 307 salicina, 308 ; spiratifolia, 308 thapsoides, 308; Vaillantii, 265, 308; viscosa, 266. Jurinea alata, 300. Kentrophyllum lanatum, 302. Kretschmaria scruposa Hariot et Patouillard, 14. Lampsana communis, 256. Table alphabétique Lappa grandiflora, 294; major, 299; minor, 299. Lasthenia g-labrata, 316. Lathraea, 122, 178; L. squamana,26, 28, 127. Laya elegans, 317; platyglossa, 317- Lentinus Araucariae Hariot et Pa- touillard, 11 ; braccatus, 12; dacty- liophorus, 12. Lenzites aspera, 8 ; eleg-ans, 8 ; Mûlleri, 8; platyphylla, 8. Leontopodium alpinum, 306. Leptoporus adustus, 8. Leucocoprinus cepaestipes, 12. Leucoporus agariceus, 8 ; arcula- rius, 7; asperulus Hariot et Pa- touillard, 7; grammocephalus, 7; rasipes, 7. Leuzea conifera, 302; salicina, 302. Leyssera capillifolia, 307. Luffa, 320. Lycoperdon gemmatum, 13. Lycopersicum, 213. Lysichiton, 107. Macodes Petola, 209. Madaria elegans, 317. Madia sativa, 317. Marasmius amabilis Hariot et Pa- touillard, 12. Melampyrum, 64. Menabea venenata, 109. Merostachys Riedeliana, 330. Microporus flabelliformis, 8; luteus, 8; sanguineus, 8; xanthopus, 8. Micropus supinus, 306. Nicandra, 213. Nicotiana, 213. Obelidium mucronatum, 216. Ochna acutifolia, 97; Hœpfneri, i ; Holstii, 96; lucida, 99; pulchra, 100. OCHNACÉES, I, 96. des noms de plantes. CXSIII Olearia Haastii, 310. Olig-ostemon pictus, 16. Olpidiopsis Aphanomycis, 216. Onopordon Acanthium, 301. Orchidées, 66, 136, 205. Orobanche, 182; O. ramosa, 125. Osyris alba, 65. Ozonium auricomum, 15. Palafoxia texana, 316. Pallenis spinosa, 309. Phagnalon saxatile, 306; sordidum, 306. Phaseolus, 119, 125. Phelipaea cœrulea, 180, 185. Phellinus scruposus, 9. Phylacteria palmata, 11. Physalis Alkekengi, 212. Pinardia viscosa, 312. Plasmodiophora Alni, i ig ; Brassicae, 121. Platycarpha glomerata, 271. PLEOPETALUM Van Tieghem, 97; P. Gaudichaudi, 99 ; Leschenaulti, 99; lucidum, 99; obtusatum, 99. Podolepis chrysantha, 307 ; gracilis, 307- Podoscypha aurantiaca, 6. Podospermum laciniatum, 267. Polygonum acre, 223; Hydropiper, 223; punctatum, 224. Polysaccum microcarpum, 13 ; Piso- carpium, 13; pusillum Hariot et Patouillard, 13. Polytretus Reinboldii, 92. PROBOSCELLA Van Tieghem, 4; P. emarginata Van Tieghem, 5; Hœpineri, 4. Pterula capillaris, 6. Pyrethrum Parthenium, 314. Rhaponticum pulchrum, 302. Rhizidium Schenkii, 218. RHIZOGLOSMATIUM Petersen, 216; R. globosum Petersen, 216. Rhodanthe Manglesii, 262, 306. Rubus hybrides, 137-150, 354-363. CXXIV Table alphabétique des noms de plantes. Saccolabium Fargesii Krânzlin, 423. Santalum, 65. Saussurea CandoUeana, 288; de- pressa, 288. Schizopepon, 320. Schizophyllum alneum, 12. Schkuhria abrotanoides, 315. Scleroderma Geaster, 13. Scolymus grandiflorus, 256. Scorzonera hispanica, 256. Scrophularia aquatica, 2g. Shawia paniculata, 312. Sicydium, 320. Silybum Marianum, 289; viride, 28g SIPHONARIA Petersen, 220; S. va- riabilis Petersen, 220. Sog-alg-ina trilobata, 317. Solanum, 213. Sparg^anium simplex, 107. Sphacelaria affinis, 347; bipinnata, 5o> 52, 7^) 80, gs; biradiata, 53, 86, 95; Borneti, 73, 94, 347; bra- chygonia, 71, 95; bracteata, 78, 94; britannica, 77, 78, 81, 94, 333; caispitula, 76, 94, 334; cervi- cornis, 72; ceylanica, 87, 95; cho- rizocarpa, 85, 95; cirrosa, 45, 50, 72, 78, 80, 95, 333, 341, 386; cor- nuta, 95 ; corymbosa, 346 ; cristata, 386; disticha, 415; divaricata, 88, 95 ; fœcunda, 95 ; funicularis, 346 ; furcigera, 51, 78, 95; Haenseleri, 386; Harveyana, 52, 87, 95; hyp- noides, 386; Hystrix, 50, 52, 78, 95; implicata, 94; indica, 87, 94; intermedia, 78, 87, 95 ; irregu- laris, 71 ; mirabilis, 80, 94; Nova;- Caledoniae, 78, 95; Nova;-Hollan- diae, 90, 95; olivacea, 75, 78, g4, 334; pennata, 341, 386; plumigera, 50, 72, 7g, g4; Plumula, 4g, 72, 78, 80, gs; pulvinata, 78, 7g, g4; pygmaea, gs ; racemosa, 51, 72, 75, 80, g4; radicans, 75, 7g, g4, 334; Reinkei, 78, g4; reticulata, 338, 340; rhizophora, 71; saxatilis, 77, 78, 81, 94; scoparia, 386; Sertu- laria, 48, 386, 398; simpliciuscula, 387; spuria, 73, 79, 94; subti- lissima, 71,94; sympodicarpa,94; tenuis, 386, 3g2 ; tribuloides, 53, 72,78, gs; Ulex, 48, 386; varia- bilis, 2>'ê)^ 95. Sphacélariacées, 35, 69, 332. Sphaceloderma, 80. Staehelinia dubia, 300. Stephanella, 230. Stephanopodium, 230. Stereum involutum, 6; latum, 7 ; lobatum, 6. Stereum neocaledonicum Hariot et Patouillard, 6. Stifftia chrysantha, 270. Strasburgeria calliantha, igg. Strasburgeriacées, ig8. Strobilomyces pallescens, 11. Stypocaulon, 86; S. scoparium, 4g. Tagetes patula, 260. Tapura, 230. Tarchonanthus camphoratus, 306 ; elegans, 306. Thalictrum purpurascens, 107. Thelephora adusta, 7. Thesium, 65. Thladiantha, 320. Tilopteris, gi. Tragopogon porrifolius, 256. Trametes aratoides Hariot et Pa- touillard, 8; aspera, 8; cinnaba- rina, 8; cornea, g; flava, g; lacti- nea, 8;obstinata, g; Persoonii,9; tabacina, 8. Tridax procumbens, 265, 317. Triglochin maritimum, 107. Tripteris cheirantifolia, 304. rropaolum, 136; T. majus, 65. Ungulina contracta, 10; fasciata, 10. Venidium calendulaceum, 271. Vernonia anthelmintica, 278; arkan- sana, 278 ; emineas, 272, 277 ; Table alphabétique des noms de plantes. cxxv flexuosa, 272, 278 ; noveboracensis, 277; praialta, 256, 272. Veronica hederaefolia, 116, 133; po- lita, 62 ; serpyllifolia, 29. Viola tricolor, 30, 125. Viscum album, 65. Wormia hastata, 153. Xanthochrous Bernieri Hariot et Pa- touillard, 9; Niaouli, 10; rimosus, 10; senex, 10. Xeranthemum annuum, 279 ; cylin- draceum, 279. Xylaria corrugata Hariot et Pa- touillard, 13; Gomphus, 13; lo- bata, 13. Yucca gloriosa, 377. Zanonia, 320. Zea Mays, 124. Zignoella enormis Patouillard et Hariot, 228. TABLE DES PLANCHES PI. I à VII. — Embryog-énie de quelques plantes parasites. PI. VIII. — Homologie des organes des fleurs d'Orchidées. 194 205 Paris.— J. Mersch, imp., 461s, av.de Chàtillon. n è MBL WHOI LIBRARY u H 1 ât. U VI ■.Â^ '^-M) ^,.^: c^^:i- X - Q^^C .^^ y M>-'* "ÎM. --^-^- >.->-V ^\:^ ^.^r-- ^ > ; .>r ' A^ /■ .-f ' >, -f^Nf^ âS^-. ■Pi'^ '^^. .-.v: ^> .>i^ MUnJilHilIlUtflHflHl TN,-' rX.-4.