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Zz IES SMITHSONIAN INSTITUTION NOIINLIISNI NVINOSHLINS S3IYVHE 8 = 6 ER DE AS = Là 2 NX = Am» À 2 .4$, a D À PARK 2 IH Et 42 n # Lo 2 > à - (0 sé 7e af JOURNAL DE © CONCHYLIOLOGIR PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DE MM. CROSSE ET FISCHER,. ot série. — Tome Xe. VOLUME XVIIE. , À PARIS, CHEZ H. CROSSE, RUE TRONCHET, 95. 1520, sOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE. ser Janvier 1870. Etude sur là màächoire et l’armature linguale des Cylindrellidæ el de quelques genres voisins sous le rapport conchylologique, PAR H. CRoSssE et P. FisCHER. Jusqu'à ces dernières années, on ne savait encore que peu de chose sur l’organisation intime de Panimal du grand genre Cylindrella de Pfeiffer, et le petit nombre d'observations publiées sur ce sujet par quelques auteurs, et notamment par A. Schmidt, était entaché de graves erreurs. C’est ainsi que ce dernier naturaliste croyait pou- voir affirmer que les Cylindrelles étaient .des animaux carnivores, attendu qu'elles ne possédaient pas de mà- choires, et que leur ruban lingual était voisin de celui des Glandines et des Daudebardies. Sur la foi de cette observation, qu'ils supposaient exacte et qui pourtant ne l'était pas, MM. Môrch, de Martens et quelques autres auteurs classèrent les Cylindrelles à côté des Testacelles, Daudebardies et Glandines, en proposant, EE Ce pour englober ces divers genres, la grande division des Agnatha ou celle des Testacellea. L'un de nous, bien qu’il n’eût pas alors, à sa disposi- tion,un nombre suffisant de faits contradictoires à opposer aux affirmations de M. A. Schmidt, qui paraissaient basées sur l'observation directe de deux espèces, et particulière- ment sur l'étude anatomique du Cylindrella elegans, Pfeiffer, de Cuba, ne craignit pas de s'élever contre cette classification, qui lui semblait en désaccord, non-seule- ment avec les caractères conchyliologiques du genre, mais encore avec ce que l’on savait des habitudes et de la manière de vivre des animaux qui le composaient (4). Ces réserves étaient fondées et les faits ne tardèrent pas à le démontrer clairement. Déjà nous avions pu établir (2), grâce à une obligeante communication de notre honorable correspondant de New-York, M. Thomas Bland, que le seul rapport qu'avait le ruban lingual du Cylindrella scæva avec celui des Tes- , lacellidæ consistait dans la disposition oblique des dents latérales, et que la forme et la structure de ces dents étaient toutes particulières et complétement différentes. M. Bland, de son côté, dans un mémoire intéressant (5), publiait une figure de ce même ruban jlingual, qui ne laissait plus subsister aucun doute, à cet égard. Mais il restait encore à élucider le point le plus impor- tant, celui de l’absence ou de la présence d’une mâchoire dans les espèces du genre Cylindrella. Vers la fin de 1867, élant parvenus à nous procurer (1) H. Crosse, Journ. Conchyliologie, vol. XIV, p. 222 et sui- vantes, 1866. (2) Journ. Conchyl., vol. XIV, p. 223, 1866. (3) Ann. Lyceum New-York, vol. VIIL, p. 161. CE NE l'animal d’une des plus grosses espèces du genre, le C. Ghiesbreghti, nous l'étudiâmes, et il nous fut possible de constater, non-seulement la présence d’une mâchoire parfaitement visible, mais encore l'existence d’une arma- ture linguale toute différente de celle des autres Cylin- drelles, formée de dents disposées par séries transversales rectilignes et voisine de celle des Helicidæ (1). Cette réu- nion de caractères nous autorisa à proposer pour cette es- pèce et les formes voisines, toutes localisées sur une petite partie du continent américain, le nouvean genre Eucalo- dium. A la suite de cette observation, nous avons vivement en- gagé nos amis et correspondants d'Amérique à tâcher de se procurer ét à étudier les animaux des différents groupes du genre Cylindrella, afin d'essayer de découvrir chez eux cette mâchoire qui avait jusqu'ici échappé à tous les na- turalistes. Quelque temps après, nous avions la satisfac- tion d'apprendre successivement de M. T. Bland, d'abord qu'il avait découvert chez une espèce de Basse-Californie, le Cylindrella Newcombiana, Gabb (synonyme du Clausi- lia (Balea ?) Taylori, Pfeiffer), une mâchoire qui rappro- chait cette espèce des Eucalodium (2), puis enfin qu’il venait de constater, chez les véritables Cylindrelles, Ja présence d’une mâchoire, dont la ténuité rendait l’obser- vation difficile, mais qui n’en existait pas moins très-posi- tivement (3). Ce qui ajoutait à l'importance de cette décou- verte intéressante, c’est qu'elle s’appliquait à des espèces fort distinctes entre elles, et appartenant aux différents (1) Journ. Conchyl., vol. XVI, p. 86, 1868. (2) Journ. Conchyl., vol. XVI, p. 316, 1868, et Ann, Lyceum New-York, vol. IX, p. 81, fig. 3. (3) Amer. Journ. Conehol., vol. IV, p.186, 1868, et Journ. Con- chyl., vol. XVIT, p. 110, 1869. RENE AU groupes du genre Cylindrella. Dès lors, elle permettait de considérer comme un des caractères génériques de la coupe des Cylindrella l'existence d’une mâchoire toute particulière et d'une contexture si mince et si délicate, qu’elle semblait être, pour ainsi dire, plutôt membraneuse que cornée. De plus, elle confirmait la valeur du genre Eucalodium, chez lequel la mâchoire et le ruban lingual offraient des dispositions toutes différentes. MM. W. G. Binney etS. Powell ont poursuivi les mêmes études et sont arrivés à obtenir de remarquables résultats, en combinant les ressources du microscope et celles de la photographie (4). Enfin, M. T. Bland a bien voulu nous communiquer récemment une nombreuse série de plaques linguales et de mâchoires appartenant à diverses espèces, que l’on considérait toutes autrefois comme faisant indistinctement partie du genre Cylindrella. L'étude de ces matériaux in- téressants, qui fait l’objet du présent mémoire, nous a permis d'ajouter quelques faits nouveaux à ce que lon connaissait déjà, en ce qui touche l’organisation intime des Cylindrelles. Nous espérons qu'ils pourront contribuer à faciliter la classification naturelle de ces Mollusques (2). MACHOIRE DES CYLINDRELLES. La mâchoire des Cylindrelles est arquée et d’une min- ceur telle qu’elle à échappé longtemps à l'attention des naturalistes, qui, trompés dans leurs recherches, ont sup- posé que les Cylindrelles étaient des mollusques agnathes ou carnivores. Celle mâchoire est transparente, à peine cornée, presque membraneuse et sans rostre médian. Elle (1) Amer. Journ. Conchol., vol. V, p. 37, pl. XI, 1869. (2) Conf. Journ, Conchyl., vol. XVIL, p. 321, 1869. "OR DE est ornée de côtes très-fines qui ne sont autre chose qu'un plissement complet de la substance de la mâchoire, comme on peut s’en assurer en employant un très fort grossisse- ment au moyen du microscope. Les plis, sur la ligne mé- “liane, divergent, de bas en haut et de dedans en dehors, et forment ainsi trois ou quatre chevrons ou angies à som- met dirigé en bas et à ouverture dirigée en haut Entre les côtes de la mâchoire, on aperçoit, sous un très-fort grossissement, de très-petites stries transver- sales. Le nombre de ces côtes varie suivant les espèces : quel- quefois on en trouve un peu plus à droite qu'à gauche. Voici le tableau que nous avons dressé de leur nombre, à gauche et à droite de la partie médiane, dans les espèces observées par nous : Cylindrella scæva, Gundlach. — 25 . 95. Cylindrella sanguinea, Pfeiffer. — 28 . 28. Cylindrella rosea, Pfeiffer. — 27 . 27, Cylindrella brevis, Pfeiffer. — 20 . 21. Cylindrella Trinitaria, Pfeiffer. — 18 . 18. Cylindrella Ellioiti, Poey. — 16 . 16. Cyliudrella Maugeri, Wood. — 40 . 40. © EI La mâchoire du Macroceramus signatus a pour formule 22, 22 côtes. Elle est semblable à celle des Cylindrelles par tous ses caractères. | PLAQUE LINGUALE DES CYLINDRELLES. Le ruban lingual des Cylindrelles à pour caractères principaux : 1° la présence d’une dent rachiale petite, étroite, allongée; 2° la disposition des dents latérales en quinconce, d’où il résulte que toutes les rangées de dents sont très-obliques et se dirigent de bas en baut et d’arrière No en avant {ces dents latérales présentent peu de modifica- tion dans leurs caracteres: et arrivent ainsi jusqu’au bord de la plaque linguale, ou bien sont accompagnées de dents marginales); 5° la présence fréquente, mais nullement constante, de dents marginales qui, lorsqu'elles existent, appartiennent à un type très-différent de celui des dents latérales, et sont très-étroites, peu nombreuses et rangées horizontalement. Leur présence établit quelques affinités entre les dents des Patelles et celles des Cylindrelles. Ce sont les dents latérales qui caractérisent particu- lièrement les Cylindrelles : elles n’ont aucune affinité avec les dents des Hélicéens. Elles se composent 1° d’un sup- port allongé à base subquadrangulaire; 2° d’une forte cuspide représentant la cuspide interne et la cuspide moyenne réunies des Hélicéens (cette cuspide ne mérite guère plus ce nom, car elle se présente, le plus souvent, sous l'apparence d’une lame semi-lunaire ou en forme de croissant, saillante et rivée à la base de la dent par une ligne concentrique au bord de la cuspide : c’est cette cus- pide qui donne à la dent des Cylindrelles sa forme de palmette) ; 5° d’une cuspide externe plus ou moins sail- lante, à pointe dirigée en dehors et correspondant à la cuspide externe des Hélicéens. © L'esamen des différentes plaques de Cylindrelles que nous avons pu étudier nous permet de diviser ces Mol- lusques en quatre groupes caractérisés comme il suit : A. Deux dents latérales seulement; dents marginales d'un type très-différent. A ce groupe appartiennent les espèces suivantes, que nous citons en ayant soin de donner, en regard, la for- mule de leur plaque linguale : Cylindrella Trinitaria, Pfeiffer (7. 2. 1. 2. 7) X 75? = AU) — Le chiffre de 75 pour l'évaluation des rangées de dents est le résultat de l'examen d’une plaque linguale incomplète. M. Bland donne le chiffre M10 pour le nombre total des rangées. Cylindrella gracilis, Wood (10. 2. 1. 2. 10) X 50? Mème observation que pour l'espèce précédente quant au nombre des rangées de dents. Cylindrella Babamensis, Pfeiffer (8.2. 1.2, 8) X 122. Cylindrella costata, Guilding (7. 2. 4. 2.7) X 180. Cylndrella Agnesiana, Adams (4. 2. 1.2. 4) X ....? Nous n'avons que des fragments de plaque de cette espèce. Cylindrella Brooksiana, Gundlach (3.2. 1.2.3) X ....? Même observation que pour lespèce précédente. Ce groupe est très-naturel au point de vue de la plaque linguale, qui est toujours étroile et d’une extrème lon- gueur. Les deux dents latérales, disposées en quinconce, sont différentes : la dent latérale de la première rangée se distingue de celle de la seconde rangée par sa cuspide externe rudimentaire. Les dents marginales ont une base étroite et allongée; elles possèdent deux ou trois petites cuspides. B. Dents latérales au nombre de plus de 2; dents mar- ginales rangées obliquement à ja suite des dents latérales, el mal caractérisées. Cylindrella Elliotti, Poey (7. 7. 4. 7. 7.) X ....? Cette plaque est très-remarquable; elle forme la transi- tion entre le groupe précédent et celui qui suit. La dent rachiale a une cuspide très-longue. C. Dents latérales au nombre de plus de 2 : pas de dents marginales différentes des dents latérales. PP Me Cylindrella perlata, Gundlach {44. 1. 11) X 90? Cylindrella Vignalensis, Wright (15. 1. 13) X 165. Cylindrella brevis, Pfeiffer {10. 4. 40) X 105. Cylindrella scæva, Gundlach (44. 4. 14) X 150. Cylindrella rosea, Pfeiffer (20. 1. 20) X 4118. Cylindreila sanguinea, Pfeiffer (12. 1. 12) X 415. Toutes les dents se ressemblent ; elles décroissent insen- siblement vers le bord de la plaque; elles sont toutes rangées obliquement. Le Cylindrella perlata se rapproche un peu de l'Elliotti, et relie te groupe de cette espèce à celui du Cylindrella Vignalensis. Dans ces trois premiers groupes de Cylindrelles, la cus- pide des dents latérales représentant les cuspides interne et moyenne des dents d'Hélicéens est semi-circulaire et Simple. La forme de cette cuspide servira à caractériser les groupes suivants. D. Dents latérales très-nombreuses ; pas de dents mar- ginales différentes; cuspide interne pointue et simple. Cylindrella Maugeri, Wood (56, 1. 56) X 110. Ici la cuspide interne semi-circulaire des Cylindrelles des groupes précédents est remplacée par une denticula- tion triangulaire à base large. E. Dents latérales très- nombreuses ; pas de dents mar- ginales d’un type différent ; deux cuspides internes. Macroceramus signatus, Guilding (25. 1. 25) X 105. Les deux cuspides correspondant aux cuspides interne et moyenne des Hélicéens sont très-visibles et se voient sur les dents les plus rudimentaires des bords de la plaque. Mais, à la partie antérieure de la plaque linguale, ces deux cuspides sout moins bien séparées, et la transi- tion entre le type Macroceramus et le type Cylindrella est évidente. — 13 — EucazopiuM GHiEsBREGuT1, Pfeiffer. Mâchoire brune, cornée, solide, décrivant une demi- circonférence : son bord libre est presque lisse; sa surface extérieure porte des stries longitudinales extrêmement fines, à direction à peine oblique sur les côtés. Une lame cornée, représentant le support de la mâchoire chez les Succinea, dépasse un peu le bord supérieur de la mâ- choire. La plaque linguale est large, bien développée; sa for- mule est (32. 4. 52) X 110. Les rangées sont horizon- tales et parallèles. La dent rachiale est un peu plus petite que les latérales et tricuspide. Elle porte une cuspide médiane, longue, dépassant la base du support de la dent, et, de chaque côté, une petite cuspide. Les dents latérales ont égale- ment une forte cuspide moyenne et des cuspides interne et externe rudimentaires. Les dents marginales sont tri- cuspides, mais la cuspide interne est large, obtuse à son extrémité : en dehors de cette cuspide, on voit deux pe- tites cuspides externes aiguës. HoLospiRA PFEIFFERI, Menke. La mâchoire est arquée en fer à cheval; elle à à peu près la même forme que chez les Cylindrelles. Elle est mince, d’un jaune-corné clair, mais elle en diffère par l'absence de stries longitudinales bien apparentes, qu'elles soient disposées en chevron comme chez les Cylindrelles, ou en dents de peigne comme chez les Eucalodium et les Berendtia. On constate la présence de quelques stries transversales obsolètes. La plaque linguale a pour notation (23. 1. 25) X 165. ARE Les dents sont extrèmement petites, rangées horizontale- ment, comme chez les Eucalodium et Berendiia. La dent rachiale est simple : on n’y trouve qu’une cus- pide médiane, large à la base, obtuse à l'extrémité, dé- passant ou atteignant la base du support de la dent; les dents latérales en diffèrent très-peu; elles n’ont qu’une seule cuspide large. A partir de la sixième ou septième dent, on voit apparaître une petite cuspide externe très- aiguë; les dents qui avoisinent le bord de la plaque sont toutes bicuspides, la cuspide interne étant très-longue, aiguë, et l’externe courte et pointue. En somme, cette espèce n’a aucun rapport avec les Cy- lindrelles ; elle ne se rapproche que des Helix, Pupa et Vertigo. C’est donc un type très-distinct à rapprocher des Eucalodium et Berendtia, dont il diffère par sa mâchoire lisse sans côtes. UHoLosPrra TRryYoni, Pfeiffer. La mâchoire de cette espèce a la même forme que celle de l'H. Pfeifferi, mais les stries transversales très-fines sont plus nombreuses, et, sur les parties latérales, on aperçoit, à un très-fort grossissement, des indices de petites stries verticales très-rapprochées entre elles, et analogues à celles des Eucalodium. La plaque linguale exactement semblable à celle de V'H. Pfeifferi par la forme, la disposition et la petitesse des dents, a pour formule 20. 1.20 X 115. À partir de la huitième dent latérale, on distingue une cuspide externe ; les dents du voisinage du bord de la plaque présentent les mèmes caractères que chez l'H. Pfeifferi. Le groupe des Holospira à un caractère assez particu- lier : la dent rachiale à la mème dimension que les dents —_ 4h latérales voisines, et se trouve sensiblement sur la même ligne. BerEeNnprTiA TayLonri, Pfeiffer. La mâchoire est très mince, très-courbée, et décrivant presque les 5/4 d'une circonférence. Elle porte huit côtes ou plis longitudinaux très-larges, séparés par des inter- stices étroits et striés finement en travers ; le pli central est le plus large (4). La plaque linguale a pour formule 50. 4. 50, du moins pour lJ’exemplaire que nous avons eu à notre dispo- sition (2), les dents sont disposées par séries horizontales subparallèles; la dent rachiale est un peu plus petite et plus surbaissée que les latérales. Elle est (ricuspide : la cuspide médiane est longue ; elle atteint la base du sup- port de la dent ; les cuspides de droite et de gauche sont très-petites. Les dents latérales sont également tricuspides, la cus- pide moyenne est la plus grande. Les dents marginales sont bicuspides, assez étroites, la cuspide interne est la plus développée. Les dents diffèrent peu de celles des Eucalodium et Ho- lospira. La mâchoire est très-différente. CONCLUSIONS. Le genre Cylindrella, tel que l'ont compris jusqu’à pré- sent M. le docteur Pfeiffer et la plupart des auteurs, est composé de coquilles semblables, ou au moins très-voisines entre elles, sous certains rapports. Pourtant, il présente, dès qu’on étudie l’organisation intime des animaux, deux 4) MM. Binney et Bland indiquent de 9 à 13 côtes. 2) MM. Binney et Bland donnent pour formule (32— 1 — 32) X 126. MG grandes divisions, qui n'appartiennent ni à la mème coupe générique, ni à la même famille. D'un côté, les Eucalodium, Berendtia et Holospira sont caractérisés : 4° par une mâchoire, tantôt solide, assez forte et portant des côtes longitudinales obsolètes (Euca- lodium), tantôt plus mince et munie de véritables plis (Berendtia), ou plas ou moins dépourvue de stries longi- tudinales (Holospira) : 2° Par une plaque linguale large et formée de séries ho- rizontales de t'ents qui ressemblent à celles des Helix. Ce sont donc des Helicidæ. D'autre part, les véritables Cylindrelles se distinguent : 4° par leur mâchoire d’une minceur extrême, presque membraneuse et portant des côtes longitudinales qui for- ment des chevrons sur la ligne médiane; 2° par leur plaque longitudinale plus allongée, quelquefois même très-étroite et composée de séries disposées en quinconce de dents toutes particulières, que nous avons appelées dents en palmettes. Elies peuvent, d’ailleurs, être divisées, d’après leur ar- mature linguale, en plusieurs groupes naturels, auxquels on devra peut-être en ajouter quelques autres, lorqw’il aura été possible d'étudier avec soin un plus grand nombre d'espèces. En effet, il est important de ne pas oublier que, sur plus de deux cents espèces connues spécifiquement, une petite quantité seulement a pu être examinée, au point de vue de l’organisation intime. Il est vrai, d’un autre côté, que ce petit nombre comprend heureusement des espèces appartenant aux formes de l’ancien genre Cylindrella les plus distinctes entre elles, au point de vue conchyliologique. Le seul genre voisin des Cylindrelles, sous le rapport de l’armature linguale et de Ja mâchoire, est le G. Macroce- a AU Du ramus, dont les espèces ont, d'ailleurs, comme l'on sait, les plus grandes affinités conchyliologiques avec elles. En effet, plusieurs de ces espèces ont été successivement pla- cées par les auteurs, tantôt avec les Cylindrelles, tantôt avec les Macroceramus. Les divers groupes de Cylindrella et les Macroceramus constituent une famille naturelle caractérisée par la pré- sence : 4° d’une mâchoire d’une extrême ténuité et à plis chevronnés sur la ligne médiane; 2 de dents latérales plus ou moins en forme de palmettes et disposées par ran- gées très-obliques. Nous proposons de la désigner sous le nom de famille des Cylindrellidæ. Peut-être cette famille devra-t-elle être rapprochée des Orthalicus et des autres Gastéropodes de la division des Goniognatha de M. Môrch? L’Orthalicus undatus, d’après M. le docteur Lehmann (1), est pourvu d’une mâchoire à côtes chevronnées : la dent rachiale de la plaque linguale est étroite et très-pelite, et les dents latérales sont disposées en séries obliques. Quant aux inductions que l’on peut tirer de la forme des dents, relativement à la nourriture des Cylindrellidæ, nous n’avons pas à nous y arrêter longtemps. Evidemment ces Mollusques ne sont pas carnassiers. Famille des CYLINDRELLIDÆ. 1. Groupe A. CyLiNprELLA, Pfeiffer (sensu stricto). Deux dents latérales, de chaque côté de la dent rachiale : dents marginales d’une forme très-différente et variant en nombre selon les espèces. Nous conservons spécialement pour ce groupe le nom (1) Malak. BI., 1864, p. 50, pl. 1, fig. 4. A générique de Cylindrella. 11 comprend la section des Apoma, Beck, ou Casta, Albers, à espèces toutes sénestres {C. gracilis, Wood ; C. elongata, Chemnitz; C. Agnesiana, Adams) ; celle des Trachelia, dont la coquille est caracté- risée par son dernier tour de spire entièrement détaché, descendant et prolongé librement d'une façon tout à fait excentrique (C. Brooksiana, Gundlach, etc.); et celle des Mychostoma, Albers (C. costata, Guilding, C. Bahamen- sis, Pfeiffer, etc.), dont la forme est plus normale, au point de vue conchyliologique. 2. Groupe B. CazLonra, Crosse et Fischer (1). Dens medianus radulæ longe cuspidatus; dentes late- rales numerum sectionis primæ superantes ; dentes mur- ginales, sicut laterales, oblique ordinati, characteres dif fi- cile conspicuos prœæbentes. Testa spira elongatu, apice rotundato, subpapillato, fragili; anfractus numerosi, superiores sublævigatt, mox costulato-striati, cæteri tuberculis prominulis, com- pressis, inlus vacuis elegantissime sculpti, ultimus vix solutus ; apertura subrotundata. Axis spiraliter trilamel- latus. Dent rachiale à cuspide très-longue ; dents latérales au nombre de plus de deux; dents marginales rangées obli- quement à la suite des dents latérales et mal caracté- risées. Spire allongée, terminée par un sommet arrondi, sub- papilliforme, corné et très-fragile. Tours de spire excessi- vement nombreux (50— 51). Les 17 ou 18 premiers sont d'abord lisses et grêles, puis munis de petites costulations (1) Etymologie : xaAaovñ, elegantia, SL En devenant de plus en plus fortes: les autres sont ornés d'un système très-élégant de tubercules saillants, compri- més et creux à l’intérieur. Dernier tour faiblement déta- ché. Ouverture irrégulièrement arrondie, — Axe de la coquille muni de trois lamelles, à l'intérieur. C'est sur le C. Elliotti, Poey, que nous établissons notre coupe, et nous ne connaissons jusqu'à présent aucune Cylindrelle que nous puissions lui adjoindre avec sécurité. Ainsi que nous l'avons fait observer plus haut, la plaque linguale de cette espèce est très-particulière et fort remar- quable. De plus, elle se distingue nettement de ses con- génères par la singularité, et nous dirons même l’excen- tricité de ses caractères conchyliologiques. 5. Groupe C. THAumaAsIA, Albers (partim). Dents latérales au nombre de plus de deux; dents mar- ginales ne différant en rien des dents latérales et se con- fondant, par conséquent, avec elles. Coquille à dernier tour à peine détaché, généralement un peu ventrue et de grande taille, pour le genre. * Ce groupe comprend les grosses espèces de la Jamaïque et d'Haïti et quelques-unes de celles de Cuba, mais il faut en exclure les Eucalodium que les naturalistes, qui ne connaissaient point l'organisation de ces Mollusques, y ont fait entrer à tort. Nous ne connaissons la plaque linguale d'aucune des espèces que MM. Albers et Martens rangent dans leur sec- tion des Gongylostoma. Nous ne pouvons donc pas tran- cher avec certitude la question de savoir si elles doivent être rattachées à ce groupe ou au premier, ou bien encore s'il y à lieu de consliluer pour elles une coupe particu- lière, One 4. Groupe D. Lra, Albers (emend.). Dents latérales très-nombreuses ; dents marginales du même type que les dents latérales et se confondant avec elles; cuspide interne simple et pointue, au lieu d’être semi-circulaire, comme dans les groupes précédents. Coquille lisse et Inisante, toujours tronquée au sommet, et se distinguant, à première vue, des Cylindrelles ordi- naires. Péristome non continu, et à bords réfléchis. Ce groupe, auquel nous croyons que l’on peut sans in- convénient assigner une valeur générique, est entièrement localisé à la Jamaïque, à l'exception d’une espèce (L. vir- ginea, Weinland et Martens), qui vit dans l'ile d'Haïti. Les autres espèces sont : L. Maugeri, Wood; L. zebrina, L. Blandiana, L. macrostoma, L. Paivana, L. flexuosa, L. Gossei et L. tricolor, Pfeiffer. M. de Martens nous paraît avoir commis une erreur, en éloignant, comme il l’a fait, dans la seconde édition de l'ouvrage d’Albers (1), les Macroceramus et les Lia des Cylindrelles, et en les séparant par l’interposition de 22 genres. 5. Groupe E. MACROCERAMUS, Guilding. Dents latérales très-nombreuses, comme dans le groupe précédent ; dents marginales également du même type : deux cuspides internes. Coquille généralement plus ou moins striée; sommet toujours entier. Péristome non réfléchi, ni étalé. Nous pensons qu’on peut assigner également une va- leur générique à ce groupe, qui est bien tranché et qui (1) Hehceen, éd. 1860, p. 269 et 270. renferme actuellement 48 espèces, dont 4 seulement pa- raissent exister sur le continent américain, les autres vivant aux Antilles et particulièrement dans l'ile de Cuba, qui en compte, à elle seule, 54. Famille des HELICIDÆ. {. Genre Eucazopium, Crosse ct Fischer (1). Mâchoire cornée, solide, arquée, décrivant une demi- circonférence. Bord libre presque lisse ; surface extérieure portant des stries longitudinales extrêmement fines, à direction à peine oblique sur les côtés. Bord supérieur muni d'une lame cornée et arrondie, qui le dépasse un peu et qui représente le support des Succinea. Plaque linguale composée de séries transverses, uni- formes, horizontales et parallèles entre elles. Dent ra- chiale un peu plus petite que les dents latérales et tricus- pide, la cuspide médiane dépassant la base du support et la dimension des deux autres. Dents latérales à forte cus- pide médiane et à cuspides interne et externe rudimen- taires. Dents marginales également tricuspides, avec cette distinction que la cuspide interne est obtuse à son extré- mité et plus large que les deux autres qui sont aiguës. Coquille munie d'une fente ombilicale très-faible, cy- lindrelliforme, largement tronquée chez les individus adultes. Dernier tour brièvement détaché, anguleux à la partie dorsale et présentant une carène filiforme plus ou moins marquée. Columelle pourvue le plus souvent d’un pli, qui disparaît dans le voisinage de l'ouverture, et qui, à l'intérieur, se prolonge autour de l'axe columellaire. Chez quelques espèces (E. turris, par exemple), l'axe co- (1) Journ. Conchyliologie, vol. XVI, p. 88, 1868. — 09 lamellaire présente des caractères différents et se compose d'un tube poli, mais en même temps marqué de fortes côtes espacées, et dont le diamètre diminue peu à peu, de façon à se réduire à rien vers la base, et à laisser la co- quille imperforée, ou peu s’en faut. Le genre Eucalodium est très-nettement délimité au point de vue géographique. Il n'existe pas aux Antilles, et se trouve localisé dans le Mexique et le Guatemala, c’est- à-dire dans la partie la plus méridionale de l'Amérique du Nord et dans une portion de l'Amérique centrale. Il se subdivise en deux groupes naturels, basés sur la forme de l'axe columellaire : 1° (Axe columellaire pourvu d’un pli en spirale). — E. Ghiesbreghti, E. decollatum, E. speciosum, E. Blan- dianum, E. Boucardi, E. grande, E. splendidum, E. Mexi- canum. 2 (Axe columellaire constitué par un tube creux). — E. turris, E. clava, E. filicosta et probablement E. Cros- seanum. Nous devons faire observer que les espèces du deuxiè- me groupe doivent, par suite de la conformation interne de leur coquille, être très-largement ombiliquées à Pétat jeune. De plus, leur dernier tour est moins brièvement détaché qne chez les espèces du premier groupe. 2. Genre BERENDTIA, Crosse et Fischer (1). Mâchoire très-mince, tres-fortement courbée, sans sup- port à sa partie externe, et munie de grosses côtes ou plis longitudinanx, espacés entre eux et séparés par des inter- stices étroits, finement striés en travers : le pli central est le plus large. (4) Journ. Conchylologie, vol. XVIE, p. 191, 1869. Di — Plaque linguale composée de séries horizontales et sub- parallèles. Dent rachiale plus petite que les latérales et tricuspide ; cuspide médiane plus longue que les autres et atteignant la base du support de la dent. Dents latérales également tricuspides. Dents marginales bicuspides : la cuspide interne est la plus développée. Coquille turriculée, à sommet toujours entier, et rappe- lant par sa forme générale plutôt les Clausilies dextres que les Cylindrelles : ouverture demi-cireulaire. Péristome large, étalé, brièvement détaché, brièvement anguleux à la base et au point d'insertion. Axe columellaire simple, rappelant celui des Achatina. Le B. Taylori, qui constitue la seule espèce actuellement connue de ce genre curieux, est une forme excentrique que les auteurs ont rangée successivement dans les genres Clausilia, Balea, Cylindrel'a et Eucalodium, et qui ne prt- sente complétement les caractères d'aucun d’entre eux. En effet, s'il se rapproche sensiblement des Eucalodium par sa plaque linguale, il s'en éloigne par la forme de sa mâchoire et par ses caractères conchyliologiques. La co- quille est voisine de celle de certaines Clausilies, mais elle ne possède ni lamelles, ni clausilium et son ouverture est fort différente. On n’a recueilli jusqu'ici de Berendtia que dans la Basse-Californie. o. Genre Hocospira, Martens (partim). Mâchoire mince, arquée, en fer à cheval, et rappelant par sa forme celle des Cylindrelles, dont elle s'éloigne, d'ailleurs, par labsence de stries longitudinales. Plaque linguale à dents très-petites et disposées par rangées horizontales. Dent rachiale de même dimension DUR que les dents latérales voisines, simple et pourvue d’une cuspide médiane arrivant jusqu’à la base de son support. Dents latérales d'abord très-semblables à la dent rachiale et portant une seule cuspide, mais présentant bientôt après une petite cuspide externe très-aiguë : dents margi- nales toutes bicuspides, la cuspide interne étant très- longue et l’autre courte et pointue. Coquille subeylindracée pupiforme, rappelant par l’as- pect général de ses tours et principalement par la dispo- sition de son sommet loujours entier le groupe des Stro- phia, des Antilles. Ouverture plus ou moins irrégulièrement arrondie. Nous ne comprenons dans ce groupe que les espèces pupiformes, à test généralement blanchâtre et à facies tout particulier, qui semblent localisées au Texas et dans la partie du Mexique qui borde les États-Unis, de l’Atlan- tique au Pacifique, et qui sont les suivantes : H. Pfeifferi, H. Remondi, H. Goldfussi, H. Rômeri, H. Pilocerei, H. Tryoni, H. goniostoma, H. microstoma et H. imbri- Cala. C'est à tort, selon nous, que M. de Martens, qui prend pour type de sa coupe le Cylindrella Pilocerei, y fait entrer quelques autres espèces mexicaines, le C. apiostoma et le C. polygyra par exemple. Ces espèces n'ont rien de com- mun avec les autres que l'intégrité du sommet : elles en diffèrent complétement par la forme générale ainsi que par l’ensemble des caractères et elles doivent appartenir à la famille des Cylindrellidæ. Nous ne terminerons pas ces observations sans faire ressortir deux faits qui nous paraissent ne pas manquer d'importance au point de vue de la distribution géogra- phique des Mollusques terrestres. LR = 1 D'un côté, nous voyons les trois genres démembrés des Cylindrella et appartenant à la famille des Helicidæ (Eucalodium, Berendtia et Holospira) locali-és dans une portion relativement peu considérable du continent amé- ricain (Texas, Basse-Californie, Mexique et Guatemala), où les véritables Cylindrelles ne sont représentées que par un petit nombre d'espèces. Au contraire, dans les Antilles et particulièrement à Cuba, à la Jamaïque et à Haïti, nous assistons à un énorme développement de la famille des Cylindrellidæ, tandis que les genres Cylindrelliformes, appartenant à la famille des Helicidæ, manquent complétement. HnCuetiP2F: Explication de la planche LIT. Fig. 4. Lia Maugeri. Dent rachiale. — 2. Première dent latérale du même. — 5. Dix-neuvième et vingtième dents latérales du même. — À. Dents marginales du même. — 5: Portion de plaque linguale du même pour montrer la disposition oblique des rangées de dents. — 6. Cylindrella brevis. Mâchoire. — 7. Cylindrella Agnesiana. — Dent latérale vue de face. — 8. Même dent, vue de côté. — 9, Callonia Elliotti. Dent rachiale vue de face. — 10. Autre dent rachiale vue de côté, du même. — 11, 12. Dents latérales, vues de rôle, du même. — 15. Dent latérale, vue de face, du même. — 14. Macroceramus signatus. Dent rachiale. =ENQ ER is Fig. 15. Dent latérale du même. — 16. Dent marginale du même. Fig — 2 D. — 6. le Explication de la planche IV. . 1. Cylindrella gracilis. Portion de plaque linguale. me J. a dent rachiale, b dents latérales, c dents marginales. 2, Cylindrella costata. Dent rachiale. Cylindrella Pahamensis. Portion de plaque linguale ; a dent rachiale, b dents latérales, c dent marginale. 4. Cylindrella rosea. Dents latérales. ». Cylindrella Vignalensis. Dent rachiale. 6. Dent latérale du même. 10 d. 4. 5 À rs 12° Explhcahon de la planche V. Mâchoire de l’Eucalodium Ghiesbreghti. . Plaque linguale du même. a dent rachiale, b dent latérale. Dent marginale du même. Une des dernières dents margioales du même. Mâchoire de l’Holospira Tryoni. Mâchoire de l'Holospira Pfeifreri. Plaque linguale du même. a dent rachiale, b dent latérale. . Neuvième dent du mème. Dix-septième dent du même. Ligne indiquant la direction des rangées transversales de dents de la plaque linguale du même. a rachis. Mächoire du Berendtia Taylori. Plaque linguale du mème, a dent rachiale, b dent latérale. 1 qe — Fig. 15. Dents marginales du même. —_ 14, Grossissement de la mâchoire du Cylindrella brevis à sa partie moyenne pour montrer les stries transversales. Catalogue des Coquities terrestres recueillies par les naturalistes de la commission scientifique espagnole sur divers points de l’&mérique mé- ridionale, Par M. Le 1) JoaquiN GONZALEZ HIDALGO. L'Amérique méridionale est encore imparfaitement connue sous le rapport de ses productions naturelles, par- ticulièrement dans ses parties centrales. Néanmoins, ce que l’on connaît actuellement de sa faune malacologique permet de constater qu’elle diffère sensiblement de celle des autres régions du globe. Jusqu'à ce jour, de nombreuses explorations malacolo- giques ont été accomplies, presque toutes dans le cou- rant du siècle actuel, mais elles sont loin de nous donner l’état complet des Mollusques de l'Amérique méridionale, parce que les distances à parcourir sont très-considérables, et les moyens de voyager à l’intérieur très-difficiles. Nous possédons cependant les explorations de Mori- cand, Spix et Wagner au Brésil ; celles de d'Orbigny dans les diverses parties de l'Amérique méridionale, et de Cu- ming sur les côtes du Pacifique ; les travaux de M. Hupé sur les coquilles du Chili et sur celles qui ont été recueil- lies dans le voyage de M. Castelnau ; ceux de M. Philippi, sur les coquilles recucillics par lui même:au Chili et au désert d’Atacama (Bolivie), et par M. Raimondi, au Pérou; Op ceux de M. Morelet sur les espèces rapportées du Pérou par M. Angrand ; les descriptions publiées par M. Pfeiffer des espèces trouvées par M. Bouvier sur le territoire de la République de l'Équateur, et d’autres mémoires ou tra- vaux moins importants. Des naturalistes espagnols ont aussi plus récemment visité, à diverses reprises, une grande partie del Amérique méridionale, et comme ils ont rapporté un assez grand nombre de coquilles, j'ai cru qu'il pourrait être utile à la science de publier le résultat de leurs recherches, puis- qu'elles confirment ce que l’on connaissait antérieurement sur les espèces de cette vaste région, et qu’elles permettent d'ajouter aux catalogues antérieurs un certain nombre de formes nouvelles pour la science. Mon ami M. Paz, bien connu des naturalistes par son zèle pour les recherches conchyliologiques, a visité deux ou trois fois une grande partie de l'Amérique méridionale. Il a accompli sa dernière exploration en qualité de président d'une commission scientifique envoyée, en 1862, par le gouvernement espagnol. À cette même expédition se trouvait aussi attaché, au point de vue malacologique, mon ami M. Martinez, qui a traversé toute l'Amérique du Sud, depuis Quito jusqu’au Para, en suivant le cours de l’Amazone. Bien que cette expédition ait été accomplie dans de mauvaises condilions pour les membres de la commission, ces derniers ont dû cependant rapporter des collections générales assez nombreuses et qui, considérées au point de vue de la malacologie, ne comptent pas moins de 600 es- pèces représentées par environ 40,000 individus. En examinant ces collections, j'y ai trouvé un certain nombre d'espèces nouvelles, dont plusieurs ont été publiées dans le Journal de Conchyliologie par moi-même ou par Sa MM. Crosse et Pfeiffer, à qui je les ai fait parvenir, D'autres espèces ont été récemment publiées dans les Novitates par M. Phihppi qui les avait reçues de M. Raimondi : ces der- nières se trouvaient depuis assez longtemps déjà à Madrid, où elles avaient été rapportées par la commission espa- gnole, qui attendait que le gouvernement la miît en état d'entreprendre l’étude et la publication de la partie scien- tifique du voyage. Aujourd'hui que le gouvernement espagnol lui assure des ressources suffisantes pour pouvoir commencer la publi- calion de la zoologie du voyage au Pacifique, les parties qui comprennent l'étude des coquilles terrestres et des Acéphalés marins sont actuellement sous presse. Néan- moins, je crois devoir donner cet aperçu général, et cela pour deux raisons : d’abord parce que l'ouvrage espagnol ne doit point paraître avant un certain laps de temps, in- dispensable pour l'exécution des planches qui doivent l'accompagner, et ensuite parce que cet ouvrage ne men- tionnera que les Mollusques recueillis dans le cours de l'expédition envoyée par le gouvernement espagnol, et ne comprendra pas les autres espèces, nombreuses et intéres- santes, qui ont été recueillies par M. Paz particulière- ment. Je ne compte donner ici qu’un catalogue général, con- tenant, pour chaque espèce, lPindication exacte des loca- lités, la citation d’une bonne figure se rapportant conve- nablement aux exemplaires recueillis. Je me suis borné à ajouter quelques observations, quand j'ai cru qu’elles pou- vaient être utiles, ou lorsque mon opinion se trouvait en désaccord avec celle des autres auteurs. Dans l'ouvrage qui sera publié par ordre du gouverne- ment espagnol, je me propose de décrire plus amplement — 930 — les espèces, de donner en détail tous les renseignements que j'aurai pu recueillir sur chacune d'elles et de faire figurer ou la totalité d’entre elles où au moins celles qui présentent le plus d’intérèt scientifique. Madrid, 1°" novembre 1869. D' J. G. Hip4LGo. G. SimruLopsis, Beck. 4. Simpulopsis sulculosa, Férussac. Chemnitz, 2° édit., pl. ur, fig. 7, 8. Hab. Rio Janeiro (Paz et Martinez). 2. Simpulopsis rufo-virens, Moricand. Reeve, Conch. icon., Simpulopsis, fig. 5. Hab. Rio Janeiro (Paz). G. SuCCiNEA, Draparnaud. Succinea Peruviana, Philippi. Pfeiffer, Mon. Helic., vol. V, page 58. Hab. Lomas de Pumara, Amancaez et Cerro de las Con- chitas, aux environs de Lima, Pérou (Paz). et 4. Succinea Donneti, Pfeiffer. Pfeiffer, Mon. Helic., vol. IF, page 19. Hab. Coquimbo, Chili (Paz); Chuchunco, Chili (Mar- linez). | Quelques exemplaires sont plus allongés que les autres et ont 4 tours de spire. G. OmaLconyx, d'Orbigny. 5. Omalonyx unguis, Férussac. D'Orbigny, Voy. Am. mér., pl. xx1, fig. 1-7. Hab. Bahia, Brésil (Paz et Martinez). G. Herix, Linné. G. Helix Amori, Hidalgo. — 31 — Hidalgo, Journ. Conchyl., 1867, p. 71, pl. r, fig. 5. Pfeiffer, Mon. Helic., vol. V, p. 575. Hab. Tena, République de l’Équateur (Martinez). Je n'ai vu de cette espèce que sept individus, dont le plus grand a 88 millimètres de diamètre. 7. Helix Brasiliana, Deshayes. Reeve, Conch. icon. Helix, fig. 556. Hab. Botafogo, près de Rio Janeiro (Paz). 8. Helix Æquatoriana, Hidalgo. Hidalgo’, Journ. Conchyl.,1867, pl. vu, fig.2. Pfeiffer, Mon. Helic., vol. V, page 500. Hab. République de l'Équateur (Paz). 9. Helix cymatodes, Pfeiffer. Pfeiffer, Mon. Helic., vol. IT, page 208. Hab. Napo, République de l'Équateur (Martinez). 10. Helix atrata, Pfeiffer. Chemnitz, 2° édit., pl. cxxx1x, fig. 1, 2. Var. Reeve, Conch. icon. Helix, fig. 549, Hab. Macas et Napo, République de l’Équateur (Mar- tinez). Un des exemplaires que possède M. Paz se rapporte bien avec la figure et la description de Reeve, qui diffèrent un peu de celles de M. Pfeiffer. Comme l’auteur allemand cite Reeve dans sa synonymie de l’'H. atrata, nous laissons la coquille figurée par ce dernier sous ce nom, mais à titre de variété. Un individu de la collection Paz possède une autre petite dent à la partie supérieure du bord droit, tout en présentant, d’ailleurs, les autres caractères de l'espèce. 11. Helix subcastanea, Pfeiffer. Reeve, Conch, icon., pl. xcix, fig, 545, 219922 Hab. Tamaco , Colombie (Pfeiffer) ; République de l Équateur (Paz). Une variété se distingue par sa spire plus élevée et par la dent de son ouverture plus petite et très-rapprochée de la protubérance de la base. 12. Helix morula, Hidalgo. H. Martinii, Pernardi, Journ. Conchyl., 1858, p. 95, pl. 1, fig. 5 (nec Martini, Pfeiffer, 1854). Hab. Quito, République de l’Equateur (Paz). 15. Helix Juno, Pfeiffer. Reeve, Conch. icon., fig. 547. Hab. Baeza, République de l’Équateur (Martinez). Chez quelques indiviëus, on ne voit pas la dent du bord droit ; d’autres sont ombiliqués. Parfois le péristome est très-épaissi, et tuberculeux, ce qui donne à l’ouverlure un aspect très-particulier. 14. Helix biluberculata, Pfeiffer. H. Bourcieri, Reeve, Helix, Conch. icon., fig. 545, nec Pfeiffer. Hab. Quito, République de l'Équateur (Paz et Mar- tinez). 45. Helix Bourcieri, Pfeiffer. H. bituberculata, Reeve, Conch. icon., Helix, fig. 544, nec Pfeiffer. Hab. Nanegal, République de l'Équateur (Martinez). 16. Helix polygyrata, Born. Reeve, Conch. icon., Helix, fig. 541. Chemnitz, 2° édit., pl. xc, fig. À, 3. Hab. Bahia, Brésil (Paz). ER 17. Helix heligmoida, d'Orbigny. Reeve, Conch. icon. Helix, fig. 597. Hab. Guayaquil (Paz et Martinez). 18. Helix labyrinthus, Chemnitz. Reeve, Conch. icon. Helix, fig. 550. Hab. Panama (Paz). 19. Helix plicata, Born. Reeve, Conch. icon. Helix, fig. 553 b. Chemnitz, 2° édit., pl. civ, fig. 1-5. Hab. Panama (Paz). 20. Helix Raimondii, Philippi. Pfeiffer, Novit. Conch., liv. XXVIT, pl. Lxxix, fig. 7-9. Hab. Napo, République de l’Équateur (Martinez). L'Helix Raimondii ne me parait être qu’une variété plus grande, plus déprimée, à carène plus aiguë et à péri- stome non blanchâtre de l’Helix Tarapotonensis, Moricand. Ce sont, du moins, les seules différences que j'aie pu trou- ver entre les deux espèces. 21. Helix quadridentata, Broderip. Reeve, Conch. icon. Helix, fig. 557. Hab. Napo, République de l'Équateur (Martinez). Les exemplaires que j'ai vus sont plus grands et plus déprimés que la figure de M. Reeve, mais lui ressemblent parfaite- ment, quant aux autres caractères. 29, Helix laxata, Férussac. Reeve, Conch. icon. Helix, fig. 552. Chemnitz, 2° édit., pl. xcru, fig. 9-15. Hab. Valdivia, Chili (Paz). 25. Helix Andium, Philippi. = PS Pfeiffer, Nov. Conch., pl. LxxH, fig. 1-3 ; Helix andicola, Philippi, non Pfeiffer. Hab. Andes del Tinguiguirica d’après M. Philippi, qui a donné cette espèce à M. Paz lui-même. 24. Helix Flora, Pfeiffer. Reeve, Conch. icon. Helix, fig. 554. Hab. Quito, République de l’Équateur (Paz). 25. Helix quadrivittata, Hidalgo (pl. VE, fig. 1). H. quadrivittata, Hidalgo, in Journ. Conchyl., vol. XVIL, p. 410, 1869. Hab. Baeza, République de l'Équateur (Martinez). Je connais de cette espèce trois exemplaires entière- ment semblables dans leurs caractères, si ce n’est que chez deux d’entre eux la perforation ombilicale n’est nullement recouverte. Les quatre fascies sont régulièrement espacées et groupées vers les deux tiers supérieurs du dernier tour. Elles sont étroites et plus ou moins interrompues par les séries blanchâtres, sauf la seconde supérieure qui a une largeur double de celle des autres. Le dernier tour pré- sente deux angles obtus, correspondant aux fascies 4 et 2; il est aplati depuis la première fascie jusqu’à la suture et un peu excavé entre les deux angles : ensuite il est très- convexe. Cette coquille a beaucoup de ressemblance avec l'Helix andicola, Pfeiffer. Cependant les caractères de l'ombilic, la plus grande largeur de l'ouverture, la disposition et le nombre des fascies, et surtout les deux angles du dernier tour, l'en distinguent suffisamment. 26. Helix Trenquelleonis, Grateloup. Reeve, Conch. icon. Helix, fig. 1189. Chemnitz, 2° édit., pl. cxxxI, fig. 7-8. Hab. San Roque, République Argentine (Paz). Cette — 35 — espèce possède une fascie brune sur le pourtour du dernier tour et des stries rudes du côté de la spire. Nous en possé- dons deux variétés ; l'une lisse, avec le dernier tour plus convexe; l'autre ornée de trois fascies brunes, la supé- rieure et l’inférieure plus larges et moins marquées que la fascie médiane. Cette dernière se détache sur le fond blanchâtre de la coquille compris entre les deux autres fascies. 27. Helix Angrandi, Morelet. Morel., Sér. conch., II, pl. vu, fig. 3. Hab. Chanchamayo, Pérou (fsern). L’exemplaire que possède M. Paz est intermédiaire entre le type et la coquille, que M. Morelet considère, avec un peu de doute, comme appartenant à la même espèce (loc. cit., pag. 169). Il est plus déprimé, et son dernier tour est anguleux, mais ce tour ne présente pas de sillon longitu- dinal au-dessus de la carène, et il s’infléchit à sa termi- naison. 28. Helix cloromphalos, Hupé et Deville. Castelnau, Voy. Am. mér., Mollusq., pl. im, fig. 2. | Hab. Quito, rép. de l'Équateur (Paz). Les deux exem- plaires que possède M. Paz de cette espèce ont trois fascies el une ligne étroite à la suture : ils appartiennent pour- tant plutôt à une des variétés de cet Helix qu’à la forme typique (voir ce que dit M. Morelet dans ses Séries conch., III, pag. 163). 29. Helix Tschudiana, Philippi. Pfeiffer, Nov. Conch., pl. Lxx1x, fig. À 5. Hab. Chanchamajo, Pérou (Isern). 90. Helix Reentsi, Philippi. — 35 — Philippi, Viage al des. de Atacama, pl. vit, fig. 8. Hab. Paposo, désert d'Atacama (Paz). Dans beaucoup d'exemplaires, le dernier tour ne descend pas autant que l'indique la figure de Philippi, et l’ombilic est plus large. 51. Helix bifasciata, Burrow. Reeve, Conch. icon. Helix, fig. 574. Hab. Bahia, Brésil (Paz). Espèce variable dans la dispo- sition de ses fascies. 52. Helix lactea, Muller. Rossmässler, Iconog., fig. 502. Hab. Montevideo (Paz et Martinez). Espèce européenne acclimatée dans cette localité, où elle est abondante au-- jourd’'hui. 55. Helix similaris, Férussac. Reeve, Conch. icon. Helix, fig. 149, 767. Hab.- Bahia, Brésil (Paz et Martinez). Une variété n'offre pas la fascie brune du dernier tour. 54. Helix vitrina, Wagner. Reeve, Conch. icon. Helix, fig. 613. Hab. Corcobado, à Rio Janeiro, Brésil (Paz). 55. Helix Reyrei, Souverbie. Journ. Conchyl., 1858, p. 65, pl. vui, fig. 8. Hab. Guayaquil (Paz). 56. Helix Pazi, Philippi. Philippi, Malak. Blätter, 1865, pag. 59. Hab. Valparaiso (Paz). M. Philippi a donné ultérieure- ment à cette espèce le nom de Minviellei (voyez Pfeiffer, Mon. Helie., vol. V, p. 136), en se fondant sur ce qu'il existe déjà un Helix Pazensis, Poey, dédié à M. Paz. Ce- pendant je conserve à celte espèce son premier nom, — 317 — attendu que l'Helix Pazensis, d’après son auteur lui-même (Repert. fis. Cuba, pag. 144), n’est qu’une simple variété d’une autre espèce. En tout cas, lors même que l’on con- serverait l'Helix Pazensis comme espèce, ainsi que le fait M. Pfeiffer, on ne devrait garder ni ce nom, qui est mal formé, ni celui de Minviellei, qui ne vaut pas mieux, attendu que M. Paz s'appelle Membiela et non Minvielle. 97. Helix Binneyana, Pfeiffer. Reeve, Conch. icon. Helix, fig. 1250. ab. Valdivia, Chili, d'après M. Philippi, de qui M. Paz tient cette espèce. 58. Helix insignis, D'Orbigny. D'Orbigny, Voy. Amér. mér., pl. xxvi, fig. 14-17. . Hab. Coquimbo (Paz et Martinez). Le dernier tour pré- sente, dans cette espèce, un angle très-obtus à la partie supérieure. | 59. Helix costellata, d’Orbigny. | D'Orbigny, Voy. Amér. mér., pl. xxvi, fig. 6-9. Hab. Santa Lucia, Montevideo (Paz et Martinez). 40. Helix Besckei, Dunker. Chemnitz, 2° édit., pl. xxx, fig. 18-20. Hab. Rio Janeiro (Paz et Martinez). Cette espèce a été établie, sans doute, sur un individu jeune. Nous avons sous les yeux un exemplaire qui se rapporte exactement à la description et à la figure de Chemnitz, mais c’est une coquille jeune, et d'autres individus de la même espèce ont jusqu’à 6 1/2 tours de spire. Avec l’âge, l'ombilic s’élargit et égale à peu près le quart du diamètre de la coquille. 44. Helix bryophila, Philippi. Pfeiffer, Mon. Helic., vol. IV, pag. 97. | — 38 — Hab. Coquimbo (Paz et Martinez). 42. Helix trochilioneides, d'Orbigny. D'Orbigny, Voy. Amér. mér., pl. xxvI, fig. 12-15. Hab. Amancaez, aux environs de Lima, Pérou. — Cobija (Paz). 45. Helix Martinezi, Hidalgo (pl. VI, fig. 4). Hidalgo, Journ. Conchyl., 1869, p. 411. Hab. Bahia, Brésil (Paz et Martinez). Lesstries croisées de celle espèce, sa suture marginée et le bord de son ou- verture non épaissi et blanchâtre, la distinguent de l'Helix Paraguayana, Pfeiffer (H. elevata, d'Orb.). J'ai pensé d’abord que ce pourrait bien être le jeune âge de cette dernière espèce; mais j'ai vu plus de deux cents exemplaires, exactement pareils, de l'H. Martinezi, et de plus, l'habitat est différent. 44. Helix Amancaezensis, Hidalgo (pl. VI, fig. 5). Hidalgo, Journ. Conchyl., 1869, p. 411. Hab. Amancaez, aux environs de Lima, Pérou (Paz). Celle très-petite, mais très-jolie espèce, est fort semblable à V'H. bryophila, Philippi, mais elle s’en distingue par ses tours s’accroissant avec lenteur, ses stries plus serrées, sa couleur plus foncée, et son ombilic à parois plus verti- cales. 45. Helix Baezensis, Hidalgo (pl. VE, fig. 2). Hidalgo, Journ. Conchyl., 1869, p. 411. Hab. Baeza, Rép. de l'Equateur (Martinez). ispèce voisine de quelques-unes de celles qui ont été décrites par M. d'Orbigny, dans son Voyage dans l’Amé rique méridionale, et principalement de l'H. omalomor- pha : elle s'en distingue par-la disposition et le nombre de ses tours de spire, — 39 — N. B. MM. Paz et Martinez ont recueilli à Rio laneiro quelques coquilles se rapportant parfaitement à la descrip- tion de l'Helix matata, Gould, mais ce ne sont évidemment que de très-jeunes Streptaxis. G. STREPTAXIS, Gray. 46. Streptaxis Dunkeri, Pfeiffer. Chemnitz, 2° édit., Helix, pl. cu, fig. 1-5. Hab. Corcobado, à Rio Janeiro (Paz). A7. Streptaxis contusus, Férussac. Chemnitz, 2° édit., pl. cn, fig. 4-6. Hab Corcobado, à Rio Janeiro (Paz et Martinez). En comparant ces deux espèces, je ne vois pas d’autres différences entre elles que leur grandeur inégale, et je suis (rès-incliné à croire qu'elles doivent être réunies. %8. Streptaxis uberiformis, Pfeifrer. Pfeiffer, Mon. Hel., vol. IT, p. 287. Hab. Corcobado, à Rio Janeiro (Paz). 49. Streptaxis Paivanus, Pfeiffer. Journ. Conchyl., 1867, pl. 1, fig. 2. Hab. Macahé, près de Cabo Frio, Brésil (Paz et Marti- nez). 50. Streptaxis Crossei, Pfeiffer. Journ. Conchyl., 1867, pl. 1, fig. 1. Hab. Botafogo, dans le Corcobado, à Rio Janeiro (Paz ct Martinez). 51. Streptaxis Deshayesianus, Grosse. Journ. Conchyl., vol. XV, p. 202, pl. v, fig 5, 1867. Hab. Botafogo, dans le Corcobado, à Rio Janeiro (Paz et Martinez). = DO res M. Brown (4) dit à propos des Streptaxis : « On les « rencontre (au Brésil) presque toujours, par petits « groupes de trois ou quatre individus, séparés les uns « des autres par une distance d’environ À pied. En « moyenne, il ne faut pas s'attendre à tomber, dans le « cours d’une exploration, sur plus d'un de ces groupes par semaine. » Ce fait ne se trouve pas d'accord avec les observations de mon ami M. Paz, qui a trouvé, dans l’espace d’une ou deux heures, plus de cent exemplaires de chacune des trois espèces suivantes : Streptaxis Crossei, S. Paivanus et S. Deshayesianus. = # 52. Streptaxis candidus, Spix. Chemnitz, 2° édit., pl. x1x, fig. 1-3. Hab. Desterro, île de Sainte-Catherine, Brésil (Paz et Martinez); Rio Grande, Brésil (Paz). Les exemplaires recueillis sont de petite taille et se rapportent bien à la variété de l'Helix Spixiana, Pfeiffer. G. Buzimus, Scopoli. 55. Bulimus Popelairianus, Nyst. Hupé, Voy. Castelnau, pl. 1v, fig. 4. Hab. Quito (fsern), Bodega (Paz), Napo (Martinez), dans la République de l'Équateur. Quelques exemplaires sont comme la figure citée de Hupé; d’autres sont plus allongés et très-semblables au Bulimus maximus, Sowerby, mais toujours plus ventrus et à ouverture plus grande. 54. Bulimus ovatus, Müller. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 212. Var. perist. albo. (Bul. Cantagallanus, Deshayes non Rang.) Férussac et Desh., Hist. Moll., pl. czx, fig. 11 12. (1) Journ. Conchyl., vol. XVII, p. 124, 1869. — 4 — Hab. Macahé, Brésil (Paz et Martinez). 55. Bulimus gummatus, Hidalgo. Pfeiffer, Mon. Hel., IV, p. 565. (Bulimus Can- tagallanus, Pfeiffer non Rang.) Hab. Rio Janeiro (Paz). Malgré l'excellente description donnée par M. Rang de son Bulimus Cantagallanus, MM. Deshayes et Pfeiffer ont.appliqué ce nom à deux autres coquilles différentes. M. Deshayes, dans l'Histoire des Mollusques de Férussac (vol. IT, p. 30), copie la phrase latine de Rang, et elle ne se rapporte ni à la description française n1 à la figure, qui représente une simple variété du Bulimus ovatus. Je prie mes lecteurs de voir s'ils trouvent dans la figure et la description française les caractères suivants assignés par M. Rang à son B. Cantagallanus : « Exile atque longitu- dinaliter striata, antice fulva, postice castanea..…... ultimo anfr.... striis transversalibus postice notato, suturis fascia albida marginatis. » Le Bulimus figuré dans Férussac est martelé, de couleur différente, sans fascie blanche à la su- ture, et avec trois stries transversales à la partie antérieure. de la coquille et non à la postérieure, commedit M. Rang. Il'existe aussi des différences dans la direction de la co- lumelle, la forme générale, etc. Probablement, aussi, M. Deshayes a compris également, sous le nom de B. Cantagallanus, une autre espèce décrite par M. Pfeiffer, puisqu'il dit : « Il y a des individus chez « lesquels ces lignes simulent des stries transverses assez « régulières, jusque sur l’avant-dernier tour. » Le B. Cantagallanus de M. Pfeiffer n'est pas celui de Rang. Ce dernier auteur dit (Ann. Scienc. nat., XXIV, p. 50 et 51) : «...., finement et longitudinalement striée « à sa surface... est remarquable par la présence de « deux couleurs bien tranchées à la suture antérieure ; ce « sont, pour la partie spirale ou postérieure, un brun- «a foncé très-voisin du châtain, et, pour le dernier tour « ou la partie antérieure, un fanve plus ou moins clair. « Ces deux couleurs se confondent insensiblement vers « le commencement du dernier tour... les sutures..….. « sont marginées en avant d’une bande blanchâtre assez € large. » M. Pfeiffer, au contraire, dit de son espèce : & .... fulva, strigis castaneis irregulariter notata..…. CAanir-. penultimus latere aperturæ subplanatus, ul- € Limus..... rugatus, liris levibus spiralibus subregula- « riter quadrato-malleatus. » De l'étude que j'ai faite de ces espèces, au moyen des exemplaires que possède M. Paz, il résulte que : 1° Le B. Cantagallanus, Rang, est la même chose que le B. proximus, Sowerby. Dans la figure 102 du Conch. illust. de Sowerby, on trouve tous les caractères indiqués par Rang, en ce qui concerne la forme, la coloration, la direction de la columelle, etc. Dans la figure 607 du Conch. icon. de Reeve, qui représente la même espèce, on voit les stries transverses, larges et quelquefois à peine apparentes dont parle M. Rang. Finalement «.…. les autres € tours... ont leur surface finement pointillée, » dit M. Rang, et ces mots correspondent à «..... sequentes « minutissime granulosi.... » de la description donnée par M. Pfeiffer du B. proximus. 2° Le B. Cantagallanus, Deshayes, est une variété à bouche blanche et un peu allongée du B. ovatus, dont il partage, d’ailleurs, tous les autres caractères. 9° Le B. Cantagallanus, Pfeiffer, est une autre es- pèce, parfaitement décrite par cet auteur. Sa forme plus acuminée, son ouverture plus dilatée à la base et un peu triangulaire, ses côtes spirales obsolètes, la dépression re- EC pe lative de son avant-dernier our du côté de l'ouverture et sa columelle oblique la distinguent nettement de la va- riété à bouche blanche du B. ovatus, qui est la forme avec laquelle elle présente le plus de ressemblance. [Il ya lieu, par conséquent, de donner un autre nom à l'espèce de M. Pfeiffer, et, comme on ne peut pas lui ap- pliquer la dénomination de B. chionostoma, Môrch (Cat. Yoldi, p. 27), attendu que, en l'absence de toute description, il n’est pas possible de savoir au juste quelle coquille a eue en vue l’auteur danois, nous proposons (le nommer l'espèce B. gummatus. 56. Bulimus Cantagallanus, Rang. Sowerby, Conch. illust., fig. 102 ( Bulimus proximus). Hab. Rio Janeiro (Paz). 97, Bulimus oblongus, Müller. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 210. Hab. Uruguay (Martinez). 58. Bulimus granulosus, Rang. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 209. Hab. ilot des Ratones, près de l'île Santa Catalina, Brésil (Paz et Martinez). 99. Bulimus rosaceus, King. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 87, a. Hab. Valparaiso (Paz et Martinez). 60. Bulimus crenulatus, Pfeiffer. Chemnitz, 2° édit., Bulimus, pl. Lxvui, fig. 8-9. Hab. Talcahuano et Coquimbo (Paz), Huasco (Paz et Mar- tinez), Chili. 61. Bulimus lutescens, King. NT Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 99 (Bal. nucleus). Hab. Montevideo (Paz et Martinez). 62. Bulimus Fraseri, Pfeiffer. Novit. Conch., pl. x£n, fig. 4, 2. Hab. Trouvé sur le chemin de Quito, à 50 ou 40 kilo- mètres du Chimborazo (Paz). 65. Bulimus irroratus, Reeve. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 427. Hab. La Mocha et Guaranda (Paz), Macas et Nanegal (Martinez), dans la République de l’Équateur. J'en pos- sède une variété jaune-verdâtre, à péristome jaune- orange, et une autre à péristome blanc. 64. Bulimus gloriosus, Pfeiffer. Proc. Zool. Soc., 1861, pl. xxxvir, fig. 4. Hab. San José, Équateur (Isern et Espada). 65. Bulimus Fungairinoi, Hidalgo. Journ. Conch., 1867, pl. 1v, lig. 4. Hab. Cuenca, Equateur (Paz et \'artinez). 66. Bulimus iostomus, Sowerby. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 88 (B. pha- sianellus). Hab. Guayaquil (Paz et Martinez), île de Punà et Macas (Martinez), dans la république de l’Équateur. Plu- sieurs individus ont la callosité et le péristome entière- ment blanchâtres, et d’autres possèdent une fascie blan- châtre transverse dans la partie supérieure du dernier tour. 67. Bulimus Hartwegi, Pfeiffer. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 176. — "45 — Hab. Quito et Cuenca, Équateur (Paz). Les exemplaires rapportés sont plus grands que Pindividu figuré par Reeve et ont la columelle légèrement tordue en dehors. 68. Bulimus Thompsoni, Pfeiffer. - Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 158. Hab. Machache et Cuenca, Equateur (Paz). Dans cette espèce, la columelle est droite ou concave, selon les indi- vidus, et la coloration quelquefois très-rembrunie. 69. Bulimus porphyreus, Pfeiffer. Hupé, Voy. Castelnau, pl. v, fig. 2. Hab. Pérou (Almagro). Je ferai observer que la figure de Hupé est bien d'accord avec les observations de Mo- relet (Sér. conch., II, pag. 175), et que cependant M. Pfeiffer cite le premier avec un point de doute et le second sans aucune réserve. 70. Bulimus Taunaisii, Férussac. Férussac, Hist. Moll., pl. cxur, fig. 4-6. Hab. Corcobado, à Rio Janeiro et Macahé, Brésil (Paz et Martinez). Les individus de Macahé constituent une variété plus petite et pâle, qui a quelque ressemblance avec le B. Spixii, Wagner. 71, Bulimus foveolatus, Reeve. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 526. Hab. Chanchamayo, Pérou (Isern). Les exemplaires rapportés sont plus étroits que l'individu figuré par Reeve, mais, du reste, entièrement semblables. Quelques spéci- mens offrent plusieurs lignes et fascies étroites, blan- châtres et onduleuses, disposées transversalement sur le dernier tour. 72. Bulimus [serni, Philippi. Novit. Conch., pl. Lxxx, fig, 16-18, "EG Hab. Chanchamayo, Pérou (Isern). 75. Bulimus bifasciatus, Philippi. Philippi, Abbild. Bulimus, pl. in, fig. 5. Hab. Chanchamayo, Pérou (Isern). 74. Bulimus Inca, d'Orbigny. D'Orbigny, Voy. Am. mérid., pl. XXXvHr, fig. 6-7. Hab. Napo, Équateur (Martinez). L'exemplaire recueilli est un peu plus grand que le B. orobænus, d’Orbigny. Comme sa coloration est plus foncée, la forme de ses {ours moins convexe, et son ouverture proportionnelle- ment plus longue que dans cette dernière espèce, je crois qu'il constitue plutôt une variété de petite taille du B. Inca qu'une variété du B. orobænus. 75. Bulimus Petiti, Pfeiffer. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 222. Hab. Pataz, Pérou (Paz). 76. Bulimus planidens, Michelin. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 190. Hab. Corcobado, à Rio Janeiro (Paz). 77. Bulimus auris-leporis, Bruguière. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 259. Hab. Macahé, Brésil (Paz et Martinez). 78. Bulimus signatus, Spix. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 200. Hab. Cette espèce a été donnée à M. Paz, à Rio Janeiro, comme provenant de l’intérieur du Brésil. 79. Bulimus melanostomus, Swainson. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 205 c. Hab. Rio Janeiro (Martinez). 80. Bulimus Corydon, Crosse (pl. vi, fig. G). SANT Journ. Conchyl., 1869, pag. 185. Hab. Quito (Paz). 81. Bulimus expansus, Pfeiffer. Hupé, Voy. Castelnau, pl. vi, fig. Hab. Canelos, Equateur (Almagro). C1 82. Bulimus Membielinus, Crosse. Journ. Conchyl., 1868, pl. 1, fig. 2. Hab. Napo, Équateur (Martinez). 85. Bulimus multicolor, Rang. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 228. Hab. Macahé, Brésil (Paz). 84. Bulimus Miersi, Sowerby. Chemnitz, 2° édit., Bulimus, pl. xLv, fig. 20, 21. Hab. Rio Janeiro (Paz). 85. Bulimus versicolor, Broderip. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 115. Hab. Lima (Paz et Martinez). 86. Bulimus mutabilis, Broderip. Chemnitz, 2° éd., Bulimus, pl. Lxx, fig. 4, 2. Hab. Lima, Pérou (Paz). 87. Bulimus vittatus, Spix. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 279. Hab. Rio Janeiro et Bahia, Brésil (Paz). 88. Bulimus perlucidus, Spix. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 394 (B. opa- linus). Hab. Rio Janeiro (Paz). 89, Bulimus rhodolarynx, Reeve, Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 518. Hab, Pérou (Almagro). pr 2 90. Bulimus Cora, d'Orbigny. D'Orbigny, Voy. Am. mérid., pl. XXXxv, fig. 14. Hab. Huanuco, Pérou (Paz). Dans les trois exemplaires que j'ai vus, les lignes sont interrompues et donnent à celte espèce quelque ressemblance avec le B. tessellatus, Shuttleworth. 91. Bulimus Lobbi, Reeve. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 516. Hab. Cajamarquilla, Pérou (Paz). 92. Bulimus chrysomelas, Martens. Novit. Conch., pl. Lxxxu, fig. 1-5. Hab. Napo, Équateur (Martinez). 93. Bulimus inæqualis, Pfeiffer. Novit. Conchol., pl. xzn, fig. 5-5. Hab. Napo, Répub. de l’Équateur (Martinez). 94. Bulimus Baezensis, Hidalgo (pl. 1, fig. 5). Journ. Conchyl., 1869, p. 189. Hab. Baeza, Équateur (Martinez). Cette espèce est variable dans sa coloration. Quelques : individus sont entièrement blanchâtres ; d’autres jaunâtres avec la suture et lombilic blancs, et présentant parfois une ligne transverse de mème couleur au-dessous de la moitié du dernier tour. Chez quelques individus, les fascies transverses disparaissent, mais les taches persistent et se réunissent dans le sens longitudinal. 95. Bulimus Trujillensis, Philippi. Novit. Conch., pl. xxx, fig. 4, 2. Hab. Huamachuco, Pérou (Paz). Le spécimen que pos- sède M. Paz est plus adulte que l'individu figuré dans les Novitates : la coquille est plus solide et la perforation om- =," bilicale moins marquée. Cette espèce est voisine du B. scitulus, Reeve, Conch. icon., fig. 515. 96. Bulimus goniostomus, Férussac. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 206. Hab. Macahé, près de Cabo Frio, Brésil (Paz). 97. Bulimus hybridus, Gould. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 205 (Bul. egregius). Hab. Macahé, Brésil (Paz et Martinez). 98. Bulimus Chanchamayensis, Hidalgo. Novit. Conch., pl. Lxxxu, fig. 6, 7 (Bul. cana- liculatus, var.). Hab. Chanchamayo, Pérou (Isern). Malgré toute l'autorité qui s'attache aux appréciations de M. Pfeiffer, je crois cette espèce distincte du B. canali- culatus. En comparant les deux très-bonnes figures des Novitates et du Conch. icon de Reeve (fig. 256, Bul. ca- naliculatus),on voit, à première vue, que les deux coquilles ont un facies différent. De plus, on aperçoit des différences dans la coloration, la grandeur de la coquille, la largeur du péristome, la manière dont se termine la columelle pour former l’angle de la base de l'ouverture, et la forme de cette même columelle. Dans la figure des Novitates, comme dans l’exemplaire que j'ai sous les yeux, la colu- melle est plus droite et se termine par une dépression un peu au-dessus de l’ombilic, tandis que, dans la figure de Reeve, elle est plus excavée et se continue sans interrup- tion avec la callosité qui réunit les bords, en formant une ligne convexe au lieu d’une ligne concave, comme on le voit dans la figure des Novitates. Des différences moins importantes existent entre plusieurs Bulimes (B. nanus et leucostictus, B. rosaceus et crenulatus, B. Popelairianus 4 SR) et maximus, B. mutabilis et versicolor, etc., etc.), qui sont cependant considérés comme des espèces distinctes. 99. Bulimus decoratus, Lea. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 275 (B. chim- borasensis). Hab. Environs de Quito (Paz). L'exemplaire de cette jolie coquille recueilli par M. Paz possède trois fascies blan- châtres; la suture et la perforation ombilicale sont de la même couleur. La figure de Reeve représente une variété. 100. Bulimus fallax, Pfeiffer. Chemnitz, 2° édition, Bulimus, pl. xxxnr. fig. 5, 6. Hab. Quito (Paz et Martinez). Coquille constante dans la forme, mais de couleur variable, tantôt blanche, tantôt jaune avec une ligne blanche à la suture, ou blanchâtre avec des taches et des lignes longitudinales fauves. Le péristome est blanc, rose ou pourpré. La description, les dimensions et la localité du B. lautus, Gould, s'appliquent exactement à cette espèce, et je crois que les deux n'en font qu'une. 104. Bulimus fusiformis, Rang. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 249. Hab. Rio Janeiro (Paz). 102. Bulimus Nystianus, Pfeiffer. Chemnitz, 2° édit., Bulimus, pl. xxxu, fig, 45, 16. Hab. Quito (Martinez), Machache, Equateur (Paz). La coloration de cette espèce est variable. Il y a des individus ornés de fascies brunes transverses et présentant quelquefois deux autres fascies blanchâtres, l’une près de la suture et l’autre dans l'angle de la base. D’autres exem- = 0e plaires sont très-foncés et piquetés de points fauves, Par- fois encore la coquille est d’une seule couleur et d’un jaune citron. Toutes ces variétés de coloration sont aussi communes que le type décrit par M. Pfeiffer. Nos indivi- dus sont plus petits et plus étroits que l'exemplaire figuré dans le nouveau Chemnitz. 105. Bulimus Pantagruelinus, Moricand. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 250. Hab. Rio Janeiro (Paz). 10%. Bulimus odontostomus, Sowerby. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 228. Hab. Corcobado, à Rio Janeiro et Macahé, Brésil (Paz). 105. Bulimus exesus, Spix. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 227. Hab. Rio Janeiro (Paz). 106. Bulimus dentatus, Wood. Chemnitz, 2° édit., Bulimus, pl. xvi, fig. 4-G. Hab. Montevideo (Martinez). La Concordia et las Mer- cedes (Paz), dans la Rép. Argentine. Les caractères de la bouche et la forme de cette coquille sont assez constants. 107. Bulimus dædaleus, Deshayes. Chemnitz, 2° édit., Bulimus, pl. Lvi, fig. 11-14, Hab. Salto Oriental, Rép. Argentine (Paz). Dans la figure de Chemnitz, on ne retrouve point une des dents de la base. Parfois, il y a sur ce mème point deux dents, ou trois comme dans la figure de Férussac, et M. Paz possède un exemplaire qui a jusqu’à six dents, petites et irrégulières. Des individus très-grands et appar- tenant à la variété (fig. 14) ont quelquefois des stries spi- rales qui croisent les stries longitudinales, Il existe aussi mr vies des individus plus allongés que la figure 41 et rappelant la forme de l’espèce précédente. 108. Bulimus Charpentieri, Pfeiffer. Chemnitz, 2° édit., Bulimus, pl. xLv, fig. 14-15. Hab. Cordoba de Tucuman, Rép. Argentine (Paz). Une variété provenant de la même localité et plus commune que le type est plus petite, compte 9 tours de spire et à de très-petites rugosités, blanchâtres et longitudinales, sur un fond corné. 109. Bulimus Janeirensis, Sowerby. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 226. Hab. Rio Janeiro (Paz). Un des exemplaires recueillis a le péristome blanc au lieu d’être rosé. 410. Bulimus Mejillonensis, Pfeiffer. Philippi, Viage Des, Atacama, pl. vir, fig. 10. Hab. Mejillones et Paposo, Bolivie (Paz). 414. Bulimus albicans, Broderip. Sowerby, Conch. illust., fig. 22. Hab. Huasco, Chili (Paz et Martinez). 412. Bulimus apodemetes, d'Orbigny. D'Orbigny, Voy. Am. mérid., pl. xxx, fig. 5. Hab. Cordoba de Tucuman, Rép. Argentine (Paz). Les exemplaires de cette localité appartiennent tous à la va- riété dont je cite la figure. 115. Bulimus Hennahi, Gray. D'Orbigny, Voy. Am. mérid., pl. xxx, fig. 5-4 (B. cactorum). Hab. Tacna, Pérou (Paz). Présente diverses variétés ; blanche, rose pâle uniforme, ou avec des lignes longitudi- : nales brunes, ou bien encore avec des fascies transverses, obsolètes, interrompues et de même couleur. ut 114. Bulimus derelictus, Broderip. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 154. Hab. Cobija, Bolivie (Paz). 115. Bulimus modestus, Broderip. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 109. Var. B. Philippii, Pfeiffer. Reeve, loc. cit., fig. 145 a (B. striatulus). Hab. Lima, Pérou (Paz et Martinez). Considérant que l'on a trouvé sur un mème point des individus se rapportant exactement aux deux figures que je cite, et voyant, d'un autre côté, que ces figures sont entièrement semblables entre elles, sous le rapport de la forme et de presque tous les caractères, sauf la disposition de la coloration (voyez les descriptions), je ne puis faire autrement que de voir dans le B. Philippii une simple variété du B. modestus de Bro- derip. 116. Bulimus pustulosus, Broderip. Chemnitz,2° édit., Bulimus, pl. Lx, fig. 15, 15. Hab. Huasco, Chili (Paz et Martinez). La forme de cette espèce varie : quelques individus sont plus allongés que les autres. Les granulations sont très-marquées dans cer- tains exemplaires et presque obsolètes dans d’autres. 117. Bulimus scalarioides, Philippi. Pfeiffer, Mon. Hel., VI, p. 140. Hab. Pataz, Pérou (Paz). L'ouverture est fauve à l’inté- rieur dans les exemplaires bien conservés. Les rugosités longitudinales sont au nombre de 10-14 sur le dernier tour et s’effacent vers le bord droit. Cette espèce a tout à fait l'aspect du B. scalaricosta, Morelet (Sér. conch., pl. xx, fig. 8), mais elle en est bien distincte par les ca- ractères de l’ombilic, ainsi que par le nombre et la con- vexité des tours de spire. = 118. Bulimus scalariformis, Broderip. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 129, a b. Hab. Cerro de las Conchitas et la variété Lomas de Pu- mara, aux environs de Lima, Pérou (Paz). La variété (fig. b) est plus allongée ; elle compte un tour de spire de plus. Ses côtes longitudinales sont plus rapprochées, plus nombreuses, et elle ne possède pas de fascies transverses. 119. Bulimus albus, Sowerby. Sowerby, Conch. illust., fig. 51. Hab. Chamarcillo (Paz), Huasco et Coquimbo (Paz et Martinez), Chili. Quelques individus offrent des stries spi- rales obsolètes. 120. Bulimus erythrostomus, Sowerby. Sowerby, Conch. illust., fig. 50. Hab. Coquimbo, Chili (Paz). 121. Bulimus Rouaulti, Hupé. Gay, Hist. Chile, pl. ur, fig. 8. Hab. Coquimbo, Chili (Paz). 192. Bulimus Gibbonius, Lea. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 196. Hab. San José, Équateur (Espada et Isern). Les exem- plaires recueillis constituent une variété de cette belle es- pèce, car ils n’ont pas la columelle aussi large que sur la figure de Reeve. 125. Bulimus Taylorianus, Reeve. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 602. Hab. Quito (Paz et Martinez). 124. Bulimus lynciculus, Deville et Hupé. Hupé, Voy. Castelnau, pl. v, fig. 5. Hab. Napo, Équateur (Martinez). 125. Bulimus Aristæus, Crosse (pl. vi, fig. 5). = 085. Journ. Conchyl., 1869, p. 185. Hab. Quito, Equateur (Paz). 126. Bulimus cardinalis, Pfeiffer. Chemnitz, 2° édit., Bulimus, pl. xxxv, fig. 7-8. Hab. Environs de Quito (Paz) ; Napo, Equateur (Mar- tinez). 127. Bulimus Proteus, Broderip. Sowerby, Conch. illust., fig. 14. Hab. Lima (Paz), Pachacamac, Pérou (Isern). Espèce variable, plus ou moins ventrue et allongée, et de couleur uniforme, ou avec diverses fascies brunes, tantôt obsolètes, tantôt bien marquées. Les individus très-adultes sont pe- sans et solides. 128. Bulimus Peruvianus, Bruguière. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 4101. Hab. Valparaiso (Paz et Martinez). 129. Bulimus Chilensis, Lesson. Hupé in Gay, Hist. Chile, pl. 1, fig. 1. Hab. Valparaiso (Paz et Martinez), Santiago de Chile (Paz). 150. Bulimus Ochsenii, Dunker. Pfeiffer, Mon. Helic., IV, p. 449. Hab. Santiago de Chile (Paz). 151. Bulimus calcareus, Born. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 542. Hab. Corcobado, à Rio Janeiro (Paz). 152. Bulimus obeliscus, Moricand. Chemnitz, 2° édit., Bulimus, pl. xxxIw, fig. 1. Hab. Bahia, Brésil (Paz). 155. Bulimus riparius, Pfeiffer. HG Chemnitz, 2° édit., Bulimus, pl. xxx, fig. 15, 14. Hab. Baeza et San José, Équateur (Martinez). Un des exemplaires possède une fascie brune sur la base du der- nier tour. 154. Bulimus cuneus, Pfeiffer. Chemnitz, 2° édit., Bulimus, pl. xxxu, fig. 41, 12. Hab. Nanegal, Équateur (Martinez). 155. Bulimus holostomus, Pfeiffer. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 490. . Hab. Cobija, Bolivie (Paz). 156. Bulimus pupiformis, Broderip. Gay, Hist. Chile, pl. 11, fig. G. Hab. Huasco et Coquimbo, Chili (Paz et Martinez). 157. Bulimus lactifluus, Pfeiffer. Novit. Conchol., pl. xcvi, fig. 15, 14. Hab. Cobija, Bolivie (Paz). M. Pfeiffer cite cette espèce du Chili. 158. Bulimus semipictus, Hidalgo (pl. vi, fig. 7). Hidalgo, in Journ. Conchyl., 1869, p. 188. Hab. Baeza, Équateur (Martinez). 159. Bulimus leucostictus, Philippi. Novit. Conch., pl. xcrv, fig. 17, 18. Hab. Atacama, Bolivie (Paz). 140. Bulimus veruculum, Morelet. Morelet, Sér. conch., IE, pl. x1, fig. 11. Hab. Pérou (Paz). L’étiquette qui portait la localité exacte de cette coquille a été égarée. 441. Bulimus anachoreta, Pfeiffer. M Philippi, Viage Des. Atacama, pl. vu, fig. 11. Hab. Paposo, Bolivie (Paz). 124. Bulimus Atacamensis, Pfeiffer. Pfeiffer, Mon. Helic., IV, p. 486. Hab. Paposo, Bolivie (Paz). Il existe une variété de cette espèce qui est blanche, avec la pointe de la spire noire : on trouve des individus très-allongés. Il me semble que la figure 85 du Conch. icon. de Reeve représente plu- tôt cette variété que le vrai B. pupiformis. J'ai vu, dans la collection de mon ami, M. Crosse, les types du B. longurio décrit par lui (Journ. Conchyl., 1869, p. 184) : ils m'ont paru très-voisins des coquilles que je considère comme appartenant au B. Atacamensis. Peut-être les deux espèces n’en doivent-elles former qu'une seule ? En tout cas, j'ai donné à M. Crosse des individus de l'espèce que je crois être le B. Atacamensis, et il pourra résoudre la question. 145. Bulimus papyraceus, Mawe. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 256. Hab. Bahia (Paz et Martinez). Var. Reeve, loc. cit., fig. 521 (B. litus). Hab. Rio Janeiro (Paz). 144. Bulimus ambustus, Reeve. Chemnitz, 2° édit., Balimus, pl. xxxui, fig. 22, 23. Hab. La Mocha (Paz), Alchipichi (Martinez), dans la République de l’Équateur. 145. Bulimus Chamæleon, Pfeiffer. Chemnitz , 2° édit. Bulimus, pl. xxx, fig. 17, 18. Hab. Pérou (Almagro), la Mocha (Paz), Cumbaya, Baeza et Nanegal (Martinez), dans la République de l’Équateur. Quelques individus sont presque noirâtres sur = Jiboue: le dernier tour, par suite de la réunion des fascies longitu- dinales. 146. Bulimus Chenui, Philippi. Novit.-Conch., pl, Lxxxr, fig. 14, 192. Hab. Pachacamac, Pérou (Isern). 147. Bulimus auratus, Pfeiffer. Reeve, Conch. icon, Bulimus, fig. 535. Hab. Baeza (Martinez), San José (Espada), dans la KRépubl. de lEquateur. L'habitat de cette espèce était inconnu jusqu’à ce jour. 148. Bulimus visendus, Hidalgo. Journ. Conchyl., 1869, pl. v, fig. 8. / 7 Hab. Baeza, Equateur (Martinez). A San José, égale- ment dans l’Equateur, M. Espada a recueilli une très-jolie variété, petite et ornée d’une fascie blanche transverse à la base du dernier tour. 149. Bulimus revinctus, Hupé. Hupé, Voy. Castelnau, pl. vit, fig. 2, 0. Hab. Tarma, Pérou (Isern). 150. Bulimus coturnis, Sowerby. Hupé, in Gay, Hist. Chile, pl. 1, fig. 4. Hab. Huasco, Chili (Paz et Martinez). 151. Bulimus Broderipi, Sowerby. Hupé in Gay, Hist. Chile, pl. 11, fig. 2. Hab. Huasco, Chili (Martinez); Paposo, Bolivie (Paz). Cette espèce varie sous le rapport de la coloration. Le plus souvent, elle a plusieurs lignes transverses de points noi- râtres: d'autres fois, elle présente des fascies transverses plus ou moins irrégulières ou, parmi les points, des lignes longitudinales espacées de même couleur. Quelques spé- cimens sont presque noirâtres. Les jeunes individus res- semblent beaucoup par la forme au B variegatus, Pfeiffer (Reeve, fig. 95), mais en restant toujours plus obliques. Des exemplaires de cette espèce, exactement semblables à ceux qu'a recueillis, dans le désert d’Atacama, M. Paz, lui ont été donnés par M. Philippi, sous le nom de B. punctulifer, Broderip, et c’est sous cette dénomination que se trouve citée cette coquille dans le Viage al Desierto de Atacama. Je crois que M. Philippi a commis là une erreur de détermination. | 152. Bulimus Coquimbensis, Broderip. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 95. Hab. Coquimbo, Chili (Paz et Martinez). 155. Bulimus heterotrichus, Moricand. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 199. Hab. Corcobado, à Rio Janeiro (Paz). 154. Bulimus æquatorius, Pfeiffer. Chemnitz, 2 édit., Bulimus, pl. xxxui, fe 14 Hab. Quito (Paz et Martinez), la Mocha, Équateur (Paz). Les fascies transverses sont continues cu interrom- pues; quelquefois elles manquent entièrement. 155. Bulimus Cotopaxiensis, Pfeiffer. Chermnitz, 2° édit., Bulimus, pl. xxxur, fig. 9, 10. Hab. Antisana et Pichincha (Martinez), la Mocha et Chimborazo (Paz), dans la République de l'Équateur. 156. Bulimus caliginosus, Reeve. Chemnitz, 2 édit., pl. xxxux, fig. 15-16. Hab. Chimborazo, Equateur (Paz). 157. Bulimus vimineus, Moricand. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 246. — 60e Hab. Rio Janeiro (Paz). 158. Bulimus Montevidensis, Pfeiffer. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 11%. Hab. La Concordia et Montevideo (Paz), El Rosario, Rép. Argentine (Paz). 159. Bulimus tenuissimus, Férussac. Chemnitz, 2° édit., Bulimus, pl. Lx, fig. 25, 26. Hab. Rio Janeiro et Bahia, Brésil (Paz et Martinez). 160. Bulimus conspersus, Sowerby. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 157. Hab. Cerro de las Conchitas, aux environs de Lima, Pérou (Paz). La spire est plus où moins saillante, et les exemplaires recueillis n’ont pas la couleur rose du péri- stome indiquée dans la figure de Reeve. Les jeunes indi- vidus ont presque la coloration du B. aquilus, Reeve (Conch. icon., fig. 158), mais n’en possèdent pas les autres caractères. 161. Bulimus Laurentii, Sowerby. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 119. Hab. Ile de San Lorenzo, dans le Callao, et Cerro de las Conchitas, aux environs de Lima, Pérou (Paz). Une variété est tout à fait blanchâtre, et une autre grisâtre avec les fascies blanches. 162. Bulimus affinis, Broderip. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 154. Hab. Paposo, Bolivie (Paz). Cette coquille est assez va- riable dans ses caractères. J'ai sous les yeux des individus assez granuleux, à spire plus courte, à ouverture un peu oblique et à perforation ombilicale un peu plus large, mais qui se relient au type par des passages insensibles. ac GŸ C'est, sans doute, sur des individus semblables que M. Pfeiffer a établi son B. Paposensis, que je considère comme une simple variété du B. affnis. 163. Bulimus Tarmensis, Philippi. Novit. Conchol., pl. Lxxxr, fig. 9, 10. Hab. Chanchamayo, Pérou (Isern). Quelques exem- plaires ont une fascie blanchâtre comme le B. alutaceus, Reeve, et très-probablement cette coquille n’est autre chose qu'une variété de petite taille de l'espèce de l'au- teur anglais. 464. Bulimus tessellatus, Shuttleworth. Novit. Conch., pl. xciv, fig. 14-16. Var. Bulimus Atahualpa, Dohrn. Novit. Conch., pl. xciv, fig. 11-15. Hab. San Mateo de Huaras (Almagro), Haumalies, Pataz, Pérou (Paz). Espèce très-variable. Quelques indi- vidus sont d’un ton blanchâtre uniforme ; d’autres blan- châtres, avec des fascies grises très-peu marquées. Chez quelques-uns, il existe cinq fascies étroites, brunes, inter- rompues ; chez d’autres, six fascies disposées de la même manière, mais dont la quatrième possède une largeur double de celle des autres. Enfin certains exemplaires ont quatre fascies continues, l’ombilic un peu plus large et la spire plus saillante et légèrement déformée. C’est avec ces individus qu'on a créé le B. Atahualpa. Si les deux va- riétés extrèmes paraissent bien différentes au premier abord, il n’en est pas moins vrai qu'elles se relient entre elles par des passages insensibles. En comparant scrupu- leusement les deux descriptions, on verra aussi combien de points de ressemblance il y a parmi les caractères assi- gnés aux deux espèces. 165. Bulimus floccosus, Spix. mr, Spix, Test. Bras., pl. 1x, fig. 4 (testa juvenis). Baliwus pintadinus, d'Orbigny, Voy. Am. mér., pl. xxix, fig. 11, 12 (testa adulta). Hab, Napo, Équateur (Martinez). Coquille très-rare, puisque je n’en ai vu que les trois exemplaires jeunes de la collection de M. Paz et de la mienne, et un autre, adulte, qui fait partie du musée de Madrid. Le B. pinta- dinus, d'Orbigny, est un individu adulte de l'espèce de M. Spix, et je me propose, afin de ne laisser aucun doute, de faire figurer les coquilles jeune et adulte dans l'ouvrage intitulé : Âoluscos del Viage al Pacifico, qu'on imprime en ce moment. Le B. Cathcartiæ, Reeve, n’est pas syno- nyme du B. pintadinus, comme le suppose M. Pfeiffer. J'ai eu occasion de comparer la coquille qui se rapporte à la figure de d’Orbigny avec un B. Cathcartiæ bien caractérisé de la collection de M. Crosse, et je puis affirmer que ce sont deux espèces parfaitement distinctes. 166. Buiimus tricinctus, Reeve. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 580. Var. Bulimus ferrugineus, Reeve, loc. cit., fig. 424. [Hab. Huanuco et Huamachuco, Pérou; Huasco, Chili (Paz). J'ai réuni les deux espèces de Reeve, après avoir constaté que les exemplaires recueillis dans une mêmie localité offraient entre eux des différences plus considé- rables encore que celles des deux figures citées. J’ajou- terai que, dans les descriptions plus détaillées données par M. Pfeiffer (Mon. Hel., IT, pag. 416 et 428), je ne peux voir autre chose que des différences de trop peu de va- leur pour permettre d'établir deux espèces différentes. Quelques individus ne présentent pas de fascies trans- verses; d’autres en ont deux, trois ou plus, tantôt con- tinues, tantôt interrompues. — 63 — 167. Bulimus Quitensis, Pfeiffer. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig, 517 Hab. Ibarra et Otavalo, Équateur (Martinez). 168. Bulimus irregularis, Pfeiffer. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 454. Hab. Ibarra, Otavalo et Pillaro, Équateur (Martinez). Les exemplaires de Pillaro sont plus petits que les autres et blanchâtres avec la spire noirâtre. 169. Bulimus Catloviæ, Pfeiffer. Chemnitz, 2° édit., pl. xxxu1, fig. 5, 6. Hab. Ambato, Équateur (Paz). Après avoir examiné un grand nombre d'exemplaires de ces trois espèces, j'incline à croire qu’elles sont unique- ment des variations d’une seule; mais, pour résoudre cette question avec plus de sécurité, je me propose de faire parvenir à M. Pfeiffer, auteur des trois espèces, assez d'exemplaires pour qu’il puisse nous donner son opinion en pleine connaissance de cause. 170. Bulimus vespertinus, Pfeiffer. Proc. Zool. Soc., 1858, pl. xzu, fig. 5. Novit. Conch., pl. ci, fig. 46, 19. Hab. Pataz, Pérou (Paz). 171. Bulimus orophilus, Morelet. Morelet, Sér. conch., IT, pl. 1x, fig. G. Hab. Tarma, Pérou (Isern). Très-probablement c’est la même chose que le B.spretus, Philippi (Mal. Blätt., p. 55, 1869, et Nov. Conch., pl. cn, fig. 11). 172. Bulimus Bahiensis, Moricand. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 442. Bulimus parallelus, Pfeiffer, Mon. Helv., IV, p. 445. =" (hu Hab. Rio Janeiro, Brésil (Paz et Martinez). Le B. parallelus, Pfeiffer, est seulement une variété, ou plutôt il a été établi sur des individus frais du Bahiensis, puisque la coloration est le seul caractère qui distingue les deux espèces. L’impression du bord droit est visible dans les deux coquilles. Le B. Bahiensis est blanchätre, et le parallelus d’un fauve pâle avec une fascie noirâtre envi- ronnant l'ouverture. G. ORTHALICUS, Beck. 175. Orthalicus princeps, Broderip. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 90 (B. zebra). Hab. Panama (Martinez). 474. Orthalicus regina, Férussac. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 168 a. Hab. Napo, Équateur (Martinez). 175. Orthalicus Bensoni, Reeve. Reeve, Conch. icon. Bulimus, fig. 571. Hab. Napo, Équateur (Martinez). L'exemplaire recueilli est plus adulte que l'individu figuré par Reeve : il a 85 millimètres de longueur. On voit les fascies du dernier tour sur sa spire qui est plus allongée et noirâtre à l'extré- mité. La columelle offre une callosité superposée comme dans l'Orthalicus regina, et due sans aucun doute aux pro- grès de l’âge, puisque tous les autres caractères restent en- tièrement conformes à ceux de la description originale. 176. Orthalicus Pfeifferi, Hidalgo (pl. VE, fig. 8). Journ. Conchyl., 1869, p.412. Hab. Canelos, Équateur (Martinez). La forme plus allongée de la spire, les tours plus apla- tis, la disposition de la columelle et le mode de coloration sont les caractères qui distinguent cette espèce de l'O. 0 —- phlogerus, d'Orbigny (Voy. Am. mérid., pl. xxix, fig. 6, 7), avec lequel elle présente beaucoup de ressem- blance. Les lignes sont au nombre de 60 dans le dernier tour, et de 51 dans l’avant-dernier. Je dédie cette espèce à M. le docteur L. Pfeiffer, auteur d'ouvrages de Conchyliologie devenus classiques. G. TOoRNATELLINA, Beck. 177. Tornatellina lamellosa, Reeve. Reeve, Conch. icon. Achatina, fig. 107. Hab. Bahia, Brésil (Paz). 178. Tornatellina Funcki, Pfeiffer. Reeve, Conch. icon. Achatina, fig. xcvir (A. lameliata). Hab. Guayaquil (Martinez). G. GLANDINA, Schumacher. 179. Glandina striata, Müller. Reeve, Conch. icon. Achatina, fig. 25 (Ach. Mülleri). Hab. Napo, Équateur (Martinez). G. Pupa, Draparnaud. 180. Pupa Paredesi, d'Orbigny. D'Orbigny, Voy. Amér. mérid., pl. xz1 bis, fig. 3-C. Hab. Lima, Pérou; Guayaquil, Equateur; Cobija, Boli- vie (Paz). Comme l’on voit, l’area de distribution de cette espèce est assez considérable. 181. Pupa oblonga, Pfeiffer. Chemnitz, 2° édit., pl. xxt, fig. 4, 2 (figura imperfecta). [ab. Bahia, Brésil; Santa Lucia, à Montevideo (Paz). 9 = 066 — Les Pupa curta, Anton, et Miliola, d'Orbigny, ne seraient- ils point, par hasard, des individus imparfaits ou incom- plétement décrits de cette espèce? 182. Pupa Pazi, Hidalgo. Journ. Conchyl., 1869, p. 412. Hab. Amancaez, aux environs de Lima, Pérou; Guaya- quil, Equateur; Panama (Paz). C’est sur les individus pro- venant de ces deux dernières localités que se trouvent réunis, à leur base, le pli angulaire et le pli pariétal de l'ouverture. Je dédie cette coquille à mon ami M. Paz, auquel on doit la connaissance d’un bon nombre d'espèces nouvelles, découvertes par lui dans le cours de ses voyages scienti- fiques. Contrairement à l'opinion émise par M. Brown, il a trouvé des Pupa au Brésil. G. MEGaspiRA, Lea. 183. Megaspira elatior, Spix. Chemnitz, 2° édit., pl. xvii, fig. 5, 7. Hab. Rio Janeiro (Paz). La variété major (Meg. Rus- chenbergiana, Lea) a été trouvée également par M. Paz. G. CLausiL1A, Draparnaud. 184. Clausilia Peruana, Troschel. Chemnitz, 2° édit., Clausilia, pl. x1, fig. 5, 6. Hab. Chanchamayo, Pérou (Isern). Dans la figure que je cite, la lamelle supérieure n’est pas bien marquée. 185. Clausilia Crossei, Hidalgo (pl. VE, fig. 9). Journ.Conchyl., 1869, p. 415. Hab. Baeza, Equateur (Martinez). Cette Clausilie, dont je ne connais qu’un seul exem- plaire, est bien différente, par ses caractères, des autres espèces de l'Amérique méridionale décrites jusqu’à ce (07e jour. A l'œil nu, elle paraît très-finement striée ; mais, en l’examinant à la loupe, on aperçoit une grande quantité de petites lignes élevées, courtes et soyeuses, sur toute la surface de la coquille. Celles du dernier tour ne sont pas plus grosses que les autres. Je dédie cette espèce à M. Crosse, comme témoignage ‘de ma reconnaissance pour l'obligeance qu'il a toujours montrée à me donner tous les renseignements dont j'ai eu besoin pour mes travaux conchyliologiques. G. CYcLorus, Guilding. 186. Cyclotus Fischeri, Hidalgo. Journ. Conchyl., 1867, pl. vin, fig. 5. Hab. Aguarico, République de l’ Equateur (Martinez) : Quito (Paz). Très-semblable au Cycl. giganteus et au Cyel. Quitensis. Idiffère du premier par son ouverture plus trian- gulaire et présentant une fossette à la base, par la fas- cie jaune de son pourtour et par les plis de son ombilic; du second, par ses stries à la partie supérieure, son oper- cule, etc. 187. Cyclotus Quitensis, Pfeiffer, : Reeve, Conch. icon. Cyclotus, fig. 14. Hab. Quito (Paz), Napo (Martinez), dans la République de l'Equateur. 188. Cyclotus Perezi, Hidalgo. Journ. Conchyl., 1866, pl. xiv, fig. 2. Hab. Baeza, Répub. de l'Equateur (Martinez). 189. Cyclotus Pazi, Crosse. Journ. Conchyl., 1866, pl. x1v, fig. 5. Hab. Ambato, Equateur (Paz). 190. Cyclotus granulatus, Pfeiffer. . Reeve, Conchyl, icon. Cyclotus, fig. 1, Do Hab. Quito (Paz). Le nom d'auteur et l'habitat donnés par Reeve sont inexacts. 191. Cyclotus prominulus, Férussac. Sowerby, Thes. Conch., pl. xxni, fig. 7 (Cyclost. Brasiliense). Hab. Rio Janeiro (Paz et Martinez). G. Cyccopaorus, Montfort. 492. Cyclophorus Martinezi, Hidalgo. Journ. Conchyl., 1866, pl. vin, fig. 5. Hab. Baeza, Répub. de l’Equateur (Martinez). 495. Cyclophorus Hidalgoi, Crosse. Journ. Conchyl., 1866, pl. xiv, fig. 4. Hab. Equateur (Paz). Cette espèce serait-elle, par ha- sard, une simple variété lisse du C. Bourcieri, Pfeiffer (Reeve, Conch. icon. Cyclophorus, fig. 74)? 194. Cyclophorus Cumingi, Sowerby. Reeve, Conch. icon. Cyclophorus, fig. 27. Hab. Quito (Paz). 195. Cyclophorus Crosseanus, Hidalgo. Journ. Conchyl., 1866, pl. x1v, fig. 4. Hab. République de l’Equateur (Paz). 196. Cyclophorus hæmatomma, Pfeiffer. Novit. Conchyl., pl. Lvir, fig. 12-14. Hab. Quito (Paz). Dans la figure des Novitates, on ne voit ni la petite côte qui environne lombilic, ni le sinus du bord gauche, et les stries ne sont pas « liris elevatis, » comme le dit M. Pfeilfer. Ces caractères sont pourtant bien marqués dans les exemplaires que nous avons sous les yeux, et qui se rapportent parfaitement à la description de M. Pfeiffer. sr CU G. BourcierA, Pfeiffer. 197. Bourciera helicinæformis, Pfeifrer. Chemnitz, 2° édit., Cyclost., pl. xxxu, fig. 8-10. Hab. Quito, Equateur (Paz). G. HeLiciNA, Lamarck. 198. Helicina variabilis, Wagner. Sowerby, Thes. Conch., pl. cCLxXxvI, fig. 586- 388. Hab. Rio Janeiro (Paz et Martinez), Bahia, Brésil (Paz). 199. Helicina angulata, Sowerby. Chemnitz, 2° édit., pl. 1, fig. 14, 15. Hab. Rio Janeiro (Paz), Macahé, Brésil (Paz et Mar- tinez). Les individus très-adultes sont d’un blanc sale; ils ont la carène du dernier tour très-obtuse et possèdent un large bourrelet calleux sur le péristome, comme dans l’Helicina substriata, Gray. Ces individus constitueraient- ils l'H. sordida de King ? 200. Helicina Brasiliensis, Gray. Sowerby, Thes. Conchyl., pl. CCLXxIV, fig. 555- 594. Hab. Rio Janeiro (Paz et Martinez). Après avoir exa- miné un grand nombre d'individus de cette espèce et de la précédente, et observé d’assez nombreuses variations dans leurs caractères, selon l’âge, je doute qu’elles soient bien franchement distinctes. L’H. Brasiliensis me paraît n'être qu’une variété plus petite de l’H. angulata. 201. Helicina rhynchostoma, Shuttleworth. Sowerby, Thes. Conch., pl. cCLxxvIr, fig. 430. Hab. Napo, Equateur (Martinez). Les individus recueil- lis ne possèdent pas la coloration indiquée de chaque côté de la carène du dernier tour. DURS TL Tel est le résultat des recherches effectuées par les na- turalistes espagnols. J’ai cru devoir m'abstenir de men- tionner quelques espèces, en très-petit nombre d’ailleurs, que leur mauvaise conservation, leur état de jeunesse ou leur grande ressemblance avec d’autres m'ont empèché de pouvoir classer avec certitude. On voit que la commission scientifique a recueilli un certain nombre d’espèces nouvelles pour la science ; que, pour beaucoup de Mollusques terrestres de l'Amérique méridionale, elle a confirmé ou rectifié les renseignements d'habitat donnés par las auteurs, et aussi parfois signalé des localités encore inconnues. On doit lui en savoir gré, si l’on réfléchit aux obstacles de toute nature contre les- quels il lui a fallu lutter. Je terminerai en émettant, à la suite des études que j'ai eu occasion de faire pour la publication du présent catalogue, l'opinion qu’il y aura nécessité plus tard, lors- que l’on connaîtra mieux les coquilles terrestres de l'A- mérique méridionale, de supprimer quelques espèces, qui ne sont en réalité que de simples variétés d’autres formes spécifiques. Déjà, dans l’état actuel de nos con- naissances, on peut voir, en examinant les descriptions de quelques-unes de ces espèces, qu'il y a entre elles moins de différences qu’il n’en existe entre les variétés de cer- taines espèces communes d'Europe, les Helix cespitum, H. lactea et H. vermiculata, par exemple. Toutefois, je n'ai cru devoir réunir des espèces que quand l'étude at- tentive des descriptions et l’examen minutieux des co- quilles m'ont permis de pouvoir le faire avec une entière sécurité. G. H. D Descriptions d'espèces nouvelles de l'Arehipet calédonien , PAR M. SOUVERBIE (16e article) ET LE R. P. MONTROUZIER, miss. apost. en Calédonie (14° article). Genre CALEDONIELLA, Souverbie. Souverbie, Journal de Conchyl., t. XVIT, p. 421 (1869). Coq. non ombiliquée, héliciforme, ovale-orbiculaire, mince, recouverte d'un épiderme très-mince qui déborde le labre. Spire très-déprimée; sublatérale. Tours peu nom- breux, croissant très-rapidement. Ouvert. oblique, un peu ample, à bords réunis par une callosité s’étalant assez lar- gement sur le ventre du tour ; labre droit et tranchant. 1. CALEDOMELLA Monrrouziert, Souverbie (pl. IX, fig. 4). Caledoniella Montrouzieri, Souverbie, Journ. Conchyl., t. XVII, p. #21, 1869. Coq. non ombiliquée, héliciforme, ovale-orbiculaire, déprimée, mince, fragile, finement striée en rayonnani, ces stries étant un peu groupées en forme de petits plis en dessous de la suture, blanche, translucide et recouverte d'un très-mince épiderme luisant, de couleur jaune très- clair un peu verdâtre. Spire très-déprimée, un peu laté- rale relativement à l’évolution des tours et le devenant encore plus si on la considère par rapport au plan de lou ONE verture. Tours au nombre de 5 à 5 1/2, convexes, crois- sant très-rapidement, séparés par une suture imprimée seulement pour les premiers, mais qui, pour le dernier, devient profondément canaliculée et très-sensiblement marginée; le premier (embryonnaire) est lisse, luisant, un peu saillant, le second petit et comme noyé en dessous du plan supérieur du tour suivant; celui-ci très-grand, formant la très-majeure partie de la coquille,-est un peu descendant. Ouverture très-oblique, grande, ovale-sub- arrondie, à bords subconnivents et réunis par une callo- sité, épaisse eu égard à l'épaisseur de la coquille, qui s'étale un peu largement sur le ventre du tour; labre mince, ses bords supérieur et inférieur tranchants et dé- bordés par l’épiderme; bord columellaire subépaissi et replié en dehors de manière à continuer la callosité. — Opercule? — Diam. maj. 7, min. 5. Haut. # mill. — Ouvert. 4 1/4 mill. de large, 5 1/4 de haut. (Musée de Bordeaux.) Hab. Ile Art, Archip. calédonien. Vu 2 exemplaires. Nous avons reçu cette intéressante espèce à deux re- prises différentes du R. P. Montrouzier, en un seul exem- plaire chaque fois, et, à la première, avec cette simple indication : « Trouvée vivante entre les pattes thoraciques d'un Gonodactyle.» (Crustacé marin.) En l'absence de tout autre renseignement plus explicite, nous devions nous trouver, et nous nous sommes trouvé, en effet, fort empèché pour rattacher notre espèce à un genre quelconque et, plus encore, pour assigner à celui que nous avons tout naturellement été conduit à créer, une place déterminée dans la nomenclature. En consé- quence, nous laissons à de plus autorisés le soin d’un classement, au moins provisoire. = IE Genre LAMBERTIA, Souverbie. Souverbie, Journ. de Conchyl., t. XVIT, p. 420, 1869. Coq. pupiforme, blanche, lisse, luisante; spire cylin- drique-ovale, mamelonnée au sommet ; Lours peu nom- breux, croissant rapidement ; ouverture semilunaire; labre continu, à bord externe tranchant et droit, à bord gauche appliqué, un peu réfléchi ea dehors dans le bas; columelle un peu tordue.— Opcreule ? 2. LamBerTIA MonrrouziERI, Souverbie (pl. IX, fig. 5). Lambertia Montrouzieri, Souverbie, Journ. Conchyl., tome XVIT, p. 420 (1869). Coq. pupiforme, cylindrique-ovale, mince, très-lisse et très-luisante, translucide, d’un blanc subopalin et ornée, dans l'épaisseur du test, de petites linéoles d’un blanc sublaiteux, embrouillées, très-nombreuses et très-serrées, qu'on n’aperçoit qu’à l’aide de la loupe. Spire cylindro- conique très-obtuse, mamelonnée au sommet. Tours au nombre de cinq, convexes, croissant rapidement, princi- palement à partir du troisième, et produisant ainsi, sur les derniers, une obliquité un peu exagérée de la suture qui est bien imprimée et un peu enfoncée; le premier tour (embryonnaire), très-petit et constituant le mamelon dont nous avons parlé, est saillant et comme implanté sur le tour suivant, qui est très-court, en forme de voûte dé- primée, et rayonné par le groupement, sous l'aspect de petits plis, peu marqués cependant, des stries d’accroisse- ment du test ; le troisième est médiocre; les quatrième et cinquième (ce dernier non ascendant) sont les plus grands de tous et de même longueur à peu près, égalant, en- semble, les 4/5 de la longueur totale. Ouverture oblique, semilunaire-subpiriforme, anguleuse dans le haut, à bords TA Le réunis ; le droit tranchant, non réfléchi, le gauche exac- tement appliqué dans le haut et mince, très-légèrement épaissi dans le bas, où il se renverse très-briévement en de- hors, de manière à laisser derrière lui une petite fente longitudinale peu sensible et qui, peut-être, n’est pas constante ; columelle un peu tordue.— Opercule ? — Lon- gueur 40 millimètres, plus grand diamètre 4 3/4. Ouver- ture de 4 mill. de long sur 2 de large. (Musée de Bordeaux.) Hab. Ile Art, Archip. calédonien, où elle a été recueillie en un seul exemplaire, sur la plage, à la suite d’un fort coup de vent, par le R. P. Montrouzier. Relativement au classement de ce nouveau genre, nous ne pouvons que répéter ici, et par les mémes motifs que précédemment, ce que nous venons de dire pour le genre Caledonella. Nous dédions le genre au R. P. Lambert et l'espèce au R. P. Montrouzier, unissant ain:i leurs noms dans celte double dédicace, comme nous les unissons personnellement dans lexpression de notre reconnaissance pour les nom- breuses richesses conchyliologiques et autres dont ils ont doté la science et en particulier notre Musée bordelais. 5. STOMATELLA (GENA ?) cRASSA, Montrouzier, pl. IX, fig. 6). Stomatella crassa, Montr. in Sched. T. ovato-oblonga, crassa, dorso CONVEXU, striis incre- . menti radiatim impressis, striis spiralibus subelevatis, decussatis, impressa,sordide cinereo-subnigra, haudnitida. Spira lateralis, prominens ; anfr. # convexi, sulura tm- pressa discreli, ultimus majorem parlem lestæ formans. Apertura ampla, ovato-rotundata, intus subcærulescente- alba, nitida; margine dextro acuto, sinistrali subarcuato, ad columellam appresso et cum dextro juncto. Specim. 2vidi.— Long. 10 4/2, lat. 6, alt. k 1/2 mill.; apert.7 mil. long., 5 lata. Long. 8/2, lat. 5, alt. k mill.; apert. 6 mull. longa, k lata. (Mus. Burdigalense.) Hab. Ins. Art. Archip. caledonicæ. (R. P. Montrouzier.) Coq. épaisse relativement à sa dimension, ovale-oblon- gue, convexe en dessus, avec les stries d’accroissement du test bien marquées et croisées par des stries spirales nom- breuses, un peu élevées, surtout sur le dos du dernier tour, tandis qu’en dessous elles paraissent être simplement im- primées. Toute la coquille, à l'exception de sa partie in- férieure qui est noir subrougeâtre et luisante, est d’un cendré-noirâtre sale, terne. La spire est latérale et sail- lante; les tours, au nombre de 4, sont convexes, séparés par unesuture bien marquée, le dernier formant, à lui seu, la très-majeure partie de la coquille. Ouverture ample, en ovale arrondi, blanche à l’intérieur et luisante, mais paraissant un peu bleuâtre par suite de la coloration ex- terne ; bord droit tranchant, le gauche subarqué, sa partie columellaire se renversant et s'appliquant contre la por- tion ventrale du tour pour aller s'unir au bord opposé et compléter ainsi la continuité du péristome. Hab. Ile Art, Archip. calédonien. Vu 2 exemplaires seulement, malheureusement un peu frustes et ayant tous deux la portion renversée du bord gauche en partie frac- turée : sur l’un d'eux elle manque complétement ; mais, par ce qu'il en reste sur le second, tant à sa partie infé- rieure qu’à la supérieure, nous avons cru trouver les élé- ments nécessaires pour ne point parler d'ombilic, que nous ne supposons devoir paraître sur la coquille en par- fait état, bien que cependant il en reste des traces, sous forme d’un petit canal, en arrière de la portion manquante signalée. VON 4. Bucimus GOROENSIS, Souverbie. T. imperforata (subrimata), ovato-conica, compressa, solida, longitudinaliter ruguloso-striata, alba, epidermide subolivaceo-fulva, hic illic longitudinaliter subinfuscata, subvernicosainduta; spira longiuscula, subconveæo-conica, apice subacuto; sutura impressa, epidermide destituta ; anfr. T conveæiusculi, primi k epidermide destituti, albidi, penultimus subspiraliter malleato-striatus,ultimus lente ascendens, spiram superans (in specimine nostro 13/21 longitudinis testæ œæquans), spiraliter malleatus, compressus, basi attenuatus ; apert. subverticalis, auri- formis, intus cœrulescente-alba, porcellanea; perist. obtu- sum, haud reflezum, incrassatum, sordide luteolum, niti- dum, marginibus callo crasso, versus medium tuberculum validum, subprofunde situm, emittente juncts, deætro superne prope insertionem late subsinuoso, basali antice subprotracto, columelluri subverticali, intus ad insertio- nem longe plicuto. — Long. 105, ultim. anfr. 65 mul. ; diam. maj. 5%, min. 40 mill.; apert. intus 52 mill. longa, medio 20 lata. (Mus. Burdigalense.) Hab. In loco Goro dicto, Novæ Caledoniæ. (R. P. Lam- bert.) Specim. unicum vidi. Nota. Sera figuré prochainement in Act. Soc. Linn. de Bordeaux, t. XXVIT (5° série, t. VIT). 5. Bucimus SuBMARIEr, Souverbie (pl. IX, fig. 2). Bulimus Submariei, Souverbie, Journ. Conchyl., vol. XVIE, p. 275 (1869). Var. 8. Id. ibid. Coq. munie d’une petite fente ombilicale à peine mar - quée en dessous de la callosité columellaire, de forme ova- UN — laire-subconique, ventrue, solide, pesante et ayant des stries longitudinales subruguleusement un peu plissées ; elle est d’un blanc subcarnéolé sous un épiderme d’un fauve-châtain pâle, quelquefois transversalement linéolé de nombreux petits traits tremblés de couleur brunâtre. Spire subobluse, nue au sommet et légèrement jaunâtre. Suture bien marquée, souvent blanche en dessous par suite de la caducité de l’épiderme sur ce point. Tours au nombre de 6, peu convexes, le dernier étant subascen- dant, ventru, grand, plus ou moins comprimé, subangu- leux latéralement, attenué inférieurement et égalant les 5/5 environ de la longueur totale. Ouverture oblique à l'axe de la coquille, un peu étroite, grimaçante, carnéolée à l’intérieur. Péristome irrégulièrement continu, d’un blanc subcarnéolé pâle, à bords réunis par un dépôt d’é- mail épais donnant naissance intérieurement, vers son milieu, à un fort tubercule : ; bord labial sinueux supérieu- rement (dans les individus très-adultes), subverticalement très-épaissi, surtout en avant, par suite de la superposi- lion successive des couches d’émail dont le dépôt étant su- bitement interrompu ou du moins très-sensiblement at- ténué à son extrémité antérieure y forme une échancrure très-marquée et tout à fait caractéristique ; pli columel- laire fort, un peu tordu, assez profondément ascendant en arrière de la columelle, et concourant à former par sa saillie, concurremment avec celle de l’ extrémité du bord droit, un large sinus se profilant suivant un plan que l’on supposerait être tout à la fois perpendiculaire à celui de l'ouverture et parallèle à l’axe de la coquille. — Long. 63- 6%, diam. maj. 57-59. Ouvert. 50 mill. de long sur 12 de large. (Mus. de Bordeaux). Vu de nombreux exemplaires. Var. 8 plus raccourcie que le type, le dernier tour re- présentant les 2/3 au lieu des 5/5 de la longueur totale, hrQUESS Long. 57 millimètres, plus grand diamètre 57. Ouvert. 28 mill. de long sur 10 de large. (Musée de Bordeaux.) Hab. Bondé (Nouvelle-Calédonie), où il est commun d'après le R. P. Lambert, à qui en est due la découverte. Espèce très-voisine du B. Mariei, Crosse (d'où le nom que nous lui avons imposé), mais dont elle se distinguera toujours très-facilement par un peu plus de brièveté re- lative, par la coloration de son intérieur, par l'échan- crure tout à fait caractéristique de son péristome à l’état adulte, le seul dans lequel elle nous soit encore connue, et enfin par la forme toute différente de son pli columel- laire : dans un âge moins avancé, c’est-à-dire avant l'é- paississement du bord droit et la formation de l’échan- crure qui en est la conséquence, les autres caractères sus- mentionnés devront être, quand même, plus que suffisants pour la faire reconnaître. Observation. Dans l'état extra-adulte eter raison même de cet état, l'intérieur de l’ouverture présente fréquem- ment, sur quelques points de la columelle et plus particu- lièrement au pourtour de léchancrure en avant, de petites excroissances d’émail plus ou moins dentiformes et plus ou moins irrégulièrement disséminées. G. Buzimus ANNIBAL, Souverbie (pl. IX, fig. 5 et 5 a). Bulimus Annibal , Souverbie, Journ. de Conchyl., t. XVII, p..416, 1869. Coq. imperforée ou subrimée, ovale-conique, subcom- primée, médiocrement pesante, rugueusement striée ou subplissée dans le sens longitudinal, couleur de chair pâle sous un épiderme marron très-intense, où marron un peu fauve plus foncé, et alors avec des strigations sub- obliques produites par l’assombrissement de la couleur du fond ; quelquefois aussi, mais très-rarement (n'ayant ob- — 79 — cervé ce fait que sur un des 26 exemplaires que nous avons sous les yeux et sur lequel il ne se rencontre encore qu'après une reprise de la coquille, la portion qui la pré- cède n’en présentant nulle trace) spiralement linéolé de noirâtre. Spire subconvexe-conique, à sommet assez pointu, nu et subrougeâtre. Suture bien marquée, striée, crénelée, quelquefois dépourvue d’épiderme en dessous. Tours au nombre de sept, faiblement convexes, longitudi- nalement (surtout en dessous de la suture du dernier tour) strié-plissés, l’antépénultienne et le pénultième, mais ce dernier plus visiblement que l’autre, subobliquement strié-malléés, le dernier subascendant, plus long que la spire, spiralement et plus ou moins visiblement strié ou submalléé- strié, un peu renflé au milieu, atténué en avant. Ouverture presque verticale, irrégulière, subtrigo- nalement ovale -oblongue, de couleur orangé-subpourpré principalement près du labre, quelquefois seulement près de ce dernier, bleuâtre dans le fond. Péristome obtus, non réfléchi en dehors, mais, au contraire, assez fortement en dedans, sous forme de bourrelet, par suite du dépôt suc- cessif des couches de l’émail, de couleur blanc de chair pâle, quelquefois un peu jaunâtre ou suborangé, assez laisant et à bords réunis par une callosité assez épaisse, qui donne naissance, vers son milieu et un peu profondément, à un petit tubercule peu saillant, mais presque toujours appréciable; bord externe largement sinueux près de son insertion, le columellaire long, plus ou moins oblique et quelquefois presque ou complétement droit, subaplati, médiocrement large, se continuant dans le bas sous un angle plus ou moins ouvert avec le bord gauche, et là quelquefois, mais le plus rarement, se délimitant en de- dans sous forme de dent. Vu 26 exemplaires, Bons lat m6 min 0 EXD 82 MINE — . 1,5, — 34, — 28 — 30— 13 — — 64, — 32, — 728 — 24 — 10 — Cette espèce provient de Bondé (Nouvelle-Calédonie), d’où elle a été reçue par le R. P. Lambert, en assez nom- breux exemplaires, ce qui l’y fait présumer commune. Assez variable dans quelques-uns de ses caractères con- stitutifs, ainsi que l'indique suffisamment, du reste, l’obli- gation où nous nous sommes fréquemment trouvé, d’em- ployer les expressions « plus ou moins, quelquefois, » ou toute autre tout aussi élastique, elle paraît être intermé- diaire entre les B. Bondeensis et pseudocaledonicus, sans qu’il soit possible, cependant, de l'identifier avec l’une ou l’autre de ces espèces, mème à titre de variété. Si la forme de la spire de notre espèce la rapproche en effet, mais jusqu’à un certain point seulement cependant, de la première, elle s’en éloigne d’une manière plus évi- dente par tous les autres caractères, et principalement par ceux tirés de la coloration du test tant à l'extérieur qu’à l’intérieur ; elle s’en éloigne plus particulièrement encore par la forme de son ouverture irrégulière, rétrécie en avant, par la sinuosité de son bord droit beaucoup plus prononcée, par la propension au renversement en. dedans du labre, de mème que par celle à la dila- tation, en dedans aussi, du bord columellaire, et enfin par la coloration du sommet de la spire qui a une teinte subrougeâtre. La majeure partie de ces caractères pourraient être, à la rigueur, invoqués à l'appui de l'identification de notre es- pèce avec la seconde (B. pseudocaledonicus); mais il suffira, pour parer à toule indécision à cet égard, et pour trancher la question dans le sens de la séparation des deux espèces, = M — de considérer : que tous ces caractères sont, à l'exception peut-être de ce qui concerne le sinus du bord droit, beau- coup moins prononcés que chez cette dernière, que son test est moins épais et par suite moins lourd, son péri- stome moins blanc, moins luisant et de coloration plus variable; que son bord columellaire est généralement moins dilaté, moins aplati en dessus et moins tranchant en dedans; de plus, enfin, que le sommet de la spire n’est point jaunâtre comme thez le pseudocaledonicus, mais bien tel que nous l'avons indiqué (subrougeâtre) et que la coloration interne, constante dans les deux espèces, est J'orangé pour la première, le noir pourpré pour la deuxième. 7. Burimus BouLARIENSIS, Souverbie. Journ. de Conchyl., t. XVIE, p. #17 (1869). Coq. imperforée, ovale-conique, allongée, solide, sub- comprimée, rugueusement plissée-striée, couleur de chair pâle sous un épiderme marron fauve avec des bandes lon- gitudinales, subobliques, de couleur plus foncée, quelque- fois spiralement linéolée de petits filets subnoirâtres et à peine visibles. Spire conique, subplano-convexe, à sommet un peu pointu. Suture bien marquée, finement crénelée par les plis du test, plus ou moins dépouillée d’épiderme et alors blanche. Tours au nombre de 7, peu convexes, les trois ou quatre*premiers nus, couleur de chair pâle, le pénultième spiralement et obsolètement malléé-strié, le dernier ascendant, égalant les 3/5 environ de la longueur totale, ovale-suballongé, alténué à sa base, spiralement et peu visiblement strié ou plus ou moins martelé. Ouverture presque verticale, auriforme, suballongée, anguleuse dans le haut, de couleur orangée pourprée, plus pâle et très- 6 Ro légèrement teintée de verdâtre dans le fond, très-luisante. Péristome obtus, à peine subréfléchi en dehors, couleur de chair suborangée, à bords réunis par une callosité épaisse qui donne naissance, vers son milieu et dans la direction mème du pli columellaire, à un fort tubercule subacuminé ; bord droit oblus, épaissi en dedans à son point d'insertion où il recouvre le commencement de l’ou- verture, rétréci ensuite et largement, mais peu profondé- ment sinueux, et enfin subverticalement épaissi : bord co- lumellaire un peu aplati, formant en dedans un fort pli allongé, s'élargissant dans le haut sous forme de tubercul!e. Vu 5 exemplaires. Long. 96, lat. maj. 43 min., 34 mill.; ouvert. 45 mill. long. 19 lat. FRE ER ES, 16 — TS, MEN BON OO EN NRA TN ENTREE Habite les bois aux environs de la baie Bouiari, Nou- velle-Calédonie (R. P. Lambert). Musée de Bordeaux. 8. Herix Ouveana, Souverbie (pl. IX, fig. 4). Helix Ouveana, Souverbie, Journ. Conchyl., vol. XVII, p. 416, 1869. Coq. largement ombiliquée, discoide, mince, un peu translucide, arquément et densément subplissée-striée et spiralement imprimée de stries serrées bien marquées ; elle est de couleur succin pâle sous un épiderme jaunâtre présentant des fascies rayonnantes très-peu visibles et d’un fauve très-clair ; spire à peine élevée; tours au nombre de 4 1/2 séparés par une suture assez enfoncée, croissant rapidement, subconvexes, le dernier subdescen- dant en avant, plus convexe en dessous qu’en dessus et obsolètement subcaréné à sa périphérie ; ouvert. oblique, ER, QE subovale-arrondie; périst. simple, tranchant, à bords sub- convergents et réunis par une très-mince callosité, le su- périeur subarqué en avant ; ombilic infundibuliforme, laissant voir tous les tours et égalant près du 1/5 du dia- mètre de la coquille. Diam. maj. 7 1/2, min. 6 1/4 mill.; haut.5 mill. Musée de Bordeaux. Habite île Ouvea (Loyalty). (R. P. Lambert.) Espèce très-voisine de VA. multisulcata, Gassies, dont _elle présente les détails de sculpture et à laquelle nous avions été tenté, de prime abord, de la réunir, soit à litre de jeune individu, soit à titre de variété. Mais après étude plus approfondie de nos deux exemplaires (les seuls que nous ayons reçus ou vus), et surtout après examen compa- ratif (rès-attentivement fait avec de jeunes individus (c'est-à-dire ayant même diamètre) de l’H. multisulcata, nous sommes demeuré convaincu que notre espèce se différenciera toujours très-facilement de cette dernière, 1° par plus de ténuité dans l'épaisseur du test et par son épiderme moins vernissé; 2° par le développement plus rapide des tours; 5° par plus de rotondité du dernier, ainsi que de son ouverture; 4° par son ombilic moins large et relativement plus profond, en raison de l'insertion plus inférieure du dernier tour sur le précédent; son insertion supérieure Sy faisant, dans notre espèce, presque sur le point correspondant à la carène, tandis qu’elle a lieu très- sensiblement en dessus dans l’autre; 5° enfin par absence du tubercule interne. Se RD <: RSS Note sur l'habitat exact de deux espèces de Coquilles terrestres et de trois espèces de Volutes, PAR JOHN BRAZIER, C. M. Z. S. (1). 4. DIPLOMMATINA MARTENSI. Diplommatina (Diancta) Martensi, H. Adams, Proc. zool. Soc., 1866, p. 446, pl. xxxvin, fig. 411. Diplommatina paradoxa, Crosse, Journ. Conchyl., 1867, p. 449. Diplommatina (Diancta) Martensi, H. Adams, Journ. Conchyl., 1868, p. 100. Cette espèce, dont l'habitat était inconnu, vit dans les montagnes de l'ile d’Avolau (Archipel Viti ou Fiji) : on la rencontre sous les feuilles mortes, dans les endroits très- humides. (Coll. Crosse, H. Adams et Brazier.) 2. PALAINA Coxt. Palaina Coxi, H. Adams, Proc. zool. Soc., 1868, p. 16, ; pl. 1v, fig. 14. Diplommatina Wisemani, Brazier, Ms. 1865. Cette espèce provient de la forêt de pins de l'île Nor- folk : elle a été trouvée sous les feuilles, dans un endroit humide. Je l'ai recueillie moi-même, ainsi que la précé- dente, dans le cours d'un voyage d'exploration que j'ai fait aux archipels Fiji et des Amis, aux Nouvelles-Hé- brides, aux.îles Norfolk, Savage, Salomon et des Naviga- teurs, avec mon ami, le commodore William S. Wiseman, à bord du Curaçoa, de la marine royale britannique, dans (1) Traduit, sur le manuscrit original, par H. Cross£, = 9 le cours des mois de juin, juillet, août et sep- tembre 1865. 5. AULICA RUCKERI. Voluta Rückeri, Crosse, Journ. Conchyl., 1867, p. 144, et 1868, p. 97, pl 1, figi 1. La localité exacte de cette espèce est l'ile de la Nou- velle-Géorgie, dans l'Archipel Salomon, et non pas Nickol Bay, dans l'Australie occidentale, comme l’a dit M. Crosse (1). J'en ai vu jusqu’à deux cents individus ap- portés à Sydney par un navire de commerce arrivant des iles Salomon. Quant aux Volutes que l’on trouve à Nickol Bay, elles sont bien connues : ce sont les Scaphella El- liotti, S. volva, S. reticulata et l’Aulica Norrisii. J’ai reçu toutes ces espèces en abondance de cette localité, et je suis certain que l’Aulica Rückeri n’a jamais été recueilli au- thentiquement sur le continent australien. Je possède un individu relativement gigantesque (7 pouces anglais sur ») de cette espèce, qui se trouve actuellement répandue dans toutes les collections australiennes. 4, VOLUTELLA TiISSOTIANA. Voluta Tissotiana, Crosse, Journ. Conchyl., 1867, p. 195, pl. vi, fig. 4. Cette nouvelle espèce a été apportée à Sydney, il y a en- viron un an, par quelques personnes attachées à l’expédi- tion du capitaine Cadell. Cette expédition avait été envoyée parle gouvernementde l'Australie du Sad avec la mission de choisir un emplacement, pour une colonie, dans la par- tie septentrionale extrème de l'Australie, près de la rivière Liverpool (terre d’Arnheim). Le V. Tissotiana est donc une (1) D’après les indications de M. B. Wright. H. C : ER es espèce de l'Australie du Nord. (Coll. Tissot, Cox et Bra- zier.) 5. ALCITHOË THATCHERI. Voluta Thatcheri, Mc Coy, Ann. Mag. Nat. Hist., january 1868, p. 54, pl. 11, fig. 1. Voluta Brazieri, Angas, Ms. Museum Brazier. Cette belle espèce a été décrite par le professeur Mc Coy, de Melbourne (Victoria), d’après deux individus en très-mauvais état, roulés et sans indication de localité. Elle a été publiée un mois avant Parrivée à Londres de l’exemplaire que j'envoyais à M. Angas, pour qu’il fût dé- crit et figuré dans les Proceedings of the zoological Society. Par conséquent, le nom d'A. Thatcheri a la priorité. J'ai reçu, dans le courant des quatre derniers mois, quelques exemplaires très-beaux de cette espèce, qui jusque-là n’était représentée dans ma collection que par un seul in- dividu. Mon plus grand spécimen a 5 pouces anglais de longueur, sur un diamètre de 4 1/2. L'A. Thatcheri provient du récif de Bampton, situé dans l'océan Pacifique, par 19°,51 de latitude S. et 158°,20 de longitude E., dans le voisinage de la côte N. 0. de la Nou- velle-Calédonie. Mon premier spécimen, actuellement à Londres, a été recueilli, il y a bien longtemps déjà, par mon père, le ca- pitaine John Brazier, dans une de ses expéditions à bord d’un bâtiment baleinier. LA. Thatcheri est rare, car cette espèce vit dans les éaux profondes et ne se trouve sur le récif qu'à la suite des forts coups de vent du sud. J. B. = = Observations sur les espèces de Coquilles ter- restres qui habitent l'île de Hauni (îles Hawaii}, accompagnées de descriptions d’es= pèces nouvelles, PAR W. HARPER PEASE (1). Ayant passé dernièrement plusieurs mois à explorer l'île de Kauai, et particulièrement celles de ses parties qui n'avaient pas été visitées jusqu'ici par les naturalistes, j'y ai découvert un certain nombre d’espèces nouvelles, qui viennent s'ajouter aux formes déjà anciennementconnues, et dont je donne plus loin les descriptions. J'ai aujourd'hui acquis la certitude que toutes les es- pèces d’Hélictères, qui vivent dans l’île de Kauai, peuvent être rapportées à deux types, l’nn compris dans le sous- genre Leptachatina de Gould, et l’autre appartenant à une subdivision des Amastra de Pfeiffer, représentée par l’'H. tristis, Férussac. Voici la liste des espèces : LEPTACHATINA, Gould. 1. Species striatæ aut costulatæ. L. striatula, Gould. L. turgidula, Pease. L. pachystoma, Pease. L. tenebrosa, Pease. L. exlincta, Pfeiffer. L. costulosa, Pease. L. antiquata, Pease. L. balteata, Pease. L. lucida, Pease. L. extensa, Pease. (4) Traduit de l'anglais, sur le manuscrit original, par H. Crosse. er 2. Species lævigatæ. L. acuminata, Gould. L. cylindrata, Pease. . L. pyramis, Pfeiffer. - L. brevicula, Pease. L. lævis, Pease. AmasrTrA, Pfeiffer. A. Kauaiensis, Newcomb. A. sphærica, Pease. . À. Anthonii, Newcomb. A. rugulosa, Pease. À. similaris, Pease. Trois des espèces ci-dessus sont excessivement voisines d’autres espèces habitant l’île d'Oahu, et une autre a les plus grands rapports avec une espèce qui vit dans l’île de Maui, pourtant assez éloignée. Toutes ces espèces vivent près du sol, sur les feuilles mortes ou sur les troncs d'arbres tombés. Il n’existe pas, . dans lilede Kauai, d'espèces arboricoles, à l'exception d’un petit Auriculella très-rare et difficile à trouver. Au reste, les espèces qui vivent sur le sol sont beaucoup plus large- ment répandues sur toutes les îlesqueles espècesarboricoles. Elles sont généralement actives et vives dans leurs mouve- ments. De plus, étant de petite taille, elles ont pu être, dans beaucoup de cas et selon toute probabilité, facilement transportées d'un endroit dans un autre, par l’effet de causes accidentelles. J'ai eu le plaisir de recueillir une forme aberrante, l’Helicter Kauaiensis, à unealtitude d'environ 4,500 pieds au-dessus du niveau de la mer. L'animal est très-petit proportionnellement à la taille et à l'épaisseur de sa co- quille, un peu plus long que le diamètre de cette dernière ‘et excessivement étroit. Il traîne sa lourde coquille, en équilibre sur son dos. Quand il rampe, il allonge sa tête aussi loin que possible, s’arc-boute solidement, aux deux = .e8 = extrémités de son corps, qu’il contracte à la partie mé- diane, et tire à lui la coquille dans cette position. J'ai également eu occasion d'examiner un certain noinbre d'individus vivants du Succinea explanata, Gould, qui à été jusqu'ici rapporté au genre Omalonyx, établi pour quelques mollusques semi-aquatiques, découverts par d'Orbigny dans l'Amérique du Sud. Notre espèce (à laquelle j'en ajoute une autre plus loin) est complétement distmmcete de tous les genres de Succininæ connus. Elle est arboricole dans ses habitudes et vit sur les troncs des Cor- dyline terminalis et d’autres arbrisseaux, en compagnie de l’Helix subrutila et de quelques autres Hélices. Elle est probablement cenfinée dans les îles Hawaii, car le Succi- nea putamen de Gould, qui vit à Upolu et qu'on confon- dait avec elle autrefois, constitue une espèce distincte. Elle est rare dans toutes les localités. On peut sans diffi- culté enlever à l'animal vivant sa coquille, Je propose d'établir, par les deux espèces actuellement connues, une coupe générique, sous la dénomination de Catinella.Ayant malheureusement perdu les notes que j'avais prises sur les caractères de l'animal, je me trouve forcé de renvoyer ma diagnose à un autre article. LEPTACHATINA, Gould. 1. L. TuRGIDULA, Pease (1). T. elongato-ovata, subcylindrica, imperforata, dex- trorsa, solidiuscula, longitudinaliter tenuiler striala ; anfr. 6, convexo-rotundatis, turgidulis, ad suluram vix crenulatis et marginatis ; apice oblusulo; apertura ellip- (4) L'auteur se propose de faire figurer ces espèces dans un ouvrage d'ensemble qu'il prépare sur la faune malacologique des iles Hawaii. H. C. DT eu lica, parum obliqua, ad basin columellæ subangulata ; columella arcuata, plica callosa vix prominente munita ; labro intus incrassato; pallide rufescente-fulva, ad basin [lava.— Long. 1%, diam. 7 mil. Hab. In insula Kauai. Coquille de forme ovale-allongée, subcylindrique, im- perforée, dextre, peu épaisse, finement striée dans le sens longitudinal. Tours au nombre de 6, convexes, assez ren- flés, faiblement crénelés et bordés à la suture. Sommet légèrement obtus. Ouverture elliptique, un peu oblique et subanguleuse à la base de la columelle. Columelle ar- quée, munie d’un pli calleux et à peine saillant. Bord externe épaissi à l’intérieur. Coloration d'un brun rou- geâtre clair, sauf à la base qui est jaunâtre. Espèce du type du L. pachystoma, Pease. 9. L. cosTuLosA, Pease. T. elongata, turrita, tenuis, imperforata, dextrorsu, longitudinaliter creberrime costulosa; anfr. 8, planius- culis, ad suturam vix crenulatis, ultimo 1/3 longitudinis fere æquante ; apertura parva, late elliptica, subverticalis, ad basin columellæ angulata; plicau columellaris parvula, obliqua; columella recta, callosa, alba; labrovix incrassato; flava, plerumque ad suturum purpureo tincta.— Long. 1#, diam. 5 mill. Coquille allongée, turriculée, mince, imperforée, dextre, munie de petites côtes longitudinales, fines et serrées. Tours de spire au nombre de 8, assez plans et faiblement crénelés à la suture; dernier tour formant environ 1/5 de la longueur totale de la coquille. Ouverture petite, large- ment elliptique, subverticale et anguleuse vers la base de la columelle. Pli columellaire assez petit et oblique, Colu- — 9 — melle droite, calleuse et blanche. Bord externe à peine épaissi. Coloration jaunâtre et devenant habituellement pourprée près de la suture. Le L. striatula, Gould, est l'espèce la plus voisine de celle-ci. 93. L. LÆVISs, Pease. T. ovato-oblonga, imperforata, dextrorsa, tenuiuscula, lœvis, nitida, fusca ; anfr. T planiusculis, adsuturam vix marginatis; apertura fere verticalis, elongato-ovala; co- lumella arcuataz; plica columellaris, compressa, lorlu, fere transversalis ; labro vix incrassato, fusco.—Long. 9, diam. k mill. Coquille de forme ovale-oblongue, imperforée, dextre, assez mince, lisse, luisante et de coloration brune. Tours de spire au nombre de 7, assez plans, et à peine bordés à la suture. Ouverture presque verticale et de forme ovale- allongée. Columelle arquée ; pli columellaire comprimé, tordu et presque transversal. Bord externe faiblement épaissi et brun. C’est du L. fumosa, Newcomb, de l'ile d’Oahu, que cette espèce se rapproche le plus. 4. L. BALTEATA, Pease. T. elonguta, turrita, imperforata, dextrorsa, tenuius- cula, longitudinaliter creberrime costulosa; anfr.T, plano- conveis, ultimo A2 longitudinis testæ fere æquante ; sulura impressa, subcrenulata; apertura subverticalis, ovalis ; columella arcuata; plica callosa, vix prominens ; labro intus calloso; flava; anfr. ultimus medio fascia lala rufescente-fusca cingulatus; spira rufescente-fusca, ad suturam flava.— Long. M, diam. 5 mall. Coquille allongée, turriculée, imperforée, dextre, assez LL o0R— mince, munie de costulations longitudinales très-serrées. Tours de spire au nombre de 7 et plano-convexes; dernier tour formant un peu moins de la moitié de la longueur totale de la coquille. Suture bien marquée et subcrénelée. Ouverture subverticale et ovale. Columelle arquée : pli columellaire calleux et à peine saillant. Bord externe cal- leux intérieurement. Dernier tour d’une coloration jau- nâtre, avec une large bande d’un brun rougeâtre autour de sa partie médiane : spire d’un brun rougeâtre, tournant au jaunâtre près de la suture. Cette espèce est alliée au L. fusca, Newcomb, qui habite l’île d'Oahu. 5. L. TENEBROSA, Pease. T.imper/forata, elongato-turrita, solida, longitudinuliter costata; anfr. 8, plano-convexis, ultimo 1/3 longitudinis Lestæ æquante; sutura simpleæ, subimpressa ; apertura parva, ovalis, ad basin columellæ angulata ; columella callosa,recta; plica parva, vix prominens ; labro calloso; nigricans, aut rufescenti-fusca, apice pallida.— Long. 12, diam. 5 mill. Coquille imperforée, allongée, turriculée, solide, munie de côtes longitudinales. Tours de spire au nombre de 8 et plano-convexes ; dernier tour formant 1/5 de la longueur totale de la coquille. Suture simple et légèrement mar- quée. Ouverture petite, ovale, anguleuse à la base de la columelle, qui est calleuse et droite. Pli columellaire petit et à peine saillant. Bord externe calleux. Coloration géné- rale noirâtre ou d’un brun rougeâtre, avec le sommet clair. 6. L. EXTENSA, Pease. T. elongata, gracilis, imperforata, dextrorsa, solidius- cula, nitida, longitudinaliter creberrimeimpresso-striata; — 93 — anfr. 9, plano-conveæis, ad suluram viæ angulatis et cre- nulatlis ; Sutura impressa; spira obtusiuscula ; apertura parva, brevis, ovalis, parum obliqua; columella brevis, simpleæ ; plica compressa, viæ prominens, obliqua: labro viæ calloso ; spira plerumque cinereo-fusca, anfr. ultimus rufescente-fuscus. — Long. MA, diam. k mill. Coquille allongée, grèle, imperforée, dextre, assez so- lide, luisante et munie de stries longitudinales bien: mar- quées et très-serrées. Tours de spire au nombre de 9 et plano-convexes, très-Iégèrement anguleux et crénelés près de la suture, qui est bien marquée. Spire terminée par un sommet légèrement obtus. Ouverture petite, courte, ovale et légèrement oblique. Columelle courte et simple : pli columellaire comprimé, à peine saillant et oblique. Bord externe faiblement épaissi. Coloration de la spire le plus souvent d’un brun cendré : coloration du dernier tour d’un brun rougeûtre. 7. L. LucipA, Pease. T. elongata, tenuis, imperforata, dextrorsa, nitida, translucida, longitudinaliter costulosa; spira obtusiuscula: anfr.T, converis, ad Suluram marginatis et vix crenula - lis; sulura subimpressa; apertura fere verticalis ; colu- mella tenuis; plica obsolela; labro tenui; pallide flaves- cente-cornea, interdum ad suluram rufescenti-fusea. — Long. 6, diam. 2 mill. Coquille imperforée, allongée, mince, dextre, luisante, translucide, et munie de costulations longitudinales. Spire légèrement obtuse au sommet. Tours au nombre de 7, convexes, bordés et faiblement crénelés vers la suture, qui est assez marquée. Ouverture presque verticale. Colu- melle mince : pli columellaire obsolète. Bord externe ‘ 2 ON mince. Coloration d’un jaune corné clair, tournant quel- quefois au brun rougeâtre près de la suture. Espèce délicate et brillante, voisine, sous le rapport de la forme, du L. cylindrata, Pease. 8. L. ANTIQUA, Pease. T. subfossilis, oblonga, subcylindracea, solida, vix ri- mata, longitudinaliter tenuiter striata ; anfr. plano-con- vexis, ad suturam anguste marginatis ; spira obtusiuscula; apertura oblongo-ovali ; columella oblique truncata; plica obsoletu. — Long. 9, diam. 3 1/2 mull. Coquille subfossile, de forme oblongue, subcylindracée, solide, pourvue d’une fente ombilicale à peine sensible et munie de fines stries longitudinales. Tours de spire au nombre de 7, plano-convexes et étroitement marginés près de la suture. Spire légèrement obtuse au sommet. Ouver- ture ovale-oblongue. Columelle obliquement tronquée et munie d’un pli obsolète. AMASTRA, Pfeiffer. 9. À. SPHÆRICA, Pease. T. globosa, solida, umbilicata, dextrorsa, epidermide oblique rugoso-striata indutu; spira brevis, conica, acu- tiuscula ; anfr. 5, vix inflatis ; sutura impressa, simpleæ ; apertura rotundata; plica columellaris valida, linguæfor- mis, callosa; fusca, upertura alba, apice nigra. — Alt. 9, diam. 12 mull. Coquille globuleuse, solide, épaisse, ombiliquée, dextre, couverte d’un épiderme rugueux et obliquement strié. Spire courte, conique et terminée par un sommet légère- ment pointu. Tours de spire au nombre de 5 et faiblement ‘renflés. Suture simple et bien marquée. Ouverture arron- 495 die. Pli columellaire fortement accusé, épais, comprimé et linguiforme. Coloration générale brune, avec l'ouver- ture blanche et le sommet noir. Espèce voisine de l'A. obesa, Newcomb, qui vit dans l'île de Maui, mais un peu plus grande, ombiliquée, à tours de spire moins renflés, et enfin à ouverture et à co- lumelle de forme différente. 10. A. RuGuLOoSA, Pease. T. ovato-conica, crassa, rimata, oblique rugoso-slriatulu, epidermide rugosa, brunnea induta, sub epidermide casta- nea, ad marginem labii et circa basin albida, apice nigri- cans; anfr. 6 convexis, inlerdum vix inflatis ; sutura im- pressa; apertura ovalu, verticulis ; plica columellaris valida, callosu, compressa, fere transversalis; labro in- crassato. — Long. 12, diam. 9 mill. Coquille de forme ovale-conique, épaisse, percée d’une fente ombilicale, marquée de stries rugueuses et obliques, recouverte d'un épiderme rugueux et de couleur brune sous lequel elle présente une coloration marron, tandis que le péristome et la partie basale sont blanchâtres et le sommet noir. Tours de spire au nombre de 6, convexes et quelquefois légèrement renflés. Suture marquée.Ouverture ovale et verticale. Pli columellaire grand, fortement pro- noncé, Calleux, comprimé et presque transverse, Bord externe épaissi. Cette espèce se distingue de l'A. nucleola, Gould, prin- cipalement par les caractères de son épiderme, par son sommet foncé, par le manque de bande claire à Ja su- ture, etc. Il est probable qu'elle se trouve, dans quelques collections, sous le nom d’A. nucleola, car le docteur Newcomb indique Kauai comme habitat de cette dernière espèce, landis que je ne l'y ai jamais rencontrée. J'ai re- RRQ TUE cueilli le véritable À. nucleola seulement à Manoa, dans l'île d'Oahu. La description de l'A. nucleola du docteur Pfeiffer doit avoir été faite sur des exemplaires appartenant à mon es- pèce, car elle nese rapporte pas exactement à la description originale du docteur Gould. De plus et par une autre con- fusion, le véritable nucleola se trouve décrit par le docteur, Pfeiffer sous le nom d’A. brevis. A. rugulosa, Pease, var. similaris. — T. subfossilis, la- lius umbilicata; plica columellaris parum prominens ; apertura ad basin subangulata. Je suppose que cette variété est éteinte. Il est possible qu'elle doive constituer une espèce nouvelle. 11. SUCCINEA ELONGATA, Pease. T. elongata, postice gracilis, solidiuscula, oblique rugoso-striata ; anfr. 3, planulatis; sutura subimpressa ; apertura fere verticalis, ovato-oblonga; columella sim- pleæ, tenuis; fulvo-cornea.— Long. 16, diam. 8 müll. Coquille allongée, atténuée en arrière, assez solide pour le genre, marquée de stries obliques et un peu rugueuses. Tours de spire au nombre de 5 et aplatis. Suture assez marquée. Ouverture presque verticale et de forme ovale- oblongue, Columelle simple et mince. Coloration générale d'un fauve corné. Cette espèce appartient à un groupe, de forme particu- lière, habitant Taiti et représenté, dans cette île, par les S. procera, Gould, S. infandibuliformis, Gould, etc. C’est la première espèce de ce groupe qui ait été trouvée ailleurs qu'à Taiti. Elle a été recueillie à environ k,000 pieds au-dessus du niveau de la mer. & 9fi= 12. CATINELLA RUBIDA, Pease. T. tenuiuscula, scutellæformis, ovalis, planulata ; ful- vescens, apice rufescens; spira immersa, non eæserla, intus ad peripheriam sulcata; concentrice striata, postice remote radiatim impresso-striata. — Long. M, diam. 9 mal. Coquille assez mince, scutelliforme, ovale, aplatie, à coloration d’un rouge fauve, à l'exception du sommet qui est d’un rouge brunâtre, marquée de stries concentriques, qui, à la partie postérieure, sont espacées et disposées en rayons. Spire enveloppée et rudimentaire. Partie interne sillonnée à la périphérie. Espèce appartenant au mème genre que le C. explanata, Gould, mais plus grande que cette dernière forme, et s’en distinguant par la coloration de la coquille qui est diffé- rente, et par celle de l’animal qui est noirâtre, au lieu d’être jaunâtre. HP: Descriptions d'espèces nouvelles, PAR H. CROSSE. 1. VozurTa HAMiLLei (pl. LE, fig. 5, et pl. IL, fig. 4). Voluta Hamillei, Crosse, Journ. Conchyl., vol. XVII, p. 278, 1869. Coquille fusiforme, médiocrement épaisse pour sa taille, munie, dans le sens longitudinal, de forts plis ou costula- tions obtuses, que viennent croiser, à angle droit, des stries transverses, fines et obsolètes. Coloration générale d'un fauve carnéolé, sur lequel se détachent de nom- 7 EN. breuses raies d’un brun marron, disposées en zigzags, fulgurantes et irrégulières. Spire légèrement allongée, terminée par un sommet arrondi et papilliforme. Suture bien marquée, mais légèrement irrégulière. Tours de spire au nombre de G et assez convexes; tours embryonnaires au nombre de 2, lisses, polis, jaunâtres, et se présen- tant sous l'apparence d’un petit mamelon dont le sommet est incliné latéralement ; tours suivants légèrement angu- leux ; dernier tour beaucoup plus grand que la spire et un peu aplati, devenant presque lisse, à compter de la partie médiane, par suite de la disparition des côtes et des stries, et atténué à la base. Ouverture proportionnellement un peu étroite, de forme oblongue-allongée, luisante et d’un fauve blanchâtre à l’intérieur. Columelle marquée de dix plis, dont quelques-uns sont moins prononcés que les autres, et carnéolée. Bord externe simple, à peine épaissi, pour ainsi dire presque tranchant, et présentant, à son limbe, dans le voisinage de la base, quelques taches d’un brun noirâtre foncé. — Longueur totale de la coquille 156 millimètres, plus grand diamètre 54. Longueur de l'ouverture 115 millimètres, plus grande largeur, à l'in- térieur, 24. Hab. C'était sur la foi d’une indication erronée que nous avions donné, avec doute, les iles Salomon comme habitat de cette espèce. Elle provient du Japon, et nous en possé- dons un exemplaire, qui faisait partie des coquilles expo- sées par le Taicoun, au Champ de Mars, en 1867, et qui devait, par conséquent, avoir été recueilli sur son terri- toire. Obs. On doit être nécessairement frappé, au premier abord, de la grande ressemblance que présente notre espèce avec le V. rupestris de Gmelin, qui vit dans les eaux de la Chine et qui, par conséquent, Sen rapproche également ee O0 beaucoup, sous le rapport de l'habitat. Néanmoins, un examen plus attentif permet de constater entre les deux espèces les différences suivantes. Le V. Hamillei est beau- coup plus grand et en même temps sensiblement moins épais que le V. rupestris. Il est marqué transversalement de stries obsolètes, très-fines et très-serrées, au lieu de présenter des sillons espacés et fortement creusés. Il est presque lisse à sa partie basale. Ses côtes longitudinales sont plus serrées et plus nombreuses. Ses raies brunes sont moins larges, moins droites, plus nombreuses, beaucoup plus en zigzag, et fulgurées d’une façon différente. Son bord externe est assez mince, simple et maculé de brun près de la base, au lieu d’être fortement épaissi intérieurement, légèrement dentelé à son limbe extrème et d’une colora- tion uniforme. Nous pensons que ces caractères différentiels peuvent être considérés comme suffisants pour permettre de con- slituer une espèce distincte. D'ailleurs, dans les deux espèces, les tours embryon- naires, qui forment le bouton du sommet, sont disposés absolument de la même façon. Nous dédions cette belle espèce, dont le type nous a été communiqué par M. Damon, de Weymouth, à notre ho- norable ami, M. Victor Hamille, directeur général des cultes, et possesseur d’une remarquable collection de co- quilles du Sénégal et des Antilles françaises. 2. Morex Pazr (pl. I, fig. 4). Murex Pazi, Crosse, Journ. Conchyl., vol. XVIE, p. 485, 1869. Coquille brièvement fusiforme, assez mince, légère- ment translucide, unicolore et d’un blanc de lait. Spire — 100 — allongée, terminée par un sommet légèrement arrondi et à peu près lisse. Suture assez profondément marquée, assez irrégulière et interrompue par les varices. Tours de spire au nombre de 8 à 8 1/2 et portant chacun 7 varices ; premiers tours subanguleux et peu ou point épineux ; avant-dernier tour muni de varices, qui se ter- minent à l’angle par des épines creuses et assez longues; dernier tour un peu plus grand que la spire, marqué de fortes stries ou petits sillons transverses très: obsolètes et orné d’une triple série d’épines placées sur la ligne des varices, la première se composant d’épines très-longues, droites et placées à l’angle du tour, la deuxième d’épines petites, peu saillantes, occupant la partie médiane, et la troisième de spinules un peu plus allongées, assez poin- tues et disposées autour du canal. Ouverture de forme ar- rondie légèrement ovale, sillonnée à l'intérieur, d’un blanc de lait, et se terminant par un canal assez long et légèrement recourbé. Péristome de même couleur que l'ouverture : bord columellaire, lisse, poli, luisant et un peu arqué. — Longueur totale de la coquille 55 milli- mètres, plus grand diamètre {y compris les épines) 29 1/2. Longueur de l'ouverture 8 millimètres, largeur 7 (coll. Crosse et Paz). Hab. Cette espèce vit sur les fonds coralligènes de la mer des Antilles, à une assez grande profondeur. Elle y a élé recueillie, en même temps que notre M. Hidalgoi, et le M. Cabriti, Bernardi, qui vivent dans des conditions ana- logues d'habitat, lors des draguages effectués, il y a quel- ques années, sur divers points de l’Atlantique et particu- lièrement aux Antilles, en vue de rechercher s’il n'existait pas, dans ces eaux, de bancs de corail rouge exploitables pour le commerce, comme ceux de la Méditerranée. Nous dédions ce joli Murex, qui nous parait bien dis- — 101 — tinct de ses congénères, à notre excellent ami et corres- pondant de Madrid, M. Patricio M. Paz y Membiela, qui a bien voulu nous le communiquer avec sa bienveillance ac- coutumée, 5. HELIX ANCYLOCHILA (pl. [, fig. 4). Helix ancylochila, Crosse, Journ. Conchyl., vol. XVI, p. 176, 1868. Coquille ombiliquée, déprimée, subdiscoïde, assez mince, subdiaphane, marquée (1) de stries longitudinales, obliques et irrégulières. Coloration générale d’un jaune olivâtre clair. Spire fortement déprimée et à peu près plane. Suture assez profondément marquée. Tours de spire au nombre de #4 1/2, plans et s’accroissant peu à peu ; tours embryonnaires au nombre de 4 1/2 lisses et polis; dernier tour descendant, muni, un peu au- dessus de la partie médiane, d’une carène assez aiguë, renflé du côté de la base et à peine strié. Ouverture semi- lunaire, blanchâtre intérieurement. Péristome simple, ré- fléchi et blanc ; bords séparés l’un de l’autre et distants ; bord columellaire réfléchi en forme de voûte et cachant une portion de l’ombilic; bord externe anguleux, atténué près du point d'insertion et presque tranchant.—Plus grand diamètre de la coquille 16 1/2 millimètres, plus petit 14, hauteur totale 6 3/4 (Coll. Crosse). Habität inconnu. 4. HELIX ABROCHROA (pl. I, fig. 2). Helix abrochroa , Crosse, Journ. Conchyl., vol. XVI, p. 176, 1868. (4). 11 faut lire, dans la diagnose latine, « impressa, » au lieu de « impressus, » faute typographique dont la correction a été omise. H. C. — 102 — Coquille très-largement ombiliquée, déprimée, lenti- culaire, mince, diaphane, assez luisante, à peu près lisse, ou du moins présentant à peine quelques petites stries, . obliques et peu visibles. Coloration d’un jaune corné uni- forme. Spire déprimée et peu saillante. Suture bordée. Tours de spire au nombre de 5, s’accroissant peu à peu et plans ; tours embryonnaires au nombre de 4 1/2, lisses, polis etluisants ; dernier tour non descendant, muni d’une carène très-tranchante, légèrement convexe du côté de la base, et anguleux autour de l'ombilic, qui est grand, et laisse apercevoir tous les tours. Ouverture subquadran- gulaire et de mème coloration que le reste de la coquille. Péristome simple, tranchant, à bords séparés et éloignés l'un de l’autre ; bord columellaire à peine dilaté, bord externe anguleux. — Plus grand diamètre de la coquille 18 millimètres, plus petit 9, hauteur totale 3 (coll. Crosse). Hab. Iles Viti; Namori, dans l’île de Viti-Levu (d’après B. Wright) ; bords du Peale River, dans la même île, sur les troncs d’arbres morts (D' Græffe). 5. Herix CYRENE (pl. IL, fig. 2). Helix Cyrene, Crosse, Journ. Conchyl., vol. XVI, p. 485, 1869. Coquille munie d’une fente ombilicale à peine visible, subtrochiforme, assez mince, légèrement translucide, assez luisante et marquée de petites stries très-fines et un peu obliques. Coloration d’un blanc de lait opaque, sur lequel se détache une zone transverse assez large et d’un blanc transparent. Spire légèrement conique, terminée par un sommet assez pointu et d’un rose violacé clair. Suture bien marquée. Tours de spire au nombre de 5 et assez convexes; dernier tour un peu obtusément ca- — 103 — réné, non descendant, un peu plus grand que le reste de la spire, légèrement renflé, convexe et blanchâtre du côté de la base, et plus luisant que de l’autre côté. Ouverture très-oblique, largement rhomboïdale. Péristome d’un blanc de lait et à bords presque parallèles; bord columel- laire un peu épaissi et court; bord basal étalé; bord externe légèrement réfléchi et subanguleux à sa partie mé- diane. — Plus grand diamètre de la coquille 47 milli- mètres, plus petit 15 1/2, hauteur totale 11 (coll. Crosse). Hab. Océanie, probablement dans l'archipel Salomon ou dans celui des Nouvelles-Hébrides. Obs. Espèce assez voisine de l'H. Eva, Pfeiffer, mais s’en distinguant par sa petite fente ombilicale, sa carène obtuse, son bord externe légèrement réfléchi et sa colora- ion. Elle n’est pas non plus sans rapports avec lH. heli- cinoides, H. et J., mais cette dernière espèce s'éloigne de la nôtre par sa carène tranchante, par les caractères de sa suture et enfin par son mode de coloration. 6. Hezix CyMonoce (pl. IL, fig. 5). Helix Cymodoce, Crosse, Journ. Conchyl., vol. XVII, p. 184, 1869. Coquille imperforée, turbinée, trochiforme, assez mince, subtranslucide et munie de fines stries longitudi- nales. Coloration d'un blanc sale, tournant au jaunâtre. Spire subconique, terminée par un sommet d’un ton violâtre clair. Suture bien marquée. Tours de spire au nombre de 5 et légèrement convexes; dernier tour à peine descendant, ventru, plus grand que la spire, obtu- sément caréné un peu au-dessous de sa partie médiane, et ceint, immédiatement au-dessous de cette carène, d’une — 104 — petite zone peu apparente et d’une coloration violacée très-claire; du côté de la base, le dernier tour est médio- crement convexe et décussé par de très-fines stries con- centriques. Ouverture oblique, de forme semi-lunaire lé- gèrement subquadrangulaire. Péristome d'un blanc de lait : bords éloignés l'un de l’autre; bord columellaire dilaté; bord basal et bord externe brièvement réfléchis. — Plus grand diamètre de la coquille 22 millimètres, plus petit 48, hauteur totale 17 (coll. Crosse). Hab. Océanie, vraisemblablement dans des conditions d'habitat peu différentes de celles de l'espèce précédente. 7. Buzimus Corypon (pl. VI, fig. O6). Bulimus Corydon, Crosse, Journ. Conchyl., vol. XVIT, p. 185, 1869. Coquille imperforée, de forme ovale-acuminée, médio- crement épaisse, solide, presque lisse et d’un jaune pâle, tournant au blanchâtre, avec des raies longitudinales d’un brun marron, irrégulières et légèrement interrompues. Spire médiocrement allongée et terminée par un sommet un peu obtus. Suture bien marquée. Tours de spire au nombre de 5 et légèrement convexes; tours embryon- naires au nombre de 2, luisants et d’un blanc corné; dernier tour à peine descendant, un peu plus grand que la spire, et légèrement renflé. Ouverture de forme ovale- oblongue. Péristome blanc, un peu épaissi et à bords réunis par un dépôt d’émail assez épais et d’un gris bleuâtre : bord columellaire non détaché; bord basal et bord externe dilatés et réfléchis sur toute leur étendue. — Longueur totale de la coquille 52 millimètres, plus grand diamètre 25 1/2 (coll. Paz). Hab. Quito, République de l'Équateur (P. M. Paz). — 105 — 8. Burimus Arisræus (pl. VI, fig. 5). Bulimus Aristæus, Crosse, Journ. Conchyl., vol. XVIT, p. 185, 1869. Coquille munie d’une fente ombilicale à peine visible, ventrue, de forme irrégulièrement ovale, munie de stries longitudinales rugueuses et d’un brun marron olivâtre, avec des raies et des taches plus foncées, d’un brun noi- râtre, médiocrement nombreuses, éparses, fulgurées, peu apparentes et faisant presque complétement défaut sur le dernier tour. Spire un peu courte, terminée par un som- met légèrement obtus. Suture bien marquée. Tours de spire au nombre de 4 1/2 et légèrement convexes; tours embryonnaires au nombre de 1 1/2, lisses, polis et d’un violet pourpré; avant-dernier tour fortement convexe; dernier tour très-descendant en sens oblique, porté en avant, grand, renflé et beaucoup plus grand que la spire. Columelle légèrement portée en arrière et blanche à l'intérieur. Ouverture ovale subpiriforme, mé- diocrement large et d’un blanc sale à l'intérieur. Péri- stome d’un ton blanchâtre, tournant au brun clair, légè- rement épaissi, brièvement réfléchi: bords subconvergents, réunis par un dépôt d’émail très-mince ; bord columellaire aplati et légèrement dilaté. — Longueur totale de la co- quille 48 millimètres, plus grand diamètre 27. Lon- gueur de l'ouverture (v compris le péristome) 27 milli- mètres, plus grande largeur 18 (coll. Paz et Hidalgo). Hab. Quito, République de l'Équateur, comme l'espèce précédente (P. M. Paz). 9. Pupa GUBERNATORIA (pl. Il, fig. 4). Pupa gubernatoria, Crosse, Journ. Conchyl., vol. XVII, p. 186, 1869. — 106 — Coquille munie d’une petite perforation ombilicale, de forme subcylindracée-ovale, solide, marquée de stries lon- gitudinales assez espacées et obsolètes, d’un blanc crétacé sale, tournant par endroits au violâtre, et un peu luisante, Spire légèrement atténuée à sa partie supérieure et se ter- minant par un sommet obtus. Suture bien marquée et assez profonde. Tours de spire au nombre de 9 et légère- ment aplatis; tours embryonnaires au nombre de 2, d’un blanc jaunâtre et diaphanes; tours suivants opaques; dernier tour subascendant et plissé en avant. Ouverture semi-ovale et d’un brun marron livide, à l’intérieur. Péri- some épaissi et comme composé de deux couches, la première externe, réfléchie et blanchâtre, la seconde interne, d’un brun marron et bien distincte : bords réunis par un dépôt d’émail épais; bord columellaire portant un pli, placé très-profondément et peu visible du dehors; pli pariétal fortement prononcé et enfoncé un peu en arrière. — Longueur totale de la coquille 25 millimètres, plus grand diamètre 11. Longueur de l'ouverture (y compris le péristome) 9 1/2 millimètres, plus grande largeur 9 (coll. Crosse et Bland). Var. 8 plus grande de taille et marquée de stries moins obsolètes et plus espacées. Tours de spire au nombre de 10. — Longueur totale de la coquille 50 millimètres, plus grand diamètre 15 (coll. Crosse et Bland). Hab. Iles Bahamas (Antilles). La forme typique, qui est figurée, vue de face, sur notre planche, provient de New Providence (Rawson) ; la variété £, qui est figurée, vue de dos, sur la même planche, a été recueillie à Rocksand, Eleuthera. Obs. Cette espèce, qui vient augmenter le groupe déjà si nombreux des Strophia, est voisine du P. marmorata, — 107 — Pfeiffer, mais elle s’en distingue facilement par ses carac- tères particuliers. Le nom que nous lui donnons, confor- mément au désir que nous a témoigné M. Th. Bland, de qui nous la tenons, a pour but de rappeler le souvenir de M. Rawson, gouverneur des îles Bahamas, dont les re- cherches scientifiques ont contribué à faire connaître la faune malacologique de cette partie des Antilles, et auquel on doit, en particulier, la découverte de l'habitat exact du Pupa decumana de Férussac. 10. TRUNCATELLA ARCASIANA (pl. VIT, fig. 15). Truncatella Arcasiana, Crosse, Journ. Conchyl., vol. XVF, p..177,11868. Coquille subimperforée, allongée, turriculée, subcylin- drique, toujours tronquée, munie de côtes longitudinales irrégulières et disparaissant quelquefois à la partie mé- diane des tours, terne, d'apparence un peu crétacée et d’un blanc sale. Suture bien marquée. Tours de spire persis- tants au nombre de 6 et faiblement convexes; dernier tour à peine descendant, légèrement porté en avant, briève- ment détaché et portant des côtes longitudinales, dont les unes se prolongent jusqu’à la base, tandis que les autres disparaissent à compter de la partie médiane. Ouverture obliquement ovale. Péristome continu, libre, épaissi, ré- fléchi et d'un jaune luisant; bord basal et bord externe fortement développés. — Opercule? — Longueur totale de la coquille 9 millimètres, plus grand diamètre 2 1/4, _ longueur de l'ouverture 2 (coll. Crosse). Hab. Iles Viti, Vuni-Vatu, au centre de Viti-Levu (D' Græffe). Obs. Cette espèce a de grands rapports avec le Trunca- tella (Taheitia) clathrata de MM. Adams et Angas, mais elle s’en distingue par sa coquille terne et d’un blanc — 108 — crétacé, par le nombre des tours qui lui restent après la troncature, par l’obliquité de son ouverture et par la re- marquable disposition de ses côtes, dont les unes at- teignent la base du dernier tour, tandis que les autres disparaissent à sa partie médiane. Nous donnons à notre espèce le nom de M. le profes- seur Laureano Perez Arcas, de Madrid. 11. OsTREA PauLucciÆ (pl. Il, fig. 5). Ostrea Paulucciæ, Crosse, Journ. Conchyl., vol. XVIE, p. 188, 1869. Coquille irrégulièrement subtrigone, flabelliforme, très-déprimée, solide, violacée, avec des raies et des li- néoles plus foncées disposées dans le sens du diamètre umbono-marginal. Sommet de la coquille subacuminé et mince. Valve supérieure aplatie, presque lisse, ou du moins marquée de petites stries obsolètes et à peine vi- sibles. Valve inférieure légèrement aplatie, munie de 7 côtes saillantes, légèrement rugueuses, assez fortes, se terminant en forme d’épines obtuses : les intervalles qui séparent ces côtes sont sillonnés de stries obsolètes. Cro- chets très-petits, pointus et dirigés obliquement. Area de la charnière inégalement séparé en deux par une fossette triangulaire et un peu oblique. Empreinte musculaire en forme de croissant. Coloration interne des valves d’un blanc livide. De plus, ces dernières présentent, un peu à l'intérieur et de chaque côté, un système tout particulier de crénelures, qui naissent dans le voisinage des crochets, vont en augmentant et en s'élargissant jusqu'à la partie médiane du test, deviennent ensuite obsolètes, et finissent par disparaître à peu près complétement dans le voisinage des bords. — Diamètre antéro-postérieur de la coquille — 109 — 59 millimètres, diamètre umbono-marginal 32, épais- seur 7 (coll. Paulucci). Hab. Chine. Obs. Nous proposons d'employer, pour les descriptions d'Acéphalés, et par opposition à l’expression de diamètre antéro-postérieur, celle de diamètre umbono-marginal, pour désigner l'intervalle qui existe, entre les crochets et le bord externe, dans cette classe de Mollusques. Ces deux expressions nous paraissent pouvoir s'appliquer également bien pour déterminer les dimensions de tous les Acéphalés, tandis qu'il n'en est pas toujours de même de celles qui ont été précédemment employées, dans le même but, par les auteurs. Nous donnons à cette espèce, qui nous paraît inédite, le nom de M”° la marquise M. Paulucci, qui a bien voulu nous la communiquer. HG: Faune malacologique terrestre et fluviatile des îles Viti, d'après les envois de M. le Dr Édouard Græfle, PAR ALBERT MOoussoN. Quatrième mémoire. Après le groupe des îles Samoa, M. le D' Græffe a sur- tout exploré celui des îles Viti (Feejee des Anglais), le plus considérable de ceux qui émergent dans cette partie de l’océan Pacifique. Ce groupe compte plus de 200 îles diverses, qui se divisent en trois zones principales, di- rigées du N. N.E. auS.S. O, D'abord, à l’ouest, viennent — 110 — les îles Asava ou Navity, formant une série linéaire de petites îles. Puis au milieu vient la large zone, où do- minent au nord Vanua-Levu,île presque inconnue encore, au centre Viti-Levu, la plus considérable de toutes (lon- gueur 80 milles marins, largeur 55), accompagnée des petites îles Ovalau, Moturiki et Nagara, au sud l'île de Kantavu. À l’est, enfin, arrive la zonedes Exploring-Isles, dont Mango, Kanathia, Vanua-Valabo et Ticombia font partie, et qui se prolonge dans le petit groupe d’Oneata. ‘Toutes les îles mentionnées ci-dessus, à l'exception de Vanua-Levu, ont été visitées par M. Græffe, quoique non explorées toutes avec le même soin. La grande île de Viti- Levu a été le but de plusieurs expéditions différentes, dans l’une desquelles M. Græffe a traversé toute l'ile, en passant par des contrées entièrement vierges pour le na- turaliste. La plus grande partie de ces îles possède un sol volcanique, et par conséquent un relief varié et accidenté, circonstance à laquelle surtout il faut attribuer leur ri- chesse malacologique, comparativement avec la pauvreté des îles plates, qui doivent leur apparition au travail inces- sant des polypiers. En ce qui concerne les mollusques terrestres et fluvia- tiles, les envois de M. Græffe contiennent 110 espèces recueillies dans les îles Viti. On y distingue des types de trois caractères distincts : les premiers appartiennent aux grandes familles qui, à l’est, peuplent les innombrables archipels de l'océan Pacifique ; les seconds forment, pour ainsi dire, les avant-postes des faunes remarquables de la Nouvelle-Calédonie et des Nouvelles-Hébrides ; enfin les troisièmes paraissent essentiellement indigènes et se diversifient, en conséquence, en un grand nombre d'espèces voisines. Parmi les 110 espèces indiquévs, 61, auxquelles il faut encore ajouter 352 variétés, — 111 — me paraissent nouvelles. Ce sont, pour la plupart, de pe tites ou de rares espèces qui ont échappé aux voyageurs de passage. Sur les autres espèces, 21, au nombre des- quelles se trouvent presque toutes les grandes formes, ont été décrites par M. Gould dans son ouvrage sur l'expé- dition exploratoire du capitaine Wilkes; sept par M. Hinds dans le voyage du Sulphur ; le reste par divers autres au- teurs. Pour juger du point où en est arrivée, grâceaux nou- velles recherches, la connaissance malacologique des îles Viti et du peu de probabilité de l’enrichir encore considé- rablement, du moins en ce qui concerne les îles que M. Græffe a visitées, il suffit de dire que l'ouvrage de Gould, jusqu'ici la source principale de nos connaissances sur ce sujet, ne contient que deux espèces, manquant dans les envois de notre voyageur. Nous dirons à la fin de cet article quelques mots au sujet de ces deux espèces et de quelques autres, qu'on cite comme ayant été rap- portées des îles Viti. Genus NANINA, Gray. Subgenus XEsrTA, Albers, 1. NaniNa NouLert, Le Guillou. Not. 1, p. 190. — N. rübricata, Gould, Expl. Exp. Moll., p.29. Les échantillons de la vraie Nouleti — rubricata, Gould, caractérisée par de fortes stries transverses et des sillons décurrents, paraissent tous provenir de l’île d’O- valau, dont le port Levuka est un des points les plus fré- quemment visités. 2. NaNINA PFEIFFERI, Philippi. Not. 1,p. 190. — N. lurida, Gould, Expl. Exp. Moll., p. 21. — 112 — La diagnose de l’H. lurida, Gould, ne s’accordant pas exactement avec celle de la Pfeifferi (Pfr. Mon. I, p. 54), surtout en ce que les tours sont äécrits comme convexi, «et non comme «planiusculi, » et le dernier comme « prope aperturam subangulatus » et non comme « ro- tundatus, subdepressus, » j'avais cru devoir séparer ces deux noms. Les envois subséquents de M. Græffe rendent peu probable l'existence de deux formes distinctes et semblent justifier leur réunion en une seule espèce, va- riant assez dans l'élévation et, par suite, dans la convexité de ses tours. Dans ce cas, il faudra leur adjoindre la forme que j'avais nommée var. polita de l’H. Nouleti. La coloration souvent plus claire de l'H. Pfeifferi, comparée au brun violacé de la Nouleti, ne forme pas un caractère distinctif, chacune d’elles pouvant se modifier jusqu'à at- teindre la couleur de l’autre. Il ne reste, pour leur distinc- tion, que la présence ou l'absence desstries et sillons croisés. La N. Pfeifferi se trouve en quantité dans la partie méri- dionale de Viti-Levu, et dans l'île de Kantavu, où elle offre identiquement les mêmes caractères. 5. NANINA cascaA, Gould. Not. 1, p. 491. — Expl. Exp. Moll., p. 51, fig. 69. Hab. Identiquement la même dans l'île d'Ovalau et dans celle de Viti-Levu, spécialement dans l'intérieur, à Vuni- Vatu. Elle n'atteint que rarement les dimensions qu’in- dique la figure 69 de l'ouvrage de Gould. 4. NANINA FRAGILLIMA, Mousson (pl. VIT, fig. 5). T. perforata, globosa-depressa, fragillima, diaphana, nitidiuscula, pullide cornea. Spira conico-depressa ; nu- cleolo minuto ; sutura lineari, tenuiter adnata. Anfr. 41/2, modice accrescentes, convexiusculi, obscure striatuli ; ul- — 113 — limus major, non descendens, supra planiusculus, obtuse sed distincte angulatus, infra inflato-convexæus. Apert. subverticalis (15° cum aæi), transverse lunato-elliptica. Perist.rectum, acutum, non labiatum ; marginibus remotis ; dextro supra brevi, infra cum basali longe arcuato ; co- lumellari brevissimo, ad perforationem punctiformem vix refleæiusculo.— Altit. 8, diam. 13 mill.—Rat. anfr. 8 : 3. — Rat. apert.3 : 4. Hab. Vunivatu, dans l’île de Viti-Levu,; île de Kantavu. Espèce extrêmement mince et fragile, dont je n'ai vu que deux échantillons, tous les deux imparfaits. La spire forme un cône très-déprimé, à tours un peu lâches; le dernier présente en haut une angulation obtuse, mais as- sez prononcée, et, en dessous, une convexité un peu ren- flée. L'ouverture, presque verticale, est plus large que haute ; le bord inférieur, à partir de l’angulation, décrit une courbe allongée qui avance un peu à côté de l’étroite perforation. Cette espèce ressemble à l’H. vesicula, Benson (Pfr. Mon. III, p. 27), du Bengale, mais cette dernière manque d’angulation, n’est pas aussi renflée à la base et, par contre, est plus convexe du côté de la spire. Subgenus Microcysris, Beck. 5. NANINA PERPOLITA, Mousson. Not. 5, Journ. Conchyl., 1869, p. 526. Cette espèce, décrite précédemment avec les espèces du groupe de Samoa, se retrouve, un ES plus petite, dans l’île de Viti-Levu. 6. NANINA UNISULCATA, Mousson. Not. 4, p. 191. Cette curieuse espèce, caractérisée par le sillon supés rieur des lours, paraît répandue dans une grande partie de 8 — 11h — l'Archipel vitien, M. Græffe l’a envoyée de l'ile Vanua- Balavo, de Lomma-Lomma et d'Ovalau. 7. NaniNA UPoLENsIs, Mousson. Not. 1, p. 166. Var. Oneutaensis, Mousson.— Paulo globosior, columella distincte nodulata. Cette forme, trouvée dans les îles Oneata et Vanua-Ba- lavo, me paraît trop peu différente du type des îles Sa- moa pour en être séparée. La nodulation de la columelle est un peu plus distincte et la forme générale de la co- quille un peu plus arrondie, caractères qui d’ailleurs et dans la mème localité varient sensiblement. 8. NANINA NODULATA, Mousson (pl. VIF, fig. 4). T. imperforata, globoso-depressa, tenuis, pellucida, po- lita, lubrica, intense cornea. Spira obtuse depresso-conica, arcle spirata; summo obtuso; sutura subimpressa, adnata, submarginata. Anfr. 6, lente accrescentes, convexiusculi ; ultimus non descendens, rotundatus, supra declivis, basi conveæus , in medio impressus. Apertura subverticalis (8° cum axi), regulariter, lunato-circularis. Perist. rec- tum, acutum; marginibus remotis ; dextro magis, basali minus curvato; columellari brevi, nodulo albo dentiformi incrassato. — Alt. 2,3, dium. 5,1 mill.— Rat. anfr. 3 ‘1. — Rat. apert. 5 : 7. Elle vit comme la précédente, dans l’île de Vanua-Ba- lavo, mais elle en diffère d’une manière constante. Elle est plus ramassée, de couleur plus foncée et compte un tour de plus. La columelle S’épaissit plus fortement, en une espèce de dent pyramidale, qui n'est que le profil — 115 — d'un pli enroulé, que sépare une rainure étroite de la base de la coquille. 9. NanINA EXCRESCENS, Mousson (pl. VII, fig. 5). T. imperforatu, globoso-depressa, tenuis, pellucida, ni- tidissima, lubrica, intense cornea. Spira depresse convexa, regularis ; Summo planiusculo; sutura lineari, breviter adnata, submarginata. Anfr. k 1/2, satis conveæiusculi, ullimus non descendens, regulariter rotundatus, basi leni- ter et breviter impressus. Apert. subverticalis (15° cum axi), exacte lunato-circularis. Perist. rectum, acutum ; marginibus remotis ; recto et basali regulariter curvatis ; columellari insigne incrassato sub forma dentis, inferne el antrorsum producti. — Altit. 3,5, diam. 5 mill. — Rat. anfr. 3 : \.— Rat. apert. k:5. Cette espèce a été trouvée sur les côtes sud, est et nord de Viti-Levu, et également dans l’intérieur. Sa forme générale à tours plus globuleux et sa base moins enfoncée la distinguent de l Upolensis ; le nombre moindre de ses tours et leur accroissement plus lent la sé- parent de la N. nodulata. Le caractère le plus significatif se trouve toutefois dans la nodulation très-particulière de la columelle. Vue du côté de l'ouverture, elle affecte l’ap- parence d’une production dentiforme dirigée obliquement vers le bord basal ; mais cette production avance en même temps au delà du plan de l'ouverture, et se voit ainsi éga- lement du côté de la base. Les N. nodulata et Futunaana (dont il sera plus tard question) ne présentent ce caractère qu’en germe et non développé d’une manière évidente. Genus ZONITES, Montfort. Subgenus HyALiNA, Gray. 10. ZoniTEs Viriensis, Mousson. Not, 1, p. 195, — 116 — Elle a été recueillie sur la côte sud et dans l’intérieur de Viti-Levu, puis dans les îles Ovalau et Vanua-Balavo ; elle est, par contre, étrangère au groupe de Samoa. 41. ZONITES PLICOSTRIATUS, Mousson. T. anguste umbilicata, depresso-orbiculata, tenuis, oblique crebre tenuiter plicostriata, lineis impresso-decus- sata, subsericata, corneo-grisea. Spira depresse conica, late Spirata, summo obtusa; sutura impressa, non margi- nata. Anfr. 4, celeriter accrescentes, nucleolares conveæxi, sequentes planrusculi; ultimus non descendens, supra acute angulosus, infra sublævigatus, nitidus, conveæus, in umbilicum celeriter incidens. Apertura obliqua (45° cum aæi) angulate late lunaris. Perist. rectum, acutum; mar- ginibus distantibus; dextro supra fere recto, infero et ba- sali arcuatis ; columellari subverticali, supra reflexius- culo, umbilicum non tegente. — Altit. 2, diam. 4,1 mull. — Rat. anfr. 3 : 1.— Rat. apert.? Hab. Viti-Levu, sur la côte nord de l’île, et également dans l’île de Kantavu, plus au sud. Petite espèce facile à reconnaitre à sa forme déprimée et subcarénée, son ombilic distinct et sa sculpture parti- culière, formée de plis costulés, fins et serrés, croisés de lignes incisées plus distantes. Sur la base convexe, qui s'enfonce promptement vers l’ombilic, la sculpture s’affai- blit et fait place à une surface lisse et polie. Subgenus Conucus, Fitzinger. 42. ZoNITES SAMOENSIs, Mousson. Cette espèce fait partie du petit nombre de celles qui sont communes aux archipels de Viti et de Samoa. Dans le premier, M. Græffe l’a recueillie dans les îles Vanua- — 117 — Balavo, Ovalau et dans l’intérieur de Viti-Levu. Elle varie sensiblement, par rapport à l'élévation de la spire, suivant les individus et suivant les localités, ce qui entraine des différences dans l’acuité de l’angulation, laquelle ne forme Jamais carène, et dans l’ouverture de la perforation : d'ailleurs, il ne me paraît pas possible d'établir, sur ces différences, de bonnes variétés. 15. ZoNITES microconus, Mousson. Not. 1, p. 192. — Nanina microconus, Mousson. Cette espèce, qui paraît étrangère aux îles Samoa, tra- verse, par contre, tout l'archipel de Viti : elle a été re- cueillie dans l’île de Viti-Levu, surtout à Lase-Lase; dans l'île Ovalau, à Lomma-Lomma; dans celle de Vanua- Balavo, enfin à Oneata, toujours dans des lieux humides. Les variations restent très-faibles et ne portent que sur la hauteur du cône spiral et sur l’absence: ou la présence d'une faible convexité des tours, qui toujours sont bien carénés. Genus PATULA, Held. Subgenus ENDononTA, Albers. 14. PaTuLa su8pæÆpaLEA, Mousson (pl. VIT, fig. 6). T. aperte umbilicata, subrotulæformis, inæqualiter cos- tulato-striata,pallide cornea, concolor seu nonnullis fasciis fuscis oblique picta. Spira plana, arcte spirata ; summo minuto, lævigato; sulura profunda. Anfr. 5 12, lente accrescentes, supra teretles, primi fortiter et late costalti; ultimus costulato-striatus, non descendens, supra et ad umbilicum lumidulus, cœæterum requlariter lente curva- tus. Apert. subverticalis (12° cum aæi), obtuse subsecuri- formis , minute septemplicata , plicis 3 œqualibus in pariete, k mainoribus in palato dispositis. Perist. rectum, — 118 — acutum ; marginibus paulo convergentibus; deætro et ba- sali antice breviter bicurvatis. Umbilicus 1/3 diametri æquans. — Alt. 2,1, diam. 3,3 mil. «— Rat. anfr. 4: 1.— Rat. apert. 6 : 5. Hab. Mango, une des îles du groupe de l’Exploration. Cette petite espèce a quelque ressemblance avec l’'H. dædalea, Gould (Exp. Sh., p. 54, fig. 51), mais les tours sont moins comprimés et plus rotuliformes, la costu- lation est plus prononcée et le système de plis ou de dents différent. Elle est aussi bien plus plate et plus étroi- tement enroulée que l'hystricelloides de Samoa. La spire, serrée en un plan et fortement costulée, rappelle singu- lièrement, en miniature, bien entendu, l'aspect de cer- tains Ammonites; les costulations se changent, sur le dernier tour, en fortes stries serrées, ordinairement du moins. L’ombilic est plus ouvert que dans l'espèce de Samoa; les plis de l'ouverture sont moins forts, et pa- raissent, à en juger d’après le peu d'échantillons que j'ai sous les yeux, plus constants et moins nombreux (7 au lieu de 9). Cette espèce paraît être le dernier représentant, dans l’Archipel vitien, des Endodontes, si répandus dans toutes les îles de l’océan Pacifique, et elle manque déjà dans la zone moyenne des grandes iles. Subgenus PATuLA (s. str.), Held. 15. PaTuLa INERMIS, Mousson (pl. VIT, fig. 7). T. parvula, uperte umbilicata, depresso-orbiculata, æquuliter et tenuiter striato-costulata, rufo-cornea, con- color. Spira plano-convexiuscula, vix late spirata; summo lævigato, planrusculo; sutura perimpressa. Anfr. 4, mo- dice accrescentes, conveærusculi, oblique striati ; ultimus major, non descendens, supra et infra magis, medio minus rotundatus. Apert. subverticalis (15° cum aæi), lunato-cir- — 119 — cularis, lamellis destituta. Perist. rectum, acutum ; mar- ginibus subconvergentibus, deætro et basali regulariter curvatis; columellari nec reflexæo, nec protracto. Umbili- cus 1/4 diametri æquans. — Al. 1,2, diam. 2,6 mill. — Rat. anfr.5 :2.— Rat. apert.A : A. Hab. Lomma-Lomma, Vanua-Balavo. Petite espèce qui appartient aux Patules édentées. Les tours sont plus larges, moins convexes et moins nom- breux que dans la plupart des autres espèces de ce groupe. La coloration est uniforme et dépourvue des taches ra- diées qui le caractérisent ordinairement. 16. PATULA AprosiTA, Mousson (pl. VIT, fig. 8). T. anguste umbilicata, convexo-orbiculata, tenuiter et inœæquuliter , sed acute oblique plicoso-striata, cornea. Spira conveæiusculu, modice spirata ; sommo minuto, ob- tuso; sutura impressa. Anfr. k 1/2 modice accrescentes, conveæiusculi, supra arcte tumiduli; ultimus paulo major, non descendens, ad suturam et ad umbilicum magis, cœæterum minusrotundatus.Apertura subverticalis (20° cum aæi), late lunato-circularis, plicis destituta. Perist. rec- tum, aculum ; marginibus vix convergentibus, dextro supra antrorsum subarcuato ; basali minus incurvato. Umbilicus 1/8 diametri non superans.— Alt. 1,5, diam. 3,5 mill. Hab. Ile d’Oneata. Les tours présentent un accroissement plus lent que dans les autres espèces voisines, même que dans l’iner- mis ; le dernier tour surtout est relativement plus grand, ce qu’on reconnait, du côté de la base, à la petitesse inso- lite de l'ombilic. La surface est garnie de stries, plutôt plissées que costulées, toujours très-minces, irrégulière- ment et souvent considérablement espacées. C’est encore — 120 — une de ces formes locales qu'on hésite à classer autrement, dans la crainte d’abaisser la valeur des caractères qu’on considère comme spécifiques. Genus TROCHOMORPHA, Albers. Subgenus Discus, Albers. 17. TROCHOMORPHA TUMULUS, Gould. Not. 1, p. 194. — Gould, Expl. Exp. Moll., p. 62. Hab. Viti-Levu. L'accord est parfait entre cette forme et celle qui a été recueillie par Drayton et décrite par M. Gould. 18. TROCHOMORPHA ACCURATA, Mousson (pl. VIE fig. 2). T. anguste umbilicata, perfecte subconcavo-conica, for- titer sed inæqualiter striata, nitore destituta, violaceo- virescens. Spira regularis; summo fere acuto, nucleolo tumidulo; sutura lineari, carinalo-marginata. Anfr.T, sensim accrescentes ; primi conveæiusculi, pallide cornei ; cœteriplanissimi, obscure colorati; ultimus non descendens, acute et compresse albo-carinatus, ad basin perfecte pla- nus, ad carinam vix concavus, in umbilicum abrupte in- cidens, flavescens. Apert.obliqua(50° cum aæi), oblique tra- pezialis. Perist. rectum, subacutum ; marginibus non approæimatis; dexætro supra vix arcuato ; basali subrecto, anguste incrassuto, columellari, ad insertionem, in umbuli- cum protracto. Umbilicus A0 diametri vix æquans.—AUt. 19, diam. 4 mill.—Rat. anfr.13 : 5.—Rat.apert. 5 : 4. Hab. Veria, dans l'intérieur de Viti-Levu, où elle vit sur les rochers : très-rare. Cette espèce me paraît être le remplaçant, dans le groupe de Viti, de l'Helix tentoriolum, Gould, de Samoa (Exp. Sh., p. 65, fig. 54), mais elle en diffère très-essen- tiellement. Sa grandeur presque triple, sa coloration — 121 — foncée et non vert clair, son sommet relativement pointu et non obtus ni arrondi, sa base très-plane constituent autant de caractères qui la différencient suffisamment. D'autre part, l’élévation et la forme un peu concave du cône spiral, les tours parfaitement plans, la carène mince et aiguë sont des caractères qui se retrouvent dans les deux espèces. 19. TROCHOMORPHA TRANSARATA, Mousson (pl. VIE, fig. 1). Not. 1, p. 194. Cette espèce, extrèmement rare, vit cachée dans l’é- corce des arbres. Il ne s'en est trouvé, dans les derniers envois de M. Græffe, qu’un seul exemplaire provenant de Veria, dans l’intérieur de Viti-Levu. Son meilleur état de conservation permet de compléter la diagnose : Anfr. 6, primi rufo-cornei, sequentes fusco-cornei, stri- gs rugosis albis, prœæcipue ad suturam et ad carinam in- terruptis ornati,ultimus ad basin striatus, sublævigatus, pallidior. Ses tours un peu convexes et sa surface striée et ridée la distinguent suffisamment des formes voisines. Var. depresso-striata, Mousson. — Depressior, pallide cornea, tenuiler et inæqualiter rugoso-striata, umbilico latiort. Je n’ai vu de cette forme qu'un seul échantillon, pro- venant de Vuni-Vatu, au centre de Viti-Levu. Sa colora- tion pâle et uniforme, sa spire déprimée, sa striature ru- gueuse, moins saillante et inégale, et son ombilic un peu plus large, la distinguent de la forme typique de la trans- arala. Cependant l'examen d’un seul individu, un peu détérioré, ne me paraît pas suflisant pour permettre de l'en séparer spécifiquement. — 122 — 20. TROCHOMORPHA SUBTROCHIFORMIS, Mousson. Not. 5, Journ. Conchyl., 1869, p. 555. Var, albo-striata, Mousson. — Spira fusco-nigrescens, strigis transversis, albis, imperfectis, eleganter ornata, ad basin fulvescens, cum zona peripherica fusca. Cette espèce, des îles Samoa, s’est retrouvée, presque identiquement la mème, quant à la forme, à Kanathia, l’une des Exploring-Islands. Seulement, sur le fond foncé de la spire, se dessinent, dans le sens des lignes d’accrois- sement, des stries blanches qui rappellent celles de l’Helix Merziana, Pfeiffer. 21. TrocHoMorPHA LüpEerst, Pfeiffer. Pfeiffer, 1855, Proc. Zool. Soc., p. 112. — Mon. IV, p. 105. Hab. Ovalau, d’après Macgillivray; Van ua-Balavo et Oneata, d’après le D’ Græffe. Cette espèce, à laquelle on pourrait être tenté d’ad- joindre, comme variété, la subtrochiformis des îles Samoa, en paraît être le représentant dans plusieurs des îles Viti. Le cône spiral est, en moyenne, plus proémi- nent, plus bombé à partir de la carène, qui, quoique vive, est moins aiguë. Les stries n’ont presque plus cet aspect écailleux de l’autre forme. La surface présente, sur un fond d’un jaune blond, en haut et en bas, une et quel- quefois deux zones étroites. La base est habituellement un peu plus convexe et munie, contrairement à ce qu’on devait attendre, d’un ombilic un peu plus grand. Ces nuances de formes, à peine définissables et de peu de va- leur aux yeux du savant de cabinet, empruntent une cer- laine importance à leur prépondérance exclusive dans certaines régions géographiques. — 123 — Var. corallina, Mousson. — Minor (13 mill. diam), te- nuiuscula, carina acutiori, pallida, concolor, vel uni, vel bifasciata; apertura arctiori:; margine basali paulo in- crassato. Hab. Dans la petite ile de Malatta, sur des rochers arides et d’origine corallienne : se rencontre de même dans l’île voisine de Mango. C'est une modification, probablement locale, qui se dis- tingue par sa pelitesse, son test mince, son dernier tour moins élargi, son ouverture plus étroite, et son bord basal plus épaissi, du moins dans les vieux individus. 22. TROCHOMORPHA ABROCHROA, Crosse (pl. [, fig. 2). Journ. de Conch. 1868, p. 176. M. Crosse a décrit celte espèce, appartenant au groupe de l’Helix planorbis, Lesson (Pfr. Mon. [, p. 1292) comme provenant de Namari (Namusi ?), dans l'ile de Viti-Levu. M. Græfle l’a rencontrée, parfaitement identique, sur les bords du Peale River, dans la même île : on la trouve sur les troncs morts. La grande dépression de la spire, l’om- bilic très-ouvert et entouré d’une angulation prononcée, l'absence complète de linéoles incisées décurrentes dis- tinguent aisément cette espèce de celle de Lesson. D’autres échantillons provenant de la même localité diffèrent un peu, et constituent la variété suivante. Var. pseudoplanorbis, Mousson.—Spira minus depressa, (diam. 10, altit. 6 maill.) ; anfractu ultimo ad basin pla- niori, umbilico minus aperto. La forme générale ainsi que celle de l'ombilic de cette variété rappellent singulièrement la T. bicolor, Martens, de l'ile de Java (Preuss. Exp. IT, p. 252), tandis que sa — 124 — surface striée, mais non sillonnée, son absence de poli et sa coloration d’un jaune corné foncé l’en séparent entiè- rement. D'un autre côté, je ne me crois pas suffisamment autorisé à ériger cette forme, dont je n'ai vu que peu d'échantillons, en espèce distincte. Genus PLACOSTYLUS, Beck. Subgenus CHaris, Albers. 95. PLACOSTYLUS ELOBATUS, Gould. Not. 1, p.195. — Gould, Expl. Exp. Mon., p. 72, fig. 84. Cette magnifique espèce, la plus grande de celles qui ha- bitent lesîles Viti, a été découverte par M. Græffe, dans son expédition à travers l’île de Viti-Levu, presque à son centre, à Vuni-Vatu. M. Gould ne paraît pas avoir vu d’individu parfaitement conservé, et c’est probablement pour cela qu'il s’est laissé entraîner plus tard à réunir cette espèce au Bulimus Founaki d'H. et J. (Pfr. Mon., VI, p. 85), qui en diffère essentiellement et appartient à la faune des Nouvelles-Hébrides. L’elobatus est moins élancé et plus gros; sa surface est inégalement rugueuse et fai- blement maculée dans le sens spiral; son ouverture, qui n’atteint pas tout à fait la moitié de la hauteur totale, est plus régulièrement ovale; son pli columellaire est plus fort et moins incliné. On ne peut les confondre. Bien que l'apparition des Placostyles soit un caractère très-particu - lier de lArchipel vitien, qui manque aux nombreux ar- chipels qui le suivent à l’est et annonce une parenté avec les faunes des îles Salomon, des Nouvelles-Hébrides et de la Nouvelle-Calédonie, néanmoins il ne paraît exister entre elles aucune communauté d'espèces. Les formes des îles Viti sont, dans l’état actuel de la science, toutes de — 125 — bonnes espèces et nullement de simples variétés lo- cales (1). 24. PLACOSTYLUS FULGURATUS, Jay. Not. 1,p. 195. — Gould, Expl. Exp. Moll., p. 80. Cette espèce se trouve en abondance dans la partie sud- est de Viti-Levu; elle vit également dans les petites îles voisines d'Ovalau, de Moturiki ; au sud, dans l’île de Bega ; enfin, au nord-ouest, dans les îles Asava. 25. PLACOSTYLUS MALLEATUS, Jay. Not. 14, p. 495. — Gould, Expl. Exp. Moll., p. 81, fig. 78. Le P. malleatus vit, avec l’espèce précédente, danslesîles de Viti-Levu et d'Ovalau. Elles se rencontrent le plus souvent dans les feuilles enveloppantes des Palmiers, des Pandanus et des Bananiers. 26. PLACOSTYLUS Morosus, Gould. Not. 4, p. 1495. — Gould, Expl. Exp. Moll., p. 72, fig. 82. Hab. Viti-Levu. Cette espèce paraît bien plus rare que les précédentes; M. Græffe n’en a trouvé que très-peu d’in- dividus. (1) Nous devons faire observer ici que nous avons tout récem- ment reçu, sous le nom de Bulimus elobatus, une coquille re- cueillie par M. Græffe dans l’intérieur de Viti-Levu, et qu’elle nous à paru appartenir au B. colubrinus, Pfeiffer. Cette dernière espèce, citée par erreur, comme provenant de la Nouvelle-Calé- donie, où elle n'existe pas en réalité, constilue-t-elle une forme spécifiquement distincte de l’elobatus, qui, comme on sait, a été établi par Gould sur des individus en mauvais état de conserva- tion ? Ne serait-elle, par hasard, autre chose que l’elobatus à l’état frais ? Nous appelons sur ce point l'attention des naturalistes, H. CROSSE, — 126 — 27. PLACOSTYLUS SEEMANNI, Dohrn. Proc. Zool. Soc., 1861, p. 207, tab. xxvi, fig. 6. — Pfr. Mon., VI, p. 15. Quoique voisine, sous certains rapports, du P. Cleryi, Petit, cette espèce s’en distingue cependant facilement. Elle paraît localisée dans l’île de Kantavu, située à une certaine distance au sud de Viti-Levu. Genus PARTULA, Férussac. 98. PARTULA LIRATA, Mousson. Not. 4, p. 196. | Cette espèce, si différente de ses congénères, appartient aux Exploring-lsles. Elle a été recueillie à Lomma-Lomma, dans l’île de Vanua-Balavo, puis dans les îles de Kanathia et d'Oneata. Les autresiles de l'Archipel vitien n’ont offert à M. Græffe aucune espèce du genre Partula, fait assez cu- rieux qui forme contraste avec l'apparition remarquable des grands Placostyles. Genus STENOGYRA, Shuttleworth. Subgenus OPEAs, Albers. 29. STENOGYRA JUNCEA, Gould. Gould, Expl. Exp. Moll., p. 76, fig. 87. Je me réfère à ce que j'ai dit de cette espèce, à l’occa- sion de la faune de Samoa, dont elle fait également par- tie. Dans l'archipel de Viti, M. Græffe l’a envoyée de Va- nua-Balavo (Lomma-Lomma), d'Oneata, et enfin d’Ovalau, sans aucune différence constante appréciable entre les in- dividus provenant de ces diverses îles. 50. STENOGYRA NOVEMGYRATA, Mousson. T. obtecte subrimala, conico-turrita, tenuis, diajhana, striata, dilule virens. Spira regulariter spirata; summo — 127 — obtusulo ; sutura lineari impressa. Anfr. 9, sensim accres- centes, convexiusculi, ad suluram tumiduli et fortiter striati, sæpe tenuiter denudati; ultimus non descendens, medio minus rotundatus, fere planus. Apert. 1/4 altitudi- nis subæquans, paulo obliqua (20° cum axi) acute ovulis. Perist. rectum, acutum ; marginibus distantibus ; dextro medio antrorsum arcuatim producto; basali arcuatim re- tracto; columellari minime incrassalo et appresso ; colu- mella oblique subplicata. — Long. 13, diam. 3,2 mull.— Rat. anfr. 5 : 1. — Rat. apert. T : 5. Peut-être ne faut-il considérer cette forme, trouvée dans une seule localité de l’île d'Oneata, que comme une variété de la précédente dontelle présenteles caractères gé- néraux. Les différences consistent en une forme plus al- longée, offrant de 1 1/2 à 2 tours de plus ; une ouverture plus large vers la base et située dans un plan plus oblique par rapport à l'axe ; un bord libre plus fortement courbé, avançant latéralement et se retirant vers la base ; enfin un bord columellaire cachant par sa réflexion entièrement la perforation, qui, dans le S. junceu, est presque toujours bien visible. Genus PUPA, Draparnaud. Subgenus VERTIGO, Müller. 51. Pupa PEDICULUS, Shuttleworth. Var. Samoensis, Mousson. Hab. Dans les îles orientales de Kanathia et d'Oneata : identique avec les individus provenant des îles Samoa. 52. PuPA TANTILLA, Gould. Gould, Expl. Exp. Moll., 1852, p. 92, fig. 105. Cette petite espèce, trouvée dans les îles de Kanathia, de Vanua-Balavo et d'Oneata, ne me parait pas différer — 128 — d'une manière sensible de l'espèce de Gould, provenant des montagnes de Taiti. Si M. Græffe ne l’a pas recueillie dans le groupe intermédiaire de Samoa, cela peut tenir à sa petitesse, qui la fait aisément échapper aux recherches. Sa forme raccourcie, presque conico-globuleuse, son épi- derme persistant, marqué de fortes stries en sens oblique, son ouverture presque quadrangulaire et ses deux dents pariétales bien séparées la distinguent aisément de la pré- cédente. M. Gould décrit la surface du dernier tour comme «exiliter rugoso-granulata.» Cette apparence provient'sans doute d’un état un peu usé des plis presque membraneux de l’épiderme. Le seul exemplaire que j'aie vu de Vanua-Balavo ne présente sur la paroi qu’une seule dent bien développée ; l’autre n’est que rudimentaire, mais on y reconnait ce- pendantson inflexion vers l'insertion du bord droit comme dans le type. Genus TORNATELLINA, Beck. Subgenus TORNATELLINA (sensu stricto). 99. TORNATELLINA CONICA, Mousson. Journ. Conchyl., 1869, p. 542. Hab. Iles de Kanathia et de Vanua-Balavo, à Lomma- Lomma. C’est bien encore le type des iles Samoa. Souvent cepen- dant le pli columellaire devient plus mince. M. Græffe a recueilli en outre, à Kanathia, deux formes, dont l’une certes n’est qu'une variété, tandis que l’autre pourrait plutôt aspirer à une certaine indépendance spécifique. Je nomme lo première Var. impressa, Mousson. — Anfractu ultimo subatte- nuatlo, lateraliter in medio concave impresso. — 129 — Le dernier tour, en s’approchant de l'ouverture, s'a- mincit et se creuse latéralement un peu, dans le sens de l'enroulement ; le test, à cet endroit, s'épaissit un peu, ce qu’on reconnaît à sa plus grande opacité. Entre cette forme et le type à dernier tour arrondi, on observe tous les intermédiaires possibles. 54. TORNATELLINA COLUMELLARIS, Mousson. T.imperforata, elongato-conica, pellucida, vix striatula, nitida, pallide cornea. Spira reqularis, conica; summo acutulo, minuto; sutura impressa, simplici. Anfr.5, cele- riler accrescentes, convexi; ullimus non descendens, ma- jor, supra et infra tumidulus, medio non impresso. Apert. paulo obliqua (20° cum axi), 1/3 altit. vix altingens, ova- lis. Perist. rectum, acutum; marginibus non approæima- lis; dextro arcuato; busali regulari; columelluri supra adnato. Columella plica profunda, acuta, subhorizontali munila, antice in marginem subincrassatum continuans. — Long. 2,8, diam. 1,6 mill. — Rat. anfr. 3 : 1. — Rat. apert. 5 : 4. Hab. Kanathia. Pour la forme générale, cette espèce ressemble beau- coup à la T. conica et la majeure partie des termes de la diagnose lui conviennent également. Pourtant la spire, du moins dans les trois échantillons que j'ai observés, est un peu moins élevée, et le dernier tour relativement plus grand. La différence principale entre les deux espèces ré- side dans la columelle, qui, dans la conica, forme un faible bourrelet subvertical, et prend ici par contre la forme d’une crête aiguë, qui, sans s’avancer jusqu’au bord, s’enroule transversalement autour de la colonne columellaire. Cette différence me paraît surpasser la limite de la variabilité de l'espèce, d'autant plus que, nonobstant la coexistence 9 — 130 — des deux formes en un même lieu, on ne rencontre pas d'individus intermédiaires. L'un des échantillons présente encore une particularité curieuse : à une certaine distance du bord de l'ouverture, sur une strie plus forte (sans doute un arrêt d’accroissement), il possède une série de 5 petites granulations dentiformes. Je considère, pour le moment, cette particularité, qui manque entièrement dans les autres échantillons, comme une production ac- cidentelle et maladive. Genus PHYSA, Draparnaud. 95. PHYSA SINUATA, Gould. Not. 1, p. 1497. — Expl. Exp. Moll., p. 181, fig. 139. Cette espèce a été recueillie, sous sa forme typique, sur plusieurs points du Reva-River, dans l’île de Viti-Levu, et notamment à Veria et à Vacedina. Suivant la localité, elle est un peu plus cylindrique ou plus ovale, mais elle présente toujours bien les caractères que signale M. Gould, la sinuosité du bord libre et l’épaississement de la colu- melle. 56. PHysA GIBBERULA, Mousson. T. sinistrorsa, conico-ovata, tenuiuscula, diaphana, striatula, rufo-cornea. Spira late spirata ; summo acutis- simo, prominente ; suturaprofunda, simplici. Anfr.6, cele- riter accrescentes, primi minuli, leretes; sequentes con- vexi ; ultimus major, supra inflatus, obtuse subangularis, gibbose irregularis, infra attenuatus. Apert. subverticalis (16° cum aæxi), acute ovalis, 3/5 altitudinis æœquans.Perist. aculum; margine libero vix subsinuato, in medio arcuatim producto; columellari in columellam elongatam, tortam, subcallosam transeunte.— Long. 18, diam. 17 mill.—Rat. 2: 1.— Rat. apert.2:1. — 131 — Je sépare cette espèce, qui a été rencontrée dans les îles de Vanua-Balavo et d’Oneata, de la sinuata, Gould. Elle est plus mince et elle possède une spire plus acuminée, des tours bien plus convexes. Le dernier est renflé en haut, souvent presque anguleux et présente ordinairement (pas toujours) une ou deux gibbosités transverses, qui semblent indiquer, dans l'accroissement, des arrêts pendant les- quels le test s’est un peu évasé, pour reprendre après sa forme normale. Le contour du bord libre, ainsi que la striature qui en dépend, n’est que très-peu sinueux et presque régulièrement transverse. Enfin la callosité de la columelle est moins forte que dans l’autre espèce. M. Græffe a encore recueilli en deux endroits, dans les îles Vanua-Balavo et Ovalau, de petites Physes. Les pre- mières très-minces, ovalo-allongées, à spire assez courte, à striesbien sinueuses, me semblent appartenir à la sinuata; les secondes, corrodées et couvertes d’un enduit noir, à spire pointue et à bord peu sinueux, me paraissent plu- tôt être des individus jeunes et maladifs de la gibberula. Genus AURICULA, Lamarck. Subgenus CassipuLA, Férussac. 37. AURICULA CRASSIUSCULA, Mousson. Var. viliensis, Mousson.— Spira, paulo elevata (1[3 al- titudinis) , minus inflala, indistincte angulata; carina infera insigne filosa, rimam impressam circumdante. Hab. Natroga, côte sud de Viti-Levu. Cette forme ne peut pas être séparée de l’espèce de Sa- moa. Elle est généralement un peu plus petite et surtout moins renflée : la spire est plus proéminente, l’angula- tion arrondie, le test un peu plus mince, à surface mieux conservée, l’aire ombilicale enfin moins calleuse, creusée — 132 — en fente fermée et entourée d’une carène filiforme. La couleur et les sillons décurrents de la surface, ainsi que les particularités de l'ouverture, sont, par contre, identiques. 58. AURICULA INTUSCARINATA, Mousson (pl. VII, fig. 9). T. obtecte rimata, late ovata, striata, spiraliter late sulcata, interstitiis planis, hepathica. Spira breviter co- nica, regularis , summo vix prominulo (sæpe detrito); su- tura lineari, pallide marginata. Anfr. T7 1/2, viæ sejuncti, plani, k vel 5 sulcatr ; ultimus paulo inflatus, supra obtuse angulatus, acute sulcatus, inferne attenuatus et filo-cari- natus. Apertura subverticalis (6° cum axi), 3/4 altit. paulo superans, intus coarctata, hepathica. Plicæ parietales 2, supera parvula, brevis, obliqua; altera infra-mediana, acuta, horizontalis, carinam umbilicarem, in aperlura bene perspicuam oblique secans; plica columellaris minor, perobliqua. Perist. incrassutum, refleæiusculum; margine dextro extus acuto, intus calloso, angulum anfractus ul- timi viæ superante, supra longe sinuato, de tertia parte dente elongato, infra atlenuato munito; columellari late reflexo, patente, lenui, ad carinam inserto. — Alt. 18, diam. 12 mill.—Rat.anfr.T : 4.—Rat.apert. 3 : A. Cette espèce a été trouvée à Natroga, dans l'ile de Viti-Levu, dans les buissons de Mongroves. Elle est voisine de la crassiuscula, mais plus grande, plus légère, et d’un aspect fort différent. Le bord de l'ouverture s’insère au- dessus de l’angulation du dernier tour, et s’élève encore plus haut, ce qui rend l'ouverture plus longue. L’aire om- bilicale est peu calleuse, ce qui fait ressortir la carène fili- forme et blanchâtre : cette dernière se prolonge distincte- ment dans l’intérieur de l'ouverture, en croisant le pli pariétal principal sous un angle très-aigu. Cette visibilité — 133 — de la carène dans l'ouverture tient à la ténuité du bord columellaire, largement réfléchi, et à son insertion abaissée jusqu’à la hauteur du pli pariétal principal. Cette espèce est bien plus rare que la crassiuscula. Toutes deux ont des ana- logues dans la faune des îles de la mer des Indes, l’intus- carinata dans la C. hians, Martens, de Balié, la crassius- cula dans la C. sulculosa, Mousson, de Java et de Célèbes, sans cependant qu'on puisse les identifier avec ces es- pèces. Genus PYTHIA, Bolten. 59. PyraiA Porcex, Hinds. Voy. Sulph. Zool., p. 60, t. XVI, fig. 9, 10. — Pfr. Auric., p. 86. — Reeve, Conch. icon., n° 7. Hab. Ile d'Ovalau, où elle n’est pas rare. Il ne peut exister aucun doute sur cette espèce, qui a été rapportée, par l’auteur, de la même île. Elle se recon- nait de suite à sa forme élargie, un peu rectangulaire, très-bien rendue dans la figure de Reeve, et à ses bandes claires sur la moitié supérieure du dernier tour. La dent pariétale supérieure n’est pas très-développée, et a la forme d’un tubercule pyramidal, allongé vers le haut, où il existe souvent un faible épaississement ; la dent infé- rieure est gornie, à son côté inférieur, d’un doublement plus faible, que ne mentionne pas la diagnose, mais qui paraît constant. Le pli columellaire est assez grêle, un peu épaissi à son arête, et enroulé en une direc- tion peu inclinée. Je ne sais ce que M. Pfeiffer entend par l’expression « plica columellaris Iunata. » 40. Pyrura SAVAIENSIS, Mousson. Journ. Conchyl., 1869, p. 545. M. Græffe n’a recueilli qu’un seul échantillon de cette — 134 — espèce, à Ovalau. L’ombilic est un peu plus comprimé et se réduit à une fente ombilicale ouverte. Genus MELAMPUS, Montfort. Subgenus MELAMPuSs (sensu stricto). MA. MELAMPuS LUTEUS, Quoy et Gaimard. Hab. Ovalau et Kanathia. Les exemplaires de cette der- nière localité sont jeunes et, par suite, plus fortement an- guleux au haut du dernier tour, mais on ne peut les mé- connaître. 42. MELAMPUS AVENACEUS, Mousson. T. vix subrimata, ovato-oblonga, tenuiuscula, lævigata, nitida, diverse colorata, unicolor lutea, luteo et fusco fas- ciata, tota fusco-nigra. Spira conveæo-conica ; summo acuto, granoso-prominulo; sutura irregulari, late submar- ginata. Anfr. 10, planiusculi ; primi lineis plicosis et sulcis spiralibus granulosi ; sequentes subplicosi ; ultimus strialulus, ad basin crebre sulcatus; superne et inferne obscure angulatus , medio cylindraceo-eonicus. Apert. subverticalis (10° cum aæi), 3/5 altit. æquans, anguste et acute semiovalis, ad basin arcte rotundata. Plica parie- talis una, compressa, in medio parietis sita; interdum secunda supera, obsoleta ; plica columellaris obliqua, acu- tula, extrorsum producta, in marginem basalem incur- vala. Perist. rectum, acutum, pullidum ; margine dextro ad insertionem paulo retracto, tum antice leniter sinuoso, intus plicis 3, profundis, elongatis, distantibus, quarto supero, sæpe deficiente, munito; columellari calloso, adnato. — Long. 7,5, diam. 3,8 mill.—Rat. anfr. 3 : 2.— Rat. apert. k:1. Hab. Ile d’Ovalau. Cette espèce est très-voisine des M. commodus, Adams, et — 135 — Adamsianus, Pfr, (Pfr. Auric., p. 16 et 25), qui, dans un groupement naturel, doivent être rapprochés, et qui tous deux proviennent de la Nouvelle-Zélande. Notre espèce est plus petite, de couleurs variées, tantôt uniforme, blonde ou foncée, tantôt fasciée. Le cône spiral à sommet acuminé, se termine par un petit grain brillant. Les tours supé- rieurs sont en même temps plissés et sillonnés, mais bien- tôt les sillons disparaissent, à l’exception d’un seul, qui souvent continue et forme jusqu’au dernier tour une large margination de la suture. La base du dernier tour est également marquée de sillons serrés, ce que la diagnose des deux autres espèces ne mentionne pas. Un pli mince et aigu, accompagné quelquefois, en dessus, d’un second, à peine visible, garnit la paroi, tandis que, sur le bord op- posé, on compte 3 languettes blanches, grèles, assez en- foncées, prolongées vers l’intérieur et assez distantes entre elles. Quelquefois, on découvre, en dessus, des traces d’une quatrième languette rudimentaire. Le pli columel- laire, très-rapproché de la base, s’avance obliquement, pour se recourber dans le bord columellaire, qui est cal- leux et étroitement appliqué. 45. MELAMPUS FASCIATUS, Deshayes, Hab. Ovalau, dans les buissons de Mango. Les échantil- tillons recueillis rentrent entièrement dans le cercle de variabilité de cette espèce. k4. MELAMPUS COSTATUS, Quoy et Gaimard. Hab. Iles Viti (M. Garrett). Les individus recueillis sont d’une forme tout à fait typique. (Sera continué.) A. M. ER Diagnoses Molluseorum Novæ Caledoniæ incolarum , AUCTORE H. CROSSE. A. Hezix GENTILSIANA. T. perforata, subnautiliformis, depresso-globosa, costu- lis valde gracilibus, numerosis, inæqualibus, leviter pro- minulis, subarcuatis, sericeis, viridulis longitudinaliter impressa, pallide luteo-viridula; spira concava; sutura impressa, profunda; anfr. 5 convextiusculi, subangusti, ultimus antice vix descendens, in vicinio suturæ obtuse angulatus, magnus, inflatus, basi subplanalus ; apertura subobliqua, fere horizontalis, anguste lunaris, intus albida; perist. simpleæ, marginibus valde distantibus, callo lato, tenui junctis, columellari brevi, fornicatim reflexo, per- forationis partem minimam occultante, externo attenuato, subacuto, viridulo limbato. — Diam. maj. 9, min. 8, alt. 5 1/2 mill. Apert. 5 maill. longa, 2 lata. (Coll. E. Marie.) Hab. Canala, Novæ Caledoniæ.(E. Marie.) Species H. Bavayi forma valde vicina, sed major, co- lore, costulis gracilioribus, sericeis, inœæquulibus, spira minus profunde immersa, anfractu ultimo subangulato, cœæteros minus involvente et perforatione umbilici facile distinguenda. 2. HELIX GOULARDIANA. T. anguste umbilicata, valde depressa, parum crassa sed solidula, longitudinaliter flexuose et suboblique costu- lata, sub epidermide tenuissima, decidua, lutescente cas- taneo-spadicea; spira planata; sutura profunde impressa, — 1937 — an ultimo anfractu subcanaliculata; anfr. vix 4 subplanali, embryonales primi 1 1/2 lœves, albidi, ultimus non des- cendens, peripheria subangulatus, basi subplanatus, costu- latus; apertura obliqua, subhorizontalis, lunato-rotundata, intus cœruleo-albida ; perist. simpleæ, marginibus distan- tibus subconvergentibus, columellari incrassato, fornica- tim refleæo, umbilici partem obtegente, basali subincras- salo, externo acuto, leviter antrorsum arcuato. — Diam. major 12, min. A0, alt. 5 mill. Apert. 6 mill. longa, 5 lata. (Coll. E. Marie.) Hab. In monte « Mou >» dicto, Novæ Caledoniæ. (E. Marie.) ù | Species forma H. inœæquulem Pfeifferi paululum com- memorans, sed angusto et subobtecto umbilico, lesta supra el infra costulata, spira planata, sutura, epidermide et columellæ forma distincta. In specimine typico epi- phragma umbilicale adest, verisimiliter ootheca. 5. BULIMUS PANCHERI. T.anguste perforatu,oblonga, tenuiuscula, longitudinali- ter minutissime striata, lineis elevatis subconcentricis, sub- undulato-rugosis transversim notata, griseo-albida ; spira breviuscula, conica, apice griseo; sutura marginata ; anfr. 4 1/2 conveæiusculi, embryonales primi 1/2 lœves, ultimus spiram longe superans; apertura oblonga, intus sordide lactea; perist, simplex, leviter expansum, re- flexiusculum, marginibus callo pallide aurantio junctis, columellari vix uniplicato, intus pallide aurantio, extus lacteo, basali et externo lacteis.—Long. 31 A[2, diam. maj. 15 mull. Apert. (cum peristomate) 18 1/2 mill. longa, 10 lata. (Coll. E. Marie.) Hab. in loco « Boulari» dicto, Novæ Caledoniæ, in mon- tibus. (Pancher.) — 138 — Species insignis, a CI. Pancher, botanico, cum animale reperta, faunam Novæ Caledoniæ cum Bulimis insularum Vati mirum in modum connectens. Bulimo fulgurato Jayi forma et imprimis sculptura valde vicina, sed tenuior, minor, colore, sutura, columella vix inconspicue unipli- cala, nec valide unidentata, et peristomate tenui, refleæo sed non incrassato diversa. 4. MicROTINA HECKELIANA. T. suborbicularis, haliotiformis, valde depressa, spira- liter tenuissime striata, albida, fasciis pallide luteo-fus- cis, vix subundulatis, longitudinalibus, parum conspicuis, versus basin ornata ; spira perdepressa, fere concava ; su- tura impressa, denticulis distantibus munita; anfr.3 pla- natlr, ultimus magnus, supra seriebus 2 nodulorum spira- liter cinctus, mox subobtuse carinutus, versus basin convexiusculus ; apertura magna, auriculato-ovata, intus margaritacea; columella spiralis, usque ad apicem testæ intus conspicua, nitida, alba; perist. simplex, margine basali et externo acutis, externo angulato, in vicinio in- sertionis valde protracto. — Diam. maj. 11, minor 8, alt. 3 1/2 maill. (Coll. E. Marie.) Hab. Noumea, Novæ Caledoniæ. (E. Marie.) Species unicæ speciei hactenus notæ generis CI. fra- trum H. et A. Adams, quæ in insulis Philippinis occurrit (M. tuberculata, À. Adams), addenda, spira omnino plana, et anfractus ultimi forma et colore distinguenda. HG — 139 — Description d’un Helix inédit provenant de la Nouvelle-Calédonie , PAR E. MARIE. Hezix ABax, Marie. T.vix subrimata,orbiculato-convexiuscula, tenuiuscula, longitudinaliter striata, pallide luteo-fusca, versus basin maculis brunneis, minutis, irrequlariter trigoms aspersa, superne in vicinio sulturæ serie macularum amplarum, subquadratarum, albido et fusco-nigricante articulatarum spiraliter cincta; spira mediocriter elevata, apice obluso, sublævi, castaneo; sutura impressa; anfr. 5 conveæius- culi, lente et regulariter accrescentes, valide et suboblique striati, primi (apice excluso) pallide fusci, ultimus obtu- sissime carinatus, paulo supra medium depressus, non descendens, striis magis confertiset gracilioribus a penul- timo discrepans, subtus conveæus ; apertura depressa, lu- ñato-quadranguluris, intus cœruleo-albida ; peristoma rectum, margine supero simplice, antrorsum arcuato, fusco limbato, busali et externo acutis, columellari subincras- sato; faux ima dentibus duobus, cœæruleo-albidis munila, altero basali, prominulo, compresso, altero supero, obso- lelo, vix conspicuo, callum mentiente. — Diam. maj. 13 1/2, min. A1 1/2, alt.7 mill. Apert.7T mall. longa, 6 lata. (Coll. E. Marie.) Hab. in loco « Baie du Sud » dicto, Novæ Caledonie. Specimina 2vidi. Species Helici Vieillardi forma et colore valde vicinu, sed spira minus elevata, striis magis con- spicuis, serie articulata macularum et imprimis denti- bus faucis distinguenda. E. M. — 140 — Diagnoses d'espèces inédites provenant de la Nouvelle-Calédonie, PAR J. B. GASSIES. Neuvième article. 1. SUCCINEA PauLuCCIÆ, Gassies. Testa mediocris, ovata, ad basin dilatata, Superne acu- minata, apice acuto, stris longitudinaliter undulatis, luteola, nitida, vel rosea ; spira abbreviata, obtusa, superne fortiter contorta ; anfractus 3 convexi, ul- timus 3/4 longitudinis œæquans: sutura vix profunda, appressa; aperlura ovalt, oblonga , rotundata, in- ferne dilutata, superne vix angulata; peristoma simpleæx, viæ callosum continuum; columella patula, vix crassa. — Long. 9, diam. 5-6 müill. Apert. 5 mill. longa, 4 luta. Hab. Lifu, insularum Loyalty (M. Deplanches). (15 spec. vidi.) | 2. HeLix SuBCOACTA, Gassies. Testa minima, late umbilicata, lenticularis, subcon- vexo-depressa, transversim striatula, unicolor rubiginos&, epidermide setosa subcoucta ; anfractus 5 regulariter accrescentes, conveæiusculi, ultimus vix descendens; su- tura profunda; apertura rotundata, superne angulata, depressa, inferne rotunda ; peristoma simpleæ, acutum.— Diam. maj.3, min. 2 1/2, alt. 21/4 mal. | Hab. Insula Art, Novæ Caledoniæ (M. Montrouzier). (4 spec. vidi.) — ki — 5. HEzix MELITÆ, Gassies. Tesla minima, profunde umbilicata, lenticularis, con- veæiuscula , transversim acute lumellata, lamellis ad carinam hirsutis, argenteis; unicolor, castanea; anfrac- tus k conveæiusculi, rapide accrescentes,ultimus latus,vix descendens; sutura profunda, canaliculata; aperlura ho- rizontalis, ovalo-rotundata; peristoma simpleæ, rectum, superne angulatum, inferne ad columellam vix dilatatum, eæcavatum.—Diam. maj. 3, min. 2 1/k, alt. 2 A/2 mill. Hab. Insula Art, Novæ Caledoniæ. (M. Montrouzier.) {{ spec. vidi.) 4. HELix DEPLANCHESI, Gassies. Testa umbilicata, lenticularis, carinata, conveæiuscula, longitudinaliter sulcata, transversim tenuiter striata, solidiuscula, nitens, fulva, zona fusca ad carinam ornata; spira parum elevata; anfractus 3 1/2 rapide crescentes, ultimus descendens , infra conveæus, supra medio depres- sus ; Sultura linearis ; apertura obliqua, ovalis; peristoma simplez, acutum, marginibus tenui callositate junctis, margine dextro perpendiculari, columellari dilatato; columella alba, umbilicum parum tegens ; apertura intus lutescens, zonata ; umbilicus pervius, profundus, patulus. — Diam. maj. 7, min. 5, alt.3 maill. Apert. 3 mill. longa, 2 lata. Hab. Lifu, insularum Loyulty (MM. Déplanches et R. P. Lambert). (6 spec. vidi.) 5. BuLimus BuCCALIS, Gassies. Testa imperforata, oviformis, elongata, solida, breviter acuminata, longitudinaliter strigata, transversim striata, fortiter malleata; sordide albo-rosea, apice roseo-fulva, — 1142 — oblique strigata, nitida, epidermide castaneo-lutescente induta, fasciis irregularibus, brunneis longitudinaliter, ornata, ad apicem et ventrem evanescentibus ; sutura appressa, alba; anfractus T convexi, ultimus 2/3 longitu- dinis æœquans; apertura magna, ovato-elongata, auriculi- formis; peristoma carneolum, crassum, superne fleæuo- sum, excavatum, medio dentiforme, expansum; columella patula,ascendens, plica conicu, descendente, callo crasso, cum peristomate juncla; faux aurantiaca. — Long. 85, diam. 42 mill. Apert. 46 mill. longa, 18 lata. Var. 8 scalaris. Hab. Insula Ouen, Novæ Caledoniæ. (M. Déplanches.) (8 spec. vidi.) G. Buzimus OueEnsis, Gassies. Testa imperforata, elongata, fusiformis, acuminata, longitudinaliter et irregulariter strigata, vel malleata, albescens, sub epidermide brunneo-lutescente, spiraliter fasciis brunneis ornata, apice albo-rosea ; sutura profunda, albida, crispata; spira conico-pyramidata, acuta; anfrac- tus T convexi, uliimus spiræ 1/2 longitudinem œquans, compressus; apertura semi-ovata, auriformis, elongata, superne angulato-refleæa, ad basin expansa, marginibus callo crasso junctis, albo, dente parietali medio, conico, plica columellari ascendente; columella patulu, obliqua, refleæa, sinuata ; peristoma patulum, reflexzum, medio cras- sum, margine album, intus luteo-purpureum, nitidum. — Long. 86, diam. maj. k\ mul. Apert. k4 longa, 20 lata. Hub. Insula Ouen, Novæ Caledoniæ. (R. P. Lambert et Déplanches.) (1 spec. vidi.) 7. BULIMUS PINICOLA, Gassies. Testa imperforata, elongata, solidu, acuminata, longi- — 143 — tudinaliter striata, fortiter malleata, superne epidermide castanea, trregulariter brunneo fasciata induta, inferne polita, maculis lacteis sparsim ornata; anfractus supe- riores albo-rosei; sutura appressa, linearis, albida ; spira acuta; anfractus T convexi, ultimus 2/3 1/2 longitudinis æquans, vix compressus; apertura semiovuta, elongata, superne viæ angulata, non fleæuosa, inferne requlariter dilatata; perisioma crassum, vix expansum, marginibus callosanguineo junctis, dente parietali conico, descendente, intrante; columella ascendens, patula, planata; peristoma roseo-purpurascens, intus intense purpureum, nitidum.— Long. 90, diam. maj. kk mill. Apert. 45 mall, longa, 18 lata. Hab. Insula Pinorum, Novæ Caledoniæ (MM. Déplanches et R. P. Lambert.) (3 spec. vidi.) 8. Buzimus THEOBALDIANUS, Gassies. Testu parva, sinistrorsa, subcarinata, brevis, ad api- cem acuminata et turbinata, medio et ad basin gibbosa, rima umbilicali profunda munita, colore griseo-fulvo uni- formi, parum nilido, ad apicem lutescente tincta; striis obliquis, flexuosis notata; anfractus 6-7 conveæi, primi 5 acuminali; ultimus 2/3 longitudinis æœquans; sutura pro- funda, denticulata ; apertura rotundata ; peristoma conti- nuum aut subcontinuum ; marginibus simplicibus, callo- sitate albo-rufescente incrassatis; columella lata, fere plana, non plicata, rimam umbilicalem vix tegens. — Diam. 6, alt.8 mull. Apert. 3 1/2 mall. longa, 3 lata. Hab. Lifu, insularum Loyalty. (M. Déplanches.) 9. ScaraBus MAURULUS, Gassies. Testa rimata, elongato-ovata, pyramidata, nigro-viola= cea, unicolor, longitudinaliter fleæuose striata; anfrac- — Ahh — tus 12 depressi, ultimus 2/3 A[2 longitudinis œæquans ; sutura plicata; spira abbreviata, acuminata, apice erosa, varicibus albo-rufis; apertura subanguste ovata, denticu- lata, labro dextro intus crasso, fulvo, tuberculis 5 mu- nito, 2 mediis majoribus ; dentes palatales 2, superne elon- gato-conici, inferne subbifidi, descendentes; plica colu- mellaris excavatu, ascendens ; peristoma patulum, refleæum, violaceum, nitidum, intus nigro-cæruleum, nitidum ; dentes albo-fulvi. — Diam. maj. 13, alt. 23- 25 mill. Apert. 10-11 mill. longa, 5 lata. Hab. In Nova Caledonia (MM. Lambert, Déplanches et Vieillard). (30 spec. vidi.) 10. SCARABUS CROSSEANUS, Gassies. Testa imperforata, abbreviato-obesa, griseo-cærulea, ad aperturam alba, sparsim brunneo-maculata, longitudi- naliter striatulu; anfractus 10 depressi, ultimus 2/3 lon- gitudinis æquans, striatulus; apice mucronato; sutura plicata; spira abbreviato-acuminata, varicibus albis ; apertura angusta, ovata, depressa, denticulata , labro dextro patulo, tuberculis 5, 2 inferioribus majoribus instructo; dentes palatales 2, inferus horizontulis, superus verticalis ; peristoma fuscum, nitidum; dentes albi. — Diam.maj. 10 mill.; alt. 18-20 mall. Hab. Ouvea, insularum Loyalty. (R. P. Lambert.) (12 spec, vidi.) 11. CycLosTromMA VIEILLARDI, Gassies. Testa umbilicata, conico-discoidea, convexæa, solida, epidermide lutea induta, sub epidermide calcarea, trans- versim trregulariter striolata, longitudinaliter costata ; costis acutis numerosis, 21-27, ad apicem evanescentibus ; spira vix elevuta; sutura profunda, canaliculata, an- — 145 — fractus 5 convexi, requlariter accrescentes, ultimus des- cendens : umbilicus latus, infundibuliformis ; apertura Parum obliqua, subcircularis, superne angulata, intus alba ; peristoma continuum, subincrassatum, roseo-luteum. — Operculum corneum, subplanum, nucleo subcentrali ; concentrice spiratum. — Diam. maj. 18-20, min. 15-17, alt. AO-AA mill.— Apert. T mill. longa, 8 lata. Hab. Tuo, Jenjen, Kanala, Novæ Caledoniæ (MM. Magen, Déplanches, Vieillard) (11 spec. vidi). 12. HELicINA GALLINA, Gassies. Testu conica, valide carinata, transversim et tenuiter striata, nitida, luteo-fulva, alternatim albo et rubro fas- ciata, præsertim ad carinam et suturam, infra fasciis lutescentibus, radiatis, suturam non attingentibus notata; sutura fere linearis ; apice lævigato, viæ elevato; anfractus 5 planali, ultimus dilatatus ; apertura sublrigona, angu- losa, ad basin dilatata; peristoma acutum, vix reflexæum, callo mediocri, albido intus munitum ; columella parum truncata, canaliculata, curva ; callo umbilicali albo, pa- rum crasso; apertura intus rufescens, subtranslucens. — Operculum corneum, nitidum, fulvum, translucens. — Diam. maj. 5, min. k, alt. 3 mill. Hab. Lifu insularum Loyalty (M. Déplanches). (3 spec. vidi.) 15. HELICINA MEDIANA, Gassies. Testa conica, obtuse carinata, transversim striatula, longitudinaliter costulata, colore varians, lutea, fulva, alba,viridans, brunnea, irregulariter ad suturam fasciata, fasciis trigonis albidis; sutura linearis ; apice nitido; an- fractus 5 planati, ultimus magis valide ; apertura ovato- trigona ; peristoma acutum ; columella abbreviata, callo 10 — 146 — umbilicali corneo, parum crasso; intus albo-roseo-fulva, nilida. — Operculum corneum, tenue, fuscum. — Diam. maj. 5, min. 4, all. 3 mil. Hab. Insula Art, Novæ Caledoniæ (R. P. Montrouzier) ; insula Lifu (Loyalty) (MM. Deplanches et R. P. Lam- bert). (Multa spec. vidi.) 14. PLANORBIS FouquETI, Gassies. Testa discoidea, minuta, planala, vix convexa, tenuis, superne et inferne umbilicata, confertim costulato-strio- lata et transversim clathrata, nitida, pellucida, pallide corneo-viridescens; anfractus k conveæi,'ullimus viæ cari- natus, ad basin dilatatus;sutura profunda; apice concavo; apertura subrotunda, viæ obliqua; peristoma simplex, rectum, intus callo albo munilum.— Diam. maj. #4, min. 3, alt. A 1/2 mill. Hab. Boulari (M. Fouquet). (1 spec. vidi.) 15. MELANOPSIS CURTA, Gassies. Testa minuta, ovalis, brevis, ventricosa, truncata, vel erosa, striis incrementi irregularibus rarisque ; colore virescente, zona lutescente dimidium anfractus ultimi cin- gente, interrupto; epidermide granulosa, parum nitida ; spira brevissima; anfractus k, primi erosi, ultimus 7/8 longitudinis adæquans ; sutura canaliculata, parum lace - rata ; apertura ovato-elongatu, superne angulosa, medio dilatata,ad basin coarctata; columella alba, crassiuscula; canali subacuto ; callo crasso, albo, macula rubescente notato; labrum intus lutescens. Operculum corneum, lutescens. — Diam. k maill., alt. T. — Apert. 5 mul. longa, 21/2 lata. Hab. Tuo, Novæ Caledoniæ (M. Montrouzier). (3 spec. vidi.) — der — 16. MELANoPsis ZoniTEs, Gassies. Testa ovata, subventricosa , subelongata, ad upicem truncata, lœvis, nitens, striis longitudinalibus tenuibus, regularibus, elevatis notata, ol ivaceo-lutescens, ad suturam rufescens, circum columellam luteo-rufescens ; spira me- diocris, truncata ; anfractus 5, sed 3 1/2 superstites, ovali; anfractus ultimus 3/4 longitudinis adæquans ; sutura linearis, appressa ; apertura ad basin dilatata; peristoma Simplex, non flezuosum; columella crassiusceula, CUrva, complanata, rosea; canalis valde obliquus: callum vix Crassum, Cœrulescens. — Operculum tenue, rufescens, pi- riforme; nucleo marginali. — Diam. 7 mill., alt. 13.— Apert. T mill. longa, k lata. Hab. Prope « Suint-Vincent, » Novæ Caledoniæ. (M. Fou- quet.) 17. MELANOPSIS ROBUSTA, Gassies. Testa mediocris, ovato-elongata, ventricosula, subeari- nala,iransversim et irregulariter striata, apice truncata, olivacea, epidermide viridi-lutescente induta ;: spira sub- acula, Scaluris; anfractus 6, ultimus 3/4 longitudinis æquans ; sulura lacerata, profunde canaliculata; apertura ovala, piriformis; peristoma simplex, aculum, intus sub- incrassaltum, medio subflezuosum : columella callosa, torta, sinuosa; callum crassum, album, nitens. — Opercu- lum piriforme, rufum, nucleo Submarginali. — Diam. 5-6 müll., alt. 10-12. — Apert, 5-6 mill. longa, 4 lata. Hab. Ins. Ouen, Novæ Caledoniæ. (MM. Magen et Dé- planches.) 18. MELANoOPsIS FuscA, Gassies. Testa ovato-elongala, vix ventricosa, fusiformis, longi- tudinaliter striata, transversim tenuiter lirata; apice — 118 — valide striato et granoso-punctato ; colore uniformi luteo- virescente; spira subacuta, cariosa ; anfractus 5 rapide crescentes, ultimus 3/4 longitudinis æquans ; sutura sub- canaliculata, crispata, nigra; apertura ovalis, superne valde angulata, basi dilatata; peristoma simpleæ, colu- mellam superans; columella crassa, recurva; callum crassum, albo-luteum ; labrum intus griseo-cærulescens.— Operculum fuscum, apice acutum, nucleo marginali.— Diam. 6 1/2 maill., alt. 14. — Apert. 8 maill. longa, 5 lata. Hab. Prope Pouebo, Novæ Caledoniæ. (M. Montrouzier.) 19. MELANOPSIS FUSIFORMIS, Gassies. Testa minuta, ovato-elongata, fusiformis, truncata, ni- tidissima, transversim et longitudinaliter tenuiter striata; sprra acuminata; anfractus 5-6, quorum 3 1/4-4 supersti- tes, ultimus 7[8 longitudinis æquans, olivaceus, zonis 3 rufis, intus et extus conspicuis; sutura linearis, fusco- rufescens; apertura elongata, superne angulosa, medio vix dilatata, ad basin attenuata; peristoma simpleæ, non flexœuosum ; columellu recla, crassa, abrupte truncata, alba; callum crassiusculum, albo-roseum. — Operculum piriforme, antice valde acutum, nigrescens; nucleo sub- marginato.—Diam. 3, alt. T mull.— Apert. &k mall. longa, 2 lata. Hab. Prope Kanala (MM. Magen et Déplanches) ; insula Ouen (R. P. Lambert), Novæ Caledoniæ : multa spec. vidi. 20. MELANOPSIS SOUVERBIEANA, Grassieg Testa ovato-oblonga, glandiformis, medio sinuosa, apice truncata, stris longitudinalibus, fleæuosis, elevatis et striis spiralibus, decussantibus notata; Sspira brevis, anfrac- — 149 — tus 5-6, quorum 2-3 superstiles, ultimus spiræ 4/5 longi- tudinis æquans, fusco-lutescens, lineolis undulatis punc- latis, aut zonis 2 fuscis ornatus; sutura complanala, ni- grescens, sœæpe lacerata ; apertura ovata, piriformis, elongata ; peristoma simpleæ, flexuosum ; columella crassa, alba, torta, truncala; canalis latus; labro intus rufo, vel albo-cærulescente. — Operculum piriforme, ni- grescens; nucleo submarginali. Var. 8 apertura alba; testa bizonata. Diam. AA maill., alt. 20 mill.—AÆApert. 13 mill. longa, 4 lata. Hab. In Nova Caledonia. (M. Déplanches.) 21. NERITINA MoRosA, Gassies. Testa minima, conoideo-globosa, solida, nitida, nigro- albida, irregulariter albo punctata, transversim striatula; spira obtusa, apice cinereo, sordido, eroso ; anfractus 3 modice convexi, ultimus 3/4 1/2 longitudinis formans ; apertura obliqua, subrotunda, superne angulata, intus nigro-cærulea, nitida ; area columellaris vix patula, con- cava, albo-rufula, denticulata. — Operculum testaceum ; nigrescens.— Diam. k mill., alt. 6 mill. Apert. 2 1/2 mul. longa; 4 lata. Haëb. Insula Art, Novæ Caledoniæ (M. Montrouzier) ; Lifu, insularum Loyalty (M. Déplanches) : multa spec. vidi. 22. NERITINA PAULUCCIANA, Gassies. Testa mediocris, conoideo-globosa, solida, nitida, colore varians, alba vel lineolatu, nigra, rufu, lineolis numero- sis irregulariter undulosis et fasciis cincta levibus ; an- fractus 3 1/2 rapide accrescentes,ultimus 3/4 1/2 longitu- dinis œquans; apertura viæ obliqua rotundato-lunaris ; area planata, granulosa; peristoma acutum, intus incras- — 150 — satum, albo-luteum. — Operculum testaceum, album. — Diam.% 1/2, alt. 6 mull. — Apert. 2 mill. longa, 3 luta. Hab. Lifu, insularum Loyalty (R. P. Lambert). (3 spec. vidi.) 25. NERITINA LENORMANDI, Gassies. Testa depresso-ovata, subius convexa, subcarinata, transversim et confertim striatulu, vix nitidu, nigro-cas- Lanea, ad apicem nigro maculata, maculis flexuosis et gallinacers, nigris ; anfractus 2, superus minutus, inferus magnus, dilatatus, exsertus ; apertura ampla; area colu- mellaris planata, albo-brunneo-cœrulea ; peristoma acu- tum, labro dextro cunaliculato, margine indentato ; intus cœærulescens, nitida. — Operculum ? — Diam. 14-17, alt. 22-25 mill.— Apert. 10-42 mill. longa, 15 lata. Hub, Tuo, Novæ Caledoniæ (Montrouzier); Kanala (Mont- rouzier et Déplanches) : 6 spec. vidi. 24. NAVICELLA EXCELSA, Gassies. Testu ovato-rotundata, solida, conveæo-gibbosa, stris concentricis et longitudinalibus reticulata, viridescens, castaneo irrequlariter undulata, ad basin rarius radiis ni- gris ornala, medio unicolor, fulvo-lutea, pallida; apertura ampla, intus cœærulescens ; area columelluris lata, eæca- valu, aurantiaca; peristoma rectum, continuum, luteo- aurantiacum ; apice decorticato, ad columellam planato. —Operculum typicum, testaceum, carneolum.—Long. 38, diam. 28 mill. — Apert. cum columella 34 mill. longa, 27 lata. Hab. Puebo,Jenjen, Novæ Culedoniæ (M. Magen) : 4 spec. vida. B. G. BIBLIOGRAPHIE, Japanische Mecres-Conchylien. Ein Beitrag zur Kenntniss der Mollusken Japan’s, mit besonderer Rücksicht auf die geographische Verbreitung derserben, von {Coquilles Marines du Japon. Contribution à la connaissance des Mollusques du Japon, avec des considérations particulières sur leur distribution géographique, par) le docteur €. E. Lisehke (1). Depuis que le Japon commence à être ouvert au com- merce des nations d'Europe et d'Amérique, la connais- sance de sa faune malacologique, à peu près nulle autre- fois, a fait de grands progrès. C’est particulièrement aux recherches et aux travaux de MM. Jay, Stimpson, Gould, Dunker, Arthur Adams, Martens et Schrenck, que la science est redevable de cet heureux résultat. Néanmoins, il s'en faut de beaucoup que l’on soit en état d’avoir des données complètes sur l’importante province zoologique que paraissent constituer les îles Japonaises. On doit donc savoir gré aux naturalistes qui viennent enrichir la science de nouveaux documents, susceptibles de contribuer à la solution de ce grand problème malacologique. C'est ce que vient de faire M. le docteur C. E. Lischke, en mettant à profit des matériaux considérables et de pro- venance authentique, recueillis : 1° sur la côte méridio- nale de Japon, dans les environs de Nagasaki, Hiogo, Okosaka et Jedo (187 espèces); 2° dans le Nord, près (1) Cassel, 1869, chez Théodore Fischer. Un volume grand in-4° cartonné, de 192 pages d'impression, accompagné de 14 planches chromo-lithographiées avec une grande perfection. — 152 — d'Hakodadi (9 espèces) ; 5° au Japon, mais sans indication précise de localité (2 espèces). L'auteur, dans une introduction fort bien élaborée et très-nourrie de faits, expose ce que l’on connait de la faune malacologique du Japon, et des lois qui la gou- vernént (situation géographique, climat, etc.). C’est un excellent chapitre de géographie zoologique, dont nous re- commandons la lecture aux naturalistes, et dans lequel l’auteur n’a pas négligé d’insister sur l'influence des cou- rants, qui paraissent jouer un rôle considérable sur la distribution des mollusques, dans les diverses parties du littoral japonais. Selon qu'ils sont froids ou chauds, ces courants donnent à une portion des côtes et notamment à celles qui sont baignées par la mer du Japon, une faune septentrionale et presque polaire, tandis que, par contre, ils impriment à la faune du littoral pacifique un carac- tère tropical qui la rapproche, à beaucoup d'égards, de celle des Philippines et des régions les plus chaudes des mers du Sud. Les espèces décrites et figurées comme nouvelles sont les suivantes : Drillia Japonica, Fusus inconstans, Murex Troscheli, Triton Dunkeri, Nassa balteata, Lampania multiformis, Vermetus nodoso-rugosus, Acmæa Schrenc- ki, Macha divaricata, Arca subcrenata, A. decurvata, Mytilus crassitesta, Spondylus cruentus, Ostrea densela- mellosa. Plusieurs autres espèces peu connues ou dou- teuses sont étudiées avec soin et également figurées. Nous signalerons avec éloge, à cette occasion, la remar- quable exécution des planches qui accompagnent l’ou- vrage. Jamais encore, nous devons le reconnaître, les procédés chromo-lithographiques, appliqués à la repré- sentation des coquilles, n’avaient donné de résultats aussi parfaits. — 153 — En somme, le nouveau livre de M. Lischke est un bon et consciencieux travail, qui a l'avantage de résumer très- exactement l’état actuel de nos connaissances sur la faune malacologique du Japon et d'augmenter dansune proportion notable la somme de ces connaissances. À ce double titre, l’auteur a bien mérité des sciences naturelles, et nous si- gnalons son ouvrage à l'attention de tous ceux qui s’inté- ressent aux questions de distribution géographique des espèces. On sait que ces importantes questions, méconnues bien à tort autrefois, prennent une importance de plus en plus grande dans la science, et cela à bon droit, car ce n’est que par l'étude raisonnée et approfondie des causes actuelles que l’on peut espérer d’arriver à la solution des problèmes du passé. H. CROSSE. Études paléontologiques sur les dépôts juras- siques du bassin du Rhône, — Troisième partie : Lias moyen, par E. Dumortier (1). Nous avons déjà rendu compte de la deuxième partie du grand ouvrage entrepris par M. Dumortier, et conduit avec autant de talent que d'activité. Ce nouveau volume est consacré aux fossiles du Lias moyen, subdivisé en deux grandes zones: 1° zone inférieure, ou à Belemnites cla- vatus; 2°zone supérieure, ou à Pecten æquivalvis. Les fossiles sont nombreux dans cette région géologique. M. Dumortier cite, comme nouvelles, les espèces sui- vantes : de la zone inférieure, Belemnites faseolus, Janus, (1) Un volume in-8°, 349 pages, 45 planches. Paris, chez Savy, éditeur, rue Hautefeuille, 24, — Juin 1869. — 154 — Araris, palliatus ; Nautilus Araris; Ammonites quadriar- matus, Morogensis, Flandrini, venustulus, Lucifer, tri- modus, plumarius; Trochus Cluniacensis, Gouberti; Pleu- romya macilenta; Astarte resecta, lenticula; Pirna sepiæformis ; Lima Meyrannensis; Avicula Fortunata; Pecten Fortunatus; Hinnites Davæi; Rhynchonella fur- cula; Thecidea cataphracta. Dans la zone supérieure il décrit les : Chemnitzia Brannoviensis: Turritella Juliana ; Ortho- stoma Moorei, fontis; Natica pulvis; Trochus Pluto, Au- gusti, eburneus, Fourneti, delta, nitens, Ariel, Pandion ; Turbo Lucilius, Marcousanus, Thiollierei, Brannoviensis, centigramma; Pleurotomaria Terveri, Viquesneli; Gastro- chœna Lugdunensis; Pleuromya Jauberti, meridionalis; Tellina gracilis, floralis, Lingonensis; Opis Ferryi; Het- tangia Lingonensis:; Astarte boum, fontis, Lugdunensis; Cypricardia Falsani; Trigonia Lingonensis; Lucina seutu- lata ; Arca secans ; Pinna Giverdyensis; Myoconcha Jau- berti, Mytilus Moorei, Thiollierei; Limea Juliana, cristata; Avicula deleta; Perna Lugdunensis;, Pecten frontalis, Julianus, mica, Humberti; Ostrea Brannoviensis; Rhyn- chonella bulbula. L'auteur s'occupe, avec beaucoup de détails, d’un fos- sile énigmatique désigné en 1840 par Marcel de Serres sous le nom de Tisoa siphonalis. Ce fossile avait été signalé en 1859 par d'Hombres Firmas, qui ne put le classer dans aucun groupe zoologique connu, quoi- qu'il l'eût montré à Hauy, Lamarck, de Lamétherie et Brongniart. Marcel de Serres plus affirmatif rapprocha ses Tisoa des Céphalopodes, en ne donnant que des raisons plus que contestables pour justifier cette opi- nion. M. Terquem pense que les canaux géminés des Tisoa représentent les siphons de certains Acéphalés — 155 — tels que les Mya et Solen. M. Dumortier, enfin, suppose que les Tisoa sont formés par des Annélides. On voit que la question présente de sérieuses difficultés. D'après ce que nous connaissons jusqu'à présent, les Tisoa seraient formés essentiellement par deux tubes accolés l'un à l’autre, sans se confondre, réunis dans une gaîne commune, et présentant, au premier abord, une certaine analogie avec l'extrémité du tube calcaire des Teredo, Septaria, Gastrochæna, Clavagella, ete. Ces tubes sont ouverts à une extrémité, et fermés à l’autre bout qui se termine en satténuant. Cette circonstance prouve, à notre avis, que les Tisoa ne sont pas des fragments de bi- valves. En effet, si l’on admet cette hypothése, ou les si- phons logés dans les canaux géminés n'auraient pas communiqué avec l'animal, puisque ces siphons sont fer - més à leur extrémité antérieure, ou l'animal aurait eu la même dimension que ses siphons, et aurait été logé dans leur cavité, ce qui est contraire à toutes nos connaissances sur les mollusques acéphalés. Quant à rapprocher les Tisoa des céphaïopodes ou des gastéropoiles, une pareille tenta- tive semble injustifiable. Je crois donc que M. Dumortier a sagement agi en pla- çant les Tisoa près des Annélides : on connaît, en effet, quelques espèces dont les tubes ressemblent à deux canaux accolés. Mais la solution de la question eût été donnée, si M. Dumortier avait fait pratiquer une coupe longitudinale de l'extrémité fermée, qu'il a figurée pl. xxiv, fig. 45 16. Peut-être eût-on acquis la certitude que les deux canaux comauniquaient ensemble en décrivant un coude ? Dans le midi de la France, les Tisoa ont une apparence très-singulière; ils sont compris dans des concrétions pier- reuses de formes diverses, cylindriques, coniques, rondes — 156 — ou aplaties. Le même rognon renferme quelquefois quatre canaux. Leur abondance est telle, qu'ils remplissent les marnes du lias moyen sur une épaisseur de 50 mètres. Parmi les mollusques qui ont été l’objet des recherches les plus consciencieuses de M. Dumortier, je citerai les Bélemnites, si nombreuses dans le lias moyen de l'est de la France, et qui étaient fort mal connues. Les conclusions générales de ‘ce travail sont remar- quables. L'auteur affirme que, à l'exception d’un Gryphæa, et de trois ou quatre bivalves qui reparaissent à tous les niveaux de la formation jurassique inférieure, il n'existe pas d'espèces communes entre le lias inférieur et le lias moyen. Et cependant ces dépôts se sont succédé en couches concordantes | Les Bélemnites, si répandues dans la zone inférieure du lias moyen, cessent de dominer dans la zone supérieure; les Ammonites, pour la plupart, sont différents ; les co- quilles bivalves deviennent dominantes. Il est difficile de donner une analyse complète du nou- veau volume de M. Dumortier; mais il offre, par son plan et son exécution, un caractère essentiel d'utilité qui le fera rechercher par tous les paléontologistes. P. FIsCHER. Die Mollusken-Fauna Frankfurts. Ein Vortrag von (Faune malacologique de Franefort. Par) D. F. Heynemaun (1). Dans ce mémoire, l'auteur ne se borne pas à un simple catalogue des espèces de Mollusques terrestres et fluviatiles, (4) Offenbach, 1868. Brochure petit in-8° de 22 pages d’im- pression. — 157 — qui vivent dans les environs de Francfort-snr-le-Mein. I . se livre, au sujet de la distribution géographique des es- pèces, à des considérations étendues, qui donnent à son travail un intérêt plus général. L'Allemagne, d'après lui, fait partie, au point de vue malacologique, de la grande province paléarctique, qui comprend non-seulement la totalité de l’Europe et les régions de l'Asie, situées au N. de l'Himalaya, mais encore une partie de la Chine, le ter- ritoire del’Amour, tout le bassin méditerranéen, la portion de l'Afrique située au N. de l'Atlas, l'Egypte, la Syrie, l'Asie Mineure et les pays qui s’y rattachent. " H. CROSSE. NÉCROLOGIE. Dans l’année qui vient de s’écouler, nous avons à re- gretter la mort de plusieurs naturalistes, qui tous, à di- vers titres, avaient bien mérité de la science malacolo- gique. M. le vicomte d’Archiac avait été appelé en 1861 à la chaire de paléontologie du Muséum. Il à publié de nom- breux ouvrages parmi lesquels nous citons les suivants : Histoire des progrès de la Géologie (8 vol., 1847-1860). — Cours de paléontologie stratigraphique (2 vol., 1862-1864. — Géologie et paléontologie (1 vol. 1866). — Leçons sur la faune quaternaire (1865).— Paléontologie de la France (1868). — Description des animaux fossiles du groupe nummulitique de l’Inde (1853). — Paléontologie de l'Asie Mineure (1866). Plus un grand nombre de mémoires et d’articles paléontologiques qui ont paru dans les comptes rendus de l’Institut, le Bulletin et les Mémoires de la So- ciété Géologique de France, etc. — 158 — Un de ses derniers ouvrages, la Paléontologie de la France, est des plus remarquables par l’esprit de méthode et par l’érudition dont il a fait preuve en le rédi- geant. M. d’Archiac se distinguait par de grandes qualités et particulièrement par l'amour du travail qui ne l’a jamais abandonné : c'était un de nos meilleurs géologues, et il laisse, à ce titre, un grand vide dans Ja science. M. Quoy, décédé à Rochefort, est l’un des natu- ralistes français auxquels la science malacologique doit le plus, non pas seulement à cause de sa valeur person- nelle et des importants travaux publiés par lui (Zoolo- gie du voyage de l'Uranie. Zoologie du voyage de l'Astrolabe, elc.), mais encore à cause des nombreux matériaux qu'il a recueillis dans ses voyages de circum- navigation, et qui, grâce au soin avec lequel il a relevé les localités, ont commencé à jeter quelques lueurs sur les questions de distribution géographique, obstinément lais- sées dans l'ombre auparavant, même par les plus grands malacologistes, qui n’en soupçonnaient pas l'importance future. M. Cailliaud, directeur du Musée d'histoire naturelle de Nantes, auteur d'un Voyage en Égypte estimé, d’un très-bon Catalogue des mollusques de la Loire-Inférieure, d'importants travaux sur les perforations opérées par les Acéphalés tubicoles, et notre correspondant et collabora- teur, a laissé de vifs regrets à tous ceux qui, comme nous, connaissaient et étaient à même d'apprécier le zèle intel- ligent et infatigable pour les sciences naturelles dont il a fait preuve jusqu’à son dernier jour. M. Barthélemy - Lopommeraye, directeur du Musée d'histoire naturelle de Marseille, a su, pendant le temps — 159 — qu'il a occupé ces fonctions, développer et enrichir l’éta- blissement scientifique qui était confié à ses soins. M. Doûmet, ancien député et ancien maire de Cette, an- cien chef d’escadron, avait réuni, dans la ville qu’il habi- tait, un Musée d'histoire naturelle remarquable par sa richesse et supérieur à ceux de la plupart des grandes villes de France. H a décrit en 1840, dans le Magasin de zoologie, 2 espèces de Pleurotoma (P. Kieneri et P. Des- hayesii). M. le docteur Desmartis père, décédé à Bordeaux, a pu- blié, en 1855, la description d'une nouvelle espèce de Cyrena (C. rostrata, de l'Amérique centrale) dans le tome XIX des Actes de la Société Linnéenne de Bordeaux (p. 125 et 405, avec une planche). M. de Ferry, membre du comité de la paléontologie française, est décédé à Bussières, où il était maire. M. Jeanneret est mort récemment à Neuchâtel (Suisse). Il avait contribué à la connaissance de la faune malacolo- gique de Cuba, et en particulier de la région orientale de l’île, par ses recherches personnelles et par les communi- cations nombreuses faites par lui au docteur L. Pfeiffer. M. l'abbé G. Stabile est décédé à Milan, le 25 avril 1869, dans sa 45° année. C'était un des plus zélés naturalistes de la Haute-ltalie, et il avait publié d’intéressants cata- logues locaux sur les mollusques terrestres et fluviatiles de quelques parties de son pays. H. CROSSE et P. Fiscner. — 160 — NOUVELLES. Nous apprenons que notre honorable collabora- teur de Madrid, M. J. Gonzalez Hidalgo, est sur le point de publier un grand ouvrage sur les Mollusques de l'Espagne. La première livraison, composée de 5 planches coloriées, et du texte correspondant, doit paraître dans le courant du mois de janvier. Nous apprenons également qu’un autre de nos collabo- rateurs, M. Gassies, se propose d’ajouter à sa faune Con- chyliologique terrestre et fluvio-lacustre de la Nouvelle- Calédonie une deuxième partie, que les progrès de la science avaient rendue nécessaire. Ce nouveau livre, ac- tuellement sous presse, paraîtra dans le courant de l’an- née 4870 : il sera accompagné de 8 planches coloriées M. W.M. Gabb, honorablement connu dans la science par ses travaux paléontologiques et par son voyage dans la Basse-Californie, explore en ce moment l’île d'Haïti, au point de vue malacologique. H. CROSSE. oo Paris, — Imprimerie de Mm® V° Bouchard-Huzard, rue de 1 Éperon, 5. al JOURNAL DE CONCHYLIOLOCIE. 1° Avril 18270. Sur là Faune conchyliologique marine des baies de Suez et de l’Akabanh, PAR P. FISCHER. $ 1. Le Catalogue des mollusques de la baie de Suez, publié, en 1865, par M. Vaillant (1), nous a fait con- naître un certain nombre d'espèces appartenant authen- tiquement à la faune de la mer Rouge. De mon côté, j'ai eu à ma disposition des documents intéressants résultant des recherches de divers naturalistes, et présentant aussi un véritable caractère d'authenticité. Ce sont : 1° une petite collection de coquilles de Suez, envoyée directe- ment à M. Petit de la Saussaye (2); 2° une suite de mol- lusques de Suez recueillis pour le compte de la Compa- gnie du canal maritime, et donnés par celle-ci au Muséum (1) Journal de Conchyliologie, t. XIIE, p. 97 (1865). (2) Journal de Conchyliologie, t. XIII, p. 243 (1865). 11 — 162 — d'histoire naturelle; 3° une collection de coquilles rap- portées du golfe de l'Akabah par M. Louis Lartet, à Ja suite de l’exploration scientifique entreprise, en Palestine, sous les auspices du duc de Luynes, en 4864. Plusieurs de ces espèces (35 environ) ne figurent pas dans la liste de M. Vaillant : quant aux autres, je les ai citées soit comme confirmation de l'habitat déjà indiqué, soit pour introduire quelque rectification dans la synony- mie d’un petit nombre d’entre elles. A cet effet, j'ai revu avec soin la collection de M. Vaillant, qui a mis obligeam- ment à ma disposition tous les documents qui m'ont été nécessaires. Qu'il me soit permis également de remercier MM. Petit de la Saussaye et L. Lartet de leurs bienveil- lantes communications. GASTÉROPODES. À. Strombus tricornis, Lamarck. — Vaillant, n° 2. Hab. Suez, Akabah. 2. Strombus elegans, Sowerby, Thes., p. 20, pl. 7, fig. 45, 48. — Reeve, Conchol. Icon., n° 41. Hab. Akabah. — Ruüppell l’a trouvé dans la mer 5. Strombus gibberulus, Linné. — Kiéner, Sp., pl. 28, fig. 1; pl. 55, fig. 5. — Reeve, Conchol. Icon., n° 15. Hab. Akabah. — Forskal l'indique dans la mer Rouge. 4. Murex erythræus, Fischer. — Murex anguliferus, Vaillant, n° 6. Hab. Suez. Cette espèce, très-commune dans la baie de Suez, nous paraît nouvelle. Elle est décrite à la fin du catalogue. — 163 — 5. Murex corrugatus, Sowerby. — Vaillant, n° 5. Hab. Suez. 6. Murex crassispina, Lamarck. — Vaillant, n° 4. Hab. Suez. 7. Pyrula paradisiaca, Martini. — Vaillant, n° 9. Hab. Suez. 8. Ranella venustula, Reeve, Conch. Icon., n° 57. Hab. Akabah. 9. Fusus marmoratus, Philippi (var.). — Vaillant, n° 9! Hab. Akabah, Suez. Comme M. Vaillant le fait remarquer avec raison, les spécimens de la mer Rouge se rapportent à la figure 2 de Reeve. Leur bouche est plus large, plus longue, plus rapprochée de la carène. Cette espèce est très-polymorphe. Elle est très-voisine du Fusus inconstans, Lischke (Japan. Meer. Conchyl., pl. 2, fig. 1-6.) 10. Triton aquatilis, Reeve, Proceed. zool. Soc., 1844. — Reeve, Conchol. Icon., n° 24. Hab. Akabah. — Philippines (Cuming). 11. Purpura sertum, Lamarck. — Hist. nat. anim. SANSUYERL, Ut, LA D. 21: -\RIENETr, Species, pl. 41. Hab. Akabah. — Séchelles. 12. Purpura Savignyi, Deshayes, in Lamarck, Anim. sans vert., éd. 2, t. X, p. 112. — Savigny, Égypte, pl. 6, fig. 2. — Purpura..…… , Vaillant, n° 9: Hab. Suez. — Mer Rouge (Deshayes). M. Deshayes a distingué cette belle espèce, confondue — 164 — avec le Purpura hippocastanum, Linné. Il donne, dans la synonymie, la pl. 15, fig. 56, du Species de Kiéner. M. Vaillant n'a eu qu'un exemplaire en mauvais état, et ne l’a pas déterminé. 45. Purpura persica, Linné. — Kiéner, Species, pl. 25, fig. 67. Hab. Suez. 44. Planaxis Savignyi, Deshayes, Magas. de z00l., pl. 109, 1844. — Vaillant, n° 10 (Planaxis sulcatus). Hab. Suez. — Mer Rouge (Deshayes). Nos exemplaires sonttrès-grands, et leurs taches forment des sortes de bandes irrégulières. Peut-être cette espèce est-elle identique avec le Planaxis undulata, Lamarck ? 15. Ancillaria ovalis, Sowerby. — Reeve, Conch. Icon., n° 40. Hab. Suez. — Mer Rouge (Reeve). Toutes les autres espèces d’Ancillaria de la mer Rouge portent, comme celle-ci, une petite dent à la base du bord droit. 16. Conus tessellatus, Born. — Kiéner, Species, pl: 47e fisc: Hoab. Akabah. 17. Conus flavidus, Lamarck. — Kiéner, Species, pl. 58, fig. 207. Hab. Akabah. 18. Pleurotoma flavidula, Lamarck. — Vaillant, no 14. Hab. Suez. 19. Pleurotoma cingulifera, Lamarck. — Reeve, Conch. Icon., n° 4. — 165 — Hab. Akabah, — Mer Rouge (Recve). 20. Cypræa arabica, Linné. — Savigny, Egypte, pl. 6, fig. 28. Hab. Akabah. 21. Cypræa turdus, Linné. — Savigny, Egypte, pl. 6, fig. 51. Hab. Akabah. 22. Nassa gibbosula, Gmelin. — Reeve, Conch. Icon., 64. Hab. Suez. — Philippines (Cuming). 23. Harpa..…. ind Hab. Akabah. Espèce dont nous n’avons qu’un exemplaire non adulte et qui parait se rapporter au Harpa crassa, Môrch (Sowerby, Thesaur. conch., fig. 50-51), des Philippines. 24. Natica melanostoma, Gmelin. — Reeve, Conch. Icon., n° 50. Hab. Akabah. 25. Cerithium erythræonense, Lamarck. — Vaillant. n° 16. Hab. Suez. 26. Cerithium Ruüppelli, Philippi. — Reeve, Conch. Icon., n° 6.— Savigny, Egypte, pl. 4, fig. 8. — Cerithium Savignyi, Fischer, Journ. de Con- chyl.,t. XIIL, p. 244. Hab. Suez. — Mer Rouge (Ruppell). 27. Cerithium tuberculatum, Lamarck. — Vaillant, n° 17: Hab. Suez, Akabah. 28. Cerithium fasciatum, Bruguière. — Sowerby, — 166 — Thesaurus, pl. 176, fig. 6-10. — Cerithium procerum, Kiéner, Sp., p. 22, pl. 18, fig. 1. Hab. Suez. 29. Bivonia eruca, Lamarck, Anim. sans vert., éd.2, t. V, p. 654, n° 4 (Vermilia). — Cladopoda Quoyi, Adams, Genera, [, p. 359, pl. 39, fig. 5 a. — Bivonia Quoyi, Môrch, Review of the Vermetidæ, pars 11, Proceed. zool. Soc. of London, 1862, p. 59. Hab. Baie de Suez, sur le Cerithium erythræonense (Vaillant). Obs. La détermination de cette espèce a été faite d’après la collection des Vermets nommés par M. Môrch dans les galeries du Muséum. M. Môrch a établi lui-même l’iden- tité de son Bivonia Quoyi avec le type du Vermilia eruca. (Note communiquée par M. Vaillant.) 50. Nerita albicilla, Lamarck. — Vaillant, n° 20. — Variété. Hab. Suez, Akabah. — Mer Rouge {Recluz). Les exemplaires de la mer Rouge constituent une variété distincte, sinon une espèce, désignée sous le nom de var. erythræa par Recluz. (Journ. de Conchyl., t. I, p. 280). 31. Nerita polita, Linné. — Reeve, Conch. Icon., n°2. — Savigny, Egypte, pl. 5, fig. 12? Hab. Akabab. 32. Turbo Chemnitzianus, Reeve. — Vaillant, n° 21. Hab. Suez, Akabah. 35. Trochus virgatus, Gmelin. — Philippi in Martini und Chemn., éd. 2, p. 4, pl. 1, fig. 4-5. Hab. Akabah. — 167 — 54. Trochus érythræus, Brocchi. — Vaillant, n° 25. Hab. Suez. 55. Trochus dentatus, Forskal. — Vaillant, n° 24. Hab. Suez, Akabah. 36. Monodonta Pharaonis, Linné. — Philippi, in Martini und Chemn., éd. 2, pl. 14, fig. 4. Hab. Suez, Akabah. 57. Monodonta austraiis, Lamarck. — Philippi, in Martini und Chemn., éd. 2, p. 169, pl. 27, fig. 4-9. Hab. Suez. 58. Monodonta declivis, Forskal. — Vaillant, n° 95. Hab. Suez. 59. Stomatia phymotis, Helbling. — Sowerby, Thes., pl. 175, fig. 48-52. Hab. Suez. 40. Haliotis scutulum, Reeve, Conch. Icon., n° 65. Hab. Suez. M. Fissurella Rüppelli, Sowerby.— Reeve, Conch. Icon., n° 54. — Fissurella costaria, Vaillant, n° 27. — Fissurella Vaillanti, Fischer, Journ. de Conchyl., t. XIIL, p. 244. Hab. Suez. 42. Patella variegata, Reeve, Conch. Icon., n° 56.— Savigny, Egypte, pl. 1, fig. 5. Hab. Suez. 45. Siphonaria Kurracheensis, Reeve. — Vaillant, n° 28. Hab. Suez. — 168 — 44. Bulla ampulla, Linné. — Vaillant, n° 51. Hab. Suez. 45. Chiton spiniger, Sowerby.— Vaillant, n° 29. Hab. Suez. ACÉPHALÉS. 46. Spondylus aculeatus, Chemnitz. — Vaillant, n° 54. Hab. Akabah. 47. Spondylus concavus, Deshayes, Conchyl. de l’île de la Réunion, p. 54, pl. 52, fig. 1-2? Hab. Akabah. 48. Pecten lætus, Gould. — Lischke, Japan. Meer. Conchyl., pl. 12, fig. 6-7. — Savigny, Egypte, pl. 15, fig. 7. — Pecten hastatus, Vaillant, n° 40. Hab. Suez. Belle espèce très-voisine des Pecten serratus, Sowerby (Reeve, n° 46), et squamosus, Gmelin (Reeve, n° 65). 49. Pecten sanguinolentus, Gmelin. — Vaillant, no 59. — Pallium variegatum et aculeatum, Chemnitz, Conchyl., Cabin, pl. 64, fig. 608. — Savigny, Egypte, pl. 45, fig. 8. Hab. Suez. — Mer Rouge (Chemnitz). Nous possédons des exemplaires très-frais de cette es- pèce dont Chemnitz et Reeve (Conch. Icon., n° 89) n’ont figuré que des valves roulées. Lamarck rapporte, avecdoute, la figure citée de Chemnitz à son Pecten tigris, qui en est très-différent. 50. Pecten filosus, Reeve, Conch. Icon., n° 42. — — 169 — Savigny, Egypte, pl. 15, fig. 9. — Pecten me- dius, Vaillant, n° 56. Hab. Suez. 51. Lima paucicostata, Sowerby, Thes., pl. 21, fig. 44-17. Hab. Suez. 52. Crenatula phasianoptera, Lamarck. — Vaillant. n° 44. Hab. Suez. 53. Meleagrina albina, Lamarck, Anim. sans vert., éd. 2, t. 7, p. 107. — Var. b testa violaceo partim tincta. (Lamarck). — Savigny, Egypte, pl. 11, fig. 8. — Deshayes, Encyclop. méthod., p. 102. Hab.. Suez. 54. Mytilus Pharaonis, Fischer. — Mytilus exustus, Vaillant, n° 18. — Savigny, Egypte, pl. 11, fig. 5. Hab. Suez. 55. Modiola auriculata, Krauss, Die Sudafr. Mol- lusk., p. 20, pl. 2, fig. 4. — Mytilus tulipa, Vaillant, n° 50. — Savigny, Egypte, pl. 41, fig. 4. Hab. Suez, Akabah. — Natal; mer Rouge (Krauss, Rüppell). 96. Lithodomus Lessepsianus, Vaillant, n° 55? Hab. Suez. Nos exemplaires sont beaucoup plus grands que ceux que M. Vaillant a décrits, et qui me paraissent jeunes; ils atteignent 56 millimètres de longueur. Le côté postérieur est pourvu d’appendices formés par des incrustations cal- — 170 — caires. Par sa forme, cette coquille paraît très-voisine du Lithodomus Hanleyanus, Dunker (Reeve, Conch. Icon., n° 19), de Suez, mais les incrustations de cette espèce des- sinent des rides asssez régulières et anguleuses, qu'on ne retrouve pas sur nos exemplaires. 97. Tridacna elongata, Lamarck. — Vaillant, n° 54. Hab. Suez, Akabah. 58. Tridacna rudis, Reeve, Conch. Icon., pl. 5, fs 40, D.c. Hab. Akabah (Vaillant). 99. Arca decussata, Sowerby, Proceed. zool. Soc., 1855. — Reeve, Conch. Icon., n° 81. Hab. Akabah. 60. Chama Corbierei, Jonas. — Vaillant, n° 62. — Chama Rüppelli, Reeve, Conch. Icon., n° 50. Hab. Suez. — Mer Rouge (Rüppell). Nous croyons à l'identité du Chama Ruüppelli et du Chama Corbierei. 61. Chama fragum, Reeve, Conch. Icon., n° 48. Hab. Suez. û Petite espèce très-commune à Suez. Le type de Reeve provient des Philippines. 62. Cytherea arabica, Chemnitz. — Vaillant, n° 70. Hab. Suez, Akabah. 65. Cytherea pulchra, Gray, Wood’s Suppl., tab. 2, fig. 16. — Savigny, Egypte, pl. 9, fig. 1. — Cytherea florida, Philippi; Vaillant, n° 74. Hab. Suez. — Mer Rouge (Sowerby). 64. Circe crocea, Gray, Analyst., 1855, VII, p. 507. — Circe sugillata, Jonas. — Vaillant, n° 68. Hab. Suez. — 171 — 65. Circe corrugata, Chemnitz. — Vaillant, n° 66. Hab. Suez. 66. Circe pectinata, Linné. — Vaillant, n° 69. — Cytherea Savignyi, Jonas. Hab. Suez. 67. Cardita variegata, Bruguière, Encycl., p. #07, pl. 255, fig. 6.— Reeve, Conch. Icon., n°5. Hab. Akababh. 68. Mesodesma trigona, Deshayes, Encyclop. mé- thod. Vers, vol. IT, p. 444. — Reeve, Conch. Icon., no 19. Hab. Suez. 69. Tellina scobinata, Linné. — Sowerby, Thes., n° 80, fig. 255. Hab. Akababh. 70. Tellina rugosa, Born. — Sowerby, Thes., n° 82, fig. 258. Hab. Akabah. 71. Capsa violascens, Forskal, Descript. anim... p. 61, n° 28 (Venus).— Môrch, Journ. de Con- chyl.,t. VIT, p. 158.— Capsa deflorata, Vaillant, no 74. Hab. Suez. — Mer Rouge (Forska!). 72. Petricola typica, Jonas? — Vaillant, n° 75. Hab. Suez. Cette espèce a toute l'apparence du Choristodon typi- cum, Jonas, des Antilles, mais nous n’avons pas la certi- tude de son identité, n’ayant pu vérifier, sur les exem- plaires de la mer Rouge, la présence de l’osselet cardinal des Choristodon. — M. Gould a décrit une espèce très- voisine, Petricola bulbosa, qui provient du Pacifique. — 172 — $ 2. Les dépôts récents des lacs Amers sont constitués par une grande quantité de coquilles roulées et usées, appartenant aux espèces les plus communes de la baie de Suez. Telles sont les : Strombus tricornis, Lamarck. Murex erythræus, Fischer. — crassispina, Lamarck. Pyrula paradisiaca, Martini. Fusus marmoratus, Philippi. Cerithium erythræonense, Lamarck. — Cailliaudi, Potiez et Michaud. Turbo Chemnitzianus, Reeve. Trochus noduliferus, Lamarck. Spondylus aculeatus, Chemnitz. Circe pectinata, Linné. Mactra olorina, Philippi. Cardium auricula, Forskal. Cardium edule, etc. Il en faut donc inférer que le bassin des lacs Amers a été en communication directe avec la mer Rouge. $ 5. La faune des baies de Suez et de l'Akabah est tout à fait distincte de celle de la Méditerranée, ce qui implique une séparation des deux mers persistante et re- montant jusqu’à la fin de l’époque miocène. Je ne puis, sur ce point, qu’affirmer de nouveau ce que je pensais en 1865. Deux faits, cependant, demandent quelques explica- tions. Le premier est relatif à la présence, sur les rivages des lacs Amers, du Cardium edule, seule espèce de la faune méditerranéenne, associée aux mollusques les plus communs de la mer Rouge. Ce Cardium edule se trouve à la surface du sol, entre les lacs Amers et Suez d’une part, et dans les dépôts récents du lac Menzaleh, ainsi qu'entre — 173 — le lac Menzaleh et El-Kantara, d’autre part. Il est com- mun sur la plage de Port-Saïd, sur la Méditerranée, et à peu de distance de la mer Rouge, à Suez, on le retrouve à l’état subfossile, mais sans aucune autre espèce médi- terranéenne. L'existence récente du Cardium edule, dans toute la longueur de l’isthme, est donc acquise : seul ce mollusque a peuplé les lacs saumâtres placés entre la Méditerranée et les lacs Amers. C’est ainsi que, sur plusieurs points de la grande dépression sabarienne, il a pu vivre sans aucun autre représentant de la faune méditerranéenne : de nos jours encore, il se multiplie dans les anses les plus recu- lées de la mer d’Azof; il vit dans les eaux de la Caspienne, de la mer d’Aral et dans la Baltique. Les lacs salés du Sahara ont donc été, comme le lac Menzaleh et la mer d'Aral, des sortes de Caspiennes, mais habitées par une population malacologique misérable, puisqu'on ne signale que l’inévitable Cardium edule, et sans communication continue avec les mers d'Europe. La différence des faunes de la Méditerranée et de la mer Rouge est encore accentuée par celte circonstance, que le Cardium edule, arrivé jusqu'à la mer Rouge, puis- qu’on le trouve dans les dépôts récents de Suez, n’a pu s'y acclimater. Aujourd’hui il n'existe à l’état vivant sur aucun point de la baie, car, s’il existait, on le recueillerait facilement, à cause de sa puissance prolifique, de son ha- bitat littoral et de ses qualités alimentaires (1). Le second fait se rapporte au Nassa gibbosula, Gmelin. (4) Le Cardium edule s’est rapidement introduit dans le canal maritime, mais le déversement du canal d’eau douce dans les eaux salées a eu pour résultat de le tuer rapidement, ainsi que les Balanus venus par la même voie. — 17h — Nos exemplaires de Suez sont identiques à ceux des Philip- pines : l'espèce habite donc la mer des Indes et ses pro- longements.Mais Philippi, Capellini, Payraudeau, Requien, Forbes citent le Nassa gibbosula sur les côtes de la Médi- terranée; Fleischer, Roth, Weinkauff l'indiquent en Sy- rie; M. Louis Lartet l’a recueilli à Jaffa. À la vérité, ces exemplaires sont roulés et constituent une variété du Nassa gibbosula, érigée en espèce par A. Adams, sous le nom de Nassa circumcincta (Reeve, Conch. [con., n° 71), et pro- venant, d'après À. Adams, de la mer Rouge. Le Nassa gibbosula serait donc commun aux deux mers, ainsi que l’admettait Gmelin, qui donne ces deux habitats. En outre, ce serait, jusqu’à présent, la seule espèce pré- sentant cette anomalie dans la distribution géogra- phique. Mais, avant d'accepter définitivement une exception aussi éclatante, faisons remarquer qu'un certain nombre de coquilles de la mer des Indes ont été trouvées dans la Méditerranée, où elles avaient été apportées accidentelle- ment : tels sont les Cypræa lynx, caurica, erosa, annulus, moneta, etc. Le Nassa gibbosula n’est-il pas dans le même cas ? M. Petit de la Saussaye le suppose (1), et nous appe- lons sur ce point toute l'attention des naturalistes qui s'occupent de la faune de la Méditerranée. Remarquons, d’autre part, que le Nassa gibbosula de Syrie diffère à peine du Nassa gibbosula fossile du mio- cène supérieur et du pliocène de l'Italie, et qu'il pourrait bien être une espèce en voie d'extinction dans la Médi- terranée, et en voie de développement dans la mer Rouge et la mer des Indes. Dans cette hypothèse, les deux races (4) Catalogue des Mollusques testacés des mers d'Europe, p. 239. — 175 — actuelles de la Méditerranée et de la mer des{ndes ont pu avoir pour ancêtre l’espèce miocène, ce qui concorde avec l'idée d’une communication de la Méditerranée miocène avec la mer des Indes, telle qu’elle existait à la même époque. $ 4. Un petit nombre de mollusques de la mer Rouge, Petricola Lypica, Mytilus Pharaonis, Capsa violascens ont, dans la mer des Antilles, des identiques ou des formes tellement voisines, qu'on doit avoir recours à toute son attention pour les distinguer. Sans la différence d'habitat, on ne les séparerait pas plus qu'on n’a séparé le Lucina tigerina, des Antilles, du Lucina tigerina, de la mer des Indes. Gould avait déjà remarqué, de chaque côté du Mexique, un nombre très-restreint, il est vrai, de mol- lusques aussi voisins que possible et formant des espèces géographiques plutôt que des espèces zoologiques (1). Or ces espèces, analogues ou représentatives dans les deux grands océans, vivent dans lesmers très-chaudes et ne se propagent pas, d’une mer à l’autre, en suivant les côtes froides ou tempérées. Elles semblent, par conséquent, indiquer une communication ancienne des deux mers, des ancêtres communs, et la constitution de deux races plus ou moins distinctes après la séparation définitive des mers qu’elles habitent. Comment expliquer autrement l’exis- tence simultanée de formes identiques perdues au milieu de populations conchyliologiques presque absolument dis- tinctes ? On remarquera, enfin, que les golfes de Suez et de (4) Tels sont les Trochus picoides et Trochus pica, Lutraria ventricosa et Lutraria carinata, Strigilla fucata et Strigilla carnaria (Descriptions of shells from the gulf of California and the Pacific coasts of Mexico and California). — 176 — l’'Akabah, séparés par la presqu'île du Sinaï, n’ont pas tout à fait la même faune conchyliologique. Les espèces abondantes sur les deux plages ne sont pas les mêmes. Nous ne pouvons pas donner actuellement l'explication de cette anomalie, qui est peut-être produite par la nature, la profondeur des fonds et l’inégal développement des Po- lypiers. Il est, toutefois, singulier de voir à peu de dis- tance, dans la même mer, sous la même latitude, se pro- duire une tendance à la localisation des espèces. $ 5. Description des espèces nouvelles. MUREX ERYTHRÆUS, Fischer. Testa trigona, crassa, solida, trifariam varicosa; spira turrita; anfractus 8 convexi, primi 2 lœves, sequentes 2 transversim costati,reliqui inter varices unituberculati (tuberculo rotundato, non frondoso), minute et transversim striati, costis eminentioribus, transversis, remotis cingu- lati; anfractus ullimus dilatatus, obsolete carinatus ; sulura simplex; varices breves, crassæ, vix lacerate ; cauda longa, lata, compressa,non clausa, oblique desinens, non curvata, intus alba; peristoma denticulatum, cras- sum, margine columellari crasso, exserto, albo vel roseo; apertura ovata, fauce roseo-violacea;. color eætus sor- dide albus, zonis obscure fulvescentibus interruptus, frondibus albis. — Longit. 115 mill. Coquille trigone, épaisse, solide, pourvue de trois va- rices sur chaque tour de spire; huit tours de spire con- vexes-arrondis, les deux premiers lisses, les deux suivants ornés de côtes transverses, les autres munis, entre les va- rices, d’un seul tubercule assez gros, simple, non ra- meux; test strié assez finement en travers et portant des côtes transversales plus fortes et espacées; dernier tour — 177 — dilaté, à carène à peine visible; suture simple; varices épaisses, à peine déchiquetées, assez courtes ; queue longue, large, comprimée, non close, se terminant obli- quement, non arquée, blanche à l'intérieur; ouverture ovale; bord columellaire épais, large, détaché, teinté de blanc ou de rose; péristome denticulé; intérieur du der- nier tour d’un rose violacé; couleur extérieure d’un blanc sale, interrompu par des zones d’un fauve obscur; va- rices blanchâtres. — Longueur moyenne, 115 milli- mètres. ” Observations.— Cette espèce appartient au groupe des Murex ramosus, Linné (inflatus, Lamarck), calcitrapa, La- marck, et anguliferus, Lamarck. Le Murex ramosus (Reeve, pl. 1, fig. 5) est beaucoup plus renflé et globuleux ; ses varices sont très-laciniées et recourbées; la bouche est plus large, la spire plus courte, le canal plus long; les tubercules compris entre les varices sont plus allongés, la coloration de la columelle est plus vive, etc. Le Murex calcitrapa, Lamarck (Martini et Chemnitz, pl. 105, fig. 982 ; Kiéner, pl. 19, fig. 1), est plus grêle, proportionnellement plus allongé, plus vivement coloré ; les rameaux des varices sont très-développés, surtout ceux du dernier tour, qui sont canaliculés et chargés de rami- fications secondaires. Le tubercule intermédiaire aux va- rices est moins prononcé. Le Murex calcitrapa de Reeve (pl. 5, fig. 15), provenant de la mer Rouge, est plus allongé, moins triquètre; les ramifications des varices sont plus longues et plus laciniées. Le Murex anguliferus, Lamarck (Reeve, pl. 11, fig. 45, a, b) est encore plus trigone, plus épais, plus large, plus trapn; sa spire est comparativement courte; les ramifi- cations des varices sont à peine développées, le canal est 12 — 178 — plus large à sa base; l'ouverture est partout bordée de rouge ou de rose vif: les tubercules intermédiaires aux varices sont énormes. Néanmoins, toutes ces formes se relient les unes aux autres, ce qui rend difficile la distinction des espèces voi- sines. Elles proviennent toutes de la mer des Indes. Myrizus PHaraonis, Fischer. Testa elongato-trigona, apice acuta, parum tnflata, solidiuscula, olivacea, radtatim costulata, costis numero- sis, approæimatis, divergentibus, interstitiis transversim et minute striatis; margine dorsali viæ arcuato, ventrali subrecto, non incurvato, postico rolundato, cardinali oblique rectilineo, pagina interna valvarum violacea, marginibus minute crenulatis, cardine denticulato. — Diam. ant. post. 35, altit. 16, crass. 13 maill. Coquille trigone, allongée, à sommet aigu, peu renflée, assez solide, de couleur olivâtre, ornée de côtes rayon- nantes nombreuses, rapprochées, divergentes, à inter- stices striés finement en travers ; bord dorsal à peine arqué, subparallèle au bord ventral, qui est presque droit, non excavé ; bord postérieur arrondi; bord cardinal obli- quement rectiligne; intérieur des valves violacé; bords finement crénelés; charnière denticulée. — Diamètre an- téro-postérieur 55, hauteur 16, épaisseur 45 millimètres. Observations. Cette espèce appartient au groupe des Mytilus bidens, Linné; Domingensis, Lamarck ; hamatus, Say, etc. Le Mytilus hamatus, Say, est beaucoup plus large; ses crochets sont plus incurvés, son bord ventral est plus excavé, etc. Le Mytilus bidens, qui est probablement le Mytilus — 179 — exustus (pars) de Lamarck (1), le Mytilus Dominguensis, d'Orbigny (Mollusques de Cuba, p. 528, pl. 28, fig. 8-9) et le Mytilus exustus de Reeve (Conch. [con., pl. 4, fig. 10) a son bordventral plus excavé, son bord dorsal très-courbé ; les deux bords ne sont pas subparallèles ; les crochets sont plus renflés, le bord postérieur est plus large, etc. Le Mytilus Domingensis, Lamarck (Delessert, Recueil, pl. 15, fig. 11), n’est peut-être qu une forme rabougrie du M. bidens ; il est de très-petite taille, Ces trois espèces habitent les rivages du golfe du Mexique. PF Faune malacologique terrestre et fluviatile des îles Viti, d'après les envois de ME. le Dr Édouard Græfle , PAR ALBERT Moussox (2). Quatrième mémoire (suite). Genus CYCLOPHORUS, Montfort. Subgenus Osropes, Gould. 44. CYCLOPHORUS DIATRETUS, Gould. Expl. Exp. Moll., p. 105, fig. 124. — Pfeiffer, Pneum., l,p:35; Il est remarquable que cette espèce, qui fait pourtant (1) Lamarck a confondu deux espèces sous le nom de Mytilus exustus : l’une figurée par Chemnitz, pl. 84, fig. 754, et par d’Orbigny, Cuba, pl. 28, fig. 6-7, est le véritable Myulus exustus, Linné ; l’autre parait se rapporter au Mytilus bidens, Linné. (2) Voir Journ. de Conchyliologie, vol. XVIII, p. 109, 1870, — 180 — partie de celles que M. Gould à décrites, ne soit repré- sentée dans les envois de M. Græffe que par deux indivi- dus semblables entre eux, mais recucillis à l’état mort, et provenant de deux îles éloignées l’une de l’autre, Vanua- Valabo et Oneata. De plus, ces individus constiluent une variété bien distincte. Var. intercostata, Mousson.— Costis spiralibus minori- bus, inter majores interpositis, apertura minus lata, um- bilico majore, æœqualiter costulata. l La forme générale, peu convexe et largement ombili- quée, de cette variété correspond à celle du type; mais l'ouverture est plus arrondie que dans la figure, et le nombre des côtes décurrentes plus considérable, par suite de l’interposition d’une à deux côtes plus faibles entre Les quatre côtes principales de la forme typique. L’ombilic est limité par une angulation et, à l’intérieur, fortement costulé dans le sens spiral. Cette espèce doit évidemment faire partie du. même petit groupe qui renferme Îles C. tiara, C. plicatus et C. strigatus, Gould, et qui se dis- tingue par son épiderme fugace et par l'aspect osseux de son test. Genus DIPLOMMATINA, Benson. Subgenus Drancra, v. Martens. Nous comprenons dans le sous-genre proposé par M. de Martens toutes les espèces qui présentent une irrégularité plus ou moins forte dans la forme et l’enroulement du dernier tour. 45. DIPLOMMATINA POMATIÆFORMIS, Mousson (bANIE 6e 72). T. sinistrorsa, breviter rimala, inflato-turriculata, cos- tulato-striata, cinerea. Spira conico-acuminata ; summo — 181 — prominulo, oblusulo; sutura profunda. Anfr. 6 1/2 cylin- dracei ; primi læœvigati ; sequentes crebre striato-costulati; penultimus subinflatus ; ultimus. diminutus, late costula- tus, paulo ascendens, infra rotundatus. Apert. verticalis, subtangentialis, circularis, pallide flavida. Perist. re- flexiusculum, duplicatum, incrassatum, fere integrum ; marginibus approæimatis, lamina brevi crassa, non eæpansa junctis. — Long. 5,2, diam. 2,5 mill. — Rat. anfr. 5:14. — Rat. apert. A :1. Hab. Vaini-Loba, dans la partie méridionale de Viti- Levu. C’est la plus grande espèce de Viti-Levu; elle paraît rare. Le test, ventru au milieu, s’effile vers le sommet, qui à l’aspect d’un petit bouton obtus. L’avant-dernier tour, comme dans tout ce groupe, est le plus gros; le dernier se rétrécit par un mode d’enroulement plus serré, qui amène l'ouverture presque en un plan tangent à la surface des tours. Les tours cylindriques de celte espèce, ses fines costulations et sa coloration cendrée et comme poudrée rappellent beaucoup les Pomatias européens. Les stries costulées se dilatent et s’effacent sur les deux derniers tours. L'ouverture, d'une couleur j :unâtre à l'in- térieur, s'élève un peu sur l'avant-dernier tour; elle est ronde, peu évasée et bordée d'un péristome épaissi et un peu réfléchi qui s'appuie, par une lame calleuse, sur l'avant-dernier tour. 46. DIPLOMMATINA SUBREGULARIS, ‘'ousson (pl. VII, fig. 5). T. sinistrorsa, rimatu, breviter conico-turrita, stria- tula, remote sed acute costulata, flavide crnea. Spira subregularis; summo obtusulo, non prominerte; sutura profunda. Anfr.T,convext ; superi regulares; penultimus — 182 — major, subinflatus ; ultimus gracilior, celeriter ascendens. Apert. subverticalis (5° cum aæi), medium anfr. penultimi superans, tangentialis, quadrato-circularis, supra patula. Perist. subexpansum , crassiusculum , subduplicatum ; marginibus angulatim convergentibus , lamina callosa, adnata, subexpansu junctis; antrorsum undulatis, ad bu- sin paulo productis. — Long. 3,1, diam. 1,4 mall. — Rat. anfr. 6:1.—Rat. apert. 5:4. Hab. Nagara, petite île située près de la côte sud de Viti-Levu. Cette espèce est plus régulière que les autres, mais” laisse toujours reconnaître la tendance à se renfler à l'avant -dernier tour et à s'atténuer et s’effiler au dernier, tendance qui caractérise toutes les espèces de Viti-Levu. Elle se distingue de la précédente par ses faibles dimen- sions, sa forme plus turriculée, ses tours moins cylin- driques, et la présence d’un petit nombre de costulations aiguës, au lieu de fines stries costulées. Elle n’a été trouvée qu’en petit nombre et sur un seul point. 47. DIPLOMMATINA (GODEFFROYANA, Mousson (pl. VILL, fig. 4). T. sinistrorsa, leviter rimala, ovata, medio 1nflata, lamellis acutis, lenuibus, sæpe geminutis ornalta, corneo- albescens. Spira conica, subregularis; nucleolo granuli- formi; sutura profunda. Anfr. 6 rotundati; primi lævi- gati, sequentes subinflati, inæqualiter lamellosi ; penulti- mus in ventre subcontractus, ad latera tumidulus; ultimus attenuatus, rotundatus, ad rimam appressus, ad medium anfr. penultimi ascendens. Apert. subverticalis (5° cum aæi), intus circularis, subangusta, exlus irregu- lariter subpatulu, tangentialis. Perist. acutum, breviter eæpansum, eælus duplicaltum ; marginibus anqgulalim — 183 — approæimatis, lamina callosa breviter appressa vel sub- soluta junctis; basali arcuatim subproducto.— Long. 3,7, diam. 1,7 mill. — Rat. anfr. 5 : 1.— Rat. apert.\ : 1. Hab. Cette espèce, qui paraît abondante, se rencontre, sous sa forme typique, à Nagara, au sud de Viti-Levu, et dans l’île d'Ovalau. Elle est plus courte, plus ventrue que les précédentes, et devient plus irrégulière, par suite d’un amoindrisse- ment et d’un contournement plus fort du dernier tour. Les tours, presque cylindriques, sont élégamment ornés de costulations minces et aiguës, qui, dans les exemplaires de la seconde localité, se réunissent souvent par deux ou par trois, du moins dans les tours supérieurs : dans les individus provenant de la première localité, leur distance est plus éga'e. L’avant-dernier tour, que l'ouverture en- vahit jusqu’à la moitié de sa hauteur, se contracte vers le côté ventral et présente, au-dessus et en dehors du bord axial de l'ouverture, un renflement tantôt à peine accusé, tantôt assez prononcé, qui toutefois n'interrompt pas la continuité de la surface. Le dernier tour se contourne et se relève promptement en s'amoindrissant, c! amène l'ou- verlure dans le plan tangent aux tours. 1. Var. latecostatu, Mousson.— Paulo grac:lior, costulis remotis; anfr. ultimo minus irregulari. Hab. Viti-Levu. Ces différences me paraissent trop faibles jour justifier une séparation, quoiqu'elles se maintiennen: constantes dans la même localité. 2. Var. fracta, Mousson.— Regulariter et fortiter plicato- costulata, anfractu penultimo in ventre ad dextram ruga acula, variciformi munilo. — 184 — Hab. Également de Viti-Levu. La forme de cette variété est celle du type. Cependant les costulations sont régulières et plus serrées. La partie contractée de l’avant-dernier tour est munie, à droite, d’une varice transverse, abrupte en arrière, et non en avant. C’est évidemment l'indice d'un arrêt dans la crois- sance, qui développa un péristone réfléchi, que l’accrois- sement subséquent laissa subsister. On peut observer, en général, que ce groupe de Di- plommatina, qui joue un grand rôle dans la faune mala- cologique des îles Viti, présente un caractère d’irrégula- rité et de variabilité qui rend la distinction des espèces fort difficile. Chaque localité semble développer des diffé- rences sous le rapport tantôt de l'élévation de la spire, tantôt du nombre des stries lamelieuses, tantôt de l’irré- gularité, plus ou moins grande, des äGerniers tours. Les deux variétés que je viens de mentionner ne me semblent pas pouvoir être séparées spécifiquement de la Godef- froyana. 48. DIPLOMMATINA ASCENDENS, Mousson (pl. VIIL, fig. 5). T. sinistrorsa, longe rimata, acute ovata, lamelloso- costulata, carneo-albescens. Spira convexo-conica; summo obtusulo, graniformi; sutura subprofunda. Anfr. 5 1/2, celeriter accrescentes, convexi ; nucleolares lœvigati ; sequentes ventrosi, lamelliferi ; penullimus in ventre retractus et compressus, tenuiter costulatus, lateraliter ruga transversa prœæditus; ultimus attenuatus, lente et valde usque ad suturam anfr. tertii fere ascendens, ad rimam paulo impressus. Apert. tangentialis, sursum versa (100 cum aæxi), transverse perobliqua, subpatula, intus et extus obluse quadrata. Perist. subexpansum, antice du- — 185 — plicatim incrassatum; marginibus convergentibus, lamina sinistrorsa junctis; columelluri et externo supra antror- sum productis, infra sinuatis. Columella obtuse nodulata, interdum lamina producta cireumdata. — Long. 3,8, diam. 2,2 mill. — Rat. anfr. 5 : À. — Rat. apert. 5 : 4. Hab. Ile de Viti-Levu. Je n’ai vu que deux exemplaires de cette espèce, qui, quoique voisine de la précédente, offre plusieurs particu-, larités. La spire est pointue, à base renflée; l'avant-der- nier tour, à l'endroit où l’ouveriure l’envabhit aux 2/5 de sa hauteur, est comme comprimé et enfoncé, et cet en- droit se trouve flanqué d'un renflement transverse arrondi, L'ouverture, s’élevant jusqu'aux 2/5 de l'avant-dernier tour, est un peu tournée vers le haut; son grand diamètre s'incline obliquement vers l'extérieur. Le contour est, à l’intérieur comme à l'extérieur, obtusément quadran- gulaire. Les bords avancent beaucoup, présentant, de chaque côté, d'abord une expansion, puis un sinus. La columelle porte une faible nodulation, accusée à lexté- rieur par une faible dépression : dans l'un des échantil- lon, elle se relève en forme de lame obtuse, qui senroule autour de la columelle, et rappelle le sous-genre Mous- sonia de Semper. 49. DIPLOMMATINA TUBEROSA, Mousson. T. sinistrorsa, leviter rimala, tenuiuscula, ovato-elon- gata, costulis lamellosis, raris, sæpe detrilis,ornata, pal- hide cornea. Spira ovato-elongata; summo parvulo, gra- niformi ; sutura profunda. Anfr. 6. subcylindracei ; primi lœævigati; sequentes remole costulati; penultimus in ventre retractus el compressus, lateraliter abrupte ruga inflata, luberosa insigniter præditus ; ullimus brevis, atlenuutus, vix subascendens. Aperl. verticalis, intus — 186 — subcircularis, extus irregulariter subpatula. Perist. re- fleæiusculum, multiplexæ, intus labiatim subangustatum ; marginibus convergentibus, lamina tenui non ascendente junctis, utrinque ad insertionem products, deinde sinua- lim retractis. — Long. 3,3, diam. 1,9 mill. — Rat. anfr. 5 : 1. — Rat. apert. A :1. Hab. Vaini-Loba, côte sud de Viti-Levu. Cette espèce, munie, à l’état jeune, de costulations minces et espacées, les perd ordinairement avec l’âge et parait alors comme usée. L'ouverture se retire vers le côté basal de l'avant-dernier tour, et s’y applique par une lame mince et adhérente. L'avant-dernier tour, du côté ventral, est singulièrement réduit, mais flanqué à droite, là où commence le dernier tour, d’un renflement considé- rable, un peu oblique, qui rend la coquille comme bos- sue. Ce caractère, dans les autres espèces, n’est pas déve- loppé au même degré. Les deux bords de l'ouverture, immédiatement après leur insertion, avancent fortement, puis se retirent en courbe sinuense, pour s'avancer de nouveau à la base. 50. DiPLOMMATINA MARTENSI, H. Adams. Diplommatina (Diancta) Martensi, H. Adams, in Proc. zool. Soc., 1866, p. 446, pl. 38, fig. 11. Diplommatina paradoxa, Crosse, Journ. Conchyl., 1867, p. 449. Diplommatina macrostoma, var. distorta, Mousson, ms. Hab. Viti-Levu. Var. macrostoma, Mousson.— Minor, minus ventricosa, peristomate breviter soluto. — Long. 2,6, diam. maj. 1,7 müill.— Rat. anfr. 4 : 1.— Rat. apert. A 24. — 187 — Hab. Ovalau (4)3 Vaini-Loba et quelques autres points de Viti-Levu. Cette variété se distingue du type par sa taille plus petite, sa forme générale moins ventrue et son péristome brièvement détaché. 51. DipLoMmaTINA QuaDRATA, Mousson (pl. VITE, fig. 1). T. sinistrorsa, oblique lineatim rimata, ovata, confer- lim costulato-striata, pallide fluvula. Spira convexo- conica; summo minulo, obtusulo; sutura vixæ profunda. Anfr. 5, celeriter accrescentes, conveæi ; primi lævigati ; sequentes striati; lerlius subinflatus ; penultimus in dorso inflatus, in ventre retractus; ullimus fortiter ascendens, altenuatus, infra utrinque compressiusculus, cervice sub- angulata. Apert. verticalis, langentialis, intus anguste elliptica, extus magna, subpatula, oblique et obtuse quu- drata. Perist. expansum, vix incrassalum; marginibus lamina breviter soluta junctis, lateralibus super medium anfractus penultimi insertis, hic expansiusculis, antror- sum irregulariter undulatis.— Long. k,6, diam. 2,9 mill. —Rat. apert. 1 :1. Hab. Viti-Levu. Je n'ai vu qu'un seul individu de cette espèce, la plus volumineuse de toutes. Elle est, pour la forme, voisine de la précédente, mais plus distinctement strio-costulée. L'ouverture, assez grande et évasée, ne s'élève qu’à la moitié de la hauteur de l'avant-dernier tour, et se détache moins sensiblement. Vers la base, le dernier tour est un (1) M. John Brazier indique, comme habitat pour cette espèce, l'île d’Avolau (archipel Viti). C’est sans doute le même nom d'ile, orthographié différemment. [Voir Journ. de Conchyliologie, vol. XVIII, p. 84 (1870).] HrG — 188 — peu comprimé sur les côtés, ce qui forme à l'extérieur un semblant de crête obtuse, et à l’intérieur une faible rigole. Subgenus MoussoniA, Semper. 52. DiPLOMMATINA FUSCULA, Mousson (pl. VII, fig. 9). T. dextrorsa, subrimata, breviter turrita, slriatula, sublævigata, fusculo-cornea. Spira convexe conico-turrita; summo obtusulo; sutura profunda. Anfr. T, arcte spirati, teretes, medio subangulati ; duo penultimi œquales, mazximi; ultimus paulo attenuatus, rotundatus, lente ad . medium anfr. penultimi ascendens. Apertura subverticalis (10° cum axi),intus profunde circularis, columella lamina obtusa; torta abscissa, extus obtuse quadrata. Perist. prœcipue ad dextram expansum, incrassatum, antice acutum ; marginibus lamina crassa, adnata junctis ; co- lumellari recto, appresso.— Long. 2,0, diam. 0,7 mill. Hab. Oneata, petit groupe séparé des îles Viti. Cette espèce se distingue du type générique d'Upolu par ses dimensions, et surtout par sa largeur plus forte, de sorte que les tours sont un peu comprimés dans le sens vertical et presque anguleux ; par son absence de stries costulées, même à l’état jeune, ce qui fait paraître la sur- face presque lisse; par son ouverture plus évasée à droite, et entourée d’un bord épais, qui se continue sur l’avant- dernier tour. La lame qui termine la columelle est peu saillante, mais bien visible. Var. Vitiana, Mousson. — Paulo minor (long. 1,8, diam. 0,6 mall.) pallide cornea ; anfractibus angulatis, tertio maximo, quarto subirregulari, in ventre depresso ; apertura irregulari, marginibus dextro et columellari antice sinualim retractis, basali producto. — 189 — Hab. Viti-Levu et Ovalau. Les différences de cette forme et de la précédente n'étant que graduelles, je ne crois pas devoir l’en séparer spécifiquement. Elle est un peu plus petite et plus pâle de couleur : ses tours sont plus anguleux, plus sensiblement striés ; l'ouverture, à droite, se dilate plus fortement en courbe circulaire; le péristome fortement épaissi forme, en avant, une ligne aiguë, mais sinueuse ; il se prolonge en lame calleuse, mais non détachée, sur l’avant-dernier tour, qui est comme pressé, dans la direction du côté ven- tral au côté dorsal de la coquille. Genus REALIA, Gray. Subgenus OmpHALoTroris, Pfeiffer. 55. REALIA INGENS, Mousson. T. rimata, acute ovata , leviter et æqualiter costulata. Spira conico-acuta; summo attenuate prominulo ; sulura incisa. Anfr.T ; primi rotundati, lœvigali ; sequentes celeriter accrescentes, plani, costulahi; ultimus lente subascendens, ovato-rotundatus, ad basin attenuatus, filo producto, rimam arcle limitante munitus.Apert. in plano paulo sursum verso sila, 1/3 altit. æquans, oblique amygda- lœæformis. Perist. rectum, obtusum; marginibus remotis, lamina crassa junctis; dextro ad insertionem acutam in- crassato, demum late incurvato, basali cum columellari brevi, verticali, obtuso, angulatim juncto. — Long. 4,2, diam. 6,5 mill.—Rat. anfr. T : 2.— Rat. apert. 10 : 7. Hab. Oneata. Cette espèce, recueillie uniquement à l’état mort, peut- être même subfossile, et en petit nombre d'échantillons, est remarquable par sa grandeur et par sa forme aiguë- ovoide. Le sommet s’atténue en forme de petit bouton. — 190 — Les tours, presque plans et séparés par une suture nette- ment incisée, sont couverts de costulations égales, qui forment un faible bourrelet le long de la suture. La carène filiforme basale borde un espace ombilical très-étroit, qui présente l'aspect d’un canal. L'ouverture a la forme d'une amande oblique, plus aiguë en haut qu’en bas; le bord droit est largement recourbé et s’épaissit à son angle d'insertion; le bord gauche forme avec la base un angle obtus et se continue en lame calleuse sur la base del’avant- dernier tour. 54. REALIA COSTULATA, Mousson (pl. VIT, fig. 10). T. late rimato-perforata, ovata, tenuiuscula, eleganter striato-costulata, albescens. Spira obtuse conica ; summo parvulo, non prominulo ; sutura incisa , marginata. Anfr. 6 1/2, nucleolares rotunduti et lœvigati; sequentes conveæiusculi, costulati; ultimus non ascendens, ovato- rotundatus, ad basin subtumidulus, filo elevato præditus. Apertura verticulis, 3/8 altit. æquans, oblique et late amygdalæformis. Perist. breviter expansum et reflexum, obtusum; marginibus remotis, lamina vix crussiuscula junctis; dextro late arcuato; basali et columellari arcua- tim junctis, paulo refleæis, obtusis. — Long. 5,5, diam. 3,0 müill. — Rat. anfr.3 :1.— Rat. apert.6 : 5. Hab. Ile Vanua-Valabo. Cette charmante espèce se rapproche, par ses costula- tions régulières et sa forme générale, de la précédente; mais ses dimensions sont trois fois moindres. Sa spire n’est pas acuminée, mais simplement pointue ; ses tours sont plano-convexes, séparés par une suture largement incisée et bordée en bas par un faible bourrelet, où se terminent les costulations, en se recourbant un peu. La crête fili- forme de la base, qui est un peu renflée, borde un espace — 191 — bien plus large que dans l’autre espèce, et au centre du- quel se trouve une vraie perforation. Cette espèce ne peut être confondue ni avec l'O. navigatorum, ni avec l'O. pli- cosa de M. Pfeiffer (Mon. Pneum., p. 511. — Suppl., I, p. 165). 55. REALIA CIRCUMLINEATA, Mousson (pl. VIT, fig. 11). T. rimato-per/orata, turbinato-conica, tenuis, lineis elevatis, obscure undulatis circumdata, rufo-cornea. Spira regulariter subacute conica; summo acutulo, minuto ; sutura subprofunda. Anfr. 6, regulariter accrescentes ; primi rotundati, politi; cœteri spiraliter arcte lirati, conveæi, medio subangulosi; ullimus non ascendens, liris præcipuis k, œæqualiter remotis, minoribus interpositis, cingulatus, quarum 2 supra, 2 infra lineam periphericam, ultimo filiformi rimam circumdante. Apert. subverticalis (5° cum axi) oblique et angulatim circularis. Perist. tenue, rectum,oblusulum ; marginibus subconvergentibus, lamina tenui junctis; dextro et basali circularibus, columelluri tenuiter incrassato et ad rimam refleæiusculo.—Long.5,9, diam. 3,8 mill. — Rat. anfr. 3 : 1.— Rat. apert. A : 1. Hab. Iles de Viti-Levu et Vanua-Valabo. Cette espèce, qui s’est retrouvée identiquement la même dans les deux iles, se distingue de la plupart de ses con- génères par sa forme conico-turbinée, ses tours convexes et ses lignes décurrentes : cinq de ces lignes sont plus fortes que les autres, et rendent les tours un peu angu- leux ; la troisième marque la ligne périphérique, la cin- quième, plus filiforme, la carène basale qui entoure la fente ombilicale. Ces caractères rapprochent sensiblement l'espèce de l'O. acutelirata, Pfeiffer, des Nouvelles-Hé- brides (Mon.Pneumon. Suppl. I, p. 166), qui paraît être, toutefois, à en juger, du moins, d’après la diagnose, de di- — 192 — mension plus forte (10 mill. sur 6,5), plus renflée à la base et garnie de lignes plus aiguës. Peut-être en est-elle une variété extrème ? L'O. Annatonensis, Pfeiffer (Mon. Pneumon. Suppl. I, p. 166), qui est plus globuleuse, ap- partient encore au même groupe. 56. REALIA SuBsoLuTA, Mousson (pl. VIE, fig. 142). T. perforuta, obtuse turrita, striatula, denudata, pal- lide cornea. Spira conveæiusculo-conica ; summo obtusulo, parvulo; sutura foriiter incisa. Anfr. T 1/2 lente accres- centes, ad suluram magis, medio minus convexi ; ultimus non ascendens, semisolutus, infra carina filiformi, basin æque dividente, prœditus. Apertura verticalis, 1/5 altit. subæquans, oblique ovata, obtuse biangulatu. Perist. rec- tum, integrum; marginibus lamina tenui, soluta junctis; dextro circulariter arcuato, subpatulo; basali et columel- lari refleæiusculis. — Long. 10, diam. k mill. — Rat. anfr. 5: 1.— Rat. apert. A: 1. Hab. Oneata. Cette espèce est très-voisine de l'O. terebralis, Gould (Expl. Sh., p. 106, fig. 120), des iles de la Société. La forme, cependant, est moins conique, plus cylindrique ; l'ouverture est moins circulaire, un peu anguleuse à la jonction des bords columellaire et basal ; les tours sont plus séparés, plus convexes vers la suture ; le: dernier, surtout, est distinctement détaché; la carène fili- forme s'éloigne de la perforation et divise la base en deux aires presque de même largeur. Le test, qui est toujours dépourvu d'épiderme, prend, chez les individus frais, un aspect diaphane, et sa coloration est d’un ton corné clair. 57. REALIA ROSEA, Gould. Gould, Cyel. roseum, 1847, Proc. Bost. Soc. Nat. Hist., — 193 — IT, March, p. 205. — Expl. Exp. Moll., p. 105, fig. 121. J'avais d’abord cru cette espèce nouvelle et l'avais nom- mée Omph. bithyniæformis, mais je me suis convaincu depuis que c'est la vraie O. rosea de Gould, un peu plus allongée seulement que ne l'indique la figure citée. Hab. île de Vanua-Valabo. 58. REALIA ZEBRIOLATA, Mousson. Not 4, p.181. Hab. Cette espèce, qui est fréquente dans les îles iso- lées, paraît étrangère à la grande île Viti-Levu. Kanathia est la seule île du groupe Vitien, d’où M. Græffe l’ait en- voyée. é 59. REALIA LONGULA, Mousson. T. rimato-perforata, turrito-conica, tenuiuscula, stria- tula, subdiaphana, pallide cornea vel rosea. Spira regula- ris, acule Conica; sSummo minulo, obtusiusculo ; sulura subimpressa. Anfr.T subconvexæi, ullimus supra minus, infra magis rotundatus, obscure subangulatus, ad rimam filocarinatus. Apertura subverticalis (8° cum aæi), acute ovulis.Perist.eæpansiusculum, acutum, intus sublabiatum; marginibus lamina callosa junctis; dextro et basali ar- cuatis; columellari crassiusculo et refleæiusculo, ad cari- nam supra inserto. — Long. 6,7, diam. 3 mill, — Rat. anfr. 3 : 1.— Rat. apert. 5 : 4. Hab. Ile Ticombia. La forme subturriculée de cette espèce, le nombre plus considérable de ses tours, leur convexité plus grande et la dimension relativement moindre du dernier, la distinguent de l'O. zebriolata, dont elle est voisine. D'autre part, cette dernière espèce est plus mince et plus conique que la sub- soluta; elle n’a pas les tours aussi séparés (surtout le der- , 13 — 194 — nier qui n’est pas détaché), et elle présente, à la base, une aire ombilicale bien plus restreinte. 60. REALIA Moussoni, Pease. Not. 1, p. 198. R. ovata, Mousson, — Pease, J. de Conch., 1869, p. 147. Hab. Recueillie abondamment sur la terre, dans les îles Viti-Levu, Ticombia et Vanua-Valabo, à Lomma- Lomma. Les tours renflés de cette espèce, sa ténuité, sa carène peu développée et rapprochée de la perforation, et enfin sa coloration, tendant à développer deux faibles bandes, la caractérisent aisément. 61. REALIA PARVA, Mousson. Noble p2199) Hab. Intérieur de Viti-Levu; Lomma-Lomma, dans l'ile de Vanua-Valabo. 62. REALIA BIFILARIS, Mousson. Not. 1, p. 185. Hab. Ile de Kanathia. Elle ne diffère pas sensiblement du type des îles Samoa. Var. angusta, Mousson.— Rima angustiori, carinis eva nescentibus. Cette forme, à carènes presque effacées, provient de l'intérieur de Viti-Levu, où elle parait fort rare. Sa pré- sence confirme la grande dispersion de cette espèce. Genus HYDROCENA, Pfeiffer. 63. HYDROCENA BREVISSIMA, Mousson. T, minula, semiperforata, late conico-ovatu, tenuis, — 195 — pellucida, nitida, pallide rufo-cornea. Spira late conica $ summo parvo; sulura simplice, profunda. Anfr. 3 1/2, celeriter accrescentes, convexi; ultimus non ascendens, subinflatus, subtus bene rotundatus, ad regionem umbili- carem impressus. Apertura parvula, subverticalis, late semiovalis. Perist. rectum, obtusulum; marginibus lamina tenuissima, adnata junctis ; dextro et basali circulariter curvatis; columellari reflexiusculo, appresso.—Long.1,2, diam. 0,9 mall.—Rat. anfr. 5: 2.— Rat. apert. k:3,. Hab. Lomma-Lomma, île de Vanua-Valabo. Cette espèce, que je range provisoirement dans les Hy- drocènes, faute de mieux, est la seule forme analogue trouvée dans l'archipel de Viti. Elle se distingue de l’H, parvula, du groupe de Samoa, par sa petitesse, son petit nombre de tours, sa forme plus globuleuse, sa base un peu enfoncée, son ouverture plus petite, etc. Il n’est pas possible de les confondre ensemble. Genus TRUNCATELLA, Risso. 64. TRUNCATELLA VIiTIANA, Gould. Expl. Exp. Moll., p. 109, fig. 126. — Not. 1, p. 105. Hab. Vanua-Valabo. C'est tout à fait la forme typique, telle que la décrit M. Gould. 65. TRUNCATELLA ARCTECOSTATA, Mousson. Journ. de Conch., 1869, p. 68, pl. v, fig. 4. Hab. Ile de Viti-Levu. La forme tout à fait cylindrique de cette petite espèce, qui se distingue par sa délicatesse et par la ténuité de ses costulations serrées, démontre qu’elle est réellement — 196 — adulte cet bien distincte des autres espèces de la même île. 66. TRUNCATELLA ARCASIANA, Crosse (pl. VIT, fig. 13). Journ. de Conchyl., 1868, p. 177. Hab. Vuni-Vatu, au centre de Viti-Levu. J'avais, avant de connaitre la description de M. Crosse, nommé celte jolie espèce T. alternans, nom sous lequel elle peut se trouver dans quelques collections. Elle se dis tingue par son aspect d'un blanc crayeux, sa forme élan- cée, son ouverture bien détachée, enfin par ses costula- tions très-fortes. Dans les tours supérieurs, des côtes entières alternent régulièrement avec d’autres plus faibles qui ne s'étendent qu'aux deux tiers des tours : sur Île dernier, on en voit deux ou trois interposées, tandis que les côtes entières forment, à l'instar des Scalaria, de minces crêtes, qui s’enfoncent dans la région ombilicale. 67. TRUNCATELLA TURRICULA, Mousson. T. rimato-canaliculala , conico-turrita, solidiuscula, striatula, lametllose costulata, intervallis duplo majoribus, griseo-albida. Spira truncata; sulura impressa. Anfr. persistentes 5, subconvexi, supra et infra obtusissime an- gulati, regulariter costulati (18-20 in ultimo anfractu) ; ultimus infra angulosus, ad basin planiusculus, costis la- mellosis exlus angulosis, in rimam recte convergentibus ornatus. Apert.verticalis, obtuse biangulato-ovata. Perist. solutum, simpleæ, intus labiatim subincrassatum ; mar- gine dextro expanso, reflexiusculo, late arcuato; parie- tali late soluto, reflexiusculo. — Long. 9, diam. 2,6 mul. — Rat. anfr. (persist.) 5 : 1.— Rat. apert. 5 : 4. Hab. Ile Mango. — 197 — Cette espèce est dépourvue de crête basale et de dupli- cation marginale, et elle se rapproche, sous ce rapport, de la précédente. Mais elle en diffère essentiellement par des tours assez convexes, subbianguleux et des costulations toutes égales et aiguës, au lieu d’être émoussées : sur le dernier tour, elles sont même lamelleuses. Elles convergent à la base, qui est plane et non concave, sans se recourber. L'ouverture forme un ovale moins comprimé en haut et moins aurilorme. Toute la coquille est plutôt turriculée que cylindrique. 68. TRUNCATELLA FUNICULUS, Mousson. T. canaliculalo-rimata, acute conico-turrita, truncata, costulis acutis, intervallis ter majoribus, armata, carneo- albida. Spira laxe spirata, sutura subprofunda. Anfr. persistentes 6, lente accrescentes, satis conveæi; ultimus ad suturam et basin convexior, costulis 12-14 ad basin undulatim convergentibus præditus. Apert. verticalis, subcircularis, supra obtuse angulata. Perist. integrum, oblusum, omnino refleæiusculum; margine dextro semi- circulari, subpatulo ; parietali filari, b'ne soluto. — Long. 8, diam. 2 mill. — Rat. anfr. (pers.) 6 : 1. — Rat. apert. 6 : 5. Hab. Intérieur de Viti-Levu. Cette espèce, ainsi que les deux précédentes, fait partie d’une section comprenant des formes qui sans toutefois paraître y être aussi abondante. Elle habite l'embouchure des cours d'eau et ne remonte que peu vers l’intérieur. Les échantillons de Viti-Levu sont, par contre, un peu plus globuleux. D'ailleurs, ils partagent le mode de striation et la coloration de la forme typique, et ils dif- fèrent essentiellement des espèces voisines, les N. angu- losa, Recluz, et N. retusa, Morelet. 100. NeriTINA PriTcHARDI, Dohrn. Var. Viliana, Mousson. — Paulo expansa , obscurior, sœæpe iner ms. Hab. Kanathia, Ovalau et Viti-Levu. Quoique voisine de la précédente et habitant les mèmes iles, cette espèce reste bien distincte. Les .épines, lors- qu’elles persistent, sont toujours courtes et tournées en arrière ; les rides transverses deviennent très-irrégulières et se relèvent, à l'endroit des taches jaunâtres, en plaques triangulaires, que contournent les sillons et que traversent les stries d'accroissement. Je ne puis découvrir d’autres différences d’avec le type, qui fait partie de la faune calé- donienne, qu’une forme généralement un peu plus élargie et une coloration plus foncée. Subgenus CLyProLum, Recluz. 101. NERITINA CORNUTA, Reeve, Conch. Icon. fig. 65. Var. pacifica, Mousson.—Carina sulurali minus erecta, sed acuta, olivacea, lineolis nigris transversis, confertis, maculis triançgularibus elongatis, interruptis, eleganter picla. Hab. Archipel Viti. Je n'ai vu qu'un seul échantillon de cette espèce, qui — 220 — se distingue de la N. canalis, Sowerby, par sa crête sutu- rale plus forte et plus détachée, n’envahissant pas autant l’espace du sommet, et par un dessin formé de fines li- néoles transverses noires, interrompues par des taches allongées triangulaires. La coquille, jeune encore, n’est pas aussi irrégulière que l'indique la figure de Reeve, mais elle se rapporte bien à un échantillon que j'ai reçu des Philippines comme N. cornuta. 102. NERITINA SUBCANALIS, Mousson. Not. 1, p. 205. — N. pulligera, Linné, var. N. canalis, Gould, Expl. Exp. Moll., p. 161. Hab. Ovalau et Viti-Levu. Cette espèce, qui peut-être n’est qu'une simple variété de la N. pulligera, Linné (Reeve, Conch. [con., fig. 9), parait être celle que M. Gould identifie avec la N. canalis, Sowerby. Elle se distingue cependant de l’une aussi bien que de l’autre. Elle diffère de la première, qui appartient à la faune des Philippines, par sa forme moins bombée, plus allongée, surtout dans les vieux individus, dont le grand diamètre atteint jusqu'à 58 millimètres; par son contour moins large à la base; par son bord supérieur plus sinueux; par sa surface relativement plus lisse, striée, mais non ridée; par sa coloration d’un noir intense et sans aucun dessin. La coloration de l'ouverture est, par contre, semblable, d’un {on orangé foncé à l'intérieur du bord libre, d'un noir passant au brun et au jaune sur le plan faiblement concave du labre. Le bord supérieur de l'ouverture forme, avec le labre, un canal, et se relève, à son insertion, comme une boucle de cheveux, cachant en- tièrement le sommet, qui reste entier ou n’est percé que d'un petit trou, et l’entourant d’un bord irrégulier ou lacéré. L'opercule est analogue, fort aplati; les deux cornes sont séparées par un espace peu relevé, et le bord labial dessine une ligne faiblement ondulée, — Les diffé- rences d'avec la N. canalis de Taiti sont plus marquées : l'ouverture de la N. subcanalis est plus large, le labre plus incliné et plus court; la callosité du labre, de couleur foncée et non jaune, ne se termine pas, à l'angle supé- rieur, par une ligne aussi nette, mais envahit plus ou moins la base du tour ; enfin le bord supérieur s'applique au test, près du sommet, et ne se détache jamais en une crête suturale régulière. 105. NERITINA FRONDOSA, Mousson. T. depresse globoso-oblonga, nigerrima, valide striata, lineis frondosis, irreqularibus spiraliter sculpta. Spira convexriuscula; Summo inconspicuo, involuto, vel perfo- rato; sutura usque ad anfr. ultimum punctiformis, tum oblique descendens, appressa, lacerata. Anfr. 3 1/2, cele- riler accrescentes ; ultimus magnus, regulariter convexus, ad suturam paulo concavus, ad basin prœcipue frondosus. Apertura subobliqua (30° cum aæi), transverse semiovalis, intus flavescens. Perist. rectum, acutum ; margine dextro antice subrecto, ad insertionem protracto, ad labrum vix canaliculato ; labro plano, minus declivi, ad marginem leviter sinuato, non distincte denticulato. — Operculum crassiusculum, process. cristula obtusa junctis ; extus striatum, nonnullis lineis spiralibus incisum.— Altit. 20, diam. AT mall. — Rat. apert. 1:11, — Rat. lab. ad. cav. apert. 1:14. Hab. Ile d'Ovalau : assez rare, Cette espèce, qui, par sa forme générale, rappelle la précédente, appartient, à tout égard, au sous-genre Cly- peolum. Ce qui la distingue de la N, subcanalis, c’est — 222 — principalement sa taille moindre, ne dépassant guère la moitié de celle de cette dernière; puis sa forme moins di- latée, se rapprochant en cela de la N. canalis ; son labre d'un ton jaunâtre clair et à bord un peu hépatique; sa suture, qui d'abord est linéaire, puis se sépare du sommet au dernier tour, en formant un bord lacéré ou crénelé; l'insertion de son bord droit, qui ne se prolonge pas assez loin pour embrasser le sommet, mais qui se joint régu- lièrement à la base, au-dessous de la ligne dorsale de l'avant-dernier tour; enfin la nature de son test, qui, outre sa striature transverse plus forte, présente des ran- gées interrompues de petites hachures, qui sont surtout visibles autour du sommet et sur le côté ventral, et moins vers le bord extérieur de l'ouverture. Ce carac- tère, qui paraît tenir à un mince enduit noir dont est couverte la coquille, ne se retrouve dans aucune espèce voisine, mais persiste chez tous les individus de N. fron- dosa que j'ai eus sous les yeux. 104. NERITINA CORNEA, Linné. Hab. Vanua-_Levu. Au sujet de cette espèce bien connue et très-répandue, un fait me parait curieux à noter, — si, du moins, les renseignements qui m'ont été transmis sont exacts, — c’est qu’on la rencontre jusque dans les arbres, à une assez grande hauteur au-dessus du niveau des eaux. 105. NERITINA SUBSINUATA, Sowerby. Hab. Vanua-Levu, dans les mêmes conditions insolites que la précédente. Encore la forme parfaitement typique de cette espèce, que certains auteurs considèrent comme une simple variété de la N. cornea. Elle est constamment — 223 — moins globuleuse et d’une couleur d'un vert grisâtre presque uniforme. 106. NERITINA OLIVACEA, Le Guillou. Var. Vitiana, Mousson. — Paulo globosior, obscurior, apertura, margine et labro albo-luteis. Hab. Vanua-Levu. Elle n’est pas typique comme les précédentes, mais elle se rapproche néanmoins beaucoup de l'espèce des Phi- lippines. La forme est un peu plus globuleuse, la couleur plus foncée, plutôt brunâtre : l’ouverture, à l’intérieur, tire sur le jaune. 107. NERITINA GARRETTI, Mousson. T. globosa, vix striatula, politissima, transversim arcte nigrolineata, squamulis triangularibus varie interrupta. Spira perobtusa; Summo vix prominente, detrilo; sutura lineari. Anfr. 3 1/2, celeriter accrescentes; primi vix convexiusculi; ullimus globosus, non descendens, supra declivis, non appressus, obscure angulatus, infra rotun- datus. Apert. non obliqua (25° cum aæi), alte semiovalis, intus griseo-alba. Perist. rectum, acutum ; margine dextro acute inserto, elliptice incurvato; labro arcte calloso, conveætiusculo, ad marginem dentibus 2 tuberculosis, in- fero majore, et 4-5 minoribus interpositis munito.—Oper- culum extus concaviusculum, striatum, intus politum, circum regionem nucleolarem excavatum, process. ap- proæimatis, obtusis armatum. — Long. 10, diam. 10 mill. — Rat. anfr. k : 3.— Rat. apert. 5 : 3. Hab, Vanua-Levu (Garrett). J'avais d’abord pris cette espèce pour une variété de grande taille de la N. Mortoniana, Recluz (Rev, Conch., n° 44), si répandue dans celle partie de l'Océanie. Le — 9224 — dessin, formé de fines linéoles noires, serrées et peu ondu- lées, qu’interrompent diversement des squamules trian- gulaires blanches, est du même genre. La forme, par contre, est constamment plus globuleuse et plus aplatie au sommet. Une angulation très-obtuse se montre vers le haut du dernier tour qui, jusqu’à la suture, forme un plan incliné, non déprimé. L'ouverture est relativement plus grande que dans l'autre espèce, et fort aiguë vers le haut, l'insertion du bord droit ne s’abaissant pas. Le labre est convexe, comme chez les espèces des Antilles, muni, en bas, d’un tubercule relativement grand et, blanchâtre, et, au tiers supérieur du bord, d’un second moins gros que l’autre. 108. NERITINA DELTOIDEA, Garrett ms. T. globoso-ovalis, rugis transversis , irrequlariter fleæuosis et granulutis ornata, unicolor, griseo-fusca. Spira conico-prominens; summo late detrilo; sutura ap- pressa, subcrenulata. Anfr. 3 1/2, celeriter accrescentes ; ullimus magnus, supra concave appressus, supra distincte, in medio et infra obscure angulosus, interdum spinis ra- ris, brevibus armutus. Apertura subverticalis (15° cum ax), semiovalis, intus subhepatica. Perist. rectum, acu- tum ; margine dextro de angulo supero elliptice curvato; labro perdeclivi, angusto, margine bituberculoso, dentibus 6 interpositis. — Altit. 11,5, diam.10,5 millim. — Rat. anfr. 3 :2.— Rat. apert. 5: 4. Hab. M. Garrett a recueilli cette espèce dans les îles Vite Elle pourrait, à première vue, être confondue avec la N. ruginosa, Recluz, mais elle en diffère, constamment, d’abord par ses dimensions plus de moitié moindres, même à l’état âgé; puis par sa surface couverte de rides ns LA régulières, sans taches ni nodulations, mais ondulées et formant souvent, par leur croisement, une espèce de gra- pulation ; enfin par son labre bien plus incliné, plus res- serré et coloré, ainsi que le bord droit, d’une teinte hé- patique. A l'extérieur, il y a une arête marquée au haut du dernier tour, portant quelquefois, mais pas toujours, deux ou trois épines courtes. Deux autres angulations, à peine sensibles, existent sur le milieu et sur la base du dernier tour. Genus NAVICELLA, Lamarck. 109. NavicELLA FREYCINETI, Recluz. Recluz, 1841, Rev. zool. Soc. Cuv., p. 5375. — Reeve, Conch. Icon. fig. 4. Var. Vitiensis, Mousson. — Magis ovata, summo atte- nuato, producto, subtus plane abscisso, intus satis cœru- lea; impressionibus ellipticis; area labri livido-flaves- cente. Hab. Ovalau : on la trouve également sur plusieurs points de Viti-Levu. La saillie du labre, et le contour assez large de l’ouver- ture, font aisément reconnaître cette espèce, dont le type provient des Nouvelles-Hébrides (et non de Madagascar, comme le dit M. Recluz). Cependant, la forme de Viti est plus régulièrement ovale, moins large et dilatée sur les côlés du contour : le sommet avance un peu plus et s’amincit, lorsqu'il est conservé, ce qui arrive rarement. La cavité intérieure forme un creux elliptique assez pro- fond, coloré en bleu et sur lequel se dessinent les deux impressions palléales, qui sont plutôt elliptiques que re- courbées en forme de fève. La coloration extérieure de la coquille est d’un brun-olivâtre foncé, sur lequel se des- 15 — 226 — sinent, surtout par transparence, des lignes peu nom- breuses, disposées en larges zigzags, présentant des taches effacées, à leur angle avancé, et se serrant souvent en lignes parallèles, vers le sommet. 110. NAVICELLA PALA, Mousson. Not. 1, p. 206. Hab. Cette espèce, du groupe de Samoa, se retrouve à Viti-Levu, dans le Sinigate-River, et là on recueille des individus, qu’il est difficile de distinguer de la var. Vi- tiensis, sus-mentionnée. Cependant la majeure partie des exemplaires est typique, sous le rapport de la convexité du test, du prolongement et de l’usure du sommet, de l'in- clinaison du labre, du rapprochement et de la grandeur des impressions musculaires, de la coloration, etc. 411. NAVICELLA MAGNIFICA, Reeve. Var. truncata, Mousson. (Voyez la faune de Samoa.) Hab. Ovalau. La seule différence de cette variété, avec la forme d’Upolu, consiste en des impressions plus larges et moins espacées, à pen près comme dans la var. Vitiensis. 112. NAVICELLA MACROCEPHALA, Le Guillou. Not. 1, p. 206. Hab. Viti-Levu, dans le Sinigate-River. 115. NAVICELLA UNDULATA, Mousson. Not. 1, p. 206. Hab. Viti-Levu, dans le Sinigate-River. Il a été retrouvé quelques échantillons de cette espèce, mais elle est toujours tellement corrodée, qu'il m'est difficile d'ajouter quelque chose à ce que j’en ai dit précédemment. — 9297 — 114. NAVICELLA SCHMELTZIANA, Mousson. T. oblongo-ovulis , compresse gibbosa, transversim striata, squamulis luteis, antice nigro-umbrosis in fundo luteo-fusco picta. Apex compressulus, breviter corrosus, marginem vix superans, planum aperturæ non attingens. Aperlura ovalis, ad summum paulo latior, intus violaceo- livida; margine libero regulariter incurvato; labro non declivi, parvulo, acute et concave marginato, albescente ; impressionibus angustis, elongatis, medio contractis, in- lervallo quadruplo sejunctis. — Long. 25, lat. AT, altit. 9 millim.— Rat. labri ad apert. 5 : 1: Hab. Ovalau. J'aurais peut-être réuni cette espèce à la N. variabilis, Recluz (Reeve, Conch. Icon., fig. 8), si l'habitat permet- tait, avec sécurité, un tel rapprochement. En effet, elleen partage la forme allongée-ovale, la convexité dorsale un peu comprimée, le sommet amoindri, dépassant à peine le bord marginal, dont il atteint juste le plan. Le dessin se compose d'un tapis de linéoles transverses, qu’inter- rompent des squamules jaunes, jetant en avant une ombre noirâtre. L'intérieur tire sur le bleu-livide. Les empreintes des deux côtés sont étroites et allongées, un peu contrat- tées au milieu et séparées par un espace quatre fois plus large. Genus CYRENA, Lamarck. Subgenus BaTissa, Gray. 115. BaATISSA TENEBROSA, Hinds. Not. 1, p. 207. Hab. Viti-Levu, dans le Reva-River. Var. parallela, Mousson. Not. 1, p. 207. — 9928 — Hab. Avec la forme typique. C’est une espèce assez variable dans son contour. La forme que je nomme parallela pourrait, à la rigueur, être érigée en espèce, si les formes intermédiaires que l’on rencontre ne s’opposaient à une telle appréciation. 116. BaTissA oBEsA, Hinds. Not#4, p.207 Hab. Également dans le Reva-River, à Viti-Levu. On rencontre, dans cette espèce comme dans l’autre, des formes plus ou moins renflées, plus ou moins arron- | dies, mais sans qu’on puisse fixer des limites précises à ces variations. Pour compléter tout ce que l’on sait de la faune mala- cologique des îles Viti, nous allons indiquer les Mollusques terrestres et fluviatiles, non rencontrés par M. Græffe, ni par M. Garrett, qu’à tort ou à raison on a rapportés à cet archipel. Ce sont des espèces qui méritent d’être signa- lées particulièrement à l'attention des voyageurs. 1. PARMELLA PLANATA, H. Adams. Proceed. zool. Soc., 1867, p. 508, pl. 19, fig. 20. Hab. Iles Fiji (teste H. Adams). Le genre Parmella a été établi par M. H. Adams pour cette espèce, dont la coquille paraît très-voisine de celle des Parmacella, tout en ayant aussi quelques rapports avec les Gœotis. J’ignore jusqu’à quel point l'habita cité par l’auteur anglais est exact. 2. NaniNA scorrio, Gould. Proc. Bost. Soc. Hist. nat., nov. 1846, p. 178. — Expl. Exp. Moll., p.55, fig. 67. — 929 — Cette curieuse espèce n’a été décrite par M. Gould que sur un dessin, et n’existe dans aucune collection améri- caine. De plus, ce dessin représente un animal si étrange, que, s’il était exact, il devrait motiver l’établissement non-seulement d’une espèce, mais encore d’un genre particulier. 5. HELIX LEUCOLENA, Crosse. Journ. de Conchyl., 1867, p. 447, et 1868, p. 171, pl. 6, fig. 6. Cette espèce, d’origine douteuse, a été vendue par M. B. Wright, comme provenant de l'île Vanua-Levu.Bien que cette île n'ait pas été visitée par M. Græffe, il ne me paraît pas très-probable qu’elle soit la patrie d’une forme dont le type est entièrement étranger aux autres îles du groupe de Viti. En effet, il ne s’y est trouvé jusqu'ici, comme dans l'archipel Samoa, aucun représentant des vraies Hélices, auxquelles appartient cette espèce, mais uniquement des Nanina, des Zonites, des Patula et des Trochomorpha. 4. HELIX (CALLICOCHLIAS) SEMIRUFA, Albers. Heliceen, p.106, 1850. 5. Burimus (PLacosryLus) KANTAVUENSIS, Crosse. Journ. Conchyl., avril 1870. Nous n’avons reçu, ni de M. Græffe ni de M. Garrett, cette espèce qui a été recueillie dans File de Kantavu et communiquée à M. Crosse par M. J. Brazier (1). (1) Voir plus loin, dans le même numéro, pour la diagnose de cette espèce. H, C, — 9230 — G. PARTULA TÆNIATA, Môrch. Cat. Conch., Kierulf, p. 20, pl. 1, fig. 5.—Pfr.,Mon., LT, p. 451. Je ne sais si l'indication des îles Viti, comme habitat de cette espèce, a quelque fondement sérieux, mais il est certain que ce type de Partula ne rentre pas dans ceux dont M. Græffe a constaté la présence, et qu’il présente, au contraire, tout à fait les caractères des espèces qui do- minent dans les archipels de l’est. Je l’ai, en effet, reçue, par la voie du commerce, à la vérité, comme provenant des îles de la Société. 7. HELICINA LENS, Lea. Observ., I, p. 161, pl. 19, fig. 56. — Pfr., Pneum., I, p. 550. Je n’ai pu me procurer aucun renseignement. sur cette espèce, qui doit provenir des îles Feejee. D’après la des- cription, assez incomplète, de l’auteur, elle doit être très- voisine de l’H. fulgora, Gould : la forme et la carène sont analogues. La ténuité du test et sa coloration uniforme rappellent certaines variétés qui se relient graduellement à la forme typique. 8. HELICINA ZONATA, Lesson. Voy. Coquille, Zool., IT, p. 558, 1850.—Pfr., Pneum., I, p. 598. La seule espèce nettement zonulée qui se trouve dans les envois de M.Græffe est l’H. interna, décrite plus haut. Elle en diffère entièrement par sa forme déprimée et caré- née. Ce serait donc une espèce à retrouver. — 9231 — 9. NERITINA PARVULA, Le Guillou. Gould, N. siderea, Expl. Exp. Moll., p. 160, fig. 490. Cette espèce, si fréquente dans le groupe de Samoa, n’est pas mentionnée par M. Gould pour les îles Viti, et n’a pas non plus été rencontrée par M. Græffe. Par consé quent, l'habitat de Lebouka, indiqué par M. Recluz (Journ. de Conch., 1850, p. 148), ne peut guère se rap- porter à la localité de l’île d’Ovalau, bien connue sous ce nom et dans laquelle l’espèce n'aurait vraisemblablement pas échappé aux recherches des naturalistes. 10. NERITINA SANDALINA, Recluz. Not. 1, p. 204. — Gould, N. cholerica, Proc. Bost. Soc. Hist. nat., 1847, p. 257.— Expl. Exp. Moll., p.156, fig. 187. Dans mon premier article sur les îles Viti, j'ai mal in- terprété la N. cholerica de Gould, que M. Recluz réunit à sa N. sandalina. Ce qui m'a entrainé à cette méprise, c’est l’omission de la figure de la N. porcata, indiquée comme figure 191 dans la planche du grand ouvrage de M. Gould, mais non représentée, quoique le texte et les explications y fassent renvoi, omission à la suite de laquelle j'ai cru devoir rapporter la figure 187 à la N. porcata. Mais un examen plus scrupuleux des diagnoses et des citations ne laisse pas subsister le moindre doute. Les figures portant le numéro 487 représentent, toutes les trois, la N. cho- lerica, qui correspond à la N. sandalina, figurée dans Reeve. Décidément cette espèce manque dans les envois de M. Græffe. Parmi les nombreuses Néritines des îles Viti, il ne s’en trouve aucune qui, avec une spire entièrement enveloppée, présente une forme aussi globuleuse et un bord du labre aussi fortement sinueux. Le point nommé Sandalbay est, comme on sait, situé sur la côte orientale de Vanua-Levu. Ce serait donc à cette île qu’appartiendrait l'espèce. A. M. Faune des iles Viti, d'après MM. &@ræfte el Garrett. Gen. Nanina, Gray. Subg. Xesta, Albers. LH —= . N. Pfeifferi, Philippi. . N. casca, Gould. à I Subg. Microcystis, Beck. 5. N. perpolita, Mousson. 6. N. unisulcata, Mousson. 7. N. Upolensis, Mousson. Var.Oneataensis, Mous- son. 8. N. nodulata, Mousson. 9. N. excrescens, Mousson. Gen. Zonites, Montfort. Subg. Hyalina, Gray. 10. Z. Vitiensis, Mousson. 41. Z. plicostriatus, Mous- son. Subg. Conulus, Fitzing. 42. Z. Samoensis, Mousson. . N. Nouleti, Le Guillou. . N. fragillima, Mousson. 15. Z. microconus, Mous- son. Gen. Patula, Held. Subg. Endodonta, Albers. 14. P. subdædalea, Mous- son. Subg. Patula, Held. 15. P. inermis, Mousson. 16. P. adposita, Mousson. Gen. Trochomorpha,Albers. Subg. Discus, Albers. 47. T. tumulus, Gould. 18. T. accurata, Mousson. 49. T. transarata, Mousson. Var. depresso-striata , Mousson. 20. T. subtrochiformis , Mousson. 91. T. Ludersi, Pfeiffer. Var. corallina, Mous- son. 99, T.abrochroa, Crosse. Var. pseudoplanorbis, Mousson. Gen. Placostylus, Beck. Subg. Charis, Albers. 95. P. elobatus, Gould. 24. P.fulguratus, Jay. 25. P. malleatus, Jay. 26. P. morosus, Gould. 27. P. Seemanni , Dohrn. Gen. Partula, Férussac. 28. P. lirata, Mousson. Gen. Stenogyra, Shuttleworth. Subg. Opeas, Albers. 29. S. juncea, Gould. 50. S. novemgyrata, Mous- son. Gen. Pupa, Draparnaud. Subg. Vertigo, Müller. 51. P. pediculus, Shuttle- worth. Var. Samoensis, Mous- son. 82. P. tantilla, Gould. Gen. Tornatellina, Beck. Subg. Tornatellina, Beck. 959. T,conica, Moussor. 233 rar Var. impressa, Mous- son. 54. T. columellaris, Mous- son. Gen. Physa, Draparnaud. Subg. Physa, Draparnaud. 55. P.sinuata, Gould. 56. P. gibberula, Mousson. Gen. Auricula , Lamarck. Subg. Cassidula, Férussac. 57. À. crassiuscula, Mous- son. Var. Vitiensis, Mons- son. 58. À. intuscarinata, Mous- son. Gen. Pythia, Bolten. 59. P. pollex, Hinds. 40. P. Savaiensis, Mousson. Gen. Melampus, Montfort. Subg. Melampus, Montfort. 41. M. luteus, Quoy. 42. M. avenaceus, son. 45. M. fasciatus, Deshayes. Mous- Gen. Cyclophorus, Montfort. Subg. Ostodes, Gould. 44. C. diatretus, Gould. — 93h — Var. intercostata, Mous- son. Gen. Diplommalina, Ben- son. Subq. Diancta, Martens. 45. D. pomatiæformis , Mousson. . D. subregularis, Mous- son. 47. D. Godeffroyana, Mous- son. Var. latecostata, Mous- son. Var. fracta, Mousson. D. ascendens, Mousson. D. tuberosa, Mousson. D. Marteusi, H. Adams. Var. macrostoma , Mousson. 48. 49. 50. 51. D. quadrata, Mousson. Subg. Moussonia, Semper. 52. D. fuscula, Mousson. Var. Vitiana, Mousson. Gen. Realia, Gray. Subg. Omphalotropis, Pfeiffer. 55. R. ingens, Mousson. 54. R. costulata, Mousson. 55. R.circumlineata,Mous- son. 56. R. subsoluta, Mousson. R. rosea, Gould. R. zebriolata, Mousson. R. longula, Mousson. 60. R. Moussoni, Pease. R. parva, Mousson. R. bifilaris, Mousson. Var. angusta, Mousson. Subg. Hydrocena, Pfeiffer. 63. R. brevissima, Mous- son. Gen. Truncatella, Risso. 64. T. Vitiana, Gould. . T. arctecostata, Mous- son. . T. Arcasiana, Crosse. . T.turricula, Mousson. . T. funiculus, Mousson. 69. T. semicostata, Mont- rouzier. Gen. Helicina, Lamarck. Subg. Helicina, Lamarck. 70. H. fulgora, Gould. Var. expansa, Mous- son. 71. H. tectiformis, Mous- son. 72. H. pallida, Gould. 75. H. beryllina, Gould. . H. interna, Mousson. — 935 — 75. H. Semperi, Græffe. 76. H. musiva, Gould. Gen. Melania, Lamarck. Subg. Melania, Lamarck. . M. aspirans, Hinds. . M. picta, Hinds. 79. M. plicatilis, Mousson. 80. M. Scipio, Gould. 81. M. Plutonis, Hinds, 77 78 Var. callosa, Mousson. . M. lutosa, Gould. Var.crassiuscula, Mous- son. Var. Græffei, Mousson. Var. interposita, Mous- son. 83. M. Var. Samoensis, Reeve. exposita , Mous- son. 84. M. Ovalana, Mousson. Var. plicocostata,Mous- son. Var. Kanathiana ,Mous- son. ÿ. M. exusta, Reeve. 806. M.subexusta, Mousson. Var. persulcata, Mous- son. Var. albizonata, Mous- son. 87. M. luctuosa, Hinds. 88. M. acutospira, Mous- son. M.Asavaensis, Mousson. Var. 89. desulcata, Mous- son. Subg. Tiara, Botten. 90. M. Terpsichore, Gould. Var.Mangoensis, Mous- son. 91. M. Cybele, Gould. . M. turritelloides, Mous- son. . M. tetrica, Gould. Var. timida, Mousson. Gen. Ampullacera, Quoy. 94. À. maculata, Mousson. Gen. Neritina, Lamarck. Subg. Theodoxus, Menke. 95. N. Godeffroyana, Mous- son. Subg. Clithon, Montfort. 96. N.Ovalauensis, Lesson. 97. N. chrysocolla, Gould. Var. Viliensis, Mous- son. — 936 — 98. N.Zelandica, Recluz. Var. helvola, Gould. Subg. Corona, Chemn. 99. N. ruginosa, Recluz. 400. N. Pritchardi, Dorhn. Subg. Clypeolum, Recluz. 101. N. cornuta, Reeve. Var. pacifica, Mousson. 402. N. subcanalis, Mous- son. . N. frondosa, Mousson. . N. cornea, Linné. 105. N. subsulcata , werby. So- . N. olivacea,LeGuillou. Var. Vitiana, Mousson. . N. Garretti, Mousson. . N. deltoidea, Garrett. . Navicella, Lamarck. . N. Freycineti, Recluz. Var.Vitiensis, Mousson. 110. 114. N. pala, Mousson. N. magnifica, Reeve. Var. truncata, Mous- son. 112. N. macrocephala, Le Guillou. 115. N. undulata, Mousson. 114. N.Schmeltzana, Mous- son. Gen. Cyrena, Lamarck. Subg. Batissa, Gray. 115. C. tenebrosa, Hinds. Var. parallela, Mous- son. 116. C. obesa, Hinds. Supplément. 1. Parmacella planata, H. Adams. 2. Nanina scorpio, Gould. 5. Helix leucolena, Crosse. 4. Helix (Callicochlias) se- mirufa, Albers. 5. Bulimus (Placostylus) Kantavuensis, Crosse. . Partula tæniata, Moôrch. . Helicina lens, Lea. . Helicina zonata, Lesson. . Neritina parvula, Le Guil- A a © OO 1 © 10. Neritina sandalina, Re- cluz. — 2317 — Diagnosis Mollusei novi, reipublicæ Mexicanæ incoleæ , Aucr. H. Crosse Er P. Fiscner. ZLONITES TUXTLENSIS. T. umbilicata, globoso-subdepressa, tenuis, parum ni- tida, subpellucida, striis capillaceis, tenuissimis, subobli- quis longitudinaliter impressa, pallide fulvido-corneu, castaneo transversim late zonata; spira parum elevata, apice obtusula; sutura impressa ; anfractus 5 convexius- culi, regulariter accrescentes, embryonales primi 1 1/2 luteo-albidi, sublævigati, sequentes capillaceo-striati, zona castanea, lata, fere lotam parlem conspicuam occupante, transversim cincli, ullimus sat magnus, rotundatus, z0- nis 2 transversis, latis ornatus, altera suturali, altera peripherico-basali, basi sublævigatus ; apertura oblique lunaris, sat magna, intus livide albida, zonis transmean- tibus ; perisioma simplex, margine columellari breviter fornicatim reflexo, basali et externo acutis. Diam. maj. 22 1/2, min. 19, alt. 12 mill. Apertura 11 maill. longa, 9 A/2 lata. (Coll. A. Sallé.) Habitat Tuxtla, provinciæ Vera Cruz dictæ, in repu- blica Mexicana. (A. Sallé.) Obs. Species Helici bilineatæ Pfeifferi colore valde vi- cina, sed paulo major, globosior, minus depressa, parum nitida, spira magis elevata,umbilico paulo latiore et striis capillaceis, regularibus anfractuum distinguenda. HCGreber, — 238 — Description d'un Athoracophorus inédit, provenant de la Nouvelle-Calédonie, PAR H. Crosse et P. FIscHER. À. ATHORACOPHORUS MODESTUS. Corpus elongatum, antice rotundatum, postice subatte- nualum, olivaceo-nigricans, lineis sat latis, obliquis, e linea dorsali irregulariter oriundis, nigricantibus orna- tum ; solea albida; caput latum, bifurcatione lineæ dorsa- lis, mediancæ, longitudinalis, nigricantis, subtriangulariter circumscriplum ; tentacula sut longo intervallo separata, et colore paulo pallidiore; clypeus triangularis, brevis, pallidior ; orificium pulmoneum lineæ dorsali valde vici- num; orificium genitale a tentaculo dextro sat distans et margini soleæ fere contiguum. — Limacella? -— Longit. animualis aïnbulantis 22, lat. k 1[2 muill. Habitat in Nova Caledonia. (E. Marie.) Obs. Species ab À. hirudine facile distinguenda statura multo minore; capite majore, lineanigricante, subtriangu- lari circumscripto; colore corporis irregulariter lineati, nec maculati ; clypeo breviore, loco orificiorum et tentacu- lis magis distantibus. H:CietP: Fr: Diagnoses Molluseorum Novæ Caledoniæ incolarum , AUCTORE H. CROSSE. 4. HELIX VINCENTINA. T. pervie umbilicata, depresso-turbinata, tenuis, non — 239 — striata, haud nitens, fulvido-cornea, unicolor ; spira pa- rum elevata, apice planato; sutura impressa ; anfr. 5, primi 3 subplanati, penultimus et uliimus conveæiusculi, ullimus non descendens, rotundatus, basi subplanatus ; apertura lunaris, lamiella parietali mediana, intrante, valida, prominula, albida coarctata; peristoma simplex, concolor, margine columellari vix subdilatato, basali et, externo subaculis. — Diam. maj. viæ 2, min. À 1/2, alt. 1 1/3 mall. (Coll. Crosse et Marie.) Hubitat in loco « Saint-Vincent » dicto, Novæ Caledonie. (E. Marie.) Obs. Species parvulu, lamella valida parictis et anfr. primis subplanalis distinguenda. 2. HELIX MULTISULCATA, Gassies. Var. y Straminea, ad suturam violaceo-fusco limbata ; anfr. 5. — Diam. maj. viæ 13, min. M, alt. 5 mul. Apert. k mill. longa, 5 lata. (Coll. Crosse et Marie.) Var. S Minor, magis tenuis, fulvido-lutea, unicolor ; anfr.k 1/2.— Diam. maj. 9, min. 8, alt. 3 1/2 mill. (Coll. Crosse et Marie.) Habitat Ouvea, insularum Loyalty dictarum (var. y) ; in insula Nou dicta, Novæ Caledoniæ (var. 8). (E. Marie.) 5. HELIX SUBSIDIALIS. T. sat late et pervie umbilicata, depressa, subdiscoidea, transversim sulcata, nitidula, castanco-fulva; spira de- pressa, subplanata ; sutura sat profunde impressa ; anfr. 5 1/2 planiusculi, lente accrescentes, primi 2 lœvigati, sequentes ad suturam leviter crispati, ultimus subrotun- datus, transversim sulcatus, paulo infra peripheriam læ- vigalus, circa umbilicum profundum, 1/5 diametri viæ — 2h40 — superantem sulcatus, basi planatus; apertura obliqua, anguste lunaris, dente basali, valido, conico, sat profunde silo coarctata, intus sordide albida ; perist. simplex, mar- gine columellari viæ dilatato, basali et externo subacutis. Diam. maj. 15, min. 13, alt. T mill. Apert. 6 mill. longa, 5 3/4 lata. (Coll. Marie.) Var. & Globosa, minor, magis saturate castaneo-fusca; anfr. 5. — Diam. maj. M, min. 10, alt. T muill. (Coll. Crosse.) Habitat in monte Mou dicto; Ouagap (var. 8), Novæ Caledoniæ. (E. Marie.) Obs. Species forma, apertura, umbilico et dente basali Helici Beraudi simillima, sed multo minor, nitidior, ma- gis planata, haud malleatu; sculptura et testa nitida H. multisulcatam commemorans, sed aliior, minus late et magis profunde umbilicata, formu, apertura et dentis ba- salis structura dissimilis. k. HELIX FERRIEZIANA, Crosse. Var. Monozonaria, minor, curta, fulvido-straminea, fusco longitudinaliter variegata; spira magis planata ; anfr. ultimus magis planus, supra peripheriam late fusco zonatus, basi planatus, transversim multisulcatus, stris longitudinalibus fere omnino destitutus ; apertura minus lata. — Diam. maj. M 1/2, min. 10 1/2, alt. 51/2 mall. Apert. k 1/2 müll. longa, k 41/2 lata. (Coll. Marie.) Habitat in loco « Baie du Sud » dicto, Novæ Caledonieæ. (E. Marie.) Obs. Specimen typicum nondum omnino adultum. 5. HELix OSTIOLUM. T. perforata, turbinata, tenuiuscula, vix (sub oculo ar- mato) striatula, parum nitida, fusca, unicolor ; spira bre- Arte witer conica, apice obtusula ; sutura impressa; anfr. k 1/2 conveæiusculi, embryonales À 1/2 paulo pallidiores, ulti- mus sat magnus, Spiram superans, basi subplanalus ; apertura subobliqua, lunato-rotundata, concolor; peri- sioma simpleæ, margine columellari leviter dilatato, vio- laceo-fusco, basali et externo acutis.— Diam. maj. k 3/4, min. 4, all. 3 mill. Apert. viæ 2 mall. longa et lata. (Coll. Marie.) Habitat in Nova Caledonia. (E. Marie.) 6. Hezix NOUMEENSIS. T. pervie umbilicatu, depressa, discoiïdea, tenuis, fra- gillima, vix striatula, saturate violaceo-fusca; spira pla- nala, apice concaviuscula ; sutura impressa; anfr. 6 lente accrescentes, ullimus inconspicue subangulatus, basi pla- natus; apertura obliqua, lunato-rotundata, concolor ; pe- ristoma simplexæ, margine columellari parum dilatato, basali et externo acutis. — Diam. maj. 6, min. 5 1/k4, alt. 2 3/4 maill. (Coll. Marie.) Habitat in vicinio civilatis Noumea diciæ, Novæ Cale- donicæ. (E. Marie.) 7. HELIX MINUTULA. T. subobtecte perforata, subdepressa, subdiscoidea, pa- rum nitens, arcuatim striatula, tenuis, pellucida, viri- dulo-nigricans; spira viæ prominula; Ssutura profunde impressa ; anfr. 3 1/2 viæ convexiusculi, ultimus subro- tundatus, busi planiusculus; apertura obliqua, late lu- nato-rotundata ; peristoma simpleæ, margine columellari parum dilatato, basali et externo acutis.— Diam. maj. 3, min. 2 1/2, alt. 2 mill, (Coll. Marie.) Habitat in Nova Caledonia. (E. Marie.) 16 — 242 — 8. Bucimus FiBraTuSs, Martyn. Var. 1. Grammica, major, elongata, pallide castanea, fasciolis transversis, crebris, subundulatis, fuscis obscure picta; sutura albida; anfr. "7 1/2, prèmi (4 1/2) rosei, epi- dermide destituti, ultimus vix ascendens, spiram subæ- quans |: : 56:55); apertura pallide aurantiaca, ima fauce livide luteo-albida ; peristoma. pallide aurantiaco-ebur- neum, marginibus calio crasso, tuberculum validum, albi- dum emittente junctis, columellari valde torto-plicato, externo superne vix sinuato. — Long. AM, diam. maj. 47 mill. Apertura (cum peristomate) 56 maill. longa, 33 lata. (Coll. Marie.) Habitat in Nova Caledonia. (E. Marie.) Var. x. Mareana, minor, crassiuscula, sub epidermide castaneo-fusca, partim decidua, roseo-albida; anfr. T, primi 3 1[2 rosei, ultimus vix ascendens, spiram subeæ- quans ; apertura intus pulchre violaceo-purpurea; peri- stoma eburneum, mox intus violaceo-purpureum, margi- nibus callo crasso tuberculum emittente junctis, columel- lari valde torto-plicato, externo superne valde sinuato. — Long. 66, diam. maj. 28 maill. Apertura (cum peristo- mate) 33 mill. longa, 20 lata. (Coll. Crosse et Marie.) Habitat Mare, insularum Loyalty dictarum. (E. Marie.) 9. Buzimus Souviczer, Morelet. Var. d. Gatopensis, forma typica paulo minor, fasciolis transversis raris et mox evanidis obscure cincta; spira rosea, epidermide destituta; anfr. 6-6 1/2, ultimus latus, olivaceo-viridulus; apertura intus pulchre igneo-uuran- tiaca; peristoma incrassatum , eburneum aut pallide aurantiacum, marginibus callo crasso, concolore, tubercu- 4902 — lum parvum, vix prominulum emittente junclis. — Long. 88-95, diam. maj. 47-56 mall. Apert. (cum peristo- male) 54-61 longa, 25-39 lata. (Coll. Crosse et Marie.) Habitat Gatope et in loco « Ferme modèle » dicto, Novæ Caledoniæ. (E. Marie.) 10. Burimus ALExANDER, Crosse. Var. ®. Crassu, major, latior, sub epidermide nigres- centi-castanea, fasciolis transversis, minutis, [ere incon- spicuis obscure picta, sordide albida; anfr. ultimus spiram multo superans | :: 66:34), ascendens, late ventricosus, lateribus compresso-angulatus; apertura aurantiaca ; peristoma luteo-aurantiacum, incrassatum, marginibus callo crasso, tuberculum obtusum emittente junctis, colu- mellari late expanso, leviter torto-plicato. — Long. 119, diam. muy. 66 mill. Apertura cum peristomate 65 mill. longa, #2 lata. (Coll. Crosse et E. Marie.) Habitat Ouagup, Novæ Caledoniæ. (E. Marie.) Obs. Varietas 4 B. Souvillei fasciolis transversis vicina, sed forma et angulo typico anfractus ullimi valde dis- tincta. Forma typica in loco dicto « Ina, » prope « Oua- gap, » Novæ Culedoniæ, occurrit. (Lieut. Richard.) 11. Buzimus rsEuDOCALEDONICUS, Montrouzier. Var. £. Chrysochila, imperforata, ovato-acuta, epider- mide nigro-castanea induta, superne nuda, luteo-albida ; anfr. 6 1/2; apertura irregulariter oblonga, ad basin leviter angustata et subrectangularis, intus aurantiaca, pone perisioma vivide purpureo-aurantiaca ; peristoma aurantiacum, forma typicu minus incrassatum.—Long.65, diam. maj. 3k mall. Apert. (cum peristomate) 40 mall. longa, 20 lata. (Coll. Crosse et Marie.) Habitat Gatope, Novæ Caledoniæ. (E. Marie.) — 2h — 12. Burimus MaGeni, Gassies. Var. 8. Colorata, luteo-albida, zonis\-2 parvulis, pallide castaneis el seriebus 1-2 macularum nigro-fuscarum trans- versim cincla, ultimo anfractu ad basin lute bifasciato.— Long. 17, diam. maj. 10 mall. (Coll. Crosse et Marie.) Var. y. Monozona, paulo infra suturam pallide casta- neo unifasciata, cæterum luteo-albida. — Long. 14, diam. maj. 9 mill. (Coll. Crosse et Marie.) Var. à. Unicolor, pallide luteo-albida.— Long. 17 1/2, diam. maj. 10 1[2 muill. (Coll. Marie.) Habitat in vicinio civitatis Noumea dictæ, Novæ Cale - doniæ, sat frequens. (E. Marie.) Obs. Bulimus Mageni a B. zonulato Pfeiffert, insularum Philippinarum incola bene differt, teste Cl. Pfeiffero ipso (in litterrs). 15. TORNATELLINA NOUMEENSIS. T. imperforata, ovato-conica, tenuis, pellucida, niti- dula, fusculo-cornea ; spira mediocriter elongata, apice obtusulo; sutura impressa; anfr. 5 viæ convexiusculi, lœævigati, ultimus spira paulo major, basi subrotundatus , apertura sübobliqua, semiovalis,concolor, lamella parieta- li, horizontali, intrante, albidamodificata; perist.simplex, margine columellari uniplicato, albido, basali et externo acutis.— Long. 2 1/2, diam. maj. 1 1/4 mall. (Coll. Marie.) Habitat in loco « Ilot Maitre» dicto, prope Noumea, Novæ Caledonicæ. (E. Marie.) 44. HELICINA MARIEI. T. depresso-conoidea, tenuiuscula, nitidula, sublævigata (sub lente viæ striatula), pellucida, pallide viridulo-fus- — 2h45 — cescens, zon& alba, castaneo eleganter articulata, ad su- luram cingulata ; spira brevissime conica, apice obtusulo; sutura subimpressu ; anfr. k, subplanati, primi 2 unico- lores, zona suturali carentes, ultimus carinatus, ad peri- pheriam altera zona, alba, castaneo plus minusve articu- lata cinctus, basi convexiusculus ; apertura diagonalis, Sublriangulari-semiovalis, intus albida; peristoma sim- Dlex, albidum, margine cotumellari brevi, callum cir- CumMsCriplum, viridulo-fuscescentem emillente, et cum basali angulum formante, externo subincrassato, versus medium leviter angulato.—Opercutum tenue, livide viri- dulo-fuscescens. — Diam. maj. 6, min. 5, alt. 3 mill. (Coll. Marie.) Habitat in Nova Caledonia. (E. Marie.) 15. HELICINA PORPHYROSTOMA. T. subgloboso-conoidea, solidula, sublævis, parum ni- tida, sordide albida; spira breviter conica, apice obtusulo; sulura leviter impressa ; anfr. 4 1/4 subplanati, ultimus vix descendens, ad peripheriam obtuse angulatus, basi con- vexiusculus; apertura diagonalis, semiovata, Purpureo- caslanea ; peristoma simplex , purpureo-castuneum à Mmargine columellari brevissimo, callum latum, Purpureo- Castaneum emittente, basali et externo vix expansis, . lenuiusculis. — Operculum tenue, castaneum. — Diam. maj. 6 1/2, min. 5, alt. k 112 mill. (Coll. Marie.) . Hubilat in Nova Caledonia. (E. Marie.) 16. HELICINA LÆTA. T. subGloboso-conoidea, solidula, tenuissime el suboblique striatula, lineis transversis, distantibus,sub lente tantum Conspicuis decussaltula, parum nitens, carneo-ulbida — 946 — flammulis flexuosis, sat latis, castaneo-rubris fulqurata ; spira breviter conica, apice obtusulo; sutura subimpressa; anfr. k A] planiusculi, primi 2 carnei, ultimus descen- dens, ad peripheriam obtuse angulatus, basivix conveæius- culus, zonula subperipherica castaneo-rubra cinctus, spi- raliter striatulus, radiatim et subflexuose lineolatus ; aperiura diagonalis, subtriangulari-semiovalis, intus carneo-albida ; peristoma simplex, albidum , margine columellari brevi, callum circumscriptum, luteo-albidum emittente, cum basali anqulum obtusum formante, externo subexpanso, refleæiusculo, medio subangulato. — Opercu- Lum ? — Diam. maj. 9, min. 7, alt. 6 mill. (Coll. Marie.) Habitat in monte « Mou » dicto, Novæ Caledoniæ. (E. Marie.) 17. Hezicina MoueEnsis. T. subglobosa, breviter conoidea, solidula, sublævigata, vix nitidulu, sordide luteo-albida aut citrina; spira bre- viter conica, apice obtusulo; sutura subimpressa ; anfr.# subplanati, ultimus rotundatus, basi convexiusculus ; apertura diagonalis, subsemiovalis, intus sordide albida ; peristoma simplex, margine columellari callum circum- scriptum, castaneum emittente, brevi, castaneo, basali et exæterno subincrassatis, albidis.—Operculum tenue, pallide castaneum.— Diam. maj. k, min. 3, alt. 2 1/2 mill. (Coll. Crosse et Marie.) Habitat in monte « Mou » dicto, Novæ Caledoniæ. (E. Marie.) 48. HELICINA BENIGNA. T. depresso-conoidea, tenuiuscula, nitidula, sub lente striatula, lineolis transversis, subdistantibus decussata et quasi pertusa, pallide viridulo-lutea, flammulis subinter- — IT — ruptis, fleæuosis, albidis variegata ; spira brevissime conica, apice obtusulo ; sutura impressa; anfr. k planius- culi, primi À 1/2 lœvigati, viridulo-lutei, ultimus ad peripheriam inconspicue subanqulatus, basi convexiuscu- lus ; apertura diagonalis, semiovata, intus lulea; peri- sloma simpleæ, margine columellari brevissimo, callum circumscriplum rubro-caslaneum emiltente, castaneo, basali et columellari subexpansis, reflexæiusculis, albidis. — Operculum tenue, pallide castaneum.— Diam. maj. T, min. 6, alt. 5 mill. (Coll. Marie.) Habitat in Nova Caledonia. (E. Marie.) Obs. Species H. Mouensi colore aperturæ, peristomatis et calli basalis valde vicina, sed major, testa sub lente quasi pertusa et flammulis anfractuum distinguenda. 19. HeLiciNA LITToRALIS, Montrouzier. Var. 8. Nouensis, minor, haud striata ; peristoma cras- siusculum, carneum. — Diam. maj. 2, min. 1 1/2, alt. À mall. (Coll. Crosse et Marie.) Habitat in littore insulæ Nou dictæ, Novæ Caledonic. (E. Marie.) 20. TUuRBINELLA NOUMEENSIS. T. imper/forata, elongato-fusiformis, longitudinaliter obtuse costata, transversim rugis prominulis et lineis granosis decussata, cinerea, cingulis aurantiacis 3, primo subsuturali, secundo et tertio supra-medianis, fere conti- quais eleganter ornata; spira elevatu; Ssutura parum conspicua; anfr. 8-9 convexi, primi 2 sublævigati, roseo- [usci, ultimus spira paulo minor, cingulis aurantiacis 6, quarto et quinlo infra medium sitis, sexto e columella oriundo, basali, munitus, in canulem brevissimum, subito — 2h8 — interruptum desinens ; apertura ovata , intus suturate purpureo-fusca; peristoma simplex, purpureo-fuscum, margine columelluri valide biplicato, externo subarcuato, subacuto. — Long. A1 1/2, diam. maj. 4 1/2 mil. Apert.3 mill. longa, À 1/2 lata. (Coll. Marie.) Habitat in vicinio civitatis Noumea dictæ, Novæ Caledoniæ. (E. Marie.) HEC Diagnoses Molluscorum novorum , AUCTORE H. CROSSE. 1. HELIX METULA. T. vix obtecte subrimata, coniformis, tenuis, suboblique striatula , nitidula, pallide aurantiaco-citrina ; spira turbinata, acutiuscula ; sutura parum conspicue submar- ginata; anfr. 6 conveæiusculi, embryonales 1 1/2 lœvigati, roseo-lutei, ultimus non descendens, infra medium sub- acute angulatus (angulo in vicinio marginis externi minus acuto), basi modice conveæus ; apertura diagonalis, irre- gulariter subquadrata, intus aurantiaco-citrina; peristoma breviter refleæiusculum, vivide aurantiacum, marginibus callo tenuissimo, fere inconspicuo junctis, columellari verticali, rimam umbilicarem fere omnino occultante, cum basali subhorizontali angulum distincitum formante, externo subfleæuoso. — Diam. may. 18 1f2, min. 16, alt. 23 müll. (Coll. Grosse et Brazier.) Habilat in insula Bougainvillei, Archipel. Salomonis (J. Brazier.) — 9249 — Obs. Species H. metæ Pfeifferi valde vicina, sed testa paulo minore, tenuiore, fere imperforata, angulo subacuto anfractus ultimi, apertura magis quadrata, marginibus columellari et basali magis distincte angulatis, peristo- mate minus reflexo, vivide aurantiaco et patria distin- quenda. $ 2. HELIxX BIOCHEANA. T. subobtecte perforata, coniformis, tenuiuscula, oblique vi striatula, vix nitidula, sub epidermide tenuissima, pallide luteola, alba, nigro-castaneo late transversim bizo- nala ; Spira turbinata, acutiuscula; suturu parum conspicue submarginata, impressa; anfr. 6 conveæiusculi, primi 3 nigro-castanei, ullimus non ascendens, infra medium subacute angulatus, nigro-castaneo transversim late trizonatus (zona tertia basuli, latissima), basi medio- criter convexiusculus; apertura diagonalis, truncato- ovalis, albida, zonis 3 intus transmeantibus ornala ; perisioma simplexæ, brevissime reflexzum, albidum aut nigro-castaneum, albido limbatum, haud angulatum, margine columellari obliquo, triangulatim dilatato, exlerno antrorsum subarcualo, versus inserlionem atienuato. — Diam. maj. 19, min. 16, alt. 24 mill. (Coll. Crosse et Brazier.) Habitat in insulu Bougainvillei dicta, Archipel. Salo- monts. (J. Brazier.) Hab. Species Helici pileo, H. mete et H. metulævicina, ad seclionem Geotrochorum quoque pertinens. Differt angulo subacuto anfractus ultimi, apertura truncato- ovali, haud angulata, peristomate brevissime reflexo et colore. — 950 — 3. BuLimus KANTAVUENSIS. T. vix obtecte subrimata, cylindraceo-fusiformis, soli- diuscula, longitudinaliter ruguloso-striata, obsolete sub- malleata, sub epidermide olivaceo-flavescente, hic et illic longitudinaliter albido fulgurata, roseo-albida ; spira subcylindraceo-conica; sutura subirregqularis, impressa ; anfr. 5 convexiusculo-plani, primi 3 rosei, ultimus des- cendens, Spiram superans, subcylindraceus, medio paulu- lum compressus, basi vix attenuatus; apertura aurifor- mis, intus albida, basi effusa; perisitoma album, late expansum, refleæum, muarginibus callo junctis, externo medio subcompresso, fleæuoso, ad insertionem attenuato, columellari valide torto-plicato. — Long. 43, diam. maj. 16 1/2 mill. Apertura (cum peristomate) 26 maill. longa, 12 1/2. (Coll. Grosse et Brazier.) Habitat in insula Kantavu dicta, Archipel. Viti (J. Brazier.) Obs. Species B. Seemanni Dohrni valde affinis, sed mullo minor, fere imperforatu, et forma subcylindracea nec oblongo-fusiformi distinguenda. 4. REGISTOMA BRAZIERI. T. oblongo-ovata, tenuiuscula, pellucida, vitrea, lævi- gata, nitidissima, fusco-flavescens aut albido-lutea ; spira subconica, apice obtuso ; sutura linea albida marginata, callo obtecta; anfr. 6 plano-conveæiusculi, penultimus subinflatus, ultimus basi attenuatus; apertura subcircu- laris; peristoma incrassatum, albido-carneum, margine columellari brevissimo, supra basin inciso. — Operculum tenue, stramineo-corneum. — Long. 5 1/2, diam. — 251 — may. 2 1/2 mall. Apert. À 1/2 longa, 1 A/2 lata. (Goll.Grosse et Brazier.) Habitat Erromanga, Archipel. Novarum Hebridarum (J. Brazier.) Obs. Species R. complanato Peasei simillima, sed minor, magis ventricosa, columella breviore et incisura basi mi- nus vicina distincta. HA: VARIÉTÉS. Ne sutor ultra crepidam ! Les grands ouvrages iconographiques sont appelés à rendre des services considérables aux naturalistes, mais il faut pour cela qu'ils soient consciencieusement traités, il faut que leurs auteurs soient suffisamment au courant de l'état de la science, au moment de la publication de leurs monographies, et que de plus leur éducation pre- mière leur permette de faire des diagnoses facilement intelligibles et d'éviter les barbarismes ou les solécismes grossiers, dont la présence déshonore trop souvent d'im- portantes et luxueuses publications scientifiques. Dans le domaine de la Conchyliologie, c’est à peu près uniquement aux iconographes anglais, c’est-à-dire au Conchologia Iconica de Reeve et au Thesaurus de Sowerby que l’on est forcé d’avoir recours, la publication du Spe- cies de Kiéner étant interrompue en France depuis de longues années, et celle de la seconde édition de Chemnitz ne se poursuivant, en Allemagne, qu'avec une extrème lenteur, particulièrement en ce qui concerne les genres marins. Examinons donc jusqu'à quel point les deux premiers ouvrages que nous venons de citer sont à la hauteur de la mission qu’ils ont à remplir et méritent la confiance des naturalistes qui les consultent journellement. L'ouvrage de Reeve est bien conçu au point de vue iconographique, en ce sens que son format in-quarto lui permet de donner la figure de presque toutes les espèces avec leur dimension réelle, ce qui est important. Si la représentation des petites coquilles laisse souvent à dési- rer, On ne peut nier que celle des moyennes et des grosses : ne soit réellement satisfaisante. Mais, quand de l’exécu- tion matérielle du Conchologia Iconica on passe à la partie scientifique de l’ouvrage, on s’aperçoit tout d’abord de l’incorrection et de l'insuffisance des diagnoses, graves défauts qui sautent aux yeux du naturaliste le moins exercé. Reeve, à qui l’on ne saurait sans injustice refuser d'heureuses dispositions naturelles pour la science con- chyliologique et une ténacité toute britannique, qui lui a fait poursuivre imperturbablement, jusqu’à sa mort, l’exé- cution de son grand ouvrage, Reeve malheureusement péchait par l’éducation première, Ayant abandonné déjà sur le tard, pour se livrer aux sciences naturelles, une in- dustrie qui leur était totalement étrangère, il n’a eu ni le temps ni les moyens d'acquérir les connaissances qui lui manquaient. Il en résulte, en sus des incorrections signa- lées plus haut, que l’auteur trop souvent ne tient aucun compte des travaux des Malacologistes étrangers à l'An- gleterre, ou les apprécie tout de travers, ce qui est regret- table quand il s’agit de savants comme MM. Deshayes, Pfeiffer, d'Orbigny, Gould, etc. C’est ainsi, pour citer un exemple, que, dans sa Monographie des Terebra, il n’hé- site pas à supprimer, d’un trait de plume, 45 espèces dé- crites par M. Deshayes. Nous qui avons vu ces espèces et — 953 — qui en possédons quelques-unes, nous savons pertinem- ment qu'elles sont généralement très-bonnes. Mais, nous le demandons à tous les naturalistes, est-il admis- sible de supposer à priori qu'un savant de la valeur de M. Deshayes se soit trompé 45 fois dans un genre rela- tivement aussi médiocrement riche en espèces que le genre Terebra ? Si, pour prendre un autre exemple, nous passons à la Monographie du genre Unio, qui ne comprend que 925 espèces, nous constatons avec M. Tryon que le nom- bre des espèces citées n’atteint même pas celui des formes américaines seules et que, par conséquent, cette Mono- graphie est déplorablement incomplète. Quant à son exac- titude au sujet de l’identification des espèces, nous ren- voyons ceux qui voudront savoir à quoi s’en tenir là-des- sus aux nombreuses rectifications faites par M. Tryon dans ses analyses bibliographiques (1). En résumé, les Monographies de Reeve ne sont guère autre chose en réalité que la reproduction illustrée des espèces de la collection Cuming, collection fort belle et fort riche il est vrai, mais qui cependant était loin de comprendre toutes les formes spécifiques connues. Nous retrouvons dans le Thesaurus Conchyliorum de M. G. B. Sowerby et avec exagération toutes les imper- fections que nous venons de signaler dans iles Monogra- phies de Reeve. En outre, le format étant plus petit, les figures des grandes espèces sont souvent considérablement réduites, ce qui les rend parfois méconnaissables. Ce dé- faut est particulièrement sensible dans les Monographies (1) Amer. Journ. of Conchol., vol. [, p. 176; vol. IT, p. 160 et 381; vol. IE, p. 92 et 246; vol. IV, p. 164, 263 et 282; vol. V, p. 54. — 95h — des genres Strombus, Pecten et Voluta. Les dessins et le coloriage sont aussi généralement moins soignés que dans le Conchologia Iconica. Nous constatons avec regret que l’auteur n’est nulle- ment au courant des travaux des naturalistes de l’Europe continentale et de l'Amérique, et que, quand par hasard il les mentionne, c’est presque toujours pour faire des ci- tations erronées ou pour se livrer à de fausses apprécia- tions sur les espèces. Le cadre forcément restreint de notre article ne nous pr met pas d'analyser, au point de vue critique, la totalité des Monographies comprises dans le Thesaurus, car cela nous entraînerait trop loin. Nous nous contenterons donc d'examiner la Monographie la plus récente, celle du genre Cypræa. Elle suffira pour donner une idée des autres. L'auteur énumère 187 espèces de Cypræa (en y com- prenant les Trivia). Nous lui ferons observer d'abord que, même laissant de côté celles qu'il supprime plus ou moins arbitrairement, il en oublie au moins 7, publiées, à notre connaissance, en France et en Amérique, savoir : les C. Thomasi, Crosse (1); C. fusco-maculata, Pease (nec Gray), C. candida, Pease, et Trivia corrugata, Pease (2) ; C. polita, C. Annæ et C. Helenæ, Roberts (5). Il croit devoir supprimer, à tort selon nous, le C. rhi- noceros, qu'il considère comme une variété du C. inter- (4) Journ. de Conchyliologie, vol. XII, p. 58 et 214, pl. vi, fig. 3, 1865. (2) Amer. Journ. of Conchol., vol. IV, p. 95, pl. xx, fig. 10-15, 1868. (3) Amer. Journ. of Conchol., vol. IV, p. 70 et 250, pl. xv, fig. 1-10, 1868. — 9255 — rupta. De plus, il attribue l’espèce à M. Deshayes, tandis qu’elle à été faite par M. Souverbie. Il regarde le C. Crossei, Marie, comme une variété anormale du C. stolida. C’est une double erreur. Le C. Crossei n’est d’abord nullement une forme anormale ou monstrueuse, car nous en connaissons 7 exemplaires, tous semblables, faisant partie des collections Marie, Crosse, Perroquin et Rossiter, et l'espèce, sans être commune, n'est pas très-rare en Nouvelle-Calédonie. De plus, c’est une espèce parfaitement distincte du C. stolida, et, pour soutenir le contraire, il faut véritablement que M. Sowerby ne connaisse ni la coquille, ni la figure, ni la description de cette forme spécifique. Le C. Crossei est au moins une fois plus long que les plus grands individus connus de C. stolida : il est concave du côté de la base, tandis que l’autre est légèrement convexe : ses dents sont blanches, beaucoup plus fortes et se prolongent sur toute la partie ventrale ; celles de l’autre sont jaunâtres, beaucoup plus faibles et disparaissent vers la moitié de la partie ventrale : enfin, le prolongement énorme des extrémités, la, conleur et les dimensions de la tache dorsale lui donnent un aspect tout à fait différent de celui de l’autre espèce. Nous re- marquerons en passant que, par une absence de logique incroyable, l’auteur continue à admettre, comme espèce distincte du C. stolida, le C. Erythræensis de Beck, qui en est à peine une variété. La coquille noirâtre et anormale, figurée comme étant le C. eglantina de Duclos, n’est pas cela du tout, ni comme forme, ni comme coloration, et l’on doit nécessairement supposer que l’auteur ne s'est pas donné la peine d’ou- vrir le Magasin de zoologie, et qu’il ne connaît ni la figure, ni la description du naturaliste français cité par lui. — 956 — M. Sowerby rapporte au C. moneta comme variété le C. Barthelemyi. Cette opinion est soutenable, bien que nous ne la partagions pas complétement. Seulement nous nous demandons pourquoi, dans son explication des plan- ches, il nous attribue la paternité de cette espèce, qui a été décrite par M. Bernardi et non par nous. Nous ajoute- rons que nous connaissons 4 à 5 individus de C. Barthe- lemyi et que ce n'est point, par conséquent, une mons- truosité. L'auteur n’admet pas comme espèce le C. Noumeensis, dont il nous attribue encore la création à tort, puisque c’est M. Marie qui l’a décrit, et dont il écorche le nom en le nommant C. Nuomeensis. Seulement, il connaît si peu l'espèce dont il parle, qu'il en fait, à la page 17 de sa Monographie, une variété du C. moneta, tandis que, dans l'explication des planches, il la rapporte au C. an- nulus. Ainsi et par un phénomène bizarre, auquel la postérité refusera de croire, voilà une forme qui se trouve être à la fois la variété de deux espèces différentes! Si nous ajou- tons que l’auteur prétend que cette variété se distingue par la présence d’un seul anneau (annulo conspicuo), tandis que la vérité est qu’elle en compte deux, fort distincts et tout à fait différents par la forme et la coloration de celui du C. annulus, nous pourrons soutenir avec quelque vrai- semblance qu’il n’a pas dû se fatiguer beaucoup à étu- dier la figure et la description de l'espèce qu’il supprime arbitrairement. Le C. Noumeensis est, d’ailleurs, une es- pèce très-distincte et à forme très-constante, dont il existe plusieurs exemplaires dans les collections Marie et Perro- quin. M. Sowerby croit devoir rapporter le C. rattus, Lamarck, à titre de simple variété, au C. stercoraria, Linné, et chan- — 951 — ger en C. obvallata le nom du C. obvelata, Lamarck, ce qui nous paraît assez inutile. Il supprime comme espèce notre C. Caledonica, qu’il écorche, à son ordinaire, en le nommant C. Caledonicus et en nous gratifiant d'un solécisme que nous n'avons pas commis : il le rapporte au C. Iynx, à l’aide d’une théorie fort commode, inventée par lui (sans garantie du gouver- nement), et de laquelle il semble résulter que les Cypræa de la Nouvelle-Calédonie sont sujets à une maladie qui a pour effet d’allonger leurs extrémités et de changer com- plétement leurs caractères spécifiques. En même temps, par une curieuse inconséquence, il conserve comme es- pèces distinctes les C. Scotti et C. Thersites d'Australie, alors que, pour être logique, il devrait considérer la pre- mière de ces coquilles comme une forme allongée de la seconde, atteinte de la fameuse maladie de croissance que nous venons de signaler. Nous ajouterons, pour la justifi- cation de notre espèce, que ce n’est nullement une forme monstrueuse ni anormale, car nous én connaissons déjà au moins 12 exemplaires répandus dans les collections Marie, Heckel, Crosse, Rossiter et Perroquin. L'auteur réunit notre C. Bregeriana, à titre de variété, au C. Walkeri, Gray, et, à l'appui de son opinion, il figure comme C. Bregeriana (pl. xxxvIr, n° 556) une coquille qui ne nous paraît nullement appartenir à notre éspèce. Il ne connaît sans doute pas celte dernière. Pourquoi alors la supprimer de confiance et, pour ainsi dire, d’inspira- tion ? C’est une singulière manière d'entendre la science. Il admet comme espèce le C. Aubryana, Jousseaume, bien que cette forme soit simplement, selon toute appa- rence, un C. bicallosa de grande taille, non encore com- plétement adulte : il a soin, d’ailleurs, d’écorcher le nom de cette coquille qu’il nomme C. Aubreyana. 17 — 9258 — À propos des C. angustata, C. Comptoni, C. declivis, C. piperita et C. pulicaria, espèces d'Australie qu’il con- serve, il déclare qu’elles ont probablement toutes une seule et même origine et que leur séparation n’est guère autre chose qu’une affaire de convention. Pourquoi alors, non content de ne pas supprimer ces espèces qu’il trouve à peu près inutiles, s’avise-t-il d'enrichir ie groupe d’un nouveau nom de sa fabrique, le C. declivis? Il attribue au C. cribellum un habitat méditerranéen. C'est une grosse erreur : cette espèce est de l’île Maurice. Il donne à une de ses espèces le nom de C. cicatrosa. C'est un barbarisme : il faut dire C. cicatricosa. Il conserve pour une autre espèce le nom de C. costis- punctata, Gaskoin. C’est une dénomination grotesque, contraire à toutes les règles et qui fera sourire un latiniste quelconque. Il nomme C. Napolini le C. Napolina de Duclos et C. vi- træa au lieu de C. vitrea une autre espèce. Encore deux noms spécifiques écorchés ! Si maintenant, de la partie purement scientifique de la Monographie des Cypræa de M. Sowerby, nous passons à la partie littéraire, et si nous procédons à l'examen des diagnoses latines, nous arrivons promptement à la con- viction que l’auteur n’a pas dû passer beaucoup de temps, soit à l’Université d'Oxford, soit à celle de Cambridge, ouque, s’il les a fréquentées, il n’a pas tiré grand profit de cette fré- quentation. Son latin n’est, hélas! rien moins que Cicé- ronien. Quelque peu exigeant que nous soyons en matière de diagnoses latines, il nous est difficile de ne pas signaler des fautes grammaticales dans le genre des suivantes, que nous choisissons dans le Las : A la page 1, nous trouvons lobas pour lobos. C'est un barbarisme. Nous trouvons encore : 4n canalem utrinque — 259 — terminant. C'est une faute de latin : il faudrait dire ter- minata (se rapportant à apertura). Dans la diagnose du C. isabella : variat magis fusi- formi. C'est un non-sens et une faute de latin grossière, car il n’y a aucune raison de mettre fusiformi à l’ablatif et cet adjectif ne se rapporte à rien. Dans celle du C. cruenta : interstitus dentorum. Dento- rum, employé dans le sens de dents, est un affreux bar- barisme. Pourtant l’auteur paraît en être tellement cn- ‘ chanté, qu’il commet encore deux autres dentorum dans la diagnose du GC. carneola. Dans les diagnoses des C. vitellus, C. aurora, C. panthe- rina et C. umbilicata, nous signalerons les mots torlua et sublortuo employés dans le sens de l'adjectif tortuosus. Tortua appartient exclusivement au latin macaronique, autrement dit latin de cuisine, et ne signifie pas plus tor- tueux que tortue. L'auteur conserve religieusement, dans la description du C. Aubryana, les deux solécismes dont le créateur de l’es- pèce a cru devoir enjoliver sa diagnose et il en ajoute un troisième de sa fabrique (media au lieu de medio). Nous n'insisterons pas davantage, pensant que ces échantillons suffisent et largement pour notre démons- tration, | Il nous reste à déplorer, au nom de la science, que des ouvrages monographiques de l'importance du Thesaurus soient traités aussi peu sérieusement et aussi peu correcte- ment. Dans de telles conditions, ce ne sont plus des livres scientifiques faisant autorité, mais des recueils d'images plus ou moins bien faites, que l’on consulte à titre de simple renseignement. En présence de tant d’ignorance jointe à tant de légè- relé, n'est-ce pas le cas de nous inspirer d’un mot célèbre — 260 — de Voltaire, que nous prenons la liberté de modifier quelque peu pour la circonstance? Nous dirons donc à M. G. B. Sowerby, qui, s’il est un médiocre naturaliste et un détestable latiniste, est en revanche un bon dessina- teur : Faites des planches! faites des planches! faites des planches!... mais, pour l’amour de Dieu, ne décrivez point de coquilles ! Ne sutor ultrà crepidam ! H. CRossE. BIBLIOGRAPHIE. Moluseos marinos de España, Portugal y las Baleares, por (Mollusques marins d'Espagne, de Portugal et des îles Baléares, par) æ. &. Hidalgo (1). — Livraison I. M. Hidalgo a entrepris une œuvre intéressante, mais difficile, en se chargeant d’un travail d'ensemble sur les Mollusques marins de l'Espagne, du Portugal et des îles Baléares. En effet, il n’existe, dans son pays, ni collec- tions régionales que l’on puisse consulter dans les Musées publics, ni catalogues de faunes locales. Il lui a doc fallu tout rassembler, tout improviser, et ne compter que sur lui-même et sur le zèle et la bonne volonté des collecteurs espagnols, qui heureusement ne lui ont pas fait défaut. (1) Madrid, janvier 1870, chez C. Bailly-Baillière, plaza de Topete, 8, et à Paris, chez M. F. Savy, libraire, rue Haute- feuille, 24. Un fascicule grand in-8° comprenant 5 planches colo- riées et le texte correspondant. Prix de souscription : 25 francs par an pour 4 livraisons composées de 20 planches coloriées et du texte correspondant. A | — 961 — Nous constatons avec plaisir qu'il n’est pas resté au- dessous de cette tâche. La faune malacologique de l'Espagne et du Portugal est celle d'Europe sur laquelle on a recueilli, jusqu’à ces derniers temps, le moins de documents, et c’est pourtant peut-être celle dont la connaissance complète serait le plus à désirer. En effet, c’est sur ce littoral que s'opère la réunion de la Méditerranée et de l'Atlantique, et il y a certainement là à résoudre de curieux et importants pro- blèmes de distribution géographique. L'auteur compte publier son ouvrage, dont il paraitra régulièrement tous les trois mois une livraison, par genres isolés, comprenant la figure, la description et la synonymie de toutes les espèces qui ont été recueillies authentiquement sur les côtes d’Espagne, de Portugal et des îles Baléares. Il se propose de publier à la fin un cadre de classification générale et un appendix, dans lequel figureront toutes les espèces citées comme d’Es- pagne par les divers auteurs et n'ayant pas encore été recueillies jusqu'ici par les naturalistes espagnols. Le premier volume comprendra, outre la partie des- criptive, dans laquelle les espèces sont traitées avec les plus minutieux détails de localités, de mode de station et de variations de forme, des études de distribution géo- graphique, une carte d’Espagne, la citation des natura- listes ayant fourni des documents et la liste des ouvrages consultés. La description des animaux sera donnée dans un autre volume. L'auteur a suivi, pour les diagnoses des espèces, la méthode descriptive que M. le docteur Pfeiffer a employée avec tant de succès pour les Mollusques terrestres, et que nous appliquons depuis longtemps aux coquilles fluvia- do — tiles et marines, parce que nous n’en connaissons pas de meilleure. Nous ne pouvons que l'en féliciter. Le dessin et le coloriage des planches sont très-satis- faisants, et, à ce propos, nous devons faire connaître un fait qui honore trop son auteur pour que nous le passions sous silence. C’est M. le docteur Pedro Gonzalez Velasco, professeur à la Faculté de médecine de Madrid, qui, mû par un sentiment de patriotisme et d'amour pour les sciences, dont on ne saurait trop le louer, mais dont on trouve malheureusement peu d'exemples en Europe, fait les frais de la publication du grand ouvrage entrepris par M. Hidalgo. Dans la première livraison, nous trouvons les descrip- tions et les figures des espèces appartenant aux genres Cassidaria, Cassis, Chenopus, Conus, Cymbium, Halia et Spondylus. Les observations qui accompagnent la descrip- tion latine de chaque espèce sont publiées à la fois en français et en espagnol. Nous n'avons pas besoin de rap- peler aux naturaiistes français que, par suite des nom- breuses analogies de la faune marine espagnole avec celle de notre littoral, qui est, elle aussi, atlantique d’un côté et médilerranéenne de l’autre, et en l'absence d’un grand ouvrage sur les Mollusques de nos côtes, lacune regret- table qui ne semb'e pas devoir être comblée de sitôt, ils ne sauraient mieux faire, pour arriver à la connaissance exacte et à la classification de leurs espèces, que d’avoir recours à l'importante et utile publication de M. le docteur J. G. Hidalgo. La deuxième livraison est actuellement sous presse et paraîtra dans le courant d'avril. H. CROSSE. — 9263 — Monographia Heliceorum viventium, sistens des- criptiones systematicas et crilicas omnium hujus familiæ generum et specierum hodie cognitarum. Auclore Ludovico Pfeiffer. — Vol. V et VI (1). Les deux nouveaux volumes que notre savant confrère de Cassel vient de publier étaient depuis longtemps atten- dus avec impatience par les naturalistes, car le nombre des Mollusques terrestres conous, et particulièrement des Hélicéens, a augmenté considérablement dans ces der- nières années. Voici, genre par genre, le nombre des espèces décrites où mentionnées : Testacella (8); Daude- bardia (10); Gœotis (5); Vitrina (104); Simpulopsis (18); Succinea (175); Physella (1); Helix (2,856); Boysia (1): Plectostoma (1); Hypselostoma (2); Anostoma (5); Tomi- gerus (5); Streptaxis (67); Ennea (59); Streptostele (4); Bulimus (1,515); Partula (70); Achatinella (230); Co- lumua (5); Spiraxis (85); Orthalicus (27); Perideris (19); Pseudachatina (7); Limicolaria (28); Achatina (250); Geo- stilbia (1); Ferussacia (55); Azeca (21); Tornatellina (41); Olcacina (150); Pupa (512); Zospeum (10); Pineria (4); Macroceramus (48); Cylindrella (224); Megaspira (2) ; Balea (22); Clausilia (565). Nous engagerons l’auteur à rayer des Hélicéens et à supprimer le genre Plectostoma, chez lequel la présence d’un opercule a été récemment constatée, et qui n’est qu'un double emploi du g. Opisthostoma. La création de ce genre est une erreur de M. H. Adams. Tout éloge de cette excellente Monographie, absolu- (1) Leipzig, 1868, chez F. A. Brockaus. Deux volumes grand in-8& de 565 et de 598 pages d'impression. — 264 — ment indispensable à tous ceux qui s'occupent de l’étude des Mollusques terrestres, serait superflu. Chacun connaît l'esprit de méthode, la clarté, la précision et la correction dont M. le docteur L. Pfeiffer fait preuve dans ses travaux descriptifs. Nous nous contentons donc de signaler le fait de la publication de ces deux volumes, et nous espérons que l’auteur s'occupera bientôt de nous donner, en ce qui concerne les Pneumonopoma et les Auriculacea, des Sup- pléments, dont le besoin commence à se faire sentir. H. CROSsE. Mélanges malacologiques, par €. KRecluz (1). Sous ce titre, l’auteur publie 8 petits mémoires dis- tincts. 4 . Classification nouvelle des mollusques lamellibranches. La sous-classe des Dimyaires est divisée en 5 ordres (Di- siphonophores, Monosiphonophores et Asiphonophores), dont le premier se subdivise lui-même en 2 sous-ordres (Scoliéphores et Ascoliéphores) , scindés chacun en 2 tri- bus, celle des Cratéromonaires, et celle des Cratérodi- maires, la première n'ayant qu’une seule cavité palléale, la seconde ayant cette même cavité séparée en deux loges, l'une antérieure pour contenir le corps du mollusque, l’autre postérieure ‘pour recevoir les siphons, quand ils sont contractés. Le deuxième ordre est divisé également en Cratérodimaires et en Cratéromonaires. Le troisième ne (1) Bordeaux, 1869. Brochure grand in-8° de 44 pages d’im- pression, accompagnée de 2 planches lithographiées. (Tirage à part du tome XXVII des Actes de la Société Linnéenne de Bor- deaux.) comprend que 9sections, l’une pour lescoquilles régulières, l'autre pour les coquilles irrégulières. La sous-classe des Monomyaires se trouve partagée en 2 tribus caractérisées, l’une par un animal pédifère, l’autre par un animal dé- pourvu de pied (Ostreidæ). 2. Monographie du nouveau G. Jagonia, Recluz, établi sur le Jagon d’Adanson (Lucina pecten, Lamarck) et 8 autres espèces voisines. 3. Sur les Littorines de nos côtes. L'auteur les divise en 2 sous-genres, Littorina, comprenant la majeure partie des espèces, et Neritrema, renfermant le Turbo obtusatus, Linné, et les formes qui s’y rattachent. 4. Description du nouveau genre Souleyetia, établi sur une petite coquille bivalve de Bornéo, de la famille des Analinides, inéquilatérale et à cuillerons terminés vers le côté postérieur. (Espèce unique : S. Moulinsii, Recluz). 5. Description de 2 nouvelles espèces de Lavignon (E. Deshayesii, de Provence, et L. Moulinsii, des côtes de Languedoc). 6. L'auteur, discutant l'identité de 2 espèces de Linné, pense que son Turbo elathrus est le Scalaria lamellosa de Lamarck et que l'espèce qu'il a créée sous le nom de Venus decussata correspond au V. truncata de Lamarck, qui vit dans l'océan Indien, et non à la forme spécifique des mers d'Europe. 7. Sur l’Onchidium celticum de Cuvier, retrouvé à Saint-Malo par MM. Audouin et Milne-Edwards. 8. Lettre sur les Solénidés. L'auteur ajoute quelques espèces à celles que renferme le mémoire sur les Solens publié en 1852 par M. Charles des Moulins, confirme la validité du Solen curtus, des Moulins, et décrit une espèce nouvelle, le Solen (Siliqua) Serresianus, de l'Hérault. M. C. Recluz est depuis longtemps connu dans la science — 966 — par de nombreux et importants travaux malacologiques. Nous signalons done avec plaisir son nouvel ouvrage à l'attention des naturalistes. H. CROSSE. Supplément to A. D. Brown’s Catalogue (1). Dans cette nouvelle brochure, M. A. D. Brown donne le catalogue supplémentaire des Hélicéens dont s’est ré- cemment enrichie sa collection. Il y comprend à tort le genre Plectostoma, qui se rattache à la famille des Diplom- matinacés. H. CRossE. American Journal of Conchology published by the Conchological Section of the Academy of Natural Sciences (Journal Américain de Conechylio- légie, publié par la Section Conuchylologique de l’Académie des sciences naturelles). — Vol. 3 (2) et vol. 4 (3). VozumE 5. Livr. 1. — Observations sur le Pleiodon Macmurtrii, Par T. A. Conrad. — Mélanges paléontolo- giques, par le même auteur (nouveau genre Lyropecten, (4) Princeton, New Jersey, 1868. Brochure in-8° de 7 pages d'impression. (2) Philadelphie, 1867-1868. Volume grand in-8° de 429 pages d'impression, accompagnées de 24 planches noires ou coloriées et d’un portrail. (3) Philadelphie, 1868-1869. Volume grand in-8° de 390 pages d'impression, accompagnées de 20 planches noires et coloriées. — 967 — établi pour le Pecten erassicardo, Conrad, fossile de Cali- fornie). — Description de genres nouveaux et d'espèces nouvelles de coquilles fossiles, par le même auteur (nou- veau genre Paranomia, pour le Placunanomia Saffordi, Conrad ; Pulvinites argentea (1); nouveaux genres Trigo- noarca, pour le T. Maconensis, Conrad; Prisconaia (2), pour le P. ventricosa, Conrad; Palæocardita, pour Île Cardita Austriaca; Pleuromeris, pour le Cardita decem- costata, Conrad; Astarte corbicula; Cardium Emmonsii ; C. Carolinensis (3); Mercenaria percrassa; nouveau genre Cytheriopsis; Semele Carolinensis; Abra nuculiformis ; nouveaux genres Leptomya, pour le Periploma applicata, Conrad, et Leptosolen, pour le Siliquaria biplicata). Sur les inconvénients des classifications trop exclusives. Par H. Crosse. — Traduction faite par M. F. Daulte de l’article publié par nous, en 4866, dans notre Journal de Conchyliologie. Observations sur la distribution bathymétrique et géo- graphique des animaux invertébrés marins. Par J. Gwyn Jeffreys. | Description d’une espèce nouvelle de Montacuta (M. Gouldi, des États-Unis). Par J. H. Thomson. Monographie des Mollusques terrestres des États-Unis (suite). Par G.-W. Tryon. — L'auteur donne, dans ce numéro et dans les suivants, la suité de l’utile travail qu'il a entrepris. Le même numéro comprend les figures de 12 espèces de Partula, décrites par M. H. Pease dans le volume pré- cédent. (1) Les noms en ites sont habituellement masculins. H. C. (2) Nom bien mal formé, ainsi que le précédent. H. C. (3) I faut dire Carolinense. H, C, — 968 — Livr. 2.— Description d'espèces nouvelles de coquilles d’eau douce du Michigan. Par A. O. Currier (Physa de- formis; Bulimus Tryoni; Melantho gibba; Anodonta sub carinata). Sur les divers principes de classification zoologique. Par 0. A. L. Môrch. — Travail intéressant. Sur les Huitres vertes. Par Arthur W. E. O’Shaugh- nessy. Sur le genre Fulgur et les genres voisins. Par Théo- dore Gill. — (Espèce nouvelle : Sycotypus elongatus.) — Sur la position systématique du Buccinum altile, Conrad, et du B. Escheri, Mayer (1), par le même auteur. — Création pour ces fossiles tertiaires du nouveau genre Ptychosalpynx. Synopsis des genres Sycotypus, Browne, et Busycon, Bolten. Par T. A. Conrad.— Description de nouveaux fossiles miocènes, par le même auteur : Sycotypus pyri- formis; Ficus Holmesii; Fasciolina (genre nouveau pro- posé pour le Fasciolaria Woodii, Gabb); Tortifusus (genre nouveau proposé pour le Lirosoma curvirostra, Conrad). — Note sur des coquilles fossiles et descriptions d'espèces nouvelles, par le même auteur (Mactra Virginiana; Pecten tricarinatus ; P. Yorkensis; Venericardia Mooreana). — Description d’un nouveau genre d’Astartidæ, par le même auteur (g. Cyclocardia, pour le Cardita borealis, Conrad). — Descriplion de coquilles nouvelles de la côte occiden- tale, par le même auteur (Harvella pacifica ; Spisula catil- liformis, S. dolabriformis; Siliqua Californica). Description d’une nouvelle espèce de Limnea, par S. S. Haldeman (L. techella, du Texas). (1) Journ. Conchyl., vol. VIE, p. 82, pl. 1v, fig. 6, 1858. — 269 — Livr. 53. — Description de Gastéropodes marins habi- tant la Polynésie. Par W. Harper Péase (Mitra assimilis ; nouveau genre Mitropsis, M. fusiformis; Mitra flammu- lata; Turricula modesta, T: fortiplicata, T. plicatula, T. nodulosa, T. putillus; Strigatella brunnea, S. nigri- cans; Thala alba, T. angiostoma, T. saltata; Cithara decussata, C. brevis, C. paucicostata, C. dædalea ; Clathu- rella tumida, C. violacea, C. maculosa, C. canaliculata ; Drillia lauta, D. exilis; Daphnella crenulata, D. varicifera, D. curta; Pleurotoma bicarinata).— Description d’espèces terrestres nouvelles habitant la Polynésie, par le même auteur (Partula obesa, P. affinis, P. lineolata; Realia costata, R. elongata; Helicina discoidea, H. Oceanica ; Succinea labiata; Helix consimilis; Nanina verticillata ; Helicina flavescens, H. zigzag; Taheitea pallida ; Trunca- tella pacifica; Partula assimilis). — Notes sur les observa- tions du D' P. P. Carpenter, publiées dans les Proceedings de la Société zoologique de Londres, en 1865, au sujet de certaines espèces de Gastéropodes marins décrites par W. Harper Pease, par le mème auteur. Description d'espèces nouvelles de coquilles terrestres de la Basse-Californie, par W. M. Gabb (Helix Stearn- siana, H. Lôbhrii; Bulimus spirifer ; Cylindrella (Urocoptis) Newcombiana, C. irregularis). Description de 2 espèces nouvelles de Céphalopodes. Par S. B. Howell (Loligo hemiptera; Octopus filosa : O. filosus serait plus régulier). Livr. 4.— Description de genres nouveaux et d’espèces nouvelles de coquilles miocènes, avec des notes sur d’autres fossiles et sur des espèces vivantes. Par T. A. Con- rad (Cylichna Virginica ; Zizyphinus punctatus, Z. Brianii; genre nouveau Bellaspira, pour le Mangelia Virginiana, Conrad; sous-genre nouveau Paranassa, pour le Bucci- — 270 — num porcinum, Say, les formes voisines et le P. grani- fera, espèce nouvelle; Ptychosalpynx scalaspira; Bursa centrosa; nouveau genre Buccinofusus, pour le Fusus parilis, Conrad; Sycotypus piriformis; Busycon dumo- sum; Modiolaria Virginica; Mactra contracta; Corbala curta). Description de 65 espèces nouvelles de Gastéropodes marins habitant la Polynésie. Par W. Harper Pease. (Cylindra formosa; Mitra sectilis, M. glabra; Nassa ap- proximata, N. gracilis; Engina nodicostata, E. variabilis, E. striata, E. parva; Sistrum striatum, S. squamosum, S. triangulatum; Latirus gibbus, L. granulosus; Margi- nella pacifica, M. piriformis, M. Paumotensis; Volutella elongata; Olivella simplex, Narica delicata; Neritopsis interlirata; Euchelus angulatus; Gena lævis, G. rosacea ; Capulus liberatus; Neritina dispar, N. rudis, N. rubida ; Nerita maculata; Trochus exilis, T. conoïdalis, T. marmo- reus; Operculatum (1) aurantium; Scalaria perplexa, S. decussata, S. crispala, S. crenulata, S. symmetrica ; Fastigiella squamulosa; Odestomia striata, O0. polita, O. rubra, O0. rosacea, O. gracilis, O0. debilis; Turbonilla elongata; Stylifer deformis; Eulima venusta, E. exilis, E. inflexa; Mucronalia gracilis; Rissoina costulata, R. tenuistriata, R. striatula; Rissoa semicostata, R. flammea). VozumE 4. Livr. 1. — Notes sur certaines coquilles d’eau douce observées dans le voisinage de Mohawk. Par James Lewis. Monographie des Mollusques terrestres des États-Unis (fin). Par George W. Tryon Jr. Description d’une espèce nouvelle de -Céphalopode (1) Nom défectueux, synonyme du genre Umbrella. — 9271 — (Onychoteuthis æquimanus) de la partie S. du Pacifique. Par W. M. Gabb. . Sur les Mollusques terrestres et d'eau douce du Groen- land. Par O. A. L. Môrch.—Sur les Mollusques terrestres et fluviatiles d'Islande, par le mème auteur.—Notes con- chyliologiques, par le même auteur, qui propose de nommer Turbo Mac-Andrewi le Turbo (Anadema) cælatus, A. Adams, non Linné, et qui donne quelques détails sur l'opercule et l'animal du Mesalia brevialis, Lamarck. Livr. 2. — Observations sur la troisième partie des « Land and Fresh Water Shells of North America, » de W. G. Binney. Par James Lewis. Description de coquilles miocènes du versant atlan- tique. Par T. A. Conrad. (Volutella oviformis; Prunum Virginiana : c’est une faute de latin : il faut dire P. Vir- ginianum.) Description d’une espèce nouvelle de Pisidium de Cali- fornie (P. insigne). Par W. M. Gabb. | Description d’une espèce nouvelle de Cypræa (C. polita). Par S. R. Roberts. Descriptions de Gastéropodes marins habitant la Poly- nésie. Par W.H. Pease (Haminea nigropunctata, H.ovalis, H. simillima, H. aperta; nouveau genre Volvatella, voisin des Lophocercus, V. fragilis, V. pyriformis, V. candida ; Lophocereus viridis; Lobiger pictus; Dolabrifera fusca, D. Tahitensis, Syphonota viridescens, S. punctata ; Pieu- robranchus grundis, P. ovalis, P. delicatus, P. tessellatus:; Phyllidia nigra). Les animaux de ces diverses espèces sont figurés d’après nature. Sur les coquilles du Michigan décrites par O.A. Currier dans le volume 5 de l'American Journal of Conchology. Par James Lewis. Livr. 5. — Descriptions de Gastéropodes marins habi- — 272 — tant la Polynésie. Par W. Harper Pease (Collonia picta, C. granulosa; Purpura marmorata; Pisania strigata ; Sis- trum rugulosum; Eulima subpellueïda ; Triton cylindricus; Cypræa fuscomaculata, C. candida; Trivia corrugata; Amphiperas semistriata; Pedicularia pacifica; nouveau genre Citharopsis pour les C. ornata et C. gracilis; Tec- tura Tahitensis, T. conoidalis; Emarginula clathrata ; Scutellina compressa, S. granocostata, S. aculeata ; Pla- naxis fasciata ; Torinia discoidea). — Synonymie des Gas- téropodes marins habitant la Polynésie, par le même auteur. — Article intéressant à consulter. Observations sur le g. Melantho. Par James Lewis. Essai de révision des Strombidæ et des Aporrhaidæ. Par W. M. Gabb (voir notre compte rendu à la page 517 du volume XVII du Journal de Conchyliologie). Notes sur les Mollusques recueillis par le docteur . Hayden dans le Nebraska. Par Georges W. Tryon Jr. Description d’un Latirus nouveau (L. liratus). Par W. Harper Pease. — Description d’un nouveau genre et de 41 espèces de coquilles terrestres habitant la Polynésie, par le même auteur (Helix alla, H. Marquesana, H. con- grua; Vitrina subviridis, V. fusca; Partula strigata, P. recta; Helicina colorata, H. parvula, H. rugulosa; nouveau genre Diadema, pour le D. rotella et une autre espèce déjà connue, le Pterocyclos parvus, Pease). Livr. 4. — Notes sur les coquilles terrestres de la Tri- nité, de la Grenade, de la Dominique, de Curaçao et de Bonair, Par T. Bland (voir notre compte rendu à la page 518 du volume XVII du Journal de Conchyliologie). Description d’un Sepioteuthis nouveau des Antilles (S. ovata). Par W. M. Gabb. — Description d’un Conus nouveau de la côte de Floride (C. Floridanus), par le même auteur. — Descriptions de fossiles des dépôts argi- — 973 — leux de l’Amazone supérieur, par le mème auteur (Tur- bonilla minuscula : Mesalia Ortoni; Tellina Amazonensis ; nouveau genre Pachydon : P. obliqua et P. tenuis). Sur les fabriques de genres et d'espèces de quelques auteurs modernes et sur la nomenclature de la collection Cuming. Par le D'° JS. E. Gray (reproduction des Proc. zool. Soc. London, 1867). Sur un Mollusque nouveau de Californie. Par J.G. Coo- per (nouveau genre Ammonitella, A. Yatesii}. — Sur la distribution et les localités des coquilles terrestres hélici- formes de la côte 0. d'Amérique, par le même auteur. Remarques sur quelques-uns des Mollusques de la vallée de Mohawk. Par J. Lewis. Notes sur des coquilles vivantes et fossiles avec descrip- tion de nouveaux genres. Par T. A. Conrad (nouveaux genres Aphrodina, pour le Meretrix Tippana, Conrad ; Velocardia, au lieu de Pseudocardia ; Mactrodesma, pour le Mactra ponderosa, Conrad; Hercorhyneus, pour le Fusus Tippana, Conrad (il faudrait écrire Hercorhynchus, pour être régulier); Solenaia, pour le Mycetopus emargi- natus, Lea). Description de deux espèces nouvelles de Cypræa (C. Annæ et C. Helenæ). Par S. R. Roberts. Livr. 5. — Remarques au sujet de l’Argonauta. Par John Ford. Description de coquilles miocènes du versant atlantique et de 2 espèces nouvelles supposées être crétacées. Par T. A. Conrad (Mercenaria cuneata; Caryatis plionema ; Carditamera recta; Astarte veta (?)}, A. annosa. — Des- cription d’un Unio nouveau {U. rivicolus) et d'un Gonio- basis fossile (G. Carterii), par le même auteur. Méthode pour tuer les Mollusques Pulmonés terrestres, en vue des recherches anatomiques. Par O, A. L. Môrch 18 — 97h — (traduction d’un article publié en 4868 dans notre Journal de Conchyliologie). H. CRosse. Museum Godeffroy. — Catalog. 1v, Beilage enthal- tend topographische Notizen ; Beschreibungneuer Bryozoen von Senator Doctor Kirchenpauer zu Hamburg und einer neuen Asteriden-Gattung von D' C. Lütken zu Copenhagen [Musée Godefroy. — Catalogue 1v, contenant, en sup- plément, des notices topographiques et les des- criplions de nouvelles espèces de Bryozoaires, par le docteur Kirchenpauer, de Hambourg, et d'un nouveau genre d’Astérides, par le doc- teur C. Lütken, de Copenhague). Par le docteur E. Schmeltz jr (|). Dans ce catalogue, qui contient l'indication des dou- bles du Musée Godeffroy destinés à être vendus, nous si- gnalerons quelques observations topographiques et zoolo- giques intéressantes, se référant à la faune des îles Viti, des îles Samoa, des îles Ellice,.des îles Pelew et d'un cer- tain nombre d’autres archipels océaniens, encore insuffi- samment connus jusqu'ici et qui ont été explorés par les agents ou par les correspondants de MM. Godeffroy. Une notable portion des espèces d'Océanie mentionnées dans le catalogue a été décrite dans le Journal de Conchylio- logie. H. CRossE. (4) Hambourg, mai 1869. Brochure in-18 de 141 pages d'im- pression. — 275 — D' James C. Cox's Exchange List of Land and marine Shells from Australia and the adjacent Islands (Liste de Coquilles terrestres et marines provenant de l'Australie ou des îles voisines et destinées à être échangées par) le docteur Æ. €. €Cex (1). . On trouvera, dans ce catalogue, les listes d'espèces sui- vantes : 4° Mollusques marins des environs de Port- Jackson (Nouvelle-Galles du Sud); 2 Coquilles ter- restres des îles Salomon, des îles de l'Amirauté, des Nouvelles-Hébrides et de quelques autres îles de la mer du Sud ; 5° Auriculacés d'Australie et des îles voisines; 4° Co- quilles terrestres de la Nouvelle-Zélande; 5° Coquilles terrestres d'Australie ; 6° Volutes d'Australie; 7° Coquilles terrestres et fluviatiles de la Nouvelle-Calédonie. Nous si- gnalons une légère erreur dans cette dernière liste : l'au- teur cite comme espèces distinctes le Bulimus Souvillei, Morelet, et le B. eximius, Albers : ce dernier n’est qu’un synonyme de l’autre. L’indication parfaitement exacte des localités de toutes les espèces mentionnées ajoute un intérêt de plus au catalogue de M, Cox, qui sera fort utile, à consulter, au point de vue de la distribution géographi- que des espèces. H. CROSSE. Catalogue des Mollusques du Spitzherg recueillis par le Dr H. Kroyer pendant le voyage de la (1) Sydney, 1868, chez l’auteur, 130, Phillip Street. Brochure in-18 de 81 pages d'impression. — 216 — corvelte Ia Recherehe en juin 1838, par le docleur ©. A. L. Müreh {1). La première partie de ce travail contient l'exposé des résultats obtenus, au point de vue malacologique, par les divers naturalistes qui ont exploré le Spitzberg, depuis le voyage de Frederick Martens, de Hambourg, en 1671, jusqu’ à la dernière expédition suédoise de 1861, sur les matériaux de laquelle M. Lovén a publié un Mémoire spécial. L'auteur énumère 80 espèces de Mollusques, dont il donne la synonymie et les localités exactes. Les suivantes sont particulières au Spitzberg : Trichotropis Kroyeri, Philippi; Tritonium angulosum et T. tenue, Gray; Fusus deformis, Reeve; Nuculana (Portlandia) frigida et N. abys- sicola, Torell. Les Fusus tornatus et Tritonium Terræ- Novæ sont des formes communes au Spitzberg et à Terre- Neuve : le Fusus Spitzbergiensis est très-voisin du F. livi- dus, Môürch, de Terre-Neuve (2). Presque toutes les autres espèces se retrouvent au Groënland. L'auteur fait observer que les coquilles univalves du Spitzberg différent presque toutes des individus du Groënland et du N. de l'Islande par le peu d'épaisseur de leur test, par leur taille plus grande et par le manque de côtes longitudi- nales : les bivalves au contraire ‘sont en général de plus petite dimension que les individus de l'Islande et du Groënland. (1) Bruxelles, 1869. Brochure petit in-4° de 28 pages d’im- pression. (Extrait du tome IV des Annales de la Société malaco- logique de Belgique.) (2) Journ. Conchyliologie, vol. X, p. 36, pl. 1, fig. 1, 1862. — 277 — Le Mémoire de M. Môrch est intéressant, bien fait, et il nous semble appelé à rendre service aux naturalistes qui s'occupent des questions de distribution géographique. H. CRossE. Zoologische Miseellen.—XI1V et XV. Von Georg. Ritter von Frauenfeld (1). Les deux fascicules des Mélanges zoologiques de M. de Frauenfeld ne contiennent, au point de vue malacolo- gique, que la description d’une espèce nouvelle de Styrie, Helix (Campylæa) Styriaca, voisine de l’'H. phalerata, pour la forme générale, et présentant la coloration de l'H. arbustorum. H. CROSSE. Diagnosen neuer Meeres-Konchylien von Japan.Von (Diagnoses de nouvelles espèces de Coquitles marines du Japon. Par) le docteur €. E. Lisehke (2). L'auteur décrit comme nouvelles les espèces suivantes : Fusus inconstans; Murex Troscheli; Triton Dunkeri; Acmæa Schrenckii ; Mytilus crassitesta ; Spondylus cruen- tus. Elles proviennent, à peu près toutes, de Nangasaki ; la première a été également recueillie aux environs de (4) Vienne, 1868. Deux brochures in-8° de 20 et de 18 pages d'impression. (Tirage à part des Verhandlungen der K. K. Zoolo- gisch-botanischen Gesellschaft.) (2) Cassel, 1868. Brochure in-8° de 5 pages d'impression. (Ti- rage à part du vol, XV des Malak. Blätter.) — 92178 — Yédo. Le Mytilus crassitesta est mentionné sans indication de localité spéciale. H. CRossE. Versuch einer Geschichte der Conchyliologischen Nomenclatur. Von (Essai sur l'histoire de la nowsenelature conchyliologique. Par) ®. A. E.. Méreh (1). Dans ce Mémoire, M. Môrch fait preuve de beaucoup d’érudition et de connaissance du sujet difficile qu’il a à traiter. Les travaux de Linné, ainsi que ceux de ses con- temporains, et l'établissement des bases de la nomencla- ture binaire y sont exposés en détail et appréciés comme il convient. Si nous avons un reproche à adresser à l’au- teur, c'est d'avoir fait la part de Klein plus grande et celle de Lamarck plus petite qu’elles ne doivent l’être, selon nous, dans l'histoire des progrès de la science con- chyliologique, même en ce qui touche le point de vue restreint de la nomenclature. Cette réserve faite, nous n'avons que des éloges à donner au nouveau travail de notre honorable collaborateur. H. CROSSE. Dei Molluschi terrestri e d'acqua dolce raccolti nello ‘arcipelago di Malta. Nota di (Des mroi- (1) Cassel, 1868. Brochure in-8° de 31 pages d'impression. (Tirage à part du volume XV des Malak. Blatter.) — 979 lusques terrestres el d'eau douce recueillis dans l’Arehipel de Malte. Note de) A. Esset (1). La majeure partie des Mollusques mentionnés par M. Issel ont été recueillis par lui à Malte, à Gozzo et à Comino en 1865. Le catalogue comprend 44% espèces, dont 50 se retrouvent en Sicile et 5 sur d’autres points de la Méditerranée : 7 semblent être particulières à cet archi- pel; les 4 autres sont incertaines, n'ayant pas encore été déterminées spécifiquement par l’auteur. L’aridité du sol, l'absence de cours d’eau de quelque importance, et la rareté des pluies à Malte et dans les petites îles voisines, sont autant de conditions peu favorables au développe- ment des Mollusques terrestres et fluviatiles. Dans le nombre des espèces, nous cilerons : l’Helix Melitensis, Férussac; H. Spratti, Pfeiffer; H. Schembrii, Schwerzen- bach; Clausilia Delicatæ et C. Mamotica, Gulia; Cyclo- stoma Melitense, Sowerby. Ces espèces, avec un Limax resté inédit, constituent les formes spéciales à l'archipel, Nous signalerons encore la présence du Mélania tubercu- lata, Muller, et de l'Hydrobia musaensis, Frauenfeld, formes africaines acclimatées sans doute accidentellement. En résumé, ce Mémoire est convenablement traité et propre à donner une idée exacte de la faune malacolo- gique maltaise. A ce double titre, nous le signalons à l’at- Lention des naturalistes. H. CROSSE. LA Contributions (0 Hndian Malnecology, N° X. Des- criptions of new species of €yelophoridæ, of (1) Pise, 1868. Brochure in-8 de 13 pages d'impression. (Ti- rage à part du volume I du Bulletino malacologico italiano.) — 280 — Ennea and Streptaxis from the hills of Sou- thern and South- Western India tue On the animal and operculum of &eorissa, W. Blanford, and on its relations to Hyarocena, Parreyss; with à note on Hyäroeena tersa and HN. mmnñléumns, Benson (2): Notes on some …Endian and FEasearene Land- Shells. By NVilliau Æ. Blanford (3). 4. M. W.T. Blanford, notre honorable collaborateur, poursuit avec succès la publication de ses intéressantes découvertes sur la faune malacologique de l'Inde. Onze espèces nouvelles sont décrites. Nous signalerons d’abord un groupe très-curieux de Cyclophoridæ de l'Inde méri- dionale caractérisé par la présence, sur la coquille, de fortes carènes très-particulières el par un opercule corné, double et composé de deux lamelles séparées par un sillon marginal et dont l’extérieure, assez épaisse et de forme conique, à le bord de ses tours libre. L'auteur propose pour lui le sous-genre nouveau Ditro- pis (D. planorbis, D. Beddomei et D. convexus). Il propose ensuite le nouveau genre Mychopoma pour deux curieuses espèces de Cyclophorilæ, turbinées, crénelées à l’intérieur de l'ouverture, recouvertes d’un épiderme épais, et possé- dant un opercule très-voisin de celui des Opisthoporus. Le (1) Calcutta, 1869. Brochure in-8° de 19 pages d'impression, accompagnée d’une planche lithographiée et de gravures sur bois dans le texte. (Extr. du vol. XXX VIII du Journ. Asiat. Soc. Bengal.} (2) Londres, 1869. Brochure in-8 de 7 pages d'impression, accompagnée d’une planche gravée. (Extrait des Ann. and Mag. of Nat. Hist.) (3) Londres, 1869. Brochure in-8° de 5 pages d'impression, accompagnée de gravures sur bois dans le texte (idem). — 981 — L'une, le M. hirsutum, Beddome ms., vit sur les monts Calcad et Myhendra (Inde méridionale); l'autre, le M. lim- biferum, a été découverte sur le sommet des monts Pulney, à une altitude d'environ 7,000 pieds anglais. Il décrit en- suite et figure également les Pterocyclos? tristis; Spira- culum Fairbanki; Cataulus Calcadensis, Beddome ms.; Opisthostoma macrostoma, Beddome ms., nouvelle forme de ce genre curieux, dont la taille surpasse celle de ses congénères et qui a été recueillie dans le Malabar ; Ennea sculpta; Streptaxis Canarica, Beddome ms. D’après l’'au- teur, le Cyclophorus ravidus, Benson, qui vient d’être trouvé récemment par le major Beddome dans le Wynaad et sur les monts Anamullay, ne serait très-probablement qu'un double emploi du C. annulatus, Troschel, de Cey- lan : de même, l’Auricula nitidula, décrit dans le n° VIIF des « Contributions to Indian Malacology, » n’est qu'une variété à épiderme foncé de l’A. Gangetica, Benson. 2. L'auteur donne sur l’animal et l’opercule des Geo- rissa de curieux détails desquels il résulte que cet oper- cule est tout à fait voisin de celui des Hydrocena (H. Cattaroensis), particulièrement en ce sens qu’il possède également, à sa partie interne, une saillie prolongée, qui part des environs de la base du bord interne. Seulement, les véritables Hydrocena vivent dans l’eau, tandis que les Georissa sont des animaux complétement terrestres. L’au- teur semble disposé à considérer les Georissa et les Hydro- cena (sensu stricto) comme devant constituer une famille particulière, se rattachant à la fois aux Helicinidæ et aux Nerilinidæ. Il regarde actuellement l'Hydrocena tersa, Benson, comme appartenant au genre Acicula, section des Acmella, et le Cyclostoma milium, du même auteur, comme devant être éloigné des genres Hydrocena et Geo- rissa, et se rattachant plutôt au G. Cyathopoma. — 989 — 5. L'auteur décrit et figure les dents linguales du Realia (Omphalotropis) rubens, Quoy et Gaymard. Leur forme, voisine de celle du Chondropoma Candeanum, Orbigny, figurée par Troschel (Gebiss der Schnecken, [, pl. 5, fig. 1), confirme la position assignée par le docteur Pfeiffer à ce genre. Les Hydrocena et les Assiminea doivent être rapportés à d’autres familles. M. Blanford constate que l’espèce des Seychelles et de Maurice décrite par Pfeiffer sous le nom de Cyclotus co- noideus appartient à son genre Cyclotopsis et nous ap- prend que ses vues sur la place de ce genre dans la famille des Cyclostomidæ ont été confirmées par l'examen qu'a fait récemment M. le docteur Stoliczka du ruban lingual d’une espèce. L'auteur remplace par le nom générique de Cremno- conchus celui de Cremnobates, employé par lui pour-un genre curieux créé en 1865, et qui avait déjà été utilisé, précédemment, dans la nomenclature zoologique. Il donne la figure du ruban lingual de l’Alycæus Vulcani, qui ap- partient au type des Cyclophoridæ, et il propose de créer sous le nom d’Alycæinæ, une sous-famille qui compren- drait les genres Diplommatina avec ses diverses sections, Opisthostoma, Clostophis et Alycæus. Il fait observer en même temps que la constriction de la coquille, qui a fait créer à M. Martens le sous-genre Diancta, existe plus ou moins développée chez tous les Diplommatina. Nous n’avons pas besoin d’insister sur l'intérêt scienti- fique que présentent ces trois mémoires, qui nous donnent de précieux renseignements sur des animaux nouveaux ou incomplétement connus jusqu'ici. Nous ne saurions donc trop engager M. W. T. Blanford à continuer ses uliles publications. H. CROSSE. — 283 — Description de quelques espèces nouvelles de l'Etage Bathonien du Bas-Boulonnais par MIMI. E. Rigaux Ci E. Sauvage (1). Après un exposé de la constitution de l Etage Bathonien dans le Bas-Boulonnais, les auteurs donnent un tableau de la répartition des espèces dans les quatre zones qu'ils admettent : 4° calcaire à Rhynchonella Badensis; 2 marne à R. elegantula; 3° calcaire à R. Hopkinsii; 4 calcaire à Clypeus Ploti. Ce tableau comprend l’énumération de 254 espèces. Voici la liste des espèces décrites comme nouvelles : Ammonites Legayi; Chenopus Bouchardi; Alaria Was- tensis, A. Gaudryana; Fusus Bouchardi; Chemnitzia canaliculata, C. gradata, C. angulata; Fibula paludinoi- des ; Cerithium spirale; Nerinea Bathonica; N. varicosa, N. Sharmanni; Ceritella pupa; Turritella Legayi, T, eu- cycla, Hébert et Deslongchamps, var. quadricincta ; Stra- parollus pulchelloïides ; Turbo Davidsoni, T. Fischeri, T. columellaris; Monodonta Woodwardi ; Trochus Wastensis, T. obtusus ; Delphinula cirrus ; Niso Munieri; Acteonina Beaugrandi; Tornatella multistriata; Pecten Haignerei; Lima Wastensis; Plicatula fornicata; Perna Archiachi (sans doute par erreur typographique pour P. Archiaci), P. Davidsoni ; Lithodomus Dutertrei; Arca Legayi; Cucul- lea Gosseletii; Leda navis; Trigonia clavulosa ; Cardium Vesta ; Corbis Boloniensis; Astarte unguis, A. Bolonien- sis; Opis Legayi, O0. Woodwardi, O. Davidsoni, Q. divi- sus; Neæra mucronata, N. sinuata; Myacites Heberti: (4) Boulogne, 1868. Brochure grand in-8° de 56 pages, ac- compagnée de 6 planches lithographiées. — 984 — Pholadomya Legayi: Ceromya Whitakeri; Quenstedtia cultellus. Les espèces nouvelles sont décrites avec soin et figurées toutes sur de très-bonnes planches. Nous signalons donc avec plaisir aux naturalistes ce travail, qui nous parait consciencieux et qui est assurément mieux traité, sous le rapport descriptif, que ne le sont malheureusement la plupart des travaux de paléontologie. H. CROSSE. The Malacology Of Lower Bengai and the adjoining provinces. — N° I. On the genus @n- chidium, with descriptions of several new spe- cles. By Ferd. Stoliczka (1). L'auteur se propose de publier, sous ce titre, une série de mémoires sur la Faune malacologique du Bas-Bengale et des provinces adjacentes. Le premier, qui vient de pa- raître, est consacré à l’étude du genre Onchidium. L’au- teur énumère, figure et décrit quatre espèces du Bengale, dont trois sont nouvelles (0. pallidum, 0. tigrinum et 0. tenerum). [l donne en même temps de précieux rensei- gnements anatomiques sur l’organisation de ces animaux, si incomplétement connue jusqu'ici. Les Onchidium sont bien réellement hermaphrodites, à la façon des Hélicéens, contrairement à ce que supposait Buchauan, le créateur du genre. Ils vivent comme les Limax et sont, ainsi qu’on doit le supposer, plus abondants (1) Calcutta, 1869. Brochure in-8 de 26 pages d'impression, accompagnée de 2 planches lithographiées. (Extr. du vol, XXXVII, part. 2, du Journ. Asiat. Soc. Bengal.) — 2 — pendant la saison des pluies. Leur pied, composé de muscles transverses nombreux, est toujours plus court et plus étroit que le manteau. La mâchoire paraît manquer. Le radula, très-différent de l'étroit et long ruban lingual des Prosobranchiata, estlarge, muni de dents très-nombreuses, à peu près égales entre elles et bicuspides. La dent mé- diane est un peu plus forte que les autres, équilatérale et tricuspide. L'anus est situé à la partie basale supérieure du pied et l’orifice pulmonaire en arrière de l'anus dans le manteau. L'auteur pense que les genres Peronia et Onchi- della ne diffèrent pas sensiblement du genre Onchidium et que les espèces qui les composent doivent, par consé- quent, lui être réunies. Le genre Vaginulus est le seul qui soit excessivement voisin des Onchidium et qui appar- tienne à la famille des Onchidiidæ. Nous voyons avec satisfaction M. le docteur Stoliczka profiter de son séjour dans l’Inde pour étudier l’organisa- tion intime des Mollusques qui y vivent. Il ne peut man- quer d'obtenir d’intéressants résultats scientifiques, que nous serons heureux d’avoir à porter à la connaissance de nos lecteurs. H. CROSSE. List of the Shell-bearing Moliusks of Michigan, especially of Kent and adjoining Counties. By 4. OÔ. Currier (1). Dans ce mémoire, qui fait partie des publications du Kent Scientific Institute, l’auteur donne le catalogue métho- dique des Mollusques pourvus de coquilles, qui ont été (1) Grand Rapids, 1868. Brochure in-8 de 12 pages d’im- pression. — 286 — recueillis jusqu'ici dans l'Etat de Michigan. Le nombre des espèces est de 171, sans compter les variétés. H. CROSSE. Della Faunma marina di due lembi Mioeeniei dell” alta Htalia. Studi del Dr A. NManzoni (1). Notre honorable collaborateur étudie, dans ce travail, la faune marine de deux couches miocènes de la Haute- Italie, peu connues encore des naturalistes, et qui se trouvent, la première à Sogliano al Rubicone, la seconde à Bassano. à La première, assez restreinte sous le rapport de la puis- sance et de l'étendue, est remarquable 1° par la prédomi- nance des Gastéropodes sur les Acéphalés (90 espèces des uns contre 5 des autres), et dans les Gastéropodes par l'abondance des Mollusques Siphonostomes ou Zoophages comparativement à celle des Holostomes ou Phytophages; 2° par l'épaisseur excessive du test des Mollusques que l’on y rencontre. L'auteur décrit, comme espèces nou- velles, d’abord le Conus sertiferus et le Fusus Fuchsii, et ” ensuite quelques autres formes inédites qui ne portaient, jusqu’à présent, que des noms manuscrits (Terebra tuber- culifera, Murex inflatus et Pleurotoma intersecta, Doder- lein, et Turritella Hôrnesi, Michelotti). Toutes ces espèces sont figurées, ainsi que quelques autres précédemment décrites, mais non encore représentées. Les diagnoses sont régulièrement faites et conformes aux principes que nous professons depuis longtemps. (4) Vienne, 1869. Brochure grand in-8° de 30 pages d’im- pression, accompagnée de 3 planches lithographées. (Extr. du vol. LX des Sitzb. K. K. Akad. Wissens. Wien.) — 987 = Dans la partie qui traite de la couche de Bassano, nous signalerons une bonne figure et une description détaillée du Turritella rotifera, rare et curieuse espèce de Lamarck, signalée dans l'origine, et probablement par erreur, comme recueillie dans les sables éocènes de Soissons, et qui n’a été retrouvée depuis que dans des terrains de France, d'Italie et d'Espagne appartenant incontestable- ment au miocène supérieur, Nous signalons avec plaisir le nouveau et intéressant mémoire de M. le docteur Manzoni aux naturalistes qui s'occupent de l’étude des Mollusques fossiles des terrains tertiaires. H, Crosse. Shell-Money, — The Hatiotis or Pearly Ear- Shell. By Robert E. C. Stearns (1). 4. Dans la première de ces brochures, l’auteur passe en revue les diverses espèces de coquilles qui ont servi ou servent encore aujourd'hui de monnaie courante et remplacent l'argent. Il énumère successivement les Den- talium qui, à l’époque actuelle, servent de contre-partie pour l'achat des fourrures aux indigènes du nord-ouest de l'Amérique; le Saxidomus gracilis, employé comme mor- naie par les indigènes de Bodiga (Californie) ; les colliers de Wampum des aborigènes de l'Amérique du Nord ; les Littorina obesa et Nerita polita, employés dans quelques iles de la région Indo-pacifique; et enfin le Cypræa mo- neta et le C. annulus, les plus connus de tous. Nous ajou- terons à cette liste l'Achatina monetaria, Morelet, grande (1) Salem, 1869. Brochures in-8° de 5 et de 7 pages d’impres- sion. (Extr. vol. IIT of the American Naturalist.) — 288 — espèce dont les morceaux, découpés en rondelles, servent de monnaie dans la province de Benguella (Afrique portu- gaise). 2. La deuxième brochure est consacrée à une étude sur les Haliotis, considérés, au point de vue de leur utilité, comme objet de commerce, d'ornement et de consomma- tion alimentaire. Elle est intéressante à lire, ainsi que la précédente. H. Cross. + NOUVELLES. La science vient de perdre un naturaliste distingué, M. Sars, bien connu par ses importants travaux sur les animaux inférieurs des mers de Norvége. M. Sars laisse sans ressources une très-nombreuse famille (neuf en- fants). La Revue des cours scientifiques vient d'ouvrir, pour soulager cette grande infortune, une souscription publique qui atteint déjà le chiffre de 7,000 francs. Nous nous associons volontiers à l'initiative de nos honorables confrères qui sont à la tête de ce journal, et nous nous empressons de prévenir ceux de nos abonnésqui voudraient concourir à celte bonne œuvre qu'ils peuvent adresser leur offrande au bureau de la Revuedes cours scientifiques, rue de l’École-de-Médecine , 17 , en mandats ou en timbres-poste. H. Cross. mm Paris. — Imprimerie de Mm° V° Bouchard-Huzard, rue de l'Éperon, 5. JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE. 1: Juillet 1870. Note sur quelques espèces du genre Boris décrites par Cuvier, PAR P. FISCHER. Lorsque Cuvier publia son mémoire sur l’anatomie des Doris, il eut à sa disposition les animaux de cinq espèces des côtes océaniques de France, qu’il nomma Doris tuber- culata, pilosa, stellata, lævis et tomentosa, Il était intéressant de vérifier les déterminations de Cuvier, ce que j'ai pu faire en étudiant les types du Mu- séum d'histoire naturelle conservés dans les collections de conchyliologie et d'anatomie comparée. M. Mürch, de passage à Paris, les a examinés en même temps que moi, grâce à la bienveillance de MM. Deshayes et Gervais : 4° Doris tuberculata. On sait que l'espèce a été établie par Cuvier, sur un exemplaire de taille moyenne, en mé- diocre état de conservation et provenant de l’île de Ré (Charente-[nférieure). be Le type de Cuvier appartient bien à la même espèce que le Doris tuberculata d’Alder et Hancock. 2 Doris stellata. Guvier recut de la Rochelle un cer- tain nombre de petites Doris parmi lesquelles il reconnut le Doris stellata de Gmelin. Les spécimens distingués sous ce titre se rapportent, sans le moindre doute, au Doris pilosa, Muller, tel que le figurent et le décrivent Alder et Hancock. Cuvier men- tionne neuf branchies sur ses exemplaires, 5° Doris pulosa. I est impossible de distinguer les Doris pilosa de la Rochelle, nommés par Cuvier, de son Doris stellata. Ils appartiennent à une seule et même es- pèce. Cuvier leur attribue sept branchies : or tous les au- teurs s'accordent à représenter le nombre des branchies du Doris pilosa comme variant entre sept et neuf. 4° Doris lœvis. Sous ce nom, Cuvier mentionne un Doris observé souvent au Havre, par Homberg. Le man- teau n’a, au lieu de tubercules, que des petits points blan- châtres, sensibles à la vue plus qu’au toucher. Le corps est plus oblong, plus convexe dans le sens de Paxe, et les ten- tacules sont plus longs que dans les espèces précédentes. Sa grandeur est à peu près la même. Il y à aux branchies neuf feuillets bien distincts. Un seul exemplaire du Doris lævis est conservé, et la description de Cuvier lui convient parfaitement. Ce n’est autre chose qu’un Doris pilosa dont le manteau est lisse et privé de ses tubercules. Tous les autres caractères : la lon- gueur et la forme des tentacules, les branchies non ré- tractiles, etc., sont ceux du vrai Doris pilosa. Il est donc impossible de les séparer. 5° Doris tomentosa. Cette espèce, décrite par Cuvier comme nouvelle, lui avait été envoyée de la Rochelle, par Fleuriau, confondue avec le Doris pilosa. 200 D'après Cuvier, le manteau déborde le pied, et sa sur- face est tout à fait couverte de ce tissu un peu laineux au toucher et comme feutré, que les botanistes nomment « superficies tomentosa. » Les branchies sont entièrement rentrées et cachées dans leur calice, ce qui n'arrive à pas une des autres espèces. Cuvier crut donc pouvoir hardi- ment la considérer comme une espèce à part. Plusieurs exemplaires en très-bon état de conservation existent dans la collection d'anatomie comparée. Ils atteignent jusqu'à 20 millimètres de longueur. Les houppes branchiales, complétement rétractiles, sont au nombre de 10 ou 11. Les tentacules sont également ré- tractiles. Le bord antérieur du manteau est très-large ; il dépasse le pied dans toute son étendue. Bouche pourvue de tentacules buccaux. Coloration uniforme. L'examen de cette espèce démontre évidemment qu’elle n’a aucun rapport avec le Doris pilosa. Je me pro- mis de tàcher de l’étudier sur le vivant, projet qui fut mis à exécution en 1869. Je retrouvai, à cette époque, dans le bassin d'Arcachon, une Doris que j'avais cataloguée sous le nom de Doris Johnstoni, en faisant, toutefois, remarquer que je n'étais pas certain de cette identification. Mais ce dont je suis certain aujourd’hui, c’est de l'identité absolue du Doris tomentosa de Cuvier, et de mon prétendu Doris Johnstoni. Ce mollusque est médiocrement allongé, de couleur jaune pâle, et orné de quelques petites taches de brun pâle. Le manteau très-large déborde le pied partout : ce- pendant, quand l'animal est en marche et bien développé, la queue dépasse un peu le manteau. En avant, le manteau recouvre la bouche et les tentacules buccaux, en formant un grand voile frontal qui porte latéralement deux échan- 11000 crures au niveau des tentacules buccaux. Le manteau est finement tomenteux, apparence qui est due à de nombreux tubercules subcylindriques, obtus au sommet, rapprochés, très-pelits et remplis de spicules qui mc paraissent saillants comme des touffes de poils et non renfermés dans le tu- bercule lui-mème. Les tentacules supérieurs, en forme de massue, sortent d’une cavité bordée de petits tubercules blancs : leur base est transparente : ils sont cerclés de lamelles obliques, saillantes, pointillées de brun et terminées par une petite tige brunâtre. Les branchies, étalées en cercle vers l'extrémité posté- rieure du manteau, n'atteignent jamais les bords de celui-ci, mème dans leur plus grande extension. L'animal les porte redressées : à la moindre inquiétude, il les, ré- tracte, ainsi que les tentacules. Ces branchies blanchäâtres sont au nombre de 12 ou 15; elles paraissent à peu près égales entre elles; elles sont triangulaires, pinnées, à divisions peu profondes. Elles entourent l'arus qui forme un petit tube saillant dont l'ouverture est dentelée. L’anus s'ouvre ct se ferme alter- nativement environ trente fois par minute. Le pied allongé se termine en pointe aiguë en arrière ; il est élargi en avant et muni, au milieu du bord anté- rieur, d’une pelite saillie. La bouche est située au centre d’un gros tubercule et forme nne fissure longitudinale. Les tentacules buccaux, placés en dehors de ce tubercule, sont coniques, aigus au sommet, assez courts. La verge, placée vers le tiers antérieur de la longueur du pied, dé- bouche à droite de celui-ci; elle est grosse, courte et cylindrique. L'animal vit à la profondeur de quelques brasses sur — 293 — toutes les côtes du sud-ouest de la France. Il est assez ac- tif et nage facilement à la surface de l’eau. Je n'ai observé ni son accouplement ni sa ponte. Le Doris tomentosa de Cuvier est très-différent du Doris tomentosa de Philippi (Enumér. Moll. sicil., vol. [, p.104, et vol. IT, p. 79, pl. xi1x, fig. 9). Ce dernier est allongé, étroit; ses branchies en demi-cercle sont au nombre de trois de chaque côté. Sa coloration est plus foncée. Il me paraît plus veisin d'un Doris figuré par Sa- vigny (Égypte, pl. 1, fig. 6), d’après un exemplaire con- servé dans l'alcool et dont les branchies, ainsi que les ten- tacules, sont rétractées. Le Doris Johnstoni, Alder et Hancock, est-il identique avec notre Doris tomentosa? Je ne le pense pas, les bran- chies sont plus nombreuses (15), plus soudées les unes aux autres, et leurs feuillets sont tripinnés. Les tentacules supérieurs sont chargés de lamelles moins obliques et beaucoup plus nombreuses. Les tentacules buccaux sont proportionnellement plus petits et dirigés plus en avant. Notre espèce a les plus grandes affinités avec le Doris coccinea, Forbes (Doris rubra, d'Orbigny), par la forme des tentacules supérieurs et inférietrs, la disposition pinnée et le nombre des branchies. Mais les branchies du Doris coccinea sont plus courtes, la coloration du manteau est très-différente ; ses tubercules sont plus gros. J'en conclus qu'il est nécessaire de conserver le nom de Doris tomentosa au mollusque des côtes de l’ouest de la France. La — 29% — Habitat parasitaire des Mollusques. — Mol- lusques parasites (les Holothuries, PAR LE D' A. Manzonri. Je viens de rencontrer, dans un compte rendu que le professeur Claparède donne du récent ouvrage intitulé : « Reisen im Archipel der Philippinen, » du docteur C. Semper, des indications fort intéressantes sur les Mol- lusques qui vivent, à titre de parasites, sur les Holothu- ries. Îl n’y à pas longtemps, le Journal de Conchyliologie faisait connaître la nature de l’Entoconcha mirabilis, Müller, d’après un récent travail du docteur Baur sur le Synapta digitata et son Mollusque parasite. Je crois qu'il est bon, à présent, d'ajouter à cette partie de l’histoire naturelle des Mollusques les découvertes de M. Semper, qui lui donnent une extension plus grande et une impor- tance plus considérable. M. C. Semper a résidé, pendant sept années, dans l'archipel des Philippines et des Caro- lines : il se propose de faire connaître les résultats de ses recherches scientifiques, et il commence par publier la monographie des Holothuries de ces mers. À propos des Mollusques parasites de cette famille d'Echinodermes, je donne ici la traduction de la note du professeur Claparède, reproduite dans le Quarterly journal of microscopical science (July 1868), pensant que les faits auxquels elle se rapporte présentent quelque intérêt pour les natura- listes. Les Mollusques comptent, parmi eux, plusieurs para- sites des Holothuries. D'abord, le célèbre Entoconcha mi- rabilis, découvert par 3. Müller dans le Synapta digitata d'Europe, à son correspondant, non pas précisément dans — 295 — un Synapta, mais dans un Holothuria proprement dit, qui vit aux Philippines. Ce Gastéropode extraordinaire a été nommé Entoconcha Muülleri par M. C. Semper, et il semble résider habituellement dans la région cloacale de lP'Holothuria. M. Cuming avait, il y a déjà longtemps, indiqué la pré- sence d’un Eulima dans l'estomac des Holothuries, mais il paraît qu’on avait généralement admis que ces Gastéro- podes avaient été avalés par l’Échinoderme. Cette opinion est cependant erronée, puisque M. C. Semper possède deux ou trois espèces d’Eulima qu’il a trouvées vivantes et qui se glissaient, avec beaucoup de vivacité, dans l’intes- tin des Holothuries. Ces espèces sont excessivement ac- tives dans leurs mouvements, contrairement aux espèces épizoiques, dont le pied est ordinairement enseveli dans la peau de leur hôte. La seule nourriture que ces Gastéro- podes ont à leur disposition est le chyme, ou bien les sé- crétions de l’épithélium intestinal. On peut donc, très- bien, les appeler parasites. IT n’est pas improbable que les conchyliologistes aient tort lorsqu'ils admettent que les Eulima et les Stylifer (qui vivent parmi les épines des Cidaris et autres Échinides) ne tirent pas leur nourriture de leurs hôtes. Ils semblent oublier que les épines des Échinodermes ne sont pas simplement des productions ar- ticulaires, comme les coquilles des Mollusques. Le parasitisme est clairement évident dans une espèce d’Eulima, trouvée par M. C. Semper dans une cavité dela peau d’un Hoilothuria appartenant au genre Sticopsis. Pendant la vie de l’Échinoderme, la coquille est presque entièrement cachée dans la peau, la pointe de la spire seule étant légèrement visible. Si on essaye de la sortir, on rencontre une certaine résistance. Mais, lorsque l'Holo- thuria est près de mourir, alors on réussit à extraire le — 296 — Mollusque, et on le trouve armé d’un long et très-mince filament qui, dans les grands individus, peut, sans nul doute, pénétrer droit dans la cavité du corps de l'Holo- thuria. Ce filament n’est rien autre que la trompe (pro- boscis) excessivement allongée du mollusque. La bouche de cet animal étant ainsi profondément logée dans la peau de l’Échinoderme, il est clair que c'est seulement au moyer de celui-ci qu'il pourra obtenir sa nourriture. Cette bouche, étant dépourvue de toute espèce d’instru- ment masticatoire ou armature, est certainement destinée à absorber des liquides ou des parties molles. M. €. Sem- per semble disposé à croire qu’il en est de même de tous les autres Eulima {également dépourvus de mâchoires) qui vivent sur les Holothuries ou sur d’autres Echinodermes, et qu’ils se nourrissent avec le mucus sécrété par l’épi- derme de leur hôte. Enfin un autrebien singulier parasite est un petit Lamel- libranche qui vit sur la peau d’un Synapta, où on letrouve glissant activement au moyen d’un pied très-grand et presque membraneux. Cet animal appartient à ce pelit groupe des Lamellibranches qui, comme certains Cephalo- phora, ont seulement une coquille intérieure, ou du moins dans lesquels le manteau est assez fortement réfléchi pour arriver à envelopper la coquille primitive- ment externe. Dans l'espèce en question, le manteau se trouve être complétement fermé, de telle manière que la coquille est absolument intérieure, tandis que, dans cer- taines Erycines, la suture des deux lobes du manteau n’est pas compiète. A. M. — 9297 — Diagnoses Meliuscorum novorum, reipublicæ Mexicanæ et Guatemalæ incolarum, AucrT. H. CRrosse ET P. FiscniEer. 4. LiMAx GUATEMALENSIS. Limacella ovalo-oblonga, antice et postice rotunduta, lenuis, alba, supra convexæa, subtus concava, circa nu- cleum postice et sublateraliter situm subconcentrice striala. Corpus sat elongatum, gracile, dorso haud carinatum, postice acutum, cœæruleo-nigricans ; clypeus colore satu- ratior, sulcis vermiformibus impressus; discus pallidus ; collum gracile, clypeum antice superans ; orificium pul- moneum ad tertiam partem clypei postice situm. Formula radulæ = 35 — A4 — À —1% — 35, Habitat Totonicapan, Guatemalæ (Bocourt). 2, ZLONITES TEHUANTEPECENSIS. Testa umbilicata, subdepressa, tenuis, nitida, sublwvi- gala, sub lente striatula, pallide viridulo-albida, hyalina ; spira viæ prominula ; sutura impressa ; anfr. 4 con- veæiusculo-plani, ultimus non descendens, subrotundatus, basi planatus ; apertura fere diagonalis, rotundato -luna- ris, concolor ; peristoma simpleæ, marginibus distantibus, aculis.— Diam. maj. 3 1/2, min. 3, all. À 3/4 maill. (Coll. Sallé.) Habitat Tehuantepec, reipublicæ Mexicanæ. (A. Sallé.) HRCL en Per. — 298 — Descripüion de trois espèces nouvelles d'Relix d'Espagne, PAR M. LE D' J. G. HipaLco. 1. Heix MonrseRRATENSIS, Hidalgo. Testa anguste umbilicata, orbiculato-depressa, cari- nata, fere opaca, non nitens, solidiuscula, costulis plici- formibus, irregularibus, subundulosis, ad carinam validio- ribus, confertim sculpta, albida vel sordide lutescenti- grisea, Supra carinam sæpe fusco interrupte unifasciala ; sulura distincta; spira parum elevata, conveæiuscula, verlice obtusulo, corneo; anfr.5 1/2 planiusculi, mediocri- ter accrescentes, ultimus ad peripheriam carinatus, supra planatus vel convexiusculus, infra valde convexus, antice defleæus; umbilicus pervius, 1/6 diametri vix œæquans ; apertura rotundato-lunaris; perist. acutum, intus late albo-labiatum, marginibus subconniventibus, columellari refleæiusculo, subdilatato.— Diam. maj. 13, min. M 1/2, alt. Tmill. (Coll. Paz, Hidalgo, Grosse et Pfeiffer.) Hab. Montserrat, Hispaniæ (Paz). 2. HELIX SsEMIPICTA, Hidalgo. Testa mediocriter umbilicata, orbiculato-depressa, te- nuis, Subopaca, parum nilidu, supra minute striata, subtus lævigata, pallide lutescenti-albida, superne macu- lis pellucidis, fusco-corneis profuse variegata el prope peripheriam unifasciata ; sutura impressa, subprofunda ; spira convexiuscula, parum elevala, verlice obluso ; anfr. 5-5 1/2 convexiusculi, regulariler accrescentes, — 299 — ullimus conveæus, basi subdepressus, antice pauio descen- dens ; umbilicus pervius, 1/5 diametri subæquans ; aper- lura subrotundato-lunaris ; perist. acutum, intus subla- biatum, marginibus vix convergentibus, columellari reflexiusculo, subdilatato.—Diam. maj. 9 1/2, min. 81 2, alt. & 1/2 mil, (Coll. Paz, Hidalgo, Crosse, Pfeiffer.) Hab. Alcaraz, Hispaniæ (Paz). 5. HeLix Zapareri, Hidalgo. Testa mediocriter umbilicata , orbiculato-depressa, lenuis, pellucida, subnitida, fere lœvigala, cornea, uni- color ; sutura impressa, subprofunda ; spir@ Convexius- cula, vix elevata, vertice obtusissimo ; anfr. 5 1-2 con- vexiusculi, angusti, lente accrescentes, ultimus penultimo lalior, superne obtusissime angulatus, basi conveæus, subplanulatus, antice non descendens ; umbilicus pervius, 1/5 diametri œæquans ; apertura exacte lunaris; perist. lenue, acutum, intus non labiatum, marginibus distanti- bus, supero antrorsum arcuato, columellari vix dilatato. — Diam. maj. 10, min. 9, alt. & A[2 mail. (Coll. Paz, Hi- dalgo et Crosse.) Hab. Belalcazar, Hispanie (Paz). Diagnoses Mollusecorum Novæ Caiedonizæ incolarum , AUCTORE H. CROSSE. 4. SCALIOLA CALEDONICA. T. vix subrimata, turriculata, gracilis, arenæ miculas agglutinans, haud nitens, albida : spira elonguta ; sulura — 300 — valde impressa; anfr. 9 convexr, prinu 3-4 agglulina- mento carentes, ultimus spira mullo minor, subrotunda- tus, vix brevissime solutus; apertura subcircularis, intus albida ; peristoma continuum, subacutum.— Long. 3 1/4, diam. maj. 3/4 millim. (Coll. Grosse et Marie.) Habitat in vicinio civitatis Noumea dictæ, Novæ Cule- donic. (E. Marie.) Obs. Species, ad genus in Nova Caledonia hactenus nondum repertum pertinens, a speciebus k notis, Japoniæ incolis, distinguenda. 9. HELIX MULTISULCATA, Gassies. Var. «. Depressa, transversim rare et obsolete sulcata, forma typica paulo minor, olivaceo-fulvida, zonis satura- tioribus parum conspicuis, longitudinalibus obscure picta; sptra planata; sutura profunde impressa; anfr. k vix conveæiusculi, ultimus in vicinio suture lævigatus, mox spiraliter rare sulcatus, infra peripheriam lœvis, nitidior. — Diam. maj. 10 1/2, min. 9, alt. k mill. (Coll. Crosse et Marie.) Habitat in monte « Mou » dicto, Novæ Caledoniæ. (E. Marie.) H. C. Description d'espèces nouvelles de €oquilles marines des côtes d'Australie, PAR JOHN BRAZIER, C. M. Z. S. L. (1). 1. Conus Cooxi. T. turbinata, crassiuscula, inflatu, lœvis, lines rufes- (4) Traduit de Fanglais en latin, sur 1e manuscrit original, par H, CROSSE. — 301 — centibus, undosis longiludinaliter tmpressa ; spira con- veæu, apice obtuso ; anfr. 6 valide spiraliter striati, ultimus albus, lineis rufis, undosis, subgracilibus, longitu- dinalibus munitus, basi sulcata, albo limbata ; apertura subcærulescens ; margo externus tenuis, subcrenatus. — Long. 21, diam. maj. A4 mull. (Coll. Brazier et Har- graves.) ù Habitat Botany-Bay, Australiæ. (3. Brazier.) Obs. Species specimini juvenili Coni principis Linnei aspectu sat similis sed spira haud coronata distinguenda. 3, Conus RosSSiTERI. T. turbinata, tenuis, sub lente transversim tenuissime striatula, pallide albido-cærulescens, castaneo longitudi- naliler maculata ; spira conveæiusculu , apice acuto ; anfr. T8, tenuiter striati, ultimus maculis alternatim albis, sagittiformibus, et castaneis, quadratis ornatus, medio zona castanea interrupta, pallide albido subtus limbata fasciatus, basi sulcatus; apertura intus brun- neo-albicans ; margo externus subflezuosus, albus, brunneo limbatus. — Long. 16, diam. maj. 8 mill. (Coll. Brazier.) Habitat Botany-Bay, Australiæ. (J. Brazier.) Obs. Species Cono gilvo Reevei vicina, sed minor et co- lore distinguenda. J. B. Diagnoses Molluseoïumi nOVOrum , AUCTORE H. CROSSE. 4. Bucimus KUHNHOLTZIANUS. T. rimato-perforata, breviter fusiformi-oblonga, longi- — 302 — tudinaliter costulato-striata, parum nitens, luteo-albida ; spira turrita, apice obtusulo ; sutura impressa; anfr. 9-10 convexiusculi, prèmi À 1/2 læviguti, ultimus 1/3 longitudi- nis subæquans, latere et basi valide scrobiculatus; aper- tura subquadrato-ovalis, ringens, livide albida, dentibus 5 coarctata, primo parietali, obliquo,secundo columellari, subhorizontali, magno, intus ascendente, tertio basali, quarto et quinto in margine externo silis; perist. sim- pleæ, sordide albidum, ex utraque extremitate calli albidr, margines jungentis , canaliculalo-subexcisum, margine columellarti late expanso, reflexo, basali et externo brevi- ter reflexis.— Long. 7, diam. maj. 6 mill. Apert. 5 mull. longa, k 1/2 lata. (Coll. Crosse, Paz et Hidalgo.) Habitat in vicinio civitatis Montevideo dictæ, Americæ meridionalis. (P. Paz.) Obs. Species Bulimo Charpentieri valde affinis, sed forma breviore, magis pupæformi, anfractibus costulato- striatis (nec tenuissime striatulis), colore, basi anfractus ultimi, longe et profunde scrobiculata, apertura subqua- drata et callo utrinque subexciso distinquenda. 2, PURPURA PORPHYROLEUCA. * T. imperforata, globoso-ovata, solidula, costulis nume- rosis, squamosis, transversim cincta, albida ; spira bre- vissima, vix Conspicua, apice obtuso; anfr. circa 3, fere omnino celati, ultimus magnus, subventricosus, basi sub- attenualus, vix emarginatus, pone basin funiculato-cari- natus ; apertura subovata, intus roseo-albida, zona inter- rupia violaceo-purpurea ornata ; columella arcuata, roseo-albida, cum spatio lato, concolore parietis, lœvis, nitida; margo externus ascendens, denticulatus, medio subfleæuose recedens, busi protractus, albus. — Long. 2, — 303 —- diam. maj. 13 mull. Apert. A3 mill. longa, 8 lata. (Coll. Crosse.) Habitat in insula Tati dicta, Oceanicæ (teste E. Marie). 5. TROPHON PETTERDI. Trophon Petterdi, Brazier, ms. T. imperforata, fusiformis, costis validis, rotundatis, subdistantibus longitudinaliter et aliis minus distantibus transversim subclathrata, sordide albida ; spira elongata, apice obtusulo; sutura parum conspicua ; anfr. 6 [2 con- veæi, embryonales primi À 1/2 lœvigati, ultimus spira viæ minor (:: #:% 1/2), in caudam brevem, subrecurvam desinens ; aperltura subovata, livide albida, intus brunneo obscure maculata; peristoma simplex, margine columel- lari parum arcuato, brunneo-nigricante, externo subacuto, albido.—Long. 8 1/2, diam. maj. 31/2 mill. Apert. 3 mill. longa (cauda exclusa), 1 1/2 lata. (Coll. Crosse et Brazier.) Habitat in parte septentrionali Tasmaniæ. (W. EF. Petterd.) 4. FossARINA PETTERDI. Fossarinu Petterdi, Brazier, ms. T. sat anguste umbilicata, turbinato-depressa, subsi- garetiformis, transversim striatula, striis incrementi vix decussatula, parum nitens, saturate purpureo-nigricans, albo irrequlariter maculato-variegata; spira parva, apice obtuso ; sutura impressa ; anfr. 3 conveæiusculi, ultimus magnus, subrotundatus ; area umbilici alba; apertura suborbicularis, ampla, intus viridulo-nigricans, maculis albis transmeantibus ; peristoma simplex, marginibus conniventibus, columellari dilatato, umbilici partem par- vulam occultante, arcuato, albo, basali et externo subacu- tis.—Diam. maj. 4A/4, min. 3, alt. 21/2 mill.— Opercu- — 304 — lum tenue, corneum, spirale, polygyratum. (Coll. Grosse et Brazier.) Habitat in vicinio civitatis Hobart Town dictæ, Tus- manicæ. (W.F. Petterd.) Obs. Genus novum a cl. A. Adams et Angas constitu- tum (1) pro testis depresse trochiformibus, umbilicatis, apertura haud margaritacea. 5. MARGINELLA ANGASI. Marginella Angasi, Brazier, ms. T. minima, subovata, lœvigata, tenuiuscula, translu- cida, nitidissima, hyalino-lactea ; spira sat conspicua, subplanata; anfr. 3, sutura parum distincta discreti, ultimus magnus, testam subæquans, basi attenuatus ; apertura elongata, angusta; margo columellaris basi pa- rum conspicue plicatus, externus incrassatus, lacteus. — Long. À 3/4, diam. maj. viæ 1 maill. (Coll. Crosse et Brazier.) Habitat Port Jackson, Australiæ, ubi rara occurrit. (J. Brazier.) Obs. Animal nigrum, pede pulchre rufo (J. Brazier). Species M. Mariei sat vicina, sed major, forma subovata et spira sat conspicua distinguendu. HG: Descriplion d'espèces nouvelles provenant de l'île Maurice, PAR E. LIÉNARD. 4. Conus Juzrr. T. ovato-oblonga, solida, crassiuscula, sublævigata, (1) Proceed. zool. Soc. London, p. 4923, 1863. — 305 — alba, roseo superne maculata, lineis longitudinalibus, minulis, numerosis, irregulariter interruptis, pallide castaneis, zonus transversas 2 saturatiores, alteram paulo supra medium anfractus ullimi, alteram prope basin sitam, efformantibus, peculiariter picta; spira parva, viæ turbinata, sutura irregulariter impressa ; anfr. 8 planiusculi, primi albidi, sequentes spiraliter striatulr, ultimus magnus, paulo infra suturam obtuse angulatus, medio ventricosus, basi attenuatus, sulcato-striatus ; aper- tura anguste elongata, versus basin subdilatata, alba, fauce rosea.— Long. 35, diam. muy. 19 mill. (Coll. E. Liénard.) Habilat in insula Mauritii. (Robillard.) 9, Leproconcnus ROBILLARDI. T. elongato-piriformis, crassiuscula, solida, lamellis validis, prominulis, subarcuatis longitudinaliter munita, costulis spiralibus , subdistantibus clathrata, unicolor, alba; spira brevis, obtusa, inconspicua, callo l«m:lloso, crassissimo omnino celuta; anfractus ullimus supra basin peculiariter carinatus, mox in caudam longam, subacu- tam desinens; aperlura irregulariter ovato-piriformis, anlice longe canaliculata, concolor; peristomu undique lamellis incrassatum, album, margine columellari præ- longo, profunde intrante, extus lameilas latiusculas emitlente. — Long. 27, diam. maj. 13 mall. (Coll. Lié- nard.) Var. 8. Curta, ventricosa, subglobosa; anfractus ulti- mus in caudam brevem, antice recurvam desinens. — Long. 19, dium. maj. 15 mill. (Coll. E. Liénard.) Habitat in insula Mauritii. (Robillard.) E, L. 20 — 306 — Note sur le Physa capillata, de l'ile de Crète, PAR J. B. GASSIES. Nous avons recours au Journal de Conchyliologie, pour publier ici la description complète d’un Physa nouveau, provenant de l'ile de Crète et dont la diagnose latine a seule été donnée récemment (1). PrHysA CAPILLATA, Gassies. Ph. testa rimata, mediocris, ovato-abbreviata, ventri- cosula, nitida, translucidu, longitudinaliter striata, cor- neo-fusca ; spira brevis, contorta, apice nitido-fulva ; an- fractibus k, conveæis, ultimo gibboso, longitudinis 4/5 formante; sutura profunda, ad insertionem plis numero- sis, longis, instrucla ; apertura ovala, superne angulata, inferne viæ obliqua; peristoma simpleæ, acutum, conti- nuum; columella integra contorta, crassa, carneola.— Diam. 8, alt. 10-12 mall. Apert. 8 müll. longa, 5 lata. Coquille à peine perforée, ovale, raccourcie, assez ven- tree, luisante, transparente, striée longiludinalement, de couleur fauve corné. Spire courte, contournée : sommet jaunâtre et luisant. Tours au nombre de quatre, et con- vexes, le dernier ventru, formant à lui seul les 4/5 de la longueur totale. Suture profonde, garnie de poils implan- tés régulièrement sur plusieurs rangs jusqu’au tiers du dernier {our : ces poils sont souples et plus longs que la spire qu'ils dépassent. Ouverture ovale, anguleuse au sommet, un peu oblique à la base, Péristome simple, tran- (1) Descr. phys. Crète, in Actes Soc. Lin. Bordeaux, vol. XXIV, p. 987, 1870. * — 307 — chant, joint à la columelle par un léger dépôt d'émail ; columelle lordue, épaisse, sans troncature, d'un ton rosâlre luisant. Hab. Ruisseau de Kladiso, dans l'ile de Crète : commune (Raulin). Obs. Cette espèce, que nous avons vue il y a dix ans et que nous retrouvons aujourd'hui (10 octobre 1869), possédait alors des poils nombreux, assez longs, souples comme des cheveux humains, de nature cornée, implantés dans les sutures, profondément enfoncés aux alentours, sans {rop s'en écarter. L'alcool dans lequel elle était conservée s'étant évaporé, ceux-ci ont disparu : leurs rares vestiges sont roides et cassants. Nous regrettons vivement qu'un dessin n'ait pu être fait avant la disparition de ces pro- ductions pileuses qui ne se voient habituellement chez les mollusques fluviatiles que rares et fort courts. Il en est ainsi de deux espèces du même genre qui vivent à la Nou- velle-Calédonie : Physa hispida, Morelet, et P. auriculata, Gassies. La première possède des poils courts et roïlles, dis- séminés sur le dernier tour, et la deuxième est munie de deux ou trois cercles de poils plantés en quinconce et plus élevés, B. G. Note sur une espèce nouvelle d’Avellana du lias supérieur, PAR E. DUMORTIER. Le genre Avellana (d'Orbigny) a été regardé, jusqu’à présent, comme spécial à la période crétacée : les espèces appartenant aux couches les plus anciennes de la craie ont — 308 — été signalées dans l'étage néocomien, par MM. Phillips, Roemer, d'Orbigny et Raulin. La jolie espèce, dont la description va suivre, appartient cependant au lias supérieur, sans qu'il puisse rester le moindre doute sur ce niveau. J'avais recueilli depuis long- temps, dans le gisement si classique de la Verpillière, deux petites coquilles globuleuses, en grande partie déga- gécs et dont la forme singulière s'éloignait de celle de tous les autres Gastéropodes de la localité : notre savant collègue, M. Piette, qui les a examinées chez moi, était très-disposé à classer ces fossiles dans le genre Avellana. Il y a quelques mois, M. A. Garnier, inspecteur des forèts à Digne, a bien voulu me communiquer deux échan- tillons appartenant évidemment à la même espèce et aussi remarquables par leur belle conservation que par leur gi- sement : il a rapporté ces coquilles du ravin d'enfer, au sud de la montagne de Crussol (Ardèche). Les couches du lias supérieur affleurent, en effet, sur quelques points de ce gisement, mais sur une étendue si restreinte, qu’elles ont échappé aux recherches de la plupart des géologues qui ont étudié cette région. Il fallait toute la sagacité et la persévérance d'un collecteur habitué anx difficultés des Alpes pour trouver là de bons échantillons : c’est de cette localité cependant que notre collègue a rapporté deux exemplaires d'une petite espèce qui n’a jamais élé rencon- trée dans les autres gisements, si nombreux et si riches du même niveau, étudiés depuis fort longtemps. M. A. Gar- nier a rapporté également de Crussol et des mêmes couches de lias supérieur plusieurs belles Ammonites et un exemplaire entier d’un autre Gastéropode, à peu près in- trouvable, le Cirrus Fourneti. Les spécimens de Crussol, exactement de la même taille — 309 — que ceux que j'avais recueillis à la Verpillière, présentent nettement les caractères assignés par d’Orbigny et ne m'ont plus laissé de doutes sur la présence du genre Avel- lana dans le lias supérieur. On peut espérer aujourd'hui que des recherches ultérieures viendront constater l'exis- tence de ce genre dans les nombreuses faunes des couches jurassiques qui se sont succédé jusqu'aux temps des pre- miers dépôts de la période crétacée. AVELLANA CANCELLATA (pl. XI, fig. 1). T sta ventricoso-rotundata, crassa; anfractibus con- veæis, rotundatis, lineis numerosis longitudinaliter trans- versimque ornalis, cancellatis, ullimo dimidiam lestæ partem occupante ; labro incrassato, reflexo; columella uniplicata; apertura semilunari, angustata, arcuata. — Long. 12, diam. maj. 8 1/2 mill. Petite coquille globuleuse, épaisse, ventrue : spire for- mée d’un angle convexe, composée de six tours convexes dont le dernier occupe à peu près la moitié de la longueur totale. Les tours sont partout couverts de lignes longitudi- nales croisées par des lignes transverses d'égale impor- tance : il en résulle une surface fort régulièrement qua- drillée et assez différente par ses ornements de celle des Avellana de la craie. Les lignes longitudinales sont au nombre de onze sur l’avant-dernier tour et sont loin d’être toutes d'une gros- seur égale; les lignes verticales sont plus régulières et légèrement obliques en arrière. Les tours sont régulière- ment convexes, la suture bien marquée; au commence- ment et en avant du dernier tour, près de la bouche, les lignes longitudinales dominent et deviennent plus régulières. — 310 — La bouche est courte, resserrée, arquée extérienrement et pourvue d’un bourrelet saillant en dehors; la columelle encroûtée est munie d’un gros pli à la partie supérieure. Les échantillons ne permettent pas de distinguer si le labre porte des plis à l’intérieur. Longueur totale 42 millimètres, plus grand diamètre 8 1/2. Angle spiral 70°. Gisement. Lias supérieur de la Verpillière (Isère) et de Crussol (Ardèche). | E. D. Descriptions d'espèces nouvelles du bassin de Paris, PAR LE D' A. BEZANÇON. 4. RosTELLARIA BouTiILLIERI (pl. X, fig. 1). Testa fusiformis, turrita, carinata, apice obtusa ; an- fractibus septenis, paulutim crescentibus, conveæiusculis, cancellatis, sulura simplici superne oblilerata conjunctis. Ultimus anfractus spira duplo major, anterius in cana- lem productus et in alam aperturam versus ampliutus. Apertura longu antice in unum et postice in duos canules desinens, labro palmato in tres digilos acutos breviuscu- los, divaricatos, superne cristatos partito. La À. Boutillieri est une coquille allongée, fasiforme, munie d'une aile digilée et d’un court canal terminal. Elle a sept tours de spire peu rapides, peu convexes, dont les deux premiers forment un bouton mousse et lisse. Le dernier, beaucoup plus grand que les autres, constitue les deux tiers de la longueur totale. Après s'être élargi en — 311 — aile au niveau de la bouche, il se rétrécit et se creuse en un canal assez court qui se relève un peu sur sa face dor- sale et dont l'échancrure terminale est un peu versante. Les tours sont unis par une suture remontante, étroite et serrée entre les deux derniers tours et effacée entre les autres. Toute la surface est couverte d'un réseau saillant qua- drillé qu'on voit très-bien sur le dernier tour : il est formé par de petites côtes longitudinales, coupées par des cor- dons spiraux plus volumineux : à partir de la naissance du canal terminal, ces cordons deviennent tout d’un coup beaucoup plus fins et plus serrés ; ils disparaissent sur son bord ventral et sur son extrémité dorsale qui sont lisses. Sur toute la longueur de la spire règne une carène arrondie, assez saillante, deux fois aussi éloignée de la suture supérieure que de l’inférieure, qui, après avoir {ra- versé loute la face dorsale de l'aile sur laquelle elle s'amincit, devient plus saillante, s'infléchit en arrière, et forme une crête qui soutient la digitation la plus longue. Notons encore une strie spirale, qui, placée entre la carène et la suture inférieure, se voitsur tonte la longueur de la spire, tandis que toutes les autres sont plus ou moins effacées. L'ouverture est étroite, allongée; sa direction est paral- lèle au côté gauche de la spire. Elle est limitée par deux bords offrant à leurs commissures deux petits canaux, l'un antérieur, l'autre postérieur. De ce côté, elle reçoit un autre canalicule qui existe sur l'aile et elle semble bifur- quée. Le bord interne excave légèrement la columelle; il est muni d'un bourrelet plat, étalé sur l'origine des der- nières stries spirales e£ couvert de petites varices très-ser- rées, d'autant plus saillantes qu'elles sont plus antérieures. Sa plus grande largeur est à la partie moyenne : eu avant — 312 — il s’amincit et se retourne un peu sur la face dorsale; il est étroit aussi en arrière, où il se détache de la spire pour concourir à la fois à former le canal postérieur et la pre- mière digitation de l'aile. Le bord externe situé à la base de l'aile est constitué par une saillie mousse, allongée, analogue au bourrelet du bord interne, mais dont les va- rices sont plus espacées et moins saillantes. L'aile est assez petite : elle est légèrement renversée du côté du dos. Sa face ventrale est sillonnée par les petites varices du bord externe de la bouche. Elle offre, au ni- veau de la digitution moyenne, un canal qui, effaçant le bourrelet en ce point, va rejoindre la cavité buccale. Le bord de l’aile présente d'abord une digitation sur la face ventrale de laquelle est creusé le canal postérieur de la bouche. Elle est mousse et fort courte; c'est plutôt une ondulation anguleuse : une crête, continue avec le bord inférieur de la suture adjacente, la soutient du côté dor- sal. En avant de cette digitation est une échancrure peu profonde, puis une seconde digitalion un pen plus longue, renforcée en dehors par l'extrémité de la carène spirale et creusée de l'autre côté par un canal qui rejoint la fente buccale. Après une nouvelle dépression, vient une très- courte digitation soutenue par une petile côte dorsale et creusée d'une petite cavité. A partir de cette espèce d'épine, le bord prend une courbure presque régulière, tout en formant, dans le sens de son épaisseur, trois ondu- lations : la première et la troisième sont à convexité ven- trale ; la seconde, à convexité dorsale, est un peu déprimée sur son tranchant; enfin, la troisième contribue, par son extrémilé antérieure, à former le canal terminal, auquel elle donne une assez grande profondeur. Sur sa face dorsale, l’aile est limitée par une gouttière longitudinale qui répond au bourrelet intérieur de l’ou- — 313 — verture. Plus près du limbe se voit un cordon saillant qui en suit la courbure générale et qui, commençant à la crêle de la digitation Ja plus élevée, vient mourir au-des- sus de l’échancrure du canal terminal, après avoir soulevé toutes les côtes transverses et s'être confondu avec la nervure qui soutient la plus grande digitation. Longueur 45 millimètres, largeur 28. Fossile d'Acy-en-Multien, sables moyens. Je dédie cette espèce à mon ami M, L. Boutillier, pré- sident de la Société des sciences naturelles de Rouen. 2. TurBo Bayani (pl. X, fig. 2). Testa subglobosa, turbinata, subtenuis, spira brevi, apice obluso,anfractibus quaternis, convexis, rapide cres- centibus. Primus anfractus lœvigatus, sequentes carinati, minuleque costulati. Carine a secundo ad ultimum an- fractum numero crescentes. Ultimus anfractus magnus, subglobosus, spiram duplo superans, stricte umbilicatus. Apertura magna, obliqua, subcircularis, postice subangu- lala; peristomale discontinuo, spiræ adnato, ad umbili- cum incrassalo. Le T. Bayani est une petite coquille assez mince, sub- globuleuse, turbinée. Elle a cinq tours de spire, dont le premier forme au sommet un pelit bouton mousse, proéminent. Les tours sont convexes; ils croissent rapide- ment et avec régularité. Le dernier est deux fois aussi long que la spire. La suture est peu apparente et située au fond d’un angle presque droit que forment, à leur rencontre, les deux tours contigus. Sur la face inférieure existe un ombilic étroit et profond. Toute la surface extérieure de la coquille est couverte — 31h — d'ornements : les uns spiraux ou transverses, les autres longitudinaux. Les premiers se composent de carènes saillantes entre lesquelles on voit des stries beaucoup plus fines. Le nombre de ces carènes va en augmentant du sommet à la base, La plus élevée se voit bien sur le se- cond tour, les autres se dégagent successivement de la suture, Sur le dernier on en compte sept, en y compre-- nant celles qui circonscrivent l’ombilic. Les intervalles qui séparent les carènes forment des espèces de gouttières peu profondes : chacune d’elles, excepté la plus infé- rieure, est divisée en deux, dans toute sa longueur, par une strie assez fine. Entre la carène la plus élevée et la suture, il existe une autre goultière analogue à celles dont nous venons de par- ler, mais deux fois aussi large et dont le fond est un peu bombé. À sa partie moyenne, on voit deux stries très-rap- prochées qui la divisent en deux parties égales, en laissant toutefois, entre eiles, un petit espace qui diminue de plus en plus en remontant vers le sommet. Enfin, à la loupe, on peut apercevoir un grand nombre d'autres stries transverses, parallèles aux précédentes. Les ornements longitudinaux consistent en petites côtes assez saillantes, arrondies, espacées régulièrement. Elles sont très-nettes à partir du troisième tour, se terminent brusquement aux carènts entre lesquelles elles sont pla- cées et sont divisées en deux moiliés par la strie dont nous avons parlé; celles qui sont placées sur la partie la plus élevée des tours el qui touchent à la suture sont plus longues, plus saillantes et plus espacées que les autres. À wesure qu’elles se rapprochent de l'ouverture, ces di- verses côles deviennent moins régulières; souvent elles se font suite les unes aux autres en passant par-dessus les carenes, — 315 — A la face inférieure se trouve l'ombilic; il est placé en arrière et en haut d'une gouttière, courbe, couverte de strics entre-croisées et formée par la carène spirale la plus inférieure et le bord interne de l'ouverture buccale. Cette ouverture est presque circulaire, quoiqu'un peu déformée dans sa moitié interne, d’abord par la saillie de la spire, puis par l’épaississement de son bord. Son dia- mètre antéro-postérieur est parallèle à l'axe de la colu- melle; son plan incliné à cet axe est parallèle au côté adjacent de la spire. Le bord est plus irrégulier que l’ouverture proprement dite. Sa moilié externe est mince et demi-circulaire; elle porte sur sa face extérieure six saillies formées par l’ex- trémité des carènes et auxquelles répondent en dedans autant de petites dépressions. La moitié interne est mince en arrière et appliquée sur la spire. En avant, au-dessous de lombilic, elle s'épaissit et se creuse d’un petit canal loogitudinal dont la paroi externe est plus saillante que l'autre et qui se termine au point d'insertion da cordon de la carène spirale la plus inférieure; celle-ci, dont la saillie donne au bord une forme anguleuse, offre en dedans une cavité séparée par une cloison du pelit canal interne, au- quel elle sert de limite. Environ 7 millimètres de long sur autant de large. Fossile de Jeures, sables de Fontainebleau. Le T. Bayani se rapproche du T. cancellato-costatus, Sandberger. 11 s'en distingue par le nombre des carènes qui augmentent successivement sur les {ours et n’est de 7 qu'au dernier; par la disposition des côtes longitudi- pa'es, celles qui se trouvent entre la carène la plus élevée et la suture étant plus longues, plus grosses el moins nom- Preuses que celles qui sont au-dessous ; enfin par la pré- — 9316 — sence de l’ombilic et de sa gouttière, caractères qui man- quent dans le T. cancellato-costatus. 5. CANCELLARIA BAYLEI (pl. X, fig. 3). Testa elongata, fusiformis, axi paululum incurvato, longitudinaliter mullicostata transversimque striata. Spira longa, anfractibus septenis, sensim crescentibus, sutura profunda separatis. Ultimus anfractus spira bre- vior, sublus umbilicatus , duodeviginti costulis tribusque varicibus oneratus. Apertura angusta, subovalis, antice in canalem desinens. Columella concava ; duabus plicis, quarum poslerior minutissima; margine lato, postice conlinuo, extus umbilicum obtegente. Labrum extus varice incrassatum, intus tenue plicatum. Petite coquille ovale, allongée, fusiforme, un peu cour- bée sur sa longueur, atténuée à ses deux extrémités, ler- minée, en avant, par un canal. Elle est composée de sept tours de spire arrondis, convexes, ne croissant pas très- rapidement, séparés par une suture profonde. Les trois premiers tours forment un petit mamelon lisse et obtus ; le dernier un peu moins long que la spire, percé d'un ombilic étroit, se rétrécit en avant et se prolonge en un canal assez court qui s'incline du côté de l'ouverture de la coquille et donne à la columelle une forme un peu courbe. La surface extérieure est couverte de côtes fines et ser- rées : il y en a, sur le dernier tour, vingt et une réguiières et égales, à l’exception de trois plus développées que les autres, et qui forment trois varices placées, une au com- mencement du tour, au-dessus de la bouche, une autre au- dessus et à gauche de l’ombilic, la troisième au bord — 317 — externe du labre. Côtes et varices disparaissent au-dessous de la convexilé du tour. La surface externe est ornée, en outre, de stries trans- verses, très-fines sur la partie supérieure, et dont une sur deux est plus développée sur le dernier tour. L'ombilic est pelitet presque couvert par l'expansion du bord interne de l'ouverture. Il est situé au fond et en arrière d'une gouttière semi- infundibuliforme, limitée, d'un côté, par le bord columellaire de l'ouverture, de l’autre, par une paroi inclinée, demi-elliptique, large en avant, couverte par les stries transverses et unie à la face inférieure du dernier tour par un angle mousse. Cette goutlière se prolonge, en avant, le long du canal antérieur de la coquille, au-dessus et en dedans duquel elle est placée. L'ouverture à la forme d'un ovale irrégulier dont le grand axe et le plan sont parallèles à l’axe de la columelle. En arrière, ses deux moitiés s'unissent en un angle un peu aigu, en avant elles forment un canal court et peu pro- fond. Le bord columellaire est sinueux, saillant dans l’ouver- ture à la partie postérieure, très-échancré dans la partie moyenne : en ce point il porte deux petits plis obliques, dont le supérieur, très-court et très-délié, est difficile à voir. Un troisième pli est simulé par le bord qui, en avant de l'échancrure, se tord sur lui-même et devient vertical, en même temps qu'il s'élargit un peu et s'éloigne de la direction de l’axe columellaire. Ce bord est muni d'un bourrelet (rès-mince, assez large, continu en arrière avec le bord externe ; il s’aplatit sur la spire dont il ne dissi- mule pas les ornements et recouvre l’orifice de l'ombilic en avant duquel il se rétrécit et disparaît. Le bord. externe est elliptique, peu évasé; il offre en arrière, sur — 318 — sa tranche, une dépression peut-être accidentelle. Il est doublé, en dehors, par une varice assez éloignée du limbe. En dedans, il porte de nombreux plis transverses, peu saillants, qui s'arrêtent à un sillon répondant à la va- rice extérieure, En avant il est presque parallèle au bord interne avec lequel il forme le canal terminal. Longueur 8 millimètres, largeur 4; grand diamètre de l'ouverture buccale, 5 millimètres 1/2; petit diamètre, 2 millimètres. Fossile de Jeures, sables de Fontainebleau. La courbure de l'axe, le nombre des côtes, la présence d'un ombilic silué au fond d'une goutlière évasée, suffisent pour distinguer la C. Baylei de celles des mêmes terrains qui s’en rapprochent par d’autres caractères. 4. BiTuiniA JEURENSIS (pl. X, fig. 4). Testa ovato-turriculata, decollata ; sutura simplici, profunda; unfractibus quaternis, convexis, lœvigutis, ra- pide crescentibus. Ultimus anfractus magnus , subglobo- sus, subtus profunde stricteque umbilicatus ; umbilico in canalem desinente. Aperlura ovalis, aæi obliquo, postice anguloso; peristomate continuo, extus marginalo. La B. Jeurensis est une coquille ovale-turriculée, à sommet tronqué. Elle est composée de quatre tours con- vexes, lisses, qui croissent rapidement. Ils sont unis par une suture simple et profonde. Le dernier tour, un peu globuleux, forme le tiers de la longueur totale. Vers son extrémité inférieure.il se rétrécit et rentre un peu sous Ja saillie du tour précédent. L'ombilic est étroit, en partie caché par l'épaisseur du péristome, et situé à l'extrémité d’une gouttière étroite et courbe. — 319 — L'ouverture est très-légèrement en retrait sous le tour précédent ; elle est de forme ovale et un peu prolongée en avant. Le plan de l'ouverture et son grand axe sont incli- nés sur l'axe de la columelle. La moilié externe du bord el la partie antérieure de sa moitié interne sont régulière- ment elliptiques; mais, au point où il s'appuie sur la spire, il se porte en dedans de l'ouverture, qui prend une forme anguleuse : une petite dépression canaliculée existe à la réunion des deux moitiés du bord. Le pourtour est renforcé en dehors par un petit renflement plutôt que par un bourrelet proprement dit ; il est bien accusé, surtout du côté interne. Longueur 5 millimètres 1/2, largeur 5 millimètres. Fossile de Jeures, sables de Fontainebleau. On trouve dans les sables moyens et le calcaire gros- sier une coquille qui se rapproche de la B. Jeurensis, sur- tout à cause de la troncature du sommet : c’est la B. mi- crostoma, Deshayes. Voici leurs principales différences : la B. Jeurensis est ombiliquée, elle a la forme d’un cône tronqué large et court dans lequel le diamètre de la base dépasse la moitié de la hauteur. La suture est profonde ; les tours, presque demi-cylindriques, croissent rapide- ment ; le dernier est subglobuleux, le bourrelet petit. La B. microstoma n’a pas d'ombilic. Elle a la forme d’un cône tronqué allongé dont la base est moindre que la moitié de la hauteur; elle est cylindroide. La suture est beaucoup moins pro‘onde, lestours sont moins convexes, et ledernier, qui est assez long, est à peine plus saillant que le précé- dent. Le bourrelet est très-gros. La B. Desmaresti, Nyst, qu’on rencontre dans le cal- caire de Brie, se rapproche aussi de la B. Jeurensis; mais celle-ci est lisse et ne porte pas les nombreux plis longi- tudinaux irréguliers qui couvrent la surface de la pre- — 320 — mière. En outre, sa spire est plus saillante, plus ronde, et son ouverture, un peu en retrait sur l’avant-dernier tour, est plus inclinée sur l’axe de la columelle, qu’elle prolonge beaucoup moins en avant. 5. NERITA EQUINA (pl. X, fig. 5). Testa solida, semiglobosa, subtus depressa, cuticula crassa, flavescente munita; spira brevi, obtusa ; sutura ascendente anfractibus quaternis, rapide crescentibus. Uliimus anfractus, globosus, antice dilatatus, in longitu- dinem costulis multis et transversim lineis pluribus, lu- lis, inœqualibus et depressis ornatus. Area columellaris oblonga, callosa, albida, convexiuscula. Apertura semi- lunaris ; margine columellari quinque vel sexdentuato; lubro integro, crasso, inlus declivo. La N. equina est une coquille épaisse, semiglobuleuse, déprimée inférieurement. Elle se compose de quatre tours de spire unis par une suture remontante. Les trois pre- miers consliluent un petit sommet peu saillant. Le troi- sième offre, vers sa partie antérieure, quelques petites côtes très-effacées qui semblent se continuer avec celles du dernier tour. Celui-ci constilue presque toute la coquille; il cest large, surtout au niveau de l'ouverture, où il se porte, en avant, dans le sens de l'axe qu'il allonge. Sa surface extérieure est couverte de petiles côtes saillantes, parallèles au bord de l'ouverture, assez espacées, nulles ou peu sensibles en arrière. Quatre ou cinq lignes déprimées, de largeur inégale, parallèles à la suture, coupent toutes les côtes en tronçons plus ou moins allongés, plus où moins (uberculeux suivant la région et suivant les indi- vidus. La face inférieure forme un ovale irrégulier, assez — 321 — court, dont l'extrémité la plus étroite est formée par une partie du dernier tour qui est saillante et arrondie : une ligne à deux courbures, dont l’une, voisine de la su- ture, est convexe du côté de l'ouverture, et l’autre con- vexe du côté opposé, la sépare de l'aire columellaire. Celle-ci, de couleur blanchâtre, un peu calleuse et con- vexe, est d’un tiers plus longue que large; elle s’unit, au bord libre, en arrière, par un angle assez creux, en avant par une pente continue. Son limbe, un peu fruste, porte cinq ou six dents. Il est à peu près rectiligne. L'ouverture est semi-iunaire. Le bord interne est formé par le limbe de l'aire columellaire. Le bord externe ou libre est large, évasé, tail'é, en dedans, en un long biseau qui s'arrête à un angle mousse, allongé, dont les extré- milés rejoignent celles du bord columellaire. Il offre deux couches concentriques, l’une externe, jaunâtre, cornée, qui se continue sur Loule la surface extérieure de la coquille ; l'autre interne, blanchâtre, opaque, fait suite à la surface intérieure et à la columelle. Longueur 4 millimètres, largeur 3 millimètres 1/2, hauteur 2 millimêtres. Fossile de Cahuignes (Eure): calcaire grossier inférieur. G. OLiva Micans, Deshayes, ms. (pl. X, fig. 6). Testa læœvigata, ovato-elongata, ventricosa: spirabrevi, obtusiuscula, dimidio ultimi anfractus minore; anfractibus seplenis, convexiusculis, sutura cunaliculata unitis. Ul- limus anfractus postice ventricosus, paululum antice atte- nuatus et callo bipartilo circumdatus. Apertura angusta, ovalis ; columella eæcavata, cullo bipartito lerminata. L'Oliva micans est une coquille à surface lisse et luisante , ovale-oblongue , un peu ventrue. Sa spire 21 — 322 — émoussée est assez courte : mesurée à la région dor- sale, elle n'atteint pas le tiers de la longueur totale. Elle se compose de sept tours un peu convexes, unis par une suture cachée au fond d’un canal étroit. Ce canal est surmonté par une callosité adhérente à sa paroi interne. Le dernier tour croît assez rapidement; il est un peu ven- tru en arrière, el se termine, en avant, par une échan- crure oblique, semi-elliptique, dont les deux côtés sont taillés en biseau en sens inverse l’un de l’autre.Au-dessus de cette échancrure est une callosité très-aplatie, oblique, qui part du tiers moyen du bord interne de l'ouverture buccale. Elle est séparée du renflement inférieur de ce bord par une dépression longitudinale, puis par un sillon profond, oblique, qui s'arrête à la moitié du côté interne de l'échancrure terminale. Elle est divisée en deux parties dont la supérieure est la plus étroite, par un sillon paral- lèle à son bord supérieur, qui aboutit au point le plus élevé de l’échancrure. L'ouverture a la forme d’un ovale allongé. Rétrécie à ses deux extrémités, surtout en arrière, où elle devient très-aiguë, elle se continue de ce côté avec le canal de Ja suture ; de l’autre, elle forme l'échancrure terminale. Le bord columellaire est exCcavé à sa partie moyenne. Il est couvert d'une callosité peu saillante en haut, où elle se confond avec celle qui surmonte le canal de la suture, et au milieu, où elle est enfoncée dans l'ouverture. En bas elle forme un renflement saillant qui se porte oblique- ment en dehors, au-dessous de la callosité du dernier tour. Ce renflement est divisé, dans sa longueur, par un sillon profond, en deux parties. De celles-ci, la plus élevée forme un gros pli sur lequel on voit quelquefois un petit sillon secondaire; l'autre constitue un bourrelet qui porte un, deux ou trois sillons plus ou moins effacés. — 323 — Le bord externe, un peu échancré sur sa tranche, forme une courbe très-régulière dans le plan de l'ouverture. Il est plus long que le bord interne, qu'il dépasse en avant et avec lequel il forme, en arrière, un angle très-aigu, dis- joint, qui commence le canal de la suture. Longueur 22 millimètres, largeur 9 millimètres. Fossile d'Acy-en-Multien : sables moyens. On trouve dans les mêmes couches un fossile qui se rapproche de l'O. micans : c’est l'O. Branderi, Sowerby. On les distinguera par les caractères suivants : O. micans : le rapport de ja longueur à la largeur est de 22 à 9. La hauteur de la spire, mesurée ou niveau de l'angle postérieur de l'ouverture, est de plus du tiers de la longueur totale. La courbe du côté opposé à l'ouverture est très-régu'ière ; sa partie la plus saillante est au milieu. O. Branieri : le rapport des deux dimensions est de 17 à 9 (54 millim. de long et 18 de large, Desh.). Elle est donc beaucoup plus trapue. La spire, mesurée au même point, n’a que le quart de la longueur totale. La courbure du côté n’est pas régulière. Le point le plus convexe se trouve au tiers supérieur et, par conséquent, beaucoup plus près du sommet que dans l'O. micans. A. B. k Description de Cogquilles fossiles des terrains terüaires inférieurs (suite), PAR M. C. Mayer (1). 65. Lucia Escneri, Mayer (pl. XII, fig. 6). Lucina Escheri, Mayer, Descr. Coq. foss., p. 4, 25 avril 1870. (1) Voir le Journal de Conchyliologie, vol. XVIT, p. 287, 1869. — 324 — L. testa transversa, ovato-rotundata, compressa, inæqu- laterali, lamellis conceniricis brevibus, subæqualibus, ir- regulariter undulatis, lateribus præsertim sœpe dichoto- mis; latere antico breviore, paulum dilatato, superne leviter protracto, inferne retracto; postico elongato, levi- ter attenuato, subtruncato; cardinali fere recto; palliari valde arcuato, fere angulalo; umbonibus parvis, acutis; lunula ovato-oblonga, parum profunda. — Long. 65, lat. 53 mill. Coquille transverse, ovale-arrondie, comprimée, inéqui- latérale, couverte de lamelles concentriques courtes, presque égales, irrégulièrement onduleuses, souvent di- chotomes, surtout sur les côtés. Côté antérieur le plus court, un peu élargi, légèrement relevé en haut, oblique et rentrant en arrière. Côté postérieur allongé, légèrement atténué et tronqué, Côté cardinal à peu près droit ; palléal très-arqué, presque anguleux. Crochets petits et pointus. Lunule ovale-oblongue, peu profonde. Voisine des L. Argus et Bellardii, cette grande espèce se distingue, extérieurement, par le relèvement des côtés antérieur et postérieur, relèvement qui rend le bord car- dinal droit, et par ses lamelles moins régulières et moins serrécs. Couches à Cerithium giganteum du Monte Postale, au nord de Vicence. C4. PHocapomya MeErranr, Mayer. Pholadomya Meriani, Mayer, Descr. Coq. foss., p. 1, 25 avril 1870. Ph. testa obliqua, chovata, ventricosa, leviter arcuata, maxime inæquilaterali, transversim irregulariler plica- — 9325 — tula, radiatim costellata; costellis numerosis, arcuatis, undulatis, irregularibus, in umbone granosis, postice distantioribus; latere antico retracto, subtus angulato, planulato, lœævi; postico dilatato, rotundato, compressius : culo, subtus hiante ; umbonibus magnis, elatis velperelatis, oblusis, recurvis; area distincta, ovato-oblonga, conca- viuscula. — Long. 70, lat. #8 maull. Coquille oblique, ovalaire, ventrue, légèrement arquée, très-inéquilatérale, irrégulièrement et assez finement plis- sée en travers et ornée, en outre, de petites côtes rayon- nantes. Côtes nombreuses, arquées, onduleuses, irrégu- lières, granuleuses sur les crochets, un peu plus distantes en arrière. Côté antérieur rentrant, anguleux en dessus, aplati et lisse. Côté postérieur élargi, arrondi, légèrement comprimé, bâillant en dessus. Crochets très-grands, élevés ou même très-élevés, obtus et recourbés. Aire cardinale distincte, ovale-oblongue, légèrement concave. Cette espèce n'ayant point encore été décrite, je donne ici sa diagnose, diagnose que j'ai oublié de mettre dans mon Catalogue des foss. tert. du musée de Zurich (2° ca- hier, p. 69. L'espèce provient des couches tongriennes du Jura suisse (Aesch, Cæuve, elc.). 65. SIPHONARIA ALPINULA, Mayer (pl. XI, fig. 2). Siphonaria alpinula, Mayer, Descr. Coq. foss., p. 2, 25 avril 1870. S. testa ovato-oblonga, solidulu, depresso-conica, leviter asymmetrica, radiatim costata; costis inæqualibus, dua- bus tribusve minoribus interjectis, striis incrementi decus- sato-squamosis ; apice subcentrali, paulum elongato ; mar- — 326 — gine leviter et inæqualiter dentato. — Long. 18, lat. 12 maull. Coquille ovale-oblongue, assez solide, en cône très-dé- primé, légèrement asymétrique, ornée de côtes rayon- nantes iuégales, dont deux ou trois petites alternent avec les plus grosses, légèrement squamuleuses au passage des stries d’accroissement. Sommet peu excentrique et allongé. Bord légèrement et irrégulièrement denté. Voisine des trois Siphonaires des sables dits de Beau- chomps, du bassin de Paris, cette quatrième espèce du même niveau géologique se distingue par sa forme dépri- mée et par son sommet un peu allongé. Elle provient de . la Pallarée, commune de Blandasque, près de Nice. 66. TURRITELLA BARTONIANA, Mayer. Turritella Bartoniana, Mayer, Descr. Coq. foss., p. 25 avril 1870. 9 ii) T. testa elongato-turrita, basi latiuscula, apice acumi- nata; anfractibus circat6,angustiusculis. planatis, sutura profunda lataque separatis, antice et postice carinats, carinis nodulosis, medio strangulato-planis, spiraliter irregulariter paucistriatis; ultimo an/ractu basi de- presso, paucisulcato; apertura magna, ovato-rotundata ; labro sinuoso, medio concavo. — Long. 80, lat. 25 mal. Coquille turriculée et allongée, à base assez large et à spire pointue. Tours au nombre de seize environ, un peu étroits, aplatis, séparés par une suture large et profonde, portant, près des bords, une carène assez forte, légère- ment noduleuse, plano-concaves au milieu et occupés, en cette partie, par quelques stries spirales inégales. Dernier tour à base déprimée, occupée par quelques sillons. Ou- — 3217 — verture grande, ovale-arrondie ; bord libre sinueux, concave au milieu. Espèce du groupe des T. affinis, Desmaresti, strangu- lata, etc., fort constante dans ses caractères et distincte par ses deux carènes égales et assez fortes Elle n’a rien à faire avec le T. bicincta Dixon, du groupe du T. imbrica- taria. Commune aux Ralligstæcke et au Niederhorn, près de Thoune, ainsi qu’à Priabona, Brendola, etc., dans le Vi- centin; non rare, non plus, dans le ravin Elendgraben, près de Reichenhall, cette belle espèce caractérise la zone méridionale de l'étage bartonien, et je ne désespère pas de la rencontrer aussi aux environs de Nice. 67. Trocuus ABAvUS, Mayer (pl. XI, fig. c! Trochns abavus, Mayer, Descr, Coq. foss., p. 2, 25 avril 1870. T. esta conica, leviter obliqua, apice acuta; anfracti- bus 5, lalius:ulis, concavo-plinis, pistice muryinuto-sub- carinalis, Spiraliter obscure striatlis ; sulura line ri, pro- fundiuscula; ultimo anfractu ad peripheriam carinuto, basi convexiusculo, subumbilicato, striato; apertura sub- quadrata; columella obliqua. — Long. NA, lat. 9 mall. Coquille conique, légèrement oblique, à sommet pointu, formée de cinq tours un peu larges, plano-con- caves, bordés, en arrière, par une carène peu prononcée, lisses ou légèrement striés en long. Suture linéaire et im- primée. Dernier tour caréné au pourtour de la base, lé- gèrement convexe et strié en dessous, muni d’une petite fente ombilicale. Ouverture presque quadrangulaire. Co- lumelle oblique. — 328 — Ce Troque, de la section Zizyphinus, a la taille et la forme du T. sulcatus, du calcaire grossier, mais ses tours sont à peu près lisses et légèrement emboîlés, à l'instar de ceux du T. Lamarcki. Calcaire grossier inférieur du Monte Postale (Vicentin). 68. Trocaus Suessi, Mayer (pl. XI, fig. 4). Trochus Suessi, Mayer, Descr. Coq. foss., p. 5, 25 avril 1870. T. lesta conica, apice obtusiuscula; anfractibus 5, con- veætiusculis, sutura subcanaliculata separutis, spiraliler seæcingulutis; cingulis elevatiusculis, sulcis angusliori- ous, inæqualibus, plus minusve granosis ; ullimo anfractu majusculr, spiram plus minusve superante, rotundato, basi sulcato, umbilicato; apertura subrotunda; labro acu- tato, columella obliqua, unidentata. — Long. 15, lat. 13 maill. Coquille conique, à sommet un peu oblus, formée de cinq tours médiocrement convexes, séparés par une suture légèrement canaliculée, ornés de six pelites carènes assez élevées, un peu plus étroiles que les sillons qui les sé- parent, un peu inégales et plus ou moins neltement gra- nuleuses. Dernier tour assez grand, dépassant en hauteur la longueur de la spire, au moins dans les individus les moins élancés, arrundi vers la base, sillonné de ce côté comme en dessus, muni d'un étroit ombilic. Ouverture presque ronde. Bord libre tranchant. Columelle oblique, munie d’une pelite dent à la base. Cette espèce appartient à la section des Monodontes et au groupe du P. canaliculatus. Elle n’a point encore de voisine dans les terrains éocènes , et se distingue des — 329 — espèces néogènes et récentes, avant tout, par sa forme éle- vée et pointue. Couches à Cerithium giganteum (Parisien T, d) du Monte Postale, au nord de Vicence.— Assez commune. 69. CeriTaium (BELLARDIA) Janus, Mayer (pl. XI, fig. G). Cerithium (Bellardia) Janus, Mayer, Descr. Coq. foss., p. 3, 25 avril 1870. C. testa majuscula, crassa et solida, claviformi, apice acuminata ; anfractibus 16, angustis, lente increscentibus, planis, subcontiquis; primis parte antica plicato-nodulo- sis, sequentibus lwvigatis, postice non procul a sutura linea plus minusve spinifera munitis, penultimo dorso ordine tuberculorum instructo ; tuberculis T ad 8, crassis, velociter increscentibus et evanescentibus, rimula trans- ‘versa, plus minusve tecta bipartitis; ultimo anfractu obliquo et contracto, latere tuberculo unico, transverse subfisso munilo, antice gibboso, humerum simulante ; aper- tura depressa, obliqua; lubro crasso, arcualo, extus leviter undulato, canali contorto, angustissimo terminato. — Long. 117, lat. 40 mall. Coquille assez grande, épaisse et solide, en forme de massue. Sommet assez pointu. Tours au nombre de seize, étroits, grandissant lentement, aplatis et presque conti- gus ; les premiers ornés de plis émoussés sur leur partie antérieure; les suivants, presque complétement lisses, munis en avant, non loin de la suture, d’une grosse strie superficielle souvent légèrement épineuse. Avant-dernier tour portant sur le dos une rangée de sept à huit gros tu- bercules, augmentant et diminuant rapidement de force, — 330 — partagés par une fente étroite et mal comblée. Dernier tour oblique et rétréci, muni, du côté gauche, d’un tubercule transverse ayant recouvert une étroite fente, gibbeux et formant épaule au-dessus du canal. Ouverture déprimée et oblique. Bord droit épais et arqué, légèrement plissé en dessus, terminé par un canal tordu et très-étroit. Voici une des plus curieuses espèces de Cérithium, non- seulement à cause de ses caractères spécifiques, mais tout autant en raison de son organisation particulière, organi- Salion qui la met presque sur le même pied que les Trifo- ris et les Vicarya. En effet, la strie spirale qu’elle porte en avant, et qui traverse et fend, en quelque sorte, les tuber- cules de l’avant-dernier tour et celui du dernier, ne peut être que l'indice d’une série de fentes temporaires par les- quelles les branchies de l'animal communiquaient direc- tement avec la mer, à l'instar des tubes des Triforis. L’es- pèce est, du reste, fort voisine du C. vellicatum, de Nice, et il s'agirait de savoir si celui ci ne porte pas les mêmes. caractères particuliers, négligé dans le dessin et la descrip- tion, peul-êre à cause du mauvais élal de conservation de Pindividu pri pour type. L'’abondance du C. Janus au Monte Postale et la constance de tous ses caractères obligent, jusqu'à plus ample information, à le considérer comme une espèce à part. 70. CERITHIUM RAPUM, Mayer (p!.°X[, fig. 5). Cerithium rapum, Mayer, Descr. Coq. foss., p.35, 25 avril 1870. C. testa majuscula, paulum incrassata, claviformi, apice acuminata, acutissima; anfractibus cireiter 24, angustissimis, lente increscentibus, planis, contiquis ; primis bicingulatis, postice leviler plicato-tuberculosis, — 9331 — sequentibus magis magisque simplicibus ; ultimo alto, duas circiter testæ longitudinis quintas efformante, antice ro- tundato; apertura depresso-angusta, obliqua; labro valde obliquo, arcuato, in canalem contortum, longiusculum eæeunte. — Long. M, lat. 38 mill. Coquille assez grande, peu épaisse, en forme de massue, à sommet effilé et très-pointu. Tours au nombre de vingt- quatre environ, très-étroits, grandissant lentement, aplatis et contigus; les premiers, partagés par un léger sillon médian, ornés de tubercules émoussés sur leur moi- tié postérieure; les suivants, de plus en plus lisses. Dernier tour assez haut, formant environ les deux cinquièmes de la coquille, arrondi en avant, couvert de stries d'accrois- sement obliques et arquées. Ouverture déprimée, étroite et oblique. Bord libre très-oblique et arqué, mince, passant à un canal Lordu assez long. Rien de semblable à cette espèce ne m'est connu dans le genre Cérithium, et le groupe dont elle me semble, en définitive, se rapprocher le plus est celui du C. gigan- teum. Cette coquille a, en effet, une certaine analogie avec le G. cornucopiæ, quant au mode d'accroissement, au nombre et à l’étroitesse des lours et à la forme du der- nier. Néanmoins il y a, entre les deux, de la place pour plusieurs espèces. Calcaire grossier inférieur du Monte Postale. — Assez commune. 71. CERITHIUM SUBALPINUM, Mayer. Cerithium subalpinum, Mayer, Descr. Coq. foss., p. 4, 23 avril1870. C. tesla satis magna, crassa et solida, conico-turrita, — 332 — claviformi, apice acuta; anfractibus circiter 20, angustis, lente increscentibus, planulatis, primis 10 duobus cingulis subæqualibus, nodulosis ornalis; sequentibus antice cin- gulo unico, noduloso, postice autem tuberculis crussis, ob- tusis, rectis, interstitiis pene angustioribus, munilis; ullimis lævigatis, tuberculis utramque suturam attingenti- bus; ultimo anfractu breviusculo, basi rotundalo; aper- tura mediocri, ovata, obliqua. — Long. 140, lat. 45 mill. Coquille d'assez grande taille, épaisse et solide, co- nique turriculée, presque en forme de massue, à sommet assez effilé. Tours au nombre de vingt environ, étroits, grandissant lentement, aplatis; les dix premiers ornés de deux bandelettes presque égales et noduleuses ; les sui- vants, munis, en avant, d’un seul cercle de granulations, et, en arrière, d'une rangée de tubercules épais et obtus, droits ou à peu près et presque aussi larges que leurs in- terstices. Derniers tours, enfin, lisses et occupés, sur toute leur hauteur, par de gros tubercules. Le dernier tour, un peu court, arrondi à la base. Ouverture médiocre, ovale et oblique. Il serait facile de confondre cette espèce avec le C. in- comptum, si l’on ne portait pas l'attention sur ses pre- miers tours, où déjà des particularités se présentent. Après un examen attentif, l’on reconnait qu'elle est par- faitement intermédiaire entre l'espèce citée et leC. cornu- copiæ, et qu'elle ne se distingue de ce dernier que par sa forme un peu plus courte, ses premiers tours bipartis, les tubercules plus gros et distants des suivants ; enfin par la régularité des tubercules des derniers tours moins convexes. Cette nouvelle espèce est, au moins, aussi commune que le C. giganteum type dans le calcaire grossier du — 333 — Monte Postale. Elle se trouve aussi dans la couche à Gas- téroporles de Steinbach, canton de Schwytz, d’où je l'ai citée comme un C. incomptum douteux. (Voyez : Actes de la Société helvétique des sciences naturelles, réunie à Einsiedeln, 1868.) 72. CeriTiuM Goruicum, Mayer (pl. XII, fig. 2). Cerithium Gothicum, Mayer, Deser. Coq. foss., p. 4, 95 avril 1870. C. testa turrita, elongato conica, apice acuminata; an- fractibus 15, angustis, convexiusculis, sutura angusta, undulata separatis, plus minusve contiguis, sublæviga- tis, spiraliter obscure striatis, transversim multicostutis ; costs crassis, sutis regularibus, interstiliis æqualibus vel pene angustioribus, rotundalis, rectis vel paulo obliquis, interdum postice stria obscura noiatis, subangulatis ; ultimo anfractu varicoso, costis tenuatis, antice eva- nescentibus ; apertura ovalo-oblonga, canali brevi, pro- fundo, terminata; labro valde urcuato, leviter reflexo. — Long. 72, lat. 19 mall. Coquille turriculée, conique-allongée, à sommet pointu. Tours au nombre de 15, étroits, légèrement convexes, sé- parés par une suture étroite et onduleuse, plus ou moins conligus, munis de quelques stries spirales irrégulières et obsolètes, et ornés de nombreuses côtes longitudinales assez épaisses, presque régulières, à peu près aussi larges que leurs interstices, arrondies, droites ou légèrement obliques, rendues légèrement épineuses en arrière, dans certains individus, par le passage d’une strie un peu moins faible que les autres. Dernier tour muni d'un large bour- relet et de côtes plus nombreuses et plus faibles qui dis- — 33h — paraissent vers la base. Ouverture ovale-oblongue, termi- née par un canal court et étroit. Bord libre très-arqué, légèrement creusé en gouttière, en dessus. Cette élégante espèce a presque exactement la forme du C. Jussieui, Mayer (C. decussatum, Defr., non Brug.) : elle est seulement un peu plus allongée et pointue; mais elle se rapproche encore plus des C. Verneuili et Suitia- num, surtout du premier, qui se trouve aussi aux envi- rons d'Einsiedeln, et elle forme, avec ces deux espèces, un petit groupe caractéristique de la zone méridionale de l'étage parisien. Elle est plus élancée et beaucoup moins fortement striée que le C. Suilianum et n’est pas plissée en arrière, ni anguleuse vers la base, comme le C. Ver- neuili; or, comme celle est fort commune au Monte Postale et singulièrement constante, elle mérite d'être distinguée comme espèce. 75. TRITON caARENS, Mayer (pl. XIT, fig. 5). Triton carens, Mayer, Descr. Coq. foss., p. 4, 25 avril 1870. T. tesla subfusiformi, spira breviuscula, acuta; anfrac- tibus 6, velociter increscentibus, scalariformibus, medio subcarinatis, spinato-nodosis, postice declivibus, antice plano-conveæis, longitudinaliter obtuse plicalis, spiraliter tri- vel quadricingulatis ; cingulo postico interruplo, no- duloso ; ultimo anfractu majusculo, spira longiore, dorso septem-cingulaio, cingulis validis, subæquulibus, intersti- tiis paulo angustioribus, leviler nodoso-spinosis ; canali longiusculo, ad dextram contorto, subtus oblique sulcato; apertura ovalo-angusta; labro? — Long. ?7, lat. A% maill. . — 335 — Coquille à peu près fusiforme, à spire assez courte, mais pointue. Tours au nombre de six, grandissant rapidement, scalariformes, divisés par une carène formée de tubercules transverses, légèrement épineux, déclives en arrière, plano-convexes en avant, ornés de légers plis longitu- dinaux assez distants et de trois ou quatre bandelettes spirales, dont le dernier consiste plutôt en une série de pelits tubercules épineux. Dernier tour assez grand, plus long que la spire, ceint de sept cercles assez élevés, presque égaux, un peu plus étroits que leurs intervalles et légèrement épineux. Canal assez long, tordu et penché vers la droite, obliquement sillonné en dessus. Ouverture ovale-rétrécie, Bord libre? Je ne saurais où placer cette coquille mieux que dans le genre Triton, dont elle a tous les caractères, sauf les va- rices. Elle se rapproche, en cela encore plus que pour le reste, du T. heplagonum, des terrains tertiaires supé- rieurs. Monte Postale, — Étage parisien. — Un Exemplaire. 74. RosrecLariA Escnert, Mayer (pl. XII, fig 1). Rostellaria Escheri, Mayer, Descr. Coq. foss., p. 3, 25 avril 1870. R. testa fusiformi; Spira conica, acutiuscula; anfrac- tibus 10, angustiusculis, plano-convexis, subcontiquis, longitudinaliter et leviter plicalis, interdum varicosis ; ultimo magno, spiram superante, compressiusculo, paulu- lum ventricoso, antice attenualo, obscure plicato; aper- tura elongato-angustu}; labro crassiusculo, paulum dila- tato, arcuato, leviter reflèxo, in rimam brevissimam — 336 — : exeuntle; labio incrassato, angusto. — Long. 68, lat. 28 mill. Coquille fasiforme, à spire conique et pointue, formée de dix tours un peu rétrécis, plano-convexes, presque con- tigus, quoique bordant d’abord un peu la suture, légère- ment plissés en long et munis, de temps en temps, d'un bourrelet oblus. Dernier tour grand, plus long que la spire, légèrement comprimé, tant soit peu ventru, otténué en avant, couvert de plis longitudinaux très superficiels. Ouverture étroite et allongée. Bord libre assez épaissi, un peu élargi et réfléchi, médiocrement arqué, bordant en arrière une fente très-courte. Bord interne revêtu d’une callosité étroite. Espèce du groupe des R. athleta, Cailliaudi, maxima, turgida, etc., à peu près de la taille de cette dernière, plus allongée et distinguée par ses plis longi'udinaux. Parisien, 1, d, du Monte Postale. — Assez commune. 75. Purpura (RicinuLa) Crosset, Mayer (pl. XII, fig. 4). Purpura (Ricinula) Crossei, Mayer, Descr. foss., p. 5, 25 avril 1870. P. tesia ovato-conica; spira breviuscula, conica, apice acuta ; anfraclibusT, lente increscentibus, conveæiusculis, subcontiquis, transversim fere æqualiter sulcatis, longitu- dinaliter costalis; costis obtusiusculis, interstitiis œqua- libus; ultimo anfractu magno, spira mullo longiore, postice subconcavo, antice attenuato, basi anguste emar- ginalo; apertura ovato-oblonga, intus angusta; labro acuto, exlus marginato; intus quadridentato; columella antice subtriplicuta, postice uniplicata. — Long. 26, lat. 43 mill. — 331 — Coquille ovale-conique, à spire assez courte, conique et pointue. Tours au nombre de sept, grandissant lentement, légèrement convexes et presque contigus, ornés de sillons transverses presque égaux et de côtes longitudinales, un peu obtuses, égales à leurs interstices. Dernier tour grand, presque du double plus long que la spire, légèrement con- cave en arrière, alténué en avant et profondément échan- cré à la base. Ouverture ovale-oblongue, rétrécie à l'inté- rieur. Bord libre tranchant, épaissi en dessus, limité à l'intérieur par quatre gros tubercules; columelle portant deux ou trois plis inégaux en avant, et un quatrième en arrière. Monte Postale. — Un exemplaire. 76. CyPRÆA FiIL10LA, Mayer (pl. XIL, fig. 5). Cypræa filiola, Mayer, Descr. Coq. foss., p. 6, 25 avril 1870. C. testa obovata, paululum angusta, medio subcylin- drica, utraque extremilate leviter attenuata; apertura angusta, paululum arcuata, antice paulum dilatata, pos- tice paululum productu; labro incrassato, extremitatibus paulum attenuato, intus dentato.— Long. 20, lat. 12 mill. Coquille ovale-allongée, un peu étroite, presque cylin- drique au milieu, légèrement atlénuée des deux bouts. Ouverture étroite, légèrement arquée, un peu élargie en avant, tant soit peu prolongée en arrière. Bord droit épais, légèrement atténué en avant et en arrière, dentelé à l’intérieur. C'est du C. prisca, des sables inférieurs de Soissons, que cette espèce se rapproche le plus. Elle se distingue de sa devancière par sa forme moins allongée, plus large au 22 — 338 — milieu, par son labre un peu plus épais et par son ouver- ture un peu moins étroite, moins courbée en arrière et un peu plus élargie en avant. Elle varie un peu, quant à la longueur, Calcaire grossier inférieur du Monte Postale. C. M. Catalogue des Mollusques fossiles des marnes bleues de Biot,. près Antibes (Alpes-Mari- ümes), | PAR M. ALFRED BELL. Les fossiles de Biot, dont j'ai dressé la liste, ont été recueillis, durant trois années, par mon ami M. le D" Bat- tersby qui habite Cannes : ils font partie de sa belle col- lection. Le gisement de Biot appartient à la formation tertiaire supérieüre. M. d'Archiac, en le mentionnant dans son ou- vrage sur la Paléontologie de la France (1), a publié une liste des fossiles de Biot, dressée par M. Fischer d’après la collection paléontologique du Muséum d'histoire natu- relle (2). M. Jeffreys a indiqué un certain nombre de fos- siles de Biot dans le British Conchology (5), mais il n’a mentionné que les analogues fossiles des espèces vivantes des mers britanniques. (1) Pages 439 et 440 (1868). (2) Cette liste se compose de 87 espèces, dont il faut retrancher les Cerithium margarilaceum et pictum, qui, d’après M. Fischer, doivent provenir d'une localité Voisine et ont été envoyés, par er- reur, au Muséum comme provenant de Biot. (3) Volumes IE, I, IV. — 339 — Eo regard d’un grand nombre de fossiles, on trouvera une ou plusieurs lettres dont la signification est la sui- vante : T.... Espèce qui existe dans le terrain tertiaire supérieur de l'Angleterre (crag corallin et crag rouge). Q.... Espèce signalée dans les dépôts quaternaires d’An- gleterre. V.... Espèce vivante. BRACHIOPODA. 4. Terebratula ampulla, Broc. T. 2. = bipartila, Def. ACEPHALA. 3. Ostrea edulis, Linné. T, Q. V. 4 — lamel!osa, Broc. V. 5 —— cochlear, Poli. V. 6 — cristata, Born. 7 — corrugata, Broc. 8 — flabellula, Lam. 9 . Anomia ephippium, Lin. T. Q. V. 10: _ — pectiniformis, Poli. V. A1. — aspersa, Phil, V. — striata, Broc. T. Q. Y. 43. — orbiculata, Broc. 14. Pecten Jacobæus, Lin. V. 15. — maximus, Lin, T. Q. Y. 46. — flabelliformis, Broc. 1 PR cristalus, Bronn, 183. — opercularis, Lin. T. Q. V. 19. — var. Audouini, Payr. T. V. 20. — dubius, Broc. T. O1 O1 OT C1 Ct O1 O1 19 NO & O1 D = © © GE OI O1 C1 (ee) We) Se ©e . Fi . Hinnites . Lima . Spondylus . Plicatula . Perna . Pinna . Mytilus . Modiolaria . Arca — 340 — varius, Lin. T. Q. V. pusio, Lin. T. V. spinulosus, Goldf. senatorius, Lam.? V. Mer Rouge. tigrinus, Mull. V. Europe occiden- tale. aratus, Gmel. T. V. (P. Bruei. Payr.) Dumasii, Payr. V. (var. du P.septem- radiatus, Mull.) polymorphus, Bronn. Q. V. (var.) striatus, Broc. Testæ, Biv. V. (N. et N. O. Europe.) rimulosus, Phil. (Peut-être P. stria- tus, Mull.) crispus, Broc. strigillata, Ren. inflata, Phil. T. V. gœderopus, Lin. V. aculeatus, Chemn. V. Gussonii, Costa. V. mytilina, Phil. maxillata, Lam. nobilis, Lin. T.? Q.? V. oblitus, Michel. (Septifer.) -sericea, Bronn. T. diluvii, Lam. V. Breislakii, Bast. mytiloides, Broc. Noæ, Lin. V. tetragona, Poli. T. Q. V. Jlactea, Lin. T. Q. V. imbricata, Poli. V. obliqua, Phil. V. Nord Europe. 51. 52. Pectunculus d6. Arca Limopsis — . Nucula . Leda . Pecchiolia Cardium — —— — — 3h11 — nodulosa, Mull. V. inflatus, Broc. lineatus, Phil. V. nummarius, Broc. V.? Fide Wein- kaufF. insubricus, Broc. V. aurita, Broc. T. V. Nord-ouest de l'Europe. granulata, Lam.? placentina, Lam. sulcata, Bronn. V. clavata, Calcara. nilida, Broc. minuta, Broc. V. commutala, Philippi. emarginata, Phil. V. pygmæa, Münst. T. Q. V. concava, Bronn. excisa, Phil. V. Irlande. squamata, Desh. gryphoides, Lin. T, V. Austriaca, Hôrnes. argentea, Mariti. sulcatum, Lam. V. mullicostatum, Broc. cyprium, Broc. exiguum, Gmel. Q. V. tuberculatum, Lin, T. V. echinatum, Lin, T. Q. V. erinaceum, Brug. V. ciliare, Lin. V. scabrum, Ren. V. 82. 84. Cardium . Lucina . Loripes . Bornia . Galeomma . Cyprina . Circe . Astarte . Isocardia . Cardita . Venus — — 342 — papillosum, Poli. Q. V. edule, Linné. T. Q. V. aculeatum, Lin. Q. V. hians, Broc. V. nodosum, Turton. T. Q. V. borealis, Lin. T. Q. V. spinifera, Mont. Q. V. transversa, Bronn. V. pecten, Lam. V. pila, Reeve. V. spuria, Desh. leucoma, Turton. V. divaricata, Lin. T. V. corbuloides, Phil, T. V. Turtoni, Broderip. V. (Coll. de M. Macé.) islandicoides, Lam. minima, Mont. T. Q. V. incrassala, Broc. T. V. cor. Lin. T. V. Deshayesii, Bell, sulcata, Lam. V. rudista, Lam. T, intermedia, Broc. aculeata, Poli. V. caiyculata, Linné. V. angusticostata, Naumann. trapezia, Linné. V. senilis, Broc. fasciata, Don. T. V. gallina, Lam. Q. V. ovata, Penn. T. Q. V. — 313 — 112. Venus multilamella, Lam. V. 413. — casina, Lin. T. V. 114. — scalaris, Bronn. 115. — plicata, Lam. V. Afrique occiden- tale. 116. — cincta, Eichw. 117. Cytherca pedemontana, Lam. 115: — puella, Phil. (Vol. [.) 419. — rudis, Poli. T. V. 120. Artemis cincta, Pult. T. Q. 121. — Adansonii, Phil. V. Sénégal ? 122... Vencrupis irus, Linné, T. V. 495. Petricola lithophaga, Retz. V. 424. Mactra inflata, Phil, V. 4925. — truncata, Mont. T. Q. V. 126. — subtruncata, Da Costa. T. Q. V. 427. Lutraria rugosa, Gmelin. V. 128. Tellina pulchella, Phil, V 429, — serrata, Ren. V. 150. — fabuls, Gron. V, 101. — balaustina, Lin. V. 152. — striatella, Broc. V.? 153. :— Oudardii, Payr. T.? V. 154. — douacina, Lin. T. Q. V. 155. — planata, Lin. V. 156. — tumida, Broc. 157. Gastrana fragilis, Lin. V. 458. Psammobia Ferroensis, Chemn. T. V. 159. Syndosmya alba, W. Wood. T. Q. V. 140. — longicollis, Séac. V. 4141. — prismatica, Thompson. V. 142. Mesodesma donacilla, Desh. V. 145. Donax politus, Poli. V. 144. Donax venustus, Poli. V. 145. — trunculus, Lin. V. 145. Solecurtus coarctatus, Gmel. V. 147. — strigitlatus, Lin. V. 148. Corbula gibba, Olivi. T. Q. V. 449. — revoluta, Broc. V. 150. Neæra cuspidata, Olivi. T. Q.? V. 151. — abbreviata, E. Forbes. V. 452. Poromya granulata, Nyst. T. V. 455. Saxicava arctica; Lin T. ©. V. 154. Thracia ventricosa, Phil. V. (Non convexa, W. Wood.) 455. Pandora obtusa, Leach. T. V. 156. Gastrochæna dubia, Desh. T. Q. V. GASTROPODA. 457. Strombus Bonellii, Brongn. 158. Murex rectispina, Bon. 159. — brandaris, Lin. V. 160. — trunculus, Linné. V. AGI. — cristatus, Broc. V. 162. — (var.) inermis, Phil. 165. — corallinus, Scac. T. V. 164 — articulatus, Borson. 165. — Blainvillei, Grat. 4166. — scalaris, Broc. 167. Typhis fistulosus, Broc. 168. Ranella gyrinoides, Broc. 169. — gigantea, Lam. V. 470. — incerta, Michel. 171. — marginata, Lin. V. Sénégal. 172. Triton corruptum, Lam. V. — 345 — 175. Tridon intermedium, Broc. 174. — nodosum, Bon. 175. Fasciolaria pyrulina, Grat. 176. Admete turricula, Bell. 177. Cancellaria lyrata, Broc. 178. — mitræformis, Broc. T. IE — Battersbyi (1), A. Bell., hirta, var. major, Bellardi. 180. — cancellata, Linné. Q. 181. — nodulosa, Lam. 182. — piscatoria, Linné. 185. — spinulosa, Broc. 184, — calcarata, Broc. 185. — uniangulata, Desh. 186. Pyrula cancellata, Grat, T, V.? 187. — squamulata, Phil, V. 188. Fusus clavula, Broc. 189. — longiroster, Broc. V.? 190. — polymorphus, Broc. 491. — elongatus, Nyst. 492. — lignarius, Lam. V. 195. — crispus, Borson, T.? V. 194. — mullilamellosus, Phil. V. 1495. Buccinum varians, Mich. 196. Nassa prismatica, Broc. T. V. 197. — tessellata, Bon. 4198. — serrata, Broc. 199. — mutabilis, Lin. V. 200. — mirabilis, Grat. (1) Pour cette coquille, qui est figurée par Grateloup (pl. xxv, fig. 25), et décrite par lui comme l’hirta Broc, je propose le nom spécifique de Ballersbyi, en honneur du collecteur zélé de ce nom. A. BELL. 201. 202. 205. 204. 205. 206. 207. 208. 209. 292. 2953. 224. 225. 296. 227. 2928. 229. 250. 251. 292 . Nassa — . Cyclonassa >. Halia . Terebra . Ringicula Purpura Cassis Cassidaria Dolium Columbella — 346 — reticulata, Lin. Q. V. musiva, Broc. vartabilis, Phil. T. V. gibba, Broc. conglobata, Broc. T. V. Côte occi- dentale d'Afrique. angulata, Broc. nitida, Jeff. V. pusilla, Phil. semistriata, Broc. T. V. incrassata, Slrom. T. Q. V. gibbosula, Lin. V. corrugata, Broc. turbinellus, Broc. neritea, Lin. V. helicoides, Broc. flammea, Lam. pertusa, Bart. strigillata, Lam. neglecta, Mich. buccinea, Ménard, T. Q. V. striata, Phil. V. hæmastoma, Lin. T. V. saburon, Lam. V. texta, Bronn. intermeilia, Grat.? echinophora, Lin. V. galea, Lin. V. minuta, Broc. nassoides, Bell. thiara, Broc. semicaudata, Bon, turgidula, Broc. . Columbella — . Pleurotoma — 347 — minus, Scac. T. erythrostoma, Bon. mitræformis, Broc. T. Haliætii, Jeffr. V. Nord de l'Europe. obesus, Broc. Mediterraneus, Brug. V. antediluvianus, Brug. canaliculatus, Broc. Brocchii, Bronn. striatulus, Broc. pyrula, Broc. ponderosus, Broc. Calliope, Broc. cataphracta, Broc. turricula, Broc. T. {var.) contigua, Broc. dimidiata, Broc. brevirostris, Sow. Broderipii, Grat. obtusangula, Broc. brevis, Bell. turritelloides, Bell. raricosla, Bon. crispata, Jan. vulpecula, Broc. V. hispidula, Jan. monilis, Broc. Rochettæ, Bell. intorta, Broc. T. V. Sénégal. crebricosta, Bell. inflota, Jan. submarginata, Bon. texlilis, Broc. — 348 — 266. Pleurotoma columnæ, Scac. 267. — harpula, Broc. 268. — Jani, Bell. 269. — scalaris, Jan. 270. — Desmoulinsii, Bell, 271. — plicatella, Jan. 272. — sigmoidea, Bronn. 275. — hypothetica, Bell. 274. — Brocchii, Bon. 275: — rustica, Broc. 276. — rotata, Broc. DT — Coquandi, Bell. 278. — Lamarckii, Bell. 279. — attenuata, Mont. T. V. 280. — nana, SCac. V. 281. — Vauquelini, Payr. V. 282. — secalina, Phil. V. 283. — Payraudeaui, Desh. V. 284. — striolata, Phil. V. 285. — rugulosa, Phil, V. 286. -— brachystoma, Phil. T. V. 287. — granum, Phil. V. 288. —- Jlævigata, Phil. Q. V. 289. Bela turricula, Mont. T. Q. V. 290. Defrancia hystrix, Jan. 291. — reticulata, Ren. T. V. 292. — Leufroyi, Mich. T. V. 2953. — linearis, Mont. 294. — purpurea, Mont. 295. Mitra oblita, Michel. 296. — Bronnii, Michel. 297. — plicatula, Broc. 298. — pyramidella, Broc. © ee Qt D © O1 ot © T1 EN ENS e au À O1 O1 OI O1 O1 CI © OT O1 C1 = jun O1 © = © — — La O1 O1 C1 — [#13 1 SD © in O1 ©Q1 QI 9 ND D ON = = ANV=SSXN O1 O1 C1 O1 19 CSS 19 © [2 Qt O1 O1 O1 Sr 19 EN — 349 — . Mitra plicatilis, Broc. —— scrobiculata, Broc. — ebenus, Lam. T. V. = striatula, Broc. — cupressina, Broc. — elegans, Michel. — Bonellii, Bell. — zonala, Marryatt. T. V. . Margivella lævis, Don. T. V. — minuta, Pfeiff. V. — miliacea, Lam. V. . Cypræa physis, Broc. V. — avellana, Sow. T. — Dertonensis, Mich.T.? V. (Adriatic.?) _ affinis, Duj. T. — Europæa, Mont. T. Q. V. . Natica olia, M. de Serres. V. _ millepunctata, Lam. T. V. — canrena, Bast. V. _ raropunclata, Sassi. V. — multipunctata, S. V. Wood. T. — macilenta, Phil. T. V. — varians, Duj. T. — helicina, Broc. T, V. —— tigrina, Defr. V? . Sigaretus . haliotoideus, Lam, V. . Pyramidella læviuscula, S. Wood. T. Q. — terebellata, Broc. . Odostomia conoidea, Broc. T. Y. — plicata, Mont. V. — similis, S. V. Wood. T, . Chemnitzia rufa, Phil. V. OI 19 GO 19 © QI QI O1 C1 QI O1 O1 © O1 > = © C4 19 = ©! O1 Or Qi C1 S SC HDAGS S Le) EE & + GE O1 = À ABURAR EC Ur a O1 O1 O1 O1 O1 O1 OI O1 OT OT O1 O1 CI O1 O1 OT OT CI O1 O1 OI O1 OT O1 O1 QI CI © ©? — 350 — . Chemnitzia fenestrata, E. Forbes. —- pallida, Phil. V. —— densecostata, Phil. V. — formosa, Jeffr. — gracilis, Phil. V. . Eulimella Scillæ, Lovén. V. — affinis, Phil. V. . Eulima polita, Lin. T. V. — subulala, Don. T. V. . Niso terebellum, Chemn. . Cerithium vulgatum, Brug. V. — (var.) gracile, Brug. — varicosum, Broc. — crenatum, Brug. — minutum, Brug. — pygmæum, Phil. V. _ reticulatum, Da Costa, T. Q. Y. — metula, Lovén. . Triforis adversum, Lin, T. Q. V. — perversum, Lam. V. . Cerithiopsis metaxa, Della Chiaje. V. : Aporrhais pes-pelicani, Lin. T. Q. V. — pes-graculi, Phil. _— Brongniartii, Risso. — alata, Eichw. . Turritella communis, Risso. T. Q. Y. — tornala, Broc. — triplicata, Broc. T. V. = subangulata, Broc. == acutangula, Broc. — spirata, Broc. . Vermetus intortus, Lam. T. V. O1 QI OI 1 ct 19 QT O1 O1 O1 OI O1 C1 C1 QC = O1 O1 QI (eo 8 SL (ee) [#14 O1 e2) O1 O1 C1 CO O1 O1 CT © © @ = © © Le) s) Et © 4 . Vermetus . Scalaria e—— . Solarium . Bifrontia Rissoa — 391 — subcancellatus, Biv. V. arenaria, Lin, triqueter, Biv. reticulata, Mich. cancellata, Broc. scaberrima, Mich. lamellosa, Broc. lancecolata, Broc. quadricarinata, Broc. frondicula, $. V. Wood. T. subulata, Nyst. T. Q. pulchella, Bivona, T. V, Trevelyana, Leach. T. V. foliacea, Sow. T. lanceolala, Broc. plicosa, Phil. clathratula, Adams. V. discus, Phil. pseudo-perspectivum, Broc. V. stramineum, Gmel. V. neglectum, Mich. moniliferum, Bronn. M, Fischer. crispus, Künig. V. verlicosus, Broc. zanclea, Phil. V. venusta, Phil. Q. V. obscura, Phil. clathrata, Phil. V. canaliculala, Phil. textilis, Phil. T.? V. parva, Da Costa. Q. V. labiosa, Mont. Q. V. cimicoides, Forbes, V de) O1 S O1 O1 O1 O1 O1 C1 O1 ” © D © DS © © © SO SX NS + . Rissoa . Rissoina . Truncatella . Nerita . Neritina . Turbo . Lacuna . Phasianella . Trochus . Monodonta . Fissurella . Emarginula . Calyptræa — 3952 — coronata, Scac. V. punctura, Mont. T. Q. V. Bruguierei, Payr. V. truncatula, Drap. V. Grateloupiana, Fév. elongata, Phil. meridionalis, Phil. V. rugosus, Linné. V. vincla, Mont. V. Nord-Ouest Eu- rope. pullus, Lin. Q. V. patulus, Broc. magus, Lin. Q. V. canaliculatus, Lam. V. Duminyi, Requien, T. V. solaris, Lin. V ? millegranus, Phil. T. V. miliaris, Broc. V. turgidulus, Broc. V? crenulatus, Broc. V. guttadauri, Phil. V. striatus, Lin. V. Amedei, Brongn. V. corallinus, Gmelin. V. Vieillottii, Payr. V. græca, Lam. T. Q. V. neglecta, Desh. V. reticulata, Don. V. fissura, Linné. T. Q. V. cancellata, Phil. V. Huzardi, Payr. V. sinensis, Lin. T. Q. V. deformis, Lam. >. Crepidula . Capulus . Patella . Dentalium . Cadulus . Actæon . Conovulus . Bulla . Cylichna —— . Utriculus a Scaphander — 353 — fornicata, Lin, V. unguiformis, Lam. V. hungaricus, Lin. T, V, (var.) dispar, Michelotti. scutellaris, Blainv. V. elephantinum, Lin. V. sexangulare, Broc. fossile, Lin. entalis, Lin, T. Q. V. dentalis, Lin. T. V. multistriatum, Desh, coarctatus, Broc. V, de l'Irlande. tornalilis, Lin. T. Q. V. semistriatus, Fér. subulatus, S. Wood. T. V, purctulatus, Fér. myosotis, Drap. T. V. striata, Brug. V. ampulla, Lin. V. cornea, Lam. V. utriculus, Broc. V. Nord-ouest miliaris, Broc. Brocchii, Michel. cylindracea, Penn. T, Q. V. conuloidea, S. Wood. T. Y, acuminata, Brug. T. V. ovulata, Broc. V. truncatus, Adams, T. V. mamillatus, Phil. T. V, spiratus, Broc. lignarius, Lin. T, Q. V. 23 456 457. LISTE SUPPLÉMENTAIRE DES MOLLUSQUES FOSSILES Philine . Ostrea . Pecten — . Spondylus . Chama . Venus . Arlemis . Lucinopsis . Tapes . Venerupis . Tellina . Solen . Strombus . Murex . Pisania . Ranella . Triton . Cancellaria . Nassa . Cassis 2, Columbella — 354 — vestita, Phil. V. scabra, Mull. V. DE Biot. edulis, L. maximus, L. Philippii, Recluz. crassicosta, Lamarck. squamata? Deshayes. miocenica, Michelotti. lincta, Pult. undata, Penn. aurea, Gmel. decussata, Phil. obliqua; Sowerby. vagina ? L. coronatus, Defrance. aquitanicus, Grateloup. Sedgwickii, Bronn. spinicosla, Bronn. labrosus, Michelotti. intermedia, Michelotti. reticu!aris, Deshayes. nodiferum, Lam. torluosum, Mich. subangulosa, S. Wood. duplicata, Brod. crumena, Lam. corrugata, Bon. 485. 484. 485. 486. 487. 488. 489. 490. 491. 492. 495. 494. 495. 496. 497. 498. 499. 500. 501. 502. 505. 504. 505. 506. 507. 508. 509. 510. 511. 912. Pieurotoma Sigaretus Odostomia Chemnilzia Eulimella Cerithium Scalaria Fossarus Solarium Rissoa Rissoina — Phorus Trochus Monodonta Haliotis Cylichna — 359 — Lamarckii (var.), Bellardi. gradata, Defr. subterebralis, Bellardi. clathratus, Recluz. lactea, d'Orbigny. striata, Hôrnes. pusilla, Phil. ocicula, Phil. lignilarium, Eichw. plicatum, Brug. pseudo-scalaris, Brocchi. costatus, Brocchi. millegranum, Lamarck. Lachesis, Bosterot. Venus, d'Orbigny. parva (var.), Da Costa. interrupta, Adams. Slefanisi, Jeffreys. cochlcarella, Lamarck. Bruguerei, Payraudeau, decussata, Mont. Clotho, Hürnes. Deshayesii, Michelotti. lineatus, Da Costa. quädristriatus, Dubois. trochoideus, Wood. Draparnaudi, Payraudeau. mediterranea? Gray. lamellosa, Lamarck. clathrata, Defrance. We. B. — 356 — Description de plusieurs espèces fossiles d'Au- riculacés des terrains tertiaires supé- rieurs; PAR M. R. TourNoOuUER. À. PLECOTREMA MARGINALIS, Grateloup. Auricula marginalis, Grateloup, Conch. Adour, pl. xt, fig. 2 (mediocris). Testa imperforuta, ovato-ventricosa, solida, lœævigata ; spira obluse conica, apice mamillato; anfractibus T mar- ginalis, ultimo spira majore, carina lœævi locum umbilici circumdante prædilo ; apertura obliquu, angusta, plicis 2 parietalibus (anteriore majore, subbiparlita) et tertia co- lumellari, lata, chtusa, coarctata ; peristomate simplicr ; marginibus callo tenuissimo junclis ; externo intus dila- talo, unidentato.— Long. 5, diam. 3 1/4 mall. Loc. Fossilis in provinciu Aquitanica prope Burdigalam (Martillac, Mérignac, etc.) et prope Aquas Tarbellicas (Saint-Paul, Mainot), per marina miocenica deposita re- perilur. 2, PLECOTREMA BOURGEOISI. Testa imperforata, ovato-ventricosa, solida, spiraliter sulcata, plicis longitudinalibus granulatis oblique decus- sata; spira subconvexo-conica, apice subacuto; anfracti- bus 6 vix discrelis, ultimo spira majore, basi subtrun- cato, carina valida, granulata, locum umbilici circumdante eleganter ornato ; aper tura obliqua, ançusta, plicis 2 pa- rietalibus obliquis et terlia columellari descendente — 351 — coarctata ; peristomate simplici, marginibus callo crasso junclis, externo incrassalo, bidentato. — Long. 3 1/2, diam. maj. viæ 2 mill. Loc. Fossilis in provincia Turonica, circa locum Pont- Levoy dictum, per marina miocenica deposila reperitur. 3. PLECOTREMA BLESENSIS. Testa imperforala, ovato-acuta, solida, lœvi ; spira pros ducta, apice subacuto ; anfractibus T marginatis ; ultimo spira viæ majore; apertura obliqua, subangusta, dentibus 2 parietalibus obliquis, subæqualibus, et tertia columelluri descendente coarctata ; peristomate simplici, crasso ; marginibus tallo junctis ; margine externo medio incras- sato et subbidentato.— Long. k, diam. maj. viz 3 mill. Loc. Fossilis cum prœcedente specie. 4. PLECOTREMA DELAUNAyI. Testa imperforata, ovato-subacuta, solida, spiraliter sulcata; spira subconvexo-conica, anfractibus 6 sutura simplici discrelis, ultimo spira mujore; apertura obliqua, subangusta, dentibus 2 parielalibus obliquis, subæquali- bus, et tertia columellari descendente courctata; peristo- mate simplici, crasso; marginibus callo junctis; margine externo medio incrassato, subunidentato. — Long. 3 1/2, diam. maj. 2 1[2 mill. Loc. Cum præcedente specie. 5. AURICULA GLOBULUS. Testa imperforuta, ovato-globulosa, lœvigata, nitida ; spira brevi, conveæu, apice subacuto; anfractibus T con- — 358 —- veæis (6 prioribus sublilissime spiraliter sulcatis et lente crescentibus), ultimo spiram bis œquante; apertur& obli- qua, angusta, plica una parietuli gracili et allera colu- melluri ; peristomate simplici, acuto. — Long. k 1/2, diam. maj. 2 1/2 mull. Var. 8, 2 plicis parietalibus munila. Loc. Cum præced. spec. 6. AuricuLa (SToLipoMaA ?) DESHAYESI. La Testa elongata, subcylindracea, imperforata, lævigata; spira brevi, apice obtuso; anfractibus 6, prioribus angus- tie, cæleris rapide crescentibus, sulura simplici junctis, ultimo spira majore; apertura elongata, oblique inflexa, superne angulata et coarctata, antice subeffusa; plica una parietali valida, simplici; altera columellari atte- nuata; margine externo simplici, acuto.— Long. 6, dium. maj. 2 1/2 mull. Loc. Cum præced. spec. 7. AURICULA (STOLIDOMA ?) MAYER1. Testa ovato-elongata, imperforata, lævigata ; spira breviore, oblusa ; anfractibus k ? rapidissime crescenti- bus, ultimo spiram ter œæquanle ; apertura ovato-elongata, superne angulata; plica una parietuli, valida, altera colu- mellari minore ; margine externo simplici, acuto. — Long. k 1/2, diam. may. 1/2 mall. Loc. Cum præced. specie. — 399 — BIBLIOGRAPHIE, Nanuel de Concnyliolegie ou histoire naturelle des Mollusques vivants Cl fossiles, par S. P. Woopwarp, augmenté d’un appendice par R. Tate. — Traduit de l'anglais, sur la deuxième édition, par Aloïs Humñert (1). Le manuel de Woodward est devenu, depuis son appa- rition, un livre classique. La faveur dont il jouit parmi les conchyliologistes doit être attribuée à plusieurs causes. Nous citerons, d'abord, la modicité de son prix, qui le rend accessible à toutes les bourses, puis le plan judicieux de sa composition, et enfin le mérite dont l’auteur a fait preuve dans l'exécution de ce plan. Loin de se borner à l'énumération des genres qu'il acceptait, Woodward a condensé en une centaine de pages les notions élémentaires de la Conchyliologie. Cette pre- mière parlie du manuel contient donc une foule de ren- seignements utiles, bien choisis et bien présentés sur les mœurs, la structure, la physiologie et la classification des Mollusques. Quant à la distribution géographique, elle est l’objet d'une étude très-importante dans laquelle Woodward s’est montré le digne élève de Forbes. La constitution dé- finilive des grandes provinces marines est maintenant acceptée par tous les naturalistes ; elle est, d’ailleurs, fon- dée sur des documents positifs et sur l’analyse de travaux (4) Paris, 1870, chez F. Savy, éditeur, 24, rue Hautefeuille. — Un volume cartonné à l'anglaise, de 657 pages, avec 23 planches gravées et 297 figures sur bois. Prix : 14 fr. — 360 — nombreux traitant de la distribution géographique des Mollusques. La répartilion des régions terrestres nous semble plus critiquable. Si, en effet, on peut établir de grandes pro- vinces conchyliologiques dans les continents, il est diffi cile de rattacher à ces faunes continentales les faunes in- sulaires dont la physionomie est si tranchée. Ainsi la région terrestre Lusitanienne, telle que Forbes et Woodward la comprennent, se compose de tout le péri- mètre de la Méditerranée, à l'exception du continent afri- cain, dont les Mollusques, cependant, présentent un grand nombre d'espèces communes avec le midi de l’Europe. A cette région sont annexées les diverses iles de la Méditer- ranée, puis les Canaries, les Açores, Madère, et enfin quelques petites îles perdues dans l'Atlantique, telles que l’Ascension, Sainte-Héiène et Tristan d’Acunha. Nous trouvons très-arbitraire une semblable répartition malacologique : il est certain que le pourtour mélditerra- néen, y compris la Syrie, l'Égypte, l'Algérie et les Etats barbaresques, constitue une province naturelle, à faune terrestre bien tranchée et caractérisée par la présence d'espèces communes et de genres identiques. Quant aux faunes de Madère et des Canaries, elles offrent un signe de spécialité très-remarquable. Il semble que leur faune soit, en quelque sorte, double et constituée par la réunion de. formes anciennes, cantonnées, insulaires, en voie d’ex- tinction et représentant les derniers vestiges de la popula- tion d’un continent disparu, avec des formes plus modernes, identiques à celles de l'Europe méridionale, et peut-être acclimatées. Ainsi, à Madère, sur 154 espèces, 112 sont spéciales et 11 sont communes à cet archipel avec l’Eu- ropé méridionale. Dans les Canaries, quelques espèces rappellent singulièrement certaines formes des Antilles. — 361 — Mais que dire de Sainte-Hélène ? Toutes ses coquilles ter- restres sont spéciales : les Bulimes paraissent se rappro- cher des formes américaines ou polynésiennes ; la flore in- digène, composée également de plantes spéciales, n’a pas plus d’atfinités avec celle de la côte d’Afrique qu'avec celle de l'Amérique. Si nous examinions, au même point de vue, la région polynésienne, nous ferions voir que la localisation des Mollusques terrestres y est poussée à un plus grand degré que partout ailleurs; que chaque archipel ne renferme habituellement que des espèces propres, et que, cepen- dant, toutes les mers de l’immense océan Pacifique sont, au contraire, habitées par des espèces communes. Il n’y a donc pas toujours corrélation entre les provinces terrestres et les provinces marines : les mêmes principes ne leur sont pas applicables, et il n'existe, pour les pro- vinces terrestres, que deux sortes de faunes : 1° Les faunes continentales, limitées par des chaînes de montagnes, des déserts, ou des obstacles naturels quel- conques, el auxquelles on peut rattacher la faune des îles très-rapprochées des continents ; 2° Les faunes insulaires, dont l'importance est très- inégale, et qui comprennent tantôt une grande ile, tantôt un petit ilot, tantôt un archipel, mais qui ont pour carac- tère dominant l'existence d'un nombre proportionnelle- ment considérable d’espèces particulières. _Woodward a également étudié la distribution des Mol- lusques dans le temps. Le chapitre relatif à la récolte des coquilles est très-développé et contient d'intéressants ta- bleaux de draguages, d’après les relevés de Forbes, Mac- Andrew et Barrett. Récemment, les draguages ont été exé- culés, avec succès, à une profondeur considérable par les naturalistes américains, anglais et scandinaves, qui vont — 362 — = nous faire connaître les premiers éléments d'une faune encore presque inconnue, celle des grands fonds ou faune abyssicole. La deuxième partie du manuel de Woodward , on le tableau des genres, a le grand mérite d'être présentée par un naturaliste d'un excellent esprit, doué, surtout, de ce sentiment de justesse ct de pondération si nécessaire pour juger de la valeur d’un genre, pour l'accepter ou le rejeter. Les genres de Woodward sont donc, en général, bien com- pris, surtout pour l’époque de la publication de la deuxième édition anglaise. La caractéristique de chaque genre est suivie de la répartition géographique et géologique des espèces. Un appendice de M. Tate fait connaître un certain nombre de genres décrits depuis la mort si regrettable de l'auteur. La traduction de Woodward est très-exacte; les planches et les figures sur bois sont identiques à celles de l'édition anglaise. En somme, l'exécution de ce volume, qui con- stitue le meilleur traité élémentaireque nous cornaissions actuellement, est une œuvre utile qui fait honneur au savant traducteur, M. A. Humbert, ainsi qu'à l'éditeur, M Savy, et qui contribuera certainement, par son succès mérilé, à populariser, en France, le goût des études conchyliologiques. H. Crosse et P. FIscHER. On some new marine Gastropoda from the Sou- thern Province of €eylon {1}. — Description of (1) Caleutta, 1869. Broehure in-8° de 5 pages d'impression, ac- compagnée d’une planche lithographiée. (Extr. vol. XXXVIIT Journ. Asiat. Soc, Bengal.) — 363 — marine Gastropoda from Ceylon, etc. (1). By Messrs. G. and H. Neil. Nous constatons avec plaisir que le nombre des natura- listes qui s'occupent de la malacologie de l'Inde et des régions voisines, et, par conséquent, celui des publications destinées à faire connaitre ces faunes intéressantes, tendent à augmenter depuis quelques années. À. Dans le premier des mémoires que nous analysons nous trouvons la description de quelques Bulléens nou- veaux de Ceylan, les Volvatella cincta; Oxynoe deli- catula; Cylindrobulla sculpta, C. pusilla; Lobiger vi- ridis ; et du Broderipia eximia. Les auteurs suppriment le Delphinula tubulosa, précédemment décrit par eux et faisant double emploi avec le Cyclostrema (Tu- biola) subdisjuncta, H. Adams, qui a l'antériorité. Ces récentes découvertes viennent augmenter quelques genres peu nombreux en espèces, et notamment le G. Cylindro- bulla qui n’en comptait jusqu'à présent que deux, le C. Beaui, Fischer, de la Guadeloupe, décrit en 1857 dans le Journal de Conchyliologie, et le C. Fischeri, Adams et Angas, de l'Australie méridionale. 2. Le deuxième mémoire renferme les descriptions d'espèces nouvelles suivantes : Euchelus Seychellarum; Clanculus Ceylonicus; Gibbula Dupontiana, G. Blanfor- diana, G. Stoliczkana, G. subplicata; Tallorbis roseola ; Pisulina Adamsiana; Rapana bella; Emarginula papilio- nacea, E. capuloidea; Subemarginula Oldhamiana; Sola- rium impressum; Fissurella scrobiculata, F, canalifera ; Macrochisma scutiformis; Rocellaria cordiformis. Toutes ces espèces ont été recueillies sur le littoral de Ceylan, (1) Calcutta, 1869. Brochure in-8° de 8 pages d'impression, ac- compagnée d’une planche lthographiée. — 364 — sauf la première qui provient de Mahé (Seychelles). Les auteurs établissent le nouveau sous-genre Tallorbis pour une forme de Trochidæ voisine des Thalotia et le nouveau genre Pisulina pour une petite coquille très-curieuse, une sorte de Natica ou de Neritina, munie, vers le milieu du bord columellaire, d’une saillie dentiforme toute particu- lière, ct paraissant présenter, d’ailleurs, quelque analogie avec les Calceolina et les Teinostoma. Toutes les espèces dont nous venons de parler sont décrites en latin et con- venablement figurées. En présence des heureux résultats obtenus par MM. G. et H. Nevill, nous ne pouvons faire autrement que d’en- gager ces habiles et zélés collecteurs à poursuivre le cours de leurs recherches et de leurs utiles publications. H. CRosse. Report on the Envertebrata of Massachussets. Second edition, comprising the Motiusea. By AuGusrus À. Goucp. Edited by W. G. Bixxey (1). En publiant cette seconde édition du beau travail de M. A. Gould, M. W. G. Binney à rendu à ce dernier natu- raliste, malheureusement décédé pendant qu’il préparait les matériaux de cette publication, un service analogue à celui queM.Binney père avait reçu lui-même de M. Gould, qui avait collaboré activement au grand ouvrage intitulé : Terrestrial Mollusks and Shells of the United States. Tout en respectant scrupuleusement la pensée et les vues personnelles de l’auteur, M. Binney a donné à la (1) Boston, 1870. Un volume cartonné, grand in-8°, de 524 pages d'impression et accompagné de 12 planches chromo-lithographiées et de 406 gravures sur bois, dans le texte. — 365 — partie des Pulmonifera toute l'étendue que sa profonde connaissance des Mollusques terrestres américains et les progrès de la science le mettaient à même d'y introduire. Nous n'insisterons pas sur le mérite de l'ouvrage, qui est bien connu des naturalistes, car c’est un des travaux qui ont le plus contribué à la réputation scientifique de Gould. Seulement, nous devons dire quelques mots de l'exécution matérielle de cette seconde édition : elle est très-remarquable et elle fait le plus grand honneur, d'abord à la législature de l'Etat de Massachussets, qui en a volé les frais et qui a eu le discernement, plus rare que l'on ne le croit, de charger du travail à effectuer celui qui élait à même de s’en acquitter le mieux, et ensuite à M. W. G. Binney, qui a rempli cette mission d’une ma- nière tout à fait satisfaisante. Toutes les espèces terrestres, fluviatiles et marines qui composent la faune malacologique de l'Etat de Massachus- sets sont représentées à l’aide de gravures sur bois com- prises dans le texte et d’une exécution assez fine pour permettre de distinguer convenablement les caractères spécifiques. En outre, 12 planches chromo-lithographiées avec le plus grand soin, et faisant, par leurs numéros, suite à celles de la première édilion, donnent les figures des nombreuses et intéressantes espèces de Nudibranches, des Céphalopodes et des’ Tuniciers, qui vivent sur cette partie du liltoral américain, avec leurs couleurs naturelles et les détails de leur organisation. Au sujet de l’'Ommastrephes Bartramii, qui est représenté sur la planche xxv, d'après un individu de l’'Aquarial Gardens, de Boston, nous ferons observer que l'animal devait être mort quand le dessin a été fait, car ses grands bras sont pendants et allongés le long du corps, tandis que, chez les Céphalopodes déca- podes à l'élat vivant, ces deux bras sont, habituellement, — 366 — enroulés en crosse et prêts à se développer momentané- ment pour saisir leur proie et revenir ensuite à leur posi- tion première. En résumé, la nouveile édition de Gould constitué un des plus beaux et des plus luxueux volumes qui aient été publiés en Amérique depuis plusieurs années, et elle devra nécessairement figurer dans toutes les bibliothèques scien- tifiques de quelque importance. H. CRossE. Systemalisches Verzeichniss der in Beutsehland le- benden Binnen-WMollusken. Zusammengestellt von (Catalogue systématique des Mollusques conlinentaux vivant en Allemagne. Par) Carl Hreglinger (1). Après un catalogue bibliographique des ouvrages con- suliés pour son travail, l’auteur donne l'exposé complet de toutes les espèces de Mollusques terrestres et fluviatiles qui ont élé, jusqu’à ce jour, recueillies en Allemagne. L'article qui traite de chacune d’elles comprend une syno- nymie très-complèle, l'indication des localités où elle a élé trouvée en Allemagne, et le tableau détaillé de sa dis- tribution géographique dans les autres pays de l'Europe, au double point de vue de l’espace et du temps, c’est-à- dire à l’état vivant et à l'état fossile. Au point de vue de la distribution des Mollusques en Allemagne, M. Kreglinger admet deux grandes divisions, les régions montagneuses et les plaines allemandes. (4) Wiesbaden, 1870, chez C. W. Kreidel, éditeur. Un volume grand in-8, de 402 pages d'impression. Prix : Thlr. 6-20Ner (25 francs). — 3607 — Il subdivise la première en cinq parties : 1e les Alpes allemandes et leurs dépendances, qui comprennent Trieste, la Carniole, la Carinthie, la Styrie, le grand-duché d'Au- triche, le Tyrol, Salzkammergut, Saltzbourg, la Bavière supérieure, la Souabe supérieure, le lac de Constance et Ja vallée badoise du Rhin jusqu'aux environs de Mannheim ; 2° les régions montagneuses du sud-ouest de l'Allemagne, c'est-à-dire le Wurtemberg, la vallée badoise du Necker, Odenwald et la Franconie ; 5° les régions montagneuses de l'ouest de l'Allemagne, soit Bergstrasse, Francfort, Wet- terau, Nassau, la province Rhénane et la Westphalie ; 4° les régions montagneuses de l’est de l Allemagne, com- prenant la Silésie et la Saxe; 5° les régions montagneuses du nord-ouest de l'Allemagne, soit Kurhessen, la Thuringe et le Harz. Il fractionne la seconde en deux parties : 4° le littoral de la mer Adriatique, aux environs de Trieste; 2 les plaines du nord de l'Allemagne, comprenant la Prusse, l'île de Rugen, le Mecklenbourg, le Hanovre et le Slesvig- Holstein. . Le travail de l’auteur est terminé par l'exposé systéma- tique, genre par genre, de la distribution des espèces d'Allemagne dans chacune des sept régions que nous ve- nons d'énumérer, el par deux tableaux donnant la récapi- tulation générale. D'après l’auteur, les espèces de Mollusques terrestres et fluviatiles d'Allemagne sont au nombre de 547, savoir : coquilles terrestres operculées, 9 ; Mollusques nus, 16 ; coquilles Lerrestres non operculées, 219; univalves fluvia- tiles, 76; acéphalés fluviatiles, 27. ! L'ouvrage de M. Kreglinger est un consciencieux tra- vail qui sera utilement consullé par tous les naturalistes qui s'occupent de l'étude des Mollusques terrestres et flu- — 368 — viatiles d'Europe et de leur distribution géographique. H. Cross. The deep-sea dredging Expedition in H. M. S. Porcupine. By (L'Expédition de draguages, dans les grands fonds, du navire de la marine royale anglaise Porc-Épic. Par) #. Gwyn Jeffreys (1). Notre honorable correspondant et collaborateur, M. J. Gwyn Jeffreys, et, après lui, M. le professeur Wyville Thomson, et M. le docteur Carpenter, ont successivement opéré, dans le courant de l’année 1869, et à de grandes profondeurs, des draguages fort intéressants, à bord du bâtiment de la marine de guerre anglaise, le Porc-Épic, qui avait été mis à leur disposition pour leurs recherches scientifiques, noble exemple que nous recommandons à ceux que cela peul concerner, comme disait l'ancien pré- sident des États-Unis, Abraham Lincoln, aux gens qu'il ne se souciait pas de désigner plus clairement. M. Jeffreys vient de publier un aperçu des principaux résultats de ses explorations, qui se sont prolongées du 148 mai au 15 juillet, et qui ont eu pour théâtre la côte atlantique de l'Irlande, des Skelligs à Rockall, Lougs Swilly et Foyle, sur la côte septentrionale, et quelques autres parties du littoral britannique. Les draguages opé- rés au large de Valentia et dans la direction de Galway se sont effectués à des profondeurs variant de 85 à 808 brasses : la faune était partout septentrionale. Entre Galway et le (4) Londres, 1869. Deux articles, publiés dans. les numéros des 2 et 9 décembre du journal scientifique hebdomadaire intli- lulé : Nature. — 369 — banc Porc-Epic, la dragne a atteint la profondeur de 1,250 brasses : les Mollusques recueillis étaient toujours septeutrionaux, sauf l'Aporrbais Serresianus, dont il est possible, d’ailleurs, que l'A. Macandreæ, des côtes de Nor- wége et des Shetland, ne soit qu’une simple variété. La plus grande profondeur atteinte par la drague, dans le cours de l'expédition, a été de 1,476 brasses. En résumé, malgré la présence d’un certain nombre de formes méditerranéennes, l'ensemble de la faune est plu- tôt septentrional ou arctique. Le nombre des espèces nouvelles pour la faune britan- nique, qui ont été recueillies dans le cours de l’explora- tion, est de 117 : parmi elles, 56 sont entièrement nou- velles pour la science, et 8 étaient considérées, jusqu'ici, comme éleintes et comme appartenant, exclusivement, aux terrains tertiaires. Ce résultat considérable et très-inté- ressant, au point de vue scientifique, vient prouver, une fois de plus, combien de richesses zoologiques se trouvent encore cachées dans les mers qui passent pour les plus : connues et les mieux explorées. Soixante des 200 espèces marines des côtes atlantiques des Etats les plus septentrionaux de l'Amérique du Nord se retrouvent sur les côtes anglaises, ce qui tend à prou- ver une origine commune pour les deux faunes. Il existe une remarquable concordance entre les Mol- lusques marins des zones profondes du nord de l’Atlan- tique, et ceux des zones correspondantes de la Méditer- ranée. | En somme, l'expédition à laquelle a pris part M. Gwyn Jeffreys est assurément une de celles qui ont donné les plus importants résultats, au point de vue de la zvologie marine. Il est donc vivement à souhaiter que ces pré- cieuses conquêtes scientifiques soient mises en lumière par 24 — 310 — la publication d’un ouvrage spécial : elles le méritent assurément, et la réputation scientifique de MM. Jeffreys, Carpenter et Thomson est un sûr garant du succès qu'ob- tiendrait, dans le monde savant, une publication de cette nalure. H. CRossE. Description de Coquitles fossiles des terrains tertiaires inférieurs, par €. Mayer (1). La crainte d’être devancé dans la publication d'espèces fossiles intéressantes provenant du Monte Postale, près de Vicence, a décidé l'auteur à donner leurs diagnoses, que nos lecteurs trouveront reproduites, avec de plus amples détails, dans le présent numéro (2). H. Cross. Mollusques des environs d'Ax (Ariége), par le Br 3. B. Noulet |). La géographie malacologique des Pyrénées de l’Ariége est encore peu avancée. On doit donc accueillir, avec plai- sir, la faunule des environs d’Ax, que vient de püblier M. le docteur Noulet, et dont il a recueilli lui-même les matériaux, ce qui donne à son travail un caractère d'au- thenticité complet. Les espèces énumérées sont au nombre (1) Paris, 23 avril 1870. Brochure in-8° de 6 pages d’impres- sion. (2) Journ. de Conchyl., vol. XVIIT, p. 323 et suivantes, 1870. (3) Toulouse, 1869. Brochure grand in-8 de 15 pages d'im- pression. — 311 — de 25, parmi lesquelles nous signalerons les Helix obvo- luta, H. pyrenaica, H. Desmoulinsi (ces deux dernières espèces sont nocturnes), l'Ancylus fluviatilis et le Lymnæa thermalis, Boubée, que l'auteur considère comme une simple variété du L. peregra. M. Noulet donne, en outre, des indications prises sur l’habitat et le mode de station des espèces, et, à ce point de vue, son ouvrage sera des plus utiles aux naturalistes qui auront occasion d'explorer celte partie des Pyrénées. H. CROSsE. Catalogue des Mollusques terrestres et fluvia- tiles de l'Hérauït, par E. Bubrueil. — Deuxième édition (1). Dans cette seconde édition, beaucoup plus complète que la première, l'auteur a su profiter des récentes décou- vertes faites par lui-même et par d’autres dans le départe- ment, mais sans pour cela tomber dans les exagérations d'espèces inutiles et prétenduement nouvelles, que l’on rencontre malheureusement dans quelques mémoires ré- cemment publiés en France et qui constituent le plus mauvais service que l’on puisse rendre à la science. Il décrit une espèce nouvelle, lHydrobia Paladilhi (H. Paladilhei serait plus régulier, selon nous). Il consi- dère,comme une seule espèce appartenant au genre Acme, les trois espèces décrites par M. Bourguignat, et pour les- quelles a été proposé le genre Moitessieria. Il n’admet pas (1) Montpellier, 1869, et à Paris, chez A. Delahaye, éditeur, place de l'Ecole-de-Médecine. Brochure in-8° de 107 pages d’'im- pression. — 372 — le genre Bugesia, qu’il regarde comme établi sur des co- quilles d’alluvion, non adultes, presque embryonnaires, et comme devant, d’ailleurs, en tout cas, rentrer dans le genre Pyrgula, qui est antérieur et qui comprend des formes similaires. La deuxième, et peut-être la plus intéressante partie du travail de M. Dubrucil, se compose de notes critiques sur les espèces ment:onnées dans son catalogue, et d'études anatomiques sur un certain nombre d’entre elles. En résumé, ce catalogue est satisfaisant et sera con- sulté avec fruit par les naturalistes qui s'occupent de l'étude des Mollusques terrestres et fluviatiles d'Europe. H. CROSSE. Catalogues des Coquilles et des Crustacés de la Guadeloupe envoyés à l'Exposition universelle de 1867 par l'administration de la colonie. Collections Caillet et J. Desbonne. Déterminations et classements de M. 4. Sehneamm., — Deuxième édition (1). Dans ce nouveau catalogue, plus complet et plus exact que le précédent, nous ne trouvons à relever que deux déterminations qui nous paraissent contestables, celles du Dolium galea, forme méditerranéenne, et du Cancellaria trigonostoma, espèce de l'océan Pacifique. Des observa- tions récentes ont élabli que l'Helix Schrammi, Fischer, de la Guadeloupe, appartenait au genre Pineria. L'auteur cite deux Pieurotoma Antillarum, l’un créé par d’Orbi- (4) Basse-Terre, 1869. Brochure grand in-8° de 27 pages d'impression. — 313 — gny, l’autre plus récemment par nous-même (1). Nous pensons que les deux dénominations peuvent subsister sans inconvénient, car notre espèce est un véritable Pleu- rotoma, tandis que celle de d'Orbigny appartient à un genre différent, le g. Defrancia. Les catalogues de M. Schramm, établis sur des matériaux de provenance certaine, constituent une excellente con- tribution à la conuaissance de la faune malacologique des Anlilles, H. CROSSE. Testacei nuovi dei mari di Sieilia pel marquese (Testacés nouveaux des mers de Sicile, par le marquis) T. &llery de Montcrosato (2). Notre honorable collaborateur décrit et figure, dans ce nouveau mémoire, les espèces nouvelles suivantes, qui viennent s'ajouter à la faune méditerranéenne déjà si riche : Cingula maculala, C. concinna; Alvania subareo- lato ; Aclis lineolata; Odostomia turriculata, O. elegans ; Lamellaria spirolineala ; Lacuna mediterranea; Pyrula Panormitana ; Marginella occulta. L'une de ces espèces, l'Odostomia elegans, ainsi que le reconnaït, d'ailleurs, l’auteur lui-mêmé dans un appendice, et ainsi que nous pouvons l’affirmer de notre côté, n'est qu'an double em- ploi de l'O. neglecta, publié, en 1868, par M. Tiberi, dans le Journal de Conchyliologie ; elle doit donc être supprimée. L'espèce désignée sous le nom de Pyrula Pa- (1) Journ. Conchyliologie, vol. XIIL, p. 34, pl. 1, fig. 8, 1565. (2) Palerme, 1869. Brochure in-8° de 18 pages d'impression, accompagnée d’une planche lithographiée. — 314 — normitana n'appartient certainement pas au genre Pyrula, qui n’a pas encore été recucilli dans la Méditerranée, et nous fait l'effet, d’après la description et la figure, d'être établie sur un Purpura non encore adulte. Quantau Lacuna Mediterranca, si la figure publiée est exacte, ce n’est pas un Lacuna, mais une petite forme très-curieuse qu’il nous parait difficile de classer dans les genres connus: l’auteur fera bien de l’étudier de nouveau. Nous l’engageons à se servir du latin pour la description de ses espèces et à pour- suivre avec activité ses recherches sur la faune malacolo- gique du littoral de la Sicile. Les heureux résultats qu'il a déjà obtenus sont faits pour l’encourager, car on «sait que c'est à lui qu'est due l'intéressante découverte d’une deuxième espèce de Dolium dans les caux de la Méditer- ranée (1). H. CROSSE. Eine neue Testacellidengattung in Australien. Von (Un nouveau genre de ‘restacellidæ en Auslra- lie. Par) le docteur €. Semper, de Würzburg (2). Le docteur C. Semper, honorablement connu dans la science par ses travaux el par ses voyages scientifiques aux Philippines et aux îles Pelew, vient de faire une curieuse découverte relative à l’organisation linguale de l'Helix inæquulis, Pfeiffer, espèce de la Nourvelle-Calédonie, et (1) Journ. Conchyliologie, vol. XVII, p. 228, pl. xn, fig. 1, 1869. (2) Brochure in-8 de 2 pages d'impression, accompagnée d'une gravure sur bois. (Tirage à part de la 4e livr. du vol. XIX du Zeitschr. f. wissensch. Zoologie.) — 9315 — non pas de l’Australie, comme il le dit, d'après un rensei- gnement inexact. Il résulte de ses observations analo- miques que l’animal est dépourvu de mâchoire et possède une armature linguale tout à fait semblable à celle des Glandina. Si l’on ajoute à cela le fait de viviparisme dont M. E. Marie a constaté l'existence dans cette espèce, fait qu'ila publié récemment dans le Journal de Conchyliolo- gie, on sera conduit à assigner une valeur générique au groupe des Rhytida, proposé par Albers pour celte espèce et quelques formes voisines de la Nouvelle-Zélande et de l'Australie. H. Crosse. NOUVELLES, Lors de la distribution des récompenses aux Membres des Sociélés savantes des départements, effectuée, le 25 avril 1870, à la Sorbonne, il à été décerné des mé- dailles d'argent à M. E. Dumortier, de Lyon, pour ses Etudes paléontologiques sur les dépôts jurassiques du bassin du Rhône, et à M. Henri Drouet, pour la Faune malacologique du département de la Côte-d'Or. Nous apprenons avec plaisir à nos abonnés que M. Mi- chel Vimont vient d'établir, à Paris, rue des Saints-Pères, 11, un comptoir de Conchyliologie, et qu'il est, dès à présent, en mesure de faire des envois de coquilles, dans les départements et à l'étranger, aux naturalistes qui vou- dront bien s'adresser à lui. Il peut disposer, en ce mo- ment, d'un grand nombre d'espèces provenant, pour la plupart, de la Nouvelle-Calédonie, de l’Australie, de l'ile — 316 — Maurice ou des Philippines, et intéressantes par leur ra- reté et leur bon état de conservation. Il attend, de plus, d’autres envois, de provenances diverses, qui lui parvien- dront sous peu. à Nous avons remarqué, à l'Exposition de peinture de cette année, deux aquarelles de M. le docteur A. Baudon, de Mouy, représentant, l’une, des coquilles terrestres, l’autre, des coquilles fluviatiles de France. Le remarquable talent artistique dont notre honorable collaborateur a fait preuve, dans celte circonstance, nous fait vivement désirer qu'il donne suite au projet dont il nous a entretenu, il y a plusieurs années, de publier, sur les Limaciens de France, un travail qui serait accompagné des figures de toutes les espèces, dessinées et peintes par lui, d’après nalure. H. CROSSE. Paris, — Imprimerie de Mme Ve Bouchard-Huzard, rue de l'Éperon, $. JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE. fer Octobre 1870. Brachiopodes des côtes océaniques de France , PAR P. FISCHER. Les Brachiopodes sont assez rares sur les côtes océa- niques de France, où les Polypiers qui leur servent de substratum sont eux-mêmes peu répandus. Cependant lexamen des Dendrophyllia qu’on drague sur divers points du golfe de Gascogne, sur le plateau sous-marin de Rochebonne (à l’ouest de l’île de Ré), sur le banc sous- marin de Basse-Kikerie (en dehors du Croisic), et dans les eaux du Morbihan et du Finistère, doit conduire avant peu à la découverte de plusieurs espèces nouvelles pour notre Faune. 1° ARGIOPE DECOLLATA, Chemnitz. Ce Brachiopode a été dragué à 2 milles E. de Guernesey (Jeffreys). M. Hi- dalgo l'indique à Guetaria (Espagne), très-près de la 25 — 318 — frontière française sous le nom d’Argiope aperta, Blain- ville. J’en ai trouvé une valve dans les fonds de draguage de Gijon (Asturies), qui m'ont été envoyés par M. de Folin. 20 ARGIOPE CISTELLULA, S. Wood. M. Jeffreys a dé- couvert cette espèce à Étretat (Seine-Inférieure). Elle a été draguée également à Guernesey. 5° ARGIOPE CAPSULA, Jeffreys. Étretat, Guernesey (Jef- freys). 4° MEGERLIA TRUNCATA, Linné. Collard des Cherres a signalé depuis longtemps ce Brachiopode dans les eaux du Finistère, attaché aux Caryophyllies, prises dans les filets des pêcheurs de Congres. On l’a retrouvé dans les parages de Groix (Morbihan), fixé à des Madrépores (Taslé), et de Noirmoutiers (Vendée), dans les mêmes conditions d'habitat (Piet). M. Hidalgo l'indique à Guetaria. 5° TEREBRATULINA CAPUT-SERPENTIS, Linné. Habite les rivages du Finistère avec l'espèce précédente (Collard des Cherres). M. Gaudry a observé cette espèce à l’état vivant dans l'aquarium de Concarneau (Finistère) : elle avait été recueillie au large sur des Dendrophyllia. M. Taslé la signale dans Jes parages de Groix et de Gavre (Morbihan). Elle se retrouve à Guetaria (Hidalgo). Deux autres Brachiopodes seront probablement ajoutés à cette courte liste, ce sont : WALDHEIMIA CRANIUM, Muller. Espèce septentrionale, trouvée aux Shetland et aux Hébrides, mais qui existe certainement au nord de l'Espagne. Nous l'avons reconnue dans un envoi de mollusques dragués à Gijon (Asturies) par M. de Folin, et M. Jeffreys l’a déterminée parmi les coquilles draguées dans la baie de Vigo par M. Mac-An- drew. Elle est indiquée sur les côtes océaniques d’Espagne par M. Hidalgo, sous le nom de Terebratula vitrea : nous — 319 — ne pensons pas que cette dernière espèce ait été trouvée en dehors de la Méditerranée. CRANIA ANOMALA, Muller. Habitat : province des Astu- ries, Vigo (Mac-Andrew). Il est probable que la Cranie et l'espèce précédente seront draguées sur nos côtes des Basses-Pyrénées. La Faune des Brachiopodes des côtes de France ne dif- fère donc pas de celle des Brachiopodes des mers d'Angle- terre; elle présente une espèce en plus : Megerlia trun- cata, forme méditerranéenne, qui se propage jusqu'aux Canaries, et une en moins, Rhynchonella psittacea, forme boréale, dont l'habitat aux îles Shetland est encore douteux. Il est remarquable qu’un très-grand nombre de Bra- chiopodes se soient en quelque sorte localisés dans la Mé- diterranée, et que, sur 12 espèces qui entrent dans la composition de cette Faune, 8 lui soient exclusivement propres. Il est cependant nécessaire de faire dès aujourd’hui quelques restrictions, à cause de l'insuffisance de nos connaissances sur la Faune des grands fonds. Ainsi, le Thecidea Mediterranea aurait été retrouvé dans la mer des Antilles, et il se pourrait que d’autres Brachiopodes fussent dans le même cas. Attendons que les résultats des récentes explorations anglaise, américaine et suédoise soient publiés. Pr: — 380 — Note sur le Belphinula Arion, Meuschen , Par H. C. RoETERS VAN LENNEP. Je possède, dans ma collection, une rare et précieuse espèce, appartenant at genre Delphinula, le D. Arion, Meuschen, que jusqu'ici tous les auteurs, et notamment Kiéner et Reeve, ont désigné sous le nom de Delphinula sphærula, Kiéner. Pourtant, cette coquille a été décrite bien avant la publication de l’ouvrage de Kiéner et elle est figurée par Seba (1) sous le nom hollandais de Zonne- hoorn et comme faisant partie du genre Nerita. En 1787, elle a été décrite dans le Museum Geversia- num (2), par H. F. Meuschen, qui la range dans le sens Turbines, et la désigne ainsi : T. ARION, à bandes obliques longues, couleur de rose pâle. Il serait assurément difficile de dire avec certitude qu'il s’agit de l’espèce en question, si Meuschen, dans sa syno- nymie, ne renvoyait à la citation de Seba (tome IIF, tab. ix, fig. 1 et 2), ce qui dissipe tous les doutes et nous amène à conclure à la priorité de Meuschen, qui l'a suffisamment désignée et décrite en 1787, et à l’admis- sion de la coquille, dans la nomenclature, sous le nom de Delphinula Arion, Meuschen, et non point sous celui de D. sphærula, Kiéner. (1) Tome III, tab. rx, fig. 1 et 2. (2) Page 281, n° 372. — 381 — Dans le catalogue d'A. Vosmaer, publié en 1800, on retrouve la même espèce mentionnée, comme faisant par- tie du genre Lunares, sous le nom spécifique d’Apollo (1), et accompagnée de la citation de Seba, dont nous avons parlé plus haut. Le Delphinula Arion provient vraisemblablement des Moluques. La coquille qui se trouve dans ma collection est préci- sément celle qui a fait partie de la collection de Seba et qui est figurée dans son ouvrage : c'est un individu de toute beauté. C'est en 1852 que j'ai proposé, pour la première fois, le changement de nom spécifique, qui fait l’objet de la présente note, à la réunion de la société zoologique « Na- tura Artis Magistra, » à Amsterdam. KR. van L. Note suür les Bulimes auriculiformes de la Nouvelle-Calédonie el dépendances, Par E. MARIE. 1° Description de l'animal. B. SouviLLel. — De la baie du Sud. Dessus fortement granuleux, brun à reflets bleuâtres. Côtés un peu moins granuleux, d’un brun gris légère- ment lavé de bleu; l'extrémité des bords latéraux tirant sur le jaune. Dessous lisse, couleur corne pâle bleuâtre. (1) Page 350, n° 258. — 382 — Partie antérieure de la tête brun noir. Tentacules plus foncés; les antérieurs de 8 millimètres, les postérieurs de 20 millimètres. B. SouviLeei (variété à linéoles peu apparentes et à co- loration d’épiderme claire). — De la ferme modèle, à 10 kilomètres de Nouméa. Couleur générale plus foncée que ci-dessus. Dessus brun noir. Côtés gris foncé terreux. Dessous cou- leur chair. B. ALEXANDER, Var. d MAJOR. — De Kanala. Semblable au Souvillei de la baie du Sud; à l’exception, toutefois, de l'extrémité des bords qui est de même cou- leur que le reste des côtés. B. CazEponicus. — De Congouma. Dessus brun rouge clair. Côtés de coloration cornée tirant sur le brunâtre. Dessous de coloration cornée pâle bleuâtre. B. KanALENSIS. — De Kanala. Dessus granuleux brun verdâtre; partie antérieure de la tête couleur chair. Côtés de couleur chair foncée. Ten- tacules postérieurs 14 millimètres. B. rIBRATUS. — De l’île des Pins. Dessus très-granuleux, noirâtre, plus foncé entre les tentacules qui sont de même couleur que le dessus. Côtés de coloration cornée roussâtre. Tent. post. 15 millimètres, ant. 6 millimètres. En résumé, animal plus foncé que celui du porphyro- stomus, mais peu différent. B. Ouveanvus, var. 8 Lirouana. — De Lifou et de Kanala. Dessus très-granuleux, brun. Côtés de coloration cornée — 383 — roussâtre, ainsi que la partie antérieure de la tête. Des- sous couleur de corne pâle. Tentacules postérieurs ardoi- sés, longs de 13 millimètres; antérieurs de coloration cornée rosée, de 5 millimètres. Longueur totale de l’ani- mal, 60 millimètres. Semblable au fibratus de l’île des Pins, plus foncé que le porphyrostomus. B. MaRter. — De Gatope. Dessus granuleux, brun foncé. Côtés tirant sur le gris verdâtre chez les individus jeunes et passant au jaunâtre chez les vieux. Dessous de coloration cornée jaunâtre. En somme, l’animal est presque jaune en dessus. B. Porpayrosromus. — De Nouméa. Dessus un peu granuleux, de coloration cornée grisätre- brûlée, tirant sur le brun. Dessous couleur chair. Côtés gris de fer. Tent. post. 19 millimètres, ant. 5 millimètres. Les postérieurs de même couleur que les côtés, les anté- rieurs plus clairs. La variété de l’île Nou est sensiblement plus foncée que celle de Nouméa. B. Bavayr. — Mont Mou. Dessus très-granuleux, noir ardoisé, plus foncé sur le milieu que sur les bords. Dessous lisse, jaune verdâtre. Tent. post. 18 millimètres, ant. 6 millimètres ; longueur totale 65 millimètres. Les jeunes individus sont d’une coloration cornée gri- sàtre. Tent. post. 10 millimètres. 2° Caractères généraux des Bulimes auriculiformes. Tentacules postérieurs oculés au sommet, sans se ter- — 384 — miner en massue. Vers le milieu de leur longueur, les ten- tacules s’amincissent rapidement. L'animal est de forme ovale-oblongue, plus étroit posté- rieurement à partir du milieu: le pied est toujours arrondi en arrière. Le dessus est granuleux presque au même degré chez toutes les espèces, le dessous constamment lisse. La cou- leur du dessus est d’une apparence brûlée, celle du dessous est toujours claire. L’orifice anal est sur le côté droit en arrière des tenta- cules postérieurs. 3° Habitat. B. PORPHYROSTOMUS. Habite le sud de la Nouvelle-Calédonie, depuis Bourail, sur la côte ouest, jusqu’à Goro, sur la côte est, sans se trouver néanmoins dans toutes les localités intermédiaires. C'est ainsi qu’à la baie du Sud et dans les environs, où le sol entièrement ferrugineux est privé de calcaire, ce Bu- lime, très-épais, comme on le sait, n'existe pas. On le trouve sur les îlots du Sud. A l'île Nou, celui que l’on trouve est plus petit et à épiderme plus foncé. C’est le plus répandu de tous les Bulimes auriculiformes de la Nou- velle-Calédonie. B. SoUvILLEI. Ce Bulime, d’après M. Gassies, se trouverait à Balade et à Kanala. Je ne l’ai jamais reçu de ces deux localités. Ilest fort commun dans l'extrême Sud. Son centre princi- pal d'habitat est la baie du Sud et Yaté. Il vit de préfé- rence sur les terrains ferrugineux. B. CALEDONICUS. — 385 — Ce Bulime est restreint au nord de l’île, sur la côte est. Je ne l'ai pas trouvé à Kanala, et, malgré toutes les re- cherches qui ont été faites dans les environs de cette loca- lité, il ne m'a jamais été envoyé parmi les autres espèces que j'en ai reçues à diverses reprises. Je l’ai reçu aussi de Congouma. B. FIBRATUS. Il est répandu dans presque toute l’île, sous l’une quel- conque de ses différentes formes. La forme typique ne se rencontre guère qu'à l’île des Pins et dans les plaines si- tuées au pied du mont Dor. La var. allongée se rencontre à l’île des Pins, à Goro et à Yaté; elle se trouve aussi à Ouvéa et à Mare. M. Gassies fait erreur en assignant Nouméa comme ha- bitat au fibratus : il ne s’y trouve point. B. OUvEANUS. Se trouve à Ouvéa et à Yaté, sous sa forme typique; à Lifou et à Kanala, sous la forme de la variété Lifouana. B. ALEXANDER. Est rélégué dans l’intérieur et y semble jusqu’à pré- sent très-rare. C’est d’Ina, près de Ouagap, que je tiens la forme typique. À Ouagap même, on trouve seulement la var. Ouagapensis et, à Kanala, la var. à major. B. PSEUDOCALEDONICUS. Ne se trouve que dans l’intérieur, près de Balade et de Bondé, et aux îles Belep et Art. B. SCARABUS. Provient de l'archipel des Nénémas, au N. O. de la Nouvelle-Calédonie; se retrouve également sur la pres- qu'ile voisine de ces îles, appelée Poum, et longtemps considérée comme île faisant partie de cet archipel. Je n’en ai reçu d'aucun autre point de l’ile. Il en existe aussi — 386 — à Belep, mais ceux des Nénémas, plus petits, constituent la var. Tanouensis. B. PALETUVIANUS (1). Ne provient nullement de l’île Nou, que j'ai explorée à diverses reprises, et d’où j'ai reçu plusieurs milliers de Bulimes, tous sans exception se rapportant au porphy- rostomus. Sa véritable patrie est l'archipel des Salomon. B. EDDYSTONENSIs. D'après M. Gassies, ce Bulime aurait été trouvé à Hien- guène (et non Jengen, qui ne s’est prononcé Hienguène dans aucune langue) : il se peut qu'il provienne de l’inté- rieur, près de cette tribu; mais je ne sache pas qu'il ait été trouvé en Nouvelle-Calédonie depuis dix ans. B. Bavayi. Récemment découvert au mont Mou. B. MARIEI. N'a, jusqu’à ce jour, été découvert que dans les environs de Gatope. B. BoNDEENSIS, SUBMARIEI et ANNIBAL. Proviennent de Bondé. B. PANCHERI. Décrit récemment; provient des environs du mont Dor, dans l’intérieur. Quant aux B. inversus et Janus, leur présence à Lifou (4) C’est à tort que nous avons autrefois, dans un travail sur les Bulimes auriculiformes de la Nouvelle-Calédonie, donné le B. Stutchburyi comme synonyme du B. paletuvianus : l’inexacti- tude de la figure des Proceedings of the Zool. Soc. of London nous avait induit en erreur. Le B. paletuvianus est l’état adulte de l'espèce, sur l’état jeune de laquelle a été établi le B. Founaki : les deux noms, d’ailleurs, ne valent pas mieux l’un que l’autre. H. CROSSE. — 3817 — et à la Nouvelle-Calédonie me semble fort douteuse. Je n’en ai jamais reçu de ces localités et tous les indigènes que j'ai questionnés m'ont toujours déclaré ne les avoir jamais vus. Les relations fréquentes entre l’archipel des Nouvelles- Hébrides et la Nouvelle-Calédonie ont été cause de beaucoup d'erreurs très-regrettables dans l'habitat des mollusques. C'est ainsi que le Partula Caledonica, Pfeiffer, a été indi- qué comme appartenant à la Nouvelle-Calédonie, tandis qu’il a été recueilli, en réalité, aux Nouvelles-Hébrides par M. Brazier, de Sydney : c’est ce naturaliste qui l’a communiqué à M. Pfeiffer. 4 Causes du polymorphisme. Les causes du polymorphisme, chez les Bulimes auricu- liformes de la Nouvelle-Calédonie proviennent-elles de l'accouplement d'espèces différentes ? Telle est la question posée depuis longtemps et qu'il ne m'a pas été donné de résoudre en apportant des preuves incontestables à l’appui de mon opinion. Puissent, néanmoins, mes observations jeter un peu de jour dans cette question, que mes occupations et des diffi- cultés de toutes sortes ne m'ont pas permis d’élucider comme je l'aurais désiré. Pour savoir si le croisement entre les diverses espèces a lieu, il faut nécessairement prendre en considération l'habitat de ces diverses espèces et examiner la différence de forme et de couleur de l’animal et de la coquille entre les espèces principales et les intermédiaires. Or il résulte de ce qui précède, relativement à la forme et à la couleur de l'animal chez les différentes espèces : — 388 — 1° Que la forme est absolument la même chez tous ces Bulimes; 2° En ce qui concerne la couleur, que les différences . constatées chez les espèces que j'ai pu me procurer vi- vantes, et qui sont énumérées plus haut, sont trop peu sensibles, je crois, pour qu’on en puisse tirer une conclu- sion irréfutable. Ainsi, le B. porphyrostomus, par exemple, est généralement plus clair que le B. fibratus ; mais, ce- pendant, on arrive vite à trouver une analogie presque complète si lon compare un porphyrostomus vieux avec un fibratus relativement jeune (quoique adulte), les cou- leurs étant toujours beaucoup plus claires chez un individu jeune. C’est donc par la constatation exacte des habitats que l’on pourra plus sûrement arriver à la solution de la question. Les espèces principales les plus tranchées, et qui ne peuvent guère laisser de doute dans la classification, sont les B. Caledonicus, pseudocaledonicus, scarabus, Alexan- der, Mariei, Bavayi, Bondeensis et Pancheri. C'est dans toutes les autres espèces que l’on trouve cet embarrassant polymorphisme. En effet, que de formes différentes dans le fibratus, le Souvillei, le Kanalensis et même le porphyrostomus, et quels rapprochements on ar- rive à trouver entre ces espèces! Combien est-on embar- rassé souvent pour savoir à quelle forme raitacher tel ou tel spécimen! Le Kanalensis, espèce alliée de près au Souvillei et que l’on n’a même considérée que comme variété de ce der- nier, ne se trouve qu’à Kanala où la présence du Souvillei n'a pas été constatée bien authentiquement. Dans cette mème localité, on n’a rencontré, en réalité, que l’'Ouveanus — 389 — var. Lifouana, le B. Alexander var. 4, et le B. Goroensis, espèces trop éloignées d’ailleurs du Kanalensis comme forme pour qu'il soit possible d’en tirer une conclusion favorable à la question qui nous occupe. L'Edwardsianus se trouve à Congouma, à Touho, à Baye et à Yaté; dans cette dernière localité, il vit avec le Souvillei, le fibratus var. allongée, lOuveanus ; à Congou- ma, avec le Caledonicus : je ne connais de ces divers endroits aucune forme intermédiaire entre ces espèces. Vers le nord, on trouve dans les mêmes localités le Ma- riei, le submariei, le Bondeensis et le Caledonicus. Les grands rapports que ces deux premières espèces présentent entre elles pourraient peut-être donner lieu de supposer un croisement ? Au sud, le fibratus, le porphyrostomus ct le Souvillei vivent ensemble; avec eux se trouvent quelques Bulimes de formes hétéroclytes et fort douteuses. A Naketi, on voit le Souvillei et le B. Alexander, var. à. C’est donc principa- lement, jusqu'à ce jour du moins, dans cette partie de l’île et surtout dans ces dernières espèces, que l’on pourrait trouver peut-être des croisements. Je ne parle pas du B. senilis qui n’est qu'une forme particulière du Souvillei et qui est hors de question. 5° Manière de vivre. Les Bulimes se tiennent toujours sous les grands bois, généralement dans les endroits frais et humides. Certaines espèces ne se trouvent que dans les forèts de l’intérieur, d'autres habitent les bois qui bordent le littoral. Comme les Limaces, ils ne sortent qu'après les pluies. Aussitôt après leur éclosion, ils se tiennent sur les arbres et principalement sous le revers des feuilles, à — 390 — l'ombre. Quand ils ont d’un à deux mois d'existence, on ne les voit qu’à terre, sous les feuilles sèches. Ils se nourrissent d’herbes, et de chiendent, de préfé- rence. 6° De la ponte (étude faite sur le B. porphyrostomus). La ponte a lieu en avril. Dans tous les nids que j'ai vus, j'ai compté de quatre-vingts à cent œufs déposés dans un. trou peu profond en un endroit frais et ombragé, toujours recouvert de feuilles mortes. Ces œufs, de forme ellipsoide, de 5 millimètres dans leur plus grand diamètre et de 4 dans leur plus petit, sont un peu mous au moment de la ponte ; mais, peu de temps après leur exposition à l’air, la coque se durcit et offre alors une légère résistance sous la pression : ils sont d’un blanc pur. En brisant un de ces œufs, on aperçoit très-facilement l’embryon. Au bout de huit à dix jours, survient l’éclosion : la co- quille est à ce moment d’un blanc très-translucide; l’ani- mal à une teinte légèrement rosée ; trois semaines après, la coquille atteint les dimensions suivantes : longueur 10 millimètres, largeur 8 millimètres : elle est alors moins translucide et prend une teinte jaunûâtre ; l'animal est de couleur cornée pâle, presque blanc. Ce n’est qu’à l’âge de 2 mois environ qu'on aperçoit, sur la coquille, une espèce de léger épiderme d’un vert très-clair. Après un an, le test a acquis environ le tiers de son volume. 7° Utilité des Bulimes. Les Bulimes de la Nouvelle-Calédonie tiennent une place fort importante dans l’alimentation des naturels. — 9391 — Pour le comprendre facilement, il ne faut pas oublier que cette ile ne possède aucun gibier à poil, si ce n’est la Roussette (Pieropus), et aucun animal de boucherie. La nourriture des indigènes est donc limitée à des végétaux, à quelques rares fruits et aux produits de la mer. C’est dans les tribus du Sud principalement, où le sol peu fertile ne permet pas la culture des racines féculentes et où les sables ferrugineux du rivage sont privés de co- quilles marines, que les Bulimes sont le plus recherchés. Dans ces régions, l'espèce la plus abondante est le Sou- villei. À Nouméa, le porphyrostomus, seule espèce qu’il y ait, est recherché par les indigènes. Les Européens en mangent aussi quelquefois, en les préparant comme nos escargots d'Europe. Bien accommodés, ils sont assez agréables au goût, quoiqu un peu coriaces et d’une digestion difficile; les jeunes, moins durs, ont beaucoup de rapports avec l’es- cargot. M. Heckel, pharmacien de 2° classe de la marine à la Nouvelle-Calédonie, a préparé, avec le porphyrostomus, un sirop fort agréable au goût, plus onctueux que le véri- table sirop d’escargots, par suite de la plus grande quan- tité de mucus que possède l'animal, et ayant des pro- priétés adoucissantes incontestables. E. M. Diagnoses Molluseorum noOVOrum , Aucrore A. D. Brown. À. HELIX EUSTROPHES. T. latissime umbilicata, perdepressa, solida, striis in- — 9392 — crementi sat distantibus (versus suturam validioribus) sculpta, nitida, rufo-brunnea, flammis luteis ornata; spira viæ elevata; anfr. 6 convexiusculo-plani, regqulariter ac- crescentes, ultimus non descendens ; apert. obliqua, rotun- dato-lunaris ; perist. simpleæ,rectum, intus violaceum.— Diam. maj. 30, min. 26, alt. AA mill. Habitat in insulis Salomon dictis. (Cox.) 2. HELIX PTYCHOPHORA. T. umbilicata, depresso-globosa, tenuis, costis validis, sat distantibus ornata; striæ concentricæ nullæ; spira conica, paulo elevata; anfr. 5 conveæiusculi, ultimus 1n- flatus, antice descendens; apert. rotundato-lunaris, obli- qua; perist. album, refleæum; columella brevis, dilatata, umbilicum semi-occulians.— Diam. maj. 18, min. 15 1/2, alt. 10 mal. Habitat « Bitter Root Mountains, » et Nebraska, Sta- tuum Unitorum. Synonyma. H. Townsendiana, Lea, var., Bland et Cooper. Ann. Lyc. Nat. Hist. of U.S., vol. VII, p. 362. H. Townsendiana, Lea, var. minor, Tryon. Mon. terrest. Mollusca of U. S., p. 83, pl. vin, fig. 6. 5. HELIX RHYNCHÆNA. T.imperforata, supra depresso-conveæa, infra conveæa, carinata, solida, sub-fulva, obsolete granulosa; anfr. 5 planiusculi, ultimus inflatus, supra carinam excavatus ; apert. perobliqua, infra angulata, superne in restrum producta, dente minimo prope carinam armata; perist. isabellinum, late reflezum, marginibus callo tenui junc- — 393 — tis, basali incrassato. — Diam. maj. 52, min. 43, alt. 20 mill. Habitat in insula Jamaica. 4. PupaA MORELETI. T. perforata, ovata, tenuis, costata, pellucida, fulva; spira conveza, apice obtuso; anfr. 6 convexi, ultimus 1/3 longitudinis superans, antice ascendens ; apert. fere verticalis, subrotunduta, dentibus 5 lamelliformibus, A columellari, 2 parietalibus (sinistro maximo, dextro medio valde inciso), À basali, À palatali, armata; perist. album, valde reflezum, flexzuosum.— Long. 2 1/4, diam. À mall. Habitat in insula Labuan. Remarques sur certaines espèces de Coquailles terrestres, habitant la Polynésie, et descrip- tion d'espèces nouvelles, Par W. HARPER PEASE (1). 1. PiTHys ROTELLINA, Pease. T. planorboidea, tenuiuscula,anguste umbilicata, tenuis- sime radiatim elevato-striata; spira vix elevata; anfr. 5, convexi, ullimus rotundatus; apertura lunata, obliqua, prope transversalis, subcompressa; paries aperturalis la- mella unica intrante munita; perist. simplex, rectum; (1) Traduit de l'anglais, sur le manuscrit original, par H. CRosse. 26 — 394 — flavido et rufo alternatim radiatim strigata. — Dium. 2, alt. À mill. Habitat in insula Aitutake. Cette petite espèce peut être distinguée par sa perfora- tion ombilicale étroite et par l'arrondissement périphé- rique de son dernier tour. Sous les autres rapports, elle ne diffère pas sensiblement de plusieurs de ses congé- nères. 2. PITHYS IMPERFORATA, Pease. T. imperforata vel vix rimato-perforata, orbicularis, tenuiuscula, radiatim confertim costulata, flavido et rufo radiatim tessellato-strigata, strigis ad peripheriam et ba- sin fleœuosis; spira vix elevata, obtusa; sutura impressa; anfr. 6, convezxi, ultimus ad peripheriam rotundatus; aper- tura obliqua, lunaris, lamellis 3 munita, À in pariete aperturali, 2 in margine basali; perist. simpleæ, colu- mella eversa, callosa. — Diam. 4, alt. 2 maill. Habitat in insula Aitutake. Cette espèce, le P. oparica, Anton, et le P. rotula, Hombron et Jacquinot, constituent les seules formes du genre qui soient imperforées. C’est du P. rotula qu’elle se rapproche le plus, mais elle s’en éloigne par le nombre plus grand de ses tours, par ses costulations rayonnantes plus distinctes, et par ses bandes rougeûtres et disposées en zigzag, qui s'étendent au delà de Ja base. 5. PitTays ATIENSIS, Pease. T. orbicularis, tenuiuscula, late umbilicata, confertim costulata, flavido et rufo tessellato-strigata ; Spira vix elevata, apice obtuso; anfr. 5, conveæxt, ultimus ad peri- pheriam rotundatus; sutura bene impressa; apertura obli- — 395 — qua, Subcircularis, lamellis carens ; perist. simpleæ, rec- tum. — Diam. 3, alt. A 3/4 mill. Habitat in insula Atiu. Espèce très-voisine du P, modicella, Férussac, mais s’en distinguant, néanmoins, par sa spire un peu plus élevée, par son ombilic plus ouvert et par la disposition différente de son système de coloration. 4. PITHYS PAUCICOSTATA, Pease. T. discoidea, late umbilicata, tenuiuscula, radiatim oblique et remote filo-costata ; spira depressa, planulata; sutura bene impressa; anfr. 4, convexi, ullimus rotunda- tus; umbilicus 1/3 diametri occupans; apertura vix obli- qua, subcircularis; paries aperturalis lamellis 2 intran- tibus munitus; perist. simpleæ, rectum; flavido et rufo alternatim strigata, strigis fleæœuosis ; epidermide tenui induta. — Diam. k, alt, 2 mill, Habitat in insula Kauaï. Forme voisine du P.hystrix, Mighels, et n’en différant guère que par ses côtes en forme de cordons, espacées et d’un blanc éclatant, quand la coquille est en bon état de conservation. On peut ajouter qu'elle est plus petite, que ses tours sont régulièrement convexes, et ses bandes rayonnantes flexueuses. 5. Prrays RORATONGENSIS, Pease. T.orbicularis, umbilicata, tenuiuscula,radiatim tenuis- sime elevalo-striata; spira planulata, sutura bene im- pressa; anfr. 5, convexi, ullimus ad peripheriam rotunda- tus; apertura viæ oblique, lamellis 5 munita, 3 in pariete aperturali, Zin margine basali; perist. simplex, rectum ; — 396 — flavido et rufo tessellato-strigata. — Diam. 3, alt. À 3/k mill. Habitat in insula Roratonga. Espèce alliée aux P. radiella, Pfeiffer, et P. consimi- lès, Pease. 6. Prrays ? cELSA, Pease. T. discoidea, tenuiuscula, late umbilicata, radiatim tenuiler, irregulariter, rugoso-striata, concentrice 1rre- gulariter sulcata aut tenuiter costata; spira depresso-ele- vata, conveæa; anfr.T, rotundato-convexi, plerumque an- gulati, ultimus ad peripheriam rotundatus; umbilicus 410 diametri occupans ; apertura vix obliqua, subcircu- laris, lamella unica volvente instructa ; perist. simplex, rectum; radiatim fusco et albido tessellata. — Diam. 6, alt. 3 mill. Habitat in insula Rarïatea. Cette espèce, comme quelques autres qui habitent l’ar- chipel de Taïti, est intermédiaire entre les genres Pithys et Endodonta. Ce dernier genre, établi sur l'E. lamellosa, Férussac, des îles Hawaïi, est, je crois, particulier à ces îles. Il se compose de coquilles à forme lenticulaire, dé- primée et à périphérie tranchante. Les espèces des îles Sa- moa, qui ont été rangées dans les Endodonta par M. le professeur Mousson, appartiennent à la forme typique du genre Pithys. 7. PITHYS ANALOGICA, Pease. T. orbicularis, tenuiusculu, late umbilicata, radiatim fleæuoso-costata, interstitiis obsolete tenuiter striata, flavidu, irregulariter rufo maculata aut strigata; spira — 397 — depresso-elevata, apice obtusa ; sutura valde impressa ; anfr. 7, convexi, ad suturam subangulati; anfr. ultimus, ad peripheriam rotundatus; apertura obliqua, semiluna- ris, lamellis 5 munila, 3 in pariele aperturali, 2 in mar- gine basali; perist. simpleæ, rectum. — Diam. 5, all. 3 mill. Habitat in insulis « Marquises » dictis. 8. PiTHYS VERECUNDA, Pease. T. planorboidea, tenuiuscula, late umbilicata; radiatim tenuiter et conferte elevato-costata, interstitiis strialis ; spira planuluta, depressa; anfr. 6, plano-conveæi, ulli- mus ad peripheriam rotundatus; sutura impressa ; umbi- licus 2/5 diametri occupans; apertura vix obliqua, semi- lunaris, lamellis 5 munita, 3 in pariete aperturali, 2 in margine basali; perist. simpleæ, acutum; flavescens, rufo maculata aut fleæuose strigata. — Diam. 5, alt. 2 mill. Habitat in insulis « Marquises » dictis. 9. HELICINA BRAZIERI, Pease. T. solida, subglobosa, lœævis, concentrice tenuiler stria- la; sutura vix impressa; anfr. 5, plano-convexi, anfr. ullimus ad peripheriam carinatus; apertura parva, semi- lunaris, superne juæta labrum extrinsecus constricta; perist. callosum; callum basale tenue; straminea, aut ru- fescens. — Diam. 5, alt. k mill. Habitat in insula Niue. Cette espèce a été recueillie par M. Brazier, auquel je l’ai dédiée. Elle appartient à un groupe largement répandu en Polynésie, et qui comprend les espèces suivantes, déjà précédemment décrites: H. pisum, Philippi, et H. uberta, — 398 — Gould, des îles Hawaïi; H. Tahitensis, Pease ( = H. pi- sum, Hombron, nec Philippi), de Taïti; H. colorata, Pease ( — H. Annaensis, Mousson), de l’île Annaa; H. flavescens, Pease, de l’île Mangaia. 10. TROCHOMORPHA TROCHIFORMIS, Pfeiffer. Ce nom spécifique a été attribué par Férussac à une espèce qu'il dit habiter l’île Maurice, et qu'il catalogue dans son Tableau systématique (p. 45). Mais l’espèce ne figure pas dans son grand ouvrage (Hist. nat. des Mol- lusques), et dès lors il y a lieu de supposer que le type original a été perdu ou détruit. La première description publiée sous ce nom émane du docteur Pfeiffer, qui l’a fait paraître, en 1842, dans ses Symbolæ : elle s'applique à une espèce qui vit dans l’ar- chipel Taïti. Cette description est faite avec soin et ne peut s'appliquer à aucune des formes voisines qui habitent les archipels de Samoa et de Tonga. Ni la coquille, ni l'animal du T. trochiformis de Gould ne se rapportent avec l’espèce de Taiti. La figure la plus exacte que j'en connaisse est celle qui a été publiée par Philippi, dans ses Abbildungen (pl. 1v, fig. 9). La forme typique habite Raiatea et l’île voisine de Ta- haa. On la trouve habituellement collée sur les troncs et les branches des arbres. À Taïti et dans l’île voisine de Moorea, on retrouve éga- lement cette espèce, sous forme de variété. Elle est alors généralement de plus grande taille : la dépression ou rai- nure qui règne autour de la partie inférieure des tours est plus profonde et plus large, ce qui contribue à leur don- ner une forme de dôme : la coloration est d’un jaune pâle, — 399 — avec une ligne unique, d’un brun rougeûtre entourant les tours à leur partie inférieure. Je crois devoir distinguer cette variété ainsi qu'il suit : T. trochiformis, Pfeiffer, var. pallens, Pease. T. plerumque amplior; sulcus ad basin anfractuum la- tior et profundior; pallide flavescens; anfractibus basique linea unica rufescente-fusca cingulatis. — Diam. 18, alt. 11 maill. Habitat Taïiti; Moorea. Animal d’un brun jaunâtre clair, présentant quelque- fois, sur les côtés, une coloration noirâtre. Tentacules petits, noirâtres avec une ligne foncée sur la partie laté- rale du cou. Pied étroit, conique, aussi long que la co- quille. Je saisis l’occasion de faire observer ici que la confusion qui existe, dans le «Report» du docteur Gould, au sujet de l'identité et des localités des espèces, provient du peu de soin avec lequel les collections furent ouvertes, avant le retour de l'expédition. Des espèces, ainsi que leurs éti- quettes, furent mêlées, alors qu'elles provenaient de loca- lités très-éloignées les unes des autres, ce qui ne permit pas au docteur Gould de faire ressortir les rapports exis- tant entre les différentes formes voisines les unes des autres. Ma collection des quelques espèces du genre Trocho- morpha, qui habitent l’archipel de Taiti,se compose d’en- viron 5,000 individus. Les échantillons provenant de chaque île sont mis strictement à part, et il en est de mème de ceux qui se trouvent sur une partie d’ile, chaque fois qu’ils présentent une variation quelconque. Je ferai remarquer aussi que le Trochomorpha Cressida, — k00 — Gould, vit dans l’île de Raiatea, qui fait partie du groupe de Taïti, et qu’il constitue une bonne espèce. 11. TROCHOMORPHA NIGRITELLA, Pfeiffer. Cette espèce habite l’île de Ponape, de l'archipel des Carolines, et non point les îles Hawaïi. Elle varie considé- rablement, sous le rapport de la formeet de la coloration. Elle est souvent en forme de dé, plus élevée que le type ordinaire, et son sommet est alors obtusément arrondi. On en rencontre une variété distincte, qui a été confon- due avec d’autres espèces, car elle m’a été retournée par feu H. Cuming, sous le nom de T. trochiformis, et par d'autres collecteurs, sous celui de T. approximata, Le- guillou. Elle est plus déprimée que la forme typique et d’un jaune clair, sur lequel se détache une bande trans- verse d’un brun rougeâtre, placée immédiatement au- dessus de la suture : la base est d’un rouge brun et habi- tuellement bordée par une ligne jaunâtre. Je crois devoir distinguer cette variété de la manière suivante : T. nigritella, Pfeiffer, var. oppressa, Pease. T. depressior; pallide flavescens, ad suturam fascia rufescente fuscu cingulata , basi omnino rufescenti-fusca, plerumque linea flavescente marginata. — Diam. 13, alt. 7 mill. Habitat in insula Ponape. 12. ParTuLA FaBa, Martyn. Cette espèce est particulière aux îles de Raiatea et Tahaa. On la trouve sur toute la surface de ces deux iles, variant plus ou moins dans les différentes vallées. Je ne — k01 — me propose point, pour le moment, de donner l'historique de cette espèce, mais simplement de distinguer, par une dénomination particulière, la variété de Tahaa. Elle est anguleuse près de la suture et d’un brun rougeâtre foncé : l’angulation est jaunâtre. P. faba, Martyn, var. subangulata, Pease. T. ad suluram angulata; rufescenti-fusca; angulus fla- vescens. — Diam. A, alt. 24 mill. Habitat in insula Taha. 15. PARTULA ASSIMiILis, Pease. Cette espèce, qui habite Roratonga, du groupe des îles Hervey, est très-voisine d’une variété du P. varia, Brode- rip, de l’archipel de Taïti. La seule autre espèce du genre, : connue pour habiter également ce groupe d'îles, est le P. Hebe, Pfeiffer, que l’on rencontre dans l'ile de Mangaia, exactement semblable à la forme typique des îles Tai- tiennes. C’est le seul cas que nous connaissions, en Poly- nésie, de la même espèce de Partula coexistant dans des îles aussi éloignées l’une de l’autre. Une autre particula- rité de la faune du groupe des îles Hervey, c’est l’abon- dance remarquable des petites coquilles terrestres cyclo- stomoides, dont je possède environ 100,000 individus. Je propose de distinguer nominativement une variété du P. assimilis, qui se distingue par sa forme habituelle- ment plus courte et par ses bandes longitudinales de couleur baie. P. assimilis, Pease, var. virqulata, Pease. T. plerumque forma typica brevior, longitudinaliter spadiceo strigata. — Alt. 15, diam. 9 mill. Habitat Roratonga. 14. CARELIA VARIABILIS, Pease. T. elongato-turrita, solida, transversim irregulariter rugose elevato-striata, nigrescens; sutura fascia flaves- cente marginata; spira rufescente-fusca; anfr. 7, planu- lali, ultimus 9/5 longitudinis testæ æquans, interdum infra medium angulatus; apertura verticalis, ellipsoidea, intus cœrulescens; columella arcuata, subeallosa, ad basin plicata, alba, basi truncata; perist. rectum, acu- tum. — Alt. 55, diam. 20 mull. Habitat Kauai. Var. L viridis. T. omnino viridis; fascia nulla. Cette espèce se rencontre sur un espace de plus de 15 milles, dans la partie orientale de l’île de Kauai, et occupe, par conséquent, un area beaucoup plus considé- rable que ne le fait aucune des autres espèces du genre. C'est la forme la plus voisine que je connaisse du C. fuliginea, Pfeiffer. Le C. olivacea, Pease, que j'ai décrit d’après un seul individu , peut bien n'être qu’une simple variété du C. variabilis. J'ai observé, à propos de cette dernière espèce, la par- ticularité suivante. Quand l'animal devient adulte, il évacue ses tours supérieurs ; il en résulte que la spire de tous les individus vivants que j'ai recueillis est comme morte, décolorée ou tournant au brun clair. C’est, pro- bablement, la plus grande espèce du genre Carelia ; j'ai recueilli les trois derniers tours de spire d’un individu qui devait avoir, quand il était vivant, une longueur de 5 pouces anglais. Toutes les espèces du genre Carelia se rencontrent ha- bituellement sur les flancs des rochers abrupts des mon- — 03 — tagnes, sous les pierres ou sous les troncs d’arbres morts. Elles ne vivent pas par grandes masses : on ne rencontre guère les individus qu’'isolés ou par groupes de deux. Toutes les espèces sont rares, même dans les localités où on les trouve le plus habituellement : le C. adusta, Gould, fait seul exception, sous ce rapport. 45. CARELIA ADUSTA, Gould. Var. angulata, Pease. T. plerumque gracilior; anfr. superne late anguluti. L’angulation large et aiguë, qui occupe environ la moi- tié de la largeur des tours, donne à cette variété un aspect si particulier, que je crois devoir la distinguer par un nom spécial. Il faut observer, d’ailleurs, que, depuis de nombreuses années, il n’a été recueilli qu'un petit nombre d'individus de cette variété, aussi bien que de celle qui constitue le C. bicolor, Jay. HP. Descripion d'espèces inédites provenant de la Nouvelle-Calédonie, PAR H. CROSSE. 1. Hecix GENTiLsIANA (pl. XIIL, fig. 4). Helix Gentilsiana, Crosse, Journ. Conchyl., vol. XVIII, p. 156, 1870. Coquille munie d’une perforation ombilicale, globu- leuse-déprimée, subnautiliforme, marquée de petites côtes — 08 — longitudinales, très-fines, nombreuses, inégales, légère- ment saillantes, un peu arquées, verdâtres et d’un brillant de soie. Coloration générale d'un jaune verdâtre clair. Spire concave. Suture bien marquée et profonde. Tours de spire au nombre de 5, légèrement convexes et un peu étroits; dernier tour à peine descendant en avant, obtu- sément anguleux dans le voisinage de la suture, grand, renflé, assez aplati du côté de la base. Ouverture un peu oblique, presque horizontale, étroitement semilunaire et blanchâtre à l’intérieur. Péristome simple, à bords très- éloignés l’un de l’autre, mais réunis par un dépôt calleux, large, mince et peu apparent; bord columellaire court, réfléchi en forme de voûte, et cachant une petite portion de la perforation ombilicale ; bord externe atténué, presque tranchant et verdâtre à son limbe extrème. — Plus grand diamètre de la coquille9 millimètres, plus petit 8, hauteur totale 5 1/2. Longueur de l'ouverture 5 millimètres, plus grande largeur 2. Habitat. Canala, en Nouvelle-Calédonie (E. Marie). Observations. Cette espèce se rapproche beaucoup, sous le rapport de la forme générale, de notre Helix Bavayi, mais elle s’en distingue facilement par sa taille plus grande, par sa coloration, par ses costulations plus minces, iné- gales entre elles, et d’un luisant tout particulier, par sa spire moins profondément immergée et, par conséquent, moins concave, par sa perforation ombilicale, et enfin par son dernier tour subanguleux et laissant mieux aperce- voir les tours précédents que dans l’autre Hélice. Nous dédions cette espèce à M. Gentils, officier d’in- fanterie de marine, qui s’est fréquemment associé aux recherches malacologiques de notre collaborateur E. Marie, en Nouvelle-Calédonie, et qui a ainsi contribué, pour sa part, à nous faire connaître la faune de cette grande île. — h05 — 2. Hezix GouLarprana (pl. XIE, fig. 5). Helix Goulardiana, Crosse, Journ. Conchyl., vol. XVIIT, p. 156, 1870. Coquille étroitement ombiliquée, fortement déprimée, peu épaisse, mais pourtant assez solide, munie de costula- tions longitudinales, flexueuses et légèrement obliques. Coloration d’un brun marron tournant au bai, sous un épiderme très-mince, peu persistant et jaunâtre. Spire aplatie. Suture profondément marquée et devenant, dans le dernier tour, légèrement canaliculée. Tours de spire n’atteignant pas tout à fait le nombre de quatre complets ; tours embryonnaires au nombre de 4 1/2, lisses et blan- châtres ; dernier tour non descendant, subanguleux à la périphérie, légèrement aplati à la base et présentant le système de costulations que nous avons signalé plus haut. Ouverture oblique, presque horizontale, de forme semilu- naire, arrondie et d’un blanc bleuâtre à l’intérieur. Péri- stome simple, à bords éloignés l’un de l’autre, mais légè- rement convergents par leur direction. Bord columellaire épaissi, réfléchi en forme de voûte et recouvrant une partie de l’ombilic; bord basal légèrement épaissi ; bord externe tranchant et légèrement arqué en avant. — Plus grand diamètre de la coquille 12 millimètres, plus petit 40, hauteur totale 5. Longueur de l’ouverture 6 millimètres, plus grande largeur 5. Habrtat. Mont Mou, en Nouvelle-Calédonie (E. Marie). Observations. Cette Hélice n’est pas sans quelques rap- ports de forme avec l’Helix inæqualis de Pfeiffer, mais il est facile de l'en distinguer par les particularités de sa suture et de son épiderme, par la forme dé sa columelle, par sa spire aplatie, par son ombilic étroit et en partie — 106 — recouvert, enfin par ses costulations que l’on retrouve à la base du dernier tour aussi bien que du côté de la spire. Sur l’échantillon typique, nous avons constaté la pré- sence d’un épiphragme ombilical, qui doit, selon toute apparence, servir dans notre espèce, comme chez plusieurs autres Hélicéens de l'Océanie, à renfermer les œufs, après la ponte. Nous donnons à notre espèce le nom de M. Gou- lard, naturaliste de Rochefort. 5. HELIX VincEnTINA (pl. XIIL, fig. 5). Helix Vincentina, Crosse, Journ. Conchyl., vol. XVIII, p. 258, 1870. | Coquille munie d’un large ombilic, laissant apercevoir les premiers tours, de forme turbinée un peu déprimée, mince, sans stries apparentes, assez terne et d'un fauve corné uniforme. Spire peu élevée, terminée par un som- met aplati. Suture bien marquée. Tours de spire au nom- bre de 5; premiers tours, au nombre de 5, presque plans, avant-dernier et dernier, au contraire, assez convexes; dernier tour non descendant, arrondi et légèrement aplati, du côté de la base. Ouverture semilunaire, resserrée par la présence d’une forte lamelle, prenant naissance au milieu du bord pariétal, saillante, profondément péné- trante et blanchâtre. Péristome simple, de même couleur que le reste de la coquille : bord columellaire faiblement dilaté ; bord basal et bord externe presque tranchants. — Plus grand diamètre de la coquille à peine 2 millimètres, plus petit 1 1/2, hauteur totale 1 1/5. Habrtat. Saint-Vincent (E. Marie). Observations. Cette petite espèce se distingue, à pre- mière vue, des autres Hélices de la Nouvelle Calédonie par l’aplatissement tout particulier de ses premiers tours de — 407 — spire et par la présence d’une lamelle dentiforme, très- saillante et très-développée sur la partie médiane de son bord pariétal. Nous ferons remarquer que c’est à tort que, sur la figure, cette lamelle ou dent pariétale paraît comme divisée, dans le sens de sa longueur : elle ne l’est nulle- ment, en réalité. La forme est, d’ailleurs, satisfaisante, sous les autres rapports : nous devons faire observer, d'ailleurs, que l’extrème petitesse de l'espèce rendait sa reproduction exacte assez difficile. 4. Hezix sussiprazis (pl. XII, fig. 1). Helix subsidialis, Crosse, Journ. Conchyl., vol. XVII, p. 259, 1870. Coquille munie d’un ombilic assez large et arrivant jusqu'aux premiers tours, déprimée, subdiscoïde, sillonnée transversalement, assez luisante et d’un brun fauve uni- forme. Spire déprimée et presque plane. Suture assez pro- fondément marquée. Tours de spire au nombre de 5 1/2, assez aplatis et s’accroissant peu à peu; premiers tours au nombre de 2, lisses et polis, tours suivants légèrement ridés près de la suture; dernier tour légèrement arrondi, sillonné transversalement, devenant plus lisse un peu au- dessous de la périphérie, fortement sillonné de nouveau aux alentours de l’ombilic et aplati à la base. Ombilic pro- fond et formant à peine un peu plus de 4/5 du diamètre total. Ouverture oblique, étroitement semilunaire, d’un _ blanc sale à l’intérieur et resserrée par la présence d’une dent basale, fortement développée, conique et placée as- sez profondément, à l'intérieur. Péristome simple : bord columellaire à peine dilaté; bord basal et bord externe presque tranchants. — Plus grand diamètre de la coquille — k08 — 15 millimètres, plus petit 15, hauteur totale 7. Longueur de l'ouverture 6 millimètres, plus grande largeurS 5/4. Var. 8. Globuleuse, plus petite que la forme typique et d’un brun marron plus foncé. — Plus grand diamètre de la coquille 41 millimètres , plus petit 10, hauteur to- tale 7. Habitat. La forme typique provient du mont Mou (E. Marie). La variété 8 a été recueillie à Ouagap (E. Marie). Observations. Par sa forme générale, son ouverture, son ombilic et sa dent basale, cette espèce est très-voisine d’une autre Hélice calédonienne, l’Helix Beraudi, mais elle est beaucoup plus petite, plus luisante et plus aplatie; son test ne présente pas les remarquables malléations de l’autre espèce. Par son système de sculpture et par l’as- pect luisant de son test, l’H. subsidialis rappelle assez VH. multisulcata, autre forme calédonienne ; seulement, elle est moins aplatie, plus haute, moins largement et plus profondément ombiliquée, et elle s’en distingue, de plus, par sa forme générale, par son ouverture et par la struc- ture de sa dent basale. 5. HELIX MULTISULCATA, Gassies. Helix multisulcata, Gassies, var. +, Journ. Conchyl., vol. XVIIL, p. 239, 1870. Var. >. Test d’un jaune paille, bordé de brun violâtre, dans le voisinage de la suture; tours de spire au nombre de 5. — Plus grand diamètre un peu moins de 15 milli- mètres, plus petit 11, hauteur totale 5. Longueur de l’ou- verture 4 millimètres, plus grande largeur 5. Helix multisulcata, Gassies, var. d, Journ. Conchyl., vol. XVIIL, p. 259, 1870. — 09 — Var. 4. Coquille plus petite et plus mince que dans la forme typique, et d’un jaune fauve uniforme. Tours de spire au nombre de 4 1/2. — Plus grand diamètre de la coquille 9 millimètres, plus petit 8, hauteur totale 3 1/2. Helix multisulcata, (rassies, var. <, Journ. Conchyl., vol. XVIIT, p. 500, 1870. Var. «. Coquille déprimée, marquée de sillons trans- verses, rares et obsolètes, plus petite que dans la forme typique. Coloration d’un fauve olivâtre avec des zones lon- gitudinales plus foncées et peu apparentes. Spire aplatie. Suture profondément accusée. Tours de spire au nombre de 4 et à peine convexes; dernier tour lisse et poli, dans le voisinage de la suture, puis présentant quelques rares stries spirales, enfin devenant lisse et plus luisant, au- dessous de la périphérie, — Plus grand diamètre de la co- quille 40 1/2 millimètres, plus petit 9, hauteur totale 4. Habitat. La variété + provient d'Ouvea, l’une des îles Loyalty; la variété 4 de l'ile Nou et la variété e du mont Mou, en Nouvelle-Calédonie (E. Marie). Observations. On voit, par ce qui précède, que l'H. mul- tisulcata présente un certain nombre de variations assez notables, sous le rapport de la taille, de la coloration, du nombre des tours et du développement plus ou moins grand des sillons transverses. 6: HELiIx FERRIEZIANA, Crosse. Helix Ferrieziana, Crosse, var. +, Journ. Conchyl., vol. XVIIT, p. 240, 14870. Var. y. Coquille plus petite que dans la forme typique, courte et d'un jaune paille tournant au fauve avec des lignes ou maculations longitudinales brunes. Spire plus 27 — 110 — plane que dans la forme typique. Dernier tour également plus aplati, présentant, au-dessus de la périphérie, une large zone brune, aplati à la base, muni de sillons trans- verses nombreux et presque entièrement dépourvu de stries longitudinales. Ouverture moins large que dans la forme typique. — Plus grand diamètre de la coquille 41 1/2 millimètres, plus petit 10 1/2, hauteur totale 5 1/2. Longueur de l'ouverture 4 1/2 millimètres, plus grande largeur 4 1/2. Habitat. Baie du Sud, en Nouvelle-Calédonie (E. Marie). Observations. L’individu sur lequel nous établissons cette variété n’est pas encore tout à fait adulte : néan- moins il permet de la caractériser suffisamment. 7. Hezix PERROQuUINIANA (pl. XIIL, fig. 2). Helix Perroquiniana, Crosse, Journ. Conchyl., vol. XVII, p. 414, 1869. Coquille ombiliquée, déprimée, assez plane, mince, translucide, lisse, assez luisante et d’une coloration oli- vâtre. Spire déprimée, terminée par un sommet à peine saillant. Suture bien marquée et profonde. Tours de spire au nombre de 4, assez aplatis et s’accroissant régu- lièrement; dernier tour non descendant, grand, de forme arrondie légèrement déprimée et un peu plus clair du côté de la base que de celui de la spire. Ouverture à peine oblique, subdéprimée, largement et obliquement semilu- naire, de coloration olivâtre, Péristome simple et tran- chant : bord columellaire à peine dilaté, non réfléchi et entamani à peine une très-pelite partie de l’ombilic, qui est médiocrement grand. — Plus grand diamètre de la coquille 7 5/4 millimètres, plus petit 6 1/2, hauteur to- — h11 — tale 4. Longueur de l'ouverture un peu moins de 4 milli- mètres, plus grande largeur 5 1/2. Habitat. Baie du Sud, en Nouvelle-Calédonie (E. Marie). Observations. Nous donnons à cette espèce le nom de M. Perroquin, sous-officier d'artillerie de marine, qui a su profiter de son séjour en Nouvelle-Calédonie pour y re- cueillir une intéressante collection des coquilles locales et dont notre honorable correspondant, E. Marie, nous à si- gnalé le zèle pour les recherches malacologiques. 8. Bocimus Pancueri (pl. XII, fig. 7). Bulimus Pancheri, Crosse, Journ. Conchyl., vol. XVIIT, p. 157, 1870. Coquille munie d’une perforation ombilicale étroite, oblongue, assez mince, marquée de stries longitudinales très-fines et, en même temps, d’un grand nombre de lignes transverses, élevées, subconcentriques, rugueuses et légèrement onduleuses. Coloration générale d'un blanc grisâtre. Spire assez courte, conique, terminée par un sommet grisâtre et légèrement arrondi. Suture marginée. Tours de spire au nombre de 4 1/2 et assez convexes; tours embryonnaires, au nombre de 1 1/2, entièrement lisses; dernier tour beaucoup plus grand que la spire; ouverture oblongue, d’un blanc de lait un peu grisâtre à l’intérieur. Péristome simple, légèrement développé, réflé- chi : bords réunis par un dépôt calleux d’une coloration orangée claire; bord columellaire portant un pli faible- ment accusé, d’un ton orangé clair, à l'intérieur, et d’un blanc de lait, à l'extérieur ; bord basal et bord externe d’un blanc de lait. — Longueur totale de la coquille 51 1/2 millimètres, plus grand diamètre 15. Longueur de — 12 — l'ouverture (y compris le. péristome) 18 1/2 millimètres, plus grande largeur 10. Habitat. Boulari, dans les montagnes (Pancher). Observations. La découverte de cette espèce en Nou- velle-Calédonie par M. Pancher, botaniste distingué, au- quel nous nous faisons un plaisir de la dédier, est un fait qui nous paraît des plus remarquables, au point de vue de la distribution géographique des espèces terrestres de Océanie. En effet, le B. Pancheri vient relier, de la façon la plus inattendue et en même temps la plus complète, la faune malacologique de la Nouvelle-Calédonie à celle des îles Viti, qui, comme on sait, possèdent également de grands Bulimes à formes très-caractéristiques (B. fulgara- tus, B. malleatus, B. elobatus, B. morosus, B. Seemanni). C’est du B. fulguratus, Jay, que notre B. Pancheri se rap- proche le plus par sa forme générale et surtout par son système de sculpture, mais il est plus petit, plus mince et d’une coloration toute différente. Il se distingue égale- ment de l'espèce de Viti par la disposition de sa suture, par sa columelle à pli faiblement accusé et presque imper- ceptible, et par son péristome réfléchi, mais mince et nulle- ment épaissi comme celui du B. fulguratus. On ne peut conserver aucun doute au sujet de l'existence réelle du B. Pancheri en Nouvelle-Calédonie. L’individu typique a été rapporté par M. Pancher avec l’animal vivant et donné par lui à M. E. Marie, dans cet Élat. 9. Buzimus FIBRATUS, Martyn. Bulimus fibratus, Martyn, var. :, Journ. Conchyl., vol. XVIII, p. 242, 1870. Var. ,. Coquille plus grande que la forme typique, al- longée et d’un brun marron clair, avec de nombreuses — 13 — petites fascies transverses d’un brun plus foncé, légère- ment onduleuses et médiocrement apparentes. Suture blanchâtre. Tours de spire au nombre de 7 1/2; premiers tours, au nombre de 4 1/2, de coloration rosée et dépour- vus d’épiderme; dernier tour à peine ascendant et à peu près aussi grand que la spire (:: 56 : 55). Ouverture d’une coloration orangée claire, devenant, tout à fait au fond, d’un jaune blanchâtre et livide. Péristome d’un ton de vieil ivoire, tournant à l'orangé clair : bords réunis par un dépôt calleux épais, qui donne naissance à un fort tu- bercule blanchâtre; bord columellaire muni d’un pli à forte torsion; bord externe très-faiblement échancré, à sa partie supérieure. — Longueur totale de la coquille 111 millimètres, plus grand diamètre 47. Longueur de l'ouverture (y compris le péristome) 56 millimètres, plus grande largeur 55. Bulimus fibratus, Martyn, var. x, Journ. Conchyl., vol. XVIIL, p. 242, 1870. Var. x. Coquille plus petite que la forme typique, assez épaisse et d’un blanc rosé, sous un épiderme d'un brun marron et sujet à disparaître en partie. Tours de spire au nombre de 7; premiers tours (5 1/2) rosâtres; dernier tour à peine ascendant et à peu près aussi grand que la spire. Ouverture d’un beau violet pourpré à l’intérieur. Péristome d’un blanc d'ivoire, devenant bientôt, à l’inté- rieur, d'un violet pourpré : bords réunis par un dépôt calleux, qui donne naissance à un tubercule; bord colu- mellaire fortement tordu ; bord externe fortement échan- cré à sa partie supérieure. — Longueur totale de la co- quille 66 millimètres, plus grand diamètre 28. Largeur de louverture (y compris le péristome) 55 millimètres, plus grande largeur 20. — ik — Habitat. Ta variété : provient de la Nouvelle-Calédonie, sans désignation précise de localité ; la variété x a été re- cueillie à Maré, l’une des îles Loyalty (E. Marie). Observations. Ces deux variétés que nous ne croyons pas devoir élever au rang d'espèces, parce qu'elles ont de trop grands rapports avec le Bulimus fibratus, constituent deux preuves de plus du remarquable polymorphisme qui caractérise cette espèce. 10. Burimus Souvizeer, Morelet. Bulimus Souvillei, Morelet, var. j, Journ. Conchyl., vol. XVIIL, p. 242, 1870. Var. 9. Coquille un peu plus petite de taille que la forme typique, portant quelques petites fascies transverses peu nombreuses, peu visibles et qui ne tardent pas à dis- paraître. Spire rosâtre, dépourvue d’épiderme. Tours de spire au nombre de 6 à 6 1/2; dernier tour large et d’un vert olivâtre tout particulier. Ouverture d’une belle cou- leur feu, tournant à l’orangé. Péristome épaissi, d’un blanc d'ivoire ou d’un ton orangé clair : bords réunis par un dépôt calleux épais, de même couleur que le péristome et donnant naissance à un tubercule petit et à peine sail- lant. — Longueur totale de la coquille 88 à 95 milli- mètres (selor les individus), plus grand diamètre 47 à 56. Longueur de l'ouverture (y compris le péristome) 54 à 61 millimètres, plus grande largeur 25 à 59. Habitat. Gatope et les environs de la Ferme modèle, en Nouvelle-Calédonie (E. Marie). 11. BuriMus ALEXANDER, Crosse. Bulimus Alexander, Crosse, var. d, Journ. Conchyl., vol. XVIII, p. 245, 1870. — 15 — Var. d, Coquille épaisse, plus grande et plus large que la forme typique, et à test d’un blanc sale, sous un épi- derme persistant, d’un brun noirâtre et portant de petites fascies transverses, d’une coloration un peu plus foncée mais néanmoins peu apparentes. Dernier tour beaucoup plus grand que la spire (:: 66 : 54), ascendant, largement renflé, ventru et présentant, des deux côtés, la compres- sion anguleuse, qui constitue un des caractères de l'espèce. Ouverture de coloration orangée. Péristome d’un jaune orangé, épaissi et à bords réunis par un dépôt calleux épais, qui donne naissance à un tubercule obtus : bord columellaire largement étalé et muni d’un pli légèrement tordu. — Longueur totale de la coquille 119 millimètres, plus grand diamètre 66. Longueur de l’ouverture (y compris le péristome) 65 millimètres, plus grande lar- geur 42. Habitat. Ouagap, en Nouvelle-Calédonie (E. Marie). Observations. La variété £ du B. Alexander se rap- proche du B. Souvillei par l'existence des petites fascies transverses de son épiderme et semble ainsi établir un lien et une sorte de passage entre les deux espèces, mais elle reste toujours bien distincte de l’autre espèce par la forme et l'angle typique si caractéristique de son dernier tour. La forme typique du B. Alexander a été recueillie à Ina, près de Ouagap, par M. le lieutenant Richard : on peut donc considérer cette indication de localité comme cer- taine. 12. BULIMUS PSEUDOCALEDONICUS, Montrouzier. Balinus pseudocaledonicus, Montrouzier, var. 4, Journ. Conchyl., vol. XVIIT, p. 245, 1870. Var. . Coquille imperforée, de forme ovale, tendant à — 416 — devenir pointue à ses extrémités, d’un blanc jaunâtre, sous un épiderme d’un brun noir, qui disparaît sur la partie supérieure de la spire. Tours au nombre de 6 1/2. Ouverture irrégulièrement oblongue, légèrement rétrécie et subrectangulaire à la base, de coloration orangée à l'in- térieur et d’un pourpre orangé vif immédiatement en arrière du péristome, qui est lui-même orangé et moins épais que dans la forme typique. — Longueur totale de la coquille 65 millimètres, plus grand diamètre 54. Lon- gueur de l'ouverture (y compris le péristome) #0 milli- mètres, plus grande largeur 20. Habitat. Gatope, en Nouvelle-Calédonie (E. Marie). Observations. Jusqu'ici le B. pseudocaledonicus, si variable sous le rapport de la forme générale, s'était tou- jours présenté à nous avec des caractères de coloration constamment les mêmes, pour ce qui concernait le péri- ‘tome et l'ouverture. La variété d', que nous venons de décrire, fait exception, sous ce rapport, par la colora- tion orangée de son péristome et de son ouverture. Elle ne nous semble pas pourtant, au moins dans l’état ac- tuel de nos connaissances, mériter d’être élevée au rang d'espèce, ses autres caractères se rapportant bien à ceux du B. pseudocaledonicus. 15. Buzimus MAGENI, Gassies. Bulimus Mageni, Gassies, var. &, Journ. Conchyl., vol. XVIII, p. 244, 1870. Var. 8. Coquille présentant, sur chacun de ses tours et dans le sens transversal, de 1 à 2 petites zones d’un brun marron clair et de 1 à 2 séries de taches d’un brun noi- râtre. Dernier tour portant, à la base, 2 larges fascies. — — MAT — Longueur totale de la coquille 17 millimètres, plus grand diamètre 10. Bulimus Mageni, Gassies, var. 7, Journ. Conchyl., vol, XVIII, p. 244, 1870. Var. y. Coquille d'un blanc jaunâtre, ornée, un peu au-dessous de la suture, d’une fascie transverse d’un brun marron clair. — Longueur totale de la coquille 14 milli- mètres, plus grand diamètre 9. Bulimus Mageni, Gassies, var. d, Journ. Conchyl., vol. XVIIT, p. 244, 1870. Var. 4. Coquille uniformément d'un blanc jaunâtre clair, — Longueur totale de la coquille 17 1/2 milli- mètres, plus grand diamètre 10 1/2. Habitat. Toutes ces variétés sont assez abondamment répandues dans le voisinage de Noumea (E. Marie). Observations. C’est à tort que le B. Mageni a été con- fondu avec une espèce des Philippines, le B. zonulatus, Pfeiffer, et considéré comme un synonyme de cette espèce. M. le docteur Pfeiffer, à qui nous avons communiqué des exemplaires du B. Mageni, nous a confirmé dans l'opinion que nous avions déjà, à savoir que ces deux espèces étaient bien distinctes l’une de l'autre. En effet, il était fort invrai- semblable d'admettre à priori l'existence d'espèces ter- restres communes entre l'archipel des Philippines et celui de la Nouvelle-Calédonie, éloignés l’un de l’autre par des distances considérables et n'ayant, de plus, jamais eu en- semble de ces rapports commerciaux, qui ont amené par- fois, sur des points très-distants, l’acclimatation d’un petit nombre de Mollusques Pulmonés (Helix similaris, Ennea bicolor, etc.). — 18 — 14. Hezrcina Mariet (pl. XIE, fig. 9). Helicina Mariei, Crosse, Journ. Conchyl., vol. XVII, p. 244, 1870. Coquiile de forme conoïdale un peu déprimée, assez mince, assez luisante, paraissant à peu près lisse à l’œil nu, et, en réalité, très-faiblement striée, vue à la loupe, translucide et d’un brun verdâtre clair, avec une zone blanche transverse, élégamment articulée de brun marron et située dans le voisinage de la suture. Spire très-briève- ment conique, terminée par un sommet légèrement obtus. Suture assez marquée. Tours de spire au nombre de #4 et assez plans; premiers tours, au nombre de deux, unico- lores et dépourvus de la zone suturale signalée plus haut ; dernier tour caréné, présentant, à la périphérie, une se- conde zone transverse, blanche et plus ou moins articulée de brun marron, légèrement convexe du côté de la base. Ouverture diagonale, semi-ovale et, en même temps, comme subtriangulaire, blanchâtre à l'intérieur. Péri- _stome simple, blanchâtre; bord columellaire court, circonscrit par un dépôt calleux d'un brun verdâtre et formant un angle avec le bord basal; bord externe un peu épaissi et légèrement anguleux vers sa partie médiane. Opercule mince et d’un brun verdâtre livide. — Plus grand diamètre de la coquille 6 millimètres, plus petit 5, hauteur totale 5 millimètres. Habitat. Nouvelle-Calédonie, sans désignation précise de localité (E. Marie). Observations. Jolie espèce, à laquelle nous donnons le nom de notre honorable correspondant de la Nouvelle-Ca- lédonie, M. E. Marie, et qui ne peut être confondue avec aucune des espèces calédoniennes actuellement connues. — 119 — 45. MELANIA LAMBERTI. Melania Lamberti, Crosse, Journ. Conchyl., vol. XVII, p. 415, 1869. Coquille imperforée, de forme ovale-allongée, mince, subtranslucide, munie de costulations longitudinales plus ou moins obsolètes. Coloration d’un vert blanchâtre, avec des taches ou des raies rougeâtres, généralement petites et espaces. Spire légèrement cariée et toujours dépourvue des premiers tours, quand la coquille est adulte. Suture bien marquée. Tours de spire persistants au nombre de 4 à 5 et légèrement convexes; dernier tour non descen- dant, plus petit que le reste de la spire (:: 9 : 11), mar- qué de stries spirales au-dessous de la partie médiane et à la base. Ouverture de forme ovale, subacuminée, blan- châtre à l’intérieur et laissant apercevoir par transparence les taches rougeâtres du test. Péristome simple : bords réunis par un dépôt calleux très-mince; bord columellaire assez épais, légèrement dilaté, blanchâtre; bord externe arqué en avant et tranchant. Opercule normal et d'un brun marron. — Longueur totale de la coquille 20 milli- mètres, plus grand diamètre 91/2. Longueur de l’ouver- ture à peine 9 millimètres, plus grande largeur 5. Var. £. Coquille assez mince et d’un vert olivâtre clair. Dernier tour légèrement renflé, à peu près aussi grand et quelquefois même un peu plus grand que la spire (::9:8), un peu plus fortement strié au-dessous de la partie mé- diane et à la base que dans la forme typique. — Longueur totale de la coquille 17 millimètres, plus grand dia- mètre 9. Longueur de l’ouverture à peine 9 millimètres, plus grande largeur 5. Var. 7. Coquille plus grande et de coloration plus = 190 — foncée que la forme typique, couverte d'un plus grand nombre de taches ou de raies rougeâtres et ne présentant plus que des côtes tout à fait obsolètes et presque nulles. Dernier tour un peu plus petit que la spire (:: 41 : 19), sillonné de stries transversales, qui viennent couper les côtes à angle droit. — Longueur totale de la coquille 25 millimètres, plus grand diamètre 10. Longueur de l'ouverture 10 1/2 millimètres, plus grande largeur 6 1/2. Habitat. La forme typique provient de Gatope (E. Marie) : les variétés 8 et + ont été recueillies à Bonde, en Nouvelle-Calédonie (R. P. Lambert). Observations. Nous donnons avec plaisir à cette espèce le nom du R. P. Lambert, ancien curé de Noumea, qui a su réunir une nombreuse collection de coquilles locales et qui, par ses intéressantes communications au musée de Bordeaux, a contribué à augmenter la somme de nos connaissances, en ce qui touche la faune malacologique de la Nouvelle-Caledonie et de ses dépendances. HTC: Description d'un Helix de là Nouvelie- Calédonie , Par E. MARIE. Herix ABax (pl. XII, fig. G). Helix abax, Marie, Journ. Conchyl., vol. X, p. 159, 1870. Coquille munie d’une fente ombilicale très-faible, de forme orbiculaire légèrement convexe, assez mince, striée longitudinalement. Coloration d’un brun jaunâtre clair, — 21 — avec de petites taches brunes, irrégulièrement trigones, du côté de la base de la coquille, tandis que le côté de la spire est orné, dans le voisinage de la suture, d’une série transverse de. grandes laches subquadrangulaires, articu- lées de brun noirâtre et de blanc jaunâtre. Spire médio- crement élevée, terminée par un sommet obtus, à peu près lisse et d’un brun marron. Suture bien marquée. Tours de spire au nombre de cinq et légèrement con- vexes, s'accroissant lentement et régulièrement, munis de stries fortement prononcées et un peu obliques; premiers tours, après le sommet, d’un brun clair; derniertour muni d'un semblant de carène excessivement obtuse, un peu déprimé au-dessus de la partie médiane, non descendant, se distinguant du tour précédent par ses stries plus serrées et plus fines, convexe du côté de la base. Ouverture dépri- mée, de forme semilunaire légèrement subquadrangu- laire et d’un blanc bleuâtre à l’intérieur. Péristome droit : bord supérieur simple, arqué en avant, bordé de brun ; bord basal et bord externe tranchants; bord columellaire légèrement. épaissi. Fond de l'ouverture muni de deux dents, l’une basale, fortement prononcée, comprimée, saillante; l’autre supérieure, obsolète, à peine visible et formant comme une petite callosité peu apparente.—Plus grand diamètre de la coquille 13 1/2 millimètres, plus petit 41 1/2, hauteur totale 7. Longueur de l'ouverture 7 millimètres, plus grande largeur 6. Habitat. Baie du Sud, dans la Nouvelle-Calédonie (E. Marie). Observahions. Je n'ai vu, jusqu'ici, que deux individus de cette espèce que je considère comme nouvelle. Elle se rapproche beaucoup de l’Helix Vieillardi par sa forme générale et par son système de coloration, mais elle s’en distingue par sa spire moins élevée, par ses stries plus — 122 — apparentes, par la série nettement articulée des taches de sa spire, et surtout par les dents de l’intérieur de son ou- verture. E. M. Descriptions d'espèces nouvelles de l’Archipel Calédonien, PAR M. SOUVERBIE (17 article) ET LE R. P. MoNTROUZIER, miss. apost. en Calédonie (15° article). 4. Burimus BouLaARiENsIs, Souverbie. Bulimus Boulariensis , Souverbie, Journ. Conchyl., vol. XVIL, p. 417, 1869, et vol. XVIII, p. 81, 1870. Cette espèce, que nous avons précédemment décrite, sera figurée dans le volume 98 des Actes de la Société Linnéenne de Bordeaux (5° série, t. VIID. 2, Burimus GoroExsis, Souverbic. Bulimus Goroensis, Souverbie, Journ. Conchyl.,vol. XVTIT, p. 76, 1870. C'est par erreur que nous avons, à propos de cette espèce, ajouté en note (loco citato) qu'elle serait figurée dans le volume XX VII des Actes de la Société Linnéenne — 23 — de Bordeaux (5° série, t. VID : c’est, en réalité, dans le volume XX VII (5° série, tome VII) qu'elle le sera. 5. HELIX OUVEANA, Souverbie. Helix Ouveana, Souverbie, Journ. Conchyl., vol. XVIF, p. 416, 1869. Helix Ouveana, Souverbie, Journ. Conchyl., vol. XVIIT, p. 82 (pl. IX, fig. 1 exclusà). La figure de cette petite espèce ne nous paraissant pas suffisamment satisfaisante, sous le rapport de l’exactitude, nous préférons la supprimer complétement, et nous ren- voyons à celle quien sera donnée dans le même recueil et au même lieu que pour les deux espèces précédentes. 4. XENOPHORA (PHORUS) AUSTRALIS, Souverbie (pl. XIV, fig. 4). Testa umbilicata, subelevato-conica, apice acuta, pal- hide fulvescens, rugis subfleæuosis, obliquissime antrorsum descendentibus impressa; anfr. 7-8 subconvexi, corpora alhiena adhærenthia agglutinantes, sutura impressa, vix distinquenda discretli; ullimus superne conveæus, ad peri- pheriam compressus; inferna facie circa umbilicum sub- conveæa el spiraliter sulcata, prope marginem subconcava et suboblique subintricalo-rugata; sulci striis radiantibus, in loco umbilicali plicatis, subnodulatim decussati; um- bilicus mediocris, profundus, pervius; apertura perobli- qua, ampla, oblongo-quadrilatera, marginibus callo tenui junctis; labrum tenue, acutum, margine columellari sub- incrassato, reflexo, umbilicum partim oblegente. — Alt. A5 mill., diam. max. ?T ,inin. 25 mill. Apert. 15 mill. longa, A3 lata. (Mus. Burdigalense.) Habitat. « Baie de Noumea. » Spec. 2 vidi. CN — Coquille ombiliquée ; orbiculaire, en cône un peu élevé, pointue au sommet, d’un fauve pâle très-clair, im- primée, en dessus, de rides bien marquées, subflexueuses et très-obliquement dirigées en avant. Tours, au nombre de 7 à 8, subconvexes, entourés, sur la suture et le limbe du dernier, de corps étrangers adhérents qui ne permettent que difficilement de voir cette dernière, bien marquée ce- pendant ; dernier tour convexe en dessus, comprimé à sa périphérie, inférieurement subconyexe et concentrique- ment sillonné dans sa partie moyenne, subconcave, au contraire, et très-visiblement imprimée de pelites rides subobliquement concentriques et sabembrouillées sur une zone assez large près de son limbe : les sillons de la partie moyenne sont subnoduleusement découpés par des stries rayonnantes qui, dans l’ombilic, ne forment que des plis sublamelleux. Ombilic médiocre, profond, atteignant jus- qu’au sommet de la spire. Ouverture très-oblique, ample, quadrilatère-oblongue, à bords réunis par une mince cal- losité; labre mince, tranchant; bord columellaire sub- épaissi, réfléchi et recouvrant en partie l'ombilic. Habitat. Baie de Noumea (Nouvelle-Calédonie). Vu deux exemplaires recueillis dans de la vase ramenée du fond de la baie. 5. ADEORBIS STRIATELLA, Montrouzier (pl. XIV, fig. 7). Adeorbis striatella, Souverbie, Journ. de Conchyl., t. XVII, p. 419 (1869). Coquille ombiliquée, orbiculaire, comprimée, un peu solide, imprimée spiralement de stries bien marquées et ponctuées que croisent subobliquement, en lignes courbes, les stries d’accroissement du test, blanche, subtranslucide et brillante. Tours, au nombre de à, peu convexes, crois- — 425 — sant un peu rapidement, séparés par une suture linéaire imprimée; le premier (embryonnaire) lisse, les trois sui- vants, — mais le dernier de ceux-ci moins sensiblement que les autres, — crispés par de petits plis courbes dispo- sés en rayons, le dernier subcomprimé, obtusément caréné à sa périphérie. Ouverture oblique aux deux axes de la coquille, transversalement semi-ovale ; péristome droit et tranchant, à bords réunis par une très-mince callosité, le supérieur subarqué en avant, l’inférieur épaissi à sa por- tion columellaire qui est ascendante. Ombilic petit, un peu profond, obtusément caréné en avant sur sa marge qui se trouve un peu éloignée du tour précédent. — Plus grand diamètre de la coquille 5 1/2 mill., plus petit 4 4/2, hauteur totale 5. (Musée de Bordeaux.) Habit. Ile Art, Archipel Calédonien (R. P. Montrouzier). Vu 4 exemplaires. 6. Rissorxa LamBerri, Souverbie (pl. XIV, fig. 6). Testa fusiformis, turriculata, apice acuminata, basi subcompressa, omnino alba, nitida; anfr. A1 plano-sub- converti, suluru profundu discreti, 2 primi (embryonales) lævigati, cœteriusque ad octavum spiraliter nodoso-funi- culati; antepenullimus spiraliter plus minusve funiculatus el striatus, penultimus ultimusque spiraliter subimpres- so-striati; apert. obliqua, semilunaris, superne angulata, inferne subprofunde canaliculata; labro continuo; margine dextro subobtuso, sinistro appresso. Long. M1, lat. max. k mill.; apert. 3 1/2 mill. longa, 2 lata. Long. 9, lat. max. 3 1/2 mill.; apert. 3 mill. longa, 1 1/2 lata (exempl. icon.). — Mus. Burdigalense. Habit. Ins. Art. Arch. Caledon. (RR. PP. Montrouzier et Lambert.) 82 , — 426 — Coquille fusiforme, turriculée, acuminée au sommet, subcomprimée à la base, entièrement blanche et luisante. Tours au nombre de 11, plano-subconvexes, la convexité étant plus prononcée sur les deux terminaux, et principa- lement sur le dernier, séparés par une suture très-enfon- cée qui, sur les tours supérieurs, produit un scalarisme très-prononcé; les deux premiers (embryonnaires) lisses, les suivants, jusqu’au huitième compris, entourés de trois cordons noduleux et très-saillants dont les tubercules se correspondent de façon x à produire des côtes longitudi- pales ; l’antépénultième , qui participe plus ou moins par ses caractères, suivant les individus, à ceux des tours qui le précèdent et le suivent, est tantôt en partie funiculé (mais moins noduleusement que les autres, c’est le cas de l'exemplaire figuré) et en partie strié, tantôt simplement strié avec un seul funicule peu prononcé dans le haut; les deux derniers, enfin, sont simplement ornés de stries spi- rales très-régulières et assez fines qui se voient parfaite- ment à la loupe. Ouverture oblique, semilunaire, angu- leuse dans le haut, subprofondément canaliculée dans le bas ; labre continu; bord droit tranchant mousse, Île gauche exactement appliqué. Habit. Ile Art (Archipel FOR Eu RR. PP. Montrou- zier et Lambert. Vu 5 exemplaires. Cette espèce, voisine du R. Antoni, Schwartz, dont elle rappelle assez la sculpture, s’en distingue par son ouver- ture tout à fait différente et sa taille plus grande ; elle est aussi voisine, par sa taille, des R. d’Orbignyi, À. Adams, et R. spirata, Sowerby, maisles costulations spirales des pre- miers tours sont différentes, au nombre de 5 dans le R. Lamberti, et de 7-8 dans les deux autres. Nous la dédions au R. P. Lambert. me, Les 7. CANCELLARIA RouGEyRoN1, Souverbie (pl. XIV, fig. 1). Testa umbilicata, ovato-elongata, subventricosa, scala- ris, sat crassa, longitudinaliter et suboblique costatu, transversim subplicato-costulata et impresso-striata , albo-subflavidula, transversim cinnamomeo-plurifasciata; anfr. 6 1/2 superne angulati, supra plano-concavi, ad an- gulum tuberculis coronati, primi À 1/2 (embryonales) læ- vigali, albi, cœteri usque ad ullimum turgidulum, in- ferne attenuatum et dimidium longitudinis testæ superan- Lem cylindraceo-subconveæi ; apert. trigono-semilunaris, alba, intus fere usque ad limbum sulcata, superne tuber- culata, margine dextro acuto, sinistro superne appresso, inferne lamellose erecto; columella verticalis, obliquis- sime triplicata; umbilicus angustissimus , profundus. Long. 28, lat. max. 18 1/2 mill.; apert. 16 mill. long., 10 lat. (exempl. icon.) Long, 24 3/4, lat. max. 17 mall.; apert, 15 maill. long., 9 1/2 lat. (Mus. Burdigalense.) Habit. Ins. Art. Archip. Caledon. (R. P. Montrouzier.) Coquille ombiliquée, ovae-allongée, un peu ventrue au dernier tour, scalaire, assez épaisse à l’état adulte, par- courue, dans le sens de sa longueur, par des côtes nom- breuses, obtuses, subobliques et croisées par de petites côtes pliciformes, ainsi que par des stries bien imprimées et un peu tremblées, dont les intervalles sont un peu saillants : tours, au nombre de 6 1/2, anguleux dans le haut, plano-concaves au-dessus de l'angle qui est subtu- berculeusement couronné par le passage des côtes ; les 1 1/2 premiers (embryonnaires) lisses et blancs, les sui- vants, jusqu’au dernier qui est un peu ventru, atténué — 428 — dans le bas et plus long que la moitié de la longueur totale de la coquille, sont cylindriques et faiblement convexes. Ouverture trigone-semilunaire, blanche à l’intérieur et sillonnée jusque près du labre, avec un fort tubercule dans le haut (bifide sur l’exemplaire figuré, mais non sur deux autres moins adultes); bord droit tranchant, le gauche appliqué dans le haut, lamelleusement détaché et dressé, dans le bas, le long de l’ombilic, qui est très-étroit et profond ; columelle verticale avec trois plis très- obliques, dont les deux inférieurs, les moins forts, con- vergent un peu l'un vers l'autre en dehors. Cette coquille, d'un blanc légèrement fauve, est entourée de nombreuses bandes de couleur cannelle ou roussâtre placées dans les intervalles des petites côtes pliciformes. Vu 5 exemplaires. Habit. Ile Art. Archipel Calédonien (R. P. Montrou- zier). Nous dédions cette espèce au R. P. Rougeyron, confor- mément à un vœu contenu dans une lettre du R. P. Montrouzier, datée d'Art, 4 juin 1869, et ainsi exprimé : « Ce sera, si elle est réellement inédite, la C. Rougeyroni, « en l'honneur du supérieur de la mission. Je vous prie « de la décrire sous votre nom d’auteur. » 8. CANCELLARIA LAMBERTI, Souverbie (pl. XIV, fig. 2). Testa umbilicatæ, ovato-subelongata, subcrassa, scalari- formis, longitudinaliter et suboblique costato-plicata, spi- raliter subcostulata; alba vel albo-subcarneola; anfr. 51/2 cylindrico-subconveæi, superne angulati, supra subplano- concavi, ad angulum ob exasperationem costarum tuber- culis parviusculis coronati; ultimus obliquus, dimidium longitudinis testæ non æquans; apertura trigono-semilu- — 29 — naris, intus sulcata, superne uniplicata; labro subcampa- nulato, margine dextro reflexo, sinistro ad umbilicum sublatum, profundum et carina circumdatum reflexo; co- lumella subobliquu vel verticalis, triplicata. — Long. 13, lat. maj. 8 mill.; apert.6 mill. longa, 4 lala. (Mus. Bur- digalense.) Habit. Ins. Ouvea (Loyalty) Archip. Caledon. (R. P. Lambert.) Coquille ombiliquée, ovale-suballongée, un peu épaisse, scalariforme avec des plis costiformes longitudinaux, su} obliques, assez forts, beaucoup plus espacés sur le dos du dernier tour, croisés par de petites côtes spirales peu sensibles, faisant saillie à leur passage sur eux : tours au nombre de 5 1/2, cylindro-subconvexes, anguleux dans le haut, subplano-concaves au-dessus de l’angle; celui-ci couronné par la saillie tuberculeuse qu'y forment les côtes en le franchissant pour aller gagner très-obliquement la suture en formant, tout le long de la rampe supra-angu- laire, une série de larges scrobiculations bien marquées ; dernier tour oblique, n’atteignant pas la moitié de la lon- gueur totale dela coquille.Ouverture trigonalement semilu- naire, sillonnée, en dedans, jusque près du labre, avec un pli assez fort dans le haut; labre subcampanulé, à bord droit réfléchi en dehors, où il se confond avec la dernière côte du tour, le gauche réfléchi vers l’ombilic, qui est assez large, très-profond et caréné sur son bord ; colu- melle suboblique ou verticale, avec trois plis assez forts, faiblement ascendants, dont le supérieur est le plus sail- lant. Cette coquille (dont les deux seuls exemplaires, que nous possédons, ne présentent peut-être pas toute la frai- cheur désirable et, par suite, peut-être pas aussi la colo- ration véritable) est d'un blanc sale légèrement carnéolé, — 430 — avec le fond de l'ouverture de couleur roussâtre et les plis columellaires blancs comme le reste (c’est le cas de l'exem- plaire figuré, tandis que le second, moins adulte, mais plus frais et ayant l’ombilic plus largement ouvert, est blanc, un peu luisant, sans teinte rosée, la couleur roussâtre de l'in- térieur ne s’observant que dans le haut de l'ouverture et sur les deux plis supérieurs de la columelle). Nous la dédions au R. P. Lambert, qui en a fait don au musée de Bordeaux, et qui l'avait reçue de l’île Ouvea, du groupe des Loyalty, dépendances de l’Archipel Calé- donien. 9. TURBINELLA sCABRA, Souverbie (pl. XIV, fig. 3). Turbinella scabra, Souverbie, Journ. Conchyl., t. XVII, p. 419 (1869). Coquille fusiforme, un peu renflée inférieurement, so- lide avec de grosses côtes longitudinales et de petites côtes spirales, de couleur noire. Les côtes longitudinales sont fortes, obtuses, n’atteignant supérieurement, sur aucun des tours, la suture, et disparaissant à la base du dernier; elles sont croisées, ainsi que leurs intervalles, par les petites côtes transverses qui sont saillantes et entre les- quelles s’en interpose une plus petite encore, quelquefois deux. Toute la coquille est très-fortement imprimée par les stries d’accroissement ou d’arrêt de développement du test, lesquelles, se reproduisant aussi bien sur les côtes longitudinales que sur les spirales, la rendent ireillissée et rude. Spire allongée, conique, plano-subconvexe. Tours au nombre de 9-10 ? (notre exemplaire est fracturé à sa pointe et un peu corrodé au sommet restant) séparés par une suture bien marquée, rudement crénelée par les stries d'accroissement dont nous avons parlé et marginée en — k31 — dessous par une des petites côtes transverses qui l’accom- pagne presque immédiatement ; ils sont courts et nodu- leux, par suite de la brièveté des côtes et de leur saillie ; le dernier, court aussi, égalant (canal non compris) le tiers de la longueur totale, est convexe, subrenflé, subite- ment atténué à sa base et terminé en un petit canal sub- allongé, très-légèrement recourbé en arrière. Ouverture ovale-oblongue, seterminant par le canal déjà mentionné, de couleur marron, subplombé, à l’intérieur, sur ses bords, d'un blanc subviolacé dans le fond et fortement sillonnée; bord droit tranchant, rendu finement onduleux par la ter- minaison des côtes transverses et des sillons internes qui leur correspondent, avec un petit tubercule interne, tout à fait dans le haut, opposé à un autre plus fort existant sur le côté gauche; bord gauche appliqué, dans le bas, contre la columelle, un peu saillant et subrenversé en dehors, portant intérieurement, à ce niveau, un large tubercule surmonté de deux plis bien marqués, transverses, très-lé- gèrement subascendants, d’un blanc subviolacé, et enfin renversé en dedans pour concourir à la formation du canal. Vu ce seul exemplaire (musée de Bordeaux). Habit. Ile Art, Archipel Calédonien (R. P. Montrou- zier). 10. PLEUROTOMA DENTATUM, Souverbie (pl. XIV, fig. 5). Pleurotoma dentatum , Souverbie, Journ. Conchyl., t. XVII, p. 418 (1869). Coquille ovale-fusiforme, allongée, acuminée, luisante, d’un blanc subhyalin, un peu translucide, rose au som- met: elleest tachée de fauve pâle ou de jaunâtre en dehors — 132 — du labre, et ceinte, sur tous ses tours, à l’exception des premiers, de plusieurs séries spirales de petits points de couleur blanc de lait, un peu éloignés les uns des autres et transversalement suballongés, mais subobliques pour ceux placés immédiatement contre la suture : on y remarque, en outre, de chaque côté de cette dernière, une série de taches plus grandes de même couleur, mais d’un blanc moins mat et comme noyées dans l'épaisseur du test, assez espacées aussi, et qui, se répétant sur le dernier tour, font que celui-ci présente trois séries de cet ordre. Les tours sont au nombre de 12 ? (notre exemplaire, frac- turé au sommet, en présente 10)convexes, séparés par une suture très-imprimée et marginée, striés subobliquement en avant par les stries d’accroissement du test qui sont beaucoup plus marquées en arrière du labre; les 4-5 pre- miers sont plano-coniques, turriculés, avec de petites côtes subobliques, rayonnantes et obtuses, croisées, ainsi que leurs intervalles, par des stries très-imprimées; les sui- vants, jusqu’au pénullième compris, sont à peine visible- ment striés en travers ; le dernier est suballongé, un peu atténué dans le bas, plus sensiblement strié en travers, ces stries étant un peu plus prononcées près de la suture, et surtout à la base du tour, où elles se transforment pro- gressivement en sillons qui embrassent très-obliquement la columelle et le canal ; celui-ci est droit, court et un peu large. Ouverture ovale-oblongue, subtrapéziforme, lais- sant voir, par transparence, les taches et points blancs ; labre épaissi en dedans, subtranchant et prolongé par de petites dents pointues et saillantes (au nombre de 7 sur notre type, de même que sur sa variété), l’antérieure étant la plus forte, située à la base du canal et un peu plus éloignée de celle qui la précède, que les autres ne le sont — k33 — entre elles : bord columellaire exactement appliqué, dans toute son étendue, jusqu’au sinus qui est un peu étroit, peu profond et sutural. Vu ce seul exemplaire. (Musée de Bordeaux.) Var. £ relativement plus courte, à tours moins nom- breux 10? (notre exemplaire, fracturé au sommet et pa- raissant l'être au même point que le type, en présente 8 seulement) plus courts et plus convexes. Vu ce seul exemplaire. (Musée de Bordeaux.) Cette espèce ainsi que sa variété ont été recueillies à l’île Art, Archipel Calédonien, par le R. P. Montrouzier. S. et M. VARIÉTÉS. L'inventeur de l'aquarium. Aujourd’hui que l'établissement d'aquariums, dans un grand nombre de localités, a facilité l'étude de la zoologie, on doit une vive reconnaissance aux premiers observateurs qui ont eu l’idée d’ériger des établissements analogues. L'abbé Dicquemarre, connu par ses recherches sur la rédintégration des Actinies, écrivait, en 1778, dans Île Journal de Physique, et sous le litre de « Ménagerie marine, animaux singuliers, » les lignes suivantes (1) : « Ne serait-il pas utile d'établir, sur les rivages de l’un des ports de mer le moins éloignés de la capitale, une ménagerie marine, d'y joindre un jardin des plantes ma- rines et un cabinet relatif à ces objets? En profitant des (1) Suite des observations de M. Pabbé Dicquemarre (Journal de physique, t. XIT, p. 281 et 282, 1778). — L34k — dispositions locales, on rassemblerait dans des parcs, dans de petits bassins, les productions animales et végétales, indigènes ou exotiques, les plus singulières, jes plus dignes d'être observées. » Dicquemarre habitait le Havre, et ses vœux ont été réalisés par la création, au Havre même, d’un très-bel aquarium. P. FISCHER. BIBLIOGRAPHIE. Observations on the Genus Unie; together with descriptions of new species in the family Unionidæ, and descriplions of new species of the Melanidæ and Paludinsæe. By Isaac Lea.— Vol. XIT (1). Dans ce volume, l'auteur donne les descriptions détail- lées et les figures d’un grand nombre d'espèces fluviatiles, dont il avait précédemment publié les diagnoses latines, de 1864 à 486$, dans les Proceedings de l’Académie des sciences naturelles de Philadelphie, et pour les noms des- quelles nous renvoyons nos lecteurs à nos précédents comptes rendus. Nous citerons, comme présentant un intérêt particulier, les Unionidæ du Tigre, et ceux de l'Amérique du Sud (ces derniers recueillis par M. Patricio M. Paz, dans son der- nier voyage scientifique); quelques Unionidæ du Mexique (4) Philadelphie, 1869. Un volume grand in-4° de 104 pages d'impression, accompagné de 26 planches lithographiées. — 435 — et d’autres de l'Amérique centrale, dont plusieurs pré- sentent la singulière particularité d’être légèrement iné- quivalves. A ce sujet, l’auteur cite 10 espèces d’'Unionidæ, qui, à sa connaissance, sont inéquivalves, savoir : Spatha Natalensis, d'Afrique; Triquetracontortaet Unio tortuosus, de Chine; U. Newcombianus, U. Gabbianus, U. encarpus, U. Nicaraguensis; Anodonta inæquivalva, A. Granadensis et A. lenticularis, de l'Amérique centrale. L'Unio tortuo- sus, Lea, de même que l'Ü. subtortus, Baird et Adams, doivent rentrer dans la synonymie de l’U. Tientsinensis, Crosse et Debeaux, décrit et figuré en 1865, dans le Jour- nal de Conchyliologie. L'auteur, tout en paraissant disposé à reconnaître notre antériorité, semble s'étonner de ce que nous n’ayons pas cité, au nombre des caractères de notre espèce, l'inégalité des valves. Cette inégalité, très- réelle, nous avait aussi frappé, et notre figure, qui est exacte, en donne une idée fort juste. Seulement, connais- sant les Unionidæ pour des coquilles habituellement équi- valves et ne disposant que d’un seul individu, nous n’avons pas cru devoir insister sur un fait d'inéquivalvisme, qui pouvait, après tout, résulter d’une monstruosité ou d’une déformation accidentelle. En réalité, ect inéquivalvisme est normal chez 10 espèces d'Unionidæ et constitue, dans cette famille, une curieuse exception. Daus le nouveau Mémoire de M. Lea, 76 espèces d'Unio- nidæ, 28 de Melanidæ et 4 de Paludinidæ sont figurées. Grâce aux récentes découvertes, le nombre des Unionidæ s'élève actuellement au chiffre véritablement prodigieux de 772 espèces pour l'Amérique du Nord seulement, et il dépasse vraisemblablement celui de 4,000 pour tout le continent américain. Le volume XIT du grand ouvrage que M. Lea poursuit — 36 — avec tant de persévérance nous paraît être un des plus intéressants qu’il ait publiés jusqu'ici. H. CROSSE. Descriptions of twelve new species of Unionidæ from South America, etc. By xsaae Len {!). Ce Mémoire contient les diagnoses latines des espèces suivantes : Unio peculiaris, U. firmus, U. rugososulcatus, U. apprimus, U. locellus, U. parcus, U. acutirostris, U. ampullaceus, U. Paraguayensis ; Monocondylæa lenti- formis, M. Pazi; Anodonta Pazi, de l'Amérique du Sud: Lithasia cylindrica et L. Wheatleyi, des États-Unis; Unio Siamensis, U. asperulus, U. pilatus, de Siam ; U. evitatus, du Bengale; U. Strebeli, du Mexique; U. Bisselianus, U. Clinchensis, U. Jewettii; Margaritana Columbensis; Anodonta Youconensis et Paludina Spillmanii, des Etats- Unis; Unio Nicaraguensis, U. Granadensis, U. encarpus, U. Gabbianus; Anodonta Bridgesi, A. inæquivalva, A. Je- wettiana, À. lenticularis, A. Granadensis, du lac Nicara- gua ; Unio Murrayensis, U. fassinans, U. sparus, U. Copei, U. cylindrellus, U. difficilis, U. Topekaensis, U. Brazo- sensis, U. Lincecumi, U. corvinus, Ü. corvunculus, U. pla- nior, U. vallatus, U. refulgens, U. Uhareensis, U. sphæ- ricus; Anodonta Strebeli et Unio Veracruzensis, du Mexique; Ü. prunoiïdes, probablement de l'Amérique du (4) Philadelphie, 1868. Brochure in-8 de 32 pages d’impres- sion. (Extrait des Proceed. of the Acad. of Nat. Se. of Philadel- phie, 1866-1868.) — 437 — Sud; U. Chinensis, de Chine; Goniobasis Wheatlevyi, G. similis, G. sulcata, G. arata, G. Gesneri, G. tenebrosa, 3. bifasciata, G. clathrata, G. pulchella, G. luteocella, G. Connesaugaensis, G. contigua, G. Murrayensis, G. gra- natoides, G. clavula, G. cochliaris, G. venusta, G. ornata; Trypanostoma nuciforme , T. castaneum , T. Wheatleyi, T. terebrale; Lithasia purpurea, L. curta; Schizostoma Wheatleyi; Anculosa Downiei, des États-Unis ; U. dorsa- tus, U. datus, U. Beaverensis, Ü. nubilus, UÜ. Pawensis, U. humerosus, U. genuinus, de la Caroline du Nord; U. Ortoni et Anodonta Napoensis, de l’Équateur; Unio nasutoides, U. radiatoides, Ü. subrotundoides, U. cario- soides, U. humerosoides, U. Roanokoides, U. ligamenti- ln noides, U. alatoides; Anodonta grandioides, A. corpulen- toides, espèces fossiles des terrains inférieurs de l'Etat de New-Jersey. H. CROSSE. On the species of Cæcidæ, Corbulidæ, Volutidæ, Caneellariidæ and Patellidæ found in Japan. By (Sur les espèces de Cæcidæ, Corbulidæ, Volutidæ, Cancellaridæ et Patellidæ recueillies au Japon. Par) Arthur Adams (1). On the species of Weneridæ found In Japan. By (Sur les espèces de Veneridæ recueillies au Japon. Par) Arthur Adams (2). M. Arthur Adams poursuit, avec une louable persévé- (4) Londres, novembre 1868. Brochure in-8° de 7 pages d’im- pression. (Tirage à part des Aun. a. Mag. of Nat. History.) (2) Londres, mars 1869. Brochure in-8° de 8 pages d'impres- sion. (Tirage à part des Ann. a. Mag. of Nat. History.) — L38 — rance, le cours de ses publications sur la faune malacolo- gique des îles japonaises : dans les deux brochures que nous avons sous les yeux, il passe en revue un certain nombre de familles. 4° Les Cæcidæ comptent 7 espèces appartenant aux genres Cæcum et Brochina ; les Corbulidæ, 19 espèces fai- sant partie des genres Corbula, Azara, Cryptomya, Eucha- ris et Neæra ; les Volutidæ, 6 espèces distribuées entre les genres Melo, Fulgoraria, Scaphella, Lyria et Volutomitra (on peut ajouter deux espèces qui ne sont pas citées par M. Adams et qui proviennent authentiquement du Japon, les V. Hamillei, Crosse, et V. concinna, Broderip, ce qui porte à huit le nombre total) ; les Cancellariidæ, 40 es- pèces, à répartir entre les genres Cancellaria, Trigono- stoma, Merica et Admete ; enfin lesPatellidæ, 6 espèces. 2° La famille des Veneridæ est assez richement repré- sentée an Japon, d’après l’auteur. Le genre Venus propre- ment dit compte 2 espèces, le g. Mercenaria, 1; le g. Cryptogramma, 1; le g. Chione, 9; le g. Meretrix, 5; le g. Tivela, 1; le g. Callista, 5; le g. Sunetta, 5; le g. Circe, 7; le g. Dossinia, 14, dont 1 nouvelle (D. gibba), le g. Cyclina, 5; le g. Tapes, 9; le g. Saxidomus, 2: le g. Ru- pellaria, 4; le g. Clementia, 2 ; le g. Trapezium, 2 ; et, enfin, le g. Coralliophaga, 1. H. CROSSE. Beiträge zur Kenntniss fossilen Binnenfaunen, etc. Von {Contribution à la connaissance des faunes continentales. — 1° Les marnes d'eau douce de Dalmatie. — 2° Les couches à Congeria de la — #39 — Croatie et de l’Esclavonie occidentale. Par) le docteur M. Neumayr (1). 1° L'auteur décrit et figure comme espèces nouvelles les Melanopsis inconstans, M. acanthica, M. Zitteli, M. lyrata; Pyrgidium Tournoueri; Prososthenia (genre nou- veau) Schwarzi; P. cincta; Fossarulus (genre nouveau) Sta- chei; Pyrgula Haueri, P. inermis; Littorinella Dalmatica, L. candidula; Lithoglyphus panicum. Le nombre des espèces citées comme appartenant aux marnes d'eau douce de Dalmatie s'élève à 24 : 8 d’entre elles se retrouvent dans les couches à Congeria : 3 existent encore à l'époque actuelle (Bythinia tentaculata, Amni- cola immutata et Littorinella ulvæ). 2 Voici la liste des espèces nouvelles des couches à Congeria : Melanopsis Sandbergeri; Vivipara eburnea, V. atritica, V. stricturata, V. rudis, V. Hôrnesi, V. Zelebori (Hôrnes ms.), V. Sturi, V. avellana; Neritina militaris ; Limnæus acuarius. La synonymie des espèces déjà connues est traitée avec soin, mais nous avons à regretter l'absence de diagnoses latines, en ce qui concerne les espèces nouvelles. Cette part faite à la critique, nous reconnaissons volon- tiers que l’ensemble du mémoire est intéressant et que plusieurs des espèces fluviatiles figurées sont véritablement remarquables. Nous le signalons donc avec plaisir à l’atten- tion des naturalistes. H. CROSSE. (1) Vienne, 1869. Brochure in-4 de 28 pages d'impression, accompagnée de 4 planches lithographées. (Tirage à part de l'Annuaire de 1869 du K. K. geologische Reichsanstalt.) — kh0O — Das Gebiss der Sehnecken Zur Begründung einer naturlichen Classification untersucht von (La Denture des Mollusques examinée au point de vue de l'établissement d’une classification natu- relle par) le docteur #F. H. Trosehel (1). — Vol. IT, hvraisôn 3. La classification des Mollusques ou, du moins, de ceux d’entre eux qui possèdent une armature linguale ou buc- cale, d'après les caractères que présente cette armature, a été tentée avec plus ou moins de succès, depuis un cer- tain nombre d'années, par plusieurs naturalistes, au nombre desquels nous citerons, en Europe, MM. Lovèn, Gray et Môrch. Mais aucun d’eux n'a entrepris, à ce sujet, une œuvre aussi considérable que celle de M. le docteur Troschel, qui, favorisé par la communication de nombreux et iutéressants matériaux, a pu décrire et figurer très- exactement, dans un ouvrage spécial, le ruban lingual d'une grande quantité d'espèces, avec celte circonstance que quelques-unes d’entre elles appartiennent à des genres dont l’organisation linguale était reslée inconnue jus- qu'ici. La dernière livraison parue comprend la famille des Columbellacea, dans laquelle l'auteur admet deux genres, le genre Columbella de Lamarck (type : C. mercatoria) et le genre Pyrene de Bolten {type : Col. semipunctata), la fa- mille des Strigatellacea, pour les genres Strigatella de Swainson et Turricula de Klein ; la famille des Harpacea, pour le genre Harpa ; la famille des Olivacea, divisée en (1) Berlin, 1869. 3e livraison du vol. IE. Livr. in-4 compre- nant 36 pages d'impression et 4 planches gravées (Ix-xn1). — hk1 — trois groupes, celui des Dactylina, pour les genres Agaro- nia, Gray, et Dactylus, Klein, celui des Olivellina, pour le genre Olivella, Swainson, et celui des Ancillina, pour le genre Ancilla de Lamarck; la famille des Muricea, renfer- mant les genres Murex, Linné, Muricidea, Swainson, Oci- nebra, Leach, Eupleura, H. et A. Adams, Trophon, Mont- fort et Urosalpinx, Stimpson; enfin la famille des Purpu- racea, renfermant les genres Purpura, Aldrov. (s. str.), Jopas, H. et A. Adams, Stramonita, Schumacher et Poly- tropa, Swainson. Nous regrettons qu'un savant aussi dis- tingué que M. le docteur Troschel adopte des noms géné- riques aussi mauvais et aussi inadmissibles, en nomencla- ture, que ceux de Bolten et de Klein. Quant au fond de la question, voici notre opinion. Nous ne pensons pas que l’armature linguale des Mol- lusques soit un criterium infaillible, permettant aux na- turalistes de ranger avec certitude n'importe lequel de ces animaux à sa place naturelle, sans avoir besoin de consulter ses autres caractères ni d'en tenir compte. D'ailleurs, ce système de classification aura toujours l’in- convénient capital de ne pouvoir s'appliquer à l'ensemble de l’embranchement des Mollusques, puisqu’une notable partie d’entre eux ne possède aucun vestige d'armature linguale ni buccale. Néanmoins, on ne peut nier que l'étude attentive et suivie que l'on a faite, dans ces der- niers temps, du ruban lingual des Mollusques Gastéro- podes, n'ait contribué à éclaircir certains cas de classifica_ tion restés douteux jusque-là, et n’ait, par conséquent, rendu d'importants services à la science. Notre conclusion sera donc qu’il est bon d’user de Pétude du ruban lingual des Mollusques, comme moyen de classification, particulièrement dans les cas où les autres caractères ne donnent que des résultats insuffisants, mais 29 — 142 — qu’il ne faut pas en abuser, au point de négliger, pour ce caractère unique, ceux que l’on a considérés, jusqu'ici, comme les plus importants dans l’organisation de ces ani- maux. H. Cross. Sulle Neritine fossili dei terreni terziari superiori dell” Htalia centrale. Nota paleontologica di (Sur les Néritines fossiles des terrains tertiaires supérieurs de l'Italie centrale. Note paléontolo- gique de) Cesare d’Ancona [!1). Dans ce mémoire, l’auteur désigne, sous le nom de Neritina Bronni, l'espèce que Bronn avait nommée succes- sivement, en 1851 et en 1848, N. zebra et N. zebrina, dénominations précédemment employées. Il décrit (en ita- lien seulement) et figure les espèces nouvelles suivantes : N. Mazziana, N. Doderleini, espèce établie sur le N. ze- brina, Doderlein nec Recluz nec Bronn, et N. Mutinensis. ll figure, également, quelques autres espèces ou variétés intéressantes : il considère, comme espèces distinctes l’une de l’autre, le N. sena, Cantraine, et le N. callosa, Des- hayes, réunis par quelques auteurs. Ce travail sera con- sulté avec fruit par les naturalistes qui s'occupent de la paléontologie des terrains tertiaires. H. CROSSE. (t) Pise, 1869. Brochure in-8° de 14 pages d'impression, ac- compagnée d’une planche lithographiée sur papier de Chine. (Ti- rage à part du Bullettino Malacologico Italiano, 2° année.) — hh3 — Alcune note di Malacologia Argentina del professore (Quelques notes de Malacologie Argentine par le professeur) Pellegrino Strohel (1). L'auteur décrit, sous le nom d’Helix Cuyana, une espèce nouvelle des Andes de la province de Mendoza qui, comme forme, n’est pas sans rapports avec l'H. Segestana, Phi- lippi, de Sicile : il fait observer que le docteur Pfeiffer, en citant cette espèce sous le n° 1616 du volume V de la Monographie des Hélicéens, l'indique par erreur comme provenant du Pérou. Il ajoute que, dans cette province, remarquable par sa sécheresse et la stérilité de ses mon- tagnes, il a recueilli 45 espèces de Mollusques terrestres et fluviatiles, pendant un séjour de deux mois. Il décrit et figure un nouveau Mollusque de Buenos-Ayres, le Va- ginulus Bonariensis. [l termine son mémoire en mention- nant, comme acclimatées, les espèces européennes sui- vantes : l’Helix aspersa , à Santiago (Chili), dans les jardins ; l'H. läctea, var. punctatissima, Rossmässler, à Montevideo, et la mème espèce, plus le Limax variegatus, Draparnaud, à Buenos-Ayres : il constate que, par suite de la nature du sol, les H. lactea de Buenos-Ayres sont plus minces et plus fragiles de test que ceux que l’on ren- contre habituellement sur le littoral hispano-africain de la Méditerranée. H. CRoSsE. (4) Milan, 1868. Brochure in-8 de 7 pages d'impression, ac compagnée de deux figures dans le texte. (Tirage à part des Atti della Societa Italiana di scienze naturali, vol. XI, fase, 3.) LR — Nota su alcune Conehiglie di Sieilia pubblicate come nuove dal professor Carmelo Maravigna per. il cav. (Note sur quelques coquilles de Sicile publiées comme nouvelles par le professeur C. Maravigna par) M. Luigi Benoit et le pro- fesseur Andrea Aradas (1). M. le professeur A. Aradas, se trouvant en possession des types des espèces publiées comme nouvelles par M. Ma- ravigna, a examiné, en collaboration avec M. Luigi Benoit, la valeur de ces espèces. Les Anatina radiata et A. Ruggeri, Maravigna, ne sont autre chose que le Neæra costellata. Pour son Cerithium Brongniartii, Maravigna a l’antério- rité sur le C. Hymerensis, Calcara, publié un mois plus tard. Le Pleurotoma Bivonæ, Maravigna, est synonyme du Pleurotoma attenuatum, Montagu ; son P. Bivoniana l’est du P. multilineolata, Deshayes; son P. Kieneri, du P. rufa, Montagu; son P. Valenciennesii, du P. Payrau- deauti, Deshayes. Son P. Petiti n’est autre chose que le Mangelia secalina, Philippi. Son Fusus Blainvillei est éta- bli sur un jeune individu du Murex erinaceus, Linné ; son Pyrula Santangeli, qu'il a redécrit postérieurement sous le nom de P. Borbonica, est synonyme du Coralliophila brevis, Blainville. Son Nassa Tinei, qui a pour synonyme le Buccinum Gussoni, Calcara, peut, à la rigueur, être maintenu comme espèce, bien qu'il ait de grands rapports (4) Milan, 1869. Brochure in-8 de 9 pages d'impression. (Ti- rage à part des Atti della Societa Italiana di scienze naturali, vol. XIE, fasc. 3.) — 45 — avec le Buccinum corniculum d’Olivi. Son Mitra Santan- geli est synonyme du M.zonata, Marriat; son M. Cordieri ne constitue qu’une simple variété du M. ebenus. Enfin son Buccinum Lefebrui, qu'il a rapporté postérieurement au B. Folinæ, Delle Chiaje, doit porter définitivement le nom de Lechesis areolata, que lui a donné Tiberi, et son Conus Grossi est établi sur une variété à spire turriculée du C. mediterraneus de Bruguière. De tout ceci nous tirerons deux conclusions, la pre- mière, c’est que Maravigna était un assez pauvre malaco- logiste ; la seconde, c’est que MM. Benoit et Aradas ont rendu un important service aux naturalistes qui s'occupent des Mollusques de la Méditerranée, en leur faisant con- naître avec certitude la valeur exacte des espèces du na- turaliste sicilien, fort obscures, pour la plupart, jusqu’à leur publication. H. CROSSE. Descrizione di una nuova specie del genere Æriforis di Beshayes. Nota del prof. (Des- cripüion d’une espèce nouvelle appartenant au senre Triforis de Deshayes par le professeur) Andrea Aradas (1). Après quelques observations sur le Triforis perversa, Lamarck, l’auteur décrit, sous le nom de T. Benoitiana, (1) Milan, 1869. Brochure in-8° de 4 pages d'impression. {Ti- rage à part du fascicule 3 du volume XII des Atti della Societa Italiana di scienze naturali.) — kh6 — une espèce nouvelle, provenant du littoral d’Aci-Trezza, en Sicile. Voisine du T. perversa, cette espèce se distingue par la convexité de ses tours, par la présence de quatre séries de tubercules sur chacun des tours et de cinq sur le dernier, et enfin par sa taille qui dépasse 54 milli- mètres. H. CROSSE. L'habitat dei Moltusehi marini. Saggio critico del dott. [L'habitat des Mollusques marins. Essai critique par le docteur) A. Manzoni (1). Dans ce mémoire, notre honorable. collaborateur expose l'état actuel de la science, en ce qui concerne l'habitat des Mollusques marins, et cela d’après les travaux des savants les plus justement accrédités, et notamment de MM. Forbes, Jeffreys, Carpenter, Mac-Andrew, Spratt, Godwin-Aus- ten, etc. Il discute les diverses causes extérieures et les influences de milieu qui peuvent agir sur le plus ou moins : de développement et d'abondance des Mollusques marins. Il explique les raisons pour lesquelles certains fonds sont plus riches et d’autres plus pauvres, sous le rapport du développement de la vie animale, et, adoptant les idées de M. Lyell sur l'influence des causes actuelles, il expose comment on peut les appliquer utilement à l’étude des choses du passé. Son travail sera lu avec fruit par les na- (4) Pise, 1869. Brochure in-8° de 26 pages d'impression. (Ex- trait du n° 3 de la 2° année du Bullettino Malacologico [ta- liano.) — TT — turalistes qui s'intéressent aux questions de distribution géographique des Mollusques dans le temps et dans l'es- pace, c’est-à-dire aussi bien par les malacologistes que par les géologues. H. CROSSE. Journal d'observations faites sur les animaux marins dU bassin d'Arcachon pendant Îles années 1866, 1867, 1868; par A. Lafont [!). Ce mémoire est précédé de généralités sur l'aquarium de la Société scientifique d'Arcachon et sur les conditions que doivent réunir les aquariums pour fonctionner d’une manière satisfaisante et pouvoir se prêter facilement aux travaux et aux observations des naturalistes. Après la pu- reté de l’eau, un des points les plus importants dont il faut se préoccuper, c’est sa température , qui doit être maintenue entre + 8° et —L 26° pour que les animaux puissent y vivre sans souffrir. Nous ne mentionnerons pas les observations, pourtant fort intéressantes, faites par l’auteur sur les Poissons, les Crustacés et les Echinodermes, attendu qu’elles sortent de notre cadre; nous nous occuperons seulement de celles qui concernent les Mollusques. L'Octopus vulgaris se nourrit de Crustacés et surtout de Mollusques acéphales, à l'exception des Huitres et des Moules, dont il paraît s'abstenir. D'après l’auteur, ce (4) Bordeaux, 1869. Brochure in-8 de 51 pages d'impression, accompagnée de 4 planches lithographiées. — 48 — Poulpe, pour ouvrir les Mollusques bivalves, applique ses ventouses sur chacune des valves et tire en sens opposé : la traction ainsi opérée finit par forcer la victime à en- tr'ouvrir assez sa coquille pour qu’il puisse la dévorer à son aise. Il faut près de deux heures à un Poulpe de A0 centimètres pour ouvrir ainsi un grand Pecten maxi- mus. L'auteur pense que la mort si rapide des Crabes saisis par les Poulpes et les Sèches doit être attribuée à l’as- phyxie produite par l'application des ventouses de ces Mollusques sur les orifices respiratoires des Crustacés en question et par la brusque aspiration du liquide contenu dans la cavité branchiale, Les Sepia Filliouxi pénètrent dans le bassin d'Arcachon vers la fin de mars : les femelles arrivent les premières, précédant les mâles d'au moins quinze jours. Cette espèce disparaît au commencement d'août. Quant aux Sepia offi- cinalis, ils n'arrivent que vers le commencement de juin, et restent dans le bassin jusqu’au milieu d’octobre. L'auteur donne d’intéressants détails sur la ponte de la première de ces deux espèces, d’abord, puis sur les spermatophores des Céphalopodes. Il résulte de ses observations que le tube contourné, désigné par Cuvier sous le nom de vésicules séminales, sécrète les matériaux qui doivent donner naissance aux spermatophores et que le liquide ainsi formé vient s'accu- muler dans la poche de Needham; que les spermatophores prennent naissance au milieu de ce liquide, sans qu’il \ ait continuité entre eux et les tissus de la poche de Needham; que la trompe du spermatophore naît la pre- mière, l’étui et le sac ensuite, puis le connectif, et enfin le réservoir à sperme ; que le chargement des spermato- phores par les spermatozoïdes s'opère, dans la poche de — 449 — Needham, par la partie inférieure de la trompe; enfin que les cylindres, formés par les spermatozoïdes agglomé- rés, s'organisent dans la partie supérieure du canal défé- rent et ne font que traverser les vésicules séminales pour se rendre dans le canal de Needham. La ponte du Murex erinaceus, ce grand ennemi des Ostrea edulis, a lieu en avril et en mai; celle des Aply- sia depilans et A. fasciata pendant tout l'été et une partie de l’automne, et celle des Eolis deux fois par an, au mois d'avril, puis au commencement de l’automne. Ces quelques citations donnent une idée de tout l’in- térêt que présente, pour les naturalistes, le mémoire de M. Lafont, rédigé uniquement sur des observations failes d'après nature. Nous ne saurions donc trop encourager l’auteur à continuer le cours des études qu’il est si bien placé pour accomplir. H. CROSSE. Notes on some recent mediterranean species Of Brachiopoda. By (Notes sur quelques espèces vivantes de Brachiopodes méditerranéens. Par) Thomas Davidson (1). Nous trouvons, dans ce nouveau travail de notre savant confrère, de précieuses indications sur la valeur exacte des espèces de Brachiopodes méditerranéens, que Risso a décrites comme nouvelles et sur lesquelles régnait en- (1) Londres, 1869. Brochure in-8° de 3 pages d'impression. (Tirage à part du fascicule de mai 1869 des Annals and Mag. of Nat. History.) Æ EO0 core une certaine obscurité. La grande autorité que pos- sède dans la science M. T. Davidson en ce qui concerne les Brachiopodes et ie fait qu’il a eu sous les yeux les types mêmes de Risso permettent d'accorder toute confiance à ses déterminations. Les Terebratula emarginata et T. quadrata, Risso, sont de simples synonymes du Terebratulina caput-serpentis, Linné. Le Terebratula truncata, Risso, est bien le Megerlea truncata, Linné. Les T. cuneata et T. Soldaniana, Risso, s'appliquent à une seule et mème espèce, qui peut être maintenue et qui doit porter le nom d’Argiope cuneata, Risso, espèce dont l'Orthis pera, Mubhlfeldt, est, d’ailleurs, un autre synonyme. Le T. cordata, mal décrit et non figuré par Risso, est un nom qui se trouve appliqué, dans sa collection, à un Argiope neapolitana, Scacchi. Pour notre compte personnel , nous préférons ce dernier nom, qui a l'avantage de s'appliquer à une coquille bien connue et sur laquelle ne subsiste aucun doute. L'auteur pense qu’il faut purement et simplement rayer de la nomencla- ture les T. cardita et T. aculeata, Risso. La première de ces espèces, qui a vraisemblablement été établie sur un Argiope decollata, n’est plus représentée dans la collection Risso que par un A. neapolitana, ce qui ne peut être que le résultat d’une erreur, car il ne ressemble nullement à la figure donnée par l’auteur; la seconde n'existe plus dans la collection, n’a pas été figurée et est décrite d’une façon tout à fait insuffisante. Le Thecidium mediterraneum, Risso , est bien effective- ment l’espèce généralement connue sous ce nom. Il est impossible de tenir compte, dans la nomencla- ture, des Brachiopodes fossiles de Risso, pitoyablement décrits, non figurés et ne se trouvant plus accompagnés — h51 — de leurs étiquettes respectives, dans la collection : ce sont des noms à supprimer. L'auteur nous apprend, sur l’autorité de M. Seguenza, que le Terebratula Spada, décrit par M. Aradas, comme espèce sicilienne, a été établi sur un Waldheimia flaves- cens, Lamarck, forme d'Australie, comme on sait. La description de M. Aradas ne peut donc être que le fait d'une erreur. M. Davidson, avec une bonne foi scientifique qui l’ho- nore, reconnaît que le genre Platidia de M. O. Costa, établi sur lOrthis anomioides, Scacchi, est antérieur de trois mois à son propre genre Morrisia, créé pour la même espèce et qu'il doit, en conséquence, être adopté de pré- férence, dans la nomenclature. H. CROSSE. Ü Faunula Molluscorum islandiæ. Oversigt over Islands Bléddyr. — Tillæg ul « Faunula féolius- corum insularum Fœrôensium, » A ©. A. L. Môüreh ||). I. L'auteur, après avoir mentionné et analysé les diffé- rents travaux publiés jusqu'à ce jour, sur la Malacologie de l'Islande, énumère les espèces de Mollusques terrestres, fluviatiles et marins, qui sont actuellement connues dans cette île : elles sont au nombre de 156. Les coquilles terrestres et fluviatiles sont peu nombreuses : parmi ces (1) Copenhague, 1868. Brochure in-& de 45 pages d’im- pression. — 452 — dernières, l’auteur considère le Limnæa geisericola, Beck, comme une simple variété minor du L. peregra de Muller. Quant aux espèces marines, elles présentent, d’un côté, les caractères de la faune septentrionale ou véritablement arctique (Volutomitra Grünlandica, Trophon craticula- tum, etc.), et, de l’autre, ceux de la faune du nord de l'Europe (Genres Nassa, Aporrhais, Abra, etc.). IT, Dans ce supplément, l’auteur ajoute 25 espèces à celles qu'il avait déjà mentionnées comme se trouvant aux îles Feroë, ce qui porte le nombre total des espèces actuel- lement connues dans ces îles à 158. Le mémoire de M. Môrch est utile à consulter pour l'étude de la distribution géographique des espèces d’Eu- rope. H. CROSSE. NOUVELLES. Nous trouvons, dans notre correspondance de l'Inde, la mention d’an fail malacologique intéressant, et, à coup sûr, fort inattendu. M. le docteur F. Stoliczka, attaché au Geological Survey of India, a eu occasion d'observer l'animal du Cerithidea obtusa, espèce du della du Gange. Il a constaté qu’il n’exis- tait, chez ce Mollusque, pas trace de branchies, et qu'il possédait une organisation pulmonaire tout à fait analogue à celle des Cyclophoridæ. On connaît déjà, dans l'Inde, le fait étrange d’une sorte de Littorina, à habitudes complé- tement terrestres, sur laquelle M. W. Blanford a établi son genre Cremnoconchus (Cremnobates olim). Voilà mainte- — 453 — nant qu'on nous annonce la découverte, dans le même pays, d’un membre de la famille des Cerithidæ (au moins dans l’ancienneclassification), pourvu de poumons, malgré son genre de vie aquatique! Nous attendons avec impa- tience la publication du mémoire, dans lequel seront donnés les détails de l’organisation du Cerithidea obtusa. Notre honorable correspondant ajoute que, d’ailleurs, la faune malacologique du delta du Gange ressemble beau- coup à celle des embouchures de l’Irrawadi, telle que Pa décrite M. W. T. Blanford, mais que seulement elle paraît être plus riche. Nous apprenons également la prochaine publication, dans l'Inde, de nombreux travaux malacologiques. Le major Godwin-Austen prépare une Monographie des Alycæus de l’Inde.M. W. T. Blanford travaille à la description d’es- pèces nouvelles découvertes par le major Beddome dans l’Inde méridionale. M. Nevill s'occupe d'un mémoiresur des coquilles marines nouvelles, provenant de l'île de Ceylan. Enfin, M. ïe docteur Stoliczka compte publier prochaine- ment divers travaux sur la faune malacologique terrestre de Moulmein, de Penang, des îles Nicobar, des îles Anda- man et du delta du Gange; sur l’organisation intime des Cyclophoridæ de l'Inde et sur la classification des divers genres de Pelecypoda, connus tant à l’état vivant qu’à l’état fossile. H. CROSSE, — h5k — ERRATA. Pages. Lignes. 28, 3, au lieu de Bouvier, lisez Bourcier. 18H23; — 1/2, — 11/2. ABOUT - pr met, — permet. 355,14, — Bosterot, — Basterot. S01 — atfinités, — affinités. SO; — prises, — précieuses. 310,419; — la, — Sa. LISTE des auleurs qui ont concouru à la rédaction du volume XVIII du JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE. Bell (A.). Marie (E.). Bezançon (D' A.). Mayer (Prof. C.). Brazier (J.). Montrouzier (R. P.). Brown (A. D.). Mousson (Prof. A.). Dumortier (E.). Pease (W. H.). Gassies (B.). Rœters van Lennep (C.). Hidalgo (D° G.). Souverbie (D°). Liénard (E.). Tournouër (R.). Manzoni (D' A.). — 455 — LISTE DES NOUVEAUX ABONNÉS. Brazier (J.). Bucaille. Cogels (P.). Deutsche malakozoologische sellschaft. Drouët (H.). Dupont (E.). . Engel (E.). Gloyne (C. P.). Hébert (Prof.). Hof-zoologische Kabinet. Nevill (H.). Rigacci (G.). . Vimont (M.). Vivier... Ge- Sydney. Rouen. Anvers. Francfort-sur-le-Mein. Châlons-sur-Marne. Port-Louis. Dornach. Jamaïque. Paris. Vienne. Ceylan. Rome. Paris. La Rochelle. TABLE DES MATIÈRES. TOME XVIII. Pages. Étude sur la mâchoire et l'armature linguale des Cylindrellidæ et de quelques genres voisins au point de vue conchyliologique, par 7. Crosse et P. Fischer. Catalogue des coquilles terrestres recueillies par les naturalistes de la commission scientifique espa- — h56 — gnole sur divers points de l'Amérique méridio- nale, par J. Gonzalez Hidalgo. . À Descriptions d'espèces nouvelles de l’Archipel Calé- donien, par Souverbie (16° article) et le R. P. Montrouzier (14° article). À - : Note sur l'habitat exact de deux espèces de co- quilles terrestres et de trois espèces de Volutes, par John Brazier. Observations sur les espèces de er nd tie qui habitent l’île de Kauaiï (îles Hawaii), accom- pagnées de descriptions nouvelles, par W. Harper Pease. . : : Descriptions d'espèces nouvelles, par . ss À Faune malacologique terrestre et fluviatile des iles Viti, d’après les envois de M. E. Græffe, par Albert Mousson (4° mémoire). . . . 109, Diagnoses Molluscorum Novæ-Caledoniæ incola- rum, auctore H. Urosse. . . . 156, 258 Description d’un Helix inédit provenant de la Nou- velle-Calédonie, par Æ. Marie. . . . 159, Diagnoses d'espèces inédites provenant de la Nou- velle-Calédonie, par J. B. Gassies. Sur la faune conchyliologique marine des baies ï Suez et de l’Akabah, par P. Fischer. Diagnosis Mollusci novi, reipublicæ Mexicanæ in- colæ, auct. 4. Crosse et P. Fischer. . Description d’un Athoracophorus inédit provenant de la Nouvelle-Calédonie, par Æ. Crosse et P. Fischer: eee TE ie TR AO TS Diagnoses Molluscorum novorum, auctore AH. Crosse: sn Lo DAS Note sur quelques espèces dy genre Doris, décrites par Cuvier, par P. Fischer..." . . . Pages. to “1 71 84 — 457 — Habitat parasitaire des Mollusques. — Mollusques parasites des Holothuries, par À. Manzom. Diagnoses Molluscorum novorum, reipublicæ Mexi- canæ et Guatemalæ incolarum, auct. A, Crosse et P. Fischer. Description de trois espèces étoiles d’ Helix à Es- pagne, par J. G. Hidalgo. . . Description d'espèces nouvelles de il ma- rines des côtes d'Australie, par John Brazier. . Description d'espèces nouvelles provenant de l’ile Maurice, par E. Liénard. Te Note sur le Physa cer de l'ile de Crète, par J. B. Gassies. 2 Brachiopodes des côtes océaniques de États par P. Fischer. 17 Note sur le Delphinula Arion, nes par n. C. Rœters van Lennep. . het AR Re Note sur les Bulimes auriculiformes je la Nouvelle- Calédonie et dépendances, par £. Marie. Diagnoses Molluscorum novorum, auctore À. D. Brown. AP ÉLEART APDE : Remarques sur certaines espèces de code ter- restres habitant la Polynésieet description d’es- pèces nouvelles, par W. Harper Pease. . . . Description d'espèces inédites provenant de la Nou- velle-Calédonie, par A. Crosse. ; Description d’un Helix de la LULU Calédonie, par £. Marie. = Descriptions d'espèces PAT del Archipel Calé- donien, par M. Souverbie (17° article) et le KR. P. Montrouzier (15° article). . 405 — k58 — Paléontologie. Note sur une espèce nouvelle d'Avellana du lias supérieur, par E. Dumortier. ; Descriptions d’espèces nouvelles du bete dé Paris, par À. Bezançon. J ; Description des coquilles fossiles des terrains ter- tiaires inférieurs (suite), par C. Mayer. . . Catalogue des Mollusques fossiles des marnes bleues de Biot, près Antibes (Alpes-Maritimes), par Alfred Bell. ; Description de iessé espèces fossiles d Aridtés lacés des terrains tertiaires supérieurs, par R. Tournouër. . Bibliographie. a. MOLLUSQUES VIVANTS. Japanische Meeres-Conchylien, von C. E. Lischke (1869). : : sifetie Mollusken -Fauna re Ein ue von D. F. Heynemann (1868). : Moluscos marinos de España, Portugal y Le Be leares, par J. G. Hidalgo (livraison 1, 1870). Monographia Heliceorum viventium, sistens des- criptiones systematicas et criticas omnium hujus familiæ generum et specierum hodie cognita- rum, auctore L. Pfeiffer (vol. V et VI, 1868). Mélanges malacologiques, par C. Recluz (1869). Supplement to À. D. Brown’s Catalogue (1868). 956 151 156 260 265 264 266 — 459 — American Journal of Conchology published by the Conchological section of the Academy of natu- ral sciences (vol. IE et IV, 1867-69). Museum Godefroy, catalogue IV (1869). D' James C. Cox’s Exchange List of Land and marine shells from Australia and the adjacent Islands (1869). . ; S Catalogue des Mollusques du Spitzberg, semelle par le D' H. Kroyer, pendant le voyage de la corvette la Recherche, en juin 1858, par le D' O. À. L. Mürch (1869). : Zoologische Miscellen von G. Ritter von Frauen- feld (vol. XIV et XV, 1868). Diagnosen neuer Meeres-Conchylien von Japan, von C.E. Lischke (1868). ï Versuch einer Geschichte A Cohen bel Nomenclatur, von O. A. L. Mürch (1868). Dei Molluschi terrestri et d’acqua dolce raccolti nello arcipelago di Malta. Nota di A. Issel (1868). , + AP RRET Contributions to Indian Mlacloe gy, n° X. Descrip- tions of new species, of Cyclophoridæ, of Ennea and Streptaxis from the hills of southern and south-western India.—On the animal and oper- culum of Georissa, and on itsrelations to Hydro- cæna, with a note on Hydrocæna tersa and H. milium.—Notes on some Indian and Mascarene Land-shells, by W. 7. Blanford (1869). The malacology of Lower Bengal and the adjoining provinces, n° 4. On the genus Onchidium with descriptions of several new species, by F. Sto- liczka (1869). List of the shell-bearing Mollusks of Michigan, Pages. 279 — k60 — especially of Kent and adjoining counties, by A. O. Currier (1868). . Shell Money. The Haliotis or pearly DeRer u Robert Stearns (1869). À Manuel de Conchyliologie, ou Histoire rate des Mollusques vivants et fossiles, par S. P. Woodward, augmenté d’un appendice par R. Tale. Traduit de l’anglais, sur la deuxième édition, par A. Humbert (1870). On some new marine Gastropoda, from the sou- thern province of Ceylon. — Description of ma- rine Gastropoda from Ceylon, etc., by G. and H. Newill (1869). Report on the Invertebrata of Masachrsete Second edition, comprising the Mollusca, by À. Gould. Edited by W. G. Binney (1870). . Systematisches Verzeichniss der in Deutschland lebenden Binnen-Mollusken. Zusammengestellt von Carl Kreglinger (1870). : The deep-sea dredging Expedition in H. M.S. Por- cupine, by J.Gwyn Jeffreys (1869). . Moilusques des environs d’Ax Ha par J. B. Noulet (1869). 1 Catalogue des Mollusques terrestres et fluviotiles “ l'Hérault, par E£. Dubrueil (2° édition, 1869). Catalogue des coquilles et des crustacés de la Gua- deloupe envoyés à lExposition universelle de 4867, par l'administration de la colonie. Col- lections Caillet et J. Desbonne. Déterminations et classements de A7. À. Schramm a édition, 1869). : ; Testacei nuovi dei mari F Sicilia Gel marquese Allery di Monterosalo (1869). — k61 — Eine neue Testacellidengattung in Australien, von C. Semper (1869). PET ut Observations on the genus Unio; together with descriptions of new species in the family Unio- nidæ, and descriptions of new species of the Me- lanidæ and Paludinæ, by {saac Lea. Vol. XII (1869). Le Descriptions of twelve new species of Tone from south America, etc., by Zsaac Lea (1868). On the species of Cæcidæ, Corbulidæ, Volutidæ, Cancellariidæ and Patellidæ found in Japan, by Arthur Adams (1868). On the species of Veneridæ found in Un bs Arthur Adams (1869). > HAE Das Gebiss der Schnecken zur Begründung einer naturlichen Classification untersucht von D' F. H. Troschel, vol. IE, livr. 5 (1869). Alcune note di Malacologia Argentina del profes- sore Pellegrino Strobel (1868). . Nota su alcune conchiglie di Sicilia pubblicate come nuove dal professor C. Maravigna, per il cav. Luigi Benoit ed il prof. Andrea Aradas (1869). Descrizione di una nuove specie del genere Trifo- ris di Deshayes. Nota del prof. Andrea Aradas (1869). É L’habitat dei Molluschi marini. re critico au dott. À. Manzoni (1869). . Te Journal d'observations faites sur les animaux ma- rins du bassin d'Arcachon pendant les années 1866, 1867, 1868, par À. Lafont (1869). . Notes on some recent mediterranean species of Brachiopoda, by Thomas Davidson. 445 446 447 449 — 462 — Faunula Molluscorum Islandiæ. Oversigt over Is- lands Blôddyr. — Tillæg til « Faunula Mollus- corum Insularum Fœrôensium. » Af. O. À. L. Môrchas: b. PALÉONTOLOGIE. Études paléontologiques sur les dépôts jurassiques du bassin du Rhône. 5° partie : Lias moyen, par £. Dumortier (1869). ; Description de quelques espèces nouvelles de l'étage Bathonien du Bas-Boulonnais, par E. Ri- gaux et E. Sauvage (18638). Della Fauna marina die due lembi Miocenici dell alta Italia. Studi del D' A. Manzoni (1869). Description de coquilles fossiles des terrains ter- tiaires inférieurs, par C. Mayer (1870). Beiträge zur Kenntniss fossiler Binnenfaunen, etc., von D' M. Neumayr (1869). . Sulle Neritine fossili dei terreni terziari superiori dell’ Italia centrale. Nota paleontologica di Cesare d’Ancona (1869). Variétés. Ne sutor ultra crepidam ! par 71. Crosse. L'inventeur de l’Aquarium, par P. Fischer. Pages. 451 442 — h63 — Nouvelles. Pages Voyage de M. W. M. Gabb à Haïti. . . . . . 160 Mort de M. Sars et souscription ouverte en faveur de sa famille. . . . TL: 4285 Récompenses décernées, le 95 sat 1870, à la Sorbonne , à MM. E. Dumortier et Henri Dronée 257 375 Découverte d’une nan route . É Cerithidea obtusa. . . . . , 452 Mémoires malacologiques en voie LÉ PTE dans Hide re) he SR 45 Nécrologie. Mort de MM. le vicomte d’Archiac, Quoy,Cailliaud, Barthélemy-Lapommeraye, Doumet, Desmartis père, de Ferry, Jeanneret et Stabile. . . . 457 Liste des auteurs qui ont concouru à la rédaction du volume XVIII du Journal de Conchyliologie, . 454 Liste des nouveaux abonnés. . . . . . . . 455 Le HO — TABLE PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. a. MOoLEUSQUES VIVANTS. ApEorgis striatella, Montrouzier. ALCITHOE Thatcheri, Mac Coy. Amasrra rugulosa, Pease. — sphærica, Pease. ArHorRAcoPHORUS modestus, Crosse et Des Auica Rückeri, Crosse. AURICULA Crassiuscula, Mousson. . — intuscarinata, Mousson. BERENDTIA (G.). BracniopopA (0.). Burimus Alexander, Crosses. «nur T 943; — Annibal, Souverbie. . — WArIstæus; Cross EMI SUN UNE — Baezensis, Hidalgo. — Boulariensis, Souverhie: 640007 «un Si — buccalis, Gassies. . à — Chanchamayensis, Hidalgo. — Corydon, Crosse. . — Ufibratus; (Marty EE. 29202; — . : Goroënsis, Souverbie.0.1 10 7 7.7076, — gummatus, Hidalgo. — Kantavuensis, Crosse. . . . . « 229, — Kühnholtzianus, Crosse. Gi À uw Magent, Gassies.i. «ANNE Not — Ouensis, Gassies. . LR =!" Panchert, COS 1 00e No — pinicola, Gassies. s PET ARE — pseudocaledonicus, Montrouzier. . 243, — * Souvillei, Morelet. |: à 1 ons 70282; — Submariei, Souverbie. — #65 — Burimus Theobaldianus, Gassies. CALEDONISERA {Ge} 2 0e ROUEN — Montrouzieri, Souverbie. CALLONIA (G.). FE DAT RESF CancELLARIA Lamberti, Souverbie. —— Rougeyroni, Souverbie. CARELIA variabilis, Pease. CATINELLA (G.). — rubida, Pease. . CERITHIDEA Obtusa. . CLausizrA Crossei, Hidalgo. Conxus Cooki, Brazier. — Julü, Liénard. — Rossiteri, Brazier. CycLopxorus diatretus, Gould. CxcLosroma Vieillardi, Gassies. CYLINDRELLA (G.). DELPHINULA Arion, Meuschen. DipLommaATINA ascendens, Mousson. . — fuscula, Mousson. . — Godeffroyana, Mousson. . _— Martensi, H. Adams. . — pomatiæformis, Mousson. — quadrata, Mousson. — subregularis, Mousson. — tuberosa, Mousson. Doris (G.). . — Jævis, Cuvier. . — lomentosa, Cuvier. Eucazopium (G.). . Eucima (G.). in Fossarina Petterdi, Brazier. HericiNA benigna, Crosse. . — Brazieri, Pease. — fulgora, Gould. — k66 — HELICINA gallina, Gassies. . interna, Mousson. læta, Crosse. . 5 littoralis, Montrouzier. Mariei, Crosse. mediana, Gassies. Mouensis, Crosse. musiva, Gould. porphyrostoma, Crosse. Semperi, Mousson. . tectiformis, Mousson. abax, Marie. . abrochroa, Crosse. . Amancaezensis, Hidalgo. . ancylochila, Crosse. Baezensis, Hidalgo. Biocheana, Crosse. . Cymodoce, Crosse. . Cyrene, Crosse. Deplanchesi, Gassies. eustrophes, Brown. Ferrieziana, Crosse. Gentilsiana, Crosse. Goulardiana, Crosse. . inæqualis, Pfeiffer. Martinezi, Hidalgo. Melitæ, Gassies. metula, Crosse. minutula, Crosse. Monserratensis, Hidalgo. . multisulcata, Gassies. . Noumeensis, Crosse. ostiolum, Crosse. Ouveana, Souverbie. Perroquiniana, Crosse. 139, 240, 136, 136, 939, 300, 82, Pages. 145 201 245 247 h18 145 246 202 245 201 199 420 101 38 101 38 249 103 102 ik1 191 109 k03 405 374 38 141 248 241 298 k08 241 240 423 410 — 67 — Heuix ptychophora, Brown. — quadrivittata, Hidalgo. — rhynchæna, Brown. — semipicta, Hidalgo. — subcoacta, Gassies. — subsidialis, Crosse. — Vincentina, Crosse. — Zapateri, Hidalgo. . Hocospira (G.). ALL Hyprocena brevissima, Mousson. LAMBERTIA (G.). RE — Montrouzieri, Souverbie. LEPTACHATINA antiqua, Pease. _ balteata, Pease. — costulosa, Pease. . — extensa, Pease. _ lævis, Pease. — lucida, Pease. . — tenebrosa, Pease. — turgidula, Pease. . Leproconcaus Robillardi, Liénard. Lia (G.). PP ACTEUR - Limax Guatemalensis, Crosse et Fischer. MACROCERAMUS ((G.). . MARGINELLA Angasi, Brazier. . MELAMmpus avenaceus, Mousson. MELANIA Asavaensis, Mousson. — Lamberti, Crosse. . . . — lutosa, Gould. — Ovalana, Mousson. — plicatilis, Mousson. — Plutonis, Hinds. — Samoensis, Reeve. — subexusta, Mousson. — Terpsichore, Gould. Pages. 392 34 392 298 140 kO7 k06 299 23 194 73 73 94 91 90 92 91 93 92 89 305 20 297 20 304 134 212 119 206 208 204 205 207 210 213 — 468 — MELaniA tetrica, Gould. — turritelloides, Mousson. MELanNoprsis curta, Gassies. — fusca, Gassies. — fusiformis, Gassies. . — robusta, Gassies. —— Souverbiana, Gassies. — zonites, Gassies. . MicroriNa Heckeliana, Crosse. Murex Erythræus, Fischer. = . Pazit, CrOSse ru ne Myrizus Pharaonis, Fischer. Naxina excrescens, Mousson. . — fragillima, Mousson. — nodulata, Mousson. NavicELLA excelsa, Gassies. — Freycineti, Recluz. — Schmeltziana, Mousson. NERITINA cornuta, Reeve.: . — deltoidea, Garrett. — _ frondosa, Mousson. — Garretti, Mousson. — Lenormandi, Gassies. — morosa, Gassies. . — olivacea, Leguillou. — Paulucciana, Gassies. — Pritchardi, Dohrn. Oxcaipiu (G.). OrrHaLicus Pfeifferi, Hidalgo. OsTREA Paulucciæ, Crosse. PALAINA Coxi, H. Adams. PARTULA assimilis, Pease. — faba, Martyn. ParuLA adposita, Mousson. — inermis, Mousson. © © ND D D = © NO D D + © D Ë = = = © ND Er © OC O © C9 — 64 — 469 — Paruza subdædalea, Mousson. Paysa capillata, Gassies. gibberula, Mousson. Pirays analogica, Pease. Atiensis, Pease. celsa, Pease. imperforata, Pease. paucicostata, Pease. Roratongensis, Pease. . rotellina, Pease. verecunda, Pease. . PLaNorgis Fouqueti, Gassies. ; PLEUROTOMA dentatum, Souverbie. Pupa gubernatoria, Crosse. — Moreleti, Brown. ; PurpurA porphyroleuca, Crosse. ReEaLiA bifilaris, Mousson. circumlineata, Mousson. costulata, Mousson. ingens, Mousson. longula, Mousson. subsoluta, Mousson. REGISTOMA Brazieri, Crosse. Rissoixa Lamberti, Souverbie. SCALIOLA Caledonica, Crosse. ScARABUS Crosseanus, Gassies. STENOGYRA novemgyrata, Mousson. . maurulus, Gassies. . STOMATELLA Crassa, Montrouziéer. SUCCINEA elongata, Pease. Paulucciæ, Gassies. MHAUMASIA (Gr) > : 4 217706 TORNATELLINA Columellaris, Mousson. Noumeensis, Crosse. Trocxomorpya abrochroa, Crosse. Pages. #17 306 130 396 394% 396 394 395 395 393 397 146 431 105 393 + 302 19% 191 190 189 193 192 250 425 299 134 143 126 74 96 140 19 129 244 123 — 470 — TrocHoMorPHaA accurata, Mousson. . — Lüdersi, Pfeiffer. — nigritella, Pfeiffer. — subtrochiformis, Mousson. —_ transarata, Mousson. _— trochiformis, Pfeiffer. Tropxon Petterdi, Brazier. TRUNCATELLA Arcasiana, Crosse. . — funiculus, Mousson. . — turricula, Mousson. TurBINELLA Noumeensis, Crosse. —— scabra, Souverbie. VoLzuTA Hamillei, Crosse. VoLuTELLA Tissotiana, Crosse. XENoPpHoRA australis, Souverbie. ZoniTes plicostriatus, Mousson. — Tehuantepecensis, Crosse et Eee — Tuxtlensis, Crosse et Fischer. b. MoLLUSQUES FOSSILES. AuricuLA Deshayesi, Tournouër. . — globulus, Tournouër. — Mayeri, Tournouër.. . AVELLANA Cancellata, Dumortier. , . BirainiA Jeurensis, Bezançon. . . . CANCELLARIA Battersbyi, Bell. — Baylei, Bezançon. CERITHIUM gothicum, Mayer. — Janus, Mayer. — rapum, Mayer. — subalpinum, Mayer. CyrRÆA filiola, Mayer. . . . . . . Lucia Escheri, Mayer. . NERITA equina, Bezançon. . . . 107, — T1 — Ozrva micans, Deshayes. . . . PuocLapomya Meriani, Mayer. . PLEcOrTREMA Bourgeoisi, Tournouër. — Blesensis, Tournouër. — Delaunayi, Tournouër — marginalis, Grateloup. PurpurA Crossei, Mayer. . . . RosrezLaria Boutellieri, Bezançon. — Escheri, Mayer. . SIPHONARIA alpinula, Mayer. . Triton carens, Mayer. . . . . Trocaus abavus, Mayer. . . — Suessi, Mayer. TurBo Bayani, Bezançon. . . TurriTELLA Bartoniana, Mayer. . on Paris. — Imprimerie de, Mme Ve Bouchard-Huzard, rue de l'Éperon, 5e Pagese 321 324 306 397 397 396 336 310 335 9325 344 327 928 313 326 ET (HER IQE Fu MUEHYE ANT Ni? Aro EL aa sosie big fs pes AUX RL qe : DARLOENEU ART RALE LPEEUAS 1 NUE da | rép. Îrequet, Paris 1e ochila . Crosse 3. Bulimus Baezensis, Hidalgo | LL 4. ‘Murex Pazi, Crosse foituta Har : rosse LL e/ahay [2 del crrp. Becquet, Parts Bulimus Baezensis, Hidalgo. 1. Helix ancylochila . Crosse SE = 4. Murex Pazi Crosse. 2. H. abrochroa 5-Woluta Éamillet, Crosse. 1 il Journal de Co c 3. Helix Cymodoce, Grosse Le. ul | : 1 Pa QUOCTRATOTIA, __. _ + e “1 » il o KL D « D | n7 n 0 À : L N 5 | 4 à) » : p 4 LA L | n ( L EX: ; i à 6 | î . ci : RTE : re L La u \ “4 D EN ï mn | | É i k = É pre 0 # mn ' 1 ; | AS | kr ni di ol L ï 4 ï n - de ’ : Î U L \ “ e 4 : | l t 5 Les 1 ; pe 1 - ü É 4 D 4 de 5 1 1 ; ou Û ; : : ; Ô 4 4 ù L Gi € 5 u ro RD T te» \ ; 2. ; on L tn | L ï TON ; Dai 1 i Le ‘ Û « : A Ê Pr AR 1 "are : ; : ° + k L s L \ ï ' 2” : n A 2, 5 ' ‘ vil 1 Lx L dl u dl ï . à ns La . U en M Ÿ ï : ÿ à L : L "M "e- : | Fe | : : : (TT AU È PU vie : Û " à à : C à) x . ; : ; | st trs 1 RO l ; f D - \ L LT À x i | ù Il Û 0 à 7 fl | | i L Î " | à . 1n AE î ? ; : . N ‘+ j ' x , l : È | i * ' ex L i { | 1 à “ ‘ ce . A à & L R ï . : ! ù “ n L L à. : Pi r L 17 F : . n | + NS 2 Lu Dr l ‘ FL VI gd È : = ï 1 (ON 1 a ' ji Û DAC ne . #: a | eu | ÿ. L ’ À l ANS" 1 ï JET : Ù RS l ÿ ne . ; l 2 NP Tu4 £ . “a : TA) W æ Qu 4 * . Ph) : 2 Y : r L EL _'S. : ï d: a: ' . Le, , | | ; | } i k \ à S 3 : Ï i : Cu ç n i [A nn ÿ _ L) ü j » : 0] " L rs ee ur ‘ (n à : | | ; \ : * | J ï "0 JUL Vu ; LUS l jr ï 1 L' à OR | ï , wi RNA" D Au ’ su : MORE Lu, D. ne £ L ï f 1 L Le: (l D \ | ï w = LÉ = 1 À [ : : ma . | 1, ne 5 » Ca . j ? ca 7 { #1 L - f A ii 1 Ÿ _- mn Ai ï L | | \ TS Û 1 48 | LA | nl : Ï 1 ' : Os ; ñ M v à + ' : 2 ; 7 Far ï | î 4 A ' h \ ti \ ' 1 ! | | : À | : ” ÿ \ | ; * U , à «il : : 1 ! x 1 ve - : » ñ x ; ? # * , L \ # A à! LL ' ï v PT ï L Û + ; ‘ Ua h « bd * 0 {y 1 Tr [a | L : \ i M ï n X l e n 91 [@) 1Y 110 I( Le Concl ( Journal EN Lan LEON. UN Journal de C onchyliolo gie. 1870. PET LS 42 Ab 10 9 un ne, En PS SN j —< 4 \. PRE. | (QRE 3. so | | ve LAN FA } LU L Delahaye deë. mp Becquet, Paris. G. CYLINDRELLA ET MACROCERAMUS. ( Mächoire et armature linquale.) Journal de Conchyliola gie 10/0. PL.IV. Delahaye del. Zrnp B, ecquet, Parts. GNCTLINPRELEA, ( Ârmature Enguale.) LT DE M DLEPR un CAEN TOUL Ten LAN | PU N [0 ANT AUS A [te HN Journal de Conchyhologie. 1870. PEL ee Delahaye de. G.EUCALODIUM, HOLOSPIRA ET BERENDTIA. ( Machoïre et armature Enguale.) PT : Lin 1 d DA * 1. Helx juadrivi ta t'a ‘rosse >. H ___ Baezensi Œ , — — 3. H___ Amancaezemets mpnctus, Hidalge ». E _— Martinezi faille. ___ L) & ' r1C NV [10 | ogie 18 10 O a! lausiha Dunmus ATiIStæus B R LE Nas \ al | UTMaAlICUS sel (Te ‘ ô 7 PR ? 10 il + 2| | | L L ji 8 L Arnoul del. 4. Troch omorpha tr ransarata, Mousson. ré 2, AS - * Mcdratàa , =" 8. 3. Namina fragillima , LR id .4.N°®_ ; nodulats, | 40. ms. 1: ee exCTESCens, iL.. 14 6. Paule subdædalea, | Patula inermis 12. © v Jinp Buguit. Fark Mousser Pois, ae ta , Auricula intüscarmata, __ Orphaletropis costulata, 0. _____ cireumhneata _ : 0 LUE " 43. RDA ÂArcasiana, Crosse . YATPONESSS PL L “a to | . ” Ve À p" & LA ne wi ANT no ES) 1f . Ca ND + Æ © oo Cxr P ) Arnoul del. Lan Becquit- Paris . Trochomorpha transarata, Mousson. | 7. Patula inermis , Mousson. Gate mn ll 9 De adposita , . Nanina fragillima ne | 9. Auricula intuscarinata En N nodulata , 10. Omphalotropis costulata .N. excrescens, | 41. 0. circumlineata, . Patula subdædalea, 119. À. subsoluta, 13. Truncatella Arcasiana, Crosse . ELA pe | a 414.4 PR Conch ylo ogie. 1 ô D... à + L < : | r À on da] cs Împ Becquet, Paris. 1, Diancta quadrata , Moussor ) Diancta ascendens, Mousson “à DNS pomatiæforrus : 6. Helicina interna. AS 3. D. __ subreqularis 1. H. tectifarmis Ç À CTHNET J 3. Moussonia fuscula , Mousson à “4 D._____ Godeffroyans SR AE Journal de Conchylologie. 1870. PL. VIIL. T »\ 4 \ il 2 J f G 2 a j a Ÿ 2] Le 2 UM Arnoul del. Împ Becquet, Paris . 4. Diancta quadrata , Mousson. | 5. Diancta ascendens Mousson. | 3 2. D. ___ pomatiæformis, ____ | 6 Helicina interna. = Z SN subregularis , - H. _____ tectiformis, AD). Godeffroyana, SMET S emperi 9. Moussonia fuscula, Mousson. mp m1 ecouet, Forss, , aledomella Montrouziert, Souverbie. bertia Monttouzieri, ___ natejia P8aSS4, Montrouzier. » CRE L a n L e d n i Leo LA \ ] 1 lo : la LA er L à L À l \ = #u 5 . , Î - OUT & 1874 ] pe Il = @ FehHx Ouveana = DT: C7 : Z. DaImus jubmariel, ___ à , ] = } ] Ÿ . B. —_—_—___ AnTMUAI AE _—- ( 1 a M © Laledomella Montrouzieri, Souverbie ri, Souverbie = à | am 3 NV Lambertia Montrouziert x TER on 1 . ÿStomatellæ crass&, Montrouzier Journal de Conchyhologie. 1870. ERP rs Déulxhase del. 2mp. Becquet. Paris. Rostellaria Boutillieri, Bezancon 4. Bithinia Jeurensis, Bezancon. Turbo Bayani, 5. Nerita equina , Cancellaria Baylei, 2 | 6 Olvaancans. Deshayes. Journal de Conchyliclogie. 1870. PL.X Delahaye del. lp. Buguit , Paris. mm ] 1. Avellana cancellata, Dumortier.| 4 Trochus Suessi. Maver. 3. Trochus abavus, | 6. C.________(Bellardia) Janus, Mayer. 2. Siphonaria alpinula, Mayer. | 5. Cerithium rapum, LU % 1 Journal de Conchyliologie. 1870. PCR, Delahaye del. Jp. Becquet, Parts. 1. Rostellaria Escheri, Mayer. | 4. Purpura (Ricinula) Crossei, Mayer. 2. Cerithium gothicum , | 5. Triton carens, | TA . 5. Cypræa filiola, | 6. Lucina Escheri, LR D LD CR AC De | n loge 4870. PL, XIII ’ 42 6 & 1.Helix subsidalle Orosse 15. Helix Vincentina se e 13: NES Perroquiniana 18. H.___ abax . Mame ‘5.4. Goulardiana, --_® 17. Bulimus Panchert . Crosse . FN af Gentilsiana, 8. Melama Lambert, Crosse. EUATE Lire: Helicina Mariei, Crosse: Journal de Conchylologie. (870. PL: AIT. O Co C2 ») Îrp. 1 ecquet Laris. 1. Helix subsidialis , Crosse.|5. Helix Vincentina , Crosse. 2.H.___ Perroquiniana, 6. H. abax, Marie. s.H___ Goulardiana, _____|7. Bulimus Pancheri, Crosse . AU Gentilsiand, 8. Melania Lamberti, Crosse. 9. Helicina Mariei, Crosse. LT. " . ] : En L Ce ; : UN . L 0 ns n L NA : n El dy 1} É | , % 4 ' : ; . # A k : 1 s ‘ L . D n * _ chyhelogie. 1870 L 5 9 - e | ; à | … Arnoal EG es Juguré Furis 7 Cancellaria Row eyromt, Souverbie | 4. Xenopbu stralis , Sourerbie. | *\Y PRÉC Lam erti, —————— 5. Pleure M4 ntanum, — "2 Turbinella scäbra, -__|6 Rissefha Lamberti, __ LCD A 7. Adeorbis striatella Muatrouzier LE] |) a N Journal de Conchyhologie. (870. EL XIV ce C 1. 74 ZITIO ul 22 n 1 + D . Cancellaria Rou a) { 7: BE Cr | | | RE | Zmp. Bugquet, Paris. Seyrom, Souverbie 4. Xenophora australis, Souverbie. . G.___ Lamberti, _______|8 Pleurotoma dentatum, . Turbinella sca Don =" 6 Rissoina -Lambertt, Adeorbis striatella, Montrouzier. 3°: Série. — Tome X. — N° 1. JOURNAL DE ONCHYLIOLOG COMPRENANT L'ÉTUDE DES MOLLUSQUES : VIVANTS ET FOSSILES, Publié sous la direction de MM. CROSSE et FISCHER. A PARIS, CHEZ M. CROSSE, RUE TRONCHET, 25. Dépôt à Londres, chez MM. Wicciams et NorGaTE, 14, Heurietta-Street, Covent-Garden ; — à Edimbourg, chez MM. Wizciams et NorGaTE, 20, South-Frederick-Street; — à New-York, chez MM. BAILLIÈRE frères, libraires. 1870 a ————_—_——————————…—…——————— ——— "" —————————— ———————— EN VENTE AU BUREAU DU JOURNAL, RUE TRONCHET, 25, LES OUVRAGES SUIVANTS DES DIRECTEURS. UN MOLLUSQUE BIEN MALTRAITÉ, où comment M. Victor Hugo comprend l’organisation du POULPE, par H. Crosse.— Brochure in-8°. 1866. Deuxième édition. Prix.. . . . . 50 c. Observations sur le genre CONE et description de trois espèces nouvelles, avec un catalogue alphabétique des Cônes actuelle- ment connus, par M. H. Crosse. In-8, 32 p. et 1 pl. coloriée, 1858 lepase) N'PER LE AN. O2 RUE NANTERES EE NN ER RSS 2 fr. Note sur le genre DIBAPHUS et description d’une nouvelle espèce de CAPULUS, par M. H. Crosse. In-8, 8 p. et 1 pl. colomée, 18582 Prix 10 ENS EURE Mr RAA AT A AE Wie Notice sur les BULIMES de la Nouvelle-Calédonie et description de deux espèces nouvelles, par M. H. Crosse. 1855, in-8, 8 p. et L/pl:\C0l07IGe AREA SNS Sn A Are AN te 1 fr: FAUNE CONCHYLIOLOGIQUE du département de la Gironde et des côtes du sud-ouest de la France, par le D' Pauz FIscHER 865 n°8168 pi) Prix ee SP EAP e ta ete JET: SUPPLÉMENT de la FAUNE CONCHYLIOLOGIQUE du départe- ment de la Gironde et des côtes du sud-ouest de la France, par de D' P. Fiscxer (1869, in-8, 62 p.). Prix. . . . . . 3 fr: MÉLANGES CONCHYLIOLOGIQUES, par M. P. FISCHER, com- prenant : Etudes sur les TARETS, — sur l'immersion, le som- meil , l'érosion du test des Moïlusques, — sur l’anatomie des genres PARMACELLA, HELICARION, ARIOPHANTA , PELLICULA , OmaLonyx, etc., ete. (1854-56, in-8, 90 p. et 7 pl. noires). À 22 4 CON RDS VOA LP A A ARS A RS EE 4 fr. Études sur les SPERMATOPHORES des GASTÉROPODES PUL- MONES, par M. P. Fiscxer (1857, 16 p.). Prix. . . . . dir Monographie du genre TESTACELLE par MM. J. B. Gassies et P. Fiscser, membres de plusieurs sociétés savantes (1 brochure gr. in-8°,56 p. d'impression et 2 pl. lithographiées). Prix. Æfr. CATALOGUE des MOLLUSQUES TESTACÉS des mers d'EUROPE, par M. PETIT DE LA SAUSSAYE (1869, volume grand in-8 de 314 pages d'impression). Prix : 7 fr. 50 c. pour Paris (les frais de port en sus pour les départements et l’étranger). — > 000 ——— OUVRAGES NOUVEAUX. Observations on the Genus Unio; together with descriptions of new species in the family Unionidæ, and descriptions of new species of the Melanidæ and Paludinidæ. By Isaac Lea. — Vol. XI. — Philadelphie, 1869. Un volume grand in-4 de 106 pages d'impression, accompagné de 26 planches lithogra- phiées sur papier de Chine. Descriptions of twelve new species of Unionidæ from South America, ete. By Isaac Lea. — Philadelphie, 1868. — Bro- chure in-8 de 32 pages d'impression. Eine neue Testacellidengattung in Australien. Von D: C. Semver. — Wurzburg, 1869. — Brochure in-8 de 2 pages d'impression. \ On the species of Cæcidæ, Corbulidæ, Volutidæ, Gan- cellariidæ and Patellidæ found in Japan. By ARTHUR Apams. — Londres, 1868. — Brochure in-8 de 7 pages d’im- pression. On the species of Veneridæ found in Japan. By ARTHUR Apams. — Londres, 1869. — Brochure in-8 de 8 pages d’im- pression. Les fonds de la mer. Etude sur les particularités nouvelles des régions sous-marines par MM. BERCHON, DE FOoLiN, PERRIER. —Paris, 1867-1869, chez Savy, libraire, rue Hautefeuille, 24.— Un volume in-8 publié en {1 livraisons, comprenant 176 pages d'impression et accompagné de 19 planches lithographiées. Mollusques des environs d'Ax (Ariége), par le Dry. B. NouLET. — Toulouse, 1869.—-Brochure grand in-8 de {5 pages d'impres- sion. Testacei nuovi dei mari di Sicilia pel marchese T. ALLERY 1 Monrerosaro.—Palerme, 1869.—Brochure in-8 de 18 pages d'impression, accompagnée d’une planche lithographiée. Sulle Neritine fossili dei Terreni terziarii superiori dellItalia centrale. Nota paleontologica di CESARE D’AN- cona. — Pise, 4869. — Brochure in-8 de 14 pages d'impression, accompagnée d’une planche lithographiée sur papier de Chine. Le Conchiglie del mar Tirreno per F. L. Appeuus. Partie prima. — Pise, 1869. — Brochure in-8 de 27 pages d’impres- sion. Notes Conchyliologiques, par le Dr AD. SENONER, traduites de l'italien par ARMAND TaieLENS. — Bruxelles, 1868. — Bro- chure in-8 de 7 pages d'impression. Note sur le site fossilifère de Folz-les-Caves (Brabant), par ARMANU THieLeNs. — Tirlemont, 1869. — Brochure pelit in-8 de 3 pages d'impression. 00 — Table des Matières CONTENUES DANS CETTE LIVRAISON. Pages. Étude sur la mâchoire et l’armature linguale des Cylindrellidæ et de quelques genres voisins sous le rapport conchyliologique. . . . . . .. . . , , . . , H, CROSSE et P. FISCHER. 5 Catalogue des coquilles terrestres recueillies par les naturalistes de la commission scientifique espagnole dans l'Amérique méridionale, . . . , . . «+. . . G:/2HIDALGO: 2) CNE 21 Descriptions d'espèces nouvelles de l’Archipel calédo- MOTO Ve OR ECC INR EN Er DEN EE ere SOUVERBIE et MONTROUZIER. 71 Note sur l'habitat exact de deux espèces de coquilles terrestres et de trois espèces de Volutes. . . . . . JeOBRAZIER) EMMA 8% Observations sur les espèces de coquilles terrestres qui habitent l’île de Kauaï, accompagnées de descrip- tious d'espèces nouvelles: . ..... ,....., H:IPEASE. 2 EE OT te 7] Descriptions d'espèces nouvelles. . . , : . . . . .. HU ICROSSENL A UMR EME 97 Faune malacologique terrestre et fluviatile des îles NA OLA SUN Me) MA EU er eue SNS ET RAGE A MOUSSONJ 0900 1000 109 Diagnoses Molluscorum Novæ Caledoniæ iucolarum. H. CROSSE. . . . . . . .. 136 Description d’un Hélix inédit de la Nouvelle-Calédonie, E, MARIE. . . . . . . .. 139 Diagnoses d’espèces inédites provenant de la Nouvelle- CRÉES R EAN ENSER MEGAN EST ET ANUS B, GassiEs, . . ... IN 420 Bibliographie. . 4: . . . . PTE AE NAS PO H. Crosseet P.FIscHER.. 151 NéGrblne ete e 2 bu tiqie ne el OL Lee Ne H. CRossE et P. FISCHER. 157 Nouvelles Semen ne RASE PS DES AN RER Es H\CROSSE. Ve LA 11460 Le journal paraît par trimestre et forme 4 volume par an. PRIX DE L’ABONNEMENT (PAYABLE D'AVANCE ) : Pour Paris et pour les départements (reçu franco). . . 16 fr. Pour l'étranger id. RER Le Pour les pays hors d'Europe id. Ne Te S’adresser pour l'abonnement, payable d'avance, et pour les com- munications scientifiques, à M. CRossEe, directeur du journal, rue Tronchet, 25, à Paris, chez qui on trouvera aussi les huit premiers volumes du journal, publiés sous la direction de MM. PETIT DE LA SAUSSAYE, FISCHER et BERNARDI (Écrire franco.) Il est rendu compte des ouvrages de Conchyliologie et de Paléonto- logie dont deux exemplaires sont adressés au bureau du Journal. ! PARIS. — IMP. DE M°° V° BOUCHARD-HUZARD , RUE DE L'ÉPERON , 5.—1870. 3: Série. — Tome X., — N° 2. * à JOURNAL Le . a DE ONCHYLIOLOGIE COMPRENANT L'ÉTUDE DES MOLLUSQUES . VIVANTS ET FOSSILES, . Publié sous la direction de MM. CROSSE et FISCHER. A PARIS, CHEZ M. CROSSE, RUE TRONCHET, 25. Dépôt à Paris, chez M. F.SAvy, 24, rue Hautefenille ; 2 — à Londres, chez MM. Wizuraws et NonGars, 14, Henrietta-Street, Covent-Garden ; — à Edimbourg, chez MM; Wizzrams et NoncaTe, 20, South-Frederick-Street; — à New-York, chez MM. BAILLIÈRE: frères, libraires. 18570 EN VENTE AU BUREAU DU JOURNAL, RUE TRONCHET, 95, LES OUVRAGES SUIVANTS DES DIRECTEURS. UN MOLLUSQUE BIEN MALTRAITÉ, où comment M. Victor Hugo comprend l’organisation du POULPE, par H. CRossE.— Brochure in-8°. 1866. Deuxième édition. Prix.. . . .. 90 c. Observations sur le genre CONE et descriplion de trois espèces nouvelles, avec un catalogue alphabétique des Cônes actuelle- ment connus, par M. H. Crosse. In-8, 32 p. et 1 pl. coloriée, 1858 lépursé) “Prix fes ns Le ee Ne Une 2 fr. Note sur le genre DIBAPHUS et description d’une nouvelle espèce de CAPULUS, par M. H. Crosse. In-8, 8 p. et 1 pl. coloriée 41858 Priti es ee eee Re RS 1 fr. Notice sur les BULIMES de la Nouvelle-Calédonie et description de deux espèces nouvelles, par M. H. Cross. 1855, in-8, 8 p. el 1 D1:CotOriée PF MUR ARS TR RE 1 fr. FAUNE CONCHYLIOLOGIQUE du département de la Gironde et des côtes du sud-ouest de la France, par le Dr PAuzL FISCHER MSG: 10-8; 884D:) Prise Se US 3 fr. SUPPLÉMENT de la FAUNE CONCHYLIOLOGIQUE du départe- . ment de la Gironde et des côtes du sud-ouest de la France, par le D: P. Fiscxer (1869, in-8, 62 p.). Prix. . . . .. 3 fr. MÉLANGES CONCHYLIOLOGIQUES, par M. P. FiscHER, com- prenant : Etudes sur les TareTs, — sur l'immersion, le som- meil , l'érosion du test des Mollusques, — sur l’anatomie des genres PARMACELLA, HELICARION, ARIOPHANTA, PELLICULA, Omazonyx, etc., etc. (1854-56, in-8, 90 p. et 7 pl. noires). Prix ce Rule US ue a lebate Cet NEURONES 4 fr. Études sur les SPERMATOPHORES des GASTÉROPODES PUL- MONES , par M. P. Fiscner (1857, 16 p.). Prix. . . . . 1 fr. Monographie du genre TESTACELLE par MM. J. B. Gassres et P. Fiscaer, membres de plusieurs sociétés savantes ({ brochure gr. in-8°, 56 p. d'impression et 2 pl. lithographiées). Prix. Æfr. : CATALOGUE des MOLLUSQUES TESTACÉS des mers d'EUROPE, par M. PETIT DE LA SAUSSAYE (1869, volume grand in-8 de 314 pages d'impression). Prix : 7 fr. 50 c. pour Paris (les frais de port en sus pour les départements et l’étranger). — "20 —— OUVRAGES NOUVEAUX. Catalogue des Coquilles terrestres recueillies par les natu- ralistes de la commission scientifique espagnole dans l'Amé- rique méridionale, par J. G. HipaLGo. — Paris, 1870, chez F. Savy, libraire. — Brochure in-8 de 47 pages d’im- pression, accompagnée d’une planche coloriée. Novitates Conchologicæ. Première partie. Coquilles terrestres, par le D' Louis Prerrrer. (Livraisons 33, 34 et 35, comprenant 9 planches coloriées avec le texte correspon- dant.) — Deuxième partie. Coquilles marines, par le D: W. Duwxer. (Livr. 14 et 15, comprenant 6 planches colo- riées avec le lexte correspondant.) — Troisième partie. Mono- graphie du genre Venus, par le D° E. Rôümer. (Livr. 16 à 19, comprenant 9 planches coloriées avec le texte correspondant.) — Cassel, 1869, chez Th. Fischer, éditeur. Das Gebiss der Schnecken zür begründung eines natürlichen Classification untersucht von Dr F. H. Troscnez. Vol. IT, li- vraison 3, comprenant 36 pages in-4 et 4 planches gravées. — Berlin, 1869, Nicolaische Buchhandlung. Beitràge zur Kenntniss fossilen Binnenfaunen von Dr M. Neu- MAYR.— Vienne, 1869. Brochure in-4 de 28 pages, accompagnée de 4 planches lithographiées. The deep-sea dredging Expedition in H. M. S. Porcupine. By J. Gwvn Jerrreys. — London, 1869. (N°: des 2 et 9 dé- cembre 1869 du Journal hebdomadaire « Nature. ») Monographie des Gampylæa de la Dalmatie etde la Croatie, par SPIRIDION BRusiNA, traduit de lPitalien sur l'original par THéopize LEcOMTE. — Bruxelles, 1869. — Brochure grand in-8 de 43 pages d'impression. Alcune note di Malacologia Argentina, del professore PELLEGRINO STROBEL. — Milan, 1868. — Brochure in-8 de 7 pages d'impression, accompagnée d’une gravure sur bois dans le texte. Notes on some recent mediterranean species of Brachiopoda. By THomas Davinson. — Londres, 1869. — Brochure in-8 de 3 pages d'impression. Materials for a Monograph of the family Lepetidæ. By W. H. Dar. — Philadelphie, 1869. — Brochure in-8 de 11 pages d'impression, accompagnée d’une planche coloriée. On the Pteroceræ of Lamarck, and their mutual relations. By THeopoRE GILL. — PHILADELPHIE, 1869. — Brochure in-8 de 20 pages d'impression. R. Comitato geologico d’Ilalia. — Bollettino { è 2. — Florence, 1870. — Brochures in-8 de 68 pages d'impression. Sur les lambeaux de terrain tertiaire des environs de Rennes et de Dinan, en Bretagne, et particulièrement sur la présence de l'étage des sables de Fontainebleau aux environs de Rennes, par M. R. TourNOuËR. — Paris, 1868. — Brochure in-8 de 25 pages d'impression. —— 04 ——— Table des Matières CONTENUES DANS CETTE LIVRAISON. Pages. Sur Ja faune conchyliologique marine des baies de Suez et.de l'AfKabali 23 She A MT dE MSN PATISCHERSE EE ENORME Faune malacologique terrestre et fluviatile des îles NAIL ISUIB) 5 SR AE AR TER Les: 20 SAN MOUSSENS LEA TRS 179 Diagnosis Mollusci novi, reipublicæ Mexicanæ incole. H. Grosse et P. FISCHER. 937 Description d’un Athoracophorus inédit, provenant de la Nouvelle-Calédonie. - . 4 . . . . . ..,... MH: Crosse et P. FISCHER. 238 Diagnoses Molluscorum Novæ Caledoniæ incolarum. . H. CROSSE: . . . .. . : . 238 Diagnoses Molluscorum novorum. . . . 4. . .. .. H. CROSSE. . PR ne 1e) Variétés. — Ne sutor ultrà crepidam !,. . . . . .. H. CROSSE. . . . . a MOD BBD TADIHE RICA UE SEA RS Te s 8H GROSSE EE EN Nouvelles 4e Rs es A a EU D NRA H/"CROSSE: 2:72) ANR Le journal paraît par irimestre et forme 4 volume par an. . PRIX DE L’ABONNEMENT (PAYABLE D'AVANCE) : Pour Paris et pour les départements (reçu franco). . . 16 fr. Pour l'étranger id. MAR Le Pour Les pays hors d'Europe id. à re 8 1 ED S’adresser pour l'abonnement, payable d'avance, et pour les com- muuications scientifiques, à M. Crosse, directeur du journal, rue Tronchet, 25, à Paris, chez qui on trouvera aussi les huit premiers volumes du journal, publiés sous la direction de MM. PETIT DE LA SAUSSAYE, FISCHER -et BERNARDI. (Écrire franco.) Il est rendu compte des ouvrages de Conchyliologie et de Paléonto- logie dout deux exemplaires sont adressés au bureau du Journal. PARIS. — IMP. DE M"° V° BOUCHARD-HUZARD , RUE DE L'ÉPERON , 5.—1870. 3: Série, — Tome X., — N° 8. JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE COMPRENANT L'ÉTUDE DES MOLLUSQUES VIVANTS ET FOSSILES, Publié sous la direction 4- MDI. CROSSE er F (© AU BUREAU DU JOURNAL, RUE TRONCHET, 9, LES OUVRAGES SUIVANTS DES DIRECTEURS. UN MOLLUSQUE BIEN MALTRAITÉ, où comment M. Victor Hugo comprend l’organisation du POULPE, par H. Crosse.— Brochure in-8°. 1866. Deuxième édition. Prix.. . . .. 50 c. Observations sur le genre CONE et description de trois espèces nouvelles, avec un catalogue alphabétique des Cônes actuelle- ment connus, par M. H. CRosse. In-8, 32 p. ‘et 1 pl. coloriée, 1558 (eputse) Prix et RS D AN Enr CARTE 2 fr: Note sur le genre DIBAPHUS et description d’une nouvelle espèce de CAPULUS, par M. H. Crosse. In-8, 8 p. et 1 pl. coloriée.. 1858: PEER A1 RE COOMEr ARE TR EVE CT 1 fr. Notice sur les BULIMES de la Nouvelle-Calédonie et description "rx espèces nouvelles, par M. H. Crosse. 1855, in-8, 8 p. RE Le NE A ES ne A AA 1 fr. :TOGIQUE du département de la Gironde et de la France, par le Dr Pauz Fischer FA 2 NS ROUE PER EN TE 3 fr. YCHYLIOLOGIQUE du départe- An sud-ouest de la France, ESRTIRAR URSS 3 fr. T. P. FIScHER, com- mersion, le som- . ‘anatomie des ‘ELLICULA , ‘oires). 4 fr. TES OUVRAGES NOUVEAUX. Description de quelques animaux de la famille des Trochidés des côtes de l'Algérie, par G. P. DESHAYES. — Paris, 1870. Bro-° chure in-8 de 15 pages d'impression, accompagnée de 2 planches coloriées. Chez l’auteur, 18, place Royale. Les fonds de la mer. Etude sur les particularités nouvelles des régions sous-marines, par MM. BERCHON, DE FoLIN et PÉRIER. — {4e livraison. Paris, 1870, chez Savy, libraire, rue Haute- feuille, 24. Journal d'observations faites sur les animaux marins du Bassin d'Arcachon, pendant les années 1866, 1867, 1868, par A. LaronT, — Bordeaux, 1869. Brochure in-8 de 51 pages d'impression, accompagnée de quatre planches lithographiées. Mélanges ornithologiques sur la Faune de la Nouvelle- Calédonie et description d’une espèce nouvelle, par M. E. MARIE, sous-commissaire de marine. — Bordeaux, 1870. Brochure grand in-8 de 6 pages d'impression. Notice sur un cimetière Franc, découvert à Angy (Oise), en 1868, par À. Bauponw, docteur en médecine. — Beauvais, 1868- 1869. Brochure in-8 de 24 pages, accompagnée de 9 planches lithographiées. Die ausgestorbenen und austerbenden Thiere der jüngsten Erd- periode, von G. RITTER von FRAUENFELD. — Vienne, 1869. Brochure in-18 de 26 pages d'impression. Catalogue systématique et descriptif des fossiles des terrains tertiaires qui se trouvent au Musée fédéral de Zurich, par CHARLES MAYER. — Quatrième cahier. Mollusques. Famille des Panopéides. — Zurich, 1870. Brochure in-8 de 54 pages « d'impression. Observations sur les Aplysies, par le docteur P. Fiscxer. —- Paris, 4870. Brochure grand in-8 de 8 pages d'impression. D'une méthode de classifiealion pour les coquilles de la famille des Chemnitzidæ, par le marquis L. DE FociN. — Angers, 1870. Brochure grand in-8 de 12 pages d'impression. Faunula Molluscorum Islandiæ. — Tillæg til « Faunula Moliuscorum insularum Feroensium. Af 0. À. I. Mürcu. » — Copenhague, 1868. Brochure in-8 de 46 pages d'impression. Contribution à la Malacologie de la Croatie, par Sririprox BrusINA.— Agram, 1870. Brochure in-8 de 40 pages d’impres- sion. Additional Notes on the Land-shells of the Seychelles Islands. By GEorrrey NEvizz. — Londres, 1869. Brochure in-8 de 6 pages d'impression. Description of Eight new species of Helicidæ from the Western Pacific Islands. By GEORGE FRENCH ANGAs. — Londres, 1870. Brochure in-8 de 4 pages d'impression, accompagnée d’une planche coloriée. Notes on lingual dentition of Mollusca. By W. G. Binxey and THomas BLaxD. — New-York, 1870. Brochure grand in-8 de 18 pages d'impression, accompagnée de gravures sur bois dans le texte. 4 Table des Matières CONTENUES DANS CETTE LIVRAISON. . AY Pages Note sur quelques espèces du genre Doris décrites DAT ACUVIEL A RU PARTNER EN A AE ON OT à PAFISCHER: Late Venere Rae) Mollusques parasites des Holothuries. . . . . . . . ASYMANZONE. Met Re ee 294 | Diagnoses Molluscorum novorum, reipublicæ Mexi- canæ et Guatemalæ incolarum. . . ... . . . . . . H. CROSSE et P. FISCHER. 297 Description de trois espèces nouvelles d’Helix d’Es- DADDE LL ae A ea el GR NES VAR AELNPA SE PAU ARE EES CAHIDALGO NE EN ER ERREUS Diagnoses Molluscorum Novæ Caledoniæ incolarum. : H. GROSSE... . . . . . . 299 Description d'espèces nouvelles de coquilles marines des côtés d'Australie. re 4eren al TERRRTE TUBRAZIER: LMD Diagnoses Molluscorum novorum. . . . .. . . . . . H. CROSSE. . . . . . . . . 301 Description d'espèces nouvelles provenant de l'ile Maurice eee RAIN FE EU EAN IG DCE E. TIÉNARD. (ie) P CINE 304 Note sur le Physa capillata, de l'ile de Crète. . . . B. Gassies.. . . . . . . « 306 Note sur une espèce nouvelle d'Avellana du lias supé- ÉTAT RAS PTRON ES Fer (ON NUE: HU PRE A 00 fee tee UE DUMORTIERS: cietie Ne le OU Description d'espèces nouvelles du bassin de Paris. . A, BEZANÇON. . . . . . . 910 ASÉTIBUTS: N'ES 88e LA Mee NUS le te pla nes Cats LUS C'MAYERS Et ee US Catalogue des Mollusques fpssiles des marnes bleues de Biot (Alpes-Maritimes). . . « . . . . .. sels Aie BELL. 4e 0 Me NNNEOUS Description de quelques Auriculacés nouveaux des ter- MAINS MOTTIAES 2} pa 1e He Li ee M M EUaUIe le PAM SL MRSATOURNOUER- te elle So Bibliographie et Un ENTORSES H. Crosse et P. FISCHER. 359 Nouvelles eSATA PE A RARES H:'CROSSEL! 72 et QU AENNESTD Le journal paraît par trimestre €t forme 4 volume par an. PRIX DE L’ABONNEMENT (PAYABLE D'AVANCE) : Pour Paris et pour les départements (reçu franco). . . 16 fr. Pour l'étranger id. SARL Pour les pays hors d'Europe id. FENUINON S’adresser pour l’abonnement, payable d'avance, et pour les com- munications scientifiques, à M. CRosse, directeur du journal, rue Tronchet, 25, à Paris, chez qui on trouvera aussi les huit premiers volumes du journal, publiés sous la direction de MM. PETIT DE La SAUSSAYE, FISCHER et BERNARDI. (Écrire franco.) Il est rendu compte des ouvrages de Conchyliologie et de Paléonto- logie dont deux exemplaires sont adressés au bureau du Journal. PARIS. — IMP: DE M°® V® BOUCHARD-HUZARD , RUE DE L'ÉPERON , D.—1870. } Description de coquilles fossiles des terrains tertiaires | 3: Série, — Tome X. — N° 4, JOURNAL DE NCHYLIOLOGI COMPRENANT L'ÉTUDE DES MOLLUSQUES VIVANTS ET FOSSILES, Publié sous la direction de MEN. CROSSE et FISCHER. A PARIS, CHEZ M. CROSSE, RUE TRONCHET, 25. Dépôt à Paris, chez M. F. SAvy, 24, rue Hautefeuille ; — à Loudres, chez MM. Wicrams et NoRGAT£, 14, Heurietta-Street, Covent-Garden ; — à Edimbourg, chez MM. Wiciams et NoRGATE, 20, South-Frederick-Street; — à New-York, chez MM. BAILLIÈRE frères, libraires. —— EN VENTE AU BUREAU DU JOURNAL, RUE TRONCHET, 25, LES CUVRAGES SUIVANTS DES DIRECTEURS. UN MOLLUSQUE BIEN MALTRAITÉ, ou comment M. Victor Hugo comprend l’organisation du POULPE, par H. CRosse.— Brochure in-8°. 1866. Deuxième édition. Prix.. . . . . 50 c. Observations sur le genre CONE et description de trois espèces nouvelles, avec un catalogue alphabétique des Cônes actuelle- ment connus, par M. H. Crosse. In-8, 32 p. et 1 pl. coloriée, 4858 [eputse). PriRE Le an Or RU Se PRADA 2 fr. Note sur le genre DIBAPHUS et description d’une nouvelle espèce de CAPULES, par M. H. Crosse. In-8, 8 p. et { pl. coloriée: A8b8: Prixs 700 APR LAN eo dE 1 fr. Notice sur les BULIMES de la Nouvelle-Caïédonie et description de deux espèces nouvelles, par M. H. Crosse. 1855, in-8, 8 p. et D: Colon6e. PES EAU PR A ere 1 fr. FAUNE CONCHYLIOLOGIQUE du département de la Gironde et des côtes du sud-ouest de la Franee, par le Dr PAUL FISCHER (1865, 4028; 88 0: PriR EE NUE SU sur SUPPLÉMENT de la FAUNE CONCHYLIOLOGIQUE du départe- ment de la Gironde et des côtes du sud-ouest de la France, par le D' P. Fiscuer (1869, in-8, 62 p.). Prix. . . . .. dr MÉLANGES CONCHYLIOLOGIQUES, par M. P. Fiscner, com- . prenant : Etudes sur les TARETS, — sur l'immersion, le som- meil , l'érosion du test des Mollusques, — sur l'anatomie des genres PARMACELLA, HELICARION, ARIOPHANTA, PELLICULA , OMALONYx, etc., etc. (1854-56, in-8, 90 p. et 7 pl. noires). À UE SMRER ER En PP ET NA EEE VA Ps De AC Per à 4 fr. Études sur les SPERMATOPHORES des GASTÉROPODES PUL- MONES, par M. P. Fiscirer (1857, 16 p.). Prix. . . .. f{fr. Xonographie du genre TESTACELLE par MM. J. B. Gassies «et P. Fiscuer, membres de plusieurs sociétés savantes ({ brochure gr. in-8°,56 p. d'impression et 2 pl. litbographiées). Prix. 4 fr. CATALOGUE des MOLLUSQUES TESTACÉS des mers d'EUROPE, par M. PemiT DE LA SAUSSAYE (1869, volume grand in-8 de 314 pages d'impression). Prix : 7 fr. 50 c. pour Paris (les frais de port en sus pour les départements et l'étranger). ee COQUILLES, MINÉRAUX ET FOSSILES. M. Bryce M. Wright, naturaliste, possède en ce moment une des plus grandes réunions qui existent en Europe de ces objets d'histoire naturelle. 11 se tient à la disposition des amateurs de toutes les parties du monde qui voudraient bien s'adresser à lui pour recevoir des envois de coquilles vivantes ou fossiles, ‘afin d'y faire leur choix. Il envoie, sur demande, des catalogues détaillés. S'adresser à M. Bryce M. Wright, 90, Great Russell Street, Bloomsbury, Eondon, W. C. (Angleterre). OUVRAGES NOUVEAUX. Biblioteca malacologica. — I. Malacologia del Mar Rosso di (Malacologie de la mer Rouge par), A. IssEL. — Pise, 1869. { beau volume grand in-8 comprenant 388 pages d'impression, et accompagné de 5 planches lithographiées sur papier de Chine et d’une carle coloriée. Sur les épines des Echinocidarites, par M. Cn. pes Mouzixs. — Bordeaux, 1869. Brochure in-8 de 8 pages d'impression, accompagnée de 2 planches lithographiées. Spécification et noms légitimes de 6 Echinolampes, par M. Cu. pes Mouuns. — Bordeaux, 1870. Brochure in-8 de 16 pages d'impression, accompagnée de 3 pl. lithographiées. Acquisitions de la Flore Belge depuis la création de la Société royale de botanique jusques et y compris l’année 1868, par ARMAND TmieLens.— Mons, 1870. Brochure in-8 de 114 pages d'impression. Moluscos marinos de Espana, Portugal y las Ba- leares, por J. G. Hinazco. — Livraisons 2 et 3, comprenant 11 planches coloriées et le texte correspondant (juillet 1870). Dépôt chez F. Savy, libraire, rue Hautefeuille, 24, à Paris. Supplemento alle Conchiglie del Mediterraneo, la loro distribu- zione geografica e geologica, per H. C.Weinkaurr.—Pise, 1870. Brochure in-8 de 15 pages d'impression. Notizie anatomiche sul zenere Acme e su talune parte dure della Cæcilianella acicula. Nota del socio FERDINANDO SORDELLI. — Milan, 1870. Brochure in-8 de 13 pages d'impression, accom— pagnée d’une planche lithographiée. Note on a few species of Andamanese landshells, lately described in American Journal of Conchology. By D° F. Sroziczxa.— Calcutta, 1870. Brochure in-8 de 3 pages d'impression. Contribution to Indian Malacology, n° XI. Descriptions of new species of Paludomus, Cremnoconchus, Cyclostoma and of Helicidæ from various parts of India. By Wizciam T. BLAN- FORD. — Calcutta, 1870. Brochure in-8 de 25 pages d'impres- sion, accompagnée d’une planche lithographiée. Norwegian Mollusca. By J. Gwyn Jerrreys. — Londres, 1870. Brochure in-8 de 11 pages d'impression. On some genera and species of Gasteropodous Moliusea collected by M. Mac-Andrew in the gulf of Suez. By ARTHUR ADams.— Londres, 1870. Brochure in-8 de 8 pages d'impression. On some species of proboscidiferous Gasteropods which inhabit the seas of Japan. By ArtTHuR ApaMs. — Londres, 4870. Bro- chure in-8 de 14 pages d'impression. Ueber Austern und Miesmuschelzucht und die Hebung derselhen an den norddeutschen Küsten, von D' Karz Müpius.— Berlin, 1870. Brochure in-8 de 67 pages d'impression, accompagnée d’une earte. Table des Matières CONTENUES DANS CETTE LIVRAISON. Pages. Brachiopodes des côtes océaniques de France.. . . . P.FISCHER. . . . . . . . . 311 Note sur ie Delphinula Arion, Meusehen. . . . . . RŒTERS VAN LENNER., . , 380 Note sur les Bulimes auriculiformes de la Nouvelle- Calédonie-et dépendances, . : ... 2. .,- : : ,, E. MARIE... 1... 0.0 981 Diagnoses Molluscorum novorum. ......... AS BROWN<- 2 SRE 391 Remarques sur quelques espèces de coquilles ter- restres habitant la Polynésie et description d’es- DÉCES TOUNENES SL MANS) UT RENE H.)PEASE: TC RONNES 393 Description d'espèces inédites provenant de la Nou- vetle-CalédoniestL nine Dale H:\CROSSE RASE 403 Description d'un Helix de la Nouvelle-Calédonie. .. E. MARIE. . ........ 420 Description d'espèces nouvelles provenant de l’Archi- pel Calédonien. . . . . DLL TVR « «. . . SouvEerRBIEetMONTROUZIER. 422 Variétés. — L'inventeur de l'Aquarium. .. .... P. FISCHER.., . . . . .. 433 BiPNIOBTANHTEN RTS AM SR ES En «He GROSSE.) 20 NOT, 43% Nouvelles. . . , . « .. A a Re EL 1.0 He GROSSE. EN EEE à D TUE CTP RNA PS LES DEEE ES OR ENTRE TU EE NS AA En 454 Liste des auteurs. . . . . CAR SRE NEED LUS SAV L ere AR ere DOME 454 liste des nouveaux aDonnËs, sa tetes later I CID RS IC UFIENERE 455 Table des materess sn ANS Eee ot STE ER EN ÉRNRERER . 455 Table*par ordre alphabétique. :.. . . = . : 4. . 1. 14e UM EAOE Le journal paraît par trimestre et forme 4 volume par an. PRIX DE L’ABONNEMENT {PAYABLE D'AVANCE) : Pour Paris et pour les départements (reçu franco). . . 16 fr. Pour l'étranger id. » le PAST Pour les pays hors d'Europe id. eut S’adresser pour l’abonnement, payable d'avance, et pour les com- muuications scientifiques, à M. CRossE, directeur du journal, rue Tronchet, 25, à Paris, chez qui on trouvera aussi les huit premiers volumes du journal, publiés sous la direction de MM. PETIT DE LA SAUSSAYE, Fiscner et BERNARDI. (Écrire franco.) Il est rendu compte des ouvrages de Conchyliologie et de Paléonto- logie dont deux exemplaires sont adressés au bureau du Journal. PARIS. — MP. DE MT v° BOUCIIARD-HUZARD, RUE DE L'ÉPERON , 5,—1870. Vy, D NY IN@SUE NS NB SZ nr Qu OZ >) °MITHSONIAN INSTITUTION NOTLNLILSNI 7 NYINOSHLINS, S3 1#vV4417 £ & = D, < E = = Na : Ty = un mn -QKNNWNŸ D A D an e) T NNN © /ÿ2 a e) = = N Ÿ Z, F = = : nn ; = [__NVINOSHLINS S314VH917 LIBRARIES SMITHSONIAN INSTITUTION At "a 2 ta Z [9] Li n A Lu n | E œ = œ = a SN < = < 2 Ÿ S D : œ 3 SN (ee) 3 mn. = = né sr Zz 3 - > _SMITHSONIAN _INSTITUTION NOILNLILSNI NVYINOSHLINS S314vV4g17 Z 6 _ ô = 6 | F = ss = | ep 7 2 2 5 | ke à: > | md > res es 3 [es a) E | = et 2 m : | 1 NVINOSHUINS, S 3 (RARE: 1 LI BRARI ES,,SMITHSONIAN INSTITUTION = = / “= NN = < N | = LA NS NW Z NN : 2 G 1/4 2 RK \, ü o NN | = 2 NN É = : ë Se : 5 SMITHSONIAN _INSTITUTION NOIINLILSNI NYINOSHLINS S31YVU811 n = un = = 8 DAS ô æ G “ z / PZ =" = = = L'Æ : : - 74 S = O a — zZ = | | NYINOSHLINS S31YV4#9171 LIBRARIES = ° 6 LR Zz 5 5 Ne 5 PR: CRE 2,2 >» INK EF e s 2 = N° 5 ; Er ; CA ; 2 : | }SMITHSONIAN INSTITUTION NOILNLILSNI ZNYINOSHLINS, S 4 1#V4917 = ts Z < Z | = Z NN 3 Ep, = | L le) NK Gr UD. © AE n D NN w 7 " n pa O a R'NŸ © O : Z ENT E = = | 2 = 5 = | [_NVINOSHLINS S314VU#89171 LIBRARIES SMITHSONIAN INSTITUTION 0 un = n — c an us n Lu n es. œ = œ = ( = _ = 6 = Fm We c < "ee 5. “WW n o o: 5 72 te “ 2 2 Z È > _SMITHSONIAN _INSTITUTION NOILNLILSNI NYINOSHLINS S3Iuvug ke, Ja Zz Le Z | £ 7 nn A PSE Se SEEN œ re el PSE | Pr 2 be. > af >» KL Z 73) ,, 2 Z LSNI NVINOSHILINS S314vVug11 LIBRARIES SMITHSONIAN INSTITUT! 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