£ ÿ OUR ET ARUE £ PET Per fr PRET" r DES QUE Fbul sr Ar : 7 DNS NL TNT IS RS Len ru De ie Di élhst At dm DAC PENTIER) ain er #2 - : * à À c n < ENT em + à de ce = 4 A É A E6 £ un * # ‘ L 4 r z À à Pre GA É 2 . r L «1 his LP . ALL SE cé Anne te À L fr" P - 7 COCO LATIN + É À e Her : k 2 3 3 s = Gr dar 5 : RS m3 en .2 7 î : ; À à $ SAME a bars 2 n 00 re £ ÉD ED EE LOURDE Pan Dong anus 2e A eee SE ETATS RE LAS RSA EEE À ve DATE 36 sed - ann rÉnaiee ee ARE me noms 02 RS Le ne A 2 TRE LEAASEUNN, LÉCAUNSSETET nu * L SAS TA AL CNE SRE 3 22 Se ris Eyes TN pere M LA en at ROUE n à = œ =. < = = O = Z UE IBRARI ES PEMITHSRNMANS INSTANT ETION 6 . = = ae F Es E î = Z a DILNLILSNI ZNNINOSHEINSS3 1#4vV4917 2 — f, © LE # on ie (æ, Cas Z, == > a Z IBRARIES SMITHSONIAN INSTITUTION np a. z Lu , a : TA; = ES le) sr Z OIINLILSNI NYVINOSHIINS S31Y#V48911 m 2 = CE © œ LUN — > À = cs [es SE (7) A CR SMITHSONIAN INSTITUTION an Z - = < = A à 5 Z = > = + A n OILNLILSNI NYVINOSHIINWS = a = NE ui À NS N Fe SK =: O AR; z Sa IBRARI ES. °MITRSO IAN _INSTITUTION 6 E = . É L > =, 2 Z a OILNLILSNI Z VINOSHIINS, S3 13vVY#917 ; < = D ue = 1e O 2E ST) n pc [e) = £, = x, æ. a <: = _ Æ _ o rs à S Z mr NOIINLILSNI NVINOSHLINS _S31 PA Es ‘+ = © =, œ — E 3 da 5 F 7 NS = + K r- un pes NKK [2] £ n SN 2 LIBRARIES SMITHSONIAN INS° 0 £ “ 2 —| Z à 5 NA : 8 | pa 4 SN © 3e ; = XN z = | no NE : NOIINJILSNI NYVINOSHLINS S31 n 2 n ui n 1 = = = NS = < AN k Z Le: LIBRARIES SMITHSONIAN INS: | a 2 | Ti Æ A Le : = 7 > 4 > + = Fr. as 5 2 à NOIINLILSNI NYINOSHLINS S31 on 7 [24 2 < = =. 6 = Ÿ n : n 5 4 Le L 2 | n 2 LIBRARIES SMITHSONIAN = 9 = a = : £: - = œ 3 = D —} NOIINLILSNI NVINOSHLINS S31! PA Ce É = Æ — œ _— 5 > = F > = = cl = Z 3 Z NS à N MITHSONIAN JINOSHLINS AITHSONIAN INSTITUTION S3IUNVUQI INSTITUTIO NC N\ NC S3IUVUAI INSTITUTIO! INSTITUTIOI 2/1 SMITHSONIAN INSTITUTION NOIINLILSNI NVINOSHLINS S3IYVUH8I1 LIBRARIES : LIBRARIES SMITHSONIAN NVINOSHLINS S314VH81I NYINOSHLINS SMITHSONIAN SMITHSONIAN C2 LIBRARIES SMITHSONIAN __INSTITUTION NOIINZLILISNI 2 NVINOSHLINS S314VH@8I" SMITHSONIAN NYINOSHLINS NOIINLILSNI NVINOSHLINS S3IUVUSIT NOILNLILSNI NOHINLILSNI LIBRARIES LIBRARIES » LIBRARIES" SMITHSONIAN SMITHSONIAN INSTITUTIQ NOIINLILSNI INSTITUTION NVINOSHIIWS_S31UVUS8IT LIBRARIES S31UVU9171 LIBRARIES SMITHSONIAN INSTITUTION NONINLILSNI Na D Q S3IUVUGIT INSTITUTION NOIINLIASNI INSTITUTION S314V4917 INSTITUTION N & ESS SMITHSONIAN INSTITUTION NOIINILILSNI NK DS NOILNLILSNI NVINOSHLINS S31UVH817_ LIBRARIES SI14VU8 | NOILNLILSNI NYINOSHLINS S3I1YV#911 LIBRARIES ; | £ NVINOSHLINS NYINOSHLINS N SMITHSONIAN NYINOSHLIWS SMITHSONIAN S3I4VuUalI HE BRARIES SMITHSONIAN _INSTITUTIO MR -IBRARIES SMITHSONIAN INSTITUTION NVINOSHLINWS ES SMITHSONIAN f 7 4, IES SMITHSONIAN [ES SN "4 SN ES SN L an TEL (IR tn L C4 19 JOURNAL DE CONCHYLIOLOGLE PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DE MM. CROSSE ET FISCHER. 3e série. — Tome XIE. VOLUME XX. A PARIS. CHEZ H. CROSSE, RUE TRONCHET, 95.. 1892. “ è Von, HEMAPRAT ENS F D. SA JOURNAL DE CONCHYL: LOGIE. 1er Janvier 18%72. Catalogue des Nudtbranches et Céphalopodes des côtes océaniques de la France (1), (2° Supplément.) Par P. FiscHEer. Depuis la publication du premier supplément à ce cata- logue, j'ai pu utiliser de nouveaux et nombreux maté- riaux. Mon ami, M. Lafont (2), a examiné avec beaucoup de soin les Céphalopodes du sud-ouest de la France. En même temps, j'ai étudié les Nudibranches de cette région qui m'a offert quelques espèces nouvelles. Mon confrère, (4) Voir Journal de Conchyliologie, t. XV, p. 5, et t. XVII, DS: (2) Note pour servir à la Faune de la Gironde. (Actes de la Soc. Linn. de Bordeaux.) SG ee M. Vaillant, m'a communiqué la liste des Nudibranches qu'il a recueillis sur les côtes d’Ille-et-Vilaine. Enfin, M. Taslé (1) a donné les noms d’un grand nombre de Nudibranches découverts dans la rade de Brest, par MM. Crouan frères. Ces éléments permettent d'étendre considérablement la liste de nos Mollusques nus. Il serait à désirer qu’un naturaliste éminent de Brest, M. Hesse, bien connu par ses travaux sur les Crustacés, donnât un calalogue complet des Nudibranches qu'il a recueillis et dessinés depuis plusieurs années. La Bretagne, en effet, parait extrêmement riche en Nudibranches. NUDIBRANCHIATA. Genre DORIS, Linné. 9. Doris rouENTosA, Cuvier. Hab. Bassin d'Arcackion (Gironde), la Rochelle (Cha- rente-Inférieure). J'avais catalogué cette espèce sous le nom de Doris Johnstoni, mais elle en diffère par plusieurs caractères, et l'examen des types de Cuvier m'a conduit à sa déter- minalion. Je renvoie, pour sa descriplion détaillée, au Journal de Conchyliologie, t. XVIII, p. 290. 10. Doris Biscayensis, Fischer. Corpus ovatc-elongatum ; pallium amplum, antice la- tum rotundatumque, corpus omnino tegens præler cau- dam, luteolum, tuberculis inæqualibus ad extremitatem (4) Faune malacologique marine de l’ouest de la France. Sup- plément, 1870. RC Pi eæpunsis spinulosisque et lineis albis radiantibus notatum. Cavitas tentaculorum externe bituberculula. Tentacula superna remota, retractilia, parum elongata; columna basalis dimidium tentaculi attingens, translu- cidu; apex parum infleæus, lamellis 10 obliquis, albis, prominentibus, munitus. Laminæ branchiales 13, retractiles, margines palli eæcedentes, pinnatæ, pinnulis alternatim inæqualibus. Pes antice rotundatus, postice obtusus ; tentacula in- ferna nulla ; lobi buccales ovati. Corps ovalaire assez allongé; manteau ample, large et arrondi en avant, recouvrant tout le corps, excepté en arrière, où l'extrémité du pied le dépasse à peine, quand l'animal est en marche. Le manteau est d’une couleur jaune clair; il est parsemé de tubercules très-nombreux, inégaux, assez gros et élevés vers la partie moyenne, plus petits et plus nombreux à la partie antérieure. Ces tuber- cules sont dilatés à leur extrémité, qui présente de petites pointes épineuses ; ils semblent reliés entre eux par de petites lignes blanches qui rayonnent de leur base et for- ment une sorte de mosaïque, mais ces lignes blanches sont en réalité des spicules du manteau, vus par transpa- rence. Les tubercules arrivent jusqu'aux bords du man- teau. La cavité des tentacules supérieurs est munie de deux tubercules extérieurs; l’un en dehors, l’autre en dedans du tentacule. Les tentacules, très-écartés, sont rétractiles, médiocre- ment allongés et assez étroits. Ils se composent d’un pédoncule nu, atteignant la moitié de la longueur totale, transparent, et d'une portion lamelleuse légèrement En te cie coudée, ovale-allongée, portant une dizaine de lames obliques, blanches, bien détachées. Il existe 15 branchies rétractiles, qui atteignent et dé- passent les bords du manteau, lorsqu'elles sont étalées en cercle autour de l'anus qui a la forme d’un petit tube. Chaque feuillet branchial est formé par un axe longilu- dinal, d'où partent des lamelles transverses simples, alter- nativement longues et courtes. La treizième branchie est placée immédiatement en arrière de l'anus. Pied arrondi en avant, obtus en arrière : pas de tenta- cules inférieurs, mais un lobe arrondi ou oblong de chaque côté de la bouche. Longueur, 20 millimètres. L'animal a pondu une lanière décrivant une hélice, longue de 56 millimètres et large de 5 millimètres, de couleur jaune pâle. Hab. Bassin d'Arcachon (Gironde). — Septembre, 1871: Obs. Cette petite Doris a quelques rapports extérieurs avec le Doris muricata. Les tubercules du manteau ont la même structure, les tentacules supérieurs ont le même écartement ; le manteau est aussi large, elc., mais les branchies sont très-différentes. Chez le Doris Biscayensis, elles sont plus nombreuses, rétractiles, et leur base est très-rapprochée de l’anus ; les digitations des branchies sont plus serrées ; l'ouverture buccale et les lobes buccaux sont plus petits, etc. Les lanières ovigères sont sem- blables. 11. Doris seposirA, Fischer. Corpus ovalo-elongatum. Pallium amplum, antice ro- tundatum, corpus omnino tegens, præter caudam. Pallium ho luteum, tuberculis subæqualibus ad extremitatem dilatatis spinulosisque munitum.Cavitas tentaculorum et branchia- rum tuberculis majoribus cincta. Tentacula superna conica; columna basalis tertium ten- taculi attingens; apex vix inflexus, lamellis 10 obliquis munitus. Laminæ branchiales M, retractiles, nunquam omnino eæpansæ, murgines pallii non attingentes, pinnatæ, pin- nulis alternatim inæqualibus. Pes antice rotundaius, postice obtusus ; tentacula inferna nulla ; lobi buccales ovati. Corps ovale-allongé ; manteau ample, arrondi en avant et en arrière, recouvrant tout le corps, excepté l'extrémité du pied. Manteau de couleur jaune, couvert de tubercules sensiblement égaux au centre, plus petits vers les bords, à extrémité un peu dilatée et subépineuse, Les spicules du manteau ne se voient pas à l’œil nu. Cavité tentaculaire et cavité branchiale entourées de tubercules gros et saillants. Les tentacules, moins écartés que dans l’espèce précé- dente, sont plus coniques. Leur portion, dépourvue de lamelles, n’a que le tiers de la longueur totale. Les la- melles, au nombre de 10 environ, sont plus obliques, et la portion lamelleuse du tentacule est très-peu coudée. Branchies, au nombre de 11, rétractiles, ne s’étalant jamais complétement, n’atteignant pas les bords du man- teau ; elles sont pinnées de la même façon que chez le Doris Biscayensis. Pied et lobes buccaux semblables à ceux de l'espèce précédente. Longueur, 16 millimètres. DRE À pe L'animal à pondu, et sa lanière ovigère ne diffère pas de celles des Doris Biscayensis et muricata. Hab. Bassin d'Arcachon (Gironde). — Septembre, 1871. Obs. Espèce voisine de la précédente, mais qui en dif- fère par ses tentacules plus rapprochés, moins coudés, plus coniques, à lamelles plus obliques; ses branchies moins nombreuses, moins longues; ses tubercules du manteau plus serrés et moins inégaux, sa coloration plus foncée, son corps plus bombé, etc. 42. Doris EUBALIA, Fischer. Corpus ovatum, complanatum; pallium amplum corpus omnino tegens, luteum, tenuiter tuberculosum, tu- berculis majoribus,nigrescentibus violaceisque prominen- tibus, acutis, series 4 formantibus notatum. Cuvitas ten- taculorum et branchiarum tuberculis violaceis, magnis circumcincla. Tentacula superna inflata, brevia, ovoidea, alba; apex truncatus, 6-T lamellis parum obliquis munitus. Laminæ branchiales 9, breves, luteæ, retractiles, postice sitæ, nunquam omnino expansæ, pinnaleæ. Pes brevis, antice latus, postice obtusus; tentacula in- ferna nulla; lobi buccales latr, rotundatique. Corps ovale, aplati ; manteau très-ample, dépassant le pied en arrière, de couleur jaune, finement tuberculeux et orné de tubercules plus gros, noirâtres, entourés d’une tache de couleur violacée, très-saillants, aigus au sommet, disposés assez régulièrement; deux rangées rapprochées sont placées près du bord du manteau; deux autres rangées s'étendent des tentacules aux branchies et se Ati réunissent en ayant des tentacules, en décrivant une ligne courbe. La cavité des tentacules supérieurs et la cavité bran- chiale sont entourées de gros tubercules foncés. Tentacules supérieurs très-éloignés du bord antérieur du manteau, par suite du grand développement du voile frontal; renflés, courts, ovoides, de couleur blanche, tronqués au sommet ; à pédoncule nu, court; à portion lamelleuse, portant 6 ou 7 lamelles un peu obliques. J'ai compté 9 branchies, courtes, de couleur jaune, rétractiles, placées très en arrière du manteau, ne s’éta- lant pas complétement; leur extrémité atteint le bord postérieur du manteau; les feuillets postérieurs sont petits. Chaque branchie est simplement pinnée, mais les pinnules sont inégales comme dans les espèces précé- dentes. Pied court, large en avant, obtus en arrière; pas de tentacules inférieurs; lobes buccaux larges et arrondis. Longueur, 6 millimètres. Hab. Bassin d'Arcachon (Gironde). — Septembre, 1871. Obs. Très-petite espèce de Doris, que je ne puis rap- porter à aucune des formes connues. Elle est remarquable par ses gros tubercules violacés, placés en séries assez régulières. Ainsi que les deux espèces précédentes, elle nage très- bien à la surface de l’eau; elle semble fuir la lumière, et se dirige toujours du côté opposé. Elle passe longtemps en maintenant ses tentacules et ses branchies rétractées. La rétraction de chaque feuillet branchial peut avoir lieu pendant que les autres feuillets sont étalés. Au mo- ment où les Doris arrivent à la limite de la couche li- quide, les branchies qui ne pourraient s’étaler qu’en de- 49 ee hors de l’eau, se rétractent isolément, et les autres restent développées. 15. Doris AsPERA, Alder et Hancock. Hab. Côtes du Finistère (Crouan). 14. Doris muricaTA, Müller, Alder et Hancock. Hab. Côtes du Finistère (Crouan), bassin d'Arcachon (Lafont). Obs. Cette espèce et la précédente sont citées, par MM. Lafont et Taslé, sur les côtes de France. Je ne les ai pas vues, el ne puis, par conséquent, que me référer à la détermination de ces naturalistes. J’appelle cependant leur attention sur ce point : que ces deux espèces appar- tiennent à la Faune boréale. 45. Doris TESTUDINARIA, Risso. Voris depressa, Alder et Hancock (Juvenis). Hab. Brest (Crouan). Genre GONIODORIS, Forbes. 1. GONI0DORIS ELEGANS, Cantraine. Hab. Bassin d'Arcachon, sur le crassat de Lahillon (Lafont). — Octobre, 1869. Obs. Le corps de ce magnifique Nudibranche est étroit, allongé, d’un bleu indigo foncé, parcouru en dessus par une ligne médiane jaune d’or, accompagnée de chaque côté de deux autres lignes de même couleur. Au-dessus du pied, existe une autre ligne jaune assez large. Entre ces lignes longitudinales, on voit de nombreuses taches jaunes, irrégulières et petites. Cr aq Le mufle est recouvert par un large voile frontal qui le dépasse en avant et est bordé de jaune comme le man- teau. Les deux tentacules supérieurs sont d’un bleu foncé, leur pointe est blanche; ils sont ovoides, lamelleux dans leur portion supérieure et parcourus postérieurement par une ligne jaune. En arrière des tentacules existent deux tubercules blancs, pyrämidaux et courts. Tentacules inférieurs cachés par le voile frontal, de coloration bleu foncé, simples, cératiformes. Branchies au nombre de 11, dont les deux postérieures plus courtes que les autres. Elles sont d’un bleu foncé avec une ligne jaune extérieure et médiane. Elles peuvent se rétracter ainsi que les tentacules supérieurs et sont portées sur un pédicule. Le manteau fait saillie sur le pied : celui-ci est bleu; la queue est très-aiguë. Orifice général au quart antérieur du côté droit. Longueur 62, hauteur 41 millimètres. Ces dimen- sions sont prises sur l’animal vivant et bien développé. La description que je viens de donner, d’après les notes de M. Lafont, concorde assez bien avec les descriptions du Doris elegans Cantraine et du Doris picta Schultz: mais les figures de Cantraine et de Philippi sont très- mauvaises et semblent faites de souvenir. Néanmoins, notre exemplaire est beaucoup plus étroit. La figure attribuée au Doris elegans par Frédol (le Monde de la mer, pl. 11, fig. 5), et qui représente un Nu- dibranche dessiné en Algérie par M. Deshayes, me parait appartenir à une espèce très-voisine, le Goniodoris Nardoi Vérany, qui en diffère par ses branchies plus nombreuses (44), à ligne médiane extérieure ornée de points bleus et jaunes alternants. EE — Du reste, ce groupe de Goniodoris paraît nombreux en espèces très-voisines les unes des autres, et habitant, toutes, la Méditerranée. 2, Gonioporis NoDoSA, Montagu. Hab. Saint-Malo (Vaillant). — Côtes du Finistère (Crouan). Obs. Cette espèce est désignée dans le catalogue de M. Taslé, sous le nom de Goniodoris elongata, Thompson, mais cette appellation doit passer dans la synonymie du G. nodosa, d’après Alder et Hancock. Genre DENDRONOTUS, Alder et Hancock. 9. DEnpRoNoTUS LUTEOLUS, Lafont. Note pour servir à la Faune de la Gironde, n°11. Corps blanc-jaunâtre, lisse, parsemé de points blancs et de taches brunes irrégulières ; orné, sur le dos, de trois taches irrégulièrement arrondies, d’un beau jaune vif; et, plus bas, d'une quatrième tache se prolongeant posté- rieurement en une ligne d’un jaune vif, qui arrive jusqu'à l'extrémité du dos. Pied étroit en dessous. Quatre appen- dices au voile. frontal. Appendices branchiaux plus grèles que dans le D. arborescens. Longueur 42-19, hauteur 5-4, largeur 2-35 milli- mètres. Les lanières ovigères sont blanches, enroulées autour des Sertulaires et formant des paquets de la gros- seur d'un petit pois. Hab. Chenal du cap Ferret (bassin d'Arcachon), sur les Sertulaires. Avril, 1871. Obs. Je reproduis ici intégralement la description ER donnée par M. Lafont, sans préjuger de la valeur absolue de cette nouvelle espèce. Le caractère le plus saillant est Ja présence de 4 appen- dices seulement au voile frontal, tandis que les exem- plaires de Dendronotus arborescens figurés par Alder et Hancock, Meyer et Môbius, Gould et Binney en portent un plus grand nombre (6-9) et que Bouchard-Chante- reaux, dans sa descriplion du Scyllæa pelagica qui est un Dendronotus, en mentionne 6. Il est vrai que Cuvier n’en a reconnu que # sur son exemplaire typique provenant de la Manche. Quant à la coloration du Dendronotus arborescens, elle est très-variable. Alder et Hancock citent des individus entièrement blancs (var. Tritonia pulchella Alder et Han- cock, et figures de Meyer et Môbius); d’autres, de couleur rousse, avec des taches jaunes et des points blancs (figure d'Alder et Hancock), etc. M. Lafont a recueilli, à Guéthary (Basses-Pyrénées), un Dendronotus arborescens semblable à la figure de Meyer et Môbiuset appartenant, par conséquent, à la va- riété pulchella, Alder et Hancock (Ann. and mag. of nat. hist., vol. 9, p. 35). Genre TRITONIA, Cuvier. 2, TRITONIA LINEATA, Alder et Hancock. Hab. Côtes de Normandie. — Iles anglo-normandes (Ansted). Genre TRIOPA, Johnston. À. TRIOPA CLAVIGERA, Muller, — Alder et Hancock. Hab. Côtes du Finistère (Crouan). 0 — Genre CRIMORA, Alder et Hancock. 4. CRIMORA PAPILLATA, Alder et Hancock. Hab. Guernesey (Norman). Genre POLYCERA, Cuvier. 5. POLYCERA OCELLATA, Alder et on LE Hab. Brest (Crouan). Genre ANCULA, Lovèn. 4. ANCULA CRISTATA, Alder et Hancock. Hab. Brest (Crouan). Genre IDALIA, Leuckart. 4. IDALIA ELEGANS, Leuckart. — Alder et Hancock. Hab. Guernesey (Alder). Genre EOLIS, Cuvier. 9. EoL1s ALBA, Alder et Hancock. Hab. L'Océan, en dehors du bassin d'Arcachon, dans les valves de vieilles coquilles draguées au large (Lafont). 10. Eouis PALLIDULA, Lafont, loc. cit., neo 9. Mufle fendu, portant deux tentacules arrondis, entiers, de couleur bai très-clair avec quelques taches blan- châtres: tentacules supérieurs, arrondis, entiers, sem- blables aux précédents ; lobes latéraux étroits; pied large, obtus en arrière, corps de couleur bai un peu rougeûtre; AN dos nu en avant, portant 7 rangées d'appendices cylin- driques, de couleur bai très-clair, blanchâtres vers l'extrémité et ornés, à leur intérieur, d'une ligne presque noire. : Longueur, 40 millimètres. Papilles dorsales des deux premières rangées, longues de 8 à 12 millimètres: celles des autres rangées “beaucoup plus longues et atteignant de 15 à 25 millimètres. Hab. Crassat de Lahillon, bassin d'Arcachon (Lafont). La Rochelle (Charente-Inférieure). Obs. Cette grande espèce atteint presque la taille de l’Eolis papillosa. 11. Eozis Arperr, Cocks. — Alder et Hancock. Hab. Saint-Malo (L. Vaillant). Obs. Cette espèce n’a aucun rapport avec l’Eolis Alde- riana, Deshayes (Frédol, le Monde de la Mer pet, fig. 7), qui est synonyme d’E. conspersa, Fischer. 12. Lois CÆRULEA , Montagu. — Alder et Hancock. Hab. Côtes du Finistère (Crouan). 15. Eoris rricoLor, Forbes. — Alder et Han- cock, Hab. Rade de Brest (Crouan). 14. Louis GLAUCOIDES, Alder et Hancock. Hab. Ile Herm, près Guernesey (Alder). Genre HERMÆA, Lovèn. 1. HERMÆA DENDRITICA, Alder et Hancock. Hab. Brest (Crouan). LEUR Genre EMBLETONIA, Alder et Hancock. 1. EmezeToniA PuLCHRA, Alder et Hancock. Hab. Brest (Crouan). Genre DOTO, Oken. 5. Doro riNnaTiFIDA, Montagu. — Alder et Hancock. Hab. Rade de Brest (Crouan). — Ile de Guernesey (Alder). Obs. M. Taslé indique sur les côtes du Finistère deux autres espèces de Doto, qu'il nomme Melibœæa ornata A. et H., et Melibæa maculata Montagu; ces deux noms, d’après Alder et Hancock, doivent passer dans la syno- nymie du Doto coronata Gmelin. M. Vaillant a trouvé, à Saint-Malo, une espèce de Doto qui ne peut se rapporter à aucune de celles d'Alder et Hancock. Elle a quelque ressemblance avec le Doto cuspi- data A. et H., mais le voile céphalique, au lieu d’être simplement courbe, est profondément digité. PELLIBRANCHIATA. Genre LIMAPONTIA, Forbes. 9. LIMAPONTIA NIGRA, Johnslon. Hab. Côtes du Finistère (Crouan). Genre ACTEONIA, Quatrefages. 9. ACTEONIA CORRUGATA, Alder et Hancock. Hab. Brest (Crouan). 149 3. AcTEONIA Cost, Alder et Hancock (Cenia). Hab. Brest (Crouan). PULMONATA. Genre ONCHIDIUM, Buchanan. L’Onchidium tuberculatum, décrit récemment par MM. Crouan frères et provenant des côtes du Finistère, est très-probablement l'O. celticum de Cuvier, que M. Vaillant a trouvé en abondance à l'embouchure de la Rance ([le-et-Vilaine), où Audouin et Milne-Edwards l'avaient déjà signalé. (Comptes rendus de l’Acad. des sciences de Paris, t. LXXIIE, p. 1172, 15 novembre 1871.) CEPHALOPODA. Genre SEPIA, Linné. L'étude plus attentive des Sèches du groupe du S. offi- cinalis a conduit M. Lafont à distinguer une nouvelle espèce qu'il avait confondue avec le Sepia Filliouxi. Il devient donc nécessaire de donner les caractères diffé- rentiels de ces deux formes. k. SEPIA Ficriouxr, Lafont. — Journ. de Conchyl., t. XVIT, p.11 (exclusa synon. Vérany). — Férussac et d’Orbigny, Céphal., pl 11, fig. 4, 2, 5 ((antum). Taille atteignant jusqu’à 35 centimètres. Sépion moins épais que celui du $. officinalis; stries transver- sales de la face ventrale commençant en avant du milieu de la longueur totale ; granulations de la face dorsale très-grosses même chez les jeunes. Ponte en mai et au commencement de juin : les œufs 00 — sont gros (10 à 12 millim.) allongés et contenus en grand nombre dans le sac ovarien. Cette espèce est la plus grande des côtes de France; elle a généralement une teinte plus rougeûtre que le S. officinalis, dont la couleur a une tendance à devenir ver- dâtre : les bras sont également plus longs. Bab. Tout le golfe de Gascogne. — Boulogne, Trou- ville, etc. 5. SepiA Fiscuert, Lafont, Note pour servir à la Faune de la Gironde, n° 56. Taille ne dépassant guère 20 centimètres. Sépion bien moins épais que celui de l’espèce précédente ; stries trans- versales commençant près de l’extrémité antérieure, par conséquent bien plus en avant que chez le S. Filliouxi, surtout chez les femelles ; granulations de la face dorsale grosses, mais moins détachées que dans le S. Filliouxi. Ponte en juillet et au commencement d'août ; les œufs sont très-petits et ne dépassent guère 8 millimètres de diamètre. M. Lafont avait confondu cette espèce avec la précé- dente, dont elle se rapproche par ses stries transverses de la face ventrale plus antérieures que chez le S. officinalis. Mais une observation plus attentive de ses caractères l’a conduit à la distinguer. Indépendamment, en effet, de la ponte tardive du S. Fischeri et de ses-stries transverses plus rapprochées de l'extrémité antérieure, le sépion des mâles est sensible- ment plus étroit que celui du $. Filliouxi, et présente à ce point de vue quelques rapports avec le sépion du S. offici- nalis mâle. La coquille de la femelle est au contraire plus large que dans les deux autres espèces, beaucoup plus con- cave, plus dilatée en arrière et plus acuminée en avant ; LA DO enfin, son peu d’épaisseur lui donne une physionomie toute particulière. Hab. Bassin d'Arcachon. Assez rare et cantonnée dans les parties de la baie les plus rapprochées de l'Océan. Genre LOLIGO, Lamarck. J'ai déjà donné, dans une note publiée dans le Journal de Conchyliologie {t. XVII, p.128), un aperçu de la confu- sion qui régnait parmi les Céphalopodes rapportés au Lo- ligo vulgaris. L'espèce, telle que Férussac et d’Orbigny l'ont comprise, ne renferme pas moins de cinq formes très-distinctes. Je remanierai donc complétement le cata- logue des Loligo, en reproduisant presque intégralement les récentes recherches de M. Lafont sur ce sujet. 1° LoriGo vuLGaris, Lamarck. — Férussac et d’Orbigny, Céphal., pl. xxu, fig. 1. — Vérany, Céphal. de la Méd., pl. xxxiv. Loligo Mediterranea, Targioni Tozzetti, Bull. Malac. Italiano, vol. IF, p. 220, pl. var, _ fig. 9, 1869. Taille de 15 à 25 centimètres ; corps large, atténué en arrière; œil grand ; nageoires commençant un peu en arrière du quart antérieur de la longueur du corps, à angles latéraux bien prononcés ; bras de la troisième paire amincis extérieurement et très-aplatis pendant la natation; massues des bras tentaculaires longues et portant des ven- touses d’inégale grandeur ; les ventouses centrales très- grandes, en comparaison des marginales ; cellules chro- matophores grandes. Ponte en mai et juin (Lafont). Hab. Bassin d'Arcachon. Obs. Cette espèce est le type de Vérany et de la plu- part des naturalistes italiens. À l'exemple de Steenstrup = 00) et Malm, nous lui conservons le nom de vulgaris. M. Tozzetti propose, au contraire, de lui donner un nou- veau nom, celui de Loligo Mediterranea. Mais Lamarck, en créant son Loligo vulgaris, lui applique une synonymie tirée des auteurs italiens. 2% LoLiao AFFINIS, Lafont, loc. cit., n° 42, Taiile de 50 à 40 centimètres; corps presque cylin- drique, étroit, très-long, œil petit, tête courte ; nageoire commençant en arrière du tiers antérieur de la longueur du corps, à angles latéraux médiocrement prononcés; massues des bras tentaculaires longues, trigones, avec une crête assez large, dressée pendant la natation ; ven- touses de grandeurs très-inégales ; cellules chromatophores grandes (Lafont). — Femelle inconnue. Hab. Bassin d'Arcachon. Obs. Espèce qui diffère de la précédente par ses yeux de moitié plus petits, sa tête plus courte, son corps plus étroit, etc. 3° LoriGo microcepHALA, Lafont, loc. cit., n°245. Taille de 50 à 60 centimètres; corps large, atténué en arrière ; tête extrêmement petite, dépassant à peine la moitié de la largeur du corps ; œil médiocre; nageoires commençant vers le quart antérieur de la longueur totale; à angles externes peu prononcés; massues des bras ten- laculaires étroites, portant cinq paires de grandes ven- touses ; bras courts ; bras tentaculaires plus courts que le corps ; cellules chromatophores petites (Lafont). Hab. L'Océan, en dehors du bassin d'Arcachon. — Fé- vrier. LE Ji Obs. La coquille est plus large vers son extrémité an- térieure que dans toutes les autres espèces. %° Lorico Forest, Steenstrup. — Fischer, Journ. de Conchyl., t. XVIT, p. 150. — Forbes et Hanley, Brit. Moll., pl. LLL. —H.and À. Adams, Genera of rec. Moll., pl. 1v, fig. 5. — T. Tozzelti, loc. cit., p. 218, pl. vu, fig. 10. Taille de 20 à 25 centimètres; corps très-atténué en arrière ; œil petit; nageoires commençant un peu en ar- rière du tiers antérieur de la longueur totale, à angles externes bien prononcés ; bras ordinaires, longs; massue des bras tentaculaires, courte et portant des ventouses de grandeur à peu près égale; cellules chromatophores petites. Ponte en avril et en mai (Lafont). Hab. Toutes les côtes océaniques de France. 5° LoziGo Mouraxsi, Lafont, loc. cit., n° 45. Taille de 50 à 45 centimètres ; corps cylindrique, ar- rondi en arrière ; œil grand; nageoires commençant vers le tiers antérieur de la longueur totale, à angles externes très-obtus; massues des bras tentaculaires plus longues que dans le Loligo Forbesi, et portant des ventouses de grandeur à peu près égale. Ponte en novembre (Lafont). Hab. L'Océan, en dehors du bassin d'Arcachon. 6° LoLiGo MACROPHTHALMA, Lafont, loc. cit., n° 46. Taille de 25 à 50 centimètres ; corps en forme de pyra- mide renversée ; yeux énormes, très-rapprochés ; tête a nie étranglée entre les yeux et la base des bras ; nageoires commençant au liers antérieur du corps, à angles bien prononcés ; massues des bras tentaculaires courtes et por- tant des ventouses presque égales, dont le diamètre varie entre 5 et 4 millimètres, et plus grosses que dans les deux espèces précédentes (Lafont). Hab. L'Océan, en dehors du bassin d'Arcachon. Obs. Espèce voisine, par sa forme, du L. vulgaris, mais très-distincte par ses ventouses. 7° LoziGo PurcnrA, Blainville, Dict. des sc. nat.,t. XXVIE, p. 444. — Fischer, Moll. de la Gironde, suppl., p. 445. — Loligo Bertheloti, Fischer, Cat. des Céph., Journ. de Conchyl., t. XVIT, p. 9. Je renvoie, pour les caractères de cette espèce, à la des- cription du Journal de Conchyliologie, t. XVIE, p. 9. Hab. Embouchure de la Loire ; bassin d'Arcachon. Obs. Cette espèce, bien caractérisée par la brièveté de ses nageoires qui n’atteignent que la moitié de la longueur du corps, est-elle synonyme du Loligo Bertheloti Vérany (Céphal. de la Méd., pl. xxxvi, fig. H-K), représenté comme un Lolisgo vulgaris jeune, par Férussac et d'Or- bigny (pl. xxx, fig. 2-5)? Je ne le pense pas jusqu’à plus ample informé. Je ne crois pas non plus que le Loligo pulchra soit un jeune du Loligo Forbesi et le Loligo Bertheloti un jeune du Loligo vulgaris, comme l’insinue M. Tozzetti. Les ven- touses des bras tentaculaires du Loligo pulchra sont iné- gales et ne ressemblent pas à celles du Loligo Forbesi. D'ailleurs, j'ai vu des exemplaires longs de 7 centimètres, et Blainville en cite qui atteignaient 5 pouces de lon- Sd DS gueur (8 centimètres); or, le Loligo Forbesi de cette di- mension à déjà ses nageoires de proportions normales. 8° LOLIGO SUBULATA, Lamarck. — Fischer, Journ. de Conchyl., t. XV, p. 14. Hab. Côtes sud-ouest de la France. Rare. À l'exemple de M. Lafont, on peut dresser un tableau synoptique de ces huit espèces de Calmars. 1° Nageoires plus longues que la moitié du corps. a, ventouses des bras tentaculaires très-inégales : OEil petit : L. affinis. OEil moyen : L. microcephala. OEil très-gros : L. vulgaris. b, ventouses des bras tentaculaires à peu près égales. OEil petit : L. Forbesi. OEil moyen : L. Moulinsi. OEil très-gros : L. macrophthalma. 2° Nageoires ne dépassant pas la moitié de la longueur du corps : Sans appendice caudal : L. pulchra. Avec appendice caudal : L. subulata. Genre OUMASTREPHES, d'Orbigny. 9. OMMASTREPHES CRASSUS, Lafont, loc. cit., n° 49. Taille de 50 à 60 centimètres ; corps trapu ; bras épais ; bras tentaculaires ne portant de ventouses que sur leur dernier tiers, plas courts que le corps ; dents des petites ventouses des bras tentaculaires pointues et Cour- bées; coquille interne étroite ; nageoires formant un paral- lélogramme irrégulier, dont les côtés antérieurs sont plus courts que les postérieurs (Lafont). Hab. L'Océan, en dehors du bassin d'Arcachon. Obs. M. Lafont, en décrivant cette espèce, attribue à l'O. sagittatus les caractères suivants qui le distinguent de l'O. crassus. Taille de 15 à 20 centimètres; corps grèle et allongé chez le mâle, plus trapu chez la femelle; bras tentacu- laires aussi longs que le corps; dents des petites ven- touses des bras tentaculaires obtuses ; nageoires formant un parallélogramme régulier. P.1F. Notes sur le mode de station, les mœurs et les habitudes des Mollusques terrestres de la Jamaique, avec la description d'une espèce nouvelle, Par C. P. GLOYNE. Pendant un séjour de quelques années à la Jamaique, j'ai consacré mes loisirs à la recherche des coquilles ter- restres de cette île, et j'ai eu l’occasion de faire, sur leurs habitudes, quelques observations, qui me paraissent présenter un certain intérêt pour les naturalistes, car les auteurs qui ont décrit la plupart de ces espèces ne donnent que peu ou point de renseignements sur leur manière de vivre, leur mode de station et les localités qu’eltes affectionnent. M. Crosse, ayant eu l’obligeance de mettre le Journal de Conchyliologie à ma disposition pour cet objet, je me décide à offrir mes observations aux lecteurs de ce Recueil scientifique. Je dois des re- ro merciments à deux de mes amis, M. Bland, de New— York, et M. Vendryes, de Kingston. Je suis redevable au premier de nombreuses indications sur l'identification et la synonymie des espèces, et au second (le seul con- chyliologiste zélé qui demeure actuellement à la Ja- maique), de la communication d’un grand nombre d’es- pèces intéressantes. Toutefois, dans ces notes, j'ai cru devoir me borner à publier mes observations person- nelles. J’adopte la classification de M. le D" Pfeiffer, et j'ajoute aux noms les numéros que portent les espèces dans les derniers volumes de ses monographies. Genre HELIX, Linné. 1. Hezx Macmurravyi, Adams. — Pfeiffer, 15. Se trouve très-rarement à l’état vivant. Cette espèce paraît localisée dans une petite partie de la paroisse de Manchester, à l’ouest, près la paroisse de Sainte-Élisa- beth. 9. HELIX Trumipa, Adams. — Pfeiffer, 16. Manchester. 9. HELIX TENERRIMA, Adams. — Pfeiffer, 27. Vit sur les pierres, mais dans les lieux humides. Chez . cette espèce, les bords du manteau ne rentrent pas tout à fait dans la coquille. — Bellevue, près de Kingston. k. HELIx HALDEMANIANA, Adams. — Pfeiffer, 58. Yallahs, à 20 milles à l’est de Kingston. Espèce assez commune : vit sous les pierres. ue QE 5. HELIX TURBINIFORMIS, Pfeiffer, 181. Sur les troncs des orangers. Pfeiffer ne cite cette espèce que de Cuba. Elle est cependant assez abondam- ment répandue à la Jamaïque. 6. Herix Gunpracui, Pfeiffer, 194. Bellevue et Manchester. Espèce nouvelle pour la faune de la Jamaïque. J'ai trouvé cette espèce, ainsi qu’un grand nombre d’autres petites coquilles, en examinant, chez moi, des débris calcaires ramassés au pied ou dans les creux des rochers. 7. HEzIx vortex, Pfeiffer, 685. Espèce également nouvelle pour la Jamaïque. 8. HELIx JAyANA, Adams. — Pfeiffer, 1275. Manchester. 9. Hezix CookrAna, Gmelin. — Pfeiffer, 1276. Bellevue. Les espèce du groupe des Sagda vivent toutes sur le sol. On ne les trouve jamais grimpant sur les arbres comme quelques autres Hélices. 10. HELIX NEMORALOIDES, Adams. — Pfeiffer, 1710. Se trouve quelquefois dans l’intérieur des bambous coupés des clôtures. — Manchester et Sainte-Anne. 11. HeLcix JacoBENsis, Pfeiffer, 1709. Espèce assez rare. Je l'ai trouvée moi-même à Bellevue, et je l’ai reçue de Portland. 42. Hezix Gosser, Adams. — Pfeiffer, 1711. Espèce franchement arboricole : vers la fin de juin 1870, je l’ai trouvée mêlée à un nombre beaucoup plus grand de Tudora Augustæ, sur les troncs et les branches des arbres d’un ravin situé près d'Orange-Park, ancienne paroisse de Saint-David. Elle paraît s'étendre de Ferry à Morant-Bay, mais, dans ce dernier endroit, sa limite orientale, elle est représentée par la variété pulchrior de C. B. Adams. 45. Hezix JAMAICENSIS, Chemnitz. — Pfeiffer, 1746. Cette Hélice paraît être moins commune à présent qu'elle ne l'était autrefois. Près de Kingston, je n’ai ren- contré que des individus morts et décolorés, et même dans le Manchester les échantillons vivants sont rares. 14. Heuix cARMELITA, Férussac. — Pfeiffer, 2017. Espèce de montagne. Je l’ai trouvée au-dessus de Ja Station militaire de Newcastle, à environ 4,500 pieds au- dessus du niveau de Ja mer. Elle vit sur les mousses qui recouvrent presque tous les rochers dans ce district où l'humidité est perpétuelle. 15. HELIX ASPERA, Férussac. — Pfeiffer, 2040. Espèce complétement arboricole et remarquable par la quantité énorme de mucus qu’elle sécrète. Les jeunes individus sont minces et carénés. — Mandeville. 16. Heuix Jura, Férussac. — Pfeiffer, 2067. Abondante à l’entrée de la grande caverne dite « Dry- Harbour-Cave, » dans la paroisse de Sainte-Anne, DE: RE 17. HELIX SINUATA, Muller. — Pfeiffer, 2075. Espèce commune, principalement à l’ouest de Pile. Toutes les Hélices du groupe des Pleurodonta viventsur le sol, ordinairement sous les pierres. A8. HELIX STRANGULATA, Adams. — Pfeiffer, 2074. Forme très-localisée. Je ne l’ai trouvée qu'à Orange- Park et Yallahs, sous les pierres. 19, HELIx iNVALIDA, Adams. — Pfeiffer, 2077. Environs du Ferry et de Spanish Town. J’ai rencontré une variété curieuse, à coloration tout à fait blanche. 20. Hezix ACUTA, Lamarck. — Pfeiffer, 2095. Espèce répandue partout, mais présentant plusieurs variétés locales. Les échantillons de Yallahs et d'Orange- Park sont très-déprimés, d’une couleur peu foncée, avec des tours de spire étroits; beaucoup de ceux de Manches- ter sont très-élevés, pour ainsi dire conoïdes, et d'une : coloration foncée. Dans le Moncrieff-Gully, paroisse de Sainte-Anne, il existe une variété toute particulière, très-grande, assez déprimée en dessus et presque plate en dessous, carénée, mais sans la concavité supérieure de l’acutissima, fortement granuleuse et d'une couleur très- claire, avec une bande un peu plus foncée au-dessous de la suture. 921. HELIX siNUOSA, Férussac. — Pfeiffer, 2680. Très-localisée. Trouvée seulement à Bellevue. Je ne crois pas que ce groupe doive être séparé des sinuata, etc., dont la manière de vivre est identique. PRG Ÿ SEE ue 22. HeLix GiILVA, Férussac. — Pfeiffer, 2279. M. Pfeiffer ne mentionne que Cuba comme patrie de cette espèce. Je l'ai pourtant trouvée près de Mandeville, Manchester, en grand nombre, dans l’intérieur des bam- bous coupés. 25. HEecix VENDRYESIANA, Gloyne (pl. IF, fig. 7). Helix Vendryesiana, Gloyne, Journ. Conchyl., vol. XIX, D 539, 1871: Coquille très-petite, munie d’un ombilic laissant aper- cevoir les premiers tours, déprimée, arrondie, paraissant, lorsqu'on l’examine à la loupe, marquée destries obliques. Coloration d'un brun clair. Tours de spire au nombre de & 1/2, s'accroissant lentement, convexes et séparés par une suture profonde. Spire très-peu élevée et terminée par un sommet pointu. Dernier tour subcaréné, briève- ment infiéchi en avant. Ouverture ovale, très-oblique, rétrécie par la présence d’une dent pariétale, lamelliforme et pénétrant profondément. Péristome réfléchi (chez les individus adultes), légèrement bordé et à bords réunis par un mince dépôt calleux. Ombilic très-profond et formant les 2/5 du diamètre total. — Plus grand diamètre 2 mil- limètres 3/10, plus petit 2, hauteur totale 4. Je prie M. Vendryes d'accepter, comme témoignage de mon amitié, la dédicace de cette petite espèce, qui ap- partient au groupe de l’Helix paludosa et qui me paraît nouvelle. Je l’ai trouvée dans les débris calcaires que j'ai rapportés de Bellevue, dépendance de Saint-André. A CES 4 Genre BULIMUS, Scopoli. 24. BULIMUS IMMACULATUS, Adams. — Pfeiffer, 962. Vit sur les plantes, à Mandeville. Genre ACHATINA, Lamarck. 95. ACHATINA IOTA, Adams. — Pfeiffer, 214. Dans les débris calcaires. — Bellevue, Yallahs, etc. Genre GLANDINA, Schumacher. 26. GLANDINA DominicENsiIs, Gmelin. — Pfeiffer, 3. Très-rare. Orange-Park. Vit dans la terre. Cette espèce se trouve représentée dans la magnifique collection de coquilles terrestres et fluviatiles de la Jamaïque donnée par feu M. Chitty au musée britannique. Je crois que le nom de Dominicensis repose sur une indication de localité erronée, car il n’y a point d'espèces de grande taille qui soient communes à la Jamaique et à Saint-Domingue. 97. GLANDINA PROCERA, Adams. — Pfeiffer, 5. Manchester. 98, GLANDINA PHiLipPiANA, Pfeiffer, 6. Manchester. 29, GLANDINA GRIFFITHSI, Adams. — Pfeiffer, 7. Rare. — Bellevue. 50. GLANDINA LIGATA, Adams. — Pfeiffer, 8. Manchester, %» 51. GLANDINA VENUSTA, Pfeiffer, 14. Manchester. 32. GLANDINA NEMORENSIS, Adams. — Pfeiffer, 15. Yallahs. Assez rare. 93. GLANDINA PHiLLipsi1, Adams. — Pfeiffer, 28. Espèce assez commune dans les diverses parties de l’île. Genre PUPA, Draparnaud. Tous les Pupa de la Jamaïque appartiennent au groupe des espèces cornées. Leur mode de station n'offre rien de remarquable. Plusieurs d’entre eux se retrouvent dans d’autres îles des Antilles, et même sur le continent amé- ricain. Genre MACROCERAMEUS, Guilding. 94. MACcROCERAMUS Gosset, Pfeiffer, 29. Se trouve en grande abondance, après les pluies, sur les murs de pierre des environs de Mandeville. Genre CYLINDRELTA, Pfeiffer. æ al C4 Q 55. CYLINDRELLA MAUGERr, Wood. — Pfeiffer, 2. Espèce recueillie en grand nombre, surtout sur les plantations de piment, à Manchester et à Sainte-Anne. Les variétés sont très-nombreuses : même dans les tiroirs, où elles ne sont pas exposées à la lumière, leurs couleurs se fanent d’une manière très-remarquable et assez désa- gréable pour le collectionneur. Ainsi, des échantillons 3 gen qui étaient primitivement d’un beau jaune citron de- viennent bientôt d'un blanc mat. Les Cylindrella de cette première section de Pfeiffer (Anoma et Lia, Albers) vivent toujours sur les plantes, tandis que, au contraire, les autres espèces, comme nous le verrons plus loin, ne se trouvent que collées sur les ro- chers ou à leur pied. Je crois donc que la séparation générique de cette section, sous le nom de Lia, proposée par MM. Crosse et Fischer, est pleinement justifiée. Comme je l'ai déjà indiqué plus haut, les Macroceramus, bien que plus semblables aux Lia qu'aux vrais Cylindrella, sous le rapport de la forme, ont cependant les mœurs de ces der- niers Mollusques. 56. CYLINDRELLA TRICOLOR, Pfeiffer, 9. Très-rare. Je n’en ai trouvé qu'un seul échantillon, dans le Moncrieff-Gully, sur une plante. 57. CYLINDRELLA BREVIS, Pfeiffer, 50. Dans l’est de l’île. Long-Mountain, près de Kingston, Port-Henderson, Yallahs, etc. Cette espèce se tient toujours sur les rochers. J’ai trouvé un jour, après une averse, cette espèce, le C. seminuda, et les Tudora armata et fecunca, èn grand nombre, sur le Long-Mountain. Les Tudora étaient abondants sur les arbres, mais il ne s’y trouvait pas un seul individu de Cylindrella. Tous se tenaient sur les rochers. 58. CYLINDRELLA ALBA, Adams. — Pfeiffer, 51. Espèce rare, ou du moins localisée. Je ne l’ai trouvée qu'à Derry, dans le nord de Manchester. 59, CYLINDRELLA CYLiNprus, Chemnitz. — Pfeiffer, 67. Phœnix-Park, dans l’intérieur de Ja paroisse de Sainte- Anne. J'en ai reçu une variété très-intéressante, d’une coloration claire et presque transparente. 40. CYLINDRELLA SANGUINEA, Pfeiffer, 71. Espèce abondante sur les collines, au nord de la plaine de Liguanea. Elle vit toujours sur le sol. Cette espèce et le C. rosea offrent un exemple frappant d’un fait de’ distri- bution qui se répète assez souvent, le remplacement d'une espèce existant dans une partie de Ja Jamaïque, par une espèce analogue dans une antre. Ainsi, le C. sanguinea est très-abondant près de Kingston, mais, plus à l’ouest, dans le district du C, rosea, on en chercherait en vain un seul échantillon. 41. CYLINDRELLA ROSEA, Pfeiffer, 99. Espèce très-variable sous le rapport de la taille, et très- abondante. Manchester et Sainte-Anne, sur les murs de pierre et sur les rochers. 42. CYLINDRELLA PUPÆFORMIS, Adams. — Pfeiffer, 105, Assez rare. Sur les pierres et dans la mousse, à Hea- vytree, dans l’extrème nord de Manchester. 45. CYLINDRELLA INORNATA, Adams. — Pfeiffer, 156. Bellevue et Manchester, sur les rochers humides. 44. CYLINDRELLA COSTULATA, Adams. — Pfeiffer, 165. Mêmes localités et même mode de station que la précé- dente espèce, D MoR de 45. CYLINDRELLA MONTANA, Adams. C. rosea, var. Pfeiffer. Je crois que c’est une espèce distincte. Je l’ai trouvée, en grand nombre, sous les pierres et au pied d’un mur, dans un jardin, à Mandeville. Il est remarquable qu'elle ne monte jamais sur la muraille, qui était cependant cou- verte d’une énorme quantité de C. gracilis. 46. CyYLINDRELLA AGNESIANA, Adams. — Pfeiffer, 176. Var. diminuta. Espèce abondante à Yallahs et à Orange-Park, où elle vit collée contre les rochers. 47. CYLINDRELLA ELONGATA, Chemnitz.— Pfeiffer, 177. Bogwalk (1) et Bellevue. Mêmes habitudes que l’Agne- siana. k8. CYLINDRELLA GRACILIS, Wood. — Pfeiffer, 178. Mandeville. Espèce très-abondante sur les murailles après la pluie. Voici encore trois espèces qui paraissent se remplacer mutuellement. Ainsi que j'ai déjà eu occasion de le faire savoir à M. Bland, ce groupe (S 9, Pfeiffer) est vivipare. Genre GEOMELANIA, Pfeiffer. 49. GEOMELANIA MINOR, Adams. — Pfeiffer, 2. J'ai recueilli abondamment cette espèce à Mandeville, (f) Vallée étroite et extrêmement pittoresque, dans laquelle coule le Rio-Cobre, avant de traverser Spanish-Town. EE Le dans le mème jardin où j'ai trouvé le C. montana, et dans des conditions d'existence semblables. Genre TRUNCATELLA, Risso. 50. TRUNCATELLA BEARDSLEANA, Adams. — Pfeiffer, 6. 51. TRUNCATELLA PYGMÆA, Adams. — Pfeiffer, 7. Je crois que ces deux espèces seraient peut-être mieux placées dans le genre Geomelania, dont elles ont tout à fait la forme et les habitudes. 52. TRUNCATELLA SUBCYLINDRICA, Gray.— Pfeiffer, 10. Cette Truncatelle est abondante sur la plage de King- ston-Harbour. D3. TRUNCATELLA BILABIATA, Pfeiffer, 51. Sur les bords d’un fossé rempli d’eau deuce, à quelques milles de Kingston. Je crois devoir faire observer ici que j'ai trouvé des Neritina virginea d’une taille gigantesque dans le même fossé. Près de Rock-Fort, à 5 milles de King- ston, il existe une source qui jaillit du Long-Mountain. Dans cette source, dont l’eau est parfaitement pure, le N. virginea atteint aussi une taille relativement énorme. Plus bas, on rencontre des ruisseaux d’eau saumâtre, dans lesquels Ja même espèce existe, mais avec des dimensions médiocres. Enfin on la trouve aussi dans la mer, maiselle y est excessivement petite. Genre CYCLOTUS, Guilding. 54. CYCLOTUS SUTURALIS, Sowerby. — Pfeiffer, 12. Nord de Manchester et Brownstown. QUE 55. CycLoTus JAMAICENSIS, Chemnitz. — Pfeiffer, 27. Espèce principalement répandue dans la paroisse de Manchester. 56. CYCLOTUS VARIANS, Adams. — Pfeiffer, 41. Assez généralement répandu dans l’île. 57. CyYCLoTUS sEMINUDUS, Adams. — Pfeiffer, 48. Nord de Manchester. Tous les Cyclotus vivent sur le sol. Genre CHOANOPOMA, Pfeiffer. 58. CHOANOPOMA FIMBRIATULUM, Sowerby.— Pfeiffer, 26. Très-commun dans les bois, près de Mandeville. 59. CHOANOPOMA INTERRUPTUM, Lamarck.— Pfeiffer, 54. Cette espèce paraît presque éteinte. J’en ai trouvé un grand nombre d'échantillons morts et roulés sur le Long- Mountain, mais ni mon ami, M. Vendryes, ni moi, nous n'avons jamais pu en recueillir un seul vivant. Peut-être doit-on attribuer sa disparition à la sécheresse relativement plus grande du climat dans ces dernières années ? 60. CHoANoPOMA LIMA, Adams. ce Pfeiffer, 35. Assez abondant, collé contre les rochers, à Bellevue, Ferry et Bogwalk, après les pluies. Se go Genre ADAMSIELLA, Pfeiffer. GI. ADAMSIELLA VARIABILIS, Adams. — Pfeiffer, 4. Manchester. Très-abondant. J'ai trouvé, dans le Mon- crieff-Gully, une variété très-distincte qui existe dans la collection Chitty, où elle porte l'étiquette « Adamsiella, n. sp., » et que M. Bland m'écrit avoir été nommée A. articulata, bien qu'ellesoit réunie au variabilis par Pfeiffer. À Brownstown, il existe une autre variété mouchetée. 62. ADAMSIELLA GRAYANA, Pfeiffer, 5. Très-commun à Bellevue. Au Ferry, j'ai trouvé une va- riété particulière, d’une coloration plus claire. 65. ADAMSIELLA IGNILABRIS, Adams. — Pfeiffer, 12. Espèce commune dans le Manchester. Au nord de cette paroisse, on trouve une variété qui n’est nullement en rapport avec le nom spécifique, car son péristome est blanc. Genre CYCLOSTOMUS, Montfort. 64. CycLosromus ALBuS, Sowerby. — Pfeiffer, 95. Abondant sur les murs de pierre, près de Dry-Harbour- Cave, où on le trouve mêlé avec l'Helicina costata. 65. CycLosromus CHEVALIERI, Adams. — Pfeiffer, 96. La plus belle forme de cette espèce ne se rencontre que dans un seul endroit, un bois situé près d’une plantation RS 11 es de cannes à sucre, entre Rio-Bueno et Duncans (Tre- lawney). Elle vit sur les rochers et les murailles. 66. CycLosromus Jayanus, Adams. — Pfeiffer, 99. Commun dans le Manchester, sur les murs. Près de Mandeville, tous les échantillons ont le péristome rouge. Plus à l’ouest, ils sont d'une taille plus grande et d'une coloration beaucoup plus jolie à l'extérieur, mais leur pé- ristome est blanc. 67. CycLosromus Bronni, Adams. — Pfeiffer, 105. Brownstown et Moncrieff-Gully. —Sainte-Anne. Genre TUDORA, Gray. 68. TuporA PAPYRACEA, Adams. — Pfeiffer, 6. Yallahs. Assez rare. 69. TupoRA FECUNDA, Adams. — Pfeiffer, 7. Espèce localisée dans l’est de l’île, où elle est très-abon- dante : elle grimpe sur les arbres. 70. Tunora ARMATA, Adams. — Pfeiffer, 8. Mème habitat et même mode de station que le T. fecunda. 71. TuporA COLUMNA, Adams. — Pfeiffer, 15. Bogwalk et Phœnix-Park. Au Bogwalk, cette espèce est représentée par une variété à séries de taches séparées. NRA 72. Tupora FASsciA, Wood. — Pfeiffer, 21. Espèce des montagnes. Newcastle, sous la mousse : var. proxima à Hope-River-Gorge, à quelques milles de King- ston. 75. Tunora AuGusræ, Adams. — Pfeiffer, 22. Espèce de l’est de la Jamaïque. Je l’ai trouvée une fois, après la pluie, très-abondamment répandue sur les arbres, à Orange-Park, et mêlée avec quelques Helix Gossei. Lorsque je suis revenu dans la même localité, quelques mois plus tard, il n'y avait plus un seul individu sur les arbres. 74. TuDORA AVENA, Adams. — Pfeiffer, 55. Mandeville, sous les pierres et au pied des arbres. Genre STOASTOMA, Adams. J'ai trouvé plusieurs espèces de ce genre en cherchant dans les débris calcaires recueillis sur le sol. 75. STOASTOMA GOULDIANUM, Adams. — Pfeiffer, 7. Manchester. 76. Sroasroma Moussonianum, Chitty. — Pfeiffer, 18. Yallahs. 77. STOASTOMA FADYENIANUM, Adams. — Pfeiffer, 49. Assez généralement répandu dans l’île. ND 78. STOASTOMA PIsuM, Adams. — Pfeiffer, 22. Mandeville. En 1868, j'ai recueilli environ cinquante échantillons de cette belle espèce à l'entrée d’une caverne, près de Mandeville; mais en 1870, lorsque j'ai fait de nouvelles recherches dans la même localité, et par un temps semblable, je n’ai pu parvenir à me procurer que deux ou trois individus. 79. SToASTOMA PFEIFFERIANUM, Adams. — Pfeiffer, 23. Marshall’s Pen, Manchester. 80. STOASTOMA ANTHONIANUM, Adams. — Pfeiffer, 59. Assez généralement répandu dans lîle. 81. STOASTOMA JAYANUM, Adams. — Pfeiffer, 55. Trelawney. 82. SroAsTOMA FiscHERIANUM, Uhitty. — Pfeiffer, 58. Manchester. Genre TROCHATELLA, Swainson. 85. TROCHATELLA TANKERVILLEI, Gray.— Pfeiffer, 25. Manchester et Sainte-Élisabeth. 84. TROCHATELLA JOSEPHINÆ, Adams. — Pfeiffer, 29. Assez rare. Yallahs. Q5. TROCHATELLA PULCHELLA, Gray. — Pfeiffer, 31. Les échantillons de Bellevue, du Ferry et du Bogwalk RS À 70 NES sont plus grands et d’une coloration moins foncée et moins jaune que ceux de Manchester. L'espèce se trouve collée sur les rochers, dont il est quelquefois difficile de la distinguer. [l existe une variété à péristome épaissi, que j'ai trouvée à Bellevue. Genre LUCIDELLA, Swainson. 86. LuCIDELLA AUREOLA, Férussac. — Pfeiffer, 4. Espèce généralement répandue dans l’île. Seulement, les échantillons du Manchester sont d’une couleur plus fon- cée que ceux de l’est de la Jamaïque. La variété granulosa est particulière au Manchester, Genre HELICINA, Lamarck. 87. HELICINA ApAMsIANA, Pfeiffer, 1. J'ai trouvé dans un bois, près de Mandeville, une variété de cette espèce qui est d’une couleur olivâtre. La forme typique est généralement répandue dans l'ile. 88. HELICINA COSTATA, Gray. — Pfeiffer, 18. Cette espèce vit près du littoral nord de la Jamaïque, entre S'-Anns Bay et Falmouth : commune sur les murs. 89. HELICINA NERITELLA, Lamarck. — Pfeiffer, 84. Espèce abondante dans le Manchester. On la rencontre aussi près de Kingston. Elle vit habituellement sur les plantes. Elle est très-variable de coloration. ER 7 RO 90. HELicINA JAMAICENSIS, Sowerby. — Pfeiffer, 91. Espèce commune dans le Manchester. 91. HELICINA AURANTIA, Gray. — Pfeiffer, 92. Paroisse de Sainte-Anne. Les plus beaux échantillons ont été recueillis dans l’intérieur, à Phœænix-Park et Brownstown. Sur le littoral, à Dry-Harbour, le péristome est presque d'un jaune de citron, au lieu d’avoir la belle couleur d'orange de Malte des échantillons de l’intérieur. 92. HELICINA GLoyNer, Bland. Espèce nouvelle que j’ai eu le bonheur de découvrir au- dessus de Newcastle, dans la mousse. Elle est remarquable par ses rangées de poils. Genre ALCADIA, Gray. 95. ALCADIA MAJOR, Gray. — Pfeiffer, 4. Manchester. A Fuirfield (ouest de Manchester), on trouve la variété citrina. 94. ALCADIA PALLIATA, Adams. — Pfeiffer, G. Manchester. Espèce commune. Quelques échantillons sont remarquables par l'épaississement démesuré du pé- ristome. 95. ALCADIA SOLITARIA, Adams. — Pfeiffer, 17. Bellevue et Phœænix-Park, sous la mousse. Quelques- uns des échantillons de la dernière localité sont de La D A même couleur olivâtre que les Helicina Adamsiana de Mandeville. 96. ALCADIA MACILENTA, Adams. te Pfeiffer, 20. Yallahs et Port-Henderson. Rare. 97. ALCADIA PUSILLA, Adams. — Pfeiffer, 28. Manchester. Très-rare. Genre PROSERPINA, Gray. 98. PROSERPINA NITIDA, Gray. — Pfeiffer, 4. Espèce très-commune dans le Manchester. Au nord de cette paroisse, à Heavytree, j'ai rencontré une variété in- téressante, d’une coloration rougeâtre. L'espèce se trouve aussi à Yallahs et à Orange-Park, dans l’est de l’île, mais les échantillons sont toujours plus petits que ceux du Manchester. 99. PROSERPINA PISUM, Adams. — Pfeiffer, 5. Espèce rare, ou du moins très-peu répandue. Je ne l'ai trouvée qu’à Heavytree. Genre MELAMPUS, Montfort. 400. MELAMPUS FLAVUS, Gmelin. — Pfeiffer, 12. Trouvé sur un de ces îlots qu’on appelle « Keys » ou « Kays, » près de Port-Royal, sur la plage, parmi les cail- Joux. 2 116-— 101. MELAMPUS cINGULATUS, Pfeiffer, 7. Commun sous les troncs d’arbres roulés, et dans le va- rech, sur la plage.— Kingston et Port-Royal. 402. MeLampus corrEA, Linné. — Pfeiffer, 22. Commun. Mêmes conditions d'habitat que le M. cin- gulatus. 103. MELAMPUus PusILLUS, Gmelin. — Pfeiffer, 49. Même habitat que le M. flavus. Genre PEDIPES, Adanson. 104. PEDIPES MIRABILIS, Mühlfeldt. — Pfeiffer, 2. Kingsion-Harbour, près de Rock-Fort, toujours sous les cailloux de la plage. Genre CARYCHIUM, Muller. 105. CARYCHIUM EXILE, Adams. Pupa exilis, Adams. — Pfeiffer, 258. Cette espèce, que M. Bland dit, et je crois avec raison, appartenir au genre Carychium, se trouve dans l’intérieur de Sainte-Anne et à Bellevue. En terminant celte liste, je crois devoir répéter que toutes les localités citées par moi l’ont été d'après mes observations personnelles, et que je puis, par conséquent, garantir leur complète authenticité. J'avais d’abord com- pris dans mon travail quelques espèces dont la provenance PO ER m'avait été indiquée par des personnes très-dignes de foi; mais, toutes réflexions faites, j'ai cru qu'il valait mieux les éliminer de ma liste et n’y laisser que le résultat de mes propres recherches. Ceux qui connaissent les difficultés que présentent les excursions à la Jamaïque, et l’extrème localisation de la plupart des espèces qui s’y trouvent, s’expliqueront, dès lors, complétement et sauront excuser, je l’espère, la pauvreté relative de mon énumération. CPGE Description d’une espèce nouvelle d'Helieina, Par C. P. GLoyne. 1. HELICINA BICINCTA, 0. sp. T.subconoideo-depressa, tenuis, striis incrementi tenuis- simis, oculo nudo haud conspicuis, costulis spirulibus paulo fortioribus, supra modice distantibus, subtus confer- tissimis decussata, supra sulphureu (apice excepto) truns- lucens, cingulis duobus saturate aurantiacis pulcherrime ornata, subtus flavido-alba, zona infra carinum, et callo mediocri pallide citrinis; anfr. 5, planiusculi, rapide accrescentes, ultimus acute carinatus, subtus modice con- veæus; aperlura obliqua, semiovali-subtriangularis, intus saturate citrina ; peristoma acutum, columella verticali cum margine basali angulum formante. — Operc. ? — “Diam. may. 13, min. 11, alt. 9 maill. RER Ad sectionem septimam monographiæ Cl. Pfeifferi attinere videtur. Habitat in regione Amazonica superiore, fide Cl.Janson (Coll. Gloyne). Coquille conique, un peu déprimée, mince, avec des stries d’accroissement visibles seulement à la loupe, et des costulations spirales un peu plus fortes, les unes et les autres étant assez espacées en dessus, mais très-serrées en dessous. Coloration d’un jaune de soufre; test translucide, sauf le sommet. Les tours de spire sont ornés (à l’excep- tion du sommet et d'environ 1/2 millimètre du dernier tour près du péristome) de deux bandes d’une coloration orangée très-élégante, dont l’inférieure est large de près d’un millimètre sur le dernier tour, et la supérieure est un peu plus étroite : la largeur de toutes les deux va en diminuant vers le sommet, et elles disparaissent sur les deux tours apicaux. En dessous, la coloration est plus claire et presque blanche, avec une bande au-dessous de la carène, et une callosité assez petite et d’un jaune-citron clair. Tours de spire au nombre de 5, aplatis et s’accrois- sant rapidement; dernier tour fortement caréné, assez convexe en dessous. Ouverture oblique, subtriangulaire- semiovale et d’un jaune foncé, à l’intérieur. Péristome simple et tranchant. Columelle verticale et formant un angle avec le bord basal. — Plus grand diamètre de la coquille 15 millimètres, plus petit 11; hauteur totale 9. Hab. Région du Haut-Amazone (Amérique méridio- nale), d’après M. Janson, bibliothécaire de la Société en- tomologique de Londres. Vu un seul exemplaire. G:P3G — 19 — Descriptions d'espèces nouvelles de l’Archipel Calédonien, PAR M. SOUVERBIE * (18e article). 1. MITRA CARINILIRATA, Souverbie (pl. I, fig. 1). Mitra carinilirata, Souverbie, Journ. Conchyl., vol. XIX, p. 555, 1871. Coquille ovale-fusiforme, subobliquement imprimée, dans le sens longitudinal, de stries bien marquées et rudement costée dans le sens transversal. Les côtes, à l'exception de la première, infrasuturale, qui est petite et paraît résulter, en quelque sorte, du dédoublement de celle qui Ja suit, sont presque égales, fortes, larges à leur base, laissant, par suite, très-peu d'intervalle entre elles, avec leur sommet comme comprimé de manière à former une carène obtuse ; elles sont, en comptant l’in- frasulurale, sur les premiers tours (manquants ou frustes), au nombre de ?, de 4 sur les suivants, et, sur le dernier, de 15, en comptant pour une seulement celles qui con- stituent le canal ; leurs intervalles, très-étroits, ainsi que nous lavons dit, sont très-fortement imprimés par les stries longitudinales, qui y forment des ponctuations al- longées bien marquées. Spire pointue, subturriculée; tours au nombre de 11? (Notre exemplaire unique, quoique fracturé au sommet, en présente encore 9), plano-subconvexes, séparés par une suture bien marquée et marginée par la petite côte mentionnée plus haut; le FAR LD ee dernier convexe, égalant la moitié environ de la longueur totale, terminé par un court canal, subrecourbé vers le dos. Ouverture un peu étroite, allongée; bord droit sub- tranchant, onduleusement crénelé par la terminaison des côtes, dont l'alternance des creux et des saillies se re- produit intérieurement sur sa marge; bord columellaire très-exactement appliqué, un peu épaissi vers le bas, contre la columelle; plis columellaires au nombre de quatre, graduellement décroissants, les deux derniers étant peu sensibles, mais pourtant très-appréciables. Cette coquille est d’un rouge-orangé uniforme, avec l’intérieur de l’ouverture d’un blanc sale légèrement rougeâtre (Mu- sée de Bordeaux). Vu ce seul exemplaire, provenant de l'île Art. Cette espèce, très-voisine du M. rotundilirata, Reeve (Conch. Ic., pl. xxru, f. 178), s’en distinguera toujours très-facilement, principalement par le caractère qui lui a valu le nom que nous lui avons imposé. 2. TURBINELLA SUBNASSATULA, Souverbie, (pl. I, fig. 2). Testa subventroso-fusiformis, solida, utrinque attenuata, sordide alba, in ultimo anfractu subinconspicue rufulo- tribalteata, intus subrosaceo-violacea; anfr. 9, sutura profunda discreti, transversim rude costulati, costula minore interjacente ; superi subconveæi, longitudinaliter obtuse subcostati; ultimus conveæus, in caudam brevem, sublatam, postice subrecurvam desinens et canalem aper- turalem formans. Apertura ovato-oblongu, fauce sulcata ; margine dextro acuto, denticulato, columellari exacte appresso, intus prope canalem 2-3 plicis transversis, mi- nutis munito. — Long. 40 maill., lat. max. 21, min. 19 ; EU ST apert. (canali excluso) 12 mill. longa, 8 lata. (Mus. Bur- digalense.) Hab. Ins. Art, Archip. Caled. (R. P. Montrouzier.) Specim. 1 vidi. Coquille en fuseau subventru, solide, atténuée à ses extrémités, d’un blanc sale terne, avec trois bandes trans- versales sur le dernier tour, roussâtres et peu apparentes, et l’intérieur de l'ouverture d’un violet un peu rosé. Tours au nombre de 9, séparés par une suture enfoncée, avec de petites côtes spirales nombreuses et saillantes, entre lesquelles s'en interpose une plus petite, très-sen- siblement découpées, surtout à la base du dernier tour, par les stries d’accroissement du test; tours supérieurs subconvexes, munis de côtes longitudinales obtuses, plus sensibles sur les premiers, mais disparaissant presque sur l’avant-dernier et complétement sur le dernier. Celui-ci est convexe et se termine en une queue courte, un peu élargie, subrecourbée en arrière et qui forme le canal apertural. Ouverture ovale-oblongue, sillonnée dans le fond jusqu’à son bord droit qui est tranchant et denticulé par la terminaison des côtes spirales;, le bord gauche, exactement appliqué, est muni, en dedans, à l’origine du canal, de 2 à 5 petits plis transverses. Vu ce seul exemplaire provenant de l'île Art (Archip. Calédonien). 9. RISSOINA FIMBRIATA, Souverbie (pl. I, fig. 5). Testa fusiformis, turriculata, apice acuminata, solida, longitudinaliter costata, basi spiraliter costulata et funi- culata, omnino alba; anfract. 10 plano-subconvexi, sutura perdepressa discreti, 2 primi (embryonales) læviguti ; Ro) sequentes costis longitudinalibus, vix obliquis, validis, prominentibus, subcompressis, in ultimo anfractu costulis spiralibus (supera basin anfractus præcedentis occupante) et funiculo terminali, valido nodulatim decussatis im- pressi. Apert. obliqua, subanguste semilunaris, inferne canali sat profundo et subeffuso terminata ; margine dextro subacuto, extus valide varicoso et costulis trans- versis fimbriato ; sinistro appresso, inferne extus perin- flexo.— Long. 6 1/2, lat. maæ. 2 1[2 mill. (Mus. Burdiga- lense.) Hab. Ins. Art (Archip. Caled.)(R. P. Montrouzier). Coquille fusiforme, turriculée, acuminée au sommet, solide, avec des côtes longitudinales et d’autres plus pe- tites, transversales, à sa base, qui est funiculée ; de couleur entièrement blanche; tours au nombre de 10 (les 2 pre- miers embryonnaires, lisses), plano-subconvexes, séparés par une suture très-imprimée : les côtes qui les parcourent dans toute leur longueur sont à peine obliques, fortes, saillantes, subcomprimées et croisées, sur le dernier tour, par les petites côtes spirales (la supérieure se continuant seule sur la base du tour précédent), qui deviennent no- duleuses à leur passage sur elles, et dont la dernière, beaucoup plus forte que les autres, forme un fort bour- relet noduleux aussi, autour du canal de l'ouverture : celle-ci est oblique, un peu étroitement semilunaire, ter- minée inférieurement par le canal déjà mentionné et qui est très-court, assez profond et un peu versant; bord droit un peu tranchant, très-fortement épaissi en dehors sous forme de varice, sur laquelle se profile la termi- naison des côtes spirales et du bourrelet, sous l’aspect de dentelures ; bord gauche appliqué le long de la columelle, très-infléchi en dehors, dans le bas. ne ie Vu ce seul exemplaire. Hab. Xe Art {Archip. Calédonien) (R. P. Montrou- zier). 4, RissoiNA INCERTA, Souverbie (pl. I, fig. #). Testa fusiformis, pyramidata, apice acuta, inferne sub- turgidula, longitudinaliter costata, spiraliter stria- tula, basi sulculata, alba; anfr. 9 1,2-A0, suturaimpressa discreti (embryonales À 1/2 lævigati),vix conveæxi, ultimus turgidulus, inferne subplanatus, costis subremotis, sub- compressis, prominentibus, medio anfractus ultimr infra oblique sulcati evanescentibus impressus, interstitiis cos- tarum transverse et dense striatulis ; apert. obliqua, semilunaris, utraque extremitate angulata, inferne cana- liculata ; margine dextro Subacuto, pone labrum incras- sato, sinistro appresso, inferne extus subinflexo. — Long. 8 1/2, lat. max. 3 1/2 mall. ; apert. 2 mall. longa, 1 1/4 lata. (Mus. Burdigalense.) Hab. Ins. Art (Archip. Caledon.) (R. P. Montrouzier). Coquille fusiforme, pyramidée, acuminée au sommet, un peu renflée inférieurement, longitudinalement costée, spiralement striatulée avec de petits sillons à sa base, - de couleur entièrement blanche : ses tours, séparés par une suture bien marquée, sont au nombre de 9 4/2 à 10 (dont 4 1/2 embryonnaires et lisses), à peine convexes, le dernier Lour un peu renflé, subaplati en dessous; côtes longitudinales un peu espacées, moins larges que leurs intervalles, qui sont très-finement striés en travers, sub- comprimées, saillantes et se terminant sur le milieu du dernier tour, dont la partie inférieure est obliquement imprimée de petits sillons. Ouverture oblique, semilunaire, HS anguleuse à ses deux extrémités, canaliculée inférieure- ment; bord droit subtranchant, épaissi en arrière du labre ; bord gauche exactement appliqué, un peu infléchi en dehors dans le bas. Hab. Ile Art (Archip. Calédonien) {R. P. Montrouzier). Vu ce seul exemplaire. 5. XENOPHORA LAMBERTI, SOUVERBIE (pl. I, fig. 5). Xenophora Lamberti, Souverbie, Journ. Conch., vol. XIX, p. 554, 1871. Coquille ombiliquée, orbiculaire, en cône surbaissé, dilatée à la base, subobtusément conique au sommet, d’un blanc un peu sale et terne en dessus, un peu luisant en dessous, imprimée, principalement sur le dernier tour, de rides assez fortes, très-obliquement dirigées en avant. Tours au nombre de 5-6, convexes, séparés par une su- ture peu visible, sur lesquels Ss'agglutinent des corps étrangers qui, sur notre exemplaire, sont peu apprécia- bles, étant presque tous très-minces, presque de même couleur que la coquille et, de plus, comme noyés en quelque sorte dans l'épaisseur du test. Le limbe externe du dernier tour, qui ne présente absolument aucune trace (est-ce accidentel ?) de ces corps, même à l’état de simple impression, se termine sous forme de carène comprimée, assez large, un peu tombante, subconcave en dessus, où cette concavité forme, par son contraste avec la convexité du tour, une large gouttière se continuant sur les tours supérieurs ; face inférieure, non comprise celle appartenant à la carène, qui est très-obliquement imprimée de rides embrouillées, subconvexe, spiralement imprimée de nom- ROMAN = breux petits sillons bien marqués, très-réguliers et subno- duleusement découpés, principalement au pourtour de l'ombilic, par des stries rayonnantes qui, dans l'intérieur de ce dernier, deviennent lamellenses. Ombilic infundi- buliforme, très-profond, large (égalant 1/5 environ du diamètre du tour, abstraction faite de la portion afférente à la carène). Ouverture excessivement oblique, très-ample, quadrilatère-oblongue, à bords réunis par une callosité excessivement mince, et tellement pelliculaire qu'elle est presque inappréciable; labre mince, tranchant; bord co- lumellaire un peu épais, réfléchi à son insertion et très- largement dilaté au-dessus de l’ombilic qu'il recouvre presque en entier, Vu un seul exemplaire de cette espèce, reçue du R. P. Lambert auquel nous la dédions. G. EMARGINULA MACULATA, Souverbie (pl. I, fig. 6). Testa ovato-suboblonga, elevato-conica, apice promi- nente, exserto, postice incurvo, parte antica longiore, conveæu, posticaminore, plano-subconcava, oblique descen- dente (angul. 45° circiter formante); costulis radiantibus, numerosis, minore interjacente, et lineis elevatis, concen- tricis clathratula, sordide subluteo-alba, maculis sal nu- merosis, obscure viridulo-nigricantibus, notatla; pagina infera nilida, maculis translucentibus, margine minutis- sime crenulalo; fissura angusta, subelongatu.— Long. 6 4/2 mill., lat. & 1/2, alt. 2 3/k maill. (Mus. Burdiga- lense.) Hab. Ins. Art (Archip. Caledon.) (R. P. Montrouzier). Specim. unicum vidi. Coquille ovale, suboblongue, en cône élevé, à sommet AE PES saillant, détaché et recourbé en arrière, situé au delà du milieu, la partie antérieure convexe, la postérieure à plan légèrement concave, obliquement descendante et for- mant, avec celui de l’ouverture, un angle de 45 degrés environ, Toute la coquille est ornée de petites côtes rayonnantes nombreuses, entre lesquelles s'en interpose une plus petite, et croisées, les unes et les autres, par de petites lignes élevées, nombreuses aussi, qui concourent à former un treillissage à fines mailles ; bord très-fine- ment crénelé par la terminaison des côtes ; fissure étroite, suballongée, égalant en longueur les 2/5 environ de la distance du bord antérieur au sommet. Le plan de l’ou- verture est un peu concave d'avant en arrière. Cette co- quille est d’un blanc-subjaunâtre sale, terne à l'extérieur, luisante intérieurement et moculée de taches assez nom- breuses, d’un vert sombre, presque noirâtre (générale- ment disposées radialement sur notre exemplaire), qui s'aperçoivent tant au dehors qu’en dedans, par transpa- rence. Vu ce seul exemplaire, qui provient de l'ile Art (Ar- chip. Calédonien). 7. EMARGINULA MOoNTROUZIERI , Souverbie (pl. LE, fig. 7). Testa ovalo-oblonga, perdepresso-conica, apice minuto, postmediano (feread 3/5 diamet. longit. sito), breviter pro- minulo, parte antica subconveæa, postica subplanala, cos- tis 20 radiantibus costulisque concentricis, ad intersectio- nem subexæasperutis clathrata ; extus sordide alba; pagina interna alba, nitidissima, radiatim et subnodulatim sul- cata, margine crenulato; fissura angusta, subelongata. — Long. 8 mull., lat. 6, alt. 2 1/2. (Mus. Burdigalense.) — 57 — Hab. Ins. Art (Archip. Caled.) (R. P. Montrouzier). Spe- cimina quatuor vidi. Coquille ovale-oblongue, en cône excessivement dé- primé, à sommet petit, brièvement saillant, situé au delà du milieu de la coquille (vers ses 3/3 postérieurs) : la par- tie antérieure est subconvexe, la postérieure presque plane et extrêmement oblique : elle est ornée de côtes rayonnantes, au nombre de 20, sur nos quatre exem- plaires, et de côtes concentriques plus petites qui s’exas- pèrent aux points d’intersection, et qui, par leur entre- croisement avec les premières, forment un réseau de fora- minations, relativement grandes et quadrilatères ; fissure étroite, suballongée, égalant les 2/5 environ de la distance du bord antérieur au sommet ; face inférieure avec des sillons rayonnants, correspondants aux côtes externes, et dont les: intervalles sont subnoduleux par suite de l’im- pression en saillie, sur cette face, des foraminations de la face opposée; bords crénelés par la terminaison des côtes: plan de l'ouverture un peu courbe d’avant en arrière, la coquille posée à plat ne reposant que sur les extrémités de son grand diamètre. La coloration de cette coquille est d'un blanc sale et terne à l'extérieur, d’un blanc très- luisant à sa face interne. Vu 4 exemplaires provenant de l’île Art (Archip. Calé- donien). 8. RecLuziA MonrrouzierI, Souverbie (pl. F, fig. 8). Testa ovato-oblonga, subtenuis, apice acuto, sub epider- mide tenui, subvernicosa, pallide olivaceo-albidula; anfr. 6 rotundati, sutura profunda separali, striis subundulatis, LMD en inæquidistantibus et inœæqualiter impressis cincti. Apert. ovato-oblonga, basi subcontracta et subprotracta; mar- gine sinistrali superne appresso, inferne eætus breviter refleæo et columellam subverticalem formante. — Long. 23 mill., lat. max. A7; apert. 15 mil, longa, 9 1/2 lala. (Mus. Burdigalense.) Hab. Ins. Art (Archip. Caled.) (R. P. Montrouzier). Coquille ovale-oblongue, un peu mince, pointue au sommet, blanchâtre et revètue d’un mince épiderme de couleur olivacé pâle, qui cst luisant et comme vernissé. Ses tours sont au nombre de 6 (de 5 seulement sur notre unique exemplaire, dont l’apicial est fracturé), très-con- vexes, séparés par une suture enfoncée, presque canali- culée, et circulairement ornés, principalement sur le der- nier, de stries subonduleuses ou subtremblées, inégale- ment espacées et inégalement marquées, quelques-unes d’entre elles étant plus largement et plus profondément imprimées que les autres. Ouverture ovale-oblongue, sub- prolongée et un peu contractée en avant ; bord gauche subplissé au milieu et y formant comme un petit sinus, exactement appliqué dans le haut, brièvement, mais assez . fortement réfléchi sur lui-même en dehors, dans le bas où il concourt à former la columelle, qui est longue relative- ment et presque verticale. À la base de celle-ci, et, par suite du renversement du bord, la coquille paraît être étroitement ombiliquée. Musée de Bordeaux. Vu ce seul exemplaire. Cette espèce, que nous avons reçue (avec l’éti- quette suivante : « Janthina sp. ? île Art) du R. P. Montrouzier, notre honoré collaborateur, auquel nous nous faisons un véritable plaisir de la dédier, parait EC très-voisine du R. Rollandiana, Recluz, décrit dans ce même recueil (t. IV, p. 119, pl. v, fig. 12). Elle s’en dis- tinguera toujours très-facilement cependant, 1° par ses stries flexueuses et comme tremblées ; 2° etprincipalement par l'allongement de son ouverture, comme aussi de son rétrécissement en avant, et enfin par la forme et la di- rection de sa columelle. S. Diagnoses Molluscorum novorum, Guatemalæ el Reipublicæ Mexieanæ incolarum, Aucr. H. Crosse Er P. Fiscuer. 4. VAGINULA MORELETI. Corpuselongatum, semi-cylindricum,superne conveæum, poslice et supra caudam inflatum, obtusum, ad margines carinatum ; pallium infra cinereum, supra fuscum, vittis 2 nigrescentibus, lateralibus ornatum, granulis pallidio- ribus aspersum; tentacula supera fusco-violacea ; infera bifurcata, grisea, pallida; pes postice subacuminatus, pallium superans. — Long. 85 mil. (ex icone). Hab. Carmen et Pulenque, Reipublicæ Mexicanæ (A: Morelet). 2. LimaAx COBANENSIS. Corpus cylindraceum, antice altenuatum, deinde sub- inflatum, postice acuminatum, uniformiter fuscescens, ad latera pallidius, et inferne griseum; clypeus rufescens ; orificium pulmoneum parvum, circulare, postice situm; en tentuculu violacea, gracilia. Limacella discoidea, ovalis, tenuissima, alba, rugosu, supra convexa, infra concava; apeæ anlicus, submucronatus. — Long. 40 mil. (ex icone). Hab. Coban (Vera Puz), in locis umbrosis. (A. Morelet.) HV RUeL PAT, Description d'un Pupina nouveau, provenant de l'Arehipel Viti, Par H. CRossE. 4. Purina ApaMsiANA (pl. IL, fig. 6). Pupina Adamsiana, Crosse, Journ. Conchyl., vol. XIX, p. 530, 1871. Coquille imperforée, ovale-oblongue, pupiforme, très- lisse, luisante, fort mince, transparente, et d’une colora- tion d’un brun très-clair, tournant quelquefois au blanc cristallin. Spire ovalo-conoïide, terminée par un sommet légèrement obtus. Suture linéaire. Tours de spire au nombre de G et assez convexes; dernier tour à peine ascen- dant, formant à peu près les 5/7 de la longueur totale, assez aplati du côté de l'ouverture et légèrement atténué à la base. Ouverture subverticale, presque circulaire, de même coloration, à l'intérieur, que le reste de la co- quille et rétrécie par la présence d’une lamelle pariétale arquée, fortement prononcée, assez saillante et blanche. Péristome légèrement développé et blanc; bord columel- a || [Re laire court et sans trace de coupure ni d'interruption ; bord basal et bord externe arrondis. — Longueur totale de la coquille 7 millimètres, plus grand diamètre 3 1/2. Longueur de l'ouverture, à peine 2 millimètres, plus grande largeur 2. Hab. Te de Vanua-Levu, dans l'archipel Viti (d'après le témoignage de M. B. Wright), sur les arbres morts et en état de décomposition. Obs. Nous sommes obligé de n’accepter que sous toute réserve cet habitat, car M. le D’ Græffe, qui a ex- ploré une bonne partie des îles Viti, n’a recueilli ni cette espèce ni aucun représentant du même genre. Cette espèce présente une particularité intéressante. Tout en appartenant bien réellement au g. Pupina, dont elle se rapproche par sa forme générale, par sa la- melle pariétale et par l’ensemble de ses caractères, elle se distingue de la plupart de ses congénères par sa colu- melle, qui n’est nullement incisée, ni interrompue. M. H. Adams vient de créer (1), pour une autre espèce qui présente la mème particularité d'organisation, le nouveau genre Hargravesia (H. polita, des îles Salomon). Nous n'admettons cette nouvelle coupe que seulement à titre de section, jusqu'au moment où la connaissance de l'animal nous apprendra si l’absence de l’incisure columel- laire correspond ou non à une modification organique importante. Nous donnons à notre espèce le nom de M. A. Adams, qui a rendu de grands services à la science malacologique par l'étude de nombreux invertébrés marins, par la dé- couverte et la description d'une grande quantité de Mol- {{) Proceed. z0ol. Soc. London, p. 794, 1870. MED er lusques nouveaux et par la publication d'ouvrages impor- tants. °C Descriptions d'espèces inédites provenant de la Nouvelle-Calédonie, Par H. CRrosse. A. Ovua CaLEponicA (pl. IT, fig. 1). Ovula Caledonica, Crosse, Journ. Conchyl., vol. XIX, p. 206, 1871. Coquille ovale-piriforme, atténuée et brièvement sub- rostrée aux deux extrémités, peu luisante, paraissant à peu près lisse, à l'œil nu, mais présentant en réalité, vue à la loupe, de petites stries transverses, croisées par de petites lignes longitudinales, peu nombreuses et peu ap- parentes. Coloration d’un rose très-clair, avec les extré- mités blanches, et quelques petites taches peu visibles et d'un brun clair, au sominet de la partie dorsale. Ouver- ture étroite, arquée et d’un rose clair, à l’intérieur. Pé- ristome d’un blanc de lait; bord columellaire muni, à sa partie supérieure, d’une forte callosité, et sensiblement excavé, à sa parlie inférieure; bord externe obscurément denticulé et d’un blanc lacté uniforme, des deux côtés. Plus grand diamètre de la coquille 15 millimètres, plus petit 8, hauteur totale 7. 70 pe Hab. Tlot Arnède, où se trouve le phare, près de Nou- méa. Plusieurs exemplaires ont été recueillis avec l’ani- mal, à l'aide de la drague (E, Marie). Obs. Cette espèce est très-voisine des O0. margarita, Humphrey, et O. pyrulina de M. Adams, mais elle s’en distingue par sa coloration rosée, par les taches d’un brun clair de sa partie dorsale et par le système de petites stries qui s’y croisent. De plus, la première de ces espèces est d’un blanc pur, et la seconde d'un blanc livide, tandis que la nôtre est d’une coloration rosée. Les trois espèces ont, d’ailleurs, beaucoup de ressemblence entre elles sous le rapport de la forme générale; elles présentent, toutes trois, celte particularité que, du côté de la spire, le bord externe dépasse de beaucoup le-bord interne. Dans la plus récente monographie du genre Ovula, celle de Reeve, publiée en 1865, nous trouvons citées, comme provenant de la Nouvelle-Calédonie, les espèces suivantes : O. pudica, Adams; 0. bimaculata, Adams; O. pyrulina, Adams: O. Adamsi, Sowerby; O. scitula, Adams. Comme nos correspondants Néo-Calédoniens n’ont encore recueilli aucune de ces espèces, à notre connais- sance, nous craignons qu'il n'y ait, en ce qui les con- cerne, erreur dans l'indication de la localité. Ces erreurs sont malheureusement très-fréquentes chez les mono- graphes anglais. 2. MARGINELLA Lirouana (pl. IL, fig. 9). Marginella Lifouana, Crosse, Journ. Conchyl., vol. XIX, p. 205, 1871. Coquille de forme ovale-cylindrique, assez solide, très- luisante et d’un blanc de lait, avec des lignes longitudi- ER nales fulgurées, d’un brun clair, grêles, assez espacées et constituant un système d’ornementation très-élégant. Spire à peine saillante, aplatie, mais terminée par un som- met légèrement en saillie. Suture linéaire, mais néanmoins bien visible. Tours de spire au nombre de 5 1/2 et plans ; dernier tour grand, assez renflé et atténué à la base. Ou- verture étroite, allongée, presque aussi longue que la co- quille et d’un blanc de lait. Péristome simple; bord colu- mellaire muni de 5 plis, dont les 2 premiers sont à peine visibles, et d’un blanc de lait sur toute la surface; bord externe assez épais, légèrement infléchi à sa partie mé- diane, et également d’un blanc de lait. Plus grand diamètre de la coquille 4 1/2 millimètres, plus petit 2 5/4. Hab. Ile de Lifou, dans le groupe des îles Loyalty, qui dépend de la Nouvelle-Calédonie. Obs. Cette jolie espèce a été recueillie à Lifou, par M. Marie, médecin de la marine, qu’il ne faut pas con- fondre avec M. E. Marie, notre honorable correspondant de Nouméa. Elle a de grands rapports avec une espèce de Kiéner, le M. pulchella, de l'Australie orientale, mais elle s'en distingue pourtant par sa spire légèrement saillante (et non enveloppée par le dernier tour), par sa forme plus cylindracée, moins atténuée à ses deux extrémités, par sa colamelle munie de 5 plis (au lieu de 4), et enfin par la disposition différente de ses linéoles longitudinales, qui sont plus petites, plus grèles et beaucoup moins appa- rentes. L'individu unique sur lequel nous établissons l'espèce présente encore une particularité assez remar- quable. Vers la partie médiane du dernier tour, les li- néoles fulgurées deviennent uniformément plus épaisses et cela sur un seul point, ce qui produit presque l'effet d’une fascie transverse interrompue. N'ayant encore vu qu’un = "85 — seul exemplaire, nous ne pouvons dire au juste si ce ca- ractère de coloration est constant. 5. CiTHARA RicHarpt (pl. Il, fig. 5). Cithara Richardi, Crosse, Journ. Conchyl., vol. XVII, p. 177, 1869. Coquille ovale-oblongue, assez épaisse, munie de fortes côtes longitudinales, d’ailleurs à peu près lisse. Coloration d'un ton olivâtre très-clair, avec un certain nombre de lignes transverses, brunes, assez espacées et peu ap- parentes. Spire assez allongée. Suture bien marquée. Tours de spire au nombre de 7 et à peine convexes; tours embryonnaires au nombre de 4 1/2, luisants et blanchâtres; dernier tour un peu plus grand que la spire, muni de 9 côtes longitudinales et légèrement atténué à la base, qui est d’un brun noirâtre. Ouverture étroite, allon- gée et d’un brun tournant au violet noirâtre, à l’intérieur. Péristome présentant, près du point d’insertion et seule- ment à l’intérieur, un petit sinus à peine indiqué : bord columellaire presque droit et couvert de petits plis sur toute sa Jlongueur ; bord externe épais et muni, à l’inté- rieur, de 9 denticulations blanchâtres. Longueur totale de la coquille 7 millimètres, plus grand diamètre 5. Hab. Nouméa. Rare (E. Marie). Obs. Voisine du C. citharella, Lamarck, par son sys- tème de coloration, cette espèce s’en distingue par sa forme générale, par ses dimensions beaucoup plus pe- tites, par les plis de son bord columellaire et par les den- ticulations de son bord externe; de plus, elle n’est pas carénée, le nombre de ses côtes est plus petit et ses raies transverses sont moins nombreuses. [A] 60 — 4. CITHARA DELACOURIANA (pl. II, fig. 4). Cithara Delacouriana, Crosse, Journ. Conchyl., vol. XVIT, p. 178, 1809. Coquille de forme ovale-allongée, subconique, munie de côtes longitudinales obtuses, devenant tuberculeuses à l'angle des tours de spire et disparaissant ensuite, très- finement striée transversalement et blanche avec des traces de coloration brunâtre. Spire modérément allongée, terminée par un sommet assez pointu. Suture linéaire. Tours de spire au nombre de 71/2 à 8 (1) et subanguleux; tours embryonnaires lisses ; dernier tour plus grand que la spire, légèrement ascendant, muni de 10 côtes longi- tudinales et atténué à la base. Ouverture de forme oblongue allongée, un peu étroite, blanche, lisse et polie tout au fond de l'ouverture. Péristome blanc : bord colu- mellaire fortement et également plissé sur toute sa sur- face, au point que ces plis donnent presque à la coquille l'apparence d’un Mitra, granuleux à la partie externe et assez largement étalé : bord externe fortement épaissi à l'intérieur et muni de denticulations sur toute sa lon- gueur, mais devenant tranchant et à peu près lisse au limbe extrème, faiblement échancré dans le voisinage du point d'insertion et se rattachant d’une façon continue au large développement du bord columellaire. Longueur totale de la coquille 42 millimètres, plus grand diamètre 5 4/2. Longueur de l’ouverture 7 1/2 mil- _Jimètres, plus grande largeur 4 4/2. (4) C’est par suite d’une faute d'impression, non rectifiée à l’errata, que la diagnose latine indique 6 tours de spire seu- lement. HSE Hab. Nouméa (E. Marie) ; île Art (R. P. Montrouzier). Obs. Les Cithara stromboides et C. coniformis de Reeve (1) sont des formes très-rapprochées de notre espèce. La première, qui en est voisine par son ouverture, se distingue par sa spire plus longue et ses côtes beaucoup plus fortes; la seconde, par la brièveté de sa spire, par l'absence de costulations longitudinales et par la forme de son bord externe. Le Musée de Bordeaux possède un exemplaire complé- tement adulte et beaucoup meilleur que celui que nous figurons et qui nous a servi pour notre première diagnose latine de l’espèce : il provient de l’île Art (Archipel Calé- donien). C’est d’après l’exemplaire de Bordeaux que nous donnons le complément des caractères du bord externe. Nous dédions cette espèce à M. Delacour, mé- decin de deuxième classe de la marine, qui s'occupe de recherches conchyliologiques. 5. PLEUROTOMA Marie (pl. IL, fig. 5). Pleurotoma Mariei, Crosse, Journ. Conchyl., vol. XVIT, p. 178, 1869). Coquille turriculée, acuminée, assez mince, dépourvue de stries et d’une coloration olivâtre très-claire, sur la- quelle se détachent des linéoles transverses et brunes. Spire allongée, terminée par un sommet petit et légèrement obtus. Suture linéaire, peu distincte et assez irrégulière. Tours de spire au nombre de 8 et plano-convexes ; tours embryonnaires au nombre de 1 4/2, lisses et polis; tours suivants couronnés par une série de tubercules blanchä- tres, donnant naissance à autant de côtes longitudinales, (1) Conchol. Iconica, G. Mangelia. EE — qui ne tardent pas à disparaître, et ornés de deux linéoles spirales brunes, dont l’une est placée sur la partie mé- diane des tubercules et l’autre un peu au-dessus ; dernier tour beaucoup plus petit que la spire, orné de 4 linéoles brunes, sillonné transversalement à la base, et se termi- nant par un canal brusquement tronqué, très-court et à peine apparent. Sinus arrondi, assez large, mais peu pro- fond. Ouverture oblongue et médiocrement large. Péri- stome d’un blanc sale : bord columellaire presque droit ; bord externe atténué, un peu saillant et arqué. Longueur totale de la coquille 40 millimètres, plus grand diamètre 5 5/4. Hab. Nouméa (E. Marie). Obs. Nous dédions cette jolie espèce à notre correspon- dant, M. E. Marie. Elle a d'assez grands rapports de forme avec le Pleurotoma Lamberti, Montrouzier, autre espèce néo-calédonienne (Journ. Conchyl., vol. VIIT, p. 417, pl. 1, fig. 40, 1860), dont les tubercules blancs res- semblent beaucoup aux siens. Mais elle se distingue de l’autre espèce par sa coloration olivâtre et non d’un brun roux, par ses côtes et par ses linéoles transverses. Les deux formes sont donc spécifiquement bien distinctes. 6. Rimuza Vegrieri (pl. IL, fig. 8). Rimula Verrieri, Crosse, Journ. Conchyl., vol. XIX, p. 205, 1871. Coquille de forme ovale, assez mince, légèrement trans- lucide, munie de côtes longitudinales nombreuses et alter- nativement inégales, que viennent croiser des lignes trans- verses, assez élevées et passant par-dessus les côtes, con- vexe en avant et concave en arrière. Coloration générale d'un gris blanchâtre sale. Sommet recourbé et d’un gris les OO noirâtre. Perforation allongée et formant comme un ovale étroit. Ouverture ovale, d'un gris blanchâtre, qui tourne au noirâtre, vers la partie médiane : bords présentant par- tout des crénelures dentelées. Plus grand diamètre de la coquille un peu moins de 7 millimètres, plus petit 4 1/2, hauteur totale 3. Hab. Environs de Nouméa, sur le littoral. Obs. Cette espèce, assez grande pour le genre, a été recueillie par M. Verrier, licencié en droit et commis de marine, à qui nous la dédions. Elle peut être rapprochée du R. exquisita, Adams, des Philippines, mais on l’en dis- tinguera toujours facilement à cause de Ja disposition de ses lignes transverses, qui, en passant par-dessus les côtes, forment comme des nœuds à leurs points d’intersection. Cest la seconde espèce du genre Rimaula qui ait été dé- couverte, jusqu'ici, en Nouvelle-Calédonie. Elle est beau- coup plus grande que la première (1) et parfaitement dis- tincte. H. C. Diagnoses Molluscorum Novæ Caledoniæ incolarum , AUCTORE H. CROSSE. 1. Hezix Cocurensis, Crosse. T. umbilicata, subdepressu, orbiculatu, suboblique ru- goso-strialu, liris spiralibus, impressis, sat numerosis (4) Rimula Mariei, Crosse, Journ. Conchyl., vol. XIV, p. 167, . pl. v, fig. 7, 1866. . TN — sculpta, nitidula, fulvido-olivacea, fusco longitudinaliter variegata, fascia parum conspicua, fusco-nigricante, trans- versim cinctu; spira parum elevata, upice obtuso; sutura sat profunde impressa; anfr. vix 5 mediocriter conveæi, sensim accrescentes, embryonales 1 1/2 fulvido-fusci, sub- lœvigati, ultimus vix descendens, fasciis 4 transversis, fusco-nigricantibus cinctus, prima supraperipherica, se- cunda vix peripherica, tertia basali paulo latiore, quarta umbilicari, medio pone limbum peculiariter subscrobicu- lato-depressus, basi subplunatus, paulo nitidior, circa umbilicum pervium, 1/6 diumetri subæquantem radiato- striatus et concentrice crebriliratus; aperiura parum obliqua, subrotundato-lunata, intus nitidula, livide cœæru- leo-albida, fasciis transmeantibus, lamella basali sat profunde sita, spiraliter intrante, peristoma haud attin- gente, cœruleo-albida, courctata; peristoma simpleæ, marginibus distantibus, columellari subdilatato, basali subacuto, externo medio infleæo, leviter antrorsum ar- cuato, acuto. — Diam. maj. 12 1/2, min. 10, all. T mall. Var. 8, trifasciata, fascia supraperipherica destituta. — Diam. maj. 12, min. 10, alt. 6 1/2 mal. Var. +, monozonaria ? Helix Ferriezi, Grosse, var. y monozonariu, Journ. Conchyl., vol. XVIIT, p. 240 et 409, 1869 (spec. jJuven.) ? Habitat in monte Cogqu et in loco « Baie du Sud » dicto (Petit, E. Marie). Obs. Species Helici Ferriezi vulde vicina, sed colore, testa nitidula, anfractu ultimo subscrobiculato, apertura, margine externo el dente basali spiraliter intrante et pe- ristoma haud tangente bene distinguenda. 2. HEzix HECKELIANA, Crosse. Helixz Rossiteriana, Crosse, Journ. Conchyl., vol. XIX, p. 204,1871 (nec A. Rossiteri, Angas). Nomen Angasianum, Helix Rossiteri, prioritate gau- det (1). Quapropter speciei Caledonicæ denominatio com- mulatur. 3. BLAUNERIA LEONARDI, Crosse. T. simistrorsa, oblongo-ovata , tenuissima, lœvigata, hyalina ; spira elongata, apice obtusulo; sutura leviter impressa; anfr. 6 plani, ullimus spiram subæquans ; apertura subangusta, lanceolata ; peristoma simplex, mar- gine columellari brevi, subincrassato, basali et externo acutis; paries aperturalis prope columellam sat valide uniplicatus. — Long. 2 1]k, diam. maj. vix À müll. Habitat in vicinio civitatis Noumea dictæ, Novæ-Cale- domæ (Leonard collegit, E. Marie benevole communi- cavit). Obs. Genus hactenus in Nova-Caledoniu nondum reper- tum. Species a B. pellucida Pfeifferi et a B. gracili Peasei bene distinguenda, mullo minor et subovata, nec tur- rila. 4. Paysa PETiri, Crosse. T. sinistrorsu, subimperforata, subovata, sat lenuis, haud nitida, carinata, transversim valide costala, inter- stitiis costarum longiludinaliter et tenuissime striatulis, (1) Proc, 001. Soc. London, p. 46, pl. n, fig. 5, 1869. MEN corneo-fusca, unicolor; spira parum elevata, gradata, apice obtuso; sutura sat impressa; anfr. 3 - 3 A/2 cari- nali, gradati, supra carinam plano-concaviusculi, sub- lœves, penultimus transversim quadricostatus, ultimus spiram superans, transversim novemcoslatus, basi sub- lœvis; apertura irregulariter oblongo-ovata, concolor ; peristoma simplex, marginibus distantibus, callo tenuis- simo, viæ conspicuo, in adultis speciminibus,junctis, colu- mellari vix incrassato, basali rotundato, externo supra medium subinfleæo, arcuato, acuto.— Long. 6, diam. maj. 3 2/3 mill. (Coll. Crosse et Marie.) Habitat in lacu, ad locum « Vallée des Kaoris » dictumu, Novæ Caledoniæ. (Petit, teste E. Marie.) Genus HEMISTOMIA (1), Crosse, 1872. Dee 9 5 X RSS RE T. subimperforata, elongata, lenuis; spira elongata, apice obtuso; sutura impressa; anfr. conveæiusculi, mediocriter numerosi, ullimus spiram vix subæquans ; apertura oblique lunaris; peristoma simplex, integrum, continuum, subsolutum,margine columellari valde obliquo, incrassalo, basali et externo late rotundatis. — Opercu- lum ? 5. HEMmiSroMIA CALEDONICA, Crosse. 16 Fr Te: subimperforata, elongata, paludiniformis, subtrans- lucidu, tenuis, sub tegmento luti plus minusve tenacis, nigricantis, olivaceo-cornea, unicolor ; spira elongala, apice obtuso; sutura impressa ; anfr. 5 1/2 conveæiusculi, sensim accrescentes, ullimus spiram vix subæquans ; (1) Étymologie : fps SeMI, croua OS. 2179. apertura oblique lunaris, intus olivaceo-cornea ; peristoma simpleæ, continuum, brevissime subsolutum, margine columellari valde obliquo, vix appresso, incrassato, albi. cante, basali et externo late rotundatis, attenuatis, obtuse subacutis.—Long. 2 1/2, diam. maj. 3/4 müll. (Coll. Crossé et Marie.) Habitai in vicinio civitatis « Noumea » dictæ, Nova: Caledoniæ. (E. Marie.) 6. Gonioporis MaRiEr, Crosse. Corpus elongatum; pallium umplum, pedem antice et ex utroque latere superans, in parte antica latum, medic subsinuatum, luteo-ulbidum, maculis vivide miniaceis, lateraliter sparsis, ornatum ; dorsum luteo-flavum, tuber-- culis numerosis, violaceis instructum; tentacula dorsalie parvula, violacea ; cavitas branchiarum laminis branchics hbus 12, brevibus, simplicibus, violuceis, stellatim ci’ cumduta; pes sordide albidus, superne et inferne zonx latiuscula, violacea limbatus, antice latus, securiformis, postice acutus, pallium valde superans.—Long. 43, dium. maj. 1 1/2 müill. ex icone. (Coll. Marie.) Habitat ad littus civitati « Noumea » dictæ vicinum (E. Marie.) 7. MicroTiNA HECKELIANA, Crosse. Microtina Heckeliana, Grosse, Journ. Conchyl., vol. XVI5:. p. 138, 1870, et vol. XIX, p. 194, pl. vr, fig. 2 1871. Synonymiæ addatur : Le QE du Microtis tuberculata, Fischer (nec H. et A. Adams), Journ. Conchyl., vol. VIIL, p. 200, 1860. Obs. Species a R. P. Montrouziero in insula Art reperta ad Microtinam Heckelianam pertinere videtur. 8. MITRA TEXTURATA, Lamarck. Var. 8, Lifouana, minor, albida, unicolor; anfr. 5 1/2-6 püarumconvez ; aperlura intus lactea; peristoma lacteum, margine exlerno viæ incrassalo. — Long. 16, diam. maj. 8 mill. (Coll. Rossiter.) Habitat in insula Lifou dicta. (R.Rossiter.) 9. Murex RoOSsiTERtI, Crosse. T. imperforata, breviter fusiformis, solidula, roseo- lutescens; spira mediocriter elongata; sutura parum conspicua; anfr. superst. k 112 (apice fracto), convexi, seævaricost (varicibus 3 majoribus et 3 minoribus alter- nantibus, rotundatis) dineis numerosis, elegantissime gra- nosis transversim cincli, ultimus spiram superans, vari- cibus 3 majoribus infra medium spinulus breves, raras, emillentious instructus, in caudam longiusculam, vix recurvam, ulrinque spinus breviter multifidas emittentem, longitudinaliler striatam desinens; apertura ovato-rotun- data, parva, Subintegra, intus purpureo-albida, in cana- lem fere clausum desinens, fuuce lirato-dentata, albida ; peristoma subcontinuum, vivide violaceo-purpureum , marginibus parietali et columellari denticulis raris, albi- dis munitis, margine columellari subarcuato, leviter pro- minulo, externo ad limbum crenulato, intus lirato.— NS Long. 35, diam. maj. 28 mall. Apertura 10 mall. longa, 8 la t. (Coll. Rossiter.) Habitat ad littus insulæ « Lifou » dictæ. (R. Rossiter.) He Diagnoses Molluseorum nOYOrum, reipublieæ Fexicanæ incolarum , AuctT. H. CROSSE ET P. FIscHER. À. Eucazopium WALPOLEANUM. Cylindrella decollata, Pfeiffer, in Philippi, Abbild., vol. Il, fig. 1, 1845, nec Nyst (1841). T. vix arcuato-subrimata, cylindraceo-turrita, truncata, sohidula, sub epidermide olivaceo-fusca, passim longitudi- naliter saturatiore, albida ; spira sensim attenuata, late truncata ; Sulura impressa; anfr. superst. 9-10 vix con- vemiusculi, regulariter accrescentes, costulis arcuatis, sub- obliquis longitudinaliter ornati, hic et illic sub costulis transversim subinconspicue striati, ultimus descendens, bre- viter solutus, antice leviter protractus, dorso angulato-cari- natus, paulo infra medium obtuse filo-carinatus; apertura leviter obliqua, irregulariter subangulato-ovata, intus plica columellari valida, subobliqua, ascendente coarctata; peri- stoma continuum, incrassatum, undique breviter reflexzum, albidum, interdum l'uteo limbatum.— Long.T4, diam. maj. 19 muall. Apertura cum peristomate 15 mill. longa, 13 172 lata. (Coll. Grosse, Sallé et Morelet.) — 176 — Habitat in sylvis Palenqueanis, provinciæ Chiapas dictæ (A. Morelet); Chiapas, Reipublicæ Mexicanæ (A. Boucard). Obs. Species a cl, Pfeiflero et cœæteris auctoribus cum Cylindrella decollata Nysti errore commixta. Eucalodium decollatum verum, provinciæ Tabasco, reipublicæ Mexicanæ et provinciæ Vera Paz dictæ, Guatemalæ, incola, differt co- lore pallide cinereo-fusco et fere carneo, nec olivaceo-fusco, anfractibus minoribus, planioribus, costulis vix obliquis, haud arcuatis, striis transversis nullis, anfractu ultimo vix infra medium et magis valide carinato. Altera species valde vicina, E. Blandianum, testa,sub epidermide, violaceo-albida nec albida, nitidiore, paulo latiore, anfractibus convexiori- bus, costis majoribus, peculiariler rugato-malleatis, luteolis distinguenda. E. Ghiesbreghti et E. speciosum quoque vicina videntur, sed alterum nigro-fuscum, obsolete striato-ruga- tum, nec arcuatim costulatum, alterum multo minus et cos- tis filaribus, subrectis munitum. Genus TOMOCYCEUS, Crosse et Fischer, 1872 (1). Testa perforata, turrita, truncata ; apertura subcireularis, parvula; peristoma duplex, internum breviter porrectum, externum late expansum, foliaceum, margine supero inter- ruplo, peculiariter exciso et cavato. — Operculum cireulare, corneum sed crassiusculum, archispirum, antice planiuscu- lum, postice medio processu obtuse rotundato munitum, mar- gine anfractuum sublamelloso. Obs. Genus a G. Megalomastomate Guildingi separandum, Cyclostoma simulacrum, Tomocyclum Gealer et verisimiliter Cyclostoma Guatemalense complectens. (1) Etymologie : roos frustum resectum, xÜxAoS circulus. CR |; ÉRE TE 2. ToMocycLus GEALEI. T. perforata, turrita, truncata, solidula, parum nitida, olivaceo-fulvida; spira elongata, sensim allenuata, apice truncato ; sulura valde mpressa ; anfr. superstites 7 con- veæi, primi 2 sublœves, sequentes costulis arcuatis, subobli- quis, tenuibus longitudinaliter ornati, ultimus basi funicu- lato-carinatus, carina mox evanescente, solutus, descendens; aperlura verticalis, subcircularis, parvula; peristoma libe- rum, Solutum, duplex : internum breviter porrectum, exter- num latissime expansum, foliaceum, intus concavum, album, margine supero ad perforationem anterrupto, peculiariter exciso, in fossulam peristoma internum emarginantem desi- nenle. — Long. k3, diam. maj. 12 172 mill. Apertura cum peristomate externo 11 mill. longa, 14 lat., intus (peristo- mate excluso)7 mill. longa, 7 lata. Habitat in provincia Chiapas dicta, reipublice Mexicane. (A. Boucard.) Obs. Species T. simulacro Moreleti simillima, sed major, arcualim costulata nec lævigata, colore pallidior, cœterum peristomale magis soluto, libero et margine supero non appresso distinguenda. H. C et P.F, Auriculidées fossiles des faluns, Par R. TOURNOUER. Les Auriculidées fossiles des terrains tertiaires infé- rieurs, au moins pour ce qui concerne le bassin de Paris, RO sont maintenant bien connues grâce à M. Deshayes qui, dans son grand ouvrage supplémentaire sur les coquilles fossiles de ce bassin, en a décrit et figuré 22 espèces qui se répartissent entre les divers étages de ces terrains, de- puis le calcaire lacustre de Rilly et les sables inférieurs de Châlons-sur-Vesle jusqu'aux sables marins de Beauchamp. Les Auriculidées des terrains tertiaires moyens, quoique presque aussi nombreuses, sont, au contraire, mal connues : il faut les rechercher dans les publications déjà anciennes de M. Deshayes (Encyclopédie méthodique, 1850), de Dujardin (Coq. des faluns de la Touraine, 1857), de Grate- loup (Soc. Linn. de Bordeaux, 1858, etc.), qui d’ailleurs ne mentionnent que huit ou neuf espèces, tandis que ce nombre doit être doublé actuellement. Je crois donc intéressant de reprendre aujourd'hui et de reviser toute la série des espèces que je reconnais; et je crois utile surtout d’en donner des figures, même pour celles antérieurement décrites. Car, des Auricules de Tou- raine, pourtant nombreuses, une seule a été figurée et fort médiocrement par Dujardin; et, quant à celles de Dax et de Bordeaux, les figures de Grateloup ne sont guère propres, loin de là ! à éclairer des descriptions très-insuf- fisantes elles-mêmes. Cette série d'espèces se rapporte à des types nombreux et variés. Je les dispose à peu près dans l’ordre adopté par MM. Adams et par M. Pfeiffer (Monographie), c’est-à- dire que je les partage d'abord en deux groupes princi- paux : Espèces à labre mince, Melampea, Pfeiffer, et es- pèces à labre épais, Auriculea, Pfeiffer, tout en ne me dissi- mulant pas ce qu'il y a d’artificiel, et même quelquefois d'assez difficile à suivre en pratique, dans cette classifica- tion. J'ai même cherché, autant que je l’ai pu, à rattacher les formes fossiles que j’étudiais aux divers genres et sous- 70 genres introduits récemment dans cette nombreuse famille, qui compte actuellement plus de 200 espèces vivantes, quoique je n’ignore pas non plus à quelles justes critiques quelques-unes de ces coupures ont été exposées. Mais pour moi, au point de vue paléontologique où je suis placé, je crois utile de les employer, même dubitative- ment et ne fût-ce que comme sections ou groupes d’es- pèces, propres à servir de guide dans l’étude, capitale à mon avis, des rapports de la faune vivante et de la distri- bution géographique actuelle des espèces avec les faunes éteintes. Je ne comprends d’ailleurs dans ce travail que les espè- ces littorales d’Auriculidées qui se rencontrent dans les faluns proprement dits de la Touraine et de l’Anjou, et du sud-ouest de la France: c’est-à-dire que je ne parle que pour mémoire des Carychium ou espèces continen- tales qui se trouvent dans des dépôts d’eau douce contem- porains, et que, d’un autre côté, je ne m'occupe qu’acces- soirement des Auriculidées de l'étage pliocène qui a suivi l'étage des faluns miocènes, ou de celles de l’étage oligo- cène qui l'avait précédé. Je comprends cependant parmi les espèces des faluns celles du sous-étage aquitanien de M. Mayer, qui est intermédiaire entre ceux-ci et les dépôts oligocènes du Tongrien de d’Orbigny. Ainsi délimité, le tableau des Auriculidées que j’étudie comprend les espèces suivantes. $ 1. Espèces à labre mince (MELAMPEA, Pfeiffer). A. Labro inermi. Stolidoma Deshayesi, Tournouër. — Etage helvétien, Mayer. Falunien B, d'Orbigny. ? Mayeri, Tournouër, — — 180 leuconia Dujardini, Tournouër, étage helvétien. — pisum? Grateloup. — ? — subbiplicata d'Orbigny. — Etages aquitanien et falunien. B. Labro plicato vel dentato. Melampus pilula, Tournouër. — Etages aquitanien et falunien. — turonensis, Deshayes. — Etage falunien. Tralia? Bardini, Tournouër. — — ? Munieri, Tournouër. — — 8 2. Espèces à labre épais (AuricuLeA, Pfeiffer). \uricula (Alexia) pisolina, Deshayes. — Etage falunien. — Grateloupi, Tournouër.— — — oblonga, Deshayes. — — — Aquensis, Tournouër. — — assidula . umbilicata, Deshayes. — — ‘lecotrema, marginalis, Grateloup. — Etage aquita- nien. — callibasis, des Moulins. — — — Bourgeoisi, Tournouër. — Etage falunien. —- Delaunayi, Tournouër. — — — Blesensis, Tournouër. — — $ 1. — ESPÈCES À LABRE MINCE. A. Labro inermi. 1. Srozinoma DEsHAYyEs1, Tournouër (PI. IT, fig: 170,00, \c). tolidoma Deshayesi, Tournouër, Journ. Conch., 1870, t. X, p. 558. PQ) re Espèce allongée, subeylindrique, imperforée, assez solide, polie et luisante. La coquille, à sommet oblus, est composée de six tours, réunis par une suture simple ; les trois premiers sont très-élroits, les autres s’accroissent et s’élargissent très-rapidement; le dernier, ovale-allongé, comprimé près de lasuture, estordinairement plus grand, quelquefois aussi grand seulement que le reste de la spire. L'ouverture est ovalaire, obliquement placée, étroite et un peu étranglée postérieurement, dilatée et subquadrangulaire du côté antérieur. Le bord droit est simple et généralement mince et tranchant ; le bord colu- mellaire porte vers le milieu une lame spirale bien sail- lante et se termine en avant par un autre pli qui n’est que la torsion de la columelle sur elle-même et qui simule une troncature. Les deux bords sont réunis par une callo- sité. Long. 8 mill., diamètre 5. Loc. Pont-Levoy (Touraine), et Genneteil, canton de Noyant (Maine-et-Loire) : assez commune. 2. STOLIDOMA? Mayer1, Tournouër (PRIT fig. 2). Stolidoma? Mayeri, Tournouër, Ds Conchyl., “ vol. X, p. 558). Coquille petite, ovale, imperforée, polie et luisante comme la précédente. La spire, beaucoup plus courte et à sommet tout à fait obtus, ne se compose que de & tours, dont le développement est extrêmement rapide, et dont le dernier égale trois fois en longueur le reste de la coquille : l'ouverture est ovalaire et plus dilatée que dans l’espèce précédente. Le bord droit est simple et tranchant ; le bord columellaire présente une très-forte lame médiane L HS) un peut pli terminal qui donne à la base de l'ouverture une apparence subtronquée. Cette espèce est intermédiaire entre la précédente et certaines variétés de celle qui suit. Long.. 4 1/2 ; diam., 2 millim. — Mèmes localités. Nota. — La figure est un peu trop renflée. J'inscris avec quelque doute les deux espèces précédentes (surtout la seconde) dans le petit genre Stolidoma intro- duit dans la famille des Auriculidées, à côté du genre vivant Blauneria, par M. Deshayes (Suppl. à la Descr. d. anim. s. vert., 1864, t. IT, pag. 765), pour trois coquilles fossiles éocènes du bassin de Paris. D'après la diagnose du nouveau genre, il est destiné à renfermer des Auricules « sans dents ni plis sur le bord droit, et à un seul pli columellaire; » ce qui ne s’accorderait pas parfaitement avec les caractères de nos deux espèces nouvelles, qui portent visiblement 2 plis à la columelle. Mais, dans la description détaillée de ses trois Stolidoma, M. Deshayes fait observer que, en avant du grand pli columeilaire caractéristique, on voit « un autre pli plus petit qui « simule une troncature de la columelle. » Ce caractère, qui ne se $aisit pas bien dans les figures de l'ouvrage de M. Deshayes, est sensible cependant sur les échantillons types. Îl est seulement plus accentué, je le reconnais, dans les deux espèces nouvelles des faluns, que je me crois autorisé, à cause de leur forme générale et de la force de leur lame columellaire, à faire entrer dans ce petit groupe, quelle qu’en soitla valeur générique. Car ces deux espèces se relient à plusieurs des espèces suivantes, qui se relient elles-mêmes, de plus près, aux autres Auriculidées par l'ensemble de leurs caractères. Au point de vue paléontologique, il faut remarquer que cette forme Stolidoma est apparue dans les sables éocènes Soi — inférieurs de Châlons-sur-Vesles, et s’est reproduite dans le calcaire grossier, pour reparaître, après un long inter- valle, dans les faluns de la Touraine (je ne la connais pas dans ceux du Sud-Ouest, ni ailleurs), où elle semble s’être éteinte ; car je ne vois pas de type analogue dans la nature actuelle. 5. LEUCONIA DuJARDINI, nobis {PI. IT, fig. 3 a et b). (Syn. Auricula acuta, Dujardin, 1857, Mém. Soc. géol. Fr. — Non A. acuta, d'Orb., 1835. — Nec A. acuta, M. d. Serres, 1851.) Coquille ovale, allongée, solide, lisse où légèrement ridée. La spire est allongée, pointue et composée de 6-8 Lours se développant régulièrement, arrondis et sen- siblement comprimés à la suture, au moins pour les trois derniers tours, ce qui donne à la coquille une apparence de gibbosité caractéristique. Le dernier tour, ovalaire, est généralement plus grand que le reste de la coquille. La bouche est relativement courte, mais assez ouverte, dilatée, quelquefois évasée inférieurement, et plutôt subquadran-- gulaire qu'ovale. Le bord droit est mince et tranchant, lisse à l’intérieur. Le bord columellaire présente une cal- losité bien marquée et deux plis peu saillants, tous deux dirigés du côté de la spire, dont le postérieur ou pariétal] est le plus fort, et dont l'antérieur, situé très-près de la base de la coquille, donne à celle-ci une apparence de troncature comme dans les espèces précédentes. Long. max. 10-12 mill., diam. 4. Var. & plus courte de spire, plus ventrue; ouverture plus carrée à la base (fig. 5 b). On — Cette espèce est commune dans les faluns de la Tou- raine et de l’Anjou : je ne la connais pas du S. 0. Elle a été distinguée par Dujardin dans sa Description des fossiles des faluns de la Touraine (1857), sous le nom d'Auricula acuta. Mais ce nom avait été déjà employée en 1855 pour une Auricule vivante de Guyaquil, par d’Or- bigny, qui, à cause de cela, sans doute, ne fait pas men- tion de l'espèce fossile dans son Prodrome. L'espèce vivante est rangée maintenant, il est vrai, par M. Pfeiffer dans le sous-genre Marinula. Cependant, à cause de l'incertitude des coupes génériques de la famille, et pour éviter toute confusion, je crois devoir changer le nom de l'espèce fos- sile en celui de L. Dujardini. D'un autre côté, bien postérieurement à Dujardin, Mar- cel de Serres a pris ce nom d’Auricula acuta (Mém. Ac. sc. et lett., Montpellier, 185) pour désigner une espèce fossile des marnes jaunes pliocènes de Montpellier, qui n’a aucun rapport avec l'espèce de Fonraine, et dont je propose de changer le nom en celui de Serresi (1). La L. Dujardini varie beaucoup et présente de nom- breuses transitions, depuis des formes courtes à spire très- petite et à bouche large et dilatée vers la base jusqu’à des formes très-effilées, à spire longue et aiguë ct à bouche petite et régulièrement ovale. Je regrette de n'avoir pu faire figurer que deux formes extrêmes, entre lesquelles se place la forme la plus répandue. Cette Auricule, avec l'A. oblonga, Desh., est la plus commune des faluns et la plus riche en variétés qui ne laissent pas quelquefois que d'être embarrassantes, surtout dans le jeune âge des co- quilles des deux espèces. Dujardin penchait à ne voir dans son acuta qu'une variété plus ou moins effilée de l'A. myo- (1) Voir lAppendice à la suite de ce travail. EMQR ue sotis des mers d'Europe, ce qui n’est pas admissible. Ce n'est pas, en tout cas, de la myosotis, telle qu’elle est au- jourd’hui fixée comme type du genre Alexia, qu’elle pour- rait être rapprochée, mais plutôt de la bidentata de Montagu, qui en a été séparée, et qui forme, pour cer- tains auteurs, le type du genre Leuconia, Gray. Nous croyons qu’elle peut être, en effet, rapportée à ce petit genre, d’ailleurs mal délimité et qui est loin d’être admis par tout le monde, plutôt qu’à toute autre coupe des Mé- lampinées. Mais, spécifiquement au moins, la coquille fossile diffère sensiblement de la bidentata par sa taille ordinairement du double plus grande, par la semi-tron- cature bien marquée de l'ouverture, par la faiblesse et la direction parallèle des deux plis du bord gauche, enfin par la callosité columellaire, qui me semble manquer tout à fait ou être à peine indiquée dans l'espèce vivante. Rien, dans l’éocène, n’annonce cette forme, qui, en définitive, appartient à un type moderne. : k. LEUCONIA SUBBIPLICATA, d'Orbigny (PI. IL, fig. 4). Syn. Auricula biplicata, Grateloup, 1838. Plic., pl. vi, fig. 4, non fig. 5. Auricula subbiplicata, d'Or- bigny, 1847. Etage 26 B, 525. Coquillepetite, ovale, allongée, finement striée; 5-6 tours légèrement bordés à la suture, se développant régulière- ment ; le dernier beaucoup plus grand que tous les autres; bouche ovale, moyennement ouverte; bords réunis par une légère callosité ; labre mince ct tranchant, sans plis à l’intérieur; bord columellaire pourvu d’un pli basal descendant et d’un seul pli pariétal à peu près horizontal ; columelle subtronquée. ets Long. 6-8 mill., diam. 5-4. Var. 8 (à Martillac) plus renflée, à spire plus courte (non var. B, Grateloup). L'espèce se trouve aux environs de Dax, d’après Grate- loup, dans le falun {aquitanien) de Mandillot; et, aux en- virons de Bordeaux : 1° dans le falun aquitanien de Mar- tillac (type et variété); 2° dans les faluns helvétiens de Cestas et de Saucats (à Pontpourquey). Je ne la connais pas de la Touraine. Elle se rapproche assez de certaines variétés de l’acuta de Dujardin, si poly- morphe, surtout dans le jeune âge: cependant ces variétés ne me paraissent jamais avoir la forme régulièrement ova- laire de la coquille en général et de la bouche en parti- culier de l'espèce de Bordeaux. Je ne suis pas sûr qu’elle ne se rencontre pas dans les terrains pliocènes de l'As- tésan. Comme on le verra à l’article suivant, je restreins l’Au- ricula biplicata de Grateloup (qui n'en à donné que des descriptions et des figures trop insuffisantes) à sa variété À major, spira oblusiuscula. Ce nom de biplicata, que Grateloup avait inséré dans ses Tableaux de 1827, n° G9, mais qu'il n’a accompagné de description que plus tard (Mém. Plicac., 1858, in Act. Soc. Linn. Bordeaux, t. X), a été changé par d'Orbigny en celui de subbiplicata, parce que M. Deshayes avait, antérieurement à la des- cription de Grateloup, et dès 1850 (Encycl, méthodique), employé cette dénomination pour une espèce vivante des côtes de l'Amérique du Nord, qui est aujourd’hui le Me- lampus biplicatus de Pfeiffer. Sicet À. biplicata, Deshayes, devait, comme le pensent les auteurs américains, rentrer dans l’A. cornea du mème auteur, il faudrait restituer le nom de biplicata, de Grateloup, à l’espèce fossile du S. 0. qu'il avait distinguée. — or — Nota. — A côté de cette espèce, Grateloup a décrit et même figuré une Auricula pisum (A. subpisum, d'Orb., Prodr. Non Vol. pisum, Brocchi) que je n’inscris ici que pour mémoire, n'ayant rien trouvé, parmi les Auricules qui ont été mises à ma disposition, qui pût se rapporter à cette espèce, qui devrait être rayée des catalogues, si,comme le dit Grateloup, elle était « l’analogue parfait » du Vo- luta pisum de Brocchi; puisque celui-ci n’est considéré que comme l’état jeune de la Ringicula buccinea, Desh. Cependant la figure de Grateloup me laisse dans l’incerti- tude à cet égard. B. Labro intus dentato vel plicato. 5. MELAMmPus PiLULA, nobis (PI. IL, fig. 6). Syn.? Auricula biplicata, Grat., pro parte (var. B, minor. Plic., pl. 6, fig. 5). Auricula globulus, Tournouër, Journ.Conch., 1870, 1. X, page 557. — Non A. globulus, Férussac. Grateloup avait compris dans son Auricula biplicata une petite variété B « minor, spira acuta » qu'il a figurée d’une façon tout à fait insignifiante. Je crois qu’il avait en vue, dans cette variété, une petite coquille que je détache de son biplicata et que j'inscris comme espèce nouvelle sous le nom générique de Melampus, qui lui convient certai- nement, et sous le nom spécifique de pilula, celui de glo- bulus, que je lui avais précédemment donné dans ce Jour- nal, ayant été déjà et depuis longtemps employé par Férussac pour un Melampus vivant de Guayaquil. Le M. pilula est une très-petite coquille, lisse, d’une PONS): ES forme globuleuse ovoiïde, à spire très-courte, convexe, et à sommet mamelonné (1). Elleprésenteune ouverture étroite, dont les deux bords sont presque parallèles, comme dans les Melampus proprement dits. Le bord columellaire, outre le pli terminal, qui est très-accentué, offre très-générale- ment une seule lame très-mince (rarement deux) dirigée horizontalement ou du côté de la base; la base de la colu- melle est subtronquée. Le bord externe est simple, tran- chant, généralement lisse à l’intérieur. Cependant un échantillon de Martillac, que je regrette de n'avoir pas pu faire figurer, offre l’intérieur de ce bord droit tout froncé par une quantité de petits plis transverses; d’autres indi- vidus présentent quelques indications de cette disposition caractéristique des Melampus. En l'absence de ce caractère, le M. pilula se distingue encore de l'espèce précédente par sa petite taille, par sa forme globuleuse et raccourcie, et surtout par l'étroitesse de son ouverture. Le M. pilula se rencontre-d’abord dans le falun aquita- nien de Martillac, près de Bordeaux, et il se retrouve dans le falun helvétien de Pont-Levoy, en Touraine, où l’espèce est généralement plus forte et assez commune. C’est à Pont-Leyoy qu’appartient l'individu figuré. Je ne connais rien de semblable à cette petite coquille dans la formation éocène. Au contraire, dans la nature actuelle, il y a plusieurs petites espèces polynésiennes de Melampus qui s’en rapprochent suffisamment. (1) Ce détail, qui est d’ailleurs plus sensible dans les échan- tillons de Bordeaux que dans ceux de Touraine, n’a pas été bien rendu dans la figure qui présente le sommet trop obtus. Era 9 — G. MELAMPUS TURONENSIS, Deshayes (PI. IIT, figi7.a, b): Syn. Auricula turonensis, Deshayes, 1850, Encycl., IT, 941. — Dujardin, Mém. Soc. géol., IT, 976. Cette espèce a été instituée par M. Deshayes, qui en a donné une description complète, pour une coquille des faluns de la Touraine qui est restée extrèmement rare, puisque, encore aujourd’hui, je ne la connais pas en de- hors de sa collection, où elle n’est représentée que par deux échantillons. Je dois à l’obligeance de M. le profes- seur Bayle d’avoir pu faire figurer ce type intéressant, qui est aujourd’hui conservé dans les collections de l'Ecole des mines de Paris. Ce Melampus fossile a les plus grandes analogies, comme l'ont fait remarquer MM. Deshayes et Dujardin, avec les Melampus typiques qui ont servi anciennement à établir le genre Conovulus, par exemple avec l'ancien coniformis, Montfort, ou coffea, Linné, des Antilles; ou avec les fla- vus, Gmelin; moniiis, Bruguière, etc. L'espèce fossile de Touraine me paraît s’en distinguer surtout parce que le bourrelet plissé du labre est moins enfoncé intérieurement et que les plis en sont plus nombreux et plus serrés, au nombre de 12 dans la coquille figurée (qui, du reste, est inexacte sous ce rapport). Je dois dire, d'ailleurs, que les deux échantillons de la collection Deshayes ne sont pas absolument identiques : celui que j'ai fait figurer mesure 12 1/2 mill. de long sur 8 1/2 de large; l’autre, plus usé, moins frais, est un peu plus petit, 10 1/2 de long sur 7 de large, plus court de spire d’ailleurs, plus coniforme, 00e — moins ovoide, et avec le labre un peu moins plissé. Je n'ose cependant séparer ces deux coquilles. Avec la petite espèce précédente (Melampus pilula), que je signale pour la première fois, le Melampus turonensis représente d’une façon certaine le vrai genre Melampus à l’état fossile, en Europe. Je ne le connais dans aucune de nos couches tertiaires antérieures aux faluns, où il semble faire une apparition subite et de peu de durée; car on ne le retrouve pas dans le pliocène. Il s’est, au contraire, maintenu à l’état vivant, sous nos latitudes, sur toute la côle atlantique des Etats-Unis d'Amérique (Melampus bidentatus, Say, non Jeffrey; Auricula cornea, Deshayes), où il semble ancien, puisque je trouve deux espèces fos- siles de Melampus citées pour cette région par Binney (Smith. Instit., 1865), sans indication, d’ailleurs, du ni- veau géologique, le Mel. priscus, Mecke, et le Mel. longi- dens, Conrad. Beaucoup plus près de l’Europe, à Mogador, je trouve, cité par M. Pfeiffer, un vrai Melampus vivant, le M. mi- tralis, Adams; et M. Mac-Andrew en indique deux espèces dans ses récents draguages de la mer Rouge. Ce sont peut- être là des jalons sur la route suivie anciennement pour se propager en Europe ou pour s’en retirer par un genre qui est aujourd'hui presque exclusivement tropical et qui est extrèmement riche en espèces etmème en lypes secon- daires, surtout dans la Polynésie. 7. Mecampus (TRALIA) BARDINI, nobis CPAS 8) Testa ovato-acuta, lævigata, Subumbilicata ; spira conica, anfractibus 8-9 planiusculis, sutura simplici junctis ; ultimo CR ne spira majore; apertura ovali, intus coarctata, ringente ; peristomate integro; marginibus callo junctis ; margine co- lumellari una plica basali, lata, obtusa, descendente, altera parietali prominente, recta, et 2 vel 3 minimis dentibus pos- terius adnatis instructo; margine dextro simplici, acuto, intus et oblique incrassuto, submultidentato. Typus : long. 11 mill., diam. T. Var. 8 angusta, elongata, spira elatiore.—Long. 8 mill., diam. 4. Cette espèce nouvelle, à peu près de la taille de l'A. pi- solina ou des grands individus de la L. Dujardini, se dis- tingue de l’une et de l'autre, surtout par la disposition grimaçante et particulière de l'ouverture. Le bord interne présente en effet, outre les deux plis fondamentaux, c’est- à-dire outre le pli columellaire, qui est large, obtus, situé tout près de la base et dirigé en arrière, et outre la lame pariétale, qui est forte, mince et à peu près horizontale, une petite crête dentée qui va de celle-ci à l’angle posté- rieur de la bouche. De son côté, le bord droit ou externe, qui est circonscrit par un péristome entier et non réfléchi en dehors, présente à l'igérieur un épaississement et comme un bourrelet festonné et subdenté qui s'étend d’une extrémité à l’autre de l'ouverture sur un plan oblique à celui de cette dernière, c’est-à-dire qu'il part de l'angle postérieur pour aboutir tout près et au-dessous du pli columellaire basal, exactement en petit, comme dans les Scarabus vivants, dont notre fossile n'offre, d’ailleurs, ni la compression latérale ni les varices articulées. Je reconnais dans cette espèce, comme type et comme variété, deux formes qui présentent une ouverture sem- blable, mais qui sont, d’ailleurs, assez différentes. Le type (fig. 8 a) est plus grand, plus enflé, plus ovale; sig le péristome est bien arrondi à la base. Cette coquille a des affinités avec les variétés de la pisolina, que je décrirai plus loin. La variété (fig. 8 b) 8 angusta est, au contraire, plus petite, d'une forme générale plus étroite, avec une colu- melle subtronquée, qui rappelle la L. Dujardini, par rap- port à laquelle elle semble jouer le même rôle que l'A. personala, Mich., de nos côtes, par rapport à la bidentata, Montag. Loc. Touraine (Pont-Levoy) et Anjou (Genneteil. Collec- tion Bardin). L'échantillon figuré comme type appartient à la collec tion Denainvilliers ; l’autre, à la mienne. J'insceris cette espèce dans le sous-genre Tralia, Gray, qui est celui qui lui convient le mieux dans la section des Mélampinées à labre multidenté. 8. Mecampus (TRALIA?) MuniERI, nobis. Testa parva, lœvi, imperforata, ovata; spira conica, acuta; anfractibus 8-9 subrotundis, sutura simplici junctis; ultimo anfractu spiram æquante, antile attenuato; apertura suban- gusta, semiovali; peristomate simplici acuto;marginibus callo tenuissimo junctis ; margine simistro triplicato, plica colu- mellari descendente, mediocri, mediana recta, tenui, majore, allera minima, dentiformi; margine dextro intus late subin- crassato, subdenticulato. — Long. 8 mill., diam. 5. Cette espèce se distingue du Bardini par sa taille plus petite; par sa forme courte, biconique, atténuée en avant ; par son ouverture plus ronde, non dilatée à la base; par sa columelle, qui ne porte que trois plis apparents, et par l'épanchement intérieur du labre, qui est bien moins mar- 299 qué et moins accentué : caractère qui m'avait d’abord fait croire que je n’avais sous les yeux qu’un état jeune de l’autre type. Mais des échantillons de différentes tailles (lun ne mesure que 5 mill. de longueur sur 5) m’offrant des caractères constants de forme générale, de plis colu- mellaires et de disposition labrale, je n'hésite pas à y voir une espèce distincte, que je dédie avec plaisir à M. Munier- Chalmas, qui m’a fait connaître les meilleurs spécimens de ce type intermédiaire entre l'espèce précédente et la pisolina. Je regrette seulement que les échantillons m’aient été communiqués trop tard pour être figurés. Loc. Touraine (collection Munier); Anjou (collection Bardin). $ 2. — ESPÈCES À LABRE ÉPAIS. 9. AURICULA (ALEXIA) PISOLINA (PI. IL, fig. 9). Auricula pisolina, Deshayes, 1850, Encycl. méthod.; Du- jardin, Mém. géol. Auricula ovicula, Millet, Paléont. Maine-et-Loire, 1866. Coquille ovale, légèrement renflée, lisse, sabombiliquée ; spire aiguë, composée de 8-10 tours, presque plats (dans le type), croissant très-régulièrement et réunis par une suture, tantôt simple, tantôt légèrement bordée; le der- nier beaucoup plus grand que les autres. L'ouverture, égale à la moitié de la coquille, est subovalaire ou sub- quadrangulaire, avec un péristome entier, et les deux bords réunis dans les individus bien adultes par une légère cal- losité. Le bord interne présente trois plis : un premier pli columellaire ou basal, dirigé comme toujours postérieure- UN VER ment, et deux lames ou plis pariétaux, dirigés en sens inverse, dont le médian est sensiblement le plus fort. Le bord droit est simple, non réfléchi en dehors, mais il à toujours une certaine épaisseur et il présente même inté- rieurement un bourrelet mousse continu, qui est seule- ment atténué dans la partie postérieure. Quelques individus offrent des traces de fascies colorées. Long. 10-12 mill., diam. 6-8. Cette coquille, qui n’est pas très-rare dans les faluns de Ja Touraine et de l’Anjou, varie sensiblement, mais sans s'écarter d’un type toujours reconnaissable et qu'on ne peut confondre, malgré ce qu’en dit Dujardin, ni avec son acuta (Dujardini, nob.), ni encore moins avec l'umbili- cata, Desh. Quant à l’ovicula, Millet, je me suis assuré, par des exemplaires authentiques, qu’elle rentre dans le type pisolina. Le type est représenté dans les figures 9 a et9 b. Les variétés principales que je reconnais et que je fais figurer sont les suivantes : Var. £ gradata (fig. 9 c), à spire plus courte, à tours très-convexes et disposés par gradins, d’après un échan- “tillon de Touraine de la collection Deshayes (Ecole des mines), sur lequel se voient encore des fascies brunes bien marquées. Var. > edentula. (An A. ovicula, Millet?) (Fig. 9 d et 9 e). Forme plus élégante, à spire élancée, tours légère- ment convexes, plis pariétaux obsolètes, dentiformes; le dernier presque effacé quelquefois. (Le pli médian est trop accusé dans la figure grossie 9 e.) Var. S pseudo-myotis (fig. 9 f et 9 g). D'après un échantillon unique de la coll. Deshayes (Ecole des mines), qui offre deux dents à l'intérieur du labre et qui se rap- proche par là d’une variété assez commune de l'A. myotis, ee Qh, 2e, Brocc. (1), du pliocène d'Italie ou de Montpellier, dont la coquille de Touraine ne diffère guère que par sa taille plus petite (le myotis atteint, à Montpellier, jusqu’à 20 mill. au moins), sa forme moins régulièrement ovale, sa bouche proportionnellement moins grande et sa spire plus al- longée. Le type pisolina des faluns conduit donc, par cette va- riété intéressante, au type myotis pliocène, si même il ne se confond avec lui. Dans la nature actuelle, il n’est pas sans analogie avec notre A. Firminii, Payr. (Marinula Firminii, Pfeiff.), ou avec les Laimodonta de la Polynésie. Cependant il n'offre pas le caractère distinctif de ces deux sous-genres, d'avoir la dent pariétale postérieure la plus forte ; et c’est pour cela que nous avons préféré l’inscrire, quoique dubitativement, dans la petite coupe Alexia, Leach. Nota. — Cette espèce est trop variable pour que je puisse en préciser toutes les variétés. Je crois devoir ce- pendant en signaler encore une, très-petite, quoique adulte (7 mill. de longueur), et qui ne porte que deux plis au bord columellaire. Ce sera la var. # biplicata (coll. Munier). 10. AuriICULA GRATELOUPI, Tournouër (PI. IV, fig. À). Auricula ovata, Grateloup ; non ovata, Desh. Lam. — Grateloupi, Tournouër, Journ. Conch., 1871, t. XI, p. 560. ‘ Ce n’est pas sans hésitation que je me suis décidé à séparer, comme espèce, cette coquille de Bordeaux de la (1) Voir à l’Appendice. 106 — pisolina de Touraine, dont elle n’est peut-être qu’une va- riété régionale. Je crois cependant qu'elle s'en distingue suffisamment par des caractères constants, c’est-à-dire par sa taille moindre; par sa spire plus courte et son dernier tour plus atténué en avant; par la forme de l'ouverture plus rétrécie antérieurement, qui en est la conséquence; enfin, par son labre plus évasé et plus fortement bordé à l’intérieur, comme dans les vraies Auricules. C'est cette coquille que Grateloup avait sans doute en vue et qu'il avait distinguée tout d’abord (Act. Soc. Linn., 1858) sous le nom d’A. ovata, Lamk., minor, mais qu'il n’a pas reproduite ensuite dans sa Conchyliologie fossile du bassin de lAdour. L'ovata de Lamarck, telle du moins que M. Deshayes la comprend maintenant, est une espèce de Grignon, fort différente, plus grande, et qui se rattache au type des Scarabus, avec lequel la coquille de Bordeaux n’a rien de commun. Mais celle-ci n’est pas sans analogie, par sa taille, sa forme générale et les caractères de l’ouverture, avec l’Auricule plus petite et plus ronde que M. Deshayes a détachée de l’ovata de Lamarck sous le nom d’Auricula Lamarcki. En définitive, c’est de cette dernière forme, plutôt que de toute autre de léocène, que semble pro- céder le type miocène de la pisolina, auquel la Grateloupi se rattache intimement. A1. AURICULA OBLONGA, Deshayes (PI. IV, fig. 2 a, b). Auricula oblonga, Deshayes, 1850, Encycl. méthodique. Coquille ovale-oblongue, très-solide, polie, non ombi- liquée; spire assez courte, sommet pointu; 6-7 tours Hat plats, croissant rapidement, réunis par une suture simple ; le dernier tour, beaucoup plus grand que les autres, est comprimé un peu en avant de la suture (dans les individus adultes), d’où résulte une sinuosité caractéristique dans le bord droit de l'ouverture. Celle-ci est grande, ovale, allongée, arrondie en avant. Les deux bords sont réunis par une callosité. Le bord droit est épais et présente, sur tout son pourtour, un large bourrelet évasé et sinueux postérieurement. La columelle n’offre que deux plis, rela- tivement faibles, tous deux dirigés dans le mème sens, du côté de la spire; le postérieug est un peu plus fort que l’autre. - Long. max. 15 mill., diam. 6-7. Cette petite Auricule, la plus répandue de toutes celles qu’on trouve dans les faluns de la Touraine et de l’Anjou, appartient au groupe des Auricules vraies, et une figure très-grossie de celte espèce, comme on peut le voir par notre planche, ne diffère pas beaucoup, si ce n’est par le nombre et la disposition des plis columellaires, de l'A. Midæ vivante, qui est un des types de ce groupe. Ce groupe s'annonce déjà dans l’éocène, d'après M. Deshayes, par l'A. nobilis des sables de Beauchamp; mais il est bien mieux encore représenté dans l’oligocène par l'A. sub- Judæ,d’Orb., du tongrien de Gaas, et par une autre espèce voisine du Vicentin, l'A. Vicentina, Fuchs. A l’état jeune et avant d’avoir pris son bourrelet labral, l'A. oblonga est assez difficile à distinguer de certaines variétés et de certains états de l’acuta de Dujardin. À l'état adulte, elle varie encore sensiblement quant à sa forme générale, qui n’est pas toujours allongée et oblongue comme dans le type : on peut distinguer comme une variété assez nette une forme plus courte, 7 na 4: (° S plus ovoide, et qui présente, comme conséquence, une ouverture plus large et plus évasée. J'hésite davantage à considérer comme une variété de l'espèce une petite forme parfaitement adulte (collection Munier-Chalmas) qui ne mesure pas plus de 8 mill. de longueur, et qui se distingue du type par sa bouche plus courte, évasée et dilatée du côté antérieur, de façon à donner à la base une apparence subquadrangulaire, et par ses deux plis columellaires relativement plus forts et plus rapprochés. C'est un acuta avec un labre épais et sinueux. Je ne connais pas d'ung, façon certaine l’oblonga dans le Sud-Ouest, et ce n’est qu'avec doute que je lui rapporte une Auricule non adulte du falun de Rimbès (Landes), d'ailleurs synchronique de ceux de la Touraine: 12. AURICULA AQUENSIS, nobis (PI. II, fig. 10, a, D). Testa parva, lœvi, solida, ovato-oblonga, imperforata ; spira brevi, anfractibus 6 sulura simplice junctis, ultimo bis spiram œquante; apertura brevi, oblonga, dimidiam partem testæ vix æquante, peristomate integro ; margine in- terno biplicato, plicis obsoletis; externo crasso, flexæuoso, intus inermi. — Long. 4 mill., diam. 21/2. Loc. Dax. Muséum de Paris. (Coll. Paléont.) J'ai hésité à comprendre dans ce travail cette petite coquille qui ne m'est connue que par un seul échantillon, et qui, par sa forme générale et par la disposition des 2 plis de la columelle, rappelle, à première vue, les Actéons ou les Tornatelles. Mais la surface lisse du test et l'épaississement d’un labre sinueux paraissent deux caractères décisifs pour éloigner cette coquille des Plica- . cées marines et pour la faire entrer dans la famille des 2-09 2 Auriculidées, et plutôt, sans doute, dans la section des Auriculinées que dans celle des Mélampinées. Cette petite coquille n’est pas sans analogie, au moins quant à la taille et quant à la forme générale, avec quelques petites espèces nouvelles de la Polynésie, par exemple avec l’Auricula Hanleyana, Gassies, de la Nouvelle-Calé- donie. 15. CASSIDULA UMBILICATA, Deshayes (PR IV: fig. 5, a, b). (Auricula umbilicata, Desh., 1850, Encycl. méth., p. 89. = — Dujard., Mém. Soc. géol., 4857, pl. xix, fig. 20, male.) Coquille épaisse, ombiliquée, lisse ou presque lisse, ovale, renflée; spire assez courte, conique, à sommet pointu ; 5-6 tours convexes, croissant régulièrement, dis- posés en gradins arrondis, et joints par une suture bordée : le dernier tour, plus grand à lui seul que tous les autres, renflé près de la suture et rétréci en avant, subcaréné à la base autour de l’ombilic. Ouverture égale à la moitié de la coquille, arrondie en avant; péristome épais, entier ; bords réunis par une callosité; bord interne muni d'un pli columellaire basal, dirigé en arrière, d'un pli pariétal droit et bien marqué, et, en outre, d’une forte dent parié- tale dirigée en avant, située plus extérieurement que les deux plis précédents, et presque à l'angle postérieur de Ja bouche; bord externe très-épais, et présentant sur tout le pourtour un bourrelet large, plat, non réfléchi en dehors, arrêté postérieurement par une dent obtuse, à partir de laquelle il s’atténue sensiblement. Long. 15 mill., diam. 7. Loc. Touraine, Anjou. — 100 — L'espèce varie un peu comme taille et comme propor- tions. L’individu que je fais figurer provient des faluns de la Touraine (coll. Denainvilliers) : j'ai vu des échantillons de l’Anjou, sensiblement plus petits et plus étroits. Mais la disposition caractéristique de la bouche, de son bourre- let plat et des plis ou dents qui la rétrécissent ne varie pas, et cette disposition (sauf que le labre n’est pas réfléchi en dehors et que la dent du bourrelet labral n'est pas aussi accentuée) est tout à fait la même en principe que celle des Cassidula vivantes de l’océan Indien ou Pacifique ; ce qui nous engage à ranger notre espèce dans ce sous-genre, dont elle est le premier représentant à l’état fossile. Elle se rapproche assez, par sa petite taille et sa forme générale, des petites espèces des côtes de la Chine ou de la labrella de l’île Maurice. 14. PLECOTREMA MARGINALIS (PI. IV, fig. 4 a, et 4 b, c). Auricula marginalis, Grateloup, 1858,Mém. Plic., pl. vi, fig, 2. Plecotrema marginalis, Tournouër, 1870, Journ. Conch., t. X, p. 556 (1). Cette espèce des faluns du Sud-Ouest a été décrite et figurée d’une manière insuffisante par Grateloup, sous le nom d’Auricula marginalis (loc. cit.) J'en ai donné précé- demment dans ce Journal une diagnose latine plus détail- lée, en changeant, d’ailleurs, le nom du genre. Je fais (1) Je me conforme à l'usage généralement suivi par les au- teurs et adopté par M. Pfeiffer de féminiser le nom de Pleco- trema, quoique rigoureusement ce nom me paraisse devoir être plutôt traité du genre neutre. — 101 — figurer aujourd’hui, sous le même nom spécifique, deux coquilles assez différentes des environs de Bordeaux (je ne possède pas l’espèce de Dax), l’une de Mérignac, l’autre de Martillac. Géologiquement, toutes deux appartiennent à l'étage Aquitanien, Mayer, c’est-à-dire à des faluns plus anciens que ceux de la Touraine et synchroniques du cal- caire lacustre de la Beauce; Martillac est même plus ancien lui-même que Mérignac. La coquille de Martillac (fig. 4 b, 4 c) est celle à laquelle doit s'appliquer ma diagnose latine de 1870. La coquille de Mérignac (fig. 4 a), qui diffère de la précédente par son absence de carène basale, par son labre subbidenté, et par sa columelle qui ne porte que 2 plis, me paraît, surtout par ce dernier caractère, sur lequel appuie Grateloup, mieux convenir que l’autre à la des- cription et au dessin informe de cet auteur. C’est donc la fig. 4 a, qui, régulièrement, devrait être prise pour le type de l'A. marginalis, plutôt que l’autre, qui n’en serait qu'une variété, var. 8 basi carinata, quoiqu’elle soit la première en date, géologiquement. Il y a là une difficulté qui ne pourrait être éclaircie que par la vue des types de Grateloup, et, peut-être lacoquille de Martillac devrait-elle être séparée spécifiquement de la première. Quoi qu'il en soit, cette petite coquille de Martillac, dont Je donne une figure fortement grossie, et que je connais dans plusieurs collections (celle de M. des Moulins, celle de M .Deshayes, la mienne, etc.), est une coquille intéressante, el qui présente des caractères constants. Elle est petite, (long. 5 mill., diam. 5-4 mill.), sans ombilic, de forme ovalaire un peu ventrue; le test est solide et lisse : la spire, qui est obtusément conique, avec un sommet mamelonné dans les individus les plus frais, est composée de 6 tours presque plats, croissant régulièrement, et bordés d’un — 102 — sillon très-marqué à la suture, qui est très-fine ; le dernier tour, plus grand à lui tout seul que les autres, est ovalaire et renflé ; l'ouverture est oblique et très-rétrécie par le bourrelet et les dents des deux bords opposés. Le bord interne présente un pli (columellaire) basal, large et obtus; un second pli (pariftal) grand, bifide, et qui donne naissance à une carène mousse, qui entoure la base de la coquille ; et enfin, une dent pariétale près de l’angle postérieur de louverture. Le bord externe, non réfléchi en dehors, est dilaté intérieurement, et présente une seule dent sur ce bourrelet, en face des deux dents pariétales ; entre cette dent et l'angle postérieur de la bouche, le bord est atténué. Par cet ensemble de caractères, sa petite taille, sa forme générale, sa bouche épaisse et multidentée, l'A. margi- nalis m'a paru offrir tous les traits principaux du petil genre Plecotrema, Adams, généralement accepté, qui est répandu aujourd’hui depuis la mer Rouge jusqu'aux iles Sandwich, et qui était déjà représenté dans nos faluns, comme nous l’allons voir, par plusieurs espèces, mieux caractérisées même que celle-ci. Spécifiquement, je ne trouve pas de coquilles vivantes bien analogues à l’espèce fossile, qui se distingue de ses congénères par un test lisse, dépourvu de toute strie ou de tout ornement. 45, PLECOTREMA CALLIBASIS, des Moulins, mss, (PI. IV, fig. 5, a, b, c). Auricula callibasis, des Moul., in coll., 1841. Plecotrema callibasis, Tournouër. 1871, Journ. de Conch., t. XI, p. 560. Cette charmante petite espèce, qui nous a été commu- — 103 — niquée par M. Charles des Moulins, a été justement dis- tinguée par lui, depuislongtemps, dans sa collection sous le nom inédit de callibasis, que nous nous sommes fait un devoir et un plaisir de conserver, en donnant une diagnose latine de la coquille dans un récent numéro de ce Journal. Ce Plécotrème, voisin du précédent, s'en distingue cer- tainement par sa taille, d’abord, qui est de moitié plus petite, par sa spireun peu plus allongée, par son ornemen- tation, et par les caractères de la bouche, dont le bord droit offre, non pas une seule dent, mais 2 dents mousses espacées comme dans les vrais Plécotrèmes. L'ornemen- tation très-fine de la coquille et l'élégance de la base justi- fient parfaitement l’épithète de M. des Moulins. En effet, cette base, circonscrite par une carène issue du grand pli médian de la columelle, est creusée de petits sillons con- centriques, croisés eux-mêmes par de fines stries qui partent de l’axe saillant de la columelle et se répandent de là sur la surface du dernier tour, qui est ainsi couverte d’un fin réseau de stries entre-croisées. Les trois figures grossies que je donne de l'espèce font mieux comprendre qu'une description ce système d’ornementation, qui n’est bien visible qu’à la loupe. Les types de la collection des Moulins proviennent, comme l'espèce précédente, du falun de Martillac, près de Bordeaux. L'espèce a été retrouvée récemment par M. Benoist dans le ruisseau de Saucats, au moulin de Bernachon, c'est-à-dire exactement pour moi au même niveau stratigraphique que le falun de Martillac. Ces deux Plécotrèmes paraissent donc appartenir exclusivement à l'étage aquitanien, où le genre aurait fait sa première apparition, car je ne connais rien de semblable dans les terrains antérieurs. \ — 104 — 16. PLEcoTREMA BourG£oisi (PI. IV, fig. 6 a, bc): Plecotrema Bourgeoisi, Tournouër, 1870, Journ. de Conch., t. X, pag. 556. Cette intéressante espèce des faluns de fa Loire est à peu près de la taille du PI. callibasis, un peu plus forte cependant, plus ventrue et plus épaisse. La spire conique se compose de 6 tours, à peine disjoints, bordés à la su- ture; les 5 premiers croissent régulièrement, le dernier est plus grand que le reste de la coquille. La bouche, avec son péristome très-épais, ses bords rejoints par une plaque columellaire assez forte, son bord interne muni des 2 plis et de la dent pariétale caractéristique, et son labre pourvu de 2 dents mousses espacées, a, plus encore que dans les espèces précédentes, le caractère de la bouche des vrais Plécotrèmes. Comme les deux autres aussi, cette espèce est subtronquée et carénée à la base, et l’axe de la columelle y fait saillie à la place de Pombilic. L’ornemen- tation est très-caractérisée : les premiers tours (embryon- paires) ne présentent, conformément à la disposition typi- que du genre, que des sillons courant dans le sens de la spire parallèlement à la suture; mais sur le dernier tour ces sillons sont coupés obliquement par des plis ou rides très-rapprochés, qui aboutissent à l’axe columellaire, en franchissant la carène, qui est forte et granuleuse. L’inter- section des sillons transverses et des côtes obliques déter- mine, à chaque point de celles-ci, une petite nodosité, qui donne à toute la surface une apparence cancellée granu- leuse. Cette ornementation ne me paraît pas sans exemple, quoique exceptionnelle, dans le genre vivant, si j'en juge — 105 — par la description (in Pfeiffer) du PI. decussata, Ad., des Philippines, et du PI. bicolor, Pfr., d'Australie. Cette espèce, que j'ai dédiée à M. l’abbé Bourgeois, ne semble pas très-rare dans le falun de Pont-Levoy en Tou- .raine ; elle se trouve aussi dans les faluns de l’Anjou, d'après les communications que je dois à M. l'abbé Bardin. Je ne la connais pas dans l’Aquitaine. Chronologiquement, elle vient donc après les premiers Plécotrèmes de Martillac, et elle se rapproche, plus qu'eux, des types actuellement vivants ; elle a de commun cepen- dant, avec les espèces fossiles précédentes, d’avoir une carène basale, ce qui est un caractère fort rare dans le genre vivant, puisque je ne le trouve que sur deux es- pèces, le PI. bella, Adams, et le PI. Souverbiei, Montrou- zier (1). 17. PLECOTREMA BLESENSIS, (PI. LV, fig. 7). Plecotrema Blesensis, Tournouër, 1870, Journ. de Conch., IX) prob E: J’inscris encore parmi les Plécotrèmes cette espèce nouvelle de Touraine, dont j'ai donné précédemment la diagnose latine. Cependant la forme plus allongée de la spire (au moins dans le type figuré de ma collection), la force de la dént pariétale qui est égale à celle des deux plis columellaires, la disposition du labre qui n'offre pas (1) Postérieurement à la publication de notre espèce dans le Journal de Conchyliologie, j'ai vu à l'Ecole des mines que M. Deshayes l’avait déjà disunguée et l’avait inscrite dans sa col- lection, sous la même attribution générique et sous le nom spéci- fique de Plecotrema elegantissima, qui malheureusement était resté inédit et m'était tout à fait inconnu. — 106 — deux tubercules espacés sur le bourrelet interne, mais un seul tubercule bifide, éloignent un peu cette espèce du type pur des Plécotrèmes et la rapprochent, sous certains rapports, des Marinula ou des Laimodonta. Elle n’est pas sans analogue cependant dans la nature. actuelle, où je trouve une espèce australienne, Plec. Bin- neyana, Crosse, qui, quoiqu'un peu plus grande, en est voisine. L'espèce fossile variait, d’ailleurs, assez sensiblement pour la taille et pour la forme, si j’en juge par deux échantillons de l’Anjou qui m'ont été communiqués par M. Bardin, et dont l’un est notablement plus ramassé et plus fort que mon type de Pont-Levoy, puisqu'il mesure 6 mill. de longueur sur 4 de diamètre. 18. PLECOTREMA DELAUNAYI (PI. IV, fig. 8). Plecotrema Delaunayi, Tournouër, 1870, Journ de Conch., - t. X, p. 597. Cette espèce, trouvée avec la précédente, en diffère par sa taille plus petite, son test sillonné, dans le sens de la spire, de stries assez espacées, sa bouche un peu plus ouverte et son labre muni d’un seul tubercule. Sur le bord columellaire, la dent pariétale est très-forte, comme dans le PI. Blesensis. Telle est la somme des espèces d'Auriculidées qui me sont aujourd’hui connues dans les faluns de la Touraine et de l'Aquitaine. Toutes ces espèces sont littorales : elles se sont toutes trouvées dans des dépôts marins littoraux qui contiennent, mêlées à la faune purement marine, un — 107 — certain nombre d’espèces de rivage, d’eau douce ou de terre ferme, comme Paludestrines, Mélanies, Mélanopsides, Planorbes, Limnées, Unios, Hélices, Cyclostomes, etc. Pour avoir la faune complète des Auriculidées qui ont vécu en France, pendant l’époque tertiaire moyenne, il faudrait ajouter à notre liste quelques espèces d'habitat continental, qui ont été trouvées dans des dépôts d’eau douce contemporains des faluns, je veux dire: le Cary- chium minimum, Müller, sur la foi de M. Noulet, trouvé à Sansan, etdont M. Bourguignat a fait le Carych. Nouleti : et un autre Carychium indéterminé encore, signalé à la Ferté-Aleps par M. Goubert (v. Bull. Soc. géol., t. XXIV, p. 515). Ces deux gisements appartiennent au sous-étage aqui- tanien. Peut-être faudrait-il y joindre aussi les deux Cary- chium signalés par M. Michaud dans les marnes d’eau douce de flauterive (Drôme); son Carychium (?) Delocrei, et le Carych. minimum déjà cité à Sansan ? Mais l’âge géologique de ces marnes de Hauterive n’est pas encore définitivement fixé. J'ai dit, en commencant, que j'excluais de ma liste des faluns les Auricules des environs de Montpellier, comme appartenant à l'étage pliocène ; et les Auricules trouvées à Gaas (Landes) ou dans les couches synchroniques du Vicentin, comme appartenant, au contraire, à l’époque plus ancienne de l’oligocène ou tongrien de d'Orbigny. Par d’autres raisons, j'exclus de ma liste les 5 espèces d’Auricules du falun de l’Anjou indiquées par M. Millet dans sa Paléontologie de Maine-et-Loire, 1866. savoir : 4° À. ovicula, Millet, qui n’est pas autre chose que VA. pisolina, Deshayes ; 2° A. tornata, Millet, qui est un Turbonilla : — 108 — 5° À, costata, Millet, qui est un Actéon (1). La série ainsi composée des Auriculidées des faluns constitue un ensemble intéressant d'abord par le nombre des espèces, qui ne laisse pas que d’être assez considérable relativement à ce qu’on observe dans les dépôts anté- rieurs. Si l’on fait, en effet, l'analyse de la distribution stratigraphique des Auriculidées des terrains tertiaires inférieurs (abstraction faite des Carychium), on trouve que les étages suessonien et parisien de d'Orbigny, y com- pris leurs sous-étages, ne comprennent chacun que 8 ou 9 espèces, tandis que nous en comptons au moins 18 dans les faluns. Ces 18 espèces sont intéressantes aussi par la variété des types auxquels elles se rapportent, puisqu'elles se répar- tissent entre 8 ou 10 genres ou sous-genres différents. La présence de ces genres et leur association donnent à cette petite faune un caractère moderne, tropical et parti- culièrement polynésien. Les Melampus sont répandus, il est vrai, sur les côtes des deux grands Océans; mais c’est seulement sur celles de l'océan Indien ou du Pacifique que l’on trouve cette même association générique de Melampus, d’Auricula, de Cassidula et de Plecotrema qui caractérise la famille des Auriculidées, à l’époque des (4) Puisque l’occasion s’en présente, je dirai, en passant, qu’il faut certainement rayer de la nomenclature des Auriculidées fos- siles, qui a été déja bien expurgée par M. Pfeiffer et par M. Deshayes, le Pedipes alpina, d'Orbigny, de Faudon, dans les Hautes-Alpes (Prodr., 1847, étag. 25, n° 106). J'étais très-curieux de connaitre celte espèce, et j'ai pu m'assurer, dans la collection même de d'Orhigny conservée aujourd’hui au Muséum, et par la vue de l'échantillon type étiqueté dans cette collection, que ce prétendu Pedipes n’était pas autre chose qu’un échantillon mutilé, déformé et écrasé de Deshayesia du mème gisement. — 109 — faluns, sur les rivages occidentaux de l’Europe. Car il est remarquable que les faluns de l’Europe orientale (bassin de Vienne), synchroniques de ceux de la Touraine et du sud-ouest de la France, ne présentent aucune espèce d’Auriculidée fossile. Cet ensemble est complétement différent, on peut le dire, de celui de la même famille à l’époque éocène. Sauf quelques affinités que nous avons signalées entre deux ou trois types (Stolidoma, A. pisolina), il n’y a rien de com- mun entre les deux époques. Les formes particulières et originales des Mélampinées du suessonien (A. volutella, adversa, dentiens, Dutemplei), les tendances marquées de quelques espèces, dans le suessonien et dans le parisien, vers le type Scarabus (A. cimex, depressa, ovata, etc.), ou les affinités de certaines autres avec les Marinula ou les Pedipes (Loweï, Marceauxi, Pfeifferi), tout cela a disparu pour faire place, soit à des formes spéciales (Dujardini, Bardini, etc.), soit à des représentants bien caractérisés des types modernes (Melampus, Cassidula, Plecotrema). L'apparition subite et passagère en Europe de ces types qui l'ont abandonnée à la fin de l'époque miocène, et qui sont aujourd’hui relégués sous d’autres climats et à des distances souvent très-considérables, n’est pas un fait facile à expliquer. Les Auriculidées d'habitat continental, les Cerychium, qui vivent encore en Europe, appartiennent à un {ype qui n’a pas cessé de s’y perpétuer depuis les plus anciens dépôts tertiaires jusqu’à nos jours. Mais il n’en est pas de même pour les types littoraux ou subma- ritimes, qui n'ont pas cessé, au contraire, de s’y renou- veler et de sy remplacer successivement. L’explication, quelle qu’elle soit, que l'on pourra donner de leur appa- rition et de leur disparition ou de leur migration, devra, en tout cas, être la même que pour les familles des Mol- — 110 — lusques purement marins ou pélagiens, à l’histoire desquelles les Auriculidées sont liées intimement, comme elles leur sont unies, au moins en partie, par les condi- tions biologiques. Les jeunes des Auriculidées littorales étant, en effet, aquatiques et même marines, la famille doit suivre la loi des familles marines pour ce qui est de la propagation des espèces et de leur diffusion géogra- phique, soit dans ce temps-ci, soit dans les autres. À l’époque pliocène, les genres qui donnent leur cachet à la faune des Auriculidées des faluns ont disparu, et cette famille est alors caractérisée par la prédominance du type Alexia, seul vivant aujourd'hui sur nos côtes (ou du moins le plus généralement reconnu par les auteurs), où il est représenté par quelques petites espèces. L’espèce même la plus répandue, l'A. myosotis, ou tout au moins une forme rapprochée de cette espèce, est signalée déjà dans le pliocène, dans le midi de la France (M. de Serres, Bell in Catal. Moll. de Biot) et dans le crag de Norwich (Wood. vide Jeffreys). La famille des Auriculidées obéit donc à la loi paléon- tologique générale qui fait progresser peu à peu les formes fossiles vers la faune actuelle d’une région, par l’élimina- tion successive des types étrangers et leur remplacement par les types indigènes. APPENDICE. Je crois utile de dire ici quelque chose des Auricules fossiles des environs de Montpellier, citées par Marcel de Serres et qui, à cause de leur gisement, ne rentrent pas — 111 — précisément dans le cadre de mon travail, mais dont j'ai eu l’occasion de parler à propos de l’Auricula acuta de Dujardin. Jai dit que cette espèce ne pouvait pas être confondue avec une Auricule que Marcel de Serres avait appelée du même nom, et pour laquelle je proposais le nom nouveau d’A. Serresi. Je fais figurer cette espèce, de grandeur naturelle, pl. ut, fig. 5 a (type), et fig. 5 b (variété). Le type se trouve abondamment aux environs de Mont- pellier avec le Potamides Basteroti, M. de Serres (Ceri- thium), et plusieurs autres Auricules, A. dentata et A. limbata, M. de S. (que je ne connais pas suffisamment), A. myotis, Brocchi, et À. myosotis affinis (que je ne con- pais pas du tout), dans des marnes jaunes qui renferment, sur quelques points, des restes du Rhinoceros megarhi- nus et d’autres Vertébrés pliocènes. Elle à été recueillie aussi entre le Pont-du-Gard et Avignon, par M. de Collegno (collection des Moulins), et elle se trouverait également en Sicile, d’après la collection Deshayes. Voici la courte diagnose latine que Marcel de Serres a donnée de son À. acuta dans les Mémoires de l’Acad. des sc. de Montpellier, 1851 : « Testa elongato-turrila, sub- lœvi; anfrachbus 6; columella biplicata; labro tenui acuto. — Long. 17 mall. » J'ajouterai : diam. 8-10 mill. Le grandeur moyenne est entre 12 et 14 mill. de lon- gueur ; mais elle atteint 19. Cette espèce, qui, avec l’A. myotis, est la plus grande des Auriculidées fossiles des terrains néogènes, ne peut évidemment être confondue avec l’acuta de Dujardin, de Touraine. C'est une coquille d’une forme ovale générale- ment allongée et à spire conique aiguë, solide, imperforée, composée de 8 tours croissant régulièrement, presque plats, réunis par une suture simple : le dernier tour tou- — 112 — jours très-grand est ovalaire et plus ou moins renflé. L’ou- verture est généralement égale à la moitié de la coquille et très-régulièrement ovale et arrondie en avant. Les deux bords sont réunis par une callosité qui s'étend sur la colu- melle et recouvre l’ombilic. Le bord droit est mince et tranchant, lisse à l’intérieur. Le bord gauche présente deux plis columellaires, faibles relativement à la taille de la coquille et tous deux dirigés presque parallèlement du côté de la spire. L'espèce, très-abondante en individus, varie d’ailleurs beaucoup pour la taille, la grosseur et la proportion rela- tive de la spire et du dernier tour. J'ai fait représenter dans la fig. 5 b une variété extrème, qui est très-courte et très-renflée, tandis que d’autres individus sont allongés et étroits. Cette variété, qui a été recueillie avec le type par M. de Collegno dans la localité susdite, m'a été communiquée par M. des Moulins, sous le nom d’Auricula Brocchii, Bo- uelli, qui, à mon sens, ne lui convient pas, mais sur lequel il est nécessaire de s’expliquer. L’A. Brocchii est un nom que l’on trouve dans le Sy- nopsis de Sismonda, en synonymie de l'A. myotis de Brocchi, et dans la Table du Prodrome de d’Orbigny, étage 27; mais pas dans le Prodrome lui-même, où il a été oublié. C’est un nom de collection donné par Bonelli à une coquille qu’il avait justement distinguée, selon moi, de la myotis de Brocchi, avec laquelle elle se trouve, mais qui se distingue également de toutes les variétés de la Serresi de Montpellier. Elle se distingue de la myotis, dont elle atteint à peu près la taille, par sa forme globuleuse, sa bouche plus ronde, son sillon sutural très-marqué et son labre sans — 113 — dent ou à peine épaissi. C’est une coquille (Mélampée) dû type de l’Auricula pyramidalis, Sowerby, du crag d’Angle- terre ou d'Anvers, qui diffère surtout de la coquille sub- apennine par son test plus solide, son dernier tour plus aiténué en avant, son ouverture plus étroite et son labre sinueux. — D'un autre côté, la Brocchii diffère de notre variété 8 de la Serresi, en ce que celle-ci, en définitive, est plus allongée, que son dernier tour et son ouverture sont plus ovales, qu’elle n’a pas de sillon sutural, que les deux plis columellaires sont plus rapprochés et que le pli anté- rieur, beaucoup moins marqué que dans l'espèce italienne et plus allongé, se lie presque insensiblement au péri- stome. L'A. Brocchii est probablement la coquille de Mont- pellier figurée par Marcel de Serres en 1829, Géogn., pl. 1, fig. 5 et 6, sous le nom de myotis, et c'est probable- ment aussi son À. dentata de 4851. « T'.ovalo-rotundata, subumbihcata, longitudinaliter arqute striata. Anfrac- hibus 7, superne funiculo rotundato instructis ; apertura columella biplicata ; labro crasso medio, subcalloso. — Long. 18-19 mull. » En tout cas, j'ai vu, dans la collec- tion d’Orbigny, au Muséum, une coquille de Montpellier qui, bien qu’incomplète, convient bien à cette description, et que je rapporte à la Brocchii de Bonelli, par comparai- son avec plusieurs échantillons de l’Astésan. À côté de son A. dentata, Marcel de Serres (loc. cit., 1854) indique l'A. myotis, Brocchi : « Testa ovalo-acuta, sub- umbihcala, longitudinaliter striata ; anfractibus 9; colu- mella triplhicata ; labro extenso bidentato. — Long. 20 mul. » C’est une variété de la myotis. Le type, d’après les diagnoses conformes et très-explicites de Brocchi et de Deshayes (Encycl. méthod.), et d’après la figure de Brocchi (tab. xv, fig. 9), est une coquille qui porte trois plis ou 8 pan dents à la columelle, et dont le labre est pourvu d’une seule dent obtuse. J’ajonterai que la collection Deshayes renferme plusieurs échantillons de l’Astésan qui con- viennent à ce type. Mais ce type est peut-être plus rare qu'une variété qui présente deux dents espacées sur le bourrelet latéral. Je la connais de l’Astésan, du Val d’An- dona et de Montpellier, comme l'indique M. de Serres, et où elle atteint une très-grande taille. C’est de cette variété au labre bidenté de la myotis que se rapproche notre variété D de la pisolina des faluns. Enfin M. de Serres cite une quatrième espèce de grande Auricule, qu’il appelle A. limbata, qui est ovale-allongée, à G tours de spire et 2 plis à la columelle, et qui se dis- tingue des autres par son « labre dilaté et à bord réfléchi. » — Long. 21 à 22 mill. — Je ne la connais pas suffisam- ment, et je connais encore moins une pelite espèce, A. myosolis affinis, qui ne présente pas, selon lui, d’iden- tité, mais seulement quelques affinités avec la myosotis vivante de nos côtes, et qu’il serait bien intéressant de re- trouver. Les 3 espèces que je connais sont donc : A. myolis, Brocchi. — Var. 8, labro bidentato. À. Brocchii, Bonelli. — (Syn. A. dentata, M. de Serres ?) À. Serresi, nobis. — (Syn. A. acuta, M. de S; non acuta, Duj., nec d'Orb.) Ces espèces, avec l'A. limbata, forment un petit en- semble d’Auriculidées pliocènes d'assez grande taille, qui se distinguent à la fois des espèces miocènes des faluns et des espèces européennes actuelles, quoiqu'’elles mènent des unes aux autres. L’A. Brocchii est une Mélampée assez difficile à classer, La limbata, d’après la description de M. de Serres, paraît être une vraie Auricule; mais Îles — 115 — deux espèces principales, la myotis et la Serresi, appar- tiennent au type européen Alexia ou Leuconia. La myotis est le type agrandi de la pisolina des faluns, et annonce, par beaucoup de caractères, la Firminii vivante de la Mé- diterranée. La Serresi, de son côté, est le type très- agrandi de la biplicata de Grateloup et est rappelée sur nos côtes par la forme actuelle de la bidentata de Montagu. R. T. EXPLICATION DES PLANCHES. PLANCHE Ill. Fig. 4 a, b. Stolidoma Deshayesi, Tourn. Type grossi. — cc. — — — Var. grossie. Fig. 2. — Mayeri, — Type grossi. Fig. 5 a. Leuconia Dujardini, — — — bb. — — — Var. grossie. Fig. 4. — subbiplicata, d'Orb. Type grossi. Fig. 5 a. — Serresi, Tourn. Type grand. nat. — 6. — — — Var. — Fig. 6. Melampus pilula, Tourn. Grossi. Fig. 7 a, b. — Turonensis, Desh. Grand. nat. Fig. 8 a. Tralia Bardini, Tourn. Type grand. nat. — b. — — — — bouche grossie. — cc. — — . — Var. grand. nat Fig. 9 a, b. Alexia pisolina, Desh. Typ. grand. nat. — C. —- — — Var. 8 grand. nat. — d. — — — Var. — dE _ — — bouche grossie. == Le — Var. S'grand. nat. ee = 0 — — — — bouche grossie. — 116 — Fig. 10 a. Auricula Aquensis, Tourn. Grossie. — D. — — — Bouche grossie. PLANCHE IV. Fig. 1. Auricula Grateloupi, Tourn. Grossie. Fig. 2 a, b. — oblonga, Desh. — Fig. 5 a, b. Cassidula umbilicata, Desh. — Fig. 4 a. Plecotrema marginalis, Grat. Type trés-grossi. — b,c. (?) — — Var. très-grossie, Fig. 5 a, b. Plecotremacallibasis, des Moulins. Très-grossi. — (HE —— . — — — (vu par la base). Fig. 6 a, b. — Bourgcoisi, Tourn. Très-grossi. LA es ee = ge Fig. 7. — Blesensis, — — Fig. 8. — Delaunayi, — — BIBLIOGRAPHIE. À Synopsis of the Family Umionidæ. By (Synop- sis de la Famille des Unionidæ. Par) tisane Lea. — 4° édition, revue et considérablement augmentée (1). L'auteur divise la famille des Unionidæ en deux grands genres, le g. Margaron, comprenant les sous-genres Fri- (4) Philadelphie, 4870, chez Henry C. Lea. Un volume grand 10-4°, earlonné, imprimé avec luxe, sur papier fort, et compre- nant 184 pages d'impression. SAT quetra, Prisodon, Unio, Margaritana, Plagiodon, Mono- condylæa, Dipsas, Anodonta, Columba, Byssanodonta ; le 8. Platiris, comprenant les sous-genres Iridina, Spatha et Mycetopus. Nous avouons avoir quelque peine à considérer comme de simples sous-genres quelques-unes de ces coupes, dout les unes, comme celle des Unio, renferment des centaines d'espèces, et dont les autres, comme celle des Mycetopus, présentent, dans leur organisation, des caractères véritablement particuliers et d’une assez grande importance pour mériter au moins les honneurs d'une coupe générique. Nous pensons donc que les deux grandes divisions adoptées par M. Lea devraient correspondre plu- tôt à des sous-familles qu’à de simples genres. Sous la réserve de celte critique, nous n'avons que des éloges à donner à cette belle publication, qui constitue un- catalogue complet et méthodique de la grande famille des Unionidæ, et qui donne, en ce qui la concerne, un résumé de l’état exact de la science. Une grande partie du volume, et non pas la moins utile, est consacrée à l'exposé de la distribution géogra- phique des espèces et comprend, en outre, une liste bi- bliographique très-complète de tous les ouvrages se réfé- rant aux Unionidæ. Ce beau travail, que M. Lea était mieux que personne en état de traiter convenablement, est appelé à rendre de grands services aux naturalistes, dont il facilitera les recherches. Le volume, édité avec un grand luxe, ne laisse absolument rien à désirer au point de vue de l'exécution matérielle, et sa publication vient couronner dignement l’œuvre scienti- fique à laquelle M. J. Lea a consacré sa longue et hono- rable carrière. … NH. Crosse. — 118 — ämdex 10 vol. XIE and Supplementary Index to vols. [ to XI of @bservations on the Genus Unmio, elc. By (Index du volume XIE et Index supplémentaire des volumes I à X£ des Obser- vations sur le genre Unio, etc. Par) zsane Lea. — Vol. I {1). Cette nouvelle publication sert de complément à l’Index que l’auteur avait fait paraître en 1867, et dont nous avons précédemment rendu compte (2) ; elle en forme le second volume. Nous y signalerons, entre autres choses utiles, une table alphabétique, par ordre de matières, de tous les faits relatifs aux Unionidæ qui ont été publiés dans les douze volumes que M. Lea à consacrés à l’étude de cette famille de Mollusques. H. Crosse. Malacologia pliocenica Etaliana descritta ed illustrata da (Malacologie pliocène Italienne, décrite et illustrée par) Cesare d’Ancona. — Fascicule I (3). Les savants italiens paraissent vouloir, à leur tour, ne pas laisser à d’autres le soin de publier la paléontologie (1) Philadelphie, 1869. Fascicule grand in-4°, comprenant 23 pages d'impression. (2) Journ. Conchyl., vol. XVIF, p. 307, 1869. (3) Florence, 1871. Fascicule grand in-4°, comprenant 55 pages d'impression et accompagné de sept planches lithographiées sur papier de Chine, — 119 — des terrains tertiaires, si richement représentés dans leur pays. Nous ne saurions trop les féliciter de cette heureuse tendance. M. Cesare d’Ancona, suivant l’exemple donné par M. Deshayes pour le bassin de Paris, par MM. Hôrnes et Partsch, pour le bassin de Vienne, et par M. Pereira, pour les terrains tertiaires du Portugal, entreprend coura- geusement la publication de la faune malacologique des terrains pliocènes de l'Italie, tâche ardue, à l’accomplisse- ment de laquelle ses études spéciales l'ont depuis long- temps préparé. Le premier fascicule est consacré à l'étude des genres Strombus, Murex et Typhis. Les espèces sui- vantes sont décrites comme nouvelles : Murex Menceghi- nianus, M. Constantiæ, M. Hôrnesi (M. Sedgwicki, Hôrnes, nec Michelotti}, M. Pecchiolianus, M. Senensis. L'auteur admet les trois niveaux suivants, pour les ter- rains pliocènes d'Italie : sables jaunes, argiles sablonneuses et argiles compactes. Pour le plan général de son ouvrage, au point de vue de la disposition matérielle, il semble s'être inspiré de la grande publication de MM. Hôrnes et Partsch, et c’est un exemple bon à suivre. Chaque espèce mentionnée est décrite et figurée avec soin, et la synonymie se trouve établie conformément aux plus stricies exigences de la nomenclature moderne. L’exécution des planches est excellente, et l’ouvrage, sous ce rapport, ne redoute aucune comparaison. En résumé, cette nouvelle publication fait beaucoup d'honneur à M. Cesare d’Ancona et au R. Comité géolo- gique d'Italie, qui l’a engagé à l’entreprendre, et nous souhaitons vivement qu'elle se poursuive dans les heu- reuses conditions de son début. H. CRossE. — 120 — Supplemento alle Cenchiglie del Mediterranee, la loro distribuzione geografica e geologica per (Supplément aux Coquilles de la Méditerranée, leur distribution géographique et géologique par) H. ©. Weinkauff.— 2° partie. Mollusques Céphalés (1). L'auteur publie, en supplément à son grand ouvrage, les additions et rectifications que, depuis sa publication, les progrès de la science lui permettent d'insérer, en ce qui concerne les Mollusques Céphalés. Il pense que l’on ferait mieux de donner Kiéner que Chemnitz, comme nom d'auteur, au Cassidaria Tyrrhena, l'espèce de Chem- nitz n'étant vraisemblablement autre chose qu’une variété lisse du C. echinophora. Il considère le Purpura Barci- nonensis, Hidalgo, comme une simple variété du P. hæmastoma ; il admet, comme espèce méditerranéenne le Buccinum Tinnei, Maravigna, qu’il contestait précé- demment; il renvoie Umbrella patelloidea, Cantraine, dans la synonymie du Tylodina citrina, et V’U. Lamarc- kiana, Recluz, dans celle de l'U. mediterranea. Parmi les espèces qu'il ajoute à celles qu’il avait précédemment citées, nous mentionnerons, entre autres, le Dolium Crosseanum, Allery, et le Pyramidella læviuscula, S. Wood, espèce du Crag, qui a été récemment découverte, à l’état vivant, dans les eaux de Tunis. Le mémoire est traduit en italien par M. Appelius, sur le manuscrit ori- ginal allemand de M. WeinkaufF. H. Crosse. (1) Pise, 1870. Brochure in-8° de 40 pages d'impression. (Ex- trait de la 3e année du Bullettino Mafacologico Italiano.) 1941 — Moluscos marines de España, Portugal y las Baleares por (Mollusques marins de l'Espagne, du Portugal et des îles Baléares par) &. 6. Hidalgo. — Livraisons 5, 6 et 7 (1). Cette nouvelle partie du grand ouvrage de M. Hidalgo contient 20 planches coloriées et la préface, dans laquelle l’auteur expose le plan général de son livre et adresse ses remerciments aux divers naturalistes qui ont bien voulu faciliter sa tâche par leur concours bienveillant et leurs communications. La prochaine livraison, qui doit paraître sous peu de temps, ne comprendra que du texte. H. CROossE. Enumeratio Meliecorum et Pneumonopomo- um insula « Ceylon » adhuc detectorum. Auctore (Énumération des Helicea et des Pneu- monoporna découveris Jusqu'à ce jour dans l'ile de Ceylan. Par) Hugh Nevill (2). Ce catalogue, que l’auteur a dressé principalement en vue de faciliter les relations d'échange entrè ses corres- pondants et lui, a le mérite d’être le plus complet que nous connaissions en ce qui concerne la faune malacolo- gique terrestre de l’île de Ceylan. Il énumère en tout 179 espèces, dont 118 parmi les Helicea et 61 parmi les {4} Madrid, 1871. Fascicule in-8° de 16 pages d'impression, accompagné de 20 planches coloriées. (2) Ceylan, 1871. Brochure petit in-18 de 8 pages d'impression. Q 3] Pneumonopoma. Un certain nombre d’entre elles sont nouvelles. H. CROSSE. NÉCROLOGIE. Dans le cours de l’année 1871, qui nous a été funeste sous tant de rapports, nous avons eu à regretter la mort de plusieurs naturalistes français et étrangers. M. Béraud, conseiller honoraire et secrétaire général de la Société académique de Maine-et-Loire, est décédé à Angers. M. Dutemple, possesseur d’une riche collection de coquiiles fossiles tertiaires, souvent citée par M. Des- hayes dans ses ouvrages, est mort à Pierry, près Epernay. En Angleterre, M. Hugh Benson est décédé à Chelten- ham. Il avait longtemps habité l'Inde Anglaise et y avait contracté le goût des études conchyliologiques. L'un des premiers, il s’est occupé scientifiquement de la faune malacologique terrestre et fluviatile de ces contrées, si riches en formes curieuses et si intéressantes pour les natu- ralistes. Il a publié de nombreuses descriptions d'espèces nouvelles, dans le « Journal of the Asiatic Society of « Bengal » et dans les &« Annals and magazine of natu- « ral History. » On lui doit la création d'un certain nombre de coupes nouvelles, parmi lesquelles nous citerons les genres Diplommatina, Clostophis, Camptonyx, Strep- taulus, Sophina, Rhiostoma, Plectopylis, Camptoceras et Tanysiphon. En Italie, M. Giovanni Rigacci est mort à Rome. Il était possesseur d’une collection conchyliologique consi- dérable, qu'il était parvenu à réunir en un petit nombre — 195 — d'années. Nous avons appris avec plaisir que cette collec- tion ne serait point dispersée, les frères du défunt ayant l'intention de la conserver. H. CROSSE ET P. FISCHER. NOUVELELES. M. le général de Nansouty nous écrit qu'il vient de trouver, à Hendaye (Basses-Pyrénées), de très-beaux et très-nombreux individus de l’Helix Quimperiana. « Elle abonde dans le mur de soutènement qui conduit « du village au Vieux-Fort, où elle vit en société de « l'Helix olivetorum, qui y pullule d’une façon prodi- « gieuse. Je l'ai trouvée encore près d’une petite fontaine « sous la maison de M. Paulin. « Ces deux stations sont orientées N. et N.E. J'ai « trouvé l'H. Quimperiana dans les murs moussus et « ronceux et sous des pierres formant talus au pied de « ces murs et également couvertes de mousses, d’orties « et de ronces. » Cette espèce n'avait été recueillie jusqu'ici, en France, que dans quelques parties de la Bretagne. Dans la Monographie du genre Ostrea du Conchologia Iconica, publiée récemment, M. Sowerby vient de décrire, comme espèce nouvelle et sous le nom d’0. palmipes, une coquille décrite et figurée antérieurement dans Île Journal de Conchyliologie, l'O. Paulucciæ, Crosse. (Journ. Conchyl., vol. XVII, p. 188, 4869, et vol. XVIIE, p.108, pl. u, fig. 5, 1870.) né Nous recevons, de l’Académie des sciences de Chicago (États-Unis), des détails affligeants sur les pertes causées — 124 — à son muséum et à sa bibliothèque par le terrible incen- die du 9 octobre 1871. Au nombre des objets entièrement détruits par le feu, nous trouvons mentionnés : 1° la col- lection de coquilles marines provenant de MM. William Cooper etGeorgeC. Walker ; 2°la collection zoologique faite en Floride par MM. Blatchford et Stimpson ; 5° les objets d'histoire naturelle rapportés par l'expédition scientifique de l'Alaska (1865 à 1869); 4° les types des Invertébrés recueillis par M. Stimpson, de 1853 à 1856 (U. S. North Pacific Exploring Expedition); 5° la collection de co- quilles marines du liltoral atlantique des États-Unis, faite depuis 20 ans, par M. Stimpson; 6° les Mollusques et Crustacés dragués à de grandes profondeurs et dans le Gulfstream, par M. de Pourtalès, pendant ses explorations des années 4867, 1868 et 1869, précieux matériaux qui étaient confiés à M. Stimpson, en vue de la publication d'un ouvrage spécial; 7° une collection considérable de fossiles tertiaires des États-Unis ; 8° la collection arctique faite par M. Robert Kennicott ; 9°le manuscrit traitant de l’histoire naturelle des Invertébrés recueillis, de 4853 à 4856, pendant l'expédition dirigée dans le nord du Pa- cifique, par le gouvernement des États-Unis, sous le com- mandement des capitaines Ringgold et Rodgers, manuscrit encore inédit, accompagné de 5,000 dessins, et dans lequel la partie des coquilles était traitée par le docteur A. Gould, les Nudibranches et les Tuniciers par M. W. Stimpson. Malgré ces désastreux événements, l’Académie annonce qu’elle va reprendre le cours de ses publications, et elle fait à ses correspondants, en vue de réparer ses pértes, un appel qui sera entendu, nous l'espérons. H. Crosse et P. FisCcHER. Paris. — Imprimerie de Mine V° Bouchard-Huzard, rue de l'Eperon, 8. JOURNAL CONCHYLIOLOGIE. 1er Avril 1872. Description du Diplopelyeia (1) trigonura, genre nouveau de Mollusque nu, apparle- nant à la famille des Éiysiens, PAR O. À. L. Môrcx. DiPLOPELYCIA TRIGONURA, Môrch (pl. V et VI, fig. ! et 2). Animal cultriforme, compressum, gelatinosum, lacteum, pellucidum. Orificium orale Y-forme sat amplum, utrin- que labris carnosis. Tentacula validissima, flabelliformia, margine externo laciniato-plicato, superne ter inæqualiter fissa; inferne fissura brevissima. Lobi dorsules brevius- culi, antice ultiores, disjuncti, postice approæimati; margo utrinque laminis carnosis abruptis 7-8, laciniatis. Carina (1) Étymologie : dimAës duplex, et réAuË sccuris. 10 — 126 — ventralis compressissima (solea destituta\, utrinque laci- niato-plicata, eodem modo uti lobi dorsales, antice pro- ducta usque ad os, fissa. Caudu nuda, angusta; pars posterior brevior, incisura disjunctu, triquetra, lateribus concavis, apice trifissa, expansilis, sed in coniractione acuta. — Long. animalis 130 maill., long. tent. circ. 33 mull.; lobi dorsules 45 mul. long. ; distantia inter ten- tacula et lobos dorsales 22 mill. ; et inter lobos dorsales et caudam triquetram 32 mall. Long. caudæ triquetræ 20 mal. Hab. Ce curieux Mollusque a été trouvé par un pêcheur près de la côte de Nice, en mai 1870, pendant mon séjour dans cette ville. Grâce à l'obligeance de M. de Greaux, je me trouve en état de faire figurer ce remarquable animal, qui ressemble, à première vue, à une Scyllée gigantesque. Seulement le manque de mâchoires, la position des tenta- cules près de la bouche et l'absence de rhinophores dé- montrent qu’il appartient à la famille des Elysiens, et qu’il se rapproche surtout du genre Tridachia de Deshayes (1). Il diffère cependant beaucoup de ce dernier genre par plusieurs caractères qui ne se retrouvent chez aucun autre Mollusque. Les tentacules énormes, semi-cireulaires et disposés en éventail, sont fendus à demi en deux lobes latéraux qui, à leur tour, sont divisés de la même manière, en deux lobesconséquemment beaucoup plus petits. En dessous, près de la bouche, les tentacules sont encore fendus en deux petits lobes dont un au moins porte un petit filament. Les lobes dorsaux, ou palléaux sont plus courts que chez les (4) Voy. Môrch, Contribution à la faune malacologique des Antilles danoises, Journal de Conchyl., janvier 1863. — 127 — Tridachia, et laissent en avant un grand espace nu der- rière les tentacules, et, en arrière, une queue assez étroite non recouverte. Les lobes sont séparés en avant, comme chez les Elysia, et rapprochés en arrière. Le disque ou plante du pied manque complétement ; la carène du bord ventral est très-comprimée en avant, prolongée jus- qu’à la bouche, et fendue en deux lobes latéraux. Les bords des deux flancs de la carène ventrale sont pourvus de lames laciniées presque en forme de nageoires : ils correspondent presque en grandeur, nombre et position, à celles des lobes palléaux; ils disparaissent vis-à-vis de la partie postérieure des lobes dorsaux et diminuent de grandeur en avant de ces lobes. Ces lames charnues et la- ciniées, qui se trouvent aussi sur le bord externe des ten- tacules et sur les deux flancs des lobes dorsaux et de la carène ventrale, donnent à l'animal, à cause de sa trans- parence, l'aspect d'une Méduse Rhizostome. La dernière partie du corps est étroite et parfaitement lisse ; la partie postérieure est séparée par un étranglement dorsal et ven- tral, et elle présente une forme tout à fait particulière. Cette partie est triangulaire avec des flancs concaves, res- semblant parfaitement à une Diphye. Les trois angles sont fendus vers la pointe, qui paraît de nature à permettre à l'animal de former un disque préhensile ou une sorte de ventouse avec la pointe. Je n’ai trouvé ni des yeux, ni la position de l’ouverture anale, bien que l’animal, transpa- rent comme un Biphore, montre, surtout vers le bord des tentacules, des muscles et des vaisseaux rayonnants. Il me paraît probable que ce Mollusque, complétement dépourvu de pied, flotte à la manière des Méduses, peut- être en se servant de la partie dilatable de son extrémité, comme d'un point d'attache. — 128 — Explication de la planche V La fig. 1 donne une assez bonne représentation de l’ani- mal de grandeur naturelle. Il me paraît pourtant y avoir quelques détails défectueux. C’est à tort, notamment, que les lames épaisses, presque en forme de nageoires, que l'on remarque sur les côtés des tentacules, sur le bord ventral, et particulièrement sur le lobe dorsal, ont l'apparence d’arbuscules. a, tentacule droit, en partie couvert par le tentacule gauche. b, tentacule gauche. ce, lobe droit. d, lobe gauche : ces lobes sont, à leur tour, subdivisés en deux lobes plus petits. e, endroit où commence le lobe dorsal gauche. f, endroit où finit le lobe dorsal gauche. g, partie triangulaire de l'abdomen : l'expansion api- cale est trop rétrécie à sa base d'insertion. Fig. 2, a, b, c, les trois côtés de la partie triangulaire de l’abdomen. d, l'extrémité développée (un peu trop arrondie). Explication de la planche VI. Diplopelycia trigonura vu en dessus. Fig. 1. og. 2, Le même vu en dessous. Fi O0. M. — 129 — Descriptions d'espèces nouvelles , PAR O. A. L. Môrcx. 4. Niso TRILINEATA, Môrch. T. parva, subulata, alba, nitidula, lineis tribus ferrugi- neis spiralibus ; linea antica umbilicum terminans, in anfr.ult. solum visibilis; linea mediana in anfr.spiræ post suluram, linea postica ante suturam currens.Interstitium linearum pallide flavum. Striæ incrementi huc illuc ferrugineæ. Anfr. convexiusculi, obsoletissime imbricati. Variat testa angqustior, anfr. distincte imbricatis.—Long. 44 mill. ; apert. 2 1/2 mill., diam. k mill. Hab. ignotum, verisimililer in Guinea, quondam da- nica. Cette forme diffère de toutes les espèces figurées dans la Monographie de M. Sowerby par sa petitesse et par sa forme étroite et subulée presque comparable à celle du Liostraca subulata, Donavan (1). 2. PurPURA (CORALLIOPHILA) TURRIS, Môrch (pl. V, fig. 4). T. elongato-conica, perforata ; carina compressa, acuta, spirali, undulata. Anfr. cire. 6 medio carinati. Liræ spirales ante carinam validissimæ, plerumque lirula in- tercalante, in anfr. spiræ tres solum ante carinam pers- (4) Je n’ai pas eu occasion de comparer la description du Niso pyramidelloides, Nevill. — 130 — picuæ ; costæ incrementi requlares, interstitis quadratis, concuvis, ante carinam fortiores. Columella umbilico an- guslo, costa acula, squamigera circumscripta. Canalis tortus, angustatus, acutus. Apertura ovali-angulata, labro ante carinam intus sulcis circiter 9 impresso. — Long. 42 mill., long. spiræ 23 maill., diam. 25 mill. Hab. ignotum, verisimiliter ad oram orientalem Ame- ricæ meridionalis. CI. H. Krôyer leqit. Le seul échantillon que je connaisse provientde la collec- tion du feu prof, Krôyer; il a été, probablement, recueilli par lui près de Montevideo, lors du voyage de la corvette Bellona, en 1859. Cette espèce ressemble, pour la forme, au P. sacellum, Ch., mais elle est plus turriculée, et sa ca- rène est extrêmement aiguë. Sous le rapport de la struc- ture de la coquille, elle me paraît appartenir au groupe des Coralliophila, et devoir être placée près des C. galea, Ch, (P. abbreviata, Blv.) et P. plicata, Mart. (Pyrula dis- torta, Lam. ?) mais elle diffère aussi beaucoup de ces formes. Cette espèce n'existe pas au British Museum. 5. Fusus Benzonr, Môrch (pl. V, fig. 5). T. ovali-fusiformis, crassa, pro magnitudine ponderosa, ulba, liris obsoletis spiralibus approæimatis fere ubique æquidistantibus ; spira dimidium testæ fere atlingens ; sulura canaliculata; anfr. 6 1/2 circiter, modice con- veæis; apertura ovali-lanceolata.— Long. testæ 39 mull., long. spiræ 20 mill., long. aperturæ 22 mill. Hab. in Brasilia : verisimiliter ad Bahiam legit Hæberq navarchus. (Coll. À. Benzon.) Cette espèce se rapproche du Fusus propinquus, Alder, plus que de toute autre : elle paraît avoir, comme lui, une _— 131 — spire non mamelonnée. Elle en diffère cependant par l'épaisseur de sa coquille, mais surtout par sa suture ca- naliculée. La structure du test rappelle celle du Turbi- nella ovoidea, Kiéner, de la mème localité. Elle rappelle aussi à la mémoire le genre Atractodon, Agassiz, que je conpais seulement par la figure. 4. PTEROCERA (HEPTADACTYLUS) SOWERBYI, Môrch. Differt a sequente specie testa crassiore, spira mullo longiore, fere tertiam partem longitudinis æquante ; spt- nis brevioribus; labro intus in angulo postico lirato (hris 6-8), lobo labrali postico crussissimo, intus lirato (liris 7-9 validioribus. Color aperturæ et labri fuscus, Hab. Ins. Tati dicta. Cette espèce a les mêmes rapports avec la suivante que le Strombus Lamarckii, Gray, avec le S. auris-Dianæ, L. L'ouverture est fortement sillonnée, à l’angle postérieur, et au côté interne du lobe postérieur de la lèvre, mais plus grossièrement qu’en avant. Les mêmes sillons, mais plus faibles, se retrouvent chez le Pterocera lambis, L. La spire est très-allongée, couverte d’un callus épais. Les épines de la lèvre sont très-courtes. La coloration du callus co- Jumellaire et de la lèvre est toujours d'un ton de chocolat clair ; l’intérieur est presque blanc. J'ai vu une douzaine d'exemplaires recueillis à Taiti, en 1846, avec des Spondylus varius, Brod. 5. PTrEROCERA (HEPTADACTYLUS) SEBÆ, Valenciennes. Conchylium Aporrhais, Aldrovandus, p. 545, $ XV. Seba, vol. 11,t. LXIIT, f. 3. — 132 — Strombus Radix Bryoniæ nondum adulta, Chem., X, f. 1512. Strombus Bryoniæ a, Gm., p. 550. Strombus Sebæ, Valenc., Kiéner, Species. Icon. — — — Küster, Conchylien cabinet (copie). Hab. Mer Rouge. — Ile de France. J'ai vu un nombre considérable d'individus de cette espèce, provenant de la mer Rouge et recueillis par Dum- reicher, Polack, P. Roux, etc. J'ai aussi vu quelques exem- plaires de Maurice, que Chemnitz indique aussi comme sa patrie. L'individu figuré par Chemnitz est le même que celui qui est figuré dans Seba ; il fait maintenant partie du Mu- sée zoologique de Copenhague. Les deux espèces qui précèdent ont toujours la spire pointue : je n’ai jamais vu de transitions. 6. PTEROCERA (HEPTADACTYLUS) TRUNCATA, Hum- phrey. . Buccinum ampullaceum, Lister, t. 882, f. 4. Conchylium muricatum Aporrhais, Chiocco Mus. Calc., p. 95. Deux grandes araignées mâles à sept pattes Davila Cat., p. 190, n° 520, tab. xiv. Racine de Bryone de Klein,tb., f. 12 et 15. Alata octodactylos in juventute Radix Bryoniæ dicta Mart. 5, p. 90, fig. 904, 905. Juveniles radicis Bryoniæ, Chemn., X, f. 1515-15. — 133 — Strombus truncatus, Port. Cat., 1786, p. 153, t. 2967(1). Alata congylis s. lambis, Meuschen, Cat. Gevers. 1787, p. 540. Strombus Bryoniæ, Gm., p. 5520, n — truncatus, Dillw., 2, p. 659, n° 8. Pterocera truncata, Lamarck., Desh., vol. X, p. 571. Pyrula bengalina, Grat., Act. Bord., 1840. TE Hab. \nde orientale. Je n’ai jamais vu cette espèce citée comme provenant authentiquement de la mer Rouge ou de la partie occidentale de l’océan Indien. La plupart des auteurs modernes regardent ces trois espèces comme n'en faisant qu’une seule, Cette opi- nion ne me paraît pas fondée. (Conf. Gill., on the Ptero- cera of Lamarfck and their mutual Relations. American Journal of Conch., vol. V, 1869-70, p. 120). OA Note sur les Neritinn violacea, Gmelin, et N. cernucopia, Benson, Par A. MOoRELET. 1. NERITINA VIOLAGEA, Gmelin. Il y a peu de conchyliologistes, parmi ceux qui se sont occupés des Mollusques d’eau douce, qui n’aient une opi- nion sur la Neritina crepidularia de Lamarck, une des (1) Déjà cité par Chemnitz. — 134 — coquilles les plus communes de l'Inde; et cependant, si l’on veut étudier cette espèce dans les livres, on se trou- vera promplement arrêté par des difficultés inattendues. En attribuant trop d'importance à des particularités secon - daires, M. Recluz, bien connu par ses recherches savantes sur les Néritines, a contribué, sans le vouloir, à faire naître cette obscurité. Les plus légères modifications, à ses yeux, ont pris une valeur spécifique, et on peut dire qu'il s’est écarté, dans cette partie de son œuvre, des principes de critique qui lui donnent ailleurs tout son prix. Pour moi, qui ai sous les yeux la plupart des formes connues, pro- venant de divers points de l’extrème Orient, je ne puis guère constater entre elles d'autres différences que celles qui résultent de la taille et de la coloration : les traits fon- damentaux ne me paraissent point varier, au moins en dehors des limites dans lesquelles peut se mouvoir l’es- pace. Pour montrer que la taille n'a aucune importance ici, et qu’elle ne saurait fournir de bons caractères distinctifs, je me borne à présenter le tableau suivant : . PROVENANCE. LONGUEUR. LARGEUR, HAUTEUR. Mill. Mill, Mill. Cala enr 12 8 7 1/2 SAISON SATA 1e 15 10 9 1/2 Coromandel. . . . . 20 15 14 Iles Philippines. . . 27 19 18 1/2 Il faut ajouter que les intervalles entre les différents résultats numériques peuvent être remplis par des chiffres intermédiaires, en sorte que de 12 à 27, expression de la longueur, par exemple, on pourrait établir un enchaîne- ment presque continu. Ainsi la taille de la coquille est un — 135 — élément variable qui échappe à toute formule absolue, et qui doit être rejeté, par ce motif, dans ladétermination de l'espèce. La coloration n’est pas moins incertaine. Du côté de l'ouverture, elle passe d’un gris clair tirant sur le rou- geâtre à l’orangé le plus vif; et, du côté opposé, du fauve à un brun verdâtre plus ou moins intense. Mais, ce que l'on retrouve presque toujours à des degrés divers, ce sont des taches et des linéoles anguleuses, de couleur jau- nâtre, formant quelquefois un réseau, disposées par séries concentriques, avec plus ou moins de régularité, et per- sistant surtout vers le sommet. | Quant à la dépression du dernier tour, caractère qui n'appartient point au type, et qui influe légèrement sur l'ouverture en lui imprimant une forme un peu plus allongée , je la considère comme une particularité qui rentre dans les limites de variabilité de l'espèce. Jamais cette modification n’est assez considérable pour altérer le facies de la coquille, et on peut l’observer sur des sujets qui, sous tous les autres rapports, même celui de l’habita- tion, sont liés trop intimement au type pour pouvoir en être séparés. C’est ainsi que j'ai constaté, chez des indivi- dus de même taille appartenant à la grande variété des Philippines, que M. Recluz nomme N. exaltata, un écart de 5 millimètres sur la largeur de l’ouverture. Mais, sans aller chercher aussi loin des exemples, ne voyons-nous pas la Neritina fluviatilis soumise, sous nos yeux, à des varia- tions analogues ? En me fondant sur ces considérations et sur la discus- sion insérée par M. Recluz, dans le Journal de Conchy- hologie, 1850, p. 66, je n’hésite pas à considérer la Neri- tina crepidularia de Lamarck comme identique à la N. — 136 — violacea de Gmelin. On peut consulter, d’ailleurs, les figures des Conch. illustr. de Sowerby, citées à l'appui de cette opinion. Du reste, le sujet primitif manquait évi- demment de fraîcheur : de là cette teinte violâtre et cette marbrure blanchâtre que l’on retrouve en pareil cas chez la Ner. fluviatilis. C'est à la même espèce que se rapporte encore la Neri- tina pileolus, Recluz (intermedia, Desh.), qui, malgré quelques expressions vagues dont se sert l’auteur pour la décrire, ne présente aucun caractère nouveau. J'en dirai autant de la Neritina exaltata des Philippines, qui n’est, bien évidemment, que l'expression la plus dé- veloppée de l'espèce. Recluz lui-même l’avait considérée, dans l’origine, comme une variété de la crepidularia, et il est regrettable qu’il n'ait pas maintenu cette appréciation : le premier coup d'œil, dans les cas douteux, est souvent le plus sûr. Enfin la Neritina depressa de Benson me paraît ren- trer également dans le type de Gmelin. Le caractère unique sur lequel cette espèce est fondée consiste en une légère dépression du dernier tour qui imprime une forme un peu plus allongée à l'ouverture. La denticulation, dans les différents cas, ne fournit au- cun caractère distinctif; seulement, elle varie avec l'âge de la coquille, s'émousse, et finit même par s’effacer tout à fait. Ainsi, parmi des sujets de grande taille appartenant à la variété exaltata, des Philippines, j’en remarque cer- tains qui comptent six crénelures , tandis que, chez d’autres, toute trace de denticulation a disparu : la cloison columellaire demeure parfaitement lisse. D'après ces considérations, je crois que l’on peut éta- blir, de la manière suivante, la synonymie de l'espèce : ae, AR | Neritina violacea, Gmel., Syst. nat., XIII, p. 3656. — crepidularia, Lamarck, 2° édit., t. VIII, p. 572. _— — Recluz, in Journ. Conch., 1850, p. 60 à 70. — — Sowerby, Conch. illustr., f. 25? et Thesaurus, p. 509, t. CXIIT, Î. 159-144 pro parte. _ — Reeve, Conch. Icon., n° 58, exclus. synon. — intermedia, Desh., nec Sow. in Voy. Bellanger, p. 240, t. I, f. 7, 1854. — pileolus, Recl., loc. cit., p. 68. — mitrula, Beck, in Pot. et Mich., Gal. I, p. 505, t. XXIX, f. 5-6. B ullimo anfractu lateraliter compresso. Neritina depressa, Bens., in Journ. Asiat. Soc., 1856, p. 748. — — Reeve, Conch. Icon., n° 86. y Major. Neritina exaltata, Recl., oc. cif., p. 65, t. I, f. 5 (1). 2, NERITINA CORNUCOPIA, Benson. Les caractères tirés de la couleur sont à peu près les seuls qui distinguent, au premier abord, la Neritina cor- (1) Voyez, pour compléter la synonymie de cette espèce, le Journal de Conchyliologie, année 1850, p. 67. Au surplus, les citations plus ou moins hasardées, empruntées aux ouvrages de Martini, Lister, Wood, ete., ne nous apprennent rien et me semblent de peu d'intérêt. — 138 — nucopia de la précédente espèce; mais ils empruntent une importance incontestable à leur fixité, L'ouverture est toujours teinte d’un noir bleuâtre plus ou moins intense, accompagné souvent d’une zone rougeâtre vers laf base. Du côté de la spire, la coquille est d’une nuance olivâtre, avec des linéoles noires, le plus ordinairement onduleuses ou brisées, qui forment, en courant dans le sens des stries, un ornement plus ou moins régulier. Cet ornement, par sa netteté, par sa finesse, diffère beaucoup de la marbrure, relativement grossière, que l’on observe chez la Neritina violacea. Il est rare qu’il manque tout à fait et que l’on n'en retrouve pas au moins des vestiges sur quelque point de la surface. Cependant on rencontre aussi, comme chez la précédente espèce, de rares individus unicolores. La denticulation de cette Neritina est plus fine que celle de la violacea, et elle règne ordinairement d’une extré- mité à l’autre de la cloison columellaire. En outre, elle parait se maintenir avec plus de persistance dans son in- tégrité. J’en juge par des sujets extrêmement développés qui proviennent des îles Philippines, et qui ont conservé leur denticulation très-nette, tandis que ce caractère s’est altéré, ou même a disparu chez des individus de même taille appartenant à la N. violacea (var. exaltata). Je suis surpris que cette particularité n’ait pas frappé MM. Reeve et Sowerby, qui ont confondu les deux espèces sous un même nom dans leurs Monographies des Néri- tines. Elle avait été signalée par Benson dans un article du Journal de la Société asiatique, où il compare les Neri- tina cornucopia et depressa, après les avoir séparément décrites. Les développements qui accompagnent ces des- criptions donnent une idée fort juste des différences qui les séparent : elles auront échappé, sans doute, aux au- — 139 — teurs précédemment cités, qui ne mentionnent même pas la N. cornucopia dans leurs ouvrages. À l’exception de Recluz, qui s’est montré d’une grande facilité dans l’admission des espèces, comme il arrive sou- vent aux naturalistes consciencieux dont les yeux et l’es- prit sont concentrés longtemps sur un même objet, tous les conchyliologistes compétents semblent d'accord pour considérer la N. Tourannensis de Souleyet comme une des formes de la cornucopia (melanostoma, Trosch.). Elle ne paraît différer, en effet, que par une modification dans la coloration qui est plus pâle du côté de l'ouverture, et qui présente, à l’opposé, deux fascies longitudinales produites par une interruption des linéoles transverses. Recluz lui- mème ne signale pas d’autre différence appréciable, car on ne saurait tenir grand compte du nombre, toujours variable, des denticulations columellaires. Les Neritina violacea et cornucopia vivent dans les mêmes eaux, et particulièrement dans les rizières inon- dées, sur tout le littoral, de l'Inde jusqu’à la Chine. On les rencontre également aux îles de la Sonde, aux Moluques, aux Philippines, à Ceylan, etc. Je ne serais pas étonné que les espèces s’alliassent entre elles et présentassent des cas d'hybridation. La difficulté qu'offre parfois leur dé- termination rigoureuse trouverait ainsi son explication. Neritina cornucopia, Benson, in Journ. Asiat. Soc., 1856, p. 748. — melanostoma, Troschel, in Arch. hist. nat. Berlin, 1857, p. 179. me peus Philippi, Abbild., t. E, €. 44. ie = Recluz, in Journ, Conchyl., 4850, p. 70. — 140 — Neritina crepidularia (pars), Sow. Thesaurus, Neritina, fig. 144. — crepidularia, var. d, Recluz, loc. cit., p. 69. — Tourannensis, Souleyet. Voy. Bonite, Zool., p. 570, t. XXXIV, f. 28-51. — — Recluz, loc. ct., p. 71. A. M. Note sur le Dentalium gracile, Jeffreys, Par P. FISCHER. M. Jeffreys a décrit récemment une espèce de Denta- lium provenant de la Méditerranée, et remarquable par son test très-étroit, luisant, transparent, mince et dépourvu de stries. Cette espèce est nommée par lui Dentalium gra- cile (Ann. and Mag. of Nat. History, 4° sér., vol. VI, 1870, p. 74). M. de Folin et moi, nous avons pu obtenir par la drague une certaine quantité d'exemplaires de cette es- pèce, dans la fosse du cap Breton (Landes), à des pro- fondeurs variant entre 50 et 250 brasses, et sur des fonds vaseux. Mais il y a longtemps que la présence du Dentalium gracile, Jeffreys, étaitindiquéedans les mers d'Europe. En effet, M. Mac-Andrew, dans son Report de 1856, signale, sans le déterminer, un Dentalium très-grèêle, dragué à Vigo. En 1860, Sowerby (Thesaurus, pl. cexxv, fig. 45) figure une espèce de Dentalium qu’il appelle D. filum, et qui provient de Gibraltar, où il aurait été recueilli par — 1h11 — Mac-Andrew. Dans le texte, Sowerby déclare que le même Mollusque vit aux Philippines, et qu'il n’a pu distinguer spécifiquement les exemplaires de cette provenance. Le nom de filum s'applique donc bien et en premier lieu au Dentale des mers d'Europe. M. Weinkautf cite le Dentalium filum en le rapportant au Dentalium rufescens (Die Conchyl. des Mittelm., t. If, p. 420), et, dans le supplément à son ouvrage, il suppose que ce Dentalium filum n’est qu'un jeune de l'espèce de Deshayes. Cette opinion me paraît inadmissible, vu la grande quantité d'échantillons trouvés sans mélange avec. ancune * autre forme spécifique; la constance de leurs caractères; la taille, relativement grande, de quelques-uns d’entre eux; enfin l'absence complète du Dentalium rufescens au cap Breton. | Quant à l'existence du Dentalium gracile sur les côtes d'Algérie, elle est positive, et j'en ai vu des exemplaires authentiques. M. Jeffreys, à propos de son Dentalium gracile, s’abs- lient de le rapporter au D. filum, en déclarant que celui-ci est exotique. Il repousse donc l'identification des spéci- mens des mers d'Europe avec ceux des Philippines. Mais, dans ce cas, ne valait-il pas mieux conserver le nom de D. filum à l’espèce européenne? C’est là une observation que je soumets à l'honorable auteur du British Conchology, et je serais heureux s’il pouvait nous donner les raisons qui l’ont porté à agir autrement. , Dans tous les cas, voici la synonymie de cette espèce : DENTALIUM GRACGILE (pl. V, fig. 5). Dentalium, Mac-Andrew, Report on the mar. Test. Moll., 1856, p. 417. 11 — 142 — Dentalium filum (pars), Sowerby {G. B.), Thes. Conchyl., p. 99, n° 17, pl. cexxv, fig. 45 (1860). — filum, Hidalgo, Cat. Moll. Espagne, p. 148.— Petit de la Saussaye, Catal. des Moll. Test. d'Europe, p. 88. — rufescens (pars) Weinkauff, Conch. des Mittelm., t. Il, p. 420. — Suppl., p. 57. — gracile, Jeffreys, Ann. and Mag. of nat. Hist., 4° série, vol. VI, p. 74, 4870. Hab. Cap Breton (Landes), de 50 à 250 brasses.—Baie de Vigo (Galice), de 20 à 50 brasses. — Méditerranée, côtes d'Algérie, Gibraltar, etc. PF: Descriptions d'espèces nouvelles, paAR LE D' J. GonzaAzEz HiDALGo. 1. AMPULLARIA CROSSEANA, Hidalgo (pl VIT, fig. 1). Ampullaria Crosseana, Hidalgo, Journ.Conchyl., vol. XIX, p. 206, 1871. Coquille munie d’un ombilic étroit et profond, ovale, ventrue, assez solide, paraissant lisse el polie, mais mar- quée, en réalité, de malléations très-obsolètes el peu appa- rentes, Coloration blanche sous un épiderme d’un vert olivâtre clair. Spire légèrement saillante. Suture forte- ment canaliculée et profonde. Tours de spire au nombre de 5, convexes et obtusément anguleux dans le voisinage de la suture; trois premiers tours fortement cariés; der- nier tour légèrement renflé en arrière de l'ombilic. Ou- verture oblongue-piriforme, prolongée à Ja base et d’une — 143 — coloration blanchâtre, à l’intérieur. Péristome simple, droit et à bords réunis par un mince dépôt calleux; bord columellaire réfléchi el recouvrant, en partie, Pombilic. — Opercule inconnu. Longueur totale de la coquille 67 millimètres, plus grande largeur 55. Hab. Fleuve des Amazones (Martinez). Je dédie cette nouvelle espèce, qui me paraît bien dis- tincte de ses congénères, à mon ami M. Crosse, directeur du Journal de Conchyliologie. 2. Cassis Preirrert, Hidalgo (pl. VII, fig. 2). Cassis Pfeifferi, Hidalgo, Journ. Conchyl., vol: XIX, p. 226, 1871. Coquille de forme ovale, assez épaisse, marquée destries longitudinales que viennent croiser, à angle droit, des sillons transverses, et munie de varices ou bourrelets bien accusés. Coloration d’un jaune blanchâtre, sur lequel se détachent cinq séries transverses de taches fauves et de forme quadrangulaire. Suture profonde et subcanaliculée. Tours de spire au nombre de 7, presque plans et resserrés dans le voisinage des bourrelets. Ouverture oblongue et étroite. Péristome blanc, à bord externe large, épais, ré- fléchi, étalé à la base et muni de raies tranchantes, à l’in- térieur : columelle présentant, à la partie basale, des gra- nulations rugueuses. : Longueur totale de la coquille 47 millimètres, plus grande largeur 52. (Coll. Hidalgo). Hab. Philippines ? Les petites côtes transverses de la spire sont étroites et saillantes, sauf dans la moitié du dernier tour, où elles se transforment en côtes aplaties un peu plus larges, avec — 1hh — une strie intermédiaire. Cette espèce présente cinq bour- relets sur l’ensemble de ses tours de spire, non compris celui du bord droit. La sculpture de cette coquille, les bourrelels de sa spire, la petitesse relative de son ouver- ture, elc., la font distinguer des Cassis saburon, C. pileus, C. Japonica, etc., avec lesquels elle offre beaucoup de res- semblance. Je l’ai trouvée parmi d’autres coquilles pro- venant des îles Philippines. J'ai le plaisir de la dédier à un des conchyliologistes les plus distingués de notre époque, le savant D' Pfeiffer. JG Diagnoses specierum ad genus Vaginulam pertinentium , AUCTORE P. FISCHER. 4. VAGINULA BREvIS, Fischer. Corpus ovatum, breviusculum, antice et postice rotun- datum, luteribus carinatis ; pallium supra et infra mi- nute punctato-impressum; supra linea longitudinali pal- lida notatum; lateraliter nigro variegatum; infra palli- dum, unicolor ; pes angustus, pallidus. Longit. 28, lat. 14 mill. (Specim. in alcoh. serv.) Hab. Zanzibar (Grandidier). — Mus. Parisiense. 2. VAGINULA MaïLLARDI, Fischer. Corpus elongatum, crassum, antice et postice rotunda- tum, lateraliter carinatum ; pallium supra minutissime punctato-impressum, unicolor, nigrescens, linea longitu- — 145 — dinali obsolete sulcatum ; infra eodem colore tinctum ; pes pallidus, luteus, angustus. Var. 8. Pallidior, sed unicolor, magis granulosa. Longit. 63, lat. 20 mill. (Specim. in alcoh. serv.) Hab. Insul. Bourbon (Maillard). — Mus. Purisiense. 5. VAGINULA SEYCHELLENSIS, Fischer. Corpus pallidum; pallium subtilissime punctato-im- pressum, et tuberculis parvis, inæqualibus, prominentio- ribus notatum,maculis cinereis, raris, remotis, parvis, in series longitudinales dispositis ornatum ; inferne unicolor. Longit. 43 maill. (Specim. in alcoh. serv.) Hab. Muhé, Seychelles (L. Rousseau).— Mus. Parisiense. k. VAGINULA Gayxi, Fischer. Corpus elongatum, subgracile, medio vir dilatatum, antice et postice obtusum, lateraliter parum carinatum, supra inflatum ; pes angustus, pallidus ; pallium supra et infra concolor, intense nigrescens, sine maculis, argutis- sime et tenerrime punctulatum adspersumque. Longit. 42, lat. 12 mul. (Specim. in alcoh. serv.) Hab. Valdivia, Chili (Gay). P. F. Note complémentaire sur l’Aemæn Hamillet, Fischer, Par H. CRosse. 4. Acmæa Hamizzri, Fischer (pl. V, fig. 6). Acmæa Hamillei, Fischer, Journ. Conchyl., vol. V, p.276, 1857. Ayant eu occasion de rentrer en possession du type de — 146 — cette petite espèce, décrite il y a quinze ans, dans ce Jour- nal, par notre collaborateur Fischer, nous en profitons pour en donner la figure, et pour réparer ainsi l'omission qui avait été commise précédemment. Nous renvoyons, d’ailleurs, à la diagnose originale, pour les caractères spécifiques auxquels nous ne trouvons rien à ajouter, si ce n’est que les stries longitudinales sont un peu plus fortes que les stries transverses, qui les croisent à angle droit, bien que ces dernières, qui passent par-dessus les autres, soient tout aussi apparentes, surtout près du sommet. L'intérieur de la coquille est luisant et d’un blanc grisâtre. À l'extérieur, la partie marginale est moins foncée que le reste de la coquille, et forme ainsi une espèce de cercle blanchâtre autour de la partie centrale de notre individu typique. Nous ignorons si ce dernier caractère est constant. L'espèce est dédiée à notre ami commun, V. Hamille, actuellement député du Pas-de-Calais. Fi H:C: Diagnoses Moliluscorum movorum, Guatemalæ el Reipublicæ Mexieanæ InColarum, AucT. H. CROSSE ET P. FISCHER. 4. HELIx SARGI, Crosse et Fischer. T. pervie et sat late umbilicata, depresso-turbinata, sat tenuis sed solidula, obsolete et suboblique striatula, casta- neo-fusca; spira parum elevata, apice planato; sutura sat profunde impressa ; anfr. 5 lente accrescentes, plano-con- veæiusculi, ultimus valde descendens, ad peripheriam subobtuse angulatus (angulo in vicinio marginis externi fere evanido), basi et circa umbilicum planatus, pallidior, livaceo-fuscus ; umbilicus diametri tertiam partem paulo — 147 — superans ; apertura obliqua, ovato-lunaris, intus albidu ; peristoma reflezum, sordide albidum, marginibus disjunc- is sed convergentibus et intervallo mediocri separalis, columellaripartem umbilici minimum occupante, externo protracto, expansiusculo. — Diam. maj. 27 1/2, min. 93, alt. 12 mill. — Apertura (perist. excluso) 10 mill. longa, 8 1/2 lata. (Coll. Crosze.) Habitat in .silvis regionis Tamaju diclæ, Guatemulæ. (F. C. Sarg.) 2. Herix SumicarasTi, Crosse et Fischer. T. pervie et sat late umbilicata, depressa, subdiscoidea, . tenuiuscula sed solidula, subtranslucidu, squamis tenuibus, numerosis, subdistantibus, longitudinaliter sitis, pilos breves mentientibus horridula, pallide corneo-fusca, squa- mis paulo saturatioribus; spira vixæ prominula, apice planato; sutura profunde impressa; anfr. k 1/3 lente accrescentes, planiusculi, embryonales A 1/2 sublævigali, cornet, ultimus valde descendens, paulo supra peripheriam carina latiuscula, subobtusa 1mpressus, supra carinam subdeflexus, dein convexiusculus, basi subplanatus ; umbi- licus diametri tertium partem paulo superans; apertura valde obliqua, subrotundato-lunaris, intus albido-fusces- cens; peristoma reflezum, sordide albidum marginibus convergentibus, callo mediocriter crasso junctis, columel- lari pariem umbilici parvulam occultante, basali rotun- dato, supero protracto, juxæta insertionem vix atlenuato. — Diam. maj. 16, min. 13 172, all. 7 mill. Apertura cum peristomate 8 mall. longa, T lata. (Mus. Smithsonianæ Institutionis.) Habitat in loco « lu Hualluga» dicto, Reipublicæ Mexi- canæ. (D' Sumichrast.) He: Coret PE. — 148 — Description d'un Melanopsis provenant de la Nouvelle-Calédonie, PAR LE DOCTEUR SOUVERBIE. MELanopsis LAMBERTI, Souverbie. Testa turgido-ovata,apice subobtuse acuto, longitudina- liter substriatula, nitida, sub epidermide olivaceo-nigri- cante et transversim cœruleo-subcinerea interrupte mul- tistrigata, subcæruleo-alba; spira brevissima, ab ultimo anfractu fere omnino involula ; sutura non lacera ; anfr. 3 vix distinguendi, ultimus ventrosus, infra suturam sub- depressus, fere ex apice testæ plus minusve abrupte des- cendens; aperltura ampla, ovato-pirifornus, intus subcæru- lescens; margine dextro acuto, subolivaceo-nigricante, columellari albo, inferne oblique truncato, superne prope insertionem labri tuberculo valido, cæruleo perincrassato, busali columellam valde superante.—Operculum normale, nigricans. — Long. 8 1/4, diam. maj. 5 mill.; apertura 7 mul. longa, 3 lata (Mus. Burdigalense); 3 specim. vidi. Hab. in loco « Baie du Sud » dicto (R. P. Lambert). S. Description d'un Genre nouveau et d'espèces inédites, provenant de la Nouvelle-Calé- donie, Par H. CRosSsE. 4. Hezrix Cocviexsis (pl. VIT, fig. 5). HelixCoguiensis, Crosse, Journ. Conchyl., vol. XX, p. 69, 1872. Coquille ombiliquée, légèrement déprimée, orbiculaire, — 149 — marquée de stries rugueuses et un peu obliques, que viennent croiser des raies spirales assez nombreuses et bien marquées, assez luisante et d’un brun olivâtre clair, sur lequel se détachent des bandes longitudinales brunes, nombreuses, serrées, inégales de largeur et partant de la suture, plus une fascie transverse peu apparente et d'un brun noirâtre. La spire est peu élevée et se termine par un sommet obtus. Suture assez profondément marquée. Tours de spire au nombre d’un peu moins de 5 et s’ac- croissant peu à peu; tours embryonnaires au nombre de 4 4/2, à peu près lisses et d’un brun tournant au fauve; dernier tour à peine descendant, orné de 4 fascies trans- verses, la première placée au-dessus de la périphérie, la seconde, presque à la périphérie; la troisième, un peu plus'large, à la base ; la quatrième, autour de l'ombilic; marqué, à sa partie médiane et en arrière du bord externe, d'une dépression légèrement serobiculée et toute parti- culière, légèrement aplati à la partie basale, qui est un peu plus luisante, et présentant à la fois, autour de l’om- bilic, qui est profond et qui occupe environ 1/6 du dia- mètre, des stries rayonnantes et de nombreuses petites raies concentriques. Ouverture légèrement oblique, de forme semi-lunaire irrégulièrement arrondie, assez lui- sante à l’intérieur, d’un blanc bleuâtre, laissant aperce- voir par transparence les fascies externes, et rétrécie par la présence d’une lamelle d’un blanc bleuâtre, placée assez profondément, un peu en arrière du bord basal, se pro- longeant à l’intérieur, dans le sens de la spire, mais sans atteindre jamais le bord columellaire, auquel elle reste presque parallèle. Péristome simple, à bords éloignés l’un de l’autre; bord columellaire un peu dilaté, bord basal presque tranchant, bord externe infléchi, à sa partie mé- diane, légèrement arqué en avant et tranchant. — 150 — Plus grand diamètre de la coquille 12 1/2 millimètres, plus petit 10, hauteur totale 7. (Coll. Crosse et Marie.) Var. £, se distinguant de la forme typique par la pré- sence de 5 fascies transverses, au lieu de 4, sur le dernier tour : c’est la première qui manque. Plus grand diamètre 12 millimètres, plus petit 10, bauteur totale 7. (Coll. Crosse et Marie.) Var. 7. Nous croyons devoir rattacher à cette espèce, sous le nom de var, monozonaria, une coquille incompléte- ment adulte et en médiocre état de conservation, que nous avions précédemment rapportée à notre H. Ferriezi, hési- tant à en faire une espèce distincte (4). Néanmoins nous conservons encore quelques doutes, notamment à cause de l'absence de toute trace de lamelle basale chez notre indi- vidu, vraisemblablement par suite de son état de jeunesse (coll. Crosse). Hab. Mont Cogui ou Kodji (2) et Baie du Sud, dans la partie méridionale de la Nouvelle-Calédonie. Obs. Cette espèce a été recueillie dans les localités pré- citées, et en parfait état de conservation, par M. Petit, surveillant militaire. Nous ne la connaissions auparavant que par l'individu jeune et un peu fruste que nous avait communiqué M. E. Marie, notre honorable correspondant, et sur lequel nous avons établi notre variété 5. Elle se rapproche évidemment beaucoup de notre Helix Ferriezi, qui provient également de la baie da Sud, mais pourtant elle s’en distingue facilement par son système de colora- tion, qui est très-particulier, par son test plus luisant, par l'espèce de scrobiculation de son dernier tour, par la (4) Journ. Conchyl., vol. XVIIT, p. 240 et 409, 1869. (2) Montagne de 1,078 mètres d'altitude, située en arrière de la baie de Boulari, à quelques lieues de Nouméa. — 151 — forme de son ouverture et de son bord externe, qui est différente, et surtout par la disposition de sa dent lamel- leuse basale, qui se prolonge dans le sens de la spire, sans toucher aucun point du péristome. Genre GLYPTOPHYSA, Crosse, 1872. T. sinistrorsa, physæformis, lenuis, cornea, parum ni- tens, carinata, costis prominulis, validis transversim cincta; spira parum elevata, gradata, apice obtuso ; anfr. pauci, ultimus magnus, spira multo major; apertura irregulariter oblongo-ovata; peristoma simplex, margine columellari vix incrassato, externo aculto. Coquille sénestre, rappelant la forme des Physes, mince, cornée, peu luisante, carénée et munie de côtes trans- verses, saillantes et fortement accusées. Spire peu élevée, étagée et terminée par un sommet obtus. Tours de spire jeu nombreux ; dernier tour beaucoup plus grand que la spire. Ouverture irrégulièrement ovale-oblongue. Péri- stome simple; bord columellaire faiblement épaissi; bord externe tranchant. Nous proposons cette coupe générique pour une coquille très-curieuse, dont l’animal vit dans les eaux douces du sud de la Nouvelle-Calédonie et que nous avons décrite précédemment sous le nom de Physa Petiti (1). Par. sa forme générale, par la nature de son test, par l'enroule- ment sénestre de sa spire et par l’ensemble de ses carac- tères, elle se rattache évidemment au genre Physa. D'un autre côté, nous ne connaissons jusqu’à présent guère de Physes dont le test soit aussi terne el qui possèdent un système de côtes transverses aussi nettement accusé et aussi développé. On sait, en effet, que les coquilles ap- (1) Journ. Conchyl., vol. XX, p. 71, 1872. — 152 — partenant au genre Physa sont, d'ordinaire, entièrement lisses, ou du moins à peine striées longitudinalement, et très-luisantes. Pourtant il existe une espèce déjà connue, le Physa Aliciæ, Reeve, de l'Australie méridionale (1), qui présente des caractères de sculpture et de carination analogues, tout en étant spécifiquement bien distincte, et qui doit faire partie de notre nouveau groupe, car le sous- genre Ameria, dans lequel l’auteur la fait entrer, ne ren- ferme que des coquilles lisses. Cette espèce et la nôtre viennent relier par un trait d'union de plus la faune ma- lacologique fluviatile de la Nouvelle-Calédonie à celle de l'Australie. On sait, d’ailleurs, que, dans ces deux pays, le genre Physa est richement représenté et qu’il compte des espèces nombreuses, souvent de grande taille et très- voisines les unes des autres. C’est du système de sculpture si remarquable du Physa Petiti et du P. Aliciæ que nous tirons le nom de notre nouvelle coupe générique (2). | 2. GLyproPxysA PETITI (pl. VIT, fig. 4). Physa Petiti, Crosse, Journ. Conchyl., vol. XX, p. 74, 1872. Coquille sénestre, presque imperforée, de forme ovale un peu tronquée, assez mince, translucide, peu luisante pour le genre, fortement carénée du côté de la spire, mu- nie de côtes transverses saillantes, bien accusées et dont les interstices présentent des stries longitudinales excessi- vement fines. Coloration d’un brun corné uniforme. Spire peu élevée, étagée et se terminant par un sommet obtus. Suture assez marquée. Tours de spire au nombre de 5 (4) Proc. zool. Soc. London, p. 106, 1862. (2) Etymologie : +aurres sculptus, quaæ (follis) Physa. — 153 — à 5 1/2, carénés, disposés en gradins et plano-concaves dans la partie qui sépare la sulure de la carène, espace qui est à peu près lisse, mais souvent traversé par une côte spirale unique ; avant-dernier tour muni de 4 côtes trans- versales, dernier tour plus grand que la spire, muni de 9 côtes et redevenant à peu près lisse à la base. Ouverture irrégulièrement ovale-oblongue et de même couleur que le reste de la coquille. Péristome simple, à bords éloignés l’un de l’autre, mais réunis, chez les individus adultes, par un dépôt calleux très-mince et à peine visible : bord columellaire faiblement épaissi ; bord basal arrondi ; bord externe subinfléchi au-dessus de sa partie médiane, arqué et tranchant. Longueur totale de la coquille 6 millimètres, plus grand diamètre 5 2/5. (Coll. Crosse et Marie.) Hab. Lac de la grande vallée des Kaoris, dans la partie sud de la Nouvelle-Calédonie (Petit). Obs. Cette curieuse espèce a été découverte par M. Petit, surveillant militaire, à qui nous nous faisons un plaisir de la dédier. Le nombre des côtes transverses paraît sujet à d'assez grandes varialions. Il est de 9 sur l’exemplaire figuré et sur un anfre que nous avons sous les yeux, mais il varie entre G et 10 sur d’autres individus. Les côtes sont aussi généralement plus espacées à la partie supérieure du der- nier tour qu’à la partie basale. 5. Gonioporis Maiet (pl. VII, fig. 5). Goniodoris Mariei, Crosse, Journ. Conchyl., vol. XX, p. 75, 1872. Corps allongé. Manteau développé, dépassant le pied latéralement et en avant, où il est large et où il présente — 154 — un léger sinus, à la partie médiane. Coloration générale d’un blanc jaunâtre, avec des taches d’un rouge vermillon vif répandues sur les côtés. Partie dorsale d’un jaune paille et munie de nombreux tubercules d’un beau violet. Tentacules dorsaux assez petits et violets. Cavité bran- chiale ‘entourée de 12 branchies courtes, simples, de co- loration violette et disposées en étoile. Pied d’un blanc sale, bordé, à ses deux extrémités, par une bande violette assez large, développé et en forme de hache, en avant, pointu et dépassant de beaucoup le manteau en arrière. Longueur totale de l'animal, à l’état vivant, 45 milli- mètres , plus grand diamètre 11 1/2 (ex icone). Hab. La partie du littoral qui avoisine Nouméa. (E. Marie.) Obs. Cette belle espèce, qui se rapproche, par son sys- tème de coloration, de quelques-uns des Nudibranches australiens, précédemment décrits dans ce Recueil (4), mais qui en est bien dictinete, a longtemps vécu dans l'aquarium de M. E. Marie, à qui nous la dédions. Nous en donnons la figure copiée sur un très-bon dessin colo- rié, fait d'après nature par M. J. Verrier, à Nouméa. H. C. Diagnoses Nolluscorum Novæ Caledoniæ incolarum , AUCTORE H. CROSSE. 1. Conus VayssETIANUS, Crosse. T. minute coronata, turbinato-conica, tenuiuscula, liris (4) Journ. Conchyl., vol. XIT, 1864. Conf. Goniodoris festiva, Angas, p. 53, pl. 1v, fig. 12, et G. splendida, Angas, p. 55, pl. v, fig. 2. — 155 — obsolete pertusis, numerosis transversim cincta, pallide castaneo-fusca, albo late maculata; spira parum elevata, apice obtusulo; sutura leviter impressa ; anfr. 8 inconspi- cue gradati, lente accrescentes, serie tuberculorum coro- nai, ultimus obtuse angulatus, ad angulum tuberculis 15 minulis coronatus, basi atlenuatus, Seriebus transversis, interruplis 2 macularum albarum, alltera versus et paulo infra angulum sita, altera mediana irregulariter ornatus; apertura elongata, angustu, intus livide castaneo-fusca, maculis albis transmeantibus ; margo externus acutus. — Long. 14, diam. maj. T A[2 maill. Apert. 12 mall. longa, À 1/2 lata. (Coll. Rossiter.) Habitat in Nova Caledonia. Specimina 2 hactenus inno- tuerunt, alterum in collectione Rossiteri, alterum paulo majus in collectione R. P. Lamberti. Obs. Species C. speciosissimo Reevei, insulæ Curagçao dictæ, Antillarum incolæ, colore, forma et corona tubercu- lorum valde vicina, differt patria et liris anfractus ultimi obsolete perlusis. 2. Conus surFusus, Sowerby. Conus suffusus, Sowerby, Proceed. zool. Soc. London, p. 255, pl. xxir, fig. 9, 1870. Var. 8 Noumeensis, obtuse coronata, cylindraceo-conica, crassiuscula, liris numerosis, subobsoletis, vixæ tremulis, transversim cinctu, sub epidermide tenui, fulvido-flava, pallide carneo-lutescens; spira parum elevata, subde- pressa; sutura mediocriter impressa; anfr. 8-9 planius- culi, sensim accrescentes, ullimus supra obtuse angulatus, ad angulum tuberculis obtusis, ad occursum marginis externi subevanidis coronalus,infra medium vix inflatus, basi attenuatus,; apertura elongata, angusta, versus basin — 156 — paulo latior, pone limbum albida, intus et ad basin rosea: margo columellaris intus vixæ uniplicatus, externus subob- tuse acutus, ad limbum obsoletissime plicato-crenatus, in vicinio suturæ mediocriler emarginatus. — Long. 60, diam. maj. 33 mill. Apertura 55 mill. longa, 7 lata. (Coll. Marie.) Hab. Noumea, Novæ Caledoniæ. (E. Marie.) Obs. Forma typica, a Sowerbyo nuperrime pessime descripta sed bene figurata, differt fasciis 3-4 transversis, mediocriter conspicuis anfractus ultimi. Genus novum HETEROCYCLUS, Crosse, 1872 (1). Testaperforata, scalariformi-turrita, tenuiuscula ; anfr. pauci, ultimus descendens, solutus, Liber; peristoma sim- plex, subirregulariter circulure, marginibus leviter incrassatis. Operculum subcirculare, tenue, cartilagineo-corneum, infra planiusculum, supra arctispirum, medio concavius- culum ; nucleo centrali; margine externo anfractuum pro- minulo, libero, ad terminum anfr. ultimi attenuato. Obs. Genus testa turrita a Cyclophoris discrepans et oper- culi forma peculiari inter genera Cyclophorum et Plerocy- clum quasi medium, sed ab utroque bene distinguendum. 3. HEFTEROCYCLUS PERROQUINI, Crosse. T. perforata, breviter scalariformi-turrita, sublævis, haud nitens, lenuiuscula subtranslucida, sordide luteo- albida; spira turbinato-turrita, apice obtusulo; sutura impressa; anfr. k conveæi, sensim accrescentes, ultimus valde descendens, solutus, liber ; apertura subirrequlariter circularis, intus concolor ; peristoma simplex, marginibus (1) Étymologie : £repos diversus, xuxA0ç circulus. — 157 — leviter incrassatis. — Operculum subcirculare, arctispi- rum, tenue, cartilagineo-corneum, albido-luteum; anfr. 4 sensim accrescentes, margine eæterno prominulo, libero. —Long. k 1/2, diam. maj. 2 1/4 mill. Apertura 1 1/% mil. longa, À lata. Hab. in loco « Baie du Sud » dicto, Novæ Culedoniæ meridionalis. (Perroquin.) VALVATA ? PETITI, Crosse. T. perforata, turbinato-globosa, tenuis, translucida, sublævigata, parum nitens, corneo-ulbida; spira medio- criter elevatu; apice rotundato; sutura impressa; anfr. 3 1/2 convexi, sensim accrescentes, ultimus spiram sub- æquans, ad peripheriam viæ obtuse angulatus; apertura circularis, concolor; peristoma circulare, simplex, un- dique reflexiusculum, corneo-albidum, margine columel- lari perforationis partem obtegente. — Operculum ? — Diam. maj. 1 3/4, alt. 2 1,k maill. Apertura vix 1 mill. longa, vix À lata. (Coll. Crosse.) Habitat, cum Glyptophysa Petiti, in lacu regionis « Grande vallée des Kaoris » dictæ, Novæ Caledoniæ meridionalis (Petit). LC Diagnoses Mollusecorum novorum, in Auntiliis collectorum, AUCTORE H. CROSSE. À. CyLINDRELLA RAVENI, Bland ms. T. rimata, fusiformi-lurrita, tenuiuscula, oblique chor- dalto-costata, albido-cornea ; spira sursum lente attenuata, 12 — 158 — truncata; sutura profunda ; anfr. superst. 8 1/2-9 con- veriusculi, ultimus antice breviter solutus, pone limbum et paulo supra medium obtuse depresso-angulutus, basi compresso-carinatus, costis supra carinam nodiformabus ; apertura verticalis, subcircularis, latere externo subangu- ‘ lato; peristoma undique breviter expansum, album. Co- lumna interna vix torta.—Long. 7 1/4, diam. maj. 2 mill. (Coll. Crosse et Bland.) Habitat in insula Curaçao dicta, Antillarum. (Henry. Raven.) 2, CYLINDRELLA TATEI, Bland ms. T. subrimata, fusiformi-turrita, tenuis, conferte et sub- oblique striatula, pellucida, pallide cornea; spira medio leviter inflata et ampliata, truncata; sutura impressa ; anfr. 9-9 1/2 vix conveæiusculi, ultimus antice breviter protractus, solutus, basi compresso-carinatus (carina striis transcurrentibus crenulata), circa rimam umbilici excavatus; apertura verticalis, subcircularis, basi suban- gulatu; peristoma undique breviter expansum, albidum. Columna interna torta.— Long. 9, diam. maj. 2 1/2 mal. (Coll. Crosse et Bland.) Habitat in insula Sunctæ Luciæ dicta,"Antillarum. (Ralph Tate.) Obs. Species C. costatæ Guildingivicina sed spira medio inflata, striis tenuibus, confertis nec subdistantibus, an- fractu ultimo protracto et libero facile distinguenda. Vi- cina quoque C. colluri Ferussaci striis, colore et apertura, sed differt spira medio inflata, anfr. superst. minus nu- merosis et ai columellari torto nec simplice. 5. PuPA LONGURIO, Crosse, T. rimata, elongata, tenuis, sub len& vix oblique stria- — 159 — tula, sublranslucida, sordide Corneo-ulbida; spira elon- gala, apice obtuso; sutura parum impressa; anfr. 5 con- vexiusculi, ultimus spira minor ; apertura fere rotundata; peristoma Subrotundatum, fere continuum , breviter æpansum, sordide albidum, marginibus callo crassiusculo Junctis, parietuli et columellari dente valido, lamelli- formi, profunde sito armatis, basali (ima fauce aperturæ) obscure bidentato, externo infra insertionem interdum unidentato. — Long. 2 1/4, diam. maj. 3/k müill. (Coll. Grosse et Bland.) Habitat in insula Curaçao dicta, Antillarum (H. Raven). Obs. Vuriat peristomate plus minusve continuo et dente lum præsente, tum deficiente marginis externi. 4. Cisruza RAVENI, Crosse. T. perforata, Scalariformi-turrita, tenuiuscula, sub- translucida, costis lamellosis, gracilibus, distantibus lon- gitudinaliter ornata, transversim vix obsolete striatula, pallide luteo-albida, zonis 3 angustis, interruptis, costus non Superantibus, pallide castaneis cincta > spira breviter turriculata, late truncata; sutura impressa, costis cre- nala ; anfr. superstites 4 Conveæiusculo-plani, ultimus descendens , solultus, zonis & transversis ornalus ; apertura subverticalis, fere circularis, intus concolor, ons anfractus ultimi transmeuntibus > peristoma li- berum, duplex, internum breviter porrectum, caslaneo maculatum, externum expansiusculum, margine basuli el margine externo eleguntissime lacinialo-crenatis , lu- cinia ullima marginis externi cœteris majore, ad mur- ginem parielalem subito evanidum. — Operculum ? — Long. T, dium. maj. vix 3 mill. (Coll. Bland.) — 160 — Habitat in insula Curaçao dicta, Antillarum. (H. Raven.) H. C. Brachiopodes des côtes océaniques de Franee, (2° Supplément) (1), | Par P. FiscHer. L’exploration de la fosse du cap Breton, continuée par M. de Folin et par moi, en 1871, a procuré encore un certain nombre de Brachiopodes, mais appartenant, à l'exception d’un seul, aux six espèces déjà mentionnées dans cette région. L'espèce nouvelle, pour notre faune océanique, est le Platidia Davidsoni, E. Deslongchamps, obtenu sur des blocs calcaires dragués par 90 brasses de profondeur. Cette espèce a été décrite et figurée par M. Eudes-Des- longchamps sous le nom de Morrisia Davidsoni dans une note de Th. Davidson intitulée « A few remarks on the Brachiopoda (Ann. and Mag. of nat. Hist. December 1855). » Elle était adhérente à des branches de Caryophyllia ramea, provenant probablement des pêcheries de corail de Tuni- sie. M. Deslongchamps, en la rapprochant du Platidia anomioides de Scacchi, fait remarquer qu’elle est plus grande, plus transverse, que sa valve dorsale est aplatie, irrégulière par suite de la brièveté du pédoncule, ce qui l'oblige à se mouler sur les corps sous-marins auxquels elle adhère. (4) Voir Journal de Conchyliologie, t. XVII, p. 377 (1870), et t. IX, p. 103 (1871). — 161 — Reeve a donné une bonne figure de cette espèce (Con- chol. Icon., Terebratula, pl. x, fig. 42) d'après un indi- vidu de Tunis. Il ne paraît pas persuadé de la différence qui existe entre les Platidia Davidsoni et anomioides. Enfin une troisième figure, mais représentant seule- ment la valve dorsale, existe dans l'ouvrage de Seguenza (Paleont. malac. di terr. terz. di Messina, pl. vu, fig. 5), d’après un fossile pléistocène de Sicile. Le Platidia Davidsoni a été classé, par tous les auteurs, dans le genre Morrisia : récemment, cependant, le genre Platidia de Costa, qui avait été institué pour le P. ano- mioides, a été accepté par M: Davidson lui-même et doit être conservé. M. Weinkauff, par suite d’une erreur, appelle le Pla- tidia Davidsoni Zellania Davidsoni, et cite dans sa syno- nymie les figures 1077 et 1078 du Manuel de Conchyliolo- gie de Chenu. Ces figures représentent, en effet, le Zellania Davidsoni de Moore, mais le Brachiopode qui porte ce nom appartient à la formation jurassique et n’a aucun rapport avec les Platidia. Les exemplaires de Platidia que nous avons recueillis sont plus ou moins épais, quelquefois très-irréguliers, inéquilatéraux; ils ont complétement l'apparence des Anomies. La valve ventrale, un peu concave, est, à l'extérieur, striée concentriquement et irrégulièrement; elle porte quelquefois des aspérités assez nombreuses. Le test est perforé et les trous sont visibles à un assez faible grossis- sement. L'intérieur des valves est ponctué comme l’exté- rieur; son bord est strié, mais peu épais. Le bord cardinal est entier, sans aucune échancrure pour le passage du pédoncule; au contraire, il existe une saillie médiane. Le deltidium, s’il existe réellement, est — 162 — rudimentaire ; il serait représenté par deux lamelles très- obliques se terminant par des élévations mal définies qui constituent les vestiges des dents cardinales. La valve dorsale est toujours aplatie, striée concen- triquement à l'extérieur, ponctuée à ses deux faces. L’échancrure pédonculaire est large, semi-circulaire. Deux processus cardinaux limitent latéralement cette échancrure; ils se dirigent de dehors en dedans et d’ar- rière en avant, sous forme de petites colonnes cylindriques qui dépassent sensiblement le bord cardinal. En arrière de ces processus cardinaux existent deux autres processus dirigés de dehors en dedans et d'avant en arrière. Ce sont des parties du plateau cardinal qui se continuent avec l’appareil brachial, que nous n’avons pu obtenir entier, pas plus que M. Deslongchamps. L'appareil brachial est supporté par une petite colonne calcaire fourchue, s’élevant directement du milieu de la valve ventrale, où elle prend naissance sur un septum mé- dian. La colonne fourchue est ici proportionnellement bien plus longue que sur les individus de mêmetaille du Meger- lia truncata. D'ailleurs le Megerlia truncata (même lors- qu’il est déformé de telle sorte que les valves se moulent sur leur substratum, par suite de la brièveté du pédon- cule, et que le trou du pédoncule se trouve reporté presque en totalité sur la valve dorsale, déformation élevée au rang d'espèce sous le nom de Megerlia monstrosa, Scacchi) conserve, à tous les âges, ses caractères spécifiques, et à aucun moment il ne présente l'appareil apophysaire rudi- mentaire du Platidia Davidsoni. La disposition générale de l’appareil brachial est extrè- mement simple. De chaque côté de la bouche part une portion horizontale qui se coude ensuite et forme une première anse ou boucle buccale, Elle est continuée de — 163 — chaque côté par la portion currente dirigée du crochet de la valve vers le bord frontal et en rapport avec la valve inférieure ou dorsale : cette portion currente se coude, dé- crit un cercle complet {anse ou boucle latérale) et revient au-dessus de la portion currente en étant en rapport avec la valve dorsale; elle se termine enfin par une sinuosité dirigée vers la bouche. C’est là le rudiment de la portion spirale, qui est assez développée chez les Megerlia et beau- coup plus marquée chez les Terebratula. L'appareil brachial ressemble donc à celui du Platidia anomioides ; mais la boucle buccale est moins large, par rapport aux boucles latérales. Les cirrhes des bras sont assez longs et disposés par paire, ou plutôt chaque cirrhe semble se diviser en deux filaments égaux. Ce caractère a été représenté, chez le Platidia anomioides, par M. Da- vidson (Woodward, Manuel de Conchyl., éd. française, fig. 155). Les spicules calcaires du manteau du Platidia Davidsoni ont été figurés par M. Eudes-Deslongchamps (Recherches sur l'organisation du manteau chez les Brachiopodes articulés, pl. 11, fig. 7). Les caractères du Platidia Davidsoni sont très-remar- quables. Chez Les Megerlia, le trou du pédoncule empiète un peu sur la valve dorsale, principalement dans le Me- gerlia monstrosa. Chez le Platidia anomioïdes, le trou est presque en entier sur la valve dorsale; enfin, chez le Pla- tidia Davidsoni, la valve ventrale est sans aucune échan- crure, et son crochet forme une saillie médiane. C'est là une exception importante parmi les Brachiopodes articu- lés, puisque la valve dite perforée est, au contraire, im- perforée chez le Platidia Davidsoni. En outre, le deltidium limite le trou en arrière au lieu de le limiter en avant, — 164 — ainsi qu'on le voit dans le genre Terebratula. Il repré- sente donc un arrèt de développement. Tous ces changements sont produits par le raccourcisse- ment du pédoncule. qui force le Brachiopode à vivre ap- pliqué sur un rocher et à reproduire les accidents des corps auxquels il est fixé. Au point de vue de la station normale des Brachio- podes, il est évident que la valve dorsale est bien la valve inférieure; elle correspond, chez les Platidia, à la valve perforée des Anomies; les déformations de la valve dor- sale indiquent, en outre, que celte valve ne se meut pas et que l'animal n'a guère plus de mouvements qu’une ‘ Cranie. POP Explication de la planche VI. 5. — Platidia Davidsoni. Individu très-irrégulier, vu par sa face dorsale. 4. — Valve dorsale vue par sa face externe, 5. — Valve dorsale portant l'appareil brachial. 6. — Valve dorsale vue par sa face interne, pour montrer + les processus cardinaux ét la colonne fourchue qui supporte l'appareil brachial et qui prend nais- sance sur le septum médian. 7. — Valve dorsale vue de champ et par son bord cardi- nal, pour montrer la colonne fourchue. 8. — Valve ventrale vue par sa face interne. 9. — Cirrhes des bras très-grossis, pour montrer leur disposition dichotomique. — 165 — Description d'espèces nouvelles deS terrains jurassiques de Boulogne-sur-Mer (Pas- de-Calais), Par H. E. Sauvage Er E. Ricaux. 1. BELEMNITES RoNONIENSIS, Sauvage et Ri- gaux (pl. IX, fig. 1). B. Bononiensis, Sauvage et Rigaux, Journ. Conchyl., vol. XIX, p. 549, 1871. Rostre court, très-renflé, un peu aplati latéralement, à pointe obtuse, un peu recourbée du côté de la face ven- trale. Un sillon très-large, mais peu profond, occupe toute la longueur de la région ventrale et se continue, mais en se rétrécissant beaucoup, jusque sur la pointe. La coupe du rostre est oblongue. Cette espèce se distingue nettement par sa forme trapue et par son large sillon. Longueur, 85 millimètres; largeur, 28 ; épaisseur, 26. Portlandien inférieur; argile à lignites du mont de Couppes. Rare. (Coll. Beangrand.) 2. AMMONITES BEAUGRANDI, Sauvage et Rigaux (pl. X, fig. 6). Am. Beaugrandi, Sauvage et Rigaux, Journ. Conchyl., p. 349, 1871. Coquille petite, comprimée, à spire formée de 4-5 tours peu renflés, le dernier orné d'environ 20 côtes fortes, saillantes, à peine flexueuses, s’arrêtant un peu avant les ubercules des carènes marginales. Dos tronqué : le milieu — 166 — est pourvu d’une quille saillante ornée de tubercules ser- rés, nombreux; les carènes marginales sont garnies de tubercules mucronés, nombreux, rapprochés, se prolon- geant jusque près de la carène médiane. Bouche compri- mée, allongée, subquadrangulaire. Diamètre, 11 millimètres ; largeur du dernier tour par rapport au diamètre, 45; épaisseur, id., 56; largeur du dernier tour, 5; épaisseur, 4. Rare. (Coll. Beaugrand.) Kimmeridgien, niveau à Tri- gonia Rigouxiana. Carrières de Brèquerecques. Ce niveau est riche en fossiles d'une belle conservation, dont beau- coup sont nouveaux. Parmi les espèces décrites, nous ci- terons: Neritopsis Beaumontina, Buv.; Opis angulosa, d’Orb.; Mytilus Icaunensis, de Lor.; Arca Leda, d’Orb.:; Isodonta Kimmeridgensis, Dolf. 9. DIARTHEMA RANELLOIDES, Sauvage et Ri- gaux (pl. IX, fig. 2). D. ranelloides, Sauvage et Rigaux, Journ. Conchyl., vol. XIX, p. 550, 1871. Coquille ovale, à spire aiguë, à 6 tours de spire angu- leux vers le milieu, ornés de tubercules espacés et de côtes longitudinales fortes et peu nombreuses. Dernier tour pourvu de 6 à 8 côtes longitudinales fortes, inégales et portant, au côté opposé à la bouche, une varice à 7 dents. Bouche ovale, rétrécie ; bord droit épaissi. Longueur sans le canal, 26 millimètres; largeur du dernier tour, 8; hauteur, 15. Cette espèce, voisine de la D. paradoxa, Desl. sp. (Mém. Soc. Lin. Norm. et Piette, Gast.juras., pl. IX), s’en distingue par la forme de la varice et de la bouche. — 167 — Rare. (Coll. Beaugrand.) Calcaire à Astartes de Belle- brune. Ce niveau nous a fourni : Tornatella cylindrella, Buv.; Arca bipartita, Buv.; Avicula obliqua, Buv.; Lucina plebeia, Contej.; Opis angulosa, d'Orb.; Isodonta Kimme- ridgensis, Dolf., etc. | 4, DELPHINULA LEBLANCI, Sauvage et Rigaux (pl. XI, fig. 6). Turbo ? Leblanci, Sauvage et Rigaux, Journ. Conchyl., vol. XIX, p. 550, 1871. Coquille ovale, globuleuse, transverse. Spire courte, à 3-4 tours convexes, ornés de 16 à 18 côtes longitudi- nales presque planes, plus larges et plus rapprochées sur la partie antérieure, où les sillons ont la même largeur qu’elles. Toute la coquille est, en outre, couverte de stries d’accroissement très-fines et très-nombreuses. Ombilic assez grand, portant deux côtes. Bouche arrondie en haut, anguleuse en bas. Hauteur, 12 millimètres; hauteur du dernier tour, 9; largeur de ce tour, 12. Kimmeridgien moyen. Niveau à Ammonites longi- spinus de Brèquerecques. Rare. (Coll. Leblanc.) 5. DELPHINULA BEAUGRANDI, Sauvage et Ri- gaux (pl. X, fig. 5). D. Beaugrandi, Sauvage et Rigaux, Journ. Conchyl., vol. XIX, p. 551, 1871. Coquille turbinée, aussi large que haute. Spire conique, à 4-5 lours anguleux, croissant rapidement, portant au milieu une carène aiguë et dentelte, aplatis au-dessus de la suture; suture canaliculée, profonde, bordée en dessous — 168 — par une rangée de nodosités. Dernier tour bicaréné. Base convexe, à 5 côtes noduleuses, dont la dernière borde lombilic, qui est assez grand. La coquille est couverte de stries transversales et longitudinales très-fines. Bouche arrondie. Hauteur, 7 millimètres; hauteur du dernier tour, 4,5 ; largeur, 8. Voisine de la D. Vivauxea, Buv., notre espèce en diffère par sa spire plus aiguë, ses tours de spire plus détachés, sa base moins convexe, les nodosités de sa base et de son dernier tour plus fortes, plus nombreuses, les ca- rènes du dernier tour plus marquées. La D. Gelyana, Buv., _a la suture comprise entre deux rangées de tubercules; la suture est aussi plus profonde. Kimmeridgien; niveau à Ammonites longispinus de Brèquerecques. Rare. (Coll. Beaugrand.) 6. TurBo Crossei, Sauvage et Rigaux (pl. VIH, fig. {). T. heliciformi; spira obtusa; anfractibus k rotundatis, lœvigatis. ultimo permagno; aperlura rotundata. Coquille héliciforme, plus large que haute, à spire très- courte, obluse, composée de 4 tours croissant très-rapi- dement; les premiers sont très-pelits; le dernier est énorme, très-convexe, arrondi. Base peu convexe, pour- vue d’une cavité ombilicale à peine marquée. Bouche très-grande, un peu déjetée, arrondie; columelle aplatie en bas. Toute la coquille est lisse. Hauteur, 15 millimètres ; hauteur du dernier tour, 11 ; largeur, 18. Oxfordien; couche à Opis d’'Houllefort. Rare. (Coll. Rigaux.) — 169 — 7. Trocaus ERATO, Sauvage et Rigaux (pl. XI, fig. 4). T. Erato, Sauvage et Rigaux, Journ. Conchyl., vol. XIX, p. 551, 1871. Coquille allongée, beaucoup plus haute que large. Spire composée de 6-7 tours peu convexes, striés longi- tudinalement. Base convexe. Bouche oblique, arrondie. Hauteur, 12 millimètres ; hauteur du dernier tour, 5,5; largeur, 8. . Ce Trochus diffère, par la présence des stries longitu- dinales, des T. Ibbetsoni, M. et Lyc. et T. Dyoniseus, Buv. Voisin du T. Hermanciæ, Buv., il s'en distingue par sa spire plus élancée. Bellebrune; niveau à Astartes. Rare. (Coll. Rigaux.) 8. Trocaus CyBELE, Sauvage et Rigaux (pl. X, fig. 4). T. Cybele, Sauvage et Rigaux, Journ. Conchyl., vol. XIX, Don1:11821. Coquille conique, imperforée, presque aussi large que haute, à 5-6 tours de spire un peu convexes, striés lon- gitudinalement. Base convexe, séparée du dernier tour par un angle obtus et portant les mêmes stries que la spire. Bouche arrondie; labre tranchant et coupé oblique- ment; columelle courte et portant à la base une gouttière transversale. Hauteur, 15 millimètres; hauteur de la bouche, 9,5; largeur, 15. Cette espèce se distingue, soit par l’absence d’ombilic, sait par la présence de stries longitudinales, des Trochus Helius, T. Halesus, d'Orb., et T. inornatus, Buv. — 170 — Kimmeridgien; niveau à Trigonia Rigauxiana. Rare. (Coll. Leblanc.) 9. Trocaus Æson, Sauvage el Rigaux (pl. X, fig. 2). T. Æson, Sauvage et Rigaux, Journ. Conchyl., vol. XIX, p. 552, 1871. Coquille petite, imperforée, conoïde, à tours un peu convexes, ornés de 5 à 6 cordons longitudinaux rendus granuleux par le croisement de stries transverses obliques ; dans quelques échantillons, sur le dernier tour le cordon qui est au-dessous de la suture et celui qui sert de limite à l’enroulement des tours sont un peu plus saillants que les autres. Base un peu convexe, séparée du dernier tour par on angle arrondi, ornée comme le reste de la coquille. Bouche arrondie, oblique. Columelle très-courte; base de la columelle aplatie dans sa partie extérieure et portant une dent obtuse en avant de cet aplatissement. Hauteur, 8 millimètres ; hauteur du dernier tour, 4,5 ; largeur, 7,5. Kimmeridgien moyen; niveau à Trigonia Rigauxiana de Brèquerecques. Rare. (Coll. Beaugrand.) 10. TrocHus HELISCUS, Sauyage et Rigaux (pl. XL, fig. 5). T. ovato-oblonga, imperforata; spira conica, acuta, an- fractibus T, vix convexis, costatis et muricatis ; basi con- veæa; apertura ovali. Coquille ovale, allongée, aiguë, à {ours de spire au nombre de 7, croissant régulièrement, peu convexes, à part le dernier, qui est confondu avec la base. La coquille est ornée de # côtes longitudinales fortes rendues granu- — 171 — leuses par le-croisement avec des lignes transverses nom- -breuses, nn peu onduleuses. Suture peu marquée. Base convexe. Le dernier tour et la base portent 11-12 côtes semblables à celles que nous venons de décrire. Columelle courte et aplatie. Bouche un peu déjetée, ovale. Hauteur, 15 millimètres; hauteur du dernier tour, 45; largeur, 10. Oxfordien; couches à Opis d'Houllefort. Rare. (Coll. Rigaux.) 11. Trocaus PumiLI0, Sauvage et Rigaux (pl. XI, fig. 5). T. pumilio, Sauvage et Rigaux, Journ. Conchyl., vol. XIX, p. 552, 1871. Coquille très-petite, imperforée, de forme conique ; tours de spire au nombre de 5 à 6, carénés inférieurement, concaves au-dessus de la carène, qui est lisse, ornés de 4 cordons longitudinaux, granuleux, inégaux, celui qui est au-dessous de la suture étant le plus saillant. Suture profonde, enfoncée entre le cordon et la carène. Base convexe, siriée concentriquement. Bouche oblique, ar- rondie. Hauteur, 5 millimètres ; largeur, 4. , Niveau à Astartes de Bellebrune. Commun. 12. PLEUROTOMARIA ELECTRA, Sauvage et Ri- gaux (pl. X, fig. 1). P. Electra, Sauvage et Rigaux, Journ. Conchyl., vol. XIX, p. 592, 1871. Coquiile trochiformé, conoïde, plus large que haute. Spire à 5-6 tours très-peu convexes, couverts de stries transverses très-fines et très-serrées, portant 7 à 8 stries longitudinales et, en outre, deux rangées de nodosités, — 172 — l’une au-dessus et l’autre au-dessous de la suture, visibles surtout sur le dernier tour, où elles sont au nombre de 14 environ. Bandelette située un peu au-dessus du mi- lieu de chaque tour, assez large, presque plane, couverte de fines stries transversales. Base très-peu convexe, treil- lissée. Ombilic assez grand. Bouche quadrangulaire. Hauteur, 45 mill.; hauteur du dernier tour, 8; lar- geur, 20. Voisine du P. nodosa, Desl., notre espèce s'en dis- tingue par son ombilic plus grand, les tours de spire moins étagés, la bandelette située plus haut, le treillis- sage ne formant pas de ponctuations. Coralline Oolith d'Hesdin-l'Abbé. Rare. (Coll. Ri- gaux.) L’Oolithe à Nerinea Goodallii et la marne à Astartes de Bellebrune ont été, dans ces derniers temps, rapportées au Kimmeridgien (Bull. Soc. géol. de France, 2° série, t. XXIV), par M. Pellat. Notre Oolithe n'étant que la con- tinuation, dans un même bassin, de l’Oxford Oolith, il faudrait alors faire rentrer dans le Kimmeridgien l’Oxford ou Coralline Oolith que les Anglais considèrent comme le type de l'étage Corallien, le niveau à polypiers n'étant qu’un factes local. Ilest vrai qu'à Hesdin-lAbbé cette couche renferme quelques espèces du Havre, comme Pecten Minerva, d'Orb.; Arca laura, d'Orb.; Hinnites inæquistratus, Dolf.; Pholadomya Protei, Def. Mais nous retrouvons, dans une couche certainement Oxfordienne, le calcaire à Opis d’Houllefort, des espèces qui ont été signalées au Havre. Nous pourrions citer, entre autres, un Opis et une Littorine que nous ne pouvons séparer des 0. angulosa et L. pulcherrima. Ce que nous devons conclure, c’est qu'un certain nombre d'espèces coralliennes reparaissent — 173 — dans les couches inférieures du Kimmeridge, quand elles se retrouvent dans les mêmes conditions de milieu. 13. PLEUROTOMARIA LEGAy1, Sauvage et Ri- gaux (pl. XI, fig. 4). T. trochoidea, «pice obtuso, anfractibus 6 carinatis, transverse striatis, longitudinaliter costatis nodosisque, nodis ad carinam interruptis; ultimo anfractu bicarinuto Ê basi subplana ; umbilico lato. Coquille trochoïde, plus large que haute, à sommet obtus. Tours de spire fortement en gradins, carénés, aplatis au-dessus de la carène, ornés de stries transverses fines, nombreuses, rapprochées, et de cordons Jongitudi- naux, forts, inégaux, au nombre de 16 à 48 sur le dernier tour. La coquille porte, en outre, des nodosités allongées, interrompues à la carène, fortes, espacées, au nombre de 42 à 15 sur le dernier tour. Celui-ci est très-grand; il est séparé par une carène arrondie de la base, qui présente environ 16 à 18 côtes longitudinales, croisées par de fines stries transversales. Ombilic assez large. Hauteur, 57; largeur, 42 millimètres. Les stries de la base, partout aussi distanteset nulle- ment ponctuées, ne permettent pas de confondre l'espèce que nous venons de décrire avec le P. millepunctata, Des- longchamps. k Couches à Terebratula insignis du Mont des Boucards. Assez rare. (Coll. Legay et Rigaux.) 14. ACTEONINA COARCTATA, Sauvage et Rigaux (pl. X, fig. 5). Orthostoma coarctata, Sauvage et Rigaux, Journ. Con- chyl., vol. XIX, p. 555, 1871. 13 — 174 — Coquille allongée, turriculée, couverte de stries longi- tudinales très-fines et très-nombreuses, coupées par de nombreuses stries d’accroissement ; spire aigüe, composée de 7 tours disposés en gradins, très-peu convexes, com- primés au milieu ; dernier tour moins grand que la moitié de l’ensemble; bouche ovale. Hauteur, 22; hauteur du dernier tour, 9; largeur, 10 millimètres. Portlandien inférieur; grès à Ptérocères du cap Gris- Nez. Assez rare. (Coll. Rigaux.) 45. CERITELLA POLITA, Sauvage et Rigaux (pl. X, fig. 7). C. polila, Sauvage et Rigaux, Journ. Conchyl., vol. XIX, p. 555, 1871. Coquille allongée, lisse ; spire turriculée, éomposée de 40-11 tours en gradins, plans, étroits, un peu carénés sous la suture ; le dernier tour, très-grand, très-renflé, est presque aussi haut que le reste de la spire. Bouche allongée, arrondie antérieurement, étroite postérieure- ment. Hauteur, 7; hauteur du dernier tour, 4; largeur, 4 millimètres. Kimmeridgien; niveau à Trigonia Rigauxiana des car- rières de Brèquerecques. Rare. (Coll. Beaugrand.) 16. TORNATELLA RUSTICA, Sauvage ct Rigaux. Acleon rusticum, Sauvage el Rigaux, Journ. Couchyl., vol. XIX, p. 555, 1871. Coquille ovale-allongée, ornée de stries longitudinales très-fines, pointillées, au nombre de 15 à 14 sur le der- — 175 = nier tour et dont les postérieures sont les plus écartées, Spire aiguë, composée de 6 tours peu convexes. Dernier tour renflé, aussi grand que le reste de la spire, Suture profonde. Bouche ovale, rétrécie postérieu- rement. Hauteur, 10; hauteur du dernier tour, 6; largeur, 6 millimètres. Bellebrune; niveau à Astartes. Rare. (Coll. Beau- grand.) 47. OSTREA BoNoniÆ, Sauvage et Rigaux (pl. X, fig. 8). O. Bononiæ, Sauvage et Rigaux, Journ. Conchyl., vol. XIX, p. 554, 1871. Valve inférieure très-convexe, gryphoïde, suborbicu- laire, à crochet submédian, très-grêle, recourbé. La co- quille est ornée d'environ 15 côtes fortes, écartées, un peu flexueuses, très-marquées sur les crochets et dispa- raissant avant le bord palléal; les côtes qui sont le plus près des bords sont les plus longues. Elle porte, en outre, de. nombreuses rides d’accroissement concentriques, ru- gueuses, plus marquées de distance en distance : vers les crochets, ces lignes sont beaucoup plus fines et affectent une disposition onduleuse entre les côtes rayonnantes. Quelques exemplaires de la collection de M. Boidin . montrent que celle espèce s’attachait par sa valve plate sur les corps flottants, particulièrement sur les Ammo- nites. Longueur, 68; largeur, 63 millimètres. Portlandien moyen. Rare. (Coll. Rigaux et Bois- din.) — 176 — 18. OSTREA GESSORIACENSIS, Sauvage et Ri- gaux (pl. IX, fig. 2). O. Gessoriacensis, Sauvage et Rigaux, Journ. Conchyl., vol. XIX, p. 554, 1871. Coquille ovale, un peu triangulaire, assez renflée. Valve inférieure largement adhérente par une surface oblongue, présentant environ 10 côtes rayonnantes très-fortes, ren- dant le bord de la coquille un peu onduleux, croisées par quelques rides d’accroissement fortes. Valve supérieure presque plane, présentant de nombreuses rides d’accrois- sement et quelques plis concentriques. Longueur, 50 millimètres : épaisseur, 25. Portlandien inférieur; niveau à Ptérocères; Wimille. Assez rare. (Coll. Rigaux.) 19. PEcTEN Urivs, Sauvage et Rigaux (pl. IX, fig. 5). P. Urius, Sauvage et Rigaux, Journ. Conchyl., vol. XIX, p. 554, 1871. Coquille subarrondie, subéquilatérale. Valve gauche peu convexe, ornée d’environ 50 côtes rayonnantes larges, chargées de squames fortes, écartées. Les sillons entre les côtes sont un peu plus étroits qu’elles et portent une petite côle dans toute leur longueur. Valve droite presque plane, couverte de nombreuses stries rayon- nantes séparées par des sillons de mème largeur. Oreil- lettes peu grandes. Longueur, 25 millimètres ; largeur, 22; épais- seur, 19. Cette espèce se distingue par ses côtes peu chargées de AT squames peu saillantes, et par la petite côte que l’on voit au fond des sillons. Oolithe à Nérinées d’Hesdin-l'Abbé (Coralline Oolith). Assez rare. (Coll. Rigaux.) 20. Lima SEMINUDA, Sauvage et Rigaux (pl. XII, fig. 5). L. seminuda, Sauvage et Rigaux, Journ. Conchyl., vol. XIX, p. 555, 1871. Coquille ovale-allongée, très-inéquilatérale, tronquée et anguleuse du côté antérieur, infléchie sous la lunule, atténuée postérieurement; bord palléal arrondi. Valves peu bombées. Oreillettes peu inégales, couvertes de stries. La coquille porte de nombreux sillons très-étroits, au nombre d'environ 45, un peu flexueux, très-finement ponctués, qui, au côté postérieur où ils sont d’ailleurs plus marqués, vont jusqu’au bord, tandis que, dans la ré- gion médiane, ils disparaissent vers le milieu : le côté an- térieur est marqué, le long de la lunule, de 5-6 côtes fortes, étroites, séparées par des sillons de même largeur. - La coquille est, en outre, couverte de stries concen- triques, extrêmement fines, très-rapprochées, et de quelques plis d’accroissement très-distants. Lunule grande, presque plane, ayant des plis semblables à ceux des oreillettes. . Longueur, 60 millimètres ; largeur, 45 ; épaisseur, 25. Portlandien moyen. Rare. (Coll. Rigaux.) 21. Lima LATICOSTA, Sauvage et Rigaux (pl. XIT, fig. 2). L. laticosta, Sauvage et Rigaux, Journ. Conchyl., vol. XIX, p. 555, 1871, — 178 — Coquille grande, ovale-orbiculaire; côté antérieur tronqué, côté postérieur régulièrement arrondi ; bord palléal à peine arqué. La coquille porte environ 25 côtes très-larges, séparées par des sillons étroits, mais profonds, obsolètement . ponctués : les côtes médianes plus larges sont plates, tandis que les antérieures et les postérieures sont beaucoup plus convexes. On voit quelques faibles rides d'occroissement. Crochets saillants un peu aigus, rapprochés. Oreillettes assez grandes, à stries concen- triques. Test très-épais. Longueur, 55 millimètres ; largeur, 48. Très-voisine de la Lima rustica, Desh., notre espèce s'en sépare par sa forme différente et par le moins grand nombre de ses côtes, celles-ci étant plus larges, plus con- vexes et nullement onduleuses. Portlandien supérieur, zone à Trigonia gibbosa. Rare. (Coll. Beaugrand.) 29. Lima Boinini, Sauvage et Rigaux (pl. XII, fig. 4)e L. Boidini, Sauvage et Rigaux, Journ. Conchyl., vol. XIX, p. 555, 1871. Coquille grande, oblique, presque — Chacune des familles est étudiée en détail, et Fauteur caractérise et discute les genres vivants et fossiles qu’elle renferme. Il donne, à la suite, l'énumération de toutes les espèces des terrains crétacés qui ont été décrites jusqu’à ce jour, tant en Europe que dans les autres parties du monde. Ces études très-complètes et élaborées avec le plus grand soin, peuvent faire apprécier quelle immense somme de travail a dû dépenser M. le docteur F. Stoliczka, dans la préparation et dans l’exécution de son ouvrage, qui constitue non-seulement une remarquable monogra- phie des Pelecypoda crétacés de l'Inde méridionale, mais encore un véritable traité de Conchyliologie, en ce qui concerne cette classe de Mollusques, et un excellent ré- sumé de l’état actuel de la science, relativement à la con- naissance des diverses faunes crétacées du globe. Nous considérons donc le nouvel ouvragede M.le Dr Sto- liczka comme un des plus importants qui aient étépubliés, dans le cours de ces dernières années, et nous le croyons appelé à rendre de grands services aux naturalistes de tous les pays, en facilitant leurs études de Malacologie et de Paléontologie. À ce double titre, l’auteur nous paraît avoir bien mérité de la science, et nous l'en félicitons. H. CROSsE. On some British fresh water shells (1). — Helix personata. Lamarck (2). — A new British Land. (4) Londres, 1869. Brochure in-8 de 2 pages d'impression. (2) Londres. Brochure in-8° de { page d'impression. — 242 — shell (1). — Mediterranean Mollusca. N° 2 (2). By (Sur quelques coquilles fluviatiles d'Angle- terre. — Helix personata, Lamarck. — Une nouvelle coquille terrestre d'Angleterre. — Mollusques Méditerranéens. N° 2. Par) 3. Gwyn Seffreys. I. L'auteur publie un fait curieux d’acclimatation. Un naturaliste de Manchester, M. Thomas Rogers, a décou- vert, dans le Bolton Canal, une espèce de Planorbis, nou- velle pour l'Europe, mais qui n’est autre que le P. dilata- tus de Gould, commun aux États-Unis. Sans doute, il se sera trouvé, dans les résidus des usines qui travaillent le coton, des œufs de Planorbis qui, tombés dans l’eau, se seront trouvés placés favorablement pour leur éclosion. M. Jeffreys pense que le Sphærium ovale, qui vit égale- ment dans les canaux des alentours de Manchester, pour- rait bien n'être pas autre chose que le Cyclas transversa de Say, autre espèce américaine qui aurait été introduite dans des conditions analogues, et se serait acclimatée. Au reste, la réciproque existe, et quelques espèces terrestres, le Zonites cellarius et l'Helix hortensis, par exemple, ont été introduites aux États-Unis par le fait involontaire de l’homme. IT. Un exemplaire mort de l’Helix personala a été re- cueilli à Newcastle par M. A. Stewart. Nous croyons, con- trairement à l'opinion émise par l’auteur, que, jusqu’à nouvel ordre, il sera prudent de n’admettre la présence de (4) Londres, 1870. Brochure in-8° de 1 page d'impression. (2) Londres, 1870. Brochure in-8° de 2 pages d'impression. (Extraite, ainsi que les précédentes, des Annals and Mag. of Nat. History.) . — 943 — cette espèce en Angleterre que comme due à un fait acci- dentel. ; IT. L'auteur signale la découverte faite, à Marple Wood, dans le Cheshire, par M.Thomas Rogers, du Zoni- tes glaber, qui n’avait pas, jusqu'ici, été recueilli er An- gleterre. L'espèce ayant été trouvée vivante, il ne peut subsister aucun doute au sujet de cette addition à la faune malacologique anglaise. IV. Jeffreys incline à croire que le Platidia Davidsoni n'est autre chose qu’une forme anormale du Megerlia truncata. Au sujet de la présence du Pecten Testæ, si- gnalée à une profondeur de 1,100 brasses, il émet de grands doutes sur l’exactitude des renseignements fournis à M. Alphonse Milne-Edwards, à ce sujet, le câble télégra- phique entre Bone et Cagliari paraissant n’avoir été posé qu'à des profondeurs comparativement beaucoup moins considérables. Le Lucina transversa, Bronn, est bien un Axinus, mais ce n’est pas l'A. flexuosus, var. Sarsii. L’au- teur opère encore plusieurs autres rectifications relatives à des espèces mentionnées dans son dernier Mémoire sur les Mollusques méditerranéens. H. CROSSE. Coleccion de las NKemorias publicädas acerca de los" Moluscos en el Sournal de Conchyliolo- sie (Recueil des Mémoires malacologiques publiés dans le Journal de Conchyliologie de 1865 à 1870, par) Joaquin Gonzalez Hi- dalgo (1). Dans cette publication, l’auteur a réuni 48 petits Mé- (1) Madrid, 1871. Brochure in-8° de 30 pages d'impression. — 244 — moires qui ont paru de 1865 à 1870, dans notre Recueil. On comprendra toute la réserve qui nous est imposée, lorsqu'il s’agit d'apprécier des travaux que nous avons cru devoir faire connaître à nos lecteurs, parce que nous les considérions comme bien faits et comme intéressants, au point de vue scientifique. H. CROSSE. On the Names applied {o Pisidium, à Genus of Corbieuladæ [1 — Notes on species of the Family Corbiculadæ, with figures (2): By (Sur les noms appliqués au genre Pisidium, de la famille des Corbiculadæ. — Note sur des es- pèces de la Famille des Corbiculadæ, avec figures. Par) Xemple Prime. I. L'auteur, dans le premier de ces deux Mémoires, re- cherche les divers noms sous lesquels les Pisidium ont été désignés par les auteurs. Müller, en 1774, en faisait des Tellina ; Scopoli, en 1777, des Sphærium ; Poli, en 1791, des Cardium ; Draparnaud, en 1801, les comprenait dans ses Cyclas. Rafinesque, en 1820, divise les Corbiculadæ en quatre sous-genres, et place les Pisidium dans celui qu’il désigne sous le nom de Physemoda. Gette coupe n’a, d’ailleurs, jamais été adoptée parce qu’elle est insuffi- (4) New-York, 1869. Brochure in-8° de 4 pages d'impression, avec 1 gravure sur bois imprimée dans le texte. (2) New-York, 1870. Brochure in-8 de 4 pages d'impression, accompagnée de gravures sur bois imprimées dans le texte. (Extraite, ainsi que la précédente, du volume IX des Annals of be Lyceum of New-York.) Le ophve samment caractérisée, et que malheureusement Rafinesque y comprend un Sphærium. (Cyelas lacustris.) C'est en 1821 que C. Pfeiffer a proposé et bien carac- térisé le genre Pisidium, et c’est le nom qui doit être dé- finitivement adopté. On ne sait, au juste, si la dénomination de Galileja de Costa (G. tenebrosa, 1859) s'applique au Pisidium pul- chellum ou au P. fontinale. Le nom générique de Pisum, Megerle, appliqué aux Pi- sidium par M. Grav en 1847, et adopté successivement par M. Deshayes (1854) et H. et À. Adams (1858), semble à l’auteur avoir été établi pour des coquilles qui leur sont complétement étrangères. Le genre Musculium de Link (Eatal. Rostock, p. 152, 1807) ayant pour type le Sphærium lacustre, ne peut être applicable aux Pisidium, et pourtant quelques auteurs ont commis cette erreur. Les noms génériques Euglesa, Pera et Cordula, établis par Leach de 1818 à 1820, mais publiés seulement en 4852, rentrent le premiengdans les Sphærium, les deux antres dans les Pisidinm. Le travail de M. Prime est très-intéressant commeétude critique, et il sera consulté avec fruit. IT. Description des Corbicula ammiralis et C. guberna- toria, de Saigon; C. episcopalis, du Cambodje; C. Deles- sertiana, de Smyrne et d'Égypte; C. imperialis, de Pon- dichéry; C. Amazonica, de l’Amazone; C. baronialis, d'Australie ; C. consularis, de Malacca; Cyrena tribunalis, de l’Équateur. H. Crosse, \ou6i = Paléontographie ou description des fossiles nouveaux du terrain tertiaire marin OU terrain miocène supérieur du département de Maine-et-Loire, par Millet de la Tur- taudière [{). Cette brochure a été publiée en 1866 : néanmoins elle est encore très-peu connue des paléontologistes qui s’oc- cupent des terrains tertiaires. Elle renferme les diagnoses de 278 espèces d’invertébrés des faluns de l’Anjou, consi- dérées comme nouvelles par l’auteur, et dont la plupart se rapportent à des Mollusques. Ce chiffre très-élevé d'espèces nouvellés prouve la ri- chesse des faluns de cette contrée, mais il est probable que bon nombre d’entre elles ont dû être décrites déjà dans les diverses publications de Hôrnes, Mayer, Michelotti, etc., qui paraissent manquer à la bibliothèque de M. Millet. La révision de ces types sera donc, plus tard, un travail néces- saire, afin d'établir leur synofymie exacte. M. l’abbé Bardin doit publier prochainement un travail étendu sur le même sujet, et il pourra nous éclairer sur la valeur des espèces établies par le doyen des paléontolo- gistes de l’Anjou, à qui nous devons la création du genre Defrancia, en 1896. P. FiscrEr. Descriptions of thirly-four new Species of Shells from Australia. By (Descriptions de 34 espèces (4) Angers, 1866. Brochure in-8e de 36 pages d'impression. = dr = nouvelles de Coquilles d'Australie. Par) George French Angas (1). Dans ce travail, l’auteur décrit et figure les espèces sui- vantes : Triton (Cumia) speciosa : Olivella exquisita; Co- lumbella (Mitrella) bicincta, C. attenuata ; Hyalina (Vol- varina) mustelina; Marginella ochracea ; Scala (Cirsotrema) Môrchi; Mathilda elegantula; Agatha australis; Odosto- mia simplex ; Syrnola tincta: Cerithiopsis clathrata, C. crocea; Leiostracea lesbia; Terebra (Hastuüla) Brazieri; Rissoina crassa ; Clathurella Hayesiana), C. tenuilirata, C. sculptilis, C. bicolor, C. Brazieri, C. albocincta, C. bili- neata; Fossarina Brazieri; Neritina (Vitla) pulcherrima ; Liolia speciosa ; Buccinulus niveus; Bulimus (Liparus) Brazieri; Corbula venusta ; Neæra (Leptomya) pura ; Mac- tra (Spisula) fluviatilis; Crassatella fulvida; Perna con- fusa ; Limopsis Brazieri. Tous les types de ces diverses es- pèces ont été donnés par M. Angas au British Museum, où les naturalistes pourront les examiner, grâce à cette intelligente générosité. H. CRossr. On Japanese recent Brachiopoda. By {Sur les Brachiopodes vivants du Japon. Par) rnomas Davidson (2). Peu de mers de l’époque actuelle possèdent, à étendue égale, une aussi grande variété de genres, et un nombre (4) Londres, 1871. Brochure in-8 de 9 pages d'impression, accompagnée de { planche coloriée. (Tirage à part de l’année 1871 des Proceedings of the Zovlogical Society of London.) (2) Londres, 1871. Brochure in-8& de 14 pages d'impression, accompagnée de 2 planches coloriées. (Tirage à part de l’année 1871 des Proceedings of the Zoological Society of London.) — 248 — aussi considérable d'espèces de Brachiopodes que les mers du Japon. Voici le catalogue qu’en donne M. Davidson, d’après les plus récentes découvertes : Genre TEREBRATULA. T. minor, Philippi et Suess. C’est l'espèce que M. A. Adams a décrite, en 4867, sous le nom de T. Davidsoni. M. Jeffreys la considère comme identique avec le T. vitrea, var. minor, Philippi(T. affinis, Calcara), et M. Davidson semble disposé à partager cette manière de voir. Malgré la haute compétence de ces deux savants dis- tingués, nous conservons quelques doutes au sujet de l'identité complète de l’espèce japonaise et de la forme méditerranéenne. Sous-genre TEREBRATULINA. T. caput-serpentis, Linné. L'auteur rapporte au caput-serpentis les T. Japonica et T. angusta, A. Adams, qui ne seraient que de simples variétés, et le'T.'Cumingi, A. Adams, établi sur de jeunes individus de la même espèce. Genre Wazoneimia. W. Raphaelis, Dall; W. picta, Chemnitz ; W. Grayi, Davidson. M. À. Adams pense que le T. transversa, Gould, pourrait bien avoir été établi sur une variété extrême de cette dernière espèce. Genre TEREBRATELLA. T. Coreanica, Adams et Reeve ; T. Mariæ, A. Adams ; T. Spitzbergensis, Davidson. Le T. Mariæ a de grands rapports avec une espèce pliocène d'Italie, décrite par M. Seguenza comme appartenant au T. seplata de Philippi. Sous-genre Laqueus. T. (Laqueus) rubella, Sowerby. Sous-genre MAGASELLA.M.Adamsi, Davidson; M.Gouldi, Dall ms. Ces deux espèces sont nouvelles. Genre MEGERLIA. M. sanguinea, Chemnitz. L'auteur. croit devoir réunir à celte espèce, à titre de variété, l'Is- menia Reevei, A. Adams, qui n’en diffère que par sa taille plus grande, et sa coloration d'un beau blanc. — 9249 — Genre RHYNCHONELLA. R. spiltacea, Gmelin, var. Wood- wardi, À. Adams; R. lucida, Gould. D'oprès M. Davidson, le R. Woodwardi n’est qu’une simple variété locale du R. psittacea. Genre LinGuLa. L. tumidula, Reeve; L. smaragdina, À. Adams; L. Dumortieri, Nyst; L. lepidula, A. Adams. Nous avons quelque peine à accepter, à priori, l'identifi- cation de l'espèce japonaise que M. A. Adams avait décrite sous le nom de L, jaspidea, avec le D. Dumortieri, espèce fossile du Crag d'Angleterre et de Belgique, bien qu'elie soit soutenue par M. Jeffreys et admise par M. Da- vidson. Genre CRANIA. C. Japonica, A. Adams. Genre Discina. D. stella, Gould. Cet important mémoire, qui emprunte un double inté- rèt à la compétence bien connue de M. Davidson, en matière de Brachiopodes, et à l'authenticité de provenance des matériaux dont il s’est servi, sera consulté avec fruit par les naturalistes. H. CROSSE. Contributions to the natural history of the Valley of Quito. — IL. By (Contributions à l'histoire naturelle de la vallée de Quito. — If. Par) le professeur James Orton (1). M. le professeur James Orton à fait, il y a quelques an- nées, un voyage scientifique dans la république de l’Equa- (4) Salem, 1871. Brochure in-8° de 6 pages d'impression. (Extrait de l'American Naturalist, vol. V.) 20 teur. Il y a recueilli des matériaux fort intéressants dont nous avons pu, grâce à ses bienveillantes communica- tions, faire connaître quelques-uns à nos lecteurs (1). II vient de publier récemment, dans l'American Naturalist, un résumé de la faune de la vallée de Quito, La deuxième partie de ce travail est consacrée à l’étude des Reptiles, des Poissons et des Mollusques. Les Mollusques fluviatiles de cette partie des Andes sont peu nombreux et appartiennent aux genres Hemisi- nus, Ampullaria et Castalia. Les deux espèces de ce der- nier genre, Castalia Crosseana et C. Pazi, Hidalgo, d'Im- babura, ont été décrites, précédemment, dans le Journal de Conchyliologte. Parmi les espèces terrestres, les Bulimus (en y compre- nant les Bulimulus) sont beaucoup plus nombreux que les Helix, comme dans toute l'Amérique du Sud. La plupart des Helix font partie du groupe des Isomeria, qui carac- térise, d’une façon si remarquable, la faune malacologique terrestre de la partie nord de l'Amérique méridionale. Le genre Clausilia, inconnu dans la partie septentrionale du continent américain, apparaît ici représenté par une es- pèce du groupe des Nenia, le C. Bourcieri, Pfeiffer. Trois espèces seulement, parmi celles qu'a recueillies M. Orton, paraissent exister à la fois sur le versant atlantique et sur le versant pacifique de l'Équateur, le Bulimulus chamæ- leon, Pfeiffer, le Buiimus irroratus, Reeve, et le B. Pope- Jairianus, Nyst. L'Achatina magnifica, de Pfeiffer, cité par lui comme provenant des environs de Quito, doit être un Orthalicus, car les véritables Achatina ne paraissent pas exister en Amérique. Les Pneumonopoma sont représen- tés par d'assez nombreux Cyclotus et Cyclophorus, et par 4) Journ. de Conchyliologie, vol. XTX, p. 227 et 312, 1871. — 9251 — les deux seules espèces connues d'un genre très-curieux et tout à fait caractéristique, le genre Bourcieria (B. helici- næformis et B. Fraseri, Pfeiffer). Ce petit mémoire, qui est accompagné d’un catalogue des espèces terrestres de la vallée de Quito, constitue un bon travail de géographie malacologique, pour l'exécution duquel l'auteur s’est adjoint notre honorable correspondant de New-York, M. T. Bland. Il ne pouvait mieux choisir. H. CROSsE. Auszug aus meinem Tagebuche. —- Bericht über das Auffinden der lebenden Xylophaga dor- salis, Turion. (Extrait de mon Journal. — Note sur la découverte, à l’état vivant, du Xylophaga dorsalis, Turton.) Par #. 4. Verkrüzen (1). L'auteur donne quelques détails intéressants sur la dé- couverte de nombreux individus, vivants et tous arrivés à leur complet développement, du Xylophaga dorsalis, Tur- ton, lors d’un draguage effectué par lui le 5 juillet 1871, au large de Drôbak. On sait que les pièces de bois rejetées par la mer et dans lesquelles on rencontre des trous de Xylophages ne contiennent, habituellement, que des co- quilles vides, en plus ou moins médiocre état de conserva- tion. La trouvaille de M. Verkrügen pourra donc servir à faire connaître, en détail, l’organisation d'un genre de Mollusque peu étudié jusqu'ici, surtout si ce naturaliste donne suite au projet qu’il annonce de publier, avec le concours du professeur C. Semper, de Wurzburg, une 4) Francfort, 1871. Brochure in-8° de £ pages d'impression. description détaillée et une élude anatomique du Xylo- phaga dorsalis. H. CROSsE. On the Mollusen Of the Crag-formation of lceland. By {Sur les Mollusques du Crag de l'Islande. Par) le docteur @. A. LE. Mäüreh (1). Le travail de M. Môrch commence par l'exposé analy- tique des divers ouvrages traitant des fossiles de l'Islande, et publiés, jusqu'à ce jour, par Eggert Olafssen, O. Ola- vius, E. Robert (Voyage de la corvette la Recherche), G. Winkler, W. Paykull et H. Rink. Les dépôts de coquilles fossiles d'Islande appartiennent à plusieurs couches. dis- lincles; mais, comme ces couches ne se trouvent superpo- sées nulle part, il est difficile d'indiquer leur âge relatif avec sûreté. La moins moderne paraît, et par des rai- sons zoologiques seulement, être celle de Halbjarnastadir, qui correspond probablement à l’ancien Crag d'Angleterre et de Belgique. L'auteur énumère 60 espèces fossiles de cette couche : 58 sont des Mollusques, et, dans le nombre, plusieurs sont décrites comme nouvelles, notamment les Trochus amphibola et Corbulomya Winkleri. A l’époque actuelle, la faune malacologique de la côte septentrionale d'Islande est tout à fait arctique, mais, à l'époque du Crag, la température doit avoir été beaucoup plus douce, et comparable au moins à celle de la. côte O., à Reikiavik. Ce changement de climat provient vraisem- 4) Londres, 1871. Brochure in-8° de 10 pages d'impression. ‘Extr. du feolagieal Magazine de septembre 1874.) — 253 — eblablement d'un soulèvement qui aura mis obstacle au passage du grand Courant équatorial, du côté du nerd de l'Islande. H. CRossE. Record of Zoological Literature. — 1870. — Mollusea, by (Résumé de la Bibliographie Zoologique de 1870. — Mollusques, par) E. von Martens (l). Cet utile ouvrage, qui comprend le catalogue et l’ana- lyse succincte de tous les travaux de Malacologie édités dans fe cours de l’année 4870, est appelé à rendre de : grands services aux naturalistes et à leur éviter bien des pertes de temps dans leurs recherches, surtout si, comme nous l’espérons, l’auteur en poursuit, chaque année, la publication. Aussi le signalons-nous avec plaisir à l’atten- tion de nos lecteurs. Nous rectifierons une indication er- ronée, en ce qui touche la publication du volume de 1870 du Journal de Conchyliologie, dont les deux premières livraisons, d’après l’auteur, auraient seules paru dans Île cours de cette année. La vérité est que la troisième a été publiée très-exactement, à sa date du 4°" juillet, et que la quatrième seule, dont l'impression élait commencée en septembre, a vu sa publication retardée par des événe- ments de force majeure. L'auteur rectifie nne faute de nomenclature commise par M. Bourguignat, dans la dé- nomination d’une espèce nouvelle de Kabylie, l'Helix schlærotricha, qu'il faut écrire selerotricha. L'ordre des 1) Londres, 1871, Brochure ir-8° de {02 pages d'impression. — 25% — malières adopté par M. Martens est ie suivant : 4° Listes des auteurs et des publications: 2° Généralités; 5°Distribu- tion géographique; 4° Cephalopoda ; 5° Pteropoda ;-6° He- teropoda ; 7° Gastropoda ; 8° Lamellibranchiata ; 9° Mol- luscoidea. H. CRoSSE. Recherches malacologiques. Notice sur le Planorbis complanaius (forme scalaire), par Louis Piré (!l). L'auteur décrit et figure, dans ce Mémoire, un grand nombre de variétés scalaires très-curieuses du Planorbis complanatus, qu’il a découvertes dans une mare, à Ma- gnée, petit village de Belgique, situé près de Chaudfon- taine. Elles paraissent être très-communes dans cette loca- Jité, où l’eau ne gèle jamais jusqu’au fond en hiver, et où certaines plantes aquatiques, particulièrement le Lemna minor, sont très-abondamment répandues. Ainsi que le fait observer judicieusement M. L. Piré, les variétés chez lesquelles la tendance au scalarisme est très-accusée dé- montrent péremptoirement, par la disposition même de leur développement, que le genre Planorbis est dextre el non sénestre, comme l'ont prétendu quelques auteurs. | H. CRrosse. Monographie der Galtungen Enamerieia und Fos- sarulus. Von (Monographie des genres Emme- (1) Bruxelles, 1871. Brochure grand in-8° de 7 pages d’impres- sion, accompagnée de 2 planches coloriées. + de ricia et Fossarulus. Par) Spiridion Bru- sina (|). L'auteur propose le genre Emmericia pour le Paludina patula, Brumati (P. expansilabris, Ziegler) : il y ajoute une espèce, l'E. canaliculata, Brusina, de Dalmatie. Le genre Fossarulus a été établi par M. Neumayr sur une forme fluviatile voisine des précédentes, le F. Stachei, Neumayr, fossile des terrains tertiaires d’eau douce de Dalmatie. M. Brusina décrit une autre espèce du même genre, provenant également de Dalmatie, le T. tricarina- tus. Ces diverses formes semblent relier les Rissoidæ aux Viviparidæ. L'auteur propose d’en faire une sous-famille, celle des Emmericiinæ. Plus loin, se référant à la division en 5 groupes des Pa- ludinidæ de petite taille proposée par M. Tournouër (2), il propose, pour le premier groupe (Hydrobia Draparnaudi, Nyst, etc.), le genre Tournouëria ; pour le second (Palu- dina Desmaresti, Prévost, etc.), le genre Stalioa : il main- tient, pour le troisième (Bythinia microstoma, Des- hayes, etc.), le genre Nystia, Tournouér. La synonymie de ces deux études monographiques est bien traitée, et les localités des diverses espèces sont indiquées avec soin. H. CRosse. Note pour servir à la Faune de la Gironde, contenant la liste des animaux marins dont la (4) Vienne, 1870. Brochure in-8° de 12 pages d'impression. (Tirage à part de l’année 1870 des Verhand, K. K. Zoologisch Botan. Gesells. de Vienne.) (2) Journ. de Conchvl., vol, XVII, p. 90, 1869. — 256 — présence à élé constatée à Areachon pendant les années 1869-1870, par ME. A. Lafont (1). Dans ce mémoire, M. Lafont expose les résultats les plus récents de ses recherches sur l'organisation et la ma- nière de vivre des animaux marins qu’il a eu occasion d'observer à Arcachon. Laissant de côté tout ce qui con- cerne les Poissons, les Crustacés, les Annélides et les Zoo- phytes, nous n’avons à signaler que les observations du domaine de la malacologie. L'Embletonia Mariæ, Meyer et Môbius, a été recueilli en dehors des passes du bassin. L'auteur décrit un Dendro- uotus nouveau, le D. luteolus, et un Eolis également iné- dit, VE. pallidula. Les Fossarus ambiguus, L.,etF.clathra- tas, Philippi, viennent d’être recueillis par la drague, et à l'état vivant, sur les côtes du département de la Gironde. Voici la liste des Céphelopodes découverts, jusqu’à ce jour, à Arcachon, et déterminés par l’auteur : Octopus vulgaris, Lamarck; Sepia officinalis, Linné; S. Filliouxi, Lafont; S. Fischeri, Lafont {espèce nouvelle, confondue autrefois avec la précédente, mais plus petite, présentant des différences dans la coquille, qui est beaucoup moins épaisse, et pondant plus tardivement, en juillet et en août)! S. Orbignyana, Férussac ; S. Rupellaria, Orbigny; Sepiola Atlantica, Orbigny ; Loligopsis subulata, Lamarck ; Loligo vulgaris, Lamarck ; L. affinis, Lafont (espèce nouvelle); L. microcephala, Lafont (espèce nouvelle); L. Forbesi, Steenstrup; L. Moulinsi, Lafont (espèce nouvelle : c’est le C. vulgaris de Férunssac et de d'Orbigny, mais non celui de Lamarck) ; L. macrophtalma, Lafont (espèce nouvelle, (4) Bordeaux, 1871. Brochure in-8° de 44 pages d'impression, accompagnée de 5 planches noires. (Extrait des Actes de la Société Linnéenne de Bordeaux, tome XX VIIT, 1871.) = OUT . remarquable par ses yeux énormes et très-rapprochés, et par l’étranglement de sa tête, entre les yeux et la base des bras); L. pulchra, Blainville; Ommastrephus sagittatus, Lamarck; 0. crassus, Lafont (espèce nouvelle), O.Todarus, Delle Chiaje. L'auteur termine sa note par etes observations complémentaires sur la fécondation des Céphalopodes. Les espèces qu’il décrit comme nouvelles sont toutes figurées au trait. Nous ne pouvons que l’engager vivement à pour- suivre le cours des observations intéressantes que son sé- jour habituel à Arcachon lui donne plus qu'à tout autre la facilité d'effectuer dans les meilleures conditions. H. CRrossE. Arrangement of the Families of MoHusks. Pre- pared for the Smithsonian Institution by (Classe- ment des Familles des Mollusques, préparé pour l'Instilution Smithsonienne par) Théodore Gin (1). Cet essai de classification est précédé d’une préface dans laquelle l’anteur expose les principes dont il s’est inspiré pour son travail, et suivi d’une liste bibliogra- phique, faite avec beaucoup de soin, des ouvrages consul- tés. M. Gill arrive au chiffre, véritablement un peu effrayant pour la mémoire des naturalistes, de 356 familles, en comprenant, il est vrai, dans ce nombre, non-seulement les véritables Mollusques vivants et fossiles, pris dans la 1) Washington, 1871. Brochure in-8° de 65 page s d’impres- sion. (Smithsonian miscellaneous collections, N° 227.) — 9255 — stricte acception du mot, mais encore les Molluscoidea, : comprenant les Tuniciers, les Brachiopodes et les Polyzoa. Il admet une sous-classe, celle des Prosopocephala pour l’ordre des Solenoconchæ, qui ne comprend que la famille des Dentaliidæ. Nous avouons n’être pas grand partisan de cette division, car nous hésitons beancoup à accepter mêmel’ordre des Solénoconques, attendu que les Dentaliidæ ne sont guère autre chose pour nous que des Gastéropodes d’un type dégradé et simplifié. Nous n’aimons pas beau- coup, non plus, l’ordre des Metarrhiptæ, proposé pour la famille des Tridacnidæ. En revanehe, celni des Heteromya- ria, proposé pour la famille des Mytilidæ, nous paraît plus heureux, car il offre l’avantage de placer à part des formes pour ainsi dire intermédiaires, à certains égards, entre les Monomyaires et les Dimyaires, et par cela même embar- rassantes pour les naturalistes, au point de vue de la clas- sification. L'ensemble des divisions proposées par M. Gill est, d’ailleurs, parfaitement acceptable, car l'auteur s’est conformé strictement aux règles de la nomenclature, et ik a montré, de plus, qu’il était parfaitement au courant des progrès les plus récents de la science malacologique. H. Crosse, On the structure of the ©Crag-heds Of Norfolk and Suffotk, with some observations ôn their organic remains. By (Sur la structure des couches du Crag de Norfolk et de Suffolk, avec quelques observations sur les restes organiques 2 5 qu'elles renferment. Par) goseph Prest- wieh [1). Le nouveau mémoire de l'honorable président de la Société géologique de Londres se divise en trois parties, dont la première est consacrée à l'étude du Crag corallin de Suffolk ; la seconde à celle du Crag rouge d’Essex et de Suffolk ; la troisième, enfin, à celle du Crag de Norwich et des couches de Westleton. Nous n’insisterons pas sur la partie purement géologique de ce travail, mais nous croyons devoir signaler à l'attention dé nos lecteurs les listes de fossiles qui l’accompagnent, et pour lesquelles l'auteur à eu recours à Ja collaboration de M. J. Gwyn Jeffreys, dont on connaît la haute valeur scientifique. Ces listes sont dressées avec beaucoup de soin et comprennent toutes les indications de distribution géographique, à l’époque actuelle, et de synonymie, qui peuvent être utiles à consulter. H. CROSSE. Note sur le gite fossilifère d’Aeitre (Flandre Orientale) Par HE. Nyst € M. Mourlon (2). La faune des sables éocènes d’Aeltre comprend, d’après les auteurs, 120 espèces d’Invertébrés, dont ils donnent la (1) Londres, 1871. Brochure in-8° de 106 pages d'impression, accompagnée de 2 cartes géologiques et de gravures sur bois inter- calées dans le texte. (Extr. du vol. XXVIIL du Quarterly Journal of the Geological Society of London, 1871.) (2) Bruxelles, 1872. Brochure grand in-8& de {1 pages d’im: pression. (Extr. des Annales de la Société Malacologique de Bel- gique, tome VI, 1871.) po liste, et dans le nombre desquelles ils signalent 1 Céphalo- pode, 45 Gastéropodes, 66 Lamellibrancheset5 Bryozoaires. Plusieurs espèces sont indiquées comme nouvelles, et les auteurs se proposent d'en publier les descriptions très- prochainement dans les Annales de la Société Malacolo- gique de Belgique. | H. Crosse On the Kimpets: with special reference (o the West Const Of Ameriea, and {0 a more natural classification of the group. By (Sur les Patelles, considérées particulièrement au point de vue des espèces de la Côte Occidentale d'Amérique, et d'une classification plus naturelle du groupe. Par) ww. H. païl (1). L'auteur propose, pour l’ensemble des coquilles com- prises autrefois sous le nom de Patelles, la classification suivante. Il admet l’ordre des Docoglossa de Troschel et le subdi- vise en 2 sous-ordres : 4° Sous-ordre des Abranchiata (Gill) Dall.—1[l comprend la famille des Lepetidæ, composée du genre Lepets, Gray, qui se subdivise lui-mème en 5 sous-genres (Lepeta s.str., Dall; Cryptobranehia, Middendortff; Pilidium, Forbes. 2° Sous-ordre des Proteobranchiata, Dall. — Il com- prend : 1° la famille des Acmæidæ, composée du genre (4) Philadelphie, 1871. Brochure grand in-8 de 54 ‘pages d'impression, accompagnée de 3 planches noires. (Extrait de la JiLe partie du volume VI de l’American Journal of Conchologv, 1871.) — 261 — Acmæa, Eschhol{z, subdivisé Ini-mème en sous-genres (Ac- mæa s. str., dont le type est l'A. mitra, Eschholtz; Colli- sella, Dall, dont le type est l'A. pelta, Escuholtz, et qui comprend de nombreuses espèces de la côte occidentale d'Amérique, avec les espèces nouvelles suivantes : Colli- sella (2?) sybaritica, Acmæa (? Colliselia) hieroglyphica); du genre Lottia, Gray, type L. gigantea, Sowerby; du genre Scurria, Gray, type Patella scurra, Lesson. 2° La famille des Patellidæ, composée du genre Ancis- tromesus, Dail, dont le type est le Patella Mexicana, Bro- derip et Sowerby; du genre Patella, Linné, dont le type est le P. vulgata; du genre Patinella, Dall, dont le type est le P. Magellanica, Gmelin; du genre Nacella, Schu- macher, dont le type est le Patella mytilina, Gmelin ; du genre Helcion, Montfort, dont le type est le Patella pecti- nata, Linné, ét comprenant, comme subdivision, le sous- genre nouveau Helcioniscus, proposé pour le Patella varie-- gata, Reeve, et quelques formes voisines ; du genrePatina, Leach, dont le type est le Patella pellucida, Linné; du genre Metoptoma, Phillips, dont le type est le M. pileus, Phillips, espèce fossile des terrains carbonifères d’Angle- terre. Dans ce travail, l'auteur décrit et figure l’armature lin- guale d’un certain nombre d'espèces. H. CROSSE. Notes on lingual dentition {1). — On the lingual (1) Philadelphie, 1870. Brochure grand im-8° de 14 pages d'impression, accompagnée de 1 planche noire et de gravures sur bois intercalées dans le texte. (Extrait de l’année 1870 de l’Ame- rican Journal of Conchology.) — 262 — dentition of Fompholyx effusa (1). — On the lingual dentition of €lausilia tridens. On the lingual dentition of Helieina oeculta (2). — On the lingual dentition of Himmnzæa appressa, Say, and EL. megasoma, Say. On the lingual dentition of Veronicella (3). By (Notes sur. la denture linguale des Mollusques. — Sur la denture linguale du Pompholyx effusa. — Sur la denture linguale du Clausilia tridens. Sur la denture linguale de l’Helicina occulta. — Sur la denture linguale du Limnæa appressa et du L. megasoma de Say. Sur la denture linguale du genre Veronicella. Par) ‘fhomas Eland et WW. G. Binney. Li I. MM. Bland et Binney continuent, avec succès, le cours de leurs intéressantes observations sur l’armature linguale des Mollusques terrestres. Dans le premier de leurs mémoires, ils décrivent et figurent la dent rachiale et une des dents latérales du Glandina rosea, Fér., la mà- choire et le ruban }ingual du Limax maximus, Linné, de l'Helix tumida, Pfeiffer, de V'H. aspera, Férussac, de l'H, acuta, Lamarck, de l’H. muscarum, Lea, de l'H. orbicu- lata, Férussac, de l'H. microdonta, Deshayes, de l'H. sep- (4) Philadelphie, 1870. Brochure grand in-8° de 2 pages d’im- pression, accompagnée d’une planche noire. (Extraït de l’année 1870 de l'American Journal of Conchology.) (2) Philadelphie, 1871. Brochure grand in-8 de 3 pages d’im- pression, accompagnée d’une planche noire. (Extrait de l’année 1871 de l'American Journal of Conchology.) (3) Philadelphie, 1871. Brochure grand in-8° de 4 pages d’im- pression, accompagnée d’une planche noire. (Extrait de l’année 1971 de l'American Journal of Conchology.) — 003 — temvolva, Say, de l'H. Townsendiana, Lea, de l'H. va- rians, Férussac, de l'H. loricata, Gould, de l'H. inflecta, Say, de l’H. redimita, W.G. Binney, de l'H. fidelis, Gray, de l’'H. Hemphilli, Newcomb, de l'H. Cooperi, W.G. Bin- ney, de l'H. stenotrema, Férussac, de l'H. tudiculata, Bin- ney; des Bulimus multicolor, Rang, B. Hanleyi, Pfeiffer, B. magnificus, Grateloup, B. odontostomus, Sowerby; des Bulimulus suffiatus, Gould, et B. Marielinus, Poey ; des Achatina virginea, Linné, et A. fasciata, Muller ; des Or- thalicus zebra, Muller, et O. undatus; du Succinea effusa, Shuttleworth, du Megalomasioma bituberculatum, So- werby; et enfin le ruban lingual de l'Helicina orbiculata, Say. IT. Le ruban lingual du Pompholyx effusa est large. La formule dentaire est :22.1.22. La dent rachiale est longue et étroite, les dents latérales sont larges, carrées et dispo- sées transversalement, les dents marginales plus longues, plus étroites, terminées par des digitations et disposées obliquement. IT. La mâchoire du Clausilia tridens est longue, légè- rement arquée et munie, à l’intérieur du croissant, d'une projection médiane obtuse. La formule dentaire est : 50.1.50. L’apex recourbé de la dent rachiale est remar- quablement plus petit que celui des dents latérales. IV. Le ruban lingual du Limnæa appressa est long et large. Sa formule dentaire est de 40.1.40. L'espèce pos- sède 3 mâchoires ou 5 subdivisions de mâchoire, une su- périeure, longue, étroite et arquée, et deux latérales. La formule dentaire du Veronicella du Brésil, examinée, est de 60.1.60; la dent rachiale est petite, longue, étroite, atténuée en haut, où elle se termine en pointe émoussée, et s'élargissant graduellement vers ia base. Les dents laté- JG rales sent plus grandes et très-irrégulières de forme, mais toujours bicuspides comme celles des Geophila. H. Crosse. Notes on the lingual dentition ‘and Jaws of Terrestrial Mollusen. N° 3. On the lingual dentition of Biandiellna, Geomelania and Ami- phibulima. On the lingual dentition of Miaero- ccramus Gossei, Pfeiffer. On the lingual denti- tion of Namina. On the generic position of Helix Newberryana (1). — On the lingual dentition of BLelix turbiniformis, Pfeiffer, and other species of Terrestrial Mollusen (2). By (Notes sur la denture linguale et la mächoire de quelques Mollusques terrestres. N° 3. Notes sur la denture linguale des Blandiella, Geomelania el Amphi- bulima. Sur la denture linguale du Macroce- ramus Gossei, Pfeiffer. Sur la denture linguale des Nanina: Sur la place que doit occuper l'Helix Newberryana, au point de vue générique. __ Sur la denture linguale de l’Helix turbinifor- inis, Pfeiffer, et de quelques autres espèces de (M) Philadelphie, 1871. Brochure grand in-8° de 18 pages d'im- pression, accompagnée d’une planche lithographiée. (Extrait de l'année 4871 de l'American Journal of Conchology.) 2) New-York, 1871. Brochure grand in-8° de 4 pages d’im- pression, accompagnée d’une planche lithographiée. (Extrait du vol. X des Annals of the Lyceum of Nat. History in New-York, 1871.) Hope Mollusques terrestres. Par) Thomas RBinnd et NV. &. Binney. « L. Les auteurs décrivent le ruban lingual ou la mâchoire des espèces suivantes : Zonites capsella, Z. ligerus, Z. gu- laris; Hyalina ? Baudoni; Macrocyclis Voyana; Sagda connectens, S. Haldemaniana ; Patula solitaria ; Helix Ya- tesi, H. fastigans, H. similaris, H. reticulata, H. Nickli- niana, H. Gossei, H. notabilis, 1. pemphigodes, H. 1oxo- don, HU. diaphana. H. monodonta, H. graminicola, H. macroglossa, H. crispata, H. Isabella, H.dentiens,H Schræ- teriana, H.excellens, H. Phænix, H. fuscocincta ; Cochlo- styla fulgetrum ; Bulimus oblongus, B, pardalis, B. mar- moratus; Limicolaria Numidica; Bulimulus aureolus, B. alternatus, B. membranaceus, B. Jonasi, B. dealbatus, B. Berendti, B. durus; Stenogyra decollata, S. gonostoma, S.octona; Cylindrella subula,C. seminuda; Succinea Sagra; Stoastoma pisum.Le ruban lingual long et étroit des Blan- diella, à formule dentaire 5.1.5, comme chez la plupart des Pectinibranches, se rapproche beaucoup de celui des Truncatella et des Rissoidæ fluviatiles. Celui des Geome- lania présente le même caractère que celui des Blandiella, si ce n’est que les expansions inféro-latérales de la dent rachiale sont moins développées. Celui des Amphibulima | se compose de nombreuses rangées de dents pareilles à celles des Helicidæ. Toutefois, les dents marginales sont longues et étroiles, arrondies à la base, rétrécies au som- met, réfléchies et bicuspides. La mâchoire du Macroceramus Gossei est mince et com- posée de plaques séparées dont le nombre dépasse 50, Le ruban lingual est long et étroit, la formule dentaire de 40.71.40, ct les rangèes de dents sont faiblement obliques, 066 — mais nullement disposées en chevrons. D’après l'examen fait par eux de la mâchoire et du ruban lingual de l’Helix Newberryana, les auteurs concluent que c’est un véritable Helix, et que cette espèce n'appartient nullement aux Ma- crocyclis ni aux Zonites, dans lesquels on l'avait classée suc- cessivement. L'animal, d’ailleurs, est totalement dépourvu ‘de pore muqueux, à l'extrémité caudale. II. La mâchoire de l’Helix turbiniformis, de la Ja- maique, tend à se rapprocher de la constitution de celle des Bulimulus, ce dont il n’y a, jusqu'ici, guère d’autre exemple dans le genre Helix. Le ruban lingual est long, étroit et composé de rangées nombreuses et obliques de dents, dont la formule est de 25.41.95, On voit, par ce que nous venons d'exposer, dans quelle proportion MM. Bland et Binney ont augmenté la somme de nos connaissances, en ce qui concerne l’organisation buccale et linguale des Mollusques terrestres. Les natura- listes pourront donc consulter avec fruit la série de petits Mémoires qu'ils viennent de publier. H. Cross. SyYnOpSIs Molluscorum mmarinorunm: anis. Fortegnelse over de 1 de danske Have forekommende Bloddyr. AÎ @. À. L. Müreh (1). L'auteur, après un exposé historico-bibliographique des divers ouvrages qui ont été publiés, jusqu'ici, sur les Mol- (4) Copenhague, 1871. Brochure in-8° de 69 pages d'impres- sion. (Extrait des Videnskabelige Meddelelser fra den naturhisto- riske Forening i Kjobenhavn for 1871.) og lusques marins du Danemarck, donne le catalogue des es- pèces actuellement connues, dont le nombre est de 255. Il signale deux genres de Nudibranches nouveaux proposés par M. Bergh, le genre Hervia (H. modesta) et le genre Metharena (M. oxyacantha). Les localités dans lesquelles ont été recueillies les espèces citées sont relevées avec beaucoup de soin. En résumé, le nouveau travail de M. Môrch constitue un bon catalogue, qui sera très-utile aux naturalistes, et particulièrement à ceux d'entre eux qui s'occupent de la distribution géographique des espèces dans les mers d'Europe. H. CRoSsE. Versuch einer Geschichte der Conchyliologischen Nomenclatur. — Diagnose einer neuen Helix. Von (Essai sur l’histoire de la nomenclature conchyliologique (suite). — Diagnose d’un Helix nouveau. Par) ©. A. L. Môüren (1). L'auteur continue, avec son érudition habituelle, le travail de critique scientifique, dont il a publié la pre- mière partie en 1868 (2). Dans le nouveau mémoire, il analyse et il discute les ouvrages de malacologie les plus importants pour la nomenclature, qui ont été publiés, de- puis le traité sommaire de Geoffroy, en 1767, jusqu’au General Conchology de Perry, imprimé en 1811. Nous signalerons des détails intéressants et peu connus sur (1) Cassel, 1871. Brochure in-8° de 23 pages d'impression. (Tirage à part des Malak. Blätter de 1871.) (2) Voir l’analyse dans le vol. XVIIT, p. 278 du Journal de Conchyliologie, 1870. - — 9658 — Hwass, sur Linck, et sur quelques autres naturalistes. L'auteur, à propos de Denis de Montfort, pour les travaux duquel nous le trouvons plus bienveillant qu'on ne l'est généralement en France, suppose que ce naturaliste à dû Ôtre forcé, en qualité d’aristocrate, d'abandonner son pays et de se lancer alors dans la carrière des voyages avenlu- reux. Nous croyons que son hypothèse est mal fondée, car tous ceux qui ont connu Montfort s'accordent à dire que, s'il péchait par quelque côté, ce n’était pas, assuré- ment, par excès d’aristocratie, et que c'était bien là le moindre de ses défauts. L'auteur décrit, à la suite de son article, une espèce nouvelle de l'intérieur du Brésil, PHelix (Polygyra) Lundir. H. CROSSE. Matériaux pour servir à l'étude de la Famille des Mélaniens. — Nolice sur Îles Mélanies de Lamarek conservées dans le Musée Delessert el sur quelques espèces nouvelles ou peu con- nues, par A. Brot ||. M. le docteur Brot a profité de la présence, dans le mu- sée de Genève, des Mélanies typiques de Ja collection de Lamarck, pour les étudier avec soin et les figurer d’après d'excellentes photographies, de grandeur naturelle, qu'il a fait exécuter. C'est là un véritable service qu'il rend à (4) Genève, 1872. Brochure pelit in-%, imprimée sur papier fort, de 55 page: d'impression, accompagnée de 4 planches litho- graphises, — 269 — la science malacologique, et les naturalistes doivent lui en savoir gré. La diagnose originale de chacune des espèces de Lamarck est reproduite, et l’auteur y ajoute des obser- vations complémentaires ayant pour objet de faire connaître en détail, et de permettre dé distinguer sûrement les types spécifiques du plus célèbre des conchyliologues français. La deuxième partie du Mémoire comprend la descrip- lion des espèces nouvelles suivantes : Melania Hellerii, Parreyss, ms., de l'Amérique centrale; M. chrysalis, de Tehuantepec ; M. radix, de l'Amérique centrale; M. Haina- nensis, de l'île Hainan ; M. angulifera, de Java; M. Zele- bori, des îles Nicobar ; M. Chenui: M. turris; M. acicula, de Labuan; M. lepida, probablement de Madagascar ; M. her- bacea; M. Labuanensis, de Labuan; M. ciliata;, M. subspi- uulosa, de Zanzibar; M. (Doryssa) inconspicua, du Brésil ; M. (Doryssa) capillaris, de l Amérique méridionale; Pirena (Melanatria) Lamarei, probablement de Madagascar ; He- misinus Gealei, de la Nouvelle-Grenade. Plusieurs autres espèces, mal ou insuffisamment connues, et notamment les Melania macilenta et M. cuspidata, de Mcuke, donnent lieu à des observations critiques et à d’utiles éclaircissements. La manière dont est traité ce travail indique, chez l'au- teur, une connaissance approfondie de la famille des Mé- laniens, et des genres qui s’y rattachent. Si quelque chose peut nous consoler, en France, de voir la collection de La- marck, ou du moins ce qu'il en restait, venir augmenter les richesses d’un musée étranger, alors que sa véritable place était dans notre premier établissement d'histoire naturelle, c'est la pensée que ces trésors scientifiques sont tombés entre les mains de savants dignes de les apprécier et capables d'en tirer parti ulilement. H. CROSSE. The Mollusea Of St Helena. By (Les Mollusques de S“-Hélène. Par) 3. Gwyn Jeffreys (1). Dans cette note, l’auteur énumère 56 espèces de Mol- lusques marins, recueillies par M. J. C. Melliss dans les «aux de l’île de Sainte-Hélène. Il cite également 16 es- ‘pèces terrestres, dont une portion notable se compose d'espèces européennes introduites et acclimatées, ainsi qu'on peut le voir par la liste que nous reproduisons comme document de géographie zoologique. Limax gagates, Draparnaud, plus 2 espèces appartenant au même genre et probablement nouvelles. Succinea picta, Pfeiffer ; S. solidula, Pfeiffer; S. He- lenæ, Forbes ; S. Bensoniana, Forbes. Zonites cellarius, Müller ; Z. alliarius, Müller. Helix aspersa, Muller; H. polyodon, G.B. Sowerby (H. Alexandri, Forbes). Bulimus auris-vulpina, Chemnitz; B. fossilis, G. B. So- werby (ces 2 espèces sont subfossiles (2), ou du moins considérées généralement comme telles). Pupa umbilicata, Draparnaud. Achatina subplicata, G. B. Sowerby (espèce subfos- sile.) Aucun Mollusque fluviatile n’est mentionné par l’au- (4) Londres, 1872. Brochure in-8& de 4 pages d'impression. (Tirage à part des Annals and Mag. of nat. hist. Avril 1872.) (2) Pourtant, nous possédons, dans notre collection, un B. auris-vulpina très-frais, avec ses couleurs, et paraissant avoir été recueilli vivant. En tout cas, celle espèce est évidemment en voie d’exuinclion, si elle n’est point encore totalement éteinte. — 271 — teur dans ce petit Mémoire, intéressant au point de vue de la distribution géographique des espèces. H. Cross, Procecdings of the Scientific Meetings of the Zoologieal Society Of Kondon for the year “1868 (1). — 1869 (2). — 1870 (3). — 1871 (4). ANNÉE 1868. — Description par Henry Adams des es- pèces suivantes recueillies à Maurice par M. Geoffrey Nevill : Stomatia variegata, Discus vorticella; Nanina (Rotula) Cernica ; Pupa (Pupilla) exigua; Gibbus (Gibbu- lina) Mondraini, G. (G.) Barclayi, G. (G.) productus ; nou- veau genre Thyreopsis, de la famille des Galeommidæ (T. coralliophila), à coquille trigone, équivalve, équila- térale, à charnière dépourvue de dents, et à ligament interne placé sous les crochets. Description de quelques espèces nouvelles de coquilles terrestres et marines, par Henry Adams. Macrochlamys tenuicula et Glessula fusca, de Bombay ; Vitrina Angasi, de Capengo, Afrique occidentale ; Nanina (Xesta) sulcifera, (4) Londres, 1868-1869. Un volume in-& en 3 parlies, de 693 pages d'impression, accompagné de 45 planches noires el coloriées. Prix : 45 sh. (2) Londres, 1869-1870. Un volume in-8° en 3 parlies, de 714 pages d'impression, accompagné de 50 planches noires et coloriées. Prix : 45 sh. (3) Londres, 1870-1871. Un volume in-8 en 3 parties, de 954 pages d'impression, accompagné de 53 planches noires el coloriées. Prix : 45 sh. (4) Londres, 1871-1872. Un volume in-8° en 3 parties, de 842 pages d'impression, accompagné de 76 planches noires et coloriées. Prix : 45 sh. De) de ON Barclay ms. et Gibbus (Gibbulina) clavulus, de Maurice ; Palaina Coxi, de l'ile Norfolk; Diplommatina minuta:; nouveau genre Pelopia (P. brevifrons), de la famille des Anatinidæ, à coquille probablement perforante, à char- nière très-voisine de celle des Periploma et à osselet très- large et fortement prononcé. Description de G espèces nouvelles par E. Thomas Hig- gins : Luponia castanea, curieuse espèce du S. E. de l'Afrique ; Bulimus (Otostomus) rubrovariegatus et B. (0.) Lamas, du Pérou (le dernier nom nous paraît mauvais); Nanina (Xesta) De-Crespignii (ce nom, dédié à M. le lieu- tenant de Crespigny, est très-mal formé et nous démontre que l’auteur ne connaît suffisamment ni le français, ni le latin, ni les lois de la nomenclature), de Labuan; Helix (Aglaia) Farrisi, du Péron; Mycetopus falcatus, des envi- rons de Chyavetas {région supérieure de l’Amazone). Description d’une nouvelle espèce d'Helix des Plaines Orientales (Australie méridionale) par G. French Angas : Helix (Rhagada) Silveri. Note sur quelques espèces de Mollusques terrestres ha- bitant Maurice et les Seychelles, par Geoffrey Nevill : elle contient quelques détails sur les caractères extérieurs et le mode de station d'espèces déjà connues. Description de quelques nouvelles espèces de coquilles recueillies à Maurice, l'ile Bourbon, et les Seychelles par G. Nevill, par Henry Adams. Conus (Chelyconus) Borbo- nicus ; nouveau genre Nevillia (N. picta et N. lucida), proposé pour une sorte de petit Craspedotus, non nacré, à l'intérieur de l'ouverture; Stylifer speciosus; Nanina (Macrochlamys) Gcoffreyi; Diseus serratus ; Acicula Mau- ritiana ; Vertigo (Alæa) Borbonica; Gibbus (Gibbulina) Deshayesi, G. (G.) Morcleti, G. (G.) cylindrellus; Ennea (Elma) Nevilli; Cyathopoma Blanfordi, genre de l'Inde, CN ON, 7 qui se retrouve aux Seychelles ; Omphalotropis Borbonica,; Scrobicularia (Capsa) rostrata. Description de quelques espèces nouvelles de coquilles, provenant principalement de Ceylan, par Henry Adams. Nouveau genre Plicifer (P. Nevilli, de Ceylan); Cyclostrema Nevilli, C. (Daronia) subdisjuncta; Corbula (Azara) ros- trata; Nanina (Macrochlamys) Poweri ; Cyclophorus Layardi. Revue de quelques espèces des genres Melo etCymba de Broderip. Par Thomas Graham Ponton: L'auteur pense que Reeve a tort d’adjoindre le Melo umbilicaris au M. du- calis, mais que, par contre, cette dernière espèce doit être réunie au M. Georginæ et au M. diadema; que le Cymba porcina n’est qu’une simple variété du C. proboscidalis. Sur les coquilles pélagiennes recueillies dans le cours d’un voyage de l’île Vancouver en Angleterre. Par le commandant Hugh H. Knocker. Ce travail comprend la description, par M. A. Adams, d’une espèce nouvelle : Janthina nitida. L'auteur a constaté que les Ptéropodes n'apparaissaient que le soir, les Atlantes d'abord, les Creseis ensuite et enfin les Hyales et les Cléodores. ANNÉE 1869. — Description de 12 espèces nouvelles de coquilles terrestres et marines d'Australie et des îles Salomon. Par G. French Angas. Haliotis (Padollus) Bra- zieri, Triton Bassi; T. (Epidromus) Brazieri ; Helix (Tro- chomorpha) Deiopeia, H. (Corasia) Rossiteri, H. (Geotro- chus) Dampieri, H. (G.) Donna-fsabellæ (mauvais nom, péchant contre les lois de la nomenclature), H. (Trocho- morpha) Eudora, H. (? Plectotropis) Howardi; Minolia pulcherrima, M. Hellula: Thracia speciosa. Sur une nouvelle espèce d'Haliotis de la Nouvelles Galles du Sud. Par J. C. Cox. Haliotis Hargravesi. Descriptions des Animaux de certains genres d'Auricu- — 274 — lidæ, par Harper Pease. Intéressants détails sur les animaux. des Plecotrema striata, Blauneria gracilis et Melampus semiplicatus. Notes additionnelles sur les coquilles terrestres des îles. Seychelles. Par Geoffrey Nevill. La faune malacologique terrestre des Seychelles paraît être assez pauvre. En y joignant les espèces fluviatiles, l’auteur ne compte que 51 espècessur lesquelles 7 ont été introduites et acclimatées. Cette faune est, pour ainsi dire, intermédiaire entre celle de l'Inde et celle de Madagascar, mais elle est peut-être plus voisine encore de la première que de la seconde, car on y trouve à genres indiens qui n'existent pas dans la faune malgache (Streptaxis, Cyathopoma, Onchidium, Helicina, Paludomus) et seulement 2 genres malgaches manquant à la faune indienne (Tropidophora et Gibbus). Les seules espèces terrestres que l’auteur n’a pas reeueil- lies dans son voyage sont : l’Helix militaris, Pfeiffer, qu’il pense être une simple variété de l’H. unidentata et le Buli- mus ornatus, Dufo. Sur un nouveau Nudibranehe anglais (Embletonia Grayi). Par W.S. Kent. Observations sur la distribution du Bulimus miltocheilus dans Farchipel Salomon. Par John Brazier. Cette belle espèce se rencontre dans 5 îles, celle de Sesarga ou Con- trariétés, qui est sa limite au N. et où ce Bulime vit sur les palmiers, à une. vingtaine de pieds du sol; celle du Golfe, nommée Ugi par les naturels, où on la trouve par milliers, également sur les palmiers ; enfin celle de Sane Christoval, qui est son extrême limite au S. On la ren- contre toujours en compagnie de l’Helix Merziana et de l'H. Cleryi. Les natifs l’emploient comme ornement dans leurs danses de guerre. | Etude critique, par T. Graham Ponton, des 70 espèces — 975 — du genre Mangelia comprises dans la Monographie de Reeve : 1 est un Defrancia, 55 sont des Cithara et16 des Mangelia, d’après l’auteur. Pour nous, Cithara et Mangelia sont des noms génériques absolument synonymes. Description d’un nouveau genre et de 14 espèces nou- velles de coquilles marines, par Henry Adams. Conus (Co- ronaxis)Cernicus, Barclay ms.; Clathurella Robillardi, Bar- clay ms.; Drillia Barklyensis; (Coralliophila coronata, Barclay ms.; genre nouveau Mauritia (M. Barclayi), créé pour une forme très-curieuse de coquille, pour ainsi dire intermédiaire entre les Mitra et les Dibaphus ; Marginella (Glabella) mirabilis, Barclay ms.; Nacella (Cellana) Cernica, Barclay ms.; Natica marmorata ; Scala delicatula ; Syrnola minuta; Turbonilla speciosa; Cancellaria pusilla ; Haminea subpellucida ; Gouldia modesta. | Sur trois espèces nouvelles de coquilles marines d’Aus- tralie, par James C. Cox. Cypræa Thatcheri, de l’Archi- pel de Dampier; Voluta Harfordi, de Wreck Reef, V. Scla- teri, du détroit de Banks. Description d'espèces nouvelles de Mollusques terrestres et d’eau douce recueillies par le D' John Anderson dans la Haute-Birmanie et dans le Yunan. Par W. T. Blanford. Paludina digona, P. decussatula; Melania Iravadica; Bithy- nia Iravadica, Fairbankia ? turrita; Cyclophorus sublæviga- tus ; Spiraculum Andersoni; Helix (Trachia) catostoma ; H. (Plectopylis) Andersoni; H. (Sivella) percompressa ; Na- nina (Rotula) arata ; Achatina (Glessula) obtusa, À. (G.) subfusiformis; Succinea acuminata ; Unio Burmanus. Note sur les localités de deux espèces de coquilles ter- restres et de trois espèces de Volute. Par John Brazier (A, (t) Article publié dans le premier numéro de 1870 du Journal de Conchyliologie. — 276 — Liste des espèces de Cônes trouvés à Port-Jackson, avec des notes sur leur habitat et leur distribution. Par John Brazier. Ces espèces sont au nombre de 5 : Conus macu- latus, Sow., C. Jukesi, C. Grayi et C. aplustre, Reeve, et €. rutilus, Menke. Description de 8 espèces nouvelles d’Helicidæ des îles Occidentales du Pacifique, par French Angas (1). Sur la classification des Helicterinæ, par Harper Pease. L'auteur propose d'élever l’ancien genre Helicter ou Achatinella au rang de sous-famille et d’y comprendre les groupes suivants, qui deviendraient des genres ; Helicter, Férussac (lype : H. lugubris, Fér.); Achatinellastrum, Pfeiffer (type : À. productum, Reeve); Bulimella, Pfeiffer {type : B. rosea, Swainson); Eburnella, Pease (type : E. casa, Newcomb); Partulina, Pfeiffer (type : P. compta, Reeve); Laminella, Pfeiffer (type : L. gravida, Férussac); Frickella, Pfeiffer (type : Frickella amœæna, Pfeiffer); Per- dicella, Pease (type : P. zebrina, Pfeiffer); Newcombia, Pfeiffer (type : N. Philippiana, Pfeiffer); Auriculella, Pfeiffer (type : A. auricula, Férussac); Amastra, H. et A. Adams (type : A. ventnlus, Férussac); Leptachatina, Gould (type: L.acuminata, Gould); Labiella, Pfeiffer (type : E. callosa, Pfeiffer). ANNÉE 1870. — Description d’un nouveau genre et de 48espècesnouvelles de Mollusques, par Henry Adams. Nou- veaugenre Nesta (N. candida), intermédiaire entre les Emar- ginula et les Zeidora ; Corbula sulculosa ; Tellina (Telli- nella) virgulata ; Tellidora pusilla ; Lucinopsis (Lajonkairia) elegans ; Semele Macandreæ; Chione pulchella; Loripes decussata; Perna fulgida (c'est une Modiole); Limopsis 4) Voir la Bibliographie du volume XIX du Journal de Con- chyliologrie (1871), à la page 1922. — 971 — concinna ; Limæa pectinata; Melanoïdes Swinhoei; Bithy- nia robusta; Rumina (Subulina) teres: Helix (Camæna) Haïnanensis ; Pterocyclos DEEE ui nie rensis, B. pygmæus. Description par W. Baird du nouveau ‘genre Protoma (P. Knockeri), établi sur une espèce de Whydah (côte occi- dentale d’Afrique) voisine du genre Proto de. Defrance mais à bord basal incisé : d’après l'étymologie, il semble- rail plus régulier de nommer le genre Prototoma. Description de 17 espèces nouvelles de coquilles ter- restres des îles dela mer du Sud, du cabinet de M. John Brazier. Par le docteur James C. Cox. Helix allecta, H. Wanganensis, H. Quintalæ, H. helva, H. ardua, Helix Vannæ- Lavæ {nom détestable et à changer), H. sororia, H. sansitus (?), H. exagitans, H. Tutuillæ, H. antclata, H. patescens, H. depsta, H. retardata: Diplommatina Wisemani, D. Brazieri ; Cyclostoma Brazieri. Description de 5 espèces nouvelles de coquilles marines du littoral de l'Australie. Par John Brazier (1). Description d’une espèce nouvelle de Fusus (F. ventri- ‘Cosus, du cap de Bonne-Espérance). Par Henry Adams. Description de 8 espèces nouvelles de coquilles d’Aus- tralie et des îles Salomon. Par James C. Cox. Helix Rain- bildi et H. Thatcheri, de Queensland; H. Novæ-Georgiensis (nom détestable, mal formé et s “appliquant à une espèce qui nous paraît bien voisine de l’H. Pelewana (2), Mous- son); H. Macgregori, H. Chancei, H. convicta; Bulimus San-Christovalensis (encore un nom médiocre 1); Reclazia ji jé ds Li (1) Voir le Journal de Conchyliologie, vol. XVII, p. 300, 1870, & vol. XIX, p. 78 et 278, 1871. * (2) Journ. Conchyl., vol. XVIE, p. 58, pl. 1v, fig. 2, 1869. 20 OS Description d’un nouveau Mollusque Britannique. Par Jonatham Coucb. Aplysia melanopus. Description de 48 espèces nouvelles de coquilles. Par G. B. Sowerby. Crassatella subquadrata, C. foveolata, C. crebrilirata; Solenella subæqualis; Leda irradiata; Dolabrifera Brazieri; Helicina Mangoensis; Amathina trigona ; Elenchus dilatatus; Solariclla undata ; Cyllene rubro-lineata; Typhis duplicatus; Rapa bulbiformis; Fusus rubro-lineatus ; Terebra tenuisculpta; Eburna per- forata; Turritella excavata, T. puncticulata; Pleurotoma latifasciata, P. laterculata, P. albicarinata:; Clavatula tumida, C. gracilior; Defrancia secta; Mangelia clavata ; Metula trifasciata ; Marginella obtusa ; Mitra medio-macu- lata; Conus laterculatus, C. submarginatus, C. planilira- tus, C. suffusus, C. mitræformis var. pupæformis, GC. tur- ritus, C. Floridensis, C. tegulatus, C. tenuisulcatus, C. corrugatus, C. Sowerbyi var. subæqualis, C. semisulcatus, C. gemmulatus, C. rarimaculatus ; Strombus mirabilis ; Mitra intersculpta, M. prætexta, M. corbicula, M. inter- striata, M. dimidiata, M. umbonata. Liste d'espèces additionnelles de coquilles terrestres et fluviatiles, recueillies par M. E. Bartlett dans la partie orientale du Pérou, avec la description des espèces nou- velles. Par Henry Adams. Aperostoma Bartletti; genre nouveau Cyane (C. Blandiana), de la famille des Proser- pinidæ, à base dela columelle tronquée et paraissant inter- médiaire entre les Proserpina et les Proserpinella; Mono- condylæa (Plagiodon) semisulcata. Description de 10 espèces nouvelles de coquilles ter- restres et fluviatiles recueillies par M. Robert Swinhoe en Chine et à Formose. Par Henry Adams. Helix (Piectotropis) Christinæ, H. (P.) Mariella, H. {Acusta) brevispira, H. (A.) Nora, H. (Camæna) Constantiæ, H. (Satsuma) albida, — 979 — Clausilia (Phœdusa) Bensoni; Cyclotus Taivanus ; Mela- niella brevicula ; Dreissena Swinhoei. Description de 2 espèces nouvelles de coquilles terres- tres africaines. Par Henry Adams. Helix (Corilla) Dama- rensis ; Ennea (Gonospira) ringens. Description de 10 espèces nouvelles de coquilles ter- restres, recueillies par W. F. Petterd. Par John Brazier. Helix (Charopa) Curaçoæ, H. (C.) Ricei, H. (C.) rotella, H. (C.) Onslowi, H. (C.) neglecta, H. (C.)ammonitoides, H. (? C.) dispar, H. (Hyalina) Nelsonensis, H. (Videna) Kingi, H. (Hemiplecta) Fordei. Toutes ces espèces proviennent de Tasmanie. Notes sur 2 coquilles terrestres d'Australie, Par John Brazier. L'auteur propose le nouveau nom d’Helix Meadei, pour lV’H. Edwardsi, Cox nec Bland, et celui d'H. stellata pour l'H. similis, Cox nec C. B. Adams. Remarques sur le genre Triphoris, accompagnées de descriptions d’espèces nouvelles. Par W. Harper Pease. Triphoris similis, T. minimus, T. pallidus, T. sulcosus, T. gracilis, T. perfectus, T. punctatus, T. costatus, T. robustus, T. cylindricus, T. granosus, T. tuberculatus, T. oryza, T. pustulosus, T. maculatus, T. brunneus, T. gracilis. L'auteur constate que, sur les 88 espèces qui ont été décrites avant lui et en y ajoutant celles qu’il décrit lui-même, 4 seulement (T. mirabilis, Adams, T. mirificus, Deshayes, T. perfectus et T. cylindricus, Pease) possèdent une perforation prolongée en forme de tube et semblable au canal de la base. Description de 26 espèces nouvelles de coquilles re- cueillies par M. R. Mac-Andrew dans la mer Rouge. Par Henry Adams. Mitra (Cancilla) Antoniæ; Corbula Ery- thræensis; Eucharis angulata ; Neæra (Cardiomya) pul- chella ; Tellina (Peronæoderma) simplex, T. (P.) pura, T. P.) scitula, T. (P.) Erythræensis, T. (P.) triradiata, T. — 280 — (P.) lactea; T. (Arcopagia) [sseli, T. (A.) Savignyi; Coral- liophaga striolata ; Lucina Fieldingi, L. concinna, L. ele- gans, L. (Cyclas) Macandreæ ; Mysia tumida; Lane picta; Crenella (Modiolaria) viridula, C. compta, C. gibba, Axinœa (Pectunculus) Arabica ; Nucula inconspicua; Ra- dula tenuis, R. (Limatula) pusilla. L'auteur ajoute la description d'une variété 8 unizonalis de l'Helix Maacki, Gerstfeld, provenant de l’intérieur de la Chine : cette coquille, que nous avons eu occasion de voir, nous paraît spécifiquement distincte de l'H. Maacki, que nous possé dons également. Description de 2 genres nouveaux et de 5 espèces nou- velles de coquilles. Par Henry Adams. Genre-nouveau Pha- nela (P. Everetti), forme fluviatile très-curieuse de Bornéo, que l'auteur place provisoirement dans les Valvatidæ, mais qui s'en éloigne par son ouverture sinueuse en avant et très-visiblement nacrée; Macrochlamys Cutteri et Alycœus globosus, également de Bornéo; genre nou- veau Hargravesia (H. polita), proposé pour un Pupina, à bord columellaire non incisé et dépourvu du canal; Pa- chycheilus Jansoni. Description de 54 espèces nouvelles de Ets d’Aus- tralie, Par George French Angas (1). Description de 7 espèces nouvelles de coquilles terres- tres d'Australie. Par James C. Cox. Helix gratiosa, H. Coxeni; Vitrina superba, Helix Bellengerensis, H. Sarda- labiata (dénomination inadmissible); H. Oconnellensis, H. Wartoni. Liste d'espèces additionnelles de Mollusques marins qui doivent être compris dans Ja faune de Port-Jackson et des côtes adjacentes de Ja Nouvelle-Galles du Sud. Par (4) Voir Bibliographie du Journ. de Conchyl., vol. XX, p. 246, 1872. — 281 — George French Angas. L'auteur ajoute 109 espèces au catalogue des espèces de Port-Jackson, précédemment pu- blié par lui en 1867. Sur les Brachiopodes japonais de l’époque actuelle, par Thomas Davidson (1). Description de 2 espèces nouvelles de coquilles ter: restres de Bellengen River (Nouvelle-Galles du Sud). Par J. Brazier. Helix Béllengenensis; Bulimus Larreyi. Notes sur des coquilles récemment décrites. Par J. Bra: zier,. L'auteur considère comme synonymes les Helix transarala, Mousson, et H. fessonia, Angas ; les Helicina tectiformis, Mousson, et H. Mangoensis, Sowerby ; les Helicina Norfolkensis, Pfeiffer, et H. plicatilis, Mous- son : aucun Helicina n’existant à l'ile Norfolk, le nom de Pfeiffer, bien qu'antérieur, doit être, à cause de son inéoactitude, remplacé par celui de Mousson. L’au- teur prop se de nommer Columbella Angasi le C. inter- rupta, Angas nec Gaskoin. Catalogue des coquilles terrestres habitant la Polynésie, avec des observations sur leur synonymie, distribution et variation, et des descriptions de genres nouveaux et d'es- pèces inédites. Par W. Harper Pease. Pitys Atiensis, P. . rolellina, P. imperforata, P. Roratongensis, P. filocosta- tata, P. analogica, P. verecunda ; Endodonta celsa ; Par- tula pellucida ; genre nouveau Catinella {type : C. rubida, Pease); genre nouveau Truella (type : Succinea clongata, Pease), Succinea mammillata, S. rubella; Tornatellina gracilis, T. dentata ; Vertigo striatula, V. armata, V. sim- plaria, V. costata, V. perlonga, V. dentifera, V. costu- losa, V. bacca; sous-genre nouveau Atropis (type : Om- (4) Voir Bibliographie du Journ. de Conechyl., vol, XX, p. 247, — 289 — phalotropis viridescens, Pease); nouveau genre Cyclomor- pha (type : Cyclostoma flavum, Broderip): genre nouveau Chondrella (type : Cyclostoma parvum); Helicina callio- stoma, H. Tahitensis, nom nouveau proposé pour l'H. pi- sum, Hombron non Philippi; Truncatella concinna, T. costulifera ; Chondrella striata. L’auteur propose le nou- veau nom Helicina Guppyi pour l'H. humilis, Guppy non Hombron; il considère l'H. Anaaensis, Mousson, comme synonyme de son H. colorata, et il réunit les H. flavescens et H. pacifica, Pease, établis sur la même espèce qu'il a décrite deux fois par méprise. Cet important tra- vail de distribution géographique est suivi du catalogue des espèces terrestres de Polynésie actuellement connues. Elles s'élèvent à 627, sans compter les Helicterinæ ou Acha- tinellinæ, dont le nombre est de 295, ce qui fait 850 espèces en tout. D'aprèsl'auteur, la Polynésieconstitue une province zoologique bien distincte, la plus large en étendue detoutes et la plus isolée. En effet, sur 5 de ces côtés, au N., à l'E. et au S.; elle est séparée des autres par une vaste éten- due de mer; seulement, à l'extrême O., par les îles Pelew, elle arrive en contact avec les Philippines, et, à une faible distance au S., par les iles Samoa, avec les premières iles de la Papouasie. D’autre part, elle comprend presque un quart de la circonférence du globe. Ses espèces sont tout à fait particulières, sauf un petit nombre de types indo- orientaux, qui s'étendent sur une faible partie de la Poly- nésie occidentale, tandis que, par contre, au S., les genres polynésiens tendent à pénétrer dans les îles Papoua- siennes. . Notes sur les localités du Dolium melanostoma et d’au- tres coquilles trouvées en Australie, dans les îles adja- centes et dans les mers Australiennes. Par John Brazier. Description d'une espèce nouvelle de Monocondylæa — 9283 — (Monocondylæa Walpolei, de Bornéo), par Sylvanus Hanley. | Description de 8 espèces nouvelles de coquilles terres- tres d'Australie. Par John Brazier. Helix (Hadra) Darwini, H. (H.) Stephensoniana, H. (H.) Bennetti, H. (Trachia) Endeavourensis, H. (Camœna) Aureedensis, H. (Hygro- mia) Bednalli, H. (Charopa) subdepressa ; Bulimus (Lipa- rus) Kershawi. Description d’une nouvelle Volute et de 12 espèces nouvelles de coquilles terrestres d'Australie et des îles Salomon. Par J. Cox. Voluta (Amoria) Australiæ, du détroit de Bass; Partula Peasei : Bulimus Sellersi ; Helix Andersoni, H. scandens, H. Kempseyensis, H. Macqua- riensis, H. Guadalcanarensis, H. Sellersi, H. compluviatus (H. compluviata serait plus correct), H. Hunteri, H. Bel- morei; Helicina Jana. Description de 7 espèces nouvelles du genre Helix et de 2 coquilles fluviatiles de Tasmanie. Par J. Brazier. Helix (Pitys) architectonica, H. (P.) Petterdi, H. (P.) assi- milis, H. (P.) subrugosa, H. (Videna) Floodi, H. (V.) Mil- ligani, H. (V.) Pascoei;, Paludestrina Legrandiana, P. Wisemaniana. Liste d'espèces de coquilles de la côte occidentale d'Afrique, avec la description des espèces inédites. Par Edgard A. Smith. Les espèces mentionnées sont au nom- bre de 91, et presque toutes ont éte draguées à Whydah, sur la côte du Dahomey. Voici les espèces nouvelles : Leda . tuberculata; Corbula striata, C. lirata; Crenella (Modio- laria) multistriata ; Nucula crassicostata; Lingula parva; Terebra (Abretia) Knockeri; Pleurotoma spiralis ; Clathu- rella labrosa; Mangelia angulosa ; Nassa pumilio; Ringi- cula suturalis; Natica rubro-maculata ; Scala miranda, S. Bairdii; Aclis carinata; Monoptygma {Myonia) puncta- — 28h — rata ; Obeliscus (Syrnola) gracillima ; Odostomia sulcifera ; Turbonilla costifera ; Cerithium (Cerithiopsis?) gemmuli- ferum, C. (C.?) carinatum ; Solariella canaliculata; Cyclo- stréma tricarinata, C. roseotincta; Ethalia lirata, E. pli- câta; Teinostoma solida; Tornatina Knockeri; Volvula cylindrica. H. CRoSsE. Aurlculidées fossiles des faluns, par R. Tournouër (1). Ce Mémoire est un tirage à part de l'intéressant article de paléontologie, publié par l’auteur dans le numéro de janviér 1872 du Journal de Conchyliologie. H. CRosse. Appendice al Catalogo dei mrollusehi raccolti nella Provincia di Pisa (Appendice au Catalogue des. Mollusques recueillis dans la Province de Pise, par) A. Æssel (2). L'auteur, dans ce travail qui fait suite à celui qu'il a publié en 1865, décrit comme nouvelles les espèces sui- vantes : Zonites Uziellii, Helix Anconæ, Paludestrina L - (1) Paris, 1872, chez Savy, rue Hautefeuille, 24. Brochure in-8° de 40 pages d'impression, accompagnée de 2 planches noires. / (2) Milan, 1872. Brochure in-8 de 21 pages d'impression. (Extr. du vol. XV des Ati della Societa Italiana di Scienze natu- rali.) , — 285 — Beccarii, Paladilhe ms. La province de Pise et les terri- toires adjacents possèdent, d’après lui, 447 espèces, sur lesquelles 96 sont terrestres et 51 fluviatiles. Son Mémoire est fait avec soin et de nature à être consulté utilement. H. CROSSE. Elenco di Coenchiglie terrestri e d'aqua dolce dell” Umbrin raccolte dal Prof. G. Bellucci € determinate da {Catalogue des Coquilles ter- restres et d'eau douce de l’'Ombrie, recueillies par le professeur G. Bellucci et déterminées par Arthur Issel (1. Dans ce catalogue, l'auteur énamère 54 espèces, dont 81 sont terrestres et 5 fluviatiles. Aucun Acéphalé fluvia- tile n’est mentionné. H. CROSSE. , On the Systematic Arrangement of North Ame- rican lerrestrial Mollusks. By (Sur l'Ar- rangement systémalique des Mollusques ter- restres de l'Amérique du Nord. Par) rnomas Bland et W. G. Binney (2. Les auteurs, à la suite d'observations nombreuses qu'ils ont eu occasion de faire dans le cours de ces dernières (1) Pise, 1870. Brochure in-8 de 6 pages d'impression. (Extr. du vol. III du Bullettino Malacologico Italiano, 1870.) (2) New-York, 1872. Brochure in-8° de 13 pages d'impression, (Extr. des Annals of the Lyceum of nat, Hist.) 21 a = années, sur les animaux et l’armature linguale d'un grand nombre d'espèces, proposent la classification suivante pour les Mollusques terrestres de l'Amérique du Nord, non com- pris le Mexique et la Basse-Californie. La famille des Heli- cidæ est divisée en 4 sous-familles : 1° celle des Vitri- ninæ, qui comprend les genres Macrocyclis, Zonites, Hyalina, Vitrina, Limax ; 2° celle des Helicinæ, qui com- prend les genres Arion, Ariolimax, Binneia, Patula, Helix, Holospira, Cylindrella, Macroceramus, Bulimulus, Cionella, Stenogyra, Pupa, Vertigo, 5° celle des Orthalicinæ, avec les genres Orthalicus, Liguus, Punctum; 4° enfin celle des Succininæ, avec le genre Succinea. Nous pensons que les auteurs ont raison d'adopter le genre Liguus et de supprimer de la faune nord-améri- caine le genre Achatina, qui n’y existe pas en réalité. Sur quelques autres points, nous ne partageons pas tout à fait leur manière de voir, notamment au sujet de la famille des Cylindrellidæ. | Ce Mémoire, fait d’ailleurs avec beaucoup de soin et d’après l'examen de nombreux matériaux, mérite toute l'attention des naturalistes qui s'intéressent à l'étude des Mollusques terrestres. Il est suivi d’une note sur l’Helix inversicolor et quelques autres espèces de Maurice, note de laquelle il résulte que, par l'organisation de leur ani- mal, ces espèces appartiennent au genre Nanina. H. CRossE. NOUVELLES. Nous venons de recevoir des nouvelles de M. W. T. Blanford, notre honorable correspondant. À la date de sa — 287 — dernière lettre (14 mars 1872), il se trouvait à l'extrémité E. du Beloutchistan Persan et sur la limite méridionale du grand désert de Séistan, qui s'étend sur - un espace de 200 milles au N. L'aspect général du pays est presque toujours celui d’un désert, accidenté par la présence de montagnes arides. La faune malacologique est d’une grande pauvreté : la seule espèce terrestre qui ait été re- cueillie, et encore rarement, est le Pupainsularis, Ehren- berg (— P. pulla, Gray — P. Adenensis, Pfeiffer). Les seuls Mollusques rencontrés dans les cours d’eau sont le Melania tuberculata, une espèce de Limnæa et un petit Planorbis. Les autres faunes également sont aussi faible- ment représentées, particulièrement en ce qui concerne les Mammifères et les Oiseaux. Les Reptiles sont plus nombreux, sinon en espèces, au moins en individus. La Géologie se présente sous un aspect extrèmement mono- tone. Malgré leur caractère presque négatif, les renseigne- ments qui précèdent présentent beaucoup d'intérêt. En effet, non-seulement aucun naturaliste, maisencore aucun Européen ne paraît avoir jusqu’ici pénétré aussi loin dans cette partie de l'Asie. Nous apprenons, par les lettres de nos correspondants des Antilles et particulièrement de M. Schramm, les pre- miers résultats de l’expédition de draguage entreprise par MM. Agassiz et de Pourtalès sur les côtes d'Amérique. Près de l’île de la Barbade, la drague a ramené un Pleu- rolomaria Quoyana (1) vivant, qui a pu être dessiné avec l'animal, dans plusieurs positions. Ce Pleurotomaria uni- (4) Voir Journ. de Conchyliologie, vol. V, 1856, pour la figure et la description du Pleurotomaria Quoyaa, Fischer et Bernardi. — 288 — que et 4 échantillons de Crinoïdes intermédiaires entre les genres Apiocrinus et Rhizocrinus constituent les ani- maux les plus intéressants, obtenus par l'expédition amé- ricaine dans les mers des Antilles. M. Gwyn Jeffreys nous signale également la découverte, par les mêmes explora- teurs, d’une magnifique espèce de Pecten, de la section des Pleuronectes, qu'il suppose être la même que celle qu’il a précédemment draguée dans le N. de l'Atlantique et qu’il a nommée provisoirement P. lucida. Grâce aux communications du R. P. Montrouzier et de M. E. Marie, nous avons pu nous convaincre de l’exacti- tude de l’observation de M. C. Semper, relative à l’armature linguale de l’Helix inæqualis, Pfeiffer, qui s'éloigne de celle des autres Helix et présente tousles caractères des Testacel- lidæ. Une autre espèce néo-calédonienne, tout à fait diffé- rente au point de vue conchyliologique, l'Helix Cabriti, possède une armature linguale également très-voisine de celle des Testacellidæ, maispourtant distincte, sousquelques rapports, decelledel’Helix inæqualis. Nous publierons, dans un de nos plus prochains numéros, une étude spéciale sur V'H. Cobriti et les formes voisines, pour lesquelles nous proposons le nouveau genre Diplomphalus. Il n'existe de dent rachiale ni chez les Diplomphalus ni chez les Rhytide (Helix inæqualis). H. Crosse ET P. FIscHER. ——_—_—— —————]…———————"—nl Paris, — Imprimerie dé Mme Ve Bouchard-Huzard, rue de l'Eperon, à. JOURNAL CONCHYLIOLOGIE. 1: Octobre 1872. Sur la plaque linguale de quelques Bulimus, Par P. FiscHer. Dans un article précédent (1), j'ai cherché à démontrer que le grand genre Bulime contenait des types dont l’or- ganisation était très-disparate. J'ai examiné récemment trois de ces types : le premier, représenté par le Bulimus decollatus, Linné, est devenu le genre Rumina de Risso, considéré par plusieurs natu- ralistes comme un groupe des Stenogyra de Shutileworth; le deuxième, représenté par le Bulimus detritus, Müller, appartient au genre Buliminus d'Ehrenberg; le troisième, représenté par le Bulimus Guadalupensis, jee ! appartient au genre Bulimulus, Leach. (1) Journal de Conchyliologie, vol. XIX, p. 166, 1871. 22 — 290 — 4° Bulimus decollatus. MAchoire à bords lisses, à sur- face extérieure très-finement striée en long. Plaque lin- guale ayant pour formule (50 . 1.50) X 100 : les ran- gées des dents sont très-horizontales. La dent rachiale est extrèmement petite, étroite et courte; son bord inférieur est tricuspide, sa base est allongée; les dents latérales sont larges, fortes, nettement tricuspides ; la cuspide mé- diane forte et longue dépasse la base de la dent ; les cus- pides interne et externe ont à peu près la même longueur et ne dépassent guère la moitié de la longueur totale de la dent. Les dents marginales sont bicuspides : quelque- fois on aperçoit un rudiment de cuspide interne, mais, en général, il n’existe qu’une large cuspide moyenne, dé- passant la base de la dent et une cuspide postérieure. Parmi les Pulmonés terrestres stylommatophores, il est assez rare de trouver une dent rachiale aussi petite et aussi étroite. Je citerai cependant l’Helix lineata, Say, devenu le type du genré Helicodiscus de Morse, l’Helix pul- chella, Müller, type du genre Vallonia, de Risso, le Zua subcylindrica, Linné, quelques Pupa et un certain nombre de Cylindrellidæ.— Mais nous trouvons une structure tout à fait analogue chez les Stenogyra oclona (1) et Leptinaria lamellata, d’après L. Guppy et J. Hogg, ce qui prouve la nécessité de rapprocher le Bulimus decollatus de ce groupe de Mollusques. J'ai d’ailleurs examiné de nouveau la plaque linguale du Leptinaria lamellata, sur des spécimens provenant de la Guadeloupe. Les dents sont en rangées sensiblement ho- rizontales; la dent rachiale très-petite, étroite, rudimen- (1) On the lingual dentition of some West-Indian Gasteropoda (Trans. Linn. Soc., vol. XXVI, pl. xi, fig. 2 et 5). — Figures mauvaises. — 291 — taire, porle une cuspide moyenne un peu allongée et une petite cuspide latérale. Les dents latérales sont tri- cuspides ; la cuspide interne est obsolète ou manque même complétement ; la cuspide moyenne est aiguë, irès-longue, dépassant de beaucoup la base de la dent; la cuspide ex- terne est bien prononcée, mais courte. En se rapprochant du bord de la plaque, les dents latérales deviennent plus étroites, et la cuspide moyenne s’allonge et se rétrécit beaucoup; enfin, les dents marginales sont très-petites, courtes, bicuspides ou tricuspides, à cuspides de même longueur et semblables aux dents marginales des petites espèces de Pupa. La formule dentaire du Leptinaria lamellata est (46.12.1.12.16) X 88. Le caractère remarquable de cette plaque linguale est l’étroitesse et l’élongation de la cuspide moyenne des dents latérales, qui ressemblent presque aux dents latérales des Limax, Zonites, etc., mais les dents marginales des Leptinaria sont bien différentes, puisqu'elles présentent le type herbivore, tandis que les dents marginales des Zonites et des Limax sont de type carnivore. é Quant aux Stenogyra américains, j'ai eu en communi- cation les plaques linguales des S. octona et S, gonostoma qui m'ont été envoyées par M. T. Bland (1). La dent ra- chiale du S. octona est remarquablement étroite, mais sa longueur est presque égale à celle des dents latérales. Celles-ci sont nettement tricuspides, à cuspide moyenne étroite, très-longue, à cuspides interne et externe courtes, subégales. Les dents marginales sont courtes, (1) T. Bland and W. G. Binney. Notes on the lingual dentition and jaws of terrestrial Mollusca, n° 3. (Amer. Journ. of Conch., vol. VII, p. 183, 1872.) — 292 — à tricuspides ou bicuspides, mais à cuspides dépassant à peine la base de la dent. Toutes les dents sont un peu écartées les unes des autres. MM. Binney et Bland donnent pour formule 30.1 .50. N’ayant qu’une portion de cette plaque, je ne puis qu’accepter ce chiffre. Le Stenogyra gonostoma, Gundlach, de Cuba, diffère de l'espèce précédente par sa dent rachiale beaucoup plus courte et semblable à celle du Bulimus decollatus. Les dents latérales sont tricuspides et du même type que chez le S. octona, les espaces qui les séparent sont moins grands ; les dents marginales, tricuspides ou bicuspides, sont courtes et à cuspides très-peu saillantes. La formule dentaire doit se rapprocher de celle du S. octona. 2% Bulimus detritus. La mâchoire de cette espèce a été figurée et décrite par Moquin-Tandon. Soumise à un très- fort grossissement, elle montre des stries extrêmement fines, rapprochées, longitudinales, devenant obliques à Ja partie moyenne. ‘. La plaque linguale à pour formule (54. 1.354) X 120. La dent rachiale et les quatorze premières dents latérales sont rangées horizontalement; les vingt autres dents sont disposées sur une ligne courbe dirigée un peu en avant. La dent rachiale diffère très-peu, par sa forme et ses dimensions, des dents latérales; elle est médiocrement large ; la cuspide moyenne atteint la base de la dent; les cuspides externes bien prononcées ne dépassent pas la moitié de la longueur totale de la dent. Les dents latérales sont pourvues d’une cuspide interne obsolète, d’une cuspide moyenne longue, arrivant jus- qu’à la base de la dent et d’une cuspide postérieure bien marquée. Les dents, en se rapprochant des marginales, changent de caractère; la cuspide interne n’existe plus; la cuspide — 293 — moyenne devient très-étroite, aiguë, allongée, et la cus- pide externe est pourvue d’une deuxième denticulation. Enfin les dents marginales sont tricuspides; la cuspide antérieure, qui est ici le représentant de la cuspide moyenne des dents latérales, est relativement plus courte et les deux cuspides externes, très-petites, sont presque égales entre elles. Cette plaque linguale n’a rien de bien caractéristique : néanmoins, elles’éloigne des Bulimus et se rapproche des Pupa. 3° Bulimus Guadalupensis. Notre correspondant de la Guadeloupe, M. Schramm, nous a envoyé plusieurs ani- maux vivants de cette espèce. La mâchoire est légèrement arquée, assez solide; elle porte 14-16 côtes longitudinales, à peine obliques et ne se rencontrant pas, vers la partie moyenne de la mâchoire, comme on le voit chez la plupart des Bulimus du Mexique et chez les Placostylus de la Nouvelle-Calédonie. Les côtes les plus étroites sont médianes, caractère qui a été signalé chez le B. sufflatus et quelques autres Bulimes américains; le bord inférieur et le bord supérieur de la mâchoire sont dépassés légèrement par les côtes longi- tudinales. La plaque linguale a pour formule (53 . 1. 33) X 125. Les dents sont assez larges, massives, de type hélicéen. La dent rachiale porte une cuspide moyenne large, attei- gnant la base de la dent, et une cuspide latérale petite, de chaque côté. Les dents latérales présentent une cuspide interne plus ou moins saillante, une large cuspide moyenne ne dépassant guère la base de la dent, et une cuspide externé assez large mais courte. Les dents mar- ginales sont courtes et bicuspides ; la cuspide interne est deux fois plus longue que l’externe ; mais cette cuspide — 929% — interne représente, en réalité, la cuspide moyenne, par suite de la disparition graduelle de la vraie cuspide interne. | Ces dents sont disposées sur des rangées sensiblement horizontales. Un Bulimus de l’île Saint-Thomas, qui m'a été commu- niqué par M. Sallé, sous le nom de Bulimus exilis, Gmelin, ne diffère pas beaucoup du Bulimus Guadalupensis par sa mâchoire. Celle-ci porte 15 ou 16 côtes faisant saillie sur les bords supérieur et inférieur et se détachant facilement sous forme de plaques longitudinales. La côte médiane est un peu plus large à son bord supérieur qu’au bord inférieur, les côtes les plus voisines de la ligne médiane sont un peu obliques. Il est donc évident que les types du genre Bulimulus ne sont pas Goniognathes comme la plupart des Bulimes du Mexique. Leur dentition linguale est très-différente, car, chez ceux-ci, la cuspide interne des dents latérales est presque aussi longue que la cuspide moyenne ; la cuspide moyenne est extrêmement large, obtuse, carrée ou arron- die. On aurait tort d'attribuer au genre Bulimulus des animaux aussi différents que les Bulimus Guadalupensis, d'une part, et le B. Delattrei, d’autre part. Cependant quelques Bulimes de l'Amérique du Nord, tels que le B. dealbatus, se rapprochent des vrais Bulimulus; d’autres, tels que le B. sufflatus, forment un petit groupe dans. lequel les côtes médianes de la mâchoire sont très-serrées, sans cependant s'unir sous des angles plus ou moins aigus. Enfin, un caractère commun à tous ces Bulimus est le peu de cohésion des éléments qui composent la mâchoire. En résumé, le peu de détail que nous connaissons sur l’organisation des Bulimus nous confirme dans cette pen- sée, que ce grand genre renferme un certain nombre de — 295 — formes zoologiques diverses. Il faut donc continuer avec persévérance l'étude de la mâchoire et de la plaque lin- guale pour arriver à grouper rationnellement les espèces. Mais il est aujourd’hui impossible de prévoir les décou- vertes que l’on devra faire dans cette voie, et encore plus impossible de proposer une classification sérieuse des Bu- limes. A LA Explication de la planche XV. Fig. 4. Plaque linguale du Bulimus decollatus. — a, dent rachiale ; b, dents latérales. Fig. 5. Dents marginales du même. Fig. 6. Plaque linguale du Bulimus detritus. — a, dent rachiale; b, dents latérales. Fig. 7. 18° et 19° dents du même, formant la transition entre les dents latérales et les dents margi- nales. Fig. 8. Dents marginales du même. Description d’une espèce nouvelle du genre Phyllaplysia, Par P. FiscHEer. Le genre Aplysia, tel qu'il est encore circonscrit par Gray, Adams, Woodward, Chenu, etc., contient un cer- tain nombre d'espèces très-disparates. En se bornant à l'étude des Aplysies méditerranéennes, on remarquera que certaines Aplysies ont tous les caractères extérieurs — 296 — des Dolabrifer, sans en posséder la coquille caractéristique. Les lobes natatoires, chez ces espèces, sont réduits à l’état rudimentaire et ne servent qu’à protéger l'ouverture bran- chiale ; mais la coquille est très-mince et se rapproche de celle des vraies Aplysies. Le cou est long, le pied assez large, le corps bombé. Tels sont les Aplysia petalifera, Rang (Aplysiens, p. 52, pl. v, fig. 1-5), et unguifera, Rang (Aplysiens, p. 52, pl. v, fig. 4-7). Nous proposons pour ces espèces le nom d’Aplysiella. D’autres espèces sont caractérisées par leur aplatisse- ment extrême, la largeur du pied, la brièveté du cou. Les lobes natatoires semblent encore plus petits que dans les formes précédentes. Quant à la coquille, elle nous est encore inconnue, mais, si-elle existe, elle doit probable- ment être très-mince, et se rapprocher plutôt de celle des Aplvsies que de celle des Dolabrifer. Nous donnons le nom de Phyllaplysia à ces espèces. PHYLLAPLYSIA, nov. gen. Corpus depressum, collum breve, pes lutissimus, lobi nalatores minuli, cavitatem branchiarum tegentes. Ten- tacula fistulosa et fissa. Coitus ut in Helicibus reciprocus. — Dentes linguales tricuspidati, obtusi, non aculeati. Testa ..… ? Le groupe des Phyllaplysia renferme les Mollusques suivants : 4° PHYLLAPLYSIA DEPRESSA, Cantraine. Aplysia depressa, Cantraine, Malacol. médit., p. 74, pl. ai, fig. 1. — Corps d’un jaune verdâtre, nuagé et — 297 — vermiculé de noir. Pied vert clair, orné, en dessous, de taches ovales et grises. — Hab. Méditerranée. 4 2° PHYLLAPLYSIA ORNATA, Deshayes. Dolabella ornata, Deshayes, Traité élém. de conchyl., . pl. LxxxIx, fig. 5. — Frédol, Le monde de la mer, pl. x, fig. 10.—Corps d’un vert foncé, orné de taches d’un jaune fauve. — Aab. Côtes d'Algérie. 3° PHYLLAPLYSIA LAFONTI, Fischer, — sp. nova. Corpus valde complanatum, ovato-elongatum, antice rotundatum, postice obtusuin ; caput collumque brevia. Tentacula antica ad basin confluentia, fistulosa, inferne fissa, ad apices truncata. Tentacula superna fistulosa, ad apices inflata, inferne fissa. Cavitas branchialis parva, lobis minutis pallii subtecta. Pes latissimus, antice sub- truncatus. Tentacula buccalia conica, transversa. Corpus supra pallide viride, zonis concentricis viridio- ribus et maculis sparsis, albis, violaceo punctalim cinctis (in tentaculis anticis tuberculosis), notatum. Tentacula superna vrolaceo annulata. Pes pallide virescens. Tenta- cula buccalia alba, translucida. — Longit. 15-20 millim. Corps ovale-allongé, extrèmement aplati, arrondi en avant, obtus en arrière ; tête. courte; cou pour ainsi dire soudé au corps. Tentacules antérieurs larges, aplatis, se touchant presque sur la ligne médiane, à leur base, creux, en forme de cornet cylindrique dont l’ouverture est anté- rieure et la fente sur la face externe et un peu inférieure ; cette fente ne parcourt que la moitié de leur longueur ; leur sommet est obliquement tronqué. Tentacules supérieurs creux également, légèrement A renflés à leur extrémité, plus étroits et plus courts — 9298 — que les antérieurs, à rainure inférieure. Yeux non proé- minents, situés en avant des tentacules supérieurs. Le pied et le manteau sont confondus en dessus du corps ; leurs bords sont minces. Du tentacule antérieur droit part une rainure longi- tudinale, qui, vers la moitié de la longueur du corps, aboutit à un petit orifice situé immédiatement en avant de la cavité branchiale. C’est la rainure génitale qui s'étend de l’orifice mâle placé en arrière et en dehors du tentacule antérieur droit à l’orifice femelle. Cette rainure se voit chez tous les Aplysiens. La cavité branchiale, très-petite, est fermée par deux lobes du manteau arrondis, rudimentaires, représentant les larges lobes natatoires des Aplysies. Le lobe droit re- couvre le lobe gauche, mais, quand ces lobes sont appliqués l'un sur l’autre, l’occlusion de la cavité branchiale n’est pas complète, et l’on voit une ouverture antérieure et une ouverture postérieure qui persistent; la première sert à conduire l’eau dans la branchie ; la deuxième fait suite à l'anus, et laisse passer des fèces cylindriques. Quand les lobes du manteau sont écartés, on aperçoit une branchie à divisions arrondies et courtes, partant d'un côté seulement de l’axe de la branchie. Le cœur, situé en avant de la branchie, se voit par transparence. En dessous, le pied est très-large, confondu avec le manteau, tronqué en avant. La fente buccale est longitudi- nale et munie latéralement de tentacules buccaux trans- verses, bien développés, coniques. La coloration ne varie pas beaucoup. Le corps en dessus est vert clair, orné de zones concentriques d’un vert plus foncé et de petites taches éparses constituées par un point blanc arrondi, entouré d’un pointillé violacé. Les taghes — 299 — existent également sur les tentacules antérieurs, et là elles deviennent mème tuberculeuses. Les tentacules supé- rieurs sont d’un vert päle et annelés de quatre ou cinq zones d’un violet pâle. Pied d’un blanc verdâtre très-clair. Tentacules buccaux blancs et transparents. Sur une quarantaine d'individus que j’ai examinés, un seul différait légèrement des autres par sa coloration. Les taches manquaient ; les tentacules supérieurs, blancs à leur base, non annelés de violet, étaient pointillés de rose à leur extrémité. Longueur, 15 à 20 millimètres. Hab. Bassin d'Arcachon, dans les zostères (septembre 1869). Observations. Cette espèce vit appliquée sur les zostères dont elle a presque la coloration; elle y adhère fortement par son large pied, et reste longtemps immobile en gar- dant une forme elliptique comme celle des Doris. Mais, dès que l’animal se meut, le cou s’allonge et la marche devient assez rapide. J’ai vu deux fois l’accouplement, qui est très-différent de celui des Aplysies. Chez celles-ci, en effet, l’accouple- ment n’est jamais réciproque, et un individu ne remplit les deux fonctions que comme mâle avec celui qui le pré- cède, et femelle avec celui qui le suit : en vertu de cette disposition, les Aplysies forment de véritables chaînes dans lesquelles on peut compter jusqu’à cinq ou six ani- maux accouplés. Chez les Phyllaplysia, au contraire, l’ac- couplement est réciproque comme chez les Hélicéens, et les deux individus accouplés sont placés côte à côte, la tête de l’un dirigée en sens contraire de la tête de l’autre. La verge est relativement plus courte et moins aiguë que chez les Aplysies. s — 300 — Je n'ai pas assisté à la ponte, mais j'ai cru devoir con- sidérer, comme provenant de ces mollusques, des amas d'œufs qui couvraient les zostères sur lesquelles ils vivaient. Ces amas ont une forme rectangulaire de 6 millimètres de longueur sur 5 de largeur. Ils se composent de 80 lignes transversales, dont chacune renferme 70 œufs environ : total, 5,600 œufs; pas d’enveloppe commune; les œufs sont placés les uns à côté des autres et deviennent polyédriques par suite des pressions latérales. La ponte des Phyllaplysia serait donc très-différente de celle des Aplysies, mais je n’ai que des présomptions pour l'attribution de ces œufs. La nourriture des Phyllaplysia consiste en matières végétales (algues et zostères), qui remplissent leur intestin et lui donnent une coloration d'un vert foncé, qu’on aperçoit, par transparence, à la partie moyenne du Corps. Si la coquille existe, il m’a été impossible de l'obtenir : elle est probablement d’une grande ténuité, ce qui la distinguerait des Dolabrifer, pour la rapprocher de: celle des Aplysia petalifera et À. unguifera. La plaque linguale est formée de rangées de dents sen- siblement horizontales. Chaque rangée a pour formule 50-1-50. La dent rachiale est petite, large, tricuspide, à base très-dilatée. La cuspide moyenne est un peu plus longue que les cuspides latérales; ces trois cuspides sont aiguës. La première dent latérale est placée sur une ligne plus antérieure que les autres dents; elle est grande, tri- cuspide; la cuspide interne est assez étroite, obtuse; la cuspide moyenne est large, obliquement tronquée, sécu- riforme; la cuspide externe.est plus courte et largement tronquée. Sur les autres dents latérales, la cuspide interne é 0 est presque aussi longue que la cuspide moyenne; celle-ci s’élargit de plus en plus et la cuspide externe se rétrécit et devient obsolète. Cette dentition est certainement très-différente de celle des Aplysia. À lexception de la dent rachiale qui s’en rapproche assez, les dents des Aplysia sont garnies de pointes acérées et nombreuses. Le Phyllaplysia Lafonti n’apparaît dans le bassin d’Ar- cachon que d’une façon accidentelle. Ni M. Lafont ni moi, nous ne l’avions vu avant l'automne de 1869, et, depuis celte époque, il nous a été impossible d’en retrouver. Cependant, ce mollusque ne nage pas et semble très- sédentaire. PUF. Exphcation de la planche XV. = Fig. 1. Phyllaplysia Lafonti. — Animal vu en dessus, en repos et grossi. Fig. 2. Tète du même, vue en dessous. Fig. 5. Portion de la plaque linguale du même. a, dent rachiale; b, dents latérales. Diagnoses Molluseoram nOYOrum, Reipublicæ Mexicanæ incolarum , Aucr. H. Crosse ET P. Fiscer. 4. EucALODIUM INSIGNE. T. arcuato-rimata, cylindraceo-turrita, solida, haud nitens, livide cinereo-carnea ; spira sensim attenuata, late — 302 — truncata; sutura impressa; anfr. superstites A0 viæ con- vexiusculi, regulariter et suboblique costulati, ultimus vix descendens, breviter solutus, basi regulariter costulato- striatus, dorso subangulatus, infra medium inconspicue filocarinatus; apertura vix obliqua, subangulato-ovata, intus albida; peristomu continuum, incrassatum, undique breviter reflexæum, albidum, margine columellari intus viæ plicuto. — Axis... ? — Long. 74, diam. maj. 18 mul. Apertura cum peristomate 15 1/2 mall. longu, 12 lata. (Mus. Parisiense.) Habitat in parte meridionali Reipublicæ Mexicane. (Ghiesbreght.) 2. EUCALODIUM NEGLECTUM. T. arcuûto-rimata, cylindraceo-turrita, solida, parum nitens, pallide cinereo-fusca; spira sursum subito utte- nuata, sat late truncata; sutura impressa; anfr. supers- tites 9 convexiusculi, suboblique costulato-striati, primi à attenuati, sequentes subinflati, uliimus vix descendens, breviter solutus, dorso oblusissime subangulatus, infra medium inconspicue filocarinatus ; columella inconspicue subplicata; apertura vix obliqua, subanguluto-rotundata, intus sordide ulbida; peristoma continuum, subincrassa- tum, undique breviter reflexum, albidum. — Axis … ?— Long. 38, diam. maj. 1 mall. Apertura cum perisiomate 8 1/2 mill. longa, 8 lata. (Coll. Sallé.) Habitat Oajaca, Reipublicæ Mexicanæ. (Boucard.) Genus novum COELOCENTRUM (1), Crosse et Fischer, 1872. Testa anguste rimata, cylindraceo-turrita, eucalodii- (1) Étymologie : xofAos CAVUS, xéyTpoy centrum. — 303 — formis, arcuato-striata, dextrorsa; spira late truncata, utrinque plus minusve perspectiva; truncatura medio peculiariter angulato-perforata; foramen spiræ truncatæ sat latum, rotundatum; sutura impressa; anfractus su- perstites sat numerosi (10-18), ultimus spira mulio minor, breviter solutus, infra medium filocarinatus; apertura subovata aut ovato-rotundata ; perisioma breviter solutum, continuum, reflexiusculum. Columna interna tubo politissimo constituta, extus dis- tanier costata, interdum in quovis anfractu supra septum sinu instructo. Tubus diametro ab apice crescens usque ad anfractum penultimum, tum decrescens et rapide con- tractus in ultimo. Animal incognitum, verisimiliter Eucalodiis valde vi- cinum. Typus : Cylindrella turris Pfeifferi. H. C.etP.E, Catalogue des Mollusques terrestres el fluvia- tiles des anciennes colonies danoises du golfe du Bengale, Par O. À. L. Môrcu. Dans le courant du dernier siècle, Copenhague était, pour ainsi dire, la capitale de la Conchyliologie, scien- tifique : pour le prouver, il suffit de mentionner les noms d'O. F. Müller, Chemnitz, Spengler, O. Fabricius, Re- genfuss, etc. Le comte de Moltke, ami et ministre pléni- potentiaire de Frédérick V, envoya une mission scien- tifique en Orient, avec Forskal comme naturaliste. Sa collection particulière fut enrichie par l'achat des co- — 304 — quilles les plus précieuses, effectué en Hollande, ainsi que par l'acquisition de la collection du comte de Tessin, décrite par Linné et contenant un bon nombre de co- quilles de Seba. Le fait que le Danemark possédait alors des colonies dans presque toutes les parties du monde, et notamment au Groenland, dans les Antilles, sur la côte de Guinée et dans l'Inde, et qu'il entretenait, en même temps, d’im- portantes relations commerciales avec la Chine, a seul rendu possible la publication, à Copenhague, d'ouvrages aussi considérables que le Conchylien Cabinet de Chem- nitz et l’Historia Vermium de Müller. Spengler et Chemnitz dirigèrent surtout leur ste sur les coquilles les plus négligées jusque-là, les terrestres et les fluviatiles, ainsi que les formes sénestres et micro- scopiques. Principalement à l’aide du concours des mis- sionnaires et des médecins, ils obtinrent un assez bon nombre d'espèces alors inconnues et dont quelques-unes même ont échappé jusqu'ici aux collecteurs de nos jours. Il me semble donc utile, pour faciliter les recherches ul- térieures, de donner un aperçu des lieux visités par les premiers collecteurs danois dans l'Inde orientale. Le premier établissement danois fut fondé à Trinco- malé, dans l’île de Ceylan, en 1620, mais abandonné quelques années plus tard. La même année, la ville de Tranquebar füt achetée en même temps que le droit de commerce avec le royaume de Tanjore. Dans le cours des années 1654-56, le commerce danois s’étendit à Surate, au Bengale, à Java et à Borneo; il établit des factoreries à Masulipatam et à Balsore. En 1670, fut acquise la facto- rerie de Dannemarogore, avec deux villages situés sur la rivière Hoogly, mais cet établissement fut perdu en 1728. Calicut fut perdu pendant la guerre avec Hyder-Ali et — 305 — Travancore en 1808, dans la guerre avec l'Angleterre. La factorerie de Patna, achetée en 4775, a été cédée en 4828 et celle de Portonovo abandonnée en 18350. En 1845, l'Angleterre acheta les dernières possessions da- noises sur le continent indien, savoir : Tranquebar, Se- rampore et le territoire de Balsore. Le roi Christian VIIT envoya, en 1846, la corvette Galathea, sous le comman- dement de M. S. Bille, pour effectuer un voyage de navi- gation, et de plus avec le but spécial d'étudier les der- nières possessions danoises dans l'Inde, les îles Nicobar, au point de vue de la continuation ou de la cessation d’une colonisation qui était excessivement coûteuse en hommes et en argent. L'expédition comptait parmi ses membres trois zoolo- gistes, M. Behn, professeur à Kiel, MM. J. Reinhardt et Kjellerup, deux botanistes, le D' Didrichsen et M. Kam- pioner, et enfin, un géologue, le D' Rink. Le bo- taniste prussien, M. Th. Philippi, revenant d’un voyage au Mergui, fut attaché à l'expédition, pendant son séjour dans les îles Nicobar, spécialement au point de vue de la question des plantations. Les îles Nicobar, acquises du nabab Aliverde Khan, en 1756, sont situées près de l’île de Sumatra, dont elles se rapprochent considérablement, sous le rapport de la flore et de la faune. Ces îles sont au nombre de huit grandes et douze petites : celles du groupe du nord sont de formation plutonienne, tandis que celles du sud sont d'origine neptunienne. Elles sont toutes couvertes de forèts presque impénétrables. L'expédition visita, du 5 janvier ‘au 25 février 1846, les îles suivantes : Kar-Nicobar et Chorry (visitées par MM. Kjellerup et Behn, tandis que M. Reinhardt, déjà quelquetempsavant l’arrivée dela Gala- thea, était attaché au bateau à vapeur le Gange, pour explo- + ee — 306 — rer les autres îles), Teressa (une heure). Tous les natura- listes de l'expédition ont surtout examiné les grandes îles méridionales : Kamorta,-où se trouvait une des plus an- ciennes colonies (Nancouri des habitants) et Nancouri (Laoi des habitants), deux îles jumelles dont la dernière est la plus petite; Pulo Panjang (petite Nicobar) et Sam- belong (grande Nicobar), colonisées en 1755, et formant aussi deux îles jumelles, dont la plus méridionale est la plus grande, et a une longueur de 7 lieues sur une lar- geur de 5 : à la pointe sud de cette dernière île, débouche la rivière Galathea, qui fut explorée sur une longueur de 2 1/2 lieues de la mer, ou, avec les sinuosités, 5 1/2 lieues, jusqu’au point où elle cesse d’être navigable. Cette eypé- dition de deux jours coûta cependant un bon nombre de malades et quelques morts. Les îles de Treis, Catchal et Teressa furent seulement visitées pendant quelques heures. Comme leur position géographique le fait supposer, les îles Nicobar, considérées au point de vue malacologique, se rapprochent beaucoup de la faune de l’île de Suma- tra, qui malheureusement est très-peu connue. Sur: 45 espèces, on retrouve les suivantes à Sumatra : Cy- clophorus turbo, Chemnitz; Melania mitra, Reeve (non Meusch.); Neritina subsulcata, Sowerby ; N. sumatrensis, Sowerby. Les espèces suivantes se retrouvent aussi à Java : Cyclophorus Charpentieri, Leptopoma fragile, Sowerby, ct Opeas apex, Mousson. Les Cyclophorus Galatheæ et Nanina Kjellerupi se rapprochent beaucoup des es- pèces de Java. L’Ennea bicolor est très-répandu; peut- être a-t-il été introduit avec des plantes cultivées ? L’He- licina Nicobarica se trouve aussi dans les îles Andaman, d'après M. Tryon. Le Melania tuberculata, dont l’area géographique est considérable, a été aussi trouvé aux îles Nicobar (un seul exemplaire mort). Les autres es- —. 307 — pèces sont particulières, à en juger d’après l’état actuel de nos connaissances, et elles semblent être spéciales aux îles Nicobar. Il est bien remarquable que la seule espèce de Cyclostome et la seule espèce d'Hélicostyle, connues comme possédant une dent à l’ouverture, se trouvent toutes deux aux îles Nicobar, ainsi que la plus grande espèce connue de Cyrena et de Batissa (1). Les Auricula- cés, Cerithium et Peronia ne présentent rien de particu- Lier: Les collections rapportées par la Galathea restèrent in- tactes jusqu’en 1856, en partie à cause de la guerre avec l'Allemagne de 1848-50 ; elles devaient être partagées entre le musée de Copenhague et celui de Kiel. Ce partage ayant fini par être effectué, le musée de Copenhague a reçu les collections de M. Reinhardt, qui ont servi de base pour la liste que nous publions, et le musée de Kiel celles de M. Behn. M. Cuming a reçu les doubles de cette der- nière collection, dont les nouveautés ont été décrites par MM. Pfeiffer, Frauenfeld, etc. M. Th. Philippi a rapporté aussi plusieurs espèces nouvelles qui ont été décrites avant le retour de la Galathea. Les indications de localités de la collection Reinhardt sont d’une exactitude remarquable, M. Reinhardt ayant numéroté chaque individu sur place et de suite, et ayant pris soin d’expédier les collections à Copenhague en plusieurs fois, pour éviter toute cause de confusion ou d'erreur. | En 1858, la frégate autrichienne la Novara visita les îles Nicobar du 25 février au 26 mars. Les résultats de cette expédition sont très-différents de ceux de l’expédi- tion danoise, ce qu'on peut attribuer en partie à la cir- (1) Le Batissa gigantea Prime, dont la patrie est inconnue, paraît être un peu plus grand. — 308 — constance que la Novara a visité d’autres îles, mais prin- cipalement au manque d'exactitude dans l'indication des localités, qui ressort bien clairement de l'examen de la liste des coquilles marines, dans laquelle on trouve un bon nombre d'espèces à habitat évidemment erroné, par exemple le Turbo heliotropium de la Nouvelle-Zélande, indiqué comme provenant des îles Nicobar. Je donnerai, à la suite de mon travail, le résumé des espèces recueillies aux îles Nicobar par l'expédition autrichienne. Mollusques terrestres et fluviatiles des Iles Nicobar. 1. NaniNa (RoTuLaRIA) Massonr, Behn. Helix Massoni, Behn, Pfr. Mon. IV, 1859, p. 544. Rotula Massoni, Semper, Reise, p. 40, t. III, f. 28, t. VII f. 17. Hab. Iles Nicobar méridionales (Behn); Nancouri (Reinhardt); Kar Nicobar (Kjellerup). Obs. La carène porte toujours des rides divergentes en dessous et en dessus. Var. minor differt : spira elatiore, colore obscuriore, nitidiore, striis incrementi validioribus, anfr. angustiori- bus. — Diam. maj. 10 mull. Hab. Bords de la rivière Galathea : un seul exemplaire. (Reinhardt.) L’Helix Emiliana, Pfeiffer (Reeve, Icon., f. 608), de Ceylan, ressemble beaucoup à cette espèce, mais la spire est plus aplatie dans l’espèce des îles Nicobar. La carène est pourvue, chez tous les exemplaires que j'ai vus, de rides obliques, à peu près comme dans l’Helix concisa, Férussac, caractère non mentionné par M. Pfeiffer. — 309 — 2. NaniNA (RoTuLARIA) REiNHaRDI, Môrch. T. perforata, turbinata, carinata, solidula, obscure fulva, nitida; rugæ incrementi regulures, distinctæ; striæ spirales omnino carentes; spira conoidea, obtusa; sutura marginata; anfr. viæ 5, angusti, convexiusculi; carina ulrinque linea impressa notata. Apertura rhombea, peri- stomale simplice; columella refleæa. — Diam. maj . 6 maull. Differt à prœcedente testa minore, umbilico majore et spira magis elevala, carina angustiore et defectu linea- . rum spiralium. Hab. Bords de la rivière Galathea : un seul exemplaire. 9. NANINA (VIDENA) suLciPEs, Môürch. T. tenuis, unicolor fusca, perspective umbilicata, de- pressa; subdiscoidea, acute carinata; striæ wncrementi expressæ præsertim superne; spiraliter obsolete lirata ; spira vix elevata; sutura linearis, marginata; anfr. 5 1/2 conveæiusculi, ultimus descendens, basi convexiusculus ; apertura reniformis, peristomate obliquo, margine supero incrassato, infero reflexo; labio recto, tuberculo (morbo ?) obsoletissimo. — Diam. maj. 13 mall., min. A; axis 5 mill. Hab. Nancouri : un seul exemplaire. Var. B. T. major, tenuior, planior; peristoma tenue (nondum completum ?); anfr. ult. vix descendens, umbi- lico majore. — Diam. maj. 15 mill., min. 12; axis fere 5 mill. Hab. Grande et petite Nicobar (Reinhardt). — 310 — Animal solea pedis sulco mediano longitudinali postice cochleariformi excavata; notœum sulco profundo, peri- pherico postice carinato. Porus caudalis, ut mihividetur, viæ cornutus (Ex. specim. in spiritu conservato). T. fetæ anfr. primi tres brunnei serie macularum albarum. (Ex icone.) Cette espèce a la taille de l'H. Metcalfei; mais elle pos- sède la forme et la coloration de l’Helix Hartmanni, Pfeif- fer, de Bornéo, qui, cependant est trois fois plus grande. La variété est décrite d’après un individu plus grand que la forme typique, mais qui ne me paraît point adulte. 4. NANINA (ViDENA) BiLLEaNA, Môrch. T. substantia dura, unicolor fusca, perspective umbili- cata, depressa, subdiscoidea, acutissime carinata ; striæ incrementi obsoletæ, lineæ spirales vix detegendæ; supra parum elevatu ; sutura linearis, expansa ; anfr. 5 1/2 pla- niusculi, pone suturam (vel aciem).excavati, ultimus vix descendens, basi convexiusculus. Apertura rhombea, pe- risiomate subobliquo, margine subincrassato, labro obli- quo, obsolete sinuato.— Diam. maj. 13 mill., min. A1 1/2; aæis 4 mul. Hab. Nancouri; grande et petite Nicobar. Differt à prœcedente t. substantia duriore, umbilico minore, anfr. angustioribus,supra et infra aciem excava- lis (uti Helix peracutissima, Ad.); striis spiralibus obso- letissimis et rarissimis; peristomate minus obliquo. 5. NaniNA (TaLassrA) KsELLERuPII, Môrch. T. imperforata, turbinata, carinata, flavescente-niti- dula; spira conoidea, apice obtuso, planulato; basis con- — 9311 — veæa, nitidior ; sutura angustissime marginata; anfr. 5 convextiusculi, lente crescentes, subæquales, ullimus non descendens ; striæ incrementi parum prominentes, irregu- lares. Apertura lunato-rhombea; columella crassa, subre- fleæa. — Diam. maj. 6 mill.; aæis fere k mill. Hab. 1. Sambelong : specimen unicum. Cette espèce se rapproche de l’Helix conus, Mousson, de Java, mais elle est beaucoup plus petite. 6. NaniNa (Microcysrina) Rinkur, Môrch. T. anguste umbilicata, convexo-depressa, tenuis, polita, nilidissima, brunnea, umbilicum versus pallidior ; striæ incrementi obsoletissimæ, remotissimæ; spira parum ele- vala, obtuse conveæa ; sutura obsolete appresso-marginata; anfr. k vix conveæi, anqusti, ultimus subdepresso-rotun- datus; apertura obliqua, lunata, margine columellari (vel labro)dilatato, reflexo, profunde sinuato, fere emarginato, umbilicum propendente. — Diam. maj. fere 5 mill.; axis 2 3/k mul. Hab. Sambelong, bords de la rivière Galathea : trois exemplaires. Obs. Nanina (Microcystis) mitiuscula, v. Martens (Reise, p. 73, t. XIL, f. 10), quoad formam. 7. Nanina (Liocysris) Brunir, Môrch. T. subobtectesimperforata, globoso-conica, sericeo-fer- ruginea, wmbilicum versus pallide cinerascens ; striæ in- crementi prominentiores, geminæ, regulariter remotæ , anfr. 5 convexiusculi, ultimus rotundatus, obsolete cari .natus, non descendens; anfr. primt nitidi, sutura ad- pressa; spira sat elevata; apertura subperpendicularis, — 312 — reniformis ; labio albo, medio tumido, reflexo, margine Sigmoideo. Paries aperturalis callo tenuissimo (expanso) obtectus.— Diam. maj. 8 1/2 mill.; ais 5 mil. Hab. Pulo Panjang (petite Nicobar) : 5 exemplaires. Obs. Helix Gouldii, Pfr. (Reeve, Icon., f. 165), non absimilis, sed spira in icone nimis elevata. H. milium, Martens (Reeve, p. 218, t. XIT, f. 15), quoad formam et colorem. H. cassidula, Benson (Theobald, Ind. Moll., XV, f. 5), affinas. \ 8. HEeLix? (SAGniINELLA) Dipricusentr, Môrch. T. turbinata, perforate umbilicata, crystallina albida nitida, leviter iridescens; anfr. 3 1/2 convexiusculi, costu- lato-striati, ultimus magnus, spiram fere duplo superans, medio obsolete angulatus ; basi lœævissima ; apertura sub- rhombea.—Diam.maj. 2 1/2 mill.; axis 2 mill.; aperturæ altit. 1 1/2 mill. Hab. Sambelong, sur les bords de la rivière Galathea; un seul exemplaire. Obs. L'Helix simulans, Adams (Reeve, Îcon., f. 551), donne une assez bonne idée de cette espèce. LH. orcula, Benson (Reeve, f. 1176), en diffère par sa spire beaucoup plus élevée. LH. Barakporensis, Pfr. (Reeve, f. 816) et l'H. infula, Benson (Reeve, 785), de l'Hindoustan, appar- tiennent peut-être à la même section. La coloration et le genre de costuiation de la coquille rappéllent les Strep- taxis. Peut-être est-ce un Agnathe? 9. HecicosTyLa (JANIRA) coponopes, Pfeiffer. Helix codonodes, Pfeiffer, Proc. zool. Soc. Lond., p. 112, 1846. — 9313 — Helix codonodes, Chemnitz, ed. 2, p. 695, t. CXIV, f. 15, 16. | Helix codonodes, Pfeiffer, Monogr. I, p. 522, n° 839, 1848. Helix codonodes, Reeve, n° 91, t. XXII. — (Janira), Albers, Helic., p. 124. —— — Môrch, Cat. Yoldi. B minor, absque fascis. Chemnitz, ed. 2, t. CXXVIIT, f. 54. Pfr. Mgr. 5, p. 217. y T. subcylindricu, major, fascia suturali et mediana atris. — Long. 27 mill.; long. aperturæ 15 mill. - Var. d'edentula. T. tenuis, fasciis 2 obsoletissimis ; pe- ristomate cinerascente. — Long. 28 mill. ; long. ap. AA mill. Hab. Sambelong, sur les bords de la rivière Galathea (var. F), Pulo Panjang. Port du Gange. Deux individus provenant de Kar Nicobar sont unico- lores, avec des lignes d’accroissement très-fortes (M. Kjellerup). 10. OpPEas APpEx, Mousson, var. Nicobarica. T. anguste turrita, extus cerea, intus lactea; anfr. T\/2 sat convexi, anfr. primi 3 lœvigati, flavi, cœteri irrequ- lares, costulato-striati; costulæ obsolete sigmoideæ, præ- sertim in anfr. ultimo ; lineis spiralibus obsoletissimis sed in basi fortioribus ; suturu profunda, subcrenata, præser- tim distinctior in anfr. medianis; apertura subellhiptica, antice admodum angustata, labio reflexo medio plica mu- nito obsoletissima; rima punctiformi. — Long. 9 mill. ; lat. 21/2 mill.; aperturæ long. 2 1/2 mill. — 314 — Hab. Nancouri, sous l'écorce d’un arbre : un exem- plaire (Kjeilerup). L'Opeas apex de Java diffère du nôtre par son épiderme plus épais, sa columelle plus élargie et son ombilic moins étroit. Var. 8. T. minus angustata ; sutura in anfr. medianis validius crenulata ; apertura breviore, antice rotundata nec angustata. — Long. 8 mill., lat. 1 1/2-2 ?]; mull. Hab. Nancouri : 5 exemplaires recueillis avec le PU cédent (Kjellerup). L’Helix clavulus, Fér., p. 581 (Q. et G. Voy. Astrol., T1, p. 155, t. Il, f. 50-55), de l'Ile-de-France, se rap- proche beaucoup de cette espèce. 11. Hyazimax Reinnarpi, Môrch. C.linguæforme, postice acuminatum, pallide increscens. . Ommatophoria cœrulea. Tentacula brevissima. Pallium ellipticum, prasinum, orificio respiratorio in medio mar- ginis deætri sito. Notœum pedis sulcis radiantibus distan- tibus et sulco obsoleto peripherico circumdatum. Tesiu scapulæformis, latere dextro recto. Maxillæ crista mus- cularis angusta, longitudinis fere dimidium maæillæ.— Long. 45 müll.; long. pallii 22 mall., lat. A maill.; long. notœæi pedis 17 mill. (Ex icone.) Hab. Pulo Panjang et Sambelong. Cette espèce a été recueillie sur le côté inférieur des feuilles de Calderon et d’autres végétaux à feuillage épais. L'animal se tient habi- tuellement immobile et contracté, en affectant une forme ovale. L’attache musculaire de la mâchoire est plus étroite et plus allongée que chez l’H. Maillardi, Fischer (J. Conch., 1867, p. 218, t. X, f. 5-9). — 315 — 12. ENNEA BicoLor, Hutton. Hab. Nancouri, avec l’Opeas, sous l'écorce des arbres (Kjlrp) : un seul petit exemplaire qui ne diffère pas sensi- blement des exemplaires de Saint-Thomas. 15. Azycæus (CHarAx) ReinxarDi, Môrch. Alycæus n. sp., Nicobar, Môrch. Cat. Suenson, n° 475. T. conoideo-turbinata, anguste umbilicata, conferte cos= tulato-striata, lineis confertis spiralibus in anfr. ultimo evanescentibus ; color flavescens vel ochraceus præsertim in anfr. apicalibus; spira regulariter turbinata, apice oblusiusculo ; anfr. conveæi, ultimus teres, ad suturam 2 mill. pone aperturam constrictus ; crista indistincta pone aperturam. Pone stricturam tubulus filiformis, in ipsa sutura repens et recurrens, longissimus (3 mall.). Apertura circularis,obliqua, superne angulata; peristoma duplex, labro externo tenui, reflexo, interno subincras- sato, vix reflexo, umbilicum versus fere connato.— Diam. maj. 5 mill.; diam. apert. 21/2 mall. Operculum calcarium, flavum, extus concavum, 1rre- gulare, spiraliter laminosum, striisincrementiperipheriam versus expressis, intus planum, lœve, mamilla central ; peripheria marginata, acie sulco diviso. — Diam. 1 4/5 mill. Hab. Bords de la rivière Galathea, sur la terre, sous les feuilles mortes (Rhrdt.); Kar Nicobar (Kjlrp). 14. CycLopHoRus (CRASPEDOTROPIS) GALATHEÆ, Môrch. T. depresso-conica, perforato-umbilicata ; anfr. 51/5 con- — 316 — vexiusculi ; sutura sat profunda, lineis acutis spiralibus in anfr. penult. cire. 10-42, in ultimo circiter 20, umbi- licum versus distantioribus et obsoletioribus ; fasciis brun- neis obliquis subsigmoideis, suturam versus latioribus, umbilicum versus intrantibus. Striæ incrementi, parum prominentes. Apertura diagonalis, circularis, intus cœru- lescens, peristomate breviler expanso, duplice, interno albo, externo fusco, callo parietali ad insertionem margi- nis superioris eæciso.— Dium. maj. 6 mall.; aæis k mall.; alt. max. 6 1/2 mill.; ap. diam. 3 mill. Hab. Bords de la rivière Galathea. Differt à C. ciliocincto, Martens, {. minore, umbilico majore, spira minus elevata, colore flammulato nec tessel- lato ad suturam, lineis spiralibus fortioribus sed vix ciliatis. 15. CycLopHorus CHARPENTIERI, Mousson, var. Nicobarica. Cyclostoma Charpentieri, Mousson, Java, p. 57, t. VE, f. 5. Diam. maj. k mill.; min. 19 mill.; axis 13 mull. Hab. Laoi, Palo Panjang (Rhrdt.) Kar Nicobar (Kjlrp). Espèce déjà connue par Spengler. Quelques exemplaires présentent une sinuosité près de la suture. 16. CycLopHorus (CYCLOHELIX) CROCATUS, Born. Turbo crocatus, Born, Index, p.345.1778. Trochus crocatus, Born, Test., p. 558, t. XIE, f. 11-12. J'ai vu plusieurs individus de cette espèce, avec la cou- — 317 — leur représentée par Born, couleur qui se rencontre très- souvent chez certains Cyclostomes, et notamment chez le C. Jamaicense, Chemuitz. k Var. & turbo. Helix turbo, Chemnitz, Conch. Cab., IX, f. 14059. Cyclostoma maculosa, Jag., Cat. 1859, p. 1924, t. VII, f. 9-10. Cyclostoma turbo, Sow. Thes., p. 116, n° 75,f. 102-105. Hab. Iles Nicobar (collection Spengler). L'espèce sui- vante est à peine différente. 17. Cycropxorus (CycLonEL1x) NICOBARICUS, Bebn. C. (Cyclohelix) trochoides, Yoldi, Môrch, Cat. Yoldi, p. 41. -— —- Pfr., Mon., supp. 1 ,p. 58et 85. — — Ad., Gen. 2, p. 280. C. Nicobaricum, Behn, Pfr. Mon., supp. 2, p. 68. Cyclophorus turbo, var., Reeve, Conch. Icon. Hab. Sambelong ; bords de la rivière Galathea et port du Gange, Pulo Pañjang. Obs. Ses principales différences avec l’espèce précédente sont : la dent de la columelle et la sinuosité suturale. Â8. LEPTOPOMA FRAGILE, SOWerby. Cyclostoma fragile, Sow. (teste Cuming), Mouss. Java, p. 57, t. I, f. 4-5. Hab. Pulo Panjang et Sambelong. La carène est un peu plus forte que sur les exemplaires de Java, représentés par Mousson. Peut-être le L. Wuüllers- — 318 — dorffiana, de Zelebor, dont la description m’est inconnue, appartient-il à cette espèce ? 49. OMPHALOTROPIS SORDIDA, Behn. Assiminea sordida, Behn, Mus, Cuming. Frauen. Zeitschrift Zool. bot. Verein, Wien. 1865, p. 212. Hab. Bords de la rivière Galathea (Sambelong). Obs. L’ombilic est circonscrit d’une carène distincte. La suture est marquée d’une bande assez large. 20. OMPHALOTROPIS CONOIDEA, Frauenfeld. Syncera cornea, Behn (non Leith), Mus. Cuming. Assiminea cornea, Frauen. Zool. bot Verein. 1866, p. 189. Hab. Bords de la rivière Galathea, sur la terre, sous les feuilles en décomposition (Rhrdt); Pulo Milu (Kjlrp). Obs. Cette espèce est plus mince que la précédente; elle manque de bande spirale suturale. La columelle est pourvue d’une petite sinuosité. 21. HELIcINA (PaAcHysToMA)BENNIANA, Pfeiffer. Helicina Behniana, Pfeiffer, Proc. zool. Soc., 1859, p.29; Pneumonop. 2, p. 257. Hab. Bords de la rivière Galathea, Sambelong ; Pulo Panjang. Animal candidum tentaculis subulatis cinereis. (Ex icone.) 29, HericiNA (PAcuyYsTroMA) NicoBARICA, Phi- lippi. Helicina Nicobarica, Phil., Menke, Zeitschr., 1847, p.149. — 319 — Oligogyra Nicobarica, Phil., Môrch, Cat. Yoldi, p. 45, n° 295. Helicina Nicobarica, Gray, Cat. Pneum., p. 295. — —. Phil., Chemn., éd. 2, p. 62, t. IL, f 49-21. Pachystyla Nicobarica, Ad. Gen., vol. IT, p. 505. Hab. Sambelong (Rhrdt.); Pulo Panjang (Rhrdt., Kijlrp.). Obs. Sur plusieurs individus, il n’y en a qu’un avec des bandes. 23. MELANIA (TARA) AMARA, Môrch. Melania mitra, Reeve, Conch. Icon. f. 175 (non Meusch.). Hab. Pulo Panjang, en abondance, dans la rivière qui se déverse dans le port. Les plus grands individus attei- gnent une longueur de 50 mill. : la columelle est, en gé- néral, d’un ton orangé vif. Obs. Il règne une assez grande confusion relativement aux espèces de ce groupe. Le Melania mitra de Meuschen est une petite espèce qui y appartient à peine ; Schrôter, qui a acheté l'individu typique de Meuschen, à la vente de la collection Gronove, en a donné une bonne figure. Le Melania amarula de Linné, de Chemnitz et de Muller dif- fère très-peu du M. mitra de Reeve, provenant de Suma- tra. Le M. crenularis, Deshayes (Guérin, Mag. z00l., t. LXXXIII, fig. sup.), est également peu différent du vé- ritable M. amarula de Linné. Voici les espèces que je crois devoir être distinguées du M: amarula auctorum. 1. Melania amara, Môrch (M. mitra, Reeve, non Meuschen). — 320 — Hab. Sumatra. Iles Nicobar. La plus grande forme du groupe. 2.tMelania amarula, L. (Müller, Chemnitz, Schrôter). Hab. Amboine, etc. 5. Melania crenularis, Desh. (Guérin, Mag. z0ol., t. LXXXIIT, 4845, fig. sup.). 4. Melania melanus (Melas) Mtf. Melania amarula, Enc. meth., CDLVIIT, F. 6. Hab. Ile de France et île Bourbon : espèce probable- ment rapportée par Bruguière. 5. Melania coacta, Meuschen. Sitrombus coactus, Meuschen, Mus. Gevers., 1787, p. 294, n° 991. Fausse Thiare de Rivière, Argenv., t. VI, f. G (typ.). Helix amarula, Born., Mus., t. XVI, f. 21. Melania thiarella, Lam., Hist., VIIL, p. 452, n. 11 (par- tim). Hab. Patrie inconnue. G. Melania mitra, Meuschen (Schrôter). Helix Gronov.Zoophyl., n° 1564. Helix mitra, Meuschen, Mus. Gronov., 1778, p. 198, n° 1565. — Schrôter, Flusse., p. 300, t. IX, f. 12. Einl., te Ilsp.:251. — Gmelin, S. N., p. 5455. — 321 — Melania thiarella, Lam., 1. c., n. 11. Melania mitra, Deshayes, Lam., 1. c., VIIT, p. 452, note. Obs. Cette espèce me paraît, d’après la figure, à peine appartenir à ce groupe. .24. MELANIA (MELANOIDES) NicoBaricA, Mürch. Melania Nicobarica, Môrch. Reeve, Icon., déc. 1859 (Mus. v. de Busch). Hab. Iles Nicobar (Capt. Brun). 25. MELANIA (MELANOIDES) ASPiRANS, Mous- son ? Melania aspirans, Mousson, Java, t. XX, f. 5, var. Mouss. XI, F5. Hab. Nancouri et Pulo Panjang. Obs. Les plus grands individus atteignent une longueur de 55 mill. Peut-être n'est-ce qu’une variété de grande taille de l’espèce précédente ? 26. MELANIA (MELANOIDES) TUBERCULATA, Müller. Hab. Kar Nicobar : un seul individu mort (Kjellerup). 27. CERITHIDEA PALUSTRIS, Linné. Hab. Sambelong ; Pulo Panjang, Port du Gange, en énormes quantités, entre les branches de Mangrove (Rhrdt.); Kar Nicobar (Kjellerup). 28. TELESCOPIUM FUSCUM, Schumacher. Trochus telescopium, Linné. Telescopium indicator, Mtf.? 24 — 322 — Hab. Avec l'espèce précédente : moins abondante, tou- tefois. 29. PyTHIA SCARABÆUS, Linné, var. Pythia rictans, Schum., Ess., p. 229. a. T. umbilicata, spec. maximum, 33 mul. : Hab. Nancouri, Pulo Panjang (Rhrdt); Kar Nicobar (Kirp.) P. Petiveriana, A. Ad. et Reeve, differt : testa minore et planiore. B T. umbilico clauso. Hab. Nancouri (Rhrdt.);, Kar Nicobar (Kirp.). 30. PyrTHiA N. SP.? Differt à P. rimosa, A. Ad., {. planiore, plica parietali superiore acutangula (uti præcedentis), plica parietali inferiore angustiore, et interstitio dentium oppositorum labri bidenticulato. — Long. 18 mill., lat. 19 mall., long. spiræ 9 mill. Hab. Bords de la rivière Galathea, sur la terre. Var. ? B umbilicata. Hab. Kar Nicobar (Kirp.), Sambelong (Rhrdt.). Var.+. T. spira elongata ut P. scarabœus Linnær. + Hab. Rivière Galathea : un seul exemplaire. Longueur, 20 mill. ; long. spiræ, 10 mil]. Obs. Il existe une petite dent dans l’interstice entre les deux dents situées vis-à-vis la dent pariétale inférieure, comme chez le P. lentiginosa, Garrett. L'importance de l’ombilic comme caractère spécifique me paraît fort douteuse. — 393 — 91. Pyraia LEssoni, Blainville (Reeve), var. Scarabæus Lessoni, Reeve, Annals ond Mag. of N. H.,1x, NP 61, Hab. Cette grande espèce lisse a été rapportée des îles Nicobar par le docteur Mathiesen et le capitaine Aschlund, de la frégate Valkyrien. 52. NERITINA (NERIPTERON) ACICULATA, Môrch. Neritina aciculata, Môrch, Reeve, Ic., nov. 1855, t. XXIV, f. 108. — (Neripteron) navicularis, Môrch., Ad. Gen., I, p. 584. Hab. \toe Laoi; Pulo Panjang. 95. NERITINA (NERIPTERON) SUBAURICULATA, Recluz, var. inaurila. N. subauriculata, Sowerby, Thes., f. 158, a/ffinis. N. Novocaledonica, Reeve, Icon., quoad formam. N. Lamarckii, Deshayes, Môrch, Cat. Yoldi, p. 164. Hab. Nancouri : 2 exemplaires. Differt à N. subauriculata t. magis rotundata et de: fectu auriculæ superioris labii. 94. NERITINA (Dostia) Siquisorensis, Recluz, N. Siquijorensis, Recluz, Sow., Thes., [. 145, 146. Hab. Pulo Mila : un seul exemplaire roulé. 95. NERITINA (CLyPEoLUM) Kxorru, Recluz. Var.? Sprra tubifera vel simplez. — 32h — Hab. Pulo Panjang, dans la rivière. Var. minor, vel spec. juvenile. — Long. 13 mal. Hab. Laoï, dans le ruisseau appelé Itoe (1 exempl.. 56. NERITINA (CLYPEOLUM) ARCIFER, Môrch. Differt à N. canali Sowerbyi testa multo minore (long. 11-15 mill.), spira aperta, prominula; columella superne non canaliculata, convexiuscula, callo transversali, obso- leto, arcuato. ‘ N. sanguinea, Sowerby, Thes., f. 162, quoad formam. N. (Neritella) sp. Nicobar, Môrch, Cat. Yoldi, p. 145, n° 2988. Hab. Laoi, dans la rivière Itoe ; Nancouri. 37. NERITINA (NERITELLA) SUBSULCATA, Sowerby. N. subsulcata, Sowerby, [IL., 4836, fig. 50, optime. N. cornea, Sowerby, Thes., f. 70; Reeve, Icon. f. 7. Hab. Nancouri.. 58. NERITINA (NERITELLA) SUMATRENSIS, SOwerby. Neritina gagates, Lamarck, Deless., t. XXXII, f. 2 ? Neritina Sumatrensis, Sowerby, I1l., 1856, f. 54. Neritina gagates, Lamarck, Môrch, Cat. Yoldi, p. 166, n°4009. | Hab. Laoi; espèce très-commune dans le ruisseau Itoe (Rhrdt), Kar Nicobar [Kilrp). Geve., tab. xx1v, f. 251, a donné une bonne figure de cette espèce. Le N. gagates me parait se distinguer par une columelle plus fortement — 325 — denticulée. Les individus sans tache à la columelle sont très-rares. 59. NERITINA (VITTA) PULCHELLA, Gray. N. Matoniana, Recluz, Proc. 1845, Sow. Thes., f, 249,245. Var. 8. N. Oualensis, Lesson, Sow., Thes., f. 246. Hab. Sambelong : la baie du Sud-est. 40. PERONIA VERMICULATA, Cuvier. Hab. Pulo Milu : très-commun sous les pierres, dans la partie du récif qui découvre, à marée basse; Nancouri. Obs. D’après le dessin, le manteau montre, derrière l’orifice respiratoire, comme chez les deux espèces sui- vantes, une tache obscure, qui, dans l’espèce présente, est presque noire, piriforme et entourée d’un bord rou- geâtre. Le manteau ne porte aucune trace de verrucosités ramifiées. L'individu figuré : 155 mill. long.; manteau, 80 mill. larg.; le pied, 50 mill. larg., et 95 long. L'exemplaire dans l'alcool : 88 mill. long.; manteau, 58 mill. larg.; le pied, 52 mill. larg., et 55 long. 41. PERONIA MAURITIANA, Blainville. Onchidium Peronii, Sav., Gray; fig. t. CLXXXIIT, f. 45. Onchidium sp. Gray, ib., t. CLXXXIIL, F. 6. Hab. Sambelong, dans la baie du N.-0. On trouve cette espèce en abondance sur un fond de sable, un peu mé- langé d'argile, et qui découvre, à marée basse. La tache située derrière l’orifice respiratoire est, d’après le dessin, irrégulièrement ovale et violette. — Long. 46 mill.; larg. 90 mill.; le pied a 16 mill. de larg. et 50 mill. de long. — 326 — 42. PERONIA (ONCHIDIELLA) MARMORATA, Lesson. Espèce recueillie sur et dans un arbre pourri, sur la plage. Long. 33 mall.; 20 lat.; pes 10 maill. lat., 26 mull. long. (viv.). Long. 22 mall.; 19 lat. ; pes 10 mall. lat., 15 mill. long. (in spiritu). La tache située derrière l’orifice respiratoire est ronde, noire et entourée d'un anneau blanchâtre. Le pied est jaune et non verdâtre comme chez les deux autres espèces. 45. CYRENA (GELOINA) GALATHEÆ, Reinh. (Môrch). C. (Corneocyclas) Galatheæ, Rhrdt, Môrch, Cat. Kierulf, 1830, p. 52. 2 == — Prime, Lyc. N. H. N. York, tab. 11. Hab. Pulo-Panjang : le plus grand individu a 105 mill. delong.Sambelong, rivière Galathea : IL. Exempl. de 95 mill. trouvé dans un canot abandonné par les indigènes. L’in- dividu de Kierulf est de 120 mill. 44. BATISSA SIMILIS, Prime. Batissa similis, T. Prime, Lyc. N. H. N. York, 1859, t. VIE, p. 142. Ann. Lyc. N. Y.,t. VIIL, 14866, p. 229, fig. 60. Hab. Pulo Panjang : le plus grand individu a 405 mill. de longueur et 90 mill. de hauteur. Dans la collection du commandant Suenson, se trouve un exemplaire de — 327 — 128 mill. de longueur sur 102 mill. de hauteur. Quel- ques individus sont presque ronds et se rapprochent beaucoup de l'espèce suivante. 45. BATISSA INFLATA, Prime. Cyclas lævigata, Schum., Ess., p. 170, t. XII, f. 1 ? Batissa inflata, Prime, Proc. zool. Soc., 1860, p. 320. ? Batissa Jayensis, Lea, Frauenfeld, Verh. K. K. Zool. bot. Gesell, 1869, p. 885. Hab. Sambelong, rivière Galathea. 5 exemplaires. 46. ALASMODONTA (Subg.?) NicoBarica, 0. Fabricius. Mytilus Nicobaricus, O. Fabr., Cat. 1825, p. 65 {nomen). T.irregulariter ovalis, convexiuscula ; striæ incrementi irregulares ; dimidium testæ marginem versus olivaceum, fascus obscurioribus, radiis numerosioribus, obsoletis, ob- scure viridibus. Intus argentea, postice iridescens. Umbo- nes plani, erosi, antice siti; margo dorsalis parum arcua- tus,(margo) anticusrotundatus,angustior, (margo) ventra- lis antice et postire sat arcuatus, medio leviter infleæus, (margo) post. anqustus leviter reflexus. Dentes cardinis fere omnino evanescentes, dens lat. post. lineuris, obsole- tissimus. Anodonta Zollingeri, Mousson (Java, p. 96, t. XVIII, f. 4) affinis, sed species Fabricii differt : margine ventrali® arcuato, postice subito ascendente, nec non margine dorsali declivi, haud arcuato. Hab. Les îles Nicobar, selon O. Fabricius, qui à reçu un seul exemplaire de l’espèce par des Missionnaires. — 9328 — Mollusques terrestres et fluviatiles indiqués comme recueillis dans les îles Nicobar par les naturalistes de la frégate autrichienne la Novara. Litlérature. Reise der Osterreichsche Fregatte Novara, um die Erde 1857-59. Wien, 1861, 2 vol., p. 77, in-8. Reise der Osterreichsche Fregatte Novara um die Erde 1857-59, unter den Befehlen der command. B. von Wüllerstorf. 1866, in-4. G. Riter von Frauenfeld, Beitrage zur Fauna der . Nicobaren I. Verhandl. K. K. zoologische-botanischen Gesellschaft in Wien, 1867, p. 592; I, «b., 1868, p. 290; IT, 20. 1869, p. 855. G. Ritter von Frauenfeld, Offenes Schreiben an Herrn Franz Maurer, als Erwiederung auf desser Schmähschrift « Nicobarina » Berlin, 1868, in-8. Du 25 janvier au 26 mars 1858, les naturalistes autri- chiens visitèrent les îles suivantes : Kar Nicobar pendant trois jours, Tillangelong, une demi-journée. Dans les puits d’eau on trouva le Nerita chrysostoma, le N. costata et le N. polita, qui se retrouvait à une distance considé- rable de la plage. Cette remarquable provenance des Nérites me paraît devoir être attribuée aux Pagures, sup- position qui devient probable quand on prend en consi- dération que justement ces espèces, à l'exception de Ja première, se trouvent mentionnées comme domicile habi- tuel pour les Pagures dans le catalogue des Crustacés (1). Le séjour le plus long a été effectué dans le port de Nan- couri et à Kamorta, où l’on fit des récoltes d'objets d’his- toire naturelle pendant cinq jours. Dans le cours d'une (1) Mentionné comme habitat pour le Carcinus tibicen de Nico- bar par Frauenfeld, 1. c., 1869, p. 897. — 329 — excursion de quelques heures à Treis, on recueillit un Planorbis dans les marais. L'expédition resta à Pulo Milu pendant quelques heures. À Pulo Condul, on trouva, pen- dant un séjour d’une journée, dans un petit ruisseau de montagne, deux espèces de Pyrena (non mentionnées dans la liste de M. Frauenfeld) et un Neritina. On visita Sam- belong le 22 mars et, le 26 du même mois, le port de la Galathea, pendant un court espace de temps. M. de Frauenfeld a mentionné les espèces suivantes comme trouvées aux îles Nicobar, mais sans localités spé- ciales indiquées. 4. TrocHOMORPHA FRAUENFELDI, Zelebor. D’après la description, celte espèce est très-voisine de la suivante. 2. TrocHomorpHA Massoni, Behn (Gal.) (1). Et AS ae LIGULATA, Férussac. Sans doute de Coromandel. 4. VIDENA PLANORBIS, Less. C’est peut-être le Nanina sulcipes ou le N. Billeana. 5. JANIRA CODONODES, Pfeiffer (Gal.). 6. CLAUSILIA (DELIMA) WüLLERSTORFFH, Ze- lebor. D’après le Voyage, I. c., p. 77, l’espèce proviendrait de Kamorta. (1) Les espèces portant la mention (Gal.) ont été trouvées par l’expédition danoise. — 330 — 7. STREPTAXIS PFEIFFERI, Zelebor. Espèce de 9 millim. de diamètre, 8. PupA, sp. De Kamorta. Voyage, p. 77. 9. Burimus, sp. Kamorta. C’est peut-être un Opeas (1b., p. 77)? 10. PLANORBIS, sp. Treis, dans un marais (1b., p. 77). Ces trois dernières espèces ne sont pas mentionnées par M. de Frauenfeld. 11. Cyccopmorus WüLLERSTORFFIT, Zelebor. D’après la description, espèce très-voisine du C. Gala- theæ, mais à lignes spirales moins nombreuses. 42. CYCLOPHORUS COMMACULATUS, Behn. C'est probablement le C. Charpentieri, var. D’après Pfeiffer, l'espèce de Behn est le C. denselineatus, Pfeiffer. 15. CYCLOPHORUS SEMISULCATUS, Sowerby. Sans doute de Malacca. 14. CycLopxoRus TURBO, Chemnitz (Gal.). 15. Cyccorxorus voLvuLus, Müller. “16. MyxosromA BREVE, Martyn. Sans doute de Pulo Condor (Cochinchine),. 17. LepropoMA PuLicaRius, Pfeiffer — 331 — 18. LEePropoMA WÜLLERSTORFFIANUS, Zelebor. 49. RecistomA Nicogarica, Pfeiffer (Gal.). 20. PaAcaysromMA Dunkeri, Zelebor. Petite espèce de 4 millim. 2/5 de diamètre. 21. PACHYSTOMA ZELEBORI, Pfeiffer. Espèce de 10 millim. de diamètre. 22. PyrHiA CEYLANICA, Pfeiffer. 23. PyTHIA CUMINGIANA, Petit. 24. PYTHIA IMPERFORATA, Adams. 25. PyTHIA ovaTA, Pfeiffer. 26. PyTHra STRIATA, Reeve. 27. MELANIA ACULEUS, Lea, 28. MELANIA ANTHRACINA, V. d. Busch. Tari, dans une petite mare d’eau. C’est peut-être une grande variété du M. Nicobarica. 29. MELANIA BLATTA, Lea. 30. MELANIA PLuronis, Hinds. C’est probablement le M. Nicobarica. “31. TAREBIA LIRATA, Benson. De l’Inde. “32. SERMILA TORNATELLA, Lea. Des iles Philippines. — 332 — 53. CERITHIDEA RHIZOPHORARUM, Adams. 54. Pyrazus PALUSTRIS, Linné (Gal.). 55. TELESCOPIUM FusCuM, Schumacher (Gal.). *56. AMPULLARIA CARINATA, SWainson. Sans doute de l'Inde. *57. AMPULLARIA CORRUGATA, SWainsOn. Sans doute de l'Inde. 38. NERITELLA PULLIGERA, Linné. Peut-être N. Knorrii, Recluz? 39. NERITELLA SQUAMOPICTA, Recluz. Peut-être N. arcifer? 40. NERITINA ADUMBRATA, Reeve. N. Sumatrensis, var.? 41. NERITINA GAGATES, Lamarck (Gal.). “42. NERITINA PULCHRA, Sowerby. L'auteur ne peut le distinguer des exemplaires de Panama. “45. ALINA Jorpanr, Sowerby. L'espèce de Sowerby est un Theodoxus, provenant de la rivière du Jourdain. 44. CLITHON BREVISPINA, Lamarck. 45. CLITHON oBsCURATA, Recluz. 46, CarTizLus Luzonicus, Sowerby. . — 333 — 47. CYRENA CEYLANICA, Chemnitz. C’est sans doute le C. Galatheæ. 48. BaATissA JAYENSIS, Lea. Peut-être le B. inflata, Prime? Comme il est très-probable (1) que les espèces marquées d’un ” sont indiquées à tort comme provenant des îles Nicobar, il y a seulement 59 espèces à conserver sur la liste ci-dessus. Les genres Clausilia, Streptaxis, Bulimus (Opeas?), Pupa, Planorbis et Catillus n’ont pas été trouvés par les natura- listes de la Galathea. Îl faut ajouter à la liste le Melania Zelebori, Brot (Ma- tériaux pour servir à l'étude de la famille des Mélaniens, 1872), qui provient des îles Nicobar. Liste des Mollusques terrestres et fluviatiles indi- qués comme provenant des anciennes colonies danoises sur la côte de Coromandel. 1. ARIOPHANTA NicoBaricA, Beck, Index, 1857. Helix pomatia contraria Nicobarica, Ch., IX, f. 915-914. Helix Nicobarica, Chem., Desh., Guérin, Mag., 1859, tab. ri. Hab. Iles Nicobar, d'après M. Brodersen, missionnaire de Tranquebar (Chem.). Obs. Trois exemplaires seulement me sont connus de la grande forme «typique. Des deux premiers, l’un a été figuré par Chemnitz et par Guérin, et l’autre, plus jeune, (1) L’astérisque * indique que nous considérons comme erroné l'habitat assigné aux espèces qui sont précédées par lui. . — 9334 — se trouve dans le Musée de l’Université de Copenhague ; le troisième fut acquis par M. Cuming, à Copenhague. M. Reeve a figuré une très-petite variété, sinon espèce distincte, provenant de Cuddapah, près Madras, selon M. Wilson. La localité de Chemnitz me paraît alors très- peu probable. 2. ARIOPHANTA LÆVIPES, Muller. Helix hortensis Tranquebarica, Chem., IX, f. 915, 916. Hab. Dans le jardin de la Mission à Tranquebar. (Doc- teur Kônig, d’après Chemnitz). 3. NANINA BISTRIALIS, Beck. Helix exilis, Chem., IX, f. 1149, non Müller. Hab. Tranquebar, jardin de la Mission (Chem.); Tran- quebar (Behn). 4. NANINA (HEMIPLECTA) SEMIRUGATA, Beck, Index, 1837. Helix globulas, Chem., IX, f. 1159-60, non Müller. Hab. Tranquebar, dans les jardins, sur les arbres. (Chem.) 5. NANINA (H&MIPLECTA) TRANQUEBARICA, 0. Fabricius. Helix Tranquebarica, O. Fabr., Pfr. Mon., I, p. 41. Galaxias Tranquebarica, Fér., Beck, Index, p. 42. G. NaniNA (CRYPTOZONA) LIGULATA, Férussac. Hab. Côte de Coromandel. = 33% — 7. NaANINA (CRYPTOzoNA) TURBINATA, Beck (1). « T. conoidea, supra helvola, infra pallidior ; anfrac- « tibus sex striatis; ultimo obsolete angulato, perforato ; « apertura oblique lunata, coarctata; labro columellari « medio incrassato ; peritremate obtuso, candido. » PRES ANR DRE TAN EURE | «< Hab. Indiæ orientalis Tranquebaricæ plagas austra-. « liores, ad montium cœæruleorum radices. Communicavit « II. Seidelin, navarchus, olim provinciæ præfectus regius « apud Indos. » Statura N. ligulatæ, sed magis elevata, et forma aper- turæ aliena. Anfractus regulariter et modice accrescentes, Convexti, sulura simplici impressa distincti, striis incre- menti transversis, obliquis, haud regularibus, eæsculpti. Ultimus anfractus carina obsoleta, aperturam versus de- sinente, bipartitus, utrinque fere æqualiter conveæus, supra Strüs spiralibus leviter impressis, inæqualibus, subdecussatus, infra centrum versus excavatus, cen- tro ipso perforatus; umbilico angusto, subobliquo, sat profundo. Apertura mediocris, ad columellam depressa ; _ peritrematis candidi margine columellari lente et absque angulo cum labiali confluente, callo oblongo, dentem men- tiente instructo; columella busi rectiusculu. Testa epider- mide induta, supra pallide brunnea vel helvola, apice albicante, infra sensim dilutior, centrum versus pallida ; epidermide detracta alba. Beck, Index, f. 4, n° 20. Diagn., p. 5 (inéd.). Mus. Christiani octavi, Lab. vi, f. 4 (inéd.). Je ne connais que l’exemplaire typique de celte espèce. (1) H. naninoides, Benson, appartient à la même section. — 336 — L’Helix (Galaxias) lucana, Müller, cité comme de Tran- quebar par Chemnitz, provient du cap de Bonne-Espé- rance. 8. Hezix (EuRYSTOMA) virrarTa, Müller. Hab. Jardin de la Mission, à Tranquebar, en grand nombre, d’après le missionnaire John (Chem.). Comme les deux suivantes, cette espèce a probablement été rap- portée de Ceylan. 9. Hezix (AcAvus) PHOENIx, Pfeiffer, Angarius lampadæus, Meuschen, Mus. Gevers (1) 1787, p. 258, n° 188. Helix melanotragus, Lam. non Born. Helix seposita, Ziegler. | 10. HeLix (ACAVUS) HÆMASTOMA, Linné, 41. Hecix (THEBA?) EPIGLOTTIDEA, Beck, In- dex,.p. 15. Var. b collaris. (Suture pointillée.) Hab. Tranquebar (Beck). C’est l'Helix Dehnei, Rossmässler, qui provient proba- blement du Maroc. | 12. Burimus (CERASTUS?) TRIFASCIATUS, Chemnitz. Helix trifasciata Tranquebarica, Chem., IX, f. 1215. (4) À. imperforatus, oblongus, dorso carinatus, flavicans, margine fusco. Seba, tab. x1, f. 16-17. Lister, t. LXXXII, f. 83? Meuschen. — 337 — Hab. Tranquebar (John). Comme plusieurs des espèces du missionnaire John, elle provient de Ceylan. 15. AMPHIBULIMA MACROSTOMA, Beck, Index, p. 98. Hab. Tranquebar (Seidelin). Un seul individu d’un Succinea dont la spire est assez courte. Cest peut-être le S. rugosa, Pfeiffer ? 14. SUCCINEA TRANQUEBARICA, Beck, Index, p.99. Hab. Tranquebar (Seidelin). Plusieurs individus sont très-voisins du S. patris, Lam., sinon identiques. Peut-être la localité est-elle erronée ? 45. Buzimus (Raacuis) BonTra, Chemnitz. Helix Bontia, Chem., IX, f. 1216-17. Hab. Tranquebar, sur la plante Bontia (D' Kônig, 1785 (Ch.). L'exemplaire original se trouve dans le Musée de Co- penhague. 16. Burcimus (Ruacxis) BENGALENSIS, La- marck. Hab. Tranquebar (Beck, Index, p. 65). 17. SUBULINA CROTALARIA, Schumacher, Essai, p. 202; Beck, Ind., p. 77. Dans la collection Spengler, se trouve un bon nombre d'exemplaires avec la localité Tranquebar. Les individus 25 — 338 — de Schumacher et de Beck semblent provenir de la même collection. Ils me semblent fort peu différents du S. oc- tona, Chemnitz. 18. PLANORBIS (SPIRODISCUS) EXUSTUS, Des- hayes. Helix cornea, Chem., IX, f. 16, 17, 18. Planorbis Coromandelicus, O. Fabr., Beck, Index. Planorbis Indicus, Benson. Hab. Tranquebar et Timtschinapalli en abondance (Chemn.). 49. LimNæÆaA PuLCHELLA, Beck, Index, p. 115, n° 45. Hab. Tranquebar (Seidelin). Un seul exemplaire. C’est peut-être le L. acuminata, Lamarck (Pot. et Mich. Gal. de Douai, t. XXIT, f. 14, mais la figure est plus grande). 20. CYCLOPHORUS AURANTIACUS, Schumacher. Turbo volvulus, Chem., IX, f. 4064-65. Hab. Tranquebar, selon Spengler. 91. CYCLOPHORUS VOLVULUS, Muller. Turbo volvulus, Müll., Chem., IX, f. 1066. Hab. Tranquebar (Chem). 29, CycLopHoRuSs TURBO, Chemnitz. Trochus turbo, Chem., IX, f. 1059. — 889 = Hab. Tranquebar, Coromandel, habitat sans doute erroné, l'espèce provenant de Nicobar. 25. CycLorHorus FOLIACEUS, Chemnitz. Turbo foliaceus, Chem., IX, f. 1069-70. L'individu typique de la collection Spengler fut très- longtemps le seul connu. Dans ces dernières années, on a | trouvé une très-petile variété dansles îles Andaman (Reeve, Iconica, conf.) 24. LEpropoMA IMMACULATUM, Chemnitz: Turbo immaculatus, Chem., IX, f, 1065. Turbo marginellus, Gm., 5602. Turbo lævis, Wood, suppl., t. VL, f. 5. L'individu typique qui se trouve dans le Musée de Co- penhague diffère du Leptopoma fragile, Sow., des‘îles Nicobar, seulement par sa grandeur. Les lignes spirales sont un peu fasciculées. 25. TORTULOSA TORTUOSA (CaTauLus), Chem- « nitz. Turbo tortuosus, Chem., XI, 1785, fig. 1889, Hab. Les îles Nicobar, selon Chemnitz, mais, comme presque loutes les espèces de Cataulus connues pro- viennent de Ceylan, la localité est bien incertaine. Les exemplaires de Spengler sont, autant que je sache, les seuls connus jusqu’à présent. 26. AMPULLARIA (PACHYLABRA) ORBATA, Perry. Helix ampullacea, Chem., IX, f. 1134-55. — 340 — Ampullaria globosa, Sws. Hab. Tranquebar. Les œufs ont été trouvés dans les champs de riz et dans le jardin de la Mission; les jeunes ont déjà l’opercule formé dans les œufs (Chemnitz). 27. AMPULLARIA (PACHYLABRA) CARINATA, Swainson. Helix ampullacea (partim), Chem., IX, f. 1155. Helix ampullacea, Schrôt., Flussc., p. 249, tab. IX, f. 14. Hab. Avec la précédente espèce. 28. ViviPARUS DISSIMILIS, Müller. Nerita dissimilis, Müller, Hist. Verm. Helix vivipara, Chem., IX, f. 1184. Nerita dissimilis, Müller, Schrôt., Einl. Il, 1784, p. 254, LIN MEMO. Paludina carinata, Swainson. Hab. Timtschinapalli, en quantité (Ch.) ; Tranquebar (Spgl.-Schrôüt.). | L'Helix Johnii, Chem., XI, f. 2076-77, p. 285, est sans doute une monstruosité de cette espèce. 29. BiTHiNiA (NEMATURA?) oRCULA, Benson. Hab. Manaar, Coromandel (Spgl.). 50. BITHINIA MARGINATA, Chemnitz. Turbo marginatus, Chem., f. 1075, a, b. Turbo limbatus, Gm. — 34h1 — Hab. Timtschinapalli, Coromandel (le missionnaire Pohle) (Ch.); Ceylan (Spengler). 31. Pazupomus TANCHAURICUS, Gmelin. Helix fluviatilis Tanchauricus, Chem., IX, f. 1245, a, b. Hab. Timtschinapalli, Tanchaur (le missionnaire Pohle) (Ch.). Cette espèce manque dans la monographie de Reeve, à moins que ce ne soit le P. punctatus, Reeve”? 32. MELANIA SCABRA, Müller. Helix scabra (Bucc.), Müller, Chem., IX, f. 4259-60. Buccinum scabrum, Müller, Schrôter, Flusse., p. 299, t. VI, f. 13. Helix aspera, Gmelin. Hab. Timtschinapalli (Chem.) ; Tranquebar (Schrôter). 35. MELANIA TUBERCULATA, Müller. Nerita tuberculata, Müller, Hist. Verm. Strombus costatus et Nerita tuberculata, Schrôt., Flussc., p. 575 et p. 592, t. VIIL, f. 14. Strombus costatus, Schrôt, Einl., 2, p. 250. Cognata proxima Helicis scabræ, Chem., IX, f. 1261-62. Hab. Tranquebar (Spgl.); Coromandel (Schrôter) (1). (1) Schrôter a reçu, lors de sa visite à Copenhague, des co- quilles de Müller, Spengler et Chemnitz, et il donne quelquefois d'importants renseignements. — 342 — 54. PYTHIA SCARABEUS, Linné, Chem., IX, f. 1249-50. Hab. Tranquebar, en quantité (Chem.). 99. NAVICELLA APONOGETONIS, Vahl. Patella Aponogetonis, Vahl., Skrift af Naturhistoric Selskobel, IV, 1798, p. 155. Navicella Aponogetonis, Môrch, Cat. Yoldi, p. 165, Adams, Genera, 4. « Hab.In aquis dulcibus Indiæ orientalis in Aponogetone « (Vahl.). » T. oblonga, pellucida, postice oblique subre- curva ; dabro posteriore plano abbreviato. «T. corne, fra- gilissima, pellucida, oblonga, convexa, glabra, lœvissima, nitida, grano Trilici parum major : extus reticulata e li- neis rufescentibus tenuissimis. Verticis loco mucro baseos brevis, subincurvus, obtusus. Cavitas flavescenti-cornea, basis labio transverso, horizontalis, cavitate quadruplo brevior. (Vahl.) » Le docteur Didrichsen a trouvé les exemplaires typiques dans l’herbier de Vahl, attachés à des feuilles d'Orontium (Saururus) submersum, de l'Inde orientale. Les indi- vidus ont une longueur de 5 millim. et une largenr de 2 millim. 1/2. Ils ressemblent un peu au Navicella linea- ris, Lamarck, mais je ne peux les identifier avec aucune espèce à moi connue. Les lignes d'accroissement sont fili- formes et très-espacées. Les exemplaires de Vahl sont sans doute de jeunes individus. 56. CORBICULA OCCIDENS, Benson. Var.? Venus fluviatilis, Muller, Chem., VI; f. 521. -: — 343 — Cardium virgineum, L. S. N., XIE, p. 1124? Hab. Timtschinapalli, Tanchaur, en abondance (mis- sionnaire Pohle) (Chem.). L'espèce figurée par Chemnitz comme Tellina fluviatilis de Müller ne s'accorde pas du tout avec la description de Müller, qui indique Canton comme localité, mais plutôt avec la coquille figurée par Chemnitz, VI, f. 522, comme variété du Tellina fluminea, dont le type est représenté par - la fig. 520 et par Schrôter (Flussconchylien, tab. vr, f. 2). L'expression de Müller, « costis latis transversis quasi cir- culis doliaribus circumdata, » ne laisse aucun doute à cet égard, quoique la mesure indiquée soit trop grande par rapport aux autres individus du Musée de Copenhague, dont plusieurs proviennent de Müller lui-même. Les mots suivants de Ja description du T. fluviatilis de Müller indiquent que les côtes concentriques sont assez distantes et non serrées comme dans l'espèce de Chemnitz. « T. latior et tenuior, proxime præcedentibus, fusco- virens in cardine antice et postice œqualis latitudinis ; lineis elevatrs cincta, area interjecta angustior, quam in T. fluminea, variolosa (A). » 57. UNIO TESTUDINARIUS, Spengler, 1795, Naturh. Selsk. Skrifter. Unio marginalis, Lamarck. Unio Groenlandicus, Férussac. Hab. Tranquebar (Spengler). 58. UNIO TRUNCATUS, Spengler. Hab. Tranquebar (Spengl.). (1) Terme se rapportant probablement à l'érosion. — 3hk4 — Individu fort âgé de l’espèce précédente. 59. Unio corRuGATUS, Muller, Retz. Mya corrugata, Chem., IV, f. 22; Schrôt., Flussc., t. IT, Lrd f. 5. Hab, Tranquebar (Spengl.); Timtschinapalli (le mis- sionnaire Pohle) (Ch.). 40. Unio @iBBus, Spengler. Hab. Tranquebar. Bonne espèce, voisine de la précédente. 41. Unio crassus, Retz, Spengler. Hab. Tranquebar (Spengl.). Espèce qui provient de Tanger (Maroc). 42. Unio ricroruM, Linné, Spengler. Les exemplaires indiqués par Spengler comme provenant de Tranquebar sont de provenance européenne. 45. Unio convs, Spengler. Hab. Tranquebar. C'est sans aucun doute aussi une forme de l’Europe, VU. tumidus, varietas pumilio (Nob.). 44. Unio RADIATUS, Müller. Hab. Yndia orientalis (Spengl.). Cette espèce provient de l'Amérique du Nord. 45. Unio noposus, Chemnitz. ya nodosa, Chem., XI, f. 1650. — 345 — Unio delphinus, Spengl., 1795,1. c., p.65. Hab. Tranquebar (Chem., Spengl.). C’est sans doute une variété de l’Unio pictorum des envi- rons de Copenhague. Note additionnelle. J'ai eu récemment occasion d'examiner la description et la figure du Niso pyramidelloides, Nevill. Bien que la description ne fasse mention que de deux lignes spirales et non de lignes d’accroissement colorées, il me semble que la figure montre trois lignes spirales et des lignes colorées _d’accroissement. La principale différence que présente notre Niso trilineata (1) consiste dans l’imbrication des sutures, Caractère qui me paraît fort variable. Le Niso tri- lineata doit alors disparaître comme espèce et devenir le Niso pyramidelloides, var. imbricata. Ma supposition rela- tive à la localité serait alors erronée. L'espèce provient probablement d'une autre colonie danoise et peut-être des îles Nicobar. 0. M. Diaguoses de Nudibranehes nouveaux des côtes de Bretagne, Par M. Hesse. À. POLYCERA HORRIDA. Corpus elongutum, pallide luteo-cinereum, maculis fus- cis irregularibus et punciis lutescentibus seriatim et lon- (4) Journ. Conch., vol. XX, p. 129, 1872. — 346 — gitudinaliter dispositis ornatum. Velum frontale quadri- cuspidatum, cuspidibus brevibus, obtusis. Tentacula superna obtusa, maculuta. Laminæ branchiales 3 vel plures, graciles, annulatæ, lobis k elongatis cinctæ. Pes elongatus, antice emarginatus et angulatus, postice acu- tus. — Long. 3 mil. (an specim. adult. ?) 2. ÆGIRUS HISPIDUS. Corpuselongatum, rufescens, tuberculis validis cinereis, hispidis, rotundatis, macula centrali obscura tinctis mu- nilum.Velum frontale bilobatum. Tentacula superna cylin- drica, hispidu e vagina emarginata et hispida egressa. Laminæ branchiales albæ, graciles. Cauda seriebus 3 tu- berculorum supra munita. Pes antice truncatus.— Long. 5 mil. 3. HERMÆA POLYCHROMA. Corpus prœægracile, acuminatum, antice obltusum, cœæru- lescens, linea rubescente supra caudam ornatum; collum luteum, lineis 2 violaceis ad tentacula superna decurren- tibus notatum. Tentacula superna elongata, fusiformia, infra fissa, apice acuta, cœrulea. Velum frontale latum, lateraliter expansum et oblusum, arcuutum, cœærulescens. Cirri branchiales utrinque in series 2 dispositi et 6-T fus- ciculos formantes, fusiformes, validi, complanati, integri, sanguinei, apice luteo-aurantiaci, intus arborescenies. — Long. 20 mall. 4. Eozis NEMESIs. Corpus gracile, elongatum, cauda acutissima, albo et rufo marmoratum. Tentacula antica brevia, ul corpus colprata; tentacula superna duplo longiora, simplicia. — 347 — Cirri branchiales valde inæquales, rufescentes, nigro ma- culati, medio inflati, extremitate acuti et vix incurvati. Pes antice truncatus. — Long. 6 mull. 5. EOLIS ARMORICANA. Corpus elongatum, pallide lutescens, fulvo marmora- tum. Tentacula antica elongata ; tentaculu superna œque longa, simplicia, auruntiaca. Pes gracilis, antice dilalu- tus, truncatus et lateraliter acutus. Cirri branchiales, inflati, fusiformes, luteo-aurantiaci, in fasciculos plures dispositi. — Long. 9 mull. G. DoTo UNCINATA. Corpus vivide rubescens, elongatum : velum frontale utrinque appendice antica trilobata munitum. Tentacula superna simplicia, pallide viridia, e vagina conica ad marginem integra, rubra egressa. Cirri branchiules utrinque k, tuberculis k uncinatis, opposilis, rubris com- positi. — Long. 5 mill. 7. DOTO PINNIGERA. Corpus elongatum, lutescens, maculis sparsis nigres- centibus adspersum ; velum frontale arcuatum. Tentacula fusca, apice luteu, e vagina conica, brevi ad marginem integra et parum dilatata egressa. Cirri branchiales utrinque 5, crassi, tuberculis rotundatis, granulosis, sessi- libus, coalescentibus ad busin, griseis, compositi. — Long. 9 mall. 8. Doro ARMORICANA. Corpus elongatum, griseum, nigro marmoratum, medio roseum. Velum frontale arcuatum. Tentacula cylindrica. — 9348 — e vagina dilatata egressa. Cirri branchiales utrinque 5, seriebus 2 vel 3 tuberculorum conicorum ad apices non maculatorum compositi. — Long. 13 mill. 9. Doro AURITA. Corpus elongatum, flavum, nigro marmoratum. Velum frontale arcuatum. Tentacula elongata e vagina brevi ad marginem denticulata egressa. Cirri branchiales utrin- que 5, seriebus tuberculorum 5-6, macula alba terminali notatorum, compositi. — Long. 8 mill. 10. DoTo STYLIGERA. Corpus elongatum, gracile, cinereum, nigro marmora- tum. Velum frontale latum, truncatum. Tentacula cylin- driça, e vagina longa, parum dilatata,margine non emar- ginato, egressa. Cirri branchiales utrinque 5, seriebus 2 tuberculorum elongatorum, exsertorum ad apicem nigro maculatorum, et tuberculo terminuli longiore, gracili im- maculatoque compositi. — Long. 12 müll. 41. Doro CONFLUENS. Corpus elongatum, gracile, luteum, nigro et rubro punc- lutum; velum frontale truncatum et subemarginatum. Tentacula longa e vagina dilatata conica egressa. Cirri branchiales utrinque 4, seriebus 5 vel 4 tuberculorum cou- lescentium, vix distinciorum, sessilium compositi. — Long. 8 mill. 12. DoTo oNusTA. Corpus gracile, elongaium, colore variabili, luteo,roseo, el nigro marmorato vel punctato; velum frontale sub- — 349 — truncatum. Tentacula e vagina oblique emarginata egressa. Cirri branchiales utrinque 5-6, seriebus 3-4 tu- berculorum magnorum, rotundatorum ad apicem rubro vel nigro tinciorum compositi. — Long. 6 mill. H. Description d'espèces inédites provenant de la Nouvelle-Calédonie, Par H. CROSSE. 1. Conus VaysseTranus (pl. XVI, fig. 1). C. Vayssetianus, Crosse, Journ. Conchyl., vol. XX, p. 154, 1872. * Coquille finement couronnée, de forme conique tur- binée, assez mince, sillonnée de raies transverses nom- breuses et piquetées d’une façon obsolète. Coloration d’un brun marron clair, avec de larges taches blanches. Spire peu élevée, terminée par un sommet un peu obtus. Suture légèrement marquée. Tours de spire au nombre de 8 et faiblement étagés, s’accroissant lentement et cou- ronnés par une série de tubercules; dernier tour obtusé- ment anguleux, présentant, à sa partie anguleuse, une couronne de 15 tubercules, attenué à la base et orné de 2 séries transverses, irrégulièrement disposées et inter- rompues de taches blanches, séries situées, l’une un peu au-dessous de l’angle et l’autre vers le milieu du tour. Ouverture allongée, étroite, d’un brun marron à l'inté- — 350 — rieur, et laissant apercevoir les taches blanches par trans- parence. Bord externe tranchant. Longueur totale de la coquille 14 millim., plus grand diamètre 7 1/2. Longueur de l’ouverture 42 millim., plus grande largeur 2 1/2. Hab. Nouvelle-Calédonie (Rossiter). Obs. Cette espèce, que nous dédions à M. le docteur Vaysset, de Nouméa, est très -voisine, par sa coloration, sa forme générale et sa couronne de tubercules, d’une espèce des Antilles, le C. speciosissimus, Reeve, de Curaçao. Elleen diffère par les raies obsolètement piquetées de son dernier tour et par son habitat, Il n’a été recueilli jusqu'ici que 2 exemplaires, l’un que nous figurons et qui nous a été ebligeamment communiqué par M. Rossiter, de la collec- tion duquel il fait partie, l’autre un peu plus grand et appartenant à la collection du R. P. Lambert. 29 Conus surrusus, Var. 8 (pl. XVE, fig. 2). C. suffusus, Sowerby, var. 8 Noumeensis, Crosse, Journ. Conchyl., vol. XX, p. 155, 1872. Var. & Noumeensis. Coquille obtusément couronnée, cylindracéo-conique, assez épaisse et munie de raies trans- verses nombreuses, légèrement obsolètes et à peine trem- blées. Coloration d’un jaune carnéolé clair, sous un épi- derme mince et d’un jaune plus foncé, tournant au fauve. Spire peu élevée et subdéprimée. Suture médiocrement marquée. Tours de spire au nombre de 8 à 9, assez plans et s'accroissant peu à peu; dernier tour obtusément angu- leux à la partie supérieure, présentant, à l'angle, une couronne de tubercules obtus, qui tendent à disparaître, — 3951 — dans le voisinage du bord externe, à peine renflé au-dessous de la partie médiane et atténué à la base. Ouverture allongée, étroite, un peu élargie vers la base, blanchâtre, dans le voisinage du limbe, rosée à l’intérieur et à la base. Bord columellaire très-faiblement tordu à l’intérieur, bord externe subobtusément aigu, non tranchant, présen- tant, près du limbe, des plis en forme de crénelures et très-obsolètes, médiocrement échancré dans le voisinage de la suture. Longueur totale de la coquille 60 millim., plus grand diamètre 55. Longueur de l’ouverture 55 millim., plus grande largeur 7. Hab. Nouméa, en Nouvelle-Calédonie (E. Marie). Obs. La forme typique, très-mal décrite mais bien figu- rée par Sowerby dans les Proceedings de 1870 dela Société Loologique de Londres, diffère de notre variété par la présence, sur le dernier tour, de 5 à 4 fascies transverses peu apparentes. Ce cône est une des rares espèces, vérita- blement Néo-Calédoniennes, décrites, dans le cours des dernières années, par les naturalistes étrangers. Sa colora- tion jaunâtre et sa spire couronnée rappellent à l'esprit, au premier abord, le C. Caledonicus, qui n’a point encore été retrouvé jusqu'ici en Nouvelle-Calédonie et qui, très- probablement, n’y existe pas. Mais le C. Caledonicus, que nous avons eu occasion de voir, dans la collection Lamarck, est d’une coloration plus foncée, d’une forme plus effilée et bien différente, et il ne peut être un seul instant confondu spécifiquement avec le C. suffusus. C’est à M. E. Marie, notre zélé correspondant de Nouméa, que nous devons la communication de cette belle variété d’une espèce encore peu répandue dans les collections. — 352 — Genre HEMISTOMIA. Genre Hemistomia, Crosse, Journ. Conchyl., vol. XX, p. 72, 1872. Coquille subimperforée, allongée, mince. Spire allon- gée, terminée par un sommet obtus. Suture bien marquée. Tours de spire légèrement convexes et médiocrement nombreux ; dernier tour à peine aussi grand que la spire. Ouverture obliquement semi-lunaire. Péristome simple, entier, continu, presque détaché : bord columellaire très- oblique et épaissi; bord basal et bord externe largement arrondis. — Opercule inconnu. Obs. Nous classons provisoirement ce nouveau genre, dont nous ne connaissons pas encore l’opercule, dans la famille des Rissoidæ. I] se rattache à ces formes ambiguës, qui vivent près de l'embouchure des cours d’eau se jetant dans la mer, et qui ne sont, à proprement parler, ni fran- chement marines, ni franchement fluviatiles, mais plutôt saumâtres. Son aspect général le rapproche de certains Paludinidæ de très-petite taille, mais son péristome et son ouverture sont beaucoup plus voisins de ceux des Rissoidæ, tout en présentant un caractère très-particulier, celui de leur disposition semi-circulaire. Nous ne connaissons. jus- qu'ici qu’une seule espèce appartenant à cette forme géné- rique curieuse. 3. HemisromiA CaLEDonicA (pl. XVI, fig. 8). H. Caledonica, Crosse, Journ. Conchyl., vol. XX, p. 72, 1872. Coquille subimperforée, allongée, paludiniforme, sub- translucide, mince, d’une coloration uniforme d’un — 393 — jaune corné olivâtre, mais recouverte habituellement d’un enduit de vase plus ou moins persistant et noirâtre. Spire allongée, terminée par un sommet obtus. Suture bien marquée. Tours de spire au nombre de 5 1/2, légère- ment convexes et s’accroissant peu à peu; dernier tour à peine aussi grand que la spire. Ouverture obliquement semi-lunaire et d’un jaune corné olivâtre, à l’intérieur. Péristome simple, continu, très-brièvement et à peine détaché; bord columellaire très-oblique, épaissi et blan- châtre; bord basal et bord externe largement arrondis, atténués, légèrement obtus et minces sans être tran- chants. Longueur totale de la coquille, 2 1/2 millimètres; plus grand diamètre, 5/4. Hab. Environs de Nouméa (E. Marie). Obs. C'est encore à M. E. Marie, que nous devons la découverte et la communication de ce petit genre cu- rieux. Nous attendons de lui de nouveaux renseignements sur l’opercule et sur le mode de station de l'espèce ugique qu’il renferme. 4. VALVATA? PETITI (pl. XVI, fig. 7). V. Petiti, Crosse, Journ. Conchyl., vol. XX, p. 157, 1872. Coquille perforée, de forme globuleuse turbinée, mince, translucide, à peu près lisse, un peu terne et d'une coloration cornée blanchâtre. Spire médiocrement élevée, terminée par un sommet arrondi. Suture bien marquée. Tours de spire au nombre de 3 1/2, convexes et s’accroissant lentement ; dernier tour à peu près aussi grand que la spire, obtusément et très-faiblement angu- leux, à la périphérie. Ouverture cireulaire et de même 26 RQ) PER couleur que le reste de la coquille. Péristome circulaire, simple, légèrement réfléchi de tous côtés et d’une colora- tion cornée blanchâtre : bord columellaire cachant en parlie la perforation ombilicale. Opercule inconnu. Plus grand diamètre de la coquille, 4 5/4 millimètre ; hauteur totale, 2 1/4. Longueur de l'ouverture, à peine 4 millimètre; plus grande largeur, à peine 1 millimètre. Hab. Lac de la Grande Vallée des Kaoris, dans le sud de la Nouvelle-Calédonie (Petit). Obs. Cette espèce vit, dans les eaux du lac précité, en compagnie du genre Glyptophysa (G. Petiti (4), Crosse). Elle a été recueillie par M. Petit, surveillant militaire, à qui nous la dédions. Ne connaissant pas l’opercule, nous sommes obligé de ne classer l'espèce dans le genre Val- vata qu'avec un peu de doute et sous toutes réserves. Ex- térieurement, la coquille ressemble beaucoup à un Lep- topoma microscopique, mais, comme elle est fluviatile, elle ne peut faire partie de ce genre qui est exclusive- ment terrestre. Le péristome est plus épais que ne l'est ordinairement celui des Valvata. Genre HETEROCYCLUS. G. Heterocyclus, Crosse, Journ. Conchyl., vol. XX, p. 156, 1872. . Coquille munie d’une perforation ombilicale, turricu- lée, scalariforme, assez mince. Tours.de spire peu. nom- breux; dernier tour descendant, détaché, libre. Péristome simple, irrégulièrement circulaire ou ovale-circulaire :; bords légèrement épaissis. Opercule subcireulaire, mince, de conltexture Cornéo- (1) Journ. Conechyl., vol. XX, p. 151, 1872. — 399 — cartilagineuse, légèrement aplati, à sa partie interne, disposé en tours assez nombreux et serrés, à sa partie externe, dont le milieu est un peu concave. Nucléus cen- tral. Bord externe des tours libre, saillant, mais atténué, à partir de la fin du dernier tour. Obs. Ce genre curieux s'éloigne complétement, par sa forme anormale, de tous les Cyclostomacés de l'Océanie que nous connaissons, Îl se distingue nettement des Cy- clophorus par sa coquille franchement turriculée et par la forme ovalo-circulaire, plutôt que circulaire, de son péristome et de son ouverture. D'un autre côté, ce n’est que chez quelques espèces des Antilles et, particulière ment, de Cuba (C. echinus et C. hystrix, par exemple), d’ailleurs bien distinctes, au point de vue générique, que l'on rencontre une disposition analogue du dernier tour de spire, entièrement détaché et se prolongeant libre- ment. La forme de l’opercule est tout à fait particulière, pour ainsi dire intermédiaire entre celui des Cyclophorus et celui des Pterocyelus, mais bien distincte de l’un et de l'autre. Une seule espèce a été recueillie jusqu’à présent, en Nouvelle-Calédonie, et elle n’a aucun rapport avec les autres Cyclostomacés déjà connus de cet archipel. 9. HErerocycLus PErroquint (pl. XVL, fig, G et 6 a). H. Perroquini, Crosse, Journ. Conchyl., vol. XX, p. 156, 1872. | Coquille munie d'une perforation omibilicale, briève- ment turriculée, scalariforme, à peu près lisse, un peu lerne, assez mince, subtranslucide et d’un jaune blan- châtre sale. Spire de forme turbinée un peu turriculée, — 396 — terminée par un sommet légèrement obtus. Suture bien marquée. Tours de spire au nombre de 4, convexes et s’accroissant peu à peu; dernier tour fortement descen- dant, détaché et se prolongeant librement. Ouverture irrégulièrement circulaire, plutôt ovale qu'arrondie et de même coloration que le reste de la coquille. Péristome simple, à bords légèrement épaissis. — Opercule subcir- culaire, arctispiré, mince, de contexture cornéo-cartilagi- neuse et d’un jaune blanchâtre : en dehors du nucléus central, il compte # tours s’accroissant peu à peu. Le bord externe des tours (pl. xvi, fig. 6 a) est légèrement saillant, libre, et il ne s’atténue que vers la fin du der- nier tour, qui devient tout à fait aplati. Longueur totale de la coquille, 4 1/2 millimètres ; plus grand diamètre, 2 1/4. Longueur de l'ouverture, 1 1/4 mil- limètre; plus grande largeur, {. Hab. Baie du Sud, à l’extrémite méridionale de la Nouvelle-Calédonie (Perroquin). Obs. Cette curieuse espèce, qui ajoute un caractère d'originalité de plus à la faune malacologique de la Nou- velle-Calédonie, a été découverte par M. Perroquin, sous- officier d'artillerie de marine. Nous nous faisons un plai- sir de la lui dédier, comme une juste récompense de ses recherches conchyliologiques, qui nous ont valu la con- naissance de plusieurs espèces calédoniennes inédites et fort intéressantes. 6. Ancyzus NoumEEnsis (pl. XVI, fig. 5). A. Noumeensis, Crosse, Journ. Conchyl., vol. XIX, p. 205, 1871. Coquille de forme ovale-allongée, sillonnée de petites stries concentriques, à peine visibles, médiocrement con : = She vexe en avant, légèrement concave en arrière, mince et d’un jaune corné sale. Sommet situé en arrière et un peu à droite. Ouverture de forme ovale-allongée, assez lui- sante, à l’intérieur, et d’un gris corné livide. Longueur totale de la coquille 3 1/2 millim.., plus grande largeur à peine 2, hauteur 1. Hab. Environs de Nouméa (E. Marie). Obs. Avant la diagnose que nous avons publiée de cette espèce, on ne connaissait, dans tout l’Archipel Calédonien, qu’un seul Ancylus, l'A. reticulatus, Gassies, recueilli dans l’île Art par le R. P. Montrouzier et caractérisé par son sommet médian et par ses stries rayonnantes, tandis que notre À. Noumeensis se distingue par son sommet incliné à droite et par ses stries concentriques. 7. BLAUNERIA LEonarDi (pl. XVI, fig. 4). B. Leonardi, Crosse, Journ. Conchyl., vol. XX, p. 71, 1872. Coquille sénestre, de forme ovale-oblongue, très-mince, lisse, polie, transparente et de coloration hyaline. Spire allongée, terminée par un sommet légèrement obtus. Su- ture légèrement marquée. Tours de spire au nombre de G et plans; dernier tour à peu près aussi grand que la spire. Ouverture assez étroite et lancéolée. Péristome simple : bord columellaire court et légèrement épaissi ; bord basal et bord externe tranchants; paroi aperturale munie, dans le voisinage de la columelle, d'un pli assez fort et presque horizontal. Longueur totale de la coquille 2 1/4 millim., plus grand diamètre à peine { millim. Hab. Environs de Nouméa (Léonard). — 398 — Obs. La présence de ce genre n'avait point encore été si- gnaléejusqu'icien Nouvelle-Calédonie. L'espèce a été décou- verte par M. Léonard, médecin de première classe, à qui nous Ja dédions : elle nous a été communiquée par M. E. Marie, notre honorable correspondant. Le genre Blauneria existe, à la fois, aux Antilles et dans l'océan Pacifique. Notre espèce se distingue facilement du B. pellucida de Pfeiffer et du B. gracilis de Pease par sa taille beaucoup plus petite ainsi que par sa forme ovale-oblongue et non turriculée. 8. Pura Manet (pl. XVL, fig. 5). P. Mariei, Crosse, Journ. Conchyl., vol. XIX, p. 202, 1871. Coquille munie d'une perforation ombilicale étroite, subglobuleuse, ventrue, assez mince, subtranslucide et . présentant, sous un fort grossissement, de pelites stries très-minces et légèrement obliques, qui sont fout à fait invisibles à l'œil nu (1). Coloration d’un ton carnéolé jaunâtre uniforme. Spire médiocrement élevée et termi- née par un sommet obtus. Suture bien marquée. Tours de spire au nombre de 4 1/4 et convexes; dernier tour formant environ 1/5 de la longueur totale et légèrement resserré, dans le voisinage de l'ouverture, qui est subver- ticale, de forme semi-lunaire arrondie et de même cou- leur que le reste de la coquille, à l’intérieur. Péristome fortement épaissi, réfléchi et de coloration violâtre ; bord columellaire court; bord basal arrondi; bord externe lé- (4) Le dessinateur, momentanément dépourvu d’une loupe suf- fisamment forte, a omis ces petites stries, d ailleurs assez difficiles a apercevoir. — 9399 — gèrement flexueux, subémarginé près de son point d’in- sertion, atténuéet légèrement scrobiculé extérieurement ; bord pariétal muni de deux dents, l’une plus grande et située à peu de distance du point où vient s’insérer le bord externe, l’autre placée un peu plus loin, plus pro- fondément dans l'ouverture et moins apparente. Longueur totale de la coquille, 2 millimètres; plus grand diamètre, à peine 1 1/2 millimètre. Longueur de l'ouverture, 1 1/2 millimètre; plus grande largeur, à peine 2/5 de millimètre. Hab. Environs de Nouméa (E. Marie). Obs. Nous avons le plaisir de donner à cette petite es- pèce le nom de M. E. Marie, qui l’a découverte et qui a bien voulu nous la communiquer. Elle est bien distincte, par sa coloration, ainsi que par le nombre et la disposi- tion de ses dents aperturales, des autres espèces dextres, appartenant au genre Pupa et recueillies, jusqu’à ce jour, en Nouvelle-Calédonie. Hÿ Ci Diagnosis Pupæ, Novæ Caledoniæ incolæ k AUCTORE H. CROSSE. 1. Pupa FABREANA. T. umbilicata, sinistrorsa, subovato-oblonga, tenus, translucida, vix nitidulu, cornea; spira mediocriter ele- vata, apice obtuüso; sutura leviter impressa; anfractus 5 convexi, regulariter accrescentes, ultimus spira minor (:: 1/2 : 1 1/2), extus ad occursum marginis externi et basi valide scrobiculaius; aperlura subverticalis, semi- — 360 — ovalis, plicis 3, prima parietali, valida, secunda margi- nali, profunde sita, tertia columellari, coarclata, conco- lor; peristoma breviter expansum, crassiusculum, corneo- albidum, margine basali intus ud locum scrobiculationt externæ respondentem incrassalo, externo versus scrobi- culationem medio subinflexo. — Long. À 1/2, diam. maj. 2/3 mill. (Coll. Crosse et Marie.) Hab. Vata, in vicinio civitatis Noumea diciæ, Novæ Caledoniæ (E. Marie.) Obs. Species Pupæ Paitensi, speciei Culedonicæ quoque sinistrorsæ, valde vicina, sed tesla umbilicata nec perfo- rato-rimata, oblong4 nec ventricosa, paulo nitidiore, spira minus conica, anfr. 5 nec k 1/2, ultimo anfractu spira minore et extus biscrobiculato, apertura triplicata nec uniplicata distinguenda. H. C. Diagnosis Spondyli noOvi, Australiæ Incolæ, AUCTORE H. CROSSE. 1. SpPonxpyLus WRIGHTIANUS, Crosse. T. subovata, gibbosulu, crassiusculu, radiatim costata, albida; costæ inæquales, 6 aut T majores, spinis prælon- gis, fimbriato-spathulatis, sat numerosis horride, cætercæ breviter spinosæ ; interstilia elegantissime granoso-squa- mulata; area cardinalis brevis, longitudinaliler tenuis- sime lirata; dentes cardinis normales; valvæ intus albi- dæ, ad margines subcrenatæ. — Diam. antero-post. (absque spinis) 56, (cum spinis) 115 mill.; diam. umbono- margin. {ubsque spinis) T5, (cum spimis) 95 mallim. — 361 — Hab. « Nichol's Bay » Australiæ (teste B. Wright). Obs. Species Spondylo foliaceo Chemnitzi et S. regio Linnœæi vicina, sed ab utraque specie spinis longioribus. magis numerosis, inlerstittis costarum granoso-squamu- latis nec aculeato-squamatis et area cardinali longitudi- naliter lirata distinguenda. H. C. Diagnoses de Nrollusques inédits, provenant de Ja Nouvelle-Calédonie, PAR LE DOCTEUR SOUVERBIE ET LE R. P. MonTRoUzIER, 1. PLEUROTOMA (CLATHURELLA) ROSEOTINCTA , Montrouzier. Test. ovalo-fusiformis, turriculata, apice acuta, longi- tudinaliter subfleæuose striata et suboblique costata, spi- raliter costulata (costis infra suturas evanidis et basi an- fractus ullimi subattenuatis, costulis subnodulatim decussutis), nitidula, rosea, albo balteata; anfr. A1? (em- bryonales 2 lævigati) sutura profunda discreti, convexius- culi, superne subdepressi, ultimus rotundatus, inferne attenuatus, in caudam sublatam, breviusculum, postice subrecurvam desinens et canalem aperturalem formans ; apertura mediocriter lata, ovato-subtrapezoidalis, intus albida, et prope labrum serratulum plicato-dentata ; colu- mella subverticalis, plicis 8-10 transversis munita; sinus profondus, rotundatus. — Long. 19 1/2, lat. mar. 8 mill. — 362 — Apert. (canali excluso) 6 müll. longa, 2 lata. (Mus. Rurdi- galense.) Pleurotoma Reevei, Montrouzier in Sched. olim. Habit. Ins. Art, Archip. Caledon. (RR. PP. Montrou- zier et Lambert). — Specim. 2 vidi. 2. PLEUROTOMA (DEFRANCIA) NIGROTINCTA , Montrouzier. Test. ovato-fusiformis, turriculata, apice acuto, nigro, longitudinaliter obtuse costata (costis Liris transversis, validis, oblonge granulatim decussatis), alba, balteo nigres- cenle, infra luteo marginato, cingulata; anfr. 9 (embryo- nales 2 1/2 lœves, nigri), breves, rotundati, sutura pro- funda discreti, superne subdepressi et liris transversis, altenuatis impressi, ultimus rotundatus, basi attenuatus, in caudam brevem, sublatam, postice subemarginatam et subrecurvam desinens et canalem aperturalem formans ; apertura subobliqua, angusta, subsinuosa, intus exlusque concolor, marginibus subparallelis, dextro obtuso, intus valide (5-6) dentato, extus varicoso, columellari appresso, intus plicis 3-k validis, subascendentibus munito; sinus profundus, rotundatus, ab anfractu præcedente callosi- tale labri appressa separato. — Long. 8 1/2-9 1/2, lat. max. k-} 1/4 mallim. Apert. 3/4 mill. lata. (Mus. Burdi- galense.) Pleurotoma nigrocincta, Montrouzier in Sched. Habit. Ins. Art, Archipel. Caledon. (R. P. Montrouzier). Specimina 2 vidi. 9. PLEUROTOMA (CirHaArRa) Guesriert, Sou- verbie. Test. ovalo-fusiformis, apice acuto, longitudinaliler — 363 — costata, et tenuissime striala, transversim et dense sube- levato-striata (costis obtusis, elevatis, non contiguis, su- perne prope suturam substrangulatis et antice subinflexis, ad basin anfractus ultimi subrecurvis), cinerea, albo et rufulo obscure cingulata ; anfr. 10 (embryonales 3 lœvi- gati, subsuccineo-albi), vix convexi, sutura impressa dis- creli, ullimus dimidium testæ æquans, basi attenuatus ; apert. subobliqua, intus subcinereo-alba,basi nigrescens, elongatu, angustu, marginibus subparallelis, dextro su- perne subprofunde sinuato, ad insertionem cum sinistro incrassalo, intus sat valide (circa 10) dentato, extus vari- coso, sinistro appresso, transversim (10-12) multiplicato. — Long. 14, lat. max. 5 3/4 mill.; apert. T mill. longa, vix À lata. (Mus. Burdigalense.) Hab. Ins. Art, Archipel. Caledon. (R. P. Montrouzier.) 4. VLEUROTOMA (CITHARA) BICLATHRATA, SOu- verbie. Test. fusiformis, subturriculata, apice? (fracto), longi- tudinaliter striata et suboblique elevato-costata (costæ striæque costulis spiralibus subremotis et striis elevatis interjacentibus decussato-clathratæ), sordide alba, cin- gulis 3 valde inæqualibus (primo infrasuturali mediocri, secundo mediano filiformi, tertio primum œquante, in- fero), fulvis ornata ; anfr. 9? (6 1/2-7 in specim. unico nostro), sutura profunda discreti, parum conveæi, ultimus dimidium testæ cæquans, inferne regulariter attenuatus ; apert. obliqua, subangusta, elongata, inferne subanguste canaliculata, cingulis intus plus minusve transmean- libus ; margine externo acuto, ad insertionem subsinualo, intus prope limbum plicis 10-12 {ransversis, brevibus — 364 — munilo, extus valide varicoso, eolumellari appresso, trans- versim (circa 10) multiplicato. — Long. 9 1/2, lat. max. &k mill.; apert. 5 mill. longa, À lata. (Mus. Burdigalense.) Habit. Ins. Art, Archipel. Caled. (R. P. Montrouzier.) Specimen unicum vidi. u 5. RissoinaA ARTENSsISs, Montrouzier. Rissoina Artensis, Montrouzier in sched. Test. fusiformis, apice acuminata, turriculata, basi sub- compressa, alba, sæpe sedimento nigrescente vel rubello induta; anfr. 10 subconveæi, spiraliter dense et tenuis- Sime impresso-striali, primi 2 embryonales lœvigati, se- quentes k-5 lente accrescentes, scalariformes, costulis obliquis interstitia haud æquantibus ornati, Sutura pro- funda discreti, costulis crenulati, cœteri sat rapide cres- centes, Sutura depressa, crenulata separati, ultimus sub- ascendens, basi subcompressus; apertura alba, subobliqua, semilunaris, sSuperne angulata, inferne subcanaliculata ; margine dextro subacuto, infra medium expansiusculo, extus varicose marginato, varice circa basin marginis Co- lumellaris appressi continuante. — Long. 8 1/2, lat. max. 2 1/2 mill.; apert. 2 3/4 mill. longa, 1 3/4 lata. (Mus. Bur- digalense.) Habit. Ins. Art, Archip. Caledon. (R. P. Montrouzier.) 6. Rissorna SUBCONCINNA, Souverbie. Test. subabbreviato-fusiformis, apice acuta, longitudi- naliter costulata, basi spiraliter striatula, alba, vel ru- bella, vel alba, rubello balteata: anfr. 10 subconveæi (embryonales À 1/2, lœvigati), sutura impressa discreti, costis numerosis impressi, subelevatis, usque ad basin con- — 365 — tinuantibus et in ultimo anfractu striis spiralibus decus- satis; apertura obliqua, semilunaris, inferne subcanalicu- lata, labroobtusulo, postice subincrassato,sinistro appresso, inferne intus tuberculato. — Long. 6-8 1/2 mill., lat. mux. 2-3. (Mus. Burdigalense.) Var. 8 costis magis remotis, paulo validioribus. (Mus. Burdigalense.) Habit. Ins. Art, Archipel. Caledon. (R. P. Montrouzier.) 7 LEIOSTRACA MonTRouziERI, Souverbie. Test. elongato-fusiformis, utrinque valde attenuatu, apice aciculata, nitida, lœvissima, pellucida, subflavidu- lo-alba; anfr. 11, sutura lineari vix notata discreti, ulti- mus 2/5 longitudinis testæ œæquans, antice perattenuatus ; apertura elongata, angusta; margine dextro peracuto, arcuato, sinistro appresso, extus reflexo. — Long. A0, lat. max. 2 1/2 mall.; apert. 8 mill. longa, ante medium viæ À mill. lata. (Mus. Burdigalense.) Habit. Ins. Art, Archipel. Caledon. (R. P. Montrouzier.) | Set Diagnoses d'espèces terrestres inédites pro- venant de la Nouvelle-Calédonie, Par J. B. GASSIEs. , 4. HEzix BRUNIANA, Gassies. Testa anguste umbilicata, depressa, subdiscoidea, sub- carinata, lenuiuscula, nitida, transversim striatula ; apice nilido, subhorizontali; lutea, lineolis fulvis, obliquis, à — 366 — suluræ maculis oriundis, circa umbilicum evanidis orna- la; spira depressa; sutura profunde impressa ; anfr. 4 1/2-5 vix conveæiusculi, regulariter accrescentes, de- pressiusculi, ultimus subdescendens ; umbilicus angustus, lamina cornea, nilida, tenui clausus; apertura obliqua, subhorizontalis, irregularis, coarctata, albido-lutea; pe- ristoma simplez, inlus leviter incrassatum, albidum, marginibus callo tenui junctis, supero acuto, inferum superante, basali sinuato, extus scrobiculato, intus valide unidentato, dente aperturum coarctante, albido. — Piam. maj. 9 mill., min. TA/2, alt. 3; apert. 5 mill. longa, 2 lata. Hab. in loco Ouagap dicto, Novæ Caledoniæ (R. P. Lam- bert) : À spec. vidi. 2. Herix (ZoNiTEs) SUBMITENS, Gassics. Testa minuta, anguste umbilicata, discoidea, nitida, transversim tenuissime striatula, fulvido-cornea, unico- lor; apice plantusculo, nitido; spira depressa, viz con- vexiuscula; anfr. 4 subhorizontales, planiusculi, sutura profunda discreti, ultimus non descendens ; apertura obli- qua, ovato-angulata, margine supero basalem superante; peristoma Simplex, ïintus concolor. — Diam. maj. 2-2 1/2 müll., min. 1 1/2, alt. À; apert. À A]k mil. longa, 1/2 latu. Hab. in loco Bourail dicto (N. O. Nov. Caled.) : 10 spe- cim. vidi. [R. P. Lambert.) 5. Hezix BouraiLensis, Gassies. Tesia minuta, umbilicata, convexa, rolundata, tenuiter transversim striatulu, corneo-fuscescens, unicolor, trans- — 367 — lucida, spurca ; apice vix elevato; spirà conveæa; sutura profunda; anfr. 4/2 rotundati, regulariter accrescentes. ullimus non descendens ; apertura ovatosrotunduta ; peri- sioma simplex, concolor, margine supero basalem vix su- perante; umbilicus profundus. — Diam. maj. 4 maill., min. 3 1/4, alt, 2; upert. 2 müll. longa, À 1/4 lata. Hab. in loco Bourail dicto, Novæ Caledoniæ (R. P. Lam- bert) : 2 specim. vidi. k. HELix MELALEUCARUM, Gassies. Tesia minulu, anguste umbilicata, superne conveæa, subcarinata, inferne subplanata, rotundata, transversim flexuose striata, haud nitens, sordide castanea, unicolor:; apice elevato, lutescente; spira turbinata; sutura pro- funda; anfr. 5 sat convexi, regulariter accrescentes, ul- timus descendens; aperl. obliqua, ovato-rotundata ; peri- stoma simplex, intus fuscescens.— Dium. maj. 6 1/4 mill., min. 5, alt. k; apert. 2 1,2 mill. longa, 2 lata. Hab. in insula Nou, prope civitatem Noumea et in loco Bonde dicto, Novæ Caledoniæ (R. P. Lambert et E. Marie) : specim. 6 vidi. J. B. G. ÉIRBLIOGRAPEIZ. Japanische Meeres-Couchyliem. Ein Beitrag zur Kenntniss der Mollusken Japan's, mit besonderer Rücksicht auf die geographische Verbreitung derselben. Von (Coquilles marines — 368 — Japonaises. Contribulion à la connaissance des Mollusques du Japon, avec des considérations particulières sur leur distribution géographique. Par) le docteur €. E. Lisehke. — Deuxième partie (1). Deux années se sont écoulées depuis la publication du premier volume de M. le docteur Lischke, sur la faune ma- lacologique marine du Japon. De nombreux et intéressants matériaux reçus ultérieurement par lui de divers natu- listes, et notamment de MM. Poeddinghaus, de Nanga- saki, et Schrenck, de Saint-Pétersbourg, l’ont mis à même de faire paraître un nouveau volume qui ne le cède en rien au premier. Dans ce nouveau travail, l’auteur mentionne 151 es- pèces qui ne figuraient pas dans son premier ouvrage, parce qu'il ne les avait pas encore reçues, et cette addition élève le nombre des espèces japonaises, mentionnées par lui dans ses 2 volumes, à 527, sur lesquelles 516 appar- tiennent à la faune de la partie méridionale du Japon. Sur ce nombre, 100 paraissent spéciales à l’archipel Japonais de Kiusiu à Jesso ; 24 se retrouvent sur le littoral de la Mantchourie et de l’O. de la Corée ou sur celui de l'ile Sakhalien; 32 vivent également sur les côtes de Chine ; 4% aux Philippines; 10 aux Philippines et en Chine; 94 aux Philippines, en Chine et aussi dans d’autres loca- lités, ce qui fait. en tout, 150 espèces existant dans le sud du Japon et se retrouvant, soit en Chine, soit aux Philip- pines, soit dans les eaux de ces deux régions à la fois : (1) Cassel, 1871. Un volume grand in-4° cartonné, imprimé avec luxe, comprenant 184 pages d'impression, et accompagné de 14 planches chromolithographiées. — 369 — 128 espèces vivent aussi dans le grand royaume indo-pa- cifique (tel que l’admet Keferstein, mais en excluant l'Australie); 48 sur le littoral de l'Australie: 20 sur celui de la Nouvelle-Zélande; 16 sur la côte occidentale d'Afrique; 5 dans la Méditerranée ; 6 sur les côtes atlan- tiques d'Europe ; 16 sur les côtes atlantiques d'Amérique; 24 sur les côtes pacifiques d'Amérique; 8 dans la mer d'Ochotsk ou dans le détroit de Behring ; 35 sont circum- polaires. L'auteur décrit et figure comme nouvelles les espèces suivantes : Trophon Birileffi; Triton Loebbeckei ; Nassaria magnifica; Leptoconchus Schrenckii; Columbella Mar- tensi ; Oliva consobrina; Litorina strigata; Trochus Alwi- næ, T.hilaris; Haliotis supertexta; Acmæa concinna; Scu- tellina pulchella; Tellina pallidula ; Soletellina Boeddin ghausi; Mactra spectabilis ; Chama ambigua, C. Dunkeri; Kellia subsinuata; Mytilus atratus; Pecten quadrili- ratus. Le nouveau livre de M. le docteur Lischke est édité avec un grand luxe, .et les planches, remarquablement belles, dépassent assurément tout ce qui a été publié jusqu'ici en Allemagne, à notre connaissance. Quant à l’œuvre en elle-même, elle est consciencieusement traitée et elle nous paraît mériter, aussi bien que le volume qui l’a précédée, de figurer dans la bibliothèque de tous les naturalistes qui s'intéressent aux grandes questions de distribution géographique, si importantes pour la Zoologie de l'époque actuelle et pour celle des temps passés. H. CROSSE. 27 — 310 — Révision de la Faune malacologique des Canaries, Par A. Mousson |). Depuis l’ouvrage d'A. d’Orbigny, l’état de nos connais- : sances, en ce qui concerne la faune malacologique ter- restre et fluviatile de l'archipel des Canaries, s’est considé- rablement augmenté, grâce aux recherches de quelques naturalistes voyageurs, parmi lesquels nous citerons MM. Blauner, Hartung, Grasset et Wollaston, dont les découvertes ont été publiées par MM. Shuttleworth, Mousson, Lowe, Morelet et par M. Grasset lui-même, dans ce Recueil (2). En 1862, un géologue allemand, M. le docteur de Fritsch, a exploré 7 des 8 principales îles et recueilli de nombreuses espèces terrestres. Ses collections, ainsi que celles d’un autre naturaliste allemand, M. Reiss, celles de MM. Hartung et Wollaston et une portion notable de celles de M. Blauner, se sont trouvées, par un heureux concours de circonstances, réunies entre les mains de M. le profes- . seur À. Mousson, et c’est ainsi que notre honorable con- frère de Zurich a pu, grâce à ces riches matériaux, enri- chir encore la faune des Canaries de nouvelles décou- vertes et procéder à sa révision, dans un travail d’en- semble. Les espèces suivantes sont décrites comme nouvelles et figurées par l’auteur : Parmacella auriculata, P. callosa; Vitrina Canariensis, V. latebasis, V. reticulata; Hyalina Canariæ; Leucochroa ultima, L. pressa, L. accola; Patula (1) Zurich, 1872. Brochure petit in-4°, comprenant 176 pages d'impression et accompagnée de 6 planches lithographiées. (2) Journ. Conchyl., vol. V, p. 345, 1857 (Grasset), et vol. XII, 1864 (Morelet). — 371 — spinifera ; Helix geminata, H. Grasset (Tarnier, ms.), H. impugnata, H. Canariensis (Shuttleworth, ms.), H. herbi- cola (Shutt]. ms.), H. adoptata, H. Woodwardia (Tarnier, ms.), H. præposita, H. inops, H. moderata, H. nodoso- striata, H. granostriata, H. morata, H. multipunctatà, H. pavida, H. multigranosa, H. lanosa, H. digna, H. Adonis, H. efferata, H. harmonica, H. merita, H. semitecta, H. inutilis, H. desculpta, H. gravida, H. temperata, H. retro- dens, H. Fritschi, H. invernicata, H. indifferens, H. dis- tensa ; Buliminus ocellatus, B. indifferens, B. texturatus, B. Maffioteanus, B. servus, B. Consecoanus (Fritsch ms.): Pupa macrogira, P. debilis, P. Pythiella; Cionella Reissi, C. valida, C. Fritschi, C. Lanzarotensis, C. attenuata: Physa Tenerifæ; Planorbis Reissi; Ancylus rupicola (Shuttleworth, ms.); Cyclostomus adjunctus ; Hydrobia Ca- nariensis. | Le nombre des espèces appartenant authentiquement à la faune canarienne s'élève à 185, sur lesquelles 10 seule- ment sont fluviatiles : ce petit nombre s’explique par le peu de développement et l’irrégularité des cours d’eau, dans cet archipel : 15 autres espèces sont citées par les auteurs, mais considérées, à bon droit, comme douteuses par l’auteur {le Plectophorus Orbignyi, Férussac, et le Pomatias Barthelemyanum, Shuttleworth, figurent, à juste titre, dans le nombre). L'auteur, dans un appendice très-intéressant, compare la faune malacologique des Canaries à celles des archipels voisins de Madère, des Açores et des îles du cap Vert, ainsi qu’à celles du Maroc, de l'Espagne et du Portugal, Il constate que cette faune est tout à fait indépendante de celle du Maroc atlantique, malgré la proximité du conti- nent africain et des Canaries. Il considére la faune des îles du cap Vert comme moins voisine de celle des Canaries — 3172 — que de celle de Madère. Quant à cette dernière, il ne trouve pas entre elle et celle des Canaries les affinités qui existent entre les plantes et les insectes des différents ar- chipels atlantiques. À notre avis, s’il existe entre ces deux fannes malacologiques des différences notables, on peut signaler, par contre, des caractères communs d'une grande importance. Nous citerons, notamment, la présence, dans - les deux archipels des genres Craspedopoma, Ancylus, Fe- russacia et Vitrina, la grande ressemblance de forme et de coloration de la plupart des Pupa, l'abondance excessive et la prédominance des Helix et l'existence de plusieurs espèces communes (Helix paupereula, Pupa anconostoma et P. microspora, Lowe, par exemple). Les caractères les plus originaux de la faune malacologique des Canaries sont : la présence de Parmacella d'un type particulier, l'abondance relative des Vitrina, le grand développement du genre Helix, et particulièrement de la section des Hemicycla, le développement assez considérable aussi des Bulimus, l’absence complète des genres Succinea et Clau- silia, et enfin le petit nombre d’espèces fluviatiles. On voit, par notre rapide analyse, tout l'intérêt que présente le nouveau Mémoire de M. le professeur Mous- son. C’est, de beaucoup, ce que nous connaissons de plus complet et de mieux fait sur la Malacologie de l’Archipel des Canaries. Aussi nous empressons-nous de signaler la publication de cet important ouvrage à l'attention de tous les naturalistes. H. CRossE. NOUVELLES. Nous apprenons avec plaisir à nos lecteurs que la riche collection de coquilles marines des mers d'Europe, qui — 313 — dépendait de la succession de feu M. Petit de la Saussaye, vient d’être acquise par le Muséum d'histoire naturelle de Paris, sur la proposition de M. le professeur Deshayes. Nous félicitons l'administration de ce grand établissement scientifique et l’éminent professeur d’avoir su profiter de l’occasion qui s’offrait si heureusement à eux de combler une des principales lacunes de nos collections malacolo- giques. Cette utile addition parmettra aux naturalistes français d'étudier et de déterminer beaucoup plus facile- ment que par le passé les espèces douteuses de nos côtes, d'après les collections du Muséum. L'Helix Turneri, Pfeiffer, dont l'habitat néo-calédonien était resté douteux jusqu’à ces derniers temps, vient d’être trouvé authentiquement, aux environs de Nouméa, par notre honorable correspondant, M. E. Marie. H. CROSSE. ERRATA. Pages. Lignes. T2 eat eue Jant lisez lata. TD T2: — 1172, — 2 172. 166, 17, _— pl. IX, — pl. XI. D IPNIT Me) — fig. 1, — the? 3 — » — fig. 2, — : fig. 1. — 3714 — LISTE des auleurs qui ont concouru à la rédaction du volume XX du JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE. Bland (Th.). Môrch (0. A. L.). Gassies (J. B.). Morelet (A.). Gloyne (P.). Rigaux (E.). Hesse. Sauvage (D' E.). Hidalgo (D° G.). Souverbie (D°). Mayer (Prof. C.). Tournouër (R.). Montrouzier (R. P.). LISTE DES NOUVEAUX ABONNÉS. Bazini(AbDe 02) LT PR Paris: Bellremieux #22 20" La Rochelle. Bettaffde)ets. 2 MN AE A Vérone. Gay (L.). ; Toulon. Gervais (Prof): 127200274122") Paris. Le Sourd (D'). Paris. Nansouty (Général de). . . Bayonne. Prieios ts fr APE Madrid. Lardy esp LAS" DiOn — 9315 — TABLE DES MATIÈRES. TOME XIX. Mollusques vivants. Catalogue des Nudibranches et Céphalopodes des côtes océaniques de la France . AS ui par P. Fischer. ; 3 Note sur le mode de station, ju mœurs et 1éé Habit tudes des Mollusques terrestres de la Jamaïque, avec la description d’une nouvelle, par C. P. Gloyne. É Description d’une nouvelle espèce d'Helicina, par C. P. Gloyne. Description d'espèces Fe de OR Calédo- nien, par $. M. Souverbie. à Diagnoses Molluscorum novorum, Guterare et Rei- publicæ Mexicanæ incolarum, auct. AH. Crosse et PPascher NEA ENS: 59,175, 146: 299 Description d’un Pupina nouveau provenant de l’ar- chipel Viti, par ÆZ. Crosse. ; Description d'espèces inédites, provenant de la Not velle-Caledonie, par H. Crosse. . . 62, 218, Diagnoses Molluscorum Novæ Caledoniæ incolarum, uct- Ha rose. 1 069, 464 Description du Diplopelycia trigonura, genre nou- veau de Mollusque nu, appartenant à la famille des Élysiens, par O. À. L. Môrch. Pages. 49 125 — 376 — Description d'espèces nouvelles, par O. 4. L. MOPO M PDO ETAT LOR PTE CESR A NA Note sur les Neritina violacea, Gmelin, et N. cornu- copia, Benson, par A. Morelet. ARE Note sur le Dentalium gracile, Jeffreys, par P. Fis- cher. SABRE «98 ER ONE PNEU ORNE Description d’espèces nouvelles, par J. Gonzalez Hidalgo. Eat AE Rés eu AS ts Diagnoses specierum ad genus Vaginulam pértinen- tium, auct. P. Fischer. HR AAURE ARS Note complémentaire sur l'Acmæa Hamillei, Fis- cher, par H. Crosse. LT) La met at Description d’un Melanopsis provenant de la Nou- velle-Calédonie, par S. M. Souverbie. Description d’un genre nouveau et d'espèces iné- dites, provenant de la Nouvelle-Calédonie, par I. Crosse. . PR SE TA FU Diagnoses Molluscorum novorum, in Antillis collec- torum, auct. 71. Crosse. 20" Brachiopodes des côtes océaniques de France plément), par P. Fischer. Lai SEEN Description d’un genre nouveau de Mollusque ter- restre provenant de la Nouvelle-Grenade, par H. Crosse. ae NO AMIARL Pre ME STONES Note sur le Parmacella Mauritius, Rang, et observa- lions sur le genre Parmacella, par P. Fischer. Diagnoses Molluscorum novorum, insulæ Madagas- car dictæ incolarum, auct. H. Crosse et P. Fis- cher. Safe tu SU 4 SARNIA TE ENS Diagnoses Molluscorum novorum, auct. H. Crosse. Sur quelques formes remarquables de Marginella, (2° sup- Pages. 211 — 3117 — provenant de la côte atlantique du Sahara, par H. Grosse. AR TOLE Sur la plaque linguale he nes mains, par P. Fischer. : Description d’une espèce Séurelie dé genre Phylla- plysia, par P. Fischer. 'U Catalogue des espèces terrestres et fuviatiles dé an- ciennes colonies danoises du golfe du Bengale, par O. À. L. Môrch. Diagnoses de Nudibranches nouveaux jee htc de Bretagne, par M. Hesse. ane Diagnosis Pupæ, Novæ Caledoniæ incolæ, auct. H. Crosse. AA EN RU AR RTE Diagnosis Spondyli novi, Mobtrattes incolæ, auct. H. Crosse. à Diagnoses de Néliiqués inédits, ont de la Nouvelle-Calédonie, par le docteur Souverbie et le R.P. Montrouzier. à Diagnoses d'espèces terrestres inédites, ent de la Nouvelle-Calédonie, par J. B. Gassies. Paléontologie. Auriculidées fossiles des faluns, par À. Tournouër. Descriptions d’espèces nouvelles des terrains juras- siques de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), par H. E. Sauvage et E. Rigaux. : Descriptions de coquilies fossiles des terrains te tiaires supérieurs (suite), par C. Mayer. 11 165 227 — 9318 — Bibliographie. a. MOLLUSQUES VIVANTS. À synopsis of the Family Unionidæ, by Isaac Lea (1870). + Index to vol. XII, and te es to vol. [to XI of Observations on the genus Unio, by Isaac Lea (1869). s Supplemente alle Conchiglie del Mate ES la loro distribuzione geographica et geologica, per H. C. Weinkauff (1870). re Moluscos marinos de España, Portugal y las Baleares (livraisons 5-7), par J. G. Hidalgo (A87A). . Enumeratio Heliceorum et Pneumonopomorum in- sula Ceylan adhuc detectorum, auctore de Nevill (1871). . Diagnoses d'espèces nouvelles de none ter- restres et fluviatiles de la principauté de Moupin, Thibet oriental, envoyées au Musée d'histoire na- turelle de Paris, par l'abbé Armand David, mis- sionnaire, par G. P. Deshayes (1871). Nota supra una nuova specie malacologica del ge- nere Mactra di Linneo. — Osservazioni sopra al- cune specie malacologiche pertinenti al genere Tritonium, dal A. Aradas et L. Benoit (1870). On some British fresh-water shells. — Helix per- sonata, Lamarck. — À new British Land-shell. — Mediterranean Mollusca, n° 2, byJ. Due freys (1869-1870). Coleccion de las Memorias D ubécadae acerca ie Fe Pages. 116 118 120 121 121 187 194 241 — 319 — Moluscos en el Journal de Hard por J. G. Hidalgo (1871). On the hames applied to Pisidium, a genus of Gr: biculadæ. — Notes on species of the Family Cor- biculadæ with figures, by nous Prime (1869- 1870). ; Description of inictaur new species of shells os Australia, by G. French Angas (1871). On Japanese recent Brachiopoda, by Thomas David- son (1871). à Contributions to the natural Httoer of the Al of Quito. IT. By James Orton (1871). . Auszug aus meinem Tagebuche. — Bericht Es das affinden der lebenden Xylophaga dorsalis, Turton, von T. À. Verkrüzen (1871). Record of Zoological litterature, 1870. Mollusca, by Æ. von Martens (1871). Recherches malacologiques. Notice sur le Planorbis complanatus (forme scalaire), par Louis Pire (1871). Ne , Monographie der Gattungen isa a Fan. rulus, von S. Brusina (1870). À Note pour servir à la faune de la Gironde, compre- nant la liste des animaux marins dont la présence a été constatée à Arcachon, pendant les années 1869-1870, par À. Lafont (1371). Arrangement of the Families of Mollusks. Prepared for the Smithsonian Institution, by T. Gill(1871). On the Limpets, with special reference to the West- Coast of America, and to a more natural classifica- tion of the group. By W. H, Dall (1871). Notes on lingual dentition of Mollusca, by Thomas Pages. — 380 — Bland and W. G. Binney (1870-1871).. 9269, Synopsis Molluscorum marinorum Daniæ,. ï. O. À. L. Môrch (1871). ; Versuch einer Geschichte der Ecncbylologislen Nomenclatur. — Diagnose einer neuen Helix, von ©. À. L. Mürch (4871). : Matériaux pour servir à l'étude de la famille ds Mélaniens. — Notice sur les Mélanies de Lamarck conservées dans le Musée Delessert, et sur quelques espèces nouvelles ou peu connues, par A. Brot (1872). The Mollusca of St. HR in Gus yn rh Homes (1872). Proceedings of the scientific sets of the Zoolo - gical Society, for the year 1868-1869-1870-1871 (1868-1879). . 4 Appendice al catalogo dei Molluschi rico nèlte Provincia di Pisa, par À. Issel (1872). Elenco di conchiglie terrestri et d’aqua dolce dell’ Pages. 264 267 268 270 271 284 Umbria, raccolte dal prof. G. Bellucci e determi- nate da À. Issel (1870). On the systematic arrangement of North A ertoon Terrestrial Mollusks, by T. Bland and W. G. Binney (1872). : ps Japanische Meeres-Conchylien. Ein Boitrag zur Kenntniss der Mollusken Japan’s, mit besonde- rer Ruücksicht auf die geographische Verbreitung derselben. Von D' C. E. Lischke. Deuxième par- tie (1872). Be Révision de la faune Hulsenobténe Fe Lnsriée: par À. Mousson (1872). 285 570 — 9381 — b. PALÉONTOLOGIE, Malacologia pliocenica Italiana, descritta ed illus- trata da Cesare d’'Ancona (1871). Pelecypoda, by F. Stoliczka (1871). . : Découverte des couches à Congéries dans le bassin du Rhône, par C. Mayer. > Sulla Fauna del Calcario a Terebratula janitor del Nord di Sicilia, per G. Gemmellaro (1868-1869). Paleontologia Indica. — Cretaceous fauna of sou- thern India. Vol. IE, ser. VI. The Pelecypoda, by F. Stoliczka (1870-1871). . j Paléontographie ou description des fossiles nouveaux du terrain tertiaire marin au terrain miocène su- périeur du département de Maine-et-Loire, par Millet de la Turtaudière (1866). On the Mollusca of the crag-formation of RE by O. 4. L. Môrch (1871). On the structure of the Crag-beds of Norfolk me Suffolk, with some observation on their organic remains, by J. Prestwich (1871). . : Note sur le gîte fossilifère d’Aeltre (Flandre orien- tale), par 4. Nyst et M. Mourlon (1872). Auriculidées fossiles des faluns, par À. Tournouër (1872). Nouvelles. Découvertes de l'Helix Quimperiana à Run (Basses-Pyrénées). Se Identité de l'Ostrea palmipes, EE avec ro. Paulucciæ, Crosse. 258 246 252 259 259 284 — 382 — Incendie du Musée et de la bibliothèque de l’Acadé- mie des sciences de Chicago. : Découverte, à Cambo (Basses-Pyrénées), ee V Helis constricta et du Clausilia Pauli. Voyage de M. W. T. Blanford au désert de st Découverte de l’animal du Pleurotomaria Quoyana et d’un nouveau Pecten. Armature linguale des Helix inæqualis et H. Cabriti de la Nouvelle-Calédonie. Acquisition de la collection de con itieMRe marines Le mers d'Europe de feu M. Petit de la Saussaye par le Muséum d'histoire naturelle de Paris. Découverte de l’Helix Turneri, Pfeiffer, en Nouvelle- Calédonie. Kécrologie. Mort de MM. Béraud, Dutemple, Benson, Rigacci. Liste des auteurs qui ont concouru à la rédaction du tome XX du Journal de UNIRR Liste des nouveaux abonnés. TABLE PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. a. MOLLUSQUES vivants. AcmæaA Hamillei, Fischer. ACMÆIDÆ (F.). Æ eyrus hispidus, Hesse. Pages. 145 260 346 — 383 — ALASMoDponTA Nicobarica, O. Fabricius. ALycæus (Caarax) Reinhardi, Môrch. AMPHIBULIMA (G.). PSE AmpuLLaria Crosseana, Hidalgo. . AxcyLus Noumeensis, Crosse. . APLYSIA (G.). . APLYSIELLA (G.).. . BLANDIELLA (G.). BLaunerIA Leonardi, Crosse. Burimurus Gabbi, Crosse et Fischer. . Buzimus decollatus, Linné. . . — detritus, Müller. — Guadalupensis, Bruguière. . — Hauxwelli, Crosse. — miltocheilus, Reeve. . — Pancheri, Crosse. . Cassis Pfeifferi, Hidalgo. Cisruza Raveni, Crosse. CirHARA Delacouriana, Crosse. — Richardi, Crosse. CzausiLiA Pauli, Mabille. — tridens, Chemnitz. . COELOCENTRUM (G.). — turris, Pfeiffer. . Conus fulvocinctus, Crosse. — suffusus, Sowerby. . — Vayssetianus, Crosse. . CYaNE (G.). Cyczopaorus Charpentieri, HARAS 71, 155, 154, — (Crasreporroris) Galatheæ, Mrch. CYLINDRELLA (G.). — Raveni, Bland. . — Tatei, Bland. CyprÆa Petitiana, Crosse et Fischer. Denpronotus luteolus, Lafont. Pages. 327 315 265 142 390 296 296 265 307 223 290 292 293 . 211 274 226 143 159 66 65 196 263 302 303 214 390 349 278 316 315 157 158 213 — 384 — Denrazium gracile, Jeffreys. DipLOMPHALUS (G.). + + + + . DipLOPELYCIA (G.). à — trigonura, Môrch. . Doris Biscayensis, Fischer. — eubalia, Fischer. — seposita, Fischer. . . . . Doro Armoricana, Hesse. . 2 aura, Hesse: he Aie 0e ete “-"confduens, Hesse. iHsiMS Huet) de — ornata, Hesse. — pinnigera, Hesse.. — styligera, Hesse. . . 5" ancinata, Hesse. ., . 0... EmarGINuLA maculata, Souverbie. . +. — Montrouzieri, Souverbie. EMMERICIA (G.). Eoz1s Armoricana, Hesse. — Nemesis, Hesse. — pallidula, Lafont. Eucazopium Deshayesianum, Crosse et Pie. ce Edwardsianum, Crosse et Fischer. — insigne, Crosse et Fischer. . _— Moussonianum, Crosse et Fischer. — neglectum, Crosse et Fischer. . Fusus Benzoni, Môrch. . GEenA Caledonica, Crosse. GEOMELANIA (G.). GzypropaysA (G.). 1 Petitis/Grosse. rider dE Gonioporis elegans, Cantraine. . — Mariei, Crosse-M6/121602774 GUESTIERIA (G.). . ; _ Powisiana, Pfeiffer. HarGRAVESIA (G.). . . — 385 — HezicinA bicincta, Gloyne. — Schrammi, Crosse. HezicosryLa (JANIRA) codonodes, Pfeiffer. Heuix Bourailensis, Gassies. — Bruniana, Gassies. — Cabriti, Gassies. — Coguiensis, Crosse. — Guatemalensis, Crosse et bte — Heckeliana, Crosse. — inæqualis, Pfeiffer. . . . . — Melaleucarum, Gassies. — Newberryana, Binney. . « — Perroquiniana, Crosse. . . . + — Quimperiana, Férussac. . . . — Sargi, Crosse et Fischer. — Sumichrasti, Crosse et Fischer. — turbiniformis, Pfeiffer. — Vendryesiana, Gloyne. — (SaGDiNELLA) Didrichsenii, Môrch. — (Zonites) snbnitens, Gassies. . Hewistomia (G.). . à _— Caledonica, Crosse. HermÆa polychroma, Hesse. . HererocycLus (G.). . : = Perroquini, Crosse. Hyazimax (G.). “ir _— Reinhardi, Morch. Leiosrraca Montrouzieri, Souverbie. LepeTiDÆ (F.). ! Leprinaria lamellata, Pot. et Mich. Limax Cobanensis, Crosse et Fischer. Limvæa appressa, Say. . Loz16o affinis, Lafont. . — Forbesi, Steenstrup, 69, 193, 72, 72, 156, 156, 28 Pages. 47 212 312 366 365 288 148 222 71 288 367 266 226 196 146 147 266 31 312 366 392 392 346 354 399 205 314 365 260 290 59 263 22 23 — 386 — Lozi60o macrophthalma, Lafont: . — microcephala, Lafont. . — Moulinsi, Lafont. — pulchra, Blainville. — vulgaris, Lamarck. . . MacrocerAmus Gossei, Pfeiffer. MARGINELLA Lifouana, Crosse. — limbata, Lamarck. MauriTiIA (G.). MELANIA (G.). me — (Trara) amara, Mürch. Mezawopsis Lamberti, Souverbie. MicroriNa Heckeliana, Crosse. Mira carinilirata, Souverbie. Mirra texturata, Lamarck. Murex Rossiteri, Crosse. — Thomasi, Crosse. NaNINaA FAT turbinata, Beck. — (Liocysris) Brunii, Mürch. — (Microcysrina) Rinki, Môrch. — (RorTuLaria) Massoni, Behn. Vipena) Billeana, Mürch. — ( — )sulcipes, Mürch. NavicELLA Aponogetonis, Vahl. NERITINA (CLYPEOLUM) arcifer, Mürch. — cornucopia, Benson. — violacea, Gmelin. NEVILLIA (G.). Niso pyramidelloides, Nevill. . — trilineata, Mürch. . OMMASsTREPHES Crassus, Lafont. OpPEas apex, Mousson. ( — ) Reinhardi, Mürch. — (THazassiA) Kjellerupi, Mürch. ( 74, 74, 199, Pages. 23 22 23 24 21 265 63 216 275 268 319 148 73 19 219 218 212 339 311 311 308 309 310 310 309 342 324 137 133 272 345 345 25 313 — 387 — OsrREa palmipes, Sowerby. — Paulucciæ, Crosse. OvuLa Caledonica, Crosse. 5 Pazupina Madagascariensis, Crosse et Seche Pazupomus Grandidieri, Crosse et Fischer. PARMACELLA (G.). — Mauritius, Rang. PATELLIDÆ (K.). PELOPIA (G.). PHANRTA (Os): 00 PHYLLAPLYSIA (G.). — depressa, Cantraine. — Lafonti, Fischer. — ornata, Deshayes. Paysa Petiti, Crosse. Pisipium (G.). À Pcavorgis dilatatus, Gould. À Pcaripra Davidsoni, Deslongchamps. . . . 160, PLeuroromaA Mariei, Crosse. À — (CrræarA) biclathrata, Gt be) _ { — ) Guestieri, Souverbie. Hur — (CLATHURELLA) roseotincta, Montrouzier. — (Derrancia) nigrocincta, Montrouzier. . PLEUROTOMARIA Quoyana, Fischer et Bernardi. PocycerA horrida, Hesse. . Powrnozyx effusa, Lea. ProTomMa (G.). Li" Sat Prerocera Sebæ, Valenciennes. . . . — Sowerbyi, Mürch. — truncata, Humphrey. Pupa Fabreana, Crosse. — insularis, Ehrenberg. . — longurio, Crosse. — Mariei, Crosse. — 388 — Pupa Paitensis, Crasse. . . , Pupixa Adamsiana, Crosse. RecLuziA Montrouzieri, Souverbie. RayTipA (G.). . Rimuca Verrieri, Crosse. ET Rissoina Artensis, Montrouzier. +. — fimbriata, Souverbie. — _incerta, Souverbie. — subconcinna, Souverbie. SepiA Filliouxi, Lafont. — Fischeri, Lafont. SPONDYLUS Wrightianus, Crosse. STENOGYRA gonostoma, Gundlach. — octona, Bruguière. STOMATELLA Mariei, Crosse. THYREOPSIS (G.). TomocycLus (G.). — Géslèi Crosse et RLohEs TURBINELLA Rs Souverbie. Unioninz (F.). VaGinuLA brevis, Fischer... — Gayi, Fischer. — Maillardi, Fischer. — Moreleti, Crosse et Fischer. — Seychellensis, Fischer. VALVATA Petiti, Crosse. XENoPHOoRA Lamberti, sun veunes XvLoPpHaGA dorsalis, Turton. ZoniTEs Desmazuresi, Crosse. 157, — 389 — b. MOLLUSQUES FOSSILES. ACTEONINA coarctata, Sauvage et Rigaux. AmMonitTes Beaugrandi, Sauvage et Rigaux. ANATINA lacryma, Sauvage et Rigaux. Arca Ceres, Sauvage et Rigaux. — scabrella, Sauvage et Rigaux. . AsTARTE Fischeri, Sauvage et Rigaux. — nummus, Sauvage et Rigaux. — recurva, Sauvage et Rigaux. — sphærula, Sauvage et Rigaux. . AURICULA Aquensis, Tournouër. — Brocchii, Bonelli. — Grateloupi, Tournouër. — limbata, Marcel de Serres. — myotis, Brocchi. — oblonga, Deshayes. . — pisolina, Deshayes. . . . , — Serresi, Tournouër. BeLEmNiITES Bononiensis, Sauvage et Rico Buccinum Emilianum, Mayer. CarpiTa Beraudi, dec ; Carpiux lepidum, Sauvage et Ris. Cassipuza umbilicata, Deshayes. CERITELLA polita, Sauvage et Rigaux. . CEriTHium cathedrale, Mayer. CorBuLa caudicea, Sauvage et Rigaux. — _ prora, Sauvage et Rigaux. . CypricarpiA Legayi, Sauvage et Rigaux. L1 DeLPHiNuLA Beaugrandi, Sauvage et Rigaux. —_ Leblanci, Sauvage et Rigaux. DiarTHEMA ranelloides, Sauvage et Rigaux. IsoponraA striatula, Sauvage et Rigaux. . Lepa venusta, Sauvage et Rigaux. . Pages. 173 165 186 180 179 182 183 183 184 98 114 95 114 114 96 93 11% 165 236 229 181 99 174 232 185 186 184 167 167 166 182 180 — 390 — LeuconiA Dujardini, Tournouër. — subbiplicata, Orbigny. Lima Boisdini, Sauvage et Rigaux. — laticosta, Sauvage et Rigaux. — seminuda, Sauvage et Rigaux. MeLampus Bardini, Tournouër. — Munieri, Tournouër. — pilula, Mayer. — Turonensis, Deshayes. Nerira Emiliana, Mayer. Nysria (G.). ; OsrREA Addoli, Mayer. tata — Bononiæ, Sauvage et Rigaux. . . — Gessoriacensis, Sauvage et Rigaux. . — virguliformis, Mayer. PecreN Urius, Sauvage et Rigaux. PLECOTREMA Blesensis, Tournouër. — Bourgeoisi, Tournouër. — callibasis, des Moulins. — Delaunayi, Tournouër. — marginalis, Grateloup. PLEUROTOMA admirabilis, Mayer. — caveola, Mayer. . — Serventii, Mayer. ce PLEUROTOMARIA. Electra, Sauvage et Rigaux. — Legayi, Sauvage et Rigaux. Purpura Addolii, Mayer. SPHENIA panopeoides, Mayer. STATION GONE AN PAUENER er AR TU ES QE A STOLIDOMA Deshayesi, Tournouër. — Mayeri, Tournouër. TEREBRATULA Bononiensis, Sauvage et due ToRNATELLA rustica, Sauvage et Rigaux. TourNOUERIA (G.). Pages. 178 177 177 — 391 — Pages. Trocaus Æson, Sauvage et Rigaux.”. . . . . . 170 — Cybele, Sauvage et Rigaux. . . . . . 169 — Erato, Sauvage et Rigaux.. . . . . . 169 — heliscus, Sauvage et Rigaux. . . . . . 170 — pumilio, Sauvage et Rigaux. . . . . : 171 Tur8o Crossei, Sauvage et Rigaux. . . . . . . 168 One A QT EE En NET A Le A EN A PES LUE Paris. — imp. de madame veuve Bouchard-Huzard, rue de l’Eperon, 5. Journal de Conchyliologie. 1872. BL: 2 7 ro BP ecqiut , Paris. Arnoul del. t Mitra carimhirata, Souverbie. 5. Xenophora Lamberti, Souverbie. » Turbinella subnassatula, Souverbie. | 6. Emarginula maculata, Souverbie. 3. Rissoina fimbriata, Souverbie. 7. E._____ Montrouzieri, Sowerbie. 4, R. - ____ incerta, Souverbie. 8. Recluzia Montrouziert, Souverbie. =. a Journal de Conchyliolo ie 1072. BE: TT Arneut dei. Lrnp. Becquet, Parts. PuOrulacCaledonica. Crasse | 5. Pleurotoma Mariei, Crosse. 2. Maréinella Lifouana , Crosse. | 6. Pupina Adamsiana, Crosse. 5. Cithara Richardi, Crosse. | 7. Helix Vendryesi1 , Gloyne . HG Telacourianaz Cross. | 8. Rimula Verrieri, Crosse. . = Journal de Conchyliologie. 1972 Arnout del. Lip Becquet, Parts. Melampus pilula , Tournouer. . Stolidoma Deshayesi, Tournouër. | 6 ee. Re Mayeri, Tournouer. TANT ST Turonensis ; Deshayes. . Leucania Du ardini , Tournouër. 8. Tralia Bardini, Tonenouse: mer gén -biplicata, d'Orbignv. 9. Alexia pisohna, Deshaves. SR Snenn Mine 10. Auricula Aquensis : Tournouër. x ON D La r Journal de Conchyliologie. 1872; PL Tv. = 4 Arnonl del. lp. Bregueé, Farés. 4. Auricula Grateloupi , Tournouer 5. Plecotrema callibasis Des Moulins 2. À. oblonga, Deshayes. 6. pe Bourgeoisi, Tournouër. 3. Cassidula umbilicata , Deshayes. 7: Blesensis , Tournouër. 4. Plecotrema margimalis , Grateloup. BAPE: Delaunayi, Tournouër. Journal de Conchyliologie. 1072 IP Delahaye el, et Lit. Lrrp. Pecquet à Paris. D 2. Dipl OP elycia trigonura, Môrch. 4. Purpura (Coralliophila) turris, Mérch. 5 Fusus Benzont Msrch 5. Dentalium éracile, Jeffreys. ÉAGmeed Hemillet F D 277p Becquet ares 4 LS Arnoul del. 1. Ampullania Crossean a, Hidalgo 3. Helix Coguensis , Crosse. elfferi Hidalq | Glypt ophysa Petiti , Crosse. 0 8. Goniodoris Mariel, Crosse Journal de Conchyliologie. 1872: Delahaye del Turbo Crossei, Sauv.et Rig . Isodonta striatula, Sauv. et Rig. ÂAstarte recurva, Sauv. et Rig A À. nummus , Sauv. et Rig. sphærula, Sauv. et Rig TE 9 TR D 3 {rnpo. Decgiiel, arts. Cypricardia Les AVI , Sauv.et Riq de. TRS Vu « Cardium lepidum, Sauv.et Rig. Arca scabrella, Sauv. et Rig Corbula prora, Sauv.et Rig. a) (6 caudicea, S auv. et Rig. Journal de Conchyhologie. 1879 Delrhaye del. 1 Belemnites Bononiensis, Sauvet Rig. M. Ostrea Gessoriacensis, Sauv et Rig. S. Tlerebratula Bononiensis, Sauvet Rig. Cr Arca Ceres, Pecten Urius , Sauv.et Rig. Astarte Fischer, F5 PEL uv.et Ri q Journal de Conchyliolo 1e. 1872. Re Delahaye del. Lip. Becquet Paris 1. Pleurotomaria Electra, Sauv et Rig. 5. Delphinula Beaugrandi, Sauv.et Rig. 2. Trochus Æson, Sauv.et Riq. 6. Ammonites Beaugrandi, Sauv. et Rig. 3. Acteonina coarctata, Sauv. et Rig. 7. Centella polita, S auv. et Ris. 4. Trochus Cybele, Sauvet Rig. 8. Ostrea Bononiæ , Sauv et Rig. Journal de Conchyliologie. 1872. 1e di Delala ue de. mp. Pecqueé, arts . 1. Pleurotomaria Legayi, Sauv.et Rig. 4. Trochus Érato, Sauv. et Rig. 2. Diarthema ranelloides, Sauv.et Big ut 5, = pumilo, Sauv. et Rig. 3. Trochus heliscus, Sauv.et Rig. 6. Delphinul a Leblanci, Sauviet Rig. 7. Leda venusta, Sauv. et Rig. Journal de Conchyliologie. (RAA PL Xe COUDES PACS simon 7) elxhaye del Ip. Pi écguté, Paris. 1. Anatina lacryma, Sauv. et Rig. 5. Lima seminuda, Sauvet Rig 2. Lima laticosta, Sauvet Ri. 4, L.___ Boïidini, Sauv.et Rig. PR Journal de Cnnobyñaleg ë Arrrou dl 1. Guestieria Powisiana , Pfeiffer. 4, Stematella Marre 2 Murex Rossiteri, Crosse. 4. Gena Caledonics 3. Mitra texturata, Lamarek, var. /Î.Lifouame UE SR He HAT EU : 2 di ‘ie ELU ù 1 PAL me , th ï Vire » "x dl Ar _ in re ee L î Journal de Conchyhologie. 1872. PSI CA Arnoul del. Jp. Becquet, Paris 1j. Guestieria Pomisiana, Pfeiffer 3. Stomatella Mariei, Crosse. 2. Murex Rossiteri, Crosse. 4. Gena Caledonica , Crosse. 5. Mitra texturata,Lamarck, var. ff. Lifouana. LA. u se Journal de Conchyliologie. 1672: PI /np Becquet Paris Arrioul Æ 1. Ostrea Addolu, Mayer. 0: virguliformis, Mayer. 3. Cardita Beraudi, Mayer. 4 Nerita Emihiana , Mayer 9. Buccinum Emiianum, Mayer. 5. Cerithium cathedrale, Mayer. 6. Pleurotoma Serventii , Mayer. 7. P._________ (Defrancia) admirabilis, Mayer. Be. (D. ) caveola, Mayer VA >. Lrmp Becquet, Parts. P. Fischer del Phyllaplysia Lafonti, Fischer. Plaque linguale des Bulimes. ‘ = | œ ©] À LL 4. Conus Vayssetianus , Crosse. phÉnee: suffusus, Sowrerby, var. fj. 3. Pupa Mariei, Crosse. 4. Blauneria Leonardi, Crosse. LI ce, rage Lar-phoul. Paris ne Ancylus Hummouss:s Crosse 6. Heterocyeius be raquini , Grosse 7. Nalvata Petits, Creme: 8. Hemustomns Caledonica, Crosse. Journal de Conchyliologie. 18722: PL. XVI. 1 6* Îrmp. n1 cg, Lars. Arnoul del. E Ancylus Noumeensis , Crosse. . Heterocyclus Perroquint , Crosse. Valvata Petiti, Crosse. . Hemistomia Caledonica, Crosse. 1. Conus Vayssetianus , Crosse. DC = F = F à ee ui r - D - D NYINOSHLINS, S3 IYVaa 1, LI BRARI ES, ,SMITHSONIAN INSTITUTION,, \ ; 4 , RL Z SNS = = ® e | PA 2 À à AIN = O 7) 38 N O T e] =. Z GE x Z E Z | se MR L n : SMITHSONIAN _INSTITUTION NOINLILSNI S314V4917_ t s | - uy ti = > Léf Jæ 2 œ = pa. 4 7 = < = a | 2 7 LL er œŒ œ s ) DZ /4 = m mo G ñ — ur 5 Z LH pe] 2 > à & ù N SMITHSONIAN INSTITUTION INSTITUTION NOIINLILSNI D 134231! INSTITUTION S313vVY4917 INSTITUTION S3 NOIINLILSNI NVYINOSHLINS S314V#817_L n n Z z £ < = DES Ne ee - — 6 Z : NE à D ) ? NN : L Ô LS ZT E N° = E Z AU IE — 3 = z .NVINOSHLINS, S3 IUVYG11 LIBRARI ES SMITHSONIAN _INSTITUTION A 7 Z " Zz — : KV = ER) a É 5a oO = 7 É 5q po) = 4 ET: 2) = EAP = » PK a EE À < À RIES SMITHSONIAN INSTITUTION NOILNLILSNI NVINOSHILIWS S3I13Vy: — Fm FA ROUE” Z oO œ À oO œ oO + D F- % + =) «D D es D = $ = Æ = FE. 2 F a a a ? m un m n Z uw Z un ei = DR PENNINOSEINSSSERENU SIT ElRRARLES SMITISONIAN IRSTEFON Z < £ D © à £ 4 y. & T4, à = : VÆ AL 2 NE - 7 V2 = = : Dy f' a LS Æ = — + à À | > 4 = = ne - RIES SMITHSONIAN _INSTITUTION NOIINLIISNI_ NYINOSHLINS (2) — un 4 Te u) = 74, © = CE — œ AD æ. œ = œ < CL“ A < e NN < Fe 1. = ge : ENS 3 = = ASE LILSNI NVINOSHLINS S31YVYg11 LIBRARIES. SMITHSONIAN INSTITUT F z = = = x O œ E 4 © el = 7 S . 2 EN F > le > = cs = an m + Z # _- | 7] IRIES SMITHSONIAN ROELILERSNIENVINCSERINSESS [R:A'2- NS = Z £ .< = / = = “2 ui n: Va = 6 = [e) TZ 5 4 NN a n 73 . CE 4 NN = e 2 = z2 Vs * 2 : 2 Fe È | LILSNI NVYINOSHIIWS LIBRARI ES SMIASONIANSIRSRITU _ < a _ 2 ÆZ RS u 2 = [ep] 8 NN = = 3 ‘3 = NO « a « :; a SKK = S : = 5 a = SON ARIES_SMITHSONIAN_INSTITUTION NOILNLILSNI_NVINOSHLIWS ST UV = % O = O œ =: _ LL œ = œ = = RE © = = = Te) C2 à es n m n Z un Z un £ LILSNI NVINOSHLINS S3iuyvyg11 LIBRARIES SMITHSONIAN INSTITUT Z un = Tr an VS 4 < £ < = < y, Z 3 Æ =. Z VA 5 3 : À 2 = Z = = E nou dE = ARIES SMITH i INSTITUTION NOIALIISNI ; : N — ie n = _ Rs LE DT & Em = EE - AT DA D É UE d .< RS. CRÉES D) VA 28 dd! Ps ÈT œ [TRI Det At SEPT CE UE LE ON PRES ton cs PR ÉrRNE Sr nr A EVA a gg ei NDS LU | | | (Ul | 3 9088 00836 2931 | | SMITHSONIAN INSTITUTION LIBRARIES | Ce RER TAPER RER TE : s É 2%, # F y ss a 4 cond de be D np ne te F : J à * Dir, LU RNS Le É ; ten 76 DA î Ac se. : DORA EE PR ET SE ru a ERNERE F HA * ÿ : = Ç ri : 4 > 3 gp < si dore pe lp Se AS PTE TRE RTE ERA EENESSREEre : D - Dé ne L Fr AIDE , # OS. zx e E, x D N À D A 4 Vo "