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Nul autre travail d'ensemble ne fut fait sur la Faune malacologique de ces îles, jusqu’en 1875, époque à laquelle le « Geological Survey Department» de la Nou- velle- Zélande publia un Catalogue des Mollusques marins de ce pays, rédigé par moi. Plus tard, également dans le cours de 4875, le même Etablissement scientifique publia « Une liste critique des Mollusques de la Nouvelle-Zélande, existant dans les collections Européennes »., par le D' E. von Martens, de Berlin, et, un an ou deux ans après, une Liste d'Errata et d'Addenda, d’après une collection des (4) Traduit de l'anglais, sur le manuscrit original, par ALICE CROSSE. (2) Travels in New Zealand, 1843. AE coquilles de la Nouvelle-Zélande, envoyée au même savant par le Muséum colonial de Wellington. Mon Catalogue contient beaucoup d'erreurs commises, soit par omission, soit autrement. Elles sont dues, princi- palement, à l’état défectueux des Bibliothèques coloniales, au moment de cette publication, et à la nécessité dans laquelle nous nous trouvions de cataloguer, quand même, les coquilles récentes, afin «s assurer une base pour la classification de no: rucnes tertiaires. Ayant main- tenant, à Dunedin, la possibilité de consulter beaucoup de livres que je ne pouvais me procurer, à Wellington, et ayant aussi, à ma disposition, la précieuse liste d’Errata du D'E. von Martens, je me trouve en mesure d'effectuer une révision suffisamment complète de nos Coquilles et d'y ajouter plusieurs espèces dues à d’autres auteurs et dont les descriptions ont été revues par le D' E. von Mar- tens. Le Muscum d’'Otago a, également, reçu de M. P.F. Cheeseman, Conservateur du Muséum d’Auckland, et de M. P. Kirk, de précieuses collections de coquilles prove- nant de la Nouvelle - Zélande et renfermant plusieurs nouvelles espèces. J'ai envoyé ces dernières, en octobre 1875, au D' Martens, pour qu’il en fasse la description, mais, n’en ayant reçu aucune nouvelle, j'ai tout lieu de croire que mon paquet a été perdu; et, en conséquence, je me trouve dans la nécessité de décrire ces espèces moi- même, Les types de toutes les nouvelles espèces, décrites dans le Catalogue des Mollusques marins, sont conservés dans le Muséum colonial de Wellington. Ceux des espèces qui figurent, pour la première fois, dans cette liste, sont dé- posés an Muséum d’Otago, à Dunedin. Une seule espèce fait exceptirn_ c’est le Voluta Kirkii, dont le type appar- tientau À} n d'Auckland. ms Fine Je n'ai pu me procurer, dans la colonie, les descrip- tions des espèces suivantes, et je ne sais, par conséquent, quel parti prendre à leur égard. Cantharus incisus, Gould. Buccinum melo, Lesson. Purpura Novæ-Zelandiæ, Lesson. — tessellata, Lesson. — rhodostoma, Lesson. — _ patens, Hombron et Jacquinot. Cerithium bicolor, Hombron et Jacquinot. — striatum, Hombron et Jacquinot. Polydonta acinosus, Gould. Zizyphinus pupillus, Gould. — texturatus, Gould. Patella luctuosa, Gould. Siphonaria inculta, Gould. Amphibola Quoyana, Potiez et Michaud. Assiminea Purchasi, Pfeiffer. Mactra deluta, Gould. Artemis Carpenteri, Rœmer. Hiatula nitens, Tryon. Venus calcarea, Gould. Lucina inculta, Gould. Avicula Jurida, Gould. — _ glabra, Gould. — fuscata, Gould. Pinna senticosa, Gould. Je n'ai jamais vu d'espèces appartenant au genre Avi- cula, en Nouvelle-Zélande. Les espèces suivantes ont été omises, à cause du manque de certitude, en ce qui concerne la réalité de leur habitat Néo-Zélandais. Tritonium variegatum, Lamarck. sn Ace Tritonium fusiforme, Kiéner. Buccinum gradatum, Deshayes. —— catarrhactes, Chemnitz. — undosum, Linné (1). — B. cinctum, C. M. M. Ricinula iodostoma, Guérin. Oliva erythrostoma, Lamarck. Ancillaria obesa, Sowerby. Mitra aurantiaca, Lamarck. — nucea, Gronovius. Columbella zebra, Gray. — choava, Reeve. Conus distans, Bruguière. Strombus pacificus, Swainson. — minimus, Linné. Struthiolaria scutulata, Martyn. Cypræa arabica, Linné. — caput-serpentis, Linné. — tessellata, Deshayes. Littorina bullata, Martyn. — pyramidalis, Deshayes. Turbo Lajonkairii, Deshayes. — undulatus, Martyn. — Stramineus, Chemnitz. Trochus gibberosus, Chemnitz. — viridis, Gmelin. Polydonta tricarinata, Lamarck. Clanculus floridus, Philippi (2). Diloma lugubris, Gmelin. Labio sulcata, Wood (5). (4) = B. cinctum, Cat. Mar. Moll. (2) Voy. Proc. Zool. Soc., p. 158, 1851. (3) Voy. Proc. Zool. Soc., p. 178, 1851. UT ENT D Labio tessellata, Chemnit(z. — pica, Chemnitz. Trochocochlea tæniata, Quoy et Gaimard. Lizyphinus spectabilis, Adams. — scitulus, Adams. — doliarius, Chemnitz. Haliotis albicans, Quoy et Gaimard. — stomatiæformis, Reeve. — Cunninghami, Reeve. — nævosa, Deshayes. — pulcherrima, Deshayes. Ophicardelus sulcatus, Deshayes. Tellina disculus, Deshayes. Venus tuberosa, Deshayes. — alata, Reeve. Cardita tridentata, Say. Mytilus hirsutus, Lamarck. Lithodomus Grüneri, Philippi. Plusieurs autres noms auraient, peut-être, pu être ajoutés à cette liste avec avantage, mais il est très-difficile de découvrif les erreurs de localités : d’ailleurs, pour aider les autres dans l'important travail de rectification de notre Faune malacologique, j'ai toujours mentionné, à part, dans ma Liste révisée, les espèces que je n’ai pas observées, moi-même, en Nouvelle-Zélande, après en avoir collec- tionné les coquilles pendant six ans. La Liste du D' Martens contient 279 espèces. Mon Catalogue de 1875 en renferme 429, dont j'ai vu, moi- même, 550. La présente Liste révisée, en y ajoutant les 24 espèces dont je n’ai pas vu les descriptions, comprend 420 espèces, dont j'ai eu 561 sous les yeux. Toutefois, je ne suis pas absolument convaincu que toutes les espèces qui ont été soumises à mon examen, comme Néo-Zélan- BE FT daises, appartiennent, réellement, à la Faune de la Nou- velle-Zélande, particulièrement les suivantes : Murex eos; Mitra obscura; Phorus conchyliophorus ; Thalotia conica; Siphonaria Diemenensis; Siphonaria læviuscula ; Raeta perspicua ; Chione lamellata. Quelques- unes de ces coquilles ont pu être apportées par les balei- niers qui fréquentent la baie des Iles; d’autres peuvent être des coquilles d'Australie, mises, par erreur, dans nos collections de Muséums. La collection d’Auckland, par exemple, était dans un grand désordre, quand je l'ai vue, pour la première fois, en 1866, et le Muséum colonial de Wellington fut, d’abord, basé sur le principe de mettre toutes les coquilles Australiennes qui appartenaient à la province Australo-Zélandique de S. P. Woodward, dans le mème compartiment que celles de la Nouvelle-Zélande. Les coquilles d'Australie et de Tasmanie étaient montées sur des tablettes d’une autre couleur que celles qui conte- naient les coquilles de la Nouvelle-Zélande, mais il peut y avoir eu des erreurs, pour quelques-unes, et d’autres ont pu être mises dans le compartiment, sans être montées. Tout ceci constitue autant de sources d'erreurs, qui au- ront besoin de beaucoup de temps pour disparaître com- plétement. LISTE RÉVISÉE DES MOLLUSQUES MARINS DE LA NOUVELLE- LÉLANDE ET DES ILES CHATHAM. Cephalopoda. 1. Octopus lunulatus, Quoy et Gaimard. Gray, Cat. Ceph. B. M., p. 41. Je n'ai vu aucun spécimen de cette espèce. 2. Octopus cordiformis, Quoy et Guimard (Pinnoc- topus). SN ee Ce que je crois être celte espèce ne possède pas d’ex- pansions aliformes. 3. Argonaula tuberculata, Shaw (A. nodosa, So- lander. M.S. S. R Se trouve également aux iles Chatham. 4. Onychoteuthis Bartlingu, Lesueur. Gray, 1. c., p. 54. Je n'ai vu aucun individu de cette espèce. 5. Ommastrephes Sloanti, Gray, 1. c., p. 61. 6. Sepioteuthis Lessomana, Férussac. Gray, |. c., p. 80. Je n’en ai vu aucun spécimen. 7. Sepioteuthis major, Gray, 1. c., p. 85 (?). 8. Spirula Perontit, Lamarck (Lituus lævis, Gray, Pieripé 46) Pteropoda. 9. Hyalea affinis, d'Orbigny. Se trouve également aux iles Chatham. 10. Dentalium Zealandicum, Sowerby (4}, in Reeve, Conch. Ic., fig. 8 (1872). — D. pacificuro, Hut- ton (2). C. M. M. (1875). Heteropoda. 14. Janthina communis, Lamarck. 12. Janthina iricolor, Reeve, Conch. Ic., fig. 23. Des spécimens m'ont été envoyés, par M. P. Kirk, de l'ile du Nord. 15. Janthina exiqua, Lamarck. (1) Nous laissons à l’auteur la responsabilité de sa classification, en ce qui concerne les Dentalium. H. CROSSE. (2) L’abréviation C. M. M. — Catalogue of Marine Mollusca of New-Zealand, publié par F. W. Hutton, en 1873. Je ae es Gastropoda. 14. Murex Zelandicus, Quoy et Gaimard. 15. Murex oclogonus, Quoy et Gaimard. 16. Murex eos, Hutton, C. M. M., p. 8. — M. An- gasi, Crosse, M. S.S. Petit ; 6 tours de spire, avec une carène subnoduleuse: dernier tour avec des stries spirales ; trois varices formant des ailes continues, crispées sur le côté interne, et avec une épine postérieure obsolète sur chaque tour. Ouverture ovale; canal assez court, étroit, demi-fermé. Coloration jaunâtre, plus claire à l’intérieur. Longueur 1 pouce (anglais); largeur 4/10 de pouce. Identifié par le D' E. von Martens (1). La certitude de son habitat, en Nouvelle-Zélande, est fondée sur deux in- dividus morts, recueillis à la baie des Iles, par M. C. Trail. 17. Typhis Cleryi, Petit. Sowerby, in Conch. Ic., fig. 11. | Je n’ai vu aucun spécimen de cette espèce. 48. Trophon ambiguus, Hombron et Jacquinot. — M. lyratus, C. M. M. (non Gmelin). Identifié par Je D°E. von Martens. Il appartient à l’es- pèce suivante. 19. Trophon Stangeri, Gray, dans Dieff., N. 2, 11, p. 250. F. Stangeri el varius, C. M. M. Peut- être que le Fusus cretaceus de Reeveest le même ? 20. Trophon pleberus, Hutton, C. M. M., p. 9. Petit; fusiforme. Tours convexes, striés en sens spiral et (4) S'agit-il de l’espèce Australienne que nous avons publiée sous le nom de Typhis Angasi (Journ. Conchyl., vol. XI, p. 86, pl. I, fig. 2, 1863 ? Nous serions tenté de le croire. H. CRosse. ME finement plissés transversalement. Ouverture ovale, lé- gèrement anguleuse; bord externe strié, chez les indivi- dus adultes; canal court, légèrement incliné vers la gauche. Coloration pourprée, avec les parties saillantes plus foncées et plus brunes; intérieur d’un pourpre brû- nâtre. Longueur 8/10, largeur 4/10 de pouce. Peut-être est-ce la même chose que le Fusus corruga- tus de Reeve, mais, s'il en est ainsi, la figure est mauvaise et beaucoup trop grande? Il se confond avec l'espèce suivante. 21. Trophon inferus, Hutton, C. M. M., p. 9. Semblable à la précédente espèce, mais plus grande, à plis transverses plus irréguliers et à canal plus court. Longueur 1 pouce 1/10, largeur 4/10 de pouce. 22. Trophon duodecimus, Gray, dans Dieff. N. Z., p. 250. Je n’ai pas identifié cette espèce d’une manière cer- taine. 25. Trophon Paivæ, Urosse. == Fusus corticatus, Hutton, C. M. M, p. 9. Identifié par le D'E, von Martens. Il existe une variété blanche, à l’île Stewart. 24. Trophon dubius, Hutton. Sp. nov, Coquille ovale fusiforme et épaisse. Tours de spire au nombre de 7, convexes et à côtes spirales grossières, les tours spiraux étant seuls munis de côtes transverses. Ouverture ovale; canal très-court, non infléchi et arrondi antérieurement. Test recouvert d’un épiderme persistant et d’un brun verdâtre. Intérieur de l’ouverture d’un pourpre foncé. Canal et portion antérieure de la columelle blanchâires. Longueur 7/10, largeur 4/10 de pouce. sus A ins Espèce distincte du Trophon Paivæ par sa plus grande largeur et par son canal beaucoup plus court, aussi bien que par l'absence de côtes transverses sur le dernier tour. Elle diffère du T. inferus par son canal étroit et arrondi antérieurement. 25. Fusus spiralis, Adams, P. Z.S., 1855, p. 222. — F. pensum, Hutton, C. M. M., p. 8. 26. Neptunea Zelandica, Quoy et Gaimard. Le Fusus australis, Hutton, C. M. M., n’est pas l'espèce de Quoy, mais c’est probablement une variété du N. Ze- landica, avec les tours plus aplatis. 27. Neptunea caudata, Quoy et Gaimard. = F. mandarinus, C. M. M. C’est, probablement, une variété du N. Zelandica, dans laquelle le dernier tour est côtelé transversalement, comme les tours précédents. 28. Neptunea dilatata, Quoy et Gaimard. Cette forme rentre également dans le N. Zelandica. Ces deux espèces sont très-variables, tant pour la longueur que pour la forme du canal. 29. Neptunea nodosa, Martyn. Les spécimens, que j'ai rapportés au F. triton de La- marck, sont, sans aucun doute, une variété de cette es- pèce. Elle se trouve également aux îles Chatham. 50. Neptunea (?) Traversi, Hutton, C. M. M., p. 7. Coquille ovale fusiforme ; tours spiraux et partie pos- térieure du dernier tour transversalement costulés, à rai- son de 10 côtes par tour. Ouverture ovale. Canal court, légèrement infléchi à gauche. Bords lisses. Coloration bianche, avec des raies brunes fines, espacées et au nombre de dix à douze sur le dernier tour. Intérieur de l'ouverture blanc avec deux bandes brunes, interrompues sur le bord externe. HE Ve UNE Longueur 4 pouce 1/10, largeur 58/100 de pouce. Jusqu'à présent cette espèce a été trouvée, unique- ment, aux iles Chatham. 91. Euthria lineala, Chemnitz. — F. lineatus et F. linea, C. M. M. Cette espèce est extrêmement variable. On peut distin- guer les variétés suivantes : +. Blanche, avec des bandes espacées et d’un pourpre foncé. Côtes transverses nulles ou ne se manifestant que sur les tours apicaux seulement. — Auckland et les îles Auckland. 8. Blanche avec des bandes pourprées espacées. Tours spiraux toujours, et dernier tour, généralement, munis de côtes transverses. — Ile Stewart. 7. Pourpre, avec des bandes serrées et d'un pourpre foncé, — On trouve cette espèce sur toutes les côtes de la Nouvelle-Zélande et aux îles Chatham. S. Orange pâle, avec des bandes d’un jaune orangé foncé. — Dunedin. Cette variété est tellement distincte, qu’elle mériterait presque un nom spécifique. 52. Euthria viltata, Quoy et Gaimard. Les bandes sont quelquefois tout à fait invisibles. 53. Euthria bicincta, Hutton, C. M. M., p. 10. Fusiforme, lisse, avec de légères costulations trans- verses, sur Îles tours apicaux, seulement. Tours assez aplatis, faiblement siriés transversalement. Ouverture ovale. Bord externe lisse. Canal très-court, légèrement incliné à gauche. Coloration blanche, avec une bande pourprée se développant sur la partie antérieure des tours spiraux et s'étendant jusqu’à la suture, et deux bandes semblables sur le dernier tour. Longueur { pouce 1/10, largeur 55/100 de pouce. 2) A Je considère cette espèce comme étant tout à fait dis- tincte de la précédente. Elle a été trouvée, seulement, aux îles Chatham et aux îles Auckland. 54. Euthria litorinoides, Reeve. L'intérieur est d'un pourpre foncé avec la lèvre blanche. 55. Euthria Martensiana, Hutton. — F. littori- noides, Hutton, C. M. M. (non Reeve). Espèce plus petite que la précédente, beaucoup plus mince, et à tours de spire plus distinctement costu- lés. Longueur 7/10, largeur 5/10 de pouce. Dédiée à M. le D'E. von Martens. 56. Drillia Novæ-Zealandiæ, Reeve. — P. rosea, Quoy et Gaimard. 57. Drillia bœtica, Reeve. — Pleurotoma Trailli, Hutton, C. M. M. 58. Drilha Buchanani, Hutton, Cat. Tertiary Moll. Of N.-Z., p. 4. Coquille fusiforme, allongée. Spire aiguë. Tours caré- nés, avec de fines lignes spirales, et plissés obliquement, antérieurement. Partie postérieure lisse, concave, avec un léger sillon à la suture. Ouverture ovale. Canal porté en avant. Dernier tour plus grand que la spire. 59. Drillia Cheesemant, Hutton. Sp. nov. Coquille ovale fusiforme. Spire aiguë. Tours au nombre de 9 et légèrement anguleux. Suture bien marquée. Tours de spire lisses en avant, obliquement striés en ar- rière. Dernier tour aussi grand ou plutôt un peu plus grand que la spire, présentant, au sinus, une bande lisse, en arrière de laquelle il est obliquement strié, tandis que, en avant, il est spiralement costulé, avec les interstices finement striés transversalement. Le bord externe portant Eu GR de 9 ou 10 côtes, en avant de la bande lisse. Canal d’un brun clair. Longueur 75/100 de pouce, largeur 55/100. Cette espèce a été recueillie par M. P. F. Cheeseman, conservateur du Muséum d’Auckland, et je me fais un grand plaisir de la lui dédier. Elle ressemble un peu aux Defrancia. 40. Drillia lævis, Hutton, C. M. M. p. 12. Spire aiguë. Tours lisses, avec des côtes médianes trans- verses, qui s'aplatissent sur le dernier tour. Ouverture oblongue. Fissure profonde, située près de la suture. Ca- nal très-court. Dernier tour plus court que la spire. Coloration d’un brun jaunâtre clair, avec une large bande spirale, placée à la partie inférieure du centre des tours de spire et traversant les côtes. Intérieur de l'ouverture blanc; columelle également blanche. Longueur 75/100, largeur 28,100 de pouce. A. Drillia albula, Hutton, C. M.M., p. 12. Spire aiguë. Tours spiralement striés et munis, au centre, d’une côte spirale proéminente. Ouverture oblon- gue. Canal très-court. Dernier tou aussi long que la spire. Coloration d’un blanc ocracé. Sommet et columelle blancs. Longueur 55/100, largeur 15/100 de pouce. 42. Lachesis (?) sulcata, Hutton, C. M. M., p. 12. Dernier tour à peu près aussi long que la spire. Tours assez aplatis, munis de stries spirales profondément mar- ‘ quées et espacées, el au nombre de 8 environ, sur le der- nier tour. Bord externe épaissi. Coloration d’un brun rougeâtre, quelquefois bigarré de blanc. Longueur 55/100, largeur 15/100 de pouce. 45. Defrancia luteo-fasciata, Reeve. — Daphnella Letourneuxiana, Hutton, C. M. M., nec Crosse. Se trouve également aux îles Chatham, se 44. Daphnella cancellata, Huiton. Sp. nov. Coquille fusiforme, mince, élégamment cancellée. Spire aiguë. Ouverture allongée, légèrement cannelée en avant et présentant un faible sinus postérieur. Coloration d’un blanc jaunâtre, légèrement tacheté de brun. Longueur 5/10, largeur 2/10 de pouce. Auckland (P. F. Cheeseman). 45. Trüontum australe, Lamarck. Habite également les îles Chatham. 46. Tritonium Spengleri, Chemnitz. Habite également les îles Chatham. 47. Tritonium succinctum, Lamarck. = T. accli- vis, Hutton, C. M. M. 48. Ranella leucostoma, Lamarck. 49. Ranella Argus, Gmelin.=— KR. tumida, Dunker. Voy. Novara. 50. Ranella vexillum, Sowerby. Cette espèce rentre dans la précédente. On la trouve également aux îles Chatham. 51. Cominella maculata, Martyn. — Buccinum Zea- landicum, Ræve. Se trouve également aux iles Chatham. 52. Cominella testudinea, Chemnitz. Vit également aux îles Chatham. 53. Cominella nassoides, Reeve. — Buccinum Zea- landicum, Hutton, C. M. M., non Reeve. Vit également aux îles Chatham. 54. Cominella virgata, H. etA. Mn Gen. Moll. I, p. 110. — Buccinum lævigatum, C. M. M. 59. Cominella funerea, Gould. — Buccinum glan- diforme, Reeve ; B. Zelandicum, Hombron et Jacquinot; B. costatum, C. M. M., non Quoy et Gaimard. ee De 56. Cominella lurida, Philippi, Zeits. f. Malak., 1848. — Buccinum luridum, Hutton, C. M. M: B. costatum, var. Quoy et Gaimard ; B. Quoya- num, Adams (? ). 57. Cominella Quoyi, Kiéner. Je n’ai vu aucun spécimen de cette espèce. 58. Cominella lactea, Reeve. Je n’ai vu aucun spécimen de cette espèce. 59. Nassa rutilans, Reeve. Je n'ai vu aucun spécimen de cette espèce. 60. Nassa corticata, Adams, P. Z. S., 1859, p. 98. Je n’ai vu aucun spécimen de cette espèce. 61. Nassa Novæ-Zealandiæ, Recve. Je n'ai vu aucun spécimen de cette espèce. 62. Nassa nigella, Adams. Je n'ai vu aucun spécimen de cette espèee. 65. Purpura haustrum, Martyn. Vit également aux îles Chatham. Il existe une variété de cette espèce chez laquelle l’intérieur de l'ouverture est jaune. 64. Polytropa textiliosa, Lamarck. 65. Polytropa succincta, Martyn. 66. Polytropa striata, Martyn. Provient également des îles Chatham. 67. Polytropa squamata, Hutton. — P. rugosa, C. M. M., non Quoy et Gaimard. Coquille ovale-aiguë. Spire prolongée. Tours étroits, assez espacés, spiralement striés et raboteux, avec de nom- breuses et fines imbrications transverses et foliacées. Bord externe crénelée et strié. Columelle munie d’un pli. Colo- ration d’un blanc brunâtre ; intérieur de l'ouverture pourpré; columelle et bande entourant l'ouverture blanches ou jaunâtres. on) 2 Longueur 75/100, largeur 45/100 de pouce. Cette espèce est parfaitement distincte de ses congé- nères. 68. Polytropa retiaria, Hutton. Sp. nov. Coquille ovale fusiforme. Tours carénés, munis de côtes spirales, au nombre de quatre ou cinq sur le dernier tour, en avant de la carène, et d’une petite en arrière. Côtes croisées, à des intervalles réguliers, par des plis trans- verses, partageant la surface de la coquille en carrés. En- semble du test couvert de délicates foliations transverses. Ouverture ovale. Columelle arrondie. Canal court et légè- rement arqué. Coloration d'un blanc grisâtre. Intérieur de l'ouverture pourpré. | Longueur 9/10, largeur 5/10 de pouce. Auckland (P. F. Cheeseman). 69. Polytropa Quoyi, Reeve. — P. rugosa, Quoy et Gaimard ; P. scobina, Hutton, C. M. M. {non Quoy et Gaimard). T0. Polylropa scobina, Quoy et Gaimard.— P. tris- tis, Dunker ; P. Quoyi, Hutton, C. M. M. Espèce très-variable. La forme ordinaire, aux environs de Dunedin, est sans nodulations et a les interstices, entre les côtes, blancs. Je possède des spécimens, avec nodulations, provenant d'Auckland et de Nelson, et d’autres, sans nodulations ni côtes, recueillis à Auckland. La figure de Reeve est très- mauvaise. Cette espèce a été trouvée, également, aux îles Chatham. 71. Polytropa biconica, Hutton. Sp. nov. Coquille petite, largement fusiforme. Spire courte et pointue. Dernier tour renflé, postérieurement et rétréci, antérieurement, muni de côtes spirales et de plis trans- verses légèrement accusés. Coloration blanchâtre, avec des M marques d’un brun foncé, sur les côtes. Intérieur de l’ou- verture d’un brun pourpré foncé, avec des dents d’un blanc pur, sur le bord externe. Longueur 4/10, largeur 28/100 de pouce. Ile du Nord (P. Kirk). Cette espèce est facile à distinguer de ses congénères, par sa forme. 72. Ancillaria austrahs, Sowerby. = À. Novæ-Zea- landiæ, Reeve. 75. Ancillaria pyramidalis, Reeve. 74. Latirus decoratus, Adams, P. Zool. Soc., 1854, p. 516. Je n’ai vu aucun spécimen de cette espèce. 75. Volula pacifica, Lamarck. — V. elongata, SWainson. 76. Voluta gracilis, Swainson. — V. subplicata, Hutton, C. M. M. Le V. subplicata du «Catalogue of the Tertiary Mollusca of New Zealand », est une espèce différente. 77. Voluta Kirki, Hutton, C. M. M., p. 18. Coquille largement ovale. Spire déprimée. Dernier tour orné d’un petit nombre de tubercules émoussés. Columelle munie de quatre plis très-profonds. Ouverture large. Bord interne présentant un mince dépôt calleux. Coloration d’un brun jaunâtre. Longueur 1 pouce 75/100, largeur 4 pouce 57/100. Cette espèce appartient au sous-genre Cymbiola. Un seul individu est actuellement connu. Il fait partie du Muséum d’Auckland. : 78. Mitra obscura, Hutton, C. M. M., p. 19. Coquille ovale conique. Spire pointue. Tours snbca- rénés, ceux de la spire transversalement plissés ; le dernier tour très-finement strié en sens spiral. Ouverture étroite, se 9. Columelle munie de quatre plis, dont l’antérieur est petit. Bord externe anguleux, profondément échancré en avant. Coloration d'un brun noirâtre, avec des taches blanches répandues, particulièrement, sur la spire. Intérieur de l'ouverture pourpré. Longueur 64/100, largeur 35/100 de pouce. Un seul spécimen, recueilli mort, existe dans le Mu- séum colonial. Il provient de la Baie des Iles. 19. Matra rubiginosa, Hutton, C. M. M., p. 20. Coquille fusiforme et polie. Tours transversolement plissés. Spire élevée et pointue. Ouverture assez large. Bord externe mince et non renflé. Columelle munie de quatre plis obliques. Coloration d’un rose foncé ou tour- nant au brunâtre. Iles Chatham et Nouvelle-Zélande. Le D' von Martens conjecture que cette espèce n’est autre chose que le Mitra rubra de Reeve. 80. Marginella albescens, Hutton, C. M. M p.49: Coquille blanche. Columelle munie de quatre plis. Spire courte. Longueur 5/10 de pouce. Se trouve également aux îles Chatham. Cette espèce est, probablement, identique à quelqu’une des Marginelles blanches de la Polynésie. | 81. Marginella vittata, Hutton, C. M. M., p. 49. Coquille subcylindrique, assez aplatie à la partie infé- rieure. Spire cachée. Columelle munie de quatre ou cinq plis situés près de l’extrémite antérieure. Bord externe non épaissi. Coloration d'un blanc jaunâtre, avec des bandes spirales, minces, interrompues et brunes. Colu- melle blanche. Longueur 39/100, largeur 2/10 de pouce. 19 = 06). Il existe deux individus de celte espèce, au Muséum colonial : la localité est incertaine. 82. Pyrene flexuosa, Hutton. Sp. nov. Coquille fusiforme. Spire pointue, conique, aussi longue que l'ouverture et lisse. Tours au nombre de 6. Bord interne lisse; bord externe strié intérieurement et légèrement épaissi à la partie médiane. Coloration blanche, avec des raies longitudinales flexueuses et d'un brun clair. Longueur 28/100, largeur 1/10 de pouce. Auckland (P. F. Cheeseman). 85. Cassis pyrum, Lamarck. Le C. striatus, Hutton (Cat. Tert. Moll. of N. Z., p, 8), est le jeune âge de cette espèce. On la trouve aux îles Chatham, aussi bien qu’en Nouvelle-Zélande. 84. Cassis achatina, Lamarck. 85, Dolium variegatum, Lamarck. 86. Lamellaria Ophione, Gray, P. Z. S., 1849, p. 469. = L. Indica, C. M. M. 87. Natica Zelandica, Quoy et Gaimard. Se trouve également aux iles Chatham, 88. Natica vitrea, Hutton, C. M. M., p. 21. Coquille munie d’une perforation ombilicale, lisse et polie. Axe columellaire non visible dans l’ombilic. Colo- ration blanche. Opercule corné. Longueur 55/100, largeur 54/100 de pouce. On trouve également cette espèce aux îles Chatham. 89. Lunalia australis, Hutton. Sp. nov. Coquille globuleuse et lisse. Tours au nombre de 5 1/2. Suture bien marquée, mais non excavée. Ombilic étroit, sans aucune striation. Bord interne présentant un dépôt calleux. Coloration brune ou grise. Longueur 5/10, largeur 5/10 de pouce. de, Où Auckland (P. F. Cheeseman). 90. Scalaria Zelebori, Frauenfeld, Voy. Novara. 91. Scalaria lineolata, Kiéner (? ). 92. Acus caliginosus, Reeve. — Cerithium Kirki, Hutton, C. M. M. 93. Obeliscus roseus, Hutton, C. M. M., p. 22. Coquille à tours aplatis et lisses. Coloration blanche ou rosée : bande spirale d’un rose très-foncé. Longueur 2/10, largeur 1/10 de pouce. 94. Chemnitzia Zealandica, Hutton, C. M. M,., p. 22. Coquille à tours transversalement plissés, lisse et blanche. Longueur 25/100, largeur 1/10 de pouce. 95. Odostomia lactea, Angas. P. Z. S$., 1867, p. 112 (?). 96. Eulima (?) Chathamiensis, Hutton. C. M. M., p. 25. Coquille turriculée. Sommet obtus. Tours de spire mu- nis de plis transverses obsolètes. Longueur 23/100 de pouce. Nouvelle-Zélande et îles Chatham. 97. Pluilippia lutea, Lamarck. Des individus morts ont été recueillis par M. C. Ma- thews, à Matakana. 98. Conus Zealandicus, Hutton, C. M. M., p. 25. Dernier tour muni de stries spirales espacées, qui, à l'extrémité antérieure, sont élevées ; tours de spire spira- lement striés. Coloration d’un brun cannelle clair, avec les strics spirales se détachant en foncé. Extrémilé posté- rieure du dernier tour blanche, avec des taches d’un brun marron; partie antérieure du même bigarrée de blanc et formant une bande spirale irrégulière, en avant de la par- ES e— tie médiane. Tours de spire présentant de petites taches d’un brun marron. Longueur 6/10, largeur 5/10 de pouce. Un seul spécimen, provenant de la Baie des Iles, existe au Muséum colonial. 99. Struthiolaria papulosa, \'artyn.—$. nodulosa, Lamarck; S. gigas, Sowerby; S. vermis, Reeve, non Martyn. 100. Strutluolaria australis, Gmelin. — $S. scutu- lata, Hutton, C. M. M., non Deshayes; S. vermis, Martyn. Je me suis mépris, autrefois, au sujet de la variété de cette espèce, dans laquelle la suture n’est pas excavée : je l'avais confondue avec le S. scutulata. 101. Cypræa punciata, Linné (?). Ün seul spécimen blanc se trouve dans le Muséum co- lonial. Il provient de la Baie des Îles. 102. Trivia australis, Lamarck, 405. Trivia coccinella, Lamarck. Recueillie par M. C. Trail. 104. Cancellaria Trailli, Hatton, G. M. M., p. 26. Coquille petite, mince et de forme ovale. Spire courte. Tours anguleux. Test très-finement cancellé sur toute sa surface. Columelle munie de trois plis obliques. Bord ex- terne, legèrement crénelé. Coloration blanche. Longueur 25/100, largeur 17/100 de pouce. 105. Trichotropis inornata, Hutton, C. M. M. p. 26. — T, clathrata, Sowerby, Conch. Ic. (1874). Vit également aux îles Chatham. 106. Cerithidea alternata, Mutton, €. M. M., p. 26. Tours profondément striés, en sens spiral, avec un cute qe: 2. petit sillon au bout de chaque strie, et des plis trans- verses, Bord externe développé. Coloration d’un brun jau- nâtre. Intérieur de l’ouverture blanc, avec des bandes spi- rales d’un noir pourpré, Longueur 95/100, largeur 58/100 de pouce, Un seul spécimen, provenant de Tauranga, existe au Muséum colonial. 107. Cerithidea bicarinata, Gray, Dieff. N.Z., II, p. 241. 108. Cerithidea subcarinata, Sowerby, in Conch. Ic., fig. 28. — C. australis, Gray, in Dieff. N. Z., p.241, non Lamarck. Iles Chatham. 109. Billium terebelloides, Martens, Liste des Mol- lusques de N.-Z., p. 27. — C. cinctum, Hutton, C. M. M., p. 27. Coquille conique, turriculée, jaunâtre, unie. Sur les tours supérieurs, trois, sur le dernier, quatre carènes spi- rales, presque d’égale force, et séparées par des inter- stices présentant de fines stries perpendiculaires. Base du dernier tour présentant un angle obtus, et, en dessous, une cinquième carène. Ouverture profondément échan- crée à la base, sans vestige de canal porté en avant (Mar- tens). Longueur 45/100 de pouce. 110. Bittium exile, Hutton, C. M. M., p. 27. Coquille à tours de spire aplatis, munis de stries spi- rales profondément marquées et de plis transverses. Ou- verture arrondie. Canal médiocrement développé. Colo- ration d’un brun clair. Longueur 21/100 de pouce. 1114. Triforis Angasi, Crosse. — Cerithium mi- nimum, Huiton, C. M. M. 297 C'est au D' E. von Martens que je suis redevable de l'identification de cette espèce. 112. Litlorina cincta, Quoy et Gaïimard. — L. luc- tuosa, Reeve, Iles Chatham. 115. Littorina Novæ-Zealandiæ, Reeve. Je n’ai vu aucun spécimen de cette espèce. 114. Littorina vilis, Reeve. Je n’ai vu aucun spécimen de cette espèce. 445. Littorina Diemenensis, Quoy et Gaimard. Iles Chatham. 116. Risella aurata, Quoy et Gaimard. — KR, Kiel- manseggi. Reise der Novara. J'ai reçu, du Muséum d’Auckland, des spécimens de celte espèce, mais la localité est douteuse. 417. Risella(?) varia, Hutton, C. M. M., p. 55 (Adeorbis varius). Coquille spiralement striée, unie. Coloration brune, ir- régulièrement bigarrée de brun plus foncé et de blanc. Intérieur de l'ouverture d’un pourpre bigarré de blanc. Longueur 17/100, largeur 5/10 de pouce. Nouvelle-Zélande et îles Chatham. 118. Rissoa rugulosa, Hutton, C. M. M., p. 28. Coquille allongée, comptant sept tours de spire, unie et à côtes obscurément transversales. Ouverture ovale. Coloration blanche ou d’un blanc jaunâtre. Longueur 5/10 de pouce. Iles Chatham. 419. Rissoa nana, Hutton, CG. M. M., p. 28. Coquille comptant cinq tours de spire, renflée, munie de fines côtes transverses. Ouverture ovale. Coloration blanche. Longueur 1/10 de pouce. — JS — 120. Rissoa subfusca, Hutton, C. M. M., p. 28. Coquille comptant cinq tours de spire, aplatie, lisse mais non polie. Ouverture arrondie. Coloration d’un brun clair. Longueur 12/100 de pouce. 121. Rissoa plicata, Hutton, C. M. M., p. 29. Coquille composée de six tours, munis, les cinq pre- miers, de 2, et le dernier d'environ 5 côtes spirales. Spire et partie postérieure du dernier tour plissées transversale- ment. Ouverture arrondie. Coloration blanche. Longueur 15,100 de pouce. 122. Rissoa purpurea, Hatton, C. M. M., p. 29. Coquille composée de 6 tours de spire, aplatis, non po- lis, et à sutures peu marquées. Ouverture arrondie. Co- loration pourprée ou d’un rouge pourpré, avec une bande postérieure spirale blanche. Dernier tour jaunâtre. Longueur 1/10 de pouce. 125. Rissoa impolita, Hutton, C. M. M., p. 29. Coquille composée de 4 tours de spire, arrondis et finement striés en sens spiral. Ouverture ovale. Colora- tion blanche. Test non poli. Longueur 1/10 de pouce. 124. Rissoa rosea, Hutton, C. M. M., p. 29. Coquille composée de 4 tours de spire, assez aplatis, unis et polis. Ouverture arrondie. Coloration blanche ou d’un rose clair. Longueur 7/100 de pouce, 125. Rissoa flammulata, Hutton. Sp. nova. Tours de spire au nombre de 6 472. Test lisse et poli. Ouverture arrondie. Coloration d’un rose clair luisant, sur lequel se détachent souvent des raies blanches obliques. Longueur 25/100 de pouce. Auckland (P. F. Cheeseman). = 199 -— 196. Turritella rosea, Quoy et Gaimard. Iles Chatham. 127. Turritella vittata, Hutton, C. M. M., p. 29. Coquille à tours de spire aplatis et à sutures non dis- tinctes, finement striée en sens spiral. Ouverture subqua- drangulaire. Coloration d’ur blanc jaunâtre, avec des bandes spirales brunes, espacées et au nombre de quatre environ, sur la base. Longueur { pouce 8/10, largeur 5/10 de pouce. 128. Turritella fulminata, Hatton, C. M. M., p. 29. Coquille à tours de spire aplatis au centre, finement striés, en sens spiral, d’un bout à l’autre, Suture pro- fonde. Ouverture subquadrangulaire. Coloration blanche, avec des dessins ondulés et d’un brun rosé, disposés lon- gitudinalement. Longueur 1 pouce 2/10, largeur 3/10 de pouce. 129. Turritella pagoda, Reeve. 150. Eglisia symmetrica, MHutton, C. M. M., p- 50. Coquille à tours de spire arrondis et munis de trois côtes spirales, égales entre elles et également espacées. Suture profonde. Ouverture arrondie. Coloration blanche. Longueur 67/100 de pouce. 151. Siphonium lamellosum, Hutton, C. M. M., : p. 60. Coquille épaisse, irrégulièrement tordue, avec de nom- breux sillons transverses imbriqués, qui sont souvent ré- fléchis. Ouverture ronde. Opercule hémisphérique. Colo- ration blanche, quelquefois teintée de violet clair. Diamètre de l'ouverture 2/10 de pouce. 152. Cladopoda Zelandica, Quoy et Gaimard. 155. Stephopoma rosea, Quoy et Gaimard. 154. Tenagoda australis, Quoy et Gaimard. 2. O0 435. Phorus conchyliophorus, Born, — P. onustus, Reeve. La preuve de l'existence de cette coquille, en Nouvelle- Zélande, repose uniquement sur l'existence, au Muséum colonial, de deux spécimens, dont un a été envoyé au D' von Martens. 156. Trochita Novæ-Zelandiæ, Lesson. Voy. Co- quille. — T. maculata, Quoy et Gaimard. Se trouve également aux iles Chatham. 157. Trochita scutum, Lesson. Voy. Coquille. — T. tenuis Bray. PAL. S:sade0, p. 755. 458. Crypta costata, Sowerby. Reigen et Carpenter considèrent cette espèce comme synonyme du C. aculeata, Gmelin (Catal. Coq. Mazatlan du British Museum, p. 268). 159. Crypla monoxyla, Lesson. Voy. Coquille. — C. contorta, Quoy et Gaimard. 4140. Crypta unguformis, Lamarck. 441. Hipponyx austrahs, Quoy et Gaimard, — H. cornucopiæ, C. M. M., non Lamarck. Îles Chatham. 142. Nerila atralta, Lamarck. 145. Turbo smaragdus, Martyn. 14%. Turbo granosus, Martyn. = T. rubicundus, Reeve. lles Chatham. 145. Turbo Shandi, Hutton, C. M. M., p. 55. (Liotia). Coquille à spire déprimée, à tours aplatis, avec plusieurs côtes spirales moniliformes, la côte marginale du der- nier tour étant plus grande que les autres. Coloration blanche ou d’un blanc rosé, bigarré de bran et de brun pourpré. Intérieur de l'ouverture blanc, légèrement nacré. Longueur 5/10, largeur 5/10 de pouce. On ne retrouve plus cette espèce qu’aux îles Chatham, seulement. 146. Calcar Cookü, Spengler. Se trouve également aux îles Chatham. 147. Calcar Davisü, Stowe, Trans. N.Z. Institute, 1871, p. 218. Comme le précédent, mais avec la spire plus pointue, et la partie antérieure du bord externe portée en avant. Le spécimen du Muséum colonial est, jusqu'ici, le seul connu. C’est probablement une variété du Cookii. 448. Calcar imperialis, Chemnitz. Se trouve également aux îles Chatham. 149. Rotella Zelandica, Hombron et Jacquinot. 450. Anthora tuberculata, Gray, Dieff. N. Z., IT, p- 259 (Polydonta). Se trouve également aux îles Chatham. 151. Anthora Chathamiensis, Hutton, C. M. M., p. 56 (Polydonta). Tours plats, avec la partie supérieure élevée et, comme la base, striée en sens spiral. Columelle munie d’un léger pli postérieur : partie antérieure presque lisse. Cavité axiale petite et lisse. Coloration blanche, avec des taches d’un rose foncé ou d'un pourpre brunâtre : base blanche, avec des lignes spirales interrompues et roses. Longueur 3/10, largeur 55/100 de pouce. Cette espèce n'a été recueillie qu'aux îles Chatham, seulement. 452. Anthora liarata, Quoy et Gaimard. 153. Clanculus variegatus, Adams. J'ai reçu un seul spécimen mort, provenant d’Auckland. 154. Euchelus bellus, Hutton, C. M. M., p. 57. Coquille imperforée. Extrémité antérieure de la colu- melle profondément échancrée. Coloration d’un brun rougeâlre, ou d’un blanc rosé, avec des bigarrures plus foncées. Longueur 25/100, largeur 25/100 de pouce. Nouvelle-Zélande et îles Chatham. 455. Diloma nigerrima, Chemnitz, Conch. Cab. 5, tab. 185, fig., 1848. Vit également aux îles Chatham. 156. Diloma corrosa, Adams, P. Z. S., 1851, p. 180. 157. Diloma æthiops, Gmelin. — Monodonta Zea- landica, Gray, Dieff. N. Z., Il, p.258. 158. Diloma Hectori, Hutton, C. M. M., p. 57. Coquille subglobuleuse, conique et rugueuse. Colora- tion d’un noir pourpré ; spire d’un vert foncé, quand elle est corrodée ; partie antérieure du dernier tour jaune. Ouverture jaune, avec un mince cercle pourpré, à l'in- térieur. Longueur 75/100, largeur 8/10 de pouce. 159. Diloma Gaimardi, Philippi. — Trochus cin- gulatus, Quoy et Gaimard. 160. Diloma, (?) concolor, Adams, P. Z. S., 1851, p. 180. Je n'ai vu aucun individu de cette espèce. 161. Chlorostoma undulosum, Adams, P. Z. S., 1851, p. 182. Trochocochlea subrostrata, Gray, Dieff. N.-Z., Il, p. 258. — T. excavata, Adams, P. Z.S., 1864, p. 37. 165. Trochocochlea mimetica, Hutton. Sp. nova. Coquille munie d’une perforation ombilicale, Bord in- 162. 19 pi D C’est à M. Bryce M. Wright, de Londres, que nous devons la communication de cette belle espèce : elle lui appartient, et c’est à lui que nous la dédions. H. C. Note sur Deux coquilles terrestres, décrites par Deshayes, comme recucillies, à Pondichéry, par M. Bélanger, PAR G. NEviLz (1). Il est à peine nécessaire de constater que, depuis très- longtemps, et mème encore actuellement, il existe de nombreuses communications entre l'Etablissement fran- çais de Pondichéry, dans l'Inde, et l’île Maurice. Aujourd’hui, presque tous les domestiques de cette île sont natifs de la Présidence de Madras, et, pour la plupart, de Pondichéry et de ses environs immédiats. Je suis inti- mement convaincu que quelque personne, qui avait au- trefois recueilli des coquilles dans l’île Maurice, doit avoir : donné à M. Bélanger les deux espèces que le professeur Deshayes a décrites ensuite, sous les noms d’Helix semi- fusca et de (yclostoma aurantiacum, comme ayant été trou- vées par M. Bélanger, dans les champs de riz, à Pondichéry. T. NaniNa (MACROCHLAMYS ou ROTULA ?) SEMIFUSCA, Deshayes. Helix semifusca, Deshayes, Bélanger, Voy. Inde, pl. I, fig. 8-10 (non Auctorum). — Helix rufa, Auctorum (non Lesson ? ). Cette espèce, qui est excessivement abondante dans les environs de la ville de Port-Louis, à Maurice, a été con- (1) Traduit de l'anglais, sur le manuscrit original, par MARIE CROSSE. SO nue jusqu'ici comme étant l’Helix rufa de Lesson. Je suis porlé à croire que le véritable H. rufa de la Nouvelle- Irlande est spécifiquement distinct de la forme de Maurice, et le professeur E. von Martens m'a fait savoir que c'était aussi son opinion. D'ailleurs, au cas où les deux espèces se trouveraient être identiques, le N. semifusca devrait tomber dans la synonymie du N. rufa. D’après le souvenir que j'ai de l’animal, il se rapproche plutôt du type des Macrochlamys que de celui des Rotula, mais je puis, pourtant, me tromper, sous ce rapport. Les figures de la coquille, que donne Deshayes, sont excellentes. Quelques-uns de mes spécimens s’y rapportent complétement, au point de ne pouvoir s’en distinguer. La description française (p. 414), est aussi très-exacte, quoi- que, dans les spécimens adultes, vus à la loupe, la base ne soit pas lisse, mais présente une striation longitudinale faible, mais régulière. Toutefois, dans un grand nombre de spécimens, ces stries sont presque effacées et on les distingue très-difficilement. La coloration est exactement indiquée. Voici la mesure de mes plus grands spécimens : Diam. 21 5/4 mill.; axis 10. Apert. lat. 11.; alt. 9 4/2 mill. | Diam. 22 mill.; axis 44 1/2. Apert. lat. 11 5/4; alt. 10 mill. 2. NaniNa (MacrocHLaMys) Woopiana, Pfeiffer. Helix Woodiana, Pfeiffer, Proc. Zool. Soc. London, 1851 (Ceylan). Helix semifusca, Auctorum Indiæ (non Deshayes nec Pfeiffer). C’est cette coquille qui a été connue jusqu'ici, dans les collections Indiennes, sous le nom d’Helix semifusca. C’est une coquille tout-à-fait différente de celle qui est figurée, ŒUGÉ La sous ce nom, par Deshayes (1. c.), et on ne la trouve même pas dans les plaines, près de Pondichéry, mais sur les collines, près de Trichinopoly. La figure 60 de Reeve est excellente ; celle de Küster (PI. cxLiv, fig. 7-8), est in- signifiante ;, les figures 2 et 5 de la pl. xxx11 du Concho- logia Indica sont bien faites. | Je suis, heureusement, en état d'identifier la forme de Ceylan avec la nôtre de l’Inde méridionale, car nous pos- sédons, dans notre Muséum, cinq spécimens typiques de la première, tous en parfait état de conservation, offerts, il y a quelques années, à la Société Asiatique, par M. E. L. Layard, à qui on doit la découverte de l’espèce. M. Theo- bald mentionne l’espèce, dans son utile Catalogue de nos Coquilles terrestres et fluviatiles de l’Inde (page 18), sous le nom de Macrochlamys semifusca, Deshayes (?). Col- lines d’Arcot, Trichinopoly et Kolamullay. La forme si bien décrite par Pfeiffer (Mon. IV, p. 62), comme : Felix semifusca, Deshayes (Coll. Benson), et pro- venant de Concan, près Bombay, est encore une coquille tout à fait distincte des deux précédentes. Elle se rap- proche beaucoup de nos Nanina vitrinoides et N. petrosa. Je me propose de la nommer et d’en donner, brièvement, une nouvelle description. Dimensions du N. Woodiana de Trichincpoly : Diam. 12 mill.; axis 4 5/4. Apert. lat, 6 1/4; alt. 4 mill. Dimensions du N. Woodiana typique de Ceylan : Diam. 12 mill.; axis 5. Apert. lat. G 1/4; alt, 4 1/2 mill. 5. ÜMPHALOTROPIS AURANTIACA, Deshayes. Cyclostoma aurantiaca, Deshayes, Voy. Bélanger, 1854 (Pondichéry). C. Belangeri, Pfeiffer, 0 Cette coquille, comme le Nanina semifusca, vit aux en- virons de Port-Louis, à Maurice, La figure citée plus haut est excellente et se rapporte, jusque dans les moindres détails, à plusieurs de mes spécimens, dont, néanmoins, la plupart sont un peu plus petits. La seule différence que je trouve consiste en ce que les ouvertures de tous mes spécimens sont d’une couleur orangée beaucoup plus fon- cée que sur la figure, tout en se rapportant, néanmoins, à cet égard, avec la description. La figure de Deshayes in- dique clairement les caractères qui distinguent son espèce de l'O. rubens, avec lequel je l'ai vue confondue, dans quelques collections. Le système de sculpture et le mode de coloration sont, tous deux, très-constants et bien ca- ractéristiques. L'espèce est cataloguée, dans la plupart des collections de Maurice, sous le nom d’O. Rangii, Potiez et Michaud. Long. 8, diam. 5 mill. G. N. BDiagnoses Trochorum novoruin, AUCT. P. FIScHER. 4. Trocaus Goupori, Fischer. Tesla parva, imperforata, crassa, conoïdeo-elongata ; anfructus 6-7 conveæi, albido-cinerei, punctis roseis, spa- diceis maculati, spiraliter cingulati, cingulis 8 in penul- timo anfractu ; anfractus ultimus elongatus, medio rotun- datus, infrasuturam appressus, inferne conveæus ; apertura ovato-subquadrata, labro crenato; columella arcuata, te- nuiter crenulata. — Longit. 9, lat. 6 mull. Habitat in loco « Sainte-Marie de Madagascar » dicto (Goudot). — Mus. Parisiense. 2. TroCHUS SUAREZENSIS, Fischer. Testa anguste perforata, conico-acuta ; anfractus 9-10 planulati, embryonales lœves, lutescentes ; reliqui albido- lutescentes, lineis fuscis vel roseis radiantibus, flexuosis, et interdum zonis spiralibus, roseis, ornati, transversim. cingulati, cingulis T in penullimo anfractu, superno et inferno prominentioribus, intermediis 5 geminatis, inler- stitiis oblique striatis ; anfractus ultimus angulatus, infra conveæus, liris concentricis circiter 8 ornatus; apertura subquadrata, labro simplici ; columella subtruncata, mar- ginibus (in adultis) callo junciis— Longit. 18, lat. A3 mil. Habitat Diego Suarez, ins. Madagascar (L. Rousseau). — Mus. Parisiense. 5. Trocaus (EucHELUs) STELLI0, Fischer. Testa anguste et oblique perforata, conoidea, crassa, castanea, albo, rufo et nigro punctulata ; anfractus 5 con- vezi, sutura impressa discreti, primi albidi, lœves ; reli- qui asperi, spiraliter cingulati, cingulis inæqualibus, majoribus 5 et minoribus intermediis et granosis in penul- timo anfractu; anfractus ullimus rotundatus ; apertura ovata, labro intus plicato ; columella arcuata, simplicr, edentata. — Longit. 16, lat. 16 mul. Habitat ?..….. Mus. Parisiense. Species T. atrato, Gmelin, affinis, sed columella sim- plici, edentata discrepans. 4. Trocaus (MoniLEA) Liruanus, Fischer. Testa perforata, conoideo-depressa, tenuicula, colore variabilis, albido-lutescens vel rosea, fusco, rubro, roseo maculata, et lineis spiralibus, angustis, albo-articulatis ornata ; transversim et tenerrime sulcata, sulcis strias in- EN A — crementi exquisite decussantibus ; anfraclus 6, convexius- culi ; primi lutescentes ; sequentes subangulati: anfractus ullimus dilatatus, medio vix subangulatus, infra con- vexus, el tenerrime decussatus ; aperltura subovata, intus tenue sulcata ; columella arcuata, callo umbilicari crasso, semicirculari, lutescente vel livido-virescente, umbilicum fere omnino tegente. — Longit. A1, lat. 14 maill. Habitat ins. Lifu, in arch. Loyalty (Lambert). — Mus. Burdigalense. 5. Trocaus (Tecrus) FABreI, Montrouzier, Ms. (1). Testa imperforata, conico-pyramidata, albida, epider- mide fulvescente indula, maculis nebulosis, roseis ornata ; anfractus circiter 14, subplanulati, sutura lineari, flexuosa discreti, oblique striati, interdum et supra suturam nodu- losi, spiraliter cingulali; cingulis in anfractibus supre- mis 3 granulosis; in reliquis 4-6; anfractus ultimus cari- natus, juxta suturam marginatus; inferne planulatus et liris concentricis, planulatis circiter 15, inlerstitiis radia- lim striatis; apertura transversa, rhomboidea, margine basali intus plicato; columellu brevis, valide plicuto-con- torta, truncata. — Longit. 50, lat. 37 muill. Habitat ins. Lifu, arch. Loyalty (Montrouzier); fossilis in Ins. « des Pins » dicla, arch. Caledon. (Lambert). — Mus. Burdigalense. 6. Trocaus FREYCINET!I,. Fischer. Testa anguste perforata, conica, crassiuscula; anfrac- (1) Cette espèce, à laquelle nous conservons le nom manus- eril qui lui a été imposé par le R. P. Montrouzier, est dédiée par lui, à son confrère le R. P. Fabre, en reconnaissance du zèle qu’il apporte à lui envoyer les spécimens qu’il a recueillis. À me "69 tb tus T planulati, primi erosi, lutescentes, reliqui albidi, flammulis angustis, flexuosis, castaneis et punctis roseis ornali, spiraliter cingulati, cingulis circiter 8 in penultimo anfractu; anfractus uliimus carinatus, infra conveæus, concentrice liratus, liris circiter 8; apertura subrhomboi- dea, labro simplici; columella alba, inferne obsolete trun- cato-nodosa. — Longit. A6, lat. 12 mill. Habitat : Ins. « Saint-Pierre et Saint-François » dicta, Australiæ meridionalis (Péron et Lesueur). — Mus, Pari- siense. 7. Trocaus FLiNDERSI, Fischer. Testa angustissime perforata, conica, crassiuscula, an- fractus ‘7-8 planulati, primi erosi, sequentes albido-cine- re, lineis nigrescentibus et violaceis, angustis conferte et flexuose radiati, spiraliter cingulati, cingulis 6 in penul- limo anfractu; anfractus ultimus subangulatus, superne parum depressus, medio dilatatus, inferne convexus et liris concentricis circiter 8 ornatus; apertura rhomboideu, labro simplici; columella arcuata, inferne truncata. — Longit. A6, lat. 13 mill. Habitat in loco « Pori-du-Roi-Georges» dicto, Australiæ merid. (Péron et Lesueur). — Mus. Parisiense. Prœcedenti affinis, sed lineis angustis radiantibus, forma minus conica, basi laliore, cingulis validioribus, umbilico minore , dente columellari magis truncato , dis- crepans. 8. Trocaus BaAupini, Fischer. Testa imperforata, conico-elongata, crassiuscula ; an- fractus 6-7 plunulati, primi lulescentes, erosi; reliqui 6) où — albidi, strigis angulatis, castaneis et punctis roses, spar- sis ornati, spiraliter cingulati, cingulis circiter 8 1n penultimo anfractu; anfractus ultimus subangulatus, superne depressus, infra conveæus et liris concentricis cir- citer 9 notatus ; apertura rhomboidea, labro simplici, colu- mella brevi, inferne subnodoso-truncata. — Longit. A1, lat. 9 mull. Habitat ins. King, Australiæ meridionalis (Péron et Lesueur). — Mus. Parisiense. Prœcedentibus affinis, forma graciliore, statura minore, anfractu ullimo superne depresso, umbilico deficiente, dis- crepans. 9. Trocaus PuDiBuNDuS, Fischer. Testa parva, umbilicata, conoidea, roseo-rubescens, punc- lis albidis, minutis ornata; anfractus 6 convexiusculi ; primi lœves, albidi; sequentes spiraliter et tenue cingu- lati, cingulis 6-8 in penultimo anfractu; anfractus ulti- mus angulatus, basi conveæus, roseo radiatus, cirea umbi- licum lutescens, concentrice liratus, liris circiter 17-18; upertura ovato-subtetragona, labro simplici, columella arcuala, parum reflexa, umbilico longitudinaliter striato, luniculo marginato. — Longit. 6, lat. 7 müll. Habitat arch. Nov. Caledoniæ (Lambert). — Mus. Pari- siense, Unicum specimen vidi : species ad sect. Minoliam, Adams, subg. Monileæ verisimiliter referenda. 10. Trocaus (GIBBULA) SCAMNATUS, Fischer. Testa subperforata, conoidea, omnino cinereo-olivacea, nigro cingulata; anfractus 6, convexiusculi, liris spira- liter elevatis, 5-6 in penullimo anfractu ornati; anfractus 5 O7 2 ullimus subangulatus, infra conveæus et liris concentri- cis 7-8, interslitiis angustioribus munilus; apertura sub- rhomboidea, intus sulcata; columella arcuuta,extus pa- rum refleæa et perforationem umbilicr tegens. — Long. T, lat. 7 1/2 millim. Habitat in Oceania (Mallet). — Mus, Parisiense. P.F. Note sur l'habitat du Cypræa spadicea, Gray, PAR F. L. BuTron. Par suite de l'extrême rareté du Cypræa spadicea, Gray, les habitudes de cette belle espèce, son mode de station et la profondeur à laquelle on la trouve sont en- core restés, jusqu'ici, à l’état de questions douteuses. Elle n’a jamais, à ma connaissance, été recueillie ailleurs que dans une seule localité, située à environ 8 milles de la ville de San-Diego, qui se trouve presque sur la limite méridionale de l'Etat de Californie. Cette localité est une baie peu profonde, dont le littoral est sablonneux et le fond vaseux. Je ne crois pas que la profondeur de l’eau y dépasse 5 ou 6 mètres, quoique je n’y aie jamais opéré de sondages. Dans le courant de ces cinq dernières années, il n’y a eu qu’un seul collecteur scientifique qui ait recueilli des exemplaires vivants de cette belle et rare coquille. Nous figurons (pl. FE, fig. 2), un individu adulte et en par- fait état de conservation, que nous avons envoyé à M. H. Crosse, directeur du Journal de Conchyliologie, et qui fait partie de sa collection. al. 00 Diagnosis Mollusei nOYI, Californiæ Mexieanæ incolæ, AUCT. H. CROSSE ET P. FISCHER. SUCCINEA CALIFORNICA, Crosse et Fischer. T. oblongo-ovata, tenuis, rugosiusculo-striatula, pellu- cida, nitidula, saturate succineo-lutescens ; spira subacula ; sutura impressa; anfractus 3 vix conveæiusculr, ultimus spiram superans, basi recedens ; apertura subovata, intus nitidissima, concolor; peristoma simpleæ, margine colu- melluri intus filiformi, parietali tenuissime calloso, basali recedente, rotundato, externo subinfleæo, acuto.— Long. T, diam. maj. k mill. Apertura 5 mill. longa, 3 lata (Coll. Crosse). Habitut San- Tomas, Californiæ Mexicanæ (Hemphill). HCaretiR. E; Note sur la Mächoire et la Plaque linguale du Liriola peltoides, Carpenter, var. vernalis, PAR W. H. Dazz (1) Mon honorable ami, le D' Môrch, de Copenhague, a publié, dans le numéro d’avril 1877 du Journal de Conchyliologie, (p. 209), quelques observations sur la classification de l’Ancylus Gussoni, Costa. Je me trouve en mesure de compléter son intéressante communication {1} Traduit de langlais, sur le manuscrit original, par MARIE CROSSE, LRU par quelques notes additionnelles sur le groupe auquel celte espèce semble appartenir. Dans l’American Journal of Conchology (vol. VI, par- tie 1, 1870), j'ai publié, sur l'anatomie du genre Sipho- naria, un Mémoire, dans lequel je divisais le genre en deux sections ou sous-genres : Siphonaria proprement dit et Liriola, et j'établissais les rapports de ce groupe avec le genre fossile Anisomyon de Meeck. Le sous-genre Liriola fut établi pour les espèces de Siphonaria qui sont minces ou cornées, lisses ou garnies de fines lignes rayonnantes qui se prolongent jusqu’au bord. L’apex est marginal ou submarginal et tordu à gauche de la ligne médiane. La dent rachiale est marginale, avec une simple cuspide pointue. Les dents internes sont longues, étroites et fortement bicuspides, etc. Le type de cette section était le Siphonaria Thersites, Carpenter, et j'y joignis certaines coquilles que je ne pouvais pas séparer spéci- fiquement les unes des autres, bien que cela étendit la région de l'habitat depuis Monterey (Californie) jusqu'aux îles Galapagos, et qui furent réunies en une espèce, sous le nom spécifique le plus ancien qui leur avait été donné, savoir : L. peltoides, Carpenter. Elles avaient été décrites sous le nom générique de Nacella (Carpenter non Schumacher), en l'absence de toute connaissance de l'animal, mais un minutieux exa- men au microscope me fit voir, dans les spécimens en parfait état, un nucléus embryonnaire en spirale, ainsi qu'un sillon ou interruption de l'impression musculaire en fer à cheval, faiblement mais distinctement accusé sur le côté droit. En conséquence, je les ai comprises dans la section des Siphonaria (Liriola) dont les caractères conchyliologiques ont été indiqués plus haut. Malheureusement, je n’ai pu obtenir aucun spécimen = #0" contenant les parties molles, et, tout en ayant la convic- tion que ces Mollusques étaient, à juste titre, réunis aux Siphonaria {opinion partagée par le D' Carpenter), je n'ai pu placer le fait en dehors de toute contestation possible. Voici les matériaux que j'ai été à même d'examiner : 1. Nacella vernalis, Dall (Mss.), 1866. . Monterey, Californie. Longueur 12 mill., largeur 9, hauteur 6. Quand les individus sont frais, ils sont couverts d’un épiderme peu adhérent et d’un vert clair. Les exemplaires nettoyés sont d’une teinte rosée, marqués de faibles rayures claires. Vu de nombreux spécimens. | 2. Nacella subspiralis, Carpenter, 1866. (Spéci- men typique). Île Catalina, Californie, Individus non frais. Variété petite et d’une hauteur anormale, recueillie sur des Nereocystis flottants. Identique avec la précédente es- pèce, sauf pour la forme et pour la dimension. 5. Nacella peltoides, Carpenter, 1864. (Spécimen typique). Mazatlan. Individu jeune et presque décoloré, d’ailleurs identique. Spécimens identiques avec le dernier, prove- nant des iles Galapagos, et recueillis par le D' Habel. J'ai décrit toutes ces formes sous le nom de Liriola peltoides, Carpenter sp. Peu de tempsaprès, je vis, dansle Museum of comparative Zoology, quelques spécimens que je reconnus, tout d’abord, comme appartenant au même groupe et même comme diffi- ciles à distinguer, à un point de vue quelconque, des spé- cimens des îles Galapagos. Ils étaient, étiquetés : Ancylus Gussoni, Costa. Je reçus alors, du D' Carpenter, une lettre dans laquelle il mentionnait un nom qu’il se proposait de donner à mon espèce manuscrite : Nacella vernalis, si sl. je ne l'avais pas prévenu, en appelant cette coupe : Li- riola. [l la considérait comme une bonne division subgé- nérique des Siphonaria. J'ai écrit, depuis, à l’établisse- ment du D' Dohrn, à Naples, pour obtenir des exemplaires de l’animal de l’Ancylus Gussoni, mais ma lettre n’est, probablement, pas arrivée à destination, car je n’ai pas eu de réponse. J’ai reçu, de M. Mac-Andrew, un grand nombre d'exemplaires de la coquille de l'A. Gussoni, que l’on ne pouvait pas distinguer des formes méridionales de L. peltoides. Ils avaient tous perdu leur épiderme. J'ai alors cherché à obtenir, si c'était possible, l'animal califor- nien. En 1875, j'ai reçu d’un ami un spécimen desséché que je mis de côté. En voyant l’article du D' Môrch, mon in- térêt fut excité, et l'examen du spécimen en question m'a donné les résultats suivants : j'ai commencé par amollir, avec la liqueur de potasse, les parties molles, ce qui les a rendues à peu près susceptibles d'être distinguées. Le bord du manteau était lisse, ainsi que les côtés du pied. La tête ressemblait exactement à celles des autres Sipho- naria. L'ouverture génitale était située sur le côté droit de la tête. La papille pulmonaire, placée du côté droit, comme d'ordinaire, dans cette Famille, était très-petite et subtriangulaire. La branchie était ensiforme, simple, com- posée de lamelles transverses et unies ;: pas de raphé médian. J’ai, ensuite, procédé à l’extraction de la mâchoire et de la plaque linguale et je les ai soumis à un examen mi- croscopique, après lequel ces deux organes ont été dessi- nés avec soin (1). En consultant la reproduction de ce dessin, on peut voir que la plaque linguale est typicale- ment semblable à celle des Siphonaria (pl. IF, fig. 6). La formule est 42—9—1—9—12. La dent rachiale est 1) Voy. pl. LL, fig, 6 et 6a. 79.2 simple, les neuf premières latérales sont bicupisdes et les suivantes ont des cuspides obsolèles ou n’en ont point du tout. On compte de soixante à quatre-vingts rangées transversales de dents. La mâchoire, d’ailleurs, diffère de celle du Siphonaria Thersites, qui est le type des Liriola, et de celle des S. Lessoni, etS. Tristensis, qui se rattachent également à cette section. Ces espèces ont une mâchoire solide, forte, épaisse, noire et arquée : de plus elle est lisse ou, seule- ment, légèrement striée sur son bord antérieur. La mâ- choire du Liriola peltoides, var. vernalis (pl. IT, fig. 6a), est très-mince, de forme semi-lunaire, transparente, mar- quée, perpendiculairement, de fortes cannelures qui font ressembler les larges intervalles qui existent entre elles à des côtes aplaties. Elle est aussi transversalement striée partout avec des stries très-finement indiquées, donnant, à chacune des côtes, l’aspect d’une fibrille musculaire striée, et, à l’ensemble de la mâchoire, un aspect tout par- ticulier, ressemblant un peu à celui que présente la mâ- choire de quelques Arionidæ, mais en somme, ne se rap- prochant de celle d'aucun autre Pulmoné à moi connu. Il est possible que le sous-genre Allerya de Morch puisse être conservé, sous ce rapport. Il n’en est pas moins cer- tain, cependant, qu’il touche de près les Liriola et que sa place n’est pas, comme le supposait le savant naturaliste de Copenhague, dans le voisinage des Piliscus. Je ne serais pas étonné de trouver que la forme de la côte Ouest, celle de la Guadeloupe, et l’Ancylus Gussoni de Costa fussent la même espèce. On sait, actuellement, que nous ayons un Certain nombre d'espèces Méditerra- néennes, qni vivent aussi bien sur les côtes de Californie, que dans les mers des Antilles, et l’animal en question vit, d’après ce que l'on m'a dit, principalement sur les AMTE., algues flottantes (qui peuvent être emportées partout) : de plus, il peut respirer soit dans l’air pur, soit dans l’eau salée. En tout cas, les spécimens des côtes d’Espagne et ceux des îles Galapagos ne présentent aucun caractère différentiel, qui permette de les séparer. W. H. D. Description d’une espèce de Coquille fluviatile nouvelle, provenant de Madagnsear, PAR H. CRoSSE £€T P. FISCHER. PALuDoMus GRANDIDIERI (pl. [, fig. 5, 54, 5 et 5€). Paludomus Grandidieri, Crosse et Fischer, Journ. de Conchyl., vol. XX, p. 209, 1872. Coquille imperforée, turbinée, médiocrement épaisse, marquée transversalement de rayures sulciformes, régu- lièrement disposées. Coloration uniforme, d’un vert oli- vâtre très-foncé et tournant au noirâtre. Spire tronquée, terminée par un sommet plus ou moins corrodé. Suture légèrement marquée. Tours de spire persistants au nombre de 2 1/2, assez convexes, devenant à peu près lisses, dans les environs de la suture, puis marqués de sillons trans- verses liriformes ; dernier tour plus grand que ce qui reste de la spire. Ouverture presque ovale, livide et d'un ton brunâtre clair, à l’intérieur. Péristome continu, pres- que tranchant, bordé de noir olivâtre : bords réunis ; bord columellaire arqué; bord basal et bord externe ar- rondis. | Longueur totale de la coquille 12 1/2 millimètres, plus EM A grand diamètre 9. Longueur de l'ouverture 8 millimètres, plus grande largeur 6. Opercule subovale, assez mince, mais pourtant assez solide, légèrement concave, du côté externe, corné, à nu- cléus subcentral, un peu convexe et de coloration noi- râtre, du côté interne (Muséum de Paris). Var. B (pl I. fig. ket4a). Submutica, liris transversis, sulciformibus, obsoletis, minus conspicuis ; apertura intus livide albida; peristoma nigricante limbatum.— Long. 13, diam. maj. 9 mull. Apertura 8 mull. longa, 6 lata. Variété 8. Submutica. Sillons transverses devenant ob- solètes et beaucoup moins apparents que dans la forme typique. Ouverture d’un blanc livide, à l’intérieur. Péris- tome bordé de noir olivâtre foncé. Longueur totale de la coquille 43 millimètres, plus grand diamètre 9. Longueur de l'ouverture 8 millimètres, plus grande largeur 6. Hab. Madagascar, dans les ruisseaux de la partie orien- tale de l’île (A. Grandidier). Obs. Nous avons le plaisir de dédier cette espèce à M. Alfred Grandidier, qui l’a recueillie pendant son der- pier voyage dans la grande île Africaine, si bien et si fruc- tueusement explorée par lui. HC et PE Coquilles du Sahara, provenant du voyage de M. L. Say, PAR P. FiISCHER. M. L. Say, lieutenant de vaisseau, a exploré, récem- on ment, une partie du Sahara central, habitée par les Touaregs. Quoique le voyage de M. Say ait eu pour ob- jectif de nouer des relations de commerce avec ces peuples, le courageux explorateur a pu recueillir et rap- porter quelques Mollusques, paraissant fossilisés à une date récente et ayant l'aspect de ceux qu’on trouve dans les Dayas du sud de l'Algérie ou dans les Chotts de la Tunisie. Il est impossible de décider si ces fossiles sont quaternaires ou actuels. Un des termes de comparaison nous manque : la Faune vivante de la région. Nous ne connaissons, en effet, qu’un seul Mollusque du Sahara central : le Melanopsis tuberculata, recueilli par Duvey- rier dans l'Ouâdi-Titerhsin, au nord de Ghât (1). Les espèces rapportées par M. Say proviennent du fond d’une Sebkha (2), voisine de Temacinin (5). Elles sont au nombre de cinq seulement : 1. LiImNæÆaA Limosa, Linné (var. vulgaris, Pfr.). Un seul exemplaire ayant tous les caractères de la va- riété vulgaris, Pfeiffer, qui vit à Géryville, au sud de la province d'Oran. (Bourguignat, Malacol. de l'Algérie, p. 2, pl. xi, fig. 6), 2. Puysa Broccan, Ehrenberg. Nos spécimens sont assez variables dans leur taille et (1) Duveyrier. Les Touäreg du Nord. Supplément. Mollusques, p.21. (2) Une Sebkha est un lac desséché, mais qui, quelquefois, est submergé en hiver. Les mots Sebkha, Choit, Daya, sont sou- vent employés comme synonymes. (3) Temacinin est au Sud-Est d'El-Golea et au Sud-Ouest de Ghadamès (ne pas confondre Temacinin avec Temassin, près de Tougourt, qui est beaucoup plus au Nord). Duveyrier orthogra- phie Temacinin : Timâssänin, et place cette Zaouiya (couvent musulman où ville religieuse) entre les 28 et 29, lat. N., et les 4° el 5 long. E. Lun 76 ie leur forme. Ils se rapportent généralement à la forme figurée, sous le nom de P. Brocchii dans la Malacologie de l'Algérie, vol. IT, pl. x, fig. 45-46. Plusieurs naturalistes, entre autres MM. E. von Martens, Jickeli, Kobelt, consi- dèrent les Physa Brocchii, Ehrenberg, ettruncata, Férussac, comme des variétés du Physa contorta, Michaud ; mais le type de Michaud a la spire plus aiguë, le dernier tour plus régulièrement arqué et non subdéprimé près de la suture : ce dernier caractère est exagéré chez le Physa truncata. Le Physa Brocchii vit au sud de l’Algérie, à Géryville et à Koléah. 5. PLANORBIS DUVEYRIERI, Deshayes, in Duvey- rier, Les Touâreg du Nord (p. 45, pl. 11, fig. 1, 1864). Deshayes a fait connaître cette intéressante espèce, re- marquable par l’obliquité de son ouverture, d’après des spécimens recueillis par M. H. Duveyrier, dans un dépôt de terre blanche savonneuse, près de Ghoûrd-Ma’ammer, grande dune sur Ja route d’El-Ouäd à Ghadamès. M. Tournouër nous a montré une variété de la mème es- pèce, provenant de l’oasis d'Ouargla. L'ouverture de ce Planorbe est oblique, un peu angu- leuse en dessous; le diamètre vertical est supérieur au diamètre transverse ; quatre tours de spire subcarénés in- férieurement : plus grand diamètre, 7 millimètres. Nos exemplaires sont à peu près de la taille du type de Des- hayes, néanmoins il ne semblent pas adultes et je pense que, plus grands, ils peuvent avoir un autre aspect. Le Pla- norbis Aucapitainianus, Bgt. (suppl. aux Touâreg du Nord, p. 24, pl. xxx, fig. 1-5), fossile de Ghourd-la’ammer, est probablement la variété de grande taille du Planorbis nr Duveyrieri, dont il ne diffère que par son ouverture un peu plus transverse. 4. MELANIA TUBERCULATA, Müller. Deux exemplaires de 16 à 17 millimètres de longueur et ayant les caractères de ceux des Dayas et des Chotts de toute la région du Sahara algérien. (Biskra, Ouargla, Tougourt, etc.). 5. CorBicuLA SAHARICA, Fischer (pl. IL, fig. 4). Testa parva, crassa, acute trigona, subæquilateralis, exlus concentrice striata, striis inæqualibus, subremotis ; umbonibus inflatis, apicibus acutis, antrorsum parum in- flexis; margine antico paulo breviore, margine postico obsolete subtruncato, ventrali arcuato ; dentibus cardinali- bus brevibus, divergentibus ; lateralibus longis ; dente la- terali antico arcuato, postico obliquo, fere rectilineo. — Diam. ant. post. 12, diam. umbono-marg. 12 (spec. maj.); diam. ant. post. 10, diam. umb. marg. 10 (spec. min.). Petite espèce, de la taille du Corbicula pusilla, Phi- lippi, d'Egypte, mais plus épaisse, plus bombée, plus trigone, à crochets plus aigus, à surface portant des stries d’accroissement irrégulières et espacées. Elle n’est pas sans quelques rapports avec le Corbicula crassula, Mousson, de Syrie, et surtout avec la variété minor de cette espèce, figurée par M. Prime, (Ann. of Lyc. nat. hist. N. Y. 4866, t. VIIL, fig. 55). Aucune forme africaine ne peut être identifiée avec notre coquille, qui paraît adulte, à en juger par l'épaisseur de ses valves. M. Say n’a rapporté, avec ces cinq espèces de Mol- lusques fluviatiles, aucun reste de Mollusque terrestre, pas plus que de Cardium edule. Il est à remarquer que, dans la plupart des localités du — 78 — Sahara, où l’on a signalé des dépôts analogues à ceux de Temacinin, les Mollusques terrestres font défaut, ce qui s'explique par l'absence de végétation. J'ai relevé les listes des coquilles fossilisées dans la région Saharienne (1); voici les plus intéressantes, à ce point de vue : 4° Daya au sud-ouest de Brizina, dans la direction de Touat (Marès). Physa contorta, Michaud ; Physa Brocchii, Ehrenberg ; Physa truncata, Férussac; Physa Maresi, Bourguignat ; Limnæa canalis, Villa ; Hydrobia Brondeli, Bourguignat. 2 Daya de Habessa (405 mètres d'altitude), à 200 lieues au sud d'Oran (Marès). Melania tuberculata, Müller ; Meianopsis Maresi, Bour- guignat. — Cardium edule, L. 5° Environs d’Ouargla (Thomas) (2). Melania tuberculata Müller (var. major; longueur 45 mill.); Melanopsis Maroccana (var.), Chemnitz ; Amni- cola pycnocheila, Bourgt.; Hydrobia arenaria, Bourgt.; Pla- norbis Aucapitainianus, Bourgt.—Cardiumedule, Linné (5). (4) C’est à M. P. Marès qu’on doit les premiers renseignements sur ces singuliers gisements (Note sur la constitution générale du Sahara dans le Sud de la province d'Oran. Bull. Soc. géol. de France, vol. XIV, 1857). « Toutes ces coquilles, dit-1l, sont là, mortes mais bien conser- « vées, el, si je pouvais me servir de cette expression en parlant « d’un lac, je dirais qu’on a sous les yeux le squelette intact des « Dayas : l’eau seule s’est retirée et la vie avec elle » (p. 536). (2) Cette liste a été dressée par mon ami, M. R. Tournouëér, d’après les envois de M. Thomas. (3) Le Cardium edule est indiqué à 15 ou 20 kilomètres à l'Ouest d’Ouargla, dans une daya desséchée (Marès). — IL n’a pas été envoyé par M. Thomas. — M. Marès le cite également près de N’gouça, avec le Melania tuberculata. La Faune actuelle de l'oasis d'Ouargla parail très-misérable : on n’y signale que les 3 espèces suivantes : Melania tuberculata (var. major), Melanop- Du es 4 Bir-ez-Zouait (1), entre El-Ouàd et Berreçof (Du- veyrier). Physa contorta, Michaud ; Physa Brocchii, Ehrenberg ; Physa truncata, Férussac ; Planorbis Maresianus, Bourgt. 5° Ghoùrd Ma’ ammer (2), entre El-Ouâd et Ghadamès (Duveyrier). Planorbis Duveyrieri, Deshayes ; Planorbis Aucapitainia- nus, Bourgt. 6° Touzeur, près le Chott-el-Djérid (Roudaire). Melania tuberculata, Müller ; Melanopsis cariosa, L. — Cardium edule, L. La Faune quaternaire du Sahara se réduirait donc à une douzaine d’espèces fluviatiles. Mais on aperçoit, dans cette Faune, des différences capitales, suivant les latitudes. Au Nord, le Melanopsis Maresi, forme voisine du Melanop- sis cariosa, que j’ai indiqué (5) dans les dépôts du même âge du Chott de Djérid (Tunisie), relie la Faune du Nord du Sahara à celle de la grande région circumméditerra- néenne ; au Sud, le Corbicula Saharica et le Planorbis Du- veyrieri sont des formes Egyptiennes, représentant, dans le Sahara, le Corbicula consobrina, Cailliand, et le Planor- bis Rüppelli, Dunker (4). Ces affinités malacologiques de la Faune du Sahara cen- tral avec l'Egypte sont, d’ailleurs, confirmées par l’étude sis Maroccana (forme de grande taille et costulée longitudinale- ment), Melanopsis præmorsa, et encore la troisième est-elle un peu douteuse. Elle est citée d’après Duveyrier. M. Thomas ne l'a pas trouvée. (1) Le mot Bîr signifie puits ; il entre dans la composition d’un grand nombre de localités de la région. (2) Le mot Ghoûrd signifie haute dune : on le retrouve dans plusieurs noms de localités. (3) Journ. de Conchyl., vol. XXIV, p. 258 (1876). | (4) Une forme très-voisine du Planorbis Duveyrieri, mais à ouverture plus dilatée, a été trouvée par Delanoue, à l'état fossile, dans un dépôt situé à 10 mètres au-dessus du nivean actuel du se Gf Si des autres parties de la Zoologie. Les reptiles, les pois- sons (À) de cette partie du Sahara appartiennent à la Faune de la vallée du Nil, et M. Duveyrier indique même le Crocodile dans les lacs de Miherô et dans l’'Ouädi- Tedjoudjelt, sur le rebord Sud du Tasili du Nord (2). Relativement aux Corbicula, je ferai remarquer que les neuf espèces de ce genre, citées en Afrique par M. T. Prime, dans son Catalogue (3), sont toutes de la région de l'Est, et s'étendent depuis l'Egypte jusqu'au Cap. Le C. Saha- rica est donc une espèce qui a été plus occidentale que les formes actuelles. Il nous reste à savoir si cette Corbicule ne vit pas de nos jours dans quelques cours d’eau ou quelques lagunes du Sahara, et cette question a pour nous une importance capitale. Si, en effet, le Corbicula Saharica n'existe plus à l’état vivant, on pourra conclure que son extinction a eu lieu à la fin de l'époque quaternaire et qu’elle a coïncidé avec celle des Corbicula trigonula, S. Wood; €. Gemellarii, Philip- pi (4); C. Hellenica, Tournouër, mss. (5), qui, après avoir lac Timsah (Égypte). Elle est associée aux espèces suivantes : Physa Brocchii, Ehrenberg ; Limnæa limosa, L.; Melania tuber- culata, Muller ; Valvata Nilotica, Jickeli. (4) Notamment le Clarias Lazera, Cuv. Val., de l'Ouàdi-Tik- hammalt. (2) Loc. cit., p. 232. Le Crocodile existe aussi dans la région E. du Sahara, chez les Touàreg Tebous ou Tibbous. (3) Catal. ofthe family Corbiculadæ (Amer. Journ. of Conchol., vol. V, p. 127 et suiv. 1870). (4) Ces deux espèces nous semblent distinctes; la première est moins transverse que la deuxième, et elle présente un caractère qui manque chez le C. Gemellarii, mais qui existe chez le C. Saha- rica ; la dent latérale antérieure est assez arquée et non oblique- ment rectiligne. L'espèce du Sahara a done plus d’affinités avec celle de l’Angleterre qu'avec celle de Sicile. (5) Petite espèce trouvée par M. Gorceix, à Calamaki, où elle est associée à des espèces marines actuelles (Tournouër, Étude sur les fossiles tertiaires de l’ile de Cos, p. 29). _—S — vécu en Angleterre, en France, en Allemagne, en Sicile et en Grèce, durant les périodes du pliocène supérieur et du quaternaire, ont disparu pour toujours de l’Europe, au commencement de l’époque actuelle. Si, au contraire, le C. Saharica vit encore, nous ne trouverons, dans son existence, qu’un argument pour rat- tacher la forme du Sahara central à celles de la région Est du nord de l'Afrique. PSE. Description d'une nouvelle espèce fossile de Corbicula des terrains tertiaires récents de la Grèce, PAR R. TOURNOUER. CorBicuLA HELLENICA (pl. IT, fig. 2). Testa minuta, lenuicula, gibbosula, paululum inæqui- lateralis, subletragona, antice subrotunda, postice dila- tata, subtruncata, concentrice et subtiliter striata, strus incrementi irregularibus ; umbonibus parum inflatis; api- cibus parvis, antrorsum inflexis; cardine haud crasso, incurvato, dentibus lateralibus subarcuatis. — Diam. an- ter. post. 10 maill.; — umbon. marg. 9 mill. Fossilis in Græcia, prope Corinthum, in loco Calumaki dicto, in stratis pliocenicis recentioribus, reperta est. Coquille petite, légèrement renflée ; peu épaisse, mais solide; un peu inéquilatérale; plutôt subquadrangulaire que trigone, le côté antérieur atténué, arrondi, le côté postérieur un peu dilaté, subtronqué. Les sommets sont peu saillants. La surface, qui a une apparence cornée, est 6 = 00 couverte de stries concentriques très-serrées et très-fines, indépendamment des stries d’accroissement qui sont très- fortes et régulières seulement en approchant du bord. La charnière est faible; arquée plutôt qu'anguleuse; les dents latérales, très-subtilement crénelées, sont légèrement courbées. La taille et l'apparence de cette petite coquille sont plutôt celles d’un Sphærium que celles d’une Corbicula ; mais les caractères de la charnière et des dents latérales ne peuvent pas laisser le moindre doute sur son attribu- tion générique. Ses caractères spécifiques ne permeltent pas non plus de la confondre avec aucune des variétés de la Corbicula fluminalis, Müller, la seule espèce du genre que l’on rencontre dans les couches géologiques récentes de l'Europe. J'ai trouvé deux valves de cette Corbicule parmi des fossiles marins rapportés, il y a quelques années, de Cala- maki, près Corinthe, par MM. Gorceix et Fouqué. Ces couches de Calamaki ont été étudiées, d’abord, par M. Gaudry (Anim. foss. et Géol. de l’Attique, 1862), qui les a rangées, par des raisons principalement stratigraphiques, dans l'étage pliocène ; et plus récemment par M: Th. Fuchs (Jung. Tertiärbild. Griechenlands, 1877), quiles a rappor- tées, à cause de la très-forte proportion d'espèces encore actuellement vivantes qu’elles renferment, au Pliocène le plus récent, à l'horizon des couches de Tarente et des en- virons de Palerme. M. Fuchs signale, à la partie supé- rieure de ce dépôt, la présence de plusieurs fossiles d’eau saumâtre et d’eau douce : Cardium edule, Congeria poly- morpha, Melanopsis sp.; Neritina sp.; etc. Je ne doute pas que la Corbicule, ici décrite, n’appartienne à cette petite Faune. Il se trouvait, en effet, dans la série de fos- siles qui m’a été remise, avec une cinquantaine d'espèces Mar marines, quelques espèces d’eau saumâtre, comme : Car- dium edule (forme courte, très-peu transverse); Paludes- trina acuta; Cerithium scabrum; Potamides conicus, Blainville; et, empâtées avec de petites coquilles marines littorales (Nassa, Cerithium, Trochus, petits Pecten, petits Mytilus, petites Lucines), avec des fragments de Cladocora, de Bryozoaires et d'Oursins, dans une sorte de grès cal- caire oolitique agglutiné, un certain nombre d'espèces d’eau douce, savoir : Limnæa, du groupe de L. limosa, Drap. ; Bythinia, du groupe de B. rubens, Menke, et B. Orsinii, Charp.; Valvata Kupensis, Fuchs ? Neritina : au moins deux espèces, dont la plus grande, voisine de N. bætica, Lam. : l’autre, peut-être nouvelle; Dreyssensia polymorpha, Pallas? var. minor, qui n’est pas citée en Grèce comme espèce actuelle ; Et, enfin, Corbicula Hellenica, nov. sp. La présence de cette Corbicule nouvelle, associée à plu- sieurs autres espèces de Mollusques d’eau douce que je crois également éteintes ou disparues de la Grèce, vient à l’appui de l'opinion qu’il faut faire remonter ces dépôts de Caamaki à une époque antérieure à l’époque actuelle, au Pliocène le plus récent. Ce serait aussi, probablement, l’âge de la Corbicula Gemmellarii, Philippi, trouvée à Céfali, près de Catane, en association avec une Faune marine assurément d’un caractère peu ancien ; mais espèce, certainement fossile, d’après Philippi, et qui n’a pas été trouvée, jusqu'à pré- sent, vivante, en Sicile, contrairement à l’assertion de Deshayes et de Woodward. Ces deux espèces fossiles sont donc, pour le moment, les seuls et les derniers représentants, dans l'Europe mé- homes, ridionale, de ce groupe des Corbicules qui est, aujour- d’hui, relégué sur les frontières orientales de la province Méditerranéenne, après avoir été répandu dans l'Europe occidentale, jusqu’au commencement de l'époque quater- naire, Ce groupe parait même être fort ancien en Europe, et avoir été le prototype des groupes qui composent la fa- mille des Cycladées de Férussac : ce sont, du moins, des formes très - analogues aux Corbicules des étages Parbeckien et Wealdien, dont M. Sandberger a fait son sous-genre Miodon. Pour ne parler que des terrains ter- tiaires Européens, le genre Corbicula y est représenté dans toute leur série, mais sous des formes, il est vrai, qui ne sont pas toujours bien typiques. Il en est de cette famille comme de toutes les autres : c’est peine perdue que de vouloir faire entrer toutes les espèces fossiles dans les cadres actuels des sous-divisions de la Faune vivante. Plus on remonte dans le temps, plus les caractères des groupes, qui sont aujourd’hui les plus naturels, sont sou- vent ambigus et incertains. Ce n’est que peu à peu et en se rapprochant du temps présent que, par l’effet très- complexe des migrations, des cantonnements, des isole- ments des Faunes, ces caractères se fixent et se dégagent. Ainsi, Deshayes avait rangé dans cette section des Corbi- cula, pour le bassin éocène de Paris seulement, 55 espèces, distribuées depuis le Suessonien inférieur de Châlons-sur- Vesle jusqu’à la base des sables de Fontainebleau. Ce clas- sement avait évidemment besoin d'être révisé : la Cyrena semistriata, par exemple, si commune à la base du mio- eène, dans le Tongrien, est assurément, par sa charnière, une véritable Cyrène, beaucoup plus voisine même de la belle Cyrena Brongniarti, Basterot, des faluns du Sud- Ouest, que ne le dit Deshayes : beaucoup d’autres espèces me Qhr es présentent des caractères particuliers, soit dans la char- nière, soit dans l’impression palléale. C'est donc justement, selon nous, que M. Sandberger a déjà retiré des Corbicules éocènes, un premier groupe d'espèces (Cyrena antiqua, C. cuneiformis, ete., etc.), qui présentent, entre autres caractères, uneimpression palléale légèrement échancrée comme dans les Corbicules du nou- veau Continent : il en a fait un sous-genre Loxoptychodon qui me paraît correspondre aux Cyrenocapsa Américaines de M. P. Fischer (type : Cyrena Floridana). Dégagées de ce premier groupe et de quelques autres formes irrégu- lières, les Corbicules de l’éocène Européen se trouvent ainsi réduites à 6 ou 7 espèces : { dans le Suessonien inférieur de Châlons-sur-Vesle (C. suborbicularis, Desh.). 1 dans le Suessonien supérieur de Cuise-Lamotte (C. Gravesi, Desh.). 2 dans le calcaire grossier de Damery et de Grignon (C. ovalina, Desh., et C. cycladiformis, Desh.). 2 dans les sables moyens d'Auvers et de Beauchamp (C. deperdita, Desh., et C. crassa, Desh.). 1 dans les couches de Colwell-Bay, de l’île de Wight (C. obovata, Sow.). Et encore ces 7 espèces ne sont-elles pas toutes des Cor- bicula bien typiques ! La plus remarquable etla plus commune, et peut-être la mieux caractérisée, est la grande C. Gravesi de Cuise-Lamotte. Le miocène Européen, où l’on trouve encore de véri- tables et grandes Cyrènes (C. Brongniarti, C. Geslini, Desh., etc.), de type tout aussi tropical que les Cyrènes des terrains éocènes, est pauvre en Corbicules. Nous n’en avons même aucune espèce en France; mais il y en a quelques-unes dans le bassin de Mayence, du moins dans 9 pe certaines couches du miocène inférieur ou oligocène supé- rieur, qui en ont mème pris le nom de Corbicula-Schich- ten. Ce sont les Corbicula Faujasi, Desh., C. donacina, Braun, et C, concentrica, Sandb. A la fin du miocène, il est remarquable que les Corbi- cules, tout aussi bien que les vraies Cyrènes, manquent totalement dans la grande Faune des conches à Congéries et à Cardium de l’Europe centrale et orientale. Il n’y reste que des Sphærium et des Pisidium, types Européens très - anciens, qui datent au moins des lignites de Fuveau et des marnes de Rilly. Les grandes Cyrènesont donc disparu, à ce moment, de l'Europe, et pour toujours, mais il n’en est pas de même des Corbicules. On voit, en effet, apparaître, à l’époque du crag, dans l'Europe occidentale, le vrai type moderne de ce genre, Ja Corbicula fluminalis {sensu lato); on la trouve alors en Angleterre, dans le crag rouge et dans le crag de Norwich; en Belgique, dans le crag gris (?), près d'Ostende; en France, dans la vallée de la Saône, à Bligny-s.-Beaune (couches à Pyrgula Nodoti); probablement avec les pre- miers Eléphants. On retrouve le même type (C. Gemmellarii) dans le pliocène supérieur de la Sicile; en même temps, sans doute, que la GC. Hellenica, dans celui de la Grèce. On retrouve, enfin, la C. fluminalis, dans les dépôts di- luviens de l'Angleterre (à Gray’s Thurrock, etc.), de V’AI- lemagne) près de Halle, Sandb.), et de la France (à Saint- Acheul, Vitry-le-Français, Sarrans ?). Le type Corbicula disparaît, alors, de l’Europe, proba- blement en même temps, si ce n’est même plutôt que les derniers Eléphants, dont il semble avoir suivi la marche en Occident, et les migrations. Arrivé avec eux, sans Sn Or doute, de l'Afrique ou de l'Asie, il s’est retiré, comme eux, vers ces anciens centres, sur la lisière desquels nous le trouvons encore. R.T. Description de Coquilles fossiles des terrains tertiaires supérieurs (Suite), PAR C. MAYER. 205. CERITHIUM APENNINICUM, Mayer (pl. I, fig. 5). C. lesta elongato-conica, turgidula, crassa et solida, apice acuta; anfractibus A0, velociter increscentibus, plano-conveæis, sutura lineari, late marginata separalis, transversim tenuiter striatis, longitudinaliter striatis et costalis ; costis mediocribus, distantibus, in medio anfrac- tus nodoso-spinosis, inferne evanescentibus ; margine irre- gulariter subtuberculoso; ultimo anfractu magno, varice crasso instructo; apertura ovalo-rotundata ; canali brevi, contorio, plica crassa marginato. — Long. 56, lal. 22 millim. Coquille conique-allongée, un peu ventrue, épaisse ct solide, à sommet pointu. Tours au nombre de dix, crois- sant rapidement, plano-convexes, séparés par une su- ture linéaire, bordée d’une large bande irrégulièrement repoussée, finement striés, en travers, et ornés, en long, de stries un peu distantes et de faibles côtes espacées, légèrement épineuses au milieu des tours, puis s’effaçant rapidement, vers la suture inférieure. Dernier tour grand, 2 8S muni d’une grosse varice. Ouverture ovale-arrondie. Canal court, tordu, bordé d’un pli assez épais. Il est assez difficile de classer cette espèce, vu sa forme particulière, en cône peu allongé et ventru. Je pense, néanmoins, qu’elle est parente du C. varicosum, Broc- chi, dont le bourrelet spiral est assez semblable au sien. C’est une espèce fort rare et je n’en connais qu’un indi- vidu, provenant du Tortonien de Stazzano et trois exem- plaires, trouvés dans le Messinien inférieur, au Castelletto, dans la même commune du Tortonais. 204. CERITHIUM BUFONINUM, Mayer (pl. IL, fig. 4). C. testa parva, elongato-conica, vel turrita et procera, apice acuta vel acutissima; anfractibus 10-12, latrusculis, planis, sœpe contiquis, tribus granulorum seriebus trans- versis ornatis; granulis irregularibus, inferis majoribus, rotundatis, mediis minoribus superisque transversis ; ul- timo anfractu brevi, basi trifariam granulato-cincto; apertura subovata ; labro tenui, arcuato; canali brevis- simo. — Long. M, lat. 3 millim. Coquille de petite taille, en cone allongé, ou turriculée et svelte, à sommet pointu ou effilé. Tours au nombre de dix ou de douze, un peu larges, aplalis, souvent conti- gus, ornés de trois rangées transverses de granulations irrégulières, dont les inférieures, les plus fortes, sont ar- rondies et les médianes, les plus faibles, et les supérieures transverses. Dernier tour court, ceint, à la base, de trois séries de granulations. Ouverture ovalaire. Bord libre mince, et arqué. Canal très-court. Cette intéressante espèce appartient au groupe du C. pictum, riche en formes singulières et élégantes. Elle se — 99 — fait remarquer par ses ornements en forme de varices irré- gulières. Elle se trouve très-rarement à Manthelan et à Paulmy en Touraine. — Quatre exemplaires. 205. CEeriraiuM EuroPæum, Mayer (pl. IL, fig. 5). T. minotum, Hœrn., Foss. Moll. Wien, vol. I, p. 590, pl. xLt, fig. 8-9 (non Serres). C. testa elongata-conica, solida, plus minusve ventri- Cosa, apice acuta; anfractibus 12, conveæiusculis, subcon- liquis, transversim striatis, inferne marginatis et tenui- plhicatis, superne longitudinaliter plicatis, medio spinulosis, spinis stria conjunctis; ultimo anfractu magno, basi granu- lato-cincto; apertura ovata; canali brevi, leviter contorto. — Long. 30, lat. 13*millim. Coquille conique-allongée, solide, plus ou moins ven- true, à sommet pointu. Tours au nombre de douze, un peu convexes, presque contigus, striés en travers, bordés, en arrière, d’un léger bourrelet finement plissé, occupés, du côté antérieur, par des côtes assez faibles, se terminant, au milieu des tours, en épines reliées entre elles par une strie proéminente. Dernier tour assez grand, ceint, à la base, de plusieurs séries alternantes de granulations. Ou- verture ovale. Canal court, légèrement contourné. Comme MM. Fischer et Tournouër l'ont déjà fait ob- server, le C. minutum, Serres, doit être rayé de la litté- rature, puisqu'il n’a pas été décrit : en tout cas, ce ne saurait être l'espèce assez grande dont il est ici question. Celle-ci, tout en appartenant au grand groupe du C. vul- gatum, reste toujours très-distincte, malgré son abon- dance, et se reconnait facilement, à sa forme plus ou moins ventrue, à sa taille médiocre, à ses plis postérieurs fins et — 9) — nombreux et à ses nombreuses côtes légèrement épi- neuses. Ce Cerithium apparait, peut-être, dès l’époque helvé- tienne inférieure, car j'ai sous les yeux deux Cerithium de Pont-Levoy, malheureusement un peu roulés, qui lui ressemblent plus qu’à toute autre espèce. Cette espèce est déjà commune dans l'Helvétien supérieur d’Autriche- Hongrie, à Steinabrunn, Nicolsburg, Szoob près de Grau, etc. De là, elle passe dans le Tortonien de Baden, de Lapugy et de Stazzano près de Novi. Elle abonde en- suite dans le Messinien inférieur de Stazzano; enfin, elle paraît s’éteindre, dans l’Astien inférieur de Castelnovo- d'Asti, du Plaisantin (Bacedasco) et de Sienne, car je ne la connais point et ne la vois point citée de la partie su- périeure de ce dernier étage. C. M: BIBLIOGRAPHIE, Mission scientifique au Mexique et dans l'A- mérique centrale. Ouvrage publié par ordre du Ministre de lPinstruction publique. — Recherches zoologiques publiées sous la direction de M. Milne-Edwards, membre de l'Institut.— Septième partie. Études sur les Mollusques terrestres et fluviatiles, par MM. P. Fischer et H. Crosse. — Sixième livraison (1). La sixième livraison, qui vient de paraître, il y a peu (4) Paris, 1877, Imprimerie nationale. Sixième livraison, grand in-4, imprimée avec luxe, comprenant 80 pages d’impres- sion etaccompagnée de 4 planches gravées ou lithographiées. Prix: 14 francs (à Paris). de jours, comprend la fin du genre Bulimulus (Leptome- rus, Peronæus et Leptobyrsus, formant les trois dernières sous-sections du groupe de Goniognathmus ; Thaumastus et Globulinus, composant les deux sous-sections du groupe des Orthotomium). Elle passe ensuite à l'étude du genre Simpulopsis de Beck, qui, malgré sa coquille suc- cinéiforme, appartient également à la Famille des Buli- mulidæ, et compte, tant au Mexique qu’au Guatemala, 5 espèces, sur les 19 qui sont actuellement connues. La jolie espèce que M. Arthur Morelet a recueillie, au Guate- mala, et qu’il a décrite sous le nom de Bulimus simulus, est un véritable Simpulopsis. La Famille des Stenogyridæ vient après les Simpulop- sis. Cette coupe, très-nettement délimitée, a pour prin- cipaux caractères, au point de vue anatomique, une plaque linguale dont la dent médiane est très-petite, gé- néralement tricuspide et toujours inférieure aux dents latérales, sous le rapport de la dimension ; au point de vue conchyliologique, une coquille allongée, polygyrée, d’une coloration uniforme, variant du blanc au jaune fauve, ter- minée par un sommet obtus, et dont les deux premiers tours, au moins, sont toujours entièrement lisses. Les Stenogyridæ se divisent en 2 sous-familles : celle * des Cæcilianellinæ, qui comprend les genres Geostilbia et Cæcilianella (ce dernier seul existe, au Mexique, où il est représenté par une espèce, le C. Veracruzensis) ; celle des Subulininæ, qui, sur les 14 genres dont elle se com- pose, n’en compte que 4, au Mexique et au Guatemala (Opeas, 6 espèces; Spiraxis, 11 espèces ; Leptinaria, 2 es- pèces ; Subulina, 9 espèces). Trois des planches représentent des espèces de Steno- gyridæ et de Succineidæ, dont plusieurs sont nouvelles ou n'ont pas encore été figurées. La quatrième est consa- LEO crée à l'étude anatomique des Subulina octons, Leptina- ria lamellata, Opeas subula, Geostilbia Gundlachi, Ru- mina decollata, Succinea Californica et Vaginula occiden- talis. La septième livraison, actuellement sous presse, doit paraître très-prochainement : elle comprendra la fin des Moliusques Pulmonés terrestres inoperculés et formera le complément de la première partie de notre travail. H. Crosse et P. FiscHer. Rossmässler’s Iconographie (ler Europäüischen Land- und Süsswasser-Mollusken. Fortge- setzt von (Iconographie des Mollusques terrestres et fluviatiles d'Europe, de Rossmässler, conti- nuée par) le Br ww. Kobelt. — Cinquième vo- lume. Livraisons IV à VI (1). Le savant continuateur de Rossmässler poursuit avec activité la tâche qu’il s'est imposée. Trois nouvelles li- vraisons viennent de paraître et elles terminent le cin- quième volume de l’Iconographie des Mollusques terrestres et fluviatiles d'Europe. L'auteur s'occupe des genres Parmacella (4 espèces), Daudebardia (10 espèces) et Vitrina (A1 espèces). Dans le genre Buliminus, il établit que les B. episomus et B. pseu- doepisomus, Bourguignat, sont deux espèces à supprimer, la première étant un double emploi de la forme typique du Chondrus attenuatus, Mousson, et la seconde ne con- (4) Wiesbaden, 1877, chez C. W. Kreidel, libraire. 3 livrai- sons réunies en un fascicule, comprenant 72 pages d'impression el accompagnées de 15 planches dessinées par l’auteur et coloriées. D Jun stituant guère qu’une simple variété de la première. Une espèce nouvelle est décrite et figurée, le B. Olympicus, Parreyss, du mont Olympe. Dans le genre Helix, de nombreuses et intéressantes espèces ou variétés, généralement mal connues jusqu'ici, se trouvent décrites avec soin et représentées par de bonnes figures. Une espèce du mont Pellegrino, près Palerme est décrite comme nouvelle, l’'Helix Hamilcaris. L'auteur considère l'H. Dobrutschæ, Parreyss, comme une simple variété de l’H. obvia. Nous lui rappellerons, à propos de l’H. Asturica, Pfeiffer, qu’il oublie de mention- nes que cette espèce a été antérieurement décrite sous le nom d'H. Buvinieri, Michaud (1) : en conséquence, lenom de Pfeiffer doit passer en synonymie. Le reste du fascicule est consacré aux genres Paludina (Vivipara) et Limnæa. Dans ce dernier genre, l'auteur n’admet pas comme espèce le L. Martorelli, Bourguignat, qu'il considère comme une simple variété du L. auricu- laria. Il décrit et figure une curieuse espèce anglaise, le L. involuta, Harvey : ce Mollusque, dont la coquille est bulliforme et possède une spire non saillante et envelop- pée par le dernier tour, est un véritable Limnæa et non pas un Amphipeplea, comme on pourrait le supposer, d'a- près les caractères conchyliologiques. Nous félicitons l’auteur de l'esprit véritablement scien- tifique dans lequel est conçu son travail : nous le félicitons aussi de ce qu'il ne recule jamais devant la nécessité, qui s'impose souvent à lui, de démolir, impitoyablement, les mauvaises espèces et de les réduire à leur juste valeur, c'est-à-dire, à l’état de variétés ou mème de simples syno- nymes. En agissant ainsi, il rend un grand service à la (4) Voy. Journ. de Conchyl., vol. XXIV, p. 94, 1876. se pres science malacologique, en général, et à la Faune Euro- péenne, en particulier, et c’est, à nos yeux, une raison de plus pour signaler son utile ouvrage à l'attention des naturalistes. H. CROSSE. Catalogue of the Marine Moliusea of New- Zealand, with diagnoses of the species. By (Catalogue des Mollusques Marins de la Nouvelle- Zélande, avec diagnoses des espèces. Par) Frederick Wollaston Hutton (1). Il y a peu d'années encore, la Faune malacologique de la Nouvelle-Zélande était bien imparfaitement connue. En dehors de la liste, assez défectueuse, sous divers rap- ports, publiée par J. E. Gray, en 1845, dans l’ouvrage de Dieffenbach, on ne connaissait guère que quelques dia- gnoses isolées, dues aux. naturalistes voyageurs français (Lesson, Quoy et Gaimard, Hombron et Jacquinot), amé- ricains (Couthouy), ou autrichiens (Frauenfeld, Zelebor), à Deshayes, à Dunker, ou à Pfeiffer, et trois petits Mé- moires locaux de MM. Stowe (2), Hutton (5) et T. Kirck (4), Mémoires peu répandus en Europe. Pourtant les naturalistes ne manquaient pas, en Nou- velle-Zélande. Le savant directeur du Muséum Colonial de Wellington, M. James Hector, M. le capitaiue Fairchild, M. C. Traill,. M. E. Stowe, M. T. Kirk, M. H. Tra- vers et M. le capitaine Hutton, avaient recueilli successi- (1) Wellington, {873. Un volume grand in-8°, publié sous la direction de M. James Hector, du Colonial Museum et du Geological Survey Departement, comprenant 116 pages d’impres- sion et accompagné d’une planche noire. (2) Trans. N.-Z. Inst. IV, p. 218. (3) Trans. N.-Z. Inst. LV, p. 178. (4) Trans. N.-Z. Inst. JV, p. 365. 0 = vement, dans les diverses parties de la Nouvelle-Zélande et des îles qui s’y rattachent, un nombre considérable de matériaux des plus intéressants, dont il devenait urgent de tirer parti, au point de vue de la science. M. F. Wol- laston Hutton fut chargé de dresser le Catalogue des Mollusques marins. En même temps, le Geological Survey Departement, pour suppléer, autant que possible, aux ou- vrages et aux objets de comparaison, qui manquaient, dans les divers Musées et Bibliothèques publiques de la Nouvelle-Zélande, confia à M. E. von Martens, le savant professeur de Berlin, la mission d'établir une liste, révisée par lui, de toutes les espèces de Mollusques de la Nouvelle- Zélande, qui avaient été publiées par les auteurs ou qui se trouvaient représentées dans les Musées d'Europe. Ce dernier travail, qui aurait pu être consulté avec fruit par M. Hutton, arriva, malheureusement, trop tard pour pou- voir être utilisé par lui et dut être publié séparément. Le Catalogue de M. Hutton mentionne 429 espèces de Mollusques marins, dont 550 ont été vus par lui. Ils se divisent comme il suit : 11 espèces de Céphalopodes; 2 de Ptéropodes ; 5 d’'Hétéropodes ; 270 de Gastéropodes ; 154 de Lamellibranches ; 9 de Brachiopodes. Les espèces décrites comme nouvelles sont les suivantes : Dentalium pacificum, que l’auteur, à l'exemple de quel- ques embryogénistes, range parmi les Ptéropodes, mais que, pour notre part, nous croyons mieux placé avec les Gastéropodes, dont la Famille des Dentaliidæ constitue un type dégénéré ; Murex (Pteronotus) eos; Fusus pensum, F. Traversi, F. corticatus, F. plebeius, F. inferus, F. bi- cinctus; Pleurotoma Trailli, P. lævis, P. albula; Lache- sis sulcata; Triton (Simpulum) acclivis; Buccinum luri- dum; Voluta (Alcithoe) subplicata, V. (Cymbiola) Kirki ; Mitra obscura; Marginella albescens, M. vittata; Colum- RU bella (Atilia) rubiginosa; Natica vitrea ; Obeliscus roseus; Chemnitzia Zealandica; Eulima Chathamensis; Conus Zea- landicus; Cancellaria Trailli ; Trichotropis inornata ; Ceri- thium alternatum, C. Kirki, C. cinctum, C. exilis (melius C. exile), G. (Ino) minimus (melius C. (Ino) minimum); Rissoa rugulosa, R. nana, R. subfusca, R. plicata, R. purpurea, R. impolita, R. rosea; Turritella (Haustator) fulminata, T. (H.) vittata, T. (Eglisia) symmetrica; Sipho- nium lamellosum ; Liotia (Arene) Shandi; Adeorbis varius ; Chrysostoma fulminata, C. simulata, C. inconspicua, C. rosea ; Polydonta Chathamensis ; Labio Hectori; Euchelus bellus; Monilea Zealandica; Fissurella squamosa, F. ru- biginosa; Lucapina monilifera; Patella octoradiata, P. Pottsi, P. flava; Nacella flexuosa; Buccinulus Kirki, B. albus; Cylichna striata ; Onchidoris tuberculatus ; Teredo antarctica ; Lyonsia vitrea; Neæra Trailli ; Mulinia notata ; Darina pusilla; Raeta perspicua; Tellina lintea; Chione crebra, C. gibbosa; Pythina Stowei ; Gouldia isabella ; Pec- ten radiatus, P. (Dentipecten) vellicatus ; Anomia Stowei ; Ostrea lutaria. Environ une année après la publication du Catalogue de M. Hutton, M. E. von Martens a fait paraître, à Wel- lington, sous le titre « Errata and addenda » un petit Mé- moire rectificatif de 5 pages (1), utile à consulter. La Faune malacologique marine de la Nouvelle Zélande se distingue par la présence de nombreux Fusus du groupe des Trophon, des Neptunea ou des Euthria; par le déve- loppement des genres Buccinum, Cominella, Nassa et Pur- pura ; par la présence des 3 derniers représentants du genre Voluta, dans l’hémisphère Sud; par celle du genre Am- phibola, et surtout du genre Struthiolaria qui, dans cette d) Wellington, 1874,! George Didsbury, Government Printer. Brochure grand in-8° de 3 pages d'impression. as Qu région, atteint son maximum de développement (4 espèces), et existe également, à l’état fossile; par de nombreux et intéressants Turbinidæ et Trochidæ et par des Chito- nidæ plus nombreux encore. D’autres genres sont encore très-développés, en Nouvelle-Zélande, par exemple, les Siphonaria (7 espèces). Les Mactridæ y comptent de nom- breux représentants, et le genre australien Chamostrea y existe, ainsi que le genre Neæra (1 espèce). Les Meso- desma sont nombreux (8 espèces), ainsi que les représen- tants de la Famille des Veneridæ. Les Mitra et les Conus, si richement développés en Nouvelle-Calédonie,se trou- vent, ici, réduits à leur plus simple expression. En résumé, le travail de M. F. W. Hutton est des plus intéressants, car il nous fait connaître une Faune considé- rable, sur laquelle on ne possédait, jusqu'ici, que des don- nées très-imparfaites. A ce titre, il mérite d’être signalé à l'attention des naturalistes, et, en le publiant, la direc- tion du Geological Survey Department de la Nouvelle- Zélande à rendu, assurément, un important service à la science malacologique. Il. CROSSE. Critical List of the Mollusea of New-Zealana con- tained in European Collections, with refe- rences to description and synonyms. By (Liste critique des Mollusques de la Nouvelle-Zélande, faisant partie des Collections Européennes, avec références aux descriptions et à la synonymie. Par) Édouard von Martens (1). L'auteur commence par donner, dans l’ordre chrono- (1) Nouvelle-Zélande, 1873 : James Hughes, imprimeur, Lamb- ton Quay, Wellington. Brochure grand in-8° de 59 pages d’imp. 7 Vo r logique, les noms et un aperçu des travaux des divers voyageurs et naturalistes, qui ont, chacun dans la me- sure de leurs forces, contribué à nous faire connaître la Faune malacologique terrestre, fluviatile et marine de la Nouvelle-Zélande et des îles qui en dépendent. Il énu- mère ensuite les espèces mentionnées par les auteurs et il arrive au chiffre de 279 espèces marines, 24 fluviatiles et 75 terrestres. Parmi les terrestres, les Paryphanta, repré- sentés par 5 espèces, et, parmi les fluviatiles, le genre Latia, qui compte 2 espèces, constituent les formes les plus originales de la Faune. Le Mémoire de M. E. von Martens est traité avec l’éru- dition qui distingue les travaux du savant professeur de Berlin, et il sera consulté utilement par les naturalistes, auxquels il évitera de longues et souvent pénibles re- cherches. Comme pour le Catalogue de M. Hutton, que nous ve- nons d'analyser, l’auteur a publié, ultérieurement, sous le titre : & Errata and addenda », un petit supplément de 5 pages, contenant d'assez nombreuses rectifications (4). H. CROSSE. Catalogue of the Land Mollusea Of New-Zenland, with descriptions of the species (2). Collected from various authors (Catalogue des Mollusques terrestres de la Nouvelle-Zélande, avec descrip- tions des espèces, reproduites d'après divers au- teurs). Ce travail est une compilation très - intelligemment d) Wellington, N.-Z., 1874, publié par le Colonial Museum. Brochure grand in-8 de 3 pages d'impression. (2) Nouvelle-Zélande, 1873 : James Hughes, imprimeur, Lamb- tôn Quay, Wellington. Brochure grand in-8° de 27 pages d’im- pression. 100! — faite par M. James Hector, Directeur du Colonial Museum de Wellington, avec le concours de deux naturalistes de Sydney, M. le D' Cox et M. A. W. Scott, et il reproduit les diagnoses des Mollusques terrestres de la Nouvelle- Zélande, connus en 1875, principalement d’après les Monographies des Hélicéens et des Pnenmonopoma de Pfeiffer, qui jouissent, dans le monde savant, d’une ré- putation si méritée. Les espèces mentionnées sont au nombre de 87, mais la présence de 6 d’entre elles, en Nouvelle-Zélande, est plus que douteuse, et, à vrai dire, ces espèces, qui appar- tiennent aux îles Hawaii, Viti, Salomon, Moluques, ou à la Nouvelle-Irlande, ne peuvent guère être Néo-Zélan- daises. Elles nous paraissent donc devoir être éliminées, purement et simplement, des Catalogues malacologiques de la Nouvelle-Zélande. H. CROSSE. Catalogue of the ‘rertiary Moliusea and Eehino- dermata Of New-Zenland, in the Collection of the Colonial Museum, By (Catalogue des Mol- lusques et des Echinodermes tertiaires de la Nou- velle-Zélande, qui se trouvent dans les Collec- tions du Muséum Colonial. Par) Frederick Wollaston Hutton (l). Ce Catalogue est précédé d’une Préface de M. James Hector, qui donne un aperçu des Collections paléontolo- giques dont s’est servi M. Hutton, pour sôn travail. L'au- (1) Wellington, 1873. Par ordre : G. Didsbury, imprimeur du Gouvernement. Brochure grand in-8° de 48 pages d'impression. — 100 — teur a eu à sa disposition des fossiles tertiaires provenant de 80 localités différentes, mais l'absence presque com- plète de coupes naturelles ou de grandes excavations arti- ficielles, en Nouvelle-Zélande, l’a obligé à se guider uni- quement sur la proportion plus ou moins grande d’espèces actuelles, dans les terrains, pour établir leur ordre strati- graphique et leur classification. Il faut donc considérer l’âge attribué à ces terrains comme fixé provisoirement et comme sujet à révision, sous certains rapports. La formation de Wanganui, qui renferme 76 pour cent d'espèces actuelles, appartient, d’après l’auteur, au Nou- veau Pliocène ; Celle de Pareora, qui n’en contient que 54 pour cent, au Miocène supérieur ; Celle d’Aburiri, qui n’en possède que 25 pour cent, au Miocène inférieur ; Enfin, celle d'Oamaru, qui n’en présente que 9 pour cent, à l'Eocène supérieur. Les espèces suivantes sont décrites comme nouvelles : Dentalium nanum, D. tenue, D. irregulare, D. læve, D. solidum; Typhis Zealandica ; Fusus Crawfordi, F. plica- tilis; Pleurotoma Buchanani, P. Trailli, P. Awamoaensis, P. Wanganuiensis, P. sulcata, P. hebes, P. latescens, P. pa- soda ; Bela striata; Triton minimus; Buccinum inflatum, B. carinatum ; Purpura excursa; Ancillaria hebera ; Vo- luta (Lyria) corrugata, V. elongata ; Mitra Enysi, M. apica- lis, M. dubia, M. ventricosa; Volvaria ficoides ; Cassis stria- tus ; Cassidaria sulcata; Natica ovata, N. callosa; Scalaria intermedia, S. rotunda; Conus ornatus, C. Trailli; Stru- thiolaria cincta, S. tuberculata, S. senex ; Cerithium ru- gatum, C. cancellatum, C. nodulosum ; Rissoa vana ; Tur- ritella gigantea, T. (Zaria) tricincta, T. bicincta, T. ornata; Cladopoda monilifera ; Crypta striata, C. profunda; Pileop- — AO — sis uncinatus, P. radiatus; Neritella nitida ; Trochus cir- cinatus; Cylichna Enysi ; Panopæa plicata, P. Worthing- toni ; Corbula macilenta, C. dubia; Neæra Kirki; Mactra inflata, M. attenuata, M. rudis, M. elegans; Thracia gra- nulosa ; Lutraria solida, L. sulcata; Mesodesma grandis; Chione vellicata, C. assimilis ; Cytherea Enysi ; Callista ele- gans; Dosinia magna; Cyclina dispar ; Tapes curta ; Cardium spatiosum, C. Greyi, C. patulum; Protocardium serum ; Venericardia intermedia ; Crassatella attenuata , C. Trailli ; Astarte australis; Unio inflata; Crenella elongata; Litho- domus striatus ; Pinna lata, P. plicata, P. distans ; Cucullæa ponderosa, C. Worthingtoni, C. attenuata ; Pectunculus globosus, P. Traversi, P. cordatus; Limopsis Zealandica ; Pecten Chathamensis, P.scandulus, P. delicatulus, P. semi- plicatus, P. sectus, P. venosus, P. Hectori, P.accrementus, P. diffluxus, P. Hutchinsoni, P. Beethami, P. Crawfordi ; Hinnites Trailli; Lima lævigata, L. colorata, L. paucisul- cata, L. paleata, L. multiradiata, L. crassa; Placunano- mia incisura; Ostrea subdentata, O. incurva, O. corru- gala; Gryphæa tarda, Waldheimia concentrica, W. trian- gularis, W. sinuata, W. tapirina; Terebratella Suessi ; Rhynchonella squamosa. Le Mémoire de M. Hutton mentionne et décrit 294 es- pèces de Mollusques tertiaires (9 Ptéropodes, 127 Gastéro- podes, 159 Lamellibranches et 16 Brachiopodes); il est, de plus, accompagné d’un tableau synchronique, qui donne la distribution des espèces, par étages. Cet intéres- sant travail sera consulté avec fruit par les naturalistes de tous pays, car il s'occupe d’un pays dont la paléontologie est encore bien imparfaitement connue. H. Crosse. = A0 — American Marine Conchology : or, descriplions of the Shells of the Atlantie Const of the United States, from JEaine to Florida, By (Conchyliologie Marine d'Amérique, comprenant les descriptions des Coquilles de la côte Atlan- tique des États-Unis, du Maine à la Floride. Par) George W. Tryon gr. (1). Sous ce titre, l’auteur comprend l'étude non-seulement des coquilles, mais encore des Mollusques marins nus ou à coquilles interne, qui ont été observés jusqu'ici, sur la côte atlantique des Etats-Unis, depuis la limite Canadienne et le cap Cod jusqu'au golfe du Mexique, à l'exclusion des Antilles. Ce travail, fait avec soin et accompagné de très- bonnes planches, est de nature à donner au lecteur une idée complète de cette partie de la Faune malacologique Américaine, qui présente des caractères assez particuliers. En effet, d'un côté, au Nord, elle se relie à la Faune bo- réale, par les Buccinum, Trophon, Astarte, Cyprina, Cyrlo- daria, Panopæa, etc., et, de l’autre, elle se rattache à la Faune tropicale par la présence d’espèces appartenant aux genres Fasciolaria, Sycotypus, Ficula, et surtout par celle du magnifique Voluta Junonia, Chemnitz, qui vit sur les côtes de la Floride, dans le canal des Bahamas, à une assez grande profondeur. l L'auteur signale, dans cette Faune, la présence du genre Pedicularia, représenté par une espèce, le P, de- cussata, Gould, qui a été dragué, sur les côtes de Géor- gie, à une profondeur de 400 brasses, mais qu'il ne (1) Philadelphie, 1873, chez l’auteur, 19, North Sixth Street. Un volume grand in-8°, comprenant 208 pages d'impression et accompagné de #4 planches coloriées. — 105 — figure pas. Est-ce bien réellement un Pedicularia ? De mème, nous exprimons aussi quelques doutes, au sujet de l'exactitude du classement du Mytilus leucophætus, Con- rad, dans le genre Dreissena. Sous le bénéfice de ces légères observations, nous n’a- vons que des éloges à donner à la nouvelle œuvre de M. George W. Tryon, qui nous semble répondre parfaite- ment à tout ce que l’on pouvait attendre du fondateur de l’American Journal of Conchology, et qui constitue, assu- rément, un des meilleurs guides que l’on puisse prendre, pour l'étude des Mollusques marins de la côte atlantique des Etats-Unis. H. Crosse. us en c se Record f Zoologicrl Literature. — Molluscea. — By (Mémorial de la Bibliographie Zoologique. Par) Édouard von Martens (1). — Volumes VIII à XII (1871-1875). L'auteur continue son excellent travail bibliographique sur l’ensemble des publications malacologiques de chaque année. Il donne, d’abord, la liste des auteurs, puis, il mentionne, successivement, les Mémoires traitant de la Malacologie, au point de vue général, ceux qui s'occupent de Ja distribution géographique des Mollusques, et enfin ceux qui sont consacrés à l’étude des Familles, des Genres ou des Espèces. Le travail entrepris par M. E. von Martens est, assurément des plus pénibles et des plus ingrats, mais il est appelé à rendre de bien grands services aux natura- listes, en facilitant leurs recherches et en ieur permettant de s'assurer, en un instant, de ce qui a été fait, dans le cours de l’année, sur le sujet malacologique dont ils ont à s'occuper. (1) Londres, 1872-1877. — 104 — S'il nous était permis d'exprimer un vœu, ce serait que l'éditeur du Zoological Record publiât, séparément, le Recueil annuel de chacune des branches de la Zoologie, ce qui éviterait aux naturalistes, qui s'intéressent seule- ment à une d'elles, d’être obligés d'acheter, en même temps, le compte rendu annuel de toutes les autres. Nous sommes persuadés que les Malacologistes verraient avec plaisir se réaliser cette combinaison. H. CRosse. On the Witality of certain Eand Mollusks. By (Sur la Vitalité de certains Mollusques terrestres, Par) Robert E. ©. Stearns (1). On sait que certains Mollusques terrestres, particulière- ment ceux qui habitent les pays secs et chauds, possèdent la faculté de pouvoir supporter, presque impunément, une absence d'humidité prolongée et des jeùnes d’une durée invraisemblable. L'auteur, après avoir rappelé les exemples les plus connus de ce fait curieux, notamment l’Helix de- sertorum, qui a vécu près de 4 années, collé sur une des tablettes du British Museum de Londres, et l'H. Veatchi de l’île Cerros (Basse-Californie), qui a passé 6 ans, de 1859 à 1865, sans nourriture, nous apprend qu'une autre espèce de Basse-Californie, qui est arboricole, le Bulimus pallidior, Sowerby, est également doué d’une grande force de résistance contre le manque d'humidité, dans le milieu ambiant, et la privation de nourriture. D'ailleurs, nous ferons observer que cette force de vitalité n’est pas limitée exclusivement aux pays arides, dépourvus de cours d’eau (14) San-Francisco, 1875. Brochure in-8° de 4 pages d’impres- sion, accompagnée d’une planche noire. — 105 — et où les pluies sont rares. Nous avons vu se promener, pendant plus de deux années, dans l’un des tiroirs de notre collection, plusieurs exemplaires d’un Helix des environs de Rome, l’H. signata, Férussac, dont nous avions recueilli d'assez nombreux exemplaires, sur les bords du Tibre. H. CROSSE. Das Gebiss der Schneeken zur Begründung einer natürlichen Classification untersucht von (La Den- ture des Mollusques, considérée au point de vue de l'établissement d’une Classification naturelle. Par) le Dr F. H. Troschel (UE — Volume Il, | livraison 4. | L'auteur donne la classification suivante comme résul- tant de ses recherches sur l’armature linguale des Mollus- ques, dans l’état actuel de la science. I. CamPycLoponra, Macd. 4. Tœnioglossa, Troschel. 2. Rhipidoglossa, Treschel. IT. OrrHoponrA, Macd. 5. Toxoglossa, Troschel. 4. Rhachiglossa, Gray. 5. Pienoglossa, Gray. IT. HereroponrA, Gray. 6. Docoglossa, Troschel. (1) Berlin, 1875, Nicolaische Verlags-Buchhandlung. Livraison in-#°, comprenant 48 pages d'impression et accompagnée de 4 planches gravées. — 106 — Après avoir terminé l'étude du ruban lingual des Rha- chiglossa qu’il a eus à sa disposition, l’auteur s’occupe de celle des Ptenoglossa. Dans la Famille des Janthinidæ, il décrit et figure les deux mâchoires du Janthina nitens, Menke, et l’armature linguale de plusieurs espèces du mème genre. Les dents longues, étroites et en forme d’é- pine de ces Mollusques se rapprochent beaucoup de celles des Acteonidæ et des Scalariacea. M. Troschel croit devoir rattacher également aux Ptenoglossa les Solariacea, bien que, chez ces derniers, les dents les plus éloignées du centre commencent à présenter pinsieurs cuspides et, par conséquent, à s’écarter sensiblement de celles des Mol- lusques appartenant aux Familles précédentes. Celte livraison, qui se termine par une étude supplé- mentaire de quelques Rhipidoglossa appartenant aux genres Navicella, Nerita et Neritina, est fort intéressante et de nature à faire désirer que l’auteur poursuive ses im- portantes publications sur la mâchoire et l’armature lin- guale des Mollusques, considérées comme base d’une clas- sification naturelle de ce groupe d’Invertébrés. H. CRosse. NÉCROLOGIE. Depuis la fin de l’année 1876, nous avons à regretter la perte d’un nombre, malheureusement bien grand, de sa- vants, dont quelques-uns occupaient un rang éminent, dans la science malacologique. En France, l’année 1877 a vu s’éteindre M. J. A. Macé, auteur d’un Catalogue des Mollusques marins, terrestres et fluviatiles des environs de Cherbourg et de Valognes, — 107 — publié en 1860, et possesseur d’une remarquable Collec- tion de Coquilles des côtes de France, qu'il a léguée à la ville de Cannes ; M. Reynès, Directeur du Musée d'histoire naturelle de Marseille et auteur de quelques travaux ma- lacologiques et paléontologiques; et enfin M. le D' A. Pa- ladilhe, de Montpellier. Ce dernier était un observateur minutieux, qui s’occupait particulièrement de l’étude des petites espèces de Mollusques fluviatiles d'Europe. Depuis 1866, date de ‘son premier Mémoire, les Nouvelles Mis- cellanées malacologiques, il a publié un certain nombre d'articles dans la Revue de Zoologie, les Annales de Mala- cologie, les Annales des Sciences naturelles et les Annales du Musée civique d'histoire naturelle de Gènes. Malheu- reusement, il appartenait à une école qui ne distingue pas toujours très-nettement la limite qui sépare l’espèce de la variété, et nous craignons bien que la majeure partie des nombreuses espèces de Paludinidæ qu’il a créées ne soit pas destinée à lui survivre longtemps. En Allemagne, le docteur Louis Pfeiffer est décédé, à Cassel, dans Ja soixante-treizième année de son âge, le 2 octobre 4877, à 6 heures du matin. C’était le plus émi- nent des malacologistes Allemands, et l’on peut dire de lui qu'il a sinon créé, du moins considérablement perfec- tionné la science de la diagnose, qui était restée à l’état rudimentaire, depuis Linné et Lamarck. [l commença par s'occuper de médecine et de Botanique et fit, jeune encore, un voyage à Cuba, en compagnie de son ami Gundlach, pour y étudier les Caclées et y faire des collections de plantes. Il fut bientôt séduit par l’admirable Faune mala- cologique terrestre de l’île et se décida à suivre les traces de son oncle Kart Pfeiffer. Il n’abandonna point, cepen- — 108 — dant, tout à fait, la Botanique, car il a publié un Nomen- clator botanicus, qui est considéré, par les savants compé- tents, comme un ouvrage de haute valeur et d’une grande utilité ; mais ses études de prédilection se tournèrent du côté des Mollusques terrestres, qui, depuis Férussac, avaient été beaucoup négligés par les naturalistes. Il re- nouvela complétement cette partie de la science malacolo- gique et profita des communications de ses nombreux correspondants et surtout de son ami H. Cuming, pour augmenter, dans une proportion inouie, le nombre des Mollusques terrestres connus. C’est ainsi que, après ses Symbolæ ad historiam Heliceorum, il fit paraître succes- sivement, de 1848 à 1877, les treize volumes de ses Mo- nographies classiques des Helicea, des Auriculacea et des Pneumonopoma, admirables ouvrages et monuments scientifiques durables, qui suffisent pour assurer à leur auteur l’un des premiers rangs parmi les naturalistes mo- dernes. Collaborateur de Menke dans les 7 derniers volumes du Zeitschrift für Malakozoologie (1846-1855), il dirigea seul, quelque temps après, et jusqu'à sa mort, le Recueil scientifique qui en fut la continuation, les Malakozoolo- gische Blâtter, dont les 24 volumes (1854-1877) contien- nent de nombreux articles dus à sa plume et jouissent, grâce à l'esprit d’érudition et de méthode qui présidait à leur rédaction, d’une réputation méritée, parmi les mala- cologistes de tous pays. Il fit paraître, de 1854 à 1877, 45 livraisons (plus de 5 volumes in-4°) des Novitates Con- chologicæ, luxueux ouvrages, bien supérieur aux Abbil- dungen de Philippi, et dans lequel il donne d'excellentes figures chromolithographiées d’une grande partie des espèces créées par lui. Enfin, nous nous honorons d’avoir pu le compter au nombre de nos correspondants et des collaborateurs du Journal de Conchyliologie, dans lequel — 109 — il a publié quelques articles, malheureusement trop peu nombreux. [1 possédait une collection de Mollusques terrestres fort remarquable et surtout fort riche en types spécifiques. Peu fortuné, comme notre vieil ami, le professeur Des- hayes, il fut obligé, comme lui, de céder à de dures né- cessités matérielles et de se défaire, bien à regret, de cette collection précieuse, qui fut, il y a quelques années, ac- quise par le D' H. Dohrn, de Stettin. Jusqu'au dernier moment, il s’occupa de sa science fa- vorite, et, quand il mourut, il laissa inachevé un travail sur la classification naturelle des Hélicéens. Peu d’exis- tences ont été aussi bien remplies que la sienne, aussi la- borieuses et aussi dévouées à la science, qui perd, en sa personne, un de ses meilleurs et de ses plus dignes repré- sentants. En Angleterre, M. Henry Adams est décédé, le 18 sep- tembre 1877, à l’âge de 64 ans, des suites d’une para- lysie et d’une maladie de la moelle épinière, qui avait fait, depuis un an, d’assez rapides progrès pour lui rendre tout travail scientifique impossible. Attaché à l'Adminis- tration des Douanes, à Londres, en qualité d'architecte, il consacrait aux études conchyliologiques tout le temps que lui laissaient ses occupations professionnelles. Il fit paraître un certain nombre d'articles malacologiques dans les Proceedings of the Zoological Society of London et dans les Annals and Magazine of Natural History, mais le Genera of recent Mollusca, qu’il publia, en collaboration avec son frère, Arthur Adams, constitue son plus impor- tant ouvrage et son meilleur titre scientifique. Ce grand ouvrage, dans lequel on peut, à la rigueur, critiquer la multiplication, quelquefois excessive, des coupes géné- — 110 — riques et subgénériques, a exercé une influence incontes- table sur la marche et la direction de la science malacolo- gique, depuis 1858, et a fait connaître, au moins sous le rapport des caractères extérieurs, de nombreux Mollus- ques, sur l’organisation et les affinités desquels on man- quait, plus ou moins complétement, de documents. La portion la plus importante de sa collection, fort riche en types génériques, a été acquise par le British Museum : le reste a été vendu à un marchand de Londres, M. R. Geale. En Italie, nous avons à regretter la mort de M. le pro- fesseur Panceri, bien connu par ses travaux anatomiques . et, particulièrement, par la découverte qu’il a faite, ré- cemment, de la faculté que possèdent certains Mollusques Méditerranéens, et notamment les Dolium, de secréter de l’acide sulfurique. Cette découverte est importante en ce sens que si, comme c’est probable, la faculté qu’elle a ré- vélée existe chez la généralité des Mollusques, on y trou- vera l’explication toute naturelle de certains faits malaco- logiques constatés, mais non suffisamment expliqués, jusqu'ici, par exemple : la diminution d’épaisseur ou même la suppression totale des parties internes de la spire dans certains genres (Conus, Nerita, etc.). En Amérique, M. le D’ Philip P. Carpenter, né à Bris- tol (Angleterre), le 4 novembre 1819, est décédé dans la première semaine du mois de juin dernier, à Montréal (Canada), où il s'était fixé, depuis plusieurs années. On lui doit quelques travaux malacologiques importants , parmi lesquels nous citerons les deux « Reports on the — 111 — « Mollusca of the West Coast of North America », qu’il a faits pour la British Association, et le « Catalogue of « the Mazatlan Shells » publié pour le compte du British Museum. Il publia, en outre, un certain nombre d'articles malacologiques, dans le Journal de Conchyliologie, dans les Proceedings de la Société Zoologique de Londres et dans ceux de l’Académie des sciences naturelles de Cali- fornie. On lui doit également un volume de « Lectures on « Mollusca », publié par le Smithsonian Institution. M. John Anthony, attaché au Museum of comparative anatomy de Cambridge, est mort le 16 octobre 1877. Il avait fait, avec L. Agassiz, l’expédition de l’Amazone, ct, depuis de longues années, il s’occupait, avec succès, d’C- tudes conchyliologiques. Il a publié un assez grand nombre d'articles, traitant particulièrement des coquilles fluviatiles d'Amérique, dans les divers Recueils scientifiques des Etats-Unis. On nous annonce la mort de M. le colonel Jewett, naturaliste zélé, qui, lors de l’Expédition des Etats-Unis au Mexique, recueillit de nombreuses et intéressantes es- pèces de Mollusques et en fit profiter la science. M. Fielding Meek, l'éminent paléontologiste, est mort, le 22 décembre 1876. Il était né à Madison (Indiana), le 10 décembre 1817. Il eût pour maîtres et collaborateurs D. Owen, James Hall et Hayden. C'est en compagnie de ce dernier qu'il explora avec tant de succès le Haut-Mis- souri. Les résultats de ce voyage scientifique ont été pu- bliés en 1876, et forment un gros volume où les fossiles des formations crétacées et tertiaires sont décrits avec le plus grand talent et avec une érudition remarquable. M. Elkanah Billings, né le 5 mai 18920 et décédé en — 112 — 1876, était bien connu par ses recherches sur les fossiles des terrains de transition du Canada et des contrées voi- sines. Il a décrit un grand nombre de Brachiopodes, dont plusieurs constituent des genres nouveaux : Kutorgina, Obolella, Eichwaldia, Trimerella, Monomerella, Centro- nella, etc. M. Mateo Botteri, professeur d'histoire naturelle au Collége d’Orizaba (Mexique), est mort, subitement, dans cette ville, le 5 juillet 1877. Né à Lesina, en Dalmatie, le 7 septembre 1808, il manifesta, de bonne heure, un goût prononcé pour les sciences naturelles. Envoyé au Mexique, en 1854, par l'Horticultural Society de Londres, il se fixa définitivement à Orizaba et y réunit d'importantes collec- tions dont il donna la majeure partie au Collége de la ville, lorsqu'on y établit un Musée d’histoire naturelle. Nous lui devons la communication de quelques intéres- santes espèces de Mollusques terrestres du Mexique. Bien que passionné pour l'histoire naturelle et fort instruit, car, indépendamment du latin et du grec, il connaissait une douzaine de langues, il n’a rien publié, du moins à notre connaissance. H. CRrosse et P. FiscHER. oo Paris, — Imprimerie de Mme Ve Bouchard-Huzard, rue de l'Éperon, n° 5 ; J. TREMBLAY, gendre et successeur. AVIS La planche Il, appartenant au numéro de Janvier, mais relardée accidentellement, paraïtra avec le numéro d'Avril 1878. Paris. — [Imprimerie de madame veuve Bouchard-Huzard, rue de l'Eperon, 5; Jules TREMBLAY, sendre ct smecesseur. OUVRAGES NOUVEAUX. Mission scientifique au Mexique et dans l'Amérique centrale, ouvrage publié par les soins du Ministre de l’instruc- tion publique. — Recherches zoologiques publiées sous la directiondeM.Muxe-Enwanrps, membrede l'Institut.—7*partie. — Etude sur les Mollusquesterrestres etfluviatiles, par MM. P. Fiscuer et H. Crosse. Paris, Imprimerie Nationale, MDCCCEXX VIT. La sixième livraison vient de paraître et est actuellement en vente. Elle comprend la fin du genre Buli- mulus et les Stenogyridæ (pages 5145 à 624 et planches XXV à XXVIN). Traité de Zoologie de C. CLaus, traduit et annoté par G. Moquix-TANDON. — Paris, 1877, chez F. Savy, libraire, 77, boulevard Saint-Germain. Un volume grand in-8°, en 7 fasci- cules, comprenant 1163 pages. Prix : 20 francs. Apunies sobre la Fauna de Moluscos de la Republica Argentina, por el D°Ap. DoEriNG. — Troisième partie. Cordoba, 1876. Brochure in-8° de 41 pages d'impression. Description des Coquilles fossiles découvertes dans les envi- rons de Hauterive (Drôme), par G. Micaaup. Paris, 1876, chez F. Savy, libraire, 77, boulevard Saint-Germain. Brochure in-8° de 31 pages d'impression, accompagnée de 2 planches photo- graphiées. Deuxième édition. Description des Coquilles fossiles découvertes dans les envi- rons de Hauterive (Drôme), par G. MicHaup. — Troisième fas- cicule. — Paris, 1877, ehez F. Savy, libraire, 77, boulevard Saint-Germain. Brochure in-8° de 28 pages d'impression, ac- compagnée de 3 planches photographiées. The Post-tertiary Beds of Grinnell Land and North Green- land. By H. W. Feilden, Naturalist Lo the last Arctic Expe- .dition ;. and Note by: J: Gwyn JErFREySs. — Londres, 1877. Brochure in-8° de 12 pages d'impression. Nuova Slazione della Glausilia Lucensis, Gent. Appunti di M. Pauzuccr. — Pise, 1877. Brochure in-8° de 15 pages d’im- pression. Catalogue of Mollusca in the Indian Museum, Cal- cutta. By Georrrey Nevizz. — Fasciculus E. — Calcutta, 1877. Brochure in-8° de 42 pages d'impression. Le Marne di S. Luca e di Paderno e i loro fossili. Nota del Dott. Lopovico Foresti. — Bologne, 1877. Brochure in-8° de 11 pages d'impression. Neue Forschungen in Steinheim, von F. Hizcenporr. Berlin, 1877. Brochure in-8° de 9 pages d'impression. What is a Brachiopod? By Ta. Davipson. — Londres, 1877, chez Trübner et comp., 57 et 59, Ludgate Hill, Londres. Brochure in-8 de 31 pages d'impression, accompagnée de 3 planches lithographiées et d’un tableau. Index to the Names which have been applied lo the subdivi- sions of the Class Brachiopoda. By W. H. Dar, — Washington, 1877. Brochure in-8° de 88 pages d'impression. Table des Matières L | | CONTENUES DANS CETTE LIVRAISON. Pages . Révision des coquilles de la Nouvelle-Zélande et des îles Ghatham SEE ER UE SEEN F. W. HUTTON. . - , . - 5 Descriplion d'une nouvelle espèce de Mitre, provenant du Japon.. . .. . . .. SR RE A CR OS EE te a EN ON | Note sur deux coquilles terrestres, décrites par Des- hayes, comme recueillies, à Pondichéry, par M, Bé- langer ares 7 ee me RUN SR ENS E SA PAIGHINENIDI ee ST ME Diagnoses Trochorum novorum, . . 4 « . . . . « « .. P.FISCHER. , , . ... « 62 Note sur l'habitat du Cypræa spadicea, Gray. . .. .. F.L. BUTTON. .. .. . . 67 Diagnosis Mollusci novi, Californiæ Mexicanæ incolæ. . H. Grosse et P. FiscHER. 68 Note sur la mächoire et la plaque linguale du Liriola peltoides, Carpenter, var. vernalis. . . . . . . . . . W.H.DALL..,...... 68 Description d'une espèce de coquille fluviatile nouvelle, provenant de Madagascar . . . . . . . . . . . . . . H. CrossE et P. FISCHER. 13 Coquilles du Sahara, provenant du voyage de M.L. Say. P,. FISCHER, . . . . ... . 4 Description d’une nouvelle espèce fossile de Gorbicula des terrains tertiaires récents de la Grèce. . . , . . RAR. TOURNOUËR. .,.., 81 Description de coquilles fossiles des terrains tertiaires supérieurs (Suite). 4/0 ei etete een 0) Eye et C MAYER RENE TERE 87 Bibliographie. . .....,....4.,..... .. H.CROSSE et P. FIsCHER. 9) Nécrologie: 4e 6 M Te I 0. MH NGROSSE et PFISCHER 106 LC jourual paraît par trimestre et forme 4 volume par an. PRIX DE L’ABONNEMENT {PAYABLE D'AVANCE) : Pour Paris et pour les départements (reçu franco). . . 16 fr. Pour l'étranger id. Eater 48 Pour les pays hors d'Europe id. Decte 20 S’adresser pour l'abonnement, payable d'avance, et pour les com- munications scientifiques, à M. Crosse, directeur du Journal, rue Tronchet, 25, à Paris, chez qui on trouvera aussi les volumes précé- demment publiés du Journal de Conchyliologie. (Ecrire franco.) Il estrendu compte des ouvrages de Conchyliologie et de Paléonto- logie dout deux exemplaires sont adressés au bureau du Journal. PARIS. — IMP. DE M°° v° BOUCHARD-HUZARD, RUE DE L'ÉPERON, D. —1878. J. TREMBLAY, GENDRE ET SUCCESSEUR. ES 3° Série. — l'ome XVIIE, — No 2. JOURNAL DE NCHYLIOLOG COMPRENANT L'ÉTUDE DES MOLLUSQUES VIVANTS ET FOSSILES, Publié sous la direetion de MM. CROSSE et FISCHER. A PARIS, . CHEZ H. CROSSE, RUE TRONCHEH , 25. Dépôt à Paris, chez M. F. SAVY, 17, boulevard Saint-Germain: — à Londres, chez MM. WiLLriams et NORGATE, 14, Heurietta-Street, Covent-Garden. — à Edimbourg, chez MM. WiLLrams et NorGATE, 20, South-Frederick-Street. | | EN VENTE, ACTUELLEMENT AU BUREAU DU JOURNAL, RUE TRONCHET, 95. INDEX GENERAL ET SYSTÉMATIQUE des matières con- tenues dans les vingt premiers volumes du JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE (1850-1872).— Un volume in-8 de 208 pages d'impression, comprenant la lable des articles contenus dans les volumes I à XX et la tabie, par ordre alphabétique, des Familles, Genres, Sous-genres el Espèces de Mollusques décrits ou cités dans ces volumes. Prix : Sifrancs. | COMPTOIR DE CONCHYLIOLOGIE CHANGEMENT D'ADRESSE. La maison d’achat et de vente de coquilles de madame veuve Micnez VimonT est maintenant transférée rue de Dunkerque, 87, a Paris. Madame Vimonr continue, comme par le passé, à s’oc- cuper de la vente et de l'achat des Coquilles vivantes, dont elle possède un assortiment considérable, et à faire des envois dans les départements et à l’étranger: Elle peut disposer, en ce mo- ment, de Genera ou collections élémentaires, comprenant de 50 à 300 genres, pour l’étude ou pour les Lycées. Adresser les de- mandes rue dé Dunkerque, 87, Paris. CONCHYLIOLOGIE. M. Bryce M. Wricar, Conchyliologiste et Minéralo- giste, 90, Great Russell Street, Londres, Angleterre, continue à tenir à la disposition des amateurs les Coquilles vi- vantes et fossiles dont il possède un grand assortiment. 11 expédie, sur demande, comme précédemment, des boites de Coquilles vi- vantes, Fossiles, Minéraux, etc. OUVRAGES NOUVEAUX. Traité de Géologie et de Paléontologie par CREDNER, traduit sur la troisième édition. allemande par Monniez. — Paris, 1878, chez F. SavŸ, libraire, 77, boulevard Saint-Ger- main. — Fascicule I. — L'ouvrage sera publié dans le courant de 1878 en 4 fascicules de 10 feuilles chacun. Prix de l’ouvrage complet (640 pages et-448 gravures dans le texte) : 16 fr. é Notitiæ Malacologicæ, — oder Beitrage zur näheren Kenntniss der Moliusken, von R. J. SHUTTLEwWoORTH.—Berne, 1878, à la Direction du Musée d'Histoire naturelle de Berne. Un volume grand in-8° de 104 pages d'impression, accompa- gné de xxi1v planches lithographiées. JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE. ter Avril 18%S. Monographie du genre Mingieula, Deshayes, et descriptions de quelques espèces nouvelles, PAR LE COMMANDANT L. MORLET. Avant - propos. En cherchant à classer quelques espèces de Ringicules vivantes et fossiles, nous avons été frappé du nombre relativement assez grand de ces espèces et des difficultés que présente leur détermination. Ces raisons nous ont engagé à réunir tous les documents que nous avons pu nous procurer pour arriver à constituer une Monographie de ce genresi intéressant. Nous prions toutes les personnes qui nous ont aidé dans cette tâche de vouloir bien ac- cepter nos remerciments, et l'expression de notre sincère reconnaissance. Historique. Le genre Ringicula a été créé, en 1858, par Deshayes. 8 — 114 — Jusqu'à cette époque, une grande confusion, relativement à ce genre, régnait parmi les conchyliologistes. Quelques- uns considéraient les espèces qui s’y rapportent, tantôt comme des Auriculina, tantôt comme des Marginella; enfin, d'autres les plaçaient parmi les Pedipes, les Voluta, les Auricula, les Nassa, etc. Deshayes, dans la 2° édition des Animaux sans ver- tèbres de Lamarck (VIT vol.), en traitant des Auricula, donna les caractères de son nouveau genre; il prit pour type le Ringicula ringens, espèce fossile du bassin de Pa- ris. Genre RINGICULA, Deshayes, 1858. Nassa, Férussac, 1819 (pars). Marginella, Ménard, 4811, Philippi, 1856 (pars). Voluta, Brocchi, 1814 (pars). Auricula, Lamarck, 1822 (pars). Pedipes, Dujardin, 4855 (pars). Auriculina, Grateloup, 4838 (pars). Caractères génériques. Coquille petite, ovale, globuleuse, à spire assez courte, subéchancrée à la base. Ouverture parallèle à Paxe, lon- gitudinale, étroite, calleuse. Columelle courte, arquée, ayant 2 ou 5 plis presque égaux et une dent saillante, vers l’angle postérieur de l'ouverture. Bord droit très- épais, renversé en dehors, presque toujours sans dent ou unidenté, simple ou finement plissé. L'animal des Ringicules n’était pas connu jusqu'ici. M. Fischer a examiné quelques spécimens provenant du cap Breton (Landes), et qui nous ont été communiqués par M. de Folin, Voici ce qu’il a remarqué : — 115 — « L'animal, conservé dans l’alcool, rentre compléte- ment dans la coquille, mais, parfois, une portion du manteau reste appliquée sur la callosité de la columelle, Je n’ai pu distinguer la tête et je ne sais pas quelle est la position des yeux. Il n'existe pas d’opercule. « J'ai trouvé deux mâchoires en forme de plaque sub- trigone et à surface finement guillochée. Les mâ- choires de ce type existent chez un grand nombre de Mollusques marins (Triton, Rissoa, Akera, Ceri- thium, etc.). « Le ruban lingual est formé, de chaque côté, par une rangée transverse de dents très-longues, aiguës au som- met, où elles sont légèrement recourbéeset bifides, à leur insertion sur la plaque. Les dents se croisent de telle sorte que la pointe de celles de la rangée de droite atteint presque la base de celles de la rangée de gauche. Pas de dent rachiale ou centrale. « La petitesse de ces dents est telle, qu’il m’est impos- sible d'affirmer s'il n'existe pas une dent transversale plus petite entre deux dents de chaque côté, mais je pense, néanmoins, que chaque rangée de droite et de gauche se compose de dents uniformes, semblables. « Dans ce cas, les Ringicules auraient, par leur plaque linguale, une grande ressemblance avec les Philine (Bullæa, Lamarck), et les Scaphander, dont on peut les rapprocher provisoirement, jusqu’au moment où l’ob- servation des individus vivants indiquera leur place définitive, en faisant connaître la manière dont les yeux sont disposés (Fischer) ». Distribution géographique. Les Ringicules, à l’état vivant, se trouvent dans presque toutes les mers du globe, à l'exception des mers froides. — 116 — Nous les répartissons en 4 régions : 4° Océan Indien, mer Rouge, Grand Océan, Océan Pacifique, 16 espèces ; 2° Côte E. d'Amérique et Antilles, 2 espèces ; 3° Côte O. d'Afrique, 5 espèces ; 4° Mers d'Europe, 4 espèces. Quelques espèces vivantes ont été signalées à l’état fos- sile. Nous les indiquerons également dans la liste des fossiles. Quant à celles-ci, nous les énumérons d’après leur horizon géologique. A. Liste des Espèces vivantes. 4. RinGicuLA ACTA, Philippi. R. acuta, Philippi, Zeitsch. fur Malak., vol. VIT, p. 55, 1849. — Jssel, Malac. mar Rosso, p. 157, 1869. — Nevill, Journ. As. Soc. of Bengal, vol. XLIV, part. 11, p. 104, 1875. Var. Ringicula minuta, H. Adams, Proc. Zool, Soc. Lon- don, p. 14, pl. ur, fig. 16, 1872. Testa ovato-oblonga, acuminata, transversim striata, anfractu uliimo spiram parum superante; aperlura ad labrum intus valde incrassatum, medio productum, courc- tata; ringente (Philippi). — Long. max., k mall.; diam., 3 mill. — Long. min., 13 mill.; diam., À mill. Ilab. Aden (Th. Philippi) ; Java (Dupuy); golfe d'Oman, Gwader, littoral de la Perse, Bombay, Ceylan et Arakan. Très-commun dans toutes ces localités (Nevill) ; Singapore (Stoliczka). La variété minuta habite les mêmes localités et se trouve aussi dans Ja mer Rouge, à Suez (Mac-An- drew). — 117 — Obs. Forma angusta, acula, fere exacte eadem aique in R. striata, Philippi, fossili, sed striæ conferlæ, mi- nus conspicuæ et labrum, in adulhs, intus valde incras- satum, medio in dentem obtusum, productum, unde aper- tura coarclala el ringens evadit (Philippi). Une forme voisine a été trouvée par M. Nevill, à Natal. Il existe également un R. acuta fossile de Wilhemshôhe, décrit par M. Sandberger, mais qui est diflérent et que nous décrirons plus loin sous le nom de R. Sandbergeri. On cite, dans les synonymies de cette espèce, l’ouvrage de Savigny (Description de l'Égypte, Coq., pl. vi, fig. 7, 1817), mais cette figure représente une coquille lisse et globuleuse, que nous considérons comme très-différente et que nous décrirons ci-dessous. 2. RinGicuLA SAvienyt, L. Morlet (pl. V, fig. 1). Savigny, description de l'Égypte, coq., pl. VE, fig. 7, 1817. Tesio parva, ovato-globosa, lævigala; spira brevis, acuta; anfractus 5 conveæi, sulura simplici discreti, ulti- mus 2/3 longitudinis æquans, basi rotundatus; apertura coarctata, marginibus callo junctis; margine columelluri arcuato, triplicato, plica superna valida, plicis infernis crassis, callo immersis, canali callo partim tecto; labro lœævi, rectilineo, extus marginato, intus ad 2/3 longitudi- nis dilatato, subdentato.—Long.3mill.; diam., 2 4/2 maill. Coquille petite, ovale, globuleuse et lisse. Spire courte et aiguë, composée de 5 tours convexes, séparés par une suture simple, le dernier formant les 2/5 de la coquille et arrondi à la base. Ouverture resserrée. Bords réunis par un léger dépôt ealleux ; bord columellaire, arqué, garni — 118 — de 5 plis, le supérieur très-fort, les inférieurs très-épais et paraissant courts, à cause de l’épaisseur de la callosité qui descend très-bas et couvre, en partie, le canal du si- phon ; bord droit lisse, parallèle à l'axe de la coquille, épais, formant une dent, aux 2/5 de la hauteur, et ren- versé en dehors. Hab. Baie de Suez, mer Rouge. Obs. Nous donnons à cette espèce le nom de Savigny qui l'a fait figurer dans son ouvrage (Description de l’É- gypte, Coq., pl. vi, fig. 7, 1817), sans dénomination spé- cifique (Coll. L. Morlet). 5. RinGicuLA pRismATICA, de Folin (pl. V, fig. 2). R. prismatica, de Folin, Les fonds de la mer, vol. E, partie 1, p. 87, pl. x1, fig. 4, 1867-1871. R. apicata, Nevill, Journ. Asiat. Soc. Bengal, vol. XE, part. 11, p. 9, pl 1, fig. 42, 49 (non 10, 10°), 1871. — Nevill, Journ. Asiat. Soc. Bengal, vol. XLIV, p. 102, 1875. Testa parvula, ovato-globosa, crassa, solida, albida, ni- lidu, interdum subdiaphana, anfractibus quinis, subcart- nalis, rapide augentibus,s ullimo permagno, 3/4 testæ æquante, ad basin sulcato, sutura simplice, apertura elon- gata, obliqua, superne canaliculata, margine dextro tri- dentalo, super busin refleæo, dentibus subacutis (de Folin). — Long. 2, 5 mull.; diam., 1, 5 mill. Hab. Port-Louis, île Maurice : très-rare (Nevill; les rivages de l’île Maurice (de Folin) ; iles Andaman, Ceyian (Nevill). Obs. Espèce trouvée récemment par M. Nevill, aux îles Andaman. On peut la distinguer du R. acuta, Philippi, — 119 — var. minuta, H. Adams, par son aspect lisse et poli, et par son dernier tour ayant seulement 5 stries à la base, au lieu d’être strié en totalité, comme chez d’autres espèces. Elle est légèrement étroite et plus contractée, moins cal- leuse, avec la dent plus aiguë (Nevill). M, Nevill n'ayant publié son R. apicata qu’en 1871, il est équitable de restituer à cette espèce le nom de R. pris- matica, qni lui avait été imposé, antérieurement, par “M. de Folin. 4. RinGicuza Fozini, L. Morlet (pl. V, fig. 5). Testa minutissima, ventricosa, crassa, regulariler et valide striata; anfractus 4 1/2 convexiusculi, sutura pa- rum canaliculata discreii, ultimus dimidium longitudinis æquans, basirotundatus ; spira elongata, sensim crescens ; apertura ançqusta, marginibus callo valido junctis, colu- mellari arcuato, triplicato, plicis œquidistantibus et æqua- libus ; labrum fere rectum, incrassatum, medio prominens, exlus varicosum (de Folin). — Long. 2,7 mall.; diam., mal. Coquille petite, légèrement ventrue, épaisse, régulière- ment et fortement striée; tours, au nombre de 4 4/2, légèrement convexes, séparés par une suture un peu canaliculée, le dernier formant la moitié de la coquille et arrondi à la base. Spire allongée, augmentant graduelle- ment. Ouverture étroite : bords réunis par un dépôt calleux assez fort, bord columellaire fortement arqué, garni de 5 plis à peu près à égale distance l’un de l’autre et égaux; labre presque droit, épais, surtout au milieu, saillant en dehors. Hab. Carimata (de Folin); Singapore {Collection de Folin). — 120 — 5. RinGicuzA Gousoni, de Folin (pl. V, fig. 4). R. Goujoni, de Folin, Les fonds de la mer, vol. I, partier, p. 67, pl. vi, fig. 4, 1867-1871. . D . Test minuta, ovata, subelongata, crassa, solida, alba, nitida, spiraliter et regulariter sulcata; anfractibus qui- nis, salis rapide crescentibus, sulura simplice junctis, ul- timo permagno, 2/3 testæ æquante; apertura angusta,, paululum obliqua, margine dextro labrato, labro crasso, bidentato; sinistro valde reflexo, incrassato, tridentato (de Folin). — Long. 2,1 muill.; diam., 4,1 mil. Hab. Côte septentrionale de Java (de Folin); Nouvelle- Calédonie (R. P. Lambert). G. RinGICULA caNALICULATA, de Folin (pl. V, fig. 6). R. canaliculata, de Folin, Les fonds de la mer, vol. }, partie 1, p. 67, pi. vi, fig. 6. 1867-1871. Testa minula, ovato-globosa, crassa, solida, alba, ni- lida, dimidia parte testæ minutissime transversim sulcata ; spira brevi, subacuta; anfractibus quinis, subconveæis, rapide augentibus, sutura sat profunda separatis, ullimo permagno, 3]4k testæ œquante; apertura angustu, canali lato antice truncata, margine dextro valde labrato, labro crasso, latissimo, ultimum anfraclum superante, intus valde unidentalo, sinistro lato, reflexo, incrassato, sul- cato, intus tridentato, dentibus prominentibus elonga- tisque (de Folin). — Long. 3,8 mill.; diam., 2,8 mull. Hab. Pointe de Pamalang, Hong-Kong (de Folin); Java (Deshayes). Obs. L'exemplaire de Java de la collection Deshayes constitue une variété de taille plus petite. 7. RINGICULA ENCARPOFERENS, de Folin (pl. V, fig. 5). R. encarpoferens, de Folin, Les fonds de la mer, vol. I, partie 1, p. 66, pl. vi, fig. 5, 1867-1871. R. abbreviata, G. et H. Nevill, Journ. Asiat. Soc. Bengal, vol. XLIV, partie 11, p. 102, 1875. Testa minuta, globosa, alba, interdum subdiaphana, ni- lida, spiraliter el requluriter sulcata; anfractibus qua- lernis, rapide crescentibus, ullimo permagno, 4j5 testæ æquante; sutura simplice; apertura elongata, margine deætro valide labrato, liris subrotundatis, crenulato, extus super ullimum anfractum late extenso, intus mediam par- tem versus tumido, ad basin emarginato, sinistro valde reflexo.et incrassalo, intus valde denticulato, extus irre- gulariter crenulato (de Folin). — Long. 2,5 mill.; dium., 2,2 mil. (de Folin). — Long. 3 mill. (sur lesquels le der- nier tour seul mesure 2 1/2 mill.); diam., 2 1/2 mill. (Nevill). Hab. Pointe de Pamalang, Batavia, et la côte septen- trionale de Java (de Folin); Balapiti, Ceylan (Nevill). Obs. D'après les dimensions données par M. Nevill, les échantillons recueillis par lui seraient un peu plus grands que ceux des localités indiquées par M. de Folin. M. Nevill n'ayant publié son R. abbreviata qu'en 1875, il y a lieu de restituer à cette espèce le nom de R. encar- poferens, qui lui avait été imposé, antérieurement, par M. de Folin. 8. RinGicuza CaroN, Hinds (pl. V, fig. 7). R. Caron, Hinds, Zool. Voy. of H. M. S, Sulphur. vol. IF, p. 47, pl. xvi, fig. 45, 16, 1844. — 1922 — R. Caron, Hinds, Proceed. Zool. Soc. London, p. 97, 1844, et p. 98, n° 85, 1871. — Lischke, Japanische Meeres Conch., vol. IT, p.79) T9; 407 — Nevill, Journ. Asiat. Soc. Bengal, vol. XLIV, part. 11, p. 101, 102, 1875. Testa ovata, acuminata, striata, nitida; anfractibus rotundatis, ultimo subiransverso, rotundato, distanter striato; spira exæserla; apertura subabbreviata, labro cor- rugato (Hinds). — Long. 3,5 mill.; diam. 2,5 mill. Hah. Détroit de Malacca, par 17 brasses de profondeur, vase (Gould); île Goat, Port-Jackson, Australie; Gwadar (Blanford). Obs. Cette espèce a été aussi draguée par M. Blanford, à Gwadar; elle est parfaitement distincte, par tous ses ca- ractères, du R. acuta. Son bord droit, particulièrement, est très-différent : le léger développement de la dent pa- riétale, sa texture différente et sa striation constituent autant de caractères qui la distinguent de l’acuta. 9. RiINGICULA PROPINQUANS, Hinds. R. propinquans, Hinds, Proceed. Zool. Soc. London, p. 906, 1844. — Smith, Proceed. {Scientific Meetings of the Zool. Soc. London, partie 1, p. 755, 1871. — Lischke, Japanische Meeres Conch., vol: IL,,pa78409, 1871. Testa ovata, retusa, striata, nitida; anfractibus rotun- datis, ullimo magno, valide rotundato, concinne striato (Hinds). — Long. 1 ligne 1/2. si JO Hab. Sual, Philippines, par 5 à 7 brasses de profon- deur, sable vaseux (Hinds). 10. RinGicuLA EXSERTA, Hinds. R. exserta, Hinds, Proceed. Zool. Soc. London, p. 17, 1844. — Angas, Proceed. Zool. Soc. London, p. 98, n° 87, 1871. Testa ovata, acuminata, lævigata, polita; anfractibus rotundatis, lævigatis; spira elongata, labro pone valide incrassato (Hinds). — Long. 1 ligne 2/3. Hab. Comignig, par 40 brasses, sable vaseux,; Sorso- gon, île de Luzon, par 6 brasses, sable grossier; Philip- pines (Hinds). Port-Jackson, Australie (Angas). 11. RiNGicuLA GRANDiNosA, Hinds (pl. V, fig. 8). R. grandinosa, Hinds, Proceed. Zool. Soc. London, p. 96, 1844. —- Smith, on West African shells, Proceed. Zool. Soc. London, p. 755, 1871. Testa ovata, retusa, lœvigata, polita; anfractibus rotun- datis, ultimo magno, subquadrato, roltundalo; columella superne valde callosa, denticulata (Hinds).—Long. 5mill.; diam., 3,8 muill. Hab. Bais, île de Negros, par 6 brasses de profondeur, sable grossier ; Cagayan, ile de Mindanao, 25 brasses, sable vaseux; (Catbalonga, île de Samar, de 10 à 50 brasses, sable vaseux; Sorsogon, île de Luzon, Philip- pines (Hinds). La même espèceest indiquée à Whydah, côte O. d’A- en OU — frique, par M. E. Smith, mais cette identification est-elle exacte ? Cette coquille est petite, ovale, lisse, brillante, un peu bombée en dessus, presque aplatie en dessous. Spire courte, aiguë, composée de 5 tours légèrement convexes, séparés par une suture très-prononcée, le dernier formant presque les 4/5 de la coquille, arrondi à la base. Ouver- ture étroite; bords réunis par un dépôt calleux très- fort, qui couvre la moitié de l’avant-dernier tour de spire; bord columellaire oblique par rapport à l'axe de la coquille, garni de 3 plis très-épais : callosité très- renflée et formant, à sa jonction, le long de la coquille, un léger sillon; bord droit très-épais, très-renversé en dehors, et formant, à sa partie supérieure, un petit canal. Nous complétons la trop courte diagnose de M. Hinds, d’après des échantillons qui se rapportent à son type. 12. RiNGlcuLaA ARCTATA, Gould (pl. V, fig. 9). R. arctata, Gould, Otia, p. 122, 1871. — Angas, Proceed. Scient. meet. Zool. Soc. London, p. 98, n° 88, 1871. — Lischke, Japanische Meeres Conch., vol. IF, 78, 10, Dlw, vie. 10) MY LS7I EL vol. III, p. 59, 1875. Tesia solida, ovatu, acuminatu, alba; spiræ anfracti- bus k, conveæis, ultimo striis volventibus (10-12) insculpto; sutura profunda; apertura auricuiata, labro incrassalo, intus tumido, plicis ad columellam conspicuis; dente pa- rietali robusto, usque ad angulum posticum aperluræ pro- tractlo: callo labiali lalo, sinum siphonalem transeunte. (Gould). — Long. k mill.; diam., k mall. Hab. Ile de Goat, Port-Jackson, Australie (Brazier) ; Hong-Kong (Gould); Nangasaki (Lischke). — 195 — Obs. Cette espèce est voisine des KR, Caron et propin- quans, mais les lignes transverses sont plus serrées. 15. RiNGICULA AUSTRALIS, Hinds (pl. V, fig. 10). R. australis, Hinds, Proceed. Zoo!. Soc. London, p. 97, 1844. — Angas, On the marine Molluscan fauna of South Australia, p. 156, 18658. — Crosse, Journ. de Conchyl., vol. XII, p. 44, pl. 11, fig. 5, 1865. Testa ovata, acuminata, lævigata, polita; anfractibus rotundatis, penullimo sensim minore ; spira elongata, in- fra suturam fascia subalbida cincta (Hinds). — Long. 3 mil; diam., 1 2/3 maill. Hab. Port-Lincoln (Hinds), Golfe de Spencer (Angas), Australie; Nouvelle-Calédonie (R. P. Lambert). Obs. M. Hinds n'ayant pas fait figurer cette espèce et n’en ayant donné qu'une description très-succincte, M, Crosse l’a décrite de nouveau et l’a fait figurer. 14. BINGICULA DENTICULATA, Gouid. R. denticulata, Gould, Otia, p. 121, 1871. = Angas, Proceed. Zool. Soc. London, p. 98, n° 86, 1871. Testa ovata, acuminata, solida, lactea, striis confertis transversim (exilioribus interdum intervenientibus) 1ns- culpta; anfractibus 5 ventricosis; apertura angusta, labro admodum incrassato, intus denticulato, fere ad sinum si- phonalem interrupto, plicis acutis, transversis, callo mo- dico, haud appresso, dente parietali modico (Gould). — Long. 5 mill.; diam., 3, 5 mill. — 126 — Hab. Port-Jackson, Australie (Angas). Obs. Cette espèce est caractérisée par ses nombreuses stries et par l’exiguité de la callosité, qui passe au-dessus de l’échancrure siphonale. 15. RinGicuLA FossuLaTA, de Folin (pl. V, fig. 11). R. fossulata, de Folin. Les fonds de la mer, vol. I, par- tie 11, p. 251, pl. xxx1, fig. 9, 1867-1871. Testa ovato-globosa, apice acuminata, alba, nitida ; an- fractus 5, valde rapide accrescentes, lœves, ullimi minu- tissime spiraliter sulcati, ultimus maæimus, 4]5 testæ æquans; apertura paulum elongata, dentibus majusculis sinuata : margo dexler valde incrassalus, superne fossula- tus (margines fossulæ super dentem salis prominentem conjuncti, postea costulam unicam simulantes, quæ ad basin canalem parvum, rotundatum cingit et super dentem sinistrum inferiorem porrectum intus penetrat; margo sinister super basin in refleæione lala et crassa valde ex- pansus, dentibus tribus ornatus, dens superior tricostula- tus (de Folin). — Long. 3,6 mill.; diam., 1,8 mul. Hab. Port de Nouméa, Nouvelle-Calédonie (de ‘Folin). 16. RiNGicuLA pozrraRris, Gould. R. doliaris, Gould, Proc. Boston Soc. v. VIT, p. 524, 1860. — Gould, Otia, p. 121, 1862. Testa majuscula, tenuis, ventricosa, ovala, albida; spira acuminata; anfractibus & rotundatis, sulcis trans- versis, remolis, insculptis, ullimo amplo ; sutura profundu, apertura magna, labio angusto, haud incrassalo, plicis columellæ tenuibus, acutis, plica parietali parva, tenui, callo siphonali modico (Gould). — Long. 5 mall.; diam., 3 mul. Hab. Hakodadi (Gould). 17. RiINGICULA NiTibA, Verrill, R. nitida, Verrill, Amer. Journ. of Sciences (5° série), vol. V, p. 6, 16, 1875. — Tryon, Amer:Journ. of Sciences, Amer. ma- rine Conchology, p. 100, 1875. . Coquille petite, blanche, lisse, ovale -élargie, avec 5 tours à spirerégulièrement conique, subarquée, croissant régulièrement, et plus courte que l'ouverture ; tours de spire très-convexes, arrondis, séparés par des sutures très-prononcées ; une ligne infra-suturale, bien distincte, se voit à leur partie supérieure; la surface des tours est presque lisse, mais on peut y distinguer quelques stries spirales microscopiques, plus évidentes en avant ; ouver- ture un peu en forme de croissant ; lèvre externe unifor- mément arquée, formant un segment de cercle, son bord, régulièrement épaissi, se retirant un peu en arrière, près de la suture ; callosité étroite, presque unie, mais un peu bombée au milieu et légèrement saillante; columelle forte, recourbée à son extrémité avec des plis spiraux très-pro- noncés et égaux; le pli antérieur projeté au-dessus du canal, avec son extrémité arrondie (Verrill). — Long. 4, 5 mill.; diam., 5,1 mill. Hab. Sur lies côtes de la Nouvelle-Angleterre (Etats- Unis), où deux spécimens ont été dragués, dans un fond de vase, par 110 et 150 brasses de profondeur (Verrill). 18. RINGICULA SEMISTRIATA, d’Orbigny. R. semistriata, d'Orbigny, Hist. de l'île de Cuba (Ramon de la Sagra), Mollusques, vol. TI, p. 105, pl. xxt, fig. 17, 19, 1855, — 128 — Testa ovato-conica, crassa, albida, postice lævigata, antice transversim striala; spira conica, acuta; sulura impressa; apertura oblonga ; columella incrassata, bipli- cata, callo repando, postice instructa, labro crassissimo, in medio subtuberculato (d'Orbigny). — Long. 2 mall.; diam., 4 mill. Hab. Jamaïque (D'Orbigny.) Obs. Cette espèce se rapproche beaucoup du R. mar- ginata par sa forte callosité, mais elle s’en distingue par sa surface striée seulement en avant, caractère qui la fait différer des espèces décrites, qui, toutes, sont entièrement striées (d'Orbigny). 19. RiINGICULA SUTURALIS, Smith. R. suturalis, Smith, Proceed. Scient. meet. Zool. Soc. London, p. 755, pl. Lxxv, fig. 12, 1871. Testa ovata, alba, polita; spira acuminata; sutura chorda callosa cincta ; anfractibus 5, conveæis, spiraliter sulcatis, in anfractu ult. sulci A0 ; apertura piriformis; columella callosa, triplicata ; labrum extra valide incras- satum (Smith). — Long. 2 3/k mull. Hab. Whydah (côte 0. d'Afrique). Obs. Petite espèce très-striée, appartenant au groupe des Ringicula propinquans et Someri, mais beaucoup plus petite, et se distinguant facilement par le nombre et la position des dents, ainsi que par le cordon de la suture. 20. RinGicuLA SoMERI, de Folin (pl. V, fig, 12). R. Someri, de Folin. Les fonds de la mer, vol. E, partier, p. 14, pl. 1, fig. 7, 1867-1871. Testa parvula, ovalo-globosa, crassa, solida, candida, — 129 — transversim minute et regulariter sulcata ; anfractibus 6-7, subcarinatis, prioribus rapide crescentibus, ultimo perma- gno, globoso, 7-10 testæ œquante; sutura simplici; aper- tura elongata, obliqua; marginibus valde incrussatis, den- latis, dextro latissimo, sinistro inflato, late reflexo, dentibus majoribus (de Folin). — Long. k mill.; diam., 2,6 muill. Hab. Rade de Saint- Vincent, Cap-Vert (de Folin). 21. RinGicucza Morirzi, de Folin (pl. V, fig. 15). R. Moritzi, de Folin. Les fonds de la mer, vol. [, partie n, p. 212, pl. xxvi (non xxvut), fig. 10 (non 14), 1867-1871. Testa ovato-globosa, subvitrea, aliquando magis crassa et candida, spiraliter et regulariter sulcata; sulci minuti, sæpe evanidi; anfractus k, rapide crescentes, ultimus per- magnus, globosus, dimidiam partem testæ æquans; sutura simplez ; apertura semilunaris ; margo sinisler incrassa- tus, canali rotundato terminatus, dexter super basin valde refleæus, inflatus, dentatus; dentes 3; superne margines canali satis profundo juncti(de Folin).—Long. 2 1/2 mill.; diam., 4 1/2 mill. Hab. Cagnabac, côte O. d'Afrique (de Folin). Obs. Cette espèce, qui se rapproche beaucoup du R. So- meri, s'en distingue par sa taille plus petite, par ses tours de spire moins nombreux, et par le caral qui sépare, à la base, les deux bords de l'ouverture, canal bien plus large et moins arrondi que dans l’autre espèce. Il ya aussi quelques différences dans la réflexion du bord droit et dans la dentition. Le bord gauche, lui-même, est beau- coup moins épaissi; enfin, le canal supérieur n’est pas non plus tout à fait le même. 9 — 150 — 22. RiNGiCULA AURICULATA, Ménard (pl. V, fig. 14). Marginella auriculata, Ménard, Ann. du Mus., vol. XVIT, p. 551, 1811. _ Philippi, Enum. Mol. Siciliæ, vol. I, p. 251, 1856. R. auriculata, Philippi, loc. cit., vol. Il, p. 198, pl. xxvuu, fig. 15, 15“, 1844. — Mac-Andrew, Geograph. distrib. of Testa- ceous Mollusca in the North Atlantic and neighbouring seas, p. 17, 22, 26, 41, 45, 47, 1854. _ E. Forbes, Mollusca and Radiata of the Ægean sea, p. 141, 1844. — C. Weinkauff, Catalogue des coquilles ma- rines, recueillies sur les côtes de l'Algérie, p. 367, 1862. — G. Hidalgo, Catalogue des Mollusques tes- tacés marins des côtes de l'Espagne et des îles Baléares, p. 109, 1867. — Monterosato, Nuova rivista delle Conch. Medit., p. 45, n° 760, 1875. Testa minuta, ovata, inflata, alba, lævigata ; spira bre- vi, acuta; basi emarginata; columella triplicata, plicis acutis ; labio expanso, adnato; labro marginato, calloso (Ménard). — Long. 5, 1 mill.; diam., k mill. Hab. Océan : Nord de l'Espagne (Fischer), Asturies Coruña, Vigo, Cadix et Trafalgar (Mac-Andrew). Méditer- ranée : Mahon, Conejcra, Carthagène, Malaga et Gibral- tar, Malte; assez abondant, vit à une profondeur de 20 à 40 brasses (Mac-Andrew, Hidalgo); Alger, très-commun dans le port, ou en dehors, près de l'entrée, dragué à une — 151 — profondeur de 40 à 20 brasses (C. Weinkauff); Tarente (Monterosato). Obs. Cette espèce, qui est très-voisine du R. buccinea, s'en distingue par sa forme moins globuleuse, sa spire plus longue, sa callosité moins forte et sa surface garnie de stries régulières. Nous n’avons pas cité, dans la synonymie, le nom de Voluta buccinata, Renier, parce qu’il est impossible de savoir à quelle espèce il doit s'appliquer, faute de descrip- tion et de figure. 25. RinGicuzLA conFormis, Monterosato (pl. V, fig. 15). R. auriculata, Ménard, var. conformis, Monterosato, Nuova Rivista delle Conch. Mediterranee, p. 45, 1875. R. conformis, Monterosato, Journ. de Conchyl., vol, XXV, p. 44, pl. xt, fig. 4, 1877. La forme et la disposition des dents sont différentes de celles du R. auriculata; l'ouverture est plus grimaçante, et, en outre, le test n’est pas strié superficiellement. Dans quelques localités, cette espèce présente, sur les premiers tours, une apparence de plis verticaux (Monterosato). — Long. 4 mill.; diam., 5, 4 mill. Hab. Méditerranée, mais à une plus grande profon- deur que le R. auriculata (Monterosato). L'espèce existe aussi dans l’Atlantique : cap Breton (de Folin). Obs. Cette forme, considérée d’abord comme une simple variété de l’auriculata, a été élevée récemment au rang d'espèce par l’auteur. 24. RINGICULA LEPTOCHILA, Brugnone (emend.) (pl. V, fig. 17). — 152 — R. leptocheila, Brugnone, Miscellanea malacologica, pidis pli, Gp. 17. — Monterosato, Nuova Rivista delle Conch. Mediterranee, p. 45, n° 761, 1875. — Monterosato, Poche Note sulla Conchylio- logia Mediterranea, p. 14, n° 120, 1875. R. ventricosa, Jeffreys (non Sowerby). Testa ovato-acuminata, ventricosa, tenui, nitidula, sub- tilissime transversim strialo-punctata; spira parum ex serta; anfractibus 5, convexis; apertura magna, subanqu- lata ; columella contorta, plicata ; plicis 1-2, acutis ; labro tenuiter marginato, intus lævi, labio exilissimo, adnato (Brugnone). — Long. 5 mill.; dium., k mill. Hab. Méditerranée, dans les grandes profondeurs (Monterosato). Atlantique et Nord de l'Atlantique (Jef- freys); Cadix, baie de Bilbao, par 14 brasses de profon- deur, et fosse du Cap-Breton (de Folin). 25. RiINGICULA BUCCINEA, Brocchi (pl. V, fig. 16). Voluta buccinea, Brocchi, Conch. foss. subap., vol. IT, p. 645, pl. 1v, fig. 9, 1814. Auricula buccinea, Sowerby, Min. Conch., vol. V, p. 100, pl. cocccxv, fig. 2, 1825. — Deshayes, Encycl. méth. Hist. nat. des Vers, vol. IT, p. 95, 1850. R. buccinea, Deshayes, Hist. nat. des an. s. vert. (Lam.), 2° édit., vol. VIII, p. 544, 1838. — Forbes, Mollusca and Radiata of the Ægean sea, p. 197-199, 1844. — 155 — R. buccinea, Fischer, Faune Conch. marine du dép. de la Gironde et des côtes du S. 0. de la France, p. 211 (2° supp.), 1874. Testa minuta, subovata, inflata, lævigata; spira brevis, acuta; columella triplicata, plicis acutis, labro expanso, adnato, labio marginato, in medio inflato, non exaralo (Brocchi). — Long. #, 8 mill.; diam., k mill. Hab. Côtes de la Gironde et des Landes, Cap-Breton, de 25 à 180 brasses (Fischer et de Folin); Asturies, au large de Gijon, par 48 brasses de profondeur (de Folin); Méditerranée (Forbes). Obs. Cette espèce, bien voisine du R. auriculata. en diffère par sa coquille plus globuleuse, sa spire plus courte, sa callosité plus développée et sa surface toujours lisse et brillante. (À suivre). L. M. Note sur la synonymie du genre Hydrohia et des genres VOISINS, PAR P. FiScHER. La plus grande incertitude se montre dans les travaux de classification relatifs aux petites Paludines à opercule spiral, et chaque auteur, pour ainsi dire, les désigne sous un nom différent. Il était cependant facile de s’éclairer sur cette question, en remontant aux sources : c’est ce qui n’a pas été fait, même, ce me semble, par Frauenfeld, qui s’est le plus occupé des Paludines. 4° Genre Hydrobia. — Le genre Hydrobia fut pro- posé nominalement par Hartmann, en 1821 (in Sturm Deutschl. Fauna, Heft V, p. 47), sans aucune diagnose gé- — 154 — nérique; ce nom était suivi de trois autres noms spéci- fiques, sans désignation des auteurs à qui elles apparte- naient : H. acuta, vitrea et minuta. L’'Hydrobia acuta est l’espèce de Draparnaud ; elle est donc marine ou saumâtre ; l'H. vitrea est également une espèce de Draparnaud, qui vit dans les eaux douces ; l’'H. minuta m'est inconnue comme espèce vivante. Tel qu’il est ainsi compris par Hartmann, le genre Hy- drobia s'applique donc aussi bien aux espèces fluviatiles qu’aux espèces marines. L'idée d'Hartmann a été évidem- ment de séparer les Paludines à opercule spiral des Palu- dines à opercule composé d'éléments concentriques (Vivi- para et Bythinia auct.); 2 Genre Paludestrina, d'Orbigny. Créé régulièrement, en 1859 (Voy. dans l’Amér. mérid., p. 581), ce genre devait comprendre les Paludines à opercule spiral corné. D'Orbigny indique, dès le début, 7 espèces des eaux douces et 5 des eaux saumâtres. Dans son ouvrage sur les Mollusques de Cuba {t. IT, p. 8), le même auteur dit expressément que le genre Pa- ludestrina s'applique à des Paludines fluviatiles et ma- rines, mais qu’il renferme toutes les Paludines marines. Enfin dans son Traité de Paléontologie, (t. IT, p. 11), A. d'Orbigny donne la caractéristique suivante des Palu- destrina. « Opercule à éléments spiraux. Elles vivent dans « les eaux douces, dans les eaux saumâtres, et salées « du littoral vaseux ou sablonneux des continents ». En somme Paludestrina est exactement synonyme d'Hydrobia. 5° Genre Latlorinella, Braun (1842). — Braun a pro- posé ce genre nouveau pour les Paludines à opercule spi- ral. En 4845, Thomæ a appliqué ce nom de Littorinella au Cyclostoma acutum de Draparnaud (Jahrb. des Vereins für — 155 — Naturkunde im Herzogthume Nassau, HeftIl, p. 125). On peut en conclure que Littorinella doit être réservé aux coquilles marines et saumâtres. 4° Genre Paludinella, Pfeiffer. — Ce genre a été insti- tué en 4841 (Wiegm. Arch. I, p.227) pour l'Helix littorina, Deile Chiaje, espèce maritime considérée comme Trun- catella par Philippi et rangée ultérieurement dans les Assiminea par tous les naturalistes modernes. S'appuyant sur l'habitat marin du type de Pfeiffer, Lo- vén, en 1846, a placé dans les Paludinella, le Turbo ulvæ de Pennant. Cette erreur était concevable en 1846. Mais comment peut-on s'expliquer que, récemment, Frauen- feld, Kreglinger, Kobelt, Paladilhe, etc., aient appelé Palu- dinella toutes les petites Paludines fluviatiles ? C’est là une des plus exorbitantes méprises qu’on puisse signaler dans la nomenclature. Elle prouve avec quelle constance les auteurs se copient sans la moindre critique. 5° Genre Amnicola, Gould et Haldeman (1840). Ce genre est créé (Supplement to a Monograph of the Lim- niades, p. 3), en ces termes : « Head proboscidiform; « shell like Paludina ; opercule corneous and subspiral ». Aucune espèce n’est prise pour type, mais il est certain que les auteurs ont eu en vue des formes exclusivement fluvia- tiles. Ultérieurement, Gould a mieux caractérisé son genre, dans les Invertebrata of Massachusetts, et 1l a pris pour types des Paludines à tours peu nombreux. Stimpson (On Hydrobiinæ, 1865, p. 15) figure l’opercule des Amni- cola en lui attribuant une structure tout à fait particulière, et qui paraît manquer sur les prétendus Amnicola de l’an- cien continent. Je considère donc comme probable que le genre Amni- cola devra être restreint aux formes américaines. Frauenfeld a adopté un système très-empirique pour — 1356 — distinguer les Amnicola; il s'appuie uniquement sur la forme globuleuse et la brièveté de la spire, et c’est ainsi qu'il indique des Amnicola sur tous les points du globe. 6° Bythinella, Moquin-Tandon, (1855). Les Bythinia sont divisés en deux groupes par Moquin-Tandon : 4. Bythinella, opercule cochléiforme à noyau excentrique (B. Ferussina, marginata, vitrea, etc.,) ; b. Elona, opercule patelliforme, à noyau central (B. Leachi, B. impura). — En réalité les Elona seuls sont des Bythinia ; les Bythinella renferment toutes les petites espèces françaises, à opercule spiral, et à habitat fluviatile. 7° Peringia, Paladilhe. Genre créé pour le Turbo ulvæ, espèce marine. L'auteur laisse le Cyclostoma acutum, Dra- parnaud, dans les Hydrobia, et il trouve des caractères génériques suffisants pour séparer ces deux formes si voisines et dont l’habitat est le même. De cette comparaison il résulte que : 1° Les genres Hydrobia et Paludestrina, sont synony- mes ; ils renferment à la fois des espèces fluviatiles et ma- rines. Mais la première espèce citée par Hartmann étant marine, on peut conserver le nom d'Hydrobia, pour les formes marines, comme on peut employer Paludestrina dans le même sens, puisque d’Orbigny considère comme Paludestrina toutes les espèces marines. 2% Le genre Paludinella, fondé pour un Mollusque pul- moné marin, ne peut être appliqué à des espèces branchi- fères fluviatiles. Il passe en synonymie d’Assiminea. 5° Les Amnicola sont très-probablement un genre spé- cial à l'Amérique. 4 Les petites espèces fluviatiles de Paludines à opercule spiral devraient prendre régulièrement le nom de Bythi- nella, le seul qui soit créé exclusivement pour elles. 5° Les petites espèces marines devraient s'appeler Litto- — 157 — rinella, ce genre ayant été limité à ces formes par Tho- mæ. 6° Existe.t-il des différences, ayant une valeur généri- que entre les Hydrobies fluviatiles (Bythinella) et les Hy- drobies marines ou saumâtres (Littorinella)? Jusqu'à preuve du contraire, il est permis d'en douter. PE. Faune malacologique de la vallée de Cauterets. (Deuxième supplément.) PAR P. FISCHER. Ce deuxième supplément contient l'indication d’un certain nombre de stations nouvelles pour les Mollusques de la région (1). Les matériaux ont été recueillis par nous durant un séjour d’un mois, en août 1877, mais nous avons eu, en outre, l'obligeante communication des Mol- lusques rapportés par nos savants confrères MM. G. Nevill et Fontannes, qui se trouvaient à Cauterets, à la même époque. M. G. Nevill a enrichi la Faune de Cauterets de deux espèces que nous n’y avions pas encore découvertes, et M. Fontannes nous a indiqué quelques stations inté- ressantes, entr’autres celles du Pisidium Casertanum dans le lac de Gaube, où l’on connaît maintenant 5 espèces (2): {1} Voir Journal de Conchyliologie, vol. XXIV, p. 51 (1876), et vol. XXV, p. 49 (1877). (2) Dans le lac d’Oncet, à 2,238 mètres, vivent deux espèces de Mollusques : Limnæa limosa (var. glacialis) et Pisidium Ca- sertanum (var. lenticularis). Dans le lac d'Escobouz, à 2,050 mètres, on ne signale que le Limnæa limosa (var. glacialis). Ni M. Fontannes ni moi n'avons trouvé de Mollusque dans le lac d’Estom (1,782 mètres), mais M. l'abbé Dupuy a rapporté de celte localité l’Aneylus fluviatilis (var. capuloidea). — 158 — Limnea limosa (var. glacialis), Ancylus fluviatilis (var, capuloides), et Pisidium Casertanum (var. pulchella). Nous avons conservé les mêmes numéros d'ordre aux espèces déjà énumérées dans les catalogues précédents. Les espèces nouvelles pour la région sont placées à la fin de la liste. 4. Limax altihis, Fischer. Hab. La vallée de Jeret, jusqu’à l'altitude de 1,700 mètres. J'ai envoyé quelques exemplaires vivants de cette Limace à notre honorable collaborateur M. Baudon, qui la rapporte sans hésitation au Limax arborum, Bouchard (Baudon, Mémoire sur les Limaces du département de l'Oise, pl. 1v, fig. 12), var. nemorosa , Baudon. Sa limacelle est un peu plus épaisse et sa mâchoire est blan- châtre, au lieu d’avoir une coloration jaune brunûtre. Le Limax altilis des Pyrénées devra donc passer défini- tement dans la synonymie du Limax marginatus, Müller (arborum, Bouchard), résultat qui n’en est pas moins in- téressant, puisqu’il montre, pour cette espèce, une distri- bution géographique très-étendue : Scandinavie, Dane- mark, Grande-Bretagne, Allemagne, France depuis la Manche jusqu'aux Pyrénées, etc. k. Vitrina pellucida, Müller. Hab. Parc de Cauterets, et au pied de la montagne de Peyrenère (G. Nevill). G. Zonites olivelorum, Gmelin (Helix aincerta, Draparnaud). Hab. Montagne de Péguère, dans les lacets, à l'altitude de 1,200 mètres environ (Fontannes). Les spécimens de Cauterets ne diffèrent pas de ceux — 159 — des Basses-Pyrénées, où l’espèce est si commune. Nous l'avons également recueillie en abondance dans le nord de l'Espagne, à Saint-Sébastien (Guipuzcoa), sur les talus de la citadelle (septembre 1877). M. G. Nevill l'indique à Pau {Basses-Pyrénées), Lourdes et Saint-Sauveur (Hautes- Pyrénées). 11. Zonites crystallinus, Müller. Hab. Au bas de Peyrenère (G. Nevill). Les exemplaires de Cauterets appartiennent à la variété élevée au rang d’espèce par M. Bourguignat sous le nom de Zonites subterraneus. 45. Arion empiricorum, Férussac. A la fin du mois d'août 1876, j'ai vu plusieurs indi- vidus accouplés. 16. Helix nemoralis, Linné. La variété hortensis se rencontre, çà et 1à, mêlée au type, sur la route de Pierrefitte à Cauterets. 20. Helix Desmoulinsi, Farines (var. acrotricha, Fischer). Hab. Sur les pierres du mur de soutènement de la route des piétons, qui va de Cauterets à la Raillière, après avoir traversé le pont (G. Nevill, Fontannes). Vit sur ce point avec l'H. lapicida, R. Tous les exemplaires recueillis présentent la même forme déprimée et sont hispides. L'ouverture est un peu différente de celle du type des Pyrénées-Orientales. On devra probablement considérer la forme de Cauterets comme distincte spécifiquement. 26. Helix rupestris, Draparnaud. Hab. Sur les blocs de rochers le long de la route de — 140 — Pierrefitte à Cauterets ; très-commun au lieu dit « la Grotte de Calypso. » Vit aussi à Lourdes et à Pau. 27. Helix rotundata, Müller. Hab. Pont d'Espagne, à 1,550 mètres (Fontannes). 50. Pupa Bigorriensis, Charpentier. Hab. Sur les rochers, route de Pierrefitte à Cauterets, à la grotte de Calypso. — Commun. 57. Buliminus quadridens, Müller. Hab. Au pied de la montagne de Peyrenère (G. Nevill). La taille des spécimens de Cauterets est très-variable. Un individu très-adulte ne mesure que 6 millimètres de longueur ; il est très-renflé à sa partie moyenne. M. l'abbé Dupuy a figuré cette variété dans son ouvrage (pl. xvrr, fig. 8a). 58. Cæcilianella acicula, Müller. Hab. Parc de Cauterets, Mamelon-Vert (G. Nevill). Exemplaires typiques. 40. Azeca tridens, Pulteney. Cette espèce n’a été trouvée aux environs de Cauterets par aucun naturaliste autre que M. Bourguignat, qui indique aussi de même provenance la variété Nouletiana. kA. Zua lubrica, Leach (var. munor). Hab. Grange de la Reine-Hortense (Fontannes). 42. Clausilia parvula, Studer. Nous n'avons pu découvrir aucun spécimen de cette coquille,qui n’a été signalée, à Cauterets, que par M. l'abbé Dupuy. Je recommande sa recherche aux explorateurs des Pyrénées. 45. Clausilia nigricans, Pulteney. Hab. Au bas de Peyrenère ; cascade du Cerisey, etc. — 1 — Espèce essentieliement polymorphe. Nous n'avons trouvé que très-peu d'exemplaires pourvus d’un pli inter- lamellaire, et se rapportant à la fig. 2 de la pl. xvu de l’ouvrage de Dupuy. Quelques spécimens sont presque aussi lisses que le Clausilia parvula. D’autres sont forte- ment rugueux et quadrillés. 47. Limnea truncatula, Müller. Hab. Près de la cascade de Mauhourat (Fontannes). 54. Pomatias obscurus, Draparnaud (var.). Hab. Sur les rochers de la route de Pierrefitte à Caute- rets ; grotte de Calypso. La variété que nous indiquons ici diffère du type ordi- naire du Pomatias obscurus, par son péristome plus épais et sa coloration généralement cendrée ; les indices des taches brunes se voient encore, mais ils se fondent dans la teinte voisine. La forme et la striation sont les mêmes que chez le P. obscurus. Je considère cette forme comme un des nombreux pas- sages entre les Pomatias qui dérivent du P. obscurus. Elle en a la taille et la forme ; elle a presque le péristome du P. crassilabris, et presque la coloration du P. Partioti. 52. Bythinella Reyniesi, Dupuy. Hab. Dans tous les petits cours d’eau jusqu’au voisi- nage du lac de Gaube, à un peu plus de 4,700 mètres. La forme typique est la plus abondante ; sur cerlains points, elle est mélangée à la variété canaliculata. 53. Pisidium Casertanum, Poli. Hab. Lac de Gaube, à 1,788 mètres d'altitude (Fon- tannes). M. Fontannes a rapporté deux exemplaires bien carac- térisés de la variété pulchella (Pisidium pulchellum, — 142 — Jenyns). La forme typique habilerait aussi le lac de Gaube, d’après M. Baudon ; la variété lenticularis (Cyclas lenticularis, Normand), a été trouvée au lac d’Oncet (2,258 m.) par le général de Nansouty. Espèces à ajouter. 55. Arion subfuscus, Draparnaud. Hab. A l'entrée de la vallée de Cambasque. Je n’ai vu qu'un seul exemplaire de petite taille. 56. Clausilia Rolphi, Leach. Hab. Au bord d’un petit ruisseau, au-dessus du chemin du Mamelon-Vert (G. Nevill). — Vit aussi à Saint-Sau- veur. 57. Acme cryptomena, Folin et Bérillon. Hab. Parc de Cauterets et Mamelon-Vert (G. Nevill). Les exemplaires de Cauterets sont presque identiques avec ceux de Bayonne envoyés par M. de Folin. Même coloration, même varice externe près du labre, même ouverture pourvue d’un petit sinus à la jonclion du péris- tome et du bord columellaire. La taille est un peu plus petite et le bourrelet est moins large et moins saillant. Cette espèce d'Acme ne peut être rapprochée que des A. polita, Pfeiffer, et trigonostoma, Paladilhe, qui ont la mème coloration et le même bourrelet externe : sur l'Acme trigonostoma existerait même un sinus bien marqué. N'ayant vu que des spécimens des Pyrénées, je ne puis me prononcer sur la valeur des formes spécifiques du groupe de l'A. polita, et je conserve provisoirement le nom d’A. cryptomena. Mais il est certain que cette co- quille n'a aucun rapport avec l’Âcme fusca de Dupuy, qui, avec une coloration analogue et un test aussi poli, — 145 — diffère notablement par son ouverture simple et l'absence de varice. PA 3 Note sur quelques Coquilles draguées dans les eaux de Palerme, PAR LE MARQUIS DE MONTEROSATO (1). L'objet de la présente Note est d'étudier, au point de vue critique, certaines espèces litigieuses et de présenter au public conchyliologique mes appréciations sur quelques- uns des Mollusques de la Méditerranée. J'ai profité, dans ce but, de quelques récentes recherches que j'ai faites près des côtes de Palerme, et dans le cours desquelles un coup de drague assez heureux m’a permis de recueillir un bon nombre de coquilles que je désirais avoir l’occasion d’exa- miner. D’autres raretés, appartenant également au règne animal, furent recueillies en même temps. La drague a parcouru un espace d'environ un 1/2 mille en atteignant, sans grands obstacles, des profondeurs qui variaient entre 20 et 60 mètres. C’est ce qui fait que l’on trouvera réunies ensemble, dans mon travail, des espèces de la zone lami- narienne et des espèces de la zone coralligène. BRACHIOPODA. 4. Megerlia truncata, Linné (Anomia). CONCHIFERA. 2. Anomia ephippium, Linné. — Var. squamula et var, aculeata. (1) Traduit de l'italien, sur le manuscrit original, par H, CRoSsE, — 144 — 5. Ostrea cochlear, Poli. 4. Pecten multistriatus, Poli (Ostrea). — 0. pusio, Linné (pars). >. P.commutatus, Monterosato. — P. gibbus, Ph. (non Lamk.). — P. Philippii, Récluz (1855), non Mi- chelotti (1851). 6. P. inflexus, Poli (Ostrea). 7. P. Testæ, Bivona. — Exemplaires nombreux et de diverses couleurs. Une valve appartenant à la forme décrite par Lovén (Ind. Moll. Sc., p. 51), sous le nom de P. furtivus, et remarquable par la présence des rayons accompagnés de très-petites imbrications. 8. P. similis, Laskey. 9. P. (Pleuronectia) fenestratus, Forbes. — Nom- breux synonymes. 40. Lima Loscombu (Leach), G. B. Sowerby. 11. L. (Limea) nivea (Renier), Brocchi (ex typo). — Conch. foss. subap., t. xIv, f. 14 (Ostrea). — Lima elliptica, Jeffreys. 12. L. (Limea) subauriculata, Montagu. (Pecten).— Lima (Limatula) elongata, Forbes. 45. L. (Limea crassa), Forbes. — Limca Sarsi, Lovén. 14. Mytilus (Modiola) phaseolinus, Philippi (Mo- diola). 45. M. (Dacrydium) hyalinus, Monterosato. — Nuova Rivista, 4875, p. 10. — Rare. 16. Modiolaria marmorata, Forbes (Mytilus). — Exemplaires nombreux mais tous de très-pelite taille. 17. Leda (Lembulus) commutata, Philippi (Nucula). 18. Arca tetragona, Poli. 19. À. Polu, Mayer. — A. antiquata, auct. (non Linné). — A, diluvii, auct, (non Lamk.). — 145 — 20. À. obliqua, Philippi. — Espèce très-voisine de l'A. glacialis, Gray, qui est arctique. 21. À. Cucullæa? pectunculoides, Scacchi. — Es- pèce abondamment répandue. 22. Kella suborbicuarlis, Montagu (Mya). — Bornia inflata, Philippi. 25. Lucina boreals, Linné (Tellina). — T. radula, Montagu. 2%, L. spinifera, Montagu (Venus). — La forme de petite taille décrite par Requien sous le nom de V. Busschaerdi. 25. Woodia digitaria (Linné}, auct. — Lucina digi- talis, Philippi. 26. Axinus cycladius, S. Wood (Kellia). — Exem- plaires d’un beau jaune de soufre. 27. Cardium Siculum, Sowerby. — Ill. Conch. f. 51. — C. stellatum, Reeve, Conch. Icon. t. xx, f. 109. — Diffère du C. exiguum, Gmelin, par sa forme, son épaisseur, sa contexture, sa coloration et son habitat. 28. C.roseum, Lamarck. — C. nodosum, Turton. — C. scabrum, Philippi. 29. C. minimum, Philippi. 50. Cardita corbis, Philippi. — C. minuta, Scac- chi. 51. Astarte trianqularis, Montagu (Mactra). 52. A. biparthta, Philippi (Lucina ?). 33. Venus multilamella(Lamarck), auct. = V. ru- gosa (Bronn), Philippi. = V. nux (Gmelin), Hidalgo. — Cytherea cygnus, Weinkauff (non Lamk.). 54. V. Brongniarti, Payraudeau. — Espèce voisine du V. fasciata, Donovan, qui est des mers d'Angleterre. 55. V. ovata, Pennant. 10 — 146 — 56. V. mediterranea, Tiberi. — V. pectunculus, Brocchi (non Linné). 57. Tellina serrata, Brocchi. — T. Brocchii, Can- traine. 58. Psammobia costulata, Turion. — P. discors, Philippi. 59. Pandora obtusa (Leach), Philippi. 40. Thracia pubescens, Pulteney (Mya) — Frag- ments. A4. T. corbuloides, Deshayes. — Fragments. 42. Poromya granulata, Nystet West. (Corbula). 45. Neæra costellata, Deshayes (Corbula). 44. N. rostrata, Spengler. — N. renovata, Tiberi. 45. Saxicava rugosa, Linné (Mytilus). 46. Xylophaga dorsalis, Turton. SOLENOCONCHIA (4). 47, Dentalium Panormeum, Chenu. — Montero- sato, Journ. Conchyl. 1874, p.256, comme D. Panormi- tanum. 48. Siphodentalium Lofotense, M. Sars. — Espèce généralement répandue dans la Méditerranée et plus abondante dans les fonds fangeux. 49. Helonyx Jeffreysi, Monterosato, Nuova Ri- vista, p. 20. — Cadulus subfusiformis, Jeffreys (non M. Sars), Rare. (ASTROPODA. 50. Chiton corallinus, Risso, Eur. mér., IV, p. 268. — Synonymes : C. rubicundus, O. G. Costa; C. scyto- (1) Nous rappelons que, selon nous, la coupe des Solenocon- chia est loin d’avoir une valeur égale à celle des Gastropoda ou des Acephala. H. CROSSE. — 147 — desma, Sc. ; €. Freelandi, Forbes; C. pulchellus, Ph. ; C. Philippii, Issel. 51. C. Rissoi, Payraudeau.— Variété de petite taille, moins convexe que la forme typique et à sculpture obso- lète. | 52. C. furtivus, Monterosato, Not. Conch. méd., p. 29. — Nuova Rivista, p. 21. — Petite espèce qui a quelque analogie avec le GC. ruber des Anglais, aupoint de vue du bord. Par les autres caractères et, notamment, par la coloration, il en diffère sensiblement. 55. C. lœvis, Pennant. — La forme méditerra- néenne a été décrite par le professeur Capellini, sous le nom de C. Doriæ. 54. C. (Acanthopleura) Hanleyi, Bean. — Rare. 55. C. (Acanthochites) æœneus, Risso. Eur. mé- rid. p. 269, 1826. — C. gracilis, Jeffreys, Ann. a. Mag. of nat. hist. p. 44, tab. m1 , fig. 9, a, b, c, 1859. — Sow. HE. Ind. of Brit. Shells, tab. x, fig. 6. — Ce Chiton res- semble aux autres espèces de son groupe, mais il est plus arqué, roussâtre ou vivement coloré, à granulations dis- tinctes et avec les petites soies des fascicules de coloration cuivrée : bord épais et épineux. Animal d’une coloration carnéolée vive. Cette belle espèce appartient à Ja zone laminarienne et se trouve sur beaucoup de points de la Méditerranée. Jusqu'à présent, elle n’a pas été nettement définie. Le C. (Acanthochites) fascicularis, Linné ( —? A. carinatus, Risso) est littoral, plus petit, noir, avec la carène d’un blanc de chaux : de plus, ses granulations sont moins uombreuses et plus saillantes. Le C. (Acanthochites) dis- crepans, Brown, 1825 ( — A. communis, Risso, 1826), également littoral, est de plus grande taille et plus connu. Sa coloration est ordinairement verdâtre, et ses granu- lations sont petites et assez nombreuses. Les fascicules de — 148 — petites soies sont d’un beau vert argenté. On a constaté, au point de vue anatomique, des différences dans le ruban lingual des trois espèces. 56. Tectura unicolor, Forbes (Lottia). Report Ægean inv., p. 188. — Cette dénomination s’applique à notre type exactement, et convient mieux que celle de T. virginea, Müller, espèce des mers du Nord. L’une et l’autre espèce ont, probablement, une origine diverse ; dans la forme méditerranéenne, l’apex est plus central et la spire est entièrement absorbée. Dans la forme atlantique, l’apex se trouve plus rapproché de la partie antérieure et est légè- rement recourbé. La solidité du test, la taille et le système de coloration constituent des caractères suffisants pour justifier la séparation des deux formes. 97. Emarginula conica, Schumacher. = E. Costæ, Tiberi. 98. E. pileolus, Michaud. — E. capuliformis, Phi- lippi. 59. Fissurella Græca, Linné (Patella). 60. F, dorsata, Monterosato, Not. Conch. foss., Monte Pellegrino e Ficarazzi, 1872, p. 28. — Espèce plus grande que le F. gibba, Philippi, qui est littoral et différemment sculpté. Je possède des exemplaires pro- venant de divers points de la Méditerranée et atteignant jusqu’à 26 millimètres de longueur. Les exemplaires fos- siles sont aussi plus grands. On peut signaler d’autres dif- férences dans l’animal. 61. Capulus Hungaricus, Linné (Patella). — L'état embryonnaire correspond au Protomedea ornata, du pro- fesseur O.G. Costa (Microd. Med., p. 74, t. xr, f. 6, as b;te:) 62. Calyptræa Chinensis, Linné (Patella). — Di- verses formes. MAO 65. Scissurella costata, d’Orbigny. — S. plicata, Philippi. 64.8. (Schizotrochus) aspera, Philippi (non d'Orb.) — Cette section a été récemment proposée par moi (An- nali Mus. civ. Genova, Maggio 1877) pour les Scissurelles. trochiformes, perlacées (Jeffr.), à carène et à fissure mé- diane et munies d’un opercule multispiré comme celui des Trochus. Les Scissurella typiques sont obliques ou auri- formes, à spire surbaissée, et elles ont la carène et la fissure placées dans le voisinage de la suture. Elles sont également pourvues d’un opercule, mais il est mince et si difficile à observer que, moi-même, j'y ai été trompé, au point de le prendre pour un épiphragme ou une mem- brane détachée de l'animal. L’un et l’autre types sont répandus dans toutes les mers et se rencontrent, à l’état fossile, dans divers terrains. Les Schizotrochus ont beau- coup de rapports avec les Murchisonia, mais ce dernier genre possède une coquille à spire assez élevée, et les espèces qui le composent sont des fossiles caractéristiques des terrains paléozoïques. Môrch a établi le sous-genre Murchisonella, pour une petite coquille des Antilles, qui possède la forme d’un véritable Murchisonia. Le prétendu Murchisonia, figuré par le professeur O. G. Costa (Microd. Med. t. 1x. f. 9), est un jeune individu de Turritella triplicata. 65. Cyclostrema Cutlerianum, (Clark. (Skenea). 66. C. nitens, Philippi (Delphinula). 67. C. Jeffreysi, Monterosato (Circulus). = Circulus formosissimus, Brugnone. 68. Trochus (Gibbula) Guttadauri, Philippi. 69. T. (Zizyphinus) conulus, Linné. 70. T. (Zisyphinus) dubius, Philippi. — TT. lucidus, Risso. ; — 150 — 71. 7, (Zizyphinus) Laugieri, Payraudeau. Des observations anatomiques récentes sur le ruban lingual de ces Trochus m'ont prouvé que l’organisation de l'animal est, chez chacun d'eux, aussi distincte que la forme exté- rieure et que, par conséquent, ils doivent être séparés scientifiquement. 72. T. (Zizyphinus) granulatus, Born. 75. T. (Zizyphinus) mullegranus, Philippi. 74. T. (Zizyphinus) turgidulus, Brocchi, = T. Montagui, W. Wood. — T. Cyrnæus, Requien. 75. T. (Zizyphinus) tumidulus, Aradas. Atti Acc. Gioenia, 1847, p. 164, t. 1, f. 2. — Semblable à l'espèce précédente, mais plus petite, moins conique et arrondie à la base. 76. T. (Zizyphinus)exasperatus, Pennant.— Petite variété rouge, propre à la zone laminarienne. 77. Craspedotus Tinei, Calcara (Monodonta). — M. limbata, Philippi. 18. Fossarus (Phasianema) costatus, Brocchi (Ne- rita). — La petite forme décrite par Michaud sous le nom de Turbo minutus, et par Philippi sous celui de Fossarus clathratus. 79. Rissoa inconspicua, Alder. 80. R. reticulata, Montagu (Turbo). — KR. Beanii, Hanley. 81. R. cimicoides, Forbes. — R. sculpta, Philippi. 82. R. Zetlandica, Montagu (Turbo). 85. R. Testæ, Aradas. — R. reticulata, Philippi. — R. abyssicola, var. conformis, Jeffreys. 84. R. punctura, Montagu (Turbo) — R. textilis. , Philippi. 85. À. obtusa, Cantraine. — R. Alderi, Forbes. 86. Cœcum trachea, Montagu (Dentalium). 87. Vermetus semisurrectus, Bivona. 88. Turratella communis, KRisso. — 151 — S9. Scalaria Celesti, Aradas (1855). — $S. soluta, Tiberi, Journ. Conchyl., 1868, p. 84, t. v, f. 5 (bene).— J'avais jusqu’à présent indiqué cette espèce sous le nom de S. frondosa, J. Sowerby, mais, maintenant, je trouve préférable d'employer la dénomination dont s'est servi le docteur Aradas, pour son type vivant, au lieu de celle de Sowerby, établie sur un type fossile. 90. S. striatissima, Monterosato, n.sp. —Coquille excessivement fragile, cornée, transparente, munie de nombreuses costulations filiformes et striée en sens spiral, de manière que la totalité de la superficie se trouve cou- verte. Aucune autre espèce méditerranéenne ne présente une semblable contexture. La forme générale ressemble à celle du S. pulchella, Bivona. O1. Acirsa subdecussata, Cantraine (Scalaria). — Turritella Philippii, Aradas. — Mesalia striata, À. Adams. — M. Jeffreys rapporte cette espèce au genre Acirsa, à cause de sa conformation générale. Pourtant, le mème auteur indique comme caractéristique du genre un sommet obtus {blunt), alors que cette partie dans notre espèce est lisse et pointue, comme chez les Scalaria. Les Acirsa com- prendraient donc des espèces à sommet oblus et des espèces à sommet pointu. Cette coquilleoffreun mélange de carac- tères empruntés à différents genres. Son ouverture res- semble à celle des Odostomia, section des Turbonilla, et sa forme svelte et sans varices la rapproche des Eglisia, dont elle possède aussi le système de coloration. L’opercule est corné avec un nucléus spiral, placé vers le côté interne de la bouche, composé d’un petit nombre de tours et marqué de fortes stries d’accroissement. L'animal secrète un liquide purpurin. Cette forme semble constituer un excellent type pour relier les Scalaria aux Turritella. Les Mesalia ont les tours plus arrondis, la base plus élargie et — 152 — la columelle légèrement tordue. Le Turbo lanceolatus de Brocchi (Conch. foss. subalp. pl. vu, fig. 7) serait un Acirsa à sommet pointu. Le T. corrugatus, Brocchi, est de la même section. Le 29 octobre dernier, j'ai eu l’occasion d'examiner l'animal de l’Acirsa subdecussata. Ce Mollusque possède une grande force de vitalité, car il a vécu plus de 24 heures hors de l’eau. Il participe, en quelque sorte, aux caractères des genres voisins, à l’exception des Turritella qui ont le corps bigarré, les bords du manteau frangés et le museau plat et bilobé. Il ressemble plutôt à l'animal des Scalaria par la position des yeux et la forme des tentacules, ainsi que par le sillon médian et longitudinal de son pied (caractère, du reste, commun à beaucoup de Littorinidæ), mais il n’est pas aussi lancéolé. La tête, d’ailleurs, est dépourvue de trompe, cylindrique et rétractile, ce qui le distingue de tous les genres ci-dessus mentionnés. Par le système de coloration et la substance du corps, il ressemble à l'animal du Solarium discus, que j'ai décrit en 1874, dans le Journal de Conchyliologie (p. 269 et 270). 92. Mathilda elegantissima, O. G. Costa (Trochus). —= M, cochleæformis et M. granolirata, Brugnone. 95. Menestho Humboldn, Kisso (Turbonilla). — Tornatella lactea, Michaud. — Tornatella clathrata, Phi- lippi. — Il existe d’autres synonymes de cette espèce qui appartient à la zone laminarienne. 94. M. dissimilis, Tiberi. Journ. Conchyl. 1868, p. 62 (Odostomia). — Espèce coralligène, que l’on trouve, assez rarement, sur un petit nombre de points de la Méditerranée et de l’Adriatique. — Je crois devoir adopter, de préférence, le nom imposé à l'espèce par le docteur Tiberi, bien que divers auteurs aient donné, avant lui, un nom à cette forme. Parmi les noms d’au- — 155 — teurs, nous avons celui de Turbo striatus, Brocchi (Conch. foss. subalp. t. vi, f. 7). M. le professeur Brusina a rap- pelé, à ce sujet, diverses dénominations données par d'anciens auteurs qui ont écrit sur l’Adriatique, et une autre, de date plus récente, celle de Littorina striata de Danilo et Sandri. Ce nom spécifique coïncide avec celui qui a été donné par Brocchi et avec celui du Menestho striata de Couthouy. Le Tornatella elongata de Philippi doit serapporter à un type fossile plus grêle que la coquille dont nous nous occupons actuellement. Le genre Menestho paraît constituer une bonne coupe, qui a des rapports avec les Actæon, par la forme de la coquille, et avec les Odos- tomies par l’organisation de l'animal. Néanmoins, il fait partie de la grande famille des Pyramidellidæ, à cause de son sommet inverse ou hétérostrophe. Les Menestho pos- sèdent un véritable pli columellaire et non une dent comme les Odostomies. 95. Odostomia acuta, Jeffreys. 96. O. (Pyrqulina) interstincta, Montagu (Turbo). 97. O. (Pyrqulina) fenestrata, Forbes. — Turbo- nilla Weinkauffi, Dunker. 98. O. (Eulimella) acicula, Philippi. 99. O. (Eulimella) ventricosa, Forbes. — Eulima turritellata, Requien. 400. Janthina nitens, Menke. — Trouvé seulement l'embryon qui est extrèmement petit, cristallin, rissoiforme et dont le péristome est tranchant et un peu contracté. 101. Eulima polita, Linné (Turbo). 102. E. nana, Monterosato. — Nuova Rivista, p. 95. — Petite forme (5 millimètres de longueur) très-lui- sante, bleuâtre, pointue, avec une base d’une largeur disproportionnée et fortement déclive. Sommet légèrement tordu. Assez rare. — 154 — 105. E. distorta (Defrance), Auctorum. 104. E. curva, Jeffreys. 105. E. beryllina, Monterosato, n. sp. — Coquille du même type que celui de JE. distorta, mais droite, plus grande et présentant la transparence et la coloration de l’aigue-marine, lorsque l’animal est encore vivant. 106. E. Cionella, Monterosato, n. sp. — Forme excessivement petite (5 millimètres de hauteur), mince, à peine infléchie à la base, oblique et à ouverture étroite. Son sommet très-obtus lui donne l’apparence des coquilles terrestres du genre Cæcilianella, dont elle présente éga- lement la forme générale, par suite du mode d’enrou- lement de ses tours de spire. Deux exemplaires. 107. E. prriformis, Brugnone. — Misc. Malac., Palerme, 1875, p. var, f. 5. — Espèce caractéristique, à forme deStylifer, mais ne pouvant rentrer dans ce genre, par suite de la présence d’un opercüle. 108. E. intermedia, Cantraine. — La forme typique ei une autre forme de petite taille. 109. E. Jeffreysiana, Brusina. — Espèce bien disincte, que l’on rencontre partout, dans la Méditerranée et dans l’Adriatique. Elle se trouve également dans l’A- tlantique. 110. E. bilineata, Alder. — Rare. 114. E. subulata, Donovan (Helix). 112. Natica (Lunatia) intermedia, Philippi. = N. Alderi, Forbes. 115. N. (Lunatia) Rizzæ, Philippi. — Quelques fragments. 414. Megalomphalus azonus, Brusina (Stomatia). — Fossarus Petitianus, Tiberi. 445. Solarium fallaciosum, Tiberi. — S. strami- neum, auct. (non Lamarck). — 155 — 116. Chenopus pes-pelicani, Linné (Strombus). 117. Cerithium alucastrum, Brocchi. — Conch. foss. sub. t. x, f. 4 (Murex). — Espèce réunie, jusqu’à présent, au C. vulgatum, dont elle diffère par ses côtes, son mode de coloration, son habitat, etc. Les grands individus de ma collection atteignent une longueur de 90 millimètres. Brusina cite l’espèce comme se trouvant dans l’Adriatique (1). Je la connais aussi de Nice et des côtes de Provence (Sollier). 118. C. (Cerithiolum) reticulatum, Da Costa (Strom- biformis). — Une variété foncée et rayée qui est particu- lière à la zone laminarienne. 149. C. (Cerithaolum) pusillum, Jeffreys (Turri- tella). 120. Triforis perversa (Linné), Auctorum.— Exem- plaires de grande taille, atteignant jusqu’à 25 millimètres de longueur. Cette forme se trouve seulement dans la Méditerranée et est regardée, généralement, comme le type de l'espèce. Presque tous les auteurs s'accordent à lui adjoindre la forme de petite taille comme variété minor, mais de récentes observations sur l’apex des deux formes m'ont amené à les considérer comme spécifiquement distinctes, contrairement à l'opinion de Philippi, qui blâme sévèrement ceux qui croient devoir les séparer. (Moll. Sicil. vol. IT, p. 162). 191. 7. adversa, Montagu (Murex).— C'est la forme de petite taille, excessivement variable, d’ailleurs, et de taille et de coloration. Elle est figurée dans les Traités de Conchyliologie Anglais. Les individus que j'ai recueillis appartiennent à une variété svelte et d’un jaune blond. On (4) Nous avons vu, nous-même, à Venise, dans la collection du D: Nardo, deux Cerithium alucastrum vivants recueillis dans PAdriatique. H. CRrosse. — 156 — trouve rarement des monstruosités. L’apex et les tours embryonnaires ont été décrits par M. Jeffreys (Brit. Conch. vol. IV, p. 162), avec sa précision et sa clarté habituelles. Ces parties, dans le T. perversa, sont plus minces et ont un système de sculpture plus obsolète. 122. Cerithiopsis tubercularis, Montagu (Murex). Diverses formes. 123. C. contigua, Monterosato, n. sp. — Espèce difficile, qui peut être confondue avec la précédente. Le principal caractère distinctif réside dans la région basale, qui est excavée et dépourvue de cingulations, tandis que, dans le C. tubercularis, elle est convexe et cerclée. Sa forme est plus cylindriqne et les perles sont différentes et autrement disposées. L’apex offre un autre caractère distinctif: il porte, sur chaque petittour, une ligne subsu- turale pointillée. Ces poncticulations ou perforations peu- vent s’apercevoir à l’aide d'une forte loupe, et seulement chez les individus en bon état de conservation. Rare. 124. C. diadema, Watson. — €. fibula, Jeffreys.— Deux exemplaires. 425. C. horrida. Jeffreys. — Un fragment. 126. C. pulchella, Jeffreys. — Un exemplaire en parfait état. 127. C.Metaxæ, Delle Chiaje (Murex). = Cerithium angustissimum, Forbes. — C. Benoitianum, Monterosato. 128. Murex (Ocinebra) diadema, Aradas et Benoit, Conch. viv. mar. Sic.., 1870, p.271, t. v, f. 8. Espèce réunie jusqu'ici au M. cristatus, Brocchi. 129. M, (Ocinebra) coralhinus), Scacchi. 150. M. (Trophon) muricatus, Montagu. — Fusus echinatus, Philippi. Nombreux exemplaires du type et un exemplaire d’une belle variété d’un blanc de lait. 154. A. (Trophon) rostratus, Olivi. Une variété qui — 157 — a la forme générale du type avec les dimensions et le sys- tème de coloration du Fusus pulchellus, Philipp. 152. Pseudomurezx bracteatus, Brocchi (Murex),var. lamellosa (Jan), Philippi. Espèce caractéristique de ces zones. 133. Nassa limata, Chemnitz (Buccinum). 154. Columbella Greci, Philippi. 135. C. (Mitrella) minor, Scacchi. — Baccinum po- litum, Cantraine. 156. Lachesis vulpecula, Monterosato. — L. recon- dita, Brugnone. — Espèce généralement répandue dans la Méditerranée, où elle habite les zones laminarienne et coralligène. 457. L. lineolata, Tiberi. 138. Pleurotoma emendata, Monterosato. — P. Re- nieri, Philippi (non Scacchi). 159. P. torquata Phalippr. — Très-rare. 140. P. (Raphitoma) nuperrima, Tiberi. — Très- voisin du P. hispidula, Jan, avec lequel il doit peut-être se confondre. Un petit nombre d'exemplaires. 441. P. (Raphitoma) brachystoma, Philippi. — La variété granulifera. 142. P. (Mangilia) costata, Donovan. = P. prisma- ticum, Brugnone. 145. P. (Defrancia) gracilis, Montagu (Murex). 144. P. (Defrancia) anceps, Eichwald. — P. teres, Forbes. 145. P.(Defrancia) volutella, Valenciennes.— Rare. 146. P. (Defrancia) æqualis, Jeffreys. — Brit. Conch. IV, p. 369 (comme D. linearis, var. æqualis). Forme bien distincte, appartenant à la zone coralligène, svelte, à sutures profondes, à tours renflés, et ornés de lignes spirales équidistantes et d’un beau rouge de sang. — 158 — 147. P. (Defrancia) reticulata (Renier), Brocchi (Murex). — Diverses formes. 148. P, (Defrancia) hystrix, Jan. 149. P. (Defrancia) Philberti, Michaud. — Une des nombreuses variétés de cette espèce polymorphe. 150. Marginella (Volvaria) secalina, Philippi. 151. M. (Granula) occulta, Monterosato. 152. M. (Erato) lœvis, Donovan (Volnta). 455. Oxynoe olivacea, Rafinesque. — Bulla Gargot- tæ, Calcara(1840). —Tcarus Gravesi, Forbes (1845). — Lo- phocercus Sieboldi, Krohn et Souleyet (1847). Ce n’est que depuis peu de temps que l’on connaît cette espèce dans les eaux de Palerme, où elle s’est propagée abondam- ment. Philippi n’en fait pas mention dans son ouvrage sur les Mollusques de Sicile, et, pour qu’elle ait échappé à ses recherches, il a fallu qu’elle füt, à son époque, d’une certaine rareté. Elle vit sur un fond d'algues et s'étend dans la zone Jaminarienne, en compagnie de diverses belles espèces de Doris et de Diphyllidia. Le pro- fesseur Calcara a décrit, en 1840, l’animal et la coquille sous le nom de Bulla Gargottæ. Cette circonstance n’a pas été connue du professeur H. Alex. Pagenstecher, au- teur d'un savant Mémoire sur lanatomie, la distri- bution géographique et l’histoire de cette espèce, pu- blié en 1874, dans les Actes de la Société médico-natu- raliste d’'Heidelberg. Ce Mémoire est intitulé: « Zoolo- gische Miscellen. » L'auteur est d’avis que l’on devrait renoncer à essayer d'identifier l'O. olivacea avec l’Icarus et le Lophocercus, parce que le premier n’a pas été suffi- samment bien décrit par Rafinesque. Il s’exprime en ces termes : « Dansle numéro 12 du Journal Encyclopédique « de Sicile, feuille, pourainsi dire, totalement inconnue, le « professeur Rafinesque, de Lexington, a décrit un genre — 159 — «de Mollusque, l’Oxynoe, et il a fait, en 1819, repro- « duirecettedescription dans leJournal de physique, p.112. « Ses caractères sont: corps rampant, à grande coquille « dorsale extérieure, bulliforme, à spire simple; ventre « ou pied étroit, à branchies marginales, striées transver - « salement. Manteau élargi en deux ailes latérales, deux « tentacules nonrétractiles. L'espèce, O. olivacea, présente « les caractères suivants : olivâtre, elliptique, tentacules « saillants, obtus, coquille à sommet obtus, évasée.» Cette description passa dans l'Isis de 4820, et fut ensuite repro- duite dansles Manuels de Blainville de Rang etde Philippi. Cette espèce vit également sur d’autres points de la Sicile, particulièrement à Messine {Krohn et Souleyet), à Malte (Mittre), Journal de Conchyliogie, 1850, et dans les îles Baléares (Pagenstecher). Dans la Méditerranée, nous ne possédons aucune autre espèce de ce genre. Le Lopho- cercus brachycephalus de Môrch semble établi sur Ja figure d’un animal desséché (H. et A. Adams, Genera, pl. LiX). Le Lobiger serradifalei, Calcara (Bullæa) = L. Phi- lippi, Krohn, vit dans les mêmes conditions. 154. Cylichna striatula, Forbes (Bulla). — C. Hoer- nesii, Weinkauff. — €. cuneata, Tiberi. 155. Utriculus minutissimus, H. Martin, ms. (Cyli- chna). — U. obtusus, var. minor, apice depresso, Jef- freys. — Espèce caractérisée par sa petite taille et par sa contraction médiane. Notre type présente, rarement, il est vrai, quelques exemplaires à spire mamelonnée ou sca- laire. Forme répandue dans la Méditerranée. Golfe de Fos (H. Martin), Vado, près de Gènes (Marquis J. Doria); Li- vourne, à une profondeur de 50 mètres, par un fond de vase fine et jaunâtre (Monterosato); rade d'Alger, localisée mais abondante (Joly). De nouvelles recherches pourront compléter la connaissance de sa distribution géographique. L'U. leptocneilema, de Brusina(publié sous le nom géné- — 160 — rique de Cylichna) est plus solide, strié verticalement, et, son habitat est littoral. C’est une des remarquables décou- vertes que nous devons au professeur Brusina, et, pendant quelque temps, elle est restée inconnue. Je me range au nombre de ceux qui, sous ce rapport, n’ont pas su profiter des renseignements donnés par l’auteur Dalmate. L'espèce se trouve à Zara, à Melada et à Smyrne. Je ne la connais point d’ailleurs. 156. Actæon pupillus, Forbes (Tornatella). — Rare. 157. Philine angqulata, Jeffreys. — Un seul exem- plaire. 158. P. nitida, Jeffreys. — Un fragment. Espèce non encore mentionnée comme méditerranéenne. 459. Pleurobranchus Deshaanii, Cantraine (1840). —? P. Lesueurii, de Blainville (1825-27.)— Diffère du P. membranaceus, Montagu, en ce qu’il est plus petit, plus convexe, plus solide et d’une coloration cuivrée. Cette es- pèce vit ordinairement, près des côtes. PTEROPODA. 160. Hyalæa tridentata, Vorskal. 161. ,2n/lexa, Lesueur. —H. vaginella, Cantraine. M. Description du nouveau genre HBelphinulopsis, Par BrycE M. WRiGnr (1). DELzpxinuLopsis, B. Wright, 1878. Testa sinistra, umbilicata, depressa, suborbicularis, in- ter Turbines et Delphinulas media, transversim lirato- costata; spira planata; sutura profunda; anfractus pauci, (4) Traduit de l’anglais, sur le manuscrit original, par H. CROSSE. — 161 — ullimus basi coronam spinarum emittens ; apertura ro- tundata, intus margarilacea; peristoma simplez, mar- gine columellari haud margaritaceo, albido. — Operculum ? Coquille senestre, ‘ombiliquée, déprimée, suborbicu- laire, intermédiaire, sous le rapport de la forme, entre les genres Turbo et Delphinula, et sillonnée de raies trans- verses, fortement prononcées, qui deviennent des côtes sur le dernier tour. Spire aplatie. Suture profonde. Tours de spire peu nombreux; dernier tour présentant, du côté de la base, un cercle de tubercules épineux, sortant de la plus large des côtes transverses. Ouverture de forme ar- rondie et nacrée, à l’intérieur. Péristome simple : bord columellaire blanchâtre et non nacré. — Opercule in- connu. Ce genre ne comprend, jusqu'ici, qu’une seule espèce, appartenant à la Faune Malacologique marine du Ja- pon. Decemnucorsis Lesourni, B. Wright (PI. III, fig. À). Testa sinistra, profunde et pervie umbilicata, depressa, suborbicularis, parum crassa sed solidiuscula, transversim lirato-costata, pallide viridescens, castaneo maculata; spira planata, apice ?.. sutura profunde impressa, late ca- naliculata; anfractus superstites circiter k 1[2(summo apice deficiente), transversim lirati, liris in vicinio suturæ defi- cientibus, ultimus, magnus, costisk, primis 6 mediocribus, septima, octava et nona validis (costula tenu, vix conspi- cua, passim interveniente), decima lata, basali, coronam spinarum sat brevium emittente, cœteris basalibus, atle- nuatis, transversim impressus, longitudinaliter striis nu- merosis, subimbricatis munitus; area umbilici intus albida ; apertura rotundata, intus vivide margarilacea; perisioma 11 — 162 — simpleæ, margine columellari subeæpanso, crassiusculo, albido, haud margaritaceo. — Operculum? — Diam. maj. 41, min. 33, alt. 24 mall. (Coll. Le Sourd). Habitat in Japonia (G. R. Thatcher). Coquille senestre, munie d’un ombilic profond et per- mettant d’apercevoir les tours de spire, déprimée, subor- biculaire, peu épaisse, mais pourtant assez solide, sillon- née de raies transverses, qui tendent à devenir des côtes. Coloration d’ün vert clair, tournant au blanchâtre, avec des taches d’un brun marron, irrégulièrement distribuées et plus développées sur la moitié inférieure du dernier tour, où elles se trouvent séparées par des parties presque entièrement blanches. Spire aplatie, à sommet ? ....... Suiure profonde et largement canaliculée, Tours de spire subsistants au nombre d'environ 4 1/2 (une partie des tours embryonnaires manquant), sillonnés de fortes raies transverses, si ce n’est dans le voisinage de la suture, où elles manquent complétement; dernier tour grand, dévelop- pé, marqué destries longitudinales nombreuses, subimbri- quées et muni de 14 côtes transverses, dont les Gpremières sont de dimension médiocre, tandis que la septième, la hui- tième et la neuvième sont fortement prononcées; que la dixième, qui est large et située à l’origine de la base, donne naissance à une couronne de tubercules épineux, assez courts ; et qu’enfin les quatre dernières, qui se trou- vent également sur la base, sont atténuées. Intérieur de l’ombilic d'une coloration blanchâtre. Ouverture de forme arrondie et brillamment nacrée, à l’intérieur. Péristome simple : bord columellaire assez épais, développé et blan- châtre, mais non nacré. Opercule inconnu. Plus grand diamètre dela coquille 41 millimètres; plus pelit, 55; hauteur 24. — 165 — Hab. Mers du Japon. (C. R. Thatcher.) Obs. C'est à M. C. R. Thatcher, un de nos naturalistes voyageurs les plus zélés pour la science, que nous devons la connaissance de cette remarquable forme de coquille. Il l’a recueillie au Japon, dans le cours de son dernier voyage. Nous connaissons une coquille fossile de Sumatra, ap- partenant à la Collection géologique du British Museum et restée inédite jusqu'ici, qui nous paraît se rapprocher de notre Delphinulopsis. Seulement, elle n’est pas senes- tre. Ainsi que son nom générique l'indique, la forme que nous venons de décrire est voisine des Delphinula et plus encore des Turbo. L’unique individu recueilli ne semble pas être complétement adulte: son bord externe est mince et ressemble à celui des Turbo à l’état jeune. Nous avons le plaisir de dédier cette curieuse espèce à M. le docteur Le Sourd: elle fait partie de sa collection. B. M. W. Diagnoses Generis novi Pneumonopomorum Cl Volutæ movæ, AUCTORE H. CROSSE. Genus novum LEUCOPTYCHIA, Crosse, 1878 (1). Testa umbilicata, globoso-turbinata, longitudinaliter suboblique striata, transversim funiculato-costulata, te- nuis, translucida, parum nitens; spira turbinato-conica, apice obtusulo ; sutura subimpressa ; anfractus convextius- culi,ultimus sat magnus,spiramvix superans,costulatus(cos- (4) Étymologie : Aeuxce, albus; Tux, plica. A6: — 164 — tularum intervallo striis subtilibus transversim impresso, ultima costula infra medium carinam formante), lamellis longitudinalibus, prominulis, compressis, albis, pone mar- ginem extlernum, sicul in genere Acroptychia (Euptychia, Crosse et Fischer, olim), elegantissime ornatus ; apertura subcircularis, intus alba; peristoma brevissime expansum, subreflezum, album, in vicinio anfractus penultimi vix subangulatum, marginibus callo tenui junctis, columellari vix eæpanso, versus basin subdilutato, basali et externo re- flexiusculis. Operculum rotundatum, tenuissimum, corneum, spi- ratum, supra polygyratum, infra minus conspicue spira- tum, nucleo centrali, concaviusculo. Animal ? Forma conchyliologica insignis, Leptopomata tenuitate testæ el operculo commemorans, lamellis elegantissimis anfractus ultimi -generi nostro Acroptychiæ valde vicina sed operculo longe discrepans. Operculo et colore Cyclo- Phorus foliaceus Chemnitzi sat vicinus, sed differt testa in- crassata et anfractu ultimo descendente. À. LeucoPTycHiIA TisseTIANA, Crosse. T. angusle sed profunde umbilicata, globoso-turbinata, tenuis, translucida, parum nitens, longitudinaliter subo- blique striatu, transversim funiculato-costulata, carneo- albida aut rubro-albida, apice saturatrore, fulvide rubro; spira turbinato-conica, apice obtusulo;sutura subimpressa ; anfractus 5 1/2 conveæiusculi, sat rapide accrescentes, embryonales lirati, fulvidi aut fulvide rubri, sequentes transversim funiculato-costulati, pallide fuluidi, ultimus sat magnus, spiram paulo superans (:: T7 : 6), transversim costulatus (costularum intervallo striis spiralibus, subtilis- simis impresso, et ultima coslula infra medium carinam — 165 — formante), lamellis longitudinalibus, prominulis, com- pressis, albis, pone margine externum, elegantissime orna- tus, pallidius fulvidus, mox in vicinio aperturæ candidus » apertura subcircularis, alba, ima fauce pallide fulvida; peristoma brevissime eæxpansum, subreflexum, album, ad occursum anfractus penultimi vix subangulatum, margi- nibus callo tenui junctis, columellari vix expanso, versus basin subdilatato, basali et externo refleæiusculis. — Oper- culumrotundatum,tenuissimum, corneum, spiralum, supra polyqyratum, infra minus conspicue spiratum, medio con- caviusculum, nucleo centrali. — Longitudo 13 mill., diam. maj. 121/2. Apertura cum peristomate T mall. longa. 6 1/2 luta (Coll. Tissot et Crosse). Habitat in Nova Guinea, Oceaniæ : species arboricola (Laglaize). 2. VOLUTA PREVOSTIANA, Crosse. Voluta lyriformis, Kiéner, Species, p. 55, pl. xLu, fig. 2 (non Swainson). T. fusiformis, mediocriter crassa, costis validis, subæqua- liter distantibus, vix obliquis, longitudinaliter impressa, transversim tenuiter striata, pallide fulvido-carnea, zonis irreqularibus, fulquratis, castaneis picta; spira elon- gata, apice roltundato, papilliformi, lateraliter acclini, nilidulo, albido ; sutura irrequlariter impressa; anfraclus 7 convexi, embryonales 2 graciles, planiusculi, sublævi- gati, sequentes longitudinaliter costati, castaneo irrequ- lariter et fulguratim bisonati, ultimus spiram paulo supe- rans, castaneo trizonatus (zona prima suturali, secunda submediana, tertia basali), basi attenuatus ; aperlura an- quste oblongo-elongata, intus pallide carneo-albida, ad limbum carneo-fulvida ; peristoma simplexæ, pallide car- neo-fulvidum, marginibus (in adultis speciminibus tan- — 166 — tum) callo lenui, lato, concolore junclis, columelluri qua- driplicato (plica prima et plica secunda minimis, viæ con- spicuis, tertia mediocri, quarta multo majore, descendente, cum parte basali columellæ unila), externo (in adultis speciminibus) crassiusculo, juæta insertionem subltubercu- loso.—Longitudo speciminis adulti 102, diam.maÿ. 40 mull. Apertura 63 mill. longa, 19 lata (Coll. Crosse). Longitudo speciminis juvenilis colleclionis Prevostiinæ 92, diam. maj. 33 mil. Apertura 51 mill. longa, 15 lala (Coll. Prévost). Habitat in Japonia (Expos. Univ. 1867, Etats du Taï- coun; Thatcher. Obs. Voluta vera sectionis Fulgorariæ, cum Voluta (Miira) lyræformi Swainsont, quæ ad genus Lyriam pertinet, « cl. Kiener errore confusa. Volutæ Hamillei vicina sed sla- tura mullo minore, costis validioribus, in ultimo anfractu mais Conspicuis, anfr. magis conveæis, striis, forma aper- turæ, numero minore plicarum columellæ et plica ultima majore, cum basi columellæ peculiariter unita, facile dis- tinguenda. HG: Description d'espèces nouvelles de Mellusques, Par H. CROSSE. 4. Cypræa INGLORIA, Crosse (PI. ILE, fig. 2). + T. ovata, turgida, crassiuscula, nitida, in parte dorsali pallide luteo-albida, maculis rotundatis, parvis, irregu- lariter dispositis, plus minusve saturate castaneis, ver- sus medium confluentibus et zonam trregularem men- tientibus quitatim aspersa; lateribus marginalis, late aurantio-fuluis; spir& immersa, concaviuscula, inconspi- cua; subtus convexiusculo-plana, aurantio-fulva, unico- — 167 — lor, margine columellari dentibus 23 concoloribus (intersti- liis viæ pallidioribus), basalibus longis, validis, horizonta- libus, medianis minoribus et brevioribus, superis validis, longe obliquis instructo, eæterno subincurvo, dentibus 24 munito. — Long. viæ 30, diam. may. 19, alt. 45 mal. (Coll. B. Thomas). Habitat in mari Africam meridionalem alluente (Leste B. Thomas). Coquille de forme ovale, renflée, assez épaisse, luisante. Coloration de la région dorsale d’un blanc jaunâtre clair, avec d'assez nombreuses taches d’un brun maron plus ou moins foncé, petites, arrondies, quelquefois obscures ou peu marquées et tendant, vers la partie médiane, à deve- nir confluentes et à former comme une sorte de large zone transverse à contours mal délimités. Parties latérales nettement marginées, particulièrement du côté du bord externe, assez développées et d’un fauve orangé. Spire immergée, légèrement concave, non apparente. Région ventrale presque plane et d’un fauve orangé à peu près uniforme. Bord columeilaire muni de 25 denticulations d’un fauve orangé, avec les interstices de coloration un peu plus claire : denticulations basales fortement pronon- cées, longues et disposées en sens horizontal ; denticulations de la partie médiane plus courtes, plus petites et plus ser- rées ; denticulations du côté de la spire développées, bien accusées et dirigées en sens oblique. Bord externe subin- curvé, arqué et muni de 24 denticulations, sensiblement égales entre elles. Longueur totale de la coquille un peu moins de 50 millimètres ; plus grand diamètre, 49 ; hauteur 45. ab. Côtes de l'Afrique méridionale (d’après M. B. Thomas). — 168 — Obs. Jolie espèce, voisine des Gypræa helvola, Linné, C. citrina, Gray, et C. bicallosa, Gray, mais qu'il nous paraît impossible de rapporter à aucune de ces formes, dont elle diffère spécifiquement. 2. Conus CROSSEANUS, Bernardi, Var. 8. (PI. TT, fig.5 et5 a). Var. 8. Lineata, lineis 2 supramedianis. albis, medianis & interruptis, nigricantibus,inframediana I albido-fulvida transversim munita, paulo major, cæterum typica. — Lon- gt, 10 maull., diam. maj. 36 (Coll. B. Thomas.). Habitat in Nova Caledonia (B. Thomas). Var 8. Lineata. Coquille un peu plus grande que la forme typique ordinaire (1), remarquable par le nombre de ses rayures transverses, qui sont au nombre de 7, les 2 premières situées au-dessus de la région médiane et blanches; les quatre suivantes, placées sur la région mé- diane et d’un brun noirâtre ; la dernière, d’un fauve blan- châtre, placée dans le tiers inférieur du dernier tour. Hab. Nouvelle Calédonie (B. Thomas). Obs. On retrouve, dans cette variété, les taches plus ou moins irrégulièrement triangulaires, qui rapprochent le type du C. marmoreus et le réseau veiné de petites ta- ches d’un blanc bleuâtre, particulier à l'espèce mais que la lithographie ne rend qu’imparfaitement. Les rayures transverses, noires ou blanches, sont plus nombreuses que dans les individus, d’ailleurs peu nombreux, de cette rare espèce que, jusqu'ici, nous avons eu occasion d’exa- miner. Nous profitons avec plaisir de l’occasion qui nous est offerte, grâce à une bienveillante communication de notre (4) Conf. Journ, Conchyl., vol. IX, p. 168, pl. VI, fig. 3 et 4, 1861. — 169 — honorable correspondant de Brest, M. B. Thomas, pour figurer cette intéressante variété d’une espèce mal connue et restée, jusqu’à présent, assez rare dans les collections pour que nous-même, nous n’ayons pas encore pu réus- sir à nous la procurer, malgré la fréquence de nos rela- tions avec les naturalistes de la Nouvelle-Calédonie. Les personnes peu versées dans les études conchyliologiques confondent, généralement, le C. Crosseanus avec une va- riété bien connue du C. marmoreus, dont les taches trian- gulaires sont plus ou moins bleyâtres et qui est com- mune, à la Nouvelle-Calédonie. Cette variété ne possède ni le deuxième réseau veiné, ni les rayures transverses du C. Crosseanus, qui est, spécifiquement, bien distinct. H°C: Descriplion d’un genre nouveau de Mollusque terrestre provenant de la Nouvelie-Guinée, PAR C. TAPPARONE CANEFRI. G. PERRIERIA. Testa sinistrorsa, fusiformis, multispira, apice trun- cala; apertura elliplica; peristoma continuum, expan- sum; axis Sinuosus, basi contortus et columellam trunca- tam et subdentatam simulans. Forma generi Clausiliæ vicina sed columella plicis destiluta et truncaturam simulante distinguenda. PERRIERIA CLAUSILIÆFORMIS, Tapparone-Canefri. P. lesta anquste fusiformi, elongata, crassiuscula, satis nitidu, fusco-cornea, dorso (an fortuito?) albescente, peri- stomatle pallidiore; spira turrita, supra medium regula- riler attenuata, apice decollata. Anfractus extantes 7 1/2, — 170 — requlariler crescentes, convexo-planati, oblique et confer- lim per longitudinem inciso-striati, sutura impressa, sub- crenuluta sejunctis, ultimus major, basi subovatus. Aper- lura piriformis, superne angustata, peristomate incrassato, continuo. — Altit. 65 mill., lat. 12 mill. (Mus. Pari- siense). Habitat port Dorey, Novæ Guineæ (Raffray). LG Addition à la Faure paléoniologique de Pile Maurice, Par A. MoRELET. Cette Faune, dont l'extinction offre un problème cu- rieux à résoudre, s'accroît chaque jour par les décou- vertes de MM. Dupont et Bewsher, qui ont pris à tâche de rechercher et de mettre en lumière les productions naturelles de leur pays. Elle compte déjà, sans parler de quelques espèces encore vivantes aujourd’hui, une dou- zaine de formes spécifiques dont les représentants n’exis- tent plus. J'ai dit ailleurs que ces débris se rencontraient dans des cavernes, situées au bord de la mer, où, sans doute, ils avaient été entraînés par les eaux. Il paraît, ce- pendant, que ce n’est pas le cas général : « Certaines espè- « ces, écrit :. Dupont, se trouvent enfouies dans le sable, « à la profondeur de deux ou trois pieds, et d’autres, à « Ja base ou sur le flanc de montagnes arides, sous les « pierres et les éboulis. Les représentants fossiles des « espèces qui continuent à vivre sont toujours plus épais, « plus lourds, souvent plus grands que leurs successeurs « actuels, d’où l’on pourrait induire qu’ils sont morts, « naturellement, de vieillesse ». Une autre observation — 171 — du même naturaliste pourrait avoir, peut-être, quelques corrélations avec ces faits singuliers d’extinction qui pa- raissent s être accomplis paisiblement, sans l'intervention de causes violentes : « Il est intéressant de remarquer, dit-il, la rapidité « avec laquelle se répandent les espèces introduites el « celles que j'appellerai sporadiques, au détriment des « Mollusques indigènes. Je citerai, par exemple, l’Acha- « tina panthera qui, introduite dans l'ile, il y a une « vingtaine d'années, à remplacé presque partout l’Ach. « fulica. La mème observation s'applique aux autres « branches de l'histoire naturelle, et surtout à la Bota- « nique, comme le témoigne la végétation de l’île, qui a « changé complétement de caractère depuis cinquante « ans ». Le problème trouverait-il sa solution dans un fait de concurrence vitale ? 1. Pupa (GIBBUS) MAJUSCULA. T. profunde rimata, tenuicula, ovato-cylindracea, basi alienuala, apice obtuse rotundatu, oblique sulcala. An- fract. 8 conveæiusculi, ultimo leviter ascendente, longi- tudinis 2/5 æquante. Columella profunde et oblique plicata. Apertura oblonga, plica mediocri munila; perist. expan- siusculum,marginibus callo junctis, columellari dilatato, sinuoso, reflexo. — Longit. 41, diam. 16. longit. apert. 16, lat. A0 mal. Ce Pupa, qui mesure 41 millimètres de longueur, peut être considéré comme une des plus grandes espèces du genre. [l est oblong, obtus au sommet et atténué à la base, où la révolution du dernier tour produit un sinus ombilical fortement accusé. L'ouverture, un peu inclinée — 172 — _ en dehors, est ovale, avec un pli médiocre sur la paroi ; les bords en sont épaissis et réunis par une callosité. Celui qui correspond à la columelle est sinueux, assez amplement dilaté et réfléchi. Le test est mince, d’abord lisse sur les tours embryonnaires, puis gravé destries fines, pressées et régulières qui grossissent, à chaque révolution, et finissent par dégénérer en sillons larges mais peu pro- fonds. Cette espèce fossile ne peut être confondue avec au- cun autre Pupa de l'ile Maurice ; elle reproduit un type dont les représentants vivants sont éteints. 2. HELICINA UNDULATA. T. imperforata, depressa, tenuis, acute carinata, gra- nulato-striata et liris nonnullis spiralibus notata. Spira depresse conoidea, obtusa. Anfract. 6 plani, carina undu- lala, in prioribus subappressa, muniti, ultimo basi convexo, medio leviter excavato. Apertura perobliqua, ovato-anqu- laris, margine dextro simplici, brevi, columellari calloso ; dilatato, reflexo. — Diam. maj. 1%, min. 12, altit. 6 mall. La découverte de cette coquille est, assurément, la plus intéressante qui ait été faite dans le domaine paléon- tologique de l’île Maurice, puisque le genre auquel elle appartient n’a été rencontré, jusqu'ici, nisur le continent ni dans aucune des îles de l’Afrique. D'autre part, les traits qui la caractérisent sont purement asiatiques ; elle se rapproche même singulièrement de l'Helicina Mouhoti, Pfeiffer, du Cambodge, non-seulement par la forme géné- rale, mais par certaines particularités propres à cette der- nière. C’est une coquille mince, déprimée, dont la spire est peu saillante. Les tours qui la composent sont bordésd'une carène onduleuse, d’abord apprimée, puis légèrement — 175 — relevée sur les derniers. Elle est convexe par dessous, avec une dépression centrale. Le bord droit de l’ou- verture est simple et court ; le gauche est calleux, dilaté, étroitement réfléchi. La surface est gravée de stries gra- nuleuses très-fines, plus fortes sur la face inférieure de la coquille, où leur aspect est rétiforme : ces stries sont croisées par quelques sillons décurrents moins accusés. La plupart de ces particularités se retrouvent chez l’'Heli- cina Mouhoti ; mais la spire de celle-ci est plus haute et plus aiguë, et la carène qui l'accompagne dans son développement est bien plus dilatée et, en même temps, plus onduleuse ; enfin, les deux coquilles diffèrent encore notablement par la forme de leur ouverture. A. M. Descriplion de Coquilles fossiles des terrains tertiaires supérieurs (Suile), PAR C. MAYER. 206. CERITHIUM FRATERCULUS, Mayer, (PI. IV, fig. 4). C. testa parva, elongato-turrita, procera, tenuiuscula, spira acuta; anfractibus 15, plano-conveæis, sutura pro- funda, denticulata separatis, tribus fasciis transversa- libus ornatis, longitudinaliter incurvato-plicatis, in fas- ciis nodulosis; fascia infera sæpe minori; ultimo an- fractu brevi, quartam testæ longitudinis partem effor- mante, basi bisulcato; apertura ovato-rotundata; labro tenui, arcuato ; canali brevi, latiusculo. — Long. 10, lat. 3 1/2 millim. — 174 — Coquille de petite taille, allongée et turriculée, assez svelte, un peu mince, à sommet pointu. Tours au nombre de quinze, plano-convexes, séparés par une suture pro- fonde, occupée par des denticulations spirales, ornés de . trois bandelettes transverses et de plis longitudinaux con- vexes, formant des nodosités, à la rencontre des bande- lettes. Bandelette inférieure souvent plus faible que les autres. Dernier tour court, ne formant que le quart de la longueur de la coquille, muni, à la base, de deux sillons en spirale. Ouverture ovale-arrondie. Bord libre mince et arqué. Canal court, un peu large. Le C. fraterculus est la miniature assez exacte du C. disjunctum, Sowerby, avec lequel il se trouve. Je ne puis, néanmoins, l'en considérer comme une simple variété, car la différence de taille de mes douze exemplaires d'avec l'espèce ordinaire des couches à Cérithes est trop forte et trop constante et la minceur du C. fraterculus me paraît être un bon caractère aussi. Messinien inférieur de Hauskirchen, près Vienne. 207. CERITHIUM GALLICUM, Mayer (pl. IV, fig. 2). C. pupiforme, Grateloup, Atlas, pl. 18, fig. 11. (non Basterot). C. testa conico-turrita, tenuiuscula, apice acuta; anfrac- tibus 12, angustiusculis, convexis, transversim inæqua- liler striatis, longitudinaliter costatis et variculosis, prope suluras granosis; costis medio stria conjunctis, spi- nulosis ; ultimo anfractu brevi, basi rotundato ; labro ex- panso, extus incrassato, acuto; canali brevi, angusio. — Long. 20, lat. 9 millim. x Coquille conique-turriculée, un peu mince, à sommet — 175 — pointu. Tours au nombre de douze, assez étroits, convexes, inégalement striés en travers, ornés de côtes longitudi- nales et, près des sutures, de granulations transversales. Côtes alternativement faibles et fortes, reliées entre elles par une strie médiane et épineuse au milieu. Dernier tour court, à base arrondie, orné de séries spirales de gra- nulations alternantes. Ouverture ovale-arrondie. Bord li- bre, élargi, épaissi en dehors, tranchant. Canal court et étroit. Parmi les espèces du groupe du C. vulgatum, celle-ci se distingue par sa taille constamment assez petite, appro- chant de celle du C. Mediterraneum, et par ses ornements plus nombreux et plus menus que d'ordinaire. Elle est com- mune dans l’Aquitanien supérieur de la Gironde, à Lar- riey-Saucals, Mauras, Martillac, etc., ainsi que dans Île Langhien supérieur de Mandillot près de Dax. J'en ai aussi trouvé deux individus typiques dans l'Helvétien inférieur de Manthelan en Touraine. 208. CeriTaIuM GALLICULUM, Mayer (PI. IV, fig. 5). C. testa parva, elongato-conica, apice acuto ; anfrac- tibus 19, convexis, transversim tenuistriatis, longitudinu- liter costatis, inferne granulosis; costis reqularibus, medio incrassatis et subspinosis ; ultimo anfractu majusculo, va- ricoso, basi tripliciter granulato-cinclo; apertura sub- ovata, leviter obliqua ; labro extus leviler incrassato ; canali brevissimo, anguslissimo. — Long. 12, lat. 5 maill. Coquille de petite taille, en cône allongé, à sommet pointu. Tours au nombre de dix, convexes, finementstriés en travers, ornés de côtes longitudinales régulières, épais- — 176 — sies et légèrement épineuses au milieu, et d’une série de granulations au-dessus de la suture inférieure. Dernier tour assez grand, muni d’une varice, à base garnie d’une triple rangée de granulations. Ouverture presque ovale, lègèrement oblique. Bord libre légèrement épaissi à l’ex- térieur. Canal très-court et très-étroit. Ni Basterot, ni Grateloup n'ont connu ce petit Céri- thium, quoiqu'il soit assez abondant dans le sud-ouest de la France. Il aura, sans doute, été confondu avec l’un des deux'C. pupiforme de Grateloup'(non C. Gallicum), dont il est, en effet, assez voisin. Il s’en distingue, cependant, par sa {aille de moitié moindre, par ses côtes relativement plus fortes, plus longues et plus régulières et par sa granula- tion moins abondante. Ce type est assez commun dans l’Aquitanien supérieur de Larriey-Saucats et de Mauras, près de Bordeaux, et se retrouve aussi au même niveau, à Saint-Avit, près de Mont- de-Marsan. On distingue comme variété (var. Manthela- nensis) une forme un peu plus courte et ventrue, à côtes un peu moins régulières, qui, d'ordinaire petite, atteint, en de rares individus, la taille du C. Gallicum, tout en se distinguant de celui-ci par la forme et par des côtes plus fortes et plus simples. J'ai sous les yeux quinze exem- plaires de cette variété, provenant de Manthelan, et six autres trouvés à Paulmy et à Ferrière-l’Arçon, en Tou- raine. 209. CeriTHIUM GironpicuM, Mayer (PI. IV, fig. 4). C. testla elongato-turrita, apice acuta; anfractibus 16, angustliusculis, complanatis, contiquis, triplice serie nodu- lorum cinclis; nodulis stria longitudinali, fleœuosa, junctis, mediis minoribus, sœpe carentibus, ultimo anfractu brevr, — 177 — basi complanato, granulato-cinclo; apertura rotundata ; labro tenui, flexuoso ; canali brevissimo. — Long. 20, lat. 6 1/2 millim. Coquille allongée et turriculée, à sommet pointu. Tours au nombre de seize, un peu étroits, aplatis, conti- gus, ornés d’une triple série de nodosités, reliées par des stries longitudinales flexueuses. La série médiane, Ja plus faible, manquant mème quelquefois. Dernier tour court, aplati et ceint de granulations, à la base. Ouverture ar- rondie. Bord libre mince et flexueux. Canal très-court. Très-voisin du C. Lamarcki, le C. Girondicum ne s'en distingue guère que par le faible développement ou le manque de la série médiane des granulations. Ce carac- tère suffit néanmoins, vu sa constance et l'abondance da type qu'il distingue. Aussi y a-t-il déjà tantôt vingt ans que j’ai donné son nom à l'espèce. Celle-ci caractérise l’étage Aquitanien des environs de Bordeaux. Elle s’y trouve tant au niveau de Bazas, à Bazas, Martillac, La Brède, Saucats, Léognan, etc., qu’au niveau de Mérignac, à Saucats, Mauras, Martillac, etc. Elle se retrouve, mais beaucoup plus rarement, dans l’Aquitanien inférieur de St-Avit. 210. Cerrrmium Isser, Mayer (PI. IV, fig. 5). C.testa conico-turrita, solida, apice acuta; anfractibus M1, angustiusculis, conveæiusculis, subcontiquis, sutura lineari separatis, transversim inœqualiter multistriatis, longitudinaliter costatis ; costis crassiusculis, obtusis, plus minusve flexuosis, mediosubspinosis ; ultimoanfractu ma- gno,tertiam testæ longitudinis partem efformante,varicoso, basi alternatim striato; apertura ovata ; canali brevi. — Long. 29, bat. 12 millim. 12 ee — 178 — Coquille conique-turriculée, assez épaisse, à sommet pointu. Tours au nombre de onze, un peu étroits, légère- ment convexes, presque contigus, séparés par une suture linéaire, couverts de nombreuses stries transverses, im- primées et inégales, ornés, en outre, de côtes longitudi- nales un peu épaisses et obtuses, plus ou moins flexueuses, légèrement épineuses au milieu. Dernier tour grand, for- mant le tiers de la longueur de la coquille, muni d’une varice, à base ornée de stries spirales alternantes. Ouver- ture ovale. Canal court. Par ses caractères, ce Cérithium se rapproche du C. varicosum, mais il n’en n'a ni la taille, ni la forme élancée, ni les côtes inégales et courtes. Peut-être est-ce le C. Raulini, mais ni la diagnose, ni la figure qu'a don- nées Grateloup ne vont suffisamment bien à mon 1lype pour me permettre de l'identifier avec l'espèce de Dax ? Astien supérieur de Castelnovo-d’Asti. — Deux exem- plaires. 211. CeriTHiUM IraLicum, Mayer (PI. IV, fig. 6). C. testa elongato-conica, ventricosa, solida, apice acuto; anfractibus À0, velociter increscentibus, plano-conveæis, medio sirangulaiis, sutura marginata junctis, duplice serie nodulorum cinctis; nodulis superioribus spinosis, in- feris minoribus, pliciformibus vel spinulosis ; ultimo an- fractu magno, inferne strangulato, basi ex toto granulato- cincto; apertura ovato-obliqua ; labro incrassato; canuli brevi, angusto. — Long. 22, lat. 9 millim. Coquille conique-allongée, ventrue, solide, à sommet pointu.Toursau nombre dedix,croissantrapidement,plano- convexes, étranglés au milieu, reliés par une suture à bour- relet, ornés d’une double rangée de grosses granulations. Nodules supérieurs épineux, inférieurs plus petits, en forme — 179 — de plis, ou épineux aussi. Dernier tour développé, étran- glé vers le bas, à base toute couverte de séries de granu» lations. Ouverture ovale-oblique. Bord libre épaissi. Canal court et étroit. Le C. Italicum est intermédiaire entre le C. prædolio- lum et le C. Michelottii qu’il accompagne. II se distingue du premier par sa forme plus raccourcie et plus ventrue, par ses tubercules moins inégaux, plus épineux et par son derniertour plus développé. Il est moins raccourci que le C. Michelottii et ses tubercules ne sont pas réduits à de simples épines. Cette espèce n’est pas rare dans le Messinien inférieur de Stazzano près de Novi, d’où j'en ai dix exemplaires. Elle se trouve, du reste, aussi dans l’Astien inférieur de Ba- cedasco près de Plaisance (deux exemplaires) et de Castel- novo-d’Asti (un individu). À propos du C. prædoliolum, Fisch. et Tourn., je dirai que le Musée de Zurich le possède de l’Aquitanien I de Saint-Avit, du Langhien II de Saucats, du Tortonien de Stazzano, du Messinien I de Stazzano et de Bollène et de l'Astien I de Sienne, où il est surtout abondant. 212. CertTHiuM LAPUGYENSE, Mayer (PI. IV, fig. 7). C. testa brevi, conica, ventricosiuscula, apice acuta; an- fraciibus 9, velociter crescentibus angustis, convexis, ad suturam marginalris, plus minusve granoso-plicaiis, trans- versim undato-striatis, costellatis; costis medio spinu- losis ; ultimo anfractu magno, turgido, basi depressiusculo, irregulariter sulcato; aperlura angustiuscula, subovato- acuta; labro tenui; canali brevi, angustissimo. — Long. 47, lat. 9 millim. Coquille raccourcie, conique, un peu ventrue, à som- met pointu. Tours au nombre de neuf, croissant rapi- — 180 — dement, étroits, convexes, à suture inférieure bordée d'un petit bourrelet plus ou moins granuleux et plissé, ornés de stries transverses onduleuses et de côtes lon- gitudinales minces, épineuses au milieu. Dernier tour grand, ventru, à base légèrement déprimée et irréguliè- rement sillonnée. Ouverture un peu étroite, à peu près ovale. Bord libre mince. Canal court, très-étroit. Cette curieuse espèce m'est parvenue en deux exem- plaires dans un lot de C. Michelottii, auquel elle ressem- ble par la taille et la forme raccourcie. Elle n’en est cependant point proche parente et elle rentre plutôt dans le groupe du GC. vulgatum, et dans le voisinage du C. Eu- ropæum. Tortonien de Lapugy en Transylvanie. 215. CErirTaium TourNouEri, Mayer (PI. IV, fig. 8). C. testa parvula, conico-turrita, apice acuta ; anfrac- tibus 12, angustiusculis, conveæiusculis, sutura profunda separalis, superne carinatis, 1nferne marginalis, leviter incumbentibus, longitudinaliter costulatis; costis distan- tiusculis, leviter obliquis vel arcuatis, in carina superiore et fascia inferiore eleganter noduloso-spinosis; ultimo an- fractu brevi, basi depressiusculo, trifariam granulato- cincto; apertura subrotundu ; labro lenui, parum expanso; canali brevissimo, luto. — Long. 17, lat. 3 millim. Coquille de petite taille, conique-turriculée, à sommet pointu. Tours au nombre de douze, un peu étroits, à peine convexes, séparés par une suture profonde, légère- ment emboîtés les uns dans les autres, carénés à la partie supérieure et munie d’une bandelette au-dessus de la su- ture, ornés de petites côtes longitudinales un peu distan- tes, légèrement obliques ou arquées, élégamment épi- — 181 — neuses sur la carène et sur Ja bandelette inférieure. Dernier tour court, à base un peu déprimée, ceinte de trois rangées de granulations. Ouverture presque ronde, Bord libre mince, peu élargi. Canal très-court, mais large. Cette charmante petite espèce vient se placer à côté des C. pulchellum, Duj., et nodoso-plicatum, Hœærn. Elle se distingue des deux par ses tours imbriqués et ses nodosi- tés plus espacées et épineuses. Je ne la connais que de la couche à Mytilus des sables jaunes de Saucats, où j'en ai jadis trouvé une cinquantaine d'exemplaires, à l’endroit dit à Capet. 214. CeriraiuM Turonicum, Mayer (PI. IV, fig. 9). C. doliolum, Hoœærnes, Foss. Mollusk. Wien, vol. I, pl. 44, fig. 11 et 13. (non Brocchi) (var). C. testa elongato-conica, ventricosiuscula, apice acuta; anfractibus 10, convexis, transversim inœqualiler sat va- lide striatis, inferne marginatis, longitudinaliter costatis ; costis granosis, medio subspinosis; granis rufis, in mar- gine validiusculis, superne minoribus, numerosis; ultimo anfractu majusculo, ventricoso, eæ toto inæqualiter gra- nulato-cincto ; apertura ovato-rotundata; labro extus le- viter incrassato , canali brevi, angusto. — Long. 33, lat. 12 millim. Coquille conique-allongée, un peu ventrue, à sommet pointu. Tours au nombre de dix, convexes, irrégulière- ment et assez. fortement striés en travers, munis d’un bourrelet marginal et de côtes longitudinales. Côtes gra- nuleuses, sensiblement épineuses au milieu. Granulations rouges, assez fortes sur le bourrelet, plus fines et plus IS pr= nombreuses en haut. Dernier tour assez grand, ventru, tout couvert d’inégales séries de granulations. Ouverture ovale-arrondie. Bord libre légèrement épaissi à l'extérieur. Canal court et étroit. Tant par la taille que par la formeet par les ornements, cette espèce est intermédiaire entre le C. Mediterraneum, Desh., et le C. variegatum, Quoy et Gaim. Elle tient aussi du C. rubiginosum, Eichw., et y passe mème par de rares individus, plus sveltes et à test plus mince que d’or- dinaire. Elle est extrèmement abondante à Paulmy et à Ferrière-l’Arçon et non rare à Manthelan et à Louhans, mais c’est une rareté à Pont-Levoy, où prédomine le C. vulgatum, var. Blesensis. C’est elle que j'ai inscrite sous le nom de C. Mediterraneum dans ma liste des Cérithium des faluns de la Touraine. (Journ. de Conchyl., 4862). Je profite de l’occasion pour corriger plusieurs fautes de détermination qui se trouvent dans la liste citée. Ainsi doivent être remplacés : le nom de C. doliolum, Broc., par celui deC. Gallicum, May., le nom de G. minu- tum, Serr., par celui de C.vulgatum, Brug., celui de C. pu- piforme, Bast., par celui de C. Galliculum, May., et celui de C. Renaulti, par celui de C. pupiforme, Bast. Je con- nais maintenant cette dernière espèce des cinq premiers étages néogènes et je pense que c’est d’elle que naît le GC. Mediterraneum, dans l’Astien inférieur. 215. CERITHIUM UNDATO-PICTUM, Mayer (PI. EV, fig. 10). C. testa elongato-conica, solida, apice acuta, anfractibus 10, lutiusculis, medio plano-conveæis, sutura marginatis, subcontabulatis, duplice granulorum serie transversa or- natis; granulis minutis, numerosis, coslula obliqua, medio evanescente junclis, inferis minoribus ; fascia interme- — 185 — dia lœvi, rubescente; ultimo anfractu basi pauci-sulcato, li- neis rufis retieulaio ; apertura ovata ; labro lenui, valde arcuato; canali minimo. — Long. 20, lat. 8 millim. « Coquille conique-allongée, solide, à sommet pointu. Tours au nombre de dix, un peu larges, plano-concaves au milieu, relevés en bourrelet au-dessus de la suture inférieure, et, partant, légèrementcontabulés, ornés d’une double série transverse de granulations fines et nombreu- ses, reliées par une petite côte oblique, quise perd au milieu du tour. Granulations inférieures les plus faibles. Bande intermédiaire lisse, rougeâtre. Dernier tour orné à sa base de quelques sillons transverses et d’un réseau de lignes rouges. Ouverture ovale. Bord libre mince, très- arqué. Canal très-petit. Parmi les espèces du groupe du C. pictum, celle-ci ressemble le plus au €. tiarella de Grateloup, mais, at- tentivement comparée, elle se trouve en être suffisam- ment distincte par sa forme moins turriculée, par son or- nementation plus fine, différemment disposée, et par sa coloration différente. C'est une espèce rare et je n’en connais que mes quatre individus, trouvés dans le Mes- sinien de Stazzano, où abondent les Cerithium. C. M. BIBLIOGEAPHIE. À Report on the Envertebrate eretaceous and tertiary fossils Of the Upyer Missouri Coun- éry, by E', KB. Nieelk (1): Le Mémoire de M. Meek fait partie d’une importante (4) Washington, 1876. Un volume in-4, de 629 pages et 45 plan- — 184 — série de travaux, publiés sous la savante direction de M. Hayden, géologue officiel des Etats-Unis. Dans ces ouvrages, Ja Géologie, la Paléontologie, la Zoologie, la Botanique, l'Ethnographie, etc., des différents territoires explorés, sont traitées avec soin par les spécialistes les plus compétents. MM. Meek et Hayden avaient déjà donné un aperçu de la Paléontologie de la contrée du Haut-Missouri, dans les Proceedings de l’Académie des sciences naturelles de Phi- ladelphie (1856-1860). Aujourd’hui, le sujet est traité avec de plus grands détails. Tous les fossiles décrits sont représentés et l’on peut avoir une idée très-nette de l’en- semble de cette faune crétacée, où dominent les Inoce- ramus, les Baculites et les Scaphites. La classification stratigraphique de ces dépôts crétacés est la suivante, en allant de bas en haut : 4° Dakota Group; 2 Fort Benton Group; 5° Niobrara Division; 4° Fort Pierre Group ; 5° Fox Hills Group. Les trois premières divisions appartiennent à la série inférieure, équivalente du Lower ou Gray-Chalk et de l’Upper-Greensand des géologues anglais. Les deux autres divisions représentent l'Upper ou White-Chalk des Anglais et les couches de Maëéstricht. Les fossiles crétacés sont décrits suivant l’ordre zoolo- gique. Parmi les formes les plus remarquables, nous ci- terons une nouvelle espèce de Lingula (L. nitida), un Margaritana (M. Nebrascensis, Meek) de la série crétacée inférieure (Dakota Group}, où il est associé au Cyrena Dakotensis, et divers fossiles pour lesquels M. Meek a proposé des noms génériques : Syncyclonèma, Crassatel- lina, Arcopagella, Cymella, Corbulamella, Anysomyon, ches. (Collection du Report of the United States geological Survey of the territories. F. V. Hayden, U. S. Geologist-in-charge.) — 185 — Margaritella, Trachytriton, ÆClosteriseus, Vanikoropsis, Spironema, Pseudobuccinum, Odontobasis, etc. Après avoir étudié ces couches crétacées marines, l’au- teur donne la description des espèces recueillies dans des lignites du Haut-Missouri, à Judith-River et Fort-Union. Les lignites de Judith-River, dont la puissance est d’en- viron 415 pieds, se subdivisent en sept couches : les supérieures renferment des Ostrea associés à des Corbi- cula et Goniobasis; mais les inférieures sont exclusivement lacustres et contiennent des Unio, Sphærium, Goniobasis, Viviparus, etc. On a découvert, dans cette formation, des débris de Reptiles crétacés (Megalosaurus et Iguanodon), et l’on suppose qu'elle représente, en Amérique, l'étage Wealdien de l’Europe. Les fossiles de ce terrain lacustre crétacé sont remar- quables parce qu’ils ont le caractère régional Américain qui s’est perpétué dans les formes actuelles. Voici la liste des genres: Ostrea À espèce, Unio4, Corbicula 4, Sphærium4, Corbula 5, Limnæa, 1 Planorbis 5, Bulinus (Aplexa) 3, Acroloxus (Velletia) 1, Vitrina (?) À, Hyalina 2, Helix 1, Thaumastus 1, Columna 2, Cerithidea 4, Goniobasis 8, Hydrobia 4, Micropyrgus 1, Viviparus 7, Campeloma (Melantho) 5, Valvata 5. Enfin, M. Meek a joint à son ouvrage la description des fossiles lacustres des groupes de Wind-River et White- River, qui paraissent être éocènes. Tel est le résumé de cette œuvre considérable qui fait honneur à la science Américaine. L’exécution matérielle en est très-soignée et les planches sont parfaitement des- sinées. En matière de nomenclature, M. Meek paraît avoir pour principe la recherche absolue de l’antériorité en remontant jusqu’à l’époque où Linné a fait prévaloir le binomina- — 186 — lisme. En conséquence, il appelle Chlamys, Bolten, nos Pecten; Pteria, Scopoli, nos Avicula; Volsella, Scopoli, nos Modiola, etc. Cette méthode conduit à des résultats fort singuliers : par exemple, les Chlamys de Bolten (1798) doivent primer les Pecten de Klein, de Rondelet, d’Aldro- vande, de Pline, etc., dont le nom a été repris plus tard par Lamarck et tous les auteurs modernes. M. Meek arrive aussi à de véritables dénis de justice : il attribue le genre Planorbis à Müller, parce que Guettard est antérieur à Linné : de mème, il donne à Müller la propriété du genre Bulinus, qui appartient à Adanson. Les êtres vivants et leurs débris fossiles ont reçu des noms, pour que les naturalistes s'entendent entre eux. Si un genre a été convenablement caractérisé, peu importe qu’il date d'avant ou d’après Linné, il est la propriété de son inventeur ; et, lorsque, d'autre part, tous les nomen- clateurs se sont accordés pour appeler un groupe d’êtres Pecten, on ne modifiera pas cette habitude pour les forcer à les nommer Chlamys. On ne pourra pas davantage nous imposer des noms qui pe sont accompagnés d’aucune description scientifique, comme ceux de Bolten et de quelques auires fabricants de Catalogues de vente. H. Crosse et P. FiscHER. Sur le développement du Fhragmostraeum des Cépualopodes et sur les rapports zoologiques des Ammmomites avec les Spirules. Par &. Mu- mier-Chalimas (1). Les observations faites par l’auteur l’aménent à conclure (4) Paris, 1873, chez Gauthier-Villars, libraire, quai des Au- AE que les Ammonites ne sont pas des Céphalopodes tétra- branchiaux, voisins des Nautiles, comme on l’admet gé- néralement, mais bien des Céphalopodes dibranchiaux et décapodes, ayant la plus grande affinité avec les Spirules. La loge initiale (ovisac) des Goniatites, si différente de celles qui lui succèdent immédiatement, se retrouve à l'origine du phragmostracum de tous les Céphalopodes di- branchiaux. L'étude comparative des ovisacs du Spirula Peroni et des Ammonites Parkinsoni, ooliticus, mamilla- ris, etc., a fait connaître à l’auteur que, dans ces deux genres, le siphon prenait naissance dans l'ovisac, un peu avant l'apparition de la première cloison, et commençait par un renflement en forme de cæœcum, supportant, dans son prolongement, le prosiphon (l’auteur désigne sous ce nom l'organe qu’il considère comme devant remplacer le siphon, pendant la période embryonnaire). Dès l’époque Silurienne, ainsi qu’il résulte des observa- tions de M. Barrande et de M. Hyatt, les Céphalododes té- trabranchiaux étaient aussi nettement séparés des dibran- chiaux qu’ils le sont aujourd’hui : les Ammonites ont, pendant leur jeune âge, des cloisons semblables à celles des Goniatites. H. Crosse. Etudes stratigraplhiques et paléontologiques, pour servir à l'histoire de la période tertiaire dans le Bassin du Rhône, par F. Fontannes (1). Cette Monographie, qui a pour objet l'étude des terrains tertiaires supérieurs du Haut-Comtat-Venaissin (Bollène, gustins, 55. Brochure in-4° de 3 pages d'impression (Extr. des Comptes rendus de l’Acad. des sciences, 29 décembre 1873). {4) Lyon 1876. Brochure de 98 pages et 2 planches de coupes. Paris, chez Savy, libraire. (Extrait des Annales de la Société d'agriculture, histoire naturelle er arts utiles de Lyon.) — 188 — Saint-Paul-Trois-Châteaux, Visan), fait partie d’un en- semble de travaux sur la paléontologie du S.-E. de la France, dont notre confrère, M. Tournouër, a analysé récemment, dans ce Recueil, le premier fascicule (4). Le Haut-Comtat-Venaissin s'étend sur les confins des départements de la Drôme et de Vaucluse ; il est très-riche en gisements fossilifères tertiaires, indiqués par Lamarck, Marcel de Serres, Matheron, Scipion Gras, Mayer, Tour- nouër, etc. M. Fontannes a donné des coupes des prin- cipaux gisements, ainsi que de nombreuses listes de fossiles, déterminés avec soin. Il a pu étudier, de nouveau, les marnes à Congéries, qui ont été découvertes à Saint- Ferréol par M. Mayer, et qui constituent la station la plus occidentale de cette curieuse Faune, si développée à l'Est de l’Europe. Nous ne pouvons entrer, ici, dans le détail des ques- tions stratigraphiques soulevées par le Mémoire de M. Fontannes. Quant à la partie paléontologique, outre les listes citées, elle comprend les diagnoses des 15 espèces nouvelles : Turritella Valriacensis ; Fissurella Lugdunen- sis ; Patella Tournoueri, P. Delphinensis, P. Vindascina ; Hydrobia Avisanensis; Limnæa Heriacensis ; Auricula Abol- lenensis; Pecten Comitatus, P. cavarum, P. Davidi; Modiola Matheroni; Corbula Escoffieræ. Les planches qui repré- sentent ces espèces, ainsi que leurs descriptions complètes seront jointes au troisième fascicule de ces intéressantes études sur les terrains tertiaires du bassin du Rhône. H. Crosse et P. FiscHer.. On the Miiceène Fossils Of Haïei, by (Sur les Fos- (1) Le vallon de la Fuly et les sables à Buccins des environs d'Heyrieu, 4875 (Journal de Conchyl. vol XXIV, 4876, p. 261). — 189 — siles miocènes d'Haïli, par) RB. #. Lechmere Guppy (1). Nous avons déjà rendu compte d’un Mémoire très-im- portant de M, Gabb, sur la géologie d'Haïti (2). Le travail de M. Guppy est exclusivement paléontologique et ren- ferme l’énumération des fossiles miocènes de la région. M. Guppy était préparé à l’étude du Miocène d'Haïti par ses recherches sur les fossiles de la Jamaïque, qui ap: partiennent à la même formation. Les premiers éléments de cette Faune miocène ont êté publiés par Sowerby (Qua- terly Journ. of geol. Soc. vol. VI.) La liste dressée par M. Guppy comprend 122 espèces, dont quelques-unes sont encore actuellement vivantes, dans le golfe du Mexique: Cylichna bidentata, Orbigny; Turbonilla turris, Orbigny ; Naticacanrena, L.; N. sulcata, Born ; N. mammillaris, Lamarck; Ranella crassa, Dillwyn ; Triton variegatus, Lamarck, T. femoralis, L.; Turbinellus infundibulum, Gmelin ; T. ovoideus, Kiéner ; Pyrula me- longena, L. ; Cuma tectum, Kiéner; Lucina tigerina, La- marck, L. Pensylvanica, L.; Venus paphia, L. ; Chama arci- nella, Lamarck; Ostrea Virginica, Gmelin, etc. Une seule espèce appartient incontestablemeni au mio- cène de l’ancien continent : l’Ancillaria glandiformis, La- marck, représenté dans les dépôts synchroniques de la Ja- maique par une forme presque identique : À. pinguis, Gup- py. Ce type aurait donc eu une énorme extension géo- graphique ; il est signalé sur une foule de points, entre les bords du Tage (Sharpe) et l'Ouest de la France, d’une (4) Brochure in-8° de 17 pages et 2 planches (Extrait du Quar- terly Journal of the geological Society. London, november 1878.) (2) Journ. de Conchyl., janvier 1875, p. 86. — 190 — part; le bassin du Danube et la Pologne, d'autre part. Nous l'avons indiqué en Asie Mineure et dans l’isthme de Suez. Une autre coquille européenne est comprise dans la liste de M. Guppy, c’est le Nassa incrassata, L. Quel est le caractère général du miocène des Antilles ? M. Carrick Moore, qui a formé une des premières collec- tions de ces fossiles, et M. Gabb ont trouvé que cette Faune avait des rapports avec celle des côtes occidentales de l'Amérique du Sud. M. Guppy pense qu’on peut admettre que, durant une partie de la période miocène, il y a eu communication entre le Pacifique et l'Atlantique ; mais il ajoute qu’on peut relever aussi des affinités entre la Faune fossile d'Haïti et celle de la côte Ouest d'Afrique et de l'Océan Indien, conclusion qui me paraît plus plausible et qui cadre, d’ailleurs, avec nos idées sur les affinités de la faune miocène européenne. H. Crosse et P. Fiscner. Address delivered to the biological Section of the British Association. Plymouth, 16 Aug. 1877, by (Adresse présentée à la Section biologique de l'Association Britannique, à Plymouth, le 16 août 1877, par) &. Gwyn Jeffreys (l). Cette courte Note renferme une liste très-intéressante de 75 Mollusques obtenus par la drague à des profondeurs qui excèdent 1,000 brasses (4,828 mètres), pendant l’ex- pédition scientifique du Valorous dans le détroit de Davis. Voici la liste de ces espèces des grands fonds : (4) Lonaon 1877. Brochure in-8° de 9 pages. — 19 — BracmioPopa. Terebratula tenera (2); Atretia gnomon ; Discina Atlantica, King. — Total 5. ConcuirERA. Pecten fragilis ; Amussium lucidum; Lima ovata, S. Wood, L. suvobata, L. gibba ; [das argenteus; Dacrydium vitreum, Müller; Nucula reticulata ; Leda acu- minata, L. pusio, Philippi, L. pustulosa,L. expansa, L. lata, L. sericea; Glomus nitens; Limopsis tenella, L. cristata ;Arca pectunculoides, Scacchi ; Malletia excisa, Philippi, M. cu- neata ; Montacuta Dawsoni ; Kellia symmetros; Axinus cy- cladius, S. Wood, À. eumyarius, M. Sars, A. Croulinensis, À.incrassatus; Diplodonta Torelli; Isocardia cor, L.; Tellina calcaria, Chemnitz ; Poromya rotundata; Pecchiolia abyssi- cola, M. Sars, P. gibbosa, P.tornata; Neæra striata, N. exi- gua, N. notabilis,N. circinnata, N. papyria, N. angula- ris. — Total 59, SOLENOCONCHIA. Dentalium candidum, D. capillosum, D. ensiculus, D. subterfissum, D.vagina; Siphonodentalium vitreum,M. Sars, S. affine, Sars, S. Lofotense, Sars; Cadulus tumidosus, C. Olivi, Scacchi, C. cylindratus. — Total 11. GastrroPopA. Propylidium ancyloides, Forbes; Punctu- rella profundi; Scissurella crispata, Fleming, S. tenuis ; Cyclostrema basistriatum ; Acirsa prælonga ; Eulima steno- stoma ; Natica affinis, Gmelin, N. sphæroides ; Seguenzia formosa, S. carinata; Cerithium procerum ; Trephon Fa- bricit, Beck, Fusus alternatus, F.Sabini, Gray; Pleurotoma tenuicostata, Sars, P.exarata, Môller; Gylichna alba, Brown; Utriculus lacteus, U. substriatus; Actæon exilis ; Scaphan- der punctato-striatus, Mighels. — Total 22. M. Jeffreys propose d'appeler zone abyssale celle qui est comprise entre 400 et 1,000 brasses (de 182 à 1,828 (2) Les espèces non suivies de nom d'auteur ont élé ou seront décrites par M. Jeffreys. — 192 — mètres), et zone benthale celle qui excède en profondeur 1,000 brasses (1,828 mètres). La zone abyssale correspond à notre zone des Brissopsis (184-375 mètres) et à une grande partie de notre zone des Verticordia (375-2,500 mètres). La zone benthale re- présente une partie de notre zone des Verticordia aug- mentée de notre zone des Abysses (2,500 à 4,500 mètres). En somme, cette Faune des grands fonds est assez pauvre dans le nord de l’Atlantique. Dans les mers aus- trales, elle est représentée par des espèces différentes, d’a- près les draguages du Challenger. L'auteur termine cette note en soumettant à la critique l'étrange opinion de M. Wyville Thomson et de quel- ques autres naturalistes sur les affinités de la Faune de la craie avec celle de nos grands fonds actuels, et sur la pré- tendue continuation de la Faune crétacée. Trompé par l’apparence de nos sédiments sous-marins profonds, M. W. Thomson a pu avancer que la Faune de la craie supérieure avait été déposée à une grande profon- deur. Or la liste des espèces crétacées d'Angleterre démon- tre à M. Jeffreys qu’elles ont dû vivre entre 0 et 50 brasses de fond, c’est-à-dire dans les zones correspondantes à celles des Laminaires et des Corallines. Il n'existe aucune espèce de Mollusque commune à la craie et à l’époque actuelle, et les genres prédominants de nos grands fonds : Leda, Verticordia, Neæra, Cadulus, Bulla, manquent dans la craie, où l’on trouve des Pecten, Pinna, Spondylus, Ostrea, formes qui descendent peu dans nos mers. M. Woodward, d'autre part, croit que les Crustacés de la craie proviennent d’eaux peu profondes. L'abondance des Globigerina et des Orbulina dans la — 195 — craie n’a pas de valeur pour faire admettre leur dépôt dans des eaux exclusivement profondes, puisque ces Foramini- fères vivent à la surface des mers actuelles et sontrecueillis à toutes les profondeurs. Ces arguments me paraissent décisifs : j’ajouterai que la liste des Mollusques des grands fonds, donnée ci-dessus, est aussi peu crétacée que possible. Il faut donc se joindre à Lyell qui avait protesté énergi- quement contre leroman scientifique de M. W. Thomson. Aucun paléontologiste de quelque valeur n’avait, en France, | adopté cette théorie subversive. Les époques de la nature se suivent avec des caractères nouveaux qui leur donnent leur physionomie propre et qui nous permettent de reconnaître leur âge ; elles ne s’immobilisent pas sur certains points ; elles ne recommencent pas. L'âge des Baculites, des Am- monites, des Rudistes est passé tout aussi bien que celui des Trilobites. Dans les abimes de la mer, il existe sans doute des êtres qui nous sont inconnus, mais ils procèdent de formes ancestrales révélées par la paléontologie des ter- rains tertiaires. P. Fiscuer. Mollusques des Pyrénéesde la Haute-Garonne, par AE. de Saint-Simon (|). Le département de la Haute-Garonne comprend deux régions bien distinctes : la plaine et la montagne. Il était donc intéressant de comparer leur population conchylio- logique. Dans la région pyrénéenne, d’après M. de Saint- (1) Toulouse, 1876. — Brochure in-8° de 23 pages. (Extrait du Bulletin de la Société d'histoire naturelle de Toulouse, LB TUE 13 — 194 — Simon, vivent 70 espèces ; dans la plaine, on compte un peu plus d'une centaine de Mollusques (116 d’après M. Fagot, mais il faut retrancher de ce chiffre quelques coquilles indiquées seulement dans les alluvions, près de Toulouse). Le nombre des Mollusques diminue donc sen- siblement avec l'altitude. Les espèces de la région pyrénéenne qui manquent dans la plaine sont au nombre de 19 : Vitrina elongata, Zonites radiatulus, Helix rupestris, H. Carascalensis, Azeca trigo- nostoma, Pupa cylindracea, P. triplicata, P. doliolum, P. avenacea, P. Bigorriensis, P. Jumilliensis, Planorbis lævis, Limnæa peregra, Pomatias Marquetianus, Paludi- nella Simoniana, P. Guranensis, P. Reyniesi, P, Baudo- niana, Pisidium thermale. Les quelques Mollusques de la zone maritime qu'on recueille dans la plaine ne s’élèvent pas dans les Pyrénées. M. deSaint-Simon cite, dans son catalogue, 3 espèces peuconnues : Vitrina Servainiana, Azeca trigonostoma, Pomatias Marquetianus. Deux de ces espèces n'ayant pas été figurées, il est difficile de les accepter ainsi, car elles exigent pour être reconnues un œil exercé, comme le dit l'auteur lui-même. Pourquoi M. de Saint-Simon ne repré- sente-t-il pas ces espèces nouvelles ; et comment veut-il que, sans figures, on puisse reconnaitre la trop nombreuse série des Pomatias des Pyrénées ? P. Fiscner. Contribution à la Faume Falacologique de la région extrême du s.-6. de la France, par MEME. de Folin ct Bérillon (1). Le premier de ces fascicules contient la description d’une (1). Dax, novembre 1876, et Bayonne 1877. Deux brochures gr. in-8, avec 2 planches noires. — 195 — espèce nouvelle : Azeca monodonta, des environs de Bayonne (4). Ultérieurement, les auteurs ont reconnu que l'animal était pourvu d’un pore muqueux caudal ; ils ont créé, en conséquence, pour cette forme, le genre Crypta- zeca. Nous avons vu les types de l’Azeca monodonta et nous considérons cette découverte comme une des plus importantes qu’on ait faites pour la malacologie française. Les auteurs décrivent ensuite une variété Laburdensis du Pomatias Hidalgoi, Crosse; ils donnent les résultats d’une excursion conchyliologique aux environs de Saint- Jean-Pied-de-Port, et ils font connaître les variétés locales qu'ils y ont recueillies; ils publient, enfin, la description d’une petite espèce d'Hydrobia qu’ils appellent Paludina Darrieuxi, et dont le dernier tour est bianguleux. Le deuxième fascicule renferme la description d’une espèce inédite du genre Acme, l'A. cryptomena, appar- tenant au groupe de l’A. polita, mais différente par le large bourrelet externe du dernier tour, par son ouverture munie à son angle supérieur d’un petit sinus, enfin par sa région ombilicale comprise entre deux cordons. Les auteurs donnent, en outre, les diagnoses de quelques va- riétés locales de Mollusques ; la plus remarquable est la variété subdentata du Zua lubrica. ‘ Ces petites espèces sont représentées avec un très-fort grossissement qui permet de saisir convenablement leurs caractères distinctifs. Depuis que MM. de Folin et Bérillon se sont occupés de la Faune des Pyrénées, ils ont enrichi la Conchylio- logie française d’espèces très-curieuses, en même temps qu’ils faisaient connaître des localités nouvelles pour les (4) Nous croyons que, par sa coquille, cette forme appartient plutôt au groupe des Ferussacia. — 196 — raretés de cette région (Helix Quimperiana, H. constricla, Clausilia Pauli, etc.). Malheureusement, la région monta- gneuse est à peine connue; ilest probable qu’elle réserve des surprises aux conchyliologistes, ainsi que les mon- tagnes voisines du Guipuzcoa. P. FiscHER. Descriplion de la Faune des terrains tertiaires moyens de la Corse, par £rnould Loçara el &. Cottenu (1). Ce bel ouvrage fait connaître plus complétement les fossiles des terrains tertiaires de la Corse, dont M. Locard avait déjà donné une liste. Les fossiles sont au nombre de 247, répartis en 115 genres. Ils proviennent des trois ilots tertiaires de Bonifacio, Aleria et Saint-Florent, ap- partenant à la formation miocénique. On peut distinguer dans le bassin de Bonifacio les 6 zones de bas en haut : 1° zone à Polypiers (Heliastræa); 2° zone à Clypeaster ; 5° zone à Pecten Bonifaciensis, Locard (c’est la zone la plus riche en Mollusques, malheureusement ils ne sont guère représentés que par des moules); 4° zone à Pecten cristatus ; 5° zone à Cérites et à Pleurotomes; 6° zone à dents de poissons. Ces 6 zones ne sont pas nettement représentées dans le bassin d’Aleria et dans celui de Saint- Florent. Le nombre des espèces vivant encore dans les mers actuelles n’est que de 27, ce qui donne la proportion de 90 Oj0 d’espèces perdues. M. Locard décrit comme nouvelles les formes suivantes : Fusus Casabiandæ, Cassis Corsicanus, Conus paradoxus, (1) Paris 877. Un volume grand in-8° de 374 pages et 17 plan- ches. — Savy, éditeur, 77, boulevard Saint-Germain, Paris. — 197 — Voluta Peroni, Xenophora Peroni, Pecten Bonifaciensis ‘remarquable espèce du groupe du P. scabriusculus, Matheron, mais beaucoup plus épineuse, et qui paraît propre à la Corse), Pecten Kochii (voisin du P. Dunkeri, Mayer), Lithodomus latus, Lithodomus minimus, Cardita Locardi (moule d’une coquille assez énigmatique, mais très-intéressante, et désignée sous ce nom par M. R. Tournouër), Cypricardia globulosa (d’après un moule en médiocre état; paraît voisin du Coralliophaga lithopha- gella), Venus? Corsica (moule d’une grande coquille, ainsi désignée avec réserve par M. Tournouër),Jouannetia Tour- noueri (moule intérieur d’une magnifique espèce dont les dimensions dépassaient celles du J. Cumingi de la Nou- velle-Calédonie). | Nous n’avons pas à rendre compte, ici, de la paléonto- logie des autres invertébrés fossiles. Disons seulement que la Faune si riche des Echinodermes fossiles de la Corse a été l’objet d’un travail très-important de notre confrère M. G. Cotteau. Les Mollusques sont représentés avec soin sur 7 des 17 planches de cette publication, qui constitue une excellente monographie paléontologique et qui, à ce titre, devra être consultée avec profit. Nous souhaitons que des recherches ultérieures permettent de compléter les descriptions d’es- pèces faites d’après des moules et qui, par cela même, présentent des chances d’erreurs. Quelques naturalistes pensent qu’on devrait s'abstenir de donner des noms à des moules. Nous ne sommes pas de cet avis; nous croyons que, tout en apportant une extrême prudence dans les spé- cifications, il y a lieu d'indiquer et de figurer les formes spécifiques les plus remarquables, qui caractérisent quel- quefois très-nettement un horizon. Un grand nombre d'espèces crétacées ne nous sont connues que par des x moules et cependant elles ont autant d'importance pour le géologue, que si leur test avait été découvert. P. Fiscaer. Malaeclogie Lyonmaise, OU descriplion des Met- lusques terrestres el fluviatiles des environs de Lyen, Dar Arnould Locardl (1). La belle collection de coquilles formée par feu Terver, fait aujourd'hui partie du Musée de Lyon: c’est à l’aide de ces matériaux amassés patiemment que M. Locard a pu rédiger sa Malacologie Lyonnaise, ouvrage qui, par son plan et son exécution devra être extrèmement utile aux naturalistes de l’est de la France. Le nom de chaque espèce est accompagné d'une courte synonymie, d'obsérva- lions critiques et d’un aperçu sur son extension géogra- phique, ainsi que sur son extension géologique. Cette mt- thode n’avait pas encore été appliquée en France; mais l'ouvrage important de L. Kreglinger sur les Mollusques de l'Allemagne publié, en 1870, renferme à ce sujet des documents très-intéressants, extraits en grande partie des Mémoires de Sandberger. A la fin de son catalogue, M. Locard a dressé un tableau dichotomique des genres et des espèces, et il a donné les diagnoses de toutes ces dernières. Il ne décrit aucune forme nouvelle, mais il énumère les principales varié- tés. Cette région de lEst a été, d’ailleurs, explorée depuis longtemps, par d'excellents chercheurs, il n’est pas (1) Lyon, 1877. Un vol. grandin-8° de 151 pages. (Extrait des Annales de la Société d'agriculture, histoire naturelle et arts utiles de Lyon.) — 199 — étonnant qu'on n’y signale que des espèces bien connues. Nous recommandons l'ouvrage de M. Locard à tous ceux qu'intéresse la Conchyliologie française. P. Fiscer. The pPost-tertiary Fossils procured in the late Aretie Expédition, with notes on some of the recent or living Meïlkusea from the same Expe- dition, by 3. Gwym Jeffreys (1). Les Mollusques fossiles recueillies par les naturalistes et les officiers de la dernière expédition anglaise dans les mers polaires, sont en très-petit nombre (18 espèces) ; ils proviennent de 12 stations fossilifères dont les altitudes varient entre 408 et 600 pieds. Ils appartiennent tous à la formation post-lertiaire ou glaciaire, bien connue aujourd'hui par l’étude des gise- ments célèbres de Suède, d'’Ecosse, du Canada, etc. Voici la liste de ces fossiles : Pecten Groenlandicus, Sow. Leda pernula, Müller. — frigida, Torell. Arca glacialis, Gray. Axious flexuosus, Mont. Astarte borealis, Chemn. — fabula, Reeve. Neæra subtorta, Sars. Saxicava rugosa, Linné. Mya truncata, Linné. Trochus umbilicalis, Brod. Trichotropis Brod. Buccinum hydrophanum, Hancock. Trophon clathratas, L. Pleurotoma tenuicostata, Sars. borealis, — exarata, Moller. — Trevelyana, Turlon. Cylichna alba, Brown. (1) London, 1873. Brochure in-8 de 14 pages. Extrait des « Annals and Magazine of natural history, september 1877. » — 200 — Relativement au Saxicava rugosa, M. Jeffreys fait ob- server que cette espèce peut donner une idée très-juste de l'amplitude des oscillations de la croûte terrestre dans l'hé- misphère nord, et durant une période géologique relative- ment courte. La grande variété arctique du S. rugosa a été draguée à l’état fossile entre les Hébrides et les Féroë, à la profondeur de 2,070 pieds; on la trouve fossile à Moel Trifaen, à l'altitude de 1,560 pieds; la différence entre ces deux stations serait donc de 5,450 pieds. D'autre part, à l'état vivant, cette coquille a été draguée à 7,580 pieds, et un fragment a été obtenu à 9,752 pieds. Ce dernier chiffre, additionné avec celui de 1,560 pieds, qui représente l’altitude maximum des dépôts post-tertiaires, donne pour total le chiffre considérable de 11,092 pieds, presque égal aux deux tiers de la hauteur du Mont-Blanc. M. Jeffreys termine cette brochure en ajoutant quel- ques espèces à une liste des Mollusques vivants de la même région publiée récemment par M. Edgar Smith. P. Fiscner. The development of the skeleton in the genus MValdheïmia, by Herman Frile LE Cette courte note, accompagnée de très-nombreuses figures, a pour objet de montrer la série des modifications progressives dans l'appareil apophysaire des Waldheimia crantum et septigera. Chez de très-jeunes Waldheimua cranium, les la- melles de l'appareil se réunissent sous un angle aigu, et constituent un petit tube fermé à l’une de ses extré- (4) Kristiania, 1877. Brochure de 7 pages et 6 planches. (Extrait des Archiv, for Mathematik og Naturvidenskab.) — 201 — mités. À un état plus avancé, ce tube s'ouvre en avant ; puis apparaissent deux perforations latérales ; la barre transversale est bien limitée. Les perforations latérales se modifient enfin et se changent en sinus formant les Ja- melles récurrentes de l’appareil, dont les extrémités sont encore plus écartées, par le fait de l'accroissement du dia- mètre de la barre transversale. M. Frile appelle « Megerlian stage » la période pen- dant laquelle se montrent les trois perforations de l’appa- reil brachial. Le développement de l'appareil du Waldheimia sep- tigera présente quelques différences, à cause de la pré- sence d’un septum qui manque chez le Waldheimia cra- nium. Lorsque ia coquille est parvenue au « Megerlian stage, » l’appareil ressemble d’une manière frôppante à celui des Terebratella. Ces études intéressantes de M. Frile seront utilisées quand on étudiera de nouveau la question si importante d’une bonne classification des principaux types de Bra- chiopodes. P. Fiscner. Catalogue des Mollusques des petites Pyrénées de la Haute-Garonne, comprises entre Cazères el Saint-Martory, par P.Fagot (1). Moquin-Tandon avait recueilli, dans les alluvions de la Garonne, aux environs de Toulouse, un certain nombre d'espèces terrestres qu’on ne trouve pas à l’état vivant (1) Toulouse, 1877. — Brochure in-8° de 18 pages (Extraitdu Bulletin de la Société d'histoire naturelle de Toulouse, XI° année.) — 202 — dans la même région. M. Fagot croit avoir trouvé un des points où vivent ces Mollusques dans le massif éocène et crétacé, situé entre Cazères et Saint-Martory. Ce catalogue énumère, non-seulement plusieurs espèces citées jadis par Moquin-Tandon, mais encore celles que l’auteur a décou- vertes. On a ainsi une faunule locale intéressante. Mais la question n’est pas résolue complétement, puisqu'on n’a pas encore atteint le gisement de quelques autres formes des alluvions, qu'on suppose maintenant provenir de l’A- riége. Une espèce nouvelle de Clausilie est décrite par M. Fa- got, sous le nom de Clausilia Andreana. Elle appartient au groupe des Iphigenia, remarquable dans les Pyrénées et la région sous-pyrénéenne par lextrème poiymor- phisme des quelques espèces qui le composent. P. FiscHERr. Preliminary Report On Mollusca from the Norwegian North Atlantie Expedition in 1876, by tferman Friele (1). C'est sur le steamer Voringen qu'ont été embarquésles naturalistes de l'expédition Norvégienne au Nord de l’A- tlantique, en 4876. Ils ont pu draguer à des profondeurs considérables : ainsi l’Arca Frielei, Jeffreys, a été obtenu à 1,500 brasses; le Malletia cuneata, Jeffreys, à 1800 brasses; le Fusus Mohni, Friele, à 4,120 brasses ; les Pleurotoma ovalis, Friele, et Willei, Friele, à 4,180 brasses, etc. (4) Brochure de 10 pages et une planche noire. (Separat-Aftryk af N. mag. for Naturvidenskaberne, XXII Binds, 3 Hefte), Chris- liania, 1877. — 9205 — Nous donnons, ici, la listedes 21 espèces des Mollusques cités par M. Friele : Montacuta Voôringi, n. sp. Astarte acuticostata, Jeffreys, mss. Arca Frielei, Jeffreys, mss. Malletia cuneata, Jeffreys. Pecten fragilis, Jeffreys. Pilidium commodum, Middendorff. — radiatum, Sars. Cyclostoma Peterseni, Friele. Rissoa Wyville-Thomsoni, Jeffreys (1). Cerithium Danielseni, Friele. Buccinum Môrchi, Friele. Fusus Berniciensis, King. — ebur, Morch. — Lachesis, Môrch. — Mohni, Friele. — Sabini, Gray. — turgidulus, Jeffreys. — Islandicus, Chemnitz. Pleurotoma ovalis, Friele. — Willei, Friele. Philine Ossian Sarsi, Friele (2). Cette note est accompagnée d’une planche où sont re- présentées quelques-unes des nouvelles espèces, et où l’au- (1) Ce nom spécifique est déplorable, au point de vue de la nomenclature. En France, où plusieurs conchyliologistes ont eu des noms mulliples (Moquin-Tandon, d'Audebard de Férussac , Desmier d’Archiac de Saint-Simon), on n’a jamais employé qu'un seul de ces noms. Où arriverait-on, avec ce nouveau système, si l’on reproduisait ainsi tous les noms de certains per- sonnages espagnols ? P.F. (2) Même observation que pour le nom précédent. P. EF, — 204 — teur a figuré les opercules, les plaques linguales et les mâchoires des principaux Gastéropodes. Le travail de M. H. Friele est une très-importante con- tribution à l’étude de la faune des mers arctiques, faune si curieuse pour le zoologiste, aussi bien que pour le géo- logue, et dont le caractère est aujourd’hui fixé à la suite des nombreuses expéditions scientifiques entreprises de- puis une dizaine d'années. P. FISCHER. Description of a New Species of Melix from South Australia, By (Description d’une nouvelle espèce d'Helix d'Australie méridionale, par) George French Angas (1). L'auteur décrit, sous le nom d’Helix (Rhagada) Koo- ringensis, et figure une espèce, découverte par M. F. G. Waterhouse dans l'Australie méridionale, à 50 milles des mines de Burra, dans la direction du N.-E. Elle se rap- proche, par son système de sculpture, de l’Helix Silveri, Angas. Elle n’est pas non plus sans rapports avec l'H. scabriuscula, Deshayes, de Sicile, dont elle reproduit la carène, les corrugations et la coloration d’un blanc cré- tacé. H, CROSSE. (1) Londres, 1877. Brochure in-8 d'une page d’impression, accompagnée d’une gravure sur bois, imprimée dans le texte. (Extrait des Proceedings of the Zoological Society of London, 16 janvier 1877). Paris, — Imprimerie de Mme Ve Bouchard-Huzard, rue de l'Éperon, 5; J. TREMBLAY, gendre et successeur, OUVRAGES NOUVEAUX. Mission scientifique au Mexique et dans l'Amérique centrale, ouvrage publié par les soins du Ministre de l’instruc- tion publique. — Recherches zoologiques publiées sous la direction de M.Mizxe-Epwanps, membrede lInstitut.—7° partie. — Étudesurles Mollusquesterrestres etfluviatiles, par MM. P. Fiscuer et H. Crosse. Paris, Imprimerie Nationale, MDCCCEXX VII. La septième livraison vient de paraître et est actuellement en vente. Elle comprend la fin des Stenogyridæ, les Succineidæ, les Vaginulidæ, les Oncidiidæ, et ter- mine le premier volume (page 625 à 702 et planches xxIx à XXXI). Remarques au sujet de la Faune des iles Saint-Paul et Amsterdam {Océan Indien), suivies &’une description des Mollusques testacés de ces deux îles, par CH: VÉLAIN. — Paris, 1878, chez C. Reinwald et Cie, libraires-éditeurs, 15, rue des Saints-Pères. Un volume grand in-8° de 146 pages d'impression, accompagné de V planches lithographiées. Miscellanea Malacologica auctore Ab. Josepho Brug- none. Pars prima et pars secunda. — Palerme, 1873-1876. 2 fascicules grand in-8 de 14 et de 26 pages d'impression, ca chacun d’une planche lithographiée sur papier e Chine. Nuova stazione della Clausilia Lucensis, Gentiluomo. Ap- punti di M. Pauzuccr. — Pise, 1877. Brochure in-8 de, 15 pages d’imprsssion. Ancora del Genere Struthiolarie, Lamarck. Secondo articolo di M. Pauzuccr. — Pise, 1877. Brochure in-8° de 5 pages d'impression. Sur l'Anthracotherium hippoideum découvert à Armis- san (Aude) ; par le Dr J.-B. Noucer. — Toulouse. 1877. Bro- chure ‘grand in-8° de 10 pages d'impression, accompagnée d’une planche double lithographiée. Description de qnelques espèces nouvelles de la Craie de Est du bassin de Paris, par le D' CHARLES BaARrors et JuLESs DE GUERNE. — Lille, 1878. Brochure in-8 de 96 pages d'impression, accompagnée de 3 planches lilhographiées. Catalog der Gatiung Oliva und der Gattung Olivella. Von H. C, Weinkaurr. — Francfort, 1878. Brochure in-8& de 23 pages d'impression. Note on die Gasteropoden Fauna Baikalsees. By WiL- LIAM H. Dazz. — Boston, 1876: Brochure in-8° de 7 pages d'impression. Etude sur les Faunes malacologiques miocènes des environs de Tersanne et de Hauterives (Drôme) par F. FonTannes. — Montpellier, 1878, chez Boehm: et fs, ‘rue d'Alger, 10. Brochure in-8 de 24 pages d'impression. De la recherche des Mollusques terrestres et d’eau douce et des moyens de, se les procurer, par M. l'abbé D. Dupuy. — Paris, 1878, chez F. Savy, libraire, boulevard Saint-Germain, 77. Brochure in-8 de 31 pages d'impression. Catalogue of West-India Shells in the collection of Dr. C. M. PouLsen. —- Copenhague, 1878. Brochure in-8° de 16 pages d'impression. Table des Mati CONTENUES DANS CETTE LIVRAISON. Monographie du genre Ringicula, Deshayes, et des- criptions de quelques espèces nouvelles. . «°. . Note sur la synonymie du genre Hydrobiaet des gen- res voisins, « .:: : : CT AE EVE VU AU à OL d'A A Faune malacologique de la vallée de Gauterets (deu- xième supplément). : 3... ,. 4 « «ss + + + Note sur quelques Coquilles draguées dans les eaux de Palerme slim: Valeo ais : Description du nouveau genre Delphinulopsis. . Diagnoses generis novi Pneumonopomorum et Volu- ÉB RDV een Lo RL Jar ele AN Description d'espèces nouvelles de Mollusques. . . …. Description d’un genre nouveau de Mollusque terres- tre provenant de la Nouvelle-Guinée. . . . . .« . . Additions à la Faune paléontologique de l’île Mau- NICE RTE Na le (eat Ne ler AU RAT aller ete Description de Coquilles fossiles. des terrains .ter- tiaires supérieurs (suite). . ...,... . . +. , Bibliographie. ................... ères Pages L. MORLET . . 4... . 1143 P. FISCHER . «53. . : 433 P. FISCHER.:; :,.. .. . “197 T. DE MONTEROSATO. : .. 143 M. WRIGHT. .. …. . . . 460 H. CRosse. . ..... .. 163 H. GROSSE. . . . .. « « , 166 C. TAPPARONE CANEFRI.. 469 A. MORELET . .... 170 GC: MAYER . ,.: 3. 478 H. CRossE et P. FISCHER. . 483 Le journal paraît par trimestre et forme 4 volume par an. PRIX DE L’ABONNEMENT [PAYABLE D'AVANCE) : Pour Paris et pour les départements | Pour létranger Pour les pays hors d'Europe reçu franco). . . id. L L2 L2 id. LRNA 16 fr. 18 20 S’adresser pour l’abonnement, payable d'avance, et pour les com- munications scientifiques, à M. CROsSsE, directeur du Journal, rue Tronchet, 25, à Paris, chez qui on trouvera aussi les volumes précé- demment publiés du Journal de Conchyliologie. (Écrire franco.) Il estrendu compte des ouvrages de Conchyliologie et de Paléonto- logie dont deux exemplaires sont adressés au bureau du Journal. PARIS: — IMP. DE M°° V° BOUCHARD-HUZARD, RUE DE L'ÉPERON, 9. —1878. J. TREMBLAY, GENDRE ET SUCCESSEUR. 3° Série. — Tome XVILIE, — No 3, JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE COMPRENANT L'ÉTUDE DES MOLLUSQUES VIVANTS ET FOSSILES, Publié sous la direction de MM. CROSSE et FISCHER. A PARIS, CHEZ H. CROSSE, RUE TRONCHET, 25. Dépôtà Paris, cliez M. F. Savy, T7, boulevard Saint-Germain, — à Londres, chez MM. WiLLiams et NoRGATE, 44, Heurietta-Street , Covent-Garden. — à Edimbourg, chez MM. WiLuiaus et NonGATE, 20, South-Frederick-Street. VIENT DE PARAITRE INDEX GÉNÉRAL ET SYSTÉMATIQUE DES MATIÈRES Contenues dans les vingt premiers volumes DU JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE 1850-1872 Un volume in-8° de 208 pages d'impression, comprenant la table des articles contenus, dans les volumes I à XX et ja tabie, par ordre alphabétique, des Familles, Genres, Sous-genres et Espèces de Mollusques décrits ou cités dans ces volumes. EN VENTE, ACTUELLEMENT AU BUREAU DU JOURNAL, RUE TRONCHET, 20. Prix : 8 francs. © E—— COMPTOIR DE CONCHYLIOLOGIE CHANGEMENT D'ADRESSE. La maison d’achat et de vente de coquilles de madame veuve MicEz VimonT ést maintenant transférée rue de Dunkerque, 87, à Paris. Madame VimonT continue, comme par le passé, à s’oc- cuper de la vente et de l'achat des Coquilles vivantes, dont elle possède un assortiment considérable, et à faire des envois dans les départements et à l'étranger. Elle peut disposer, en ce mo- ment, de Genera ou collections élémentaires, comprenant de 50 à 300 genres, pour létude ou pour les Lycées. Adresser les de- mandes rue de Dunkerque, 87, Paris. CONCHYLIOLOGIE. M. Bryce M. Wricur, Conchyliologiste et Minéralo- giste, 90, Great Russell Street, Londres, Angleterre, continue à tenir à la disposition des amateurs les Coquilles- vi- vantes et fossiles dont il possède-un grand assortiment. Il expédie, sur demande, comme précédemment, des boîtes de Coquilles vi- vantes, Fossiles, Minéraux, etc. JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE. fer Juillet 18%5. Catalogue des Mollusques appartenant aux genres Turbo, Calear el Ærochus, recueillis dans les mers de l’Archipel Calédonien (Supplément), suivi de la liste des espèces des genres Belphi- nula, Hiotia El Phasianella (1), PAR P. FISCHER. La première liste que nous avons donnée en 1875 est déjà incomplète. De nouveaux essais de nos zélés corres- pondants Calédoniens nous permettent d'ajouter un sup- plément de huit espèces. Nous avons profité de celte occa- sion pour y joindre la liste des coquilles appartenant aux genres Delphinula, Liotia, Phasianella, qui ont été recueil lies dans les mêmes localités. On aura ainsi l’ensemble des (4) Voir Journ. de Conchyl., t. XXIIT, p. 44 (1875). 14 — 206 — Mollusques répartis actuellement dans les familles des Turbinidæ et des Trochidæ. G. TurBo, Linné. 12. Turbo princeps, Philippi. — (T. argyrostomus, Lamarck, non Linné). — Reeve, Conch. Icon., fig. 7. — Kiéner, Species, pl. vir, fig. 4. Hab. Xe Art (Montrouzier). Cette espèce a une distribution géographique des plus étendues, depuis les Seychelles jusqu’à la Polynésie cen- trale. G. Trocaus, Linné. 52, Trochus Fabrei, Montrouzier, in Fischer, Journ. de Conchyl., t. XXVI, 1878, p. G4. Hab. Xe Lifou (Montrouzier) ; fossile à l’île des Pins (Lambert). 55. Trochus clanguloides, Wood, Index Testaceol. Suppl., pl. vi, fig. 59. Hab. Nouvelle Calédonie (Balansa). Le Muséum de Paris possède deux exemplaires de cette belle espèce, qui manque jusqu’à présent dans les autres collections calédoniennes. D’après les auteurs, elle aurait pour habitat l'Australie. A vérifier. 54. Trochus pudibundus, Fischer, Journ. de Con- chyl., vol. XXVI, 1878, p. 66. Hab. Nouvelle-Calédonie (Lambert). 55. Trochüs Lifuanus, Fischer, Journ. de Conchyl., t. XXVE, 4878, p. 65. — 207 — Hab. Ile Lifou (Lambert), île Art (Montrouzier). 56. Trochus callosus, Koch. — Philippi, Conchyl. Cabin., ed. 2, p. 294, pl. xxxv, fig. 7. Var. 8. Rotella Montrouzieri, Souverbie, Journ. de Conchyl., t. VIN, p. 125, pl. 1, fig. 11. Hab. Ile Lifou (Lambert), typus. — Ile Art (Montrou- zier), variété £. J'ai identifié avec l’espèce de Koch, le type unique de M. Souverbie, qui n’en diffère que par sa coloration; mais le P. Lambert a envoyé, au Musée de Paris, plusieurs exemplaires ayant la callosité ombilicale teintée de rouge, comme on le voit sur la figure donnée par Philippi. Je ne pense pas qu’on puisse classer cette forme difficile parmi les Rotella; elle est moins déprimée, moins luisante ; sa callosité basale est percée d’un rudiment d’ombilic. On peut la rapprocher soit du genre Chrysos{toma (type : Turbo Nicobaricus, Gmelin, soit de certains Diloma ” (Trochus constellatus, Souverbie), mais, à cause de ses ca- ractères ambigus, elle doit devenir le type d’une section particulière pour laquelle je proposerai le nom de Liotro- chus (1). 51. Irochus Gilberti, Montrouzier, mss. Testa imperforata, conico-elongata, acuta; anfractus 40-11 planulati, virescentes, albo minute punctulati aut stri- gis albidis irregularibus, flexuosis radiatim et sparsim or- nati, oblique et tenerrime striatr, spiraliter lirati, liris te- nuibus, in penultimo anfractu 15-16, quarum infernis 2 la- tioribus, prominentioribus; anfractus uliimus carinatus, superne depressiusculus, infra convexus et liris concentricis (1) Etymologie : Agios, lævis; Tesyos, rola. — 208 — 10 munitus, interdum liris intermediis minoribus; aper- tura subquadrata, labro simplici, virescente, margine basali arcuato ; columella recta, brevi, extus canali parallelo 1n- structa, basi truncata. — Long. 13 ; lat. "7 1/2 mal. Hab. L'Ile Art (Montrouzier). — Musée de Bordeaux. Espèce voisine du Trochus Fournieri, Crosse, dont elle diffère par sa taille plus grande, ses tours plus nombreux, ses cordons transverses plus saillants, son dernier tour plus caréné. Les deux cordons inférieurs de chaque tour forment une forte saillie. La troncature de la base de la columelle est très-accusée, tandis qu’elle existe à peine chez le Trochus Fournieri. 58. Trochus Artensis, Fischer. Testa imperforata, crassa, corneo-elongata, apice rubente, eroso; anfractus (superstites) 6 spiraliter lirati; liris granosis in penultimo anfractu 6, quarum prima et ultima majoribus, tira sexta vel basali valde prominente, subcarinata; 1n- terstitis oblique striatis et in ultimo anfractu decussatis ; anfractus superni albido-rosei, penultimus strigis albis et rufis, radiantibus ornatus, ultimus olivaceus, obscure nebu- losus, carinatus, basi convexus et liris concentricis T, roseo punctatis, lirula intermedia munitis ornatus ; apertura sub- quadrata, margine basali arcuato; columella recta, canali parallelo extus instructa, inferne truncata. — Long. A1; lat. 8 null. Hab. L'Ile Art (Montrouzier). — Musée de Bordeaux. Ua seul exemplaire. Cette espèce, représentée par un exemplaire un peu roulé, appartient au mème groupe que la précédente; elle est plus massive; sa base est plus large ; la surface des tours porte des cordons granuleux et des stries qui deviennent — 209 — très-prononcées sur le dernier tour. La coloration est spéciale. Il est probable que cette diagnose devra être modifiée quand on découvrira des individus en meilleur état de conservation. Mais cette espèce, très-distincte des Trochus Fournieri et Gilberti, rappelle, par l’épaisseur de son test, sa forme et sa coloration, quelques coquilles du même groupe appartenant à la faune australienne. Ces espèces de Trochus se répartissent ainsi : Tectus. — T. Fabrei. Clanculus. — T. clanguloides. Minolia. — T. pudibundus. Monilea. — T. Lifuanus. Liotrochus. — T. callosus. Cantharidus. — T. Gilberti, Artensis. G. DELcLPaiNuLA, Lamarck. 4. Delphinula laciniata, Lamarck.— Reeve, Conch. [con., fig. 9. — Kiéner, Species, pl. 1, fig. À. Hab. Te Art (Montrouzier). G. LiorrA, Gray. 4. Liotia Peroni. Kiéner, Species, p. 9, pl. mx, fig. 5. (Delphinula). — Reeve, Conch. Icon., fig. 10 (Delphi- nula). Hab. Ile Art (Montrouzier). 2. Liotia crenata, Kiéner, Species, p.41, pl. 1v, fig. 8 (Pelphinula). — Reeve, Conch. Icon., fig. 19 (Delphi- nula). — 210 — Hab. Xe Art (Montrouzier). G. PHASIANELLA, Lamarck. A. Phasianella variegata, Lamarck. — Kiéner, Spe- cies, pl. 1v, fig. 1. Hab. Ile Art (Montrouzier), Ile des Pins (Lambert). Remarques sur la synonymie de quelques espèces de Trochus de la Nouvelle-Calédonie. 1° Le Trochus Lamberti, Souverbie, inscrit dans notre catalogue des Trochus de la Nouvelle-Calédonie, sous le n° 25, devra s'appeler Trochus (Tallorbis) roseolus, Nevill, comme nous l'avons déjà mentionné (Journ. de Conchyl., vol. XXIV, 1876, p. 151). 9 Le Trochus Poupineli, Montrouzier (Cat. des Tro- chus, n° 12), a été antérieurement décrit par Adams, en 1854, et figuré par Reeve (Conchol. Icon., fig. 48), sous le nom de Zizyphinus comptus. La patrie indiquée par les auteurs anglais est aussi la Nouvelle-Caledonie. Néanmoins, le nom de T. Poupineli doit être conservé, parce que Phi- lippi (Conchyl. Cab., p. 524, pl. xLvi, fig. 10) a décrit, antérieurement à Adams, un T. comtus, qui est aussi un Lizyphinus. Or, comlus et comptus sont deux formes du même mot. 2 Trochus rhodomphalus, Souverbie (Cat. des Trochus, n°27). Philippi (Conchyl. Cabin., ed. 2, p. 502, pl. xziv, fig. 2) décrit et figure un Trochus rotellæformis, provenant des voyages de Cook (1) et appartenant à la collection (1) On sait que le capitaine Cook, en 1774, a relâché à la Nou- velle-Calédonie, d’où les naturalistes de son expédition ont rap- — 211 — Hanley. L'habitat n’est pas indiqué, mais la taille, la forme et la plupart des caractères se rapportent au Trochus rho- domphalus. Néanmoins, la coloration rose de la région ombilicale fait défaut chez le Trochus rotellæformis. Je ne puis donc conclure à l'identité des deux espèces, mais les affinités sont assez grandes pour signaler le Trochus rhodomphalus à l'attention des collecteurs de la Nouvelle- Calédonie. [ls nous apprendront, sans doute, si la colora- tion de l’ombilic est un caractère invariablement constant. P.F. Diagnoses Molluscorum movorum, AUCT. P. FISCHER. Trocaus (CLANCULUS) FLOSCULUS. Testa anguste perforata, conoidea, crassa, apice acuta ; anfractus 7 1/2; primi rosei, lœæves ; reliqui vix convexius- cui, sutura lineari discreti, spiraliter cingulati, cingulis granosis, in penultimo anfractu 6, quorum primo, tertio, quinto omnino fulvescentibus ; secundo, quarto, sexto gra- nulis albis et nigris alternantibus compositis ; anfractus ul- timus globosus, cingulis 15-16 munitus, infra convexiusculus; cinqulis basalibus castaneis, sæpe duplicibus, cingulo unico, albo el nigro maculato separatis ; apertura obliqua, rhom- boidea ; labro incrassato, plicato, superne dentato; colu- mella obliqua, dente contorto, truncato, magno, ringente terminata ; umbilico profundo, angusto, extus crenato; callo columellari ringente. — Long. A1 ; lat. 11 maull. Hab. Seychelles (Rousseau). — Mus. Parisiense. porté quelques espèces de Mollusques, entre autres le Turbo Do phyrites et le Calcar stellare. — 212 — TECTARIA MONTROUZIERI. Testa imperforata, conica, crassa, albida, prope suturas pallide carneola; anfractus T planulati, sutura excavata discreti, spiraliter cingulati et longitudinaliter costati; cin- gulis 5 in penultimo anfractu ; primo crenato-dentato, quinto lato, nodoso ; intermediis 3 minoribus, granulosis : intersti- tiis cingulorum decussato-excavatis; costis regularibus, æqui- distantibus, 16-17 in ultimo anfractu ; anfractus ultimus no- doso-carinatus, infra convexus, liris concentricis, angustis, roses, interstitiis latioribus decussatim excavatis separatis ; apertura subrhomboidea, intus sulcata ; margine basali pli- cato; columella alba, recta, lata, basi subdentata et infra dentem incisa. — Long. 10; lat. 7 mull. Hab. Ile Art (Montrouzier). — Mus. Burdigalense. Genus PLesrorrocaus (1). Testa imperforata, conico-elongata, non varicosa ; anfrac- tus numerosi; apertura subrhombea, intus lævigata, haud margaritacea, ad basin in canalem brevem producta ; labro medio subrostrato ; columella simplicr, edentata. — Opercu- lum corneum, spirale, striatum ; anfractibus paucis ; nucleo excentrico. PLESIOTROCHUS SOUVERBIANUS. Testa parva, conica, albida, lineis interruptis, violaceis, transversis aut punctis sparsis ornata; anfractus T planu- lati, infra cingulo transverso, elevato, subnodoso muniti, spiraliter et tenerrime striati, longitudinaliter et obsolete costati ; anfractus ultimus carinatus, infra convexus et con- (1) zandios, affinis, re0%xos, trochus. — 9215 — centrice liratus; apertura angulata; labro tenu; canali brevi, emarginato, aperto.— Operculum anfractus 3 1/2 ge- rens. — Long. 7; lat. & mil. Hab. Y. Lifu, Arch. Loyalty (Lambert). — Mus. Bur- digalense. Genus familiæ Littorinidarum affinis ; canali brevi ad fa- miliam Cerithidarum vergens, sed varicibus carens. An prope genus Planaxem collocandum ? PiVE Catalogue des Mollusques terrestres des îles Baléares, PAR LE D' J. G. HipALGo. En 1814, dans un ouvrage très-médiocre, publié par Ramis (Specimen animalium in insula Minorica, etc.), on trouve, pour la première fois, six espèces de coquilles ter- restres, indiquées comme provenant des îles Baléares. Ce nombre s’est élevé, peu à peu, jusqu’au chiffre de 70 es- pèces, d’après la liste donnée par M. Barcelé, sous le titre de « Moluscos terrestres, etc., de las Baleares, » dans le cours de l’année 1876. Cette liste est, assurément, un aperçu assez exact de la Faune malacologique terrestre de ces iles, mais, néanmoins, j'ai pensé qu’il serait de quel- que utilité pour les Conchyliologues de faire paraître le présent Catalogue, car il rectifie, sous certains rapports, les listes précédemment publiées et il donne, en même temps, un plus grand nombre de renseignements. Pour accomplir cette tâche, j'ai dù faire le dépouillement de — 214 — tous les documents existants sur les Mollusques terrestres des Baléares, extraits de plus de 520 ouvrages différents, et j'y ai ajouté le résultat des explorations accomplies dans cet archipel, tant par moi que par d’autres conchyliologues espagnols (4). Je suis ainsi parvenu à rassembler, dans ce petit travail, tout ce qui est connu jusqu’à ce jour, sur les Mollusques terrestres des Baléares, et je me propose d’en faire l’ex- position en trois paragraphes comprenant, le premier, les documents déjà connus antérieurement ; le deuxième, le Catalogue des espèces et leur étude critique; et Je troi- sième, la comparaison de la Faune de ces îles avec celle des pays environnants. 1. Espèces citées par les auteurs comme provenant des Baléares. Les ouvrages ci-dessous mentionnés se bornent à ceux qui ont indiqué, pour la première fois, les espèces des Ba- léares dont on trouvera plus loin les noms scientifiques. La plupart de ces noms sont restés les mêmes aujour- d'hui; d’autres rentrent dans la synonymie ou s’ap- (1) J'ai exploré les environs d’Alcudia de Mallorca et Mahon, en 1860, et, depuis ce temps, plusieurs espêces de coquilles m'ont élé communiquées par mes amis, MM. Cardona et Pons, de Mahon, MM. Paz, dont la perte est si regrettable pour la science, et Prieto, de Madrid, MM. Martorell, Grau et Pascual, de Barcelone, et MM. Barcelo et Sampol, de Mallorca. MM. Paz et Prieto ont recherché les Mollusques dans toutes les Baléares, M. Cardona, dans toute l’île de Menorca et sur plusieurs points de Mallorca, M. Pons à Mahon, et les autres dans l’île de Mallorca. Je leur offre ici, à tous, mes remerciments bien sincères pour leur obligeance, en comprenant dans leur nombre M. Kobelt, qui m'a envoyé, en communication ou pour ma collection, quelques- unes des espèces de coquilles publiées par Dobrn et Heynemann, — 915 — pliquent à des espèces qui n’habitent pas ces îles. 4814. Ramis, Spec. anim. in insula Minorica, etc. Helix cornea, lapicida, lucorum, nemoralis, pomatia et grisea. 1828. Gray, Ind. testac., suppl. Cyclostoma fulvum (Tudora ferruginea, d’après Pfeif- fer). 1850. Deshayes, Encycl. méthod. Helix candidissima, cariosa, Niciensis, Pisana, vermicu- lata. 1855. Michaud, Cat, test. Alger. Helix cariosula. 1855. Boissy, Mag. de Zool., vol. II. Helix lanuginosa. 1858. Pothez et Michaud, Galer. des Moll., vol. I. Clausilia papillaris (Claus. bidens, var., d’après Pfeif- fer); Achatina follicula (Ferussacia folliculus, d’après Pfeiffer); Helix Gemonensis, lactea, et Rozeti (Helix aman- da, dans Pfeiffer). 4859. Terver, Cat. Moll. Nord Afrique. Helix Boissy (Helix amanda, dans Pfeiffer). 1842. Mattre, Ann. des Scienc. nat., 2° série, vol. XVIIT. Helix Minoricensis, muralis et Nyelii. 1846. Graells, Cat. Moll. España, Helix Hispanica (Hel. Balearica, dans Pfeiffer) et Grate- loupi (Hel. Graellsiana, dans Pfeiffer). 1848. Pfeiffer, Monog. Helic., vol. I. Helix amanda. 1851. Deshayes, Hist. nat. Moll. de Férussac, vol. I. Helix tessellata (Hel. Graellsiana, dans Pfeiffer). 1862. Dohrn et Heynemann, Malak. Blatter, vol. IX. has Alexia Balearica, myosotis, Payraudeaui ;, Stenogyra decollata (Bulimus decollatus, dans Pfeiffer) ; Helix acuta (Bul. acutus, dans Pfeiffer), apicina, caperata, Caroli, Companyoni, conspurcata, frater, Homeyeri, lenticula, Majoricensis, maritima, Newka, nitens, (nitida, d'après Martens), punctata, pyramidata, Setubalensis, solitaria, (Balimulus solitarius, dans Pfeiffer), splendida, terrestris, trochoides, variabilis, ventrosa (Bulimus ventrosus, dans Pfeiffer et jeune du Bul. acutus, d’après Martens). 1864. Martens, Malak. Blätt., vol. XI. Helix nitida. 1867. Bourquignat, Moll. nouv., 1"° centurie. Helix apalolena. 1868. Schmidt, Syst. europ. Claus. Clausilia pallida. 1867 et 4869. Hidalgo, Journ. de Conchyl., vol. XV et XVII. Helix Cardonæ et Ebusitana. 1869 et 1871. Luis Salvador, Arch. d'Austria. Die Balearen, vol. Let Il. Helix aspersa; Limax gagates, agrestis, variegatus ; Cy- clostoma elegans ; Pupa umbilicata. 1869. Schaufuss, Moll. et syst. Catal. Helix marmorata. 1870. Heynemann, Nachr. Malak. Gesells., vol. I. Limax Majoricensis. 4875 et 1876. Barcelo, Moll. terr. Baleares, 1° et 2° édit. Achatina lubrica (Ferussacia lubrica, dans Pfeiffer) ; Helix aculeata, Alonensis, cellaria, cespitum, costata, crys- tallina, pulchella, pygmæa ; Pupa muscorum (Pupa mi- nutissima, dans Pfeiffer); Succinea Pfeifferi ; Testacella haliotidea ; — Helix exornata (Helix marmorata, dans — 217 — Pfeiffer), Carthaginiensis ; Achatina acicula ; Truncatella truncatula. IL. Catalogue des espèces. Je mentionne, sans numéro d'ordre, toutes les espèces qui rentrent dans la synonymie, ou dont l'existence, aux îles Baléares, n’est pas certaine et paraît plus ou moins douteuse. Chacune des espèces adoptées par moi porte un numéro d'ordre et j'indique, à la suite, la citation d’une bonne figure, les localités où l'espèce a été trouvée et les observations auxquelles elle peut donner lieu. 4. Limax variegatus, Draparnaud. Férussac, Hist. Moll., pl. v, fig. 2. Hab. Majorque. Abondant dans les lieux humides, par- mi les plantes. Vulg. Zlimach. 2. Limax agrestis, Linné. Férussac, Hist. Moll., pl. v, fig. 7. Hab. Majorque. Vit dans les mêmes conditions et porte le même nom vulgaire que l’espèce précédente. 3. Limax Majoricensis, Heynemann. Westerlund, Fauna Europ., pag. 41. Hab. Majorque. Je ne connais pas cette espèce. 4. Amalia gagates, Draparnaud. Bourguignat, Mal. Algér, I, pl. ni, fig. 4. Hab. Majorque. Mèmes conditions d'habitat et même nom vulgaire que le Limax variegatus. Ilexiste, très-probablement, d’autres Limaciens, aux îles Baléares, mais on a négligé, généralement, leur recherche : — 218 — jusqu'ici, et on n’en trouve guère de conservés dans les collections. 5. Testacella haliotidea, Draparnaud. Dupuy, Moll. France, pl. 1, fig. 1, b. c. Hab. Majorque. — Minorque : Mahon, San Cristobal, Ferrerias. Peu abondante; sous la terre, dans les endroits humides. Les exemplaires recueillis sont plus petits que la figure citée. G. Succinea debihis, Morelet. Journ. Conchyl., 1877, pl. 1x, fig. 4et7. Hab. Majorque : Alcudia, Palma. — Minorque : Mahon, San Cristobal, Ferrerias, Alayor. Peu abondante. Sur les plantes, au bord des ruisseaux et, généralement, dans le voisinage immédiat de l’eau. Succinea Pfeifferi, Rossmässler. M. Barcelé a désigné, sous ce nom, l'espèce précédente dont j'ai reçu des exem- plaires par lui-même et par M. Cardona, de Mahon. 7. Leucochroa candidissima, Draparnaud. Hidalgo, Cat. iconog., fig. 170-172, 176 et 174: Hab. Majorque : Palma (Semper). — Minorque (Des- hayes).—Iviça. Espèce abondante ; sur les pierres, dans les terrains arides, à 5 kilomètres d’Iviça. Quelques exem- plaires sont légèrement perforés; d’autres ressemblent un peu, par les caractères de la spire, à l’'Helix Bætica, Ross- mässler, Cette espèce a été citée de Minorque par M. Des- hayes et non pas par Michaud, comme le dit dans sa liste M. Barcelo. S'y trouve-t-elle réellement ? 8. Leucochroa cariosula, Michaud. Hidalgo, Cat. iconog., fig. 57-41. 1 90) Hab. Majorque : Palma, Bellver, Porto Pi, Santa Ponza, Calafiguera, Andraitx. Commune dans les trousdes rochers calcaires. Spire plus ou moins élevée, selon les exemplai- res ; ombilic ouvert quelquefois ; carène parfois assez ob- tuse. Helix cariosa, Olivier. Cette espèce n’existe pas aux Baléares. C’est l’espèce précédente que MM. Deshayes et Graells ont indiquée sous ce nom, et j'ai pu m'assurer de l'exactitude du fait, dans la collection de M. Graells lui- même. 9. Helix aspersa, Müller. Hidalgo, Cat. iconog., fig. 4-5. fab. Majorque Palma, Andraitx,Soller, Inca, Alcudia — Minorque : Mahon.—Iviça (Luis Salvador). Très-abon- dante ; sur les plantes, dans les endroits humides. Vulg. Caragol bover ou buvé. Helix grisea. L'Helix grisea de Linné étant rapportée à l’Helix aspersa de Müller, par Hanley ([psa Linn. Conch., pag. 578), et Ramis employant pour elle le nom vul- gaire de Caragol Bover, on ne peut avoir aucun doute au sujet de l'identité de ce prétendu H. grisea avec l’espèce précédente. 40. Hehx lactea, Müller. Hidalgo, Cat. iconog., fig. 22, 98, 99, et 509-517. Hab. Majorque : Palma, Alcudia, Pollenza, Inca, Son Fuster, Soller, Benisalem. — Minorque : Mahon. — Iviça (Barcelo). Espèce commune ; sur les oliviers, sous les pier- res, dans les murs, etc. Vulg., à Majorque, Viudas ; à Mi- norque, Monjas de boca negra ; à Iviça, Vacas. Les exem- plaires de Minorque sont petits, et, parmi eux, on trouve — 220 — une variété entièrement blanche, avec ou sans points et fascies translucides (fig. 309-311). Helix lucorum. Cette espèce est citée comme ayant été trouvée à Minorque, par Ramis. D’après le nom vulgaire cité par cet auteur, la description de Linné, dans le Sys- tema naturæ, et les observations de M. S. Hanley (Ipsa Linn. Conch., p. 578), ce ne peut être que l’Helix lactea ou l’H. punctata. L'H. lucorum, Müller, n'existe pas aux Baléares. 11. Helix punctata, Müller. Hidalgo, Cat. iconog., fig. 100-104. Hab. Majorque : Palma, Alcudia, Benisalem, Son Fus- ter, Inca, Soller. — Minorque : Mahon. — Iviça (Semper). Dans les mêmes conditions d'habitat, et avec les mêmes noms vulgaires que l'espèce précédente. Commune. Helix apalolena, Bourguignat. Cette espèce est un dou- ble emploi de l'espèce précédente et on doit ce nouveau nom à la circonstance que M. Bourguignat a décrit ei figuré (Mal. Algér., pl. x, fig. 4-4; et Moll. nouv., pl. xxxv, fig. 6-8) une autre forme comme élant l'espèce de Muller. En effet, Müller dit, à propos de l’Helix punctata, qu’elle a la spire moins élevée que l’Helix lactea, l’ouver- ture non dentée dans les individus adultes, et le bord blanc (H. lacteam et vermiculatam refert, area vero cen- trali minus elevata, apertura edentula et labro albo ab ila..…. differt. Müll., Verm. terrest. et fluv., pag. 21). Or, la coquille donnée par M. Bourguignat comme étant l'He- lix punctata de Müller a la spire plus élevée que celle de V'H. lactea et la columelle bien visiblement dentée. 19. Helix vermiculata, Müller. Hidalgo, Cat. iconog., fig. 197-205. — 221 — Hab. Majorque : Palma, Benisalem, Son Fuster, An- draitx, Alcudia, Inca, Soller. — Minorque : Mahon. — Iviça. Commune sur les oliviers, sous les pierres, etc. Vulg. Viudas et Caragolas, à Majorque ; Monjas de boca blanca, à Minorque, et Vacas à Iviça. Helix nemoralis. Minorque (Ramis). Cette espèce n'existe pas à Minorque. D’après le nom vulgaire donné par Ramis et les observations de Hanley sur l'espèce de Linné ({psa Linn. Conch., pag. 577), il est très-probable que l'auteur espagnol a eu en vue l’Helix vermiculata. Helix Alonensis. Majorque (Pagenstecher, d’après Bar- celô). Helix Carthaginiensis. Majorque (Pagenstecher, d’après Barcelô.) J'ai beaucoup de doutes, au sujet de la réalité de l’exis- tence de ces deux espèces, aux îles Baléares. Elles n’y ont été trouvées par aucun autre Conchyliologue, et on ne cite pas de localité déterminée. 45. Helix Graellsiana, Pfeiffer. Hidalgo, Cat. iconog., fig. 54-50. Hab. Majorque: Alcudia, Toxals verts, Fornaluitx, Lluch, Soller, Selva. Peu abondante : se trouve à 800 mètres d'altitude. Helix Grateloupi. C’est sous ce nom que M. Graells a publié l'espèce précédente, mais, comme il était déjà em- ployé pour une autre coquille du mème genre, M. Pfeiffer lui a substitué celui d'H. Graellsiana, en souvenir du na- turaliste Espagnol qui l'avait décrite et figurée pour la première fois. Helix tessellata. Ce nom a été donné par Férussac à l'H. Graellsiana, mais, comme l’espèce n’a été caractérisée, sous celle dénomination, par M. Deshayes, que postérieu- 15 — 222 — rement aux diagnoses de MM. Graells et Pfeiffer, il en ré- sulte que ces dernières ont l’antériorité et que le nom de Férussac doit être relégué en synonymie. Helix Niciensis. Cette espèce n'existe pas aux Baléares. M. Deshayes, à qui on doit cette citation, considérait sans doute, à une autre époque, l’H. Graellsiana comme une va- riété de l'H. Niciensis. Il existe assurément quelques points de ressemblanre entre les deux espèces (voyez les planches xvir À et xz de l'Histoire des Mollusques de Fé- russac), mais elles sont, spécifiquement, bien distinctes. 44. Helix Balearica, Ziegler. Hidalgo, Cat. iconog., fig. 22-24. Hab. Majorque : Palma, Soller, Toxals verts, Andraitx, Selva, Pollenza, Benisalem, Alcudia, Puigpuñent, Raixa, Valldemosa, Sierra del Norte. Var. minor. Son Cusent à Pollenza. Très-commune ; sur les arbres, sous les pierres, etc. Es- pèce assez constante dans ses caractères. Seulement, j'ai vu quelques individus avec une spire un peu élevée etune ouverture légèrement oblique. Dans d’autres, les 2° et 5° fascies se réunissent, en formant une zone assez large. La variété est de la grandeur de l’H. Companyoni, mais son péristome est coloré. Vulg. Caragol de serp. Helix Hispanica, Partsch. C'est sous ce nom que M. Graells a désigné l’H. Balearica. Helix marmorata, Férussac. Baléares (Schaufuss). Je n'ai pas encore vu de coquille des Baléares qui soit iden- tique aux individus de l'H. marmorata, provenant de Gi- braltar et que je possède. Probablement, on a donné ce nom à la variété de petite taille de l’H. Balearica, qui ressemble, en effet, beaucoup à l’H. marmorata du sud de l'Espagne. — 92923 — Helix exornata, Parreyss. Majorque (Pagenstecher, d’a- près Barcelo). Ce nom rentre dans la synonymie de l’'H. marmorata, d’après Pfeiffer. 45. Helix Minoricensis, Mittre. Typus «... spira prominula.…. columella subdentata RÉ à » (Mittre). Hidalgo, Cat. iconog., fig. 29-51. Hab. Majorque : Pollenza, — Minorque: Mahon, ile du Rey. — I[viça. — Cabrera. Var. &. Testa columella non dentata. Hidalgo, fig. 52. Hab. Majorque : Palma, Pollenza. —Minorque : Mahon, San Felipe, île den Culom, Monte Toro, Santa Agueda, Son Ermita, Albranca-Vey. — Iviça. — Cabrera. Var. y. Testa columella non dentata, non fasciata, fere unicolor. Hidalgo, fig. 55 Hab. Minorque : Mahon, Albranca-Vey. Var. #. Tesla tenuior fasciis fere continus. Hab. Minorque : San Cristobal, Albranca-Vey. Var. e. Tesla spira depressiore (H. Companyont var.) Hidalgo, fig. 28. Hab. Majorque : Palma, Bellver, Aou — Minor- que : Ciudadela. Var. &. Testa majore (H. Companyoni). Hidalgo, fig. 25-27. Hab. Majorque: Palma, Selva, Inca, Bénisalem, Son Fuster, Bellver. Espèce commune, vivant sur les murailles, les toits des maisons, les rochers calcaires, etc. Vulg. HMonjetas, à Mi- norque. La belle série d'individus de cette espèce que je possède, renferme tous les passages du type de l'H. Mino- ricensis à celui de l'H. Companyoni, et démontre qu'il — 224 — n’est pas possible d'en former deux espèces distinctes. J’a- dopte le nom de Minoricensis (employé par Mittre en 1842, en décrivant l'espèce), parce que celui de Companyoni (cité en 1857) n’a été accompagné d'aucune description, ni d'aucune figure jusqu’en 1848, époque à laquelle il a été représenté, dans l'ouvrage de l'abbé Dupuy sur les Mollusques de France. La forme type est rare, ainsi que les variétés + et d'; les autres sont plus abondantes. La var. Ja un peu l'aspect de l’H. splendida typique, par la continuité de ses fascies (Drap. pl. vi, fig. 10, 11). La varia- tion, parmi les individus de cette espèce, porte sur la gran- deur et sur l'élévation ou la dépression de la spire, l’exis- tence ou le manque de la petite dent de la columelle et l'absence, l'interruption ou la continuité de ses fascies. Chez quelques individus, .elles sont interrompues et les petites taches, en se rénnissant, forment de jolies flam- _mules onduleuses. J’ai toujours distingué cette espèce de l'H. Balearica par la forme et la couleur du péristome. 16. Helix splendida, Draparnaud. Hidalgo, Cat. iconog., fig. 220 et 222-224. Hab. Majorque : Palma, Bellver, Pollenza, Cala de San Vicente, Andraitx, Inca, Benisalem, Puigpuñent. — Iviça. Peu abondante, dans les Lentisques. 47. Helix Pisana, Müller. Hidalgo, Cat. iconog., fig. 119, 121-125, 125- 197. Hab. Majorque : Palma, Soller, Alcudia, Inca. — Mi- norque : Mahon.—[vica. Très-commune ; sur les plantes, dans les vignes, sur les plages sablonneuses, etc. Vulg. Caragolins, à Majorque, et Caragoli de viña ou de menga, à Minorque. Espèce très-variable, sous le rapport de la — 295 — taille, de l'épaisseur et de la coloration. Péristome blanc ou rose. Helix pomatia. Minorque (Ramis). Cette espèce ne se trouve pas aux Baléares. D’après le nom vulgaire de Ra- mis, on peut penser qu'il a eu en vue l'H. Pisana, mais c’est seulement une supposition. 18. Helix lanuginosa, Boissy. Bourguignat, Mal. Algér., pl. xvit, fig. 1-4. Hab. Majorque : Palma, Bellver, Alcudia, Andraitx, Benisalem. — Minorque: Mahon, Ciudadela, Mercadal, San Cristobal, Ferrerias. Assez abondante; dans les en- droits humides, sur les plantes, surtout sur les orties, dans les fossés des murailles. 19. Helix muralis, Muller. Hidalgo, Cat. iconog., fig. 42-44. Hab. Minorque : Mahon, ile au Rey, Alayor, Ciudadela. Commune; sur les murs, parmi les pierres, tout près des toits des maisons, elc. Quelques exemplaires sont angu- Jeux, sur le dernier tour. Vulg. Caragol de bruxe ou de figuera. 20. Helix Ebusitana, Hidalgo. Hidalgo, Cat. iconog., fig. 255-257. Hab. Iviça.—Formentera. Peu commune : se trouve, à 5 kilomètres d’Ivica, dans les mêmes endroits arides que le Leucochroa candidissima, mais sur les plantes. 21. Helix cespitum, Draparnaud. Hidalgo, Cat. iconog., fig. 213-215. Rossmässler Iconog., fig. 514 et 597. Hab. Majorque : Palma, Muro, Pollenza, Alcudia, Inca, — 226 — Sineu, Benisalem. — Iviça. Espèce abondante sur les plantes, dans les champs de blé, etc. 22. Helix variabilis, Draparnaud. Bourguignat, Mal. Algér., pl. xu1, fig. 4, 5, 10; At. Hab. Majorque : Palma, Soller, Alcudia. — Minorque : Mahon, Mercadal. — Iviça (Semper). Commune sur les plantes. Mon ami, M. Cardona, a trouvé, à Minorque, une très-jolie variété, à spire rayonnée de taches blanches, comme dans l'H. Deveauxi (fig. 1448 de la continuation de Rossmässler, par M. Kobelt). Elle est cependant plus globuleuse, et elle a l’ombilic plus étroit et le péristome de la même couleur que dans l’H. variabilis et, pourtant, je la considère comme une variété de cette espèce. Ces caractères sont d’ailleurs indiqués par Draparnaud pour sa var. c. (Hist. des Moll., p. 84). 93. Helix lineata, Olivi. Bourguignat, Mal. Algér., pl. xxiv, fig. 26,.27. À Hab. Minorque : Mahon. Commune sur les plages sa- blonneuses. C’est l’'H. maritima, Draparnaud. 24. Helix submeridionals, Bourguignat. Bourguignat, Mal. Algér., pl. xxin1, fig. 26-29. Hab. Ile Formentera. Près des plages. Très-probable- ment, cette espèce n’est qu’une variété de la précédente. Les différences indiquées sont, en effet, de peu de valeur spécifique et M. Bourguignat, lui-même, mentionne déjà une variété striatula de l'H. maritima, qui est un des ca- ractères dont on se sert pour en séparer l’H. submeridio- nalis. — 2927 — 25. Helix Newka, Dohrn {P1. 1x, fig. 1.) Hidalgo, Cat. iconog., fig. 273-275. Hab. Majorque : Palma, Cala Mayor, Porto Pi, Bendi- nat. Assez commune sur les collines arides, voisines de la mer. Très-jolie espèce, que je dois aux recherches de M, Barcelo. Quelques exemplaires sont étroits et turriculés, d’autres plus larges à la base et avec la spire moins élevée. Couleur grise ou d’une fauve sale, unicolore, ou avec 1 à 4 rangées de petites taches cornées, celles du pourtour et de la suture étant toujours les plus marquées. Péristome blanc à bords très-connivents et unis par une callosité bien distincte, chez les individus adultes. 26. Helix Majoricensis, Dohrn et Heynemann (PI. IX Hp 2) Hidalgo, Cat. iconog., fig. 276-278. Hab. Majorque : Palma (Homeyer). Je ne possède pas cette espèce. Seulement, j'en ai vu un individu, commu- niqué obligeamment par M. Kobelt pour être figuré dans mon Catalogue iconographique. Elle est très-voisine de l'espèce précédente, par ses caractères, mais sa spire est plus déprimée et son ombilic plus ouvert. 27. Helix trochordes, Poiret. Bourguignat, Mal. Algér., I, pl. xxxn, Gg. 25-28. Hab. Majorque : Palma, Andraitx.—Minorque : Mahon, San Felipe, Ciudadela, Villacarlos, Son Ermitä. Espèce commune, sur les plantes. La coloration est d’un blanchâtre uniforme ; parfois, elle présente une fascie noire spirale ou des taches de couleur brune, rayonnant de la partie supérieure de la coquille. Nous connaissons une variété à — 2928 — base plus large et dont la spire paraît moins élevée que dans les autres individus. 98. Helix terrestris, Chemnitz. Bourguignat, Mal. Algér., [, pl. xxxnr, fig. 414. Hab. Majorque : Palma, Alcudia, Benisalem, Andraitx. — Minorque: Mahon, Ciudadela, Alayor, Son Ermità, San Cristobal, — Iviça. Commune parmi les pierres, sur les plantes, dans les fossés des murailles, etc. Quelques individus sont déprimés et possèdent jusqu’à 8 tours de spire; d’autres ont une carène un peu saillante, à la su- ture, comme l’H. trochlea, Pfeiffer. Les variations de la coloration sont entièrement semblables à celles de l'espèce précédente. 29. Helix pyramidata, Draparnaud. Bourguignat, Mal. Algér., I, pl. xxx, fig. 26-35. Hab. Majorque : Palma, Cala Mayor, Porto Pi, Bellver, Andraitx, Inca.—Minorque : Mahon, San Cristobal, Alayor, Ferrerias. — Iviça. Vulg. Caraguli, à Minorque. Parmi les pierres et les rochers, sur les plantes, dans les fossés des murailles, etc. Même système de coloration que dans les deux espèces qui précèdent. 50. Helhix lenticula, Férussac. Bourguignat, Mal. Algér., [, pl. xvi, fig. 54- 56. Hab. Majorque : Palma, Benisalem, Soller, Andraitx. —Minorque : Mahon.— Iviça. Commune ; sous les pierres, dans les fossés des murailles, etc. — 999 — 51. Helix Cardonæ, Hidalgo. Journ. de Conchyl. 1867, pl. xx, fig. 2. Hab. Minorque: Mahon, San Cristobal, Son Gall. Peu abondante, sous les pierres. Il y a des individus tout-à- fait brunâtres, d’autres blanchâtres à la partie inférieure, avec deux fascies brunes, et j'en possède un autre entiè- rement blanchâtre. Cette espèce fut découverte par mon ami, M. Cardona, zélé collecteur des productions naturelles de l’île de Minorque. Helix Setubalensis, Pfeiffer. Je ne connais pas cette es- pèce, aux Baléares. Les auteurs ont appliqué cette dénomi- nation à quatre espèces distinctes ; l’une de Setubal, en Portugal (Morelet); la seconde, d’Alicante, en Espagne (Rossmässler, Hidalgo) ; la troisième, de l’île de Majorque (Dohrn, Barcelo), et la quatrième, de l'ile de Minorque (Barcelo). Le nom de Setubalensis doit rester à la première. Les deux suivantes sont désignées ici, et, pour la première fois, sous d’autres noms, étant réellement bien distinctes. La dernière est l'Helix Nyeli, Mittre, que M. Barcelé a mentionnée, à tort, sous le nom de Setubalensis. Voici leurs caractères différentiels : I. Setubalensis, Pfeiffer (H. serrula, Morelet). Setubal. Testa anquste umbilicata, lamelloso-costulata ; anfr. planulati, subexserti ; carina irregqulariter crenulata. La description de Morelet (Moll. Portugal, p.62) est très- exacte et, sur sa figure, on voit que l’ombilic est peu large, comme dans les exemplaires que je possède de Setubal. H. Prietoi, Hidalgo (H. Setubalensis, Dohrn). Ile de Majorque. Testa late umbilicata, costulis non lamellosis, irrequla- ribus, confertioribus; anfr. conveæiusculi, non exserti; carinu irrequlariter crenulata. — 250 — H. Barceloi, Hidalgo (Rossmässler, H. Setubalensis, Iconog., fig. 829). Alicante ! Testa late wmbilicata, costis non lamellosis, regularibus, sæpe confertissimis ; anfr. converiusculi, non exserti; ca- rina pulchre et minute crenulata. H. Nyeli, Mittre (H. Setubalensis, Barcelé partim). Ile de Minorque. : Testa late umbilicata, subtiliter et confertissime costu: lata ; anfr. convexiusculi, non exserti; carina minutissime crenulata. 52. Helix Prietoi, Hidalgo (PI. 1x, fig. 5). Testa late umbilicata, depressa, carinato-serrulata, so- lidula, confertim costulata, costulis obtusiusculis, irregu- laribus, superne oblique arcuatis, inferne subfleæuosis, hic illic brevioribus aut bifurcatis ; opaca, fulvido-albida vel ferruginea, interdum maculis minulis corneo-fuscis uni- quadriseriatim cincta; spira parum elevata aut planu- lata, apice fusca; anfr. 5—5 1/2 conveæiusculi, ad cari- nam planulati, ultimus antice descendens, basi valde con- veæus ; umbilicus 2/7 diametri æquans ; apertura rotun- dato-lunaris, angulata; perist. rectum, intus albo-labia- tum, marginibus approæimatis, callo tenuissimo junctis, columellari vix reflexo. — Diam. maj. 10, min. 9, alt. & mail. Hab. Majorque : Palma, Andraitx, Benisalem, Soller, Son Vila près de Polenza, Son Fuster, Selva, Inca. Assez abondante; dans les murs, parmi les pierres, dans les bois de pins, etc. J'ai le plaisir de dédier cette espèce à mon ami M. Fran- cisco Prieto Caules, à qui je dois beaucoup de renseigne- — 251] — ments sur les Mollusques des Baléares, qu’il recherche activement, dans l'intérêt de mes publications. On distingue facilement cette coquille de l'Helix Setu- balensis (H. serrula, Morelet) par son ombilic plus grand, ses tours de spire convexes, ses côtes moins saillantes, moins espacées, plus irrégulières, son dernier tour plus renflé à la base et descendant, à la partie antérieure. Dans la suture, on voit la carène denticulée des tours, mais elle n’y forme pas saillie, comme dans l’Helix Setubalensis. L'H. Prietoi se rapproche plutôt de l’H. Schembriana, de Malte et de Sicile, mais, dans cette dernière espèce, les costulations sont régulières et le dernier tour n’est pas descendant. Dans les individus qui ont les quatre rangées de petites taches, celles-ci sont ainsi disposées ; la 1"° tout près de la suture, la 2° sur la partie supérieure de la carène, les 5° et 4° dans la partie la plus convexe de la base du dernier tour et, quelquefois, elles y forment des fascies non inter- rompues. D’autres individus ont seulement les deux ran- gées-supérieures ou uniquement celle de la suture ; dans d’autres, la coloration est uniforme. Les denticulations de la carène sont irrégulières et presque toujours blanchä- tres. M. Kobelt m'a envoyé un exemplaire de Palma, provenant de M. Dohrn, sous le nom d’H. Setubalensis. 55. Heliz Homeyeri, Dohrn et Heynemann (pl. 1x, fig. 4). Hidalgo, Cat. iconog., fig. 300-502. Hab. Majorque (Homeyer). Dans les bois dés pins (Ko- belt, in litt.). Je n’ai vu de cette espèce qu’un exemplaire envoyé par M. Kobelt, pour être figuré dans mon Catalo- gne iconographique, faveur que je dois à son obligeance. Elle est très-voisine de l'H. Nyeli de Minorque. — 932 — 54. Helix Nyeli, Mittre. Hidalgo, Cat. iconog., fig. 294-299. Hab.Minorque : Mahon, îledu Rey, Ferrerias, Mercadal, San Cristobal, Alayor,île del Aire, Cabo Caballeria, Algen- daret, Barrancos de la Cova, de Son Tem, d’en Fideu. | Commune dans les petits trous des rochers calcaires, sous les pierres, etc. La spire est généralement déprimée, par- fois un peu élevée. Il y a des individus entièrement blancs, d’autres sont blanchätres, grisâtres ou jaunâtres, avec une ou deux rangées de petites taches brunes, en dessus (l'une près de la suture, l’autre sur la carène), et des fascies brunes ou noirâtres, en dessus. Les fascies sont continues ou interrompues, larges ou étroites ; elles sont plus ou moins séparées les unes des autres, et au nombre de deux ou trois, généralement, ou plus rarement d’une ou de quatre. Elle a quelquefois six tours de spire. M. Barcelé cite l'H. Nyeli de Minorque d’après Terver, mais ce dernier auteur n’a mentionné, de Palma, que l’H. Boissyi. Helix lapicida, Minorque (Ramis). Espèce non encore rencontrée aux Baléares. D’après la description de Linné dans le Syst. Nat. (Testa carinata, umbilicata, utringue convexa, apertura marginata transversal ovala. Hub. in Europæ rupibus, ut Larvæ lignum, sic calcem rodens) et les conditions particulières dans lesquelles vit l'H. Nyeli, je crois que Ramis a mentionné cette dernière espèce sous le nom de lapicida, en ne faisant pas attention à la syno- nymie de Linné. 55. Helix Ponsi, Hidalgo (pl. 1x, fig. 5). H. Nyeli similis, sed testa mediocriter umbilicata, cos- tulis validioribus sculpla, carina compressa, acutiore, magis crenulata, ultimo anfractu subtus ad periphæriam — 255 — minus convexæo; sæpe fulvo-fusca, superne maculis, in- ferne fasciis, ut in H. Nyeli ornata. — Diam. maj. M, min. 9 1/2, alt. k mill. Haëb. Minorque : Son Gall, San Juan de Carbonell, For- nells, Ses Covas Veyas. — Ile Cabrera, Punta de Anciola. Assez commune ; sur les pierres, à 100 mètres d'altitude, dans l’île de Cabrera. L’ombilic est plus étroit que dans l’'H, Nyeli, les côtes sont moins nombreuses et plus fortes, la carène plus comprimée, saillante et crénelée, le der- nier tour aplati obliquement en dessous, pré de la carène, et la coloration plus foncée. Je dédie cette espèce à M. Juan Pons, de Mahon, qui m'a communiqué plusieurs coquilles intéressantes, prove- nant de cette localité. 36. Helix Pollensensis, Hidalgo (pl. 1x, fig. 6). Testa mediocriter umbilicata, depressa, carinato-serru- lata, tenuiuscula, pellucida, confertim costulata, costulis superne arcuatis, inferne hic illic brevioribus aut bifurca- is ; fulvescenti-cornea, infra fasciis obscurioribus parum conspicuis ornala, ad umbilicum opaca, albida ; spira pa- rum elevata, vertice sæpe fusco ; anfr. 6, vix convexius- culi, uliimus antice non descendens, inferne convexo- declivis, prope umbilicum obluse angulatus ; umbilicus 1[5 diametri æquans, profundus, infundibuliformis ; apertura lunaris, horizontalis, angulaia ; perist. rectum, margine basali intus viæ labiato, columellari oblique subdilatuto. — Diam. maj. 12, min. 10 1/2, alt. 5 mill., umbil. 2 1/2 maill. Hab. Majorque : Pollenza. Peu commune; dans les bois de pins, sous les feuilles sèches. Cette espèce est voisine par ses caractères, de l’H. eremia, Westerlund (Fauna — 9254 — Europææ, p.105), mais elle ne possède pas, comme cette dernière, des stries noduleuses, un dernier tour descen- dant, et une carène claire. Elle a aussi 6 tours au lieu de 3; l’ombilic, relativement plus étroit, a des dimensions plus grandes (LH. eremia n’a que 8 mill.) et quelques fascies peu marquées en dessous. Enfin, la localité est tout à fait différente. (Pyrenææ altiores pour l'H. eremia). Les denticulations de la carène sont irrégulières et blanchâtres, et les petites côtes sont également de cette même couleur. Sur quelques exemplaires, on voit, à la partie supérieure de la coquille, mais très-peu indiquées, deux rangées de petites taches, caractère à peu près com- mun à toutes les espèces de ce groupe qui existent aux Baléares. Les fascies de la partie inférieure sont au nombre de 4-4 et de la même couleur que le fond de la coquille, seulement un peu plus foncées. 31. Helix Boissy, Terver. Terver, Cat. Moll. Afrique, pl. 2, fig. 12-14. Hidalgo, Cat. iconog., fig. 505-3508. Var. 8. Tesia minor, mediocriler umbihcata, carina gradatim evanida. Var... Testa angusteumbilicala, carina gradatim eva- nida, spira magis elevata. (H. frater, Dohrn et Heyn. Pix, hg.77) Hab. Majorque : Palma, Benisalem, Andraitx, Alcudia, Soller, Pollenza, Cala de San Vicente, Toxals verts, Lluch, Selva. Assez commune, sous les pierres. Espèce variable : dans la forme typique, l'ombilic est large, la spire géné- ralement plus déprimée et la carène bien visible, dans toute la circonférence du dernier tour. Dans d'autres ‘exemplaires, plus petits, l'ombilic est moins large, et la — 255 — carène obsolète, vers la terminaison du dernier tour ; dans d’autres, enfin, la spire est plus élevée, l’ombilic étroit et la carène obsolète vers la terminaison du dernier tour. Ces derniers individus sont exactement semblables à l’exemplaire de l’Helix frater, que je dois à l’obligeance de M. Kobelt, et qui provient des auteurs de l'espèce. On ne trouve que rarement des individus à coloration blanchâtre uniforme: la coloration la plus ordinaire de l'espèce est blanchâtre ou cornée, avec 1-5 fascies foncées, placées en dessous, larges ou étroites, continues ou inter- rompues, et deux rangée de petites taches cornées sur la partie supérieure. La carène est toujours moins aiguë que chez toutes les espèces précédentes. M. Bourguignat pense que l’H. Boissyi, Terver, de Palma, est la même espèce que l’'H. Nyeli, Mittre, de Ma- hon (Malac. Algér. [, p. 266), mais son opinion me parait erronée et je ne puis la partager. L’habitat des deux es- pèces est différent ; la spire, dans l’'H. Nyeli, est beau- coup plus aplatie que dans l’'H. Boissyi figurée par Terver, et, si cet auteur avait vu la vraie Nyeli, sûrement il ne l'aurait pas confondue avec la coquille trouvée à Tremecen (H. amanda, d’après Bourguignat), comme il le fait dans la description de l’Helix Boissyi. Le rapprochement entre l'espèce que je donne ici comme l’H. Boissyi (trouvée à Majorque et s’accordant avec la description et la figure de Terver) et l'H. amanda est plus exact. Ces deux espèces sont assurément très-voisines l’une de l’autre par leurs carac- tères. Les individus un peu jeunes de l’H. Boissyi se rap- portent avec la figure de Terver, plus exactement que les adultes. M. Barcelô a donné, dans sa liste, cette espèce comme étant H. Nyeli ; les exemplaires de Palma, Selva et Benisalem appartienneut à l’H. Boissyi. Helix Rozeli. Palma. — 256 — Helix amanda. Palma. Ces deux espèces n’ont pas encore été trouvées, à Palma. Ces citations proviennent de ce que quelques auteurs les ont considérées comme synonymes de l’H. Boissyi. Quoi- que très-voisines entre elles, les trois espèces se distin- guent suffisamment bien. Helix caperata. Palma (Homeyer); Andraitx (Barcelô). Je n’ai pas encore reçu cette espèce des Baléares, mais seulement quelques exemplaires de l'H. Boissyi, prove- nant d’Andraitx, sans taches par-dessus, et par conséquent très-semblables aux figures 851 et 832 de Rossmässler, mais s’en distinguant nettement par l’angle peu marqué du dernier tour. Peut-être aurait-on pris pour l'A. cape- rata des individus présentant ces caractères ? 58. Helix Caroli, Dohrn et Heynemann. Hidalgo, Cat. iconog., fig. 161-165. Hab. Majorque (?) (Kobelt) — Iviça ; Formentera ; Co- nejera. Peu commune ; dans les petits trous de rochers cal- caires. Je crois inexacte la citation de Majorque, faite par M. Kobelt et non par M. Pfeiffer, comme le dit la liste de M. Barcelô. Cette jolie coquilleest constante dans sa forme et sa sculpture, mais variable par le nombre et la disposi- tion de ses fascies. 59. Helix apicina, Lamarck. Hidalgo, Cat. iconog., fig. 155-157. Hab. Majorque : Palma, Alcudia, Andraitx. — Mahon, San Cristobal. Abondante; sous les pierres, dans les fossés des murailles, etc. kO. Helix conspurcata, Draparnaud. Draparnaud. Hist. Moll., pl. vu, fig. 25-25. — 9257 — Hab. Majorque : Palma, Alcudia. — Minorque : Mahon, Ciudadela. Assez commune; sur les plantes, sous les pierres, etc. M. Hehix costata, Müller. Bourg., Mal. Algér., [, pl. xvuni, fig. 58-41. Hab. Majorque : Palma, Andraitx.—Minorque : Mahon, San Juan de Carbonell, Alayor. Peu abondante ; au pied des plantes et sous les pierres. Helix pulchella. M. Barcelo a donné, sous ce nom, l'espèce précédente, en la considérant comme une variété de celle-ci. 42. Helix aculeata, Müller. Bourg., Mal. Algér., [, pl. x1x, fig. 21-24. Hab. Minorque : Mahon, Alayor, Mercadal. Dans les bois de chènes, sous la mousse. Peu abondante. 45. Helix rupestris, Draparnaud. Bourg., Mal. Algér., I, pl. xvi, fig. 24-27. Hab. Minorque : Mahon, Alayor. Peu commune ; adhère aux rochers calcaires. L4. Helix pygmæa, Draparnaud. Bourguignat, Mal. Algér., I, pl. x1x, fig. 9-12. Hab. Minorque : Mahon, Alayor, Mercadal. Rare; se trouve au pied des plantes, un peu enfoncée dans le sol. Helix cornea. Minorque (Ramis). L'espèce ainsi nom- mée par Draparnaud n’a pas été trouvée dans cette ile. L'espèce de Linné est une coquille fluviatile. Ramis au- rait-il désigné ainsi une Hyclinia? Helix Gemonensis. Espèce qui n’habite pas aux Ba- 16 — 258 — léares, malgré la citation faite dans l’ouvrage de Potiez et Michaud. Additions au genre Helix. — L'Helix maritima, de Palma et l’H. trochoides, de Cala Mayor (première liste de M. Barcelé) ne sont autre chose que l’H. variabilis et l'H. Newka, d’après l'examen des exemplaires qui m'ont été envoyés par l’auteur lui-même. Helix terrestris. Trouvée aussi à Son Vila (Majorque). Helix Boissyi. Habite également Son Vila et Inca (Ma- jorque). 45. Hyalinia fulva, Draparnaud. Rossmassler, Iconog., fig. 555. Hab. Minorque : Mahon. Rare; vit avec l'Helix acu- leata. 46. Hyalinia crystallina, Müller. Rossm., Iconog., fig. 554. Hab. Minorque : Mahon. Rare; vit au pied des plantes, dans la terre. 47. Hyalinia nitida, Müller. Forbes et Hanl., Brit. Moll., pl. cxx, fig. 4 et 7. Hab. Minorque : Mahon, San Cristobal, Ferrerias. Peu abondante, sur les plantes, dans les endroits humides. 48. Hyalinia lucida. Draparnaud. Dupuy, Moil. France, pl. x, fig. 8. Hab. Majorque : Palma, Esporlas. Sur les plantes, dans les endroits humides. Helix nitens. D'après Martens (Malak. Blätt. 1864, p. 162), l'espèce ainsi nommée par Dohrn est l'H. nitida (Drap. Hist. Moll.). Je ne connais pas encore, des Baléares, la vraie H. nitens de Michaud. — 259 — Helix nitida. Palma, Esporlas (Barcelô). C’est l'Hyali- nia lucida; voyez ci-dessus. Helix cellaria. Palma, Benisalem, Minorque (Barcelo). Les exemplaires de Palma sont l’Hyalinia lucida; ceux de Benisalem et de Minorque appartiennent à l'espèce sui- vante, ainsi que jai pu m'en convaincre, en examinant les individus qui m'ont été envoyés par MM. Barcelô et Cardona. 49. Hyalinia Balmeiï, Potiez et Michaud. Martini et Chemn., 2° édit., Helix, pl. cxxx, fig. 6-8. Hab. Majorque : Andraitx, Alcudia, Benisalem. — Minorque : Mahon, San Juan de Carbonell, San Cristo- bal. Peu abondante; sur les plantes, dans les endroits humides. Les exemplaires de Majorque sont plus grands (11 mill.), plus aplatis et plus anguleux que ceux de Mi- norque. Les individus petits ont l’aspect de l’Helix cellaria et les plus grands celui de l'H. lucida, mais ils en sont distincts par l'angle du dernier tour et l'accroissement bien plus lent des tours de spire. 50. Bulimus decollatus, Linné. Bourg., Mal. Algér., pl. 1, fig. 1-5, 10, 19! Hab. Majorque : Palma, Alcudia. — Minorque : Mahon, San Cristobal. —Iviça. Commun ; sous les pierres, sur les plantes, etc. Vulg. Caragol de pade, à Minorque. Les exem- plaires de San Cristobal sont d’une grandeur considérable (44 millim.), épais et pesants, et ils ont des stries trans- verses très-prononcées,. Stenogyra decollata. C'est l'espèce précédente. 51. Bulimus quadridens, Müller. — 240 — Dupuy, Moll. France, pl. xvim, fig. 8. Hab. Minorque : Mahon, Ciudadela, Mercadal, San Cristobal, Ferrerias, Cabo Caballeria. Rare; sous les pierres. 52. Bulimus acutus, Müller. Bourg., Mal. Algér., I, pl. xxxnt, fig. 42- h6. Hab. Majorque : Palma, Alcudia, Son Fuster, Hostal d’Aurayo. — Minorque : Mahon, Son Ermita, San Cris- tobal.—Iviça. Commun ; dans les fossés des murailles, sur les plantes, les troncs des arbres, etc. Helix acuta. C'est l'espèce précédente. 53. Bulimus ventrosus, Férussac. Bourg., Malac. Algér., 1, pl. xxxit, fig. 39- 44. Hab. Majorque : Palma. — Minorque : Mahon, San Juan de Carbonell, San Cristobal, Ferrerias, Barranco de Algendar. Assez abondant ; sur les plantes. Helix ventrosa. C’est l'espèce précédente. 54. Bulimus solilarius, Poiret. Bourg., Mal. Algér., I, pl. xxxir, fig. 29-54. Hab. Majorque : Palma, Alcudia, Benisalem. — Minor- que : Mahon, Son Ermita, San Cristobal, San Felipe. — Iviça. — Formentera. Commun, sur les plantes. Helix solitaria. C’est l'espèce précédente. 55. Achatina acicula. Müller. Bourg., Amén. Malac., I, pl. xvi, fig. 1-5. Haëb. Majorque : Palma, Alaro. — Minorque : Mahon, — 241 — San Cristobal, Ciudadela. Rare ; dans la terre, au pied des plantes. 56. Ferussacra lubrica, Müller. Forbes et Hanley, Brit. Moll., pl. cxxv, fig. 8. Hab. Majorque : Acequias del Prat. — Minorque : Mahon, Ciudadela, San Juan de Carbonell. Peu abondante; sur la terre, au pied des plantes, Achatina lubrica. C’est l'espèce précédente. 87. Ferussacia folliculus. Gronovius, var. Vescor, Bourguignat. Bourg. Mal. Chât. d'If, pl. 11, fig. 10-15. Hab. Majorque : Palma, Alcudia, Benisalem, Sansellas. — Minorque : Mahon. — Iviça. Commune ; sous Îles pierres, dans les fossés des murailles, etc. Achatina follicula. C'est l'espèce précédente. 58. Ferussacia Bourquignatiana, Benoit. Bourg., Mal. Algér., IT, pl. 1v, fig. 55-40. Hab. Minorque : San Juan de Carbonell. Je n’ai encore vu que deux exemplaires de cette espèce. 59. Pupa polyodon, Draparnaud. Bourg., Mal. Algér., IT, pl. v, fig. 14-18. Hab. Minorque : Mahon, Mercadal, Ferrerias, Sa Mes- quida, Cabo Caballeria. Rare ; dans la terre, au pied des plantes. GO. Pupa granum, Draparnaud. Bourg., Mal, Algér., IL, pl. vi, fig. 1-3. Hab. Majorque : Andraitx, Palma. — Minorque : Mahon, Mercadal, Ferrerias. — Iviça. Rare ; collé aux rochers calcaires. — 942 — 61. Pupa umbilicata, Draparnaud. Dupuy, Moll. France, pl. xx, fig. 7. Hab. Majorque : Alcudia, Pollenza, Andraitx, Alaré, Palma, Porto Pi. — Minorque : Mahon, San Cristobal. Abondante ; sur les plantes, près des pierres et des rochers. 62. Pupaminutissima, Hartmann. Bourg., Mal. Algér., IT, pl. vi, fig. 28-32. Hab. Majorque : Benisalem, Alaro. — Minorque : Mahon, San Cristobal, Alayor, Mercadal. Sous la mousse, les feuilles sèches, etc. Peu commun. Quelques exem- plaires n’ont pas de dents à l’ouverture ; dans d’autres, on voit seulement une dent palatale profonde, ou celle-ci avec une dent pariétale, ou trois dents : palatale, pariétale et columellaire. Pupa muscorum, Draparnaud. C'est l'espèce précé- dente. 63. Pupa codia, Bourguignat. | Bourg., Mal. Algér., If, pl. vi, fig. 39-41. Hab. Minorque : Mahon, San Cristobal. Très-rare ; trouvé avec le P. minutissima. 64. Clausilia bidens, Linné, var. virgata, Crist. et Jan. Rossm., Iconog., fig. 170. Hab. Majorque : Palma, Alcudia, Pollenza, Son Fuster, Andraitx, Hostal d'Aurayo, Cala de San Vicente. — Mi- norque : Mahon. — [viça. Commune; sous les pierres, sur les murailles, sur les troncs des arbres, etc. Il existe des exemplaires fortement blanchâtres. Je n'ai pas vu un seul individu, appartenant à la forme typique de l'espèce, qui ait élé recueilli, authentiquement, aux Baléares. — 245 — Clausilia papillaris. Cest l'espèce précédente. Clausilia virgata. Nom donné à la variété de la Clausi- lia bidens. Clausilia pallida, Parreyss. Minorque (Schmidt). Je ne connais pas cette espèce, et je n’en ai vu ni la description ni la figure. Peut-être a-t-on désigné, sous ce nom, les exemplaires blanchâtres de la Clausilia bidens, var. vir- gata ? 65. Truncatella truncatula, Draparnaud, Rossm., Iconog., fig. #07. Hab. Majorque : Alcudia. — Minorque : Mahon, Cala de San Esteban, Alcanfar, Benisafué, Santa Galdana, For- nells, Ciudadela. — Formentera. Commune; sous les pierres, dans les endroits humectés par l’eau saumâtre. Il existe deux variétés, se distinguant par la grandeur ; la petite est celle que figure Rossmässler. Dans l’une et l’autre, il y a des individus avec ou sans costulations. Les exemplaires non striés de la var. minor ont beaucoup de ressemblance avec la Truncatella Montagui de l'Océan, mais ils en sont bien distincts par le manque de fissure ombilicale. 66. Cyclostomus elegans, Müller. : Dupuy, Moll. France, pl. xxvi1, fig. 8. Hab. Majorque : El Real, près de Palma, Esporlas, Vall- demosa, Randa, Sierra del Norte, Alcudia. — Minorque : Mahon, Mercadal, San Cristobal, Ciudadela. Peu abon- dant. Enfoncé dans le sol, près des plantes et des pierres. 67. Tudora ferruginea, Lamarck. Delessert, Recueil, pl. xxiIx, fig. 4. Hab. Majorque : Bellver, Palma, Alcudia, Puig de — 244 — Randa, Puigpuñent, Benisalem, Andraitx, Cala de San Vicente, Pollenza, Son Fuster.— Minorque : Mahon, San Juan de Carbonell, San Cristobal. Commune ; sur les troncs des arbres, sous les pierres, etc. Il existe une variété uni- colore, presque orangée. Cyclostoma fulvum, Gray. C’est l'espèce précédente. 68. Alexia myosotis, Draparnaud. Drap., Hist. Moll., pl. xx, fig. 46, 17. Hab. Majorque : Alcudia. — Minorque : Mahon, Cala Porter, Santa Galdana, Fornelis, Cala de San Esteban, Cabo Caballeria. — Iviça. Commune sous les algues à moitié sèches, ou dans les joncs. Espèce variable dans ses caractères ; la coloration est pourpre-noirâtre, marron ou rougeâtre. La spire est plus ou moins élevée, selon les individus, et le dernier tour présente quelquefois un bour- relet. Dans l’ouverture, on observe les variations sui- vantes : trois dents et le bord droit épaissi intérieurement (type de l’espèce), ou une autre dent très-petite de plus, ou trois dents et le bord droit non épaissi, ou seulement deux dents et le bord non épaissi. On trouve quelqnes- ures de ces variations jusque dans les individus d’une même localité, ce qui permet de se demander si l’Alexia Payraudeaui et la Leuconia Micheli ne seraient peut-être pas établies sur de simples variétés de l'espèce de Drapar- naud. J’appelle l'attention des conchyliologues sur ce point. 69. Alexia Payraudeaui, Shuttleworth. Pfeiffer, Mon. Auricul., p. 147. Hab. Minorque (Homeyer). Je n’ai pas vu cette espèce. 70. Alexia Balearica, Dohrn. Pfeiffer, Mon. Auricul., Supp., p. 366. — 245 — Hab. Majorque (Homeyer). Je ne connais pas cette br D © OO I D Où à I O1 1) = © US En résumé, il y a 45 espèces de Ringicules fossiles eu- ropéennes, actuellement connues. Sur ces 45 espèces, 2 appartiennent aux terrains cré- tacés ; 6 appartiennent à l’Eocène ; 22, plus la var. cincta, apportiennent au Miocène; 13 appartiennent au Miocène et au Pliocène. Quatre espèces, qui datent du Miocène, se trouvent en- cora, à l’état vivant, dans les mers européennes : R. auriculata, Ménard, Océan, Méditerranée. R. buccinea, Brocchi. R. conformis, Monterosato, Méditerranée, Atlantique. R. leptocheila, Brugnone. En dehors de l’Europe, nous ne trouvons que cinq es- pèces de Ringicules fossiles, signalées par les auteurs. 2, dans le terrain Eocène de l’Alabama: le R. biplicata, Lea, et, en Californie, le R. varia, Gabb. — 295 — 4, dans le terrain nummulitique du Scinde, sans nom spécifique (d’Archiac). 1, dans le terrain pliocène d’Algérie, le R. African, L. Morlet. 4, dans le terrain miocène d'Haïti, R. semistriata, d'Orbigny, qui vit encore dans la mer des Antilles. ESPÈCES A SUPPRIMER DU GENRE RINGICULA. Parmi toutes les espèces rapportées à tort au genre Rin- gicula, nous trouvons les suivantes, que l’on doit éliminer : R. incrassata, Geinitz, qui est un Avellana. R. pyramidalis, Desor, qui est un Auricula. R. simulata, Philippi, qui est un Acteon. R. turgida, d'Orbigny, qui est un Ringinella. Avant de terminer, nous prions tous les naturalistes qui ont bien voulu nous prêter leur concours et nous com- muniquer les matériaux qu'ils avaient à leur disposition, de vouloir bien agréer nos remerciments les plus sincères. L. M. VARIÉÈRES. UN COLLECTIONNEUR pu Rio Napo. Parmi les objets intéressants qui figuraient à la dernière Exposition ethnographique du Palais de l’industrie, à Paris, l'attention du public se portait, particulièrement, sur les costumes des diverses peuplades, appartenant à la race rouge et vivant, plus ou moins, à l’état sauvage, qui habi- — 296 — tent l'Amérique du Sud. Chacun de ces costumes était placé sur un mannequin à peu près de grandeur naturelle, ce qui permettait de se faire une idée exacte de la manière dont les diverses parties qui le composent doivent être portées. L'un d'eux, surtout, rapporté par M. Edouard André, lors de son voyage scientifique de 4875-1876, en Colom- bie, dans l’Equateur et au Pérou, nous a paru des plus curieux, au point de vue zoologique. Il provenait du Rio Napo, région située sur le versant Atlantique de la répu- blique de l’Equateur et traversée par la rivière Napo, qui se jette dans l’Amazone. Celui qui le portait devait res- sembler moins à un homme qu’à une collection d'histoire naturelle ambulante. Le fond du costume n’était, assuré- ment, pas compliqué et se réduisait, tout compris, à une sorte dechemise trop courte, en étoffe grossière du pays. Mais, sur ce fond ultra-simple, quelle profusion et quelle variété d’ornements ! Ce n’étaient que colliers de dents de mammifères, chapelets degraines ou d'insectes à reflets mé- talliques, plumes d'oiseaux de toutes couleurs, becs de Toucans, etc. La partie inférieure de la chemise était, sur tout son pourtour, garnie d’une frange non interrompue de coquilles terrestres, pendant à des fils de laiton qui les perforaient, et se composant, en majeure partie, d'Helhix Juno, alternant avec des Cyclotus Quitensis. Cette mode qui, dans la région lointaine dont nous par- lons, doit être le dernier mot de l'élégance et du bon goût, nous parait expliquer pourquoi les belles espèces terres- tres de l’Equateur et des contrées voisines, les Bulimus Deburghiæ, Saturnus, floccatus, Fungairinoi, etc., nousar- rivent si souvent percés. On accusait les oiseaux de ce méfait, dont certains d’entre eux se rendent, quelquefois, coupables (le Kagou (Rhinochetus jubatus), de la Nouvelle- — 297 — Calédonie, est un enragé perforateur de Placostylus), mais, cette fois, c’est à l’Homo sapiens qu’il faut S'en prendre, et pas à d’autres. En poursuivant notre visile à l'Exposition ethnogra- phique, nous aperçûmes un endroit où la foule semblait un peu plus compacte qu'ailleurs. Nous nous empressâmes de nous y rendre, pensant qu’il s'agissait probablement d’un mannequin encore plus curieux que les autres. 0 surprise! Le mannequin remuait. [lémettait mêmequelques sons qui ressemblaient, vaguement, à du français. Nous vimes alors quelle était notre erreur et quel acte d’irrévé- rence nous commettions, involontairement. C'était un pro- fesseur qui faisait une conférence ! | H. CROSsE. BIBLIOGRAPHEEX. Descriptions Of two Genera and twenty species Of Marine Shells from New South Wales. By (Descriptions de 2 genres et de 20 espèces de coquilles marines de la Nouvelle-Galles du Sud. Par) George French Angas (1). L'auteur ajoute les espèces nouvelles suivantes au Cata- logue déjà si considérable des Mollusques marins de la (1) Londres, 1877. Brochure grand in-8° de 8 pages d’impres- sion, accompagnée d’une planche coloriée. (Extrait des Procee- dings of the Zoological Society of London, 1877.) — 298 — Nouvelle-Galles du Sud actuellement connus : Purpura (Cronia) anomala; Microvoluta australis (Genre nouveau établi pour une petite espèce mitriforme, à sommet ma- melonné, à coloration de Volute, portant, sur la columelle, 4 plis transverses, dont l’inférieur est le moins prononcé, et se distinguant des Volutes véritables, d’abord par sa pe- tite taille, et ensuite par l'absence de l’échancrure sipho- nale et de la projection dentiforme de la partie basale de la columelle, qui les caractérise) ; Columbella (Anachis) speciosa ; Turbonilla festiva ; Cingulina Brazieri ; Apicalia Güntheri ; Cerithiopsis purpurea ; Conus (Stephanoconus) Smithi ; Drillia æmula ; Mangilia Jacksonensis, M. flaves- cens ; Clathurella Brenchleyi, C. rufozonata, C. pustulata, C. modesta ; Cirsonella australis (Genre nouveau établi sur une petite coquille globuleuse, blanche, non nacrée, à péristome continu et qui ressemble à un Crossea dépourvu de son appendice dentiforme de la base); Ethalia Brazieri ; Myonia sinuata; Tornatina Hoffmani,T. Brenchleyi. Toutes les espèces décrites dans ce Mémoire sont figurées. H. CROSSE. Descriptions of new Species of Bulimus from Western Australia, and of à Paludimella from Lake Eyre, South Australia. — Descrip- lion of one Genus and twenty-five species of Marine Shells from New South Wales. By (Description d’une nouvelle espèce de Bulimus de l’Australie occidentale et d’un Paludinella du lac Eyre (Australie méridionale). — Description d'un genre nouveau et de 25 espèces nouvelles — 299 — de coquilles marines de la Nouvelle-Galles du Sud. Par) George French Angas ||). La première partie de ce Mémoire renferme la descrip- tion du Bulimus Ponsonbii, forme voisine du B. atomatus et provenant de l'Australie occidentale, et celle da Palu- dinella Gilesi, espèce recueillie par Waterhouse, sur les bords du lac Eyre, dans l'Australie méridionale. Dans la seconde, l’auteur décrit les Murex Brazieri ; Pe- risternia Brazieri ; Truncaria australis ; Olivella Brazieri ; Columbella (Anachis) Smithi ; Marginella Strangei,M. Met- calfi ; Obeliscus jucundus ; Oscilla ligata ; Stylifer Brazieri; Conus Metcalfei; Bittium turritelliforme ; Alvania elegans, A. Gracilis; Torcula parva; Turbo exquisitus; Cylichna elegans ; Diaphana Brazieri; Ervilia australis; Mysella anomala (Genre nouveau, proposé pour une petite coquille bivalve, à charnière munie d’une pièce triangulaire in- terne, d'apparence carlilagineuse, près de laquelle se trouve, sur une des valves, une dent aplatie et divergente, tandis que l’autre porte deux courts processus latéraux) ; Cytherea Sophiæ ; Lucina (Codakia) quadrata ; Kellia so- lida ; Nacula pusilla ; Leda ensicula. be Toutes les espèces décrites sont figurées. H. CROSSE. A further List of additional species of Marine Miollusea to be included in the Fauna of Port (1) Londres, 1877. Brochure grand in-8° de 8 pages d’impres- sion, accompagnée d’une planche coloriée. (Extrait des Procee- dings of the Zoological Society of London, 1877.) — 300 — Jackson and the adjacent coast of New South Wales. By (Nouvelle liste d'espèces addition- nelles de Mollusques marins à comprendre dans la Faune de Port Jackson et des côtes adjacentes de la Nouvelle-Galles du Sud. Par) &eorge French Angas (1). L'auteur a publié successivement, en 1867 et en 1871, dans les Proceedings of the Zoological Society of London, deux listes de Mollusques marins de Port Jackson et du littoral de la Nouvelle-Galles du Sud, contenant, ensem- ble, le nombre déjà considérable de 517 espèces. Grâce aux recherches assidues de M. John Brazier, il ajoute à ce nombre 440 Univalves et 56 Bivalves, ce qui porte le nombre des Mollusques marins actuellement connus sur les côtes de la Nouvelle-Galles du Sud au chiffre considé- rable de 693 espèces. M. Angas rectifie les noms de quelques unes de ses es- pèces, précédemment publiées. Son Rissoina turricula est le R. Angasi de Pease et son BR. Smithi est le R. fasciata, A. Adams. L'espèce qu’il avait rapportée à la variété pur- purea de l’Ostrea edulis, d'Europe, a été décrite par So- werby {Conch. Icon., Ostrea, pl. xur, fig. 27) sous le nom d'O. Angasi. Ce Mémoire est intéressant à étudier, au point de vue de la distribution géographique des espèces. H. CRosse. {i) Londres, 1877. Brochure grand in-8° de 18 pages d’impres- sion. (Extrait des Proceedings of the Zoological Society of Lon- don de 1877.) — 501 — Description of Spirneulum Mastersi. By (Descrip- tion du Spiraculum Mastersi. Par) ww. 7. Bian- ford |l). Cette remarquable espèce, recueillie, en 1860, par Mas- ters dans la province d’Assam, près de Golaghat, n’avait jamais été décrite jusqu'ici. Seulement, MM. Hanley et Theobald, dans leur Conchologia Indica, l'avaient figurée, d’après nn individu dépouillé de son épiderme et sans don- ner la moindre diagnose, sous le nom de Pterocyclos (sp.) Mastersi, Blanford. ms. Elle diffère de tous ses congénères par son dernier tour libre et descendant à une distance re- lativement considérable: son épiderme est remarquable par la présence de 5 rangées de poils sur le dernier tour. H. CROSSE. What is à Brachiopod ? By (Qu'est-ce qu'un Bra- chiopode ? Par) Tnomas Davidson (2). Notre collaborateur Fischer a déjà, précédemment (5), publié une analyse détaillée d’une traduction française de ce remarquable Mémoire, qui résume si bien l’état ac- tuel de la science, en ce qui concerne les Brachiopodes. (1) Calcutta, 1877. Brochure in-8 de 2 pages d'impression. (Extrait du Journal Asiatic Society of Bengal, vol. XLVI, par- tie 2.) (2) Londres, 877, chez Trübner et comp., 57 et 59, Ludgate Hill. Brochure in-8 de 31 pages d'impression, accompagnée de de 4 planches noires. (Extrait du Geological Magazine de 1877.) {3) Voy. Journ. de Conchyl., vol. XXV, p. 309, 1877. 20 — 502 — Nous n'avons qu’un mot à y ajouter, relativement à la position assignée dans l'échelle animale aux Brachiopodes, par M. Davidson. D’après lui, ces animaux ne doivent être rangés ni parmi les Mollusques, ni avec les Annélides, par la raison qu'ils possèdent des caractères suffisants pour former, à eux seuls, une classe bien définie. H. CRosse. Bulletin of the United States national Museum. — N° 8. Index {o the names which have been ap- plied to the subdivisions of the class Brachio- poda. By (Bulletin du Muséum national des États-Unis. — N° 8. Index des noms qui ont été appliqués aux subdivisions de la classe des Bra- chiopodes. Par) ww. H1. Ban (1). L'auteur, en profitant des nombreuses recherches qu’il a eu occasion de faire sur les Brachiopodes et leur biblio- graphie pour publier un Index des noms qui ont été ap- pliqués à ce groupe d’animaux et à ses subdivisions, a eu, sans contredit, une idée des plus heureuses et de nature à rendre de grands services à tous ceux qui s'occupent de Géologie et de Paléontologie. Cet Index, disposé par ordre alphabétique et très-com- plet, comprend tout ce qui a été publié, antérieurement à l'année 1877. Il exclut, naturellement, les Rudistes, que quelques naturalistes rattachaient, autrefois, aux Brachio- podes, opinion qui, actuellement, est abandonnée. Un certain nombre de noms génériqnes et subgénériques don- nent lieu, de la part de l’auteur, à des études critiques (4) Washington, 1877. Brochure in-8° de 88 pages d'impression. — 505 — fort intéressantes et qui prouvent combien il possède son sujet. Le travail de M. Dall se termine par une liste systéma- tique des Genres compris dans chacune des Familles, par un exposé de ceux dont on n’a pu constater exactement l'identité ou qui ont été, à tort, placés dans les Brachio- podes et, enfin, par un tableau de la Distribution géolo- gique de ces animaux, depuis les couches Cambriennes et Siluriennes jusqu’à nos jours. H. CROSS. Notizie sulle conchiglie della rada di Civita-Vee- chia, pel marchese di {Notice sur les coquilles de la rade de Civita-Vecchia, par le marquis de) Monterosato (1). L'auteur, dans son nouveau travail, s’est servi des nombreux et intéressants matériaux conchyliologiques recueillis par M. B. Donati, dans la rade de Civita-Vec- chia. Le nombre des espèces marines trouvées dans cette localité s'élève à plus de de 500, mais l’auteur ne men- tionne que les plus importantes d’entre elles, au point de vue scientifique (182 espèces, dont 6 Brachiopoda, 53 Conchifera, 140 Gastropoda, y compris 4 Solenoconchia, 2 Pteropoda et 4 Cephalopoda). Notre honorable confrère propose le nom d’Haliotis secernenda, pour la forme lisse et de petite taille de l'H. lamellosa, Lamarck. Il décrit les espèces nouvelles sui- (1) Gênes, 1877. Brochure grand in-8° de 22 pages d’impres- sion, accompagnée de 2 gravures sur bois, imprimées dans le texte (Extr. des Annali del Mus. civ. di st. nat. di Genova, vol. X, ne de mai 1877). LL — 304 — vantes: Cyclostrema catenoides, Turritella turbona. I] nomme Scalaria commutata le S. pseudo-scalaris des au- Leurs, qui n'est pas celui de Brocchi; il pense que l’on doit distinguer, spécifiquement, les Mitra tricolor, Gmelin, et M. Savignyi, Payraudeau, dont les animaux ont une coloration différente. Il propose, enfin, le nouveau genre Scutulum, pour le Patella Gussoni, Philippi, dont l’ani- mal n'est ni un Gadinia, ni un Siphonaria, et possède, avec la tête aplatie et sans tentacules des Siphonaria, une plume branchiale, analogue à celle des Pleurobranches, et pourvue d’un appendice ou, plutôt, d’une sorte d’oper- cule branchial. Nous rappellerons, à ce propos, que M. Môrch a proposé, un mois avant M. Monterosato (1), la coupe subgénérique Allerya, pour le même Mollusque, et que, par conséquent, ce nom est antérieur et doit être adopté, de préférence. L'auteur nous apprend que le Cassidaria Tyrrhena ne se trouve pas seulement en Sicile, et que l’on en a re- cueilli de forts beaux exemplaires dans les eaux de l’île de Capri; que, chez le Chenopus pes-pelecani, L., lem- bryon est héliciforme, et que, plus tard, la coquille res- semble, successivement, à un petit Neptunea, puis à un Pleurotoma avec son entaille suturale, avant de former les expansions et les digitations qui la caractérisent généri- quement. En résumé, ce Mémoire constitue une addition intéres- sante à la somme de nos connaissances sur la Faune mé- diterranéenne, et nous croyons qu’il sera lu avec plaisir et consulté avec fruit, par les naturalistes. H. CROSsE. (1) Journ. Conchyl., vol. XXV. p. 210, avril 1877. — 505 — I. Notes sur la Faune conchyliologique terres= tre El fluvio-lacustre de la Nouvelle-Calé- donie. — Il. Essais d’acclimatation de certains Mollusques terrestres d'Algérie dans le s. ©. de la France, et disparition de quelques indi- gènes (1). I. — L'auteur mentionne les progrès effectués dans la connaissance de la Faune malacologique de la Nouvelle- Calédonie, depuis 4853, époque avant laquelle on ne connaissait que deux espèces Néo-Calédoniennes (Buli- mus sinistrorsus, Deshayes, et B. Caledonicus, Petit, jus- qu’à ces dernières années, pendant lesquelles des cen- taines de formes nouvelles et souvent inattendues ont été découvertes. II signale, comme faits caractéristiques de cette Faune, la présence du genre Melanopsis, si peu répandu, en dehors de la province Méditerrannéenne, e celle des Bulimes auriculiformes (Placostylus), qui lui impriment un cachet si particulier. II. Le déboisement toujours croissant de certaines parties du S. O. de la France, a déterminé, dans la ré- gion sous-pyrénéenne, de grandes modifications dans la régularité des pluies, et, par suite, dans le régime des cours d’eau. De là, une sécheresse de plus en plus grande, qui à causé, dans l’Agenais, la disparition de certains mollusques que l’on y trouvait, autrefois (gen- res Azeca et Acme; Zonites olivetorum, Z. nitidulus; Helix pomatia, H. strigella, H. incarnata, elc.). Par contre, (1) Marseille, 1877. Brochure in-8° de 8 pages d'impression (Extrait du Compte rendu des travaux du Congrès des Orienta- listes de Marseille), — 506 — certaines espèces d'Algérie, déposées, il y a une quinzaine d'années, par M. O. Debeaux, sur la crête des coteaux de Bel-Air, près d'Agen, s’y sont parfaitement reproduites et sont en voie d’acclimatation (Leucochroa candidissima; Helix lactea, H. Terveri, H. cespitum, etc.). H. Cross. Catalogo delle €Conehiglie fossili di Monte Pel- legrino € Fiearazzi Press0O Palermo, del mar- chese di (Catalogue des Coquilles fossiles de Monte Pellegrino et de Ficarazzi, près Palerme, par le marquis de) Monterosato (1). Les espèces marines, dont les coquilles ont été recueil- lies dans les couches de Monte Pellegrino et de Ficarazzi, sont au nombre de 504 : 411 d’entre elles vivent encore aujourd'hui, dans la Méditerranée; 27, non encore recueillies dans la Méditerranée, existent, actuellement, dans l'Atlantique et le Nord-Atlantique : 66 sont éteintes ou, du moins, n’ont pas encore été retrouvées, à l’état vivant. Nous ajouterons que l'on rencontre, dans Îles mêmes couches, quatre espèces de Mollusques terrestres et une espèce de Mollusque fluviatile. H. CROSSE. (1) Brochure grand in-& de 17 pages d'impression (Extr. du Bollettino del R. comitato geologico, n° { et 2, 1877). — 507 — NOUVELLES. L'Exposition Universelle de 1878 renferme un certain nombre de collections conchyliologiques, méritant toutes, plus ou moins, l'attention des naturalistes, mais souvent difficiles à trouver, par suite du défaut d'ordre dans le plan général, qui nous paraïit être le vice capital de cette grande entreprise. Nous signalerons, en première ligne, dans la Section Italienne, la remarquable collection de coquilles ter- restres et fluviatiles d'Italie, exposée par Madame la mar- quise Paulucci. Le conservateur des collections de l'expo- sante se lient, les mardis, jeudis et samedis, de 1 heure à 4, à la disposition des Malacologistes qui désireraient examiner, en détail, le contenu des vitrines et des tiroirs. M. le docteur Manzoni expose quelques fossiles intéres- sants (République de S. Marin). Dans la partie française, nous signalerons de beaux fossiles de Monte Postale (ftalie septentrionale) et de Hongrie, exposés par MM. Hébert et Munier-Chalmas (Ministère de l’Instruction publique, Laboratoire de la Faculté des Sciences). Nous croyons savoir aussi que MM. Tournouër et Chouquet ont exposé une collection des fossiles quaternaires de La Celle-sous-Moret et qu’elle se trouve, avec les objets préhistoriques, dans la partie du Trocadéro que les visiteurs désignent, habituellement, sous le nom de «Sahara» ; mais nous n’avons pu encore parvenir à la découvrir. Les Colonies françaises ne nous offrent que deux col- — 508 — lections de Coquilles, déjà anciennes toutes deux, et pro- venant, l’une de la Guadeloupe et l’autre de la Nouvelle- Calédonie. Voici la nomenclature de ce que nous avons remarqué, dans l'Exposition des autres nations. Suède : Mollusques dans l'alcool, recueillis par M. Nor- denskiold, dans le cours de son expédition à l’embou- chure de l’Iénissei, Portugal : une suite de Coquilles terrestres de Madère et de Porto-Sancto, assez considérable, mais mal placée pour être bien vue. Amérique centrale : Coquilles terrestres du Guatemala et des régions voisines, exposées par M. Boucard. Colonies Néerlandaises : Collection de Coquilles, dispo- sées en rond ou rangées de façon à former des figures, comme dans les planches de Seba et d’autres anciens au- teurs : quelques espèces rares du genre Conus et plusieurs exemplaires de Spondylus regius. Nous nous proposons de donner, dans notre prochain numéro, un compte rendu plus détaillé de la partie ma- lacologique de l'Exposition universelle. H. CRossE. Paris, — Imprimerie de Mme Ve Bouchard-Huzard, rue de l'Éperon, 6 J. TREMBLAY, gendre et successeur, OUVRAGES NOUVEAUX. Mission scientifique au Mexique et dans l'Amérique centrale, ouvrage publié par les soins du Ministre de l’instruc- tion publique. — Recherches zoologiques publiées sousla direction de M.MieNE-Epwanps, membre de l’Institut.—7° partie. —Etude sur les Mollusquesterrestres et fluviatiles, par MM. P. Fiscaer et H. Crosse. Paris, Imprimerie Nationale, MDCCCELXX VII. La septième livraison vient de paraitre et est actuellement en vente. Elle comprend la fin des Stenogyridæ, les Succineidæ, les Vaginulidæ, les Oncidiidæ, et ter- mine le premier volume {pages 625 à 702 et planches xxix à »0:01)e Séries conchyliologiques, comprenant l’énumération de Mollusques terrestres et fluviatiles, recueillis pendant le cours de différents voyages, ainsi que la description de plu- sieurs espèces nouvelles, par ARTHUR MORELET. — Paris, 1858- 4875, chez K. Savy, hibraire, boulevard Saint-Germain, 77. Un volume grand in-8° de 377 pages, accompagné de 17 planches, coloriées avec soin, et divisé en # fascicules dont chacun est consacré à l'étude d’une Faune différente (Afrique occiden- dentale, îles orientales de l'Afrique, Pérou, Indo- Chine) et peul être acquis séparément. Description de lInoceramus Mantelli, par M. N. De Mercey. — Amiens, 1877. Brochure in-8& de 24 pages d'impression, accompagnée de 2 planches lithographiées. Sur deux questions Concernant les groupes de la Somme. Nou- velles indications sur les groupes de la Somme, par M. N. pe Mercey. — Amiens, 1877. Brochure in-8° de 16 pages d'impression. Etude sur les Fossiles tertiaires de l'ile de Cos recueillis par M. Gorceix en 1873, par M. TouURNOUER. — Paris, 1876. Brochure in-4° de 31 pages d'impression, accompagnée de 2 planches lithographiées. On the Gyclostomacea of the Dañfla Hills, Assam. By Major H. H. Godwin-Austen. — Calcutta, 1876. Brochure grand in-4° de 44 pages d'impression, accompagnée de 2 plan- ches, dont une est coloriée. List of the Mollusca brought back by D' J. Anderson from Yunnan and Upper Burmah, with descriptions of new species. By G. Nevill. — Calcutta, 1877. Brochure grand in-£° de 30 pages d'impression. Iconographie der Land und Süsswasser Mollusken, mit vorzüglicher Berücksichtigung der Europäischen noch nicht abgebildeten Arten, von E. À. Rossmassier, forige- setzt von D W. Kobelt. — Wiesbaden, 1878, chez C. W. Kreidel, libraire. — Livraisons I-IIT du volume VI, Brochure petit in-4° de 48 pages d'impression, accompagnée de 15 plan- ches coloriées. Matériaux pour servir à l’étude de la Faune Malacologique terrestre elfluviatile de l'Italie et de sesiles, par M. Paÿ- LUCCI, — Paris, 1878, chez M. F. Savy, libraire, boulevard Saint Germain, 77. Brochure pelit in-4° de 54 pages d’impres- Sion. VIENT DE PARAITRE INDEX GÉNÉRAL ET SYSTÉMATIQUE DES MATIÈRES Contenues dans les vingt premiers volumes DU JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE 1850-1872 Un volume in-8° de 208 pages d'impression, comprenant la table des articles contenus dans les volumes I à XX et ja table, par ordre alphabétique, des Familles, Genres, Sous:genres et Espèces de Mollusques décrits ou cités dans ces volumes. EN VENTE ACTUELLEMENT AU BUREAU DU JOURNAL, RUE TRONCHET, 25. Prix : 8 francs. a © CR — + COMPTOIR DE CONCHYLIOLOGIE > _ CHANGEMENT D'ADRESSE. Abe La maison d’achat et de vente de coquilles de madame veuve Micuer Vimonr ést maintenant transférée rue de Dunkerque, 87, à Paris. Madame VimonT continue, comme par le passé, à s’oc- cuper de la vente et de l'achat des Coquilles vivantes, dont elle ossède un assortiment considérable, et à faire des envois dans es départements et à l'étranger. Elle peut disposer, en ce mo- ment, de Genera ou collections élémentaires, comprenant de 50 à 300 genres, pour l'étude ou pour les Lycées. Adresser les de- mandes rue de Dunkerque, 87, Paris. CONCHYLIOLOGIE. M. Bryce M. Wricur, Conchyliologiste et Minéralo- giste, 90, Great Russell Street, Londres, Angleterre, continue à tenir à la disposition des amateurs les Coquilles vi- vantes et fossiles dont il possède un grand assortiment. Il expédie, sur demande, comme précédemment, des boites de Coquilles vi- vantes, Fossiles, Minéraux, elc. JOURNAL DE CONCHYLIOLOGLE. fier Octobre 18758. Observations sur l’Aurieula (Alexia) denticulata, PAR P. FIscHEr. Le travail intéressant de Mittre, inséré dans le VI° vo- lume (1857) du Journal de Conchyliologie et intitulé : Notice sur l'habitation et la nature des organes respira- toires de l’Auricule myosote, a pour but de combattre les idées erronées de Lowe qui, d’après des expériences mal interprétées, admettait une respiration branchiale chez les Auriculacés. Mais Mittre et d’autres auteurs ont laissé dans l'indécision quelques points de l’histoire naturelle des Auricules que j'ai pu étudier, en août 1878, à Étretat (Seine-Inférieure). L'habitat de l’Auricula denticulata, Montagu (A. per- sonala, Michaud), est, dans cette localité, très-nettement distinct. Les nombreux individus qu'on y rencontre vi- vent dans les anfractuosités des rochers el sont cantonnés 21 — 510 — dans un petit étage particulier, formant la partie supé- rieure de la région subterrestre de la zone littorale. On sait que, sur les côtes de la Manche, la zone litto- rale, découverte à chaque marée, se divise en plusieurs régions, caractérisées chacune par leur population zoolo- gique. À Etretat, ces régions s’échelonnent ainsi, de haut en bas: Partie supérieure : Auricula denti- 4° Région subterresire. . culala. Partie inférieure : Lilorina rudis. 20 Région des Balanes. . Balanus balanoïides, Lygia oceanica et quelques Patella vulgata. Partie supérieure : Liltorina lillorea. Partie inférieure : Litlorina obtusata. &o Région des Pourpres. Purpura lapillus. 3° Région des Patelles. . Je n’ai pas observé les régions inférieures à celle des Pourpres ; mais, en somme, la composition de cette zone littorale est presque identique à celle de Trouville, dont j'ai donné les subdivisions (1). Elle n’en diffère que par l’adjonction de la partie supérieure de la zone subter- restre. Le nom de zone subterrestre a été imposé par M. L. Vaillant à la partie du littoral qui n’est atteinte que par les embruns, à la marée montante, ou par les fortes marées. Elle s'étend, à Trouville, à 2 mètres au-dessus de Ja haute mer, et l’on n’y trouve qu'un seul Mollusque, le Littorina rudis. À Biarritz, cette espèce de Littorine est remplacée par le Littorina neritoides, qui vit dans les mêmes conditions. A Etretat, les Auricules vivent au- (1) Faune conchyliologique marine du département de la Gi- ronde. 2e supplément (1874), p. 156. — 511 — dessus des Littorines, dans une zone où elles sont isolées, sans mélange. On peut dire, par conséquent, qu’elles n’ont besoin que de l'atmosphère marine. En septembre 1877, j'ai recueilli, en compagnie de mon ami M. de Folin, l’'Auricula myosotis, à Biarritz, sur les rochers du Phare, à une plus grande hauteur encore que celle où sont can- tonnées les Auricules d’Etretat. On peut donc considérer comme précise la station des Auricules à la partie supérieure de la zone subterrestre. Sur les plages dénuées de rochers, les Auricules vivent en compagnie de l’Hydrobia ulvæ, dans les marécages salés. Je ne parlerai pas ici du mode de respiration pulmo- naire des Auricules, la question étant jugée défniti- vement. Il suffit, d’ailleurs, pour être fixé, de voir les animaux ouvrant leur pneumostome et retenant une bulle d'air, au voisinage de celui-ci. Mais j'arrive à la définition de leurs tentacules. Draparnaud et Mittre (1) considèrent ces organes comme rétractiles à la façon de ceux des Hélices; la plupart des auteurs ne les caractérisent pas, ou les supposent simplement contractiles. Lorsque l'animal est bien développé et en marche, ses tentacules cylindriques sont terminés par un léger renfle- ment ovoide. L’extrémité du tentacule est obscure, pig- mentée, et simule grossièrement l’œil des Styÿlommato- phores. Si l’on touche cette extrémité, le tentacule se con- tracte et cette contraction peut être poussée assez loin pour que l’organe soit réduit à une petite saillie puncti- forme. Mais, mème en cet état, les tissus du tentacule ne sont pas invaginés et l’on aperçoit toujours la tache pig- mentaire de l’extrémité. Quelquefois, la surface des té- guments tentaculaires semble arrêtée, pendant la con- traction. (1) Loc.rit., p.314 — 512 — L'animal, lorsqu'on excite ses tentacules, cherche à les protéger en recouvrant sa tête avec la partie antérieure de la coquille. L'opinion de Mittre sur la rétractilité des tentacules n'est donc pas soutenable. Comme contre-épreuve, j'ai touché les tentacules d’un Littorina rudis développé, et j'ai pu provoquer une contraction de ces organes telle qu'ils étaient réduits à une saillie à peine plus appré- ciable que celie des tentacules de l’Auricula denticulata, après expérience semblable. La réduction des tentacules par la contractilité atteint, par conséquent, son mañi- mum, dans ces deux genres. La coquille des jeunes Auricula denticulata d’Etretat est toujours pourvue d’une couronne de poils placée un peu au-dessous de la suture. Chez les adultes, cette production épidermique est quelquefois persistante, mais le plus sou- vent elle disparaît. On a attribué une valeur spécifique à la présence des poils chez les quelques Auricules du groupe Alexia ; mais je pense qu’on doit trouver des co- quilles poilues chez toutes les espèces jeunes et que, par suite, on devra soumettre à une révision rigoureuse celles qui ont été constituées d’après ce seul caractère. AL Sur l’animal du Ringicula auriculata, Par R. Boo Warson. J'ai pu examiner, durant mon séjour à Madère, l’animal da Ringicula auriculata, Ménard, et la description sui- vante que je donne de ce Mollusque servira à compléter la Monographie des Ringicules, publiée par le comman- dant Morlet, dans le Journal de Conchyliologie. — 315 — L'animal (PI. X, fig. 4) n’est pas petit, relativement à sa coquille; sa couleur est d'un blanc gélatineux, qui rap- pelle celle du Mollusque du Philine aperta. La tête forme un large capuchon trilobé; de chaque côté, s'étend un lobe latéral, ct, à la partie moyenne, on voit le lobe central s’appliquant en arrière sur la coquille, dont il recouvre toute la partie antérieure. Ce lobe est parfois étendu et étalé; parfois, au contraire, ses bords se rapprochent et constituent une sorte de siphon (1), que l'animal, toujours remuant, fait pivoter ou balancer d’un côté à un autre avec une sorte de mouvement rotatoire. La tête est séparée du pied, en avant, par un pli trans- verse dans lequel doit exister probablement l’ouverture buccale. J'ai cru, quelquefois, avoir découvert les yeux, très- petits et placés comme dans la figure 4 de la planche X ; mais, d’autres fois, je n’ai pas pu les apercevoir. En résumé, l'animal des Ringicules ressemble plus à un AÂctæon qu’à tout autre Mollusque que je connaisse. R. B. W. Note sur quelques eequitles provenant des côtes d’iigérie (Supplément), PAR LE MARQUIS T. DE MONTEROSATO (2). CONCHIFERA (5). 149. Crenella rhombea, Berkeley. — Rare. (1) Sur la figure que j’envoie, les bords du lobe médian sont rapprochés et forment un siphon. (2) Traduit de l’Itahen, sur le manuscrit original, par H. Crossr. (3) Voy. Journ. de Conchyl., vol. XXV p. 24, 1877. — 514 — 450. C. arenaria, H. Martin. — Espèce coralli- gène, répandue dans toute la Méditerranée. 451. Lepton lepisma, Monterosato, n. sp. Espèce aplatie, ornée de rayons et de lignes d’accrois- sement concentriques, et plus apparentes près des bords. Le L. squamosum, Montagu, qui est la forme européenne dont elle se rapproche davantage, est plus carrée et pré- sente des cavations punctiformes caractéristiques. Notre espèce est transparente, au point de ressembler à une jeune Anomie, si la disposition de la charnière ne permet- tait de reconnaître facilement qu’elle appartient au genre Lepton. — Trouvé une seule valve. 152. Montacuta bidentata, Montagu. — Pas rare. 155. M. ferruginosa, Montagu. — Rare. SOLENOCONCHIA (1). 154. Dischides bifissus, Searles Wood. — Pas rare. GASTROPODA. 155. Rissoa tenera, Philippi. — Un exemplaire. 156. À. contorta, Jeffreys. — La forme plus rac- courcie, que j'ai appelée : ntorta. 157. R. vitrea, Montagu. — Draguée, à quelques mètres de profondeur. (1) Je me rends parfaitement compte des objections que M. Crosse et d’autres auteurs ont faites, relativement au peu de valeur de cette classe. Mais, avant d’y renoncer complétement, je désirerais pouvoir trouver une place définitive, pour les Denta- lium et les genres voisins, dans la classification des Gastropoda, auxquels on veut les réunir, car on ne peut les maintenir à celles qui leur ont été assignées, antérieurement à la création de la coupe des Solenoconchia. T. DE M. — 515 — 158. Barlecia rubra, Montagu. — Var. major. Forme de grande taille, atteignant presque le double de la forme typique et présentant une coloration uni- forme. 159. Peringia obeliscus, Paladilhe, Nouv. Misc. Malac., Paris 1869, p. 134, pl. v, f. 4, 5 (Assiminea). Forme remarquable, confondue jusqu'ici avec l’'Hydro- bia ulvæ, forme typique, qui est Atlantique et qui appar- tient également à ce genre. La description donnée par l’auteur est excellente, mais la figure laisse beaucoup à désirer. Trouvé à Alger, par M. Joly ; à l'embouchure de la Macta, par M. Paladilhe; à Tunis, par le comman- dant Mouchez. On connaît également eette espèce des Ba- léares et de la Corse. 160. Cæcum trachea, Montagu. 161. C. obsoletum, P. Carpenter. Forme voisine de la précédente, mais plus mince, dé- pourvue de rugosités, au centre de la coquille, et à zones roussâtres, susceptible d’être rapportée au C. fasciatum, Folin, espèce récemment publiée comme provenant de Tchechmeh. Espèce littorale. Le C. trachea appartient aux zones laminarienne et coralligène. 162. C.(Brochina) auriculatum, Folin — B. Chie- reghiniana, Brusina. — Un petit nombre d'exemplaires. 165. Scalaria communis, Lamarck. La forme typique est commune, comme partout ail- leurs, mais M. Joly a trouvé une nouvelle forme, de petite taille, entièrement blanche, très-solide et à côtes rares et — 516 — tranchantes. Probablement, elle devra être distinguée spécifiquement, et, dans ce cas, on pourrait l’appeler S. Jolyi, en l'honneur de celui qui l’a découverte. 164. S. Celesti, Aradas (voy. Journ. Conchyl., Avril 1878, p. 151.) Quelques rares exemplaires de la forme allongée et de petite taille, qui a été décrite par Weinkauff, sous le nom de S. Algeriana. 165. Aclis (Cioniscus) unica, Montagu. — Très- beaux exemplaires. 166. Odostomia conoidea, Brocchi. — À quelques mètres de profondeur. 167. O. polita, Bivona. — Sur la plage. 168. O. turrita, Hanley. — Dragué en mème temps que l'O. conoidea. 169. O. clavula, Lovèn. — Rare. 170. O. pallida, Montagu. 171. O. (Auriculina) fusulus, Monterosato, n. sp. Espèce voisine de l'O. (Auriculina) Erjaveciana, déjà mentionné comme d'Algérie. La nouvelle espèce est plus mince, et l’enroulement de ses tours est plus rapide. — Quelques rares exemplaires d'Alger. Recueillie également en Sicile et sur les côtes de Provence. 172. O. (Pyrqulina?) dolioliformis, Jeffreys. — Rare. 175. O. (Pyrqulina) clathrata, Yeffreys. — Deux exemplaires. 174. O. (Pyrqulina) pygmæa, Grateloup. = Rissoa Stefanisi, Jeffreys. — Très-rare. — 3517 — 175. O.(Pyrqulinai canahculata, Philippi. = 0. intermedia, Brusina. Un exemplaire, recueilli en même temps que l'espèce suivante. 176. O (Pyrqulina) excavata, Philippi. — Espèce commune. 177. O. (Pyrqulina) emaciata, Brusina — Rissoa gracilis, Philippi — Turbonilla ambigua, Weinkauff— 0. Silvestri, Aradas et Benoit. Un petit nombre d'exemplaires. 178. O. (Pyrqulina) indistincta, Montagu. — Pas rare. 179. O. (Pyrqulina) nanodea, Monterosato, n. sp. Espèce voisine de la précédente, mais plus courte, plus grosse, et ornée d’une sculpture délicate et remarquable par sa précision et son élégance. — Quelques rares exem- plaires. Trouvée également par moi, à Palerme. 180. O. (Pyrqulina) fenestrata, Jeffreys — Turbo- nilla Weinkauffi, Dunker, dont le type est d'Algérie. 181. O. (Turbonilla) elegantissima, Montagu. La forme typique est commune. On trouve, également, une belle variété à tours scalariformes. Cette forme se rencontre aussi en Sicile. Je doute que ce soil l'espèce de Port-Saïd, citée par M. de Folin, comme la Turbonille décrite par M. Brusina sous le nom de T. limitum. 182. O. (Turbonilla) pusilla, Philippi. Très-abondante, à quelques mètres de profondeur. 185. O. (Turbonilla) delicata,Monterosato —Chem- nitzia gracilis, Philippi (non Brocchi). — 918 — Egalement très-abondante et représentée par de nom- breux exemplaires. 184. O. (Eulimella) subcylindrata, Dunker. Journ. Conchyl., 1862, p. 542, pl. x, fig. 7. (Eulima) — Eulimella intermedia, Folin. Les tours de spire sont plus aplatis que chez l'O. (Euli- mella) acicula. La forme générale ressemble à celle de l'O. (Eulimella) Scillæ, Scacchi. 185. O. (Eulimella) Pointel, Folin, Les fonds de la mer, Mars 1869, p. 100, pl. xr, fig. 4, (Turbonilla). Espèce rare, à Alger, où on la trouve à quelques mètres de profondeur. — Var. 1, {wrgida ; forme dont les tours de spire se reuflent près du sommet. — Var. 2, gradata ; forme à tours de spire aplatis, au lieu d’être arrondis et anguleux près de la suture. 186. O. (Eulimella) macilenta, Monterosato — 0. (Eulimella) debilis, Monterosato, Nuova Ri- vista, 1875 (non 0. debilis, H. Pease, anté- rieur en date). — Très-rare. 187. Eulima curva, Jeffreys. — Rare. 188. E. beryllina, Monterosato.—Journ. Conchyl., Avril 1878, p. 154. — Un exemplaire. 189. E. compactilis, Monterosato. — Divers exem- plaires. 190. Cerithium (Cerithiolum) pusillum , Jeffreys. — Peu commun. 194. Cerithiopsis bilineata, Hôrnes. — Rare. A distinguer du C. Clarkii, Hanley, ainsi que je l'ai dit précédemment. 192. — 519 — C. scalaris, Monterosato. Cité dans ma Nuova Rivista, comme variété du C. co- rona, Watson. Depuis lors, après nouvel examen, je crois devoir le séparer spécifiquement. L’exemplaire reçu de M. Joly, comme provenant d’Alger, est entièrement blanc. 195. 194. 195. 196. C. pulchella, Jeffreys. — Très-rare. Lachesis vulpecula, Monterosato — L. recon- dita, Brugnone. — Rare. Ovula (Velox) spelta, Linné. Utriculus minutissimus, H. Martin. Voy. Journ. Conchyl., 1878, p. 159.— Espèce abondante, mais locale. U. truncatulus, Bruguière = Bulla semisul- cata, Philippi. — Commun. U. mamillatus, Philippi. — Peu commun. . Philine scabra, Müller. — A quelques mètres de profondeur. . P. catena, Montagu, et var. zonata. — Quel- ques exemplaires. . P. intricata, Monterosato. — Rare. . P. Monterosati, Jeffreys. — Egalement rare. . P, punctata, Clark. — Espèce signalée égale- ment comme provenant d'Algérie, par Mac- Andrew. 204. P. nitida, Jeffreys. Un exemplaire d’une forme plus étroite que le type ressemble en petit à un Akera. 205. P. pruinosa, Clark. — 520 — Espèce généralement répandue dans la Méditerranée, dans les fonds fangeux, mais peu commune. 206. Bulla diaphana, Aradas — Scaphander gibbu- lus, Jeffreys. — Pas rare. 207. Pleurobranchus membranaceus, Montagu. Recueilli, au printemps de 1877, dans la rade d'Alger. On a attribué à cette espèce beaucoup de noms, entre autres celui de P. Forskali, Rüppel et Leuckart (P. Rup- peli, Issel), qui est de la mer Rouge. Le P. Dehaanii, Cantraine, est différent et possède une coquille plus solide, plus convexe et plus cuivrée. On connaît des exemplaires de cette dernière espèce de diverses localités. 208. Scutulum Gussoni, O. G. Costa (Ancylus) — Patelloidea vitrea, Cantraine — Patella pel- lucida, Philippi (vol. 1°) — Patella Gussoni, Philippi (vol. n°). J'ai proposé, pour cette espèce, le genre Scutulum, en me basant sur les caractères de l'animal et sur ceux de la coquille (Voy. Ann. Mus. Civ. Genova, 1866-1867, p. 21). A la même époque, le D' Môrch, dont la science déplore la perte récente, publia, dans le Journal de Conchylo- logie, le sous-genre Allerya, pour la même espèce, en empruntant ses caractères distinctifs seulement à la co- quille. La place assignée à cette coupe, par le D° Môrch, au point de vue de la classification, ne me parait pas exacte, et le savant Danois ne semble pas se douter de l’analogie de forme de la tête de l'animal de son genre Allerya avec celle des Siphonaria. Pourtant, je serais tout disposé à adopter le nom proposé par le D° Moôrch, de préférence au mien, ne fût-ce que pour montrer combien je suis sensible à sa gracieuseté envers moi, s'il n'existait SA un autre genre Allerya, précédemment établi par M. Bour- guignat (à qui j'adresse également mes remercîiments), pour une coquille terrestre Sicilienne. N.-B. — On peut ajouter aux espèces déjà men- tionnées ci-dessus, les formes suivantes, appartenant au genre Truncatella. 209. Truncatella truncatula, Draparnaud. Formes à côtes plus ou moins marquées. 210. T. punctata, Monterosato. Semblable de forme, à l'espèce précédente, mais en- tièrement lisse et constamment pointillée à la suture. A l’état complétement adulte, cette espèce est opaque et non lisse et luisante, comme la suivante. 211. 7. lœviqata, Risso. 212. T. microlena, Bourguignat, ms. Petite forme, lisse et luisante, regardée, généralement, comme var. minor, du T. lævigata. T. DE. M. Note sur l’Haliotinella patinaria et sur quelques autres Mollusques des Antilles, Par R. J. LECHMERE Guppy (1). Fe J'ai publié, en 4876, dans le Journal de Conchylio- () Traduit de l'Anglais, sur le manuscrit original, par H. CROSSE, — 522 — logie (1), une Note sur la présence, aux Antilles, d’une coquille appartenant au genre Haliotinella, que j'ai dési- gnée sous le nom d'H. patinaria, pour la distinguer de l’'H. Montrouzieri, Souverbie, espèce de la Nouvelle-Calé- donie, dont elle diffère, sous certains rapports. Dans le même volume (2), le D' O. A. L. Môrch exprime l'opinion que les Haliotinella sont des Pleurobranchus et que l'H. patinaria est identique avec le Berthella quadridens, Morch. Il m'est impossible de partager, sur ce point, l'opinion du savant naturaliste Danois et de considérer les Halioti- nella comme des Pleurobranchus, bien que, au premier abord, il paraisse y avoir quelque ressemblance entre les coquilles des deux groupes. Je suis tout à fait d’avis de persister dans l’opinion que j'ai précédemment exprimée et d’après laquelle le genre Haliotinella est un membre aberrant de la famille des Naticidæ. Cette opinion est, d’ailleurs, celle de M. Crosse (5). En vue de montrer plus clairement les caractères con- chyliologiques de cette curieuse espèce, je crois devoir publier la diagnose suivante accompagnée d’une figure. 4. HALIOTINELLA PATINARIA, Guppy (PI. X, fig. 4). H. patinaria, Guppy, Journ. Conchyl., vol. XXIV, p. 165, 1876. Testa elongato-auriformis, planata, subtranslucens, te- nuiuscula, concentrice striata, albida; spira brevissima ; anfractus k, primi 3 spiram formantes, ultimus amplissi- mus; apertura elongato-ovata, ampla; marginibus dis- (4) Journ. Conechyl., vol. XXIV, p. 161, 1876. (2) Journ. Conchyl., vol. XXIV, p. 374, 1876. (3) Journ. Conchyl., vol. XXIV, p. 162, 1876. — 525 — junclis, deætro subincurvalo, fleœuoso , sinistro promi- nente, aculo, superne extus ad fissuram umbilicarem sul- calo. Habitat in mari insulam Sancti Christophori, Antilla- rum, alluente. IL. Dans le numéro de janvier 1866 des Anrials and Ma- gazine of Natural History (1), j'ai décrit une coquille, appartenant au genre Simpulopsis et recueillie par moi, dans l’île de la Trinité, sous le nom de S. corrugatus, qu'il me paraît préférable de féminiser, à l’exemple de Pfeiffer et de la plupart des auteurs. J'ai passé, dans cette île, dix-huit années, pendant lesquelles j'ai saisi avec em- pressement toutes les occasions de recueillir des Mollus- ques qui se sont présentées, et, pourtant, pendant ce laps de temps, je n’avais pu trouver que deux individus com- plétement adultés et deux exemplaires jeunes de cette espèce. L'animal paraît vivre dans les parties des forêts où l'air est continuellement saturé d'humidité et il est rare- ment visible, si ce n’est pendant l’hiver. Au commen- cement de l'année 1877, j'ai été assez heureux pour découvrir six à sept autres individus adultes. Je profite de cette occasion pour mieux faire connaître cette jolieespèce, encore peu répandue, par le moyen du Journal de Con- chyhologte. | 2. SIMPULOPSIS CORRUGATA, Guppy (PI. X, fig. 5). S. corrugala, Guppy, Ann. à. Mag. nat. hist., sér. 5, vol. XVI, p. 535, 1866. Testa imperforata, subglobosa, tenuissima, longitudina- (1) Sér. 3, vol. XVI, p. 53, 1866. — 524 — liter corrugato-costulata, translucida, nitida, pallide w1- ridula ; costulæ approximateæ, teretes, subundulatæ, ali- quando bipartitæ vel bisulcatæ; anfr. 4, ultimus spira mullo major ; apertura amplu, obliqua ; peristoma simplex vel leviter inflezum ; columella arcuuta. — Alt. 10, diam. maj. 8 mill. (Coll. L. Guppy et H. Crosse.) Habitat in insula Trinitatis, Antillarum (L. Guppy). IL. En 1872, dans les Proceedings of the Scientific Asso- ciation of Trinidad (1), j'ai décrit, sous le nom d’'Amphi- bulina (Omalonyx; felina, un Mollusque présentant beau- coup de points de ressemblance avec l’O. unguis de Férussac, mais me paraissant, néanmoins, pouvoir être distingué par un nom spécifique, au moins à titre provi- soire. Il me semble, d’après les figures du voyage dans l'Amérique méridionale d’A. d'Orbigny, que notre Mol- lusque est spécifiquement distinct de l'O. unguis du sa- vant voyageur Français. Quant à la question de savoir s’il diffère, à un point égal, de la forme de la Guade- loupe nommée 0. unguis, par Férussac, je ne me trouve pas en état de la résoudre définitivement. En 1875, M. Th. Bland a publié quelques observations sur lOmalonyx felina (2), mais la coquille n’a pas encore été figurée. Je me propose donc de combler actuellement cette lacune et'je profite de l'occasion pour donner une courte diagnose latine de mon espèce et pour rectifier, en même temps, l'orthographe du nom générique, confor- mément à son étymologie. (4) Voy. Journ. Conchyl., 1876, p. 305. (2) Ann. of the Lyc. Nat. Hist. of New-York, vol. X, p. 346, 1873. — 325 — 5. HoOMALONYx FELINUS, Guppy (PI. X, fig. 2). Amphibulima (Omalonyx) felina, Guppy, Proc. Scient. Assoc. Trinidad, p. 18, décembre 1872. Testa patula, ovalis, unguiformis, tenuis, pellucens, concentrice striala et subundulata, lineis minutis radiata, straminea; spira parva, incurva, oblusu; apertura am- plissima ; margines acutri, subcontinui, versus spiram 1n- terrupti (Coll. L. Guppy et Crosse). Habitat in insula Trinitatis, Antillarum (L. Guppy). L. G. Note relative au genre Belphinulopsis, PAR LE PROFESSEUR E. BAYLE. Dans le numéro d'avril dernier du Journal de Conchy- liologie (1), M. Bryce M. Wright a créé, sous le nom de Delphinulopsis, 1878, un genre nouveau, établi pour une coquille à enroulement senestre, voisine des Turbo et des Delphinula, et provenant des mers du Japon (D. Le- sourdi, Wright). Or, en 1870, Laube, dans les Denkschr. K. Akad. Wiss. Wien, vol. XXX, 2° Abth., p. 50, a déjà proposé le nom de Delphinulopsis, pour une espèce qui appartient à la Famille des Delphinulidæ, le D. arietina, Laube. Le nouveau nom est donc à changer, la priorité appar- tenant à M. Laube. Pour éviter toute confusion, je propose de le remplacer par celui d’Angarina. E. B. (4) Journ. Conchyl., vol. XXVI, p. 160, pl. I, fig. 1, 1878. — 526 — Note sur l’Helix solitaria, Poiret, Par P. FAGoT. Deux des collaborateurs habituels du Journal de Con- chyliologie, M. Arthur Morelet (Révis. Moll. Portugal, in Journ. Conchyl., juillet 1877) et le D'J. G. Hidalgo (Moll. terr. Iles Baléares, loc. cit., juillet 1878), ayant donné récemment le nom de Bulimus solitarius, Poiret, à l’Helix conoidea de Draparnaud, je crois de mon devoir, dans un intérêt purement scientifique, d'établir que ces deux espèces n’ont rien de commun ensemble, et que le vocable de Balimus solitarius doit être rejeté de la méthode. Pour s’en convaincre, il suffit de lire l'ouvrage de Poi- ret, paru en avril 4801 et intitulé : Coquilles fluviatiles et terrestres observées dans le département de l'Aisne et aux environs de Paris (Prodrome), p. 84 et 85. « Helix solilaria. Testa conica, umbilicata, anfracti- « bus convexis, subcarinatis, diametro minoribus, etc. « Hélice solitaire. Coquille conique, ombiliquée, plus « haute que large; spire convexe, nn -peu carénée, cinq « tours de spire. «€ Diam. 5 millim., haut. 4 millim. « Lieu natal. Les jardins, sur des fleurs de Scabieuse : « observée une seule fois par mon fils. « Nota. Très-voisine de l’Helix trochoides, décrite « dans mon voyage de Barbarie, t. IT, p. 29; mais celle-ci « est plus large que haute. » En étudiant attentivement la diagnose et en tenant compte des indications précises de l’auteur, il est facile de conclure que l'Helix solitaria n’est point l’espèce que — 527 — Draparnaud devait publier, trois mois après, sous l’appel- lation d’'Helix conoidea. 1° L'Helix conoidea n’a jamais eu les tours subcarénés, le dernier étant au contraire arrondi, et les autres sim- plement convexes, sans trace de carène. 2° Les dimensions de cette espèce sont différentes (long. 6, 9 millim., diam. 5, 7 millim.). 5° L'Helix de Draparnaud n'a jamais vécu dans l’Aisne ni dans les environs de Paris, puisqu'elle est spéciale aux contrées méditerranéennes. 4° Enfin, il n’a été rencontré qu'un seul individu de l’Helix solitaria, fait qui doit faire douter de sa validité, jusqu’à preuve contraire. Férussac, le premier (Ess. Méthode Conchyl., p. 97 et 120, 1807), à fait de l’Helix sblitaria un synonyme de l'Helix conoidea. Cristofori et Jan (Catal. X, n° 18, 1852) rangèrent ce dernier parmi les Bulimes, sous le nom de Bulimus conoi- deus. L. Pfeiffer (Symbol. Helic., t. Il, p. 122, 1842) laissa la même espèce dans le genre Bulimus, en adoptant la dé- nomination de Bulimus solitarius, maintenue par lui dans les diverses éditions de sa Monogr. Helic. Viv. Moquin-Tandon, qui était très-lié avec Poiret, et qui avait eu l'occasion de visiter sa collection, s'exprime ainsi dans une note placée au bas de la page 256 du t. II de son Hist. nat. Moll. France, 1855 : « L’Helix solitaria, « Poiret (Prod. p. 85), qu’il rapproche de l’Helix tro- « choides, est une monstruosité subscalaire de l’Helix « unifasciata. » La conjecture tirée de la description de la coquille, de sa taille et de son habitat étant confirmée par les observations faites ultérieurement, nous avons lieu de nous étonner que les auteurs qui ont écrit après Mo- — 528 — quin aient maintenu le nom d’Helix solitaria. Nous espé- rons qu’avertis par la publicité du Journal de Conchylio- logie, ils éviteront, à l’avenir, de propager une semblable erreur. Villefranche, 12 septembre 1878. Description d’une espèce nouvelle de Lueina, provenant de la Guadeloupe, PAR H. CROSSE. I. Lucxa Scarammi, Crosse (pl. X, fig. 6). Lucina Schrammi, Crosse, Journ. Conchyl., vol. XXIV, p. 166, 1876. Coquille orbiculaire, fortement renflée, subanguleuse en avant et en arrière, inéquilatérale (le côté antérieur étant le plus petit), assez mince, sans être fragile, sillon- née de petites stries légèrement rugueuses et concentri- ques. Fond de coloration blanchâtre, sous une pellicule épidermique très-mince, se détachant par morceaux et jaunâtre. Charnière dépourvue de dents. Lamelle cardi- nale longue, subflexueuse et étroite. Fossette ligamen- taire presque droite. Lunule de forme ovale-aiguë et de petite dimension. Intérieur des valves blanc. Bord tran- chant. Diamètre antéro-postérieur 78 millimètres; diamètre umbono-marginal 66, épaisseur 50 (Collection Crosse). Hab. Guadeloupe (Schramm). Obs. Cette belle espèce se rapproche beaucoup du Lu- cina Philippiana de Reeve (L. edentula, Linné, d’après — 329 — Philippi), mais elle est plus renflée, fortement globuleuse, et subanguleuse, de chaque côté du bord cardinal, au lieu d’être arrondie, comme l’autre. Elle appartient au groupe des Lucina, dont la charnière est dépourvue de dents. H. C. Description d’une espèce nouvelle appartenant au genre Eimnæa, PAR L. DE FOLIN. I. Limvæa Decaunavi, Folin (pl. X, fig. 5). Tesia minuta, late ovata, subperforata; spira brevis, apice paululum obtusa, leviter heterostropha, fulva ; an- fractibus 4, rapide crescentibus, sutura perspicua separa- lis, longitudinaliter, eleganter el regulariter striatis, strigis sais expressis ; ultimo maximo, 3/4 testæ æquante, cœleros superante; apertura ovata, leviter lunata, superne paulo angulata; margine externo acuto, columellari un- dulato, reflexo, usque ad labrum prolongato.— Long. 3,6, diam. 2 mill. Habitat « Passages, » Hispaniæ. Très-petite espèce, peut-être la plus petite du genre, mais de physionomie très-élégante, large, subovale, légè- rement perforée, de couleur fauve clair, faiblement obtuse au sommet, par suite de la demi-inclinaison du nu- cléus, qui se trouve en partie caché, ce qui indique une tendance à l'hétérostrophie. Elle se compose de quatre tours de spire, qui croissent très-rapidement, mais sur- tout en largeur, et qui sont séparés par une suture bien — 550 — distincte sans qu’elle soit profonde. La croissance, rapide en diamètre, fait que chacun des tours dépasse assez lar - gement celui qui le précède, et c’est surtout le dernier, qui mesure à peu près les trois quarts de la coquille en- tière, sur lequel l'effet est très-sensible. Ils sont ornés de stries longitudinales assez marquées et assez régulières qui produisent un très-gracieux effet. L'ouverture est ovale, un peu resserrée dans le haut, lègèrement échan- crée par l’avant-dernier tour ; son bord externe est bien arrondi et tranchant, le bord columellaire est faiblement onduleux et se réfléchit sur la région ombilicale ; il se prolonge par une callosité jusqu’à l'insertion du bord ex- terne, ce qui rend le péristome comme continu. Nous dédions cette espèce à M. le lieutenant de vais- seau Delaunay, qui l’a recueillie dans une flaque d'eau douce, très-voisine de la laisse de haute mer, sur une plage basse de Passages (Espagne). Elle s’y trouvait en compagnie de l’Alexia ciliata. L. F. Diagnoses d'espèces inédites, provenant de la Nouvelle-Calédonie, PAR J. B. GASSIES. 4. HEzix suBrERSA, Gassies. Testa minutissima, peranguste et profunde umbilicata, rotundata, transversim striata, striis elevatis, lamelli- formibus, fusca, concolor ; spira superne vix elevata, in- ferne conveæa ; apice vix elevalo, corneo, sublævi; sutura impressa ; anfractus k 1/2, convexi, gradatim accrescentes, — 531 — ullimus viæ dilatatus, descendens; apertura rotunda; pe- ristoma simpleæ; columella tenuis; umbilicus perangus- Lus. — Diam. maj. 2 maill.; min. 1 1/2; alt. A A[2 mail. ; apert. À mill. longa, 3/k mull. lata. Hab. In vicinio Noumeu et Lifou [R. P. Lambert) (Coll. Gassies). Coquille très-petite, étroitement et profondément ombi- liquée, arrondie, striée en travers par des lames élevées, pressées, irisant à la lumière; couleur uniforme, vert bronze en dessus, plus pâle en dessous, terne ou à peine luisante ; spire un peu élevée en dessus, convexe en des- sous ; sommet assez élevé, corné, luisant ; suture imprimée assez profondément; tours au nombre de 4 1/2, convexes, croissant régulièrement, le dernier plus large et dépassant le bord opposé, descendant ; ouverture arrondie, régu- lière ; péristome simple, columelle mince, ombilic étroit, profond, laissant voir les premiers tours. Obs. Cette petite espèce nous est arrivée de deux loca- lités bien différentes : d’abord des environs de Nouméa, sur la côte ouest de la grande terre, et de Lifou, l’une des iles Loyalty, à l’est et au large de la Nouvelle-Calédonie. Nous pensâmes d’abord que c'était une variété de l'H. con- finis, mais nous füûmes bientôt forcé de l’en séparer, à cause des deux caractères qui manquent à la dernière : 1° l'élévation globuleuse de la spire, et 2 les lamelles de striation irisantes qui ornent le test de l’H. subtersa. L’as- pect général, du reste, indique déjà une séparation néces- saire. Sa striation lamelleuse la rapproche des H. Melitæ et Calliope qui sont trois et six fois plus grandes. 2. BULIMUS SUBSENILIS, Gassies. Testa fossilis, imperforata, ponderosu, crassu, elongata, — 992 — sat magna, ovato-pyramidala, rugosa, cretacea (epider- mide destituta); sutura linearis; spira conico-elongata ; apice aculo; anfractus 6, convexi, rapide accrescentes, ul- timus 2/3 longitudinis æquans; apertura elongata, con- stricta, auriculata, superne angulato-fleæuosa, ad basin fortiter refleæa; columella crassa, plicata, plica superne dentiformi, descendente, plica columellari crassa, lata, intrante ; perisioma crassissimum, reflexzum , margine callo crasso juncto, dextro fortiter sinuato, nitido ; labrum sæpansum, luberculosum.— Long. 110 maill.; diam. maj. 50 muill.; min. 46; apert. 50 mil. longa, 18 lata. Hab. Ile des Pins (Nouv.-Caléd.) (R. P. Lambert) (Coll. Gassies). Coquille fossile, imperforée, pesante, épaisse, allongée, assez grande, ovale-pyramidale, stries effacées par suite de frottements dans les dépôts coralligènes, mais parais- sant disposées en long et comme martelées ; suture li- néaire ; spire conique, allongée, sommet aigu ; tours au nombre de 6-6 1/2, convexes, le dernier formant les 2/5 de la longueur totale ; ouverture allongée, étroite, auri cuiée, anguleuse supérieurement, flexueuse, fortement réfléchie à la base, columelle épaisse, plissée, pli supérieur dentiforme, descendant, pli columellaire épais, large et plongeant dans l’ouverture; péristome très-épais, réfléchi, se joignant avec la callosité columellaire, bord droit for- tement sinué, supérieurement entaillé, luisant ; intérieur bordé et garni de protubérances tuberculeuses. Obs. Cette espèce, voisine de notre B. senilis, s’en sé- pare par une forme plus élancée et plus arrondie, par son ouverture très-étroite, la forte entaille du bord droit supé- rieur et sa dent correspondante qui rentre en descendant — 553 — vers l’intérieur. L'épaisseur et le renversement du péri- stome sont extrèmes. Elle a été recueillie à l’île des Pins, dans les dépôts qua- ternaires en voie de formation et qui ont pris naissance au milieu des récifs coralligènes. Elle est plus fruste que le B. senilis. 5. BULIMUS ARENOSUS, Gassies. Testa fossilis, imperforata, crassa, elongata, ovato-py- ramidata, longitudinaliter striata, malleata, cretacea, nitida (epidermide destituta); sutura vix profunda; spira conico-elongata, apice obtusulo ; anfractus 6, conveæi, re- gulariter accrescentes, ultimus 2/3 longitudinis æquans ; apertura elongata, constricta, auriculata, superne vix angulato-rotunda, ad basin acuto-reflexa ; columella crus- sa, plicata, plica superna dentiformi, descendente, plica columellari variante, crassa, subplanata ; peristoma cras- sum, viæ refleæum, marginibus callo crasso junctis, dextro sinuato ; labrum expansum. — Long. 715 mill.; diam. maj. 35 ; min. 30; apert. 28 mull. longa, 10 lata. Hab. Lifou (I. Loyalty) (R. P. Lambert) (Coll. Gassies). Coquille fossile, imperforée, épaisse, allongée, ovale- pyramidale, striée en long et malléée, crétacée, luisante, (épiderme détruit par le roulement sur les parties sa- bleuses); suture un peu profonde; spire conique, allongée, sommet un peu obtus ; tours au nombre de 6, convexes, régulièrement formés, le dernier faisant à lui seul les 2/3 de Ja lengueur totale; ouverture allongée, étroite, auri- culée, un peu anguleuse, arrondie supérieurement, aiguë et réfléchie vers la base ; columelle épaisse, variable, tan- tôt large et aplalie, tantôt relevée et ronde, ou bien pres- que droite et formant un angle obtus à la base ; péristome — 5954 — épais, renversé sur la columelle à laquelle il se relie; bord droit entaillé, réfléchi. Obs. Cette espèce a quelques analogies avec certaines variétés du B. fibratus. Cependant, elle s’en éloigne par des caractères constants et il n’y a guère que le B. Edwardsia- nus qui puisse en être rapproché, mais la forme de l’ou- verture est bien différente et aidera facilement à leur sé- paration. 4. BuLIMUS ABBREVIATUS, Gassies. Faune conchyl. terr. et fluvio-lacustre, Nouv. Caléd. Appendice p. 192, 1871 (2° partie). Testa fossilis, vel subfossilis, imperforata, ponderosa, crassa, globoso-rotundata, conico-pyramidata, longitudi- naliter striata, cretacea (epidermide destituta); sutura impressa ; apice acuto, vel abtusulo ; anfractus 6 1/2, con- vexi, ultimus 2]3 longitudinis æquans, globosus ; apertura auriculata, constricta, ovato-rotundata, superne angulata, ad labrum fortiter sinuata, ad basin crassiuscula, reflexæa; columella crassa, vix concava, plicata, plica Superna ma- jor, conica, descendens, plica columellaris mediocris, ascendens, intrans ; peristoma crassum, refleæum, margi- nes callo crasso juncti, dextro valde sinuato, ad medium prominente, crasso.—Long. 68 mill.; diam. maj. 37 mill.; apert. 35 mill. longa, 15 lata. Hab. Lifou (1. Loyalty) (R. P. Lambert) (Coll. Gassies, Guestier, Mus. de Bordeaux). Coquille fossile ou subfossile, imperforée, pesante, épaisse, globuleuse, arrondie, conique-pyramidale, striée longitudinalement, à stries peu saillantes, martelées en tra- vers, d'aspect crétacé, étant dépourvue d'épiderme ; suture peu profonde, sommet acuminé, un peu obtus; tours au *— 559 — nombre de 6 112, convexes, le dernier formant les 2/3 de la longueur totale, assez globuleux ; ouverture auriforme, étroite, resserrée, ovale-arrondie, anguleuse supérieure- ment, sinuée au bord droit, qui est fortement entaillé, éva- sée à la base, qui est bordée et notablement réfléchie; co- lumelle épaisse, un peu creusée, plissée, pli supérieur grand, conique, descendant, pli columellaire ascendant et rentrant dans l’intérieur; péristome épais, réfléchi, joint à la columelle par un dépôt qui continue le pour- tour, bord droit très-épais, fortement entaillé ; intérieur quelquefois coloré en rouge orangé, lorsque la coquille ne s’est pas assimilé les sucs calcaires et n’a roulé que dans les sables ; le bord pariétal laisse saillir ses dents de l'empâtement qui est couleur de chair jaune ou rouge sai- gnant ; le test est alors très-luisant, blanc de porcelaine. Obs. Cette espèce, ramassée à l’île Lifou, l’une des Loyalty, paraît, comme les précédentes, à l’état d’ex- tinction récente ; elle se trouve souvent dans les calcaires quaternaires, d'autre fois, dans le sable coralligène, ce qui la rend ou terne ou luisante. C’est M. Guestier qui, le premier, reçut un individu sans indication de prove- nance. Heureusement, nous savons aujourd’hui que l’es- pèce provient de l’île Lifou. Sa forme globuleuse la dis- tingue de toutes ses congénères. Sa taille beaucoup moin- dre ne saurait la rapprocher du B. corpulentus, dont d'autres caractères l’éloignent. >. Buzimus GAUDRYANUS, Gassies. B. Annibal, var. oviformis, Gassies, Faune conchyi. p. 84, pl. vi, fig. 6. Tesia imperforata, ovato-conica, oviformis, elongala, solidu, mediocriler ponderosa, longitudinaliter striala ; — 956 — epidermide castaneo-rufula, nitida; sutura impressa, strigosa, alba; apice acuto, nitido, punctato (epidermide destituto); anfractus T convexi, regulariter accrescentes, ultimus 2/3 1[2 longitudinis æquans, oviformis, subglobo- sus ; apertura ovato-elongata, superne angulata, ad peris- toma non sinuata, ad busin mediocriter crassa, expansa ; columella vix crassa, erecta, rotundata, non plicata; pe- ristoma subcrassum, luteum, nitidum, vix reflezum; mar- gines callo crasso junctli. — Long. 70 mill.; diam. maj. 35 mill.; apert. 35 mill. longa, 12 lata. Hab. Ouagap, Nekété (Nouv.-Caléd.) (MM. Vieillard et Deplanche). Coquille imperforée, ovale conique, oviforme, allongée, solide, peu pesante, couverte de stries assez fortes, se cris- pant à la jonction des sutures ; couleur de l’épiderme marron foncé passant au brun rouge luisant ; suture for- tement appliquée sur le tour supérieur, blanche généra- lement; sommet aigu, luisant, ponctué comme un dé à coudre et dépourvu d’épiderme dès le 2° tour ; tours au nombre de 7, assez convexes, croissant régulièrement, le dernier, formant les 2/5 1/2 de la longueur totale, est ovi- forme et un peu globuleux ; ouverture allongée, supé- rieurement anguleuse, sans entaille au bord droit, très-peu épaisse à sa base et légèrement réfléchie ; columelle un peu épaisse, droite, arrondie, sans plis ; péristome assez épais, rosâtre luisant, un peu réfléchi, se joignant à la co- lumelle par un émail jaune bordé de noir, très-luisant, un peu orangé au bord basal et au bord columellaire. Obs. Cette coquille, nous ayant été donnée comme va- riété de B. Annibal, ne peut en aucune façon être réunie à l’espèce du D' Souverbie : elle est globuleuse; son épi- derme est très-différent : luisant et uni, au lieu de terne — 531 — et plus clair; son ouverture perpendiculaire, son péri- stome droit sans entaille, sa columelle arrondie, droite, sans troncature à la base, etc., etc. Nous la dédions à M. Albert Gaudry, professeur au Mu- séum de Paris, qui a bien voulu s'intéresser à la création da Musée préhistorique de Bordeaux, et doter ses vitrines d'objets fort intéressants des stations lacustres de la Suisse et d’autres provenances. Dans l'essai de classification que nous avons présenté, dans la 2: partie de notre Faune, p. 56 et 57, il s’est glissé une erreur typographique qui a déplacé l’ordre dans le- quel nous avions placé nos Bulimes. Ainsi, le groupe 5, Souvillei, devait être le >, et le groupe porphyrostomus le 5°. Nous le rétablissons ainsi. 4. fibratus, Martyn. 2, Souvillei, Morelet. 5. porphyrostomus, Pfeiffer. 4. Eddystonensis, Reeve. 5. sinistrorsus, Deshayes. 6. Mageni, Gassies. 7. Souverbianus, Gassies. D'après notre classification et après minutieuse révision de tous nos types et variétés, nous avons dù abroger les espèces suivantes : Bulimus infundibulum, Gassies. . Monstruosité de fibratus. — Æsopeus, Gassies.. . . . Monstre d’Ouveanus. — rhizophorarum, Gassies . Espèce des îles Fidji ! — imbricatus, Gassies. .. . Variété de fibratus. — superfasciatus, Gassies. . — patens, Gassies. . . . . . Espèces proposées dans l’ap- — Necouensis, Gassies. . . pendice de la 2° partie de — carbonarius, Gassies. . . la faune. — bulbulus, Gassies.. . . . — 558 — Ces variétés ne peuvent se relier qu’au type fibratus, comme nous avons pu nous en convaincre par de nom- breuses comparaisons. Le B. bulbulus n’est réellement que l'embryon d’un autre Bulime, dont nous ne connaissons pas la spécification. Les nombreuses anomalies, qui nous sont venues princi- palement de l'île des Pins, montrent combien il faut se défier de la forme unique d’une soi-disant espèce. Nous avons des B. Souvillei, fibratus, Ouveanus, pseudocale- donicus, etc., etc., qui affectent les formes les plus di- verses du scalarisme simple, trigonostome, effilé, trapu ; d’autres qui sont complétement sphériques, en boule, et, enfin, certains sont garnis, à l'ouverture, de tubercules ou d’excroissances dentiformes, qui permettent à peine leur désignation spécifique, tant ils déforment le péris- tome. Il est donc très-prudent de n’établir une espèce que sur un nombre convenable d'individus, sur lesquels les sujets de comparaison pourront fournir des caractères sérieux et constants. 6. TRUNCATELLA SUBSULCATA, Gassies. Testa imperforata, cylindraceo-utitenuata, lruncala, n1- tida, subdiaphana, corneo-rosea, longitudinaliter superne costata ; sutura vix profunda; anfractus 4 1/2 convexi, re- gulariter accrescentes, ultimus nitidus, ad suturam stria- lus, apice truncato ; apertura verticalis, angulato-ovalis ; peristoma continuum, reflezum, labrum dextrum expan- sum. — Operculum concentricum, corneum. — Diam. 2 mill.; alt. 5 mall. ; apert. À 1]4 mill. longa, À lata. Hab. Lifou (Loyalty) (R. P. Lambert) (Coll. Gassies). Coquille imperforée, cylindrique, atténuée au sommet, qui est tronqué, luisante, diaphane, de couleur cornée- rosätre, longitudinalement parcourue par des stries — 539 — élevées, fortes et assez serrées; suture assez profonde; tours au nombre de 4 1/2, convexes et croissant réguliè- rement, le dernier luisant, striés finement à la jonction des sutures ; ouverture verticale, anguleuse, ovale ; péri- stome continu, réfléchi, dilaté à l'extérieur du bord.droit. — Opercule corné, concentrique. Obs. Cette petite espèce est un peu, en raccourci, la miniature du T. semicostata, Montrouzier, mais elle en diffère, par sa taille bien moindre, ses stries beaucoup plus fortes et son péristome beaucoup plus réfléchi. 7. TRUNCATELLA CEREA, Gassies. Tesia imperforata, cylindraceo-attenuata, truncata, corneo-cerea, luteo-spurca, longitudinaliter costulata ; su- tura vixæ profunda; anfractus 5, conveæi, regulariler ac- crescentes, ullimus expansus; apice truncalo; apertura verticalis, superne et inferne angulala ; peristoma conti- nuum, ad umbilicum reflezum. — Operculum tenue, con- centricum, corneum. — Diam. 1 4/2 maill; all. 5 mill. ; apert. À 174 mul. longa, À lata. Hab. Ile des Pins, ilot Koutoumo (R. P. Lambert) (Coll. Gassies). Coquille imperforée, cylindrique, tronquée, couleur de corne cireuse, à peine jaunâtre sale, costulée en long, sans interruption; suture un peu profonde; tours au nombre de 5, convexes, s’accroissant régulièrement, le dernier réfléchi; sommet tronqué; ouverture verticale, anguleuse au sommet et à la base; péristome continu, réfléchi vers l’ombilic. — Opercule mince, corné, con- centrique. Obs. Cette espèce est, ici, la reproduction, en petit, du T. conspicua de Brown, mais elle en diffère par sa taille — 540 — moindre, sa coloration constamment pâle, jaune cireux, sa minceur et son aspect terne. 8. MELANIA RossiTERI, Gassies. Testa imperforata, elongato-subulata, turrila, acumi- nata, corneo-testudinea, luteo-rufa, lœvigata, nitida, flammulis longitudinaliter rufis, vix regulariter ornata, longitudinaliter striatula, prope circa umbilicum vix sulcata ; sutura profunda, canaliculata; anfractus 9-M4, conveæi, regulariter accrescentes, ultimus quartam partem longitudinis paulo superans; apertura ovato-rotundata, superne vix angulata, inferne dilatata ; columella crassa, convexa, expansa, corneo-pallida, nitida ; peristoma sim- plexæ, acutum, continuum, intus luteo-rufescens, translu- cidum. — Operculum corneum, rufescens, piriforme, niti- dum, nucleo submarginali. — Long. 22-25 mill.; diam. may. 1 mill.; apert. 6 mull. longa, k mil. lata. Hab. Ouvéa (Loyalty), Baie du Sud (Nouv.-Caléd.) (R. P. Lambert) (Coll. Gassies, Musée de Bordeaux). Coquille imperforée, turriculée et fortement acuminée, de couleur cornée, jaunâtre, luisante, ornée, dans le sens longitudinal, de flammules d’un brun-rouge d’écaille, un peu tremblées et presque régulières, se détachant nettement sur le fond, strié en long; ces stries sont flexueuses ; sur le dernier tour et entourant l’ombilic se voient quelques sillons circulaires presque invisibles à l’œil nu; suture profonde, relevée en canal; tours variant de 9 à 11, con- vexes, s’accroissant régulièrement, le dernier très-grand, relativement aux supérieurs, formant la quart de la lon- sueur totale; ouverture ovale, arrondie, un peu angu- leuse au sommet, dilatée à la base ; columelle épaisse, ren- versée, jaune blanchâtre, luisante; péristome simple, tran- — 341 — chant, joint à la columelle par un mince depôt d’émail : intérieur corne pâle, sur lequel se détachent, par transpa- rence, les flammules rougeâtres du dessus. — Opercule corné, rougeâtre, piriforme, luisant, à nucléus presque marginal. Obs. Cette espèce a de nombreux rapports avec le M. Mariei, Gassies, mais elle en diffère par une plus grande transparence, des fascies plus régulièrement dis- tribuées, l’absence presque complète de sillons circu- laires, qui ne se manifestent que sur le dernier tour, et d’une façon presque nulle, alors que le M. Mariei a tous ses tours cerclés de ces sillons : le M. Mariei est et parait plus solide. 9. NERITINA INCERTA, Gassies, Testa ovata, solida, spiraliter sulcata, transversim le- viler striala, convexa, viæ obliqua,: albida, roseo-nigres- cens, nigro trifusciuta; anfractus 2, ullimus magnus ; apertura ovato-rotundata, concava, intus albido-sulphurea, nitida; peristoma simpleæ, crassum, albidum; area colu- mellaris profunde intrans, cum perislomate callo juncta ; margo dentatus, dentes (6-7), ultimus ad dextrum major ; intus color albidus, sulphureus, roseus. — Operculum tes- taceum, albido-lividum, sinuatum.— Diam. 9 mill., long. 18 ; alt. T maull.; apert. 6, cum peristomate 8 mill. longa, 8 lata. Hab. Ile Art (Nouv.-Caléd.) (R. P. Montrouzier) (Mus. de Bordeaux). Coquille ovale, solide, fortement sillonnée en long, à peine striée en travers, convexe, un peu oblique, blanche, sous un épiderme noir et rosâtre, ornée de flammules en chevrons, disposées sur trois rangs longitudinaux, assez 23 espacés; tours au nombre de 2, le dernier très-grand ; ouverture ovale-arrondie, concave, blanc soufré luisant ; péristome simple, épais, blanchâtre; aire columellaire descendant brusquement à l’intérieur, unie à la columelle par un assez fort dépôt d'émail; marge pourvue de 6 à 7 dents, la droite plus grande, intérieur blanc, jaune et rose. — Opercule testacé, blanc livide, sinué, apophyse médiocre. Obs. Cette espèce paraît appartenir aux Néritines sau- mâtres, peut-être même aux marines? Cependant, son opercule n’est point marin. C’est donc avec réserve que nous introduisons cette Néritine dans la nomenclature. 10. NERITINA FLEXUOSA, Gassies. Testa elongata, fleæuosa, subconica, obliqua, subpatula, transversim leviter striata, haud nitens, obscure olivacea, longitudinaliter fasciata, sub epidermide sparsim punctu- lata, gallinacea; anfractus 3 convexi, ultimus magnus, exsertus ; apice eroso, rubiginoso; apertura trigona, obl- qua, concava, intus pallida, nitida; peristoma acutum, lividum, area columellaris concava, nitida, plumbea, cum perisiomate tenui callo juncta, margo unidentatus, albus, intus color lividus. — Operculum testaceum, bipartitum. margo corneus, cœæruleus. — Diam. 5 mall.; alt, TA/2; apert. 8 mil. longa, 3 1/4 lata. Hab. Pouebo (Nouv.-Caléd.) (R. P. Montrouzier) (Coll. Gassies). Coquilleallongée, oblique, flexueuse, subconique, un peu épaissie vers le premier tour, finement striée en travers, peu luisante, d’une couleur olivâtre sur laquelle se détache une bande plus foncée sur la périphérie; épiderme parse- mé, en travers, de ponctulations noires et pâles, comme le — 3545 — plumage de certains gallinacés ; tours au nombre de 5, con- vexes, le dernier exserte obliquement, à droite, et grand; sommet érodé, laissant voir les tours embryonnaires, lisses et rougeâtres; ouverture trigone, oblique, concave; inté- rieur gris livide, pâle, luisant; péristome tranchant; aire columellaire concave, d’un gris noirâtre plombé, luisant, jointe au péristome par une callosité médiocre, marge or- née d’une dent aiguë, proéminente, s’insérant dans une cavité de l’opercule, dont le bord externe est aplati et corné ; intérieur gris sale, livide, plombé. — Opercule testacé, noir, lavé de gris fumeux, séparé par ane sinuosité blanchâtre, qui le fait ressembler à un double opercule; apophyse en éventail à plusieurs côtes bifurquées, point d’attache rougeûtre, aigu, cuilleron médiocre. Obs. Cette Néritine, que nous avons reçue plusieurs fois de Pouebo, sur la côte Est, ressemble beaucoup à notre N. fluviatilis, pour la forme extérieure, mais elle en diffère, par son ouverture plus allongée, son dernier tour plus étroit, sa coloration et les fascies qui la parent, son sommet plus distinct et enfin par son remarquable opercule. 11. NeriTINA LiFouANA, Gassies. Testa umbilicata, auriculata, globosa, superne conveæo- eæserta, spiraliter striatula, nitida, superne luteo-pallida, translucidu, concolor; anfractus 1 1/2, ultimus magnus, apice exserto, obliquo, cinereo, nilido; apertura ampla, auriculata, alba, margaritacea, nitida ; peristoma conti- nuum, intus callosum, album, labro dextro superne expan- so, sinistro canaliculato, angulato, reflexo; area columel- laris plana, profunde descendens, margo medio tenuiter dentatus, dentes 5. — Operculum ? — Diam. 18 mil. ; — 944 — alt. 16 mill.; apert. G mill., cum peristomate 17 mal. longa, 19 lata. Hab. Lifou (Ins. Loyalty)(R. P. Lambert), 1 specimen vidi (Mus. Burdig.). Coquille ombiliquée, auriculée, globuleuse, convexe en dessus, obliquant de gauche à droite, finement striée dans le sens spiral, couleur de corne jaunâtre pâle, trans- lucide, luisante sans taches ni fascies ; tours au nombre de 1 1/2, dont le dernier fait presque la grandeur totale; sommet grisâtre luisant, presque recouvert en entier sous la callosité columellaire et sur lequel s'applique le bord supérieur droit, qui forme un canal étroit; ouverture ample, auriculée, blanche, luisante, nacrée; péristome tranchant, continu, calleux, surtout vers le bas qui est plus épais, bord droit dilaté vers le haut, arrondi et brus- quement canaliculé, bord gauche moins étalé, mais arrondi un peu vers le haut, où il forme un sinus se rele- vant à la partie ombilicale, pour rejoindre le sommet et le canal du bord droit, le bord gauche est à peine infléchi et arrive sur l’aire columellaire, en formant brusquement un canal court qui se prolonge à peine vers le milieu de l'oreillette; aire columellaire presque plane, descendant fortement dans l’intérieur, en pente rapide; le bord est garni de 5 petites denticulations médianes; la columelle, le péristome cet l’intérieur sont d’une couleur blanc de nacre luisante. — Opercule inconnu. Obs. Cette espèce, envoyée au D" Souverbie par le R. P. Lambert, a un aspect tout a fait spécial qui la diffé- rencie beaucoup de toutes ses congénères crépidiformes. Ne nous étant arrivée qu’isolée, il ne nous sera pas facile de faire des comparaisons. Nous avons écrit, à ce sujet. Peut-être nous en enverra-t-on d’autres sur lesquelles — 545 — nous pourrons sûrement établir l’espèce, et dire si elle est rare ou commune ? 412. NERITINA SAVESI, Gassies. Testa mediocris, ovato-rotundata, transversim sat va- lide et longitudinaliter tenuiter striata, ad suturam qua- dricostata, nitida, translucida, tenuis, lutea, sparsim guttulato-lutea, longitudinaliter trifasciata, nigrescens, maculata, pallide lulea; apice eroso, rubiginoso; anfrac- lus 3, convert, ullimus magnus, expansus; apertura ro- tundato-ovalis, superne angulata, inferne rotunda, con- cava, intus cœrulea; peristoma aculum, nigrum; area columellaris alba, recta, margo indentatus.— Operculum testaceum, spirale, imbricatum, nigrum ; apophysa bifida, erecta, aurantiaca, T costulis ornata. — Diam. 10 mul. ; alt. 12 mall.; apert. 6 mill. longa, 8 lata. Hab. Tio (Nouv.-Caléd.). (M. Savès) (Collect. Gassies). Coquille de taille médiocre, ovale-arrondie, assez forte- ment striée en travers, finement en long, ornée de quatre côtes élevées, spirales, contournant les sutures, surtout à l'insertion supérieure du dernier four, assez luisante, translucide et mince, de couleur jaune, parsemée de taches éparses, en larmes et chevrons jaune clair, parcourue, dans sa longueur, par trois bandes noires sur lesquelles les taches de l’épiderme se détachent, sans les interrompre ; sommet érodé, rougeûtre; tours au nombre de trois, con- vexes, le dernier très-grand, formant presque la grandeur totale ; suture élevée, presque canaliculée; ouverture ar- rondie, ovalaire, supérieurement anguleuse, arrondie lar- gement à la base; péristome tranchant, bordé de noir ; intérieur bleuâtre ; aire columellaire blanche, concave, à bord aigu, sans dents. — Opercule testacé, imbriqué, spi- — 546 — rale noir; apophyse bifide, orangée, accompagnée d’un cuilleron grisâtre, garni de sept côtes élevées. Obs. Cette espèce, que nous ne croyons pas définitive- ment adulte, ressemble beaucoup au premier âge du N. Chimmoi, Reeve. Elle en diffère par l’absence de costula- tions dorsales, par son ouverture plus ample, plus ronde, et surtout par son opercule. | Nous avons prié M. Th. Savès, à qui nous la devons, de se bien renseigner sur l’âge et la station du Mollusque, que nous ne pouvons encore considérer comme définiti- vement acquis à la science. Obs. L'espèce paraît commune, Nous nous faisons un plaisir de lui donner le nom de M. Théophile Savès, de Toulouse, à qui nous devons un grand nombre d'espèces néo-calédoniennes, recueillies par lui. 13. NERITINA SUBAURICULATA, Récluz. Testa ovata, solidiuscula, auriculata, canaliculata ; spira oblique intorta; anfractus À 1/2, medio tenuiter striati; apertura mediocris; area columellaris perampla, superne subauriculata, margine tenuiter denticulato, pal- lide olivaceo-luteo, nigro sparsim reliculato.— Operculum testaceum, nigro-pallidum, carneum, margine corneum. — Diam. 15 maill.; alt. 15-16; apert. 7 maill. longa, 12 lata; area 8 mill. longa, 10 lata. Hab. Ouagap (Nouv.-Caléd.) (R. P. Lambert). — lle Ne- gros (Philippines) (Guming). Coquille ovale, assez solide, auriculée, canaliculée ; tours de spire composés de 4 1/2, obliques, rejetés à droite et paraissant à peine, sous l'expansion du bord supérieur du péristome ; test strié en travers concentriquement; couleur vert bronze jaunâtre, avec des linéoles obtusément co- — 547 — niques de couleur noirâtre violacée; ouverture étroite, pe- tite ; aire columellaire très-ample, un peu convexe, subau- riculée supérieurement ; marge finement denticulée ; péri- stome continu, trançhant, épaissi, à la base de l'ouverture ; couleur intérieure: blanche, bords et columelle gris de plomb luisant, un peu roussâtre. — Opercule testacé, noi- râtre, bordé, vers le bas, d’une mince couche d’un corné rosâtre. Oës. Cette coquille ne nous est parvenue qu’une fois. Nous la croyons identique à l’espèce de Récluz, car la figure de Reeve s’y rapporte entièrement. Son habitat, à Ouagap, est le même que celui de l’île Negros : les cas- cades. F.°B-"G Molluscorum fossilium species noyvæ et emen- datæ, in tellure tertiaria malmatiæ , Cronatiæ el Slavoniæ inventæ, AucT. S. BRUSINA. 4. MEeLANIA Gagyt, Brusina. T. ovato-conica, acula, sœpe cariosa ; anfractus 6 pla- nulati, sutura distincta, crenulata divisi, longitudinaliter crebre costati, costæ subcontinuæ, semilunatæ; anfractus ultimus ventricosus, spiram subæquans, superne costis ele- vatis 10-12 munitus, in medio et basi transversim cingu- lis elevatis, validis eleganter ornatus ; cinqulo supero nodu- loso, inferis nudis. Apertura ovata, superne anqustata, peristomate subcontinuo, lubro columellari callo tenu ob- — 348 — tecto, labro externo incrassato, margine acuto.— Exempl. maz. perfect. alt. 14; diam. 9 mull. Loc. Sibinj, Slavoniæ. 9, MELANOPSIS CONSTRICTA, Brusina. T. ovato-fusiformis, acuta, lœvigata ; anfractus 7 con- vexiusculi, superne obtuse carinati; anfractus ultimus magnus, Spiram superans, in medio leviter incavatus. Apertura ovata, superne angustata; labro columellari ad- nato, incrassato, superne calloso, externo subsinuato, acu- to. — Exempl. max. defect. alt. A4 1/2, diam. T 1[2 mall. Exempl. min. perfect. alt. 10 ; diam. 5 2/3 mill. Loc. Kozarica, Slavoniæ. 3. MELANOPSIS ARCUATA, Brusina. T. conico-ovata, acuta; anfractus 7, convexæiusculi, lon- gitudinaliter costati; costulis continuis, arcuatis, subfili- formibus ; anfractus uliimus ventricosus, spiram sub- æquans. Apertura ovata, superne angustata; labro colu- mellari adnato, mediocriler incrassato, superne calloso, labro externo acuto, sinuato. — Exempl. fere integ. apice carioso, alt. 13; diam. 7 mull. Loc. Malino, Slavoniæ. 4. MELANOPSIS (LYRCEA) CORONATA, Brusina. T. ovato-cylindracea, acuta; spira scalaris, longitudina- liter costulata, transverse subcingulata; anfractus T-8 ?, ultimus 2/3 longitudinis æœquans, longitudinaliter costatus, transverse, tricingulatus, cingulis inferis indistinctis, vix nodulosis, cinqulo supero elevato, nodulis prominulis orna tus, inde coronatus. Apertura ovato-acuminata, labro co- lumellari callo validissimo tecto, externo acuto. — — 549 — Exempl. max. fere integ. alt. 21, diam. 9 mill. Exempl. min. fere integ. alt. M, diam. 5 1/3 mill. Loc. Repusnica, Slobodnica, Slavonicæ. 5. MELANOPSIS COGNATA, Brusina. 1875. Melanopsis cf. Visianiana, Neum. in Neum. und Paul, Congerien-und Paludinenschichten Sla- voniens, p. 69, tab. VII, fig. 32. Loc. Karlovci, Grgeteg, Slavoniæ. G. MicROMELANIA RissoinA, Brusina. T. minutu, turrito-conica, solidula, rimata, apice ma- millato; anfractus 7-8, vix convexi, sutura distincta, crenulata divisi, transverse carinati et dense striati, lon- gitudinaliter oblique costulati ; anfractus superi unicari- nai, carina tuberculato-spinulosa, anfractu penultimo indistincte bicarinato, ultimo bicarinato aut ecarinato. Apertura ovata, superne angulata. peristomate continuo, solulo, incrassato, margine retuso. — Exempl. max. in- teg. alt. 6 1/2, diam. 2 1/2 maill. Loc. Karlovci, Slavoniæ. 7. MICROMELANIA SERRATULA, Brusina. T. minuta, turrilo-subulata ; anfractus 8 ? convexi, su- tura profunda divisi, longitudinaliter striati, transverse cingulis serratis ornati; cingula in anfractibus superiori- bus 2, in anfractibus mediis 3, anfractu ultimo quadri- cingulato. Apertura subrotundata, peristomute...…..... ? Loc, Karlovci, Slavoniæ. — 390 — 8. PYRGULA BACCATA, Brusina. T. minulq, conico-turrita, acuta, baccata ; anfractus 6, suülura marginata, prominente divisi, apicales lœves, reli- qui carinati, cingulati ; carina serie unica margaritarum elegantissime ornata; anfractus ultimus in medio bicin- quiatus, cingulo supero margarilifero, infero elevato, nu- do. Apertura subovata, labro columellari vix distincto, externo simplici, acuto. — Exempl. fere integ. alt. 3 1/9, diam. À 1/2 maill. Loc. Sibinj, Slavonieæ. 9. PyrGULA INTERRUPTA, Brusina. T. minuta, conico-turrita; anfractus T subplanati, lente accrescentes, sutura distincta divisi; apicales læves, mu- millati, reliqui transverse bicingulatri, longitudinaliter costulati, costæ in medio anfractus interruplæ, evanideæ. Apertura subovata, labro columellari vix distincto, adna- to, externo simplici, acuto. — Exempl. fere integ. alt. 3 2/3, diam. 1 2/3 mall. Loc. Kovacevac, Slavonie. 10. PyrGULA ASPERA, Brusina. T. minuta, subulato-turrita, acuta, longitudinaliter le- viter plicata, transverse cingulata; anfractus T lente ac- crescentes, sutura lineari, distincta divisi; apicales lœves, mamillati, reliqui convexi, in medio bicingulati, ultimo quadricingulato, cingulis filiformibus, nodulosis. Apertura ampla, subrotundata, labro columellari adnato, externo effuso, acuto. — Exempl. integ. alt. 3 2/3, diam. 1 1/2 mail. Loc. Karlovci, Slavoniæ. — 551 — 11. HyprogiA Rossi, Brusina. T. majuscula, turrito-conica, acuta, rimata; anfractus 8, conveæiusculi, lente accrescentes, longitudinaliter et transverse hic inde tenuissime striati, sutura lineari, pro- lunda distincti. Apertura ovata, superne angulata, peri- stomate continuo, labro columellari adnato, externo acuto. — Exempl. integ. alt. 8, diam. 3 1/2 mull. Loc. Karlovci, Slavoniæ. 12. FossaruLus CRossEr, Brusina. T. minuta, conica, acuta, insolida, lœvigata, rimata, transversim carinato-cingulata; anfractus 5 1/2-6, con- vexæiusculi, apicales læves, medir leviter carinati, penul- timus bicarinatus, rarius tricarinatus, uilimus ventrico- sulus, spiram superans, bicarinatus, carina infera in medio anfractus valde distincta, inde anfractus angulatus, interstitia carinarum et basis cingulata, cinqulis filifor- mibus. Apertura ovalis, superne subangulata; peristomate continuo, labro columellari adnato, externo parum incras- sato nec duplicato, viæ reflexo. — Exempl. perfect. alt. 3 2/3, diam. 2 1/2 mul. Loc. Miocic, Dalmatiæ. 45. Liraogzypaus AMPLUS, Brusina. T. globulosa, nitida; spira brevissima, oblusiuscula ; anfractus 3 1/2-k, celerrime accrescentes, ultimus valde ventricosus. Apertura ampla, recta, ovato-rotundata, su- perne angulala; peristomate continuo, labro columellari adnato, valde incrassato, labro externo acuto. — Exempl. integr. alt. 9, diam. 9 müll. Loc. Karlovcri, Grgeteg, Slavoniæ. — 552 — 14. VivipARA ROBUSTA, Brusina. T. majuscula, globuloso-conica, perforata, valde incras- sata, nitida, mamillata; anfractus 5-5 1[2, convexi, rotun- dati, longitudinaliter plus minusve irrequlariter striati, sutura incavata divisi; anfractus ultimus magnus, ven- tricosus, spiram valde superans, basi circa umbilicum obtuse carinata, dein incavata, umbilico lato. Apertura obliqua, subrotundata, superne angulata; peristomate continuo, rare soluto, sæpius labro columellari adnato, externo simplici, acuto. — Exempl. max. integr. alt. 36, diam. 30 mull. Loc. Karlovci, Slavoniæ. 45. VALVATA BALTEATA, Brusina. T. globuloso-turbinata, obtusa, cingulis transversalibus, confertis ornata, mediocriter perforata, umbilico profun- do; anfractus 3 1/k-k, celeriter accrescentes, sutura lineari, distincta divisi; anfr. superiores subplanati, acute ca- rinali; anfractus ultimus rotundatus, magnus, 3[5 totius altitudinis formans ; basi convexa, lævigata aut cingulata, regione umbilicari carinata. Apertura obliqua, subcircu- laris, peristomate continuo, acuto. — Exempl. integ. alt. 5, lat. 5 mill. Loc. Caplja, Gromacnik, Slavonie. 16. VALVATA SUBCARINATA, Brusina. 1869. Valvata piscinalis, Neum. Beiträge, etc., p. 378, tab. XIII, fig. 11 (pro parte, non Lam.). 1874. — — Brus. Fossile Binnen-Mollusken aus Dalm., Croatier und Slavonien, p. #0 (pro parte, non Müll.). — 595 — 4875. Valvata piscinalis, Neum. Congerien, etc., p. 78 (pro parte, non Mull.). Loc. Croatia, Slavonia. 17. NERITINA IMBRICATA, Brusina. T. oblique globulosa, solida, nitida, carinata; spira bre- vissima, obtusa; anfractus ultimus magnus, lineolis lon- gitudinalibus, linearibus, plus minusve confertis et irregqu- laribus, et zonis transversalibus candidis ad suturam, 1n medio anfractus basique eleganter ornatus, tricarinatus, carinæ plerumque indistinctæ, carina supera ad suturam sæpe imbricata, media vix distincta, nunquam imbricata, infera obtusa, rare imbricata. Apertura semilunaris, su perne el inferne subcanaliculata ; labro columellari callo valido, nudo munito, margine columelluri in medio vix sinuato, rarius subdenticuluto; labro externo acuto, intus nudo. — Exempl. integ. alt. A0, diam. 10 mull. Loc. Miocic, Dalmatiæ. 18. NERITINA Lorkovicr, Brusina. T. oblique globulosa, solida, nitida ; spira prominula, acutiuscula; anfractus ultimus ventricosus, lineolis lon- gitudinalibus, fleæœuosis et k zonis candidis ad suturam, in medio anfractus, basique eleganter ornatus. Apertura se- milunaris, superne et inferne subcanaliculata, labro colu- mellari callo nudo munito, margine columellari recto, in medio denticulato, lubro externo acuto, intus nudo. — Exempl. max. alt. 10, diam. 10 mull. Loc. Miocic, Dalmatic. 19. NERITINA SLAVONICA, Brusina. T. conico-globulosa, obliqua, solida, nitida; spira brevis, — 354 — obtusa, plerumque erosa, candida, transverse violaceo va- rie fasciata et lineolata; anfractus ultimus magnus, in medio constrictus. Apertura semilunaris, superne et in- ferne distincte canaliculata ; labro columellari callo vali- dissimo, valde convexo, nudo, munito, margine columel- lari in medio vix sinuato; labro externo acuto, intus nudo, superne vix sinualo, inferne expanso. — Exempl. max. integ. alt. A1, diam. 10 müll. Loc. Sibinj, Slavoniæ.. 20. NERITINA SYCOPHANTA, Brusina. 1874. Neritina amethystina, Brus. 1.c. p. 91 (pro parte). 1875. — transversalis, Neum. Congerien, etc. page 54, tab. IX, fig. 21 (non Liegler). Loc. Cernik, Kovacevac, Resetare, Slavoniæ. 94. Hezix NEUMAyRI, Brusina. 1869. Helix subcarinata, Neum. Beiträge, etc., p. 365, tab. XII, fig. 20 (non A. Braun). 1874. — | — Brus., 1. c., p. 96 (non A. Braun). Loc. Miocic, Sinj, Dalmatiæ. 29, PLANORBIS STRIATUS, Brusina. T. minuta, sublenticularis, valde depressa ; unfractus 4 celeriter accrescentes, ultimo ad peripheriam obtuse ca- rinalo. Superne convexiuscula, centro parum immerso ; transversim striato-cingulata, cingulis inæqualibus, plus minusve elevatis, longitudinaliler indistincte oblique li- neolata ; inferne planata, centro parum incavato, cingulis — 359 — majoribus minoribusque requlariter alternantibus ornata. Apertura obliqua, rhomboidea. — Exempl. anfractu ulli- mo defect. alt. 3[k, dium. maj. k, diam. min. 3 müll. Loc. Karlovci, Slavoniæ. 23. PLANORBIS LINEOLATUS, Brusina. T. minuta, sublenticularis, valde depressa; anfractus k, celeriter uaccrescentes, ultimo ad peripheriam obluse carinato. Superne convexiuscula, centro parum immerso , transversim regulariter dense lineoluta, longitudinaliter tenuissime oblique lineolata ; inferne planata, centrum parum incavatum, lineis sulciformibus ad peripheriam distinctis, centrum versus evanidis ornata. Apertura obli- qua, rhomboidea. — Exempl. anfractu ultimo defect. alt. 3/4, diam. maj. k, diam. min. 3 mill. Loc. Karlovci, Slavoniæe. 24, VALENCIENNESIA PELTA, Brusina. T. scutiformis, tenuissima, late ovato-circularis, con- veæu, postice in umbonem acutum, deflexum protracta ; in latere postico dextro costa siphonali ampla, elevata, ar- cuata, a vertice ad marginem usque sinualum decurrente; superficie concentrice dense striata el leviter rugosa ; apertura latissima, ovalo-circularis, margine tenuissimo, acuto. — Exempl. vertice fracto alt. 15? diam. maj. 61, diam. min. 58 mill. Loc. Zagrabia (id est Zagreb Croutarum = Agram Ger- manorum), Croatiæ. 95. UNIO PTEROPHORUS, Brusina. T. maxima, transversa, rhombeo-quadrata, valde com- pressa, valde inæquiluteralis, concentrice annulato-undu- lata, valvulis tenuibus, margine connatis ; parle antica — 996 — complanata, postica lata, obtuse angulata, alata; umboni- bus corrugatis; margine antico brevissimo, rotundato, margine postico lato, angulato, margine infero longo, ar- cuato, margine supero longissimo, fere recto. Denti- rita argenteu, valde iridescente. — Concha integra alt. 107, lata 120, crassa 22 mill. Loc. Kurlovci,.Slavoniæ. 26. Unio Kuxusevicr, Brusina. T. oblique ovata, valde inæquilateralis, lævigata, antice ventricosa, rotundata, postice cuneiformis, depressa, angu- lato-rostrata et attenuata; umbones prominentes, valde in- voluti, area distincte incavata. Dens cardinalis in valvula dextra minor, sublameiliformis, protractus, acutus, vix ele- vatus, in valvula sinistra major, pyramidatus, duplex, bi- fidusque, valde elevatus ; dentibus lateralibus valde elongatis, lamelliformibus rectisque ; impressionibus muscularibus dis- tinctis; margarita albo-argentea. — Concha maxima integra alta 33, longa 58, crassa 32 mul. Loc. Malino, Karlovci, Slavoniæ. 27. Unio NEuMaAYyRI, Brusina. 1875. Unio Hochstetteri, Neum. Congerien, etc. p. 52, tab. IX, fig. À (non U. Hochstetteri, Krauss, in Peter’s Mocr. VIL, 10, species recens. Loc. Sibinj, Slavoniæ. 28. Unio Morovici, Brusina. 4875. Unio clivosus, Neum. Congerien, etc., p. 55, tab. IT, fig. 9 (non Brus.). Loc. Ciglenik, Caplja, Slavonie. — 997 — Diagnose d’une nouvelle espèce de Nassa des argiles bleues de Biot, près Antibes, PAR J. DEPONTAILLIER. Nassa COSSMANNI. Testa elongata, crassiuscula, solida, striis longitudinali- bus, exilissimis, confertis, ornata ; spira elongato-conica, convexiuscula, apice mamillato ; anfractus 7-8 vix convexi, subimbricati, raro transverse substriati, ad suturam margi- nalri el tuberculis spinulosis et compressis 13-15, coronam formantibus ornati, longitudinaliter costati; costis 13-15 rechs, subacutis, interstitiis duplo latioribus separatis ; an- fractus embryonales 3 lœves, convexi; ultimus anfractus 3/7 totius longitudinis æquans, antice depressiusculus, pro- funde sulcatus et nunquam costatus ; apertura ovalis, elon- gata, postice canaliculata ; labrum dextrum intus plicato- dentatum, antice leviler compressum ; labium sinistrum expansum, nitidum, lœve, adnatum, satis crassum ; columel- la viz arcuata, uniphcata, lævigata; canalis brevis, oblique truncatus, recurvus, extus sulcatus. Var. R, submutica ; — Costis longitudinalibus obsoletis. Long. max. 11,5. Long. med. 8,5. Eat. "=" "5. Ÿ PI PRE CEST fr Ult-sanfr. 05 UP anfr 382715 Differt:— A. N. semistriata, Brocchi, testa minore, spira longiore et obtusiore, anfractibus minus convexis, longitudi- naliter costatis, suturis corona tuberculorum ornatis, ultimo anfractu magis depresso. — A. N. costulata, Brocchi, testa minore, tuberculis su- turalibus acutioribus, costis longitudinalibus in parte antica ultimi anfractus desinentibus. 2 — 508 — — Ab utraque primis anfractibus nunquam transversim striatrs. Fossilis apud pagum Biot dictum prope Antipolim (An- tibes), e formatione pliocenica. JADE BIBLIOGRAPHIE, Mission seientifique au Mexique et dans l'Amérique centrale. Ouvrage publié par ordre du Ministre de l’Instruction publique. — Re- cherches zoologiques publiées sous la direction de M. Milne-Edwards, membre de l’Institut. — Septième partie. Études sur les Mol- lusques terrestres et fluvintiles, Par P. Fis- cher Cl H. Crosse. — Septième livraison (|). Avec la septième livraison, qui vient de paraitre, se termine le premier volume de notre ouvrage. Elle com- prend l'étude des genres Leptinaria (2 espèces), Subulina (9 espèces), formant la fin de la Famille des Stenogyridæ ; la Famille des Succincidæ, composée des genres Suc- cinea (45 espèces), subdivisé en 2 sections, celle des Bra- chyspira (lype : S. recisa, Morelet) et celle des Succinea (sensu stricto) ; la Famille des Vaginulidæ (genre Vagi- nula : À espèce) ; et enfin la Famille des Oncidiidæ (genre Oncidiella : À espèce). Nous avons cru devoir modifier les (4) Paris, 1878, Imprimerie Nationale. Septième livraison, grand in-4°, imprimée avec luxe, comprenant 80 pages d'impres- sion et accompagnée de 3 planches gravées ou lithographiées, Prix : 14 francs {à Paris), — 999 — vocables, précédemment adoptés par les auteurs, Onchi- dium, Onchidiella, Onchidiidæ, pour nous conformer à leur étymologie et aux règles de la nomenclature. Le genre Subulina, trop étendu par quelques natura- listes, est limité aux formes voisines du $. octona, et le genre Succinea se trouve débarrassé des formes étran- gères (Amphibulima, Simpulopsis , etc.), qui appar- tiennent à une autre Famille, celle des Bulimulidæ. Le Fascicule renferme des observations sur l’organi- sation intime du Subulina octona, du Vaginula Moreleti et de l'Oncidiella Celtica. Il se termine par l'essai de classification suivant, s'appliquant aux Mollusques Géo- philes du Mexique et du Guatemala. GEOPHILA. A. MONOTREMATA. I. AGNATHA. 4. Testacellidæ. — G. Strebelia, Streptostyla, Petenia, Glandina. IT. GNATHOPHORA. 2, Limacidæ. —— G. Zonites, Limax. 5. Tebennophoridæ.— G. Tebennophorus. 5. Helicidæ. — G. Xanthonyx, Helix, Be- rendtia, Papa, Vertigo, Holospira, Cælo- centrum, Eucalodium, 4. Cylindrellidæ. — G. Cylindrella, Macroce- ramus. 5. Orthalicidæ. — G. Orthalicus. 6. Bulimulidæ. — G. Bulimulus, Simpu- lopsis. 7. Stenogyridæ. — G. Cæcilianella, Opeas, Spiraxis, Leptinaria, Subulina. 8. Succineidæ. — G. Succinea, — 560 — B. DITREMATA. [. TERRESTRIA. 9. Vaginulidæ. — G. Vaginula. IT. AQUATICA. 10. Oncidudæ. — G. Oncidiella. L'une des planches renferme les figures de plusieurs espèces de Physa, d’Aplecta (correction du vocable Aplexa) et d'Ancylus, qui n'ont pas encore été représentées. Les deux autres sont consacrées à l'étude anatomique des espèces. La huitième livraison qui commence le deuxième vo- lume, est, actuellement, sous presse et paraîtra prochai- nement. H. CRrossE et P. Fiscner. Syslematisches Conchylien-Cabhinet VON Martini und €hemnitz. — Neue reich vermehrte Auf- gabe, in Verbindung mit Prof. Philippi, D° Pfeif- fer, D' Dunker, D' E. Rœmer, S. Clessin, D’ A. Brot und D' E. von Martens, herausgegeben von (Grand Cabinet de Conchyliologie systématique de Martini et Chemnitz. Nouvelle édition, consi- dérablement augmentée, publiée, avec la colla- boration de MM. Philippi, Pfeiffer, Dunker, E. Rœmer, S. Clessin, A. Brot et E. de Martens, éditée par) le D'Hr. €. Hüster et continuée, après sa mort, par le D° uv. Kohelt el H. €. Weinkauff (1). (1) Nuremberg, 1878, chez Bauer et Raspe, éditeurs. — 561 — Section 82. — Melania IL (1). Dans ce Fascicule, l’au- teur, M. A. Brot, termine la Monographie du genre Me- lania (sensu stricto), dont il décrit 547 espèces, presque loutes figurées, et commence celle du genre Dorissa, qui semble localisé dans le N.-E de l'Amérique méridionale. Les espèces suivantes sont décrites comme nouvelles : Me- lania Chenui, M. Labuanensis, M. Lôbbeckii, M, distin- guenda, M. Tapparonii, M. disjuneta, M. Nevillei, M. So- cietatis, Mousson ms., M. Futunaensis, Mousson ms., M. Denisoniensis, M. Parreyssii, M. invicta, Mousson ms., M. procera, M. venustula, M. larvata (de Tehuantepec), M. heros ; Doryssa devians, M. Brot croit devoir réunir, à titre de variétés, au M. Montrouzieri, Gassies, les M. Ma- geni et M. Mariei du même auteur. Cette Monographie, traitée avec beaucoup de compé- tence par le D' A. Brot, qui s’est fait, de l’étude des Mélaniens, une brillante spécialité, constituera, assu- rément, dès qu’elle sera terminée, le meilleur travail d'ensemble connu, sur ce groupe difficile. En effet, elle est, à la fois, plus complète que celle de Reeve et infi- niment plus scientifique. Section 85. — Oliva IL (2). Nous trouvons, dans cette Section, la description et la figure d’une espèce nouvelle, l'O. rufopicta, Weinkauff, du Japon. Section 84. — Cycladea IL (5). L'auteur, M. Clessin, décrit, comme espèces nouvelles, et figure les Cyrena Ala- bamensis, Corbicula viridis, C. Maltzaniana, C. crassa, (1) Fascicule in-%°, comprenant 208 pages d’impression el 18 planches coloriées. (2) Fascicule in-4°, comprenant 56 pages d'impression et 18 planches coloriées. (3) Fascicule in-4°, comprenant 64 pages d'impression et 18 planches coloriées. — 562 — C. Heuglini, C. rivina, C. Senegalensis, C. meridionalis, C. rostrata, C. viridula, C. Indica, C. albida, Krauss ms., C. alba, C.umbonata, C. Jickeli,C. subsulcata, Dunker, ms., C. compressa, Mousson, ms., C. ovata. Le genre Cyrena, terminé, renferme 58 espèces : le genre Corbicula compte, dans ce Fascicule, 74 espèces citées et n’est pas encore terminé. Les figures sont satisfaisantes, et, comme elles sont dessinées de manière à montrer, pour la même espèce, le côté antéro-postérieur, le côté umbono-margi- nal et l'épaisseur, elles permettent de se faire, de chaque forme, une idée beaucoup plus exacte que dans la Mono- graphie de Reeve. Seclion 85. — Oliva (fin) et Ancillaria (1). M. Wein- kauff, dans sa Monographie des Oliva (y compris les Oli- vella), mentionne 4165 espèces, nombre assurément bien considérable et qui devra, selon toute apparence, subir quelques réductions, lorsque les formes restées douteuses, jusqu'ici, seront mieux connues. Dans le genre Ancillaria, le mème auteur cite #9 es- pèces. Sa Monographie est bien traitée, au point de vue scientifique, et beaucoup plus complète que celles des auteurs qui l’ont précédé. En résumé, la publication de la nouvelle édition de Chemnitz, poursuivie par les éditeurs avec une louable per- sévérance, rend de grands services à la science malacolo- gique, et les personnes qui s'intéressent à ces études at- trayantes consulteront avec fruit ces utiles Monographies, dues, presque toutes, aux naturalistes les plus distingués de l'Allemagne. H. CRossE. ({) Fascicule in-4°, comprenant 96 pages d'impression et 18 planches coloriées. Sp Econographic der Land und Süsswasser-Mol= luskem, mit vorzüglicher Berücksichtigung der Europäischen noch nicht abgebildeten Arten von E. A. Hossmässler, forigeselzt von (Iconogra- phie des Mollusques terrestres et fluviatiles, avec Ctude spéciale des espèces Européennes non en- core figurées, par E. A. Rossmässler, continuée par le) D' ww. moketé. — Livraison 1, 2 el 5 du volume VI {1}. Dans ce nouveau Fascicule, qui forme la première partie du sixième volume de l’Iconographic de Ross- mässler, M. le D° Kobeit décrit les espèces nouvelles sui- vantes : Helix Erkelii, Kobelt; H. arcuata, Ziegler nec Pfeiffer; H. agreabilis, Ziegler, et H. simplicita, Parreyss (ces deux derniers noms spécifiques, d’un latin douteux, n'auraient peut-être pas dû être conservés par l’auteur); Hyalina icterica, Tiberi; H. Moussoni, Kobelt; Unio Baudoni, Drouët ; U. phaseolus, Held. L'auteur donne, de plus, la figure de quelqnes espèces rares et mal connues, telles que les Helix Jasonis, Dubois; H. Genezarethana, Mousson ; H. pellucens, Shuttleworth ; H. Narentana, Kleciach, ete. Il considère l'Hyalina sep- tentrionalis, Bourguignat, comme une mauvaise espèce, constituant à peine une variété de PH, Draparnaldi. Nous nous permeltrons deux observations critiques. L'auteur considère l'Helix Balmei, Potiez et Michaud, (4) Wiesbaden, 1878, chez C. W. Kreidel, éditeur. Un fasci- cule petit in-4 de 3 livraisons, comprenant 48 pages d’impres- sion et accompagné de 15 planches coloriées. Prix de chaque li- vraison (en Allemagne) : 4m. 60 pf. (5 fr. 75 cent.), avec figures noires, et 8 m. (10 fr.), avec figures coloriées. — 564 — comme un Hyalinia, et, en cela, il est tombé dans la même erreur que Shuttleworth, Pfeiffer et la majeure partie des auteurs. Or, l’examen, fait récemment par Madame la marquise Paulucci, du type de l'H. Balmei, conservé au Musée de Douai, démontre que c’est un Helix et que l’espèce a été décrite, de nouveau, postérieurement à la publication de Potiez et Michaud, sous le nom d'H. flavida, Ziegler. Nous ne pensons pas non plus que la co- quille figurée par M. Kobelt, sous la dénomination de Hyalina Djurdjurensis, appartienne réellement au Zonites Djurdjurensis, Debeaux. Dans cette dernière espèce, la coloration est plus claire et la spire est non-seulement complètement aplatie, mais encore planorbiforme et pres- -que concave, tandis que la spire est un peu saillante, dans la coquille représentée par M. Kobelt. D'ailleurs, nous ne pouvons que louer la rapidité avec laquelle marche la publication de la suite du grand ou- vrage de Rossmässler, la bonne exécution des planches et le talent que déploie l’auteur dans la tâche laborieuse qu'il a entreprise. La Faune malacologique terrestre et fluviatile de l'Europe et des parties méditerranéennes de l'Asie ou de l'Afrique, est, assurément, très-intéressante, mais elle est, malheureusement aussi, fort embrouillée, par suite des nombreuses et inutiles créations des auteurs qui ne savent pas distinguer l’espèce de la variété. Dans presque tous les cas, le bel ouvrage de M. Kobelt con- stitue un guide absolument sûr, et nous ne croyons pas qu’il soit possible de s’en passer, quand on s'occupe de cette Faune, d’une manière sérieuse, et qu'on désire arri- ver à la bien connaitre. H. CROSSE. — 969 — Beitrag zur Kenntniss der Fauna Mexikanischer Land und Süsswasser-Conchylien. Von ([Con- tribution à la connaissance de la Faune malaco- logique terrestre et fluviatile du Mexique). Par Hermann Strebel. — Partie I (1). La troisième partie de l’ouvrage de M. Strebel est faite sur des matériaux très-intéressants, qui ont été recueillis, principalement entre Jalapa et Misantla, et qui lui ont été communiqués par Doña Estefania et Doña Joaquina Salas. Notre genre Strebelia a été retrouvé, avec l'animal, aux environs de Jalapa, dans la forêt de Pacho où il vit sur le sol, entre les feuilles mortes et la mousse. L’obser- vation du Mollusque et son étude anatomique ont con- firmé, d'une manière éclatante, l'opinion que M. E. von Martens, P. Fischer et nous-même, nous avons toujours soutenue. Les Strebelia sont bien réellement des Testacel- lidæ : les dents de leur ruban lingual se rapprochent com- plétement de celles des Glandines et il existe une dent médiane, dans chaque rangée. L'auteur divise la Famille des Testacellacea en 2 Sous- Familles, celle des Testacellidæ, comprenant les genres Testacella, Dandebardia et Strebelia; celle des Glandi- nidæ, renfermant les genres Streptostyla (subdivisé en 5 groupes: Nicoieti, coniformis, Shuttleworthi, physodes et Sololensis), Salasiella (genre nouveau, créé pour des Glandines de très-petite taille : S. Joaquinæ n. sp., S. per- pusilla etS. modesta), et Glandina (subdivisé en 5 groupes : conferta, Miradorensis, Sowerbyana, Liebmanni et trun- cata. (1) Hambourg, 1878, chez G. J. Herbst, libraire. Fascicule in-4° de 54 pages d'impression, accompagné de 22 planches li: thographiées, Prix (en Allemagne) : 15 Mark. (18 fr. 75 c.). — 966 — Les espèces décrites comme nouvelles sont : Strepto- styla crassa, S. plicatula, S. Quirozi, S. Schneïderi, S. si- milis, S. vexans; Salasiella Joaquinæ ; Glandina Este- faniæ, G. lineata, G. Miradorensis, G. polita. L'auteur, qui a eu à sa disposition d'assez nombreux animaux de Streptostyla, affirme qu’il a toujours constaté la présence d’une dent médiane dans le radula des espèces observées par lui, contrairement à ce que nous aurions dit, Fischer et moi, relativement au S. Sololensis, la seule espèce dont nous ayons eu l'animal à notre disposition. Il convient d'attendre, à ce sujet, de nouvelles obser- vations. D'ailleurs, chez les Agnatha, la dent rachiale, quand elle existe, est, souvent, plus ou moins rudimen- taire. De nombreuses planches, représentant les espèces citées ou consacrées à leur étude anatomique, augmentent l'in- térêt de ce Mémoire, qui constitue une importante con- tribution à la connaissance de la Faune mialacologique terrestre du Mexique et qui sera consulté avec fruit par les naturalistes. H. CRossE. Descripüion de quelques espèces nouvelles ou peu connues, par 3. Gramata Grillo (1). M. Granata-Grillo est l’auteur d'un Catalogue des Mol- lusques marins de Messine, dans lequel il a indiqué quel- ques espèces nouvelles. La brochure dont nous rendons compte renferme leur description et des observations critiques sur d’autres Mollusques de la Méditerranée. Voici, d’ailleurs, les titres des paragraphes : 4° Du genre (4) Naples, 1877. Brochure in-8° de 15 pages. — 567 — Oxystele dans la Méditerranée et de ses deux espèces : 0. Romettensis, Seguenza, et O. depressa, Granata ; 2° De la Cylichna lævisculpta, Granata, et de la Rissoa sororcula, Granata : 5° De deux nouvelles espèces d’Auriculina dans la Méditerranée (A. Monterosati, Granata, A. Messanensis, Granata) ; 4° Des Fossarus de la Méditerranée et du Tro- chus (Margarita) Benoiti, Granata. Au sujet des Fossarus de la Méditerranée, M. Granata Grillo les sépare, comme M. de Monterosato, en vrais Fossa- rus et en Megalomphalus. Le genre Megalomphalus, proposé par Brusina en 4871, comprend maintenant 5 espèces : M. azonus, Brusina, M. depressus, Seguenza. n. sp. (décrit par M. Granata Grillo), et M. Monterosati, Granata Grillo, qui n’est autre chose que le F. excavatus, Monterosato, dont le nom doit être changé, à cause de l'existence d’un F. excavatus, C. B. Adams, de Panama. Enfin le Trochus Benoïti, Granata, est un nom proposé pour remplacer celui de Delphinula? elegantula, Philippi, du pliocène de Pezzo. Cette espèce a été retrouvée vivante et elle est considérée aujourd’hui comme un Trochus ; mais il existe déjà deux Trochus exotiques, munis du nom d’elegantulus : d’où la nécessité d’un changement dans la dénomination de la coquille Messinienne. M. Granata Grillo continuera, nous l’espérons, ses re- cherches malacologiques, qui lui ont déjà donné des résul- tats importants. Il devrait s'attacher à l'examen des zones bathymétriques, qui paraissent médiocrement déterminées sur les côtes du sud de l'Italie. P. FiscHER. Î Mollusehi dei terreni terzinrii del Piemonte e della Higuria, descrilti da (Les Mollusques _ 2508 des terrains tertiaires du Piémont et de la Ligu- rie, décrits par) Luigi Bellardi. — Parle Il. Gasteropoda (Pleurotomidæ) (1). La deuxième partie du grand ouvrage de M. Bellardi, a pour unique objet la description des Pleurotomes ter- tiaires du nord de l'Italie. Cette tâche était particulière- ment lourde, à cause du grand nombre des espèces et de leur polymorphisme désespérant. Afin de faciliter son tra- vail, l’auteur à dü adopter plusieurs coupes génériques, et l’ancien genre Pleurotoma de Lamarck a acquis main- tenant la valeur d’une véritable Famille. La Famille des Pleurotomidæ se subdivise en 7 Sous- familles : Pleurotominæ, Belinæ, Lachesinæ, ‘Clavatulinæ, Pseudotominæ, Borsoninæ, Raphitominæ. Chacune de ces Sous-familles compte plusieurs espèces fossiles du Pié- mont. Les Pleurotominæ se composent des genres Pleurotoma, Lamarck (45 espèces); Surcula, H. et A. Adams (31 es- pèces); Genota, H. et A. Adams (6 espèces); Cryptoco- nus, Koenen (2 espèces), et Drillia, Gray (75 espèces). Les Belinæ sont représentés par le genre Bela, Gray (5 espèces); les Lachesinæ par le genre Lachesis, Risso (4 espèce); les Clavatulinæ par le genre Clavatula, La- marck (65 espèces). Les Pseudotominæ comprennent le genre Clinura, Bel- lardi (5 espèces), nouvelle coupe dont le type est le Pleuro- toma Cailliope, Brocchi; et le genre Pseudotoma , Bellardi (15 espèces), dont le type est le Pleurotoma lævis, Bel- lardi. Les Borsoninæ renferment 5 genres : Rouaultia, Bel- lardi (5 espèces), dont le type est le Pleurotoma subtere- (1) Turin, 1877. Un volume in-4°, de 364 pages et 9 planches. — 569 — bralis, Bellardi ; Borsonia, Bellardi (5 espèces) ; Dolicho- toma, Bellardi (2 espèces), dont le type est le Pleurotoma cataphracta, Brocchi; Oligotoma, Bellardi (6 espèces), dont le type est le Pleurotoma Basteroti, des Moulins; Aphanitoma, Bellardi (7 espèces), dont le type est le Tur- binella iabellum, Bonelli. Enfin, la Sous-famille des Raphitominæ ou Pleuroto- midæ sans opercule est constituée par les genres Clathu- rella, Carpenter (24 espèces); Homotoma, Bellardi (23 espèces), dont le Pleurotoma textilis, Brocchi, est unedes formes anciennement connues; Daphnella, Hinds (2 es- pèces) ; Mangelia, Leach (14 espèces) ; Raphitoma, Bel- lardi (58 espèces), et Atoma, Bellardi (1 espèce), dont le type est le Raphitoma hypothetica. En somme, M. Bellardi décrit 366 espèces de Pleuro- tomes, répartis en 21 genres, On peut dire que, dans les mers tertiaires du nord de l'Italie, ce groupe a atteint son développement maximum. En 1846, Reeve connaissait 569 espèces vivantes ; Deshayes, dans son grand ouvrage sur les fossiles du Bassin de Paris, décrit 108 espèces de ce Bassin, et indique l'existence d’environ 900 espèces - fossiles de tous les horizons. Quoique le nombre des formes vivantes ait été doublé, depuis 1846, il n’en reste pas moins acquis que les Pleurotomes ont été en progres- sant, de l’éocène au miocène et au pliocène, et qu’ils sont actuellement en décroissance, surtout dans nos mers tem- pérées. M. Bellardi, en adoptant les nouvelles coupes géné- riques des conchyliologistes plus spécialement versés dans l’étude des Mollusques vivants, a voulu montrer, ce me semble, qu'il n'existait pas deux méthodes de classifica- tions, l’une pour les conchyliologistes et l’autre pour les paléontologistes. Ces derniers , étant généralement ar- — 570 — riérés, et peu au courant des progrès de la Conchyliolo- gie, seront obligés, maintenant, de suivre les nouveaux sentiers de la classification. Je n’ai que des éloges à donner à M. Bellardi, pour l'exécution de son beau livre, qui le place désormais au . rang des maîtres dans l'étude des Mollusques fossiles. P. FISCHER. Miscellanea Malacologien, aucliore Ab. Josepho Brugnone. — Pars prima (1873) ; Pars secunda (1876) (1). Les deux fascicules de ces Miscellanées renferment des descriptions d'espèces vivantes du golfe de Palerme, et d'espèces fossiles des terrains tertiaires supérieurs de la Sicile (Altavilla, Ficarazzi, Monte Pellegrino, Guadagna, Palerme). Les espèces nouvelles décrites par M. Brugnone sont : Mathilda cochleæformis , M. granolirata, M. retusa, Ris- soa ambigua, Murex pereger, Circulus formosissimus, Trochus Drepanensis, Fossarus granulum (vivantes). Mathilda tricincta, Eulima piriformis, E. Carmelæ, Odostomia Michaelis, O0. nisoides, O0. macella, 0. Bulimu- lus, O. incerta. O. nana, O. pistillus, Lachesis recondita, Pleurotoma lanceola, Ringicula leptocheila, Solarium nu- perrimum, Natica præsolida, Gastrana abbreviata, Spor- tella sinuata, Scacchia exigua, S. conca va, Montacuta tu- mescens, M. maxima, Leda Erctensis, Yoldia striolata, (1) Palerme, 1873 et 1876. Brochures grand in-8° de 14 pages et 1 planche lithographiée sur papier de Chine, et de 26 pages et 1 planche lithographiée sur papier de Chine. Dépôt chez Loescher, libraire, rue du Pô, 19, à Turin. Prix de chaque brochure 2 franes 50 centimes. — 571 — Capulus pusillus, Fissurella latecostata, Brocchia laciniata. B. simplex, Odostomia ovulum, O0. plebeja, O. hetero- phana, O. crebrilirata, O. acliformis, Scalaria Turbonilla, S. mesogonia. Littorina dubia, Cyclostrema curvistria- tum, Fusus subaciculatus, Pollia rudissima, Triton toru- losum, Dentalium brevifissum, D. fusticulus, Siphonoden- talium hyalinum , Rissoa Ficaratiensis (Fossiles). Les auteurs, qui s'occupent spécialement de la faune de la Méditerranée et des terrains pliocènes de l'Italie et de la Sicile, devront tenir compte du travail consciencieux de M. Brugnone. Déjà, mon ami, M. de Monterosato, a fait la critique de quelques-unes de ces espèces nouvelles. M. Brugnone lui-même, à la fin de son deuxième fasci- cule, propose quelques corrections, et discute quelques points de la synonymie de ces formes. Je n'ai, pour ma part, que peu de chose à dire : cepen- dant, je ferai remarquer que Dujardin a décrit un Petri- cola abbreviata de Touraine, qui est identique avec le Gastrana abbreviata, Brugnone, et qui, par une singulière coïncidence, se trouve avoir, pour synonyme, le même nom spécifique. D'autre part, je trouve peu rationnelle la mulliplication des espèces du genre Brocchia, dont on décrit sans cesse des formes nouvelles. On n’est même pas certain que les Brocchia appartiennent à un genre distinct des Capulus, dont ils ne sont peut-être que des déforma- tions accidentelles. M. Brugnone rendra service à la science en continuant ses études malacologiques. L'importance des terrains pliocènes de la Sicile s'accroît chaque jour, depuis que l'exploration des grands fonds de l'Atlantique permet de retrouver vivantes des espèces qu'on croyait éteintes, à la fin de la période pliocène. P. Fiscner. Etude sur les Fossiles tertiaires de l’île de Ces, recueillis par M. Gorceix en 1873, par R. Four- nouër (l). Les diagnoses de quelques-uns des fossiles de l’ile de Cos ont été publiées dans le Journal de Conchyliologre (janvier et avril 1875). L'auteur fait connaître maintenant l’ensemble de cette curieuse faune, qui vient d’être égale- ment étudiée par MM. Neumayr et Fuchs. Les premiers documents relatifs à la géologie et à la paléontologie de l’ile de Cos sont dus à Edouard Forbes qui a signalé, dans la formation d’eau douce, trois horizons, caractérisés chacun par une Paludine et une Néritine qui manquent dans les autres. Mais, à cette époque, on ne connaissait pas l'extension de la couche à Paludines du bassin du Danube, et l’on ne pouvait y rattacher les fos- siles de Cos, comme le font M. Tournouër et les géologues autrichiens. On sait maintenant que ces couches lacustres, si remarquables par le nombre, l’ornementation, la bizar- rerie des formes des Paludina et des Melanopsis, sont comprises entre les couches à Congéries de l’Esclavonie, et le pliocène supérieur de Cos et de l’Archipel. Il y a donc probabilité pour les considérer comme du pliocène ancien. Les espèces lacustres sont au nombre de 23 : 1 Planor- bis, À Limnæa, 1 Melania, 7 Melanopsis, 4 Hydrobia, À Pyrgula, 7 Paludina, 2 Neritinia, À Dreyssensia, 1 Unio. Parmi ces formes nous citerons, comme caractéristiques, diverses Melanopsides : Melanopsis Sporadum, Gorceixi, (1) Paris, 1876. Brochure in-4° de 31 pages et 2 planches. (Extrait des Annales scientifiques de l’Ecole normale supérieure, 2e, série Ut. Ve) — 575 — Ægæa, Protens, Delessei, associés à des espèces déjà con- nues, encore vivantes: M. costata et M. cariosa (cette der- nière est aujourd'hui exclusivement occidentale : Espagne, Maroc), et Melania tuberculata, Muller. Les Paludines, à l'exception des Paludina Brusinai, Neu- mayr, sont toutes ornées de gros cordons transverses pla- cés différemment (P. Munieri, Forbesi, Gorceixi, Coa, trochlearis, Tournouër). Elles paraissent extrèmement va- riables, et je crois que les paléontologistes auront plus tard à réduire considérablement leur nombre, si multiplié depuis quelques années. On peut donc les considérer comme des espèces provisoires, mais il est utile, néan- moins, de faire figurer leurs principales mutations. La Néritine fossile de Cos (N. abnormis, Jenkins), est une espèce carénée, et qui a pris un système d’ornemen- tation aussi anormal, par rapport à la grande masse des Néritines, que celui des Paludines de Cos l’est, par rapport aux Paludines actuelles. Quant à la formation marine de Cos, qui repose direc- tement sur les couches lacustres, elle renferme de nom- breux fossiles appartenant, en grande partie, à la Faune actuelle de la Méditerranée. Les rares espèces perdues sont : Tapes Dianæ, Requien; Venus senilis, Brocchi ; Cardita Ægæa, Tournouër ; Turritella tornata, Brocchi ; Sca- laria retusa, Michelotti; etc. L'absence de grands Pleuro- toma, Conus, Ficula, Terebra, Perna, Hinnites, etc., prouve que lhorizon marin de Cos est beaucoup plus élevé que le pliocène classique du Piémont et de la Toscane. Par conséquent, M. Tournouër pense qu’on devra le consi- dérer comme du pliocène supérieur et l'équivalent des dépôts de Larnaca et de la Scala, à Chypre, de Rhodes et de Monte Pellegrino. Cette monographie intéressante constitue un véritable Lidl 5 — 574 — progrès dans l’étude des Faunes tertiaires de l’Est de l’Eu- rope. P. Fiscer. Enumerazione e sinonimia delle Comehiglie Me- diterranee, pel (Énumération et synonymie des Mollusques méditerranéens, par le) Marquis de Monterosate. — Parte prima {1). Le nouvel ouvrage de M. de Monterosato peut ètre con- sidéré comme une révision et un supplément de sa « Nuova Rivista, » publiée en 1875. Durant l’espace de trois an- nées, l’auteur, par ses recherches et ses voyages, a pu augmenter considérablement le nombre des Mollusques testacés marins de la Méditerranée, et améliorer, d’après la comparaison avec les individus typiques, la synonymie extrèmement difficile de cette partie de la conchylio- logie. Aujourd'hui, la Faune de la Méditerranée comprend 12 Brachiopodes, 502 Conchifères, 15 Solénoconques, 683 Gastropodes , 19 Ptéropodes, 2 Céphalopodes, total : 1,055 espèces. Dans la « Nuova Rivista », le total n'était que de 874 espèces. En ajoutant aux 1,055 Mollusques testacés, énumérés par M. de Monterosato, environ 150 Mollusques nus (Nudibranches, Céphalopodes, etc.), on atteindra presque le chiffre de 1,200 espèces, qui est le double de celui de la Faune malacologique marine de la Grande-Bretagne ou du golfe de Gascogne. Un accroissement aussi rapide, dans le nombre des for- (1) Palerme, 1878. Brochure in-4 de 55 pages. (Estralto del Giorn. di Scienze naturali ed Econ., vol. XITH.) — 575 — mes spécifiques de la Méditerranée, n’est pas dû seulement à de nouvelles découvertes, maisil résulte, en grandepartie, d'une étude plus précise et plus serrée des anciennes es- pèces. Très-souvent, en effet, on a identifié des coquilles de la Méditerranée avec des formes très-voisines du nord de l'Europe. M. de Monterosato semble vouloir réagir contre cette tendance, qui domine dans les ouvrages de M. Jeffreys. C’est ainsi qu'il considère comme distinctes les espèces suivantes : Mytilus galloprovincialis. — M. edulis (Océan). Nucula Ægæensis. — N. tenuis — Cardium Lamarcki. — C. edule — Venus Brongniarti. — V. fasciata — Mactra corallina. — M, stultorum — Haliotis lamellosa. — H. tuberculata — Trochus Racketti. — T.tumidus — Mais on peut objecter à celte manière de voir, que les espèces ayant une aréa géographique étendue, ont une variabilité corrélative, et que, dans une région naturelle comme la Méditerranée, des races distinctes doivent faci- lement se constituer. Les très-grandes affinités spécifiques nous font soupconner une origine commune. C’est là, d’ailleurs, une question discutable, et je ne vois pas, en somme, qu'il yait inconvénient à donner une appellation distincte à une race bien cantonnée et dont les caractères ont quelque constance. Dans la deuxième partie de son travail, notre savant confrère a lintention de publier les descriptions et les figures des espèces nouvelles, ainsi que ses observations sur Jes genres et les espèces intéressantes. IT abordera, en même temps, l'étude de la distribution bathymétrique et géographique des Mollusques de la Méditerranée, et il — 576 — terminera par la comparaison des formes actuelles avec celles des terrains tertiaires. Ce plan, si bien conçu, donne une idée de l'intérêt que pourra présenter une histoire naturelle des coquilles de la Méditerranée. Nul, mieux que M. de Monterosato, n’est en état de réaliser ce pro- gramme scientifique. P. Fiscner. Descrizione di una nuova specie di Zeidora {ro- vata nelle marne del pliocene inferiore della Liguria, del (Description d’une nouvelle espèce de Zeidora, recueillie dans les marnes du plio- cène inférieur de la Ligurie, par le) Professeur Euigi Bellardi (l). Le curieux fossile décrit et figuré par M. Bellardi, sous le nom de Zeidora Ligustica, a été découvert à Zinola près Savone, par M. G. Michelotti. Il présente tous les carac- tères du genre Zeidora que M. À. Adams a établi, en 1860, pour deux petites coquilles marines actuelles du Japon, qui, tout en ayant extérieurement l'apparence d’un Emar- “ginula, portent à l’intérieur un septum semblabie à celui des Crepidula. Quoique, au premier abord, on soit un peu surpris de constater des rapports entre les petites coquilles du fond des mers du Japon et celles des marnes pliocènes, cepen- dant cet étonnement cesse, si l’on se souvient que ces marnes représentent des dépôts de mer profonde. M. Jef- freys a retrouvé récemment, dans divers sondages de l’At- (4) Torino, 1878. (Atti della Reale Academia delle scienze di Torino, vol. XIIL.) Brochure in-8° de 7 pages et 1 planche, — 9717 — lantique, un grand nombre d’espèces du pliocène italien, dont la distribution géographique est infiniment plus étendue que celle des formes cantonnées dans des zones bathymétriques moins profondes. Ces Mollusques des grands fonds se sont peu modifiés depuis la période plio- cène el ils échappent, actuellement, aux lois de la distribu- tion des provinces zoologiques marines, telles qu’on les admet généralement. P. FIscHER. Specie nuova. C'ardium Verrii, Foresti (Espèce nouvelle : Cardium Verriü, Foresti), par 3. Fe- resti (|). Cette courte notice, accompagnée d’une planche, fait connaître une nouvelle espèce de Cardium du pliocène ita- lien, recueillie près Citta delle Pieve in Val di Chiana. Ses caractères sont très-remarquables, et le développe- ment inégal de ses côtes lui donnent l'apparence d’un Ja- nira de la craie blanche. On n'en connaît jusqu’à présent qu'une seule valve. P. Fiscxer. Note sur les Migrations Malacologiques aux environs de Eyon, par Arnould Loecard [2). M. Locard a signalé, aux environs de Lyon, trois es- (1) Brochure de Æ pages et 1 pl. (Extrait du Bulletino della Società Malacologica italiana, vol. IT, 1877). (2) Lyon, 1878. Brochure de 28 pages. (Extrait des Annales de la Société d’agriculture, sciences et arts utiles de Lyon.) — 5178 — pèces de Mollusques, appartenant, sans aucun doute, à une Faune plus particulièrement méridionale. Ce sont : Helix trochoides, Poiret, Helix aculta, Muller, Pupa quin- quedentata, Born. Ces espèces habitent une région où se montrent aussi les représentants de plusieurs plantes du midi de la France. L'auteur eroit que leur acclimatation s’est faite indépendamment de l’action de l’homme, et qu’elle a eu lieu par envahissement progressif; mais Ja question ne me semble pas parfaitement élucidée. Les travaux de chemins de fer et les transports de bois, de pierre, de matériaux, produisent souvent des acclimata- tions artificielles fort importantes. Des phénomènes de migration d'espèces des Alpes sont évidents aux environs de Lyon. M. Locard explique ainsi la présence, aux environs de Lyon, des Vitrina annularis, Helix personata, depilata, arbastorum, rufescens, Succi- nea oblonga, etc. ê Enfin, le Dreissena polymorpha est arrivé récemment dans le Rhône, à Oullins, et dans la Saône, à Lyon. M. Locard attire l'attention des conchyliologistes sur les atténuations ou disparitions des espèces locales, depuis l’é- poque quaternaire jusqu’à l’époque actuelle. Il en conclut que, dans le régime malacologique, la fixité de l'habitat n'existe pas plus que dans d’autres branches de Phistoire naturelle. Ces considérations sont très-justes et, appliquées à l'étude des Faunes insulaires, elles donnent tous les jours des résultats dignes d'attention. P. Fiscer. Description de quelques espèces nouvelles de la — 579 — craie de l’est du Bassin de Paris, par Ou. Harrois C{ J. de Guerne EL}: Ces espèces nouvelles appartiennent à la zone à Ammo- nites plenus, dont la place, dans la série stratigraphique, a été fixée par M. Hébert, entre le Cénomanien {zone à Turrilites costatus) et le Turonien (zone à Inoceramus la- biatus); mais les opinions des auteurs varient sur l’attri- bution qu’on doit donner à Ja série à Ammonites plenus : les uns la considèrent comme la base du ‘furonien, les autres comme la partie supérieure du Cénomanien. L’é- tude des fossiles permettra de faire cesser ces incertitudes. MM. Barrois et de Guerne, ayant trouvé quelques gise- ments fossilifères importants dans les Ardennes et dans la Marne, décrivent les espèces nouvelles suivantes : Ammonites Juddii, A. Bladensis, A. Briarti, A. Cor- neti, Cerithinm Chelloneixi, Scalaria abbreviata, Sola- rium Gosseleti, Turbo Heberti, T. Schlüteri, Tornatelia la- crymoides. Les auteurs annoncent de nouvelles recherches sur le mème sujet, et ils comptent, prochainement, établir ainsi les relations de la zone à Ammonites plenus avec le Cé- nomanien et le Turonien. P. FiscHERr. On the Physical Geography Of (he Great Endian Besert wilh especial reference to the former Existence of the Sea in the Emdus Valley ; and on the Origin and Mode of Formation of the (t) Lille, 1878. Brochure in-8° de 22 pages, avec 3 planches. (Extrait des Annales de la Société géologique du Nord). — 980 — Sand-hills. — By {Sur la géographie physique du grand Désert Indien, considéré particulière- ment sous le rapport de l'existence antérieure de la mer, dans la vallée de l'Indus, et sur l'origine et le mode de formation des dunes. — Par) VV. Æ. Blanford (1). Bien que ce travail soit de nature à intéresser plus par- ticulièrement les géologues, il traite également de ques- tions importantes, au point de vue zoologique. Nous mentionnerons, principalement, l'étude, faite par l’auteur, des rapports qui existent entre la Faune de l'Inde et celle de l’Afrique et des îles Mascareigne. M. Blanford cite le fait inattendu de la découverte, à l’état vivant, dans quelques-uns des lacs salés, situés en arrière des dunes du Grand désert indien, d'un Mollusque marin, ou plutôt . d’estuaire, le Potamides (Pirenella) Layardi, H. Adams. Ceite espèce est assez répandue sur le littoral de l'Inde, à l’époque actuelle, mais il est singulier de la retrouver, vivante, à 200 kilomètres de la côte la plus voisine. On est forcé d'admettre, en présence de ce fait curieux, que l’espace actuellement occupé par les. dunes faisait, au- trefois, partie d'une grande lagune, communiquant direc- tement avec la mer. Quant à la formation des Dunes elles-mêmes, l’auteur pense qu’elles proviennent de l’ancienne ligne de côtes de la vallée de l’Indus, dont les sables ont été transportés, à l'intérieur, par l'action prédominante des vents du sud- ouest. H. CROSSE. (1) Calcutta, 1876. Brochure grand in-8° de 48 pages d’impres- sion. (Extr. du Journ. Asiat. Soc. of Bengal, vol. XLV, part II). — 981 — The Vatorous Exgcedition. Reports by (L'Expé- dition du « Valorous ». Rapports faits par) J. Gwyn Jeffreys el ©. . Carpenter GIE Le gouvernement anglais, en 1875, a fait accompagner jusqu’à Disco, dans le détroit de Davis, par la frégate € Valorous », les deux bâtiments, « Alert » et Disco- very», qui partaient pour une expédition au pôle Nord. L'amirauté à décidé, sur la demande de la Société Royale, que le séjour du « Valorous », à Disco, et son retour en Angleterre seraient ulilisés pour des recherches scienti- fiques, et MM. G. Jeffreys et C. B. Carpenter, si honora- blement connus dans la science, ont été chargés de diriger ces recherches. Le premier s'est OCCUPÉ, spécia- lement, de la partie malacologique, dont nous rendons compte ici. L'auteur, dans le cours d’une narration très-intéressante de la partie zoologique de l'Expédition, décrit, comme nouveautés, le Pleurotoma rubescens; le nouveau genre Atrelia (A. gnomon, n. sp.) remarquable forme de Bra- chiopode, voisine des Rbynchonella, mais s’en distinguant par son bec droit, au lieu d’être recourbé, et par ses bras non enroulés; le nouveau genre Glomus (G. nitens, Jeffreys), forme intéressante de bivalve, qui, avec l'aspect général d'un Pectunculus, présente la charnière d’une Leda, mais se distingue, en outre, de ces deux formes génériques par la disposition particulière de ses dents cardinales, nombreuses, petites et disposées obliquement ; le nouveau genre Seguenzia, iype excessivement curieux, (1) Londres, 1876. Brochure in-8 de 163 pages d'impression, accompagnée de 3 cartes et de gravures sur bois intercalées dans le texte. (Extr. des Proceed. of the Royal Society, vol. XXV, n° 173.) sm. (BD que l’auteur croit devoir rapprocher des Philippia et, par conséquent, de la famille des Solariidæ, mais qui se dis- tingue par une entaille placée près de la suture et rap- pelant celle des Pleurotomaires et des Scissurelles. Nous ne croyons pas que le rapprochement des Seguenzia et des Solariidæ puisse être maintenu, tout en reconnaissant que le classement de cette remarquable forme générique, qui compte trois espèces (S. formosa, S. elegansetS. cari- pata), toutes inédites, présente d’assez grandes difficultés. Le nombre total des espèces de Mollusques, recueiilies dans le cours de l’Expédition, s’élève à 481, dont 422 pro- viennent du détroit de Davis et 59 de la partie septen- trionele de l'Atlantique. La liste des Mollusques du Groënland la plus complète qui soit connue jusqu'ici, est celle que le D' Môrch a publiée dans le Manuel que lui a commandé l’amirauté anglaise, à l’usage de l’expédition au pôle Nord, et qui mentionne 455 espèces marines, déduction faite des espèces douteuses et des variétés. M. Jeffreys a augmenté ce nombre de 55 espèces, dont 24 sont déjà connues ail- leurs et 12 inédites. Le Vitrina Angelicæ est la seule espèce terrestre qui ait été recueillie. L'ensemble des nouveautés découvertes par M. Jeffreys, tant dans le nord de l’Atlantique que dans le détroit de Davis, s'élève à 37 : toutes, sauf le Pleurotoma rubescens, ont été recueillies à des profondeurs de plus de 10006 brasses. Un des résultats zoologiques les plus importants des recherches de M. Jeffreys, c’est la constatation du fait que la Faune malacologique du Groënland est plutôt euro- péenne qu'américaine (i). Le D° Hooker est arrivé aux (1) 52 des espèces recueillies sont, à la fois, Groënlandaises et — 585 — mêmes conclusions, ‘ous le rapport de la Flore. Dans le détroit de Davis, notre Buccinum undatum se trouve remplacé par le B. Groenlandicum, dont la formule de plaque linguale est différente (3. 4. 5, au lieu de 4.7.4). | En résumé, les résultats malacologiques obtenus, dans le cours de l'expédition du « Valorous », sont importants pour la science et de nature à faire honneur à M. Gwyn Jeffreys. H. CROSSE. New and peculiar Mollusen of the Eulimidæ and other Families of Gastropeda, as well of the Péeropoda, procured in {he « Valorous » Ex- peditiom (1). — On some new and remarkabie North-Atlamtie Brachiopoda (2). — New and peculiar Moïflusea of the Peeten, “ytilus and Arena Families procured in the « Walorous » Expedition (3). — New and peculiar Fiollusea of the Keïlin, Lucina, Cyprima and Corbula Families procured in the « Valorous » Expedi- tion (4). — New and peculiar ffellusea of the Order Solenmecomehin procured in the « Vale Européennes, sans être Américaines, tandis que 3 seulement vivent dans l'Amérique du Nord et le Groënland, sans se trouver en Europe. Les espèces exclusivement Groënlandaises sont au nombre de 5. H. C. (t) Londres, 1876. Brochure in-8 de 23 pages d'impression. (Cette brochure est extraite, ainsi que les suivantes, des Annals a. Mag. of Nat. History.) (2) Londres, 1876. Brochure in-8° de 5 pages d'impression. (3) Londres, 1876. Brochure in-8° de {4 pages d'impression. (4) Londres, 1876. Brochure in-8° de 11 pages d'impression. — 584 — rous » Expedition {1}. — New and peculiar Mollusea of the Patellidæ and other Families Of Gastropeda procured in the « Valorous » Expedition (2). By (Formes nouvelles et parti- culière de Mollusques, appartenant aux Eulimidæ et à d’autres Familles de Gastropoda et de Pte- ropoda et recueillies dans le cours de l'Expédition du « Valorous ». — Sur quelques Brachiopodes nouveaux et remarquables de la partie septen- trionale de l'Atlantique. — Formes nouvelles et particulières de Mollusques, appartenant aux Familles Pecten, Mytilus et Arca et recueillies dans le cours de l'Expédition du « Valorous ». — Formes nouvelles et particulières de Mollusques, appartenant aux Familles Kellia, Lucina, Cyprina et Corbula et recueillies dans le cours de l'Expé- dilion du « Valorous ». —- Formes nouvelles et particulières de Mollusques de l'Ordre des Sole- noconchia, recueillies dans le cours de l'Expédi- tion du « Valorous ». — Formes nouvelles el particulières de Mollusques, appartenant aux Pa- tellidæ et à d’autres Familles de Gastropoda et recueillies dans le cours de lExpédition du « Valorous ». Par) ä. Gwyn Seffreys. 4. L'auteur décrit les espèces nouvelles suivantes : Seguenzia formosa, S. carinata; Cerithium procerum; Fusus attenuatus; Utriculus substriatus; Limacina heli- coides. (1) Londres, 1877. Brochure in-8° de 6 pages d’impression. (2) Londres, 1877. Brochure in-8° de 13 pages d'impression. — 585 — 2. Espèces décrites comme nouvelles : Terebratnla te- nera ; Atrelia gnomon. 5. Espèces décrites comme nouvelles : Pecten fragilis : Amussium lucidum ; Lima subovata, L. gibba; Idas ar- genteus ([das, genre nouveau de la famille des Mytilidæ, à forme extérieure d’Arca, voisin des Myrina, mais sans ligament interne ni cartilage et sans crénelurés à la char- nière);. Nucula reticulata; Leda pustulosa, L. expansa, L. Jata, L. sericea; Glomus nitens: Limopsis tenella, L. cristata; Malletia cuneata. 4. Espèces décrites comme nouvelles : Kellia sym- metros (nous préfererions K. symmetra); Axinus incras- satus; Diplodonta Torelli : Poromya rotundata ; Pecchiolia gibbosa, P. tornata; Neæra striata, N. exigua, N. nota- bilis, N. circinata, N. papyria, N. angularis. 5. Espèces décrites comme nouvelles : Dentalinm can- didum, D. capillosum, D. ensiculus, D. subterfissum ; Cadulus tumidosus, €. gracilis, C. cylindratus. 6. Espèces décrites comme nouvelles : Puncturella profundi; Scissurella tenuis; Cyclostrema basistriatum : Acirsa prælonga. Nous trouvons, dans les six Mémoires de l’auteur, en sus des nouveautés, de nombreux et intéressants détails sur les caractères extérieurs des animaux, la distribution géographique et la distribution bathymétrique d’un grand nombre d'espèces déjà connues, qui seront, assurément, lus avec plaisir par les naturalistes qui s'intéressent aux progrès de la science malacologique. Tout en accordant à M. J. Gwyn Jeffreys un juste tribnt d'éloges, nous ne pouvons nous empêcher d'émettre le vœu qu'il donne, ultérieurement, de bonnes figures des nombreuses espèces nouveiles qu’il a découvertes dans nos mers d'Europe et dans les mers voisines et qui n’ont pas encore été repré- — 586 — sentées. Ce serait un nouveau et important service à rendre à la Maïacologie, qui lui doit déjà beaucoup. H. Crosse. Die von Prof. Dr R. Buehholz In Westafrika gesammelten Eand- und Süsswasser-Mollus- ken, von {Les Mollusques terrestres et fluviatiles recueillis par M. le professeur R. Buchholz, dans l'Afrique Occidentale, par) le Br E. von Mar- tens (1). Le professeur Reinhold Buchholz, avant de succomber à une mort prématurée et regrettable pour la science, a recueilli, sur divers points peu connus de l'Afrique occi- dentale, et notamment à Bonjongo, dans les monts Ca- meroun, sur la côte, près de Victoria, dans le delta de la rivière Cameroun, et aux environs d'Akkra et d'Aburi, sur la Côte-d'Or, une certaine quantité de Mollusques terrestres ct fluviatiles dont il a fait part au Musée zoolo- gique de Berlin. Ce qui augmente l'intérêt scientifique de cette communication, c’est, d'une part, que beaucoup d'animaux, conservés dans l’alcool, font partie de l'envoi, et, de l’autre, qu’un certain nombre d’entre eux ont été dessinés, d’après nature et sur place, par le collecteur. M. le D' E. von Martens, bien connu dejà, dans la science, par de nombreux et remarquables travaux mala- cologiques, s’est chargé de la publication du résultat des recherches de M. Buchholz et de la description des espèces (4) Berlin, 1876. Brochure in-& de 22 pages d'impression, ac- ps compagnée de 5 planches lithographiées. {Extrait du Compte rendu de la séance du 27 avril 1876, de l’Académie royale des sciences de Berlin.) — 387 — nouvelles suivantes : Helicarion semimembranaceus, H. plicatulus; Trochonanina percarinata; Achatina pul- chella; Stenogyra retifera, S. oleata, S. pileata; Strepto- stele Buchholzi ; Ennea stylodon, E. conica, E. mucronata, E. Buchholzi, E. trigonostoma, E. complicata, E. colu- mellaris, E. cavidens; Veronicella pleuroprocta; Uro- cyclus Buchholzi; Fischeria truncata, F. tumida. Ces descriptions sont très-correctes et très-claires. Le nombre des espèces d'Ennea connues, sur la côte oc- cidentale d'Afrique, s'élève maintenant, avec les additions de M. de Martens, à 26, en défalquant l'E. Calameli, Jousseaume, double emploi de l'E. pupæformis, Morelet. Cette partie de l'Afrique constitue donc un des centres, et peut-être le principal, de ce genre si éminemment africain. Parmi les espèces dont les animaux sont figurés d’après nature, nous signalerons les Helicarion semimembra- naceus et H. plicatulus, remarquables par le dévelop- pement de leur pore muqueux et la brusque troncature de leur partie postérieure; le Pseudachatina Downesi, dont le Mollusque ressemble beaucoup à celui des grands Acha- lina, tout en ayant la partie vostérieure du pied bien plus courte; le Perideris Solimana, qui semble s'éloigner des véritables Agathines par la troncature brusque et inso- lite de son extrémité postérieure; lEnnea insignis, chez qui la partie antérieure du pied est deux fois plus longue que la partie postérieure et dont les tentacules inférieurs se distinguent par la présence d’un sous-appendice tout à fait particulier ; l’Urocyelus Buchholzi et le Veronicella pleuroprocta. Ce Mémoire est bien fait et constitue une importante addition à l’état actuel de nos connaissances sur la Faune — 588 — malacologique terrestre et fluviatile de la côte occidentale d'Afrique. H. CROSSE. Notes on Lowe’s Ms. List of Webb's type shells from the Camaries (1829), and on the annotation the- reon of d'Orbigny (1839), and Lowe [1860);. By the Rev. (Notes sur la liste manuscrite de Lowe relative aux types des Coquilles des Canaries de Webb (1829), et sur les annotations s’y référant de d'Orbigny (1839) et de Lowe [1860). Par le Rév) R. Boog Watson (!l). La publication, par M. le Rév. R. Boog Watson, de la liste manuscrite, dressée par Lowe, des coquilles typiques que Webb lui avait envoyée en 1829, est de nature à jeter quelque lumière sur la connaissance et la synonymie des Mollusques marins des Canaries et particulièrement de Lancerotte, de Gran Canaria et de Fuerteventura. Cet envoi de coquilles de Webb avait toujours été un grand sujet de désaccord entre À. d'Orbigny et Lowe, qui y font allusion, le premier dans son ouvrage sur les Mollusques des Canaries, le second, dans sa note publiée, en 4860, sur les coquilles observées et recueillies à Mogador (2). Quoi qu’il en soit, après la mort de Lowe, dans la ca- tastrophe du « Liberia », les pièces du débat, soit les types de Webb que A. d’Orbigny accusait M. Lowe d’avoir retenus indüment, et les déterminations de M, Lowe, (1) Londres, 4876. Brochure in-8 de 10 pages d'impression. (2) Proc. of the Linnean Society, Zool., vol. V, p. 169-204, 1860. — 589 — dont ce dernier reprochait à d'Orbigny de s’être servi sans son aveu, se trouvent, actuellement, entre les mains de de M. Boog Watson. Elles lui ont été remises par M. Wol- laston, exécuteur testamentaire de M. Lowe, et, après avoir publié la Liste annotée dont nous parlons, il se propose de déposer les coquilles en question au British Museum, détermination qui nous paraît des plus louables. H. Crosse. Monographie des espèces Frameaises appartenant au genre Azeea, par P. Fagot (l). Dans ce petit Mémoire, l’auteur, qui s'occupe avec beaucoup de zèle de la recherche et de l’étude des Mol- lusques terrestres du S. O. de la France, admet, comme habitant notre pays, 7 espèces d’Azeca, savoir : A. tridens (avec la v. B. Alzenensis de Saint-Simon), Pulteney; A. Nouletiana, Dupuy; A. Mabilliana, Fagot; A. trigo- nostoma, Bourguignat ; A. Bourguignati, Fagot ; À. Boissyi, Dupuy; A. Dupuyana, Bourguignat ms. On peut en ajouter une huitième, l’Azeca (Cryptazeca) monodonta, Folin et Bérillon. Trois des espèces citées plus haut, la troisième, la cinquième et la septième sont décrites comme nouvelles. Nous ne pouvons encore nous pro- noncer sur la valeur de ces espèces, n'ayant pas eu occa- sion de les étudier, mais il nous semble que 8 espèces d’Azeca, pour la France, c’est beaucoup. H. CRosse. (4) Perpignan, 1876. Brochure in-8 de 10 pages d'impression. (Extr. du 22° Bulletin de la Soc. agr. scient. et litt, des Pyrénées- Orientales.) 26 — 390 — Descriptions of six new species of Shelts from the Collections of the Marehioness Paulueei and Dr Prévost. By | Descriptions de six espèces nouvelles de coquilles des Collections de la Mar- quise Paulucci et du D' Prévost. Par) &. 8. Sowerby, jun. (L). L'auteur décrit et figure les espèces nouvelles sui- vantes : Conus Paulucciæ, C. superscriptus, C. baccatus, C. reflectus (melius reflexus); Lima Zealandica ; Cardium ornatum. Les deux premières appartiennent à la collection de madame la marquise Paulucci et les autres à celle du D' Prévost, d'Alençon. H. CROSSE. Descriptions of four new species of Helix; with some Notes on Helix Angasiana Of Pfeiffer. By (Descriptions de quatre espèces nouvelles d'Helix ; avec quelques observations sur l'Helix Angasiana de Pfeiffer. Par) George Frenceli Angas (2). L'auteur décrit et figure les espèces nouvelles sui- vantes : Helix Beatrix, H. Ramsdeni et H. rhoda, de l’archipel Salomon; H. Moresbyi, de Port Denison, dans la partie N. de Queensland. Il figure, comparativement, (4) Londres, 1876. Brochure in-8° de 4 pages d'impression, accompagnée de { planche coloriée. (Extr. des Proc. Zool. Soc. London, novembre, 1876). (2) Londres, 1876. Brochure in-8 de 4 pages d'impression, accompagnée de 1 planche coloriée. (Extr. des Proc. Zool. Soc. London, février, 1876.) — 591 — 2 espèces australiennes, l’H. Angasiana, Pfeiffer, et l’H. bitæniata, confondues ensemble par M. Cox, à cause de leur coloration absolument identique, bien que Jeur forme et leur système de sculpture soient différents. Ce qui a augmenté la confusion, c’est que, dans l’origine, l'H. Angasiana a été décrit, d’après des individus déco- lorés, les seuls que l’on connaissait alors. H. Crosse. Tungebevæbningen hos de Norske Rhipidoglossa af (Armature linguale des Rhipidoglossa de Norwége. Par) Herman Friele (de Dans ce Mémoire, l’auteur étudie l’armature linguale des Rhipidoglossa de Norwége (Fissurellidæ, Scissurellidæ et Trochidæ). Nous y trouvons, décrits et figurés, les radula des Emarginula crassa et E. fissura, du Korenia cineraria, du Scissurella crispata, des Cyclostrema basi- striata et C. trochoides, de Jeffreys, de divers Margarita et Liziphinus, du Mülleria costulata et des Machæroplax affinis, M. varicosa et M. albula. Nous mentionnerons, également, comme intéressants, pour les malacologistes, les dessins, faits par l’auteur, et les descriptions des mà- choires de l’'Emarginula crassa, du Ziziphinus ziziphinus, des Korenia cineraria et K. millegrana, du Scissurella crispata, du Margarita helicina et du Machæroplax albula. Le type du nouveau genre Machæroplax est le Trochus affinis, Jeffreys. Chez les animaux ‘appartenant à cette coupe, la partie antérieure de la tête est finement et pro- (1) Christiania, 1876. Brochure in-8° de 19 pages d'impression, accompagnée de 5 planches lithographiées. (Extr. Archiv for Ma- them, og Naturvid.) == 592 — fondément frangée et forme une vingtaine de digita- tions; les dents marginales de la plaque linguale sont en forme de coutelas. La mâchoire du Scissurella crispata est composée de 2 pièces. | H. CROSSE. Anatomia della Caliphylla Meuiterranen. Memo- ria del Prof. (Anatomie du Caliphylla Mediterra- nea. Mémoire du Professeur) Salvatore Yrin- chese [l). M. S. Trinchese étudie, dans ce Mémoire, l’organisa- tion intime d’un Nudibranche du golfe de Naples, décrit, en 1867, par A. Costa (2), sous le nom de Caliphylla Me- diterranea, et voisin des Phyllobranchus par la forme des branchies et des rhinophores, ainsi que par l’absence des mächoires, mais s’en distinguant par les dents privées de denticulations de son radula et par le manque de tenta- cules. Une espèce du mème genre, qui vit dans les eaux de Gênes, a été décrite par M. Trinchese, en 1870, sous la dénomination de Beccaria tricolor (5). H. CRossE. À descriptive Catalogue Of the Sealiaæ of the West India Islands. By (Catalogue descriptif (1) Bologne, 1876. Brochure in-4° de 21 pages d'impression accompagnée de 2 planches doubles lithographiées. (Extr. ser. IIL, tome VIII, Mem. Acad. sc. Istituto Bologna, Mars 1876.) (2) Rendiconto R, Acad. sc. fis. e matem. Napoli. Mai 1867. (3) Ann. mus. civ. Genova, vol. I, 1870. — 595 — des Scalidæ des Antilles. Par) &. A. L. Müren (1). Le savant naturaliste Danois, dont la science déplore la perte récente, classe les Scala (Scalaria de Lamarck) dans les Androgyna, ordre des Ptenoglossata. Ces Mollusques lui paraissent donc avoir été rapprochés, à tort, des Tur- ritella, animaux dioiques, qui appartiennent à l’ordre des Tænioglossata et sont, de plus, phytophages, tandis que les Scala, comme les Testacella et les Janthina, sont carni- vores et avalent leur proie entière ou par grands lam- beaux. Il considère donc les Scala comme des Janthinidæ dépourvus d'appareil flotteur et réduits à ramper : il rappelle, à l’appui de cette opinion, qu’il existe des pas- sages, au point de vue conchyliologique, entre les Re- cluzia et le Janthina exigua, d’une part, et le Scala (Tan- thoscala) inconspicua, de l’autre. Dans une excellente étude de distribution géographique, l’auteur évalue à environ 240 le nombre des espèces de Scalaires actuellement connues à l’état vivant. Elles sont répandues dans toutes les mers, mais moins nombreuses dans les mers froides. Les Antilles qui en possèdent 40, occupent le premier rang, sous le rapport du nombre des espèces, mais les Philippines, dans lesquelles on en connait déjà 55, dépasseront, probablement ce nombre, quand elles auront été plus complétement explorées. Les espèces décrites comme nouvelles sont : Scala Krebsii, S. pretiosula, S. Swiftii, S. novemcostata, S. spu- ria, S. spinæ-rosæ, S. centiquadra, S. soluta, Dunker ms., S. volubilis, S. erectispina, S. micromphala, S. quinde- cimcostata, S. gradatella, S. undecimcostata, S. octocos- (4) Brochure in-4° de {9 pages d'impression, accompagnée de 4 planche coloriée. (Extr. Journ. Acad. nat. se. Philadelphia, vol. VITE, partie 11, 1876). — 594 — tata, S. turritellula, S. Æospila, S. Nautlæ, S. filaris, S. scæva, S. subvaricosa, Dunker ms. L'auteur commet une erreur en signalant le type du S. pernobilis comme se trouvant au Musée des Colonies de Paris. Ce type, provenant de la collection Rolland du Roquan, a appartenu, successivement, à M. Moitessier et à M. de Masclary, puis à M. Landauer, qui l’a cédé à M. Deshayes, professeur au Muséum de Paris, où il se trouve actuellement. H. CROSSE. Ueber einige Conchylien aus Westafrika.—Con- chylien von den Comoren. — Eandschnecken aus Costariea Und Guatemala, — Hinnen- mmollusken von €Chiwa. — Einige neue grie- chische Schneeken. — Ueber einige Japa- nmische Kandsehnechken. — "ranskauka- sische Mollusken, etc. Von (Sur quelques Co- quilles de l'Afrique Occidentale. — Coquilles des Comores. — Coquilles terrestres de Costarica et du Guatemala. — Mollusques continentaux de Khiva. — Quelques coquilles nouvelles de Grèce. — Sur quelques coquilles terrestres du Japon. — Mollusques de la Transcaucasie. Par) &. von Martens |1). I. 1. — Parmi les espèces de Mollusques recueillies, à (1) Francfort-sur-le-Mein, 1876. Trois brochures in-8 de 27, 14 et 10 pages d'impression, accompagnées de 2 planches lithogra- phiées (Extr. du vol. IL du Jahrbücher Deuts. Malak. Gesells. 1876. — 395 — l’état vivant, dans l'Atlantique, par la corvette allemande Gazelle, l'auteur signale 4 espèces abondamment répan- dues, à l’état fossile, dans les terrains subapennins de l'Italie : Ranella lævigata, Lamarck; Xenophora crispa, Kônig, var. Mediterranea ; Nassa limata, Chemnitz, var. conferta ; Mitra scrobiculata, Brocchi. Ces formes intéres- santes ont été draguées dans les eaux des îles du Cap Verd, en même temps que le Cancellaria cancellata, Linné, le Coralliophila lacerata, Deshayes, et quelques autres es- pèces des côtes occidentales d'Afrique. Aucune des quatre ne figurait sur les listes de coquilles des îles du Cap Verd précédemment publiées par Menke, en 1855 (1), et par Reibisch, en 1865 (2). M. de Martens, dans le même travail, mentionne l’er- reur commise par MM. H. et A. Adams qui ont créé le sous-genre Amycla, comme subdivision des Columbella, en prenant pour type le Buccinum corniculum, qui, par son opercule dentelé, et par d’autres caractères, appar- tient aux Nassa et non aux Columbella. 2. — L'auteur décrit les espèces nouvelles suivantes, recueillies, par M. J. M. Hildebrandt, dans l'ile d’An- jouan, du groupe des Comores : Cyclostoma Hildebrandti, Ennea quadridentata (double emploi probable ou petite variété de notre E. Dupuyana), E. Comorensis. 5. — MM. Carmiol et van Patten ont fait à l’auteur un envoi de coquilles de Costarica, parmi lesquelles il men- tionne une variété (qu’il nomme Costaricensis) du Cyclo- tus Quitensis, Pfeiffer, et une espèce Mexicaine, le Buli- mulus Jonasi, Pfeiffer. Parmi les Mollusques du Guatemala, qui lui ont été communiqués par M. 0. Salvin, l’auteur a trouvé deux (4) Zeits. f. Malak. 1853. (2) Malak. BI. 1865. — 596 — nouveautés, dont il donne la figure et la description : Helicina anozona et Cylindrella (Gongylostoma) polygy- rella, forme très-voisine du C. polygyra, Pfeiffer, mais plus petite, comparativement plus large, à tours deux fois plus larges que hauts et à ouverture obliquement piri- forme. IT. 4. — L’Asie centrale et, particulièrement, le terri- toire de Khiva, sont encore bien mal connus, au point de vue malacologique. Aussi doit-on accueillir avec plaisir la liste suivante de 9 espèces donnée par M. de Martens : Helix Derbentina et Buliminus Oxianus, du Lôss du Tur- kestan (la dernière espèce décrite comme nouvelle) ; Pupa cristata ; Hydrobia stagnalis; Neritina liturata; Dreissena polymorpha; Anodonta piscinalis, var. ventricosa ; Car- dium edule, vivant, avec l'Hydrobie et la Néritine préci- tées, dans le lac salé Ssary-Kamysch, situé à plus de 100 verstes au S.-0. du lac d’Aral ; Cyrena (Corbicula) fluminalis, var. Oxiana. D’après le peu qu’on en connaît, Ja Faune malacologique de Khiva et de la côte orientale de la mer Caspienne présente la plus grande analogie avec celle de Samarcande. L'ensemble est encore sud-euro- péen. 5. — Espèces nouvelles de Grèce, recueillies par M. J. Blanc en 1874-1875, et décrites par l’auteur : Helix dis- ans, Blanc ms., H. Dirphica, Blanc ms., H. Chalcidica, Blanc ms.; Clausilia Blanci, C. ‘Thebana, Blanc ms., C. osculans, C. Messenica. ILE. 6. — Au nombre des coquilles terrestres et fluvia - tiies du Japon, envoyées au Musée zoologique de Berlin par MM. Donitz, Hiller et von Roretz, se trouvent les nouveautés suivantes, dont M. de Martens donne la des- cription : Clausilia platydera, C. interlamellaris, G. vali diuscula. — 597 — 7. — L'auteur donne la liste de 79 espèces de Mol- lusques terrestres et fluviatiles recueillies dans la Trans- caucasie par le D° 0. Schneider, de Dresde. Espèces dé- crites comme nouvelles : Pupa interrupta, Reinhardt ms. ; Vertigo (Isthmia) clavella, Reinhardt ms.; Clausilia acro- lepta. Ces sept petits Mémoires sont traités avec le talent ha- bituel de l'auteur, et ils seront consultés utilement par les malacologistes. H. CRossE. Jan Mayen Molusea, from the Norwegian North Al. Expedition, in 1877, by (Les Mollusques de Jan Mayen, provenant de l’Expédition Norwé- glenne au nord de l'Atlantique en 1877, par) Herman Friele (1). L'ile de Jan Mayen, perdue dans l'Océan glacial arc- tique, entre la Laponie et la côte E. du Groenland, d’une part, l'Islande et le Spitzberg, d’autre part, a été visitée par l'Expédition Norwégienne de 1877. La collection de Mollusques qu’on y a recueillis a été déterminée par M. I. Friele, qui a donné la liste suivante : Brachiopoda. Terebratula arctica, Friele (nov. sp.). Acephala. Pecten Groenlandicus, Sowerby. — Hoskynsi, Forbes. Dacrydium vitreum, Holb. (4) Christiania, 1877. Brochure de 6 pages et 1 planche noire. (Separat-aftryk af nyt Magazin for Naturvidenskaberne.) — 598 — Arca glacialis, Gray. — pectunculoides, Scacchi. Yoldia intermedia, Sars. — pygmæa, Munster. — frigida, Torell. — pernula, Môller. Cardium Groenlandicaum, Chemnitz. Astarte striata, Leach. — sulcata, Da Costa. — borealis, Chemnitz. Axious flexuosus, Montagu. — orbicularis, S. Wood. Neæra arctica, M. Sars. Thracia myopsis, Moller. — septentrionalis, Jeffreys. Cyrtodaria siliqua, Chemnitz. Pteropoda. Limacina helicina, Gmelin. Clione limacina, Phipps. Gasteropoda. Chiton ruber, Lowe. Lepeta cœca, Moller. Puncturella noachina, L: Margarita helicina, Fabr. — Groenlandica, Chemn. Machæroplax obscura, Couthouy. Rissoa scrobiculata, Moller. — Jan-Mayeni, Friele (nov. sp.). Cerithium costulatum, Müller. Trichotropis conica, Moller. Cancellaria viridula, Fabricius. Natica affinis, Gmelin. — pallida, Brod. — 599 — Cylichna solitaria, Say. — striata, Br. Utriculus globosus, Lov. Defrancia amæna, G. O0. Sars. Pleurotoma tenuicostata, M. Sars. —— nobilis, Moller. —— decussata, Couthouy. Buccinum Belcheri, Reeve. — glaciale, L. — tumidulum, G. 0. Sars. _ Fusus Spitzbergensis, Reeve. Cephalopoda. | Leachia hyperborea, Stp. Parmi ces 47 espèces, la forme la plus intéressante est la nouvelle Térébratule appelée arctica, qui représente ce genre, pour la première fois, dans les mers glaciales du Nord. EE: FISCHER. On the Mollusea procured during the Lightning and Porcupine Expeditions, 1868-70. Part. I, by (Sur les Mollusques obtenus durant les expé- ditions du Lightning et du Porcupine, 1868-70. — Première partie, par) 3. Gwyn Seffreys (1). M. Jeffreys commence enfin la publication, si impatiem- ment attendue, des Mollusques des mémorables cam- pagnes du Lightning et du Porcupine. La brochure dont nous rendons compte ne contient que les Brachiopodes. (4j London, 1878. Brochure de 24 pages et 2 planches noires. (Extr. des Proceed. of the Zool. Soc. London, 1878.) — 400 — Ceux-ci sont au nombre de 22, chiffre qui représente presque complétement le nombre des espèces connues des mers d'Europe. ; Voici l’énumération des Brachiopodes dragués par M. Jeffreys et ses compagnons de voyage : Terebratulina caput-serpentis, L. — tuberata, Jeffreys. — trigona, Jeffreys. — subquadrata, Jeffreys. — vitrea, Born. — ienera, Jeffreys. — cranium, Muller. — septata, Philipp. Terebratella Spitzbergensis, Davidson. Argiope decollata, Chemnitz. — Neapolitana, Scacchi. — cistellula, S. Wood. — cuneata, Risso. — capsula, Jeffreys. Platydia anomioides, Scacchi. Megerlia truncata, L. Thecidea Mediterranea, Risso. Atretia gnomon, Jeffreys. Rhynchonella psittacea, Chemnitz. — Sicula, Seguenza. Crania anomala, Müller. Discina Atlantica, King. Quelques-unes de ces formes sont nouvelles ou récem- ment découvertes, à l’état vivant. Telles sont : Terebratula tuberata et trigona, espèces appartenant au genre Terebra- tulina, établies pour des coquilles d'une extrème petitesse, et dont la légitimité devra être confirmée ultérieurement; AT Terebratula subquadrata (véritable Terebratula), des côtes du Portugal; Terebratula seplata, Philippi (Waldheimia), des terrains tertiaires de Sicile, retrouvée vivante sur les côtes de Norwége, aux îles Shetland, à l'entrée du golfe de Gascogne, etc.; Atretia gnomon, Jeffreys, décrit récem- ment dans l’expédition du Valorous ; Rhynchonella Sicula, Seguenza, espèce fossile de Sicile et draguée au large de Ja Manche. Nous espérons que M. Jeffreys nous fera bientôt con- naître les Mollusques proprement dits qu’il a recueillis et déterminés avec tant de soin et d’autorité. P. FiscHER. Sur les fossiles dévoniens du département de la Mayenne, par ED. Œhlert (1). Les localités où M. OEhlert a recueilli les fossiles qui font l'objet de cette note, sont : La Baconnière, Saint- Germain-le-Fouilloux et Saint-Jean, situées sur la rive droite de le Mayenne et au nord de Laval. Leur Faune se compose d'environ 420 espèces qui n’ont pas élé toutes déterminées ; les plus caractéristiques sont : Atrypa reti- cularis, L.; Rhynchonella Subwilsoni, d'Orb.; Terebratula Guerangeri, Vern., etc. M. OEhlert décrit et figure les espèces nouvelles sui- vantes de Mollusques et de Brachiopodes : Murchisonia Davidsoni, M. Davousti; Platystoma (?) janthinoides, P. (?) naticopsis; Oriostoma Konincki, O. echinatum, O. princeps, 0. Gerbaulti, 0. multistriatum ; (4) Paris, 1877. Brochure in-8° de 25 pages et 2 planches. (Ex- trait du Bull. de la Soc. géol. de France. 3e série, t. V.) — 402 — Bellerophon Barrandei ; Avicula Guerangeri ; Terebratula Gaudryi, T. Passieri, T. Baconnierensis; Rhynchonella Le Tissieri ; Pentamerus Heberti ; Chonetes tenuicostata. Enfin, parmi les autres espèces déjà connues, il signale un magnifique Pleurotomaria (P. occidens, Hall), qui pa- raît identique avec le type américain. Cette note, accompagnée de très-bonnes figures, an- nonce un véritable progrès dans l'étude paléontologique des terrains anciens de la France, si longtemps négligés par nos géologues. Quoique leurs fossiles ne soient pas toujours dans un état de conservation comparable à ceux de la Grande-Bretagne, de l'Allemagne ou de la Scandi- navie, ils méritent cependant un examen attentif et une étude rigoureuse des différentes Faunes auxquelles on doit les rapporter. P. Fiscuer. Description de la Faune de la Mollasse marine et d’eau douce du Eyonnais et du Dauphiné, par Arnould Locard he Ce Mémoire, très-étendu, a pour but d'étudier les restes fossiles provenant des couches qui, dans la partie moyenne du bassin du Rhône, constituent la partie supérieure des terrains tertiaires et sont recouvertes par les dépôts cail- louteux des alluvions anciennes. Au-dessous, on trouve, comme substratum général, les calcaires et grès coquil- liers, dont les gisements de Cucuron, Saint-Paul-Trois- Châteaux, Mont-Ségur, peuvent être pris pour types. (1) Lyon, 1878. Un volume, grand in-4 de 278 pages et 2 pl. noires. (Extr. des Archives du Muséum d'histoire naturelle de Lyon, t. If.) — 405 — La paléontologie de cette région a été l'objet des pu- blications intéressantes du capitaine Michaud, en 1854, 1862, 1877. Dans ses deux premières notes, il fit con- uaître la belle Faune terrestre et lacustre d'Hauterives. Ultérieurement, MM. Dumortier, Falsan, Locard, Fon- tannes, ont signalé de nombreuses localités, dont les fos- siles ont été décrits par eux, par M. Tournouër et par moi-même. Tels sont les matériaux qui ont été mis en œuvre par M. Locard pour constituer la Faune tertiaire si intéressante de cette région. Dans la première partie de son travail, l’auteur énumère les fossiles de la mollasse marine ; la deuxième partie comprend les fossiles de la mollasse d’eau douce. Plusieurs espèces terrestres ou la- custres sont signalées dans la première partie; elles ont été, en effet, recueillies dans des dépôts marins; dans les faluns de la Touraine, ces mélanges ne sont pas rares. Les Mollusques de la mollasse marine sont au nombre de 454 : 1 Céphalopode, 96 Gastéropodes, 48 Lamelli- branches, 9 Brachiopodes. Les genres Conus, Pyrula, Ficus, sont absents; peu de Pleurotoma et de Cerithium, mais de nombreux Patella, Fissurella, Nassa ; ce qui, joint à la présence des coquilles terrestres, annonce une Faune côtière. La mollasse d’eau douce ne contient que 74 espèces, parmi lesquelles 8 Helix, 4 Zonites, 53 Patula, 2 Strobilus, 1 Glandina, 7 Vertigo, 8 Clausilia, etc. Les listes des fos- siles terrestres et d’eau douce d'Hauterives, publiées par M. Michaud, donnaient un chiffre d'espèces plus élévé : mais il paraît démontré que, dans le nombre, étaient com- prises quelques coquilles actuelles, remaniées. Sur ces 71 fossiles terrestres et lacustres, la plupart sont spéciaux à la région; parmi ceux dont les formes sont analogues à des espèces connues, ou dont la réparti- _— 404 — tion géologique est plus étendue, nous citerons: Helix lapi- cida, L., forme actuelle; Zonites Colonjoni, Michaud, très- voisin, mais distinct de l’Helix umbilicalis, Beshayes, de Touraine ; Zonites crystallinus, Müller, forme actuelle; Patula Victoris, Michaud, fossile à Celleneuve, près Mont- pellier ; Strobilus labyrinthiculus, Michaud, voisin du $. Jabyrinthicus, Say, d'Amérique; Planorbis complanatus, Müller, forme actuelle; Tudora Baudoni, Michaud, iden- tique avec le Cyclostoma sepultum, Rambur, de Tou- raine, etc. Les espèces nouvelles, décrites par M. Locard, sont : Acme Michaudi, Ancylus Michaudi, Fissurella Chantrei, F. Michaudi, Helix Tersannensis, Melampus Tournoueri, Patella Lugdunensis, P. Rhodanica, Succinea Michaudi, Zonites Chantrei, Z. Falsani, Lima Dumortieri, Ostrea Falsani. Cet ouvrage, fait avec soin et édité avec luxe, sera uti- lement consulté par les paléontologistes, aujourd'hui nombreux, qui étudient les Faunes tertiaires. P. FiscHERr. Note complémentaire sur les tufs de Ea Celle, près Moret (Seine-et-Marne), par R. Tour- noüer (1). Le gisement quaternaire de La Celle a déjà été l'objet d’une Note intéressante, de M. Tournouëér (2), analysée par l'un de nous. Dans des tufs où l’on a reconnu des (1) Paris, 1877. Brochure de 95 pages et 2 planches. (Extr. du Bulletin de la Soc. géol. de France, 3° série, L. V, p. 646.) (2) Voir Journ. de Conchyl., vol. XXV, 1877, p. 306, — 405 — empreintes de Ficus, Laurus, Cercis, Buxus, c’est-à-dire de plantes qui ne croissent plus spontanément dans la région, se montrent des Mollusques, en majorité ter- restres, et dont quelques-uns appartiennent à des formes éteintes ou émigrées. Ces tufs reposent sur les dépôts des alluvions anciennes; ils sont, par conséquent, plus récents que le diluvium gris. La Faune malacologique de La Celle se compose aujour- d’hui de plus de 40 espèces ou variétés distinctes. Les formes, qui vivent encore dans la région, sont les plus nombreuses : Hyalinia radiatula, crystallina ; Helix rotun- date, obvoluta, hispida, pulchella, lapicida, arbustorum, nemoralis, hortensis, ericetorum ; Zua lubrica; Pupa mus- corum, doliolum ; Clausilia laminata, Parvula ; Succinea putris, Pleifferi; Limnæa ovata. Les formes émigrées sont : Helix bidens (espèce de l Est de l’Europe), limbata (Midi de la France), Buliminus montanus (Est de la France), Clausilia dubia (régions montagneuses de la France), Pomatias septemspiralis (id.). L’Helix bidens est la seule coquille actuellement étrangère à la Faune française. Les formes éteintes sont : un Limax indéterminé ; 2 Hyalinia non déterminés; Zonites acie- lormis, grande et belle espèce du groupe des Z. verti- cillus, Férussac, et Croaticus, Partsch, maisbien distincte (1) et décrite par Klein, d’après des spécimens des tufs qua- ternaires de Cannstadt; H. Chouquetiana, espèce nouvelle établie par M. Tournonër pour une coquille du groupe de l'Helix fruticum, mais plus déprimée ; H. Radigueli; Suc- cinea Joinvillensis ; Cyclostoma elegans, var. Lutetiana, formes communes dans le diluvium gris des environs de Paris. {1} Cette espèce est appelée Zonites acies dans la première note de M. Tournouër, 27) — 406 — Une planche très-bien exécutée représente les fossiles les plus importants de La Celle. La Note de M. Tournouër élargit beaucoup le cercle de nos connaissances sur la Faune malacologique quater- naire de France; elle montre les différences, plus grandes qu’on ne le supposait, qui existent entre elle et la Faune actuelle. H. CRrosse et P. Fiscer. Études stratigraphiques el paléontologiques pour servir à l’histoire de la période tertiaire dans le Bassin du Rhône. III. Le Bassin de Visan (Waueluse), par F. Fontannes (!). Le groupe de Visan, dans le bassin du Rhône, est compris entre un calcaire d’eau douce du miocène moyen et le groupe de Saint-Arriès qui appartient au pliocène inférieur. Les subdivisions de Visan sont de bas en haut : 4° mollasse à Pecten præscabriusculus ; 2° sables et grès marneux à Ostrea crassissima ; 5° sables et grès à Pecten Celestini ; 4° marnes et sables à Cardita Jouanneti ; 5° sables et marnes à lignites et fossiles d’eau douce à Helix Chris- toli. Les trois premières subdivisions sont rapportées au miocène moyen (Helvétien [I et I) ; les deux dernières au miocène supérieur (Tortonien). Dans chaque couche, l’auteur a trouvé de nombreux fossiles dont il donne Îles listes. Ce travail soulève plusieurs questions stratigraphiques intéressantes, relatives au parallélisme des diverses couches de la région avec les subdivisions correspondantes (1) Lyon, 1878. Brochure gr. in-8& de 110 pages d'impression, accompagnée de 6 planches, dont une de coupes géologiques. — 407 — des bassins fossilifères de l’Aquitaine, du Danube ou de l'Italie. Au point de vue de la paléontologie conchyliolo- gique, nous avons à signaler la découverte d’un nombre relativement considérable d’espèces nouvelles du genre Pecten. On sait combien ces fossiles sont variés et abon- dants dans les couches tertiaires du Sud-Est de la France. Ils n’avaient guère été étudiés; mais, depuis quelques années, chaque publication, sur les mollasses, en contient des descriptions. M. Fontannes donne les diagnoses et les figures des Pecten Davidi, Justianus, Rhodani, pavonaceus, præsca- briusculus, subbenedictus, Paulensis, lychnulus, subhol- geri, Suzensis, Camaretensis, diprosopus, amæbus, Fuchsi, Celestini (Mayer), Escoffieræ, cavarum, nimius, Vindascinus, Comitatüs. Dans les additions et rectifications placées à la fin de l'ouvrage, il décrit, en outre : Nassa Ayguesi, Mytilus Su- zensis et Nassa Cabrierensis (Nassa semistriata, Brocchi, var. Cabrierensis, Fischer et Tournouër). Les nouvelles espèces de Pecten sont représentées sur 5 planches. Cette Monographie complète les recherches importantes de M. fontannes, publiées en 1875-1876, et dont on trouvera des analyses dans le Journal de Conchyliologie (1). Le sujet est vaste et ne me paraît pas épuisé, à en juger par les formes nouvelles que révèle chaque exploration. P. Fiscner. Vom Pleistocnen ZUT Gezxenwart. Eine Concny- liologische Studien, VOn) Du pleistocène à l’é- (1) Vol. XXIV, 1876, p. 261. — Vol. XXVI, 1878, p. 187. — 08 — poque actuelle. Étude conchylhologique , par) S. Clessin (1). L'auteur a eu l’heureuse idée de donner, successivement et pour une région géographique déterminée (celle du bassin supérieur du Danube), les tableaux : 4° Des Mollusques terrestres et fluviatiles actuels; 9 de la Faune malacologique alluviale, 5° de la Faune malacologique pleistocène (Thallôss), 4 des Mollusques du pleistocène moyen et inférieur, 5° des Mollusques pleistocènes, des alluvions, et récents de l'Allemagne, com- parés entre eux. Ces matériaux, empruntés, en partie, au bel ouvrage de Sandberger (Binnenconchylien der Vorwelt, 1875) et comparés de la sorte, conduisent à des résultats très- intéressants, et qui rendent palpables les modifications de la Faune, depuis le pleistocène, et les migrations de cer- taines espèces. La Faune terrestre et fluviatile récente de l'Allemagne renferme, d’après M. Clessin, 248 espèces, dont 195 ont une distribution géographique étendue dans le reste de l’Europe : 25 appartiennent à la Faune orientale de l’Eu- rope, 16 à la Faune méridionale, 9 à la Faune occiden- tale, 25 à la Faune boréale; 29 sont alpines, 19 sont propres à l’Allemagne et 2 sont maritimes ou littorales. Sur les 111 espèces du pleistocène allemand, 76 ont une distribution géographique actuelle étendue dans une grande partie de l’Europe; 5 sont orientales (Helix solaria, candicans ; Valvata naticina), 2 méridionales (Cyclostoma elegans ; Pomatias septemspiralis), 4 occidentale (Cio- nella tridens), 8 septentrionales (Hyalinia nitidula ; Helix (1) Regensburg, 1877. Brochure de 75 pages. (Extrait des Re- gensb. corresp, Blatt., 1877.) — 409 — tenuilabris; Pupa alpestris; Valvata macrostoma : Pla- norbis spirorbis, Rossmaessleri, riparius; Pisidium obtu- sale); 9 alpines (Vitrina elongata ; Helix ruderata, eden- tula, villosa, sylvatica ; Pupa secale, dolium ; Clausilia corynodes ; Valvata alpestris); 12, enfin, spéciales et éteintes en Allemagne (Zonites acieformis ; Helix terrena, raripila, alveolus, suberecta ; Pupa columella, parcedentata : SuC- cinea paludiniformis; Planorbis micromphalus, calculi- formis ; Unio littoralis ; Pisidium glaciale. Relativement à lUnio littoralis, je ferai remarquer combien la distribution de cette espèce a varié, dans le temps. Fossilisée dans les dépôts de graviers à Corbicula d'Angleterre, elle n'existe plus actuellement dans les îles Britanniques ; elle n’a vécu, en Allemagne, que pendant le pleistocène, dans l'île de Rhodes, elle est fossile, mais elle manque dans la Faune actuelle. L’aréa qu’elle occu- pait tend, par conséquent, à se restreindre beaucoup, depuis le commencement de l’époque actuelle. La Faune alluviale d'Allemagne se compose de 415 es- pèces : 88 largement distribuées, 7 orientales, 5 méridio- nales, 4 septentrionales, 5 alpines, 5 spéciales. Pas de formes occidentales. Les espèces propres aux alluvions sont : Helix Canthensis, Tonnensis, terrena (douteuse) , Belgrandia Germanica ; Vitrella Allingensis. Il existe, depuis quelques temps, une tendance marquée vers l’étude des Faunes malacologiques des terrains qua- ternaires. On a enfin compris que la Faune actuelle d’un pays ne peut être interprétée convenablement que si l’on counaît la Faune qui l’a précédée. La paléontologie qua- lernaire seule nous éclairera sur la provenance des formes actuelles : c’est elle qui nous fera saisir les osciliations si curieuses de la distribution d’une espèce, durant une pé- riode un peu longue. On arrivera, sans doute, bientôt à — 410 — posséder l’histoire chronologique complète de chaque es- pèce, dont nous ne connaissons guère aujourd'hui que l'histoire actuelle et la distribution géographique récente. C’est alors que les catalogues locaux auront une impor- tance considérable, Les travaux de M. Sandberger consti- tuent une base solide, pour cette partie de la science, et M. Clessin a fait une œuvre utile en s'inspirant de la mé- thode de son compatriote, pour l’appliquer au bassin du Danube supérieur. P. FiscHer. Uebersicht der während der Reise um die Erde in den Jahren 1874-1876, auf S. RE. Sehiff Gazelle, gesammelten Land- und Süsswasser-Mollus- ken, von (Examen des Mollusques terrestres et fluviatiles recueillis, dans le cours des années 1874-76, pendant. le Voyage autour du monde du bâtiment de la marine impériale « Gazelle », par) le professeur &. von Martens (1). L'auteur énumère 80 espèces de Mollusques, dont 12 sont d’eau saumâtre et 86 nettement terrestres ou flu- viatiles. [ls ont été recueillis, dans le cours du Voyage au- tour du monde du bâtiment de guerre allemand, Ga- zelle, de 1874 à 1876, et proviennent de la côte N.-0. d'Australie, de la Nouvelle-Guinée et des Archipels voisins. L'auteur décrit comme nouvelles les espèces suivantes : Helix colona, H. elachystoma, H. (Papuina) phæostoma ; Neritina (Clithon) thermophila. Il figure aussi l’armature {1) Berlin, 1877. Brochure in-8° de 31 pages d'impression, ac- compagnée de ? planches lithographiées. (Extr. du Monatsber. Konigl. Akad. Wissens. Berlin, Mai 1877.) — Al — linguale du Cyclostoma Novæ-Hiberniæ, Q. et G., qui se rapproche des véritables Cyclostomidæ d'Afrique; celle du Patula Hookeri, Reeve, l'unique espèce terrestre de l’île Kerguelen, et celle de l’Helix (Papuina) Boivini. H. CRossE. Ueber Japanische Hyalinen. Von (Sur les Hya- linia du Japon. Par) Reinhardt (1). L'auteur énumère 17 espèces d'Hyalinia du Japon, dont 4 sont décrites comme nouvelles : H. radiatella, EH. microdiscus, H. pustulina, H. sinapidium. Il décrit, dans le même travail, d’autres nouveautés : Hyalinia Mollen- dorffii, des environs de Pékin (Chine), Succinea horticola, Helix (Fruticicola) verrucosa, Pupa (Vertigo) hydrophila, P. (Leucochila) armigerella, Carychium noduliferum, du Japon. La majeure partie des espèces citées provient des collections recueillies, au Japon, par M. Hilgendorf. H. CROSSE. Uebersicht über die von den Hierren Dr Fr. Hil- gendorf und #r WW. Dünitz in Japan gesam- melten Binnenmollusken. Von (Examen des Mollusques terrestres et fluviatiles recueillis, au Japon, par le D° Fr. Hilgendorf et le D° Dônitz. Par) NE. Æ. vom Martens (2). (1) Berlin, 1877, Brochure in-8° de 9 pages d'impression (Extr. Sitzungs-Bericht Ges. naturf. Freunde, Berlin, 47 avril 1877). (2) Berlin, 1877. Brochure in-8° de 27 pages d'impression. (Extr. Sitzungs-Ber. Ges. naturf. Freunde, Berlin, 47 avril 1877.) — 12 — La majeure partie des 82 espèces terrestres et fluviatiles étudiées par l’auteur provient de la partie moyenne de l'île de Nippon et le reste, de l’extrémité méridionale de l'ile de Yesso et du N.-0. de l'ile de Nippon : elles ont été recueillies par les D" Hilgendorf et Donitz. Les espèces suivantes sont décrites comme nouvelles : Diplommatina Jabiosa, D. pusilla ; Helix scævola ; Clausilia Hilgendorf, C. eurystoma, C. nodulifera, C. brevior, C. platyauchen, C. hyperolia, C. decussata ; Assiminea Japonica ; Valvata Japonica ; Anodonta lauta; Unio Nipponensis ; Cyrena (Cor- bicula) transversa. D’après l’auteur, la Faune malacologique terrestre et fluviatile du Japon, autant qu'on peut en juger, dans l’état actuel de nos connaissances, est constituée par les 5 éléments suivants : 1° Un élément européen ou plutôt circumpolaire, dans le sens que donne à cette expression Middendorff, en y comprenant l’Europe centrale et septentrionale, le centre et le nord de l’Asie et je nord de l'Amérique. Il comprend les Limax, Hyalinia, Carychium, Limnæa, Valvata, Mar- garitana et Cyclas du Japon, et, généralement, les petites espèces, qui dominent dans le Nord de cet archipel, tandis que, dans la partie méridionale, elles tendent à céder .le pas aux outres. L’Hyalinia minuscula et le Pupa armife- rella sont des formes Nord-Américaines. 2° Un élément Nord-Est asiatique tout à fait particu- lier, commun à la Chine et au Japon, et comprenant les Helix des groupes Acusta, Camena et Plectotropis, les Clau- silia gigantesques (C. Yokohamensis, C. Reiniania, etc.) et leurs congénères à sculpture spirale (C. lirulata, C. de- cussata), les grosses Paludines, que l’on retrouve en Chine et dans le territoire de l'Amour, et les Cristaria. Ces — 4135 — formes constituent la partie la plus originale de la Faune | malacologique terrestre et fluviatile du Japon. 3° Un élément Sud-Est asiatique, qui a son point cul- minant dans l'Inde, les îles de la Sonde et les Phi- lippines. Au Japon, il se manifeste par la présence des genres operculés suivants : Cyclophorus, Alyÿcæus, Pupina, Diplommatina et Helicina. Cette catégorie de formes tro- picales ou subtropicales se troûve, naturellement, plus développée dans la partie méridionale du Japon, mais, pourtant, elle se manifeste jusqu’à Yeddo. Un parcil mé- lange de formes du Nord et de formes du Sud, que l’on observe dans les autres classes d'animaux, aussi bien que dans les Mollusques terrestres et fluviatiles, fait, du Japon, une sorte de contre-partie asiatique des Iles Bri- tanniques, où la Faune malacologique, non-seulemernt marine, mais encore terrestre et fluviatile de l’Europe méridionale, vient se mêler à celle de l’Europe septen- trionale, exactement comme, au Japon, les formes sibé- riennes du Nord du Pacifique avec les formes de l’Inde. H, CROSSE. Contribuzioni per una Fauna Malacologiea delle Hsole Papuane. — HIT. Molluschi della Baa di Geelwinck inviati dui signori 0. Beccari, L. M. d'Alberüs e À. A. Bruijn {1}. — IV. Molluschi raccolti dal sign. LE. M. d’Albertis nel! isola di Sorong {Costa N. O. della Nuova-Guinea), nel! anno 1872. — V, Molluschi raccolti nelle isole (1) Gènes, 1876. Brochure grand in-8 de 10 pages d’impres- sion. (Extr. Ann. Mus. Civ. St. nat, Genova, vol. VIIL, 1876.) | LE Molucche da O. Beccari (1). Di (Contributions à la Faune malacologique des îles de la Papouasie. — III. Mollusques de la Baie de Geelwinck en- voyés par MM. O. Beccari, L. M. d’Albertis et À. À. Bruijn. — IV. Mollusques recueillis, par M. L. M. d’Albertis, dans l'ile de Sorong {côte N. O. de la Nouvelle-Guinée), en 1872. — V. Mollusques recueillis, aux îles Moluques, par O. Beccari. Par) €. Tappareone-Canefri. IT. L'auteur poursuit, avec activité, la publication du résultat des recherches de MM. Beccari, d’Albertis et Bruijn, dans les iles de la Papouasie et, particulièrement, dans la Nouvelle-Guinée. Les espèces suivantes sont dé- crites comme nouvelles dans son troisième Mémoire : Fusus Bruijnii; Neverita (Lunatia) parvula. Les variétés callichloros du Terebra muscaria, L. et callichroa du Turbo (Callopoma) petholatus, L. se trouvent également signalées, pour la première fois, et décrites. Beaucoup d’autres espèces de Mollusques se trouvent déterminées et sont citées avec des localités certaines, ce qui est d’une grande utilité pour l'étude de leur distribution géogra- phique. : IV. Ce Mémoire comprend les descriptions d'espèces nouvelles qui suivent : Sepia brachycheira; Columbella (Mitrella) filicincta, C. (Atilia) doliolum, GC. (Strombina) callosiuscula, €. (Strombina) Albertisii; Cerithiopsis sca- brella ; Triphoris (Mastonia?) minutissimus, T. (Mastonia) lineolatus ; Melania singularis; Rissoa Papuana; Ceratia variegata ; Capulus (Thyca) elegans ; Neritina (Theodoxus) (1) Gènes, 1876. Brochure grand in-8& de 23 pages d’impres- sion. (Extr. Ann. Mus. Civ. St. nat. Genova, vol. IX, 1877.) — MS — viridissima; Stomatia pallida; Modiolaria corallina; Ano- malocardia striatella; Barbatia Paulucciana; Avicula falcata. L'auteur décrit, à nouveau, le Clanculus Samoen- sis, figuré, à l’état jeune, par Hombron et Jacquinot, et il propose de remplacer le nom générique Calobates, proposé par Gould, en 1862, pour un groupe de Teredo, mais déjà employé, antérieurement, par Kaup, en 1829, pour un genre d'Oiseaux, par celui de Bactronophorus. V. Le cinquième Mémoire, publié à la suite du pré- cédent, ne renferme aucune description d’espèces nou- velles. M. Tapparone-Canefri rend, assurément, un important service à la science malacologique, en contribuant à nous faire connaître plus complétement que par le passé, grâce à la publication successive de ses Mémoires, la Faune si intéressante et si riche, qui vit dans la partie de l'Océanie située entre les Moluques et le Nord de l'Australie, et nous ne saurions trop l’encourager à poursuivre, jusqu’à la fin, l'œuvre qu'il a si bien commencée. H. CRosse. Contributions {o the natural history of Kerguelen Hsland. By J. H. Kidder. — noliusks. By (Contributions à l’histoire naturelle de l’île Ker- guelen. Par J. H. Kidder. — Mollusques. Par) VV. Hf. ball (1). Bien que cette brochure traite de presque toutes les branches de la Zoologie et s'étende même jusqu'aux pro- (4) Washington, 1876. Brochure in-8° de 122 pages d’impres- sion, publiée sous la direction du Smithsonian Institution. — 410 — ductions botaniques de l’île Kerguelen, nous ne nous oc- cuperons, naturellement, que de la partie malacologique, qui est due à M. W.H. Dall, du Smithsonian Institution. L'auteur propose de remplacer le nom générique Eato- nia, déjà employé, antérieurement, par Hall, pour une section de Brachiopoda, par celui d’Eatoniella. Il décrit, comme espèces nouvelles, l'Hemiarthrum setulosum, Car- penter ms.; le Lepton parasiticum, qui vit, à l'ouverture orale d’une espèce d’Echinoderme, appartenant au genre Tripylus; le Kidderia minuta, genre nouveau d’Acéphales, voisin des Modiolarca. L'ensemble du Mémoire est inté- ressant, car il est bien fait et il s'occupe d’une localité peu fréquemment explorée par les naturalistes. H. CROSSE. Scientific Results of the Exploration of Alaska. By the parties under the charge of (Résultats scien- lifiques de l’Exploration de l'Alaska, dans les branches de l’étude desquelles était chargé) WW. H. Ball, de 1865 à 1874 (1). — Vol. I. N° 1. M. Dal!, dans ce fascicule, commence la publication des résultats scientifiques de l’Exploration effectuée, pendant neuf années, de 14865 à 1874, par ses collaborateurs et par lui, sur le territoire et dans les eaux de l'Alaska (an- cienne Amérique Russe). Il débute par une note prélimi- naire des plus intéressantes sur les Faunes des régions marines du Nord du Pacifique. Il considère la côte de (4) Washington, décembre 1876. Smithsonian Institution. Bro- chure grand in-8° de 43 pages d'impression, accompagnée de 0 planches noires, dessinées au trait. — ÀA17 — l’Alaska et le N. O0. de l'Amérique, à partir de Monterey (Californie), comme comprenant 5 Faunes distinctes (au point de vue des [nvertébrés et, particulièrement, des Mollusques) : 1° La Faune Orégonienne, qui s'étend de Monterey aux iles Shumagin.. 2° La Faune Aléoutienne, qui, des îles Shumagin, s'étend, vers l'Ouest, dans toute la chaîne des iles Aléou- tiennes, et s'arrête, du côté du Nord, à la ligne d’hiver des glaces flottantes, dans le détroit de Behring. 5° La Faune Arctique, qui, au-dessous de 500 brasses, s'étend, en profondeur, indéfiniment, du côté du Sud, et qui, au point de vue des côtes, est limitée par la ligne d'hiver des glaces flottantes. L'auteur fait observer que les espèces appartenant à cette Faune paraissent avoir une plus grande facilité que les autres à s'adapter à d’autres conditions d'existence que celles qui leur sont habituelles. C’est ainsi qu’elles ont formé, avec succès, au delà de leurs limites (notamment au passage de Cook et dans le golfe de Géorgie), des colonies entièrement composées de formes arctiques, sur des points où la pro- fondeur de la mer, les produits des glaciers et la hauteur des côtes voisines contribuaient à amener, dans la tempé- rature de l’eau, un abaissement suffisamment favorable à leur existence. Dans un autre article, l’auteur étudie, en détail, la question encore obscure, sous certains rapports, de la manière dont sont expulsés, au dehors, les produits des organes génitaux, chez les Patelles, et, à cette occasion, il soumet à ses lecteurs quelques observations sur la phylo- génie des Docoglossa. Il pense que, lorsque l'ovaire ou le testicule sont prêts à décharger leurs produits, l’élargis- sement des conduits engorgés finit par arriver jusqu'à la — A18 — déhiscence. Simultanément, les membranes du sac rénal se relâchent et il s'opère, chez elles, des perforations im- médiatement adjacentes aux conduits déhiscents.C’estpar ces orifices que passent les produits séminaux, et il suffit d’une contraction des muscles du pied pour les rejeter au dehors. [auteur a fait ses principales observations, à ce sujet, sur la plus grande espèce de la famille des Patellidæ, l’Ancistromesus Mexicanus, de l'Amérique centrale. Nous ne pouvons qu’encourager l’auteur à poursuivre et à terminer le plus rapidement possible, la publication de la Faune malacologique de l'Alaska, si imparfaitement connue jusqu'ici. Un pareil ouvrage sera, assurément, des plus utiles pour la science. H. CROSSE. Ueber die Zungenbewaffnung der Gattung Stru- thiolaria. Von (Sur l’armature linguale du genre Struthiolaria. Par) G. Senaeko (1). L'auteur a étudié l’armature linguale des Struthiolaria sur le $S. costulata, dont quelques individus, provenant de l’île de Kerguelen et conservés dans l'alcool, lui ont été communiqués par M. E. von Martens. Cette espèce lui semble constituer une forme très-aberrante de la famille des Tænioglossata, sous le rapport du nombre des rangées de dents. Chaque rangée se compose de 15 dents, À centrale et, de chaque côté, 2 latérales et 4 marginales. Le nombre des rangées est de 50. La mâchoire est con- (1) Francfort, 1876. Brochure in-8° de 7 pages d'impression, accompagnée d’une planche lithographiée. (Extr. du Jabrb. Deuts. Mal. Gesells., vol. III, 1876.) — 419 — slituée par 2 pièces ovales, reliées ensemble par une membrane transparente. H. CROSSE. CORRESPONDANCE Nous recevons, de M. E. Perrier, professeur au Muséum d'histoire naturelle de Paris, la lettre suivante, dont nous ne croyons pas devoir refuser l'insertion, tout en mainte- nant, d’ailleurs, dans leur intégrité, les droits de la cri- tique scientifique. H. CROSSE. Paris, le 5 septembre 1878. A Monsieur le Directeur du Journal de Conchyliologie. Monsieur, Dans le numéro du 4e juillet du Journal que vous dirigez, je trouve, page 247, un article de madame la marquise Paulucci intitulé : « Remarques sur quelques espèces d'Helix de la collection Férussac appartenant à la Faune italienne. » Cet article contient de graves impu- tations contre le service que je dirige actuellement au Muséum d'histoire naturelle, et je vous demande la per- mission d'y répondre quelques mots. Je serai, pour cela, d'autant plus à l’aise que personne, sous mon administra- tion, n’a été autorisé à toucher à la partie de la collection qu'a examinée madame la marquise. Je laisserai de côté la forme de l’article. J'arrive donc aux faits. Madame la marquise Paulucci affirme que le type de l'Helicogena signala de Férussac a disparu de la collec- — 190 — tion du Muséum, et qu’on lui a substitué d’autres co- quilles d'espèce différente. Les H. signata de la collec- tion Férussac seraient des variétés de l’H. Carseolana ; en outre, quelques À. Carseolana de Férussac devraient être rapportées à FH. Surrentina de Schmidt. Je ferai seulement remarquer aux lecteurs de votre estimable Journal que ces appréciations sont toutes per- sonnelles et qu’elles n’impliquent pas, nécessairement, que les échantillons nommés, dans la collection du Mu- séum, À. Carseolana et signata, ne l’aient pas été par Férussac lui-même. Je ne suppose pas, d’ailleurs, que madame la marquise ait fait, entre les espèces du savant conchyliologiste fran- çais, une confusion analogue à celle qu'elle fait entre ses figures, lorsqu'elle indique la figure 1 de la planche XLI du bel ouvrage de Férussac comme représentant l'H. s1- gnata, au lieu et place de la fig. 5 de la pl. XXX, où cette espèce est, en réalité, représentée. Madame la marquise aurait, sans doute, emporté une autre idée du respect que professe pour ses types histo- riques le Muséum, si elle avait bien voulu, après sa visite, faire aux professeurs et aux aides-naturalistes, chargés du service de la Malacologie, l’honneur de leur demander quelques explications qu’ils se seraient fait un plaisir de lui donner. Je vous serais très-reconnaissant de vouloir bien insérer cette lettre dans l’un de vos prochains numéros. Agréez, je vous prie, monsieur le Directeur, l'assurance de ma considération la plus distinguée. Le professeur de Zoologie (Annéhides, Mollusques, Zoophytes). EDMOND PERRIER. 4 — NOUVELLES. Nous apprenons que notre honorable correspondant, M. E. Marie, promu récemment au grade de Commissaire- adjoint de la marine, vient d’être nommé Ordonnateur à Nossi-Bé et qu’il s'apprête à partir pour cette destination. Nous espérons qu’il rendra, aux sciences naturelles, en ce qui concerne la connaissance de la Faune de Mada- gascar et des Comores, les mèmes services que ceux qu’il a rendus, précédemment, aux Antilles et dans la Nouvelle- Calédonie, et que nos lecteurs ont pu apprécier. H. Crosse. ERRATA. Pages. Lignes, 9, 31, au lieu de 420, lisez A9. st MTS — Co nch, — Conch. lues: — de, — des. 92: 512: — nes, — ner, 103, 13, — f, — of. 108, 28, — ouvrages, — ouvrage. 196,0 4; — Bylhinella, — Bythinella. 248, 92, — pl. XLL fig. 1, — pl. XXX, fig, 3. 305 6, — gènes (1), — gènes. Par JB. | GASSIES (1). 311, 31 — arrêtée, — annelée. 28 — 1422 — LISTE des auteurs qui ont concouru à la rédaction du volume XXVI du JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE. Bayle (E.). Mayer (C.). Brusina (S.). Monterosato (T. de). Button (F. L.). Morelet (A.). Dall (W. H.). Morlet (L.). Depontaillier (J.). Nevill (G.). Fagot (P.). Paulucci (M.). Folin (L. de). Tapparone-Canefri (C.). Gassies (J. B.). Tournouër (R.). Guppy (R. L.). Watson (R. B.). Hidalgo (G.). Wright (M. B.). Hutton (F. W.). LISTE DES NOUVEAUX ABONNÉS. Andrée) 0e die Co er CITES Brugnone (Ab. G.).. . . . Palerme. Clessin {S5)2. 020 4 #2. pin Ochsenfurt. Dupuis. %. re 0 CR eMSaIne Omer. Gale (ER NE EN Orerl Geale(R. je SR M SFOnUTES. Université catholique (Faculté des sciences de F). . . . Lyon. WriehtiMeB;).- Le. 1: Londres, — 425 — TABLE DES MATIÈRES. TOME XXVI. Mollusques vivants. Révision des coquilles de la Nouvelle-Zélande et des îles Chatham, par le professeur F. W. Hutton. Description d’une nouvelle espèce-de Mitre, pro- venant du Japon, par AH. Crosse. LE Note sur deux coquilles terrestres, décrites par Deshayes, comme recueillies, à Pondichéry, par M. Bellanger, par G. Nevill. : Diagnoses Trochorum novorum, auct. P. Fi Note sur l'habitat du Cypræa spadicea, Gray, par F. L. Button. : LrÉRR Diagnosis Mollusci novi, Californiæ Messie in- colæ, auct. H. Crosse et P. Fischer. Note sur la mâchoire et la plaque linguale du Li- riola peltoides, Carpenter, var. vernalis, par W. A. Dall . L À Description d’une espèce de coneillé fluviatile nou- velle, provenant de Ca par À, Crosse et P. Fischer. ? ! Monographie du genre Ringièula, Dés eus et ia criptions de quelques espèces nouvelles, par le commandante L. “Marler. 1... 72,7 415, Anatomie de l'animal du genre Ringicula, par P. Fischer. Pages, 68 — 424 — Note sur la synonymie du genre Hydrobia et des genres voisins, par P. Fischer. Faune Malacologique de la vallée de ere (Deuxième Supplément), par P. Fischer. Note sur quelques coquilles draguées dans les eaux de Palerme, par le marquis de Monterosato. Description du nouveau genre Delphinulopsis, par Bryce M. Wright. san à Diagnoses Generis novi Pneumonopomorum et Volutæ novæ, auct. H. Crosse. MAUT Description d’espèces nouvelles de Molbisues, par H. Crosse . 2 Description d'un genre nouveau " Molinsque) ter- restre, provenant de la Nouvelle-Guinée, par C. Tapparone-Canefri. . te etant Catalogue des Mollusques appartenant aux genres Turbo, Calcar et Trochus, recueillis dans la mer de l’Archipel Calédonien (Supplément), suivi de la liste des espèces des genres Delphinula, Liotia et Phasianella, par P. Fischer. : Diagnoses Molluscorum novorum, auct. P. Firehhe Catalogue des Mollusques terrestres des îles Ba- léares, par le D'J. G. Hidalgo. s Remarques sur quelques espèces d'Helix de la ie lection Férussac, appartenant à la Faune Italienne, par M. Paulucci. l } Diagnoses Molluscorum novorum robe Mexi- canæ incolarum, auct. A. Crosse et Fischer. Observations sur l’Auricula (Alexia) denticulata, par P. Fischer. : k Sur l'animal du Ringicula aurietlütel par R. Boog Watson. 169 Note sur quelques coquilles provenant des côtes d'Algérie (Supplément), par le marquis 7. de Monterosato. CL SEAT ; 4 Note sur l'Haliotinella nn et sur quelques autres Mollusques des Antilles, par R. J. Lech- mere Guppy. . TE à Note relative au genre Delphine par le pro- fesseur £. Bayle. < Note sur l’Helix solitaria, Poiret, par P. Die Description d’une espèce nouvelle de Lucina, pro- venant de la Guadeloupe, par H. Crosse. Description d’une espèce nouvelle, appartenant au genre Limnæa, par L. de Folin. Diagnoses d'espèces inédites, provenant de la Non velle-Calédonie, par J. B. Gassies. Paléontologie. Coquilles du Sahara , provenant du voyage de M. L. Say, par P. Fischer. RUE Description d’une nouvelle espèce fossile Fe mére des terrains tertiaires récents de la Grèce, par R. Tournouër. É FINE Description de coquilles fossiles de terrains ter- tiaires supérieurs (sue) par C. Mayer. . ST, Addition à la Faune paléontologique de l'île Maurice, par À. Morelet : ; Monographie du genre Ringicula, De à et ré criptions de quelques espèces nouvelles, par le commandant ZL. Morlet. Lis Molluscorum fossilium species novæ et emendatæ, in tellure tertiaria Dalmatiæ, Croatiæ et Slavoniæ Pages. 390 14 291 — 426 — inventæ, auct. S. Brusina. more Diagnose d’une nouvelle espèce de Nassa des argiles bleues de Biot, près Antibes, par J. Depontaillier. Bibliographie. a. MOLLUSQUES VIVANTS. Mission scientifique au Mexique et dans l'Amérique centrale. — Ouvrage publié par ordre du Mi- nistre de l'instruction publique. — Recherches zoologiques publiées sous la direction deM. Milne- Edwards, membre de l’Institut. — Septième partie. Etudes sur les Mollusques terrestres et fluviatiles, par P. Fischer et H. Crosse. — Sixième livraison (1877). — Septième livraison, terminant le volume [ (1878). . . . . 90, Rossmässler’s Iconographie der Europäischen Land- und Süsswasser-Mollusken. Fortgesetzt von D' W. Kobell. Cinquième volume. Livraisons IV à VI (1877). — Sixième volume. Livraisons là ML MOTS) een in , 1199; Catalogue of the marine Mi luié of Ne with diagnoses of the species. By Krederick Wollaston Hulton (1875). | Critical list of the Mollusca of New- ealéadah con- tained in European collections with references to descriptions and synonyms. By Ædouard von Martens (1875). ; j Catalogue of the Land Mollusca of New onda. with descriptions of the species, collected from Pages AT 307 O1 © O1 94 — À27 — various authors. By James Hector (1875). American marine Conchology, or description of the Shells of the Atlantic Coast of the United States, from Maine to Florida. By George W. Tryon J' (1875) AU : Record of zoological jetatuse: — Hole By Edouard von Martens. — Volumes VIIT à XI (1872-1877). . , AMEN On the vitality of certain da Melua By Robert E. C. Stearns (1875). Das Gebiss der Schnecken zur Begrundung einer natürlichen Classification, untersucht von D' F. H. Troschel. — Volume If, livraison IV (1875). Address delivered to the biological Section of the British Association. Plymouth, 16 Aug. 1877. By J. Gwyn Jeffreys (1877). Mollusques des Pyrénées de la Haute-Garonne, par M. de Saint-Simon (1876). . . - Contribution à la Faune maiacologique de la oies extrême du S.-0. de la France, par MM. de Folin et Bérillon (1876-1877). : Malacologie Lyonnaise, ou description des Mol. lusques terrestres et fluviatiles des environs de Lyon, par Arnould Locard (1877). The development of the skeleton in tliegenus Wald- heimia. By Herman Friele (1877). Catalogue des Mollusques des petites Pyrénées de la Haute-Garonne, comprises entre Cazères et Saint-Martory, par P. Fagot (1877) . Preliminary Report on Mollusca from the Norwe- gian North Atlantic Expedition in 1876, by Herman Friele (1877). Pages, 98 102 105 104 105 190 195 194 198 200 201 202 — 428 — Description of a new species of Helix from South Australia. By George French Angas (1877). Descriptions of two Genera and twenty species of marine Shells from New South Wales. By George French Angas (1877). ” à Descriptions of new species of Bulimus Héni Wes- tern Australia, and of a Paludinella from Lake Eyre, South Australia. — Descriptions of one Genus and twenty-five species of marine shells from New South Waies. By ns French Angas (1877). : : à À further List of addit{onal species of marine Mol. . Jusca to be included in the Fauna of Port-Jackson and the adjacent coast of New-South Wales. By George French Angas (1877). sf Description of Spiraculum Mastersi. By W. T. Blanford (1877). : What is a Brachiopod ? By T ons FE (1877). à Ê Bulletin of the United See Élioal Msétts — N°8. Index to the names which have been applied Lo the subdivisions of the class Brachiopoda. By W. H. Dall (1877). Notizie sulle conchiglie della rada di ÉvitETét dE, pel Marchese di Monterosalo (1877). Notes sur la Faune conchyliologique terrestre et fluvio-lacustre de la Nouvelle-Calédonie. — Es- sais d’acclimations de certains Mollusques ter- restres d'Algérie, dans le S. O. de la France, et disparition de quelques Ne gr par J. B. Gassies. Systematisches ncuriien. Cabinet von Martini ut Pages, 204 297 298 Chemnitz. Neue reich vermehrte Aufgabe, in Verbindung mit Prof. Philippi, D' Pfeiffer, D' Dunker, D' E. Rœmer, S. Clessin, D' A. Brot und D' E. von Martens, herausgegeben von D' H. C. Küster, und nach dessen Todte fortge- setz von D' W. Kobelt und H. C. Weinkauf. — Sections 82, 85, 84, 85 (1878). Beitrag zur Kenntnissder Fauna Mexikanischer nd und Süsswasser-Conchylien. Von Hermann Stre- bel. — Partie IL. Y'PROE RENE Description de quelques espèces nouvelles ou peu connues, par J. Granata Grillo (1877). Miscellanea Malacologica, auctore Ab. Josepho Brugnone. — Pars prima (1875); Pars secunda (1876). à Xe VASE TO HE Enumerazione e sinonimia delle Conchiglie Me- diterranee, pel Marchese di Monterosato (1878). Note sur les migrations malacologiques aux envi- rons de Lyon, par Arnould Locard (1878). On the physical Geography of the Great Indian Desert, with especial reference to the former existence of the Sea in the Indus Valley; and on the origine and Mode of formation of the Sand- hills. By W. T. Blanford (1876). The Valorous Expédition. Reports bé J. bi Jeffreys and C. B. Carpenter (1876). New and peculiar Mollusca, etc... procured in the « Valorous » Expedition. By J Gwyn AU (1876-1877). Die von Prof. D' R. Buccholz in Westafrikea gesam- melten Land- und Susswasser - Mollusken, von D' E. von Martens (1876). Notes on Lowe’s Ms. List of Webb’s type Shells tu Pages, nn the Canaries (1829), etc. By the Rev. À. Boog Watson (1876). 0 CHALET EN Monographie des espèces françaises appartenant au genre Azeca, par P. Fagot (1876). Descriptions of six new species of Shells from the Collections of the Marchioness Paulucci and D' Prevost. By G. B. Sowerby junior (1876). Descriptions of four new species of Helix, with so- me Notes on Helix Angasiana of Pfeiffer. By George French Angas (1876). Tungebevæbningen hos de Norske Rhinidogossk af Herman Friele (1876). : & Anatomia della Caliphylla Mediterranea. Memertà del Prof. Salvatore Trinchese (1876). À descriptive Catalogue of the Scalidæ of the West India Islands. By ©. À. L. Môrch (1876). Ueber einige Conchylien aus Westafrika. — Con- _chylien von den Comoren. — Landschnecken aus Costarica und Guatemala. — Binnenmollusken von Chiwa. — Einige neue griechische Schnec- ken. — Ueber einige japanische Landschnecken. Von E. von Martens (1876). Jan Mayen Mollusca from the Norwegian North Au. Expedition in 1877, by Herman Friele (1877). On the Mollusca procured during the Lightning and Porcupine Expeditions 1868-1870 (Part 1), “ J. Gwyn Jeffreys (18738). Uebersicht der wahrend der Reise um die Erde in den Jahren 1874-1876, auf dem S. M. Schiff Gazelle gesammelten Land- und Süsswasser- Mollusken, von Prof. D' Æ. von Martens (1877). Ueber Japanische Hyalinen, von Reinhardt (1877). Uebersicht über die von den Herren D’ F. Hilgen- — À451 — dorf und D° W. Dônitz in Japan gesammelten Binnenmollusken. Von Herrn E. von Martens (1877). : MR 4 Contribuzioni per una nb M roloites delle Isole Papuane. Di C. Tapparone-Canefri. — IE, IV, V (1876-1877). Contributions to the natural History of Éntee Island. By J. H. Kidder. — Mollusks. By W. H. Dall (1876)... : Scientific Results of the Exploration of Aiseké By the parties under the charge of W. H. Dall, during the years 1865-1874. — Vol. I, n° I (1876) . I , Ueber die ne nanans che re Struthio- laria. Von G. Schacko (1876). . b. PALÉONTOLOGIE. Catalogue of the Tertiary Mollusca and Echinoder - mata of New-Zealand in the Collection of the Co- lonial Museum, By Frederick Wollaston Hutton (1875). sSrolunqls taste 44 À À Report on the Invertebrate cretaceous and ter- tiary fossils of the Upper Missouri Country, By F. B. Meek (1876). à Sur le développement du ras none Gé- phalopodes et sur les rapports zoologiques des Ammonites avec les Spirules, par Æ, Munier- Chalmas (1875). . Études stratigraphiques et niléditélogianes , pour servir à l’histoire de la période tertiaire dans le bassin du Rhône, par E. Fontannes (1876). On the Miocene Fossils of Haïti, by R. J. Lechmere Guppy (4875). : Pages. al 415 415 416 418 99 185 185 186 san 1: ms Description de la Faune des terrains tertiaires moyens de la Corse, par Arnould Locard et G. Cotleau (1877). ire The Post-tertiary Fossils procured in the late arte Expedition, with notes on some of the recent or living Mollusca from the same Expedition, by J. GroynJeffreys (1877) mare on 1, . Catalogo delle Conchiglie fossili di Monte Pelle- grino et Ficarazzi presso Palermo, del Marchese di Monterosato (1877). RE { Molluschi dei terreni terziarii del Piemonte e della Liguria, descritti da Luigi Bellardi. — Partie 2. Gasteropoda (Pleurotomidæ) (1877). Étude sur les fossiles tertiaires de l'ile de Cos, recueillis par M. Gorceix, en 1875, par R. Tour- nouër (1876). AE Descrizione di una nova specie di Taitôta trovata nelle marne del pliocene inferiore della Liguria, del Professore Luigi Bellardi (1878). Specie nuova : Cardium Verrii, Foresti, da L. Fo- resti (1877). : Description de quelques espèces Léxéeite de la craie de l’est du bassin de Paris, par Ch. Barrois et J. de (ruerne (1878) ; ; Sur les fossiles dévoniens du département de la Mayenne, par D. OEhlert (1877). . Description de la Faune de la mollasse marine et d’eau douce du Lyonnais et du Dauphiné, par Arnould Locard (1878). : , Note complémentaire sur les tufs de La Celle, | près Moret (Seine-et-Marne), par À. Tournouër (1877). Études stratigraphiques et paléontologiques pour servir à l’histoire de la période tertiaire dans le Pages. 196 199 906 9067 572 402 404 — À55 — bassin du Rhône. — III. Le bassin de Visan (Vaucluse), par F. Fontannes (1878). Vom Pleistocaen zur Gegenwart. Eine Conchylio- logische Studien, von S. Clessin (1877). Nouvelles. Collections conchyliologiques de À ROME uni- verselle de 1878. Départ de M. E. ee pour Nossi- Be. Variétés. Un collectionneur du Rio Napo, par /. Crosse. Nécrologie. Mort de MM. J. A. Macé, D' Louis Pfeiffer, Henry Adams, Panceri, D° Philip P. Carpenter, John Anthony, colonel Jewett, Fielding Meek, Elkanah Billings, Mateo Botteri. . Liste des auteurs qui ont concouru à la rédaction du volume XXVI du Journal de Conchy liologie. Liste des nouveaux abonnés. RYITA Pages. 406 407 907 421 106 422 422 — 454 — TABLE PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. a. Mollusques vivants. AcrrsA subdecussata, Cantraine.. AcE cryptomena, Folin et Bérillon. AGNATHA (Tr). ; ALExIA denticulata, Montagu. — myosotis, Draparnaud. ALLERYA (S. G.).. AMNICOLAA (CG :). 2 LUE, 2 ee ane ANGARINA (G.). PTE ANTHoRA Chathamiensis, Hutton. APLECTA (G.).. ATRETIA (G.). . . AURICULA (ALEXIA) denticulata, Monte: AZECA (G.). Birrium exile, Hutton. . : — terebelloides, Martens. . BRacH1OPODA (C.). BuccnuLus albus, Hutton. . — Kirki, Hutton. . < Buziminus quadridens, Draparnaud. Buzimus abbreviatus, Gassies, — arenosus, Gassies. — bulbulus, Gassies. — decollatus, Linné. — Gaudryanus, Gassies. — subsenilis, Gassies. BYTHINELLA (G.). — Reyniesi, Dupuy. Carcar Davisii, Stowe. . CazirayLLa Mediterranea, A. Goetu, 142, 301. Pages, 151 195 359 245 244 320 135 925 31 360 381 309 389 26 26 302 40 0 140 334 333 338 239 339 331 136 141 31 392 — À455 — CancELLARIA Trailli, Hutton. . CEPHALOPODA (0.). . CERITHIDEA alternata, Hutton. CERITHIOPSIS contigua, Monterosato. — scalaris, Monterosato.. Ceriraium alucastrum, Brocchi. . CHEMNITZIA Zealandica, Hutton. . Caenopus (G.). CHioxe gibbosa, Hutton. — Jamellata, Lamarck. CHiTON (ACANTHOCHITES) æneus, Risso. . CIRSONELLA ((G.). . ; CLausizrA Andreana, Fagot. . — nigricans, Pulteney. Conus Crosseanus, Bernardi. . — Zealandicus, Hutton. . CorguLa Haastiana, Hutton. . CRYPTAZECA (G.).. Cyzicawa striata, Hutton. . CyrrÆaA ingloria, Crosse. — spadicea, Gray. DAPHNELLA cancellata, Hutton. DELPHINULOPSIS (G.). — Do Wright. Dicoma Hectori, Hutton. DiTREMATA (Gr.). ; — aquatica (S. Gr.).. — terrestria (S. Gr.).. Drizia albula, Hutton. . — Buchanani, Hutton. . — Cheesemani, Hutton. — lævis, Hutton. Eczis1a symmetrica, Hutton. Eucaropium Blandianum, Dee et FUtRSE ; — Sumichrasti, Crosse et Fischer. 160, Pages. 25 186 25 156 319 155 24. 304 19 19 147 298 202 140 168 24 h4 195 40 166 67 18 325 161 32 360 360 360 17 16 16 17 29 251 250 — 456 — EvuceLus bellus, Hutton. . EurimaA beryllina, Monterosato. . Chathamensis, Hutton. Cionella, Monterosato. Jeffreysiana, Brusina. nana, Monterosato. piriformis, Brugnone. Euraria bicincta, Hutton.. — lJineata, Chemnitz. _FissureLLA dorsata, Monterosato. — squamosa, Hutton. . GapiniA nivea, Hutton. Gi8BuLA oppressa, Hutton. — plumbea, Hutton. — simulata, Hutton. GLomus (G.). GNATHOPHORA (Tr.).. HALIOTINELLA patinaria, For Heuix Balearica, Ziegler. . Balmei, Potiez et Michaud. Barceloi, Hidalgo. . Boissyi, Terver.. caperata, Montagu. Cardonæ, Hidalso. Carsoliana, Férussac. . circumornata, Férussac. Desmoulinsii, Farines. —_— var. Apr rt Graëllsiana, Pfeiffer. . Kooringensis, Angas. . lactea, Müller. lapicida, Linné. Minoricensis, Mittre. . Newka, Dohrn. . Nyeli, Mittre. — À57 — Heuix Pollenzensis, Hidalgo. — Ponsi, Hidalgo... L (HU AAULES nee = PPrietôi, Hidalgo. NME 0.0 220, — punctata, Müller. — rupestris, Draparnaud. — Setubalensis, Pfeiffer. . US = sionata, Férussace. OR MAMIE EI — solitaria, Poiret. : — submeridionalis, Bourguigiit — subtersa, Gassies. . : = trierrestris, Chemniiz. ‘0. A M USNIENNe — trochoides, Poiret.. — variabilis, Draparnaud. — vermiculata, Müller. HomaLonyx felinus, Guppy. HyaziniA Balmei, Potiez et Michaud. . — Djurdjurensis, Debeaux. . HyproBIA (G). JANTHINA (G.). RU Lacnesis sulcata, Hutton. . . — vulpecula, Monterosato. LEpron lepisma, Monterosato.. . LEUCOCHROA candidissima, Draparnaud. — cariosula, Michaud. LeuconrA obsoleta, Hutton. Leucoprycia (G.). . ‘ — Tissotiana, Crosse. Limax altilis, Fischer. . LimnÆa Delaunayi, Folin. . Liorrocaus (G.). Lrrioca peltoides, Carpenter. LiTTORINELEA ((r.). . LucapinA monilifera, Hulton. Lucina divaricata, Linné.. 29 — A58 — Pages. Pucina Schrammi, Crosse, :.:,:.:4H}f0:4 MNGQUMINENNARS L'UNATrA australis "HutiOon 0, CMS 67 23 L'vonsrA‘ViItrea "HuttOn" : 20,008 JS ND LUE kh NTACHAÆROPLAX (Ge) ME AE, riad 007 Marçcarira fulminata, Hutton. : . 1.00... . 34 — rosea, Hutiohones AMAR NME 39 MARGINELLA albescens, Hutton. . . . . . . . 22 — vittatas Hutlon.. 204,0 RER S 29 MarinuLA.Filholi, Hutton:: 42440004 ment 42 MELÂN1A Rossiteri, Gassies. . "5. 214 m4 nwr940 MENEsTHo dissimilis, Tiberi. . . . . . . : . 152 MESoDEsmA spissa, Reeve.. 1.01. 1. MIS NENR LE MicrOvOLUTA (Ge), 0e HOME MOINE ARREOU2ES Mirrra-obscura; Hutton: +... 2.4 28m PAR Es 21 — ‘rubiginosa;- Hutton- =. NU MER). - 22 NriphU, Crosses ltd 61 MO) ONE RAT Moprora'fluviatilis, Hutton. 0e CUAIMNNEUNE D: 53 MonoraemAra (Gr.}. ent gen, 0 Mvurex Eos, Hutton:. 24. NP ENT 12 MysEDLA (Gr). 0000 ue SN M ANR Re 0200 MyTizus Dunkéri, Reëeye: 120000 pire 02 =. 2 ‘latus "Chemnitz:: 2 oheMemeMte 2AEASS 92 NacELLA subspiralis, Carpenter. . . . . . . . 70 =; werdalis Dalle Miro: LR 70 NaniNa semifusca, Deshayes. . . . ...:.:, . 59 — : Woodiana; Pfeiffer 20 0e 60 NarTica vitrea, Hution: 4% ut ne Rent 23 Nezxra Trailli, Hutton te) uen, den 45 Népronea Traversi, Huttons + 48/00 AMEL rE te 14 NERITINA flexuosa, Gassies. . . . . . . . . 342 == ‘incerta, Gassies. … AM en une —, Lifouana, Gassies. . :: +. .:: ... ‘343 —. Sayesl, Gassies... AMBNE MANQUE ne st RE — -subauriculata, Récluz. +: 4x... 2 086 — 459 — OsELiscus roseus, Hutton.. OposromiA (TurBonILLA) delicata, Monterosato. . —— (AURICULINA) fusulus, Monterosato. — (EuLiMELLA) macilenta, Monterosato. — (PYRGULINA) nanodea, Monterosato. . OmPHALOTROPIS aurantiaca, Deshayes. . Oxcaiporis tuberculatus, Hutton. OsrrEA glomerata, Gould. . — reniformis, Sowerby. OxyNoE olivacea, Rafinesque. J'ALUDESTRINA (G.). PALUDINELLA (G.). à Pazupomus Grandidieri, Crosse | es PATELLA flava, Hutton. . — imbricata, Reeve. . — radians, Gmelin. . — redimiculum, Reeve. — rubiginosa, Hutton. . P£CTEN connexus, Quoy et G.. — Stowei, Hutton. PepicucariA decussata, Gould. PERINGIA (G.). ; — obeliscus, Paladilhe. PERRIERIA (G.). chrtsss Pete ; — clausiliæformis, Tapparone-C Canohis PLacuxanomiA Stowei, Hutton. PLESIOTROCHUS (G..). , — Souverbianus, Fischer. . PLEUROBRANCHUS Dehaanii, Cantraine. . PLEUROTOMA (DEFRANCIA) æqualis, Jeffreys. PocyrropaA biconica, Hutton. . — retiaria, Hutton. . — scobina, Quoy et G. . — squamata, Hution, Pages. 24 1 316 318 317 61 41 56 56 158 134 135 73 37 E ÿ 1 38 36 38 55 55 102 136 315 169 169 55 212 212 : 160 157 20 20 20 19 — 440 — Pomarias obscurus, Draparnaud. PorAMiDES (PIRENELLA) Layardi, H. Adams. Pura minutissima, Hartmann. PyRrENE flexuosa, Hutton. . Pyraina Stowei, Hutton. . Raera perspicua, Hutton. MINGICULAU (GE) EAN — acuta, Philippi. — arctata, Gould. — auriculata, Ménard. . — Australis, Hinds. . — buccinea, Brocchi. — canaliculata, de Folin. — Caron, Hinds. . — conformis, Monterosato.. = denticulata, Gould. — doliaris, Gould. — encarpoferens, Folin. — exserta, Hinds. — Folini, L. Morlet. . — fossulata, Folin. — Goujoni, Folin. —— grandinosa, Hinds. —- leptocheila, Brugnone. — Moritzi, Folin.. — nitida, Verrill.. — prismatica, Folin.. — propinquans, Hinds.. — Savignyi, L. Morlet. . — semistriata, Orbigny. — Someri, Folin. . — suturalis, Smith. RisELLA varia, Hutton.. 1 RissoA flammulata, Hutton. . . . . . 130, Pages. 141 380 242 23 5] 46 114 116 124 312 125 132 120 121 131 125 126 121 123 119 126 120 123 131 129 127 118 122 117 127 128 128 97 23 — A4 — Rissoa impolita, Hutton. . — nana, Hutton. . — plicata, Hutton. — purpurea, Hutton.. . . — rosea, Hutton. . — rugulosa, Hullon.. . . — subfusca, Hutton. . } RoTELLA Montrouzieri, Souverbie. . SALASIELLA ((.).. ScaLARIA Celesti, Aradas. . — Jolyi, Monterosato.. — striatissima, Monterosato. LU Sea (ER: ft SCISSURELLA (SCHIZCTROCHUS) aspera, Philippi. . . ScuTULUM (G.). 304, DÉGUENZIAN(C.): 0 2 0 0: Ahosa es SIMPULOPSIS corrugata, Guppy. SIPHONIUM lamellosum, Hutton. . SOLETELLINA Ditida, Gray.. SPIRACULUM Mastersi, Blanford. . STANDELLA inflata, Hutton. SAMEBELIA (Co). + MM RE SUCCINEA Californica, Crosse et Fischer. ë Tecraria Montrouzieri, Fischer. . Tecrura (Lorria) unicolor, Forbes. TELLINA decussata, Lamarck.. TEREDO antarctica, Hutton. è Triroris adversa, Montagu. . CRE — perversa, Linné.. Trocaus Artensis, Fischer. : . . . . . — Baudini, Fischer. — ,. callosus; Koch. + + Gien AM. er — (Tecrus) Fabrei, Montrouzier. . , — Flindersi, Fischer. . = MD Pages. Trocaus (CLancuzus) flosculus, Fischer. . . . . 211 —:1)Freycinetl; Fischer. 1: + Loue Notre 64 —)Gtberti, Montrouzier.. 2. 110440 420 0907 — MGoudoti, Fischer. 1. Minimes athée 62 — 1, Lamberti; Souverbien Meet sm — (Zizipminus) Laugieri, Payraudeau. . . . 150 — (Monirea) Lifuanus, Fischer. . . . . . 63 — Poupineli, Montrouzier. . ... . . .. 20 —+ : pudibundus, Fischercrell m0: Le 66 — rhodomphalus, Souverbie. . . . . . 210 — (GrsBuza) scamnatus, Fischer. . . . . 66 — (EucneLus) slellio, Fischer. . . . . . 63 =. Suarezensis, Fischer. ,emstst 4, à 63 ‘FrocHococHLeA mimetica, Hutton. . . . . . . 32 SoPnon-dubius, Hutton...16008 mr D: 4e 13 ——, inférus., Hütton: 2878 Gestes Le 13 —, . plebeius, Huttonhié nt: Au0e heu, |. 2e 12 ÉRUNCATELLA Cerea, GassieSeauris enlu fl. NES — microlena, Bourguignat.s :14#2e., .yet 921 — punctata, Monterosato. . . . . . 321 —. subsulcata, Gassies. M 7, 218400 41104338 — truncatula, Draparnaud.. . . . . 243 Perso Shandi,: Hutton.: :OMEULSE CARTER AE 30 ŒEURRIFELLA fulminata, Hutton.…..,2."408,8 120 & 29 — vittata, Huttonsaim, 90e Aer 29 Urricuzus minutissimus, Martin. . . : . . . 159 Vesus crebra, Hutlon., :. :. ÆRMAMÉEL MEME 49 Varna pellucida, Müller. : #64: 12 Niue, - #198 Mozura Kirki, Hottonstren eine AENt, 21 — . Prevostiana, Grosse... AMUeguit lex à #7 465 Warpaeimia(G.). :.:5. 12028008 Be ou... 1900 Zonites crystallinus, Müller. ., #40. Maritime. + 139 —, 0livetorum, Gmelin. 24440 éteinte. 561138 ANCILLARIA glandiformis, Lamarck. . CERITHIUM Apenninicum, Mayer. bufoninum, Mayer. Europæum, Mayer. . b. Paléowmtologie. fraterculus, Mayer. Galliculum, Mayer. Gallicum, Mayer. . Girondicum, Mayer. . Isseli, Mayer. . Italicum, Mayer. . Lapugyense, Mayer. . Tournoueri, Mayer. . Turonicum, Mayer. . . undato-pictum, Mayer. . Corgicuza Hellenica, Tournouër. Saharica, Fischer. FossaruLus Crossei, Brusina. . Hericina undulata, A. Morelet. . HyprogiA Rossii, Brusina. JouANNETIA Tournoueri, Locard. LimNæA limosa, Linné. . Lyraoczypaus amplus, Brusina. MELANIA arcuata, Brusina. Nassa Cossmanni, Depontaillier. cognata, Brusina. constricta, Brusina.. (LyrCEA) coronata, Brusina. . Gaji, Brusina. Rissoina, Brusina. . serratula, Brusina. . tuberculata, Müller. — Lt — Nerrrina imbricata, Brusina. . Lorkovici, Brusina. . Neumayri, Brusina. . Slavonica, Brusina.. subcarinata, Brusina. sycophanta, Brusina. Pecrex Bonifaciensis, Locard. Paysa Brocchii, Ehrenberg. . Pcanorgis Duveyrieri, Deshayes. lineolatus, Brusina. striatus, Brusina. . PLeuroTOMIDÆ (F.).. Pupa (GigBus) majuscula, A. Masciet PyrGuLa aspera, Brusina. . baccata, Brusina. interrupta, Brusina. . RinGicuLA acutior, Maver. — Africana, L. Morlet. . auriculata, Ménard. Baylei, L. Morlet. . Berthaudi, Michaud. . Bezançoni, L. Morlet. biplicata, Lea. . Bonellii, Deshayes. Bourgeoisi, L. Morlet. Brocchii, Seguenza. buccinea, Brocchi. Cacellensis, L. Morlet. coarctata, Koenen. conformis, Monterosato.. costata, Eichwald.. Crossei, L. Morlet. Deshayesi, Guéranger. elegans, Pecchioli. D © © D © = 1 © à QT D 1 © © ie He 2 RinGicua elongata, L. Morlet. . exilis, Eichwald. Fischeri, L. Morlet. Gaudryana, L. Morlet, gigantula, Doderlein. . gracilis, Sandberger. . Grateloupi, Orbigny. . intermedia, Foresti. leptocheila, Brugnone. lævigata, Eichwald. marginata, Deshayes. . minor, Deshayes. . minutissima, Deshayes. nana, L. Morlet. Paulucciæ, L. Morlet.. plicatula, Mayer. Ponteleviensis, L. Morlet. quadriplicata, L. Morlet. ringens, Lamarck.. Sandbergeri, L. Morlet. . semistriata, Orbigny. . Semperi, Koch. striata, Philippi. subventricosa, Orbiony. . Tournoueri, L. Morlet. . varia, Gabb. Vasca, Tournouër. ventricosa, Sowerby. . Verneuili, Archiac. SAxICAVA rugosa, Linné. Uno Kukuljevici, Brusina.. — Morovici, Brusina. — Neumayri, Brusina. — pterophorus, Brusina. — 446 — VALENCIENNESIA pelta, Brusina. . . . . . . . 355 Vazvara balteata Brusina. : 4 NOUS — ,stbcarimata, Brusinas le Mina PL 0240 Vivipara robusta, Brusinasile he fau 0 Ci 095R Peinon AG.) SO fehett ira Re OSSTE Paris, — Imprimerie de Mme Ve Bouchard-Huzard, rue de l'Eperon, 5; J. TREMBLAY, gendre et successeur. TETE OUVRAGES NOUVEAUX. Mission scientifique au Mexique et dans l'Amérique centrale, ouvrage publié par les soins du Ministre de l'instruc- tion publique. — Recherches zoologiques publiées sousla direction de M.Mrexe-Enwanps, membre de l’Institut.—7° partie. —Étude sur les Mollusquesterrestreset fluviatiles, par MM. P. Fiscuer et H. CRosse. Paris, Imprimerie Nationale, MDCCCLXX VIIL. La septième livraison vient de paraître et est actuellement en vente. Elle comprend la fin des Stenogyridæ, les Succineidæ, les Vaginulidæ, les Oncidiidæ, et ter- mine le premier volume {pages 625 à 702 et planches xxix à XXXI). Nouvelle édition du grand Gabinet Conchyliologique de Martini et Chemnitz, revue, augmentée, mise en rap- port avec l’état actuel de la science et publiée, en collabora- ration avec MM. PFeirreRr, PHILIPPI, DUNKER, ROEMER, CLESSIN, Bror et Martens, sous la direction de M. H.-C. Küsrer et, depuis sa mort, sous celle de M. le D' W. Kogezr et de M. H. WEINKAUFF. L'ouvrage comprendra environ 300 livraisons, dont 275 sont actuellement publiées. Prix de chaque livraison {en Alle- mignel. de 4 a219, 7 fr. 50; à partir de la 220: inclusivement, 11 fr. 25. L'ouvrage se publie également par Sections cartonnées, contenant, chacune, de 16 à 20 planches coloriées, avec le texte correspondant. Les Sections déja parues sont au nombre de 86. Prix de chacune des Sections, de 1 à 66, 22 fr. 50; prix de cha- cune des Sections suivantes, à partir de 67, 33 fr. 75 (en Alle- magne). Les conditions de prix les plus modérées sont faites aux per- sonnes qui désirent se procurer la tolalité de l'ouvrage ou seu- lement le compléter. Chaque Monographie, vendue isolément, subit une légère augmentation de prix. On envoie, sur demande, le prospectus gratuitement. Parmi les genres entièrement publiés, nous cilerons les sui- vanis : Argonauta, Nautilus, Spirula, Umbrella, Vitrina, Succinea, Belix, Bulimus, Achatina, Pupa, Cylindrella, Clausilia, Balea, Megaspira, Tornatéllina, Auriculacea, Limnæus, Helicinacea, Cyclosioma, Ampullaria, Paludina, Hydrocena, Valvata, Trun- catella, Paludinella, Natica, Amaura, Turbo, Trochus, Delphi- nula, Scissurella, Globulus, Phasianella, Bankivia, Lacuna, Adeorbis, Solarium, Risella, Janthina, Recluzia, Buccinum, Purpura, Cassis, Dolium, Harpa, Ricinula, Murex, Triton, Ra- nella, Trophon, Hindsia, Turbinella, Fasciolaria, Strombea, Conea, Volutacea, Oliva, Ancillaria, Tridacna, Hippopus, Ano- donta, Unio, Cardiacea, Donacidæ, Veneracea, Tellinidæ, Lucina. Parmi les genres en cours de publication, nous mentionnerons les suivants : Marginella, Pleurotoma, Pyrula, Fusus, Melania Paladomus, Cycladea, Aviculacea, ete. S'adresser à MM. Bauer et Rasps, libraires-éditeurs à Nuremberg, Bavière. Table des Matières CONTENUES DANS CETTE LIVRAISON. Pages. Observations sur l'Auricula (Alexia) denticulata : . . P. FiscHEn.. . . . . . .. 309 Sur l'animal du Ringicula auriculata. . : . .. : .. R. Bo0G WATSON... . . 312 Note sur quelques coquilles provenant des côtes d’Al- génie (Supplément) A (2 PRES, . T. DE MONTEROSATO . . . 913 Note sur l’Haliotinélla patinaria et sur quelques autres Mollusques des Antilles. . , . . . . . . . . . . . J. LECHMERE GupPpy . . . 321 Note relative au genre Delphinulopsis. . . . . . . - . E. BAYLE. . . . . 0 ENCORE Noté sur J’Helix solitaria, Poiret. . . . . . . . . . . RP RAC 7 0e 920 Description d’une espèce nouvelle de Lucina, provenant dé ln Guadeloupe. 200 OS PE SSH CROSS S Us à ere DES Description d’une espèce: nouvelle appartenant au genre: Limnæa : .-......,/..,... «+. L.DE FOLIN. . ..... 1." 329 Diagnoses d'espèces inédites, provenant de la Nou- velle=Calédonie 28e CAN te BA BASSIES OMC E PME aug Molluscorum fossilium species novæ et emendalæ, in | tellure tertiaria Dalmatiæ, Croatie et Slavoniæ inventæ . . . . . LS OS AU EURE OT ET SET BRUSINAS Sete. 347 Diagnose d’une nouvelle espèce de Nassa des argiles s bleues de Biol, près Antibes: . « : .. «1. . + . - J. DEPONTAILLIER . . : . 951 Bibliographie . + . . . 1" NA LUS PRCRE EX SLA LOTS RUES H. CrossEe et P. FIsCHER. 358 Correspondance . 1: 41? {5 11. DECRECE UT MRE SAR PERCIER. OS 0" IE 419 Nouvelles SAUTER ne DE EME PUS Donne DA EUR OSSE 2 eee De aa PAU Erratas! PA NEUL ST be VO. RFA EPST DAOENRE SNS CARE TNA ERA ES 420 Liste des auteurs- + . . . + EPA PARCANES Tete AE ROUTE ATEN NET 429 Liste des nouveaux abonnés : . . : . , . « . .. RUN REA AMEL ÉRENRES RETSNNPE AC 499 Table des matières #02.) Ch 00 SOUS RE De DL) OR PARA RUES SE PUR UE 493 Table par orûre alphabétique . .. 4.41... 4 eee 2.0 434 Le journal paraît par (rimestre et forme f volume par au. PRIX DE L'ABONNEMENT {PAYABLE D'AVANCE) Pour Paris et pour les départements {reçu franco). . . 16 fr. Pour l'étranger id. ES LD |. Pour les pays hors d'Europe id. Re 4 S’adresser pour l'abonnement, payable d'avance, et pour les com-/ munications scientifiques, à M..CROSSE, directeur du Journal, rue Tronchet, 25, à Paris, chez qui on trouyera aussi les volumes précé- demment publiés du Journa! de Conchyliologie. (Ecrire franco.) 1l'e$t rendu compte des ouvrages de Couchyliologie et de Paléonto- logié dont deux exemplaires sont adressés au bureau du Journal. YARIS. — IMP. DE M°° V° BOUCHARD-HUZARD, RUE DE L'ÉPERON, 9. —1878. 3. TREMBLAY, GENDRE ET SUCCESSEUR. Journal de Conchyhologie. 1878. ER 4e 2 4 Arnoul del. Lnp Becquet, Parts. fr 7 1. Mitra Wright, Crosse. 3. Paludomus Grandidieri, Crosse et Fischer. 2 Cypræa spadicea, Gray. 4. P.________ Grandidieri,var. f submutica. ne, Journal de Conchyliologie. 1878. PES { / / Î > Ë ! | Arnoul del. Lrp. Becquet, AIS. 1. Corbicula Saharica, Fischer. 4. Cerithium bufoninum, Mayer 2. C._: ____ Hellenica Tournouer. LINE ee Europæum, Mayer. 3. Cerithium Apenninicum, Mayer. 6. [Liriola peltoides, var. vernalis. ENT 1e Journal de Conce hyhol e [a ® | Oo A + =) : 9 ) L EE ouc del. rip ecquecl, Laris “Delphinulopsis Lesourdi B.Wight.| 2. Cypræa ingloria, Cro 3. Conus Crosseanus,Bernardi, var. R. } sse. Cerithium ND +- F2 QG Æ € Jobir del. bé. fraterculus, Mayer. Éalhoum, Calieulun, = Girondieum, -__— Isseli, | 8. D 10 . 10 9 mp. Becquet Paris. Cerithium Îtalicum, Mayer. Creer Lapugyense, pe (De Tournouer1, Che = = VMEPONEUE On undato-pictum,—_— LUN \ 1 "tif 1 1 4 La 1, y Fi û ÿ D H 0} DE | 1 0 WT : : mn ? (TI ; : moe) un | ï j 1 | ‘ . à F J : j ’ ' | l r 1 KE al ; d t ( ' 1 nl 16 ; Ï ' L d rit ñ : * , SLT, f oh & Len 1 Journal de Conchyliolo ge. 1878. PEN {mp P'ecquet, Lars. Monographie du genre Ringicula. Espèces vivantes. Po de Conchyliologie. 1878. AU AR Jp. Becquet, Larts . Monographie du genre Ringicula. Espèces fossiles. ES SR NL CR NES ENT Se à IDR LOU À dl L 4 1 F PAU [a : L IFR b ( s | à k ' A Ÿ P:LirAR J nC LRU À . ! onu Ÿ D = LEA : Î Î " ! l ” . ï : L il ' ‘ à ; 1 À : k + LA 3" À Fe Pa | la | | { , = es : 3 L 1 st: y A M ju CU Peut | ; mn 1, Dr l > ! L LL { | Ê | He Lin É À : t | | | À ï LOU) ’ AU , : | | DANCE Fr | : , Pi | ; te SEP NA LAN ne En % 4 d ? 4. RC 8 l | | fi u° 5 10 © 10 x EN : \ Î 12 10 6 9° 9 Arrioul del /mp. Becquet, Paris Monographie du genre Rmgicula. Espèces fossiles. Journal de Conchyliologie. 1878. VAN [A] Le Ro No a = | | ae mm AynonuË del. Lrnp Becquet, Paris. Monographie du genre Ringicula Especes fossiles. LU Te 1 2 ; 8. PRIE Journal de Conchvliolo gie. 18: [Se] N L D g © = Arnoul del Lrgp Becy uel, Parts. . Hehx Newka, Dohrn. 4. Helhix Homeyeri, Dohrn et Heynemann. DEL Majoricensis Dohrn et Heynemann. | 5. Ées Pons, Hidalgo. b H.___ Prietoi, Hidalgo. 6. H.___ Pollenzensis, Hidalgo. 7 Holix Roisevi Terver var Journal de Conchvhologie. 1878. Free 2 4 2 ke A. 9 5 ART 0 PONT RES 174 | \- 1 Arnoul del. Znp Pecqueé, Parts. 1. Hahotinella patinaria, Guppy. 4, Ringicula auriculata, Menard. 2.Homalonyx felinus , Guppy. 5. Limnæa Delaunaÿ1, Folin. Br Simpulop sis corrugata, Guppy. 6. Lucina Schrammi, Crosse. LS77: SHELLS, FOSSILS, MINERALS, &c. = Em DAMON: OF WEYMOUTH, ENGLAND, From the extent of his stock, and frequent consignments from correspon- dents in all parts of the world, is enabled to supply named collections, classified Zoologically or Geographically, of which the following is a selection. {The prices for Collections are much lower than 1f separately priced.) & Cenera ” to illustrate ‘“ Woodward’s Manual of the Mollusca,” ‘*Chenvw’s Manuel de Conchyliologie,”” 100, £1 10s.* and £3.* Collection of 500 species, containing 150 to 200 genera, £20. Special Collection of 1000 species, containing 350 to 400 genera and sub-genera, £50. . Particular attention is given to render this set a systematic Collection of Genera, Sub-Gencra, d& Species, & from the individual value of the specimens, is recommended as the most moderate in price, care being taken to spread the Collection over «a large number of G'enera, the specimens perfect, and correctly named. 2000 Species Ditto . Ditto see Ditto … £100. Shells of the MEDITERRANEAN SEA, 100 species, (250 shells) £3 35. Ditto, 200 species, £8 8s. Ditto, 300 Species. Shells from the NORTHERN and ARCTIC SEAS, 100 species. EUROPEAN LAND SHELLS.— Collections from 100 up to 500 species. SHELLS OF PALESTINE.—A collection of Land Shells from this interesting region (50 species). Land Shells of WEST INDIES, containing the genera Bulimus, Clausilia, Cyclostomæ, Cyclotus, Cylindrella, Geomelania, Helicina, Helix, Lucidella, Marisa, Megalonastoma, Proserpina, Spiraxis, Stoustoma, &c., 50 sp., 21s.; 100 ditto (200 examples), £3 3s.; 200 ditto (400 examples), £S Ss. ISLAND OF CUBA.—50, 100, or 150 species. This series contains some of the most beautiful Land Shells of Helix, Helicina, Pupa, Cylindrella, Megalonas- toma, Cyclostoma, &c. Land and Freshwater Shells from WESTERN AFRICA, including the genera Tridina, Galathea, Streptaxis, Amnicola, Pupa, Achatina, Melania, Physopsis, Ge -30 species, 2 Gruineas. Shells from MAZATLAN and the COAST OF MEXICO—50 species for 21s. (or 100 species for £2 12s. 6d.) PHILLIPINES.--50 species of Helices and Bulimi, £3 15s., or 100 species, including 70 Helices and Bulimi, with 30 species of Melunia, Nawvicella, Batissa, Registoma, Leptopoma, Cyclophorus, &c., £T Ts. From BRITISH INDIA, including Alycœus, Cyclotopsis, Diplommatina, Ditropis, Gessula, Georissa, Hybocistis, Lagocheilus, Lithotis, Nematura, Plectophylis, Raphaulus, Scaphula, Streptaxis, Streptaulus, Pricula, &e., 150 sp. Marine Shells from the CHINA and INDIAN SEAS, of the genera Aspergillum, Bulla, Cytherea, Cardium, Conus, Cassis, Cyprea, Dolium, Eburna, Lima, Mitra, Murexr, Natica, Oliva, Pecten, Pectunculus, Pleurotoma, PRicinula, Seraphs, Solarium, Strombus, Tellina, Triton, Tridacna, Venus, Voluta, &e., dc., 100 species, 4 Guineas. *,* H. & A. Adams’ small, and rare Marine Genera, of the Japanese Sea. 25 Species of the recent Terebratulidæ, including rare forms. Achatinellæ from Sandwich Islands, 50 species (100 examples), 30s.; ditto 100 species, £ 100 named species of Æelix and Bulimus from AUSTRALIA and ISLANDS OF POLYNESIA, £4 4s. * Sets of these have been supplied, and are exhibited at the South Kensington Museum. Lo) MR. R. DAMON, OF WEYMOUTH, ENGLAND. CALIFORNIA.—Collection of MARINE SHELLS, including Adula, Amycla, Amiantis, Angulus, Cummingia, Cryptomya, Isapis, Macr ON, Netastomellæ, Oedaliu, Opalia, Platyodon, Periploma, Pomaulax, Pteronotus, Saxidomus, Semele, Troc hisus, and other rare genera of the North Pacific. 100 species, (1—3 ex.) £3 10s. 200 ditto, £S. Marine Shells from AUSTRALIA and SOUTH PACTFIC, including the genera Amphibula, Anatina, Cardita, Chitonellus, Conohelix, Cor bis, Conus, Crassatella, Cyprea, Delphinulu, Gena, Hipponyr, Mitra, Hesodesma, Perna, Par mophorus, Phasienella, Pleurotoma, Phos, Sigaretus, Solemya, Struthiolaria, T'erebratulu, Trigonia, Voluta, &c., &e., 100 species, 4 Guineas. SETS OF PARTICULAR GENERA, Of which the following are examples. Cyprea, 40 named species, 20s. Cardium, 20 named species, 205. 5 100 Fe Melania, 40 5 205. Conus, 40 ï5 308. Clausilia, 40 hs 20s. 5 100 ne Cylindrella, 40 5 205. Mitra, 25 ks 205. Helicina, 25 as 105. Marginella, 25 2 20s. | &e., &c., &c. Pecten, 30 5 20s. + Naturalists in foreign stations, are solicited to open a corres- pondence either for sale or exchange. BRIMSANSNREULIES: Collections named in accordance with the British Conchology, by Dr. Jetfreys, E.R.S., containing on an average 8 of each /choice specimens) :— 100 species, £2 12s. 6d.*—200 species, £6 6s.*—300 species, £12 12s.---400 species, £25. Elementary set of 100 species, 21s. A Catalogue of British Shells, new edition, price 94. ANIMALS IN SPIRITS Set up in Glass Cylinders. Lizards, Snakes, Fishes, Mollusca, &ec., &c. Several hundreds of named species. Occasionally Pentacrinus and other rare deep sea objects. FOSSILS. Collections are prepared for those entering on the study of geology, and also to illustrate recent works on the science, at the following prices: Fossils and their rocks. 100 different specimens, 42s. ; 200 ditto, £5 ; 500 ditto, £20; 1000 ditto, £50. POST TERTIARY. Glacial Drift and Raised Beach Shells. Sets of Shells from modern deposits in the raised Sea Coast of Sweden. 25 species, 20s., including a report on the above Fossils, presented to the British Association, by Dr. 2 effreys, F.G.S., F.R.S. Set of the leg bones of DINORNIS from N. Zealand, viz., of D. didiformis. D, gravis, D. giganteus, D, casuarinus. TERTIARY. NEWER PLIOCENE. Quarternary beds of Sicily and Calabria. Collections of 100 to 300 species. OLDER PLIOCENE. Norwich and Suffolk Crags. SUB APPENINE STRATA of N. Italy. Collections named at the University Museum of Turin, at the following prices:—100 species (250 examples), £3 3s. 200 species, £6 6s. 300 species, £ OLDER PLIOCENE of Roman Country, 100 sp. £ 200 ditto, £ # Sets of these have been admitted into the Loan Collections of Scientific Apraratus, South Kensington Museum. #* Printed Lists of these and other Sets, sent to purchasers. ABRIDGED CATALOGUE OF SHELLS, FOSSILS, AND MINERAIS. 3 OLDER PLIOCENE of Tuscany, containing species and genera characteristic of Tropical Seas. 100 species, £3 3s. 200 ditto, £6 6s. 300 ditto, £ 60 species of the Aocene fossils of Touraine (150 examples), £1 15s. MIOCENE. 100 species (250 examples), from the Vienna Basin, and named at the Imperial Museum of Vienna, £8 3s. 200 ditto, £ Ditto of Bordeaux and Dax beds. OLIGOCENE. (Lower Miocene) of North Germany, 100 sp. 150—200 ditto. MOLASSE. (Miocene) Fossil Bird Bones from the Susswasser Kall: of Bavaria. EOCENE. Fossil sheils of the Paris Basin. Collections of these beautifully preserved fossils, named after Deshayes. 100 species (250 examples), £3 3s. 200 species (500 examples), £6 6s. 300 ditto, £ Ditto of London Clay, Barton Clay, I. of Wight and Hampshire beds. EOCENE OF EGYPT. Crustacea, Echinoderms, Shells, &e. SECONDARY From the English Chalk and Green Sand. Ditto Gault of Folkestone and Cambridge. ÆMeocomien Beds. Fine Series of Fishes (named) &c., from the Upper Cretaceous of the Lebanon, Syria. OOLITE from all the English beds. Upper, Middle and Lower. LIAS of Lyme Regis and Yorkshire. TRIAS of St. Cassian and Hallstadt. Muschlekalk Beds. PRIMARY. PERMIAN. Zchstein, Magnesian Limestone, and Permian formations of Thuringia. CARBONIFEROUS. Fine series from the Carb Limestone of Yorkshire and Zreland. Ditto Foreign localities. DEVONIAN. Fishes from the Old Red Sandstone of Scotland. Large collection from the Devoaian of the Eifel. SILURIAN. Extensive collection from the Dudley beds. Ditto from Sweden, Bohemia, United States. CAMBRIAN. Oldhamia, &e. LAURENTIAN, Zzson Canadense. Examples of the newly defined ancient rocks Dimetian and Pebidiar of St. David’s. À collection of Tertiary Fossils of 1000 named species (2500 examples), repre- senting the Newer and Older Pliocene, Miocene. Upper, Middle, and Lower £Eocene of Lyell, 30 Guineas. 100 species of Cretaceous fossils, 4 Guineas ; 200 ditto, 10 Guineas. 100 species of Znferior Oolite ditto, from Dorset and Somerset, 7 Cruineas. 300 ditto, representing all the beds of the Upper, Middle, and Lower Oolites, 15 Guineas. 100 species of Ammonites, 5 Guineas, ditto, 10 Guineas. 200 species of Brachiopoda, single specimens, 5 Guineas ; two of each, 7 Guineas. Sets of fossils from the lT'ertiary beds, 21s. Ditto, Cretaceous, Oolite, Lis, Muschlekalk, C'arboniferous, Devonian, and Silurian, each 21s. the set. 4 MR. R. DAMON, OF WEYMOUTH, ENGLAND. ROCKS. Sedimentary, Metamorphic, Plutonice, and Volcanie, illustrating the physical character of the structure of the Earth. 100 named varieties, 425. 150—200 Æ Collection of British Rocks, 100 named varieties, 42s.* 150 do. CAST OF RARE FOSSILS, Fore-paddle of Plosaurus, from the Æimmeridge Clay, Weymouth, From the original of this unique and gigantic specimen inthe Dorset County Museum. Length of paddle, 6ft. Jin. Price of cast, set in case, 5 Guineas. A cast of this paddle may be seen in the British Museum. MINERALS, Elementary and other collections, useful to the Traveller and Student, as also to facilitate the study of Geology and Physical Geography. Collections in this interesting and instructive branch of Natural Science, 100 specimens, 21s., or Ditto, 42s. 200 ditto, 5 Guineas. Collections at 5, 10, 20 Guineas and upwards. Catalogue of Minerals, published by the British Museum, Sets of the German Models of Crystals. MODELS OE- DIX MONDES": As exhibited in the Loan Collection in South Kensington Museum. 1 Fac similes of 28 of the most celebrated White and Coloured Diamonds, wrought in Crystal Glass, of great lustre. Models of natural Crystals of Diamonds, with other Models of Crystals of Coloured Precious Stones, some from original, in R. Damon’s Collection. The above are artistically and beautifully cut in imitation of the originals, both in surface and colour. Each Set in handsome Morocco Case with descriptive Catalogue. PUBLICATIONS, CATALOGUE of the MARINE SHELLS OF EUROPE, 1400 Species, price ls. 6d. LIST OF BRITISH SHELIS, (printed within brass lines), for Labels 2s. 64. Ditto British Algæ, 2s. 64. Ditto Crustacea, 2s. 64. Ditto British Ferns, ls. 6d. LABELS FOR FOREIGN SHELIS, NEATLY PRINTED. SPECIMEN.—(Conus literatus, Lin. Cards of Strata for a systematic arrangement of Rocks and Fossils. Also of Genera of Recent Shells, for arranging collections. LABELS FOR BRITISH FOSSILS, 3,000 SPECIES, 5s. A CATALOGUE OF GENERA OF MOLLUSCA, RECENT AND FOSSIL, according to ‘Woodward’s Manual,” for Generic Labels (3 inches in length), price 7s. 64. Specimen. PANOPÆA Lam. WORKS ON NATURAL HISTORY SUPPLIED. DREDGES OF GALVANISED IRON CONSTRUCTED WITH THE LATEST IMPROVEMENTS. Small Flat Boxes with Glass Tops, and Glass Tubes. * Sets of these have been admitted into the Loan Collections of Scientific Apparatus, South Kensington Muscum. Anzeige. Mer den hinterlassenen Papieren Dr. L. Pfeiffer’s fand sich ein fast vollstindiges Werk vor, das gewiss von allen Conchiliologen mit Freuden besrüsst werden wird. Es enthält die Namen der säimmt- lichen in den $ Bänden der Heliceen-Monocraphie aufgezühlten Arten, die in Familien und Gruppen nach ihrer natürlichen Verwandtschaft geordnet sind und bildet also gewissermassen den Ergänzungs- und Schlusshand jener Reihe von Bünden, deren Herausgabe die Haupt- beschäftigung des verstorbenen Autors war, und durch die er sich einen unvergänglichen Namen in der Läiteratur über die Mollusken erworben hat. Das Werk berücksichtigt alle einschlägisen KForschungen bis zum Jahre 1877 und billet somit für jeden Conchyliologen, sowie für jede grôssere Sammlung ein unentbehrliches Handbueh. Das Buch verliert aber auch als selbstständiges Werk nichts an jenem Werthe und es genügt dessen alleiniger Besitz vollkommen zum Ordnen von Samm- lungen etc, da bei den aufgezählten Arten auch die Synomymie bei- gefügt ist Das Werk befindet sich unter der Presse und wird nächstens im Verlage von Herrn Theodor Fischer in Cassel erscheinen, unter dem Titel: Nomenclator Heliceorum viventium qui continentur nomina omuium hujus familiae generum et specierum hodie cognitarum disposita ex affinitate naturali. Wir halten es für unsere Pflicht jetzt schon die Fachkreise auf dasselbe aufmerksam zu machen. Einer besonderen Empfehlung des Werkes bedarf es wohl nicht, da der Name des Autors für die Vorzüg- lichkeit desselben birgt. S. Clessin. Die Unterzeichnete fordert zur Subscription auf diese letzte Arbeit des so sehr um die Naturwissenschaft verdienstlichen Dr. L. Pfeiffer hiermit auf. Sie wird circa 30 Bogen gr. 8° füllen, und ist der Subscriptionspreis à Bogen 60 Pfe. Durch alle Buchhandlungen des In- und Auslandes zu beziehen. Cassel, im November 1878. Theodor Fischer”’s Verlags-Buchhandlung. In gleichem Verlage sind erschienen: Blätter, Malakozoologische. Als Fort- setzung der Zeitschrift für Malakozoologie, herausg. von Dr. L. Pfeiffer. I—XXV. Band. Mit lithogr., zum Theiïl color. Tafeln, 1854—1878. gr. 80. M. 200. Bôttger, Dr. Oskar. Clausilienstudien. Mit 4 Taf. Abbild. 1878. M. 30. Med.-49. — — — Monographie der Clausiliensection Albinaria v. Vest mit 4 Taf. color. Abbild. Med.-4. M. 30. Dunker, Dr. W. Index molluscorum quae in itinere ad Guinem inferiorem collegit Georg Tams.1553. Med.-49 mit 10 Taf. color. Abbild M. 18. Kobelt, Dr. Wilh. Catalog der im euro- päischen Faunengebiet lebenden Binnen- conchylien. 80. 1871. M. 2,50. Lehmann, Dr. R. Die lebenden Schnecken und Mollusken der Umgegend Stettins und in Pommern, mit besonderer Berücksichtig- ung ibres anatomischen Baues. Mit 22 Taf. Abbild. gr. 80. 1873. M. 12. Lischke, Dr, C.E. Japanische Meeres- Conchylien. Ein Beitrag zur Kenntniss der Meeres-Mollusken-Fauna Japans, mit besonderer Rücksicht auf die geowraphische Verbreitung der Arten. Bd. I bis III. Med.-4. M. 156. Martens v. Dr. E. Ueber Vorderasiatische Conchylien. Nach den Sammlungen des Prof. Hausknecht. Mit 9Taf. color. Abbild. M. 36. Novitates conchologicae. Abbildung und Beschreibung neuer Conchylien. 1. Abth. von Dr. L. Pfeiffer. 2. Abth. Meeres- Conchylien, von Dr. W. Dunker. 1. Abth. von L. Pfeiffer. 1—57. Lief. mit 148 Taf. color. Abbild. Med.-40. 1865—1876. M. 342. 2. Abth. von Dr. W. Dunker. 1—16. Lief. (1. Bd. compl.) mit 45 Taf. color. Abbild. Med.-49. 1865—1870. M. 92,55. Supplement I. Rômer, Dr. E., Monographie der Molluskengattung Dosinia Scopoli (Artemis, Poli). 1863. Med.-49 mit 16 Taf. color. Abbild. M. 38. Supplement II. (siehe Dunker, Index.) Supplement III. Rômer, Dr. E., Mono- graphie der Molluskengattung Venus Linné. Lief. 1—37 mit {1 Taf. color. Abbild. Med.-40. 1865—1870. M. 222. Supplement IV. I—111.) Supplement V. (siehe Martens, Vorder- asiatische Conchylien.) | Pfeiffer, L. Kritisches Register zu Martini und Chemnitz’'s systematischen Conchylien- Cabinet. 1840. gr. 89. M. 2. — — Conspectus Cyclostomacerum emenda- tus et auctus. Pneumonoporum mono- graphiae prodomus 1852. gr. 8. M. 2. — — Monographia Pneumonopomourm viven- tium. Sistens descriptiones systematicas et criticas omnium hujus ordinis generum et specierum hodie cognitarum, fossilium enumeratione. 1862. M. 10,50. — — Monographia Pneumonoporum Suppl. I. 1858. gr. 8. M. 6. — — Supplement II. 1865. gr. 80. M. 7,50. — — Supplement III. 1876. gr. 8. M. 18. — — Monographia Auriculaceorum viven- | tium. Sistens descriptiones systematicas et . criticas omnium bujus familiae generum et specierum hodie cognitarum, nec non fossilium enumerationem. Accedente Proser- pinaceorum nec non generis Truncatellam historia. 1856. gr. 80. M. 6. Rômer, Dr. E. Monographie der Mollusken- (siche Lischke Bd, gr. &. etc. gattuny Venus Linné. Lief. 1—37 mit 71 Taf. Abbild. Med.-40. 1864-1870. M. 240,50. — — Monographie &er Molluskengattung Do-# sinia Scopoli (Artemis, Poli) mit 16 Taf. Abbild. Med.-40. 1863. M. 33. Schmidt, A. System der europäischen Clau- silien und ibre nächsten Verwandten. Mit, einer lithogr. Uebersicht des Systems. gr. 80. 1863. M. 4. Weinkauff, H. C. Die Conchylien des Mittel-\ meeres, ihre geographische und geologische: Verbreitung. 2 Bde. gr. 80. M. 19,50. — — Catalog der im europäischen Faunen- gebiet lebenden Meeres-Conchylien. M. 2. Zeitschrift für Malakozoologie. Heraus-. gegeben von K. Th. Menke und L:. Pfeiffer. JIII—X. Jahrg. 1846—1858, 4 12 Nummern. Mit lithogr. Taf. gr. 80: M. 56. Die Fortsetzung hierzu bilden die Blät- ter für Malakozoologie. Druck von Heinr. Stôhr. — Cassel. accedente * Uebersicht über die neue reichvermehrte Ausgabe des Systematischen Conchylien-Cabinets von Martini und Chemnitz in Verbindung mit Herren Dr. Dr. Pfeiffer, Philippi, Dunker, Roemer, Clessin, Brot und von Martens neu herausgegeben von Dr. H. C. KÜSTER. Nach dessen Tode fortgesetzt von Dr. W. Kobelt und H. C. Weïinkauff, welches bis jetzt 271 Lieferungen umfasst und mit noch circa 60 Lieferungen abschliessen wird. Preis der Lieferungen 1—219 à M. 6. für Lieferung 220 und folg. à M. 9. Für diejenigen Interessenten, die das Werk, geiner Eintheilung und seinem Inhalte nach, noch nicht kennen, sowie auch für unsere verebrlichen Abnehmer zum Ordnen ihres Exemplares, verôffentlichen wir nachstehend eine genaue Angabe der Bände und Abtheïlungen, in die das Werk zerfällt, und fügen gleichzeitig die in den bis heute erschienenen 271 Lieferungen bereits gegebenen Textbôgen und Tafeln bei. Mit 60—80 weiteren Lieferungen soll das Werk vollendet sein, worauf dann sofort durch Supplementlieferungen die früher abgeschlossenen Abtheilungen auf den Stand der bis jetzt erfolgten Entdeckungen gebracht werden sollen. I. Band 1. Abtheilung: Cephalopoda (Argonauta, Nautilus, Spirula & Sepia Taf. 1. 2. 3. 3 a. 3 b. 3 c. 4. und Textb. 1. 2. Abgeschl. 1 2. . Pteropoda . ae à 3. : Pteropoda, F'inoloides Taf. 1 : — : 4. cs Gasteropoda, Doxidea n — 3 — . 5. » Acolidiacea D 2 nt = : 6. n Ancylea D ULUIUAUS — = Te . Umbrella, Tylodina al »n 1 Abgeschl. ‘ 8. " Aplysiacea sÉL a " 9. " Bullacea n 1—4 y — an 410. . Limacea n — " pus AMRUE ” Daudebardia, Vitrina, Simpu- lopsis, Succinea n 1—6 , 1—8 Abgschl. URL a Anostoma, Helix, Boyssia, To- migerus, Proserpina, Strep- taxis n 1—12 12*—161 Textbog. 1—116 Abgeschl. ps , Helix IVr. Theil n 162—67 Textb. 117—21. HS. ” Bulimus, Partula, Achatinella, Achatina, Azeca Taf. 1—70 Textb. 1—50 Abgschl. UNIES = Clausilia n 1—388. » 1—46 : SU LD: . Pupa (mit Vertigo) sn 1—21 ; 1—25 " > (010) a. : Cylindrella n 1—9 » 1—10 ° D TELE: » Carychium, Scarabus, Auri- cula, Jaminia » A 19), 10110 » a MTS 2 Physa und Planorbis n 1—10. 16 , 1—9 UATAD: . Limnaeus, Amphipeplea. Chi- lina, Isidora, Physopsis SLT 1—10 Abgschl. n TAULSS . Trochatella, Helicina, Lucidella , 1—10 » 1—10 ° EUNNLO. » Cyclostoma, Pterocyclos, Pupina, Calia, Acicula, Geomelania, Cataulus, Diplommatina » A 1—50, 1—51 », SN20: = Ampullaria n À. 1—21, 1—10 , CRE ” Paludina, Hydrocaena, Valvata , 1—14 , 1—12 , AB PAE . Rissoa, Rissoina = 1— 6, 1.02 CMP — Truncatella, Paludinella : 1-2, 1-3 Abgschi. SOMIE TE 2 Melania und Melanopsis . 1—42 , 1—60 AT . Paludomus » AUIDIAURS 1 Û AUPMOA TT n Cerithium ; — not NID Te : Turritella, : — a na 1 Chemnitzia, Culima - — Ut TT d . Natica, Amaura »n À 1—19 , 1—21 Abgeschl. 2, « Turbo n À 1—19 » 1—13 x IL. Band 3. Abthleg. Trochue, Xenophorus Taf. 1—49 Textb.1— 47 Abgschl. °” JIL ,, ” Eve 11. 12. 3 D. 4. »” Delphinula, Scissurella Globulus (Rotella) LS 128: 2 u1—8 » Phasianella, Bankivia, Lacuna : 1—6 , 1—7 . Adeorbis, Skenea, Orbis, Fossarus ,, 1 nurtls2 . Solarium à x 1—4 , 1—6 Risella "A 1 st. le 2 » Litorina » 1—5 , 1=5 Neritina, Navicella # 1—14 , 1—18 Nerita c 1—3 , — Janthina, Recluzia le 1. 2.1 , 1.2. Abgechl Scalaria, Planazxis . — 5» — Buccinum, Purpura, Concholepas, Monoceros Taf. À. B. 1—22 22 a. 23. 23 a. 24. 24 a. 25. 25 à. 26—31. 31 à. 22, 32 a. 32 b. 33—35, » 1—30 Abgschl. Cassis, Cassidaria, Oniscia, Dolium, Eburnea, Harpa Taf. 36—70 ,, 1—13 # Buccinum II, Theil PA NEA AE EE — Ricinula » J1—5 , 1—5 Abgschl. Murex, Ranella, Triton Taf. À. B. 1—4, 4 b. 5—37. 37 à. 38. 38 a. 39. 39 a. 40—67 , 1—29 — Turbinella, Fasciolaria Taf. 1—9. 9 à. 9. b 10—138. 13 b. 14—32 ,, 1—21 Abgschl. Pyrula und Fusus Taf, 1—14. 14 à. 15—33 ,, 1—11 — Plicata — — Strombus, Pterocera, Rostellaria, Chenopus Taf. A. B.1—4. 4a. 4b. 5. 5a. 6—25Textb.1—15 Abgschl. Conea Taf. A. 1—71 , 1—53 FF Dibaphus, Pleurotoma » À. 1—30 , 1—17 — Otiva Taf. A. B. C. 1—39 , 1—22 Abgesclil. Ancillaria Taf. 1—12. , 1—5. ” Terebra, Mitra, Voluta, Cymbium Taf. À. B. 1—17. 17 à. 17 b. 17c. 17 d. 17 6. 18—49 , 1—29 Abgschl Cypraea, Ovula, Erato Taf. 1—6 ;, 1. 2. Marginella AE Sigaretea, Haloitoidea ee TEE Capulea, Patelloidea UT le ae Patellacea Tati 817. 100 5 FANS Chitonacea PR CT en Dentalium AR M ie Vermetacea, Caecacea 4 m KE Brachiopoda, Ostracea Taf. 1. 2. 2 b. 2 c. 2 d. 83—6. 6 b. 7—14 ,, 1—11 Pectinea Taf. 1—8. 8 a. 9—36 , 1—16 Aviculacea Taf, 1—18 , 1—7 Malleacea Taf, 1. 2. 16—21 , 1, 2. Arcacea Taf. 1—4 , 1 Mytillacea » 1—6 , 1. 2 Tridacna u. Hippopus » 1—8 » 1. Abggchl VIIT. Band5, Abthlg. Chama Taf. 1. 2. Textb. — EXES ïÈ D Anodonta Taf. A. 1—11. 11* 12—687 ,; 1—36 Abgschl. à 2; 5” Unio, Hyria, Margaritana, Monocon- dylaea, Dipsas Taf, 1—18. 18* 19-100 5» l—40 s S 3. : Cycladea Taf. 1—36 ,, 1—22 > CRE 1e ch) Carditacea RENE — 2: , Cardium, Isocardia » 1—14 ;,; 1—16 Abgschl. 3. ; Donax, Iphigeniae Taf. 1—21. 21 a. ,, 1—16 5 5 4. cn Tellina Taf. 1—52 ,, 1—37 , : GE à Pelicoidea » — 5» -— NT 1e “h Cyprina, Dosinia, Cyclina, Lucinop- sis, Sunetta, Cytherea, Venus, Saxidomus, Venerupis, Clemen- tina, Lucina, Fimbria, Galatea ,, 1—42 ,, 1—38 Abgschl. » 2. D Mactracea, Myacea Taf, 2. 3 4. & 1 . 3. 5 Solenacea, Pholadea, Tubicola RO Vi " 4. tn Tunicata PA 5» — , £n À Cirripedia HO LION ANR 1 Nachfolgend ein Verzeichniss der fertigen Monographieen mit ihren Autoren und Preisen. Küster, Dr. H. C., Argonauta, Nautilus, Spirula. (Bd. I Abthlg. 1). Bestehend aus 3 Bogen Text und 7 Tafeln . : M ie CNET ROUE ; Dr. C. H., Umbreflacea (Bd. I. Abthlg. 7). Bestehend aus 1 Bogen Text und 1"Tafel 27: . AE TO 0 EL oO 207 LOTUS Pfeiffer, Dr. L., Vitrina und Shen ne I. Abthls. 11). Bestehend aus 8 Bogen Text und 6 Tafeln . . . PME LOUE UE OM US CULS = ; Dr. L., Helicea (Bd. I. Abthlc. S Bestehend aus 117 Bogen Text und 162 Tafeln . . - EP EMA ES RARE REC AE ee Ci Et le NI == , Dr. L., Bulimus und Rtause (Bd. I. Abthlg. 13). Bestehend aus 51 Bogen Mextsund 0 Tafelne SR TEL RTNOU DRE EE EN EN ROUES Küster, Dr. C. H., Clausilia (Bd. I. Abthlg. 14}. Bestehend aus 46 Bogen Text und 38 Tafeln "7", Ie De ALLER Dr iC EH VFUpA, PRE ra, Bale und RARE DES (Bd. I. Abthls. 13). Bestehend aus 25 Bogen Text und 21 Tafeln . . . . . . Jé 30. — Pfeiffer , Dr. L., Cylindrella (Bd. I. Abthlg. 15a). Bestehend aus 9 Bogen Text un de TOMBA CINE MENT Tee rer le lee te UT RTS OU Hüster. Dr. C. H., Aüriculacea (Bd. I. Abthle. 16). Bestehend aus 10 Bogen Text und AOLTatelIn he EURE UNS MN AREA AUS USE art ré TOME ; Dr. C. H., Limnaeus (Bd. I. Abthlg. 17b). Date aus 10 Bogen Text AndEl2 Tafeln) 4e REP NUERER Les AREAS . "fl. 15 Pfeiffer. Dr. L., Helicina (Bd. I. Abthl. 18). Pestehend aus 10 Bogen Text und 10 Tafeln +. . . M ed ER TENDUE — Dr. L., CÉtin Ton Ba. I. Abthlg. ra Bestehend aus 51 Bogen Text adsl Tafelh ARS LS LE NE RAR UT RNA NS RP OUTRE VON SOU OT PE si = I | Philippi. Dr. R. A, Ampullaria (Bd. I. Abthlg. 20) Bestehend aus 10 Bogen Text und 22 Tafeln. . . , died rose buse Hole 24 Küster, Dr. C. H., Paludina (Bd. I. Abthlg. 22 Bestehend aus 12 Bogen Text und 14 Tafeln:: . . . . MORIN MES LATEST mm» Dr OH; Truncatella, Paludinella œ4. I. Abthlg. 23). Bestehend aus 3 Bogen Text und 2 Tafeln . . . $ s'est UE ADD: Philippi, Dr. R. A. Natica, Amaura (Bd. II. Abthle. F Bestehend aus 21 Bogen Text und 20 Tafeln . . . 3 vo see tete Ne TE er > DR FA TUTO (Bd AIT. Abthlg. 2). Bestehend aus 12 Bogen Text und 20WTafe In En 0, : ne JE I21 ———, Dr. R. A., Trochus a. II. Abthlg. à LI fe aus 47 Bogen Text und 49 Tafeln . : 100: MAO > "DreR: A7, Delstirata: Sat more Fu II. jan 4). Bestehend aus 8 Bogen Text und 8 Tafeln. . . . ER TL A ———;, Dr. R. A, Phasianella, Bankivia Lakuna Ba: II. ns 5). Bestehend aus 6 Bogen Text und 7 Tafeln . . . MAO RE ——— ;, Dr. R. A, Adeorbis, Solarium und Risella | Ba. IT. Abthlg. 6. 7. 8). Be- stehend aus 9 Bogen Text und 6 Tafeln . . Ne MUC SI OR OD: Küster, Dr. C. H., Janthina und Recluzia (Bd. II. Abthlg. 12). Bestehend aus 2 Bogen Text und 2 Tafeln . . . . RC EE A EE — , Dr. C. H., Buccinum und Purpura Ba. : III. ARR la). Bestehend aus 30 Bogen Text und 44 Tafeln . . . . Fe u uetnetn SOJÉABN ; Dr. C. H, Cassis, Cassidaria, Oniscia, Dolium, buste und Harpa (Bd.IIT. Abth. 1b). Bestehend aus 13 Bogen Text und 35 Tafeln . . Je 40. 50. ,; Dr. C. H., Ricinula (Bd.III. A.ie). Best. aus 5 Bg. Textu.5Taf. Jé 7. 50. Kobelt, Dr. W. Turbinella und Fasciolaria (Bd. III. Abth. 3a). Best. aus 21 Bg. MEXLIU- MODE TARN NN OA D MEN A LEE Küster, Dr.C.H., Strombea (Bd.IvV. A. 4n Best. aus 15 Be. est ne 30 Taf. ff, 40. 50. Weinkauff, H. C., Conea (Bd.IV. A.2). Best. aus 54 Bg. Text u. 71 Taf. J. 96. — ———, H. C. Oliva (Bd. V. Abth. 1.) Best. aus 22 Textb. u. 42 Tafeln. { 66. — H. C., Anciliaria (Bd. V. Abth. 1 a.) Best. aus 4 Be. Text u. 12 Taf. .#. 20. — Küster, Dr.C.H., Volutacea (Bd. V. A.2). Best. aus 30.Bg. Text u. 56 Taf. Yf 60. — , Dr. C. H,, Tridacna und Hippopus (Bd. VIIL. A.4). Bestehend aus 1 Bogen ITExXEQU NAN TAS 0: EE Ne CORNE RE Clessin, S., Anodonta (Bd. IX. A. Best. aus RE Srent Text u. 87 Taf. J£ 126. — ,; Dr. C. H., Unio (Bd.IX. A.2). Best. aus 40 Bg. Text u. 101 Taf. {{ 108. — Rômer, Dr. E., Cardiacea (Bd. X. A.2). Best. aus 16 Bg. Text u. 14Taf. 6 18. — ; Dr. E.,, Donax (Bd. X. A. 3). Best. aus 16 Bg. Text u. 22 Taf. 4 24. — ————, Dr. E, Téllinidae (Bd. X. AÀ.4). Best. aus 38 Bg. Text u. 51 Taf. JS 60. — Pfeiffer, Dr. L., Voneracoa (Bd. XI. A.1). Best. aus 27 Bg. Text u. 42 Taf. Jé 54, — Diesen fertigen Mono tion werden sich im Laufe des Jahres noch folgende Abtheïlungen anschliessen: Murex, Ranella, Triton und Trophon, Marginella, Melania, Paludomus, Neritina, Avicula, Cycladea, Pleu- rotoma, Pyrula und Fusus, und liegen zu ersteren 5 bereits Manuscript und Tafeln von den betreffenden Herren Autoren vollendet vor. In den 50er Jahren als das Werk bereits circa 150 Lieferungen erreicht hatte, erüffneten wir in Folge vieler Nachfragen eine neue Subscription auf dasselbe, indem wir eine Sections- oder Bandausgabe errichteten. Jede solche carton. Section kam drei Heften der Liefer- ungsausgabe im Preis und Inhalte gleich und hatte den Voitheil, dass sie nur dem Stoff nach Gleiches oder Zusammengehôriges aus dem bisher Abgeschlossenen der andern Ausgabe enthielt; solche Sectionen sind bis heute 84 erschienen und werden 30 — 40 weitere auch diese Ausgabe gleichzeitig mit der andern abschliessen. Nachfolgend ein Ver- zeichniss der erschienenen nebst Angabe ïhres Inhaltes. Argonauta, Umbrellacea, Jan- thina, Ricinula, Tridacna Vitrina, Succinea, Truncatella, Paludinella u. Pupa (Schluss) Helicea L. ” ” » . Bulimus und Achatina . 1 ” LU ” L ” ” LJ Li Ciausilia nr me Pupa, Mogaspira, Balea u. Tornatellina - Cylindrella u. Limnaea Auriculacea . Helicinacea . . . . Cyclostomacea . Ampullaria :. . . . . . Paludina Hydrocaena und Valvata . . . . . Melania . . Natica, Amaura DUR OST ATLAS UE Trochus ”, she ire coute FT) DATOELFOMOME Delphinula, Scissurella, u. Globulus, Phasianella, Ban- kivia und Lacuna . BUOCINUME MeV ent » eee Footer Sect. ” I. mA IL. mit 11 Textb., 18 Tafeln, davon 12 neu. EN à LIRE , 11 ADR LE $ 18710 ; 130% À SAN LOUE 16e 5 141: sn n 17 » n 17 » NZ ; 160 : 16 rl À 4 DES ; AUTRE EE) = 1e RUES É A +06 ë DENON $ 135 TS , 13407 5 1310 PIE ss 180 : 18% 16 : 19e : 19m AAA e LB He TES Eat ; Tes . 181, » 11 » 16 , n 16 », #1 118 n 18 , ” 18 » HUILE 2 TENTE px TU UN LT . 162 : 1687 n 418 L CAES . DS 20120 : 21H “ GX PAR » 10 ” 9 , ” 9 », ” 9 ” 10 L] L 10 L SUME ST Te 18e î AUS TO : 1600 . V6 n 21 n 20 , ” 22 TL LO PAR 22 UNSS SE UND RES ns CLS = TAN ” 14 » 08 5 TEE CAB 26 . (pau ” 18 PE 7 M 200, s 1061 PARA UND DRE sl AIN Side ï NES 5 GR x; FN 12 , 1606 1100 AE NOR TD AUS TRE » 15 5 1400 ; 1540 RL CSL PURE LA STONES ” 1 3 ” 1 6 ” ” 1 3 ” Purpuracea . . BSect. I. mit 10 Textb. 13 Tafeln davon 10 neu. PACGABSIS EE 057 else hein anis Mes MANU ET F1 ATEN 4 10 À RS ANNE CA ET UE VAE SAR or AE A ON ES RS LISTES MATOS URSS Res UT TUE D 15100 Fa TAUX 1 AT EE LASER SA TES 8 Po DURE, BV RTL ENT : sert ion etes le is te d 1 0 0 SR ) ; NOR A sus FA en Pate) ae Mie sets n EVA UE ” 1807, 5 16 ET Turbinella u. Fasoiolaria . . TRUC : TES Fe CAT .. F5 ” ce ” 100 F 17 Fr cp lie Pyrula uAEUSUST D, 0 « 0, 15 40 » LT, 55 1927 SN ;. ATEN NS Ne DE 5 17h 5 ge SIrOMmDantt Us M cie eds MT r) LAN . ANNE 1 tre SR Se a LE, 08 g 1500, Æ AE CORSA AN NME RAS DS NLS . 194, 5 ” DURE UNE ed dE be OL MAN QT NS IS AN ANT RS À DEA DA CNE CREME PEUT UE PA PC DNS LIL, 0110 5 1800 5: H1B00S . Sel no bros roi . EVE LD : 180 ï 18.4, PIBUrOIOMAN 1 eee et de à PAM) cp 19e É 19167 DINAN NE Ne SE cas us ENS ” 18m Fh 12% » sellerie Matderie de, ee ” IL. » 8 ” 18 ” ” 18 » MOIUtACOR NM ANUS Us, PA 010 , 1100 » Cr , lol nte datllleltiie dre Fr 11% 019 ce A UINNEE 1 res ,. MAR LE Ur meurs, TEEN Ado NATSL A CES Brachyopoda . . . . . . . , ER DU 5 16 . 11%; Poctinon nds de Ceres LE, NT » 16 ., ” 5 » ” ere ere ref abus ee ” IL. ” 7 »” 15 ” ” 14 ” LÉO SERRE RACE SRE Te 07 F 1 ” 182 AnDdONnIA CRU Ne NO, HN 5 AT Fr 16%, : RP RER a 25 DANONE LE E<) MU ATLAS e : : ECM tr JE 9 D 182 . 187 . Ne AN COTES ER RER AVR 261 DRASS, SABRE rh UC lee n V7 09 ” 1500, ” Se CVOIAUeR En Ne ec - D e EVNeTAMES 18 s OUTILS Frs RER RE TENTE + DL ÉDETRNE:) ! T8 cp 1874, RIDE Dior Veeh se EE RC) , 1610 PR D) LE » Ve trel let Var chetiest Ua le »” IT. ” 7 ” 17 ” ‘5 17 ” . . SO Ta Mae T0, 00 + H PERS , 17 P A CE SOON OT PTT Me IV, 16 T TER, . 18 ,, ” CET PONT MO RON ONE VE HET TE » \'E ” 6 »” 18 ” »” 18 ” » Mit Clausilia-Sohluss . ,, VL 50118 A TS 5 au CardiaAC nd er Meteo te ” 1e UE ” 14 ” ”» (RP Dona0idanei 0. Le cent 1,016 22 , » 21 , LOUE PRET ENTREE ENROR 5 1800, 10e ” Me ere ol tee n IN 015 » LS » 18e » ee lei eue mn III. ,, 14 5 16004 , 160 VONBnAGOR AN Ur TUE pa 19%7:,, , A . RTS Rs TT Nr le Es ED ep pal , 180: . 1800 Preis der Sectionen 1-66 à 18 Mark, für 67 u. folg. à 27 Mark, æ Neu eintretenden Subscribenten stellen wir den Be: zug der Lieferungs- oder Sectionsausgahe selbstverständlic: frei und bemerken hiebei nur noch, dass wir bei Neuanschaj fung sowohl äls auch beim Weiterbezug früher aufgege bener Fortsetzungen die günstigsten Bedingungen offerire: künnen. Gerne liefern wir auch da, wo es gewünscht wird wôchentlich, monatlich oder jeden andern deliebigen Ter. min eine oder mehrere Lieferungen oder Sectionen. Für die gediegene Weiterführung, sowie für baldmüglichste Vol lendung bürgen die Namen, die nun an der Spitze des Unternehmen stehen, wie auch die der weiteren Mitarbeiter, und bitten wir nu schliesslich auch noch alle diejenigen, die dem Werke auf irgend ein. Weise fürdernd zur Seite standen, um Fortdaner ihrer freundliche: Unterstützung. Nürnberg, im Juni 1878. Bauer & Raspe. E. Küster. 7 PIS ZI PL SLT RTS TS RTS PS Druck von E. Th. Jaoob in Erlangen. ULT 23] LL " L LÉ Li e … ‘A » - » ni D US : ll r . 1 | h M | > Lu} \ 1 LL mn L l'ex 1 ITR IRÈE DA 11 Cl k J 47. 4 dl A Te ARTE LE É ir il " 4 : ù “il ' | si A : " Le 1H We à 4 Ù Fi qe r | DEA La, nur SONT ERA NU in A à 1 a D CE % È MAN | LA LANRL AR vu 4,00 ra Ur MA Ü 0 1 An a XÙ BTE à la | É : : ” an PA ; ! Vur OM 11 PATOLL | Don rar L MN | mt SUN D "4 vd ne È : à mn L 4 10 ! | ! | ED MI : : ù li nl TAN f ' : : mn... : LA i Dr AR j à a" ra Da 2 TOI 2 ‘d 7 PAU OR ni NE Lu FRA [i “à d fl ni A 1 n 1 at Pt ou Wat A # 1 INA nt uret | ÿ N'EN ar : # Qu TOUT PT US TM 2 ta DT N 5", MR "| RES el EN TU PEN A dR à hi : | " D'RL T'AS Ir | h EP : ) NI Ji ‘ : "LE PURE or. Le: | ." . \ PU, L ") h L 0 ai n à 2 ' 1h : À | l M | à n | | F : , _ . | A n : n° SU @: 4 h 4 } L th l'a E , & 1® e h: D'U K l l \ D] 0 nr }' 7 in al L \ » n ‘1 L a K4 NV: ME ’ | | : 1 n v DL X LES ! ni 2” b LA : À : Ù oi. | M 0 VAUPEUR nn | L , | u ANT | AT un ÿ ou De, {1 LV 1h | à Fr 1WT1P "ALLO » REX NP 1 ( 14 b L oi L "ts | : 1f:- à ED AE l'A LUN #4 Le. M A “A LAS LR LP Là, x : L L Eu Pr DES 0 nl n ER » x ki FRS : rh tn : | : : | CAS VU . : : _ NE OK UMR on ni RER y Fe. : au MORTE TRIE } a nl ES NE CIN | [or ll ) 1.0 EUR 1e LE | | : AIN ‘aq L D ne n L LE : L | AUTET ÈR L ül A . È L' ht Lu PR RER ut PI ? Le r DU É MA Ma? | : ri (Ruauf Du e : n | ve Ar - À Vo L : NN CT COR a 7 +. Ne, L l'OS w : _ 1) . he ? : je jte À Da 1 a Mg AOL . "n : : 7 2e L 1 Le C L " Na) ou 0 : : TA h be 1 hs di eg : de on { 'È L PU ! L L cu {ni . rt. rt TT CT U M. h | Ü : je D: DO) [ | 12 n : L 21 MCE Po À » ! 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