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Toutes les figures de cette planche ont été dessinées à la chambre claire, par M. G. Schacko. — 1 - Observations sur le &ulimus exaratus, Müller, Par H. CROSSE et P. FISCHER, L'étude anatomique d’Arruda Furtado sur le Bulimus exaratus, Müller, établit les relations incontestables de cette forme énigmatique avec le genre Perideris, créé en 1856, par Shuttleworth, pour plusieurs formes de l’Afrique intertropicale (P. alabaster, flammigera, auripigmen- tum, etc.), confondues avec les véritables Achatina. Mais, si les affinités du Bulimus exaratus et des Peri- deris sont évidentes, d'après la constitution de la mâchoire et de la radule, il n’est pas moins constant que les co- quilles de ces deux groupes sont différentes. En effet, le Bulimus exatratus possède une coquille bulimiforme, à péristome réfléchi, à columelle non tronquée à la base, - tandis que les Perideris sont pourvus d’un labre simple, aigu, et d’une columelle tronquée obliquement à la base, . comme celle des Achatina. | Dans ces conditions, il nous a paru nécessaire de cons- tituer, pour le Bulimus exaratus, un sous-genre particu- lier que nous nommerons Atopocochlis (1). Les Atopocochlis (d’après leur péristome réfléchi) ont les mêmes relations avec les Perideris que les Pseuda- chutina avec les Achalina et que les Porphyrobaphe avec les Orthalicus ; ce qui montre, d’ailleurs, que la ré- flexion du péristome a peu d'importance, comme carac- tère générique. On peut ainsi définir ce nouveau sous-genre : G. PERIDERIS, Shuttleworth. 1856. — S.-g. Afopoco- chlis, Grosse et Fischer. 1888. * (1) De &romos, étrange; xoy Ms, coquillage. AO LE Maxilla tenuis, arcuata, longitudinaliter et dense pli- catula. — Radula dente centrali parvo, augusto ; den- libus lateralibus mugnis, subquadratis, obtusis (cuspide media lata, semicirculari; cuspide postica minuta; cus- pide antica obsoleta vel nulla) ; dentibus marginalibus bicuspidatis vel tricuspidatis. Testa bulimifornns, imperforata, tenuis, diaphana, striala ; sulura crenulata ; anfractus ultimus subangu- latus; columella verticalis, recia, integra ; peristoma valde reflexum. Typus: Buccinum exaratum, Müller. Jusqu’à présent, le sous-genre Afopocochlis ne com- prend qu’une seule espèce de l’île de San-Thomé. H, C. et P.F. Nouveau Catalogue des Moliusques terrestres de l'ile de San-Thomé, Par H. CROSSE. Depuis l’année 1868, époque à laquelle nous avons donné une première liste de neuf espèces de Mollusques terrestres, recueillis dans l'ile de San-Thomé (1), quelques voyageurs scientifiques nouveaux ont exploré cette île, si rarement visitée par les naturalistes, et en ont rapporté quelques espèces dont la présence n’y avait pas encore été signalée. M. le D' Richard Greeff, professeur à Marburg, a visité, en 1879-1880, l'ile du Prince et celle de San-Thomé, et il a fait connaître, en 1882 (2), les résultats malacologiques (1) Faunule malacologique terrestre de l’ile San-Thomé, in Journ. de Conchyl., vol. XVI, p. 125, 1568. (2) Ueber die Landschneckenfauna der nel Sio Thomé, in Zoolo- gischer Anzeiger, n° 122, p. 516, octobre 1882, AR de son voyage. Ses découvertes ont élevé au chiffre de 18 le nombre des espèces de Mollusques terrestres, vivant dans l’île de San-Thomé : 3 d’entre elles paraissent exister également dans l’île du Prince (Achatina bicarinata, Bruguière ; Stenogyra striatella, Rang, et un Limacien que l’auteur croit devoir rapporter au Dendrolimax Hey- nemanni, Dohrn). M. Greeff signale aussi la présence, dans la partie tropicale de la côte occidentale d'Afrique, du Stenogyra striatella et il propose d'établir les nou- veaux genres T'hyrophorella et Pyrgina pour deux formes étranges, dont la première est senestre et possède un oper- cule relié directement à la coquille, au lieu de l'être à l’animal, comme dans les autres Gastropodes operculés, tandis que la seconde, voisine des Stenogyridæ par ses tours de spire étroits et nombreux, s’en distingue par la présence d’une sorte de saillie qui, partant du bord ex- terne de l'ouverture, se prolonge, en ligne droite jusqu’à l'extrémité de la spire. Il est regrettable que l’auteur n’ait pas cru devoir figurer ces formes curieuses et qu’il n’ait rien dit de l’organisation intime des animaux, dont il avait, pourtant, recueilli quelques-uns. II s’est borné à des des- criptions trop courtes, à peine suffisantes, et en présence desquelles on est, jusqu’à un certain point, en droit de se demander, par exemple, si son Thyrophorella Thomensis est bien véritablement un Mollusque. En 1885, M. A. F, Moller, inspecteur du Jardin bota- nique de Coimbra, fut chargé, par son Gouvernement, d’une mission scientifique à San-Thomé. Dans le cours de son exploration, il recueillit, en sus des plantes, un certain nombre d'animaux, parmi lesquels se trouvaient quelques Mollusques, qui furent soumis à l’examen d’un malacolo- giste portugais, notre honorable correspondant M. Augusto Ssh'e Nobre. Ce naturaliste, qui a connue l'existence du travail précité de M. Greeff, mais qui ne paraît pas l’avoir eu entre les mains, a publié, en 1886, à l’aide des matériaux qui lui ont été communiqués par M. Moller, et dans le « Bole- tim da Sociedade de Geographia de Lisboa » (6° série, n° 4), un intéressant Mémoire sur la faune malacologique terrestre et marine de l'ile de San-Thomé (1). Il cite 45 espèces, dont 11 sont terrestres et 34 marines. Parmi les premières, nous signaierons 2 Cyclophorus nouveaux (C. Vandellii et C. Molleri), dont l’auteur donne la dia- gnose. En réunissant aux espèces terrestres déjà anciennement connues comme provenant de l’ile de San-Thomé celles qui ont été recueillies, depuis 1879, par le D' Greeff et par M. Moller, et en y ajoutant un Homorus, rapporté en Eu- rope par M. le commandant Masson, ancien Gouverneur du Gabon, et que nous croyons inédit, nous arrivons à élever le nombre des Mollusques terrestres, actuellement connus, dans l'ile, au chiffre de 21 espèces. Il peut sembler assez bizarre que l’on n’ait encore signalé, à San-Thomé, la présence d’aucune espèce de Mollusques fluviatiles, bien qu’il existe des cours d’eau, dans l'ile, le Rio Abbade, le Rio Grande et le Rio Agua Grande, par exemple. On peut admettre, non sans vrai- semblance, que ce résultat négatif tient à l’insuffisance des recherches effectuées jusqu'ici, plutôt qu’à l’absence réelle des animaux en question. (4) Exploracüo scientifica da ilha de S. Thomé. Conchas terrestres e marinhas recolhidas pelo S' Adolpho Moiler na ilha de S. Thomé em 1885, por Augusto Nobre: Brochure in-8 de 15 pages d’impression, (Tirage à part). eh — Catalogue des Mollusques terrestres de San-Thomé (1). I. Genre DENDROLIMAX, Heynemann, 1868. 1. DENDROLIMAX HEYNEMANNI, Dohrn ? Dendrolimax Heynemanni, Dohrn, 27 Malak. Bl., vol. XV, p. 35, pl. I, fig. 1, 1868. Dendrolimax Heynemanni, Greeff, in Zool. Anzeiger, n° 129, p. 517, 1882. Hab. San-Thomé: Roça Santa Luzia (D' Greeff). — Ile du Prince, sur les feuilles des arbres, où l’on trouve l’es- pèce jusqu’à une hauteur de 15 à 29 pieds (D' H. Dohrn). Obs. Ne connaïssant pas le Limacien recueilli à San- Thomé, par le D' Greeff, nous laissons à ce naturaliste la responsabilité de l'identification qu’il en fait, non toutefois sans quelques réserves, avec le Dendrolimax de l'ile du Prince. II. Genre NANINA, Gray, 1834. 2. NANINA HEPATIZON, Gould. Helix hepatizon, Grosse, Journ. Conchyl., vol. XVI, . 126, 1868. Nanina hépalizon, Fischer, Manuel Conchyl., p. 226, 1881. Helix hepatizon, Greeff, in Zool. Anzeiger, V, n° 122 p. 521, 1882. S (1) Nous renvoyons, pour la synonymie, antérieure à 1868, des espèces citées, à notre premier article sur la Faunule malacologique terrestre de l’île de San-Thomé (Journ. Conchyl., vol. XVI, p. 135, 1668). : Qt Nanina hepatizon, Nobre, Explor.Sc.iuha de S. Thomé,- p. 2, 1886. Hab. San-Thomé : Roça do Monte Café, entre 500 et 800 mètres d'altitude, et les environs (Greeff) ; Roça Bom Successo, à 1050 mètres d'altitude, et dans presque tout le reste de l’île, où l’espèce est commune (Moller). Obs. A l'exemple de MM. Fischer et Nobre, nous croyons devoir placer cette espèce et ses congénères de San-Thomé plutôt parmi les Nanina que parmi les Helix. 3. NANINA WELWITSCHI, Morelet. Helix Welwitschi, Crosse, Journ. Conchyl., vol. XVI, p. 128, pl. VI fig. 5, 1868. Nanina Welwitschi, Fischer, Manuel Conch., p. 226, 1881. Helix Welwitschi, Greeff,in Zool. Anzeiger, V, n° 122, p. 521, 1882. + Nanina Welvitschi, Nobre, Explor. Sc. ilha de S. Thomé, p. 2, 1886. i Hab, San-Thomé : Roça Boa Entrada, à 300 mètres d’al- titude, Rio do Ouro; vit avec l’espèce précédente; très commune (Greeff) ; zone élevée et zone moyenne de l’île, entre 600 et 1300 mètres d'altitude (Moller). 4. NANINA CHRYSOSTICTA, Morelet. Helix chrysosticta, Crosse, Journ. Conchyl., vol: XVI, p. 129, 1868. Nanina chrysosticta, Fischer, Manuel Conch., p. 226, 1881. Helix chrysosticta, Greeff, in Zool. Anzeiger,V, n° 122 p. 821, 1882. MN"; je Nanina chrysosticta, Nobre, Explor. Sc. ilha de S. Thomé, p. 3, 1886 Hab. San-Thomé: même mode de station que pour l'espèce précédente, si ce n’est que celle-ci se trouve quel- quefois aussi dans les vallées (Greeff) ; abondante dans la partie élevée de l’ile, recueillie sur les versants du Pic de San-Thomé, à une altitude de 1911 mètres (Moller).— Ilha das Rolas, près San-Thomé (Greeff). Obs. D’après M. Moller, cette espèce vit en compagnie du Nanina Thomensis, Dohrn, mais elle est plus rare. 5. NANINA THOMENSIS, Dohrn. Helix Thomensis, Crosse, Journ. Conchyl., vol. XVI, p. 129, 1868. Nanina Thomensis, Fischer, Manuel Conch., p. 226, 1881. Helix Thomensis, Greeff, in Zool. Anzeiger, V, n° 122, p. 521, 1882. Nanina Thomensis, Nobre, Explor.Sc.ilhade S. Thomé, p. 2, 1886. Hab. San-Thomé : Roça Boa Entrada, Rio do Ouro, mais vit également dans les parties basses et jusqu’à la côte; se trouve aussi dans le voisinage immédiat de la ville de San-Thomé (Greeff) ; espèce abondante dans les zones élevées, recueillie sur les versants du Pic de San- Thomé, à une altitude de 1950 mètres (Moller). — Ilha das Rolas, près San-Thomé (Greeff). IT. Genre BULIMINUS, Beck, 1837. 1 6. Buziminus (RHACHIS) DoHRNI, Greeff ? Bulimus (Leptomerus) Dohrni, Graeff, in Zool: Anzei - ger, V, n° 122, p. 520, 1882. 9 A HSE - Hab. San-Thomé: Roça do Monte Café, Santa Luzia (Greeff). Obs. Nous nous trouvons fort embarrassé, en ce qui concerne le classement générique de cette espèce et de la suivante, que M. Greeff décrit assez insuffisamment, qu’il ne figure pas et qu’il classe à la fois dans le genre Buli- mus et dans la section des Leptomerus, qui appartient aux Bulimulus, et non aux Bulimus, et qui d’ailleurs ne compte guère de représentants qu’aux Antilles et en Amé- rique. Il nous paraît plus rationnel de ranger les espèces bulimiformes de San-Thomé dans les Rhachis d’Albers, section du genre Buliminus qui renferme des formes très voisines, provenant de l’ile du Prince, ou des côtes occi- dentales de l’Afrique. 7. BuLimiINus (RHACHIS) HiSPIDUS, Greeff ? Ÿ Bulimus (Leptomerus) hispidus, Creeff, in Zool. Anzei- ger, V, n° 122, p. 521, 1882. Hab. San-Thomé : Roça do Monte Café (Greeff). Obs. Cette espèce se distingue de la précédente par sa spire plus courte, son dernier tour proportionnellement plus grand, et surtout par la présence, sur la coquille, de petits poils courts, disposés en rangées régulières. 8. BULIMINUS..... ? Bulimus crystallinus, Greeff, in Zool. Anzeiger, V, n° 122, p. 520, 14882 (non Reeve). Hab. San-Thomé : Roça Santa Luzia (Greeff). Obs. M. Greeff a recueilli, dans l’île de San-Thomé quelques exemplaires non adultes, dans l’intérieur des- quels on apercevait, par transparence, l'animal dont la Coloration était d’un blanc de lait, mêlé de vert clair. Il a Ep cru devoir rapporter celte espèce au Bulimus crystallinus de Reeve, qui est devenu le type du genre Calycia, H. Adams, et dont l’habitat était encore inconnu, il y a quelques années. Nous avions nous-même quelque ten- dance à supposer que cette forme, si voisine des Peride- ris, devait être une espèce africaine. Mais, comme, actuelle- ment, on sait parfaitement que le Calycia crystallina vit en Nouvelle-Guinée et aux Moluques, où il a été trouvé par divers naturalistes et notamment par MM. Wallace, Raf- fray et L. M. d’Albertis, il est absolument impossible d'accepter l'identification de M. Greeff. Tout ce qu’on peut admettre, c’est qu’il existe, à San-Thomé, un Mollusque, probablement nouveau, à coquille bulimiforme et blanche, laissant apercevoir, par transparence, l’animal dont la co- loration est d’un blanc de lait avec des parties d’un vert clair. C’est donc une espèce à revoir et dont le classement, même générique, est encore incertain. Nous ne la signa- lons donc que pour mémoire. IV. Genre PERIDERIS, Shuttleworth, 1856. Sous-genre Atopocochlis, Grosse et Fischer, 1888. 9. PERIDERIS (ATOPOCOCHLIS) EXARATA, Müller. Bulimus exaratus, Crosse, Journ. Conchyl., vol. XVI, p. 131, 1868. Bulimus exaratus, Fischer, Manuel Conch., p. 296, 1881. Bulimus exaratus, Greeft, in Zool. Anzeiger, V, n°1922, p. 520, 1882. Bulimus exaratus, Nobre, Explor. Sc. ha de S. Tho- mé, p. 3, 1886. et. Hab. San-Thomé: Roça Agoa Grande (Greeff); Roça Bemfica, à une altitude de 350 mètres (Moller). Obs. Grèce à l'étude consciencieuse que M. Arruda Fur- tado a faite de l’animal de cette curieuse forme, qu’on ne savait trop où placer, au point de vue conchyliologique, et dont les uns faisaient un Bulimus et les autresun Pseuda- chatina, sa place est désormais fixée définitivement dans la méthode. C’est une section subgénérique des Perideris de Shuttleworth, que l'importance de ses caractères con- chyliologiques différentiels, comparativement avec ceux des Perideris (sensu stricto), permettra peut-être ulté- rieurement d'élever au rang du genre. Nous avons, notre collaborateur Fischer et nous, proposé, dans l’article qui précède immédiatement celui-ci, le sous-genre A1{0po- cochlis, pour la vieille espèce de Müller. V. Genre ACHATINA, Lamarck, 1799. 10. ACHATINA BICARINATA, Bruguière. Achatina bicarinata, Grosse, Journ.Conchyl., vol. XVI, p. 133, 1868. Achatina bicarinata, Fischer, Manuel Conch., p. 226, 1881. Achatina bicarinata (sinistrorsa), Greeff, in Zool. Anzeiger, V. n° 122, p. 520, 1882. Achatina sinistrorsa (errore typ. sinistrosa), Nobre, Explor., Sc. ilha de S. Thomé, p. 3, 1886. Hab. San-Thomé: Roça Boa Entrada, Rio do Ouro (Greeff) ; Roça'Rodia, à 570 mètres d'altitude (Moller). — Ile de Rolas, près San-Thomé (Greeff). — Ile-du-Prince (Rang ; Greeff). 5 Obs. Cette espèce, bien connue par sa grande taille, sa Op — coloration noirâtre et l’enroulement sénestre de ses tours de spire, vit à terre, dans les herbes, ou sur les arbres, mais à peu de distance du sol. VI. Genre HOMORUS, Albers, 1860. 11. HOMORUS BARBIGER, Morelel. Achatina barbigera, Grosse, Journ. Conchyl., vol. XVI, p. 134, 1868. Stenogyra barbigera, Fischer, Manuel Conch., p. 226, 1881. Achatina (Borus) barbigera, Greeff, in Zool. Anzeiger, V, n° 122, p. 519, 1882. Stenogyr a barbigera, Nobre, Explor. Sc. üha de S. Thomé, p. 4, 1886. Hab. San-Thomé : Roça do Monte Café; sur le bord de la mer à l'embouchure du Rio do Ouro, mais seulement habité par des Crabes terrestres (Greeff) ; Roça Nova-Moka, à 950 mètres d’altitude ; espèce abondante dans les parties élevées et moyennes de l’île, où elle vit en compagnie de l’'Homorus clavus, Pfeiffer (Moller). Obs. Cette espèce et les suivantes forment un petit groupe géographique africain, assez bien délimité et au- quel nous croyons devoir nous décider à attribuer une va- leur générique, car il nous paraît aussi mal placé dans les Achatina, où on le rangeait autrefois, que parmi les Ste- nogyra où Subulina. I] diffère des premiers par sa forme plus élancée et par la petitesse relative de son dernier {our et de son ouverture. Il n’atteint pas le degré d’allon- gement de spire des seconds et il n’en possède ni las- pect corné, ni la coloration généralement uniforme et jaunâtre. Il se distingue également par la disposition du 002 péristome, qui tend à s’épaissir, chez les individus adultes, tandis qu’il reste habituellement mince, chez les Steno- gyra, Opeas et Subulina. Nous rappelons que l’Achatina marmorea de Reeve est considéré par divers auteurs comme ayant été établi sur un Homorus barbiger sans épiderme. C’est sans doute par erreur ou par inadvertance que M. Greeff a cru devoir placer cette espèce et quelques-unes des suivantes dans la section des Borus. Cette section n’appartient pas au genre Achatina et comprend les grands Bulimes sud-américains, dont le type est le Buli- mus oblongus de Müller. 12. Homorus MASSONIANUS, Crosse (PI. 1, fig. 3.) Achatina (Homorus) Massoniana, Crosse, Journ. Conchyl., vol. XXXVI, pl. I, fig. 3, 1888, T. imperforata, elongato-turrita, mediocriter crassa, solidula, longitudinaliter et vix obliquè rugato-striata, sub epidermide castaneo-fuscä, parüm nitente, subdeci- dua sordidè albida ; spira elongata, apice rotundato, obtuso ; sutura impressa ; anfr. 8 convexiusculo-plani, sensün accrescentes, embryonales 2 primi, sublæves, epi- dermide destituti, sordidè albidi, ultimus spird multo mi- nor, versüs medium vix obtusè subangulatus, basi levi- ter attenuatus; apertura ovato-piriformis, intüs albida, unicolor ; peristoma simplex, marginibus callo funicu- hformi, subgranulato, fusco, marginem columellarem exlernum occupante junctis, columellari subprominulo, arcuato, paulo suprà basin truncato, basali et externo subacutis. — Long. 36,5; diam. maj. 43 mill. ; apertura Cum peristomale 11 mil. longa; 7 lata (Coll. Grosse). Habitat in insulä San-Thomé dictä, Africæ occidenta- lis (teste cl. Masson). .Coquille imperforée, allongée, turriculée, médiocrement épaisse, mais assez solide, munie de stries longitudinales, rugueuses, faiblement obliques et légèrement flexueuses. Coloration d’un blanc sale, sous un épiderme d’un brun marron, devenant plus clair à la partie supérieure de la spire, médiocrement luisant et sujet à se détacher, par endroits. Spire allongée, terminée par un sommet arrondi et obtus. Suture bien marquée. Tours de spire au nombre de 8, plano-convexes et s’accroissant lentement; tours em- bryonnaires, au nombre de 1 1/2, à peu près lisses, dépour- vus d’épiderme et d’un blanc sale; defnier tour beaucoup moinsgrand que le reste de la spire, très obtusément etpres- queimperceptiblementsubanguleux, versla partie médiane, légèrement atténué, vers la base. Ouverture ovale-piri- forme et d’un blanc sale uniforme, à l’intérieur. Péristome simple, à bords réunis (chez les individus adultes) par un dépôt calleux, brunâtre, en forme de cordonnet saillant, qui se prolonge jusqu’à la base de la partie externe du bord columellaire : ce dernier est assez saillant, arqué et {ronqué un peu avant d'arriver à la base ; le bord basal et le bord externe sont minces et presque tranchants. Longueur totale de la coquille 36,5 millimètres, plus grand diamètre, 13. Longueur de l’ouverture, y compris le péristome, 11 millimètres, plus grande largeur, 7. (Coll. Crosse). K Hub. San-Thomé (Comm!'. Masson). Obs. Cette espèce, qui ne nous parait pouvoir être con- fondue aVec aucun des Homorus actuellement connus, nous a été communiquée par notre ami le Dr F, Daniel : AD il la tenait de M. le commandant Masson, ancien gouver- neur du Gabon, qui l'avait reçue de San-Thomé. 13. Homorus CLAYUS, Pfeiffer. Achatina clavus, Grosse, Journ. Conchyl., vol. XVI, p. 135, 1868. Stenogyra clavus, Fischer, Manuel Conch., p. 226, 1881. Achatina (Borus) clavus, Greff, in Zool. Anzeiger, Y, n° 122, p. 520, 1882. Stenogyra clavus, Nobre, Explor. Sc. 1lha de S.Thomé, p. 4, 1886. Hab. San-Thomé : sur les pelouses pierreuses, à 2500 pieds d'altitude, et dans les plantations situées à 500 mètres plus bas (Welwitsch); Roça do Monte Café, très commune (Greeff); espèce abondamment répandue dans presque toute l'île, entre 200 et 1400 mètres d’altitude (Moller) ; Roça Bom Successo, à 1050 mètres d’altitude, et Roça Rio do Oiro, à 250 mètres d'altitude (teste A. Nobre). 14. HOMORUS MONTICOLA, Morelet. Achatina monticola, Grosse, Journ.Conchyl., vol. XVI, p. 135, 1868. Stenogyra monticola, Fischer, Manuel Conch., p. 226, 1881. Stenogyra monticola, Nobre, Explor. Sc. ilha de S. Thomé, p. 4, 1886. Hab. San-Thomé : Roça Rio do Oiro ; espèce abondam- ment répandue (Moller). Obs. Par sa coloration générale jaunâtre et uniforme, cette espèce se rapproche des Sfenogyra, néanmoins, or comme elle possède la forme générale et la spire des Ho- morus,nous croyons devoir la comprendre dans ce groupe. VII. Genre STENOGYRA, Shuttleworth, 1854. 15. STENOGYRA STRIATELLA, Rang. Achatina (Subulina) striatella, Greeff, in Zool. Anzei- ger, V, n° 122, p. 519, 1882. Hab. San-Thomé : Roça Boa Entrada et Rio do Ouro (Greeff). — [le Rolas (Greeff). — Ile du Prince (Greeff). — Partie tropicale de l'Afrique occidentale (Greeff). Obs. On voit que cette espèce est à la fois continentale el insulaire et que son area est assez considérable. 16. STENOGYRA COSTULATA, Greeff. Achatina (Subulina) costulata, Greeff, in Zool. An- zeiger, V, n° 122, p. 519, 1882. Hab. San-Thomé : Roça Boa Entrada et Rio do Ouro (Greeff,. Obs. Cette espèce, que M. Greeff a décrite comme nou- velle, compte 10 tours de spire, séparés par un ombilic assez profond. Elle est munie, sur la totalité de ses tours, de stries longitudinales qui donnent à la suture un aspect crénelé. La coquille est luisante et jaunâtre ou d’un brun corné. Elle est mince et turriculée, Sa longueur est de 16 millimètres sur un diamètre de 4. 17. STENOGYRA SUBCRENULATA, Greeff. * Achatina (Subulina) subcrenulata, Greeff, in Zool. Anzeiger, V, n° 122, p. 519, 1882. Hab. San-Thomé : Roça do Monte Café (Greeff). Obs. Egalement décrite comme nouvelle, par M. Greeff, — 26 — celte espèce, de forme étroite et élancée, se distingue du S. costulata par ses stries plus fines et disposées un peu obliquement. Ses tours de spire sont au nombre de 10 ou 11 et sa coloration est à peu près la même que celle de l’espèce précédente. VIIL. Genre PYRGINA, Greefï, 1882. 18. PYRGINA UMBILICATA, Greeff. Pyrgina umbilicata, Greeff, in Zool. Anzeiger, V, n° 122, p. 518, 1882. Hab. San-Thomé : recueilli 6 exemplaires, dont 3 avec l'animal (Greeff). Obs. Ce nouveau genre a été proposé, par M. Grectf, pour une forme curieuse, qui, jusqu'ici, n’a été recueillie qu’à San-Thomé. Elle se rapproche des Stenogyra, dans le voisinage immédiat desquels elle doit être placée, mais elle en est bien distincte. La coquille de l’espèce typique est turriculée et formée de tours très étroits, car elle en compte 12 ou 13 sur une longueur totale de 12 à 13 millimètres seulement. Les tours embryonnaires sont légèrement com- primés et s'élèvent en pointe au-dessus des suivants. Ces derniers sont couverts de petits plis longitudinaux serrés et infléchis ; ils sont faiblement convexes et séparés entre eux par une suture profondément enfoncée. Le dernier tour, formant environ 1/5 de la longueur totale, présente une faible carène et devient arrondi, à la partie basale, L’ombilic est arrondi, ouvert et profond. L'ouverture est ovale et rétrécie en avant, le bord mince et tranchant, la columelle légèrement réfléchie. De la partie supérieure du bord externe de l'ouverture naît un filet tranchant, disposé en ligne droite, et qui, suivant la spire du côté du bord T7 7 columellaire, arrive jusqu’au sommet. Le fond de colora- tion de la coquille est blanc, sous un épiderme peu lui- sant et d’un brun corné. IT nous semble que la description un peu obscure de l'auteur, dont nous reproduisons les parties principales, aurait singulièrement gagné à être accompagnée d’une bonne figure. IX. Genre CYCLOPHORUS, Montfort, 1810. 19. CycLopHorus VANDELLI, Nobre (PI. I, fig. 2, 2 a). Cyclophorus Vandellu, Nobre, Explor. sc. uha de S. Thomé, p. 14, 1886. Coquille ombiliquée, turbinée, peu élevée, recouverte d'un épiderme assez épais et de coloration brunâtre. Spire en cône surbaissé et se terminant par un sommet arrondi. Suture profondément marquée. Tours de spire au nombre de 6, dont les 2 premiers sont blanchàtres, dépourvus d’é- piderme, et dont les suivants s’accroissent rapidement ; dernier tour muni de 2 rangées de tubercules saillants, dont la plus rapprochée de la base est la plus faible, et qui le font paraitre comme bicaréné. Ouverture arrondie et d’un blanc légèrement bleuâtre, à l’intérieur ; péris- tome simple, faiblement épaissi et d’un blanc sale; bord columellaire subréfléchi. — Opercule multispiré, concave sur sa face externe et mince. Longueur totale de la coquille, 3 1/2 millimètres; plus grand diamètre, 4 ; diamètre de l’ouverture, 1 1/2 (Gll. Grosse et Nobre). Hab. San-Thomé (Moller). Obs. Cette curieuse petite espèce, qui vient enrichir la faune malacologique de l’ile d’un genre qu’on n’y avait 208. point encore découvert, démontre, par sa présence à San- Thomé, et par celle de l’espèce suivante, qu’il s’est déve- loppé, dans les îles aussi bien que sur le littoral du golfe de Guinée, et par une sorte de parallélisme, un groupe de Cyclophoridæ de taille presque microscopique, dont les représentants continentaux connus jusqu’ici sont leC. Lal- liputanus, Morelet, du Gabon, et probablement aussi le C. Leonensis, Morelet, de Sierra-Leone. Nous donnons, d’après l'échantillon qu’a bien voulu nous envoyer notre honorable correspondant et collabo- rateur de Porto, M. Nobre, la figure de cette espèce à laquelle l’auteur a donné le nom de M. Domingos Van- delli, le premier naturaliste portugais qui se soit occupé d’études conchyliologiques. 20. GycLopHoRus MoLLERI, Nobre. Cyclophorus Molleri, Nobre, Expior. sc. üha de S. Thomé, p. 15, 1886. Coquille ombiliquée, assez élevée, comme turriculée, à surface lisse et couverte de fines stries verticales, visibles Seulement à la loupe. Spire élevée, composée de 4 tours fortement quadrangulaires ; dernier tour orné de 3 cordons dont le médian est peu saillant. Suture profonde. Ombilie étroit. Ouverture arrondie. Péristome simple. Coloration brunâtre ; ouverture de coloration cornée rougetre, plus claire que celle de la partie externe delacoquille, —Opereule multispiral, régulièrement arrondi, concave du côté ex- terne ; nucléus central bien marqué. Longueur totale de la coquille, 3 millimètres; plus grand diamèire, 3 ; diamètre de l'ouverture, y compris le péristome, 1 1/3 (Goll. Nobre). Hab. San-Thomé (Quintas). ie Obs. L'auteur a dédié à M. Adolfo Moller, inspecteur du Jardin botanique de Coimbra, auquel il devait la ma- jeure partie des éléments de son Mémoire sur la faune ma- lacologique de San-Thomé, cette petite espèce, qui a été recueillie par M. Quintas, actuellement fixé dans l’île. Elle n’a point été figurée et nous ne la connaissons que par la description qu’en a publiée M. Nobre. X. Genre THYROPHORELLA, Greeff, 1882 ? 21. THYROPHORELLA THOMENSIS, Greeff ? Thyrophorella Thomensis, Greeff, in Zool. Anzeiger, V, n° 122, p. 517, 1882. Hab. San-Thomé : Roça do Monte Cafe, à une altitude de 800 à 900 mètres au-dessus du niveau de la mer, à la lisière d’une forêt vierge, qui se prolonge sur la pente de la montagne : recueilli 5 exemplaires dont 2 avec l’ani- mal (Greeff). Obs. Nous avouons, ainsi que nous l’avons déjà dit plus haut et en présence des caractères un peu extraordinaires que M. Greelf indique, pour son nouveau genre, conserver encore quelques doutes au sujet de la véritable place qu’il doit occuper dans l'échelle zoologique. Et d’abord, est-ce bien un mollusque que cet animal contenu dans un test à enroulement sénestre et dont l’opercule est adhérent à la coquille seulement, au lieu de l’être au lobe operculigère, comme cela a lieu pour tous les mollusques terrestres Operculés que l’on connaît jusqu'ici? Ne s’agirait-il pas plutôt de quelque larve d’Articulé, ou de quelque autre animal muni d’une apparence de coquille ? Ïl nous parait regrettable que M. Greeff, qui dit avoir recueilli 2 des 5 individus qu'il possède avec l'animal, n'ait point profité de cela pour nous mieux renseigner sur son organisation, ou, au moins, sur l’aspect extérieur qu’il présente. Il aurait pu donner une figure, à l’appui de Ja description, un peu insuffisante, par laquelle il a fait con- naître son nouveau type. Tant que de nouvelles observa- tions ne seront pas venues nous éclairer sur ce point, la question de la place qu’il convient d’assigner, dans la mé- thode, au genre Thyrophorella continuera à rester dou- teuse. H; C. Recherches conchyliologiques de M. Quadras aux îles Philippines (suite), Par le D'°J, G. HipacGo (1). Addition aux genres Cochlostyla, Helix et Nanina, : Nous croyons devoir donner ici la figure du Cochlostyla Naujanica, Hidalgo, que nous avons décrit précédem- ment (Journ. de Conchyl., vol. XXXV, p. 171, 1887). L'individu que nous représentons (PI. IV, fig. 1) est dans unremarquable état de conservation. Nous représentons également (PI. V, fig. 9) l’Helix basidentata, Pfeiffer, qui n’a point encore été figuré, du moins à notre connaissance, et (PI. V, fig. 8)le Nanina Mayonensis, Hidalgo, qui n’est connu que par une assez mauvaise figure de Reeve (Conchol. Iconica, Helix, fig. 29), sous le nom d'Helix fulvida, Reeve, non Pfeiffer. (1). Conf. Journ. de Conchyl. vol. XXXV, p. 37-58 et 93-199, 1887. SET Eu XV. Genre AMPHIDROMUS, Albers, 1850. -243. AMPHIDROMUS MACULIFERUS, Sowerbv. . Sowerby, Conch. Illustr. Bulimus, fig. 100. — Reeve, Conch. Icon. Bulimus, fig. 26. — Pfeiffer, èn Chemnitz, 2° édit, Bulimus, pl. 36, fig. 1, 2. Hab. Ile de Mindanao. Var. 6. Pfeiffer (Chemnitz, Bulimus, pl. 40, fig. 9). Hab. Davao, dans l’ile de Mindanao. Var. y. Testa citrina, fascia suturali albida (PI. VI, fo: T). Hab. Philippines (Baranda |) Obs. Les taches caractéristiques de cette espèce sont bien marquées, dans quelques exemplaires ; dans d’autres, elles sont presque remplacées par des flammules longitu- dinales. La variété £ est plus étroite, plus effilée et de coloration distincte, mais elle se relie au type par des individus intermédiaires. La variété y, de couleur jaune citron, présente la forme, les dimensions et la ligne noire suturale des premiers tours de spire, qu’on voit dans le type de l'espèce. Je donne la figure de cette variété, pour qu’on puisse la distinguer de toutes les variétés de même coloration de lAmphidromus perversus, Linné, par la _ forme de la spire et les dimensions plus considérables de l'ouverture. Mon ami, M. Busto, en possède une sous- variété, dans laquelle le fond de coloration d’un jaune citron se trouve interrompu, longitudinalement, par des flammules blanchâtres très peu apparentes. 244. AMPHIDROMUS PERVERSUS, Linné. Pfeiffer, in Chemnitz, 2° édit., Bulimus citrinus, pl. 6, fig. 4 et 6. Hab. Forêt de Canigaran, près de Puerto Princesa, île de la Paragua. Var. B. Testa omnind alba. Hab. Forêt de Canigaran et forêt du Destacamento de Bahile, île de la Paragua. Obs. Les meilleures figures de lAmphidromus per- versus, Linné, que je connaisse sont celles de la planche 148 de Férussac, mais j'en cite deux autres du nouveau Chemnitz, parce que, quoique médiocres, elles se rappor- tent mieux aux exemplaires envoyés par M. Quadras. La variété blanche est tout à fait semblable à la figure 5 de planche 40 du nouveau Chemnitz (Bulimus palaceus), : mais elle ne possède ni les rugosités caractéristiques de cette espèce, ni la perforation de la base. L'individu de la variété B provenant de Canigaran est plus racourci et plus ventru que l’autre. 245. AMPHIDROMUS CHLORIS, Reeve. Reeve, Conch. Icon. Bulimus, fig. 223. — Hombron et Jacquinot, Voy. au Pôle Sud, Bulimus sulphuratus, pl. 8, fig. 10-12. — Pfeiffer, in Chemnitz, 2 édit., Bulimus, pl. 94, fig. 7-8. — Adams et Reeve, Voy. Samarang, pl. 14, fig. 10 (avec l'animal). Hab. Zamboanga, île de Mindanao (Fungairiño et Quadras). Obs. Dans le Nomenclator Heliceorum de M. Pfeiffer, on donne avec doute le Bulimus sulphuratus, Hombron et Jacquinot, dans la synonymie de l'Amphidromus Chloris, Reeve. Pour moi, je considère les deux coquilles comme identiques, par la raison que je vois que M. Reeve lui- même a figuré ultérieurement, dans le Voyage du Sama- rang, comme Bulimus Chloris, lun des exemplaires recueillis dans les mêmes lieux que ceux où se trouve le Bulimus sulphuratus, c’est-à-dire dans l’ile de Mindanao. (Voy. Samarang, p. 58, pl. XIV, fig. 10.) En outre, on re- marquera que M. Reeve ne parle pas, dans la description du Bulmus Chloris, de la fascie blanchàtre de la suture, caractère qui est cependant bien visible, dans la figure du Voyage du Samarang et dans celle qu’a donnée M. Pfeiffer lui-même, dans la planche 49 du Nouveau Chemnitz. M. Martens (Exp. Ost-Asien., p. 351) considère le Bu- limus sulphuratus, Hombron et Jacquinot, comme une simple variété de l’Amphidromus perversus, Linné, opi- nion qui ne me parait pas exacte, par les raisons que j'ai exposées plus haut. 246. AMPHIDROMUS QUADRASI, Hidalgo. ‘ Journ. Conchyl. 1887, p. 36, pl. IL, fig. 2. Hab. Te Candaramanes (Caramandanes, par erreur), près de l’île de Balabac. Obs. La variété £ du Bulimus furcillatus, Mousson (Martens, Exp. Ost-Asien, pl. 21, fig. 3), présente de la. ressemblance avec notre espèce. Mais elle est plus élancée, _ avec l'ouverture anguleuse, au point d'insertion du bord droit avec le bord columellaire ; elle présente, en outre, des flammules longitudinales et la pointe de la spire est noirâtre. Les différences sont plus remarquables encore, si lon compare l’Amphidromus Quadrasi avec le type du Ê] RME } ASS Bulimus furcillatus (Mousson, Moll. Java, pl. 3, fig. 3, et Reeve, Conch. Icon. Bulimus, fig. 216 a). 947. AMPHIDROMUS CONTRARIUS, Müller. Martens, Exp. Ost-Asien, pl. 21, fig. 7 b. Hab. Ile de Balabac et île de Luzon. Obs. Espèce variable et dont on trouve, dans les auteurs, plusieurs figures. Je cite celle qui se rapporte le mieux avec les exemplaires recueillis. XVI. Genre BULIMINA, Ehrenberg, 1831. Je ne possède pas encore les deux espèces qui sont ci- tées des Philippines, savoir : Bulimina zonulata, Pfeiffer (Reeve, Conch. Icon. Bu- limus, pl. 43, spec. 58, fig. 85). — Bulimus Grateloupi, Pfeiffer (Reeve, L. c., Bulimus, fig. 81). Cette dernière espèce est comprise, par M. Semper, dans le genre Sfeno- gyra (Reisen Philipp., p. 139) et dans le genre Buliminus (l. cit., p. 141). XVII. Genre STENOGYRA, Shuttleworth, 1854. 248. STENOGYRA PANAYENSIS, Pfeiffer. Martens, Exp. Ost-Asien, pl. 22, fig. 8. — Semper, Reisen Philipp, pl. 8., fig. 45 (avec l'animal). . Hab. San Juan del Monte, près de Manila, Luzon. — Île de Romblon. — Boac, île de Marinduque. — Naujan, île de Mindoro. — Candaga, Naga et Pinamonajan, dans l'ile de Cebü. — Tagana-an et Gigaquit, dans l’ile de Min- danao. Obs. Je doute beaucoup que la Stenogyra Panayensis de Martens et de Semper soit la même espèce que le Buli- PL SIM mus Panayensis de Pfeiffer. En effet, le savant naturaliste de Cassel dit, dans sa description : « Testa imperforata » …. l@vigata..…. apertura…..basisubangulata (Monogr. Helix. 2, p. 156), et les exemplaires que je possède se rapportent avec les descriptions et les figures de Martens et de Semper (mais non pas avec la fig. 76 de Reeve du Bulimus Panayensis, Pfeiffer) ; ils sont perforés, striés en long, et ils ont l’ouverture arrondie, à la partie infé- rieure. Je les laisse cependant sous la dénomination de Pfeiffer, en suivant l’exemple de MM. Martens et Semper, jusqu’à ce que je puisse les comparer avec des exemplaires re- eueillis à Dingle, île de Panay (typiques du B. Panayensis, Pfeiffer), et me former ainsi une opinion exacte sur la question. Selon l’âge des individus d’une même localité, les tours de spire sont au nombre de 6 à 9 ; les plus adultes ont 13 millimètres de longueur. Le sommet de la spire est plus obtus, dans cette espèce de Sienogyra, que dans deux autres très semblables, les Stenogyra subula, Pfeiffer (Orbigny, Moll. Cuba, pl. 1, fig. 22-24) et S. gracils, Hutton (Martens, Exp. Ost-Asien, pl. 19, fig. 5). Les exemplaires de Cebü ont été déterminés comme Stenogyra gracilis, Hutton, par M. Môllendorff (Jahrb. Deuts. Malak. 1887, pag. 295). 249. STENOGYRA QuADRASI, Hidalgo (PI. VE, fig. 2). Testa subimperforatu, elongato-turrita, angusta, te- nus, vix striatula, subpellucida, albida (cornea?); spira valde elongata, apice obtuso, submamillari ; sutura im- pressa ; anfr. A1, lati, planiusculi, ultimus 1/5 longitudi- ms æquans, basi subattenuatus ; columella filaris, leviter arcuata; apertura ovato-acuta, basi rotundata ; peris- loma simplex, rectum. — Long. 19 1/2 mäillim., lat. 1/2. Hab. Cagpayao, à Gigaquit, île de Mindanao. Obs. Espèce très rapprochée de la vraie Stenogyra Panayensis, Pfeiffer, mais plus grande, composée de tours plus nombreux et possédant une ouverture d’une autre forme. La coloration indiquée est celle des spécimens envoyés, qui ont été recueillis morts; chez les individus frais, elle doit être jaunûtre. 250. STENOGYRA SEMPERI, Hidalgo (PI. VI, fig. 3). Testa vix perforata, oblongo-turrita, tenuis, leviter striatula, pellucida, nitida, cornea; spira elongata, apice obtusiuscula :sutura impressa ; anfr. 7 1/2, con- vert, ultimus 113 longitudinis œquans ; columella an- qusta, verticalis, superne reflexiuscula ; apertura verti- calis, ovato-subtruncata, basi rotundata; peristoma simplex, rectum. — Long. 0 4/2, lat. 3 1/2 millim. Hab. Mainit, ile de Mindanao. Obs. Par sa forme générale, cette petite Stenogyra se rapproche du Bulimus micra, Orbigny (Reeve, Conch. Icon., Bulimus, fig. 78 et 579), mais elle n’est pas solide, elle n’a pas non plus de plis longitudinaux, etc. Je la dédie à M. C. Semper, auteur d’un beau travail sur les Mollusques des Philippines. Autres Stenogyra citées des Philippines : Stenogyra elongatula, Pfeiffer (Chemnitz, 2 édition, Bulimus, pl. XXX, fig. 5, 6). — macilenta, Reeve (Reeve, Conch. Icon. Bu- limus, fig. 586). UT à Stenogyra cochliodes, Pfeiffer (Reeve, Bulimus cochlea- des, fig. 82). — pagoda, Semper (Pfeiffer, Mon. Helic. VIH, p. 129, non figurée). — pilosa, Semper (Pfeiffer, VIU, p. 136, non figurée). — Arayatensis, Semper (Pfeiffer, VIL, p. 180, non figurée). ce montana, Semper. (Pfeiffer, VII, p. 185, non figurée). — minuta, Semper (Pfeiffer, VII, p. 185, non figurée). Obs. Les trois dernières de ces espèces ont été trouvées à Arayat, et leurs descriptions sont très semblables. Peut- être y a-t-il là trop d’espèces de Sfenogyr& pour une seule localité ! XVIIL Genre CIONELLA, Jeffreys, 1830. Je mai pas vu l'espèce des Philippines citée par Semper : Cionella Philippinensis, Semper (Pfeiffer, Monogr. Helic., NUL, p. 301, non figurée). XIX. Genre TORNATELLINA, Beck, 1837. Je ne possède pas encore les Tornalellina Mamlensis, Dohrn (Pfeiffer, Mon. Helic., VI, p. 264, non figurée) et T. ringens, Dohrn (Pfeiffer, loc. cit., VI, p. 265, non figurée), citées des Philippines, quoique avec doute, pour la dernière de ces deux espèces. es ie XX. Genre PUPA, Draparnaud, 1805. 251. PUPA CAPILLACEA, Dohrn et Semper. Pfeiffer, Mon. Helic., VI, p. 320, non figuré. Hab. Naga, île de Cebu. Obs. Les exemplaires de cette localité sont très petits (2 millimètres de longueur) et ont été recueillis morts. XXI. Genre CLAUSILIA, Draparnaud, 1801. L’espècé suivante est citée des Philippines : Clausilia Cumingiana, Pfeiffer (Chemnitz, 2 édit., Clausilia, pl. XI, fig. 17-19). XXII. Genre SUCCINEA, Draparnaud, 1801. 252. SUCCINEA CHINENSIS, Pfeiffer. Reeve, Conch. Icon., Succinea, fig. 74. Hab. Manila, île de Luzon. — Ile de Samar. — Placer, île de Mindanao. Obs. Les exemplaires envoyés de Samar et de Mindanao sont petits mais exactement semblables à d’autres qui ont été recueillis à Manila en compagnie d'individus plus grands et se rapportant, en tout point, avec la figure citée. Cette Succinea a été trouvée, pour la première fois, à Hong-Kong (Chine), ville avec laquelle les Philippines ont de très fréquentes relations commerciales. Il existe une autre Succinea, citée comme provenant des Philippines, la Succinea monticula, Semper (Pfeiffer, Mon. Helic., NII, pag. 517, non figurée), mais je doute beaucoup qu’elle soit spécifiquement bien distincte de la S. Chinensis. SENTE RER XXII. Genre VAGINULA, Férussac, 1824. Deux espèces de ce genre sont citées des Philippines : Vaginula Zamboangensis, Semper (Reisen Philipp., D: 329). — Luzonica, Gray (Gray, Fig. Moll., pl. 277, fig. 5). XXIV. Genre ONCIDIUM, Buchanan, 1800. Sept espèces ont été trouvées aux Philippines : Oncidium verruculatum, Cuvier (Semper, Reis. Philipp, p. 255). — Tonganum, Quoy et Gaimard (Semper, l. c., pl. XIX, fig. 2 et 9). = Savignyi, Semper (Semper, l. C., pl. XIX, fig. 6). — glabrum, Semper (Semper, l. c., pl. XIX, fig. 3 et 12). — Samarense, Semper (Semper, l. C:, pl: XX, fig. 9 et 13). — coriaceum, Semper (Semper, L. c., pl. XIX fig. À et 16). — graniferum, Semper (Semper, L. c., pl. XIX, fig. 13). XXV. Genre MELAMPUS, Montfort, 1810. 253, MELAMPUS COSTATUS, Quoy et Gaimard. Küster, èn Chemnitz, 2° édit. Auricula, pl. VIL, Ég 5-7. — Reeve, Conch. Icon., Auricula, fig. 49. Hab. Philippines (Baranda |). Obs. Dans la Conchologia Iconica, espèce est citée comme provenant de l’île de Masbate, et la figure repré- sente une variété à cinq plis. 254. MELAMPUS CUMINGIANUS, Recluz. Recluz, Proc. Zool. Soc. London, 1845, p. 122. — Petit, Mag. Zoologie, pl. 138, Conovulus elongatus. Hab. Torrijos, île de Marinduque. Obs. Le dernier tour de cette espèce est renflé, à la partie supérieure, comme on peut le voir sur la figure citée, aussi bien que dans l’exemplaire que je possède. A mon avis, ce caractère ne se trouve pas bien indiqué par les mots « .… supra medium obtusissime carinato.… » de la description de Recluz, ni par « .., superne carina obtusa, flava.. » de la description de Pfeiffer. 255. MELAMPUS CRISTATUS, Pfeiffer. Pfeiffer, Novwit. Conch., pl. V, fig. 3-5 (juvenis). — Gassies, Moll. Nouv. Calédonie, T, pl. VII fig. 8 (optima). Hab. Magallanes, ile de Sibuyan. Obs. Je ne cite pas la figure 55 de la Conchologia Ico- aica de Reeve (genre Auricula), parce qu’elle est très mauvaise. 256. MELAMPUS FASCIATUS, Deshayes. Mousson, Moll. Java, pl. V, fig. 7, Auricula fasciata. — Reeve, Conch. Icon., Auricula zonata, fig. 38. Hab. Bahia de San Miguel, province de Camarines Auree île de Luzon, et Ulugan, île de la Paragua. a ide MR HT et 257. MELAMPUS LUTEUS, Quoy et Gaimard. Mousson, Moll. Java, pl. V. fig. 6. Auricula lutea. Hab. Torrijos, île de Marinduque. Obs. La figure 19 de Reeve (Conch. Icon., Auricula) ne se rapporte pas avec les exemplaires des Philippines. 958. MELAMPUS SINCAPORENSIS, Pfeiffer. Pfeiffer, Novit. Conch. pl. XI, fig. 45, 16. Hab. Esteros de Manila, île de Luzon. Obs. La description et la figure de Pfeiffer soni très exactes, mais, parmi les 14 exemplaires de l'espèce que j'ai reçus de M. Quadras, je note les variations suivantes, dans les plis pariétaux supérieurs. Quelques individus possèdent deux plis pariétaux, comme l’indique M. Pfeif- fer ; mais, dans d’autres, on en voit 3, 4, ou 5. Dans d’au- tres exemplaires, il existe un pli pariétal supérieur, épais et vertical, formé par la réunion de petits plis, et en rem- placement de ceux-ci. Le pli inférieur du bord droit rentre dans l’ouverture plus profondément que les deux autres. 259, MELAMPUS CAFFER, Küster. Küster, in Chemnitz, 2° édit., Auricula, pl. V, fig. 7. Hab. Ulugan, île de la Paragua. Obs. La figure 53 de Reeve (Conch. Icon., Auricula) ne représente pas cette espèce, ou elle est bien incorrecte- ment dessinée. 260. MELAMPUS VARIABILIS, Gassies. Gassies, Moll. Nouv. Caléd., I, pl. VE, fig. 8 (juvenis). He Hab. Bahia de San Miguel, province de Camarines Norte, île de Luzon, et Ulugan, île de la Paragua. Obs. Je possède, de ce Melampus, des individus unico- lores, jaunes, fauves ou noirs, — jaunâtres, avec 4 ou 5 fascies marron, — jaunes, avec 1 à 4 fascies noires, — et d’un brun marron presque noir, avec une fascie blanchâtre sur la partie inférieure du dernier tour. Les exemplaires jaunes à deux fascies noires sont entiè- rement pareils au type du Melampus caffer, sauf la forme qui est plus étroite et plus allongée. Les individus noirs avec une fascie blanchâtre inférieure se rapportent assez : bien à la description du Melampus Boholensis, H. et À. Adams, mais le bord droit présente, en dedans, des plicas transversas et non pas des dentes breves, caractère si- | gnalé pour le W. Boholensis. La description de Gassies est très exacte et s'applique parfaitement aux exemplaires des Philippines, qui sont pareils à ceux de la Nouvelle-Calédonie, que je possède, dans ma collection, et qui m’ont été donnés par M. Gassies lui-même. Mais la figure est faite d'après un individu sans doute jeune, car l’ouverture est plus arrondie infé- rieurement, dans les exemplaires adultes. Chez plusieurs individus, les deux plis pariétaux supé- rieurs manquent et, parfois aussi, il en est presque de même de l’inférieur. Cela me fait supposer que peut-être le Melampus avenaceus, Mousson (Pfeiffer, Mon, Auricul., Suppl. 5°, p. 304), et le Melampus variabilis, Gassies, ne constituent qu’une seule et même espèce. 261. MELAMPUS GRANIFER, Mousson. Mousson, Moll. Java, pl. V, fig. 9, et pl. XX, fig. 7. Auricula granifera. Mae A NA A NN dE dt tt A SSS | lat ON TN QE a PO EN EAN FA HA A TTAS L q À Le ÿ Hab. Torrijos, île de Marinduque. Obs. Dans les exemplaires jeunes, on voit, sur toute la partie interne du bord droit, d’autres plis transversaux très pelits, qui disparaissent avec l’âge, en ne laissant plus subsister que les à ou 4 plus grands de la partie supé- rieure. | Autres Melampus cités des Philippines : Melampus pulchellus, Petit (Pfeiffer, Mon. Auricul., p. 35, non figuré). — Boholensis, H. et À. Adams (Pfeiffer, Mon. | Auric., p. 38, non figuré). — exaratus, H. et À. Adams (Pfeiffer, Novit. Conch., pl. VI, fig. 17-19). XXVI. Genre LAIMODONTA, H. et À. Adams, 1854. 262. LAIMODONTA CONICA, Pease. Pease, Amer. Journ. Conch., 1868, pl. XIL, fig. 15. Hab. Ile Lugbon, District de Romblon. — Torrijos, île de Marinduque. — Punta, île de Balabac. Var. 8. Testa albido bifasciata. ? Dunker, Moll. Japonica, pl. IL fig. 19. Laimodonta Pfeifferi. Hab. Torrijos, île de Marinduque, avec le type. — Puerto Princesa, île de la Paragua. Var. x. Testa albida, pallide castaneo unifascialae. Mousson, Journ. Conch., 1869, pl. V, fig. 1. Laimo- donta Anaaensis. " Hab. Ile Lugbon, avec le type. Obs. Quelques individus ont deux fascies blanchâtres comme l'indique la description de M. Pease (Aner. Journ. Conch., p. 101). D’autres sont blanchâtres avec une fascie — W — marron pâle et présentent bien marqué l'épaississement intérieur du bord droit, au-dessous de la lamelle trans- verse, caractère vu déjà par M. Pease dans le type. Les uns et les autres appartiennent sûrement à une même es- pèce, dans laquelle ils doivent rentrer, à titre de variétés. XXVITI. Genre MARINULA, King, 1832. Est citée des Philippines, la Marinula cymbæformis, Recluz (Pfeiffer, Monogr. Au- ricul., p. 63, non figurée). XXVIIT. Genre SCARABUS, Montfort, 1810. 263. SCAPRABUS TRIGONUS, Troschel. Reeve, Conch. Icon., Scarabus, fig. 22. — Küster, in Chemnitz, 2° éd., Auriculacea, pl. I, fig. 6. — Adams et Reeve, Voy. Samarang, pl. XIV, fig. 12 (avec l’ani- mal). Hab. Sorsogon, île de Luzon (Baranda !). 264. SCARABUS REEVEANUS, Pfeiffer. Reeve, Conch. Icon.;, Scarabus, fig. 6. — Adams et Reeve, Voy. Samarang, pl. XIV, fig. 13 (avec l’animal). Hab. Te de Balabac. | Obs. Selon l’âge, les exemplaires sont imperforés, per- forés ou ombiliqués. L’ombilice est bien marqué, dans les individus très adultes. 265. SCARABUS PANTHERINUS, À. Adams. Reeve, Conch. Icon., fig 15. Scarabus Petiverianus. — Mousson, Moll. Java, pl. Y, fig. 10. Scarabus pyrami- datus, Mousson, non Reeve. Hab. Ile de Masbate. RER Ce 266. SCARABUS OYATUS, Pfeiffer. Reeve, Conch. Icon., Scarabus, fig. 13.— Gassies, Moll. Nouv. Caléd., 1, pl. IE, fig. 5. Scarabus chalcostoma, Gassies, non Reeve. Var. 6. Testa minor. Hab. Sorsogon, île de Luzon. — Ile Bagatao ou de San Diego. — Ile de Balabac. Obs. Les taches d’un brun marron de cette espèce se trouvent quelquefois en petit nombre sur le fond blan- châtre de la coquille, mais généralement elles sont très abondantes et occupent presque toute la surface. Dans ce cas, on ne distingue qu’une petite partie du fond de colo- ration, sous l’aspect de taches blanchâtres. Les individus envoyés par M. Quadras sont de plus pe- tite dimension que celui qui est figuré par Reeve, mais ils sont presque semblables à ceux de la Nouvelle-Calédonie que je tiens de M. Gassies, et ils se rapportent bien avec la figure de l’auteur français. Cette figure, cependant, ne représente pas le véritable Scarabus chalcostoma de Reeve (Conch. Icon., fig. 8), puisqu’elle ressemble bien plus au Scarabus ovatus de Pfeiffer (Reeve, L. c., fig. 13). On peut facilement vérifier mon assertion en comparant les figures des deux auteurs. _. De même les Scarabus leopardus et S. nux de Gassies (Moll. Nouv. Calédonie, 1, pl. HU, fig. 6 et 7) ne sont pas les mêmes espèces que celles de Reeve (Conch. Icon., Scarabus, fig. 14 et 18). Le Scarabus nux de Gassies paraît correspondre plusexactementau Scarabus avellana, Reeve (fig. 27), espèce qui manque dans la Monographia Auriculaceorum de Pfeiffer. ) — 46 — 267. SCARABUS SINUOSUS, À. Adams. Reeve, Conch. Icon., Scarabus, fig. 21. Var. Ê. Tesia minor. Var.7. Testa sordidè castanea, immaculata. Hab. Gasan, île de Marinduque. 268. SCARABUS UNDATUS, Lesson. Lesson, Voy. Coquille, pl. X, fig. 6. Hab. Gasan, île de Marinduque. Obs. Reçu un seul exemplaire de petite taille, mais dans lequel on distingue bien les petites rugosités flexueuses longitudinales. Autres Scarabus cités des Philippines : Scarabus Cumingianus, Petit (Reeve, Conch. Icon. Scarabus, fig. 42). — striatus, Reeve (Reeve, loc. cit., fig. 26). — dilatatus, Beck (Griffith, Anim. Kingd., pl. XXVIL fig. 1, fide Pfeiffer). — castaneus, Lesson (Lesson, Voy. Coquille, pL.:X;" he): Obs. Le Scarabus castaneus, Reeve (Conch. Icon., fig. 3), est une espèce. entièrement distincte de celle de Lesson. XXIX. Genre PLECOTREMA, H. et A. Adams, 1853. 269. PLECOTREMA TYPICA, H. et À. Adams. | Pfeiffer, Novit. Conch., pl. V, fig. 12-14 (optima). Hab. Magallanes, île de Sibuyan. — Ile Tinago, île Cayauan, île Saguisi, île Balagnan, et Cagbabatan, à Pla- cer, dans l’île de Mindanao. Obs. La grandeur des exemplaires et l’élévation de la DA NON PAR spire sont un peu variables, selon les localités. Il en est de même de la coloration, puisque l’on trouve des individus unicolores ou fasciés de brun. Mais les autres caractères ne varient pas. é 270. PLECOTREMA OCTANFRACTA, Jonas. Pfeiffer, Novit. Conch., pl. V, fig. 9-11. Plecotrema clausa, H. et À. Adams (oplima). Hab. Magallanes, île de Sibuyan. — Giloctoc, à Barili, île de Cebü. — Ile Balagnan, île Sanguisi, île Cayauan et Placer, dans l’ile de Mindanao. Obs. Cette espèce se distingue facilement de la précé- dente par sa forme plus courte, son absence d’ombilic et ses cordons transverses plus gros. On trouve des indivi- dus de très petite taille mais également bien caracté- riS6S. 271. PLECOTREMA BELLA, H. et A. Adams. Journ. Conch., 1862, pl. IX, fig. 12. Plecotrema Sou- verbiei, Montrouzier (optima). — Gassies, Moll. Nouv. Calédonie, I, pl. VL fig. 23. Plecotrema Souverbiei. Hab. Magallanes, île de Sibuyan. Ù Obs. À mon avis, on doit réunir les Plecotrema bella, Adams, et P. Souverbiei, Montrouzier, en une seule et même espèce. Les deux descriptions indiquent les mêmes caractères, bien que celle du Journal de Conchyliologie soit plus complète, et l’unique différence entre elles con- siste en ce que M. Souverbie décrit très exactement l’es- pace intermédiaire entre le cordon sutural et le suivant, tandis que MM. Adams ont négligé d’indiquer cette parli- cularité avec autant de précision, et se contentent de dire K ? LAN AE LH SEC ACT D onto nes « Spira gradata ». Mais, précisément pour que la spire soit gradata, le petit espace en question doit nécessairement exister. Ainsi, par exemple, s’il se trouvait rempli avec un cordon transverse, les caractères de la spire changeraïent du tout au tout. Tous les termes de la description de Pfeiffer, aussi bien que ceux de la description de Souver- bie, s'appliquent exactement à l’exemplaire que nous a envoyé M. Quadras. Comparé, en outre, avec les exem- piaires de la Nouvelle-Calédonie, que je dois à M. Gassies. il ne présente aucune différence avec eux. 272. PLECOTREMA IMPERFORATA, H. et A. Adams. Pfeiffer, Mon. Auricul., p. 106. Var. &. Testa fulva, castaneo trifasciata (PI. VE, fig. 5). Hab. Tayaga, à Gigaquit, et Placer, dans l’île de Minda- nao. Obs. Habituellement, les fascies moyenne et inférieure se trouvent réunies. Le bord droit est blanchàtre, à l’exté- rieur, parce que les fascies se terminent avant d’y arriver et qu'on aperçoit la coloration de la callosité intérieure. Ce bord ne présente pas le bourrelet qu’on voit dans les trois espèces ci-dessus mentionnées. Je crois que les Plecotrema imperforata et punctato- striata, H. et A, Adams, ne constituent qu’une seule et même espèce. Autres Plecotrema cités des Philippines : Plecotrema decussata, H. et A. Adams (Pfeiffer, Mon. Auricul., I, p.102, non figuré). — punctalostriata, H. et A. Adams (Pfeiffer, loc. cit., p. 106, non figuré). } Ft A Le ME TR mA ed [RINMUNS 44 al 3 ARE AT EVA ANR EE AO DFI Gen ao" Hi 4}; Fi] We TN e) pires NF par) ) + ARE Plecotrema punctigera, H. et Adams (Pfeiffer, loc. cit., p. 405, non figuré). XXX. Genre CASSIDULA, Férussac, 1821. 273. CASSIDULA DOLIOLUM, Petit. Pfeiffer, Mon. Auricul., pag. 109. — Reeve, Conch. Icon., Auricula, fig. 22. Hab. Philippines (Baranda !). Obs. La description de Reeve est incomplète, mais la figure, quoique assez médiocre, permet dereconnaitre l’es- pèce, grâce à l’excellente description de M. Pfeiffer. 274. CASSIDULA AURIS-FELIS, Bruguière. Chemnitz, Conch.Cab., pl. 121, fix. 1043, 1044. Voluta coffea, non Linné. — Küster, èn (hemnitz, 2° édit., pl. 7, fig. 3, 4. Auricula nucleus, non Martyn. — Reeve, Conch. Icon., Auricula, fig. 25. Hab. Philippines (Baranda !). 275. CASSIDULA MUSTELINA, Deshayes. Gassies, Moll. Nouv. Caléd., I, pl. 3, fig. 10. Auricula mustelina. — Reeve, Conch. Icon., Auricula coffea (non Chemnitz), fig. 27. Hab. San Lazaro, à Manila, île de Luzon. — Torrijos, île de Marinduque. Obs. La Monographie du genre Auricula de la Concho- logia Iconica de Reeve est pleine d'erreurs, et, commè exemple, on peut y voir une figure de la Cassidula mus- telina (fig. 27) sous le nom d’Auricula coffea, Chemnitz, pl. 121, fig. 5. Mexico! La Voluta coffea, Chemnitz, est synonyme de espèce précédente, Cassidula auris-felis, et | L — 50 — non pas de la Cassidula mustelina; elle est représentée, dans l’ancien Chemnitz, pl. 121, fig. 1043, 1044 (non 5), et ne se trouve pas au Mexique. En échange, la vraie Cas- sidula mustelina, Deshayes, se trouve portée en syno- nymie du Melampus fasciatus, Deshayes (Reeve, Auri- cula, fig. 38)! 276. CASSIDULA NUCLEUS, Martyn. Martyn, Univ. Conch., édit. Chenu, pl. 24, fig. 2. Limax nucleus. — Gassies, Moll. Nouv. Caléd., I, pl. 3, fig. 9. Auricula nucleus. — Var. Mousson, Journ. Conchyl., 1869, pl. 15, fig. 1. Cassidula crassiuscula. Hab. Ile de Cebü. — Ile Alabat. Var. $. Testa minutissima, cælerum typo similis. Hab. Torrijos, île de Marinduque. Obs. M. Gassies est l’auteur qui me paraît avoir le mieux connu l’espèce de Mariyn. Sa figure et les exem- plaires que je possède de la Nouvelle-Calédonie s'accordent parfaitement avec la figure de l’auteur anglais. Küster, au contraire, représente comme Auricula ru- cleus (Chemnitz, 2° édit., Auriculacea, pl. 4, fig. 5, 6, et pl. 7, fig. 3, 4) deux espèces entièrement distinctes, dont la seconde est la Cassidula auris-felis. Pfeiffer lui-même (Mon. Auricul., p. 115) donne une description de la Cas- sidula nucleus qui n’est pas applicable à la figure de Martyn, et qui convient plutôt à une autre espèce, celle qui est figurée, dans la Conch. Iconica de Reeve (Auri- cula, fig. 26), sous le nom d’Auricula nucleus. Cette dernière doit donc changer de nom, et, comme on ne peut adopter celui de la synonymie de Reeve, Cas- sidula Cumingiana, Adams, puisque cette dernière espèce, d’après Adams lui-même (Proc. Zool. Soc., 1854, Riu 1. CU __ p. 31), est le Melampus Cumingianus, Recluz, je propose | pour le Cassidula nucleus, Pfeiffer et Reeve, non Martyn, la dénomination de Cassidula Manilensis, Hidalgo. La Cassidula crassiuscula, Mousson, n’est qu'une variété unicolore de l’espèce de Martyn (comparez les figures ci-dessus citées de Gassies et de Mousson). Elle se trouve également à la Nouvelle-Calédonie, avec les formes typiques. Les exemplaires des Philippines de la Cassidula nucleus sont petits. La forme générale, le dernier tour moins atténué à la base, et les stries transverses plus marquées distinguent cette espèce de la suivante. 277. CASSIDULA SULCULOSA, Mousson. Mousson, Mol. Java, pl. 5, fig. 8. Var. 8. Testa castanea, supernè pallidè unifasciata. Hab. San Lazaro, à Manila, ile de Luzon. — Boac, île de Marinduque. — El Salado à Odiongan, ile de Tablas. Var. v. Testa lutea, prope suturam castaneo unifas- ciaia. Hab. Puerto Princesa, île de la Paragua. Var. Ô. Testa sordide fulvescens, unicolor. Hab. Ile de Balabac. — Boac, île de Marinduque. 278. CASSIDULA QuADRASI, Hidalgo (pl. VL, fig. 6). Testa imperforata, ovata, solida, sub epidermide pilosa decussatim striata lincisque impressis, punctatis trans. versim sculpta; parum nitida, castanea vel fusca, su- pernè sæpè fascid pallidà .ornata; spira convexo-co- noidea, maculis albidis variciformibus plis minüsve signatla, apice acuto, plerumque truncato : sutura subs — 52 — marginata, subtàs sulco cincta; anfr. 10, planiusculi, 3 primi minulissimi, lutei, ultimus 3/4. longitudinis æquans, superne turgidus, basi subattenuatus, carina valida munitus ; apertura parum obliqua, oblongo-si- nuosa, intüs concolor ; dentes parietales 2, superior sub- verticalis, alter major, obliquè intrans; plica columel- laris obliquè ascendens, extüs latior, plis minusve dis- tlinctè bisulcata; peristoma expansum, carneum vel Carneo-fuscum,margine dextro extùs obtusè variciformi, rufescente, intüs supernè sinuato et denticulo obsoleto in- structo, deindè callo lato longitudinali supernè binodato munito, columellari ætate calloso, dilatato. — Long. 12 1/2, lat. 8 1/2 millim. Hab. Boac et Torrijos, île de Marinduque. — El Salado à Odiongan, île de Tablas. — Jolo. Obs. Les lignes spirales ponctuées présentent quel- ques points plus grands et plus espacés, et ces points forment, au dernier tour, des rangées longitudi- nales, sur lesquelles on voit implantés, dans les exem- plaires très frais, de petits poils jaunâtres et rameux. Des poils analogues existent sur le sillon qui avoisine Ja suture. La pointe de la spire paraît un peu obtuse ; il manque presque toujours les 3 premiers tours, qui sont très petits et jaunâtres. Les taches indiquent la place d’an- ciens péristomes. La carène de la base du dernier tour se prolonge jusqu’à la dent pariétale inférieure, formant un angle aigu avec celle-ci. … de possède un individu très adulte (18-11 mill.), dont je dois la communication à M. Baranda, et dont la ressem- blance avec la figure 6 de la planche 4 du Chemnitz, 2e édit, est extraordinaire. A: na ji A bn AUS Es LE Nc CN te CE MERS T4 ue UE at RSA LR dc ET ae ARS AE A A DUR ENT CAT TES 279. CASsIDULA PHILIPPINARUM, Hidalgo (PI VI, fig. 7). Tesia imperforata, ovato-conica, solida, sub epider- mMide pilosa, decussatim striata lineisque impressis punc- tatis, prope suturam profundioribus, sculpta; parum nitida, castanea, albido zonata; spira conoidea, maculis albidis, variciformibus, plus minusve signata, apice acutiusculo ; sutura submarginata, subtus sulco unico vel duplice cincta ; anfr. 8, ferè plani, ultimus 3/5 longi- ludinis œæquans, supernè vix convexus, basi subatte- nuatus, carina munitus, pone aperturam crista longitu- dinal, albo flavoque maculata instructus ; apertura _ parüm obliqua, oblongo-sinuosa, intüs concolor ; dentes parietales 2, superior subverticalis, alter major, ferè transversus ; plica columellaris obliquè ascendens, extùs ad marginem porrecta;peristoma expansum, albidum vel carneum, margine dextro extüs à crisi& sulco sepa- ralo, intüs supernè sinuato, deinde callo lato longitudi- nali, obtuse binodato munito, columellari calloso, dila- tato. — Long. 10, lat. 6 millim. Hab. El Salado, à Odiongan, île de Tablas. — Ile Lug- bon, District de Romblon. — Magallanes, île de Sibuyan. | — Jolo. — Placer, ile de Mindanao. Var. 6. Testa lutescens, unicolor. Hab. Côte de Calatrava au Salado, île de Tablas. — Placer, île de Mindanao. £ Var. 7. Testa castanea. Hab. Tles de Cebü et Jolo. Obs. Petite espèce qui possède la plupart des carac- tères de la précédente et la même disposition, relative- a 0008 VAT OT TS OS UE DEA Eng ME ue PE rs ris i AT 0 Qu 4 SEA PS NN COTE AUOT. É k Wu QUAI ne AS MR T 1 | à À Eee ANRT NN ; ! 14 — 56 — ment aux points enfoncés et aux poils de l’épiderme, mais qui en diffère par la taille, la forme générale, la crête du dernier tour, etc. La Cassidula labio, Môllendorff, est aussi très voisine, mais cette dernière est plus grande et plus ventrue, elle n’a pas de points enfoncés, etc. Autres Cassidula citées des Philippines : Cassidula Manilensis, Hidalgo (Pfeiffer, Mon. Auricul. p. 115. Cassidula nucleus, non Martyn et Reeve, Conch. Icon., fig. 26. Auricula nu- cleus, non Martyn). — turgida, Pfeiffer (Novit. Conch.,pl. 12, fig. 49, 20). — labio, Môllendorff (Juhrb. Deuts. Malak. Ges., 1887, pl. 8, fig. 14). — Kjærulfiana, Beck. Cette dernière espèce doit être rejetée des catalogues, attendu qu’elle n’a été établie sur aucune description ni figure et qu’elle n’est que nominale, XXXI. Genre AURICULA, Lamarck, 1799. 280. AURICULA JuDÆ, Linné. Sowerby, Conch. Man., 2 édit., fig. 297. — Reeve, Conch. Icon., Auricula, fig. 16 b. Hab. Manila, ile de Luzon. Var. 8. Testa tenuis, straminea. Reeve, loc. cit., fig. 16 a. Hab. El Salado, à Odiongan, île de Tablas. Var. y. Testa fulva, minor, gracilior. Hab. Ile Balauan, à Surigao, île de Mindanao. 281. AURICULA PONDEROSA, Férussac (PI. VE, fig. 4 et 4 &). Chenu, Man. Conch., 1, fig. 3510. Auricula turrita non Pfeiffer (mediocris). Hab. Torrijos, île de Marinduque.— El Salado, à Odion” gan, île de Tablas. Obs. Gette coquille diffère de l'espèce précédente par sa forme subcylindracée, par sa spire allongée et par l’épais- seur plus grande de son test, de son péristome et des plis de son ouverture. Elle est aussi voisine de l’'Auricula tur- rita, Pfeiffer (Novit. Conch., pl. IV, fig. 8, 9), mais, chez cette dernière, la spire est plus allongée encore, les tours sont plus nombreux et plus convexes, et l'ouverture est moins haute et plus large. Je crois devoir faire représenter ici l'Auricula ponderosa, parce que la figure de Chenu est très médiocre. 282. AURICULA SUBULA, Quoy et Gaimard, Küster, èn Chemnitz, Conch, Cab., æ édit, Auricula, pl. VIIL, fig. 9, 10. — Gassies, Moll. Nouv. Caléd., I, pl. VE fig. 4. — Id. IT, pl. IV, fig. 15. Auricula Bin- neyana. — Reeve, Conch. Icon., Auricula, fig. 12. — Adams et Reeve, Voy. Samarang, pl. XIV, fig. 45 (avec l'animal). Hab. Boac et Torrijos, île de Marinduque. — Barili, île de Cebü. — Ulugan, ile de la Paragua. — Île Balauan, à Surigao, île Tinago, Placer et Gigaquit dans l'ile de Min- danao. Obs. Cette espèce varie dans sa forme, puisque l’on trouve des exemplaires avec la spire plus élancée (figures de Küster et la première de Gassies) et d’autres plus ven- REUSS trus avec la spire plus courte (figures du Voyage du Sama- rang et deuxième figure de Gassies). Les caractères de l’ouverture sont toujours les mêmes, malgré les varia- tions de forme, mais la réunion du bord droit avec la co- lumelle est plus arrondie dans les individus adultes. L'Auricula Binneyana, Gassies, est une variété plus ven- true. 283. AURICULA PUSILLA, H. et À. Adams. Pfeiffer, Nov. Conch , pl. X, fig. 10-12. — Reeve, Conch. Icon., Auricula, fig. 21. Hab. lle Balauan, à Mindanao. Obs. La fig. 12 des Novitates, quoique très agrandie, n'indique pas les deux plis columellaires dont parle la des- cription et qui sont bien visibles, à la loupe, dans noire exemplaire. 284. AURICULA HANLEYANA, Gassies. Gassies, Moll. Nouv. Caléd., 1, pl. IV, fig. 16. Hab. Badajoz, île de Tablas. Obs. Je possédais déjà 4 exemplaires adultes de cette espèce, donnés par M. Baranda, et un peu roulés:3 d’entre eux sont fauves avec 3 fascies brunâtres, comme on en voit chez quelques Marginelles, et le quatrième de cou- leur marron. Plus tard, M. Quadras m’a envoyé, de Badajoz, des individus très petits, mais recueillis vivants et bien caractérisés. L’Auricula Gundlachi, Gassies, d’après la description, paraît établie sur l’état jeune de l’A. Hanleyana. EE A AE AU AG A D: Autres Auricula citées des Philippines : Auricula turrita, Pfeiffer (Pfeiffer, Novit. Conch., pl. IV, fig. 8, 9). _ incrassata, H. et À. Adams (Pfeiffer, Novit, pl. IV, fig. 6, 7). — tornatelhformis, Peut (Journ. Conchyl. 1853, pl. XIL, fig. 5, 6). — saccata, Pfeiffer (Reeve, Conch. Icon., Auri- cula, fig. 13). — elongata, Parreyss (Küster, in Chemnitz, Conch. Cab., 2 éd., Auricula, pl. VIH, fig. 6-8). * XXXII. Genre CYATHOPOMA, Blanford, 1869. 285. CYATHOPOMA PHILIPPINENSE, Môllendorff. Jahrb. Deuts. Malak. Ges., 1887, pl. IV, fig. 4. Hab. Montalvan, province de Manila, ile de Luzon. XXXIIT. Genre CYCLOTUS, Guilding, 1840. 286. CycLorus CAROLI, Kobelt. Kobelt, in Semper, Reis. Philipp., pl. I, fig. 8. Hab. Bangason, à Gandara, ile de Samar. — Cagpayao, à Gigaquit et Tagana-an, dans l’île de Mindanao. Obs, Cette espèce paraît n'être autre chose qu’une variété plus petite et à péristome externe moins dilaté du Cyclotus variegatus, Swainson. Les autres caractères sont les mêmes. 287. GYCLOTUS PUSILLUS, Sowerby. Sowerby, Thes. Conch., Cyclostoma, fig. 5, 5". — 2": Pfeiffer, in Chemnitz, Conch. Cab.,2 éd., Cyclostoma, pl. VII, fig. 16, 17. Hab. Daraga, province d’Albay, île de Luzon. — Gasin et Santa Cruz, île de Marinduque. — Barili, île jde Cebü. Obs. Je doute beaucoup que le Cyclotus pusillus, Kobelt (in Semper, Reis. Philipp., pl. I, fig. 16, 17), soit la même espèce que celle de Sowerby, et j’appuie mon opinion sur la différence qui existe entre les deux figures des deux auteurs. Cependant, la description de Kobelt convient assez à l’espèce de l’auteur anglais. 288. CYCLOTUS PLEBEIUS, Sowerby. Sowerby, Thes. Conch., Cyclostoma, fig. 40. — Pfeiffer, in Chemnitz, Conch. Cab.,® édit., Cyclostoma, pl. VIT, fig. 14, 15. — Reeve, Conch. Icon., Cyclotus, fig. 55. Hab. Malibago, à Santa Cruz, île de Marinduque. 289. CYCLOTUS LATECOSTATUS, Kobelt. Kobelt, in Semper, Reis. Philipp. pl. 1, fig. 9. Hab. Ile Balagnan, à Surigao, île de Mindanao.— Agca- latao, à Badajoz, île de Tablas. — San Fernando, ile de Sibuyan. — Barili, île de Cebu. Obs. Ce Cyclotus présente la plupart des caractères du Cyclotus substriatus, Sowerby (espèce qui manque dans l'ouvrage de Kobelt), mais il en diffère par son péristomé simple. Les individus typiques sont de Surigao et de l’île de Cebü ; ces derniers sont d’un brun violacé; ceux des autres localités ont la spire plus aplatie encore, et le der- nier tour, moins descendant, n’est pas détaché de l’avant- dernier. Mais ces différences me semblent trop petites pour que j'ose me permettre d’assigner à cette forme une valeur spécifique, 290. CYCLOTUS SORDIDUS, Pfeiffer. Reeve, Conch. Icon., Cyclotus, fig. 52. Hab. Ulugan, île de la Paragua. Obs. Cette espèce est citée d’abord de Chine, puis de Cochinchine, dans la Monographie de Pfeiffer. Comme la description de l’auteur convient parfaitement aux exem- plaires de la Paragua, et comme le Cyclotus sordidus existe dans la collection Cuming, j'ai tout lieu de croire que l'habitat véritable de l’espèce est aux îles Philippines. Autres Cyclotus cités des îles Philippines : Cyclotus variegatus, Swainsôn (Kobelt, in Semper, Reis. Philipp, pl. L fig. 5). — mucronatus, Sowerby(Sowerby, Thes., Cyclos- toma, fig. 91). — substriatus, Sowerby (Sowerby, Thes., Cyclos- toma, fig. 95). — auriculatus, Kobelt (Kobelt, in Semper, 1. c., pl. L fig. 6). — scalaris, Pleiffer (Reeve, Conch. Icon., Cyclo- tus, fig. 51). — angulatus, Martens (Pfeiffer, Mon. Pneum., Suppl. IT, p. 40, non figuré). XXXIV. Genre OPISTHOPORUS, Benson, 1851. 991. OPISTHOPORUS QuapraAsi, Grosse (PI. V, fig. 6). Opisthoporus Quadrasi, Crosse ms., 1887). Testa latissimè umbilicata, discoidea, sat tenuis, sub lente subhlissimè striatula, pallidè fulvescens, castuneo undatim strigata ; spira plana, apice haud prominulo ; en sutura profundè impressa ; anfr. &, convexiusculi, primi 1 1/2 purpureo-castanei, ultimus teres, ad suturam et ponè aperturam tubulo exserto, pervio munilus, infrà peripheriam et ad basin unicolor, fulvescens ; apertura obliqua, circularis, intüs albido-fulvescens, strigis an- fractus ultimi transmeantibus ; peristoma duplex, albi- do-fulvidum : internum continuum, breve, ferè lineare, externum subexpansum, breviter reflexiusculum, suprà dilatatum, ad anfractum penultimum subauriculatum. — Operculum ? — Diam. maj. 13 1/2, minor, 10 1/2, alt. 5 mil; apertura 5 mill. longa, vix 5 lata (Coll. Hi- dalgo et Grosse). Hab. Te de Balabac. Obs. Cette espèce, qui, par sa forme générale, son sys- tème d’ornementation et la disposition de son double pé- ristome, se rapproche beaucoup d’un petit groupe de Cyclotus représenté, aux Philippines, par les C. varirga- tus, Swainson ; C. auriculatus, Kobelt; C. mucronatus, Sowerby, et C. Caroli, Kobelt, présente, de plus, vers lex- trémité du dernier tour, un peu en arrière de l’ouverture et sur la suture, la petite tubulure ouverte et dirigée en avant qui caractérise le genre indo-chinois Opisthopo- rus, proposé par Benson en 1851 et plus amplement ca- ractérisé par lui, quelques années plus tard, en 1855 (1). Au contraire, aucune des espèces citées plus haut ne parait posséder cette tubulure caractéristique, que, d’ailleurs, M le D’ Kobelt, avec sa grande expérience des matières conchyliologiques, n'aurait certainement omise ni dans ses diagnoses, ni sur ses planches, si elle avait réelleme nt existé. (4) Ann. a. Mag. Nat, History, 1885, p. 43. a Nous donnons à cette espèce, qui appartient à un genre non encore signalé, jusqu’à présent, aux Philippines, le nom de M. Quadras, à l’obligeance duquel nous sommes redevables de la communication de tant d'espèces inté- ressantes de ces îles, que les recherches de H. Cuming, de C. Semper et des autres naturalistes sont encore loin d’avoir épuisées. XXXV. Genre ALYCÆUS, Gray, 1850. On cite des Philippines, mais je ne possède pas encore les espèces suivantes : Alycœus Caroli, Semper (Pfeiffer, Nov. Conch., pl. CXII, fig. 24-27), — excisus, Môllendorff (Jahrb. Deutsch. Malak. Ges. 1887, p. 287, non figuré). — tomotrema, Môllendorff (Jahrb. Deutsch. Malak. Ges., 1887, p. 298, non figuré). XXXVI. Genre DIPLOMMATINA, Benson, 1849. 202. DIPLOMMATINA LATILABRIS, O0. Semper. - Kobelt, in Semper, Reis. Philipp, pl. VIE fig. 23. - Hab. Montalvan, province de Manila, île de Luzon. 293. DIPLOMMATINA BOETTGERI, Môllendortf, Jahrb. Deutsch. Malak. Ges., 1887, pl. IV, fig. 3. Hab. Montalvan, avec l’espèce précédente. 294. DIPLOMMATINA QuADRASI, Môllendorff, Jahrb. Deuts. Malak. Ges., 1887, pl. IV, fig. 4. Hab. Montalvan, avec les espèces précédentes. 295. DIPLOMMATINA COSTATA, Môllendorff, Jahrb. Deuis. Malak. Ges., 1387, pl. 7, fig. 6. Arinia costata. Hab. Ile de Cebü. 296. DIPLOMMATINA TABLASENSIS, Hidalgo (PI. V, fig.7 et 7 à). Testa angustissimè perforata, ovata, tenuissima, lævis, lutescenti-hyalina,nitida ; spira 2/3 longitudinis æquans, apice acutiuscula; sutura impressa ; anfr. 5 convexi, penultimus turgidus, ultimus anticè non descendens ; apertura verticalis, circularis ; peristoma duplex, mar- ginibus callo vix conspicuo junctis : internum rectum, oblusum, brevissimè protractum, externum rectè expan- sum, ad perforationem paulo refexum. — Operculum?— Long, 5, lata 3 mill. Hab. Odiongan, ile de Tablas. À Obs. On distingue cette coquille des D. Sowerbyi, Pfeiffer, et D. scalatella, Dohrn, par sa surface lisse et son péristome double. La pointe de sa spire est aussi plus aiguë. que dans le D. Sowerbyi, et les bords de son ouver- ture ne sont pas convergents, comme ceux du D. scala- tella. Autres Diplommatina cités des Philippines : Diplommatina Sowerbyi, Pfeiffer (Sowerby, Thes. Con- Chyl., Cyclostoma minus, fig. 249). — , SCalatella, Dohrn(Journ. Conchyl., 1866, pl. X, fig. 8). — saxicola, Môllendorff (Jahrb. Deuts. Ma- lak. Ges., 1887, pl. IV, fig. 2). D NE LE RAS Da AN MI ART AS UNE ne Pen OA LCR ARS AN AURA TR Diplommatina Cebuensis, Müllendorff (Jahrb. Deuts. — Malak. Ges., 1887, pl. VII, fig. 7). rupicola, Môllendorff (Jahrb. Deuts. Ma- lak. Ges., 1887, pl. VIL fig. 8). Kochana, Môllendorff (Jahrb. Deuts. Ma- lak. Ges., 1887, pl. VIL, fig. 9). microstoma, Môllendorff (Jahrb. Deuts. Malak. Ges., 1887, pl. VIL fig. 10). irreqularis, Müôllendorff (Jahrb. Deuts. Malak. Ges., 1887, pl. VII, fig. 11). chrysalis, Môllendorff (Jahrb. Deuts. Ma- lak. Ges., 1887, pl. VIL, fig. 12). Ulingensis, Môllendorff (Jahrb. Deuts. Ma- lak. Ges., 1887, pl. VIE, fig. 43).. Roebeleni, Môllendorff (Jahrb. Deuts. Ma- lak. Ges., 1887, p. 288, non figure). bicolor, Müllendorff (Jahrb. Deuts. Ma- lak. Ges., 1887, p. 299, non figuré). Elisabethæ, Môllendorff (Jahrb. Deuts. Malak. Ges., 1887, p. 300, non figuré). holopleuris, Môllendorff (Jahrb. Deuts. Malak. Ges., 1887, p. 247, Arinia ho- lopleuris, non figuré). minutissima, Môllendorff (Jahrb. Deuts. Malak. Ges., 1887, pl. VIL fig. 4. Ari- nia minutissima ). devians, Môllendorff (Jahrb. Deuts, Ma- lak. Ges., 1883, pl. VIE fig. 5, Arinia devians). A APM DA A SC EE ER Eva OT PO En Éner os XXXVII. Genre CYCLOPHORUS, Montfort, 1810. 297. CYCLOPHORUS VALIDUS, Sowerby. Sowerby, Thes. Conch., Cyclostoma, fig. 132, 133. — Pfeiffer, in Chemnitz, Conch. Gab., 2 édit., Cyclostoma, pl. 11, fig. 9, 10 (non pl. 16, fig. 15, 16).— Reeve, Conch. Icon., Cyclophorus, fig. 3 c, d (non a, b). — Kobelt, 2 Semper, Reisen Phlipp., pl. 1, fig. 4, 2. Var. 8. Testa minor. Kobelt, loc. cit., pl. 2, fig. 1-5. Hab. Loquilocon, île de Samar. — Lumatab, à Gigaquit et Mainit, île de Mindanao. Obs. Espèce assez variable, car on en trouve des indi- vidus assez gros et avec l’ouverture ample, et d’autres plus petits, plus turbinés et à ouverture plus petite et plus ar- rondie. Quelques-uns aussi sont plus déprimés et ils ont le péristome interne assez saillant, vers la partie anté- rieure. Péristome blanchâtre ou orangé. Je possède des individus de Gigaquit qui, tout en con- servant la coloration typique, ont déjà le péristome pré- sentant, comme forme et comme couleur, la même appa- rence que dans les figures données par Kobelt, comme le Cyclophorus linguiferus de Sowerby (Kobelt, loc. cit., pl. 4, fig. 3, 4, et pl. 2, fig. 9, 10). Il est donc possible que les figures précitées de Kobelt représentent, en réalité. une variété extrême du Cyclophorus validus. Quant au véritable Cyclophorus linguiferus, Sowerby (Ches., p.125, fig. 198), il ne ressemble nullement à l'espèce ainsi nommée par Kobelt, comme on peut s’en assurer facilement, en comparant les figures des deux ouvrages. 7 DURANT SEMAREN EME ( yie, QUL' VA RES EE ATOS Ga *, AT pur 4 EU LÉ RON PAÉNE, MN Te Te VER LAUEN PEU UIEEe À CU AO AE nn 298. CYGLOPHORUS LINGUIFERUS, ; Sowerby.. Sowerby, Thes. Cyclostoma, fig. 198. __ Reeves Conch. Icon., Cyclophorus validus, fig. 23 «a, b (non c, d). — Pfeiffer, in Chemnitz, édit. 2, Cyclostoma, pl. 93, fig. 1-3. Hab. Philippines (Baranda |). Obs. Les figures du nouveau Chemnitz représentent une variété un peu déprimée et avec les taches à peine mar- quées. Je la possède dans ma collection. Dans cette espèce, l’ouverture est relativement plus petite et plus circulaire que dans le Cyclophorus validus et la coquille est toujours de dimension moins considé- rable. La dilatation plus grande du bord columellaire et les taches anguleuses de couleur marron sont aussi des caractères différentiels à noter. Malgré tout, on doit avouer que la ressemblance de cette espèce avec celle qui précède est très grande et que peut-être on ferait bien de suivre l'opinion de Reeve, qui les réunit toutes deux sous la dé- ‘nomination de Cyclophorus validus. À l'appui de cette opinion, on peut constater que la figure 3 de la pl. 2 de Kobelt (Cyclophorus validus) représente une coquille qui possède la plupart des caractères du Cyclophorus lingui- ferus, Sowerby, et particulièrement la coloration indi- _ quée dans la description de l’auteur anglais {... maculis .Saturate brunneis angulatim variegata…). 299. CYCLOPHORUS PICTURATUS, Pfeiffer. Pfeiffer, in Chemnitz, 2% édit., Cyclosioma, pl. 45, fig. 13, 14, — Reeve, L. c., Cyclophorus, fig. 22. Hab. Balut, île de Sarangani. — Ile Camiguin. — Da- vao, île de Mindanao. | $ 4 ( i ETC nt ‘ ar re RG Var. 8. Testa fulva, fusco obsolete multilineata et peripheria unifasciata. | Hab. Ile Camiguin. : Obs. Les ‘exemplaires que je possède varient un peu dans la disposition des taches, de la même manière qu’on le voit dans les figures précitées. 300. CYCLOPHORUS LEUCOSTOMA, Pfeiffer. Pfeiffer, in Chemnitz, 2% édit, Cyclostoma, pl. 18, fig. 14-16. — Reeve, 1. c. Cyclophorus, fig. 56. — Kobelt, loc. cit., pl. 2, fig. 6. Cyclophorus tigrinus (dans le texte) ? Hab. Ile Balagnan et île Cayauan, sur la côte de Minda- nao. Placer et Tagana-an, île de Mindanao. Obs. Cette espèce se rapproche extrêmement du Cyclo- phorus tigrinus, dont elle diffère par sa forme plus dé- primée, son ombilic plus large, son ouverture plus circu- laire et moins oblique, son bord columellaire moins réfléchi et ses flammules plus étroites. Péristome double, : dans les individus adultes; l’interne est parfois très avancé vers la partie antérieure. La figure de Kobelt est très exacte; celles du Nouveau Chemnitz et de Reeve sont faites sur des individus encore jeunes et médiocrement conservés, mais les descriptions (celle de Reeve plus particulièrement) s’accordent bien avec la figure précitée de Kobelt. 301. CYCLOPHORUS TIGRINUS, Sowerby. Sowerby, Thes., Cyclostoma, fig. 201-203. — Reeve, | L c., Cyclophorus, fig. 25 et 30. — Pfeiffer, in Chemmatz, 2° édit., Cyclostoma, pl. 8, fig. 13-16, et pl. 16, fig. 18- Ca te ê 4 DT 2 20. — Kobelt, loc. cit., pl. 3, fig. 21-23 (sous le nom de Cyclophorus Woodianus). Hab. Philippines (Baranda!). Péristome blanc ou orangé. Var. 8. Testa minor, strigis flavidis, minus latis, liris obsolelioribus. | Grateloup, Coquilles nouv., pl. 3, fig. 9, (Cyclostoma zebra.) Hab. Boac, Gasan, Torrijos, Malibago, Saban, Matuya- tuya, Santa Cruz et Mogpog, ile de Marinduque. Var. 6. Tesita minor, depressior, liris strüsque vali- dioribus. Hab. Agcalatao, à Badajoz, île de Tablas. Le Cyclostoma zebra, Grateloup n’est qu’une simple variété du tigrinus et cependant M. Pfeiffer a considéré à tort comme l’auteur de l'espèce français une des formes désignées par M. Sowerby sous le nom de Cyclostoma Philippinarum. Je donne à l'appui de mon opinion la description origi- nale de Grateloup (Coq. nouv., pag. 55). .« Ce superbe Cyclostome a de la ressemblance avec le « Cyclostome tigré, rapporté par Cuming de l’ile de Panay. « Il est à peu près de la même taille, de la même configu- « ration, chamarré comme lui de taches blanches, ondu- « Jeuses et en zigzag, sur un fond brun chätain. » « La coquille est solide, ombiliquée, finement striée à « la base et sillonnée en dessus. Son ouverture est entière, « munie d’un péristome épais, blanc et marginé en de- « hors. Elle diffère du Cyclostome tigré en ce qu’elle n’est « ni carénée, ni canaliculée : 6 tours de spire convexes, le « sommet acuminé. Hauteur, près de 20 mill. Diamètre de __« la base, id. » A DA OR VER SR RON D AN M Cette description ne s'applique pas aux figures 205 et 207 du Thesaurus de Sowerby, considérées par M. Pfeiffer comme l'espèce de Grateloup, figures qui, par hasard, se trouvent placées précisément à côté de celles du Cyclopho- rus tigrinus, Sowerby, et laissent voir mieux encore la différence. 302. CYCLOPHORUS DARAGANICUS, Hidalgo (PI.IV,fig.2). Testa anguste umbilicata, turbinata, soda, sublævi- gata, castanea, supernè strigis angulosis, albido-flavidis ornata, infernè unicolor ; spira elevata, apice obtusius- cula ; anfr. 5-5 1/2, convexi, ullimus suprà liris & ob- tusis- æquidistantibus cinctus, anticè subdilatatus, non descendens; apertura subcircularis, obliqua ; peristoma parüm incrassatum; ferè rectum, pallidè aurantium, marginibus callo junctis, columellari dilatato-reflexo, in adults umbilicum ferè occultante. — Diam. maj. 38, min. 30, alt. 30 millim. Hab. Daraga, province d’Albay, île de Luzon. Var. £. Testa fulva, strigis confertioribus. Hab. Philippines (Baranda). Cette coquille a des affinités avec les Cyclophorus vali- dus, C. tigrinus et C. leucostoma ; elle présente seulement de fines stries d’accroissement, mais non pas les stries transverses qui existent sur le dernier tour des trois autres espèces. «+ Elle se distingue du C. validus par ses cordons plus saillants et ses flammules très distinctes les unes des autres et bien marquées; du C. tigrinus, par son ouverture rela- tivement plus grande, par son péristome peu épaissi et non réfléchi, et par les flammules, étroites et plus verticales, dans le C, Daraganicus, larges, plus onduleuses, obliques Er, el QU V') SN NN LE ESS NS Gr HAE SE) * Dre * k D — 69 — et visibles sur la partie inférieure, dans le C. tigrinus. Le C. leucostoma est toujours plus déprimé que le C. Daraganicus, il a lombilic plus large, l'ouverture plus petite et plus circulaire, non oblique; de plus, son bord columellaire n’est pas réfléchi, comme dans notre espèce. Martens (Preuss. Exp., p. 93), cite le Cyclophorus ti- grinus, Sowerby, de Daraga. |Probablement, il s’agit plu- tôt de notre C. Daraganicus. Je ne puis pas affirmer avec sûreté si les figures 15 et 16 de la planche 16 du Nouveau Chemnitz, données comme Cyclophorus validus, repré- sentent, en réalité, le Cyclophorus Daraganicus jeune, ou bien la variété à bouche orangée du Cyclophorus tigrinus. Elles sont très médiocres. 802. CYCLOPHORUS BARANDÆ, Hidalgo. Journ. Conchyl., 1887, pag. 36, pl. IF, fig. 4. Hab. Prov. Bataan, île de Luzon (Baranda!). Ce Cyclophorus se distingue parfaitement des autres espèces des Philippines par les caractères du péristome. 304. CYCLOPHORUS BENGUETENSIS, Hidalgo (PI. IV, fig. 3). ? Sowerby, Thes., fig. 20%, Cyclostoma tigrinum. — ? Pfeiffer, èn Chemnitz, Conch. Cab., 2 édit., pl. 16, fig. 17, Cyclostoma tigrinum. Testa anguste umbilicata, turbinala, crassa, ane gata, castanea, strigis albidis, angulosis, basi interdüm inconspicuis, confertim ornata; spira subelevata, apice obtusiusculo; anfr. 5, convexiusculi, ultimus superne iris nonnullis ob$oletissimis cinctus, antice descendens ; apertura subcircularis, obliqua, intùs albida ; peristoma pallidè fulvidum, regulariter reflexum, œtate crassissi- A AA de à Prior,” ee mum, marginibus callo subangulatim junctis, columel- lari umbilicum partim occultante. — Diam. maj. 25 12, min. 21, alt. 18 millim. Hab. Benguet, province d’Ilocos Norte, île de Luzon. Obs, Cette espèce se rapproche du Cyclophorus tigrinus var. @. Elle est cependant plus déprimée, plus épaisse, . plus lisse, etses tours sont moins convexes. Les flammules sont plus nombreuses et plus étroites. Son ouverture est légèrement anguleuse, à la partie supérieure, et son péri- stome devient d’une épaisseur considérable, chez les indi- vidus âgés. Les deux figures citées ressemblent à mon espèce, mais je conserve encore des doutes sur leur identité, parce que celle de Chemnitz est très médiocre, et que, dans celle de Sowerby, le bord columellaire est plus oblique que dans le Cyclophorus Benquetensis. 305. CYCLOPHORUS QUADRASI, Hidalgo (PI. IV, fig. 2). Testa latè umbilicata, turbinato-depressa, solida, ni- tidula, sub lente rugis minutissimis longitudinalibus, plus minusve confluentibus, supernè distinctioribus, confer- tissimè sculpta, fuloa, infrà peripheriam castaneo fascia- sim maculata ; spira parüm elevata,apice oblusa ; anfr. 5, convexiusculi, rapide accrescentes, ullimus penultimo duplo latior, anticè subdilatatus, non descendens, peri- pheria obtusè angulatus, propè umbilicum convexior ; apertura subcircularis, intus aurantia ; peristoma sub. incrassatum,aurantio-fuscum,marginibus callo junciis, dextro obtusissimè angulato, columellari vix reflexo, umbilicum perspectioum non occultante. — Operculum normale, — Diam. maj. 29, min. 23, all. 14 millim. Var. &. Testa castaneo-fusca, ad suturam fulvo sub- strigata. Hab. Ulugan, île de la Paragua. Obs. Cette espèce a, en petit, l'aspect du Cyclophorus Nilugiricus, Benson (Reeve, L. c., Cyclophorus, fig. 6), de l’Inde, mais elle s’en distingue facilement par sa taille moindre et par sa sculpture, ainsi que par le défaut de l’angle, autour de l’ombilic, et de la dépression des tours, à la suture. En la dédiant à mon ami M. Quadras, je ne fais qu’ac- complir un acte de justice envers le meilleur et le plus intelligent collecteur espagnol qui se soit, jusqu'ici, occupé de la recherche des Coquilles des îles Philippines. 306. CYCLOPHORUS Prieror, Hidalgo (PI. IV, fig. 5). Testamediocriter umbilicata,turbinata,lævigata,fulva; _spira subelevata,apice obtusa; sutura in ultimo anfractu angustè canaliculata, profunda ; anfr. 5, convexi, ra- pidè accrescentes,-ultimus leres, anticè non descendens, supernè liris nonnullis vix conspicuis cinctus, propè su- turam marginatus: apertura circularis, intàs albido- fulvescens ; peristoma concolor, ferè rectum, subincras- satum, duplex, internum plüs minusve protractum, marginibus callo juncis, columellari vix dilatato. — Operculum normale. — Diam. maj. 33, min. 25, alt. 20 mill. Var. 6. Testa castaneo-fusca, ad suturam albido sub- strigata,; apertura cœærulescenti-albida. à Hab. Ile de Catanduanes. Obs. Espèce bien distincte. Seul, le Cyclophorus appen- diculatus, Pfeiffer, possède une suture analogue, mais les autres caractères sont différents, STD Lu Je dédie cette coquille à mon ami M. Prieto, auquel je suis redevable de la communication des nombreuses es- pèces qu'il a recueillies, dans le cours de ses excursions en Espagne, et qui a ainsi puissamment aidé mes publica- tions sur la faune malacologique de ce pays. 307. CYCLOPHORUS FERNANDEZI, Hidalgo (PI ENS fig. 6). Testa angustè umbilicata, turbinata, solidiuscula, liris inæqualibus transversis strisque obliquis decussata, sub epidermide decidud, fulvd, albida, maculis fulois, parüm distinctis interdüm seriatim picta : spira subelevata, vio- laceo-nigra, apice aculiuscula ; sutura simplex; anfr. 5 1/2, parüm convexi, ullimus rotundatus, anticè vix descendens, infernè magis obsoletè sculptus, line fuscd infraperipherica, sœpe conspicua ornalus; apertura circularis, intüs sordidè albida; peristoma albidum vel palhidè lutescens, regulariter reflexum, subfoliaceum, marginibus callo junctis, columellari umbilicum semi- occultante. — Diam. maj. 19, min. 16, alt. 14 1/2 millim. | Var. 6. Testa major, minüs sculpta, fulvo magis dis- inctè variegata et serialim maculata; spira apice. nigro-violacea ; ultimo anfractu peripheria obsoletè angulato, infernè sublævigato. Hab. Calapan, île de Mindoro (Fernandez). Obs. Dans le type, comme dans la variété, on aperçoit les petites taches fauves, formant des rangées transverses, à la suture et sur les cordons les plus saillants. Sur la partie supérieure du dernier tour, il existe 4 ou 5 cordons plus gros, et d’autres petits, au milieu d’eux. Ces derniers sont remplacés par des stries, dans la variété. | Dédié à M. Hipolito Fernandez, de Manille, qui a su re- cueillir une importante collection d’objets ethnographi- ques et d'histoire naturelle des îles Philippines, parmi lesquels se. trouve le Cyclophorus que je viens de décrire. 308. CYCLOPHORUS PUNCTATUS, Grateloup. Grateloup, Coquilles nouv., pl. 3, fig. 10 (Cyclostoma -punciatum). — Reeve, 1. c., Cyclophorus, fig. 51. — Sowerby, Thes. Conch., Cyclostoma irroratum, fig. 134, 135. Hab. Philippines (Baranda !). 309. CYCLOPHORUS CANALIFERUS, Sowerby. Sowerby, Thes., Cyclostoma, fig. 142 supera, 141 . (non 142 infera). — Reeve, !. c. Cyclophorus, fig. 31. — Pfeiffer, àn Chemnitz, 2° édit., Cyclostoma, pl. 5, fig. 14- 16, — Kobelt, 27 Semper, L. c., pl. 4, fig. 12-15 (non 16-17). Hab. Philippines (Baranda !). Obs. Je ferai observer ici que Sowerby a donné, sous le _ même nom, deux coquilles que l’on considère, aujour- d’hui, comme spécifiquement distinctes, le Cyclophorus canaliferus des auteurs, et le C. appendiculatus, Pfeiffer (Thes. Conch., fig. 142 infera); mais la description origi- _ nale convient plus exactement à ce dernier. Pour ne pas créer un nouveau nom, je ne rectifie pas l’erreur commise par M. Pfeiffer, qui a donné le type de Sowerby (Proc. Zool. Soc. London, 1849, p. 81 et 82) comme Cyclopho- vus appendiculaius, et les variétés b et € comme C, canaliferus. 310. CycLoPHORUS WOODIANUS, Lea. Lea, Trans. Am. Phil. Soc., pl. 12, fig. 19. — Sowerby, Thes., Cyclostoma Luzonicum, fig. 136, 137. — Reeve, 1. c., Cyclophorus, fig. 33. — Kobelt, 1. c., pl. 4, fig. 4-8. Hab. Mont Gogon, province d’Albay (Busto !), La Union; Benguet, province d’Ilocos Norte, provinces d’Abra et de Nueva Ecija, dans l’île de Luzon. Obs. Espèce variable, sous le rapport de la taille ; quel- quefois, on ne distingue pas les cordons plus saillants de la partie supérieure du dernier tour, tous sont presque égaux entre eux. Var. 8. Testa liris validioribus, peristomate tniterdüm producto, extüs concentricè strialo, intüs coccineo. Môrch, Cat. Kierulf, pl. 1, fig. 6 (Cyclostoma Char- pentieri, Mousson ?). Hab. Tuau, province de Cagayan, île de Luzon, Obs. Ayant comparé ensemble les figures et les descrip- tions des Cyclostoma Charpentieri de Môrch et de Mous- son (Moll. Java, pl. 6, fig. 3), j'incline à croire que la coquille de Môrch, citée des Philippines, n’est autre chose qu’une variété du Cyclophorus Woodianus, mais que la coquille de Mousson est bien distincte. Var. y. Testa depressior, umbilico latiore, supernè liris majoribus albo castaneoque articulatis, vel castanea, .albo marmorata, péristomate interdüm producto. Kobelt, 1. c., pl. 4, fig. 9-11. Cyclophorus intercedens. Hab. Mont Gogon, province d’Albay (Busto), Buhi, pro- vince de Camarines Sur, et Lupi, province de Nueva Ca- ceres, dans l'ile de Luzon. ( Obs. Je ne trouve ni dans le Cyclophorus Charpentieri, Môrch (non Mousson), ni dans le C. intercedens, Kobelt, de caractère assez importants pour permettre d’en faire des espèces distinctes du C. Woodianus, Lea. Le C.inter- cedens est, en même temps, très voisin du €. appendicu- latus, Pfeiffer, et Reeve a peut-être bien raison de réunir ce dernier au C. Woodianus, Lea. 311. CYCLOPHORUS APPENDICULATUS, Pfeiffer (PI. IV. fig. 7). Sowerby, Thes. Cyclostoma canaliferum, Gg. 142 infera. — Pfeiffer, in Chemnitz, ® édit., Cyclostoma, pl. 45, fig. 7, 8, juvenis. — Kobelt, 1. c., pl. 4, fig. 16, 17 (non 12-15) Cyclophorus canaliferus. Hab. Boac, île de Marinduque ; Mont Cabugao, à Looc, île de Tablas ; Mont Gogon, province d’Albay, ile de Lu- zon (Busto) ; île de Masbate (Baranda). Obs. Cette espèce est très voisine du C. Woodianus, à tel point que la suture canaliculée et la languette du bord columellaire sont les seuls caractères distinctifs qui per- mettent de séparer ces deux espèces. Dans le C. appendi- culatus, Pfeiffer, on trouve les mêmes variations de taille, de sculpture et de coloration que dans le C. Woodianus, Lea. Les figures 16 et 17 de la planche 4 de Kobelt appar- tiennent bien au C. appendiculatus, malgré leur spire un peu plus élevée, el non pas au C. canaliferus, tel qu'il est admis par les auteurs. Ce dernier est plus petit, il a la spire toujours élevée, l’ombilic moins large, et la dilàta- tion du bord columellaire est plus courte et semicir- culaire. Je fais dessiner un bon exemplaire du €Cyclophorus appendiculatus parce qu'aucune des figures de cette HA), ” he espèce que je connais ne me paraît entièrement satis- faisante. 312. CYCLOPHORUS ACUTIMARGINATUS, Sowerby. Sowerby, Thes., Cyclostoma, fig. 138, 139. — Reeve, l. c., Leptopoma, fig. 4. — Pfeiffer, èn Chemnitz, 2° édit., Cyclostoma, pl. 15, fig. 19-22. — Kobelt, L. c., pl. 3, fig. 1-3. Hab. Loquilocon, île de Samar. Var. 8. Testa albida, fusco minutè maculata, periphe- ria suturaque maculis majoribus ornata; peristoma duplex. Kobelt, Z. c., pl. 3, fig. 4-6. Hab. Philippines (Baranda!). Var. y. Testa fulvo-fusca, albido plis minüsve mar- morata, Cœæterum varietali 5 æqualis. Kobelt, I. c., pl. 3, fig. 13. Hab. Mont Mayon, province d’Albay, île de Luzon. Obs. Une variété semblable à celle-ci, mais de beaucoup plus grande, est figurée par Kobelt, sur la planche 3, sous les numéros 7, 8, 9. Par contre, les figures 10, 11, 12 de la même planche ont la forme plus arrondie et le bord columellaire plus dilaté, et elles doivent rentrer dans la synonymie du G. lingulatus, Sowerby. Conformément à l'opinion de M. Kobelt, je considère toutes ces variétés à péristome double comme appartenant au C. acutimargi- natus, plutôt qu'au C. Hingulatus,, Sowerby. Elles ont toutes la même forme et le même système de coloration, et, en même temps, chez l’un de mes exemplaires typiques du C. acutimarginatus, provenant de l’île de Samar, on voit déjà indiqué le double péristome, 313. CYCLOPHORUS LINGULATUS, Sowerby. Sowerby, Thes., Cyclostoma, fig. 208-210. — Pfeiffer, in Chemnitz, 2 édit, Cyclostoma, pl. 23, fig. 8, 9. — Reeve, 1. c., Cyclophorus, fig. 49. — Kobelt, L. c., pl. 3, fig. 17, 20, et fig. 10, 12 (Cyclophorus acutimargi- nalus). Hab. Mont Cauaun, Aloguinsan, Barili, dans l’île de Cebu. | Var. 6 Alabatensis, Kobelt. Kobelt, L. c., pl. 3, fig. 14 — 16. — Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Cyclostoma, pl. 23, fig. 6, 7. Hab. Daraga et Sorsogon, province d’Albay. . 0bs. Si l’on ne considère pas toutes les variétés de ce Cyclophorus et du précédent comme les diverses formes d’une espèce unique, il convient de réserver le nom de C. lingulatus aux coquilles les plus globuleuses, non carénées ou peu carénées sur le dernier tour, à bord columellaire généralement plus dilaté, et serapportant plus exactement aux figures données par les auteurs anglais. Pour cette raison, je considère comme simple variété du GC. lingulatus, le C. Alabatensis, Kobelt, dans lequel je ne trouve pas de Caractères suffisants pour permettre d’en former une bonne espèce. Il ressemble, quoique en plus petit, aux figures 49 & et b de Reeve, et il est presque semblable aux figures 6, 7 de la planche 93 du Nouveau Chemnitz, considérées comme C. lingulatus, Sowerby. Un exem- plaire de cette variété, provenant de Sorsogon, a le péris- tome simple. Le Cyclophorus Semperi (Kobelt, 1. c., pl. 2, fig. 14, 15) est-il bien distinct du Cyclophorus lingu- latus ? 314. CycLopHorus Bustorï, Hidalgo (PI. V, fig. 4, k 4). re Testa subangustè umbilicata, depresso-turbinata, sohi- diuscula, sublævigala (sub lente striis incrementi trans- versisque, hic illic majoribus, obsoletè sculpta); pallidè fulvida,maculis minutis castaneis irregulariter adspersa, fascüsque duabus albido castaneoque articulatis (altera Suturali lata, allera peripherica angusta) ornata ; spira brevis, conica, acutiuscula ; Sutura ‘impressa ; anfr. à, convexiusculi, ultimus peripheria acute carinatus, an- ticè non descendens, supernè turgidulus, infernè con- vexus; apertura subcircularis, intüs coloribus perlucen- tibus; peristoma pallidissimè fuloidum, paulo incrassa- tum, reclum, marginibus callo junctis, columellari vix reflexo, dextro supernè et ad carinam sinuato. — Diam. maj. 23, min. 17, all. 15 millim. Hab. Ile Balagnan, sur la côte de l’île de Mindanao. Obs. Ce joli Cyclophorus est vraiment un Cyclophorus acutimarginatus, sauf en ce qui concerne les caractères du péristome. Ce dernier n’est pas réfléchi avec la régula- rité du C. acutimarginatus; tout au contraire, il est presque droit et présente deux dépressions,bien marquées, dans les exemplaires adultes, l’une située à l'insertion du bord droit, et l’autre à la terminaison de la carène, dans ce bord. La fascie périphérique, très étroite, est située sur la carène du dernier tour ; cette dernière est plus ou moins effacée, près du péristome. Les petites taches dont est parsemée la coquille sont irrégulières, mais beaucoup d’entre elles ont une forme triangulaire ou en fer de flè- che. Quelquefois, en se réunissant, un certain nombre | — 7 — = d’entre elles forment une petite zone, dans la partie infé- rieure du dernier tour. Je dédie cette espèce à mon ami M. Busto, à l’obligeance _ duquel je dois de nombreuses communications de co- _ Quilles des Philippines et d’utiles documents pour le pré- sent travail. . 815. CYCLOPHORUS PHILIPPINARUM, Sowerby. Sowerby, Thes., Cyclostoma, fig. 207 (non 205 et206). — Reeve, 1. c., Cyclophorus, fig. 64. — Kobelt, [. c., pl. 4, fig. 18, 19. Cyclophorus zebra, non Grateloup. Hab. Santa Cruz et Bolinao, province de Zambales ; Sorsogon, province d’Albay, et province d’Abra, dans l’ile de Luzon. — Santa Cruz et Gasan, île de Marinduque. Obs. Des trois figures données par M. Sowerby comme Cyclostoma Philippinarum, une seule, la figure 207, peut être considérée comme typique et s'accorde avec la des- cription ; les autres représentent des coquilles voisines mais distinctes. La figure de Reeve est bien le type de Sowerby ; il en est de même dela figure de Kobelt, donnée comme Cyclophorus zebra, Graleloup. M. Pfeiffer a com- plètement méconnu l’espèce de Grateloup, et les erreurs qu’on remarque dans les auteurs proviennent de ce qu'ils ont suivi, sur ce point, son opinion sans la contrôler.J’ai, démontré, à propos du Cyclophorus tigrinus, Sowerby, que le Cyclostoma zebra, Grateloup, n’en était qu’une variété. Par suite, on ne peut appliquer cette dénomina- tion à aucune des formes désignées par Sowerby sous le nom deCyclostoma Philippinarum,comme l'a fait, à tort, M. Pfeiffer. LT ME NE PT NS EUR PORN r ve LEE OA Ce AO k. SO TR RME de, P'hyte de { RCE LR FE ARTS oi} Le Pt RE PA i Cha re Éd à — 80 — 316. CYCLOPHORUS SOWERBYI, Hidalgo, Sowerby, Thes., fig. 206. Cyclostoma Philippinarum. — Pfeiffer, n Chemnitz, 2° édit., Cyclostoma Philippina- rum, pl. 5, fig. 17, 18. — Kobelt, l. c., Cyclophorus Phi- lippinarum, pl. 4, fig. 24, 25. Testa perforata, conica, solida, costis strisque trans- versis, infernè obsoletioribus, sculpta; albida, fusco- violaceo latissimè bifasciata, maculisque minutis vel lineis flexuosis rufis picta; spira conica, acutiuscula, apice interdüm nigro-violaceo ; anfr. 6, vix conveæxi, ultimus peripherid subangulatus ; apertura ovato-circu- laris, supernè acutiuscula, fascus intüs pellucentibus ; peristoma rectum subincrassatum, marginibus distan- tibus, callo junctis, columellari vix dilatato. — Diam. maj. 10 1/2, min. 9, alt. 9 millim. Hab. Philippines (Baranda !). — Jolo. “ Var. B. Testa minor, fusca. Pfeiffer, èn Chemnitz, loc. cit., pl. 13, fig. 34. Var. y. Testa anfractibus convexioribus, albida, rufo minulè maculata, sæpè fascit fused infraperiphericd, plüs minüsve interruptà, ornata, interdüm spira nigro- violacea. Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, Cyclostoma, pl. 43, fig. 32, 33. Hab. Ile de Va Torrijos et she ile de Ma- rinduque. Var. à. Testa rosea, rufo minutè maculata, peripheria atque sutura albido fasciata; spira apice sæpe nigro- violaceo, interdüm fascia infraperipherica, fusca ornala (PI. IV, fig. 8). Hab. Giloctoc, à Barili, île de Cebü. . tas Qu 2 -Obs. Les deux fascies de la forme typique sont très larges el sont situées, l’une à la partie supérieure et l’autre à la partie inférieure du dernier tour; dans les intervalles, on aperçoit le fond blanchätre de la coquille, sous l’as- pect d’uneifascie suturale, une autre périphérique et une troisième régnant autour de la perforation. Cette éspèce présente une grande ressemblance avec le Cyclophorus Philippinarum, Sowerby (celui que nous _ considérons comme type), mais, chez ce dernier, la co- quille est plus globuleuse, moins conique, plus mince, moins fortement striée. Elle a les tours plus convexes, l'ouverture plus circulaire, le péristome moins épaissi et légèrement réfléchi. D’autre part, elle ne présente pas les fascies larges et rembrunies du Cyclophorus Sowerbyi, Hidalgo. 317. CYCLOPHORUS GUIMARASENSIS, Sowerby. Sowerby, Thes., Cyclostoma, fig. 274. 275. — Pfeiffer, in Chemnitz, 2 édit, Cyclostoma, pl. 12, fig. 8, 9. — Reeve, l. c., Cyclophorus, fig. 63. Hab. Visita de España, à San Fernando, ile de Sibuyan. Obs, Quelques exemplaires sont presque lisses et sans taches, de couleur brun-fauve avec quelques lignes trans- verses plus obscures; ils s’accordent avec la figure du Nouveau Chemnitz. _ Var. 6. Testa fulvo-fusca, immaculata, ad periphe- riam et suturam albido lineata (PI. V, fig. 1). Hab. San Fernando, ile de Sibuyan. Var. y. Testa sub epidermide fulvida, alba, fusco _transversim bifasciata (PL. N. fis. 2). Hab. Mont Cambihan, à Cajidiocan, île de Sibuyan. Obs. Cette variété ressemble, par la coloration, au Lep- 6 » LES à SDS dort Pbn 2 1 LT RON CE PRET A, DNA OR MON TL ORNERER KE ARTE FU DAT ERNE CUANN NE REIN PATATE 1e Aa TO ET MATE [ f 1508 re L, (0e +7: SNS topoma bicolor, mais elle en difière par les autres ca- ractères. 318. CycLoPHORUS REEVEI, Hidalgo. Sowerby, Thes., fig. 205, Cyclostoma Philippinarum. — Pfeiffer, èn Chemnitz, 2° édit., pl. 13. fig. 30, 31, Cy- clostoma zebra (non Grateloup). — Reeve, L. c., Cyclo- phorus zebra (non Grateloup), fig. 65. Hab. Visita de Calatrava et Agcalatao, à Badajoz; Mont Cabugao, à Looc, dans l’ile de Tablas. Var. 6. Testa magis obsoletè sculpta, supernè violaceo- fusca, interdüm fusco transversè lineata (PI. V, fig. 3). Var. y. Testa magis obsoletè sculpta, albida, fusco itransversim lineata et ad suluram uniseriatim ma- culala. Hab. Badajoz, ile de Tablas. Obs. Ce Cyclophorus est très voisin de l’espèce précé- dente mais il est plus solide, plus conique et moins trans- verse. La perforation de la base est plus étroite et le pé- ristome est toujours épais et moins réfléchi. La variété B offre beaucoup de ressemblance avec le Cyclophorus atramentarius, Sowerby (Reeve, fig. 62), - mais non pas une identité complète; la var. Y. est très . analogue à la variété y du Cyclophorus Guimarasensis, Sowerby. Les exemplaires typiques du Mont Cabugao sont un peu violacés. Cette espèce ne se rapportant pas au Cyclostoma zebra, Grateloup, comme l’a supposé Pfeiffer, j’ai dû la nommer de nouveau, en la dédiant à M. Reeve, qui a été l’un des conchyiologistes les plus éminents de l’Angleterre. 24 4e HO LA Ga 6 Carat NE ag APN A TRE NR EZRS AL ROME RARE NEPAL FRE CNRS 319. CYCLOPHORUS TRILIRATUS, Pfeiffer. Var. quadrifilosus, Benson. — Reeve, {, c., Cyclopho- rus, fig. 97. Hab. lle de Balabac. Obs. Les auteurs ont réuni avec raison les Cyclophorus triiratus, Pfeiffer, et C. quadrifilosus, Benson. Les exem- plaires de Balabac ont une quatrième ligne saillante autour de l’ombilic et le péristome double, et par suite ils se rap- portent plus exactement à l’espèce de Benson, qui est seu- lement une variété de celle de Pfeiffer. Note. M. Quadras m'a envové, de l’ile de Romblon, un petit Cyclophorus dont l’épiderme est pourvu de rangées obliques de petits poils rigides et un peu rougeûtres. Mais je trouve une telle ressemblance entre cette coquille et le Cyclophorus Philippinarum, Sowerby, quant à la gran- deur, la forme, la sculpture, la coloration, et la disposi- tion de l’ouverture, que j'hésite l'élever au rang d’espèce distincte, tant que je n'aurai pas pu examiner des exem- plaires du Cyclophorus Phalippinarum bien conservés et provenant d’autres localités. Au cas où l’espèce serait réel- lement distincte, je la désignerais sous le nom de Cyclo- phorus Romblonensis. M. Môllendorff a publié récemment, comme espèce nou- velle (Lagochilus Boettgeri, Jahrb. Deuts. Malak. Ges., 1887, pl. 7, fig. 1), une coquille presque semblable à celle que m'a envoyée M. Quadras, excepté qu’elle n’a pas de taches à la suture ni de fascie un peu au-dessous de la péripherie, Dans la figure de Môllendorff, on ne voit pas le caractère du péristome particulièrement indiqué pour le genre Lagochilus. — 84 — Je suis disposé à croire, actuellement, que, de même qu'on trouve, dans les exemplaires très frais de quel- ques espèces de Cassidula, des poils sur les points enfoncés de la surface et sur la ligne qu’avoisine la suture, de même aussi; il se trouve quelques Cyclophorus qui, à l’état frais, portent des poils sur les lamelles épidermiques qui surmontent les stries d’accroissement : ces poils dis- paraissent avec l’âge ou par diverses causes accidentelles, comme dans plusieurs espèces terrestres de divers pays. Autres Cyclophorus cités des Philippines : Cyclophorus Ybiatensis, Pfeiffer, (Reeve, Conch. Icon. Cy- clophorus, fig. 48). — turgidus, Pfeiffer (Reeve, fig. 43). — turbinatus, Pfeiffer (Sowerhy, Thes.Conch. Cyclostoma, fig. 245,246.Cycl. helicoides). — parvus, Sowerby (Sowerby, Thes, fig. 254, 9255). — cruentus, Martens (Pfeiffer, Novit., pl. 68, fig. 16, 17.) — Thersites, Shuttleworth (Pfeiffer, Mon. Pneum., Supp. I, pag. 56, non figuré). — Semperi, Kobelt (Kobelt in Semper, Reis. Philipp. pl. 2, fig. 14, 45). — trochiformis, Kobelt (Kobelt, loc. cit., pl. 4, fig. 20, 21). umbilicatus, Kobelt (Kobelt, pl. 4, fig. 22, 23). XXXVIII. Genre LAGOCHILUS, Blanford, 1864. On cite des Philippines les espèces suivantes, que je ne conpais pas : gs Leu — 85 — Lagochilus Boettgeri, Môllendorff (Jahrb. Deuts. Maluk. Ges., 1887, pl. 7, fig. 1). — Subcarinatus, Môllendorff (id., pl. 7, fig. 2). — quinqueliratus, Môllendorff (id., p. 286, non figuré). _ omphalotropis, Môllendorff (id., p. 297, non | figuré). — Quadrasi, Môllendorff (id., p. 298, non figuré). XXXIX. Genre LEPTOPOMA, Pfeiffer, 1847. 320. LEPTOPOMA PYRAMIS, Kobelt. Kobelt, in Semper, Reis. Philipp., pl. 5, fig. 3-5. Var. 8. Testa supernè lineis fulvis, flexzuosis, distanti- bus radialu. Hab. Philippines (Baranda |) Obs. Espèce très rapprochée du Leptopoma goniostoma, Sowerby, mais s’en distinguant par les caractères du pé- ristome. Cependant, chez quelques individus de ce der- nier, on voit déjà indiquée la même disposition du péris- tome que dans le Leptopoma pyramis. 321. LEPTOPOMA GONIOSTOMA, Sowerby. s Sowerby, Thes. Conch., Cyclostoma, fig. 223-224. — Reeve, Conch.’Icon., Leptopoma, fig. 1. — Kobelt, L. c., pl. 5, fig. 28-32. als Hab. Cagpayao, à Gigaquit et Davao, dans l’ile de Min- danao. Obs. Les fils saillants et la carène sont blanchâtres. _— 86 — 322. LEPTOPOMA PILEUS, Sowerby. Sowerby, Thes., Cyclostoma, fig. 196-197. — Reeve, l. C., Leptopoma, fig. 22. — Pfeiffer, in Chemnitz, Conch. Cab. 2° édit., Cyclostoma, pl. 2, fig. 3-4. — Kobelt, L. ci pl. 5, fig. 19-93, Hab. Province d’Abra, île de Luzon. Obs. Avec la loupe, on distingue, dans mon exemplaire, des stries transverses très fines. Il est presque transparent, mais le péristome, la carène du dernier tour et une fascie suturale sont d’un blanc opaque. 323, LEPTOPOMA ACUMINATUM, Sowerby. Sowerby, Thes., Cyclostoma,fig. 235.— Reeve, Conch. Icon., Leptopoma, fig. 2. — Kobelt, 1. c., pl. 5, fig. 45. Hab. District de Sorsogon, province d'Albay, île de Lu- zon. — Ulugan, île de la Paragua. Obs. L’exemplaire provenant de cette dernière localité présente une fascie jaunâtre au-dessous de la carène du dernier tour. 324. LEPTOPOMA FIBULA, Sowerby. Sowerby, Thes., Cyclostoma, fig. 40 et 222 (251 ?). — Reeve, L. c., Leptopoma, fig. 5. — Kobelt, 4, c., pl. 5, fig. 6-9. Hab. Tuau, à Cagayan, ile de Luzon. Var. 6. Tesla major, liris vix conspicuis. Hab. Boac, ile de Marinduque. Obs. Des trois figures originales données par M.Sowerby comme Cyclostoma fibula, les figures 240 et 242 ont le der- nier tour assez arrondi à la periphérie (s’accordant mieux avec les mots « obtuse carinato » de la description) mais, dans la figure 241, on le trouve caréné. Cette dernière figure ressemble à celle que donne M. Kobelt comme Lep- topoma Manhanense (in Semper, Reis. Philipp, pl 5, fig. 1), et, cependant, l’auteur allemand la fait rentrer dans la synonymie du Leptopoma fibula, Sowerby.N’ayant pas vu d’exemplaires se rapportant à ces figures, je ne puis pas décider si le Leptopoma Manhanense doit rester comme espèce distincte,ous'il doit être réuni au Leptopoma fibula, Sowerby. Par la forme de l’ouverture, l'espèce de Kobelt se rapproche plus du Leptopoma fibulaque du Lep- topoma helicoides, Gratelonp. 325. LEPTOPOMA HELICOIDES, Grateloup. Grateloup, Cog. nouv., pl. 3, fig. 14. — Sowerby, Thes. Cyclostoma Stainforthi, fig. 215-217. — Reeve, [. c., Leptopoma, fig. 11. — Kobelt, I. c,, pl. 5, fig. 10-14. Hab. Philippines (Baranda !). Var. 6. Testa alba, unicolor (figures de Kobelt et fig. 217 de Sowerby.) Hab. District de Sorsogon, province d’Albay, et Buhi, province de Camarines Sur, dans l'ile de Luzon. — Ma- gallanes, île de Sibuyan. — Mont Cauaun, Aloguinsan, Barili, ile de Cebu. Var. y. Testa hyalina, fasciis interruptis, opaco-albis ornata. Hab. Nisita de Bombon, dans le district de Sorsogon, province d’Albay, ile de Luzon. Obs. Péristome simple ou double. Avec la loupe, on dis- tingue des stries transverses très fines, dans tous les ex- emplaires. Les individus typiques ont les linéoles anqu- PAT VON A RO LAN ‘27118 1 AREA AE A RL ge CE AT A RE en Fa) CR 40e LAUTÉE | PTT PM AR Tee } Ne Was D leuses d’un jaune pâle, qu'indique M. Grateloup : elles. sont tantôt seules, tantôt accompagnées de fascies trans verses brunâtres (voyez les fizures de Reeve et les fig. 215 et 216 de Sowerby). Sur un exemplaire de Cebuü, les cor- dons saillants de la partie supérieure du dernier tour ont disparu. 326. LEPTOPOMA PERPLEXUM, Sowerby. Sowerby, Thes., Cyclostoma, fig. 243-244. — Reeve, l. c., Leptopoma, fig. 16. — Kobelt, 1. c., pl. 5, fig. 24-27. Hab. Tuau, province de Cagayan, ile de Luzon. Obs. L’exemplaire envoyé n’a pas de fascies. 327. LEPTOPOMA MACULATUM, Lea. Sowerby, Thes., Cyclosioma lœve, fig. 220-222. — Reeve, !. c., Leptopoma lœve, fig. 17. — Souleyet, Voy. Bonite, pl. 30, fig. 38-41, Cyclostoma maculosa. — Kobell, 1. c., pl. 7, fig. 3-5, Leptopoma immaculatum, et pl. 6, fig. 24-26, Leptopoma Amaliæ (in tabula VI sub nomine Leptopomatis pulicarü et L. approximantis, partim). Hab. Mont Cainipa, à Ternate, province de Cavite. — Monts de Bagac, province de Bataan. — Cardona et Mont Casiput, dans le district de Morong. — Province d’Abra. — San Mateo et Montalvan, province de Manila. Toutes ces localités sont de l’ile de Luzon. — Ile de Balabac: Obs. Espèce variable dans la coloration, puisque l’on trouve des individus entièrement blancs (Kobelt, fig. 26), ou blancs avec une fascie fauve (Reeve, fig. 17 c), ou noire (Sowerby, fig. 220) sur la carène periphérique du dernier tour. D’autres exemplaires présentent de petites : LM oh lignes ou points fauves (Sowerby, fig. 221, et Kobelt, fig. 24-25), ou bien des flammules marron plus ou moins étendues, sur la partie supérieure du dernier tour, tantôt seules (Reeve, fig. 17 a, b, Sowerby, fig. 222, et Kobelt, fig. 5), tantôt accompagnées de petits points ou lignes. La sculpture est également variable. Tantôt, on voit, sur la surface, des stries transverses très fines et une ca: rène à la périphérie, ou quelques carènes obsolètes, sur- ajoutées dans la partie supérieure du dernier tour, espa- cées, et laissant apercevoir, parmi elles, les stries trans- verses. Ces derniers individus présentent les caractères du Lep- topoma décrit par Pfeiffer et figuré par Kobelt, sous le nom de L. immaculatum, Chemnitz. Les premiers sont représentés par Sowerby et Reeve comme Z. læve, Wood. Sur le mont Cainipa, M. Quadras a trouvé des exem- _ plaires du L. maculatum diversement colorés et munis, à la partie supérieure du dernier tour, de carènes visibles ou presque entièrement effacées. Tous ces individus appar- tiennent sûrement à une même espèce. Les exemplaires de Balabac sont très grands et se rapportent à la fig. 47 b de Reeve, mais ils sont plus colorés encore et ils ont des flammules étroites sur la partie inférieure du dernier tour. Dans le travail de M. Kobelt sur les Cyclostomacés re- cueillis aux Philippines par M. Semper, je trouve un Lep- topoma Amalie (p. 45), dont la description et les figures sont parlaitement applicables à la fig. 221 du Thesaurus de Sowerby, représentant l’une des variétés du L. macu- latum (læve, Sow.). | Je w’adopte pas, pour la présente coquille, le nom d’im- Mmaculatum, comme MM. Pfeifter et Kobelt, parce que le ANNE AE AN RE date DNA, ts BA : | PR Turbo immaculatus de Chemnitz (Conch. Cab., pl. 193, fig. 1063) est plus grand, d’une forme différente, et que, dans la description originale (vol. IX, 2° part. pag. 57) on lit « lœævi…. labro fimbriato... » De même, on ne peut pas employer la dénomination de læve, à l'exemple de MM. Sowerby et Reeve, parce que le Turbo lœævis, Gray, in Wood, Ind., Suppl., pl. 6, fig. 5., est une coquille sans carène, lisse et semblable au Leptopoma vitreum de Kobelt (loc. cit., pl. 7, fig. 11).Ces dénominations une fois rejetées, il ne reste plus que celles de Lea et de Souleyet, et c’est celle de Lea, qui est antérieure à celle de Souleyet, qu’il convient d’adopter. 328. LEPTOPOMA ATRICAPILLUM, Sowerby. Sowerby, Thes., Cyclostoma, fig. 230-231. — Reeve, 1. C., Leptopoma, fig. 6. Var. B. Testa transversim tenuissimè striata. Kobelt, L. c., pl. 7, fig. 6-8. Hab. Ulugan. ile de la Paragua. Obs. Les exemplaires de cette localité ont la forme et la coloration du Leptopoma atricapillum, avec la sculpture du L. regulare, Pfeiffer. Il est probable que les deux espèces ne sont que des variétés d’une seule. MM. Sowerby et Pfeiffer, dans leurs descriptions, ne parlent pas des fines stries transverses, mais M. Kobelt les indique et je les ai trouvées sur tous les exemplaires en- voyés par M Quadras. 329, LEPTOPOMA INSIGNE, Sowerby. Sowerby, Thes., Cyclostoma, fig. 232. — Reeve, I. c., Leptopoma, fig. 34. — Pfeiffer, in Chemnitz, Conch. Cab., 2e édit., Cyclostoma, pl. 12, fig. 19-20. Hab. Ile de Balabac. Obs. L’exemplaire qui m’a eté envoyé est petit et il a le péristome noiràtre, comme dans la figure originale de Sowerby. Ce caractère n’est pas indiqué dans les descrip- tions de Sowerby, Pfeiffer et Reeve, de même que la fascie du dernier tour qu’on aperçoit dans la figure du Thesau- rus Conchyliorum. 330. LEPTOPOMA VITREUM, Lesson. Lesson, Voy. Coquille, pl. 13, fig. 6, Cyclostoma vitrea. — Sowerby, Thes., Cyclostoma nitidum, fig. 225. — Reeve, Conch. Icon., Leptopoma, fig. 15 b. — Kobelt, in Semper, Reis. Philipp., pl. 6, fig. 6-8, Leptopoma per- lucidum. Hab. Matuyatuya, à Boac, et Santa Cruz, île de Marin- duque. — Igbaras, Mont Dalihi, Miagao, ile de Panay. — San Fernando, ile de Sibuyan. — Aloguinsan, Barili, île de Cebu. Var. lævis, Wood. Testa margine columellari vix flexzuoso. Wood, Ind. Test., Suppl., pl. 6, fig. 5, Turbo lœvis. — Gratcloup, Coq. Nouv., pl. 3, fig. 13, Cyclostoma pellu- cida. — Mousson, Moll. Java, pl. 6, fig. 4, Cyclostoma vitrea. — Martens, Exp. Ost-Asien, pl. 4, fig. 2 C., 5. — Kobelt, ! c., pl. 7, fig. 14. Hab. Visita de Bombon, province d’Albay, et Lupi, province de Camarines Sur, île de Luzon. — Santa Cruz, île de Marinduque. — Igbaras, Mont Dalihi, Miagao, île de Panay. Var. bicolor, Pfeiffer. Testa castaneo bifasciata. Pfeiffer, Proc. Zool. Soc. London. 1852, pl. 13, fig. 9, Cyclostoma bicolor. — Pfeiffer, in Chemnitz, 2° édit. Cyclostoma bicolor, pl. 48, fig. 25-27. — Reeve, 1. C.; Leptopoma bicolor, fig. 13. — Martens, Exp. Ost-Asien, pl. 4, fig. 2 4. Hab. Forêt de Canigaran, à Puerto Princesa, île de la Paragua. — Cansibuan, à Gigaquit, ile de Mindanao. Var. nitida, Sowerby. Testa fusco variegata. Sowerby, Thes., Cyclostoma nilidum, fig. 297. — Reeve, Conch. Icon., Leptopoma, fig. 15 a. — Martens, Exp. Ost-Asien, pl. 4, fig. 2 b. — Kobelt, 1. c., pl. 6, fig. 10-12, Leptopoma perluciqum. Hab. Matuyatuya, à Boac, et Santa Cruz, ile de Marin- duque, — San Fernando, île de Sibuyan.— Igbaras, Mont Dalihi, Miagao, ile de Panay. — Cansibuan, à Gigaquit, île de Mindanao. - Var. concinna, Sowerby. Testa griseo vel fulvo lineata, fasciata aut seriatim Mmaculata. Sowerby, Thes., Cyclostoma concinnum, fig. 293 et 22%, et Cyclostoma nilidum, fig. 226. — Reeve, d: c., Lep- topoma pellucidum, fig. 27. — Kobelt, L, c., pl. 6, fig. 1-5 et 9. Leptopoma perlucidum. — Delessert, Rec. Coquilles, pl. 29, fig. 14, Cyclostoma concinnum. Hab. — Tagana-an et Davao, ile de Mindanao, — Forêt de Canigaran, à Puerto Princesa, ile de la Paragua. — [les Candaramanes et Balabac. | Var. pulicaria, Pfeiffer. Testa punciis vel lineis fulgu- ralhs, fulvis ornata. | Pfeiffer, Proc. Zool. Soc. London, 1861, pl. 3, fig. 7, Leptopoma pulicarium. — Reerve, L. c., fig. 98, Leplopo- ma pulicarium. — Kobelt, 1. C., pl. 6, fig. 13-14, Lepto- poma dubium, | RL à — 93 — Hab. Nagaba, ile de Guimaras. — Igbaräs, Mont dE Miagao, ile de Panay. — Ile de Cebü. Var. intuszonata, Hidalgo. Testa parva, fulvo fas- ciata, apertura intus z0n4 fusca marginata. Hab. Tapul et Bahile, île de la Paragua. Obs. Le Leptopoma vitreum varie beaucoup, sous le rapport de la taille. On trouve des exemplaires très pelits et d’autres comme la figure 15 b de Reeve. M. Quadras m'a envoyé, de l’ile de Sibuyan, des individus assez grands et un peu carénés sur le dernier tour, du côté del’ouverture. Sa ressemblance avec la figure du Turbo immaculalus, hemnitz (Conch. Cab., pl. 123, fig. 1063) est: extraordi- daire, et j'aurais adopté le nom de Chemnitz, pour la pré- sente espèce, si le bord eût été « fimbriato», comme le dit la description. La figure de Lesson représente un exemplaire de moyenne grandeur, mais On y voit parfaitement indiqués les caractères du bord columellaire, qui, étroit et sinueux d'abord, se relève et s’élargit ensuite, à sa réunion avec le bord droit. Ce caractère est plus ou moins marqué, selon les individus, et, dans quelques-uns, le bord colu- mellaire est presque simple (Kobelt, loc. GED fig. 11). Ceux-ci ne sont pas le type de l'espèce, comme on peut le voir en comparant les figures de Kobelt avec celle de Lesson, et je les sépare comme variété lœvis. Presque toutes les autres variétés de coloration que je signale ont été considérées par les auteurs comme des espèces distinctes, mais je ne trouve pas, chez elles;. de caractères assezimportants pour lesséparer spécifiquement. A lappui de mon opinion, je ferai observer que deux espèces de Sowerby, les Cyclosioma nitidum et C: con- cinnum, sont décrits, dans le Thesaurus (p. 135. et 136), ne exactement avec les mêmes mots, sauf que l’on dit de la première: «… albida, interdim fusco variegata…», et de la seconde : « … albida, viridifusco spiraliter lineata. » D'une autre part, M. Martens (Exp. Ost-Asien, p. 143- 145) réunit déjà quelques-unes de ces espèces sous le nom de Leptopoma vitreum, et, dans la pl. 6 de Kobelt, on voit aussi figurer ensemble, sous le nom de Leptopoma perlucidum, les Cyclostoma vitrea, Lesson, C. concin- num et C. nilidum, Sowerby. Mais ce dernier ne figure dans aucune partie du texte. Le Leptopoma dubium, Kobelt, appartient à la var. pulicaria : le caractère de l'ouverture paraît tenir à une difformité. Pour faciliter la connaissance des variétés du Leptopoma vitreum, j'ai fait une étude des descriptions et des figures des auteurs, en ayant mes exemplaires sous les yeux, et j'ai groupé celles qui présentent le plus de ressemblance entre elles, en leur donnant les noms employés anté- rieurement. 331. LEPTOPOMA MATHILDÆ, Dohrn. Pfeiffer, Novit. Conch., pl. 59, fig. 20-21. — Kobelt, loc. cit., pl, 6, fig. 31, 32. Hab. Dapitan, île de Mindanao. 332. LEPTOPOMA LATELIMBATUM, Pfeiffer. Pfeiffer, 27 Chemnitz, Conch. Cab., 2: édit., Cyclostoma, pl. 40, fig. 1-2. — Reeve, Conch. Icon., Leptopoma, fig. 12. — Pfeiffer, Proc. Zool. Soc. London, 1862, pl. 12, fig. 5, Leplopoma Portei. Var. 5. Testa parva, fascià periphericd linedque sutu- rali fuscis ornatu. Hab. Loquilocon, ile de Samar. Ron. 2 333. LEPTOPOMA DISTINGUENDUM, Dobrn Kobelt, loc. cit., pl. 7, fig. 13-14. Hab. Lupi, province de Camarines Sur, île de Luzon. Var. 8. Testa supernè castaneu, infernè alba. (PL. V, fig. 5). Hab. Philippines (Baranda !). Obs. Le Leptopoma distinguendum possède une ouver- ture presque entièrement circulaire et, par ce caractère, il se distingue bien de tous les autres Leptopoma des Phi- Jippines. Il me semble que cette espèce et le Leplopoma achatinum, Grosse (Journ. Conchyl., 1866, pl. 5, fig. 5), cité, avec doute, de l'archipel des Philippines, sont une seule et même chose. J'envoie à M. Crosse l’un de mes exemplaires pour qu’il le compare avec le type du Lepto- poma achatinum qu’il possède, et je le prie d’avoir l’obli- geance de me donner ici son opinion (1). En cas d'iden- tité des deux espèces, le nom de M. Crosse est antérieur. 334. LEPTOPOMA LUTEOSTOMA, SoWerby. Sowerby, Thes. Cyclostoma, fig. 228-229. — Reeve, Conch. Icon., Leptopoma, fig. 37. — Pfeiffer, in Chemnitz, Conch. Cab., 2 édit., Cyclostoma, pl. 12, fig. 21-23. Hab. Forêt de Canigaran, à Puerto Princesa, île de la Paragua. Les exemplaires ressemblent à la fig. 229 de Sowerby mais ils sont jaunâtres. “ (1). Examen fait comparativement de notre type du Leplopoma achalinum, de l'individu du L, distinguendum de M. Hidalgo et des figures de ce dernier publiées par M. Kobelt, nous croyons qu’il est difficile de ne pas réunir les deux espèces. H. CROSSE. NN A LE ne he à À FUN Co NE à Autres Leplopoma cités des Philippines : Lepiopoma Manhanense, Kobelt (Kobelt, in Semper, Reis. Philipp. pl. 5, fig. 4-2, f — Garoli, Dobrn (Pfeiffer, Nov. Conch, pl. 59, fig. 18-19). — trochus, Dohrn (Pfeiffer, Novit. Conch., pl. 419, fig. 9-40). / _ regulare, Pfeiffer (Pfeiffer, in Chemnitz, Conch. Cab., 2 édit., Cyclostoma, pl. 40, fig. 3 4). | | — Panayense, Sowerby (Sowerby, Thes., Cy- clostoma, fig. 239). — Pfeifferi, Dohrn (Kobelt, loc. cit. pl. 6, fig. 15-16). — approximans, Dohrn (Kobelt, loc, cit., pl. 6, fig. 27). | | — Ciliatum, Sowerby (Sowerby, Thes., Cyclos- toma, fig. 237-238). Pr Boholense, Kobelt (Kobelt, loc. cit, pl. 6, fig. 17-18). Les figures de Kobelt sont semblables aux figures 11 c, d, de Reeve (genre Leptopoma), qui représentent le ZLeptopoma helicoides, Grateloup. ? — pulicarium (Pfeiffer ?) Kobelt, loc. cit., pl. 7, fig. 10. La figure de Kobelt est distincte par sa forme générale, ainsi que par la grandeur et la forme de son ouverture, des figures repré- sentant le Leptopoma pulicarium, Pfeiffer (Proc. Zool. Soc.London, 1361, pl. 3, fig. 7). Lo pe 4 PE PAS Es AE AP SRE RE aR NN VS, LE p we "4 — 97 — À — Reeve, !. c., fig. 28). Le Leptopoma puli- carium, Kobelt, paraît n'être qu’une va- riélé de coloration du Leptopoma distinguen- dum, Dohrn. ?Leptopoma bipartitum, Kobelt (Kobelt, loc. cit., pl. 6, fig. 19-23). : Les fig. 19-21 sont-elles bien distinctes de la var. concinna du Leptopoma vitreum? Les figures 22 et 23 présentent presque tous les caractères de la variété & du Leptopoma vitreum (Martens, Exp. Ost-Asien, pag. 14%). Note. M. Nevill (Hand list of Moll. in the Indian Mu- seum Calcutta, 1878, pag. 279) cite des Philippines le Leptopoma Massenæ, Lesson, d'après M. Semper ; mais M. Kobelt ne parle pas de cette espèce dans le Reis. Phi- hppinen de cet auteur. À propos de ce Leptopoma, la figure 40 de Reeve (Conch. Icon., Leptopoma Massenæ) n’a aucune ressemblance avec la figure originale de Les- son ( Voy. Coquille, pl. 13, fig. 7). J'ai cité rarement les figures de la deuxième édition de Chemnitz, pour les Leptopoma des Philippines, parce qu'elles sont très mauvaises. Par contre, celles de l’ou- vrage de Kobelt (in Semper, Reis. Philipp.) sont excel- lentes. (A suivre). J. G. H. Description d’une espèce nouvelle d’Achatina d’As- sinie, me Par Arthur MORELET. e ACHATINA BAYOLI (PI. L fig. 4). T. .oblongé. ovata, ventricosula, solidula, confertim 7 NE Es Or Me striata èt supernè usquè ad peripheriam (præter nu- cleum) impressionibus œquidistantibus granulata, ni- tida, luteo-fulva, in ultimo anfractu strigis maculisque ni- gricantibus irregulariter picta, in superioribus confertim flammulata vel strigata. Columella vix arcuala, obhiquè truncata, pulchrè purpurea. Anfr. 6 4/2 convexi, ultimo medio obsoletissimè angulato, spiram superante. Spira conoidea, obtusa, nucleo livido, lævigato. Apertura ova- hs, intüs pallidè lilacina, opalina, flammulis maculisque translucentibus. Perist. acutum, tenue. — Longit. 66; diam. 30. Apert. 36 mill. longa, 20 lata. Habitat regionem « Assinie » dictam, Africæ occi- dentalis. | Cette jolie coquille, dédiée au D’ Bayol, qui a rendu aux intérêts français, dans l’ouest de l'Afrique, d’éminents services, provient du territoire d’Assinie, Le type appar- tient à la collection de l’Ecolé des Mines, où il a été déposé par M. l'ingénieur Chaper, qui a reçu plusieurs échantil- lons de l'espèce. Ils sont tous semblables, en tenant compte de la taille, qui varie naturellement avec l'âge. La forme est un ovoïde un peu allongé ; la coquille, par conséquent, est ventrue avec une spire médiocre, dont les tours sont convexes et le sommet obtus. La suture, qui réunit ceux-ci, est simple, mais fortement imprimée. La columelle, à peiue arquée, est tronquée obliquement ; elle se distingue par une belle coloration d’un pourpre brillant, qui s'étend, en se dégradant, sur la paroi de l'ouverture, Le test, médiocrement épais, assez mince chez quelques spécimens, est gravé de stries nettes, pressées, croisées à angle droit par d’autres stries moins apparentes, plus espacées, produisant une granulation allongée,qui se réduit généralement à une simple striation, sur la seconde moitié 14 4 0 RER Do, | — 99 — du dernier tour. Quelquefois, cependant, l’ornement per- siste sur la face dorsale jusqu’à la terminaison de la co- quille. La couleur de cette Agathine est un fauve jau- nâtre sur lequel se détachent vivement en brun foncé des stries et des flammules, ainsi que de petites taches, espa- .cées et très irrégulières. Cet ornement, moins apparent sur les tours qui précèdent le dernier, mais plus pressé, plus également réparti, se reproduit par transparence dans l'intérieur de l’ouverture, dont la nuance est un lilas très pâle, légèrement opalin. On peut rapprocher cette coquille, en se fondant sur : une certaine analogie de taille, de proportions et de cou- leurs, des Achatina papyracea, À. siderata et À. Knorri; mais on ne saurait la confondre avec la variété minor de VA. variegata, car la ressemblance que l’on croit remar- quer entre ces coquilles s’évanouit dès qu’on les compare. La seconde, beaucoup plus ventrue, a une spire plus allongée et bien moins obtuse ; son ouverture, par suite, est plus dilatée : sa coloration, son ornementation surtout sont très différents, et, quoique la sculpture de la surface soit analogue chez les deux espèces, l'effet n’en est pas le même, car l’A. variegata paraît à l’œil sensiblement ru- gueuse, tandis que l’autre, plus finement ciselée, semble : lisse. Enfin, chez celle-ci, la suture n’est point marginée. On pourrait, en insistant sur les détails, relever encore __ d’autres modifications distinctives, mais je crois suff- santes celles que je viens d’énumérer. a A. M. : — 100 — Description d’un Cyclostoma inédit, provenant de Madagascar, Par H. CROSSE et P. FISCHER. - CYCLOSTOMA EUSTOLUM, Crosse et Fischer (PI. TI, fig. 4 et À a). Cyclostoma eustolum, Crosse et Fischer, Journ. Con- chyl., vol. XXXV, p. 227, 1887). Coquille munie d’un ombilic large et profond, de forme turbinée légèrement déprimée, assez solide, sillonnée de fortes stries tranverses, avec des costulations plus fortes, articulées de blanc et de brun et assez espacées. Coloration générale d’un fauve clair. Spire peu élevée, terminée par un sommet assez obtus. Suture bien marquée, profondé- ment enfoncée et comme canaliculée. Tours de spire au nombre de 4 1/2 et légèrement convexes ; premiers tours, au nombre de 4 1/2 (1), d'un fauve clair uniforme ; dernier tour plus grand que le reste de la spire, muni, vers sa partie médiane, d’une carène aiguë, au dessous de laquelle on distingue une bande brune étroite, strié concentrique- ment, du côté de la base, avec des lignes articulées légè- rement espacées, qui, autour de la région ombilicalé et à l’intérieur, prennent l'apparence de costulations assez fortes. Ouverture subcirculaire, d’un fauve très clair, à l'intérieur, et ornée de plusieurs fascies brunes, qui correspondent exactement aux costulations articulées de la partie externe du test. Péristome continu, subcirculaire, (4). C'est par suite d’une faute d’impression que, dans la dia- gnose latine de l’espèce (Journ. Conchyl.,vol. XXXV, p.227, ligne 16), le texte indique, comme nombre des tours embryounaires, 1/2, au lieu de 4 1/2. \eGret hrs + TR PQ très faiblement subanguleux, dans le voisinage du point ‘ d'insertion, et d’un fauve très clair : les fascies de l’ouver- ture, dans leur parcours, arrivent jusqu’au bord externe et à la base, et même jusqu’au bord columellaire qu’elles ‘entament. — Opercule calcaire, de forme normale, légè- rement concave à sa partie médiane. Plus grand diamètre de la coquille, 23 millimètres ; plus petit, 19; hauteur totale, 14 1/2. Longueur de l’ou- verture, y compris le péristome, 11 1/2; plus grande lar- geur, 11 (Coll. Crosse). Hab. Madagascar (d’après G. B. Sowerby). Obs. Par sa forme générale, son ombilic et la disposi- tion de la carène de son dernier tour, cette espèce se rap- proche beaucoup d’une espèce subfossile de lile Ro. driguez, le C. bipartitum, Morelet, mais elle s’en dis- tingue facilement par son système de coloration extérieur et par les costulations articulées de sa spire, ainsi que par les fascies de son ouverture, qui manquent dans l’autre espèce. C’est à M. G. B. Sowerby, de Londres, que nous devons la connaissance de cette jolie espèce, pour l’obligeante communication de laquelle nous lui adressons tous nos remerciements. H Cet P:F. : Note sur Helix harpa, Say, Par Alfred E. CRAYEN. ss Helix harpa, Say. Long’s Expédition to St-Peter Rr., I, 256, pl. 15, fig. 1 (1824). — Id;, édit: Binney, 29, pl. 74, fig. 1. — 1102 — Helix harpa, Westerlund, Suec. Moll., 46 (1865); Mal. Blätt., 200 (1867) ; Synops. crilica Mol , 57, (1870) ; Fauna Moll.terr. Suec., 153 (1873). Pupa costulata, Mighels, Proc. Bost. Soc. Nat. Hist., I, 187 (1844). Bulimus harpa, Pfeiffer, Zeitschr. f. Malak, 147 (1847) ; Mon. Hel. viv., I, 150 (1818); mn Chemnitz, 2° édit., n° 305, p. 219, (1852), pl. 60, fig. 17-19 (1855). — Reeve, Conch. Icon., n° 596 (1849). — À. Binney, Terr. Moll., II, 290, pl. 52, fig. 3 (1851). — W. G. Binney, Terr. Moll. Suppl, 135 = (4859); Catal. Gaster. N. Amer, 4 (1862) ; Smithson. Misc. Coll, I, 156 (1869). Helix amurensis, Gerstteldt, Land u. Süssw. Moll. Sibir, u. Amur., 13, pl. 9, fig. 26 a, b,c (1859). (Extr. des « Mém. de l’Acad. Imp. des Sc. de St-Pétersbourg, » Sér. VI.) Zoogenites harpa, Morse, Journ. Port. Soc., I, 32, pl. 4, fig. 1-14 (1864) ; Amer. Nat, I, 608, fig. 50-51 (1868). Note. Westerlund cite aussi, comme synonymie, Helix aculeata de.Nordenskiold et Nylander (Fini. Moll. 13, f. 5, 1856), mais, quoique la figure ait quelque ressemblance avec l’H. harpa, la description est certainement celle de la véritable Helix aculeata de Müller. Cette année, au Riffelalp, près de Zermatt, en Suisse, à une altitude d'environ 2,100 mètres, j’ai recueilli plu- — 103 — sieurs exemplaires vivants de ce mollusque. Depuis lors, j'ai pu comparer ceux-ci avec les individus, provenant des États-Unis, qui se trouvent au British Museum, ainsi qu'avec toutes les figures jusqu'ici données de l'espèce et j'ai trouvé que mes échantillons sont de toute façon iden- tiques à ces termes de comparaison. | L'Helix harpa se trouvait, au Riffelalp, sous du bois mort et, particulièrement, sous des morceaux d’écorce de sapin tombés à terre. L'arbre en question était le Pinus pinea, espèce peu abondante en Suisse. L'extension de la distribution géographique de cette: Hélice me semblant assez remarquable, je crois qu'il est utile de la signaler, d'autant mieux que cette espèce n’a jamais été trouvée en Suisse avant cette année. Elle se trouve dans les États du Maine et de New- Hampshire (États-Unis d'Amérique) ; dans la province de Gaspé (Canada); en Suède, dans la Laponie: sur le terri- toire de l'Amour (Sibérie) ; et, enfin, en Suisse, À. E. C. \ Unionidæ nouveaux ou peu COnnus, Par H. DrRouEr. : 5° article (1). … 46. UNIO GANDIENSIS. C. ovalis, supernè inflata, infra compressa, suprà arcuala, anticè stricta, posticè dilatata, breviuscula, truncata, sulcatula, castaneo-fusca; nates tumidæ, prominulw, plicato-undatæ (latè erosæ) ; ligamentum breve; dens minor, crassulus, obsoletè trianqgularis; (1). Voyez Journ, Conchyl,, vol. XXIX, p, 244, 188i. — 106 — lamella arcuata; margarila anticè albido-carnea, pos- ticè cœærulescens. — Long. 48-52; alt. 34-36; diam. 20 mill. Hab. Le Serpis, à Gandia : Espagne (Salvaña); Valence. Espèce à placer dans le groupe de l’U. littoralis, mais bien distincte de celle-ci. Ses -caractères principaux rési- dent dans sa forme courte, dilatée en hauteur postérieu- rement, son épiderme un peu luisant, non lamelleux, la faible dimension de la dent. Sa nacre peu épaisse, mi- partie rosàtre et bleuâtre, rappelle celle de l’U. Pianensis. Sa forme, renflée supérieurement, comprimée et amincie inférieurement, conséquemment cunéiforme, est aussi caractéristique. 47. UNIO OCCIDANEUS. C. oblonga, ventricosà, supra demüm arcuata, infrà medio subretusa, posticè in rostrum allenualum pro- ducta, crassula, nilidula, ohvacea vel lutea fusco-z0- nala ; nates prominulæ, apice parcè undato-phcatæ ; ligamentum validum, area-impressa ; dens Compressus, obsoletè triangularis; callus convexus; margarita albida vel pallidè cœærulescens. — Long. 75-85; alt. 36- 40; diam. 25-27 muill. Hab. Le Rhône ; la Saône ; le Doubs ; les bassins de la Garonne, de la Loire. Souvent confondue avec d’autres espèces, cette forme a été figurée par Draparnaud comme U. pictorum (pl. 11, fig. 4), par Gassies comme U. Requieni (pl: 4, fig. 5-6). | Espèce essentiellement austro-occidentale; on ne la voit ni dans les fleuves qui se déversent-dans les mers du Nord, ni dans le bassin du Danube, autant du moins que nous sachions. \ — 105 — 48. UNIO PLEBEIUS. C. elongata, valdè inæquilaterals, convexa, posticè in rostrum longum, linguæforme producta, tenuis, olivacea, fusco-zonata ; nates apice plicato-undulatæ ; dens com- pressus ; lamella cultellata, elongata ; margarita albido- cœærulescens. — Long. 65-75; alt. 30-33 ; diam. 20 mil. Hab.Commun dans les affluents de la Saône, de laScine, l'Hérault, le lac du Bourget, etc. La forme droite est normale; mais, dans une même localité, il y a toujours des individus plus ou moins arqués. C’est un spécimen arqué de cette espèce, abondamment répandue dans les bassins du Rhône et de la Seine, que nous avons figuré dans nos Unio de la France, planche 6, fig. 4, sous le nom inexact d'U. Turtoni. AT 49, UNIo CHARPYI. C. oblongo-elongata, lanceolata, ventricosula, valdè inœquilatera, suprà arcuata, infrà sæpè subretusa, posticè in rostrum longum, attenuato-truncatum pro- ducta, solida, nitidula, pallidè castaneo-lutea; nates tumidulæ, pulchrèé plicato-undulatæ, pallidè cinereæ ; area impressa, plhcata ; dens minor, compressus, trian- gularis; margarita albido-cærulescens : callus margi- nalis convexus. — Long. 70 ; alt. 30-33: diam. 22 mill. - Hab. Les marais de Chamousset : Savoie (Charpy). Espèce très élégantr, finement striée vers les bords, lisse et luisante sur les autres parties; ses sommets, d’un gris cendré päle, sont régulièrement et élégamment plissés- ondulés ; l’écusson et le rostre sont marqués de plis vari- queux, dans le sens de la longueur. Il y a la forme droite — 406 — et la forme arquée : chez ceite dernière, la crète dorsale s’accentue sensiblement. Les jeunes sont d’un jaune pâle, à reflets métalliques. | 50. UNIO CRASSULUS. C. ovali-elongata, suprà convexula, dechvis, posticè in rostrum attenuato-decurvatum producta, crassa vel crassula, striato-nitidula, castanea, ad nates rubiginosa vel rubra; nates erosæ; dens crassus ; impressiones sœæpè glareolæ; margarita lividula. — Long. 60-68 ; alt. 33 ; diam. 20-23 mil. Hab. La Saône, la Garonne, le Serain (affluent de l'Yonne). Comme facies, cette espèce se rapproche un peu de PU, Moquinianus, mais elle est plus épaisse, plus renflée et même plus arquée. Des spécimens provenant de la Ga- ronne, à Agen (Gassies), présentent l’aspect de VU. La- rius du lac de Côme (1). La coloration des sommets est souvent d’un rouge carmin. 51. UNIO LACUSTRIS. C. ovalis, ventricosula, suprà arcuata, posticè in rostrum attenuatum, breve, truncatulum producta, ad umbones læviuscula, nitida, ad oras crebrisulcata, cras- sula, pallidè olivacea, fusco-zonulata ; nates prominule, undato-plicatæ ; dens crassulus, brevis, denticulatus ; margarita albida, postice pallidè cœærulescens. — Long. 99 : alt. 29 ; diam. 20 mull. Hab. Le lac du Bourget, près du bourg de ce nom. (G. de Mortillet),. ‘(1). V. Kobelt, Æconographie, N° F' vol. 2, pl. 35, fiz. 235. M7 — ., Comme forme générale, cette espèce se rapproche de V'U, vulgaris, Stabile (1), mais elle est plus rugueuse, plus épaisse ; ses sommeis sont plissés plus fortement ; sa dent cardinale est plus épaisse. 53. UNIO SUBORBICULA RIS. C. ovali-suborbicularis, compressula, suprà infrâque Arcuata, posticè in rostrum brevissimum, oblusum desi- nens, tenuis, olivacea, fusco-zonulata, sœæpè obsoletè viridi radiata; nates prominule, rugosæ, plicato-angu- losæ ; ligamentum breve; dens. humils, compressus, triangularis; lamella abbreviata ; margarita albo cœæru- lescens. — Long. 35-40 ; alt. 25 ; diam. 13-15 mul. Hab. Les bras de la Seine, à Troyes; la Brizotte, à Auxonne. — Dans les bras de la Seine où elle a été pêchée en abondance, ainsi que dans l’affluent de la Saône, cette espèce prend la place de l'U. batavus. 52. UNIO BADIELLUS, C. ovalis, compressula, suprà infräque arcuata, pos- ticé in rostrum breve, truncatum producta, tenuis, ad umbones læviuscula, nitidula, castanea, obsoletè viridi- radiata ; nates depressulæ, plicato-undulatæ ; dens com- pressus, humilis, cristato-denticulatus ; lamella cultel- lata: margarita albido-cærulescens. — Long. 45-18; alt. 27 ; diam. 17 mil. . Hab. Le canal du lac d’Annecy, entre Annecy et Crans: Savoie (G. de Mortillet). à E;pèce à placer dans le groupe de l’U. batavus; diffère essentiellement de cette dernière par sa forme plus com- (4); V. Kobelt, Iconographie, N. F. vol. 2, pl. 38, fig. 244. — 108 — primée, son test plus mince, et sa taille plus petite, Elle est plus courte que l’U. pruinosus. 54. ANODONTA BRANDTI. C. oblongo-elongata, convexula, suprà infräque ar- cuata, anticè semicircularis, posticè in rostrum trunca- tulum producta,crassiuscula, sulcatula, griseo-lutescens ; nates depressæw, alabastrinæ (erosæ) ; crista humilis ; area vix Conspicua; ligamentum validulum, fuloum ; laminula elongata, rectiuscula; cortex crelaceus sub epidermide grisea ; margarita alabastrina, vix nitidula. — Long. 15 ; alt, 52-55 ; diam. 25-32 mul. Hab. Le lac Tchaldyr: Arménie (A. Brandt; A879 : Muséum de Saint-Pétersbourg). Espèce caractérisée par sa forme allongée, faiblement : convexe, ou même assez comprimée. Les valves sont assez épaisses, solides, sillonnées-rugueuses à la partie inférieure. L’épiderme est d’un gris cendré, teinté de jaune vers la région postéro-dorsale. Les sommets sont dé- primés, largement et profondément érodés, érosion qui laisse à nu la nacre épaisse et d’un blanc d’albâtre ; à la partie antérieure, la décortication forme des zônes irrégu- lières, qui montrent le cortex, lequel est d’un blanc de craie. À l’intérieur, la nacre est plus brillante. Dans le Bulletin de l'Académie impériale des sciences de Saint-Pétersbourg, (année 1880, p. 152), M. de Mar- tens, faisant connaître les mollusques rapportés par M. A. Brandt de son voyage dans l'Arménie russe (1879), a indiqué cette espèce sous le nom d’Anod.piscinals, Nilss., var. ponderosa, G. Pfeiff., qui ne peut lui être attribué, — 109 — 55. ANODONTA FORMOSA. C. latè ovalis, convexa vel ventricosula, suprà perar- cuata, infrà arcuata, anticè latè semicircularis, pos- ticè in rostrum breve, truncatulum producta, ad oras sulcatula, cœteriüm læviuscula, nitidula, cinereo-fus- cula, obsoletè radiata,ad limbum luteola, ad nates ru- biginosa, tenuis; nates depressulæ, parcè plicatule ; crista prominula, fusca ; laminula linearis, vix arcuata ; margarita lactea, pallidè cœærulescens. — Long. 405 ; alt. 70 ; diam. 28-38 mill. Hub. Les losnes du Rhône, à Arles; la Lauve, près Di- jon. | Élégante espèce, agréablement colorée, très brillante; la convexité des valves est très variablé. En général, le rostre est court, la crête dorsale assez développée, le bord inférieur arqué, en sorte que certains spécimens, faible- ment comprimés, tendent à la forme subcirculaire. Dans le jeune âge, la crête dorsale est élevée, anguleuse. Groupe de l’Anodonta piscinalis, 56. ANODONTA TREMULA. C. ovalis, convexa, suprà infräque arcuata, antice latè semicircularis, posticé in rostrum attenuato-trun-. catum producta, solida, olivacea, sœpe obsoletè viridi- radiata ; nates depressæ, plicatulæ ; crista plès minüsve elata ; laminula breviuscula ; margarita polychroa. — Long. 90-95; ait. 50-55 ; diam. : 0-32 mul. “ Hab. La Saône, à Seurre, Auxonne, Charrey, etc. Espèce abondante dans la partie moyenne du cours de la Saône, très variable, subpondéreuse, de taille moyenne: semble tenir la place occupée, dans le bassin ‘de la 2 — 110 — - Garonne, par l'Anod. Rossmæssleriana. La crête dorsale est plus ou moins développée. Les jeunes sont minces, comprimés, luisants, d’un gris teinté de vert pâle ou de jaunâtre pâle. 57. ANODONTA CONVEXA. C. ovalis, convexa, suprà arcuata, posticè in rostrum breve, attenuato truncatulum producta, tenuis, sulca- tula, olivacea ; nates depressæ, plicatule ; crista elata ; laminula breviuscula, lnearis; truncatura minor, bre- . vis; margarita palhdè cœrulescens, irina. — Long. 62= 72 ; alt. 40-44; diam. 20-26 mill. Hab. La Saône, .à Charrey (Côte-d'Or). Des séries assez nombreuses ont été pêchées dans la Saône : tous les individus sont de petite taille, les plus grands ne dépassent pas 72 millimètres ; mais la con- vexité des valves est variable; la crête est assez développée. Les jeunes, très lisses, très luisants, d’un jaunâtre pâle avec la crête verdâtre, ont les valves plus convexes que ne les ont les jeunes des autres espèces. 58. ANODONTA AMNICA. C. oblongo-lanceolata, ventricosa, suprà infräque ar- cuata, posticè inrostrum attenuato-truncatum producta, tenuis, nitidula, griseo-lutescens ; nates plicatulæ, pal- lidè cinereæ ; crista elongata; laminula linearis; mar- garita albo=cærulescens. — Long. 63; all. 31; diam. 23 mil. Hub. La Tille, l'Amance, la Vingeaune, affluents de la Saône. Très jolie espèce, remarquable par la convexité médiane des valves, qui lui donne un facies ventru. L’épiderme, RU PRIS EU RS — AM — d’un gris mêlé de jaunâtre et de verdâtre, est forl lui- sant. Dans le jeune âge, la crête dorsale est élevée-acumi- née, les plis des sommets sont nombreux et accentués. Ne saurait être confondue ni avec l’Anod. anatina, ni avec PAnod. ovifornus, Clessin. Semble propre aux petits af- fluents de la Saône. H. D. Bibliographie. Manual 0f Conchology Structural and systematic. : With illustrations of the Species. By (Manuel de Con- chyliologie structurale et systémalique. Avec les figures des espèces. Par) George WW. Tryon Jr. — Parties 36 a et 36 b (1). | Partie XXX VI a. — Nous trouvons, dans ce fascicule, les dernieres pages de l’index de la tamille des Cerithidæe L'auteur passe ensuite à celle des Lütorinidæ, dans la- quelle il admet les coupes suivantes : genre Littorina, avec les sections Littorina (s. str.) Melaraphe, dont Lil- torinopsis de Beck est synonyme, Neritoides, dont Neri- trema de Recluz est également synonyme, Lamellilitorina, section nouvelle, proposée par l’auteur et dont le type est le L. albicans, Metcalfe, Lævilitorina, Pellilitorina, Aqui- lonaria; genre Portluckia (type P. parallela, Phil. fossile Devonien) ; genre Rhabdopleura (type : R. solida, fossile carboniférien ; genre Cremnoconchus (type : C. . Syhadrensis, Blanford, Littorine à habitudes terrestres) ; (1). Philadelphie, 4887, chez l’auteur, Academy of Natural Scie’ces of Philadelphia, Cor. 191h and Race Streets. 2 fascicules in-8, le premier comprenant 476 pages d'impression et le secoud 88 pages d'impression, avec XX XII planches noires ou coloriées, — 4e —" genre Tectarrus, avec:le sous-genre fossile Brachytrema, Morris et. Lycett ; genre jurassique Purpurina; genre Modulus ; genre Risella, avec les sous-genres Peasiella, Plesiostrochus, Limnotrockus, Littorinidé fluviatile du lac Tanganyika; genre Cyclocheila ; genre Lacuna, avec les sections Epheria, Medora, Hersilia, Lacunaria, Halo- concha, Megalomphalus, Slenotis, Cithna, le sous-genre éocène Lacunella et le sous-genre crétacé Spironema. Après cette famille vient celle des Fossaridæ, qui com- prend le genre Fossarus, avec les sections Phasianema, Isapis, Couthouyia, Conradia, Gottoina, Tuba, le sous- genre Triassique Fossariopsis, le sous-genre éocène Rau- linia, le sous-genre Jphitus, le genre Fossarina, le genre crétacé Atresius. La famille des Planaxidæ, qui lui suc- cède est subuivisée en deux sous-familles, celle des Pla- naxincæ et celle des Litiopinæ. La première comprend le genre Planaxis, avec la section Hinea; le sous-genre Quadrasia, établi par nous, à titre générique, sur une sorte de Planaxe fluviatile, le Q. Hidalgoi, Grosse; le sous- genre Quoyia, dont Fissilabra de Brown et Leucostoma de Swainson sont synonymes; le sous-genre Holcostoma. La seconde renferme le genre Litiopa, avec les sous-genres Alaba, Diala, Styliferina. L’auteur place à la suite, avec doute, le genre Giraudia, dont le type n’a pas été figuré jusqu'ici et sur la valeur duquel on est loin d'être fixé, et -le genre Reymondia, établi avec un à-propos contestable sur le Melañnia Horei, Smith. Le fascicule comprend ensuite l’Index synonymique de la famille des Zittorinidæ et se termine par l’étude mono- graphique des familles des Rissoùdæ, Jeffreysiidæ, Ske- neidæ, Choristidæ et Homalogyrideæe. L'auteur subdivise, comme il suit, la famille des Ris- Le SR DE CAE UE à ETS RE Hal EDR NE Du L ÈS A \ Tür — 443 — | saidæ : genre Rissoin, avec le s. genre Rissoit (sensu stricto,) les sections Apicularia, Rissostoma, Persephont, Schwartzia, Zippora, Turbella (en y réunissant Pusillina), Mohrensternia, Manzonia, Foliniu, qui, par :la forme générale, la disposition des tours apicaux et les carac- _ tères du ‘péristome, nous semble devoir constituer plutôt uñe coupe générique ou, au moins, subgénérique qu’une section ; le s.-cenre Sabanœæa, avec les sections Corenu, Amphithalamus, Nodulus, Anabathron, Peélecydium, Hemistomia (cette dernière forme, fluviatile, serait, éroyons-nous, mieux placée dans la famille des Hydro= bidéæ, où elle pourrait être maintenue comme genre, à cause des caractères particuliers de son ouverturé et de son péristome ; le sous-genre Cingula, avec les’ sections Cingulats. str.),Onoba, Ceratia, Hyala, Plagiostyla, Setia Microsetia, Cingulina, Parvisetia : le s.-genre Rissopsis ; le:s.-genre: Alvama, avec les sections Acinopsis, Nevillia, Alwinia, Thapsiella, Massotia et Actonia. L'auteur admet, dans le genre :Rissoina, les sections Rissoina (s. stricto), Rissolina, Microstena, Schwartziella, Phosi- nella, Zebinella, Morchiella, Zebina, Pyramidelloides (mauvais noml), Stossichia ; le s.-genre Eatoniella:-Il énumère successivement les espèces appartenant aux genres Barleeia, Kealostoma, Farbankia, Iravadig, Fenella, Putilla et Skenella. Dans la famille des Jeffreysidæ, il comprend le genre. _ Jeffreysia, les s. -genres Tate et Dardania ; dans celle des: Sken idæ, le genre Skenea ; dans celle des . Choristidæ, te ger re. Ghoristes, dont Je type, C. elegans, Ce er décrit originairement comme fossile post-pliocène du Canada, a été retrouvé ensuite vivant sur les côtes de la, _Nouvelle-Angleterre ; dans celle des a le: T Aa — genre Homalogyras. dont Ammonicerina de. Costa est sy- nonyme. _ Partie XXXVI bi,— Ce Réoile renfabré l’Index sy nonymique. des CDRbER comprises dans les familles.des Rissoidæ, Jeffrysiidæ, Skeneidæ, Choristidæ et Homalo- qyride, l'explication des planches de la totalité du vo- lume IX de louvraBe, et les planches se référant aux familles dont nous venons de parler. Le volume que terminent ces deux fascicules Dal compter au nombre des plus intéressants de l'important ouvrage de M. Tryon. Il comprend une foule de petits genres généralement, mal connus, et dont, sauf de rares exceptions, les Monographies n'avaient point encore été publiées. Manual of Conchology structural and systematic. — With illustrations of the Species, Second series :. _Pulmonata. — By (Manuel de Conchyliologie struc- turale et systématique. Avec les figures des espèces. Deuxième série : Pulmonés. Par) George W. Tryon Jr. — Partie XII (4). Partie XII. — L'auteur, toujours occupé du grand genre Helir, décrit et figure successivement la fin des espèces de la sous-section des Trichià ; il énumère ensuite celles qui appartiennent à la sous-section des Zenobia de Gray, à celle des Monacha de Hartmann, àcelle des Carthusiana de Kobelt, x celle des Nummulina de Kobelt, à celle des Eulota de Hartmann, à celle des Dorcasia de Gray, à (1) Philadelphie, 1887, ‘chez l’auteur, Academy of Natural Sciences . of‘ Phäladelphia, Cor. A9{h an 1 Race Streets. Fascicule in-8 de 137 pages d'impression, accompagné de 15 planches, eoloriées. : H. CROSSE. | = (5 — celle des Satsuma, à d'A. Adams, à celle des Hispidella de Lowe et à celle des Ciliella de Mousson. Il passe ensuite à la deuxième section, celle des Xerophilu de Heli, qui comprend les sous-sections suivantes : Euparypha de Hartmann, Heliomanes, Helicella et Jacosta de Moquin- Tandon. | di Dans un Appendice, l’auteur publie quelques’ additions ou rectifications ; il fait observer notamment que la coupe: des Sphincterochila, proposée par M. Ancey, pour les Helix Boissieri et H. filia, ne peut être conservée, attendu qu’elle fait double emploi avec celle des Mima, proposée antérieurement, par M. Westerlund, pour le même groupe. Le volume se termine par un Index générique, suivi de Pexplication des planches. L’'Index synonymique des es- pèces sera publié à là fin de la FAR ARRIE du genre Helix. H. CROSSE. Thesaurus Conchyliorum, Or figuresand descriptions of recent Shells ; edited and illustrated by (Thesaurus : Conchyliorum, ou figures et descriptions de Coquils les vivantes : édité et illustré par) &. 8. Sowerby — Partie XLIV (4). | f Ce fascicule, avec lequel se termine le cinquième vo | Jlume du Thesaurus et qui renferme une table alpha béti- que générale de toutes les Monographies publiées jusqu’à ce jour, dans cet important ouvrage, dont la première livraison remonte à plus de quarante ans, comprend, d'abord, un deuxième supplément à la Monographie du (1) Londres, 1887, chez G.B. Sowerby, 121, Fulham Boad,. Un fascicule in-& de 61 pages Re es accompagné de 13 Pose coloriées. | — 116 — genre Conus; qui élève au chiffre de 541 le nombre des. espèces vivantes de Cônes actuellement connues, puis un: deuxième supplément à la Monographie du genre Voluta, qui porte le nombre des espèces vivantes actuellement. connues à 102. Ilest vrai que l’auteur comprend, parmi, elles, les types des nouveaux genres Guivillea (G. ala-; bastrina, Watson) et Provocator (P. pulcher, Watson), formes remarquables, qui peuvent figurer au nombre des plus belles découvertes conchyliologiques des naturalistes du Challenger. Nous croyons qu’il aurait mieux fait de laisser subsister ces genres, qui nous paraissent excel-, lents, particulièrement le dernier, et de se contenter de. les ranger dans la familie des Volutidæ. Par contre, nous le louerons d’avoir donné, le premier, les figures coloriées: des, types de ces deux genres curieux, et réparé, ainsi, en partie, la faute que nous paraissent avoir commise les: éditeurs du Voyage du Challenger en ne donnant que des figures noires, dans la partie malacologique de leur ouvrage. On a beau dire que les Coquilles des grands fonds sont généralement peu colorées et que, par suite, le coloriage des planches est inutile. C’est une erreur, selon nous, et une pareille économie nous semble bien mal placée. L’exécution des planches de ce fascieule est très satis- faisante et fait honneur à M. G. B. Sowerby fils, qui, après la moft regrettable de son père, a tenu à terminer le cinquième et probablement dernier volume du Thesau- rus Conchyliorum. ) H: CROSSE: List of the Shelts of Mergui audits Archipelago, ‘collécted for thé Trustees of the Indian Muséüi, Cal- cutta, by Dr Sohn Anderson, F. B. S., Superin-. — HT — { .tendent of the Museum. By Prof. (Liste des Coquilles -de.Mergui et de son Archipel, recueillies pour les. : Conservateurs du Muséum Indien de Calcutta, par le Dr John Anderson, F. R. S., Surintendant du Muséum. . Par le Professeur) Eäouard von Martens (1). - ‘M. le Dr John Anderson a recueilli Téceméènt: à Mer- : gui et dans quelques-unes des îles de la côte du Tenasse- rim, pour lZndian Museum de- Calcutta, dont il est Surintendant, une collection assez considérable de coquilles térrestres, fluviatiles et marines, dont l’examen et la dé- termination ont été confiés à M. le Professeur E. von . Martens, de Berlin. La majeure partie des Mollusques terrestres qui com- posent cette collection se trouve localisée sur la côte du Tenasserim ou appartient aux régions voisines, telles que le Pégu, l’Arakan, ou la presqu’ile de Malacea. Une seule espèce de petite taille, le Stenogyra gracilis, est répandue, a fois, dans l'Inde continentale et dans archipel ma- lis. - Les Mollusques fluviatiles ou d'eaux saumâtres appar- . tiennent à des espèces largement répandues, particu- … lièrement dans la direction de Siam et de l’archipel ma- . lais: quelques-uns se rencontrent également au Bengale, À mais peu d’ entre eux dépassent cette dernière Men du côté de l'Ouest, ÿ : Quant aux Mollusques marins, ‘un très grand “ibtibte . d’entre eux ‘sê retrouvent, du côté de’ TOuest, sur le litto— è ral de l'Afrique orientale ou même dans la mer Rouge, : et, du ‘côté de Est, dans Ja Polynésie, Leurs limites. ma (1) Londres.4886. Brochure in: dé 65 pages d'in pression, Sécofipa- gnée de-3 planéhes coloriées, (Extr. du vol, XXI du Linnean Sociely”s Journal. — Zoology). 8. | — j18 Fr dionales extrêmes sont, au moins pour quétqués-uns | d’entre eux, la côte dé Natal ét la partié sübtropicäle de l'Australie : leurs limites septentrionales sont là Chiné et le Süd du Japon. | A La côte du Tenasserim ayant été exploréé depuis long- temps par Gould, Philippi et d’autres naturalistes, on devait s’attendre à ne guère rencontrer que des espèces connues antérieurement. Aussi l’auteur ne décrit que deux nouveautés : Littorina rubropicta, espèce d’eau saumâtre qui vit sur les palétuviers de King Island Bay, et Mytilus (Septifer?) Andersoni. Il figure un certain nombre de Cyclophorus de grande taille, qu’il rattache au C. auran-. tiacus de Schumacher. Parmi les faits intéressants signalés par M. E. von Mar- tens, nous citerons celui de quelques espèces, unanime-. ment considérées jusqu'ici comme marines (Nerita lineata et Columbella Duclosiana, par exemple), et qui ont été retrouvées, dans les eaux saumâtres, où elles vivaient en. compagnie de Neritina crepidularia et d’autres Mol-. lusques généralement considérés comme fluviatiles. Par contre, le Neritina Oualanensis vit indifféremment, dans l’eau douce et dans l’eau saumâtre, ce qui tend à prouver que, chez quelques familles au moins, la distinction à, établir entre les espèces d’eau douce et les espèces marines nest pas aussi considérable qu’on pourrait le supposer. Ç , Les localités des 397 espèces citées sont. relevées ayec soin, et Je nouveau Mémoire de M. E. von Martens vient apporter une utile contribution à la connaissance des. Mollüsques de l'extrême Orient, pour laquelle le savant. naturaliste: a SR beaucoup fait. EE 5 die REG “H Onsse: #: 1LÉT 7 ! $ GS EPS CD Er DT Ar 4 ER) 0 mer Fr LEE Ze pfgi — : NÉCROLOGIE ï AUS Nehe enregistrons, cette année, comme les és dates) les pertes regrettables qu’a subies la sciènce malacologique etqui ont éclairci les rangs de ses adeptes, eñ 4887: « ‘ En France, M. Olry Terquem est décédé, à Paris, le 49 juin 1887, dans sa quatre-vingt-dixième année. Venu à Paris, après l’annexion, il avait, jusque-là, vécu à “Metz, où il exerçait la profession de pharmacien. ï Il s’est fait connaître surtout par ses travaux considés rables sur les Foraminifères, mais il avait débuté par des Mémoires importants sur la paléontologie et notarhment su lés Mollusques Lamellibranches. C’est ainsi qu’on lui doit, en 1852, une Note sur lé genre Ceromya; en1853; deux - publications sur les genres Hettangia, Pleuromya;Myopâis; en 1885, üun Mémoire fondamental intitulé : Observations sur les études critiques des Mollusques, comprenant la Monographie des Myaires, de M. Agassiz, et qui a été suivi de son supplément, publié. en 1856: Terquem: y démontra que la plupart des formes réunies, par L..Agas= siz; dans sa famille des Myaires, ne pouvaient yrester. et qu’un grand nombre d’entre elles, présentaient, au. con- traire, de grandes affinités avec les Pholadomya:ÆEn-1860, il publia une Note sur le genre Myoconchæ. a a publié, en outre, dans les Mémoires .de la. Société géologique de France, des travaux sur. la Paléontologie. de diverses. localités des terrains, jurassiques ; en. 1855, Ja Paléontologie de. Tétage inférieur de da formation: liasi que de là province de Luvemnbourg C4 PHeWange; en n 1865, (en collaboration: ‘avec. M. Piette). un. travail sur. Je. Lias‘inférieur de l’est de la France, comprenant les dépar- tements de la Meurthe, de la Moselle, le duché de Luxembourg, etc. ;. en 1869, (en collaboration avec M. Jourdy), une Monographie de l’étage bathonien dans le département de la Moselle. En 1855, il avait déjà publié, à Metz, une Paléontologie du département de la Moselle. , Terquem était un travailleur infatigable et, jusqu’à son dernier jour, il n’a cessé de trier, d'étudier et de dessiner, avec une grande sûreté de main, des Foraminifères ou des Ostracodes fossiles. Sa mort a précédé de quelques. jours seulement celle de son. fils, physicien distingué et. membre de l'Institut. : M. Eugène: Zeller, pharmacien-major de 1° classe ei chevalier de la Légion d'honneur, est décédé, le 4 novem- bre 1887, à Giromagny (Haut-Rhin), à l’âge. de quarante- trois ans, et des suites d’une maladie contractée en Algérie, où il avait fait, dans la province d'Oran, des recherches malacologiques fructueuses.. . M. Arruda Furtado, né le 17 bn 1834, à Porto Delgado, dans l’ile Saint-Michel, du groupe des Açores, y est mort, Le 91 juin 1887, à 33 ans, des suites d’une maladie des voies. respira{oires, qui avait fait de rapides progrès ét ne laissait Plus aucun espoir. Il avait un goût inné, une véritable vocation pour les sciences naturelles, et, d’après ses premiers travaux, dont plusieurs ont été publiés dans notre Recueil scientifique (1), on peut facilement prévoir Cu Coguilles terres tres. et fuvialiles de l’Exploration africaine de MM. -Capello el: Toens (1884-1885). Mémoire publié dans le volume XXXIV dû Jourhal de Conchyliolagie, en 1886. —" Sur le Bulimus, ‘exaratus, Müller, intéressante étude anatomique, par laquelle com- _fencé Le préuiek numéro de. 1888 du même Recueil: Dm cd +154 D SP IDLO TETE ES per di 35 bag! #- Ce :etP. Le A AUE TI ASERAP EN LR Rd NE) QT ETAPE & — M — que; s’ilavait vécu, il aurait cerfainement fait honneur'au Muséum d'Histoire naturelle de Lisbonne, 0 il Lee attaché. : | “M. Louis Piré, professeur honoraire des Athénées roy aux, est décédé à Ixelles- Bruxelles (Belgique), le 15 juillet 1887, à l'âge de soixante ans, après une longue et douloureuse maladie. Il a publié des travaux botaniques estimés et quelques brochures malacologiques. Nous apprenons aussi avec régret la AU de madame la baronne douairière de Rethaan-Macaré, née à La Haye (Hollande), le 12 avril 1812, décédée à Utrecht, le 50 sep- tembre 1887. Dès sa jeunesse, elle s'était intéressée aux études conchyliologiques et son zèle pour les sciences na- turelles ne s’est jamais démenti, Elle faisait partie du petit nombre des abonnés du Journal de Conchyliologie encore vivants qui remontent à la fondation de ce Recuëil scienti- fijue. Elle était parvenue à réunir une des plus belles et des plus ricliés collections de la Hollande : pour en donnér une idée, nous nous contenterons de dire que Le genre Cône y est représenté par près de 300 espèces, au nombre desquelles on remarque un magnifique Conus gloriu-maris, plusieurs variétés du C. cedo- nulli et beaucoup d'autres rarelés (4). - M. Giovanni Battista Adami, Major au ble rétiihent d'infanterie italien, est décédé à Brescia (Italie), le5 octobre: 1887. C'était un naturaliste zélé et un habile chercheur, qui, partout oùila tenu garnisOn, : a recueilli des Mollusques {4) Nous croyons savoir que cette \édiane collection sera, l'été. | PARENT phase aux enchères publiques, à Utrecht, + H. C.et P. F. — 129 — terrestres ct fluviatiles et fai d’intéressantes découvertes. Il a publié plusieurs brochures relatives à la Mälacologie italienne, parmi lesquetles nous citerons : Catalogue dés Mollusques terrestres et fluvialiles de la province de Ca- tanzaro, en Calabre (1873); Mollusques des environs de Sassari, en Sardaigne (1876); Mollusques terrestres et fluviatiles vivants de la vallée de l'Oglio (1876) ; Nou- velles formes italiennes du genre Unio (1882), etc. M. Ferdinand Hayden, géologue américain éminent, est mort à New-York (Etats-Unis), ] e 24 décembre 1887. Ancien directeur du Geological Survey des Etats-Unis, il a publié d'importants ouvrages sur la Géologie et la Pa- léontologie des divers territoires qui ne figurent pas en- core comme Etats sur le drapeau de l’Union américaine. M. Spencer Fullerton Baird, secrétaire du Smithsonian Institution et directeur de VU. S. Nationcl Museum, est. décédé, le 19 août 1887, à Woods Holl, dans l'Etat de Mas- sachusetts (Etats-Unis). M. A. D. Brown, de Princeton, Mass. (Etats-Unis), vient. de mourir, dans le courant de l’année 1887, mais à une date que nous ignorons. Il a légué à l’Académie des scien- ces de Philadelphie sa belle collection d’Hélicéens, dont il a publié le men et qui s'élevait à plus de 5,000 es- _ pèces. M. Andrew Garrett (1) est décédé, le 1°" novembre 1887, () La plupart des documents relatifs à M. A. Garrett nous ont été donnés par le Révérend E. V. Cooper, de Hüabine, 4 qui nous adres- sons tous nos remerciements pour cette obligeante communication. ! H. C. et P.F. 408 — ‘dans la soixante-cinquième année de son âge, à sa’ rési- dence de l’ile d'Huahine (Archipel de la Société), des suites d’un cancer à la face, dont le développement, dans les derniers mois de sa vie, avait rendu sa situation tout à fait désespérée. I étäit né, le 9 avril:1823, à Albany; dans l'Etat de New-York, et se trouvait, par tang d’âge, le troisième d’une famille de quatorze enfants. Il montra, de bonne heure, un caractère énergique et aventureux et un goût décidé pour les sciences naturelles: à l'âge de huit ans, ayant entendu vanter un Muséum qui se trouvait à cent milles d’Albany, il partit à pied, sans prévenir sa famille, visita à fond son Muséum et revint sans accident, réalisant àinsi un tour de Vankee, qui paraîtra moins invraisemblable en Amérique qu’en Europe. Il avait, en : même temps, la passion des voyages et, pour la satisfaire, ils’embarqua,à dix-huit ans, pour l'Océanie. Il commença à recueillir des Coquilles, en 1848, dans le sud du Pacifique, et c’est en 1852 qu'il se fixa à Huahine et qu’il y établit le centre de ses opérations. Depuis cette époque, il a visité et exploré à peu près toutes les iles de chacun des groupes qui se trouvent répandus dans la partie sud du Pacifique. Il recueillait non-seulement les Mollusques mais encore les animaux de toutes les autres classes, ainsi que les plantes, et il fut, pendant dix ans, un des agents les plus actifs de la célèbre maison de Hambourg qui créa le Muséum Godeffroy. M. Garrett a fait paraître, dans les pu- blications de ce Muséum et en collaboration avec le doc- teur Gunther, du Brüish Museum, « Andrew Garretls Fische der Süd See », luxueux ouvrage sur les Poissons de la Mer du Sud ; ila publié, dans les « Proceedings ofthe Zoological Society of London », une Etude sur les Mol- lusques terrestres de l'archipel Viti et d’autres Mémoires L — #2 — malacologiques;; dans les:e, Proceedings ofihe Academy of nat. se. of. Philadelphia, divers travaux sur les Mollusques des iles Cook, .de.l’Archipel de la Société, des iles Samoa et.de Rurutu, une.des îles .australes, sans compter ibien d’autres Mémoires publiés ailleurs et pour :le Le des gp l'espace nous manque. :, :, AE Il Jaisse.nne remarquable. collection de Couills. Drne ER grande partie du Pacifiqueetcomprenant;plus de 8.000-espèces, représentées par.environ 30.000 individus : elle:est actuellement à. vendre. | : Peu, de naturalistes ont fait autant que M. A. Géssale pour la.connaissance des Mollusques du Sud de. l'Océanie et.de leur, Mstibtion géographique. H. Gosse et. P, EICHER. NOUVELLES Nous devons rectifier sur un point et compléter’ la nou= velle de notre dernier numéro (1), mentionnant l’arrivée de M. Pavie à Luang-Prabang, dans le Laos. Presqu’en même temps que notre honorable correspondant, arrivait, à Luang-Prabang, une forte bande de Laotiens et de Chi- : nois Hôs qui prenait d’assaut 1a ville, le 7 juin 1887, et la mettait au pillage. Grâce à son courage et à son sang-froid, M. Pavie, aidé de quel jues Cambodgiens, a pu sauver -et conduire en lieu sûr le vieux roi du Laos, dont l’ennemi avait envahi la résidence, mais on comprendra ficilement- qu’il n'ait pas pu, au milieu de toutes ces péripéties, S’oc= cuper beaucoup j jusqu'ici dé recherches d'histoire natu- relle. H. CROSSE. : “ha Conchyl. vol. XXXV, p. 340, 1887. [en 4 ? 4891: —ABBEVILLE. DYP. ET.STÉR. A. RETAUX.-— 4888. (A ET AE paf neue pr à : { 1 ‘aa 5 JOURNAL DÉ CONCHYLIOLOGIE 1er Avril 1888. Description de là Facelina Marioni et de là Corys phella Berghii (1), Par A. VAYSSIÈRE. Le grand nombre des travaux publiés, depuis une tren- taine d'années, sur les Mollusques nus, a rendu difficile la découverte de nouvelles espèces, Ainsi, sur 25 espèces d’Æolidiadés que nous avons pu nous procurer et qui habitent le golfe de Marseille ou les côtes de Nice, nous n’avons trouvé que deux espèces nou- velles. L’une appartient au genre Facelina, l'autre au genre Coryphella. Nous avons dédié la première à notre maître, M. Marion, la seconde à notre ami, le D' Rud. Bergh, de Copenhague. Les individus récoltés de ces deux espèces ont tous été trouvés dans le golfe de Marseille. e Voici les caractères spécifiques de ces deux Mollusques nus. (1) Ces recherches ont été faites au Laboratoire de Zoologie Ma- rine, dirigé par le professeur Marion. 9 BEAUR PSN TRS TEE FT Te LT OM PU TETE Fr hp 0 « s * ñ RAA DEL Po din + 7 — 126 — 1. FACELINA MaRIONI. (PI. VIL, fig. 1, 2, 3). Teinte générale du corps rose violacée ; vers le milieu de la face dorsale, ontrouve une large bande blanchätre, formée par la réunion d’une multitude de très petites ponctuations blanches. Cette bande part des rhinophores el se termine un peu en arrière des derniers cirrhes hé- patiques. Tentacules labiaux longs et assez forts ; les rhino- phores, presque moitié moins longs que les tentacules la- biaux, présentent des replis olfactifs transverso-obliques au nombre de 7 à 8 pour chaque rhinophore. Les cirrhes hépatiques, placés sur les parties latérales du dos, peuvent se subdiviser en quatre groupes : les pre- miers, composés chacun d’une douzaine de cirrhes, sont seuls bien nettement séparés des suivants. La coloration des cirrhes est la même que celle des téguments dorsaux ; à leur face externe et surtout à leur extrémité, ces or- ganes présentent aussi un revétement continu blan- chätre. Le pied est un peu plus large que le corps ; antérieuré- ment, les deux parties angulaires sont très arrondies ; la coloration de cet organe est d’un rose violacé pâle. Tous les léquments de cette espèce étant assez hyalins;, on aperçoit par transparence les organes internes. Longueur environ 12 millimètres, largeur maximum, 2 millimètres. Nous n’avons trouvé qu’un seul individu de cette espèce. C’est au commencement du mois de mars 1880 qu’il a été pris dans des algues récoltées le long de la côte. Par sa coloration générale, qui est, comme nous l’avons dit, d’un beau rose violacé, la Facelina Marioni rappelle or #: 1 HR CSS LE + F s' * “ — 127 — le facies de la Coryphella Lansburgii. Aussi, au premier abord, la prendrait-on pour elle, mais un examen de quelques minutes ne tarde pas à nous faire reconnaître que nous avons affaire à un Æolis d’un autre genre. En effet, les rhinophores ou tentacules dorsaux pré- sentent, chez la F. Marioni, des replis olfactifs assez ac- centués, replis qui font complètement défaut chez les Co- ryphella, le pied est plus large et les cirrhes hépatiques sont plus effilées. Les téguments de cette espèce sont assez hyalins, ce qui permet de distinguer par transparence la coloration des organes internes. Toutefois, sur une certaine étendue du dos, les téguments deviennent opaques et prennent une teinte blanchâtre, formant une longue et large tache con- tinue, occupant toute la partie médiane de la face dor- sale, Les tentacules labiaux, mais surtout les tentacules dot- saux offraient une coloration rose violette plus accen: tuée, si ce n’est vers leur extrémité qui était jaunâtre. Les cirrhes hépatiques possédaient la même coloration que les téguments ; ils laissaient voir par transparence les prolongements brunàtres du foie. L’extrémité de ces cirrhes et toute leur surface externe offraient une grande tache blanche, cachant complètement la cavité des néma- tocystes (fig. 3.). Ce qui nous avait frappé le plus;chez ce petit Mollusque, c’est la présence, en arrière du premier groupe de cirrhes de droite, d’un organe particulier ayant la même coloïa- tion que le reste du corps. Un examen attentif nous a per- mis de reconnaitre que nous avions affaire à l’organe co- pulateur très développé de ce petit Æolis. Cet organe était constitué par trois corps cylindriques, entre lesquels se RL LT a hé RE ser M MO 1 0 OC nas DA es Ah Lune Lasail mie de ré 27 RES MEME ER PET AT PA AE du PRE TER TA SNS Re ù NL UT ‘ — 128 — trouvait une lame charnue, épaisse et légèrement festonnée. Dans notre dessin (fig. 1) de la Facelina Marioni vue de dos, on voit cet organe en c. FU La radula de cette espèce était formée par une seule rangée de dents ; ces dents au nombre de 18 offraient cha- cune (fig. 2), un denticule médian assez fort, sur les côtés duquel se trouvaient 5 à 6 petits denticules crochus;, tournés vers le denticule médian. Le bord masticateur des mâchoires était long ; il présen“ tait de nombreuses dentelurés, assez espacées les unes des autres, mais toutes disposées sur une même ligne. : 2. CORYPHELLA BERGHII (PI. VI, fig. 4, 5). Teinte générale du corps d’un blanc laiteux légèrement jaunûtre ; rhinophores d’un tiers moins longs que les ten- tacules labiaux ; la majeure partie des tentacules et des rhinophores, ainsi que l'extrémité du pied, présentent une belle coloration orangée rosée. Les cirrhes dorsaux, disposés en deux séries longitu- dinales, placées sur les parties dorso-latérales du dos, forment, de chaque côté, trois ou quatre groupestrès peu fournis. En effet, le 1* groupe est constitué par 3 ou & cirrhes, les 2° et 3e groupes par 2 cirrhes et le 4°, lorsqu'il existe, par un cirrhe rudimentaire. Tous ces organes ont une teinte terre de Sienne rougeätre, avec de nombreuses ponctuations blanches, qui, envahissant complètement les extrémités libres des cirrhes, donnent à ces parties une coloration blanche. Sur la ligne médiane longitudinale du dos, nous trou- vons plusieurs fortes taches allongées (6 à 8) d’une belle coloration orangée ; les deux premières, qui sont les plus grandes, sont souvent réunies l’une à l'autre, formant — 129 — ainsi, du bord frontal à la région post-rhinophorienne, une large bande orangée doublement renflée ; les flancs présentent aussi 2 ou 3 taches orangées, de chaque côté. Le pied est moins large que le corps, si ce n’est anté- rieurement, où il forme deux prolongements angulaires le dépassant, de chaque côté, au niveau des rhino- phores. L'ensemble du corps de ce Mollusque est assez allongé et présente, dans toute sa moitié antérieure, à peu près la même largeur. Longueur 5 à G millimètres sur 1/2 millimètre de lar- geur maximum. Cette espèce a été prise, pour la première fois, en no- vembre 1882, dans des algues ramassées près de l’île de Ratonneau. Depuis cette époque, nous avons pu en avoir 2 ou 3 exemplaires, pêchés le long des côtes, près de Mon- tredon. La Coryphella Berghii a beaucoup d’analogie avec la Coryphella lineata, mais on Ja distinguera toujours de celle-ci par la présence, sur le milieu de son dos et sur ses flancs, de ses grandes taches orangées, bordées d’un liséré blanc, et par l’absence, sur chaque cirrhe hépatique, du liséré blanchâtre qui a valu à la Coryphella lineata son nom. Notre nouvelle espèce est aussi beaucoup plus petite que cette dernière. Les Nématocystes de la Coryphella Berghii ne se déve- loppent pas séparément dans des cellules isolées, mais ils prennent naissance par groupe de 15 à 20 dans des-vési- cules ovales, relativement grandes, et ce n’est qu'après la rupture de ces vésicules à leur sommet que les Némato- cystes peuvent sortir et lancer leur filament urticant. Dans ces vésicules nématocystigènes prennent naissance — 130 — deux sortes de Nématocystes les uns sont réniformes ou pyriformes et leur filament présente de fines barbelures dans une partie de son étendue (environ un quart de la longueur) ; les autres, un peu plus gros, sont arrondis et leur filament urticant très long ne possède quelques bar= belures assez fortes que vers la base. Tous ces Nématocystes sont très petits: aussine peut-on observer leur constitution qu’au moyen d’un très fort gros- sissement microscopique. Les bords masticateurs des mâchoires présentent, chez la Coryphella Berghii, des dentelures plus accentuées que celles qui garnissent les mêmes bords des mâchoires de 18 Coryphella Lansburgi. La radula ne possède qu’une seule rangée longitudinale de dents: il ne nous a pas été possible de distinguer des dents latérales triangulaires, dans nos observations répétées, et cela même en nous servant d'objectifs très puissants. Les dents, comme le montre notre figure 5, offrent, en dehors de leur fort denticule médian, crochu, quatre den- ticules latéraux, placés de chaque côté et ayant leur pointe tournée en dedans. Nous ne croyons pas devoir entrer ici dans des détails anatomiques au sujet de ces deux espèces d’Æolidiadés, pensant qu’ils seront mieux à leur place dans un travail d’ensemble que nous allons publier sous peu sur les Nudi- branches du golfe de Marseille. AN: Explication de la planche VII. Fig. 1. Facelina Marioni, individu vu par la face dor- sale; c, organe copulateur. — Grossissement, près de 7 fois en diamètre. L: POP EN RS CRRRS TRT RT PEN IDE 7 27 LT. AT: “wE : * d a RE F4 à D à si 3 Hs — 131 — Fig. 2. Une des dents de la radula, vue par sa face inté- rieure. — Gross. 260 fois. Fig. 3. Un cirrhe hépatique, pour montrer la grande tache blanche qui recouvre sa face dorsale et son sommet. — Gross. 40 fois, Fig. 4. Coryphella Berghü, dessin colorié de ce Mollusque, vu par la face dorsale, — Gross. environ 15 fois en diamètre, Fig. 5. Deux dents de la radula de la Coryphella Berghii, vues de profil. — Gross. 400 fois en diamètre. Note sur une monstruosité du Friopa clavigera, Lovén, Par P. FISCHER. Les anomalies caractérisées par la multiplication des tentacules ou des pédoncules oculaires des Gastropodes ont été constatées assez fréquemment. Pour ne citer que quelques exemples, j'ai figuré, dans ce Recueil, un exemplaire de Subemarginula des Antilles (Journ. de Conchyl., vol. V, p. 230, pl. IE, fig. 4.), por- tant, à gauche, deux pédoncules oculaires distincts et deux yeux ; à droite, deux pédoncules oculaires accolés, soudés, et deux yeux, les tentacules restant libres ; et un spécimen de Patella vulgata, des côtes de France (loc. cit. vol. XII, p. 89, pl. VIIL, fig. 8), normal à droite et montrant à gauche deux tentacules et deux yeux. Une monstruosité du même genre, c’est-à-dire par mul- tiplication des appendices, peut exister pour les rhino- phores, appelés autrefois tentacules supérieures ou dor- saux des Nudibranches, et j’ai eu l’occasion de l’observer, — 132 — en août 1887, à Roscoff (Finistère), sur un Triopa clavi- gera, Lovén. L'individu monstrueux était adulte et de taille ordi-. naire. Son rhinophore lamelleux gauche était normal ; mais, à droite, j'ai constaté qu’il était formé de trois branches : deux antérieures lamelleuses, portées sur un pédoncule commun, lisse, et une postérieure simple, de forme régulière et représentant probablement le rhino- phore normal droit. J'ai conservé vivant, pendant quelques jours, ce Triopa, qui, même, a pondu. La monstruosité qu’il présente n’a pas été signalée, à ma connaissance, et me parait remarquable par la multiplica- tion inusitée du rhinophore. On pouvait, en effet, prévoir l'existence tératologique de deux rhinophores, mais non celle de trois de ces organes. PPS Sur la classification du genre Lachesis, RISSO, Par P. FIscHEr. Le genre Lachesis, créé en 1826, par Risso, renferme un certain nombre de petites coquilles marines dontla po- sition est très incertaine. On peut y réunir, à titre de sections, les genres Folinæa, Monterosato, et Chauvetia, Monterosato (= Nesæa, Risso, non Lamouroux, nec Leach). Quant au vocable Lachesis, il doit être changé en celui de Donovania, proposé par Bucquoy, Dautzenberg et Dollfus, 1882, à cause de l’exis- tence d’un genre Lachesis, Daudin, 1804. Les espèces attribuées aujourd’hui aux Lachésis ont été d’abord comprises dans les genres Buccinum (Donovan, — 1933 — Montagu, Blainville, Turton, Philippi), Murex (Delle Ghiaje, Scacchi), Fusus, (Brown, Deshayes, Fleming), Pollia (Forbes, Brusina), Nassa (Petit de la Saussaye, Mac-An- drew), Pleurotoma (Requien, Reeve). Les auteurs qui, ensuite, ont adopté le genre Lachesis n’ont pas été d'accord au sujet de ses affinités. Cependant, la plupart le placent dans la famille des Pleurotomidæ ou dans celle des Conidæ, qui comprend les Pleurotoma : nous citerons comme partisans de cette opinion: Wood- ward, H. et À. Adams, Chenu, Tryon, Monterosato, Wein- kauff, Kobelt, Dautzenberg, Bellardi, Locard, etc. Tiberi, qui a publié dans ce recueil (Journ. de Conchyl. vol. XVI, p. 68, 1868) une note intéressante sur les La- chesis de la Méditerranée, s’est élevé contre l'opinion pré- cédente, d’après l'inspection de la coquille dont le labre est dépourvu de l’incision des Pleurotoma. « Si l'on tient compte, dit-il, d’une certaine analogie de forme que nos espèces présentent avec celles du genre Buccinum, il semble plus raisonnable de les comprendre dans la famille des Buccinidæ. » Jeffreys (British Conchology, vol. IV, p. 312, pl. VI, fig. 1) a repoussé également le classement dans les Pleu- rotomidæ du genre Lachesis, qu’il colloque dans les Muri- cidæ. Il a figuré l’opercule et l’animal qui n’étaient con- nus que par ane très courte description de Philippi (Enu- mer. Moll. Siciiæ, vol. IT, p. 189). J’ai suivi la classification de Jeffreys, mais en considé- rant que la position des Lachesis était douteuse, et que leur opercule les rapprochait des Muricidæ (Man. de Con- Chyl., p. 644). Dans ces conditions, il était nécessaire d'examiner la radule des Lachesis. C’est ce que j’ai pu faire sur des spé- Cr L'AMOUR RO Que St CLAIR LISE a md". SR TO LE UT A Æ SE on TL SU Es ce à V ë 2 or sn E TRE ÿ L dure k — 134 — cimens que j'avais recueillis à Roscoff (Finistère) et sur d’autres que mon ami M. Dautzenberg m'avait rapportés de Saint-Lunaire (Ille-et-Vilaine.) | La radule (fig. 1) est naturellement très petite et très étroite. Elle se com- pose d'environ 4112 rangées de dents, chaque rangée ayant pour formule : I. I. TJ, Fig. 1. La dent centrale a une forme quadrangulaire ; sa base est légèrement échan- crée ; son bord libre porte une seule cuspide médiane, courte, triangulaire, rappelant celle du Sipho glaber, Ver- krüzen, figurée par O. Sars, Mollusca regionis arcticæ Norvegie, pl. X, fig. 21). Les dents latérales sont fortement tricuspidées à leur bord libre : la cuspide interne est assez courte; la moyenne est la plus grande, trigone, légèrement arquée et inclinée en dedans ; l’externe est un peu plus courte et plus large que la moyenne ; elle est aussi plus arquée en dedans. La base de ces dents présente un caractère spécial: leur côté externe s’allonge' et forme une apophyse remarquable par ses grandes dimensions relatives et qui-n’existe pas sur les dents des autres mollusques de ce groupe de Pectini- branches. L'examen de la radule des Lachesis démontre indubi- tablement que ce genre ne saurait être rapproché des Pleurotomidæ, caractérisés par leurs dents latérales ex- ternes allongées, grêles, aciculaires, unicuspidées, à base étroite, à extrémité simple ou hastiforme. Ces Pleuro- tomidæ, sont tantôt privés de dent centrale (Clathurella, Mangilia, Bela, Pleurotoma, Surcula), tantôt munis — 135 — d’une petite dent centrale (Clionella), tantôt enfin pour- vus d’une dent centrale, de deux dents latérales internes et de deux dents marginales externes (Spirotropis). Les for- mules linguales sont par conséquent : 1.0.0.0.1; 4.0.4, et 1.1.1.1.1. ; et la caractérisque de la famille est donnée par les dents latérales externes de même type que celles des autres familles de Toxoglosses (Conidæ, Terebrideæ, Haliidæ). On ne peut songer davantage à classer les Lachesis dans la famille des Muricidæ, caractérisée par ses dents laté- rales simples, à base large, à extrémité atténuée et légèrement arquée, et par sa dent centrale à base plus large que celle des dents latérales. L'opinion de Jeffreys doit donc être abandonnée. Elle était fondée principalement sur la structure de l’opercule des Lachesis, qui monire en effet, par sa forme ovale et son nucléus subapical, quelque ressemblance Sn avec celui du Murex erinaceus, Linné, considéré aujourd’hui comme le type du genre Ocinebra. La figure de l’opercule de Zachesis publiée par Jeffreys étant très petite, j'ai cru devoir en donner (fi- gure 2) un dessin plus grand, d’après un exemplaire de Bretagne. Fig. 2, Au contraire, les affinités des Lachesis avec les Rhachi- glosses de la famille des Buccinidæ ne me paraissent pas contestables. De même que dans les genres Buccinum, Neptunea, Sipho, Pisania, Triumphis, Tritonidea, Euth- ria, les dents latérales des Lachesis sont larges à la base et fortement tricuspidées ; mais elles se distinguent de ces différents genres par l’apophyse externe très développée de leur base et par les proportions relatives de leurs cuspides. Est Tandis que chez les Buccinidæ, la cuspide médiane est la plus courte et la cuspide externe la plus forte ; chez les Lachesis, la cuspide moyenne est la plus grande et la cuspide externe à une taille intermédiaire entre l’interne et la moyenne. IL est bien entendu que j’exclus de la famille des Bucci- nidæ les Nassidæ qui constituent une famille distincte à tous les points de vue, caractérisée par un pied bifide en arrière, un opercule trigone, à bords dentés et à nucléus apical, une radule à dent centrale très arquée, multicus- pidée, et à dents latérales généralement bicuspidées. En résumé, les conchyliologistes, après bien des fiuc- tuations, depuis l’époque (1803) à laquelle Montagu avait décrit son Buccinum minimum, doivent reconnaitre aujourd’hui que l’auteur des Testacea Britannica avait eu une conception très nette des affinités de cette petite coquille. Il faut donc revenir à son opinion et rapprocher les Lachesis des Buccinum. Por: Catalogue des Coquilles fossiles recueillies dans quelques localités récemment exploitées du Bassin de Paris et description des espèces nouvelles, Par le Commandant L. MORLET. [I Depuis l’achèvement du travail gigantesque de Deshayes sur les fossiles du Bassin de Paris, plusieurs gisements ci- tés par lui ont été épuisés, tandis que d’autres ont été dé- couverts et fournissent aujourd'hui des matériaux impor- tants aux collectionneurs. Cape rc, dede Et liege FO te ae SA et ACT po TES MSG ge RS AMOR 1 es REX LS Pas à Loue EPA ny ue) LE D Sr Ma = A PL : "A LS " 6 2 — 137 — . Tels sont, pour l'Éocène supérieur : Marines (Oise), localité exploitée avec succès par le D' Be- zançon, ef qui n’est citée qu’une seule fois, par Deshayes, à propos de l’Ostrea Defrancer. tr Le Ruel (Seine-et-Oise), gisement trouvé, en 1874, par M. de Boury. La Tuilerie (Seine-et-Oise), petite station découverte par M. l'abbé Barret, curé d’Amblainville. Crènes (Oise), cité par M. Deshayes, pour une vingtaine d’espèces, trouvées dans des taupinières, par M. Hébert, au lieu dit Croix Mathieu. Quoniam (Seine-et-Oise), fouillé, pour la première fois, par M. l'abbé Barret. Et, pour l’Éocène moyen : Amblainville, Sandricourt, Hémonville (Oise), décou- verts par M. l’abbé Barret. Crènes (Oise), autre station trouvée également par M. l'abbé Barret, au lieu dit Bois de l’Auvergnat. Ce Catalogue comprend donc la liste des fossiles de ces diverses localités. Je l’avais commencé depuis longtemps et j'aurais pu l’augmenter par des descriptions plus nom- breuses d’espèces nouvelles, mais, en présence de la pu- blication actuellementencours del’ouvragedeM. Cossmann (Révision des Coquilles du Bassin de Paris), j’ai pensé qu’il était préférable de me limiter et de laisser mon honorable confrère décrire un certain nombre de types que je n’avais pas encore étudiés. Dans le cours de mon travail, je me sers des abréviations suivantes : Cr. Math. — Croix Mathieu. B. Auv. — Bois de l’Auver- gnat. Avant de terminer cette préface, je prie M. l’abbé Barret — 138 — qui a découvert la plupart de ces gisements, et à qui je dois la plus grande partie des matériaux qui m'ont servi pour faire mon travail de vouloir bien agréer ici l'expres- sion de tous mes remerciements. Paris, 15 janvier 1888. L. Moret. II. Catalogue des espèces. BRACHIOPODES. L. G. TEREBRATULA, Klein, 1753. 1, T. bisinuata, Lamarck. Loc. Amblainville. 2, T. Putoni, Baudon. Loc. Amblainville. IT. G. ARGIOPE, Deslongchamps, 1842. 3. A. Heberti, Raincourt. Loc. Crènes (Cr. Math.). h, À, Bouryi, Morgan. Loc. Marines. LAMELLIBRANCHES. Ï. G. CLAVAGELLA, Lamarck, 1807. 1 C. Lamarcki, Deshayes. Loc. Amblainville. IL. G. ROCELLARIA, Fleuriau de Bellevue, 1802. 2. R. coarctata, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.). 3. R. ampullaria, Lamarck. Loc. Marines, le Ruel, Crènes (Cr. Math.). IL. G. TEREDO, Linné, 1757. . T. Burtini, Galeotti. Lôc. Marines. . T. vermicularis, Deshayes. Loc. le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math). IV. G. MARTES1A, Leach, 18%. 6. M. aperta, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, Crènes (Cr. Math). . M. conoidea, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, Crènes (Cr. Math.). OO & «I | — 139 — 8. M. scutata, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, Crènes (Gr. Math.). V. JouANNETIA, C. des Moulins, 18928. 9. J. Thelussonicæ, Raïincourt et Munier. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.), VI. G. SOLEN, Linné, 1757. 10. S. proximus, Deshayes. Loc. Marines, Crènes (Cr. Math.). 11. S. gracilis, Sowerby. Loc. Le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). 12, S. plagiaulax, Cossmann. Loc. Crènes (Cr. Math.). VIT. G. CuLTELLUS, Schumacher, 1817. 13. S. Grignonensis, Deshayes. Loc. Le Ruel. VIIL. G. SozeNocurTus, Blainville, 1824. 14. S. Deshayesi, Ch. des Moulins. Loc. Amblainville. IX. G. SiziquA, Muühlfeldt, 1815. 15. S. angusta, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). IX. G. SPHÆNIA, Leurton, 1822. 16. S. Passyana, Deshayes, Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). Sandricourt, 17. S. cuneiformis, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). Sandricourt. XI. G. CorBuLomyaA, Nyst, 1816. 18. GC. subcomplanata, À. d’Orbigny. Loc. Marines, le Ruel, Crènes (Cr. Math.). 19. C. Chévalieri, Deshayes. Loc. Le Ruel. XII. G. CORBULA, Bruguière, 1792, 20. C. Gallica, Lamarck. Loc. Le Ruel, Crènes (Cr: Math.), Quoniam, Amblainville. 21. C. Gallicula, Deshayes. Hénonville, Marines, le « HT OUR ENT SONT CE OMAN TTE Li dut LA tr M ART NET DO ENG Une UT Ed 2 î Le L ” Fa \ \ TES Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.), Quoniam. Amblainville, Sandricourt. 22, C. pisum, Sowerby. Loc. Marine, le Ruel, la Tuile- rie, Crènes (Cr. Math.). minuta, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). Quoniam. - 24, C. Lamarcki, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.), Quoniam, Amblain- ville, Sandricourt. — La war. striarella, Deshayes, se trouve à Amblainville. . pixidicula, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). 26. C. costata, Sowerby. Loc. Quoniam, Sandricourt. . rugosa, Lamarck. Loc. Crènes (Gr. Math.), Quo- niam, Amblainville, Sandricourt, Hénonville. 4 23. C. GC © >| © . Q 1O [e”2] » . C. aulacophora, L. Morlet. Loc. Quoniam. 29. C. ficus, Brander. Loc. Marines, le Ruel, Crènes (Cr. Math.), Quoniam, Amblainville, Sandricourt, Hénonville. 30. C. angulata, Lamarck. Loc. Marines, Le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.), Crènes (B. Auv.) XIII. G. CuspipARiA, Nardo, 1840. 31. C. cochlearella, Deshayes. Loc. Amblainville. 32. C. cancellata, Lamarck. Loc. Amblainville. XIV. G. PAxDORA, Bruguière, 1792. 33. P. dilatata, Deshayes. Loc. Sandricourt. 4 XV. G. SoLENOMYA, Lamarck, 1818 (Solemya). 34. S. angusta, Deshayes. Loc. Amblainville. XVI. G. THrACIA, Leach, 1819. 39. T. Grignonensis, Deshayes. Loc. Quoniam. He XVIL. G. NEÆROPoROMYA, Cossmann, 1886. 36. N. argentea, Lamarck. Loc. Amblainville, Sandri- court. XVIII. G. PHOLADOMYA, Sowerby, 1823. DA. De Ludensis, Deshayes. Loc. Quoniam. XIX. G. MaAcTRA, Linné, 1776. 38. M. semisulcata, Lamarck. Loc. Marines, le Ruel, Crènes (Cr. Math), Amblainville, Sandricourt. 39. M. contortula, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.). 0, M. compressa, Deshayes. Loc. Marines, le Rues, Crènes (Cr. Math.). &1. M. Bernayi, Gossmann. Loc. Le Ruel. XX. G. CARDILIA, Deshayes, 1835. 42. C. Michelini, Deshayes. Loc. Le Ruel. XXI. G. SyxposmyA, Recluz, 1843. 43. S. deltoidea, Deshayes. Loc. Le Ruel. k&. S. brachyrhyncha, Cossmann. Loc. Marines, le Ruel, Grènes (Gr. Math.). XXII. G. SCROBICULARIA, Schumacher, 1817. 45. S. Bezanconi, Cossmann. Loc. Marines. XXIIL. G. VERTICORDIA, S. Wood, 184. 46. V. Parisiensis, Deshayes. Loc. Amblainville. XXIV. G. TELLINA, Linné, 1758. 47, T. rostralis, Lamarck. Loc. Amblainville. 48. T. rostralina, Deshayes. Loc. Amblainville, San- dricourt. 49. T. tellinella, Lamarck. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie,Crènes (Cr.Math.), Amblainville, Hénon- ver | 50. T. corneola, Lamarck. Loc. Amblainville. 51. T. allera, Deshayes. Loc. Marines, Crènes (Cr. Math.). 10 — 142 — 52. T, donacialis, Lamarck. Loc. Amblainville. 53. T. Verneuil, Deshayes. Zoc. Marines, Amblain- ville. 54. T. parilis, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, Crènes (Cr. Math). 09. T. eleguns, Deshayes. Loc. Le Ruel, Amblain- ville, Sandricourt. 56. T. striatissima, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). 57. T. lunulata, Lamarck. Loc: Marines, Crènes (Cr. Math.). 58. T. subelegans, À. d'Orbigny. Loc. Marines, le Ruel. 59. T, pustula, Deshayes. Loc. Amblainville. XXV. G. ARCOPAGIA, Leach, 1827. 60. À. stenochora, Cossmann. Loc. Le Ruel. 61, À. subrotunda, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, Crènes (Cr. Math.), Sandricourf. 62. A. Bouryi, Cossmann. Loc. Marines, le Ruel. XXVI. G. Ouparpi4A, Monterosato, 1884. 63. O0. ovalis, Deshayes. Loc. Amblainville. 64. 0. Barreti, Cossmann. Loc. Le Ruel, la Tuilerie. XXVII. G. SOLETELLINA, Blainville, 1821. 65. S. tellinella, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, XXVIIL. G. PsAMMOBIA, Lamarck, 1818. 66. P. rudis, Lamarck. Zoc. Quoniam, Crènes (Cr. Math.). 67. P. neglecta, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.); Quoniam. 68. P. effusa, Lamarck. Loc. Marines, Crènes (Cr. Math.), Sandricourt, , ee Lt "1 dues nat hé, l'es PC D NAT CL — 143 — XXIX. G. PSAMMODONAX, Cossmann, 1886. . P. Caillati, Deshayes. Loc. Sandricourt. . P. donacilla, Deshayes. Loc. Hénonville. . P. obtusalis, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math). XXX. G. Doxax, Linné, 1758. . D. Parisiensis, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, Crènes (Cr. Math.). . D. retusa, Lamarck. Loc. Le Ruel, Crènes (Cr. Math.). . D. Auversiensis, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math... . D. incerta, Deshayes. Loc. Le Ruel, la Tuilerie. . D. incompleta, Lamarck. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). . D. trigonula, Teshayes. Loc. Marines, le Ruel, _ Crènes (Cr. Math.). XXXI. G. Venus, Linné, 1758. . V. striatula, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, Crènes (Cr. Math.). . V. oblonga, Deshayes. Loc. Le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). . V. subglobosa, À. d’Orbigny. Loc. Marines, le Ruel, Amblainville. . V. obliqua, Lamarck. Loc. Le Ruel, Crènes (Cr. Math.). + V. fallaciosa, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math). + V. solida, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, la Tui- lerie, Crènes (Cr. Math). . V. turgescens, Deshayes. Loc. Le Ruel. + V. texta, Lamarck. Loc. Marines, le Ruel, Crènes, (Cr. Math.), Crènes (B. Auv.), Amblainville. (Var. Ruellensis, Cossmann). Loc. Le Ruel. 86. 87. 89. V. scobinellata, Lamarck. Loc. Crènes (Cr. Math.), (B. Auv.). Amblainville, Hénonville. XXXIL. G. CYTHEREA, Lamarck, 1805. C. lœævigata, Lamarck. Loc. Marines, le Ruel, Crènes (Cr. Math.), Amblainville, Sandricourt, Hénonville. . C. proxima, Deshayes. Loc. Hénonville. C. Heberti, Deshayes. Loc. Le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). . C. sulcataria, Deshayes. Loc. Le Ruel. . C. Parisiensis, Deshayes. Loc, Crènes (Cr. Math.), Amblainville. 2. C. capillacea, Deshayes, Loc. Le Ruel. . C. globulosa, Deshayes. Loc. Sandricourt. . C. ovalina, Deshayes. Loc. Amblainville. 5. C. lunularia, Deshayes. Loc. Amblainville. . C. nitidula, Desaayes. Loc. Marines, leRuel, Crènes (Cr. Math.), Sandricourt. . C. rustica, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel,' . C. analoga, Deshayes. Loc. Crènes (B. Auv.). . C. striatula, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, (Cr. Math.). C. gibbosula, Deshayes. Loc. Sandricourt, Hénon- ville. . C. sphenarium, Bayan. Loc. Marines, le Ruel, Crènes (Cr. Math... 2. C. capsuloides, Gossmann. Loc. Le Ruel. . C, distans, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, Crènes (Gr. Math.), Sandricourt. . C. elegans, Lamarck. Loc: Marines, le Ruel, la Tui- lerie, Crènes (Cr. | Crènes (B. Auv.), San- dricourt. AS XXXIIIL. G. SuNETTA, Link, 1807. 105. S. trigonula, Deshayes. Loc. Le Ruel, Crènes, (Cr, Math.). 106. S. polita, Lamarck. Loc. Marines, le Ruel, Crènes (Cr. Math.). 107. S. semisulcata, Lamarck. Loc. Amblainville, San- dricourt, Hénonville. XXXIV. G. CIRGE, Schumacher, 1817. 108. C. circularis, Deshayes. Loc. Sand:icourt. XXXV. G. CyYRENA, Lamarck, 1817. 109. C. abbreviata, Deshayes. Loc. Marines. 110. C. incompta, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, (Cr. Math.). Al. C. roborata, Deshayes. Loc. Le Ruel. 112. C. crassa, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, Crènes (Cr. Math.). 113. C. deperdita, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). 11%. C. planulata, Deshayes. Loc. Marines, Crènes (Cr. Maih.). ‘ XXXVI. G. CORALLIOPHAGA, Blainville, 1824. 115. C. irregularis, Deshayes. Loc. Le Ruel, Crènes (Cr. Math.). 116. C. silicula, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel. 117. C. elegans, Deshayes. Loc. Marines. 118. C. chartacea, Bayan. Loc. Le Ruel. 119. C. modiolina, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, Crènes (Cr. Math.). : 120. C. vaginoides, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, Crènes (Cr. Math... XXXVIT. G. ANISsODONTA, Deshayes, 1860. 121. À. rugosula, Deshayes, Loc. Le Ruel. : — 116 — 122. À. depressiuscula, Cossmann. Loc. Le Ruel, Crènes (Cr. Math). XXXVII. G. ANISOCARDIA, Munier-Chalmas, 1863. 123. À. isocardioides, Deshayes. Loc. Le Ruel. XXXIX. G. CARDIUM, Linné, 1758. 12%, C. gigas. Defrance. Loc. Amblainville. 125. C. porulosum, Solander. Loc. Marines, le Ruel, Crènes (Cr. Math.), Amblainville. 126. C. granulosum, Lamarck. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.), Quoniam, Sandri- court. | 127. C. sublima, À. d’Orbigny. Loc. Amblainville. 198. C. multisquamatuin , Deshayes. ZLoc. Amblain- ville. 129. C. obliquum, Lamarck. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.), Crènes (B. Auv.), Amblainville, Sandricourt, 130. C. impeditum, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, Crènes (Cr. Math.). 131. C. Morleti, Raincourt. Loc. Le Ruel. XL, G. PAPYRIDEA, Swainson, 1840. 132. P. capsoides, Bayan, Loc. Crènes (Cr. Math.). XLI. G. Discors, Deshayes, 1858. 132. D.Parisiensis, À. d’Orbigny. Loc. Le Ruel, Amblain- ville. XLII. G. PRorTocarpium, Beyrich, 1845. 134. P, parile, Deshayes. Loc. Le Ruel, Hénonville. XLIIT. G. FRAGUM, Bolten, 1798. 135. F. rachitis, Deshayes, Loc. Marines, le Ruel, Crènes (Cr. Math.). XLIV. G. LirnocarDium, Woodward, 1854. 136: L. aviculare, Lamarck. Loc. Crènes (Cr. Math.). 437 138. 159. 140. 151. 142. 145. 144. 145. 146. 147. 148. 149. 150. 151. 152. 153. 154. HT — . L. cymbulare, Lamarck. Loc. Grènes (Cr. Math.), Amblainville. XLV. G. CHAMA, (Linné) Bruguière, 1789. GC. papyracea, Deshayes. Loc. Le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). GC. calcarata, Lamarck. Loc. Crènes (Cr. Math.), Amblainville. C. fimbriata, Defrance. Loc. Crènes, (Gr. Math), Quoniam. C. sulcata, Deshayes. Loc. Sandricourt. C. turgidula, Lamarck. Loc. Marines, Crènes (Cr. Math.). XLVI. G. SPORTELLA, Deshayes, 1852, S. dubia, Deshayes. Loc. Amblainville. S. macromya, Deshayes. Loc. Le Ruel. S. depressa, Deshayes. Loc. La Tuilerie. S. nitens, Deshayes. Loc. Le Ruel, Amblaïnville. $. corbulina, Deshayes. Loc. Amblainville. S. fabula, Cossmann. Loc. Le Ruel. XLVII. G. Corgts, Cuvier, 1817. C. lamellosa, Lamarck. Loc. Le Ruel, Crènes (Cr. Math.), Amblainville, Hénonville. XLVIII. G. Mys1A, Leach, 1819. M. striatina, Deshayes. Loc. Le Ruel, Crènes (Cr. Math.). M. renulata, Lamarck. Loc. Amblainville. M. Morleti, Gossmann. Loc. Le Ruel, Crènes (Cr. Math.). j M. elliptica, Lamarck. Loc.Marines, le Ruel, Crènes (Gr. Math.). M. segreqata, Cossmann. Loc. Amblainville. PTE AR PER OERE S UA REPORT NEE — 148 — XLIX. G. AxINUS, Sowerby, 1821. . À. Brongniarti, Deshayes. Loc. Amblainville. L. G. LucinA, Bruguière, 1792. . L, gigantea, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, Crènes (Cr. Math.), Amblainville. . L. Caillati, Deshayes. Loc. Amblaïnville, Sandri- court. . L. cæloprocta, Cossmann. Loc. Le Ruel. . L. gibbosula, Lamarck. Loc. Marines, Le Ruel, Crènes (Cr, Math,), Hénonville. . L. callosa, Lamarck. Loc. Crènes (B. Auv.), Am- blainville. . L. Lefevrei, Gossmann. Loc. Le Ruel. . L. elegans, Defrance. Loc. Marines, le Ruel, Crènes (Gr. Math.), Amblainville, Sandricourt, Hénon- ville. . L. sulcata, Lamarck. Loc. Sandricourt, Hénon- ville. . L. saxorum, Lamarck. Loc. Marines, le Ruel, Crènes (Cr. Math.), Amblainville. . L. concentrica, Lamarck. Loc. Crènes (Cr. Math.). 5. L. detrita, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.). . L. albella, Lamarck. Loc. Le Ruel, Crènes (Cr. Math). . L. Bouryi, Cossmann. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie. . L, inornata, Deshayes. Loc. Le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). . L. nana, Deshayes. Loc. Amblainville. . L. pulchella, Agassiz. Loc. Amblainville. 2, L. Ermenonvillensis, À. d'Orbigny. Loc. Marines, Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). 195. — 149 — . L, Rigaulti, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.). . L. Parnensis, Deshayes. Loc. Amblainville. . L. tenuis, Deshayes. Zoc. Amblainville. LI. G. HINDSIELLA, Stoliczka, 1871. . H. arcuata, Lamarck. Loc. Marines, Crènes (B. Auv.), Amblainville. . H. pustulosa, Deshayes. Loc. Amblainville. . H. Parisiensis, Raincourt. Loc. Le Ruel. LIT. G. ERYCINA, Lamarck, 180%. . E. Grignonensis, Deshayes. Loc. Amblainville. . E. Defrancei, Recluz. Loc. Amblainville. . E. parvula, Deshayes. Zoc. Marines, le Ruel. . E. Ruellensis, Cossmann. Loc. Le Ruel. . E. Bernayi, Deshayes. Loc. La Tuilerie. . E. Recluzi, Deshayes. Loc. Amblainville. . E. Lamarcki, Deshayes. Loc. Le Ruel. LIIT. G. KELLIA, Turton, 1822. . K. œquilateralis, Gossmann. Loc. Le Ruel, la Tui- lerie,Crènes (Cr. Math.). . K. eocenica, Raincourt. Loc. Le Ruel, la Tuile- rie, Crènes (Cr. Math.). . K. nitida, Gaillat. Loc. Amblainville. . K. orbicularis, Deshayes. Loc. Amblainville. . K.radiolata, Lamarck. Loc. Crènes (B. Auv.), Am- blainville. . K. Baudoni, Deshayes. Loc. Hénonville. K. symmetrica, Deshayes. Loc. Amblainville. LIV. G. CRASSATELLA, Lamarck, 1799. -. . C. plumbea, Ghemnitz. Loc. Crènes (B. Auv.). . C. Parisiensis, À. d'Orbigny. Marines, Crènes (Cr. Math... C. sinuosa, Deshayes. Loc. Sandricourt. 206. . GC. gibbosula, Lamarck. Loc. Le Ruel, Grènes (Cr. Math.), Amblainville. . G. distincta, Deshayes. Loc. Quoniam. . lamellosa, Lamarek. Loc. Amblainville. C . C. dilatata, Deshayes. Loc. Amblainville, ainsi que la var. plicatilis. C. sulcata, Solander. Loc. Marines, le Ruel, la Tui- lerie, Crènes (Cr. Math.). . C. rostrata, Deshayes. Loc. Marines, Sandricourt,. 2. C. donacialis, Deshayes. Loc. Le Ruel, Crènes (Cr. Math.), Quoniam. . C. tenuistriata, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.), Sandricourt. . GC. Grignonensis, Deshayes. Loc. Amblainville, San- dricourt, Hénonville. . C. trigonata, Lamarck. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.), Crènes (B. Auv.), Amblainville, Sandricourt, Hénonville. C. lævigata, Lamarck. Loc. Crènes (Cr. Math.). LV. G. CARDITA, Bruguière, 1789. C. planicosta, Lamarck. Loc. Crènes (Cr. Math.), Crènes (B. Auv.), Amblaiuville, Sandricourt, Hé- nonville. . CG. complanata, Deshayes. Loc. Le Ruel, Crènes (Cr. Math..). . CG. acuticostata, Lamarck. Loc. Quoniam, Amblain- ville. . GC. angusticostata, Deshayes. Loc. Quoniam, Am- blainville. . C. Davidsoni, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie, Grènes (Cr. Math.). + da is FAT MN PE A PT En hi is LA tu DANS CTI TIM , mr je 1 SNS 1 212. C. serrulatu, Deshayÿes. Loc. Crènes (B, Auv.), Am- blainville, 213. C. sulcata, Solander. Zoc. Marines, le Ruel, la Tuilerie, Grènes (Cr. Math.), Quoniam. 214. C. pulchra, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel. 215. C. propinqua, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.). 216. G. pusilla, Deshayes. Loc. Crènes (B. Auv.), Am- blainville, Sandricourt. 217. C. asperula, Deshayes. Loc. Crènes (B. Auv.), Am- blainville, Sandricourt. 218. C. elegans, Lamarck. Loc. Sandricourt, Hénon- ville. ) 219. C. ornata, Deshayes. Loc. Sandricourt. 220. C. decussata, Lamarck. Loc. Le Ruel, Crènes (Cr. Math.), Amblainville, Sandricourt, Hénonville. 9921. C. radiolata, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.), Sandricourt. 299, C. modica, Deshayes. Loc. Le Ruel, Hénonville. 293. C. astartoides, Deshayes. Loc, Crènes (Cr. Math.), Hénonville. | 291. C. atomus, Deshayes. Loc. Hénonville. 295. C. calcitrapoides, Lamarck. Loc. Le Ruel, Crènes (Cr. Math.), Crènes (B. Auv.), Amblainville, San- dricourt, À 226. C. aspera, Lamarck. Loc. Marines, le Ruel, la Tui- lerie, Crènes (Cr. Math.), Crènes (B. Auv.), San- dricourt. | 227, C. æquicostata, Cossmann. Loc. Le Ruel. LVI. G. GOoDALLIA, Turton, 1822. 298. G. obscura, Lamarck. Loc. Crènes (B. Auv.), San- dricourt, Hénonville. 229. G. lævigata, Deshayes, Loc. Hénonville. TR RE do PEN Es NT 4 2 O8 CO RP TT ANR OST OP ET OU ER ET AU = L : t , ù r Û SX, + SONT AL" ils <- RE — 152 — 230. G. producta, Cossmann. Loc. Crènes (Cr. Math.). LVII. G. LureTiA, Deshayes, 1860. 231. L. Parisiensis, Deshayes. Loc. Hénonville. 232. L. deficiens, Cossmann. Loc. Marines, Crènes (Cr. Math.), le Ruel. LVIIL. G. Woop1A, 1860. 233. W. crenulata, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel. LIX. G. NucuLaA, Lamarck, 1799. 234. N. subovata, À. d'Orbigny. Loc. Crènes (Cr, Math.), Sandricourt. 235. N. Parisiensis, À. d’Orbigny. Loc. Amblainville, .__ Sandricourt. 236. N. mixta, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, Crènes * (Cr. Math.). 237. N. lunulata, Nyst. Loc. Le Ruel. 238. N. similis. Sowerby. Loc. Marines, le Ruel. 239. N. capillacea, Deshayes. Loc. Crènes (B. Auv.), Sandricourt. 240. N. minor, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.), Am- blainville. LX. G. NuCuLANA, Link, 1807. 241. N. siriata, Lamarck. Loc. Amblainville, Sandri- court. 242. N. Galeottiana, Nyst. Loc. Marines, le Ruel, la Tui- lerie, Crènes (Cr. Math.). 243. N. tumidula, Cossmanu. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math). LXL. G. NucineLLA, Wood, 1818. 244. N. iniliaris, Deshayes. Loc. Amblainville. LXII. G. TRINACRIA, Mayer, 1868. 245. T. cancellata, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). 258. — 193 — . T. deltoidea, Lamarck. Loc. Crènes (B. Auv.). . T, curvirostris, Cossmann. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). . T. media, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, la Tui- lerie, Crènes (Cr. Math.). . T. crassa, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, la Tui- lerie, Crènes (Cr. Math.). . T. Baudoni, Mayer. Loc. Marines, le Ruel, Crènes (Cr. Math.). . T. mixta, Mayer. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). LXIIL. G. Limopsis, Sassi, 1827. . L. granulata, Lamarck. Loc. Amblainville, Sandri- court, Hénonville. . L. nana, Lamarck. Loc. Sandricourt, LXIV. G. AxXINÆA, Poli, 1791. . A. dispar, Defrance. Loc. Amblainville, Sandri- court. . À. pulvinata; Lamarck. Loc. Le Ruel. Grènes (Cr. Math.), Amblainville. . À. nuculata, Lamarck. Loc: Le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Gr. Math.), Crènes (B. Auv.), Amblain- ville, Sandricourt, Hénonville. LXV. G. ARCA, Linné, 1758. . A. biangula, Lamarck. Loc. Marines, le Ruel, Crènes (Gr. Math.). A. minuata, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie, Sandricourt. È 259 A. lamellosa, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, la 260. Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). A. Lyelli, Deshayes, Loc. LeRuel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math... DR PL AOT AO D DT pu DT TNA TT ATEN te Toul PO Ai: Ke +7 Me tre WE — 154 — . subrudis, À. d’Orbigny. Loc. Va le Rubl, Crènes (Cr. Math.). . filigrana, Deshayes. Loc. Le Ruel, Crènes (Cr. Math). . Auversiensis, Deshayes. Loc. Crènes (Gr. Math.) . barbatula, Lamarck. Loc. Marines, le Ruel, Crènes (Cr. Math.), Sandricourt. . appendiculata, Sowerby. Loc, Marines, le Ruel, Crènes (Cr. Math.). . textiliosa, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel; la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). . amygdaloides, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, Crènes (Cr. Math.). . asperula, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, Crènes (Cr. Math.). . distans, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, la Tui- lerie, Crènes (Cr. Math.), Sandricourt. . Edwardsi, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, San- dricouri. . interrupta, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.), Amblainville. .Spatulata, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel,Crènes (Cr. Math.). . Magellanoides, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, Crènes (Cr. Math.). . Rigaulti, Deshayes. Loc. Le Ruel, Crènes (Cr. Math.). . Marceauxi, Deshayes. Loc. Le Ruel, Crènes (Cr. Math.). . anqusta, Lamarck. Loc. Crènes (Cr. Math.), Crènes (B. Auv.), Amblainville, Sandricourt. — 155 — 277. À. globulosa, Deshayes. Loc. Sandricourt. 278. A. scapulina, Lamarck. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.), Amblainville, San- dricourt. 279. À. quadrilatera, Deshayes. Loc. Le Ruel, la Tuile- rie, Crènes (Gr. Math.), Crènes (B. Auv.), Am- blainville, Sandricourt. 280. À. capillacea, Deshayes. Loc, Crènes (Cr. Math.). 281. A. decipiens, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel,. Crènes (Cr. Math). 282. À. lœævigata, Caillat. Loc. Marines, le Ruel, Grènes (Cr. Math.), Amblainville. 283. À. heterodonta, Deshayes. Loc. Sandricourt. LXVI. G. Myrizus, Linné, 1758. 284. M. acutangquius, Deshayes. Loc. Crènes (Cr.Math.). 285. M. Rigaulti, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, Grènes Cr. Math..). LXVII. G. DREISSENSIA, Van Beneden, 1835. 286. D. curvirostris, Cossmann. Loc. Marines. 287. D. chonioides, Cossmann, Loc. Marines, le Ruel. EX VIII. G. Mop10oLA, Lamarck, 1801. 288. M. subcarinata, Lamarck. Loc. Sandricourt. 289. M. pectinata, Lamarck. Loc. Amblainville. 290. M. crenella, Deshayes. Loc. Le Ruel, Crènes (Gr. Math), Amblainville, 291. M. ambigua, Deshayes, Loc. Marines, le Ruel.. 292. M. ocrophaia, Cossmann, Loc, Marines, le Ruel, Sandricourt. | . LXIX. G. LirHonomus, Cuvier, 1847. 293. L. hemirabdotus, Cossmann. Loc. Marines. 294. L. argentinus, Deshayes. Loc. Marines, 295. L. papyraceus, Deshayes. Loc. Marines. NU D PARTS RE "0 D Lu, 1 3 An 47 Te L'APUAE TER ere CAES F lt NÉS PEN x MDOLE ES nr RU or Cab A AA 2 € ed CRE 296. 297. 298. 299, 300. 301. 302. 305. 304. 305 306. 307 308 309. 310 311 312 313 314 — 456 — LXX. G. MopiozAR1A, Beck, 1846. M. sulcata, Lamarck. Loc. Le Ruel, Amblainville. M. subrostrata, Deshayes. Loc. Crènes (B. Auv.). M. arenularia, Raincourt et Munier-Chalmas. Loc. Crènes (Cr. Math... LXXI. G. PINNA, Linné, 1758. | P. margaritacea, Lamarek. Loc. Sandricourt. LXXII. G. AvicuLA, Klein, 1753. A. Hôrnesi, Deshayes. Loc. Amblainville, À. trigonata, Lamarck. Loc. Amblainville. A. fragilis, Deshayes. Loc. Le Ruel, Crènes (Cr. Math.), Crènes (B. Auv.). A. Defrancei, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.). A. cosmeta, Cossmann. Loc. Crènes (Cr. Math). San- dricourt. | LXXIIL. G. VuLsEeLLA, Lamarck, 1799. V. deperdita, Lamarck. Loc. Amblainville. V. angusta, Deshayes. Loc. Sandricourt. V. minima, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.). LXXIV. G. BERTHELINIA, Crosse, 1875. B. elegans, Crosse. Loc. Le Ruel, Amblainville. LXXV. G. RADULA, Rumphius, 1711. R. flabelloides, Deshayes. Loc. Le Ruel, Crènes (Cr. Math.). R. bulloides, Lamarck. Loc. Amblainville. R. tenuis, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.). R, Barreti, L. Morlet. Loc. Marines, Le Ruel, Crènes (Cr. Math.). R. obliqua, Lamarck. Loc. Sandricourt, Crènes (Cr. Math). R. dilatata, Lamarck. Loc. Amblainville. É — 137 — LXX VI. G. CHLaAMys, Bolten, 1798. 5. C. solea, Deshayes. Loc. Sandricourt. . C. Paueri, Frauscher. Loc. Amblainville. . C. escharoides, Deshayes. Loc. Sandricourt. . C. tripartita, Deshayes. Loc. Amblainville. . C. optata, Deshayes. Loc. Amblainville. . C. infumata, Lamarck. Loc. Le Ruel, Crènes (Cr. Math.), Quoniam. . C. plebeia, Lamarck. Loc. Le Ruel, Amblain- ville. . C. multistriata, Deshayes. Loc. Marines, Amblain- ville. LXXVIL. G. PLicaATuLA, Lamarck, 1801. . P. inluscrenata, Cossmann. Loc. Marines, le Ruel, Crènes (Cr. Math.). P. spondyloides, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math... . P. Parisiensis, Deshayes. Loc. Marines, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). . P. elegans, Deshayes. Loc. Le Ruel. LXX VII. G. SPonpyLus, Linné. 1758. . S. radula, Lamarck. Loc. Amblainville, Sandri- court. . S. multistriatus, Deshayes. Loc. Le Ruel, Crènes (Cr. Math.). LXXIX. G. OSTRE A, Linné, 1758. . 0. Cymbiola, Deshayes. Loc. Le Ruel, Crènes (Cr. Math.). . 0. Defrancei, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, Crènes (Cr. Math.). . 0. profunda, Deshayes. Loc. Sandricourt. il — 158 — 332. O. dorsata, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, Crènes (Cr. Math.). 333. 0. cucullaris, Lamarck. Loc. Marines, Crènes (Cr. Math.). 334. O0. cariosa, Deshayes. Loc. Amblainville, Sandri- court. 335. O. gigantica, Solander. Loc. Crènes (Cr. Math.). 336. O0. gryphina, Deshayes. Loc. Le Ruel, Crènes (Cr. Math.). 337. O0. Cossmanni, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math). 338. 0. radiosa, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.). 339. O0. elegans, Deshayes. Loc. Sandricourt. 340. O. extensa, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.). 341. O. cymbula, Lamarck. Loc. Sandricourt. 342. O. plicata, Solander. Loc. Amblainville, Hénon- ville. 343. O. cubitus, Deshayes. Loc. Marines, Le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.), Quoniam. LXXX. G. ANOM1IA, Linné, 1767. 344, À. tenuistriata, Deshayes. Loc. Amblainville, San- dricourt. 345. À. pellucida, Deshayes. Loc. Marines, Crènes (Cr. Math.), Quoniam. PTÉROPODES. I. G. EUCHILOTHE CA, Fischer, 1882. 1. E. Parisiensis, Deshayes. Loc, Amblainville, Quo- niam. GASTROPODES. IT. G. CiTon, Linné, 1758. 2. C. Bourdoti, Rochebrune. Loc. Marines. HO = 3. C. Bezançoni, Rochebrune. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie. . C. Bouryi, Rochebrune. Loc. La Tuilerie. . C. Daubrei, Rochebrune. Loc. Le Ruel. . C. Grignonensis, Lamarck. Loc. Crènes (B. Auv.). . C. Defrancei, Rochebrune. Loc. Crènes (B. Auv.). QU OO © #& IT. G. DENTALIUM, Linné, 1758. 8. D. sulcatum. Lamarck. Loc. Crènes (B. Auv.), San- dricourt. 9. D. incertum, Deshayes. Loc. (B. Auv.). 10. D. duplex, Defrance. Loc. Amblainville. Al. D. grande, Deshayes. Loc. La Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). 12. D. striatum, Sowerby. Loc. Amblainville. 13. D. substriatum, Deshayes. Loc. Amblainville, Hé- nonville. 14. D. Parisiense, À. d’Orbigny. Loc. Marines, Crènes (Cr. Math.). 15. D. Defrancei, Deshayes. Loc. Marines. 16. D. Brongniarti, Deshayes. Loc. Amblainville. 17. D. absconditum, Deshayes. Loc. Amblainville. 18. D. fissura, Lamarck. Loc. Marines, Hénonville. 19. D. eburneum, Linné. Loc. Hénonville. 20. D. circinatum, Sowerby. Loc. Amblainville. IV. G. SIPHONODENTALIUM, M. Sars, 1859. 21. S. Parisiensis, Deshayes. Loc. Crènes (B. Auv.), Am- blainville. ù 22. S. bilabiatum, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, Am- blainville, V. G. PUuLCHELLUM, Cossmann ms., 1887. 23. P. neglectum, Cossmann. Loc. Marines. 24. 25. 26. 27. 28. . H. spirirostris, Lamarck. Loc. Amblainviile. . H. opercularis, Deshayes. Loc. Amblainville. . C. trochiformis, Lamarck. Loc. Marines, le Ruel, : — 160 — VI. G. PATELLA, Linné, 1757. P. Raincourti, Deshayes. Loc. Le Ruel. P. centralis, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.). P. glabra, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). VIL. G. FISSURELLA, Bruguière, 1789. F. labiata, Lamarck. Loc. Crènes (B. Auv.), Am- blainville. F. decisa, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, la Tui- lerie, Crênes (Cr. Math.). . F. incerta, Deshayes. Loc. Sandricourt. VIII. G. EMARGINULA, Lamarck. . E. radiola, Lamarck. Loc. Amblainville. IX. G. Scurum, Montfort, 1810. . S. concavum, Deshayes. Loc. Marines. . S. ovalinum, Deshayes. Loc. Amblainville. X. G. PizEopsis, Lamarck, 1812. Ne . P. squamæformis, Lamarck. Loc. Amblainville. XI. G. HipponYx, Defrance, 1819. . H. cornucopiæ, Defrance. Loc. Marines, Crènes (Cr. Math.), Amblainville. . H. dilatatus, Defrance. Loc. Le Ruel. . H. elegans, Deshayes. Loc. Marines, Amblainville. . H. Heberli, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, la Tui- . lerie, Crènes (Cr. Math.). | | . H. patelloïdes, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, . L Crènes (Cr. Math.). | : XII. G. CALYPTRÆA, Lamarck, 1799. — 161 — la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.), Quoniam, Am- blainville. 42, C. lævis, Deshayes. Loc. Marines. 43. C. lamellosa, Deshayes. Loc. Amblainville. XIII. G. SERPULORBIS, Sassi, 1827. 44. S. cancellatus, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.). 45. S. strictus, Deshayes. Loc. Marines, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). 46 S. serpuloides, Deshayes. Loc. Amblainville. 47. S. polygonus, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.), Crènes (B. Auv.), Amblainville, XIV. G. SILIQUARIA, Bruguière, 1789. 48. S. striata, Defrance. Loc. Crènes (Cr. Math.), Am- blainville. . lima. Lamarck. Loc. Amblainville, Sandricourt. . sulcata, Defrance. Loc. Amblainville. . multistriata, Defrance. Loc. Crènes (Cr. Math.). . onilis, Defrance. Loc. Crènes (Cr. Math). XV. G. TURRITELLA, Lamarck, 1799. 53. T. sulcifera, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.). 54. T, carinifera, Deshayes. Loc. Amblainville. 55. T, imbricataria, Lamarck. Loc. Crènes (Cr.Math.). Amblainville. : T. edita, Sowerby. Loc. Quoniam. 57. T. granulosa, Deshayes. Loc. Quoniam. T T OC “EU A tn A . monilifera, Deshayes. Loc. Crènes (Gr. Math.). . Lamarckü, Defrance. Loc. Crènes (Cr. Math), Crènes (B. Auv.). 60. T. funiculosa, Deshayes. Loc. Crènes (B. Auv.). 61, T, interposila, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.). PINCE GNT rai Ha: 2 y) 34 « Lo, f FEROES LE NE RENE DANS LE Lie é ; ! er BRERLRNT TRS — 162 — 62. T. copiosa, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.), Quoniam. 63. T. mitis, Deshayes. Loc. Sandricourt. T. uniangularis, Lamarck. Loc. Quoniam. T. unisulcata, Lamarck. Loc. Crènes (Cr. Math.). T. incerta, Deshayes. Loc. La Tuilerie. 67. T. fasciata. Lamarck. Loc. Crènes (B. Auv.). T. multisulcata, Lamarck. Loc. Hénonville. T. solida, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.). T. abbreviata, Deshayes. Loc. Amblainville, San- dricourt, Hénonville. 71. T. sulcata, Lamarck. Loc. Amblainville. XVI. G. ScALARIA, Lamarck, 1801. S. crispa, Lamarck. Loc. Amblainville. 73. S. Godini, de Boury. Loc. Crènes (Cr. Math.). S. Bourdoti, de Boury. Loc. Crènes (Cr. Math.). S. Ruellensis, de Boury. Loc. Le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). ÿ 76. S. Gallica, de Boury. Loc. Amblainville. 77. S. Fischeri, de Boury. Loc. Amblainville. 78. S. reticulata, Solander. Loc. Amblainville, Hénon- ville. 79. S. angusta, Deshayes. Loc. La Tuilerie. 80. S. semicostala, Sowerby. Loc. La Tuilerie, Crènes (Cr. Math.), le Ruel. 81. S. Deslonchampsi, Raincourt et Munier. Loc. La Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). 82. S. affinis, Deshayes. Loc. La Tuilerie, Crènes (Cr. Math.), le Ruel. 83. S. Gouldi, Deshayes. Loc. Amblainville, 84. S. Ramondi, de Boury. Loc. Le Ruel. 85. S. minutissima, Deshayes. Loc. Hénonville. 94. . L. sulcata, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.). Fe) .S AS S S . S 8 OR TR CR OR ONE PAST NN MT 1 LT QT Er: P LC TEA ER 2" “ f} — 163 — , erosa, Deshayes. Loc. Amblainville. . heteromorpha, Deshayes. Loc. Crènes (B. Auv.). . primula, Deshayes. Loc. Marines. . Sculptata, de Boury. Loc. Amblainville. . propinqua, Deshayes. Loc. Amblainville. . Acumiensis, de Boury. Loc. Amblainville. . plesiomorpha, de Boury. Loc. Le Ruel. X VIT. G. LITTORINA, Férissac, 1821. . L. tricostata, Deshayes. Loc. La Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). L. Subangulata, Deshayes. Loc. Le Ruel. ! XVIIL G. LAcuNA, Turton, 1827. . L. elegans, Deshayes. Loc. Amblainville, Hénon- ville. . L. Ruelensis, de Raincourt. Loc. Le Ruel, la Tui- lerie. . L. scalariformis, L. Morlet. Loc. Crènes (Cr. Math.). . L. Langlassei, de Raincourt. Loc. Le Ruel. . L. macromphalus, L. Morlet. Loc. Quoniam. XIX. G. LiriopA, Rang, 1829. . L. acuminata, Deshayes. Loc. Crènes (B. Auv.). XX. G. RissoiNA, À. d'Orbigny, 1840. . R. plicatilis, Deshayes. Loc. Le Ruel. . R. discreta, Deshayes. Loc. Amblainville. . R. Schwartzi, Deshayes. Loc. Marines, Crènes (B. Auv.). . . R. Morleti, de Raincourt. Loc. Le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.), Marines. . R. clavula, Deshayes. Loc. Crènes (B. Auv.), Am- blainville, Sandricourt, 107. 108. 109. 110. 111. 112. 113. 114. 115. 116 117. 118. BR. Raincourti, Cossmann. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). BR. Barreti, L. Morlet. Loc. Le Ruel. R. Cloezi, L. Morlet. Loc. Grènes (B. Auv.). XXI. G. RissorA, Fréminville, 1814. R. buccinalis, Deshayes. Loc. La Tuilerie. R. Barreti, L. Morlet. Loc. Quoniam, le Ruel. R. nana, Lamarck. Loc. Marines, le Ruel, la Tui- lerie, Grènes (Cr. Math.), Quoniam, Amblain- ville, Hénonville. XXII. G. DrAsTOMA, Deshayes, 1861. D. costellata, Deshayes. Loc. La Tuilerie,. Crènes (Cr. Math.), Crènes (B. Auv.), Amblainville, San- dricourt. D. interrupia, Deshayes. Loc. Marines, la Tuiïlerie, le Ruel, Crènes (Cr. Math.). XXIIT. G. MesosTomaA, Deshayes, 1861. M. pulchra, Deshayes. Loc. Amblainville. M. angulata, Deshayes. Loc. Amblainviile. XXIV. G. PARYPHOSTOMA, Bayan, 1873. P. turricula, Deshayes. Loc. Amblainville, San- dricourt. P. minus, Deshayes. Loc. arines, la Tuilerie, Crènes (B. Auv.), Amblainville. XXV. G. PLANAXxIS, Lamarck, 1822. . P, Fischeri, de Raincourt. Loc. Le Ruel. XXVI. G. AnEorBis, S. Wood, 1842. . A. intermedius, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). . A. bicarinatus, Deshayes. Loc. Le Ruel, la Tuile- ric, Crènes (Cr. Math.), Amblainville. 122. À. propinquus, Deshayes. Loc. Amblainville. “ « È # (a L2 — 165 — 123. À. tricostatus, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). 12%. À. politus, Edwards. Loc. Le Ruel. 1925. À. quinquecinctus. Gossmann. Loc. Marines, le Ruel, Crènes (Cr. Math). XXVIL G. MEGALOMPHALUS, Brusina, 1871. 196. M. decussatus, Cossmann. Loc. Le Ruel. XXVIIL G. BAYANIA, Munier-Chalmas, 1877. 127. B. lactea, Lamarck. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.), Crènes (B. Auv.), Sandricourt, Quoniam. 128. B. delibata, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.), Crènes (B. Auv.). 129. B. frumentum, Deshayes. Loc. Le Ruel. 130. B. bimarginata, Deshayes. Loc. Crènes (B. Auv.). 131. B. substriata, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.), Quoniam. 132. B. hordacea, Lamarck. Loc. Toutes, sauf Amblain- . ville et Hénonville. 133. B. canalicularis, Lamarck. Loc. Crènes (B. Auv.). 134. B. varians, Deshayes. Loc. La Tuilerie. 135. B. Raincourti, L. Morlet. Loc. Le Ruel (Cr. Math.). 136. B. pupiformis, L. Morlet. Loc. Grènes (Cr. Math.). XXIX. G. BITHINIA, Gray, 1821. 137. B. conica, C. Prévost. Loc. La Tuilerie, Grènes (Cr. Math.). 138. B. expulsa, Deshayes. £oc. Crènes (Cr. Math.). Sandricourt. , 139. B. nitens, Deshayes. Loc. Crènes (B. Auv.). 140. B. conulus, Lamarck. Loc. Amblainville. A%1. B. tuba, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, Crènes (Cr. Math.). 166 — —. var. Morleti, Cossmann. Loc. Le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). — var. Ducyensis, Cossmann. Loc. La Tuilerie. 142. B. subulata, Deshayes. Loc. Marines, le Rue), la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.), Quoniam, Sandri- court. 123. B. pulchra, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.), Crènes (B. Auv.). 144. B. pupina, Deshayes. Loc. Marines, la Tuilerie, Crènes (Cr. Maih.), le Ruel. 145. B. lævigata, Deshayes. Loc. Crènes (B. Auv.). 116. B. polita, Edwards. Loc. Marines, le Ruel, Crènes, (Cr. Math.). 147. B. contracta, Gossmann. Loc. La Tuilerie. 148. B. goniophora, L. Morlet. Loc. La Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). 149. B. Chedevillei, L, Morlet. Loc. La Tuilerie. XXX. G. SELLI1A, de Raincourt, 1884 150. S. pulchra, de Raincourt. Loc. Le Ruel. XXXI. G. STENOTHYRA, Benson, 1856. 154. S. globulus, Deshayes. Loc. Crènes (B. Auv.). 152. S. mediana, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.), Quoniam. 153. S. cuneuta, Cossmann, ms. Loc. Crènes (Cr. Math.). XXXII. G NysTrA, Tournouër, 1869. 154. N. microstoma, Deshayes. Loc. La Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). | XXXIIL. G. LAPPARENTIA, Berthelin, 1887. 155. L. irregularis, Berthelin. Loc. La Tuilerie, Quo- niam, Crènes (B. Auv.). 156. L. Fischeri, Berthelin, Loc. Crènes (B. Auv.). Se FT ORNE Tr: Uribe 4° AVES L EE) AR 6e Ca ei, 7) 2,0: Se ORNE RL UPS ORDER EE NA D'OR TETE CR CV D PE PTT POP à [U (PSE " SA LATE ù D ion MAETaT LR PERRET set A ES — 167 — XXXIV. VALVATA, Müller. 1774. 157. V. Trigeri, Deshayes. Loc. Le Ruel. XXXV. G. AcICULINA, Deshayes, 1862. 158. À. polygyrata, Deshayes. Loc. Le Ruel. XXXVI. G. EuLiMmaA, Risso, 1826. 159. E. mitida, Deshayes. Loc. Crènes (B. Auv.), Am- blainville. 160. E. acuncula, Deshayes. Loc. Crènes (B. Auv.). 161. E. angistoma, Deshayes. Loc. Amblainville, 162. E. distorta, Deshayes. Loc. Amblainville. XXXVII. G. Niso, Risso, 1826. 163. N. tercbellata, Deshayes. Loc. Amblainville, San- dricourt. — — var, Morleti, Cossmann. Loc. Crènes (Cr.Math.) XXX VIII. G. ObonrosromiA, Fleming, 1828. 16%. O. miliola, Deshayes. Loc. Le Ruel, Crènes (Cr. Math.). 165. O. hordeola, Lamarck. Loc. Toutes les localités, excepté Sandricourt. 166. O. minor, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, Crènes (Cr. Math.), Crènes (B. Auv.). 167. O0. Lapparenti, de Raincourt. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). 168. 0. nematurella, L. Morlet. Loc. Crènes (Cr. Math.). Marines, le Ruel. 169. O. limnæformis, Cossmann. Loc. Marines. XXXIX. G. TURBONILLA, Risso, 1826. 170. T. compta, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie. 171. T. Ruellensis, de Raincourt. Loc. Marines, le Ruel, Crènes (Cr. Math.), Quoniam. | 185. 186. Cr ONE MR TRE NT EE TP ANT ENEE AM PT RUE LT ANNE « £ à dy « lp PLAN à AY ONTLe ”“ ” 4 ; Mal A Er, LOIS 2 Le CHEN Qi, — 168 — . T. notata, Deshayes. Loc. Amblainville, Marines, le Ruel. . T. Morleti, Cossmann. Loc. La Tuiïlerie. XL. G. PYRAMIDELLA, Lamarck, 1799. . P. eburnea, Deshayes, Loc. Crènes (B. Auv.), Am- blainville. . P. misera, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel. XLI. G. SYRNOLA, A. Adams, 1860. . $. fragilis. Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.), Am- blainville. . $. acicula, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, Crènes (Cr. Math.), Crènes (B. Auv.), Amblainville. . $. angusta, Deshayes. Loc. La Tuilerie, Crènes (B. Auv.), Amblainville. . $. prælonga, Deshayes. Loc. Le Ruel, Crènes (Cr. Math.), Amblainville. . $. Morleti. Cossmann. Loc. Le Ruel, Crènes (Gr. Math.). XLII. G. TORNATELLA, Lamarck, 1812. . T. sulcata, Lamarck. Loc. Crènes (Cr. Math.), Amblainville, Sandricourt. . T. Munieri, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.). . T. altera, Deshayes. Loc. Le Ruel, Crènes (Cr. Math.). XLII. G. RINGIGULA, Deshayes, 1838. . R. ringens, Lamarck. Loc. Marines, le Ruel, Crènes (B. Auv.), Amblainville, Sandricourt, Hénonville. R. Bezançoni, L. Morlet. Loc. Marines, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). R. Raincourti, L. Morlet, Loc. Grènes (B. Auv.). 187. 188 189. 190. 191. 192. 193. 19%. 195. 196. 197. 198. 199. 200. 201. 202. 203. 2400 <= XLIV. G. BuLLA, Linné, 1759. B. redacla, Deshaÿes. Loc. Amblainville. XLV. G. CYy£LICHNA, Lovén, 1846. C. conulus, Deshayes. Loc. Marines, Crènes (B. Auv.), Amblainiville, Hénonville. C. Caillati, Deshayes. Loc. Crènes (B. Auv.), Hé- nonville, C. Verneuili, Deshayes. Loc. Sandricourt. C. coronata, Lamarck. Loc. Amblainville. C. Bezancçoni, L. Morlet. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Gr. Math.). C. Bruguieri, Deshayes. Loc. Amblainville. C. Lebruni, Deshayes. Loc. Crènes (B. Auv.). C. plicata, Deshayes. Loc. Amblainville. C. cylindroides, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.), Amblainville. XLVI. G. HAMINE A, Leach, 1847. H. Lamarcki, Deshayes. Loc. Marines, la Tuilerie, Crènes (Gr. Math.), Amblainville. H. semistrialu, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.). H. Brongniarti, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.). XLVIL G. Urricuzus, Brown, 1845. U. assula, Deshayes. Loc. Crènes (B. Auv.). XLVII. G. BuziæA, Lamarck, 1801. B. expansa, Dixon. Loc. Crènes (Cr. Math.). XLIX. G. SoLARIUM, Lamarck, 1799. S. patulum, Lamarck. Loc. Marines, Çrènes (B. Auv.), Amblainvitle, Hénonville. S. canaliculatum, Lamarck. Loc. Marines, le Ruel, Crènes (Gr. Math.), Amblainville, Sandricourt, Hénonville. D PORN A AN TR AS PP OR Cp PEL PES OS ITA LP PEL TE Pt On L. AU PP A RE NT M PT ET EE TO A IT DE 204. S. plicatulum, Deshayes. Loc. Marines, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). 205. S. plicatum, Lamarck. Loc. Marinés, Crènes (B. . Auv.), Amblainville, Sandricourt. 206. S. Gaudryi, L. Morlet..Loc. Marines, Crènes (Cr. Math). 207. S. Goossensi, L. Morlet. Loc. Le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math). | 208. S. Langlassei, L. Morlet. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.), Crènes (B. Auv.). 209. S. ammonites, Lamarck. Loc. Crènes (B. Auv.). 210. S. spiratum, Lamarck. Loc. Amblainville, Hénon- ville. 214. S. trochiforme, Deshayes. Loc. Hénonville. L. G. BiFRONTIA, Deshayes, 1832. 212. B. bifrons, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.), San- dricourt, Hénonville. 213. B. marginata, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, Crènes (Cr. Math.), Crènes (B. Auv.). 214. B. serrata, Deshayes. Loc. Le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.), Amblainville, Sandricourt, Hénonville. 215. B. Crenensis, L. Morlet. Loc. Crènes (B. Auv.), Am- blainville. 216. B. disjuncta, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.). 217. B. spirata, de Raincourt. Loc. Crènes (B. Auv.), Amblainville. LT. G. SIPHONAR1A, Sowerby, 1824. 218. S. spectabilis, Deshayes. Loc. Marines, Crènes (Cr. Math..). 230. 231. 232. 233. 234. EM — . S. costaria, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, Crènes (Cr. Math.). . $. crassicostatu, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.). Quoniam. LIT. G. LIMNÆA, Lamarck, 1801. . L. pyramidalis, Brard. Loc. Grènes (Cr. Math.). . L. longiscata, Brongniart. Loc. Crènes Cr. Math). . L. acuminata, Brongniart. Loc. Le Ruel, Crènes (Cr. Math.). LIIT. G. PLANORBIS, Guettard, 1756. 4. P. rotundatus, Brard. Loc. Crènes (Cr. Math.). 5. P. obtusus, Sowerby. Loc. Crènes (Cr. Math.). . P. ambiquus, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.). . P. nitidulus, Lamarck. Loc. Le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.), Quoniam, Crènes (B. Auv.). . P. planulatus, Deshayes. Loc. Crènes (B. Auv.). LIV. G. PEDiPpEs, Adanson, 1757. . P. Lapparenti, de Raincourt. Loc. Marines, Le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). | LV. G. AURICULA, Lamarck, 4799. A. ovala, Lamarck. Loc. Le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). LVI. G. ACHATINA, Lamarck, 1799. A. Cordieri, Deshayes. Loc. Marines, Crènes (Cr. Math.). LVII. G. TuporA, Gray, 1850. T. mumia, Lamarck. Loc. Marines, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.), Crènes (B. Auv.). LVIIT. G. TUR80, Linné, 1758. T. squamulosus, Lamarck. Loc. Sandricourt. T. denticulatus, Lamarck. Loc. Crènes (B. Auv.), Amblainville, Sandricourt. 235. 256. 237. 238. 239. Pnau Ma PCA LL LAPS CAR ZT ED ALL /TIR ue OC ES) MES LA LA ESA À PSS + U APR OR CE OR NE TE DC Tr 5 c PR ‘ : = CAT ENT AGE RTS PNA — 172 — T. trochiformis, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.). T. striatulus, Deshayes. Loc. Amblainville. LIX. G. PHASIANELLA, Lamarck, 180%. P. Lamarcki, Deshayes. Loc. Marines. P. turbinoides, Lamarck. Loc. Crènes (B. Auv.), Amblainville. P. picta, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, la Tuile- rie, Crènes (Cr. Math.). . P. Parisiensis, À. d’Orbigny. Loc. Crènes(B. Auv.), Amblainville. LX. G. TiNosToMA, H. et À. Adams, 1853, . T. helicinoides, Deshayes. Loc. Amblainville, Hé- nonville. . T. rotellæforme, Deshayes. Loc. La Tuilerie, Crènes (Cr. Math.), Crènes (B. Auv.), Amblain- ville. elegans, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.). Grignonense, Deshayes. Loc. Le Ruel. margaritula, Deshayes. Loc. Le Ruel. complanatum, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel. umbilicare, Deshayes. Loc. Crènes (B. Auv.). dubium, Deshayes. Loc. Le Ruel, la Tuilerie. LXI. G. DELPHINULA, Lamarck, 1803. . D. lima, Lamarck. Loc. Marines, Crènes (Cr. Math.), le Ruel. . D. calcar, Lamarck. Loc. Crènes (B. Auv.). . D. jucunda, Deshayes. Loc. Crènes (B. Auv.). . D, striala, Lamarck. Loc. Crènes (B. Auv.), Am- blainville, Sandricourt, . D. turbinoides, Lamarck. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie. - . D. minutissima, Deshayes. Loc. Le Ruel. LUI ! — 173 — 255. D. callifera, Deshayes. Loc. Crènes (Gr. Math... 956. D. Warni, Defrance. Loc. Marines, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). 257, D. conica, Lamarck. Loc. Crènes (B. Auv.). LXIT. G. TrocHus, Linné, 1758. 258. T. margaritaceus, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.). 259. T. mitratus, Deshayes. Loc. Crènes (Cr: Math.). — var. inœquilirata, Cossmann. Loc. Crènes (Cr. Math.). * 260. T. subcanaliculatus, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.). T. thiara, Defrance. Loc. Crènes (Cr. Math... 262. T. crenularis, Lamarck. Loc. Crènes (Cr. Math.). T. ornatus, Lamarck. Loc. Amblainville. T. monihifer, Lamarck. Loc. Marines, Crènes (Cr. Math.). T. heres, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.). 266. T. sulcatus, Lamarck. Loc. Amblainville. 267. T. Lamarcki, Deshayes. Loc. Crènes (B. Auv.). 268. T. angustus, Deshayes. Loc. Amblainville. 269. T. manutus, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). LXIITL. G. CLANcuLUSs, Montfort, 1810. 270. C. Auvérsianus, Carez. Loc. Crènes (Cr. Math.). LXIV. G. MONoDoNTA, Lamarck, 1799. 271. M.Ozennei, Crosse. Loc. Crènes (Cr. Math.). LXV. G. XENOPHORA, Fischer de Waldheim, 1807. | 272. X. cumulans, Brongniart. Loc. Marines, Crènes (Cr. Math.). 273. X. confusa, Deshayes. Loc. Amblainville. 274. X. agglutinans, Lamarck. Loc. Crènes (Cr. Math.). 12 — 178 — Grènes (B. Auv.), Amblainville, Sandricourt, Hé- nonville. . X. pätellata, Deshayes. Los. Le Ruel, Crènes (Cr. Math). LXVI. G. NerirA, Adanson, 1757, . N. mammaria, Lamarck. Loc. Crènes (Gr. Math), Marines, le Ruel. . N. granulosa, Deshayes. Loc. Erènes (Cr. Math). . N. tricarinata, Lamarek. Lac. Marines, le Ruei, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). EX VII. G. NERITINA, Lamarck, 1809. . . N. Passyana, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, la Fuilerie, Crènes (Cr. Math.). LXVIIL. G. FomosromA, Deshayes, 1823. . T. neritoides, Deshayes. Loc. Le Ruel, la Fuilerie, Crènes (Cr. Math.), Amblainville. . T, rostrata, Cossmann. Loc. Crènes (Gr. Math.). LXIX, G. NATIcA, Adanson, 1757. . N. ambulacrum, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math... . N, tenuicula, Deshayes. Loc. Amblainyille. . N. venusta, Deshayes. Loc. Sandricourt. . N.canaliculata, Deshayes, var. Morleti, Cossmann. Loc. Le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). . N. Hanioniensis, Pilkington. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). . N. perforata, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.). . N. epigloitinoides, Deshayes. Loc. Marines. . N.-Caillati, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.). . N.semiclausa, Deshayes. Loc. Marines, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). 293; 294. 295. 296. 297. 298. 299. 800. 801. 302. 303. 305. 306. 307: Math.). . N. epiglottina, AE . N. Noe, À. d'Orbigny. Loc. La Tuilerie, Crènes (Gr. Lamarck, Loc. Amblainyille, San- dricourt, Hénonville. N, cœpacea, Lamarck. Lac. Amblainville. N. lineolata, Deshayes. Loc. Marines. le Ruel, Crènes (Gr. Math), N. patula, Deshayes, Loc. Crènes (Cr. Math.) Crènes (B. Auv.), Amblainyille. N. sigaretina, Deshayes. Loc. Crènes (Gr. Math.) Amblainville, Sandricourt. — Monstruosité d’ A blane ville dont la spire est canaliculée. N. grassa, Deshayes. Lac. Le Ruel, la Tuilerie, Grènes (Cr. Math.), Quoniam. N. depressa, Deshayes. Loc. Crènes (B. Auv.). N. Parisiensis, Deshayes. Loc. Marines, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.), Quoniam. N. Edwardsi, Deshayes. Loc. Le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.), Quoniam. N. Willemeti, Deshayes. Loc. PA 7 N. ponderosa, Deshayes. Loc. Le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Gr. Maih.). N. acuta, Deshayes. Loc. Crènes (B. Auy.). N. spirata, Meshayes. Loc. Amblainville. LXX. G. SIGARETUS, Lamarck, 1799. S. clathratus, Recluz. Loc. Le Ruel, Ja Tuilerie, Crènes’ (Cr. Math.), Amblainyille, Sandricourt. S. problematicus, Deshayes. Loc. Le Ruel. LXXI. G. CANCELLARIA, Lamarck, 1799. G. costuluta, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math), Amblain ville. | : AE + C. ne, . €. Ce LG . C. suturalis, Sowerby. Loc. Le Ruel, Crènes (B. Auv.), Amblainville. separata, Deshayes. Loc. La Tuilerie, Amblain- ville. delecta, Deshayes. Loc. Amblainville, la Tuile- rie. C. evulsa, Sowerby. Loc. Crènes (Cr. Math). DA BE C C nana, Deshayes. Loc. Amblainville. . volutella, Lamarck. Loc. Amblainville. . Bezançoni, de Raincourt. Loc. Le Ruel, la Tui- rie, Crènes (Cr. Math.). LXXII. G. CERITHIUM, Adanson, 1757. giganteum, Lamarck. Loc. Amblainville. . Auversianum, À. d'Orbigny. Loc. Crènes (Cr. Math... . paratum, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math). denticulalum, Lamarck. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Gr. Mauh.), Crènes (B. Auv.), Amblainville. . semicoronaltum, Lamarck. Loc. Crènes (B. Auv.). Brocchii, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.), Quoniam. : . Mmutabile, Lamarck. Loc, Crènes (Cr. Math.). "0: tuberculosum, Lamarck. (Loc. Crènes (Cr. Math). tricarinatum, Lamarck. Toutes les localités, sauf Sandricourt et Hénonville. mixtum, Defrance, Loc. Crènes (Cr. Math.). Hericarti, Deshayes. Loc. Marines, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math). —, 177 — 326. C. tiarella, Deshayes. Loc. Marines, la Tuilerie, 827. 323. 329. Sa: 331. 332. 333. 331. 335. 336. 337. 338. 339. 340. 341. | 342. 343. 344. 315. 346. C. C. C. C. C. C. C: : €. GC: 0’ C. C. C. C. C. Crènes (Cr. Math.). hara, Lamarck. Loc. Le Ruel, Crènes (B. Auv). crenatulatum, Deshayes. Lo. Marines, la Tui- lerie, Crènes (Gr. Math.), Amblainville. submarginatum, A. d’Orbigny. Loc. Le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). obliquatum, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math). Cordieri, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.). trochiforme, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, Crènes (Cr. Math.). Gravesi, Deshayes. Loc. Crènes (B. Auv.), Am- blainville. C. decussatum, Defrance. Loc. Crènes (Cr. Math). C. spiratum, Lamarck. Loc. Amblainville. C. C. unisulcatum, Lamarck. Loc. Marines, le Ruel, angulatum ? Brander. Loc. Crènes (Cr. Math.). la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.), Crènes (B. Auv.), Amblainville. clavosum, Lamarck. Loc. Crènes (Cr. Math.). melanoïides, Lamarck. Loc. Crènes (B. Auv.). striatum, Bruguière. Loc. Crènes (Cr. Math.) Quoniam, Amblainville. Fayellense, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, Crènes (Cr. Math.). Munieri, Deshayes. Loc. Marines, Crènes (Cr. Math.). perelegans, Deshayes. Loc. Amblainville. lamellosum, Bruguière. Loc. Crènes (Cr. Math.), Amblainville, Saindricourt. semigranulosum, Lamarck. Loc. Amblainville. tenue, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel. 364. [es] — 178 — . Acumiense, Deshayes. Loc. Marines. . fragile, Deshayes. Loc. Grènes (B. Auv.), Am- blain ville. Ù costulatum, Lamarck. Loc. Crènes (B. Auv.), Amblainville. inabsolutum, Deshayes. Loc. Crènes (B. Auv.). . imperfectum, Deshayes. Loc. Le Ruel, la Tuile- rie; Crènes (Cr. Math.), Amblainville. ; incommodum, Deshayes. Loc. Marines, le Rüel, la Tuilerie, Crènes (Cr: Mäth.).' . lapidum; Hämarck. Loc: La Tuilerie, Crènes (Gr. Math.). . deperditum; Deshayes. Loc: La Tuilèrié, Crêfes (Gr. Muih.), Quoniam. : tinctuni, Bruguière. Loc. Grèies (Cf: Math): . subscübriin, À d'Ofbigny: Loc: Mäfiñes; Gtbhes (Gr: Math:}, Crèhés (B: Auv.). .bicarinatum, Lamarck. Loc. Créhies (Cr. Math.). subula; Deshäyes. Loc. Crènés (Cr. Math.). . Scaläfoides, Deshaÿes, Loc. La Tuilerie, Crènes (Gr. Mäth.. .turritellatum, Lamarck. Loc. Grènes (Cr. Math... sübpuñctatum, Deshayes. Loc. Marines. Bonnardi, Deshayes. Lôc. Crènes (Cr. Math.). anÿulosütm, Lamarck. Loë. Crénés (Cr. Mali), Crènes (B. Auv.), Quoniam, Ambläifville. .ihterruptui, Lamarck. Loc. Grènes (B. Auv.), Amblainville. 363. C. cristatum, Lamarck. Zôc. La Tuïlerie, Crènes (Cr. Math.). 366. C. Bouei, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math). =1{79 — 467. G: Sotbéruyi; Deshäyes, Loc. Le Ruël; Grènes (Cr. Math): 368: Ü. contuvum, Sowerby, Lot. Crènes (Gr. Math.) Qüoniar. | + 869. C. pleufotombides, Lamüÿék. Loc. Marines, la Tüi- lerie, Crènes (Cr. Math.). 370. G. Echinoïdes, Latiarck. Lot: Crèries (Gr. Math), Crènes (B. Auv.), Quoniam, Aïnblainville. 371. C. talcithapoides, Latharck. Loc. Crèñes (Cr, Math). 372. C. Prevosti, Deshayes. Lü6. Ctènes (B: Auv.), Am- blaifivillé. 373. C. Séruposum, Deshayes. Loc. Crètiës (B. Auv.): 374. C. cuspidatuin, Deshayes. Loc. Crènes (B. Au.) Amblainville, Quoniarm. 375. C. obscurum, Deshayes. Loc, Le Ruél. 376. C. acus, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math). 377. G, minuatum, Deshayes. Loc. Crènes (Gr. Math.) Crènes (B. Auv.). 378. C. cancellatum, Lamarck. Loc, Le Ruel, la Tuile- rie, Crènes (B. Auv.), Amblainville, Sandricourt, s Hénonville. 379 C. larva, Deshayes. Loc. Le Ruel, 380. C. clavus, Lamarck. Loc. Le Ruel, la Tuilerie. 381. C. multispiratum, Deshayes. Loc. Grènes (Cr. Math.). k 382. C. bacillum, Lamarck. Loc. Crènes (B. Auv.). 383. C. dispar, Deshayes. Loc. Crènes {Cr. Math.). 384. C. imperforatum, Lamarck. Loc, Crènes (Cr. Math.). 385. C. dulce, Deshayes. Loc. Crènes (B: Auv.). 386. C. wumbilicatum, Lamärck. Loc. Quoniam: æ) < À rap . perforatum, Lamarck. Loc. Crènes (Cr. Math.), Crènes (B. Auv.), Amblainville, Sandricourt. .trifarium, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.), Quoniam. . quadrisulcatum, Lamarck. Loc. Crènes (B. Auv.). . quadrifitdum, Deshayes. Loc. Le Ruel, Crèsék (Cr. Math.). . commune, Deshayes. Loc. Le Ruel, Crènes (Cr. _Math.), Quoniam. secale, Deshayes. Loc. Le Ruel, Amblainville. . cyclostomoïdes, Deshayes. Loc. Amblainville. muricoides, Lamarck. Loc. Crènes (Cr. Math.), Crènes (B. Auv.). . acutidèns, Deshayes. Loc. Crènes (B. Aux.). . Depontaillieri, Gossmann. Loc. Marines, le Ruel, Crènes (Cr. Math.). . Bezançoni, de Raincourt, Loc. Crènes {(B. PRE AE 3. 215 FLE HU A :. Cloezi, L. Morlet. Loc. Le Ruel. LXXIIT. G. Triroris, Deshayes, 1824. plicatus, Deshayes. Loc. Marines. affinis, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, la Tui- lerie, Crènes (Cr. Math.), Quoniam. inversus, Deshayes. Loc. Crènes (B. Auv.), Am- blainville. | minuatus, Deshayes. Loc. Grènes (Cr. Math.) conoidalis, Rouault. Loc. Le Ruel. biplicatus, Rouault, Loc. La Tuilerie. LXXIV. G. Fusus, Lamarck, 18014. aciculatus, Lamarck. Loc. Crènes (B. Auv.), Amblainville, Hénonville. . À. r'ugosus, Lamarck. Loc. Amblainville. 407. 408. 409. 410. AUR AUX M3. AA LAS. 416. A7. 418. 419. 420. | 491. 499. 423. 42h. 425. 426. 427. 28. f — 181 — F. lævigatus, Deshayes. Loc. Amblainville. F. scalaris, Lamarck. Loc. Crènes (Cr. Math.), le Ruel. | F. Noæ, Lamarck. Loc. Amblainville. F. angulatus, Lamarck. Loc. La Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). F. maximus, Deshayes. Loc. Amblainville. F. uniplicatus, Lamarck. Loc. Amblainville. F. decussatus, Deshayes. Loc. Amblainville. F. intortus, Lamarck. Loc. Amblainville. F. exiquus, Deshayes. Loc. Sandricourt. F. humilis, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.). F. abbreviatus, Lamarck. Loc. Amblainville. F. asperulus, Lamarck. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). F. minax, Lamarck. Loc. Marines, le Ruel, la Tui- lerie, Crènes (Cr. Math.). F. costulatus, Lamarck. Loc. Crènes (B. Auv.). F. polygonus, Lamarck. Loc. Crènes (Cr. Math... F. bulliformis, Lamarck. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.), Quoniam, Amblain- ville. F. globatus, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.). F. ficulneus, Lamarck. Loc. Le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math..). F. scalarinus, Deshayes. Loc. Amblainville. LXXV. G. TURBINELLA, Lamarck, 1799. T. Parisiensis, Deshayes. Loc. La Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). LXX VI. G. PyRuLA, Lamarck, 1799. P. subcarinata, Lamarck. Loc. Crènes (Gr. Math). P. bulbus, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.). 199. 430. 431. 132. 433. 434. 135. 436. h37. 438. 439. 440. AR h19. 443. La. hhô. 446. LA 7. 448. — 182 — LXXVII G. Friron; Moïtfort; 4810, Ÿ. pyFastef, Laiatck: LOË: Amblainville. T. Dumortieri, Baudon. Loc. Amblaitiville. T. planitostatitih, Déshayes. Lôc: Amblainvillé, T. colübrinum, Deshayés. Loé. Ambläiiville. T. viperinum, Lamarck. Loc; Afiblainville, San- dricourt. T. tbrficulatuin, Déshaÿés: Loc: Aïtiblainÿillé. LXXVHL. G. Mure x, Linné, 1758. M. contabulatus, Lamarck. Loc. Grès (CP. Math, Crènes (B. Auv.). M. micropterus, Deshayés. Loc. Crènes (Gr. Math.) Sandricourt. M. iricarinatus, Lamarck. Loc. Amblainville. M. crassicostatus, Deshayes. Loc. Marines. M. distans, Deshayes. Loc. Quorniam. M. denudatus, Déshayes. Loc. Crènes (Cr. Math). M. subrudis, À. d'Orbigny. Loc. Crènes (Cr. Maih.). M. Auversiensis, Deshayes. Lôc. Mäfinés, le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). M. spinulosus, Deshayes. Loc. La Tuïlerie, Crènes (Cr. Math.). jl. calcitrapoides, Lamarck. Loc. Crènes(Cr.Mäth.). M. crispus, Laämarck. Lot. Crènes (Cr. Math), Crènes (B. Auv.), Amblainville. LXXIX. G. Typuis, Montfort, 1810. T. Rutoti, Cossmann. Loc. Quoniam. LXXX. G. BorsoNIA, Bellardi; 1846. B. Calvimontana, Deshayes. Lot. Afiblainville. B. Crenensis, de Raincouït. Loc: La Tuilerie, qe, (Cr: Math.), S P: FE « E} le: P, CS | LXXXI. 6. PLEUROTOMA, Lamarek, 1799. transversaria, Lamarck. Loc. Atiblainville. catéhäta, Lämäatek. Loc. Ablainville. terebralis, Laätck. Loc. Ariblainille. dentatä, Lämarck. Loc. Amblainvillé. Michelini, Deshayes. Loc. la Tuilerie, Crênes (cr. Math). brevicauda, Deshayes. Lüc. Amblainville, Crènes (Cr. Math.). . textiliosa, Deshayes. Loc. Le Rüël, la Tuilerie, Crènés (Cr. Math.). . granifera, Lamarck. Loc. Crènes (Cr. Math). . ventricosa, Lamarck. Loc. Crènes (Cr. Math.). . brevicula, Deshayes. Loc. Amblainville, PRRREUR court. . curvicosta, Lamaïck. Loc. Crènes (Cr. Math), Crènes (B. Auv.), Amblainville. . bicatena, Lamarck. Loc. La Tuilerié, Amblain- ville, Sandricourt. .infleæa, Lamarck. Loc. Marines, lé Ruel, 14 Tui- lerie. . lyra, Deshayes. Loc. Le Ruel. . uniserialis, Deshayes. Loc. Crènes (B. Aüv.), _ Amblainville. SP AP. D angulosa, Deshayes. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.), Ambldinville. acutangularis, Deshayes. Loc. Crènes (Gr. Math..). turrella, Lamarck. Loc. Crènés (B. Auv.), Am- blainville. — 184 — 169. P. granulata, Lamarck. Loc. Crènes. (Cr. Math.), 470. A7. 479. 473. 474. 475. 476. 477. 478. 479. 480. 481. 482. 483. 484. 485. 486. 487. Pa P; P: P. P. Quoniam. margaritula, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.), Amblainville, Sandricourt. sulcata, Lamarck. Loc. Quoniam. costaria, Deshayes. Loc. Le Ruel. citharella, Deshayes. Loc. Le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math... Danjouxi, Baudon. Loc. Le Ruel, la Tuilerie, Amblainville. simplex, Deshayes. Loc. Crènes (B. Auv.). plicata, Lamarck. Loc. Le Ruel, Crènes (Cr. Math.), Crènes (B. Auv.), Amblainville, Sandri- 5 5 0% © Pi P. Pi court. columnella, Deshayes. Loc. La Tuilerie. elongata, Deshayes. Loc. Amblainville. prisca, Sowerby. Loc. Amblainville. glabrata, Lamarck. Loc. Amblainville. lineolata, Lamarck. Loc. Crènes (Cr. Math.), Crènes (B. Auv.), Amblainville. labiata, Deshayes. Loc. Amblainville. transitoria, Deshayes. Loc. Amblainville. Schlumbergeri, de Raincourt. Loc. La Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). Crenensis, de Raincourt. Loc. Le Ruel, la Tui- lerie, Crènes (Cr. Math.). helicoides, Edwards. Loc. Amblainville. lepta, Edwards. Loc. Crènes Cr. Math.). 488. P. conoides, Solander. Loc. La Tuilerie. 489. P. Dautzenbergi, L. Morlet. Loc. Crènes (Cr. Math.). — 4185 — LXXXII. G. Conus, Linné, 1758. 490. C. crenulatus, Deshayes. Loc. Le Ruel, la Tuile- rie, Crènes (Cr. Math.). 491. C. Lebruni, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.). 492. C. scabriculus, Solander. Loc. Quoniam. 493. C. stromboides, Lamarck. Loc. La Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). 49%. C. Parisiensis, Deshayes. Loc. Amblainville. 495. C. deperditus, Bruguière. Loc. Amblainville. 496. C. diversiformis, Deshayes. Loc. Le Ruel, Crènes (Cr. Math.), Amblainville. 497. C. turbinopsis, Deshayes. Loc. Crènes (B. Auv.). 498. C. Crenensis, L. Morlet. Loc. Le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). LXXXIIT. G. FICULA, Swainson, 1840. 499. F. nexilis, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.),, Am- blainville. 500. F. elegans, Deshayes. Loc. Amblainville. LXXXIV. G ROsSTELLARIA, Lamarck, 1799. 501. R. columbaria, Lamarck. Loc. Amblainville, 502. R. fissurella, Lamarck. Loc. Marines, la Tuilerie, Crènes (Gr.Math.), Amblainville, LXXXV. G STROMBUS, Linné, 1758. 503. S. canalis, Lamarck. Loc. Amblainville. 50%. S. Bartonensis, Sowerby. Loc. Amblainville. LXXXVI. G. TEREBELLUM, Klein, 1753. 505. T. sopitum, Brander. Loc. La Tuilerie, Amblain- ville. 506. T. fusiforme, Lamarck. Loc. Amblainville, LXXXVII. G. Mor10, Montfort, 1810. 507. M. nodosus, Dixon. Loc. Amblainville. 508. M. enodis, Deshayes. Loc. Amblainville. 509. 510. o11. 512. 513. 514. 516. 517. 518. 519. 520. 521. 522. 523. — 186 — LXXXVIL. G, CAss1$, Lamarck, 1799. CG, cancellata, Lamarck. Lac. Amblainville. C. harp vformis, Lamarck. Lac. Amblainville. LXXXIX. G. BucciNum, Linné, 1767. B. Stromboides, Hermann. Log. Amblainville. B. deçussatum, Lamarek. Log. Amblainville. B. Andrei, Basterot. Loc. Marines, le Ruel, la Fuilerie, Crènes (Cr, Math.), Amblainville. XC. G. TEREBRA, Adanson, 1757. T. plicatula, Lamarck. Toutes localités, sauf San- dricourt, Hénonville, XCI. G. PURPURA, péage 1789. . P. Cossmanni, de Raincourt. Loc. Le Ruel, la Tui- lerie, Crènes (Cr. Math.). 4 XCIT. G. HarpA, Lamarck, 1799. H.mutica, Lamarck. Loc. Amblainville. XCUI. G, Ox1v4, Bruguière, 1789, O0, Branderi, Sowerby. Loc. Crènes (Gr. Math.). 0. Laumonitiana, Lamarek. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie, Crèpes (Cr, Math.), Grènes (B. Auy.). 0. nitidula, Deshayes. Loc. Grènes (A. Auv.), Am- blainville. 0. Marmini, Michelin. Loc. Marines, le Ruel, Ja Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). 0. mitreola, Lamarck. Loc. Amblainyille. XCIY. G, ANCILLARIA, Lamaryck; 1799. R A. buccinoides, Lamarck. Loc. Le Ruel, Crènes (Cr. Math), Crènes (B. Auy.), Amblainyille, Sandricouré. A. obesula, Deshayes. Log. Le Auel, Crènes (Cr. Math.) — 48 — 925. À. canalifera, Lamarck. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Gr. Math.), Amblainville, Hé- nonville. XCY. G. VozvaARIA, Lamarck, 1801. 526. V. acutiuscula, Sowerby. Loc. La Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). XCVI. G. MARGINELLA, Lamarck, 18904. 527. M. eburnea, Lamarck. Loc. Grènes (B. Auv.), Am- blainville, Crènes (Cr. Math.). 528. M. crassulg, Deshayes, Loc. Sandricourt, Crènes (Cr. Maih.). : 529. M, Hdwardsi, Deshayes. Loc. Le Rue]. 530. M. contabulgta, Deshayes, Loc. Amblajnville, Sandricourt. | 331. M. bifidoplicata, Edwards, Loc. Toutes les locali- tés, sauf Quoniam et Hénonville, 532. M. hordeola, Deshayes. Loc. La Tujlerie. 533. Af. ovulata, Lamarck. Loc. Le Ruel, la Tuilerie, Grènes (Gr. Math.), Crènes (B. Auy.), Amblain- ville. 534, M, angystoma, Beshayes, Loc, Amblainville, San- dricourt, la Tuilerie. 535. M. viltala, Edwards, Loc, La Tuilerie. 536. M. pusilla, Edwards. Loc. La Tuilerie. : 537. M. Cossmann, L. Morlet. Loc. Crènes (B. Auv.), le Ruel. ; 538. M. Barreti, L. Morlet. Loc. Le Ruel, la Tuïlerie, Crènes (Cr. Math). 539. M. abnormis, L. Morlet, Log. Crènes (Cr, Math.) la Tuilerie. — 188 — | XCVIL. G. ERATO, Risso, 1826. 540. E. Bernayi, Cossmann. Loc. Le Ruel. XCVIII. G. Crpræa4, Linné, 1758. 541. C. media, Deshayes. Loc. Sandricourt. 542. C. inflata, Lamarck. Loc. Amblainville. 543. C. sulcosa, Lamarck. Loc. Amblainville. 544. C. elegans, Defrance. Loc. Amblainville, 545. C. pedicularis, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.). XCIX. G. MITRA, Lamarck, 1799. 546. M. elongata, Lamarck. Loc. Amblainville. 547. M. mixla, Lamarck. Loc. Amblainville. 548. M. Parisiensis, Deshayes. Loc. Sandricourt. 519. M. Lajoyei, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math). 550. M. labratula, Lamarck. Loc. Le Ruel, Amblain- ville, Sandricourt. 551. M. monodonta, Lamarck. Loc. Crènes (Cr. Math). 552. M. graniformis, Lamarck. Loc. Crènes (B. Auv.), Sandricourt, la Tuilerie. 553. M. fusellina, Lamarck. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.), Amblainville, San- dricourt. ! 45k. M. cancellina, Lamarck. Loc. Crènes (B. Auv.), Amblainville, Quoniam, Crènes (Cr. Math.). 555. M. terebellum, Lamarck. Loc. Crènes (Cr. Math.), Crènes (B. Auv.), Amblainville. 556. M. Barbieri, Deshayes. Loc. Amblainville. 557. M. Vincenti, de Raincourt. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math.). 558. M. Gaudryi, de Raincourt. Loc. La Tuilerie, Crènes (Cr. Math.), le Ruel. V< V: 1 V. v: LE \F PM dl EE VE — 189 — C. G. VoLuTA, Linné, 1758. cüthara, Lamarck. Loc. Crènes (Cr. Math.) Crènes (B. Auv.), Amblainville. ventricosa, Defrance. Loc. Crènes (Cr. Math.). mutata, Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.). bulbula, Lamarck. Loc. Amblainville. Barrandi. Deshayes. Loc. Crènes (Cr. Math.). strombiformis , Deshayes. Loc. Crènes ( Cr. Math... athleta, Sowerby. Loc. Le Ruel, Crènes (Cr. Math.) spinosa, Lamarck. Loc. Amblainville. depauperata, Sowerby. Loc. Crènes (Cr. Math.) bicoronatu, Lamarck. Loc. Amblainville. scabricula, d'Orbigny. Loc. Marines, le Ruel, la Tuilerie, Crènes (Cr. Math ). V. crenulata, Lamarck. Loc. Crènes (B. Auv.). V. musicalis, Lamarck. Loc. Crènes (Cr. Math.). Y. mitrata, Deshayes. Loc. Crènes (B. Auv.). V. labrella, Lamarck. Loc. Crènes (Cr. Math.). V. muricina, Lamarck. Loc. Amblainville. V. mixta, Lamarck. Loc. Amblainville. fe V V V V V turgidula, Deshayes. Loc. Amblainville. . Branderi, Defrance.. Loc. Crènes (Cr. Math.). . harpula, Lamarck. Loc. Amblainville. . variculosa, Lamarck. Loc. Amblainville. . Berthœæa, de Raincourt. Loc. Crènes (Gr. Math.). . Coroni, L. Morlet. Loc. Amblainville. CÉPHALOPODES [. G. BeLosEeprA, Voltz, 1850. belloidea, Blainville. Loc. Sandricourt, Hénon- ville. | 13 AA MES 2. B. Blainvillei, Deshayes. Loc. Grènes (Cr. Math.). H. G. BELOPTERA, Blainville, 4825. 3. B. belemnitoidea, Blainville. Loc. Sandricourt. RÉCAPITULATION. Le nombre des espèces indiquées dans ce travail est de 934, savoir : | 3 Céphalopodes ; 1 Ptéropode ; 345 Lamellibranches : 581 Gasiropodes ; L Brachiopodes. Ces espèces sont ainsi réparties par localités : Marines.,.......,..123 Lamellibranches 122 Gastropodes CN RES RUES 170 — 157 — La Tuilerie. ..,,,....59 _ ak 1e Crènes (Gr. Math.).185 _ 284 — Quoniam ,,..,...,.2% F5 40 — Crènes (B. Auv.).,..25 — 195 _ Amblainville. ..…, . 108 Le ani AE Sandricourt,,.,,....70 — on: — Hénonville..,.,.....30 — 42 : — Relativement à lPétat des fossiles, dans ces localités, on remarquera que, à Grènes (Cr. Math.), les coquilles sont en mauvais état et roulées dans un sable caillouteux, ren- germant beaucoup de Polypiers ; au Ruel et à la Tuilerie, elles sont enfoncées dans un sable fin avec peu de Poly- piers ; à Amblainville, elles sont très bien conservées ; à Crènes (B. Auv.), elles sont empâtées dans un calcaire dur ; à Sandricourt, Hénonville,Quoniam; elles sont très friables, AUSPATES co. à Mere III. Description d’espèces nonvelles, 1. CORBULA AULACOPHORA (PI. VIE, fig. 4, 1 a, [INA Me). Testa inœquivalvis, ovato-trigona, solida, crassa, convexa, clausa, posticè rostrata, obliquè angulata ct carinata; umbonibus parüm prominentibus ; facie ex- ternd valvarum costis concentricis lamellosis, irrequla- ribus ornatd; interstiliis costarum concentricè ct tenuiter striatis; valvd dextrd majore, dente cardinali parüm prominulo ; cicatriculis muscularibus semilunaribus, depressis, line palliari integrd. — Diam. antero-post. 9,5 mill., diam. umbono -margq. 5 mil. Loc. Quoniam (Coll. Morlet). Eocène supérieur. Coquille inéquivalve, ovale-trigone, solide, épaisse, con- vexe, close, rostrée en arrière, obliquement anguleuse et carénée ; sommet peu saillant ; surface couverte de côtes lamelleuses concentriques, irrégulières: interstices des côtes striées très finement et concentriquement; valve droite plus grande que la gauche; dent eardinale médio- crement saillante ; impressions musculaires sémilunaires, déprimées : impression palléale entière. — Diam.antéro-pos- térieur 9, 5 millimètres ; Diam. umbono-marginal 5 mill, Rapports et différences. Espèce remarquable par sa orme et son ornementation : elle se rapproche de deux de ses congénères du Bassin Parisien: 1° du C. pixidicula, Deshayes, dont elle diffère par sa forme plus allongée, ses sommets moins saillants, sa partie antérieure moins angu- leuse, garnie d’un carène qui n'existe pas dans le C. pixi- dicula, ainsi que par l'absence de stries concentriques sur cette dernière ; 20 du C. Lamarcki, Deshayes, par sa forme plus allongée, moins globuleuse, ses sommets moins — 192 — proéminents, ses côtes lamelleuses plus espacées et ses fines stries dans les interstices, lesquelles n’existent pas dans leC. Lamarcki. 2. RADULA(LIMATULA) BARRETI (PI. VII, fig. 2, 2 4). 2 Lima Barreti, L. Morlet, Journ. Conchyl., vol. XXXIII, p. 312, 1855. Coquille ovale, obliqne, rétrécie vers les crochets, arrondie en avant et presque droite en arrière, couverte de côtes longitulinales fines, régulières et anguleuses, au po ubre de plus de 69, et de stries transversales fines et | irréaulières ; le côté postérieur est dépourvu de côtes. — Diam. antéro-postérieur 10 millimètres, diamètre umbono- marginal, 10 mil]. | Loc. Crènes (Croix-Mathicu), (type figuré: coll. Morlet); Le Rucl (Cull. Bernay, de Boury et Morlet); Marines (Coll. Cossmann). Eo ène supérieur. Rapports et différences. Cette espèce, voisine du Ra- dula tenuis, Deshiyes, s’en distingue par sa forme plus oblique, plus profonde, par ses côtes plus crénelées et plu nombreuses. Os. M. de Boury possède un échantillon qui a 18 mil- limèrres de longueur ; j'en possède un qui en a 15, mais tous deux sont moins bien conservés que celui que je fais figurer. 3. LACUNA SCALARIFORMIS (PI. VIIL fig. 4, & à). Testa minula,tenuis, fragilis, subturrila, apice obtusa; anfraclus 5, sulurd simplice discreti ; primi 2 levigati, nilentes, subrotund;, reliqui longitudinaliter tenerrime et reguleriler sulcali, tertius et quartus supernè carind acut& munili ; ullimus ecarinatus, amplus, 3/5 longitu- ; UE LS Per er dinis œæquans ; apertura magna, ovalis, basi anqulata, arginibus callo tenerrimo junctis ; marqine columel- lari arcuato ; columellt& tenui, prominente; umbilico lato, carinà duplice (externd umbilicum circumdante in'ernd parallelà et canalem formante); labro tenui, acuto. — Longit.2; diam. maj. 1 mull. Loc. Crènes (Cruix-Muathieu). (Coll. Morlet). Eocène supérieur. Coquille très petite, mince, fragile, turriculée, à spire obluse, con:posée de 5 tours,les 2 premiers lisses brillants et arrondis, les autres couverts de sillons très fins, régu- liers et longitudinaux, les 3° et 4° garnis, à leur partie su- périeure, d’une carine très fine, qui disparait au dernier tour, très grand, formant à lui seul les 3/5 de la longueur totale; onverture très granile, ovale, anguleuse à la base; bords réunis par une très fine callosité; bord columel- laire arrondi ; columelle très mince et saillante; ombilic très grand, muni d’une double carène, celle de l'extérieur, se prolongeant jusqu’au delà de la base, en la contournant, et Pantre parallèle, formant alors un petit canal qui se prolonge jusqu’à la base de la columel e ; bord droit simple “et tranchant. — Longueur 2 millimètres, plus grand dia- mètre { mill. Rapports et différenres. Cette espèce ne pent être rap- prochée d'aucune de ses congénères ; elle se distingue par sa petitesse, par sa forme scalaire et par la carène qui orne ses troisième et quatrième tours. &. LACUNA MACROMPHALUS (Pl. VII, fig. 3, 3 d). Testa parva, profundè umbilicata, crassa,* solida, lævigala, nilens; spira breris; anfraclus & 1,2 vali lé convexi, supernè depr'esso-marginali, suturd lineari dis- — 198 —! creti; anfractus ullimus 4/5 longitudinis æquans ; aper- lura subovala, supernè et infernè angulata, marginibus: callo crasso junctis ; margine columellari arcuato ; co- lumellé crassä, prominente, infrà productà ; umbilico magno, profundo, exltüs funiculo carinato marginato ; labro regulariter arcualo, crasso. — Longit. 2; lat.1,5 mill: Loc. Quoniam, Eocène supérieur (Coli. Morlet). Coquille petite, fortement ombiliquée, épaisse, solide, lisse, brillante, à spire courte, composée de 4 tours 1/2 très convexes, munis, à la partie supérieure, d’une dépres- sion formant gouttière, séparés par une suture linéaire simple; dernier tour formant à lui seul les 4/5 de la lon- güeur totale de là coquille; ouverture ovale, anguleuse aux deux extrémités ; bords réunis par un dépôt calleux épais; bord columellaire arrondi ; columelle épaisse et saillante, dépassant la base de l’ouverture ; ombilie grand et profond, contourné par une carène se prolongeant jus- qu’à lü base de la columelle, labre régulièrement cintré et très épais. — Longueur 2 millimètres, diamètre 14,5 mill: Rapports et différences. Cetie espèce, qui se rapproche du Lacuna Dutemplei, Deshayes, par sa formé générale, en diffère par l’épaisseuf de sa coquille ; elle est lisse; la colümelle dépasse la base de l’ouverture; son canal est très prononcé et caréné des deux côlés, tandis que le L. Dutemplei est mince, légèrement st'ié, et possède un canal faiblé el presque couvert, du côté de la columelle qui est très courte. 5. RiSSOINA BARRETI (Pl. VIIL fig.-5, 5 &): Rissoina Barréti, L. Morlet, Journ. Gonchyl., vol. XXXII, p. 312, 1885: ve — 108 — Coquillé coniqué allongéé, turriculée, acuminéé au som- met, lisse, brillante, épaisse; tours au nombre de 9, lésèrernent convéxés, séparés pat uné suture simple, aug- mentant graduellément, le dernier formant à lui seul à peu près le tiers dé la longueur totale de là coquille; ou= verture ovale, à bords réuñis paf un dépôt calleux ; sinus basal obsolète; bord columellaire dfoit et formañt un angle, à sà réunion avec le labïé qui est arqué et peu épais. = Longueur 4 millimêtres, largeur 4 mill. Loc. Le Ruel. Eocène supérieur (Coll. Morlet)}; Ragports et différences. Celleespèce voisinedu Rissotha læ@vigatissima, Deshayes, en diffère par ses touts de spiré plus convexes, sa suture beaucoup plus prononcée, sün ouverture plus arrondie, ainsi qué la basé du derüier tour ; elle diffère également du Rissoina polita, Deshayes, par sa taille plus petite, sa forme moins élancéé, sés tours moins nombreux et plus régulièrement convexes, son ou- verture plus arrondie et moins dilatée. 6. RissornA GLogzi (PL VIN, fig. 6, 6 à). Rissoina Cloezt, L, Morlet, Journ: Conchyl.; vol, XXXIIL, p. 313, 1885. Coquillé petite, conique, lisse, brillante, à sommet petit, papilleux, composée de 8 tours, le premier acuminé, lés autres presque plats; séparés paf une suture simple et linéaire, le dernier formant à lui seul les 25 de la lon- güéür totale de la coquille et subanguleux au milieu ; ou- verture ovale, anguleuse à ses extrémités; bords réunis par un mince dépôt calleux,; bord colümellaire fortement arqué et formant à la base un angle avéc le labre; qui est très arrondi à là partie inférieure et très épais en dedans. — Longueur 3 millimètres, largeur 4 4/2 mill, —. 496 — Loc. Crènes (Bois de l’Auvergnat). Eocène moyen (Coll. Morlet). Rapports et différences. Cette espèce, voisine du Rissoina Schwartzi, Deshayes, en diffère par sa forme plus globu- leuse, ses tours de spire plus convexes, son ouverture plus évasée, son bord columellaire plus arqué et son labre plus dilaté et plus épais. 7. RissoiA BARRETI (PI. VII, fig. 7, 7 &@). Rissoa Barreti, L. Morlet, Journ.Conchyl., vol. XXXHI, p. 313, 1885. Coquillé imperforée, petite, épaisse, oblongue, turbinée, striée,côtelée ; tours de spire au nombre de 6 1/2, séparée par une suture simple, s’élargissant rapidement, garnis de côtes longitudinales, qui se prolongent jusqu’au milieu du dernier où elles s’arrêtent brusquement, et de côtes trans- versales de même grosseur, couvrant toute la coquille ; dernier tour formant à lui seul les 3/5 de la longueur totale de la coquille ; ouverture ovale, légèrement angu- leuse au sommet, très arrondie à la base; bord columel- laire simple et arqué, labre régulièrement cintré, épais et variqueux en dehors. — Longueur 3,5 millimètres, dia- mètre 1/2 mill. Ouverture 1 mill. Loc. Le Ruel, Quoniam. Eocène supérieur (Coll. Morlet). Rapports et différences. Gette espèce, par sa forme et surtout par son système d’ornementation, ne peut être confondue avec aucune de ses congénères du Bassin Pari- sien. 8. ADEORBIS POLITUS, Edwards, ms. (PI. VIII, fig. 8,8 «, 8 b). Testa munutlissima, discoidea, suprà planulata, infrà umbilicata, lævigata, stris tenuibus, radiantibus, — 197 — sub lente vix conspicuis ornata, crassiuscula, nitens, ad peripheriam subangulata; anfractus 3 1/2, suturd lineari discreti, ultimus magnus, depressus, umbilico lato, profundo, angulato ; apertura 'subrotunda, marqi- nibus continuis, callo tenui junctis ; labro tenui.—Diam. maj. 1,5; diam. min. 1,3, alt, 0,4 mal. Loc. Le Ruel. Eocène supérieur (Goll. Morlet). Coquille très petite, discoïde, aplatie en dessus, ombili- quée en dessous, épaisse, luisante, subanguleuse à la péri- phérie, ornée de très fines stries rayonnantes ; spire com- posée de trois tours et demi, presque plats, séparés par une suture linéaire, le dernier formant à lui seul plus de la moitié de la surface de la coquille, aplati en dessous ; om- bilic évasé et profond, subcaréné, à la partie inférieure des tours ; ouverture subarrondie, bords continus, relié entre eux par un dépôt calleux très mince, labre légère- : ment mince. — Plus grand diamètre 1,5 millimètres, plus petit 1,3 ; hauteur 0,5 mill. Rapports et différences. Cette espèce, qui ne peut êlre comparée qu’à l’Adeorbis Fischeri, Deshayes, en diffère par sa taille plus petite, sa forme plus aplatie, sa spire, plus saillante, son ouverture plus régulière. Son ombilic est subcaréné, tandis qu’il est arrondi dans l'A. Fis- cheri. 9. BAYANIA RaiNcourrTi (PI. VII, fig. 9, 9 à). Melania (Bayania), Raïncourti, L. Morlet, Journ. Conchyl., vol. XXXIHI, p. 314, 1885. Coquille imperforée, turriculée, allongée, épaisse, mar- quée de côtes longitudinales, principalement sur la partie supérieure de chaque tour, et destries transveïses fines et régulières ; tours de spire au nombre de 7, légèrement convexes et augmentant graduellement, séparés par une — 198 — suturé subcanaliculée, les deux premiers lisses, le dernier formant à lui seul le 1/3 de la longueur totale de la co- quille ; ouverture ovale allongée, à bords réunis par un dépôt calleux très prononcé, bord basal légèrement évasé, bord columellaire subarqué, labre arqué et tranchant, — Longueur 6 millimètres : diamètre, 2 ; hauteur de l’ouver- ture 1,5 mill, Loc, Crènes (Croix-Mathieu). Eocène supérieur (Coll. Morlet), | Rapports et différences, Cette espèce, voisine du Baya- nia canicularis, s’en distingue par sa forme plus allon- gée, ses côtes longitudinales, sa suture moins imbriquée et ses tours de spire plus convexes. L’individu figuré est adulte et son péristome est intact, mais son état roulé em- pêché de bien distinguer les côtes qui sont mentionnées dans la diagnose et qui existent réellement, bien que moins marquées que dans l’espèce suivante. 10. BAyYANIA PuPIFORMIS (PI. VII, fig, 10, 40 a), Testa parva, imperforata, turrila, apice obtusa, stris spifalibus, tenuibus, irregularibus et costis longitudina- libus,in anfractibus ullimis evanescentibus, ornata; an- f'actus 7 convexiusculi, suprà funiculo marginati, su- turd profundd et canaliculatä discreti; anfractus k; supremi subcancellati, ultimai 2 sirus incrementi ornati, ullimus dimidiam longiudinem æquans ; apertura ovalis, basi rotundata, supernè angulata ; marginibus callo tenui junclis; margine basali subeffuso ; columellari ferè recto ; labro arcuato, tenu, — Longit. 3,3; diam. maj. 4 mall., apertura 0,8 mill. alta. Loc, Grènes (Groix-Mathieu). Eocène supérieur (Goll. Morlet). | | Coquille petite, imperforée, turriculée, obtuse au som- AE US AT MÉAANER ET (an Hal: à , 4 — 199 — _ mét, épaisse, couverte de stries spirales, fines et irrégu- lières, dé côtes longitudinales qui disparaissent sur les deux premiers tours pour être remplacées par des siries d’accroissement très fines; spire Composée de 7 tours légèremunt convexes, garnis, au sommet, d’un pélit cordon faisant saillie, séparés par une suture profonde et canalis culée ; les 4 premiers légèrement cancellés et les ? derniers couverts seulement de striés d’accroissement très fines, le dernier formant à lui seul le tiers de la longueur totale de la coquille; ouverture ovale, large à la base, anguleuse au s0inmêt ; bords réunis paf un dépôt calleux très mince, bord basal très évasé, bord columellaire presque droit, labre légèrement arqué, mince et tranchant. — Longueur 3,3 millimètres; diamètre ; hauteur de l'ouverture 0,8 mill, Rapports et différences. Cette espèce, voisine du Baya- nia Raincourti, b. Morket, s’en distingue par sa forme pu- piforme, par sa taille beaucoup plus petite, par l’abseñce de côles longitudinales, par ses siries spirales beaucoup plüs fines, par sa suture beaucoup plus prononcée ét par là ténuilé de la callosité qui réunit lés bords. A1. BirHiniA CHEDË vizLei (PI IX, fig. 2, 2 a). Testa parva, umbilicatu, Conico-turrila, tenuis, lævi- gâta : anfractus 6 validè cohvexi, sulurd impressd, sub: canaliculatà discreti; anfractus ultimus 1/3 longitudis nis æquans; umbilico profundo ; apertura ovata, margi nibüs callo tenui junctis; margine columellari umbili- cum vix tegente; lubro acuto. — Longit. 2,9; lat. 1,9 mill. Loc. La Tuilerie. Eocène supérieur (Coll. Morlet). Coquille petite, ombiliquée, -conique, mince, luisante, turriculée ; spire composée de 6 tours très convexes, sépàs rés par une suture légèrement canaliculée, le dernier for — 200 — mant à lui seul le tiers de la longueur totale de Ja coquille; ombilic profond et légèrement évasé; ouverture ovale, bords réunis par un dépôt calleux mince, bcrd columel- laire légèrement réfléchi et recouvrant un peu l’ombilic, labre simple et tranchant. — Longueur 2,9 millimètres, diamètre 1.2 mill. Rapports et différences. Gette espèce ne peut être com- porée qu’au Bithinia subulata, Deshayes. dont elle difière par sa taille plus courte et sa forme plus conique, ses tours plus globuleux, son ombilic lus évasé el son ou- verture plus arrondie. Elle diffère également du B. gonio- phora, L. Morlet, par sa forme plus ventrne, sa spire plus aigué, son ombilic plus grand et plus évasé. Obs. On rencontre, mais rarement, une variété qui est subanguleuse à la périphérie du dernier tour. 12. BITHINIA GONI1OPHORA (PI IX, fig. 4, À a). Tesia angustè perforata, conico-ventricosa, lævigata, tenuis ; spira acuta; anfr. 6 convexiusculi, regulariter crescentes, sulurd lineari discreti; anfractus ultimus dimidium testæ superans, medio subangulatus ; apertura ovalis, basi rotundala, supernè angulosa, marginibus callo junctis ; margine columellari regulariter arcuato, umbilicum partim teyente, labro acuto, simplice. —Longit, 4.6, diam. maj. 3 mil. ; apertura 2 mil. longa, 1,5 mull. lata. Loc. La Tuilerie, près Ruel.'Eocène supérieur (Coll. Moriet). Coquille très étroitement perforée, ventrue, lisse, mince; spire aiguë, composée de 6 tours légèrement convexes et augnientant régulièrement. le dernier formant à lui seul à peu près la moitié de la longueur totale de la coquille et subanguleux à la périphérie ; ouverture ovale, arrondie à s — 201 — la base et anguleuse au sommet; bords réunis par un dépôt calleux saillant, bord columellaire régulièrement cintré ‘et recouvrant en partie l’ombilie, bord droit simple et tran- chant. — Longueur4,6 millimètres, plus grand diamètre 3; bauteur de l’ouverture, 2 mill., largeur 4,5 mill. Rapports et différences. Cette espèce a beaucoup de rap- ports avec le B. Chedevillei, L. Morlet, mais elle en diffère par sa forme plus conique, plus épaisse, proportionnelle- ment plus courte, par sa perforation très étroite et non ombiliquée, et par sa columelle appliquée sur la coquille, au lieu d’être légèrement infléchie, comme dans le B. Chedevillei. 43. ODONTOSTOMIA NEMATURELLA (PI. VII, fig. 11 et, 11 à). Testa subpupoidea, subconica ; anfractus 7-8 lævigati, primi mucronali, apice papillali, sequentes convexius- culi, angusti; ullimus subovalis, 2/3 longitudinis attin- gens, basi rotndatus, imperforatus ; aperlura parva, semilunaris, labro intüs sulcis 5-6 munito, plicà colu- mellari validd, transversä. — Longit. 2 1/2 mill.; diam maj. 3/% mall. Loc. Crènes (Croix-Mathieu). Eocène supérieur (Coll. Morlet). Petite coquille pupoïde, à spire composée de 7 à 8 tours lisses, le premier formant une pointe assez effilée, avec un bouton embryonnaire obtus, les suivants un peu convexes, étroits, formant la partie renflée et médiane de la coquille, le dernier ovale, un peu en retrait sur l’avant-dernier, égal aux 2/5 de la longueur totale; base arrondie, imper- forée; ouverture petite, semi-lunaire, rétrécie par ses ÿ ou 6 gros sillons à l’intérieur du labre et par un gros pli columellaire, placé transversalement, à la moitié de la — 20 — hauteur. — Longueur dela coquille? 1/2 mill., plus grand diamètre 3/4 de mill. Rapports et différences. On distingue cette espèce par sa forme pupoide, par son dernier tour rétréci et par la position de son ouverture. La forme Ja plus voisine est l'O. minor, qui a les tours bien moins étroits, le dernier plus allongé, le labre plus dilaté, les tours également plus dilatés et l'ouverture bien plus grande. A4. SyrNOLA BARRETI (PL IX, fig. 3, 3 &). Testa subperforata, minuta,lævigata,nitens, elongata- turrita; anfractus A1 convexiusculi, suturd Simplice discreti: primi mamillati; apertura subangusiw, hast rotundala: columella plicata, plicd minutd, obliqui ; labrum simplex, acutum, regulariter arcuatum.— Lon- git. 4,5 ill. diam. 1 mill. Loc. Crènes (Groix-Mathieu). Eocène supérieur (Goll. Morlet). Coquille subperforée, très petite, lisse, brillante, turri- culée, allongée, composée de 11 tours légèrement convexes, séparés par une suture simple, le premier mamelonné ; ouverture étroite, arrondie à la base; bord columellaire garni, à la partie supérieure, d’un petit pli très oblique; bord droit simple, régulièrement cintré. — Longueur 4,5 millimètres, diamètre 4 mill. Rapports et différences. Cette espèce a quelques rap- ports avec le Syrnola parva, Deshayes, mais celle s'en distingue par sa forme cylindrique, sa spire plus obtuse, ses tours plus globuleux et plus resserrés, par sa perforation plus grande et plus évasée et surtout par son pli moins fort et plus oblique. 45. BuzLA BezaANConNt (PI IX, fig. 4, 4 @.) Bulla Bezanconi, L. Morlet, Journ. Conchyl., vol. XXXIII, p. 314, 1885. ‘— 9203 — Coquille subperforée, petite, oblongue, épaisse, courte, ornée seulement de quelques stries d’accroissement, tron- quée très obliquement, à la partie supérieure, qui est ter- minée par un léger bourrelet bien tranché ; ombilie profond et étroit; ouverture étroite, s'élargissant très rapidement à la base, qui est arrondie; columelle mince, excepté à la base, où elle est épaisse et garnie d’un pli sinueux, faisant saillie et couvrant en partie une légère fente, bord externe simple et tranchant, droit et formant, à la partie supé- rieure, un angle arrondi qui vient se terminer dans l’ombi- lic. — Longueur 10 millimètres, plus grand diamètre 4,5 mill. Loc. Marines (Coll. Bezançon), Crènes (Croix-Mathieu) et Ruel (Coll. Morlet). Eocène supérieur. Le type figurée est de Crènes (Coll. Morlet). Rapports et différences. Cette espèce, très voisine du Bulla coronata, Lamarck, s’en distingue par sa forme générale, qui est plus courte et plus globuleuse, et par sa coquille, qui est lisse, tandis que le B. coronula est fine- ment treillissé, dans la partie supérieure, et orné de 8 à 10 stries, à la base. Obs. Les échantillons recueillis à Ruel et à CGrènes sont un peu plus cylindriques et plus longs que ceux de Marines. 16. SozariuM GAÜDRY1 (PL IX, fig. 5, 5 à, 5 b). Testa suprà subtrochoïdea, subtüs convexiuscula, latè umbilicata, crassa ; anfractus & 4/2, sensim crescentes, suturd canaliculatd discreli, liris spiralibus, granosis, majoribus 2 et lirulis med'anis granulosis ornaii ; an- fractus ultimus ad peripheriam lird majore, carinifor- mi et lirulis minutis 2 cingulatus ; umbilico lato, pers- pectivo, intüs bilirato in facie internd anfractuum ; facie infernd anfractàs ultimi liris tuberculosis, validis, circà So | umbilicum 3, cingulis minoribus externis, concentricis et striis radiantibus, decussatis ornatd ; apertura ro- tunda, crenata, marginibus non. continuis. — Diam, maj. 6, minor 5; alt. 2,3 mull. Loc. Crènes (Croix-Mathieu). Eocène supérieur (Coll. Morlet.) Le type figuré est de Marines. Eocène supérieur. (Coll. Bezançon). Coquille subtrochoïde en dessus et légèrement convexe en dessous, largement ombiliquée, épaisse ; spire légère- ment convexe, composée de % tours 1/2, augmentant graduellement, séparés par une suture canaliculée ; chaque tour est orné, en haut et en bas, d’un cordon de granula- tions assez fortes et, au milieu, de 2 petits cordons de fines granulations ; le dernier est orné, à la périphérie, de 3 cordons de petits tubercules, séparés entre eux par un cordon mince et granuleux; ombilic très large, laissant voir tous les tours, garni, à l’intérieur, de 2 rangées de tubercules, à chaque tour ; le dessous de la coquille est bordé, autour de l’ombilic, de 3 rangées de tubercules assez forts, de 3 autres cordons plus minces et de stries rayon- pantes, qui se prolongent jusque sur le cordon de la péri- phérie. Ouverture arrondie, crénelée, bords non réunis. — Plus grand diamètre de la coquille 6 millimètres, plus petit 5 ; hauteur 2,3 mill. Rapports et différences, Cette espèce a quelques rap- ports avec le S. Goossensi, L. Morlet, mais elle s’en dis- tingue par ses granulations qui couvrent toute la coquille, par ses cordons tuberculeux, qui sont plus forts et plus nombreux, par labsence des stries rayonnantes qui couvrent le S. Goossensi, par le dessous de la coquille, qu; est plus aplati, surtont autour de l’ombilic, et par son cordon périphérique plus saillant,. ve 07 0 A — 205 — 17. SOLARIUM GOOSSENSI (PIX, fig. 6, 6 a, 6 b). Testa discoidea, supra subtrochoidea,infrà convexius- cula, latè umbihicata, crassa, liris spiralibus et strüs radiantibus decussatim granulata, basi quadrilirata ; spira convexa; anfractus 5, suturd canaliculatà dis- creti ; primi 2 lœves, reliqui granulosi, liris spiralibus 5 ornali, bird supernd majore, granulis complanatis, dis- tantibus ornala ; liris reliquis granulis minutis instruc- us ; anfractus ultimus ad peripheriam liris granosis 3 cinctus ; umbilico latè aperto, perpectivo, intüs seriebus tuberculorum 2 ornato, canaliculato ; apertura subro- tunda, crenulatæ; marginibus interruptis. — Diam. maj. 5 ; diam. min. 4, 5; alt. 2,5 mill. Loc. Le Ruel (Coll. Cossmann et Morlet) ; la Tuilerie, près Ruel (Coll. Morlet); Marines (Coll. Bezançon). Eocène supérieur. Coquille subtrochoïde en dessus et légèrement convexe en dessous, largement ombiliquée, épaisse, couverte de cordons spiraux et de stries rayonnantes, qui coupent les cordons, ce qui donne à la coquille un aspect granuleux ; le dessous de la coquille est orné de 4 cordons, coupés par des stries transverses très prononcées; spire légèrement convexe, composée de 5 tours, séparés par une suture ca- naliculée ; les deux premiers lisses, les autres granuleux ; chaque tour est orné de cinq cordons spiraux, le supé- rieur très fort, à granulations aplaties et espacées, l’inférieur muni de granulations plus petites, plus serrées ; celles des autres cordons sont encore plus fines ; dernier tour orné, à la périphérie, de trois cordons granuleux, régulièrement espacés ; ombilic très évasé, laissant voir jusqu’au premier tour, orné, à chaque tour, de deux rangées de tubercules, reliés par de petites lamelles qui s’avancent et forment 1% 22" de entre chaque tour uñ petit canal; ouverture arrondie, crénelée, bords non réunis. — Plus grand diamètre milli- mètres, plus petit 4,5, hauteur 2,5 mill. Rapports et différences. Gette espèce, voisine du So/a- rium plicatulum, Deshayes, s’en distingue par sa taille plus petite, par sa forme plus aplatie, par son ombilic plus évasé et par son ornementation, qui est plus granu- leuse ; elle se distingue également du S. ZLanglassei, L. Morlet, par son ombilic plus grand et par son dernier tour, qui est orné de trois cordons granuleux, tandis que, dans le S. Langlassei, cette même partie est ornée d’une double carène. 18. SOLARIUM LANGLASSEI (PL IX, fig. 7, 7 @, 7 b). Solarium Langlassei, L. Morlet, Journ. Conchyl., vol. XXXIIT, p. 315, 1885. Coquille obtusément convexe en dessus et en dessous, épaisse, composée de quatre tours presque plats, séparés par une suture canaliculée, couverte de stries transversales et longitudinales très fortes; chaque tour est orné, aux deux extrémités, d’une rangée de petites tubercules et, dans l’intervalle, de trois sillons, garnis de petites granu- lations; le bord est garni de 2 carènes granuleuses, séparées entre elles par un petit sillon, garni de fortes stries, la su- périeure très forte, ce qui donne au dernier tour une forme concave; face inférieure de la coquille ornée de cor- dons concentriques granuleux ; ombilic grand, quoique rétréci dans la partie supérieure, permettant de voir jus- qu’au fond de ja coquille ; il est garni, au bord, d’une ran- gée de tubercules allongés et espacés, séparés ensuite par un petit sillon, de trois autres rangées de tubercules allant en diminuant et de deux petites côtes, finissant de à ’ LE À 29 Fpusg 2 — 907 — garnir la coquille ; l'ouverture est grande et subquadran- gulaire. — Plus grand diamètre 7 millimètres; hauteur & mill. Loc. Crènes (Groix-Mathieu) ; Le Ruel. Eocène supérieur. Crènes (Bois de l’Auvergnat). Eocène moyen (Coll. Morlet). Le type figuré provenant de Crènes. Rapports et différences. Cette espèce voisine du S. plica- tulum, Deshayes, en diffère par sa taille plus petite, sa forme plus convexe, ses trois cordons sur la périphérie du dernier tour, qui forment un petit canal, tandis que le S. plicatulum, qui a le même nombre de cordons, a sa périphérie saillante et l’ombilic plus évasé ; il est entouré de deux gros cordons tuberculeux, tandis que le S. Lan- glassei en a trois et que son ombilic est plus resserré. 19. BIFRONTIA GRENENSIS (PI. IX, fig. 8, 8 &, 8 b, 8 c). Bifrontia Crenensis, L. Morlet, Journ. Conchyl., vol. XXXIIL, p. 315, 1885. Coquille discoïde, bicarénée, aplatie dans la partie supé- rieure et même légèrement concave, chez quelques rares individus, convexe en dessous, lisse et fragile, composée de 5 tours 1/2, augmentant graduellement et séparés par une suture simple; ombilic très grand, formant, dès les pre- miers tours, des gradins ailant en s’élargissant et laissant voir le fond de la coquille; les premiers tours de la spire intérieure sont légèrement concaves, tandis que les derniers sont subanguleux; l'ouverture estsubtrapézoïdale, presque ovale. — Diamètre 8 millimètres; hauteur 3 mill. Loc. Crènes (Bois de l’Auvergnat). Eocène moyen (Coll. Morlet). Rapports et différences. Cette espèce ne peutêtre con, ondue qu'avec le B. marginata, Deshayes, mais il sera — 208 — toujours facile de l’en distinguer par la hauteur de la coquille, son ombilic très évasé, ses tours plus convexes, le haut de chaque tour, à l’intérieur de l’ombilie, lisse, tandis que dans le B. marginata, il est épineux. 20. PLANORBIS GONIOPHORUS (PI. IX, fig. 9, 9 à). Testa parva, discoidea, lævis, suprà et subtüs exca- vata; anfractus 4k 1/2-5, suturd conaliculatä discreli, propè suturas suprûet infrà angulato-carinati; anfrac- tus ultimus ad peripheriam carinis2 instructus, supernd prominentiore ; apertura depresso-trigona, marginibus continuis ; face infernd anfractuum subplanulatd ; .facie supernd convexiore. — Diam. maj. 3 mal. ; alt. À mal. Loc. Crènes (Croix-Mathieu). Eocène supérieur (Coll. Morlet). Coquille petite, discoïde, lisse, n'ayant que de très fines stries d’accroissement, excavée en dessus et en dessous; spire composée de 4 1/2 à 5 tours, augmentant rapidement, semi-globuleux, séparés par unesuture canaliculée; chaque tour est caréné près de la suture et forme une rampe allant rejoindre le tour supérieur ; dernier tour arrondi, muni, à la périphérie, de deux carènes dont la supérieure est la plus saillante; ouverture triangulaire, aplatie; péris- tome continu ; dessous de la coquille peu excavé et plus aplati que le dessus. — Plus grand diamètre 3 millimètres; hauteur 1 mill. Rapports et différences. Cette espèce, très voisine du P. cingulatus, Baudon, s’en distingue par sa forme plus exca- vée, sa rampe plus droite, son dernier tour plus arrondi. Elle se rapproche encore du P. Cuisensis, Cossmann, mais MA Le pl — 209 — il est facile de l’en distinguer par sa forme plus épaisse et les carènes qui ornent ses derniers tours. 21. GANCELLARIA COSSMANNI (PI. IX, fig. 40, 104, 10b). Testa imperforata, ovata, anticè et posticè attenuata, crassa, solida, costis radiantibus et liris transversis, re- gulariter remotis clathrata, ad intersectiones nodoso- tuberculata ; anfractus 5 convexiusculi, rapidè cres- centes, primi2 læves, reliqui costati, suturd canaliculatà discret, ultimus 3/5 longitudinis æquans ; apertura sub- elliptica, marginibus callo crasso junctis ; margine co- lumellari ferè recto, basi triplicato, supernè dente plici- formi munito ; columelli basi contortä, canalem brevem formante, labro parüm arcuato, extüs varicoso, crasso, intüs regulariter crenato. — Longit. 8mill. ; diam. maj. 5; apertura 3 1/2 longa, 1/2 mill. lata. Loc. Crènes (Croix-Mathieu) (Coll. Morlet). Le Ruel (Coll. Cossmann et Morlet). Eocène supérieur. Coquille imperforée, ovale, atténuée aux deux extrémi-- tés, épaisse, solide, ornée de côtes longitudinales et trans- versales régulièrement espacées, ce qui donne à la coquille un aspect quadrillé et tuberculeux, par lentrecroisement des côtes avec les stries ; spire composée de 5 tours légère- ment convexes et augmentant rapidement, les 2 premiers lisses et les autres couverts de côtes et de stries, sé- parés entre eux par une suture canaliculée; dernier tour formant, à lui seul, les 3/5 de la longueur totale de la coquille; ouverture ellipsoïde ; bords réunis par un dépôt calleux épais; bord columellaire presque droit, garni, à la base, de 3 plis épais, d’un autre pli submarginé, à la partie supérieure, columelle tordue à dé LT NRENE — 210 — la base, où elle forme avec le bord externe un petit canal siphonaire ; bord droit légèrement cintré, garni extérieure- ment d’une varice épaisse et intérieurement de crénelures très régulières. — Longueur 8 millimètres; plus grand diamètre 5 ; longueur de l'ouverture 3 1/3, largeur 1 1/2 mill. Rapports et différences. Cette espèce ne peut être rap- prochée que du C. Bezançoni, L. Morlet, mais il sera toujours facile de l’en distinguer par sa forme plus allon- gée, par ses stries et ses côtes longitudinales plus fortes et plus régulières et par son ouverture plus étroite. 29, CERITHIUM CLOEZI, (PI. IX, fig. 41). Testa imperforata, turriculata, elongata, solida; spira acuta ; anfr. 17, convexi, medio angulati, sensim crescentes, striis incrementi undulosis et liris spiralibus, tuberculosis 2 (supernd magis prominente, tuberculis ma- joribus ; infernd mins elevatà, tuberculis magis appro- æimatis) crnati, suturd canaliculaté, undulatà discreti ; anfractus ultimus brevis, basi concentricè hratus ; aper- tura fere rotunda; columelld contortä, crassd, extus deflexd et ad basin canalem brevem formante. — Lon- git. 39 mul, ; lat. A1. Loc. Le Ruel. Eocène supérieur (Coll. Morlet). Coquille imperforée, turriculée, allongée, solide ; spire aiguë, composée de 17 tours légèrement anguleux, aug- mentant graduellement, couverts de stries d’accroissement très onduleuses, ornés de 2 rangées de tubercules (celle du haut ayant ses tubercules plus forts et celle du bas plus nombreux et plus faibles) et séparés par une suture cana- liculée et légèrement guillochée ; base du dernier tour couverte de cordons spiraux et de stries d’accroissement ; ouverture presque ronde ; columelle tordue et très épaisse, — 211 — . légèrement infléchie en dehors, à la base, où elle formeun petit canal avec le bord droit. — Longueur 39 millimètres, plus grand diamètre 11 mill. Rapports et différences. Gette espèce, voisine du C. subscabrum, À. d'Orbigny, en diffère par sa forme beau- coup plus allongée, sa taille plus grande, ses tours plus - nombreux et plus anguleux, non pourvus de granulations au dessous de la carène, comme chez le C. subscabrum, cette partie étant’ lisse dans notre espèce. 23. MurEex BAuUDoONt, (PI. X, fig. 4, 1). Testa imperforata, fusiformis, crassa, solida, subven- _ tricosa, liris Spiralibus reqularibus et costis longitudina- libus, angulatis, lamellosis ornata; anfractus 6 con- vexi, Suturd simplice discreti ; anfractus ultimus dimi- dium testæ paulo superans ; apertura elongata, angqusta, marginibus callo tenui junctis ; margine columellari læ- vigato, arcuato ; canali basali obliquo, parvo : labro intüs parüm crenulato et plicis dentiformibus munito, extüs varicoso. E Longit. 10 mull., diam. maj. 4, 5; apertura k mil. longa, 1, 5 mill. lata. Loc. La Tuiïlerie, près Ruel, Crènes (Croix Mathieu). (Coll. Morlet). Eocène supérieur. Coquille imperforée, fusiforme, épaisse, solide, légère- ment ventrue, munie de côtes spirales régulières et de côtes longitudinales anguleuses, couvertes de petites la- melles très fines, formées par les stries d’accroissement ; spire composée de 6 tours convexes, augmentant graduel- ment, séparés par une suture simple, le dernier formant à lui seul un peu plus de la moitié de la longueur ‘totale de la coquille ; ouyerture allongée et étroite; bords réunis par un dépôt calleux mince, bord columellaire lisse, lé- gèrement cintré,se terminant, à la base, par un petit canal RE MS SAR - \ 5 pi CT TN CN = — 212 — siphonaire oblique, à sa jonction avec le bord externe; labre légèrement crénelé, peu cintré, muni à l’intérieur, sur toute la longueur, de petits plis dentiformes, garni extérieurement d’une varice épaisse et couverte de fines lamelles. — Longueur 10 millimètres, plus grand diam. 4, 5 ; longueur de l’ouverture 4; plus grande largeur, 1,5 mill. au. : Rapports et différences. Gette espèce, voisine du M. Au- versiensis, Deshayes, s’en distingue par sa forme moins allongée, ses tours plus globuleux, ses côtes longi- tudinales moins saillantes et plus serrées, la callosité de sa columelle moins épaisse et surtout moins saillante. 24. PLEUROTOMA DAUTZENBERGI (PI. X, fig. 2, 24). Testa imperforata, fusiformis, turrita, solida, stris spiralibusirregularibus et costis longitudinalibus ornata ; spira acuta; anfractus 11 validè convexi, suturd im- pressä, parüm undulosà discreti; anfractus ultimus 1/3 longitudinis paulù superans ; anfractus 2 supremi lævi- gati; sequentes 5 nodosi ; ultimi & supernè depressi et strüis Spiralibus notati, infernè spiraliter lirati, liris sub- granosis ; apertura elongata ; margine columelluri su- pernè arcuato, basi subreflexo; canali sat lato; labro acuto, supernè arcuato. — Longit. 25,5 mull., lat. 9; apertura 8 mall., longa, 3,5 lata. Loc. Le Ruel. Eocène supérieur (Coll. Morlet). Coquille imperforée, fusiforme, turriculée, solide, cou- verte de stries spirales irrégulières et de stries côtelées longitudinales, ce qui lui donne un aspect granuleux ; spire aiguë, composée de {11 tours très convexes et aug- mentant progressivement, séparés par une suture ondu- leuse, le dernier formant à lui seul un peu plus du 1/3 de POI — la longueur totale de la coquille ; les 2 premiers sont lisses, les 5 suivants treillissées, les 4 derniers sont déprimés, à la partie supérieure (qui est ornée de stries spirales et d’accroissements réguliers), et ornés, à la partie médiane, de stries irrégulières, jusqu’à l'extrémité du canal ; ouver- ture allongée ; bord columellaire arrondi légèrement dans la partie supérieure, subréfléchi à la base, où il forme un canal siphonaire assez large, avec la partie inférieure du labre ; celui-ci est mince et arrondi régulièrement, dans la partie supérieure. — Longueur 25,5 millimètres, dia- mètre 9 ; hauteur de l’ouverture 8, plus grande largeur 3,9 mill. Rapports et différences. Espèce voisine du P. verticil- lum, Edwards, de l’éocène de Barton ; elle en diffère par la proportion plus allongée du dernier tour et du canal, qui est plus long, à la base; l’ornementation est un peu plus fine, la rampe médiane est plus largement excavée et les côtes s'arrêtent plus brusquement, à l’angle médian des tours. 25. Conus CRENENSTS (PI. X, fig. 3, 34). Conus Crenensis, L. Morlet, Journ. Conchyl., vol. XXXIL, p. 315, 1885. Coquille assez allongée, striée transversalement et lon- gitudinalement, spire aiguë, élevée ; suture subcanalicu- lée; tours au nombre de 10, aplatis et allant en s’élargis- sant graduellement ; chaque tour est garni, en dessous de la suture, de 3 petits cordons, qui sont traversés par des stries longitudinales, ce qui leur donne un aspect granu- leux, et, au-dessous, d’un fort bourrelet, orné de petits tubercules, saillants au début et allant progressivement en s’effaçant ; dernier tour formant à lui seul les 5/7 de la longueur totale de la coquille, garni, à la base, de 8 petits — 214 — cordons ; ouverture droite et régulière, à péine élargie à la base, par suite de la torsion de la columelle, -— Lon- gueur, 41,8 millimètres, diamètre 18. Loc. Crènes, (Groix Mathieu). Eocène supérieur (Coll. Morlet). | Rapports et différences. Cette espèce, qui se rapproche du C. crenulatus, Deshayes, s’en distingue par sa taille plus petite, par sa forme plus allongée et plus étroite, surtout à la base, par son ouverture plus étroite et par le manque de tubercules, à la base de chaque tour. Obs. Les dimensions que nous donnons plus haut sont celles de l'échantillon avec lequel nous avons fait notre diagnose, mais, depuis lors, nousen avons recueilli un autre qui mesure 49 millimètres de longueur, sur 22 de diamètre. Néanmoins, nous faisons figurer comme type le premier, parce qu'il est en meilleur état de conservation. 26. MARGINELLA CossMANNI (PI. X, fig, 6, 6@). Testa parva, imperforata, subovata, crassiuscula, solida, nitens ; spira valdè obtusa, brevis; anfractus & planulati, suturd marginatà, angustà discreti ; ultimus permagnus, supernè subangqulatus ; apertura longa, an- qusta, basi paulô dilatata ; marginibus callo crasso junc- tis; margine columellari crasso, recto, quinqueplicato ; plicis 2 basalibus validis, abliquis ; reliquis 3 nodosis, ho- rizontalibus, sensim attenuatis ; labro crasso, ferè recta, supernè subangulato, non reflexo, intùs lœævi; canal brevi.— Longit. 2,5; diam. maj. 1,8 mul. Loc. Crènes (Bois de l’Auvergnat) : Eocène moyen. Le Ruel: Eocène supérieur. Le type figuré est de Crènes. (Coll. Morlet). Coquille petite, imperforée, subovale, épaisse, solide, lisse, brillante ; spire très obtuse, courte, composée de 4 — 215 — tours presque aplatis, séparés entr'eux par une suture matginée, le dernier recouvrant presque toute la spire et subanguleux à la partie supérieure; ouverture longue, assez étroite et s’élargissant à la base, où se forme un petit canal siphonaire très court, à la jonction du bord co- lumellaire avec le bord externe ; bords réunis par un dé- pôt calleux épais, bord columellaire très épais et droit dans la partie médiane, inclinée vers l’axe dans la partie infé- rieure, garni de 5 plis dont 2 à la base, très foris et .obliques, les trois autres épais, horizontaux, diminuant progressivement; bord externe épais, presque droit et subanguleux à la partie supérieure, non réfléchi, lisse à l’intérieur. — Longueur 2,5 millimètres, diamètre 1,8 mill. Rapports et différences. Cette espèce, voisine du M. Barreti, L. Morlet, s’en distingue par sa forme plus tra- pézoïde, sa spire plus aplatie, la partie supérieure de son dernier tour subanguleuse, sa callosité plus forte et s'éten- dant moins, son bord columellaire garni de 5 plis plus forts et son labre plus droit et lisse, tandis qu’il est cré- nelé chez le M. Barreti. 27. MARGINELLA BARRETI (PI. X, fig. 4, 44). Testa parva, imperforata, ovoidea, crassa., solida, lœævis, nitens ; spira oblusa, brevis ; anfractus k vix con- vexi, suturd marginatd, angusté discret; apertura longa, angusta, ad basin paul latior, marginibus calla tenui, medio prominente junctis; margine columelluri supernè convexo, quadriplicato ; plicis 2 infernis validis, obliquis, et 2 supernis tenuibus, labro crasso, parüm ar- cuaio, extüs reflexo, tntus minutè et regulariter denti- culato ; canali brevi. — Longit. 3,5; diam. maj. 2,5 mall. — 216 — Loc. Le Ruel, la Tuilerie et Crènes (Croix Mathieu). Eocène supérieur. Le type figuré provient de la Tuilerie (Coll. Morlet). Coquille petite, imperforée, subovoïde, épaisse, solide, lisse, brillante ; spire obtuse, irès courte, composée de 4 tours presque plats, séparés par une suture marginée ; ou- verture longue, étroite, s’élargissant à la base, à la jonc- tion du bord columellaire avec le bord externe et formant un petit canal siphonaire ; bords réunis par un mince dé- pôt calleux, s'étendant sur le bord columellaire et légère- ment épais au milieu: bord columellaire convexe à la par- tie supérieure et incliné vers l’axe, dans la partieinférieure, garni, à la base, de 4 plis, les 2 inférieurs épaiset obliques, les 2 autres plis petits; bord externe épais et légèrement cintré, réfléchi en dehors et garni, à l’intérieur, sur toute la longueur, d’une dentelure fine et régulière.— Longueur 3,9 millimètres ; diamètre 2,2. Rapports et différences. Cette espèce diffère du M. fra- gihs, Deshayes, de l’éocène moyen, par l’épaisseur de sa coquille, moins élargie dans la partie supérieure, par sa spire plus obtuse, par son ouverture plus étroite et plus ar- rondie à la partie supérieure, enfin par ses plis différant de taille, tandis que, dans le M. fragilis, ils sont égaux. 28: MARGINELLA ABNORMIS (PI. X, fig. 5,5 à, 5 b. Testa parva, imperforata, utrinquè attenuata, lævi- gata, crassa, nitens, ventricosa ; Spira Conica ; anfrac- tus L. subplanulati, suturdvix impressd discreti ; anfrac- tus ultimus 3/5 longitudinis œæquans ; apertura longa, angusta, plicis columellæ et labri constricta, marginibus callo repando,inregione ventrali gibboso junctis,margine columellari ferè recto, quinqueplicato (plicis 3 bifidis, in- fernd et supernä simplicibus), labro crasso, tix arcuato, ER — 217 — extüs reflexo, intùs prominente, lævigato : canal brevi. — Long. 3; diam. maj. 1 1/2 mall. Loc. Crènes (Groix-Mathieu), la Tuilerie. Eocène supé- rieur. Le type figuré est de Crènes (Coll. Morlet). Coquille petite, imperforée, atténuée aux deux extré- mités, lisse, brillante, solide, ventrue; spire conique, composée de 4 tours presque plats, augmentant graduelle- ment, séparés par une suture à peine marquée, le dernier formant, à lui seul, les 3/5 de la longueur totale de la coquille; ouverture longue, étroite, fortement rétré- cie par les plis qui ornent la columelle et par le bord droit qui s’infléchit fortement en dedans; bords réu- nis par un dépôt calleux assez fort, s’étendant sur toute la columelle et la partie ventrale et formant, en cet endroit, une gibbosité très forte; bord columellaire presque droit, orné de 5 plis dont 3 bifides, l’inférieur et le supérieur simples ; bord externe épais et légèrement cintré, réfléchi en dehors, très épais en dedans et lisse; canal court. — Longueur 3 millimètres, plus grand dia- mètre, 4 1/2, Rapports et différences. Cette espèce ne peut être con- fondue qu’avec le M. bifidoplicata, Edwards, mais il sera toujours facile de l’en distinguer par sa taille plus petite, sa forme plus globuleuse, son ouverture plus étroite et son nombre de plis qui est de 5, tandis qu’il n’est que de 4, dans le M. bifidoplicata. 29, Vozura Corot (PI. X, fig. 7, 7 &, 7 b.) Tesia parva, imperforata, ovata, anticè et poslicè attenuata, solida, subventrosa, costis lameltosis, longi- tudinalibus, regulariter distantibus, subflexuosis, stris incrementi tenuibus et hirulis spiralibus tenerrimis orna- ta; anfractus 6 conreri, subquadrati ; primi 2 lœves, — A8 — reliqui costati, Sutur crenatà discreti; anfractus ulti- mus 3/5 longitudinis œquans:; apertura elongata, mar- ginibus cällo tenui junctis; margine columellari vix ar- cuato, omnin plicato, plicis basalibus3 majoribus, labro ferè recto, Supernè angulato, 1ntùs plicato, sulcato ; Ca- nali brevi, obliquo. — Longit. 8 mull., diam. maj. 4: apertura 4,5 mil. longa, 1,5 lata. Loc. Amblainvillé Eocène moyen (Coll. Morlet. Abbé Barret et Coron). Coquille imperforée, ovale, atténuée aux deux extrémi- tés, épaisse, solide, ventrue, ornée de côtes lamelleuses longitudinales, régulièrement espacées et légèrement flexueuses, de stries d’accroissement transverses, formant un réseau excessivement fin, né se voyant qu'avec une forte loupe ; spiré composée de 6 tours convexes, les deux premiers lisses, les autres garnis de lamelles et séparés entr’eux par une suture ondulée, les lamelles débordant le haut de chaque tour et semblant former une couronne au-dessus de la suture; dernier tour formant à lui seul les 3/5 de la longueur totale de la coquille ; ouverture allon- gée ; bords réunis par un faible dépôt calleux ; bord colu- mellaire légèrement cintré, s’infléchissant extérieurement, à la base, où il forme, à sa jonction avec le labre, un petit canal, et garni, à la base, de trois gros plis obli- ques et de plis très fins, recouvrant toute la columelle; labre presque droit, formant un petit angle, au som- met, légèrement évasé à la base et garni, sur toute sa longueur, d’une fine denticulation. — Longueur 8 milli- mètres ; diamètre 4: hauteur de l'ouverture 4,5 mill., lar- geur 1,5. Rapports et différences. Cette espèce, remarquable par sa forme, ne peut être confondue qu'avec le V. harpula, ED — Lamarck, mais il sera toujours facile de l'en distinguer par sa faille beaucoup plus petite, sa forme plus globu- leuse, sa costulation plus serrée et dépassant toujours la. suture, ainsi que par la denticulation interne du labre, lequel est toujours lisse dans le V. harpula. Nous dédions cette espèce à M. Henri Coron de Méru, qui nous l’a communiquée, avant que nous en eussions recueilli des échantillons nous-même, et qui nous l’a fait connaitre de Mouchy. { Explication des planches. Planche VITI . Corbula aulacophora, L. Morlet. . Radula Barreti, L. Morlet, . Lacuna macromphalus, L. Morlet. — scalariformis, L. Morlet. . Rissoina Barreti, L. Moriet. — Cloezi, L. Morlet. . Rissoia Barreti, L. Morlet. . Adeorbis politus, Edwards ms. . Bayania Raincourti, L. Morlet. — pupifornus, L. Morlet. . Odontostomia nematurella, L. Morlet. Planche IX. . Bithinia goniophora, L. Morlet, — Chedevillei, L. Morlet. . Syrnola Barreti. L. Morlet. . Bulla Bezançoni, L. Morlet. . Solarium Gaudryi, L. Morlet. — Goossensi, L. Morlet. — Langlassei, L. Morlet. L. M. — 220 — 8. Bifrontia Crenensis, L. Morlet. 9. Planorbis goniophorus, L. Morlet. 10. Cancellaria Cossmanni, L. Morlet. 11. Cerithium Cloezi, L. Morlet. Planche X. . Murex Baudoni, L. Morlet. . Pleurotoma Dautzenbergi, L. Morlet. . Conus Crenensis, L. Morlet. . Marginella Barreti, L. Morlet. —— abnormis, L. Morlet. — Cossmanni, L. Morlet. : . Voluta Coroni, L. Morlet. D & L ON BE Diagnosis generis n0YIi Molluscorum fossilium, AuCtore L. Morlet. GILBERTINA (1), Morlet. Tesia imperforata, depressa, crossiuscula ; spira bre- vis: anfractus ultimus latus ; apertura subpiriformus, supernè angulata, marginibus callo crasso junctis, con- tinuis, plicis columellaribus 2; callo columellari sul- cato ; labro crasso, extüs reflexo, bituberculato ; canal basal nullo. Testa Ringiculæ afjinis, sed cänali basali deficiente, forma depressd, ut in genere Cyclonassä, spird brevis- simd, etc., valdè discrepans. Typus: GILBERTINA INOPINATA, Morlet. — T'estu minuta, crassa, ovalis, subglobulosa, facie ventruli de- (4) Nous donnons à ce nouveau genre le nom de Gülberlina en l'honneur du capitaine Gilbert, qui a découvert, à Jonchery, les deux seuls exemplaires connus jusqu’à ce jour. I. M. — 921 — pressa, strüs spiralibus, plus minusve distantibus ornata; spira brevis, acuta ; anfractus 4 1/2, sutura simplice discreti; anfractus ultimus dilatatus, 4/5 longitudinis æquans ; apertura piriformis ; callo columellari sulco sinuoso bipartito ; margine columellari plicis inæquali- bus 2 instructo ; plica superna validiore ; labro arcuato, integro, extus cilatato, intus tuberculis obtusis, inœæquar- bus 2 munito, inferno magis prominente. — Longit. 2; diam. maj. 3, 2 mill. Fossihs in formatione eocenica inferiore prope Jon- chery (Marne). L. M. BIBLIOGRAPIIIE Manual Of Conchology Structural and systematic. With illustrations of the Species. By (Manuel de Con- chyliologie structurale et systématique. Avec les fi- gures des espèces. Par) George W. Tryon Jr, — Partie XXX VII (1). Partie XXXVIT, — Avec le présent fascicule commence le dixième volume du Manual of Conchology, qui doit comprendre les Monographies des Nerilidæ, Adeorbiide, Cyclostrematidæ, Liotiidæ, Phasianellidw, Turbinide, Trochidæ, Stomatiidæ, Haliotidæ, Pleurotomaride. L'auteur admet, dans la famille des Neritidæ, le genre Nerita, Adanson, avec les sections Nerita (s. str.), La- marck ; Peloronta, Oken, dont Tenure, Gray, est syno- (1) Philadelphie, 1887, chez l’auteur (Academy of Natural Sciences of Philadelphia, Cor. 19th an! Race Streets). Fascicule in-8 de 64 pages d'impression, accompagné de douze planches coloriées. 15 — 999 — nyme ; Pila, Klein, dont Ritena, Gray, est également sy- nonyme; Odontostoma, Môrch ; le sous-genre triassique et jurassique Lissochilus, Pethô ; le sous-genre crétacé Otos- toma, d’Archiac ; le genre éocène et miocène Deshayesia, Raulin ; le genre Nerilina, Lamarck, avec les sections Neritina (S. str.), Swainson ; Puperita, Gray; Nerito- dryas, Martens; Theodoxus, Montfort; Neritodonta, Brusina, proposée pour un petit groupe tertiaire de Dal- matie et avec laquelle les prétendus genres Tripaloia, Letourneux, et Calvertia, Saint-Simonia, Petrettima, Burgersteinia, Bourguignat, paraissent être identiques, ce qui impliquerait la nécessité de leur suppression ; Neri- tilla, Martens ; Smaragdia, Issel, dont le genre Gaillardo- ta, Bourguignat n'est qu’un synonyme, proposé postérieu- rement et voué dès lors à la suppression; Stanleya, Bour- guignat; Clypeolum, Recluz ; Neritona, Martens. Le sous- genre Clithon, Montfort, est entamé dans le fascicule, mais n’est pas terminé. La fin du genre Neritina paraîtra dans le fascicule suivant. Nous avons appris, par une communication récente, la mort inattendue de l’auteur de l’important ouvrage que nous analysons. M. George W. Tryon Jr. est décédé, à Nr FAT) Lie. Philadelphie, le 5 février 1888. C’est une grande perte pour la science malacologique à laquelle il avait rendu tant de services par la fondation de l’Ameriran Journal of Con- chology, par de nombreux ouvrages iconographiques et par le vaste développement qu’il avait su donner aux col- lections conchyliologiques de l’Académie des sciences de Philadelphie. Il aurait été bien regrettable que la publica- tion de son œuvre capitale, le Manual of Conchology : structural and systematic, eut été interrompue par sa mort. Heureusement, il n’en sera rien et les fascicules des deux séries de ce grand ouvrage, si utile aux naturalistes, continueront à paraitre, comme par le passé, sous la di- rection de M. Henry A. Pilsbry, aide-naturaliste de M. Tryon, et avec le concours des membres de la section conchyliologique de l’Académie des Sciences Naturelles de Philadelphie. Tous nos vœux les accompagneront dans cette grande et difficile entreprise, qui mérite d’être en- couragée par les naturalistes de tous les pays. H. CROSSE. Manual Of Conchology structural and systematic With illustrations of the Species. — Second series: Pulmonata. — By (Manuel de Conchyliologie struc- turale et systématique. Avec les figures des espèces. — Deuxième série: Pulmonés. — Par) George w.- Æryon Jr. — Partie XIII (1). Partie XIII. — Le deuxième volume de la Monographie de l’immense famille des Helicidæ commence avec ce fas- cicule. Les espèces qui s’y trouvent décrites forment la suite de la section des Xerophila, avec les sous-sections Candidula, Kibelt : Lemniscia, Lowe; Xeroleuca, Kobelt; Turricula, Beck ; Cochlicella, Risso. La section des Och- thephila de Beck vient ensuite, avec les sous-sections Ochthephila s. str. ; Geomitra, Swainson ; Heterosloma, Hartmann ; Zrus, Lowe ; Placentula, Lowe ; puis la sec- tion des Actinellu de Lowe; celle des Tectula de Lowe : celle des Craspedaria de Lowe; celle des Discula de Lowe ; celle des Callina de Lowe et celle dès Acusta (1) Philadelphie, 1888, chez l’auteur, Academy of Natural Sciences of Philadelphia, Cor. 19th and Race Streets. Fascicile in-8 de 64 pages d'impression, accompagnées de 16 planches coloriées. — 224 — d’Albers. Le genre Armandit, Ancey, paraît n'être qu’un double emploi de cette dernière coupe, dans la synonymie de laquelle il doit tomber. Le groupe des Plectopylis, qui suit, comprend la section des Plectotropis, s. str., d’Albers, avec la sous-section Pseudiberus, Ancey; celle des Ægista, Albers, et le com- mencement de celle des Trachia, Albers. Malgré la mort, si regrettable à tous égards, de l’auteur de l’ouvrage, nous avons tout lieu de croire que la publi- cation de la seconde série ne sera nullement interrompue et se poursuivra, comme celle de la première, et avec la même activité. H. CROSSE. Iconographie der Land. u1d Süsswasser-Molius- ken, Mit vorzüglicher Berücksichtigung der euro- päischen noch nicht abgebildeten Arten, von #. A. Rossmässler, vVorigesetzt VOn mD' ww. Kobelt. — Neue Folge. Dritter Band. Funfte und sechste Liefe- rungen. Mit zehn Tafeln. (Iconographie des Mollusques terrestres et fluviatiles, avec étude particulière des espèces européennes non encore figurées, par A. Rossmässler,continuéepar lem' W. Kobelt. — Nou- velle Suite. — Troisième volume: cinquième et sixième livraisons, accompagnées de 10 planches (1). L'auteur décrit et figure les espèces nouvelles suivantes: Leucochroa Kobeltiana, Debeaux ms., des environs d'Oran; L. Debeauxi, Kobelt, de Nemours, près de la frontière marocaine; Helix Lobethana, Debeaux ms., des environs (1) Wiesbaden, 1888, C. W. Kreilels Verlag. Livraison double peLit in-4k, comprenant 26 pages d'impression, accompagnées de 10 planches coloriées, HS UT ue pr NS NE AT EE RS PEUT RETIRE LEE ES EE LAC RA n \ Tin F4 s d'El Aricha, dans le sud de la province d'Oran; H. sub- jobæana, du Chott-el-Tigri, près de la frontière marocaine, dans la même province; H. Bailloni, Dcbeaux ms., du territoire des Ouled-Sidi-Cheik, dans le Sahara oranais ; H. Denansi ; H. Ghazouana, Debeaux ms., des environ de Nemours, dans la province d'Oran ; diverses variétés de l'H. Coquandi, Morelet, cette belle et curieuse espèce qui se trouve localisée des deux côtés du détroit et qui, comme les singes des rochers de Gibraltar, constitue une preuve zoologique de haute valeur de la réunion relativement ré- cente de l’Europe et de l’Afrique, sur le point où existe maintenant le détroit; Unio Hispalensis, du Guadalquivir, en Espagne; U. Culderoni, de la Guadaira, affluent du Gua- dalquivir ; U. Bælticus, des cours d’eau des environs de Sé- ville; U, Sevillensis, qui habite la même localité et qui n’est peut-être qu’une variété de l'H. Hispanus, Moquin ; Ano- donta Calderoni, et A. Bætica, dela Guadaira, près Séville. Cette livraison, qui se termine par une table des matières contenues dans le troisième volume de la Nouvelle Suite, renferme une série fort curieuse d’Helix de la province d'Oran et du Sahara oranais : elle est donc intéressante pour les naturalistes. H. CROSSE. Catalog der GConchylien-Sammlung VON Fr. Paetel. — Mit Hinzufüugung der bis jest publicirten recenten Arten, sowie der ermittelten Synonyma. — Dritte, vierte, fünfte und sechste Lieferungen (1). (Catalogue de la Coïection de Coquilles de Fr. Paetek — Avec addition des espèces récentes publiées jusqu'ici et des Synonymes.— Livraisons 3, 4, 5 et 6). (1) Berlin, 1887, à la librairie des frères Paetel. 4 livraisons grand in-8, de 80 pages d’impression chacune, — 996 — ni ni Le grand développement qu’a donné l'auteur à la nou- velle édition du Catalogue de sa collection conchyliolo- gique, en y ajoutant celles des espèces actuellement connues qu’il ne possédait pas personnellement et la mention des synonymes qu'il avait pu découvrir, fait de ce livre un ouvrage utile à la science et qui sera recherché des naturalistes. Les livraisons 3, 4, 5 et 6, qui viennent de paraître, dans le courant de l’année 1887, vont du genre Fasciolaria au genre Ampullaria. La rapidité avec laquelle se succédaient, les unes aux autres, les livraisons faisait espérer que nous verrions bientôt terminé cet ouvrage, qui semblait destiné à deve- nir le vade-mecum de tous les collectionneurs. Malheu- reusement, l’auteur est mort dans la nuit du 27 janvier 1888 et nous ignorons si la publication de son Catalogue pourra être continuée après lui. Cette continuation serait assurément à souhaiter pour les malacologistes, auxquels un Catalogue complet, et d’un prix relativement peu élevé, des Mollusques, qui manque absolument, en ce moment, serait appelé à rendre de grands services. H. CROSSE. Les Mollusques marins (URoussillon, Par E. Buc- quoy, Ph. Dautzenberg Et G. Dollfus. — T. II. Fascicule 1‘, Pelecypoda (Fascicule 14). Famille Ostracea. — Genre Ostrea (1). Lesauteurs, dans ce Fascicule, qui constitue le premier du tome IT et le quatorzième de l’ouvrage entier, commencent l'étude des Pelecypoda par l’examen des espèces du vieux (1) Paris, 1887, chez l’auteur, Ph. Daftzenberg, 213, rue de l’Uni- versité, et chez J.-B. Baillière et fils, libraires, ru2 Hautefeuille, 19. Fascicule grand in-8 de 27 pages d'impression, accompagnées de 6 planches, photographiées d’après nature. — 997 — venre Ostrea de Linné. Ils ne mentionnent sur les côtes du Roussillon que deux espèces, l'O. edulis, Linné, avec ses variétés Tarentina, Issel; cristatu, Born; lamellosa, Brocchi; Cyrnusi, Payraudeau ; Adriatica, Lamarck ; de- pressa, Philippi ; parasitica, Turton ; deformis, Lamarck; rutupina, Jeffreys ; et l'O. stentina, Payraudeau. La syno- nymie, très longue et assez compliquée, de toutes ces formes si variables, si diverses et aboutissant toutes néan- moins à un type commun, l'O. edulis, est très bien (raitée, et c’est la meilleure et la plus complète que nous connais- sions. L’O. stentina, à qui Payraudeau a assigné avec raison une valeur spécifique, comprend deux variétés éta- blies par les auteurs, la var. Isseli, plus grande que le type et de forme arrondie, et la var. Pepratxi. remar- quable par la prolongation de son talon et par sa form: générale allongée. Les planches nous paraissent excellentes et tous les dé- tails, assez compliqués, de la sculpture de nos Ostreu de la Méditerranée se trouvent remarquablement reproduits par la photographie. H. CROSSE. Sur la troisième campagne scientifique de l’irondelle ; ._ Par S. À. le Prince Albert de Monaco (1). Dans le cours des mois de juin, juillet et août 1887, S. À. le prince Albert de Monaco a fait, à bord de sa goëélette à voiles l’Hirondelle, une troisième campagne scientifique, pendant laquelle il a effectué de nouvelles re- cherches sur les courants et sur la faune de lAtlantique Nord. Des dragages à l’aide d’apparéils fonctionnant au (4) Paris, 4887, chez Gauthier-Villars, libraire, quai des Grands- Augustins, 53. Brochure in-4 de 4 pages d'impression (Extr. des Comptes Rendus des séances de l’Académie des Sciences, 1887). 0 moyen de cables en acier galvanisé ont été effectués avec succès entre les iles San Jorge et Pico, du groupe des Açores, puis dans le voisinage du banc de Terre-Neuve. Dans cette dernière localité, des Volutopsis, de grands Buccins et d’autres représentants de la faune polaire arc- tique ont été recueillis par des profondeurs variant entre 130 et 1267 mètres. En pleine mer, des débris de Cépha- lopodes gigantesques, flottant à la suface, ont été rencontrés à deux reprises différentes : l’un d'eux, comprenant la couronne et le bec, pesait une dizaine de kilogrammes. Nous espérons que les résultats obtenus, dans le cours des campagnes scientifiques de l’Hirondelle, seront publiés dans un ouvrage spécial, qui ne pourra manquer d’inté- resser les naturalistes et qui conservera la mémoire de ces utiles Expéditions, si honorables pour leur promoteur. H. CROSSE. Notes sur la Faune des Acores, — Diagnoses d’un Mollusque., d’Un Rotifère et de trois Crustacés nouveaux. Par M. Jules de Guerne (1). L'auteur décrit, comme espèce nouvelle et comme le premier Pélécypode fluviatile recueilli, jusqu'ici, aux Açores, le Psidium Dabneyr, qui vit dans les marécages de l’intérieur du cratère de Fayal, où il est abondant. Les Physes trouvées à Furnas (Ile San-Miguel), qui constituent la deuxième espèce de Mollusque fluviatile connue aux Açores, paraissent être des Physa acuta, Draparnaud, forme continentale, signalée également à Madère et aux Canaries. -H. CROSSE. (1) Paris, 1887, chez E. Deyrolle, naturaliste, rue du Bac, 84. Brochure in-8 de 7 pages d'impression (Extr. du Naturaliste, 1887). 5026. — Abbeville, Lyp. et stér. A. Retaux. — 1888. JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE 1er Juillet 1888. Note sur les Cyclostomes des Antilles et des- cription du nouveau genre Colobostylus, Par H. CRroSSsE et P. FISCHER. Le genre Cyclostomu. tel que Pfeiffer l’a limité, sous le nom malheureux de Cyclostomus (1), dans le troisième supplément deson ouvrage classique, Monographia Pneu- monopomorum viventium (1876) », comprend plusieurs groupes distincts, séparés par leurs caractères conchylio- logiques aussi bien que par leur distribution géographique, savoir : 1" EriciA , Moquin-Tandon, 1848 (Cyclostomus, Montfort, 1810 =— Pomatias, Studer, 1789, non Hart- mann, 1821). Les espèces de ce groupe sont paléarctiques et ont pour limite méridionale les Etats Barbaresques et les îles de l’Atlantide. 2° TROPIDOPHORA, Troschel, 1847. Sous ce nom, nous rangeons les espèces de Madagascar, des Comores, (1) Ce nom générique ainsi altéré a été emprunté à Montfort, qui donnait une désinence masculine à presque tous les genres de Gastropodes. 16 — 9230 — de l’Afrique australe et de l’Afrique orientale, de Mau- rice, etc. Le sous-genre Ligatella, E. von Martens, appar- tient aussi à ce groupe. 3° CoLoBosryLus, Crosse et Fischer, 1888, nouveau groupe auquel nous donnons une valeur générique et qui englobe les formes Américaines que Pfeiffer n’a pu inter- caler dans les autres genres de Cyclostomalidæ des An- tilles et de l'Amérique centrale et qu’il a désignées, par conséquent, sous le titre de Cyclostomus. On sait que l’opercule à été employé par Pfeiffer, comme caractère prédominant, pour la classification des Pulmo- nés operculés. I] en résulte qu’il a réuni, sous le nom de Cyclostomus, tous les Mollusques terrestres dont l’oper- cule était calcaire, doublé d’une lame cartilagineuse, ayant une forme subovale, une surface plane, des tours de spire peu nombreux (4 ou 5), et un nucléus subexcentrique. Or, l'examen des animaux des prétendus Cyclostomus des Antilles démontre qu’ils ont beaucoup plus de rap- ports avec ceux des genres Américains Choanopoma, Chondropoma, Cienopoma, Cistula, Tudora, qu’avee les Cyclostoma de l'ancien continent (Ericia et Tropido- phora), et qu’en outre ces affinités zoologiques coïncident avec des affinités conchyliologiques non moins réelles. Ils ne se rapprochent des Cyclositomu de l’ancien continent que par leur opercule, caractère qui doit, sans nul doute, être subordonné à ceux que fournissent la coquille et la ra- dule. Etencore cet opercule, si voisin de celui des vrais Cy- clostoma, quand on regarde seulement sa face externe et sa face interne, présente-t-il, sur la tranche ou face laté- rale, cette particularité que, sur cette tranche, les deux lames externe et interne, atteignant à peu près la même largeur, sont séparées, à la périphérie, en laissant un vide — 231 — profond entre elles ; elles sont réunies, plus près du centre, par un dépôt calcaire intermédiaire, et rappellent ainsi la disposition d’une gorge de poulie. Chez les vrais Cyclostoma (C. elegans), et sauf chez les Tropidophora qui possèdent, à un assez haut dégré, la dis- position en gorge de poulie, les deux lames externe et in- terne de l’opercule ont une largeur inégale : externe dé- bordant l’interne, dont elle est séparée, sur la tranche, par une très faible dépression. Au contraire, chez le genre Diplopoma, Pfeiffer, qui a pour type et pour unique espèce une coquille de Cuba (D. architectonicum, Gundlach), la disposition en gorge de poulie de la tranche de l’opercule atteint son maximum : la lame externe est très écartée de la lame interne, à la- quelle elle est fixée seulement par un dépôt calcaire cen- iral relativement étroit. D’après cette particularité, les Diplopoma doivent être rapprochés des Colobostylus ; ils en diffèrent néanmoins par des autres caractères tirés de leur opercule extraordinaire, dont les deux faces sont bi- concaves et dissemblables : la face interne lisse ; la face externe infundibuliforme, munie de très fortes côtes obliques, et à nucléus profondément immergé. Le sommet de la coquille du Diplopoma archtectonicum est tronqué comme celui des autres Cyclostomatidæ américains. Si l’on examine la série des espèces américaines de Cy- clostomus, on constate que leur coquille est conoïde, tur- binée, élevée, striée ou pourvue de plications longitudi- nales, munie d’une suture denticulée ou noduleuse, d’une spire tronquée par suite de l'absence des premiers tours caducs, d’un péristome ordinairement double, et dont l’ex- terne est plus ou moins dilaté, plissé ou ailé. Ces caractères manquent chez les Cyclostoma de l’ancien — 232 — continent, dont le sommet est régulièrement intact, en conformité avec une loi générale, dont on constate les effets également chez les Cyclophoridtæ. Nous rappellerons, à ce sujet, que les genres de forme élancée de l’ancien continent appartenant aux Cyclophoridæ (Hainesia, Cop- tochilus) ont leur spire entière, tandis que les genres cor- respondants du nouveau continent (Megalomastoma, To- mocyclus) sont normalement tronqués. La radule des prétendus Cyclostomus des Antilles a été figurée par Troschel (Das Gebiss der Schnecken, tab. IV, fig. 15, 16, 17), d’après les C. Jayanus, C. B. Adams, et C. Banksianus, Sowerby. Elle présente les caractères propres à la famille des Cyclostomatidæ et notamment la structure spéciale de la dent marginale externe qui a valu à ce groupe de Mollusques le nom de Pseudo-rhipidoglos- sata, proposé par Stabile en 186% (Mollusques terrestres vivants du Piémont, p. 133.) La dent centrale est unicuspidée, plus petite que la dent latérale, qui est également unicuspidée, à cuspide aigué ou obtuse ; la dent marginale interne est mullicus- pidée ; la dent marginale externe est très large, triangu- laire, à bord réfléchi, pectiné, mais avec les pectinations prolongées notablement au-dessous de la partie réfléchie. Cette dernière disposition est tout à fait décisive, au point de vue de la classification, parce qu’elle existe chez tous les genres de Cyclostomatidæ du nouveau continent(Choa- nopoma, Ctenopoma, Chondropoma, Cistula, Tudora). Au contraire, les Cyclostoma de l’ancien continent ont une dent centrale multicuspidée, aussi large que la dent latérale; une dent latérale multicuspidée, à cuspide moyenne plus grande que les autres; une dent marginale interne, plus petite que la précédente, multicuspidée, à — 233 — cuspides courtes, peu différenciées ; une dent marginale externe, large, trigone, à bord réfléchi, finement denticulé, mais dont les denticules ne se prolongent pas en dents de peigne au delà du bord réfléchi. Nous ne connaissons qu’une seule figure d’animal de Colobostylus. C'est celle que Poey (1) a donné, au trait seu- lement, de son C. Rangelinus, ae Guba. L'animal est court et trapu; le mufle dépasse sensiblement la partie anté- rieure du pied, comme dans les Cyclostoma ordinaires, mais les tentacules sont représentés comme assez allongés et assez pointus, ce qui n’existe pas, chez les vrais Cyclos- toma. De plus, les yeux, situés à la base externe des ten- tacules, semblent montés sur une espèce de pédoncule très court. Ces caractères extérieurs rappelleraient un peu ceux des Cyclophoridæ. Poey figure aussi, mais très médiocre- ment, l’opercule du C. Kongalinus, vu de côté (Mém. Cuba, vol. I, pl. VIIL, fig. 18, 1851.) En résumé, le groupe américain des Cyclostomes de Pfeiffer a, d’une part, une radule et une coquille de Chon- dropoma, Choanopoma, Clenopoma, etc., et, d'autre part, un opercule de Cyclostoma, légèrement modifié sur ses faces latérales. Leur Mollusque, tout en appartenant, par l’ensemble de ses caractères, aux Cyclostomidæ, se rapproche des Cyclophoridæ par la forme deses tentacules. Ces caractères, confirmés d’ailleurs par la distribution géographique, nous paraissent suffisants pour motiver la création d’un genre nouveau, que nous proposerons d’ap- peler Colobostylus (2) et dont voici la diagnose : Genre CoLoBosryLus, Crosse et Fischer, 1388. Testa ovalo-conica, perforata vel rimatu, lœvis aut (1) Poey, Mem. Cuba, vol. I, pl. VIIL, fig. 19, 1851. (2) Koo6os, mutilatus ; stÿkos, columna. — 234 — longitudinaliter plicato-striata; Sutura crenulata; spira truncatula (anfractibus primis deficientibus) ; anfractus ultimus rotundatus ; apertura circularis vel ovala ; peristoma simplexz aut duplicatum ét expansum. — Operculum paucispirum, extüs calcareum, planum, sub- ovale, lamellis duabus lateraliter separatis, ad margines distantibus, intùs conniventibus, unilis, constitutum ; anfractibus 4-5; nucleo subexcentrico. Animal breve;pes posticè suboblusus;rostrum longum, pedem superans ; tentacula sat longa, gracilia, suba- cuta ; Ocul ad basin externam tentaculorum, in pedi- culo brevissimo siti. | Habitat in Antillis, præcipuè in Jamaic«. Les espèces que nous rapportons au genre Colobostylus proviennent toutes des Antilles, et principalement de la Jamaïque. Elles sont ainsi réparties : 1° Jamaïque. — C. Humphreyanus, Pfeiffer ; albus, Pfeiffer; thysanoraphe, Sowerby; Redfieldianus , C. B. Adams; Chevalieri, G. B. Adams; Jayanus; , B. Adams; Banksianus, Sowerby; Yallahensis, . B. Adams; tectilabris, G. B. Adams; Bronni, B. Adams ; lamellosus, GC. B. Adams; retrorsus, C: B. Adams; sericinus, G. B. Adams; crenulosus, C. B. Adams. 2 Cuba, — GC. Rangelinus, Poey; Rümeri, Pfeiffer; Heynemanni, Pfeiffer ; rectus, Gundlach. 3° Haïti: — GC, saxorum, Weinland; Rollei, Weinland ; Habichi, Weïinland; Aminensis, Pfeiffer; dentilobatus, Weinland. 4° Bahama. — CG. Hydii, Weinland. 5° Trinidad. — C. semidecussatus, Pfeiffer. À ces 25 espèces, dont la détertnination et la provenance Nr T DRASS 6. Le Vs PPS MT NN "He 4 ER Et ve" Tree ju DEN AT Û x : Va FAT — 235 — sont certaines, on devra joindre probablement quelques autres formes décrites sous le nom de Cyclostoma, mais dont l’opercule est inconnu, Et qui ont été, pour la plupart, recüeillies à Haiti (1). Nous n’avons guère dé renseignements à douter sur le mode de station de ces Mollusques: D’après notre hono- rable correspondant, M. C. P. Gloyne (2), qui en a retueilli plusieurs espèces, à la Jamaïque, ils abondent sur les murs de pierre et sur les rochers, dans les bois. Par conséquent les mœurs de ces animaux se rapprochent de celles de nos Cyclostoma Européens. Poey, qui a observé, à l’état vivant, le Colobostylus Rangelinus, dit quesa marche est sinueuse, semblable à celle des Chondropoma. H. C. et P. F. Diagnoses Molluscorum novorüm, in Sinis collectorium (3), AUCTORE R, P, M. HEUDE. 36. CLAUSILIA LÜNATICA; Hëtde: C. testda Magha; trassa; 8pira cylindrateo-inflata, obtusata vel truncata, anfractibus se£ residuis, süb- planis, sutura parüm impressa junctis ; epidermide vor nea, pallido-virescente; striis minutissimis, regularibus sulcata ; apertura obliquè subrhombea, plica supera va- lida, infera immersa, bi- aut trifidas ad columellam adnata ; plica subspirali crassa, exerta ; plica principal supera marginali; plica lunari in arcum ad marginem exlerum usquè exerltum producta ; peristomate crasso, (1) Weinland, Jahrb. der Deutschen Malak. Gesellsch:, p.338; 1880 (2) Journ. de Conchyl., vol. XXVIII, p. 39-40, 1880. (3) Voir; pour les diagnosés prétédéhités, le volume XXXIV du Journal de Conchyliologie, p. 208 et 206, 1886, — 236 — sublibero; intus ad peripheriam plicis plus minusve cre- bris distincto. — Longit. 40; latit. 8 mall. Habitat in ditione Tchen-K’eou. Obs. Le pli subcolumellaire et la Iunule sortent l’un près de l’autre. Une distraction m'avait fait confondre celte remarquable espèce avec la C. decurtata, dont elle par- tage l’aspect. 37. CLAUSILIA PHYLLOSTOMA, Heude. C. testa magna, solida; spira cylindraceo-fusiformi, obltusata vel truncata, anfractibus residuis novem ; subconvexis, sutura vix impressa junclis : epidermide fusca, striis obsoletis notata; apertura elongato-quadra- ta ; plica supera compressa, tenui, marginal; infera subexerta, simplice, tenui; subcolumellari exerta ; plica principali à sSutura remota, dimidiam peripheriam æquante ; secundarts ad seplem in arcum lunarem dis- posilis ; peristomate simplice, tenui, expanso, vix reverso, cum pariete coadunato. — Longit. 31 ; latit. 8 mul. Habitat Tchen-K'eou, rarior. 37 bis. CLAUSILIA BENSONI, H. Adams. Retrouvée à Tchen K’éou, ce qui prouve qu’elle est ré- pandue assez loin. 38. CLAUSILIA MERONIANA, Heude. C. testa mediocri, aciculari ; spira longè attenuüata. gracili ; anfractibus duodenis, planiusculis, impressius- cula sutura junchs ; epidermide vinacea, plicis tenuibus, distantibus, hinc indè distincta ; apertura rotundata, sinu breui; plica Supera tenui, marginali vix exerta, inferam versüs confluente; principali semiperipherica, secunda- ria -unica, dimidio breviore ; peristomate libero, tenui, simplice, dilatato, reflexo. — Longit. 2% ; lat. 3 mil. — 237 — Habitat. Vallée du Yu-ho, Chensi septentrional (R. P. A. de Mérone, M. R). 39, CLAUSILIA PAGNUCGCIANA, Heude. C. testa parva, fusiforni ; spira satis rapidè atte- nuata, anfractibus duodenis, convexiusculis, sutura im- pressiuscula junctis; epidermide rufulo-sericea, plicis minutis, crebris bellè ornata ; apertura piriformi ; plica supera marginali, tenui ; infera fere immersa, ad supe- ram confluente ; principali semiperipherica, secundaria obliqua, brevi; peristomate simplice, expansiusculo et reflexo. — Long. 16 ; lat. 2 mull. Habitat. Vallée du Yu-ho. 40. HELIX HÆSITANS, Heude. H. testa subsolida, discoidea, perforata ; spira subde- pressa, anfractibus ad quatuor, ullimis rapidè crescen- libus ; peripheria arqute carinata, carina supra depres- siuscula ; ultimo anfractu subtüs ampliato, inflato, epi- dermide rufa, nitida, stris spiralibus irregularibus cons- picua, carina calcareo-albida ; apertura securiformi, vix obliqua, notabiliter descendente, margine dextro recto, brevi; sinistro arcuato, duplo longiore ; peristomate sim- plice, acuto et umbilicum partim sublegente. — Diam. maj. 18; min. A4 mill.; apert. diam. maj. 10, min. S. Altit. 14 mul. Habitat. Ta-li fou (Yun-nan.) &A. HELIX SAMARELLA, Heude. H. testa fragili ; epidermide vitrea, pellucida, tandem obdurata, striis minutis cooperta, nitida: spira plana ; anfractibus senis, planis, sutura fligera, subscaluri junctis, regulariter crescentibus ; ultimo acuto, carinato : apertura vix obliqua, subelliptica; peristomate simplice, 0 RP QAR ON PU A en ne pes RAS A7 NU NRC 7e ice c. — 238 — acuto ; Wmbilico lato, pervio. — Diam. maj. AA, in. A0; altit. 6 mall. Habitat Ta-li fou, circa 2,000 m. altitudinis: h2. HELIX SUBCINCTA, Heude. H. testa subsolida, parva: epiderinide blanda, Subse- ricea; infra supräque striis minimis Confusisque 6b- ducta; Spira cbtusata, anfractibus Senis, tumnidinsculis, requlariter et lentè crescentibus, suturu subimpressa junctis, ultimo obtusè carinato, infra infläto ; apertura obliqua: peristomate simplicé, Trefletiusculo; umbilico mediocri, pervio. — Diam. maj. 12, Min. 10 ; altit.7 mal. Habitat. Ta-li fou. Altit. 3,000 m. h3. HELIX SUBGRISEULA, Héude. H. testa tenui, vix solida,parba; epidermide ciñeritia, obsolete striata: spira trochoidea, dépressa ; dnfractibus quatuor, inflatiusculis, ultimo subtus inflato, confuse an- qulato; apertura recta, luhari ; peristomate simplice, acuto; umbilico angusto, pervio. — Diam. maj. 11, min. 10 ; altit. 9 mul. Habitat. Ta-li fou. Alt. 3,000 m. kh, HELIX PERÆRUGINOSA,; Heude. H. testa solida , mediocri, epidermide rubiginosà ; sericea, striis crassiusculis, Confertisque obducta ; spira trochoidea ; anfractibus ad quinque, inflatulis, sutura angusta junctis, ultimo inflato, ad peripheriam confusè angulato, albido ; apertura obliqua, subcirculari ; peris- tomate simplice, subreflexo ; umbilico angusto, pervio. — Diam: maj. 17, min: 15; alt, 12 mul. Habitat. Ta-li fou. — 239 — 45. HELIX MENSALIS, Heude. H. testa subsolida, mediocri, discoidea ; epidermide fuloa, nitidà, dense striala spira; sûbplana; anfractibus senis, planulis, sutura impressiuscula junctis, reguld= riter et lente crescentibus, ullimo confuse angulato ; apertura subrotunda, parüm obliqua, peristomale acuto, subreflexo ; umbilico lato, Conico, pervio. — Diam. maj. 15, min. 14; alt. 9 inill. Habitat. Ta-li fou. A6. HkLIX TALIFOUENSIS, Heude. . H.testa parva, subtrochoideo-discoidea, subsolida ; epi- dermide corneo-fulva, supra minutissime striata ; spira retusa ; anfractibus octonis, angustis, subinflatulis, sub- æqualiter crescentibus, sutura impressa junclis, ultiino confusè angulato ; apertura sübrotunñda, obliqua, pdulis- per descendente : péristomate acuto, subréflèxo ; umbilico lato, conito, pérvio.— Diam. maj. 9, min. 9 ;altit. 7 mil. Habitat. Ta-l fou. &7. HELIX RADULINA, Heude. H. testa parva, subsolida, subdiscoïdea, epidermide brunneo-rufa,striato-squamosula; spira obtusa; anfrac- tibus senis, inflatulis, sutura subimpressd junctis, lentè crescentibus, ultimo confusè angulato ; apertura pau- lisper descendente, obliqua, subrotuñda: peristomate acuto, reflexiusculo ; umbilico mediocri, cylindrico, per- vio. — Diam. maj. 11, min. A1 ; alt. 8 null. Habitat. Ta-li fou. Altit. 3,000 m. 48. HELIX MIMICULA, Heude. y H. testa mediocri, solida ; epidermide alba, bizonata, zonis rufis, ad peripheriamuna, subtàs altera, dispositis ; spira trochoideo-conica ; anfractibus senis, inflatulis;su- — 240 — tura subscalari junclis, regulariter crescentibus ; ultimo inflato, subtüs complanato; apertura lata, rotundata, pa- rumper descendente ; peristomate aculo, reflexiusculo ; umbilico angusto, pervio. — Diam. maj. 16, min. 14; altit. 12 mil. Habitat. Tchen-K’eou (Se-tchouan). L9. HELIX SUBPARASITICA, Heude. H.testa parva, subsolida ; epidermide intense brunnea, argute crebroque striata : spira obtusa, elevato-discoi- dea ; anfractibus senis, subleretibus, lentè etregulariter crescentibus, sutura impressa junchs, ullimo inflato, teretis apertura subrotunda, parüm obliqua; peristomate acuto, vix reflexo : umbilico mediocri, pervio. — Diam. maj. 1, min. 10; altit. 7 mill. Habitat. Ta-li fou. Altit. 3,000 m. 50. NANINA FELLEA, Heude. N. testa mediocri, subsolida, discoidea-crassa ; epi- dermide dilutè virenti, minulè striata, sericeo-nitida ; spira subplana ; anfractibus quinis, satis rapide, sed regulariter crescentibus, inflatulis,sutura impressa junc- lis, ultimo tereti, crasso; apertura lunari, parum obliqua: peristomate acuto, intus albido-calloso ; umbilico an- gusto, pervio. — Diam. maj. 15, min. 13; altit. 9 mul. Habitat. Ta-li fou. Altit. 3,000 m. 51. BULIMINUS DAUCOPSIS, Heude. B. testa parva, subsolida, epidermide fuloa, nitida ; spira fusiformi, acuta, regulari: anfractibus nonis, subinflatis, obliquis, sutura aperta junctis, regulariter, crescentibus ; apertura parümper obliqua, elliptica ; peris- tomate subsolido, albido, callo tenui, continuo ;: umbilico profundè rimato. — Longit. 49, lat. 6 mil. Habitat. Ta-li fou. — 241 — 52. BULIMINUS IMBRICATUS, Heude. B. testa parva, solida, epidermide brunnea, plicis cal- cariis pressis obductà ; Spira abbreviata, conica ; anfrac- tibus senis, vix obliquis, subplanulis, sutura impressa junctis ; apertura recta, oblonga ; peristomate acuto, exrpanso, vir reflexo, intus solido ; rima angusta. — Longit. 1%, latit. 5 mil. Habitat Ta-li fou. 53. BULIMINUS GOSSYPINUS, Heude. B. testa mediocri, inflato-fusiformi ; epidermide cre- tacea mtida; spira acuta, mox inflata; anfractibus octonis, parum obliquis, rapide crescentibus, subinflatis, sutura latiuscula junctis; apertura parum obliqua, angusta, elongata; peristomate acuto, expanso, intüs angulato, incrassato; marginibus approximatis, te- nui callo junctis ; rima angusta. — Longit. 22, lat. 8 mill. Habitat Tchen-k'eou. FUNICULUS, Heude. Spira subcylindrica, anfractibus vix obliquis, nume- rosis, Subæqualibus. Le type de ce genre ou de cette section des Buliminus, comme on voudra, est le Buliminus Delavayanus, Heude. (Moll. terr. Chine, pl. XXX, fig. 1%). Il renferme un petit nombre d’espèces, très bien caractérisées et propres à la région calcaire de Ta-li fou. 54. FUNICULUS PROBATUS, Heude. F. testa sinistrorsa, elongata; epidermide pallide fulva ; spira apicem versus attenuata, cœterüm cylin- drica ; anfractibus quatuordecim, vix obliquis, æquali- — 242 — bus, Sutura subimpressa junctis, ultimo paulo inflato ; apertura elongata, deflexa ; peristomate aculo (margi- nibus inœqualibus, hasi approximalis), expanso, vix reflexo ; rima brevi, lata. — Longit. 30, lat. 6 mal, Habitat Ta-li fou. 55. FUNICULUS ASBESTINUS, Heude. F. testa sinistrorsa, mediocri, epidermide blunda ; spira apice citius attenuata, cœæterdüm cylindrica ; an- fractibus duodenis, vix obliquis, suturd subpland junc- tis, ultimo subinflato ; apertura elongata, subrecta;mar- ginibus incæqualibus, basi subapproximalis ; peristomate aculo, reflexiusculo, ad rimain expanso ; rima angust«. — Longit. 23, lat. 5 mil. Habitat Ta-li fou. 56. FUNICULUS CORIACEUS, Heude. F. testa mediocri, elongata; epidermide fulva: spira apicem versus atlenuata, mox inflatula, tandem con- stricta: anfractibus tredecim, vix obliquis, suturd an- qustä junctis, ullimo inflato; apertura subelliptica, vit defle.ra ; peristomate aculo, reflexiusculo, ad rimam angustam dilatato. — Long. 24, lat. 4 mil, Habitat Ta-li fou. 57. FUNICULUS DE BILIS, Heude. F. testa parva, epidermide castanea: spira sensüm at- tenuata, vix cylindrica; anfractibus undecim, vix obli- quis, Subæqualibus, suturd impressiuscula junctis, ul- timo subinflato ; apertura deflexiuscula, marginibus sub- æqualibus ; peristomate acuto, reflexo; rima angusta.— Longit. 15, lat. 3 mall. Habitat Ta-l fou. 58. FUNICULUS RUDENS, Heude. F, lesta mediocri, subsolida, epidermide blanda ; ES PPT EN RD En 0 A ep — 243 — spira brevi, apice citius attenuata, subcylindrica; an- fractibus duodecim angustis, planulis, subæqualibus, bix ac ne vix obliquis, lentissimè accretis, ultimo rotun- dato ; apertura obliqua, lunari: peristomate ampliato, reflexo ; rima brevi. — Longit. 18, lat. 8 null. Habitat Ta-li fou. 59, MyxosTOMA DELAVAYANUM, Heude. M. testa mediocri, solida, epidermide castanea, macu- lis meleagrinis confuse marmorata ; spira plana, apice acutiuscula ; anfractibus ad quatuor, teretibus, sutura impressa junctis, ullimo accreto ; apertura descendente ; peristomate duplice : extero ad suluram depresso, non descendente, acuto, haud reflexo: intimo acuto: wmbi- lico lato. — Diam. maj. 19 ; min. 15; altit. A0 mul. 60. CYCLOPHORUS COOPERTUS, Heude. C. testa ingente, solida ; epidermide fusca, subcon- colore; spira subplana ; anfractibus ad quinque, tereli- bus, satis lentè crescentibus, sutura impressa, canalicu- lata junctis ; apertura rotundata, irregulari, valdè obli- qua ; peristomate multiplice, incrassato, reflexo ; umbilico lato, scalari. — Diam. maj. 38, min. 30; altit. 22 maill. Habitat. La montagne de Tay-ninh (Cochinchine), M. H. Descriptions de Coquilles nouvelles des Faluns dela Touraine, Par G. Dozzrus et Ph. DAUTZENBERG, 1. THECIDE A ACUMINATA, Dollfus et Dautzenberg,. (P1. L, fig, 4.) 1886. Thecidea acuminata, D. et D. n. sp. (conf. Th. TRS TM MOTESMENRORTMENNEES — 2h44 — mediterranea, Risso), in Feuille des jeunes naturalistes, juin, p. 96. Testa, solida, minute perforata, inæquivalois, æquila- teralis. Valvula minor, seu dorsalis, depressa, subro- tunda, umbone projecto, extus rudis; intüs septo valido, planato, margini ventrali adnato, 2/3 altitudinis attin- gente et processibus duobus elevatis, arcuatis, extüs crenulatis, munitus. Valoula major, seu ventralis, con- vexa, Subtrigona, intus excavata, Septo angusto, obso- leto, versüs cardinem in aream trigonam, bipartitam, desinente, bifariäm divisa. — Diam. antero-post, 5, diam. umbono-margin. 6, crass. & mill. Coquille solide, inéquivalve, équilatérale. Test perforé. Petite valve ou valve dorsale presque plane, de forme ar- rondie ou plutôt un peu cordiforme; bords latéraux obli- ques; bord ventral très réduit; crochet en languette sail- lante. Surface extérieure fruste, irrégulière, bosselée. A l’intérieur, un septum médian, largement attaché au bord ventral, se prolonge jusqu’aux 2/3 de la hauteur de la valve et est accompagné de deux supports branchiaux étroits, un peu arqués, parallèles aux bords latéraux et fortement denticulés, du côté externe. Grande valve ou valve ventrale convexe, subtrigone, un peu rétrécie du côté de la char- nière; bords latéraux obliques; bord ventral assez large, arrondi ; surface extérieure irrégulière, bosselée, présen- tant quelques plis d’accroissement. A l’intérieur, un seplum très mince et peu saillant divise la cavité en deux loges égales. Charnière à dentelon central triangulaire situé au sommet du septum ; dentelons latéraux obsolètes. Impressions musculaires profondes. Gisement : Miocène moyen. Localité : Manthelan, Bossée, Pontlevoy. — 245 — Collections : Notre collection; collection Frère, etc. Le genre Thecidea (— Thecidium, Davidson), créé par Defrance, en 1824, dans son « Tableau des corps organisés fossiles », a pour type le Th. mediterranea, Risso, qui est resté pendant longtemps la seule espèce vivante connue du genre. Les Thecidea sont, au contraire, très répandus et nombreux en espèces dans la craie supérieure. Nous ne pensons pas qu’on en ait signalé jusqu’à ce jour dans Péocène. Michelotti a décrit un T. testudinaria du miocène de Turin (Description des fossiles du terrain miocène de l'Italie septentrionale, pl. IL, fig. 26), qui diffère de notre espèce par son contour régulièrement arrondi, son bord ventral plissé et coupé en bizeau. L’un de nous a signalé autrefois ce même T. testudinaria dans les faluns mio- cènes du Cotentin, qui sont de même âge que ceux de la Loire et nous possédons un échantillon de Manthelan qui nous semble aussi appartenir à cette espèce. Le T. acuminata se distingue du T. mediterranea par le septum de sa valve dorsale et surtout par ses supports branchiaux plus étroits et par sa forme générale moins transverse et ne présentant pas l’aspect subquadrangu- laire qui caractérise la coquille méditerranéenne. La figure 183 de Risso est très imparfaite, celle de Philippi (pl. VL fig.17), fort différente, est encore peu satisfaisante; enfin celles de MM. Adams (pl. CXXXII, fig. 1), copiées d’après Davidson, sont meilleures et donnent toujours le contour général subquadrangulaire si différent du contour trigone de notre espèce. \ 17 — 246 — 2. CISTELLA TRANSVERSA, Dollfus et Dautzenberg | (PI. XI, fig. 2). 1886. Argiope transversa, D. et D. n. sp., in Feuille des jeunes naturalistes, juin, p.96. Testa crassissima, inæquivalvis, æquilatera, trans- verse ovalo-subhexagona. Valvula major extus trans- versim valde carinata, intus costalongitudinali, versus marginem bifida et versus cardinem aream triangu- larem, bipartitam formante instructa. — Diam. antero- post. 7, diam. umbono-margin. 5 millim. Coquille inéquivalve, équilatérale, .de forme ovalaire subhexagonale, sensiblement plus large que haute. Test épais, spongieux. Bord dorsal et bord ventral rectilignes, parallèles, réunis par des bords latéraux obtusément angu- leux en leur milieu. Grande valve (seule connue), divisée intérieurement par un septum médian, relié au bord car- dinal par une aire triangulaire, divisée longitudinalement, et au bord ventral par une racine bifurquée. Les régions branchiales se divisent chacune en trois aires dont deux suivent les côtés, et la troisième, plus profonde, de forme obscurément trigone, règne le long du septum médian. La surface externe fruste, tubuleuse, et comme vermiculée vers le bord palléal, est carénée transversalément et s’a- baisse en toit, du côté dorsal ainsi que du côté ventral. Gisement : Miocène moyen. : Localité : Pontlevoy (Loir-et-Cher). Rare. Notre collec- tion. | M. de Morgan, dans un travail monographique publié en 1883, a indiqué que le genre Argiope, Deslongchamps (1842), doit disparaître de la nomenclature malacologique, parce que le même nom a été employé précédemment pur Latreille pour des Arachnides, et qu’il doit être remplacé — 947 — par le genre Megathyris, À. d’Orbigny (1847). M. de Morgan admet comme seconde coupe de la famille des Megathyri- dés, le genre Cistella, Gray (1853), dont le type : Terebra- tula cuneuta,Risso, diffère des Megathyris en ce que l’in- térieur des valves n’est divisé qu’en deux loges principales par le septum, tandis que, dans le type du genre de Des- longchamps : Anomia decollata, Chemnitz, l’intérieur est divisé en quatre loges par trois septum divergents. M. de Morgan n’a cité aucun Cistella miocène ni pliocène; mais les auteurs italiens en ont indiqué depuis longtemps, dans le pliocène de leur pays, et Davidson, dans une révi- sion récente des Brachiopodes fossiles du tertiaire italien (Geological Magasine, tome VIT), démontre l'antiquité des espèces qui vivent encore dans la Méditerranée. Il est regrettable que plusieurs auteurs, tels que Hoernes, Fon- tannes, Benoist, ne se soient pas occupés des Brachiopodes de leurs régions. 3. LiIMA GoossEenNst, Dollfus et Dautzenberg (PI. XI, fig. 3). 1886. Lima Goossensi, D. D. n.sp., in Feuille des jeunes Naturalistes, p. 96. Testa fragilis,ovata, inwquilateralis, perobliqua, valde tumida et utroque latere hians. Apex acuminatus. Auri- culæ subæquales. Valoulæ incrementi lineis et costis ra- dhantibus circa 26 instructæ, quarum anticæ obsoletæ et distantes, posticæ vero confertiores elatioresque fiunt. In auricula antica costæ aliquot valdè obsoletæ distin- guuntur, sed auricula postica nullum costarum exhibet vestigium. Area cardinalis transverse oblonga, fovea subtrigona profunde excavata. — Diam. ant.-post. 93, diam. umbono-marg. 26, crass. 16 maill. Coquille inéquilatérale, baïillante, très convexe, à con- — 248 — tour ovale oblique, rétréci vers le bord dorsal, élargi et bien arrondi vers le bord ventral. Crochets élevés, angu- leux, proéminents. Bord dorsal pourvu de deux oreillettes un peu dissemblables, reliées aux côtés latéraux par des sinus faibles, élégants. Côté antérieur décrivant une courbe régulière; côté postérieur presque rectiligne. Surface cou- verte de stries d’accroissement inégales, plus fines sur les côtés et déterminant, au milieu, quelques bourrelets irréguliers. Région médiane ornée de 24 côtes rayon- nantes arrondies, divergentes, un peu ondulées, très écar- tées sur le côté antérieur, rapprochées et serrées sur le côté postérieur, manquant brusquement sur l'oreillette qui reste lisse. Aire cardinale grande, transverse, munie au centre d’une fossette ligamentaire triangulaire. Char- nière consistant, sur la valve droite (seule connue), en deux fossettes latérales dont l’antérieure est la plus pro- fonde. Les impressions musculaires centrales ne sont pas visibles sur nos échantillons, mais on distingue quelques cicatrices linéaires, latérales, reliées par des lignes palléales obscures. La sculpture externe se répète faiblement, en sens inverse, dans l’intérieur des valves. Gisement : Miocène moyen. Localités : Bossée, Manthelan. Collections : L’exemplaire figuré, qui est le plus com- plet, a été découvert à Bossée par M. Goossens, qui nous l'a gracieusement offert. Cette espèce se rapproche très sensiblement du Lima inflata, Ghemnitz, mais elle en diffère par la disposition spéciale de ses côtes rayonnantes qui sont de plus en plus serrées d'avant en arrière, ainsi que par ses oreillettes lisses. Le Lima Goossensi appartient sans aucun doute au sous- — 249 — genre Mantellum, Bolten, 1798, resté longtemps oublié, puis restauré par Môrch, en 1853, et qui a pour type le Lima inflata, Ghemnitz (= Ostrea fasciatu, Linné). &. Lima Grossouveet, Dollfus et Dautzenberg (PI. XE, fig. 4). Testa parum solidu, depressa, obliqua, ovato-oblonga, antice abrupte truncata, ad apicem angustala, acumi- nata. Auriculæe valde inæquales : antica minore. Costæ radiantes 26, interstiliis angustiores. Lunula decussata, granulosa. Auricula postica radiatim densè sulcata. Sub lente, testa inter costas tenuiler oblique divaricatim striata apparet. Area cardinahs trigona, medio fossula triangulari excavata. — Diam. antero-post. 29 maill., umbono-marg. 45 mill., crass. 18 mil. Coquille bivalve, équivalve, peu solide, comprimée, de forme oblique, ovale-allongée, atténuée vers les crochets. Bord antérieur rectiligne, comme tronqué, bords posté- rieur et ventral arrondis. Sommet anguleux, proéminent, pourvu de deux oreillettes inégales, antérieure étant la plus petite. Surface ornée de côtes rayonnantes régulières, peu saillantes, au nombre de 26 (sans compter celles qui règnent sur la lunuleet les oreillettes), plus étroites que les intervalles qui les séparent, et de lignes d’accroisse- ment bien marquées, irrégulièrement espacées. Lunule garnie de costules rayonnantes serrées et de stries trans- verses, qui déterminent une réticulation finement granu- leuse. Oreillette postérieure ornée de côtes rayonnantes étroites et nombreuses. Lorsqu'on examine la coquille à la loupe, on observe de plus qu’elle est sculptée, entre les côtes, de nombreuses stries fines, serrées, dirigées obli- EU ST QE LT LE , FAURE » ' quement en sens divergents. L’axe de cette divarication suit la 10° côte (à partir du côté antérieur). Aire cardinale trigone, pourvue d’une fossette ligamentaire centrale, triangulaire, assez profonde et traversée par des sillons d’accroissement arqués. Intérieur des valves lisse et lui- sant; bord ventral denticulé; impression de l’adducteur des valves située antérieurement. Le Lima Grossouvrei est bien distinct de tous ses con- génères; il appartient au groupe typique du genre Lima et offre même une certaine ressemblance par sa forme générale, avec le Lima squamosa; mais il est sensible- ment plus allongé, ses côtes rayonnantes sont plus faibles, non squameusés. Sa siriation oblique, divariquée, est d’ailleurs tout à fait particulière et nous ne pensons pas qu’une sculpture similaire ait été signalée jusqu'ici chez aucun autre Lima vivant ni fossile. ( Nous sommies héureux de dédier cette belle espèce à M. Grossouvre qui l’a recueillie à Cléré, au nord de Tours, dans la falunière dite dé « la Picarderie. » ÿ. AVICULA TRANSITORIA, Dollfus et Dautzenberg (PI. XI, fig. 5). 1886. Avicula transitoria, D. et D. (conf. À. trans- versa, Déshayes), in Feuille des jeunes naturalistes, juin, p. 96. Testa ovata, valde obliqua. Auriculæ asymmetrice, postica depressai, antica brevis et sohda. Teslæ super- ficies externa striis increment irregularibus obsoletisque munita, interna margaritacea. — Diam. antero-post. 98, diam. umbono-margin. 16, crass. 12 mil. Coquille très oblique, convexe, de forme ovalaire. Cro- chets arrondis, médiocres, accompagnés de deux oreiïllettes — 201 — asymétriques, dont l’une, l’antérieure, courte, solide, aplatie, est bien isolée du corps central de la coquille par un sillon profond et séparée du bord palléal par un sinus ascendant. L’oreillette postérieure est longue, aplatie, séparée du corps de la coquille par une dépression qui s’oblitère vers le bord palléal. Cette oreillette est reliée au bord ventral par un sinus profond. Surface externe cou- verle de stries d’accroissement irrégulières et de quelques bourrelets périodiques. Test composé de deux couches dont l’une, supérieure, est mince, lithoïde, brunâtre, peu adhérente, l’autre, inférieure, est épaisse et nacrée. Char- nière rectiligne très longue, pourvue antérieurement d’une dent cardinale trigone, solide, qui s’appuie sur l'oreillette, et postérieurement d’une dent latérale transverse. Impres- sions musculaires arrondies, limitées. Gisement : Miocène moyen. Localité : Pontlevoy. Collections : Notre collection, collection Bourgeois, col- lection Frère, etc. L'Avicula transiloria est voisin de divers Avicula de l'Eocène et de l’Oligocène du Bassin de Paris, comme VA. transversa, Deshayes. Une seule espèce du même groupe a été décrite, par M. Benoist, des faluns de Bordeaux, sous le nom d'A. Linderi (Act. Soc. Linn. Bordeaux, pl. f, fig. 6, 1875); mais c’est une espèce très petite, très apla- tie et d’une forme très différente de la nôtre. Ces petites espèces constituent un groupe bién différent de celui des grandes Avicules à ailes peu développées, à charnière épaissie, sans dentelons, telles que 4. phalæ- nacea, Lamarck, qu’on trouve communément à Léognan et que nous avons retrouvé, depuis la publication de notre liste, dans les faluns de la Touraine (Bossée). Il nous — 952 — semble que plusieurs auteurs ont eu raison de placer lA. phalænacea et les formes du groupe dans le genre Melea- grina, Lamarck (1812), dont le type est le M. margariti- fera, Linné. 6. MyriLus REDUCTUS, Dollfus et Dautzenberg (PI-XT, ‘se D): 1886. Mytilus reductus, D. et D. nov., sp. Conf. M. africanus, in Feuille des Jeunes Naturalistes, juin, h°100. Testa oblonga, subtrigon«, parum lumida. Apices antici, angulati. Margo dorsalis curvus, ventralis con- cave sinualus, posticus rotundatus. Testæ superficies striis incrementi validis, irregqularibus et cicatriculis an- qulosis ornata. Valvulæ interne margarilace. — Diam. antero-post. 13, diam. umbono-margin. 19, crass. 8 millim. Coquille oblongue, subtrigone, peu convexe, anguleuse vers les crochets, qui sont terminaux et antérieurs ; arron- die du côté postérieur. Bord dorsal se reliant au bord postérieur par une courbe assez régulièrement disposée. Bord ventral descendant brusquement, à contour sinueux, concave. Surface toute couverte de stries d’accroissement fortes, irrégulières, nombreuses et de petites malléations cunéiformes bien visibles. Charnière sans dents ; fossette ligamentaire marginale, linéaire, médiocrement allongée ; impressions peu visibles. Test nacré à l’intérieur. Gisement. — Miocène moyen. Localités. — Bossée, Pontlevoy. Collections. — Collection du Muséum, notre collection, collection Frère. An Hi LS UN TS AT EG On el SEE M'A he Pr " ‘ À FA sus — 9253 — Hôrnes a déjà fait connaître, sous le nom de Mytilus Haidingeri, Hôrnes (pl. XLVT), une coquille du miocène de l’Autriche qui appartient aussi au groupe des Mytilus à surface ornée de malléations cunéiformes ; mais c’est là une espèce très grande, très allongée, relativement étroite, à sommets fortement recourbés, à bords parallèles et pro- longés et d’une forme très différente de la nôtre. Le Mytilus pictus, Born (— M. africanus, Chemnitz — M. afer, Gmelin), qui se rencontre dans la Méditerranée ainsi que dans l'Atlantique, sur le littoral occidental de l'Afrique, est plus voisin de notre espèce de Touraine ; mais il s’en distingue constamment par son bord ventral droit, même un peu convexe, jamais concave, ainsi que par sa forme générale plus allongée et plus convexe. 7. ARCA UMBONARIA, Mayer. 1861. Arca umbonaria, Mayer, in Jouwrn. Conchyl., vol. IX, p. 363. Dans notre Catalogue des coquilles fossiles des faluns de la Touraine, nous avons indiqué sous le nom d’Arca Breislaki, une espèce assez grande, de forme allongée, que l’on rencontre en compagnie de lArca turomca, mais en moins grande abondance. Nous avions bien re- marqué que celte coquille de Touraine différait de la figure originale de l’Arca Breislaki, Basterot (Description géologique du bassin tertiaire du Sud-Ouest de la France, pl. V, fig. 9.) ; mais, n’ayane pu voir en nature la forme du Bordelais, nous nous étions contentés de faire suivre notre citation des mots : € sensu lato ». ù Depuis, nous avons reçu, par les soins de M. du Boucher, le véritable À. Breislaki, bien conforme au type de Bas- terot et recueilli à Saint-Paul, près Dax, où il semble assez VAE PTS POP ETC INR TENTE x Éd 4 de: L < = # rare. Il résulté de la comparaison de ce typé avec notre Arca de Touraine, que fous nous trouvotis én présence de deux espèces absolument différentes. M: Mayér a décrit, dans le Journal de Conchyhologie, (t. IX; p. 363 sans figure), un Area nouveau de Pontlevoy et de Manthelan, sous le nom d°’A. umbonaria (non um- bonata, Lamarck. Sa description s'applique exactement à la forme de Touraine que nous représentons (pl. XI, fig. 7). En 1868, M. Mayer, revenant sur sa «manière de voir, dans son Câtalogue du Musée de Zurich {Cahier IL, p. 71), fait passer son À. #mbonaria dans la synonymie de l'A. Breislaki et dit: « de nouvelles recherches en Touraine m'ont procuré un si grand nombre d'individus reliant au type ordinaire la variété à test épais et à crochets très dé- veloppés, que j'avais distinguée comme espèce, qu’il n’est plus logique de la citer à part. Certains traits de famille font présumer que cette variété est un bâtard de l’À. tu- ronica. Il nous est impossible d'admettre cette nouvelle mänière de voir de M. Mayer, car, nous aussi, nous avons examiné des séries importantes d’Arca des faluns de Tou- raine, sans y rencontrer un seul échantillon du vrai 4. Breislaki, espèce courte, très oblique, tandis que la nôtre a le bord ventral droit et presque parallèle au bord cardi- nal. Conservant denc l'opinion de M. Mayer de 1861, et reje- tant celle plus récente du même naturaliste, nous reprenons l'appellation d'A. umbonaria pour la coquille de Tou- raine que nous avons en vue. Le fossile du miocène de Vienne représenté par Hoernes (Fossile Mollusken des Wiener-Beckens, pl. XLIT, fig. 5.), diffère de l'A. Breislaki de Dax par les mêmes caractères — 955 — que nos spécimens de Touraine et, de plus, par une taille sensiblement plus gtrände. Nôüs considérons doné cette forme de Viénné comme constituant une variété major de l'A. umbonaria, Mâyér. : Quant à la figure donnée par Philippi (Enumeratio Molluscorum Siciliae, t. I, pl. V, fig: 1) d’un Arca fossile commuti à Militello et üssimilé avec doute par cet auteur à l’A. Breislaki, nous sommes d’avis qu’elle représente bien une formée un peu grande du vrai À. Breislaki. La confusion de l'A. Breïslaki avec l’A. umboñaria remonte à Deshayes et à Dujardin (Mém. Touraine, p. 57), et pour résumer notre opinion, nous dirons que l'A. Breislaki ne se rencontre pas en Touraine et que l'A. um- bonaria n'existe pas dans le Bordelais. 8. NUCULA SUBLÆ VIGATA, Dollfus et Dautzen- berg (PI. XII, fig. 1). 1886. Nucula sublævigata, D et D., n. sp. Conf. N. Wæ- vigata, Sowerby : in Feuille des jeunes Naturalistes, juin, p. 94. Testa ovato-trigona, perobliqua, inæquilateralis. Um- bones prominuli, postice recurvati. Latus anticum expan- sum, ellipticum ; posticum truncatum brevissimumque vulvam excavatam, argute circumscriptam exhibens. Testæ superficies lævis, striis modo incrementi obsoletis trajecta. Valvulæ intus margaritaceæ. Margo ventralis simplex, nec crenulatus. Cardo denticulorum serie cons- titutus, sub umbone fovea ligamentaria transversa in- terrupta. — Diam. antero-post. 18, diam. umbono-mar- gin. 1%, crass. 8 millim. Coquille ovale-trigone, très oblique, très inéquilatérale. Crochets peu saillants, recourbés du côté postérieur (co- ante Pan Le Lis | LEA et DE Et 70/0, MEN d4 JE l re x lab ET ral CU tre) AT Al + ri . ï [ces NN TE j "ae ù a! , Er z Me HAL, —1200 — quille opisthogyre). Côté antérieur (le plus long) décrivant une courbe elliptique régulière ; côté postérieur court, descendant, par une ligne droite, à peine inclinée, vers le bord ventral qu’il rejoint, en déterminant un angle bien marqué. Corselet déprimé, nettement limité par un angle saillant. Surface externe lisse, ne présentant que de rares stries d’accroissement, simples, peu profondes. Intérieur des valves nacré, à bord ventral lisse, non denticulé. Ghar- nière présentant une fossette ligamentaire couchée, qui commence au dessous du crochet et se termine un peu antérieurement par un cuilleron médiocre. De chaque côté de cette fossette, s’étend une rangée de dents aiguës, petites et en forme de chevrons au voisinage des crochets, plus fortes et simples dans la partie antérieure. Ces dents sont au nombre de 28 environ, du côté antérieur, et de 8 du côté postérieur. Deux impressions musculaires trapézoïdes sont reliées par une ligne palléale dépourvue de sinus. Gisement. Miocène moyen. Localité. Pontlevoy. Collections. Notre collection, collection Frère, collection de l’Université catholique, etc. Les Nucules sontnombreuses dans les terrains tertiaires; celles du tertiaire supérieur ont été l’objet de notices spé- ciales de MM. Bellardi et Seguenza. Notre fossile de Tou- raine se rapproche surtout du Nucula lævigata, Sower- by (1818. Mineral Conchology, pl. 192, fig. 4-2; t. II, p- 207), figuré aussi par M. Wood (Crag Mollusca, p. 80, pl. X, fig. 8). Cette espèce du Crag d'Angleterre est la plus grande du genre ; elle atteint un pouce anglais de lon- gueur. Le N. sublævigata est d’une taille plus petite ; son côté postérieur est tronqué plus brusquement et les dents de sa charnière sont plus nombreuses. L’absence de toute — 257 — ornementation à la surface des valves ne permet pas de rapprocher notre espèce du Nucula Cobboldiae. Il est probable que l’espèce désignée par M. Mayer sous le nom de N. lævigata, dans son Catalogue de la molasse helvétique (p. 17), en 1873, est la même que celle dont nous nous occupons ici. Le N. piacentina, Lamarck offre une grande analogie de forme avec le N. sublævigata: mais il est moins oblique et son bord interne est garni de crénelures, caractère qui le rattache à un groupe bien différent. 9. CaroIuM MANTHELANIENSE, Dollfus et Daut- zenberg (PI. XIL, fig. 2). 1886. Cardium Manthelaniense, D. et D., n. sp. (pa- pilles transverses), in Feuille des Jeunes Naturalistes, juin 1886, p. 95. Testa tenus, convexa, subrotunda, postice subtrun- cata et obtusissime angulata, antice rotundata, costis radiantibus 22 elevatis, crassis, subquadratis et papillis transversis, ornatis munita, Interstitia angusta, lineis transversis valdè irregularibus impressa. — Diam. an- tero-post. 15, diam. umbono-margin. 15, crass. Al millim. Coquille équivalve, subéquilatérale, de taille médiocre, assez mince, bombée, de forme arrondie, coupée un peu obliquement, du côté postérieur, et bien arrondie, du côté antérieur. Surface traversée par 22 côtes rayonnantes, éle- vées, aplaties au sommet, plus larges que les intervalles. Ces côtes, un peu plus serrées sur le côté antérieur que sur le côté postérieur des valves, sont garnies de papilles rectangulaires, transverses, pleines, saillantes et régu- - lières, parfois un peu trigones, mais jamais tubuleuses. es Faces latérales des côtes et intervalles ornés de trabi- cules irréguliers qui déterminent une sorte de filigrane élégant. Crochets peu saillants. Charnière médiocre, pour- vue de deux dents cardinales, séparées par une fossette triangulaire, et de deux dents latérales, peu écartées et assez faibles. La face interne du bord ventral reproduit en sens inverse la sculpture externe. Impressions des muscles adducteurs assez grandes, mais peu distinctes, se prolon- geant jusque vers le milieu des dents latérales de la char- nière. Gisement. — Miocène moyen. Localité. — Manthelan, Bossée. Collections. — Notre collection ; Muséum d'histoire na- turelle de Paris ; collection Goossens. Il peut sembler téméraire de créer encore un Cardium nouveau dans le groupe typique, après tous ceux qui ont été déjà décrits, tant à l’état vivant qu’à l’état fossile, dans le miocène et le pliocène. Cependant, le C. Manthelu- niense, tout en se rapprochant des C. Andreæ, Dujardin, C. turonicum, Mayer, C. clavätum, Hilber, ne peut être confondu spécifiquement avec aucune de ces espèces. [l se distingue du C. clavatum, avec lequel ses rapports sont les plus intimes, par ses côtes plus larges, qui paraissent plus serrées et ne laissent guère voir leurs faces latéraleset les intervalles. Les régions intercostales sont, au contraire, bien apparentes chez toutes les autres espèces. Le Car- dium Andreæ a aussi les papilles des côtes épineuses, tubuleuses, serrées, dirigées vers le: bord palléal, ca- ractères qui se trouvent encore exagérés chez le C: cld- vatum, tandis qu’ils manquent absolument dans ‘notre Cardium à papilles rectangulaires, ‘isolées et massives. D ex ENT RON V'RÉÉ Mare UND MURE E DONC LS HU du L Vu 1 ‘ + — 259 — 10. SCINTILLA TRANS VERSA, Dollfus et Dautzen- berg (PI. XIL, fig. 3). 1886. Erycina transversa, D. et. D., n. sp. (Conf. E. Letochai, Hôrnes), in Feuilles des Jeunes Naturalstes, juin, p. 9%. Testa tenuis, transverse elliptica, complanata. Valvu- læ œquales, subæquilaterales, utroque latere œqualiter rotundatæ, lwvigatæ, striis incrementi et lineolis radian- tibus, tenuissimis, arcualis, Sub lente modo conspicuis, antice et postice, ornatæ. In valvula dextra, margo car- dinalis subrectus, parum incrassatus, medio fovea tri- angulari et dente cardinali antico, trigono, munilus. Dentes laterales obsoleti. Margo pallialis cardinal pa- rallelus. Umbones parvuli. — Diam. antero-post. 10, um- bono-marg. 6 millim. Coquille mince, elliptique, transverse, aplatie. Valves égales, subéquilatérales, bien arrondies antérieurement et postérieurement ; bord cardinal parallèle au bord palléal. Le côté antérieur ne diffère du côté postérieur que par la présence d’un rayon très obsolète qui part du crochet pour aboutir à la courbure antérieure du bord palléal. Surface externe paraissant lisse, mais pourvue, en plus des ‘siries d’accroissement qui sont fines et irrégulières, de stries rayonnantes et arquées, divergentes, garnissant les côtés antérieur et postérieur, mais qui ne sont visibles que sous un assez fort grossissement. Face interne pourvue de deux empreintes musculaires éloignées, symétriques, médiocres, reliées par une ligne palléale simple, parallèle au bord. Charnière faible, mince, composée, sur la valve droite, d’une fossette triangulaire et d’un dentelon antérieur trigone. Dents latérales obsolètes. Pas de lunule ni de cor- RAR MR IE POP PT RMS RTS 260 — selet apparents. Ligament interne, logé dans une rainure allongée. Gisement : Miocène moyen. Localité : Pontlevoy. Collections : Notre collection ; collection Frère. Nous ne pensons pas que le genre Scintilla ait été signalé jusqu'ici dans le terrain miocène. Sa présence y était cependant bien probable, puisqu'il avait été découvert dans l’éocène ainsi que dans les mers actuelles. Créé par Deshayes, en 1855 (Proceed. z00l. Society), pour un groupe déjà respectable de 66 espèces vivantes, et ayant pour type le S. Cumingi, Deshayes, il a été retrouvé dans l’éocène du bassin de Paris, où Deshayes en a décrit trois espèces, nombre qui sera bien augmenté par M. Cossmann. C’est parmi les Erycinidæ et les Galeommidæ qu'il faut chercher les formes miocènes analogues ; mais tout ce groupe est encore très incomplètement connu. M. Benoist n’a signalé que quatre Erycinidæ dans le miocène du Bordelais, en dehors de l'E. Basterotiana, Recluz, espèce souvent oubliée. Hôrnes, dans son grand ouvrage sur les Mollusques du Bassin de Vienne, signale quelques espèces d’£Erycinmidæ parmi lesquelles l'E Letochai, Hoernes (PI. XXXIV, fig. 3), est celle dont la forme générale offre le plus de ressem- blance avec notre S. transversa. Mais l'E. Letochai présente, au centre des valves, une ondulation qui n’existe pas chez notre espèce et on n'y observe aucune trace des stries microscopiques rayon- nantes qui ornent la coquille de Touraine. De plus, si la charnière de l’E. Letochai est bien exactement figurée dans l'ouvrage de Hoernes, cette espèce doit plutôt faire partie du genre Sportella. M. Benoist, à cause de l’ondulation Ta Fr: Le KT — 261 — des valves, l’avait transportée dans le genre Hindsia, Des- hayes, 1858, nom qui doit disparaître par suite de l’exis- tence, dès 1853, d’un genre Hindsia, Adams, établi pour un groupe de Gastropodes. À cause de ce double emploi, M. Cossmann a proposé de remplacer le genre Hindsia, Deshayes, par Hindsiella ; mais l'E. Letochai n’a pas les valves réellement iobées et sa charnière est bien distincte. M. Michelotti (Foss. Mioc. de l'Italie septentrionale, p. 127) a cité, du Miocène de Turin, l’Erycina elliptica, Lamarck, mais cette citation parait douteuse, tant au point de vue du genre qu’au point de vue de l'espèce. Deshayes, dans son dernier ouvrage sur le bassin de Paris, a fait pas- ser l'E. elliptica, Lamarck, parmi les Diplodonta. Ce serait le seul exemple d’une espèce passant sans modification de l’Eocène dans le Miocène ; elle n’est d’ailleurs pas figurée et sa description est trop sommaire pour qu’il soit pos- sible de l'identifier d’une manière certaine. Les trois espèces de Dubois, classées dans les £rycines par D’Orbigny, ont besoin d’être revues en nature, pour être identifiées et placées probablement dans des genres différents. Aucune espèce d’Erycinidæ ne figure dans les travaux de Cocconi ni dans ceux de Foresti. M. Fontannes a aussi négligé ce groupe difficile. M. Seguenza, dans un consciencieux travail sur les es- pèces de la Calabre, n’a cité qu’un petit nombre d’Ery- cinidue. Son Lepton lamellosus, autant qu’on peut en juger par la figurequi est médiocre (pl. XL, fig. 55), n’est pas un Lepton, mais plutôt un Ærycina. É Dans la même série du tertiaire supérieur, les Crags d'Angleterre, de Belsique et du Cotentin, ont fourni les espèces d'Erycinidæ (Kelha, Montacula, Lepton elc.) 18 . de LT — 264 — que l’on rencontre actuellement, à l’état vivant, dans la partie tempérée de l'Atlantique qui baigne les côtes de l’Europe. Nous rappellerons que le principal caractère qui sépare les Scinlilla des Erycind, est le manque d’une large échancrure sous le crochet, L’échancrure est faible et le ligament est logé dans une rainure longue, bien marquée, qui s’étend jusqu’au crochet pour aboutir obliquement à l'intérieur de la coquille. Al. VENUS VERSATILIS, Dollfus et Dautzenberg (PI. XIL fig. 4). 1886. Venus versatilis, D. et D. n., sp. (V. subrotunda, Defr.?) : conf. Venus verrucosa, in Feuille des Jeunes Naturalstes. Testa æquivalvis, inæquilatera, sohda, convexa, ro- tundata, costellis transversis crebris et costis elevatis allernantibus cincta. Gostæ antice rariores, crassiores, verrucosioresque, postice vero tenuiores. Area elongata, lanceolata, profunda. Lunula cordiformis, linea im- pressa circumscripta. Valoularum margo internus requ- lariter crenulatus. Sinus pallealis mediocris, apice anqu- lato. — Diam. antero-post, 34, diam. umbono-marqin. 30, crass. 21 millim. Coquille équivalve, inéquilatérale, solide, convexe, de forme arrondie, un peu transverse. Crochets peu saillants, incurvés. La partie postérieure du bord dorsal présente un corselet allongé, lancéolé, étroit et profond, tandis que sa partie antérieure est courte et possède une lunule cordi- forme, subpolygonée, nettement circonscrite par un sillon. Surface couverte de côtes concentriques minces, alternant avec des lames concentriques, élevées, subverruqueuses. FN Du côté postérieur, ces côtes et lames se serrent et arrivent presque à se toucher; du côté antérieur, les lames seules persistent, deviennent plus fortes et se groupent en trois ou quatre faisceaux périodiques. Des stries rayonnantes extrêmement fines s’observent, principalement dans les intervalles des côtes et des lames. Intérieur des valvescon- cave, garni sur le bord ventral et du côté antérieur, jus- qu’au crochet, de crénelures fines et régulières. Fossette ligamentaire allongée, profonde. Charnière assez forte, composée : dans la valve gauche, d’une dent latérale postérieure allongée, d’une dent cardinale bifide et d’une dent latérale antérieure assez forte,accompagnée d’un den- telon à la base; dans la valve droite, de deux dents car- dinales, dont l’une suit la nymphe, l'autre, trigone et éga- lement bifide, occupe le centre de la charnière; d'une dent latérale antérieure, mince, peu saillante. Les deux impressions musculaires voisines des bords, sont reliées par une ligne palléale parallèle au bord ventral et pour- vue d’un sinus postérieur assez profond et anguleux. Gisement : Miocène moyen. Localités : Pontlevoy (assez abondant), Bossée. Collections : Notre collection. Université catholique, Coll. Frère. Coll. Ecole des Mines (provenant de la collec- tion Deshayes, sans nom indiqué). Le V. versatilis appartient au groupe des Venus typi- ques dont il possède tous les caractères. Il est fort voisin du Venus verrucosd, Linné, mais il s’en distingue constam- ment par ses côtes concentriques plus nombreuses, moins fortes et moins variqueuses, par ses stries rayonnantes plus faibles et surtout par son sinus palléal beaucoup plus profond. Il est également facile de séparer le V. versatilis du V. multilumella, car cette dernière espèce possède des — 264 — lamelles concentriques plus nombreuses. plus élevées, et ne présente aucune trace de stries rayonnantes. Enfin, le sinus palléal du V. multilamella est sensiblement plus petit. Les V. casina, Linné, V. fasciculosa, Reuss, V. rugos@, Gmelin, V. cincta, Agassiz, V. excentrica, Agassiz ([cono- graphie des Coq. tert., pl. IV et V), appartiennent au même groupe: mais ils se distinguent trop facilement et trop à première vue de notre coquille de Touraine pour qu’il nous semble utile de mentionner les caractères qui les différencient. Il existe dans Defrance (Dictionnaire des Sciences natu- relles, tome LVII, p. 291, 1828) un Venus rotunda dont la description : « Coquille suborbiculaire, bombée, cou- » verte de stries concentriques, coupées par d’autres qui » sont longitudinales. Le test est épais. Longueur et lar- » geur, 16 lignes. Fossile des environs d'Angers et de la » Touraine », pourrait, à la rigueur, s'appliquer à notre espèce. Mais, outre que les stries rayonnantes sont fort obsolètes chez le V. versatilis et qu’elles ne coupent pas les côtes concentriques, il existe plusieurs autres Venus, dans les faluns d'Angers et de la Touraine, auxquels tous les caractères de la diagnose ci-dessus peuvent convenir également bien. Aussi n’avons-nous pas cru devoir adopter ce nom, qui ne s’appuie sur aucune figure et dont l’attri- bution doit rester douteuse. Nous pouvons signaler aujourd’hui, de Bossée, le Ve= nus excentrica, Agassiz, que nous n'avons pas cité dans notre liste. C’est une espèce plus grande. plus forte, à côtes concentriques élevées, dans les intervalles desquelles règnent deux ou trois lamelles concentriques faibles, etc. — 965 — 12. SpHENIA Broccuir, Dollfus et Dautzerberg (PI. XI, fig. 5). ? 181%. Mya sp., Brocchi, Conch. foss. subap., t. I p. 97, pl. XV, fig. 4-5. 1886. Sphenia nov. sp, conf. Saricava elongata, Brocchi sp. (Mya) (Conch. foss. subap., pl. XIL, fig. 14). Testa transverse oblonga, valdè inœquilateralis, te- nuis, tumida, postice hians. Margines dorsalis er ven- ) tralis inter se subparalleli ; latus posticum elongatum, truncatumque, anticum breve, rotundatum. Testaexterne striis incrementi irregularibus, lamellosis ornata. Apices parum prominentes. Cardo, in valvula dextra, fossulam late apertam, et dentem anticum, in sinistra, dentem posticum lamellosum et palmatum foveamque cardi- nalem exhibens. — Diam. antero-post. 15, diam. umbo- no-margin. 5, crass. 6 millim. Coquille transverse, allongée, inéquilatérale, convexe, baillante du côté postérieur. Test mince et fragile. Bord dorsal presque parallèle au bord ventral; bord postérieur tronqué, à peu près rectiligne; bord antérieur arrondi; surface très irrégulière, bossuée, couverte de stries d’ac- croissement concentriques, lamelleuses, surtout du côté postérieur. Crochets faibles. Charnière composée : sur la valve droite, d’une fossette large et d’un dentelon obscur, situé sous le crochet; sur la valve gauche, d’un cuilleron bien développé en lame, palmé et accompagné d’une fos- sette cardinale. Pas de dents latérales. Les deux impres- sions des muscles adducteurs sont reliées par une ligne palléale ondulée, pourvue d’un sinus arrondi, large et profond. Gisement : Miocène moyen. MOT onde TT CE RE D RQ, A EE RTL Or PS OP RAC RER TRE FRS : ELLES 7. PT Ne EAU PEL Ge PO TUE | — 266 — Localité : Pontlevoy. Collections : Notre collection. Un examen plus attentif de la coquille figurée par Brocchi : pl. XI, fig. 14, sous le nom de Mya elongata, nous a convaincus que c’est à tort que nous en avions rapproché notre espèce de Touraine: cette forme de Brocchi est bien plutôt un Saxicava. Mais on rencontre, dans le même atlas de Brocchi (pl. XV, fig. 4 et 5), une coquille connue sous le nom de Wya, sans nom spécifique, qui semble bien appartenir au genre Sphenia et dont l’analogie est très grande avec celle que nous venons de décrire. Toutefois, les détails de la charnière ne sont pas représentés avec assez de netteté pour qu’il soit possible de réunir positivement cette forme du pliocène à la nôtre; mais nous nous faisons un devoir de dédier cette dernière au savant naturaliste italien dont les travaux sont, encore aujourd’hui, d’une si grande utilité. Le Sphenia Brocchii est assez voisin du S. anatina, Basterot; mais il s’en distingue aisément par la forme tronquée de son extrémité postérieure; le S. anatina, au contraire, est anguleux de ce côté. M. Hoernes a eu tort de placer l’espèce décrite par Basterot dans le genre Saxi- cava. Le genre Sphenia, créé par Turton en 1822, a pour type le Sphenia Binghami, Turton, et est représenté par un fort petit nombre d’espèces, dans les mers actuelles. MM. Adams n’en ont indiqué que deux. On en connait, au contraire, plusieurs dans l’éocène du Bassin de Paris. M. Cossmann en a relevé quinze dans son récent Catalogue. Les espèces connues du Miocène sont peu nombreuses : outre celle de Basterot que nous avons citée plus haut et que M. Hoernes a considérée à tort comme un Suxicava, nous ne trouvons à signaler que: Sphenia Paulina, Mayer (Journal de Conchyliologie, vol. IX, p.365, pl. XV, fig. 43), et Sphema carinata, Seguenza, etencore est-il douteux que cette dernière appartienne réellement au genre Sphenià. 13. ROCELLARIA LATA, Dollfus et Dautzenberg (PI. XII, fig. 6.) 1886. Rocellaria lata, n, sp., D et D.: conf. Gastro- chæna dubia, Pennant, in Feuille des Jeunes Naturalistes, -juin 1886. Testa tenuis, ovata, contorta, hiantissima. Valvulæ convexe, dilatatæ, postice ovatæ, lamellis arcuatis nitme- rosissimis instructæ. Margo pallealis versus cardinem vale ascendens. Auricula brevis. Cardo linearis, eden- tulus, vix callosus. Umbones parvuli, parum projecti. — Diam. antero-post. 15, diam. wmbono-maäryin. 10, cruss. 8 millim. Coquille ovale, mince, contournée, fort baïllante anté- rieurement. Valves convexes, courtes, larges, terminées postériéurement en un ovale bien régulier. Bord ventral arrondi, remontant brusquement vers les crochets, à par- tir du milieu de la coquille, et rejoignant la partie anté- rieure du bord dorsal par üne courbe ascendanté gracieuse mais no creusée. Une oreillette médiocre dépasse le bord antérieur et vient se souder sous le crochet, dahs le pro- longement de la charnière. Charnièré sans dents, droite, réduite à uné fossette ligamentairé longue, rectiligne, étroite. Crochets petits, peu saillants. Surface externe des valves entièrement couverte de lamelles assez saillantes, serrées, fines, parallèles au contour extérieur, plûs serrées dans la région antérieure, plus espacées ét bien régulières, dans là région postérieure. Impressions musculaires peu — 268 — distinctes: on remarque, cependant, à l’intérieur des valves, un rayon obsolète qui part du crochet pour aboutir vers le milieu du bord ventral. Charnière légèrement épaissie sous l’oreillette. Tube inconnu. Gisement. Miocène moyen. Localité. Pontlevoy. Collections. Notre collection. Coll. Université catholique, Coll. Frère, à Pontlevoy etc. La plupart des naturalistes, suivant l'exemple de La- marck, ont mal compris le genre Gastrochæna, Spengler (1780), et y ont introduit des coquilles fort différentes du type et entre autres le Mya dubia, Pennant. Le type de Spengler n’est pourtantpas douteux: c’est le Gastrochaena mumia, Spengler, qui n’est lui-même autre chose que le Fistulana clava, Lamarck, mollusque muni d’un long tube droit, à petites valves incluses. C’est à M. Moerch (Gatal. Yoldi, IX, p. 1, 1853) qu’on doit léclaircissement de cette question et l’adoption du genre peu connu Ro- cellaria, Fleuriau de Bellevue (Journal de physique, tome LIV, 1802), pour le Mya dubia, Pennant (Gastrochæna modiolina, Lamarck.) Agassiz a critiqué comme « vox barbara » ce genre Ro- cellaria, qui, tirant son étymologie de La Rochelle (en latin Rupella), devrait être remplacé par Rupellaria. Mais le nom de Rupellaria ayant déjà été employé dans un autre sens, nous pensons que celui de Rocellaria, malgré son étymologie vicieuse, n’est pas à rejeter : le langage scientifique, aussi bien que le langage vulgaire, sont rem- plis de ces irrégularités. De vrais Rocellaria existent dans l’éocène et l’oligo- cène parisiens. On en a cité d’autres dans le miocène, où LA 16 LAS CRI QUE SE VAR FOR, Dal à CERN RE de % a LÉ PAU A AT T Lie Lo rx } J AN 5 d M < ’ — 269 — apparaissent déjà les formes actuelles. MM. Adams en ont relevé 27 espèces vivantes. Rapports et différences. M. Benoist a publié, dans les Actes de la Société Linnéenne de Bordeaux, 1877, tome XXXI, p. 311, de bonnes descriptions des Rocellaria des faluns des environs de Bordeaux. Son Gastrochæna Du- fresnoyi a une certaine analogie avec notre À. lata; mais la taille en est au moins trois fois plus grande et son côté antérieur présente une courbe convexe et non sinusoïde, comme dans le À. lala. Notre espèce se distingue facilement du À. dubia, Pen- nant, espèce vivante retrouvée dans le miocène de diverses régions, par sa forme plus courte, plus élargie, et par sa sculpture lamelleuse et saillante. Elle se rapprocherait du C. intermedia, Hoernes, et de sa variété obesa, Fon- tannes (Moll. Plioc. de la vallée du Rhône, t. If, pl. F, fig. 5) ; mais elle est encore plus courte, plus trapue, et sa troncature antérieure est beaucoup plus brusque. Le tube du À. lata parait avoir été, comme celui du À. dubia, assez mince, plus ou moins courbé, et composé de frag- ments calcaires agglutinés. D. et D. —@—— CURIOSITES BIBLIOGRAPHIQUES. Manuel de Conchyliologie, exposant les carac- téres des coquilles marines, fluviatiles et terres= tres, et ceux des animaux qui les habitent, par M. de la Pylaie. Paris, 1826. à Ce livre, imprimé à Paris par H. Balzac (4) et dédié au (4) Il est très probable que ce H. Balzac est Honoré de Balzac, le — 9270 — chevalier de Lamarck, se compose de 464 pages et d’un atlas de 18 planches. Le seul exemplaire que j'aie vu se trouve à la Bibliothèque du Muséum d'Histoire naturelle dé Paris et porte la griffe des ouvrages ayant appartenu à G, Cuvier; il est d’ailleurs incomplet, l’atlas manquant. La plupart des conchyliologistes ne font pas mention du Manuel de la Pylaie. Moquin-Tandon, qui en à connu l'existence, et qui le cite dans la bibliographie malacolo- gique de son Histoire naturelle des Mollusques terrestres et fluviatiles de France (vol. I, p. 401), ne parait pas l'avoir consulté et ne mentionne pas le nom proposé par de la Pylaie pour une des coquilles terrestres les plus remar- quables de notre faune. Je n’ai pu réunir que peu de renseignements sur la per- sonnalité de Bachelot de la Pylaie. Il paraît s’être occupé d’abord de Botanique et a publié, en 1815, un ouvrage intitulé : Etudes cryptogamiques ou Monographies de divers genres de Mousses. C’est à la suite de deux voyages à l’ile de Terre-Neuve, effectués en 1816 et 1819-1820, qu’il produisit une série de travaux intéressants sur l’histoire naturelle de cette région : Notice sur l’Encornet des pêcheurs (Loligo pisca- torum)), insérée dans les Annales des sciences naturelles, vol. IV, p. 319, 18925. — Quelques observations sur les productions de l’ile de Terre-Neuve (Ann. des sc. nat., vol. IV, p. 174, 1825). — Notice sur l’île de Terre-Neuve et quelques îles voisines (Soc. Linn. de Paris, &. IV, p. #A7, 1825). — Établissement du genre Sarracenia en famille et description de la variété S.purpurea, croissant à l'ile de Terre-Neuve (Soc. Linn. de Paris, t. VI. p. 379. 1817). — célèbre romancier, qui a exercé à Paris, pendant quelques années, et d’ailleurs sans succès, la profession d’imprimeur. Dh à M 2e # ARR MR RS DL Te URSS NT UNS ESS RSA NES ee OT CT PROTERUS fe < Ÿ \ "4 sa » \ ; 2 \ = sn — Flore de Terre-Neuve et des iles Saint-Pierre et Miquelon, 1819. Cet ouvrage ne comprend qu’un fascicule relatif aux Alques ; les planches annoncées sur la couverture n’ont jamais été gravées (1). Les autres publications de la Pylaie traitent de diverses questions d'histoire naturelle : Notice sur les îles Crozet, situées dans l'hémisphère austral, 1833. — Recherches en France, sur les poissons de l'Océan, durant les années 1832 et 1833 (Congrès scientifique de France. Session de Poitiers, p. 524-534, 1833). — Sur des os de Crocodile et de Tortue trouvés aux environs de Sablé (Comptesrendus de l’Académie des sciences de Paris, p. 438-439, 1835). — Notice sur l'ile de Sein, etc. Quant à son Manuel de Conchyliologie, j'ignore pour quelle cause il est aussi rare, et je ne puis affirmer que l’atlas qui devait l’accompagner ait jamais paru. Nous avons vu ci-dessus, au sujet de la Flore de Terre-Neuve, que l’auteur n’avait pas l'habitude de tenir ses engage- ments envers le public. Il me semble toutefois utile de donner une analyse sommaire de ce Manuel. L'auteur consacre une partie de son livre aux généra- lités ; il s’occupe de la recherche des Mollusques, de la distribution géographique, de l’anatomie, des mœurs, des affinités zoologiques et de la classification. On voit qu'il a beaucoup profité de la lecture du Manuel de malacologe, publié par de Blainville en 1815. La partie systématique, et par conséquent la caractéris- tique des genres fait défaut. De la Pylaie y supplée par la description plus ou moins détaillée de toutes les espèces (4) Ce renseisnement est confirmé dans la « Florule des îles Saint-Pierre et Miquelon », par E. Bouvet (Journal de Botanique, 1887). — 272 — représentées dans l’atlas. La plupart de ces espèces étant déjà connues, leur diagnose est sans intérêt, mais quel- ques-unes sont pourvues de noms spécifiques nouveaux, soit parce que l’auteur les considère comme inédites, soit parce qu’il trouve à propos de modifier leur appellation ancienne. Je citerai à ce sujet les espèces suivantes : P. 253. Helix armorica (pl. 2, fig. 2). D'après la des- cription, cette espèce, recueillie à Huelgoat (Finistère), n’est autre chose que l’Helix Quimperiana, Férussac. Au surplus, de la Pylaie avoue qu’il a proposé un nouveau nom par cette raison que l’Helix Quimperiana n’habite pas exclusivement Quimper. Il fait remarquer, en outre, que le mot Corisopitensis serait plus régulier que celui de Quimperiana ; or, Deshayes, en 1831 (Encycl. méth., I, p. 210, n° 7) a réalisé ce desideratum. M. Locard (Catal. général des Mollusques vivants de France, p. 100 et 327. 1882) cite un Helix armoricana, Bourguignat, qui n’a aucun rapport avec l’Helix armorica, de la Pylaie. P. 275. Phasianella pulchella (pl. 5, fig. 3). Ce nom de pulchella est destiné à remplacer celui de pullus. Il existe un Phasianella pulchella, Recluz, publié ultérieurement (Rev. zool., 1843), et considéré par la plupart des auteurs comme une variété du Phasianella pullus, Linné. P. 279. Pinna cathohca (pl. 6, fig. 4). Cette espèce, décrite d’abord comme nouvelle, est rapportée ensuite (errata de la dernière page) au Pinna lœvis des auteurs _ anglais, qui n’est qu'une des nombreuses formes du P. pectinata, Linné, des mers d'Europe. P. 280. Modiola Miclonensis (pl. 6, fig. 5). Cette grande espèce, commune aux îles Miquelon (Terre-Neuve), est synonyme de Madiola modiolus, Linné. — 273 — P. 291. Cyprœæa phenospira (pl. 7, fig. 4). Dans les errata de la page 411, le nom spécifique est changé en spirifera. Forme exotique, voisine du C. Tigris, Linné, d’après Ja description. P. 293. Pecten Terre-nove (pl. 8, fig. 1). La description très précise et l’habitat (Terre-Neuve) de cette espèce per- mettent de la rapporter sans hésitation au Pecten tenui- costatus, Mighels et Adams, qui n’est autre chose que lOstrea Magellanica, Gmelin, et lAmusium magnum Magellanicum de Chemnitz (Conchyl. Cabin., vol, VIT, p. 290, pl. 62, fig. 597). La plupart des auteurs ont abandonné le vocable de Gmelin, parce qu’il constitue une grave erreur géographi- que. Il est certain aujourd’hui que le Pecten Magellanicus n’habite pas le détroit de Magellan, comme le pensaient Favart d'Herbigny, Davila, Chemnitz, Lamarck, etc., mais qu'il vit sur les côtes de la Nouvelle-Angleterre (Conrad, Gould, Dekay, Stimpson, Binney), de la Nouvelle-Écosse (Jones), du golfe de Saint-Laurent (Dawson, Bell) et sur le Banc de Terre-Neuve (Verkrüzen). Si donc on rejette le vocable Wagellanicus, on devra, d’après les lois de la nomenclature, lui substituer celui de Terræ-Novw, de la Pylaie, em., 1826, qui a l’antériorité sur tenuicostatus, Mighels et Adams, 1841. Enfin, de la Pylaie, dans les errata de la dernière page, annonce que la coquille qu’il a figurée sous le nom de Patella vulgata provient de Biarritz (Basses-Pyrénées), et présente des caractères suffisants pour être élevé au rang d’espèce distincte sous le nom de Patella Biaritzü. En résumé, l'ouvrage de la Pylaie présente peu d’intérêt el ne contient qu’un petit nombre d'observations origi- nales. Son seul mérite consiste dans son extrême rareté. P. FISCHER. RAA BIBLIOGR APHIE, a —— La Faune des eaux douces des Acores Et le trans- port des animaux à grande distance par l'intermédiaire des Oiseaux. Note de M. Jules de Guerne (4). « L’auteur attribue à l’action involontaire des oiseaux d’eau l’origine de la faune des eaux douces des Açores, particulièrement pour les lacs qui, comme le Lago grande, de San-Miguel, n'existent que depuis environ quatre siècles. Il est certain que ces animaux, dont le vol est généralement très puissant, peuvent parcourir en peu de temps des distances énormes et que quelques-uns d’entre eux, particulièrement les Palmipèdes, transportent fréquemment, sur leurs pattes et mêlés à la boue, des œufs ou des animaux aquatiques, qu'ils déposent, inconsciem- ment, dans les eaux lointaines, près desquelles ils s’a- battent. Cette cause de dissémination zoologique, pourtant très réelle, a été longtemps négligée et méconnue. On aimait mieux faire, au sujet du peuplement inattendu des mares, de belles histoires de générations spontanées. Ce n’était pas exact, mais c’était bien plus poétique. H. CROSSE. Sur la Faune des îles de Fayal et de San-Miguel (Açores) 3; Par M. Jules de Guerne (2). L’auteur, qui faisait partie de l’Expédition scientifique (4) Paris, 1887. Brochure in-8 de 4 pages d'impression (Extr. des Comptes Rendus de la Société de Biologie). (2) Paris, 1887, chez Gauthier-Villars, libraire, quai des Grands- Augustins, 55. Brochure in-4 de 4 pages d'impression. (Extr. des Comptes Rendus des séances de l’Académie des Sciences, 887). = ‘ SA Fe, lip TAN hé À, NT. Pro “ A, Rp) Os > PE Per nr SEC AUS [LA n É% PATES À à * M — 275 — de 1887 de l’Hirondelle, dans le nord de l'Atlantique, aeu, dans le cours de ce voyage, occasion d’étudierla faune des Açores et particulièrement celle des iles de Fayal et de San-Miguel. A Fayal, dans le cratère central de Pile, qui renferme plutôt un marécage qu’un lac proprement dit, l’auteur a découvert un Pisidium nouveau. C'est le premier Mollusque fluviatile qui paraisse spécial à l’Archipel, peu riche, d’ailleurs, sous ce rapport, car on n’y connaissait, jusqu'ici, qu’une espèce de Physa, trouvée à Furnas, par l'Expédition du Talisman, et rapportée au P. acuta, Dra- parnaud, par A. Morelet, qui la considère comme une es- pèce introduite. M. de Guerne conclut de ses observations zoologiques : 1° Que la faune des eaux douces des Açores, considérée Jusqu'ici comme à peu près nulle, comprend un assez grand nombre d’espèces, qui, pour la plupart, appar- tiennent à des types faciles à disséminer ; 2° Que l’ensemble de cette faune offre un caractère con- tinental et même européen ; 3° Enfin, que les Açores (à une seule exception près) paraissent posséder uniquement, comme formes particu- lières, des animaux terrestres et spécialement des Crusta- cés et des Mollusques, ces derniers, destinés, d’ailleurs, selon toute apparence, à disparaître, par suite de l’enva- hissement des espèces introduites et de la lutte pour la vie (Struggle for life) qui en résulte. H. CROSSE. The Shell-Collector’s Handbook for the field. By (Le Manuel du Collecteur en campagne. Par .-ww-. AWilliames (1). (1) Londres, 1888, chez Roper el Drowley, 29, Ludgate Hilb. E. C. Un volume in-8 cartonné, de 148 pages, accompagné de gravures — 276 — L'auteur, dans les chapitres successifs de son ouvrage, fait connaître à ses lecteurs l’anatomie d’un Limaçon, celle d’une Moule d’eau douce, les procédés dont an se sert pour recueillir et pour conserver les coquilles, et en- fin un Conspectus des Classes, Ordres, Familles et Genres de Coquilles Terrestres et de Coquilles Fluviatiles Britan- niques. Son ouvrage est un Guide très usuel et que l’on consul- tera très utilement, en Angleterre, et sur certaines parties du continent, par exemple, en Normandie, où la faune malacologique se relie par les rapports les plus intimes à celle de la Grande-Bretagne. H. CROSSE. Alcune Forme di Molluschi fossili del Bolognese. (Quel- ques Formes de Mollusques fossiles du Bolonais. (Par L. Foresti (4). M. le D' L. Foresti décrit et figure, dans cette brochure, les espèces suivantes : Fusus Bononiensis, Borsoniut læ- vis, Purpura felsinea, Purpura funiculata, Conus ze- brinus. La première a été recueillie dans les marnes blan- chàtres du miocène moyen. Les quatre autres appartiennent au pliocène et particulièrement à la partie qui est formée de dépôts littoraux et sublittoraux, représentés par les sables jaunes et les argiles sableuses bleues (dépendance de l’Astien de Mayer, d’après l’auteur). H. GROSSE. sur bois imprimées dane le texte et permettant de prendre des notes, Prix : d sh. (4) Bologne, 1886. Brochure in-8 de 9 pages d'impression, accom- pagnée d’une planche noire (Ext. du fase. 3 du vol. VI du Bollelt. Soc. Geol. Italiana. Nfélanges paléontologiques, Pal M, l’abbé Fri ren. — Deuxième Article (1). L'auteur s’occupe, dans ce travail, de la Faune fossile de Bévoie, près Metz, qui appartient au lias moyen et dans laquelle les Gastropodes sont très peu nombreux. Parmi les Brachiopodes de cette localité, il décrit comme espèce nouvelle le Thecidium Lotharingicum. I consacre ensuite un autre chapitre à l'étude historique de deux espèces fos- siles du même niveau, l’Orthoidea liasina et l'Aulacoceras elongatum.Il termine par une Note sur le Tisoa Siphonalis. H. CROSSE. Catalog der Conchylien-SAammiung VON Fr, Paetel, — Mit Hinzufügung der bis jest publicirten recenten Arten, sowie der ermittelten Synonyma. — Sichente Lieferung (2). (Catalogue de la Collection de Coquilles de Fr. Paetel. — Avec addition des espèces récentes publiées jusqu'ici et des synonymes. — Septième livraison.) La publication du Catalogue conchyliologique de M. Pae- tel se poursuit, malgré la mort regrettable de son auteur. La septième livraison qui vient de paraître, comprend la suite des Gastropodes, depuis le genre Ampullaria jus- qu’au genre Zizyphinus. Espérons que cette publication, si utile pour les recherches et pour le classement des col- lections, trouvera un continuateur! H. CROSSE. (1) Metz, 1886. Brochure in-8, de 32 pages d’impression,'accompa- gnée de gravures sur bois imprimées dans le texte. (Extr. du Bulle- tin de la Soc. Hist. nat. de Metz, 3° série, 47° cahier, 1886). (2) Berlin, 1886, à 12 librairie des frères Paetel. Une livraison crand in-8, de 80 pages d'impression. 19 — 278 — Une Excursion malacologique à Saint-Lunaire (le-et-Vilaine) et aux environs de cette localité, par Ph. Dautzenbersg (1). La plage de Saint-Lunaire est située à l'Ouest de la pointe du Décollé. C'est entre cette pointe et Saint-Malo que débouche la Rance. En face de Saint-Lunaire, la mer est peu profonde; elle est parsemée de rochers et d’ilots de granit, dont quelques-uns ne sont jamais recouverts par la mer, tandis que les autres n’émergent qu’à marée 9asse. Les conditions sont donc particulièrement favora- bles au développement de la faune littorale. L'auteur, pendant son séjour d'un mois, à Saint-Lunaire, en août 1883, a recueilli 154 espèces de Mollusques, chiffre qui dépasse notablement les 62 espèces que le D’ Grube a recueillies, en 1872, à Saint-Malo et à Roscoff. Les Pélécypodes recueillis sont au nombre de 58 espè- ces; les Gastropodes, y compris les Scaphopodes, au nom- bre de 92 ; les Céphalopodes, au nombre de 4. L’auteur accompagne son travail de l’exposé de quelques idées générales sur l’espèce et la variété, qui nous paraissent exactes. H. CROSSE. Carlo Pollonera (2). —intorno ad alcuni Limacidi europei poCo noti (Carlo Pollonera, — Sur quelques Limaçons européens peu connus). M. Pollonera signale, parmi les espèces de Limaciens (4) Rennes. Paris, 1887, chez Oberthur. Brochure, petit in-4 de 27 pages d'impression. (Ext. Bull. Soc. Et. Paris, 9° année, 2° semes- tre.) (2) Turin, 1887. Brochure in-8 de 4 pages d'impression, accompa- gnée d’une planche noire. (Extr. du vol. II de 1887 du Bollett. Mus. Zoul. ed Anat. comp. della R. Univ. di Turino.) — 279 — européens encore incomplètement connus, le Limax fulous Normand, et le Zimax Valentianus, Férussac, qui, bien qu’habitant des pays assez éloignés l’un de l’autre, présen- tent entre eux une telle analogie de structure des organes reproducteurs et masticatoires qu’il a cru devoir proposer, pour ces deux espèces, une section spéciale du genre Agrio- limax, celle des Ambigolimax, caractérisée par le manque des appendices flagelliformes lobés de la gaine de la verge et par la présence de l’appendice bursiforme. L'auteur admet, pour les espèces du genre Agriolimax de Morch, cantonnées dans les régions poléarctiques, 4 di- visions subgénériques : 1° Malacolimax, Malm (A. tenellus, A. fungivorus, A. nyctalius, À. Majoricensis) ; 2% Ambigolimazx, Pollonera (A. Valentianus, A. ful- vus) ; 3° Agriolimax, s. str., Malm (A. Sardus, A. lombricoi- des, À. Maltzani, À. Phœniciacus, À. agrestis, À. Berytensis, À. Dymezewiczi, À. Kaleniczenkoiï, A. Fedschendkoni, A. Panormitanus, A. Brondelianus, A. Thersites, À. melano- cephalus). L° Hydrohimax, Malm (A. lævis, A. Heydeni, A. lacus- iris). L'auteur admet, à titre générique, pour l’Amalia macu- lata, Simroth, la coupe subgénérique Platytoxon du même auteur, qui fait le passage entre les genres Gigantomilax et Amaliga. H: CROSSE. * Notes On Argonauta Bôttseri. By (Note sur l’Argo- nauta Bôtigeri. Par) Edgar A. Smith (1). Cette jolie espèce, qui a été, il y a quelques années, (1) Londres, 1887. Brochure in-8 de 3 pages d'impression, accom- POBEEE SULEETR PCT ME NAVARRE rt 0 Jon décrite etreprésentée dans le Journal de Conchyliologie (1), figure, au British Museum, comme recueillie en Australie, aux Philippines, à Maurice, aux îles Chagos et dans les mers de Chine. Ses principaux caractères distinctifs sont ses rubans et tubercules, l’absence totale d’expansions auriculaires sur les côtés, sa taille constamment petite et les fines granulations qui recouvrent, plus ou moins, la totalité de la surface. Les dents sont, comme à l’ordinaire, disposées en sept rangées. Il ne faut pas confondre cette espèce avec l’état jeune de l’A. Mans. Chez cette dernière espèce, les dents ressemblent très sensiblement à celle de l'A. Argo, la dent médiane étant simple et spiriforme, tandis que, dans l'A. Bültgeri, elle est nettement tri- cuspide. H. CROSSE. SOME American Conchologists. By (Quelques Coi- chyliologues Américains. Par) NWVilliam H.Dall (2). L'auteur donne une notice biographique sur Thomas Say, le père de la Conchyliologie Américaine, qu’il suit dans son éducation première Quaker, dans ses deux expé- ditions aux sources de Mississipi, commandées par le major Long, et dans ses tentatives malheureuses pour fonder, d’après les idées socialistes de Robert Owen, le village idéal de New-Harmony, dans un marécage de l’Indiana, formé par la rivière Wabasch; puis sur Charles-Alexandre Lesueur, qui était plutôt ichthyologiste que Conchyliolo- gue, mais dont, pourtant,le Méinoire sur le Firola est le pagnée d’une planche noire. (Extr. du n° de décembre 41887 des Ann. a. Mag. nat. hist.) (4) Vol. XXIX, p. 163, pl. VI, fig. I, 1881. (2) Washincton, 1888. Brochure grand in-8 de 40 pages d’impres- sion, accompagnée de portraits. second travail malacologique qui ait été publié aux Etats- Unis ; puis encore sur d’autres naturalistes moins connus, le Rév. Daniel-Henry Barnes, auteur de Mémoires sur les Unionidæ et les Chitons; Jacob Greene; John Warren; Samuel George Morton; Thomas Nuttall; Joseph Pitty Couthouy. qui fut attaché comme naturaliste au voyage de cireumnavigation de Wilkes; John Gould Anthony; Samuel Stehman Haldeman, auteur d'un ouvrage sur les coquilles fluviatiles américaines, dont les gravures, bien que remontant à 1840, sont admirablement exécutées ; Timothy Abbott Conrad, qui s’occupa, un des premiers, de la paléontologie conchyliologique américaine ; Constan- tine-Samuei Rafinesque-Schmaltz, un des types les plus originaux qui aient existé parmi les naturalistes améri- cains; enfin Isaac Lea, qui se distingua par de luxueuses publications sur les Unionidæ et qui mourut, à Philadel- phie, le 8 décembre 1886, dans le cours de sa quatre- vingt-quinzième année. H. CROSSE. Descriptions of some new Species Of Land-Shells from Sumatra, Java and IBorneo. By (Descrip- tions de quelques espèces nouvelles de coquilles ter- restres nouvelles de Sumatra, Java et Bornéo. Par) Edgar A. Smith ({). Les espèces suivantes sont décrites comme nouvelles, par M. Edgar A. Smith: Helicarion Becki ; Nanina Hood- jongensis, de Sumatra; Nanina subconsul, du nord de Bornéo; Helix (Geotrochus) Bantamensis, de Java; Leptopoma Whiteheadi, du nord de Bornéo. H. CROSSE. (4) Londres, 1887, Brochure in-8 de 4 pages d'impression. (Extr, du n° d'août 1887 des Ann, a, Mag, nat, hist.) — 282 — Notice of an Abnormal Growth in a Species of Haliotis. By (Note sur un mode d’accroissement anormal dans une espèce d’Haliotis. Par) Eagar A. Smith (l). L'auteur nous apprend que le British Museum a récem- ment acquis un spécimen d’Haliotis gigantea, du Japon, dont la coquille porte 2 rangées de trous, au lieu d’une seule, comme d’habitude. Ilest bien connu que les perfo- rations que l’on remarque sur les coquilles des Haliotis sont causées par une fente qui se trouve dans le manteau de l’animal, juste en arrière. Au lieu de perfectionner le contour de la coquille, il se produit, dans le cours de l’accroissement, sur le bord, une interruption ou sinus, qui, ultérieurement, prend la forme d’un trou complè- tement percé. On suppose, avec quelque apparence de raison, que les perforations des Haliotis servent à faire passer l’eau aux branchies, pour la respiration, et faci- litent, en même temps, l’expulsion des matières fécales. H. CROSSE. On the Terrestrial Mollusks Of the Viti Islands. — Part I (2).— Part H (3). — By (Sur les mollusques terrestres des îles Viti. — Parties I et II. — Par) Andrew Garrett, La faune malacologique des îles Viti est assurément une des plus intéressantes de l’Océanie. On rencontre, parmi les espèces terrestres, les mêmes petits genres que ceux (1) Londres, 1888. Brochure in-8 de 3 pages d'impression, accom- pagnée d’une photographie. (Extr. du n° de juin 1888 des Ann. a. Mag. nat. hist.) (2) Londres, 1887. Brochure in-8 de 29 pages d'impression. (Extr. du n° de février 1887 des Proc. Zool. Soc. London.) (3) Londres, 1887. Brochure in-8 de 28 pages d'impression. (Extr. des Proc. Zool. Soc. London de mars 1887.) — 283 — dont on trouve des représentants, à Tonga et à Samoa, et, en même temps, les genres Placostylus, Nanina, Diplom- matina, Pupina y comptent de nombreuses espèces. Le genre asiatique Lagocheilus a même été retrouvé, par M. Liardet, à l’ile Gomea. Tous ces genres, qui sont repré- sentés par des espèces particulières, rattachent la faune malacologique terrestre de Viti à l’'Australasie, d’une part, et à l’Inde orientale, de l’autre. Le genre Succinea, si largement répandu dans presque toutes les îles du Paci- fique, paraît manquer dans l’archipel Viti. Le nouveau recensement de M. Andrew Garrett, plus complet que celui qui a été publié, en 1865, dans le Journal de Conchyliologie, par notre savant collabo- rateur À. Mousson, d’après les matériaux recueillis par le Dr Græffe (1), comprend plus de 147 espèces, dont 85 sont particulières au groupe, et qui sont réparties en 32 genres, dont 11 sont operculés. Nous le reproduisons ICI : MOLLUSQUES DE L’ARCHIPEL VITI. A. Helicarion vitrinina, Liardet. 2. H. — Ramsayi, Liardet. 3. Nanina Nouleti, Gray. 4. N. — casca, Gould. 5. N. — Pfeifferi, Philippi. 6. N. — fragillima, Mousson, 7. N. — similis, Semper. 8. N. — Hoyti, Garrett. 9. N. — Otareæ, Garrett. 40. N. — polita, Mousson. A1. N. — ienella, Garrett. (4) Journ. Conchyl., vol. XIII, p. 190 et 432, 1865, et vol. XVIII, p. 199 et 179, 1870. . Nanina Godefroy yana, Pret) . N. — Assavaensis, Garrett, n. sp. . Microcystis unisulcata, Mousson. M. — Kioaensis, Garrett. M. — nodulata, Mousson. —_ excrescens, Mousson. — Upolensis, Mousson. . M. — sororia, Cox. . Microcystis firmostyla, Mousson. 1 M. —- perpolita, Mousson. . M. — Stearnseana, Garrett, n. Sp. . Trochonanina Samoensis, Mousson. HET, — microconus,; Mousson. AU IA _ Barkasi, Liardet. NT — calculosa, Gould. Zonites Vitiensis, Mousson. . 4. — plicostriatus, Mousson. . Z. — Schmelizianus, Garrett, n. sp. . Trochomorpha merzianoides, Garrett. — abrochroa, Grosse. — Lüdersi, Pfeiffer. # Taviuniensis, Garrett. — tumulus, Gould. — planoconus, Mousson. = fessonia, Angas. — transarata, Mousson. Lo accurata, Mousson. — corallina, Mousson. — subtrochiformis, Gould. — Themis, Garrett, n. sp. — Kantavuensis, pareil n, Sp. &3, Patula inermis, Mousson, DR En ND ré © F- ds 7 AVERET e UE. ne) LOU k \ 4%, Patula adposita, Mousson. r 45. P. — Princei, Liardet. 46. P. — irregqularis, Mousson, ms., n.Sp. 47. Pytis subdædulea, Mousson. AS. Placostylus malleatus, Jay. 49. P. — fulquratus, Jay. 2 (4 SN — elobatus, Gould. SL. P. — morosus, Gould. L: 08 LE — Seemanni, Dohrn. 53. P. — . Kantavuensis, Grosse. 54. P. — Koroensis, Garrett, 55. P. — Hoyti, Garrett. 56. P. — rugalus, Garrett, et var. crassilabris, Garrett (ex-Bulimus crassilabrum, Garrett). 57. P, — ochrostomus, Garrett. 58. P. — Gnauensis, Garrett. 59. P. — Gréæffei, Crosse. 60. P. — Vitiensis, Garrett, n. sp. 61. Stenogyra Tückeri, Pfeiffer. 62. Partula lirata, Mousson. 63. Tornatellina oblonga, Pease. 64. T. — conica, Mousson. 65: T. — columellaris, Mousson. 66. T. — perforata, Liardet. 67. Vertigo pediculus, Shuttleworth. 68. V. — tantilla, Gould. 69. Melampus luteus, Quoy et Gaimard. 70. M. — fasciatus, Deshayes. À 71. M. — parvoulus, Nuttall. 72, M. — Tongaensis, Mousson, 73, M. — semisuicatus, Mousson, 74. 75. 76. na: 78. 79. 80. 81. 82. 83. 84. 85. 86. 87. 88. 89. 90. 94. 92. 93. 94. 95. 96. 02: 98. 99: 100. 101. 102. 103. 104. 105. DR ue 2 Vi fes LT — 286 — Melampus sculptus, Pfeiffer. M. — consanguinens, Garrett, n. sp. M. — striatus, Pease. M. — Adamsianus, Pfeiffer. M. — crebristriatus, Garrett, n. sp. M. — rusticus, Garrett, n, sp. M. — incisus, Garrett, n. sp. Tralia melanostoma, Garrett. T. — costata, Quoy et Gaimard. T. — alba, Gassies. Laimodonta Layardi, H. et A. Adams. Pedipes Jouani, Montrouzier. Pytha pollex, Hinds. P. — albovaricosa, Pfeiffer. P. — Savaiensis, Mousson. P. — lentiginosa, Garrett. P. — perovata, Garrett. Plecotrema Souverbiei, Montrourzier. P. — hirsuta, Garrett. P. — octanfracta, Jonas. Cassidula intüscarinata, Mousson. C. — crassiuscula, Mousson. C. — paludosa, Garrett. Auricula subula, Quoy et Gaimard. A. — semisculpta, H. et À. Adams. Truncatella valida, Pfeiffer. T. — rustica, Mousson. Ti Ceylanica, Pfeiffer. T. — granum, Garrett. T. — avenacea, Garrett, n.sp. Taheitia funiculus, Mousson. T. — turricula, Mousson. LT 2 dy de et ln et On ET PRES ES SN M ALT LT RATE CREME IN ne 106. 107. 108. 109. 110. LEE al 113. 114. 115. 116. 117: 118. 119. 120. 121. 122. 123. 124. 125. 126. 127. 128. 129. 130. 154. 132. 135. 134. 135. 136. 137: — 287 — Taheitia Arcasiana,Crosse. 15 scalariformis, Reeve. Diplommatina Martensi, H. Adams. — pomaliæformis, Mousson. — subregularis, Mousson. — subascendens, Mousson. — Godeffroyana, Mousson. — tuberosa, Mousson. — quadrata, Mousson. _ Taviensis, Liardet. Moussonia fuscula, Mousson. Ostodes diatretus, Gould. 0. 0. hberatus, Mousson. strictus, Mousson. Pupina Vihiensis, Garrett. Omphalotropis Moussoni, Pease. H. SS0S9060669 H H. H — parva, Mousson. — ingens, Mousson. — lôngula, Mousson. — circumlineata, Mousson. _ costulata, Mousson. — subsoluta, Mousson. —_ zebriolata, Mousson. — rosea, Gould. — bifilaris, Mousson. — Layardiana, Garrett, n. sp. Four hispidus, Liardet. Helicina tectiformis, Mousson. Semperi, Mousson. . — interna, Mousson. — Gomeasensis, Garrett. pallida, Gould. — 288 — 158. Helicina beryllina, Gould. 139. AH. — fulgora, Gould. 140. H. — musiva, Gould. AAl. H. — articulata, Pfeiffer. 142. H. — Pohhanu, Garrett, n. sp. 143. H. — incisa, Mousson, ms. 144. Georissa juvenilis, Mousson. 145. G. — parva, Pease. 116. Assiminea nitida, Pease. 147. À. — brevissima, Mousson. 148. À. — Fischeriana, Gassies. M. Garrett cite les espèces suivantes (autrefois attri- buées à l’arenipel Viti), comme n’y ayant été recueillies ni par le D'Græff, ni par lui, et, par conséquent, comme n'y existant probablement pas : Parmella planata ; Nanina Scorpio ; Pupina Adam- siana; Helicina lens: Helix leucolena, H. semirufa: Partula tæniata, P. alabastrina, P. compressa. H. CROSSE. . List of Shells collected by +ohn Rattray, On the West Coast of Africa and the adjacent Islands. By (Liste des Coquilles recueillies par John Rattray, sur la côte occidentale d’Afrique et sur les îles adja- centes. Par) wWitliam E. Hoyle (1). Dans le cours de la récente croisière du navire-télé- graphe « Buccaneer », M. John Raitray a recueilli, sur la côte occidentale d'Afrique et sur les îles adjacentes, 112 espèces de Mollusques terrestres ou marins, qui ont été (1) Édimbourg, 1887, Brochure in-8 de 5 pages d'impression, (Extr, des Proc, of the Roy, Phys, Sac, Edimburgh, vol, IX, 1886- 1887), re he. — 289 — déterminés par M. William E. Hoyle et qui ne renferment aucune espèce nouvelle. H. CROSSE. Catalogo geral das Colleccôes de Molluscos 6 Con chas da Secçao Zoologica do Ruseu de Lisboa ; par (Catalogue général des Collections de Mollusques et Coquilles de la section Zoologique du Musée de Lisbonne, par) Arruda Furtado (1). Peu de temps avant la mort prématurée qui l’a enlevé à la science, Arruda Furtado avait été chargé de réviser et de cataloguer les Collections de Mollusques et de Co- quilles de la Section zoologique du Musée de Lisbonne, qui se compose notamment de deux éléments princi- paux, la « Colleccäo Artiga » et le « Museu Real.» I avait terminé la famille des Muricidæ, en adoptant comme ordre de classification celui que P. Fischer a suivi, dans son Manuel, lorsque la mort est venu l’atteindre et briser sa plume. H. CROSSE. Notes On Wolutharpa Perryi. By (Notes sur le Volutharpa Perryi, par) Edgar A. Smith (2). Le British Museum a reçu récemment deux individus de Volutharpa Perryi, recueillis avec l’animal, par M. H. Pryer, aux iles Loo-Choo. M. Edgar A. Smith, qui a eu occasion de les examiner, leur trouve la tête, les tenta- cules et la position des yeux très semblables à ceux du Buccinum undatum. L’odontophore ne ressemble pas (1) Lisbonne, 1886. Brochure grand in-8 de 46 pages bression (Extr. du Journal de Sciencias mathematicas, physicas e naturaes, n° XLIJI, Lisboa, 1886). (2) Londres, 1887. Brochure in-8 de 2 pages d’impression (Extr. des Ann. a. May. nat. hisl., novembre, 1887). D. L'ART e" RCE 2 LRLE CE re D À PPS SNS NAT PP Aie — 290 — tout à fait à la figure donnée par Troschel : la dent cen- trale a six dentelures semblables, mais les plaques laté- rales sont plus régulières, en réalité, que cela n’est in- diqué dans l’ouvrage, et celles d’un côté portent 5 den- telures et celles de l’autre 6. Le fait observé le plus remarquable est la petitesse de l'opercule, qui n’a que À mill. 3/4 de diamètre et qui ne correspond nullement avec la grandeur de l’ouverture. C’est par erreur que Troschel a affirmé que les Volu- tharpa ne possédaient point d’opercule. H. CROSSE. Report on a Zoological Collection made by the Off- cers Of H. H. S. (Filying-Fish », At Christmas Island, Indian Ocean. — IV. Moliusca, By (Rap- port sur une Collection Zoologique, faite par les Offi- ciers du navire de guerre anglais « Flying-Fish », aux iles Christmas (Océan Indien). — IV. Mollusca. Par) &. A. Smith (1). Les espèces de Mollusques recueillies à l’île Christmas (Océan Indien), par l’Etat-Major du bâtiment de guerre anglais « Flying-Fish », sont au nombre de 16, dont voici la liste : 1. Terebra crenulata, Linné. 2. Pusiostoma mendicaria, Lamarck. 3. Sistrum ricinus, Linné. L. Mitra virgata, Reeve. 5. Ranella cruentata, Sowerby. 6. Triton chlorostoma, Lamarck. (4) Londres, 1887. Brochure in-8 de 3 pages d'impression, accom- pasnée de gravures sur bois, imprimées dans le texte (Extr. des Proc. Zool. Soc. London, 1887). —: 294 — 7. Littorina Moluccana, Philippi. 8. L. — picta, Phihppi. 9. L. — granicostata, Smith, n. sp. 10. Nerita plicata, Linné. A1. N. — mazxima, Chemnitz. 12. Turbo Lajonkairei, Deshayes. 13. Succinea solidula, Pfeiffer. 1%. S. — sohtaria, Smith, n. sp. 15. Melampus luteus, Quoy et Gaimard. 16. M. — fasciatus, Deshayes. Jusqu’à présent, la localité exacte du Nerita maxima de Chemnitz était inconnue, et l’on n’avait trouvé le Lit- torind picta, Philippi, qu'aux îles Hawaii. H. CROSSE. gs — NOUVELLES = No's apprenons l’heureuse arrivée de M. Pavie, de Luang-Prabang (Laos) à Hanoï (Tonkin). Notre coura- geux vice-consul est le premier Européen qui soit par- venu à passer du Laos dans le Tonkin, par l’Annam, frayant ainsi une route nouvelle au commerce et à l’in- dustrie. Qu'il nous permette de lui offrir toutes nos félicita- tions pour la réussite de sa difficile entreprise et d'espérer qu’elle ne sera point perdue pour la science ! A la suite du décès de Madame la baronne douairière de Rethaan Macaré, la belle et précieuse collection de co- quilles vivantes qu’elle possédait, sera vendue publique- du es ment, ainsi que les livres de conchyliologie de sa biblio- thèque, le lundi 9 août 1888 et jours suivants, à 10 heu- res du malin, à l’hôtel des ventes, Achier Si Pieter, Wijk F. n° 363, à Utrecht (Hollande), par M. E. U. C. de Bal- bian van Doorn, notaire à Utrecht, auquel on pourra s'adresser pour traiter, avant la vente, de l’achat de la collection tout entière (4). Nous apprenons avec un vif sentiment de regret, la mort inattendue de notre honorable collaborateur et ami M. Edouard Marie, commissaire adjoint de la marine en retraite, décédé à Paris, le 41 juin 1888, à l’âge de cin- quante-trois ans. Cette mort prématurée suscitera, nous n’en doutons pas, les regrets de tous les naturalistes qui l'ont connu et qui ont eu occasion d’apprécier ses rares qualités. Ii laisse une collection de coquilles fort remar- quable, et comprenant un assez grand nombre de types néo-calédoniens (2). H. CROSSE. (1) Le Catalogue détaillé de la collection (in-4°, 62 pages d’im- pression, 1888) est en vente chez Kemink et fils, vis-à-vis le Dom- kerk, à Utrecht (Hollande). Prix : 1 franc. Les personnes qui dési- reraient acquérir la collection tout entière sont priées de vouloir bien s’adresser, avant le 22 juillet prochain, à M. E. de Balbian van Doorn, notaire, Laage Nieuwstraat, n° 573, à Utrecht (Hol- lande). (2) La collection de coquilles de M. E. Marie est à vendre à l’amia- ble, en ce moment. S’adresser à Madame veuve E. Marie, rue Chris- tine, 1, à Paris. 5094. — ABBÉVILLE — TYP. ET STÉR. A. RETAUX. — 1888. JOURNAL V2 DE CONCHYLIOLOGIE Ier Octobre 1888. Note sur l’animal du genre Cyelosurus, Morelet, Par P. FISCHER. Le genre Cyclosurus a été établi en 1881, par M. À, Morelet (Journ. de Conchyl., vol. XXIX, p.237), pour un petit mollusque terrestre operculé que notre regretté con- frère E. Marie avait . découvert sur la montagne M’Sapéré, dans l’île de Mayotte (Comores). La coquille des Cyclosurus est remarquable par ses tours déroulés comme ceux des Cæcum et des Orygoceras, parmi les Gastropodes, et des Lituites, parmi les Cépha- lopodes. La classification de ce nouveau genre ne pouvait présen- ter de grandes difficultés, à cause de la présence d’un opercule corné, multispiré, à nucléus central, à bords s’emboîtant dans l'ouverture. Ces caractères tirés de l’oper- cule se combinant avec ceux que fournit la coquille et notamment avec la disj »nction presque totale des tours, qui est partielle chez les Rhiostoma, indiquaient des affi- nités incontestables avec les Cyclophoridæ, famille natu- relle extrêmement distincte des Cyclostomatide. 20 20 + Néanmoins, j'ai été très heureux de pouvoir examiner sommairement un animal de Cyclosurus qui m’a été com- muniqué par M. E. Marie. L’animal est allongé comme sa coquille, droit, terminé par une partie légèrement arquée mais non enroulée en tortillon. Le pied est ovale, obtus en arrière et sans aucune trace de division en deux masses musculaires longitudinales comme on le remarque chez les Cyclostomatidæ. La sole plane et homogène, caractéristique des divers genres qui composent la famille des Cyclophoridæ, se monire donc chez les Cyclosurus. Le mufle est large, bilobé, échancré en avant. Les tentacules sont aplatis, fusiformes, assez larges à leur partie moyenne, aigus à leur extrémité. Les yeux, placés à leur base externe, paraissent presque sessiles. Sur le côté droit du cou et en arrière du tentacule, on aperçoit la verge, qui est longue, cylindrique, régulière- ment atténuée vers son extrémité, coudée à sa partie moyenne et dirigée par conséquent d’abord d’avant en arrière et ensuite d’arrière en avant. Il est probable que le coude disparait, lors de l’accouplement. La position de la verge est essentiellement variable chez les Cyclophoridæ. Ainsi, chez les genres Amphcyclotus et Neocyclotus, elle est médiane et dorsale (1), tandis que, chez les Cyclophorus, Megalomastoma, Tomocyclus (2), Hybocystis (3), elle est latérale comme celle des Cyclos- tomatidæ. (1) Crosse et Fischer, Expédition scientifique du Mexique, vol. H, p. 136 et 154. (2) Grosse et Fischer, loc. cit. p. 114. (3) Fischer, Journ. de Conchyliologie, vol, xxxin, p, 176. 1885, — 295 — La radule, construite sur le plan général de celle des Cyclophoridæ, présente quelques particularités intéres- santes, Elle est allongée, étroite, et a pour formule (2, 1. 1. 1. 2) >< 185. La dent centrale est trapézoïdale, à base plus courte que le bord réfléchi qui est muni de 5 cuspides triangulaires et courtes. La dent latérale est trigone, oblique, pourvue de 5 cus- pides inégales : la première ou cuspide interne, est un peu plus longue que les deux suivantes ; la quatrième est la plus grande. La dent marginale interne est plus petite que les autres dents: elle porte 4 cuspides courtes, etayant à peu près les mêmes dimensions respectives. La dent marginale externe est très longue, à base étroite : son bord réfléchi est armé de 4 cuspides étroites, en forme de dents de peigne et, à l'exception de la cuspide interne, d’une longueur inusitée chez les Cyclophorideæ. Cette radule de Cyclosurus diffère donc de celle des autres genres de la famille des Cyclophoridæ par le nombre plus considérable des cuspides des dents latérales et mar- ginales, ainsi que par l’élongation des cuspides de la dent marginale externe. La validité des caractères conchyliologiques du genre Cyclosurus est donc confirmée par l’exarnen de la radule; il en est de même chaque fois qu'un genre est naturel et non le résultat d’une coupure arbitraire, fondée sur la réunion d'espèces affines. Ù Dans un travail récent, M. Bouvier (1)a donné quelques (1) Système nerveux, morphologie généraie el classification des Gastéropodes prosobranches, p. 81, 1881. + 906 — renseignements sur la disposition des centres nerveux des Cyclosurus. 1 leur trouve des rapports généraux avec ceux lu Cyclotus stramineus, Reeve, (jui appartient actuellement au senre Neocyclotus, Crosse et Fischer, mais la condensation des centres nerveux offre un degré plus avancé. Le système nerveux est zygoneure, conime celui des Neocyclotus, tandis qu’il est dialyneure, chez les Cyclophorus. Je n'ai d'autres notions sur le genre de vie des Cyclosu- rus que celles qui m'ont été données verbalement par M. Marie. Ces mollusques vivent sur les pierres et portent leur coquille redressée presque verticalement. Pr, Erplication des figures de la planche XIII. Fig. 6.— Animalde Cyclosurus Mariei, Morelet, extrait de sa coquille et débarrassé de son opercule. Individu mâle: p, pied: {, tentacule: m, bord du manteau; », verge: $, sac viscéral. Fig. 7. — Radule du même: &, dent centrale: b. dent latérale; «, dent marginale interne ; 4, dent marginale externe. Ces figures sont très fortement grossies. Faune malacologique terrestre et flu- viatile (le l’île du Prince (Côte occidentale d'Afrique , Par H. CROSSE. L'ile du Prince est une petite terre montagneuse, située au N. E. de Pile de San-Thomé, dans le golfe de Guinée, L'er = sur la côte occidentale d’Afrique. Sa plus grande longueur ne dépasse pas 12 kilomètres, sur une largeur de 10 envi- ron. Son sol est calcaire, son climat chaud et humide, car les pluies y règnent depuis l’équinoxe de septembre jus- qu’à la fin de mars. [l est donc des plus favorables au dévelopement de la végétation tropicale, et en même temps à celui des Mollusques. La partie S. de l’ile est arrosée par de nombreux petits cours d’eau et couronnée par un piton de 800 mètres. L'ile du Prince a été explorée, successivement, au point de vue malacologique, par un certain nombre de natura- listes, au nombre desquels nous citerons Rang, de Folin, H. Dohrn, J. Wilson et R. Greeff. Catalogue des espèces. I. Genre STREPTOSTELE, Dohrn, 1866. 1. STREPTOSTELE LOTOPHAGA, Morelet. Bulimus lotophaqus, Morelet, in Rev. Zool., p. 352, 1848. Hab. Ne du Prince, sans indication précise de localité (de Folin). Cette espèce n’a pas été rencontrée, dans l'ile du Prince. par M. Henri Dohrn. Obs. Le genre Streplostele à été proposé, en 1866, pour un pelitgroupe:ppartenant à la famille des Testacellidæ, voisin des Streplaris et des Ennea et paraissant localisé dans l'ile du Prince, où il compte #4 espèces (Bulimus lotophagus, Morelet; Bulimus fastigiatus, Morelet: Bulimus Folini, Morelet; Streptostele Moreletiäna, Dobhrn). Chez les espèces de ce groupe, l'animal est vivement èoloré, la plaque linguale semblable à celle des Glandines, la coquille turriculée, subvariqueuse, munie d’un bord colu- mellaire tordu, calleux et formant un angle avec le bord nr externe, qui est épaissi et fortement arqué. On peut dire, avec M. Dohrn, que, dans la famille des Testacellidæ, les Streptaxis affectent la forme hélicoïde:; les Ennea, la forme pupoïde ; les Streptostele, la forme achatinoïde. 2. STREPTOSTELE FASTIGIATA, Morelet. Bulimus fastigiatus, Morelet, 2n Rev. Zool. p. 352, 1848. Hab. Sous les pierres et les vieux bois (de Folin). Cette espèce vit sous les troncs d’arbres pourris, les feuilles mortes,et ne se rencontre jamais qu’isolément ou en petit nombre, ce qui est généralement le cas pour les Mollusques carnivores. Les échantillons provenant des vallées sont habituellement de petite taille ; les plus grands ne se rencontrent qu à une altitude qui varie entre 500 et 700 pieds. 3. STREPTOSTELE FOLIN:I, Morelet. Bulimus Folini, Morelet, Sér. Conch., liv. I, p. 16, pl. E, fig. 16, 1858. Hub. Ile du Prince (de Folin). Sur la plantation Azei- tona, recueilli un seul exemplaire, trouvé dans du bois pourri (H. Dohrn). k. STREPTOSTELE MORELETIANA, Dohrn. Streptostele Moreletiana, Dohrn, i# Malak. Bl., vol. XIII, p. 432, pl. V, fig. 17-19, 1866. Hab. Trouvé deux exemplaires, dans le bois pourri, avec l'espèce précédente, sur la plantation Azeitona (H. Dohrn). IT. Genre ENNEA, H. et A. Adams, 1858. 5. ENNEA CRYSTALLUM, Morelet. Pupa crystallum, Morelet, in Rev. Zool., p. 354, 1848. Hab. Sur la pente des collines qui abritent la baie de — 299 — Santo-Antonio, sous les feuilles mortes (de Folin). Vit dans les débris de plantes pourries, et, avec son animal d’un rouge de corail et sa coquille cristalline, se détache comme une pierre précieuse, sur le fond noir des plantes mortes (H. Dohrn). 6. ENNEA SORGHUM, Morelet. Pupa Sorghum, Morelet, in Rev. z300l., p. 354, 1848. Hab. Vit comme la précédente espèce et dans la même localité (de Folin.). Recueilli deux exemplaires, avec l'E. crystallum, dans la même localité (H. Dohrn). IT. Genre DENDROLIMAX, Heynemann, 1868. 7. DENDROLIMAX HEYNEMANNI, Dohrn. Dendrolhmax Heynemanni, Dohrn, in Malak. Bl., vol. XV, p. 35, pl. L, fig. 1, 1868. Hab. Espèce très abondante sur quelques points isolés de l’île du Prince. On la trouve sous et sur les feuilles des arbres et des buissons, à une hauteur qui varie entre 1 et 7 mètres. Elle rampe avec vivacité (H. Dohrn). — Île de San-Thomé, Roça Santa Luzia (Greeff) ? IV. Genre VAGINULA, Férussac (emend.), 1821. 8. VAGINULA MYRMECOPHILA, Heynemann. Veronicella myrmecophila, Heynemann, in Malak. B1., vol. XV, p. 37, pl. L, fig. 2, 1868. Hab. Tle du Prince, sous les pierres, en compagnie de Fourmis de grande taille (H. Dohrn). V. Genre VITRINA, Draparnaud, 1801. 9. VITRINA DUMETICOLA, Dohrn. Vitrina dumeticol«, Dohrn, in Malak. Bl., vol. XIII, p. 119, pl. V, fig, 1-4. 1866. Hab. Azeitona, plantation située au Nord de l'ile du Prince (H. Dohrn). _\a00 = Obs. Cette espèce vit sur les feuilles d’arbres, à une hauteur de 4 à 40 pieds, L’animal est jaune avec des tâches blanchâtres : il rampe avec vivacité (H. Dohrn). VI. Genre NANINA, Gray, 1834. 10. NANINA AGLYPTA, Dohrn. Nanina aglypta, Dohrn, in Malak. Bl., vol. XIE, p. 119, pl. V, fig. 5-7, 1866. Hab. Forêts montagneuses de Lappa (H. Dohrn). 11. NANINA FoLiNI, Morelet. Helix Folini, Morelet, Rev. zool., 1848. H. — Folim, Morelet, Séries Conchyl., liv. T, p. 13 pl. I, fig. 3, 1858. Hab. Sous les feuilles mortes, au milieu des collines boisées qui dominent la baie de Santo-Antonio (de Folin). VII. Genre ACHATINA, Lamarck, 1799. 12. ACHATINA BICARINATA, Bruguière. Bulimus bicarinatus, Brugnière, Encycl. méth., I, p. 359, 1789-1792. | Hab. Ile du Prince, sur les points les plus élevés (Rang, Greeff) ; les parties montagneuses, boisées et d'un difficile accès, de la partie méridionale de l'île : espèce comestible (H. Dohrn). — Île de San-Thomé (Greeff ; Moller). VIII. Genre COLUMNA, Perry, 1841. 43. COLUMNA FLAMMEA, Martyn. Limax flammeus, Martyn, Conch. 11, 268. Hab. Ile du Prince (Dr J. Wilson) ; sous les feuilles mortes, dans les bois (de Folin). 14. COLUMNA LE A1, Tryon. Columna, Leai, Tryon, Amer. Journ. Conch., vôl. IE, p. 297, pl. XX, fig. 1, 1866. Hab. Ye du Prince (D' J. Wilson.) — 301 — 15. COLUMNA HAINES1—, Pfeiffer. Columna Hainesi, Pfeiffer, in Malak. Bl., vol. I, p. 256, 1856. Hab. Te du Prince (D' J. Wilson). — Cap des Palmes, sur la côte Occidentale d’Afrique (teste L. Pteiffer). Obs. Les trois espèces de Columna, qui vivent dans l’île du Prince, sont toutes à peu près semblables, sous le rapport du système de coloration, qui se compose de bandes brunes, disposées longitudinalement en zigzags plus ou moins obliques, sur un fond jaune. Le C. flammeu présente une surface granuleuse, par suite de l’entrecroisement de ses stries. Le C. Leai, à peu près de même taille que le précédent, est entièrement lisse. Ses flammules longitudinales sont aussi un peu plus larges, proportionnellement. Le C, Hainesi est plus petit et, en même temps, plus large à la base, et plus turbiné que les deux autres formes. Ses flammules sont plus grandes et son dernier tour de spire subanguleux. Peut-être découvrira-t-on ultérieurement des individus intermédiaires entre ces trois formes, ce qui permettra de n’en faire qu’une seule espèce? IX. Genre PERIDERIS, Shuttleworth, 1856. 16. PERIDERIS ALABASTER, Rang. Helix alabaster, Rang, in Ann. sc. nat., vol. XXIV, p. 20, pl. L, fig. 2, 1831. Hab. Dans toute la partie septentrionale de lite, sur les feuilles des arbres et des buissons, entre 15 et 20 pieds de hauteur (H. Dohrn). . Obs. D’après M. H.Dohrn, cette espèce est ovo-vivipare. — J02 — X. Genre BULIMINUS. 17. BULIMINUS (RHAcHI1s) BURNAY1, Dohrn. Buliminus (Rhachis) Burnayi, Dohrn, in Malak. BL., vol. XIE, p. 124, pl. V, fig. 11-13, 1866. Hab. Sur les feuilles des arbres et des arbustes, dans les vallées et, sur les collines, jusqu’à 800 pieds d'altitude (H. Dohrn). Obs. Cette espèce, comme la précédente, est ovovi- vipare (H. Dohrn). 18. BULIMINUS (RHACHIS), EMINULUS, Morelet, : Bulimus eminulus, Morelet,in Rev. zool., p. 353, 1848. Hab. Te du Prince, dans un ravin boisé, sous les troncs d’arbres morts: rare (H. Dohrn). — Gabon, sous les écorces et les troncs d’arbres renversés (teste À. Morelet). XI. Genre STENOGYRA, Shuttleworth, 1854. 19. STENOGYRA STRIATELLA, Rang. Helix striatella, Rang, in Ann. Sc. nat., vol. XXIV, p. 38, pl. IL, fig. 7, 1831. Hab. Ile du Prince (Greeff; de Folin) ; au pied des murs et dans les racines d’arbres (H. Dohrn). — San-Thomé (Greeff). Ile Rolas (Greeff). — Partie tropicale de l’Afrique occidentale (Greeff). 20. STENOGYRA ANGUSTIOR, Dohrn. Stenogyra (Subulina) angustior, Dohrn, in Malak. B1., vol. XIII, p. 127, 1866. Hab. Espèce commune au pied des murs et dans les racines d'arbres (H. Dohrn). 21. STENOGYRA PAUPER, Dohrn. Stenogyra (Opeas) pauper, Dohrn, in Malak. Bl., vol., XIII, p. 126, pl. V, fig. 14-16, 1866. Hab. Recueilli en même temps que le Buliminus emi- — 9303 — nulus, dans un ravin boisé, sous les troncs d’arbres morts (H. Dohrn). XII. Genre SUCCINEA, Draparnaud, 1801. 22. SUCCINEA CONCISA, Morelet. Succinea concisa, Morelet, in Reb. Zool., p. 351, 1848. Hab. Ile du Prince, en un petit nombre d’exemplaires (H. Dohrn). — Ile de San-Thomé, dans les ruines d’un ancien couvent de Jésuites, et près de la ville de Santa- Anna de Chaves (H. Dohrn). — Gabon (de Folin). XIII. Genre MELAMPUS, Montfort, 1810. 25. MELAMPUS FLAVUS, Gmelin. Voluta flava, Gmelin, Syst.nat., éd. XII, p. 3436, n° 5, 1788. Hab. Vit sous les pierres, à la hauteur du balancement des marées, dans le voisinage de la ville principale de l’île du Prince (H. Dohrn). — Antilles. 24. MELAMPUS PUSILLUS, Gmelin. Voluta pusilla, Gmelin, Syst. nat., éd. XIII, p. 3437, n° 7, 1788. Hab. Très abondant sur tous les points de la côte de l’île du Prince (H. Dohrn). — Antilles. XIV. Genre NERITINA, Lamarck, 1809. 25. NERITINA ÆQUINOXIALIS, Morelet. Neritina æquinoxialis, Morelet, in Rev. Zool., p. 355, 1848. Hab. Vit dans presque tous les cours d’eau de l'ile du Prince et se trouve également aux embouchures, dans les eaux saumâtres et dans les lagunes d’eau stagnante (H. Dohrn). Rivière do Papagayo (de Folin). — 304 — 26. NERITINA MANOELI, Dohrn. Neritina Manoeli,Dohrn,in Malak.Bl., vol. XIF,p. 135, 1866. Hab. Dans les ruisseaux à cours rapide: adhère aux pierres (H. Dohrn.) Obs. Espèce de petite taille, lisse, mince et d’un jaune corné. Nous ne comprenons point, dans ce Catalogue, les Perideris auripigmentum, Reeve, et P. Saulcydi, Joannis, dont l’habitat est douteux, un Pedipes non dénommé par Dohrn, pouvant seulement servir à indiquer la présence du genre, et un Truncatellanouveau(T. princeps, Dohrn), que nous omettons volontairement, en saqualité de Mol- lusque branchifère marin. La faune malacologique de l'ile du Prince, réduite aux limites qu’elle doit avoir, comprend, dans l’état actuel des connaissances, 26 espèces, dont 22 sont terrestres, dont 2 sont fluviatiles (une des deux vit indifféremment dans l’eau douce et dans l’eau saumâtre), et dont 2 sont des Pulmonés marins. Parmi les principaux caractères de cette faune, nous signalerons la présence de 6 espèces de Testacellidæ (4 Streptostele, qui semblent particuliers à lile,et 2 Ennea); celle de 3 espèces du genre Columna, forme tout à fait caractéristique ; celle de Perideris et de Rhachis ovovivi- pares ; enfin, celle d’un Achatina de grande taille et sénestre (A. bicarinata), que l’on trouve également à San-Thomé. Quatre des espèces terrestres de l’île du Prince se retrouvent à San-Thomé: Dendrolimax Heynemanni. Dohrn; Achatina bicarinata, Bruguière; Stenogyru striatella, Rang ; Succinea concisa, Morelet (1). (1) Dans notre deuxiéme Catalogue de la Faune malacologique — 305 — Quatre des espèces terrestres de l'ile du Prince vivent également an Gabon ou sur d’autres points de la côte occi- dentale d'Afrique: Columna Hainesi, Pfeiffer (Cap des Palmes) ; Stenogyra striatella. Rang (Partie tropicale de l'Afrique occidentale) : (Buliminus (Rhachis) eminulus), Morelet (Gabon) ; Succinea concisa, Morelet (Gabon). H. C. Diagnoses Molluscorum novorum in Sinis collectorum, Auctore R. P. M. HeuDE (1). 61. MELANIA PACIFICANS, H. $ M. testa ovoideo-conica, spira subattenuata, anfrac- tibus quinis, suturd subpland junctis, planulis, ultimo macimo, medio subinfluto, carinis plûs ninusve evanidis Cinclo; aperlura ovalo-quadrata. callo columellari expanso, crasso. — Altit. 23, lat. 12; apert. maj. diam. 12 : min. 8 mal. Habitat in amne districts Ning-Kouo (Ngan-houé), et in rivulo payi dicti Tchang-tchou, districtüs Yi-hing (Kiang-sou). Obs. Spire plus courte au sommet que celle de la M. brevicula, H. Adams ; dernier tour moins renflé. 62. MELANIA ARISTARCHORUM, H. M. testa trochoideo conica, lutea; spira abbreviata, corrosa, non decollata ; anfractibus tribus, ultimo maximo, carinis multis evanidis cincto, medio subinflato, terrestre de San Thomé (Journ. Conohyl. vol. xxxvi, p. 12), nous avous omis de citer le S, conc.su, Morelet, ce qui élève aù chiffre de 22, aulieu de 21, le nombre des espèces de mollusques connues dans cette île. H_C. (1) Voir, pour les diagnoses précédentes, le volume xxxvi du Journal de Conchyliologie, p. 235, 1888. — 306 inferius elonguto ; apertura ovalo-Circulari, recta, callo columellari incrassato. — Altit, 20, lat. 14; PARA: ma). diam. 12 ; min. 7 millim. Habität cum tribus sequentibus. Legit cl. ainicus J. Delavay, in rivulo yunnanensi dicto Ta-kouan ho, qui in Yang-tze influit. 63. MELANIA TEXTRIX, H. M. testà subsolidd, conico-turritd, fusca; spird erosa, obtusatä; anfractibus quinis, turgidis, carims plus minüsve spinulosis quinque cinclis, suturd profundd junclis ; columelläi lente arcuatà ; aperturd basi suba- cut, ovali, callo albido. — Althit. 34; latit. 11: apert. maj. diam. 11; min. 6 mull. Habitat in rivulo Ta-kouan ho. Obs. Vers le sommet de la spire, les carènes ont leurs petites épines rompues. 64. MELANIA LEPROSA, H. M. test subsolidä, castaned, conico-turrità ; Spirä eros@, acutà ; anfractibus quinque, inflatulis, valdè con- fusè cinctlis, suturd impressà junctis ; ultimo sat rapiaè crescente ; aperturà ovali, basi attenuato-subcanalicu- latä, callo fusco.— Altit. A7 ; latit. 8; apert. maj. diam. 8; min. 4 mull. Habitat in rivulo Ta-kouan ho. 65. MELANIA TELONARIA, H. M. testà subsolidä, virescente, turrito-conicà ; spira erosd, integrä; anfractibus quinque, convexis, suturd impressä junctis, zonis evanidis sulcisque planis cincis ; plicis crassis ad suturam acutioribus, interseplis ; aper- turd ovali, strictà ; columelli rectà ; aperturd basi colu- mellarri subattenuatd. — Altit. 19; latit. 8 ; apert. mai. diam. 8: min. 5 millim. — 307 — Habitat in rivulo Ta-kouan ho. 66. MELANIA THEÆPOTES, H. M. testà turrito-conicd, luteo-virescente ; spird inte- gerrima, acutà ; anfractibus nonis, ultimo magno, late sulcato; suturd strictä, subpland; aperturd basi dila- tatà ; columellä brevi, callo-albido. — Longit. 32: lat. 11 ; apert. maj. diam. 12 ; min. 6 millim. Obs. On remarque rarement quelques traces des côtes de la variété lisse de la Melania Davidi, Brot. Cette coquille est, d’ailleurs, plus renflée à la base. On la trouve dans les ruisseaux coulant vers la mer des districts à thé du Houé-tcheou fou. 67. MELANIA OREADARUM, H. M. testä parva, solidulä, conicd ; spird integerrima ; anfractibus seplenis, suturd impressiusculd junctis, epidermide e lutescente-nigrä, lævi; aperturd oval, margine dextro dilatato. — Alhit. 15; lat. 7; apert. maj. diam. 6; min. 4 millim. Habitat in speluncà dictä Se-hing, districtis Tong- heou. 68. MELANIA RESINACEA, H. M. testà turrito-conicü, luteolà : spird integrd, acuta; anfractibus septens, planulis, subcingulatis : ultimo inflato, infr& lævi; columellä brevi, arcuatd, margine dextro dilatato ; callo albo lacteo.— Longit. 27, lat. 19; aperturæ maj. diam. 12, min. 6 mill. Habitat in rivulis lacum Mé-keng influentibus. Obs. La spire est plus ou moins élancée. 69. MELANIA FRINIANA, H. ” M. testà turrito-conica, solidulä, virescente : spird integrd, acutd; anfractibus noms, inflatulis, suturd impressiuscula junctis ; ultimo inflato, basi latè sulcato- — 308 — cingulato ; aperturà basi subattenuatà : columellà arcuatä. margine dextro rectitante, — Zongit. 26 lat. 9: apert. maj. diam. 10, min. 5 millim. Habitat in rivulis districtüs Ou-Yuan lacum P’o-Yang dictum influentibus. 70. MELANIA TOUCHEANA, H. M. test turrito-conicä, soliduld, castaned : spird decollat :anfractibus residuis quinque, convexis, suturd impressd junctis, minutissime striatis, ultimo nitido, læœvi: aperturd basi subattenuatä : columellä subar- * cuatà : callo albido-brunneo. — Long. 22, lat. #9 : apert. maj. diam. 10 ; min. 5 millim. Habitat ad flumen Min, provinciæ Fou-kien. Legit cl. J. de la Touche. 71, MELANIA AUBRYANA, H. M. testà solidä. conicd, fusco-nigrescente : spirä (ut jacet) integrä, obtusatd : anfractibus quatuor, late et profundè cingulato-sulcatis, vel sublævibus, vix inflaus, ad suluras incurvatis : ultimo magno : columelld rectà, callo nigro-violaceo. — Altht. 35 : lat. 18; apert. maj. diam. 18, min. 10 mill. Hab. Duo specimina ad civitatem provinciæ Koué- tcheou nomine Tchen-fou legit desideralissimus amicus D' Aubry, miss. apost. 72. MELANIA SORINIANA, H. M. testà turritd, adultorum nigrd, juniorum vero luted ; spird decollatä; anfractibus residuis quatuor, striatulis, subinflatis ; aperturd ovatd, basi dilatatà : columelld brevi, rectà ; callo cœruleo-albido.— Altit. 46, lat. 21 ; apert. maj. diam. 18, main. 10 mill. Hab. Inrivis Tchao-tcheou fou legerumt Missionnarii, quorum prior cl. D. Sorin. — 309 — 73. MELANIA DELAVAYANA, H. M.testà turritä,nigrä;spird decollatä;anfractibusresi- duis quatuor, creberrimestriatis; plicis accrementitis mi- nutè cancellatis;anfractuum bast inflatd, tereti ; summo plano-concavo;ultimo anfractu rapidè accreto ; aperturd basi productà, angustà ; columelld valdè arcualtà, callo rufulo. — Altit. 50, lat. 27; apert. maj. diam. 25 ; man. 14 millim. Habitat in rivulis La-fou, provinciæ Kouang-tong. Legebat cl. amicus J. Delavay, miss. apost., anno 1871. Obs. Se rapproche de la Melania Reevei, Brot, mais est plus petite, autrement colorée, et le dernier tour n’est pas anguleux. 74. M. ERYTHROZONA, H. M. testäturrito-conicd, albidä, zonis rufulis vel brun- neis spiraliter bicinct& ; spird integerrimd, acuminatà ; anfractibus nonis, regulariter et lentè crescentibus, suturd impressà junctis, omnibus validè pressèque trans- versim costatis, sulcis crebris costulas in nodulos effor- mantibus ; anfractu ultimo basi sulcato, sed non can- cellato : aperturd ovali, utrinque attenuatä, strict. — Altit. 22 ; lat. 7 ; apert. maj. diam. 6 ; min. 4 mul. Hab. Le fond du lac Mé-keng, et les flaques d’eau du Yang-tze, dans son voisinage. Obs. Espèce du type de la Melania cancellata Benson, mais bien plus élégante. Ge sont, d’ailleurs, les deux seules Mélanies lacustres de notre vallée. Je ne la connais qu’en une localité, tandis que la M. cancellata se trouve par- tout, sauf dans les torrents d’eau bleue. M. H. 21 — 310 — Descriptions d'espèces nouvelles des Philippines, Par le D'J. G. HinALGo. 1. HELIX BULACANENSIS, Hidalgo. Testa umbilicata, orbicularis, solidiuscula, nonnitens, supernè plana, basi inflata, peripherid acute carinata, rugis confertis, subobliquis, irregularibus (sub lénte hic ile transversim striatis) sculpta, pallidè fulvida, ad carinam fusca, juxta umbilicum zond lat albidà ornata; sutura simplex; anfr. & 4/2 plani, primus lævigatus, ultimus anticè valdè deflexus, subtüs subcons- triclus ; umbilicus latus, perspectivus, albidus ; apertura transversè lanceolata ; peristoma albidum, supernè expansum, basi requlariter arcuatum, reflexum, margi- nibus conniventibus, callo elevatiusculo, angusto junclis. — Diam. maj. 32, min. 27, alt. A0 millim. Hab. Province de Bulacan, île de Luzon. Selon M. Qua- dras, il est possible que cette espèce provienne d’Angat. Obs. Espèce très voisine, par sa forme et ses dimen- sions, des Helix parmula et rota, Broderip, mais bien distincte par sa coloration et son système de sculpture. 2. COCHLOSTYLA MAINITENSIS, Hidalgo. Tesia imperforata, subglobosa, solidiuscula, lævigata, sub epidermide hydrophand, cinereo-fuscescente, trans- versè saturatiore, obscurèlineataet adperipheriam albido umfasciata, caslanea; spira mediocris, apice obtusa, pallida ; sutura simplex ; anfr. 5, convexiusculi, ulti- mus valdè rotundatus, anticè subdescendens, 1/2 longi- ltudinis œquans; apertura rotundato-truncata, intüs —\ 941 — livida ; columella obliqua, latiuscula, depresso-concava, concolor, margine albida ; peristoma simplex, fere semi- circulare, margine obtusiusculo, castaneo, propè colu- mellam vix incrassato. — Diam. maj. 41, min. 39, alt. 42 mullim. Hab. Mainit, ile de Mindanao (Quadras!). Obs. Sous un grossissement considérable, on aperçoit des stries d’accroissement et d’autres transverses, mais très peu distinctes. 3. COCHLOSTYLA LUENGOI, Hidalgo. Testa imperforata, subglobosa, tenus, subpellucida, parüm nitens, stris incrementi tenuissimis sculpta, sub epidermide sordidè lutescente, pallidè fulvida, unicolor ; spira mediocris, apice satis obtusa; sutura simplex ; anfr. & 1/2, convexi, ultimus anticè vix descendens, 122 longitudinis paulô superans ; apertura rotundato- subquadrata; columella albida, subobliqua . infernè valde contoria; perisioma expansum, requluriter ar- cuatum, intus albidum, cum columelld subangulatim junctum. — Diam. maj. 43, min. 40, alt. 40 millim. Hab. Iles Philippines (Busto !), sans indication précise de localité. Obs. Le système de sculpture de cette coquille consiste en des stries d’accroissement très rapprochées les unes des autres, présentant des stries. obliques entre elles, et croi- sées par d’autres stries transverses plus fines. Cette sculp- ture n’est visible qu'avec un grossissement très fort, sur- tout dans la partie supérieure du dernier tour. Je dédie cette espèce auR.P. Luengo, de qui M. Quadras a reçu plusieurs coquilles intéressantes, provenant de l’île de Mindanao. — 312 — L. COCHLOSTYLA CODONENSIS, Hidalgo. Testa imperforata, subglobosa, solida, rugis incre- menti obsoletis sculpla,sub epidermide hydrophand, opa- co-albà, plus minusve interruptà aut latè strigatä,nitida, fulva, ad columellam nigro areolata; spira obtusa, albida vel rosea ; anfr. 4 1/2 — 5, convexiusculi, sub- celeriter accrescentes, ultimus magnus,valdè convexus, anticè oblique subdescendens ; columella elongata, sub- obliqua, planiuscula, rosea, extüs callo nitido, cœrules- centi-albido ornata : apertura ampla, obliqua, lunato- ovalis ; peristoma latè expansum et reflexzum, intüs cum aperturd albido-cærulescens, extüs intensè nigrum. — Diam. maj. 42, min. 35, alt. 42 willim. Hab. Codon, dans l’île de Catanduanes (Quadras !). Obs. Cette espèce est voisine de la Cochlostyla Polillen- sis et de ses variétés (Conf. Pfeiffer, Nov. Conch., pl. LX), mais elle a l’ouverture plus haute, relativement, la colu- melle rosée, plus droite, le péristome plus réfléchi et noir à l’extérieur, l’épiderme d’un autre aspect, le dernier tour plus oblique, etc. Je ne terminerai pas ce petit article, sans annoncer que PHelix Patricia, Pfeiffer (Nov. Conch., pl. XLI, fig. 4), dont l’habitat était inconnu, appartient à la faune des Philippines. M. Quadras m’a envoyé un exemplaire aussi grand que celui qui est figuré par Pfeiffer, également un peu décoloré et provenant de M. Rustank. Cette coquille provient sûrement de l’ile de Luçon, et, probablement, de la province de Tayabas. JG 24 a RURT — 313 — Note sur le Cypræa Bregeriana, Crosse, Par Edgar A. SMITH (1). M. W. Ruddle, de Brisbane, a récemment soumis à mon examen trois spécimens de Cypræ&, qui paraissent appar- tenir à cette espèce et dont il a généreusement donné un au British Museum. Ces exemplaires ont été recueillis, par 22 brasses de profondeur, dans les eaux de l'île Joanett, qui fait partie du groupe de la Louisiade, situé au Sud- Est de la Nouvelle-Guinée. Sous certains rapports, ils diffèrent quelque peu du type décrit par M. Crosse (2), qui a été recueilli à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie. Comme la plupart des Porcelaines, ils varient considé- rablement, sous le rapport de la taille. Le plus grand individu a 22 millimètres de longueur, tandis que le plus petit, pourtant adulte, n’a que 21 millimètres de long. Ils sont d’une coloration rouge clair, en dessous, et marqués, sur la partie convexe du dernier tour, d’une large tache d’un noir pourpré. La teinte rouge s’atténue graduellement en avant, sur les côtés, et se confond avec les maculations et les pommelures d’un brun olivâtre et de diverse inten- sité qui, avec des nébulosités d’émail blanchätre, consti- tuent le système de coloration de la partie supérieure. La ligne dorsale est submédiane et distincte: elle est terminée, à l'extrémité postérieure, par une tache d’un brun foncé, juste au dessus de la dépression de la spire. Les « deux taches d’un brun presque noir, placées de (1) Traduit de l’anglais, d’après le manuscrit original, par H. Crosse. (2) Journ. de Conchyl., vol. xvi. p. 277, 1868, et vol. xvu, p. 46, pl. 1, fig. 2, 1809, — 314 — « chaque côté de l’échancrure», qui sont mentionnées dans ia description de Crosse, n’existent dans aucune des trois coquilles soumises à mon examen. D'ailleurs, chacune d'elles présente une particularité qui n’a pas été signalée par Grosse : toute la surface de la coquille, en dessus et en dessous, est couverte d'une quantité innombrable de petites taches d’un blanc opaque, dont quelques-unes sont visibles à l’œil nu, tandis que les autres ne peuvent être aperçues qu’à l'aide de la loupe. Éprouvant quelque incer- titude au sujet de la présence de ces taches blanches, relativement à l'identification de mes spécimens, j’ai écrit à M. Crosse pour lui demander s’il pouvait découvrir leur existence chez son type spécifique. Il a bien voulu exami- ner sa coquille et il m’a répondu ce qui suit : « Mon type « n’est pas, comme les trois spécimens de Cypræa dont « vous me parlez, couvert, sur toute sa surface, en des- « sus et en dessous, de petits points blancs analogues «à ceux du Cypræa testudinaria, mais j'ai constaté, « non sans quelque surprise, l'existence d’un très petit « nombre de ces points blancs, peu apparents, d’ailleurs, « et de dimensions presque microscopiques. J'en ai « compté 9, du côté de la spire, localisés sur une région « très limitée, en arrière de la partie supérieure du bord « droit, et 28, du côté opposé, un peu en arrière de la base, à l’extrémité de la région dorsale. Dans tout l’es- « pace intermédiaire, je n’en ai pas vu un seul. Ne possé- 2 = dant, lorsque j'ai décrit l’espèce, qu’un seul individu « typique, je n’ai point osé indiquer au nombre des « caractères spécifiques l’existence de ces points blancs, « d’ailleurs si peu nombreux et si peu apparents sur mon « spécimen. D’après votre intéressante communication, je « vois que j'ai eu tort et que j’aurais dû être plus hardi.» — 919 — La présence, en plus ou moins grand nombre, des petits points blancs dont il s’agit, peut, en conséquence, être considérée comme un caractère existant chez la plu- part des individus du C. Bregeriana, tandis que la pré- sence des taches foncées, aux extrémités, ne paraît pas constituer un caractère essentiel de l’espèce. Les dents des bords de l'ouverture semblent sujettes à varier quelque peu en nombre. Sur le côté columellaire, leur nombre est de 49 à 23 et, sur le bord externe, de 19 à 21, D'ailleurs, en faisant observer que « cette espèce paraît « bien distincte de ses congénères », l'auteur s’abstient de discuter plus amplement ses affinités spécifiques. M. Sowerby (Thes. Conch., vol. IV, pl. CCCXX VII, fig. 576) figure une coquille qui paraît appartenir à cette espèce, et, à la page 26 du même volume, il fait, à son endroit, l’observation suivante : « Spécimen provenant de « la Nouvelle-Calédonie, à base colorée en brun marron et « supposé représenter le C. Bregeriana, Grosse... Je ne « puis reconnaître, dans cette coquille, autre chose qu’une « variété de notre précédente espèce (C. Walker) ». Tryon (Manual of Conch., vol. VIE, p.385), en rappor- tant l’espèce au C. Walkeri, dit : « La variété Bregeriana, « Grosse, a la base d’un rouge orangé, les extrémités « tachetées et les bords parsemés de petits points blancs, « enchâssés dans l'émail et semblables à ceux du C. tes- « tudinaria » Weinkauff (Conch. Cab. ed. nova, p.77) fait observer ce qui suit,au sujet de l’espèce : « Constitue, d’après Sôwerby, « une variété du €. Walkeri,dontelle a à peu près la forme « mais dont elle diffère tellement, par le système de colo- € ration, que, tant qu’on n’aura pas pu la comparer avec — 316 — « de nombreux exemplaires du C. Walkeri, afin de pou- « voir étudier les passages (s’il en existe f), on devra la « maintenir au rang d’espèce. » Dans l’état actuel des connaissances, je préfère adopter la manière de voir de Weinkauff. Pourtant, je suis disposé à croire que l’on pourra bien découvrir, quelque jour, des chaînons intermédiaires qui permettront de réunir les deux espèces. E. A.S. Note sur la structure interne de la coquille du Pupa candida, Lamarck, Par P. FISCHER. $ 1. La coquille d'Arabie décrite sous le nom de Pupa candida par Lamarck est une forme aberrante et d’un classement difficile. Elle a été successivement placée dans les genres: Pupa par Lamarck (P. candida) et Récluz (P. arata); Bulimus par Küster (B. aratus) ; Bulimulus par H. et A. Adams (B. Arabicus); Buliminus par Beck (B. Forskali) et Crosse (B. candidus); Bulimina par L. Pfeiffer (B. candida): Petrœus par Albers (P. candi= dus); Ena par Môrch (E. arabica) ; Helix par Chemnitz (H. sulcata). Nous ne connaissons malheureusement pas l’animal, mais on peut supposer hardiment qu’il n’a aucun des ca- ractères de celui des vrais Bulimus et Bulimulus, genres américains dont la présence dans la région arabique est invraisemblable. Ses affinités le rapprochent donc évi- demment des Buliminus de l'ancien continent. Toutefois. la coquille de cette espèce présente une parti- cularité très curieuse et d’après laquelle j’ai institué en — 317 — 1883 (Manuel de Conchyliologie, p. 479) une section sous le nom d’Euryptyxis. Les Euryptyxis ont une columelle terminée par un pli dentiforme très prononcé. Leur péristome est largement réfléchi, leur spire brusquement conique, leur forme ven- true, leur test mince, fortement et obliquement strié. Si l’on pratique une coupe destinée à montrer la colu- melle, on constate que le pli basal, médiocrement mar- qué à l’extérieur, devient très saillant à l’intérieur du dernier tour, où il constitue une lame assez épaisse, tor- due en hélice et continuant la columelle. A l’intérieur des tours précédents, la columelle est tordue, tranchante, mince. La même disposition se montre chez le Buliminus labiosus , Müller, de Socotora, espèce appartenant d’ailleurs, à la même section Euryptyris. Le pli basal fait suite à une lame interne forte et épaisse, limitée également à l’intérieur du dernier tour de spire (1). Je n’ai pas examiné d’autres espèces d’Euryptyxis, mais il est probable que le Buliminus fragosus, Férussac, pré- sente la même structure, ainsi que d’autres formes voi- sines, provenant d'Arabie, de Socotora, d’Abyssinie et du pays des Somalis; mais il serait nécessaire de pratiquer au préalable des coupes du dernier tour de spire, sinon on peut se tromper complètement, car un certain nombre de Buliminus dont louverture est plissée à la base ne montrent aucun indice de ce pli, à l’intérieur de la coquille. Ainsi, chez le Buliminus (Petrœus) labrosus, Olivier, que tous les auteurs placent dans le voisinage du Pupa (1) Les exemplaires de cette espèce et de la précédente m'ont été communiqués par mon ami H. Crosse, — 918 — candid&, Lamarck, la base de la columelle porte un pli notable, mais l’axe columellaire du dernier tour est à peine tordu, presque droit, et semblable à celui des tours précé- dents. De même, chez le Buliminus (Zebrina) Tournefor- tianus, Férussac, le pli basal ne correspond à aucun ves- tige de lame interne, à l’intérieur de la coquille. $2. Le grand genre américain Bulimulus comprend probablement quelques formes à columelle semblable à celle des Euryptyxis de l’ancien continent. La seule que j'aie examinée est le Bulimulus spirifer, Gabb, de la Basse-Californie, et qui est devenu le type d’une section particulière, Leptobyrsus, Crosse et Fischer. Le pli columellaire est visible à l'extérieur; il fait suite à une lame tordue, épaisse, saillante, limitée à l’intérieur du dernier tour de spire. La columelle des tours précédents est à peine tordue. Malgré la réssemblance de la columelle de cette espèce avec celle des Euryptyæis, ses autres caractères conchy- liologiques la rapprochent des Bulimulus, notamment sa spire allongée. L’examen de la radule et de la mâchoire montre d’ailleurs ses affinités zoologiques avec les Buli- mulus de la section Globulinus (type : Bulimulus suffla- tus, Gould. Californie). $ 3. L'étude des coquilles actuelles du groupe Euryp- tyxis peut acquérir une certaine importance, au point de vue paléontologique, si l’on en rapproche une intéressante série de Mollusques de l’Eocène pour laquelle Munier- Chalmas (in Fischer, Manuel de Conchyliologie, p. 483) a proposé en 1883 le genre Rllya, en prenant pour type le Pupa Rillyensis, Deshayes. Ces Rillya, d’après les caractères extérieurs, la forme, RE cu — 319 — le mode d’ornementation, montrent en effet une grande ressemblance avec les Euryptyxis. Il en est de même de quelques prétendus Bulimus tertiaires, y compris le Buli- mus ellipticus, Sowerby, de lile de Wight. Chez ces divers fossiles, la coquille est ventrue, la spire largement conique, la surface fortement et obliquement striée, le péristome étalé et la columelle munie d’un pli basal plus ou moins prononcé. Le pli basal d’un Pupa Rillyensis, très bien conservé et habilement préparé par Munier-Chalmas, est peu visible dans le fond de l'ouverture. Si l’on ouvre le dernier tour despire, on aperçoit un pli lamelliforme élevé, aboutissant à la base de la columelle et se confondant avecelle. On cons- tate, en outre, l’existence d’un pli pariétal. Sur l'avant dernier tour de spire, le pli lamelliforme se sépare de la columelle pour s’insérer sur le plancher du tour précé- dent, en formant ainsi une lame surbaissée. Il n’y a donc pas identité de construction entre le pli columellaire des Euryptyxis et celui des Rillya. J’ajouterai enfin que les Rillya et les formes fossiles voisines présentent un caractère conchyliologique très remarquable : leur enroulement est sénestre. En attribuant à cette particularité une importance exagérée, F. Sandberger (1) a cru devoir placer ces fossiles dans le genre Amphidromus, Albers, aujourd’hui can- tonné dans l'Inde, l’Indo-Chine, la Malaisie, les Célèbes, mais dont l'enroulement, quoique souvent sénestre, est aussi dextre ou indifférent ; dont les autres caractères con- chyliologiques sont bien différents et dont la colamelle est simple à l’intérieur. (4) Die Land-und Süsswasser-Conchylien der Vorwelt, p- 152. — 90 — L'origine des Euryplyxis est donc incertaine, puisque leur filiation avec les Rillya éocènes n’est pas tout à fait démontrée. Ils n’existent actuellement que dans la région afro-arabique et sont distribués dans les diverses contrées qui bordent la mer Rouge ainsi que dans l’ilede Socotora. Cette distribution démontre une fois de plus que les deux rives de la mer Rouge appartiennent à la même région zoologique, et que, à ce point de vue, la région circa-éryth- réenne ou afro-arabique est comparable à la région circa- méditerranéenne. PAR" Explication des figures de la planche XIII. Fig. 1. Buliminus (Euryptyxis) candidus, Lamarck. Fig. 2. Buliminus (Euryptyxis) labiosus, Müller. Fig. 3. Buliminus (Petrœus) labrosus, Olivier. Fig. 4. Buliminus (Zebrina) Tournefortianus, Férus- Sac. Fig. 5. Bulimulus (Leptobyrsus) spirifer, Gabb. Description de Coquilles fossiles des terrains tertiaires inférieurs (Suite), Par C. MAYER-EYMAR (1). 85. TRrocHus RAFFAELET, Mayer-Eymar (pl.XIV, fee) T. testa elongata, turrita, spira acutissima ; anfrac- tibus novenis, latiusculis, planis et contiquis, spiraliter tenuistriatis, antice nodoso-cinchs, cinqulis spiralibus, tribus,validis, granosis, æquidistantibus; ultimo anfractu (1) Journ. de Conchyl. vol. xxxv, p. 3141, pl. XI, 1887. > a HG > RE S AT PR ” — 321 — carina acuta, serrata, bipartito, basi plano-convexo, quinque vel sexlirato : apertura subtrapezoidali ; co- lumella contorto-plicata. — Long. 20, lat. 12 millim. Coquille allongée et turriculée, à spire très pointue. Tours au nombre de neuf, assez larges, plans et conti- gus, ornés de stries spirales très fines, d’une rangée anté- rieure de nodules peu serrés et de trois bandelettes spi- rales assez fortes, granuleuses et équidistantes. Dernier tour divisé par une carène aiguë, en forme de scie à dents un peu émoussées ; base plano-convexe, ornée de cinq ou six bandelettes spirales ; ouverture en trapèze irrégulier, avec une columelle tordue en forme de dent. Cette charmante espèce de Trochus, de la même forme élancée que les T. crenularis et funiculosus, vient se placer tout juste entre ces deux espèces, en ce sens qu’elle est plus ornementée que la dernière et beaucoup moins que le T. crenularis. Calcaire blanc à Alveolina Bosci (Londinien 1) du Monte Postale près de Vicence. Trois exemplaires. 86. NATICA (AMPULLINA) BABYLONICA, Mayer- Eymar (PI. XIV, fig. 4). N. (A.)testa elongata, turrita, angusta, tenui, longi- tudinaliter obsolete rectistriata ; spira ucute-conica ; anfractibus octonis, contabulatis, sensim increscentibus, plano-convexis, canali suturali angusto separatis ; ulti- mo anfractu alto, spiræ longitudinem æquante, compres- siusculo, anticè altenuato; apertura angustiuscula, ovato-oblonga, fere recta: columella angusta, leviter sinuosa, umbilicum minimum occultante. — Long. 46, lat. 22 mullim. Coquille allongée, turriculée, étroite, mince, couverte de stries longitudinales, obsolètes et à peu près droites. Spire — 9322 — en cône pointu, formée par huit tours en gradins, s’ac- croissant lentement, à peine convexes, séparés par un canal sutural étroit. Dernier tour allongé, aussi long que la spire, assez légèrement comprimé, rétréci en avant. Ouverture un peu étroite, ovale-oblongue, presque droite. Columelle étroite, légèrement sinueuse, cachant un tout petit ombilic. Singulière coquille, qu’il m’eut été difficile de classer s’il n'existait une espèce analogue dans les terrains ter- tiaires, le N. scalariformis, du calcaire grossier. Mon espèce, de taille beaucoup plus petite que sa voisine, s'en distingue en outre par sa forme plus élancée, par son canal sutural beaucoup plus étroit et enfin par son ouver- ture beaucoup moins oblique. Londinien inférieur du Monte Postale (Vicentin). Neuf exemplaires. 87. NATICA (AMPULLINA) SYRTICA, Mayer Eymar (PI. XIV, fig. 3.). N. (A.) tesia elongata, turbinata, tenut, fragili, lon- gitudinaliter tenuissime curvistriata ; spira conica, apice acutissima ; anfractibus octonis, subcontabulatis, con- vexiusculis, postice leviter depressis, sutura bene sepa- ratis ; ultimo anfractu spira paulo longiore, subgloboso, anticè attenuato ; apertura ovato-oblonga, augustius- cula,paulum obliqua; columella angusta, leviter sinuosa, umbilicum minimum occullante. — Long. 45, lat. 93 millim. Coquille allongée, turbinée, mince et fragile, couverte de stries arquées très fines, à spire conique, très pointue au sommet. Tours au nombre de huit, presque en gradins, assez convexes, légèrement déprimés au-dessus de la suture et nettement séparés par celle-ci. Dernier tour un & ax hat. pierre NÉE PES — 323 — peu globuleux, à peine plus long que la spire, rétréci en avant. Ouverture ovale oblongue, tant soit peu étroite, et peu oblique. Callosité columellaire étroite, légèrement sinueuse, recouvrant un tout petit ombilic. Cette élégante Ampulline, de la forme des grandes Pha- sianelles, P. australis, bucciniformis etc., mais à colu- melle de Natice, n’a, je crois, pour voisine que le N. (A). Oweni, Arch. (Phas.), de l’éocène de l'Inde. Or, à en juger par la description et les figures que donne cet auteur, son espèce paraît différer de la mienne par des tours un peu moins nombreux, moins convexes et non contabulés, par une ouverture plus large et par une columelle en plaque. Mais peut-on se fier à l'exactitude des figures en question ? Il serait bon aussi de comparer à ma coquille le fossile indéterminé que Bellardi a figuré, en le rapportant au genre Phasianelle, dans son Mémoire sur la faune éocène des environs de Nice (M. S. G. Fr., 1851), vu que ces dessins, eux aussi, laissent beaucoup à désirer. Le Natica Syrtica n’était jadis pas rare dans le sable gris, à Cardita Basteroti, (Tongrien Il) de la métairie du Tartas, à Gaas (Landes) ; mais je ne l’y ai plus retrouvé, il y a sept ans. À propos des Ampullines ci-dessus, je crois de mon devoir d’annoncer, dès aujourd’hui, au lieu d’attendre pour cela la « Description des Mollusques du calcaire grossier d'Egypte », que je prépare, que le Natica comica, Lamarck (Ampullina), m'a fourni, tant du Londinien I du Vicentin (Monte Postale) et du Londinien II de l'Aude (Mon- lieu), que du Parisien I, 4, du Caire, du Parisien HE, d, d’Einsiedeln et du Parisien II des Diablerets, près de quatre cents exemplaires, qui, sérieusement étudiés, cet hiver, m'ont offert trop de passages insensibles de la variété — 9324 — d'ordinaire raccourcie, nommée par Leymerie N. longis- pira, au type du N. conica figuré dans Deshayes, puis au N. Picteti, Héb. et Renev, et à mon N. interposita d'Ein- siedeln et de là aux formes allongées, distinguées par Des- hayes sous les noms dé N. producta et de N. Dameria- censis, pour qu’il soit possible de conserver comme espèce l’une ou l’autre de ces modifications du type en question. En outre — et c’est là un fait tout aussi intéres- sant — quelques-uns de mes deux cents individus prove- nant de Steinbach-Ensiedeln offrent une tendance atavis- tique manifeste vers le N. paludiniformis, du Londinien II de Compiègne. | 88. ANCILLARIA COSSMANNI, Mayer - Eymar (PI. XIV, fig. 1.) A. testa ovali, subtus regulariter convexo-arcuata, inferne compressa, plano-convexa, crassa et solida ; spira brevissima, obtusiuscula, callo occullata; ultimo anfractu maximo, longiusculo, valde convexo, antice bisulcato subangulatoque, stris incrementi obliquis, antice et postice angulato-sinuosis ; apertura maxima, ovato-oblonga ; labro arcuato ; columella sinuosa, callo maximo, dimidiam superficiem inferiorem occupante. — Long. 33, lat. 23 millim. Coquille ovale, régulièrement convexe et arquée en dessus, comprimée ei plano-convexe en dessous, épaisseet solide, à spire très courte et presque obtuse, recouverte par un dépôt calleux. Dernier tour très grand, un peu plus long que large, très convexe, muni en avant, de deux légers sillons et d’une carène obtuse, couvert de stries d’accroissement obliques, sinueuses à la rencontre des deux sillons. Ouverture très grande, ovale oblongue, à bord libre arqué. Columelle sinueuse, munie d’une cailo- — 9325 — sité fort étendue, occupant la moitié de la surface infé- rieure. Voici un type d’Ancillaire tout nouveau pour le bassin de Paris et qui n'a même pas d’analogue proprement dit parmi les espèces tertiaires, car la seule à laquelle on puisse le comparer, l’A. glandiformus, diffère, en toutes ses variétés, par sa forme régulièrement bombée et par la forme de son ouverture. Cette espèce rarissime m’est tombée sous la main dans la sablière d’Auvers, près de Pontoise, gisement Bartonien inférieur qui, à l'instar du Bartonien I du Midi, renferme déjà un certain nombre d’espèces qui passent aux terrains dits néogènes. Je profite de cette occasion pour signaler les Ancillaires du bassin de Paris comme des matériaux éminemment propres à l’étude de l’espèce, au point de vue du Darwi- nisme, grâce aux nombreux niveaux et aux nombreuses localités où l’on en trouve et aux innombrables individus que ces dernières renferment. L’étude que je viens de faire de mes matériaux, constitués par plus de deux mille échantillons, m’a, pour ma part, donné pour résultats que les espèces établies par Lamarck et Deshayes sont bonnes et qu’elles se divisent en trois séries : À. bucciniformis — Lamarcki, 4. olvula — glandina — obesula, et À. du- bia — bucciniformis + olivula. 89. OstTREA FRAASI, Mayer-Eymar. O0. testa magna, plerumque elongata, leviter arcuata; valod inferiore incrassatä, umbone leviter recurvd, dorso plano-convexdà, lamellis incrementi irregularibus costisque longitudinalibus numerosis, satis elevatis, sub- æqualibus, tegulatis, instructàä; cardine valido, canali lato, parum profundo, areis angustis, subparallels ; 22 kd20— cicatricula musculi magna, leviter obliqua ; valod supe- riore anticè incrassald, postice pland, irregulariter lamellosd, lateribus antice crenatà cardine latiusculo, subquadrato, planato. — Long. 150, lat. 80 millim. Var. Fajumensis, Mayer-Eymar. O.testa subrotunda : valvd inferiore latere sinistro adnatd, convexd, costis paulo validioribuo, divergen- tioribus quam in typo. Coquille de grande taille, allongée d’ordinaire, légère- ment arquée. Valve inférieure épaissie, légèrement recourbée au sommet, plano-convexe sur le dos, ornée de lamelles d’accroissement irrégulières et de côtes longitu- dinales nombreuses, assez élevées, presque égales et tégu- lées. Charnière forte, à canal large et peu profond, flanqué d’aires latérales étroites et presque parallèles. Impression musculaire grande, légèrement obiique. Valve supérieure épaissie en avant, plane en arrière, irrégulièrement lamelleuse, fortement cannelée aux deux côtés près de la charnière. Charnière assez large, presque carrée et apla- tie. Var. Fajumensis. Coquille arrondie ; valve inférieure adhérente par sa moitié gauche, convexe en sa moitié droite, à côtes un peu plus fortes et plus divergentes que dans le type. Parmi les espèces du groupe de l’O. crassissima, celle- ci se distingue avant tout par ses côtes élevées. Je l'avais d’abord prise pour l'O. Raincourti, Deshayes, mais je me suis assuré par la comparaison du type, à l'École des Mines de Paris, que la figure des « Animaux sans ver- tèbres fossiles du bassin de Paris » donnait à cette espèce des côtes beaucoup trop fortes. Ceite belle espèce d’'Huître est très caractéristique du 4 : À Parisien d'Egypte, car elle s’y trouve à cinq niveaux diffé- rents et y est commune, au moins en trois endroits, à savoir, au Djebel Reil, près d’Hélouan (Parisien [,4,),surla rive ouest du Birket-el-Quéroun {Parisien 1, €) et au fond du Wadi-el-Tih, près du Caire (Parisien II, e). La variété courte accompagne le type adulte à peu près partout, mais elle est plus rare. 90. PEcTEN MOELEHENSIS, Maver-Eymar, (pl. XIV, fig. 6). P. Lestä valvis subæqualibus, variabili, subrotundatà, modo longiusculä, modo subtransversd, œquilaterali, plano-converd, sublævigatä, satis tenui, cingulis concen- tricis albis, irregularibus, costis radiantibus 22-926, modo obsCuris, modo strüformibus, dorso præsertim inœquidistantibus ; auriculis inæqualibus, antici valoæ dextræ emarginatà radiatäque,alterd Levi. — Long. 40, lat. 38-40 millim. Coquille à valves presque égales, de forme variable, arrondie, tantôt un peu allongée, tantôt légèrement transverse, équilatérale, plano--convexe, à peu près lisse, assez mince, ornée de bandelettes concentriques blanches et de vingt-deux à vingt-six côtes, tantôt à peine visibles, tantôt en forme de rayures assez superlicielles, inéquidistantes, surtout celles du milieu. Oreillettes iné- gales, l’anté. ieure de la valve droite échancrée et costellée, l’autre lisse. | Espèce toute particulière et que je ne saurais à quelle autre comparer, si ce n’est aueP. milis, du calcaire gros- sier, lui aussi, encore que celui là en diffère beaucoup par sa petite taille et par ses côtes nombreuses, fines et bien visibles. Parisien (I, d) dela petite oasis de Moëleh, au sud du re Fajoum (Egypte). Recueilli, en une demi douzaine d’exem- plaires, par Le D' Schweinfurth. 90. PECTEN SOLARIOLUM, Mayer-Eymar (pl. XIV, fig. 5.) P. testà subæquivalvi, rotundatà, æquilaterali, plano- convexd, coslis radiantibus 18-20, latiusculis, obtusis, paululim inæqualibus, irregqulariter ac leviter rugoso- nodosis ; interstitiis costisæqualibus, plans, transversim leviter striatis ; auriculis majusculis, antica valvæ dex- træ emarginatd, costellatä, alterd obscurè radiatà. — Long. 24, lat. 22 mall. Ccquille presque équivalve, arrondie, équilatérale, plano-convexe, ornée de 18 à 29 côtes rayonnantes, assez larges et obtuses, tant soit peu inégales, irrégulièrement et légèrement noduleuses. [nterstices aussi larges que les côtes, plats et légèrement striés en travers. Oreillettes assez fortes, l’antérieure de Ia valve droite échancrée et costellée, l’autre couverte de faibles stries rayon- nantes. Voisine des, P. lævicosta, P. Kaufmanni, etc., cette espèce s’en distingue par sa taille toujours moindre, ainsi que par ses côtes plus nombreuses, plus planes et plus inégales, Le P. solariolum est assez commun dans le calcaire grossier supérieur (couche à Plhicatula polymorpha ; Parisien II, 6) du Wadi-el Tih, près du Caire. Je crois qu’il se trouve aussi, un peu plus bas et un peu plus haut, au Mokattam et à la Fontaine de Moïse. C. ME: seu Description d’un genre nouveau de Mollusques fossiles, de la familie des Ringiculidæ, Par L. MORLET. Genre GILBERTINA, Morlet (1). Coquille imperforée, déprimée, assez épaisse ; spire courte; dernier tour large; ouverture subpiriforme, anguleuse à sa partie postérieure, à bords continus et réunis par une callosité épaisse; plis columellaires au nombre de deux ; callosité columellaire sillonnée, labre épais, réfléchi en dehors et muni, en dedans, de deux tubercules dentiformes ; pas de canal basal. Ce genre nouveau, voisin des Ringicula, en diffère par l'absence de canal basal, par la forme déprimée de sa coquille qui rappelle celle des Cyclonassa, par sa spire extrêmement courte, etc. GILBERTINA INOPINATA, Morlet (PI. XII, fig. 8- 10.) Coquille petite, épaisse, ovale, subglobuleuse, à face ventrale déprimée ; surface ornée de stries spirales plus ou moins distantes ; spire courte, aiguë ; tours de spire au nombre de 4 1/2 et séparés par une suture simple; der- nier tour dilaté, atteignant les 4/5 de la longueur totale : ouverture piriforme ; callosité columellaire divisée par un sillon sinueux ; le pli postérieur plus fort ; labre arqué, entier, dilaté extérieurement, muni intérieurement de deux tubercules inégaux, dont l’antérieur est le plus proé- minent. . Longueur : 2 millimètres, plus grand diamètre 3,2 mil- limètres. (1) Journ. de Conchyliologie, vol. xxx vi, p. 220, 1888. — 3930 — Habitat. Comme nous l'avons dit précédemment, cette espèce, découverte par le capitaine Gilbert dans la forma- tion évcène inférieure de Jonchery (Marne), estreprésentée seulement par deux exemplaires, n’offrant d’ailleurs au- cune différence notable dans leur forme ni dans leurs di- mensions. L. M. Description d’ure nouvelle espèce fossile du genre Galeoda. Par À. LAVILLE. GALEODA FRISSONT Laville (4) Testa globosa, ventricosa ; spira brevissima ; anfractus 5, suturd angustà discreti; ullimus seriebus tubercu- lorum 5 ornatus : apertura ovalis semilunaris ; columella autice plicata (plicis numerosis, oblique transversis) ; margine columellari postice triplicato: callo columellarti late expanso ; labro arcuato, reflexo, intüs dentibus moniliformibus 8 instructo; canali obliquo, brevi, lato. — Longit. 33 mil. ; lat. 30 mil. L’individu qui a servi à la description de cette nouvelle espèce a été découvert par nous, dans les sables marins oligocènes de Pierrefitte, près Etampes. Comparé, dans les collections de l'Ecole des Mines, aux trois espèces connues du même étage : G. Buchii, Bellardi; G. Nysti, Kicks ; et G. depressa, von Buch, il s’en distingue nettement par l’ensemble de ses caractères. C’est une coquille globuleuse, très ventrue; la spire très courte est composée de cinq tours, dont le dernier porte (1) L’espèce est représentée, vue de face et vue de dos, sur les deux gravures sur bois, qui sont intercalées dans le texte. A. L, sida np. ES SN dé nt, LOU = cinq rangées de gros tubercules arrondis, en nombre inégal sur chaque rangée, ceux de la dernière se prolon- geant presque jusqu’au sommet de la spire. Toute la surface do la coquille est recouverte de fines costulations transverses, devenant de plus en plus obliques et espacées en se rapprochant du canal. Le dessinateur n’a pu reproduire que les costulations les plus visibles, par conséquent, celles qui sont placées dans le voisinage du canal. Entrela dernière rangée de tubercules et la suture, il existe une fine carène, produite par une costule plus forte que les autres ; cette carène, passe au-dessus de larges côtes obsolêtes et obliques, qui prolongent les tubercules de la dernière rangée jusqu'à la suture; celle-ci est étroite profonde et oblique à l’axe de la coquille. L'ouverture ovale, semi-lunaire, est pourvue d’un bord droit formant un bourrelet épais, et portant intérieurement huit dents en forme de perles (Le dessinateur a un peu forcé ces dents sur le dessin). La columelle, très excavée dans sa moitié supérieure, est recouverte par une expan- sion très large, venant s’appliquer sur ledernier tour, etelle s’en détache brusquement en s’épaississant vers le canal. ‘À la partie antérieure de la columelle, on voit une séri — 332 — de plis presque transversaux, devenant rapidement obliques et presque parallèles à l’axe, près du canal ; quelques-uns de ces plis Se bifurquent en se prolongeant très avant dans l’intérieur de la coquille. A la partie postérieure du bord columellaire, près de la gouttière qui la sépare du labre, il existe aussitrois plis obliques, inégaux, le pli postérieur très gros, l’antérieur à peine sensible. Le canal très large, très profond, est excessivement court et ne semble pas se prolonger en se recourbant en arrière, comme dans les autres espèces du genre, mais la coquille paraissant un peu usée à cet endroit, c’est avec la plus grande réserve que nous signalons ce caractère. Après avoir consulté les travaux de Nyst, de De Koninck, de Sandberger, de Philippi, de Buch, de Deshayes et de Cossmann sur les Galeoda tongriens, et comparé notre échantillon avec les figures données par quelques-uns des auteurs ci-dessus cités, ainsi qu'avec des sujets de la col- lection de l'Ecole des Mines, nous nous sommes convaincu que nous avions affaire à une espèce nouvelle dont les rapports et différences avec ses congénères contemporains sont les suivants : Le Galeoda Frissoni, se distingue nettement du G. Buchü, Bellardi (4), par ses cinq rangées de tubercules arrondis, au nombre de quatre seulement et tranchants transversalement dans celte dernière espèce, par la pré- sence de huit dents margaritiformes sur le labre, dans @) Voir Pyrula megacephala, Philippi (Beitr. zur Kenntniss der tertiaerversleinerungen des nordwestlichen Deutschlands. Kassel, 1843, p. 26, pl. IV, fig. 18). — Deshayes. Desc. des anim. sans ver* tèbres découverts dans le bassin Je Paris, 1866. t. 3, p. 480, pl. 93, fig. 68. — Cossmann et Lambert. Etude paleont. et stratig. sur le terr. oligorène marindes environs d’'Etampes. ( Mém. de la Soc. Géol. de France. 3: série, t.3, 1,2 et 3° Mém., p. 173, 1884). — 333 — G. Frissoni, et par l’absence de ces dents dans G. Buchiit. G. Frissoni présente aussi trois gros plis à la partie pos- térieure du bord columellaire ; on en observe seulement un dans G. Buchi: Le canal très large dans G. frisson est au contraire très étroit dans G. Buchii. Par sa forme générale et l’ensemble de ses caractères, le G. Frisson tiendrait le milieu entre le G. Nystü, Kickx, et le G. depressa, von Buch. Il se rapproche du G. Nysti Kickx (1), par ses tuber- cules arrondis, mais, il en diffère par le nombre de rangées de ces tubercules qui est de cinq, tandis qu’on en voit six dans le G. Nystù ; en outre, dans cette der- nière espèce, les tubercules sont légèrement allongés paral- lèlement à l'axe, ce qui n’a pas lieu dans le G. Frissoni. Les costules existant dans notre échantillon s’observent également dans le G. Nysti. La fine carène que présente le G. Frissoni entre la dernière rangée de tubercules et la suture se retrouve aussi sur le G. Nystii. Le G. Frissoni a un labre muni de huit dents et la colu- melle n’est recouverte de plis que dans sa moitié anté- rieure, sauf les trois que l’on voit à la partie postérieure. Dans G. Nystü, le labre ne présente que trois dents très espacées et toute la columelle est recouverte de plis plus ou moins obliques à l’axe. Le canal, très large dans notre échantillon, est étroit dans G. Nystu. En comparant le G. Frissoni avec le G. depressa, von Buch (2), on voit que, s’il s’en rapproche par le nombre (4) Nyst. Rech. sur les coq. fos. de la prov. d'Anvers, 1835. p. 32 pl. V, fig. 39. — Nyst. Coq. et Polyp. foss. de Belgique. 184%, p. 564, pl. 44, fig. 5. — Bull. de la Soc. géol. de France, 3° série, vol. 14, P. 451. 1843. — De Koninek. Descrip. d’une coq. fos. de l’arg. de Baseele, Loom, Schelle. p. 11, n° 8. ‘ (2) Von Buch. Recueil de plañches de pélrifications remarquables. ET ANT égal de ses rangées de tubercules, il en diffère par la form de ces tubercules qui sont arrondis dans G. Frissoni, au contraire, tranchants suivant une ligne perpendiculaire à l'axe, de manière à former cinq carènes serratiformes dans (r. depressa. Nous avons vu plus haut que G. Frissoni présentait de fines costules sur toute la surface de la coquille : ces cos- tules, dans G. depressa, deviennent de véritables côtes arrondies, onduleuses et irrégulières. On observe de plus, dans cette dernière espèce, de fines stries irrégulières, sil- lonnant la coquille parallèlement à l’axe, sauf sur le sommet des tours, où elles deviennent obliques et peu marquées ; ce dernier caractère n’existe pas dans G. Fris- sont. La fine carène, que présente notre échantillon, sur le sommet de ses tours, est bien plus saillante dans G. de- pressa. Nous avons dit plus haut que, sur G. Frissoni, on obser- vait huit dents sur le labre; G. depressa en montre jusqu’à onze, qui se changent en gros plis granuleux, en se pro- longeant jusqn’au bord extérieur du labre. La columelle, dans G. Frissoni, n’est recouverte de plis que dans sa partie antérieure, sauf les trois que lon observe près de sa jonction avec le labre. (. depressa montre ses plis sur toute la surface de la columelle. Par son canal très large, le G. Frissom diffère encore du G. depressa, le canal étant très étroit dans cette dernière espèce. D'après l'exposé de l’ensemble des caractères de ce Berlin, 1831, pt. V, fig. 5, 6 et 7. — Sandberger. Die Conch. Maïinzer Tertiärbeckens, 1862, p. 195, pl. XIX, fig. 7.— Philippi, Paleontogra- phica, 1851, €. 1. p. 75, pl, IX, fig. 16. NTM d'A 99% Re —— Galeoda, nous croyons être autorisé à le considérer comme une espèce nouvelle. Nous nous faisons un devoir de le dédier à feu M. Frisson, ingénieur à la Compagnie du gaz, dont les bons conseils et la bienveillante protection nous ont tant encouragé à nous occuper de paléontologie. A. L. Note rectiäcative sur la nomenclature d’un Genre de Coquilles fossiles, Par RAA, Cossmanm. Dans le troisième fascicule de notre Catalogue illustré des Coquilles fossiles de l’éocène des environs de Paris (Bruxelles, juillet 1888), nous avons établi (p. 183) un nouveau genre pour une dizaine de petites espèces carac- térisées par leurornementation treillissée, par leur embryon styliforme et par leur ombilic semblable à celui qu’on constate dans les Lacuna. Par toutes ses affinités, ce genre nous à paru devoir être classé dans la famille des Naricideæ. Malheureusement, en choisissant, pour ce genre, lé nom d’Escharella, nous ne nous sommes pas souvenu qu’il avait déjà été appliqué à un genre de Bryozoaires,de sorte que nous nous trouvons dans la nécessité de proposer, pour le reniplacer. celui de Macreschara (petit gril), qui, nous l’espérons, pourra être maintenu. Le genre Micres- chara resterait d’ailleurs divisé en quatre sections : Micreschara (sensu stricto). Macromphalin«. Dialytostoma. Micromphalina . M. C. — 336 — BIBLIOGRAPHIE —— On the Shells of the Albert Nyanza, Central Africa, Oblained by D' Emin-Pacha. By (Sur les Coquilles de l’Albert Nyanza, Afrique Centrale, re- cueillies par le Dr Emin - Pacha. Par) Edgar A. Smith (1). L'auteur décrit comme nouvelles les espèces suivantes, qui ont été recueillies, par le D' Emin-Pacha, dans PAlbert Nyanza, probablement du côté oriental @u lac : Melamia liricincta, Bithinia Alberti, B. Walleri et Planorbis Stan- leyi. Quinze espèces de Mollusques de ce lac sont connues jusqu’à présent. Sur ce nombre, 7 semblent lui être parti- culières, tandis que les 8 autres se retrouvent dans le Bas- sin du Nil et qu’une d’entre elles, le Melania tuberculata, est également connue de trois autres grands lacs africains (Nyassa, Tanganyka et Nyanza Ukerewe). Une autre, le Planorbis Sudanicus, Martens, vit également dans le Tan- ganyka. Voici la liste des espèces du lac Albert Nvanza. A. Melania tuberculata, Müller. M. — liricincta, Smith. Ampullaria Werneri, Philippi. Paludina unicolor, Olivier. Cleopatra Emini, Smith. Bithinia Alberti, Smith. B. — Walleri, Smith. F ge 10 US © (4) Londres 1888. Brochure in-8 de 6 pages d’impression, accom- pagnée de gravures sur bois, lithosraphiées dans le texte (Extr. des Proc. Zool. Soc. London, 1888). MALTE Le — 331 — 8. Planorbis Sudanicus, Martens. 9. P. — Stanleyi, Smith. 40. Corbicula radiata, Phiippi. A1. C. — pusilla, Philipp. 12. Unio Ægyptiacus, Gailliaud. 13. Unio Cailliuudi, Férussac. 1%. Unio Bakeri, Adams. 15. Unio acuminatus, H. Adams. H. CROSSE. Les Mollusques marins du Roussillon, par E. Bucquoy, Ph. Dautzenberg et G. Doll- fus (1). — Tome II. Fascicule I. Pelecypoda (Fascicule XV). Ce nouveau fascicule comprend l’étude des espèces de Pélécypodes appartenant aux familles des Anomidæ (genre Anomia, comprenant l’A. ephippium, Linné, avec ses nombreuses variétés, et sous genre Monia, de Gray, dans lequel les auteurs rangent VA. patelliformis, Linné) ; des Spondylidæ (genre Spondylus); enfin, des Radulidæ, nom que les auteurs substituent à celui des Limidæ, en raison de ce qu’ils adoptent le nom générique Radula de Rum- phius, de préférence à celui de Lima de Bruguière, moins ancien. Ils admettent, comme division subgénérique du genre Radula, la coupe Mantellum, Bolten, qui comprend le R. inflata, Chemnitz, et le R. hians, Gmelin. Le tome II des Pélécypodes, qui terminera l’ouvrage, doit comprendre 12 fascicules : le seizième fascicule, qui paraîtra sous peu, sera consacré à l’examen des es- (1) Paris, 1888, chez Ph. Dautzenberg, rue de l’Université, 213. Fascicule petit in-4, comprenant. 35 pages d'impression et accom pagné de 5 planches, photographiées d’après nature. — OO pèces de la famille des Pectinidæ. Nous continuons à tronver, dans l'ouvrage des trois auteurs, les qualités que nous avons déjà signalées précédemment et qui le rendent de première utilité pour l'étude de la faune malacologique française de la Méditerranée: H. CROSSE. Iconographie der Land- und Süsswwasser-Mol- lusken, mit vorzüglicher Berücksichligung der europäischen noch nicht ahgebildeten Arten von E. A. Rossmiässiler, vortgeselzt von EB° WW. Kobelt. — Neue Folge. Vierter Band. Erste und zweite Liefe- rungen. Mit zehn Tafeln (Iconographie des Mollusques terrestres et fluviatiles, avec étude particulière des espèces européennes non encore figurées, par E. A. Rossmässler, continuée par le (D' WW. Kobelt. — Nouvelle Suite. — Quatrième volume: première et deuxième livraisons, accompagnées de 10 planches (1). La livraison double des suites à Rossmässler, qui vient de paraitre, présente, comme la précédente, un grand intérêt, au point de vue de la malacologie terrestre de la province paléarctique. Les espèces suivantes sont décrites comme nouvelles et figurées : Helir (Monacha) semirugosa, Kobelt ; H. (Can- didula) Florentiæ, Ponsonby ms.,du Maroc; H.contempta, Parreyss ms., de Grèce ; Buliminus (Subzebrinus) alaicus Kobelt, du Turkestan Russe. L'auteur donne, pour la première fois, les figures des espèces suivantes : Helix ({berus) ridens, Martens ; H. (1) Sardonia, Martens, de Sardaigne ; H. Bulowi, (1) Wiesbaden, 1888, chez C. W.Kreidel’s Verlag. Livraison double petit in-4, comprenant 40 pages d'impression et accompagnée de planches coloriées, Nr à — 33) — Maltzan, de Sicile; H.(Gonostoma) supracostata, Kobelt, du Maroc ; 11. Hamudcæ et H. Ponsonbyi,Kobelt; H. enica, H.idia, H. zeugitana, Letourneux et Bourguignat, de Tu- nisie;H. Andalusica,Kobelt,d’Andalousie; H. Heynemanni, Kobelt, du Maroc; H. Ordunensis, Kobelt, d’Orduna ; H. amphiconus, H. Siderensis, H. Diensis, H, psiloritana, H. subvariegata, Maltzan, appartenant au groupe Jacosta et provenant de l'ile de Crète; Buliminus (Zebrinus) mirus, Westerlund, de Syrie; B. (Z7.) eryx, Westerlund, d'Arabie; B. (Z.) neortus, Westerlund, des bords de la Mer Morte; B. (Z.) Reüteri, Martens, du Montenegro ; B. Bonvalotianus, Ancey, du Turkestan russe; B. Ufjat- vyanus, Ancey, du Ferghana ; B. dissimilis, Martens, de Kouldscha. Une petiterectification,en passant! L’Helix La- costeana, d'Algérie, a été décrit par le commandant L. Morlet, et non point par M. A. Morelet, le savant Prési- dent de l’Académie de Dijon. Nous signalerons à l’attention de nos lecteurs quelques pages fort intéressantes sur la distribution géographique des Buliminus de l’Asie centrale. H. CROSSE. Manual of Conchology structural and systematic. With illustrations of the Species. By George W. Æryon Jr. Continuation by (Manuel de Conchylio- logie structurale et systématique. Avec les figures des espèces. Par George W. TryonJr. Continué par) Hi. A. Pilsbry.— Parties XXX VIII (1) et XXXIX (2). (1) Philadelphie, 1887, publié par la Section conchyliologique de l’Académie des Sciences Naturelles de Philadelphie. Fascicule in-8 de 80 pages d'impression, accompagné de 18 planches colorlées. (2) Philadelphie, 1888, publié par la Section conchyliologique de l’Academie des Sciences Naturelles de Philadelphie. Fascicule in-8 de 64 pages d'impression, accompagné de 15 planches coloriées, — 340 — Partie XXX VIII. — Ce fascicule comprend la fin du genre Neritina, avec le s. genre Alina, Recluz, la descrip- tion de la var. Pilsbryi, Tryon, du N. latissima, Broderip, et le s. genre Dostia de Gray (type: N. crepidularia, auquel l’auteur croit devoir réunir toutes les espèces de même forme de l’Inde et de l’Indo-Chine qui en ont été détachées). L'auteur passe ensuite à l’étude des espèces du genre Navicella, Lamarck, comprenant les sections Cmber, de Montfort avec la sous-section Paria, de Gray ; Elara, Het À. Adams, et Stenopoma, Gray. La Monographie suivante est celle de la famille des Adeorbiidæ, avec le genre Adeorbis, Searles Wood ; le genre Archytæa, Costa ; le s. genre Pseudorbis, Montero- sato. Vient ensuite la famille des Cyclostrematidæ (genre Cyclostrema, Marryatt, qui se subdivise en : Cyclostrema sensu stricto, avec le C. Watson, Tryon (ex-sulcatum, Watson, non À. Adams); section Tubiola, A. Adams; section Daronia, À. Adams ; sous-genre Tharsis, Jeffreys, et sous-genre Ganesa, Jeffreys. Genre Vitrinella, C. B. Adams ; G. Teinostoma, H. et À. Adams, avec la section Calceolina, A. Adams; les sous-genres Pseudorotella, Fischer; Discopsis, de Folin; Leucorhynchia, Crosse, avec le L. Crossei, Tryon, espèce nouvelle de Singapour; Micro- theca, A. Adams; Môrchia, A. Adams; Cirsonella, Angas; Haplocochlias, Carpenter; Cynisca, H. et À. Adams). Nous trouvons, à la suite, la famille des Liotudæ (genre Liotia, Gray, avec la section Arene, H. et A. Adams, et la section Liotina, Munier-Chalmas.). Le fascicule est terminé par l'Index synonymique des espèces appartenant aux familles qui viennent d’être énu- PS QU mérées. C’est la première fois que tous ces petits genres, äont les espèces sont si mal connues, se trouvent être l’objet de Monographies spéciales, accompagnées de planches. Partie XXXIX. — La Monographie des genres compris dans la famille des Turbinidæ commence avec ce fascicule. La première grande subdivision est la sous-famille desPha- sianellinæ, qui renferme le genre Phasianella, Lamarck divisé lui-même en sous-genres Phasianella, s. stricto : Tricoha, Risso (espèces nouvelles : T. Deaniana, Pilsbry, de l’Afrique occidentale ; T. Fordiana, Pilsbry, de Singa- pour; T. Hultoni, Pilsbry); sous-genre Chromotis, A. Adams : sous-genre Eucosmia, Carpenter ; sous-genre Orthomesus, Pilsbry (type: Phasianella variegata , Lamarck) : le genre Alcyna, À. Adams. La deuxième grande subdivision des T'urbinidæ, est la sous-famille des Turbininæ, dans laquelle nous trouvons le genre Turbo, qui renferme Callopoma, Ninella, Mode- lia, Ocana, Marmorostoma, Sarmaticus et Prisogaster, comme divisions inférieures ; le genre Astralium, avec ses groupes Astralium, Ss. Stricio, Lithopoma, Imperator, Guildfordia, Bolma, Cyclocantha, Uvanilla, Cookia, Pomaulax, Pachypoma ; le genre Leptothyra. L'auteur décrit comme nouveau le Turbo subcastaneus. Il renvoie au fascicule suivant la fin des Turbinidæ. Nous voyons avec plaisir que M. Pilsbry,à qui incombe la lourde tâche de continuer l’œuvre de M. Tryon, s’en acquitte, avec le concours de la Section conchyliologique de l’Académie des sciences de Philadelphie, de façon à satisfaire les naturalistes. Il eut été vraiment regrettable de voir interrompue brusquement une publication aussi importante et aussi utile à la science. H. CROSSE. 23 — 942 — Manual of Conchology structural and systema- tic. With illustrations of the species. — Second séries. Pulmonata. — By George W. Tryon Jr. Continuation by (Manuel de Conchyliologie structu- turale et systématique. Avec les figures des espèces. — Seconde Série : Pulmonés. — Continuation par) EI. A Pilsbry. — Fascicules 44 (1) et 15 (2). Partie XIV. — L'auteur, dans ce fascicule, décrit et figure les espèces appartenant au groupe Arionta de Leach, qu’il divise en quatre sections: Lysinoe, Adams subdivisée en 8 sous-seclions : Helminthoglypta, Ancey ; Odontura, Grosse et Fischer ; Leptarionta, Crosse et Fis- cher; Praticola, Strebel: Micrarionta et Pæcilostoma, Ancey ; Epiphragmophora, Dôring; Eurycampta, Albers); Campylæa, Beck (subdivisée en 7 sous-sections Xerocam- pylæa, Kobelt ; Fruticocampylæa, Kobelt; Eucampylæa Pfeiffer, Tacheocampylæa, Pfeiffer; Pseudocampylæa, Hesse; Elona, H. et A. Adams; Chilostrema, Leach); Arionta, s. Stricto ; Eurystoma, Albers. Nous ferons observer avec l’auteur que le nom de sous-section Pæci- losioma, Ancey, a été déjà précédemment employé dans la nomenclature zoologique et que, par conséquent, il devra être changé. L'auteur considère l’Helix æanthelea, Bourguignat, comme un simple synonyme de l’'H. Pyrenaica, Drapar- naud. De même, les H. Cyrniaca et H. omphalophora, (1) Philadelphie, 1887, publié par la Section Conchyliologique de l’Académie des Sciences Naturelles de Philadelphie. Fascicule in-8 de 64 pages d'impression, accompagé de 26 planches coloriées. (2) Philadelphie, 1888, publié par la Section Conchyliologique de l'Académie des Sciences Naturelles de Philadelphie. Fascicule in-8 de 64 pages d'impression, accompagné de 42 planches coloriées. “1949 — Dutailly, l'H. planospira, Payraudeau, et l'H. Raspaili, var. umbilicaris, Moquin-Tandon, ne constituent que des synonymes de l’H. Revelerei, Debeaux, de Corse. L’H. seriatiseta, de Cochinchine, que son auteur, M. de Rochebrune, range parmi les Arionta, ne doit évidemment pas appartenir à ce groupe, d’après tout ce que l’on con- nait de sa distribution géographique européo-américaine. La distribution des espèces appartenant au groupe des Campylæa est européenne et, particulièrement méditerra- néenne. Le groupe des Pentatænia, A. Schmidt, qui vient ensuite, est européen. Il comprend 9 sections : Tachea, Leach ; Eremina, Pfeiffer ;:Macularia, Albers ; Allogna- thus, Pilsbry (1888) (type: H. Grateloupi, Graëlls, de Majorque) ; Hemicycla, Swainson ; Plebecula, Lowe; Lep- taxis, LoWe; Iberus, Montfort ; Pomatia, Beck. Le fasei- cule s’arrête au commencement de la section des Macula- rid. Partie XV. — Le quinzième fascicule comprend la suite des espèces appartenant au groupe des Pentatænia, jus- qu’à la section des Leptaxis, inclusivement. La continuation de la partie des Pulmonés de l'ouvrage M. Tryon a été, comme pour les Mollusques marins, con- fiée au savant conservateur des collections conchyliolo- giques de l’Académie des Sciences naturelles de Philadel- phie. Les matériaux considérables dont il dispose lui permettront, sans nul doute, de publier des Monographies beaucoup plus complètes que celles qui existent jusqu'ici, sur l’ensemble des Mollusques terrestres. ) H. CROSSE. — 34h — Report on the Testaceous Mollusea obtained during a dredging excursion in the Golf of Suez» in the months of february and march 1869. BY Robert Macandrew. Republished with addi- tions and corrections. By (Rapport sur les Mollusques Testacés, recueillis, pendant une excursion de dra- gage dans le golfe de Suez, en février et mars 4869, par Robert Macandrew. Publié, de nouveau, avec additions et corrections, par) Alfred Hands Cooke (1). En 1873, à la mort de Robert Macandrew, ce zélé natu- raliste, trop oublié maintenant, dont les dragages, effec- tués à une époque où l’on n’en faisait guère, ont été si utiles à la connaissance de la distribution géographique des Mollusques et ont montré le chemin aux explorateurs qui sont venus après lui, ses collections, conformément à ses dernières volontés, furent données à l'Université de Cambridge. Le Conservateur actuel du Musée de zoologie et d’ana- tomie comparée de l’Université, M. Alfred Hands Cooke, considérant qu’il avait à sa disposition un exemplaire du Rapport de M. Macandrew sur ses dragages dans le golfe de Suez, ledit exemplaire portant de nombreuses additions et corrections de la main de l’auteur ; considérant en outre, que, par suite des progrès de la science, plusieurs des déterminations de Macandrew avaient élé reconnues fautives et avaient besoin d’être rectifiées, a pensé qu'il ne serait pas sans utilité de réviser le travail primitif de l’ex- (4) Londres, 1885-1886. Publié en 6 brochures in-8 de 49, 30, 46, 16 19 et 10 pages d'impression (Extr. des Ann. a. Mag. nul. hist, d’avril 4885 à novembre 1888), — 345 — plorateur anglais, d’en rectifier les erreurs, et de le com- pléter par l'addition des découvertes qui avaient été faites après lui. Cette idée nous semble fort heureuse, car nul n’était mieux que M. Hands Cooke en état de la bien exé- cuter, grâce aux matériaux de provenance authentique dont il disposait. Dans la nouvelle édition du Catalogue des Mollusques du golfe de Suez, chaque espèce est mentionnée avec son mode de station, sa distribution géographique, dans la Mer Rouge et ailleurs, et les observations critiques qui la concernent, observations souvent intéressantes. Une espèce dont le type se trouve au Musée de l’Univer- sité de Cambridge, est décrite comme nouvelle : Terebra castigata, de l'ile Jubal. Le nombre total des esnèces que Macandrew avait citées comme recueillies dans le golfe de Suez était de 818, sur lesquelles 619 avaient été déterminées ou décrites comme nouvelles, tandis que 199 étaient restées indéter- minées. Le résultat de la révision de ses collections, effec- tuée par M. Cooke, a été de diminuer de beaucoup ce chiffre, ce qui n’a, d’ailleurs, rien d’étonnant, si l'on con- sidère que, sur les 199 espèces laissées indéterminées par Mucandrew, c’est à peine s’il y en a 30 qui soient spéci- fiquement distinctes des espèces déjà citées ou véritable- ment nouvelles : de plus, un certain nombre des espèces admises par le Catalogue doit être réuni à d’autres, ce qui diminue encore le nombre. En définitive, les collections révisées renferment 419 espèces de Gastropodes et 189 de Lamellibranches, ce qui fait en tout, 608 espèces. Jssel, dans sa Malacologie de la Mer Rouge, n’en énumère que 528, si l’on défalque de sa liste 35 Nudibranches. La distribution géographique des Mollusques de la Mer — 346 — Rouge est fort intéressante. Ils s’étendent sur une vaste région maritime dont Suez forme l'extrémité occidentale et les îles Hawaï l'extrémité occidentale, tandis que du Nord au Sud, elle se prolonge depuis le Japon jusqu’à Natal et même jusqu’au Cap de Bonne Espérance. Le point de la côte japonaise, où l’on peut, pour ainsi dire, tracer la ligne qui sépare les Mollusques tropicaux de ceux qui ont un caractère nettement septentrional, paraît être situé au large de l’embouchure de l'Amour. La ligne de démar- cation n’est pas moins clairement tracée au Cap, où le grand courant antarctique, qui longe la: côce occidentale de l’Afrique du Sud, arrête comme un mur la marche des espèces de la côte orientale, qui sont accoutumées à une eau beaucoup plus chaude. Elle est tout aussi bien accu- sée, aux îles Hawaï, tant par suite de la grande distance qui sépare ces îles de la côte américaine que par l'effet du courant polaire froid, qui, par sa direction le long du lit- toral pacifique américain, met un obstacle absolu au pas- sage des jeunes Mollusques tropicaux. M. Cooke considère les Philippines comme le centre duquel ont rayonné les espèces du golfe de Suez. En ne s’occupant que des Gastropodes, sur les 419 espèces qui vivent à Suez, 214 se retrouvent aux Philippines, 55 au Japon, 35 à Natal, 24 en Australie, 38 aux îles Hawaï, 4 à la Nouvelle-Zélande, 4 aux Antilles (Triton pilearis, Lamarck ; Natica Maroccana, Chemnitz; Acanthopleu- rus piceus, Gmelin ; Leucona denticulata, Montagu : les 2 premières se retrouvent également sur la côte Ouest de l’Amérique centrale). La question de savoir s’il existe, ou non, des espèces de Mollusques communes à la Méditer- ranée et à la Mer Rouge est toujours controversée. Néan- moins, depuis le percement de l’isthme de Suez, on a pu — 347 — constater le fait que 2 espèces, incontestablement éry- thréennes (Mactra olorina, Philippi, et Mytilus variar, bilis, Krauss), s'étaient, dès 1882, établies à Port Said, tandis qu’une seule espèce méditerranéenne (Cardium edule, L.) avait pénétré jusqu'aux Grands Lacs Amers, et que deux autres (Pholas dactylus, L., et Solen vagina, L.) avaient atteint Ismailia. Il est probable qu'avec le temps les deux faunes malacologiques erythréenne et méditerra- néenne se mélangeront encore davantage et que, sous l'influence de causes humaines, elles tendront, de plus en plus, à rappeler l’état de choses qui, par l'effet de causes naturelles, existait aux époques pliocène et post- pliocène. On voit, par notre exposé succinct, tout l'intérêt que présente le travail de M. Cooke et quelles grosses ques- tions de distribution géographique il soulève. H. CROSSE. Exploraçao scientifica da ilha de S. Thome. — Conchas terrestres e marinhas recolhidas pelo S' Adoipho Moller- na ilha de S. Thome em 1885. By (Exploration scientifique de l’ile de San- Thomé. — Coquilles terrestres et marines recueillies par M. Adolphe Moller, dans l'ile de San-Thomé, en 1885. Par) Augusto Nobre (1). La majeure partie des matériaux qui ont servi à M. A. Nobre, pour son Mémoire, a été recueillie par M. Adolphe Moller, Inspecteur du Jardin botanique de Coimbra, dans le cours d’une Mission dont l’avait chargé le Gouverne- (1) Lisbonne, 1886. Brochure grand in-8 de 43 pages d'impression (Extr. du Boletim da Sociedade de Geographia de Lisboa, n° 4, série 6 1886). — 348 — ment portugais et qui avait pour objet l'exploration bota- nique de l’île de San-Thomé. Quelques autres coquiltes de même provenance, lui ont été également confiées par MM. F. Newton, Patricio Alvarez et Quintas. Les espèces terrestres citées sont au nombre de 141: 2 sont décrites comme nouvelles, le Cyclophorus Vandel- li et le C. Molleri. Les espèces marines énumérées sont au nombre de 34, Le travail de M. Nobre contient d’intéressants détails sur les localités où ont été recueillies les espèces citées par lui et sur le mode de station de ces dernières. H. CROSSE. Catalogue des Mollusques des environs de Coïmbre (Portugal), par Auguste Nobre (1). Les espèces énumérées dans le Catalogue des Mollusques des environs du Coïmbre, de M. Nobre, sont au nombre de 74, sur lesquelles 40 sont terrestres et 34 fluviatiles (18 Gastropodes et 16 Pélécypodes). Parmi les dernières, nous voyons figurer 14 Añnodonta, ce qui nous parait beaucoup pour une région aussi restreinte que celle qui fait l'objet du travail de l’auteur. Peut-être aurait-1l bien fait de se défier un peu des auteurs qui ont l’espèce par trop facile, ou au moins de faire ses réserves au sujet de la valeur probable des espèces en question? En dehors de cette critique, nous n’avons que des éloges à donner au Catalogue de M. Nobre, quiest fait avec soin, dans la forme la plus correcte, et qui cons- (1) Bruxelles, 1886. Brochure grand in-8 de20 pages d'impression. (Extr. des Mémoires de la Sociélé Royale Malacologique de Belgique, XX 1885): — 349 — titue une excellente contribution à la connaissance de la faune malacologique du Portugal. H. CROSSE. On the Genus Campeloma, Rafinesque, with à Revision ofthe Species, Recent and Fossil. By. (Sur le Genre Campeloma,avec la révision des espèces vivantes et fossiles. Par) R. Ellsworth Call (1). L'auteur adopte, de préférence, le vocable générique Campeloma, proposé par Rafinesque, en 1819, pour dési- gner les Paludinidæ de Amérique du Nord, dont le type est le Paludina ponderosa de Say, et qui compte des re- présentants non seulement à l’époque actuelle mais encore, à l’état fossile, dans les dépôts quaternaires et dans le groupe de Laramie. Il admet, parmi les formes actuelles, les espèces sui- vantes : Campeloma ponderosum, Say ; C. subsolidum” Anthony ; C. Decampi, Currier ; C. decisum, Say ; C. ge- niculum, Conrad; C. rufum, Haldeman ; C. integrum, De Kay; C. obesum, Lewis; C. limum, Anthony. Il nesignale, à l’état fossile, en dehors de quelques-unes des formes précédentes, retrouvées dans les couches quaternaires, que les espèces suivantes, qui toutes appartiennent au groupe de Laramie : C. multistriata, Meek et Hayden ; C. mulli- lhineuta, Meek et Hayden ; C. vetula, Meek et Hayden; C- macrospira, Meek. Il n’admet pas comme appartenant au genre le Campeloma (Lioplax) producta, White, qui lui parait devoir être rangé dans la famille des Strepomatidæ (2) Topeka, Kansas, 1886. Brochure in-8 de 20 pages d'impression, accompagnée de 4 planches noires et de 3 gravures sur bois inter- calées dans le texte. (Extr, du Bulletin of the Washburn College Laboratory of Natural History. Vol. I, n° 5, 1886), — 350 — plutôt que dans celle des Paludinidæ. Nous nous deman- dons pourquoi l’auteur met les espèces vivantes de Cam- peloma au neutre et les espèces fossiles au féminin. Il vaudrait mieux adopter l’un ou l’autre. Les conclusions de l’auteur, au point de vue de la dis- tribution géographique, sont que le genre est uniquement Américain; qu’il ne se rencontre pas à l’O. des Grandes Plaines ; qu’il est représenté par un nombre limité d’es- pèces, à l’O. du Mississipi ; que sa limite hypsométrique ne parait pas excéder 1,000 pieds ; enfin que son maximum de développement, tant en espèces qu’en individus, se trouve dans les bassins des rivières de l’Ohio, du Cumberland, du Tennessee et de la partie centrale de l'Etat de New-York. Le travail de l’auteur constitue, en abrégé, une véritable Monographie d’un genre Américain intéressant. Nous croyons donc qu’il sera consulté utilement par les natura- listes. H. CROSSE. Moluscos fosiles de los Terrenos Terciarios Superiores de Cataluna descritos por (Mol- lusques fossiles des Terrains Tertiaires Supérieurs de Catalogne décrits par) le D' D. Jaime Almera et D. Arturo Bofill (1). Les auteurs, dans ce fascicule, s'occupent de la famille des Strombidæ, qui est représentée, dans les Terrains ter- rains tertiaires de Catalogne, par des formes peu nom- breuses mais très remarquables, appartenant aux genres Strombus, Pereiræa et Rostellaria. Le genre Strombus Y (4) Madrid, 1886. Brochure petit in-4, comprenant 48 pages d’im- pression et accompagnée de 3 planches lithographiées (Extrait du Boletin de la Comision del Mapa Geoloyico de Espana, 1886). — 351 — compte 2 espèces, $S. Almeræ, Crosse, forme curieuse qui se rapproche du S. lentiginosus, mais qui en est spécifi- quement bien distincte, et S. coronatus, Defrance. Le genre Pereiræa est représenté par une espèce, le P. Ger- vaisi, forme des plus intéressantes dont les auteurs figu- rent un magnifique exemplaire. Le genre Rostellaria compte une espèce, de grande taille, que les auteurs décri- vent comme nouvelle, sous le nom de À. Ordalensis, après l'avoir, précédemment, considérée comme une simple variété du À. dentata. Ce fascicule, comme celui que MM. Almera et Bofill ont publié, il y a quelques années, sur la famille des Cancel- lariidæ, contient un double texte, espagnol et latin, ce qui en facilitera la lecture aux naturalistes auxquels la langue espagnole n’est pas familière, H. CROSSE. Sobre o logar que devem occupar nos respectivas Fami- lias os Molluscos nus. Por (Sur la place que doivent occuper, dans les familles respectives, le Mollusques nuds. Par) Arruda Furtado (1). L'auteur expose, que, contrairement à l'opinion des anciens Conchyliologues, qui attachaient une grande im- portance, en matière de classification au plus ou moins de perfection de la coquille et à son plus où moins de déve- loppement, les progrès de la sciencetendent plutôt, actuel- lement, à considérer comme plus parfaits et à mettre par conséquent, en tête des familles, en procédant du'supérieur (2) Lisbonne, 4886. Brochure petit in-4 de 7 pages d'impression (Extr, du Jornal de Sciencias mathematicas, physicas e naturaes, n° XLIT, 4856). — 352 — à l’inférieur, les genres à coquille peu développée ou même à coquille nulle. D’ailleurs, maintenant que l’on connait l’organisation intime d’un grand nombre de Mollusques, il est souvent difficile et quelquefois même impossible de ne pas ranger, dans la même famille, des Mollusques nuds avec d’autres dont la coquille est rudimentaire, médiocrement développée ou parfaite. L'auteur cite comme exemple, parmi les Pulmonés, la famille des Testacellidæ qui ren- ferme, à la fois, des Mollusques dont la coquille est réduite à une plaque interne (Chlamidophorus) d’autres à coquille rudimentaire externe (Testacella), d’autres à coquille vitrinoïde (Strebelia, Guestieria), d’autres enfin à coquille héliciforme (Rhytida, Paryphanta), bulimiforme (Strep- tostyla), pupitforme (Gibbus), ou sténogyriforme {Strep- tostele). H. CROSSE. Reportonthe Mollusea collected by L. M. Turner at Ungava Bay.North Labrador, and from the adjacentarctic seas. By (Rapportsur les Mollusques recueillis, par L. M. Turner, dans la baie d'Ungava (N. du Labrador) et dans les mers arctiques adjacentes. Par) WW. H, Dall (1). Les régions arctiques ont, en générale, une faune mala- cologique assez uniforme, particulièrement dans le voisi- nage du Groënland, et, de plus, elles ont été souvent explorées par les naturalistes. Il est donc intéressant de constater que, dans la petite collection recueillie par M. Turner au Labrador, dans la baie d’Ungava, il s’est (4) Washington, 1886. Brochure grand in-8 de 6 pages d’impres- sion (Extr. des Proc. of United States National Museum, 1886.). — 353 — trouvé un Mollusque non seulement nouveau pour la science, au point de vue spécifique, mais encore apparte- nant à un groupe générique resté inconnu jusqu'ici. C'est le nouveau genre Aquilonaria (type : A. Turneri, Dall, de a baie d'Ungava : a été également recueilli dans le détroit de Behring). Par ses caractères anatomiques généraux, il se rapproche du genre Zittorina. Toutefois, sa radule courte, la forme de ses dents, l’abondance de son mucus, la carène spirale que l’on remarque sur son opercule, son test mince, blanc, faisant défaut près de l'ouverture, où il est remplacé par le prolongement d’un épiderme brunûtre, épais et transversalement rugueux, qui recouvre toute la coquille, tout cela constitue autant de caractères qui per- mettent de séparer génériquement l’espèce typique de tous les Littorina connus jusqu'ici. Les autres espèces citées sont déjà connues et présentent, naturellement, moins d'intérêt. H. CROSSE. Supplementary Notes on some species of Mollusks of the Bering Sea and vicinity. By (Note supplémen- taire sur quelques espèces de Mollusques de la Mer de Behring et des régions voisines. Par) WW. H. Dall (1). L’auteur décrit et figure les espèces et variétés nouvelles suivantes, provenant de la mer de Behring ou des régions maritimes voisines et qui viennent enrichir cette faune intéressante : Bela sculpturala, de la région Aléoutienne; B. Krauser, espèce tort rare, recueillie à Port Etches, dans (1) Washington, 1886. Brochure in-8 de 13 pages d'impression, accompagnée de 2 planches noires (Extr. des Proc. of Unit, Slates Nat. Museum, 1886.). APS 35% ES l'Alaska ; B. solida, de Kyska, dans la partie occidentale des Aléoutiennes; Cerithopsis (Steinegerr var. ?) trunca- tum, trouvé dans les canaux des Cliona, dans l’Unalashka; Velutina conica, de l’'Unalashka; Cingula robusta, var. Martyni, et var. scipio, des îles Aléoutiennes ; Onoba cerinella, de l’ile Atka; Alvanea castanea, Môller, var. Alaskana, Dall, de l'ile Nunivak; À. castanella ; A. Auri- villu, de l'Alaska ; Macoma edentula, Broderip et Sowerby, var. Middendorffi, Dall, du S. de la mer Behring (île Saint-Paul, I. Behring, I. Hagmeister, I. Nunivak). H. CROSSE. Société scientifique d'Arcachon. — Notice sur là Station Zoologique d’Arcachon (1). Cette Notice, qui n’est point signée mais que nouscroyons due à la plume du savant directeur de la Station Zoolo- gique d'Arcachon, M. Durègne, nous fait connaître l’his- torique de cette intéressante Station et les conditions dans lesquelles fonctionnent ses laboratoires et leurs annexes, qui offrent si commodément aux savants des locaux très bien-disposés pour l'étude de la faune marine, des instru- ments et une bibliothèque déjà riche en ouvrages scienti- fiques. Le voisinage immédiat des pêcheries Johnston et l'obligeance louable avec laquelle leur propriétaire met ses bâtiments, outillés pour draguer à la profondeur de cent mètres, à la disposition des naturalistes, constitue, pour cette importante station, un avantage précieux que n’ont pas les autres. H. CROSSE. (2) Arcachon, 1886. Brochure grand in-8 de 31 pages d'impression, accompagnée d'une planche noire, de —— Mission scientifique au Mexique et dans l'Amérique centrale. Ouvrage publié par ordre du Ministre de l’Instruction publique. — Recherches zoologiques publiées sous la direction de M. Milne- Edwards, membre de l'Institut. — Septième partie. Etudes sur les Mollusques ter- restres et fluviatiles, par P. Fischer et Crosse. — Dixième livraison (1). Dans cette livraison, les auteurs donnent les caractères du nouveau genre Habropoma, dont ils décrivent les deux seules espèces connues jusqu'ici (H. Mexicanum, Menke, et H. Salleanum, Martens). Ils éclaircissent la question assez difficile de savoir ce qu’il faut entendre, au juste, par le Cyclostoma Mexicanum, Menke, qui a été méconnu par presque tous les auteurs, y compris Pfeiffer, et confondu avec le Cyclophorus Salleanus de Martens. Môrch avait déjà, avant eux, donné le nom de Cyrto- toma à ce groupe remarquable, mais il avait négligé de caractériser sa coupe et, de plus, par une coïncidence malheureuse, le nom générique qu’il avait choisi ne s'ap- pliquait qu’à une seule des deux espèces du genre, et pas du tout à l’autre, qui n’était nullement cyrtotomée. Les auteurs ont tourné la difficulté en maintenant la dénomination de Môrch, seulement comme nom de section, pour l’espèce à laquelle cette dénomination pouvait s'appliquer (H. Salleanum, Martens) et en don- nant le nom d’Habropoma (sensu stricto) à la section (4) Paris, 4888, Imprimerie Nationale. Dirième livraison. Fascicule orand in-4, imprimé avec luxe, comprenant 48 pages d’impression et accompagné de 4 planches, gravées ou lithographiées et dont 3 sont coloriéee, PC tromes — 356 — qui renfermait l’autre espèce (H. Mexicanum, Menke). Ce petit groupe des Habropoma est très intéressant, car c’est le seul, qui, par la forme générale de la coquille et par la disposition du péristome, représente, en Amérique, les véritables Cyclophorus de l'Inde et de l’Indo-Chine, tout en possédant, sous le rapport de l’opercule, des caractères bien particuliers. Le nouveau genre Amphicyclotus, qui vieut ensuite, relie les Habropoma aux Cyclophorus etaux Neocyclotus, Les espèces dont il se compose sont remarquables par leur pyristome non réfléchi et leur opercule mince et polygéré, mais néanmoins plus épais que celui des Habropoma. On les a généralement confondues avec les Cyclophorus, mais ce dernier genre est limité à l’ancien monde et n’existe pas en Amérique. Les Amphicyclotus du Mexique et du Guatemala comprennent 5 espèces ( A. lutescens, Pfeiffer; A. Boucardi, Sallé; À. texturatus, Sowerby: A. Maleri, Crosse et Fischer, qui est figuré pour la première fois; À. ponderosus, Pfeiffer). Le nouveau genre VNeocyclotus comprend les espèces Américaines à opercule calcaire, mais toujours multispiré, et à péristome mince et tranchant. Ces espèces ont été généralement confondues avec les Cyclotus, ou rangées parmi les Aperostoma ou les Pla- tystoma. Les auteurs démontrent qu’on ne peut appliquer aucun de ces trois noms génériques aux Cyclophoridæ américains à opercule calcaire. En effet, les types du genre Cyclotus de Swainson sont : 1° Le Cyclostoma planorbu- lum, Lamarck, espèce encore rare et assez mal connue, remarquable par l’entaille particulière de la partie supé- rieure de son bord, munie (d’après Pfeiffer) ‘ ‘un oper- cule cartilagineux el apparlenant. probablement, au genre — 357 — Myxostoma ;2° le Cyclostoma variegatum, Swainson, des Philippines, qui est un Pterocyclus. On ne peut adopter non plus le nom générique Aperostoma de Troschel, qui, à son origine, est absolument incohérent, puisque Pauteur cite comme types trois espèces dont il n'a pas connu l’opercule et dont chacune appartient à un genre différent: Cy lostoma volvulus, Lamarck,qui est un Cyclophorus de l'Indo-Chine, à opercule corné ; Cyclostoma Mexicanum, Menke, qui est un Habropoma du Mexique, à péristome développé et à opercule mince et papyracé; Cyclostoma Blanchetianum, Moricand, qui est un Neocyclotus du Brésil à opercule calcaire, polygyré et à péristome mince et tranchant. Quant au vieux genre Platystoma de Klein, il s'applique à un groupe tout particulier, qui habite la Jamaïque et ne compte pas de représentants sur le con- tinent américain. Dans ces circonstances, il y a eu néces- sité de proposer un nom générique nouveau pour les Cyclo- phoridæ américains à opercule calcaire, polygyré, et à péristome mince, arrondi et devenant anguleux, à sa partie supérieure, Les auteurs donnent l’anatomie du Neocyclotus Dyson, Pfeiffer. Ils indiquent les caractères qui permettent de dis- tinguer, d’après le seul aspect extérieur de la coquille, les individus mâles des individus femelles, et réciproquement. Chez les premiers, généralement plus petits, à spire moins turbinée et à tours moins globuleux, l'ouverture est pro- portionnellement moins grande, moins arrondie, moins élevée et sensiblement plus aplatie. Chez les femelles au contraire, la spire est plus élevée et l'ouverture visible- ment plus grande et plus régulièrement arrondie. Les espèces de Neocyclotus du Mexique et du Guatemala sont au nombre de 4 (N. translucidus, Sowerby ; N. 2% — 358 — Dysoni, Pfeiffer; N. Berendti, Pfeiffer; N. Cooperi, Tryon) et très voisines les unes des autres. Quelques espèces, particulièrement dans la République de Equateur, s’éièvent à une hauteur considérable. (On a recueilli vivants les N. giganteus, Gray, N. granulatus, Pfeiffer, N. Pazi, Crosse, et N. Dunkeri, Pfeiffer, à une altitude de 2,800 mètres (1). Les auteurs passent ensuite à l'étude de la famille des Cyclostomatidæ, assez développée, au Mexique et. au Gua- temala, où elle ne compte, d’ailleurs, que des espèces de petite taille. On sait que les animaux de cette famille se distinguent nettement de ceux de la famille des Cyclopho- ridæ par leur mufle allongé, saillant et se terminant en une sorte de groin; par leur pied relativement court, éloigné du mufle en avant, obtus en arrière et à face plan- taire, divisée par un sillon longitudinal médian ; par leur tentacules assez courts, non affilés, à l'extrémité, et enfin par l’absence de mâchoires. Le premier genre traité est le genre Adamsiellæ de Pfeiffer qui est divisé en 2 groupes : pupæformes et oblongo-turritæ. Deux espèces vivent au Guatemala (A. rigidula, More- let, que Pfeiffer et les autres naturalistes, après lui, ont rangé à tort parmi les Cistula, et V. Osberti, Tristram : nous n'en connaissons point, au Mexique. La onzième livraison de cet’important ouvrage, édité avec tout le soin que l’Imprimerie Nationale apporte à ses publications, est actuellement sous presse et paraîtra pro- chainemeni. L. MORLET. (1) Miller, in Malak Bl., neue KRolge, vol. 1, p. 158, 18179. —"399 — Recherches historiques sur la Coquille des Pélerins, par Arnould Locard (1). Dans cet ouvrage, encore plus archéologique que zo0- logique, l’auteur recherche ce que c’était que la Goquille des Pèlerins, qui, au moyen-âge, figurait invariablement sur le camail ou sur le chapeau de feutre des pieux voya- geurs revenant de la Terre-Sainte ou des autres lieux de pèlerinage. Ces coquilles appartenaient habituellement au genre Pecten et presque toujours au Pecten maximus ou au P. Jacobœus. Pourtant, les pèlerins du Mont Saint- Michel donnaient la préférence au P. varius, soit parce que le P. maximus était trop rare dans la localité, soit pour un autre motif resté inconnu. M. Locard se demande pourquoi les pèlerins avaient adopté ce signe exté- rieur et il reproduit successivement les diverses opinions qui ont été émises à cet égard, en les discutant mais sans en adopter aucune. Il recherche quelle signification exacte a le mot Pecten, quelle est son origine et il arrive à la conclusion que, dès les temps les plus anciens, l’homme employait, pour peigner sa chevelure, des instruments grossiers, munis de dents, d’un côté. Ces instruments ressemblaient assez aux coquilles munies de côtes, comme le Pecten maximus, et il n’était pas très difficile d’arriver à fabriquer un peigne avec ce dernier, en brisant, jusqu’à une certaine hauteur, l’espace intercostal de la valve supérieure et en laissant les côtes intactes. Il ne serait pas étonnant, dès lors, que la coquille, instrument de purifi- cation matérielle, fût devenue, par une sorte de symbo- lisme, l’indice et, pour ainsi dire, le témoin de la purifica- (1) Lyon, 4888. Fascicule petit in-4 de 78 pages d'impression. Tiré à 100 exemplaires. — 360 — tion morale Cette hypothèse, dont nous laissons toute la responsabilité à son auteur, explique d’une façon très plausible pourquoi les pèlerins du moyen-àge ont adopté comme emblême les valves de Pecten portées d’une façon apparente. Ils symbolisaient ainsi, aux yeux des hommes, leur purification. Telle est l’ingénieuse explication que donne M. Locard de l’ancien usage qui lui a fourni le sujet de son intéressant travail. H. CROSSE. Drei neue Spondylus aus dem unteren Pari- sian der Schweïtz. Von (Trois nouveaux Spon- dylus du Parisien inférieur de la Suisse. Par le) Prof. Mayer-Eymar (l). L’auteur décrit comme espèces nouvelles les Spondylus alpinus, S. Gottfriedi-Kelleri et S. multicarinatus du Parisien inférieur de la Suisse. Le savant professeur de Zurich nous permettra de ne pas donner notre approba- tion complète à la petite incartade de nomenclature qu’il s’est permise en donnant à l’une de ses espèces le nom de S. Gottfriedi-Kelleri. Nous savons bien qu’il existe des exemples de pareilles dénominations et l’auteur, dont Pérudition n’est jamais en défaut, ne manque pas d'en citer, à l’appui de sa thèse, mais enfin, c’est toujours dela nomenclature terno-binaire. H. CROSSE. Description of sixteen new Species of Shells, By (Description de seize espèces nouvelles deCoquilles. Par) G. B. Sowerby (2). M. Sowerby décrit et figure les espèces nouvelles sui- (1) Zurich, 1888. Brochure petit in-8 de 3 pages d'impression. (2) Londres, 1888. Brochure grand in-8 de 7 pages d'impression, 6h = vantes: Lima Smith, du Janon : L. contentrica, de Hong- kong; Malletia angulata, de la baie du Bengale; Cypræa Hungerfordiana, jolie espèce, dont le type unique a été acquis au Japon, sans que l'habitat soit bien certain; Columbella Filbyi, probablement des mers du Sud ; Coralliophila turrita, Maurice; Trochus (Gibbula ?) Ponsonbyi, de Port-Elisabeth (Afrique méridionale); Tro- chus (Zizyphinus) exquisitus: Engina angulata, de Hongkong ; Pleurotoma Fultoni, de Port - Elisabeth (Afrique méridionale) ; P. Bulowi, de la mer de Chine; Turritella robusta ; Cassis Cernica, de Maurice; Helix Boxalli, de Mindanao ; H. cyclostremoides, de M’tul (Maroc) ; Cytherea (Caryatis) Hungerfordi, de Hong- kong ; C. (C.) isocardia. H. CROSSE. Notes on three Species of Shells from the Rio del Rey, Cameroons. By (Notessur trois espèces de Coquilles du Rio del Rey, Cameroons. Par) Edgar A. Smith (1). M. H. H. Johnston, vice-consul d'Angleterre aux Came- roons, à recueilli, dans cette partie, encore peu explorée, de l’Afrique, des collections de Coquilles, parmi lesquelles M. Edgar A. Smith, du British Museum, signale comme intéressantes les espèce suivantes: Ennea (Ptychotrema) cyathostoma , Pfeiffer, qui n’avait encore été rencontré qu’au Vieux Calabar ; Mela- nia Frethi, Gray, qui varie considérablement, sous le rapport de la forme, de la coloration, du système de L accompagnée d’une planche colcriée (Extr. des Proceed. of the zool. Soc. of London, p. 207, pl. XI, 1888). (4) Londres, 1887. Brochure grand in-8 de 2 pages d'impression (Extr. des Proceed. of the zool. Soc. of London, p. 566, 1887). — 9302 — sculpture, et dont le type provient de Fernando-Po ; Neri- tina Oweniana, Wood, qui, jusqu'ici, n'était connu que de Fern ando-Po. On sait d’ailleurs, que cette île n’est pas éloignée de plus de 20 à 30 milles de l'embouchure du Rio del Rey. à H, CROSSE, L: On the Mollusea collected by Mr, G. A. Ramage at the Island of Dominica, By (Sur les Mollusques recueillis, par M. G. A. Ramage, dans l’ile de la Domi- nique. Par) Edgar A. Smith (1). M. R. J. Lechmere Guppy (2) est le premier naturaliste qui ait donné une liste complète des Mollusques terrestres de la Dominique (Antilles) : il énumère 20 espèces. Treize ans après lui, en 1881 (3) M. A. D. Brown, publia une liste de 20 espèces, recueillies par lui, dans l’île, et parmi lesquelles 8 n'avaient pas été citées par M. Guppy. M. Angas, dans le cours d’une excursion de peu de durée, qu’il a faite, dans l’ile, en 1883 (4) a recueilli 3 espèces qui ne figuraient ni dans le Catalogue de Guppy, ni dans celui de Brown. Enfin, M. Ramage, naturaliste récemment envoyé, par le Royal Society et le British Association, avec la mission de visiter les Petites Antilles et d’y recueillir des collections botaniques et zoologiques, a visité, récemment, la Dominique. Aucune des 15 espèces de Mollusques terrestres qu’il y a récoltées n’est nouvelle, sauf un Vaginula, malheureusement trop mal conservé pour qu’il soit possible de le décrire. En définitive et dans l’état actuel des connaissances, M. Smith compte, à la (1) Londres, 1888. Brochure in-8 de 8 pages d'impression (Extr. des Ann. a. Mag. of Nat. History, p. 227, septembre 1888), (2) Ann. a. Mag. of Nat. Hist., vol. I de l’année, p. 425, 1868. (3) Amer. Natur., vol, XV, p. 56, 1888. (4) Proc. zobl, Soc. London, p. 194, 1883, — 303 — Dominique, 33 espèces de coquilles terrestres, dont 10 paraissent particulières à l’île, 5 se rencontrent à Portorico, 3 ou 4 à Saint Vincent et à Saint-Christophe, 2 ou 3 à Saint-Thomas et 2 aux Barbades. Nous croyons utile de donner ici la liste de cette petite Faune. SEEEEEE . Vaginula occidentalis, Guilding, . Vaginula (an sp. nova ?). . Oleacina perlucens, Guppy. . Stenogyra octona, Ghemnitz. . Leptinaria lamellata, Potiez et Michaud. . Helix (Macrocyclis) concolor, Férussac. . Helix (Dentellaria) Josephinæ, Férussac. H.—(D — badia, Férussac. . H.— (D. —) dentiens, Férussac. .H.— (D. —) nigrescens, Wood. ulimulus (Leiostracus) laticinctus, Guppy. NL," =) virginalis, Pfeiffer. CE da € nr) hliaceus, Férussac. — (L, —) multifasciatus, Lamarck. — (Thaumastus) Nichollsi, Brown. 4 LOT 2512) exilis, Gmelin, — Peronœus) stenogyroides, Guppy- ; Amnhbubne patula, Bruguière. A I _ rubescens, Deshayés, A — tigrina, Lesueur. . Succinea approximans, Shuttleworth. . Homalonyx Guadeloupensis, Lesson. . Cyclophorus (Amphicyclotus) amethystinus, Guppy. 24. C. — (A. —) Schrammi, Shuttle- worth. . Helicina fasciata, Lamarck. — 364 — 26. Helicina plicatula, Pfeiffer. 27. H. — epistilia, Guppy. 28. H. — velutina, Guppy. 29. H. — rhodostoma, Gray. 30. H. — Guppyi, Pease. 31. H, — conuloides, Guppy. 32. H. — platychila, Mühlefeldt. 33. H. — Antillarum, Sowerby. Les genres qui dominent, dans cette faune, sont les Helir de la section des Dentellaria, qui dominent égale- ment, aux Antilles françaises (Guadeloupe ; Martinique) : les Bulimulus de la section des Leiostracus: les Amphi- bulima, forme générique très caractéristique, et les Heli- cina (9 espèces). H. CROSSE. The Terrestrial Mollusea inhabiting the Sa- moa or Navigator Islands. By (Les Mol- lusques terrestres habitant les îles Samoa ou des Navigateurs. Par) Andrew Garrett (1). D’après l’auteur, le D' Gould est le premier naturaliste qui ait fait connaître, dans un travail publié en 1846 et 1847 (2), les coquilles terrestres des îles Samoa. Les espèces nouvelles pour la science étaient au nombre de 14, qu’il décrivit à nouveau, ultérieurement, et qu’il figura, dans les « Mollusca and Shells of the United States Exploring Expedition. » En 1865 (3) et en 1869 (4), le professeur A. Mousson publia, dans notre Recueil, deux Catalogues successifs qui éleyèrent le nombre des espèces connues de @) Philadelphie, 1887. Brochure grand in-8 de 30 pages d’impres- sion (Extr. des Proc. Acad. Nat. Sciences of Philadelphia, 1887. (2) Proc. Boston Soc. of Nat. Hist., 1846 et 1841. (3) Journ. Conchyl., vol. XII, p. 16%, 1865. (4) Journ. Conchyl., vol. XVII, p. 323, 1869. — 365 — l'archipel Samoa au chiffre de 48: 95 étaient décrites comme nouvelles. M. Andrew Garrett, dans son nouveau travail malaco- logique sur le même groupe d’iles, énumère 6% espèces (1), parmi lesquelles 32 semblent particulières à l'archipel : les autres ont une distribution géographique plus ou moins étendue, en Polynésie. Nous croyons utile de donner la liste de ces espèces, la plus complète qui ait été publiée jusqu’à ce jour. en faisant observer que leur nombre réel est de 64 et non de 64, attendu qu’il faut en retrancher le Truncatella valida, Pfeiffer, qui est une espèce marine. Catalogue des Mollusques terrestres de l'archipel Samoa. L. Microcystis Upolensis, Mousson. 2. M. — perpolta, Mousson. 3. M. — ensifera, Mousson. 4. M. — Tutuillæ, Cox. 5. Trochonanina Samoensis, Mousson. GIE — microconus, Mousson. JA LS — Schmeltziana, Mousson. 8. Trochomorpha Troilus, Gould. 9. — tuber, Mousson. = = ee ho rhxe-rÉe j — subtrochiformis, Mousson. — tentoriolum, Gould. navigatorum, Pfeiffer. — luteo-cornea, Pfeitter. — Samoa, Hombron et Jacquinot. . Patula gradatz, Gould. . P. — complementaria, Mousson. . Pitys hystricelloides, Mousson. 3 18. P. — Graeffei, Mousson. = > . = Le Le kr D GE p— | (4) C’est par erreur que l’auteur indique le chiffre de 65 espèces. Il n’en cite que 64. 19. Stenogyra Tuckeri, Pfeiffer. 20. Partula actor, Albers. 21.P. — expansa, Pease. 92, P. — canalis, Mousson. 93. P. — abbreviata, Mousson. 24. P. —1\ conica, Gould. 25. P. — Brazieri, Pease. 26. Tornatellina oblonga, Pease. r. FR IA — conica, Pease. 28. Succinea putamen, Gould. 29,S. — crocata, Gould. 30.S. — modesta, Gould. 31. S. — Manua, Gould. 32, Vertigo pediculus, Shuttleworth. 33. V. — tantilla, Gould. 34. Melampus luteus, Quoy et Gaimard. 35. M. — fasciatus, Deshayes. 36. M. — parvulus, Nuttall. 37. M. — Tongaensis, Mousson. 38. M. — semisulcaius, Mousson. 39. M. — striatus, Pease, 40. M. — castaneus, Mühlfeldt. Li. Laimodonta Layardi, H. et À, Adams. 42. Cassidula crassiuscula, Mousson. 43. C. — paludosa, Garrett, k4. Pythia tortuosa, Mousson. 45. P. — Savaiensis, Mousson. 46. Auricula subula, Quoy et Gaimard. h7. A. — semisculpta, H. et À. Adams. 48. Truncatella valida, Pfeiffer. 49. Moussonia typica, O0. Semper. 50. Ostodes tiara, Gould. — 366 — — 367 — 51. Ostodes strigatus, Gould. 52. 0. — Upolensis, Moosson. 53. 0. — adjunctus, Mousson. 54. O0. — Brazieri, Cox. 55. Omphalotropis conoidea, Mousson. B1 NX — bilirata, Mousson. 57. 0. — bifilaris, Mousson. 58. Helicina fulgora, Gould, — plicatilis, Mousson. — beryllina, Gould, — interna, Mousson, — _ Mmusiva, Gould. — _allivaga, Mousson. Assiminea nitida, Pease. L'auteur croit devoir réunir au Stenogyra Tuckeri presque tous ses congénères de l’Océanie et notamment les Bulimus junceus, Gould ; B. Wali, Cox; Stenogyra Upolensis, Mousson; Bulimus Panayensis , Pfeiffer; B. diaphanus, B. Souverbianus, et B, Artensis, Gassies ; Stenogyra novemgyrata et S. gyrata, Mousson. Le Mémoire que nous venons d'analyser est, croyons- nous, la dernière œuvre publiée par M. Andrew Garrett, = SP Dre avant qu’il n’ait été enlevé à la science par une mort pré- maturée. H. CROSSE. Catalog der Conchylien-Sammilung von Fr. Paetel. — Achte Lieferung (Catalogue de la Col- lection de Coquilles de) Fr, Paetel. — Huitième livraison (1). à Cette livraison, œuvre posthume de M. Fr. Pastel, com- (1) Berlin, 1888, chez MM. Paetel frères, éditeur. Fascicule grand in-8 de 79 pages d’impression. — 308 — prend la fin des Trochidæ, les Stomatellina, des Halio- tidæ, les Fissurellidæ, les Dentaliidæ, les Scutellidæ, les Patellidæ, les Chitonidæ, les Tornatellidæ, les Aplustridæ, les Cylichnidæ, les Philinidæ, les Lophocercidæ, les Aplysiidæ, les Pleurobranchidæ, avec la sous-famille des Umbrellinæ. Elle termine la première partie de cet ouvrage, dont la suspension serait infiniment regrettable, car c’est, de beaucoup, le Catalogue le meilleur et le plus complet qui ait été publié jusqu'ici et, à ce titre, il est fort utile aux naturalistes. Espérons donc que les éditeurs trouveront un continuateur ! H. CROSSE. ERRATA Pages. Lignes. 11, 13, au lieu de exatratus, lisez exaratus. 48, 415, _ ? — _ 16, Creeff — Greeff. 185" 30! _ c°» = Meg: 23, 30, — aVec, — avec. 151, 28, — supérieures, — supérieurs, 207, 2: — ondue, — fondue. 220, 16, _ crossiuscula, — crassiuscula. 231, >, — dégré, — degré. 233, 16, — Kongalinus, — Rangelinus. 271, 27, — 1815, — 1825. — 32, — Bouvet, — Bonnet. 972, 32, — Madila, — Modiola. — 369 —- LISTE des auteurs qui ont concouru à la rédaction du volume XXXVI du JourNAL DE CONCHYLIOLOGIE. t Arruda Furtado. Hidalgo (G.). Cossmann (M.). Laville (A.). Craven (A. E.). Mayer: Eymar (Prof. C.). Dautzenberg (P.). Morelet (A.). Dollfus (G.). Morlet (L ). Drouët (H.). Smith (E. A.). Heude (R. P. M.). Vayssière (A.). LISTE DES NOUVEAUX ABONNÉS er École Nationale des Mines. . . . Paris. Heurtel (lieutenant de vaisseau). . Saigon. Maire MU AL M RNEMTENRETTERE ts Clermont-Ferrand. Marion (Prof. A. F.). . . - - : Marseille. Musée Zool. de l'Université (D' du). Coimbra. Nogueira de Sampaio (J. JUN à AMIFercelte- PHsbrriŒA.) MEN er ane Philadelphie. Bissaroitn- it: RESTE Paris. Ni AOL NES Rue Le Nantes. * — 370 — TABLE DES MATIÈRES TOME XXXVI. Moliusques vivants. Sur le Bulimus exaratus, Müller, par Arruda Fur- tado . ER PE A DUT Observations sur le Bulimus exaratus, Müller, par H. Crosse et P. Fischer. LÉ dr fe Nouveau Catalogue des het terrestres de l'Ile de San-Thomé, par A. Crosse. Ë Recherches conchylioiogiques de M. Quadras aux îles Philippines (suite), par le D' J.-G. Hidalgo. Description d’une Re nouvelle d’Achatina d’As- sinie, par À. Morelet.” 2 ee Description d’un Cu inédit, Éroen de Madagascar, par H. Crosse et P. Fischer. Note sur l’Helix harpa, Say, par A. E. Craven . Unionidæ nouveaux ou peu connus, par H. Drouël (5° article}, Description de la Facelina Marioni et de la Cory- phella Berghii, par A. Vayssière. 1 Note sur une monstruosité du Triopa clavigera Lovèn, par P. Fischer. LUE) à Sur la classification du genre Lust Risso, par P. Fischer. ER Pr. TS Note sur les Cyr à des Antilles et description du nouveau genre Colobostylus, par H. Crosse et P. Fischer. Pages. 100 101 105 125 11 132 229 — 371 — Pages Diagnoses Molluscorum novorum, in Sinis collec- : torum, auctore R. P. M. Heude. . . . . 235,305 Note sur l'animal du genre Cyclosurus, Morelet, A NN OEM ON ONF « 29 Faune malacologique terrestre et fluviale ie l'ile PRÉ PARGE SDAE HP ALrOP ee . : . ‘206 Description d'espèces nouvelles des Philippines, par POUR ET 2 Alu 4. Lu sta. 10 Note sur le Cypræa Bregerianx, Crosse, par E. 4. SHARE En Là. PEL EE Note sur la structure interne A la coquille du Pupa candida, Lamarck, par P. Fischer. . . . . 316 Paléontologie. Catalogue des coquilles fossiles recueillies dans quel- ques localités récemment exploitées du Bassin de Paris et description des espèces nouvelles, par le commandant Lorie: rie ouet. Al st a tainl895 Diagnosis generis novi Molluseorum fossilium, auc- or LA MpRleL Mr Et 114 00220 Description de coquilles PRES UN dei Faaid de la Touraine, par G. Dollfus et Ph. Dautzenberg. 243 Description de coquilles fossiles des Terrains ter- tiaires inférieurs (suite), par C. Mayer-Eymar. 320 Description d’un genre nouveau de Mollusques fossiles de la famille des Ringiculidæ, par PMOTICL.) + 3 MU - +01 PRIVE V 629 Description d’une nouvelle espèce fossile du genre Galeoda, par À. Laville. . . . . 54154 480 Note rectificative sur la nomenclature d'un genre de coquilles fossiles, par M. Cossmann. . . . 335 — 9372 — Bibliographie. A. MOLLUSQUES VIVANTS. Pages Manual of Conchology structural and systematic. With illustrations of the Species. By George W. Tryon Jr. — Partie XXXVIa et XXXVIb (1887) ; XXXVII (1887); XXXVIIL (1887), et XXXIX (ASS) MEL TAAUE HAE PEL à er PE ci) Manual of Conchology structural and systematic. With illustrations of the Species. Second series : Pulmonata. By George W. Tryon Jr. — Parties (1887) ; XIIL, (1888) ; XIV et XV (1888). 111, 221, 342 Thesaurus Conchyliorum or figures and descriptions of recent Shells ; edited and illustrated by G. B. Sowerby. — Partie XLIV (1887). . . . . . 1415 List of the Shells of Mergui and its Archipelago, collected for the Trustees of the Indian Museum, Calcutta, by D' John Anderson, F. R. S., supe- rintendent of the Museum. By Prof. Edouard son -Marions (1886): ns sel se LE at4i6 Iconographie der Land und Süsswasser- More mit vorzüglicher Berücksichtigung der europais- chen noch nicht abgebildeten Arten, von E. A. Rossmassler, vortgesetzt von D° W. Kobelt. — Nouvelle suite. — Troisième volume, livraisons 5 et 6. Quatrième volume, livraisons 1 et 2. Avec 20 planches. (888). : 5 =. Cr; n. 225, 836 Catalog der Conchylien-Sammlung von Fr Paetel. — Mit Hinzufügung der bis jest publicirten recen- ten Arten, sowie der ermittelten synonyma. — Livraisons 3, 4, 5, 6, (1887), 7 et 8 (1888). 225, 277, 367 — 373 — Pages Les Mollusques marins du Roussillon, par E. Buc- quoy, Ph Dautzenberqg et G. Dollfus. — T. I. Fascicules I et IT, Pelecypoda (Fascicules XIV et XV. Familles des Ostracea, Anomüdæ, Spondy- lidæ, Radulidæ (1887-1888). . . . . . 226, 337 Sur la troisième campagne de lHirondelle, par S. À. le prince Albert de Monaco (1887) . . . 227 Notes sur la Faune des Açores. — Diagnose d’un Mollusque, d’un Rotifère et de trois Crustacés nouveaux. Par Jules de Guerne (1887). . . . 2928 La Faune des eaux douces des Açores et le transport des animaux à grande distance par l'intermédiaire des oiseaux. Note de Jules de Guerne (1887). . 274% Sur la Faune des iles de Fayal et de San-Miguel (Açores) ; par Jules de Guerne (1887) . . . . 27% The Shell-Collector’s Handbook for the field. By Ja alliamns (ASSET EE sir LUS .. 275 Une Excursion malacologique à Saint-Lunaire (Ie- et-Vilaine) et aux environs de cette localité, par Ph-DautzenberaiASST) is" LS Dr Res 278 Carlo Pollonera. — Intorno ad alcuni Limacidi europei poco noti (1887) . . . . . 278 Notes on Argonauta Bôttgeri. By Zdgar À. “Smith (HAS ua AE RU 279 Some American Conholbeiots By William EE . Dal. Re OR TS Po ; 280 Descriptions of some new Serie of Lan from Sumatra, Java and Borneo. By Éagar A. SR TISST) 5 De 2 ie MH A 081 Notice of an abnormal Growth in a Sn iee of Haliotis, By Edgar A. Smith (1888). . . . . 282 29 — 374 — On the Terrestrial Mollusks of the Viti Islands. — Part 4. — Part 2. — By Andrew Garrett (1887). List of Shells collected by John Rattray, on the west coast. of Africa and the adjacent Islands. By William E. Hoyle (1887) . Ne Catalogo geral das collecçôes de Molluscos e Gonchas da Secçao Zoologica do Museu de Lisboa, por Arruda Furtado (41886)... 1 50 Notes on Volutharpa Perrys. By Edgar A. Smith (1887). Report on a Pobottel Collection LH #k the Of- cers Of H. H. S. « Flying-Fish », at Christmas Island, Indian Ocean. — IV. Mollusca. By £. À. Smith (13887). ; On the Shells of the Albert NU: Central Africa, obtained by D' Emin-Pacha. By Edgar A. Smith (1888). ù LR à ; Report on the Testaceous Muse ae du ring a dredging Excursion in the Gulf of Suez in the months of february and march 1869. By Robert Macandrew. Republished with additions and cor- rections by Alfred Hands Cooke (1835-1886). Exploraçao scientifica da ilha de S. Thome. — Conchas terrestres y marinhas recolhidas pelo S’ Adolpho Moller na ilha de S. Thome em 1885. Por Augusto Nobre (1886). ; Catalogue des Mollusques des environs de Gaine (Portugal), par Auguste; Nobre (1886). On the Genus Campeloma, Rafinesque, with a revi- sion of the Species Recent and Fossil. By À. Ells- worth Call (188C). Sobre o logar que devem occupar nos respectivas Pages 282 288 290 336 344 347 348 Ross — 375 — Familias os Molluscos nùs, par Arruda Furtado (1886). PR Report on the Mollusca Lotod je T. W. PRE at Ungava Bay, North Labrador, and from the adja- cent arctic Seas. By W. H. Dall (1886). Supplementary Notes on Some Species of Mollusks of the Bering Sea and vicinity. By W. H. Dall (1886) . des 2 OT 7 RP Société scientifique ART — Notice sur la Station Zoologique d'Arcachon (1886). Mission scientifique au Mexique et dans l'Amérique Centrale. Ouvrage publié par ordre du Ministre de lInstruction Publique. — Recherches zoolo- giques publiées sous la direction de M. Milne- Edward, membre de l’Institut. — Septième partie. Etudes sur les Mollusques terrestres et fluviatiles, par P. Fischer et H. Crosse. Dixième livraison. (1888). Recherches historiques sur la Coquille des Pèlerins. Par Arnould Locard (1888). ELLE Description of sixteen new Species of Shells. By G. B. Sowerby (1888) . Ù Notes on three Species.of Shells from pe Rio a Rey, Cameroons. By Edgar À. Snuth (1887) . On the Mollusea collected by Mr. G. À. Ramage at the Island of Dominica. By £dgar A. Smith (1888). The terrestrial Mollusca inhabiting the Samoa or Navigator Islands. By Andrew Garrett (1887) Catalog der Conchylien-Sammlung von F. Paetel. .— Huitième livraison (1888) . b. MOLLUSQUES FOSSILES. Alcune Forme di Molluschi fossili del Bolognese: Par L. Foresti (1885). Pages 391 399 399 360 361 362 36% 367 276 +.S FRAC IT — 376 — Mélanges paléontologiques, par l'abbé Friren. — Deuxième Article (1886). ; Moluscos fosiles de los Terrenos Terciarios Supe- riores de Cataluña, descritos por D' D. Jaime Almera et B. Arturo Bofill (1886). Drei neue Spondylus aus dem unteren Parisian der Schweitz. Von Prof. Mayer-Eymar (1888) Curiosités bibliographiques. Manuel de Conchyliologie, exposant les caractères des coquilles marines, fluviatiles et terrestres et ceux des animaux qui les habitent, par M. de la Pylaie (1826). Nouvelles, Nouvelles de M. Pavie, vice-consul de France à Luang-Prabang (Laos). Son arrivée à Luang-Pra- bang. Son voyage de Luang-Prabang à Hanoï (Tonkin), par la route de terre qu’aucun Euro- 390 360 269 péen n'avait suivie, avant lui. . . . . . 124,991 Vente de la collection de Madame la baronne douai- rière de Rethaan-Macaré. è ; Mort de M. E. Marie et mise en vente de ses Are tions. Nécrologie, Mort de MM. Olry Terquem, Zeller (E.), Arruda Furtado, Piré (M.), Adami (G. B.), Hayden (E.), Baird (S. F.), Brown, (A. B), Garrett (A). Liste des auteurs qui ont concouru à la rédaction du volume XXXVI du Journal de Conchylio- logie. EX 17 4 PRES Liste des nouveaux abonnés. 291 292 119 369 369 — 911 — TABLE PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE a. — Mollusques vivants, ACHATINA Bayoli, Morelet . — bicarinata, Bruguière . AMBEGOMEMESX (ns Gi) M EUTTAUR, AMPHIDROMUS maculiferus, Sowerby — Quadrasi, Hidalgo. ANODONTA amnica, Drouët . — Brandti, Drouët. — convexa, Drouët — formosa, Drouët. — tremula, Drouët. AQUILONARIA (G.). — Turneri, Dall. ATOPOCOCHLIS (S.G.) AURICULA subula, Quoy et Gaimard . BuLimiINUS crystallinus, Greeff. — daucopsis, Heude — (Rhachis) Dohrni, Greeff . — gossypinus, Heude. — (Rhachis) hispidus, Greeff — imbricatus, Heude. — labiosus, Müller. BuzimuLus (Leptobyrsus) spirifer, Gabb BuLimus exaratus, Müller CassiDuLA Philippinarum, Hidalgo . — Quadrasi, Hidalgo. — 378 — CLAUSILIA Bensoni, H. Adams. — lunatica, Heude. — Meroniana, Heude. — Pagnucciana, Heude . — phyllostoma, Heude CocHLosTyLA Codonensis, Hidalgo . — Luengoi, Hidalgo . — Mainitensis, Hidalgo . — Naujanica, Hidalgo COLOBOSTYLUS (G.) . RUE CoLuMBELLA Duclosiana, Sowerby . . CORYPHELLA Bergliii, Vayssière CYCLOPHORUS acutimarginatus, Sowerby . — appendiculatus, Pfeiffer . — Benguetensis, Hidalgo. — Bustoi, Hidalgo. — canaliferus, Sowerby . — Daraganicus, Hidalgo . — Fernandezi, Hidalgo . — Guimarasensis, Sowerby. — leucostoma, Pfeiffer — linguiferus, Sowerby . — lingulatus, Sowerby. . = Molleri, Nobre . — picturatus, Pfeiffer. — Prietoi, Hidalgo. — Quadrasi, Hidalgo. — Reevei, Hidalgo. — Sowerbyi, Hidalgo. — tigrinus, Sowerby . — validus, Sowerby . — Vandellii, Nobre Pages 236 235 236 237 236 312 311 310 233 118 128 — 9379 — CycLoPHoRus Woodianus, Lea CECLOSTOMANG ESS NEC — eustolum, Crosse et Fischer . CycLosuRUs, (G.). — Mariei, Morelet . CYcLoTus latecostatus, Kobelt . CypRÆA Bregeriana, Crosse. î DENDROLIMAXx Heynemanni, Dohrn . DiPLOMMATINA Tablasensis, Hidalgo . EURYPTYXIS (S.) . FACELINA Marioni, Vayssière . Funicuzus (G.) — asbestinus, Heude. en coriaceus, Heude . , — probatus, Heude . — rudens, Heude . HALIOTIS gigantea, Chemnitz . HELIx Basidentata, Pfeiffer . — Bulacanensis, Hidalgo — hæsitans, Heude . — harpa, Say . — mensalis, Heude . — mimicula, Heude . — patricia, Pfeiffer . — peræruginosa, Heude — radulina, Heude . . . . — Samarella, Heude. — subcincta, Heude . — subgriseola, Heude — subparasitica, Heude. — Talifouensis, Heude . HomoRrus barbiger, Morelet . — 380 — Homorus clavus, Pfeifter. — Massonianus, Crosse. — monticola, Morelet HyYDROLIMAX (S. G.). LACHESIS (G.). LEPTOBYRSUS (S.) LEPTOPOMA helicoides, Grateloup. — maculatum, Lea — vitreum, Lesson LiTTORINA picta, Philippi — rubropicia, Martens MALACOLIMAX (S. G.) MELAMPuUS Cumingianus, Recluz . — Sincaporensis, Pfeiffer. — variabilis, Gassies . MELANIA aristarchorum, Heude . — Aubryana, Heude. — Delavayana, Heude . — erythrozona, Heude . — Friniana, Heude . — leprosa, Heude. — Oreadarum, Heude . — pacificans, Heude. — resinacea, Heude . —. Soriniana, Heude. — telonaria, Heude . —_ textrix, Heude. — theæpotes, Heude. — Toucheana, Heude MixOSTOMA Delavayanum, Heude. MyrTiLus (Septifer) Andersoni, Martens . NANINA chrysosticta, Morelet 15 210 Pages 2% 22 24 132 318 87 88 91 291 118 279 40 LA 41 305 308 309 309 307 306 307 306 307 308 306 306 307 308 243 118 16 — 381 — NANINA feliea, Heude. — hepatizon, Gould — Mayonensis, Hidalgo . — Thomensis, Dohrn . — Welwitschi, Morelet NERITA lineata, Chemnitz. — maxima, Chemnitz. . OPISTHOPORUS Quadrasi, Crosse . PERIDERIS (Atopocochls) exarata, Müller . — alabaster, Rang. PHysA acuta, Draparnaud PLECOTREMA bella, H. et A. Adams. PupA candida, Lamarck . PYRGINA umbilicata, Greeff. , SCAR ABUS ovatus, Pfeiffer STENOGYRA Panayensis. Pfeiffer . — Quadrasi, Hidalgo. , — Semperi, Hidalgo . — striatella, Rang. — subcrenulata, Greeff . STREPTOSTELE (G.) : THYROPHORELLA Thomensis, Greeff. TRIOPA clavigera, Lovén. . . Ux10 badiellus, Drouët. — Charpyi, Drouët — crassulus, Drouët. — Gaudiensis, Drouët. — Jacustris, Drouët. — occidaneus, Drouët. — plebeius, Drouêt, — suborbicularis, Drouët. VoLUTHARPA Perryi, Jay. Pages 240 15 30 17 16 118 291 59 19 901 275 47 316 26 45 34 5h) 36 25 25 297 29 131 107 105 106 103 106 10% 105 107 289 — 382 — b. Paléontoiogie, ADEORBIS politus, Edwards. ARCILLARIA Cossmanni, MARNE ARCA umbuuaria, Mayer-Eymar. AVICULA transitoria, Dollfus et Dunes BAYANIA pupiformis, Morlet. — Raincourti, Morlet. BIFRONTIA Crenensis, Morlet. BiTHIN1IA Chedevillei, Morlet. — goniophora, Morlet. BULLA Bezanconi, Morlet. CANCELLARIA Cossmanni, Morlet. CARDIUM Manthelaniense, Dollfus et Dautzenberg. CERITHIUM Cloezi, Morlet. CISTELLA transversa, Dollfus et Duran bis 4 Conus Crenensis, Morlet . CORBULA aulacophora, Morlet . DiALYTOSTOMA (S.) . ESCHARELLA (G.). GALEODA (G.) . — Frissoni, Laville. GILBERTINA (G.) . -— inopinata, Morlet . LACUNA macromphalus, Morlet — - Scalariformis, Morlet . LimA Goossensi, Dollfus et Dautzenberg . — Grossouveri, Dollfus et Dautzenberg MACROMPHALINA (S.) MICRESCHARA (G.) MICROMPHALINA (S.) MARGINELLA abnormis, Morlet LEUR, cet 2 PA: GPS RUB d st RE PASSE Ml Tr Ÿ LANTA SOS 6 ns y “ — 383 — Pages MARGINELLA Barre: Morlet :.. "23 0.270815 — Cossmannr Morlet "7"; 1. TONER Mure x Baudoni, Morlet . . . . DST AN EIRE Myrizus reductus, Dollfus et ra 20 fre SIL CEE NARICIDAR CRE JE) ; Dr SN NATICA (AMPULLINA) Bab lot, Maset. ri 321 — _ Syrtica, Mayer-Eymar . . 322 NucuLA sublævigata, Dollfus et Dautzenberg . . 255 ODoNTOsTOMIA nematurella, Morlet. . . . . 9201 OsTREA Fraasi, Mayer-Eymar . . . La Near IE OA — — var Fajumensis, Mayer- pa HR SAË PEecTEN Moheleensis, Mayer-Eymar . . . . . 327 — solariolum, Mayer-Eymar . . . . . 398 PLANORBIS goniophorus, Morlet . . . . . . 208 PLEUROTOMA Dautzenbergi, Morelet. . . . . 212 Pupa Rillyensis, Deshayes . . . SA RTE EU NOT SITE RADULA (LiMATULA) Barreti, Morlet Ne RO ANT RD PAS LOG PNR ANA LEE MOT ER RUE POS AT COTES CRE en AT GES LAN SEE EE Te Rss darBarren, Morléti RES Le UT AE RissoimeBarretr Morlelih.. ur Re Le TO — Cloezi, Morlet . . . . RE Len CE ROCELLARIA lata, Dollfus et D he ARR 402 SCINTILL A transversa, Dollfus et Dautzenberg. . 259 SUBA RAID Gaudrvi MOtleti 2 Ep NT Rom — GoossensiMorlatt.""2150t 0) OMC 90S — Langlasse-Morletns cr nret "SR" 906 SPHENIA Brocchii, Dollfus et Dautzenberg . . . 275 SYRNOLA Barreti, Morlet. . . . So, 20 THE CIDE À acuminata, Dollfus et DANS . 243 TROCHUS Raffaelei, Mayer-Eymar . . . . . . 320 VENUS versatilis, Dollfus et Dautzenberg . . . 262 VozuTA Coroni, Morlet ROUE CEA S094. — ABBEVILLE. — TYP. KT STÉR. A. RETAUX. — 1888. Journal de Conchyhologie. 1888. Diet. € Arnoul Lth Zap Lrcquet fr Paris 1e Cyclostoma eustolum, Crosse et Fischer|3. Achatina { Homorus) Massoniana, Crosse. Fe Ne, ER NE | Con st ER MES TE FE | 1 — _ che à — Fr Journal de Conchyliologie. 1688. PRE A7ruda Furtado del mp. Becquel Fr Paris. Arnoul lith. Anatomie du Bulimus exaratus, Müller. Journal de Conchylologie. 1888. PL.IIL. G.Schacko, del Znp Becquet fr Parts. Arno, Uith Anatomie du Perideris auripigmentum, Reeve. 888. Journal de Conchyhologie 1 ca (& 5 Arnoul del. mp. Becquet fr Paris. 1. Cochlostyla Naujanica, Hidalgo. [|5. Cyclophorus Prietoi, Hidalgo. . 2. Cyclophorus Daraganicus, Hidalso6. C. 7 Fepnandezi, Hidalgo. RCE Benguetensis, Hidalgo.[7. C_______ appendiculatus, Pfeiffer. D nomade. [8 Ci Sowerbyi, Hidalgo var à à 4: t FE , CPP LC CURE [a x ‘1 SA 414 re 0 ‘ K , 1 , | { PR , { [N * … Vs ’ ‘ \ ; ‘ + ; x : Le de: = j d * LE! d L Journal de Conehyliol ofe 1060. 5? Arnoul dé. {rmp. Becquet 15 Parts. 4.Cyclophorus Guimarasensis, Sowerby var. 5.Leptopoma distinguendum, Dohrn, var./f. PC Guimapasensis, Sowerby, var. 7. 6. Opisthoporus Quadras, Crosse. DAS Reever, Hidalgo, va BL. 4 Z. Diplommatina Tablasensis, Hidalgo. £.C. Bustoi, Hidaïgo 8. Nanina Mayonensis, Hidalgo. 9. Helix basidentata, Pfciffer. Journal de Conchyliolo gie .1868. £? [el [Se] ‘P En ne) F > à. f e d 5 s Hs 5? & et gb Re | @ np. Becquet fr: Paris. 1. Amphidromus maculiferus Sowerby,var7|#. ÂAuricula ponderosa, Férussac 2. Stenogyra Quadrasi, Hidalgo. 5. Plecotrema imperforata,H.et A Adams, var /S. 3 Ne: Semperi, Hidalgo. 6. Cassidula Quadras, Hidalgo. 7. Casadula Philippinarum, Hidalgo. Arnoul del. Journal de Conchyhologie 1888. PU 2 & à Ÿ l) El À ENS Znp.Becqueé Put. Aynoul de. 125, Hacebme Nesrtans, Vayssière Tes Coryphella Berghi, Vayssière . Journal de Conchyh olo bIe .1888. AT 11? crea 84 Arnout del. PES VE: ) Jp Becquet : Parts. Coquilles fossiles recueillies dans quelques localités nouvellement exploitées du Bassin de Paris. Journal de Conchyliolo gie 4 4 #4 . 1888. pe [e) À sk 7 à ê à e $ re. = 4 £ 7 5 = \ o (Er, 7 >) =. dé Arnoul del. np Becquet fr Pois. Coquilles Sssiles recueillies dans quelques localités nouvellement exploitées du. Bassin de Paris. Journal de Conchyholo gie 1888. JD pe ds SE € LES & _drroutl dvd. lp. Becquet Fr Parts Coquilles fossiles recueillies dans quelques localités nouvellement. exploitées du Bassin de Paris. Journal de Conchyholagie. 1888. Le ON LL Apnout del. {mp Becquet fr Paris 1.Thecidea acuminata Dollf.et Dautz. | £. Lima Grossouvrei Dollf et Dautr. 2.Castella transversa Doll et Dautz. | 5. Avicula transitoria Doll£ .et D'autz. 3.lima Goossensi DollfetDautz. |16.Mytilus reduetns, Doll£ et Data. 7. Arca umbonaria Mayer. Journal ‘de Conchyliologie 1000. LAC Z D Arnout del. mp Becquet Fr Parrs. 1. Nucula sublævigata,Dollf et Dautz. £. Venus versatlis Doll£et Dantz. 2. Cardium Manthelamense DollfetDants| 9 . Sphenia Brocchu,Dolf et Dautz. Z. Scintilla transversa, Dollfet Dautz. 16. Rocellaria lata, Dollf et Dautz. PH DND A LE A 4 pu, x k mn à ‘ # te. » LA à , 0 ” { = : L 5 ! ‘ \ ; . ‘ e > . ‘ û 6 , ‘ : \ dé 4 1 . 4 + } g pi læ C0 Journal de Conchyhologie 1888. PTS 5H AV TEE: ARR TESTS. b # JUN / Ain F1 fo b M / V : —f VJ ÿ us ANA) 4 ART CA) Xe A, y AC, a DA 6 YONNE al \] L / NE 4 À Ée Al & 9 8 5 1mp becquet fe Paris. 4, Buhminus candidus, Lamarck. Pen loss Ntillent 5 Bu 0 "sbrosus, Olinier. £Bulhiminus Tournefortianus, Feérussac 5. Bulimulus spirifer, Gabb. 6-7. Cyclosurus Mariei, Moreler. 8-10. Gilbertina inopimata, Morlet . Journal de Conchylolo gie. 1888. PI ORINE Pidarlt del. lp Becqrret #7 Parér. 1. Ancillaria Cossmanni Mayer-Eym az. £ Natica Babylonica, MayerEymar. 2.Trochus Raffaelei, Mayer-Eymar | 5. Pecten solariolum, Mayer-Eymar. 3.Natica Syrtica, Mayer-Eymar ÉERERT Moelehensis * Mayer-Eymar. DE CONCHYLIOLOGE COMPRENANT L'ÉTUDE DES MOLLUSQUES - VIVANTS ET FOSSILES, Publié sous la direction de H. CROSSE ET P. FISCHER. ETS SES ce} Î LAIT S APh 25 (88y a oo ln NCHET, Ris Dépôt à Londres, chezMM.Wi111ams et N ORGATE, 4, Heuriettäa"Streét;UCovent-Garden. — ‘à Édimbourg, chezMM. Wiscrausel N oRGATE, 20, South Frederiek Straot. 1888 INDEX GÉNÉRAL ET SYSTÉMATIQUE DES MATIÈRES | Contenues dans les vingt premiers volumes A ne et à rome Eee Ce oben AS prier vb mtim ten dt te p mehr me 21 nine INR Le een pr Pete se siereran dires. :cteis ANAR errant rm mpderit rare eee sm mem ee eee à DU JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE 1850-1872 Un vol. in-8° de 208 pages d'impression, comprenant la table des articles contenus dans les volumes L à XX, et la table, par ordre alphabétique, des Familles, Genres, Sous-Genres et Espèces de Mollusques décrits ou cités dans ces volumes. EN VENTE ACTUELLEMENT AU BUREAU DU JOURNAL, RUE TRONCHET, 25. Prix: 8 francs. OUVRAGES NOUVEAUX Mission scientifique au Mexique et dans l'Amérique centrale, ouvrage”publié par les soins du Ministre de l’ins- truction publique. — Recherches zoologiques publiées sous la direction de M. MILxE-Ebwanbs,membre de l'Instilut.7° partie. — Etude sur les Mollusques terrestres et fluviatiles, par MM. P. FISCHER et H. CROSsE. Paris, Imprimerie Nationale, MDCCCLXXXVI. Le premier volume (702 payes d'impression et 31 planches noires el coloriées) est terminé. La neuvième livraison (deuxième du second golume) vient de paraître et est actuellement en vente (1886). Elle comprend 6 feuilles de texte et 6 planches, dont 5 sont coloriées La dirième est sous presse. The Shell-Coliector’s Handbook for the field. By J. W. Wiz- LIAMS. Londres, 1888, chez Roper et Drowley, libraires, 29, Ludgate Hill. Un volume in-18 cartonne de 148 pages d'impression, accom- pagnéde gravures sur bois, imprimées dans le texte. Prix : 5 sh. (6 francs %5 cent.). Augusto Nobre. — A Conchiologia dos Lusiadas. — Porto, 1886. Brochure in-4 de 15 pages d'impression. On the Quaternary and Recent Mollusca of the Great Basin, with description of new forms. By R. ELI.SWORTH CALL. — Washirgton, 1884. Fascicule grand in-8 de 56 pages d’im- pression, accompagné de 6 planches noires. Notes on Volutharpa Perryi. By EbGar A. SMiTa. Londres, ; 4887. Brochure in-8 de 2 pages d'impression (Extr. du N° de novembre 1887 des Ann. a Mag. Nat. Hist.). à _ 3° Série. — Tome XXVWIEIT. — N° 2 JOURNAL DE CONCHYLIOLOC COMPRENANT L’ÉTUDE DES MOLLUSQUES VIVANTS ET FOSSILES, Publié sous la direction de H. CROSSE ET P. FISCHER. | APR 25 1880 A PARIS Yrus, nr RN DEROE D bé. "tt CHEZ H. CROSSE, RUE TRONCHET, 95. Dépôt à Londres, chez MM. WizLraus et NorçaTe, 4, Henrietta Street, Covent-Garden. — à Édimbourg, chezMM.WiLuramsel NorçaTE, 20, South Frederick Street. 1888 _ PR 2 ER 1 a INDEX GÉNÉRAL ET SYSTÉMATIQUE DES MATIÈRES DU JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIÉ 1850-1879 Un vol. in-8° de 208 pages d'impression, comprenant la table des articles contenus dans les volumes I à XX, et la table, par ordre alphabétique, des Familles, Genres, Sous-Genres et Espèces de Mollusques décrits ou cités dans ces volumes. EN VENTE ACTUELLEMENT AU BUREAU DU JOURNAL, RUE TRONCHET, 25. Prix: 8 francs. CO — OUVRAGES NOUVEAUX Mission scientifique au Mexique et dans l'Amérique centrale, ouvrage publié par les soins du Ministre de l’Ins- truction publique. — Recherches zoologiques publiées sous la direction de M. MIzLNE-Epwarps,membre de l’Institut.7° partie. — Etude sur les Mollusques terrestres et fluviatiles, ar MM. P. FISCHER et H. CROSsE. Paris, Imprimerie Nationale, DCCCLXXXVI. Le premier volume (702 pages d'impression et 31 planches noires et coloriées) est terminé. La neuvième livraison (deuxième du second volume) vient de paraüre et est actuellement en vente (1886). Elle comprend 6 feuilles de texte et 6 planches, dont 5 sont coloriées. La dixième est sous presse. The Shell-Collector’s Handbook for the field. By J. W. WiL- L'AMS. Londres, 1888, chez Roper et Drowley, libraires, 29, Ludgate . Hill. Un volume in-18 cartonné de 148 pages d'impression, accom- pagnéde gravures sur bois, imprimées dans le texte. Prix : 5 sh. (6 francs 25 cent.). Augusto Nobre. — A Conchiologia dos Lusiadas. — Porto, 1886. Brochure in-4 de 15 pages d’impression. Report on the Testaceous Mollusca obtained during a dred- ging-excursion in the Gulf of Suez, in the months of february and march 1869. By ROBERT MAc-ANDREW. Republished, with additions and corrections, by ALFRED HANDS CooKke. Londres, 1885-1886 : 6 brochures in-8 de 19, 20, 16, 16, 19 et 19 pages d'im- pression. (Extr.des Ann. a. Mag. of Natural History de 1885-1886. Notes on Argonauta Bottgeri. By EpGar A. SuiTa. Londres, 1887. Brochure in-8 de 3 pages d’impression,accompagnées d’une planche noire. (Extr. des Ann. ani Mag. of Nat. Hist. de dé- cembre 1887.) ie. — Tome XX VIRE — N° 3 der LEE :- CONGHYLIOLOG L'ÉTUDE DES MOLLUSQUES VIVANTS ET FOSSILES, Publié sous la direction de H. CROSSE ET P. FISCHER. LURITS APh 25 166% A PARIS MES pe? | nt CHEZ H. CROSSE, RUE TRONCHET, 25. - Dépôt à Londres, chez MM. Wizrraus et Norçare, 4, Henrietta Street,Covent-Garden. (AL à Édimbourg, chez MM. Wiuvrausel Norçate, 20, South Frederick Street. 1888 INDEX GÉNÉRAL ET SYSTÉMATIQUE DES MATIÈRES Contenues dans les vingt premiers volumes DU JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE 1850-1872 Un vol. in-8° de 208 pages d'impression, comprenant la table des articles contenus dans les volumes I à XX, et la table, par ordre alphabétique, des Familles, Genres, Sous-Genres et Espèces de Mollusques décrits ou cités dans ces volumes. EN VENTE ACTUELLEMENT AU BUREAU DU JOURNAL, RUE TRONCHET, 29. Prix: 8 francs. ——————— °ûñ5 OUVRAGES NOUVEAUX Mission scientifique au Mexique et dans l'Amérique centrale, ouvrage publié par les soins du Ministre de l’ins- truction publique. — Recherches zoologiques publiées sous la direction de M.MiLxe-Enwarvs,membre de l’Institut.7° partie. — Etude sur les Mollusques terrestres et iluviatiles, par MM. P. FISCHER et H. CROssE. Paris, Imprimerie Nationale, MDCCCLXXXVI. Le premier volume (702 pages d'impression et 31 planches noires et coloriées) est terminé. La neuvième livraison (deuxième &u second volume) vient de paraître et est actuellement en vente (1886). Elle comprend 6 feuilles de texte et 6 planches, dont 5 sont coloriées. La dixième est sous presse. The Shell-Collector’s Handbook for the field. By J. W. Wiz- LIAMs. Londres, 14888, chez Roper et Drowley, libraires, 29, Ludgate Hill. Un volume in-18 cartonné de 148 pages d'impression, accom- pagnéde gravures sur bois, imprimées dans le texte. Prix : 5 sh. (6 francs 95 cent.). Augusto Nobre. — À Conchiologia dos Lusiadas. — Porto, 1886. Brochure in-4 de 15 pages d'impression. Report on the Testaceous Mollusca obtained during a dred- ging-excursion in the Gulfof Suez, in the months of february and march 1869. By ROBERT MAc-ANDREW. Republished, with additiors and corrections, by ALFRED HANDSs CooKke. Londres, 1885-1886 : 6 brochures in-8 de 19, 20, 16, 16, 19 et 19 pages d'im- pression. (Extr.des Ann. a. Mag. of Natural History de 1835-1886.) Notes on Argonauta Bôttgeri. By EpGar A. Smira. Londres, 1887. Brochure in-8 de 3 pages d’impression, accompagnées d’une planche noire. (Extr. des Ann. and Mag. of Nat. Hist. de dé- cembre 1387.) $ 1 Lo # ÿ! / Tome XXVIHIL — N° 2 [ru ( JOURNAL DE À ONCHYLIOLOG COMPRENANT : L'ÉTUDE DES MOLLUSQUES VIVANTS ET FOSSILES, Publié sous la direction de H. CROSSE ET P. FISCHER. Ne Dépôt à Londres, chez MM. Wisurams ét NorçaT 6, 4, Henriefta Street, Covent-Garden. ! — à Édimbourg, chezMM. Wicuramset Norcare, 20, South Frederick Street. \ 1888 U {INDEX GÉNÉRAL ET Sa5-ÉMATIQUE DES MATIÈRES 1 HEC Contenues dans les vingt premiers volumes JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE 1850-1872 n vol. in-8° de 208 pages d'impression, comprenant la table des articles contenus dans les volumes I à XX, et la table, par ordre alphabétique, des Familles, Genres, Sous-Genres et Espèces de Mollusques décrits ou cités dans ces volumes. EN VENTE ACTUELLEMENT AU BUREAU DU JOURNAL, RUE TRONCHET, 25. Prix: 8 francs. TR OUVRAGES NOUVEAUX Mission scientifique au Mexique et dans l'Amérique centrale, ouvrage publié par les soins du Ministre de l’ins- truction publique. — Recherches zoologiques publiées sous la direction de M.MiLNE-Epwarps,membre de l’Institut.7° partie. — Etude sur les Mollusques terrestres et fluviatiles, par MM. P. Fiscuer et H. CRossE. Paris, Imprimerie Nationale, MDCCCLXXXVIIL Le premier volume (702 pages d'impression et 31 planches noires et coloriées) est terminé. La dirième livraison (troisième du second volume) vient de paraître et est actuellement en vente (1888). Elle comprend 6 feuilles de texte el 4 planches, TES dont 3 sont coloriées. La onzième est sous presse. Catalogue illustré des Coquilles fossiles de l’Eocène des : A environs de Paris, faisant suite aux travaux paiéontologiques de G.-P. DESHAYES, par M. COssmMaAnN. — Troisième fascicule. — Bruxelles, juillet 1888, au Siège de la Société Royale Malacologique de Belgique. Fascicule de 328 pages d'impression, accompagné de 12 planches lithographiées (Extr. des Ann. de la Société Royale Malacologique de Belgique, vol. xxux1, juillet 1888). Survey of the Genus Cypræa (Linn.), its Nomenclature, Géogra- phical Distribution, and Distinctive Affinities. — A Catalogue of the Species, and Varieties, of Cypræa. By JAMES COSMO MELVILL. — Manchester, 1888, 36, George Street. Fascicule in-8 de 70 pages d'impression, accompagné de 2 planches photographiées d’après nature (Extr. du premier volume de la 4 série des « Memoirs and Proceedings of the Manchester literary and philo- « spphacal Society, vol. I de la série 4, 1888). A, APR FA NA RANANA NA ARAAARAAARAR RAR AAA RAA } A AA al CN \FS\ NA An: AT 4 à PARA M MARAMSAARe AAAARARAAR AAA A RAA TA aa ARAAAARAAS A AAA AA NA a a A à AE VA AATAN AAAA AAA A \A | A Ana a AA AAAAAAN AR AMARAAAAAAA AA En FNAA +42 AAAAAAA AA) AA AA AA A NAAAAAAR IN ATA) D RAT AAA SARA TA IAA A A j VTT DTA AAA ; » 4 2 € SEEN AS OR A ANA À y VRP nn! rss f A l SUR Han, QUES. A rA\! } F'En À ï | 1 EN ete PNUD Ÿ 4 { D \1 VINS) al? Vo 0 DL) D HAL VE FD 5 »"D5 AA MM EE LA AAA PSN MNTAMAARAA AA AR RAA RARA RE PTT P RAR AA PANA NN AAA aa PAAAARAAAAA CA Cr. Das PAG LA ne “= D À 2 rene re t SN A 9 {re 4 us Rae AUS ext Ne 4: