s: À TR RANCS à à GATE à us » e | i t vs LÉ DE ; NE res rh pie ou d'in 5 lac pi us “nr ‘ 0 CR ra 9 é agua sy ï is LR 1 à # À ° sis + : NUE NX (ELA ve D LA] 2 M RE NEA FR ANEXTA LS à PORT 324 225) LAS PER fins PACE) D RER NE res HOT LE Pain: CARRE LA Ex ou VAE FE a EURE 2 ' ; ? 19 1x CROP sun : COR LEE ; MC j MATE OCRETREE ET Chen EX LIBRIS William Healey Dall Division of Mollusks Sectional Library JOURNAL + DE \ CONCHYLIOLOGIE R. A. RETAUX. — < E » I Ty 22 © JOURNAL DE © CONCHYLIOLOGIE PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DE H. GROSSE ET P. FISCHER. 3° série. — Tome XXX°. VOLUME XX XVIII A PARIS CHEZ H. CROSSE, RUE TRONCHET, 25 b JOURNAL CONCHYLIOLOGIE 1°" Janvier 1890. Observations sur les genres Mycetopus et Solenaia, Par P. FIscHER. $ 1: Le genre Mycetopus a été créé par À. d’Orbigny en 1535 (1) pour des Pélécypodes de l’Amérique méridio- nale appartenant à la famille des Unionidæ, mais dont l’animal présente, dans son organisation et ses mœurs, les plus étranges particularités. La coquille des Mycetopus est plus ou moins équilaté- rale, transverse, très allongée, subcylindrique, baillante à ses extrêmités, surtout en avant; le bord cardinal est linéaire, sans aucune dent ou saillie dentiforme; les impressions musculaires sont peu profondes, et à mon avis, très peu différentes de celles des Anodonta. Telle n’était pas pourtant l’opinion de A. d'Orbigny et de I. Lea. La description qu’en donne A. d’Orbigny est (1) Le nom pramitif de ce genre est Mycetopoda ( Mag. de Zool de Guérin-Méneville (Zool. cl. v, p. 41), qui à été corrigé en Myce- topus par d’Orbigny (Voy. dans l’Amér. Mérid., p. 600, 1840). 6 très confuse (1) ; me semble qu'il a pris pour des impressions particulières lés traces des déplacements du muscle adducteur postérieur, à différentes époques de développement de l'animal. I. Lea (2) parait avoir commis une erreur plus grave en avançant que, chez les Mycetopus, la petite cicatrice (impression du muscle d’attache inférieur du sac viscéral) était placée en avant de l’adducteur antérieur des valves. Jl a confondu évidemment avec cetie pelite cicatrice là parlie antérieure de l’adducteur antérieur des valves qui s’est déplacé plus tard d’une façon irrégulière. En réalité, d’après ce que j’ai observé, l'impression du musclé d’attache inférieur du sac viscéral est placée en arrière de l’adducteur antérieur des valves ; et l’impres- sion du rétracteur du pied se voit au-dessus de l'adduc- teur postérieur des valves. Mais les cicatrices de l’adduc- teur antérieur et de l’adducteur postérieur des valves sont irrégulières, par suite de déplacements qui paraissent intermiltents, au lieu d’être continus. L'animal des Myceltopus est pourvu d’un manteau sem- blable à celui des Unio ; pas de siphon branchial distinct; tube anal indiqué par une ouverture ovale, à bords non saillants, séparé de la grande fente palléale par une petite bride; feuillets branchiaux larges, presque égaux ; palpes arrondis. Le pied a une conformation extraordinaire. I! est très long, cylindrique, terminé par une large dilatation com- parée au disque d’un champignon ou à ur bouton. (1) « Impression anale oblongue, longitudinale, ou peu oblique, « et deux autres très singulières, dont une allongée et très grande, « bilobée ou trilobée, et l’autre petite, latérale et placée à peu de « distance du côté palléal de la grande ». . (2) À Synopsis of the family Unionidæ, p. 90, 1870. La forme du pied est en rapport avec les mœurs de ces Mollusques. Voici ce que nous apprend d’Orbigny, à ce sujet : « La manière de vivre des Mycelopus est aussi exceptionnelle que leugs caractères. Ces coquilles, soit dans les eaux stagnantes, soit dans les eaux courantes, s'enfoncent dans l'argile durcie, absolument comme le font les Pholades dans les pierres. Elles sont placées per- pendiculairement dans une cavité cylindrique, longue de quelques centimètres, à l'extrémité de laquelle est une partie plus large où se place le bouton du pied. L'animal parcourt toute la longueur de Ja cavité, en faisant de la partie dilatée de son pied un point d’appui, qui lui sert à venir près de la surface du sol lorsque le pied s’est allongé de toute son extension; mais, au moindre mouvement extérieur, il contracte subitement son pied et alors s’en- fonce profondément. Le mouvement de va-et-vient de l'animal dans la cavité qu'il a creusée s'exécute, comme on le voit, au moyen de l’allongement et de la contraction du pied, le bouton de celui-ci restant toujours en place, fait unique jusqu’à présent dans la sériedes Mollusques. Les My- cetopus vivent en grandes familles dans lesmêmeslieux. » _ A. d'Orbigny figura Panimal du Mycetopus siliquosus développé, ainsi que la cavité dans laquelle il se meut. (Voy. dans l'Amér. mér., pl. LXVIL, fig. 1-2). Les auteurs qui se sont occupés des Unionidæ de l'Amé- rique méridionale n’ont ajouté aucun fait nouveau et inté- ressant aux observations du savant voyageur français ; mais ils font faire connaitre quelques espèces nouvelles. Actuellement le nombre des Mycetopus américains est de onze : : 1° Mycetopus soleniformis, d’Orbigny (Sowerby, Conch. Icon., fig. Te — 85 — 2° Mycetopus siliquosus, Spix (Conch. Icon., fig. 2). 3° Mycetopus longinus, Spix (Wagner, Test. PRES pl. XXII, fig. 1). &° Mycelopus ventricosus, d'Orbigny (Conch. Icon., fig. 8). 5° Mycetopus pygmæus, Spix (Conch. Icon., fig. 4). 6° Mycetopus Hupeanus, Clessin (Conch. cabin., éd. 2, pl. EXVI, fig. 5). 7° Mycetopus falcatus, Higgins (Conch. Icon., fig. 9). 8° Mycelopus subsinuatus, Suwerby (Conch. Icon, : fig. 10). . 9° Mycetopus Weddelli, Hupé (Conch. Icon., fig. 5). 10° Mycetopusoccidentalis Los Blälter,1879, pl. XI, fig. 2). 11° Mycetopus phicatus (1), Clessin (Maulak. Blätter, 1882, pl. IV, fig. 7). $ 2. La découverte de Pélécypodes de même type, en dehors de l’Amérique, est due à House, qui recueillit, dans les eaux douces du Siam, une coquille soléniforme que I. Lea décrivit sous le nom de Mycelopus emargina- - tus (2), en 1863. Cette espèce a une forme tellement étrange que T. A. Conrad créa pour elle en 1869 un nouveau genre Solenaia (3), ainsi caractérisé : « Generic character, — Elongated, thin, gaping ante- « riorly; hinge with a long acicular lateral tooith in each « valve, slightiy developed ». (1) Il est nécessaire de changer le nom de cetle espèce, publiée par Clessin en 1882, parce que Sowerby, en 1868, a décrit et figuré -un Mycelopus plicatus (Reeve, Conch. Icon., fig. 3). En conséquence, nous proposons d'appeler Mycetopus Clessini la forme décrité par l’auteur allemand. (2) Observations on the genus Unio, vol. X, p. 34, pl. L, fig. 305. (3) American Journal of Conchology, vol. IV, part. 4, p. 249. \ he QE Conrad accompagne sa courte description de quelques remarques. Pour lui, le genre Solenaia est une forme très allongée d’Unionidæ que Lea a placée par erreur dans le genre Mycelopus. 1 parait absolument persuadé que l'animal doit différer de celui des Mycetopus, mais cepen- dant que son pied est probablement allongé. Quant à la coquille, elle diffère suffisamnent par la présence d’une dent latérale sur chaque valve et par son impression de l’adducteur antérieur des valves simple, confluente, au lieu d’être compliquée comme celle des Mycetopus. En conséquence, Conrad rapproche son genre Solenaia des Dipsas. | La caractéristique du genre Solenaia a été faite par Conrad, d’après la description du Mycetopus emargina- tus donnée par I. Lea. Il me parait très probable que Conrad n’a pas vu le type de Lea, comme celui-ci le lui a reproché ultérieurement. Mais ‘il faut dire à sa décharge que la description de I. Lea devait l'induire en erreur. Voici en effet comment I. Lea (1) décrit la charnière du M. emarginatus. « Dorsal line furnished with a slight, long rising almost amounting to an acicular tooth.... À disposition to putting on a long acicular lateral tooth in each valve, presents the first time such a case in any Mycetopus L'have seen. In the left valve, immediatly under the beak, there is an indistinct callus, ressembling an incipient tooth ; but this may be accidental. » Le spécimen qu’il avait sous les yeux était anormal, et Conrad, en se basant sur cette description, ne pouvait que se tromper. (1) Obs. on {he genus Unio, v 1. X, p. 35. EAU IL. Lea (1), reprenant la question après Conrad, déclare que celui-ci, en donnant pour caractère de son nouveau genre la présence d’une dent latérale sur chaque valve, a énoncé un fait inexact. Il existe seulement une légère saillie allongée (a slight long rising) comme il l’a indiqué dans sa description originale. En conséquence, I. Lea maïntient le Mycetopus emar- ginatus dans le genre auquel il l’a attribué au début, et rejette comme inutile le genre Solenaia. Et cependant la forme remarquable qu'il a fait con- naître présente quelques caractères extérieurs dignes d’at- tention. Elle est très inéquilatérale (2) ; son bord ventral est sinueux et déprimé en avant; sa partie antérieure est peu élevée; enfin deux lignes diagonales limitent une sorte d’aréa étendue obliquement du sommet au bord postérieur et comparable à celle des Solen. C'est probablement d’après ce dernier caractère que Conrad a nommé sa nou- velle coupe générique : Solenaia. J'ai adopté le genre Solenaia (3) comme distinct des Mycelopus, en faisant remarquer qu'il représentait en Asie les Mycetopus américains et en acceptant comme fondés les caractères signalés dans sa charnière par I. Lea (olim) et par Conrad. Le groupe asiatique des #ycetopus, longtemps limité au M.emarginatus du Siam, a été enrichide nouvelles espèces durs aux recherches assidues da R. P. Heude, missionnaire en Chine (4).11 se compose donc aujourd’hui de 12 espèces : (1) À Synopsis of the family Unionidæ, p. 90, 1870. (2) Une espèce américaine a cependant une forme aussi inéquila- térale (Mycetopus falcalus, Higgins). (3) Manuel de Conchyliologie, p. 4003. (4) Conchylio'ogie fluviatile de la Province de Nanking. 10 fascicules, 1875-1885, Mt - 4° Mycetopusemarginatus, Lea (Sowerby,Conch.Tc n , fig. 6). 2° Mycetopus iridineus, Heude (Conch. fluv., pl. VI, fig. 19). 3° Mycetopus carinatus, Heude (loc. cit., pl. XXE, fig. 45). &° Mycetopus oleivorus, Heude (loc. :cit., pl. XXII, fig. 46). 5° Mycetopus recognitus, Heude (loc. cit., pl. XXI, fig. 47). 6° Mycetopus rivularis, Heude (loc. cit., pl. XXNI, fig. 49). 7° Mycetopus similis, Heude (loc. cit, pl. XXI, fig. 50). 8° Mycetopus arcuatus, Heude (loc. cit., pl. LXX, fig. 133) 9 Mycetopus succineus, Heude (loc. cit., pl. LXX, fig. 134). 10° Mycetopus cœruleus, Heude (loc. cit.. pl. LXXI, fig. 135). | 11° Hycetopus viridis, Heude (loc. cit., pl. LXXI, fig. 136). | 42° Mycetopus trianqularis, Heude (loc. cit., pl. LXXIT, fig. 137). Toutes les espèces chinoises sont très voisines les unes des autres. Elles se rapprochent également, par leur forme et par leur côté antérieur très court, du M. emarginalus, Lea, qui en diffère toutefois par son aréa décurrente pos- térieure de la surface des valves bien nette. Les impressions musculaires antérieures, d'après les figures du R. P. Heude, sont tantôt séparées distinctement, tantôt tangentes ou subconfluentes, Le bord ventral des ee valves est plus où moins excavé; la ligne cardinale est représentée partout comme dépourvue de dents. La connaissance de l’animal était donc nécessaire pour établir définitivement les rapports et différences des Solenaia asiatiques avec les véritables Mycetopus améri- cains. À cet effet, j'avais demandé au R. P. Heude de me com- muniquer le résultat de ses observations sur les espèces chinoises, Voici un extrait d’une lettre qu’il m’a adressée récemment : « J'arrive à la question des Mycetopus. M. A. Morelet « m'en avait déjà parlé, et je m’en suis occupé sur place. « Je crois qu’il y a identité entre l’animal de nos espèces «a et celui des espèces américaines. Sa recherche est diffi- « cile, mais voici ce que j'ai observé. « L'animal se tient verticalement dans un trou de terre, « parfois très dure et dont je ne m’explique pas le mode « d’excavation. Les siphons sont placés en haut, les valves « sont entrebaillées, le pied est turgescent et son extré- « mité antérieure est gonflée étonnamment en boule. « L’ayant mis dans un verre de lampe, je ne pouvais plus « l’en retirer. « Nos bateliers, dans l’eau jusqu’à la ceinture, devaient « agrandir péniblement l’excavation pour empêcher l'effet « de l'adhérence des Mycetopus aux parois, et pour ne pas « briser la coquille. Les paysans riverains prennent moins « de précaution; ils arrachent ces Mollusques avec un « crochet, mais les valves en souffrent. « Dans une cuvette, l’animal marche comme une Ano- « donte, mais la portion antérieure du pied tend à se « dilater et à se cramponner, comme par un effet de ven- « touse. TT) | Dre € Voilà ce que j'ai observé chez les Mycetopus iridineus « et viridis. » En comparant lesobservations d’A. d’Orbigny avec celles du R. P. Heude, on ne peut que constater leur concordance parfaite au sujet de la forme du pied, de son élongation et du mode si extraordinaire de station de ces animaux. J'en conclus que Mycetopus et Solenaia appartiennent incontestablement à un même genre naturel. Quant au terme Solenaia, il ne doit être conservé que pour caractériser une section conchyliologique d’ailleurs bien tranchée, et qui comprend, outre les espèces asia- tiques, une forme américaine (M. foliatus, Higgins). Ces | Solenaia ont leurs valves très inéquilatérales, subtronquées en arrière, atténuées en avant, et à bord ventral plus ou moins excavé à sa partie antérieure. $ 3. Î nous reste à dire quelques mots de deux espèces rapportées au genre Mycetopus par Sowerby, dans sa Monographie (Conchologia Iconica de Reeve). La première (M. rugatus, Sowerby), qui provient de la Rivière Victoria (Australie), est considérée par Conrad comme très voisine des Anodonta et lui semble devoir être inscrite dans son genre Gonidea (1). La deuxième (M. plicatus, Sowerby), dont l'habitat est inconnu, est décrite d’après un spécimen du British Museum qui était placé, dans la collection, parmi les Iri- dina. I. Lea fait remarquer que la figure originale de Sowerby représente une coquille déformée. N'ayant pas vu de spécimens de ce: espèces, nous ne pouvons donner aucune appréciation sur leur position systématique. (1) Ce genre, démembré des Anodonta en 1551, a pour type l’4- nodonta angulata, Lea, de l’Orégon: PR, M $ &. En résumé le genre Mycetopus se compose actuel- lement de 25 espèces, dont 11 sont distribuées dans l’A- mérique Méridionale (Brésil, Bolivie, La Plata, Equateur, - Nouvelle-Grenade, etc.), 12 en Asie (Siam et Chine), une en Australie et une dont l’habitat est inconnu. PE Mollusques marins (de la Baie d’Halong (Tonkin), Par H. CRosSsE et P. FISCHER. La faune conchyliologique marine du Tonkin est encore plus inconnue que celle de l'Annam, dont ‘nous avons dressé récemment un Catalogue (1). En attendant des matériaux plus nombreux qui seront certainement rassemblés, grâce au dévouement et à l’acti- vité de M. Pavie, à qui la science doit de si nombreuses découvertes et qui est chargé actuellement d’une mission en Indo-Chine, nous donnerons la liste d’une pelite col- lection de Mollusques marins, recueillis au Tonkin, dans la Baie d'Halong (2), par M. Tasson, chef d’escadron de gen- darmerie, et communiqués par notre confrère et ami, M. le commandant L. Morlet. Peut-être trouvera-t-on cette liste bien courte, mais il nous a semblé que ce premier catalogue, si exigu qu’il soit, pourrait provoquer de nouvelles recherches au sujet de la faune du Tonkin ? De même que pour l’Annam, le grand intérêt de cette faune consiste dans la présence d’un certain nombre de (1) Journal de Conchyl., vol XXXVIH, p. 201. 1889. (2) Cette baie est situé au nord du Delta du Fleuve-Rouge, entre. ce Delta et la frontière de Chine. = Mollusques, considérés jusqu’à présent comme propres au littoral de la Chine, des iles adjacentes (Formose, Liu- Kiu), du Japon et des Philippines et qui paraissent avoir une distribution beaucoup plus limitée que celle de la plupart des Mollusques de la grande province marine indo-pacifique. 1. STROMBUS ISABELLA, Lamarck, Hist. nat. anim. sans vert., vol. VIE, p. 282. — Kiéner, Sp. et Icon., p. 6, pl. IL fig. 6. — Reeve, Conch. Icon., fig. 51. Hab. Japon, Singapore, Philippines, Papouasie, archi- pel Santa-Cruz. — Golfe de Siam. Obs. I est difficile de voir dans cette forme autre chose qu’une variété du Strombus canarium, Linné. 2. PTEROCERA LAMBIS, Linné, Syst. nat. éd. XI, p. 1208, n° 493 (Strombus).—Reeve, Conch. Icon., fig. 8. — Sowerby, Thesaurus Conch., vol. I, p. 41, pl. XE, fig. 5, Hab. Philippines, Java, Moluques, Papouasie, Austra- lie, Polynésie, Ceylan, Nicobar, Mer Rouge, Zanzibar, Madagascar, Mascareignes. — Golfe de Siam, Poulo- Condor. 3. PURPURA CARINIFERA, Lamarck, Hist. nat. anim. sans vert., vol. VII, p. 244.—Reeve, Conch. Icon., fig. 26, — Kiéner, Species et Icon., pl. XIV, fig. 58. Hab. Formose, Philippines, Ceylan, Kurachée. — Golfe de Siam, Annam. % k. Fusus BLosviLLer, Deshayes, Encyclop. méth. vers, vol. I, p. 155, n°22.—Reeve, Conch. Icon., fig.25, — Fusus lividus, Philippi, Abbild., vol. H, p. 21, pl. I, fig. 8. Hab. Ceylan, Manille. 5. TRITON CINGULATUS, Lamarck, Hist. nat. anim. NT EE sans vert., vol. VII, p. 216 (Cassidaria).—Triton undo- sum, Kiéner, Species et Icon., pl. VI, fig. 2. — Triton cingulatus, Reeve, Conch. Icon., fig. 35. Hab. Iles Philippines, Ceylan, mer Rouge. 6. NASSA TÆNIA, Gmelin, Syst. nat. éd. XIII, p. 3493 (Buccinum). — Buccinum olivaceum, Bruguière, Dict. n° 38.— Nassa olivacea, Reeve, Conch. Icon., fig. 19.— Souleyet, Voy. de la Bonite, p. 608, pl. XLI fig. 14-16. Hab. Formose, Poulo-Pinang, Singapore, Moluques, Australie, Papouasie, Polynésie, Ceylan, Andaman, Mau- rice, Rodriguez, Seychelles, Chagos.—Golfe de Siam, Tou- ranne (Annam). 7. NASSA GRAPHITERA, Beck, fide Rousseau, in Hombron et Jacquinot, Voy. au Pôle Sud, Zoologie, vol. V, p. 80. pl. XXI, fig. 28-29, 1854. — Nassa picta, Dunker, fide Tryon, Man. of Conch., vol. IV, p. 35,pl.XI, fig. 135. Hab. Philippines, île Vavao. ° Obs. L’exemplaire que nous avons vu atteint une très grande taille (28 millimètres). 8. Dirsaccus LuTosus, Lamarck, Hist. nat. des anim. sans vert., vol. VII, p. 282 (Eburna). — Eburna lutosa, Kiéner, Species et Icon., pl. IL, fig. 6. — Reeve, Conch. Icon., fig. 2. | Hab. Chine. 9. LAMPANIA ZONALIS, Bruguière, Dict. n° 39 (Ceri- thium). — Reeve, Conch. Icon., fig. 5, a, b, c. —Lischke, . Japan. Meeres-Conchyl., vol. I, p. 73, pl. VI, fig. 15-16. — Cerilhium zonale, Sowerby, Thesaurus, vol. IT, p. 884, pl. CLXXXV, fig. 264-265. Hab. Chine, Formose, Japon, Australie. 10. POTAMIDES (TEREBRALIA) SULCATUS, Born ET VAE Mus. Cœæs. Vindob., p. 320 (Cerithium). — Cerithium sulcatum, Sowerby, Thes. Conchyl., vol. IT, pl. CLXXXY, fig. 262. — Pyrazus sulcatus, Reeve, Conch. Icon., fig. 4, a, b, c. Hab. Chine, Singapore, Java, Philippines, Moluques, Timor, N. E. de Australie, Papouasie, Madagascar. — Poulo-Condor. 11. POTAMIDES (APHANISTYLUS) CHARBONNIERI, Petit de la Saussaye, Journ. de Conch., vol. IE, p. 264, pl. VIL fig. 7, 1851 (Cerithium). — Cerithidea Char- bonnieri, Reeve, Conch. Icon,, fig. 12, — Cerithium unicarinatum, Metcalfe, Proceed. Zool. Soc. London, p. 73, 1851. Hab. Pérak (Péninsule de Malacca), Sumatra, Java, Bornéo. — Poulo-Condor, Mytho (Cochinchine). 12. SOLARIUM PERSPECTIVUM, Linné, Syst. nat. éd: XIE, p. 1227, n° 581 (Trochus). — Hanley, ?n Sowerby, Thes. Conchyl. pl. CCUI, fig. 36-38. — Sou- leyet, Voy. de la Bonite, pl. XXX VII, fig. 10-11. Hab. Chine, Japon, Java, Philippines, Moluques, Aus- tralie, Polynésie, Ceylan, Inde, mer Rouge, côte E. d'Afrique, Mascareignes. — Annam. 13. NERITA LINEATA, Chemnitz, Conch. Cabin., vol, V, p. 297, pl. CXCI, fig. 1958-1959. — Reeve, Conch. Icon. fig. 13. Hab. Singapore, Poulo-Pinang, Philippines, N. de l’Aus- tralie, Timor, Ceylan, Iles Barren (Golfe du Bengale). — Golfe de Siam, Poulo-Condor, Cochinchine, Annam. 14. TURBO GRANULATUS,Gmelin, Syst..nat., éd.XTIF, p. 3601, n° 54.—Chemnitz, Conch. Cabin., vol. V, p. 164, pl. CLXX VI, fig. 1744-1746. — Fischer, Species et Icon., p.78, pl. XXVIIL, fig. 2, 2 — 18 — Hab. Chine, Corée, Japon, Ceylan, Nicobar, mer Rouge. 15. OSTREA ARBOREA, Chemnitz, Conch. Cabin., vol. VIT, p. 46, pl. LXXIV, fig. 681. — Ostrea parasitica, Gmelin, Syst. nat., éd. XIIE, p. 3,336, n° 115 (typus). — Rumphius, Amboine, pl. XLVE, fig. O. Hab. Moluques, Océan Indien. 16. PINNA LURIDA, Reeve, Conch. Icon., fig. 24. Hab. Philippines. 17. ARCA GRANOSA, Linné, Syst. nat. dis XI pe 4142. — Chemnitz, Conch. Cabin., vol. VII, p. 29, pl. LVI, fig. 557. — Reeve, Conch. Icon., fig. 15. Hub. Chine, Japon, Malacca, Philippines, Papouasie, Moluques, Nicobar, Inde. — Golfe de Siam, Cochinchine. 18. MERETRIX PETECHIALIS, Lamarck, Hist. nal. des anim. sans vert., vol. V, p. 561 (Cy therea). — Cytherea petechalis, Sowerby, Thes. Conch., vol. H, p. 619, pl. CXXIX, fig. 51-52. — Reeve, Conch. Icon., fig. 7. Hab. Chine, Formose, Liu-Kiu, Japon. — Golfe de Siam, Annam. 19. SOLENOTELLINA CGUMINGIANA Deshayes, ?n Reeve, Conch. Icon., fig. 4. — Hiatula Cumingiana, Bertin, Revision des Garidées, p. 87. Hab. Philippines. Outre ces dix-neuf espèces, recueillies au Tonkin par le commandant Tasson, deux autres ont été indiquées récem- ment par MM. Dautzenberg et d’Hamonville (1): ce son : 20. CYCLINA CHINENSIS, Chemnitz, Conch. Cabin., (1) Journ. de Conchyl., vol. XXXV, p, 224-225, 1887, QU: rh vol. X, p. 356, pl. CEXXI, fig. 1663 (Venus). — Artemis Chinensis, Reeve, Conch. Icon., fig. 6. fab. Chine, Formose, Corée, Japon. — Côtes du Ton- kin, d’où on l’envoie sur le marché d’'Hanoï. | 21. DoNAx FABA, Chemnitz, Conch. Cabin., vol. VI, p. 270, pl. XX VI, fig. 266-267. — Sowerby, Thesaurus Conch., vol. 3, p. 312, pl. CCLXXXII, fig. 108-109. — Bertin, Revision des Donacidées. p. 109. Hab. Chine, Java, Philippines, Moluques, Papouasie, Australie, Nouvelle-Calédonie, Fidji, Gôte de Malabar. Mascate, Maurice. —-Estuaires du fleuve Rouge (Tonkin). | H.C.et P.F. Supplément au Catalogue révisé des Mollusques terrestres e{i fluviatiles de là Guadeloupe et de ses dépendances (1), Par H. MAZÉ. I. Guadeloupe proprement dite et Grande-Terre, I. Genre HEr1Ix, Linné. 1. Helhx obesa, Beek. Hab. Pointe à Pitre : cours et jardins de la ville, planta- tions maraichères des faubourgs ! Basse-Terre, banlieue ! Sous les pierres et les plantes. basses, après les pluies. L'animal, qui rappelle celui de l’H, dentiens, en diffère par sa coloration uniforme d’un gris bleuâtre et ses dimensions moindres de 26 à 28 millimètres ; il avait été, (1) Voir Journ. de Conchyliologie, vol. xx:xt, p. 5, 1888. — 20 — jusqu'ici, confondu avec ce dernier dont il partage l’ha- bitat. Coquille solide, imperforée, striée, d’un brun sombre, à la partie supérieure, vert jaunâtre clair en dessous. Tours de spire au nombre de 5 1/2 et plans, le dernier faiblement anguleux. Ouverture oblique ; péristome épaissi, remar- quable par la présence d’une proéminence saillante à la jonction des deux bords. Plus grand diamètre de la coquille, 21 millimètres, plus petit, 18. Obs. Peu abondant. | IL. Genre SUCCINE A, Draparnaud. 2. Succinea Barbadensis, Guilding. Hab. Sainte-Anne, Grands Fonds! Altitude : 108 mètres. Habite les lieux humides et abrités, sur les pierres, les branches mortes, les feuilles des plantes basses, après la pluie ou le matin. Coquille d’un jaune abricot, souvent presque opaque et plissée en long; spire allongée. Tours de spire au nombre de 3 1/2 à 4. Obs. N’a pas été trouvée vivante. — Assez rare. IT. Genre HELICINA, Lamarck. 3, Helicina convexa, Pfeiffer, var. 8 Houelmon- tensis. Roseo-purpurea ; ultimus anfractus infrà et in vicinio marginis externi pallidior, péristomate et callo albidis, Hab. Vieux-fort ; relief du Houelmont; morne Caraïbe, à une altitude de 698 mètres. Se trouve sur le tronc des Galebassiers (Grescentia cujete, Linné), avant le lever du soleil, lorsque le temps est humide, — 21 — L'animal est d’un blanc verdâtre ou jaunâtre translu- cide, légèrement frangé de noir sur les bords latéraux du pied et à la base des tentacules. Coquille assez petite, solide, presque lisse; péristome épais, arrondi légèrement, réfléchi en dehors ; 4 1/2 tours despire aplatis, les deux derniers marqués de stries con- vexes relativement profondes. Obs. Espèce peu commune, quenous croyons devoir rap- porter à titre de variété, à l'A. convexa, Pfeiffer, des Ber- mudes, dont elle ne se distingue guère que par sa coloration d’un rose pourpré, devenant plus claire du côté de la base et dans le voisinage du bord externe. Chez quelques individus, les premiers tours seuls sont d’un rose pourpré et le dernier est d'une coloration fauve claire, _ L. Helicina euglypta, Grosse. Hab. Sainte-Anne, Grands Fonds ! Allitude 108 mètres. Sous les pierres et les fragments de roches calcaires qui bordent les sentiers ombragés des cirques des grands Fonds. L'animal est d'un noir foncé uniforme, Assez commune, mais localisée. II. Saintes, I. Genre TRUNCATELLA, Risso. 1. Truncatella modesta, G. B. Adams. Hab. Terre de haut morne, Morel! Altitude 430 mètres. Dans les anfractuosités d'un mur en ruines. L'animal n’a _ pas été rencontré. — Rare, | Obs. Les individus recueillis sont tous jeunes, A cette période de leur développement, ils ont leur spire entière et ils ressemblent à des petits Stenogyra, dont le test serait très fortement strié. — 929 — Ill. Désirade. I. Genre STENOGYRA, Shuttleworth. 1. Stenogyra octonoides, C. B. Adams. Hab. Grande Anse, au delà du Bourg ! Sous les feuilles mortes, le gazon de la plage, dans un mélange de terre et de sable marin. — Assez rare. IT. Genre HELIx, Linné. 2, Helix bracteola, Férussac. Hab. Camp des lépreux, près la maison des Sœurs Hos- pitalières! Au pied d’un vieux mur, sous des feuilles sèches. — Peu abondant. IV. Saint-Martin. I. Genre STENOGYRA, Shuttleworth. I. Sous-Genre SUBULINA. 1. Stenogyra octona, Chemnitz. Hab. Marigot, banlieue ! Grande Anse, plage (Kohlmann) Philisbourg, environs (Van Rijersma)! Sous les pierres, parmi les détritus de végétaux, parfois dans le sable. — Commun. Existe à l’île Saint-Barthélemy. 2. Sous-Genre OPEAS. 2. Stenogyra octonoides, G. B. Adams. Hab. Se rencontre dans presque toutes les parties de l’île (P. Kohlmann, Van Rijersma)! Vit d'ordinaire sous les feuilles mortes, au pied des vieux murs et dans les terrains du littoral. 3. Stenogyra subula, Pfeiffer. Hab. Marigot, près du fort. Alt. 40 mètres (P. Kohlmannl) LE -a@e Sous les pierres sèches, dans les brèches de murs en ruines. Ne se montre généralement qu'après les pluies. — Rare. Existe à Saint-Barthélemy. 4. Stenogyra Swiftiana, Pféiffer. Hab. Baiïe-verte, près la plage (Van Rijersma) ! Dans l’herbe humide, sous les feuilles mortes. — Très rare. Il, Genre GEOSTILBIA, Crosse. >. Geostilhia Gundlachi, Pfeiffer. Hab. Simson baie (Van Rijersma) ! Sous les pierres ensablées, à faible distance de la plage. — Très rare. III. Genre TORNATELLINA, Beck. 6. Tornatellina (Leptinaria) lamellata, Potiez et Michaud. Hub. Dans toutes les parties de l’île. Vit, le plus habi- tuellement, sous les feuilles mortes, les pierres entassées, _dans les lieux huñides ou peu exposés aux rayons solaires. — Assez abondant. Animal d’un blanc transparent, à reflets d’un jaune pâle. — Commun. Existe à Saint-Barthélemy. IV. Genre H£LIX, Linné. 7. Helix bracteola, Férussac. Hab. Marigot, plage! Philisbourg, plage de la baie! Dans les cavités des roches calcaires qui avoisinent la plage. — Peu commun. 8. Helix subaquila, Shuttleworth. Hab. Philisbourg, aux environs (Van Rijersma)! Dans les lieux très ensoleillés, sous des pierres sèches, ou des détritus de feuilles. — Assez rare. Existe à Saint-Barthélemy., — Dit 9. Helix Gundlachi, Pfeiffer, Hab. Marigot, banlieue (Van Rijersma. P. Kohlmann) ! Au pied des murs effondrés, dans une terre sableuse, mélangée de débris de feuilles mortes, — Rare. 10. Helhx lychnuchus, Müller. Hab, Marigot, plage de la baie (P. Kohlmann). Obs. Un spécimen de cette espèce aurait, parait-il, été trouvé, il y a quelques années, sur la plage du Marigot, et remis à un missionnaire Mariste, qui habitait à cette époque, la dépendance. Depuis lors et malgré de sérieuses recherches dans tous les quartiers de l'ile, il n’en a pas été trouvé un second exemplaire. Il y a donc presque cer- titude que la coquille avait été apportée du dehors, par quelque voyageur. L'existence de l'espèce, à l’état vivant, dans l’ile, est donc fort douteuse. V. Genre BULIMULUS, Leach. 11. Bulimulus exilis, Gmelin, et ses deux varié- tés, Fet y. Hab. Toutes les parties de l'ile. Se rencontre sur les arbres, sur les plantes basses et dans les anfractuosités des murs en ruine. L'espèce est représentée par la forme typique et par ses deux variétés, Ê et y. — Commun. Existe à Saint-Barthélemy. 12. Bulimulus Eyriesi, Drouët. Hab. Morne des Accords (Van Rijersma). Alt. 310 mètres. Sur le tronc des arbres, le matin; sous les pierres, à l'ombre, pendant la journée. Coquille perforée, de forme allongée acuminée, assez mince, presque translucide et d’un blanc grisàtreuniforme; 6 à 7 tours de spire, le dernier égalant presque la moitié _de la longueur totale. Ouverture oblique. Péristome droit, bord columellaire ré fléchi Le corps de l'animal est de la couleur de la coquille, les tentacules sont d’une nuance plus foncée. — Rare. 13. Bulimulus virqulatus, Férussac. Hab. Baie de Simson (P. Kohlmann. Van Rijersma) | Terres basses (P. Kohlmann) ! Vit habituellement sur les arbres et les arbustes qui avoisinent le rivage. Se ren- contre aussi parfois au pied des raisiniers (Coccoloba uvifera, Jacq.), sous les feuilles fraichement tombées, — Assez abondant. Existe à Saint-Barthélemy, 14. Bulimulus fraterculus, Férussac. Hab. Grande Baie (Van Rijersma)! Philisbonrg, ban- lieue (Van Rijersma). Vit dans l’herbe humide, sous les broussailles, au milieu de fragments de roches. Coquille perforée, ovale allongée, d’un jaune de corne pâle, brillante, traversée de stries d’accroissement spirale$ et rapprochées, Sommet conique, un peu obtus ; 6 tours de spire. Ouverture ovale oblongue. Péristome simple, mince, à peine réfléchi, du côté du bord externe ; bord columellaire réfléchi. — Rare. 15. Bulimulus Lehmanni, Pfeiffer, Hab. Baie de Simson ! Vit dans les brèches des mornes calcaires voisins de l’étang de Simson. Coquille presque perforée, de forme ovale conique, épaisse, irrégulièrement striée et plissée, luisante et d’un blanc sale. Spire conique, parfois de couleur de chair, à peine aiguë au sommet ; 5 à 6 tours de spire convexes, le dernier plus court que la spire, presque atténué à la base. - Péristome simple, le bord de la columelle élargi eu haut, 96 = réfléchi au-dessus de l'ombilic. L’animal n’a pas encore été trouvé vivant. — Rare. 16. Bulimulus limnoides, Férussac. Hab. Marigot, banlieue (P. Kohlmann. Van Rijersma.)! Philisbourg, environs (Van Rijersma). Sous les feuilles, les amas de pierres sèches, dans les localités sinon humides, du moins très ombragées. Coquille perforée, de formeovale conique, à stries rugueu- ses, de couleur brun pâle. Spire conique, aiguë, rougeâtre au sommet; 6 tours de spire presque plans, à sutures bor lées de blanc, le dernier plus court que la spire et descendant en avant. Ouverture ovale tronquée, noirâtre à l’inté- rieur. Péristome aigu, bilabié en dedans, bord columellaire épais, blanc, recourbé en voûte. L'animal est à peu près de même couleur que la coquille, peut-être un peu plus foncé. — Rare, 17. Bulimulus nitidulus, Pfeiffer. Hab. Philisbourg, environs (Van Rijersma). Dans l’herbe humide, sous les plantes basses, le matin. Coquille perforée, oblongue, légèrement striée, de cou- leur fauve. Suture profonde. Six à six tours et demi convexes, scalariformes, le dernier égalant le tiers de la longueur totale. Ouverture ovale. Péristome réfléchi, blanc, presque bilabié, bord connivent, le droit arqué. Co- lumelle presque droite, étalée. L’animal n'a pas été observé. — Très rare. VI. Genre PupA, Draparnaud. 18. Pupa pellucida, Pfeiffer. Hab. Marigot, banlieue (P. Kohlmann.)! Grande Anse (Van Rijersma). Philisbourg (Van Rijersma). Recueilli sous | male des pierres sèches, dans les anfractuosités des murs en ruines et dans le sable mélangé de débris de roches. L'animal n’a pas été trouvé vivant. — Peu commun. VII. Genre PINERIA, Poey. 19. Pineria Schrammi, Fischer. Hab. Baie de Simson (Van Rijersma)! Etang de Simson (P. Kohlman. Van Rijersma). Habite les trous et les fis- sures des blocs de phosphate de chaux des terres basses ou des bords de l'étang. Coquille imperforée, allongée et d’un vert brunûtre ; ouverture ronde. Péristome droit. De même couleur que sa coquille, l'animal se nourrit des lichens qui croissent sur les blocs de phosphate. — Assez commun. VII. Genre CYLINDRELLA, Pfeiffer. 20. Cylindrella collaris, Férussac. Hab. Grande Case (P. Kohlmann. Van Rijersma)! Vit près du littoral, tantôt dans le sable, tantôt sur de vieux murs où des fragments détachés de phosphate de chaux. — Abondant. Existe à Saint-Barthélémy. IX. Genre PELLICULA, Fischer. 21. Pellicula depressa, Rang. Hab. Morne Paradis (P. Kohlmann)! Alt. 410 mètres. Se rencontre, le plus souvent, le matin, sur les feuilles des arbustes et des plantes basses, sur les roches humides, où l'animal vient boire la rosée. — Très rare. X. Genre SUCCINE A, Draparnaud. 99, Succinea Cañdeanea, Lea. Hab. Terres basses (P. Kohlmann. Van Rijersma) ! Baie PS re du Marigot, le Bluff (P. Kohlman). Vit dans les lieux, sinon humides, du moins un peu ombragés, sur les bran- ches mortes, sur les plantes basses, parfois sur les pierres, avant le lever du soleil ou après la pluie, ee Animal d’un blanc jaunâtre pâle. — Peu abondant. Existe à Saint-Barthélemy. 23. Succinea approximans, Shuttleworih, var. £. Martiniana ? Minor, albida, unicolor. Fab. Etang aux Huitres, bords (Van Rijersma). Sous les pierres, les feuilles sèches, dans une sorte de sable très : fin, composé de terre végétale et de débris de roches cal- caires, Coquille très petite, presque globuleuse, assez brillante, et d’un blanc verdâtre uniforme, Ouverture grande, arron- die ; «pire très courte, 3 tours de spire, dont le dernier est très développé. L'animal est d’un blanc sale uniforme. — Peu commu. Obs. Nous rapportons, avec doute, à titre de variété, cette coquille au S. approximans, Shuttleworth. Elle est beaucoup plus pelite que la forme typique et d’une coloration uniforme. XI. Genre HomALONYx, Orbigny (emend). 24, Homalonyx Guadeloupensis, Lesson. Homalonyx unguis, Férussac, var. Guadeloupensis, Mazé, in Journ. Conchyl., vol. XXXI, p. 25, 1883. Hab. Morne Paradis, entrée des bois (P. Kohlmann). Sur les plantes basses, dans l'herbe humide, au bord d’un ruisseau qui assèche souvent. | Coquille unguiforme, brillante, sans striès apparentes, | je _de couleur ambrée pâle et de dimension moindre qu’à la grande Terre et à la Guadeloupe. Animal de même coloration que la coquille, à l’excep- tion toutefois des tentacules qui sont d’un brun jaunûâtre. — Rare.< XII. Genre MELAMPuUS, Montfort. 93. Melampus pusillus, Gmelin. Hab. Marigot, plage du Bourg. (P. Kohlmannn). Philis- bourg, la bâie (Van Rigersma). Au bord de la mer, sous des amas d’Algues et de plantes marines en décom- position. — Assez rare. Existe à Saint-Barthélemy. 26. Melampus flous, Gmelin. Hab. Mêmes localités que le précédent (Van Rijersma. P. Kohlmann)! Recueilli sous des monceaux d’Algues, à à la limite de la plage. — Abondant. Existe à Saint-Barthélemy. 27. Melampus coffea, Linné. Hab. Baie de Simson (Van Rijersma)! Sur les bran- ches sèches et les racines des Rhizophorées qui bordent le littoral. — Assez commun. 28. Melampus cinqulatus, Pfeiffer. Hab. Philisbourg, plage (Van Rijersma)! Sur les pierres et sur les détritus de plantes marines qui bordent la plage. — Très rare. XIII, Genre PEpIPESs, Adanson, 29. Pedipes mirabilis, Mühlfeld. Hab, Marigot, la baie (Van Rijersma)! Philisbourg, plage (Van Rijersma). Grande Baie (P. Kohlmann)! Presque à la limite du flot, sous de gros galets ou des amas d’Algues en décomposition, 2200 L'animal est d’un blanc pur transparent, les tentacules, les yeux et la bouche sont noirs. Loin de marcher comme les Truncatelles, ainsi que l’ont prétendu certains auteurs, le Pedipes mirabilis progresse en glissant comme les Limaciens. — Assez abondant. Existe à Saint-Barthélemy. XIV. Genre APLecrA, Fleming (emend.). 30. Aplecta Sowerbyana, Orbigny. Hab. Baie de Simson (Van Rijersma). Recueilli sous les feuilles des plantes qui eroissent au bord des mares. — Peu abondant. Existe à Saint-Barthélemy. 31. Aplecta Orbignyi, Maré. Hab. Etang de Simson, baie (Kohlmann). Sur les feuilles sèches, les fragments de branches ou de feuilles mortes, qui flottent dans les mares ou lagons. — Rare. XV. Genre PuysA, Draparnaud. 32. Physa (Plesiophysa) Guadeloupensis, Fischer. Hab. Etang aux Huitres (Van Rijersma)! Etang de Simson (Van Rijersma)! Vit sous les feuilles basses ou sur les tiges des plantes croissant au bord des étangs ou lacs précités. Obs. Cette forme, qui ne nous parait différer en rien du Physa Guadeloupensis de Fischer, se trouve pour ainsi dire localisée sur les bords de ces étangs, dont les eaux, très chargées de sel, ne sont d’ailleurs pas thermales, ce qui constitue une différence de milieu entre la forme de Saint-Martin et celle de la Guadeloupe proprement dite. — Assez abondante, sh XVI. Genre PALUDESTRINA, Orbigny. 33. Paludestrina Candeana, Orbigny. Hab. Marigot, banlieue (P. Kohlmann)! Philisbourg, aux environs (Van Rijersma). Se rencontre, le plus sou- vent, sur les feuilles immergées, entre les racines des plantes qui vivent sur les bords des mares ou flaques d’eau du littoral. Coquille de couleur gris pale verdàtre. Animal de même couleur. — Peu abondant. 34. Paludestrina Auberiana, Orbigny. Hab. Marigot, banlieue (P. Kohlmann)t Philisbourg, environs (Van Rijersma). Même mode de station que le P. Candeana. Animal de couleur gris verdâtre ou jau- nâtre et d’une teinte nniforme. — Plus rare que l’espèce précédente. XVII, Genre AmPuLLARIA, Lamarck. 35. Ampullaria effusa, Müller. Hab. Espèce commune dans toutes les terres basses de l'Ile, où elle habite les mares et les rares cours d’eau temporaires. La coquille est de bien moindre dimension qu’à Ja Gua- deloupe et à la Grande-Terre. XVII. Genre TunorA, Gray. 36. Tudora pupæformis, Sowerby, var. 8. Hab. Baie de Simson, carrière (Van Rijersma, P. Kohl- mann) ! Vit dans les fentes des blocs de phosphate de chaux et, parfois, dans les brèches des vieux murs, dans les terres basses. L'animal n’a pas été trouvé vivant, — Peu abondant, — 32 — XIX. Genre CHONDROPOMA, Pfeiffer. 37. Chondroma crenulatum, Férussac. ‘ Hab. Morne Paradis, habitation Laclé (P. Kohlmann)! Alt. 360 mètres. Vit sous les pierres sèches, au pied des vieux murs de clôture, à des altitudes moyennes, où existe une assez riche végétation. Animal d’un blanc verdâtre foncé. — Assez commun. 38. Chondropoma Julieni, Pfeiffer. Hab. Même habitat que le précédent. Recueilli dans des localités voisines de celles qu’habite le Ch. crenula- tum, mais beaucoup moins abondant que lui. Animal blanc jaunâtre ou verdâtre, de teinte uniforme. — Rare. XX. Genre CHOANOPOMA, Pfeiffer. 39. Choanopoma occidentale, Pfeiffer. Hab. Morne Paradis, près du sommet (Van Rijersma, P. Kohlmann). Alt. 400 mètres. Ne se rencontre que dans les mornes les plus élevés, de formation volcanique, sous les feuilles mortes, au pied des arbres. Obs. Cette espèce très voisine du Ch. crenulatum, Pfeiffer, en diffère par la coloration générale du test, par le nombre moindre des tours de spire et par les stries transverses, qui sont plus nettes et plus accentuées. — Peu abondant, XXI. Genre Tr UNCATELLA, Risso (1). 40. Truncatella Caribæensis, Sowerby. Hab. Marigot, plage (P. Kohlmann) ! Grande baie, plage (1) Nous croyons devoir maintenir, dans notre Catalogae, les espèces du genre Truncatella, bien qu’il soitdémontré actuellement, par les savantes recherches de M. A. Vayssière (Journ. Conchyl., vol, XXXIIE, p. 253-288), que ces Mollusques sont branchifères. Leur Re ie (P. Kohlmann, Van Rijersma). Philisbourg, plage (Van Rijersma). Dans le sable du littoral, sou; les pierres, les détritus de plantes marines, presque au niveau de la lame. — Peu abondant. 41, Truncatella scalaris, Michaud. Hab. Marigot, plage. (P. Kohlmann. Van Rijersma)! Sous _ les galets, les fragments de madrépores, les amas d’Algues et de plantes marines qui bordent la plage, à la limite du flot. — Assez rare. 42. Truncatella modesta, G. B. Adams. Hab: Marigot, plage de la Baie (P. Kohlmann) ! Grande Baie (Van Rijersma). Philisbourg, sous le fort (Van Ri- jersma). Vieux murs en ruines, à une petite distance du rivage. — Espèce assez commune. 43. Truncatella bilabiata, Pfeiffer. Hab. Philisbourg, plage (Van Rijersma). Vit à la limite du flot, sous des fragments de roches ou des détritus de feuilles. — Très rare. 41. Truncatella clathrus, Lowe. Hab. Grande Baie, plage (P.Kohlmann,. Van Rijersma)! Même mode de station et même manière de vivre que le T. scalaris, auquel on le trouve presque toujours mélangé. — Peu abondant. XXII. Genre HELICINA, Lamarck. 45, Helicina picta, Férussac. Hab. Se rencontre généralement dans toutes les parties de l'ile. Assez rare sur le littoral, elle se montre plus nom- mode de station habituel, à quelque distance de la limite ordinaire du flot et dans un milieu humide, mais non complètement aqua- tique, permet de les consi érer comme des animaux à demi ter- restres. H. M, 3 breuse dans les parties élevées et boisées. Sur les feuilles et le tronc des arbustes et des arbres de moyenne gran- deur, le matin, avant le lever du soleil, et, le soir, à la tombée de la nuit. Animal d’un blanc jaunâtre translucide, frangé de noir à la base des tentacules et sur les bords latéraux du man- teau. — Assez commun. XXIIT. Genre NERITINA, Lamarck. 46. Neritina virginea, Lamarck. Hab. Baic de Simson, canal de sortie de l’étang de Sim- son (Van Rijesma) ! Sur les roches ou les fragments de cal- caires bordant le canal, presqu’au niveau de l’eau. Espèce d'eau saumâtre. — Peu abondaute. 47. Neritina viridis, Linné. Hab. Marigot, plage (P. Kohlmann) ! Philisbourg, plage (Van Rijersma). Grande Baie (Van Rijersma. P. Kohl- mann)! Dans le sable, à la plage, après les raz de marée. Espèce franchement marine, pour laquelle [ssel, en 1869, a proposé le genre Smaragdia. — Assez commune. XXIV. Genre SPHÆRIUM, Scopoli. 48. Sphærium viridans, Morelet. Hab. Baie de Simson ! Vit sur les feuilles mortes et sur les fragments de bois mort qui flottent dans les mares. — Assez rare. H. M. A Faune malacologique terrestre et flu- viatile de l'Ile de la Trinité (Antilles), Par H. CROSSE. ]J, Historique, L'ile de la Trinité (Trinidad des Espagnols et des Ang'ais), la plus méridionale des Antilles anglaises, est située vis-à-vis des embouchures de l'Orénoque et à peu de distance de la Terre-Ferme. Sa végétation luxuriante, ses cours d’eau, et les différences d'altitude qu'elle pré- sente semblent constituer des conditions favorables au développement des Mollusques. Pourtant, un des meil- leurs explorateurs de lile, M. Lechmere Guppy, après avoir consiaté (1) que, dans la Faune malacologique de la Trinité, la proportion des petites espèces était considé- rable, comparativement à celle des autres, a déclaré que, sauf le Slenogyra octona, qui est très abondamment répandu, les espèces ne sont généralement représentées que par des individus clairsemés, ce qui rend excusables, jusqu’à un certain point, les voyageurs qui, ne trouvant rien, ontété portés à croire qu’il n’existait pas de Mol- lusques terrestres dans l'ile. Les Mollusques de la Trinité étaient à peu près com- plétement inconnus avant le voyage que fit, dans l'ile, en 1858, M. le professeur Théodore Gill. Grâce aux commu- nications de ce naturaliste, M. Th. Bland, de New-York, put donner, en 1861, un premier Catalogue mentionnant 13 espèces (2). (1) In Ann. a. Mag. of. Nat Hist., juin 1868 (p. 9 et 10 du tirage à part). (2) Geog. Distr Land-Shells West-Indix 1sl. 1861, Le Dé Les recherches d’un zélé naturaliste, habitant de l'ile, M. R. J. Lechmere Guppy, poursuivies avec persévérance, pendant de longues années, furent plus fructueuses et lui permirent de faire connaître, de 156% à 1872, de nom- - breuses formes nouvelles qui élevèrent successivement la ‘faune malacologique de l'ile de la Trinité, d’abord à 38 (1) puis à 63 espèces terrestres et fluviatiles (2). M. le D° W. Kobelt, en 1880 (3), énumère 52 espèces ; le D' P. Fischer, dans son Manuel, ne cite que 30 des principales e: pèces, mais il ajoute que, sur un total de 52 espèces connues, 25 sont des formes Sud-Améri- caincs (4). II. Catalogue des Molilusques terrestres et fluvia- tiles de l'ile de ia Trinité, I. Genre GLANDINA, Schumacher. 1817. 1. Glandina minutissima, Guppy (pl. I, fig. 4). Glandina minulissima, Guppy, in Proc. Scient. Ass. Trinidad, p. 239. 1869. Hab. Ile de la Trinité (R.-J. Lechmere Guppy). Obs. Cette espèce,presque microscopique et assez voisine de l’Achatina 1ota, G. B. Adams, n’avait point encore été figurée. Nous devons sacommunication, ainsi que celle de plusieurs autres espèces de la Trinité, également repré- sentées, pour la première fois, sur notre planche II, à l’ex- trême obligeance de MM. H. Mazé et E. Marie, qui les avaient reçues de l’auteur lui-même. (1) Th. Bland, in Amer. Journ, Conch., vol. IV , p. 1178, 1868. (2) Guppy, in Proc. Scient. Ass. Trinidad (tir. à part, p. 6-9). Dé- cembre 1872, (3) W. Kobelt, Jakrbücher, vol. VIT, p. 285, 1880. (4) P. Fischer, Manuel. de Conchyl., p. 274. 1881. IL. Genre ENNE A, H. et À. Adams. 1855. 2, Ennea bicolor, Hutton. _Pupa bicolor, Hutton, in Journ. Asiat. Soc. Bengal, vol. II, p. 86. 183%. Hab. Ve de la Trinité: environs de Port-d'Espagne, dans les crevasses des rochers, près des cours d’eau (R. J. Lechmere Guppy). La Gren:de; Saint-Thomas (Antilles). — Nossi-Bé. Seychelles. Inde. Indo-Chine. Obs. Espèce cosmopolite, dont l’origine première est assez incertaine. HI. Genre SrnepTAxIS, Gray. 1837. 3. Streptaxis deformis, Férussac. Helix deformis, Férussac, ist. nat., pl. 32 À, fig. 1. 1824. Hab. Île de la Trinité : Sur les arbres et sur le sol, dans es bois: Monts Laventille ; Cotoras et autres ilots du Golfe de Paria (R. J. Lechmere Guppy). — Venezuela. Guyane Hollandaise, Guyane Française (Eyriès ; E. Marie). Obs. Peu abondant. [V. Genre SprrAx1S, G. B. Adams, 1850. k. Spiraris simple, Guppy: _Spiraæis simplex, Guppy, in Ann. a. Mag. Nat. Hist., p. 438 (tir. à part, p. 10). Juin 1868. Hab. Ile de la Trinité (R. J. Lechmere Guppy). — 38 — Obs. L’auteur signale, outre la forme typique, une variété £ de plus grande taille, à columelle réfléchie et à peine tronquée. La même espèce, à l'état jeune, a été décrite sous le nom de Tornatellina costellosi, Guppy, ainsi que le reconnait l’auteur Jui-même (1). Ce nom doit donc être supprimé. V. Genre GupPpyA, Môrch. 1867 (2). 9. Guppya vacans, Guppy. Conulus vacans, Guppy, in Ann. a. Mag. Na'. Hist., p, 53. 1866. Guppya vacans, Guppy,in Proc. Scient. Ass. Trinidad. (tirage à part, p. 6). Décembre 1872. Hab. Te de la Trinité : environs de Port d’Espagne et de San Fernando, sur les Orchidées épiphytes, ainsi que sur les racines et les tiges des Fougères. (R. J. Lechmere Guppy).— Île de la Grenade (Antilles). Guyane Vénézué- lienne. Obs. Assez rare. Cette forme paraît se rapprocher du Stenopus lividus, Guïlding. VI. Genre ZoniTEs, Montfort. 1810. 6. Zonites Guildingi, Bland. Stenopus Guildingi, Bland, in Ann. a. Lyc. New- York, vol. VITE, p. 157, c. à. 1865. Hab. Te de la Trinité: sommets des montagnes d'Aripo, à une altitude de 2,000 à 2,700 pieds anglais (R. J. Lech- mere Guppy). — Venezuela, à Porto Cabello (R. Swift). ! (4) Proc. Scient. Ass. Trinidad (tirage à part, p. 6). Décembre, 1872. (2) Journ. de Conchyl., vol. XV, p. 256. 1887, — 39 — Obs. Nous ne connaissons pas cette petite espèce, que Bland considère comm: nu Stenopus et Guppy comme un Zonites. M. Bland ne semble pas très convaincu de l'iden- tité de la forme de la Trinité avec lespèce du Venezuela. 7. Zonites implicans, Guppy. Zonites implicans, Guppy, în Ann. a. Mag. Nat. Hist., p. 440 ‘p. 12 du tirage à part). 1858. Hab. Je de la Trinité (R. J. Lechmere Guppy). Obs. Petite espèce discoïde, luisante et non striée. 8. Zonites umbratilis, Guppy. Zonites umoratilis, Guppy, in Ann. à. Mag. Nat. Hist. p- 440 (p. 12 du tirage à part), 1868. Hab. Ile de la Trinité (R. J. Lechmere, Guppy). Obs. Forme déprimée, voisine de la précédente espèce, mais plus profondément ombiliquée et striée. VIT. Genre HyYALINIA, Férussac (emend.). 1819. 9. Hyalinia alicea, Guppy. Hyalina alicea, Guppy, in Am. Journ. Conch., vol. VI, p. 309. 1870. k Hab. [le de la Trinité: monts Oropuche. (R.J. Lechmere Guppy). | VIII. Genre HELIx, Linné. 1758. 10. Helix bactricola, Guppy. ‘ Helic bactricola, Guppy, in Ann. a. Mag. Nut. Hist., p. 420 (p. 42 du tir. à part). 1868. Helix bactricola, Guppy, in Am. Journ. Conch., vol. VI, p. 307, pl, XVII, fig. 5. 1870. - ; Hab. Ile de la Trinité : Montagnes d’Aripo (R. J. Lech- mere Guppy). Guyane Vénézuélienne. 11. Helix ierensis, Guppy. Helix ierensis, Guppy, in Proc. Scient. Ass. Trinidad. : décembre 1868. Helir erensis, Guppy, in Amer. Journ. Conch., vol. VI, pl. XVIL, fig. 4. 1870. Hab. Tle de la Trinité (R. J. Lechmere Guppy). — Ike Sainte-Lucie (Ralph Tate). Guyane Vénézuélienne (Ralph Tate). 12. Helix cœca, Guppy. Helix cœca, Guppy, in Proc. Scient. Ass. Triridad. Décembre 1868. Helix cœca, Pfeiffer, in Chemnitz, ed. nova, Helix, p. 539, pl. CLXIIE, fig. 26, 27, 1881? Hab. Me de la Trinité (R. J. Lechmere Guppy). 43. Helix coactiliata, Férussac. Helix coactiliata, Férussac. Hist. nat., vol. I, pl.LXIF, fig. 1-5, 1821. Helhx coactihata, Guppy, in Proc. Zool. Soc. London, p. 318. 1875. Hab. Ile de la Trinité (R. J. Lechmere Guppy). — Guyane Vénézuélienne (Ralph Tate). Guatemala (A. Morlet; 0. Salvin). Mexique (A. Sallé). Obs. Espèce du continent américain, qui se rolrobVe à à la Trinité. IX. Genre BuLiIMUS, Scopoli. 1777. 14. Bulimus oblongus, Müller. Helix oblonga, Müller, Verm. I, p. 85. 1774. Hab. Ile de la Trinité : espèce répandue dans beaucoup de localités de l’ile ; abondante aux environs de Port-d’Es- pagne (R. J. Lechmere Guppy). — Iles de Saint-Vincent, de Tabago, de la Barbade (Antilles). Guyane Française, = EE Guyane Hollandaise et dans beaucoup d’autres régions de l'Amérique du Sud. Obs. Espèce continentale bien connue, qui s’est répan- due ou a été acclimatée dans quelques-unes des Antilles. X. Genre ORTHALICUS, Beck. 1837. 45. Orthalicus zebra, Müller. Bulimus zebra, Müller, Verm. Il, p. 438. 1774. Bulimus undatus, Braguière, Enc. méth., vol. [, p. 320. 1792. Buülimus zebra, Guppy, in Proc. Scient. Ass. Trinidad, p. 16. 1866 (non Müller). Hab. Te de la Trinité : abondamment répandu partout NT: Lechmere-Guppy). — Jamaïque (CG. B. Adams; Gloyne). Cuba (A. d'Orbigny), aux Antilles. — Floride (A, Binney). Mexique (W. G. Binney ; Th. Bland). Obs. Nous rétablissons, pour cette espèce, le nom de Müller, que Bruguière a, sans motif sérieux, remplacé plus tard par celui de B. undatus. Il est assez difficile, dans l’état actuel des connaissances, de se faire une idée bien exacte de la distribution géographique complète de l'Orthalicus zebra, aux Antilles et sur le continent Amé- ricain, car les auteurs ont confondu, sous cette dénomi- nation ou sous celle de Bruguière, toutes les espèces du genre qui possèdent des rayures longitudinales. Pour trancher définitivement la question, il faudrait pouvoir . réunir des séries d’Orthalicus, de provenance certaine, recueillies dans toutes les localités où la présence de l’es- pèce a élé signalée, et les étudier comparativement. XI. Genre PLECOCHILUS, Guilding (emend.). 1898. 16. Plecochilus auris-sciuri, Guppy. 9 “Plekocheilus auris-sciuri, Guppy, 1n Ann. a. Mag. Nat. Hist., sér. 3, vol. XVII, p. 51. 1886. Hab. Ile de la Trinité, sur les arbres (R. J. Lechmere- Guppy). — Ile Tabago (Antilles). arts Obs. Le P. auris-sciuri est voisin du P. glaber, Gme- lin, espèce continentale du même groupe, mais, néan- moins, il en est spécifiquement bien distinct. Il est regret- table que M. Guppy ait donné à son espèce un aussi mau- vais nom, que l'exemple des vieux auteurs qui se sont quelquefois servi de dénominations analogues, ne sau- rait suffisamment justifier. | XIT. Genre Bur.imuLus, Leach 1814. 17. Bulimulus aureolus, Guppy. Bulimulus aureolus, Guppy, in Ann. a. Mag. Nat. Hist., p. 49. 1866. Hab. Ile de Ja Trinité : Savana Grande, sur les arbres (R. J. Lechmere Guppy). — Ile Tabago (Antilles). Obs. La forme typique, adoptée comme telle par l’au- teur, est de coloration jaune. Il énumère les variétés sui- vantes : Var. & albescens ; var. y fascirtr; var. à imper- fecta ; var. : Rawsoni (cette dernière variété provient de Tabago). 18. Bulimulus Vincentinus. Pfeiffer. Bulimulus Vincentinus, Pfeiffer, in Proc. Zool., Soc. London, p. 30. 1816. Bulimulus multifasciatus, Guppy, Proc. Scient. Ass. Trinidad, p. 17 : Décembre 1866 (Non Lamarck). Bulimulus immaculitus, Guppy, Proc. Scient. Ass. Trinidad, p. 148. Décembre 1866 (Non Reeve). Hab. Ve de la Trinité : très abondant dans diverses par- ties de l’ile et particulièrement dans les jardins de Port- SES Les d’Espagne, où il vit sur les arbres (Gill; R. J. Lechmere Guppy). — Ile de Saint-Vincent (Antilles).Carupano, au Venezuela (teste R. J. L. Guppy). Obs. Les B. mullifasciatus, Lamarck, et B. immacula- tus, Recve, cités autrefois par M. Guppy, comme se trou- vant à la Trinité, n’y existent pas en réalité. L’auteur lui- même (l. c.) a reconnu que les espèces mentionnées par lui sous ce nom devaient être rapportées au B. Vincen- tinus. 19. Bulimulus tenuissimus, Férussac. Helix tenuissima, Férussac, Hist. Nat, pl. CXLII-B, fig. 8, 1821. Hab. Ile de la Trinité : sur le bois mort et sous les feuilles (R. J. Lechmere Guppy). — Venezuela. Guyane française. Brésil. Obs. Le B. fraterculus, Férussac, cité précédemment, : par M. Guppy, comme appartenant à la faune de la Tri- nité, doit ètre rapporté, d’après M. Guppy lui-même, au B. tenuissimus. 20. Bulimulus pilosus, Guppy (pl. IL fig. 3). Buliminus pilosus, Guppy, in Amer. Journ. Conchyl., vol. VI, p. 310. 1871. Hab. Ile de la Trinité (R. J. Lechmere Guppy). Obs. La dénomination générique adoptée par M. Guppy est erronée, le genre Buliminus n’existant pas, dans le nouveau continent. _ XIII. Genre CYLINDRELLA, Pfeiffer. 1840. 21. Cylindrella Trinitaria, Pfeiffer. Cylindrella Trinitaria, Pfeiffer, Malak. BL., vol. VII, p. 243, pl. IL, fig. 4-7. 1860. | Hab. Ile de la Trinité : sur les rochers calcaires, dans ES RES es bois des Monts Laventille, près Port-d’Espagne (R. J. Lechmere Guppy). — Carupano, au Venezuela (leste R. J. L: Guppy). € Obs. On rencontre fréquemment de nombreux individus de cette petite espèce fixés aux rochers du côté de leur ouverture (R. J. Lechmere Guppy). XIV. Genre PuPpA, Draparnaud. 1805. 22. Pupa uvulifera, Guppy. Pupa uvulifera, Guppy, in Ann. a. Mag. Nat. ic, p. 441 (tirage à part, p. 13). 1868. Hab. Ile de la Trinité (R. J. Lechmere Guppy). Obs. Petite espèce, appartenant à un groupe cosmopolite. 23. Pupa auriformis, Guppy. Pupa auriformis, Guppy, in Ann. a. Mag. Nat. Hist., p. 441 (Tir. à part, p. 13). 1868. Hab. Ile de la Trinité (R. J. Lechmere Guppy). Obs. Un seul individu de cette espèce a été recueilli, jusqu'ici, par M. Guppy. 24. Pupa Eyriesi, Drouet. Pupa Eyriesü, Drouët, Mol. Guyane fr., p. 71. pl. IF, fig. 16, 17. 1859. Vertigo (Pupa) Eyriesü, Bland, in Amer. Journ. Conch., vol. IV, p. 186. 1868. Hab. Ile de la Trinité : San Fernando, dans la mousse (R. J. Lechmere Guppy). — Guyane française (Eyriès). Obs. Cette espèce est représentée, à la Guadeloupe, par une forme excessivement voisine, qui a été distinguée spé- cifiquement, par M. Ancey, sous le nom de P. indigena. XV. Genre STENOGYRA, Shuttleworth. 1850. 25. Stenogyra octona, Chemnitz. Helix octona, Ghemnitz, Conch. Gab., vol. IX, p. 190, pl.'CXXX VI, fig. 4264. 1786. $ Stenogyra octona, Bland, in Amer. Journ. nc: vol. 1V, p.185. 1868. Hab. Ile de la Trinité (R. J. Lechmere Guppy). — Antilles. Amérique du Sud. Obs. Commun dans les champs cultivés, sur les bois pourris et sous les feuilles mortes. XVI. Genre OPE AS, Albers. 1850. 26. Opeas Caracasensis, Reeve (emend). Bulimus Caraccasensis, is Conch. Iconica, pl. LXXIX, fig. 580. 1849. Stenogyra Caraccasensis, Bland, in Amer. . Conch., vol. IV, p. 185. 1868. Hab. Ile de la Trinité (R. J. Lechmere Guppy). — La Barbade. Sainte-Lucie. La Grenade. La Guadeloupe. Haïti (Antilles). Venezuela. Panama. Mexique. Obs. Même mode de station et mêmes conditions d’exis- tence que pour le Stenogyra octona. 27. Opeas plicatellus, Guppy (PI. IT, fig. 2). Stenogyra plicatella, Guppy, in Ann. a. Mag. Nat. Hist., p. 438 (Tir. à part, p. 10). 1868. _ Hub. Me de la Trinité (R. J. Lechmere Guppy). — La Grenade (teste R. J. L. Guppy). Continent Américain (teste R. J. L. Guppy). Obs. Nous figurons cette espèce d’après un individu com- muniqué à M. E. Marie, par M. Guppy. Th. Bland est d'avis (1) que Pauteur a confondu, sous la dénomination de Stenogyra phicatella, deux espèces (1) Amer. f:onch., vol. IV. p. 185. 1868. NAGEE déjà connues depuis longtemps, le Stenogyra octonoïdes, C. B. Adams, et le S. (0.) subulz, Pfeiffer. XVIL Genre MELANIELLA, Pfeiffer. 1859. 28. Melaniella coronata, Guppy. Stenogyra coronata, Guppy, in Ann. a. Mag. Nut. Hist., p. 438 (tirage à part, p. 10). 1868. Hab. le de la Trinité (R. J. Lechmere Guppy). Obs. Il n’a été recueilli, jusqu'ici, qu’un seul individu de cette espèce, qui paraît voisin du M. gracillina, Pfeif- fer. XVIII. Genre LE PTINARIA, Beck. 1837. 29. Leplinaria Blandiana, Pfeiffer. ‘ Tornatellina lamellata, Guppy, in Ann. a. Mag. Nut. Hist., p. 51, 1866 (Non Pot. et Mich.). Tornatellina Blandiana, Per Malak. BL, vol. XIV, p: 198. 1867. Hab. Ile de la Trinité : : Port-d’Espagne! dans les jar- dins, sous les feuilles mortes et autres débris végétaux; sur les arbres des forêts, dans d’autres parties de l'ile (Gill: R. J. Lechmere Guppy). | Obs. Pfeiffer et Bland considèrent cette forme comme spécifiquement distincte du Leptinaria lamellata, Potiez et Michaud, tandis que M. Guppy est d'avis qu’il convient de réunir les deux espèces. XIX. Genre SiMpPuLoPsIs, Beck. 1837. 30. Simpulopsis corrugata, Guppy. -Simpulopsis corrugata, Guppy, in Ann. a. Mag. Nat. Hist., sér. 3, vol. XVIL, p. 53. 1866. Hab. Te de la Trinité : environs de Savana Grande, dans la forêt (R. J. Lechmere Guppy). LE MR « XX. Genre SucciNEA, Draparnaud. 1801. 31. Succinea approximans, Shuttleworth ? Succinea approximans, Shuttleworth, Diag. n. Moll., p. 147. 1852. Succinea approximans, Bland, in Amer.Journ.Conch., vol. IV, p. 187. 1868. à Hab. Ile de la Trinité : sur le sol, dans les endroits humides (R. J. Lechmere Guppy). — Portorico. Saint- Thomas. Sainte-Lucie. Saint-Martin (Antilles). Continent Américain (teste R. J. L. Guppy). Obs. M. Guppy ne rapporte qu’avec doute la forme de la Trinité à l’espèce de Shuttleworth, M. Bland déclare même (Amer. Journ. Conch. 1. c.) qu’il ne voit aucune différence qui lui permette de distinguer les individus communiqués par M. Guppy d’une autre espèce des Antilles, le S. margarita, Pleiffer. La détermination spé- cifique du Succineu de la Trinité recueilli par M. Guppy reste donc incertaine. 32. Succinea margarila, Pfeiffer, var. major. Succinea margarila, Pfeiffer, in Zeits. f. Malak., vol. X, p, 52. 1853. Succinea margarita, Bland, in Amer. Journ. Conch., . vol. IV, p. 187. 1868. Hab. Ile de la Trinité (Gill). — Haïti (A. Sallé). Bermu- des (Leste Pfeiffer). | Obs. M. Bland ({. c.) affirme la réalité de l’existence de celte espèce, à la Trinité: plusieurs des exemplaires recueil- lis par M. Gill ont été communiqués par lui à M. le D° L. Pfeiffer, qui les a retournés avec le nom de S. margarita, Pleitfer, va”. major. La question de savoir s’il existe, à la Trinité, une, ou bien deux espèces de Succinea est donc SAT RE un peu douteuse et demanderait à être éclaircie. Nous ne parlerons que pour mémoire d’une troisième espèce, encore plus incertaine, le S. Cuvieri, Guilding, dont M. Bland (L. c.) signale, avec doute, la présence dans l’ile de la Tri- nité et que M. Guppy n’y a jamais rencontrée. XXI. Genre HomALONYx, À. d’Orbigny (emend.). 1837. 33. Homalonyx felinus, Guppy (PI. If, fig. 4). Amphibulima (Omalonyx) felina, Guppy, in Proc. Scient. Ass. Trinidad (tir. à part, p. 2). Décembre 1872. Hab. Ile dela Trinité : près des sources de la rivière Maraval, sur les tiges et sur les feuilles des plantes aqua- tiques (R. J. Lechmere Guppy). Obs. Mème genre de vie et même mode de station que ceux de l’'Homalonyx Guadeloupensis, Fischer, dont l’es- pèce de la Trinité se rapproche, d’ailleurs, beaucoup. Il ne serait même pas impossible que les deux espèces fussent identiques. XXII. Genre VAGINULA, Férussac (emend.). 1821. 34. Vaginula punctatissima, G. Semper. Veronicella lævis, Blainville, in Journ. Phys., p. 440, pl. VI, fig. 1, 2. 4847? -Veronicella lævis, Guppy, #n Proc. Scient. Ass. Trini- dad (tir. à part, p. 8). Décembre 1872. Vaginula punctatissima, G. Semper, Philippinen, vol. IE, p. 299, pl. XXIV, fig. 4. 1885. Hab. Ile de la Trinité (R. J. Lechmere Guppy. D' Kennel). Obs. Le Vaginula lævis a été décrit par Blainville d’après un inäividu unique, appartenant au British Museum, con- servé dans l’alcool et de provenance inconnue. Nous igno- rons par quels motifs M. Guppy a cru devoir rapporter à cette espèce incertaine et mal connue la Vaginule qu'il a AU recueilli à la Trinité, mais cette détermination nous semble bien hasardée et difficilement acceptable. Le seul fait cer- tain c’est qu'il existe dans cette île, un représentant du genre Vaginula. Peut-être est-ce tout simplement, le V. occidentaiis, Guilding, que l’on rencontre dans presque toutes les Antilles (Cuba, Haïti, Portorico, Guadeloupe, Martinique, Saint-Vincent, etc.) et, en même temps, à Caracas (Venezuela), sur la partie du continent américain la plus rapprochée de l’ile de la Trinité? M. le D' C. Sem- . per, qui a eu entre les mains 6 individus de l'espèce de la Trinité, recueillis par le D' Kennel, considère cette espèce comme spécifiquement -distincte du V. occidentalis et la décrit sous le nom de V. punctatissima. Nous croyons devoir adopter sa manière de voir. XXII. Genre MELAMPUS, Montfort. 1810. 35. Melampus coffea, Linné. Bulla coffea, Linné, Syst. Nat., éd. X, vol. I, p. 729. 1758. Melampus coffea, Guppy, in Proc. Scient. Ass. Trinidad (tir. à part, p. 8). Décembre 1872. Hab. Ile de la Trinité (R. J. Lechmere Guppy). — An- tilles. Continent Américain. 36. Melampus pusillus, Gmelin. Voluta pusilla, Gmelin, Syst. Nat., p. 3436, n° 7 1790. Melampus (Tralia), pusillus, Guppy, in Proc. Scient. Ass. Trinidad (tir. à part, p. 8). Décembre 1872. Hab. Ie de la Trinité (R. J. Lechmere Guppy). — Antil- les, Floride, (Bartlet teste W. G. Binney). XXIV. Genre AuRICULA, Lamarck. 1799. 37. Auricula pellucens, Menke. BR, Auricula pellucens, Menke, Syn., p. 78. 1828. Autonoe riparia, Guppy, 1x Amer, Jour. Conch., vol. VE, p. 306, pl. XVIL fig. 1. 1870. Hab. Ile de la Trinité : Pointe Mayaro, dans les brous- sailles, à dix ou douze pieds anglais au-dessus de l’ex- trème limite de la marée (R. J, Lechmere Guppy)}, — Jamaïque (Hémmerich). Guyane française, à Cayenne (E. Marie). Obs. L. Guppy, ne connaissant point cette espèce, ou ne se souvenant plus qu’elle figurait dans les Gatalogues depuis une quarantaine d'années, l’a décrite, une seconde fois, comme nouvelle et a proposé, en même temps, pour elle, le nouveau genre Aufonoe, qui ne nous paraît pas différer suffisamment des Auricula pour mériter les honneurs d’une coupe générique, mais qui, peut-être, pourrait être conservé comme section. XXV. Genre Penipes, Adanson. 1757 38. Pedipes mirabilis, Mühlfeldt. Turbo mirabilis, Mühlfeldt, èn Mag. Ges. Nat. Fr. Berl., p. 8, pl. IL fig, 13 a, b. 1818. Pedipes mirabilis, Guppy, in Proc. Scient. Ass. Trini- dad (tir. à part. p. 8). Décembre 1872. Hab. Ile de la Trinité (R. J. Lechmere Guppy). — Cuba, Jamaïque, Portorico, Guadeloupe, Saint-Martin (Antilles). XXVI. Genre PLANORB1S, Geoffroy, 1767, 39. Planorbis Terverianus, À. d’Orbigny. Planorbis Terverianus, À, d'Orbigny, Mol, Cuba, vol. I, p.194, pl. XII!, fig. 20-23. 1853. Planorbis Terverianus, Guppy, in Proc. Scient. Ass. Trinidad (tir. à part, p. 8). Décembre 1872. LAS 2 Hab. Ale de la Trinité (R. J. Lechmere Guppy). — Cuba (Auber). 40. Planorbis meniscus, Guppy. Planorbis meniscus, Guppy, in Amer. Journ. Conch., vol. VI, p. 310. 1870. Hab. Ile de la Trinité : rivière de Chathaïn (R. J. Lech- mere Guppy). XXVII. Genre ANCYLUS, Geoffroy. 4767. LA. Ancylus textihs, Guppy (PI. IE, fig. 5. Ancylus textilis, Guppy, in Amer. Journ. Conch., vol. VI, p. 311, pl. XVIL fig. 9 (non fig. 10, 11). 1870. Ancylus textilis, Guppy, in Proc. Scient. Ass. Trini- dad (tir. à part, p. 8). Décembre 1872. Hab. Ile de la Trinité : rivières de Chatham et de San- ta-Cruz (R. J. Lechmere Guppy). Obs. Dans l’origine, l’auteur avait confondu ensemble, décrit et figuré, comme une seule espèce, deux formes pourtant bien différentes entre elles, un Ancylus et un Gundlacha. Plus tard, en 1872, il reconnut son erreur et sépara de l’Ancylus textilis le Gundlachia que nous men- tionnons plus loin et qu’il décrivit sous le nom de G. cre- pidulina. XXVIIT. Genre GUNDLACHIA, Pfeiffer. 1849, 42. Gundlacha crepidulina, Guppy. Aucylus textilis, Guppy, in Amer. Journ. Conch. vol. VI, pl, XVIL fig. 40 et 41 (non fig. 9). 1870. Gundlacha crepidulina, Guppy, in Proc. Scient. Ass. Trundad (tir. à part, p. 2). Décembre 1872. Hab. Ile de la Trinité : rivière de Chatham et de Santa- Gruz (R. J. Lechmere Guppy). . Obs. Petite espèce qui vit dans les mêmes localités que ES UT Ex NULIA ETS fi EVA AE VE UM CA ù ral 4 x 11 EG) 1 Ro l'Ancylus textilis et qui a été recueillie en même temps, par M. Guppy. Elle appartient bien réellement au genre Gundlachia, ainsi qu'il est facile de s’en convaincre en examinant les figures qu’en a donné M. Guppy, à l’époque où il la confondait avec l’Ancylus textilis. XXIX. Genre APLECTA, Fleming (emend.). 1898. 43. Aolecta Sowerbyana, À. d'Orbigny. Physa Sowerbyana, À. d'Orbigny, Moll. Cuba, vol. 1, p. 190. 1853. Physa rivalis, Guppy, in Proc. Scient. Ass. Trinidad (tir. à part, p. 8). Décembre 1872 (non Mat. et Rack. Hab. Ile de la Trinité (R. J. Lechmere Guppy). — Antilles. Amérique du Sud. XXX. Genre SIPHONARIA, Sowerby. 1824. 44. Siphonaria lineata, À. d’Orbigny (emend.). Siphonaria lineolata, À. d’Orbigny, Moll. Cuba, vol. I, p. 232, pl. XVIL fig. 43, 15. 1853 (non Sowerby). Siphonaria lineata, Guppy (an errore nominis ?), in Proc. Zool. Soc. London, p. 322. 1875. Hab. Xe de la Trinité (R. J. Lechmere Guppy). — Cuba, près de la Havane (R. de la Sagra ; Auber). Obs. Il peut sembler bizarre, au premier abord, de voir figurer un Siphonaria dans un Catalogue de Mollusques terrestres et fluviatiles. Pourtant, ce Pulmoné thalasso- phile est, par son organisation, assez voisin des autres Pulmonés, et particulièrement des Pulmonés hygrophiles, pour qu’on puisse le ranger à leur suite. Nous supposons que c’est pour corriger le double emploi commis que M. Guppy (!. c.) a désigné cette espèce sous le nom de S. lineata, Orb., au lieu de S. lneolata. AMEL \ x] ‘Josée , ‘2 F tu Eu, Ces XXXI. Genre PALUDESTRINA; A. d’Orbigny. 1841. 45. Paludestrina spiralis, Guppy. Paludestrina spiralis, Guppy, ÿn Proc. Scient. Ass. Trinidad, vol. f, p. 34. 1866. Amnicola spiralis, Guppy, in Proc. Scient. A6 Trini- dad (tir. à part, p. 8). Décembre 1872. Hab. Ie de la Trinité (R.-J. Lechmere Guppy). Obs. Ne connaissant de cette espèce ni la coquille, ni l'animal, nous avons préféré la laisser dans le genre Palu- destrina, précisément à cause de l'incertitude qui règne encore actuellement sur les limites de ce genre. XXXII. Genre AMPULLARIA, Lamarck. 1799. 46, Ampullaria cornu-arietis, Linné, var. Swifli. Helix cornu-arietis, Linné, Syst. nal., ed. Xi pe 778 1758. | Marisa cornu-arielis, Guppy, in Proc. Scient. Ass. Trinidad (tir. à part, p. 8). Décembre 1872. Hab. Ve de la Trinité (R.-J. Lechmere uppy). — Vene- zuela, Brésil. Obs. Cette espèce est le type de la section des Ampul- laires planorbiformes, pour lesquels, Guilding a proposé le genre Ceratodes et Gray, plus tard, le genre Marisa. L’Ampullaria Knorri, Philippi, que ce naturaliste a décrit comme provenant de l’ile de la Trinité, nous parait n'être guère qu’un simple variété de l’A. cornu-arietis de Linné et devoir tomber dans sa synonyÿmie. A7. Ampullaria urceus, Müller. Nerita urceus, Müller, Hist. Verm., p. 17%. 1774. Ampullaria urceus, Guppy, in Proc. Scient. Ass. Trini- dad, (tir. à part, p. 8). Décembre 1872. NU Hab. Ne de la Trinité (R.-J. Lechmere Guppy), — Vene- zuela. Guyane anglaise. Guyane hollandaise. 48. Ampullaria efusa, Müller. Nerita effusa, Müller, Hist. Verm., p. 175. 1774. Ampullaria effusa, Guppy, in Proc. Scient. Ass. Trini- dad (tir. à part, p. 8). Décembre 1872. Hab. Ie de la Trinité (R.-J. Lechmere Guppy). — An- tilles. Venezuela. Guyane française (Eyriès). XXXIII. Genre NEOCYCLOTUS, Crosse et Fischer. 1886. 19. Neocyclotus translucidus, SoWerby, var. Tri- nitensis. Cyclostoma translucidum, Sowerby, in Proc. Zool. Soc. London, p. 29. 1843. Cyclotus Trinitensis, Guppy, in Ann. a. Mag. Nat. Hist., p. 205. 1864. Cyclotus translucidus,Bland, in Amer.Journ. Conch., vol. IV, p. 178. 1868. Cyclotus translucidus, Sowerbv, var. Trinitensis, Guppy, ?n Proc. Scient. Ass. Trimdad (tir. à part, p. 8). Décembre 1872. Hub. Ile de la Trinité: abondant aux environs de Savana Grande et dans une des petites îles Cotoras ; plus rare dans les autres districts. Vit dans les forêts à sol cal- caire, sous les feuilles mortes (R.J. Lechmere Guppy). — Venezuela (Engel). Guatemala (A. Morelet ; O.. Salvin). Nicaragua (Tate). 50. Neocyclotus Granadensis, Shuttleworth, var. rugala. | Cyclostoma (Cyclotus) Granadense, Shuttleworch, in Journ. Conchyl., vol. V, p. 266. 1857, OU Cyclotus rugatus, Guppy, in Ann, a. Mag. Nat. Hist.. sér. III, vol. XIV, p. 246. 186%. Cyclotus Grenadensis, Guppy, var:rugatus, in Proc. Scient. Ass. Trinidad (tir. à part, p. 8). Décembre 1872. Hub. Ile de la Trinité : montagnes de la partie septen- trionale de l'ile, à une altitude de 2,000 pieds anglais (R. J. Lechmere Guppy). — Ile de la Grenade (Newcomb). XXXIV. Genre DirLommATINA, Benson 1884. 51. Diplommatina Hutiom, Pfeiffer, var. occiden- talis. Diplommatina Huttoni, Pfeiffer, èn Proc. Zool. Soc. London, p. 157. 1852. Diplommatina Huttoni, Guppy, tn Ann. 4. Mag. Nat. Hist.,sér. IL, vol. XX, p. 95, 1867. Diplommatina Huttoni, Guppy, var. occidentals, in Proc. Scient. Ass. Trinidad (tx. à part, p. 8): Décembre 1872. Hab. Ile de la Trinité : environs de la cascade de Mara- cas : Cerros de Oropuche, dans la partie orientale de la chaîne de montagnes située dans la partie septentrionale de l’île (Gill ; R. J. Lechmere Guppy). — Inde. Obs. M. Guppy (1) s’appuiesur la présence de ce Diplom- matina dans une région montagneuse et peu fréquentée de l’ile de la Trinité (Cerros de Oropuche) pour incliner à penser que cette espèce est indigène et qu'il ne s’agit nul- lement d’un fait d'introduction accidentelle, suivie d'a c- climatation. Nous ne partageons point cette opinion et nous nous refusons, jusqu’à preuve contraire, à voir dans la présence du Diplommatina Huttoni, à la Trinité, autre (1) In Amer, Journ. Coneh., vol. VI, p. 308. 1874, D / A ai) | 1 » AL! 797 D RUES 19 "2 UN ARTE TAN PR yo | LA PROS PR PEL TMTENERON A Et AE TS q L { \ » 4 Ca : > vs KE re (2 : | ) GPA £ 0 Nr: ue À — 56 = chose qu’un fait d’acclimatation, probablement du même ordre que celui qui a déjà eu lieu, sur d’autres points des Antilles, pour lEnnea bicolor. D'ailleurs, ce fait, qui ne parait pas niable, puisque l’espèce a été recueillie succes- sivement, dans l’île, par deux naturalistes, est foxt inté- ressant en lui-même, mais, sans aller chercher plus loin d’autres causes, on sait que le transport des céréales, et particulièrement du riz, par voie commerciale, favorise singulièrement l'introduction et la propagation des petites espèces de Mollusques terrestres. XXXV. Genre CiSTULA, Gray. 1850. 52. Cistula Aripensis, Guppy (PL IL, fig. 6). Adamsiella Aripensis, Guppy, in Ann. a. Jr Nat. Hist., sér. HT, vol. XIV, p. 246, 1864. Cistula (Adamsiella) Aripensis, Bland, in Amer. Journ. Conch., vol. IV, p. 179, 1868. Cistula Aripensis, Guppy, in Proc. Scient. Ass. Tri- nidad (tr. à part, p. 9). Décembre 1872. Hab. Ile de la Trinité : Cerros de Aripo, à une altituce de 2,000 à 2,500 pieds anglais, Vit dans les forêts, au milieu des feuilles mortes. Obs. Par sa forme générale et ses principaux caractères, cette espèce se rapproche beaucoup du Chondropoma Cordovanum, Pfeiffer, du Mexique, mais ce n’est pas un Chondropoma, car son opercule (pl. H, fig. 6 & et 6b) est revêtu extérieurement, de la légère couche calcaire qui caractérise les Cistula. La spire de la coquille est entière et composée de 6 tours 1/2, dont les deux premiers sont lisses. La suture paraît subcrénelée, par suite de la prolongation des costu- lations lamelleuses longitudinales. Le péristome est Se ae double : l'interne est étroit, presque linéaire et difficile à apercevoir ; l’externe est plus développé, étalé, strié con- centriquement et orné de radiations d’un brun violàtre.La coloration générale de la coquille est d’un roux fauve, avec des fascies plus foncées et d’un brun violâtre. XXXVI. Genre TRUNCATELLA, Risso. 1813 (1). 53. Truncatella reclusa, Guppy (pl. IL fig. 7). Blandiella reclusa, Guppy, in Amer. Journ. Conch., vol. VI, p. 309, 1870. Truncatella (Taheitia) rectusa, Guppy, in Proc. Scient. Ass. Trinidad (tir. à part, p. 9). Décembre 1872. Hab. He de la Trinité : Monts Oropuche (R.-I. Lechmere Guppy). Obs. M. Guppy a cru devoir proposer, en 1870, pour ce Mollusque, le nouveau genre Blandiella, qui a lincon- vénient de faire, selon toute apparence, double emploi avec le genre Taheilit, créé antérieurement, et auquel, d’ailleurs, il paraît avoir renoncé plus tard. Il serait inté- ressant de pouvoir étudier l'animal et vérifier s'il est réellement branchifère comme les Truncatella de notre littoral, ou si son organisation est différente. 54. Truncatella pulchella, Pfeiffer. Truncatella pulchella, Pfeiffer, in Wiegm. Arch.,vol. I, p. 356. 1839. (1) Le mode de station et les habitudes complètement terrestres de ces Mollusques, qui vivent dans les montagnes, bien que très vraisemblablement branchifères, comme les Truncatella ordinaires du littoral, nous ont décidé à ne pas les exclure de notre Catalogue. IL est probable que, s’ils sont réellement branchifères, l'humidité du milieu dans lequel ils vivent suffit pour alimenter leurs branchies. HO — (HO Truncatella pulchella, Guppy, in Proc. Scient: Ass. Trinidad (tir. à part, p. 9). Décembre 1872. Hab. Ile de la Trinité (R. J. Lechmere Guppy).= Cuba. Jamaïque. Portorico, Saint-Thomas (Antilles). Floride (teste L. Pfeiffer). XXXVIT Genre H£LICINA, Lämarck. 1892. 55. Helicina nemoralis, Guppy (pl. IL, fig. 8). Helicina zohata, Guppy, it Ann. a. May. Nat. Hist., sér. [IL vol. XIV, p. 247. 1864. (Non Lesson). Helicina nemoralis, Guppy, in Ann. à.Mag. Nat. Hist., sér. III, vol. XVIE, p. 46. 1866. Hab. le de la Trinité : dans les forêts, sur les feuilles des arbres (R. J. Lechmere Guppy. Obs. Espèce de forme globuleuse turbinée, qui est voi- sine de l’A. Jamaicensis, Sowerby, et surtout de l’H Co- lumbiana, Philippi, mais qui, néanmoins, paraît en être spécifiquement distincte. 56. Helhcina barbata, Guppy (pl. I, fig. 9). Helicina barbata, Guppy, ?n Ann. a. Mag. Nat. Hist., sér. IT, vol. XIV, p. 247. 1864, Helicina Dysoni, Bland, èn Amer. Journ. Conch., vol. IV, p. 179. 1868. Helicina Dysoni, Pfeiffer, Mon. Pneumop., Suppl., HE, p. 271. 14876. Hab. Ile de la Trinité, où l’espèce est très commune (R. J. Lechmere Guppy). — Carupano, dans le Venezuela (teste R. J. L. Guppy). Obs. M. Bland considère cette forme comme devant être réunie à l’H. Dysoni, Pfeiffer, du Honduras, et il pourrait bien avoir raison. En effet, il nous apprend (L.c.) £ 14 que le Di Pfeiffer, ayant reçu de lui, en comimunication, quelques exemplaires, recueillis par M. Gill, de l'espèce de Guppy, à déclaré qu’ils appartenaient à l'If. Dysoni. Le savant naturaliste de Cassel a, d’ailleurs, adopté définiti- vement cette manière de voir, dans son troisième Supplé- ment (1. c.). C'est donc avec doute que nous conservons le nom de M. Guppy. En tout cas, nous croyons utile d'apporter un nouveau document pour la solution de la question, en représentant l’H. barbata, qui n'avait pas pas encore été figuré, d’après un échantillon de prove- nance authenthique. 57. Ilelicina lamellosa, Guppy (pl. IL, fig. 40). Helicina (Pereñna) lamellosa, Guppy. in Ann. a. Mag. Nat. Hist., sér. IE, vol. XIX, p. 260, 1867. Hab. Ile de la Trinité: petites iles Cotoras, dans le golfe de Paria (R. J. Lechmere Guppy).—Guyane Vénézué- lienne (teste R. J. L. Guppy). Obs. M. Guppy a proposé le nouveau sous-genre Perenna pour cette espèce,caractérisée par sa coquille déprimée,ses lours sillonnés et carénés, son opereule mince, suboval, strié concentriquement. 58. Helicina ignicoma, Guppy. Helicina ignicoma, Guppy, de Ann. a.Mag. Nat: Hist., sér. IV, vol. I, p. 441. 1868. Hab. Ile de la Trinité : montagnes d’Aripo (R. J. Lech- mere Guppy). XXX VIII. Genre NERITINA, Lamarck. 1809. 59. Neritina microstoma, À. d'Orbigny. Neritina microstoma, À. d’'Orbigny, Moll. Cuba, vol: Il, p. 48, pl. XVII, fig. 36, 1853. 2° pp Neritina microstoma, Guppy, in Proc. Scient. Ass. Trinidad (tir. à part, p. 9). Décembre 1872. Hab. Ile de la Trinité (R. J. Lechmere Guppy). — Antilles. 60. Neritina virginea, Linné. Nerita virginea, Linné, Syst. Nat., éd. X, p. 778. 1758. Neritina meleagris, Lamarck, An. s. Vert., éd. I, vol. VI, part. 2, p. 187. 1822, Neritina meleagris, Guppy, in Proc. Scient. Ass. Tri- nidad (tir. à part, p. 9). Décembre 1872. Hab. Ile de la Trinité (R. J. Lechmere Guppy). — Antilles. Côtes de l'Amérique du Sud. Obs. Espèce d’eau saumâtre, à peu près marine. Gi. Nerilina viridis, Linné. Nerita viridis, Linné, Syst. Nat., éd. XII, p. 1254. 1767. Neritina viridis, Guppy, in Proc. Scient. Ass. Trini- dad (tir. à part, p. 9). Décerabre 1872. Hab. Ile de la Trinit” (R. J. Lechmere Guppy). — Antilles. Obs. Espèce marine. XXXIX. Genre PisipiuM, G. Pfeiffer. 1821. G2. Pisidium punctiferum, Guppy. Pisidium punctiferum, Guppy, in Ann. a. Mag. Nat. Hist., sér. III, vol. XIX, p. 160 et 186. 1867. Cyclas punctifera, Gappy, in Proc. Scient. Ass. Trini- dad (tir. à part, p. 9). Décembre 1872. Pisidium punctiferum, Clessin, èn Chemnitz, Conch. Cab. ed. nov., section 81, p. 74, pl. VIII, fig. 7, 8. 1877. Le @ > : Hab. Ile de la Trinité (R. J. Lechmere Guppy). — Amé- rique centrale. Obs. MM. Temple Prime et Clessin, autorités assuré- ment très compétentes, en matière de Corbiculidæ, ont constaté que cette espèce était bien réellement un Pisidium et non pas un Sphærium. 63. Pisidium incurvum, Guppy. Cyclas incurva, Guppy, in Proc. Scient. Ass. Trimdad (tir. à part, p. 5). Décembre 1872. Hab. Ile de la Trinité : Rivière Chatham, à Erin, sur la côte méridionale de l’ile (R. J. Lechmere Guppy). — Gua- deloupe (teste R. J. L. Guppy). Obs. Bien que l’auteur ait décrit son espèce comme appartenant au genre Cyclas, il ressort clairement, des termes mêmes de sa description, que la coquille dont il s’agit est inéquilatérale et que, par conséquent, c’est un Pisidium. XL. Genre ANODONTA, Cuvier. 1798. 64. Anodonta Leotaudi, Guppy: Anodon Leotaudi, Guppy, #7 Ann. a. Mag. Nat. Hist., sér. LI, vol. XIV, p. 243, 1864. Anodon Leotaudi, Guppy, in Proc. Scient. Ass. Trini- dad (tir. à part, p. 9). Décembre 1872. Hab. lle de la Trinité (R. J. Lechmere Guppy). III. Distribution géographique. Sur les 64 espèces de Mollusques, qui sont actuellement connus à la Trinité et que nous venons d’énumérer dans notre Catalogue, 22 semblent spéciales à l'ile, ou, du moins, n’ont point encore été rencontrées ailleurs, savoir : Glandina minutissima. Spiraxis simplex. Zonites implicans. Z. umbratils. Hyalinia alicea. Helix cæca. Bulimulus pilosus. Leptinaria Blandiana. Melaniella coronata. Pupa uvulifera. P. auriformis. Simpulopsis corrugata. Homalonyzx felinus. Ancylus textilis. Gundlachia crepidulin«. Planorbis meniscus. Paludestrina spiralis. Truncatella reclusa. Cistula Aripensis. Helicina nemoralis. A. ignicoma. Anodonta Leotaudi. Par suite de la situation géographique de l'ile de Ja Trinité, on devait s'attendre à trouver quelques rapports entre sa faune et celle des parties voisines du continent Américain, et, en particulier, du Venezuela. Ces rapports sont considérables et la faune malacologique de l’ile se relie intimement à celle de l'Amérique, par la présence de 28 espèces continentales, qui constituent plus du tiers et près de la moitié des espèces qui la composent, Ce CM chiffre est trop considérable pour pouvoir s'expliquer d’une façon satisfaisante par des acclimatations acciden- telles. Il est plus vraisemblable de supposer que l’ile de la Trinité a dùü, à une époque relativement peu ancienne, faire partie intégrante du continent Américain et qu’elle en a été séparée, plus tard, par un accident géologique ou par l'envahissement des eaux de l'Océan. Voici la liste des espèces de la Trinité qui vivent également sur le continent Américain. Streptaxis deformis. Guppya vacans. Zonites Guildingi. à Helix bactricola. H. ierensis. H. coactihiata. Bulimus oblongus. Orthalicus undatus. Bulimulus tenuissimus. B. Vincentinus. Pupa Eyriesi. : Stenogyra octona. Opeas Caracasensis. O. plicatellus. Cylindrella Trinitaria. Succinea approrimans. Melampus coffea. M. pusillus. Auricula pellucens. Aplecta Sowerbyanx. : Ampullaria cornu-arietis. A, urceus, D Ampullaria effusa. Neocyclotus translucidus. Helicina barbata. H. lamellosa. Neritinavirginea. Pisidium punctiferum. Sur ces 28 espèces, communes à l’ile de la Trinité et au continent Américain, 8 ne se retrouvent dans aucune des autres Antilles. Ge sont les suivantes : Guppya vacans. Zonites Guildingti. Helix coactilhata. H. bactricola. Cylindrella Trinitaria. Neocyclotus translucidus. Helicina barbata. H. lamellosa. Il existe 5 espèces de la Trinité que l’on retrouve dans d’autres iles du groupe des Antilles mais quel'on n’a recueil- lies jusqu'ici sur aucun point du continent Américain, Ce sont : Plecochilus auris-sciuri. Ennea bicolor. Planorbis Terverianus. Neocyclotus Granadensis. Pisidium incurvum. Deux espèces, le Diplommatina Huttoni et l’'Ennea bicolor nous paraissent avoir été introduites accidentelle- ment et s'être ensuite acclimatées, à la Trinité. Les Mollusques fluvialiles de la Trinité,comme,au reste, NT ceux des autres Antilles, appartiennent, en général, à des types Sud-Américain, ainsi que l'a fait remarquer M. Guppy (1). Quart aux Mollusques terrestres, nous avons vu plus haut que plus d’un tiers d’entre eux se com- posait d'espèces Américaines continentales. Par contre, un petit nombre d'espèces seulement dénote une origine Caraïbe. Nous sommes donc en droit de conclure que le carac- tère dominant de la faune malacologique de l’ile de la Trinité est Suc-Américain, résultat qui, d’ailleurs, est en parfaite concordance avec sa situation géographique et son voisinage de la côte Vénézuélienne. H::C Coquiilles nouvelles ou peu connues de l'Afrique équatoriale, Par A. MORELET. 1. Limacolaria Vignoniana (pl. L, fig. LD). Achatina Vignoniana, Morelet, in Journ. Conchyl., 1874, p. 374. Trois exemplaires de cette coquille ont été rapportés du Gabon par le capitaine Vignon, de l'infanterie de marine. Décrite précédemment comme Agathine, par une simple diagnose latine, elle mérite de plus amples développe- ments. En premier lieu, sa columelle, largement dilatée et réfléchie sur une pérfuration ombilicale étroite mais pro- fonde, puis amincie à la base où elle forme un angle, à sa rencontre avec le bord du péristome, la classe plus exacte- ment dans la section des Limicolaria. Mais, on ne peut se (1) In Proc. Zool. Soc. London, p: 322. 1875. dissimüler qu’elle s'écarte sensiblement du type banal de ses congénères. Sa forme est un ovale atténué aux deux extrémités; la spire est allongée, et la coquille compte neuf tours. On remarque, sur le dernier, au bas de la suture, une crénelure large et peu saillante, produite par des Striec d’accroissement et par quelques plis obsolètes. La cavité ombilicale, en partie masquée par la révolution du bord columellaire, est limitée par un pli saillant qui se prolonge jusqu’à la base. L'ouverture allongée, peu large, est bordée d’un péristome mince et droit. Le test de cette espèce remarquable, qui pourrait cons- tituer un genre, aujourd’aui où leur éclosion est facile, est mince et revêtu d'un épiderme roux, plus ou moins rem- bruni, qui semble velouté, et qui s’irise légèrement à la lumière ; cependant, il n’a point d’éclat, excepté sur la face antérieure où l’épiderme a disparu par le frottement. Les stries longitudinales sont nombreuses mais peu appa- rentes ; il en est de même des granulations très fines qui se montrent sur divers points de la surface. La spire esi ornée, en outre, d’une sorte de marbrure irrégulière, d’un roux plus foncé, mais peu prononcée, et le dernier tour, d’un grand nombre de zones encore plus obscures, Le _Limicolaria Vignoniana provient de l’intérieur du Gabon ; l'individu qui a été figuré n’a pas atteint son complet développement. 2, Limacolaria Guinaica, sp. n (pl. I, fig. 2). T. angustè perforata, oblongo-turrita, solidula, niti- dula,striata, castaneo-purpurascens, strigis latis, higri- cantibus regulariter ornata. Spira turrita, apice obtu- siuscula. Anfr. 9 parim convexi, ultimo strictè margi- nato, longitudinis 1/3 superante. Columella recta, brevi- LE “JEus ter dilatata, violacea. Apert. semiovalis, basi obsoletè angulata, intüs violacea, strigis pellucentibus. Perist, simplex, rectum, margine columellari reflexiusculo, — Longit. 54 ; latit. 21 maill, On ne saurait se dissimuler que ce Limicolaria ne soit voisin du flammea de Müller, quoique sa coloration l’en éloigne au premier abord. Mais cette différence n’est point la seule : il en existe d’autres qui paraissent propres à justifier la séparation des deux coquilles. La plus consi- dérable réside dans la forme qui n’est point celle d’un ovale allongé, la spire étant plus déliée, plus aiguë, plus nettement étagée que celle du flammea. Ce caractère devient surtout manifeste lorsque l’on coinpare lavant dernier touz des deux coquilles sur des sujets de même grandeur ; le diamètre du flammea l’emporte de beaucoup sur celui de son congénère. D’autres traits différentiels viennent corroborer notre appréciation ; ainsi, les stries d’accroissement, faibles et peu nombreuses chez le flam- mea, devienner.t ici nettes, pressées et assez régulières ; par contre, on ne remarque aucune granulation à la sur- face du test. Le Limicolaria Guinaica est orné, sur un fonds sombre et rougeàtre, de bandes longitudinales, parfois un peu ondulées, assez régulièrement espacées, qui s'étendent jusqu'aux tou;s embryonnaires, et produisent, par leur couleur foncée, un assez bel effet. J'ai eu sous les yeux deux spécimens de cette coquille, provenants de la côte de Guinée, sans indication plus précise. 3. Stenogyra Sowerbyana,isp. n. (pli, fig. 3). T. imperforata, subulato-turrita, tenuis, levigata, nitida, striatula, saturatè ' castanea. Spira elongata, s 16 2e apice obtusa. Anfr. 11 plano-convexi, suturd impressd juncti, ultimo longitudinis 1/5 via: æœquante. Columella brevis, leviter arcuata, obliquè truncata, basin non attingente. Apert. parva, oblongè semiovalis, basi suban- qulata, margine columeilari stricto, altero simplice, recto. — Longit. 32 ; latit. 7 mill. On peut comparer cette coquille au Stenogyra Fraseri, Pfeiffer, espèce bien connue de la côte occidentale d'Afrique, dont elle se rapproche singulièrement par la forme et par d’autres particularités. Elle affecte également une couleur foncée, mais beaucoup plus intense, et sans accompagnement de flammules. D'ailleurs, elle est beau- eoup plus grande. Très brillante, quoique finement striée, cette coquille rentre dans la section des Subulina, sans offrir de caractères particuliers. Je dois à l’obligeance de M. Sowerby les exemplaires que je possède, et qui ont élé recueillis dans le voisinage du lac Tangunyika. L .Otopoma ? œquatorium, sp. n. (PI. T., fig. 4.) T. umbilicata, conoideo-globosa, tenuicula, strigis spiralibus parüm eminentibus sculpta, mitidiuscula, albida, lineolis exilibus, corneolis obscurè vittata. Spira breviter conotaea, apice obtusiuscula. Anfr. 5 convexi, supremi pallidè fulvui, ultimo dilatato. Umbilicus angus- tus, pervius. Apert. obliqua, ovato-rotundata, intüs pallidè fulvescens. Perist. rectum, acutum, marginibus non junctis, columellari arcuato, supernè vix dilatato. — Operc? — Longit. 10 4/2 ; latit. 11 mil. Cette coquille, qui parait lisse, à première vue, ou sim- plement gravée de quelques faibles stries d’accroissement, est couverte, cependant, sur la majeure partie de sa sur- face, d’une fine costulation spirale que l’on peut distin- , “om I cdi 7. 2 OS guer à l’œil nu. Les trois premiers tours en sont dépour- vus, et elle manque aussi sur la face inférieure, où les stries d'accroissement, par contre, deviennent plus évi- dentes. La forme générale est celle d’un cône surbaissé, élargi à la base par l’ampleur du derrier tour. Celui-ci est percé d’un ombilic étroit et perspectif. L’ouverture, en forme d’ovale arrondi, est oblique, assez grande, à bords disjoints, l'extérieur mince et droit, l’autre à peine dilaté. Le test, d’un blaïc sale, strié de linéoles cornées fines et peu apparentes, se colore d’un fauve pâle sur les trois premiers tours de sa spire. L’espèce provient de Tabora, localité aujourd’hui bien connue des bords du lac Tanganyika. Elle est très voisine de lOtopoma conicum, Godwin-Austen, de Socolora ; mais celui-ci, outre quelques autres différences, est pour vu d’une forte costulation spirale, particulièrement sen- sible sur la face inférieure. D. Otopoma anaglyptum, sp. n. (PI. E, fig. 5). T. umbilicata, conoidea, tenuis, spiraliter arqutè costulata. Spira conica, apice attenuata. Anfr. 5 con- vexiusculi. Apert. rotundata, marginibus tenuibus, rectis, angulatim junctis, columellari arcuato, umbili- cum; angustum, profundum, semitegente: — Altit. 10 ; diam. 7 mil. Petite coquille remarquable seulement par la sculpture pressée et très nette dont elle est revêtue, et qui se conti- nue sans interruption jusqu'aux tours embryonaires. Elle diffère complètement de la précédente, surtout par l’allon- gement de la spire. L'ombilic est étroit, mais profond et presque perspectif ; enfin, là double courbure du péri 10 € stome, dont les bords sont minces et droits, donne à l’ou- verture une forme arrondie. On peut comparer cette espèce à l’Otopoma conicum mentionné plus haut. Les deux coquilles, en effet, ont la même taille, une forme analogue, et la même costulation spirale, plus prononcée, cependant, chez la nôtre. Celle-ci se distingue, d’ailleurs, par ufie spire plus développée, un ombilic plus étroit, et par la réunion des bords du néris- tome, qui sont disjoints chez sa congénère de Socotora. Le sujet qui a servi à cette description pèche par la frai- cheur, bien qu’il ait conservé son operculé. Jai pensé, cependant, qu’il n'était pas sans, intérêt de signaler ce Mollusque, car il appartient à un groupe rarement repré- senté sur le continent de l’Afrique: A. M. Diagnoses de nouveaux Brachiopodes, Par P. Fiscuer «et D. P. OEHLERT. DyYscoLIA, nov. gen. (1). Testa magna, subtrigona, parüm auriculata, cras- SVUSCUL&, minute perforata ; — valvæ extüs convexe, non sinuosæ, costis radiantibus, angulatim flexuosis Ornalæ, intus septo et laminis rostralibus destitutæ ; — apex ventralis brevis, oblique truncatus; foramen integrum, cireulare ; deltidium concavum, transversim striatum ; — sceletus brachialis brevis, latus, non annularis ; processus crurales obsoleti, discren ; discus (1) ducxolla, difficulté, Een ©, de , A ME à brachialis subrectangularis, antice parum emarginatus et sceletum vix excedens, lobis brachialibus carens ; — spicula pallii profunde incisa, ramosa, aculeata. Tÿpus : Terebratulina Wyvillei, Davidson. Ob6. Ce nouveau genre diffère des Terebratulina par l’abséhce de lobes brachiaux que remplace un disque bra- cial, fiuni à son pourtour de cirrhes et dépassant faible- meït la longueur de l’appaïeil : disposition qui n’existe à notre connaissance chez aucun genre de la famille des Terebratulidæ, où les lobes brachiaux sont toujours très développés et diversement enroulés suivant les groupes ; — par la disposition des sinus vasculaires ; — par la position des glandes génitales; — par l’abondance et la forme des spicules du manteau; — par l’état rudimen- taire des pointes crurales laissant l'appareil largement ouvert et sans bandelette crurale (4) ; — par sa région car- dinale semblable à celle des vrais Terebralula ; — par ses muscles pédonculaires dorsaux disposés comme chez les Terebratulu ; — par son foramen entier, etc. Une autre espèce vivante décrite par Jeffreys sous le nom de Terebratulina subquadrata appartient au même genre, A Pétat fossile ce groupe est représenté par le Terebra- tula Guiscardiana, Davidson, du Tertiaire (Messinien) de Sicile. Enfin une forme crétacée d'Angleterre (Terebralula Lankesteri, Walker), offre d’après son mode d’ornemen- tation quelques rapports avec les Dyscoha. (1) C’est par erreur qu'une bandelette crurale complète a été figurée par Davidson, Elle n’existe pas sur son type, comme nous l’a appris M. Edgar Smith qui a eu l’obligeance de faire cette véri- fication dans la collection du British Museum. — 72 — EUCALATHIS, nov. gen. (l). Testa parva, auriculata, crassa, perforata ; valvæ extüs convexæ, plicis radiantibus validis ornatcæ ; intüs septo et laminis rostralibus destitutæ ; — apex ventralis perobliquè truncatus, vix incurvatus ; fcramen imper- fectum; — sceletus brachialis brevis ; crura brevia ; processus crurales minuti, discreti ; brachia lobata, intorta; cirri longi; — spicula pallii ramosa, ramis raris. Typus : Terebratulina Murrayi, Davidson. Obs. Nous proposons ce nouveau genre pour un groupe de petits Brachiopodes voisins des Terebratulina dont ils rappellent, par leur appareil, l’état jeune, alors que les pointes crurales ne sont pas réunies. Les Eucalathis diffèrent en outre des Terebratulina par leur bandelette transverse qui, à sa partie médiane, est concave, au lieu d’être convexe; et par leurs bras qui sont enroulés dans le plan de la commissure des valves. Outre le Terebratulina Murrayi, Davidson, nous rap- portons au genre Eucalathis les espèces actuelles sui- vantes : T. tuberata, Jeffreys ; T. trigona, Jeffreys; et une forme nouvelle : Æ. ergastica, Fischer et OEhlert. Parmi les fossiles, nous croyons que le T. Taurinensis, Seguenza, du Miocène de Turin, doit être placé dans le même groupe générique, ainsi que le Terebratula Des- longchampsi, Davidson, du Lias moyen. Les Brachiopodes fossiles, réunis par Deslongchamps sous le nom de Discu- lina, ont un appareil brachial offrant de grandes affinités avec celui des Eucalathis. (1) 5 bien, #aha0{ petit panier. Fo Ag 1. EUCALATHIS ERGASTICA, nOV. SP. Testa subtrigona ; margine frontali parum convexo ; commissura palliari subrectilinea ; valvæ plicis angu- losis, radiantibus, validis, nodulosis, prope marginem frontalem 18-22 ornatæ. — Longit. 7 ; lat. 6, 5; cras- sit. 4 mall. Hab. Côtes occidentales d’Espagne, du Maroc et du Soudan. — Profondeur 640-2018 mètres. (Expédition du Travailleur, 1881, et du T'alisman, 1883). Obs. Cette espèce diffère de l’Eucalathis Murrayi, Davidson, par ses côtes plus nombreuses, plus anguleuses, garnies de tubercules bien prononcés ; — de VE. tuberata, Jeffreys, par sa taille plus grande, sa forme subtrigone, ses valves presque égales, son crochet ventral non acuminé, ses côtes moins épineuses et en moins grand nombre. 2. MÜHLFELDTIA ECHINATA, nov. Sp. Testa transversa, plano-convexa; foramen in utraque valva œqualiter excisum ;—valva ventralis medio regu- lariter convexa, nodulis spiniformibus, radiatim instruc- tis ornata ; — valva dorsalis plana, striis concentricis lamellosis et plicis radiantibus obsoletis munita. -- Lon- git. 9 ; lat. 12 ; crassit. k mill. Hab. Côtes du Soudan, parages du Cap Bojador. — Profondeur 640-782 mètres (Expédition du Travailleur. 1883). Obs. Par ses caractères internes et la forme de son appareil brachial, cette espèce est extrèmement voisine du M. truncata, Linné, des mers d'Europe. Elle s’en dis- tingue par la présence de nombreux tubercules spiniformes _ qui couvrent la surface extérieure de la valve ventrale et 4 \ —J4t@— par sa valve dorsale plane, non épineuse, Dans les mêmes parages nous n’avons jamais dragué la forme normale du M. truncata ; et inversement, dans les localités où abonde le M. truncaia, nous n’avons jamais vu le M. echinata. P.F..et D, P. OE: BIBLIOGRAPHIE Coquilles fossiles des terrains tertiaires moyens du Sud-Ouest de la Francé,—Des- cription des Céphalopodes, Ptéropodes et Gastropodes Opisthobranches (Acteo- nidæ), par E. A, Benoist (1). Depuis les travaux de Basterot et de Grateloup, déjà anciens et un peu demodés, au point de vue de la nomen- clature, il n’avait pas été, jusqu'ici, publié de travail d'ensemble sur la faune malacologique du S. O0. de la France, et nous ne connaissions, sur cet intéressant sujet, que les travaux de MM. Des Moulins, Raulin, Noulet et surtout les importants Mémoires descriptifs, que, depuis 1857, M. le professeur Mayer-Eymar, de Zürich, a fait paraître, à des intervalles plus où moins rapprochés, dans notre Recueil scientifique. M. E. A. Benoist, bien connu dans la science par ses recherches paléontologiques dans les terrains des environs de Bordeaux, entreprend de (1) Bordeaux 1889, et, à Paris, chez Paul Klincksieck, libraire, rue des Écoles, 52, Fascicule grand in-4, comprenant 77 pages d’im- pression et accompagné de 5 planches, dessinées par l’autenr et lithosraphiées. PL N : ET combler cette lacune. Le Fascicule qu’il vient de faire paraître comprend les Céphalopodes, les Ptéropodes et les Gastropodes Opisthobranches (Acteonidæ) des terrains tertiaires moyens du Sud-Ouest de la France et renferme les descriptions d'espèces nouvelles suivantes : Asturia Basteroti; Cleodora Ortheziana; Creseis Moulinsü, C. Aquensis; Actæon Orthezi, A. neéglectus, A. Mou- linsü, A. Degrangei, À. parvulus, A. scalariformis, A. Saucatsensis, À. Paulensis, A. Souverbici, A. Baste- roti, À. Salinensis : Tornatina compacta; Voloula Bru- guierei. Ce Mémoire peut être considéré comme un travail monographique complet, car on y trouve les descriptions et les figures des espèces déjà antérieurement connues, en même temps que celles des nouveautés. Les planches, dessinées par l’auteur, d’après nature et avec les grossissements convenables, sont d’une bonne exécution, les diagnoses sont régulièrement faites, les localités et les terrains indiqués avec soin. C’est donc un bon travail, à tous les points de vue, et il est vivement à désirer, pour la science, que l’auteur, qui parait très bien connaître le sujet qu’il traite et qui dispose d’excellents matériaux, ne s’en tienne pas à ce premier essai et qu’il poursuive le cours de son utile publication, en nous don- nant successivement le reste des Gastropodes et les Pélé- cypodes des terrains tertiaires moyens du Sud-Ouest de la France. Un pareil ouvrage, exécuté dans de bonnes con- ditions scientifiques, ne saurait manquer d’être bien accueilli par les naturalistes. H. CROSSE, — 76 — Manualof Conchology,structuralandsystematic. With illustrations of the Species. By George W. Tryon Jr. Continuation by (Manuel de Conchy- liologie structurale et systèmatique. Avec les figures des espèces. (Par George W. Tryon Jr. Continué par) HE. A. Pilsbry. — Partie XLIV (1) et partie XLIV a (2). Partie XLIV.— Cette partie renferme la fin des Gibbula el le s.-genre Enida, À. Adams ; le genre Monilea, Swain- son, avec les sections Monilea, s. str., Solanderia et Priotrochus ; le s.-genre Minolia, À. Adams ; le genre Cir- culus, Jeffreys ; le genre Norrisia, Bayle ; le genre Livona, Gray ; le genre Photinula, H. et À. Adams; le genre Mar- garita, Leach, avec la section Bathymophila ; le s.-genre Solariella, Searles Wood ; le s.-genre Turcicula, Dall ; le genre Calliosioma, Swainson, dans sa majeure partie. L'auteur décrit comme espèces nouvelles et figure le Gibbula Tryoni, du Cap de Bonne-Espérance, et le Minolia Singaporensis, de Singapour. Partie XLIV a.— L'auteur décrit et figure, dans ce fas- cicule, les espèces de Calliostoma appartenant aux sous- genres Eutrochus d'Arthur Adams, Putzeisia de Sulliotti, . Turcica d'Arthur Adams, comprenant ia section Perrinia ; puis celles du genre Basilissa de Watson, renfermant les sections Basilissa s. stricto et Ancistrobnsis; celles du genre Euchelus de Philippi, avec les sections Euchelus (1) Ehiladelphie, 1889. Publié par la Secrion Conchyliologique de l’Académie des Sciences Naturelles de Philadelphie. Fascicule in-8 de 176 pages d'impression. (2) Philadelphie, 1889. Publié par la Section Conchyliologique de l’Académie des Sciences Naturelles de Philadelphie. Fascicule in-8 de 135 pages d'impression, accompagné de XIII planches noires et coloriées, A RÉ à FE — 717 — s. str., Herpetopoma (type : E. scabriusculus, Adams et Angas), Hybochelus (type: E. cancellatus, Krauss); le sous-genre Tallorbis, G. et H. Nevill ; le sous-genre Danlia, Brusina (type : Monodonta Tinei, Calcara. M. Pilsbry étudie ensuite les espèces du genre Uribonium de Link; celles des genres Æthalia, À. Adams; Zsanda, H. et A. Adams (avec le sous-genre Umbonella d’Adams) ; Camitia, Gray; Chrysostoma, Swainson. L’Eutrochus Adumsi est décrit comme espèce nouvelle. Le fascicule est terminé par l'explication des planches et l'index alphabétique de la famille des Trochidæ. La famille des Trochidæ, déjà nombreuse au temps de Lamarck, de Philippi, de Kiéner et de Deshayes, s’est con- sidérablement augmentée, dans le cours des vingt an- nées qui viennent de s’écouler. La monographie des Trochus, publiée par le D‘ Fischer, pour compléter celle que Kiéner avait commencée, a fait connaître une quantité notable d'espèces inédites,insuffisamment décrites ou non encore figurées, et a rendu, sous ce rapport, un service important à la science. Celle de M. Pilsbry com- prend les espèces les plus récemment décrites et vient encore diminuer le nombre des espèces mal connues ou douteuses, qui se trouve maintenant réduit dans une pro- portion considérable. Grâce à ces excellen:s travaux et à ceux de MM. Dall, Verrill, Watson, Jeffreys et de quelques autres savants, les naturalistes commencent à pouvoir se faire une idée exacte de la distribution géographique des genres dont se compose cette importante famille, qui compte des représentants non seulement dans les régions maritimes les plus rapprochées du littoral, comme on le croyait autrefois, mais encore dans les zones profondes que l’on commence maintenant à connaître. H. CROSSE. 3 DR, VE Manual of Conchology, structural and sysle- matic. With illustrations of the Species. By George WW. Tryon Jr. Continuation by (Manuel de Con- chyliologie structurale et systématique. Avec les figures des espèces. Par George W. Tryon Jr. Con- tinué par) HE. A. Pilsbry.— Seconde série : Pul- monata. Partie XX (4). Partie XX. -— Ce fascieule, qui termine le cinquième volume des Pulmonés, est consacré à l’étude des Solaropsis de Beck, un des groupes les plus intéressants de la faune malacologique de l'Amérique du Sud. Ge groupe, dont le type est l’Helix pellis-serpentis de Chemnitz, se compose presque exclusivement d'espèces forestières, qui vivent sur le sol, sous les pierres ou dans les troncs d’arbre creux, Ainsi que le fait observer l’auteur, les espèces dont se com- pose ce groupe se relient si étroitement entre elles, par des passages presque insensibles, qu'il n’est guère possible d'y établir des subdivisions basées sur àes caractères distinc- tifs sérieux. Aussi la coupe des Psadara, proposée par Miller pour les formes petites et minces du groupe, ne vaut guère mieux que celle des Ophiospila dé M. Ancey, qui ne vaut rien du tout. Dans un appendice, M. Pilsbry change le nom d’une espèce de Cuba (Helix deflexa, Pfeif- fer, non À. Braun), du groupe des lEwrycampta, et l'ap- pelle H. exdeflexa. Nous trouvons, à la fin du volume, comme dans les pré- cédents, l'index des coupes subgénériques qui s’y trouvent mentionnées, et l’explication des planches. Quant à la table | (1) Philadelphie, 1889. Publié par la Section Conchyliologique de l’Académie des Sciences Naturelles de Philadelphie. Fascicule in-8 de 40 pages d'impression, accom pagnées de XX planches coloriées. LT générale des espèces, l’auteur la réserve avec raison pour la fin du dernier volume de cet interminable genre Helix, si beau et si varié dans ses formes, mais d’une richesse si excessive et quelquefois si gênante. H. CROSSE. List of the Shells of Lake Tanganyika to be had of (Liste des Coquilles du lac Tanganyika que Pon peut se procurer chez) G&. B. Sowrerbhy (1). La liste de Coquilles du lac Tanganyika, que vient de publier M. Sowerby, est, peut-être, à certains égards, édi- tée dans un but un peu commercial, mais comme, en déf- nitive, elle est rédigée d’une façon scientifique et, de plus, accompagnée d’une planche, fort bien dessinée par l’auteur et représentant les formes les plus remarquables de eette faune si spéciale ét si extraordinaire, nous pensons que cet opuscule n'est pas indigne de figurer dans notre reyue biblicgraphique et nous le signalons avec plaisir à ceux de nos lecteurs qui désireront se faire une idée des espèces qui vivent dans les eaux du Tanganyika et qui, en même temps, voudront satisfaire ce désir dans des conditions économiques. H. CROSSE. Diagnoses of new Shells from Lake Tanganyika. By (Diagnoses de Coquilles nouvelles, provenant du lac Tanganyika. Par) Edgar A. Smitlh (2). L'auteur a trouvé, dans un envoi de Coquilles du lae (1) Londres, 1889, chez G. B. Sowerby, 121, Fulham Road. Bro- chure in-4 de 2 pages d’impression, accompagnée d’une planche noire, dessinée et lithographiée par l’auteur, (2) Londres, 1889. Brochure in-8 de 3 pages d’impression (Extr. du n° d'août 1889 des Ann. a. Mag. of Nat. History). EUR OI ES PO) A AT A APS EN PT ER EE CPS ASE TA A VS RC AL TE Fe PO M DE D OR Un PR DE VPN SC RS ENEE RO TE Tanganyika, fait par M. Coode Hore et récemment acquis par le British Museum, les espèces nouvelles suivantes, dont il donne les diagnoses: Syrnolopsis carinifera ; Reymondia minor, R. Tanganyicensis; Rissoa (Horea) Ponsonbyi. Le nouveau sous-genre Horea est établi pour un groupe d'espèces rissoïformes, de petite taille et de forme ovale, marquées de stries transverses, que viennent croiser des lignes d’accroissement obliques, et munies d'un péristome à bords légèrement épaissis. L’opercule du Lacunopsis (Spekia) zonata, resté inconnu jusqu'ici, es décrit. Il est petit, comparativement à la dimension de la coquille, de forme ovale, allongée, concave sur la face externe, et strié concentriquement, sauf à la partie cen- trale du nucléus, où il est paucispiré. Le bord de la face interne est lisse, luisant et plus large d’un côté que de l’autre. M. Smith, qui a eu occasion d’observer des séries considérables de Coquilles du Tanganyika, arrive à con- clure que les 5 espèces qui ont été créées aux dépens de son Neothauma Tanganyicense ne sont que Le simpies modifications d’une scule et mêr.e ferme spécifique, excessivement variable. Il en est de même des 23 espèces de Parainelania qu’a proposées un auteur français, plus connu par la quantité que par la qualité de ses espèces, pour des variations extrêmes de formes, qui semblent distinctes, au premier abord, mais qu’il devient impos- sible de séparer spécifiquement, lorsque l’on a sous les yeux une série un peu nombreuse d'individus, car l'on yrencontre constamment des types intermédiaires et ce ne sont toujours, en définitive, que des Paramelania nassa. H. CROSSE. _— 81 — Diagnoses Ostrearum novarum, ex agris Ægyptisæ nummuliticis, auctore €. Mayer-- Eymar (1). L'auteur décrit comme nouvelles les espèces d'Ostrea suivantes, qui ont été recueillies dans les terrains nummu- litiques d'Égypte : Ostrea (Alectryonia) frondiformis, 0. (A.) Lenzi, G. (A.) Sapphonis, 0. Ægyptiaca, 0. As- chersoni, O0. fluctuosa, 0. Livingstoni, O. Queruniana, O. Ismaeli, Q. Cailliaudi, O. protracta, O0. Stanleyi, 0. regals, 0. ramosa, 0. ventilabrulum, 0. flabelluli- formis, O. aviola, 0. sororcula, 0. Tihana, 0. restans. Il indique avec soin les localités et les couches dans les- quelles ont été trouvées ces espèces, ainsi que leur degré plus ou moins grand de rareté. H. CROSSE. Viaggio di Leonardo Fea in Birmania e regioni vicine. — XVIIL. Molluschiterrestri e d’acqua dolce di (Voyage de Leonardo Fea dans la Birmanie et les régions voisines. — XVII. Mollusques terrestres et d’eau douce. Par) Cesare Tapparone Canefri (2). L'étude de la faune malacologique de Birmanie a été entreprise et déjà poussée très loin par un certain nombre de naturalistes, presque tous anglais, parmi lesquels nous (1) Zürich, 1889. Brochure petit in-8 de 11 pages d'impression (Extr. de la 34 année du Vierteljahrsschrift der naturforsch. Ges. in Zürich, 1889.) (2) Gènes, 1889. Fascicule in-4 de 83 pages d'impression, accom- pagné de 5 planches lithographices (Extr. du vol. VII de la % série des Ann. Mus. Civ. Genova, 1889.) 6 — 82 —. citerons MM. Benson, Theobald, Blanford, Hanley, Nevill, Stoliczka, Godwin-Austen, Beddome, etc. Il en résulte que ce pays, dont, au temps de Linné, on ne connaissait aucun mollusque et dont la première espèce, de provenance cer- taine, le Cyclophorus perdix, a été décrite, en 1854, par MM. Broderip et Sowerby, a cessé, depuis longtemps déjà, d’être au nombre des terræ incognitæ. Pourtant, le der- nier mot n’est pas encore dit sur cette faune intéressante, qui continue celle de l'Inde, tout se ralliant à celles de l’Indo-Chine et de la Chine méridionale, et les résultats du voyage scientifique que vient d'accomplir avec succès M. Leonardo Fea, aide-naturaliste au Musée Civique de Gênes, résultats que nous fait connaître M. G. Tapparone Canefri, sont là pour le prouver. Le mémoire actuel comprend les espèces terrestres et fluviatiles recueillies en Birmanie, c’est-à-dire dans la région qui comprend les bassins du Salween, du Sittang et de l’Iraouaddy et qui est limitée, à l’ouest, par le Brahma- poutra et, à l’est, par la chaine qui traverse la presqw’ile de Malacca : 116 espèces ou variétés s’y trouvent mentionnées, 58 terrestres et 58 fluviales; elles comprennent les nou- veautés suivantes, qui sont décrites et figurées par l’au- teur : Helicarion (Austenia) Feæ ; Vitrina Birmanica ; Nanina (Machrochlamys) Auriettæ; Patula (Kaliella?) Feæ ; Helix (Dorcasia) extrusa; Oncidium pallidipes ; Leonardia Nevilliana (nouveau genre, représenté jus- qu'ici par une seule espèce, dont l’animal, très semblable à première vue, aux Vaginules, s'en distingue par son ouverture génitale femelle à peu près complètement invi- sible et paraissant située à la partie postérieure du corps) ; Vaäginulaproxima,V. Andersoniana; Unio Feæ, U. Houng- darauicus, U. dolichorhynchus, U. protensus, U. pulcher, U. Gianellü, U, rectangularis ; Sphærium montanum. Parmi les genres fluviatiles dominants, dans cette faune, nous citerons le genre Uno, qui compte 22 espèces. Le nouveau travail de M. Tapparone Canefri nous semble à la hauteur de ses précédents ouvrages et nous pensons qu’il intéressera certainement les naturalistes qui s'occupent de l'étude des faunes de l'Inde et de l’Indo-Chine. H. CROSSE. Contribution to the Mollusea of Florida. By) (Con- tribution à la connaissance des mollusques de la Flo- ride. Par) Charles T. Simpson (l). L'auteur a profité d’un séjour de quatre ans aux envi- rons de Braidentown, sur la côte occidentale de la Floride, pour recueillir, dans cette partie des Etats-Unis du Sud, des collections malacologiques considérables et des plus intéressantes, car elles lui ont permis de se faire une idée de là fâune de ces régions, si imparfaitement connues, il y a quelques années. Les espèces suivantes sent décrites comme nouvelles : Pleurotoma (Mangiha ?) Simpsoni, Dall ms.; Tralia (Alexia ?) minuscula, Dall ms. ; Natica Fordiana. Les mollusques marins de la côte occidentale de la Flo- ride se composent d’un certain nombre de formes de la côte Atlantique, d’un petit nombre d’espèces particulières à la côte sud-est des Etats-Unis et d’une quantité consi- rable d’espèces des Antilles. Les îles Tortugas sont remar- quablement riches en petites espèces de Mollusques. (1) Davenport (Iowa). Brochure grand in-8 de 28 pages d’imprese sion. (Extr. des Proc. of the Davenport Acad. of Nat. Sc., vol. V, 1881) _igu un Les espèces terrestres dela Floride comprennent quelques formes dont l'aire de distribution géographique est consi- dérable (Zonites arboreus, Strobila labyrinthica, etc.) ; un nombre assez grand de formes méridionales et particu- lièrement de Polygyra ; enfin, une quantité assez considé- rable d'espèces dont le centre de développement se trouve aux Antilies ou dans l'Amérique méridionale, Quant aux espèces de mollusques fluviatiles, on y trouve quelques formes tropicales, comme le Planorbis tumidus et l’Ancylus obscurus, des Antilles; d’autres, qui se re- trouvent au Mexique et au Nicaragua, comme l'Ampulla- ria caliginosa ; d’autres enfin, parmi les univalves, dont l’origine est nettement septentrionale (Limnæa humilis, Physa heterostropha, etc. Parmi les Pélécypodes, les espèces d'Unio semblent être, au moins en majeure partie, localisées dans la Floride. H. CROSSE. Nomenclature and Check-List of North American Land Shells. By (Nomenclature et Liste des Co- quilles terrestres Nord-Américaines. Par) H. A. Pilsbry (1). L’auteur donne la liste,dressée conformément aux prin- cipes de la classification moderne, des 302 espèces de mol- lusques terrestres dont on a constaté l'existence dans l'Amérique du Nord. D’après lui, les espèces terrestres des Etats-Unis, considérées au point de vue de jieur origine, peuvent être réparties en 6 catégories, savoir : 1° Celles qui ont été introduites par l’action humaine (1) Philadelphie, 1889. Brochure grand in-8 de 20 pages d’im- pression, (Extr. des Proc. of the Philadelphia Acad. of Nat. Sc. 1889 . (Helix hortensis, Rumina decollata, etc.) : presque toutes sont des formes européennes ; 2° Celles qui habitent à la fois les régions paléarctique et néarctique (Pupa muscorum, Helix pulchella, Acanthi- nula harpa, ete.) ; 3° Celles du versant Pacifique, autrement dit faune Cali- fornienne, qui s’étend sur toute la région située à l’ouest de la Sierra-Nevada, grand obstacle naturel qui, depuis la période jurassique, époque de son soulèvement, a séparé l'Amérique septentrionale en deux provinces faunales bien distinctes ; 4° La faune américaine proprement dite, répandue sur toute la vaste contrée qui s’étend à l’est de la Sierra Ne- vada, faune considérée par l’auteur comme autochtone et caractérisée par des espèces à ouverture plus ou moins dentée ou grimaçante et à spire souvent polygvrée (1) ; 5° Les espèces d’origine mexicaine comme les Holospira, les Bulimulus alternatus et B. Schiedeanus : 6° Les espèces d’origine Caraïbe, centre-américaine et sud-américaine, qui se sont introduites dans la Floride (Orthaticus, Liquus, Cylindrella, Bulimulus). : H. CROSSE. Notes on the Anatomy of Pholas (Barnea) cos- ; tata, Linné, and Zirphæa crispata, Linné. By (Notes sur l’anatomie du Pholas (Barnea) costata Linné, et du Zirphæa crispata, Linné. Par) VV. HE Dall (2). (1) L'Europe n’est pas sans offrir quelques exemples de ces formes à ouverture grimaçante (Helixæ personatla, H. constricla et H. Qua- drasi, par exemple). He Ce (2) Philadelphie, 1889. Brochure grand in-8 de 3 pages d’impres- sion (Extr. des Proc. Acad. of Nat. Sc. of Philadelphia, 1889). Le BE 2 L'auteur nous fait connaître l’organisation intime de deux espèces de Linné, le Pholas (Barnea) costata et le Zirphæa crispata,dont les parties molles ne semblént pas avoir été étudiées jusqu'ici. Chez le premier, lé manteau est entièrement clos, sauf pour le passage du pied; les siphons, réunis dans une seüle enveloppe, avec des ori- fices terminaux distincts, sont un peu plus courts que tout le resté du corps. Chez le Zirphæa crispata, letube Sipho- nal est recouvert d’un mince épiderme papyracé, déhis- cent, comme dans les Myes, et environ trois fois aussi long que le reste de l’animal. L'auteur considère les Zir- phœæa comme plus fortement modifiés que les Pholas et comme conservant moins de traces de l’organisatiou du type Myacéen, dont il pense que ces deux formés descen- dent probablement. H. GROSSE. Descriptions Of fourtéen new Spécies of Shells. By (Description dequatorze espèces nouvelles de coquilles, Par) G. B. Sowerby (1). L'auteur décrit et figure les espèces nouvelles dont les noms suivent : Pleurotoma (Mangilia) Brionæ, de Hong- Kong ; Olhiva Bulowi, de la Nouvelle-Bretagne; Mitra Formosensis, de Formose; Mitra recurva et M. Smilhi, de Maurice; Ovulum (Birostra) Haynesi, de l'Australie occidentale; Trochus (Infundibulum) baccatus, de Mau- rice; Thalohia Walkie; Amathina imbricata, de Mau- rice; Cochlostyla (Axina) Gloynei, jolie espèce des Phi- lippines, remarquable par lélégante disposition de son (1) Londres, 1889, Brochure in-8 de 6 pages d'impression, accom- pagnée d’une planche dessinée par l’auteur et coloriée (Extr. du vol. XX du Linnean Sociely’s Journal. — Zoology. 1889). d pe NAT DD ER EU Ke PRO POSE RE VD 2 ÉTAT MENT Ÿ OM M ER» Tale LE À LL 1 > er En D ge EL mn: À ‘épiderme hydrophane; Orthalicus Macandrewi,du Pérou ; Pectunculus crebreliratus, de Moreton Bay (Australie) ; Crassatella Japonica, du Japon ; Clavagella minima, de Maurice. H. CROSSE. NECROLOGIE Pendant le cours de 1889, la science malacologique a subi, comme en 1888, des pertes bien douloureuses, qui viennent éclaircir nos rangs. Ces morts, souvent prématu- rées, mais toujours regrettables, nous privent, parfois, d'amis sûrs et de collaborateurs dévoués, et, de plus, elles laissent, fréquemment inachevés, des travaux importants dont la science auräit profité, s’ils avaient pu être terminés. En France, nous avons à regretter la mort du Docteur Alexandre-Félix-Louis Daniel, décédé à Paris,le 15avril 1889, à l’âge de soixante-neuf ans, des suites d’une pneumonie, Ancien chirurgien de marine, il avait, pendant le temps de son service, visité la Guyane française et une partie de nos Antilles, Il exerça ensuite avec succès, et pendant de longues années, la médecine civile, à Brest, son pays natal. Très bien doué pour les sciences naturelles, qu’il aimait passionnément, et excellent collecteur, il avait su réunir des séries considérables de mollusques du littoral breton. C’est à l'aide de ces précieux matériaux qu’il a pu entre- prendre et mener à bonne fin l’excellente Faune malaco- gique terrestre, fluviatile et marine des environs de Brest, qu'il à publiée, en 1883, dans le volume XXXI du Journal de Conchyliologie. Nous perdons en lui un de SR nos plus anciens et de nos meilleurs amis, en même temps qu’un de nos collaborateurs les plus zélés pour la science et les plus dévoués. Ses collections conchyliologiques ont été acquises par M. G. B. Sowerby, de Londres, et par M.le D' Daginzourt. M. Eugène Eudes Deslongchamps, professeur à la Fa- culté des sciences de Caen, est décédé dans cette ville, le 21 décembre 1889, à l’âge de cinquante-neuf ans. Digne élève de son père, M. Eudes Deslongchamps, et, comme lui, professeur à la Faculté des ;sciences de Caen, il a pu- blié de nombreux Mémoires de géologie et de paléontolo- pie, auxquels son remarquable talent de dessinateur et de lithographe ajoutait une nouvelle valeur, en lui permettant de donner au public scientifique, à l’appui de ses travaux, des planches excellentes, au point de vue artistique, et, en même temps, irréprochables, sous le rapport de l’exacti- tude. Nous citerons parmi ses principaux ouvrages, son Cataloque des Cirrhipèdes, des Mollusques et des Rayon- nés, recueillis par M. E. Deplauche, pendant la campagne de 1854-1856 de l’aviso à vapeur le Rapide ; ses Etudes critiques sur des Brachiopodesnouveaux ou peu connus, ouvrage dont le premier volume seul a paru; ses Notes Paléontologiques, dont le second volume était en cours de publication au moment de la mort de l’auteur ; ses Bra- chiopodes des terrains jurassiques et son Jura normand, dont les deux premières livraisons seules ont paru. A M. Henri Dupuis, né à Saint-Omer (Pas-de-Calais), le LA 24 janvier 1819, est décédé, dans la même ville le 8 sep- — 9917— tembre 1889, à l’âge de 70 ans. Depuis 1865, il s’était occupé avec un grand zèle de réunir des collections conchyliolo- giques, pour l'augmentation desquelles il n’avait reculé devant aucun sacrifice et qui, vers la fin de sa vie, étaient devenues considérables. Par un acte de générosité qui l’ho- nore, il a légué toutes ses collections à sa ville natale. M. Robert Damon, de Weymouth (Angleterre), est mort, dans cette ville, le 4 mai 1889. Il a été emporté, subite- ment, dans le cours de sa soixante-quinzième année, par une maladie de cœur dont il souffrait, depuis quelque temps. C'était un zélé collecteur d'objets d’histoire naturelle et un intrépide voyageur. [l a parcouru, toujours dans un but scientifique, presque toute l’Europe et la Syrie, où il a recueilli une remarquable série de Poissons fossiles des ter- rains crétacés du Liban : elle a été acquise par le British Muséum. Il y a quelques années, il fit dans la Russie d’Asie, un voyage, dans le cours duquel il recueillit la pre- mière collection de poissons de la mer Caspienne qui, ait été rapportée en Angleterre. Bien qu’il s’occu- pât d'histoire naturelle, principalement au point de vue commercial, il avait su se réserver, pour lui-même remarquable collection de coquilles d'Angleterre. C’est lui qui avait acquis les collections du Muséum Godeffroy, cette importante création du grand établissement commer- cial et maritime de Hambourg, qui préluda, par une débâcle formidable, aux premières tentatives colonisa- trices de l’Empire Allemand, mais qui, pendant sa courte existence, rendit, en définitive, des services sérieux aux sciences naturelles, tant par ses belles publications (1) que par les recherches de ses nombreux agents et correspon- dants en Océanie et dans les autres parties du monde. M. R. Damon était auteur d’un livre scientifique estimé : The Geology of Weymouth and the Isle of Portland. M. le Professeur Giuseppe Seguenza est mort à Messine, le 3 février 1889, à la suite d’une longue et douloureuse maladie. C'était, assurément, un des géologuesles plus émi- nents de l'Italie et on lui doit des travaux de Paléontologie importants, traités d’une façon irréprochable, tant au point de vue descriptif qu’au point de vue synonymique, et géné- ralement accompagnés de planches excellentes, que l’au- teur avait dessinées lui-même, d’après nature. Nos lecteurs connaissent, par notre compte-rendu biblio- graphique de chaque année, les principaux ouvrages paléontologiques de notre regretté confrère. il s’est occupé principalement des terrains tertiaires des environs de Messine, dont il a décrit de nombreuses et intéres- santes espèces. La majeure partie de ses travaux a été publiée dans les ielhorie della Società Italiana di Scièenze naturali, ét dans d’autres Recueils scientifiques italiens. Nous citerons, parmi les plus importants, les suivants : Paleontologia malacologica dei terreni terziarü del Distreito di Messina (1865). — Le Ringicole Iltaliané, _Oboéro Ricerche speciologiche e Stratigraphiche intorho alle Ringicole raccolte negli strati terziari d'Italia (1) Journal des Müs: Godeffroy, Recüeil scientifique, dans lequel se trouve, avec d’autres travaux intéressants, un Mémoire impor- tant de M, R. Bergh sur les Nudibranches de la Mer du Snd. H. C, ét P.F, ; — 91 — (1881). = Le formazioni terziarie della Provincia di Reggio (Galabria) (1880). — Studi geologici e paieonto- logyici sul Cretaceo medio dell Italia meridionale (1882). M. lé Profésseur Luigi Béllardi ést décédé, à Turin, le 17 séptémibre 1889, à 4 heures du sôir. Il n’a pu résister plus longtemps à la crüellé maladie dont il était atteint et dont il suppôrtait les douleur avec une grande force d'âme. Comme M. Seguenza, c'était un des meilleurs nâtu- ralistes de son pays et il a fait, pour les terrains tertiaires de la Haute-Italie, ce que son savant confrère de Messine avait accompli, pour la Sicile; la Calabre et le reste de l’Ita- lié méridionale. 1 a publié de nombreux Mémoires paléon- tologiques, parmi lesquels nous nous conteriterons de citer le plus important, celui qui est intitulé : 1 Molluschi dei terreni térziari del Piemonte e della Liguria; œuvré remarquable, dont il à paru 4 parties, formant chacune un volume (1873-1885) et comprenant les Céphaiopodes, les Ptéropodes, les Hétéropodes et la majeure partie des Gas- tropodes des terrains tertiaires du Piémont et de la Ligu- rie. Ce grand ouvrage réste mialheuretisement inachevé : il serait vivement À désirer qu’il se trouvât, à Turin, où ailleurs, un continuateur qui le terminàt, dans d'aussi bonnes conditions scientifiques que par le passé. M. Guiseppe Méneghini, Sénateur du Royaume d'Italie et Professeur de Géologie à l’Université de Pise, est décédé, dans cette ville, le 29 janvier 1889, à 10 heures du matin. C'était un desgéologues les plus éminents et un des savants les plus justemierit réputés de son pays: On lui doit un £.bp 0e assez grand nombre de mémoires géologiqnes ou paléon- tologiques estimés, parmi lesquels nous citerons la Mono- graphe des fossiles appartenant au calcaire rouge ammo- nitique de Lombardie et de l’Apennin de l'Italie centrale. Il est à craindre que la mort presque simultanée de trois naturalistes aussi distingués que l’étaient MM. Meneghini, Seguenza et Bellardi ne fasse, dans la science paléontolo- gique italienne, un vide peut-être difficile à combler, bien que les jeunes savants d’avenir ne manquent pas, assuré- ment, dans les Universités italiennes. M. Francisco Prieto y Caules est mort, dans le courant du mois de juillet 1889, à Malaga, où il dirigeait, en qua- lité d'ingénieur, les travaux du port. C'était un natura- liste distingué et un collecteur zélé, aux recherches intel- ligentes duquel on doit la connaissance d’un grand nom- bre d'espèces espagnoles et des localités qu’elles habitent. M. le Professeur Gavino Gulia, de Malte, né à Malte en 1835, est mort, Île 25 décembre 1889, dans cette ile, à La Valette, où il exerçait les fonctions de Directeur du Musée d'Histoire naturelle. C'était un collecteur zélé des Mollus- ques de Malte, mais il n’a publié aucun Mémoire malaco- logique important, du moins à notre connaissance. H. CROSSE et P. FISCHER. 184%. — ABBEVILLE, TYP, ET STÉR. A. RETAUX. — 14890. JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE 1°" Avr:i 1890. Observations sur les genres Rycetopus et Sole- naïa. (Deuxième Note), Par P. FISCHER. Dans une première Note, publiée récemment (1), sur les genres Mycetopus et Solenaia, j'ai donné la liste des cspèces que les auteurs placent, sans contestation, dans ces coupes génériques. Aujourd’hui, j'appellerai l'attention des conchyliolo- gistes sur une coquille appartenant au même groupe, malgré les caractères différentiels que présente sa char- nière : l’Anodonta soleniformis, Benson. Cette espèce a été décrite en 1836 (Journ. of. Asiat. Soc. Bengal, vol. V, p. 749) et placée dans le genre Ano- donta par Benson, qui considérait sa charnière comme privée de dents. Elle provenait de l’État de Cachar ([ndo- _ Chine), qui dépend actuellement de la Présidence de Cal- cutta. (1) Journal de Conchyl., vol. 'XXXVIIL p. 5 (1890). da) I. Lea, ayant reçu en communication le type de Benson (consisiant en une valve d’un vieil individu dans un mau- vais état de conservation), ainsi qu'un individu jeune mais bien conservé, publia le résultat de l’examen de ces deux spécimens (1). Il fit remarquer que la valve adulte (longue de 177 millimètres), quoique défectueuse, le long du bord dorsal, montrait cependant des vestiges de dents cardinale et latérale. Sur le jeune individu (long de 6% millimètres), la dent latérale, quoique délicate, était parfaitement distincte, double sur la valve gauche et simple sur la valve droite. En conséquence I. Lea transporta l’Anodonta soleni- formis dans le genre Unio ; mais comme il existait déjà un Unio soleniformis, Lea (1830), il proposa de donner à la coquille de Cachar le nom d’Unio Bensoni. S. Hanley et Theobald, dans leur Conchologia Indica (pl. IX, fig. 1), ont publié une bonne iconographie de cette forme énigmatique qu’ils appellent Spatha soleniformus. Ce changement de genre ne me paraît nullement justifié, puisque le genre Spatha est limité à l’Afrique intertropi- cale et caractérisé par la présence de deux siphons. Il appartient, par conséquent, à une sous-famille (Wutelinæ), bien distincte de celle des Unionidæ. Enfin, dans une liste des Mollusques terrestres et flu= viatiles de l'Indo-Chine, j’ai placé l'Anodonta soleniformis de Benson dans le genre Mycetopus (Manuel de Conchyl., p. 328). En résumé, cette coquille a été ballottée dans les quatre genres suivants : Anodonta, Unio, Spatha et Mycetopus. L'examen de la figure du Conchologia Indica montre (1) À Synopsis of the fumily Unionidæ, p. 57, uote (1870). ASS) CONS HS APS CRD Ce Te La > Æ FS PRET CHR que l’Anodonta soleniformis de Benson à les plus grands rapports avec le Mycetopus emarginatus, Lea, du Siam. La coquille est très allongée, très inéquilatérale ; le côté antérieur est étroit : le côté postérieur est dilaté ; le bord ventral est subrectiligne, avec une légère sinuosité à peu de distance de l’extrémité antérieure. Enfin, une aréa oblique, décurrente, s'étend, comme chez le Mycelopus emarginatus, du sommet au bord postérieur, et complète la ressemblance de la coquille avec ur Solen. La taille de l'espèce du Cachar (160 millimètres) est supérieure à celle de la forme du Siam. Le seul caractère valable pour séparer l’Anodonta sole- uformis, Benson, des Mycetopus consiste dans la pré- sence de dents latérales et d’un rudiment de dent cardi- nale. Mais ces dents doivent être bien peu prononcées, à l’état adulte, puisque Benson, d’une part, a placé ce Mol- lusque dans le genre Anodonta, et puisque Hanley et Theobald, d’autre part, l'ont considéré comme un Spatha. Or les Spatha, comme les Anodonta, ont une charnière sans dents. En élargissant la question, il s’agit de savoir si, chez les Nayades, les caractères empruntés à la charnière ont, en systématique, une valeur supérieure à ceux qui sont fournis par la forme générale, l’ornementation, le baille- ment des valves et la répartition géographique. Je ne le pense pas, Chez un certain nombre d’Unio, la réduction des dents de la charnière s’opère insensiblement, de telle sorte que la différence entre les Unio et les Ano- donta devient illusoire et que les formes transitionnelles peuvent être inscrites tantôt dans l’un, tantôt dans l’autre de ces genres. On ne sait, d'autre part, de quel genre rap- procher les Dipsas et les Anodonta symphynotes de la A AE RAT UE Fi PES SERA PRE Et a OO t £ a VER NE LE TRE TL x Da EM UE 10 section Pteranodon (Anodonta magnifica, Lea), décrits tantôt comme Unio, tantôt comme Anodonta et aui, pour moi, appartiennent à un même groupe naturel asiatique, voisin probablement des Unio symphynotes de la même région géographique. On pourrait donc sans inconvénient placer dans le même genre Mycetopus : 1° des espèces à charnière dentée comme j’Anodonta soleniformis, Benson; 2 d’autres à charnière représentée par une légère saillie correspondant à une dent laiérale rudimentaire (Mycetopus emarginalus, Lea): 3° d’autres enfin sans trace de dents latérales (Mycelopus siliquosus, Spix). Mais les animaux de ces diverses coquilles ont la même organisation et les mêmes mœurs. Leur p'ed allongé est dilatable, fungiforme et sert à pratiquer de profondes excavations dans la vase ou le sable du fond des lacs et des cours d’eaux. Le type de Benson, par sa coquille, appartient à la sec- tion des Solenaia véritables. Mais il faudrait savoir si les Mycetopus chinois, figurés avec une charnière sans dents, n’ont peut-être pas, à l’état jeune, des rudiments de dents latérales, C’est là une question que pourrait résoudre le R. P. Heude qui nous a fait connaître la belle séric de ces espèces. Si les dents latérales existaient, le sous-genre Solenaia prendrait plus d’extension et s’appliquerait alors à toutes les formes asiatiques. Ed Note sur la Faune conchyliologique lerrestre et fluviatile de l'Ile d'Hainan (Chine), Par P. FISCHER. La faune conchyliologique de la grande île d’'Hainan = n’est connue que depuis peu de temps. Pourtant une espèce de Mollusque terrestre, qui était placée parfois dans des boites de coquilles expédiées en Europe par les négociants chinois de Canton, a été décrite pour la première fois par L. Pfeiffer, en 1845, sous le nom d’Ilelix platyodon, et paraît devoir être identifiée avec l'Ielix Tournoueri, Crosse (1868), qui n’en est guère qu’une variété, mais sa patrie n’a été exactement déterminée qu’en 183%. Aucun naturaliste européen n’avait pénétré à Hainan, avant R. Swinhoe, qui a tant contribué, d’autre part, à la connaissance de l’histoire naturelle de l'Ile de Formose. Durant un court séjour à Hainan, R. Swinhoe recueillit quelques Mollusques terrestres et fluviatiles, décrits en 1870 par H. Adams, dans les Proceedings de la Société Zoologique de Londres (Melanoides Swinhoei, Bithynia . robusta, Rumina teres, Helix Hainanensis, et Plerocy- clos Hainanensis). De 1870 à 1882, cette faunule ne fut pas augmentée; mais, à partir de 1882, plusieurs espèces de Hainan ont été publiées. C’est grâce surtout aux efforts soutenus du D: O. F. de Môllendorff que les résultats des recherches - des voyageurs Gerlach, Jüdell, Schomburg, Herz, Schmac- ker, ont été mis en lumière. M. de Môllendortf, en outre, communiqua les Melania d'Hainan au D’ Brot de Genève, les Nerilina et les Assimine& de même provenance au D' Boettger. Tous ces matériaux sont consignés dans les recueils suivants : Jahrbücher der Deutschen Malako- zoologischen Gesellschaft (Années 1882-1887); Nachri- chtsblalt der Deutschen Malakozoologischen Gesellschaft (Années 1883, 188%, 1888, 1890); Malakozoologische Blütter (Année 1888). Telles sont les sources où j'ai puisé pour dresser ce — 98 —. Catalogue, qui ne peut donner qu’une idée des plus som- maires de la faune d'Hainan. En effet, les explorateurs n’ont guère visité que deux localités : Hoïihow et Kiung- dshou. Quant à l’intérieur de l’île, il ne paraît pas acces- sible, à cause de l’hostilité des aborigènes. Je ne serais donc nullement surpris si le chiffre actuel de 42 espèces de Mollusques était quadruplé ou quintuplé, dans quelques années. Rien bu En attendant, il était nécessaire d’être renseigné sur la faune d’'Hainan, ne füt-ce que pour la comparer à celle du Tonkin, qui est l’objet de travaux intéressants, depuis quelques années, et à celle de la partie méridionale du continent chinois prolongé par la péninsule de Loui- Tcheou, qu’un détroit peu profond et peu large sépare _ d'Hainan. Liste des espèces. 1. STREPTAXIS BIDENS, Môllendorff, Jahrbücher der Deutschen Malakozoologischen Gesellschaft, vol. X, p. 276, pl. X, fig. 9, 1885. Bab. Près du fort de Hoïihow (Jüdell). 9, MACROCHLAMYS (?) cINCTA, Môllendorff, Jahrb. der Deutsch. Malak. Gesellsch., vol. IX, p. 483. 1882, — Même recueil, vol. X, p. 364, pl. XIE, fig. 1. 1883. Hab. Près du fort de Hoïhow (Dr Gerlach) ; près de la ville de Kiung-dshou (A. Schomburg). 3. HEMIPLECTA FILICOSTATA, Môllendorff, Jahrb. der Deutsch. Malak. Geseilsch., vol. XIE, p. 387. 1885, — Même recueil, vol. XIV, p. 88, pl. II, fig. 6. 1887. Hab. Ye d’Hainan (Môllendorf). h. MicRocysrTiINA SiNICA, Môllendorff, Jahrb. der | 4 , #4 LRO EE Deutsch. Malak. Geselisch., vol. XII, p. 386, pl. X, fig. 15. 1883. — Même Recueil, vol. XIV, p. 40, 1887 (Var. Hai- nanensis). Hab. Hainan_ (Môllendorff). Obs. Le type de cette espèce provient de la Chine con- tinentale, Province de Guangdung. 5. KALIELLA DEPRESSA, Môllendorff, Jahrb. der Deutsch. Malak. Gesellsch., vol. X, p. 368, pl. XIL, fig. 7, 1883. — Même Recueil, vol. XIE, p.383, 1885. — Même Recueil, vol. XIV, p. 42, 1887. Hab. Hainan (Môllendorf). Obs. Le type est continental (Hongkong, Guangdung). 6. KALIELLA TROCHOSPIRA, Moôllendorff, Jahrb. der Deutsch. Malak. Gesellsch., vol. XIV, p. 44, 1887. Hab. Près du fort de Hoihow (Môllendorff). 7. KALIELLA (?) cosTIGERA, Môllendorff, Jahrb. der Deutsch. Malak. Gesellsch., vol. XIV, p. 50, pl. WE, fig. 7, 1887. Hab. Hainan (Môllendorff). 8. SITALA HAINANENSIS, Môllendorff, Jahrb. der Deutsch. Malak. Gesellsch., vol. XIV, p. 47, pl. IE, fig. 5, 1887. Hab. Près du fort de Hoïihow (0. Herz). 9, Hezix HAINANENSIS, H. Adams, Proceed. Zool. Society London, p. 8, pl. I, fig. 15, 1870. — E. von Mar- tens, Nov. Conch., IV, p. 9, n° 680, pl. CXI, fig. 5-7. — Pfeiffer, Mon. Helic. viv., vol. VII, p. 366, 1876. — Müllen- dorff, Jahrb. der Deutsch. Malak. Gesellsch. vol. XI, p. 374, pl. 7, fig. 3, 188%. . — 100 — Hab. Ile d'Hainan (Swinhoe) ; fort de Hoïihow (Schom- burg, Jüdell). Obs. Cette espèce a été récemment trouvée au Tonkin. 10. HELIX SCHOMBURGIANA, Môllendorff, Jahrb. der Deutsch. Malak. Gesellsch., vol. XI, p. 332, 188%. — Helix trochulus, Môllendorff, même Recueil, vol. IX, p. 184, 14882 (non H. trochula, À. Adams). Hab. Hoihow (Schomburg) ; Kiung-dshou (Gerlach). A1. HELIX TOURANNENSIS, Souleyet, Rev. Zoolo- gique, p. 101, 1842. — Souleyet, Voyage de la Bonite, Zool., p. 507, pl. XXIX, fig. 1-2, 1852, — Môllendorff, Jahrb. der Deutsch. Malak. Gesellsch., vol. XI, p. 568, 1884. Hab. Te d'Hainan, à Hoïhow (Gerlach, Schomburg). Obs. Espèce très répandue dans l'Asie orientale : elle vit dans le Siam, le Cambodge, la Cochinchine, l'Annam, la Birmanie, la Chine (Macao, Canton, Province de Yun- nan), etc. 12. HELIX PLATYODON, Pfeiffer, Proceed. Zool. Soc. London, p. 132, 1845. — Pfeiffer, Monogr. Helic. viv., vol. I, p. 311, 1847. — Môllendorff, Jahrb. der Deutsch. Malak. Gesellsch. vol. XI, p. 372, pl. VIHL, fig. 3-8, 1884. —, Helir Tournoueri, Crosse, Journ. de Conchyl., | vol. XVI, p. 107 et 173, pl. VI, fig. 4, 1868. Hab. Ile d’'Hainan, à Hoihow (Gerlach, Schomburg, Jüdell). Obs. Le typ: de l’Helix Tournoueri, Crosse, se trouvait dans une boite de coquilles des mers de Chine, qui a été vendue à l'Exposition universelle de Paris. C’est une simple variété de coloration de l’H. platyodon. 15. HeLIX HERZIANA, Môllendorff, Nachrichtsblatt ; 1 — 101 — der Deutschen Malakozoologischen Gesellschaft, vol. XX, p. 41, 1888. Hab. Hoihow (0. Herz). 1%. BULIMINUS GRANULATUS, Môllendorff, Nachr. der Deutsch. Malak. Gesellsch., vol. XVI, p. 173. 1884. — Môllendorff, Jahrb. der Deutsch. Malak. Gesellsch., vol. XIL p. 395, pl. XL, fig. 22. 1885. Hab. Hoihow (Môllendorff). 15. CLAUSILIA HAINANENSIS, Môllendorff, Nachr. der Deutsch. Malak.: Gesellsch., vol. XVI, p. 174. 1884. — Môllendorff, Jahrb.der Deutsch. Malak. Gesellsch., vo- _ Jume XII, p. 397. 1885. Hab. Hainan (Môllendorff). 16. CLAUSILIA SCHOMBURGI, Schmacker et Boeltger, Nachr. der Deutsch. Malak. Gesellsch., vol. XXI, p. 27, pl. I, fig. 8. 1890. Hab. Hoihow (Schomburg). 17. SUBULINA TERES, H. Adams, Proceed. Zool. Soc. London, p. 8, pl. I, fig. 14. 1870 (Rumina). — Achatina teres, Pfeiffer, Mon. Helic. viv., vol. VIH, p. 258. 1877. Hab. Hainan (Swinhoe). 18. SCARABUS FIMBRIOSUS, Müllendortf, Jahrb. der Deutsch. Malak. Gesellsch., vol. XK, p. 349, pl. IX, fig. A. 1885 (Pythia). Hab. Environs de Hoïhow (Schmacker). Obs. Cette espèce vit aussi à Macao (Chine méridio- nale). a 19. LEPTOPOMA POLYZONATUNM, Môllendorff, Jahrb. der Deutsch. Maluk. Gesellsch., vol. IX, p. 181. 1882. — — 102 — Môllendorff, même Recueil, vol. IX, p. 3%3, pl. X, fig, 5. 1882. Hab, Surles murailles de la ville de Kiung-dshou (D' Ger- lach). 20. CYCLOPHORUS PYROSTOMA, Môllendorff,Jahrb.der Deutsch. Malak. Gesellsch., vol. IX, p. 271, pl. IX, fig. 6. 1882. Hab. Environ de Hoiïhow (Schomburg). 91. CYCLOPHORUS (SCABRINA) HIRSUTUS, Môllen- dorff, Nachr. der Deutsch. Malak. Gesellsch., vol. XVI, p 169. 1884,— Môllendorff, Jahrb. der Deutsch. Malak. Gesellsch., vol. XIF, p. 360, pl. IX, fig. 2. 1885. Hab. Hainan (Schomburg). 29. LAGOCHILUS PiLOSUS, Müllendorff, Nachr. der Deutsch. Malak. Gesellsch., vol. XVI, p. 170. 1884. — Môl- lendorff, Jahr. der Deutsch. Malak. Gesellsch., vol. XIT, p. 366, pl.IX, fig. 3. 1885. Hab. Collines « Hammocks », près Hoihow (Môllen- dorff). 23. LAGOCHILUS LONGIPILUS, Môllendorff, Nachr. der Déutsch. Malak. Gesellsch., vol. XVI, p. 170. 1884.— Môllendorff, Jahrb. der Deutsch. Malak. Gesellsch., vol. XIE, p. 367, pl. IX, fig. 4. 1885. Hab. Hainan (Môllendorff). 24, OPISTHOPORUS HAINANENSIS, H. Adams, Proceed. Zool. Soc. London, p.8, pl. L, fig. 16. 1870 (Pterocyclos). — Plerocyclos Hainanensis, Pfeiffer, Monon. Pneumon. viv., Suppl. IL, p. 50, n° 5. 1870. — Cyclotus Hainanen- sis, Môllendorff, Jahrb. der Deutsch. Malak. Gesellsch., vol. IX, p. 258. 1882.— Opisthoporus Hainanensis, Môl- L PT : ü Lt Mers écdier ed = 109 lendorff, même Recueil, vol. XIT, p. 357, pl. IX, fig. I. 1885. | Hab. Hainan (Swinhoe) ; Hoïihow (Schomburg). 95, PuPINA FLAVA, Môllendo:ff, Nachr. der Deutsch. Malak. Gesellsch., vol. XVI, p. 170. 1884, — Môllendorff, © Jahrb. der Deutsch. Malak. Gesellsch., vol. XIL, p. 370, pl. IX, fig. 6. 1885. Hab. Hoïhow (Môllendorff). 26. PuPINA JUDELLIANA, Môllendorff, Jahrb. der Deutsch. Malak. Gesellsch., vol. X, p. 288, pl. X, fig. 5. 1883. Hab. Hoïhow (Jüdel]). 27. DIPLOMMATINA HERZIANA, Môllendorff, Jahrb. der Deutsch. Malak. Gesellsch., vol. XII, p. 176. 1886. Hab. Hoïhow (0. Herz). 98. BITHINIA ROBUSTA, H. Adams, Proceed. of 2001. soc. London, p. 8, pl. I, fig. 13. 1870. — Môllendorff, Malakozoologische Blätter, Nouvelle série, vol, X, p. 134. 1888. Hab, Hainan (Swinhoe); Hoïhow (Gerlach, Schomburpg, Herz). Obs. Une variété minor de cette espèce a été recueillie près de Canton (Chine). 29. STENOTHYRA DIVALIS, Gould, Proceed. Boston soc. of nat. hist., vol. VII, p.41. 1861 (Bithynia) Steno- * thyra divalis, Môllendortf, Malakoz. Blätter, Nouv. ser. vol. X, p. 137. 1888. Hab. Hoihow (Môllendorff). : Obs. Le type de Gould provient de Canton. L’espèce a .… élé retrouvée à Formose (Hungerford). — 104 — 30. ASSIMINEA BREVICULA, Pfeiffer, Proceed. zool. soc. London, p. 306.1854. (Hydrocena).— Hydrocena bre- vicula, Pfeiffer, Mon. Pneumon. vivent. suppl. I, p. 156. 1858. — Assiminea brevicula, Boettger, Jahrb. der Deutsch. Malak. Gesellsch., vol. XIV, p. 163. 1887. Hab. Hoihow (Schmacker, Herz). Obs. La distribution de cette espèce est très étendue en Chine, Malacca, Birmanie, Siam, Inde, Ceylan, Andaman, Bornéo, Philippines. 31. ASSIMINEA DOHRNIANA, G. Nevill, Journ. Asial. Soc. Bengal, vol. XLIX, p. 162. 1880.— Boettger, Jahrb. der Deutsch. Malak. Gesellsch., vol. XIV, p. 171. 1887. Hab. Hoïhow (0. Herz). Obs. Le type provient de la Chine continentale. 32. ASSIMINE A LUTEA, À. Adams, Ann. and Mag. of nat, hist (3), vol. VIE, p. 307. 1861.— Bocttger, Jahrb. der Deutsch. 'Malak. Gesellsch., vol. XIV, p. 186, 1887. (var. Hainanensis). Hab. Hainan (Boettger). Obs. La variété Hainanensis est plus pelite que le type, qui provient de la Ghine continentale (embouchure du Pei-ho). 933. MELANIA HONGKONGIENSIS, Brot, in Martini und Chemnitz, éd. Il, p.62, pl. VII, fig. 2. 1874. — Boettger, Jahrb.der Deutsch. Malak. Gesellsch., vol. XII, p. 14. 1886. Hab. Hainan (d’après Brot). — Hong-Kong (Chine). ? 34. MELANIA SINENSIS, Reeve, Conch. Icon., fig. 70. 1859. — Brot, in Martini und Chemnitz, éd. II, p. 61, pl. VIF, fig. 1. 1874 — Boettger, Jahrb. der Deutsch. Malak. Gesellsch., vol, XII, p. 15. 1886. Dit. COTE SE PET scpbhniiité hoct-n ren bé nt dus gi g” Ÿ SE din édtsveseSuié = 108 Hab. Hainan (d’après Paetel). — Chine (d’après Reeve). 35. MELANIA SCULPTA, Souleyet, Voy. de la Bonite. Zool., vol. IF, p. 546, pl. XXXI, fig. 16-18. 1852. — Brot, in Martini und Chemnitz, éd. IT, p. 334, pl. XXXIV, fig. 43. — Brot, Nachr. der Deutsch. Malak. Gesellsch., vol. XIII, p. 12. 1886. Hab. Hainan (Schmacker). Obs. Le type provient des Philippines. Cette espèce a été signalée, en outre, en Chine et dans l’Indo-Chine. -36. MELANIA SWINHOEI, H. Adams, Proceed. of the © zoo. Soc. London, p. 8, pl. L fig. 12. 1870 (Mela- noides.)— Brot, in Martini und Chemnitz, éd. Il, HMelan. p. %6, pl. XII, fig. 6.874. — Brot, Nachr. der Deutsch. Malak. Gesellsch., vol. XV; p. 81. 1883.—Boettger,Jahrb. der Deutsch. Malak. Gesellsch., vol. XIIT, p. 15. 1886. — Boettger, même Recueil, vol. XIV, p. 113. 1887. Hub. Hainan (Swinhoe); Hoïhow (Môllendorff). Obs. Cette coquille a été récemment trouvée au Tonkin. 237. MELANIA HAINANENSIS, Brot, 2% Martini und Chemnitz, éd. II, p. 60, pl. VI, fig. 15. 1874. — Brot, Nachr. der Deutsch. Malak. Gesellsch., vol XV, p. 82. 1883.—Boettger, Jahrb. der Deutsch. Malak. Gesellsch., vol. XIII, p. 2. 4886. — Boettger, même Recueil, vol. XIV, p. 105. 1887. Hab. Hainan (d’après Brot). — Hong-Kong, Amoy, Canton (Chine). 238. MELANIA BRE VICULA, H. Adams, Proceed. ofthe zool. soc. London, p.379, pl. XXVIK, fig. 12. 1870. (Mela- nella). — Brot, in Martini und Chemnitz, éd. Il, p. 15, pl. I, fig. 4. — Boettger, Jahrb. der Deutsch. Malak. Gesellsch. vol. XIIE, p. 13. 1886. — 106 — Hab. Hainan (d'après Brot). — Amoy (d’après Swin- hoe). , 39, HELICINA HUNGERFORDIANA,Môllendorff, Jahrb. der Deutsch. Malak. Gesellsch., vol. IX, p. 182 et p. 354, 1882, — Helicina Hainanensis, Môllendorff, même Recueil, vol. IX, p. 182. 1882. Hub. Hoiïihow; près de la ville de Tshinag-dshou-fu (Gerlach). Obs. Espèce abondante à Hainan où elle constitue une variété minor du lype, qui provient de Hong-Kong (Chine). 40. NERITINA (DOSTIA) CREPIDULARIA, Lamarck, . Hist. nat. des anim. sans vert., vol. VI, partie IT, p. 186. 1822, — E. von Martens, 27 Martini und Chemnitz, éd. IL, p. 37, pl. VIL fig. 1-14. — Boettger, Jahrb. der Deutsch. Malak. Gesellsch. vol. XII, p. 211. 1886. Hab. Hoïhow (Schmacker). Obs. Les spécimens d’Hainan se rapportent à la variété cornucopia, Benson, qui habite Ceylan, l’Inde, la Cochin- chine, etc. ki. NERITINA SOWERBYANA, Recluz, Proceed. zool. Soc. London, p. 174. 1842. — E. von Martens, ## Martini und Chemnitz, éd. Il, p.171, pl. XVII, fig. 1-4, 10, 13. — Boettger, Jahrb. der Deutsch. Malak. Gesellsch., vol. XILF, p. 215. 1886. Hab. Hainan (Schmacker). + Obs. Cette espèce vit en Chine, Ceylan, Formose, Indo- Chine, Japon, Philippines. 42. NERITINA OUALANIENSIS, Lesson, Voyage de la Coquille, Zoologie, p. 143. 1832. — E, von Martens, in Martini und Chemnitz, éd. IL, p. 193, pl. XX, fig. 1-24.— ns +, . dit don C7 88 — 107 — Boetiger,Jahrb. der Deutsch. Malak. Gesellsch., vol. XI, p. 221. 1886. Hab. Hoïihow (Môllendorff). Obs. La distribution géographique de cette coquille est très étendue : Japon, Chine, Indo-Chine, Inde, Ceylan, Nicobar, Malaisie, Philippines, Célèbes, Moluques, Aus- tralie, Tonga, Fidji, ete. Le type de Lesson provient de l’île Oualan ou Ualan, dans l’archipel des Carolines. Résumé. Dans l’état actuel de nos connaissances, la faune d’Hainan se compose de 42 espèces terrestres et fluviatiles. Quelques genres qui doivent habiter certaine- ment Hainan, n’ont pas encore été signalés : tels sont les Paludina,, Unio, Anodonta, Corbicula, etc. Sur ces 42 espèces, 22, soit un peu plus de la moitié sont propres à cette île : Streptaxis Lidens Macrochlamys cincta Hemiplecta fiicostata Kaliella trochospira — costigera Sitala Hainanensis Helix Schomburgiana — platyodon — Herziana Büliminus granulatus Clausilia Hainanensis Clausilia Schomburgi Subulina teres Leptopoma polyzonatum Cyclophorus pyrostoma — hirsutus ZA Lagochilus pilosus — longipilus Opisthoporus Hainanensis Pupina flava — Judelliana Dipiommatina Herziana. Parmi les formes spéciales, Ja plupart appartiennent à des groupes génériques ou sous-génériques répandus dans l’Inde et dans l’Indo-Chine ; mais une des plus remarquables est certainement l’Helix platyodon repré- sentant le sous-genre Obba, si abondant aux Philippines. La présence des genres Pupina, Opisthoporus, Lepto- poma est remarquable ; les Clausilit sont compris dans les sections asiatiques Pseudonenia et Garnieria. On compte 18 espèces communes avec la Chine, ce qui s'explique par le peu de largeur et de profondeur du détroit &’Hainan : Microcystina Sinica Kaliella depressa Helix Tourannensis Scarabus fimbriosus Bithinia robusta Stenogyra divalis Assiminea brevicula — Dohrniana ti uiens Melania Hongkongiensis — Sinensis — sculpla — Hainanensis — brevicu/a Éd dir LE: :- _— 1409 — Helicina Hunger{ordana Nerilina crepidularia — _ Sowerbyana — Oualaniensis Mais sur les 18 espèces, 4 sont douteuses, au point de vue de leur existence à Hainan. Ainsi les Melania Hong- kongiensis, Hainanensis et brevicula ne sont cités de cette provenance que d’après l’autorité d'un marchand (Geale) qui les a répandus dans diverses collections et le M. Sinensis habiterait Hainan, d’après Paetel, qui se l’est procuré probablement par la même voie. Enfin 9 espèces vivent à Hainan et dans l’Indo-Chine : Helix Tourannensis — Hainanensis Assiminea brevicula Melania tuberculata — sculpta — Swinhoei Neritina crepidularia — Sowerbyana — Oualanmiensis Parmi ces espèces, l’Helix Hainanensis, qui habite le Tonkin, appartient à un groupe, celui des Jadra, dont la distribution géographique est très intéressante, puisqu'il s'étend du Japon et de la Chine jusqu’à l'Australie. D'après ces données, je crois que la faune conchyliolo- gique d'Hainan doit être considérée comme une dépen- dance de celle de la Chine méridiomale et que ces deux régions doivent être rattachées à la province zoologique _ ‘ indo-chinoise. - On remarquera qu’il n'existe pas d’espèces terrestres 8 — 110 — communes entre Hainan et Formose. Cette dernière ile, plus éloignée du continent, a une faune conchyliologique plus spéciale. | Cr P.F. Diagnoses Ampullariarumm novarum Guatemal:e et reipuhlicæ Mexicanæ incolarum, Auct. H. CrossE et P. FISCHER. 1. AMPULLARIA BELIZENSIS. Testa latè umbilicata, ovoideo-globosa, ventricosa, epidermide pallidè lulescente induta, tenuè et radia- tim striala, haud malleata, nitens; spira mediocris, apice subobtuso ; anfractus 6 12 — 7 convexi, prümi 2 miolacei, nitentes, interdüm erosi; sequentes 3 [usco— cinerei, zonis castaneis, anguslis, remotis 3 ornali; penultimus et ultimus pallidé cinereo-olivacei ; ultimus 3/4 longitudinis paulo Süperans, inflatus, globosus ; apertura semi-ovalis, intits castanea, marginibus callo lutescente junctis; margine columellari crassiusculo, non reflexo ; labro acuto, haud reflexo, intùs castaneo- rufescente ; umbilico profundo. — Longit. 63 ; diam. maj. 55 mil. — Apertura 45 mil. longa, 24 mil. lata. Habiçat in colonid anglicä Belize dictà (Bocourt). 2. AMPULLARIA YUCATANENSIS. Testa angustè perforala, tenuis, globoso-inflata, nitens, sub epidermide radiatim striatula et sparsim malleata ; spira parüm elevata, conoidea ; anfractus 5 1/2 parüm convexi, suturd lineari discreti : primi violacei, sequentes cinereo-olivacei, ultimus peramplus, LL D RER 0 TARDE NES EL RES RSS QE A tr TPS L Le L — AMI — viridi-olivaceus, posticè dilatatus et pallidior, anticè attenuatus, productus, medio 16-19 zonis spiralibus obscuris, angustis ornatus; apertura semi-ovalis, perlonga , intùs fusco-zonata, marginibus callo lutescente, tenui junctis; margine columellari umbili- cum tegente, basali effuso, rostrato ; labro dilatato, lutescente. — Longit. 50 ; diam. maj. 40 mill.— Aper- tura 40 mil. longa, 27 mill. lata. Habitat in paludibus propè San Geronimo, provinciæ Yucatan dictæ, reipublicæ Mexicanæ (A. Morelet). 3. AMPULLARIA INNEXA. Testa angustè perforata, globoso-conoidea, nilens, epidermide tenui, cornet induta, sub epidermide radia- fim et tenuè striatula, cinereo-violacea vel cœrulea, zonis spiralibus obscuris, densis, angustis, inœqualibus (15-16 in anfractu ultimo) ornata ; spira conico-acuta, integra ; anfractus 6-6 1/2 convexi, sutur& lineari discreti : primi rufescentes, nitentes, concolores ; sequen- tes 2 violacei ; reliqui zonati ; ultimus modicè dilatatus, 2/3longitudinis æœquans, posticè parüm dilatatus, undi- què zonatus : apertura ovato-piriforimis, intùs cas— tanea; columella crassiuscula, vix reflexa ; labrum sinuosum, paul reflexzum, albidum, castaneo interrup- tum. — Longit. 39 ; diam. maj. 32 mill. — Apertura 26 mill. longa, 18 mul. lata. . Habitat in Monte de Mistan, propè Coapan, in pro- vincid Oajaca, reipublicæ Mexicanæ (A. Sallé). 4. AMPULLARIA OCCLUSA. Testa imperforata aut vix rimata, ovoidea, solidius- cula, nitens, sub epidermide luteo-virescente radiatim Striatula et minutè malleata: spira parüm elevata, — 112 — obtusa; anfractus 5 1/2-6 convexi; primi fusco-viola- cei, reliqui viriduli; anfractus uliimus lonqus, 3/% longitudinis œquans, parüm ventrosus, posticè paul convecus, fasciis obscuris fusco-vridulis, tm distinc- is, lüm confluentibus cingulatus, posticè lutescens, concolor aut obsolelè zonatus; apertura ovalis, longa, intüs fusca et posticè lutescens,marginibuscallo mediocrt, angusto, lutescente junctis; columella angusta ; labro acuto. — Long. 50; diam. maj. 41 mall. — Aperturaæ 38 Mill. longa, 24 mill. lata. Habitat Tanesco, Guatemalæ, in laqunis aquæ dulcis, (Bocourt). 5. AMPULLARIA LEMNISCATA. Testa angustè perforata, tenuicula, globosa, parm nitens, sub epidermide radiatim striata ; spira breuis, conoïidea; anfractus 5 1/2 sutur lineari discreti, con- vexiusculi; primi violacei, sequentes cinereo-olivacei et zonis anqustis, castaneis ornati; ultimus 3/4 longitu- dinis œquans, posticè inflatus, pallidior, anticè atte- nualus, olivaceus, medio zonis spiralibus 15-18 inœæqua- libus, angustis munitus ; apertura magna, semi-ovalis, intüs castanea, marginibus callo lutescente, sat crasso ®junctis : margine basali producto, effuso : labro latè reflexo, lutescenti-aurañntiaco; umbilico obliquo,angusto. —Longit. 43 ; diam. maj. 39 mill. —Apertura 33 mill. longa ; 23 mill. lata. Habitat in coloniä anglicd: Belize dictà (Bocourt;. 6. AMPULLARIA MONACHA. Testa umbilicata, tenuicula, ovoideo-globosa, nitens, sub epidermide regulariler et tenerrimè radiatimstria- tula, rarû et sparsim malleata; spira conoidea; qn- : ah Sr) LR AR |A. het. à là éd ten ed blind 54 » Ê à ET + fractus 6 valdè convexi, primi fusco-violacei, erosi : penullimus biridis ; ultimus pallidior, olivaceo-viridu- lus, zonis spiralibus, anqustis, densis, vix distinclis, regularibus ornatus ; aperlura ovato-piriformis, intüs fusca; marginibus callo crasso, pallidè lutescente junc- hs; margine basali producto, effuso ; labro reflexius- culo, acuto, lutescenti-fusco ; umbilico mediocri. — Longit. 45 ; diam. maj. 38 mill. — Apertura.31 mil. longa, 22 mull. lala. Habitat Santa Efigenia, in Isthmo Tehuantepecensi, reipublicæ Mexicancæ (Samichrast). 7. AMPULLARIA EROGATA. Testa parva, angustè perforata, crassiuscula, ovoi- deo-globosa, nitens, sub epidermide radiatim et tener- rimè strialula, rarû et sparsim submalleata; spira conoidea ; anfractus 5 1/2 convexi, suturd lincari dis- creli; prümi violacei, sæpè erosi; reliqui concolores, olivacei aut fusco-viriduli, haud zonati ; anfractus ulti- mus ventrosus ; apertura ovala, posticè parüm angu- lata, intüs fuscescens, marginibus callo crasso, fusco- lutescente junctis ; margine columellari. incrassato, umbilicum partim tegente ; margine basali latè arcuato ; labro reflexiusculo, intüs pallidè fusco-cinereo ; umbilico vix conspicuo. — Longit. 32 ; diam. maj. 26 mil. — Apertura 22 mill. longa, 16 mul. laia. Habitat Peten, Guatemalæ (A: Morelet): — Caco- prieto. in Isthmo Tehuantepecensi, reipublicæ Mexicance (Sumichrast). 8. AMPULLARIA EUMICRA. Tesi& parva, angustè perforata, ovoideo-globosa; sub epidermide corned, radiatim et tenuè striatula, RE = haud malleata; anfractus à 4/2-6 convexi, primi roseo-violacei, sæpè erosi; sequentes luteo-viriduli, ulti- mus posticè dilatatus, anticè pardm productus, zonts spiralibus, inæqualibus, angustis, obscuris circiter 20 ; apertura obliqua, oblonga, semiovalis, ëntüs fusca, an- ticè coarctata ; margine columellari incrassato ; basali sinuato, concaco ; labro valdè sinuoso, acuto vel parüm reflexiusculo. — Longit. 30 ; diam. maj. 27 millim. — Apertura 22 mul. longa, 13 null. lata. Habitat in provincià Oajaca dicià, reipublicæ Mexi- canæ (Ghiesbreght). | H-CrebP AT: Note sur l’épiderme hispide des jeunes Ampullaria, Par H, CrossE et P. FISCHER. En nous occupant de la publication de notre ouvrage sur les Mollusques terrestres et fluviatiles du Mexique et du Guatemala, nous avons eu l’occasion d’examiner une série de jeunes coquilles, appartenant à une espèce nouvelle, découverte dans les eaux de la colonie anglaise de Bélize; par F. Bocourt (Ampullaria Belizensis, Crosse et Fischer). La surface du test n’est nullement polie et brillante, comme chez beaucoup d'espèces du même genre; elle se distingue par la présence d’un épiderme mince, terne, se relevant en saillies étroites, alignées spiralement, écailleuses ou hispides. Les séries de poils ont une valeur inégale : entre les plus saillantes, on en trouve 6 ou 8 peu élevées; les plus saillantes sont placées à peu de distance de la suture : elles portent des poils courts, triangulaires, rudes; au toucher, d’une coloration brunâtre. Le test, — 115 — examiné à la loupe, parait réticulé par 1h intersection des lignes spirales hispides et des stries d’accroissement. Cette disposition existe sur des coquilles mesurant 20 milli: mètres de longueur. Nous ne pensons pas que l’hispidité de l’épiderme soit un caractère exclusif aux jeunes Ampullaria Belizensis. Elle doit exister, à des degrés différents, chez la plupart des Ampullaria, et nous lavons retrouvée en eXaminant des individus jeunes d’une autre espèce du Mexique : l'Ampullaria erogata, Crosse et Fischer. Jusqu’à présent, on ne connait pas d’Ampuliaria adultes à épiderme hispide, tandis que le genre Paludina, dontles jeunes coquilles sont ornées de rangées de poils, possède une espèce (P. ciliata, Reeve, de l’Indo-Chine), à poils non caducs. Au surplus, un grand nombres de jeunes mollusques aquatiques sont pourvus d’un épiderme hispide, constaté chez les Planorbis corneus, Linné; Bithinia tentaculata, Linné ; Alexia myosotis, Draparnaud ; Melampus luteus, Gmelin, etc. Explication des figures de la HT III. Fig. 2. Ampullaria Belizensis, Crosse et Fischer, jeune, vu de face. Fig. 2a. Le même, vu de dos. Fig. 26. Portion de test du même, fortement grossie. H: Crret PF: Description d’un nouveau genre de Gastropodes marins, Par P. FISCHER. Le genre que nous proposons sous le nom de Clydono- L'HGE \ . chilus (1) s'applique à des coquilles ayant l’apparence de petits Trochidæ (Gibbula), mais dont le labre est pourvu, près de la suture, d’une échancrure bien prononcée, compa- rable à celle des Scissurella, Pleurotomaria, Pleurotoma, etc., el correspondant par conséquent à la position de l'anus. Le test, sur une faible partie de la surface du dernier tour, montre des stries à concavité parallèle au bord du sinus apertural, mais ces stries ne sont pas limitées net- tement comme celles de la bandelette-du sinus des Pleuro- tomaria et ne se continuent pas à la périphérie de plu= sieurs tours de spire. Il en résulte que la sinuosité du labre parait être temporaire. Une autre particularité bien remarquable des Clydono- chilus a été constatée sur un petit nombre d’exemplaires dont le labre est simple, entier, sans trace de sinuosité, et sans stries sinueuses au voisinage de la suture du dernier tour. Dans ces conditions, on peut supposer : ou que les spécimens les plus nombreux, à labre sinueux, sont des jeunes d’une coquille qui, après avoir eu un labre entaillé, montre ensuite un labre simple, comme on le remarque du reste chez les Mollusques décrits à l'état jeune sous le nom de Sinusigera ; ou qu’il existe, chez les Clydonochilus, un dimorphisme de la coquille analogue à celui de cer- tains Helicinidæ (Rhynchocheila regina, Morelet, par exemple) dont le labre est simple chez certains individus, ou échancré chez d’autres, en rapport peut être avec le sexe des animaux ; ou enfin que l’échancrure du labre des Clydonochilus est un caractère transitoire propre aux individus non adultes. a (1) *A83wy, ondulation des flots ;T4£th0s, lèvre, — 117 — Il serait intéressant peut-être d'examiner si le sinus des Clydonochilus n’a pas un caractère atavique, s’il n’est pas le souvenir d’un état ancien, s’il ne permet pas de suppo- ser enfin que la plupart des Trochidæ actuels ont eu pour souche primitive des Pleurotomariidæ. En effet, parmi les Seutibranches de la période paléozoïque, les coquilles à échancrure anale (Pleurotomaria, Bellerophon, etc.) ont joué un rôle considérable; et, si le genre Pleurotomaria existe encore dans nos mers, la souche dont il provient a pu tout aussi bien fournir des formes à sinus aujourd'hui atrophié. Les Clydonochilus ont, comme je l'ai dit, l'apparence et la coloration de certains Gibbula, tandis que les Scissu- rell& sont toujours blanes. C’est dans la famiile des Tra- chidæ que lon pourra les placer. Je dois faire observer cependant que je n’ai pas constaté la présence d’une couche nacrée du test ; d’autre part, l’opercule est celui des Trochivæ ; ilest corné, mince, multispiré, à tours très étroits et nombreux, à sommet central; et la radule est, sans aucun doute, celle d’un Gastropode rnipido- glosse. Il n’y a donc pas de doute sur la classification générale de ce Mollusque. Genus CLYDONOCHILUS, P. Fischer. Tesia minula, exlüs colore variegata ; anfractus pauci ; ullimus dilatatus, supernè et propè labrumn striis arcuatis, fasciolam analen imperfectam simuluntibus ornalus ; apertura ovüla ; labro acuto, supernè cons- picuè emarginato et sinuoso. — Operculum corneum; tenue, mullispirum ; anfractibus angustis, nucleo cen- trali. CLYDONOCHILUS MARIEr, Fischer (PI. IL, fig. 3) Testa anguslè perforata, globoso-conoideu, tenuiculu, LT 2 intès haud margaritacea ; spira subpapillosa ; anfrac- tus L convexi, primus albidus, sequentes 2 rufo-fusci, penultimus spiraliter el tenuè lratus, ultimus albidus, Tufo aut roseo maculatus, dilatatus, supernè depressus, spiraliter liratus et radiatim striatus, strüs in vicinid suturæ sinuosis ; aperlura ampla, ovalis ; columellæ umbüicum partim tegente ; umbilico extüs carinato et marginato ; labro acuto, supernè et validè sinuoso. — Diam. maj. 2 mul. Habitat ad insulam Mayotte. Coquille étroitement perforée, conoïde globuleuse, assez mince, non nacrée à l’intérieur ; spire subpapilleuse : tours de spire au nombre de 4 et convexes ; le premier blanchâtre, les deux suivants d'un brun rougeûtre ; l'avant dernier orné de côtes spirales étroites ; le dernier blan- châtre, tacheté de brun ou de rose, dilaté, déprimé à sa partie supérieure, orné, de stries spirales et rayonnanties, les stries rayonnantes devenant sinueusesau dessous de la suture et sur une petite partie du test, près du labre ; ouver- ture ample, ovale ; columelle cachant une partie de la perfo- ration ombilicale ; ombilic limité extérieurement par une carène ; labre aigu, fortement échancré à sa partie supé- rieure. — Plus grand diamètre 2 millimètres. Hab. Les rivages de l’île de Mayotte, archipel des Como- res, où notre regretté confrère E. Marie en a trouvé une dizaine d'exemplaires.‘ Sur ces dix exemplaires, deux ne montrent pas de traces de sinus et sont conformés, par conséquent, comme des Trochus. BP: ls “sde a Le del Loue: da = 4 Note complémentaire sur le Natieca funiculata, Recluz, de l’Anmmam, Par H.CRosSE et P. FISCHER. En 1850, C. Recluz a décrit, dans le Journal de Cot- chyliologie (A), sous le nom de Natica furniculata, une espèce appartenant au groupe du N.pes-elephantis, et dont le lieu de provenance était assez incertain, car l’au- teur indique comme habitat, «les Philippines ou la côte de Coromandel », et, plus tard (2), en citant une variété, la côte de Coromandel. On la cite également de Chine et elle vit aussi sur les côtes de l’Annam où elle parait commune. Par un hasard assez rare, quand il s’agit d’une coquille connue depuis quarante ans, l’espèce n’a jamais élé repré- sentée, jusqu'ici, du moins à notre connaissance. Nous profitons d’une place qui reste disponible, sur une de nos planches, pour figurer cette espèce (PI, IL, fig. 4). L’individu représenté provient de Cua-quen (Annam), ‘où il a été recueilli par M. A. le Mesle. HE r'et Fer: Contribution à la Faune malacologique du Cambodge et du Siam, Par le commandant L. MoRLET, À. PALUDINA KMERIANA L. Morlet (PI. IF, fig. 5,5 à). Paludomus conicus, L. Morlet, èn Journ. Conchyl., vol. XXXVII, p. 121. 1889 (non Gray). Le catalogue des coquilles recueillies par M. Pavie dans (1) Journ. Conchyl., vof. I, p. 400. 1850. (2) Journ. Gonchyl., vol, I, p. 201. 1851, - AVS le Cambodge et le royaume de Siam, que nous avons publié réremment (1), renferme une espèce de Mollusque fluviatile que nous avons cru devoir rapporter au Paludo- mus conicus, Gray. Ayant pu, depuis cette époque, étu- dier un certain nombre d’exemplaires en bon état de cette espèce, nous avons reconnu que noire détermination était erronée et que nous avions sous les yeux une forme spé- cifique nouvelle dont nous donnons la description et la figure. Testa imperforata aut vix rimatà, brevis, subglobosa, sub epidermide tenui,pallidè viridulà aut olivaced, sor- didè carneo-albida, subnitens, striis longitudinalibus, tenuibus, subobliquis (et in speciminibus non adults lantüm stris spiralibus, sub oculo armato vix conspi- cuis) impressa ; Spira brevis ; anfractus 5-5 1/2 con- veri, sulurd subcanaliculat discreti, primi plus minusve erosi, ullimus dimidiam longiludinem testæ superans ; apertura ovalis, supernè et infernè suban- gulata, intüs albido-cærulescens, inadultis speciminibus fusco-limbata; peristoma fusco-albidum, nigro limba- tum, marginibus callo crassiusculo, fusco, nigro lim— balo junctis, columellari subarcuato ; labro subacuto.— Operculum normale. — Longit 21 ; diam. maj. 16 mil, — Long. aperturæ 15, lat. 19 mul. Coquille imperforée ou munie d’une fente ombilicale à peine sensible, courte, subglobuleuse, trapue, assez solide, d’un blanc carnéolé, sous un épiderme mince d’un vert clair, chez les jeunes individus, et d’un vert olivàtre, chez les adultes, assez luisante, marquée de petites stries (41) Journ, de Conchyla, vol, XXXVII; p. 121, 1889; di : pat jé + \ . Pos LS et, À PS RS PU ENTORTTe À { Gi maso ee ut'eet ctié “rh fé ab cie éd due sur nus cube ésic À dit iélinntéitil to call item à à RES % 3 Ÿ OR Re RS en NP ce NT TL OA POS en RUE ve longitudinales fines et un peu obliques, que viennent croiser des stries spirales encore plus fines, visibles seu- lement à la loupe et chez les individus non adultes. Spire courte, composée de 5 à 5 1/2 tours globuleux, séparés par une suture subcanaliculée ; les premiers plus ou moins érodés, le dernier formant à lui seul bien plus de la moitié de la longueur totale de la coquille. Ouver- ture ovale, légèrement anguleuse aux deux extrémités, d’un blanc bleuûtre à l’intérieur, et bordée de brun, chez les individus adultes. Péristome d’un brun clair et bordé de noir; bords réunis par un dépôt calleux brun et ézale- ment bordé de noir ; bord collumellaire subarqué ; labre aigu. — Opercule normal. Longueur totale de la coquille, 21 millimètres, plus grand diamètre, 16.Longueur de l'ouverture 15, plusgrande largeur 12. Hab. Compong-Toul, dans le Prec Thenot (Cam- bodge). Rapports et différences.—CGette espèce est une véritable Paludine et doit être, par conséquent, distinguée généri- .quement aussi bien que spécifiquement du Palulomus conicus, Gray, auquel dans un article précédent (1. c.), nous avons cru, à tort, devoir la rapporter, ne connaissant qu'insuffisamment l'espèce de l’auteur anglais. Elle est, d’ailleurs, comme forme générale, plus courte et plus ramassée que l’espèce de Gray et n’appartientpas au même genre. R AMPHIDROMUS RHOMBOSTOMUS, Pfeiffer (PI. II, fig. 6, 6°, 6°). Bulimus rhombostomus, Pfeiffer, Proc. zool. soc. of London, p. 19%, 1863. — Mon. Hel. viv., vol. VI, p. 33, n° 9255, 1868. — Amphidromus rhombostomus, L. Morlet, in Journ. Conchyl., vol. XXXVIL, p. 127,n° 33, 1889. Obs. Cette espèce n'ayant pas été figurée jusqu'ici, du moins à notre connaissance, nous JIOUS empressons de combler cette lacune, en la faisant représenter,d’après des spécimens provenant de San Kréam, près Battambang (Siam). Ce n’est pas sans un peu de doute que nous la plaçons parmi les Amphidromus.Son test est beaucoup plus mince et plus transparent que celui de la plupart des FRE de ce groupe asiatique. L. M. Note sur l'Helix sepulcralis de Férussac et sur quelques espéces voisines, du groupe des Ampe- lita, Par H. CRoSSsE et P. FISCHER. Parmi tous les groupes d’Helix que lon rencontre à Madagascar, celui qui renferme lH. sepulcralis de Férus-" sac et les formes voisines est assurément un des plus diffi- ciles. D'abord, pour l’espèce typique du groupe, les diffi- cultés commencent, dès l’origine, avec l'ouvrage dans lequel elle à été créée. L'Histoire naturelie de Férussac ne consacre pas moins de 15 figures à la représentation de l'A. sepulcralis et de ses variétés (3 sur la planche 75. et 12 sur la planche 750) et il est facile de s’apercevoir, à première vue, que ces figures comprennent plusieurs espèces bien distinctes entre elles. 75 Les trois figures de la planche 75 représentent une 2 fs forme très voisine de notre H. Sganziniana, mais moins déprimée, moins discoïide et à spire plus élevée. Sur la plarche 75 C, les figures 1, 4, 5, 6, 7 se rapportent à des variétés de l'A. Sakalava, Angas, qui a été établie sur dés formes extrêmes, paraissant se relier, par des intermé- diaires, à l’H. Lamarei, vieille espèce à demi oubliée de Menke, et les figures 2, 3, 8, 9, 10 à l’H. Hova, Angas, forme très répandue dans la grande île africaine. Enfin, les figures 11 et 12 représentent une espèce de très grande taille, bien distincte de l’H. sepulcralis et à laquelle nous avons donné, en 1882, le nom d’If. eurychila. F7 Ni les figures précitées de l'ouvrage de Férussac, ni le texte s'y référant, qui est de Deshayes, n’éclaircissent suffisamment la question de savoir laquelle des formes représentées sur les planches 75 et 75C doit être consi- dérée comme le type de l’H. sepulcralis. Pourtant, les auteurs s'accordent assez généralement à regarder comme devant constituer la forme typique de V’H. sepulcralis, la coquille que représente sous ce nom et dans trois positions différentes, la planche 75 (fig. 4) de Férussac, coquille qui est largement et profondément ombiliquée et dont la spireest relativement assez saillante. C’est l'opinion de M. George French Angas (1), celle de M. Henry-A. Pilsbry (2) et c’est aussi la nôtre. Toutefois, nous devons faire observer que. cette même planche 75 n’est-d’accord ni avec la diagnose, ni avec elle-même, sous le rapport de la coloration réelle de l’ouverture, chez la coquille typique. La diagnose originale dit que cette ouver- ture est blanche ({abro.…intüs albo). Or, sur la planche 75, ouverture de l’exemplaire placé de face est jaunâtre et (1) Proc. Zool. Soc. London, p. S03, 1871. (2) Manual of Conch. Pulmonata, vol. VI, p. 18. 1890. . — 12: — celle du même exemplaire, vu en dessous, est d’un bleu clair, sans doute par suite d’une négligence du coloriste, car il s’agit, évidemment, d’un seul et même individu représenté. Vailà donc un seul et même type que son auteur gratifie de trois colorations d'ouverture différentes, entre lesquelles on pourra choisir | En 1876 (1), nous avons cru devoir distinguer spéci- fiquement de l'A. sepulcralis, sous la dénomination d'A. Sganziniana, une forme déprimée, subdiscoïde et à spire presque complètement aplatie, tandis que celle de la forme typique est, d’après la figure originale, notablement saillante, et nous l’avons fizurée, sous ce nom, sur quel- ques-unes des planches de notre Histoire naturelle des Mollusques de Madagascar (2). Nous sommes revenus sur cette opinion, en présence de documents nouveaux et probants, et nous ne considérons plus, actuellement, VI. Syunziniana que comme une variété aplatie de VA. sepulcralis, auquel nous le rattachons spécifique- ment. L’'H. Sakalava, créé en 1877, par M. Angas, pour des formes extrêmes (3), paraît, comme l’a reconnu récem- ment M. Pilsbry (4), se relier intimement à une vieille espèce presque oubliée et établie sur des échantillons en mauvais état, l'H. Larrarei de Menke, et il n’en constitue, peut-être, qu'une simple variété. Mais, d’un autre côté, l'espèce de M. Angas se rattache non moins intimement (1) Journal Conchyl., vol. XXIV, p. 167. 1876. (2) Histoire physique, nalurelle et politique de Madagascar, par Alfred Grandidier.— Vol XXV Histoire naturelle des Mollusques, par H. Crosse et P. Fischer, Atlas, première partie, pl. V, fig. 8-10; pl. VII, fig. 3 ; pl. XII, fig. 3. Décembre 1889. : G) Proc. Zool. Soc. London, pl. LXXX, fig. 6, 7, 8, 9. 1877. (4) Manual of Gonch. Pulmonala, vol. VI, p. 25-26. 1890. LE dé sors dé At de pese ni At tube cn pod din É ét de où cé, cn dé dede Ar I PR OP Te, N° T- ASS pee ee "ENS EN à D 27 RS ES MERE: 1 FE SNS 224 < J À: CPS 2 ES Mg ai s j œ % 2 “ — 195 — ét par des passages insensibles, dont nous avons figuré quelques-uns, dans notre premier fascicule des Mollus- ques de Madagascar (1), à une autre espèce du même auteur, l’H. Hova, elle peut aussi, à la rigueur, passer pour une variété de cette dernière : c’est même comme telle que nous l’avons considérée jusqu'ici. Il nous semble donc très probable que, malgré les différences, considérables en apparence, que présentent entre elles leurs formes extré- mes, les H, Lamarei, H. Sakalava et H. Hova finiront par être réunis ultérieurement en une seule et même espèce, qui devra, naturellement, porter le nom le plus ancien, celui de Menke. Nous ferons remarquer qu’il existe, dans ces trois formes, un caractère constant qui les sépare nettement de l’H. sepulcralhs typique : c’est la dis- position de l’ombilic, qui, au lieu d’être large, profond, et de laisser apercevoir facilement tous les tours, se trouve bientôt réduit à une étroite perforation, par suite de l’en- vahissement de la partie basale de l’avant-dernier tour. M. Pilsbrv, notre savant confrère de Philadelphie, a décrit récemment (2), sous le nom d’H. cadaverosus, une grande forme du même groupe, que nous ne connaissons encore, que par la diagnose, car les figures 29-31 de la planche 62 de son Manual of Conchology n’ont pas encore été publiées, au moment où nous écrivons ces lignes. Cette forme ne nous paraît guère différer de notre H. eurychila, dont le nom est antérieur. L’H. Atropos, Férussac, que nous avons figuré (4), (1) Madagascar (l. c.), Hist. nat. Mollusques, Atlas, pl. XVIIL fig. 2, 3, 4, 5, 6, 1. Décembre 1889, (2) Manual of Conch. Pulmonata, vol. VI, p. 19. 1890. (4) In À. Grandidier, Madagascar. Hist. nal. des Mollusques, Atlas, partie 1, pl, VIIL, Hg. 3, 3a et 3b. Décembre 1889. 9 — 126 — d’après les types de la collection Férussac, mis obligeam- ment à notre disposition par M. le professeur Perrier, du Muséum de Paris, ne nous paraît point rentrer exactement dans ce groupe, comme le pense M. Pilsbry (1) : il nous semble mieux placé dans un autre groupe d’Ampelita voisin, celui de l'H. omphalodes, Pfeiffer. Nous ne connaissons l’H. excoriata, Martens, non encore figuré jusqu'ici, que par la diagnose, mais nous croyons que l’on peut considérer cette espèce comme appartenant au groupe de l'A, sepulcralis, à certaines variétés duquel elle semble se relier intimement. | Les H. catarella, H.-polydora, et H. madera de’ M. Mabille n’ont pas non plus été figurées et ne nous sont connues que par les diagnoses (2). Nous ne pouvons nous prononcer sur la valeur spécifique de ces Hélices, qui semblent voisines, la première de l'H, Lamarei, les deux autres de l’H. Hova. Il est donc à peu près certain qu’elles appartiennent au groupe de l'A. sepulcralis. Nous n'avons pas d'observations particulières à faire, au sujet des À. Watersi, Angas; H. stragulum, Crosse et Fischer ; H. subsepulcralis, Grosse, et H. funebris, More- let, qui font partie du même groupe. Voici comment nous paraissent devoir être établies le principales synonymies des H, sepulcralis, H. subseput- cralis et H. eurychila. 1. HELIX SEPULCRALIS, Férussac. Helix sepulcralis, Férussac, Prodrôme, p. 39, n° 1832 1821. | Helix labrella, Lamarck, An. s. Vert., t. VI, partie p..73,48222°: «x (1) Manual of Conch., Pulmonata, vol. VI, p. 20. 1890. (2) Bull. Soc, Mal., vol. 1, p. 146-148; MA baise à Helix sepulcralis, Férussac. Hist.mnat., pl. LXXV, fig, L (fig. 1-12 tabulæ 75 C exclusis). 1822. Hélix sepulchralis, Reeve, Conch. Iconica, pl. XXXIX, fig. 1474. 1851. Helix sepulchralis, Angas, in Proc. z0ol. Soc. London, p. 803, pl. LXXX, fig. 1, 2. 1877. Helix sepulchralis, Pilsbry, Manual of Gonch., sér. 2: Pulmonata, vol. NI, p. 18, pl. HI, fig. 38-42. 1890. Var. 6. Sganziniana. Depressa, subdiscoidea, pal- lidèo livaceo-fusca; spird subplanatà ; aperturd intus et peristomate pallidè cœrulers. Helix (Ampelita) Sganziniana, Crosse et Fischer, Journ. Conchyl., vol. XXIV, p. 167. 1876. Helix Sganziniana, Grosse et Fischer, in A.Grandidier, Hist. Madagascar, Mollusques, Atlas, pl. V, fig. 8-10. Décembre 1889. Var. y. Prœclara. Subdepressa, vix subdiscoidea, castaneo-fusca, aperturd et peristomate nitidis, vividè griseo-cœruleis. Helix sepulcralis, Crosse et Fischer, var. y, in À. Gran- didier, Hist. Madagascar, Mollusques, Atlas, pl. XVI, fig. 6. Décembre 1889. Var. ô. Olivacea. Subdepressa, subdiscoidea, oliva- ceo-lutescens, anfr. primis saturatioribus, apice albido, MOL puUrpureo. Helix Syanziniana, Grosse et Fischer,var. y,in A.Gran- didier, Hist. Madagascar, Mollusques, Atlas, pl. XI, fig. 3. Décembre 1889, Helix sepulchralis, Pilsbry, var. olivacea, Manual of Conch., sér. 2, Pulmonala, vol. VI, p. 19. 1890. Var. <. Leihifera. Subdiscoidea, depressa, unico- — 198 — lor, nigra ; apertura intàs cœruleo-albida ; peristoma intensè fusco-nigricans. Helix Sganziniana, Crosse et Fischer, var. in À. Gran- didier, Hist. Madagascar, Mollusques, Atlas, pl. VIL, fig. 3 Décembre 1889. Var. ». Funebris. Depressa, fusco-nigricans; anfrac- tus penultimus spirahter albido fasciatus; aperiura elliptico-ovata, intüs griseo-cœruleu. Helix sepulcrals, Martens, var. funebris, in Novit. Conchol., vol. V, p. 181, pl. CLHI, fig. 1-3, 1879 (non Morelet). 2. HELIX SUBSEPULCRALIS, Crosse, Helix subsepulcrals, Grosse, Journ. Conchyl., vol. XVI, p. 174. 1868. Helx subsepulcralis, Crosse, Journ. Conchyl., vol. XVII, p. 391, pl. XII, fig. 3. 1869. Helix subsepulcralis, Crosse et Fischer, in A. Grandi- dier, Hist. Madagascar, Mollusques, pl. XI, fig. 4 et La. Décembre 1889. Helix subsepulcralis, Pilsbry, Manual of Conch., série 2 : Pulmonata, vol. VI, p. 22, pl. IL, fig. 46,47. 1890. Var. B. Obscura. Helix subsepulcralis, Crosse, var. 8, Journ. Conchyl., vol. XVI, p. 175. 1868. Helix subsepulcralis, Crosse, var. 6, Journ. Conchyl., vol. XVII, p. 392, pl. XIL, fig. 34. 1869. Helix subsepulcralis, Grosse et Fischer, in A. Gran- didier, Hist, Madagascar, Mollusques, pl. XI, fig. 2, 2a et 2b. Décembre 1889. Var. y. Minor. Helix sepulcralis, Reeve, Conch. Icon. , Helix, fig. 147b (exclusis cœæteris). 1851. PA 21 12, 7,7 Arr es 1 "Te PR — 25 sd + Vi Ne PRE ie RSS des ts PT A, ne T'en 427" 4 ve — 129 — Helix subsepulchralis, Angas, in Proc. z0ol. Soc. Lon- don, p. 803, pl. LXXX, fig, 3. 1877. Helix subsepulcralis, Grosse et Fischer, 22 A. Grandi- dier, Hist. Madagascar, Mollusques, pl. XVIL, fig. 7. Décembre 1889. | Var. à. Nigro-purpurea. Helix subsepulcralis, Grosse et Fischer, ?n Grandidier, Hist. Madagascar, Mollusques, pl. XVIL fig. 8. Décembre 1889. 3. HELIX EURYCHILA, Crosse et Fisch2r. _ Helix sepulcralis, Férussac, var, Hist. nat., pl. 75 C, fig. 11, 12. 1822. Helix (Ampelita) eurychila, Grosse et Fischer, Journ. Conchyl., vol. XXX, p. 324. 1882. Helix (Ampelita) eurychila, Grosse et Fischer, in A. Grandidier, Hist. Madagascar, Mollusques, pl. XV, fig. 1, La, 1b. Décembre 1889. Helix eurychila, Pilsbry, Manual of Conch., série 2 : Pulmonata, vol. VI, p. 21. 1890. An Helix cadaverosus, Pilsbry, Manual of Conch., sér, 2: Pulmonata, Vol. VE, p. 19? 1890. Var. £. Pallidior. Helix (Ampelita) eurychila, Grosse et Fischer, var. £, Journ. Conchyl., vol. XXX, p. 325. 1882. Helix (Ampelita) eurychila, Crosse et Fischer, in A. Grandidier, Hist. Madagascar, Mollusques, pl. XV, fig. 2, 2a, 2b. Décembre 1889. | H:'C- ét PF — 130 — Note sur le genre Ammonoceras, Lamarck, Par P. FISCHER. $ 1. L’étude des genres qui composent la grande subdi- vision des Céphalopodes désignée par Lamarck sous le nom d’Ammonea a été poussée depuis quelques années avec une activité surprenante. Le nombre de ces genres est aujourd’hui considérable ; tous ou presque tous portent des noms nouveaux ; mais il serait intéressant de chercher à se rendre compte des coupes génériques anciennes, que l’on passe généralement sous silence. L’une des plus cu- rieuses est certainement celle dont nous allons donner l'histoire. En 1819, Lamarck (Extrait d'un cours, p. 123) intro- duisit dans la science le terme Ammonocératile pour dé- signer un Céphalopode. Mais ce vocable générique non latinisé, non appuyé d’une diagnose ou d’une iconogra- phie, n’a aucune valeur. En 1822, Lamarck créa définitivement le genre Ammo- noceras pour la même coquille qu'il avait nommée Ammo- nocératite. La diagnose publiée (Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, t. VIT, p. 644) est la suivante : « Coquille en corne arquée, formant à peine un demi- tour, à parois articulées par des sutures sinueuses, ra- meuses, persillées. Cloisons transverses, sinueuses, lobées et découpées dans leur contour. Tube ou siphon mar- ginal. » « OBSERVATIONS. Les Ammonocérates semblent être aux coquilles multiloculaires à cloisons découpées ce que la Spirule est aux coquilles multiloculaires à cloisons \ te llhast. à di lé, ed cn . maris A T< — 131 — simples. De partet d’autre, la coquille tourne, de manière à n'avoir aucune contiguité entre ses tours de spire, et même, dans les Ammonocérates, cette coquille parait ne point compléter un tour. Son extrémité supérieure esf aplatie sur les côtés, presque comme une langue. On ne connait de ce genre que les deux espèces qui suivent, dont la première surtout est excessivement rare. » $ 2. Lamarck décrit ensuite deux espèces qu’il appelle Ammonoceralites en vertu de cette règle conventionnelle qui consistait alors à donner la désinence ites aux fossiles. La première espèce indiquée est l’Ammonoceratites glos- soidea, Lamarck, faisant partie de la collection de La- marck; la deuxième, À. compressa, Lamarck, apparte- nant au cabinet de Defrance. L’A, glossoidea peut donc être considéré comme le type du genre. La description de l'A. glossoidea est très étendue : « À. testa maxima,crassa, cylindracea, arcuata, la- teribus planiuscula, interno latere concaviuscula ; apice compresso, linguiformi. » « Habite. Fossile... Trouvé, dit-on, dans les Grandes Indes. Mon cabinet. Cette coquille, rompue en trois mor- ceaux, qui s’appartiennent successivement et dont l’un d’eux offre l’extrémité supérieure de cette même coquille, est d’une assez grande taille, fort épaisse en sa partie infé- rieure, arquée presque en demi-cercle, et se termine supé- rieurement en forme de langue. Les loges sont remplies de matière pierreuse, et leurs cloisons ne se distinguent que dans les parois où leurs contours offrent des sutures lobées, laciniées, rameuses, tout à fait analogues à celles des Ammonites. Mais la coquille dont il s’agit en est très distincte par sa forme générale ; car, malgré son arcuation, elle n’eût point formé de tours contigus, si la nature l’eût — 1 agrandie davantage. Sa longueur est de 19 pouces 2 lignes. Il paraît n’exister dans les collections aucun autre individu que celui que je possède. » Lamarck n’avait pas eu l’occasion de faire figurer l’Am- monoceratites glossoidea, mais Edward Bowdich, durant son séjour à Paris (1821), où il préparait ses Elements of Gonchology, publiés ultérieurement, fut reçu par Lamarck, alors aveugle, qui lui confia son fossile pour le faire dessi- ner aussi exactement que possible. Ce dessin a été publié par Bowdich en 1822 (£lements of Conchology, pl. WE, fig. 14), par conséquent à la même date que celle du sep- tième volume des Animaux sans vertèbres de Lamarck. L’Ammonocératite est désignée par l’auteur anglais sous le nom de Ammonoceratites Lamarcki et placée dans le voisinage des Spirula.. La figure originale de Bowdich montrant une partie du côté interne (ou dorsal) des trois morceaux mis en place de l’'Ammonocératite, il est facile de constater que cette face est déprimée et qu’elle devait avoir été en contact avec des tours antécédents. Les conchyliologistes qui ont écrit peu de temps après Lamarck n’ont ajouté aucun document nouveau sur la question des Ammonoceras. Blainville (Manuel de Mala- cologie, p. 382, 1825), plaça ce genre dans la famille des Lituacea qui renfermait les coquilles de Céphalopodes à tours déroulés (Spirula, Hamites). De Haan (Monogra- phiæ Ammoniteorum et Gonialiteorum Specimen, p. 38 et 151. 1825) réunit les Ammonoceras au genre Hamites de Parkinson. A. d’Orbigny (Tableau méthodique de la classe des Céphalopodes, p. 73. 1825), Rang (Manuel de l'histoire naturelle des Mollusques, p. 94. 1829), Menke (Synopsis methodica Molluscorum, p. 3. 1830), Herrmannsen (/ndi TS PERS AE CPR ETC LENS AE ms, DA ES Le IE { cu : Pere qi « rt . Ds — 133 — cis generum Malakozoorum primordia, vol. I, p. 38. 1846), etc., adoptèrent cette opinion. Cependant A. d’Orbigny, lui-même, paraît avoir modifié sa première impression. En décrivant son Toxoceras Requiemianum, d’après un spécimen qui lui avait été envoyé par E. Requien sous le nom d’Ammonoceras gigantea, il s'exprime en ces termes: «J’aurais voulu con- server cette dénomination, mais, le genre Ammonoceras n’existant pas puisqu'il est basé par Lamarck sur un mor- ceau d’Ammonite, j'ai dû le changer.» (Paléontologie française. Terrains crétacés. Céphalopodes, p. 474.) Bronn (Index palæontologicus, vol. I, p. 42 et 63. 1848) se montra beaucoup plus décidé en plaçant simplement le “nom d’Ammonoceras glossoideum de Lamarck dans la synonymie de l’Ammonites fimbriatus, Sowerby. Son exemple fut suivi par Philipp: (Handbuch der Conchyho- logie, p. 118. 1853). Chenu (Manuel de Conchyhologie et de Paléontologie conchyhologique, p. 90. 1859), classe le genre Ammono- ceras parmi les Ammonites à tours non contigus (Crio- ceras, Scaphates, etc.). Il ajoute quelques remarques inté- ressantes : « Le genre Ammonoceras a été établi sur des fragments d’une énorme Ammonite, rapportée de l’Inde, et qu’on suppose être l'A. fimbriatus. M. le professeur Valen. ciennes dit que Lamarck lui a souvent répété que ce fossile, dont il faisait grand cas, avait été rapporté par le secrétaire de la colonie de Pondichéry et donné au fils de Buffon, qui lui en avait fait lui-même cadeau. M. Valenciennes ajoute que, parmi les Ammonites rapportées de l’fnde par Jac- quemont, il se trouve aussi un fragment de l’A. fimbria- tus. » Le type de Lamarck est figuré (fig. 391 et 392). | J'étais très curieux d’examiner le type de Lamarck. Sur — 134 — Paffirmation qui me fut faite qu’il ne se trouvait pas dans la collection de Malacologie du Muséum de Paris, je madressai à mon ami M. de Loriol en le priant de voir si ce type n'existait pas dans le Musée de Genève, où. est conservée la collection de Lamarck. Voici l’extrait d’une lettre qu’il me répondit à ce sujet : « J’ai été chercher l’Ammonoceras dans la collection de Lamarck. Je n'avais aucun souvenir d’avoir vu ce fossile et, en effet, il m’a été impossible de le trouver. Jai lu dans le Catalogue de la collection, et écrite de Ja main de Lamarck la mention suivante : L’exemplaire en trois morceaux qui se correspondent. L’Ammonoceras fait partie des types de Lamarck qui n’ont pas été retrou- vés, Lamarck possédait un certain nombre d’Ammonites, nous n’en avons aucüne. Je ne pense donc pas qu’il y ait de chance dé retrouver l'Ammonoceras. » Heureusement l’'Ammonoceras a été retrouvé, Il figure actuellement dans une des vitrines des nouvelles galeries du Muséum d’histoire naturelle de Paris. Il est probable que Lamarck avait disposé de ce fossile en faveur du Mu- séum. L’authenticité du spécimen exposé n’est pas dou- teuse : il correspond parfaitement à la description de La- marck, ainsi qu’aux figures de Chenu et de Bowdich; il est d’ailleurs composé de trois fragments. D’après ses dimensions, ce fossile provient d’une très grande Ammonite; et cependant nous ne possédons aucune partie de la chambre d'habitation; sur les trois fragments, on voit partout les arborisations des lobes et des selles. La surface du test paraît lisse, sans côtes transverses, sans étranglements. Le contour est circulaire, sauf une dé. pression correspondant à la face dorsale ou antisiphonale; dépression produite par la saillie du tour a ntécédent. COST 7 -. 135 — L’extrémité postérieure du fragment le plus étroit est aplatie bilatéralement. Lamarck a attaché à cet accident de fossilisation une importance excessive. Il en a tiré le nom spécifique glossoidea, et il a supposé en outre que le sommet de son Ammonoceras correspondait à cette partie; mais dans plusieurs gisements, principalement dans les couches du Néocomien de Castellane et Angles (Basses- Alpes), on trouve souvent des fragments d'Ammonites, re- présentant la moitié, les trois quarts ou même un tour de spire, dont l’extrémité postérieure est aplatie bilatérale- ment, La même disposition existe aussi chez certains Crio- ceras ou Ancyloceras (1). En examinant les surfaces des fragments d’Ammono- ceras qui correspondent aux cloisons des chambres à air, on constate que la disposition générale de leur périphérie est conforme à celle du Lytoceras. Il n’existe que 6 lobes : À siphonal, 1 antisiphonal, 2 latéraux. Ces lobes et les selles sont très découpés. Les extrémités des selles sont plus ou moins ovales, et d’une forme qui rappelle celle des feuilles de chêne. Il est très difficile, d’après les caractères de FAmmonoce- ras glossoideum, de pouvoir émeltre une opinion fondée au sujet de sa provenance et de son âge géologique. Relativement à la provenance, nous avons relaté les as- sertions:de Lamarck et de Valenciennes, d’après lesquelles ce fossile aurait été recueilli dans l'Inde, et probablement dans l’Inde française (Pondichéry). Or, les environs de Pondichéry appartiennent à divers horizons de la forma- (1) Cette disposition s’explique facilement par l’inégalité du rem- plissage des loges à air par la matière fossilisante. Lorsque plusieurs loges restent vides, le poids des sédiments produit un aplatissement en ce point, — 136 — tion crétacée. Il est donc possible que l’'Ammonocératite soit un fossile de la Craie, et peut-être alors de la Craie inférieure. Au surplus, Stoliezka (Paleont. Indica, pl. LXXX, p. 165) figure une très grande espèce crétacée de Lytoceras qu'il appelle Ammonites Mahadeva et qui se rapproche beaucoup du Lytoceras subfimbriatum, d’Orbi- gny, du Néocomien du sud-est de la France. Mais, d'autre part, Waagen a signalé des Lytoceras dans la formation jurassique de l’Inde, et Valenciennes a vu des fragments de Lytoceras fimbriatum dans la série d’échan- tillons géologiques rapportés de l’Inde par Jacquemont. Enfin, il ne faut pas oublier que le genre Lytoceras a une distribution statigraphique très étendue, depuis le Lias inférieur jusqu’au Crétacé moyen, et que la ressem- blance entre certaines formes liasiques et néocomiennes (L. fimbriaium et L. subfimbriatum par exemple) est re- marquable. Dans ces conditions, il serait imprudent de se prononcer sur l’âge de l'Ammonoceras glossoideum. $3. La seconde espèce du genre Ammonoceras a reçu de Lamarck le nom d’Ammonoceratites compressa. Sa description est très sommaire. « A.testa arcuata, compressa, transversim costata ; costis distantibus. » «Habite... Fossile de... Cabinet de M. Defrance. Celle-ci, d’une taille très inférieure à celle de la coquille précé- _ dente, est arquée, aplatie des deux côtés, et traversée de distance en distance par des côtes qui semblent indiquer, par leur écartement, l’étendue de ses loges. La longueur de ce fossile est de cinq pouces ou à peu près. » J'ai écrit à M. Bigot, chargé du cours de géologie à la Faculté des sciences de Gaen, pour le prier de rechercher le type de cette espèce dans la collection Defrance, qui ° SA Sn — 137 — fait partie du Musée de la Faculté. Il m’a répondu qu'il n’avait pu réussir dans ses investigations. Faute de renseignements plus précis sur cette espèce, on en es réduit à la figure très défectueuse publiée par _ Blainville (Wanuel de Malacologie et de Conchyhologte, -pl. XI, fig. 1). Dans les nouvelles additions et corrections au genera, p. 650 (1827), Blainville s'exprime ainsi : « Notez que, n'ayant pu nous procurer le seul individu connu de la véritable A. glossoïde, nous avons fait figurer VA. aplatie de la collection de M. Defrance. » La figure représente un fossile aplati, formé des deux tiers d’un tour, à extrémité postérieure déprimée et atténuée. La courbure de ce fragment est celle d’un Am- monites ou d’un Crioceras. La surface est ornée de côtes transverses fortes et bifurquées près de la face ventrale ou externe; on n’aperçoil pas de traces des lobes et des selles. À en juger d’après ce dessin, lÂmmonoceras compres- sum n’a aucun rapport avec les Lyltoceras ; je crois qu’il représente un fossile du Néocomien, à extrémité posté- rieure écrasée et séparée des premiers tours. Ce fragment provient-il d’un Crioceras oud’une Ammonite du groupe des Hoplites ? Il me parait bien difficile de le dire, quoique la deuxième hypothèse me semble préférable, Dans tous les cas, il résulite de l’étude des documents relatifs à celte deuxième espèce que, pour le créateur du genre Ammonoceras, le caractère générique le plus impor- tant consistait dans la forme de l’extrémité postérieure de la coquille, qui se termine brusquement et se montre aplatie bilatéralement. Or, ce prétendu caractère n’a aucune valeur, puisqu'il est produit par un accident de fossilisation. Par conséquent, on peut le retrouver chez des Ammonites appartenani aux grouçes les plus dispa- ASE rates et provenant des étages géologiques les plus divers. $ 4. Il reste enfin à examiner une question de nomen- clature. Nous avons vu que le genre Ammonoceras a été décrit, suivant les règles de la nomenclature, par Lamarck en 1822, et figuré par Bowdich à la même époque. Par con- séquent son état civil est bien et dûment établi. L'identité du type du genre Ammonoceras avec le genre Lytoceras, Suess (1865) étant aujourd’hui démontrée, ne convient-il pas de substituer le nom générique de Lamarck à celui de SUESS ? On peut objecter que la priorité n’est acquise défini- tivement que lorsque le genre a été clairement et suffi- samment défini, et tel n’est pas le cas de l’Ammonoceras, créé pour des fragments et si mel interprété que Lamarck croyait que sa coquille ne formait pas un lour de spire complet. La plupart des naturalistes, induits en erreur par la caractéristique originale, ont considéré Ammonoceras comme une Ammonée déroulée, un Hamites par exemple. Mais quelques autres, plus clairvoyants (Bronn, Philippi, Valenciennes), n'ont pas hésité à reconnaîlre dans le type de Lamarck des fragments d’une Ammonite à tours con- tigus et appartenant au groupe désigné par Suess sous le nom de Lyloceras. Donc pour ceux-ci le genre de Lamarck était suffisamment reconnaissable. [l'en résulte qu’en stricte équité on pourrait substituer _le vocable Ammonoceras, Lamarck 1822, à Lytoceras, Suess, 1865, mais cette application excessive de la loi de priorité n’aurait, à mon avis, que des inconvénients, à cause de toutes les obscurités qui ont rendu incompréhen- sible pendant si longtemps la coupe générique proposée par Lamarck. ER L chébréshoslihe er dus ds" 7 — 139 — Observations sur quelques Scalidæ du Bassin de Pawxis et descriplion d’une espèce nouvelle, Par E. dé Bour. À. CIRSOTREMA CORONALE, Deshayes. 1861. Scalaria coronalis, Deshayes, An. s.vert., Bass. Paris, t. IL p. 337, pl. XI, £. 7,8. 1887. Cirsotrema acuta (Sowerby), de Boury. Descript. Scal. nouv. Bass. Paris, p. 6. Nous avons dit précédemment (1. c.) qu’il fallait réunir, au moins provisoirement, les S. acuta, Sowerby, et S.coronalis, Deshayes. L'examen des nombreux et beaux exemplaires de la collection Edwards, au South Kensing- ton Museum, a modifié cette manière de voir. Le C. acu- tum est une espèce voisine du C. coronale, mais réelle- ment distincte. Les côtes sont moins serrées; la forme générale est différente et moins conique. C’est par erreur que nous avons assimilé les couches où se trouve le C. acutum à celles du calcaire grossier inférieur. Elles appartiennent au Bartonien, c’est-à-dire à la base des sables moyens. 2. ACRILLA DECUSSATA, Lamarck. 1804. Scalaria decussata, Lamarck. Ann. du Mus:, LIN. cp 8130919. 1861. Scalaria decussata, Deshayes. Coq. foss. Paris, If, pe 197 DRNXIIL F1, 9 1887. Acrilla decussata, de Boury. Descripl. Scal, nouv. Bass. Paris, p. 17, Nous avions réuni, en faisant nos réserves, cette espèces T2 et le S. reticulata, Solander, qui est voisin. L'étude des - Scalaires du South Kensington Museum nous a montré que le $S. reticulata était différent du S. decussata. On le retrouve en France, dans le Bartonien du Ruel, de Cresnes..….. Il est probable que les coquilles assimilées par Deshayes au S. semicostata, Sowerby, appartiennent à la même espèce. Malheureusement, les individus d’Auvers et du Fayel sont presque toujours mutilés et roulés. Il y a donc lieu de reprendre le nom de Lamarck pour la coquille du calcaire grossier. On peut, en outre, faire observer que l’espèce de Solander a été nommée S. semi- costata par Sowerby (Mineral Conchology. 1. I, p. 50, pl. 16, fig. du milieu, et t. VI, p. 150, pl 577, fig. 6) et que le S. rehiculata de cet auteur n'appartient pas du tout à l’espèce de Solander. C'est un Foratiscala voisin du F. sculptata, Deshayes, mais différent et auquel nous allons imposer un nom nouveau. 3. ACRILLA ADAMSI, de Boury. . 1887. Acrilla Adamsi, de Boury. Descript. Scal. nouv. Bass. Paris, p. 20. 1888. Acrilla Lamberti, Deshayes. Cossmann, Cat. Coq. Bass. Paris, NI, p. 158. Nous nous rangeons à l'opinion de M. Cossmann, qui. considère le type comme un fragment d'A. Lambert, Des- hayes, k, FORATISCALA NEWTONI, de Boury (%0Mm. mul.) 1827. Scalaria reticulata (Solander.) J.C. de Sowerby. Min. Conch., t. VI, p. 150, tab. DLXXVIL fig. 5. (non Solander). 4 : ; | 4 N L : = lil = Terrain. — Bartonien. Localités. France : Les Tuileries (Coll. de Boury). — Angleterre : Barton, etc. — (Coll. de Boury). Nous venons de voir, au sujet de l’Acrilla decussata, que le S. reticulata, Sowerby, était complètement diffé- rent du type de Solander. Nous proposons donc d’appeler Foratiscala Newtoni, de Boury (nom. mut.), la coquille figurée par Sowerby. Nous n’en possédons des Tuileries qu’un exemplaire médiocrement conservé. La forme générale est plus trapue et plus conique que celle du F, sculptata, Deshayes. La base est, par suite, bien plus large. La perforation ombilicale est beaucoup plus développée. Les côtes sont bien plus nombreuses et plus serrées. Les cordons spiraux sont égaux, plus nom- breux et sans cordonnet intermédiaire. Nous avons vu, * dans la collection Edwards, d’autres Foratiscalä qui nous semblent être le F. sculptata, Deshayes. Le F. cerithiformis est encore bien plus étroit. Sa per- foration semble beaucoup moins ouverte. L'ornementation est plus régulière. Les côtes sont moins obliques et l’on ne voit pas d’écaille à l'intersection des côtes et des cor- dons. 5. PLICISCALA GouLpi, Deshayes. 4861. Scalaria Gouldi, Deshayes. An. s. vert. Bass. Paris, t. IE, p. 346, pl. XI, fig. 15, 16. 1887, Pliciscala Gould, de Boury. Descript. Scal. nouv. Bass. Paris, p. 24. 1888. Pliciscala Gouldi, Cossmann. Catal. Coq. Bass. Paris, t. IL, p. 141, pl. VE fig. 12. Les S. propinqua, Deshayes, et S. Sellei, Raincourt, doivent être réunis au P. Gouldi, à titre de variétés. 10 6. PLiciScALA LAMARCK1I, Deshaÿes, 1861. Scalaria Lamarckii, Deshayes. An. s. vert. Bass’ Paris, t. II, p. 347, pl. XL fig. 33, 34. 1887. Pliciscala Lamarckü, de Boury. Descript. Scal. nouv. Bass. Paris, p. 27. 1888. Pliciscala Lamarcki, Cossmann. Catal. Coq. Bass. Paris, HI, p. 441. Il convient de réunir les P. marginalis, Deshayes, et P. obsoleta, Deshayes, au P.Lamarckii, Deshayes. L'au- teur, n’ayant conñu que de mauvais exemplaires des deux premières formes, n’a pu en apprécier les caractères com- muns. La manière de voir de M. Cossmann doit donc être adoptée. | 7. GYROSCALA STUERI, de Boury, 200. sp. (PI. IT. fig. 1 et 1 à). G. testa imperforata, elongato-conica, costis longi- tudinalibus impressa. Spira conica, valdè elongata. Sutura minimè obliqua, valdè profunda, sed non disjuncta. Anfract. superst, 8, embryonales deficientes. Cœtericonvexi, longitudinaliter costis prominulis, vis: reflexis, ad partem superiorem valdè auriculatis, pro- minulis et spiraliter striis transversis, obsoletissi- mis atque distantibus impressi. Ultimus anfr. spird minor, costis 11 ornatus, funiculo basali circums- criptus, basi depressus. Apertura rotundata. Peris- toma duplex, partim fractum: internum continuum, foliaceum; externum interruptum, ad columellarem partem et anticè fractum, ad labrum expansum, ultün& varice constitutum et anticè in auriculam latè projectum.— Long. 10 mil, ; alt, max, anfr. 5 mil. ; diam. maj. 5 mill. ; diam apert. 1,5 — 1,5 mul, L : " L ti Nb èn ipsé PAR CP OPEL EEEENS CS RE 4 FAC A a one RE OR ET RE PR 2 ARE DHEA PE A VE OS TRE DUT à NT es TT : © END PR Sn he PES 4 L = jh Terrain. Eocène. Lignites. Localité : Sarrons (Coll. de Boury. Type décrit). Très rare. Rapports et différences. Nous ne connaissions, jusqu'ici, que quelques sommets en très mauvais état et nous n’a- vions pas cru devoir les séparer des jeunes G. contabulata, Deshayes. L'examen d’un individu relativement adulte a complètement changé notre manière de voir. Le G. Stueri est moins conique ; sa forme est beaucoup plus allongée. Les côtes sont en nombre presque égal, mais, comme le G. Stueri est plus étroit, elles se trouvent plus serrées. Elles sont plus minces, bien plus proéminentes et leur partie supérieure se projette fortement en avant, sous forme d’auricule très accentuée et très proéminente. Chez le G. contabulata, au contraire, elles se recourbent, vers la suture, pour ne former qu’une faible expansion, à leur contact avec les côtes des tours précédents. Le G. Siueri, par sa forme générale et ses auricules, se rapproche beaucoup plus du G.pseudoscalaris, Brocchi, du pliocène, fait qui nous parait en contradiction avec les théories de l’évolution. Nous dédions cette jolie Scalaire à M. Alexandre Stuër, qui en a fait la découverte dans les lignites, où le genre n’était pas encore connu. E. de B. BIBLIOGRAPHIE Es Histoire physique, naturelle et politique de Mada- gascar, publiée par Alfred Grandidier. — Volume XXV. Histoire naturelle des Mol- = Ah lusques, par H. Crosse et P. Fischér. — Atlas, première partie (1). Les diverses parties du grand ouvrage que M. Alfred Grandidier (de l’Institut), après avoir lui-même exploré Madagascar, à diverses reprises, consacre à l’histoire physique, naturelle et politique de la grande île africaine, se complètent peu à peu. La première partie de l'Histoire naturelle des Mollusques terrestres et fluviatiles, par MM. H. Crosse et P. Fischer, vient de paraître, il y a quel- ques mois. Elle se compose d’un atlas de 27 planches colo- riées, qui comprend la majeure partie des Helix, les genres Achatina, Buliminus, Clavator, Obeliscus, Succinea, Opeas, Subulina, Ennea, Pyrgophysa, Ancylus, Hainesia, Acroptychia et le commencement du genre Cyclostoma, si particulièrement développé à Madagascar. Le texte correspondant paraitra ultérieurement. Nous constatons, dès à présent, que la partie de l’Atlas actuellement publiée donne, pour la première fois, les figures d'un certain nombre d'espèces intéressantes, qui n’avaient point encore été représentées et parmi lesquelles nous citerons les Helix Suarezensis, H. Sganziniana, H. eurychila, Obehscus Moreleti, Hainesia arborea et Acroptychia manicata. Nous y trouvons aussi quelques espèces mal connues, ou médiocrement figurées jusqu'ici, telles que les Hehx Madagascariensis, H. Atropos, H. Clotho, H. Lachesis, H. Duvali, Hainesia ltturata, Cyclostoma orbellum, C. Deshayesianum, etc., qui sont très bien représentées, (1) Paris, 1889, imprimé, par autorisation de M. le Gard des ceaux, à l’Imprimerie Nationale. En vente à la librairie Hachette Ce, Boulevard Saint-Germain, 79. Fascicule in-4, comprenant XVII planches coloriées. LCR PUS E MER s PTS LE | Frs VE PR. y CE x 17 Peer F1 ane d’après des types provenant de la collection Férussac, de celle de M. Crosse et de quelques autres. s L. MORLET. Manual of Conchology; structural and systema» tic. With illustrations of the Species. By George W. Tryon Jr, Continuation by (Manuel de Conchylio- logie structurale et systématique. Avec les figures des espèces. Par George W. Tryon Jr. Continué par) H, A. Pilsbry. — Parlie XLV (1). Partie XLV. — Avec ce fascicule commence le dou- zième volume du grand ouvrage de MM. Tryon et Pilsbry : il doit comprendre les familles des Stomatellidæ, Scissu- rellidæ, Pleurotomariidæ, Haliotidæ, Scutellinidæ, Addi- sonidæ, Cocculinidæ et Fissurellidæ. Dans sa préface, l'auteur explique qu’il continue à adopter dans ses des- criptions, avec l’immense majorité des auteurs, le mot spiral pour indiquer une direction parallèle à l’enroule- ment des tours de spire et le mot longitudinal pour indi- quer une direction parallèle à l’axe de la coquille, con- trairement à l’opinion de quelques malacologistes pour lesquels longitudinal est synonyme de spiral et qui se servent du mot fransverse pour caractériser les orne- ments parallèles à l’axe de la coquille. Nous partageons sa manière de voir, car si, théoriquement, l’autre système peut se soutenir, en supposant, idéalement, la spire de tous les Gastropodes entièrement déroulée comme celle des Deniales, il n’en est pas moins vrai que, au point de (1) Philadelphie, 1890, édité par la Section Conchyliologique de l'Académie des Sciences naturelles de Phila delphie, Fascicule in-8 de 64 pages d'impression, accompagnées de XV planches coloriées, — 116 — vue pratique, il faut accepter la nature telle qu'elle ést, les animaux tels qu’ils se présentent à nos yeux, enroulés en spirale, ou non enroulés, et se servir de termes en conformité avec ce que l'on voit et s’appliquant à tous les cas. © Dans la famille des Stomatellidæ, M. Pilsbry décrit les formes nouvelles suivantes : Stomatella lyrata, du Jäpon ; var. rubroflammulata du S. coctinea, À. Adams, des Antilles; section nouvelle Synaptocochlea, dont le type est le S. Montrouzieri (S. picta, Montrouzier, non d’Or- bigny); Broderipia subiridescens. Dans la famillé des Scissurellidæ, aucune espèce nouvelle n’est décrite. Les genres passés en revue sont les suivants : Sfomatella avec les sous-genres Synaptocochlea et Niphonia ; Pha- neta; Stomätia avec le s, genre Microtis ; Gena, avec le s. genre Plocamotis; Broderipia; Scissurella et Schiso- mope. Ge volume promet d’être un des plus intéressants de la série des Gastropodes marins, car il comprend l'étude de plusieurs familles qui n’ont pas encore été traitées dans les grands ouvrages monoôgraphiques, publiés précédem- ment. H. CROSSE. ———— — Manual of Conchology ; structural and syste- matic. With illustrations of the Species. By George WW. Tryon Jr. Continuation by (Manuel de Con- chyliologie Structurale et systématique. Avec les figures des espèces. Continué par) H. A. Pilshry. — Seconde Série : Pulmonata. — Partie XXI ‘1). (1) Philadelphie, 1890, édité par la Section Conchyliologique de l’Académie des Sciences naturelles de Philadelphie. Fascicule in-8 de 64 pages d'impression, accompagnées de XV planches coloriées, béli à — 147 — Partie XXI. — Le sitième volume de la série des Pul- monés (quatrième volume des Helicidæ), qui commence avec ce fascicule, est consacré aux Helir de lextrême Orient et doit comprendre les grandes espèces de Ceylan, de l’Inde, de Chine, du Jâpon, de Madagascar et d’Austra- lié. Nous trouvons, dans le présent fascicule, l'étude d’un groupe curieux de la Chine centrale, du Tonkin et du Cambodge, la section des Stegodera de Martens, dont l’auteur fait un sous-#enre, subdivisé én quatre sections (Stegodera s. str., Traumatophora, Trihelix et Moellen- dorffia), et dont les espèces se distinguent par une ouver- türé curieusement dentéé et contournéé (Helix horrida, Pfeiffer, du Laos, et H. triscalpta, Martens, de Chine, par éxemple). Le soüs-genré Pedinogyra, Albers, qui vientensuite, ne rénférmé que de grandes espèces australiennes, dont le typé est l’H. Cunninghami, Gray. Le sous-genre Ampelita, Beck, qui suit le précédent, est un des groupes les plus nombreux et les mieux carac- térisés de la faune malacologique terrestre de Madagascar. L’auteur le subdivise en deux sections : Ampelta s. str. (type : H. sepulcralis, Férussac) et Pæcilostylus (section nouvelle proposée pour l’H.viridis, Deshayes, etl’H. cerina, Morelet). Une espèce nouvelle d’Ampelila est décrite, l’'Helix cadaverosus, que nous croyons bien voisine dé : l'H. eurychila, Crosse et Fischer. Le sous-genre Ampelita . nous paraît, d’ailleurs, très bien traité par l’auteur, mal- gré les difficultés qu’il présente et dont la moindre n’est pas existence d’un assez grand nombre d’espèces incer- taines, qui sont imparfaitement décrites et qui n’ont jamais été figurées. M. Pilsbry divise les Ampelita en cinq groupes, celui dé l'H. sepulcralis, celui de l’H, omphalodes, celui …— 118 — à de l'A, xystera, celui de l’H. lanx et celui de l’'H. Du- vali. Il propose le nouveau sous-genre Macroon pour un groupe d'espèces de grande taille, caractérisé par la dimension relativement considérable de l'œuf et par l’énormité de la coquille embryonnaire, qui représente parfois un quart ou même un tiers du diamètre de la coquille adulte. Ce groupe renferme quatre sections : Helicophanta, de Madagascar ; Panda, d’Australi: ; 4ca- vus, de Ceylan ; Sfylodonta, des Seychelles. La première de ces sections, dont l'étude termine ce fascicule, comprend cinq groupes : celui de l’H. cornu- giganteum, celui de l’H. magnifica, celui de l’H. gloriosa, celui de l’H, Goudotiana, et celui de l’'H. Farafanga. L'auteur, en publiant une Monographie complète du genre Helix, Monographie qui, nous l’espérons, sera bien- tôt terminée, rend un important service à la science mala- cologique, pour laquelle la richesse excessive de cette grande division devient une source d’embarras continuels et de difficultés. . H. CROSSE. On the Hinge of Peleeypods and its Development, With an attempt toward a belter subdivision of the Group; by (Sur la charnière des Pélécypodes et sur son développement, avec un essai en vue d’arriver à une meilleure subdivision du Groupe; par) WW. H, Dall (1). Les diverses classifications proposées, jusqu'ici, pour les Pélécypodes ou Acéphalés, n’ont pas souvent été heureuses (4) Philadelphie, 1889. Brochure grand in-8 de 18 pages d'impres- sion {Extr, des Proc, Acad. of Nat. So. of Philadelphia, 1889), à RE: — 119 — et, presque toujours, il est arrivé qu'après ces tentatives Jlaborieuses on découvrait des formes, qui avaient l’imper- tinence de réunir, dans leur organisation, une combinai- son de caractères, dont chacun était, précédemment, consi- déré comme spécial à une subdivision importante, ou même à un Ordre. + Pendant assez longtemps, on s’est servi des caractères présentés par les muscles adducteurs pour classer les Pélécypodes, et, théoriquement, sur le papier, cette classi- fication des Dimyaires et des Monomyaires semblait ne rien laisser à désirer, mais, en pratique et daus la nature, il n’en était pas de même. Les Mytilus ne pouvaient entrer dans aucun des deux groupes : il a fallu en créer, pour eux, un troisième, celui des Hétéromyaires. Mais voici qu’on découvre, successivement, que le genre Dimya, un monomyaire par le reste de l’organisation, est absolu- ment dimyaire; que le genre Chlamidophorus ne possède pas de muscles adducteurs du tout et Que, par conséquent, on ne peut le classer nulle part, dans le système ; enfin, que le genre Mülleria est complètement dimyaire, à l’état jeune, et devient non moins complètement monomyaire, à l’état adulte! Après cela, il ne restait plus qu’à envoyer cetle classification rejoindre les vieilles lunes et les Phlébentérés de M.de Quatrefages. Les classifications basées, soit sur la disposition des branchies, au nombre de 4 ou de 2 ; soit sur celle de la ligne palléale, simple ou sinueuse ; soit sur les divers modes de rétraction des siphons, pré- sentent également des lacunes ou des imperfections. L’auteur propose de classer les Pélécypades d’après les caractères présentés par la charnière et, plus spécialement, par le ligament. Il admet, pour cette classe, les trois ordres suivants : — 150 — 1° L'ordre des Anomalodesmacea, avec 3 sous-ordres : Solenomyacea, Anatinacea, Myacea, Ensiphonaceà (Tubicolæ), Adesmarea. % L'ordre des Prionodesmacea, avec 10 sous-ordres : Nuculacea, Arcacea, Naiadacea, Trigoniacea, Mytila- ceu, Pectinacea, Anomiacea, Ostreacea. 3° L'ordre des Teleodesmatea, avec 19 sous-ordres : Tellinacea, Solenacea, Mactracea, Carditacea, Cardia- cea, Chamacea, Tridacnacea, Leptonacea? , Lucinacea, Isocardiacea ?,Veneraceu et (avec doute) Rudista. La famille des Unionidæ, qui comprend, à la fois, des coquilles à bord cardinal sans dents (Anodonta), avec üne seule dent (Pseudodon), avec plusieurs (Unio), avec . toute une série, se prolongeant sur la ligne entière (Mu- tela), nous parait ne pouvoir rentrer dans le système de classification proposé par l’auteur qu’avec une extrême difficulté. H. CROSSE. Scientific Results of Exploration by the U. S. Fish Com- mission Steamer Albatross. — VIL. Preliminary Report on the Collection of Mollusea and Bra- chicpoda obtained in 1887-1888. By (Résultats scientifiques des Explorations effectuées par le Steamer de la Commission de pêche des Élats-Unis l’Albatros. — VIL Rapport préliminaire sur la Collection de Mol- lusques ét de Brachiopodes recueillie en 1887-1888. Par) William Healey Dail (1). (1) Washington, 1889. Fascicule grand in-8, comprenant 144 pages d'impression et acompagné de X planches gravées (Extr. du vol, XII des Proc, of the U. S. National Museum, 1889). FT — 151 — Avant dé s’occuper des riches récoltes malacolôgiques effectuées, de 1887 à 1888, par l’Atbatros, du fort Monroe, dans la Baïé de Chesapeake, au Détroit de Magellan, et de là, en remontant vers le nord, par le Pacifique, jusqu'en Californie, l’auteur, dans une sorte d’avant-propos, nous donne un aperçu fort intéressant des conditions d’exis- tence des Mollusques abyssaux, qui, dans les immenses profondeurs où ils habitent, ont besoin d'oxygène pour aérer leur circulation, de nourriture pour manger et d’un sol sur lequel ils puissent s'établir. IL pense que la mer, considérée dans son ensemble, peut se diviser en trois zônes. La première est celle où la lumière peut péné- trer et où, par conséquent, la végétation marine peut exister : c’est la région littorale, que l’on peut considérer comme s'étendant, habituellement, du rivage actuel jus- qu’à la limite de 100 brasses. La seconde, qui succède à la région littorale et que M. Dall à nommée, il y a quelques anhées déjà, région archibenñthale, comprend la majeure partie des pentes qui, des continents, descendent graduel- lement au fond dé la mer. Enfin, la troisième est consti- tuée par la partie la plus profonde des mers, région obscure et relativement froide, que l’on désigne, ordinai- rement, sous le nom de région benthale ou abyssale. L’aspect général des récoltes de Mollusques faites dans les grands fonds suggère à l’auteur, diverses observations. Il constate le petit nombre des individus dont la éoquille est percée de ce trou rond caractéristique, qui accuse si nettement l’action d’un Mollusque carnivore. Au contraire, ces coquilles trouées se rencontrent très communément dans les eaux peu profondes du littoral. Pourtant, les Mollusques carnivores ne manquent pas, dans les régions abyssales, Il faut supposer qu’ils trouvent leur nourriture — 152 — autrement, Sans avoir besoin de se donner la peine de perforer les coquilles pour en dévorer les habitants. Il constate aussi la monotonie de la coloration des coquilles de ces régions, coloration qui ne varie guère et qui ne dépasse pas souvent les limites du blanc ou du rose clair. Quelques espèces de la zône archibenthale présentent des séries de taches brunes plus ou moins carrées (Scaphella Junonia, Aurinia dubia, Halia Priamus, Conus Maze, etc.). Quand il existe un épiderme, il est, le plus souvent, jaunâtre ou verdàtre, quelquefois aussi, mais plus rare- ment, d’un brun marron foncé. Comme dans un autre Mémoire spécial récemment publié (1), M. Dall adopte de préférence, pour les Pélécy- podes, une classification basée principalement sur les caractères que présente le ligament et se présentant comme il suit : 1° Ordre des ANOMALODESMACEA (sous-ordres : Sole- nomyacea, Anatinacea, Myacea, Ensiphonacea, Ades- macea). | 2° Ordre des PRIONODESMACEA (sous-ordres : Nucu- lacea, Arcacea, Trigoniacea, Naiadaceu, Mytilacea, Pectinacea, Anomiacea, Ostracea. 3° Ordre des TELEODESMACEA (sous-ordres : Tellina- cea, Solenacea, Mactracea, Cardiacea, Carditacea, Chamacea, Tridacnacea, Leptonacea ?, Lucinacea, Iso- cardiacea?, Veneracea, Rudista? Les formes suivantes sant décrites comme lier Malletia goniura, M. (Tindaria) æœolata, M. (T.) aga- thida, M. (T.) acinula, M. (T.) virens; Yoldia scapa- nia; Leda cestrota, L. platessa, L. pontonia ; Nucula (1) On the hinge of the Pelecypods, in Proc, Ac. nat, s0. Philq- delphia, 1889 (Conf, Journ. Conchyl. 1890, p, 148), 27 a rc SEEN NE Sp LEA au calhicrédemnà: Cryptodon Barbarensis, C. Fuegiensis : Callocardia.albida; Cymatoica, s. genre nouveau créé aux dépens du genre Macoma : C. ocridentalis, C.-orien- talis; Bushia Panamensis ; Verticordia perplicata; Cuspidaria monosteira, C. (Luzonia) Chilensis: Poro- mya cymata. Dentalium megathyris; Cadulus albicomatus. Actæon curtulus, À. perconicus; Scaphander interrup- tus; Leucosyrinx Gooder, L. persimilis, qui n’est peut- être qu’une variété de l'espèce précédente ; Calliotectum vernicosum (nouveau sous-genre de Mangiha); Pleuroto- mella cingulata, P. argeta, P. (Gymnobela) agonia, P. suffusa ; Volutilithes Philippianus ; Conomitra interme- dia ; Mesorhytis costatus ; Buccinum viridym (melius B. viride) ; Chrysodomus amiantus, C. griseus, C. aphelus, C. (Sipho) testudinis : Nassa Townsendi; Columbella permodesta ; Murex (Chicorœus) Leeanus; Scala pom- -pholyx; Adeorbis sincera ; Cocculina pocillum; Halisty- lus columna (nouveau s. genre); Calliostoma platinum, C. Riüensis ; Lurcicula Macdonaldi; Solariella oxybasis, S. actinophora. Toutes ces espèces sont figurées, ainsi qu’un certain nombre d’autres, qui se trouvent représentées pour la première fois. L'auteur donne aussi d’intéressants détails sur la coquille embryonnaire du Scaphella Magellanica, sur l’ovicapsule de S. Brasiliana, et sur la nature du septum, qui, chez les Poromyidæ et les Cuspidariidæ, constitue essentiellement une prolongation et une spécia- lisation du septum siphonal ordinaire. En somme, le nouveau Mémoire de M. Dall est fort intéressant et mérite d’être signalé avec éloge à l’attention des naturalistes, H. CROSSE. — 154 — A preliminary Catalogue of the Shell-bearing Marine Mollusks and Brachiopods of the Southeastern Coast ofthe United States, With illustrations of many of the Species. By (Cata- logue préliminaire des Mollusques marins à coquilles et des Brachiopodes de la côte S. E. des Etats-Unis, avec les figures d’un grand nombre d'espèces. Par) William Healey Dall (1. Ce livre, ainsi que le dit l'auteur lui-même, dans son introduction, est fait dans le but d’être utile aux natura- listes qui s’occupent de l'étude des Mollusques Améri- cains, en mettant à leur disposition un grand nombre de bonnes figures des espèces que l’on a recueillies, jusqu'’iei, sur les côtes $. et S. E. des Etats-Unis, depuis le Cap Hatteras jusqu’au détroit de Floride et à PO. du Mexique, en y comprenant les eaux adjacentes. Il n'existait point jusqu’iei de Catalogue complet des Mollusques qui vivent dans cette parlie de l'Atlantique, mais seulement des listes particulières concernant les espèces marines de la Floride ou celles de quelques-unes des Antilles. M. Dall vient done combler une lacune importante. Maïs ce n’est pas seulement une aride nomenclature des espèces qu’il nous donne. Chacune d’elles figure dans un tableau synoptique très bien fait, qui indique sa distribution géographique du pord au sud, la profondeur à laquelle elle vit, les diverses localités ou régions dans lesquelles on l’a recueil- lie, et même, lorsqu'il y a lieu, sa distribution dans le temps. C’est donc un véritable dictionnaire des espèces de la faune malacologique marine du Sud des Etats-Unis (1) Washington, 1889. Un volume grand in-8 de 221 pages d’im- pression, accompagnées de LXXIV planches (Bullelin of the United States National Museum. N° 37, 1889). REA qi et du Golfe du Mexique, et il sera souvent consulté par les naturalistes, auxquels il évitera bien des pertes de temps, dans leurs recherches, : H. CROSSE. Description of thirteen new Species of Land- Shells, with a Note on Bulimus fulminans. By (Description de treize espèces de Coquilles Ter- restres, avec une Note sur le Bulimus fulminans. Par) G. B. Sowerby (fi. L'auteur décrit les nouveautés suivantes : Helix (Geo- trochus) Horderti, de la Nouvelle-Guinée; H. (Corasia\ Woodfordi et Trochomorpha Godeli, de Guadalcanar (I. Salomon); Bulimus superstriatus et B. Salteri, du Pérou ; Achatina Barriana et À. Smithi, du Calabar ; A, Linteræ, de Port-Elisabeth ; Bulimus ( Buliminus?) Gomez et B. (B.?) Hanningtoni, de l’Usagara ; Leptopoma Wood- fordi, de Guadalcanar ([. Salomon); Cyclostoma Han- ningtoni, de l'Afrique équatoriale ; Bulimus (Mesembri- nus ?) Bowkeri, de Somerset, Cap de Bonne-Espérance. L’auteur décrit, sous le nom de var. Linteræ, une variété de petite taille du Bulimus fulminans, Nyst, pro- venant du Mont Roraima, dans la Guyane Anglaise. La planche qui représente toutes ces espèces est dessi- née et lithographiée par l’auteur avec son talent habituel. : H. CROSSE. (1) Londres, 1889. Brochure in-8 de 6 pages d'impression, accom- pagnées d’une planche coloriée (Extr. des Proc. Zool. Soc. London du 19: novembre 1889). = 160 = Further Notes on Marine Shellis of South Africa, with descriptions of new Species. By (Notes additionnelles sur les Coquilles marines de l'Afrique méridionale, avec des descriptions d’espèces nouvelles. Par) G. B. Sowrerby (1). L'auteur ajoute un nouveau Supplément à ses deux précédents Mémoires, publiés en 1886 et en 1889, dans le Journal of Conchology, sur les Mollusques marins de l'Afrique méridionale. Il décrit comme nouvelles et figure les espèces suivantes : Euthria Ponsonbyi ; Trilon Klener, A. Adams, ms.; Turbo (Collonia) minutus ; Trochus (Calliostoma) Fultoni; Tellina Ponsonbyi; Lucina (Di- varicella) liratula ; Thracia Capensis ; Crassatella acu- minala ; Montacuta Capensis; Avicula (Meleagrina) Capensis. Nous relevons, dans ce travail, la mention d’un fait assez extraordinaire : la présence, au Cap de Bonne-Espé- rance, de 34 espèces de Mollusques connues comme habi- tant les mers d'Europe et parmi lesquelles l’auteur signale, notamment, les suivantes : Triton cutaceus ; Triforis perversa ; Ovulum spelta ; Triton {Collonia) sanguineus ; Chiton marginatus ; Psammobia vespertina; Lutraria oblonga, etc. Nous lui laissons la responsabilité de ces identifications. H. CROSSE. Plicatularum sex novæ, à stratis Ægyptiæ parisianis. — Mokattamia. Molluscorum Pelecy- (1) Leeds, décembre 1889. Brochure in-8 de 14 pages d’impres- sion, accompagnées d’une planche dessinée et lithographiée par l'auteur (Extr. du vol. VI du Journ. of Conchology, p. 147, dé- cembre 1889. | fus DE © s à DÉS du «us 221, be ait dt c a 187 podotum gènts novum à familià Crassatellidium, auctore €. Mayer-Eymar (1). TI. — Dans la première partie de son Mémoire, l’auteur décrit comme nouvelles six espèces de Plicatula, prove- nant du terrain parisien d'Égypte : P. abundans, P. Bel- lardi, P. indigena, P. Cairensis, P. Nachtigali, P. simu- lans. Les trois premières sont établies sur des formes que Bellardi considérait comme de simples variétés du P. polymorphu. IH. — M. Mayer-Eymar propose, sous le nom de Mokat- tamia, un genre de Pélécypode nouveau, appartenant à la famille des Crassatellidæ ; très voisin du genre Ptychomya, Agassiz, des couches néocomiennes, mais s’en distinguant par sa forme générale plus courte et plus ovale; par la fossette de son ligament plus longue et plus large ; par son impression musculaire postérieure plus grande et placée plus inférieurement; et enfin par ses costulations fili- formes, qui ne sont pas divariquées en avant. Type : Mokattamia Agassizi, espèce nouvelle, prove- nant du terrain parisien I, a, de Mokattam, près du Caire (Egypte). H. CROSSE. Observations on the Anatomy of a rare Cephalopod (Gonatus Fabricii). By (Observations sur l’ana- tomie d’un Céphalopode rare (Gonatus Fabricii). Par) William E. Hoyle (2). Le Gonatus Fabricii est un Géphalopode rarement (1) Zurich, 1889. Brochure petit in-8 de 5 pages d'impression (Œxtr. du vol. 34 du Vüierteljahrsschrift d. naturf. Ges. in Zürich. 1889). (2) Londres, 1889. Brochure ‘in-8 de 12 pages d'impression, accompagnées de II planches lithographiées. il — 153 — ï recueilli jusqu'ici, bien que, comme beaucoup d’autres, il serve de nourriture aux. Cétacés. Il n’est guère connu, quant à ses caractères extérieurs, que par les travaux de Steenstrup et par ceux de M. Hoyle, dans son € Report » du Challenger, et les documents sur son organisation interne se bornent à ce qu’en a dit M. Verrill, dans sa remarquable Monographie des Céphalopodes du N. E: de l'Amérique. L'auteur, ayant eu occasion d'étudier cette espèce d’après une quinzaine d'individus, provenant du Voyage du Valorous, ou extraits, en morceaux, de l’estomac d’un Hyperoodon rostratus et de celui d'un Narval, par un naturaliste de Peterhead, M. Robert Gray, conclut qu'elle se rapproche des Enoploteuthis et plus encore des Onychoteuthis, mais que, pourtant, elle est plus éloignée de ces deux formes qu’elles ne le sont elles- mêmes, l’une de l’autre. Voici les principaux caractères différentiels. Les bras ont 4 séries de suçoirs ou de crochets, tandis que les autres OEgopsidæ n'en possèdent que 2. La radule ne présente que 5 rangées de dents, alors que les Onychoteu- this et les Enoploteuthis en ont 7. La plume est accom- pagnée d'un phragmocône, mais sans processus dorsal. L'animal est pourvu d’un cartilage siphonal, qui paraît manquer chez les autres Céphalopodes. L'importance de ces caractères a décidé l’auteur à pro- poser la sous-famille des Gonatidæ, dont le genre Gonatus devient le type. Le nouveau Mémoire de M. Hoyle est intéressant à lire et constitue une utile contribution de plus à la connaissance de l'organisation intime des Cépha- lopodes. H. CROSSE. — 159 — Report of a Deap Sea Trawling Cruize off the S. W. Coast of Ereland, under the Direction of Rev. W. Spotswood Green, — Molluseca. By (Rap- port sur une croisière de dragage en eau profonde, effectuée au large de la Côte S. O. d'Irlande, sous la direction du Révérend W. Spotswood Green. — Mollusea. Par) Edgar A. Smith (1). Sur les 24 espèces de Mollusques d’eau profonde, recueil- lies dans le cours de la campagne de dragage qui a été effectuée au large de la côte S. 0. d'Irlande, sous la direc- tion du Révérend W. Spotswood Green, la majeure partie a été déjà récoltée, lors de l'Expédition du Porcuüpine dans l'Atlantique, et étudiée par G. Jeffreys. Pourtant, l’auteur en signale quelques-unes qui sont réellement intéressantes et dont viennent de s'enrichir les collections du British Museum : une très élégante espèce nouvelle de Cuspidaria (GC. (Cardiomya) Greent), draguée à une profondeur de 1000 brasses ; une valve droite d’une espèce nord-américaine assez rare, le Lyonsiella gemma, Verrill, à la même profondeur ; le Dentalium candidum, Jeffreys, et le Columbella (Anachis) Haliæeti, Jeffreys, à la même profondeur; enfin, un exemplaire de très grande taille (52 millimètres de longueur) du Sipho (Siphonorbis) fusiformis, Broderip, recueilli-par un fond de 110 brasses. H. CROSSE. Catalogue illustré des Coquilles fossiles de l’Eo- cène des environs de Paris, faisant suite aux (1) Londres, 1889. Brochure in-8 de 6 pages d'impression, accom- paguées de 2 gravures sur bois imprimées dans le texte (Extr. du un de décembre 1889 des Ann. a. Mag. of nat. History). mn 160 = travaux paléontologiques de G. P. Deshaÿes, pät M. Cossmann. — Quatrième fascicule (4). L'auteur, dans ce fascicule, qui renferme la fin des Gas- tropodes, décrit les nouveautés suivantes : Aiziella, genre nouveau (type : Phasianella Hercuvalensis, Deshayes) ; Planaxis aulacophorus ; Qrthochilus, section nouvelle du genre Planazxis (type: Cerithium Bezançom, de Rain- court), Planaxis denudatus ; Cerithium Valdancurtense, C. polysarcum, C. Chevallieri, C. edulcoratum, C. Goos- sensi, C. Gardneri (C. imperfectum, Morlet, non Des- hayes), C. Bernayi, CG. synarthrotum ; Semivertagus, sec- tion nouvelle (type : C. unisulcatum, Lamarck); Sandber- geria Pissaroi; Aneurychilus, section nouvelle (type : C. secale, Deshayes); Bittium elachistum ; Læocochlis Lous- tauæ, L. Chevallieri ; Trachyschænium, section nouvelle de Lovenella (type: Cerithium alveolatum, Deshayes); L. Chaussyensis, L. diozodes, L. Bernay; Tiarella, sec- tion nouvelle de Lovenella (type : C.pupina, Deshayes) ; Triforis breviculus, T. diozodes ; Orthochetus, genre nou- veau (type: C. Leufroyi, Michaud); Alocaxis, genre nou- veau (type : C. cylindraceum, Deshayes) ; Trypanaxis, genre nouveau (type: C. umbilicatum, Lamarck); Pota- mides Margaritæ, P. Laubrierei, P. Plateau ; Exeches- toma, section nouvelle de Potamides (type: C. angulosum, Lamarck); P. Bouryi, P. Morleu, P. tetralænia, P. tritæ- nia, P. Boultillieri ; Tylochilus, section nouvelle de Pota- mides (type : C. tuba, Deshayes) ; Granulolabium, section nouvelle de Potamides (type : C. plicatum, Bruguière) ; P. (1) Bruxelles, décembre 1889, au siège de la Sociélé Royale Mala- cologique de Belgique. Un volume petit in-4, comprenant 385 pages d'impression et accompagné de Xal planches. (Extr. des Annales de la Socièlé Royale Malacologique de Belgique, t. XXIV, 1889). Ma AE io — 161 — præplhcatus ; Ischnodactylus, genre nouveau, voisin des Lispodestes, White, et des Tessarolax, Gabb, de la craie d'Amérique (type : I. Plateaui, n. sp.); Ectinachilus, section nouvelle de Rimella (type: Strombus canalis, La- marck); Amplogladius, section nouvelle (type : Rostellaria athlela, d’'Orbigny); Wateletia, section nouvelle (type ; R. Geoffroyi, Watelet), et Semiterebellum, section nou- velle (type : R. Marceauxi, Deshayes) du genre Gladius ; Terebellum olivaceum, T. chilophorum, T. eratoides : Cypræa Laubrierei, C. hMantula, C. Bouryi; Cassis Che- vallieri ; Morio eurychilus; Monocirsus, section nouvelle du genre Triton (type : T. carinulatus, n. sp.) ; Triton goniatus, T. Bernayi: Argobuccinum Boutillieri ; Mu- rex (Muricidea) Stueri, M. (M.) dyscritus ; Endopachy- chilus, section nouvelle, à nom peut-être un peu trop long. du genre Trüonidea (type : Purpura crassilabrum, Des- hayes) ; Tritonidea Plateaui; Pisania subdentata ; Lœævi” buccinum brevispiratum, L. spiratum ; Parvisipho, sec- tion nouvelle du genre Sipho (type : Fusus terebralis, La- marck),Sipho infraeocænicus, S. tenuiplicatus, S.polysar- eus, S. crassifunis : Columbellisipho, section nouvelle du £. Sipho (type: Fusus hordeolus, Lamarck), S.columbelloides ; Tortisipho, section nouvelle du g. Sipho (type : S. jucun- dus, Deshayes), S. clathratulus ; S. (Volutopsis) Lous- taucæ : Siphonalia Chaussyensis, S. lacrymosa ; Copto- chetus, section nouvelle du g. Siphonalia (type : S. scala- soides, Lamarck), S. arenaria ; Genea Chaussyensis Suessonia, genre nouveau (type: Fusus exiguus, Des- hayes); Melongena (Pugilina) Laubrierei ; Mayeria Bon- neli ; Latirus Calvimontensis, L. Schlumbergeri, Deshayes ms., L. Boutillieri; Latirulus, section nouvelle du g. Latirus (type : Fusus subaffinis, d'Orbigny) ; Streptoche- —= 162 — ts, nouveau genre (type: Fusus intortus, Lamarck) et section nouvelle Pseudolatirus (type : S. Mellevillei, n.sp.) Clavilithes macrospira : Latirofusus, genre nouveau (type : Fusus funiculosus, Lamarcek) ; Buccinofusus Be- zanconi; Mitra Auversiensis, M. Bernayi, M. Boutillieri, M. Bouryi ; Voluta (Harpula) intasdentata ; Marginella Chastaingi, M. Bouryi, M. entomella, M. acutispiràä, M. suboliva, M. Chevallieri, M. Goossensi ; Olivella goniätà ; Ancilla arenaria ; Cancellaria Boutillieri, C. infraeocæ- nica ; Sveltell&, section nouvelle du g. Cancellarià (type: C. quäantula, Deshayes) ; Admetula, section nouvelle du ge. Cancelluria (type : C. evulsa, Solander), C. Sinuosa, C. Bernayi, C. Sphæricula, C. Chaussyensis ; Plesioceri- thin, genre nouveau (type : Cancellaria Magloireï, Mel- ville) ; Hemiconus, section nouvelle du g. Conus (type s C. Stromboides, Lamarck) ; Conus œæquipartitus ; Crypto- Conus Baudoni, C. infrâägradatus ; Pseudotoma colpo- phora ; Phlyctienia, section nouvelle du g. Borsonia (type: B. nodularis, Deshayes), B. Chevallieri ; Bela crassicostäta, B. entomella, B. lamellicostatà ; Epalxis, section nouvelle du g. Dolichotoma (type : Pleurotoma crenulata, Lamarck) ; Trachelochetus, genre nouveau (type : P. desmia, Edwards); Pleurotoma (Surcula) Pla- teaui ; Apiotoma, section nouvelle du g. Pleurotoma (type: P. pirulata, Deshayes) ; Hemipleurôotoma, section nou- velle du g. Pleurotoma (type: P. Archimedis, Bellardi), P. Laubrierei, P. metableta, P. infrâeocænica, P..Mel- levillei; Eopleurotoma, section nouvelle du g.Pleurotoma (type : P. multicostata, Deshayes), P. oligocolpa, P. ru- diuscula, Deshayes, ms., P. contabulata, Deshayes, 4ns.;; Drillia Bouryi, D. .obliquata Deshayes, ms., D, Calvi: montensis, D. pantrachma, D. mesomorpha, D. Mausse- 1469" net, D. oxyacrum, D. hypermeces : Raphitoma pachy- colpa, R. Boutillieri, R. leptocolpa, R. dictyella, R. Pla- teaui ; Systenope, section nouvelle du g. Raphitoma (type: R. polycolpa, sp. nova), R. Guepellensis, R. gomiocolpa, R. linophora : Amblyacrum, nouveau genre (type : Pleu- rotoma rugosa, Deshayes), A. Bernayi, A. crenuligerum, A. Chevallieri : Thesbia microtoma ; Homotoma dimeres ; Mangilia Parisiensis, M. labratula; Eoatlanta, nouveau genre de la famille des Atlantidæ (type: Cyclostoma spi- ruloides, Lamarck) ; Actæon Gardneri, A. Giberti ; Cre- nilabiim, section nouvelle du g. Actæon (type: 4. acicu- latus, sp. nova), Semiactæon, section nouvelle du g. AC- tæon (type : Tornatella sphæricula, Deshayes) ; Voloula rostralina, V. oxyacrum ; Philine corrugata ; Acrotrema, section nouvetle du g. Cylichna (type: Bulla cylindroides, Deshayes) ; Cylichna sectifera ; Acrostemma, section nou- velle du g. Cylichna (type: Bulla coronata, Lamarck) ; Siphonaria Laubrierei; Gadinia hipponitoides ; Ancylus arenarius ; Limnæa brachystoma ; Planorbis altivolois, P.' Herouvalensis ; Carychium hypermeces ; Sennauri- cula, section nouvelle du g. Auricula, Lamarck (type : A. adversa, Deshayes) ; Anelasma, section nouvelle du g. Traliopsis, Sandberger (type : T. Lemoinei, sp. nova ; Alexia Boissyi ; Sagdellina, section nouvelle du g. Helix (type : H. Chevallieri): H. Laubrierei ; Grandipatula, section nouvelle du g. Helix (type : H. hemisphærica, Mi- chaud); H. Bourÿyi; Bulimulus Lemoinei, espèce établie sur un individu auquel manque la presque totalité de sa spire (nous doutons fort qu'elle appartienne au genre américain Bulimus) ; Pupa Plateaui; Clausilia Houdasi, C. Bernayi, C. Bourdoti. L'auteur place dans le genre Cylindrella, section des Thaumasia (section dont il faut _ 16h a d’ailleurs exclure le Cylindrella decollata, Nyst, qu'il cite comme type, et qui est un Eucalodium), une forme très curieuse, peu répandue dans le bassin de Paris, où on la trouve rarement entière, et que Deshayes a décrite sous le nom de Cylindrella Parisiensis. Nous ne connaissons, parmi les nombreuses Cylindrelles de l’époque actuelle, aucune espèce dont le péristome présente des caractères analogues à celui de cette forme étrange, qui est double et dont la partie interne est entièrement détachée de la base et prolongée en avant ; de plus, l’axe de la coquille est perforé jusqu’au sommet, et les costulations des tours de spire s’arrêtent à la circonférence de la base, où elles sont limitées par un gros cordon caréné, analogue à celui qui circonscrit le disque d’un certain nombre de Scalaria. Pour nous, le Cylindrella Parisiensis est une forme très particulière, qui ne parait pas avoir été, jusqu'ici, ren- contrée ailleurs que dans le bassin de Paris, et qui nous semble devoir constituer un genre bien caractérisé que l'on pourrait désigner sous le nom de Distæchiu (Etym. äisroryla, duplex ordo. Type : Cylindrella Parisiensis, Deshayes). Il résulte du remarquable travail de M. Cossmann que les Gastropodes du Bassin de Paris, en y comprenant les Scaphopodes, se répartissent.-en 89 familles et 282 genres, formant un total de 2054 espèces : le grand ouvrage de Deshayes n’en mentionnait què 4629, dont 86 ont dû être éliminées ultérieurement. L’émigration d’une espèce dans plusieurs niveaux est assez fréquente, car elle entre, pour le quart environ, dans la richesse de la faune totale. On voit que les résultats obtenus par l’auteur sont réellement considérables et méritent toute l'attention des naturalistes qui s'intéressent aux questions paléontolo- giques ct particulièrement à celles qui concernent notre AN TS AT RTE M VONT OZ NP 2 Me Te 4 — 165 — Bassin parisien, si riche en espèces et si varié dans ses formes. Nous devons dire, d’ailleurs, à la décharge scien- tifique de notre regretté maitre, le savant professeur Deshayes, qu’un assez grand nombre d’espèces inédites, reconnues nouvelles par lui et même déjà pourvues de noms manuscrits, n’ont pas pu être publiées, dans son ouvrage, pour des raisons que nous connaissons parfai- tement et qui lui sont complètement étrangères. H. CROSSE. Carlo Pollonera. — Osservazioni intorno ad alcune Specie di Testacella., (Observalions relatives à quelques espèces de Testacella. Par) C'arlo Pollonera (l). L'auteur décrit et figure l'appareil génital de 3 espèces de Testacella: T. Maugei, Férussac, T. huliotidea, Draparnaud, et T. dubia, Pollonera. Contrairement à l'opinion émise par quelques naturalistes, il soutient que le flagellum manque totalement, chez le T. Maugei, tandis qu’il existe dans le T. haliotidea, qui vit à Cavoretto (Italie) et qu'il a pu étudier. Quant à la radule du T. haliotidea, il n’a pu y retrouver la petite dent médiane styliforme, signalée par M. le professeur de Lacaze-Duthiers, dans un {ravail récent (2). H. CROSSE. Carlo Pollonera. — Nuove aggiunte e correzioni alla Malacologia terrestre del Piemonte. (1) Turin, 1889. Brochure gran l in-8 de 6 pages d'impression, accompagnées d’une planche lithographiée (Extr. du vol, IV du Boll. dei Mus. di Zool. ed Anat. co np. di Torino, 31 mars 1889), (2) Arch. de Zool. expérim., val V. 1887, CAB EE (Nouvelles additions et corrections à la Malacologie terrestre du Piémont. Par) Carlo Pollonera (1). Ce travail complète deux précédents Mémoires de l'auteur, l’un publié en 1885, sous le titre d'Elenco dei Molluschi viventi in Piemonte, et l’autre, qui a paru en 1886, et qui est intitulé: Aggiunte alla Malacologia terrestre del Piemonte. L'auteur décrit commé espèces nouvelles : Helix(Xerophila)caturigia ; Arion Cottianus, A. ambiquus. Le nombre des espèces de mollusques terrestres du Piemont énumérées par lui, dansses trois Mémoires, s'élève au chiffre de 235. Ce nombre. nous parait considérable, pour une région aussi limitée, et nous pensons qu'il y aura lieu de le restreindre plutôt que de l’augmenter, ultérieurement, quelques-unes des espèces ne constituant, selon toute apparence, que de simples variétés. : H. CROSSE. Carlo Pollonera. — Elenco dei Mollus chi fluviatili viventi in Piemonte, (Catalogue des Mollusques fluviatiles vivant en Piémont. Par) Carlo Pollonera (2). L'auteur décrit comme nouvelles les espèces. de Mollusques fluviatiles Piémontais qui suivent: Limnæa Cottiana, L. Alpina; Leguminaia Pedemontana, L. Craverü. Le chiffre total des espèces fluviatiles énumé- rées s'élève à 195 : ce nombre est bien grand. H. CROSSE. (1) Turin, 1889. Brochure grand in-8 de 7 pages d'impression (Extr. du vol. IV du Bol. dei Mus. di Zool. ed Anat. comp. di Torino, 6 avril 1889). (2) Turin, 1889. Brochure grand in-8 de 16 pages d'impression (Extr. du vol. IV du Boll. dei !!vs. di Zool, ed Anal. comp. Torino, 15 décembre 1889), Y 1 = Le Die Entwicklung der Pupa-Arten dés Mittel- Rheïngebietes in Zeit und Raum. Von (Le déve- loppement des espèces de Pupa de la région moyenne du Rhin dans le temps et dans l’espace. Par le) D' ©. Boettger (D). L'auteur, qui, depuis de longues années, s’est parti- culièrement occupé de recueillir les Pupa des terrains tertiaires et diluviens de la région moyenne du Rhin, et qui a beaucoup étudié les formes actuellement vivantes, énumère 51 espèces répandues plus ou moins abondam- ment, dans ces terrains, mais qui se réduisent au chiffre de 48, si l’on considère que M. le D Boettger a dû sup- primer de ses tableaux de distribution, dans le temps et dans l’espace, un Torquilla et un Pupilla encore peu connus, et qu'il à réuni le Vertigo callosa de Reuss au Ve _ antivertigo de Draparnaud, comme ne constituant qu’une seule et même espèce. Un certain nombre de ces _ formes peut être suivi depuis l’Oligocène moyen ou l'Oli- gocène supérieur jusqu'au Miocène inférieur et même plus loin ; d'autres, qui proviennent des couches inférieures où moyennes du Pléistocène, sont encore vivantes à l’époque actuelle. L'auteur propose, dans le genre Pupa, plusieurs coupes nouvelles, dont quelques-unes sont d’une valeur géné- rique, et décril, en même temps, les espèces suivantes : Lauria minax; Torquilla fustis; Pupilla eumeces, P. cupella, P. Pultavica (2): genre nouveau Negulus (1) Wiesbaden, 1889, chez J.-F. Bergmann, éditeur. Brochure grand i in-8 de 103 pages d’impression, accompagnées de 2 planches dessinées au trait, par l’auteur, et lithographiées (Extr. de la 42e année du Jahrbücher des Nassau-Vereins für Naturkunde, 1889) (2) Cette dernière espèce provient du loss de Kamenka, cercle de Pultawa (Russie méridionale), — 168 — (type : Pupa Reinhardti, Jickeli, d’Abyssinie) ; genre nouveau Acmopupa (type : Bulimus subtilissimus, A. Braun, fossile de l’Oligocène supérieur de Hochheim); Enneopupa, section nouvelle du g. Vertigo (type : Pupa cylindrella, A. Braun), et Ptychochilus, section nouvelle du même genre (type : P. trigonostoma, A. Braun) ; Pty- chalea, section nouvelle du même genre (type : P. flexi- dens, Reuss) ; Vertigo (Alæa) Elsheimensis, sp. nova, de l’Oligocène moyen d'Elsheir ; V. (4.) Koch, de l'Oligo- cène supérieur de Hochheim ; Pseudelix, section nouvelle du genre Vertigo (type : P. microhelix, Sandberger), Y. (P.) comes. M. le D° Boettger, qui se déclare partisan convaincu des idées transformistes, bien que peut-être un peu hérétique, aux yeux des purs, car il considère la théorie de migra- tion de Wagner comme ayant une haute valeur, reconnait, en passant, que l’étude du genre Clausilia, sur lequel il a publié d’importants travaux, ne lui a apporté aucune satisfaction au point de vue de l’éclaircissement des ques- tions douteuses qui restent encore à résoudre, dans la doctrine de l’évolution. Il attribue ce résultat à l’insuffi- sance des matériaux fossiles et à leur éparpillement dans les couches les plus diverses et dans les pays les plus éloi- gnés. C’est à peu près la même raison que celle que donne Darwin, lorsque les documents lui manquent ou se trou- vent insuffisants pour justifier complètement ses théories. H. CROSSE. Zehntes Verzeichnis (XII) von Mollusken der Kau- kasusländer. Nach Sendungen des Herrn Hans Leder, in Helenendort, bei Elisabetpol (Transkauka- sien) beschrieben von (Dixième Catalogue (XII) des : x n PONT ER ER cn 109 sn Mollusques de la région du Caucase dressé, d'après les envois de M. Hans Leder, d’Helenendorf, près Eli- sabethpol (Transcaucasie),par le)D' 0 Boëettger(1). Les matériaux dont l’auteur s’est servi, pour dresser ce dixième Catalogue des Mollusques des pays du Caucase, proviennent des envois de M. Hans Leder, d’Helenendorf, près Elisabetpol (Transcaucasie) : 71 espèces terrestres ou fluviatiles, distribuées en 24 genres,s’y trouvent mention- nées. Une partie d’entre elles a été recueillie dans la chaine de montagnes d’Oschten-Fischt, et, notamment, dans la partie occidentale, dont les premiers sommets s'élèvent à une altitude de 9,000 à 10,000 pieds. La région pontique du Caucase parait assez pauvre en Mollusques. L'auteur propose, sous le nom d'Euxinastra, une section nouvelle du genre Clausilia, intermédiaire entre la section Clausiliastra, Vest, et la section Euxina, Boëttger, se rapprochant de la première par son clausilhium profondé- ment entaillé et de la seconde par la forme générale de la coquille (type) : Clausilia hamata, Boettger, de Batoum). Le groupe des Serrulina est représenté par deux espèces (S. serrulala, Pfeiffer, et S. semilamellata, Mousson : l’auteur attribue à cette coupe une valeur générique, à .cause de la forme toute particulière de son clausilium, bien différent de celui des autres Clausilies. Dans le genre Helix, M. Boettger considère comme constituant trois es- pèces distinctes, les 4. atrolabiuta, Krynicki; H. Stauro- polinata, À. Schmidt et H. Lencoreana, Mousson : cette dernière, localisée à Talysch et dans le nord de la Perse, (1) Francfort-sur-le-Mein, 1889. Brochure grand in-8 de 37 pages d'impression, accompaguées d’une planche dessinée par l’auteur et lithographiée (Extr.du Ber. über die Senckenb. naturf. Ges. in Frank- furt. a. M. 1889). — 170 — se distingue, en dehors des caractères conchyliologiques, par la coloration d’un rose de chair uniforme de son mol- lusque, tandis.que celui de l'A. atrolabiata est, constam- ment, noir sur les côtés. Un seul Pélécypode d’eau douce est mentionné, le Pisidium Casertanum, Poli, espèce dont l’aréa géographique est très considérable. H. CROSSE. Die Binnenmoillusken Transkaspiens und Chorossans. Von (Les Mollusques continentaux de la région Transcaspienne et du Khorassan. Par le) D: 0. Boetts rer (1). La bibliographie des Mollusques terrestres et fluviatiles de la région Transcaspienne, du Khorassan et des contrées voisines est assez pauvre et l’auteur, en moins de deux pages, n’a pas de peine à citer les principatix Mémoires publiés sur.ce sujet. IL passe ensuite à l’énumération des espèces, parmi les- quelles les suivantes sont décrites comme nouvelles : Vi- trina (Oligolimax) Raddei ; Hyalinia (Polita) Herzi, H. (P.) patulæformis, H. (Retinella) Persica, H, (Gastrano- don) Siaretana; Helix (Garthusiana) Transcaspia, H. (Xerophila) millepunctata ; Buliminus (Pseudonapæus) Herzi : var. Germabensis du B. (Petrœus) eremita, Reeve, espèce dans la synonymie de: laquelle tombe le B. Potaninianus, Ancey ; B. (P.) Walteri ; Pseudamni- cola Radde ; Cyclotus Herzi. La région re Ei est généralument pauvre en (1) Lena, 1889,.chez G. Fischer, éditeur, Brochure grand:in-8 de 68 pages. d'impression, accompagnées de 2 planches dessinées par l’auteur et lithographiées (Extr. du vol,, IV du Zoologisch Jahr- büchern). pet RS RE mollusques. En dehors de ceux qui vivent dans la mer Caspienne, il n’y à guère que le, Dreissensia polymorpha, le Didacna trigonoides, | l'Adacna vitrea, le Vitrina Rad- dei, l'Helix transcaspia, le Buliminus Walteri, le Pseu- damnicola Raddei, le Paludina achatinoïdes, le Neritina hturata, soit 9 espèces sur 29 actuellement connues, qui puissent être considérées comme indigènes. Les autres sont venues du nord, et du sud, à des époques zoologiques relativement peu anciennes et ont, tant bien que mal, peur- plé le pays. Une douzaine d’ espèces sont d’origine euro- ” péenne; trois seulement se rattachent à l Asie subtropicale. Le genre Clausilia manque complètement. Deux ou trois Cyclotus ont été signalés dans le nord de la Perse (Mazen- deran,et Lenkoran), mais nous croyons que ces intrus, presque perdus au milieu d’un faune paléarctique, doivent, selon toute apparence, constituer un groupe à part, qu il ne faudra mêler ni aux vrais Cyclotus de l'Asie tropicale, ni, Moins encore, aux Neocyclotus des parties chaudes. de l'Amérique. H, CROSSE. Contributions à la France malacologique française. — XV. Monographie des espèces françaises appartenant au genre Valvata, par Arnould Locard (1). L'auteur énumère comme appartenant à la faune mala- cologique française 25 espèces de Valvata, là où, avant lui, on n’en connaissait guère que 5 ou 6, tout au plus. Cet enrichissement subit et par trop considérable du genre ne nous réjouit qu’à moitié, nous l’avouons, car nous crai- (4) Paris, 1889, chez J.-B. Baillière et fils, libraires, rue Haute- feuillé, 19. Fascicule În-% de 62 pages d'impression, accompagnées d’ün täbleau synoptique des espèces. cm 179 a gnons bien qu'un bon nombre de ces nouveautés inat- tendues ne paraisse discutable aux naturalistes, qui, avec nous et avec d’autres, valant mieux que nous, et parmi lesquels nous nous contenterons de citer Lamarck, Des- hayes et Pfeiffer, pour ne parler que des morts, persistent à soutenir qu'une espèce doit être caractérisée plus forte- ment qu'unevariétéet qu’une bonnecréation spécifiquedoit avant tout se distinguer de ses congénères, nettement, sans confusion possible et par des caractères bien tranchés. Nous regrettons assurément d’avoir à critiquer ainsi l’œuvre nouvelle d’un naturaliste studieux, zélé pour la science, et qui possède une grande partie des qualités né- cessaires pour y réussir, mais nous ne pouvons transiger avec les principes et, à côté de ce qui est le vrai, en ma- tière scientifique, il n’y a point place pour autre chose. L'auteur, en même temps que les Valvées françaises, dont il donne un tableau synoptique, à la fin de son tra- vail, publie, en note, quelques autres espèces du même genre, qu'il considère comme inédites et qui proviennent de diverses parties de l'Europe. H. CROSSE. 5850, — ABBEVILLE, TYP. ET STÉR, A. RETAUX, — 1890. bi, JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE 1: Juillet 1890. Faune malacologique terrestre et flu- viatile de l'ile de Cuba, Par H. CROSSE. IL. Historique. L'ile de Cuba est la plus grande des Antilles. Elle s'étend sur une longueur de 1,150 kilomètres, de l'Est à l'Ouest, {andis qu’elle n’en comprend que 170 dans sa plus grande largeur. Sa forme est donc très allongée. Son extrémité occidentale, en se contournant un peu, barre la majeure partie du golfe du Mexique et en commande ainsi l’entrée. Cuba appartient à l’Espagne et forme une capitainerie générale, divisée en trois départements : le département occidental, dont le chef-lieu est la Havane ; le département du centre, dont le chef-lieu est Puerto-Principe ; le dépar- tement oriental, dont le chef-lieu est Santiago de Cuba. L'ile est hérissée de montagnes, qui s'étendent dans toute sa longueur; elle possède de belles forêts, un sol fer- tile, particulièrement près des côtes, et elle est arrosée par de nombreux cours d’eau. Son climat est chaud et elle pré- sente les conditions les plus favorables pour l’existence des 12 — 174 — mollusques. Par une conséquence toute naturelle, leur développement y est véritablement prodigieux, tant sous le rapport du nombre des espèces que sous celui de la quantité des individus. Parmi les naturalistes voyageurs, dont les découvertes ont le plus contribué à faire connaitre la faune malacolo- gique terrestre et fluviatile de Cuba, nous citerons le D' Louis Pfeiffer ; le D' Gundlach, qui, chargé en 1858, avec son savant confrère et ami de Cassel, d’une mission scientifique temporaire dans l’ile, ne put se décider à quitter ce merveilleux pays, où chaque jour d’excursion était signalé par de nouvelles découvertes conchyliolo- giques (il y séjourne encore actuellement); Arthur More- let, qui, lors de son voyage de 1848, en Amérique, explora Cuba et l’île des Pins et y recueillit les plus intéressantes nouveautés ; et enfin Wright. Les naturalistes indigènes, ou résidant à poste fixe dans l'île, qui se sont occupés de recherches malacologiques, sont très nombreux. Nous mentionnerons parmi eux Ramon de la Sagra, Poey, Arango, P. Paz, Auber, Lanier, Jeanne- ret, qui, lors de la dernière insurrection de Cuba, mourut assassiné dans sa plantation, Gutierrez, F. Coronado, A. de Cisneros, Jaudenes, Clerch, Presas, Jimeno. La faune malacologique terrestre et fluviatile de Cuba a été l’objet de quelques ouvrages spéciaux et a donné lieu à la publication de nombreux Mémoires : nous ne citerons que les plus importants. Le D' L. Pfeiffer, depuis 1839 jusqu’à sa mort, publia sans relâche les nombreuses et incessantes découvertes du D' Gundlach et des autres naturalistes Cubains, d’abord dans les Archiv für Naturgeschichte de Wiegmann, puis, successivement, dans le Zeitschrift für Malakozoologie de — 175 — Menke, dans les Malakozoologische Blätter qu’il dirigeait, dans les Proceedings of the Zoological Society of London et dans les Novitates Conchologicæ. Arthur Morelet fit paraître, de 1849 à 1851, les deux parties de ses Testacea novissima, qui contenaient les diagnoses des nombreuses et remarquables nouveautés conchyliologiques qu’il avait recueillies, dans le cours de son voyage scientifique à Cubaet sur le continent Américain. Alcide d'Orbigny a publié, en 1853, deux volumes accom- pagnés d’un atlas sur les Mollusques de Cuba. Get ouvrage fait partie de l’Æistoire physique, politique et naturelle de l’île de Cuba de M. Ramon de la Sagra. Les matériaux mis à la disposition de l’auteur étaient malheureusement assez pauyres et tout à fait insuffisants pour donner une idée, même approximative, des richesses concnyliologiques de l’île. De plus, l'indication précise des localités manquait, pour presque toutes les espèces. EF. Poey a fait paraître, de 1851 à 1858, deux volumes intitulés Memorias sobre la historia natural de la isla de Cuba : une part importante y est faite à l’étude de la Con- chyliologie et l’on y trouve des documents intéressants. W. G. Binney et Th. Bland ont fait connaitre, par plu- sieurs articles, qui ont paru dans les Proceedings of the Academy of natural sciences of Philadelphia et dans d’autres publications périodiques américaines, les radules et les mâchoires d’un certain nombre d'espèces terrestres Cubaines. R. Arango, enfin, a publié, de 1878 à 1880, sous le titre de Contribucion à la fauna malacologica Cubana, un livre très intéressant et fort utile à consulter, au point de vue de la distribution géographique des espèces, dans Pile. Ses indications, ainsi que celles d’A. Morelet, du D‘ Gund- — 176 — läch, de F. Poey, de Wright, de P. Paz, du D' Coronado, d’A. de Cisneros, de Jeanneret et de quelques autres natu- ralistes, nous ont beaucoup servi dans la rédaction de notre catalogue. JI. Catalogue des Mollusques terrestres et fluviatiles de l’ile de Cuba. -[ Genre GLANDINA, Schumacher. 1817. Sectio 1. Varicella. 1. Glandina Trinitaria, Gundlach. Achatina Trinitaria, Gundlach, in Poey, Memor. Cuba, vol. IL, p. 36, pl. IL, fig. 41 et pl. VIIL, fig. 27. 1857. Hab. Sur les pierres et dans les feuilles mortes. Trini- dad; Yateras,en Guantanamo (Gundlach); Sagua de Tanamo; Yunque de Baracoa (Arango). 2. Glandina Gundlachi, Pfeiffer. Oleacina Gundlachi, Pfeiffer, Nonit. Conch., vol. IT, p. 319, pl. LXXVII, fig. 40, 11. Hab. Sur les pierres et sur les feuilles mortes. Letran ; Sitio Quemado, près Trinidad (Arango), Sectio 2. Boltema. 3. Glandina cyanozoaria, Gundlach. Oleacina cyanozoaria, Gundlach, ms. Novit Conch., vol. Ill, p. 317, pl. LXXVIL fig. 4, 2. Hab. Sur les pierres. San Juan de Letran; Silio Quemado, près Trinidad (Gundlach). Obs. Espèce très voisine de la suivante, au point de vue conchyliologique, mais remarquable par la coloration bleuâtre de son mollusque. "4. Glandina oleacea, Férussac. Helis oleacea, Férussac. Prod., 360. — Chemnitz, éd. 2, pl. XXXVIIL fig. 3, 4. LVre Hab. Sous les pierres et sous les feuilles mortes, dans les lieux humides. Santiago de Cuba (Rang) ; Cerro de Cuzco (Delâtre) ; environs de la Havane (Sagra); Buena- vista, près Bayamo (Gundlach) ; Jaruco ; Pan de Azucar ; Sumidero ; Matanzas: Almendares; Canasi; Guane; Ran- gel; Baracoa (Arango). Se trouve à peu près dans toute l'ile. Ile des Pins. — Haïti. Iles Bahamas (Arango). Obs. L’Achatina straminea, Deshayes, n’est qu’une variété de cette espèce. 5. Glandina translucida, Gundlach. Oleacina translucida, Gundlach, ms., in Novit. Conch., vol. II, p. 349, pl. LXXVIE fig. 5-9. Hab. Sur les pierres. Yateras; Manzanillo (Gundlach). 6. Glandina Lindeni, Pfeiffer. Achatina Lindeni, Pfeiffer, in Reeve, Conch. Ic., Mon. Achatina, fig. 88. Hab. Sur les pierres et les feuilles mortes. Caimanera de Guantanamo (Gundlach); Sagua de Tanamo, à l'usine « El Coco » (Arango). Obs. Le G. onychina, Morelet, est synonyme. “7. Glandina orysacea, Rang (emend). Achatina orysacea, À. d’Orbigny, Moll. Cuba, pl. X, fig, 20-925. Hab. Sous les pierres et les feuilles mortes. Trinidad de Cuba (Gundlach). Te des Pins (teste Kobelt). "8. Glandina solidula, Pfeiffer. Achatina solidula, Pfeiffer, in Chemnitz, édit. 9, pl. XXX VII, fig. 8-11. Hab. Sur les pierres et les feuilles mortes. Dans toute l’île (Arango). Ile des Pins. — Iles Bahamas, Obs, Les Glandina folliculus, Gould, et G, para: gramme, Morelet, sont synonymes, pdt RATS NT SEP OETEO ET 11 s LEE SR re — 178 — 9. Glandina incerta, Reeve. Achatina incerta, Reeve. Conch. Icon., Mon. Achatina, fig. 90. Hab. Sous les pierres. Mayari (Gundlach) ; Jibara (Arango). 10. Glandina saturata, Gundlach. Glandina saturata, Gundlach, in Malak. BI., vol. IV, pl. 174. Hab. Sous les pierres. Colorados de Cabo Cruz (Gund-. lach). “A1. Glandina subulata, Pfeiffer. . Athatina subulata, Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, pl. XXX VII, fig. 42-13. Haëb. Sous les pierres et les feuilles mortes. Toute l’île (Arango). Ile des Pins. 12. Glandina Poeyana, Pfeiffer. Oleacina Poeyana, Pfeiffer. Novit. Conch., vol. IE, p. 322, pl. LXXVIL fig. 20-21. Hab. Sous les pierres et les feuilles mortes. Rangel (Gundlach ; Arango). “45. Glandina follicularis, Morelet. Glandina follicularis, Morelet. Test. nov.,I, p. 14. Hab. Ile des Pins (A. Morelet). Obs. M. Arango, dans sa Contribucion a là Fauna malacologica Cubana, pourtant très complète, ne cite point cette espèce. 14. Glandina Wrighti, Pfeiffer. Oleacina Wrighti, Pfeiffer, in Malak.Bl., vol.XIIL, p.139. Hab. Ile de Cuba (Gundlach) ; Bayamo? Vignales ? 15. Glandina teres, Pfeiffer. Oleucina teres, Pfeiffer, in Malak. BL, vol. XIIL p. 140. — 179 — Hab. Buenavista, près Bayamo (Gundlach). 16. Glandina Otionis, Pfeiffer. Achatina Ottonis, Pfeiffer, x Chemnitz, éd. 9, pl. XXXVIIL, fig. 7. Hab. Sous les pierres et les feuilles mortes. Rangel; Sumidero ; Pan de Azucar et grande partie de la Cordillera de los Organos (Arango). Obs. Le Glandina Semistriata, Morelet, est synonyme. 17. Glandina sicilis, Morelet. Glandina sicilis, Morelet, Test. nov., I, p. 13. Hab. Pan de Guajaibon (A. Morelet). 18. Glandina incisa, Pfeiffer. Oleacina incisa, Pfeiffer. Novit. Conch., vol. I, p.354, pl. LXXXIL, fig. 43-15. Hab. Partie occidentale de Cuba (Pfeiffer) ; Pan de Azu- car, dans la juridiction de Pinar del Rio (Arango). IT, Genre STREPTOSTYLA, Shuttleworth. 1852. Sectio 1. Chersomitra. 19. Streptostyla Cubaniana, À. d'Orbigny. Achatina Cubaniana, À. d'Orbigny, Moll. Cuba, pl. X, fig. 17-19. Hab. Sous les pierres et les feuilles mortes. Rangel ; Guane ; Pan de Azucar ; Sumidero ; et la majeure partie de la Sierra de los Organos (Arango). 20. Streptostyla Moreletiana, Pfeifier. Spiraxis Moreletianus, Pfeiffer, Novit. Conch., vol. IIL, p. 350, pl. LXXXIL, fig. 10-12. Hab. Banao, dans la juridiction de Trinidad (Gundlach). 21. Streptostyla suturalis, Pfeiffer. Achatina suturalis; Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, pl. XXX VIIL fig. 16-18. — 180 — Hab. Sous les pierres et parmi les feuilles mortes. Car- denas; Matanzas (Gundlach); Cordillera de los Organos (Arango). Sectio 2. Streptostyla s. stricto. 22. Streptostyla episcopals, Morelet. Achatina episcopalis, Pfeiffer, 2n Chemnitz, éd. 9, pl. XLIV, fig. 4-5. Hab. Sous les pierres et sous les feuilles mortes. Ran- gel; la presque totalité de la Cordillera de los Organos (Arango). III. Genre MaAcrocycLis, Beck. 1837. 23. Macrocyclis paucispira, Poey. Helix paucispira, Poey, Mem. Cuba, vol. IT, p. 43. Hab. Sous les pierres et les feuilles mortes. Yateras, près Guantanamo ; Corralillo et Brazo de Cauto, à Santiago de Cuba ; Guisa, en Bayamo (Gundlach); Yunque de Baracoa; Sagua de Tanamo (Arango). IV. Genre HyALINIA, Férussac (emend). 1819. Sectio 1. Polita. 24. Hyalinia nitensoides, À. d’Orbigny. Helix nitensoides, A. d’Orbigny, Moll. Cuba, vol. I, p-"161,‘plX, fig. 9,42. Hab. Cerro de Cuzco (Delâtre). Mont Libano, en Guan- tanamo (Gundlach). 25. Hyalinia Ottonis, Pfeifier. Helix Ottonis, Pfeiffer, in Am. Journ. Conch., vol. IT, pl. IV, fig. 26. Hab. Sous les pierres. Canasi ; Sabana de Robles (Arango). — Floride. Sectia 2, Conulus, 80, Hyalinia Gundlachi, Pfeiffer, — 181 — Helix Gundlachi, Pfeiffer, in Chemnitz, éd. 2, pl. XXX, fig. 25-28. Hab. Sous les pierres et sous les feuilles mortes. Camoa ; Yateras et Buenavista, en Bayamo (Gundlach) ; Tabajo, en Baracoa (Arango). — Jamaïque. Portorico. Suint-Tho mas.— Nicaragua. Floride. Obs. Les Helix pusilla, Pfeiffer, . simulans, C. B. Adams, et H. egena, Gouid, sont des synonymes de cette espèce. Sectio 3. Gastrodonta. 27. Hyalinia Hillei, Gundlach. Helix Hillei, Gundlach, ms., in Pfeiffer, Malak. BI. vol. XVII, p. 90. Hab. Trinidad de Cuba (Gundlach). V. Genre l'ATULA, Held. 1837. Sectio 1. Pyramidula. 28. Patula saxicola, Pfeiffer. à [elix saxicola, Pfeiffer, in Wiegm. Arch., 1839, I, p. 251. — Chemnitz, éd. 2, pl. LXXXIX, fig. 36-39. Hab. Dans la mousse qui recouvre les pierres. Tabajo, en Baracoa (Arango) ; Lagunillas de Consolacion (Wright); Brazo de Cauto, près Santiago; Magua et Letran, près Trinidad de Cuba (Gundlach). Obs. L'Helix Mauriniana, À. d'Orbigny, est un syno- nyme de l'espèce. 29. Patula Jeannereti, Pfeiffer. Helix Jeannereti, Pfeiffer, in Malak. Bl., vol. Y, p. 481. Hab. Sous les feuilles mortes. VYateras, près Guanta- namo; Brazo de Cauto, près Santiago de Cuba (Gundlach), Seclia 3, Patulastra, — 182 — 30. Patula euclasta, Shuttleworth. Helix euclasta, Shuttleworth, Diagn., p. 130. —- Reeve, Conch. Ic., Mon. Helix, fig. 1323. Hab. Sur les pierres. Manzanillo, Bayamo (Gundlach) ; Yacabo-arriba, près Baracoa (Arango).— Portorico. Saint- Thomas. Obs. C’est l'Helix Swifti de Pfeiffer. . Sectio 3, Pseudohyalina. 31. Patula minuscula, À. Binney. Helix minuscula, À. Binney, in Boston Journ., vol. IL, p. 345, pl. XXII, fig. 4. Hab. Sous les pierres. Guantanamo (Gundlach ; Arango); La Havane; Jaruco; Sabana de Robles (Arango). — Jamaïque. Saint-Thomas. — Yucutan. Vermont et Ohio (Etats-Unis). Obs. C’est l’'Helix apex, G. B. Adams ; l’'H minutals, Morelet ; l'H. Lavalleana, A. d'Orbigny (excel. fig.) et V’'H. Mauriniana du même auteur (excel. deser.). 32, Patula incrustata, Poey. Helix incrustata, Poey, Mem. Cuba, vol. I, p. 208, pl. XI, fig. 11-16. Hab. Sur les troncs d’arbres. Puentes Grandes; Santa Ciuz de los Pinos; La Havane; Cojimar (Arango), — Texas. Obs. C'est l’Helix incrassata de Réeve. VI. Genre HE L1x, Linné. 1758. Sectio 1. Microphysa. 33. Helix turbiniformis, Pfeiffer. Helix turbiniformis; Pfeiffer, 2n Wiegm. Arch., 1839, I, p. 350. — Chemnitz, éd. 2, pl. XCIX, fig. 31-33. Hab. Sur les troncs d'arbres. Yateras, près Guantanamo; — 183 — Plantation Fundador, près Matanzas (Gundlach) ; Cabo Cruz (Arango). — Jamaïque. Obs, Helix subpyramidalis, G. B. Adams, H. Mac. Nabiana, Chitty, et H. pyramidatoides, A. d'Orbigny, sont des synonymes de cette espèce. 34. Helix translucens, Gundlach. Helix translucens, Gundlach, ms., in Pfeiffer, Malak. BI. , vol. VII, p. 17. Hab. Sur les arbustes du Yunque de Baracoa et de Bari- gua (Arango). | *35. Helix Boothian«, Pfeiffer. Helix Boothiana, Pfeitfer, in Wiegm.Arch., 1839, vol. F, p. 351. — Chemnitz, éd. 2, pl. LXXXV, fig. 13-15. Hab. Matanzas (Gundlach); presque toute l'ile (Arango). Ile des Pins. — Jamaïque. Obs. L’Helix vitrina, G. B. Adams, est à peine une variété de celte espèce. 36. Helix gracilis, Poey. Helix gracilis, Poey, in Rep. fis. nat., 1865, p. 69. Hab. Sur les pierres et les feuilles mortes. Buenavista, près Baracoa ; Bayamo (Gundlach) ; San Juan de los Reme- dios (Arango). 37. Helix Montetaurina, Pfeiffer. Helix Montetaurina, Pfeiffer, in Malak. BL, vol. VE p. 91 et VII, pl. L, fig. 17-20. Hab. Sur les pierres et les feuilles mortes. Monte Toro, en Guantanamo (Gundlach) ; Yunque de Baracoa (Arango). - Haïti. 38 Helix vortex, Pfeiffer, Helix vortex, Pfeiffer, in Wiegm. Arch., 4839, vol. I, p. 351. — Chemnitz, éd. 2,,pl. LXXXV, fig. 7-9. .. Hab. Sur les pierres. Presque toute lilé; et notamment : VAUX PETER CT — 184 — Trinidad ; Bayamo ; Monte Toro (Gundlach); Almenda- res ; Geiba Mocha (Arango). — Portorico. Haïti. Sainte- Croix. Saint-Thomas. Barbade. Bermudes.— Géorgie et Floride (Etats-Unis). Obs. Les Helix selenina, Gould, et H. otellina, Reeve, sont des synonymes de l'espèce. 39. Helix tichostoma, Pfeiffer. Helir tichostoma, Pfeiffer, in Wiegm. Arch., 1831, vol. 1, p. 351. — Chemnitz, éd. 2, pl. C, fig. 28-31. Hab. Matanzas ; La Havane ; Almendares (Arango). Sectio 2. Cysticopsis. 40. Helix Cubensis, Pfeiffer. Helix Cubensis, Pfeiffer, in Wiegm. Arch., 1849, vol. I, p. 350. — Chemnitz, éd. 2, pl. XXIX, fig. 9-13. Hab. Sur les arbustes. Depuis Cardenas jusqu’au cap San Antonio (Arango). Obs. Les Helix Lanieriana, À. d’Orbigny; H. penicil- lata, Gould; Microcystis trifasciella et M. pictelli, Beck; Nanina pulchella, Beck, constituent autant de synonymes de l’espèce. 41. Helix Jaudenesi, Cisneros. Helix Jaudenesi, Cisneros, ms., in Arango. An. Real Ac. Habana, vol. XII, p. 281. Hab, Cap de San Antonio (Jaudenes). ‘42. Helix comes, Pocy. [elix comes, Poey, Mem. Cuba, vol. If, p. 29. Hab. Ile des Pins, sur les plantes (Gundlach). 43. Helix Letranensis, Pfeiffer. Helix Letranensis, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. IV, p. 105. Hab, Sur les arbres et sur les pierres, San Juan de Lotran, près Trinidad (Gundlach) ; Guzco ; Rangel} Ragnos — 185 — de San Diego et presque toute la Cordillera de los Orga- nos (Arango). 44. Helix Lescaillei, Gundlach. Helix Lescaillei, Gundlach, ms., in Pfeiffer, Maluk. B1., vol. VI, p. 89. Hab. Sur les plantes. Yateras et Monte Libano, dans le district de Guantanamo (Gundlach). 45. Helix Lassevillei, Gundlach. Helix Lassevillei, Gundlach, ms., in Pfeiffer, Malak. B1., vol. VIII, p. 220. Hab. Sur les plantes du Mont Gran Piedra, dans la partie orientale de Cuba (Jeanneret). 16. Helix pemphigodes, Pfeiffer. Helix pemphigodes, Pfeiffer, in Proc. Zool. Soc. London, 1846, p.110. — Reeve, Conch. Ic., Mon. Helir, fig.. 295. Hab. Sous les feuilles mortes. Yateras, en Guantanamo, et Brazo de Cauto, près Santiago (Gundlach) ; Sabana ; Cuesta del Palo ; Yacabo-arriba ; Yunque, près Baracoa; Guajenal, près Sagua de Tanamo (Arango). Obs. C’est l'A. pelliculata de Gundlach. 47. Helix Luzi, Arango. Helix Luz, Arango, in Poey, Rep., I, p. 270. Hab. Sur les plantes de la côte de Sagua de Tanamo (Arango). 48. Helix Auberi, À. d'Orbigny. Helix Auberi, À. d’Orbigny, Moll Cuba, vol. I, p. 157, pl. VIL fig. 15, 16. Hab. Sur les plantes. Banes (Poey); Cienfuegos (A. de Gisneros). Sectio 3. Polygyru. 19, Helix paludosa, Pfeiffer. — 14 — Helir paludosa, Pfeiffer, in Wiegm. Arch., 1839, vol. I, p. 350. — Chemnitz, éd. 2, pl. LXVI fig. 7-9. Hab. Sous les pierres. La Havane ; Matanzas ; Jaruco; Guane ; Cardenas (Arango) ; Cauto (Gunlach). Obs. Espèce très répandue dans l’ile et qui a été men- tionnée sous les noms suivants: AH. lingulata, Deshayes ; H. Ramonis, À. d’Orbigny ; H. Bardenflehtü, Villa ; H. insularum, Beck. | 50. Helix notata, Poey. Helix notata, Poey, Mem. Cuba, vol. Ii, p. 434, pl. IV, fig. 15-17 (H. Joannis, Poey). Hab. Luis Lazo (Wright) ; Guane ; Sumiderc (Arango). Sectio 4. Jeanneretia. 51. Helix Wrighti, Pfeifter. Helix Wrighti, Pfeiffer, Malak BI, vol. XIT, p. 118. — Novit. Conch., vol. If, pl. LXVIE, fig. 6-8. Hab. Dans les plaines de Vignales (Wright). 52. Helx subtussulcata, Wright. Helix subtussulcata, Wright, ms., in Pfeiffer, Malak. Bl., vol. X, p. 499. — Nov. Conch., vol. IH, pl. LXI, fig. 1-3. Hab. Sous les feuilles mortes, au pied des arbres. Pan de Azucar ; Vignales, pour la var. maj. (Arango) ; Güira de Luis Lazo, pour la var. min. (Wright). | 53. Helix Parraiana, À. d’Orbigny. Helix Parraiana, À. d’Orbigny, Moll. Cuba, vol. I, pe. 146, pl. VIL, fig. 7, 9. | Hab. Sous les pierres et les feuilles mortes. Rangel; Pan de Azucar ; Sumidero, et toute la Sierra de los Organos (Arango). 54. Helix multistriata, Deshayes. Helix multistriata, Deshaye, in Enc. méth., vol. II, — 10 p. 248. — Fér. Hist. nat., pl. 27 À, fig. 4-5 (Helicogena circumtexta, Férussac). Hab. Sous les feuilles mortes et sous les pierres. Guane ; San Antonio de los Bagnos ; Cabanas; Canasi; Casa Blanca ; Almendares (Arango). Obs. Les Helir circumtexta, Férussac ; H. vesica, Lea ; H. bicincta, Menke ; H. adjuncta, Ziegler, appartiennent à la synonymie de cette espèce. “55. Helx Pityonesica, Pfeiffer. Heliz Pityonesica, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. E p. 156. — Reeve, Conch. Ic., Mon. Helix, fig. 1438. Hab. Sous les pierres et les feuilles mortes. Ile des Pins (Gundlach). 56. Helix parallel, Poey. Helix parallela, Poey, Mem. Cuba, vol. IE, p. 88. — Pfeiffer, Novit. Conch., vol. I, p. 236, pl. LXI, fig. 4-6. Hab. Guane, sur les plantes et sur les pierres (Arango). Obs. Espèce très voisine de l’H. Parraianu. Sectio 5. Eurycampta. 57. Helix Poeyi, Petit. Helix Poeyi, Petit, èn Mag. Zool., 1836, pl. LXXIV. Hab. Sur les arbustes. Juridiction de Trinidad de Cuba (Gundlach),. Obs. Les Helix straminea, Menke, et H. velutinata, Beck, appartiennent à la synonymie de cette espèce. 58. Helix Bonplandi, Lamarck. Helix Bonplandi, Lamarck,, An. s. vert., éd. I, vol. VE, 2, p. 72. — Chemnitz, éd. 2, pl. LX, fig. 3-6. Hab. Sur les arbres et sur les clôtures. San Antonio; Consolacion del Sud: Matanzas ; Guane; Guanabacoa; San Nicolas ; Canasi, et presque tout le département occidental de l’ile (Arango).' — 188 — 59. Helix supertexta, Pfeiffer. Helix supertexta, Pfeiffer, in Zeits, f. Malak., 1845, p. 153. — Chemnitz, éd. 2, pl. LX, fig. 7, 8. Hab. Sur les arbres. Zarabanda, dans la Cienaga de Zapata (Gundlach) ; Matanzas (teste Pfeiffer). 60. Helix arctistria, Pfeiffer. Helix arctistria, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. XII, p. 118. — Novit. Conch., vol. IT, pl. LXVIL, fig. 9, 10. Hab. Ensenada de Cochinos (Gundlach). Sectio 6. Coryda. 61. Helix Lindeni, Pfeiffer. Helix Lindeni, Pfeiffer, in Proc. Zool. Soc. London, 1846, p. 109. — Chemnitz, éd. 2, pl. XXVIL, fig. 9-11. Hab. Sur les arbres. Guisa, près Bayamo (Gundlach) ; Cayo del Rey, près Mayari (Wright). Obs. C’est l’H. immersa de Gundlach. 62. Helix Bartlettiana, Pfeiffer. Helix Barttletiana, Pfeiffer, in Zeits. f. Malak. 1848, p. 8). — Chemnitz, éd. 2, pl. CXIIL, fig. 13-15. Hab. Sur les arbres. Buenavista, près Bayamo ; Brazo de Cau'o, près Santiago de Cuba (Gundlach). Obs. Reeve figure cette espèce (Conch. Ic., Mon. Helix, fig. 262) comme variété de l’H. Gossei. 63. Helix melanocephala, Gundlach. Helix melanocephala, Gundlach, ms., in Pfeiffer, Ma lak. Bl., vol. VI, p. 88. Hub. Monte Toro, en Guantanamo (Gundlach) : Cayo del Rey, près Mayari (Wright). 64. Helix alauda, Férussac. Hclix alauda, Férussac, Hist. Not., p.319, pl. CIIT, fig. ACER Hab. Sur les plantes. Punta de Maisi ; Cuesta del Palo ; — 189 — Sabana ; Yumuri ; Mesa del Sapote ; Barigua; Jojo; Jauco; Loma del Esparto ; Cajobabo ; Punta de la Caleta ; Yunque; toute la juridiction de Baracoa ; EL Coco et Guajenal, en Sagua de Tanamo (Arango) ; Aguadores ; Corralillo ; Pico de Turquino; Yateras, près Guantanamo ; Guisa, près Bayamo (Gundlach) ; Cabo Cruz ; Holguin. Obs. Cette espèce varie beaucoup, de forme et de colo- ration. Les Helix strobilus et H. avellana, Férussac; les H. Hebe, Deshayes ; H. purpuragula et H. mamilla, Lea; H. pudibunda, Beck ; H. bizonalis, Grateloup, se rat- tachent à sa synonymie ou n'en sont que de simples variétés. 65. Helix Dennisoni, Pfeiffer. Helix Dennisoni, Pfeiffer, in Zeits. f. Malak., 1853, p. 56. — Novit. Conch., vol. I, pl. XV, fig. 7-10. Hab. Cabo Cruz (Gundlach). 66. Helix nigropicta, Arango. Helix nigropicta, Arango, in Poey, Rep. II, p. 270. Hab. Environs de la Baie de Sagua de Tanamo, sur les plantes (Arango). 67. Helix ovum-reguli, Lea. Helix ovum-requli, Lea, Observ. vol. I, p. 164, pl. XIX, fig. 61, Hab. Sur les plantes. Morro, près Santiago ; la Caima- nera, en Guantanamo (Gundlach). Sectio 7. Leptoloma. 68. Helix Sauvallei, Arango. Helix Sauvallei, Arango, ms., in Pfeiffer, Malak. B1., vol. XIIT, p. 58. Hab. Sur les arbustes de la côte de Baracoa : très rare (Arango). | Sectio} 8. Thelidomus. 15 — 190 — 69. Helix Petitiana, À. d'Orbigny. Helix Petitiana, A. d’Orbigny, Moll. Cuba, vol. I, p. 144, pl. IX, fig. 1-3. Hab. Sur les pierres. Environs de Jogua (Lanier) ; envi- rons de la source du Rio Caballero et de celle du Rio San Juan de Trinidad (Gundlach) ; Cienfuegos ? Obs. C’est la plus grande espèce de l'ile et, en même temps, une des moins communes. 70. Helix: scabrosa, Poey. Helix scabrosa, Poey, Mem. Cuba, vol. I, p. 421, pl. XXXIV, fig. 1-5. Hab. Sur les pierres et sur les plantes. Environs de la source du Rio Caballero, près Trinidad de Cuba (Gund- lach). 71. Helix Guanensis, Poey. Helix Guanensis, Poey, Mem. Cuba, vol. IH, p. 35, pl. IV, fig. 11-14. Hab. Au milieu des pierres et des feuilles mortes. Guane ; Sumidero ; Pan de Azucar (Arango). “72. Helir auricoma, Férussac. Helix auricoma, Férussac, Prod. 80. — Hist. Nat. pl. XLVE, fig. 7-9. Hab. Presque toute l’île de Cuba (Arango); la partie occidentale (Pfeiffer). Ile des Pins. Obs. Les Helix microstoma, Lamarck ; H. Bonplandh, Valenciennes ; AH. noscibilis, Férussac, appartiennent à la synonymie de cette espèce. 73. Helix Trinitaria, Gundlach. Helix Trinitaria, Gundlach, ms., in Pfeiffer, Malak. Bl., vol. V, p. 176. | Hab. Sur les pierres et sur les arbres. Juridiction de Trinidad de Cuba (Gundlach). 191 — 74. Helir Rangelina, Pfeiffer. Helix Rangelina, Pfeiffer, Malak. BL., vol. 1, p. 157. — Novit. Conch., vol. I, p. 184, pl. L, fig. 1-3. Hab. Sur les feuilles mortes. Rangel; Pan de Guajaibon ; Pegna Blanca; Plantation de Caféyers « La Villa », près Candelaria (Arango). 75. Helixz lamellicosta, Gundlach. Helix lamellicosta, Gundlach, n Pfeiffer, Malak. BL, vol. VIE, p.220.— Novit. Conch.,vol. Il, p.185, pl.L, fig. 4-6. Hab. Dans les feuilles mortes. Piloto-arriba, en Mayari (Wright). 76. Helix Baracoensis, Gutierrez. Helix Baracoensis, Gutierrez, ms., in Poey, Mem. Cuba, vol. Il, p. 26. Hab. Dans les feuilles mortes. Saltadero; Yateras ; Monte Toro, en Guantanamo (Gundlach) ; Usine «El Coco », près Sagua de Tanamo (Arango). 77. Helix Guantanamensis, Poey. Helhx Guantanamensis, Poey, Mem. Cuba, vol. IT, p.27, pl. IL, fig. 8, 9. Hab. Sous les pierres et les feuilles mortes. Yateras, en Guantanamo (Gundlach) ; Sagua de Tanamo (Arango). 78. Helix proboscidea, Pfeiffer. Helix proboscidea, Pfeiffer, Malak. B1., vol. II, p. 44. — Novit Conch., vol. IE, pl. LIV, fig. 4-3. Hab. Sur les feuilles mortes. Monte Toro, en Guanta- namo (Gundlach); Usine «El Coco», près Sagua de Tanamo (Arango). Obs. Gutierrez a donné à cette espèce le nom, resté manuscrit, d’'Helix porcina. : 79. Helix Bayamensis, Pfeiffer. — 192 — Helix Bayamensis, Pfeiffer, Malak. B1., vol. [, p.189, pl. IL, fig. 4-6. Hab. Sur les feuilles mortes. Guisa et quelques autres localités du district de Bayamo; Aserradero, en Guanta- namo ; Ramon, près Santiago de Cuba (Gundlach). 80. Helix provisoria, Pfeiffer. Helix provisoria, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. V, p. 39. Hab. Sur les plantes, les pierres et les feuilles mortes. Cabo Cruz; Bayamo (Gundlach) ; Baracoa (Arango). — New Providence (Iles Bahamas). Obs. Gundlach a désigné l’espèce sous le nom, resté manuscrit, d’H. appendiculata. 81. Helix emarginata, Gundiach. Helix emarginata, Gundlach, ms., in Pfeiffer, Malak. Bl.,vol.IV,p.86.— Novit. Conch., vol.I, pl. XLIX, fig.4,5. Hab. Caimanera de Guantanamo {Gundlach) ; Mayari (Wright). 82. Helix Sagraiana, À. d’Orbigny. Helix Sagraiana, A. d’Orbigny, Moll. Cuba, p. 145, pl. VIL fig. 4-6. Hab. Sur les arbres et sur les murs. Pan de Gua- jaibon (Arango). 83. Helix deflexa, Pfeiffer. Helix deflexa, Pfeiffer, èn Zeits. f. Malak. 1845, p. 153. — Chemnitz, éd. 2, pl. LX, fig. 24, 22. Hab. Sur les plantes grasses. [mias; Tacre ; Jojo; Cajo- babo (Arango); San Antonio (Wright), sur la côte de Baracoa. Sectio 9. Hemitrochus. 84. Helix nœvula, Morelet. Helix nœvulu, Morelet, Test. nov., 1, p. 7. — 193 — Hab. Sur les plantes. Nuevitas (Arango); Punta de Maternillos (Jaudenes). 85. Helix morbida, Morelet. Helix morbida, Morelet, Test. nov., [. p. 8. — Chem- nitz, éd. 2, pl. CLVIIL, fig. 28-30. Hab. Cayes de Santa Maria, vis-à-vis de la Punta de San Juan de los Perros (Arango) ; Nuevitas ; Baracoa. 86. Helix penicillata, Pfeiffer. Helix penicillata, Pfeiffer, Monog. Helix., vol. INF, p. 226 (non Gould). — Chemnitz, éd. 2, pl. GXLIX, fig. 3-5. Hab. Cuba. 87. Helix lucipeta, Poey. Helix Lucipeta, Poey, Mem. Cuba, vol. I, p. 209, 219, pl. XXVI, fig. 1-5 (sous le nom d'A. picturata). Hab. Sur les plantes. Trinidad; Manzanillo; Guanta- namo ; Bayamo (Gundlach). Obs. Les Helix picturata, H. bellula, H. Newcombiana et H. Velasqueziana, Poey, appartiennent à la synonymie de cette espèce ou n’en sont que des variétés. 88. Helix maculifera, Gutierrez. Helix maculifera, Gutierrez, ms., in Poey, Mem. Cuba, vol. If, p. 28, pl. IL, fig. 1-5. Hab. Santa Cruz, au S. de Puerto Principe (Gutierez). S9. Helix fuscolabiata, Poey. Helix subfusca, Poey, Mem. Cuba, vol. I, p. 210, 215, pl. XXVI, fig. 11-15. — H. fuscolabiata, Poey, Mem. Cuba, vol. IT, p. 29. Hab. Sur les plantes. Manzanillo; Santiago de Cuba; Bayamo ; Guantanamo (Gandlach) ; Holguin (Clerch). 00. Helix comta, Gundlach. Helix comta, Gundlach, ia Malak, B1., vol, JV, ps 17% — 194 — Hab. Sur les Cactus. Cabo Cruz (Gundlach). 91. Helix cesticulus, Gundlach. Helix cesticulus, Gundlach ms., in Pfeiffer, Malak.BL., vol. V, p. 79. Hab. Sur les plantes. Environs de Santiago de Cuba et de Guantanamo (Gundlach); Auras, près Holguin (Clerch). 92. Helix tephritis, Morelet. Helix tephritis, Morelet, Test. noviss., I, p. 8. Hab. Sur les arbres. Vigia de Trinidad (Gundlach). 93. Helix gilva, Férussac. Helix gilva, À. d’Orbigny, Moll. Cuba, vol. LE, p. 157, pl. VIE fig. 9, 15. Hab. Sur les plantes. Trinitad de Cuba (F. Lavallée ; Gundlach); Jagua (Lanier) : environs de la Havane (de Candé). — Jamaïque (C. B. Adams). ‘ Obs. C’est l’Helix corrugata de Pfeiffer (non Chemnitz) et l’X graminicola de C. B. Adams. 94. Helix rufo-apicata, Poey. Helix rufo-apicata, Poey, Mem., vol. IF, p. 29 et 52. — H. gilva, var., Pfeiffer, ?n Chemnitz, ed. nov., pl. LX, fig. 14, 12. Hab. Sur les plantes. Holguin ; côte de Jibara (Arango). 95. Helix amplecta, Gundlach. Helix amplecta, Gundlach, ms., in Pfeiffer, Malak. B1., vol. VIT, p. 17. Hab. Sur les plantes. Nuevitas (Gundlach); Punta de Maisi, particulièrement sur le Melocactus communis (Arango). ESectio 10. Polymita. 96. Hehx versicolor, Born. Helix versicolor, Born, Mus., p. 386, pl. XVL, fig. 9, 40. — 195 — Haëb.Sur les plantes et particulièrement sur le Mælocac- tus communis. Yateras, en Guantanamo (Wright); San Antonio, Jojo, Jauco, Tacre, Cajobabo, exploitations agri- coles de la juridiction de Baracoa (Arango). Obs. Cest l’Helix pictoria de Perry, l’H. cincta du même auteur et l’H. globulosa de Pfeiffer (Symb. IL, p. 29, teste Arango). 97. Helix picta, Born. Helix picta, Born, Mus., p. 386, pl. XV, fig. 17, 18. — H. picta, Pfeiffer, Novit. Conchol., vol. IE, pl. LXXIE, fig. 4,5, 19, 20. Hab. Toute la juridiction de Baracoa (Arango); Sagua de Tanamo (Arango); Mayari (D' Gutierrez) ; Guisa de Bayamo (Gundlach) ; Santiago de Cuba (Rangi Gundlach); Yateras en Guantanamo (Gundlach) ; Holguin (Clerch). Obs. Cette espèce, dont les variétés de coloration se comptent par centaines et sont des plus remarquables, occupe, dans l’ile de Cuba, d’après M. Arango, toute la zône comprise entre Puerto de Nuevas Grandes et Cabo Cruz, puis, de ce dernier point à la Punta de Maisi. C’est le Limaxr tiara de Martyn, l’Helix venusta de Gmelin et le Cortex mali-citrei de Chemnitz. 98. Helix sulphurosa, Morelet. Helix sulphurosa, Morelet, Test. noviss., I, p. 8. — H. sulphurosa, Pfeiffer, Novit. Conch., vol. I, pl. LXI, fig. 13, 14. Hab. Gibara (A. Morelet) ; Baracoa (teste Pfeiffer). 99. Helix muscarum, Lea. Helix muscarum, Lea. Obsero., vol. FE, p. 165, pl. XIX, fig. 59. Hab. Sur les plantes de la côte de Sagua de Tanamo — 196 — (Arango): Gibara (Arango); Nuevitas (Arango): Auras, près Holguin (Clerch). Obs. C’est l’'Helix globulosu, Kérussac, et l’H. carnico- lor, À. d’Orbigny. © 400. Helix Brocheroi, Gutierrez. Helix Brocheroi, Gutierrez, ms., in Pfeiffer, Novit. Conch., vol. II, p. 273, pl. LXI, fig. 7, 8. Hab. Sur les arbustes, Punta de Maisi, à l’extrémité orientale de l'ile de Cuba (Arango). Sectio 11. Polydontes. 101. Helix sobrina, Férussac. Helix sobrina, Férussac, Prodr. 84, et Hist. nat. pl. XUUL, fig. 6.!— Helix crassilabris, Pfeiffer, in Proc. Zool. Soc. London, 1846, p. 111. — H. crassilabris, Phi- lippi, Abbild., vol. IT, p. 17, pl. X, fig. 1. Hab. Santiago de Cuba; Guantanamo (Gundlach); Mayari (Wright) ; Baracoa (Arango). Obs. Gette espèce a été créée par Férussac sur un indi- ridu mal conservé et décoioré. L’/. crassilabris de Pfeif- fer n’est autre chose que l’espèce du naturaliste français, décrite d’après des individus frais, en bon état de conser- vation et avec leur coloration naturelle. 102. Helix Apollo, Pfeiffer. Helix Apollo, Pfeiffer, in Proc. Zool. Soc. London, 1860, p. 433, pl. L, fig. 9. — H. imperatrix, Gundlach ms., in Journ. de Conchyl., vol. VITE, p. 298. Hab. Sur les arbres, sur les rochers et sur le sol. Mont Yuanque, près Baracoa (Gundlach); partie haute du Yunque de Baracoa (Arango). 103. Aelix imperator, Montfort. Polydontes imperator, Montfort, Gonch, Syst. vol, HI, 7 > DES — 197 — p. 155, fig. 39. — Helix imperator, Pfeiffer, Novit. Conch., vol. JTE, pl. LXXXV, fig. 1-6 et pl. LXXXVI, fig. 1-6. Hab. Sous les feuilles mortes, au pied des arbres. Mata, dans la partie orientale de Cuba (Gundlach); Barigua; Sabana, localités de la juridiction de Baracoa (Arango). Obs. C’est le D' Gundlach, qui le premier, a fait con- nailre la provenance exacte de cette belle espèce, autrefois si rare dans les collections qu'on était tenté de contester son existence et de la rejeter, avec l’Helix magica de Férussac, parmi les créations artificielles. La forme et le nombre des dents du péristome sont très variables. La coquille elle-même est tantôt presque globuleuse et tantôt déprimée et subcarénée. Les individus jeunes sont minces, transparents et dépourvus de dents (Arango). L’Heli.z imperator, ainsi que l’H. Apollo ei l'H. cras- silabris, possède la faculté singulière de pouvoir, quand elle est irritée ou inquiétée, se débarrasser de Ja partie postérieure de son pied, qui se reproduit ultérieurement(1). Sectio 12. Caracolus. 104. Helix rostrata, Pfeiffer. Helix rostrata, Pfeiffer, in Zeits. f. Malak. 1847, p. 12. — Novit. Conch., vol. Il, pl. XCE, fig. 1, 2. Hab. Cuba. Obs. Pfeiffer rattache à cette espèce le Carocolla Sage- mon, Beck (partim), et la var. cupulala de Férussac (Hist. nat., pl. LXIL, fig. 5, 6). 105. Helix marginelioides, A. d'Orbigny. Helix marginelloides, A. d’Orbigny Moll. Cuba, vol. I, p. 154, pl. IX, fig. 14, 16. Hab. Environs de Santiago de Cuba (teste Petit de la Saussaye), (1) Journ, Gonch,, vol, VII, p, 229, 1800, AT ete AR TR OC OR PE PP EN IS © — 198 — Obs. Pfeiffer et Clessin réunissent à cette espèce, à titre devar.umbilicata, Y'Helix transitoria,Pfeiffer (Novit. Con- Chol., vol. HT, pl. XCI, fig. 7-12). 106. Helix Arangiana, Poey. Helix Arangiana, Poey, Mem. Cuba, vol. I, p. 410, pl. XXXIIE, fig, 17-20. Hab. Cuba, Santiago de Cuba (Rang). Obs. Les deux naturalistes allemands cités plus haut rapportent à cette espèce l’Helix marginata, Born, l'A. Redfieldiana, Poey, et l'H. Sagemon, Beck (partim ). 107. Helix Mina, Pfeiffer. Helix Mina, Pfeiffer, èn Zeits. f. Malak, 1859, p. 92. — Chemnitz, ed. nov., pl. CXXXVE, fig. 16, 17. Hab. Cul a. Santiago de Cuba (este Petit de la Saus- saye). Obs. Cette forme correspond à l’Helix marginata, A. d’Orbigny (non Müller), et à l'H. Sagemon, Poey (non Beck). 108. Helix Pazensis, Poey. Helix Pazensis, Poey, Mem.' Cuba, vol. I, p. 410, pl. XXXIIL, fig. 23. Hab. Cuba. Obs. Le nom de cette espèce, dédiée à M. Paz, natura= liste zélé qui résida longtemps à Guba, est mal formé, la termination ensis ne s’appliquant qu’aux noms de loca- lités. 109. HeliX Gutierrezi, Poey. Helix Gutierrezi, Poey, Mem. Cuba, vol. I, p. 4114, pl. XXXIIL, fig. 5-8. Hub. Cuba. 110. Helix jactata, Gundlach. Helix jactata, Gundlach, in Pfeiffer, Malak. Bl., vol. — 199 — V, p. 175. — Novit Conch., vol, HE, pl. XCIL, fig. 3-6. Hab, Cuba. A11. Helix Schwartziana, Pfeiffer. Helix Schwartziana, Pfeiffer, Maiak. B!., vol. XE p. 195. — Novit. Conch., vol. Il, p. 269, pl. LXVIT, fig, 1,2 Hab. Cuba, Jojo (Gundlach). Obs. Nous croyons devoir conserver, au moins provi- soirement, les espèces admises par Pfeiffer dans le groupe de l’H. rostrata. Pourtant, nous n’ignorons pas combien ces formes sont variables. M. Arango (1) réunit toutes ces espèces en une seule, sous la dénomination d’H. Sage- mon, Beck, en se basant sur ce que les passages de l’une à l’autre d’entre elles deviennent insensibles, lorsque l’on a sous les yeux un grand nombre d'individus, et sur ce que les animaux de ces diverses formes ne diffèrent pas notablement les uns des autres. Peut-être son opinion finira-t-elle par prévaloir? Mais, en ce qui nous concerne, le nombre restreint des échantillons du groupe que nous avons eu occasion d'étudier ne nous permet pas, actuelle- ment, de trancher la question d’une façon définitive. Species incertæ sectionis. 112. Helix debilis, Pfeiffer. Helix fragihs, Pfeifler,èn Wiegm. Arch.,1839, I, p. 239. — Helix debilis Pfeiffer, Monog. Helic., vol. V, p. 153. Hab. Sur les pierres. Trinidad de Cuba (Gundlach) ; Jaruco ; Ceiba Mocha (Arango). 113. Helix stigmatica, Pfeiffer. Helix stigmatica, Pfeiffer Symb., I, p, 40. Hab. Sous les pierres. Depuis Matanzas jusqu’au cap San Antonio {Arango). E(L)'Contrib.taà la fàuna malac. Cub., p. 74. — 200 — 114. Helix prominula, Pfeiffer. Helix prominula, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. V, p. 481. Hab. Dans les feuilles sèches de lPAgave Antillarum. Monge, aux environs de Cabo Cruz (Gundlach). 115. Helix raripila, Morelet. Helix raripila, Morelet, Test. novissima, M, p. 8. Hab. Sous les feuilles mortes et sous les pierres. Ran- cho Lucas et Sierra de Guira, dans la juridiction de Tri- nidad (Gundlach). Pan de Guajaibon (Arango). 116. Helix suavis, Gundlach. Helix suavis, Gundlach ms., În Pfeiffer, Malak. BL, vol., IV, p. 105. Hab. Juridiction de Trinidad de Cuba (Gundlach). VII. Genre BuLiMuLus, Leach. 1814. Sectio 1. Leptomerus. 117. Bulièmulus sepulcralis, Poey. Bulimus sepulcralis, Poey, Mem. Cuba, I, p. 204, 211, 447, pl. XII, fig. 27-29. Hab. Enviruns de la Havane (Arango). Obs. Cette espèce a été nommée autrefois par Poey B. urinarius : l’auteur a remplacé cette dénomination, res- tée probablement manuscrite, par une autre. Sectio 2. Leiostracus. 118. Bulimulus Marielinus, Poey. Bulimus Marielinus, Poey, Mem. Cuba, vol. T, p. 20%, 212, 447, pl. XII, fig. 32-33. Hab. Sur les plantes. Mariel (Poey) ;: Manzanillo; Tri- nidad; la Fermina en Bemba (Gundlach) ; Cayo Carenas, près Gienfuegos (Cisneros). — Floride. Sectio 3. Pupoides. 119, Bulimulus nitidulus, Pfeiffer, + re à te ri — 201 — Bulimus nitidulus, Pfeiffer, in Wiegm. Arch., 1839, [, p. 352.— A. d'Orbigny, Moll. Cuba, vol. I, p. 184, pl. XII, fig. 9, 11 (Pupa Parraiana). Hab. Sous les pierres. La Havane ; Cabagnas ; Cogima: ; Puentes Grandes; Jaruco; Casa Blanca et quelques autres localités du département occidental de Cuba (Arango). — Portorico. Jamaïque. Haïti. Sainte-Croix.lles Bahamas. Bermudes. Obs. Le Pupa Parraiana, À. d'Orbigny, et le Pupoides marginatus, Arango, sont des synonymes de cette espèce, dont Reeve a décrit et figuré une variété (Conch. Icon., fig. 654) sous le nom de Bulimus exiquus. VIII, Genre ORrTHALICUS, Beck. 1837. Sectio 1. Orthalhcinus (4). ‘120. Orthalicus fasciatus, Müller. Buccinum fasciatum, Müller, Verm., I, p. 145. Hab. Dans toute l’ile de Cuba, sur les arbres et les arbustes (Arango). Ile des Pins. — Floride. Obs. Synonymes de l’espèce : Bulla virginea $, Linné ; Bulimus vexillum, Bruguière ; B. Zebra, A. d’Orbigny (non Müller) ; Helix hepatica, Bolten; A. testa-ovi,Bolten. IX. Genre Liquus, Montfort. 1810. 121. Liguus pictus, Reeve. Achatina picta, Reeve, Conch. Iconica, Monog. Acha- hina, pl. X, fig. 34. Hab. Cuba, sur les arbres et les arbustes. Obs. Confondu, par M. Arango, avec l’Orthalicus fas- cialus, de certaines variétés duquel il se rapproche beau- coup. (1) Orthalicinus, Crosse et Fischer, Expéd. sc, Mexique, part, vit, Mollusques, vol. I, p. 436, — 202 — 122. Liguus Blainianus, Poey. Achatina Blainiana, Poey, Mem. Cuba, vol. I, p. 206, pl. XIE, fig. 4-6. Hab. Sur les arbres et les arbustes. Sierra de Rangel, dans la Cordillère de los Organos (Arango). Obs. Réuni également, par M. Arango, à l’Orthalicus fasciatus. 193. Liguus Poeyanus, Pfeiffer. | Achatina Poeyana, Pfeiffer, Malak. BI., vol. IV, p. 73, pl. IV, fig. 3-4. Hab. Cabo Cruz (A. Jaudenes; A. de Cisneros, teste Arango). X. Genre PINERIA, Poey. 1854, “124. Pineria terebra, Poey. Pineria terebra, Poey, Mem. Cuba, vol. I, p. 394 et 429, pl. XXXIV, fig. 12-16. Hab. Sur les murailles. Sierra de Casas, dans l’ile des Pins (Gundlach). “125. Pineria Beathiana, Poey. Pineria Beathiana, Poey, Mem. Cuba, vol. I, p. 394 et 230, pl. XXXIV, fig. 17, 18. Hab. Sur les murs. Sierra de Caballos, dans l’île des Pins (Gundlach). XI. Genre MACROCERAMUS, Guilding. 1828, 126. Macroceramus Pazi, Gundlach. Macroceramus Pazi, Gundlach, in Malak. Bl., vol. V, p. 43.— Pfeifier, Novit. Conch., vol. IE, pl. LXXXIX, fig. 1-5. Hab. Sur les plantes. Ramon et Aguadores, près San- tiago de Cuba ; Guisa, en Bayamo (Gundlach). 127. Mucroceramus Clerchi, Arango. — 203 — Macroceramus Clerchi, Arango ms., in Pfeiffer, Malak. B1., vol. XIE, p. 64. — Novit. Conch., vol. HI, pl. LXXXIX, fig. 6-8. d Hab. Sur les plantes. Embouchure du Tacre ; Cajobabo ; Ymias ; Jauco ; Jojo (Arango). 128. Macroceramus notatus, Gundlach. Macroceramus notatus, Gundlach ms., ?## Pfeiffer, Malak. Bl., vol. VI, p. 92. — Novit. Conch., vol. IF, pl. XCIL, fig. 4-4. Hab. Sur les arbres et les arbustes. Yateras, Monte Libano, en Guantanamo (Gundlach). 129. Macroceramus unicarinatuws, Lamarck. Pupa unicarinata, Lamarck, An. $. vert., éd. Deshayes, vol. VIII, p. 173. — Philippi, Aobild., vol. E, p. 57, pl. I, fig. 11 (Bulimus Canimarensis). Hab. Sur les plantes. Palma Sola (Poey); Canimar; Trinidad; Yateras (Gundlach). — Guadeloupe (teste Arango) ? Obs. C’est cette espèce que Pfeiffer a décrite et que Phi- lippi a figurée sous le nom de Bulimus Canimarensis. ‘430. Macroceramus catenatus, Gundlach. Macroceramus catenatus, Gundlach ms., in Pfeiffer, Malak. Bl., vol. VE, p. 92. — Novit. Conch., vol. I, pl. XCII, fig. 5-6. Hab. Sur les plantes. Monte Toro, Monte Libano et Yateras, en Guantanamo (Gundlach). 131. Macroceramus Grobei, Pfeiffer. Macroceramus Grobei, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. IX, p. 131. — Novit. Conch., vol. HE, pl. XCHT, fig. 7-8. Hab. Picote, dans la juridiction de Santiago de Cuba (Wright). 132. Macroceramus parallelus, Arango. — 904 — Macroceramus parallelus, Arango ms. in Pfeiffer, Malak. Bl., vol. XII, p. 59. — Novit. Conch., vol. II, pl. XCIL, fig. 9, 10. Hab. Sur les plantes épineuses. Punta de Maisi (Aran= go). 133. Macroceramus pupoides, Pfeiffer. Macroceramus pupoides, Pfeiffer, Malak. BI, vol. XI, p. 45, — Novit. Conch., vol. HT. pl. XCIIE, fig. 11-15. Hab. Sur les plantes. San Antonio (Wright) et Imias (Arango), en Baracoa. Obs. Le Macroceramus Poeyti, Pfeiffer, est synonyme. 134. Macroceramus Gundlachi, Pfeiffer. Bulimus Gundlachi, Pfeiffer, tn Zeits. [. Malak., 1852, p. 474, pl. L, fig. 29-33. Hab. Sur les plantes. Pointe de San Juan delos Perros, Cayos de Cardenas et de Guisa, en Bayamo (Gundlach) ; Holguin (Clerch). — Haïti. 135. Macroceramus pictus, Gundlach. Macroceramus pictus, Gundlach ms., #n Pfeiffer, Malak. BI., vol. V, p. 93. Hab. Sur les arbustes. Yateras, en Guantanamo (Gund- lach) ; Jibara (Arango). 136. Macroceramus Jeannereti, Gundlach. Macroceramus Jeannereti, Gundlach, in Pfeiffer, Malak. Bl., vol. V, p. 482. — Novit. Conch., vol. Il, pl. XCIIL, fig. 22, 23. Hab. Sur les plantes. Environs de Santiago de Cuba (Gundlach). Obs. Le Megalomastoma pupinum, Gundlach, est syno- nyme de cette espèce. 137. Macroceramus latus, Gundlach. Macroceramus latus, Gundlach ms.,in Pfeiffer, Malak. — 205 — BL., vol. XI, p. 17.— Novit. Conch., vol. I, pl. LXXXIX, fig. 9-11. Hub. Sur les murailles. Pan de Guajaibon (Gundlach); Ysabel Maria (Wright). 138. Macroceramus Palenquensis, Gundlach. Macroceramus Palenquensis, Gundlach ms., în Pfeiffer, Malak. BL, vol. XI, p. 18. — Novit. Conch., vol. II, pl. XCIL, fig. 16-18. e Hab. Sur les murailles. Palenque de Matanzas (Gund- lach). 139. Macroceramus infradenticulatus, Wright. Macroceramus infradenticulatus, Wright ms., 1 Pfeiffer, Malak. Bl., vol. XI, p. 127.— Novit. Conch., vol. IT, pl. XCIIL, fig. 24-26. Hab. Cayos de San Felipe, hacienda dépendant de la juridiction de Pinar del Rio (Wright). 140. Macroceramus maculatus, Wright. Macroceramus maculatus, Wright ms., in Pfeiffer, Malak. Bl., vol. XIE, p. 119. — Novût. Conch., vol. I, pl. XCIIL, fig. 19-24. Hab. Sur les murailles. Pan de Guajaibon (Gundlach); usine Quignones, dans la juridiction de Bahia Honda. 141. Macroceramus elegans, Gundlach. Macroceramus elegans, Gundlach ms., in Pfeiffer, Malak. Bl., vol. XI, p. 18. — Novit. Conch., vol, LI, pl. XCIIL, fig. 27-29. Hab. Sur les murailles. Pan de Guajaibon (Gundlach); Pan de Azucar, dans la juridiction de Pinar del Rio (Arango). 142. Macroceramus Gossei, Pfeiffer. Bulimus Gosser, Pfeiffer, in Proc. Zool, Soc. London, 1% — 206 — 1845, p. 137, — Reeve, Conch. Icon., Mon. Bulimus, pl. LXVI, fig. 462. Hab. Sur les plantes. Guisa et San Andres, en Bayamo ; Cazinba, en Cabo Cruz; Punta de San Juan de los Perros (Gandlach);,Nuevitas (Arango).—Jamaïque.lles Bahamas. Iles Turques. Guadeloupe. — Yucatan. Texas. Floride. Obs. C’est je Cylindrella Hydeana, C. B. Adams. 143. Macroceramus turricula, Pfeiffer. Bulimus turricula, Pfeiffer, in Wiegn. Arch., 1839, L, p. 351. — Chemnitz, ed. nova, Bulimus, pl. XLIL, fig. 27-29. Hab. Sur les murailles et sur les pierres. Managua (Poey); Trinidad; Cabo Cruz (Gundlach) ; Matanzas ; Jaruco (Arango). — Jamaïque. Obs. C’est l'espèce qu’A. d’Orbigny a nommée Pupa Petitiana. 144. Macroceramus simplex, Pfeiffer. Macroceramus simplex, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. XI, p. 19. — Novit. Conch., vol. IT, pl. XCIIE, fig. 30-32. Hab. Embouchure du Yateras (Gundlach). 145. Macroceramus Guanensis, Crosse et Fischer. Macroceramus?denticulatus, Gundlach ms., #n Pfeiffer, Malak. Bl., vol. VI, p. 17 (non Pfeiffer). — M.Guanensis, Crosse et Fischer, Expl. sc. Mexique, Mollusques, vol. 1, p. 425. Hab. Punta de la Jaula, en Guane (Wright). Obs, Nous avons dû changer le nom de Gundlach, attendu que le Cylindrella*denticulata, Pfeiffer, antérieur au Macroceramus denticulatus, Gundlach, doit rentrer dans le genre Macroceramus. 146. Macroceramus angulosus, Gundlach. Macroceramus angulosus, Gundlach, ms., in Pfeiffer, Malak. Bl., vol. IV, p. 407. Gin — 207 — Hab. Sur les pierres. Magua et Sitio Quemado, près Tri- nidad de Cuba (Gundlach). Guisa (Arango). 147. Macroceramus inermis, Gundlach. Macroceramus inermis, Gundlach, èn Malak. Bl., vol. V, p. 183. — Novit. Conch., vol. LE, pl. XCHL, fig. 53-35. Hab. Sur les plantes. Aguadores et Lagunas, près San- tiago de Cuba ; la Caimanera de Guantanamo (Gund- lach). 148. Macroceramus amplus, Gundlach. Macroceramus amplus, Gundlach, in Malak. BI., vol. V,p. 44.— Novit. Conch., vol. UE, pl. LXXXIX, fig. 12-14. Hab. Sur les pierres. Guisa et San Andres en Bayamo (Gundlach). Obs. D’après M. Arango, la partie interne de la colu- melle de cette espèce est entourée d’une lamelle, ce qui la rapproche des Cylindrelles. 149. Macroceramus minor, Arango. Macroceramus minor, Arango ms., in Pfeiffer, Malak. BI., vol. XIII, p. 60. — Novit. Conch., vol. I, pl. XCIE, fig. 36-38. Hab. Sous les pierres. Côte de Sagua de Tanamo (Arango). 150. Macroceramus claudens, Gundlach. Macroceramus claudens, Gundlach ms., in Pfeifter, Malak. Bl., vol. VI, p. 95. — Novit, Conch., 1H, pl. LXXXIX, fig. 34-39. Hab. Sur les plantes. Ocujal, Yateras et la Caimanera, en Guantanamo (Gundlach). k 151. Macroceramus festus, Gundlach. Macroceramus festus, Gundlach ms., #n Pfeiffer, Malak. Bl., vol. VI, p.9%.— Novit. Conch., vol. I, pl. LXXXIX, fig. 25-28. | pi — 203 — Hab. Sur les plantes qui poussent sur les rochers de la plage de la Caimanera de Guantanamo (Gundlach). 152. Macroceramus Blaini, Arango. Macroceramus Blaini, Arango ms., în Pfeiffer, Malak. Bl., vol. XIII, p. 60. — Novit. Conch., vol. IL, pl. LXXXIX, fig. 40-42. Hab. Sur les arbustes. Imias, en Baracoa (Arango). 153. Macroceramus Arangoi, Pfeiffer. Macroceramus Arangoi, Pfeiffer, Malak. BL, vol. XIII, p. 60. — Novit. Conch., vol. II, pl. LXXXIX, fig. 31-33. Hab. Sur les plantes et sur les pierres. Imias, en Bara- coa (Arango). 154. Macroceramus costulatus, Gundlach. Macroceramus costulatus, Gundlach ms., in Pfeiffer, Malak. Bl., vol. VI, p. 94. — Novit. Conch., vol. IL, pl. LXXXIX, fig. 29-30. Hab. Sur les plantes. Caimanera de Guantanamo ; Punta de Maisi (Gundlach), 155. Macroceramus crenatus, Gundlach. Macroceramus crenatus, Gundlach ms., in Pfeiffer, Malak. Bl., vol. XI, p. 16 et 127. — Novit. Conch., vol. IL, pl. LXXXIX, fig. 15-19. Hab. Sur les plantes. Santiago de Cuba (Gundlach); Juragua (Wright). 156. Macroceramus variabilis, Pfeiffer. Macroceramus variabilis, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. XI, p. 15. — Novit. Conch., vol. IIL, pl. LXXXIX, fig. 20-24. Hab. Ojucal; Cueva de Malagno,en Guantanamo (Wright). 157. Macroceramus Paivanus, Pfeiffer. Macroceramus Paivanus, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. XIIL, p. 61. — 209 — Hab. Pan de Guajaibon ; Luis Lazo, dans la partie occi- dentale de Cuba (Wright). 158. Macroceramus costellaris, Gundlach. Macroceramus costellaris, Gundlach ms., 2% Pfeiffer, Malak. Bl., vol. XL p. 16. Hab. Sur les murailles. Vignales, dans la partie occi- dentale de Cuba (Wright). 159. Macroceramus nigropictus, Gundlach. Macroceramus nigropictus, Gundlach ms., in Pfeiffer, Malak. BL., vol. XI, p. 17 et 127. Hab. Sur les murailles. Guira de Luis Lazo (Wright) ; Portales de Guane (Arango). XII. Genre CYLINDRELLA, Pfeiffer. 1840. Sectio 1. Anoma. 160. Cylindrella torquata, Morelet. Cylindrella torquata, Morelet, Test. noviss., I, p. 10. — Pfeiffer, 2% Chemnnitz, ed. nova, pl. VIE, fig. 19, 20. Hab. Sur les arbres. Mont Guajaibon ; Rangel (Arango). übs. Columelle munie d’une lamelle tranchante, à la partie autérieure (Arango). 161. Cylindrella Sauvalleana, Gundlach. Cylindrella Sauvalleana, Gundlach, in Poey, Mem. Cuba, vol. II, p. 16, pl. IL, fig. 12. | Hab. Sur les arbres. Rangel ; Valenteni, à Santa Cruz de los Pinos (Arango). Obs. Columelle interne munie d’une lamelle tranchante, vers la partie antérieure (Arango). 162. CyDndrella decolorata, Gundlach. Cylindrella decolorata, Gundlach ms., in Pfeiffer, Malak. Bl., vol. XI, p. 4.— Novit. Conch., vol. IE, pl, C, fig. 6, 7. — 210 — Hab. Sur les arbres. Santa Cruz de los Pinos (Gundlach). Obs. Columelle interne avec une lamelle tranchante, vers la partie antérieure (Arango). 163. Cylindrella irrorata, Gundlach. Cylindrella irrorata, Gundlach, in Poey, Mem. Cuba, vol. IL, p. 16, pl. IL, fig. 19. Hab. Sur les arbres et sur les pierres. Vignales (Wright): Bagnos de San Diego; Pan de Azucar (Arango). Obs. Columelle interne avec une lamelle tranchante, vers la partie antérieure (Arango). 164. Cylindrella crenulata, Gundlach. Cylindrella crenulata, Gundlach, in Malak. BI., vol. IE, p. 42. — Novit. Conch., vol. IL, pl. G, fig. 4, 5. Hab. Sur les arbres. Pan de Guajaibon (Gundlach). Obs. Columelle interne avec une lamelle tranchante, vers la partie antérieure (Arango). Pfeiffer considérait autrefois cette forme comme une simple variété du C. acus, mais il a fini par l'accepter. 165. Cylindrella acus, Pfeiffer. Cylindrella acus, Pfeiffer, Symb., I, p. 47. — Chem- nilz, ed. nova, pl. VII, fig. 16-18. Hab. Sur les arbres. Coteaux de Candelaria (Arango); Cayajabas, dans la partie occidentale de Cuba. | Obs. Columelle interne avec une lamelle tranchante, située vers la partie antérieure et peu apparente (Arango). Seclio 2. Thaumasia. 166. Cylindrella obliqua, Pfeiffer. Cylindrella obliqua, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. XI, p.11. — Novit. Conch., vol. I, pl. LXIL, fig. 18-21. Hab. Puerto Principe (Wright). Obs. Columelle interne munie d° deux lamelles presque parallèles (Arango). Là ER Sectio 3. Callonia. 167. Cylindrella Elliotti, Poey (PI. IV, fig. 5, 5 « et 5 b), Cylindrella Elliotti, Poey, Mem. Cuba, vol. IL, p. 37, pl. V, fig. 1-4, — Novit. Conch., vol. IT, pl. C, fig. 20-22. Hab. Sur lés murailles et les roclies exposées au soleil. Sierra de Guane, dans la partie occidentale de Cuba (Arängô). Obs. Axe columéllaire muni de trois plis lämelleux, à l’intérieur (Poéy). Bien que cette remarquable espèce; une des mérveilles dé la faune malacologique de Cuba, ait déjà élé représentée dans les ouvrages de Poey et de Pfeiffer, noüs croyons ütilé d'en donñer une nouvelle figure, d'après un individu à tours complets, et nous nous y décidotis fon seulement pour faire connaitre à nos lecteurs la disposition si curieuse des premiers tours de spire et du bouton päpilliforme qui les termine, mais encore pour leur permettre de compärer lé GÇ. Elliotti avec l’espèce suivante, dué noüs coïsidérons come distincte, et de jugef ainsi de visu si, Comme nous le pensons, nous somiies en droit de séparer ces deux formes spécifiques ane de l’autre. Le C. Elliotti typiqué est d’une forme très allongée, légèrement pyraämidale, vers la base ; son sorimet est arrondi, papilliforme, lisse, luisant et‘brunâtre. Sur les 30 tours dort se compose sa spire, quand elle à atteint son maximum de développement, les premiers, d’abord lisses, grèles et fragiles, finissent par se couvrir de petites costulations ; les derniérs, sur un fond d’un rose violacé foncé, présentent uh système très élégant de tubercules blancs saillants, comprimés, creux à l’intérieur, toujours triangulaires et ne se touchant pas, d’un tour à l’autre. — 912 — Notre groupe des Callonia (1), dont le C. Elliotti est le type, présente une plaque linguale assez particulière; la dent rachiale est armée d’une cuspide très longue. 168. Cylindrella Dautzenbergiana (PI. IV, fig. 6, Ga et Gb). Cylindrella Elliotti var. ? Pfeiffer, Novit. Conch., vol. TITI, p. pl. C. fig. 23, 24. Testa subimperforata, valdè elongata, turrita, gra- cillima, tenuis, fragilis, pallidè violaceo-cinnamo- mea, a medio deorsum lamellis costuliformibus, com- pressis, intus vacuis, usque ad suturam produclis, albis elegantissimè sculpta ; spira supernè valdè atte- nuata, in nodulum papilliformem, lævigatum desinens ; sutura impressa ; anfr. 33, superiores convexiusculi, sublævigati, sequentes usquè ad mediam spiram obsoletè costulati, mox lamellato-costati, ultimus costulis mino- ribus, frequentioribus anticè munitus, valdè des- cendens, longè solutus ; apertura circularis, intüs con- color ; peristoma liberum, rotundatum, reflexum, albi- dum. — Longit. 27 1/2 mill., diam. maj. cum lamells costuliformibus vix 3 mill. Apertura cum peristomate 2 mul. longa, 2 lata (Coll. Crosse). Habitat Guane, Cubæ occidentalis. (Elliott ; Poey). Coquille subimperforée, excessivement allongée, turri- culée, très grêle, mince, fragile, et d’un roux cannelle tournant au rose violacé clair, avec un système très élé- gant de lamelles costuliformes, étroites, comprimées, vides à l'iutérieur, se prolongeant jusqu'à la suture et d’un blanc laiteux, qui tranche sur le fond de coloration : ces lamelles ne commencent à se manifester que vers la partie (1) Conf. Grosse et Fischer, Journ. de Conchyliologie, vol. XVII, p. 18, 1870, | — 9213 — médiane de la spire et continuent à se développer sur les tours suivants. Spire fortement atténuée, à sa partie supé- rieure et se terminant par une nodulation papilliforme, lisse et polie. Suture bien marquée. Tours de spire au nombre de 33 ; tours supérieurs légèrement convexes et à peu près lisses ; tours suivants faiblement costulés jusqu'à la partie moyenne de la spire, munis ensuite de costu- lations lamelleuses saillantes : dernier tour muni, vers sa partie antérieure, de costulations moins saillantes et plus serrées, fortement descendant et longuement détaché. Ouverture circulaire et de même nuance, à l’intérieure, que le fond de coloration du test. Peristome libre, arrondi, réfléchi et blanchâtre. Longueur totale de la coquille 27 1/2 millimètres, plus grand diamètre, y compris les costulations lamelleuses, un peu moins de 3. Longueur de l’ouverture, y compris le péristome, 2 millimètres, plus grande largeur 2 milli- mètres (Col!. Grosse). Hab. Guane, dans la partie occidentale de l'ile de Cuba (Elliott ; Poey). Rare. Obs. Le docteur Louis Pfeiffer, en figurant, dans le troi- sième volume de ses Novitates Conchologicæ (l. c.), cette coquille remarquable, comme variété du C. Elliolti, Poey, avoue qu’il hésite encore à décider si elle doit être consi- dérée comme une simple variété ou comme une espèce distincte, par la raison qu’il n’en possède et qu’il n’en a vu qu’un seul exemplaire. Nous approuvons, dans cette circonstance, la réserve du savant naturaliste de Cassel, réserve qui, d’ailleurs, prouve combienil était scrupuleux, en matière de spécification, mais comme, plus heureux que lui, nous avons pu étudier un certain nombre d’indi- vidus de cette forme peu commune et que nous en possér — 914 — dons plusieurs, dans notre colléction, nous pouvons affir- mer que les différences qui existeñt entre elle et le C. Elliotti sont constantes et que, jusqu'ici et conime Pfeiffer, nous n’avons jaïiais vu d'individus intetié- diaires. Nous pensons donc que ces formes doiveit être distiniguées spécifiquement et nous donnons à celle des deux quinous parait nouvelle et qüe nous venons de décrire le nom d’un naturaliste qui, depuis quelques années, s’est fait connaître, dans la science, par la publi- calion de Mémoires malacologiques importants et fort bien faits, M. Philippe Dautzerberg. Le C. Dautzenbergiana, qui se rapproche sensiblement du C. Elliotti parson système de coloration, s’en distingue par sa forme générale plus cylindrique, plus allongée, plus grêle, moins élargie à la base et nullement pyramidale ; par le nombre de ses tours de spire qui est plus considérable (40 au lieu de 30, d’après Pfeiffer, quand la spire est com- plète et l’individu adulte), par les lamelles costuliformes blanches, pro/ongées jusqu’à la Suture et se rejoignänt, qui remplacent les tubercules triangulaires de même couleur du C. Elliotti typique; par son ouverture qui est presque régulièrement circulaire, au lieu d'être de forme oblongüe et placée 6bliquement ; et enfin par lä disposition du dérnier tour de spire, qui se détache longuement et devient très déscendant et complétement libre. Au contraire, chez le C. Elliott, le dernier tour de spire est à peine détaché et se trouvé pour ainsi diré en contact avec les tubercules de l’avant dernier tour. L’exempläire figuré par Pfeiffer (1. €.) comptait 40 tours de spire ét äiteignait üre longueur de 33 millimètres. L'individu que nous figurons est plus petit ; ses tours — 25 — sont au nombre de 33 et sa longueur ne dépasse pas 27 millimètres et 1/2. Sectio 4. Gongylostoña. 4169. Cylindrella vincta, Gundlach. Cylindrella vincta, Gundlach ms., {à Pfeiffer, Malak. Bl., vol. XI, p. 7. — Novit. Conch., vol. Il, pl. XCVIL, fig. 8-11. Hab. Sur les pierres. Hato Sagua, au pied du Pan de Guajaibon (Gundläch). Obs. Axe columellaire muni de 3 plis lamelléux, le pli postérieur élant un peu plus développé que les autres, du iroisième au sixième tour (Arango). 170. Cylindrella adnata, Pfeifter. Cylindrella adnata, Pfeiffer, Malak. BL., vol. XI, p. 129. — Novit. Conch., vol. I, pl. C, fig, 1-3. Hab. Sur les murs et sur les pierres. Sumidero, dans la juridiction de Pinar del Rio (Arango). Obs. Columelle munie d’une lamelle tranchante, à la partie antérieure (Arango). 171. Cylindrella Lavalleana, A: d’Orbigny. Pupa Lavalleana, A: d’Orbignÿ, Moll. Cuba, vol. I, p. 183, pl. XIF, fig. 18, 20. Hab. Sur les pierres. Cerro de Guzco (Delâtre) ; Sitio Quemado et Guinia, près Trinidad (Gundlach). Obs. Axe columellaire muni de deux lamelles tran- chantes (Arango). 172. Cylindrella Piiotensis, Gundlach. Cylhindrella Lavalleana, A. d’Orbigny, var ? Pfeiffer, Malak. Bl., vol. IX, p. 131. — C: Piloténsis, Gündlach ms., #n Arango, An. Real Acad. de C. Med. fis: y nat. de la Habana, vol. XII, p. 283. — 916 — Hab. Piloto-arriba, en Mayari (Wright). Obs. Columelle interne pourvue de deux lamelles volu- mineuses, dans les premiers tours, et de crochets pareils à ceux du C. uncata, dans les derniers (Arango). 173. Cylindrella lævigata, Gundlach. Cylindrella lævigata, Gundlach ms., in Pfeiffer, Malak. Bl., vol. VI, p. 96. — Novit. Conch., vol. I, pl. C. fig. 29-31. Hab. Sur les pierres. Monte Toro, en Guantanamo (Gundlach). Obs. Columelle interne munie d’un large pli, interrompu par des échancrures qui le font paraître comme noueux (Arango). 174. Cylindrella perlata, Gundlach. Cylindrella perlata, Gundlach ms., in Pfeiffer, Malak. BI., vol. VI, p. 97. — Novit. Conch., HE, pl. C, fig. 25-28. Hab. Sur les pierres. Monte Toro ; Yateras (Gundlach) ; El Coco, près Sagua de Tanamo (Arango). Obs. Axe columellaire hérissé de crochets, qui sont dis- posés, deux par deux, en forme de pinces (Arango). 175. Cylindrella ventricosa, Gundlach. Cylindrella ventricosa, Gundlach, ?n Malak. BL. vol. IV, p. 175. — Novit. Conch., vol. IT, pl. LXIIL, fig. 22- 25. Hab. Sur les pierres. Manzanillo ; Bamao (Gundlach) ; Yateras (/este Pfeiffer). Obs. Axe columellaire muni d’une lamelle, à sa partie antérieure, et présentant des traces d’une autre, à sa par- tie postérieure (Arango). Le C. abnormis, Gundlach, doit être rattaché à cette espèce. 176. Cylindrella producta, Gundilach. Cylindrella producta, Gundlach, in Malak. Bl., vol, Loire IV, p. 110. — Chemnitz, ed. nova, pl. IX, fig. 26-30. Hab. Sur les pierres. Trinidad de Cuba ; Banao ; Manzanillo (Gundlach). Obs. Axe columellaire tout à fait simple (Arango). 477. Cylindrella Hidalgoi, Arango (PI. IV, fig. 3, o4 et 30). Cylindrella Iidalgoi Aranco, Contrib. a la fauna malacol. Cubana, p. 107. Hab. Bebedero, près Pinar del Rio, dans là partie occi- dentale de Cuba. Obs. Axe columellaire entouré de 2 lamelles égales entre elles (Gundlach). Cette espèce, par sa forme générale et le prolongement de son dernier tour, ressemble au C. pro- ducta, mais elle s’en distingue par ses fascies blan- châtres, par son test lisse et par sa double lamelle colu- mellaire. Elle n’avait pas encore été figurée jusqu'ici. 178. Cylindrella clara, Wright. Cylindrella clara, Wright ms., in Pfeiffer, Malak. BL., vol. XIT, p. 119.— Novit. Conch., VW, pl. XCVIEL, fig.18-21. Hab. Sur les pierres. Quinones, près Bahia - honda (Wright). Obs. Axe columellaire muni de 3 plis lamelleux, dont le supérieur est très développé (Arango). 179. Cylindrella concreta, Gundlach. Cylindrella concreta, Gundlach ms., èn Pfeiffer, Malak. Bl., vol. XI, p. 8.— Novit. Conch., vol. IL, pl.XCVIL, fig. 12-15. lab. Sur les pierres. Cayos de San Felipe (Wright) ; Vinales ; Caiguanabo; Galalon (Arango). Obs. Axe columelle présentant une torsion filiforme (Arango). 180. Cylindrella unguiculata, Arango. — 218 — Cylhindrella unguiculata, Arango, Contrib. fauna malac. Cubana, p. 277. Hab. Environs de la ville de Pinar del Rio (Arango). Obs. Axe columellaire présentant une torsion filiforme. Espèce voisine du C. concreta, Gundlach, par sa forme générale, mais bien distincte par sa suture dont les denti- culations se prolongent sur une partie de chaque tour de spire, sous forme de costulation (Arango). 181. Cylindrella dificilis, Arango (emend.). Cylindrella dificultosa, Arango, in Proc. Ac. nat. sc. Philadelphia, 1882, p. 107. Hab. Cuba (Arango). Obs, Axe columellaire muni de-2 plis bigp prononcés (Arango). Nous avons cru devoir rectifier le nom de l’au- teur qui nous paraissait in correct. Espèce voisine de forme du C. concreta, dont ellediffère par ses costulations et la disposition de son axe columellaire. 182. Cylindrella consanguinea, Arango. Cylindrella consanguinea, Arango, in Proc. Ac. nat. sc, Philadelphia, 1882, p. 107. Hab. Cuba (Arango). Obs. Espèce voisine de la précédente, mais à dernier tour caréné à la base et à columelle interne pourvue de 2 faibles lamelles descendantes (Arango). 185. Cylindrella distincta, Gundlaçh. Cylindrella distincta, Gundlach ms., in Arango, An. de la Real Ac, de C. med. fis. y nat. dela Habana, vol. XI, p. 284. Hab. Sur les pierres. Sitio Nuevo et Punta de la Jaula, près Œuane (Wright). | Obs. Axe columellaire muni de 2 plis arrondis (Arango). Er 7 184. Cylindrellu crystallina, Wright (emend). Cylindrella cristallina, Wright ms., in Pfeiffer, Malak. BI., vol. XIT, p. 120. — Novit. Conch., vol. IF, pl. XCVIT, fig. 22-25. Hab. Sur les pierres. La Palma, dans la juridiction de Pinar del Rio (Wright). Obs. Axe columellaire presque simple, à peine tordu (Arango). 185. Cylindrella propinqua, Gundlach. Cylindrella propinqua, Gundlach ms., 7 Arango, Proc. Ac. sc. nat. Philadelphia, 1882, p. 108. Hab. Viñales (Arango). Obs. Axe columellaire muni de 3 plis, dont le supérieur est plus grand que les autres. Espèce voisine, sous le rap- port de la forme et de la sculpture, du GC. crystallina, mais à colamelle interne différente (Arango). 186. Cylindrella Sowerbyana, Pfeiffer. Cylindrella Sowerbyana, Pleiffer, in Proc. Zool. Soc- London, 1846, p. 116. — Chemnitz, ed. nova, pl. IL, fig. 24, 25. Hab. Sur les pierres. Monte Toro et Monte Libano, en Guantanamo (Gundlach). Obs. Axe columellaire muni d’une lamelle assez forte (Arango), 187. Cylindrella Torrer, Arango. - Cylindrella Torrei, Arango, in An. Real Acad. de C. med., fis. y nat. de la Habana, vol. XII, p. 382. Hab. Zapata, dans le voisinage du marécage de ce nom (La Torre). Obs. Axe columellaire muni de deux plis, dont l’un, l’antérieur, est plus développé que l’autre (Arango). 188. Cylindrella Oviedoiana, À. d'Orbigny. — 220 — Pupa Oviedoiana, A. d’Orbigny, Moll. Cuba, vol. I, p. 182, pl. XIL fig. 15, 17. Hab. Sur les pierres. Cuba (R. de la Sagra); environs de San Jose de las Lajas (Poey). Obs. Les auteurs ne sont pas d’accord au sujet du nombre des plis que présente l’axe columellaire, dans cette espèce. Poey en compte 8 sur l’avant-dernier tour, Pfeiffer 3 seu- lement, Arango 4. La question reste donc douteuse. 189. Cylindrella Shutileworthiana, Poey. Cylindrella Shuttleworthiana, Poey, Mem. Cuba, vol. If, p. 31, pl. L fig. 23. Hab. Sur les pierres. Managua (Poey) ; pueblo de Santo Cristo de la Salud, dans la juridiction de Bejucal (Arango). Obs. Axe columellaire sans plis, au dernier tour, et muni, sur les trois précédents, de 3 plis, dont l’antérieur est plus développé, le postérieur arrondiet dont le nombre diminue, sur les tours suivants (Arango). 190. Cylindrella strangulata, Poey. Cylindrella strangulata, Poey, Mem. Cuba, vol. I, p. 31, pl. I, fig. 20-22. Hab. Lomas de Candela, près Guines (Poey). Obs. Axe columellaire muni de 2 plis, dont l’antérieur est lamelleux et très développé, sur l’avant-dernier tour, tandis qu’il cesse de l’être sur les précédents (Arango). 191. Cylindrella Fabreana, Poey. Cylindrella Fabreana, Poey, in Pieiffer, Malak. Bl., vol. VI, p. 96.— Novit. Conch., vol. IE, pl. LXIIL fig. 1-8. Hab. Sur les pierres. Le Seborucal, près San Antonio de los Bagnos, dans la partie occidentale de Cuba (Fabre). Obs. Axe columellaire muni d’un pli lamelleux, sur l'avant-dernier tour, présentant, sur l’antépénultième, un = 221 — pli faible, accompagné d’un autre, très développé, et sut le tour précédent, 3 plis (Arango). 192. Cylindrella Vignalensrs, Wright. Cylindrella Vignalensis, Wright ms.,in Pfeiffer, Malak. Bl., vol. XI, p.3. — Novit. Conch., vol. Il, pl.LXIE, fig. 7-9. Hab. Sur les murs. Environs de Vignales, dans la par- tie occidentale de Cuba (Wright). Obs. Axe columellaire muni de 2 plis, sur les derniers tours (Arango). 193. Cylindrella violacea, Wright. Cylindrella violacea, Wright ms., in Pfeiffer, Malak. Bl., vol.X[, p.3.— Novit.Conch.,vol.Il, pl. LXV, fig.10-12. Hab. Sur les pierres. Isabel Maria, dans la juridiction de Pinar del Rio (Wright). Obs. Axe columellaire muni d’une lamelle comprimée et enroulée obliquement (Pfeiffer). 19%. Cylindrella abdita, Arango. Cylindrella abdita, Arango, Contrib. fauna malac. Cubana, p. 276. Hab. Hato de Morales, dans la juridiction de Pinar del Rio (Arango). Os. Axe columellaire muni de 3 lamelles. Forme voi- sine du C. Vignalensis, mais s’en distinguant par sa colo- ralion et ses côtes espacées (Arango). 195. Cylindrella nubila, Poey. Cylindrella nubila, Poey, Mem. Cuba, vol. IE, p. 38, pl. I, fig. 25. Hub. Sur les pierres. Paso Real de Guane (Poey). Obs. Axe columellaire muni de 2 plis (Arango). 196. Cylindrella trilamellata, Pfeilier, Cylindrella trilamelluta, Pfeiffer, Malak. Bl., vol, XI, p. 428. — Novit. Conch., vol, IL, pl. LXV, fig. 13-15. 15 Me Hab. Sue les pierres el sur les murs: Guira de Luis Lazo, dans la juridiction de Piniat del Rio, dans la partie occidentale de Cuba (Wright). Obs. Axe colunellaire muni de 3 petites lamelles obli- ques, à peu près égales entre elles (Arango). 197. Cylindrella Humboldtiana, Pfeiffer, Cylindrella Humboldtiha, Pféiffer, in Wiégm. Arch., 1840, 1, p. 252. — Philippi, Abbüld., Cylindrella, pl. 1, fig. 4. Hab. Sur les pierres et sur les clotures. Cayajabos, dans là païti> occidentale de Cuba (Pféiffer) ; Mañnagua (Poey) : Cämoa, Cuevas dé Cotilla; Potrero Dique (Aïaïgo). Obs. Axe columellaire muni de 2 plis sur l’avant-der- nier tour, de 4 sur les deux aritépénultièmes et, sur les 198. Cylindrella Scæva, Gundiach: Cylindrella Humboldtidha var., Pfeiffer, in Philippi, Abbüla, HI, Cylinarelia, pl. 1; fig.11.—Cylindrelia scæva, Gundlach ms., in Pfeiffer, Malak. Bl., vol. a P: 918 Hab. Sous les pierres. Matarizas (Gundlach) ; Ceiba Mocha (Arango). Obs. Ax2 columellaire muni de 2 plis, dont l’antérieur est plus développé que l’autre. Enroulernent sénestre (Arango). 199. Cylindrella striatella, Wright. Cylindrella striatella, Wright, ms., 2ù Pfeiffer, Malak. BI., vol. XL. p. 5. — Novit. Conch., I, pl. LXH, fig: 4:6: Hab. Sur les pierres: Püntä de la Jaula, prés Guane (Wright). Obs. Axe columellaire muni de 2 plis parallèles età peu près égaux entre eux (Araängd). 200, Cylihdrella arcustriatä; Wright = Cylindre arcustriaia, Wright, Ms, in Pfeifler, Malak. BL., vol. XI, p. 3. — Novit. Conch., vol. IL, pl. LXV, fig. 3-7. Hab: Sur les pierres. San Andres de Vignales, dans la partie occidéñtale de Cuba (Wright) ; Pan de Azucar (Arango). Obs: Axe columellaire muni d’une lamelle denticulée (ArangO). 201. Cylindrella assimilis, Arango (PI. IV, fig. 1). Cylindrella assimilis, Arango, in Proc. Ac. nat. sc. Philadelphia, 1884, p. 211, fig. 2: Hab. La Jagua, près La Palma, dans la juridiction de Pinar del Rio (Arango). Übs. Espèce voisine duü C. arcustrlatt mais bien dis- tincte. 202. Cylindrella colorata, Arango (PI. IV, fig: 2). Cylindrella colôrata, Arängo, in. Proc. Ac. nt. sc. Philadelphia, 1882, p. 106, et 1884, p. 212, fig. 5. Hab. La Chorrerä, dans la juridiction de Pinar del Rio (ArangÔ). 203. Cylindrella Thomson, Arango (PI. IV, fig. 4). Cylindrella Thomsoht, Arango, in Proc. nat. sc. Plu- ladelphia, 1884, p. 212. Hab. La Jagua, près La Palma, dans la juridiction de Pinar del Rio (Araängo). Obs. Voisine de la précédente espèce, mais plus eylin- drique, plus transparente et marquée d’une fascie bru- nâtre, qui n’est visible que sur le dernier tour, tandis que, chez le C. coloräta, on l’apérçoit sur les tours précédents, près de la suture. ; 204, Cylindrella conténtiosa, Arängo. om 924 — Cylindrella contentiosu, Arango, in. Proc. Ac. nat. sc. Philadelphia, 1834, p. 21. Hab. San Juan de las Lleras, près Villaclara (Arango). Obs. Axe columellaire pourvu d’une lamelle unique, tranchante et s’enroulant obliquement (Arango). 205. Cylindrella infortunata, Arango. Cylindrella infortunata, Arango, in Proc. AC. nat. sc. Philadelphia, 1882, p. 106, et 1884, p. 212, fig. 4. Hab. La Chorrera, dans la province de Pinar del Rio (Arango). Obs. Axe columellaire muni de 3 plis, dont le supérieur est le plus grand (Arango). 206. Cylindrella prima, Arango. Cylindrella prima, Arango, in Proc. Ac. nat. sc. P- ladelphia, 1882, p. 107. Hab. Cuba (Arango). Obs. Axe columellaire orné de 2 plis descendants (Arango). 207. Cylindrella confusa (Arango). Cylindrella confusa, Arango, in Proc. Ac. nat. sc. Philudelpma, 1882, p. 107. Hab. Guba (Arango). Obs. Axe columellaire muni de 2 fortes lamelles, qui descendent peu à peu et dont la supérieure est la plus développée (Arango). 208. Cylindrella crassilabris, Arango. Cylindrella crassiläbris, Arango, in Proc. AC. nat. sc. Philadelphia, 1882, p. 108. Hab. Cuba (Arango). Obs. Axe columellaire muni d’une faible lamelle infé- rieure (Arango). 209. Cylindrella conferta, Arango. 225 — Cylindrella conferta, Arango, in Proc. Ac. nal. sc. Philadelphia, 1882, p. 108. Hab. Cuba (Arango). Obs. Axe columellaire simple (Arango). 210. Cylindrella imparata, Arango. Cylindrella imparüta, Arango, in Proc. AC. nut. sc. Philadelphia, 1882, p. 108. Hab. Cuba (Arango). Obs. Axe columellaire muni de deux lamelles qui s’en- roulent autour de lui (Arango). 211. Cylindrella paradoxu, Arango. Cylindrella paradoxa, Arango, in. Proc. Ac. nat. sc. Philadelphia, 1881, p. 15, fig. sans numéro. Hab. Guane, dans la localité connue sous le nom de « Puerta de la Muralla » (Arango). Obs. Espèce à axe columellaire simple, à ouverture étroite et obliquement piriforme, et à derniers tours allant en se rétrécissant. 212. Cylindrella sotuta, Pfeiffer. Cylindrella soluta, Pfeiffer, Malak. BL, 186%, vol, XI, p. 6: $ Hab. Sur les murailles. Entre Guajaibon et la Chorrera (Wright). Obs. Axe columellaire simple. 213. Cylindrella elegans, Pfeiffer. Clausilia elegans, Pfeiffer, in Wiegm. Arch., 1839, vol. I, p.353. — A. d’Orbigny, Moll. Cuba, vol, I, p. 184, pl. XIL fig. 21, 23 (Pupa Auberiana). Hab. Sous les pierres. Matanzas, Calabazar et la majeure pariie du département occidental (Arango). Obs. Axe columellaire muni de 2 plis. C’est ie Sipho= nostoma lituus de Gould, le Balea iruncatula de Villa, — 220 — le Pupa Auberiana d'A. d’Orbigny, le Cylindrella nobilis de Stenz et le C. obtorta de Menke. 24. Cylindrella Machoi, Arango. Cylindrella Machoi, Arango, in An. Real Ac. de C. med., fis. ynat. Habana, vol. XIT, p. 382. Hab. Canasi, près Matanzas (Arango). Obs. Axe columellaire tordu, filiforme (Arango). 215. Cylindrella Moralesi, Gundlach. Cylindrella Moralesi, Gundlach, ms., in Arango, An. Real Ac. de C. med. fis. y nat. Habana, vol. XII, p. 283. Hab. Ceiba Mocha, près Matanzas (Gundlach). Obs. Axe columellaire entouré d’un gros pli filiforme (Arango). 216. Cylindrella Cœciliæ, Gundlach. Cylindrella Cœciliæ, Gundlach, ms., in Arango, An. Real Ac. de C. med., fis. y nat. Habana, vol, XIT, p. 284. Hab.* Sous les pierres. Union, Dos Cecilias, près du Coliseo (Gundlach). Obs. Axe columellaire muni, sur les tours du milieu de la spire, de 4 plis lamelleux, dont le supérieur est plus développé que les autres, et n’en possédant que 2 sur les derniers tours (Arango). 217. Cylindrella Arangiana, Gundiach. Cylindrella Arangiana, Gundlach, ms., in Arango, Contrib. fauna malac. Cubana, p. 113. Hab. Canasi, près Matanzas (Gundlach). Obs. Espèce voisine du C. elegans mais s’en distinguant par son axe columellaire muni, sur tous ses tours, de 2 lamelles plus fortes et plus épaisses (Gundlach). 218. Cylindrella planospira, Pfeiffer. Cylindrella planospira, Pfeiffer, in Malak. BI., vol. IL, p. 99, pl. 6, fig. 4-5. à Ÿ do ciié - Hab, Sur les pierres. Managua (Poey) ; Bejucal (Arango) et Sitio Perdido, près Jarnco (Clerch) ; Mont Cuzco, près Cayajabos (testibus Pfeiffer et Clessin), Obs. Axe coluinellaire muni de 2 plis arrondis et obli- ques, qui descendent plus rapidement que ceux du C. ele- gans (Arango). Le C. subita, Poey, et le C, concinna, Arango, doivent être réunis à cette espèce, dont ils sont synonymes. 219. Cyhndrella Stearnsi, Arango. Cylindrella Stearnsi, Arango, Contrib. fauna malac. Cubana, p. 114. Hab. Sous les pierres. Sabana de Robles, près Madruga (Arango). Obs. Axe columellaire muni, sur les tours médians, de 3 lamelles, dont la supérieure est plus large que les autres, et n’en possédant plus que 2, au dernier tour (Arango). 220. Cylindrella Presasiana, Pfeiffer. Cylindrella Presasiana, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. XII, p. 62. Hab. Hato Sagua, au pied du Guajaibon (Gundlach). Obs. Axe columellaire simple (Arango). 221. Cylindrella capillacea, Pteifter. Cylindrella capillacea, Pfeiffer, Malak.Bl., vol. XI,p. 9. Hab. Au pied des murs ruinés de Vignales, dans la par- tie occidentale de Cuba (Wright). Obs. Axe columellaire présentant une torsion filiforme (Arango). 229, Cylindrella volubilis, Morelet. Cylindrella volubilis, Morelet, Test. noviss. I, p. 41. Hab. Pan de Guajaibon (Morelet). Obs. Axe columelle autour duquel s’enroule un cordon filiforme à peine saillant (Pfeiffer). — 228 — 223. Cylindrella saxosa, Poey. Cylndrella saxosa, Poey, Mem. Cuba, vol. II, p. 31, pl. IL, fig. 10-11. Has. Sur les pierres. Rangel (Arango) ; Sierra del Rosa- rio, près San Cristobal (Cisneros); caféterie San Léon (Gundlach). Obs Pfeiffer persiste à placer cette espèce dans la syno- nymie du C. volubilis, dont elle est en effet voisine, mais; ainsi que l’a fait observer M. Arango (1), le C. suxosa possède un axe columellaire muni de 3 lamelles égales, tandis que celui de l’autre espèce ne présente qu’un mince cordon filiforme, Les deux formes sont donc spécifi- quement distinctes. 294. Cylindrella notata, Gundlach. Cylindrella notata, Gundlach, ms., in Pfeiffer, Malak. BI., vol. XI, p. 10. Hab. Sur les pierres. Sierra de Guira ; Bagnos de San Diezo (Gundlach); Rangel ; Mogotes de Balalon (Arango). Obs. Axe columellaire muni de 3 plis, dont le supérieur est plus développé qus les autres (Arango). 295. Cylindrella albocrenata, Gundlach. Cylindrella albocrenata, Gundlach ms., in Pfeiffer, Malak. Bl., vol. XI, p. 7. Hab. Sur les pierres. Catalina de Guane (Wright). Obs. Axe columellaire muni de trois plis lamelleux parallèles (Arango). 296. Cylindrella illamellata, Wright. Cylindrella illamellata, Wright ms., in Pfeiffer, Malak. BL, vol. XI, p. 130. (4) Contrib, fauna malacol, Cubana, p. 118. — 229 — Hab, La Palma, dans la juridiction de Pinar del Rio, dans la partie O. de Cuba (Wrignt). Obs. Axe columellaire tout à fait simple (Arango). 227. Cylindrellu Poeyana, A. d’Orbigny. Pupa Poeyana, À. d'Orbigny, Moll. Cubx, vol. I, p. 185, pl. XIL fig. 24, 26. Hab. Sur les pierres. Presque partout dans l’île (Arango). — Jamaïque, Floride ? Obs. Axe columellaire simple. M. Arango place le C. variegaia Pfeiffer dans la synonymie du C. Poeyana, bien que l’auteur allemand ait maintenu jusqu’à la fin la séparation spécifique des deux espèces. Le Pupa laclaria, Gould, est un synonyme du C. Poeyana. 2928. Cylindrella variegata, Pfeiffer. Cylindrella variegata, Pfeifier, Symb., I, p. 60. Hab. Matanzas (teste L. Pfeiffer). Obs. Ce n'est qu'avec doute que nous conservons, dans notre catalogue, cette espèce que M. Arango croit devoir réunir à la précédente, comme on vient de le voir plus haut. 229. Cylindrella Garciana, Wright. Cylindrella Garciana, Wright ms., in Presas, ARepert. fisico-natural Cuba, vol. F, p. 220. Hab. Sur les pierres. Palmasola, près Matanzas (Wright). Obs. Axe columellaire simple mais légèremen tordu (Arango). 230. Cylindrella diaphana, Wright. Cylindrella dia; hana, Wright ms., èn Pfeiffer, Malak. BI., vol, XII. p. 120. Hab. Sur les pierres. Portales de Guane (Wright). Obs, Axe columeltaire muni d’une lamelle sur chacun des derniers tours (Araugo). — 230 — 231. Cylindrella Canteroiana, Gundiach. Cylindrella Canteroiïana, Gundlach ms., in Arango, An. Real Ac. C. med., fs. y nat. Habana, vol. XH, p. 284. Hab. Environs de la Vigia de Trinidad de Cuba (Gund- lach). Obs. Axe columellaire muni d’un pli lamelleux (Aran- go). 232. Cylindrella Heynemanni, Pfeifter. Cylindrella Heynemanm, Pfeiffer, Malak. BI., vol. XIT, p. 120. Hab. La Teneria, dans la juridiction de Guane, dans la partie occidentale de l’île (Wright). Obs. Axe columellaire entouré de 3 lamelles comprimées, à peu près égales entre elles et parallèles (Pfeiffer). 233. Cylindrella fortis, Gundlach. Cylintrella fortis, Gundlach ms., 2% Pfeiffer, Malak. BL, yol. XI, p. 5. Hab. Sur les pierres. Ceiba Mocha, dans la partie occi- dentale de Cuba (Gundlach ; Arango). Obs. Axe columellaire muni de 2 gros plis (Arango). 234. Cylindrell& Hilleiana, Gundlach. | Cylindrella Hilleiana, Gundlach ms., ÿn Arango, An. C. med., fis. y nat. Habana, vol. XII, p.282. Hab. Madruga (Gundlach). Obs. Axe columellaire muni de 2 grosses lamelles dont l’antérieure est la plus développée (Arango). Cylindrella fumosa, Gundlach ms., dx Pfeiffer, Malak. Bl., vol. XI, p- 5. | Hab. Sur les pierres. Caunabaco, au pied du mont Palenque de Matanzas (Gundlach). — 33 — Obs. Axe columellaire muni de 2 plis filiformes, à peine saillants (Arango). 236. Cylindrella discors, Poey. Cylindrella discors, Poey, Mem. Cuba, voi. IT, p. 38. Hab. Sur les pierres. Lagunillas de Consolacion (Wright); Sierra de Guane (Arango); Sumidero, ans la juridiction de Pinar del Rio (Arango) : toutes ces lacalités sont situées dans la partie occidentale de Pile. Obs. Axe columellaire muni, à sa partie antérieure, d’un pli lamelleux (Arango). | 237. Cylindrella affinis, Pfeifter. Cylindrella afjinis, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. XI, p. 127. ‘ Hab. Sur les pierres. La Teneria, en Guane (Wright) ; la hacienda Sumidero, dans la juridiction de Pinar del Rio (Arango). Obs. Axe columellaire muni d’un pli lamelleux oblique (Arango). | 238. Cylindrella lateralis, Paz. Cylindrella lateralis, Paz ms., in Pfeiffer, Malak. BI., vol. VIE, p.21. — Novit. Conch., vol. Il, pl. LXV, fig. 26, 27. Hab. Sur les murs. Mont Yunque de Baracoa (P. Paz; Arango). | Obs. Axe columelläire présentant des saillies ou rugosi- tés qui le font paraitre comme plissé (Arango). | 939. Cylindrella brunnescens, Gundlach. Cylindrella brunnescens, Gundlach, ms., in Pfeiffer, Malak. BL., vol. XI, p. 8. | Hab. Sur les pierres. Hato Caimito, près du Pan de Gua- jaibon, dans la partie occidentale de l’île (Gundlach). Obs. Axe columellaire muni de 3 plis : pli postérieur très développé (Arango). = 232 — 210. Cylinärella crispula, Pfeiffer. Clausilia crispula, Pfeiffer, in Wiegm. Arch., 1839, vol. I, p. 353.— Chemnitz, ed. nov., pl. IV, fig. 1-3. Hab. Sur les pierres. Plantation Fundador, près Matan- zas (Gundlach). Obs. Axe columellaire muni de 2 plis. 241. Cylindrella liraia, Jimeno. Cylindrella lirata, Jimeno ms., in Pfeiffer, Malak.Bl., vol. XI, p. 12. Hab. Cuba (Jimeno) ; Matanzas (teste Pfeiffer). Obs. Axe columellaire muni de2 lamelles, qui s’enroulent obliquement et dont la supérieure est la plus forte (Pfeif- fer). 242. Cylindrella Coronadoi, Arango. (PI, V, fig. 4, la et 1b). Cylindrella Coronadoi, Arango ms., in Pfeiffer, Malak. Bl., vol. XI, p. 13. — Novit. Conch., vol. I, pl. LXIIE, fig. 26-29. Hab. Sous les pierres et les feuilles mortes. La Chorrera; Puentes Grandes (Arango) ; environs de la Havane. Obs. Axe columellaire présentant 2 plis filiformes peu apparents (Arango). Enroulement des tours sénestres. 243. Cylindrella Blainiana, Gundlach. Cylindrella Blainiana, Gundlach ms., ?n Pfeifter, Malak. BI., vol. X, p. 13. — Novit. Conch., vol. II, pl. LXIIL, fig. 30-35. Hab. Sur les murailles. Pan de Guajaibon (Gund- lach). Obs. Axe columellaire presque complètement simple et présentant à peine un commencement de torsion peu marquée (Arango). 244, Cylindrella Palmæ, Gundlach, mm 233 — Cylindrella Palmæ, Gundlach, ms.,n Arango, An. Real Acad. C. med., fis. y nat. Habana, vol. XI, p. 285. Hub. Entre la Palma et Caiguanabo, dans la juridiction de Pinar del Rio (Wright). Obs. Axe columellaire munis de 3 plis lamelleux, dont le supérieur est le plus grand (Arango). 215. Cylindrella Sagraiana, Pfeiffer. Cylindrella perplicata, Pfeitfer, in Wiegm. Arch., 1839, vol. 1, p. 41 (non Férussac.) — C. Sagraiana, Pfeiffer, èn Zeits. f. Malak. 1846, p. 120. — Chemnitz, ed. noaa, pl. IV, fig. 4, 6. Hab. La plantation Fundador, dans les environs de Matanzas (Gundlach). 216. Cylindrella integra, Pfeiffer. Cylindrella integra, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. UE, p. 47. — Chemnitz, ed. nova, pl. IV, fig. 16,-18. Hab. Sur les pierres et sur les murs. Bagnos de San Diego, dans la partie occidentale de Cuba. Obs. Le D” Pfeiffer et M. Arango ne sont pas d’accord, au sujet des caractères que présente l’axe columellaire de ceite espèce : le premier dit qu’il est simple, avec une torsion filiforme; le second y trouve3 plis lamelleux. Lequel des deux se trompe ? 247. Cylindrella Guirensis, Gundlech. Cylindrella Guirensis, Gundlach ms., #r Malak. BI., vol. XI, p. 11. Hab. Sur les pierres et sur les murs. Sierra de Guira (Gundlach). Obs. Axe columellaire pourvu de 3 plis lamelleux, qui se développent dans les deux avant-derniers tours et qui, dans le dernier, se convertissent en 3 cordons parallèles (Arango), — 3 — 948. Cylindrella remota, Arango. Cylindrelia remota, Arango, Cohtrib. faüha malacôl. Cübana, p. 277. Hab. Sierra de Guira, dans la partie occidentale de l'ile (Ârango). Obs. Voisine du €. Guirensis par sa forme générale, elle s’en distingue par ses tours de spire plus larges, plus aplatis, et par la lamelle unique de son ae columellaire. Elle se rapproche également du C. Gutierrezi, Arango, mais sa columelle interne est différente. 249. Cylindrelia fusiformis, Wright. Cytindrelia fusiformis, Wright ms., ên Pfeiffer, Monog. Helic., vol. V, p. 580. Hab. Sur les murs. Portales de San Diego de los Bagnos (Wright). Obs. Axe columellaire présentant une lorsion filiforme (Arango). 950. Cylindrella Artemisiæ, Gundlach. Cybndrella Artemisiæ, Gundlach ms., èn Pfeiffer, Malak. Bl., vol. XI, p. 6. Hab. Sur les pierres. Ârtemisa ; Marianao (Arango). Obs. Axe columellaire muni de deux gros plis dans cette espèce (Arango). 251. Cytindrella Gutierrezi, Arango. Cylindrella Gutierrezi, Arango, in An. Real Acad. C. med., fis. y nat. Habana, vol. XIT, p. 283. Hab. Isabel Maria, près Pinar del Rio (Wright). Obs. Axe columellaire muni de 2 plis faiblement déve- loppés (Arango). 252. Cylindrella mirta, Wright. Cylindrella mixta, Wright, in Pfeiffer, Malak. BL. vol, XII, p. 120. el: Hab. Sur les pierres. Usine dite « La Cochinata », à Las Pozas (Wright). Obs. Axe columellaire très simple (Arango). 253. Cylindrella triplicata, Arango. Cylindrella triplicata; Arvango; in Proc. Ac. nat. sc. Philadelphia, 1882, p. 105. Hab. La Jagua; près La Palnia, dans la juridiction de Pinar del Rio (Arango). Obs. Axe columellaire fortemient développé et muni de 3 lamelles parallèles et égales entre elles. Forme générale de la coquille rappelant le GC: lirata, Jimeno, et le C. micta Wright (Arango) 254. Cylindrella interrupta, Gundlach. Cylindrella interrüpta, Ghñdlach hs: % Pfeitfer, Malak. BL; vol: IŸ, p. 175: = Novit. Conch:; vb: IL, pl. LXIIL, fig. 13-15. Hub. Sur les pierres. Jucaro, près de Cabo Cruz ; Man- zanillo ; Santiago dé Cuba (Güridlach). Obs. Axe columellaire muni d’un pli arrondi, très for- tement prononcé (Arango). 255. Cylindrella intusmalleata, Gundlach. Cylindrella intusmalleata, Gundlach, in Malak. Bl., vol. V, p. 186. Hab. Sur les pierres. Ramon, près Santiago de Cuba; Monte Toro, en Guantanamo (Gundlach); El Coco, près Sagua de Tanamo (Arango). Obs. Axe columellaire gros, tordu et bossué (Arango). 256. Cylindrella uncata, Gundlach. Cylindrella uncata, Gundlach ms., in Pfeiffer, Malak. Bl., vol. VE, p.97, — Novit. Conch., vol, H, pl. LXHE, fig. 10-12: — 236 — Hab. Sur les pierres. Yateras et Monte Libano en Guan- fanamo (Gundlach). Obs. Axe columellaire très curieux, présentant, à chaque tour, des crochets recourbés de haut en bas et de bas en haut, de manière à former comme un G, dont les extré- mités se rapprocheraient beaucoup (Arango). 257. Cyhndrelit geminata, Pfeiffer. Cylindrella geminata, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. XVII, p, 92. Hab. Cayo del Rey, en Mayari (Wright). Obs. Axe columellaire entouré d’une large bande, dépri- mée au centre et sur laquelle on observe des lamelles lon- gitudinales, qui disparaissent sur les derniers tours (Arango). 258. Cylindrella ornata, Gundlach. Cylindrella ornata, Gundlach, in Pfeiffer, Malak. BI., vol: VI, p.097; Hab. Sur les pierres. Yateras, en Guantanamo (Gund- lach) ; Yacabo-arriba, près Baracoa (Arango). 259. Cylindrella scabrosa, Gundlach. Cylindrella scabrosu, Gandlach ms., in Pfeiffer, Malak. Bl., vol. VE p.98. . Hab.Sur les pierres. Yateras, en Guantanamo (Gundlach). Obs. Axe columellaire présentant un pli lamelleux. Cette espèce est connue déjà sous le nom, resté manuscrit, de C. fibrosa, Gundlach. Sectio 5. Mychostoma. *260. Cylindrella pruinosa, Morelet. Cylindrella yruinosa, Morelet, Test. noviss., I, p. 11. — Pfeiffer, ên Cheinntz, ed. nov., pl. IV, fig.35.-36 lab. lie des Pins (A. Morelet); dans les montagnes de l'ile des Pins (Gundlach). mu 237 mn Obs, Axe columellaire muni de 2 plis, dont l’antérieut est lamelleux et le postérieur arrondi (Arango). C’est le C. columnaris de Newcomb. 261. Cylindrella atropurpurea, Arango. Cylindrella atropurpurea, Arango, in Proc. Ac. nat. sc. Philadelphia, 1882, p. 106. Hab. La Jagua, près La Palma, dans la juridiction de Pinar del Rio (Arango). Obs. Axe columellaire très simple (Arango). 262. Cylindrella cœrulans, Poey. Cylindrella cœrulans, Poey, Mem. Cuba, vol. IE, p. 37, pl. IL, fig. 14. Hab. Sur les pierres. Guane (Arango) ; la Teneria, près Guane (Wright). Obs. Axe columellaire muni d’un pli lamelleux (Arango). 263. Cylindrella incerta, Arango. Cylindrella incerta, Arango, in Proc. Ac. nat. sc. Phi- ladelphia, 1881, p. 15, avec figure noire sans numéro, imprimée dans le texte. Hab. Guane, à Puerta de la Muralla (Arango). Obs. Même disposition de l’axe columellaire et même sculpture que chez le C. cærulans, (Arango). 264. Cylindrella angulifera, Gundlach. Cylindrella angulifera, Gundlach, i» Malak. BL, vol. V, p. 187. Hab. Santiago de Cuba; Bayamo (Gundlach) ; Mayari (Wright) ; Baracoa (Arango). Obs. Columelle interne simple (Arango). 265. Cylindrella fastigiata, Gundlach. Cylindrella fastigiata, Gundlach ms., n Pfeiffer, Malak. Bl., vol. VIE, p. 20. — Novit. Conch., vol. IX, pl. LXV, fig. 23,-25. 16 298. Hub. Baracoa, Mata, Yunque (Gundlach) ; toute la par- tie septentrionale de la juridiction de Baracoa, et particu- lièrement le Yunque, où l'espèce est remarquablement abondante (Arango). Obs. Axe columellaire muni de 2 plis arrondis et peu marqués (Arango). Sectio 6. Trachelia. 266. Cylindrella murmorata, Shuttleworth. Cylindrella marmorata, Shuttleworth, n Bern. Mitth., 1852, p. 197. — Pfeiffer, in Chemnitz, ed. nov., pl. VE, fig. 10-12. Hab. Sur les pierres. Vallée du Yumuri, près Matanzas (Presas). Obs. Columelle interne simple (Arango). 267. Cylindrella porrecta, Gould. Pupa (Siphonostoma) porrecta, Gould, in Boston Journ., vol. IV, p. 490, pl. XXIV, fig. 12. Hab. Sur les pierres du Limonar et de Caobas, aux environs de Matanzas (Gundlach). Obs. Axe columellaire simple (Arango). 268. Cylindrella sexdecimalis, Jimeno. Cylindrella sexdecimalis, Jimeno ms., ?n Pfeiffer, Malak. BI., vol. XI, p. 9. Hab. Sur les pierres. Le Fumero, à Vieja Bermeja (Jimeno) ; sur les murs, à l'établissement San-Luis, près Jaruco (Arango). Obs. Axe columellaire simple (Arango). 269. Cylindrella Glerchi, Arango. Cylindrella Clerchi, Arango ms., 2n Pfeiffer, Malak. Bl., vol:, XVII, p. 94. Hab. Sur les pierres. Sitio perdido, près Jaruco (Clerch). Obs. Axe columellaire simple (Arango). — 239 — 270. Cylindrella Gundlachiana, Poey. Cylindrella Gundlachiana, Poey, Mem. Cuba, vol. I, p. 9. Hab. Xe de Cuba (d’après MM. G. B. Adams et Red- field). Obs. Poey (Mem. vol. I, p. 458) avait d’abord nommé cette espèce C. Adamsian«. Il a dû changer cette dénomi- nation, déjà employée par Pfeiffer. L’habitat de cette - espèce est un peu douteux et a besoin d’être confirmé. 271. Cylindrella Brooksiana, Gundlach (PI. IV, fig. 7, 7a et 7b). Cylindrella Brooksiana,* Gundlach ms., in Pfeiffer, Malak. B!., vol. VE p. 98. — Novit. Conch., vol. IE, pl. LXIIT, fig. 16, 17. Hab. Sur les murs. Monte Libano, dans le district de Guantanamo (Gundlach). Obs. Axe columellaire simple (Arango). Nous donnons la figufe de cette espèce, remarquable par la déviation extraordinaire de son dernier tour, qui se détache en ligne à peu près droite et qui, à lui seul, est presque aussi long que le reste de la spire. 272. Cylindrella angustior, Wright. Cylindrella angustior, Wright ms., à Pfeiffer, Malak. BI., vol. XI, p, 130. Haë. Sur les pierres. Gayos de San Felipe, dans la juri- diction de Pinar del Rio (Wright). Obs. Axe columellaire presque simple et présentant seu- lementune torsion filiforme (Arango). 273. Cylindrella Turcasiana, Gundlach. Cylindrellu Turcasiana, Gundlach ms., in Pfeiffer, Malak. Bl., vol. VI, p.99. Novit. Conch., vol. I, pl. C; fig. 17-19. — 240 — Hab. Sur les murs. Monté Toro et Yamen, dañs le dig= trict de Guantanamo (Gundlach) ; El Coco, près Sagua de Tanamo (Arango). Obs. Axe columellaire simple (Arango). 274. Cylindrella minuta, Gundlack. Cylindrella minuta, Gundlach ms., 2% Pfeiffer, Malak. Bl., vol. VI, p. 99. Hab. Sur les murs. Monte Toro, Monte Libano et Yateras, dans la juridiction de Guantanamo (Gundlach). Obs. Axe columellaire simple (Arango). 275. Cylindrella gracillima, Poey. Cylindrella gracillima, Poey, Mem. Cuba, vol. I, p. 2114, pl. XIE fig. 4-3. Hab. Sur les clôtures de pierres. San Jose de las Lajas (Arango). Obs. Axe columellaire présentant une torsion filiforme (Arango). 276. Cylindrella plumbea, Wright. Cylindrella plumbea, Wright ms., x Pfeiffer, Malak. Blütter., vol. XI, p. 129. — Novit. Conchol., vol. IL pl. LX V, fig. 20-22. Hab. Hacienda Ysabel Maria, dans la juridiction de Pinar del Rio (Wright). | Obs. Axe columellaire muni de 2 plis, l’un peu saillant, l’autre encore moins prononcé (Arango). 277. Cylindrella Rugeli, Shuttleworth. Cylindrella Rugel, Shuttieworth, in Bern. Mitth., 1852, p. 297. — Pfeiffer, èn Chemnitz, ed. nov., pl. VI, fig. 13- 15. Hab. Sur les pierres et sur les murs. Vallée du Yumuri, près Matanzas ; Pan et Palenque de Matanzas (Gundlach) ; San Luis, près Jaruco (Arango.) 1 — Obs. Axe cAumellaire simple (Arango). C'est le C. Ruge- liana de Poey. La variété brevicollis, vit à Jaruco. 278. Cylindrella Hilleri, Pfeiffer. Cylindrella Hilleri, Pfeiffer, Malak. BI., vol. IX, p. 132. — Novit. Conch., vol. IE, pl. C, fig. 14-16. Hab. Sur les pierres. Sagua de Tanamo(Wrlght) ; Picote, près Mayari (Jeanneret). Obs. Axe columellaire simple (Arango). 279. Cylindrella cyclostoma, Pfeiffer. Cytindrella cyclostoma, Pfeiffer, Malak. BI, vol. I, p: 100, pl. V, fig. 67. Hab. Sur les pierres. Lomas de Camoa ; Cuevas de Cotilla (Arango). Obs. Axe columellaire simple (Arango) 280. Cylindrella Wrighti, Pfeiffer. Cylindrella Wrighti, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. IX, p. 132. — Novit. Conch., vol. IT, pl. C. fig. 10-114. Hab. Sur les pierres. Cayo del Rey, près Mayari (Wright) Obs. Axe columellaire à peu près simple, légèrement tordu et présentant un pli très faible (Arango). 281. Cylindrella Teneriensis, Wright. Cylindrella Teneriensis,Wrightms., ## Pfeiffer, Malak. Bl., vol. XII, p. 124. Hab. La Teneria, dans la juridiction de Guantanamo, dans la partie occidentale de Cuba (Wright). Obs. Axe columellaire muni de 2 plis à chaque tour ; pli antérieur développé dans le second ; pli antérieur très prononcé et concave dans le troisième (Arango). 282. Cylindrella macra, Wright. Cylindrella macra, Wright ms., ?» Arango, Poey Repert., vol. I, p. 86. — Novit. Conch., vol. IE, pl. C, fig, 12-43, — 212 — Hab. Sur les pierres. Guane, dans la partie occidentale de Cuba (Wright). Obs. Axe columellaire légèrement tordu et subspiral, au lieu d’être droit (Gundlach). 283. Cylindrella cinerea, Pfeiffer ? Cylindrella cinerea, Pfeiffer, in Zeits. f. Malak. 1850, p. 75. — Chemnitz, ed. nov, pl. V, fig. 49-41. Hab. Cuba ? Obs. L’habitat de cette espèce est douteux et a besoin d’être confirmé. | 284. Cylindrella Philippiana, Pfeiffer. Cylindrella Philippiana, Pfeiffer, in Philippi, Abbild., vol. IL, p. 59, pl. IL fig. 12. Hab. Sur les clôtures de pierre. San Jose de las Lajas (Arango) ; Tetas de Managua. Obs. Axe columellaire simple. C'est le C aculeus d’A. Morelet. 285. Cylindrella Lajoncherer, Arango. Cylindrella Lajoncherei, Arango, in Proc. Ac. nat. sc. Philadelphia, 1884, p. 212. Hab. San Juan de las Lleras, près Villaclara (Arango). Obs. Axe columellaire présentant une torsion filiforme. Espèce très voisine du C. Philippiana, d’après l’auteur, mais s’en distinguant par sa forme générale plus allongée, ses côtes plus espacées et sa coloration blanchâtre. 286. Cylindrella plicata, Poey. Cylindrella plicata, Poey, Mem. Cuba, vol. I, p. 34, pl. Il, fig.9;:40; : Hab. Sur les pierres. Lomas de Candela (Poey) ; Sabana de Robles (Arango) ; Guines ; Santiago de Cuba, Obs. Axe columeilaire simple (Arango). 287. Cylindrella Camoensis, Pfeiffer. — 93 — Cylindrella Camoensis, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. M, p. 100, pl. V, fig. 8, 9. Hab. Sur les pierres. Camoa (Gundlach). La variété modesta vit sur le Pan de Mantazas (Elliott) et à Palenque. Obs. Axe columellaire simple (Arango). Le C. modesta, Poey, n’est qu'une variété de cette espèce. 988. Cylindrella scalarina, Shuttleworth. Cylindrella scalarina, Shuttleworth, în Bern. Matth. 1852, p. 297. — Pfeiffer, in Chemnitz, éd. nov., pl. V, fig. 30-32. Hab. Sur les murs. Vallée du Ysmuri, dans la juri- diction de Matanzas (Arango) ; Sitio Perdido, près Jaruco (Clerch). Qbs. Axe columellaire présentant une torsion filiforme (Arango). 289. Cylindrellu patruelis, Arango. Cylindrella patruelis, Arango, in An. Real Ac. de GC. méd., fis. y nat. Habana, vol. XII, p. 283. Hab. Sur les pierres. San Felipe Benicio, près Candelaria (Arango). Obs. Axe columellaire muni de trois plis, dont le süpé- rieur est lamelleux et très développé, tandis que l’inférieur est peu saillant (Arango). XIII. Genre PSEUDOBALEAÀ, Shuttleworth. 1854. 290. Pseudobalea Dominicensis, Pfeiffer. Baleu Dominicensis, Pfeiffer, 2n Proc. Zool. Soc. Lon- don, 1851, p. 148. Hab. Sur les pierres et sur les bois pourris. Guantanamo; Bayamo (Gundlach) ; Mayari (Wright) ; Baracoa (Arango). — Hal. Portorico. Obs. C'est le Rule hasta de Pfeiffer et le Pseudobalea lata de Gundlach. NO RES NAT TE CRAN 0 M PP, C7. # — 24h 291. Pseudobalea Canteroianà, Gundlach. Balea? Canteroiana, Gundlach, in Malak, BL., vol.IV, p. 107. Hab. Sur les pierres. Vigia et Sitio Quemado, près Tri- nidad de Cuba (Gundlach). XIV. Genre STENOGYRA, Shuttleworth. 1854. 292. Stenogyra terebraster, Lamarck. Bulimus terebraster, Yamarck, Hist. nat., vol. VI, p. 124. Hab. Sous les pierres et les feuilles mortes. Guantanamo; Bayamo ; Santiago de Cuba (Gundlach) ; Baracoa (Arango). — Portorico. 293. Stenogyra bacillus, Pfeiffer. Bulimus bacillus, Pfeiffer, Malak. B1., vol. VIIE, p. 221. — Novit. Conch., vol. IT, pl. XCVE, fig. 7-9. Hab, Sous les pierres. Guantanamo (Gundlach) ; Baracoa (Arango) ? 294. Stenogyra homalogyra, Shuttleworth. Bulimus homalogyrus, Shuttleworth, in Pfeiffer, Monog. Helic., vol. IT, p. 392. — Chemnitz, ed. nova, pl. XXXI, fig. 9, 10. Hab. Sous les pierres. Trinidad de Cuba (Gundlach) ; Matanzas (Arango). 295. Stenogyra gigas, Poey. Stenogyra gigas, Poey, Mem. Cuba, vol. I, p. 395 et 1. c., pl. XXXIV. fig. 9-11, sous la dénomination de S. maxima, Poey. Hab. Sous les pierres et les feuilles mortes. Guanta- namo ; Santiago de Cuba (Gundlach) : Mayari (Wright); Sagua de Tanamo (Arango). "296. Slenogyra stricla, Poey. — 245 = Bulimus strictus, Poey, Mem. Cuba, vol. [, p. 205, 212 et 447, pl. XX VI, fig, 16-18. Hab. Sous les pierres. Manzanillo ; Bayamo ; Cabo Cruz (Gundlach). Ile des Pins (Gundlach.) 297. Stenogyra Gutierrezi, Arango. Stenogyra Gutierrezi, Arango, Contrib. fauna malac. Cubana, p. 91. Hab. La Havane (Arango). XV. Genre OPE AS, Albers, 1850. 298. Opeas angustatus, Gundlach. Slenogyra angustata, Gundlach, in Poey, Mem. Cuba, vol. IE, p. 15, pl. IL fig. 6,7. Hab. Sous les pierres. Hato Caimito (Gundlach); Rangel (Arango). 299. Opeas Gundlachi, Arango. Stenogyra Gundlachi, Arango, ms.,in Pfeiffer, Malak. _BI., vol. X, p. 246. Hab. Sous les pierres. Vignales (Wright) ; Sumidero ; Pan de Azucar (Arango). 300. Opeas microstoma, Gundlach. Stenogyra microsioma, Gundlach ms., #n Pfeiffer, Malak. BL., vol. X, p. 246. Hab. Esperanza, dans le district de Pinar del Rio (Wright). 301. Opeas gonostoma, Gundlach. Stenogyra gonostoma, Gundlach ms., èn Pfeiffer, Malak. BI., vol. X, p. 247. Hab. Sous les pierres. Lagunillas de Consolacion (Wright). 302. Opeas Goodalli, Miller. — 246 — Helix Goodalli, Miller, ên Ann. of Pll., vol, VI, p. 381. — Reeve, Conch. Icon.; Bulimus, fig. 621. Hab. Sous les pierres. Trinidad; Santiago de Cuba (Gundlach); La Havane; Matanzas, et presque partout dans l’île de Cuba. — Portorico. Jamaïque. Barbade Sainte-Croix. Guadeloupe. Obs. C’est l'Helix clavulus, Férussac; le Bulimus lævi- vigatus, G.-B. Adams, et sa variété £ est le Bulimus puini- lus, Pfeiffer, et peut-être aussi le B. pauperculus, C.-B. Adams. 303. Opeas ascendens, Poey. Bulimus ascendens, Poey, Mem. Cuba, vol. I, p. 422. — Novit. Conch., vol., I, pl. XOVE, fig. 39-41 (B. assur- gens, Pfeiffer). Hab. Cuba. Obs. M. Arango croit devoir placer dans la synonymie de l’O. Goodalh cette forme que Pfeiffer a nommée, pos- térieurement à Poey, B. assurgens. 304. Opeas lucidus, Poey. Achatina lucida, Poey, Mem. Cuba, vol. I, p. 207, pl. XIL, fig. 30-31. Hab. Sous les pierres. Santiago de Cuba (Gundlach) ; La Havane (Arango). 305. Opeas octonoides, G.-B. Adams. Bulimus octonoides, C.-B. Adams, in Proc. Boston Soc., 1845, p. 12. — Poey, Mem. Cuba, vol. I, pl. XXVI, fig. 19-21 (sous le nom de B. contractus, Poey). Hab. Sous les pierres. Santiago de Cuba; Trinidad (Gundlach) ; la Havane; Casa Blanca et dans presque toutel’ile(Arango). — Portorico. Vieque.Jamaïque. Bar- bade. Saint-Jean. Saint-Thomas. 306. Opeas subula, Pfeiffer. FE RTS — 2h71 — Achatina subula, Pfeiffer, in Wiegm. Arch., 1839, vol. I, p. 352. — A. d’Orhigny, Mol. Cuba, vol. I, pl. XLfig. 23-24 (sous le nom de Bulimus octonoides, A. d’Orbigny, non C.-B. Adams). Hab. Sous les pierres. Trinidad du Cuba (F. Lavallée) ; La Havane ; Bayamo et presque toute l’île (Arango). — Portorico. Jamaïque. Barbade. Antigoa. Saint-Jeun. Saint-Thomas. — Mexique. XVI. Genre SUBULINA, Beck. 1837. 307. Subulina elata, Gundlach. Subulina elata, Gundlach, in Pfeiffer, Malak. BI. vol. IV:p.173. Hab. Sur les pierres. Los Colorados de Cabo Cruz (Gundlach). 308. Subulina octona, Chemnitz. Helix octona, Ghemnitz, Conch. Cab., vol. IX, p. 190, pl. CXXX VI, fig. 1264. Hab. Sous les pierres, dans toute l’ile de Cuba (Arango). — Antilles. — Panama. Caracas, etc. Obs. C’est l’Achatina novenaria, Anton, et l'A. Pana- mensis, Mühlfeld. 309. Subulina succinea, Gundlach. Subulina succinea, Gundlach ms., ?n Pfeiffer, Malak. BI., vol. V, p. 185. Hab. Sous les pierres. Brazo de Cauto, près Santiago de Cuba ; Buenavista, près Bayamo ; Monte Toro et Monte Libano, près Guantanamo (Gundlach). Obs. La même espèce a été nommée par Gundlach, pos- térieurement, S, megalogyra. 310. Subulina subulatoides, A. d'Orbiguy. PR RP D OO EP M RE POLE EN RE ER TP ENE RE ! o ' PRO DES EN IHER TS EN SERIE = ] n ? Zi, CRU 2 “IE = OÙ8 md Achatina subulatoèdes, À. d’Grbigny, Moll. Cuba, vol. I, p. 168, pl. XI, fig. À, 3. Hab. Cuba (R. de ia Sagra). 311. Subulina abdita, Poery. Subulina abdita, Poey, Mem. Cuba.fvol. IX, p. 29, pl. IT, fig. 15-16. | Hab. Sous les pierres. Santiago de Cuba (Gundlach) ; Almendares (Arango); La Havane. 312. Subulina exulis, Pfeiffer. Achatina exilis, Pfeiffer, in Wiegm. Arch., 1839, vol. T, p.392. — A. d’Orbigny, Moll. Cuba, vol.I, pl. IX, fig. 7-9 (A. consobrina). Hab. Sous les pierres et les feuilles mortes. Managua (Poey) ; Rangel ; Matanzas (Arango). Obs. C’est l’Achatina Michaudiana, À. d’Orbigny (excl. fig.) et l'A. consobrina du même auteur (ex figurd). XVII. Genre GLANDINELLA, Pfeiffer. 1881. “313. Glandinella Poeyana, Pfeiffer. Bulimus Poeyanus, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. I, p. 157. pl. [, fig. 1-3. Hab. Montagnes de l’ile des Pins (Gundlach). Obs. C’est l’Achatina Pazensis, Perez Arcas. XVIII. Genre SpirAxis, C.-B. Adams. 1850. 314. Spiraxis paludinoides, À. d’Orbigny. Achatina paludinoides, A. d’Orbigny, Moll. Cuba, vol. I, p. 1714, pl. XI, fig. 13, 45. Hab. Sous les pierres, dans les endroits humides et obs- curs. Cuba (R. de la Sagra); Santiago de Cuba (Gundlach); La Havane; Matanzas (Arango). — Jumaïque. 315. Spiraxis melamelloides, Gundlach. EE Lire À PMR OP TOUT EE A = 2h0 = Spiraxis melanielloides, Gundlach ms., in Pfeiffer, Malak. B1., vol. V, p. 18%. Hab. Sur les bois pourris et couverts de mousse. Brazo de Cauto, près Santiago de Cuba (Gundlach). XIX. Genre MELANIELLA, Pfeiffer. 1859. 316. Melaniella acuticostata, A. d'Orbigny. Bulimus acuticostatus, À. d'Orbigny, Moll. Cuba, vol. I, p. 175, pl. XI, fig. 15, 18. Hub. Sur les murs. Cayos de San Felipe (Wright) ; Ran- gel; Sumidero; Jaruco (Arango) ; Camoa (Gisneros) ; Cordillère de los Organos (0. de Cuba). 317. Métaniella Pichardi, Arango. Bulimus (Melaniella) Pichardi, Arango, in Journ. de Conchyliologie, vol. X, p. 409. — Pfeiffer, Novit. Conch., vol. II, pl. XCVI, fig. 21-25. Hab. Sur les murs. Sierra de Guane (Arango). 318. Melaniella tuberculata, Gundlach. Melaniella tuberculata, Gundlach, 2 Poey,Mem.Cuba, vol. I, p. 7, pl. VIL fig. 10, 11. Hab. Sur les arbres. Buenavista, près Bayamo; Loma del Gato, près Santiago de Cuba (Gundlach). 319. Melaniella multicosta, Gundlach. Bulimus multicosta, Gundlach ms., ÿn Pfeiffer, Malak. BI. vol. XIIL, p. 58. Hab. Sur les arbres et sur les pierres couvertes de mousses. Yunque de Baracoa (Gundlach ; Arango). 320. Melaniella scalarina, Gundlach. Bulimus scalarinus, Gundlach ms., ü Pfeiffer, Maluk. BI., vol. XIE, p. 59. — Novit. Conch., vol. IE, pl. XCVI, fig. 27-29. Hab. Monte Toro (Gundläch); Yunque de Baracoa (Arango). — 250 — 321. Melaniella Manzanillensis, Gundlach. Bulimus Manzanillensis, Gundlach, in Malak. B1., vol. IV, p. 172.—Novit Conch., vol. I, pl. XCVI, fig. 24-26. Hab. Sur iles arbres et sur les pierres couvertes de mousse. Cabo Cruz; Trinidad; Manzanillo (Gundlach); Sagua de Tanamo (Arango). 322. Melamella gracillima, Pfeiffer. Achatina gracillima, Pfeiffer, in Wiegm. Arch., 1839, H, p. 352. — A. d'Orbigny, Moll. Cuba, vol. I, pl. XI, fig. 19, 21. (Bulimus striaticostatus). Hab. Sur les pièces de bois et les pierres couvertes de mousses. Managua (Poey) ; Matanzas (Arango) et diverses autres localités du département occidental. XX. Genre GEOSTILBIA, Crosse. 1867. 323. Geostilbia Gundlachi, Pfeiffer. Achatina Gundlachi, Pfeiffer, ie Zeits.f . Malak., 4850, p. 80. — Mazé, in Journ. Conch., vol. XXXI, pl. I, fig. 1. Hab. Entre les racines des plantes. Guantanamo (Gund- lach) ; la Havane , Guanajai (Arango). —Haiti, Jamaïque. Guadeloupe. St-Martin. St-Thomas. Barbade. Obs. C’est le Stenogyra iota, Poey: XXI. Genre CIONELL A, Jeffreys. 1830. 324. Cionella pygmæa, Pfeiffer. Achatina pygmæa, Pfeiffer, in Zeits. f. Malak, 1847, p. 148. —Chemmitz, ed. nova, pl. XXIX, fig. 22, 23. Hab. Sous les feuilles mortes. Caféterie « Fundador », près Matanzas (Gundlach). 325. Cionella consobrina, À. d'Orbigny. Achatina consobrina, À. d'Orbigny, Moll. Cuba, vol, I, p. 170, pl. XI, fig. 7, 9, 251 = Hab. Cuba (Ramon de la Sagra). XXII. Genre PupA, Linné. 1758. Sectio I. Leucochila. 326. Pupa pellucida, Pfeiffer. Pupa pellucida, Pfeiffer, Symb., I, p. 46. — Chemnitz, ed. nova, pl. XI, fig. 24. 25. Hab. Sous les pierres. Cardenas ; Trinidad; Guanta- namo (Gundlach); Tabajo, au pied du Yunque de Baracoa; environs de la Havane ; Almendares (Arango).—Jamaïque. Portorico. St-Thomas. Bermudes. Barbade. Bahamas. — Texas. Yucatan. Obs. C’est le Pupa servilis de Gould. Le P. Rüsei, Pfeiffer, n'est qu’une variété à dents plus obso'ètes que celles de la forme typique. Sectio 2. Pupilla 327. Pupa marginalba, Pfeiffer. Pupa marginalba, Pfeiffer, èn Wiegm. Arch., 183) vol. I, p.253. — Chemnitz, ed. nova, pl. XI, fig. 22, 23. Hab. Sous les pierres. Cogimar (Arango). XXIIT. Genre VERTIGO, Müller. 1774. 328. Vertigo tenuidens, G. B. Adams. Pupa tenuidens G. B. Adams,in Proc. Boston Soc. Nat. Hist., 1845, p, 15. — Chemnitz, ed. nova, pl. XVIE, fig. 25, 26. Hab. Cuba. — Jamaique. 329. Vertigo neglecta, Arango. Vertigo neglecta, Arango ms., in Pcev, Mem. Cuba, vol. IL, p. 30, pl. IL fig. 17, 18. Hab. Cardenas (Arango). 330. Vertigo ovata, Say. PEN SUR Ut PR SR RE AT ER ET — 252 — Pupa ovata, Say,in Phil. Journ., vol. If, p. 375. — Gould, in Bost. Journ., vol., IV, pl. XVE, fig. 7, 8. Hab. Cuba. — Mexique. Etats-Ums. Obs. Le Pupa modesta, Say, et le P. ovulum, Pfeiffer, appartiennent à la synonymie de cette espèce. 331. Vertigo Cubana, Dall. Vertigo Cubana, Dall, in Proc. U. S. Nat. Mus., vol. XII, p. 2, fig. 4, 2. Hab. Cuba (teste C. B. Adams, ?n Coll. Shurtleff). XXIV. Genre STROPHIA, Albers. 1850. 332. Strophia infanda, Shuttleworth. Pupa infanda, Shuttleworth ms., #n Poey, Mem. Cuba. vol. IL, p. 29. Hab. Sur les plantes et parmi les feuilles mortes. De Punta Gorda à Punta de Guanos, dans le district de Matanzas (Arango). Obs. C'est la forme que Poey (Mem. Cuba., vol. I, p. 296) a prise, à tort, pour le Pupa decumana, Férussac, et que Pfeiffer (Halak. Bl. 1854, pl. IL, fig. 4, 5) a repré- sentée comme var. 6 du P. mumia, Bruguière. 333. Strophia mumia, Bruguière. Bulimus mumia, Bruguière, ?n Encycl. méth., vol. I, p. 384. — Chemnit£ ed. nova, pl. I, fig. 4, 2. Hab. Sur les plantes. Dans toutes les parties de l’île de Cuba (Arango). Obs, La synonymie de cette espèce est considérable. C’est le Cerion vulgare,; Bolten ; le Pupa manica, Des- hayes ; le P. striata, Schumacher ; le P. sulcata, Sowerby; le P. mumiola, Pfeiffer ; le P. sculpta, Poey; l'Helix chry- salis, Férussac (partim). L'espèce est très variable, de forme et de sculpture. — 953 334. Strophia iostoma, Pfeiffer. Pupa iostoma, Pfeiffer, Malak. Bl., 185%, p. 204. Hab. Sur les plantes. Cayo Blanco, près Cardenas (Gundlach); Cayos Carenas, près Cienfuegos : très com- mun (Cisneros). — Iles Turques. Great Inagua, dans les îles Bahamas. 339. Strophia maritima, Pfeiffer. Pupa maritima, Pfeiffer ,2n Wiegm. Arch., 1839, vol. I, p. 353. Hab. Sur les plantes. Cayo Blanco, près Cardenas (Gundlach) ; Boca de Jaruco (Clerch); côte de Matanzas (Arango;. Obs. Cest le Pupa mumia, Blainville (non Bruguière), et, peut-être, le Turbo alveare de Wood. 336. Strophia incana, Binney. Pupa incana, Binney, Terr. Moll., vol. I, p. 109, Atlas, pl. 68. Hab. Cuba. — Floride. Obs. C’est le Pupa detrita, Shuttleworth (Malak. BL. 18524, pl. IL, fig. 9, 40). 337. Stropha Sagraiana, Pfeiffer, Pupa Sagraiana, Pfeiffer, in Zeits. f. Malak., 1847, p. 15. — Chemnitz, ed. nova, pl. XVI, fig. 4, 5. Hab. Sur les plantes. Cayo Galindo ; Cayo Piedra; Cayo Blanco, près Cardenas (Gundlach). Obs. Cette espèce est assez polymorphe. Pfeiffer men- tionne 5 variétés. 338. Strophia marmorata, Pfeiffer. Pupa marmorata, Pfeiffer, in Zeits. f. Malak., 1847, p. 83. — Chemnitz, ed. nova, pl. XIX, fig. 10-12. Hab. Sur les plantes. Punta de Maisi (Arango). — les Bahamas (Th. Bland). 17 PE CPE ETAT ON RP ER ER APE CES Ë s PS sed _ 339. Strophid vulnerata, Küster: Pupa vulnerata, Küster, in Ghemhitz, ed. nova, p. 161, pl. XIX, fig. 46-48. Hab. Cuba. Jibara ? 340. Strophia tumidult, Deshayes ? Pupa tumidula, Deshayes, in Férussac, Hist. nut., vol. II, p. 207. Hab. Cuba ? 341. Strophia Proteus, Gundlach. Pupa Proteus, Gundlach ms., {n Malak. Bl., vol. VII, p. 19. — Novit. Conch., vol. Il, pl LXVI, fig. 13-22. Eab. Sur les plantes. Jibara (Gundlach). Obs. Le Pupa dimidiata, Pfeiffer, est une variété rare de l'espèce. 342. Stropma multicosta, Küstér. Pupa multicosta, Küster, in Chemnitz, ed. n0v&; p. 77; pl. XI, fig. 6,7. Hab. Cuba. Obs. C’est le Pupa multicostata dé Paëtel. 343. Strophia striatella, Férüssac. Helix striatellu, Férussac ms. — Pupu striatella, Güé- rin, {con. Moll., p. 16, pl. VE fig. 12. Hab. Sur les plantes. Punta de Hicacos ; Cayo de cinco leguas ; Cayo Iguana; Cabo Cruz (Gundlach). — Haïti. Portorico. Anegada. Bahamas. 34%. Strophia venusta, Poey ? Pupa venusta, Poey, Mem. Cuba, vol. I, p. 30: Hab. Cuba (Regino Perez) ? 345. Strophia teénuilabris, Gundlach:. Pupa tenuilabris, Gundlach, in Pfeiffer, Mulak. Bl., vol. XVII, p. 91. — 255 — . Hab. Mata, dans là partie orientale de l'ile; Barigua, près Baracoa (Arango). 346. Strophia microstoma, Pfeiffer. Pupa microstoma, Pfeiffer, Malak. Bl, vol. |, p. 207, pl. IL, fig. 15,16. Hab. Punta de Hicacos (Pfeiffer) ; Cabo Cruz (Gundlach). — Haïti. Portorico: 347. Strophia scalarina, Gundlach. Pupa scalarina, Gundlach ms., èn Pfeiffer, Malak. Bl., vol: VII, p. 19, — Novit. Conch., vol. LL, pl. LXXXIV, fig. 16,17. Hab. Jibara (Gundlach). 348. Strophia Cumingiana; Pfeiffer. Pupa Cumingiana, Pfeiffer, in Proc. Zool. Soc. Lon- don, p. 68. — Chemnitz, ed. nova, pl. XIX, fig. 23-25. Hab. Cuba (Gundlach), — Îles. Bahamas (Th, Bland). 349. Strophia cyclostoma, Küster. Pupa cyclostoma, Küster, èn Chemnitz, ed. nova, p. 6, pl. L fig: 5,6; Hab. Sur les plantes. Cayo Francès (Gundlach) ; Cabo Cruz (Arango). . Obs: Le Pupa Küsteri, Pfeiffer, est un synonyme de cette espèce. 350. Strophia Gundlachi; Pfeiffer. Pupa Gundlachi, Pfeiffer, in Zeits. f. Malak., 1852. p: 175, pl. L fig. 39-42. Hab. Punta de San Juan de los Perros (Gundlach). XXV. Genre SUcciNE A, Draparnaud. 1801. Sectio [. Tapada. 391. Succirea nobilis, Poeÿ: — 9256 — Succinea nobilis, Poey, Mem. Cuba, vol. I, p. 240, pl. XXVI, fig. 25,26. Hab. Cuba (Poey). 392. Succinea macta, Poey. Succinea macta, Poey, Mem. Cuba, vol. IL, p. 61. Hab. Cuzco ; Magua (Poey). 353. Succinea ochracina, Gundlach. Succinea ochracina, Gundlach ms., ?n Pfeiffer, Malak. Bl., vol. V, p. 42. Hab. Sur les plantes. Cauto ; Caimanera, en Guantanamo (Gundlach) ; Imias; Cajobabo, près Baracoa (Arango). — I. Bahamas. 354. Succinea Gundlachi, Pfeiffer. Succinea Gundlachi, Pfeiffer, in Zeits. f. Malak. 1852, p. 178, pl. IL fig. 36-38. Hab. Punta de Hicacos (Gundlach). 359. Succinea Sagra, À. d'Orbigny. Succinea Sagra, À. d’Orbigny, Moll. Cuba, vol. I, p. 441, pl. VIIL fig. 4, 2, 3. Hub. Dans les endroits humides. Contreras, près Matanzas (Jimeno); la Havane ; Almendares ; Pinar del Rio (Arango). 396. Succinea tenuis, Gundlach. Succinea tenuis, Gundlach, in Poey, Mem. Cuba, vol. Il, p.88, pl. NUL Sie, 2122: Hab. Trinidad de Cuba (Gurdlach). 357. Succinea Arangoi, Pfeiffer. Succinea Arangoi, Pfeiffer, in Malak. B1., vol. XIII, p. 140. Hab. Rangel (Gundlach) ; San Miguel, près Jaruco (Arango). 358. Succinea fulgens, Lea. =— 257 — Succinea fulgens, Lea, in Proc. Amer. Phil. Soc. 1841, p. 32. — Poey, Mem. Cuba, vol. I, pl. XXVI, fig. 23, 24. Hab. Cuba, dans de nombreuses localités (Arango). — Bermudes. 359. Succinea angustior, G. B. Adams. Succinea angustior, G. B. Adams, Contrib. to Conch., n° 3, p. 38. Hab. Bayamo (Gundlach). — Jamaïque. 360. Succinea brevis, Dunker. Succinea brevis, Dunker, in Pfeiffer, Zeits. f. Malak. 1850, p. 84. Hab. Cuba (Gundlach). — Mexique. 361. Succinea aurea, Lea. Succinea aurea, Lea, in Proc. Amer. Phil. Soc., vol. Ip :91: Hab. Buen Consejo, plantation de Cafévers, située au pied du Yunque de Baracoa (Arango). — Mexique. Etats- Unis. XXVI. Genre VAGINULA, Férussac (emend.). 1821. 363. Vaginula occidentalis, Guilding. Onchidium occidentale, Guilding, in Trans. Linn. Soc., vol. XIV, p. 322, pl. XXXI, fig. 8-11. Hab. Dans les endroits humides. Répandu dans toute l’île de Cuba (Arango). — Haïti (A. Sallé). Portorico (Blauner). Guadeloupe (Beau). Martinique (Rang). Saint- Vincent (Guilding). — Venezuela (A. Sallé). 06s. L’ Onchidium Cubense, Pfeiffer, constitue la variété B de cette espèce, 363. Vaginula Sloanei, Férussac. Vaginulus Sloanei, Férussac, Prodrôme, n° 5. — V. Sloanü, À. d'Orbigny, Moll. Cuba, vol, I, p. 139. 1 ”. L L ‘ he }: PS TARN ES 7 OU TE RURORCE A é tbe Le ” UMA — 258 — Hab. Comme la précédente espèce, dans tous les lieux humides de l'ile dé Cuba, (A: d'Orbigny; A. Morelet; Gundlach ; Arango). — Haïti (A. Sallé). Jamaïque (Sloane). | | XXVII. Genre MELAMPUS, Montfort. 1810. 364, Melampus cingulatus, Pfeiffer. Auricula cingulatæ, Pfeiffer, in Wiegm. Arch. 1840, p. 251. Hab. Tout le littoral de l’ile, dans les endroits yaseux. — Jamuique. Portorico.— Floride Obs. C'est l’Auriculæ oliva, À. d'Orbigny; VA. stenos- ioma, Küster, et le Melampus Poeyi, Pfeiffer. 365. Melampus Gundlachi, Pfeiffer. Melampus Gundlachi, Pfeiffer, 4 Zeis. [. Malak.1853, p. 126. _ Hab. Cayo Blanco, près Cardenas (Gundlach). : 366. Melampus flavus, Gmelin. Voluta flava, Gmelin. Syst. nat:; p. 3436 (éd. Gme- lin). EN Hab. Tout le litioral de l'ile, dans les endroits vaseux. — Jamaïque. Portorico. Guadeloupe. — Floride. Obs. C’est le Bulimus monile, Bruguière; le Melampus coronatus, C. B. Adams; et le M. torosus, Môrch. 367. Melampus coffea, Linné. | Bulla coffea, Linné, Syst. nat., éd. X, p. 729. Hab. Même habitat que celui de l’espèce précédente. — Jamaïque. Portorico. Guadeloupe. — Floride. Mexique. Guyane française. + Obs. Les Voluta minuta, Gmelin ; Bulimus coniformuis, Bruguière ; et Melampus fuscus, Môrch, appartiennent à la synonymie de cette espèce. 368. Melampus pusillus, Gmelin, — 959 — Voluta. pusilla, Gmelin, Syst. nat, p. 34, 36 (éd. (Gmelin). Hab. Même habitat que celui des deux espèces précé- dentes. — Jamaïque. Portorico. Guadeloupe. Obs. C’est le Voluta triplicata, Donovan ; le Bulimus ovulum, Bruguière ; et l'Auricula nitens, Lamarck. XXVIIT. Genre PEDIPES, Adanson. 1757. 369. Pedipes mirabilis, Mühlfeld. Turbo mirabilis, Mühlfeld, in Mag. Ges. Nat. Fr. Ber., p. 8, pl. IL, fig. 15 a, b. Hab. Sur tout le littoral de l'ile de Cuba, et notam- ment à la Havane, à Cardenas et à Matanzas (Arango). — Jamaïque. Portorico. Trinidad. Guadeloupe. Ber- mudes. Obs. Les Pedipes quadridens, Pfeiffer ; P. ovalis, G. B. Adams; et P. tridens, Pfeiffer, appartiennent à la syno- nymie de cette espèce. XXIX. Genre PLEGOTREMA, H. et À. Adams. 1853. 270. Plecotrema Cubensis, Pfeiffer. Plecotrema Cubensis, Pfeiffer, Malak. Bl. 185%. p.153. Hab. Littoral de la Havane, de Cardenas, de Matan- zas, etc. (Arango). XXX. Genre BLAUNERIA,; Shuttleworth. 1854. 371. Blauneria heteroclita, Montagu- Voluta heteroclita, Montagu, Test. Brit. Suppl., p. 469. Hab. Même habitat que celui des Melampus, à Cuba.— Jamaïque. Portorico. — Floride. Obs. C’est l'Achatina ? pellucida de Pfeifler et le Torna- sellinu Cubensis du même auteur. — 9260 — XXXI. Genre LEUCONIA, Gray. 4840. 372. Leuconia occidentalis, Pfeiffer. Leuconia occidentalis, Pfeiffer, Malak. Blätter, 1854, _p. 155. Hab, Littoral de la Havane, de Cardenas, de Cabo Cruz, , etc. (Arango). 375. Leuconia succinea, Pfeiffer. Leuconia succinea, Pieiffer, Malak. BI. 1854, p. 156. Hab. Même habitat que celui de lespèce précé- dente. XXXII. Genre LIMNÆA, Lamarck (emend.). 1801. 374. Limnæa Cubensis, Pfeiffer. Limnæa Cubensis, Pfeiffer,, in Wiegm. Arch., 1839, vol. [. p. 351. — L. umbilicata, GC. B. Adams, in Bost. Journ., vol. IT, p. 325, pl. III. fig. 14. Hab. Dans les lagunes et les cours d’eau de toute l'ile de Cuba {Arango). — Portorico. St-Thomas. 375. Limnæa Francisca, Poey. Limnæa Francisca, Poey, Mem. Cuba, vol. IL, p. 32. Hab. Les lagunes d’Omoa, près Guines (Arango). XXXIIT. Genre PLANORBIS, Guettard. 1756. 376. Planorbis affinis, C. B. Adams. Planorbis affinis, G. B. Adams, Contrib. Conch., p. 44. Hab. Dans les lagunes et les cours d’eau de Cardenas (Gundlach) ; Guines (Arango). — Jamaïque. 377. Planorbis Aracasensis, Gundlach. Planorbis Aracasensis, Gundlach, in Malak. Blatter., 1857, p. 179. Hab. Sur les plantes aquatiques des lagunes de Trini- dad (Gundlach). 378, Planorbis Caribœus, À. d’Orbigny. — 261 — Planorbis Caribœus, À. d'Orbigny, Moll. Cuba, vol. I, p. 193, pl. XIIL, fig. 17, 19. Hab. Dans les lagunes de Cardenas (Gundlach) ; de la Havane (Arango). — Portorico. — Mexique. Obs. Le P. tumidus, Pfeiffer, est synonÿyme- 379. Planorbis Havanensis, Pfeiffer. Planorbis Havanensis, Pfeiffer, ün Wiegm. Arch., 1839, vol. [, p. 354. Hab. Dans les lagunes et les marécages. La Havane; Cienaga de Zapata (Arango). — Texus. 0bs, C’est le P. Terverianus, À. d'Orbigny. +380. Planorbis lucidus, Pfeiffer. Planorbis lucidus, Pfeiffer, in Wiegm. Arch., 1839, vol. 1, p. 354. Hab. Dans les lagunes de Cardenas (Gundlach) ; de la Havane; de Cienaga de Zapata (Arango). Ile des Pins (A. Morelet). — Jamaique. Portorico. Guadeloupe. Obs. C’est le P. Lanierianus, À. d'Orbigny;le P. tœænitt- tus, Morelet ; et le P. Redfieldi, G. B. Adams. 381. Planorbis stagnicola, Morelet. Planorbis stagnicola, Morelet, Test. noviss., Il, p. 14. Hab. Dans tous les cours d’eau et toutes les lagunes de l’ile (Arango) ; Bahia Honda (A. Morelet). 382. Planorbis Esperanzensis, Tryon. Planorbis Esperanzensis, Tryon, Amer. Journ. Conch., vol. IL. p. 10, pl. IL, fig. 11-13. Hab. La plantation Esperanza, près Pinar del Rio (CG. M. Wheatley). Sectio I. Seymentina. 383. Planorbis albicans, Pfeilïer. Planorbis albicans, Pfeiffer, in Wiegm. Arch., 1839, vols I, p. 354. Hab. Dans toutes les lagunes de l’île (Arango). XXXIV. Genre ANCYLUS, Geoffroy. 1767. 384. Ancylus Havanensis, Pfeiffer. Ancylus Havanensis, Pfeiffer, in Wiegm. Arch., 1839, vol. I, p. 350. Hab. Sur les plantes aquatiques et sur les pierres des lacunes et des cours d’eau. Jaruco ; Cardenas (Gundlach) ; Bejucal (Poey) ; la Havane ; San Miguel (Arango). Obs. Cette espèce est figurée, par Poey (Mem. Cuba, vol. I!, pl. IL, fig. 48, 14), sous le nom d’A pallidus. “385. Ancylus radiatilis, Morelet. Ancylus radiatilis, Morelet, Test. noviss., IE, p. 17. Hab. Tle des Pins (A. Morelet). 386. Ancylus radiatus, Guilding, Ancylus radiatus, Guilding, îx Zool. Journ., vol. IL, p. 536. Hab. Cuba (teste Arango). — St. Vincent. Obs. Clessin et Arango croient devoir rattacher à cette espèce l’A. excentricus, Morelet. XXXV. Genre GUNDLACHIA, Pfeiffer. 1849. 387. Gundlachia ancyliformis, Pfeiffer. Gundlachia ancyliformis, Pfeiffer, in Zeits. [. Malak., 1849, p. 98. Hab. Dans les lagunes de Cardenas (Gundlach) ; San Miguel, près de Jaruco (Arango). Obs. Ce genre curieux n’est représenté, à Cuba, que par une seule espèce. Le Gundlachia adelosia, Bourguignat, et le G. Poeyi, Bourguignat, sont établis sur des diffé- rences d’àge et se rattachent, par conséquent, au G. ancy- hformis, dans la syuonymie duquel ‘ils doivent ren- trer. Quant au genre Poeyia du même auteur (type: — 263 — Poeyia gundlachioides. Bourguignat), il a été eréé pour un individu jeune de Gundlachia, privé accidentellement de son septum (1). | XXXVIL. Genre PnysA, Draparnaud. 1801. 388. Physq Cubensis, Pfeiffer. Physa Cubensis, Pfeiffer, in Wiegm. Arch., 1839, vol. [, p. 354. Hab. Dans les lagunes et les cours d’eaux de toute l’île (Arango). 389. Physa striata, À. d’Orbigny. Physa striata, A. d’'Orbigny, Moll. Guba, vol. 1, p. 199, pl. XII, fig. 14, 16. Hab. Cuba. XXXVII. Genre APLECTA, Fleming (emend.). 1828. 390. Aplecta Sowerbyana. À. d'Orbigny. Physa Sowerbyana, À. d'Orbigny, Moll. Cuba, vol. I, p. 190, pl. XIII, fig. 11, 45. Hab. Cuba. — Jamaïque. Obs. C’est le P. Jamaïcensis, G. B. Adams. XXXVIIT. Genre AMPULLARIA, Lamarck. 1799. 391. Ampullaria corica, Wood ? Ampullaria conica, Wood, Iud. Suppl, pl. VI fig. 22. (teste Pfeiffer). | Hab. Lagunes, cours d’eau et marécages de toute Pile (Arango), Obs. L'application de ce nom, faite par Pfeiffer, à les- pèce de Cuba nous paraît douteuse. 392. Ampullaria reflexa, Swainson ? Ampullaria reflexa, Swainson, in Till. Phil. Magq., vol., LXI, p. 337. (4) Voir P. Fischer, Man, Cançhyl.. p. 803, — 264 — Hab. Dans les lagunes, les cours d’eau et les marécages. Guines. Obs. Nous n’acceptons également que sous toutes ré- serves le nom de Swainson appliqué à cette espèce. 393. Ampulluria teres, Philippi. Ampullaria teres, Philippi,in Zeits.f.Malak. 1819,p.19. Hab. Dans les mêmes conditions que les précédentes espèces. Se trouve dans toute l'ile de Cuba, mais plus particulièrement à Guines. Obs. C’est l'A. Cubensis de Morelet. XXXIX. Genre PALUDINA, Lamarck. 1812. 394. Paludina Bermondiana, À. d'Orbigny. Paludina Bermondiana, A. d’Orbigny, Moll. Cuba, vole 1°): 7DL1X, DL'®. Hab. Cuba (Lanier; Bermond); Rivière Hanabana (Gundiach). XL. Genre HYDROBIA, Hartmann. 1821. 395. Æydrobia helicoides, Gundlach. Paludinella helicoides, Gundlach, in Poey, Repert. 1865, p. 70. Hab. Sur les côtes bourbeuses, sous les pierres et sous les troncs d’arbres pourris. Cardenas (Gundlach) ; Matan- zas (Arango). 396. Hydrobia succinea, Pfeiffer. Paludinella succinea, Pfeiffer, in Wiegm. Arch., 1840, p. 253. Hab. Vit dans les mêmes conditions que l'espèce précé- dente. Cardenas ; Guantanamo (Gundlach); la Havane; Matanzas (Arango). XL. Genre AMNICOLA, Gould et Haldeman. 1841. 397. Amnicolu coronata, Pfeiffer. — 96 — Amnicola coronata, Pfeiffer, in Wiegm. Arch., 1840, p. 253. Hab. Dans tous les ruisseaux et cours d’eau de l’ile de Cuba (Arango). — Presque toutes les Antilles. Obs. M. Arango, qui, par suite de sa résidence habi- tuelle dans l’île, a eu occasion d’examiner de nombreux individus de cette espèce, est d’avis qu’il y a lieu de réu- nir à l’A. coronata les espèces suivantes : Ammicola crystallina, Pfeiffer ;, Paludestrina Auberiana, P. afinis et P. Candeana, À. d’Orbigny ; Melania spiniferu, G. B. Adams ; Paludina Jamaicensis, G.B. Adams; P. anthra- cina, Mighels ; P. cisternicola, Morelet. XLI. Genre MELANIA, Lamarck. 1799. 398. Melania Cubaniana, À. d’Orbigny. Melania Cubaniana, A. d’Orbigny, Moll. Cuba, vol. l, pa pEXT ee (6 Hab. Dans tous. les ruisseaux et cours d’eau de Ja Vuelta-abajo (Arango). Obs. Les Melania ornata, Voey, et M. attenuala, Anthony, appartiennent à la synonymie de cette espèce. 399. Melania pallida, Gundlach. Melania pallida, Gundlach, in Poey, Mem. Cuba, vol. Hp-146% pli Bei le Hab. Les affluents de la rivière Maniman, San Diego de Tapia (Gundlach). 400. Melania nigrata, Poey. Melinia nigrata, Poey, Mem. Cuba, vol. IF, p. 33, 93. Hab. Dans les ruisseaux. Trinidad ; Guantanamo (Gund- lach) ; San Juan de los Remedios (Ruiz); Yunque de Baracoa (Arango). Obs. Le Melania conica, À. d’Orbigny, rentre dans la — 266 — synonymie du M. nigrata. Cette espèce vit dans les parties les plus élevées des montagnes de l’ile. 401. Melania brevis, À. d’Orbigny. Melania brevis, À. d’'Orbigny, Moll Cuba, vol. IL, p; 10, pl: X, fig. 15. Hab. Dans les ruisseaux et cours d’eau. San Diego de Tapia ; Guajaibon; Rancho Lucas (Gundlach). Obs. Le. M. zebra, Brot, appartient à la synonymie de cette espèce. XLIT, Genre MEGALOMASTOMA, Guilding: 1840 (1). 402. Méjälomastoma bituberculatim, Sowerby. Cyclostoma bituberculatum, Sowerby, Thes. Conch., Suppl., p\M99, pl. 31A, fig. 290, 291. (15 Ô Hab. Sous les feuilles mortes. Trinidad de Cuba (Laval- lée); Banao, près Trinidad de Cuba (Gundlach). 403. Megalomastoma complanatum, Pfeifier. Megalomastoma complanatum, Pfeiffer, èn Proc. Zool. Soc. London, 1856, p.36.— Novit. Conch., vol. I, pl. XI,X fig. 3, 4. Hab. Cuba. Obs. M. Arango (1: c.) croit devoir réunir cette espèce à la précédente, Peut-être a-t-il raison ? “10%. Megalomastoma procer, Poey. . Megalomastoma procer, Poey, Mem. Cuba, vol, I, p. 404, pl. XIIT, fig. 12-18. Hab. Sous les feuilles mortes. Montagnes de l’île des Pins (Gundlach). 405. Megalomastoma ventricosum, À. d’Orbigny. Cyclostoma ventricosa, À. d’Orbigny, Moll. Cuba, vol. I, p. 256, pl. XXL, fig. 3. (1) Swainson, Treat. Malac., p. 336. — 267 — Hab. Sous les feuilles mortes. Cuba (Ramon dé la Sagra) ; Pan de Guajaibon (Gundlach; Arango). 406. Megalomastoma alutaceum, Menke. Cyclostoma alutaceuin, Menké ms., în Pfeiffer, Zeits. f. Malak. 1816, p. 85. Hab. Sous les feuilles mortes. Guinia, près Trinidad de Cuba (Gundlach); Villaclara (Arango). 407. Megalomastoma digitale, Gundlach: Megalomasioma digitale, Gundlach, in Malak. B., vol. IN) De Hab. Dans les montagnes, aux environs de Trinidad de Cuba (Gundlac). Obs, M. Arango (IL. e.) réunit cette espèce au M. aluta- ceum. Pourtant, Pfeiffer signale, entre ces deux formes, quelques différences, sous le rapport de la taille, de la disposition des tours et de la coloration de l’animal. 408. Megalomastoma Mani, Poey. Cyclostoma Mani, Poey, Mem. Cuba, vol. I, p. 404, pl. VIL, fig. 19-922. | Hab. Sous les feuilles mortes. Rangel (Poey); Pan de Azucar ; Sumidero (Arango). 409. Megalomastoma Gundlachi, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. IL, p. 48. — Novit. Conch., vol. I, pl. XXVH, fig. 26-22. Hab. Sous les feuilles mortes, Cuzco (Poey) : Rangel (Gundlach). 410. Megalomastoma leoninum, Pfeiffer. Megalomastoma leoninum, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. IX, p. 48. — Novit. Conth., vol. I, p. XXVI, fig. 23-95. Hab. Sous les feuilles mortes, dans là partie la plus élevée de la Sierra de Rangel (Gundlaëéh). A1. Megalomastoma auriculatum, A. d'Orbigny: — 268 — Cyclostoma auriculata, À. d'Orbigny, Moll. Cuba, vol. 1, p- 257, DXXII, fig 42; Hab. Sous les feuilles mortes. Zarabanda, près le marécage de Zapata (Gundlach) ; Cienfuegos (Cisne- ros). Obs. Les Cyclosioma idolum, Férussac; C. hicolor, Gould ; C. solenatum, Poey, appartiennent à la synonymie de cette espèce. 412. Megalomastoma apertum, Poey. Megalomastoma apertum,Poey,Mem.Cuba, vol.T,p.405. Hab. Sous les feuilles mortes. Trinidad (Gundlach) ; Pegna Blanca, près Candelaria ; San Antonio de los Bagnos (Lembeye) ; Camoa; Managua; Salto de Manantiales ; Guane (Arango). 413. Megalomastoma seminudum, Poey (PI. VE, fig. 1 et Aa). Megalomastoma seminudum, Poey, Mem. Cuba, vol. I, p. 405. Hab. Sous les feuilles mortes. Trinidad (Gundlach) ; San Juan de los Remedios (Ruiz) ; Caja, dans la juridiction de Pinar del Rio (Arango). 414. Megalomastoma tortum, Wood. Turbo tortus, Wood, Ind. Suppl., pl. VE, fig. 32. Hab. Sous les feuilles mortes. Corralillo, près Santiago de Cuba; Saltadero, en Guantanamo ; Buenavista, en Bayamo (Gundlach) ; Mayari (Wright). Obs. Le Megalomastoma ungula, Poey, n’est qu'une simple variété de cette espèce. XLIIL. Genre NeocCyYCLOTUS, Crosse et Fischer, 1886. 415. Neocyclotus perdistinctus, Gundlach. Cyclotus perdistinctus, Gundlach, in Malak. Bl., vol, V, p. 192. hf paid ee TA UE ON LE A nr LAS NS En EE — 269 — Hab. Sous les feuilles mortes etles pièces de bois pour- ries. Enramada, dans la juridiction de Santiago ; Monte Toro et Monte Libano, dans la juridiction de Guantanamo (Gundlach) ; Piloto-arriba en Mayari (Wright). Obs. Nous avons proposé, il y a quelques années (1), de classer sous la dénomination de Neocyclotus tous les Cyclophoridæ américains à péristome tranchant, dont l'opercule est solide, calcaire, aplati, polygyré et à nucléus central, par la raison que les espèces typiques du genre Cyclotus de Swainson présentaient des caractères qui ne concordaient pas avec ceux des formes américaines préci- tées. | MM. Pfeiffer et Arango mentionnent, comme Cyclotus, une seconde espèce de Cuba, sous le nom de C. minimus, Gundlach, mais nous nous abstenons de la citer, parce que, selon toute apparence et autant que nous en pouvons juger d’après un individu de provenance authentique que nous avons sous les yeux, cette prétendue espèce appartient au domaine de la Pseudo-Conchyliologie et nous semble devoir être renvoyée à l'examen des entomologistes, plu- tôt qu’à celui des couchyliologues. XLV. Genre LiciNA, Gray, 1850. 416. Licina percrassa, Wright. Cyclostoma percrassum, Wright ms. — Licina? per- crassa, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. XI, p. 157. — Pfeifter, Novit. Conch., vol. IL, pl. LXVIIL, fig. 1, 2. Hab. La cime des montagnes de Luiz Lazo, dans la juri- diction de Pinar del Rio (Wright). XLVI. Genre CHOANOPOMA, Pfeiffer, 1847. (1) Expéd. scient. Mexique. Mollusques, vol. IL, p. 150. 18 — 970 — WT. Choanopoma majusculum., Morelet. Cyclostoma majusculum, Morelet, Test. noviss., If, p. 19.— Chemnitz, ed. nov, pl. XXXVE, fig. 4,2 Hab. Sous les pierres et les feuilles mortes. Rangel (Arango); Sierra de Jiquima (Wright); Rancho Lucas (Gundlach) ; Pan de Guajaibon (Arango) : toutes ces localités appartiennent à ia Cordillère des Organos, Obs. Le Cyciostoma mactum, Poey, est synonyme. 118, Choanopoma Bebini, Arango. | Cyclostoma Bebini, Arango ms.— Choanopoma Bebini, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. X, p. 191. Hab. Sur les palmiers, près des collines” du Guzco (Arango). 419. Choanopoma minium, Gundlach. Cyclostoma minium, Gundlach, in Mal&k. BL., vol. V, p. 45. — Reeve, Conch. Icon., pl. XXI, fig. 152. Hab. Sur les arbres et sur les pierres. Guisa en Bayamo (Gundlach). 420. Choanopoma tractum, Gundlach. Cyclostoma tractum, Gundlach, in Malak. BL., vol. V, p. 45. Hab. Sous les pierres et les feuilles mortes. Guisa en Bayamo (Gundlach). 421. Choanopoma Jiquanense, Pfeiffer. Choanopoma Jiquanense, Pfeiffer, Malaïk. Bl., vol. VIH, p.22. Hab. Jiguani (Wright). 2°, Choanopoma perplicatum, Gundlach. Cyclostoma perplicatum, Gundlach, in Malak. Bl., vol. IV, p. 177. — Reeve, Conch. Icon., pl. XXL fig. 38. Hab. Sur les pierres. Environs de Cabo Cruz (Gundlach). 423. Cloanopoma Sauvallei, Gundlach. — 27 — Cyclostoma Sauvallei, Gundlach ms. — Choanopoma Sauvallei, Pfeiffer, Malak. BL, vol. X, p. 192. Hab. Sur les pierres. Dans le voisinage de la rivière de Bagnos de San Diego (Gundlach) ; Vignales ; Caiguanabo ; la Chorrera (Wright) ; Galalon ; Sierra de Guira (Arango). 42h. Choanopoma Arangianum, Gundlach. Cyclostoma Arangianum, Gundlach, in Malak. BI. vol. IV, p. 177. — Reeve, Conch. Icon., pl. XXL, fig. 139. Hab. Sur les arbres et sur les pierres. Caféterie de Bue- mavista, dans la juridiction de Bayamo ; Brazo de Cauto, dans celle de Santiago ; Purgatorio, près Cabo Cruz (Gund- lach). La variété major, à péristome rouge, vit sur le Pico de Turquino. 425. Choanopoma Lachnerr, Pfeiffer. Choanopoma Lachneri, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. VIE, p. 223. _ Hab. Sur les pierres. Usine « El Coco » ; Catalina, près Sagua de Tanamo (Arango). 426. Choanopoma Troscheli, Pfeiffer. Choanopoma Troscheli, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. XI, p- 103. Hab. Cayos de San Felipe, près Pinar del Rio (Wright). 427. Choanopoma Storchi, Pteiffer. Choanopoma Storchi, Pfeiffer, Malak.BL., vol. VIIL p.222. Hab. Sur les murs. Cayo del Rey, hacienda située près de Mayari (Wright). 428. Choanopoma sordidum, Gundiach. Cyclostoma sordidum, Gundlach, in Poey, Mem. Cuba, vol. IE, p. 44. Hab. Dans les endroits pierreux. Bagnos de San Dieso Gundlach) ; Vignales ; Cayos de San Felipe, et autres loca. lités de Vuelta- abajo (Wright). CCE 2 | à 429. Choanopoma Daudinoti, Gundlach. Cyclostoma Daudinoti, Gundlach ms.— Reeve, Conch. Icon., pl. XXIL, fig. 151. Hab. Sur les pierres. Monte Toro, dans la juridiction de Guantanamo (Gundlach). | 130. Choanopoma Humboldtianum, Pfeiffer. Choanopoma Humboldtianum, Pfeiffer, Malak.Bl., vol. XIV, p. 150. Hab. Santiago de Cuba (Jeanneret ; Sagebien). 431. Choanopoma decolorætum, Gundlach. Cyclosioma decoloratum, Gundlach, in Malak. Bl., vol. VI, p. 70. — Reeve, Conch. Icon., pl. XXII, fig. 150. Hab. Sur les murs. Monte Toro, dans la juridic- tion de Guantanamo (Gundlach). 432. Choanopoma Pretrei, A. d'Orbigny (PI. VI, fig. 2. 24, 2b). Cyclostoma Pretrei, À. d’Orbigny, Mol. Cuba, vol. I, p. 260, pl. XXIL fig, 9, 10. Hab. Sur les murs. Pan de Guajaibon ; Rancho Lucas (Gundlach). Obs. Espèce d’un blanc grisätre, à l’état frais, et dont le système de sculpture est des plus remarquables. L33. Choanopoma Yaterasense, Pfeiffer. Choanopoma Yaterasense, Pfeiffer, Malak. BI., vol. VE, p. 74: Hab. Sur les murs. Yateras en Guantanamo (Gund- lach). 434. Choanopoma Yunquense, Pfeiffer. Choanopoma Yunquense, Pfeiffer, Malak. BL., vol. VII, .p. 26. Hab. Sur les murs. Sur la cime du Yunque de Baracoa (Arango). — 213 — 435. Choanopoma fragile, Gundlach. Cyclostoma fragile, Gandlach ms. — Reeve, Conch. Icon., pl. XXIE, fig. 153. Hab. Sous les pierres. Monte Toro en Guantanamo (Gundlach). 436. Choanopoma eburneum, Gundlach. Cyclostoma eburneum, Gundlach ms. — Choanopoma eburneum, Pfeiffer, Novit. Conch., vol. IT, p. 195, pl. LI, fig. 17, 18. Hab. Sur les pierres. Ramon, localité dépendant de la juridiction de Santiago de Cuba (Gundlach). 437. Choanopoma auricomum, Gundlach. Cyclostoma auricomum, Gundlach ms. — Pfeiffer, Novit. Conch., vol. IX, p. 19%, pl. LE, fig. 19-21 (Choano- poma). Hab. Sous les pierres. Caimanera de Guantanamo (Gun- dlach). 438. Choanopoma putre, Gundlach. Cyclostoma putre, Gundlach ms. — Choanopoma putre, Pfeiffer, Malak. BI., vol. X, p. 193. Hab. Yateras en Guantanamo (Gundlach); Imias et Tacre, haciendas (1) de la côte méridionale de Baracoa (Arango). 439, Choanopoma alatum, Pfeiffer. Cyclostoma alatum, Pfeiffer, in Proc. Zool. Soc. Lon- don, 1851, p. 250. — Reeve, Conch. Icon., pl. XXII, fig. 161. Hab. Sur les murs. Les montagnes. entre Guantanamo et Holguin (Gundlach). La var. major a été recueillie entre Damajagua et Guantanamo (Wright). (1) Terme dont on se sert, dans l'Amérique Espagaole, pour dési- sner les grands domaines agricoles, D'ASILE RMPLNT Net O7 TER 440, Choanopoma acervatum, Arango. Choanopoma acervatum, Arango, in Proc. Ac. nat. Sc. Philadelphia, 1881, p. 15, fig. noire sans numéro. Hab. Les Lagunitas, près Pinar del Rio (partie occiden- tale de Cuba), dans la plantation nommée « Vega de D. Manuel de Jesus Hernandez » (Arango). 441. Choanopoma uncinatum, Arango. Choanopoma uncinatum. Arango, in Proc. Ac. nul. Sc. Philadelphia, 1884, p. 211, fig. 1. Hab. San Jaan de las Lleras, près Villaclara (Arango). XLVIT. Genre CTENOPOMA, Shutitleworth (in Pfeiffer). 1856. 442. Cienopoma torquatum, Gutierrez. Cyclostoma torquatum, Gutierrez, in Poey, Mem. Cuba, vol. Il, p. 34, pl. IV, fig. 2. Hab. Cienfuegos (Gutierrez ; Cisneros). 443. Cienopoma echinatum, Gundlach. Cyclosioma echinatum, Gundlach, n Malak. BI., vol. IVp: 176: Hab. Jucaro, près Cabo Cruz (Gundlach). 44h. Clenopoma honestum, Poey. Cyclostoma honestum, Poey, Mem. Cuba, vol. I, p. 103, pl. VIE, fig. 1-3. Hab. Sous les pierres. Almendares, près la Havane (Arango). Obs. Le Cyclostoma Rugelianum, Shuttleworth, rentre dans la synonymie de cette espèce. | 445. Cienopoma undosum, Gundlach. Cyclostoma undosum, Gundlach, ms. — Cienopoma undosum, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. X, p. 193. Hab. Sur les pierres et sur les murs, Sierra de Guira (Arango). — 275 — 446. Ctenoporna pulverulentum, Wright. Cienopoma pulverulentum, Wright ms., n Pfeiffer, Malak. Bl., vol. X, p. 103. Hab. Isabel Maria, dans la juridiction de Pinar del Rio (Wright). 447. Clenopoma ? bufo, Pfeifier. Ctenopoma ? bufo, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. XE, p. 104. Hab. À l'entrée de la caverne de Malaño, en Guanta- namo (Wright). 448. Ctenopoma Blaini, Gundlach (PI. V, fig. 4). Cyclostoma Blaini, Gundlach ms. — Choanopomu Blaini, Pfeiffer, Mon. Pneum., Suppl. IF, p. 104. Hab. Sierra de Guira (Arango) : Isabel Maria (Wright) ; Pan de Azucar ; Sumidero (Arango). 449. Clenopoma urgutum, Pfeiffer. Clenopoma arquium, Pfeiffer, Monog. Pneu. Suppl. Il, p. 114. Hab. Santiago de Cuba (Gundlach). 450. Ctenopoma Tryoni, Arango (PI. V, fig. 5). Ctenopoma Tryont, Arango, Contrib. fauna malac. Cubana, p. 133. Hab. Pinar del Rio, dans la partie occidentale de l’ile de Cuba (Arango). 451. Clenopoma rotundatum, Poey. Cyclositoma rotundatum, Poey, Mem. Cuba, vol. I, p. 419, pl. XXXIV, fig. 19-21. — Cienopoma rotundatum, Pieiffer, Monog. Paeum., Suppl. IH, p. 114. Hab. Sur les pierres. Collines de Santa Cruz de los Pinos ; Bahia Honda (Gundlach) ; Rangel ; Guane (Arango). 452. Cienopoma Garridoianum, Gundlach. Cyclostoma Garridoianum, Gundlach ms. — Cteno- poma Garridoianum, Picier, Malak. BL, vol, VI, p. 26. Tab. Sur les murs. Yunque de Baracoa (Arango). 453. Clenopoma bilabiatum. À. d'Orbigny. Cyclostoma bilabiatum, A. d’Orbigny, Moll. Cuba, vol. I. p. 258, pl. XXII, fig, 3, 5. | Hab. Sur les pierres et sur les murs. Rancho Lucas (Gundlach) ; Luis Lazo (Wright) ; Rangel ; Sumidero ; Guane, et presque partout dans la Cordillère des Organos (Arango). Obs. Les Cyclostoma salebrosum, Morelet, et C. Dor- bignyanum, Petit, rentrent dans la synonymie de cette espèce. 454. Ctenopoma ? Nostrandi, Arango (emend.) Cyclostoma (an Ctenopoma ?) Van-Nostrandi, Arango, in Ann. Real Ac. de C. med., fis. y nat. Habana, vol. XIE, p. 280. Hab. Cuba (Wright). "455. Ctenopoma rugulosum, Pfeiffer. Cyclostoma rugulosum, Pfeiffer, in Wiegm.Arch.,1839, vol. I, p. 356. — Reeve, Conch. Icon., pl. XVIL fig. 111. Hab. Sous les pierres. Caobas (Gundlach); Punta de la Jaula, près Guane (Wright) ; Puentes Grandes ; Cojimar; Cabañas ; Matanzas ; Ceiba Mocha (Arango). Ile des Pins. — Floride (teste Binney). Obs. Les Cyclostoma clathratum, Gould, et C. vere- cundum, Poey, rentrent dans la synonymie de cette espèce. ‘456. Ctenopoma Wrightianum, Gundlach. Ctenopoma Wrightianum, Gundlach ms., #n Arango, Proc. Ac. nat. sc. Philadelphia, 1881, p. 16. Hab. Sous les pierres. Punta de la Jaula, localité de la juridiction de Pinar del Rio, dans la partie occidentale de Cuba (Arango). Obs. Espèce qui, d’après l’auteur,est voisine de la précé- dente, mais s’en distingue par ses côtes obtuses et son test décussé 457. Clenopoma nodulatum ; Poev. Cyclostoma nodulatum, Poey, Mem. Cub&, vol. F, p. 104, 106, pl. V, fig. 21-23. Hab.Sousles pierres. Managua (Poey) ; Guevas de Cotilla ; Matanzas (Arango). 458. Clenopoma nodiferum, Arango. Ctenopoma nodiferum, Arango, ?n Proc. Ac.nat. sc. Philadelphia, 1881, pl. 16. Hab. Sous les pierres, aux environs de la ville de Santo Cristo de la Salud, près Bejucal (Arango). Obs.Espèce qui,d’après l’auteur, est voisine du C.nodu- latum, mais qui s’en distingue par des plis également espa- Cés. “459. Ctenopoma denegatum. Poey. Cyclostoma denegatum, Poey, Mem. Cuba, vol. If, p. 23 et 45. Hab. Sous les pierres. Cardenas ; Limonar (Gundlach); Casiguas (Clerch) ; Matanzas ; Artemisa ; Jaruco (Arango). Ile des Pins. Obs. Le D: Pfeiffer considère les Ctenopoma nodulatum et C. denegatum de Poey comme des variétés où même comme de simples synonymes de son C. rugulosum. L’au- teur, naturellement, proteste contre cette appréciation et en appelle à la postérité, c’est-à-dire, pour le cas dont il s’agil,à l'étude ultérieure des animaux des espèces en ques- tion et de leurs radules. N’ayant paint sous les yeux les mollusques en litige, nous ne pouvons nous prononcer sur leur valeur et, si nous les maintenons provisoirement, c'est sous toutes réserves. 460. Cienopoma Coronadoi, Arango. — 278 — Cyclostoma Coronadoi, Arango, in Poey, Rep. Fis. nat. vol. IT, p. 17%,— Ctenopoma Coronadoi, Arango, Contrib. fauna malac. Cubana; p.16. Hab. Sitio Perdido, localité de la juridiction de Jaruco (Arango). AG. Ctenopoma immersum, Gundlach: Cyclostoma immersun, Gundlach, in Malak. BL, vol. IV, pi. 42. Hab. Sous les feuilles mortes. Matanzas (Arango). 462. Ctenopoma nigriculum, Gundlach. Cyclostoma nigriculum, Gundläch ms.— Ctenopoma nigriculum, Pfeifter, Malak. Bl., vol. VIE, p. 28. Hüb. Sur les murs. Mata (Gundlach) ; le Yunque, ainsi que d’autres localités de Baracoa (Arango). 465. Ctenopoma sculptum, Gundlach. Cyclostoma sculptum, Gandlach; in Malak.Bl., vol. IV, pl. 176.— Ctenopoma sculptum, Pfeiffer, Monog. Pneum, Suppl. IL, pl. 116, Hab. Sur les pierres.Environs de Cabo Cruz (Gundlach). 464. Ctenopoma Jeannereti, Pfeiffer. Clenopoma Jeannereti, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. VIE, pl. 223. | Hab. Sur les murs. Monte Libano, en Guäntanamo (Jeanneret). 465. Ctenopoma perspectivum, Gundlach: Cyclostoma perspectivum,Gundlach, ms.— Ctenopoma perspechivum, Pfeiffer, Malak: Bl., vol. VI, p: 72. Hab. Sur les pierres. Yateräs, Monte Toro et Monte Li- bano, dans la juridiction de Güuantanamo (Gandlach). 466. Ctenopoma semicoronatum, Gundlach. … Cyclostoma semicoronatum, Gurnidlach ms. —" Cteno- poma semicoronatuim, Pfeiffer, Malak.Bl., vol. VILp. 28. FER Hab. Sur ïes pierres et sur les murs. Environs de Baracoa et de Mata, dans la partie orientale de l’île de Cuba (Gundlach) ; dans toute la juridiction de Baracoa (Arango). 167. Cienopoma coronatum, Poey. Cyclostoma coronatum, Poey, Mem. Cuba, vol. I, p.24. — Ctenopoma coronatum, Pfeiffer, Novit. Conch., vol. !, pl. XXVE, fig. 17-19. Hab. Sous les pierres. Tetas de Managua (Poey) ; Canasi (Arango). LGS. Ctenopoma Torreianum, Gundlach. Cienopoma Torreianum, Gundlach ms., in Arango, Contrib. fauna malac. Cubana, p. 18. Hab. Mogote de Geiba Mocha, dans la juridiction de Matanzas (Torre). | Obs. Espèce très voisine de la suivante par la forme générale et la sculpture, mais s’en distinguant par son péristome. 169. Ctenopoma defciens, Gundlach. Cyclostoma deficiens, Gundlach, 7x7 Malak. BI, vol. IV, p. 42. — Cienopoma deficiens, Pfeiffer, Monog. Pneum., Suppl. I, p. 104. Hab. Sous les pierres. Environs de Matanzas ; Coliseo (Gundlach) ; Sabana de Robles (Arango). 470. Ctenopoma nobilitatum, Gundlach. Cyclostoma nobihitatum, Gundlach, in Poey, Mem. Cuba, vol. IL, p. 87, pl. VIII, fig. 22-25. — Ctenopoma nohilitatum, Pfeiffer, Malak. BL., vol. IX, p. 3. Hab. Sur les pierres. La Enramada, dans la juridiction de Santiago de Guba (Gundilach); Piloto-arriba en Mayari (Wright). 471, Clenopoma enode, Gundlach. 1 PEUT ES — 280 — Cyclostoma enode, Gundlach ms. — Ctenopoma enode, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. VIE, p. 27. Hab. Sous les pierres. Environs de Jibara (Gundlach); Baracoa (Arango). XLVIIL. Genre ADAMSIELLA, Pfeiffer. 1851. 472. Adamsiella chordata, Gunälach. Cyclostoma chordatum, Gundlach ms. — Adamsiella chordata, Reeve, Conch. Icon., pl. IL, fig. 9. Hab. Sur les pierres. Corralillo et Enramada. dans la juridiction de Santiago de Cuba ; Yateras (Gundlach); Picote, localité située entre Mayari et Santiago (Wright). La var. f. major provient de Yateras. XLIX. Genre BLæÆsospirA, Crosse. 1890 (1). Caractères du genre. Testa scalariformis, tenuiuscula, lamelloso-striata, acuiè spinvsa; spira in juvenilibus speciminibus integra, anfractibus 5 composita (embryonalibus primis 4 172 rotundatis, sublævibus, suturd simplice discretis, secundo, ad finem, subito deviante, soluto, cœæteris omnino liberis), in adultis truncata, anfractibus primis 3 deficientibus ; anfr. superstites 2 1/2 — 3 perfectè liberi sed distanter convoluti, obliquè descendentes, seriebus 4 spinarum cavarum (quarum infima verticali) ornati ; aperltura circularis ; peristoma subsimplex, intüs rotundatum, cexlüs inœqualiter octolobatum, angulis radiantibus. — Operculum calcareum, subcir- culare, arctispirum, ümmersum, marginibus anfrac— tuum, ut in genere Choanopomate, acutè et ferè verti- (1) Etymologie : Bharcos lortuosus, srelca spira. — 281 — caliter elevatis (typus : Cyclostornn (Chonanopoma) echi- nus, Wright. Coquille scalariforme, assez mince, armée d’épines pointues et présentant, dans l’intervalle des épines, des stries lamelleuses. La spire, chez les individus jeunes, reste entière et compte jusqu'à 5 tours; les tours embryonnaires, au nombre de 4 1/2, sont régulièrement 3 enroulés, arrondis, à peu près lisses et séparés par une suture simple; le second tour, vers sa fin, dévie brusquement et devient complètement libre, ainsi que les suivants. Lors de la formation du sixième tour, les trois premiers tombent et la coquille, parvenue à l’état adulte, reste alors définitivement tronquée, avec 2 1/2 à » tours &e spire, complètement libres, mais continuant régulièrement l’enroulement à distance qui est devenu leur état normal, et armés de quatre rangées d’épines longues et creuses, dont la plus rapprochée de la base est dirigée en sens vertical. Ouverture arrondie. Péristome à peu près simple, mais arrondi à l’intérieur, tandis que sa partie externe présente 8 lobes inégaux, disposés en étoile rayonnante. Opercule calcaire, subcirculaire, arctispiré et enfoncé, avec des bords dont le côté externe est libre, tranchant et élevé presque verticalement, comme dans le genre Choa- nopom«. Type : Cyclostoma (Choanopoma) echinus, Wright. Obs. Ce nouveau genre, par la brusque déviation et par l’enroulement anormal de ses tours, occupe, dans la famille des Cyclostomatidæ, une place à peu près ana- logue à celle du genre Cyclosurus, chez les Cyclopho- ridæ. Seulement, dans ce dernier, le déroulement de la spire est droit, corniforme et les tours embryonnaires per- PE PORN 248. AN QU PRO NET 19 MA Ca HAUTE PS4 % xt s er ss SAR RATES v le — 182 — sistent à l’état adulte. Dans notre genre, au contraire, l’enroulement de la spire n’est pas entièrement supprimé par la déviation, mais il s'opère à distance, et, chez les individus adultes, les premiers tours disparaissent norma- lement. 473. Blæsospira echinus, Wright (pl. V, fig. 3). Cyclostoma (Choanopoma) echinus, Wright ms., in * Pfeiffer, Malak. Bl., vol. XI, p. 102. — Novit. Conch., vol. IE, pl. LXVIIL, fig, 3-5 (Choanopoma echinus). Hab. Sur les murs : Préripices de Vignales, dans la partie occidentale de Cuba (Wright). Obs. Le Dr Pfeiffer n’a décrit cette curieuse espèce qu'à l’état adulte. fl ne paraît pas l’avoir connue à l’état jeune, lorsque sa spire est entière et qu’elle compte jusqu’à 5 tours, comnfe l’exemplaire de notre collection, dont nous donnons la figure (pl. V, fig. 3c,3 det3e). Dans cet état, les tours embryonnaires sont de coloration rougeâtre, nullement déviés et enroulés comme pour- raient l’être ceux d’une petite Hélice globuleuse. L'animal du B. echinus n’a pas encore été étudié, jusqu'ici. L. Genre XENOPOMA; Crosse. 1890 (1). Caractères du genre. Testaperforata,scalariformi-turrita, confertè striaia; spira turrila, apice obtusulo; anfr. 8 1/2 — 10, sum- mi convexi, lœæves, sequentes biangulati, in quovis angulo serie spinarum tubuliformiusr muniti, ultimus omninô solutus, deflezus, sericbus 3 spinarum orna- us; apertura subverticalis, parvula, subcircularis ; peristoma subsimplex, latè reflexum, validè quadripli- (1) Étymologie : £lyoe inusitalus, rükLx operculum. — 283 — catum, margine sinistro lined rect& decisum. — Oper- culum testaceum, nucleu subcentrali, marginibus anfrac- tuum elevatis, Mürgine extimi perelevato, cucullatim reliquos tegente (typus: Choanopoma hystrix, Wright). Coquille munie d’une perforation ombilicale, scalari- forme, turriculée, marquée de stries longitudinales serrées. Spire turriculée, terminée par un sommet obtus. Tours de spire variant de 8 1/2 à 10, les premiers lisses et convexes, les suivants présentant deux angles, de chacun desquels part une rangée d’épines tubuliformes, dernier tour com- plètement détaché sur plus de la moitié de son parcours et orné de trois séries principales d’épines creuses. Ouverture subverticale, relativement petite et subeirculaire. Péristome à peu près simple, largement réfléchi et présentant, sur ses bords (basal et externe), quatre plis fortement prononcés ; bord columellaire presque linéaire. Opercule testacé, à nucléus subcentral, à bords des tours élevés, mais présentant la particularité, unique jus- qu'ici chez les Cyclostomacés, d’avoir le bord de son der- nier tour très élevé, très développé et assez renflé pour pouvoir recouvrir, comme d’un capuchon, tous les tours précédents, qu’on ne distingue plus qu’imparfaitement. Type : Choanopoma hystrix, Wright. Obs. On ne connaît encore que peu de chose de l'animal du Xenopoma hystrix. Tout se borne à quelques détails peu importants sur sa coloration et à l’observation, faite par Gundlach, que ce Mollusque, à l’état de repos, a lha- bitude de se suspendre par un fil qu’il secrète, comme le font, d’ailleurs, plusieurs autres Gyclostomacés. 474, Xenopoma hystrix, Wright. (PI. V, fig. 2). Choanopoma pterostomumWright, ms. (olim). —Cho- anopoma hystrix, Wright, ms., ?n Pfeiffer, Malak.Bl., vol. era e A 1 Me EE (Eat à a 7 LT no RAS ECS de RE NON EL FT LT ne — 284 — VE, p. 221, et vol. IX, p. 2, pl. L fig. 1-3 (figura operculi pessima). Hab. Sur les murs. Hacienda de Cayo del Rey, dans la partie orientale de l’île de Cuba (Wright). Obs. Les formes remarquables qui constituent les types de nos deux genres Blæsospira et Xenopoma peuvent compter au nombre des pius rares merveilles de cette admirable faune de Cuba, si attrayante pour les natura- listes. Découvertes, l’une dans la partie occidentale, l’autre dans la partie orientale de l’île, par le botaniste américain Wright, elles présentent entre elles une grande analogie, sous le double rapport de la coloration et du système de sculpture.Toutes deux sont du même jaune isabelle clair et toutes deux sont hérissées des mêmes épines tubuleuses et blanchàtres, qui rappellent celles d'une autre espèce de Cuba, non moins intéressante, le Cylindrella Elliolti, Poey. Pourtant, ces ressemblances sont plus apparentes que réelles et ces deux espèces diffèrent tellement entre elles par la forme de leur opercule et par le mode d’enroule- ment de leurs tours de spire qu’il ne nous semble pas pos- sible de les maintenir dans le même genre. Pfeiffer indique, dans sa diagnose (1), 10 tours despire, pour le Xenopom hystrix. Bien que les exe mplaires de notre collection aient leur spire intacte et paraissent adultes, nous n’avons trouvé, chez aucun d’eux, plus de 8 tours 1/2. Le même auteur (1.6.) attribue au X. hystrix, une spire le plus souvent subtronquée (plerumque sub- truncata), alors que l’individu que nous figurons et tous ceux que nous avons eu occasion de voir possèdent leurs tours de spire intacts. (1) Malak. Bl., vol. VILLE, p, 221. PH FRE _ 85 — Les stries longitudinales du X. hystrixr Sont subfle: xueuses, fines, plus nombreuses et plus serrées que celles du B. echinus. Les rangées d’épines mentionnées par Pfeiffer sur le dernier tour du B. echinus sont au nombre de 4, et nous sommes d’accord avec lui, sur ce point, mais il n’en indique que 3 sur le dernier tour du X. hys- trix et, là-dessus, nous devons faire une réserve. Il est très vrai que, sur le dernier tour de cette espèce, il existe 3 rangées d’épines fortement accentuécs et parais- sant, au premier abord, être les seules qui s’y trouvent, mais, si l’on examine la coquille avec soin et à l’aide d’une forte loupe, on se convaincra qu’il existe, sur ce même dernier tour, 4 autres rangées d’épines, à l’état, pour ainsi dire, embryonnaire, situées, la première près de la place où devrait être la suture, si le tour n'était pas détaché; la seconde entre la seconde et la troisième ran- gée de grosses épines; la troisième et la quatrième à la partie basale du tour. Nous devons reconnaitre, d’ailleurs, que ces rangées supplémentaires sont atrophiées, très peu apparentes, difficiles à voir, à cause de leur faible déve- loppement, et plus difficiles encore à reproduire, par le dessin, d'une façon satisfaisante. LI. Genre CISTULA, Gray. 1850. 475. Cistula Jimenoi, Arango, Gyclostoma Jimenoi, Arango, ms. — Cistula Jimenoi, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. XI, p. 160. — Novit. Conch., vol. IE, pl. LXVIIE fig. 6-9. Hab. Sur les murs. San Luis et Sitio Perdido, localités de la juridiction de Jaruco (Arango). 176. Cistula catenata, Gould. Cyclostoma catenatum,. Gould, in Proc. Boston Suc., 19 — 2656 — vol. [, p. 158 — Cistula catenata, Pfeiffer, Monog. Pneumon., vol. I, p. 261. Hab. Sous les pierres. Matanzas ; Limonar; Sabana de Robles; Cardenas (Arango). Obs. Les Cyclostoma interruptum, Gould, C. limbife- rum, Menke, Choanopoma semiproductum, Gray, et Chondropoma ternatwm, Reeve, rentrent dans la syno- nymie de cette espèce. 477. Cistula Agassizii, Charpentier. Cyclostoma Agassizi, Charpentier, ms., #n Chemnitz, ed. nova, n° 274, pl. XXXVIIE, fig. 4, 2.— Cistula Agas- sizti, Pleiffer, Consp., n° 382. Hab. Sous les pierres et les feuilles mortes. Candela (Poey) ; Union, dans la juridiction de Matanzas (Arango). 78. Cistula Mackinlayi, Gundlach. Cyclostoma Mackinlayi, Gundlach, ms.—Cistula Mac- kinlayi, Pfeiffer, Malak. B1., vol. VE, p. 73. Hab. Sur les murs. Yateras, en Guantanamo (Gund- lach). 479, Cistula arctistria, Pfeiffer. Cistula arctistria, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. X, p, 195. Hab. Sous les pierres, Hacienda Jojo, dans la juridic- tion de Baracoa (Wright). 480. Cistula interstitialis, Gundlach. Cyclositoma interstitiale, Gundlach, ms. — Cistula interstitiale, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. VI, p. 74. Hab. Sur les murs. Yateras et Monte Libano, en Guantanamo (Gundlach); (Cayo del Rey, en Mayari (Wright) ; « El Coco », près Sagua de Tanamo (Arango). L81. Cistula cumulata, Pfeiffer. Cistula cumulata, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. X, p. 194. _ ag Hab. Sur les murs. Près de l’embouchure du Yumuri de Baracoa (Arango). 482. Cistula pallida, Pfeifier. Cyclostoma pallida, Pfeiffer, in Proc. Zool. Soc. London, 1851, p. 248. — Chemnitz, ed. novu, pl. XLI, fig. 3, 4. — Cistula pallida, Pfeiffer, Consp., p. 66. Hab. Almendares, près de la Havane (teste Pfeiffer) ? Obs. L'existence de cette espèce, à Cuba, semble un peu douteuse : elle ne parait pas avoir été retrouvée par les naturalistes de l’île. 483. Cistula radula, Pfeiffer. Cyclostoma radula, Pfeiffer, in Proc. Zool. Soc. Lon- don, 1851, p. 246. — Chemnitz, ed rovd, pl. XLI, fig. 43, 1. — Cistula radula, Pfeiffer, Consp., p. 67. Hab, Almendares, près de la Havane (este Pfeiffer) ? Obs. Même observation que pour l’espèce précédente. 484. Cistula illustres, Poey. Cyclostoma illustre, Poey, Mem. Cuba, vol. Il, p. 33 et 89. — Cistula illustris, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. IV, p. 116. Hab. Sur les arbes et sur les pierres. Trinidad (Gund- lach) ; Matanzas ; entre le Cerro et Puentes Grandes (Arango). Obs. C’est le Cyclostoma truncatum, Pfeiffer (non Wiegmann); le GC. Candeanum, Sowerby (non A. d'Or- bigny) ; ie Costula Delatreanda, Poey (non A. d’Orbigny). 485. Cistula agrestis, Gundlach. Cyclosioma agresté, Gundlach, ms.—- Cistula agrestis, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. VIE p. 216, pl. LL. fig. 14-16. Hab. Pico Turquino et Rio Seco, localités du dépar- tement oriental. 486. Cistula inculiu, Poey. = 588 — Cyclostoma incultum, Poey, Mem. Cuba, vol. I, p. 98 et 106, pl. VIIL, fig. 4, 5. — Cistula inculta, Pfeiffer, Malak. BI.. vol. IV, p. 116. Hab. Sur les plantes et sur les pierres. La Vigia de Tri- nidad (Gundlach). 487. Cistula ? procax, Poey. Cyclostoma procax, Poey, Mem. Cuba, vol. I, p. 10% et 106, pl. VIL fig. 12-14. — Cistula? procax, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. I, p. 95. Ha. Cuba (teste Poey), Obs. L'attribution générique de cette espèce est dou- teuse. 488. Cistula Presasiana, Gundlach, (PI VI, fig. 3 et da). Cyclostoma Presasianum, Gundlach ms.. — Chondro- poma Presasianum, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. X, p. 188. Hab. Sur les murs. Palenque de Matanzas (Gundlach) ; Canasi (Arango). Obs. Cette espèce se trouve sur l'extrême limite, qui sépare les genres Cistula et Chondropoma. Pfeiffer la place dans ce dernier genre. Nous la croyons mieux placée dans l’autre, à cause de la très légère couche testacée que l'on observe sur la partie externe de son opercule. Il en est de même de l’espèce suivante. 489. Cistula echinulata, Wright (pl. VI, fig. 4 et La). Cyclostomaechinulatum, Wright, ms. — Chondropoma echinulatum, Pfeiffer, Malak. Bi., vol. X, p. 184. Habh. Dans les feuilles mortes. Vignales (Wright). LIT. Genre CHONDROPOMA, Pfeiffer, 1847. 490. Chondropoma Vignalense, Wright. | | — 289 — Cyclostoma Vignalense, Wright, ms. — Chondropoma Vignalense, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. X, p. 189. Hab. Sur les décombres. Vignales, dans la juridiction de Pinar del Rio (Wright). “491. Chondropoma dissolutum, Poey. Chondropoma dissolutum, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. I, p. 158. — Novit. Conch., vol. I, pl. XXVI, fig. 12-16. Hab. Les montagnes de l'Ile des Pins (Gundlach). 492, Chondropoma revinctum, Poey. Cyclostoma revinctum, Poey, Mem. Cuba, vol. f, p. 99 et 106, pl. V, fig, 24-27. — Chondropoma revinc- tum, Pfeiffer, Malak. Bl., vol, [, p. 96. Hab. Sur les plantes et sur les pierres. Punta de San- Juan de los Perros; Manzanillo (Gundlach); Sagvua de Tanamo (Arango). 493. Chondropoma oxytremum, Gundlach. Cyclostoma oxytremum, Gundlach, ms. — Chondro- poma oxytremum, Pfeiffer, Malak. BI., vol. VIE, p. 29. Hab. Sur les pierres. Jibara (Arango). 49%. Chondropoma solidulum, Gundlach. Cyclostoma solhidulum, Gundlach, ms. — Chondro- poma sohdulum, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. VIL, p. 30. Hab. Sur les plantes et sur les pierres. Baracoa ; Cayo- juin, près Baracoa; Sagua de Tanamo (Arango). 495. Chondropoma unilabiatum, Gundlach. Cyclostoma unilabiatum, Gundlach, ms. — Chondro- poma unilabiatum, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. VIT, p. 31. Hab. Sur les murs. Mata, port situé à 4 lieues à l'E. de Baracoa (Gundlach) ; Baracoa (Arango). 496. Chondropoma Dunkeri, Arango. Cyclostoma Dunkeri, Arango, in Poey, Mem. Cuba, — 990 — vol. Il, p. 270.— Chondropoma Dunkeri, Pfeiffer, Malak. B1., vol. XIII, p. 65: Hab. Cayojuin, localité de la côte de Baracoa (Aran- go). 497. Chondropoma rufopictum, Gundlach. Cyclostoma rufopictum, Gundlach, ms. — Chondro- poma rufopictum, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. VII p. 30. — Reeve, Conch. Icon., pl. V, fig. 39. Hab. Sur les arbustes. Baracoa (Arango). 498. Chondropoma pictum, Pfeiffer. Cyclostoma pictum, Pfeiffer, in Wiegm. Arch. 1839, vol.I, p. 356. — Chondropoina picti, Pfeiffer, ên Zéits. f. Malak., 1847, p. 109 (eëcl. var.). Hab. Sur les pierres. Usine Dos GCecilias, au Coliseo (Gundlach); Pan et Palenque de Matanzas; Aguacäté: Ceiba Mocha ; Canasi ; Matanzas (Arango). Obs. Cette espèce à récu ün assez grand nombre de noms. C’est le Cyclostoma Sagra, À. d'Orbigny, le €. Mahogani, Gould, le C. Gouldianum, Poëÿ, le €. sent: labrum, Reeve, le Ü. maculatinn, Velasquez, le C. puñtc- tatum, Menké, et lé C. punctülatum, Férussac. 499. Chondropoma Yucaytm, Présas. Cyclostoma Yucayum,; Prèsas, Ms. — Chohdropoma Yücayum, Pfeiffer, Malak. BL, vol. X, p. 190. Hab. Environs de Matanzas (Presas). 500. Chondropoma lætum; Gutierréz. Cyclostoma lætum, Gutierréz, ms. = Poey, Men. Cuba, vol. IL, p. 33, pl. IV, fig. L. — Chondropôoma lætum; Pfeiffer, Monog. Pneum., Suppl. L p.139. Hab. Sur ies pierres. Port de Jibara (Arango). 301. Chondropoma Poeyanum;, À. d'Orbigny. Cyclostoma Poeyant, À. d'Orbigny, Moll. Cuba; voel:f, GAZ. 7 LE fr A) — 291 — p. 264, pl. XXIL, fig. 24, 27. — Chondropoma Poeyanum, Pfeiffer, Monog. Pneum., Suppl. IT, p. 151. Hab. Sur les pierres. La Havane; Gabagnas (Arango), 502. Chondropoma mæstum, Shuttleworth. Cyclostoma meæstum, Shuttleworth, ms, — Chondro- poma mæstum;Pfeiffer, Monog. Pneum., Suppl.Il, p, 181. Hab. Sur les pierres. De Punta Gorda jusqu’à Punta de Sabanilla, en Matanzas (Arango). Obs. Les Cyclostoma decurrens, Poey; C. Charpen- tieri, Shuttleworth; C. Hellenicum, Gray, sont des syno- nymes de cette espèce. 503. Chondropoma obesum; Menke. Truncatella obesa; Menke, Syn., éd, If, p. 137. — Chondropoma obesum, Pfeiffer, in Zeits. f, Malak.; 4847, p: 109, Hab. Sous les pierres. Punta de Maya (Gundlach) ; Punta de Sabanilla (Arango) : ces deux localités sont des dépendances du port de Matanzas. 504, Chondropoma dentatum, Say. Cyclostoma dentatum, Say, in Phil, Journ:; vol. Y, p.125.—Chondropoma dentatum, Pfeiffer, Monog.Pneum.; Suppl. I, p. 151. Hab, Sur les arbres, auxquels on voit fréquemment l'animal suspendu par un fil qu’il a secreté, et sous les pierres. Almendares ; Lomas de Camoa; Sabana de Robles; Bejucal ; Canasi; Guanajay; Cabagnas, et dans presque toute la zône comprise entre Cienfuegos et le Cap de San Antonio (Arango). — Floride (Binney). Obs. Le Cyclostoma lineolatum, Anton, le C. crenu- latum, Pfeiffer (ex parte), le C. Auberiana, À. d’Orbigny, et le C: lunulatum, Môrch, appartiennent à la synonymie de cette espèce, —— 292 — 505. Chondropoma dilatatum, Gundlach. Cyclostoma dilatatum, Gundlach, ms.— Chondropoma dilatatum, Pfeiffer, Malak. BL., vol. VI, p. 75. Hab. Sur les arbres. Yateras et autres localités dépen- dant de Guantanamo (Gundlach) ; El Coco et Guajenal, dans la juridiction de Sagua de Tanamo (Arango). . 506. Chondropoma latum, Gundlach. Cyclostoma latum, Gundlach, ms. — Chondropoma latum, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. V, p. 190. — Reeve, Conch. Icon., pl. VIE, fig. 56. Hab. Sur les murs et sur les pierres de la côte de San- tiago de Cuba (Gundlach). 907. Chondropoma harpa, Pfeiffer ? Cyclostoma harpa, Pfeiffer, in Proc. Zool. Soc. London, 1851, p. 247. — Chondropoma harpa, Reeve, Conch. Icon, pl. VIE fig. 5. Hab. Cuba ? Obs. L'existence de cette espèce, à Cuba, est douteuse et a besoin d’être confirmée. 908. Chondropoma violaceum, Pfeiffer. Cyclostoma violaceum. Pfeiffer, èn Proc. Zool. Soc. London, 1851, p. 245.— Chemnitz, ed. nova, pl. XL, fig. 95-27. — Chondropoma violaceum, Pfeiffer, Monog. Pneum., Suppl. I, p. 15%. Hab. Les endroits pierreux. Trinidad (Gundlach) ; Que- mado Feo, dans la même juridiction (Arango). Obs. Le Chondropoma bilabiatum, Reeve, est une variété de cette espèce. 509. Chondropoma textum, Gundlach. Cyclostoma textum, Gundlach, ms. — Chondropoma textum, Pfoiffer, Malak. Bl., vol, V, p. 192, — Reeve, Conch. Icon..fpl, VI, fig, 51. Lies Hab. Sur les pierres et sur les arbustes. Environs de Santiago de Cuba (Gundlach). 510. Chondropoma ? crenimargo, Pfeiffer. Cyclostoma crenimargo, Pfeiffer, Maläk. Bl., vol. V, p. 192. — Chondropoma? crenimargo, Pfeiffer, Monog. Pneum., Suppl. IT, p. 154. Hab. Espèce trouvée morte à embouchure du Guarabo, près Trinidad de Cuba (Gundlach). 511. Chondropoma canescens, Pfeiffer. Cyclostoma canescens, in Proc. Zool. Soc. London, 4851, p. 245.— C. confertum Poey, Mem. Cuba, vol. E, p. 99, 106, pl. VII, fig. 1-3. — Chondropoma canéscens, Pfeiffer, Monog. Pneum., Suppl. I, p. 155. Hab. Sous les pierres. Nuevitas, Jibara, Holguin (Gund- lach) ; Sagua de Tanamo (Arango). 512. Chondropoma neglectum, Gundlach. Cyclostoma neglectum, Gundlach, in Pfeiffer, Malak. BL., vol. V, p. 46. — Chondropoma neglectum, Pfeifier, Monog. Pneum., Suppl. IE, p. 155. Hab. Cabo Cruz et Guisa, dans la juridiction de Bayamo (Gundlach). 513. Chondropoma Ernesti, Pfeiffer. Chondropoma Ernesti, Pfeifler, Malak. Bl., vol. IX, p. à. Hab, Seboruco, près Mayari (Jeanneret; Wright). 514. Chondropoma erectum, Gundlach. Cyclostoma erectum, Gundlach, ms., in Pfeiffer, Malak. Bl;,;vol: VW pa8% Hab. Santiago de Cuba ; le Ramon, localité située dans la même juridiction (Gundlach). 515. Chondropoma Candeanum, À. d’Orbigny. Cyclostoma Gandeana, À, d'Orbigny, Moll, Guba, vol, — 294 — l, p.264, pl XXIL, fig, 15, 17. — Chondropoma Candea- num, Pfeiffer, Monog. Pneum.; Suppl. IT, p. 156. Hab. Sous les pierres: Environs de la Hävane (F. de Gandé); Trinidad; Guantanamo (Gundlach) ; Guane (Arango) ; Cayo Carenas, près Cienfuegos (A. de Gisne- ros). 516, GChondropoma tenuiliratum, Pfeiffer, Chondropoma tenuiliratum, Pfeiffer, Malak. Bl., vol, IT, p. 48 et 133. Hab, Cuba (teste Pfeiffer). 917. Chondropoma Delatreanum, À. d'Orbigny, Cyclostoma Delatreana, À. d'Urbigny, Moll. Cuba; vol, I, p. 262. — C. Dutertreana, À: d’Orbigny, {. c.; pl XXIL, fig. 18, 20. Hab. Cerro de Cuzco (Delâtre); Gienfuegos ; Trinidad (Gundlach) ; entre le Gerro et Puentes Grandes, près la Havané (Arango). 918. Chondropoma scobina, Gundlach: Cyclostoma scobina, Gundlach, ms: — Chondropoma scobina, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. X; p. 189, Hab. Sur les rochers de la Sierra de Guira (Gundlach) ; Galalon (Arango). Obs.Les téntacules de l’añimäl sont noirs avec la pointe d’un rouge ocracé (Gundlach). 319. Chondropoma cirratum, Wright: Cyclostoma cirratum, Wright, ms: — Chondropoma cirratum; Pfeiffer, Malak. BL., vol. XIV, p. 210: Hab. Sierra de Guira (Wright). 520. Chondropoma abnatum; Gundlach. Cyclostoma abnatum, Gundlach, ms. Chondropoma abnatum, Pfeiffer, Malak. BL., vol. V; p. 191: = Reeve, Conch; Icon; pl. VL fig. 43, — 295 — Hab. Sur les pierres. Environs de Santiago de Guba (Gundlach). 52. Chondropoma Pfeifferianum, Poey. Cyclostoma Pfeifferianum, Poey; Mem. Guba, vol. I, p. 119. — Chondropota Pfeiferianum, Recve, Gonch. Icon., pl. V, fig. 3ÿ. Hab. Sur les pierres. Punta de la Jaula, en Guane (Wright) ; Camoa (Gundlach) ; Guevas de Cotilla (Arango) et quelques autres localités du département ogtidental. 899. Chondropomä pérlatui, Gundlach. Cyclostoma pérlatum, Gundlach, in Müalak. Bl., vol. IV, p.4l. — Chondropomd pérlatum, Pfeiffer, Novit. Conéh., vol. I, p. 194, pl. LE fig. 10, 14. Hab. Sur les pierres. Usine Union, dans le Coliséo ; environs de Matänzas (Gundlach). 593. Chondropomä revocatum, Gundlath. Cyclostoma revocatum. Gundiach, èn Maiak. Bl., vol. IV, p. 178. — Chondropoma revocatum, Pfeifler, Monoj. Pneum., Suppl. X, p. 146. Hab. Sous les pierres. Estero, près Cabo de Cruz (Gundlach). 824. Chondropoma latilabre, À. d’Orbigny. Cyclostoma latilabris, À. d’Orbigny, Moll. Cuba, vol. I p. 955, pl. XXL, fig, 12. — Chondropoma latilabre, Pfeif- fer, Monog. Pneum., Suppl. E, p- 146. Hab. Dans les fentes des rochers. Au pied du Pan de Guajaibon (Gundlach) ; Sierra de Guira (Arango). 595. Chondropoma Sagebieni, Poey. Cyclostoma Sagebieni, Poey, Mem. Guba, vol. IL, p. 35 — Chondropoma Sagebieni, Pfeiffer, Novit. Conch., vol. IL, p. 190, pl. LE, fig. 8, 9. — 296 — Tab. Guane (Arango) ; Sumidero, dans la juridiction de Pinar del Rio (Arango). 526. Chondropoma discolorans, Wright. Cyclostoma discolorans, Wright, ms. — Chondropoma discolorans, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. X, p. 69. — Novit. Conch., vol. IT, pl. LXIL, fig. 16-19. Hab. Sur les murs. Vignales, hacienda située à cinq lieues au N. de Pinar del Rio (Wright). 527. Chondropoma egregium, Gundlach. Cyclostoma egregium, Gundlach, ?n Poey, Mem. Cuba, vol. IL, p. 13, pl. E, fig. 13. — Chondropoma egregium, Pfeiffer, Novit. Conch., vol. I, p. 94, pl. XXVI, fig. 1-3. Hab. Sur les murs. Haio Caimito (Gundlach) ; Vignales (Wright) ; Pan de Azucar (Arango). 528. Chondropoma Gutierrezi, Gundlach. Cyclostoma Gutierrezi, Gundlach, in Poey, Mem. Cuba, vol. Il, p.4. — Chondropoma Gutierrezi, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. V, p. 46. — Novit. Conch., vol. IT, pl. LI, fig. 4, 5. Hab. Sur les murs. Guisa en Bayamo (Gundlach). Obs. Reeve (Conch. Icon., Chondropoma, pl. I, fig. La) figure cette espèce comme variété du C. magnificum. 529. Chondropoma irradians, Shuttleworth. Cyclostoma irradians, Shuttleworth, ms. — Chon- dropoma irradians, Pfeiffer, Consp., n° 436. — Reeve, Conch. Icon., pl. IL fig. 8. Hab. Sur les murs. Pan et Palenque de Matanzas (Gundlach) ; Contreras (Jimeno). 530. Chondropoma canaliculatum, Gundlach. Cyclostoma canaliculatum, Gundlach, ms.— Chondro- poma canaliculatum, Pfeiffer, Malak. B1., vol. X, p, 183, — Novit Conch., vol, IL, pl, LXIE fig, 1-5, — 997 — Hab. Sur les murs. Mont Guajaibon; Hato Gaimito (Gundlach). 531. Chondropoma deceptor, Arango. Chondropoma deceptor, Arango, in Proc. Ac. nat. SC. Philadelphia, 1882, p. 105. Hah. « Mogote de la Jagua », près la Palma, dans le district de Pinar del Rio (Arango). 532. Chondropoma sinuosum, Wright. Cyclostoma sinuosum, Wright, ms. — Chondropoma sinuosum, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. X, p. 185. — Novit. Conch., vol. IE, pl. LXIL, fig. 10-15. Hab. Sur les murs. Vignales (Wright), dans la partie occidentale de l'ile de Cuba. 533. Chondropoma marginalbum, Gundlach. Cyciostoma margimalbum, Gundlach, ms. — Chondro- poma marginalbum, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. VI, p. 75. — Novit. Conch., vo!. H, pl. LE 6, 7. Hab. Sous les pierres. Dans les Cayes de la plage de la Caimanera, en Guantanamo (Gundlach). 534. Chondropoma claudicans, Poey. Cyclostomu claudicans. Poey, Mem. Cuba, vol. T, p. 400, pl. VIL. fig. 8-11. — Chondropomu claudicans, Pfeiffer, Malak. BL., vol. II, p. 135. Hab. Sur les rochers. Rangel, hacienda située dans la juridiction de San Cristobal (Arango). 535. Chondropoma tenebrosum, Morelet. Cyclostoma tenebrosum, Morelet, Test. noviss., Î, p.23. — Chondropoma tenebrosum, Pfeifler, Consp., n° 438. Hab. Sur les murs. Rancho Lucas; Hato del Pinar ; Hato Caimito; las Pozas, haciendas de la Cordillère des Organos (Gundlach). — 998 — 536. Chondropoma assimile, Gundlach. Cyclostoma assümile, Gundlach, ms. — Chondropoma assimile, Pfeiffer, Malak. BL, vol. X, p. 186. Hab. Sur le versant méridional du Pan de Guajaibon ; Sierra de Guira (Gundlach). "537. Chondropoma ? semicanum, Morelet. Cyclostoma semicanum, Morelet, Test. noviss., I, p. 20. — Chondropoma semicanum, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. IH, p. 156. Hab. Forêts de l’ile des Pins (A. Morelet) ; environs de Carapachivei, dans l’île des Pins (Arango). 538. Chondropoma Gundlachi, Arango. Cyclostoma (Chondropoma) Gundlachi, Arango, in Journal de Conchyl., vol, X, p. 408, et vol. XF, p. 81, pl. IL fig. 4. Hab. Paso Real, dans la partie occidentale de l'ile ; Sierra de Guane (Arango) ; Vignales (Wright). Obs. Le C. solare, Pfeiffer, appartient à la synonymie de cette espèce. 539. Chondropoma Shutileworthi, Pfeiffer. Cyclostoma Shuttleworth, Pfeiffer, in Proc. Zool. Soc. London, 1851, p. 246, — Chondropoma Shuttlewor- thi, Pfeiffer, Novit. Conch., vol. I, p. 9%, pl. XXVE, p. 6-11. Hab. Sur les pierres et sur les murs. Paso de Jiquima (Gundlach) ; Lagunillas de Consolacion ; Vignales (Wright) ; Bagnos de San Diego ; Catalina de Guane ; Pan de Azucar ; Candelaïia (Arango). L'espèce parait répan- due dans toute la Cordillère des Organos. Obs. La variété 6 a été recueillie à Catalina. Le Cyclos- toma verecundum,; Poëey, appartient à la synonymie de cette espèce. = "Mg 540. Chondropoma incrassatum, Wright. Cyclostoma incrassatum, Wright, ms. — Chondro- poma inerassatum, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. X, p. 182. Hab. Sur les pierres et sur les murs. Vignales (Wright), Sumidero (Arango), haciendas de la juridiction de Pinar del Rio. 541, Chondropoma foveatum, Gundlach. Cyclostoma foveatum, Gundlach, ms. — Chondropoma foveatum, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. X, p. 485. — Novi. Conch., vol. Il, pl. LXIL, fig. 8, 9. Hab. Sur les murs. Canal du Rio de Santa Cruz de los Pinos (Arango). 542. Chondropoma Ottonis, Pfeiffer. Cyclostoma Otions,Pfeiffer, tn Zeischrift [. Malak., vol. IL,‘ p. 45. — Chondropoma Oltonis, Pleilfer, Consp., n° 439, — Reeve, Conch. Icon., pl. UE, fig. 22. Hab. Sur les pierres. Cayajabos (E. Otto) ; Candelaria ; Calabazal (Arango) ; Trinidad (Gundlach). Obs. La variété , qui est de petite taille, a été recueillie à Almendares, près la Havane (Morelet ; Poey ; Arango). Le Cyclostoma petricosum, Morelet, appartient à la syno- nymie de l'espèce. 543. Chondropoma sericatum, Morelet. Cyclostoma sericatum, Morelet, Test. noviss., vol. IL, p. 20. — Chondropoma ? sericatum, Pfeiffer, Monog. Pneum. Suppl. I, p. 148. Hab. Sur les murs. Pan de Guajaibon (A. Morelet; Gundlach). Obs. Le Cyclostoma pudica, À. d’'Orbigny, appartient à la synonymie de cette espèce : l’auteur a figuré inexacte- ment l’opercule. 544. Chondropoma excisum, Gundlach. = 300 — Cyclostoma excisum, Gundlach, ms. — Chondropoma excisum, Pfeiffer, Malak. Bt, vol. X, p. 187. Hab. Sur les murs. Versant N. du Pan de Guajaibon (Gundlach). 545. Chondropoma ? Cisnerosi, Arango. Cyclostoma (Chondropoma) Cisnerosi, Arango, 1n An. Real Ac. de C. med., fis. y nat. Habana, vol. XIF, p. 279. — Chondropoma? Cisnerosi, Arango, Contrib. fauna malac. Cubana, p. 36. Hab. Cienfuegos (A. de Cisneros). 546. Chondropoma Hamlini, Arango (PI. V, fig. 6). Chondropoma Hamlini, Arango, in Proc. Ac. nat. sc. Philadelphia, 1882, p. 105. Var.$. Major, fascuüs longitudinalibus, haud interrup- lis, continuis, castaneo-fuscis ornata (PI. V, fig. 6a et 6b). Hab. Cerro de Cabras, près de Pinar del Rio (Arango). Obs. La variété £ diffère de la forme typique par sa taille plus grande et par ses fascies longitudinales conti- nues et d’un brun marron, au lieu d’être interrompues et d’un bran plus clair. LIII. Genre TuvorA, Gray. 1850. 547. Tudora Wrighti, Pfeiffer. Tudora Wrighti, Pfeiffer, Malak. BL, vol. IX, p. 4, pl. L fig. 4, 5. Hab. Entre Damajagua et Guantanamo (Wright). 948. Tudora lurida, Gundlach. Cyclostoma luridum, Gundlach, ms.— Tudora lurida, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. V. p. 45. [Jab. Sur les murs. Guisa en Bayamo (Gundlach). 049. Tudora Abtiana, Pfeiffer. — 301 — Tudora Abtiana, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. IX, p. 1. Hab. Saltadero et Yateritas, localités qui se trouvent aux environs de Guantanamo (Wright). 550. Tudora excurrens, Gundlach. Cyclostoma excurrens, Gundlach ms. — Tudora excurrens, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. VIL, p. 29. Hab. Sous les pierres. Nuevitas (Arango). “551. Tudora pupoides, Morelet. Cyclostoma pupoides, Morelet, Test. Nouiss., I, p. 23. — Poey, Mem. Cuba, vol. Il, pl. IL, fig. 17. Hab. Sur les pierres et sur les murs. Sierras de l'Île des Pins (A. Morelet; Gundlach). Obs. Le Cyclostoma ovatum, Pfeiffer, appartient à la synonymie de cette espèce. “552. Tudora Moreletiana, Petit. Cyclostoma Moreletiana, Petit, Journ. de Conchyl., vol. I, p. 46. — Pfeiffer, in Chemnitz, éd. nov. pl. XXXVIL, fig. 27, 28. — Tudora Moreletiana, Pfeiffer, Monog. Pneum, Suppl. I, p. 129. Hab. Sur les murs. Sierra de Casas, dans l’Ile des Pins (Gundlach). Obs. C’est le Cyclostoma disjunctum, Morelet (non Matheron, nec Moricand) et le C. Moreleti, Pfeiffer. 553. Tudora? Aguileriana, Arango. Cyclostoma Aguilerianum, Arango, ?n An. Real Ac. de C. med., fis. y nat. Habana, vol. XI, p. 280. Hab. Cuba (Wright). Obs. Nous n’avons point encore vu cette espèce, qui, d’après l'auteur, est voisine de la précédente, mais dont il ne connaît point l’opercule. LIV. Genre DiPLOPOMA, Pfeiffer. 1859. 554. Diplopoma architectonicum, Gundlach. 20 : ; ’ # AL qu — 302 — Cyclostoma architectonicum, Gundlach, ms. — Diplo- poma architectonicum, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. VI, p. 73. — Novit. Conch., vol. If, pl: LE, fig. 12-16. Hab. Sur les murs, Yateras, dans le district de Guan- tanamo (Gundlach) ; Usine « El Coco », près Sagua de Tanamo (Arango). Obs. Genre remarquable par la disposition de son oper- cule, qui semble double et dont les couches sont séparées par un sillon profond : il paraît spécial à Cuba, où l'on n’en connait qu’une seule espèce. LV. Genre CoLOBOSTYLUS, Crosse et Fischer. 1888. 555. Colobostylus Ræmeri, Pfeiffer. Cyclostomus Ræœmeri, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. XI, p. 105. — Novit. Conch., vol. Il, pl. LXVIIE, fig. 10, 11. Hab. Sur les murs. Barigua ; Salto del Indio, en Baracoa (Arango). Obs. Le Cyclosioma Arquesi, Arango, rentre dans la synonymie de cette espèce. Nous rappelons que le genre Colobostylus, a été pro- posé par le D' Fischer et par nous, en 1888 (1), pour un groupe de Cyclostomucés américains, que les auteurs con- fondaient avec les Cyclostoma de l’ancien continent et qui, voisins des Chondropoma et Choanopomd par leur radule, par la forme de leurs tentacules et par leur coquille, possèdent un opercule de Cyclostoma, légère- ment modifié sur ses faces latérales, et qui ne permet pas de les rapprocher des deux genres précités. Le véritable genre Cyclostoma ne parait pas être représenté en Amé- rique. 556. Colobostylus Heynemanni, Pfeiffer. (1) Journ. de Conchyl., vol. XXX VI, p. 233. — 303 — Cyclostomus Heynemanni, Pfeiffer, Malak. BI., vol. XI, p. 405. — Novit. Conch., vol. I, pl. LXVIF, fig. 12, 13. Hab. Sur les murs. Environs de la Punta de Maisi et de | la Cuesta del Palo, en Baracoa (Arango). ï 597. Colobostylus rectus, Gundlach. Cyclostoma rectum, Gundlach ms. — Cyclostomus rec- tus, Pfeiffer, Malak. B1., vol. X, p. 194. Hab. Entre les Tunas et Puerto Principe (Wright). 558. Colobostylus Rangelinus, Poey. Cyclostoma Rangelinum, Poey, Mem. Cuba, vol. E p. 98 et 106, pl. VIIL, fig. 13-19 et vol. IF, pl. XELE, fig. 15. Hab. Sous les pierres et sous les feuilles mortes. Sierra de Rangel (Arango). LVI. Genre TRUNCATELLA, Risso. 1826 (1). Sectio 1. Blandiella. 559. Truncatella elongata, Poey. Truncatella elongata, Poey, ms., in Pfeiffer, Mon. Auricul., App., p. 195. Hab. Holguin (Gutierrez); Guantanamo (Gundlach). Obs. Gette espèce a des habitudes complètement ter- restres et il en est de même des trois suivantes : ce sont peut être des Geomelania truncatelliformes. L'étude seule de l’animal, étude qui n’a pas encore été faite, permettra de fixer la place définitive de ce petit groupe intéressant. (4) Voir, dans la première livraison du Journal de Conchyliologie de cette année (vol. XXXVIIL, p. 57), les raisons pour lesquelles nous croyons ne pas devoir exclure de notre catalogue les Trunca- tella de Cuba : toutes, ou presque toutes, sunt très vraisemblable- ment branchifères, comme laïrs congénères d'Europe, mais leur manière de vivre et leurs habitudes sont à peu près complètement terrestres, principalement chez les espèces que Pfeiffer appelle montanæ, à cause de leur mode de station, loin des côtes et sur les hauteurs (groupedes Blandiella). ACL — 304 — 560. Truncalella lirata, Poey. Truncatella lirata, Poey, Mem. Cuba, vol. H, p. 25, 89, pl. IL fig. 23, 24. Hab. Dans les feuilles mortes. Yateras et Monte Toro (Gundlach), dans la juridiction de Guantanamo ; Dama- jagua, près Holguin (Wright). 561. Truncatella fiicosta, Gundlach. Truncatella filicosta, Gundlach, in Poey, Mem. Cuba, vol. IL, p. 90, 417. Hab. Sous les feuilles mortes. Sur les collines qui se trouvent au pied-du Yunque de Baracoa (Arango). 562. Truncatelia Wrighli, Pfeiffer. Truncatella Wrighti, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. IX, p.427. Hab. Yateras, dans la juridiction de Guantanamo (Wright). Sectio 2. Truncatelia (s. str.). 563. Truncatella subcylindrica, Gray. Truncatella subcylindrica, Gray, Turton’s Man., p. 22, fig. 6. Hab. Dans les endroits marécageux de tout le littoral. La Havane; Matanzas (Arango). — Bermude. Saint- Thomas. Portorico. — Cayes de la Floride. 564. Truncatella pulchella, Pfeifier. Truncatella pulchella, Pfeitter, on Wiegm. Arch., 1839, 1, p. 356. — Poey, Mem. Cubr, vol. IL, pl. V, fig. 17-18. Hub. Tout le littoral de l'ile de Cuba (Arango). — Jamaïque. Portorico. Saint-Thomas. — Floride. Obs. Les Truncatella scalariformis, C.-B. Adams, et T. Adamsi, Pfeiffer, appartienrent à la synonymie de cette espèce. 565. Truncatella Caribæensis, Sowerby. Ds à L'ART Truncatella Caribæensis, Sowerby, ms. — Peeve, Conch. Syst, vol. IT, pl. CLXXXII, fig. 7. Hab. Tout le littoral de l’ile(Arango). — Jamaïque. Por- torico. Saint-Thomas. — Floride. Obs. Les Truncatella succinea, C.-B. Adams, et T. variabilis, Pfeiffer, appartiennent à la synonymie de cette espèce. 566. Truncatella bilabiata, Pfeiffer. Truncatella bilabiuta, Pfeiffer, in Wiegm. Arch., 1840, p. 253. Hab. Tout le littoral de l'ile de Cuba (Arango). — Jamaïque. Portorico. Saint-Thomas. — Floride. 967. Truncatellu scalaris, Michaud. Rissoa scalaris, Michaud, Desc. espèces g. Rissou, p. 21, pl. L, fig. 31, 32. — Truncatella scalaris, Pfeiffer, Monog. Pneum., Suppl. IL, p. 7. Hab. Tout le littoral de l’ile de Cuba (Aranyo). — Jamaïque. Guadeloupe. Obs. Les Truncatella costata, Pfeiffer, et T. Cumingi, C. B. Adams, appartiennent à la synonymie de cette espèce. 568. Truncatella capillacea, Gundlach. Truncatella capillacea, Gundlach, in Malak. BL, VON DE 77 Obs. La Caimanera de Guantanamo (Gundlach). LVIL. Genre PROSERPINA, Gray. 1839. 569. Proserpina depressa, À. d’'Orbigny. Odontostoma depressa, À. d’Orbigny, Moll. Cuba, vol. [, p. 238, pl. XVIIL fig. 4,7. — Proserpina depressa, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. I, p. 192. Hab. Sur les pierres et les feuilles mortes. District de — 306 — Rangel, dans la partie occidentale de l’île de Cuba (Poey, Gundlach) ; Cayajabos (Otto) ; Managua ; Guane ; Rangel et toute la Cordillère des Organos (Arango) ; Monte Toro, en Guantanamo (Gundlach). Il existe à la hacienda « Acostas », dans le district de Pinar del Rio, une variété à bande rousse (1). Obs. Cette espèce a été désignée, par Pfeiffer, sous le nom, resté manuscrit, d’Helicina ptychostoma. * 570. Proserpina globulosa, A. d’Orbigny. Odontostoma globulosa, A. dOrbigny, Moll. Cuba, vol. I, p. 239, pl. XVI, fig. 8, 11. — Proserpina globu- losa, Pfeiffer, Monog. Auric., p. 172. Hab. Sur les pierres et sur les feuilles mortes. Managua (Poey) ; Yunque de Baracoa (Arango) et dans presque toute l’île de Cuba. Ile des Pins, dans les montagnes (Sierras Casa, Caballo, Columbio, d’après le D' Gundlach). LVIII. Genre EUTROCHATELLA, Fischer. 1885 (2). 571. Eutrochatella regina, Morelet. Helicina regina, Morelet, Test. noviss, I, p. 19. — Trochatella regina. Pfeiffer, Novit. Conch., vol. IE, p. 252, pl. LXIV, fig. 1-5. Hab. Monts Guajaibon (A. Morelet); Hato Caimito (Gundlach); Rangel; Bagnos de San-Diego ; Sierra de Guira; Galalon; Salto de Manantiales (Arango). Les variétés ornées de bandes d’un brun rougeñtre ou d’un jaune clair proviennent du Pan de Azucar (Arango), ou de Luis Lazo (Wright), localités du district de Pinar del Rio. Obs. Les Helicina multistriata, Velasquez, H. macu- (1) Arango, Contrib. fauna malac. Cubana, p. 58. (2) Le nom générique Trochatella, Swainson (1840), ne peut être conservé, à cause de l’existence antérieure d’un autre genre Trocha- tella, Lesson, qui remonte à 1830. H. C. SE. : "T0 LEA te SEX mt NC n EL ET — 307 — losa, Newcomb, H. virginea, A. d'Orbigny (nec Lea), appartiennent à la synonymie de l'Eutrochatella regina. Rare autrefois dans les collections, cette espèce y a été répandue plus abondamment, grâce au docteur Gundlach et à quelques autres naturalistes. C’est une des plus des plus belles découvertes malacologiques d'A. Morelet. A l'état adulte, un certain nombre d’invidus présentent, sur le bord externe du péristome, une échancrure forte- ment accusée qui n’existe pas chez les autres : ces carac- tères conchyliologiques paraissent correspondre à la diffé- rence des sexes. 579. Rutrochatella subunguiculata, Poey. Helicina subunguiculata, Poey, Mem. Cuba, vol. If, p- 34. — Trochatella subunguiculata, Pfeiffer, ANovit. Conch., vol. Il, p. 487, pl. LL, fig. 1-3. Hab. Luis Lazo (Wright) ; Guane; Sumidero ; Pan de Azucar (Arango). Obs. Espèce très voisine de la précédente, mais à stries plus fortement prononcées, La différence sexuelle se mani- feste, chezelle, par les mêmes caractères conchyliologiques que chez l'E. regina. 873. Eutrochatella chrysostoma, Shuttleworth. Helicina chrysostoma, Shuttleworth ms. — Pfeiffer, in Chemnitz, ed. nova, p. 66, pl. X, fig. 5, 4. Hab. Cuba (teste Pfeiffer). 574. Rutrochatella Gouldiana, Pfeiffer. Trochalella Gouldiana, Pfeiffer, in Zeits. f. Malak., 1850, p. 191. — Chemnitz, ed. nova, Helicina, pl. X, fig. 5, 6. Hab. Cuba (teste Pfeiffer). , Obs. M. Arango croit devoir réunir cette espèce à la sui- vante (Helicina Sloanei, À. d’Orbigny), dans sa « Contri- — 308 — bucion à la fauna malacologica Cubana » (p. 42). Nous ne connaissons les deux formes que par les figures qui en ont été données et ces figures nous semblent différer entre elles. 575. Eutrochatella Sloanei, À. d’Orbigny. Helicina Sloanei, À. d'Orbigny, Moll. Cuba, vol. I, p. 248, pl. XX, fig. 4,6. — Trochatella Sloanei, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. HI, p. 138. Hab. Sur les rochers et sur les murs. Cerro de Cuzco (Delâtre ; Lanier) ; Palenque de Matanzas (Gundlach) ; Lomas de Camoa; Canasi; Cuevas de Cotilla; Ceiha Mocha ; Sabana de Robles (Arango). 576. Eutrochatella Methfesseli, Pfeitter. Trochatellu Methfesseli, Pfeiffer, Malak. BL, vol. IX, D: 9; Hab. Sur les arbustes et sur les murs. Monte Toro, en Guantanamo (Gundlach); Yunque de Baracoa (Arango). 577. Eutrochatella Petitiana, A. d'Orbigny. Helicina Petihana, A. d’Orbigny, Moll. Cuba, vol. I, p. 247, pi. XX, fig. 1, 3. Hab. Jagua (Lanier); sur les murs de la caféterie « Puriales >, dans le districr de Trinidad de Cuba (Gundlach). 578. Eutrochatella dilatata, Poey. Helicina dilatata, Poey, Mem. Cuba, vol. IL, p. 26. Hab. Environs de Trinidad de Cuba (Lavallée). 579. Eutrochatella politula, Poey. Helicina politula, Poey, Mem. Cuba, vol. I, p. 143, pl. V, fig. 4-6. — Trochatella politula, Pfeiffer, Malak. BI., vol. I, p. 100. Hab. Sur les pierres couvertes de mousse. Santa Cruz de los Pinos (Poey ; Arango) ; Rangel (Gundlach). — 309 — “580. Eutrochatella luteo-apicata, Poey. Helicina luteo-punctata, Poey, Mem. Cuba, vol. I, p. 415, 1920, pl. V, fig. 10-12. — H. luteo-apicata, Poey, Mem. Cuba, vol. I, p, 394, 446, et vol. Il, p. 6. — Tro- chatella luteo-apicata, Pfeiffer, Malak. BI. vol. HI, Da159 Hab. Sur les murs. Sierras de l’Ile des Pins (Gundlach). 581. Eutrochatella petrosa, Gundlach. Helicina petrosa, Gundlach ms. — Trochätella petrosa, Pfeiffer, Malak. BI., vol. IV, p. 111. Hab. Sur les pierres Magua, près Trinidad de Cuba (Gundlach). 582. Eutrochatella rubicunda, Gundlach. Helcina rubicunda, Gundlach, ms. — Trochatella rubicunda, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. IV, p. 1114. Hab. Sur les pierres et sur les murs. Magua et San Juan de Letran, dans le district de Trinidad de Cuba (Gundlach). 983. Eutrochatella capillacea, Pfeiffer. Trochatella capillacea, Pfeiffer, Malak. BL., vol. IV, p. 141. Hab. Dans les montagnes, près Trinidad de Cuba (Gundlach). Obs. M. Arango (Contrib. fauna malac. Cubana. p. 43) croit devoir réunir cette espèce à l’Æ. rubieunda, Pfeiffer. 984, Eutrochatella conica, Pfeiffer. Helicina conica, Pfeiffer, in Wiegm. Arch., 1839, I, p. 355, — H. elegans, A. d'Orbigny, Moll. Cuba, vol. I, p. 250, pl. XX, fig. 13, 15. Hab. Sur les arbres. Trinidad (Gundilach) ; Cuzco ; Limonar ; Almendares ; Guanajai ; Matanzas (Arango). — 310 — 585. Eutrochatella hians, Poe. Helicina hians, Poey, Mem. Cuba, vol. I, p. 113, 420, pl. V, fig., 1-3. — Trochatella hians, Pieiffer, Monog. Pneum., Suppl. [, p. 175. Hab. Montagnes de Trinidad de Cuba (Lavallée). *586. Eutrochatella callosa, Poey. Helicina callosa, Poey, Mem. Cuba, vol. I,sp. 430, pl. XXXIIL, fig. 13-15. — Trochatella callosa, Pfeiffer, Monog. Pneum., Supp. E, p. 176. Hab. Ye des Pins, dans les montagnes (Gundlach.) 587. Eutrochatella continua, Gundlach. Helicina continua, Gundlach, in Poey, Mem. Cuba, vol. If, p.6.—Trochatella continua, Pfeiffer, Malak. B1., vol, V, p. 49. Hab. Sur les pierres. Guisa, dans le istriet de Bayamo (Gundlach). 588. Eutrochatella rupestris, Pfeiffer. Helicina rupestris, Pfeiffer, in Wiegm. Arch. 1839, I, p. 355. — Trochatella rupestris, Pfeiffer, in Zeüts. f. Malak., 1848, p. 82. — Chemnitz, ed. nova, pl. V, fig. 12-15. Hab. Sur les pierres et sur les murs. Les bords du Yumuri, près Matanzas (L. Pfeiffer) ; Almendares ; Canasi; Jaruco; Guane (Arango). 589. Eutrochatella Babei, Arango. Helicina (Trochatella) Babei, Arango, in An, Real Ac. de C. med., fis. y nat Habana, vol. XIT, p. 281. — Trochatella Babei, Arango, Contrib. fauna malac. Cubana, p. 45. Hab. Sabana de Robles (Arango). * 590. Eutrochatella constellata, Morelet. Helicina constellata, Morelet, în Rev. Zool. 1847, — 311 — p. 144. — Trochatella constellata, Pfeiffer, 2n Chem- nitz, ed. nova, p. 8, pl, IX, fig. 40, 41. Hab. Ile des Pins, dans les endroits rocailleux (A. More- let) ; versants E. et O0. de la Sierra de Casas, à l'O. de Nueva-Gerona (Ile des Pins) : vit dans les fissures des roches de marbre et à l’entrée des cavernes (Gundlach) ; Sierra de Cristales, dans l’île des Pins (teste Pfeiffer). Obs. Cette forme remarquable, qui, comme l'espèce suivante, semble particulière à l’île des Pins, est une des plus belles et des plus intéressantes découvertes qui aient été faites par A. Morelet, dans le cours de son voyage scientifique en Amérique. Elle a été distinguée, par Velas- quez, sous le nom, resté manuscrit, d'Helicina pagoda. *591. Eutrochatella stellata, Velasquez. Helicina stellata, Velasquez, in Jay, Catal. 1850, p. 262. — Poey, Mem. Cuba, vol. I, p. 117, 447, pl, V, fig. 18-20. — Trochatella stellata, Pfeiffer, Monog. Pneu- mon. Suppl. I, p. 177. Hab. Versant 0. de la Sierra de Caballos, et Sierra de Columbus, dans l’île des Pins (Gundlach). Obs. Espèce voisine de la précédente et que Newcomb a désignée sous le nom, resté manuscrit, d’Helicina rota. LIX. Genre HELICINA, Lamarck. 1799. 592. Helicina rugosa, Pfeiffer. Helicina rugosa, Pfeiffer, in Wiegm. Arch.. 1839, I, p. 355. — Sowerby, Thes. Conch., Helicina, pl. IL, fig. 132. Hab. Sous les pierres. Almendares (Arango) ; Trinidad de Cuba (Gundlach); Yunque de Baracoa (Arango). — Haïti, dans les montagnes du Cibao (teste Pfeiffer). 593. Helicina Emmerlingi, Pfeiffer. Helicina Emmerlingi, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. IX, — 312 — p.130. — Arango, Contrib. fauna malac. Cubana,p. 45. Hab. Sur les arbustes et sur les pierres. Monte Toro, dans le district de Guantanamo {Wright: Gundlach); Yunque de Baracoa (Arango). 594. Helicina httoricola, Gundlach. Helicina littoricola, Gundlach, ms. — Pfeiffer, Malak. Bl., vol. VIL p. 25. Hab. Sur les chaussées de Baracoa ; Punta de Maisi (Arango). 595. Helicina nitida, Pfeifter. Helicina nitida, Pfeiffer, èn Wiegm. Arch., 1839, I, p. 355. — Sowerby, Thes., Helicina, pl. WE, fig. 116. Hab. Sous les pierres et sous les feuilles mortes. Matan- zas, où l'espèce est commune (L. Pfeiffer); Managua ; Canasi et presque tout le département occidental (Arango). 596. Helicina glabra, Gould. Helicina glabra, Gould, in Proc. Boston Soc. nat hist., vol. I, p. 138. — Pfeiffer, Malak. Bl., vol. I, p. 145. Hab. Sous les pierres et sous les feuilles mortes. Almen- dares, près la Havane, et diverses autres localités du département occidental (Arango). Obs. Espèce voisine de la précédente mais plus petite et à bord externe non prolongé. 997. Helicina montana, Wright. Helicina montana, Wright ms, ?n Pfeiffer, Malak. Bl., vol. XI, p. 160. Hab. Luis Lazo, dans le district de Pinar del Rio (Wright). 598. Hehcina Pfeifferiana, Arango. [elicina Pfeifferiana, Arango, ms., in Pfeiffer, Malak. Bl., vol. XIII, p. 64. — Trochatella Pfeifferiana, Arango, — 318 — Contrib. fauna Malac. Cubana, p. 44. Hab. Yunque'de Baracoa (Arango). 599. Helicina Mestrei, Arango (PI. VE, fig. 6, Ga et 6b). | Helicina Mestrei, Arango, Contrib. fauna Malac. Cubana, p. 133. Haë. La localité nommée « Bebedero », dans le districé de Pinar del Rio (Arango). Obs. Cette espèce et ia suivante n'avaient point encore été figurées. C’est grâce à une obligeante communication de M. Rafael Arango y Molina que nous avons pu les faire représenter. 600. Helicina Cisnerosi, Arango (PI. VI, fig. 7, 74 et 7b). Helicina Cisnerosi, Arango, Contrib. fauna Maluc. Cubana, p. 134. Hab. « Bebedero », dans le district de Pinar del Rio (Arango). Obs. Espèce plus petite que la précédente et à spire moins élevée. 601. Helicina Briurea, Poey. Helicina Briarea, Poey, Mem. Cuba, vol. F, p. 108, 119, 413, pl. XI, fig. 9-12. Hab. Sur les murs et sur les pierres. Environs de Rio Caballero et de Quemado Feo, dans la juridiction de Tri- nidad de Cuba (Gundlach). Obs. Avec cette espèce commence la série des Hélicines de Cuba de taille relativement gigantesque. 602. Helicina Emoda, Pfeiifer. Heticina Emoda, Pfeiffer, Novit. Conch., vol. I, p. 253, pl. LXIV, fig. 6-8. — 314 — Hab. Monte-Toro, dans le district de Guantanamo (Jean- neret). 603. Helicina Jeanneretr, Pfeiffer. Helicina Jeannereti, Pfeiffer, Malak. BL., vol. IX, p. 6. Hab. Environs de Mayari (Jeanneret ; Wright). 604. Helicina Sagraiana, À. d’Orbigny. Helicina Sagraiana, À. d'Orbigny, Moll. Cuba, vol. I, p. 240, pl. XVIIL fig. 12, 14. Hab. Sur les murs, sous les pierres et sous ies feuilles mortes. Les lieux de provenance indiqués par A. d’Or- bigny : Cerro de Cuzco (Delâtre) et environs de Trinidad (Lavallée) sont douteux. Les suivants sont plus certains. Rangel ; Pan de Guajaibon; Guane ; Sumidero ; Pan de Azucar ; Bagnos de San Diego ; Pozas ; Galalon, et presque toute la Cordillère des Organos (Arango). A Luis Lazo et à Sumidero, M. Arango signale la présence de variétés de grande taille et d’individus dont le péristome est d’un rouge carmin. 605. Helicina Catalinensis, Pfeiffer. Hehcina Catalinensis, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. I, p. 49, 142. — Novit. Conch., vol. I, pl. XXIIL, fig. 1-6. Hab. Environs de Catalina, dans la partie occidentale de Cuba (Gundilach). Obs. Espèce très voisine de la précédente, à laquelle M. Arango croit devoir la réunir, tandis que le D' Pfeiffer la considère comme en étant spécifiquement distincte par ses tours plus convexes et par son bord columellaire très légèrement incisé, vers la base. 606. Helicina Titanica, Poey. Helicina Titanica, Poey, Mem. Cuba, vol. I, p. 410, 119,413, pl. XI, fig. 13-46. Hab. Sur les plantes, et de préférence, sur le Coffea AE TT LÉEUMER< 0 % M li DONS 'IUR ge DA Ds D ra Da Na ft FN IN LT ER r EFai rs 7 ; ER ete 70 D RCE A L 4 2 ARE yo (ARE EN. à N ‘ 3 » — 315 — Arabica et le Musa paradisiaca, Linné. Barigua (forme typique) et Mesa del Sapote (var. major), localités appar- tenant au district de Baracoa (Arango). 607. Helicina silacea, Morelet. Helicina silacea, Morelet, Test. noviss. I, p. 20. — Pfeiffer, Novit. Conch., vol. If, pl. LIL, fig. 11-15. Hab. Sur les plantes de la partie haute du. Yunque de Baracoa, et, principalement, sur les pieds de Coffea Ara- bica, Linné. Obs. Cette belle espèce a été nommée par Poey H. ocra- cea, mais ce nom est postérieur à celui de Morelet. Mal- gré cela et sans tenir compte du principe de l’antériorité, le savant auteur des Memorias sobre la historia natural de la isla de Cuba réclame la préférence pour sa dénomi- nation ({), en se basant sur ce que l’un des caractères assignés par À. Morelet à l’espèce en litige (subtuüs radia- tim decussata) est inexact. Mais, même en lui concédant ce dernier point, comme l’ensemble des autres caractères assignés, par le naturaliste français, à son H. siacea, dans la diagnose originale, permet de reconnaitre facile- ment l'espèce et de la distinguer de ses congénères, nous pensons, avec le docteur Louis Pfeiffer (2) et contraire- ment à l'opinion de M. R. Arango (5), qu’il n’y a pas là de motifs suffisants pour enlever la priorité à celui qui a fait connaître, le premier, la coquille dont il s’agit. 608. Helicina crassa, À. d'Orbigny. Helicina crassa, À. d’Orbigny, Moll. Cuba, vol. I, p. 243, pl. XIX, fig. 5, 6. — Poey, Mem. Cuba, vol. E, p. 415. — Arango, Contrib. fauna malac. Cubana, p.49. (4) Poey, Mem. Cuba, vol. I, p. 112 et 367. (2) Pfeiffer, Monog. Pneum., Suppl. I, p. 182. (3) Arango, Contrib. fauna malac. Cubana, p. 48. — 316 — Hab. Manzanillo (Gundlach) ; hacienda Jojo, dans le district de Baracoa (Arango). Obs. Pfeiffer croit devoir réunir cette espèce à la sui- vante. Pourtant, comme le font observer MM. Poev et Arango, l’H. crassa est de dimensions plus grandes que celles de l’H. pulcherrima de Lea, son test est beaucoup plus épais et n’est pas recouvert d’un épiderme velu, comme celui de l’autre espèce, _ 609. Helicina pulcherrima, Lea. Helicina pulcherrima, Lea, Obs., vol. FE, p. 164, pl.XIX, fig. 57. Hab. Sur les pierres et sur les arbres. Ramon, Enra- mada et Brazo de Cauto, dans la circonscription de San- tiago de Cuba (Gundlach). Obs. L’Helicina rubrocincta, Poey, appartient à la synonymie de cette espèce. 610. Helicina submarginata, Gray. Helicina submarginata, Gray, in Zool. Journ., vol. I, D::68;:pL. VD: fe; Hab. Sous les pierres et au milieu des feuilles mortes. Dans toute l’île de Cuba et, notamment, dans les localités suivantes : Matanzas (L. Pfeiffer) ; Retiro (Gould) ; Omoa et San Nicolas (Arango), près Guines ; Canasi ; Guanajai ; Yateras et Saltadero (Gundlach), dans le district de Guan- tanamo; Guajenal,dans celui de Sagua deTanamo (Arango). Obs. L’Helicina rubra, Pfeiffer, rentre dans la synony- mie de cette espèce. 611. Hehcina Bayamensis, Poey. Helicina Bayamensis, Poey, Mem. Cuba, vol. I, p.416, pl. XXXIIL, fig. 8-14. Hab. Sur les arbres. Buenavista, dans le district de Bayamo (Gundlach). NUE NME A $ , es L Le S'édls Éù # LL" M Obs. L'H. Bastidana, Poey, n’est qu’une variété de cette espèce. 612. Helicina ciliata, Poey. Helicina ciiata, Poey, Mem. Cuba, vol. I, p.109, 419, 414, pl. XL fig. 5 8. Hab. Sur les pierres et les feuilles mortes. Guisa, dans le district de Bayamo (Gundlach); Sagua de Tanamo (Arango); Trinidad de Cuba (Gundlach). Obs. L’H. fossulata, Poey, tombe dans la synonymie de cette espèce. À 613. Helicina nuda, Arango (pl. VLfig. 5,5 &, 5 b, 5 cet 5 d). Helicina nuda, Arango ms.,in Pfeiffer, Malak. BI., vol. XIII, p. 63. — Arango, in Poey, Rep., vol. II, p. 78. — Arango, Contrib. fauna malac. Cubana, p. 50. Hab. Sur les arbres. Barigua, près Baracoa (Arango). Gbs. Gette espèce n'avait pas encore été figurée. 614. Helicina Mayurina, Poey. Helicina Mayarina, Poey, Mem. Cuba, vol. I, p. 417, pl XXXIV, fig. 6-8. Hab. Mayari (Gutierrez). Obs. Facile à distinguer de ses congénères, à cause de sa forme très globuleuse et de son épiderme fortement TUugueUx. 615. Helicina Orbignyr, Pfeiffer ? Helicina Orbignyi, Pfeiffer, in Proc.Zool.Soc. London, 1848, p. 123. — Chemnitz, ed. nova, p. 24, pl. VILL fig. 30, 31. Hab. Cuba (teste Pfeiffer, haud sine dubio) ? Obs. L'existence de cette espèce, à Cuba, est fort dou- teuse et a besoin d’être confirmée. 616. Helicina jucunda, Gundlach. 21 —, 318 — Helicind jucunda, Gundlach, ms., in Pfeiffer, Malak. BI, VOL Xp-7197. Hab. Sur les murs. Pan de Guajaibon (Arango); la Catalina, dans la Cordillère des Grganos (Wright). 617. Helicina adspersa, Pfeiffer. Helicina adspersa, Pfeiffer, in Wiegm. Arch., 1839, TE, p. 304. | | Hab. Sur les arbres. Toute la Cordillère des Organos et de Matanzas (Arango) ; Jaruco ; Canasi (Arango) ; Carde- nas ; Trinidad (Gundlach). Obs. Les Helicina variegata, A. d’Orbigny, H. mar- morata, À. d'Orbigny, H. Länieriana, À. d'Orbigny, H. ornata, Férussac, H, neritoidea, Beck, appartiennent à la synonymie de cette espèce. L’H. tenuilabris, Pfeiffer, n’est qu'une variété. 618. Helicina Neebiana, Pfeiffer. Helcina Neebiana, Pfeiffer, Malak. BL., vol. IX, p. 8. Hab. Sur les feuilles mortes. Mayari (Jeanneret) ; Cayo del Rey, en Mayari (Wright) ; Monte Toro, en Guantanamo (Arango). 619. Helicina retracta, Poey. Helicina retracta, Poey, Mem. Cuba, vol. I, p. 116, 120, pl. XIL, fig, 22-26. Hab. Cayajabos, dans la juridiction de Guanajai (Naza- reno de la Paz). 620. Helicina concinna, Gundlach. Helicina concinna. Gundlach, in Malak. BL, vol. IV, D. 446: Hab. Sur les arbustes. Cabo Cruz (Gundlach). 621. Helicina globulosa, A. d’Orbigny. Helicina globulosa, A. d’Orbigny, Moll. Cuba, vol. HI, p. 254, pl. XXI, fig. 10, 11, — 319 — Hab. Sur les arbres et sur les arbustes. Sitio Nuevo de Guane (Wright) ; San Jose de las Lajas (A. de Cisneros) ; Rangel (Arango). L'espèce semble être répandue, dans l'ile de Cuba, depuis Trinidad jusqu’au Cap de San Antonio. - 622. Helicina exserta, Gundlach. Helicina exserta, Gandlach, ms., în Pfeiffer, Malak. Bl., vol. V, p. 194. Hab. Sur les arbres et les arbustes. Environs de Santiago de Cuba (Gundlach). 623. Hehcina juqulata, Poey. Helicina jugqulata, Poey, Mem. Cuba, vol. I, p. 34, pl. IV, fig. 3, 4. Hab. Sur les murs. Guane ; Sumidero, haciendas du dis- trict de Pinar del Rio (Arango). 624. Helicina columellaris, Gundlach. Helicina columellaris, Gundlach, ?n Poey, Mem. Cuba, vol. IT, p. 44, pl. I, fig. 46. Hab. Rangel (Gundlach). 62%. Helicin« Blandiana, Gundlach. Helicina Blaundiana, Gundlach, ir Poey, Mem. Cuba, vol. Il, p. 4%, pl. I, fig: #9. Hab. Sur les bords de la rivière de San Dieco de los Bagnos (Gundlach ; Arango). 626. Helicina acuminata, Velasquez. Helicina acuminata, Nelasquez, ms., in Poey, Mem. Cuba, vol. I, p. 112, 119, pl. V, fig. 13, 14. Hab. San Diego et quelques autres point de la Cordil- lère occidentale de l’île de Cuba (Velasquez). Obs. M. Arango (1) croit devoir réunir à l’H, acuminata deux espèces de Gundlach : H. columellaris et H. Blan- (4) Gontrib. fauna malac. Cubana, p. 52, — 320 — diana, tandis que Pfeiffer les maintient comme bonnes. D’après Poey et Arango, l’H. lutescens, Newcomb, ms., appartient à la synonyamie de l’Æ. acuminata. 627. Helicina elongata, À. d’Orbigny. Helicina elongata. À. d’Orbigny, Mol. Cuba, vol. E, p. 251, pl. XX, fig. 16, 18. Hab. Sur les arbres et les arbustes. Sierra de los Orga- uos (Gundlach) ; Rangel; Guane ; Pan de Guajaibon et presque toute la Cordillère des Organos (Arango). 628. Helicina spectabilis, Gundlach. Helicina spectabilis, Gundlach, ms., 2% Poey, Mem. Cuba, vol. If, p. 5. — Reeve, Conch. Icon., Helicina, pl. XVIL, fig. 147. Hab. Sur les arbres et les arbustes, Buenavista, près Bayamo, et la Loma del Gato (Gundlach) ; la variété B, dont les premiers tours sont marquées d’une fascie noire, provient du Mont Turquino (Gundlach). Obs. LH. polychrou, Reeve, rentre dans la synonymie de cette espèce. 629. Helicina bellula, Gundlach. Helicina bellula, Gundlach, ms. ?n Pfeiffer, Malak. Bl. vol. VE p. 79, et vol. VIL, p. 25. Hab. Sur les arbustes. La forme typique et les variétés 5, y et = proviennent de Yateras, Monte Verde et la Cubana, dans le district de Guantanamo ; la variété © du Mont Yunque, près Baracoa (Arango). 630. Helicina rotunda, À. d’Orbigny. Helicina rotunda, À. d'Orbigny, Moll. Cuba, vol. I, p. 252, pl. XXI, fig. 1, 3. Hab. Sur les arbres. Rangel ; Pan de Azucar; Sumidero; les collines de Cuzco et, généralement, toute la Cordillère des Organos (Arango). à 53e Obs. L'IT. campanula, Pfeiffer, appartient à la syno- nymie de cette espèce. 631. Helicina Reeveana, Pfeiffer. Helicina Reeveana, Pfeiffer, in Proc. Zool. Soc. Lon- don 188, p. 123. — Chemnitz, ed. nova, p. 42, pl. VIIT, fig. 5, 6. Hab. Sur les plantes. Yateras, dans le district de Guan- tanamo (Gundlach) ; Punta de Maisi, Cuesta del Palo et la Sabana, près Raracoa (Arango) ; Guajenal et El Coco, dans le district de Sagua de Tanamo ; Jibara (Arango). 632. Helicina granulum, Gundlach. Helicina granulum. Gundlach, ms.,?n Pfeiffer, Malak. Bl., vol. XI, p. 161. * Ha. Monte Toro, dans le district de Guantanamo (Gundlach). 633. Helicina granum, Pfeiffer. Helicina granum, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. HE, p. 49. — Novit. Conch., vol. I, p. 86, pl. XXII, fig. 20-23. Hab. Sur les arbustes. Environs de Holguin (Poey) ; Lagunas, près Santiago de Cuba (Gundlach). La variété f dePfeifferse trouve à Buenavista, près Bayamo (Gundlach). 634. Helicina remota, Poey. Helicina remota, Poey, Mem. Cuba, vol. IE, p. 27, pl. VIIL, fig. 26. Hab. Sur les murs. Guane (Poey ; Pan de Azucar (Arango) ; Vignales (Wright). 635. Helicina Wrighti, Pfeiffer. Helicina Wrighti, Pfeiffer, Malak. BI., vol. X, p. 195. Hab. Sur les murs et sur les pierres. Vignales ; Cayos de San Felipe ; Isabel Maria (Wright); Pan de Azucar : Sumidero (Arango), localités toutes situées dans le district de Pinar del Rio. ds a de EE ons — 322 — 636. Helicina Nodæ, Arango. 2 Helicina Nodæ,Arango, in Journ. Conch.,vol. X, p. 409. — Crosse, Journ. Conchyl., vol. XVIE, p. 93, pl. 1, fig. 6. Hab. Sur les murs. Sierra de Guane; Paso Real de Guane ; Guajaibon ; Pan de Azucar (Arango) ; Vignales ; Sierra de Guira (Wright : Gundlach). Obs. La variété & de Pfeiffer a la base d’un ton corné rougeâtre. 637. Helicina subdepressa, Poey. Helicina subdepressa, Poey, Mem. Cuba, vol. I, p. 420, pl. XXXIV, fig. 22-96. Hab. Cogimar, près la Havane (Poey; Arango): Cabo Cruz et Manzanillo. “638. Helicina scopulorum, Morelet. Helicina scopulorum, Morelet, Test. noviss., vol. I P. 920. — Pfeifier, in Chemnitz, ed. nova, p. 72, pl. fig. 21-23. Hab. Ne des Pins (A. Morelet) ; Sierras de l’île des Pins (Gundlach), Obs. L’H. elongala, Pieiffer (non A. d’Orbigny) et l'A. marmorea, Velasquez, appartiennent à la synonymie de cette espèce. 639. Helicina pyramidalis, Sowerby. Helicina pyramidalis, Sowerby, Thes. Conch., p. 9, pl. IL, fig. 104. Hab. Rangel (Gundlach). Obs. L’'Helicina conica, À. d’Orbigny (nec Pieiffer), est synonyme de cette espèce, mais ce nom, bien au ‘antérieur à celui de Sowerby, ne peut être conservé, car il est lui- même, postérieur à un autre H. conica de Pfeifter, égale- ment de Cuba. 640. Helicina subglobulosa, Poey. se 4 + ET RTE = 323 — Helicina subglobulosa, Poey, Mem. Cuba, vol. I, p. 115, 420, pl. XIL, fig. 17-21. — Tryon, Amer. Journ. Conch., vol.V, p. 1%, pl. XVII, fig. 29. Hab. Sur les plantes. Brazo de Cauto ; San Andres, dans la juridiction de Santiago de Cuba (Gundlach) ; Guanta- namo (Gundlach). — Fort Dallas et Key Biscayne, en Floride (Binney). 641. Helicina Lembeyana, Poey. Helicina Lemheyana, Poey, Mem. Cuba, vol. 1, p.420, pl. XXXIIL, fig. 20-24. Hab. Punta de San Juan de los Perros (Gundlach). Obs. Pfeiffer a décrit la même espèce sous le nom d'H. globulosa, mais ce nom, postérieur à celui de Poey, doit passer en synonymie. : 642. Helicina chrysochasmu, Poey. Helicina chrysochasma, Poey, Mem. Cuba, vol. E, pl. XXV, fig. 17-19, el vol IF. p. 26 et 417. Hab. Sur les murs. Rangel (Arango) ; sur les bords de la rivière Taco-Taco (Gundlach) ; Vignales (Wright). 643. Helicina rubella, Wright. Helicina rubella, Wright, ms., 2n Pfeiffer, Malak. BI. vol. XI, p. 107. Hab. Sur les murs. Cayos de San Felipe et Cayos de San Diego, haciendas du district de Pinar del Rio (Wright). Obs. L'espèce est également connue, sous le nom, resté manuscrit, d'A. erythræa, Wright. 644. Helicina fuscula, Gundlach. Helicina fuscula, Gundlach ms., in Pfeilter, Malak. B1., vol. X, p. 197. Hab. Sur les murs. Guajaibon (Gundlach)! Lagunillas de Consoläcion (Wright); Sumilerv : Pän de Azucar (Aran- — 994 — go). Wright a recueilli, à Luis Lazo, une variété degrande taille. 645. Helicina Poeyi, Pfeiffer. Helicina Poeyi, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. VI, p. 78. — Novit. Conch., vol. IT, p. 199, pl. LIL, fig. 16, 17. Hab. Sur les arbres et sur les arbustes. Yateras et Monte Toro, dans le district de Guantanamo (Gundlackh): ET Coco, dans celui de Sagua de Tanamo (Arango). 646. Helicina straminea, Morelet. Helicina straminea, Morelet, Test. noviss., IT, p. 18. Hab. Sur les pierres couvertes de mousse. Mont Gua- jaibon (A. Morelet) ; Rancho Lucas ; las Pozas (Gundlach); Rangel ; collines de Cuzco (Arango). Obs. Poey a décrit, postérieurement à Morelet, la même espèce sous le nom d'H. exacuta. 647. Helicina rubromarginata, Gundlach. Helicina rubromarginata, Gundlach, in Poey, Mem. Cuba, vol. IT, p. 15, pl. I, fig. 17, 18. Hab. Sur les murs. Pan de Guajaibon (Gundlach). 648. Helicina declivis, Gundlach. Helicina declivis, Gundlach, ms., ?# Pfeiffer, Malak. BI., vol. VII, p. 24. Hab. Sur les arbustes et sur les arbres. Mata (Gund- lach); Yunque de Baracoa (Gundlach ; Arango). 649. Helicina alboviridis, Wright. Helicina alboviridis, Wright, ms., ?n Pfeiffer. Malak. BI., vol. XI, p. 108. Hab. Sur les murailles couvertes de Lichens de la hacienda Isabel Maria (Wright). LX. Genre ALCADIA, Gray. 1840. 650. Alcadia velutina, Poey. Helicina velutina, Poey, Mem. Cuba, vol. IT, ‘p. 35, ns Die bare Ne Are CO ET SSL à ! 2 — 325 — pl. IV, fig. 6, 7. — Alcadia velutina, Pfeiffer, Malak. BI., vol. V, p. 5. Hab. Sur les pierres. Guane (Arango), dans la partie occidentale de Cuba. 651. Alcadia dissimnulans, Poey. Helicina dissimulans, Poey, Mem. Cuba, vol. IT, p. 35, pl. IV, fig. 8, 9. — Alcadia dissimulans, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. V:p: 5. Hab. Sur les pierres. Montagnes de Guane, dans la partie occidentale de Cuba (Arango). 652. Alcadia gonostoma, Gundlach. Helicina gonostoma, Gundlach, in Poey, Mem. Cuba, vol. II, p. 87. — Alcadia gonostoma, Pfeiffer, Malak. BL., vol. V, p. 194. Hab. Sur les pierres. San Juan de Letran, près Trinidad de Cuba (Gundlach). 653. Alcadia incrustata, Gundlach. Helicina incrustata, Gundiach, ms. — Alcadia incrus- tata, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. VI, p. 80. Hab. Sous les pierres. Yateras, dans le districtde Guan- tanamo (Gundlach). Se trouve également dans tout le dis- trict de Baracoa (Arango). 654. Alcadia Gundlach, Pfeiffer. Alcadia Gundlachi, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. I, p. 110. Hab. Environs de Cabo Cruz (Gundlach). 655. Alcadia hispida, Pfeiffer. Helicina hispida, Pfeiffer, in Wiegm. Arch., 1839, 1, p. 355. — Sowerby, Thes. Conch., p. 4, pl. IUT, fig. 412, 113.—Alcadia hispida, Pleiffer, Malak. BI., vol. H, p.150. Hab. Sous les pierres. Environs de Matanzas, où l’es- pèce est très commune (L. HAUDE Arango) ; Trinidad de Cuba (Gundlach). — 326 — Obs. A.d’Orbigny a nommé l'espèce Helicina dentigera, mais cette dénomination, postérieure à celle dé Pfeiffer, doit tomber en synonymie. 656. Alcadia minima, À. d’'Orbigny. Helicina minima, A. d'Orbigny, Moll. Cubu, vol. E, p. 253, pl. XXI, fig. 7, 9. Hab. Sur les pierres et les feuilles mortes. Almendares, près la Havane ; Guines ; Jaruco ; Matanzas ; Canasi ; Pan de Azucar (Arango) : Cayos de San Felipe (Wright) ; Tri- nidad (Gundlach) ; Yunqüe de Bäracoa {Arango). On peut donc considérer l’espèce comme répandüe dans toute l’ile. 657. Alcadia protiha, Gandiach. Helicina prorima, Gundiach, in Poey, Mem. Cuba, vol. II, p. 6. — Alcadia proxima, Pfeiffer, Walak. B1., vol. V, p. 4ÿ. Hab. Sur les pierres et les feuilles mortes. Büenavista, près Bayamo (Gundlach). 658. Alcadia cdpaxz, Gundlach. Helicina capax, Gundlach, ms. — Alcadia Capax, Pfeiffer, Malak. Bl., vol. [V, p. 113. — Arango, Contrib. fauna malac. Cüband, p. 57. Hab. Sous les pierres. Sitio Quemado et Sañ Juan de Letran, près Trinidäd de Cuba (Guündlach). LXI. Génre NÉRITINA, Lamarck. 1809. 639. Neritina punctulata, Lañiarck. Neritina punctulata, Lamarck, in EncCycl. méth., pl. CCCCLY, fig. 2. Hab.Rivière de Miel, près Batacoa (Arango). — Juñüi- que. Guadeloupe. 660. Neritina retlivüta, Say. Theodoæus reclibatus, Say, in. Journ. À. N. St. Phil. vol. IL. p. 257. — 327 — Hab. Cours d’eau de Santiago de Cuba (Gündlach), ainsi que ceux de Baracoa (Arango) et de la Ghorrera, près la Havane (Arango). Obs. C’est le Neritina microstoma, À. d’Orbigny, et le N. Floridana, Shuttleworth. 661. Neritina virginea, Lamarck. Nerita virginea, Lamarck, An. sans vert, vol. VE, part. 2, p. 287. Lab. Tous les cours d’eau de l'ile, près de leur émbou- chute (Arango). — Presque toutes les Añhtilles. 662. Neritina meleagris, Lämartk. Nerila meleagris, Lamarck, Ah. $. vert., vol. IV, part. 2, p. 187. — Nerilina meleagris, À. d'Orbigny, Moll. Cuba, vol. IE, p. 43. Hab. Puerto Cardenas (A. d’Orbigny). — Guadeloupe.— Brésil. Obs. Espèce marine (A. d’Orbigny). LXIL. Genre SPHÆRIUM, Scopoli. 1777. 663. Sphærium Cubense, T. Prime. Sphærium Cubense, T. Prime, Monoÿ. Aer. Corbic., p. 58, fig. 60. Hab. Tous les cours d’eau dé l’ile de Cuba (Afängo), — Lac Monroe, en Floride (B: H. Wright). LXIIL. Genre Prsinium, C. Pfeiffer, 1821. 664. Pisidium consanguineum, T. Prime. Pisidium consanquineum, T. Prime, Monog. Amer. Corbic., p. 70, fig. 86. Hab. Tous les’ cours d’eau de l’ile de Cuba (Arango). Obs. Le P. Gundlachi, Arango, rentre dans la sÿnony- mie de cette espèce. | LXIV. Genre CYRENA, Lamarck. 1818. Sectio I. Pseudocyrenu. = 99842 665. Cyrena Cubensis, Prime. Cyrena Cubensis, Prime, Monog. Amer. Corbic., p.29. — Arango, Contrib. fauna malac. Cubana, p. 252. Hab. Cuba (Arango). — Amérique du Nord. Obs. Espèce d’eau saumâtre. C’est le Cyclas maritima, A. d’Orbigny. LXV. Genre CYRENELLA, Deshayes. 1835. *666. Cyrenella Americana, Morelet. Cyrenoides Americanus, Morelet, Test.noviss., IT, p.26. — W. Kobelt, in Jahrb. deuts. malak. Ges., vol. VIT, p. 261 (Cyrenoidea americana). Hab. Ile des Pins, dans les marais (A. Morelet). — Por- torico (teste W. Kobelt). Obs. Espèce d'eau saumâtre, comme la précédente. LXVI. Genre UN10, Philipsson. 1788. 667, Unio scamnatus, Morelet. Unio scamnatus, Morelet, Test. noviss., I, p. 30. Hab. La rivière de Cacajajicara (A. Morelet) ; les cours d’eau de la Vuelta-Abajo (Arago). 668. Unio Gundlachi, Dunker. Unio Gundlachi, Dunker, in Malak. Bl., vol. V, p. 228. Hab. Les cours d’eau de toute la Vuelta-Abajo (Arango). ESPÈCES ACCLIMATÉES D'ORIGINE EUROPÉENNE. Nous devons ajouter à notre Catalogue, quelques espèces d’origine européenne, qui, introduites à Cuba, par le fait volontaire ou involontaire de l’homme, s’y sont acclimatées, dans certaines Jocalités et continuent à y vivre. 669. Rumina decoliata, Linné. Obs. Cette espèce a été introduite, avec des plantes venant d'Italie, dans une propriété située à San Jose de — 32) — _Las Lajas et appartenant à M. Bachiller y Morales. De là, l'espèce s’est propagée dans l'ile, d’une façon prodigieuse. (Arango). 670. Helix lactea, Müller. Obs. LH. lactea, Müller, a été apportée à Cuba, à l'état vivant et comme comestible, d’Espagne et des Canaries, mais elle ne parait pas s’y être acclimatée aussi sérieu- sement que l’espèce précédente. On ne rencontre géné- ralement que des coquilles privées de leur mollusques. 671. Helix aspersa, Müller. Obs. Pfeiffer et Clessin (1) mentionnent comme existant à Cuba l'Helix aspersa. Cette espèce, ainsi que la précé- dente, a dû être importée comme objet d’alimentation. M. Arango ne la cite pas dans sa Contribution & la fauna malacologica Cubana, ouvrage pourtant très complet. L’Helix aspersa a, d’ailleurs, été rencontré récemment, par un naturaliste voyageur allemand, M. Hermann Rolle, dans la partie française de l'ile d'Haïti (H. Rolle, in tl- tiris). IIL Distribution géographique et caractères de la Faune malacologsique de Cuba. La faune malacologique de l’ile de Cuba, prise dans son ensemble, est la plus riche qui existe aux Antilles : c’est en même temps la mieux connue, gràce aux efforts persé- vérants et aux recherches intelligentes des naturalistes qui ont exploré l'ile, pendant de longues années, et qui, depuis 1838, date du voyage aux Antilles des docteurs Pfeiffer et Gundlach, jusqu’à nos jours, n'ont pas cessé d’y faire les plus intéressantes découvertes. Alcide d’Orbigny, dans son ouvrage sur les Mollusques (1) Nomencl. Helic., p. 164. 1881. — 330 — de Cuba, publié en 1853, ne cite que 102 espèces de Mollusques terrestres et fluviatiles, et, l’année suivante, J. E. Gray reproduit ce chiffre dans sa « Zast of the Shells of Cuba in the Collection of the British Museum ». En 1861 (1), Thomas Bland, dans un excellent travail sur la distribution géographique des Mollusques des Antilles, mentionne 409 espèces terrestres. P. Fischer, dans son Manuel (2), estime à plus de 600 espèces terrestres et flu- viatiles la population malacologique de Cuba, dont, quel- ques années auparavant (3), W. Kobelt avait porté le total au chiffre de 620 espèces, dont 250 operculées. R. Arango (4) en compte 614, en 1878, mais, depuis cette époque, il en a sensiblement augmenté le nombre par des descriptions d’espèces nouvelles, publiées dans un journal scientifique américain (5). Le catalogue que nous venons de donner comprend 671 espèces, sur lesquelles 633 sont terrestres et 38 fluviatiles. Parmi les espèces terrestres, 255 sont operculées : cette proportion, qui est de plus d’un tiers, dépasse de beaucoup la moyenne, Le nombre des espèces fluviatiles est assez considérable, au moins relativement, si on le compare à celui des espèces des autres Antilles, généralement peu riches en Mollusques d’eau douce. L'ile de Cuba est la seule dans laquelle on rencontre des représentants du genre Uno, représentants, d'ailleurs, peu nombreux. La présence du (1) On the geographical distribution of the genera and species of Land Shells in the West india Island. New-York, 1881. (2) Manuel de Gonchyliologie, p. 269. Paris, 1887. (3) Jahrbücher deuts. malak. Ges., vol. VII, p. 247. Francfort, 1880. ee Contrib. a la fauna malac. C'ubana, p. 5. La Havane, 1878- (5) Proc. Ac. of nat. sc. of Philadelphia, 1881, p. 45 ; 1882, p. 105; 1884, p. 211. Philadelphie, 1881-1884, — 331 — cutieux genre Gundluchia est très caractéristique, mais on retrouve ce genre, également représenté par une espèce particulière, dans une autre des Antilles, l’ile de Trinidad. Parmi les Mollusques terrestres, pourtant si nombreux et si variés de formes, nous ne trouvons à signaler que peu de genres ou de groupes qui soient complètement spéciaux à l’île, mais, néanmoins, les caractères, tant posi- tifs que négatifs, que présente la faune malacologique Cubaine et l'originalité des espèces qu'elle renferme lui impriment un cachet tout particulier et lui assurent le premier rang, dans le grand archipel Caraïbe. Sauf un petit nombre de Varicella, toutes les Glandines de Cuba sont des Boltenia : le groupe des Melia et celui des Euglandina manquent entièrement. La présence, à Cuba, de plusieurs espèces d’un genre presque entièrement continental comme le genre Streplos- tyla est un fait remarquable : seule parmi les autres Antilles, l’île d'Haïti, en possède une espèce. Parmi les Helix qui comprennent 84 espèces, nous men- tionnerons comme très caractéristiques le groupe de: Polymita (type : H. picta, Born), spécial à Cuba ; celui des Jeanneretia et celui des Coryda, qui, en dehors des formes cubaines, ne comptent, dans le reste des Antilles, qu’une espèce chacun ; la section des Thelidomus, très développée dans l’île, et celle des Polydontes (type : H. imperator, Montfort), qui, en dehors de Cuba, ne compte qu’une espèce, l’H. Luquillensis, Shuttleworth, de Portorico. Par contre, et ces caractères négatifs ne sont pas sans impor- tance, la section des Eurycratera d'Haïti, celle des Pleu- rodonta de la Jamaïque et celle des Dentellaria des petites Antilles manquent complètement. Le genre Sagda manque également, ainsi que le gente Streptaxis. — 332 — Les genres Bulimulus et Orthalicus sont faiblement représentés. Le genre Liguus existe à Cuba, comme à Haïti, ce qui établit un rapport entre la faune des deux iles. La petite ile des Pins, dépendance de Cuba, compte, à elle seule, la moitié des espèces du genre Pineria. Sur une cinquantaine de Macroceramus actuellement connus, 34, c’est-à-dire les 2/3, vivent à Cuba. Le développement du genre Cylindrella n’est pas moins remarquable. Sur environ 240 espèces connues, 130, soit plus de la moitié, ont été recueillies dans l’île qui nous occupe : elles appar- tiennent aux sections Anoma; Thaumasia; Gongylos- toma, qui est très développée ; Calloma, spéciale à l'ile ; Mychostoma et Trachelia. Le genre Lia n’est pas repré- senté, à Cuba ; le genre Nenia manque également. Dans les Stenogyridæ, l'unique espèce de Glandinella connue parait localisée dans l'ile des Pins et presque tous les Melaniella (7 sur 8) ont été recueillis à Cuba. Nous signalerons également la présence des genres Spiraxis, Geostilbia et Pseudobaleu. L’abondance des Strophia, qui comptent, à Cuba, 19 espèces sur environ une quarantaine, que comprend le genre, indique combien la faune malacologique de cette île a d’aflinité avec celle des Bahamas, dont le principal caractère consiste dans le développement tout particulier des Strophia. Si, maintenant, nous passons à l'examen des Mollusques terrestres operculés de Cuba, nous avons à signaler, d’abord, 3 genres de Cyclostomacés, particuliers à l’ile et dont chacun, jusqu'ici, n’est représenté que par lespèce typique : le genre Diplopoma (type : D. architectonicum, Gundlach) ; le genre Xenopoma (type X. hystrix, Wright); le genre Blæsospira (type : B. echinus, Wright). Les genres PUS PR POINT PSS EN DE CARTONS OP EE M rs ET INC T UE NES L- RME PTE ER: TANT 7 EN MERE ES HET EN TRE dx : r PEL AUS PR VISE > PR TRE Ven er ré Î En h APT AT ITR 22 er KE” 4 : CE dominants sont les suivants : Ctenopoma, représenté par 30 espèces qui forment la presque totalité du genre; Choa- ñopoma, qui en compte 25; Chondropoma, qui en compte 57, soit environ la moitié des espèces connues ; Cistula, qui en possède 15; Megalomastoma,qui est, relativement, très développé, car, en dehors des 13 espèces qui vivent à Cuba, il n’en existe guère que 3 ou 4 à Portorico, et 1 à Haïti. Les autres genres sont moins bien représentés, car, en dehors des T'udora, qui comptent 7 espèces et des Colobostylus, qui sont réduits à 4, les genres Neocyclotus, Licina et Adamsiella ne possèdent qu’une espèce unique, chacun. Le G. Jamaicia n’existe pas dans l'ile. Les Helicinidæ sont très nombreux, à Cuba : ils com- prennent 21 espèces d’Eutrochateila, 58 d'Helcina et 9 d’Alcadia. Les genres Stoastoma et Lucidella ne comptent aucun représentant, à Cuba. Si, dans cette famille, il n'existe point de genre particulier à l’ile, on peut, néan- moins, y signaler des formes excessivement remarquables, par exemple, le groupe des Hélicines de grande taille, qui toutes vivent à Cuba, sauf une seule, l’Helicina festiva, Sowerby, d'Haïti; l’'Eutrochatella constellata, Morelet, et l'E. stellata, Velasquez, ces deux diamants de la faunule malacologique de l’île des Pins; enfin, l'Eutrochatella regina, Morelet, la plus belle des espèces du genre. Le genre Proserpina est représenté par 2 espèces. La petite île des Pins, dont il est impossible de ne pas comprendre la faune dans celle de Cuba, à cause de sa situation géographique, possède 28 espèces, sur lesquelles /2 43 vivent également sur la grande île voisine (1). Parmi celles de ses espèces qui n’ont pas encore été retrouvées à (1) Les espèces de l’île des Pins sont, dans notre Catalogue, pré cédées d’un astérisque, * H. C. 24 — 234 —. Cuba, nous citerous, en dehors des deux Eutrochatellæ que nous venons de mentionner plus haut : Glandinæ follicularis, Morelet; Jegnneretia pityonesica, Pfeiffer ; Pineria Beathiana, Poey, et P. terebra, Poey; Glandi- nella Poeyana, Pfeiffer; Cylindrella pruinosa, Morelet; Megalomastoma procer, Poey ; AHelicina scopulorum, Morelet, etc. Presque toutes les espèces de Cuba sont particulières à cette ile, bien que, d’ailleurs, le plus grand nombre d’entre elles ne s’éloignent pas sensiblement des types des autres formes des Antilles. D’après W. Kobelt, qui a publié, il y a peu d’années, une excellente étude sur la distribution géographique des Mollusques, dans les îles (1), il n’y auraii guère (en défalquant, bien entendu, les coquilles d’eau douce et les Auriculacés) plus de 35 espèces de Cuba qui lui soient communes avec d’autres pays. Th. Bland, dans un travail plus ancien, mais très bien fait (2), évalue à 17 le nombre des espèces de Cuba que lon retrouve à la Jamaïque, à 8 celles qui vivent également à Haïti, à 15 celles de Portorico et à 13 celles des autres petites îles des Antilles. D’après les documents qui nous ont servi à dresser uotxe Catalogue, il conviendrait de porter à 31 le nombre des espèces communes à Cuba et à la Jamaïque; à 42 celui des espèces communes à Cuba et à Haïti ; à 26 celui des es- pèces communes à Cuba et à Portorico; enfin, à 11 celui des espèces communes à Cuba et aux iles Bahamas. En défini- tive, la faune malacologique de l’ile de Cuba, tout en can- servant le cachet particulier qui fait son originalité, pré- sente de grandes affinités, tant au point de vue des genres (1) Jahrb. deuts. Malak. Ges., vol. VII, p. 241. 1880. (2) On the geogr. distr. of the genera a. spec. of Land Shells of the Wesl India Islands, p. 20, 1861. en j — 339 — dominants que des formes, avec celles de Portorico, de la Jamaïque, d'Haïti et des îles Bahamas, et possède un cer- tain nombre d’espèces que l’on retrouve dans ces diverses iles, cequi s'explique, d’ailleurs, facilement, par leur posi- tion géographique respective, comparativement à celle de la grande île espagnole, qu’elles entourent ou dont elles sem- blent constituer le prolongement, dans la mer des Antilles. H. C. BIBLIOGRAPHIE Les enchainements du monde animal dans les temps géologiques. — Fossiles secon- daires par A. Gaudry (1). Ce nouvel ouvrage, dû à la plume élégante du savant professeur de Paléontologie du Muséum d'histoire natu- relle de Paris, forme le troisième volume d’une série de publications commencée en 1878. L'auteur, en montrant qu’à chaque époque les êtres vivants ont varié, recherche les caractères qui les relient les uns aux autres. Il laisse à ceux qui s'occupent de sys- tématique le soin de découvrir les différences entre les êtres fossiles d'une période géologique et de montrer en quoi ils s’éloignent, d’une part des êtres actuels et d’autre part des êtres plus anciens. Quant à lui, il découvre les chainons qui unissent la création tout entière et qui en font un ensemble harmonieux, caractérisé dans le temps par des nuances que nous nommons genres ou espèces ct (1) Un volume in-8°, de 322 pages d'impression, avec 403 gravures dans le texte. Paris, 1890, chez Savy, éditeur, 79, boulevard Saint- Germain, NME RU A dt AN PH eu 46 = qui s’éteignent ensuite ou se transforment. « La paléon- tologie, dit-il, telle que je la pratique, c’est l’élude de la nature qui se meut à travers l’immensité des âges. Naître, s’agiter, changer, mourir, c’est l'essence du monde orga- nique, c’est notre propre essence. » Il établit d’abord, d’après les géologues, qu’il existe dans les terrains secondaires un nombre considérable de couches, distinguées par les stratigraphes et, pour la plu- part, caractérisées par leur fossiles. Entre ces diverses couches, la limite devient bien difficile ; et, entre le Pri- maire et le Secondaire, elle est certes aussi précaire qu'entre le Secondaire et le Tertiaire, comme le prouvent surabondamment les discussions au sujet du groupe de Laramie, en Amérique, groupe dans lequel on a trouvé un véritable mélange de fossiles secondaires et tertiaires. M. Gaudry étudie chaque type zoologique au point de vue des enchaîinements. Nous ne pouvons parler ici que des mollusques, qui lui ont fourni la matière d’un chapitre intéressant. Il fait remarquer l'importance de l’étude des mollusques secondaires, à cause des noms de sous-étages empruntés à ces fossiles, comme par exemple : les grès à Avicula con- torta, les marnes à Gryphœæa arcuata, les marnes à Gry- phœæa cymbium, le calcaire à Diceras, V’Astartien, le Pté- rocérien,le Virgulien, l'argile à Plicatules, la craie à Inoce= ramus labiatus, la craie à Belemnitella quadrata, le cal- caire à Baculites, etc. Prenant les mollusques bivalves, il montre que les Gryphées se perpétuent depuis le Lias inférieur jusqu’à la fin de la craie, par une série de formes, séparées par des différences très légères. [l'en est de même pour les Huitres plissées ou Alec- Von 397 — tryonia, qui, à partir du Trias jusqu’au Sénonien, forment une belle succession continue. Il est donc plus vraisemblable d'admettre leurs enchai- nements ou leur filiation que de « supposer, à chaque âge géologique, des brusques apparitions que les uns appellent des générations spontanées et les autres des créations ins- tantanées ». Les mêmes observations peuvent s’appliquer à d’autres genres de coquilles bivalves, comme les Pecten, Lima, Mytilus, Arca, Pholadomya, etc. Pour les Trigonia, genre si important pendant les temps secondaires, il partage l'avis de Lycett, qui, après les avoir soigneusement étudiés, dans une Mono- graphie, avoue ne pouvoir attribuer aux groupes d’es- pèces une valeur générique et reconnaît, au contraire, entre ces divers groupes, des traits d’une importance suffisante pour les relier ensemble comme les parties d’un grand tout. Arrivant aux Rudistes, l’auteur montre le développe- ment de la série qui conduit, d’une part, des Diceras aux Chama, par l'intermédiaire des Toucasia et Matheronia : d’autre part, des Diceras aux Caprotina par les Hetero- diceras, Monopleura et Plagioptychus; et des Mono- pleura aux Hippurites, par les Sphærulites et Biradiolites. Parmi les Gastropodes qui ont leur apogée durant les temps secondaires, il cite les Pleurotomaria, dont quel- ques-uns diffèrent très peu des espèces actuelles, et les Nerinea qui, dans les plis et les ornements de la bouche, montrent tous les passages, depuis les formes les plus compliquées jusqu'aux plus simples. En parlant des Céphalopodes, l’auteur donne naturelle- ment une importance capitale à l’étude des Ammonites. Il constate que rien n’est plus variable que leur forme géné- rale, la disposition de leur ouverture et leur ornementa- tion extérieure. Il fait remarquer que, dans chaque espèce, la coquille des jeunes diffère sensiblement de celle des adultes ; que les tours se recouvrent plus ou moins, suivant les âges ; et que les derniers tours se disjoignent, se déroulent, pour constituer des formes considérées comme génériques. Mais, depuis les Ammonites discoï- dales jusqu'aux Baculites à coquille droite, en passant par les Scaphites, Crioceras, Toxoceras, on retrouve les gra: dations de déroulement qui existent, pendant les temps primaires, entre les Nautilus et les Orthoceras, par lin- termédiaire des Ophidioceras, Gyroceras et Cyrloceras. En présence de ces séries parallèles, l’auteur se demande si, chez les Ammonites à ouverture contractée, il n’existe pas une sorte d’atavisme des Nautilidæ à ouverture com- posée (Gomphoceras, Phragmoceras). Examinant ensuite les cloisons des Ammonites, il cons- tate leur extrême irrégularité, ainsi que leurs variations dans une même espèce, suivant qu’on les examine sur des points différents d’une même coquille ou sur des coquilles n’ayant pas le même âge. L’étude des Belemnites le frappe par la ressemblance qu’il trouve entre leur phragmocône et la coquille des Orthoceras. Test disposé à accepter la relation phylogé- nétique de ces deux groupes de Céphalopodes. En résumé, pour M. Gaudry, si beaucoup de types zoo- logiques ont disparu, beaucoup se sont transformés à un tel degré qu’ils sont devenus méconnaissables, au point de vue de leur origine. « Après avoir étudié, dit-il, les créa- tures des anciens jours du monde, je m’efforce de les suivre dans les époques plus récentes et si j'arrive à les LS ES Lo + « — 339 — retrouver, sous les changements que les siècles leur ont imprimés, j’'éprouve un vif plaisir, car à l’idée triste de la mort se substitue l’idée heureuse de la vie. C’est cette recherche que j'appelle l'étude des enchainements du monde animal. » H. CrossE et P. FISCHER, Die Titiscanien, eine Familie der Rhipidoglos- sen Gasteropoden, Von (Les Titiscaniéns, famille des GaStropodes Rhipidoglosses. Par) HR: Bergh (1). Les Mollusques Gastropodes dépourvus de coquille et organisés pour la reptation ne sont pas rares. La plupart appartiennent à l’ordre des Opisthobranches(Æolis, Doris, etc.) ; d’autres (Arion, Vaginula, etc.) se rangent parmi les Pulmonés ; mais, jusqu’à ces derniers temps, on n’en connaissait pas d’exemple chez les Prosobranches. C’est ce qui donne un certain intérêt à la découverte d’un nou- veau genre décrit par R. Bergh sous le nom de Tifiscania limacina. L'animal est de petite taille (10 mill. de long), limaci- forme ; les tentacules, très allongés, portent les yeux à leur base. En arrière des tentacules, on trouve l’ouver- ture palléale sous la forme d’une fente transversale, d’où sort, du côté droit, une branchie bipinnée. Ces dispositions sont très visibles sur un dessin de Semper, exécuté d’après l’animal vivant. La présence d’une branchie bipinnée, située du côté droit et en avant, indique (1) Leipzig 1899. Brochure in-8 de 26 pages et 3 planches (Extrait du Morphologisches Jahrbuch, Bd. XVI, Heft 1). . — 340 — immédiatement que ce genre doit être placé parmi les Prosobranches Diotocardes. La dissection conduit au même résultat : la radule, notamment, présente un grand nombre de dents marginales en éventail : elle est donc très nettement rhipidoglosse. Pour préciser davantage la position systématique du nouveau genre, R.Bergh a étudié le système nerveux qui, d’après lui, offre les plus grandes ressemblances avec celui des Nérites. On sait que, chez ces dernières, la commissure viscérale est incomplète, en raison de l’ab- sence du ganglion supra-intestinal: c’est du moins ainsi que certains auteurs modernes interprètent la disposition de ce système nerveux, qu’ils désignent par l’épithète d’orthoneuroïde. Enfin R. Bergh rapproche le Titiscania du Neritopsis parce que, dans ces deux genres, la dent centrale de la radule fait défaut (1). La distribution géographique de cet animal est inté- ressante : les deux premiers individus, trouvés en 1859, proviennent des Philippines (île Camiguin). Dix-huit autres ont été pêchés en 1871, par Môbius, à l'Ile aux Fou- quets, près de l’Île Maurice. H. FISCHER. Catalog der Conchylien-Sammilung von Fr. Paetel, Mit Hinzufügung der bis jetzt publicirten recenten Arten, sowie der ermittelten Synonyma (Catalogue de la Collection de Coquilles de Fr. Pae- (1) Dr P. Fischer, Sur l'anatomie des Nerilopsis (Journal de Con- chyliologie, vol. XXIIL, p. 197, 1875.) — 341 — tel, Avec addition des espèces vivantes, publiéés jusqu’à ce jour, et des synonymes.— Livraisons 11 (4), 12 (2), 13 (3) et 44 (4). Avec les livraisons 11, 12, 13 et 14, se termine la seconde partie du Catalogue de M. Fr. Paetel, celle qui comprend les Gastropodes terrestres et fluviatiles. Nous y trouvonsla partie, non encore mentionnée dans les précé- dents fascicules, des Pulmonés inoperculés et celle, non moins intéressante, des Pulmonés operculés. L'ordre de classification suivi par l’auteur, pour les familles et les genres, est très scientifique et généralement en rapport avec les découvertes modernes et l’état actuel des connais- sances. Pourtant, nous nous permettrons de lui reprocher d’avoir compris dans les Cyclophorus le type de notre genre Acroptychia (A. metableta, Grosse et Fischer, de Madagascar), forme essentiellement originale, dont l’oper- cule, en dehors de son peu d’épaisseur, n’a absolument rien de commun avec celui des CY/clophoridæ, et se rap- proche, au contraire, sensiblement de celui des Cyclos- tomu. Nous reconnaissons toutefois que cette forme ambigue ne laisse pas que d’être embarrassante et que, si l’on n’avait été à même d’étudier son opercule, on l’eut très probablement rapprochée des Cyclophoridæ, dont elle a presque la coquille, plutôt que des Cyclostomatidæ.Peut- être aussi l’auteur aurait-il pu se dispenser d'introduire (1) Berlin, 1890, chez Paetel frères, éditeurs. Fascicule grand in-8 de 80 pages d’impression. (2) Berlin, 1890, chez Paetel frères, éditeurs. Fascicule grand iu-8 de 80 pages d’impression. (3) Berlin, 1890, chez Paetel frères, éditeurs. Fascicule grand in-8 de 80 pages d’impression. (&) Berlin, 1890, chez Paetel frères, éditeurs. Fascicule grand in-8 de 105 pages d'impression: RAA — 342 — dans son Catalogue, autrement qu’à titre synonymique, certaines espèces plus ou moins douteuses dont quelques naturalistes ont, dans ces derniers temps, cru devoir enri- chir la nomenclature zoologique, qui s’en serait bien passée ? Ces légères critiques n’enlèvent d’ailleurs rien au mérite intrinsèque et à la valeur de cet utile ouvrage, qui, commencé, dans ses premières éditions, sur le plan restreint d’un Catalogue de Collection particulière, est devenu, dans la dernière, un Catalogue général, compre- nant, à bien peu d’éxception près, la totalité des espèces de Mollusques vivants actuellement connus et indispen- sable à toutes les collections particulières et à tous les Musées publics de quelque valeur. On peut, én quelques minutes, avec cét utile ouvrage, se faire une idée exacte et complète de la richesse spécifiqué d’un genre quel- conque, résultat auquel on ne pourrait, sans son secours, arriver, qu’au prix de pénibles recherchés et en perdant beaucoup de temps. | Cette publication est donc, en définitive, utile à la science, ainsi qu'aux savants, et nous espérons voir paraître sous peu, la dernière partie qui renfermera les espèces connues de Pélécypodes et qui complétera l’ouvrage. | H. Grosse. Moluscos Marinos de Espana, Portugal y las Baleares, por (Mollusques marins d'Espagne, du Portugal et des Baléarëés, par) J, G. Hidalgo. Livraisons 48, 19, 20 (1). (1) Madrid. 1890, chez l’auteur, Calle de Alcala, 36, 3° izquierda- Fascicule £rand in-8, comprenant 16 planches coloriées. LS Le fascicule que vient de publier M. Hidalgo, se com- pose de 16 planches coloriées, qui portent les numéros 63, 64, 65 À, 65 B, 66, 67, 71, 79, 80, 82, 83, 86, 87, 88, 89 et qui comblent les lacunes de l'Atlas, dans les livraisons précédemment parues. Ces plancheS, dessinées par M. Arnoul ét coloriées d’après ses modèles, sont d’une excellente exécution et tout à fait dignes d'accompagner le texte de notre savant confrère de Madrid. H, CROSSE. Iconographie der Land— und Süssyrasser- Moïllusken, mit vorzüglicher Berücksichtigung der europäischen noch nicht abgebildeten Arten, von E. À. Rossmässler, fortgesetzt von (Iconogra- phie des Mollusques terrestres et fluviatiles, avec étude particulière des espèces européennes non encore figurées, par E.-A. Rossmässler, continuée par le) B: W.Kobelt: — Nouvelle Suite. Vol. IV, livraisons 5 et 6, avec 10 planches {1). L'auteur propose le nouveau groupe Cretozonites pour une espèce de Crète (Hyalinia ægopinoides, Maltzan), à péristome bordé intérieurement, ce qui ne se voit guère, habituellement, chez les Hyalinia. Il décrit et figure comme espèces nouvelles, l’'Hyalinia Alhambræ, du sad de l’Espagne; l’Helix Lampedusæ, de la petite île de Lam- pedusa ; l’'H. Gaitoi, de Malte; la var. Akrotirensis de VH. Cretica, Férussac; H. Gouini, Debeaux ms., des environs d'Oran : H. Sebkarum, Debeaux ms., de la Senia, dans la province d'Oran; H. afinior, Debeaux ms., pro- (1) Wiesbaden, 1890, C. W. Kreidel’s Verlag. Livraison double petit in-4, comprenant 24 pages d'impression et accompagnée de 19 planches coloriées. ete er 2 PORTER AS ST RE OU TD) PPT TR PEER LS TES TA fi DO ES LAS FR 7 ARS # ROLE 4 \ % , y ANS SRE 14) ; CAR o — JE — venant également de la Senia: H. Breveti, Debeaux ms., des environs de Tlemcen; FH. Fabriesi, Debeaux ms., trouvé au polygone d’Oran ; Anodonta Suevica, de l’Aich, affluent du Neckar ; À. borealis, de l’Ochta, affluent de la Néva. Cette livraison double, qui termine le quatrième volume de la nouvelle série de l’'Iconographie, donne les figures d'un certain nombre d’espèces terrestres et fluviatiles, provenant d'Algérie, de Hongrie et d’autres régions du système paléarctique, espèces qui, n'ayant point encore été représentées jusqu'ici et se trouvant quelquefois décrites d’une façon imparfaite, étaient, en définitive, assez mal connues. Quelques-unes de ces espèces sont peut-être plus ou moins contestables, mais, néanmoins, il est utile à la science qu’elles soient toutes figurées, d’après des types certains. Cela permettra de les juger et de séparer avec plus de certitude, les bonnes des mauvaises. Les planches de M. Kobelt, exécutées avec son talent habituel, méritent donc d’être appréciées des naturalistes à qui elles sont appelées à rendre d’importants services pour la détermi- nation et le classement des espèces de leurs collections. H. CROSSE. On the Marine Mollusca of Ascension Island. By (Sur les Mollusques marins de l’Ascen- Sion. Par) Edgar A. Smith (1). La liste des Mollusques marins de l’île de l’Ascension, donnée par notre savant confrère du British Museum, M. Edgar A. Smith, ne renferme que 42 espèces, sur les- quelles 9, draguées par l’Expédition du Challenger, à une (1) Londres, 1890. Brochure grand in-8 de 6 pages d'impression. (Extr. des Proc. Zool. Soc: London du 1°’ avril 1890.) — 34 — profondeur de 420 brasses, ne peuvent auère êlre consi- dérées comme appartenant à cette faune. L'auteur attribue cette pauvreté zoologique au fait qu'aucun collecteur expé- rimenté n’a encore exploré le littoral de lile. Sur les espèces mentionnées, 14 se retrouvent à Sainte- Hélène, 11 sur les côtes de l'Afrique occidentale ; 12 vivent dans les eaux des îles du Cap Vert, des Canaries et des Acores ; 9 sont méditerranéennes et 17 appartiennent à la faune des Antilles. Quelques espèces, en petit nombre et parmi lesquelles nous citerons l’Ostrea cucullata, Born, et le Malleus requla, Forskal, sont des formes orientales. C’est donc une faune mélangée, qui ne paraît, au moins jusqu'ici, renfermer aucune espèce particulière. H. CROSSE. Sepia Bertii, Nota di (Sepia Bertii, Foresti. Note de) Lodovico Foresti (1). L'auteur décrit sous le nom de Sepia Bert et figure un osselet de Seiche fossile du Pliocène inférieur de Bologne. Cette espèce paraît se rapprocher sensiblement du S. verrucosa, Bellardi, qui a été trouvé dans les marnes bleues des environs de Brà, mais néanmoins, elle pré- sente des caractères particuliers qui permettent de la distinguer spécifiquement. L’osselet est plus petit et de forme beaucoup plus étroite et plus allongée que dans l'espèce de Bellardi ; sa surface dorsale est plane, légère- ment déprimée, dans le voisinage des bords, rugueuse sur toute la ligne centrale et granuleuse sur les côtés. L’exem- plaire typique a été recueilli, par le D. G. Berti, dans la (4) Rome, 1890. Brochure petit in-4 de 5 pages d'impression, accompagnée d’une planche lithographiée. RP AS NE NE CPE SERRE" RDA RSR CEA VC ya NUE NET Ç é Hs d A — 346 — matne argileuse, sous le sable glauconifère, sur les bords du torrent Savena, près Bologne. L’espèce de Bellardi et celle de M. Foresti appartiennent, toutes deux, à la partie la plus basse du Pliocène inférieur. La nouvelle commu- nication de notre honorable confrère de Bologne ne manque pas d'intérêt, car on sait combien sont rares, dans les terrains tertiaires supérieurs de l'Italie, les fossiles appartenant au genre Sepiw. H. CROSSE. On Parmella Etheridgeiï, Brazier. By (Sur le Parmella Etheridgei, Brazier. Par) €. Hedley (1). Dans le compte-rendu fait par M. Etheridge, de lExpé- dition scientifique effectuée dans l’île de Lord Howe, par . ordre et sous les auspices de l’Australian Museum, il est question (à la page 26) d’une remarquable espèce nou- * velle de Vitrine, qui vit sur les tiges et à la naissance des feuilles de deux sortes de Palmiers (Kentia Belmoreana et K. Forsteriana) et que M. Brazier a nommé Vitrina Etheridgei. M. Hedley, zoologiste du Muséum de Queensland, ayant eu occasion d'étudier l’animal de cette prétendue Vitrine, a constaté que ce Mollusque avait les plus grands rapports avec le Parmella planata, H. Adams, des îles Fidji, qu’il appartenait au même genre, mais qu’il devait être distingué spécifiquement. L'examen de l’animal confirme la valeur du genre Par- mella, qui doit être classé dans la sous-famille des Heli- {4) Sylney (sans date). Brochure in-8 de 4 pages d'impression, accompagnée d’une planche dessinée par l’auteur et gravée par les procédés héliotypiques. (Extr. du vol. I des Records of the AusWa- lian Museum.) cts: à À — 947 — carioninæ, à côté des Farmarion, des Parmacochlea et surtout des Cystopelta, avec lesquels l'étroitesse de son pied et la disposition en forme de sac de sa saillie viscé- rale lui donnent une grande ressemblance extérieure. La mâchoire a été malheureusement détruite, dans le cours du travail de dissection, mais l’auteur a pu obser- ver la radule, dont la dent rachidienne ressemble à celle du Durgella Khasica, telle que la figurée le colonel Godwin-Austen. L’odontophore est plus long que large, légèrement cordiforme et il compte 145 rangées de dents, dont la formule est : 300 — 15 — 4 — 15 — 300. On voit que les dents marginales sont très nombreuses. H. CrossE. NOUVELLES Nous apprenons que les collections conchyliologiques de M. Edouard Marie viennent d’être acquises par M. Hugh Fulton, de Londres. Il parait que les bancs d’Ethéries (An Ætheria plumbea, Férussac?) abondent dans les eaux du Niger. En effet, nous trouvons mentionné, dans un intéressant travail, publié récemment par M. le lieutenant-colonel Galliéni (1), le fait que la chaux employée pour la construction du fort de Siguiri a été fabriquée exclusivement avec les coquilles d’Huitres (Ætheria) que l’on trouve dans le Niger. L’un des premiers impôts dont aient été frappés les pêcheurs qui, de Bammako à Siguiri, exercent leur industrie sur le (1) Deux campagnes au Soudan français (1886-1887 et 1837-1888), par le lieutenant-colonel Galliéni (Tour du Monde, n°’ des 10 et 17 mai 1890): — 318 — grand fleuve du Soudan (c’est toujours par l’impôt que la civilisation inaugureses bienfaits),consiste dans l'obligation d’alimenter le four à chaux du fort de toutes les coquilles d'Ethéries dont on pourra avoir besoin, pour les cons- tructions du Gouvernement. Espérons qu’on en laissera quelques-unes dans le Niger, pour les collectionneurs de avenir | Bien que les sciences naturelles n’aient pas eu grand profit à tirer de la récente expédition de Stanley, nous y relevons pourtant un fait intéressant, c’est la constatation de la présence des Ethéries non seulement dans le Congo, mais encore dans un de ses principaux affluents, l'Arou- houimi (1), où elles contribuent à l'alimentation des rive- rains et figurent, pour une large part, dans les éléments constitutifs de leurs débris de cuisine. H. CROSSE. (Q). Dans les ténèbres de l'Afrique, par H. M. Stanley, vol, I. p- 139. PA ASE RUN ONE Ve ER EU D À PR RE CE EE 5940, — ABBEVILLE, TYP. ET STÉR. A. RETAUX. — 1890. | jo. AUS JOURNAL CONCHYLIOLOGIE 1°" Octobre 1890. Observations sur la Synonymie et l'habitat du Gas- tropteron rubrum, Rafinesque, Par P. FISCHER. Le genre Gastropteron a été créé en 1813, dans une dissertation inaugurale (thèse) soutenue par Kosse (1), élève de Meckel, et sous la présidence de celui-ci. D’après tous les auteurs contemporains, Meckel est bien l’auteur du genre Gastropteron, qu’il a fait publier par son élève. Cet usage existait encore à cette époque. Au siècle der- nier, nous en connaissons des exemples, puisque c’est ainsi que Retzius a publié un certain nombre de genres nouveaux de mollusques dans une dissertation de Philips- son, datée de 1788. Aucun nom spécifique n’est imposé au mollusque appelé Gastropteron, que Meckel et Kosse considéraient comme un Ptéropode, d’après le développement de ses parapodies. Quelques auteurs ont adopté cette classifica- tion : tels sont Férussac, Menke, Latreille ; mais Blain- ville, le premier, ayant reconnu les vraies affinités des (4) De Pteropodum ordine et novo ipsius ÿenere. 1813. — Les figures 11-18 de la planche ont été dessinées par Meckel. 23 — 350 — Gastropteron avec les Bulléens, dès lors tous les natura- listes ont été fixés. Il est donc inutile de les énumérer ; bornons-nous à citer, parmi ceux qui ont fait des obser- vations originales sur les formes extérieures ou sur l’ana- tomie de ces mollusques 2. Philippi (D), Cantraine (2), Soulevet (3), Krohn (4), Vayssière (5). On peut ajouter à cette liste Delle Chiaje, qui d’abord avait donné le nom de Clio Amati au Gastropteron, mais qui, plus tard (6), est revenu à l'opinion de Blainville. Dans la thèse de Kosse, le nom générique est orthogra- phié très correctement Gastropteron, et c’est ainsi qu'il est cité par Oken (7), Cantraine, Philippi (8), Delle Chiaje, Woodward, Tryon, etc, ; mais Schweigger (9), dès 1820, ayant dénaturé l’ orthographe originale en Gasteropteron, a été imité par la plupart des naturalistes subséquents, tels que Férussac, Latreille, Rang, Philippi (10), Menke, Herrmannsen, Swainson, H. et A. Adams, Gray, Vérany, Chenu, etc. Blainville (41) a été encore plus loin,puisqu’il a inscrit le genre sous le nom de Gasteroptera. Ce point de détail étant établi, il faut examiner ici s’il convient d'attribuer Ja propriété du vocable générique .(4) Enumeralio molluscorum Siciliæ, vol. I p. 124. 1836. (2) Malacologie méditerranéenne et littorale, p. 83. 1841. (3) Voyuge de la Bonite. Zoologie, vol. IL. p. 464, pl. ' XX VI. 1852. -(4) Archio fur Naturgesch., 26° année, p. 64-68. 1860. (5) Recherches analomiques sur les moilusques de la famille des Bullidés (Ann. des sc. nat., Zool., t. 20, pl. I-VI. 1880. (6) Descrizione e noltomia degli animali invertebrati della Sicilia cileriore, vol. II, p.84. 1841. (7) Lehrbuch der Zool., p. 830. 1815. (8) Handbuch der Conchyliviogie und Malakozoologie, p. 232, 1853. (9) Handbuch der Nuturgesch. der Skeletlosen, etc., p. 749. 1820. (10) Enumer. Moll. Siciliæ, vol. I, p. 124. 1836. (11) Manuel de Malacologie el de Conchyliologie, p. 479. 1825. — 351 — Gastropteron à l'élève ou au maître, c’est-à-dire à Kosse ou à Meckel. Je pense que c’est Kosse qui a choisi le mot Gastropteron. Voici en effet ce qu’il déclare dans sa thèse, à la page 10. « De nomine ipsi dando dub hæremus. Cum Cl. prœæceptor animal Neapoli invenerit Partheno- piæ nomen haud displiceret, sed magis arridet Gastrop- teron, quia quodammodo Pteropodum ordinem cum Gastropodum ordine ligat. » Par conséquent, il semble que Kosse ait préféré Gastropteron à Parthenopia, pro- posé par Meckel, pour désigner le mollusque de Naples. Et il faut croire que Meckel tenait à ce nom de Partheno- pia, puisque Oken (1), en 1815, emploie et fait passer Gastropteron en synonymie. Quel est maintenant le nom spécifique du Gastropteron de Naples et à qui appartient-il ? Un grand nombre d'auteurs : Philippi, Delle Chiaje, H. et À. Adams, Chenu, etc., attribuent à Kosse la pro- riété du vocable spécifique Meckeli. C’est là une erreur manifeste, puisque Kosse n’a donné aucun nom spécifique à son mollusque nouveau. Oken, en 1815, Schweigger, en 1820, ont suivi son exemple. Férussac, en 1822 (2), est le premier, à ma connais- sance, qui ait comblé cette lacune. Le type de Kosse est appelé Gasteropteron coccineum, Kosse. En 1825, Blainville employa le nom spécifique de Mec- keli, dont la propriété lui a été reconnue par Swainson, Woodward, Tryon, etc. Mais, antérieurement à la publication de ces deux noms (1) Loc. cil., p. 830. (2) Tableaux systématiques des animaux mollusques, p. 25, sans date (1819, d’après Rang; 1821, d’après la plupart des auteurs ; 1822, d’après une note de mon exemplaire et d’après le prospectus de l’ouvrage). — 392 — spécifiques, Rafinesque avait décrit, en 1814 (1), un mol- lusque de la Méditerranée absolument identique avec le Gasteroptera Meckeli, Blainville. Voici les diagnoses de Rafinesque : « Sarcopterus. Corps entouré d’une grande aile plane, bouche nue à une crête en dessus, branchies latérales lamelleuses. » «81. Sarcopterus ruber. Entièrement rouge clair, aile arrondie entière, eorps brun supérieurement. » En résumé, la synonymie de ce mollusque doit être ainsi établie : Genre GASTROPTERON, Kosse, 1813. (Sarcopterus, Rafinesque, 1814. — Partencpia, Oken, 1815). Type : Gastropteron rubrum, Rafinesque sp. (Sarcop- terus). — Gasleropteron coccineum, Férussac. = Gaste- roptera Meckeli, Blainville. — Clio Amati, Delle Chiaje. Hab. Ce mollusque a été considéré, jusqu’à présent, comme cantonné dans la Méditerranée. Il paraît assez commun dans la baie de Naples (Kosse, Meckel, Delle : Chiaje), où on le pêche surtout en automne ; il a été retrouvé à Palerme (Cantraine), à Nice; Villefranche, Gênes (Vérany), dans le golfe de Marseille (Marion, Vays- sière), dans l’Adriatique, à Spalato (Gantraine) et à Lissa (Stossich), dans la mer Egée (Forbes). En septembre 1890, nous en avons examiné un spéci- men, dragué au large en dehors du bassin d’Arcachon (Gironde), par 70-120 mètres de fond. L’animal était mort ; ses téguments montraient encore leur coloration rougeûtre caractéristique. Un autre spécimen a été recueilli, dans les (1) Précis des découvertes somiologiques ou zoologiques et bola- niques, p. 30. — 353 — mêmes conditions, par M. Roché. Les pêcheurs prétendent qu’ils voient de temps en temps quelques-uns de ces mol- lusques dans leurs fonds de chalui. Dans la Méditerranée, le Gastropteron rubrum vit à des profondeurs de 50 à 120 mètres. Les pêcheurs napoli- tains l’appellent palommella. Il nage avec facilité au moyen de ses larges parapodies. Sa larve et sa coquille rudimen- taire ont été découvertes par Krohn. Il est probable que l'on constatera d’autres ‘stations entre la Méditerranée et le golfe de Gascogne. Mais sa pré- sence dûment constatée sur le littoral atlantique de l’Eu- rope est un argument de plus en faveur de cette opinion que la Méditerranée n’est pas un centre de création pro- prement dit : elle constitue plutôt un diverticule de la pro- vince marine lusitanienne, diverticule dans lequel se pro- duisent des races locales, élevées à tort ou à raison au rang d’espèces, mais dont la souche doit être recherchée dans PAtlantique. PET Description de Coquilles fossiles des terrains tertiaires inférieurs (suite), Par C. MAYER-EYMAR (1). 101. PERNA REUSSI, Mayer-Eymar (pl. VIT, fig. 1). P. testa subquadrata, longiuscula, inflata, cordata, dorso subcarinata, crassissima, valdè inæquilaterali, concentricè tenuiter rugoso-lamellosa ; latere antico bre- vissimo, abrupto, supernè concavo, infernè subrotundo, _postico dilatato, subtüs leviter sinuoso, costis radianti- bus circiter 8, crassis,:depressis, inæqualibus, inœæqui- (1) Voyez Journ. de Conchyl., vol. XXXVII, p. 50, 1889. — 354 — distantibus, leviter crenato-nodosis; latere superiore brevi, horizontali, inferiore rotundaio ; umbonibus par- vis, incurvis, vix prominentibus ; lamina cardinal lata, sulcis 7, magnis ; interstitus paulo latioribus. — Long. 400, lat. 75, crass. 80 millim. Coquille presque carrée, un peu allongée, renflée, cordi- forme, obtusément carénée, fort épaisse, très inéquilaté- rale, couverte de petites rides d’accroissement légèrement lamelleuses. Côté antérieur très court, abrupt, concave en sa partie supérieure, arrondi vers le bas; côté postérieur élargi, sinueux vers le haut, muni de huit côtes rayon- nantes, épaisses, déprimées, inégales et inéquidistantes, légèrement noduleuses en travers ; côté supérieur court et horizontal, inférieur arrondi. Crochets petits, recourbés, à peine proéminents. Lame cardinale épaisse, munie üe sept forts sillons, dont les interstices sont un peu plus larges qu'eux. Voici une Perne d’un type tout nouveau, caractérisé par le renflement et la carène des valves. Comme elle se rap- proche cependant de quelques espèces récentes, soit par sa charnière à dents peu nombreuses, soit par la présence de côtes sur le côté postérieur, je ne crois pas qu'il soit nécessaire de la distinguer comme sous-genre. Cet unicum, acheté à feu Meneguzzo, provient, d’après son étiquette, de l’éocène inférieur de la Giechelina di Malo, au nord de Vicence; mais je présume fort, d’après sa roche; qu’elle a été trouvée dans le gros banc calcaire, à Conoclypeus conoideus, Terebralula subalpina, etc., dit membro!di Ghiampo, qui correspond aux bancs durs (Parisien, I, ce) du calcaire grossier de Paris." Du reste, je né tarderai pas à revoir la localité en question et, à l'occa- sion, je rectifierai, au besoin, mon appréciation. — 355 — 102. PINNA DESHAYES1, Mayer-Eymar. (PI. IX, fig. 1). os Pinna Deshayesi, Mayer-Eymar, 2n Journ. de Conchyl., 1864, p. 173. P. tesia elongata, cuneata, angulo apiciali circiter 40°, convexa circuitu subquadrato ; latere anitico recto, postico leviter arcuato, inferiore anticè subrecto, posticè arcuato ; costis radiantibus circiter 11, validis, obtu- sis, subregularibus, interstitiès paulo angustioribus, à rugis incrementi crassis, distantibus, irregulariter nodulosis, ad latus posticum maturè evanescentibus. — Long. 67, lat. 37, crass. 30 millim. Coquille oblongue, cunéiforme, à angle apicial d’envi- ron 45 degrés, convexe, à périphérie presque carrée. Côté antérieur droit; côté postérieur légèrement arqué; infé- rieur presque droit en avant, arqué en arrière. Côtes aû nombre de 10 à 12, fortes, obiuses, à peu près régulières, un peu plus étroites que leurs interstices, irrégulièrement noduleuses au passage de fortes rides d’accroissement, puis disparaissant de bonne heure sur le dos de la coquille. La découverte d’un échantillon de cette espèce mieux .conservé que ceux que j'ai jadis trouvés à Jeurres, échan- tillon qui provient, lui, du Ligurien supérieur de Gassi- nelle en Piémont, m'engage à la décrire de nouveau et moins sommairement que la première fois et à en donner enfin une figure. Cette intéressante espèce n’a décidément rien à faire avec le P. marguritacea, ni d’un autré côté, avec le P. Brocchi, qui lui succède, mais elle ressemble au P. seminuda, Lamarck, espèce ou variété que le musée de Zurich possède de l’Astien supérieur de Castell’ar- quato. Le — 356 — 103. CARDITA CALVIMONTANA, Mayer-Eymar. (PI. VIL fig. 2). C. testa subrotunda, vix obliqua, convexiuscula, per- paulum incrassata, valdè inæquilaterali ; latere antico brevissimo, angusto obtuso, superiore leviter arcua- to-declivi, postico subtruncato, supernè subangulato, palliari lato, arcuato ; costulis radiantibus 22-24, angustis, paulum elevatis, lævibus ; intershitiis paulo latioribus, transversim irregqulariter striatis ; umboni- bus prominentibus, tumidiusculis ; lunula brevi, cordata, profundiuscula ; lamina cardinali crassula ; margine palliari intus crassidentato. — Long. et lat. 17 mil- lim. Coquille presque ronde, à peine oblique, médiocrement convexe, légèrement épaissie, très inéquilatérale. Côté antérieur très court et étroit, formant un angle obtus; supérieur légèrement arqué et déclive; côté postérieur légèrement tronqué et anguleux à sa base ; inférieur large et arqué. Côtes rayonnantes au nombre de 22 à 24, étroites, peu élevées, lisses, séparées par des sillons un peu plus larges, irrégulièrement striés en travers. Crochets proémi- nents et assez forts. Lunule courte, cordiforme et assez profonde. Lame cardinale un peu forte. Bord palléal fortement dentelé à l’intérieur. Glauconie grossière (Parisien I, a) de Chaumont, (15 exemplaires), du Vivray (3 exemplaires) et de Hermon- ville (2 exemplaires). L’abondance du C. asperula, à Chaumont, a dû faire considérer la présente espèce comme une variété peu importante de celle-là, vu que les deux ont la même taille, presque la même forme et des côtes nombreuses et étroites. Cependant, il résulte d’un triage patient que ces 1 deux Cardites sont parfaitement distinctes. Le C. Calvi- montana diffère en effet du C. asperula en un bon nombre de points importants, tels que l’angle apicial plus aigu, les crochets plus forts, les côtes moins nombreuses de dix et parfaitement lisses, la lunule plus profonde, la charnière plus forte et les dentelures internes du bord palléal moins nombreuses et plus fortes. Ce n’en est donc ni une variété, ni une mutation immédiate. 104. CRASSATELLA BELLARDH, Mayer-Eymar. (PI. VII, fig. 4). Cr. testa transversa, ovali, compressiuscula, cras- siuscula, paulum inœquilaterali, transversim sulcata ; sulcis anticè densis in dorso striis irregularibus com- mulatis, posticé lamellas, distantiusculas, triplices, angulatas creantibus ; latere antico longiusculo, declivi, obtusè angulato ; postico carina obtusa separalo, lon- giore, sensim angustato, Ssubtruncalo , biangulato, compresso, stris longitudinalibus duabus inæqualiter tripartito, palliari regulariter arcuato ; umbonibus mediocribus, obtusis ; lunula magna, oblongo-lanceo- lata, profunda ; pube prælonga, angusla, acutè margi- nata. — Long. 53, latit. 38, crass. 21 millim. Coquille transverse, ovale, légèrement comprimée, peu épaissie, peu inéquilatérale, couverte de rides concen- triques, étroites et serrées sur le côté antérieur, rempla- cées sur le dos par des stries plus ou moins fortes et for- mant, de rechef, sur le côté postérieur, des lamelles étroites et un peu distantes, anguleuses à trois reprises. Côté anté- rieur assez long, déclive et formant un angle obtus; côté postérieur limité par une carène obtuse, de peu le plus long, se rétrécissant lentement, légèrement tronqué et ie bianguleux, comprimé, partagé en trois parties inégales par deux stries rayonnantes ; côté palléal régulièrement arqué. Crochets médiocres et obtus. Lunule grande, oblongue-lancéolée ; corselet très long, étroit, à bords tranchants. Bartonien inférieur (I, b) du Puget-Théniers (Alpes- Maritimes). — Unicum. Voisine du Cr. subrotunda, Bellardi, cette espèce s’en distingue par sa forme étroite et ovalaire, presque équila- térale, par ses sillons concentriques interrompus et aussi par sa lunule et son corselet, de taille inverse que chez le Cr, subrotunda. Elle s'éloigne davantage du Cr. Car- carensis, Michelotti, du Ligurien supérieur de Ligurie. 105. CRASSATELLA PuGeTI, Mayer-Eymar (PENDU ES 9): Cr. testa subparva, transversa, ovato-acula, convexa, inequilaterali, tenui, posticè carinata, ad carinam leviter sinuosa, transversim sulculata; sulculis tenuibus, densis, subæqualibus ; latere antico longiusculo, declivi, obtusè angulato, postico elongato, compresso, angus- tato, rostriformi, truncatulo, palliari longo, paulum arcuato, posticè leviter sinuoso ; wmbonibus prominen- hbus, tumidulis; lunula angusta, lanceolata, profunda ; pube brevi, obovata. — Long. 28, lat. 47 millim. Coquille de taille assez faible, transverse, ovale-pointue, convexe, inéquilatérale, mince, à carène postérieure, légèrement sinueuse près de celle-ci, ornée de petits sil- lons concentriques, denses et presque réguliers. Côté anté- rieur assez long, déclive et obtusément anguleux ; côté postérieur allongé, comprimé, rétréçi en forme de bec, légèrement tronqué ; palléal long, peu arqué, légèrement TA — 399 — sinueux en arrière. Crochets proéminents et assez forts. Lunule étroite, lancéolée et profonde. Corselet court et ovalaire. Bartonien supérieur (IT, a) d’Allons (Basses-Alpes). — * Unicum. Deux caractères principaux distinguent cette espèce de sa plus proche voisine, le C. tenuisulcata, Edwards, du Bartonien inférieur de Barton même, à savoir, la longueur du côté antérieur et les stries de la surface. Sa forme allongée, en revanche, la différencie suffisamment du Cr. Edwurdsi, Mayer-Eymar (Cr. tenuisulcata, var. linea- tissima, Edwards, Wood ? Eoc. Moll. Bivalo., pl. 2%, fig. 6), du Ligurien inférieur de Brook et Bramshaw (Wilishire). Elle s'éloigne davantage du Cr. donacialis, commun dans le Bartonien inférieur de Nice, et du Cr. Grignonensis, du Parisien du Nord. 106. CRASSATELLA VENTRICOSA. Mayer-Eymar. (PI. IX, fig. 3). Cr. testa magna, transversa, Subtrapeziali, leviter obliqua, ventricosa, crassissima, posticè obtusè cari- nata, valdè inequilaterali, sulcis transversis, anticè pro- fundiusculis, dorso et latere postico in stris rugisque irregularibus mutandis ; latere antico brevi, declivi, rotundato, postico obliquo, valdè compresso, subconcuvo, obliquè truncaio, subrostrato, palliari ferè recto ; umbonibus prominentibus, tumidisshnis ; lunula magna, profunda ; pube magna, lanceolata, profunda.— Long. 85, lat. 55, crass. circ. 50 millim. Coquille de grande taille, transverse, presque trapéziale, légèrement oblique, ventrue, très épaisse, obtusément carénée sur l'arrière, très’ inéquilatérale, couverte de — 360 — stries et de rides d’accroissement formant des côtes sur la partie antérieure. Côté antérieur court, déclive et arrondi; côté postérieur oblique, très comprimé et légèrement con- cave, tronqué obliquement et en coin «btus ; palléa,. presque droit. Crochets proéminents et très renflés. Lunule grande et profonde. Corselet grand lancéolé, et profond. Bartlonien\(T, L) du Puget-Théniers (Alpes-Maritimes). — Unicum. Proche parente du Cr. Thallavignesi, auquel elle suc- cède, cette grande espèce s’en distingue par sa forme plus allongée et plus bombée et par la longueur de sa tronca- ture très oblique du côté postérieur. 107. CARDIUM (PROTOCARDIUM) BELLARDII, Mayer-Eymar (PI. IX, fig. 2). C. (Pr.) testa ferè magna, transversa, paulum con- vexa, anticè dorsoque sublævigata, wquilaterali; latere antico rotundalo, postico angulo obtuso separato, com- presso, lato, ferè perpendiculariter subtruncato, costis radiantibus circiter 20, granoso-spinosis, antè carinam lœvibus, sensim minoribus evanescentibusque, latere palliari longo, latè arcuato : umbonibus tumidis, recur- vis, — Long. 58, lat. 52, crass. cire. 34 millim. Coquille d’assez forte taille, transverse, peu renflée, lisse, ou à peu près, en avant et sur le dos, équilatérale. Côté antérieur arrondi; côté postérieur limité par un angle obtus, comprimé, large, légèrement tronqué en sens perpendiculaire, orné d’environ vingt côtes portant de gros granules épineux, côtes qui deviennent lisses et dispa- raissent assez rapidemont en deçà de la carène ; côté pal- léal long et peu arqué. Crochets renflés et recourbés, — 361 — Bartonien inférieur (I, a) de la Palarea, commune de Blandasque et du Puget-Théniers, près de Nice. Parmi les nombreux Protocardium du Barlonien de Nice se trouve une espèce plus transverse que les autres, à l'instar du C. Hærnesi, Deshayes, mais beaucoup plus grande que celui-là et moins rétrécic du côté antérieur. Ne pouvant rattacher cette forme à aucune de celles décrites par Sowerby, Deshayes et Trauscher, je me décide à la décrire comme nouvelle et cela avec d'autant moins de crainte de me tromper que j'en connais plusieurs individus identiques. 108. CARDIUM DISTINGUENDUM, Mayer-Eymar. (PI. VI, fig. 4, 4a et 4b). C. testa parvula, rotundato-subquadrangulari, pau- um obliqua, paulum convexa, tenui, inœquilaterali, radiatim costulata: costulis circiler 36, angustulis, plano-convexis, sulculo separatis, lateralibus paulo minoribus, transversim obscurè crenato-nodulosis ; lütere antico brevi, sublus declivi, rotundato, postico angulo obtuso separato, compresso, obliquè truncalo, subbiangulato, inferiore ferè recto ; umbon:ibus promi- nentibus, parvis, acutulis ; cardine angusto, crassulo, dente antico valve sinistræ crassulo. — Long. et lat. 6 millim. Coquille de petite taille, à peu près en triangle arrondi, tant soit peu obli jue, peu convexe, mince, inéquilatérale, ornée d’environ 36 costules, un peu étroites, plano-con- vexes, séparées par un petit sillon, un peu plus faibles et légèrement découpées en granulations transverses sur les côtés antérieur et postérieur. Côté antérieur court, déclive en haut, arrondi en bas ; côté postérieur limité par un — 362 — angle obtus, comprimé, tronqué obliquement et obtusé- ment bianguleux ; palléal presque droit. Crochets proémi- nents, petits et un peu pointus. Charnière étroite, assez forte, à dent antérieure de la valve droite assez grosse. Tongrien supérieur (marne sableuse grise à Cardila Basteroti) de Gaas près de Dax.— Deux exemplaires. Très voisine du C. Raulini, qu’elle paraît remplacer dans l’Aquitaine, cette petite Bucarde s’en distingue par sa forme tant soit peu plus anguleuse et plus comprimée et surtout par ses côtes au moins dix fois plus nom- breuses, partant plus étroites, et chez qui de légères cré- nelures remplacent les petits tubercules des côtes du C. Raulini. 109. Carpium GENY:I, Mayer-Eymar. (PI. VII, fig. 1.) C. testa subovato-rotundata, longiuscula, inflata, tenui, inæquilaterali, tenuicostata; costellis densis, angustis, planis, lævibus ; antico brevi, supernè con- cavo, infernè rotundato, postico supernè sinu obliquo separato, alhiformi, angusto, angulato, infernè arcuato; umbonibus valdè prominentibus, subtumidis, recurots ; lunula magna, concava — Long. 67, lat. 50, crass. circ. &4 millim. Coquille irrégulièrement ovale-arrondie, un peu allongée, renflée, mince, inéquilatérale, couverte de petites côtes serrées, planes et lisses, Côté antérieur court, concave en haut, arrondi vers le bas ; côté postérieur divisé vers le haut par un sinus oblique, en forme d’aile courte, angu- leux à sa rencontre avec le bord cardinal, arqué en sa partie inférieure. Crochets très proéminents, assez forts et recourbés. Lunule grande et concave. — 363 — _ Bartonien inférieur (I, b) de la Palarea. — Quatre exemplaires. De la même section, nommée Ptericardium, Ag. (nom à changer en Alicardium plutôt qu’en Ptericar- dia, je pense), et du même groupe que le:C. Perez, Bellardi, qui l'accompagne à Nice, cette intéressante espèce s’en distingue, à première vue, par sa forme allongée et arrondie et par ses côtes beaucoup plus faibles et plus nombreuses. Je distingue comme espèce à part et nomme C. nothum une Bucarde du même gisemen{, de forme aussi allongée, mais un peu plus carrée que le G. Genyi, à aile un peu plus longue et ornée, ainsi que le reste du côté postérieur, de côtes semblables à celles du €. Perezi, tandis que le dos et l'avant de la coquille sont couvertes de petites côtes semblables à celles du C. Genyi. 110, TeLLiNA RaOUL:I, Mayer-Eymar. (PI. VIN, fig. 5.) T. testa transversa, ovalo-acuta, conveæiuscula, tenui, inæquilaterali, transversim requlariter tenuila- mellosa, obscurè radiolata ; latere antico longiusculo, supernè paulum depresso, obtuso, postico paulo breviore, supernè declivi, rostralo, extr emitate truncato, plica- tura crassula, in valoa dextra carinam crassam, cre- nato-lamellosam efformante, invalva sinistra ldtè cana- liculata ; latere palliari latè arcuato, posticè leviter sinuoso; wmbonibus parvis, oblusis ; dentibus latera- libus valvæ dextræ crassulis; sinu palliari irregula— riter elliptico. — Long. 30, lat. 47 iillim. Coquille transverse, ovale-pointue, un peu convexe, mince, inéquilatérale, ornée de petites lamelles trans- versés, à peu près régulières, que croisent de petits — 364 — rayons superficiels; côté antérieur assez long, légèrement déprimé en dessus, se terminant en angle obtus; côté postérieur un peu plus court, déclive et rostré, tronqué à son extrémité, muni d’un pli assez fort, formant une carène obtuse et lamelleuse sur la valve droite et une gouttière assez large sur la valve gauche ; côté palléal en arc ouvert, légèrement flexueux en arrière. Crochets petits et obtus. Dents latérales de la valve droite assez fortes. Sinus palléal irrégulièrement elliptique. Tongrien supérieur de Gaas. — Trois valves. Du groupe du T. incarnala, groupe qui commence du reste déjà dans le Bartonien inférieur de Thoune, avec mon 7. Lorioli, cette jolie Telline se rapproche extrême- ment de sa plus proche voisine dans l’ordre chronolo- gique, mon T. Aquitanica (Journ. de Conchyl., 1864, pl. XIV). Cependant, je pense qu’il faut la distinguer comme espèce. Elle est en effet un peu plus inéquilatérale, un peu moins aplatie que la forme de l’Aquitanien et elle en diffère encore par ses lamelles très nettes et par la lorce de son pli postérieur. 111. THRACIA CRossE1, Mayer-Eymar. (PI. VII, fig. 3.) Ph. testa transversa, ovalo-oblonga, compressiuscula, inœquilaterali, tenui, transversim tenuistriata et irre- gulariter sublamellosa ; latere antico breviore, declivi, sublus concavo, obtuso, postico angulo separato, compresso, elongato, leviter angustato, subtüs recto, per- pendiculariter subtruncato, obtusè biangulato, palliari ferè recto, posticè leviter sinuoso ; umbonibus prominen- libus, tumidis, recurvis. — Long. 37, lat. 24 millim. Coquille transverse, ovale-oblongue, légèrement com- — 365 — primée, inéquilatérale, mince, striée et un peu irréguliè- rement lamelleuse en travers. Côté antérieur le plus court, déclive, concave en haut, obtus, vers le bas ; côté pos- térieur limité parun angle, comprimé, allongé, légèrement rétréci, droit en dessus, légèrement tronqué et formant deux angles obtus; palléal presque droit, légèrement sinueux en arrière. Crochets proéminents, épais et recourbés. Bartonien inférieur d'Allons (Basses-Alpes). — Deux exemplaires. Du groupe déjà nombreux du Th. convexa, cette espèce se distingue de son type (qui du reste apparaît avec elle dans le Bartonien de Nice) par sa forme moins ventrue, plus carrée, plus courte en avant, plus longue et plus large en arrière, enfin par ses lignes d’accroissement moins grossières, de temps en temps légèrement lamel- leuses. 112. THRACIA TRIGONIOIDES, Mayer-Eymar (PI. VIIL, fig. 2). Th. testa vix transversa, obtusè triangulari, leviter obliqua, convexiuscula, valdè inæœquilaterali, tenui, transversim irrequlariter striato-rugosa; latere antico brevissimo, obliquè subtruncato, subtis subconcavo, in- fernè rotundato, postico angulo separato, compresso, longiusculo, velociter angustato, rostriformi, leviter truncato et obtusè bianguluto, palliari arcuato, posticè leviter flexuoso ; umbonibus valdè prominentibus, tumi- diusculis. — Long. 35, lat. 28 mullim. Coquille à peine transverse, en triangle obtus, tant soit peu oblique, assezconvexe, très inéquilatérale, mince, irré- gulièrement striée et ridée en travers. Côté antérieur très 24 Le court, comme tronqué ensens oblique, légèrement concave en haut, arrondi en bas; côté postérieur limité par une légére carène, comprimé, un peu allongé, rapidement rétréci en forme de bec légèrement tronqué et biangu- leux ; côté palléal arqué, légèrement flexueux en arrière. Crochets très proéminents et assez forts. Bartonien inférieur de la Penne près de Nice. — Trois exemplaires. Voici une nouvelle forme extrême du groupe du Th. convexa, voisine, celle-ci, de mon Th. Renevieri, du Bar- tonien inférieur de Thoune (dont je connais maintenant deux exemplaires, soit dit en passant), mais plus courte en avant, plus longue et plus étroite en arrière et à cro- chets dès lors beaucoup plus proéminents. Elle ressemble de ce fait encore plus que le Th. Renevieri au Th. Con- radi des mers actuelles. C. M.-E. Note sur différents groupes établis dans le genre Orthis et en particulier sur Rihipidomella, OŒblert (— Rhipidomzs, OEhlert, olim). Par D. P. OEHLERT. Dans une Note préliminaire, récemment publiée (4), et qui doit recevoir des développements beaucoup plus éten- dus dans le tome VIII de la Paléontologie de New-York, M: Hall propose de diviser le genre Orthis en plusieurs (1) Hall. 1889. Revision of the Genus Orthis. — Some sugcestions regarding the subdivision and grouping of the species usually in- cluded under the generic term Orthis, in accordance with external and internal characters and microscopic shell structure. Bul. Geol. Soc. Am. vol. I. 1889, p. 19-21. — 367 — groupes naturels. Ce genre qui, compris dans le sens le plus large, renferme actuellement depuis le Silurien jus- qu’au Permien plus de 500 espèces, est constitué par une telle réunion de formes diverses, tant d’après l’aspect extérieur que d’après les caractères internes, qu'il devient impossible d’en donner une diagnose générique précise ; le sectionnement de ce genre avait déjà, du reste, été essayé par plusieurs auteurs qui ont proposé divers modes de groupement. Le genre Orthis ne fut créé, pour ainsi dire, que nomi- nativement par Dalman, en 1528 (1); la diagnose étant insuffisante et les premières espèces citées étant douteuses pour l’auteur lui-même, il a été admis que l'O. calli- gramma, l’une des formes figurées, constituerait le type du genre. En même temps, Dalman distingua du genre Orthis une forme concavo-convexe, à ligne cardinale droite et très développée, à laquelle il donna le nom de Leptæna : cette différenciation, qui, bien! que basée sur des caractères purement extérieurs, correspondait à deux groupes distincts, fut cependant longtemps négligée par les successeurs de Dalman. Plus tard, en 1837, de Buch (2), dans son Essai de clas- sification des Delthyris, chercha à limiter le genre Orthis et à le séparer des Spirifer ; toutefois, trompé par l'aspect extérieur, il plaça dans ce dernier genre des formes qui devaient plus tard être reconnues comme de véritables Orthidæ, telles que $. lynx (— Platystrophia, King, et S. cardiospermiformis (— Bilobites biloba, L.); de plus, ilfit des Orths striatula et resupinata, qui depuis ont cons- (1) Dalman. 1828. Kongl. Vel. Acad. Handl. f. 1827. pp. 93-96. (2) De Buch. 1837. Ueber Delthyris oder Spirifer und Orthis. — Vide. Trad. française, in Mém. Soc. Géol. Fr., 1'° série, t. IV, p. 453. — 368 — titué le genre Schizophoria, King, une section des Spiri- fer sous le nom de Sp. impressi. De par ailleurs, il établit deux subdivisions dans le genre Orthis, compris dans sa plus large acception ; la première (0. carinatæ) renfer- mant les espèces à valve ventrale carénée, à valve dorsale plus ou moins convexe et à contour plus ou moins sub- circulaire, correspondait aux Orthis proprement dits; dans la seconde (0. expanscæ) se trouvaient réunies, sans nom générique spécial, les formes leptænoïdes de Dalman à coquille Concavo-convexe et à ligne cardinale longue. Le mode d’ornementation des valves, la forme et la dispo- sition des plis servirent en outre à de Buch pour établir dans chacune de ces subdivisions des groupes de valeur secondaire. En 1845, de Verneuil, dans la Paléontologie de la Russie (1), revenant aux noms proposés par Dalman, sépara assez nettement les Orthis des Leptæna et proposa pour ces deux groupes un essai de classification. Pour le genre Orths, le seul qui nous intéresse ici, il se basa sur les caractères suivants : l’existence ou l’absence de sinus aux valves, la forme des côtes ou des stries rayonnantes, la présence ou l'absence d’un deltidium, enfin la forme des aréas. Ces caractères qui furent employés dans un ordre souvent contraire à leur véritable valeur amenèrent une regrettable confusion dans le classement des Ortlus. C’est ainsi que de Verneuil arrivait à placer des formes très voisines dans des groupes distincts, les filiariæ, les elegantulæ et les plicosæ, tandis qu'il réunissait dans une même subdivision des Aulosteges, des Orthisina et des Streptorhynchus. Toutefois, l'étude de Verneuil, tout (1) De Verneuil. 1845. Géologie et Paléonlologie de la Russie. t.Il, p. 479. — 369 — incomplète qu’elle fût, devint suggestive et détermina la création de nouveaux genres qui furent détachés à juste titre des Orthis proprement dits. En effet, dès 1847, Hel- mersen (1) créait, pour O0. Wagenheimi,le genre A ulosteges, que ses caractères externes et internes rapprochaient de Strophalosia et qui prenait naturellement place dans la famille des Productidæ ; puis d’Orbign y (2) faisait revivre, sous le nom d’Orthisina, des formes distinguées par Pander (3), dès 1830, sous le nom de Clitambonites. Enfin, King, dans son remarquable travail sur les fossiles Per- miens (4), établissait successivement les genres Schizopho- ria, Platystrophia, Dicælosia (— Bilobites,Lin.) et Strep- torhynchus pour des formes que ses prédécesseurs réunis- saient au genre Orthis. Nous pourrions encore ajouter les genres Scenidium, Hall,1860 (— Mystrophora, Kayser (6), et le genre Syntrielasma, Meek. 1865 (7) (— Enteleles, Fischer, 1830) (8). Quenstedt, dans son travail sur les Brachiopodes publié en 18:1 (9), non seulement n’apporta pas de vues nou- velles pour la classification des Orths, mais revint plutôt en arrière, en groupant ensemble, sous le nom de Produc- tidæ, les Orthis et les Productus. Sous le nom d’Orths, cet auteur comprenait, outre les espèces typiques du genre, (1) Helmersen. 1847. Bul. Acad. Imp. Sl-Pétersb., VI p. 435, pl. V1, fis. 12. (2) D’Orbigny. 18717. Compt. Rend. Acad. Sc., vol. XX, D: 267: (3) Pander. 1830. Beitr. Geogn. Russ. Reiches., p. 70. pl. IL, fig. 14. (4) King. 1860. Monograph of Permian fossils of England, p. 106, 107. (5) Hall 1860. 13° Ann. Rep., p. 70. (6) Kayser. 1871. Die Brachiop. d. Dev. d. Eïifel. — Leit. Deul. Geol. Gesel., vol. XXII, p. 612, pl. XIII, fi. 5. (7) Meek. 1865 Proc. Acad. Nat. Sc. Phil. p. 277. (8) Fischer. 1830. Orycl. Gouv. Moscou, p. 193, pl. %6, fig. 6, 7. (9) Quenstedt. 1871. Petrefact. Deut. — Brachiopoden, p. 536. =: 010 ou celles qui constituent les genres voisins, toutes les formes leptænoïdes, soit normales, soit anormales, soit inverses, Porambonites, Chonetes, etc. Dans son savant travail sur la faune du calcaire à Pro- ductus du Salt Range, M. Waagen (1), bien que n’ayant eu à sa disposition que quelques rares formes d’Orthidæ, a cependant traité la question du groupement des Orthis. La famille des Orthidæ, que Woodward avait créée en 1852 (2) et qui comprenait les genres Orthis, Streptorhyn- chus, Davidsonia, Calceola, est réduite par Waagen au groupe des Orthis proprement dits. Il la divise en deux sous-familles : 1° Ænteletinæ, pour le genre Enteletes, Fischer ; 2° Orthinæ, comprenant les genres Orthis, Bilo- biles, Platystrophia, Scenidium et Orthoidea (3). I écarte de cette sous-famille le genre Orthisina, pour le placer dans la famille des Strophomenidæ, où il constitue la sous-famille des Orthisinæ,servant de passage entre les Orthis et les Strophomena. Pour le genre Orthis, Dalman, il indique 3 groupes ou subdivisions : le premier a pour type 0. Morgamiana, Derby ; il est caractérisé extérieurement par ses valves très renflées, principalement la dorsale, dont le crochet très proéminent domine les aréas sur lesquelles il se recourbe, tandis que lecrochet ventral, beaucoup plus petit, est rejeté en arrière et devient parfois presque horizontal ; à l’inté- rieur, on retrouve les mêmes caractères que dans Enteleles, mais moins accusés ; les cruras sont très arqués vers l'ar- rière et il existe deux fortes plaques fovéales, par ses trois (4) Waagen. 1884. Paleont. Indica. Salt-Range fossils Brachiopoda, p. 548, (2) Woodward. 1852. Manual Rec. and Foss. Shells, p. 229. (3) Le genre Orthoidea, Friren, créé pour une forme jeune et très petite du Lias moyen nous semble très douteux. 78- — 371 — petites crètes septales, assez élevées à la valve ventrale, ce premier groupe se rattache aux Orthis. La deuxième sub- division a pour type 0. resupinata, Martin; elle corres- pond donc exactement au type Schizophoria de King, qui avait pris cette même espèce pour type de son genre. M. Waagen signale un moindre développement dans les cruras, dans les plaques fovéales, dans la crète médiane ventrale. Nous pourrions ajouter, ainsi que nous l’avons indiqué depuis, que les impressions musculaires des diduc- teurs et des pédonculaires ventraux sont ovalaires, très allongées, et que la disposition des sinus vasculaires, sur- tout à la valve dorsale, présente des caractères particuliers. La forme extérieure peut encore servir à compléter cette diagnose : la valve ventrale étant déprimée vers le front, tandis que la dorsale est renflée avec un méplat dans la région médio-frontale, les crochets sont presque égaux et contigus. Enfin la troisième subdivision est celle que M. Waagen désigne sous le nom de groupe à 0. Michelin. (1). Peu de temps après la pubiication de M. Waagen et sans avoir encore entre les mains son remarquable travail, nous faisions paraitre une Étude sur quelques fossiles dévoniens de l’ouest de la France (2), dans laquelle, en décrivant quelques Orthis, nous étions amené également à signaler dans ce genre quelques groupes naturels; plus tard, nous avons identifié l’un d’eux au genre Schizopho- rid, King, et donné à l’autre le nom de Rhipidomys, en prenant comme type 0. Michelini, Léveillé. MM. Halk et Clarke, nous ayant gracieusement averti par lettres que ce nom avait déjà été employé par, Wagner en 1844, pour (1) OEhlert. 1887, in Fischer, Manuel Conch. — Brach., p. 1288. (2) OEhlert, 1886. Etude sur quelques fossiles dévoniens de l’ouest de la France. Ann. sc. géol., t. XIX, art. 4. — 372 — un genre de Rongeurs de la sous-famille des Murinæ, nous proposons de changer ce nom en celui de Rhipido- mella. Nous profitons de cette occasion pour donner, d’après l'étude détaillée que nous avons publiée antérieurement sur (0. Hamon, Rouault, qui appartient au même groupe, une diagnose plus complète que celle qui figure dans le Manuel de Conchylologie et dans laquelle se sont glissées de regrettables erreurs typographiques. RHIPIDOMELLA, D. P. OEhlert. 1890. — Rhipidomys, OEhlert, 1887, non Wagner, 1844. Type. Orths Michelin. Léveillé. Orthis Michelini, Léveillé, d’après Davidson (1). Forme extérieure : contour généralement subcireulaire; par exception transversalement arrondi ; parfois les valves sont plus longues que larges et alors elles sont rétré- cies à l’arrière ; ligne cardinale courte; valves plus ou moins convexes, sans pli ni sinus bien accusés, cou- vertes de fines côtes rayonnantes, avec de nombreuses épines ; valve dorsale la plus renflée, surtout dans la région médiane; valve ventrale aplatie au front; crochets (1) Cette figure est empruntée au Manuel de Conchyliologie du D: P. Fischer. Paris, 1880-1887. Savy, éditeur. a subégaux, à peine recourbés l’un vers l’autre ; aréas petites aux deux valves ; — à l’intérieur de la valve ven- trale, les empreintes des adducteurs, situées de chaque côté d’un septum médian peu développé, sont ovales, allongées et complètement entourées par les empreintes flabelliformes des diducteurs et des pédonculaires ven- traux, qui sont très développées et s'avancent souvent jus- qu’aux deux tiers de la longueur totale de la valve; en avant de celles-ci, on remarque une surface poncturée indiquant la place des glandes génitales ; — à la valve dorsale, processus cardinal saillant, pyramidal; cruras forts et courts; septum partant du crochet, divisé parfois par un sillon longitudinal et séparant les quatre adduc- teurs qui, très nettement limités, occupent un quart de la longueur totale de la valve. — Test finement perforé et en outre couvert de poncturations plus larges, très visibles sur le sommet des côtes et correspondant à la base des nombreuses épines qui existent à la surface des valves. Ce genre est représenté depuis le Silurien supérieur jusqu’au sommet du Carbonifère ; il est cité dans le Salt- Range par M. Waagen qui y a trouvé des formes apparte- nant au groupe d'O. Michelin. Nous avons déjà (1) indiqué comme rentrant dans la même subdivision les Orthis Hamoni, Rouault ; ©. Va- nuxemi, Hall; O. leucosia, Hall ; O. Penelope, Hall; O. Semele, Hall ; O. idoneus, Hall; O0. subcordiformis, Kayser; M. Hall en signale huit autres qui viennent s’ajou- ter à celles-ci en grossissant le nombre des formes qui se groupent autour de Rlupidomella. Quant aux autres subdivisions que M. Hall propose d'établir dans le genre Orthis, comme elles ne sont encore (1) OŒEbhlert. 1886. Ann. sc. geol.,t. XIX, art. 1, p. 51. — 374 — indiquées que par la désignation d’un type, suivi de la liste des espèces qui rentrent dans un même groupe, il ne nous appartient ni d’en rechercher les diagnoses, ni d'en mon- trer les caractères différentiels. En attendant ce travail qui, grâce à la science de son auteur et aux riches maté- riaux qu’il possède, devra faire faire un nouveau progrès à la classification des Orthis, nous nous contenterons d’in- diquer que M. Hall adopte huit subdivisions dont quatre à test perforé et quatre à test imperforé. Sur ces huit subdivisions, six correspondent à des groupes déjà éla- blis : Orthis, sensu stricto, Platystrophia, Bilobites, Schi- zophoria, Rhipidomella, et une autre (groupe de l'O. occi- dentalis, Hall), qui semble par sa forme externe coïncider avec celle que M. Waagen a désignée sous le nom de groupe de 0. Morganiana, Derby (1). Les subdivisions adoptées dans les genres renfermant un grand nombre d'espèces ont, quelque valeur qu’on leur attribue, des avantages multiples ; d’abord, elles grou- pent côte à côte des espèces voisines et facilitent ainsi les recherches ; ensuite, lorsque le groupement correspond à un classement vraiment naturel, elles servent à établir la filiation de certaines formes qu’on voit se modifier soit dans le temps, soit dans l’espace et dont on peut suivre ainsi le développement phylogénique. D. P. OE. Diagnoses d'espèces nouvelles recueillies, à l'état sub- fossile, dans le Sahara, près d'EI Goléalh, Par P. FISCHER. 1. SUCCINE A GOLEAHENSIS. Testa imperforaia, subconico-acutla, recla, vix con- (4) Waagen, Loc. cit., p. 564, — 375 — torla, angusta, tenuïs ; spira angusta, acuta ; anfrac- tus 3 1/2 sutura lineari et strictè marginata discreti ; penultimus brevis, convexus ; ultimus longus, supernè plano-depressus, infernè parum dilatatus, stris incre- menti plus minusve prominentibus notatus. Apertura 2/3 longitudinis attingens, semiovalis vel subtrigona, supernè angulata, basi dilatata, arcuata ; margine columellari tenui, vix arcuato ; labro acuto.— Longit. 45; lat. 6 mill. Apertura 40 mill. longa. Hab. Ouellen à 35 kilomètres au S$S. d'El Goléah (J. - Dybowski). 2. LIMNÆA SAHARICA. Testa ovoidea, tenuis, lœvigata, striis incrementi parum conspicuis .ornata ; spira acuta, 1/3 longitu- dinis non aitingens; anfractus k 1/2 parum con- vexi ; ultimus magnus, in medio subplanatus, descen- dens ; apertura ovalo-oblonga, anticè rotundata vel subtruncata, posticè subangulata ; margine columellari extüs reflexo ; plica columellari valida ; labro acuto.— Longit. 21 ; latit, 12 mil. Apertura 16 mill. longa. Hab. Ouellen et Hassi-Temassin, à lO. d'El Goléah (J. Dybowski). 3. BULINUS (IS1DORA) DYBOWSKH. Testa angustè umbilicata, conoidea, subturrita : spira longa, acuta ; anfractus 5 1/2-6 sulura impressa discreti, infra suturas inflati, subecalares ; primi 4 convexi; penullimus et ultimus medio subplanulat ; ultimus descendens, devians, radiatim striatus et liris spiralibus obsoletis infra cingulatus ; apertura ovalis, posticè angulata, marginibus callo tenui junctis ; mar- gine columellari subexpanso, umbilicum partim tegente, — 376 — subnodoso ; labro acuto. — Longit, 20; lat. 12 1/2 mil. Apertura 40 1/2 mall. longa. Hab. Vallée d'El Goléah (J. Dybowski). Avec ces espèces nouvelles, M. Dybowski a recueilli. dans le même état de conservation, les Mollusques sui- vants : Succinea Pfeiferi, Rossmässler. Limnæa palustris. Müller. — truncatula, Müller. Planorbis Metidjensis, Forbes. _ Rollandi, L. Morlet. Bu'inus Brocchi, Ehrenberg. — contortus, Michaud. Melania tubercu'ata, Müller. En outre des valves de Cardium edule ont été trouvées à Hassi-el-Hadger, à moitié route entre Ouargla et El Goléah. PF. BIBLIOGRAPHIE Manual of Concholegy 3; structural and syste- matic. With illustrations of the species. By George W. Tryon. Jr. Continuation by (Manuel de Con- chyliologie structurale et systématique. Avec les figures des espèces. Par George W. Tryon Jr. Conti- nué par) H. A. Pilsbry, — Partie XLVI (1). Partie XLVI. — Ge fascicule renferme la fin du genre Scissurella ; la famille des Pleurotomariidæ, composée du (1) Philadelphie, 1890, édité par la Section Conchyliologique de l’Académie des Sciences naturelles de Philadelphie. Fascicule iu-8 de 64 pages d'impression, accompagnées de XV pianches coloriées. LES genre Pleurotomaria de Sowerby, qui se subdivise en 2 sections, celle des Perotrochus (P. Quoyana, Fischer et Bernardi, et P.Beyrichi, Hilgendorf) et celle des Entemno- trochus (P. Rumphii, Schepman, et P. Adansoniana, Crosse et Fischer) ; la famille des Haliotidæ, composée du genre Haliolis de Linné, qui comprend 3 sections : Halio- tis s. str., Padollus et Teinotis ; il se termine par la famille des Scutellinidæ et le commencement du genre Scutellina de Gray, Aucune espèce n’est décrite comme nouvelle, |; H. CROSSE. Manual of Conchology ; structural and syste- matié. With illustrations of the species. By George WW. Tryon Jr. Continuation by (Manuel de Con- chyliologie structurale et systématique. Avec les figu- res des espèces. Par George W. Tryon Jr. Continué par) H. A. Pilsbry. — Seconde série : Pulmo- nata. — Partie XXII (1). Partie XXIT.— L'auteur continue l’étude du genre Helx et passe en revue successivement la fin de la section des Helicophanta ; celle des Panda ; celle des Acavus et celle des Stylodonta. Il s'occupe ensuite des espèces comprises dans le sous-genre Camcæna d’Albers, qu’il divise en 3 supersections (?), celle des Thersites, celle des Hadra et celle des Camæna sensu stricto. La subdivision des Ther- sites renferme 2 sections, celle des Thersites proprement dits et celle des Anoglypta. La subdivision des Hadra comprend la section nouvelle des Euhadra (type : Helix (1) Philadelphie, 1890, édité par la Section Conchyliologique de l’Académie des Sciences naturelles de Philatelphie. Fascicule in-8 de 64 pages d’impression, accompagnées de XV planches coloriées. — 918 — peliomphala, Pfeiffer), presqu’entièrement composée d’es- pèces Japonaises ; celle des Hadra (sensu stricto), qui ren- ferme les sous-sections Hadra, Badistes et Sphærospira ; celle des Rhagada et celle des Xanthomelon. L'auteur décrit comme espèces nouvelles de cette subdivision l’He- lix platysoma, dont lhabitat est inconnu, et VA. submandarina, des îles Liu-Kiu. H. CROSSE. Récoltes malacologiques de M. l'abbé Culliéret aux iles Canaries ei au Séné- gal, en janvier et février 1890, par Pl Daut- zenberg (1). M. l’abbé Culliéret, embarqué en qualité d’aumônier à bord du croiseur le Dubourdieu, a, dans le cours des premiers mois de 1890, recueilli, à la Grande-Canarie et à Dakar, ainsi qu’à Rufisque, sur la côte occidentale d'Afrique, un assez grand nombre de Mollusques, dont il a confié l’examen à M. Ph. Dautzenberg. Aux Canaries, le Fasciolaria (Pleuroploca) armata, A. Adams, recueilli vivant à la Luz, parait n’être qu’une variété à ombilic fermé, de l'espèce à ombilic très ouvert et infundibuliforme pour laquelle M. Watson a proposé le genre Chascax et qu’il a nommée C. Maderensis. Gette espèce a été retrouvée au Sénégal, par M. Maurice Chaper. L'auteur nous apprend que le Cypræa lurida de Linné atteint, aux Canaries, des dimensions b'aucoup plus con- sidérables que dans la Méditerranée et que lon rencontre (1) Paris, 1890. Brochure grand in-8 de 22 pages d'impression, accompagnée d’une planche lithographiée. (Extr. du tome IT des Mémoires de la Société Zoologique de France, p. 147 et suivantes, année 1890.) — 379 — des individus de 60 millimètres de longueur. Il décrit comme espèces nouvelles et figure le Mathilda Gana- riensis et le Scalaria fulvovittata ; il signale la présence à Fuertaventura du Smaragdia viridis, Linné, déjà pré- cédemment cité, par Macandrew (Rep., p. 148), comme se trouvant aux Canaries. Parmi les espèces rapportées du Sénégal, M. Dautzen- berg propose le nouveau genre Pseudobitium pour une petite espèce nouvelle, très commune à Dakar, à opercule paucispiré, et dont l’ouverture est entière à la base, sans aucune trace de canal, le test mince ct la surface ornée seulement de stries spirales, tandis que les tours embryon- naires présentent une sculpture longitudinale tout à fait spéciale (type : P. Culliereti, Dautzenberg). Les autres espèces sénégalaises recueillies sont déjà connues. H. CROSSE. Description of new forms of Upper Cambrian Fossils. By (Description de nouvelles formes de fossiles du Cambrien Supérieur. Par) Charles D, Walcott (1). L'auteur décrit et figure les espèces nouvelles suivantes de Mollusques fossiles, appartenant toutes à la faune du Cambrien Supérieur des Etats-Unis, qui se sub- divise en 2 sous-faunes, dans l’Etat de New-York et au Texas, en 3, dans le Wisconsin, et en 2, ou peut-être en 3, dans le Nevada : Meioptoma? Minneiskensis, M.? pera- cuta; Platyceras Hoyli, P. Texanum, Trochus? Sara- togensis, forme sénestre qui ne nous parait pas trop res- (1) Washington, 1890. Brochure in-8 de 13 pages d'impression, accompagnée de 2 planches gravées (Extr. du vol. FH de Pi ‘oceed, of the U. S. National Museum. — 380 — sembler à un Troque ; Hyolithes attenuatus, H. curvatus, H.? corrugatus, H. Newton; Conularia Cambria; genre nouveau Spirodentalium (type : S. Osceola, n. sp.). Les types de toutes ces espèces appartiennent au Nationul Museum de Washington. H. CROSSE. Mémoires concernant l'Histoire naturelle de l'Empire Chinois, par des Pères de la Compagnie de Jésus.— Notes surles Mollusques terrestres de la Val- lée du Fleuve Bleu. Parle R.P. M. Heude (|). L'auteur, dans ce Fascicule, termine l’étude des Mol- lusques Gastropodes de la vallée du Fleuve Bleu. Il décrit comme nouvelles, ou figure pour la première fois les espèces terrestres suivantes : Cyclophorus dilatatus, C. Loloensis, C. translucens, C. coopertus; Leptopoma Tayninense ; Myxostoma subalatum, M. Delavayanum ; Cyclotus fossor, C. erroneus ; Opisthoporus Loreals, O. hyperborealis, O. Simonianus ; Alycœus pentagonus, A. elevatus, À. expansus, À. dolichodeiros, A. dolomi- ticus, À. monadicus ; genre nouveau Mesostoma (nom déjà employé par Deshayes), de la famille des Pupinidæ (Lype : M. destructum, sp. nova); genre Fargesia, publié en 1886, à coquille voisine des Pomatias, mais à opercule mince et corné (tvpe : F. cornea, sp. nova); Paxillus Lorealis ; Diplonmmatina intermedia, D. abbre- viata, D. minuscula : Helicina ostreola; Vaginula (1) Chang-Hai, 1890, Imprimerie de la Mission Catholique, à l’Orphelinat de Tou-sè-wè, Fascicule grand ïin-4 comprenant 66 pages d’impression et accompagné de XI planches dessinées et Jithographiées par le R. P. C. Rathouis (tome I des Mémoires, 4e et dernier cahier). — 381 — carbonara, V. pictor, V. patriatiana, V. fLemonie- riana ; Rathouisia pantherina ; Helicarion dux, H. comes, H. eques, H. miles. H. pulex ; Macrochlamys pediseque, M. simplex ; Nanina indurata, N. fellea ; Helix Pinchoniana, H. mellita, H. mellitula, H. permellita, H. secundaria, H. serpestes, H. orthocheilis, H. turbi- nella, H. vicinella, H. languescens, H. buxina, H. molina, H. Taliensis, H. mensalis, H. subcinctula (H. subcincta, Heude olim), H. radulina, H. mimicula, H.Renaultiana, H. seraphinica, H. secura, H. valiata, H. peræruginosa, H. samara, H. samarella, H. sapeca, H. hæsitans, H. sterilis ; H. rhinocerotica et H. galera, ces deux dernières espèces de Tay-ninh (Cochinchine) ; H. subgri- seola, H. subparasitica, H. bicallosula, H. subsquamu- lata, H. ingloria, H. vitreola, H. ternaria, H. ano- mia, H. alveolus, forme allongée ; genre nouveau Buliminidius (type : B. squamosulus, Heude), B. larva- tus ; B. pupatus; genre nouveau Buliminopsis (type : Helix buliminus), B. quaternarius, B. conoidius ; Funi- culus probatus, F. asbestinus, F. coriaceus, F. debilis, F. rudens ; Buliminus aureus, B. imbricatus, B. gossi- pinus, B. daucopsis, B. Meromanus, B. meleagrinus, B. Guilcherianus, B. Vidianus, B. comminutus, B. anti- secalinus, B. Amedeanus, B. loliaceus ; Stenogyra palus ; Zua Sinensis ; Streptaxis Simonianus, S. thecæ- cola ; Elma matis ; Ennea Fargesiana ; Pupa monadi- cula; Clausila Laurentiana, C. succinea, C. retorta, C. decurtata var. leiostoma, C. indurata, C. siderea, C. artifina, C. phyllostoma, C. cholerigena, C. Mero- niana, C: diaconalis, C. constellata, C. rustica, G. lepi- dospira, C. psilodonta, C. binaria, C: Pagnuccianua, C. cylindrella, C. buccinella, C. infecta, C. clavulus, 25 — 382 — C. Friniana, C. Loloensis, C. circinnata, C. comminuta, C. Baziniana. L’auteur rapporte son Helix vorticellina à V'H. Jourdyi de L. Morlet et son Clausilia ruptiva au C. coccygea, Gredler. | Il passe ensuite à l’étude des Gastropodes fluviatiles du bassin du fleuve Bleu. Ces Mollusques sont moins nom- breux en espèces et moins importants que les terrestres, d’une part, et les Pélécypodes fluviatiles, de l’autre, mais, néanmoins, ils présentent quelques formes inté- ressantes, dont les suivantes sont décrites et figurées. comme nouvelles : Melania Delavayana, M. Soriniana, M. Jacquetiana, M. theæpotes, M. Friniana, M. Orea- darum, M.Naiadarum, M. resinacea, M. peregrinorum, M. Moutomana, M. pacificans, M. aristarchorum, M. textoria, M. leprosa, M. teloniaria, M. Toucheana, M. Joretiana, M. terminalis, M. dolium, M. Aubryana, M. (?) rotundata, M. erythrozona : genre nouveau, Hemibia, établi sur lOncomelania Hupensis, Gredler, Mollusque appartenant à la famille des Rissoidæ et qui, bien que branchifère et vivant habituellement dans les eaux douces, possède la singulière habitude de grimper quelquefois sur les rochers, dans les grottes, sur les bran- ches des Saules et d’y séjourner, pendant un temps plus ou moins long, hors de son élément naturel, ce qui lui donne une apparence amphibie ; H. sublævis, H. Carec- torum, H. luteola, H. crassa, H. longiscata, H. costu- lata; Bithynia Delavayana, B. Toucheana, B. Chinen- sis, B, scalaris, B. spiralis ; Delavaya rupicola ; Fenouilia bicinqulata ; genre nouveau Hypsobia (1ype : H. humida, sp. nov.); Stenothyra Toucheana. Dans la famille des Paludinidæ, l’auteur nous apprend — 383 — que trois genres sont représentés en Chine : les Paludina proprement dits; les Margarya,, à test fortement caréné (type: M. melanioides, Nevill, du Yun-nan); les Rivu- laria (type : Paludina (Melantho) auricularis, Dohrn), genre nouveau établi pour un groupe de mollusques à test épais, solide et chez qui le dernier tour constitue la presque totalité de la coquille. Les espèces suivantes de cette famille sont décrites ou figurées pour la première fois : Paludina diminuta, P. longispira, P. leucostoma, P. fluminensis, P. Cata- yensis, P. ventricosa, P. Aubryana, P. dispiralis, P. Delavayana, P. lapidea, P. purificata, P. oxytropoides, P. Fantozatiana, P. lapillorum, P. Magnaciana, P. hihophaga, P. demolita, P. deformis ; Rivularia glan- dina, R. subelliptica, R. elongata, R.ovum, R. globosa. Les planches, dessinées et lithographiées par le R. P. G. Rathouis, avec un grand sentiment de la nature, ren- ferment quelques études anatomiques, qui lui sont dues également. Nous y trouvons d’intéressants détails sur l’or- ganisation intime de l'animal, dans les genres Hemibia, De- lavaya,Fenouilia,Hypsobiaet Margarya: dans ce dernier, le mollusque ne parait pas différer beaucoup des Paludines. Le fascicule que vient de nous donner le R. P. Heude, et qui clôt, au moins temporairement, la série de ses belles publications sur la faune malacologique de la Vallée du Fleuve Bleu, est de nature à intéresser vivement les per- sonnes qui s'occupent de l’étude des Mollusques de l’Extrême Orient, ces régions restées pendant si longtemps inexplorées et qui, maintenant, grâce au zèle infatigable des Missionnaires et aux courageux efforts des Explorateurs de tous pays, nous livrent peu à peu tous leurs secrets. H. CROSSE. — 384 — Biologia Centrali-Americana. — Zoology. — Ter- restrial and fluviatile Mollusea. By (Bio- logie Centre-Américaine. — Zoologie, — Mollusques terrestres et fluviatiles. Par) E. von Martens.— Livraison I (1). MM. F. Ducane Godman et Osbert Salvin ont entrepris récemment, aux frais du premier et à l’aide des matériaux recueillis par le second, dans le cours de ses voyages, la publication d’un grand ouvrage traitant de la faune et de la flore de l’Amérique centrale et paraissunt sous le titre de « Biologia Centrali-Americana ». C'est, à peu de chose près, le même cadre que celui des travaux de la « Mission scientifique au Mexique et dans l’Amérique cen- trale », dont le Ministère de l’Instruction publique pour- suit la publication, en France, depuis plus de vingt ans, et dont la partie malacologique a été confiée à mon colla- borateur P. Fischer et à moi. Les éditeurs anglais ont, dans leur nouvel ouvrage, chargé de l'étude des Mollusques terrestres et fluviatiles M. E. von Martens, le savant professeur de Berlin. Les trois premières feuilles comprennent la famille des Cyclo- phoridæ, renfermant les genres Cyclotus avec le sous- genre Aperosioma, Cyclophorus avec les sous-genres Amphicyclotus et Cyriotoma, et Megalomasioma avec le sous-genre Tomocyclus; celle des Cyclostomidæ (an meliüs Cyclostomatideæ ?), renfermant les genres Choano- poma, Chondropoma et Diplommatina ; puis enfin les généralités de celle des Helicinidæ. Nous avons exposé, (4) Londres, 1890, chez R.-H. Porter, 18, Princes Street. Fascicule in-k, comprenant 24 pages d'impression et accompagné d’une planche coloriée. — 385 — dans notre ouvrage précité (1), les raisons qui nous ont empêché d’adopter, pour les espèces américaines, les noms génériques Cyclotus et Cyclophorus, et décidé à les rem- placer par ceux de Neocyclotus et d'Amphicyclotus. Parmi les espèces intéressantes, mentionnées dans le nouvel ouvrage, nous citerons le Cyclotus (Aperostoma) bisinuatus, Martens, forme de Costarica, qui a été retrou- vée, récemment, par Stoll, dans le S.-0. du Guatemala, à des altitudes variant entre 2,500 et 5,000 pieds (anglais) ; le Chondropoma subangulatum, Martens, originairement décrit par l’auteur comme Cistula; le Di lommatina Stolh, Martens, recueilli par Stoll, dans le district de Chol- huitz (N.-0. du Guatemala), sur la plantation Helvetia, et que nous avons de la peine à considérer autrement que comme une forme introduite accidentellement, par le fait involontaire de l’homme, et plus ou moins bien acclimatée. L'auteur n’admet pas l’existence du Cyclotus translucidus, Sowerby, dans l'Amérique centrale, il considère notre Choanopoma Chiapasense comme une variété de grande taille du C. trochleare, Pfeiffer, bien que ce dernier cons- titue une espèce fort douteuse et que les figures citées de Reeve et du Nouveau Chemnitz ne ressemblent guère aux nôtres et ne se ressemblent même pas du tout entre elles ; il croit aussi devoir réunir le Cistula Grateloupi, Pfeiffer, au C. Largillierti du même auteur, qu’il place parmi les Chondropoma. Dans les généralités de la famille des Helicinidæ, nous signalerons quelques pages fort intéressantes sur la dis- tribution géographique des Helicines. Le nouvel ouvrage de M. E. von Martens, autant qu’il (1) Conf. Fischer et Crosse, Miss. Scient. Mexique. Moilusques, vol. Il, p. 134, 148 et suivantes. — 386 — est permis d’en juger par sa première livraison, devra, sans nul doute, être bien accueilli des naturalistes, car il ne peut manquer d’être äigne de la haute réputation scien- tifique de son auteur. H. CROSSE. Les Huîtres et les Mollusques comestibles, Moules, Praires, Clovisses, Escargots, etc. Histoire naturelle, culture industrielle , hygiène alimentaire , par Arnould Locara (1). L'auteur, dans son nouvel ouvrage, examine d’abord quels sont les Mollusques utilisés comme comestibles, en France et à l’étranger. Il consacre un chapitre spécial à l’ostréiculture, qui est loin d’être une invention moderne, car elle était déjà très développée au temps des empereurs romains, et cette industrie semble s’être perpétuée en Italie, depuis Sergius Orata, inventeur des parcs à Huîtres, près d’un siècle et demi avant l’ère chrétienne, jus:çu’aux exploitations actuelles du lac Fasaro. Peut-être estime-t-il un peu trop haut le résultat des travaux de M. Coste, dont nous ne contestons pas le mérite, mais qui, en définitive, n’a rien inventé, s’est borné à améliorer les procédés locaux par des emprunts aux systèmes italo- romains, et qui, en fait de Mollusques nouveaux, n’a guère acclimaté, en France, que des fonctionnaires d’une utilité douteuse ? Dans le chapitre suivant, M. Locard s'occupe de l’étude de la mytiliculture, dont l'origine est bien curieuse et remonte à un pauvre diable d’irlandais, Patrice Walton, (4) Paris, 1890, chez J.-B. Baïllière et fils, libraires, rue Haute- feuille, 19. Un vol. in-18, de 383 pages d'impression, accompagné de 97 gravures sur bois imprimées dans le texte. Et ER — 387 — jeté en 1235, par la tempête, sur les rochers de la pointe de l’Escale, près de La Rochelle, et inventeur des acons ou pousse-pieds, appareils ingénieux qui ont rendu pos- sible et fructueuse la culture et la récolte des Moules dans l'immense vasière de la baie de lAiguillon, restée jusqu’alors impraticable aussi bien aux bateaux qu’aux piétons. L'auteur passe ensuite à l'examen de ceux des Mol- lusques, tels que Praires, Clovisses et Escargots, qui, sans avoir l’importance des Huitres et des Moules, ne sont pas sans utilité, au point de vue de l'alimentation publique; il recherche l'influence que la domestication peut exercer sur ces animaux, au point de vue physiologique ; il étudie les questions qui se rattachent au repeuplement malaco- logique de nos côtes, le rôle des laboratoires maritimes, les ennemis qui déciment les Mollusques et les maladies aux- quelles ils sont sujets. On lira avec intérêt le nouveau livre de M. Arnould Locard, qui résume l’état actuel des connaissances, en ce qui concerne l’ostréiculture et la mytiliculture. H. GROSSE. Les Mollusques marins du Roussillon, par E. Bucquoy, Ph. Dautzenberg et G. Dollfus. — Tome II. Fascicule IV. Peleey- poda (1). Ce nouveau fascicule est consacré à J’étude de 2 familles : celle des Aviculidæ, qui est représentée, sur les côtes du (1) Paris, 1890, chez l’auteur, Ph. Dautzenberg, 213, rue de l’Université. Livraison in-8 de 60 pages d'impression, accompa- gnée de VIT planches photographiées d’après nature. — 388 — Roussillon, par les genres Avicula et Pinna; celle des Mytilidæ, qui comprend les genres Mytilus, avec le. s. genre Mytilaster, Modiola, Lithodomus et Modiolaria, avec le s. genre Gregariella. Les espèces {citées sont toutes déjà connues. Nous n’avons que des éloges à don- ner aux auteurs. Les procédés photographiques employés par eux, dans l’exécution de leurs planches, donnent des résultats de plus en plus satisfaisants. Les dessins les mieux exécutés auraient de la peine à soutenir la compa- raison avec les reproductions du Pinna pectinata, Linné (PL XXIIP), et du P. nobilis du même auteur (PI. XXIV). En matière d’histoire naturelle, l’avenir, nous en avons la conviction, appartient aux procédés photographiques : il ne s’agit plus que d’une simple question de perfection- nement et d’appropriation. H. CROSSE. Ethno-Conchology : a Study of primitive Money. By (Conchyliologie ethnique : étude sur la monnaie primitive. Par) Robert E. €. Stearns (1). Intéressante étude sur l’emploi des coquilles, soit en- tières, soit fragmentées, comme signe monétaire, chez les peuples sauvages et particulièrement en Amérique. L’au- teur décrit et figure les Wampum, petits cylindres découpés dans des coquilles et creux, qui, enfilés dans un ruban, servaient de monnaie aux aborigènes de la Nouvelle- Angleterre, au moment où les premiers colons européens y débarquèrent, et les Allicochick, colliers de Dentales, (1) Washington, 1889. Brochure grand in-8 de 40 pages d’impres- sion, accompagnées de IX planches gravées et de gravures sur .bois imprimées dans le texte (Extr. du Report of the National Museum, 1586-1887). L'an également enfilés, qui avaient cours sur la Côte Pacifique de l'Amérique du Nord. Les premiers étaient découpés dans la région columellaire du Fulgur carica. Le Tivela crassatelloides (Hawock), l'Haliotis rufescens (Uhl-lo), le Venus mercenaria (Quahaug), les Olivella et quelques autres espèces de coquilles, réduites en fragments de formes convenues et généralement percées d’un trou, de manière à pouvoir être enfilées, fournissaient, selon les localités, les éléments d’une monnaie qui servait de parure, d'objet d'échange, et qui même, dans certains cas graves. (meurtre ou adultère), procurait au coupable les moyens de racheter sa faute par une amende et d'échapper ainsi à la vengeance des intéressés. H. CROSSE. Révision des Sealidæ miocènes et pliocènes de l'Italie, par Æ. de Boury (1). L’auteur qui paraît avoir eu à sa disposition de nom- breux et excellents matériaux, provenant non seulement de sa collection spéciale de Scalaridés, déjà fort riche, mais encore des communications que lui ont faites obli- geamment MM. Pantanelli, Foresti, T. di Monterosato, Coppi, décrit les coupes et espèces nouvelles suivantes, qui toutes appartiennent au miocène ou au pliocène de l'Italie : Nodiscala, s. genre nouveau (type : Scalaria bicarinata, Sowerby), N. cavata ; Punctiscala, s. genre nouveau (type : Scalaria plicosa, Philippi), P. Forestu ; Tur- (4) Pise, 1890, et chez l’auteur, à Théméricourt, par Vigny (Seine- et-Oise). Brochure grand in-8, de 184 pages d’impression, accom- pagnée d’une planche lithographiée. (Extr. du vol. XIV du Bullett. della Soc. malac. Italiana, 1890.) — 390 — riscala, s. genre nouveau (type : Scalaria torulosa, Brocchi); Sthenorytis globosa ; Clathroscala, s. genre nouveau (type : Scalaria cancellata, Brocchi), C. Catul- loi, Doderlein ms.; Acrilla Coppii; Gyroscala Panta- nellii, G. obscura ; Circuloscala italica ; Hyaloscala, s. wenre nouveau (type : Scalaria clathratula, Adams); Clathrus proximus, C. spretus, C. Gregorioi, C. Bru- gnoni ; Hemiacirsa, s. genre nouveau (type : Scalaria lanceolata, Brocchi) ; puis, parmi les Species incertæ sedis, Scalaria depressicosta, S. Stefani. L'auteur propose de changer, pour cause de double emploi, son Nodiscala Dunkeri, de Boury, non Dall, en N. semivaricosa et le Scalaria soluta, Tiberi, non A. Adams, en Parviscala Tiberu. H. CROSSE. Conchiglie delle profondità del mare di Palermo, pel marchese (Goquilles des profondeurs de la mer de Palerme, par le marquis) T. di Monterosato (1). Parmi les Coquilles recueillies dans les eaux profondes de la mer de Palerme, l’auteur cite les espèces ou coupes nouvelles suivantes : Gibbula tantilla ; Ampullotrochus, section nouvelle dont le type est le Trochus granulatus, Born; Alvania disparilis ; Alcidia, section nouvelle dont le type est le Rissoa angulata (non Eichwald), que l’au- teur nomme À. spinosu ; Actonia elegantissima, Seguenza ms.; Fuscoscala, section nouvelle, dont le type est le Scala- ria tenuicosta,Mich.; Hyaloscala spirilla,H.finitima ; Aci- cularia translucens, Brusina ms., À. Monterosatoi, de (1) Palerme, 1890. Brochure petit in-4 de 30 pages d'impression (Extr. des Numéros 6, Tet 8 du Naturalista Siciliano, 1890). — 391 — Boury ms.; Sabinella, genre nouveau, dont le type est l'Eulima piriformis, Brugnone ; Aporrhaïis Conemenosi ; Dermomurex, au lieu de Poweria, nom déjà employé en Ichthyologie, pour le Murex scalarinus, Bivona; Pseu- dofusus Gigliolù ; Nassa ringicula ; Smithella, nom nouveau proposé par le Pleurotoma striolatum, Scacchi ; Mangilia scabrida; Coleophysis effusa. H. GROSSE. Catalogue des Mollusques marins recueillis dans la Baïe du PFouliguen, Par Ph. Dautzen- berg (1). . L’auteur, ayant eu occasion de passer quelque temps à Escoublac-la-Baule, en 1890, en à profité pour se livrer à la recherche des Mollusques sur la belle plage de sable fin, légèrement micacé, qui s’étend sans interruption depuis le Pouliguen jusqu’à Pornichet. Il a recueilli et il énumère 149 espèces, toutes connues, d’ailleurs, et parmi lesquelles nous citerons les Pandora inæquivalvis, Linné, Thracia papyracea, Poli, et Lyonsia Norvegica, Spengler. H. CROSSE. Coquilles terrestres et fluviatiles du dépar- tement de l’Allier, avec planche. Par André Auclair (2) Notre honorable collaborateur de regrettable mémoire, M. le capitaine G. Wattebled, avait déjà publié, en 1881, (1) Paris, 1890. Brochure petit in-4 de 5 pages d'impression (Extr. de la Feuille des Jeunes Naturalistes, 1890). (2) Moulins, 1890. Brochure in-8 de 100 pages d’impression, accompagnée d’une planche noire (Extr. de la Revue scientifique du Pourbonnais et du centre de la France, 1890,. MT dans notre Journal, un Catalogue des Mollusques testacés terrestres et fluviatiles observés aux environs de Moulins. M. Auclair, qui vient, après lui, reprendre cette étude, a étendu ses recherches à la totalité du département de l'Allier. Il énumère 132 espèces terrestres et fluviatiles, avec leur synonymie et l'indication des conditions danslesquelles elles vivent et des localités où elles se trouvent. Ce Catalo- gue nous parait bien et correctement rédigé. De plus, nous féliciterons l’auteur de n’avoir pas cédé à la tentation que M. Aucapitaine, il y a quelques années, appelait le fana- tisme du nobis et de n’avoir enrichi son département d’au- cune espèce nouvelle ou soi-disant telle. Malheureusement, tous les malacologistes ne sont pas aussi sages et quelques-uns d’entre eux, en petit nombre heureusement, disent trop volontiers : I] nous faut du nouveau, n’en fût-il plus au monde. De là provient le déluge de mauvaises espèces dont nous inondent des naturalistes par trop fin de siècle. H. CROSSE. List of Land and Freshwater-Shells collected by Dr Emin Pasha in Central Africa, with. Descriptions of new Species. By (Liste des Coquilles terrestres et fluviatiles recueillies par le D' Emin-pacha dans l'Afrique centrale avec des descriptions d'espèces nouvelles Par) Edgar A, Smith (1). Tout le monde sait que le célèbre Stanley, que nul n’a égalé jusqu'ici dans l’art de massacrer les nègres et dont (1) Londres. 1899 Brochure in-8 de 23 pages d'impression, accompagnée de 2 planches noires (Exir. du n° d’août 1890 des Ann. a. Mag. of Nat. History). — 393 — les lieutenants ont inventé et inauguré un nouveau genre de sport, la photographie de scènes d’anthropophagie, exécutées sur commande, a sauvé Emin-Pacha, un peu malgré lui, du reste. Mais, ce qui est moins connu, c’est que, dans son voyage de retour, du lac Mwoutan-Nzigé ou Albert-Nyanza à Zanzibar, le pacha allemand a recueilli de nombreux objets d'histoire naturelle, au grand ennui de son sauveur que ces futilités paraissaient agacer prodi- gieusernent. Il a envoyé au British Museum de Londres le résultat de ses recherches et M. Edgar A. Smith, chargé d'examiner la partie conchyliologique de l’envoi, nous apprend que les espèces recueillies sont au nombre de 32, dont 18 sont terrestres et 13 fluviatiles, et que, comme on devait s y attendre, puisqu'il s'agissait de régions peu ou point explorées jusqu’à présent, il s’y trouve des nou- veautés intéressantes. L'auteur décrit et figure les espèces nouvelles suivantes : Bulimus (Cerastus) Emini, B.(C.) Kidetensis ; Stenog Jra (Subulina) Usagarica ; Ennea fortidentata, E. consan- guinea, E. consociata, E. æquidentata. M. Smith décrit, dans la même brochure, d’autres nou- veautés africaines recueillies par le Rév.J. L. Last, pendant un séjour de près de six années, à Mamboïia, et par l’évé- que anglican Hannington, actuellement décédé. Voici les noms de ces espèces nouvelles, dont les types appartiennent au British Museum : Hyalinia Lasti, H. Eminiana, H. Hanningtoni, H. depressior ; Trochonanina Mam- boiensis, T. episcopalis ; Bulimus (Rhachis) Usagaricus, B. (R.) quadricingulatus, B. (Cerastus) Mamboiensis, B. (C. ?) uniplicatus, B. (C?) introversus ; B. (Buliminus) subolivaceus. B. (Hapalus) suboirescens, B. (H.) dispa- rilis, B. (H.) associatus ; Stenogyra (Subulina) subca- — 394 — rinifera, S. (S.) Mamboiensis, S. (S.) Lasti, S. (S.) Emini, S. (Opeas) stenostoma; Streptaxis Mamboiensis, S. ordinarius ; Gibbus (Gonidomus) breviculus ; Ennea Hanningtoni, E. Newton. E. curvilumella, E. œænig- matica, E, soror, E. subhyalina, E. subflavescens, E. amicta, E. lendix. E. microstoma, E. peculiaris. Nous signalons l’abondance des espèces du genre Ennea, toujours très caractéristique, dans la faune de l’Afrique intérieure. H. CROSSE. Obras Malacologicas de (Œuvres Malacologi- ques de) 3, G. Hidalgo. — Première partie (1). Notre savant confrère de Madrid, M. Gonzalez Hidalyo, entreprend sous le titre de « Obras Malacologicas », la publication en langue espagnole de tous les mémoires que, depuis 1865 jusqu’à ce jour, il a écrit sur les Mollusques et dont quelques-uns ont paru, en français, dans le Journal de Conchyliologie. Ces Mémoires, qui sont imprimés aux frais de l’Académie Royale des Sciences de Madrid, seront revus avec soin, augmentés et l’ouvrage renfermera la fin de ceux d’entre eux qui n’ont pu être terminés, par suite. de circonstances indépendantes de la volonté de l’auteur. Comme tous les travaux malacologiques de l’auteur traitent de la faune de la péninsule Ibérique, de celle des Colonies Espagnoles et des explorations scientifiques faites sur la côte et à l’intérieur de l’Amérique du Sud, par des naturalistes Espagnols, comme de plus ces Mémoires sont (1) Madrid, 14890. Fascicule grand format raisin, comprenant 436 pages d'impression (Extr. des volumes XIV et XV des Memo- rias de la Real Academia de Ciencias exactas, fisicas y naturales de Madrid). — 395 — assez remarquables et assez bien faits pour assurer sans conteste à leur auteur une des premières places parmi les savants de son pays, nous sommes certains, à l’avance, du succès que ne pourra manquer d'obtenir cette importante publication, particulièrement en Espagne, où elle est appelée à rendre de grands services à tous ceux qui s’inté- ressent à l’étude des Sciences naturelles. Le premier fascicule, qui vient de paraître, renferme 162 pages de la première partie, intitulée : Études préli- minaires sur la Faune malacologiques des Iles Philippines, et 276 de la deuxième partie, qui traite des Mollusques terrestres, fluviatiles et marins de l'Espagne, du Portugal et des Iles Baléares. H. CROSSE. —2DHOS—— ERRATA Pages. Lignes. 13, 28, au lieu de ce, lisez ces. 29, — ur, — sur 19, 20, —— Beek, — Beck. 32, 2, — Chondroma, — Chondropoma. JDN US — nu, run: 47, 30, _— Va, — Var. 68 A7, — Tangunyika, — Tanganyika. 80, 10, — es, — est. 453, 20, — Lurcicula, — Turcicula. 456, 21, — Triton (Collonia), — Turbo (Collo- nia). 4174, 024, — France malacologique, — Faune malaco- logique. 211, 4, — 4, — 9211. AAC CU _ 2, Le, 285, 25, — Gyclostoma, — Cyclosioma. 307, 5,6, — des plus des plus, — des plus 1e — invidus, — individus. 329, 18, — tiris, — teris. PI. V, fig. 3, — Choanopoma, — Blæsospira. — 396 — LISTE des auteurs qui ont concouru à la rédaction du volume XXXVIII, du JourNaAL DE CONCHYLIOLOGIE. Boury (E. de). Morelet (A.). Fischer (H.). Morlet (L.). Mayer-Eymar (Prof. C.). OEhlert (D. P.). Mazé (H.). LISTE DES NOUVEAUX ABONNÉS Constable (F. A.).... New-York. Couturier (M.) ....... La Nerthe. Guerne (J. de)....... Paris. Lamiberti(R: P).:.:.:10 Ile des Pins. Moisson (DM LA NISS Oran. Schmacker (B.)....... Brême. Weyers (EL) 77." Painan. = nee ee TA — 397 — TABLE DES MATIÈRES TOME XXXVIII Mollusques vivants, Observations sur les genres Mycetopus et Solenaia, par PS HesGher. in 0) UN SHARE ROEL Mollusques marins de la Baie d'Halong (Tonkin), par H. Crosse et P. Fischer. : Supplément au Catalogue révisé des mine terrestres et fluviatiles de la Guadeloupe et de ses dépendances, par H. Mazé. é Faune malacologique terrestre et fluviatile de le de la Trinité (Antilles), par H. Crosse. Coquilles nouvelles ou peu connues de l'Afrique équatoriale, par À. Morelet. : ; Diagnoses de nouveaux Brachiopodes, par P. Pis- cher et D. P. Œhlert. D NN Note sur la Faune Conchyliologique terrestre et fluviatile de l'Ile d’'Hainan (Chine), par P. Fischer. Diagnoses Ampullariarum novarum, Guatemalæ et reipublicæ Mexicanæ incolarum, auct. H. Crosse et P. Fischer. 5 OVER Note sur l’épiderme hispide de jeunes Ampullaria, par H. Crosse et P. Fischer. : Description d’un nouveau genre de A ae marins, par P. Fischer. ; L : Note complémentaire sur le Natica funiculatss Recluz, de l’Annam, par H. Crosse et P. Fischer. Contribution à la Faune malacologique du Cam- 26 Pages 93 1% 19 35 65 70 96 110 114 115 119 — 398 — bodge et du Siam, par le Commandant Z. Morlet. Note sur l’Helix sepulcralis de Férussac et sur quel- ques espèces voisines du groupe des Ampelita, par A. Crosse et P. Fischer. Faune malacologique terrestre et fluviatile FE ile de Cuba, par A. Crosse. ; Observation sur la synonymie et l'habitat Gas tropteron rubrum, Rafinesque, par P. Fischer. Paléontologie. Diagnoses de nouveaux Brachiopodes, par P. Fis- cher et D. P. Œhlert. IAE Me Note sur le genre Ammonoceras, Lamarck, par P. Fischer. © be: SHRTEUR Observations sur quelques Scalidæ du He de Paris et description d’une espèce nouvelle, par E. de Boury. : NET Description de Coquilles fossiles ul terrains ter- tiaires inférieurs (suite), par C. Mayer-Eymar. Note sur différents groupes établis dans le genre Orthis et en particulier sur Rhipidomella (— Rhi- pidomys, OEhlert, olim), par D. P. Œhlert. Diagnoses d'espèces nouvelles recueillies, à l’état subfossile, dans le Sahara, près d’EI Goléah, par P. Fischer. Bibliographie, a. MOLLUSQUES VIVANTS. Manual of Conchology ; structural and systematic. With illustrations of the Species. By George Pages 119 122 173 349 70 130 139 393 366. 374 — 399 — Pages W. Tryon Jr. Continuation by H. À. Pulsbry. — Partie XLIV (1889), partie XLIV a (1889), partie XLV (1890) et partie XLVI (1890). . . 76, 145, 376 Manual of Conchology ; structural and systematic. With illustrations of the Species. By George W. Tryon Jr. Continuation by H. A. Pilsbry. — Seconde série : Pulmonata. — Partie XX (1889), partie XXI (1890) et partie XXII (1890). 75, 146, 377 List of the Shells of Lake Tanganyika to be had of G. B. Sowerby (1889) . . . . SANTA 79 Diagnoses of new Shells from Lake Tange ty ka) By Bd A) SNA (ASS) PEN USER UNE 79 Viaggio di Leonardo Fea in Birmania e regioni vicine. — XVII Molluschi terrestri e d’acqua dolce, di Cesare Tapparone Ganefri (1889) . . 81 Contribution to the Mollusca of Florida. By Charles LB Simpson (1887) 4 4020: ANS 83 Nomenclature and Check-List of North nest Land Shells. By AH. À. Pilsbry (1889) . . . . 84 Notes on the Anatomy:of Pholas (Barnea) costata, Linné, and Zirphæa crispata, Linné. By W. H. DRE CBSON LE ALU UQUESN MOD EHESNENT EE 85 Descriptions of fourteen new Species of Shells. By Go0B-LSower0y.(A889) 7 NE EE 86 Histoire physique, naturelle et ie Fr Mada- gascar, publiée par Alfred Grandidier. — Volume XXV. Histoire naturelle des Mollusques, par H. Crosse et P. Fischer. — Atlas, première partie HSSD) CREER UT 143 On the Hinge of Da cal: and its s Dale with an attempt towaïd a better subdivision of — 400 — the Group, by W. H. Dall (1889). : Scientific Results of Exploration by the U. S. Fish Commission Steamer Albatross. — VII. Preliminary Report on the Collection of Mollusca and Brachiopoda obtained in 1887-1888. By William Healey Dall (1889) . : A preliminary Catalogue of the Shell-bearing FR Mollusks and Brachiopods of the Southeastern Coast of the United States, with illustrations of many of the species. By William Healey Dall (1889). Description of thirteen new species of Land-shells, with a Note on Bulimus fulminans. By G. B. Sowerby (1889) re Further Notes on Marine Shells d South Africa, with descriptions of new species. By G. B. Sowerby (4889) . Observations on the Anatomy of a rare Gephalopod (Gonatus Fabricii). By William E. Hoyle (1889). Report of a Deap Sea Trawiing Cruize of the S.-W. Coast of Ireland, under the Direction of Rev. W. Spotswood Green. — Mollusca. By Edgar A. Smith (1889) . PE Ho Osservazioni intorno ad alcune Specie di ul, di Carlo Pollonera (1889). AIRE Nuove aggiunte e correzioni alla Malacologia ter- restre del Piemonte. Di Garlo Pollonera (1889). Elenco dei Molluschi fluviatili viventi in Piemonte. Di Carlo Pollonera (1889) . ; Die Entwicklung der Papa-Arten des Mittel-Rheïn- gebietes in Zeit und Raum. Von D' O. Boeitger Pages 148 150 154 155 156 157 159 165 165 166 _ HMS — A01 — (SOON, CORTE RE sAT ROSE Zehntes Verzeichniss (XII) von Mollusken der Kau- kasusländer, nach Sendungen des Herrn Hans Leder, in Helenendorf, bei Elisabetpol (Kranskau- kasien), beschrieben von D' 0. Boettger (1889). Die Binnenmollusken Transkaspiens und Choros- sans. Von D° 0. Boettger (1889). Contributions à la Faune malacologique française. — XV. Monographie des espèces françaises appartenant au genre Valvata, par Arnould Locard (1885). : ITR Die Titiscanien, eine Familie der bible Gasteropoden. Von R. Bergh (1890). Catalog der Gonchylien-Sammlung von Fr. Paetel. Mit Hinzufugung derbis Jetz publicirten recenten Arten, sowie der ermittelten Synonyma. — Livraisons 11, 12, 43 et 14 (1890) Moluscos Marinos de España, Portugal y las Balea- res, por J. G. Hidalgo. — Livraisons 18, 19 et 20 LE NRA TN RE - Iconographie der Land- und dcaceo MO EC mit vorzüglicher Berücksichtigung der europäis- chen noch nicht abgebildeten Arten, von E, A, Rossmässler, fortgesetzt von D' W. Kobelt. — Nouvelle Suite. Vol. IV, livraisons 5 et 6, avec 10 planches (890): 7 4.54% ' On the Marine Mollusea of Ascension ant By Edgar A. Smith (1890). : On Parmella Etheridgei, Brazier. By C. Halle Récoltes malacologiques de M. abbé Culliéret, aux îles Canaries et au Sénégal, en janvier et février Pages 167 168 170 171 339 340 342 343 34% 346 — 402 — 1890, par Ph. Dautzenberg (1890) . Mémoires concernant l’histoire naturelle de l’'Em- pire Chinois, par des Pères de la Compagnie de Jésus. — Notes sur les Mollusques terrestres de la vallée du fleuve Bleu. Par le R. P. M. Heude (1890). . : Biologia Centrali-Americana. — Zoology. — Ter- restrial and fluviatile Mollusca. By Ed. von Mar- tens. — Livraison [I (1890). Les Huitres et les Mollusques comestibles, Moules, Praires, Clovisses, Escargots, etc. Histoire natu- relle, Culture industrielle, Hygiène alimentaire, par Arnould Locard (1890). . ML TRUE Les Mollusques marins du Roussillon, par E. Buc- quoy, Ph. Dautzenberg et G. Dollfus. — Pele- cypoda. Fascicule 17 (1890) Ethno-Conchology : a Study of primitive Money. By Robert E. C. Stearns (1889). Conchiglie delle profondità del mare di Palermo, pel Marchese T. di Monterosato (1890). Catalogue des Mollusques marins recueillis dans la baie du Pouliguen, par Ph. Dautzenberg (1890). Coquilles terrestres et fluviatiles du département de l'Allier, avec planche. Par André Auclair (1890) ST à PME NME List of Land- and Freshwater-Shells collected by D‘ Emin Pasha in Central Africa, with Descrip- tions of new species. By Edgar A. Smith (1890). Obras Malacologicas de J. G. Hidalgo. — Partie I (1890) . Pages 318 380 384 386 387 388 390 391 391 392 394 NE | — 403 — b. MOLLUSQUES FOSSILES. Coquilles fossiles des terrains tertiaires moyens du Sud-Ouest de la France. — Description des Céphalopodes, Ptéropodes et Gastropodes Opis- thobranches (Acteonidæ), par E. À. Benoist (1889) SAR LARMES ALL RER A Diagnoses Ostrearum novarum, ex agris Ægyptiæ nummuliticis, auctore C. Mayer-Eymar (1889). Plicatularum sex novæ, e stratis Ægyptiæ parisianis. — Mokattamia, Molluscorum Pelecypodorum genus novum e familià Crassatellidum, auctore C. Mayer-Eymar (1889). : Catalogue illustré des Coquilles fossiles de l Aout des environs de Paris, faisant suite aux travaux paléontologiques de G. P. Deshayes, par M. Coss- mann. — Quatrième fascicule (1889) Les enchainements du monde animal dans les temps géologiques. — Fossiles secondaires, par À. Gau- dry (1890) . Sepia Bertii. Nota di Re Foresti (1890) Description of new forms of Upper Cambrian Fos- sils. By Charles D. Walcott (1890) . Révision des Scalidæ miocènes et pliocènes de l'[ta- lie, par E. de Boury (1890) Nouvelles, Vente des collections conchyliologiques de M. Edouard Marie à M. Hugh Fulton. = Existence de bancs d'Ethéries dans les eaux du Pages 74 81 156 159 339 345 379 389 347 — 104 — ; Pagee Niger et dans celles de l’Arouhouimi, un des principaux affluents du Congo. . . . . . . 347 Nécrologie. Mort de MM. Daniel (A. F. L.), Deslongchamps (E. E.), Dupuis (H.), Damon (R.), Seguenza (G.), Bellardi (L.), Meneghini (G.), Prieto (F.), Ce (RE RES ED Liste des auteurs qui ont concouru à la rédaction du volume XX X VIII du journal de Ron 396 Liste des nouveaux abonnés. . . . . . - : 7390 , nl TE TABLE PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE a. Mollusques vivants. En PR LC DA re) Le MAP SR Er et ÆTHERIA (G.).. AMPELITA (S. G.) AMPHIDROMUS MO Pfeiffer. AMPULLARIA (G.). Belizensis, Grosse et Fischer. 110, erogata, Grosse et Fischer. eumicra, Crosse et Fischer. innexa, Crosse et Fischer . lemniscata, Crosse et Fischer. monacha, Grosse et Fischer. . occlusa, Crosse et Fischer. Yucatanensis, Crosse et Fischer. ANODONTA soleniformis, Benson . ANOMA (S.). . ANOMALODESMACEA (0.). . . . . . 150, AURICULA pellucens, Menke AUTONOE (G.) BÉASOSPIRA (GE) UE cn re, — echinus, Wright. BA ND (ee nee, 21 Iles BULIMINIDIUS (G.). BULIMINOPSIS (G.). . BULIMULUS Eyriesi, Drouet. . . , . fraterculus, Férussac. . Lehmanni, Pfeiffer . Pages 341 347 147 121 11% 114 113 113 111 112 112 all 110 93 209 152 49 50 280 282 303 381 381 2% 25 25 06 BuLIMULUS limnoides, Férussac . — nitidulus, Pfeiffer. . — pilosus, Guppy. — tenuissimus, Férussac . . _ Vincentinus, Pfeiffer. BuLIMUS fulminans, Nyst. CALLONIA (G.). CHOANOPOMA echinus, Wright. en hystrix, Wright . — Pretrei, A. d’Orbigny . CHONDROPOMA crenulatum, Férussac. — Hamlini, Arango . — occidentale, Pfeiffer . CISTULA Aripensis, Guppy . — echinulata, Wright. — Presasiana, Gundlach . CLYDONOCHILUS (G.). — Mariei, Fischer . COLOBOSTYLUS (G.).. COLUMBELLA (ANACHIS) Haliæti, Jeffreys | CTENOPOMA Tryoni, Arango. CUSPIDARIA (CARDIOMYA) Greeni, E. A. Smith. CYLINDRELLA abdita, Arango . — acus, Pfeiffer. — adnata, Pfeiffer. — affinis, Pfeiffer . — albocrenata, Gundlach — angulifera, Gundlach . — angustior, Wright . — Arangiana, Gundlach. on arcustriata, Wright Pages 26 26 43 43 42 155 211 281 281 272 32 300 32 56 288 288 115 117 302 159 275 159 221 210 215 231 228 237 239 226 222 SOS Le — 107 — CYLINDRELLA Artemisiæ, Gundlach . assimilis, Arango . atropurpurea, Arango. Blainiana, Gundlach . Brooksiana, Gundlach brunnescens, Gundlach . Cæciliæ, Gundlach. cærulans, Poey . Camoensis, Pfeiffer Canteroiana, Gundlach capillacea, Pfeiffer . cinerea, Pfeiffer. clara, Wright Clerchi. Arango. colorata, Arango concreta, Gundlach conferta, Arango . confusa, Arango consanguinea, Arango contentiosa, Arango . Coronadoi, Arango crassilabris, Arango crenulata, Gundlach crispula, Pfeifier crystallina, Wright. cyclostoma, Pfeiffer Dautzenbergiana, Grosse. decolorata, Gundlach . diaphana, Wright . difficilis, Arango discors, Poey. Pages 234% 223 237 232 23% 231 226 237 242 230 227 242 217 238 223 217 224 22% 218 223 232 224 210 232 219 241 212 209 229 218 231 — 408 — CYLINDRELLA distincta, Gundlach elegans, Pfeifier Elliotti, Poey. . Fabreana, Poey. à fastigiata, Gundlach . fortis, Gundlach fumosa, Gundlach . fusiformis, Wright. Garciana, Wright . geminata, Pfeiffer . gracillima, Poey. . Guirensis, Gundlach . Gundlachiana, Poey Gutierrezi, Arango. . Heynemanni, Pfeiffer . Hidalgoi, Arango Hilleiana, Gundlach Hilleri, Pfeiffer . Humboldtiana, Pfeiffer illamellata, Wright. . . imparata, Arango . incerta, Arango. infortunata, Arango integra, Pfeiffer. interrupta, Gundlach . intusmalleata, Gundlach . irrorata, Gundlach. lævigata, Gundlach. Lajoncherei, Arango . lateralis, Paz Lavalleana, À. d’ Den — 409 — CYLINDRELLA lirata, Jimeno Machoi, Arango. macra, Wright . minuta, Gundlach . mixta, Wright . Moralesi, Gundlach. . notata, Gundlach . ornata, Gundlach . obliqua, Pfeiffer Oviedoiana, A. d'Orbigny Palmæ, Gundlach . paradoxa, Arango . patruelis, Arango . perlata, Gundlach . Philippiana, Pfeiffer Pilotensis, Gundlach . planospira, Pfeiffer. plicata, Poey plumbea, Wright . Poeyana, A. d’Orbigny . porrecta, Gould, prima, Arango. producta, Gundlach . propinqua, Gundlach. pruinosa, Morelet . remota ,Arango. Rugeli, Shuttleworth . Sagraiana, Pfeiffer. Sauvalleana, Gundlach saxosa, Poey. scabrosa, Gundlach Pages 232 226 2414 240 234 226 228 236 210 219 232 225 243 216 242 245 226 242 240 229 238 224 216 219 236 234 240 233 209 228 236 CYLINDRELLA — — DELAVAYA (G. — &A10 — scæva, Gundlach scalarina, Shuttlervoth sexdecimalis, Jimeno . Shuttleworthiana, Poey . ” soluta, Pfeiffer . Sowerbyana, Pfeiffer . Stearnsi, Arango strangulata, Poey . striatella, Wright . Teneriensis. Wright . Thomsoni, Arango. torquata, Morelet . Torrei, Arango . trilamellata, Pfeiffer . triplicata, Arango . Turcasiana, Gundlach. uncata, Gundlach . unguiculata, Arango . variegata, Pfeiffer . ventricosa, Gundlach . Vignalensis, Wright . vincta, Gundlach . violacea, Wright volubilis, Morelet . Wrighti, Pfeiffer. }. DENTALIUM candidum, Jeffreys. DiPLOMMATINA Huttoni, Pfeiffer, var. occidentalis. DyscociA (G.). = subq Stolli, Martens uadrata, 11 D Pa VER Fu \ — kil — DyscociaA Wyvillei, Davidson . EUCALATHIS (G.). LA ES — _: ergastica, Fischer et OEhlert. . — Murrayi, Davidson. — trigona, Jeffreys = tuberata, Jeffreys . EUTROCHATELLA (G.) EUXINASTRA (S.). FARGESIA (G.). FENOUILIA (G.). Aus GASTROPTERON rubrum, Rafinesque. GEOSTILBIA (G.) . GLANDINA minutissima, Guppy. GLANDINELLA (G.) GONATUS Fabricii, Verrill GONGYLOSTOMA (S.). HELICINA barbata, Guppy — Cisnerosi, Arango. — convexa, Pfeiffer, var. Houelmontensis. = Dysoni, Pfeiffer — lamellosa, Guppy. — Mestrei, Arango . — nemoralis, Guppy — nuda, Arango . — picta, Férussac. — silacea, Morelet HE LIx aspersa, Müller . — deflexa, Pfeiffer . L — eurychila, Crosse et Fischer . — exdeflexa, Pilsbry — imperator, Montfort. 196 — 12 — HEL1x lactea, Müller. — lychnuchus, Müller . — obesa, Beck — _ platyodon, Pfeiffer . — Sagemon, Beck . — sepulcralis, Férussac . — Sganziniana, Grosse et Fischer. . — _ sobrina, Férussac — subsepulcralis, Crosse HE MIBIA (G.). Ce HOMALONYx Guadeloupensis, Lesson. HOREA (S. G.). HYPSOBIA (G.). LACUNOPSIS (SPEKIA) zonata . à LEONARDIA Nevilliana, Tapparone-Canefri. LiMICOLARIA Guinaica, Morelet. ne Vignoniana, Morelet LYONSIELLA gemma, Verrill. MACROON (S. G.). MARGARYA (G.). Ste MEGALOMASTOMA seminudum, Poey. MELANIELLA (G.). MESOsTOMA (G.). MUHLFELDTIA echinata, Fischer et Œhlert MYcETOoPus (G.) . — Clessini, Fischer . — emarginatus, Lea. — iridineus, Heude. = plicatus, Clessin . — viridis, Heude. MYCHOSTOMA (G.). 122, Pages 329 24 19 100 199 126 12% 196 128 382 382 236 D OI ae ( * » — 413 — NATiIcA funiculata, Recluz . NEocycLoTus (G). 3 OPEASs plicatellus, Gappy . . - ORTHALICUS zebra, Müller . OroPomaA æquatorium, Morelet. — anaglyptum, Morelet. PALUDINA Kmeriana, L. Morlet PALUDOMUS conicus, Gray . PARAMELANIA (G) PARMELLA Etheridgei, Brazier. Pepipes mirabilis, Müblfeldt PELECYPODA (C.). PERENNA (G.) . É PHOLAS (BARNE A) costata, Linné. PaysA Guadeloupensis, Fischer. PiNERIA Schrammi, Fischer. x Re ÉRSNODESMACEA (0): 190" à ue MAO! PSEUDOBALEA (G.). RUMINA decollata, Linné. SERRULINA (G.) Bis Pets SIPHO (SIPHONORBIS), fusiformis, Broderip SIPHONARIA lineata, À. d’Orbigny Ju IS TO US NC) PAP ONE EE RER RE ERA LE STEGODER A (G.) Ë STENOGYRA Sowerbyana, Morelet . STROPHIA (G.). SR RE TE SUCCINE A approximans, Shuttleworth . . 98, _ margarita, Pieiffer, var. major . : DPÉEODESMACEA CO), 0. 42 VAN MIOO TEREBRATULINA subquadrata, Jeffreys. RESPANCEE PAS CGI AREA QE RAS 27 Pages 119 263 45 LA 68 69 119 119 80 346 29 118 59 85 30 27 152 243 328 169 159 52 93 147 67 252 47 47 152 71 155 m7 THAUMASIA (S.) TITISCANIA (G.) — limacina, Bergh TRACHELIA (S.) TROCHATELLA (G.) TRUNCATELLA reclusa, Guppy. VAGINULA punciatissima, C. Semper. VALVATA (G.). XENOPOMA (G.) =. hystrix, Wright. ZiRPHÆA crispata, Linné. b. — Paléontologie. ACRILLA Adamsi, de Boury. — decussata, Lamarck AMMONOCERAS (G) AMMONOCERATITES (G.). — compressa, Lamarck Le glossoidea, Lamarck . BuLinus (Isidora) Dybowski, Fischer. CARDITA Calvimontana, Mayer-Eymar CARDIUM distinguendum, Mayer-Eymar. _ Genyie, Mayer-Eymar _ (PROTOCARDIUM) Bellardii, Evnat sie : CIRSOTREMA coronale, Deshayes . CRASSATELLA Bellardii, Mayer-Eymar . — Pugeti, Mayer-Eymar. — ventricosa, Mayer-Eymar CYLINDRELLA Parisiensis, Deshayes. DisTŒcHiA (G) Mayer- Pages 219 339 339 233 303 57 48 171 282 283 85 140 139 130 150 136 131 379 396 361 362 360 139 397 164 16% — A5 — DisTœŒœcuiA Parisiensis, Deshayes. ENTELETINÆ (S. F.). FORATISCALA Newtoni, de Boury. GyroscALA Stueri, de Boury LiMNÆ A Saharica, Fischer . MOKATTAMIA (G.). — Agassizi, Mayer-Eymar. OrRTHiDÆ (F.). OrRTEINE (S. F.). OrTu1is (G.). 4 PERNA Reussi, Mayer-Eymar . PINNA Deshayesi, Mayer-Eymar PLiciscALA Gouldi, Deshayes. — Lamarcki, Deshayes. — marginalis, Deshayes. — obsoleta, Deshayes . RHIPIDOMELLA (G.). Raipipomys !(G.). SEPIA (Bertii, Foresti. SucciNE A Goleahensis, Fischer TELLINA Raouli, Mayer-Eymar. 366, 366, TEREBRATULINA Deslongchampsi, ore À — Guiscardiana, Davidson. THAUMASIA (S.). THrACIA Crossei, Mayer-Eymar. — trigonioides, Mayer-Eymar. TRIGONIA(G.). . 5198. — ABBEVILLE, TYP. ET STÉR. A RETAUX. — 1890. Pages 164 370 140 142 375 157 157 370 370 370 393 309 Au 12 142 142 372 372 345 374 3063 72 72 163 364 369 337 Re SA LS Es HAE ANA LME RU AA MAT N EN: APM UE Te : 1 à î Re “ , 14 4 1 Mere {e Journal de Conchyliologie. 1890. PAT 2 Arnoul del {mp Becquet fr. Parts 1. Limicolaria Vignoniana, Morelet.| 3. Stenogyra Sowerbyana, Morelet . 2. L. _. _ Guinaica, Morelet &. Otopoma Æquatorium, Morelet . 9. Ütopoma anaglyptum, Morelet Journal de Conchyliologie. 1890 D a 0 5b a F 54 Arnoul del Mollusques de l'Ile de la Triruté (Trinidad). {pp Wecquet 7 Farrs NS Ve il L A AL ANNE vw TL tw Mal MATE 4 Journal de Conchylioloqe 1890 £ (#7) @ 2e 2 Arnoul del | Împ Pecquet fr Parts d: Gyroscala Stuer1, de Boury £.Natica furuculata, Recluz 2.Ampullaria Belizensis Crosse & Fischer 5 Paludina Kmeriana, L Morlet 3 .Clydonochilus Mariei, Fischer 6 Amphidromus rhombostomus Pfeiffer PL" J Arangqo À D ecgreé fr Paris Journal de Conchyliologie. 1890 _ _ [de] — tete : ° @ > : FO CR] WI TETE © ONE Dr RE me - S \ ju Lo CY j1] AL ATETmD 0 À JA | TEE Mini H CN Le né - é d à \ 5) a D Pen RPM RS RE Le ICS 1) +... DEBeRDTE SES Le 5 1< FT 7a 27 D. 7 Dautzenberqiana Crosse ul Cylndrella Thomson, |6.C Fe Cyhndrella Brooksiana, Gundlach Ârang (e) Hidalqoi ; Arango colorata, 1. Cylindrella assmulis Arango Arnoul del 2. Qu rl ann Journal de Conchyl ee 1890. 3 & 6b Arnceul del. | Cylindrella Coronadoi, Aranço : Xenopoma hystrix, Wright ‘Choanopoma echinus, Wright dé lp. Becquet fr Paris Ctenopoma ni Gundlach Try ni, Ara in go Ga . Chondropoma Hamlini, Arango Journal de Conchyhologte. 1890 32 x A 94 9 b Où 7b 7 6b GS, E } | =4 * 7 5 {12 Arnoul del /mp. Becquet Fr Pures 1. Megalomastoma seminudum, Poey, | #. Cistula echinulata, Wright 2 Choanopoma Pretrei, À dOrbigny, | 5. Hehcina nuda, Arango 3 Cistula Presasiana, Cundlach G H. Mestre, Arango 1. Hehana Gsnerosi, Arango Pa fe Paris p Becquet {7 Arnoul del ayer-f ayer Lymar \£ M J \eUusSSI Mayer- E Perna R P. 1 1 yer-Lyma 1e M! \, Na n uenaun D } Juil ns al ratum Ca 4 mar L1Y avyer 1 ni ana L PLAIT, 2 Arnoul del mp Becquet We Paris 1 Cardium Genyi Mayen-Lyrma E 3 Crassatella Pugeli, Mayer-Fymar 2 Thracia trigonioides, Mayer-Eymar LR C.______ Bellardü. Mayer-Fyma — de Tellina Raouli, Mayer-Eymar Ne TVR LA LR AL A Rte l } LT AUS | | 1 AU ÿ Les pure AL A Kate | “ | at ni LU Au) M7 1 «in + À \ 7 n 1 T4 | 1h M l ; 1 NA " f FEU EN \ l EATE nt M : | +06 "20 4% Ce: LL i Le ! ; : î n ' 4 it ’ lt "hp \ 4 ll , * fi \ t A 4 FAR ‘ À , ‘ 4 1 * 24 4 TA LV LR 4 Journal de Conchyhologie 1890. REMTE 2 Arnoul del lp. Becquet fr Paris Perna Reus si, Mayer-Eyrm ar 9. Cardium Bellardii, Mayer-Eymar à. Crassatella VentriCcosa, Mayer-Eymar RAS None JOURNAL he DE NCIYLIOLOGIE AUS LR RE FF 14, Pi e De MALE TE CT fi ra Te Lie AC 1 à Rs COMPRENANT. : L'ÉTUDE DES MOLLUSQUES : VIVANTS ET FOSSILES, Publié sous la direction de _. CROSSE et P. FISCHER. A PARIS CHEZ H. CROSSE, RUE TRONCHET, 25. Dépôt à Londres, chezMM. Wizuraus et Norçare, 4, Henrietta Street,Covent-Garden. — àÉdimbourg, chez MM. Wizvramsel NORGATE, 20, South Frederick Street. 1890 ‘ INDEX GÉNRAL ET SYS DES MATIÈRES Gontenues dans les vingt premiers volumes DU. Rte e AE JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE 1850-1872 Ê 2e RO LS Un vol. in-8° de 208 pages d'impression, comprenant Ja table k des articles contenus dans les volumes I à XX, et la table, par ordre alphabétique, des Familles, Genres, Sous-Genres et i 4 Espèces de Mollusques décrits ou cités dans ces volumes. 2544 : EN VENTE ACTUELLEMENT AU BUREAU DU JOURNAL, RUE TRONCHET, 25. É Prix: 8 francs. | ME. 9 OUVRAGES NOUVEAUX | d Mission scientifique au Mexique et dans l'Amérique centrale, ouvrage publié par les soins du Ministre de l’ins- Ke truction publique. — Recherches zoologiques publiées sous. Rs: la direction de M. MILNE-EDWARbs, membre de l'Institut. 7e partie. — Etude sur les Mollusques terrestres et fluviatiles. par MM. P. FISCUER et H. CROSsE. Paris, Imprimerie Nationale. Le premier volume (702 pages d'impression et 31 planches noires ét coloriées) est terminé, La dirième livraison (troisième du second volume) vient de paraître et est actuellement en vente. Elle comprend 6 feuilles de texte et 4 planches, dont 3 sont colorices. Lu onzième est sous presse el paraîtra prochainement. Histoire physique, naturelle et politique de Mada-. gascar, publiée par ALFRED GRANDIDIER. — Volume XXV. Histoire naturelle des Mollusques, par H. CeossE et P. FIscHER. Atlas, première partie. Vingt-et-unième fascicule. Paris, 1889, chez Hachette et Cie, libraires, boulevard Saint-Germain, 79. Imprimé, par autorisation de M. le Garde des Sceaux, à l’Impri- merie Nationale. Fascicule in-4°, composé de 27 planches, litho- graphiées sur papier de Chine et coloriées. À Die Binnenmollusken Transkaspiens und Chorossans. Von D' 0. BoerrGEr. Iena, 1889, Chez G. Fischer, libraire. Fascicule grand in 8 de 68 pages d'impression, accompagné de 2 planches lithographiées. 3 AN De On the Hinge of Pelecypods »nd its developpement, with an attempt toward a better subdivision of the group; by W. H. DALL+ Washington, 1889. Brochure in-8° de 148 pages d’impression. JOURNAL DE ONCHYLIOLOG COMPRENANT L'ÉTUDE DES MOLLUSQUES VIVANTS ET FOSSILES, Publié sous la direction de H. CROSSE et P. FISCHER. A PARIS CHEZ H. CROSSE, RUE TRONCHET, 25. Dépôt à Londres, chez MM. Wars craus et NorçaTE, 4, Henrietta Street,Covent-Garden. : — à Édimbourg, chez MM. Wicurausel NORGATE, 20, South Frederick Street. 1890 DES MATIÈRES Contenues dans les vingt premiers volumes DU JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE 1850-1872 Un vol. in-8° de 208 pages d'impression, comprenant la table des articles contenus dans Îles volumes I à XX, et la table, par ordre alphahétique, des Familles, Genres. Sous-Genres et Espèces de Mollusques décrits ou cités dans ces volumes. EN VENTE ACTUELLEMENT AU BUREAU DU JOURNAL, RUE TRONCHET, 29. Prix: 8 francs. Do — OUVRAGES NOUVEAUX Mission scientifique au Mexique et dans l'Amérique centrale, ouvrage publié par les soins du Ministre de l’ins- truction publique. — Recherches zoologiques publiées sous la direction de M. MILNE-Ebwaubs, membre de l’Instilut.7e partie. — Etude sur les Mollusques terrestres et fluviatiles. par MM. P. FISCHER et H. CRossE. Paris, Imprimerie Nationale, Le premier volume (702 pages d'impression el 31 planches noires et coloriées) esl lerminé. La dixième livraison (troisième du second volume) vient de paraître et est actuellement en vente. Elle comprend 6 feuilles de tecle el 4 planches, dont 3 sont coloriées. La onzième est sous presse el paraîtra prochainement. Histoire paysique, naturelle et politique de Mada- gascar, publiée par ALFRED GRANDIDIER. — Volume XXV. Histoure naturelle des Moliusques, par H. CrOsSE et P. FISCHER. Atlas, première parlie. Vingt-et-unième fascicule Paris, 1889, : chez Hachette et Cie, libraires, boulevard Saint-Germain, 79. Imprimé, par autorisation de M. le Garde des Sceaux, à l’Impri- merie Nationale. Fascicule in-4°, compose de 27 planches, litho- graphiées sur papier de. Chine eb coluriées. À tbird Supplement to the fifth volume of the terrestrial air- breathing Mollusks of the United States and adjacent Territories. By W. G. BINNEY. Catnbridue, 1890. Fascicule grand in-8 de 44 pages d'impression, accompagnées de XI[ planches lithographiées et de nombreuses gravures sur bois, imprimées dans le texte. A. Strubell’s Conchylien as Java I. Von D' O. BOETTGER. Francfort-sur-le-Mein, 1890. Fascicule grand in-8 de 37 pages d'impression, accompagnées de II planches lithographiées. INDEX GÉNÉRAL ET SYSTÉMATIQUE 3 4 À cé RE A rs SAN | 7) TASANES a nés sé ALES: , id à LE JOURNAL DE || CONCHYLIOLOGIE COMPRENANT L'ÉTUDE DES MOLLUSQUES VIVANTS ET FOSSILES, Publié sous la direction de H. CROSSE et P. FISCHER. A PARIS : CHEZ H. CROSSE, RUE TRONCHET, 25. _ Dépôt à Londres, chez MM. WiLLrams êt NORGATE, 4, Henrietta Street, Covent-Garden. — à Édimbourg, chez MM. Wizuramset NORGATE, 20, South Frederick Street. 1890 INDEX GÉNÉRAL ET SYSTÉMATIQUE DES MATIÈRES Contenues dans les vingt premiers volumes DU JOURNAL DE CONCHXLIOLOGIE 1850-1872 Un vol. in-8° de 208 pages d'impression, comprenant la table des articles contenus dans les volumes I à XX, et la table, par ordre alphabétique, des Familles, Genres, Sous-Genres et Espèces de Mollusques décrits ou cités dans ces volumes, EN VENTE ACTUELLEMENT AU BUREAU DU JOURNAL, RUE TRONCHET, 29. Prix: 8 francs. OUVRAGES NOUVEAUX Mission scientifique au Mexique et dans l'Amérique centrale, ouvrage publié par les soins du Ministre de l’Ins- truction publique. — Recherches zoologiques publiées sous la direction de M.MILNE-EpwaRpbs, membre de l’Institut.-7° partie. — Etude sur les Mollusques terrestres et fluviatiles. par MM. P. Fiscuer et H. CROSsE. Paris, Imprimerie Nationale. Le premier volume (702 pages d'impression et 31 planches noires et coloriées) est terminé. La onzième livraison (quatrième du second volume) vientde paraître et est actuellement en vente. Elle comprend 10 feuilles de texte et 2 planches, dont 1 est coloriée. La douzième est sous presse et paraîtra prochainement. Histoire physique, naturelle et politique de Mada- gascar, publiée par ALFRED GRANDIDIER. — Volume XXV. Histoire naturelle des Mollusques, par H. CRosse et P. FISCHER. Atlas, première partie. Vingt-et-unième fascicule. Paris, 1889, chez Hachette et Cie, libraires, boulevard Saint-Germain, 79. Imprimé, par autorisation de M. le Garde des Sceaux, à l’Impri- merie Nationale. Fascicule in-4°, composé de 27 planches, litho- graphiées sur papier de Chine et coloriées. Mémoires concernant l'Histoire naturelle de l’Empire Chinois, par:des Pères de la Compagnie de Jésus. — Notes sur les Mollus- ques Terrestres de la Vallée du Fleuve Bleu, par le R. P. Heude. — Chang-hai, 1890, à l'imprimerie «le la Mission Catholique, à l’Or- phelinat de Tou-sè-wè. Fascicule grand in-4, comprenant 62 pages d'impression et accompagné de 11 planches lithogra- phiées. SES JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE COMPRENANT L'ÉTUDE DES MOLLUSQUES VIVANTS ET FOSSILES, Publié sous la direction de H. CROSSE et P. FISCMER. A PARIS CHEZ H. CROSSE, RUE TRONCHET, 25. Dépôt à Londres, chez MM. Wizcrans et Norçate, 14, Heorietta Street, Covent-Garden. — àÉdimbourg, chez MM. Wizuramsel NORGATE, 20, South Frederick Street. 1890 INDEX GÉNÉRAL ET SYSTÉMATI RAA. QUE DES MATIÈRES Contenues dans les vingt premiers volumes DU JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE 1850-1872 Un vol. in-8° de 208 pages d’impression, comprenant Ja table des articles contenus dans iles volumes I à XX, et la table, par ordre alphabétique, des Familles, Genres, Sous-Genres et Espèces de Mollusques décrits ou cités daas ces volumes. EN VENTE ACTUELLEMENT AU BUREAU DU JOURNAL, RUE TRONCHET, 29. Prix: 8 francs. ——————— D ——__— OUVRAGES NOUVEAUX Mission scientifique au Mexique et dans l'Amérique centrale, ouvrage publié par les soins du Ministre de l’Ins- truction publique. — Recherches zoologiques publiées sous la direction de M.MiLNE-Evwarps, membre de l’Institut.-7° partie. — Etude sur les Mollusques terrestres et fluviatiles. par MM. P. Fiscuer et H. CRossEe. Paris, Imprimerie Nationale. Le premier volume (702 pages d'impression el 31 planches noires et coloriées) est terminé. La onzième livraison (quatrième du second volume) vient de paraître et est actuellement en vente. Elle comprend 10 feuilles de texte et 2 planches, dont 1 est coloriée. La douzième est sous presse el paraîtra prochainement. Histoire physique, naturelle et politique de Mada:- gascar, publiée par ALFRED GRANDIDIER. — Volume XXV. Histoire naturelle des Mollusques, par H. CeossE et P. FISCHER. Atlas, première partie. Vingt-et-unième fascicule. Paris, 1889, chez Hackette et Cie, libraires, boulevard Saint-Germain, 79. Imprimé, par autorisation de M. le Garde des Sceaux, à l’Impri- merie Nationale. Fascicule in-4°, composé de 27 planches, litho- graphiées sur papier de Chine et coluriées. Report on the Marine Mollusca of the Island of St. Kelena. By Ed- gar À Smith. Londres, 1890. Brochure in-8 de 71 pages d'impres- sion, accompagnée de 4 planches, dont 2 sont coloriées. Scientific Results of Expluorations by the U. S. Fish Commission steamer Albatross. — XVII. Bescriptions of new West American Land, Freshwater and Marine Shells, with Notes and Comments. By Robert E. C. Stearns. Washington, 1890. Fascicule grand in-8 de 21 pages d’impression, accompagné de 3 planches noires. Ne il Leo (joie . : : : | Fe OR LIBRARIES | : ee UN MAN 3 9088 00836 6189