eh PP D Te El SN RE + abs à DÉRIRTELTERSE LES SE at VAE CE 2 . See ? 4 FE PASSE » 5 8? SUR S ER ce ERA Ever GEST DIE DRE & à DA DR SN : nn de RL pr CORP ELRTENTEN) Eos 3. CRE RE NP RS Rene. À RE Fa : Le #4 # Bois LPS robin 4 / CR : # AR > 413,Mcn2 CL NS R EE “ ge es eue + A 5 2 E EST ETS 240 F1 x ? C A à % NET LREUR 3 At sep LA F ' ‘ ru 4 "AE HET 0. + TE el F = A FRE > à A ee A et) Enr “ 1 + 4. « _f 2 à z ? e: L £a .? a Ê £ d », CARNET EE NOR APS EC ee 4 Po Ep A Ie a 5 É- ;- 5 , re “ re” PT pe We e $ F = EME FÉCHRRAERRT - 2 ; ee on Der : YS : FLEMT SES és e Maps. À à 4 de HAS # 2-2 se TE BA 2 PERTE EE EX LIBRIS William Healey Dall Division of Mollusks Sectional Library di HAUTE MEL DS TRE AN 1 4 on? ( D AL ù | ii We d L 10 DA une LTD NUL Î 0 ) L'ADNE Nue | h mt 14 : A ' (l À . er \ 0 : : (val: o7 h : f EN Le il r | ER un | qu tue ÿA RE NW Var a ‘ mn 1 ] neue Fe HE Hi AR in | Bet ' 10 At j ‘0 à 1 MT E. | ù Hi nn 1 U hi L n = À DA , Ÿ A NT i PI TOUR | CL CITE L À Le L A ï 11 ñ ur Le : | k | dé ( Fac (| _ à A mL, x | H éd : G (É If "à D 1 LA] à 4h, ti | L ; L . | À : A t : | 72 W 1 M ! 1" (DA MALO 7 D'IPRCUII qi fn _ Volume LIV. — N°1 Paru le 30 Septembre 1906 JOURNAL CONCHYLIOLOGIE COMPRENANT L'ÉTUDE DES MOLLUSQUES VIVANTS ET FOSSILES PUBLIÉ, DE 1861 À 1898, SOUS LA DIRECTION DE CROSSE & FISCHER CONTINUÉ PAR H. FISCHER, DAUTZENBERG & G. F. DOLLFUS DIRECTION ET RÉDACTION : | ADMINISTRATION : H. FISCHER F. R. ve RUDEVAL, Éditeur 51, Boulevard Saint-Michel(Vl') | | | 1906 MM. SOWERBY & FULTON ont l'honneur d'informer MM. les conservateurs de Musées des faci- lités exceptionnelles qu'ils présentent pour fournir aux Musées des spécimens exactement déterminés de Coquilles récentes de Mol- lusques. Leur maison a été fondée en 1860 par le directeur actuel, M. G. B. Sowerby, F. L. S., etc., et, depuis lors, elle a acquis presque toutes les collections importantes qui ont été mises en vente. En outre, leur fonds s’est constamment accru des collections des Naturalistes voya- geurs et autres ; aussi est-elle la plus considérable qui existe, à la fois pour la qualité et la quantité. Ils attirent spécialement l'attention sur leur longue expérience dans l’étude des Mollusques, dont le nombre des espèces s’est accru et continue toujours à s’accroître si rapidement qu'il devient très important de pouvoir faire ses achats dans une maison de confiance qui est à même de fournir des spécimens en bon état et soigneusement déterminés. Leurs catalogues, contenant les noms d'environ 12.000 espèces, sont envoyés franco aux conservateurs des Musées et aux clients. * Adresse: Sowerby et Fulton, Kew Gardens, London. Les auteurs sont priés d'exécuter les dessins des- tinés à être insérés dans le texte, soit à la plume et à l’encre de Chine, soit avec des crayons Wolf sur des papiers préparés spéciaux, afin que ces dessins puis- sent être reproduits directement sur zinc. Lattes tn el dose EC JOURNAL CONCH Y LIOLOGIE JOURNAL DE CONCHY LIOLOGIE PUBLIÉ, DE 1861 À 1898, SOUS LA DIRECTION DE CROSSE & FISCHER CONTINUÉ PAR H. FISCHER, DAUTZENBERG & G. DOLLFUS h° SÉRIE. — ToME VIII VOLUME LIV PARIS DIRECTION ET RÉDACTION : ADMINISTRATION : H. FISCHER F.R. ve RUDEVAL, Éditeur 51, Boulevard Saint-Michel ,, Rue Antoine Dubois 1906 JOURNAL DE CONCIEY LIOLOGTE 4er Trimestre 1906 NOTE AU SUJET DE PECTEN DE LA RÉPUBLIQUE ABGENTENE Par A. Bavay Le Pecten tehuelchus d'Orbigny (1) de la côte de Pata- gonie ayant été décrit d’après un fort petit nombre d'exemplaires, peut-être même d’après un seul, sa des- cription devait être naturellement un peu étroite. Notrecompatriote, M. le prof. F. Lahille, de Buenos-Aires, ayant bien voulu communiquer au Muséum de Paris une série de vingt spécimens complets et assez frais et un cer- tain nombre de valves isolées récentes ou subfossiles ap- partenant à cette espèce, jusqu'ici considérée comme rare, cela nous a mis à même de l’étudier avec soin et de recon- naître l’étendue assez grande de sa variabilité. M. Lahille nous a de plus fait parvenir, postérieurement à cet envoi, des renseignements intéressants sur la prove- nance de ses échantillons et aussi sur les mesures de leurs variations, il nous a été possible de tirer profit de ces renseignements en les insérant en partie dans le pré- sent mémoire. Le Pecten tehuelchus a été récolté sur les côtes de la Ré- publique Argentine du 38e au 47e degré de latitude Sud, en (1) D'Orbigny, Voyage dans l'Amérique Méridionale, Mollusques, {. II, p. 666. Pire compagnie du Pecten patagonicus toujours beaucoup plus rare. On le rencontre en général par des fonds de 10 à 30 mètres, formés de sables ou de débris coquilliers. Ilest surtout abondant dans le golfe de San Mathias en face de la crique Ségui et de la pointe Perfido. On peut même le recueillir à mer basse, dans le port de San Antonio. (La hauteur des marées atteint sur ce point 9 m. 14 et quel- quefois plus). Dans plusieurs points de la côte de la province de Buenos-Aires, P. tehuelchus se rencontre à l’état fossile (conglomérats coquilliers de l'époque actuelle). Quelque- fois, sous l’influence des vagues, ces conglomérats se dé- sagrègent de nouveau et on trouve alors des valves iso- lées, d'aspect fossile ; ce sont naturellement les plus grandes et les plus solides de ces valves, celles des vieux individus, qui résistent le plus longtemps à l'action tritu- rante des flots. Dans le Golfo nuevo (Territoire de Chubut), à Puerto Madryn, M. Lahille a observé une variété de P. tehuelchus à laquelle il donne le nom de var. Madryni (ou mieux madrynensis). La taille, la forme générale de la coquille, la dépression des valves, le nombre des côtes, la forme et l'ornementa- tion de celles-ci subissent des modifications qui donnent lieu à des variétés importantes et qu'il faut reconnaitre pour se faire une idée exacte de cette espèce. La taille varie de trente à soixante-dix millimètres chez desindividus vivants pour atteindre quatre-vingts à quatre- vingt-quinze millimètres chez des individus fossiles ; la forme est plus ou moins hauteet la coquille, d'ordinaire peu renflée, peut devenir ventrue. L'épaisseur de la coquille os- cille entre un tiers et un demi du plus grand diamètre. Le nombre des côtes varie de onze à vingt, il est généra- lement de seize dans le type. Il peut diminuer sans que la forme générale des côtes et leur ornementation se modi- ee on fient, mais le plus souvent, la réduction dans le nombre de ces côtes s'accompagne de changements notables dans leur forme et dans leur sculpture. Dans le Lype dont la description succincte est donnée par d’Orbigny, les côtes sont arrondies, un peu triangulaires, modérément saillantes, parcourues par trois ou cinq Cos- tules squameuses dont la médiane plus forte, flanquée de chaque côté d’un, souvent de deux cordons squameux, moins larges, le plus extérieur étant le plus étroit de tous et à peine saillant ; dans les intervalles des côtes, deux ou trois cordons squameux. Ces six ou huit cordons sont souvent très nets, presque égaux et très réguliers dans leur ornementation formée d'’écailles ténues, toutes à peu près semblables; mais dans certains échantillons, les cordons costaux s’élargissent, le médian surtout et _les écailles qui le garnissent, prennent de l'importance; parfois même tous les cordons costaux se fondent en un seul, ou plutôt disparaissent et la surface externe de chaque côte se trouve revêlue d’une seule rangée d’é- cailles larges et plus ou moins régulières, dressées, mais jamais bien proéminentes ; les rangées intercostales de squames persistent toujours et dans la variété madry- nensis où les écailles costales disparaissent par usure, les squames intercostales forment quatre ou cinq rangées qui souvent se soudent en longues écailles flexueuses, cou- chées, occupant toute la largeur de l’espace intercostal. Les oreillettes assez larges, subégales, sont ornées de fines costules nodulo-squameuses. Le sinus est trian- gulaire, modérément profond; un seul sillon cardinal s'étend sous le bord articulaire dont il n’atteint pas l'ex- trémité. Les variétés sont établies sur le nombre des côtes, leur forme et leur ornementation Le nombre des côtes varie de 16 à 18 dans la forme ty- pique ; on en rencontre 18 à 20 dans des échantillons sub- no er fossiles peu renflés, constituant une variété peu accen- tuée, mais sub/ossile. Il descend à onze dans la variété Vanvincquiæ (Pecten Vanvincqii Bernardi). Il varie de onze à quatorze dans la variété 9, madrynensis, dont les côtes fortes, saillantes et carrées ont perdu leurs squames, tandis que les interval- les en ont gardé un tapis. Dans la variété :, spinulosa, les côtes sont assez saillan- tes arrondies, et ne présentent plus que des écailles rares, espacées mais assez longues et saillantes, sauf dans les vieux échantillons qui perdent les écailles épineuses des côtes mais gardent celles des intervalles. Ce changement dans la forme et la répartition des squames pourrait faire croire tout d'abord qu'il s’agit d’une espèce différente de P. tehuelchus, mais l'examen des oreillettes, du sinus et des plis cardinaux ainsi que de la sculpture fondamentale permet de rattacher cette variété à son type; elle est sub- fossile. Le Pecten Darwini Reeve de la même région est, je pense, le même que tehuelchus. La description de Reeve s'applique assez bien à l'espèce de d’Orbigny et la figure également si l’on veut bien admettre que cette figure de Reeve a été faite d'après un individu mort, quelque peu défraichi et même roulé. La description du P. Darwini ne s'applique pas d'ailleurs très bien à cette figure elle-même en ce qui a trait aux Couleurs. L'auteur anglais n’a pas sans doute eu connaissance du travail de d’Orbigny (1). J'ai pu examiner dans la collection du musée de Genève (1) Ce qui tendrait à le prouver c’est qu'il ne connaît pas non plus la description du Pecten tumbeziensis donnée par le même naturaliste dans le même ouvrage. 11 attribue, en effet, à cette espèce précédem- ment nommée, à tort, aspersus par Sowerby, en 1835, le nom de P. Sowerbyi. Le nom d’aspersus ayant été déjà employé par Lamarck, la loi de priorité veut que celui de P. tumbeziensis datant de 1846 soit substitué à celui de P. Sowerbyi, qui ne date que de 1853. Eh — deux P. Darwini Reeve frais, et j'ai constaté que s'ils res- semblaient beaucoup aux échantillons typiques recueillis par M. Lahille, ils ressemblent moins à la figure de Reeve, tout en étant plus grands et moins bombés que ce que représente la figure de d'Orbigny. Nous savons mainte- nant que ces différences sont de simples variations indi- viduelles. Enfin le Pecten Vanvincqii décrit par Bernardi dans ce Journal, d'après un exemplaire un peu fruste, correspond à une variété à onze côtes seulement et à valves peu ren- flées, ornées comme celles du type du P. tehuelchus. Ce nom de Vanvincqii, ou mieux de Vanvinequiæ, puisque c'est à une dame que l'espèce était dédiée, peut rester dans la nomenclature mais à titre de nom de variété seu- lement. Pour conclure, nous admettrons pour l'espèce qui nous occupe la synonymie suivante et les variétés dont voici les diagnoses. Pecten tehuelchus D'OrBieny, Voy. dans l’Am. Mérid. Moll. t. II, p. 666, pl. LXXX V, fig. 21-24. — Darwini Reeve, Conch. Icon., Pecten sp. 62, pl. XVII, fig. 62. — (pars) Vanvincqii BerNarDt, Journ. de Conch., t. IT, p. 167, pl. VIII, fig. 1-2. Var. 5 Wanvinequiæ, Costæ undecim tantum sicut in lypo o0rnatæ. Var. multicostata, Costæ 18-20 sicut in typo ornatæ — fossilis. Var. 5 madrynensis Lahille in mss., Costæ 11-14, validæ roturdatæ vel quadratæ, latæ, exornatæ. Var. : spinulosa, Costæ 16-18 squamulis raris, distan- tibus, elongatis ornatæ, quibus squamulis in senectute detritis sed in interstitüs permanentibus. — fossilis. L'envoi en communication de M.le profr Lahille était HA accompagné de quelques espèces connues comme prove- nant des côtes australes de l'Amérique du Sud : Pecten purpuratus, Lamarck (côte ouest). P. corneus Sowerby et sa forme très adulte {P. Thomasi Sowerby). P. patagonicus King; mais tandis que les individus vi- vants de cette espèce étaient de taille normale, d’autres échantillons fossiles (de Parana”?) présentent une taille beaucoup plus considérable, 52 em., au lieu de 5 à 6 cm. La sculpture de ces exemplaires fossiles est peut-être plus grossière que celle des vivants et leur aspect rappelle sin. gulièrement le P. islandicus Chemnitz dont ils semblent être les représentants dans l'hémisphère austral. Il s'y trouvait aussi un Amussium fossile et des valves également fossiles d’un Pecten (sensu stricto) qui me pa- raît ne pas différer du P. floridus Hinds (Diegoensis Dall) espèce qui Jusqu'à présent n'est connue, que je sache, que des côtes de Californie. RECTIFICATION DE NOMENCLATURE Dans un précédent numéro de ce Journal, Vol. LIT (1905) no 3, p. 249-253, j'ai décrit comme nouvelles et fait figurer des coquilles de l'île Guam, du groupe des Ma- riannes. Trois d'entre elles, désignées sous les noms de 1° Realia (Omphalotropis) aurora, 2 Realia {(Omphalotropis) macromphala, 3° Diplommatina (Palaina) Marchei, étaient déjà décrites par MM. Quadras et Môllendorff qui en avaient donné les diagnoses latines dans Nachrichtsblatt der Deutschen Malakozoologischen Gesellschaft, 1894, n° 1-2, p. 19-21. La première portait le nom de Omphalotropis elongatula var. chrysostoma, la seconde, le nom de Ompha- lotropis Quadrasi, la troisième, celui de Palæna hyalina. UT VC Ces noms doivent seuls subsister, ceux donnés par moi tombant en synonymie. M. H. Fulton qui possédait des cotypes de ces espèces, les a reconnus d’après mes descriptions et figures. J'avoue n'avoir pas connu les excellentes diagnoses de MM. Qua- dras et Môllendorfi. Il est cependant permis de se deman- der s’il n'a pas fallu la réunion sous les yeux d'un même paturaliste des cotypes, des descriptions et des figures, pour arriver à l'identification de ces espèces, et si des dia- gnoses sans figures pour des coquilles appartenant à ces genres ne sont pas le plus souvent insuffisantes pour leur reconnaissance ! AUD. EXPLICATION DE LA PLANCHE I Fig. 1 et 2. — Pecten tehuelchus d'Orb., typique, lat. 707". Fig. 3 — - — légèrement modifié, lat. 45m". Fig. 4 — — var y, mullicostata, subfossile, lat. 38nu, Fig. 5 — — var. €, spinulosa, subfossile, lat, Dm Fig. 6 et 7. — — var. à, madrynensis, lat. 65%. N.-B. Toutes ces figures sont réduites environ de 1/3 SUR DIVERS MOLLESQUES TERRESTRES DE LA CHINE ET DU JAPON Par C. F. ANCEY Les espèces énumérées ci-après m'ont été, pour la plu- part, communiquées par MM. Dautzenberg et Bavay. Celles de la Chine occidentale proviennent de récoltes de chercheurs indigènes de la région de Ta-tsien-lou (ou Tsar- sando) dans la province de Se-tchouen, chercheurs dirigés par leR. P. Dejean; d'autres proviennent du voyage de M. l'abbé A. David, bien connu par ses explorations pro- longées dans le Céleste Empire où s’est écoulée une par- tie de sa vie. La région de Ta-tsien-lou est principalement connue par les récoltes du R. P. Dejean et par celles du voyageur russe Potanin. Les résultats qu'a obtenus ce der- nier, sont consignés dans un important mémoire, publié par M. le Dr O. F. von Müllendorff dans l'Annuaire du Musée Zoologique de l’Académie Impériale des Sciences de Saint-Pétersbourg, t. VI, 1901 et intitulé : « Binnen-Mol- lusken aus Westchina und Centralasien ». [l'est à obser- ver que dans ce travail, les noms des localités chinoises sont orthographiés selon la prononciation allemande: ainsi le nom de la province de Se-tchouen devient« Sy-tschuan ». Celle de Chen-si devient « Shensi », celle de Kan-sou « Gan-su », etc. Je conserve l'orthographe correspondant à la prononciation française usitée dans les cartes fran- çaises. BuoLimiNUS (MIRUS) PSEUDOVIBEX AncC. (Fig. 1) Testa sinistrorsa, oblique rimata, elongata, cylindrico- attenuata, solidiuscula, nitidula, fulva, oblique et obsolete lin- RCE eis incrementi notata. Spira suprà regulariter et paulatim at- tenuata, apice pallidiore, parvo, obtusulo. Anfractus 10 1/2 lente crescentes, converiusculi, sutura impressa divisi, primi 7 diametro paulatim accrescentes, sequentes subæquales, ulti- mus oblongus, antice haud ascendens, basi convexus, haud compressus. Aperlura truncato-oblonga, vix obliqua, intus sordide fulva. Peristoma expansiusculum, modice incrassatum. marginibus subconvergentibus, externo regulariter curvato, columellari latius expanso. Columella intus subarcuata, fere recta, haud plicata. Callum parietale nitidum haud tuber- culiferum, parüm crassum. Long. 21, diam. 6 1/4, alt. apert. 5 2/3mm. Hab. — Yunnan (Abbé A. David). Fig. 1. — Buliminus (Mirus) pseudovibex Ancey. Coquillesenestre, pourvue d'une fente oblique, allongée, de forme cylindrique, atténuée, légèrement luisante, un peu solide, d'un fauve corné, sans dessins, marquée de lignes d’accroissement obsolètes. Spire régulièrement et graduellement atténuée à sa partie supérieure, à sommet de teinte plus pâle, petit, mais obtus. Dix tours et demi, à croissance lente, subconvexes, séparés par une suture bien marquée, les 7 premiers s'accroissant peu à peu en diamètre, les suivants presque égaux; le dernier oblong, ne remontant pas à sa terminaison, convexe et non com- primé à la base. Ouverture ovale-tronquée, peu oblique, d’un ton fauve en dedans. Péristome légèrement évasé, médiocrement épaissi, à bords un peu rapprochés l’externe régulièrement arqué, le columellaire plus lar- gement étalé. Columelle un tant soit peu arquée à l'inté- rieur, presque rectiligne, sans pli. Callosité pariétale lui- sante, non tuberculeuse à la jonction des bords, peu saillante. Je ne vois pas, parmiles espèces chinoises du même groupe, de Buliminus qui puisse être confondu avec celui- ci, les B. alboreflexus Anc. (1), B. Hartmani (2) Anc. et B. utriculus Heude, qui sont également senestres, étant bien différents; mais je lui trouve de très grands rapports avec une espèce indienne de taille bien plus fai- ble et dont le test est varié de bianc sur un fond corné : le B. vibex, Hutton des régions élevées de l'Himalaya occi- dental. Il n'y a d’ailleurs pas de confusion possible entre les deux. C'est à M. Dautzenberg que je dois un exemplaire de cette espèce ; malheureusement il paraît,commeceux qu'il possède dans sa collection, avoir séjourné dans l'alcool, ce qui a dû en ternir la coloration, peut-être plus claire à l'état frais. Le Buliminus Neumayri Hilb. (Sitz.-Ber. Ak. Wiss. Wien, 1838, p. 1361, pl. V, fig. 3) que M. le D' von Môllen- dorff rapproche de B. Hartmani, appartient sans contre- dit au sous-genre Petræomastus de cet auteur et doit être placé dans le voisinage du B. Heudeanus Anc. BuLimiNUs (MIRUS) ALBOREFLEXUS Anc. Buliminus alborefleæus Ancey, Le Naturaliste, p. 12 (1882); Bull. Soc. Malac. de France, 1885, p. 118. — Buli- (1) Le Nuturaliste, 1882, p. 45 ; — von Müllendorff, Ann. Mus. Saint: Pétersbourg, 1902, p. 324. (2) Bull. Soc. Malac. de France, 1888, p. 348 ; — von Müllendorfi, loc. suprà. cit., p. 326, pl. XII, fig. 15 16. minus Sichoensis Hilber, Sitz.-Ber. Ak. Wiss. Wien, 1883, p: 1964 pl. V, fe3. Je rapporte à cette espèce du Chen-si un exemplaire jeune de Ta-tsien-lou, qui paraît en offrir les caractères. Il est intéressant de constater dans le Se-tchuen occiden- tal l’existence d’une espèce connue seulement d’une con- trée située au Nord-Est et de la chaîne du Tsin-ling, ou tout au moins d’une forme évidemment très voisine. BULIMINUS RETICULATUS Reeve Buliminus reticulatus Reeve, Conch. Icon., Bulimus, n° 443 ; Ancey, Journ. de Conch. vol. XLIX, 1901, p. 138 — Buliminus Hirasei Pilsbry, The Nautilus, 1900, p. 23 — Buliminus (Subzebrinus) nipponicus von Müll., Nachr. der Deutschen Malak. Gesellsch., 1901, p. 40; Pilsbry, Ann. and Mag. Nat. Hist., ser. 7, vol. VIII, 1901, p. 8. Ile de Kikai, province japonaise d'Osumi, à l’est de l'île Amami-Oshima, dans le groupe septentrional des îles Liew-Kiew (Loo-Choo), teste Y. Hirase. L'espèce, comme je l'ai indiqué ailleurs, n’est nulle- ment africaine, comme Reeve l’avait déclaré ; le nom attri- bué par O0. von Müllendorff consacre une autre erreur de distribution géographique, car l'espèce ne provient pas de Nippon, c’est-à-dire du Japon proprement dit, mais du groupe des Liew-Kiew, qui fait, il est vrai, partie de l'Empire Japonais. BuLIMINUS RETICULATUS Reeve, var. VARIEGATUS Anc. Testa differt a typo statura majore, colore intensiore, cine- reo, irregulariter strigis et maculis brunneo-cærulescentibus variegata, summo et fauce aperturali fulvis. Long. 21-22. diam. 9 1/2, alt. apert. 8 1/2 — 9 mill. Hab. — Kunchan, provincia septentrionalis ins. Okinawa, arch. Liew-Kiew seu Loo-Choo (Y. Hirase, n° 1079). AO Coquille de plus grande taille et plus vivement colorée que le type, surtout à l’état jeune, variée, sur un fond cen- dré, de maculations et de rayures d’un brun parfois un peu bleuâtre ; sommet de la spire d'un brun corné; inté- rieur de l'ouverture d'un fauve plus ou moins foncé. J'attribue un nom à cette variété géographique de grande taille, qui habite une île beaucoup plus méridio- pale que celle de Kikaï et qui rappelle, par sa coloration et la nature du test, certaines formes du Bul, pruininus Gould (— B. cyaneus Alb.), des Açores. BuLimiNus (PupiNipius) POoRRECTUS von Müll. Buliminus porrectus von Müll., Ann. Mus. Zool. Ac. Saint- Pétersbourg, 1901, p. 327, pl. XIV, fig. 20-22. Hab.— Provincede Se-tchuen : Lou-ting, dansla vallée de la rivière Tung ; Oua-sé-Kou (Potanin) ; environs de Ta- tsien-lou (R. P. Dejean). Cette remarquable espèce ne semble pas très variable ; les seules différences entre les exemplaires que j'ai vus portent sur la taille et la forme plus ou moins raccourcie. La bande suturale est aussi plus ou moins marquée. BuLimINUS (SERINA) sOLUTUS von Môll. Buliminus solutus von Müll., loc. suprà cit., p. 361, pl. XVI, fig. 15-18. Ce Buliminus a été trouvé par M. Potanin, dans les mêmes localités que le précédent et a été rencontré également près de Ta-tsien-lou (R. P. Dejean). Les individus de cette dernière localité n’ont que 12,5 à 13,5 millimètres et je n'ai compté chez eux que 9 tours à 9 tours et demi de spire. La fascie subsuturale est à peine marquée et l’om- bilic est plus ouvert que ne l'indique la figure précitée, quoique moins développé que chez l’espèce suivante. ni LR BULIMINUS (SERINA) PROSTOMUS Anc. Buliminus prostomus Anc., Ann. Soc. Malac. de France, 1884, p. 395. Aux localités de Tsé-Kou et de Yerkalo (Desgodins), il faut ajouter celle d’Aten-tse, qui est située dans la zone thibétaine dépendant poliliquement du Se-tchouen. BULIMINUS (SUBZEBRINUS) STENOSTOMUS Anc. Testa rimata, gracilis, fusiformis, solidula, lineis incre- menti subobliquis irrequlariter striata, parüm nitens, albes- cens, Strigis fuscis angustis picta, apice fulvo concolore. Spira turrita,regulariter oblongo-attenuata,summosat minuto,obtu- siuseulo. Anfractus 8 regulariter crescentes, primi convexiores, cœæteri convexiusculi, sutura subimpressa, ultimus basi indis- tincte spiraliter substriatus, antice leviter et longiuscule as- cendens, subcylindrico-attenuatus, dorso et latere dextro ap- planatus, circa perforationem compressus. Apertura distincte obliqua, suprà angulata, marginibus subparallelis. Peristo- ma simplex, intus marginatum et incrassatum, haud re- [lerum, marginibus callo ad angulum superiorem tuberculum parvum efliciente et prope columellam incrassato junctis, co- lumellari longe sed anguste expanso. Columella intus inermis, haud plicata. Long. 10, diam. 3 1/3, long. apert. 4 1/3 mil. Hub. — Tatsienlou, seu Tsarsando, verisimiliter in valle flu- minis Tung, provinciæ sinensis Se-tchouen (R. P. Dejean). Fig. 2. — Buliminus (Subzebrinus) stenostomus Ancey. 2 ER ie Coquille pourvue d'une fente étroite, de forme grêle, fusiforme, assez solide, gravée irrégulièrement de lignes d’accroissement un peu obliques, assez terne, blanchâtre, variée de rayures brunes étroites, à sommet fauve. Spire turriculée, régulièrement attenuée, oblongue, à extrémité petite, obtuse. Huït tours, les premiers plus convexes que les suivants, séparés par une suture légèrement marquée, mais peu profonde, le dernier muni vers la base de quel- ques stries spirales peu apparentes (peut-être ce caractère est-il accidentel), légèrement et assez longuement ascen- dant vers sa terminaison, subcylindrique atténué, aplani à la partie dorsale et du côté droit, comprimé autour de la perforation. Ouverture très distinctement oblique, an- guleuse à la partie supérieure, à bords subparallèles. Pé- ristome simple, marginé et épaissi à l’intérieur, non ré- fléchi, à bords réunis par une callosité qui s’épaissit vers la columelle et forme à l'insertion du bord droit un petit tubercule. Bord columellaire longuement, mais étroite- ment évasé. Columelle sans pli interne. Cette intéressante espèce, dont je suis redevable d'un in- dividu à M. Bavay, rappelle en petit, bien qu'elle soit dex- tre, une autre espèce de la même région, le Bul. Fultoni Schmacker et Bôüttger (1) qui a été aussi trouvé par le R. P, Dejean aux environs de Tatsienlou. Il n’est pas possible de l'identifier au Buliminus saccatus von Müllendorfi (2), rencontré par le voyageur russe Potanin, entre Fou- tchouang et San-tchéou-ping, dans la portion occidentale du Se-tchouen, qui est également voisin, mais qui est sen- siblement plus grand, dont l'ouverture est moins étroite et dont le péristome est plus évasé. Le Bul. Fultoni parait plus abondant et certains exemplaires que je dois à la libé- (4) Von Müôllendorff, Ann. Mus. Zoo!l. St-Pétersbourg, VI, 1901, p. 334, pl. XII, 1. 23-25. (2) Loc. sSuprà cit., p. 330, pl. XII, f. 49-20. ralité de M. Dautzenberg ont jusqu'à 19.5 mill. de longueur au lieu de 17 à 18. BULIMINUS (HOLCAUCHEN) ENrocRAsPEDIUS von Môll. Buliminus entocrapedius von Môll. loc. suprà cit., p. 366. Cette espèce, décrite par von Môllendorff en 1901, dans l'Annuaire du Musée Zoologique de l'Académie de St-Péters- bourg, p. 366, est encore fort mal connue. J'ai pensé qu'il peut être utile d'en donner une nouvelle description, accompagnée d'une figure exacte, d’après un spécimen recueilli par le R. P. Dejean à Ta-tsien-lou (ou Tsarsando), province de Se-tchouen. Ce spécimen, que M. Bavay m'a obligeamment communiqué, a les dimensions suivantes : Hauteur Smm2/3; diamètre 3nm; hauteur de l’ouver- ture (avec le péristome) 2mm 2/3, Fig. 3. — Buliminus (Holcauchen) entocruspedius von Môllendorf. Coquille perforée, turriculée, allongée, fluelte, assez solide, pourvue de lignes d’accroissement légères, effacées et irrégulières, de couleur fauve pâle. Spire élancée, subfusiforme, graduellement atténuée, à sommet obtus. Dix tours, dont les premiers sont plus convexes que les suivants, s’accroissant avec lenteur, à suture légéerement marquée ; le dernier, brièvement ascendant vers l’ou- =) — verture., resserré à partir de son origine par un sillon concentrique situé un peu au-dessous de la portion mé- diane, muni à la base d’une crête arrondie entourant largement l'ombilic, ayant une direction déclive autour de la perforation qui est assez ouverte. Ouverture droite, cblongue, émarginée, peu échancrée. Péristome blan- châtre, épaissi, presque plan, modérément évasé, à bords presque continus et réunis par une forte callosité lui- sante, qui se développe près de l’angle supérieur en un petit tubercule noduliforme séparé du bord droit par upe sorte d'incision ou de fente. Lamelle palatale bien développée, éloignée du bord externe, c’est-à-dire visible seulement en regardant obliquement l’intérieur de l’ou- verture, s’'enfonçant dans l’intérieur jusque vers le com- mencement du dernier-tour. Columelle armée d'une la- melle interne très profondément placée, puissante et re- montant obliquement sur l’axe. Cette intéressante espèce appartient à un petit groupe fort remarquable, propre jusqu'ici aux provinces chi- noises de Kan-sou et de Se-tchouen et auquel M. le Dr O0. von Müllendorff a donné le nom de Holcauchen. Elle est alliée au Bul. sulcatus von Müll, (Annuaire du Musée Zoologique de l'Académie de Saint-Pétersbourg, 1901, p. 366, pl. XVI, fig. 3436), du Kan-sou, mais sa taille est plus faible et elle possède 10 tours au lieu de 8 1/2; en outre, je n’ai observé qu'une seule lamelle palatale. Elle ne diffère pas moins des autres formes de la même série, les Bul. micropeas, et B. strangulatus von Müll.. décrits dans le même ouvrage. CAT Vue CLAUSILIA LAMOTHEI Anc. Testa sinistrorsa, vix rimata, claviformis, infrà subfu- siformis, intense fusco-vinosa, emortua cinereo-fulva, obso- lete striatula. Spira elongata, anfractibus superioribus ma- gnis, clavam obtusam formantibus, lateribus subconcavis. Anfractus 11 1/4, subconvexi, sutura impressa discreti, supremi 4 subæquales, sequentes paulatim diametro accres- centes, ultimus cylindraceo-oblongus, haud dilatatus. Aper- tura subobliqua, intus purpurascenti-fusca, sursum atte- nuata, pyriformis, haud ampliata, sinulo lato prædita. Lamella supera mediocriter eminens, brevis, a spirali late disjuncta ; infera obliqua, oblique intuenti recte ascendens, parum prominens et haud spiraliter torta, antice noduli- formis : columellaris inconspicua. Plica principalis longa, mullo ante aperturam desinens, palatales 3 (?), prima à cæteris magis inter se approrimatis et subæqualibus satis remota. Clausilium ignotum. Peristoma angustum reflerum, sordide albescens, continuum. Long. 25 ; diam. 5 1/3 ; long. apert. 5 1/3 mill. Hab. — Yunnan (Abbé David, teste Dautzenberg). Fig. 4. — Clausilia Lamothei Ancey. LION Coquille senestre, munie d'une fente à peine marquée, claviforme. subfusiforme à la partie inférieure, d’un brun vineux foncé, cendrée à l’état mort, pourvue de stries d’accroissement obsolètes. Spire allongée, à tours su- périeurs gros, atténuée en forme de massue obtuse, à contour légèrement concave. Tours au nombre de 11 1/4 subconvexes, à suture bien marquée ; les 4 premiers presque égaux en diamètre ; les suivants s’accroissant peu à peu en largeur, le dernier cylindrique-oblong, non dilaté. Ouverture un peu oblique, d'un brun pourpré en dedans, atténuée à sa partie supérieure, pyriforme, non étalée, avec un sinus supérieur large. Lamelle supérieure médiocrement saillante, courte, largement séparée de la lamelle spirale ; l’inférieure oblique, peu proéminente, droite, s’élevant à l’intérieur sans être contournée dans le sens de la spire, noduliforme vers l'ouverture ; la colu- mellaire non visible. Pli principal long, profondément placé ; palataux au nombre de quatre (?), le supérieur plus étroit et plus allongé que les trois autres. Péristome étroitement réfléchi, continu, d’un blanc sale. Clausilium inconnu. A en juger par la figure du Phædusa Potanini von Môll. (Annuaire, t. VI, 1901, p. 338, pl. XVIL, fig. 28-30), il y aurait quelque analogie entre lui et la présente espèce, que je me plais à dédier à M. le général de Lamothe, bien connu par sa compétence dans la science géologique. Seulement le C/. Lamothei n’est pas tronqué et en diffère profondément par ses lamelles et ses plis palataux ; la lamelle columellaire n’est pas visible chez lui. il n'est pas non plus sans ressemblance avec le Clausilia Waageni Stoliczka, de Murri, dans l'Himalaya occidental, à cause de la forme de sa spire et l’étroitesse du péristome, mais sa taille est beaucoup plus grande. J'ai eu beaucoup de peine à apercevoir les plis palataux ; l’'exemplaire unique qui m'a servi pour la description et que je dois à la libé- PET SP PP NET TT Nés 1: ° ralité de M. Dautzenberg a dû séjourner longtemps dans l'acool, ce qui a donné au test une opacité particulière dissimulant ces plis. Comme je n’ai pas pu sacrifier ce sujet unique, il est admissible que la description soit quelque peu fautive sous ce rapport et demande à être ultérieurement corrigée. En tous cas, l'espèce diffère essentiellement de celles dont le R. P. Heude à donné la description et ses caractères extérieurs suffiront pour la faire reconnaître. CPAS ADDITIONS AU RELEVÉ DES MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES DE LA PÉNINSULE ARABIQUE. par C. F. ANCEY Depuis la publication de deux notes parues dans le précédent volume de ce recueil sur la faune malacolo- gique terrestre et fluviatile de l'Arabie et de la péninsule du Sinaï (l), j'ai eu connaissance de diverses additions à faire à la liste des espèces que j'y ai citées. Certaines de ces données nouvelles viennent de m'être fournies par M. P. Pallary qui, avant mon travail, avait étudié la faune arabique et que je tiens à remercier pour ses intéressantes communications. Voici la liste complémentaire qu’il y a lieu d'ajouter au précédent catalogue : 1° Additions aux espèces de l'Arabie : EREMINA DESERTORUM Forsk. avec la variété Hassel- quisti Ehr. BuLiminus (EuryPryxis) socrazis Jouss. (Le Naturaliste, 1899, p. 21). BuLiminus (EunyPryxis) SCHOUKRAENSIS Jouss. (ibid.). Comme le précédent de Schoukra, dans le Sud de l'Arabie (Deflers). Buziminus (EuryPryxis) DerLersi Jouss. (Bull. Soc. Phil. de Paris, VI, p. 100-101, 1894). (1) Journ. de Conchyl., vol. LIIT, 1905, p. 257 et 471. ee Djebel el Areys, à l'Est de Schoukra, sud de l'Arabie (Deflers). Cette espèce étant peu connue et le Bulletin où elle à paru n'étant pas fort répandu, je crois utile de repro- duire sa description : « Bulimus Deflersi. — Testa rimata, oblongo-ovata, spira elongato-conica, apice obtusa, longitudinaliter oblique stria- tula, lineolis spiralibus minutissimis decussata, cornea, nitida, pellucida ; anfr. S convexiusculi, sutura impressa, marginata separati, ultimus ad dextram excentricus, circà rimam obtuse angulatus ; apertura oblique ovalis ; peristoma expansum, reflerum, intus Spadiceum ; columella vix contorto-plicata. Long. 30, diam. maj. 17, min. 13mm. Apertura cum labr. perist. long. 15 ; lat. 12m, ». BULIMINUS (CERASTUS) SCHWEINFURTHI V. Mart. (Kobelt, Icon. Mart. et Chemnitz, Buliminus, p. 51-52, f. 1862.) Yémen (D: G. Schweinfurth). Var. Menahensis (Loc. supra cit., p. 52, f. 1863.) Menaha, dans l'Yémen (Schweinfurth). BULIMINUS (EURYPTYXIS) LATIREFLEXUS Reeve, var. Sou- leyeti Pfeiffer. Obs. — C’est par suite d’une erreur dont la responsa- bilité incombe à Bourguignat, que le genre Cœlostele, Bens. est devenu « Cæœlestele ». Il importe d'opérer cette rectification qui d'ailleurs correspond à l’étymologie du nom. 20 Additions aux espèces de la presqu'ile du Sinaï : EREMINA HaMunensis Kob. (Zconog. Mart. et Chemn., Helix, NITT, f. 14427). EREMINA ZiTreLt Kob. (ibid., f. 1624). HELICELLA (HELIOMANES) ERkELn Kob., var. diserepans, Pilsbry 1899 (Kobelt, Zcon., VIIL. f. 1428). AGREE VaLvaTA INNest Pallary (Apport à la faune malac. de l'Arabie et de l'Egypte, Le Caire 1902, p. 7. pl. 1, fig. 9, 10:44). Ouady Feïran. PSEUDAMNICOLA SINAICA Pallary (ibid. p. 7). Marais au Nord de Tor. PSEUDAMNICOLA Sp. Seeb. MELANIA TUBERCULATA Müll. Marais au Nord de Tor. Eater LISTE DE COQUILLES MARINES D'AMBO- DIFOUTRA (COTE-EST DE SAINTE-MARIE DE MADAGASCAR). Par Ph. DAUTZENBERG. La petite collection qui nous a servi à dresser cette liste, vient de nous être rapportée par M. Tissier-Solier. Elle a été formée aux environs immédiats d'Ambodifoutra, par les soins de M. le Dr Bérini, administrateur, et de M. Perdriaux, inspecteur de la douane. Elle ne renferme, il est vrai, aucune espèce nouvelle ; mais l’authenticité de sa provenance lui donne de l'intérêt, car la faune malaco- logique marine de Madagascar n’a encore été étudiée que très superficiellement et les renseignements qui la con- cernent sont trop souvent sujets à caution. CEPHALOPODA. Nautilus pompilius Linné. GASTEROPODA Melampus lividus Deshayes. Siphonariaatra Quoy. — variabilis Krauss. Conus betulinus Linné. Nombreux et beaux exemplaires pris vivants. L'un d'eux, complètement dé- pourvu de ponctuations, mérite d'être désigné sous le nom de var. immaeulata nov. var. — coronatus Dillwyn = minimus Hwass (non Linné). — episcopus Linné. — geographus Linné. Exemplaire de grande taille, atteignant 13 centimètres de longueur. — lineatus Chemnitz. Conus lividus Hwass. — terminus Lamarck. — tessellatus Hwass. — . textile Linné. —— vexillum Gmelin. — virgo Linné. Harpa minor Lamarck. Peristernia nassatula Lamarck. Fasciolaria trapezium Linné. Nassa albescens Dunker. Murex ramosus Linné. Grands exemplaires. Sistrum tuberculatum Blainville. — undatum Chemnitz, var. Kieneri Dautz. et H. Fis- cher. Cassis rufa Linné. Commun : grands exemplaires. Dolium olearium Linné. Cypræa annulus Linné. — arabica Linné. — asellus Linné. — caput-serpentis.Linné. — carneola Linné. — caurica Linné. — clandestina Linné. — felina Gmelin. Assez commun. — fimbriata Gmelin. — helvola Linné. — hirundo Linné,. — Isabella Linné. — lynx Linné. — punctata Linné. Un exemplaire d’une très Jolie variété présentant sur un fond café-au-lait clair, des ponctuations plus grandes et moins nombreuses que chez le type. Nous proposons pour cette variété, le nom de var. Berinii nov. var. png Cypræa staphylæa Linné. — stolida Linné. — tigris Linné. — vitellus Linné. Très commun. Strombus floridus Lamarck. — gibberulus Linné. Commun. Pterocera bryonia Gmelin. Deux exemplaires. — rugosa Sowerby. Cerithium moniliferum Deshayes. petrosum Wood. — variegatum Reeve. Planaxis nigra Quoy. Hipponyzx australis Gray. Natica mamilla Linné. — melanostoma Gmelin. Nerita albicilla Linné. — polita Linné. Turbo argyrostomus Linné, var. margaritacea (Lin.) auct. — imperialis Gmelin. Un exemplaire bien adulte. Monodonta australis Lamarck. Patella rota Gmelin., Commun. PELECYPODA Spondylus radians Lamarck. Meleagrina Martensi Dunker. Septifer bilocularis Linné. Modiola auriculata Reeve. Commun. Anomalocardia maculosa Lamarck. — uropygmelana Bory — holoserica Reeve. — planicosta Philippi. Barbatia decussata Sowerby. Asaphis deflorata Linné. Commun. Mesodesma glabratum Deshayes. PhD: AGDE SUR L'IDENTITE DU GRAND CONE DU PLEIS- TOCÈNE MÉDITERRANEEN ET DU C. TES- TUDINARIUS HNVASS. Par Ph. DAUTZENBERG. Dans une note publiée en 1905 dans les Bulletins de la Société Géologique de France (p. 537 et suiv.), sur les dépôts pleistocènes à Strombus bubonius de la presqu'île de Monastir, M. le général de Lamothe a signalé la pré- sence, dans ce gisement, d'un grand Cône qui est généra- lement désigné sous le nom de C. Mercati Brocchi. Mais une comparaison attentive avec la figuration originale de Brocchi et avec celle de M. Sacco part. XIIT (pl. Il fig. 1), qui a été dessinée d’après le type même de Brocchi, ne permet pas de maintenir cette assimilation. Le Conus Mercati a les tours de spire nettement étagés, la base de la columelle non tordue et les bords de l'ou- verture bien parallèles. Chez le Conus de Monastir, au contraire, le profil de la spire décrit une ligne continue, les tours de spire n'étant nullement étagés ; la base de la columelle est tordue et présente un bourrelet, enfin, l’ouverture s'élargit sensi- blement vers le bas. C'est après avoir constaté que le Cône de Monastir était identique à une forme actuelle de la Côte occidentale d'Afrique, que M. de Lamothe l’a inscrit dans son travail sous le nom de C. quinaicus Hwass. Mais en étudiant de plus près les Cônes actuels du Sénégal et du Gabon, nous nous sommes assuré que le Cône fossile de Monastir doit être désigné sous le nom de C. testudinarius Hwass. Les C. guinaicus et testudinarius appartiennent d'ailleurs hate: 2: Fig. 1. — Conus testudinarius Hwass, fossile de Monastir. Fig. 2. — Conus testudinarius Hwass, actuel de l'Estuaire du Gabon. Fig. 3. — Conus testudinarius Hwass, actuel du Sénégal. Fig. 4. — Conus Mercati Brocchi, exemplaire type. Mn au même groupe et ne présentent, sous le rapport de la forme, quedes différences peu importantes. Nous croyons cependant qu’il y a lieu, dans l’état actuel de nos con- naissances, de les admettre comme espèces distinctes, à cause, surtout, de leur système de coloration qui est assez différent. M. de Lamothe qui a eu l’occasion d'examiner les grands Cônes recueillies par M. l'abbé Almera dans les couches des environs de Barcelone (contemporaines de celles de Monastir), a pu constater qu'ils sont également identiques au C. cestudinarius. D'autre part, M. le Prof Depéret nous a montré récemment deux Conus trouvés par M. le commandant Caziot dans un gisement des environs de Nice et nous avons pu nous assurer que ce sont aussi des C. testudinarius : ils possèdent même des traces de la coloration de cette espèce. Il résulte de ce qui précède: 1° que le grand Cône fossile qui a été rencontré dans les dépôts de Monastir d’Arzeu, de Barcelone et de Nice est bien le C. testudi- narius Hw., dont l'habitat est limité aujourd'hui au littoral de l'Afrique occidentale ; 2 que le C. Mercati est une espèce différente, du Pliocène, qui n’a pas été ren: contrée dans les dépôts pleistocènes du pourtour de la Méditerranée. A l'appui de notre manière de voir, nous représentons ici: Fig. 4. — Un exemplaire du C. testudinarius fossile de Monastir, recueilli par M. le Général de Lamothe. Fig. 2. — Un exemplaire actuel du C. testudinarius pro- venant de l'estuaire du Gabon (récolte de M. le Capitaine Le Chatelier). Fig. 3. — Un exemplaire du C. testudinarius provenant du Sénégal (collection Petit de la Saussaye). Fig. 4. — Une copie de la figure donnée par M. Sacco de l’exemplaire type du Conus Mercati conservé au Musée de Milan. Ph-°D; . mile Mudhbl Suit de. — 33 — ESPÈCES NOUVELLES OÙ PEU CONNUES DU MÉSOZOIQUE PORTUGAIS Par Paul CHorrar (1) IL. — ESPÈCES DU CRÉTACIQUE PURPUROIDEA (2?) SERVESENSIS Choffat (PI. Il, fig. 1; pl. III, fig. 1, figures réduites à 1/6. 1900. Purpuroidea sp. CnorrarT. Le Crétacique supérieur au Nord du Tage, p. 133. 1905. — Servesensis Caorrar. Communications du service géol. du Portugal,t. VI, p. 45. Cette énorme espèce m'esl connue par trois exemplaires incomplets, à l’état de moules intérieurs laissant voir partiellement l’ornementation. L'un provient du Barrê- mien du Monte-Serves et les deux autres du cap d’Espi- chel, couches 15 et 24, la première appartenant au Barrê- mien inférieur, tandis que la deuxième correspond à ses strates les plus supérieures, appartenant peut-être déjà à l’Aptien. L'exemplaire du Monte-Serves a une hauteur de 180 mill.; le diamètre du dernier tour étant de 190 mill. Celui de la couche 25 de Lagosteiros mesure 220 mill. comme hau- teur et comme largeur. L'ensemble de la forme est celle de Natica Leviathan, mais la face suturale est légèrement convexe, au lieu d'êè- tre plane ou concave, et l’arête qu'elle forme avec les flancs est garnie de gros tubercules larges, arrondis sur (1) Voyez Journal de Conchyliologie, vol. XLIX, 1901, p. 149. 3 ER y le moule intérieur, et semblant diminuer de force avec l'âge, si bien que le dernier tiers en serait privé chez l'exemplaire du Monte-Serves, tandis qu’ils deviennent de plus en plus larges chez les exemplaires du cap d’Espi- chel, qui en présentent jusqu’à l'extrémité. J'en compte 12 sur l'avant dernier tour. CerITHIUM REBBINDERI Choffat (PI. IL, fig. 2, 3, 4.) 1905. Cerithium Rehbinderi Caorratr, Communications du service géologique du Portugal, t. VI, p. 46. Sous le nom de Cerithium Cornuelianum d'Orb., M. Reh- binder (1) réunit la forme française de 25 mill. de hauteur et 10 de largeur et Cerithium Valeriae Vern. et Lor., dont l'original devait avoir plus de 60 mill. de hauteur et 20 de largeur, et en diffère par ses tours convexes, formant des renflements inégaux. La forme espagnole se trouve bien conforme au fort de Crismina, dans les couches d’Almargem. En 1885 je l’ai in- diquée sous la dénomination de Cerithium cfr. Michaillense P. et C. (Système crétacique, p. 36); aujourd’hui j em- ploierai celle de C. Valeriae, de préférence à celle de C. Cornuelianum var. Valeriae, dont se sert M. Rehbinder. Cet auteur figure en outre, comme variété, un fragment (pl. IL, fig. 16) d’un Gastropode à tours plus bas, orné de _ côtes plus nombreuses, plus régulières, plus élevées, for- mant des bourrelets radiants s'étendant à peu près régu- lièrement sur toute la spire. Comme ces côtes sont ren- flées aux deux extrémités, elles donnent au tour un aspect plat ou même concave, différant absolument de la forme convexe des tours de C. Valeriae. (1) Fauna und Alter der Cretaceischen Sandsteine in der Umge- bung des Salzsees Baskuntschak. (Mém. du Comité géol. de St-Péters- bourg, XVII, 1902.) Je trouve à Crismina, et surtout à Rochadouro (cou- ches 36 et 38) un Gastropode qui paraît correspondre à cette dernière forme. Il est représenté par 17 échantillons avec test, privés de l'extrémité de la spire et de la partie antérieure du pé- ristome, tandis que la partie postérieure montre une goultière si élargie et si épaisse qu'elle porterait à les rap procher des Aporrhaidae. L'angle est plus obtus que celui du type de C. Faleriae ; il varie entre 30 et 35°. La striation spirale n'est conservée que sur deux échan- tillons qui montrent que le tubercule postérieur est en réalité formé par deux tubercules à peine distincts. Les lignes radiales formées par les côtes sont à peu près droites, sauf sur le dernier tour, où elles sont beaucoup plus saillantes, et obliques. L'état des échantillons ne permet pas de prendre exac- tement les dimensions. Un fragment de 35 mill. de lon- gueur depuis la base de l’avant dernier tour avait proba- blement 40 mill. jusqu’à l’extrémité de la spire. Il présente > tours, et le diamètre de l’avant-dernier est de 23 mill. Comme cette forme se trouve dans les mêmes couches que Cerithium Valeriae, il semble qu'il devrait y avoir des passages de l'un à l’autre, si elles sont à rattacher à la même espèce. Non seulement je n'en vois pas, mais un gros fragment de C. Valeriae, montrant le péristome, laisse voir la gouttière ordinaire des Cérithes, et non pas l'énorme développement qu’elle présente chez le C. Rehbinderi. Les échantillons privés du dernier tour ont de l’ana- logie avec Cerithium Sancti-Arromani Thomas et Péron, du Turonien de Tunisie. (Mollusques fossiles des terrains crét. etc. de la Tunisie, 1889, pl. XX, (fig. 7-8.) Gisements. — Couches d’Almargem, niveau inférieur (Aptien) : Fort de Crismina, couche C. très rare. Niveau supérieur (Albien): Arreias de Mastro (au sud de Lagosteiros). Rare. #6 Genre TyLosroma Sharpe 1849 Le genre Tylostoma a été établi par Sharpe(1), pour des coquilles naticiformes, présentantde fortes varices radiales, extrêmement abondantes dans le Crétacique du Portugal, depuis le Vraconnien jusqu’au Turonien supérieur. Sharpe n’a eu à sa disposition que des moules inté- rieurs et quelques rares exemplaires avec fragments de test, et je pourrais en dire de même, quoique plus de 1.000 exemplaires aient passé entre mes mains, sile hasard ne m'avait pas fait découvrir un exemplaire avec test, absolument complet. Sharpe a établi 4 espèces que nous examinerons dans l’ordre de la description, en rectifiant l’âge des gisements cités par cet auteur, qui n’a pas reconnu la succession et le parallélisme des facies, nommant subcretaceous toutes les strates ne contenant pas de Rudistes. Ses origi- naux se trouvent à la Société géologique de Londres. Ce sont : Tylostoma Torrubiae Sharpe. Cénomanien et Turonien de la région septentrionale, Bellasien de Praia-das-Maçans (Cintra). J'ai entre les mains un bon nombre de moules bien conservés provenant des localités citées par Sharpe : ils ne présentent pas les dépressions correspondant aux varices s'étendant sur toute la hauteur du tour; mais deux d’entre eux présentent là une dépression courte, semblable à cellesdes figures de Pterodonta elongata, inflata et intermedia de d'Orbigny. Il semble donc que cette forme doit être rattachée au genre Pterodontu. La figure de Sharpe ne permet pas de se prononcer, mais d’après sa description il y aurait une {4j On Tylostoma a proposed Genus of Gasteropod Mollusks. Quart. Journal Geol. Soc. London. Vol. V, 1849, p. 276, pl. IX. Le volume porte la date d'avril et l'extrait celle de novembre. tt, dt. C'ÜRet : : à: me des impression de varice à chaque demi-tour, ce qui ne sem- ble pas correspondre à l'original représenté. Lorsque j'ai visité la collection de Sharpe, je n'avais pas ce doute et n'ai pas cherché à le résoudre, j'ai seulement pris note que l’échantillon est de 20 millimètres plus haut que la figure, il correspond donc bien aux grands échantillons que j'ai entre les mains. Tylostoma punctatum Sharpe. Turonien supérieur de Sargento-Mor. J’ai traité en détail de cette espèce (1) qui est à attribuer au genre MVatica. Tylostoma globosum Sharpe. Cénomanien supérieur et Turonien de la région septentrionale, Turonien supérieur de Lisbonne. Tylostoma ovatum Sharpe. Cénomanien supérieur et Turonien de la région septentrionale et Bellasien de Praca- das-Maçans (Cintra). Ces deux formes sont très voisines et passent insensi- blement de l’une à l’autre. Sharpe émet un doute sur l'utilité de leur séparation, et je suis du même avis. Il est évident que Sharpe base la description du genre Tylostoma sur ces deux dernières espèces et non sur les deux premières, qui n'en présentent pas les caractères ; or la description du genre précédant celle de Tylostoma Tor- rubiae, celui-ci ne peut nullement être pris comme type du genre. Le Manuel de Conchyliologie du D: Fischer (2) reproduit en abrégé les caractères du genre indiqué par Sharpe, sauî A1) Cnorrar. Faune crétacique du Portugal, 4° série 1902 p. 125, pl. IV. (2) C’est par erreur que Fischer indique 1851 comme date de la pu- blication du genre Pterodonta : le volume porte la date de 18%2, et Sharpe en parlant dans la discussion de son nouveau genre, le doute de sa priorité ne peut pas subsister. AE que, se basant sur la figure de Tylostoma (?) Torrubiae, il dit, «spire conique, assez élevée, ce qui est du reste en con- tradiction avec le qualificatif de « coquille globuleuse », qui précède. Sharpe dit « coquille globuleuse ou ovale, avec spire d'élévation modérée. » Je ferai remarquer que les origi- naux de 7. globosum de la collection Sharpe paraissent plus globuleux que ses figures, et que j'ai des échantil- lons des mêmes localités qui sont encore plus globuleux, par conséquent à spire extrêmement courte. ZLittel (Gastropoden der Stamberger Schichten), se basant sur la présence de varices, a attribué à ce genre des coquilles allongées, avec un léger sinus au bord antérieur du péristome, ce qui ne concorde pas du tout avec ce que j'ai pu observer, tant sur les topotypes que sur les échantillons d’autres localités portugaises. MM. Schlosser (Fauna des Kelteimer Diceras Kalkes) a décritun Tyl. subponderosum, analogue à l’une des espèces de Zittel, mais il ne mentionne pas le sinus. Enfin, dans son Handbuch, ce dernier auteur donne son exemplaire pourvu de sinus comme type du genre. Des exemplaires allongés comme ces formes jurassiques se trouventaussi, quoique rares, dans le Malm et le Néo- comien du Portugal. En se basant sur les exemplaires primaires et topotypes, on peut modifier comme suit la diagnose du genre donnée par le Dr Fischer: Coquille imperforée, globuleuse ou ovale, à derniertour très développé, lisse, naticiforme; spire très variable dans sa longueur, même chez une même espèce; varices exté- rieures fortes, irrégulièrement distribuées, parfois ali- gnés d'un seul côté, manquant parfois dans la jeunesse, rarement pius d’une par tour, produisant à l’intérieur une saillie longitudinale qui laisse sur les moules une em- preinte bien marquée sur toute la hauteur du tour. Ou- tune Fos verture ovale, aiguë en arrière, atténuée en avant ; bord columellaire un peu épaissi ; labre tranchant lorsqu'il ne coïncide pas avec une varice. TYLOSTOMA INTERMEDIUM Choffat sp. nov. (PI. IL, fig. 5,6.) ASS5. Tylostoma intermedium Caorrar, Système crétacique du Portugal, p. 50, simple citation. Quoique Sharpe cite Tylostoma Torrubiae et Tyl. ovatum à Prava-das-Maçans, je n’ai pas trouvé les Tylostomes du Bellasien identiques à ceux décrits par cet auteur, et dans mon mémoire de 1885, j'ai cité les uns en exprimant le doute, et ai donné un nom nouveau à une forme s'éloi- gnant du T. ovatum par sa spire plus longue et plus aiguë et de T. Torrubiae par une taille plus petite, la spire plus aiguë et moins longue et surtout par la présence de vari- ces bien accentuées.J'ai sous les yeux quatre exemplaires de célte nouvelle espèce pourvus de leur test, et dont un a le péristome absolument dégagé. Dracnose. — Coquille ovale, lisse, à spire plus ou moins allongée (maximum dans l’exemplaire figuré}, composée de tours en gradins, peu convexes, à face suturale étroite, reliée aux flancs par un angle arrondi. Dernier tour au moins aussi haut que la spire, moyennement renflé. Va- rices accentuées, se limitant à un tour, ou bien se prolon- geant en ligne droite sur la spire, au nombre maximum de une par tour. Péristome étroit, oval, aigu en arrière, ar- rondi et élargi en avant. Bord columellaire présentant un léger épaississement, labre subtranchant. Le type figuré provient d'Estoril, près de Lisbonne, des couches à Am. Uhligi (Vraconnien); l’espèce est assez Îfré- quente à ce niveau, et au niveau de Polyconites sub- Ver- neuili. = ie Gervizzera Douvizcer Choffat sp. nov. (PI. HIT fig. 2, 3, 4, 5, 6, 7.) 1905. Gervilleia Douvillei Cuorrar. Communications du Service Géologique du Portugal, t. VI, p. 49. Coquille subtriangulaire, oblongue, transverse, plus haute que longue, oblique, très inéquilatérale, inéqui- valve, fortement bombée. Sommets obliques, situés très près de l'extrémité antérieure, très renflés, mais ne dé- passant que très faiblement la ligne de charnière. — Région buccale trèscourte, formant un lobe séparé par un sillon fortement accentué. Région anale présentant une dépression faible et suave, séparant l'oreillette posté- rieure. La partie comprise entre ces deux dépressions est fortement renflée, surtout vers les crochets. Bord palléal faiblement convexe, se reliant aux flancs par des courbes accentuées. Bord cardinal toujours rectiligne du côté pos- térieur, tandis que l'oreillette droite, qui forme son pro- longement dans ia jeunesse, s'incline vers le bas avec l’âge et tend à disparaître. Les valves sont presque jointes sur la ligne de charnière pendant la jeunesse, mais elles baillent de plus en plus avec l'âge de sorte que les individus très épais montrent entierement l’area cardinale. Celle-ci présente des fossettes ligamentaires perpendiculaires, étroites, au nombre de 5 à 6, et au-dessous quelques dents obliques, qui ne sont observables que chez les jeunes échantillons. Valve gauche généralement un peu plus bombée que la droite, ce qui est parfois le contraire, surtout vers les crochets. Elle porte sur la moitié antérieure de la partie médiane 8 à 10 côtes rayonnantes, étroites, partant du crochet et aboutissant au bord palléal ; il y a parfois alter- nan£e de côtes faibles. Le croisement de ces côtes avec les lamelles d'accroissement donne lieu à des écailles imbri- D nt minima: s coût tint. saine dd tt it most Muni é — PUS PT MT PP RE 1 RSS quées, tubuleuses. Dans la jeunesse, ces côtes existent sur toute la surface. — La valve droite n’est ornée que par les stries d’accroissement, et celles-ci sont moins accentuées que celles de la valve gauche. Dimensions. — À. Gros échantillon adulte, très épaissi, à ligne cardinale fortement baillante. — B. Échantillon adulte, mais peu épais. A Bb Écaoneur: 48 mill. 42 mili. Hauteur: 2%. D ) 38 ) Epaisseur... 34 ) 24 » Rapports et différences. —- (rervilleia Douvillei appartient à un groupe de Gervillies courtés, à charnière fortement baillante avec l’âge et perdant les dents obliques, de sorte qu’elles ont souvent été rangées parmi les Pernes. Dans son ensemble, elle se rapproche de Gerv. aliformis (Sow.), mais elle est beaucoup plus petite et plus trapue que les échantillons représentés par d'Orbigny et Pictet et Renevier (Perte du Rhône). Elle se rapprocherait da- vantage de l’échantillon de Pictet et Roux, tout en restant de moitié plus petite, et s'en distinguant entre autre par les côtes qui ornent la valve gauche. Perna pachyderma Coq. (Aptien d'Espagne,pl. XX, fig.3-4) pourrait bien être un (rervilleia, mais sa grande taille et son peu de renflement le distinguent complètement de notre espèce. Gisements. — Couches d’'Almargem, partie inférieure (Aptien) : Arreias de Mastro (au Sud de Lagosteiros), fort de Crismina. Rare. Partie supérieure (Albien) : Arreias de Mastro, Porto- Cavallinho (Ericeira). Fréquent. BNC See BIBLIOGRAPHIE Zur Rettung unserer Moliusken-Fauna, von Spiridion Brusina (1). M. le Professeur S. Brusina fait une intéressante étude cri- tique du genre Emmericia. Il constate une fois de plus la fächeuse influence de Bourguignat dont l'étude monographique concernant ce genre n'a eu d'autre résultat que d’embrouiller la question. L'auteur a réuni au Musée d'Agram une très importante série d'exemplaires provenant de nombreuses loca- lités ; après discussion, il admet 16 espèces d'Emmericia indi- gènes dont 6 sont tertiaires et 10 actuelles. Parmi ces der- nières, se trouvent 4 formes nouvelles: E. croatica, E. gissensis, E. stagnensis, E. ecarinata mm. spp. M. Brusina parle ensuite de l’Helix Pouzolzi, également mal- traité par Bourguignat qui en a fait une série de soi-disant espèces fondées sur de simples modifications individuelles : l’auteur qui a étudié une série très nombreuse rejette toutes ces pseudo-espèces et relève une erreur de Bourguignat, d'après lequel l’'H. Pouzolzi ne serait pas comestible. M. Brusina rectifie ensuite des habitats erronés donnés par Bourguignat pour l'Amphimelania crassa Kucik et raye de la nomenclature le Melania Letourneuxi Bourguignat fondé sur un spécimen géant de M. acicularis donné par lui-même à Letour- neux. L'auteur fait quelques remarques sur les genres Horatia, Allerya, Hagenmülleria, et sur le Cerithium alucaster Brocchi ; il montre que la description originale de Brocchi est insuffi- sante pou: préciser la forme que l’auteur a eue en vue et pro- pose pour l'espèce ainsi désignée actuellement par les auteurs. le nom Cerithium Sykesi mom. nov. Il s'agit suivant M. Bru- (1) 12 pp. in &. Extr. du Nachrichtsblatt d. Deutsch. Malak. Ges. 1904. Nr te sina, d'une forme distincte spécifiquement du C. vulgatum et habitant plus profondément. M. Brusina termine en signalant la nécessité de reviser les travaux de Bourguignat, par un examen minutieux des spé- cimens de sa collection conservés à Genève. Nous souhaitons à l’auteur de pouvoir surmonter les difficultés de toute nature qui retardent la publication de ses travaux et nous espérons qu'il pourra faire profiter bientôt les malacologistes de ses études régionales presque achevées, qu'il a conduites avec sa haute compétence. HE South Australian Nudibranchs, and an Enume- ration of the Knownm Australian Species, by Her- bert Basedow and Charles Hedley (1). Cet important mémoire comprend l’énumération de tous les Nudibranches australiens actuellement connus. Ils sont au nom- bre de 85, répartis comme suit : Famille Aeolidiadae 8 genres 12 espèces. — Dotonidae ie Le — — Bornellidae ITR ee Sie — Scyllaeidae L — = — Phylliroidae 1° — 1 — — Pleurophyllidiadae 1 — DES — Dorididae A — D D — Doriopsidae PORT DU — Phyllidiadae Lu IN — Polyceradae Tue SL — Elysiidae 1, 1 — Incertae sedis Tr ES L'Allportia expansa Tenison Woods, ayaut été reconnu par M. Hedley comme étant un Planaire et non un Mollusque, a été éliminé par les auteurs. Cette première partie est suivie de remarques intéressantes (1) Brochure in-8° de 26 pages, avec 12 planches dont 10 coloriées. Extrait des Transactions of the Royal Society of South Australia vol. XXIX, 1905. sr sur certaines espèces mal connues, dont plusieurs sont repré- sentées, ainsi que des descriptions des six espèces nouvelles : Archidoris stuminea m. sp., Halgerda graphica m. sp., Hypse- lodoris epicuria m. sp., Albania /?) verconis m. sp., Ceratosoma adelaidae m. sp., et Nembrotha (?) verconis nm. sp., qui sont toutes figurées d'après nature par M. Basedow. Le travail de MM. Basedow et Hedley sera apprécié par tous ceux qui s'intéressent à l'étude systématique des Nudibranches, représentés dans les mers australiennes par des formes re- marquablement belles et variées. PhD On Naticoid Genera Lamellaria and Caledoniella from South Australia,by Herbert Basedow (1). Ce travail comprend les descriptions : l° de Lamellaria australis m. sp., dont la coquille se rappro- che de celle du Lamellaria ophione Gray, mais est plus petite, avec le dernier tour plus convexe, la spire plus petite et le sommet moins central; 2° de Caledoniella contusiformis m. sp., chez lequel il distin- gue trois variétés : testudinis, pulchra et labyrinthina, diffé- rant considérablement entre elles par le dessin et la colora- tion de la région dorsale. L'étude de l'animal a permis à l'au- teur de fixer définitivement la place du Geure Caledoniella qui n'avait étédécrit en 1869 par Souverbie que d'après des coquilles. Il appartient bien à la Famille des Naticidae et à la Sous-Famille des Lamellariinae. Les belles planches qui accompagnent ce travail ont été exécutées d'après nature, par M. Basedow et représentent les animaux des deux espèces et des trois variétés ainsi que leurs coquilles et leurs radules. Ph. D. 4 (1) Brochure in-8° de 6 pages, avec 2 planches coloriées et 2 planches noires. Extrait des Transactions of the Royal Society of South Aus- tralia, vol. XXIX, 1905. éhdadatue: 7-1" M re Mollusca from one hundred and elcven fa- thoms, east of Cape Byron, New South Wales, by Ch. Hedley (1). Les coquilles décrites et figurées dans ce mémoire, par M. Hedley, ont été draguées à l’est du Cap Byron, la pointe la plus orientale d'Australie; elles comprennent : 2 Brachiopodes, Campages (nov. gen.) furciferam. sp, et Hemithyris colurnus n. sp., 4 Pélécypodes : Adacnarca squamea, Limea acclinis, Cus- pidaria truncata, Bornia radiata mn, spp. ; 10 Gastropodes : Astele bilixr, Liotia alazon, Adeorbis angulata, Cerithiopsis Halli- gani, Pseudorissoina elegans, Scala Turrisphari mn. spp., Sc. minutula Tate et May, Mangelia emina, Bathytoma sarcinula, Cylichna tenuis mn. spp. Ed. L. On à large example of Megalatractus aruanus L.. by Ch. Hedley (1). Dans les deux planches qui accompagnent cette note, l'auteur figure deux exemplaires de cette coquille, qui paraît étre le plus grand Gastropode actuel, recueillis, l’un long d'un pied et de 10 pouces 3/4 dans le détroit de Torrès, et l’autre, de 18 pouces, dans le golfe de Carpentaria. Ed. L. Description de deux Elédones provenant de l'Expédition du D' Charcot dans l'Antarctique, par L. Joubin (1). Ce travail renferme la description de deux Céphalopodes re- cueillis, au cours de l'expédition du D' Charcot dans l'Antarcti- que, à l'île Wandel par 65°05 de latitude Sud. L'un, l’Eledone Charcoti m. sp., caractérisé à première vue (1) Brochure in-8° de 14 pages. Extrait des Records of the Australian Museum, vol. VI, septembre 1905. (1) Brochure in-8° de 3 pages, avec 2 planches. Extrait des Records of the Australian Museum, vol. VI, septembre 1905. (1) Brochure in-8° de 10 pages, avec 1 planche. Extrait des Mémoires de la Société Zoologique de France, t. XVIII, 1905. 2 pee par la grande quantité de tubercules granuleux qui recouvrent sa face dorsale, ressemble par divers caractères à l'E. verrucosa Verrill, de l'Atlantique Nord vers la latitude de New-York, mais se rapproche surtout d'un Octopus, également de la côte Atlan- tique des Etats-Unis, l'O. Baird Verrill, qui ne s’en distingue guère que par les deux rangées de ventouses caractéristiques sur chaque bras. L'autre est un Octopode remarquable par suite d'une disposi- tion spéciale des ventouses qui sur les bras ventraux sont sur un seul rang, tandis que sur les bras dorsaux, dans la plus erande partie de leur longueur, elles sont nettement disposées sur deux rangées ; mais comme, même dans ce dernier cas, on distingue, à la base et à la pointe de ces bras dorsaux, deux régions où les ventouses sont nettement sur un seul rang, M. Joubin est d'avis de faire entrer ce Céphalopode dans le genre Eledone, sous le nom d'E. Turqueti m. sp., plutôt que dans le genre Octopus. Ed. L. Les Mollusques testacés du Canal de Suez, par KL. Millier et A. Bavay (1). Dans ce mémoire, MM. Tillier et Bavay donnent le catalogue complet des Mollusques testacés qui peuplent les eaux du Canal de Suez: ils ont dressé les listes de ceux qui, avant le percement de l'Isthme, vivaient dans la Méditerranée d'une part, dans la Mer Rouge d'autre part, et ils ont établi un dia- gramme de la répartition de ces espèces dans les différentes régions du Canal. L'examen de ces listes et de ce diagramme montre que 61 espèces de Mollusques de la Mer Rouge pénètrent plus ou moins avant dans le Canal de Suez et que, sur ce nombre, 10 paraissent actuellement acclimatées dans la Méditerranée, depuis le creusement du Canal ; que 27 espèces de la Méditerranée pénètrent de leur côté dans le Canal, et que 3 seulement d'entre elles (5 au plus ?) sont arrivées dans la Mer Rouge depuis le percement de l’Isthme. Cette inégalité (4). Brochure in 8° de 12 pages. Extrait du Bulletin de la Société zoologique de France, tome XXX, 1905. OP PT Ar entre Ces deux courants inverses d'espèces résulte de 3 causes : 1° la prépondérance marquée du courant maritime érythréen sur le courant méditerranéen ; 2° la richesse plus grande de la faune malacologique érythréenne relativement à la faune méditer- ranéenne ; 3° la plus grande adaptivité de la faune erythréenne, en réalité peu distincte de la faune indo-pacifique. Ce travail fait avec le plus grand soin, grâce à des recherches poursuivies pendant trois années consécutives, permet de se rendre compte comment s'est peuplé, après une période de 35 années, un milieu nouveau artificiellement créé et de voir quelles sont les formes qui ont pu changer d'habitat en passant d'une mer dans l’autre. Ed. L. PALÉONTOLOGIE Annales de Paléontologie publiées sous la direction de M. Marcellin Boule (l). C'est avec un sensible plaisir que nous souhaitons la bien- venue à la nouvelle publication paléontologique que va diriger M. Boule, le savant professeur du Muséum ; le grand dévelop pement donné aujourd'hui à l'étude des êtres passés ne pouvait trouver une place suffisante dans les recueils déjà existants ; d'immenses richesses sont accumulées dans les galeries du Jar- din des Plantes et elle: s'augmentent continuellement; rien de plus naturel qu'un organe attitré leur soit spécialement consacré. Les Annales de Paléontologie ne feront tort ni aux Mémoires de Paléontologie, publiés par la Société Géologique de France et qui sont encombrés pour bien des années, ni aux Archives du Mu- séum ; elles empêcheront plutôt les faunes françaises d'être dé- crites dans des recueils étrangers, comme il arrive trop sou- vent, et même en langue étrangère. Ce ne sont pas les ma- tériaux qui manqueront et les lecteurs seront nombreux aussi. Nous n'avons pas à nous occuper présentement du groupe des (4) Paris 1906, — Victor Masson et C'° éditeurs, # fascicules annuels, fascicules I et IT — 100 p., IX planches. Ne Vertébrés qui aura une place d'honneur dans cette publication, grâce aux travaux de M. Gaudry et à la description des belles faunes de l'Amérique méridionale rapportées par M. Tournouer . mais plusieurs œuvres de longue haleine sont amorcées dès à présent, c'est d'une part la description des fossiles de Mada- gascar, par MM. Boule et Thévenin, c'est la publication des types de Mollusques du Prodrome de Paléontologie stratigra- phique d’Alcide d'Orbigny. Une espèce est nouvelle parmi celles figurées de Madagascar Volutilithes Fanivelonensis B. et T. provenant de Fanivelona et appartenant au crétacé supérieur ; les autres formes recueillies dans la même localité, peuvent être rapportées soit à des espèces crétaciques de Finde, soit même à des espèces européennes comme : Ostrea ungulata et O. vesicularis. Voici la liste des espèces du Prodrome figurées à la fin des fascicules I, IT : Orthoceratiles gregarioides d'Orb. Lyonsia Normanniana d'Orb. Avicula matutina d'Orb. (non retrouvée). — prima — — matutlinalis — — subretroflera — Nous souhaiterions une étude critique plus étendue de ces espèces, il est aussi intéressant de savoir ce qu'étaient il y a plus de cinquante ans ces espèces restées nominales, que de savoir ce qu'elles sont devenues depuis. G:2De Essais de Paléoconchoïogie comparée, par M.M. Cossmannm, — 6" livraison (1). Le nouveau volume de M. Cossmann comprend l'examen de quatre familles, fort inégales d’ailleurs, qui faisaient partie du groupe ancien des Coquilles ailées, tirant leur caractère princi- pal du développement de leur labre. Nous suivrons dans notre analyse la même méthode que nous avons suivie dans nos comp- (1) Paris, juillet 1904. 152 p. 9 planches. mél { Los ff ROSE tes rendus antérieurs de manière à en faire une sorte de Synop- sis malacologique. Famille STROMBIDÆ Swainson, 1840. Genre Strombus Linné 1758, type St. gigas L. : première ap- parition dans l'Eocène, maximum dans le Pliocène. A noter que le Strombus qui est figuré pl. I fig. 8-9 sous le nom de St. Ald- richi est en réalitéle St. Bonelli Brongt. Sect. Monodactylus Klein 1753, type St. gallus L. : aile digitée plus ou moins adhérente ; Miocène et Vivant. Sect. Euprotomus Gill. 1869, type St. laciniatus : aile laciniée adhérente en arrière ; Mioc. à Viv. Sect. Gallinula Klein 1753, type St. epidromis L. : aile ro- buste, un peu adhérente, forme élancée; du Pliocène aux mers actuelles. Sect. Canarium Schum. 1817, type St. urceus L. : aile non adhérente, une troncature basale ; Oligocène, Vivant. Sect. Conomurex Bayle 1884, in Fischer, type St. Luhuanus L. : aile rudimentaire, forme conique; espèces actuelles. S.-Genre Dilatilabrum Coss. mom. suBbst. (Oncoma Mayer 1876, non Fischer 1861) type Strombus FortisiBrong.: aile forte- ment carènée, spire courte; Eocène subalpin. Cette espèce typique nous paraît exagérer seulement les caractères de la sec- tion des Monodactylus telle que la comprend M. Cossmann. Genre Oostrombus Sacco 1843, type O0. problematicus Mich. : aile un peu dilatée, rostre droit, un peu long, sinus presque nul ; à comparer avec des échantillons complets du G. Thersitea classé auprès des Clavella par M. Cossmann et dont la place n'est peut-être pas délinitive ; Eocène, Oligocène. Genre Pereiraia Crosse 1865, type Pleurotoma Gervaisi Ve- zian : aile rétrocurrente, rostre aigu, Spire garnie d'épines tu- bulées ; uneseule espèce du Miocène supérieur. Quelque soit le soin apporté au classement de cette forme à affinités multiples et contradictoires, il ne nous semble pas que sa position au voisinage des Strombes tienne compte de l’échancrure suturale ni de l’étroit canal basilaire, d'autres matériaux viendront pro- bablement nous fixer quelque jour plus complètement. Genre Pterocera Lamk. 1799 sensu stricto, type P. lambis L. : forme vivante, sept digitations, columelle lisse. S.-G. Millepes Klein 1753 in Moerch 1852, type Str. scorpio L.:six à douze digitations, columelle ridée; toutes formes vi- vantes. S.-G. Harpago Klein 1753 in Hermannsen 1845, type Str. chi- ragra L. : deux espèces vivantes dans l'Océan Indien. Genre Rostellaria Lamk. 1799, type R. curvirostris Lk. : aile dentelée, spire lisse ou sillonnée; de l'Eocène aux mers ac- tuelles. Sect. Sulcogladius Sacco 1893, type Rost. Collegnoi Bell. et Mich. : aile subdentée, spire funiculée et carénée ; à PRES des Dientomochilus ; Eocène-Miocène. Sect. Amplogladius Coss. 1889, type Rost. athleta d'Orb. : aile non dentée, spire lisse; Eocène seulement. S.-G. Hippocrene Montf. 1810, type Rost. macroptera Lk.: aile très dilatée, spire lisse ; Eocène-Oligocène. Sect. Wateletia Coss. 1899, type Rost. Geoffroyi Wat.: aile digi- tée, spire noduleuse ; Eocène. Voici une section dont je ne vois pas bien la nécessité : probablement M. Cossmann ne l'aurait pas créée en 1899 s’il avait connu le G. Hippocrene que ses Essais l'ont conduit à étudier ultérieurement. S.-G. Calyptrophorus Conrad 1857, type Rost. velata Conrad : aile courte, spire tuberculeuse ; Sénonien-Eocène d'Amérique. Sect. Semilerebellum Coss. 189%, type Rost. Marceauxi Desh. : aile nulle, spire lisse; Eocène. Genre Rimella Agassiz 1840, type Rost. fissurella Lmk. : aile bordée, spire costulée ; Eoc.-Olig. Sect. Cyclomolops Gabb 1869, type Rost. sublævigata Desh. : aile bordée, spire lisse; deux espèces éoceniques. Sect. Ortholax Gabb 1872, type 0. inornatum Gabb : aileenve- loppante, très développée ; Olig.-Mioc. d'Amérique; y compris le G. Wagneria Heilprin 1888 d'après Dall. S.-G. Strcembolaria Gregorio 1880, type Rost. crucis Bayan : aile mince, spire costulée ; Oligocène. Les deux échantillons figurés ne semblent pas appartenir à la même espèce. Genre Pugnellus Conrad 1860, type P. densatu: Conr. : aile bordée, spire costulée ; Crétacique de l'Inde et d'Amérique. Genre Dientomochilus Coss. n.gen., type Str. ornatus Desh.: aile adhérente, non digitée; Sénonien-Vivant. Sect. Digitolabrum Coss. n. seet., type Rost. princeps Vass.: aile digitée; Eocène ; à grouper avec les Sulcogladius. S.-G. Ectinochilus Coss. 1889, type Str. canalis Lk. : labre lisse, spire costulée; Eoc.-Olig.; bien voisin des Rimella. Genre Terebellum Klein 1753, Lamk. 1799, type Ter. subula- tum Lk. : spire apparente; Eoc., mers actuelles. Sect. Seraphs Monîf. 1810, type Tereb. convolutum Lk. : spire non apparente ; Eoc.-Olig. Sect. Mauryia Greg. 1880, type Tereb. plicatum d'Arch. : surface plissée ; Eoc.-Olig. Sect. Diameza Desh. 1865, type Ovula media Desh. : sommet rostré, forme ovalaire, enveloppante ; Eocène.Tous ces genres et sections ne comprennent qu'un très petit nombre d'espèces et auraient pu être notablement réduits. Famille APORRHAIDÆ H. et A. Adams 1858. L'auteur adopte une manière de voir déjà longuement discu- tée en conservant pour le nom de la famille le nom d’un genre Aporrhaîs qui disparait devant celui de Chenopus dans la no- menclature corrigée. Genre Chenopus Philippi 1836, type Strom. pespelecani L. : deux digitations latérales, longues, en partie adhérentes ; de l'é- tage Sénonien aux mers actuelles. Sect. Tessarolax Gabb 1864, type T. distortum Gabb : digita- tions longues, courbes, totalement adhérentes ; Néoc.-Sénon. Sect. Cyphosolenus Piette 1876, type Pterocera tetracera d'Orb.: digitations très divergentes, peu adhérentes ; Bath.-Port. Sect. Lispodesthes White 1876, type Anchura nuptlialis White : spire recouverte par la callosité; Turonien d'Amérique. S.-G. Quadrinervus Coss. m. subg., type Plerocera ornata Buv. : quatre digitations latérales (Syn. Ornitopus Piette 1891 non Gardner 1875) ; Lias-Néoc. S.-G. Helicaulax Gabb 1868, type Rostellaria ornata d'Orb. : une seule digitation latérale ondulée ; Alb.-Sén. Sect. Aræodactylus Harris et Burrow 1891, type Ischnodac- tylus Plateaui Coss.: une digitation droite, longue, entièrement adhérente ; une espèce du Thanétien. S.-G. Phyllochilus Gabb 1868, type Plerocera Fortisi Brongt. : aile semi-cireulaire embrassante, polydactyle (Malaptera Piette 1876, non Cuvier 1839) ; Bajocien-Danien. Sect. Pterocerella Meeke 186%, type Chenopus tippanus Conrad : digitation adhérente, vaste et palmée, adhérente par un lobe; Cénomanien. Sect. Maussenetia Coss. m. seet., type. Maussenetia Staadti m. sp.. belle espèce du Thanétien de Jonchery : vaste digitation palmée, une aile postérieure détachée du sommet. Genre Arrhoges Gabb 1868, type Chenopus occidentalis Beck : Sinus très faible, pas de digitation postérieure ; Sén., mers actuelles. Sect. Drepanochilus Meek 1864, type D. Evansi Coss. Rostel- laria americana Evans 1876, non d'Orb. 1842 : aile courbe adhé- rente à un tour ; Apt.-Eocène. Sect. Honocyphus Piette 1876, type Pterocera camelus Piette : aile adhérente à un demi-tour, deux digitations ; Bath.-Néoc. Genre Diartema Piette 1864, type Pterocera paradoxa Desl. : labre variqueux digilé, continu, disposé en aile ; Baj.-Néoc. S.-G. Cyphotifer Piette 1876, type Rostellaria hamulus Des. ; aile détachée seulement en arrière, rostre court; Bath.-Séq. Genre Harpagodes Gill. 1869, type Pterocera Pelagi Brongt. : quatre digitations au labre postérieur, pas de sinus ; Bath.- Cénom. Genre Dicroloma Gabb 1868, type Pterocera Lorierei d'Orb. : expansions variées, pas de sinus ; genre très étendu que Piette avait découpé en cinq genres et qui se propage pendant tout le Jurassique. S.-G. Pietteia Cossmann, nm. subg., type Rostellaria hamus Desh. : aile monadactyle droite ; Sin.-Séq. S.-G. Anchura Conrad 1860, type Rost. carinata Mantell: digi- tation avec deux bras latéraux, canal très long; Néoc.-Turonien. S.-G. Perissoptera Tate 1865, type Rost. Parkinson Mant.: aile lobée curviligne, rostre droit ; Néoc.-Danien. S.-G. Tridactylus Gardner 1875, type 4porrhais cingulatus Pictet et Roux : deux digitations palmées ; Alb.-Sénon. ana ne De : D et S.-G. Diempterus Piette 1876, type D. lonquenanus Piette : labre avec deux digitations, varices opposées au labre, deux épines divergentes ; Bath.-Albien, S.-G. Spinigera d'Orb. 1847, type Ranella longispina Desh. : une seule longue épine ; Lias-Oxfordien. Famille STRUTHIOLARIIDÆ Fischer, 1884. Genre Sfruthiolaria Lamarck 1812, type Murex struthiocameli Chem.: bec court, labre sinueux ; Olig., Vivant, régions austra- les. Sect. Struthiolariopsis Wilckens 1904, type Fusus Ferrierei Philippi : Sénonien du Chili ; groupe mal connu. S.-G. Pelicaria Gray 1857, type Buccinum scutulatum Mart. : une échancrure suturale ; Mioc., Vivant, régions australes. Famille COLUMBELLINIDÆ Fischer, 1884. Genre Columbellina d’Orbigny 1840, type C. monodactylus d'Orb. : labre épaissi, plissé, canal sutural et columellaire bien développés ; ouverture sinueuse ; Néoc.-Cénom. S.-G. Columbellaria Rolle 1861, type Cassis corallina Quen. : ca- nal nul, ouverture élargieen avant; Sous-Genrequi nous paraît peu utile; Bath.-Portl. S.-G. Zittelia Gemellaro 1870, type Züttelia cypræiformis Gem. : ouverture linéaire, oblique ; même observation que pour le Sous-Genre précédent ; Kim.-Port]. Genre Alariopsis Gemellaro 1878, type Alar. clathrata Gem. : canal court, bec non échancré ; genre fondé sur des échantillons bien imparfaits ; Lias de la Sicile. Genre Pterodonta d'Orbigny 1843, type Pter. anflata d'Or. : labre dilaté, variqueux à l’intérieur; pas de bons spécimens connus, position systématique douteuse ; Cén.-Sénonien. Comme toujours cette livraison se termine par un chapitre annexe d'additions et de corrections aux livraisons antérieures, de manière à ce que le travail générique se trouve toujours au courant des progrès de la science. M. Cossmann décrit égale- ment au passage les espèces nouvelles qu'il a rencontrées inci- demment.Unetable analytique des six premières livraisons com- MONTE prenant tous les noms génériques et spécifiques cités avec ren- voi aux suppléments et corrections termine cette livraison et forme à elle seule un long travail. La livraison VII est en cours d'impression. G "D: TERRAIN PRIMAIRE Geologsie der Umgebung von Sarajevo, par M. Lrnest Kitts (1). Cette description géologique des environs de Sérajévo, en Bosnie, comprend une partie paléontologique que nous ne pou- vons oublier. Les terrains sont variés, mais M. Kittl n’a porté ses études que sur les fossiles du Primaire et du Trias. Dans le carbonifère de Praca, il a trouvé comme espèces nou- velles: Productus turcicus mm. Sp. forme un peu douteuse génériquement, pourvue d’épines cardinales ; Pecten (Aviculo- pecten) pracaensis, m. Ssp., le nom générique de Pecten nous paraît ici devoir être supprimé complétement ; Patella ottomana m.sp., curieuse petite forme, elliptique, rayonnée; Osmanoceras undulatum Ki. mov. gen. et n. sp. de Céphalopode, un seul fragment qui montre une seule selle latérale profonde de cha- que côté et une selle centrale sur la quille ; Tetragonites Grim- meri Ki. mov. gen. et nm. sp. de Céphalopode, très intéres- sant, avec double selle plissée bordant la quille. Des couches permiennes à Bellerophon ont fourni comme nouveautés : Discina Bosniaca m. sp. Avicula (Orytoma) Wühnerim. sp., Bakewellia Kingi m. sp. appartenant à un autre groupe d'Avicules ; Pro- myalina Hindi Ki. mov. gen. et n. Sp.: c'est encore un Aviculidé dont la charnière rectiligne parait pourvue d’un septum, comme dans les Septifer ; Sanguinolites Bellerophon- tium, Bellerophon subhaensis, Worthenia dyasica, Proma- thildia permiana, Entalis orahovicensis, Entalis (?) turcica, Orthoceras Waageni, mn. spp.: toutes ces espèces sont de taille (1) Wien 190%. — Jahrbuch der K. K. Geolog. Reichsans. Band LIIT, p. 515-748, 3 pl., 1 carte. AE AE et de conservation médiocres ; mais tout ce qui est Permien est si rare dans l’Europe occidentale, qu'il ne faut rien laisser de côté. Dans le calcaire de Bulog, qu'on peut placer au niveau du Muschelkalk, dans le Trias, les espèces nouvelles sont thynchonella glossoides, Spirigera borovacensis. Puis les Avicu- lidés et les Pectinidés sont extrêmement nombreux : Avicula grabovicensis, A. miljacensis, Halobia halilucensis, Gervilleia bosniaca, Pecten Kellineri, P. Trebevicianus, P. marginiplicatus, P. magneauritus, P. subconcentricus, P. cancellatus, P. Sarajte- vensis, P. subeutiformis, Mysidioptera qlaberrima, Arcoptera canaliculata, Myoconcha ptychitum, M. rugulosa, M. Appel ; Opis (Protopis) triptycha mov. subgem. pour des Opis à crochets contournés, couchés, obliques, charnière inconnue ; Pachycardia alumnata. Les Gastéropodes sont ceux du Trias Alpin et les Céphalopodes, extrêmement nombreux, ont été autrefois monographiés par von Hauer (en 1887, 1892 et 189,6). Enfin, dans le calcaire de Hrastiste appartenant à l’étage nori- que, signalons un Gasléropode : Protorcula bosniaca dont l'ouverture est malheureusement inconnue. Tout cela est une besogne soigneu=e et mériloire. GYD: TERRAIN SECONDAIRE On certain genera and species of Lytocera- tidæ, par M. S. S. Buckman (l). M. Buckman examine dans cette note, le groupe des Ammonites appartenant au Sous-Genre Lyloceras dont il arrive à former toute une famille commençant dans les sables Aaleniens de Northampton (Toarcien d'Orbigny) et se suivant dans quelques étages subséquents. Il ajoute aux deux genres connus de Hyatt qui sont : Pleurolytoceras Hyatt, type Amm. hircinus Schl. Alocolytocera Hyatt, type Am. Germaini. d'Orb., 0 (1) Londres 1905.— Quart. Jour. Geol. Soc., vol. LXI, p. 142-154, 2 pl. LORS les genres ou groupes nouveaux suivants : Pachylytoceras Buck., type Am. torulosus Ziet. Thysanolytoceras — Am. Eudesi d'Orb. Megalytoceras — Lyt. confusum Buck. Nannolytoceras — Am. pygmaeus d'Orb. Quelques espèces nouvelles sont aussi créées par dédoublement d'espèces plus anciennes, comme : Alocolytoceras Pompeckgi Buck. m. sp., qui n’est qu'un démembrement de l'A. Germaini d'Orb., Thysanoceras onychograptus Buck. m. sp., qui faisait partie de l’Am. cornucopiæ Yung (non d'Orb.). C'est toujours le même système : l'espèce ancienne est subdivisée, le genre mul- tiplié, la famille nouvelle arrive à embrasser la même éten- due qu’autrefois l'espèce, mais sans que la science ait tiré jus- qu'ici un parti réel de cet émiettement. CG: D: Sur un gisement de fossiles Bathoniens près de €Courmes (Aïlpes-Biaritimes), par M. M. Coss- maaumum (1). Pour qui connait les calcaires dolomitiques Jurassiques, si ingrats, du Midi de la France, le gisement de Courmes est tout à fait exceptionnel : les coquilles recueillies ont été laborieuse- ment lavées par le stratigraphe éminent M. Guebhard qui a con- sacré tant d'années à débrouiller Ja tectonique, quelque peu fantastique, de la belle région des Préalpes-Maritimes. Un certain nombre d'espèces ont pu être rapportées à des formes du Bathonien du Nord de la France, mais la plupart sont nouvelles, en voici la liste : Sulcoactæon elatior, Cerithiella corrugata, Diatinostoma Guebhardi, Paracerithium marinalpinum, Exelissa præalpina, Amberleya cuspidata, Astarte courmensis, Guebhardia veneri- formis, mn. spp. Le Genre Diatinostoma Coss. 1905, nov. gen., remplace le nom d'£Eustoma Piette 1855 non Leidy 1851 : faisons remarquer (4) Paris 1903. Bull. Soc. géol. France. — Réunion‘dans les Alpes- Maritimes de 1902, 4° S. T. II, p. 829 846, 2 pl. 07 d'séhdshiéé be us DTA que le Genre de Leidy était orthographié Eustomum, ce qui rend quelque peu discutable la correction de M. Cossmann. Le G. Guebhardia Coss. 1905, mov. gem., est entièrement nouveau, c'est un petit Pélécypode d'aspect cardiacé, mais trans- verse ; impressions palléales et musculaires inconnues ; une dent cardinale centrale triangulaire, une dent latérale posté- rieure obtuse, épaisse ; corselet lancéolé et caréné ; lunule courte, bordée par un gonflement obsolète. Au moment d'envoyer cette analyse à l'impression, nous rece- vons de M. Cossmann un petit supplément: Nouvelles recher- ches sur les fossiles Bathoniens de Courmes (1). Dans cette note, l’auteur se décide à donner un nom nouveau: Nerinea præalpina pour l'espèce qu'il avait déterminée avec un peu de doute N. esparcyensis. Puis Corbis aulacophora est une espèce entièrement nouvelle, Guebhardia lucinæformis est une seconde espèce du Genre nouvellement fondé, Corbula helictogonia est nouveau ; en tout 34 espèces, quelques-unes représentées par des échantillons trop imparfaits pour ètre reproduits en photo- graphie, mais suffisants pour une détermination approchée. G2D: Nouvelles données sur la zônelitiorale d’Angolia par M. P. Choffat (1). Dans ce nouveau mémoire, M. Choflat résume les données précédemment acquises sur la géologie de la côte portuguaise d'Angola et arrive aux récoltes récentes de MM. Malheiro et Freira d'Andrade. La succession des assises peut se résumer comme suit : à la base des schistes cristallins d'âge paléozoïque indéterminé, au-dessus des grès rouges sans fossiles et plus baut, en discordance, une série crétacique composée : 1° Albien à Ammonites mamaillaris, 2 Vraconien à Schloenbachia inflata, 9 Cénomanien et Turonien à /noceramus, Acteonella et Cyprina, 4° Sénonien avec grès à Roudaireia, et grès à Cardita Barron- (1) Nice 1906. — Annales Soc. Lelt. Sc. Arts. Alpes-Maritimes, T. XX, p. 71-81, 1 pl. phototy. ; (1) Lisbonne, 1905 Commission du service géologique du Portugal. in-4°. RSR neti. Les terrains tertiaires sont moins bien connus, mais il y a des couches oolitiques à Strombus appartenant à l'Eocène, des couches à Miogypsina d'âge Oligocène, et certaines plages sou- levées Pleistocènes à Senilia senilis. La baie de Lobito, en particulier, a fourni de très beaux spéci- mens de Schloenbachia varicosa Sow., Sch. inflata Sow., puis Sch. simplex Chof. m. sp., Sch. Newparthi Chof. nm. sp. ; l’em- bouchure du Daude a donné une magnifique espèce : Inoceramus Langi Chof. mn. sp. GS D: Cretaceous fossils of Natal, EI, The Umkwelane Hill deposit (Zululand)par M.R. Etheridge (l). Les fossiles décrits et figurés par M. Etheridge ne sont pas d'une bonne conservation, mais ils sont si intéressants par leur gisement qu'il importe d’en dire quelques mots. Ils ont été recueillis par M. W. Anderson, géologue du gouvernement du Natal dans la colline de Umkwelane, à 20 milles de l’embou- chure de la rivière de Umfolosi, qui débouche dans la baie de Sainte-Lucie. Voici les espèces nouvelles ou critiques : Melina Andersoni m. sp., résurrection d'un ancien genre de Retzius1788 (Dict. hist. nat. p. 22), qui nous parait bien voisin des Inoceramus, puis Cardium Bullen-Newtoni m. sp., Protocardium Hillanum Sow. var. umkwelanensis, Eryphyla (?) Rupert-Jonesi n. sp., genre douteux, Cytherea Kaffraria m. sp., Donax An- dersoni m. sp., Mactra Zulu m. sp. Parmi les Gastéropodes, nous trouvons: Alaria Bailyi m. sp., Cylichna Griesbachi nm. sp., C. fusuliformis mn. sp., Acteoninia Atherstonei Sharpe var. Dans les Céphalopodes nous remarquons : Placenticeras Kaffrarium m. sp.,Placenticeras umkiwelanensis mn. Sp. Les plus grandes affinités de cette faune sont avec le groupe de Trichinapaly dans l'Inde, qu'on met habituellement au niveau du Sénonien de France; des faunes très voisines ont été ré- cemment signalées à Madagascar. GODE (1) London 1904. Second Report of the geological Survey of Natal, p. 71-93, 3 pl. LE en dti d: — 959 — Les formations ophitifères du Crétacé, par M.F. Sacco (1). Le travail de M. Sacco est bien plus paléontologique que son titre ne permettrait dele supposer. Il étudie quel peut être l’âge des argiles écailleuses et des dépôts ophitiques de l'Apennin sep- tentrional, et groupant les documents fournis par la découverte de divers fossiles, il est conduit à admettre que ces formations appartiennent à la base du Crétacé supérieur. Ces argilo-schistes de couleur verdâtre ont été classés très diversement depuis le Trias jusqu'à l'Oligocène ; actuellement la plupart des géologues italiens admettent qu’ils sont un facies de l'Eocène moyen. Les fossiles sont toujours très clairsemés, et, si nous laissons de côté les plantes, les Radiolaires, les Fora- minifères et les organismes encore mal déterminés, nous trouvons comme caractéristiques: Jnoceramus Cripsii Mant., et toute une série d’Inoceramus, Ostrea Cocchi, Hamites cylindra- ceus, Acanthoceras Mantelli, A. naviculare etc. : les dents de poissons soni nombreuses. Il semble donc que l'attribution par M. Sacco au Cénomanien soit parfaitement justifiée, mais nous avons vu les argiles écailleuses aux environs de Turin recou- vertes par le Lias, ailleurs on y a signalé des Nummulites, de telle sorte qu'il est impossible de considérer la question comme close et plusieurs de ces fossiles sont peut-être tout simplement remaniés, ce qui est une difficulté très particulière pour les géologues. G° D: Beitrage zur Geologie und Palæontologie von Sudamerika. — Revision der Fauna der Quiri- quina-Schichten, par M. Otto Wilckens (|). Les couches de Quiriquina, présentement étudiées par M. Wilckens, sont situées dans la baie de Conception, dans la région moyenne du Chili ; elles sont extrêmement riches en fossiles qui ont été déjà anciennement étudiés par Darwin, (4). Bruxelles, 1906. Bull. Soc. belge de Géologie, T. XIX p. 247-266, AND} (4) Stuttgart, 1904. — Neues Jahrb. für Geol. Pal. XNTII, Beiland- Band, p. 181-284 ; pl. XVII à XX. Es je puis beaucoup mieux par Alcide d'Orbigny, et finalement par Philippi et Steinmann. La liste des Céphalopodes permettra de fixer immédiatement les idées au point de vue stratigraphique, ce sont : Nautilus subplicatus Phil., Holcodiscus gemmatus Hupé, Phylloceras ramosum Meek, Lytoceras Varuna Forbes, Baculites vagina Forbes, Scaphites constrictus Sow. Une espèce est nouvelle : Triton Luisæ ; le G. Ceroniola, nov. gen. est décrit, type Cultellus australis Gabb sp., ce n'est certainement pas, en effet, un Cultellus, on distingue dans cette espèce transverse une charnière assez régulière, une dent cen- trale trigone faible, deux dents latérales symétriques peu dé- veloppées, etc. Mais on aurait une idée très fausse de ce travail si on s'arrê- tait seulement à ces indications, l’auteur a relevé 72 espèces dont il a fait une analyse très soigneuse, recherchant les formes analogues connues dans l’espace et dans le temps ; ses conclu- sions sont fort intéressantes : la faune de Quiriquina a ses rela- tions les plus sérieuses avec la faune crétacique de l'Inde, avec les couches crétacées de la Californie, c'est l'affirmation d'une grande province Indopacifique dès le Sénonien. Quelques formes ont déjà une tendance vers le tertiaire pacifique et bien des geures ont persisté dans les mers actuelles de la région Chi- lienne, sans mélange avec les genres de l'Atlantique. Le Genre Pugnellus est un genre représentatif des Chenopus, et les Erip- tycha sont un groupe austral des Avellana; les Struthiolaridæ sont déjà présents. Au point de vue spécifique, la revision de M. Wilckens est notable : possesseur de matériaux importants, il a pu envisager l'espèce d'une toute autre façon que ses prédé- cesseurs et suivre ses variations : ainsi il réunit au Cardium acu- ticostatuim d'Orbigny huit espèces inutiles de Philippi qui n'en sont que de faibles variétés ; pour Amathusia veneriformis Hupé sp. il groupe quatre autres noms inutiles; Cytherea auca d'Orb. avait été divisée bien inutilement par Philippi sous treize noms qui passent en synonymie ; ce sont là des services courageux par le temps qui court. Il semble cependant qu'un bon vent de réaction scientifique souffle aujourd'hui contre ces pulvérisa- teurs d'espèces que Philippi avait cru devoir suivre en 1887. G. D. IS A7 n at ds un. ahé is res Sur quelques Ostrea du Paléocène et du Cré- tacé supérieur de Russie, par M. A. D. Arkhan- gelskKy (1). Les espèces du G. Ostrea jouent un rôle important dans l’Eo- cène ancien du bas Volga et on hésite s’il faut leur donner les noms des espèces Crétacées qui leur ressemblent ou s’il faut leur attribuer des noms spéciaux. MM. A. Pavlow, Netschaew, Sinzow, Nikitin, etc., ont déjà discuté cette question, mais sans donner des figures et des descriptions suffisantes. Ostrea vesicularis Lamarck est une espèce réellement et exclu- sivement Sénonienne, l'O. postresicularis Netsch. doit y être réuni, tandis qu'il y a lieu de considérer comme espèces dis- tinctes, réunies à tort : O. similis Pusch, O0. clavata Nils., O. Nikitini Arkhb. Ostrea Præsinzowi Arkh. m. sp., espèce voisine de la précé- dente, également de forte taille, mais plus arrondie, appartient encore au Crétacé. Ostrea Sinzowi Netsch., grande forme du mème groupe, plus ronde et plus plate, appartient aux premières couches Ter- tiaires. Ostrea Nikitini Arkh. m. sp. est une espèce crétacée qui a été considérée par beaucoup d'auteurs comme une forme jeune de l'O. vesicularis, mais elle est toujours beaucoup plus petite et plus mince et nettement transverse, très profonde et oblique. Ostrea Reusÿi Netsch. est une forme tertiaire extrêmement voisine de la précédente, très variable, mais toujours moins pro- fonde, à fossette triangulaire étroite, etc. Ostrea acutidorsata Netsch., espèce tertiaire à laquelle il faut réunir 0. arcuata Netsch,appartient au groupe de l'O. lateralis Nils. : elle nous conduit à remarquer que dans l'Europe occidentale les Ostrea du tertiaire inférieur sont aussi très voisins des Ostrea crétacés et qu'on a peine à distinguer 0. eversa Mell. du Thané- tien de l'O. lateralis Nils. du Sénonien. Une grande planche double en phototypie permet de se rendre compte de la discussion de toutes ces espèces et il semble en (1) Saint-Pétersbourg, 1905. — Annuaire géologique et minéralo- gique de la Russie, t. VII, 4°, 28 p.; 1 pl. double. = Gore effet que M. Arkhangelsky, du Musée géologique de l'Université de Moscou, est arrivé à une délimitation correcte pour les es- pèces respectives des deux terrains. G> D: TERRAIN TERTIAIRE Faune éocénique du Cotentin (Mollusques) par MM. Cossmann et Pissarro (!|). Ce fascicule IT du Tome II comprend la fin de cette publica- tion intéressante, c’est la fin des Pélécypodes, la description des Brachiopodes et un très important supplément d'après des fouilles nouvelles exécutées par M. de Morgan. Une table analy- tique permet de retrouver toutes les espèces à leur place systé- matique, mais aucune division, aucun tableau de distribution, aucune considération ne sont jointes à cette description des es- pèces. Une comparaison avec l'Éocène de Paris, avec celui de la Loire-Inférieure, dont l’un des auteurs termine justement la description, aurait été cependant bien accueillie des lecteurs, et peut-être les auteurs eux-mêmes y auraient trouvé des argu- ments pour leurs distinctions ou leurs rapprochements purement paléontologiques. Je relève parmi les espèces nouvelles : Meretrix altavillensis, Sunetta elatior, — subquadrangularis, Marcia Dubusi, — parameces, Petricola eocenica, Gobræus fresvillensis, Arcopagia occidentalis, — tapesiformis, Gastrochæna tenuifilosa, Kingena constantinensis, Lepton Lennieri. Les auteurs suivent M. Dall dans la nouvelle nomenclature des Pélécypodes, telle qu'elle a été publiée dans une série de petites études, mais sans la discuter. Marinula Morgani, Bela elatior, Drilla Monterosatoi, Mangilia polygonalis, — Fresvillensis, Raphitoma ferelævis, — phlyctiformis, — Brasili, (1) Le Havre 1905. — Bul. Soc. Géol. de Normandie, Tome XXIV, p- 01-122, 4 XXV, PI. XI à XIX: re Amblyacrum polysarcum, Admete submitroides, — oblique costatum, Fulguraria Morgani, — arcuatum, Fusus Brasil, Clavilites spiroscalatus, Streptochetus crispatus, Siphonalia septemplicata, — polysareus, Sycum protractum, Parvisipho adelus, Eutritonium fresvillense, — funiculiger, — Dubusi, — pervicinus, — microstoma, Semitriton inopinatus, - constantinense, Cassidea Brasili, Cypraea intuscrenata, Erato precursor, — Brasili, Fastigiella Morgani, Bittium confusum, Diastoma perangustum, Vermetlus cirsostoma, Mesalia Brasili, Lacuna Morgani, Capulus Dubusi, — altavillensis, Paludina improvida, Ampullospu'a Morgani, Adeorbis platyspira, Nerita calcarata, Trochus Morgani, — aratula, — aulacophorus, Fissurella tenuiclathrata, Chiton Lennieri, — cycloides, Calliostoma bituberculatum. — Brasili, Le Genre Aptycholathyrus mov. gen., voisin des Lathyrus, a pour type A. lirofunatus nm. sp., petite espèce fusiforme, costulée, canal court et oblique, protoconque tectiforme, colu- melle lisse, coudée comme le canal. L'espace nous manque pour un examen critique des espèces. Les auteurs donnent, d'après M. Rovereto la description des Vermetidæ. GeD: Catalogue descriptif des fossiles nummulitiques de l'Aude et de l'Hérault, Première partie, — Montagne Noire et Minervois,par M. EL. Doncieux (1). Depuis le Mémoire de Leymerie datant de 1846, sur le terrain à Nummulites des Corbières et de la Montagne Noire, aucun pa- (4) Lyon 1905, Annales de l'Université, fase. 17, 184 p., 5 planches. RUE léontologue ne s'était sérieusement occupé de cette région, les fossiles sont cependant abondants, mais leur conservation laisse souvent à désirer et suggère quelque doute sur les rap- prochements proposés. La position stratigraphique des cou- ches fossilifères n’est cependant pas douteuse, car elles reposent sur des schistes anciens redressés ou sur les marnes rouges de Vitrolles et sont recouvertes par des calcaires lacustres à Pla- norbis pseudo-ammonius du Lutécien supérieur, elles représen- tentcertainement le Lutécien inférieur et moyen. A côté d'espèces caractéristique comme Nautilus Lamarcki Desh., Rostellaria co- lumbaria Lamk., Cerithium biseriale Desh., Diastoma costellatum Lk., Ampullaria sigaretina Lmk., Cardium gigas Def., et d'au- tres espèces de l'Eocène moyen du Midi, décrites anciennement par Leymerie, d'Archiac, Bellardi, Sowerby, il y a un bon nom- bre d'espèces nouvelles dont voici la liste : Cassidaria alsonnensis, Rimella Savini, Chama custugensis, Chlamys pradellensis, Spondylus atacicus, Terebratula agelensis, Terebratula atacica, Terebratula Miqueli, Terebratulina aussillensis, Rostellaria Leymeriei. M. Doncieux est d'accord avec M. Cossmann pour supprimer le G. Terebellopsis Leymerie qui se distingue seulement des Te- rebellum par une spire un peu plus longue. CD: AvaAanzi Gi un nuovo gencere di Cephalopodi dell” Eocene dei dintorni di Parigi, par M. de Alessan- ari (1). M. de Alessandri a découvert dans des débris osseux du cal- caire grossier de Chaussy aux environs de Paris, des osselets internes de Céphalopodes qui n'avaient pas encore été signalés. Ces petites coquilles sont assez différentes de celles précédem- ment connues pour justifier la fondation d’un genre nouveau : Belosepiella mov. gen, de Al. 1905, comprenant deux espè- (1) Perugia 1905, Rivista italiana di paleontologia T. XI, p. 146. à 150, figures. — 65 — ces nouvelles : B. Cossmanni de Al., B. parisensis de Al. Le rostre est médiocre, droit ; la carène excavée porte un sillon arrondi, étalé, les bords latéraux sont arrondis, elliptiques, la cavité interne peu profonde, elle porte deux sillons divergents. Il reste encore beaucoup à glaner dans la paléontologie pari- sienne et tous les paléontologues sont bien venus qui nous y aident. Cr UD: Première note sur les Cérithes, révision du groupe du Potamides tricarinatus LambEk., par M. Jean Boussac (1). M. J. Boussac qui débute dans la paléontologie, nous donne des figures très intéressantes du Potamides tricarinatus Lamck et de ses variations dans les diverses assises du bassin de Paris, sur lesquelles Munier-Chalmas avait déjà attiré l'at- tention. Le type de Lamarck provient du Lutécien supérieur de Grignon et de Houdan, les trois carènes sont inégales, mais bien distinctes. Dans le Bartonien inférieur (Auversien) on trouve une variété crispiacensis Boussac dans laquelie une des carènes devient sensiblement prédominante. Dans le Bartonien moyen, on arrive à une variété arenularia Mun.-Chal. dans laquelle l'orne- mentation des carènes secondaires s'efface dans les premiers tours. Enfin dans le Bartonien supérieur (Marinésien) c'est la variété vouastensis Mun.-Chal. qui règne, on ne distingue plus qu'une forte carène et les tours sont lisses dans le jeune âge. Il existe de nombreux passages et ce sont bien là des variétés et non pas des espèces particulières, c'est de la sérieuse paléon- tologie. G. D. Die eocaenen Sussiwasserkalike im Plateaujura bei Basel, par M. A. Gutzwiller (1). Divers auteurs avaient signalé depuis longtemps l'existence de cailloux remaniés renfermant des coquilles lacustres sur les (4) Paris 1905. Bull Soc. Géol., 4° S., Tome V, p. 660-672, 2 pl. (1) Zurich, 1906. Abhandl. Schweiz. palæont. Gesells. vol. XXXII 4°, 36 p., 4 planches. — 66 — plateaux jurassiques des environs de Bäle. En 190%, le D' Leuthardt de Liestal en découvrait un gisement important à Kohlholz près Lausen et M. Gutzwiller faisait faire des fouilles pour le Musée de Bâle, afin de recueillir de bons échantillons à Hochwald, à Lausen et à Aesch: les blocs calcaires sont dis- posés en lits dans une argile rouge occupant des poches sableuses profondes au milieu du terrain jurassique supérieur. Ils ont finalement obtenu en abondance le Planorbis pseudo- ammonius Schl. dont l’auteur a fait une histoire critique appro- fondie, car de nombreuses figures représentent de très grands échantillons, la variété Leymeriei Desh est constamment plus petite, plus mince. On trouve en même temps : Planorbis (Segmentina) Chertieri Desh., Paludina (Vivipara) novigentiensis Desh., Euchilus Deschiensi Desh. sp., Glandina Cordieri Desh. sp., Craspedopoma Stehlini m. sp., Pomatias Sandbergeri Noulet, Pomatias hochwaldensis mn. sp., Nanina Voltzi Desh., Nanina occlusa F. Edw., Palula oligogyra And., Helix laxecostulata Sandb., Pupa multicostulata m. sp., Clau- silia densicostulata Sandb. C'est la faune du Lutécien supérieur de Paris, incontestable et sans mélange, l'intérêt en est considérable. G.°D: Whe ertiary fossils of Somaliland, as repre- sented in the British Museum, par M, R. Bullen- Newvton (1). La colonie anglaise des Somalis présente, au point de vue géolo- gique et paléontologique, un très grand intérêt: on y a découvert dans une série de montagnes qui constituent une sorte de chaine côtière, des témoins de formations nombreuses qui établissent un trait d'union entre les séries européennes d'une part et celles de Madagascar et des Indes de l’autre. Aux environs de Berbera, on a signalé des fossiles jurassiques d'âge moyen et supérieur, le Néocomien paraît largement représenté, le Cénomanien est pré- sent, mais l'Éocène surtout est grandement fossilifère et M. Gre- (1) Londres 1905, Quart. Jour. Geol. Soc. vol. LXI, p.155-180, pl. XVII à XXI, BTE gory en avait déjà signalé l'extension par la présence de Coraux et d'Échinides. Les nouveaux fossiles décrits par M. Newton sont mal conservés mais paraissent d'âge Lutécien. Tout d’abord de grands fragments d’un Gastropode à columelle plis- sée, pris d'abord pour une grande Nérinée, appartiennent en réalité au Genre Cerithium : Campanile giganteum Lamk et Campanile somaliensis mn. sp. Il est probable, d’après l'examen de ces spécimens, que le Nerinæa Serapidis Bellardi, provenant d'E- gypte, est aussi un Campanile, il en serait de même du Nerinæa supracretacea Bellardi, du Nummulitique de Nice, les Nérinéesres- tant ainsi confinées dans les étages secondaires : les plis colu- mellaires très accentués, au nombre de deux ou de trois, chez les Campaniles, produisent dans les spécimens qui ne sont plus représentés que par des moulages, des indentations analogues à celles des Nerinées. Il y a encore dans les mêmes couches de grosses Natices, peut être N. hybrida Lamk, N. scalariformis Desh., puis Solarium cf. canaliculatum Lamk, Liotina soma- liensis mn. Sp., Gryphaea Gregoryi mn. sp., Spondylus somaliensis n. sp.,et quelques autres espèces bien connues dans l'Eocène parisien, enfin Operculina complanata Defr. très abondante. Le dernier mot ne nous paraît pas ditsur l’âge de ces couches, car il ne faut pas oublier que M. Gregory en a décrit les Poly- piers et les Échinides comme appartenant au Crétacé, et que justement M. H. Douvillé vient de décrire en Perse d’après les découvertes de M. de Morgan,une série de couches du plus haut intérêt présentant diverses faunes de passage entre le Crétacé et le Tertiaire sur lesquelles nous espérons avoir l’occasion de re- venir lorsque nous aurons le travail original au complet sous les yeux. G. D. Conchyliologie du Miocene moyen du bassin de la Loire, — Pélécypodes (Suite), par MM. &.F. Dolifus et Ph. Dautzenberg (1). Ce troisième fascicule de la description des coquilles des faluns de la Touraine comprend l'étude des Familles des Dona- (4) Paris 1906. Mém. Soc. Géol. de France, Tome XIV, p. 163-240, PI. XI à XV. 5* _1 6 — cidæ, Veneridæ, Ungulidæ. 1] n'y a pas d'espèces nouvelles; voici l'énumération de toutes les formes : Donax lævissimus Duj., D. burdigalensis Def., rétablissement d'un nom ancien qui coupe Court à une synonymie compli- quée ; Venerupis irus L.; Lucinopsis rupestris Broc. qu il y a lieu d’assimiler formellement au L. Lajonkaïrei ; Petricola lithophaga Retz., Tapes vetulus Bast.; Tapes geographicus Chem. espèce mal représentée, mais qui nous amène, par une étude générale, à y réunir le T. pullastra, T. saxatilis, etc; Tapes decussatus L. mal représenté aussi, Tapes vindobonensis Mayer, Venus subrotunda Defr. (V. clathrata Duj.) Venus verrucosa L. très rare, Venus versatilis D.D. 1886 ; Venus casina L. var. asthena D.D. vaste espèce qui comprend toute une série de variétés ; Venus Burdi- galensis Mayer; Venus circularis Desh. synonymie compliquée, mais espèce bien nette ; Venus coturnix Duj., Venus Basteroti Desh., c’est le groupe du V. dysera; V. scalaris, V. fasciata, Venus ovata Penn., Venus Dujardini Hœrnes ; Meretrix italica Defr.: c'est le Cytherea pedemontana Agassiz rem. Auct., nom ancien que nous avons été heureux de rétablir ; Mere- trix rudis Poli, Gouldia minima Mont. Dosinia exoleta L., Dosinia lupinus L. (var. lincta Pult.); Ungulina unguiformis Bast. très rare, Diplodonta rotundata Mont., Diplodonta trigonula Bronn. espèce rare. Les auteurs vont aborder dans le fascicule suivant les Lucines et les Cardites. CD: Sopra un Pereiraia del Miocene della Sardegna, par M. F. Sacco (1). M. Sacco annonce la découverte d'une seconde espèce de Pereiraia (P. Levisatoi Sacco) dans le Miocène de l’île de Sar- daigne. Malheureusement l'état de conservation des échantillons ne permet pas de dire s'il s'agit d'une espèce réellement nou- velle, ou d’une variété du P. Gervaisi Vézian. CD: (1) Perugia 1905. Rivista ilal. di Paleont. XI p. + _sstosiont sent ini aies 2 Pt S 60 = Miocène supérieur, gisement des Pierres Dblan- ches, près de Chalonnes, par M. O6. Couffon (1). M. O. Coufton continue une série depetiteslistes de divers gise- ments Miocènes de l’Anjou ; tandis que M. Davy n'avait pu déter- miner que 14 espèces du gisement isolé des Pierres Blanches, M. Couflun en signale 119 appartenant d'ailleurs à tous les ordres d'animaux. Pour les Mollusques, une espèce est signalée nou- velle : Punclurella Davyi Couff., qui reste pour nous un peu douteuse ; mais plusieurs des espèces anciennes de Millet de la Turtaudière, non figurées, ont pu être reprises par l’auteur, elles demandaient un nouvel examen, ce sont ces espèces que nous aurions aimé voir figurées et grossies par les soins de M. Coufton, sa planche nouvelle est d’ailleurs en sensible pro- grès, mais ne représente que des formes bien connues. CSD; Quelques cordons littoraux marins du Pleisto- cène du Portugal, par MM, Paul Choffat et Gustave F. Dollifus (1). La question des plages soulevées, on pour s'exprimer autre- ment des cordons littoraux marins à faune actuelle ousubactuelle, est fort à l'ordre du jour parmi les géologues. Les uns veulent y voir un changement de niveau dans la régime même de la mer, tandis que les autres préfèrent expliquer ce phénomène par le soulèvement des terres, par des mouvements plus ou moins régionaux des continents. Quoiqu'ilen soit de ces explications, le fait est qu'on découvre au Portugal, le long des côtes, des dépôts fort élevés au-dessus de la plage actuelle avec une faune à demi fossile. Dans les montagnes de l’Arrabida entre le Tage et le Sado, près le cap d'Espichel, trois terrains aux altitudes de 6 mètres, 15 mètres, 60 mètres ont fourni une faunule de 19 espèces qui ont été étudiées de très près et comparées aux espèces vivantes dont l'habitat est bien connu; la faune haute de 60 mètres est (1) Angers 1905. Bull. Soc. d'Etudes scientif. d'Angers. T. XXXIV, 70 p. 1 pl. (1) Paris 1904. Bull Soc. Géol. de France 4° série, T. IV p. 739-752. = DE une faune tempérée froide, analogue à la faune actuelle de la Manche ; la faune de 15 mètres est une faune atlantique tempé- rée ; la faune de 6 mètres est une faune toujours nettement atlantique, mais tempérée chaude, plus voisine que toutes les autres de la faune actuelle. Le tout démontre une longue période de réchauffement progressif comme celle qui s'étend du Pleistocène moyen au Pleistocène supérieur en Europe. Note malacologiche, par M. €. Pollonera (1). La petite brochure de M. Pollonera traite de plusieurs sujets : 1° Sur deux nouvelles espèces d'Acmeidæ. L'étude de ces deux espèces conduit même l’auteur à la création d'un Genre nouveau, le G. Caziotia mov. gen., type C. singularis, mn. sp., petite coquille cylindrique et costulée, voisine des Acme, mais dont l’ouverture est pourvue d’un sinus sutural profond et oblique, qui devient une ouverture isolée par la jonction du labre avec le dernier tour. Déjà la présence de ce sinus avait été le motif de la fondation d'un genre Renea par M. Nevill, en 1880, pour une coquille subfossile de Menton, et ilest facile de voir que toutes ces formes se rattachent très simplement à l’Acme Moutoni Dupuy (Moll. terrestres de France, pl. XX VII, fig..3), aussi le Genre nouveau de M. Pollonera nous paraît complètement inutile, la seconde espèce qu'il décrit comme Acme Bayoni n. Sp., représentée par un seul échantillon, pourrait être égale- ment un spécimen jeune de la même forme torturée comme à plaisir par les malacologues de l’école de Bourguignat. 2° Mollusques terrestres et fluviatiles des îles d'Elbe et de Pianosa. L'auteur considère l'Iberus rugosus Ziegler comme es- pèce distincte de Helix muralis L. et même comme constituant deux séries bien distinctes de formes. Les espèces nouvelles sont : Xerophila Aethalia n. sp., representé par un seul exem- plaire, un peu anguleux à la périphérie, X. tyrrena mn. sp., X. turbinula mn. sp., avec un angle nettement marqué au dernier tour ; Ferussacia paulucciana m. sp., et une variété subcarnea n. var., modifications individuelles du F. carnea ; Clausilia planasiensis m.sp. bien voisin du Cl. virgata, sinon identique. (1) Turin. — Boll. Musei di Zoologia, vol. XX, 10 p.11 pl. ES MES 3° Sur le Cochlicella contermina Shuttleworth, espèce décrite originairement comme vivante à Bonifacio et qui apparaissait comme isolée et rarissime : M. Pollonera en a obtenu des échan- tillons vivants de la Sardaigne et du Livournais, ce n'est peut- être qu'une variété de l’H, psammeica Morelet, de La Calle, en Algérie. Le désir de publier de perpétuelles nouveautés conduit trop de malacologues s’occupant de coquilles terrestres à fonder conti- nuellement de nouvelles formes qu'ils sont seuls à pouvoir dis- tinguer et qui ne dépassent pas la limite de la variation individuelle, sans atteindre même celle qu'on peut distinguer sous le nom de variété, de race, ou de mutation. G. D. 21992 REVUE DES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES The Journal of Conchology, edited by W-E Hoyle. Vol. XI, n° 9, january 1906. Contents : A. J. Jukes BRoWwNE. Tapes aureus and its allies. — W.A. Saw. Hygromya rufescens Penn., m. sinistrorsum. — M. V. Lepour. On variation in the radulæ of certain Buccinidæ. (pl. VI). — E. W. Swanron. Destruction of Potatoes by Slugs. Vol. XI, n° 10, april 1906. Contents: W. H. Dazz. Early history of the generic name Fusus. — J. Davy DEAN. The Shell Beach at Mochras Island. — CH. ELror. Nudibranchs and Tectibranchs from the Indo-Pacific : II, Notes on Lophocercus, Lobiger, Haminea and Newnesia (pl. V). — H. Wars Kew. Limax tenellus in Buckinghamshire. JEssiE M. BLUNDELL. Do Swans eat Anodonta cygnea? — G. W.CastTer. Jaminia triplicata Studer, a new British terres- trial Mollusc. The Journal of Malacology, edited by W. E. Collinge Vol. XII, n° 4, décembre 1905. Contents : H. Surer. Supplement to the revision of the New Zealand Polyplacophora, with descriptions of new species. [Ischnochiton fulous, Plaxiphora Murdochi mm. spp., Chiton Quoyi Desh. limosa mn. subsp.] (pl. IX). — H Surer. A few notes from the Antipodes. — A. H. Cook. On the habitat and food of Helix desertorum. — H. H. BLoomer. On the anatomy of Ensis (Solen) magnus Schum. — H. H. BLooMer. On the anatomy of certain species of Solenidæ (pl. X). — H. H. BLooMER. Anatomy of various species of Solenidæ : Addenda et corri- genda. — T. D. A. CockERELL. Limnaea parva. The Nautilus, a monthly devoted to the interests of Con- chologists. Editors : H.-A. Pilsbry and C.-W. Johnson. Vol. XIX, n° 9, january 1906. Contents : BRyanT Wazxer. New and little known species of QU ae Amnicolidæ![Somatogyrussubstriatus, S.humerosus, S.quadratus, S. Strengi, S. biangulatus, S. excavatus mn. Spp., Alabama] (pl. V.) — T. D. A. CockerELL. A new Tertiary Planorbis [P. flo- rissantensis mn. sp., oligocène, Colorado]. — Percy E. RayMonp. An Ordovician Gastropod retaining color markings. — Gkxo. H. Caapwicx. Shells of Prince Edward Island. — W. H. DaALL. Note on some forgotten Mollusk-names. — C. W. Jonnson. Samuel Hart Wright. — Notes: Canadian Oysters ; — H. W. WixkLey : Paludestrina salsa Pils. ; — W H. DaLz : Note on Vitrina Pfeifferi Desh. Vol. XIX, n° 10, february 1906. Contents : H. A. PicsBry. Vitrea Rhoadsi and Succinea retusa magister (figs.). — Dwiaar BLANEY. Shell-bearing Mollusca of Frenchman’s Bay, Maine. — D. D. Bazpwin. Description of new species of Achatinellidæ from the Hawaïian Islands [Partulina, Flemingi, P. Lemmoni, P. carnicolor mn. spp., East Maui ; P. kaaeana nm. sp., West Maui]. — Bryanr WALkER. New and little known species of Amnicolidæ |[Somatogyrus tennesseensis n. sp., Tennessee ; S. Aldrichi m. sp., Alabama ; S. pumilus Conr., S. pennsyloanicus Walk., Pyrqulopsis mississippiensis Pils.; Amnicola Püsbryi nm. sp., Illinois; A. augustina Pils.] (pl. V). — V. Srerki. New varieties of North American Pisidia. 2 [P. variabile Pr. var. brevius, var. hybridum nn. varr.; P. noveboracense Pr. var. expansum, var. elevatum, var. qua- drulum, var. lineatum, var. fraternum, var. alabamense nn.varr.] — Note:F.C. Baker : À new locality for Flanorbis nautileus L. Nachrichtsblatt der Deutschen Malakozoolo- gischen Gesellschaft, redigirt von D' W. Kobelt. 37 ter Jahrgang, n° 2, april 1905. Rosex. Beitrag zur Kenntnis der Molluskenfauna des Kaukasus. — KoBELr. Xenophora senegalensis P. Fisch.'— P.ExrManx. Ueber einige peruanische Clausilien [Nenia callangana m. sp.]. — P. Hesse, Aufforderung zur Anstellung biologischer Beobach- tungen. — C. Burow. Einige Seltenheiten aus meiner Sammlung 2 RASE [Goniodromus mov. gen.] (pl. 1 et 2). — Früuusrorrer. Ein neuer Amphidromus [A. (Goniodromus) Bülorwi m.sp., Sumatra]. — W. KogeLr. Diagnosen neuer Murella Arten [M. lauriensis n. sp., Basilicata ; M. castelluccensis mn. sp., Castelluccio]. — J. M. PerrBok. Zur Kenntnis der Molluskenfauna von Monte- negro. — GREDLER. Conchyliologisches aus Tyrol. — S. CLESSIN. Die Conchylien der Lôss des mittleren Donautales. 37 ter Jahrgang, n° 3, Juli 1905. Voir le sommaire de ce numéro dans le volume précédent, LIIT, 1905, p. 341. 37 ter Jahrgang, n° 4, october 1905. O. Bœærrcer. Beitrag zur Kenntnis der Land —, Süsswasser — und Brackwasser-Mollusken von Kamerun [Gibbus Martensi E. Sm. var subumbilicata mn. wvar., Enna (Gulella) acutidens nm. sp., Achatina modestior m. sp., Limicolaria flammulata PIE: var. tæniolata n. var.] (pl. 7). — P. Hesse. Die Genera Helicella Fer. und Buliminus Ehrbg. — C. BüLow. Einige Seltenheiten aus meiner Sammlung (pl. 5 et 6). — W. BLuMmE. Verzeichnis der Land-und Süsswasser-Mollusken Münchens. — L. Lin- DINGER. Vorläufige Mitteilung über die Molluskenformen des Eppendorfer Moores bei Hamburg. — H. FRüasronFErR. Neue Landschnecken von Bawean und Engano [{Amphidromus contra- rius baiweanicus n.subsp., 4. perversus rufocinclus n.subsp., A. enganoënsis gracilior m. subsp., À. enganoënsis forma Sykesi Frühst. — P. Hesse. Das Versenden der lebenden Schne- cken. — Kleinere Mitteilungen : Gibt es Ennea in europaïschen Tertiar ? — Verschleppung von Anodonta. — L. LINDINGER : Ansiedelungsversuch mit Planorbis corneus. — S. CLESSIN : Helix fœtens von der Donau bei Donaustauf. — Sammlerkniffe. As NÉCHOLOGEE H. A. Mapouzé. — Nous avons le regret d'apprendre le décès survenu à Paris, le 15 décembre 1905, de M. Hyacin- the-Auguste Madoulé, qui s’adonna avec passion à la recherche des Mollusques des environs de Rouen. Il étudia tout spécialement le groupe des Helix nemoralis et hortensis qui sont particulièrement abondants et variés dans cette région et il publia en 1895, dans le Bulletin de la Société des Sciences Naturelles de Rouen, quelques obser- valions intéressantes sur leurs variations. L'examen de milliers d'individus l'avait amené à cette conclusion que le principal caractère différentiel entre les deux espèces est la présence presque constante, chez l'A, nemoralis, d'une tache brune sur la région ombilicale, alors que chez l’H. hortensis cette tache fait presque toujours défaut, même lorsque le péristome est rosé, violacé ou noirâtre. Il n'y aurait à cette règle que de très rares exceptions qui pourraient être considérées comme des anomalies, Ph. DAUTZENBERG. CH. SCHLUMBERGER. — Charles Schlumberger, né à Mulhouse, ancien élève de l'Ecole Polytechniques, Ingé- nieur en chef de la Marine en retraite, décédé à Paris le 12 juillet 1905, à l'âge de 79 ans, a pris rang parmi les naturalistes les plus originaux de son temps. Ses tra- vaux sur les Foraminifères vivants et fossiles, dont il a découvert le dimorphisme, ont entièrement renouvelé nos connaissances sur ce groupe zoologique et assurent à leur auteur une juste célébrité. Bien que ses recherches scientifiques aient porté principalement sur les Pro- tozoaires, Schlumberger à cependant fait sensiblement progresser nos Connaissances dans diverses branches de = gerer la Conchyliologie : on lui doit des études critiques sur les travaux paléontologiques d'Oppel, la description d'une série d'espèces d’Alaria du Bajocien des environs de Nancy et d'autres ouvrages de valeur. Il ne manquait pas de re- cueillir les espèces malacologiques intéressantes qu'il rencontrait en triant les sables à Foraminifères : c'est ainsi quil fournit à Crosse et Fischer des spécimens fos siles complets du curieux genre Berthelinia, très impar- faitement connu auparavant, et à M. Dautzenberg les pre- miers exemplaires actuels de Ce même genre, provenant de Nossibé (Berthelinia Schlumbergeri Dautzenberg). Son généreux caractère se manifestait dans tous les do- maines où s'exerçait sa grande activité : il rendit des ser- vices signalés à la Marine et aux ambulances de l'Armée ; plus tard il se consacra sans relâche au développement de la Société Zoologique de France et des Congrès Zoolo- giques internationaux. Il dépensait ainsi sans compter le meilleur de son temps pour son pays et pour la science, animé du plus pur désintéressement. Cet homme de cœur qui a su rallier toutes les sympathies et dont l’œuvre scientifique est des plus brillantes, laisse après lui d'una- nimes regrets. H. FiscHeR. Le Directeur-Gérant : H. FiIscER. Châteauroux. — Imprimerie Langlois. Dé à à Berthaud "hototypie Ï ony. e) ecten tehuelchus d’Orbi ) 1906. I T rnal de Conchyliologie. multicostata. . var » pinulosa. 5) var. » var. madrynensis. » | ir Ci | ere ue ‘ 2 ñ 7 ei Journal de Conchyliologic, 1906. . DIT Phot. G. Pissarro. ie Purpuroiïdea (?) Servesensis Choffat. Réduit à 1/6. 2.3.4. Cerithium Rehbinderi Choffat. Gr. naturelle. CE Tylostoma intermedium Choffat Gr. naturelle. urnal de Conchyliologie, 1906, PAIE Phot, G. Pissarro. ii Purpuroidea (?) Servesensis Choffat. Réduit à 1/6. 2.3.4.5. Gervilleia Douvillei Choffat. Gr. naturelle. 67e Charnière de la même espèce. Journal de Conchyliologie, 1906. [os en [ee ms "7 16 18 Phot, G. Pissarro. I Conus mediterraneus Hwass, subsp. Vayssierei Pallary. 2 Philbertia pruinosa Pallary. Grossi 2 fois. 4. Nassa Ferussaci Payr. var. Claudoni Pallary. 5 Nassa Ferussaci Payr. subsp. Pallaryi Koch. Grossi 2 fois. , . V3 6.7. Columbella rustica L. var. flammulata Pallary. 8.9. Ocinebrina hybrida Arad. et B. var. scalata Pallary. 10. Triforis perversa L. var. elongata Pallary. Grossi 1 fois 1 Ts Pirenella conica BI. var. duplicata Pallary. 12.13. Rissoa Monterosatoi Pallary. Grossi 3 fois. 14. Gibbula barbara Monts. monstr. pyramidata Pallary. 15. Gibbula latior Monts. var. turbinata Pallary. 16.17. Gibbula Guttadauroi Ph. var. Blanci Pallary. Grossi 1 fois 1 18. Cardium paucicostatum Sow. var. crassicosta Pallary. 17 [2 /2 En vente au Bureau du Journal. de Gonchyliologie BouLEvarD SaiNT-MicHez, 51, Paris, 5° Arr. INDEX GÉNÉRAL et SYSTÉMATIQUE des MATIÈRES Contenues dans les volumes XXE à XL Do PORN EL; DENGONCHELIOLOGTE 1873-1892 Un vol. in-8° de 263 pages d'impression, comprenant la table des auteurs en même temps que celle des articles contenus dans les volumes XXI à XL et la table, par ordre alphabétique, des Classes, Ordres, Familles, Sous-Familles, Genres, Sous-Genres, Sections et Espèces de Mollusques décrits ou cités dans le Journal de Conchy- liologie. Prix : S francs. On trouve également, au BUREAU pu JourNaL, la Première Partie, parue en 1878, de l’Index général et systématique des matières con- tenues dans les volumes I à XX du Journal de Conchyliologie. Un volume in-8° de 208 pages d'impression. Prix : $ francs. Le et ee nt pod du déni épi ds en ed Éd 6 dé N oo ue ie j, 4") AVIS IMPORTANT Les Abonnés au Journal de Conchyliologie reçoivent gratuite- ment (frais de port exceptés) 25 exemplaires de leurs articles insérés dans ce recueil. Les tirés à part qu'ils demanderont en sus de ce nombre (spécifier sur le manuscrit) leur seront comptés conformément au tarif (voir le n° 1 de 1901). Le coloriage des planches tirées à part ne sera effectué que sur la demande des auteurs et à leurs frais. Les manuscrils non réclamés seront détruits après leur publica- tion. TARIF DES ANNONCES SUR LA COUVERTURE Une page entière pour 4 Numéro. 18 fr.; pour 4 Numéros. 50 fr. Une demi-page ) » 10::Fe: 00) » . 90 fr: Un quart de page » » Gr en) » . 48 fr Ces prix sont réduits de 25 ‘/, pour les Abonnés. TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS CETTE LIVRAISON Pages Note au sujet de Pecten de la République Argentine, par A. BAVAY: 5. 00 SR SSSR Rene nn a) Rectification de nomenclature, par A. BAVAY......... 10 Sur divers Mollusques terrestres de la Chine et du Japon, par. C. F. ANCEYS RP 12 Addiiions au Relevé des Mollusques terrestres et flu- viatiles de la Péninsule Arabique, par C. F. ANGEy.. 24 Liste de coquilles marines d'Ambodifoutra (Côte-Est de Sainte Marie de Madagascar), par PH. DAUTZEN- BERG. 55 Le Lin ve SIMS SE RAR Tee EEE 27 Sur l'identité du grand Cône du Pleistocène Méditer- ranéen et du C. testudinarius Hwass, par Pa. DAUT- ZENHBRG UE SAN AT M NE TP NME TRAME 30 Espèces nouvelles ou peu connues du Mésozoique Por- lugaïs, par Paul. CHOorFams ne Pr PANNE 393 Bibliographie: NRINRe PRES RP PAR ENPEERE 42 Revue des Publications périodiques. . ............ M Nécrologie: . 17; PRE st SES NT ARE RES Pa ee 75 Le Journal paraït par trimestre et forme un volume par an PRIX DE L'ABONNEMENT (PAYABLE D'AVANCE) : Pour Paris et pour les départements (reçu franco). 16 fr. Pour l'Etranger (Union postale) id. Abe Lee à de Prix du numéro vendu séparément.............. Shi g Prix de l'index des volumes I à XX (reçu franco). 8 fr. Prix de l'Index des volumes XXI à XL id. AS TE: S'adresser, pour les communications scientifiques, à M. H. Fiscaer, directeur du Journal, boulevard Saint-Mi- chel, 51, à Paris (5° arr.), et pour l'abonnement, payable d'avance, à M. F. R. pe RUDEVAL, éditeur, rue Antoine Dubois, 4, à Paris (6° arr.). Il est rendu compte des ouvrages de Conchyliologie et de Paléontologie dont deux exemplaires sont adressés au bu- reau du Journal. CORRESPONDANCES ET ÉCHANGES Les correspondances ayant un caractère exclusivement scientifique, ainsi que les offres et demandes d'échange de coquilles faites par les Abonnés, seront insérées gra- tuitement sur la couverture. — Maximum : 4 lignes. Châteauroux. — Imprimerie Langlois Volume LIV. — N°? Paru le 28 Novembre 1906 JOURNAL CONCHYLIOLOGIE COMPRENANT L'ÉTUDE DES MOLLUSQUES VIVANTS ET FOSSILES PUBLIÉ, DE 1861 À 1898, SOUS LA DIRECTION DE CROSSE & FISCHER CONTINUÉ PAR H. FISCHER, DAUTZENBERG & G. F. DOLLFUS PARIS DIRECTION ET RÉDACTION: | ADMINISTRATION : H. FISCHER | F. R. oe RUDEVAL, Éditgur | 54, Boulevard Saint-Michel(VI°, 4, Rue Antoïife Dubois (Ie) 1906 S : " 3 r)@ ; , à L 77 rl NET ON | Le Journal parait par trimestre et forme un volume "par an MM. SOWERBY et FULTON ont l'honneur d'informer MM. les conservateurs de Musées des faci- tés exceptionnelles qu'ils présentent pour fournir aux Musées des spécimens exactement déterminés de Coquilles récentes de Mol- lusques. Leur maison a été fondée en 1860 par le directeur actuel, M. G. B. Sowerby. F. L. S., etc., et, depuis lors, elle a acquis presque toutes les collections importantes qui ont été mises en vente. En outre, leur fonds s'est constamment accru des collections des Naturalisies VOya- ceurs et autres ; aus=i est-elle la plus considérable qui existe, à la fois pour la qualité et la quantité. Ils attirent spécialement l'attention sur leur longue expérience dans l'étude des Mollusques, dont le nombre des espèces s'est accru et continue toujours à s’accroître si rapidement qu'il devient très important de pouvoir faire ses achats dans une maison de confiance qui est à même de fournir des spécimens en bon état et soigneusement déterminés. Leurs catalogues, contenant les noms d'environ 12.000 espèces, sont envoyés franco aux conservateurs des Musées et aux clients. Adresse: Sowerby et Fulton, Kew Gardens, London. Les auteurs sont pries d'exécuter les dessins des- tinés à être insérés dans le texte, soit à la plume et à l'encre de Chine. soit avec des crayons Wolf sur des papiers préparés spéciaux, afin que ces dessins puis- sent être reproduits directement sur zinc. | | 4 | “nn dus pe ds dés a dit nt à GÉRÉE el nn 2 ee, JOURNAL CONCIYLIOLOGIR 2° Trimestre 1906 ADDETION À LA FAUNE MALACOLOGIQUE DU GOLFE DE GABES Par Paul PALLARY (3e Article) RETUSA DILATATA Pallary Djerba, Adjim, EI Kantara. CONUS MEDITERRANEUS (Hwass) Bruguière La plupart des naturalistes ont publié des variétés du Conus mediterraneus sans se préoccuper du type spécifique. Si l’on recherche les références originales, on cConstatera que ce Cône est décrit dans l'Encyclopédie, I, p. 701. Bruguière dit qu'il le possède de la côte d’Alger, de Naples, de la Corse, de la Provence et du Languedoc : « les plus grandes coquilles de cette espèce ont quatorze lignes (31m 5) de longueur sur une largeur de moilié moindre (16m) et au plus d'environ huit lignes ({8mm)... Sa spire est presque aiguë et composée de neuf tours dont la moitié inférieure est lisse et convexe, et dont la moitié supérieure est légèrement concave, striée et si adhérente au tour suivant que leurs sutures en deviennent très peu sensibles... Son ouverture est seulement toute colorée de violet à l’intérieur, à l'exception de deux fascies LE NTQ CES blanches dont l’une, plus étroite, est située à son extré- mité supérieure et l’autre vers son milieu. Ces fascies correspondent à deux de celles que l’on aperçoit sur la superficie ». Suit une description très minutieuse de la coloration extérieure que nous ne croyons pas devoir reproduire. La figure 4 planche 330 de l’Atlas représente une co- quille de 31% de haut sur 16 de large, à spire conique et à tours peu convexes, qui ne concorde pas d’une façon satisfaisante avec le type figuré par B. D. D, mais dont la forme, la taille et la coloration se rapportent parfaitement à des exemplaires des côtes du Nord de l'Afrique où cette forme est commune. On la trouve bien caractérisée à Sfax avec une coloration très vive. Notre variété altieoniea est une exagération du type par la spire encore plus élevée. Enfin, beaucoup d'auteurs attribuent le Conus francis- canus à Lamarck, el le considèrent comme une variété du C. mediterraneus, tandis qu'en réalité cette espèce est de Hwass, qu’elle est décrite par Bruguière dans l’Encyclo- pédie, I, p. 698 n° 87, et figurée fig. 5, planche 337, et qu'en bonne nomenclature elle doit avoir la priorité sur le C. mediterraneus qui ne vient que trois pages plus loin sous le n° 91. Deshayes (An. s. vert., Ile édition, XI, p. 81) a émis l'opinion, répétée depuis par tous les auteurs, que le C. franciscanus n’était qu'une coquille roulée du C. mediterraneus. Cependant la longue et minutieuse des- cription de Bruguière, pas plus que la vue de la figure n'autorisent cette supposition. La figure représente un Cône de grande taille, à base beaucoup plus large que dans le Cône de la Méditerranée, bien que p. 85 (loc. cit.) il soit dit que ce Cône se trouve dans la Méditerranée, mais fort petit. Sous-espèce : Vayssierei Pallary(pl. IV fig. {).— Forme caractérisée par sa spire très déprimée, formant presqu'un 9 2 plan horizontal, et par la largeur de la partie supérieure du dernier tour. Hauteur 20m, largeur 13. Sfax (rare), Houmt-Souk, Adjim, El-Kantara, Gabes, Zarzis, — Zonara (Tripolitaine). « Ce Cône devient beaucoup plus grand : outre sa forme et son épaisseur, il est particulier par sa coloration et par sa bande très faible et presque nulle. M. Dautzenberg l’a reçu des Surkennis et de la Skira quelquefois entière- ment blanc ». (Monterosato in. litt). On peut, peut-être, rapprocher notre C. Vayssiereri de la forme elpus de Gregorio (Studi su talune Conch. Medit. viv. e {oss., p. 368): « extrêmement courte et large. Elle res- semble à la fig. 11 (pl. 13, B. D. D, Moll. Rouss) (1), mais est beaucoup plus courte et plus large. Voici les dimen- sions: longueur totale 32°", du dernier tour seul, 26m ; largeur 21mm », Mais ces dimensions indiquent une forme un peu moins large que la nôtre et dont la spire est bien moins surbaissée. Il est fâcheux que M. de Gregorio qui, dans l'ouvrage que nous venons de citer, ne men- tionne pas moins de 15 variétés du C. mediterraneus pro- venant de la zone des éponges, (loc. cit., p-p. 373-376), sans compter deux variétés du C. franciscanus également de cette zone (p. 366 et 368), n'ait pas figuré au moins les plus importantes d’entre elles. ManGicia Kocar Pallary 1904. Mangilia Kochi Parcary, Journ. de Conch., LIL, p. 221 pliVIR fer 5. Le Mangilia Kochi diffère du M. scabrida Monts., sa forme la plus voisine, par son galbe plus étroit, plus grêle, par ses tours plus étagés, plus cylindriques, à angle plus ouvert, par ses côtes plus lamelleuses, moins nom- (4) Cette figure 11 est précisément le type de B. D. D. sien breuses (10 dans le scabrida, 8 à 9 dans le Kochi), par sa sculpture intercostale plus délicate, à stries décurrentes plus serrées et plus fines, par son dernier tour plus étroit et par son ouverture plus haute. Enfin les stries quiornent le bord extérieur de la base de la columelle sont presque invisibles dans le M. Kochi et sont au contraire forte- ment accusées dans le M. scabrida. A Sousse on trouve une forme plus grêle que le type de Sfax. PHILBERTIA PAPILLOSA Pallary. 1904. Philbertia papillosa Parrary, Journ. de Conch. LIT, p°220 pl. VIL fes: Var. Awnoldi Plry. — Cette variété diffère du type par sa taille plus élancée, ses tours plus étroits et sa réticu- lation plus serrée et plus régulière. Haut. 17, diam. 5 3/4mn, Sfax. Var. Bedei Plry. — Allongée comme la précédente, mais sa sculpture est un peu différente par suite de la prédominance plus accusée des côtes longitudinales sur les cordons décurrents. Rare à Sfax. PHILBERTIA PRUINOSA Pallary, nov. sp. (PI. IV, fig. 2, 3). P. testa subcompacta ; spira relative paulum elata ; apex obtusus. Anfractus7 ; apicales 1 1/2 laeves ; normales 5 1/2 convexi sutura profunda disjuncti, subtiliter, confertim et rectissime reticulati et quasi granulosi. Anfractus ultimus magnus, 2/3 totæ testæ altitudinem æquans. Apertura sub- ovata, elata. Columella recta. Cauda sat longa, aperta. Labrum rotundatum, intus incrassatum dentatumque : sinus suturalis angustus, valde conspicuus. Color æqualiter pallide mie fubous, vel plerumque maculis albidis irregularibus, plus minusve undatis depictus, inde pruinosus apparet. Alt. 10-11, diam. 4m. Coquille un peu trapue, à spire relativement peu élevée, sommet obtus.Toursde spire 7;embryonnaires 1 1/2lisses ; normaux à 1/2, convexes, séparés par une suture nro- fonde, ornés d'une réticulation fine, serrée, très régu- lière qui les rend presque granuleux ; le dernier tour grand, égalant les 2/3 de la hauteur totale. Ouverture subovale, allongée. Columelle droite. Canal assez long, ouvert. Labre arrondi épaissi et denticulé à l’intérieur. Sinus sutural étroit, bien marqué. Coloration fauve clair uniforme ou le plus souvent tacheté de maculations blan- ches, irrégulières, plus ou moins onduleuses, qui lui don- nent une apparence de givre. Dans les sables de Sfax. CLATHROMANGILIA STRIGILATA Pallary. 1904. Clathromangilia strigilata Pazcary,Journ.de Conch., BIT, p.222;-pl. VIL, fig. 6. Nous n'avons pas trouvé le type de l'espèce à Sousse, mais une forme intermédiaire au C. granum (qui vit égale- ment à Sousse), ce que nous soupçonnions déjà d’après certains exemplaires de Sfax à sculpture grossière. UROMITRA EBENUS Lamarck. Le groupe de l’Uromitra ebenus est très polymorphe sur la côte orientale de la Tunisie et de même que pour les Nassa, Amycla, Bittium et Rissoa, on pourrait facilement établir une quinzaine d'espèces ou variétés ; rien qu'avec les seules formes du Mitra ebenus : il faudrait plusieurs planches pour représenter ses diverses variétés. La plus grande de ces formes a été décrite par nous ÿn FQD LEE Annales Musée de Marseille, 1904, p. 8, pl. 1, f. 8-9 sous le nom de Mitra tunetana. Kobelt l'avait déjà figurée dans son Iconographie, pl. 41, f. 4, 5 sous le nom de de M. ebe- nus var. volutella Monts. (p. 49). Ainsi que nous le faisions remarquer, les costulations s'étendent parfois jusqu’à la base, tandis que d’autres fois le dernier tour reste lisse. Nous avons une autre forme de même taille, mais à tours plus convexes et lisses (sauf la protoconque) ; M. de Monterosato a nommé cette variété : inflata (Moll. Rouss. pl. 16, f. 8,9 et Kobelt, Iconog. mar. pl. 41 f. 2, 3). La forme minor a été désignée sous le nom de M. fusoides par Mon- terosato. A Houmt Souk, l'Ur. ebenus se présente sous une forme trapue, à test épais et à costulations robustes. Nous pro- posons pour cette variété le nom de robusta. C’est celle qui se rapproche le plus du M. Defrancei de Payraudeau. La fig. 9 pl. XII de Philippi représente assez bien le profil de cette variété. La forme figurée par Kobelt, Icon. pl. 41, f. 15, 16 en est également très voisine. Nous avons mentionné dans notre précédent article l'U. plicatuliformis de Locard : cette forme est commune sur toute la côte tunisienne depuis Sousse jusqu’à Djerba. Mais d’après Kobelt (Icon. 1900, p. 50) le nom de Witra lanceolata (Philippi : Moll. Sic. I, p. 229 : Mitra ebenus, var. à lanceolata) doit avoir la priorité. Toutefois la bibliogra- phie donnée par Philippi est assez confuse ; il cite comme synonyme le M. Defrancei Payr. et le Voluta plicatula de Brocchi; et la diagnose qu’il donne dit seulement « anfrac- tribus omnibus subplicatis. » | D'un autre côté, voici comment s'exprime Kobelt au sujet de cette forme : « la figure de Brocchi est cependant considérablement plus bombée que les échantillons qui nous sont soumis ; lesquels par leur forme grêle ont pres- que l’apparence de Pleurotomidés ; aussi je propose de les désigner sous le nom de lanceolata Phil. bien que ee Philippi cite aussi parmi ses synonymes l'espèce de Brocchi et même le Mitra Defrancei Payr : il comprend ainsi dans cette catégorie toutes les formes fortement cos- tulées. » B. D. D. (Moll. Rouss. I, p. 116), identifient la variété turrita Monts. à la var. lunceolata de Philippi bien que Monterosato ait séparé les deux variétés. Les figurations de la variété turrita données par B. D. D. et Kobelt ne sont pas semblables. L'auteur allemand désigne sous le nom de lanceolata Phil. (Icon. pl. 41 fig. 17-18) la même forme que B. D. D ont figurée (pl. 16, p. 3, 4) sous le nom de turrita Monts., tandis que la figure de turrita qu'il en donne (Icon, pl. 41, f. 6, 7) représente une forme moins élancée et à costulations moins nombreuses. Il serait donc nécessaire de donner à cette dernière variété un autre nom et nous proposons celui de debilis. Enfin dans son Iconographie, Kobelt figure encore deux autres formes de la faune dite des éponges : var. pluri- costata (pl. 43, fig. 3-4) et var. geniculata (pl. 43, f. 5, 6). Mais d’après le seul examen des figures, il semble que ces variétés aient été établies sur des exemplaires non adultes. Outre ces variétés qui peuvent être facilement groupées nous pourrions encore en signaler quelques autres. Tou- tefois afin de ne pas en augmenter considérablement le nombre, nous r’ajouterons qu'une forme remarquable par ses costulations délicates, très serrées et ses tours forte- ment convexes. Sa taille mesure: hauteur 22, largeur 9mm, Nous la désignons sous le nom de striolaëa Plry. Nous en avons dragué un bel exemplaire dans le chenal de Sfax par 7 mètres. NassA MUTABILIS Linné, La variété curta que nous avons mentionnée dans notre précédent article, p. 227, est fort bien figurée par Kobelt LOUE dans son Icon. marine, pl. 22, f. 9, 10. Je rapporte égale- ment à cette variété la figure 19 de la pl. 21. Nous devons encore ajouter à la série des variations du N. mutabilis une forme proeera Plry, de Gabès, mesurant hauteur 25 et largeur 14", et portant la coloration spiro- lineata Kobelt. NASsA GiBBOSULA Linné Cette espèce a été citée, à plusieurs reprises, comme ayant été trouvée sur le littoral du sud de la Tunisie, mais toujours en exemplaires rejetés sur les plages. Nous en avons dragué un individu vivant devant Houmt Souk par un mètre d’eau à peine. Nassa FErussacr Payraudeau. Le groupe du NW. Ferussaci (— costulata auct.) offre sur les côtes orientales de la Tunisie un exemple de polymor- phisme extrêmement curieux. On pourrait facilement instituer une vingtaine d'espèces ou variétés rien qu'avec les dérivations de cette espèce. Déjà M. de Monterosato et MM. B. D. D. ont séparé les formes costata, tenuicosta, tur- gida, lanceolata et pulcherrima. Nous avons, de notre côté, séparé les formes arcuata et exigqua et nous publions ci- après les var. Claudoni et Pallaryi. M. de Monterosato qui à fait une étude spéciale de ce groupe, doit encore pu- blier les var. bufonina, ergastica et Lampadusae. On voit donc quel champ d'études ce groupe de Nassa offre aux spéculations des évolutionnistes ! On ne peut guère lui comparer sous ce rapport que ceux de l’Amycla corniculum, du Rissoa paradoxa et du Bittium exiguum dont le polymorphisme déconcerte vraiment ceux qui veulent opérer des classements dans ces groupes d'espèces. Var. Claudoni Pallary n. var. (pl. IV, fig 4). rot Coquille conique à spire élevée et sommet aigu ; com- posée de 7 tours 1/2; embryonnaires 1 1/2 lisses ; les sui- vants ornés de côtes épaisses, un peu arquées sur les pre- miers tours, légèrement flexueuses sur le dernier et sépa- rées par des intervalles de même largeur qu'elles. Toute la surface de la coquille est couverte destries décurrentes, fines, serrées, plus visibles dans les intervalles et plus profondes vers la base du dernier tour. Coloration brillante, blanc jaunâtre uniforme ; quelques taches brun clair ou fauves se voient le long des sutures ; en outre sur le milieu du bord extérieur du labre, et sur la base, contournant le canal, on aperçoit les traces de deux bandes de même couleur. C’est une très jolie forme du groupe N. Ferussaci mais de très grande taille : haut. 18, diam. 9mm1{/2. Adjim, El Kantara. Subsp. Pallaryi Koch mss, nov. subsp. (pl. IV, fig. 5). «. NN. testa nitidissima; spira elata, turrita; anfractus 7 1/2; apicales, 1 1/2 lœves, normales 6, fere plani, sutura impressa disjuncti(ultimus totæ longitudinis dimidiam partem aequans et admodum quam in formis affinibus minus incur- vatus), costulis longitudinalibus numerosis striisque decur- rentibus ornati. Costulæ interstitia aequantes, confertæ, pau- lum fleæuosae, rotundatae ; in ultimi anfractu extrema quarta parte attenuantur et in strias incrementi mutantur. Aper- tura ovata ; columella arcuata, versus basin parum plicata : cauda relative parva, postice admodum incisa ; callum col- lumellare parum extensum, non circumscriptum, cauda in autem valde adnatum ; labrum crassum, intus denticula- tum. Color nitidus, albus ; versus suturas et basin ultimi anfractus maculae nonnullae pallido-fulvae videntur. Alt. 11, lat. 4m . » « Coquille allongée, subturriculée ; spire acuminée, com- posée de 7 tours 1/2 ; 1 1/2 embryonnaires, lisses ; six ct PAGES normaux costulés longitudinalement et striés spirale- ment. Tours presque plans, à suture bien marquée, le dernier dépassant un peu la moitié de la longueur totale, sensiblement plus plan, moins convexe que dans les autres formes affines. Les costulations nombreuses, serrées, séparées par des intervalles de même valeur et sur le dernier quart du dernier tour s'attenuant et passant à l’état de simples lignes d’accroissement ; labre épaissi, malheureusementun peu cassé, ce quine permet pas de voir si le bourrelet labial existe, maïs la denticulation intérieure est encore visible près du canal. — Callosité columellaire peu étendue, non limitée sauf sur le canal où elle est net- tement appliquée : canal relativement petit, bien échancré, peu plissé. » « Coloration blanche, brillante, avec quelques taches confuses, fauve pâle aux sutures et à la base du dernier tour. » Dans les sables de Sfax. « Cette jolie forme ne peut être rapprochée que de la var. lanceolata B. D. D. de N. costulata.Mais elle en diffère notablement par son profil plus élancé, plus turriculé, par ses dimensions plus faibles, par ses tours plus plans, surtout le dernier. Dans la var. lanceolata la hau- teur ({5mm) égale 2 fois 1/3 la largeur (6®m,5) ; dans ma forme, le rapport est 2 3/4. Elle n'en est pas non plus l’état jeune, car ses six tours normaux indiquent indubi- tablement une forme adulte. » (Koch, in litt.) Nous n’avons pas encore trouvé à Sfax les formes qui relient cette curieuse variété au N. Ferussaci; mais nous possédons des exemplaires provenant de Bougie qui ont la spire très élancée et étroite à la base, et qui peuvent par- faitement servir de formes de passage entrele N. Ferussaci var. lanceolata (Moll. Rouss., pl. IL, fig. 34) et la subsp. Pal- laryi. ST 7e AMYCLA CORNICULUM Olivi. Nous ne croyons pas qu'il y ait une autre localité dans la Méditerranée où cette espèce présente autant de varia- tions qu'à Adjim. On pourrait facilement instituer une dizaine de variétés toutes aussi bonnes — ou aussi mau- vaises — les unes que les autres, rien que sur les exem- plaires de cette provenance. La coloration est ce qui varie le moins dans l’espèce ; car on ne peut noter que trois gammes de tons : la colora- tion conspersa en tout semblable à celle si caractéristique de l'A. Pfeifferi, la coloration alba ou lactea, d'un blanc pur, et la délicate variété aurea ou aurata d'un jaune se- rin très clair. Quant aux variations de forme, elles sont très nom- breuses, et portent tant sur la taille que sur la spire plus ou moins haute, etsur la costulation depuis la forme lisse jusqu'à la forme très costulée, les costulations étant plus ou moins serrées et plus ou moins obliques. Enfin l’ouver- ture est, elle-même, plus ou moins comprimée. Outre la variation Bedei que nous avons déjà fait connaître et la var. raricosta Risso, nous ne mentionnerons que la var. ex forma strigosa, forme étroite, faiblement plissée à tours peu convexes, à profil exactement conique par suite de l'élévation des premiers tours de la spire. Subsp. Bedei Pallary. Lorsque nous avons décrit cette sous-espèce (loc. cit., p.228, pl. VII, fig. 9), nous n'en connaissions encoreque deux exemplaires. Lors de notre voyage, nous en avons recueilli plusieurs autres, tant à Sfax, où elle estrare,qu'à Adjim où est plus commune, ainsi qu'à Houmt-Souk et à El-Kantara (Djerba). Les exemplaires d’Adjim sont remarquables à plus d’un titre et si nous les avions connus plus tôt, c’est certai- nement parmi eux que nous aurions choisis le type. Ces 2198 exemplaires, à test peu épais, sont faiblement costulés sur les premiers tours, les autres étant bien lisses ; de plus, ils sont fortement renflés et ont surtout une belle colora- tion jaune clair. Dans cet état ils ressemblent beaucoup au N. mutabilis. Exceplé dans les variétés lisses, la co- quille est ornée de stries décurrentes, les unes fines, à la partie supérieure des tours, les autres plus accusées à la partie inférieure. En somme, nous connaissons actuellement : Le type à test orné de côtes fortes et espacées, et à colo- ration semblable à celle de l'A. Pfeifferi. La var. elongata à spire allongée. La var. sériolata à costulations délicates. étroites et serrées, s'étendant jusqu'au dernier tour qu'elles recou- vrent aux trois quarts environ. La var. laevigata à avant-dernier et dernier tours abso- lument lisses, les autres étant costulés : Enfin la var. ex colore aurata Plry, d'une belle couleur jaune canari clair, le labre étant d'un blanc pur. Cette variété est particulièrement abondante à Adjim et à lilot Kattaya. La colorotion aurata est assez fugace ; au bout de quelques mois, elle passe au jaune très clair, puis au blanc Cette circonstance ne nous permet pas de dire si certains de nos exemplaires, qui sont d’un blanc de lait pur, sont réellement de coloration albine ou si ce sont des sujets simplement décolorés par un séjour au grand air et au soleil. MiTRELLA GERVILLEI Payraudeau. Sousse. Var. angusta albina Pallary, d'Houmt-Souk. MITRELLA SPELTA Monterosato. Sousse, assez rare. Aboudante à Sfax. Var. ex colore Iaetea Plry, d'un blanc pur, d’Houmt- Souk. PT je Var. minor Plry: hauteur 10mm1/2; de Sfax. Var. major Plry: hauteur 20m : {le type mesurant 18mm). Nous avons également un exemplaire à spire déviée (distorta). COLUMBELLA RUSTICA Linné. Var. flammulata Pallary (pl. IV, fig. 6, 7). Nous avons récolté à El Kantara de nombreux exem- plaires d’une variété de C. rustica à test épais, fortement strié et décoré de flammules ou marbrures longitudi- nales de couleur rouille. Ce système de coloration donne à cette Colombelle un aspect particulier qui la fait ressem- bler à certaines formes exotiques. A Sfax, nous avons trouvé quelques exemplaires à tours parfaitement scalaires, d’autres à spire déviée et d’autres enfin à dernier tour descendant à la naissance du labre, On trouve dans le golfe de Gabès, plusieurs variétés de forme et de coloration dont l'étude n’a pas encore été faite. Le type linnéen (haut. 17m, larg. 9mm;: Moll. Rouss. pl. 12, p. 30 et31) manque ou iout au moins est fort rare, mais on trouve les var. suivantes : 1. elongata Philippi. — Quelques-uns de nos exem- plaires sont bien conformes à la figure originale de Phi- lippi, ainsi qu'à des exemplaires de Palerme que nous devons à l'obligeance de M. de Monterosato ; mais la plu- part de nos spécimens ont la spire moins haute, ce qui les rapproche déjà de notre var. major. De cette variété nous avons quelques individus atteints d'albinismeetune forme nana n'atteignant que 13 à 15m de hauteur. 2, euneata Monterosato. — Variété encore plus étroite que la précédente, à spire très effilée et à dernier tour 22100128 comprimé à la région médiane. Cette belle variété, com- mune dans les éponges, a été figurée dans Moll. Rouss. pl. 12, f. 32,33 sous le nom d’elongata (non Phil.). Elle comprend aussi des formes minor (haut. 20mm) et minima B. D.D. (haut. 16m, larg. 7m), et des colorations mono- chroa et albina. 3. trigonostoma Pallary — obesula Plry 1900 (non C. obesula Hervier, 1899) in J. C. 1900, p. 278, pl. VI, f. 48. — Commune à Tripoli et aux îles Lampéduses. 4. turgida Monterosato « plus solide, courte et à co- loration vive ». La spire est peu développée et la coquille offre assez exactement l'aspect de deux cônes soudés par leur base ; malgré son nom, elle est bien moins globu- leuse que notre var. {rigonostoma. 5. minima B. D. D. Sousse et golfe de Gabès. Typxis SOWERBY1 Broderip. Typhis Sowerbyi BroneriP 1832, Proc. Zool. Soc. p. 208. Var. ex colore fulva Pallary. — Rare à Sfax, d'un brun rougetre. Les exemplaires que nous possédons de Sfax sont plus petits (haut. 13, larg. 8mm), quoique bien adultes, que celui figuré par Philippi pl. XXVIL, f. 4 a, et ils consti- tuent peut-être une var. minor, Ce que nous ne pouvons décider, dans l'ignorance de la grandeur du type. Les exemplaires d'El Kantara correspondent aux dimensions de la figure de Philippi, mais ils sont dépourvus de leurs lamelles et épines, ce qui leur donne un faciès différent, tandis que les exemplaires de Tripoli sont de taille bien plus grande, et la base de leur canal ne forme qu’une lame très large. Mais nos échantillons sont roulés, ce qui ne nous permet pas d'insister outre mesure sur les différen- ces. sante tint: tend EC) | MUREX BRANDARIS Linné. Exemplaires de petite taille à Houmt-Souk. A Sfax nous avons trouvé quelques exemplaires d’une variété figurée par M. Kobelt (Iconogr. pl. 1, fig. 6), d’a- près un exemplaire récolté par Weinkauff dans les lagunes de Venise, à spire très acuminée mais remarqua- ble par sa sculpture qui est formée par des stries décur- rentes très saillantes et très régulièrement disposées et dans laquelle les épines ont à peu près complètement dis- paru. « La rangée inférieure d’épines, aussi bien que les épines du canal manquent absolument; la rangée supé- rieure est réduite à de très petites protubérances... C’est la forme que prend l'espèce dans les milieux défavorables et notamment dans les eaux saumâtres » (loc. cit. p. 5). Nos exemplaires qui ont vécu dans des conditions à peu près semblables à celles de l’exemplaire de Venise, s’en distinguent par les stries qui sont encore De régulières, parallèles, et encore plus saillantes. Ajoutons que M. Dautzenberg (J. C. 1904, p. 286) si- gnale un spécimen bien caractérisé de la var. coronata Risso recueilli à Ras Dimas. MUREX TRUNCULUS Linné. Var. bueeinoides, PALzLaARY 1904, Journ. Conch., LIT, p. 230. Nous en avons capturé plusieurs exemplaires à l'ilot de Madagascar en nous servant de balances amorcées avec de la viande faisandée. Les exemplaires que nous avons d'Adjim sont aussi lisses que ceux de Sfax, mais plus ventrus. Var. mixta BÉDE (Bull. Mus. Hist. nat. 1903, n pre DITES 192; 3). Sur je côte occidentale de Djerba on trouve fréquemment cette variété caractérisée par les 3/4 des tours lisses comme op, dans la variété propeconglobata Bellini et l'autre quart orné de digitations épineuses fortes et courtes comme dans la variété dilatata Dautz. Var. dilatata DAUTZENBERG (Mém. Soc. Zool. France, 1895 p. 367.) C'estune coquille grosse, épaisse, à varices ornées d'une rangée d’'épines sur chaque tour, à péristome épais, por- cellané, orné de trois bandes brunes. La base de la colu- melle est largement dilatée et forme « une rampe qui con- tourne un faux ombilic infundibuliforme. » On trouve la var. dilatata dans tout le golfe de Gabès ; elle est particulièrement commune à Djerba et à Zarzis. Nous en avons aussi deux exemplaires que M. Mocquerys a recueilli à Zonara (Tripolitaine). Le type de la var. dilatata est représenté par Kobelt dans Iconogr. mar. pl. 2, f. 1. Il mesure: hauteur 90mm., lar: seur 85. Nous avons des exemplaires de Zarzis qui mesu- rent 105mm de hauteur et 85m de largeur. Enfin nous devons à l'obligeance de M. Fariente d'Houmt-Souk un individu gigantesque de 130%» de haut sur 95 de largeur, qui ressemble d’une manière parfaite au M. turoniensis Dujardin, des faluns dela Touraine. A El Kantara, nous avons vu un chameau qui portait sur le poitrail un collier d’amulettes dont l'ornement prin- cipal était un Murex trunculus, var. dilatata, percé. Enfin dans les ruines romaines, on en trouve une très grande quantité, sans doute des restes de cuisine de l’épo- que. OCINEBRA ERRONEA Monterosato. Les exemplaires provenant de Sfax sont de petite taille et correspondent à une variété minor Pallary. Par con- tre, nous en avons récolté à El Kantara qui mesurent 19mm de hauteur et constituent donc une var. emajor Pallary. ot ve OCINEBRINA HYBRIDA Aradas et Benoit. Le type a été décrit par Aradas et Benoit in Conch. viv. mar. della Sicilia, p. 272 et figuré pl. V, f. 9. C’est une forme trapue mesurant 13m de hauteur sur 8 de largeur. Elle se trouve dans le golfe de Gabès ; nous la possédons également de Sousse. Mais nous avons à signaler une belle variéte sous le nom de var. sealata Pallary (pl. IV, fig. 8,9). Dans cette variété, la spire est très élevée par suite de la scalarité ; l'avant-dernier et le dernier tour sont moins larges. Pour un diamètre de 7m {/2, la hauteur est de 16m, d’autres mesurent diam. 8, hauteur 15 1/2; diam. 7, haut. 15: diam. 8, haut. 17. Tous ces exemplaires viennent de Sfax. OGINEBRINA Ebwarpsi Payraudeau. Var. hispidula Pallary. — Sfax et plus rarement Djerba. L’exemplaire figuré dans notre précédente notice ne mesurait que 24m de hauteur. Nous en avons rapporté qui atteignent 26m, Le type de Payraudeau n'a que 16m, Var labiosa Chiereghini. Très beaux exemplaires à Sfax (plage de St-Henri), à Adjim et à EI-Kantara. Var. ex forma mutiea Pallary, à sculpture lisse, non rugueuse. Var. ex colore albina Pallary. ») »)» » eineta Pallary; le dernier tour est orné d'une bande décurrente brune ; cette bande part de la naissance de l'ouverture et descend vers le milieu du labre. On l’aperçoit très bien à l'intérieur de l'ouverture. CASSIS UNDULATA Gmelin. Gabès. Espéce non encore signalée sur la côte orientale de la Tunisie : les exemplaires de cette provenance ont les cor- 2 LOUE dons décurrents légèrement plus larges que ceux de la côte algérienne. CASSIDARIA ECHINOPHORA Bruguière. Déjà signalé par M. Dautzenberg (in Mém. Soc. Zool. France 1895, p. 368) à la Skira. Nous la possédons de Djerba et Gabès. CYPRAEA PYRUM Gmelin. Var. ex colore laetieolor Pallary. — Variété remar- quable par sa coloration blanche. On sait que les phéno- mènes d’albinisme sont extrêmement rares chez les Cy= praea. Djerba, Sfax. TRIVIA PULEX Solander. Sousse, Sfax. TRIFORIS PERVERSA Linné. Var. elongata Pallary (pl. IV, fig. 10). A Sfax abonde une variété très allongée, à spire très effilée et de forme étroite, à trois rangées de granulations. Les dimensions varient entre : Hauteur 18mm. diam. 3 1/4 » 16mn, ns) » Lomm. De 2) 3 » au, DoRael/2 en moyenne 17°" de hauteur sur 3 de largeur, alors que le type mesure 31°" sur 6 (voir Moll. Rouss. I, p. 211, et pl. XX VI, fig. 13). ER RE CERITHIUM PUNICUM Pallary. 1900. Coq. mar. Oran., in J. C., p. 309. Un bel échantillon trouvé sur la plage au nord et à 5 kil. de Sfax. Nous en avons de plus petits de Sfax et d'Adjim. PIRENELLA coniIcA de Blainville. En plus de la var. trieolor que nous avons déjà isolée, il y aurait lieu de séparer les Var. minor Plry, abondante à EI-Kantara. » alba Plry, d’un blanc pur. » atra Plry, de coloration noirâtre. Nous avons trouvé quelques exemplaires d’une autre variété fort bien caractérisée par ses deux cordons nodu- leux séparés par un intervalle absolument lisse, aussi large que les cordons, et que pour cette raison nous nom- mons var. duplieata Pallary (pl. IV, fig. 11). CERITHIOPSIS CONCATENATA Conti — pulchella Jeffreys. Sfax. CERITHIOPSIS COPPOLAE Aradas. Sfax. VERMETUS CRISTATUS Biondi. Djerba. — Sur une pierre sur laquelle se trouve fixée une éponge, avec Clavagella angulata Philippi. TENAGODES OBTUSA Schumacher. Très commun aux Kerkennah où il forme des masses volumineuses dans la zone des zostères. Var. major Pallary : longueur 30 centimètres, diamètre à l’ouverture, 1 centimètre. 206 TURRITELLA DECIPIENS Monterosato. Tout le golfe de Gabès à partir de Sousse. | Var. strieta Pallary. — Petite variété caractérisée par sa forme très étroite : hauteur 15", largeur 4. Rare à Sousse et à Sfax. Var. planata Pallary. — Le type du T. decipiens est muni d’une faible carène médiane ; dans notre variété, les tours sont plans sans trace de carène, et l’on n'y voit qu'une série de stries décurrentes. s RissOA AURISCALPIUM Linné. Commun à Sousse (port) avec la var. laevigata Pal- lary, plus allongée que la forme typique, plus mince et à tours absolument lisses. ; Var. Ilaevigato-earinata Pallary, lisse comme la précédente, mais à tours ornés en leur milieu d’une carène décurrente, et parfois de deux ; très rare à Sousse. MM. B. D. D. (Moll. Rouss., I, p. 278) ont déjà fait re- marquer que « le développement des plis longitudinaux varie beaucoup dans cette espèce : on peut facilement arriver à réunir des exemplaires entièrement lisses, d’autres bien costulés et une série d’intermédiaires entre ces deux formes extrêmes. » La forme lisse existe aussi bien dans les exemplaires de grande taille que dans la forme minor (— minor-laevis Monts). Rissoa pARADOxA Monterosato. Var. semimodosa Pallary n. var. Coquille à test mince. Spire élevée, turriculée, à sommet obtus, composée de 7-8 tours très concaves, ornés de côtes noduleuses dans leur partie inférieure, très faiblement inclinées vers la gauche, un peu plus écartées que leur 9e largeur, s’atténuant vers le milieu du dernier tour et dis- paraissant à peu de distance du labre. Ouverture oblique ovalaire à péristome continu, tranchant et appliqué sur la paroi columellaire. Columelle faiblement concave. Labre arrondi, ovalaire, non évasé. Coloration blanche ou blanc jaunâtre — haut 6; larg 2mm. Mut. ex colore wubra Pallary, d'un rouge cerise sombre. Rare à Sfax. M. de Monterosato m'informe qu'il a également trouvé cette forme à Magnisi (Sicile). La disposition des plis rappelle assez ceux du R. varia- bilis quoique moins accentués. Cette forme diffère du type de R. paradozxa, par son labre non réfléchi et sa forme trapue. Var. Pallaryi Koch mss. n. var. Coquille à test mince, allongée, pellucide, brillante ; spire cenique acuminée, composée de 5-6 tours peu con- vexes, presque plans, lisses, et couverts de stries d'accrois- sement très fines, obsolètes et visibles surtout près du labre : le dernier tour plus grand que la moitié de la lon- gueur totale : suture profonde, oblique. Ouverture assez grande (haut. 2mm3/4) piriforme, aiguë dans le haut, arrondie à la base, largement évasée. Bord columellaire très oblique, présentant un pli à la base. Peristome mince, continu, ni réfléchi ni épaissi. Coloration vitreuse, unicolore, translucide. Haut. 6; diam. 2 mn, Extrèmement rare dans les sables de Sfax, où nous avons aussi trouvé une var. minor à spire plus étroite encore que dans le type. Tandis que le À. paradoxa typique est plus ou moins noduleux et a les tours très convexes, ce Rissoa est lisse et à tours presque plans ; la var. latens Monterosato à ornementation déjà atténuée, sert de transition. Notre excellent collaborateur, M. Ad. Koch, en triantles 98 TER sables de Sfax, a trouvé cette remarquable variété, ainsi que la variété de Nassa Ferussaci décrite plus haut, et a bien voulu nous les dédier. Nous sommes heureux de le remercier de cette aimable attention. Rissoa MonTERosATror Pallary nov. sp. (PI. ENV, fig. 12,13) R. testa elata, turrita nunc opaca, nunc subhyalina. Spira gracilis, acuminata. Anfractus 8 ; apicales 2 laeves, normales 6, convexiusculi, sutura impressa obliqua disjuncti, costulis longitudinalibus rotundatis, paulum prominentibus, intersti- tia æquantibus, plus minusve ad suturam attenuatis (inde anfractus plus minusve carinati) in anfractu ultimo evanes- centibus, striisque decurrentibus, confertissimis, acute pun- ctatis, sub lente vix conspicuis, ornati. Anfractus ultimus tertiam totae longitudinis partem aequat. Apertura ovata, obliqua ; peristoma continuum, versus labrum et basin expan- sum, supra columellam adnatum. Columella obliqua, arcuata. Labrum subangulatum, extus valde reflexum, et acutissimum. Color sordide-albidus, lineis subtilibus, undulatis, subfla- vescentibus, obliquisque depictus. Alt. 6,75 Gnw. : latit. 1,75-1,25. Coquille élancée, turriculée, opaque ou subhyaline. Spire effilée, acuminée : 8 tours; les 2 embryonnaires lis- ses, les 6 normaux un peu convexes, séparés par une suture profonde, oblique, et ornés de côtes arrondies peu saillantes, séparées par des intervalles de même largeur, qui disparaissent sur le dernier tour, et de stries décur- rentes très serrées, finement ponctuées, visibles seule- ment sous un fort grossissement. Les côtes s’atténuent plus ou moins vers les sutures, ce qui donne aux tours un aspect plus ou moins caréné. Le dernier tour égale le 1/3 de la hauteur totale. Ouverture oblique, ovale, à péris- yo tome continu évasé du côté du labre et de la base, appli- qué sur la columelle. Columelle oblique, arquée : labre anguleux, très tranchant et fortement réfléchi en dehors. Coloration blanc jaunâtre, avec parfois de fines linéoles fauve-clair, en zig-zag, visibles surtout vers la suture. À ce type caractérisé par sa forme allongée et sa sculp- ture atténuée, se rattache une variété de taille plus faible (R. nodosaria Monts. mss.) que l’on trouve plus commu- nément dans les sables de Sfax et qui diffère encore du type par sa sculpture très accentuée, noduleuse et à ouver- ture moins dilatée. Le R. Monterosatoi appartient probablement à la section Apicularia ; c'est aussi une forme très tranchée quoique sa sculpture soit très variable. Rissoa (SABANEA) MUNDA Monterosato. Commun à Sfax. ACINUS CIMEX Linné var. nivea Pallary. Sfax. ACINUS GERYONIUS Brusina. Sfax. RissoINA BRUGUIEREI Payraudeau. Commun à Sousse, Sfax, surtout la var. minor Réquien. Nous possédons aussi de nombreux exemplaires déformés de cette espèce. PALUDESTRINA EBURNEA Monterosato. Extrêmement abondant sur toute la côte, depuis Ham- mamet jusqu’au sud de Djerba. — 100 — PALUDESTRINA SALINESII Calcara. Var. eurta. Sfax. TRUNCATELLA SUBCYLINDRICA Linné. Le type à test costulé est commun à Houmt-Souk et plus rare à Gabès. Certains de nos exemplaires sont scalaires. La forme lisse est au contraire abondante à Sfax, ainsi que la var. microlena B. NATICA MILLEPUNCTATA Lamarck. Var. ex col. punetatissima Pallary (in Ann. Mus.Mar- seille 1903, p. 11, pl. 1, f. 6, 7). Sfax, Djerba et Gabès. Cette variété est relativement commune dans le golfe de Gabès ; elle est plus fréquente que le Natica hebraea, var. zonata P. NATICA JOSEPHINIA Risso. Var. ex col. alba Recluz, d’un blanc de lait pur. Houmt-Souxk. SCALARIA COMMUNIS Lamarck. Forme très allongée, peu colorée, semblable à l’exem- plaire figuré par M. Kobelt dans son Iconogr. mar. pl. LIX. Î. 10, quoique encore plus étroite. Var. minor Pallary et minor-alba Monterosato. SCALARIA CELESTEI Aradas 1853. (= $. soluta Tiberi, J. C. 1868, p. 84, pl. V,f. 3, bene). Rare à Sfax. — 101 — SCALARIA TENUICOSTA Michaud. Forme très étroite, à côtes très planes, blanches sur fond rosé. Djerba, Adjim. CIRSOTREMA HELLENICA Forbes. Sfax, rare. ACICULARIA MONTEROSATOI de Boury. Sfax. ACICULARIA PERNULA Monterosato. (= Melania nitida Philippi [non E. nitida Lamarck] Monx- TEROSATO, Conch. di Palermo 1890, p. 14). Var. plus effilée. — Sfax. VITREOLINA INCURVA Renier. Saxe SUBULARIA SUBULATA Donovan. Var. hyalina Pallary. — A test hyalin transparent comme le cristal et atteignant 12mm de hauteur (le type mesure 43mn); assez commun dans les sables de Sfax. Var. graeilenta Pallary. — De taille plus faible (haut. 4, larg. {mn) et à forme relativement plus élancée. — Avec la précédente. ACTAEOPYRAMIS BULINEA Lowe. Var. tenuis Pallary. — De Sousse. Le professeur Sp. Brusina (C. R. Séances du 3° Congrès International de Zoologie de Leyde, 1896, pp. 371-394) a — 102 — admis la priorité du nom de Turbo craticulatus Ren., et donne la synonymie suivante : Melania italica mss. Mus. Caes. Vindobon. Turbo craticulatus Renier. Turbo ocnus Chiereghini. Melania ? ocnus Nardo. Littorina striata Danilo e Sandri. Si l’on ajoute à ces noms ceux qui ont été indiqués par M. de Monterosato (Nom. Gen. et Spec., p. 84), on verra que la bibliographie de cette espèce si peu connue, est néanmoins assez étendue. TURBONILLA RECTOGALLICA Sacco. — pusilla B. D. D. (non Philippi). Sables de Sax. TURBONILLA CYLINDRATA Marshall. Sables de Sfax. GIBBULA BARBARA Monterosato. Très commun dans tout le golfe. Cette espèce est bien plus abondante que les G. succincta et latior qu'elle accom- pagne. Elle se relie indiscutablement au G. succincta : elle est très variable également dans sa forme et sa coloration. Certains exemplaires sont très déprimés avec une spire saillante, d’autres au contraire sont très bombés avec une spire élevée. Monstr. pyramidata Pallary (pl. IV, fig. 14). — Nous séparons sous ce nom une monstruosité à tours très peu convexes et à spire élevée formant un véritable cône, et rappelant la forme des Jujubinus. Cette forme provient d'El-Kantara. Elle mesure haut. 27, diam. 13m, A0 ee GIiBBULA SsUcCCINCTA Monterosato. Se trouve assez rarement dans le golfe. en compagnie des deux autres espèces, G. barbara et ardens. Elle est encore plus variable que le G_ latior et il est bien difficile, pour ne pas dire impossible, de rapporter au G. succincta plutôt qu'au G. barbara, certaines formes de ce groupe. GIBBULA ARDENS von Salis Nous avons de Sousse des exemplaires de cette espèce, légèrement plus déprimés que le type, mais à ombilic plus ouvert. Cette forme qui a déjà des tendances au (r. suc- cincla, est cependant rare dans cette localité : mais on trouve en plus grande abondance une var. minor, à om- bilic relativement plus resserré et qui ne mesure que haut. 9, diam. 10m, GIBBULA LATIOR Monterosato. Cette espèce se trouve sur toute la côte et dans le golfe depuis Sousse jusqu'à El-Kantara et Zarzis. Elle présente de très nombreuses variétés de taille (nosexemplaires attei- gnent jusqu’à 25 de diamètre) et de coloration. Nous citerons entr’autres : Var. turbinata, Pallary (pl. IV, fig. 15). — Forme plus étroite que le type, à spire élevée et à suture très canali- culée. L’ombilic est moitié moins ouvert. L'ouverture est aussi haute que large, tandis que dans le type elle est plus allongée que haute, diam. 17 1/2, haut. 15mm 1/2. — Adjim. Var. ex col. alha Pallary. — Un exemplaire de Gabès qui ne mesure que 20m" de diamètre et qui a cependant l’ombilic très ouvert. On voit donc que dans cette espèce la largeur de l’ombilic est très variable. — 104 — GIBBULA GUTTADAUROI Philippi. Cette espèce, coralligène dans les autres stations de la Méditerranée, est littorale à Sfax ; elle diffère cependant légèrement de la forme typique. Var. Blanei Pallary (pl. IV, fig. 16, 17). — De taille double de la forme ordinaire, à sculpture très atténuée et à coloration plus vive. Dans le type, le système de colo- ration consiste en quatre taches noirâtres disposées en croix avec quelques points sur la carène basale. Dans notre variété, les taches sont plus nombreuses et rou- geâtres, tant sur la partie supérieure des tours que sur la carène basale. — Haut. 10, diam. 12m, Ilot de Madagascar. Le type d’après Philippi 1, pl. XI, p. 1, est aussi haut que large (f{mm) tandis que notre variété est bien plus large que haute. D'ailleurs le type est exceptionnel dans la Méditerranée ; la seule forme que nous ayons toujours vue est plus petite et plus déprimée. Nous sommes heu- reux de dédier cette remarquable variété à notre ami M. Marius Blanc, de Tunis, à qui nous avons beaucoup d'o- bligation pour les services qu’il nous a rendus pendant notre voyage. CLANCULOPSIS Jussieu Payraudeau. Subsp. debilis Pallary. — 1904, Jour. de Conch. LI, p. 240. Cette forme avait été déjà remarquée par M. de Monte- rosato qui l'avait désignée sous le nom de var. striata ; elle a été figurée dans Moll. Rouss. I, pl. 50, f. 17 à 20. Nous n’avons pu conserver ce nom de striata qui ne con- vient en aucune façon à cette coquille puisque tous les Clanculus sont plus ou moins striés. Le vocable debilis in- dique dans notre esprit une forme appauvrie, plus mince — 105 — et plus gracile que le type du Cl. J'ussieui. Elle s’en écarte encore par ses tours subcarénés et ses denticules plus fai- bles. Cette sous-espèce présente des variations de taille assez éloignées et qui nécessitent l’établissement des var. major et minor. JUJUBINUS SMARAGDINUS Monterosato. Le J. smaragdinus est assez variable tant dans sa forme que dans sa coloration. Le type est une forme à base large, à dernier tour très anguleux et orné sur chaque tour de 7 à 8 cordons. MM. B. D. D. l'ont figuré pl. 43, fig. 24 (seule). Or, parmi les nombreux Jujubinus qui vivent sur le lit- toral du golfe de Gabès, nous avons observé une variété qui ne diffère guère du J, smaragdinus que par sa colora- tion. Le type, ainsi que son nom l'indique est d’un beau vert émeraude ; dans nos exemplaires, le coloris est gris- jaunâtre, ce qui nécessite la création de la var. ex col. flava. Mais, en plus de cette variation de coloris, nos exem- plaires de Sfax et de Djerba diffèrent encore par leur forme plus élancée, par leur dernier tour plus arrondi et par la sculpture qui comprend tantôt 4 cordons plans et non dédoublés et tantôt 6 cordons dédoublés : ce qui con- duit aux variétés quadri-plano-cinqulata P. et sex bicingu- lata P. — La forme à dernier tour arrondi ne diffère pas sensiblement du J. Gravesi Forbes — depictus Deshayes. JUJUBINUS AEQUiISTRIATUS Monterosato. Exemplaires plus grands, mais correspondant bien sous tous les autres rapports avec l'exemplaire de J. æquis- triatus de la localité originale de Palerme que nous de- vons à l’obligeance de M. de Monterosato. Sfax. — 106 — JusuBINUS FRATERCULUS Monterosato. Cette forme n'est pas rare à Sfax, mais les exemplaires que nous possédons sont tous de taille plus faible que la forme typique. Celle-ci mesure haut. 10, diam. 8m». Il faut donc constituer une var. minor Pallary, pour la forme la plus ordinaire à Sfax. Outre la var. ex colore fuseo-violaeea Pallary, nous avons encore à signaler les variétés suivantes : irisans Pallary, d’une belle couleur rouge cuivre à re- flets irisés. atra Pallary, d’une teinte très foncée, presque noire avec quelques mouchetures blanches. marmorata Pallary, ornée de bandes longitudinales brun noirâtre ou brun rougeâtre alternées. PATELLA CAERULEA Linné. Les exemplaires que nous avons d’Adjim sont remar- quables par leur sommet élevé. Quelques-uns sont de petite taille, avec une ornementation rude et irrégu- lière. Citron Rissor Payraudeau. Sfax. DENTALIUM RUBESCENS Deshayes. Rare à Sfax et à Djerba. Déjà signalé par M. Dautzenberg du Ras Dimas (Dra- gages de M. Chevreux). OSTREA LAMELLOSA Brocchi. Iles Kerkennah. — Assez commun. Nous avons des exemplaires dont les lamelles sont on- dulées et donnent à la coquille une certaine apparence d'O. cochlear. — 107 — PECTEN JACOBAEUS Linné. Iles Kerkennah. Var. fusea Pallary. — Nous établissons cette variété de coloration pour des exemplaires dont l’intérieur, au lieu d’être blanc avec le rebord zoné de brun violacé, est à peu près tout entier coloré en brun foncé. CHLAMYS vaRIA Linné. Var. retundata Locard. Assez commun à Sfax. MELEAGRINA occA Reeve. — M. Savignyi Monterosato. (1904. — A. GraRD : sur la synon. de la petite Pintadine de la Méditerranée, in C. R. Soc. Biolog. t. LVI, pp. 255-258). Excessivement commune entre l’île de Djerba etle con- tinent, à marée basse on peut, en ramasser des milliers : remonte vers le Nord; Sfax est la station la plus septen- trionale jusqu'à ce jour. Var.ex. col. wviridis Pallary. — D'un beau vert bou- teille. Var. ex. col. ubra Pallary. — D'un rouge vermillon sombre. Enfin nous avons quelques exemplaires manifestement atteints d’albinisme; on n’aperçoit sur le test que de rares rayons colorés. PINNA NOBILIS Linné. Var.dilatata Pallary. — Variété de petite taille, mince fragile, squammeuse, caractérisée par sa base largement dilatée formant comme un aileron. — haut. 30 cent. larg. 14 1/2-15. Iles Kerkennah, Djerba. — 108 — MoDIOLA BARBATA Linné. Var. brevis Pallary. — Exemplaires plus grands mais à contour semblable à celui figuré in Coq. mar. d'Oran p. 380. — de Zarzis, plus rarement à Sfax et à Gabès. Var. angustata Philippi. — De Zarzis. ARCA PULCHELLA Reeve. Sfax. — Rare. PECTUNOULUS LINEATUS Philippi. Beaux exemplaires des Iles Kerkennah : de forme lé- gèrement transverse. PECTUNCULUS BIMACULATUS Poli. De taille plus forte, plus bombée, les valves plus épais- ses, des Iles Kerkennah. Lasæa RUuBRA Montagu. L. Morlet cite cette espèce à l'embouchure de l'Oued Akarit, près de Gabès, sous le nom de Poronia rubra Mtg. (Liste des coq. recueillies par le D' André in Arch. Miss. Scient. 1881, p. 397). Cette espèce qui n’a pas été signalée par MM. de Monte- rosato et Dautzenberg est cependant très commune à Djerba, sous les pierresdu littoral où on la trouve en com- pagnie de Littorina Nervillei. Les exemplaires de cette pro- venance sont d'uneteinte purpurine très foncée. CARDIUM PAUCIGUSTATUM Sowerby. Notre excellent ami M. Mocquerys nous a adressé de Zouara (Tripolitaine) plusieurs coquilles parmi lesquelles nous avons trouvé une valve de C. paucicostatum remar- — 109 — quable par la largeur de ses côtes; on n'y compte que 14 côtes alors que le type en a de 16 à 17. De plus les côtes médianes sont légèrement flexueuses. Nous proposons pour cette variété le nom de erassieesta (pl. IV, fig. 18). CARDIUM EDULE Linné. Cette espèce est extrêmement abondante dans tout Île golfe de Gabès et présente des variations de forme très remarquables. À Sousse, l’espèce est de forte taille, à test peu épais avec l’intérieur des valves très coloré et les sommets ma- culés de brun, les exemplaires n’ont que 23 à 26 côtes et mesurent, diam. umbono-ventral 28-32mm, diam. anter.- postérieur 38-48mm, épaisseur 26 31m, [ls sont donc très remarquables par leur grosseur et nous proposons de les désigner comme var. globulosa. Cette variété est assez voisine du Lamarcki Reeve, mais sa forme très globuleuse l’en distingue suffisamment. Nous avons également de Sousse, une très grande valve (diam. ant. post. 49vm.) tronquée, comptant 26 côtes, qui peut être rapprochée de la var. paludosa B. D. D. (Moil. Rouss. IL, pl. 47, f. 13). A Siax, la forme la plus abondante est une coquille mince, haute, du type glaucum Bruguière — quadrata B. D. D., comptant de 24 à 25 côtes, avec une variété de taille minor très commune. On trouve aussi dans celte localité une forme assez équilatérale, très renflée à côtes larges au nombre de 20 à 21; c’estla var. wumbonata Wood (Moll. Rouss. Il, pl. 47, F2): A Adjim, l'espèce est mince, peu tronquée, comptant de 24 à 26 côtes ; c'est une forme intermédiaire entre les variétés paludosa et quadrata. À Houmt-Souk, se trouve une forme haute, globuleuse, 3 — 110 — peu tronquée, ressemblant même au C. tuberculatum par sa forme et comptant 26 côtes. Avec cette variété, on en trouve une autre à côtes moins nombreuses, 21 à 22, et plus tronquée. Enfin à Zouara (Tripolitaine) le Cardium edule est très épais et présente deux formes bien distinctes : l’une très haute, à sommet élevé et obtus, inéquilatérale, qui correspond assez bien à la var. altior B. D. D. (loc. cit. pl. 47, f. 1); l’autre, équilatérale, plus petite, concorde avec la var. Batesoni B. D. D. (loc. cit., pl. 46, f. 7, 8). En plus de ces variations locales, nous avons observé que, d’une façon générale, dans les eaux saumâtres, la co- quille était mince et toujours fortement colorée (surtout à l'intérieur) tandis que dans les eaux moins saumâtres, la coquille était épaisse et de coloration clairg parfois même albine. LAJONKAIREIA LAJONKAIREI Payraudeau Sfax, rare. Déjà signalé dans le golfe de Gabès par M. de Montero- sato. TAPES DECUSSATUS Linné. Var. radiata B. D. D. (Moll. Rouss. Il, pl. 65, f. 7). Djerba. Var. intermedia B. D. D. (loc. cit. pl. 66, f. 2, 3 et pl. 65 fig. 5). Sfax, Adjim. Var. tumida Brusina (loc. cit. pl. 66. f. 1). Djerba. TAPES AUREUS Gmelin. Forme typique (Moll. Rouss. II, pl. 63, f. 1,2) mais de coloration blanc jaunâtre uniforme, et var. ex. col. partita B. D. D. (loc. cit. If, pl. 63, f. 8). Sfax. Var. pulehella Lamarck, — Adjim, exemplaire blanc. he TAPES ELONGATUS Dautzenberg. Tapes aureus var. elongata DAUTZENBERG, in. J. C. 1883, p. 12 et Moll. Rouss. IT, p. 429. Cette forme, très commune dans tout le golfe de Gabès et sur les côtes de Djerba, apparait déjà à B'Kalta et à Sousse en exemplaires très caractérisés et richement colo- rés. L'intérieur des valves est d'un beau jaune clair. Var. ex col. bipartita Pallary; avec une tache brun clair sur la lunule etune large bande de même couleur sur la région postérieure comme dans la var. bicolor Lamarck. Var. ex col. Iaetea Pallary, blanc de lait. TAPES GEOGRAPHICUS Linné Var. eatenifera B. D. D. Djerba, Sfax. PHOLAS pAcTYLUSs Linné Var. eallosa Cuvier. Plage de Gabès. — Non encore signalé dans cette ré- gion. Dans la collection Eusèbe Vassel, nous avons observé plusieurs valves de cette espèce provenant de l'embou- chure de l’'Oued Malah au nord de Gabès. XYLOPHAGA DORSALIS Turton Dans les bois immergés à Sousse. Loripes DEsMARESTI Payraudeau Beaux exemplaires à Houmt-Souk et à Gabès. Nous avons trouvé un individu complet d’une belle couleur rose carnéolée qui se rapporte donc à la var. rosea Pallary. me CLAVAGELLA ANGULATA Philippi. Sousse ; Djerba sur une pierre avec une éponge fixée et Vermetus cristatus. CONCLUSIONS Le voyage que nous venons d'accomplir sur les côtes de la Tunisie nous à permis de faire des observations im- portantes sur les variations de la faune marine de ce littoral. A Bizerte, dans la zone comprise en dehors des jetées, la faune ne diffère guère de celle du reste de la Méditerra- née; on y constate seulement l’abondance des formes minor plus qu’en d’autres points du littoral tunisien, mais les grands travaux qui ont été faits tout récemment ont bouleversé les fonds et n’ont pas encore permis à la faune de s'établir dans le port. Ce n'estque dans quelques années que l'on pourra réellement faire des récoltes fructueuses. On sait que l’importance de Bizerte est due à une im- mense lagune d’une profondeur moyerne de 12 mètres. Primitivement la communication devait se faire normale- ment et la lagune entretenait alors une faune extrêmement riche, comme le prouvent les dépôts presque subfossiles que la drague ramène du fond et où l’on trouve en abon- dance: Cardium Lamarcki, Loripes Desmaresti, tastrana fra- gilis, Scrobicularia piperata, Cerithium vulgatum var. pro- vincialis et Nassa nitida, tous de grande taille et à coquille robuste. Puis cette communication étant devenue de plus en plus étroite, les eaux se sont de plus en plus concen- tréesetil en est résulté un appauvrissement considérable de la faune. Enfin le chenal, qui était très étroit et pres- que comblé, a, aujourd’hui, 200 mètres de largeur et il — 113 — est certain que cette modification va influer sur la richesse de la lagune en permettant aux espèces de la haute mer de pénétrer librement dans les eaux calmes de l'intérieur du bassin. Actuellement, la faune comprend : Üstrea stentina, des Tapes de petite taille (var. du T. aureus), Tapes decussatus, Loripes lacteus, Hosinia lupinus, Cardium paucicostatum, C. exiquum, Cardium edule (forme de petite taille) et var. Lamarcki, Donax trunculus, Solen marginatus, Corbula gibba, Corbulomya mediterranea, Fragilia fragilis, Gouldia minima, Lutricularia ovata, Bittium reticulatum var. paludosa, toute une faune particulière de Aissoa du groupe À. grossa, Ocinebrina Edwardsi minor, Nassa nitida minor, Cyclonassa neritea, Amycla corniculum, Phasianella pullus, Natica Jo- sephinia, Gibbulastra rarilineata, Truncatella subcylindrica et des Paludestrina c'est-à-dire une faunule comparable à celle des étangs du Sud de la France. Il sera intéressant dans quelques années de juger des modifications appor- tées à cette faune. A Tunis, les mêmes faits se sont passés : à une époque ancienne, la lagune communiquait librement avec la pleine mer, et dans ce vaste abri vivait une faune de Mol- lusques extrêmement dense et variée. Puis, peu à peu, le chenal s’est envasé, entraînant par suite l'extinction de cette faune et ne laissant plus subsister dans la lagune, que quelques rares espèces : Cardiumedule, Lutricularia tenuis var. trigona, Paludestrina et Pirenella. Depuis que le chenal a été de nouveau élargi et approfondi, cette faune semble s'enrichir de nouveau. Il sera facile, grâce aux constatations déja faites, de suivre les étapes de cet enri- chissement. La première faune forme au fond de la lagune un épais dépôt que la drague a ramené au jour, lors de l’appro- fondissement du chenal. Nous avons recueilli une grande quantité de Mollusques qui nous permettra de dresser une — 114 — liste de cette faune primitive, éteinte cependant depuis peu. Nous réservons cette étude pour un prochain article. En somme, sur Ja côte nord de la Tunisie, la faune côtière, directement en contact avec la Méditerranée ne diffère pas sensiblement de celle des rivages voisins de l'Algérie et de la Sicile. Mais dès qu'on descend vers le Sud, cette faune change rapidement et complètement de physionomie. C'est à Sousse, c’es-à-dire bien avant le golfe de Gabès, que la transformation se manifeste d'une façon fort nette par le mélange à la faune normale d’espèces telles que : Turritella decipiens, Mangilia Kochi, Megaxinusunguiculinus, Tapes elongatus. Mais c'est à Sfax, aux Kerkennahs à Djerba et à Gabès que cette faune prend ce caractère si franchement spécial qui a déjà fait l’objet d’études de MM. de Monterosato et Dautzenberg, ainsi que de notre précédent article. L'une de nos préoccupations a été la recherche des causes qui ont pu provoquer les phénomènes spéciaux que nous signalions dans cet article : allongement de la taille en hauteur pour les Gastropodes, en longueur pour les Pélé- cypodes, minceur du test, vivacité des colorations des coquilles, déformations communes et fréquence des cas d’albinisme. Nous devons déclarer tout d'abord que les causes de ces variations sont complexes, mais néanmoins dérivent par connexion d'un fait général qui est celui de la nature spéciale de la côte. Le fond du golfe Gabès est en effet peu accidenté et très faible. « A partir du Ras Kapudia, la côte change complè- tement d'aspect et de nature. Les collines s’éloignent dans l’intérieur et jusqu'à l'entrée du golfe de Gabès, on ne distingue à l’horizon que des profils bas et peu accentués. La côte est en grande partie bordée par des bancs qui — 115 — obligent les bâtiments à se tenir à une grande distance, Le plus dangereux et le plus étendu de ces plateaux est celui qui entoure les îles Kerken nah, et qui projette a 40 milles au large de la terre ferme un cap sous-marin qui est la pointe la plus saillante de la Tunisie vers l'Est. « D’autres bancs du même genre, mais moins considé- rables, existent devant la baie des Surkennis, sur la côte Nord de Djerba et par le travers du lac El Biban. » Tout le long de cette côte, on ne trouve les sondes de 25 à 30 mètres qu'à de grandes distances du rivage, et cette ceinture de hauts fonds se prolonge jusqu'aux pre- mières pointes de la Tripolitaine. Sur ce plateau de terre et d'herbes, les éponges se développent en grande quan- tité, et sont l’objet d’une pêche très importante. » Ces bancs à faible pente, couverts d'herbe, amortis- sent les lames d'une manière suprenante et protègent com- plètement les rivages qu’ils bordent... » (Instr. nautiques, pp. 249-250). Nous pensons que la faiblesse des fonds suffit seule à expliquer l’importance des marées que l’on observe dans ce golfe. En effet, en pleine eau, une dénivellation qui va jusqu'à 80 centimètres n’est guère apparente, mais lors- que cette dénivellation s'opère dans un terrain à peu près plat, cela suffit pour découvrir le rivage sur une étendue considérable. Mon collaborateur, M. Koch, qui a séjourné en Sardaigne, a pu observer dans le golfe de Cagliari un phénomène de ce genre, le retrait étant de 500 à 600 mètres pour une dénivellation de 0m60. Le même phénomène se reproduit d'ailleurs dans le golfe de la Syrte qui est également de faible profondeur, tandis qu'on ne l’observe pas à Tripoli ni à Alexandrie. A Sousse et à Monastir, la marée, quoique faible, est cependant très appréciable. Elle augmente d'intensité à partir de Mekedia. A Sfax, l’amplitude dépasse 1,40 ; elle atteint 2 mètres à Gabès et décroît en descendant la rrr pe côte vers la frontière de la Tripolitaine (Instr. nautiques, p.242, et p. 322). Dans ies eaux peu profondes du golfe de Gabès se déve- loppent d'immenses prairies sous-marines formées sur- tout de zostères très [ongs et à feuilles moins larges que les zostères du reste de la Méditerranée. « Les herbes at- teignent des longueurs de 2 à 3 mètres ; elles poussent suivant les lois ordinaires de la végétation ; sont très abondantes au printemps et en été et meurent en au- tomne... Les herbes sont d'autant plus touffues que la profondeur est moindre. »(Instr. nautiques, pp. 317, 318). Elles fournissent donc à la fois une nourriture abondante et un abri assuré aux mollusques et ce sont certainement là les raisons principales de leur extrême abondance. C'est à la grande densité de ces zostères qu'il faut attri- buer l'allongement de la spire dont nous avons déjà fait mention : il est certain, en effet, que les Mollusques qui vivent dans ce feutrage d'herbes n'ont d'autres ressources que de se développer en hauteur ou en longueur, mais non en épaisseur. Elle explique aussi les nombreux cas de déformation qui doivent forcément se produire puisque les Mollusques sont gênés dans leur développement nor- mal par l'extrême abondance de ces végétaux. Enfin le test mince de la plupart des Mollusques indi- que des eaux saumâtres. Mais j'aurais voulu et j’espérais pouvoir donner ici quelques indications plus positives sur la nature des eaux du golfe ; malheureusement il ne m'a pas été possible d’effectuer les analyses qui auraient pré- cisé ce point, malgré l'offre bienveillante de M. Malet. J'espère toutefois pouvoir résoudre cette importante ques- tion à mon prochain voyage. Une des particularités les plus curieuses du golfe est la présence de véritables cours d’eau sous-marins connus par les indigènes sous le nom d'oueds (rivières). « Les parties élevées des bancs sont coupées par des pre À re — 117 — canaux profonds, dont chacun présente l'aspect d'une véritable rivière immergée, flanquée de petits affluents, mais barrée du côté du large par de petits fonds. Les Arabes leur donnent comme aux cours d'eau ordinaires, le nom d’oued. Le plus important parmi ceux des Kerkennah est l'oued Mimoun aux environs d’El-Attaya... il est large de 300 mètres, profond à l'intérieur de 12 mètres, et l’on trouve encore sur sa barre extérieure 4 à 5 mètres... » Les berges de ces Oueds sont très accores et comme taillées à pic ; leur lit n'est pas tapissé d'herbes et l'eau y prend une teinte particulière, noire ou bleue, suivant l’état du ciel, très distincte de la couleur des parties voisines des bancs, de telle sorte que, par des temps calmes, on peut reconnaître sans diflicuité l’entrée de ces canaux et les suivre à vue. » (Instr. nautiques, p. 318). De quelle nature est l’eau de ces rivières ? Ce serait un point facile à éclaircir. Toutefois l'absence de végétation et même de Mollusques (ainsi que je m'en suis assuré dans mes dragages) permet de supposer que cette eau est moins salée que celles des côtes. Enfin, les pêcheurs de Gabès connaissent parfaitement les points d’'émergence de plusieurs sources d’eau potable en pleine mer. Sous l'influence de ces diverses causes, et peut-être aussi d’autres non soupçonnées, la faune prend ce carac- tère spécial qui frappe tant les naturalistes qui l'étudient. Comme nous l'avons dit plus haut, c'est à Sousse que commence la modification de la faune qui va en s'accen- tuant à Monastir et à Mehedia. A Sfax, elle est très carac- térisée : le littoral, depuis Sidi-Mansour jusqu'à Saint- Henri, est riche en Pirenella, Cerithium, Ocinebra, Tapes, Cardium et Lutricularia. On fera de bonnes récoltes de Mollusques entre la gare et le Club nautique, notamment de grands Cérites et beaucoup de Trochidés. Derrière les docks de la Ci: des phosphates, on recueillera du sable — 418 — coquillier très riche. Le port est déjà envahi par une vase noire fétide dans laquelle ne vivent pas de Mollusques. Le chenal est plus riche, mais les espèces sont mortes pour la plupart. C'est sur l’ilot de Madagascar que l’on fera les plus fructueuses récoltes. Cet îlot est une plage soulevée an- cienne (1) formée d’une marne dure. A basse mer l’ilot double de superficie et dans la partie laissée libre, on trouvera en abondance des Conus, Cerithium, Trochocochlea. Des balances amorcées avec de la viande faisandée et im- mergées à peu de profondeur permettent de capturer de beaux Murex trunculus et Nassa mutabilis. Les laisses dépo- sées par le flot, comprennent beaucoup de Cerithium, Mitra, Murex trunculus var. dilatata (rare), Spondylus, Pec- tunculus, et Meretrix chione, ces derniers toujours en valves libres. Enfin sur les bords d’une dépression qui paraît couper l'îlot en deux, on trouvera un épais cordon de sable coquillier extrêmement riche. Les dragages que nous avons effectués dans les prairies de zostères ne nous ont rien donné parce que la drague ou le chalut s'emplissait immédiatement de longues feuil- les. Ce n’est qu'après l'hiver qu'ont peut espérer pou- voir faire quelques dragages alors que les fonds ont été balayés par la grosse mer et que les zostères qui, en été, forment un tapis si épais, ont été rejetées sur le rivage. Par les pêcheurs d’éponges nous avons pu obtenir quel- ques bonnes espèces, surtout des Tenagodes et des Spon- dylus. Mais en été la pêche est peu active à cause justement de l'abondance des zostères. C’est pendant les trois autres saisons que cette pêche est pratiquée par des sakolèves grecques et quelques barques maltaises, et c’est alors que l’on peut obtenir d'eux des matériaux frais et nom- breux. (1) P. Bédé : — Contribution à la géologie des environs de Sfax, in F. d. J. N. 1904, pp. 243-216. Û — 119 — Au marché de Sfax nous avons pu acheter des Murex et des Cardium edule; parfois, m'a-t-on dit, on y trouve aussi des Tapes. De l’île de Djerba (qui est également une immense plage soulevée), je n’ai vu que la portion occidentale depuis Houmt-Souk jusqu’à El-Kantara. A Houmt-Souk que l’on désigne plus ordinairement sous le nom de Djerba, la faune est peu dense. Au marabout Sidi-Salem, j'ai trouvé des Auriculidæ entre et sous les pierres qui forment le soubassement de la Koubba. Sous les pierres, à marée basse, j'ai recueilli beaucoup de Lit- torines et spécialement l’intéressante L. Nerwillei Dautz. ainsi que des Lasaea rubra, Mytilus minimus, Chiton Polti, Pisania maculosa, Conus et Trochocochlea. En se dirigeant vers l'Est, on trouve des sables peu riches et dont les coquilles sont fortement roulées. A marée basse, on récoltera beaucoup de Conus, Cerithium et Trochocochlea, Mactra corallina, Cardium edule et Loripes Desmaresti. Mais la portion la plus intéressante est com- prise entre le marabout de Sidi-Zeid et Sidi-Smäal : dans cette zone vivent de nombreux Mollusques qui offrent des caractères d’albinisme. Cette observation permettrait de li- miter les recherches en vue de l’étude de ce phénomène. Les grosses coquilles sont rares dans cette zone ; j'ai trouvé des Murex et plus fréquemment le M. trunculus var. dilatata ; mais grâce à l’amabilité de M. Warocquier, j'ai pu avoir quelques Dolium et surtout de beaux Spondyles pêchés par les Sakolèves bien plus au large. Les dragages que nous avons faits en compagnie de M. Warocquier ont été aussi stériles que ceux de Sfax. Avant d'atteindre le fond, l'ouverture du chalut était obs- truée par un épais tampon de zostères. Dans les Oueds je n’ai eu que des coquilles mortes ou du sable blanc absolument stérile. Je ne peux guère mentionner comme capture intéressante de ces dra- gages qu'un bel exemplaire de Nassa gibbosula vivant. Au Bord Dijilidj les Murex trunculus var.dilatata sont assez communs ainsi que les Pinna nobilis, variété de petite taille, frêle et largement dilatée à la base. A Adjim j'ai fait de très intéressantes récoltes grâce au concours empressé du maître de port M. Bertoni. À marée basse on peut prendre par milliers la petite Pintadine qui héberge souvent des Vermetus, des Cerithium fort curieux, ainsi que des Trochocochlea et plus rarement des Ocine- brina, Pisania, Mitra et Columbeila. Mais sur la plage, sur- tout dans les petites anses rocheuses on trouve des amas de coquilles mortes plus ou moins roulées parmi les- quelles on distinguera des Nassa et des Amycla d'un beau jaune clair. Autour de l’ilot Kattaya, le cordon coquillier est très dense et les coquilles sont en général en meilleur état. EI Kantara marque la limite méridionale de mes inves- tigations. Ce point est intéressant à plus d'un titre mais nous n'insisterons que sur celui qui a fait spécialement l’objet de nos recherches. Le long de la chaussée en pierres que les Romains avaient établie pour relier l'ile au continent, j'ai trouvé beaucoup de Trochocochlea de petites dimensions, des Pi- saniamaculosa, quelques Ocinebrina,des Conuset Cerithium. J'ai remarqué que les coquilles qui vivaient à l’ouest de la chaussée avaient leur test plus ou moins corrodé. Entre l'embarcadère et les ruines et sous celles-ci, j'ai pu récoller des Tapes decussatus, Mactra et des exemplaires vides du Murex trunculus var. dilatata. Ce Murex estextrème- ment abondant dans les ruines,si abondant par places que l'on ne peut admettre que deux hypothèses : la consom- mation de ce mollusque ou la fabrication de la pourpre. Plus au Sud-Est est le Bordj Kastil, riche en sable co- quillier où l’on trouve d'excellentes espèces, telles que Ocinebrina Edwardsi var. labiosa et hispidula, des Amycla — 121 — très variés et surtout le gracile Cerithium Pallaryi Monts. (1) le plus petit et le plus élégant de tout le genre. Par les chasseurs de M. Blane, j'ai pu avoir de Zarzis de très beaux spécimens de Murex trunculus var. dilatata et des Modiola barbata, Arca Noe et Anomia ephippium. Il est regrettable que je n'aie pu explorer la lagune con- nue sous le nom de mer de Bou-Grara : toutes les per- sonnes qui m'ont parlé de cet endroit, me l'ont repré- senté comme une localité très riche en Mollusques et surtout comme un point où existent des fonds de 8 à 12 mètres. On peut donc espérer de fructueuses récoltes dans l'exploration de ces fonds. Gabès est, après Bou-Grara, l'endroit où j'étais assuré de faire une abondante moisson de Mollusques ainsi que ‘ me le faisaient espérer les envois antérieurs de mon excel- lent correspondant, M. Edmond David, et les récoltes de M. Eusèbe Vassel, à l'Oued Malah. Malheureusement j'étais souffrant au moment de mon séjour dans cette localité et je n'ai guère eu les moyens de faire de longues recherches. J'ai donc dû me borner à quelques courtes promenades sur la plage des deux cotés de l’'Oued Gabès où j'ai pu constater l’abondance des Donax, Mactra, Modiola barbata, Mytilus minimus, Tellina planata et Pholus dactylus. Au marché, j'ai acquis plusieurs douzaines de Tapes decussa- tus qui doit être fort commun vu son bas prix. Enfin, M. Marius Vayssières m'a procuré un lot de co- quilles, recueillies par lui, qui m'ont permis d'augmenter sensiblement la faune de la région. k Nous compléterons notre étude sur la dispersion de la faune conchyliologique et ses caractères généraux par quelques mots sur la faune de Tripoli de Barbarie, dont nous avons reçu une riche série, grâce à l'amabilité si (1) Ainsi que nous le disions dans notre précédente note, les Ceri- thium provenant de nos récoltes seront décrites par M. de Monterosato dans un travail spécial. — 122 — exquise de notre ami M. Mocquerys. La faunule qui a été recueillie dans cette station est une vraie faunule méditer- ranéenne qui rappelle même à beaucoup d’égards la faune de la côte occidentale de l’Algérie, tellement on y trouve de formes communes (Columbella rustica var. obesula, Amy- cela corniculum var. aurea, Nassa mutabilis var. minima). Les Amycla sont bien ceux de la Méditerranée : forme élancée, peu large, test épais, coloration sombre, ouver- ture violacée, ainsi que les autres formes : Fissurella nube- cula, Scalaria commutata, Columbella elongata, Cerithium mediterraneum, Mitrella scripta, Gibbula Mocquerysi, Ocine- brina Blainvillei qui manquent dans la faune de Gabès. D'autres espèces telles que Typhis Sowerbyi, Fasciolaria lignaria, Pisania Orbignyi, Epidromus reticulatus, Aptyxis syracusanus, Ocinebrina Edwardsi et surtout les Trochidés présentent de notables différences avec cette même faune. En résumé la faune méditerranéenne est normale sur la côte nord de la Tunisie, à partir de Sousse jusqu'à El Kan- tara et Zarzis, elle se modifie sous des influences locales et elle redevient normale à Tripoli. Néanmoins on peut dire d'une façon générale que la faune tunisienne est caractérisée par sa richesse en Ceri- thium. BIBLIOGRAPHIE A la courte bibliographie donnée dans notre précédent article il faut ajouter : 1903. P. BÉDÉ. — Sur une nouvelle variété de Murer trunculus du pléistocène tunisien, in Bull. mus. Hist. nat. n° 7, p. 372. — 123 — 1904. A. Giarp. — Sur la synonymie de la petite Pinta- dine de la Méditerranée, in C. R. Soc. Biologie t. LVL. pp. 255-258. D'autre part M. P. Bédé a publié dans la Feuille des jeu- nes naturalistes (1904, n° 407 et 408) une étude sur la géo- logie des environs de Sfax (1) où figurent des listes de fau- nes des plages soulevées. On y constatera que la faune des plages anciennes à Strombus bubonius est une faune qui ne diffère de la faune actuelle de la Méditerranée que par la coexistence de quelques formes sénégaliennes : Str. bubo- nius, Mactra Largillierti et Eastonia rugosa, tandis que la faune des plages récentes renferme la majeure partie des espèces actuelles du golfe de Gabès. On peut donc en con- clure que l’exhaussement du fond du golfe s’est produit dans l’intervalle des deux formations. Enfin les naturalistes devront nécessairement consulter les « Instructions nautiques sur le Maroc, l'Algérie et la Tunisie » (n° 801 du Service hydrographique de la Marine), s'ils veulent avoir des indications précises sur la nature des fonds de la côte tunisienne et posséder également les cartes du mème service. Ces documents sont absolument indispensables pour l'étude de la région et permettent à eux seuls d'expliquer bien des faits. (1) Un résumé de cette étude a paru in Bull. Mus. Hist. nat. 1903, 408 p. 422. — 124 — ERRATA Il faudra rectifier quelques erreurs qui se sont glissées dans notre premier article et qu’il nous a pas été possible de corriger plus tôt : p. 213, ligne 27 — Au lieu d’eau « faiblement » saumâtre, lire : fortement. p. 216, ligne 15 — La variété minor du Retusa dilatata me- sure : 3 à 4 mn, de hauteur et non 3/4 mm, p. 216, ligne {. — Ce sont seulement les fig. 17 et 18 de la pl. 12 de Philippi qui se rapportent à ma var. alticonica. Les fig. 20 et 21 (var. ater Ph.) se rapportent à une autre forme qui a été désignée sous le nom de C. Philippii par M. de Monterosato. p. 235, ligne {7 — Au lieu-de var. ex color. alba lisez : albina Monts. PAP: Le Directeur-Gérant : H. FiscuEer. Châteauroux. — Imprimerie Langlois. — 1425 — DESCRIPTION DE DEUX ESPÈCES NOUVELLES D’AELICINA Par C.-F. ANCEY HELICINA SEMISCULPTA Anc. Testa depressa trochiformis, sublenticularis, solida, pallide lutea, vel luteo-albescens, apice citrino, supra liris elevatis ple- rumque 5, in ultimo anfractu sæpius ex parte obsolescentibus _sculpta, parum nitida. Spira late et convexe conoidea, obtu- sula. Anfractus 4 1/2 plani, ultimus medio acute carinatus, superne declivis, subtus converus, lineis radiantibus incre- menti tantum subtiliter notatus, haud deflerus. Apertura perobliqua, triangularis, intus lutea. Peristoma incrassatum, albidulum, margine supero fere recto, antice subconvexo, basali leviter expansiusculo. Columella brevis, crassa, arcuata et immediatim in marginem inferum transiens. Callus mediocris, circumscriptus. Operculum calcareum, album. Diam. max. 12, min. 10, alt. 7 mill. Hab. Ins. Tenimber, seu Timor-lant (sec. Rouyer). Helicina semisculpta Ancey. Grossi 2 fois. Coquille déprimée, trochiforme, sublenticulaire, solide, d’un jaune pâle ou blanchâtre, à sommet d’une teinte ci- tron, pourvue en dessus, sur chaque tour, d'environ cinq lignes filiformes élevées qui s'effacent en partie vers l’ou- 4 — 126 — verture. Test peu brillant. Spire largement conique, à contours convexes, légèrement obtuse au sommet. Tours de spire au nombre de # et demi, plans, à sutures linéaires ; le dernier pourvu en son milieu d’une carène tranchante, déclive en dessus, convexe en dessous, muni à la base de fines lignes d’accroissement rayonnantes et peu visibles. Ouverture très oblique, triangulaire, jaune à l'intérieur. Péristome épaissi, blanchätre, à bord supé- rieur presque droit, légèrement convexe en avant, à bord inférieur un peu évasé. Columelle courte, épaisse, arquée, faisant suite sans solution de continuité avec le bord infé- rieur. Callosité médiocre, circonscrite. Opercule blanc et calcaire. Cette espèce qui m'a été, ainsi que la suivante, obli- geamment communiquée par M. Dautzenberg, qui l'avait reçue de M. Rouyer avec l'indication d'habitat donnée plus haut, est certainement très voisine de l'Helicina sculpta von Martens (Preuss. Exped. nach Ost Asien, 1867, p. 167, pl. 4, fig. 17), de l’île de Timor, mais en diffère no- tamment par sa taille plus forte (12 mill. au lieu de 8), sa sculpture spirale limitée à la partie supérieure et l'angle médian du dernier tour beaucoup plus tranchant. Bien que les localités données par M. Rouyer ne soient pas toujours exactes, je crois, vu les analogies de cette Héli- cine, qu’elle provient bien des îles Ténimber. HELICINA VAGANS Anc. Testa convexo-depressa, sublenticularis ; nitidula, solida, citrina (angulo paulo pallidiore), acute carinata, lineis incre- menti levier notata. Spira convexo-conoidea, obtusula. An- fractus 4 1/9, sutura lineari discreti, ultimus haud deflexus, supra carinam declivis, subtus convexus. Apertura obliqua, extus subangulata, semilunaris, intus lutea. Peristoma albes- cens, incrassatum, margine supero fere recto, basali late — 127 — arcuato, expansiusculo. Columella intus breviter curvata, immediatim in marginem inferum transiens. Callus mediocris, circumscriptus. Operculum calcareum, album. Diam. mac. 7, min. 6.1: alt. 4.3 mill. Hab. Ins. Tenimber, cum præcedente. Helirina vagans Ancey. Grossi 3 fois. Coquille convexe déprimée, sublenticulaire, un peu lui- sante, solide, d’un jaune citron avec la carène d'une teinte plus pâle, muni d'une carène aiguë, légèrement marquée de lignes d’accroissement. Spire convexe, conoïde, obtuse au sommet. Tours au nombre de quatre et demi, séparés par une suture linéaire, le dernier non défléchi antérieu- rement, déclive au-dessus de la carène, convexe au-des- sous. Ouverture oblique, semilunaire, un peu anguleuse à l'extérieur, jaune en dedans. Péristome blanchâtre, épaissi, le bord supérieur presque droit, le basal largement arqué, légèrement évasé. Columelle brièvement arquée en de- dans, se confondant avec le bord inférieur sans solution de continuité. Callosité médiocre, circonserite. Opercule calcaire, blanc. Cette espèce avoisine l’Helicina albocincta Hombron et Jacquinot (Voy. au pôle sud, V. p. 46, 11, 36-39), décrite des îles Arou, mais est un peu plus grande et semble en difiérer par d’autres caractères, si l’on s’en rapporte à la figuration donnée par Ed. von Martens (loc. suprà cit., pl. 4, fig. 21). Elle est également très voisine des Helicina contermina Semper et H. Usukanensis Godw.-Austen, la première de l’île Luzon, la seconde de l’Archipel Soulou. M. Dautzenberg m'a donné ces deux Helicina en expri- — 128 — mant des doutes sur l'exactitude de la localité attribuée par M. Rouyer. Ces doutes sont justifiés, car les espèces répandues par M. Rouyer ont été souvent envoyées par lui à ses correspondants avec des indications de prove- nances erronées. Ainsi un Chloritis malangensis Bullen, décrit récemment (1) de Malang (Java) ne me paraît être autre chose que le Müllendorffia (Trihelix) eucharista, de l'île Oshima, dans le groupe des Iles Loo-choo, publié il y a quelques années par M. Pilsbry sous le nom généri- que de Chloritis, et qui a pour synonyme Chloritis Oshi- mana Gude. Cette espèce ne vit nullement à Java. C.F.A, (4) Proc. Malac. Soc. of London, 4905, p. 192, pl. XI, fig. 2. ] 8 274190 BIBLIOGRAPHIE L'acquisition de 1a forme arrondie chez les Mol- lusques Acéphales Dimryaires fixés en position pleurothetique., par R. Anthony (4). Au point de vue exclusif de l'attitude, M. Anthony distingue dans les Mollusques Acéphales deux grands groupes, suivant que, dans les conditions ordinaires de leur existence, ces ani: maux se trouvent constamment placés de telle facon que leur plan sagittal (bucco-ventro-ano-dorsal) est, ou bien perpendi- culaire au plan sur lequel ils reposent ou progressent, ou bien parallèle à ce plan : les premiers, qui constituent le type normal, sont les euthétiques ; les deuxièmes, qui sont couchés sur le côté, sont les pleurothétiques, qui sont le plus souvent fixés. Le groupe des pleurothétiques est constitué d'abord par l’ensem- ble de tous les Monomyaires, et, en second lieu, par quelques Dimyaires exceptionnels, la plupart des Dimyaires étant au con- traire euthétiques. Dans cette note il n’est question, parmi les Dimyaires pleuro- thétiques, que des formes fixées, qui appartiennent à un petit - nombre de familles n'ayant entre elles aucun lien de parenté (Dimyidæ, Myochamidæ, Chamostreidæ, Chamidæ, Ætheriidx, Rudistæ). La fixation en position pleurothétique paraît être la consé- quénce, pour toutes ces formes Dimyaires, de leur existence dans des eaux très agitées, peu profondes, et à haute tempé- rature, conditions réalisées dans les régions des récifs coral- liaires et dans les rapides des grands fleuves équatoriaux de l'Afrique. Elle entraîne chez les Acéphales Dimyaires des modifications nombreuses parmi lesquelles une des plus importantes est la (4) Brochure in-8° de 15 pages, avec fig. Extrait des Archives de Zoologie Expérimentale et Générale, 1904. — 130 — tendance de l'animal à acquérir, suivant son plan de fixation, une forme arrondie, ce qui peut se produire suivant deux pro- cessus différents: l’enroulement chez les Chamostreidæ et les Chamidæ, la pseudo-plicature chez les Ætherüdæ et les Rudistæ- Le pseudo-plicature, ainsi nommée parce que le bord dorsal de la coquille adulte semble s’être replié sur lui-même, paraît en grande partie être la conséquence d'une fixation précoce et d'un développement moins rapide du ligament ; l'enroulement, celle d'une fixation plus rapide et d’un moindre développement de la région postérieure de la coquille, le ligament ayant déjà atteint au moment de la fixation, une certaine longueur. Ed. L. La constitution de larête ligamentaire et l'evo- lution du ligament chez les Acéphales actuels analogues aux Rudistes (Ætheriidæ), par R. An- thomny (1). Ayant pu suivre, chez les Æthéries, le développement de la coquille, M. Anthony s’est rendu un compte exact de la marche du processus d'arrondissement par pseudo-plicature. La jeune Æthérie est absolument semblable à une Anodonte. Au moment où elle atteint 2"" ou 3"" de long elle se fixe, indistinctement par l'une ou l’autre valve, mais toujours à la fois par la partie antérieure et la partie postérieure de cette valve. Aussitôt la fixation produite, l'animal commence à s’arrondir. Pour cela, les zones d’accroissement de la coquille commencent peu à peu à remonter dorsalement par rapport au ligament ; par l’exten- sion postérieure toujours croissante des couches calcaires, il se produit, dans la région dorsale, un pli au fond duquel se trouve l'extrémité postérieure du ligament. Ce dernier est arrêté en arrière dans sa croissance antéro-postérieure par le fait de cette pseudo-plicature : sa partie élastique repousse en avant le bord cardinal de la coquille qui s’incurve, en arrière la partie fibreuse dorsale quise rompt, se détachant de son origine. (1) 3 pages in-4° avec fig. Extrait des Comptes rendus de l’Académie des Sciences, Paris, 3 avril 1905. — 131 — La convergence manifeste des Æthertidæ vers le type des Ru- distes autorise à considérer que l’arête ligamentaire de ceux-ci a dü se développer d’une façon analogue. Ed. L. Influence de la fixation pleurothetique sur la morphologie des Mollusques Acéphales Dimyaires, par R. Anthony (1). M. Anthony s’est proposé, dans ce mémoire, d'étudier les ca- ractères d'adaptation et de convergence des Mollusques Acépha- les Dimyaires fixés en position pleurothétique : il a dù faire pour cela de nombreuses recherches morphologiques, embryogéni- ques, physiologiques et morphogéniques. Dans une première partie, ilesquisse les grandes lignes de la morphogénie probable des principaux types d’Acéphales. Les Dimyaires Isomyaires comprennent deux grands types; le type euthétique ou normal et le type pleurothétique. Les euthétiques, c'est-à-dire ceux qui, dans leur biologie nor- male, sont placés de manière que leur plan sagittal soit per- pendiculaire au plan qui les supporte, sont obligatoirement symétriques par rapport à ce plan sagittal. IIS peuvent être abdominothétiques ou céphalothétiques suivant que, dans les conditions ordinaires de la vie, ils reposent sur le bord ventral de leur plan sagittal (Nucula) ou sur le bord céphalique ou buccal de ce même plan (Tapes). Les abdominothétiques sont libres comme la Nucule ou fixés d'une façon relative comme les Arches à l’aide d’un byssus. Les céphalothétiques sont des animaux fouisseurs qu'on peut répartir en trois groupes suivant le degré de leurs modifications : 1° ceux qui, comme les Unionidés, ne possèdent pas de siphons, mais vivent néanmoins enfoncés dans le sable ou la vase; 2° ceux chez qui existent réellement des siphons complets (Cardiidés, Tellinidés, etc.) ; 3° les formes, profondément modifiées, comme les Pholades et les Tarets qui passent toute leur vie dans des galeries creusées par eux. (4) Vol. in-8°, de 232 pages, avec figures dans le texte et 3 planches. - Extrait des Annales des Sciences Naturelles, Zool., 9° sér., €. I, 1905. — 132 — Les pleurothétiques. c'est-à-dire ceux qui, normalement, sont placés de manière que leur plan sagittal soit parallèle au plan sur lequel ils reposent, voient, par suite de ce mode de vie, dis- paraître leur symétrie sagittale, qui est remplacée par une symétrie coronale. Ces Dimyaires Isomyaires pleurothétiques comprennent : 1° des formes libres peu nombreuses, par exem- ple les Corbules, chez lesquelles la valve supérieure s’aplatit et prend la forme d’un opercule, tandis que la valve inférieure se creuse ; 2’ des formes fixées, qui vivent dans des eaux agitées, à une température élevée, et chez lesquelles la fixation a pour conséquences la tendance à l’acquisition de la forme arrondie, la disparition progressive du pied faute d'usage et les modifica- tions des valves, la supérieure devenant operculaire et l’infé- rieure de plus en plus convexe. Les Dimyaires Anisomyaires sont, sauf quelques exceptions (Bartlettia, Chondrodonta), tous euthétiques, par suite symétri- ques par rapport à leur plan sagittal, et vivent le plus souvent en position céphalothétique. Ces formes anisomyaires, qui sont très répandues chez les Acéphales, sont simplement convergentes (Dreyssensia, Mytilus) et n’ont entre elles aucun lien de parenté. Ce sont des types de formation secondaire et la transformation d’une forme isomyaire en une forme anisomyaire peut être arti- ficiellement considérée comme se faisant en deux stades, la modiolisation et la mytilisation. Le type modioliforme est ca. ractérisé par la présence d'un byssus, le rapprochement de l'extrémité antérieure et du crochet, la diminution du musele adducteur antérieur. Ce type se transforme, par la réduction graduelle du muscle adducteur antérieur et la confusion du crochet avec la partie antérieure de la coquille en type mytili- morphe, qui semble devoir sa constitution à la vie agglomérée en groupes, et qui, dans un cas particulier et par le fait d'un genre d'existence tout spécial, aboutit à la forme Tridacne. Les Monomyaires, auxquels les Anisomyaires constituent des types de passage à partir des Dimyaires Isomyaires, et qui sont des formes convergentes incontestablement polyphylétiques, sont tous pleurothétiques, et possèdent de ce fait une symétrie coronale. Les formes primitives et de passage avec les aniso- myaires sont byssifères (4vicula, Pecten opercularis) et chez — 133 — elles c'est la valve inférieure qui est aplatie par la pression sur le sol auquel le byssus l’accole. Les formes libres (Pecten maxi- mus) et fixées (Spondylus, Ostrea) semblent en dériver, et chez celles-ci c'est la valve supérieure qui est aplatie, la valve infé- rieure se creusant au contraire. Dans la2° partie de son travail, M. Anthony fait, en particulier l'étude détaillée des modifications anatomiques que présentent les Acéphales Dimyaires Isomyaires fixés en position pleurothé- tique. Ces animaux se répartissent en 7 familles : 1° les Dimyidæ qui semblent être des Arcidæ, probablement voisins des Limopsis, fixés par une de leurs valves ; 2° les Chamidæ (Chaminæ et Diceratinæ), qui peuvent être regardés comme pro- venant probablement de Cardiidæ analogues par leur forme aux Lithocardium, c'est-à-dire inéquilatéraux ; 3° les Myochamidæ, qui paraissent des Anatinidæ modifiés par la fixation pleurothé- tique ; 4° les Chamostreidæ qui doivent être rapprochés aussi des Anatinidæ mais qui sont beaucoup plus évolués que les Myocha- mes ; 5° les Æthertidæ, qui ne sont que des Unionidæ adaptés à un genre de vie spécial; 6° les Rudistæ, qui semblent devoir être considérés comme des Cardiidæ (??) ayant avec les Chames et les Diceras des rapports de parenté simplement collatéraux et dérivant non d’une forme lithocardoïde, mais d’une forme nette- ment équilatérale; 7° les les Chondrodontidæ, qui, d'après M. Douvillé, se rattacheraient aux Pinnidæ. L'étude de la morphologie, de l’'embryogénie et de la physiolo- gie de ces diflérents types a permis à l’auteur d'établir, d'une façon aussi complète que possible, les caractères de conver- gence et les causes morphogéniques qui ont déterminé l’analo- gie de toutes ces formes. Ed. L. Considerations geneérales sur la faune malaco- logique vivante du département de Maine-et- Loire, par L. Germain (1). La douceur du climat, égal et humide, et la composition pétro- graphique du sol, où les calcaires alternent avec des schistes, (1) Brochure in-8° de 10 pages, avec une carte. Extrait des Comptes rendus de l'Assoc. franç. pour l'Avanc. des Sciences, Angers, 1903. — 134 — sont cause de l'abondance des espèces malacologiques dans l’Anjou : on y compte actuellement 14 Limaciens, 98 Gastropo- des terrestres, 112 Gastropodes fluviatiles, 140 Acéphales. La faune fluvio-lacustre est particulièrement riche, tant en espèces qu'en individus, tandis que la faune terrestre est surtout re- marquable par ses extensions méridionales. Au point de vue de la distribution géographique des Mollus- ques il existe, en Maine-et-Loire, deux séries de faunes bien distinctes. La première d’allure franchement méridionale et ma- ritime, grace à de nombreuses espèces introduites, mais bien définitivement acclimatées, est représentée par la Faunula Ligerica, qui a pour aréa une bande étroite de terre longeant la Loire et s'étendant de chaque côté du fleuve, mais plus spéciale- ment sur la rive gauche, et par la Faunula Salmurina, qui com- prend tout le Saumurois, la région de Montreuil-Bellay, celle du Puy-Notre-Dame et qui s'étend surtout vers Angers. La deuxième faune, moins riche, mais qui est néanmoins la vraie faune indigène, appartenant aux régions moyennes, enrichie de quelques types septentrionaux, peut être divisée en Faunula Choletina, qui a pour centre Cholet, et en Faunula Septentrio- nalis, qui correspond à l'arrondissement de Segré et au nord-est de celui de Baugé. La faune indigène ancienne de l’Anjou est en effet composée par les espèces des régions moyennes et des pays de plaines et les types de cette faune autochtone sont incontestablement ori- ginaires du Centre Alpique, ou même de régions plus septen- trionales de l'Europe. Sur cette faune autochtone relativement très pauvre sont venues se grefier des séries entières d'espèces, provenant d'apports divers : les unes sont septentrionales ou viennent de l’est, d'autres ont été introduites par la vallée de la Loire, certaines sont pyrénéennes et un grand nombre sont méridionales. Ed. L. Etude sur les Mollusques terrestres et flu- viatiles vivants des environs d'Angers et du departement de Maine-et-Loire, par L. &er- — 135 — main. — 1" partie: Introduction et Gastropodes (1). — 2° partie : Acéphales et Index (2). La faune malacologique angevine est d'une richesse excep- tionnelle due à un climat doux et humide et à la diversité des terrains composant le sol. Cette dernière condition favorise aussi le polymorphisme des espèces et permet de constater d’in- téressantes variations que M. Germain passe en revue. L'abon- dance des plantes aquatiques dans les marais donne lieu à des anomalies caractéristiques des efforts que la coquille est obligée de faire pour se mouvoir dans ce milieu très résistant : ce sont chez les Limnées un allongement très net de la spire et la pro- duction d’une carène bien marquée dans le dernier tour ; la scalarité de la coquille chez les Planorbes est également une des conséquences de ce milieu peu favorable. Il faut mentionner encore la grande influence de la composition chimique des eaux sur la coloration du test des Mollusques. Pour les coquilles terrestres, M. Germain signale des cas de mimétisme en relation avec la couleur du terrain ou du végétal, sur lequel vit l'animal, et des faits de localisation de certaines espèces sur des plantes déterminées. Au point de vue de la distribution géographique, il indique, notamment pour les Unio et les Anodonta, comment les espèces sont réparties dans le Bassin de la Loire. Il appelle également l’attention sur les espèces méridionales qu’on trouve en Maine-et-Loire, dont la faune malacologique se caractérise comme faune de plaines. Ces intéressantes considérations servent d'introduction à un Catalogue très complet des Mollusques terrestres et fluviatiles de la région angevine, comprenant 392 espèces, réparties en 41 genres. On y trouve décrites et figurées les formes nouvelles suivantes : Gastropodes ; Helhix ericetorum Müll. var. servierensis mn. var., H. cyzicensis Gall. var. durtalensis n. var., H. Arnouldi n. sp., H. Joubini nm. sp., Limnaea auricularia L. var. acu- (4) Brochure in-8°, de 238 pages. Extrait du Bulletin de la Société des Sciences Naturelles de l'Ouest de la France, 2° sér., T. IIT, 1903. (2) Brochure in-8, de 125 pages, avec 2 planches. Extrait du même Bulletin, 2° sér., T. IV, 1904. — 136 — tolabiata nm. war., L. doliohformis Küster var. globulosa n. var., L. conglobata Loc. var. brevispira mn. var., L. peregra Müller. var. andegavensis n. var., L. salmurina nm. sp., Pla- norbis tacitianus Let. var. lutetianus m. vax., Pl. Arnouldi nm. sp., Vivipara Locardi mn. sp., Bythinia producta Menk. var. regqularis nm. var. Acéphales : Unio Vinceloti de Joannis var. cuneiformis n. var., U. triffoiricus Bgt. var. mayennensis n. var., Anodonta germa- nica Serv. var. Subcompressa nm. war. [Parmi les Anodontes, M. Germain propose le nom d'A. Chivoti mom. mov. pour l'A. anatina var. coarctata de Joannis(non Pot. et Mich).] Ed. L. Sur l'introduction d'espèces meridionales dans la faune malacologique des environs de Paris, par A. Locardet L. Germain (1). Les auteurs relèvent, dans ce travail, la liste des espèces ma- lacologiques qui, faisant normalement partie de la faune médi- terranéenne, se sont introduites, depuis quelques années, dans les environs de Paris. Les causes qui ont pu présider à de telles migrations, sont naturelles ou accidentelles. Parmi ces der- nières, il faut surtout tenir compte des apports faits soit avec les fourrages, soit avec les légumes expédiés du Midi à Paris. Les oiseaux peuvent également servir d'agents de transport. Il y aeucoreà mentionner quelques tentatives d’acclimatation volon- taires de la part des naturalistes. Mais parfois aussi les Mollus- ques se déplacent lentement d'eux-mêmes, suivant de préférence les lignes ou zones isothermes, et, gagnant de proche en proche, se fixent plus ou moins loin de leur habitat normal. Les espèces ainsi introduites autour de Paris constituent un ensemble bien délimité: en dehors du Cochlicella barbara L., elles appartiennent aux groupes des Helix pisana, H. lhimbata, H. Ter- vert, H. Jusiana, H. avenionensis, H. variabilis, H. xalonica, H Mendranoiï, H. lineata (à noter une espèce nouvelle H. Ger- mañini Loc. nm. Sp.). Elles ont subi certaines modifications qui peuvent se résumer (4) Brochure in-8° de 74 pages. Académie des Sciences, Belles- Lettres et Arts de Lyon, 190,4. tr ainsi : 1° diminution sensible dans la taille; 2° tendance des formes déprimées ou subdéprimées à devenir subglobuleuses ou même globuleuses ; 3° diminution dans l'épaisseur du test; 4 atténuation très sensible dans la coloration. Ed. L. Note sur quelques Hélices Xérophiliennes du groupe Variabiliana recueillies aux euviron de Dieppe (Seine-Inférieure), par L. Germain (l). Dans les environs immédiats de Dieppe on trouve acclimatées de nombreuses colonies d’Helix appartenant au groupe Variabi- liana : H. xalonica Servain, avec une var. subglobosa mn. var. ; H. cyzicensis Galland ; H. mucinica Bgt. var. minor; H. fera Let. et Bgt., avec une var. zonula ; H. papalis Locard, dont on doit regarder comme synonyme l’H. pilula Loc. (ainsi que pro- bablement l’'H. peregrina Loc.), et qui présente une variété conica nov. form. ; À. palavasensis nom.mut. — H. lineata Loc. (non Olivi): H.agna Hagenm. Ed. L. Introduction à l'étude de la faune malacologi- que terrestre et fluviatile du Massif Armoricain, par L. Germain ‘). Dans son ensemble, la faune malacologique armoricaine, qui est d’une richesse réellement exceptionnelle en Pulmonés aqua- tiques ‘40 espèces de Limnæa et 27 de Planorbis), est celle de la région moyenne de la France, mais avec incursions méridionales fréquentes et étendues. Tandis les pénétrations d'espèces sep- tentrionales y sont peu nombreuses, les espèces du Midi sont, au contraire, excessivement abondantes. Dans la grande majo- rité des cas, les Mollusques introduits sont très répandus sur une étendue importante du Massif Armoricain. En thèse géné- rale, ils occupent sur tout le littoral de l'Océan Atlantique et de la Manche une zone d'une largeur dequelques kilomètres, et ils (1) Brochure in-8° de 8 pages. Extrait du Bulletin de la Société d'étude des Sciences Naturelles d'Elbeuf, 1904. (2) Brochure in-8° de 6 pages. Extrait des Comptes rendus de l’Assoc. frang. pour l'Avanc. des Sciences, Cherbourg, 1905. — 138 — remontent aussi volontiers le cours des fleuves formant, le long des rives de la Loire notamment, une étroite aréa. Les Mollus- ques méridionaux ainsi répartis dans le Massif Armoricain sont surtout : 1° les espèces du groupe de l’Helix pisana Müll. ; 2° plus de 40 formes du groupe de l'A. variabilis Drap. ; 3° le Cochlicella barbara L. Ed. DL. Etudes sur quelques Mollusques terrestres et fluviales du Massif Armoricain, par L. Germain. (1) Dans ce travail, M. Germain aborde différentes questions : 1° L'Helix limbata Draparnaud qui habite surtout la France Méridionale et moyenne, mais qui s’est acclimaté également dans l'Ouest et le Nord de la France, présente d'assez nombreu- ses variations de formeet de couleur parmi lesquelles on doit ranger trois espèces de Bourguignat, H. odeca, H. hylonomya et H. sublimbata, dont M. Germain a étudié les types dans la collection Locard, actuellement au Muséum de Paris. L'H. odeca Brgt., espèce uniquement basée sur la plus grande hauteur de la spire et la carène du dernier tour moins accusée, n’est qu’une forme elata du type limbata Drap. L'H. hylonomya, que Bour guignat caractérisait par la forme lenticulaire très renflée, mais que de nombreux intermédiaires relient au type limbata, doit être considéré comme une mutation depressa de l'espèce de Dra- parnaud. L'H. sublimbatu Brgt.est une espèce très mal définie qu'il faut regarder comme un des jalons reliant l’H. odeca à l’'H. limbata. 2 M. Germain élucide la synonymie de l'Helix lutosinula Locard, d'abord désigné par cet auteur sous le nom d’A. luteata Parreys, puis sous celui d’H. subluteata Locard (non Servain), et il établit, avec figures à l'appui, que l'H. lutosinula Loc., n’est qu'une variété depressa de l'H. luteata Parr., tandis que l'A. subluteata Servain en est une variété elata. 3 L'Helix armoricana Bret., qui se distingue de l'A. cespitum (1) Brochure in-8° de 68 pages, avec 1 planche. Extrait du Bulletin de la Société des Sciences Naturelles de l'Ouest de la France, ? sér., t. VI, 1906. — 139 — Drap. seulement par la plus grande hauteur de sa spire, n’est qu'une variété elata de cette espèce, qui ne semble pas jusqu'ici devoir être comprise dans la faune armoricaine. 4° L’Helix augustiniana Brget., assez commun dans le midi de la France, mais qui remonte sur les côtes de l'Océan et de la Manche, présente un polymorphisme très étendu : c'est ainsi que quatre formes décrites par Locard sont simplement des mutations de cette espèce : l'A. limbifera Loc. n'est qu’une va- riété picturata, caractérisée par son test brillant ornée de 6 à 8 bandes brunes ; l'H. actiella Loc. etl’H.labida Loc., entre les- quels il n'y a réellement aucune différence, sont des variétés de- pressa ayant un test uniforme ; enfin l’H. terraria Loc., n'est, lui aussi,qu'une var. depressa, mais ornée de 6 à 8 bandes colorées. »° Comme supplément à la faune malacologique de Maïine-et- Loire et de la Loire-Inférieure, M. Germain indique des localités nouvelles pour plusieurs espèces et donne la nomenclature d’un certain nombre de Mollusques non encore signalés dans ces départements, appartenant aux genres Succinea, Hyalinia, Helix, Pupilla, Limnaea, Bythinella. Il fait remarquer que le Limnaea Michaudi Loc. est tout au plus une variété major du L. interme- dia Fér., et il signale qu'à côté du type normal de l’Helix eri- cetorum Müll., il existe deux formes elata et depressa qui pa- raissent spéciales à l'Ouest de la France et que Bourguignat a élevées à tort au rang spécifique sous les noms respectifs d'A. morbihana et d'H. virgultorum ; l’'H. Tardyi Brgt., qui habite l'Est et le Sud-Est de la France et qui n’est également qu'une mutation depressa de l'H. ericetorum, peut être considéré comme la forme orientale de l’H. virgultorum. 6° M. Germain a fait la révision des six espèces françaises appartenant au groupe de l’Helix revelata Fér., qui comprend un assez grand nombre de formes paraissant spéciales à l'Europe occidentale, et il en a réduit le nombre à trois : H. revelata Fér., H. montivaga West., H. ptilota Brgt. En effet l'A. villula Bret. a été établi sur une forme jeune de l'H. venetorum Brgt., celui-ci ne constilue, lui-même, qu'une var. depressa du type revelata, et entin l’Æ. martigenopsis Servain en est également une variété subdepressa présentant en outre le mode macroporus. Ed. L. — 140 — Report on the Mollusca collected by M.H.Basedow on the South Australian Government North- West Expedition, 1903, by Ch. Hedley (1). Bien que sans affinités avec les formes qui habitent les régions arides d'Asie, d'Afrique ou d'Amérique, les coquilles Austra- liennes, sur lesquelles l'influence désertique a marqué son empreinte, offrent dans leur texture crayeuse et dans leur sculp- ture grossière les caractères des espèces qui, dans d'autres pays, sont soumises à de semblables conditions de milieu. Les Mollusques nouveaux récoltés par M. Basedow dans les monts Davies, Tomkinson, Musgrave et Mann comprennent : Thersites Basedowi mn. sp., Xanthomelon clydonigerum Tate var., X. radia- tu et X. asperrimum nn. spp. Ed. L, Studies of Australian Mollusea, Part IX, by Ch. Hedley (2). Dans cette nouvelle contribution à l’étude de la faune mala- cologique Australienne, M. Hedley établit la priorité d'Haliotis cyclobates Péron, 1816, sur A. excavata Lamarck, 1822, et regarde comme probables d’autres synonymies : Alaba flammea Pease — Diala albugo Watson, A. semistriata Philippi — Barleeia imbricata Watson, A. Martensi Issel — Diala Hardyi Melv.et Stand., Maculotriton bracteatus Hinds —= Cantharus Waterhousiæ Braz., — Columbella epidelia Duclos, Pleurotoma sterrha Watson — P. torresiana Smith, Standella nicobarica Gmelin — Merope ægyptiaca Angas ; il propose de faire passer le Rissoa Mariæ Ten. Woods dans le genre Lævilittorina et d'appeler Cerithiopsis cessicius nom. mu. le C. minimus Ten. Woods (non Brusina) ; il montre que la coquille qui a reçu les noms de Cerithium ebeninum Bruguière 1792, de Pyrazus Baudini Montfort 1810, et de (1) Brochure in-8*, de 5 pages, avec 1 planche. Extrait des Tran- sactions of the Royal Society of South Australia, vol. XXIX, 1905. (2) Brochure in-8° de 28 pages, avec 3 planches. Extrait des Procee- dings of the Linnean Society of New South Wales, 1905. — A4i — Cerithium ferruginosum Perry 1811, doit porter la dénomi- nation plus ancienne de Pyrazus herculeus Martyn 1784 sp. (Clava) ; il donne des renseignements, accompagnés de figures, sur la ponte du Purpura succincta Martyn et sur les coquilles suivantes: Emarginula dilecta A. Ad.; Diala translucida m.sp., Sydney ; D. monile À. Ad.; Eulimella anabathron m. sp., Bal- moral Beach; Odostomia opaca, Leiostraca inusta, Rissoa emble- matica, R. pulvoillus, mm. Sspp., Sydney ; Assiminea tasmanica Ten. Woods; Mitromorpha pallidula, Actæon roseus mmn.spp., Sydney ; Tethys norfolkensis Sow.; Cassidula zonata H. et A. Ad.; Condylocardia ovata m. sp., Sydney ; Cyamiomactra pro- blematica Bernard ; C. mactroïdes Tate et May ; C. communis n. sp. Sydney ; Montacuta semiradiata Tate ; Neolepton rostel- latum Tate; Bornia lepida m. sp., Sydney ; Joannisiella sphœricula Desh.; Philobrya parallelogr'amma m. sp., Sydney. Ed. L. Moïlusea from three hundred fathoms, Off Syd- ney, by Ch. Hedley and W.F. Petterd (1). Divers auteurs, entre autres Crosse (Journ. de Conch., 1895, p. 257) ont regardé comme ne pouvant s'expliquer que par une erreur, provenant du mélange de récoltes effectuées dans différents océans, le fait que l'expédition du « Challenger » aurait dragué au large de Sydney, dans la station 164 B, par 410 brasses de profondeur, une série de Mollusques dont plu- sieurs étaient des espèces bien connues de l'Atlantique. Effec tivement, un dragage fait en 1905, à environ 25 milles S-S-0. de ce même point, par 300 brasses, à permis de retrouver environ moitié des espèces nouvelles de cette station 164B, mais sans qu'on ait rencontré aucune des espèces Européennes. La collection ainsi rassemblée comprend une centaine d'espèces, parmi lesquelles MM. Hedley et Petterd signalent comme formes nouvelles ou particulièrement intéressantes : Cocculina tasmanica Pils. ; Monilea oleacea, Emarginula superba mn.spp.: Cyclostrema Johnstoni Bedd. ; Tiberia nitidula A. Ad. ; Rissoa (1) Brochure in-8' de 45 pages, avec 2 planches. Extrait des Records of the Australian Museum, vol. VI, 4905. @) filocineta, Bittium fuscocapitulum, Cerithiopsis cacuminatus mn, spp.: Cymatium kampyla Wats.; Coralliophila Lischkeana Dkr.; Murex licinus, Pleurotoma casearia, Bathytoma agnata nn.spp.: Zerebra Lauretanæ Ten. Woods; Cancellaria scobina nm. sp. : Carinaria autralis Q. et G ; Amusium thetidis Hedl. ; Limea Murrayi Sm.;Limopsis erectus, Poromya undosa nn.spp. Ed. L. Storia del Dentaliu m politum di O. @. Costa, par le Marquis de Menterosato (1). Le nom de Dentalium politum a été donné par Linné à une espèce des Indes. Quant à la prétendue espèce de l'Adriati- que, ainsi nommée par 0. G. Costa et appelée D. siculum par Deshayes (in schedis) et par Tryon (Man. of Conch.), l’examen des exemplaires de la collection Costa au Musée Zoologique prouve qu'il s’agit de spécimens usés de D. entale L., qui vit dans les mers du Nord de l'Europe et ne pénètre pas dans la Méditerranée. Hd Diagnoses de nouvelles Coquilles du Maroc, par P. Pallary (2). Les coquilles décrites dans cette note de M. Pallary sont : Xerophila Antoniæ m. sp., Atlas marocain, voisin des X. Au- maliana B. et X. trochoides Poiret ; Nassa /Hima) Vaucheri nm. sp.. Mazagan, Mogador et Casabianca, où il avait été déjà signalé par M. de Monterosato (Journ. de Conch. 1889, p. 114) sous le nom de N. signata Mtrs. (non Dunker); Ocinebrina pur- puroïidea m. sp., Tanger et Mogador, qui est probablement l'espèce considérée comme variété du Purpura lapillus par Lowe et comme Purpura? (new) par Mac Andrew ; Ocinebrina Mis- cowichi m. sp. Mazagan et Mogador ; 0. aciculata Lmk. var. cingulifera m. var. : Bornia sebetia da Costa var. triangula nm. var., Mazagan. Ed. L. (1) 1 page in-8°. Extrait de l’Annuario del Museo Zoologico della R. Universita di Napoli, N. Ser., vol. I, 1905. (2) 3 pages in-S°. Oran 1906. REVUE DES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES The Journal of Conchology, édited by W. E. Hoyle. Vol. XI, n° 11, july 1906. Contents: R. STaANDEN. Observations on the Terrestriat Molluska of the District around Silverdale, Lancashire. — W. A. Sxaw. Sinistral Helicigona arbustorum. — G, T. Rope. Do Swans and Ducks eat Anodonta cygnea ? — G. A. Gosca and B. B. Woopwarp. Christian Hee Hwass: 1731-1803. — F. B. JexnixGs. Helicella virgata var. hypozona in the Isle of Wight. — A. MayriEeLp. Contribution towards a List of West- Suflolk Non-Marine Mollusca. — J. E. Cooper. Bristish Species of Vallonia. — J. Wicrrip Jackson. An Attempt to Breed from a Sinistral Helix pomatia, with Notes on the Reproduction of the Dart. — J. Wizrrip Jacxsox. The Occurence of the White Form of Helicigona lapicida L. — P. Beesron. West Lancashire Non Marine Mollusca : Morecambe and District. — LIovEr E. Apams. Conchological Notes from Japan. Æhe Nautilus, a monthly devoted to the interests of Conchologists. Editors : H. A. Pilsbry and C. W. Johnson. Vol. XIX, n° 11, march 1906. Contents : E. G. VaNarTA and H. A. PizsBry. On Bifidaria pentodon and its allies (pl. Vlet VII) — Dwicar BLAXEY. Dredging in Frenchman’s Bay, Maine. — H. A. PizsBry. Shells of Grant, Valencia Co., New Mexico. — W. H. DALL . On a new Floridian Calliostoma [C.(Leiotrochus) Marionæ mn. sp.]— Notes: Frep L. Burron, Note on Trivia acutidentala Gask. ; — C. W. Jouxsow, Freeding Habits and Growth of Venus merce- naria. Vol. XIX, n° 12, april 1906. Contents : S. S. Berry. Note on a New Variety of Cerithidea sacrata Gld. from San Diego, Cal. — V. Srerxi. Additional =" A paie à Notes on Bifidaria pentodon and B. Tappaniana. — D. D.BALDWIN. Description of New Species of Achatinellidæ from the Hawaïian Islands [Partulina Cooperi, P. fulvicans, Newcombia carinella mn, spp., East Maui; Amastra montana m. sp., West Maui ; A. rubristoma mn. sp., Lanai; 4. seminuda m. sp. Molokai; A. conica, A. (Laminella) sinistrorsa mn. Sspp., Hawaii; A. (Laminella) læva m. sp. East Maui]. — Gro. H. CLapr. Notes on Carychium and Description of a New Variety (pl. VIII). — Wm. À. Nasox. A. New Subspecies of Polygyra multilineata Say [P. multilineata algonquinensis m. subsp, Illinois]. — Fr. Coccixs Baker. Limnæa Hinkleyi mn. sp., East Idaho. — W. H. Dazz, Note on some Names in the Volutidæ. Vol. XX, n° 1, may 1906. Contents: W. H. Fzucx. Shell-Collecting on the Mosquito Coast of Nicaragua, VI. — H. A. PicsBry. À new Chinese Sitala [S. hangchowensis m. Ssp.] — V. Srerxi. New species of Pisidium [P. proximum, mn. sp., British Columbia]. — The Monatee Snail, Bulimulus Dormani. — Notes : A. G. REYNoLps, Collecting in the Everglades ; — Output of American Pearls ; — 3. Rowezz, Cochliopa Rowelli in California ; — H. A. PiLsBRY, On the generic name Anostoma; — V. Srerki, On the Patho- logy of Sphærium. Vol. XX, n° 2, june 1906. Contents: Gro. H. CLapp, Epiphragmophora Kellettii Fbs. and ÆË. Stearnsiana Gabb. — Jas. H. Ferriss. Mollusks of Oklahoma. — V. Srerki. New species of Pisidium [P. minus- culum, P. fragillimum mn. sp., Wisconsin; P. levissimum, P. subrotundum nn. spp., Michigan ; P. Friersoni n. sp. Louisiane]. — Fr. Corus Baker. À new Sphærium from Illinois [S. stamineum Forbesi nm. var.] — C. H. CHapwicx. List of Wisconsin Shells, Fresh-Water Univalves. — Notes : Cu. T. Simpson, Drymæus Dormani in Manatee Co., Florida. Le Directeur-Gérant : H. Fiscuer. Chäteauroux. — Imprimerie Langlois. En vente au Bureau du Journal de Gonchyliologie BouLEevarD SAINT-Micuez. 51, Panis, 5° Arr. INDEX GÉNÉRAL et SYSTÉMATIQUE des MATIÈRES Contenues dans les volumes NXI à XL Du JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE ADS A AS NO Un vol. in-8° de 263 pages d'impression, comprenant la table des auteurs en même lemps que celle des articles contenus dans les volumes XXI à XL et la lable, par ordre alphabétique, des Classes, Ordres, Familles, Sous-Familles, Genres, Sous-Genres, Sections et Espèces de Mollusques décrits ou cités dans le Journal de Conchy- liologie. NT Prix : $ francs. On trouve également, au BurEAu pu JourNaL, la Première Partie, parue en 1878, de l’Index général el systématique des matières con- tenues dans les volumes 1 à XX du Journal de Conchyliologie. Un volume in-8° de 208 pages d'impression. Prix : $ francs. AVIS IMPORTANT Les Abonnés au Journal de Conchilioloyie reçoivent graluite- ment (frais de port exceptés) 25 exemplaires de leurs articles insérés dans ce recueil. Les tirés à part qu'ils demanderont en sus de ce nombre (spécifier sur le manuscrit) leur seront comptés conformément au ‘tarif (voir la n° 1 de 1901). Le coloriage des planches tirées à part ne sera effectué que sur la demande des auteurs et à leurs frais. Les manuscrits non réclameés seront détruits après leur pubhieu- . (ion. RER SRE AUDE EAP OP A PE 2 À EE NE ER CUT PRE O0 DE 3777 A EC PER RRUE dEE TARIF DES ANNONCES SUR LA COUVERTURE Une page entière pour { Numéro. 18 fr.; pour 4 Numé os. 50 fr. Ure demi-page » ) AU Tree » 80 {r: Un quart de page » » Cf 55 » 18 fr. Ces prix sont réduits de 25 ‘/, pour les Abonnés. TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS CETTE LIVRAISON Pages Addition à la faune malacologique du golfe de es par .P; PAPAS AS SÉT 77 Description de deux espèces nouvelles d' Helicina, par CÉFTANGE LE: GE NOUS LEA ER REs TT D: 0 429 Bibliograpihite 22002 24e AE RARE EC M 129 Revue des Publications pér iodiques ASS Pre de VAE Le Journal parait par trimestre et forme un volume par an PRIX DE L'ABONNFMENT (PAYABLE D'AVANCE) : Pour Paris et pour les départements (reçu franco). 16 fr. Pour l'Étranger (Union postale) id. AS ET: Prix du numéro vendu séparément.............. 5 fr. Prix de l'Index des volumes I à XX (reçu franco). 8 fr. Prix de l'Index des volumes XXI à XL id. ER UTP: S'adresser, pour les communications scientifiques, à M. H. FiscER, directeur du Journal, boulevard Saint-Mi- chel, 51, à Paris (5° arr.), et pour l'abonnement, payable d'avance, à M. F. R. be RupEvaL, éditeur, rue Antoine Dubois, 4, à Paris (6‘ arr.). Il est rendu compte des ouvrages de Conchyliologie et de Paléontolozie dont deux exemplaires sont adressés au bu- reau du Journal. CORRESPONDANCES ET ÉCHANGES Les correspondances ayant un caractère canot sciculilique, ainsi que les offres et demandes d'échang de coquilles faites par les Abonnés, seront insérées A tuitement sur la couverture. — Maximum : 4 lignes. Châteauroux. — Imprimerie Langlois f x } : 4 F<" Volume LEV, — N°3 Paru le 25 Avril 190% î a — À |LCONCHYLIOLOGIE COMPRENANT L'ÉTUDE DES MOLLUSQUES VIVANTS ET FOSSILES UOURNAL | PUBLIÉ, DE 1861 À 1898, SOUS LA DIRECTION DE CROSSE & FISCHER CONTINUÉ PAR ‘H. FISCHER, DAUTZENBERG & G. F. DOLLFUS | À PARIS Direction ET RÉDACTION : ADMINISTRATION : H. FISCHER F. R. os RUDEVAL, Éditeur 51, Boulevard Saint-Michel(F1°) 4, Rue Antoîne Dubois (VI) 1906 AIRES seal Le Journal paraît par trimestre et forme un volume par an lités exceptionnelles qu'ils présentent pour fournir aux Musées « des spécimens exactement déterminés de Coquilles récentes de Mol- lusques. Leur maison a été fondée en 1860 par le directeur actuel, M. G. B. Sowerby.F. L. S., etc., et, depuis lors, elle a acquis presque toutes les collections importantes qui ont été mises en vente. En outre, leur fonds s’est constamment accru des collections des Naturalistes voya- geurs et autres ; aussi est-elle la plus considérable qui existe, à la fois pour la qualité et la quantité. Ils attirent spécialement l'attention sur leur longue expérience dans l’étude des Mollusques, dont le nombre des espèces s’est accru et continue toujours à s’accroître si rapidement qu'il devient très important de pouvoir faire ses achats dans une maison de confiance qui est à même de fournir des spécimens en bon état et soigneusement déterminés. ne Leurs catalogues, contenant les noms d'environ 12.000 espèces, sont envoyés franco aux conservateurs des Musées et aux clients. Adresse : Sowerby et Fulton, Kew Gardens, London. Les auteurs sont priés d'exécuter les dessins des- tinés à être insérés dans le texte, soit à la plume et à l'encre de Chine, soit avec des crayons Wolf sur des papiers préparés Spéciaux, afin que ces dessins puis- sent être reproduits directement sur zinc. L k ÿ: $ MES RON OS PANDA EN CEE FE ET pee EU TOR MMA ER ET } on 0 JOURNAL CONCIYLIOLOGIE 3e Trimestre 1906 CONTRIBUTION A LA FAUNE MALACOLOGIQUE DE L’'INDO-CHINE Par Ph. DaurzEeNBErRG et H. FiscHer Les matériaux étudiés dans ce travail nous ont été obligeamment communiqués par M. Joubin, Professeur de Malacologie au Muséum. Ils ont été recueillis en Annam et au Tonkin par M. Boutan, Directeur de la Mission Scientifique permanente en Indo-Chine. A première vue ces matériaux consistant en quelques coquilles mortes recueillies dans les cordons littoraux, semblaient ne présenter qu'un intérêt très relatif; mais nous avons trouvé dans l'intérieur de certaines de ces coquilles, ramassées sur la plage de Ben-Son, Annam, du sable qui soumis à un triage minutieux nous a fourni toute une série de petites espèces très intéressantes, la plupart nouvelles, et appartenant à des geares qui n'avaient pas encore été signalés dans la région. Il est donc certain que des recherches plus sérieuses aideront à faire connaître une foule de formes qui ont échappé jusqu’à présent aux observations superficielles. Aux récoltes de M. Boutan se trouvaient jointes quelques espèces terrestres et d’eau douce envoyées du Tonkin par M. Demange, négociant à Hanoï, et par M. Krempf, attaché à la Mission Scientifique en Indo- Chine. — 146 — STREPTAXIS (EUSTREPTAXIS) COSTULATUS MIIdff Var. subeostulata Mlidff 1901. Streptaris(Eustreptaxis) costulatus Mlldff, subsp. sub- 1905 1904 costulatus, MÜLLENDORFF, Diagn. neuer von H. Frühst. ges. etc. in Na- chrichtsbl. d. d. Malak. Ges. p. 65. MIlldff, var. subcostulata MIldff, Bavay et DAUTZEN- BERG, Descr. coq. nouv. Indo-Chine inJ.de Conch. p.201 pl VIII APE — Mldfi subsp. subcostula- tus, H. FIscHER et DaurT- ZENBERG , in Mission Pavie Et: div. 1N°p990111Sdu t. à p.) Tonkin : Su-Yut. Rivière noire (M. Demange). 1859 1862. 1867. 1868. 1881 1885. 1887. HELICARION IMPERATOR Gould . Vitrina imperator . Helicarion — Gid. maleficus GouLp, Proc. Boston Soc. N. H. VI, p. 422. GouLp, Otia Conch. p. 101. v. MARTENS, Preuss. Exp. nach Ostasien p. 41. Preirrer,Mon.Hel.v.p.14. v. Martens, Mittheilun- gen I, p.73,pl. XIIL,f. 1 à 6. TrYoN, Man. of Conch. Str. and Syst. I, p. 179, pl. 41, f. 76-78. J. MagiLze, Moll. Tonk. diagn. p. 2. — 147 — 1887. Helicarion maleficus J. MABILLE, Sur quelques Moll. du Tonkin in Bull. Soc. Malac. Fr. p. 74. 1904. — (Cryptosoma) imperator Gld., H. FIscHER et DauTzENBERG, Catal. Indo- Chine in Mission Pavie Et. div. III, p. 392 (3). Tonkin : Su-Yut, Rivière noire (M. Demange) — Ban- Hao (M. Krempfi). L'Helicarion maleficus J. Mab., dont nous avons examiné les types récoltés par M. Balansa et conservés au Mu- séum de Paris, nous paraît identique à l’imperator Gould ; mais la fig. 11 de Mabille est loin d’être satisfaisante : elle présente en effet un tour de spire de plus qui, en réalité, n'existe pas dans les types. Heuix (EuLora) Jourpyi L. Morlet 1906. Helix (Eulota) Jourdyi L.M. DaurzeNBerG et H. Fis- CHER, Moll. rec. par M. Mansuy en Indo-Chine, inJ.de Conch. LITI, p.362. Tonkin : Hanoï (M. Boutan). HEezix (PAPUINA) DEMANGEI n. Sp. (PLV; fig. 1,2, 3.) Testa tenuicula anguste rimata. Spira conica, apice obtu- Siusculo. Anfr. 5 rapide crescentes, sutura impressa sejuncti, infra suturam anguste complanati, deinde convexiusculi, striis incrementi tenuibus striisque transversis minutissime decus- sati. Anfr. ultimus ad ertremitatem haud descendens, acute carinatus, basi valde convexus. Apertura valde transversa et ubi carina desinit, in ros- trum producta. Columella subarcuata, obliqua, umbilicum — 148 — fere omnino obtegens. Labrum acutum expansum ac subre- fleœum. Color albidus : zona fusca transversa angusta carinam comitatur. Altit. A4mm, diam.max. 19,5; diam. min. 15m. Aper- tura 9m, alta, L4amm lata. Coquille assez mince, pourvue d’une perforation ombi- licale très étroite. Spire conique à sommet un peu obtus, composée de cinq tours qui croissent rapidement et sont séparés par une suture très accusée. Ces tours présentent immédiatement au dessous de la suture une dépression étroite, aplatie ; ils sont ensuite convexes. Leur surface est ornée de stries d'accroissement très fines et de stries dé- currentes également fines qui forment un réseau visible seulement à l’aide de la loupe. Dernier tour à base bien convexe, non descendant à l'extrémité, présentant une ca- rène périphériale aiguë. Ouverture très transverse et présentant un rostre bien accusé à l'endroit où aboutit la carène. Columelle subar- quée, oblique, dilatée sur la perforation ombilicale qu'elle recouvre presque totalement. Labre dilaté aigu et un peu réfléchi au bord. Coloration blanchâtre avec une bande périphériale brune étroite, qui accompagne la carène. La moitié de cette bande émerge de la suture des tours précédents. Tonkin : Su-Yut, Rivière Noire (M. Demange). Cette espèce diffère de toutes celles qui ont été décrites jusqu'à présent de l'Indo-Chine par la conformation de son ouverture qui ressemble beaucoup à celle des Papuina de la Nouvelle-Guinée et des Iles Salomon. Malheureusement elle n’est représentée que par un exemplaire unique et en mauvais état, recueilli par M. Demange auquel nousdé- dions cette curieuse forme. — 149 — CLAUsILIA Dorri Bavay et Dautzenberg 1899. Clausilia (Pseudonenia) Dorri BaAvAY et DAUTZENBERG, J.de Conch., XLVII p. 283 pl. XII f. 6. 1904. Clausilia Dorri H. FiscER et DAUTZEN- BERG, Catal. Indo-Chine, in Mission Pavie Et. div. IT p. 409 (20). Tonkin : Su-Yut, Rivière Noire (M. Demange). TEREBRA TENERA Hinds 1843. Terebra tenera His, Proc.Z.S.L., p.158. 1847. — — Hinps in SowerBy, Thes. Conch., p. 184, pl. XLV, 16008 LE 1860. — — Hinds R£EvE, C. Icon., pl. XX VII, f. 148. 1885. — = —— Tryon. Man. of Conch. Str. and Syst., VIL, p. 35. DIAO ET OU Annam : plage de Ben-Son (M. Boutan). CANCELLARIA BocaGEr Crosse et Debeaux (emend.) 1863. Cancellaria Bocageana Crosse et DEBEAUX, J. de Conch., XI, p. 77; p. 263 plis; 1874. — — Cr.etD.Liscake, Japan. Meeres Conch Ip: 41 pl 2 ft 12 M0 0e 1882. — — Duxker, Ind. Moll. mar. Japonici, p. 103. — 150 — 1885. Cancellaria Thomasiana TRyoN, (ex parte, non Cr. et Debeaux), Man. of Conch. Str. and Syst., p. 19; pl:26 1292 Annam: plage de Ben-Sou, (M. Boutan). Nous manquons de matériaux pour contrôler l'opinion de Tryon qui considère comme identiques les C. Thoma- siana et Bocageana. La première de ces espèces est établie sur les fig. 25. 25a du C. Icon. représentant une coquille plus grande que le C. Bocagei, avec des côtes plus obliques, et indiquée comme provenant des Indes Occidentales : nous croyons qu'il n’y a pas lieu, pour le moment, de con- fondre les deux formes. OLIVELLA FORTUNEL A. Adams 1871. Oliva Fortunei A. ADAMS mss., MARRATT in SOWERBY, Thes. Conch., p. 36, pl. 350 (XXII), f. 429, 423. 1871. — pulchra MARRATT in SOWERBY, Thes.Conch., p.37, pl. 350 (XXIV), f. 429. 1878. — (Olivella) Fortunei A. Ad. WeinKkaurr, Mon. G. Oliva, in CG: Cab:, 2Ed% p.154, pl:394.20 21 1883. Olivella Fortunei A. Ad. TryoN, Man. of Conch. Str. and Syst., V, p. 69 pl. 16 f. 12-14 ; (15?) Annam: plage de Ben-Son, nombreux ex. jeunes (M. Boutan). Cette espèce n'est pas citée dans le Catalogue de P. Fischer. 1780. 1847. 1848. 1852. 1852 — A1 — SEMIFUSUS TUBA Gmelin Classicum legionis desultoriae Caemnrrz, Conch. Cab., . die Dragonertrompete . Murex Tuba — tuba . Pyrula — . Buccinum — . Murexz — . Pyrula — Gm. . Fusus ne . Pyrula — — crassicauda Melongena tuba Pyrula — IMepete pl: CXLIIE"E 1333. ScaRôTER, Einleit.1,p.619. GMELIN, Syst. Nat., Ed. XIIL, p. 5594. Dizzwyn, Descr. Catal., El, p. 720. LAMARCcKk, Anim. s. Vert.. VIT p#499: Woop, Index testac., p. 108, pl. 23, f. 68. Woop, Index testac., p. 126,"pl:°26, 1? 80! (c'est la var. crassicauda). DesxaYes, Encyel. Méth., III, p. 869 (pl. 426 f. 2). KiENER, [con. coq. viv., ps 010 1pl 26101517 DESHAYES in LAMARCK, Anim.s. Vert., IX, p.507 REEvE, C. Icon., pl. IX, f. 22; Priippr, Zeitschr. f. Mala- KoZ:1p:128; ‘ PETIT DE LA SAUSSAYE, Nouv. Classif. des Pyrula, in J. de C., IL, p. 148. Eypoux et SOULEYET, Voy. Bonite, p. 618, pl. 42, Î 4,5,6 (sub nom. Pyrule trompette). — 152 1858. Hemifusus tuba 1858. Busycon crassicauda 1859. Fusus (Hemifusus) tuba 1869. Hemifusus — 1881. Pyrula — Gm. 1881. Hemifusus — Gm. 1889. Semifusus e 1891. — — H. et A. Apams, Gen. of rec: MollALp: 82; ple9; 2) 28 | A. Apams, Genera of rec. Moll;;1;:p 451: CHenu, Man. de Conch., I, p. 442, f. 615. LISCHKE, Jap. Meeres Conch 11 0ip"#36: KoBELT, C. Cab., 2e Ed., p.44: pl: 75 RME ND fig. 1 (var. crassicauda Phil): TRrYON, Man.ofConch.Str. and Syst., [IT, p. 112. Crosse et Fiscaer, Note sur la faune conch. mar. de l’Annam, in J. de C., XXX VII, p. 284. P. Fiscer, Catal. Indo- Chine, in Soc. H. N. Au- tun p. 139 (55). Annam : plage de Ben-Son (M. Boutan), 4 exemplaire jeune. DiPsACCUS AREOLATUS Lamarck 1758. Buccinum spiratum 1764. 1767. 1780. Nassa oblonga etc. LiINNÉ (er parte), Nat: Ed. X\p:\#r99;: Linxé (ex parte), Mus.Lud. Ur, p.614 LiNNé (ex parte), Syst.Naï. ed. XII, p. 1203. CHemniTz, C. Cab. IV, p. 18pL-CCXXLE Syst. — 153 — 1783. Buccinum spiratum var. 2 1789. — - var. b 1790. — — STE — — L. var. 1821-22. Eburna tessellata 1822. — areolata 1831. — areolata Lk. 1835. —— — Lk. 1844. . — 1849. — — Lk. 1850. — — — 1858. — — 1859. — æ— Lk. 1859. — spiratu 1881. — areolata Lk. 1889. Dipsaccus areolatus — 1889. == — — ScaRÔTER, Einleit.Il, p.339. BRUGUIÈRE (non L.), En- cycl. Méth., p. 263. GMELIN (er parte), Syst. Nat., Ed. XIII, p. 3487. Dizzwyn, Descr. Catal. IT, p. 620. SWAINSON, Zool. Ill., If, pl. 145. LAMARCK, Anim. s. vert, VII, p. 282. Desuayes, Encycl. Méth., IL, p. 106. KIENER, Icon. coq. viv.. DA pit 2933: DESHAYES, in Lamarck, An.s. vert, 2 Ed. X, p. 235. REEVE, C. Icon., pl. E, f. 6. ADaAMS et REEVE, Sama- rang Moll., p. 32, pl. VIII, AE Küsrer.,Conch.Cab.,2eé6d.. p. 79, pl. 65, f. 2: CHENUu, Man. de Conch., I, p. 164, Î. 785. SOwERBy (non L.), Thes. . Conch. II p. 70 pl. CCXV l'UE TryoNn,Man. of Conch. Sir and Syst, Il, p. 212, pl. 82, {. 476 ; pl. 83, f. 525. LNMOREET IE Nden te XXX VII, p. 135. CrossE et Fiscuer, Note sur la Faune Conch. mar. — 154 — de l’Annam, in J. de C.. XXXVIE, p. 285. 1891. Dipsaccus areolatus Lk. P. FIscHEer, Catal. Indo- Chine, loc. cit., p. 141 (57). Annam: plage de Ben-Son (M. Boutan, 1905), exem- plaires roulés. Il est évident, d’après les descriptions et les références indiquées, que Linné a confondu sous le nom de Bucci- num spiratum deux espèces de Dipsaccus. Hanley nous apprend qu’elles existent en effet toutes les deux (et même une troisième ). lutosus) sous ce nom dans sa collection. La description du Mus. Lud. Ulr. semble plutôt viser l’es- pèce connue actuellement sous le nom d'areolata Lk. puis- que la coloration indiquée : albidus maculis ferrugineis tri- plici serie digestis ne peut s'appliquer qu’à cette espèce. Toutefois Bruguière avait distingué dès 1789 dans l'En- cyclopédie méthodique les deux formes en plaçant dans son B. spiratum A la forme à suture canaliculée et dans son PB. spiratum B celle à suture plane et à taches brunes disposées en 3 séries décurrentes qui est devenue le D. areolatus Lk. Nous ne croyons pas qu'il y ait lieu de revenir sur l'in- terprétation des descriptions linnéennes et nous jugeons préférable d'adopter la division, telle qu’elle a été établie d'une manière bien précise par Bruguière et adoptée ensuite par Lamarck et tous les auteurs modernes. NAssa viTTATA À. Adams 1851. Nassa (Aciculina) vittata A. AbaAMs,P.Z.S.L.,p.11% 1853. Nassa vittata A. Ad. REEVE, C. Icon., pl. XXIV NN MOULAGUPE Pr — 155 — 1882. Nassa (Aciculina) maculata A. Ad. TRYoN (ex parte), Man. of Conch. Str. and SYSEUIN p.08, pl: 12 f. 159 (tantum). Annam : plage de Ben-Son (M. Boutan), spécimens brisés. L’assimilation que Tryon a faite du N. vittata A. Ad. au N. maculata du même auteur nous paraît demander con- firmation car le N. vittata est costulé longitudinalement tandis que le N. maculata est lisse ; la coloration est éga- lement différente. MUREX UNIDENTATUS Sowerby 1777. Cochlis volutata, muricata, ete. Marrinr, G. Cab., III, p. 368, pl. CXIIL, f. 1056. 1834. Murex unidentatus SowErgy, Conch. Illustr. fig, 52. 18... — rarispina SowerBY (non Lk.),Conch. Ilustr. Catal. p. 1. 1845. — Martinianus REEvE (non L. Pfr. 1840), | PAZAS UE p:88;: 1854. — — Reeveul(#on) L'Pir.);C: leon pl XVII E/72; 1878. — — KoBELT (non L. Pfr.), C. Gab:-52d?/p 199% "pl9; f. à; pl: 22, 107,8. 1879. — rarispinosus SOWERBY (non M.rarispina Lk), Thes. Conch., IV, p. 3, pl. 380, fig. 2. 1880. —- ternispina TRYON (ex parte, non Reeve), Man. of Conch. Str. and Syst. II, p. 78, pl. 11, fig. 118 (tantum). SG Le 1889. Murex Martinianus Rve L. Morcer (non L. Pfr.), Catal.coq.rec parM.Pavie dans le Cambodge et le Royaumede Siam ,inJ.C.. XXX VII, p. 137. 1889. — — — CrossE et FiscHER (non L. Pîr.), Note sur la Faune conch. mar. de l’Annam, in: Jde CE XXENIL p. 285. 1891. — — — P. Fiscaer (non L. Pfr), Catal. Indo-Chine, loc. cit., p. 146 (62). Annam : plage de Ben-Son (M. Boutan), 1 exemplaire roulé. La synonymie de cette espèce est fort difficile à établir. Lamarck a donné comme référence de son Murex raris- pina la fig. 1056 de Martini qui paraît bien représenter l'espèce que nous avons sous les yeux ; mais sa description ne concorde pas d'une manière suffisanteavec cette figure. Deshayes (Anim. s. Vert. 2° Ed. IX p. 567, note), puis Kiener ont interprété d'une toute autre façon l’espèce de Lamarck en attribuant le nom de rarispina à la coquille nommée plus tard Murex formosus par Sowerby (pl. I, fig. 6). Reeve adoptant la manière de voir de Deshayes et de Kiener, a douné en 1845 à l'espèce figurée par Martini (fig. 1056) le nom de Murex Martinianus. Malheureusement L. Pfeiffer dans le Register du Conchylien Cabinet avait déjà dénommé en 1840 M. Martinianus une tout autre espèce connue sous le nom de pinnatus Wood, de telle sorte que la coquille représentée par Martini fig. 1056 n'a actuellement d’autre nom acceptable que celui de M. uni- dentätus Sowerby indiqué sur l'explication de la planche — 157 — du Conch. Illustr. où se trouve représentée cette espèce (fig. 52). Sowerby a donc eu tort dans le Catalogue des espèces du Concb. Illustr. publié ultérieurement, de considérer son M. unidentatus comme synonyme de M. rarispina Lk. PURPURA ALVEOLATA Reeve 1906. Purpura alveolata Rve. DaurzeNBerG et H.FisCHER, Liste des Moll. rec. par M. Mansuy en Indo-Chine, in J. de Conch. LIIT, p.394. Annam : plage de Ben-Son, et pointe du Scorpion, sur les rochers (M. Boutan). CUMA CARINIFERA Lamarck 1906. Cuma carinifera Lk. DAUTZENBERG et H. FISCHER Liste des Moll. rec. par M. Mansuy en Indo-Chine. in Jde Conch:; II; p. 394. Annam : plage de Ben-Son (M. Boutan), { exemplaire vide. SISTRUM MUSIVUM Kiener 1835. Purpura musiva KieNER, Icon. coq. viv., L p. 38, pl. 9, f. 22, 22. 1844. — — Kien. DESHAYES in LAMARCK, Anim. s. vert. 2 éd. p. 109. 1846. — — — R£eve, Conch. Icon., pl. XI, f. 52. 1858. — — — Küsrer, Conch. Cab., 2e éd., p. 456, pl. 25° f. 43. 1880. Ricinula Sistrum musiv a Kien. — 158 — TRYOoN, Man. of Conch. Str. and Syst., Il, p. 192, pl. 59, f. 284. Annam : pointe du Scorpion, sur les rochers de la côte (M. Boutan). 1780. 1790. 1798. 1832. 1835. 1836. 1842. 1843. 1844. 1852. 1878. BursA NArATRIix Bolten Buccina bufonia compressa Caemxrrz (ex parte), Conch. Murex Gyrinus Triton natator Ranella tuberculata Brod. Ranella tuberculata Brod. Apollon olivator Ranella tuberculata Brod. Cab; 41V 7 p:7078 Pb CXXVIII, f. 1229, 1230 (tantum). GMELIN (ex p. non Linné), Syst. Nat. éd. XII, p.3531. BozTEN, Mus. Boltenia- num, p. 427 (Chemnitz IV f. 1229, 1230). BropERIP, Proc. Z. S. L., Dm: SOWERBY jun., Conchol. Hlustr. 143: MüLLER, Synopsis, p. 100. KIENER, Icon. coq. viv., p27, pl. 12/22 DESHAYES ?n LAMARCK, Anim. s. vert., 2° Ed..IX, p. 999. R&EvE, C. Icon., pl. VII, f. 36. MEUSCHEN in Môrca, Catal. Yoldi, I, p. 106. KoBELzT in Küster, C. Cab., 2* Ed., p. 146, pl. 39, 1829: — 459 — 1SS1. anella tuberculata Brod. Tryon, Man. of Conch. 1889. — — = 1891. — = Str. and Syst., IL, p. 43, pl. 23, f. 46-47 (tantum). L. MorLer, Catal. coq. rec. par M. Pavie dans le Cambodge et le royaume de Siam, in J. de Conch., XXX VII, p. 138. P. Fiscaer. Catal. Indo- Chine, loc. cit., p.151(67). Annam : plage de Ben-Son, (M. Boutan), 1 ex. fruste. Nous avons été forcés de reprendre pour cette espèce le nom de natator Bolten, de beaucoup le plus ancien et qui ne prête pas à l'équivoque puisqu'il est basé sur les figures 1229 et 1230 du C. Cab. Tryon a assimilé à cette espèce le À. fuscocostata de Dunker (Novitates pl. XIX f. 1,2), mais la sculpture nous paraît trop différente pour admettre cette réunion. Bursa RANA Linné 1758 Murex rana FL RES — : VTT = 1786. Buccina bufonia... 1825. Murex rana Linné LiNNé, Syst. Nat., ed. X, p. 748 (excel. var.) LinNé, Mus. Lud. Ulr., p. 629 (excl. var.) LiNNÉ, Syst. Nat., ed. XII, p. 1216 (excel. var.) CHemnirz(er. p.), Conch. Cab IVe DOG DIE CXXXIIL f. 1270-71 (tan- tum.) Woop, Index testac., p. 121, pl. 25. f.21 (excel. syn. plur.) 160 1844. Ranella albivaricosa Reeve,Pr.Z°8. L., p.136: 1844 — — REEvE, C. Icon., pl. I,f. 2. 1855. Murex rana L. Hanzey,[psa Linn.Conch., p. 284. 1878. Ranella albivaricosa Rve Kogezr in Küsrer, C. Cab.. 2e éd. p. 133 pl. 38 f. ASS AS, 1881. — — TrYoN, Man. of Conch. Str. and Syst., IIT, p. 38, pl: 18:15,106: Annam : plage de Ben-Son (M. Boutan), 3 ex. morts. Il nous semble que la reprise, pour cette espèce, du nom linnéen rana s'impose, bien que la description du Sys- tema Naturæ soil fort sommaire. En effet, la plupart des références s'appliquent à l’espèce qui a été désignée depuis par Reeve sous le nom de Ranella albivaricosa et d’autre part Hanley nous apprend que la collection de Linné ren- ferme bien cette espèce et qu’elle y est inscrite sous le nom de Murex rana. Il est vrai que Linné a considéré la coquille à longues épines connue sous le nom de Bursa spinosa Lk. comme n'étant qu’une variété de son Murex rana et que cette es- pèce existe aussi dans sa collection sous le: nom de M. rana ; mais ces quelques imperfections ne suffisent pas à notre avis pour faire rejeter un nom linnéen qui est meilleur que bien d’autres du même auteur qui ont été généralement acceptés. La figure de Wood (Index testac.) sous le nom de Murex rana L. représente bien notre espèce. Cassis (SEMicassis) piLA Reeve 1773. (sans nom) Marrini, C. Cab, IL, p. 10, vign. 48, f. 1, 2. — 161 — 1848. Cassis pila Reeves, C. Icon., pl. IX, fig. 21. 14857. — — Rve KüSTER) C::Cab:. 26 Ed., D'a9bl508 t%:9/10; 1885. Cassis( Semicassis) saburon Ad. var. pila Rve. TRYON, Man. cf Conch. Str. and SYSCNIE Ne p: 021799 pl:5; fig. 75. 1889. Cassis pila Rve L. Morcer, Catal. coq. rec. par M. Pavie dans le Cambodge et le Roy. de Sidi cine Jde et: XXXVII, p. 139. 14891. — — — P. Fiscner, Catal. Indo- Chine; "loc-Lcit np 152 (86) Annam : plage de Ben-Son (M. Boutan), 1 spécimen fruste. DozruM LiscHKEANUM Küster 4857. Dolium Lischkeanum Küsrer, Monogr. in C. Cab F2 Ed Rp DIE 62 1H: 1885. — costatum Mke var. fimbriatum Sow. TRYoN (ex parte), Man. of Conch. Str. and Syst., p. 264, pl. 3, fig. 18. 1889. — Lischkeanum Küst. Crosse et Fiscaer, Note sur la faune Conch. mar. de l’Annam, in J. de C., XXX VII, p. 285. 1891. —— — — P. Fiscaer, Catal. Indo- Chine, loc. cit., p.152 (68). Annam : plage de Ben-Son (M. Boutan). 1© — 162 — POTAMIDES TUBERCULATUS (Linné) Born 1905. Potamides tuberculatus (Lin.) Born DAUTZENBERG et H. Fiscner, Liste des Moll.réc. parle Cap. Blaise au Tonkin,inJ.de Conch., LIIL, p. 130. Annam : pointe du Scorpion (M. Boutan, 1905), sur les rochers de la côte. TYMPANOTONUS CINGULATUS Gmelin 1905. Tympanotonus cingulatus Gm. DaurzENBEeRG et H. Fiscaer, Liste des Moll. réc. par M. Mansuy en Indo-Chine, in J. de C., LIL, p. 410. Annam : plage de Ben-Son (M. Boutan), 1 ex. fruste. PLANAXxIS SULCATUS Born 1905. Planaxis sulcatus Born DauTzENBERG et H.FISCHER Liste des Moll. réc. par le cap. Blaise au Tonkin, n J. de Conch, LIL, p. 139. Annam : pointe du Scorpion, sur les rochers de la côte (M. Boutan), 1 ex. TURRITELLA BACILLUM Kiener 1845. Turritella bacillum KIENER, Icon. coq. viv., D: 5, DL he Ur 1848. —— — Kiener Krauss, Südafr. Moil., p. 106. 1849. — — — Reeves, C. Icon., pl. Il, Ep — 163 — 1886. Turritella bacillum Kiener Tryo (ex parte), Man. of Conch. Str. and Syst. VIIL, p. 196, pl. 59, fig. 34 (tantum). 1891. _— — — _(var.)P.Fiscaer,Cat.[ndo- Chine. loc. cit.,p. 165 (81). 1897. — — — KogeLr, C. Cab.,2e Ed., p. 54, pl'As 1; Annam : plage de Ben-Son (M. Boutan), 1 ex. TURRITELLA REEVEI nom. nov. 1849. Turritella crocea REEvE (non Kiener), C. Icon., pl. VI, i. 26. 15S6. — bacillum TRYON (ex parte, non Kiener), Man. of Conch. Str. and Syst, VIIT, p. 196, pl. 60, fig. 42 (tantum). 1897. — Sp. KogeLr,C.Cab.,2° Ed.p.32. Annam : plage de Ben-Son, exemplaires brisés (M. Boutan). Reeve a assimilé au T. crocea de Kiener (Icon. coq. viv. p. 24 ; pl. 11 fig. 2, 2 sub nom. crocata) une forme qui nous paraît en différer absolument par le nombre bien moindre de ses cordons décurrents, par le profil des tours qui est plus plan, et enfin par la coloration. M. Kobelt s'est aperçu de la discordance des figurations de Kiener et de Reeve. Il accepte toutefois la manière de voir de Tryon qui considère le T. crocea Kiener comme une simple variété de coloration du T. bacillum Kiener ; mais cette opinion nous paraît absolument inadmissible. Par contre M. Kobelt représente pl. 8, fig. 3, 4 deux Turri- tella de Chine qui lui paraisent constituer une espèce voi- sine des T. bacillum et terebra mais pourtant distincte. — 164 — L'une de ces deux figures (f. 3) concorde surtout très bien avec le crocea de Reeve (non Kiener) et nous sommes d'avis qu'il y a lieu de lui attribuer un nom spécial. Nous propo- sons celui de Reevei. MELANIA HAMONVILLEI Brot 1905. Melania Hamonwillei Brot DAuTrzeNBERG et H. Kis- CHER, Liste Moll. réc. par le cap. Blaise au Tonkin, in J. de C., LITE, p. 141. Tonkin : Su-Yut, Rivière Noire (M. Demange). — Trilé, (M. Krempf). — Van Linh (M. Krempf). MELANtA JULLIENI Deshayes 1874. Melania Julieni Desh. (mss.) Bror, Monogr. in C. Cab., 2e Ed., p. 93, pl. 11, fig. 2. 2. 1874. — Jullieni Desh. DesHaYes et JULLIEN, Mém. sur des Moll. nouv. du Cambodge,ir Nouv.Arch. du Muséum, p.143, pl. VIT. üe 12810: 1876. — — _ CrossEe et FiscHer, Moll. fluv. rec. au Cambodge,in J.deConch.,XXIV,p.324. 1889. — — — L. MorLer, J. de Conch. XXX VII, p. 145. 1904. — — — H. FiscHer et DAUTZEN- BERG, Catal. Indo-Chine in Mission Pavie, Ed. div. III, p. 417 (28). Tonkin : Su-Yut, Rivière Noire (M. Demange). — 165 — Cette espèce. dédiée au Dr Jullien doit être orthographiée Jullieni et non Julieni comme l'a écrit Brot. Notre exem- plaire se rapproche plus du type représenté par Brot, pl. 11 f. 1), que des spécimens figurés par Deshayes et Jullien. MELANIA TUBERCULATA Müller 1906. Melania tuberculata Müll. DaurzENBERG et H. FISCHER Moll. réc. par M. Mansuy en Indo-Chine, in J. de Conch., LILE, p. 443. Tonkin : Su-Yut, Rivière Noire (M. Demange). MELANIA KREMPFI n. Sp. (PIAV; 6.67) Testa parum solida imperforata elongato-conoidea, spira apice truncata. Anfr. perstantes 5 convexi sutura sat im- pressa juncti, a plicis incrementi et funiculis transversis obso- letissime granulosim decussati. Apertura ovata superne angulata. Columella parum crassa arcuata. Labrum acutum arcuatum ac sinuosum. Color corneus flammulis longitudinalibus fuscis, plus mi- nusve interruptis irregulariter pictus. Columella albescens. Alt. 26 mill., diam. 11 mill; apert. 11 mm. alta, 8 mm. lata Coquille peu épaisse imperforée, de forme allongée. Spire conoïde tronquée au sommet. Les 5 tours persis- tants sont convexes, séparés par une suture bien accusée et ornés de plis d'accroissement et de cordons décurrents également faibles qui déterminent un treillis très obsolète et légèrement granuleux qu'on découvre par places à l’aide de la loupe. Ouverture ovale, anguleuse au sommet. Colu- melle arquée, peu épaisse. Labre aigu, arqué, à profil sinueux. Coloration d’un jaune corné, orné de flammules — 166 — longitudinales brunes plus ou moins interrompues et irré- gulières. Columelle blanchâtre. Opercule.…. Tonkin : Ban-Haoet entre Van-Linh etTrilé(M.Krempf). Même espèce que celle rapportée par M. Messager d’un affluent du Song-Ki-Kong. C’est une forme moins allongée que M. Schomburgki mais présentant la même coloration. SOLARIUM PERSPECTIVUM Linné 1758. Trochus perspectivus LiNxÉ, Syst Nat. ed. X,p. 751. 1764. — = LiNNÉ, Mus. Lud. Ulr., p. 646. 1767. -— — LiNNÉ, Syst. Nat. ed. XII, p. 1227. 1780. — — L. Born, Test. Mus. Caes. Vindob. p. 326. 1781. — — seuopticus CHEMNITZ (ex parte), C. Cab, V:p.53;pl:CLXXIIE f. 1693 (tantum.) 1783. — — L. SCHRÔTER, Einleit., 1, p. | 650. 1790. — — — GMELIN, Syst. Nat., ed. XIII, p. 3566. 1815. — (Solarium) perspectivus BRookes, Introd. to Conch., p.133, pl. 7, f. 94. 1817. — perspectivus Dizzwyn, Descr. Cat. U, p. 784. 1822. Solarium perspectioum L. Lamarck, Anim. s. Vert., VIT DS: 1822. 2 £® — Bowpicx, Elem.ofConch., 10, AA a 2 4825. Trochus perspectivus L. Woon, Index testac., p. 137, pl. 29, f. 62. 1830. 1838.7? 1843. 1844. 1844. 1848. 1848. 1848. 1552. 1853. 1859. 1864. 1866. 1878. 1889. 1890. SrAGTe Solarium perspectivum — Lk. formosum trochleare zonatum australe incisum perspectivum Lk. trochleare Hinds perspectivum L. SOWERBY, Genera of Shells, [, G. Solarium. KienEr, Icon. Coq. viv., D) 2 €) M EPA à 2 1 DESHAYES in LAMARCK, Animes Vert. 2*Ed.1X, p. 97. ENDS PP? 2:05 0L1p 22; Hinns:P°2082410: pr29. Puicippr, Zeitschr. f. Ma- lakoz., p. 173. Puicippi, tbid., p. 168. PuiLrppi, tbid., p.169. Eypoux et SOULEYET Voy. Bonite, p. 587, pl. 37, fig. AO Picrppr, C. Cab., 2 Ed., D'Sapldeten CHENU, Man. de Conch., I, p. 232, fig. 1352. REEVE ACC Icon. pl il he 1485 44bD; (Architectonica) perspectioum HANLEY in So- perspectivum L. WERBY, Thes. Conch., II. p. 228, pl. 253, fig. 836, 931, 38- TryoN, Man. of Conch.. IX, p. 8, pl. 2, fig. 18-21. CrossE et Fiscaer, Note sur : la faune :Concir.: mar. de l’'Annam, in J.C. XXXVIL p.287. Crosse et Fiscuer, Moll. mar. de la Baie d'Along,. in JR CRRERR MIEL PE DEA — 168 — 1891. Solarium perspectivum L. P. Fischer, Cat. Indo- Chine, 100/#cIL pe (87). Annam : plage de Ben-Son, (M. Boutan) 2 ex. morts. ALVANIA BOUTANI D. Sp. (PI. VI, fig. 1, grossie 15 fois) Testa minuta, solidula, nitidula, imperforata, conoideo- ovata. Spira mediocris, apice obtusissimo. Anfr. 3 1/2—4 su- tura sat impressa juncti, primus levis, ceteri costulis longitu- dinalibus funiculisque transversis 2 regulariter clathrati. In anfr. ultimi basi funiculi 4 accedunt. À pertura subrotundata superne subangulata. Columella arcuata callo tenui adna- toque munita. Labrum extus a funiculis transversis fim- briatum. Color albus subhyalinus. Alt. 1,9mm; diam. max. 1,2%, Apertura 0,9nw alta, 0,5mm lata. Coquille de très petite taille, assez solide, luisante, im- perforée, de forme ovoïde-conique. Spire médiocrement élevée, très obtuse au sommet, composée de 3 1/2 à 4 tours séparés par une suture bien marquée. Premier tour (incom- plet) lisse, les suivants ornés de costules longitudinales régulièrement et largement espacées et de deux funicules décurrents un peu plus forts que les costules, qui déter- minent avec celles-ci un treillis régulier à mailles qua- drangulataires légèrement tuberculeuses aux points d'in- tersection. Sur le dernier tour, quatre autres funicules décurrents règnent entre la périphérie et la base. Les cos- tules longitudinales s’effacent au-dessous de la périphérie. Ouverture arrondie légèrement anguleuse au sommet. Columelle arquée ; bord columellaire pourvu d'une callo- sité mince, appliquée, mais bien visible. Labre arqué pré- — 169 — sentant, du côté externe, des tubercules correspondant aux extrémités des funicules décurrents. Coloration blanche uniforme subhyaline. Annam : plage de Ben-Son (M. Boutan.) Quoique de fort petite taille, cette coquille paraît bien adulte. Elle est remarquable par le treillis à mailles larges dont elle est ornée. CINGULA ANNAMITICA D. SP. (PI, VI fig. 2, grossie 15 fois) Testa minutissima nitidula imperforata, ovato-conoideu. Spira mediocris, apice obtuso. Anfr.4 converi, sutura subca- naliculata juncti, primi 2 leves, ceteri striis incrementi ar- cuatis parumque conspicuis ornati. Apertura rotundata : peristoma continuum. Columella arcuata, paululum reflexa. Labrum simplex arcuatum. Color pallide fulvus, zonis saturatioribus 2parum distinctis, altera in medio anfr. ultimi, altera paullo angustior infra peripheriam, ornatus. Spira fulva. Alt. 1,4mm; diam. max. 0,9mm, Apert. 0,6mm, alta, 0,5mm lata. Coquille minuscule, luisante imperforée, de forme ovale- conoïde. Spire médiocrement élevée, obtuse au sommet, composée de 4 tours convexes séparés par une suture lé- gerement canaliculée : les deux premiers lisses, les autres ne présentant que des stries d'accroissement faibles ar- quées. Ouverture arrondie, à péristome continu. Colu- melle arquée, très légèrement réfléchie. Labre simple arqué. Coloration gris rosé pâle, avec deux bandes décurrentes fauves peu distinctes situées sur le dernier tour, l’une large vers le milieu des tours, l’autre un peu plus étroite — 170 — au-dessous de la périphérie. Les tours supérieurs sont d’un fauve assez fonce. Annam : plage de Ben-Son (M. Boutan.) PALUDINA POLYZONATA Frauenfeld 1906. Paludina polyzonata Fr. DAUTZENBERG et H.FISCHER, Moll. réc. par M. Mansuy en Indo-Chine, in J. de Conch., LIII, p. 419. Tonkin : Ban-Hao (M. Krempf). — Hanoï (M. Boutan), plusieurs spécimens avec passage à la variété Duchieri H. F. (Voyez J. de C., LIIT, p. 156). PALUDINA AMPULLIFORMIS Souleyet 1906. Paludina ampulliformis Soul. DaurzENBERG et H. Fischer, Moll. réc., par M. Mansuy en Indo-Chine, in J.de Conch.,LNI,p.417. Tonkin : Hanoï (M. Boutan). PALUDINA QUADRATA Benson 1906. Paludina quadrata Bens. DaAuTzENBERG et H. FISCHER, Moll. rec., par M. Mansuy en Indo-Chine, in J. de Conch., LIII, p. 419. Tonkin : Hanoï (M. Boutan). Plusieurs spécimens non typiques, mais appartenant aux variétés Beevei D. et H.F., æruginosa Reeve et bizonalis (MIldff) D.et H.K. — 171 — AMPULLARIA POLITA Deshayes 1906. Ampullaria polita Desh. DAUTzZENBERG et H. FISCHER, Moll. réc., par M. Man- suy en Indo-Chine, in J. de C., LIII, p. 426. Tonkin : Hanoï (M. Boutan). AMPULLARIA GRACILIS Lea 1906. Ampullaria gracilis Lea DauTzeNBERG et H.FISCHER, Moll., réc., par M. Man- suy en Indo-Chine, in J. de C. LIL, p. 4%. Tonkin : Hanoï (M. Boutan). CYCLOPHORUS COURBETI AnCey 1906. Cyclophorus Courbeti Ancey DAUrzENBERG et H. Fis- CHER, Moll. réc. : par M.Mansuy en Indo-Chine, in J.de Conch., LIIT,p. 431. Tonkin : Ban-Hao (M. Krempif). — Su-Yut, Rivière noire (M. Krempf), 1 ex. jeune. CRUCIBULUM (BICATILLUS) RENOVATUM Crosse et Fischer 1906. Crucibulum (Bicatillus) renovatum Cr. et F. DAUTZEN- BERG et H. Fiscxer, Moll. réc. par M. Mansuy, in J. de Conch., LIIL, p. 445. Annam : Plage de Ben-Son (M. Boutan). 1764. — 172 — NATICA LINEATA Nerita canrena var. alba . Nerita canrena L. var. 7 Neritaumbilicata laevis etc. die liniirte Nerite Nerita canrena var. 7 var. D 2. Natica lincata Lk. Lamarck lineis undatis ferrugineis LiNNé, Mus. Lud. Uir., p. 674. Born,Test.Mus.Caes.Vin- dob., p.396, pl. 17, f. 4,2. CHEMNirz, - CG. Cab., V. p.294 pl oCEXXXVE Î. 1864, 1865. ScHRÔTER, Einleit. Il, p. 395. GMELIN, Syst. Nat., édit. XII, p. 3669. Dizzwyn, Descr. ITp7976: LAMARCK, Anim. s. Vert., VI, 2e partie, p. 201. DEsHAYES, Encycl. thod., IIT, p. 602. DESHAYES n LAMARCK, Anim.«sVert 12"46de VIII, p. 640. Paizippi, C. Cab,, D:41/plla19°40 REëvE, C. Icon., pl. VII, (94: CHenu, Manuel de Conch.. L'p:213, 1.411604: SOWERBY, Thes. Conch.. Vp19 pl: 4501758: TRYON, Man. of Conch.Str. and Syst, VIII, p. 29, pl'8:497: Catal., Mé- 9e _ Ed., — 173 — 1889. Natica lineata Lk.. L. Morzer,Catal. coq. rec. par M. Pavie dans le Cam- bodge et le Roy. de Siam, iiiedenrder EX XX VIE. p. 155. 14891. — — — P. Fiscakr, Catal. [ndo- Chine,loc. cit., p.194[110]. Annam : plage de Ben-Son (M. Boutan), 1 ex. NATICA MAROCHIENSIS Gmelin 1906. Natica marochiensis Gm. DAuTzENBERG et H. Fis- CHER, Liste des coq. réc. par M. Mansuy, in J. de C., LIIE, p. 445. Annam : plage de Ben-Son (M. Boutan), 1 ex. jeune. NarTica (NEVERITA) pipymA Bolten 1798. Albula Didyma BoLTEN, Mus. Boltenia- num, p. 20. Nous n'avons pas rencontré la forme typique de cette espèce. var. bieolor Philippi 1848. Natica bicolor Puicrppi, Zeitschr. f. Ma- lakoz., p. 156. 4852. — — Ph. Puicrppi, C. Cab. 2% Ed., p. 43, pl, 6, f. 4. 4855. — Petiveriana RECLUZ mss., ?n REEVE, Glcon pli VE417a4#2p: 4886. — bicolor Phil. TrYoN, Man. of Conch. Str- and Syst VIT p. 35. — 174 — 1886. Natica ampla Phil. 1ASS9. — Petiveriana Recl. 18910 == = TRYON (ex parte), ibid., NAIL %p:1988/"pl 41%pP291 (tantum). CRossE et Fischer, Note sur la faune Conch. mar. de l’Annam, in J. de Conch., XXXVII, p. 288. P. Fiscarr, Catal. Indo- Chine,loc.cit., p.195 (111). Annam : plage de Ben-Son (M. Boutan), quelques exem- plaires. La var. bicolor diffère du N. didyma typique par sa forme plus déprimée à spire aplatie, son ombilic plus ouvert, sa callosité plus petite, moins saillante, moins largement soudée contre la coquille et enfin par sa spire noirâtre bordée d’une ligne blanche au-dessous de la suture. Il nous semble que le N. papyracea v. d. Busch in Philippi Abbild. 1845, p. 45 pi. 2 f. 14 n’est que le jeune âge de la var. bicolor. SIGARETUS NERITOIDEUS Linné 1758. Helix neritoidea LiNNÉ, Syst. Nat. ed. X, D: LiNNÉ, Mus. Lud. Uir., p. 678. LinNé, Syst. Nat.,ed. XII, p. 1250. GMELIN, Syst. Nat. ed. XIIL, p. 3663. Dizzwyn, Deser.Catal., IE, p. 972. — 175 — 1830. Sigaretus haliotideus 1850. — insculptus 1850. — latifasciaius 1882. —" neritoideus L. 1855. Helix neritoidea 1864 1883. — — 1886. — — .Sigaretus neritoideus L. SowerBy (non Helix halio- toidea Linné), Genera of Shells I, G. Sigaretus, fig. 2. ADaMs et RE&éeve, Voy. Samarang, p.99, pl. XII, f: 40: ADpamMs et REEvVE, ibid. p. 99, pl. XIII, f. 12 (non Reeve). SOWERBY,Thes.Conch.,V, p. 40, pl. 441, f. 1 (latifas- ciatus) ; pl. 442, f. 16, 17. HanLey,lpsa Linn.Conch., p. 390. REEVE, C. f. 5a, 5b. WEINKAUFF, C. Cab., 2° éd., G. Sigaretus, p. 18, pl. 3, ta LA TRYON, Man. of Conch., VIII, p. 55, pl. 22, f. 35, 38 à 40 (comprenant lati- fasciatus Ad. et R., Java- nicus Gray, insculptus Ad. et R. et Leachii Phil.) lGon-Atple ue Annam : plage de Ben-Son (M. Boutan), 1 ex. Recluz dans sa monographie des Illustr. Conch. de Chenu a attribué le nom de neritoideus L, à la coquille du Pérou et du Chili nommée cymba par Menke ; cette manière de voir pourrait être adoptée car la figure de Gualtiéri pl. 64, fig. 1, bien que très grossière et mauvaise, est d’une taille trop grande pour qu’on puisse la rapporter à une autre espèce. D'autre part les mots testa livida du — 176 — Systema Naturae et certains termes de la description du Mus. Ludovicae Ulricae : « Testa convexa, aitior, mucrone livida, subrotunda, obtuse striata, striis plus quam 40; spira depressa terminata puncto calloso. Apertura subro- tunda, fauce livida ; labium exterius patum interius basi reflexum » conviennent aussi à la grande espèce du Pérou ou du Chili. Mais Hanley nous apprend que la seule coquille de la collection linnéenne à laquelle la des- cription du Systema puisse convenir est celle qui a été représentée par Sowerby, Genera of Shells, Sigaretus, fig. 2, sous le nom de Sigaretus haliotideus et qui est bien l'espèce que la plupart des auteurs ont considérée comme le véritable Helix neritoidea de Linné. Nous n’hésitons pas à adopter l'opinion de Tryon qui considère les S. latifasciatus Ad. et Rve, insculptus Ad. et Rve, javanicus Gray comme synonymes; mais nous doutons fort qu'il en soit de même du $. Leachi Blainville. Quant au S. japonicus Lischke, il est certes fort voisin, mais en l'absence de matériaux suffisants, nous ne pouvons savoir s’il s'agit là d'une espèce spéciale ou d'un spécimen peu adulte du S. neritoideus. L'exemplaire envoyé par M. Boutan concorde dans tous les cas avec le S. neritoideus. SIGARETUS (EUNATICINA) PAPILLA Gmelin 1781. Papilla seu Ruma felis CHeMniTz, Conch. Cab., V,'p. 284, pl: CLXXXIX. 1241989; 1790. Nerita papilla GMELIN, Syst. Nat. ed. XIIL, p. 3675. 4817. — — Gm. DizzwyYn, Catal. Il, p. 985. 1832. Natica costulata Quoy et Garmarp, Voy. Astrol., [l, p. 235, pl. 66, (1207242 NP VU PIN à — 177 — 1843. Sigaretus papilla 1843-45. — Papillus 1850. — acuminatus 1851. Sigaretus Papillus 1852. Natica papilla 1882. Sigaretus — Gm. 1882. — acuminalus 1858. Naticina papilli — DESHAYES in LAMARCK, An.s.Vert.,2ed.IX,p.13. Reczuz, Monogr. in CHENU, lllustr. Conch., p. DS) 0] ON LL 4 EC RTE AR es ADpaMs et REEVE, Voy. Sa- marang, p.5#4,pl. XIII, f.8. RecLzuz, Catal. des esp.du G. Sigaret, in J. de C., IT, p.181. Puicrppr, C. Cab., 2° Ed., Natica, p. 36, pl. 4, f. 18. SOWERBY, Thes. Conch., V, p. 43, pl. 142bis, f. 44. SOWERBY, Thes. Conch., V, p. 44, pl. 149bis, f. 43. H. et A. Apams, Genera of rec. Moll., I, p. 212, DEVANT 1859. Sigaretus (Naticina) papillus Gm. CHenu, Man. de 1864 — 1864. — coarctatus 1864. _— nitidus 1871. — papilla Gm. 1883. — — — 1886. — (Eunaticina) — — papilla Gm. Conch., [ p.216; 14185: REEvE, C. Icon., pl. IV, f. 492, 19. REEvVE, C. Icon., pl. IV, f. (YÉPRUYLE REEvE, C. Icon. pl. IV, f. 202, 20b. Liscake, Moll. Jap., Il, p. 169. WEINKAUFF, C.Cab.,2eEd., G. Sigaretus, p. 38; pl. 9, fig. 4,6; pl. 10, fig. 8. TRYOoN, Man. of Conch. Str. and Syst., VIIL, p. 58; pl 2910018719; 187:188; 3 — 178 — 1889. Eunaticina tumescens L. MorLer (non Reeve), Catal. coq. rec. par M.Pa- vie dans le Cambodge et le Roy. de Siam, in J. de C:, p.156. Annam : plage de Ben-Son (M. Boutan). L. Morlet et P. Fischer ont cité de l’Annam les Eunati- cina tumescens Rve et Lamarckiana Recluz qui se distinguent de l'E. papilla par leur forme plus ovale et plus renflée. Toutefois l'exemplaire de la collection L. Morlet que nous possédons sous le nom de tumescens et qui provient du golfe de Siam n'est pas cette espèce, mais bien le papilla Gmelin. Il y a donc là une erreur de détermination qui doit être rectifiée. SIGARETUS (EUNATICINA) PEROBLIQUUS D. Sp. (pl. V, fig. 4, 5) Testa sat solida, parum nitens, profunde umbilicata, qlo- boso-depressa. Spira brevis, conoidea. Anfr. 4 convexiusculi rapide crescentes, sutura impressa juncti. Anfr. primi 2 leves, ceteri undique liris spiralibus planis sulcisque interstitialibus inaequalibus transversim sculpti. Anfr. ultimus permagnus basi convexus, circa umbilicum pervium late excavatus. À per- tura valde obliqua et basin versus recedens. Columella obli- qua, superne callo crasso, umbilicum semiobtegente munita. Callum a sulco transverso lato ac impresso bipartitum. La- brum acutum, arcuatum. Color lacteus. Alt. A4mm ; diam. max. 17m, Apertura 16mn alta, 12mm lata (callo incluso). Coquille assez solide, peu luisante, profondément ombi- liquée, de forme globuleuse déprimée. Spire peu élevée — 179 — conoïde, composée de 4 tours légèrement convexes, crois- sant très rapidement et séparés par une suture bien accu- sée. Deux premiers tours lisses, les suivants ornés de stries d’accroissement fines et de cordons décurrents plans sé- parés par des sillons de largeur fort inégale ; la plupart de ceux qui règnent sur la partie supérieure du dernier tour sont plus larges que les cordons, et ceux du reste de la surface beaucoup plus étroits. Le dernier tour,très ample, est convexe à la base et largement excavé autour de la per- foration ombilicale qui est profonde. Ouverture très obli- que. Columelle oblique, émettant vers le haut une callo- sité épaisse qui surplombe à moitié l'ombilic et est divisée en son milieu par un sillon transverse assez large et pro- fond. Labre arqué, tranchant. Coloration d’un blanc laiteux uniforme. Annam : plage de Ben-Son (M. Boutan). Cette espèce se distingue de toutes les autres Vaticina par sa forme très oblique. Elle est remarquable par sa spire très surbaissée et sa callosité columellaire divisée par un sillon médian bien accusé. PYRAMIDELLA (AGATHA) PACEI n. sp. (pl. VI, fig. 3). Testa minuta imperforata nitidiuscula subhyalina. Anfr. apicales deficientes ; normales 4 complanati, rapide crescentes ac sutura valde impressa lateque marginata juncti. Anfr. ultimus magnus, inferne ovatus. Apertura alta, superne angu- lata. Columella spiraliter torta. Labrum simplex, arcuatum . Color albus. Altit. (apice excepto) 3,2mm ; diam. max. 1,2mm; apert. 1,30m alta, 0,6mn Jata. Coquille de petite taille, imperforée, un peu luisante, subhyaline. Tours embryonnaires manquant. Tours nor- — 180 — maux au nombre de 4, presque plans, croissant rapidement, séparés par une suture subcanaliculée et largement mar- ginée. Ces tours semblent emboîtés les uns dans les autres. Dernier tour ovalaire. Ouverture haute, anguleuse dans le haut. Columelle fortement tordue en spirale. Labre simple, arqué. Coloration d'un blanc subhyalin avec une zone plus opa- que, large, bordant la suture. Annam : plage de Ben-Son (M. Boutan). Celte espèce que nous dédions à M. S. Pace, ie savant malacologiste anglais, se rapproche, par la forte torsion de sa columelle et la hauteur de son dernier tour, du P. virgo A. Adams, du Japon; mais sa taille est bien plus faible, ses tours sont moins convexes, moins nombreux et moins canaliculés, comme on peut s'en convaincre en comparant notre figure (pl. VI, f.3) avec celle que MM. Dall et Bartsch viennent de donner de l’espèce d’Adams (Notes on Pyrami- dellidae, in Proc. Nat. Mus., 1906, p. 335, pl. XVIIT, f. 2). SYRNOLA CALLEMBRYON D. SP. (pl. VI, fig. 4, grossie 20 fois) Testa minutissima tenuis nitens pellucida imper/orata ovato- elongata, spira elata. Anfr. apicales 2 heterostrophi, normales 5 leves convexiusculi, sutura impressa juncti. Anfr. ultimus basin versus paululum attenuatus. Apertura ovata, superne | angulata, marginibus callo adnato junctis. Columella arcuata, superne in plicam spiralem sat validam desinit. Labrum sim- plex arcuatum. Color albus hyalinus. Alt. 20m; diam. max. 0.6mn. Apert.0.6mn alta,0.4mn lata. Coquille de très petite taille, luisante, pellucide, imper- forée, de forme ovale allongée. Spire élevée. Tours DATE nn — 181 — embryonnaires hétérostrophes, très saillants. Tours nor- maux au nombre de 5, lisses, très légèrement convexes, séparés par une suture bien accusée. Dernier tour un peu atténué vers la base. Ouverture relativement petite, ova- laire, à bords reliés par une callosité appliquée. Colu- melle arquée terminée au sommet par un pli spiral assez saillant. Labre simple, arqué. Coloration d’un blanc hyalin uniforme. Annam : plage de Ben-Son (M. Boutan), { exemplaire. Cette espèce, remarquable par son embryon très gros, saillant et placé transversalement, ressemble beaucoup, au premier aspect, au Pyramidella (Styloptygma) serotina A. Ads représenté par MM. Dall et Bartsch in Proc. U. S. Nat. Mus. p. 534, pl. XVIL, f. 5; mais elle en diffère par son test plus mince, ses tours moins convexes, sa forme plus étroite, son dernier tour plus haut en proportion, par l’absence de bande colorée sur la périphérie du dernier tour, enfin par sa spire non atténuée au sommet comme celle des Styloptygma. OscizLa Jocosa Melvill (PI. VI fig. 6, 7, grossie 20 fois) 1904. Oscilla jocosa MELVILL, Journ. of Malac. Xp 2 DEV EU Annam : Plage de Ben-Son, M. Boutan, 1 exemplaire (pl. VI fig. 6). Cette espèce se distingue de ses congénères par sa forme conoïde subcarénée à la périphérie. Dans les deux spéci- mens que nous figurons ici, le pli columellaire est situé un peu plus bas que dans celui représenté par Melvill ; mais il est possible que le dessinateur ait relevé un peu plus le sommet, en représentant le spécimen original. — 182 — Nous avons reçu de M. Preston, sous le nom de 0. subur- bana Preston, une coquille provenant de Ceylan (pl. VI, fig. 7) qui est identique à celle que nous possédons de l'Annam (pl. VI, fig. 6), mais qui ne concorde pas bien avec la figure originale de O. suburbana (Journ. of Malac. XII, p. 6, pl. IL, f. 26), qui est plus allongée et non carénée à la périphérie. Il est toutelois possible que les (. jocosa et O. suburbana soïent l’état jeune et l’état adulte d’une même espèce. Le genre Oscilla a été établi par A. Adams in P.Z.S. L. 1867, p. 310. ODOSTOMIA PSEUDOPLICATA D. Sp. (PI. VI, fig. 5, grossie 10 fois) Testa solidiuscula, parum nitens, angustissime perforata. Spira conoidea. Anfr. apicales heterostrophi, immersi, nor- males 6 subplani, sutura impressa juncti, plicis incrementi sub lente conspicuis et striis spiralibus obsoletis ornati : penul- timus ac antepenultimus prope basin contracti, ulrimus basin versus rotundatus. Apertura ovata, superne angulata. Colu- mella arcuata, superne plicam spiralem validam emittit. La- brum simplex arcuatum, marginibus callo tenui, adnato, supra umbilicum reflexo, junctis. Color albus. AE. 4.6mm ; diam. max. 1.8un : apertura 1.6mm alta, {mm lata. Coquille assez solide, peu luisante, très étroitement per- forée. Spire conoïde composée d’un embryon hétérostrophe immergé et de 6 tours normaux presque plans, séparés par une suture bien marquée, et ornés de plis d'accrois- sement bien visibles au microscope. On observe en outre, sous un fortgrossissement, des traces de stries décurrentes extrêmement fines. L’avant dernier tour et l’antépé- nultième sont resserrés à la base. Dernier tour arrondi à — 183 — la base, pourvu d'une perforation ombilicale très étroite. Ouverture ovalaire, anguleuse au sommet. Columelle arquée, terminée au sommet par un pli spiral très saillant et émettant une lamelle mince qui recouvre en grande partie la perforation ombilicale. Labre simple, arqué ; bord basal arrondi. Coloration entièrement blanche. Annam Me de Ben-Son (M. Boutan). Cette espèce, .de taille assez grande pour le genre, est remarquable par la contraction basale des derniers tours, ainsi que par ses plis d’accroissement bien visibles sous le microscope. Elle se rapproche par sa forme générale de l’O. plicata Mtg., des mers d'Europe, mais en diffère par sa taille plus forte ainsi que par sa contraction supra-sutu- rale. L'O. syrnoloides Melvill (Pr. Mal. S. L. [l, 1896, p. 113, pl. VII, f. 43) ressemble aussi à notre O. subplicata; mais il possède un tour de moins et ses tours ne sont pas con- tractés au-dessus de la suture. ODposTOMIA BOUTANI D. Sp. (PI. VI fig. 8, grossie 10 fois: Testa tenuis, nitida, pellucida, subrimata. Spira elata tur- rita. Anfr. apicales 2 heterostrophi, normales 5 leves compla- nati, gradati, sutura valde impressa juncti. Anfr. ultimus ad peripheriam subangulatus. Apertura ovata, superne angulata. Columella arcuata, superne plicam spiralem et validam praebet. Labrum simplex arcuatum. Color albus hyalinus. Alt. 3.20m: diam. max. 1.3. Apertura 1.2mn alta, 0.6mm /ata. Coquille mince, luisante, pellucide, ne présentant qu’une faible trace de perforation ombilicale. Spire élevée turri- — 184 — culée, composée de 2 tours embryonnaires hétérostrophes et de 5tours normaux lisses, aplatis latéralement, séparés par une suture bien marquée. Dernier tour légèrement anguleux à la périphérie. Ouverture ovalaire, anguleuse au sommet. Columelle arquée, terminée dans le haut par un pli spiral saillant et émettant une lamelle vitreuse, mince, qui recouvre presque entièrement la perforation ombilicale. Labre simple, arqué. Coloration d’un blanc hyalin uniforme. Annam : plage de Ben-Son (M. Boutan). L'Odostomia Boutani est remarquable par l'angle péri- phérial du dernier tour. Nous ne trouvons à le rapprocher d'aucune des espèces décrites jusqu'à présent. ODOSTOMIA CONTRACTA D. SP. {PI. VI fig. 9, grossie 20 fois) Testa minuta solidula nitidula imperforata elongata- conoidea. Spira mediocriter elata. Anfr. apicales 2 heteros- trophi, parum prominèntes, normales 3 leves, sutura impressa juncti, infra suturam breviter complanati, ultimi in medio paululum coarctati. Anfr. ultimus ad peripheriam obtuse angulatus. Apertura subquadrata. Columella arcuata, superne in plicam spiralem mediocrem desinens. Labrum simplex superne angulatum. Color albus hyalinus. Alt. 1,20; diam. max.0,6mn ; apertura 0,5 alta, 0,3nm lata. Coquille petite, luisante, imperforée, de forme conoïde allongée. Spire médiocrement élevée, composée de 2 tours embryonnaires hétérostrophes peu saillants et de 3 tours normaux lisses, séparés par une suture bien marquée, bordés au-dessous de la suture par une rampe étroite et Dm nt OS nt ee — 185 — contractés en leur milieu. Dernier tour obtusément angu- leux à la périphérie. Ouverture subquadrangulaire. Colu- melle arquée, terminée au sommet par un pli spiral mé- diocre. Labre simple, anguleux vers le haut. Coloration d’un blanc hyalin. Annam : plage de Ben-Son (M. Boutan). Cette petite espèce se fait remarquer par ses derniers tours contractés au milieu, ainsi que par sa rampe subsutu- rale plane et étroite. OposToMIA (PYRGULINA) PUPAEFORMIS Souverbie 1865. Pyramidella pupacformis SouverBte, Descr. Esp. nouv. Arch.Caléd. in J. de Conch. XIII, p. 152, pl. V, LOU 1867. Odostomia(Parthenia) Kreffti AnGas, P.Z.S.L., p.112, pl. XIII, f. 83. 1875. — pupaeformis SOouvERBIE, Descr. Esp. nouv.Arch.Caléd.in J.de Conch. XXIII, p. 291. 1886. — (Pyrgulina) pupacformis Souv.Tryon,Man. of Conch. Str. and Syst., MILE SD 62 DI-IOAUE 65, 66. 1887. — pupaeformis Souv. ParTeL, Catal.,I, p. 264. Annam : plage de Ben-Son (M. Boutan) 1 exemplaire. PYRGULINA MELVILLI D. Sp. (PI. VI, fig. 10, grossie 20 fois) Testa minuta nitidiuscula subhyalina, angustissime rimata, subcylindracea. Spira elata. Anfr. apicales.…. (detriti) ; nor- males 5 convexi, sutura impressa juncti, costis longitudina- — 186 — libus obliquis, subarcuatis, quam interstitia angustioribus ac funiculis transversis numerosis inter costas tantum conspicuis undique ornata. Apertura ovata, marginibus callo tenui nitido adnatoque junctis. Columella arcuata, superne in plicam spiralem vix conspicuam desinens. Labrum simplex, arcuatum. Color albidus. Alt. 2,3mn ; lat. 0,9mm: apert. 0,70n alta, 0,5mn Jata. Coquille de très petite taille un peu luisante, subhya- line, pourvue d’une perforation étroite, allongée. Spire élevée composée d’un sommet ...(usé) et de 5 tours nor- miaux convexes, séparés par une suture bien accusée. Surface ornée partout de côtes longitudinales obliques, légèrement arquées, plus étroites que leurs intervalles, et de cordons décurrents nombreux, visibles seulement dans les espaces intercostaux. Sur le dernier tour les côtes longitudinales se prolongent jusqu'à la base où elles s’atténuent toutefois un peu. Ouverture ovalaire, à bords réunis par une callosité mince appliquée et luisante. Columelle arquée, terminée au sommet en un pli spiral à peine visible. Labre simple, arqué. Coloration blanche uniforme. Annam : plage de Ben-Son (M. Boutan), 1 exemplaire. Cette jolie espèce se rapproche beaucoup par sa sculp- ture, la faiblesse de son pli columellaire ainsi que par sa forme, de l’Odostomia (Trabecula) tantilla A. Adams, du Japon, représenté par MM. Dall et Bartsch (Proc. U.S. Nat. Mus. XXX, p. 348, pl. XXII, f. 3); mais elle en diffère par ses cordons décurrents bien plus nombreux puisqu'on en compte une dizaine au lieu de 5 sur l’avant-dernier tour. — 187 — PYRGULINA SYKESI N. Sp. (PI. VI, fig. 11, grossie 20 fois) Testa minuta nitidula subhyalina imperforatu, oblongo- ovata. Spira elata. Anfr. apicales heterostrophi, immersi, normales 5 gradati subplani, sutura subcanaliculata juncti, costis longitudinalibus fere rectis, quam interstitia angustio- ribus, ac funiculis transversis sat validis parum numerosis, inter costas tantum conspicuis ornati. Apertura ovata, marginibus callo tenui adnatoque junctis. Columella arcuta. Labrum arcuatum acutum. Plica columel- laris inconspicua. Color albus. Alt: 2,5m0m ; diam. max. 0,8wm ; apert. 0,8mm alta, O.4nm Jata. Coquille de petite taille, un peu luisante, subhyaline, imperforée, de forme ovale très allongée. Spire élevée composée d'un embryon hétérostrophe immergé et de 5 tours normaux emboîtés, presque plans,séparés par une suture subcanaliculée. Toute la surface est ornée de côtes longitudinales à peu près verticales, plus étroites que leurs intervalles et de funicules décurrents peu nombreux (10 sur l’avant-dernier tour) qui ne se voient que dans les espaces intercostaux. | Ouverture ovalaire à bords reliés par une callosité mince appliquée. Columelle arquée ne montrant pas de pli spiral. Labre simple arqué. Coloration blanche uniforme. Annam : plage de Ben-Son(M. Boutan), { ex.et fragments. Cette espèce est remarquable par la hauteur de ses tours qui sont presque emboîtés ef séparés par une suture pro- fonde, iégèrement canaliculée. Nous ne pouvons la com- parer à aucune de celles qui ont été figurées jusqu’à présent. — 188 — PYRGULINA STANDENI D. Sp. (PI. VI fig. 12, grossie 145 fois) Testa solidula, imperforata, parum nitens, pupaeformis. Spira sat elata, apice obtuso. Anfr. apicales heterostrophi, immersi, normales 4 convexi, sutura impressa juncti, longi- tudinaliter costati. Costae validae, regulares, interstitia subaequantes. Striae transversae approximatae, inter costas tantum conspiciuntur, sed in medio anfractuum deficiunt. Apertura subrotunda. Columella arcuata superne plicam spiralem validam emittit. Labrum simplex arcuatum, intus vero liris transversis ornatum. Color albus. Alt. 2,7 mm. ; diam. max. 1,2 mm. ; apertura1 mm. alta, 0,7 mm. lata. Coquille assez solide, imperforée, peu luisante. pupi- forme. Spire assez élevée, obtuse au sommet. Tours embryonnaires héterostrophes immergés ; tours normaux au nombre de 4, convexes, séparés par une suture bien marquée et ornés de côtes longitudinales fortes, réguliè- rement espacées et séparées par des intervalles qui sont sensibiement de même largeur que les côtes elles-mêmes. Dans ces intervalles, on observe des stries décurrentes régnant au sommet et à la base des tours mais qui man- quent dans leur région médiane. Ouverture arrondie. Columelle arquée, terminée au sommet par un pli spiral fort et saïillant, émettant une lamelle mince qui recouvre en partie la perforation ombilicale. Labre simple ar- qué, orné sur sa face interne de costules transversales qui se prolongent dans le fond de l'ouverture. Coloration d’un blanc uniforme. Annam : plage de Ben-Son (M. Boutan), 1 ex. Ce Pyrgulina se fait remarquer par sa sculpture longitu- — 189 — dinale bien développée et sa forme pupoiïde. Nous ne trouvons rien d’analogue parmi les espèces déjà décrites. PYRGULINA CLAUDONI n. Sp. (PI. VI, fig. {4, grossie 20 fois) Testa nitidula solidu imperforata conoideo-ovata. Spira mediocris. Anfr. apicales heterostrophi: normales 4 parum convexi, Sutura impressa juncti, costis longitudinalibus vali- dis, obliquis, interstitia fere aequantibus instructi, inter costas transversim tenuiter sed distincte striati. Funiculus transver- sus in 2 anfr. ultimis e sutura emergit et alter in anfr. ultimo paullo infra peripheriam accedit. Anfr. ultimi basis con- centrice tenuiter striata. Apertura subquadrata. Columella subarcuata, superne in dentem spiralem validum desinens. Labrum simpler. Color albus. Alt. 2 mm; diam.max.1 mm. ; apertura 0,7 mm. alta, 0,6 mm. lata. Coquille assez luisante, solide, imperforée, de forme conoïde ovale. Spire médiocrement élevée, composée d'un embryon hétérostrophe lisse et de 4 tours normaux peu convexes, séparés par une suture bien accusée. Sur- face ornée de costules longitudinales obliques, fortes, éga- lant à peu près les intervalles qui les séparent et de stries décurrentes nombreuses, fines, mais bien visibles dans les espaces intercostaux. Un funicule décurrent émerge de la suture des deux derniers tour; sur le dernier tour, un autre funicule décurrent règne un peu au-dessous de la périphérie et est séparé du premier par un sillon assez accusé. La base du dernier tour est striée concentriquement et on y distingue aussi quelques plis d’accroissement rayonnants. Ouverture subquadrangulaire. Columelle légèrement arquée et terminée dans le haut par un pli spiral bien développé. Labre simple. Coloration blanche uniforme. Annam : plage de Ben-Son (M. Boutan). Cette espèce est caractérisée par ses côtes obliques, les stries de ses espaces intercostaux et son sillon périphéri- que bordé de deux funicules décurrents. Nous prions notie confrère M. Claudon, auteur d'un excellent catalogue des Mollusques de Saint-Raphaël, d'en accepter la dédicace. PYRGULINA LAMYI n. Sp. (PI. VI fig. 15, grossie 20 fois) Testa minuta solidula imperforata ovato-conoidea. Spira mediocriter elata. Anfr. apicales heterostrophi immersi parum prominentes: normales 4 planulati, inferne breviter contracti, costis longitudinalibus rectis ac funiculo transverso prope basin ornaàti. In anfr. ultimi basi funiculi 2 accedunt. Funiculus transversus insupra in anfractuum parte supera inter costas conspicitur. Apertura subquadrata. Columella subarcuata, superne in plicam spiralem deisinit. Labrum simplex. Color albus. Alt. 1.7 mm. : diam. max. 0,8 mm. ; apertura 0,7 mm. alta, 0,5 mm. lata. Coquille de petite taille, assez solide, imperforée de forme ovalaire conoïde. Spire médiocrement élevée, composée d'un embryon hétérostrophe immergé et de 4 tours nor- maux presque plans, étroitement contractés à la base et ornés de côtes longitudinales droites ainsi que d’un funi- cule qui règne immédiatement au-dessus de la contrac- ture, où il détermine une série d'alvéoles suprasuturales. Sur le dernier tour on observe encore 2? cordons décur- rents au-dessous de celui qui entoure la périphérie. Enfin — 191 — vers le sommet des tours règne un cordon décurrent très faible, visible seulement dans les espaces intercostaux. Ouverture subquadrangulaire. Columelle légèrement arquée, terminée au sommet par un pli spiral assez déve- loppé. Labre simple. Coloration blanche uniforme. Annanm : plage de Ben-Son (M. Boutan), 1 ex. Par sa taille, sa forme et sa sculpture, cette espèce que nous dédions à notre confrère M. Ed. Lamy se rapproche beaucoup du Pyrqulina turbonilloides Brusina, de la Médi- terranée; mais un examen attentif ne permet pas de la lui assimiler : l'ornementation est en effet beaucoup plus nette et plus saillante chez le P. Lamyi que chez son congénère euronéen” PYRGULINA BARTSCHI D. Sp. (PI. VII fig. 1, grossie 20 fois) Testa minuta nitida subhyalina imperforata conoideo-elon- gata. Spira elata. Anfr. apicales 2 heterostrophi, normales 5 complanati, sutura valde impressa sejuncti, funiculo trans- verso suprasuturali et costis longitudinalibus bituberculatis, quam interstitia multo angustioribus, sculpti. In anfr. ultimi basi funiculi 3 transversi accedunt. Apertura subquadrata. Columella subrecta, superne in pli- cam spiralem validam desinens. Labrum acutum polygo- natum. Coior albus. Alt. 2,2 mm; diam. max. 1 mm. ; apertura 0,6 mm. alta. 0,5 mm. lata. Coquille de petite taille, luisante, subhyaline, imper- forée, conoïde allongée. Spire élevée, composée d’un em- bryon hétérostrophe et de 5 toursnormaux aplatis et même légèrement excavés au milieu, séparés par une suture très — 192 — profonde. Surface ornée d'un cordon suprasutural et de costules longitudinales beaucoup plus étroites que leurs intervalles, renflées à leur extrémité supérieure ainsi que vers le milieu des tours, déterminant ainsi une double rangée décurrente de tubercules. Sur les tours supérieurs, ces costules se prolongent au-delà du cordon suprasutural, tandis que sur les derniers elles s'arrêtent contre ce cordon qui est tout à fait lisse, très saillant et continu. Trois autres cordons décurrents ornent la base du dernier tour : les deux inférieurs sont plus faibles. Ouverture subquadrangulaire. Columelle presque recti- ligne terminée au sommet par un pli spiral bien déve- loppé. Labre tranchant, rendu polygonal par les extré- mités des cordons décurrents. Coloration blanche uniforme. Annam : plage de Ben-Son (M. Boutan). Cette espèce ne peut être comparée à aucune de celles qui ont été figurées jusqu’à présent. Nous la dédions à M. Paul Bartsch qui vientde publieravec M. Dall une excel- lente étude sur les Pyramidellidés. PYRGULINA PRESTONI n. Sp. (PI. VI, fig. 13, grossie 20 fois). Testa minutissima nitidula imperforata, conoideo-ovata. Spira mediocris. Anfr. apicales heterostrophi, immersi, nor- males 3 subplani, supra suturam impressam breviter contracti, costis longitudinalibus rectis, interstitia aequantibus, ac funi- culo basali transverso ornati ; funiculus alter paullo infra situs anfr. ultimum exornat ; denique sub lente valido funiculi aliquot transversi obsoleti inter costas detectuntur. Apertura subquadrata marginibus callo adnato junctis. Columella paululum arcuata superne in plicam spiralem debi- lissimam desinit. Labrum simplex arcuatum. — 1493 — Color albus. Alt. 1,3 mm.; diam. max. 0,7 mm. ; apertura 0,6 mm. alta, 0,4 mm. lata. Coquille minuscule, assez luisante, imperforée, conoïde- ovalaire. Spire médiocrement élevée, composée d’un embryon hétérostrophe immergé et de 3 tours normaux presque plans, mais brièvement et brusquement contrac- tés au-dessus de la suture qui est bien accusée. Surface ornée de côtes longitudinales droites, égales en largeur à leurs intervalles, et d'un funicule décurrent qui borde la contraction basale des tours. Sur le dernier tour, un 2° fu- nicule décurrent règne un peu au-dessous du premier. Eafin à l’aide d'un fort grossissement, on découvre, entre les côtes longitudinales, des traces de plusieurs cordons décurrents extrêmement faibles. Ouverture subquadrangulaire, à bords reliés par une callosité appliquée. Columelle légèrement arquée, ter- minée au sommet par un pli spiral très faible. Labre sim- ple, arqué. Coloration blanche uniforme. Annam : plage de Ben-Son (M. Boutan). Cette petite espèce appartient au même groupe que les P. turbonilloides Brus. et Penchynati B. D. D.-des mers d'Europe ; maïs elle se distingue du premier, par l’ab- sence de cordons saillants sur la base du dernier tour, et du second par ses tours moins convexes et ses côtes longitudinales plus droites. PYRGULINA GERMAINI n. Sp. (PI. VIL fig. 3, 4, grossies 20 fois). Testa minuta, solidula, parum nitens, imperforata, conoi- deo-ovata. Spira mediocris. Anfr. apicales heterostrophi ; nor- males 3 gradati, sutura impressa ac marginata juncti, costis 4 — 194 — longitudinalibus crassis, superne tuberculosis, ornati. In anfr. ultimo, in medio paululum contracto, costæ paullo infra peri- pheriam evanescunt. Apertura ovata. Columella arcuata, superne in plicam spiralem desinens. Color albus. Alt. 1,8 mm. ; diam. max. 0,8 mm.; apertura 0,7 mm. alta, 0,5 mm. lata. Coquille de petite taille, assez solide, peu luisante, im- perforée, de forme conoïde-ovale. Spire médiocre com- posée de 2 tours embryonnaires hétérostrophes et de 3 tours normaux étagés, séparés par une suture bien accusée et marginée par un bourrelet saillant. Ces tours sont ornés de fortes côtes longitudinales plus larges que leurs intervalles et se terminant chacune dans ie haut par un gros tubercule. Le dernier tour est légèrement con- tracté au milieu et les côtes longitudinales s’effacent sur sa base un peu au dessous de la périphérie. Ouverture ovalaire, légèrement anguleuse au sommet. Columelle arquée, se terminant dans le haut par un pli spiral bien développé. Labre simple, faiblement anguleux dans le haut. Coloration d’un blanc uniforme. Annan ; plage de Ben-Son (M. Boutan), 2 ex. Cette espèce, que nous dédions à M. Germain, bien connu par ses travaux sur les mollusques terrestres et fluviatiles, est nettement distincte de toutes les formes décrites jus- qu'à présent. PYRGULINA GEMMIFERA D. SP. (PI. VI, fig. 2, grossie 20 fois). Testa minutissima, nitidula, imper/orata, conoideo-ovata. Spira mediocris : anfr. apicales heterostrophi ; normales 3 sutura valde impressa juncti, superne costis longitudinalibus — 195 — brevibus et funiculis transversis 3 sculpti. Costæ, ubi funi- culos superiores 2 transgrediuntur, tuberculatæ : funiculus vero inferus continuus, haud tuberculatus. In anfr. ultimi basi, funiculi transversi 3 accedunt. Apertura ovata, marginibus callo tenui adnatoque junctis. Columella arcuatula, plicam spiralem immersam ostendit. Labrum a funiculis polygonatum. Color albus. Alt. 1,3 mm. ; diam. max. 0,6 mm. ; apertura 0,5 mm. alta, 0,3 mm. lata. Coquille minuscule, assez luisante, imperforée, de forme conoïde-ovale. Spire médiocrement élevée, composée d’un sommet hétérostrophe et de 3 tours normaux séparés par une suture bien accusée. Surface ornée de 3 cordons décurrents dont l'inférieur très saillant estlisse, tandis que les deux supérieurs sont garnis de gros tubercules arron- dis, produits par la rencontre de côtes longitudinales es- pacées. Au-dessous du cordon médian, les côtes longi- tudinales se divisent en costules plus nombreuses et faibles qui sont bien apparentes dans les intervalles des cordons décurrents. La base du dernier tour est ornée de 3 cordons décurrents supplémentaires non tuberculeux. Ouverture ovalaire, à bords reliés par une callosité mince et appliquée. Columelle arquée et terminée au sommet par un pli spiral suffisamment immergé pour qu’il soit difficile de l’apercevoir lorsque la coquille est placée de face, mais qui devient bien apparent lorsqu'on l'incline vers la gauche. Labre rendu polygonal par les extrémités des cordons décurrents. Coloration blanche uniforme. Annam : plage de Ben-Son (M. Boutan), 1 ex. Espèce voisine de notre Parthenina Bartschi décrit plus haut, mais différent par sa taille plus faible, sa sculpture plus saillante, et ses deux rangées de tubercules plus rap- — 196 — prochées. Il est possible que l'exemplaire unique recueilli par M. Boutan ne soit pas complètement adulte. PYRGULINA EXIMIA D. SP. (PI. VII, fig. 5, grossie 20 fois.) Testa minutissima, sat solida, nitidula, imperforata, bre- viter conoideo-ovata. Spira parum elata. Anfr. apicales 2 heterostrophi, normales 3 convexi, sutura impressa juncti, antepenultimus transversim bicarinatus, penultimus superne costis longitudinalibus crassis, quam interstitia latioribus, in-- [erne vero funiculo transverso valido ornatus. In basi anfr. ultimi, funiculi 3 insupra accedunt. Apertura subquadrata.Columella parum arcuata, superne in plicam spiralem debilem desinens. Labrum simplex arcuatum. Color albidus, subhyalinus. Alt. 1.9 mm. ; diam. max. 0,6 mm. ; apertura 0,5 mm. alta, 0,3 mm. lata. Coquille minuscule, assez solide, un peu luisante, im- perforée, de forme conoïde-ovale raccourcie. Spire peu élevée, composée de 2 tours embryonnaires hétérostrophes et de3 tours normaux convexes séparés par une suture bien marquée. Premier tour normal pourvu de 2? carènes dé: currentes, l'avant-dernier présentant sous la suture, des côtes longitudinales épaisses, plus larges que leurs inter- valles, et au-dessous, un cordon décurrent large et saillant. Sur le dernier tour, les côtes longitudinales qui ornent la région supérieure, sont rétrécies au milieu et renflées aux deux bouts : au-dessous de ces côtes, règnent 4 cor- dons décurrents très gros et saillants. Ouverture subquadrangulaire, subanguleuse au som- met et à la base de la columelle. Columelle faiblement arquée et terminée au sommet par un pli spiral médiocre- ment développé. Labre simple légèrement arqué. Coloration blanche subhyaline. — 197 — Annam : plage de Ben-Son (M. Boutan). Cette espèce se rapproche de l'Odostomia (Chrysallida) dux Dall et Bartsch (Proc. U. S. Nat. Mus. XXX, 1906, p. 350, pl. XVIE, f. 4), du Japon ; mais elle en diffère par les côtes longitudinales du sommet des derniers tours continues et non partagées par le milieu, ainsi que par ses cordons décurrents plus saillants. PYRGULINA PRETIOSA N. SP. (PI. VII, fig. 6, grossie 20 fois). Testa minutissima, nitidula ac subhyalina, subcylindrica pupoidea imperforata. Spira sat elata. Anfr. apicales hete- rostrophi, normales 4 sutura valde impressa sejuncti : primus infra unicarinatus; ceteri costis longitudinalibus valde obliquis, sinuosis, superne inflatis et infra funiculo transverso promi- nente ornati. Inter costas striæ transtersæ conspiciuntur. In basi anfr. ultimi, funiculi 4 insupra accedunt. Apertura parva, subquadrata. Columella rectiuscula, su- perne in plicam spiralem mediocrem desinens. Labrum arcua- tum et in medio sinuosum. Color albidus. Alt. 1,5 mm.; diam. max. 0,6 mm. ; apertura 0,6 mm alta, 0,3 mm. lata. Coquille minuscule, assez luisante, subhyaline, imper- Îorée, de forme subcylindrique pupoïde. Spire assez éle- vée, composée d’un sommet hétérostrophe et de 4 tours normaux, dont le premier est orné d’une carène subbasale saillante, tandis que les suivants présentent sur leur ré- gion supérieure de fortes côtes longitudinales-obliques, sinueuses et renflées au sommet. Dans les intervalles des côtes on observe quelques stries décurrentes. Au-dessous des côtes longitudinales. règne un cordon décurrent fort et saillant ; sur la base du dernier tour, on remarque en outre 4 autres cordons décurrents. — 198 — Ouverture petite, subquadrangulaire. Columelle presque rectiligne, terminée au sommet par un pli spiral peu dé- veloppé. Labre simple, sinueux au milieu. Coloration blanche uniforme. Annam : plage de Ben-Son (M. Boutan), 1 ex. Cette espèce, remarquable par l’élégance de sa sculpture, se rapproche de l’Odostomia (Miralda) gemma A. Adams, du Japon, figuré récemment par MM. Dall et Bartsch (Proc. U. S. Nat. Mus. XXX, 1906, p. 356, pl. XXII, f. 1) ; mais elle s’en distingue par sa taille plus faible (haut. 1mm,5 au lieu de 3mm,2), par ses côtes longitudinales obliques si- nueuses et continues, tandis que chez l'espèce d’Adams elles sont verticales et découpées en 2 séries de tubercules quadrangulaires. TURBONILLA Sp. Annam : plage de Ben-Son (M. Boutan). Nous avons rencontré dans les récoltes de M. Boutan, une demi-douzaine de formes différentes de Turbonilla, que leur jeune âge ne nous permet pas de décrire ou d'iden- tifier à des espèces connues. L'une d’entre elles, caractérisée par ses tours convexes, ornés de côtes longitudinales fortes, légèrement arquées et s'arrêtant à la phériphérie du dernier tour, nous semble voisine du T, abseida Dali et Bartsch (P. U. S. Nat. Mus. XXX, 1906, p. 337, pl. XXI, f. 4). EULIMELLA PYRGOIDES D. SP. (PI. VII, fig. 7, grossie 15 fois) Testa minuta, angustissime rimata, elongato-turrita. Anfr. apicales heterostrophi, normales 4 leves subplani, prope basin valde coarctati, sutura conspicua juncti. Apertura subqua- CE — 199 — drata, marginibus callo adnato crassiusculo junctis. Columella parum arcuata, subpricata. Labrum arcuatum in medio subangulatum, Color albus. Alt. 2m; diam. max. 0,7%"; apertura O,6mm alta, O,&nn, lata. Coquille de petite taille, pourvue d'une fissure ombili- cale à peine visible. Spire allongée, turriculée, composée d’un embryon hétérostrophe et de4tours normaux séparés par une suture bien marquée. Ces tours sont plans à partir de la suture jusque près de leur base où ils sont anguleux et brusquement contractés. Ouverture subqua- drangulaire, à bords reliés par une callosité appliquée assez épaisse. Collumelle presque verticale, pourvue d'un pli à peine visible. Labre simple, légèrement anguleux au milieu. Coloration entièrement blanche. Annam : plage de Ben-Son (M. Boutan) 2 ex. Cette espèce est fort remarquable par la contraction brusque qui règne à la base de ses tours et qui lui donne un aspect scalaroïde. Elle peut être comparée sous ce rapport à l'Eulimella eugonia Bush et à la variété teres Bush, de cette même espèce, des côtes orientales d'Améri- que, dont elle diffère toutefois par sa forme plus cylindri- que et son sommet plus obtus (Trans. Conn. Acad. VI, pl. 45, fig. 9). On peut aussi la rapprocher de l’Eulimella venusta Mel- vill (Proc. Mal. Soc. L. VI, 1904, p. 56, pl. V, fig. 15), mais à taille égale, l'espèce de Melvill aurait 7 tours aulieu de5ÿ. Il est probable que le plus grand des deux exemplaires de notre espèce, représenté pl. VII, fig. 7, n'est pas encore adulte et qu’on trouvera ultérieurement des spécimens plus grands et possédant un nombre plus élevé de tours de spire. — 200 — NERITA ALBICILLA Linné 1758. Nerita Albicilla 1764. 1767. 1780. 1781 1838. 1840. 1844. albicilla LiNNÉ, Syst. Nat. Ed. X, p.718. LINNÉ, Mus. Lud. Uir. p01 LINNÉ, Syst. Nat. Ed. XII, p. 1254. Born, Test. Mus. Caes. Vindob. p. 406, . Palatum bovis Albicilla Linnaei Caemnrrz, C. Cab. V, . Nerita albicilla Albicilla albicilla venusia p. 313, PI. CLXXXXIII, fig. 2000a à 2000h. (nu- méroté par erreur 200a. à 200h. L. ScnrôTEer,Einleit.Il. p.296. GMELIN, Syst. Nat. ed. XII, p. 3681. Drzzwyn, Descr. Catal. II, p. 998. LAMARCK, Anim. s. vert. VI::25Dp.%1p:192! DEsxayes, Encycl. Mé- thod., III, p. 621. Quoy et GaIMARD, Voy. Astrolabe III, p. 182, pl. 65, fig. 17, 18. DESHAYES ?n LAMARCK, Anim. s. Vert. 2° Ed. VIII, p. 605. Duro, Moll. Séchelles et Amirantes in Ann. des Sc. Nat., XIV, p. 194. DuNKER ?n PHILIPPI, Abbild., p. 6, pl. I, f. 11. 1848. Nerita albicilla 1850. 1852. 1855. 1855. 1858. 1858. 1859. 1866. 1869. 1874: 1874. 1883. 1883. 1889. ustulata albicilla — 201 — L. Krauss, Südafr. Moll., p. 89. Reczuz, Catal. des Nérites in J. de C., I, p. 286. Gouzp, Univ. St. Expl. Exp. Moll., p. 167, pl. 11, f. 194, 194a. REEVE, C. Icon., PI. XV, Î. 64a à 64d. — HANLEYy, Ipsa Linn. Conch., p. 405. Gray, Obs. on the G. Ne- rita and its operculum ?n PAZ SSD 041566 (opercule). Gray, Ann. and Mag. N°7 SdéSer., Il, p. 66: f. 6 (operc.). . CHENU, Man. de Conch., I, p. 334, f. 2423 à 2425. Magie et Le MEsLe, Obs. sur la faune malac. de la Cochinchine et du Cam- bodge in J. de C., XIV, p. 119. Liscake, Japan. Meeres- conch..I, p. 85(excl. var.). Liscake, ibid., Il, p. 81. Liscake, ibid., III, p. 60. SowEerBY, Thes. Conch., V, p. 112, ; pl. 464, fig. 26, 27, 28; pl. 468, fig. 113. SowErBY, Thes. Conch., pl. 468, fig. 122 (juv.) L. L. Morzer, Catal. coq. — 202 — rec. par M. Pavie dans le Cambodge et le Roy. de Siam inJ. de C., XXXVII, D'4151: 1889. Nerita albicilla L. von MARTENS, C. Cab., 2% Ed.;:p:25/pl: 5, 19 1%2E p. 110, pl. 3,fig. 1-4 ; 6-9. 1891. — — — P. Fiscuer, Catal. Indo- Chine, loc. cit, p.199 (115). 1900 = — H. Fiscuer, Liste coq. rec. par M. de Gennes à Dji- boutiin J. de CS XEER p. 121. Annam : plage de Ben-Son, (M. Boutan), 1 ex. vivant. NERITA LINEATA (Chemnitz) Gmelin 1905. Nerita lineata (Ch.) Gm. DauTzENBERG et H. FISCHER, Liste des Moll. rec. par M. le Cap. Blaise en Indo- Chine, in J. de Conch., LIII, p. 179. Tonkin : Hanoï (M. Boutan). NERITA CHAMAELEON Linné 1905. Nerita chamaeleon L. DaAuTzENBERG et H. FIscHER, Liste des Moll. rec. par M. Blaise au Tonkin in J. de C., LIII, p.177. Annam : plage de Ben-Son (M. Boutan), 1 ex. — 203 — TurBO coRoNATUS Gmelin Var, granulata Gmelin 1905. Turbo coronatus Gm. var. granulata Gm. DAUTZEN- BERG et H. Fiscaer, Liste des Moll. rec. par M. le Cap. Blaise au Tonkin, in J. de Conch., LILE, p. 186. Annam : Pointe du Scorpion (M. Boutan). MonopoNTA LABIO Linné 1905. Monodonta labio L. DaAuTzENBERG et H. Fiscxer, Liste des Moll. rec. par M. Blaise au Tonkin in J. de G, ENT p.187: Annanm : plage de Ben-Son (M. Boutan), 1 ex. 1758. Trochus vestiarius 1767. 1790. . Rotella lineolata UMBONIUM vESTIARIUM Linné rosea lineolata LiNNéÉ (ex parte), Syst. Nat. X, p. 798. LiNNÉ, Syst. Nat. édition XII, p. 1230. GMELIN, Syst. Nat. édit. XIII, p. 3578. LAMaARCK, Anim. s. Vert. MID" LAMARCK, Anim. s. Vert. VIL, p. 8. Croucu, Introd. to Conch. pl. 16, f. 14, 14a. K1ENER, Iconogr.coq. viv. G. Roulette, p. 13, pl. I. — A — . Rotella elegans . Trochus vestiarius L. . Globulus — — elegans Beck — australis — parvulus Ant. . Umbonium depressum . Rotella lineolata Lk. 78. Rotella vestiaria L. 1881. 1883 1889 — depressa — elegans Umbonium — Beck . Rotella vestiaria L. … Umbonium vestiarium L. Beck in KIENER, ibid. p. 4, pl. IL, fig. 6, 6, 6a. Haxcey,1psa Linn.Conch. p. 320. Paicippr, Conch. Cab. 2e Ed. p. 45, pl. 7, fig. 14-10. Paizrppi, ibid. p. 46, pl. 7, fig. 16-20. Parcipp1, ibid. p. 48, pl. 7, fig. 21-23, Paicippi, ibid. p. 48, pl. 7, fig. 11-12. A ADAMS, 11-22 MSN p. 188. CHENU, Man. de Conch. I, p. 9393, fig. 2592-2603, (comprenant la var. ele- gans, fig. 2592). SOoWERBY in REEVE, C. Icon. pl. IE, f. 12a à 121. SOWERBY in REEVE, C. Icon. pl. I, fig. 2. SOwERBY ?n REEVE, C. Icon. pl. Il, fig. 6a, 6b, 6c, 6d. DE ROCHEBRUNE, Doc. sur la faune Malac. Cochin- chine et Cambodge in Bull. Soc. Philom. p. 19 du tiré à part. SowErBY, Thes. Conch. V, p. 435, pl. 472, fig. 1-5. PizsBRY in TryYoN, Man. of Conch. Str. and Syst. XI, p. 450, pl. 58, f. 1-8. — 205 — 1889. Umbonium elegans L. Morzer, Cat. coq. rec. par M. Pavie dans le Cambodge et le Roy. du Siam in J.de C.XXX VII, p. 160. 1891. — —— P. FiscHer, Catal. Indo- Chine,loc. cit. p.205(121). Annam. Plage de Ben-Son (M. Boutan), très abondant. Linné a confondu, sous le nom de Trochus vestiarius, la coquille à laquelle on attribue généralement ce nom aujourd’hui et celle distinguée depuis par Sowerby sous le nom de monilifera, qui est costulée transversalement et ornée de tubercules sous la suture. La première réfé- rence, celle de Petiver, pl. XI, fig. 6, représente une coquille lisse, tandis que les figurations de Gualtieri, pl. 65, fig. E, E représentent des coquilles sillonnées et ornées de tubercules sous la suture. Les fig. G, G de Gualtieri représentent aussi des formes lisses. Enfin, nous supposons, d'après la forme de la callosité que la fig. F du même auteur, représente probablement l’'Umbonium costatum. D'autre part Hanley nous apprend que les deux espèces lineolata Lk et monilifera Sow. sont réunies dans la collection de Linné, sous le non de Trochus vestiarius. Gmelin, au lieu d’élucider la question, l’a encore com- pliquée en ajoutant diverses références dont la première, Lister, pl. 649, fig. 44 et 47, représente l’U. costatum tandis que les fig. 45, 46, 48, 49 et 50 représentent l’U. ves- tiarum. Lamarck a substitué au nom de westiaria celui de lineolata sans aucune utilité, puisqu'il cite comme syno- nyme la référence de Linné. — 206 — CYCLOSTREMA GODETI n. Sp. (PI. VIL, fig. 8, 9, 10, grossies 10 fois) Tesia nitidula, crassissima, sat late ac pervie umbilicata, turbinata, depressa. Spira parum elata. Anfr. 4 gradati, sutura conspicua juncti: primi 2 leves ac convexi, ceteri superne complanati, funiculo transverso ac costis longitudi- nalibus validis interstitia subæquantibus et ubi funiculum transgrediuntur tuberculatis, ornati. In anfr. ultimo funi culi 3: unus peripherialis, alter basin cingens, infimus umbilicum circumdans, accedunt. Anfr. ultimus ad extremi- tatem valde descendens. Apertura circularis, peristoma crassissimum et conti- nuum. Color albus. Alt. 1,4 mm., diam. max. 2,1 mm. ; apertura 0,9 mm. alta, 1 mm. lata. Coquille luisante très épaisse, assez largement et pro- fondément ombiliquée, de forme transversalement turbinée. Spire peu élevée, composée de tours étagés : les deux premiers lisses et convexes, les autres présentant au-dessous de la suture une rampe aplatie, bordée d’un cordon décurrent et des côtes longitudinales fortes, égalant à peu près leurs intervalles ; ces côtes déterminent sur le cordon décurrent une série de gros tubercules ; sur le dernier tour, les côtes longitudinales se prolongent jusque dans l’ombilic. Trois autres cordons décurrents viennent s'ajouter au premier; ils sont situés : l'un à la périphérie, un autre un peu plus bas, et le troisième en bordure de la cavité ombilicale. Dernier tour très des- cendant à son extrémité. Ouverture circulaire, à péristome très épais et continu. Coloration d’un blane uniforme. Annam : plage de Ben-Son (M. Boutan). — 207 — Cette jolie espèce, que nous sommes heureux de dédier au savant professeur Paul Godet, Directeur du Musée d'Histoire Naturelle de Neuchatel, est remarquable par son ornementation très saillante. Les tubercules que forment les côtes longitudinales en passant sur le cordon périphérique, donnent au pourtour de la coquille, vu d’en haut ou d’en bas, un aspect régulièrement festonné. C'est du Cyclostrema micans A. Adams, (Pr. Z. S. L. 1850, p. 44; Thes. Conch., pl. CCLV, fig. 7, 8), qu'elle se rapproche le plus par l’épaisseur du test et la forme générale ; mais sa taille est plus faible, ses côtes longitu- dinales sont beaucoup plus fortes, pius espacées et plus saillantes, ses cordons décurrents sont moins nombreux, le cordon inférieur est plus rapproché de la cavité ombilicale, etc. ._ CYCLOSTREMA BüSHI n. sp. (PI. VII, fig. 11, 12, 13, grossies 10 fois) Testa nitidula, crassa, late ac pervie umbilicata, turbinata, depressa. Spira vix prominula. Anfr. 4 sutura impressa juncti ac prope suturam breviter excavati; primi leves, convezxi, ceteri funiculo transverso et costis longitudinalibus, quam interstitia multo angustioribus sculpti. Anfr. ultimus ad extremitatem breviter descendens, in peripheriam carinam valde prominentem ostendit ; in basi funiculi insupra 3 cre-- nulati accedunt : infimus umbilicum cingit. Apertura circu- laris, valde obliqua, a peristomate incrassato coarctata. Color albus. Alt. 1,1 mm.; diam. max. 2 mm.; apert. 0,9 mm. alta, 0,9 mm. lata. Coquille assez luisante, épaisse, largement et profon- dément ombiliquée, de forme turbinée aplatie. Spire à peine saillante, composée de quatre tours séparés par une suture bien accusée, accompagnée d’un sillon profond — 208 — bordé par un cordon décurrent assez saillant; un deuxième cordon encore plus saillant entoure la péri- phérie ; on observe sur la base du dernier tour, deux cordons bien saillants dont l'inférieur borde l’ombilic et il en existe encore deux ou trois autres, plus faibles, sur la paroi même de la cavité ombilicale. Tous ces cordons sont traversés par des côtes longitudinales plus faibles qui rendent les points d'intersection tuberculeux, et qui se prolongent jusqu’au fond de l’ombilic. Ouverture circulaire, très oblique par rapport à l'axe de la coquille et rétrécie par l’épaississement du péristome. Coloration blanche uniforme. Cette espèce, que nous dédions à Ml! K. Bush, de Washington, se rapproche, au premier aspect, du C. alveolatum Jousseaume (Revue et Mag. de Zoologie 1872, p. 392, pl. XIX, fig. 4), mais elle diffère par les détails de la sculpture, notamment par la disposition des carènes et des cordons décurrents. TEINOSTOMA MULTISULCATUM D. SP. (PI. VII, fig. 14, 15, 16, grossies 15 fois) Testa minuta, nitidula, sat solida, imperforata, depresso- turbinata. Spira vix prominula. Anfr. 3 1/2 rapide cres- centes, sutura sat impressa juncti, undique regulariter sulcati. Anfr. ultimus haud descendens nec ascendens, basi late excavatus ; umbilicum a callo omnino clausum. À pertura circularis obliqua, peristomate continuo. Color albus. Alt. 0,7 mm.; diam. max. 1,5 mm.; apertura 0,7 mm. alta, 0,7 mm. lata. Coquille de petite taille, assez luisante el solide, imper- forée, de forme turbinée déprimée. Spire très surbaissée, composée de 3 1/2 tours croissant rapidement et séparés —_ 209 — par une suture assez marquée. Toute la surface est régu- lièrement sillonnée. Le dernier tour. ne descend pas et ne remonte pas non plus à son extrémité ; sa base est lar- sement excavée et présente une région ombilicale recou- verte d'une callosité peu étendue. Ouverture circulaire, oblique par rapport à l'axe de la coquille, à péristome continu, peu épais, si ce n’est du côté columellaire. Coloration blanche uniforme. Cette espèce ressemble, par sa sculpture, au C. concen- tricum A. Adams (Ann. and Mag. N. H. 3° Ser. XI (1863), p. 267, mais en difière par son dernier tour non ascendant à son extrémité. Adams dit dans sa description, que chez le concentricum, le dernier tour remonte de manïère à envelopper les autres presque jusqu’au sommet de la spire. DENTALIUM Sp. Nous avons trouvé dans le sable qui s’échappait des coquilles recueillies sur la plage de Ben-Son, Annam, par M. Boutan, deux espèces de Dentalium, qui ne sont pas suffisamment représentées pour nous permettre des déterminations certaines. Toutefois, comme aucun Den- talium n'a encore été cité jusqu’à présent de l’Indo-Chine, nous croyons intéressant de les signaler. L'une de ces deux espèces est représentée par un exem- plaire unique de 20m de longueur, assez arqué, sans trace de fissure, orné de 9 côtes médiocrement saillantes et séparées par des intervalles à peu près plans qui ne présentent que des stries d'accroissement sans trace de costules ni de stries longitudinales. MM. Pilsbry et Sharpe ont constaté que chez le D. octangulatum Donovan, le nombre des côtes qui est normalement de 8, est parfois aussi de 9 et nous nous serions décidés à identifier 5 — 210 — l'exemplaire de M. Boutan à cet octangulatum si les côtes n'étaient sensiblement moins saillantes. L'autre espèce de 14m de long, peu arquée, est pourvue d’une courte fissure du côté convexe, ornée de 25 côtes subégales à l'extrémité antérieure et seulement d'environ 12 à l'extrémité postérieure. Nous croyons qu’il s'agit là d’un exemplaire jeune, peut-être du D. Vernedi Hanley. ANOMIA LISCHKEI nov. Sp. (PI. V, fig. 8, 9, 10, 41) Cette espèce qui a été bien caractérisée, mais non dénommée par Lischke (Japanische Meeres-Conchylien, f, p. 180), se distingue de tous les autres Anomia par la sculpture de sa valve gauche (supérieure) : elle consiste en costules fines, très nombreuses qui ont une direction générale rayonnante, mais qui, au lieu d’être parallèles et continues, s’entrecroisent très irrégulièrement et s'inter- rompent, tantôt se divisant, tanlôt confluant entre elles. M. Hirase nous a envoyé cette espèce de Kumihama Tango sous le nom de À. elyros Gray ; mais le véritable elyros (P-°Z.5S.-0E" 1849, p.118 "pl.0T "fie 1) #estrtort difiérent. D'autre part, l'abbé Culliéret a recueilli en 1890, à Yokohama, des spécimens de la même espèce et nous en avons reçu de nombreuses valves d’'Oho-Shima (R. P. Ferrié). Nous représentons ici (fig. 8, 9), un des spécimens japonais d’Yokohama, ainsi que les deux valves recueillies par M. Boutan (fig. 10, 11). Les seuls Anomia qui aient été cités de l'Indo-Chine, sont l’A. sol Reeve (Crosse et Fischer, J. de Conch. XXX VII, p. 290), et l'A. ænigmatica Chemnitz. Annam : plage de Ben-Son (M. Boutan), 2 valves supérieures. — 211 — Myrizus viripis Linné 1758. Mytilus viridis 1764. 1767. 1785. 1788. 1190. 1819. 1819. 1825. 1831. 1836. 1836. 1843. 1855. Smuragdinus smaragdinus — Gm. nt opalus smaragdinus opalus smaragdinus Ch. viridis LiNNÉ, Syst. Nat. Ed. X, p. 706. LiNNé, Mus. Lud. Uir., p. 522. LinNE, Syst. Nat. Ed. XII, p. 1158. CHEMNITZ, Conch. Cab. NID. 125% 166 pl 83, fig. 745 (Tranquebar!), pl. 84 fig. 746 (Guinée). SCHRÔTER ?N MARTINI et CHemniTz, Namen Regis- ter, p. 69. GMELIN, Syst. Nat. Ed. XIIL, p. 3359. LamarcKk, Anim. s. Vert. VIe; p: pM12K: LAMARCK, ibid. Woop,lnd. Testac., p. 58, pl:42 fig..26. DEsHAYEs, Encycl. Mé- thod. IL, p. 561. . DESHAYES in LAMAR&K, Anim. s. Vert. 2° éd., VII, p. 45 (— smaragdinus in notis). DESHAYES in LAMARCK, ibid. HanceY, Rec. biv. Sh., p. 247. HANLEY, [psa Linn. Conch., p. 145. = AY 1857. Mytilus smaragdinus Ch. Reeve, C. Icon., pl. VII, fig. 28 (Bornéo). 1860. — _— — von NMarTENs, Moll. of Siam in P. Z.S. L., p. 17. 1889. — —- — CLeEssiN, C. Cab. 2° éd., bp. 91, pL'3, 69190). 453, fig. 1, 2 (Guinée !). 1889. — viridis CLessiN, C. Cab. 2° éd., D.188, pl Le. 9/40! 1889. — smaragdinus Ch. L. Morzer, Catal. coq. rec. par M. Pavie au Cam_ bodge et dans le Roy. de Siam in J. de C. XXX VII, p. 161. 1894. — —— — P. Fiscuer, Catal. Indo- Chine, loc. «cit p.218 (129). Annam : plage de Ben-Son (M. Boutan). D’après les renseignements fournis par Hanley sur la collection de Linné, il est certain que le Mytilus viridis de Linné et le M. smaragdinus de Chemnitz sont la même espèce. Quant au M. opalus Lk., il est établi sur des spéci- mens vieux et décortiqués de la même également. Linné n’a d’abord connu que des spécimens très jeunes puisqu'il le dit être plus petit qu'un ongle. (Mus. Lud. Ulr., p. 542). Myrizus mirsuTus Lamarck 1819. Mytilus hirsutus LaMarck, Anim. s. Vert. VI (I), p. 420. 1836. — — Lk. DESHAYES in LAMARGK, Animes "Vert 02 ven VII, p. 38. — 213 — 1857. Mytilus hirsutus Lk. R£Eeve, Conch. Icon., pl. III, fig. 8. 1882. — — — Dunxer, Index Moll. Ma- ris Japon., p. 222. 1889. -—- — — CLEssiN, Conch. Cab. 2° (Te He AD AQU 2) Le AE 1 FPT 1890. = ces — PAETEL, Catal. der Conchy- lien-SammlunglIlf, p.192. Annam : pointe du Scorpion (M. Boutan). Cette espèce bien caractérisée n'est pas signalée dans le catalogue de P. Fischer. ANODONTA JourpyI L. Morlet 1906. Anodonta Jourdyi L. M. DAUTzZENBERG et H. Fis- cHER, Liste des Moll. réc. par M. Mansuy en Indo- Chine, in J. de Concb. LIL, p. 451. Tonkin : Hanoï (M. Boutan). Dipsas PLICATUS Leach 1906. Dipsas plicatus Leach DaAuTzENBERG et H. Fis- CHER, Liste des Moll. réc. par M. Mansuy en Indo- Chine, in J. de Conch- LIII, p. 453. Tonkin : Hanoï (M. Boutan). Uxio Jourpyi L. Morlet 1906. Unio Jourdyi L. M. DAUTZENBERG et H. Fis- cer, Liste des Moll. réc. par M. Mansuy en Indo- — 214 — Tonkin : Hanoï (M. Boutan). Chine, in J. de Conch. LIIT, p. 452. CARDIUM SINENSE Sowerby 1840. Cardium Sinense 1841. — — 1842. — — 1844. — sinense SOW. 1869. — Sinense 1889. — sinense 1891. — - SOWERBY, Pr. Z.S. L. p- 10 SowERrByY, Conchol. Illust. fig. 39. HANLEY, Rec. Biv. Sh. p.195, pl 1756677229) Reeves, C. Icon. pl: 1 fig. 3. RômEr, C. Cab. 2° éd., p.019, 0pl.42/ipe11672; CrossE et Fiscxer, Note sur la faune conch. mar. de l’Annam, in J. de C. XXXVII, p. 293. P. Fischer, Cat. Indo- Chine, p. 145. Annam : Plage de Ben-Son (M. Boutan), une valve. CARDIUM CORONATUM (Splenger) Schrôter 1782. Cardium costatum Indiæ orientalis var. CHEMNITz, C. Cab. VI, p. 161. 1786. — coronatum (Spengler) ScarôrTEer, Einleit. 1790. — Lima var. 6. 1815. — fimbriatum HLp..69, pl. (tete 13. GMELIN, Syst. Nat. éd. XIII, p. 3253. Woop, General Conch. pl. 56, fig. 4, 5. — 215 — Cardium fimbriatum 1889. 1891. Lk Lk coronatum Sp. fimbriatum W. LAMARCK, Anim, s. Vert. VI, 2° part. p. 5. Woop, Ind. Test. p. 29, pl.:5, fig. 39. Gray, in Beechey's Voyage D: 4152, pe XPH ele Hancey, Rec. biv. Sh., p. 130. REEVE, C. Icon. pl. XVIII, fie 0047 RÔMER, C. Cab. 2% éd., p- 68,0pl. 41276919 ;"4N0; L. MorcerT, Catal. coq. rec. par M. Pavie dans le Cambodge et le Roy. de Siam, tn J. de C. XXX VII. p. 168. Crosse et Fiscaer, Note sur la faune conch. mar. de l’Annam in J. de C. XXX VII, p. 293. P. Fiscuer, Catal. Indo- Chine, loc. cit. p. 229. (145). Annam : plage de Ben-Son (M. Boutan), 4 valves. CRISTA DIVARICATA Chemnitz 1906. Crista divaricata Ch. DAUTZENBERG et H. Fis- CHER, Liste des coq. réc. par M. Mansuy en Indo- Chine, in J. de C. LIT, p. 458. Annam: plage de Ben-Son (M. Boutan), 1 ex, — 216 — DosiNiA GRÜNERI Philippi 1847. Cytherea( Artemis) Grüneri Paizippr, Abbild. p. pl. VIL fig. 2. 1848. Artemis Grüneri Ph. Pniepi, Zeitschr. f. Malak., p. 132. 1850. —— — REEvE, C. Icon. pl. V, fig. 31. 1853. Dosinia — DEsHAYES, (Cat. Br. Mus., D''21: 1855. Artemis — SowerBy, Thes. Conch. Il, p. 666, p. CXLIT, fig. 47. 1862. Dosiniu — RômEer, Monogr. Dosinia, p. 61. Annam : plage de Ben-Son (M. Boutan), 1 ex. Il est probable que c'est cette espèce qui a été indiquée par L. Morlet sous le nom de D). contusa. CYCLINA cHINENSIS Chemnitz 4906. Cyclina chinensis Ch. DaurzeNeerG et H. Fis- CHER, Liste des Moll. réc., par M. Mansuy en Indo- Chine in J. de C. LIT, p. 460. Annam : Plage de Ben-Son (M. Boutan) 1 valve. MERETRIX MERETRIX Linné 4906. Meretrix meretrix L.DAUTZENBERG et H.FISCHER, Liste des Moll. réc. par M. Mansuy en Indo-Chine in J. de C. LIL, p. 461. Annam : Plage de Ben-Son, nombr. valves et À ex. — Pointe du Scorpion (M. Boutan). — 217 — VENUS (CRYPTOGRAMMA) IMPRESSA Anton 1906. Venus (Cryptogramma) impressa Ant. DAUTZENBERG et H. Fiscxer, Liste des Moll. réc. par M. Mansuy en Indo-Chine, in J. de C. LIIL, p. 462. Tonkin : Hanoï (M. Boutan). VENUS (ANAITIS) ROSEOTINCTA Baird 1873. Venus roseo-tincta BaïrD in BRENCHLEY, Jot- tüings during the Cruize of H. M. S. Curaçao among the South Sea Islands, p. 452, pl. 42, fig. 1, 2, 9. Annam : Plage de Ben-Son (M. Boutan), 1 ex. et 1 valve. Cette espèce n'avait été signalée jusqu’à présent que de la Nouvelle-Calédonie. Les monographies n’en font pas mention. VENUS (CHIONE) scABRA Hanley 1844. Venus scabra HANLEY,P:Z.S212,p: 10617 4853. Chione — Desxa Yes, Catal.Veneridæ in the British Museum, p. 130. 1855. Venus — Han]. Sowergy, Thes. Conch. IT, D. A8 plACEMNE 401 102. 1856. — . Hancey, Rec. biv. Sh. Append., p. 361, pl. 16, f. 24. 1863. — — Hanl. R£&EvE, C. Icon, pl. XXI, f. 97a, 97h. — 218 — Annam : Plage de Ben-Son (M. Boutan), nombreuses valves. GOMPHINA SEMICANCELLATA (Koch) Philippi 1843! Venus semicancellata Koca in Prizrppr, Abbild. I, p. 40(2), pl. I f. 2-3. 4855! — donacina SowEerBy (non Gmelin), Thes. Conch. II, p. 739, pl. CLIX, f. 165-166-167 (excel. syn. veneriformis Lamarck.) 1857. — — Ch. RôMERr (non Gmelin),Krit. Unters., p. 12 (note) et p. 134. 1858? Meretrix (Gomphina) donacina H. et A. ADpaMs (non Gmelin)}, Gen. of rec. Moll., II, p. 424. 1865. Gomphina donacina Ch. Rômer (non Gmelin), Malak. BI., p. 142. 1866? Venus donacifornis Magie et Le MESLE, Obs. sur la faune malac. de la Cochinchine et du Cam- bodge in J. de Conch., XIV, DA: 1891? Gomphina donacina Ch. P. Fiscaer (non Gmelin), Indo-Chine loc. cit., p. 234(150). Annam : Plage de Ben Son (M. Boutan), 1 valve jeune. Pfeifier dit que le nom de Venus donacina attribué par Chemnitz à cette espèce peut être conservé parce que le Venus donacina Gmelin (plus ancien) s'applique à un Su- netta : mais cette manière de voir ne peut être admise car les règles adoptées pour la nomenclature n’admettent — 219 — aucun double emploi, même lorsque le nom le plus an- cien se trouve transposé dans un autre genre. Il faut donc reprendre pour l’espèce en question le nom de (. semi- cancellata (Koch) Phil. CORBICULA FLUMINEA Müller Var. Bocourti A, Morelet 1906. Corbicula fluminea M. var. Bocourti A. M. DAUTZEN- BERG et H. Fiscer, Liste des Moll. réc.par M.Man- suy en Indo-Chine, in J. de Conch. LIIT, p. 466. Tonkin : Hanoï (M. Boutan).' DonNAxX INCARNATUS Chemnitz 1906. Donazx incarnatus Ch. DAUTZENSBERG et H. FIscHER, Liste des Moll. réc. par M. Mansuy enIndo-Chine, in J. de C. LIII, p. 468. Annam : plage de Ben-Son (M. Boutan). Le D. saigonensis Cr. et F. est voisin de cette espèce mais il est plus allongé transversalement. Donax SEMIGRANOSUS Dunker 1871. Donax Dysoni Liscake (non Desh.)Japan. Meeres conch. Il, p. 112; HE pA9Itr 1877. — semigranosus Dunker, Malakoz. BI. XXIV, p. 68. 1882 — — Duxker, Ind. Moll. Maris Japonici, p. 193. — 220 — Annam : plage de Ben-Son (M. Boutan). Cette espèce,commune au Japon,qui avait été confondue avec le D. Dysoni par Lischke, en a été séparée avec raison par Dunker : elle est plus allongée, moins trigone et les plis transversaux de sa région postérieure sont moins développés. SOLEN LAMarckni Chenu 1843-45 Solen Lamarckii CHenu,lllustr.Conch. pl.I, Î. 2, 2a, 2b, 2c,3,4. 1874. —- — Chenu Reeves, C. Icon. pl. IV, fig. 16 (Ceylan). 1888. — — Chemnitz CLEssiN, Mon. in C. Cab. %e Ed. p. 25 pl. 8,1. à. Annanm ; plage de Ben-Son (M. Boutan). SILIQUA RADIATA Linné 1758. Solen radiatus Linné, Syst. Nat. éd. X, p. 673. 1764. — — LiINNé, Mus. Lud. Ulr., p. 474. 1767. — — Linxé, Syst. Nat. éd. XII, p. 1114. 4780. — — Born, Test. Mus. Caes. Vindob., p. 26. 14782. — TOC: CHEMNITZ, CCD. p. 39, 54; p. 5, f. 35, 39. 1784 — — Linné ScHRÔTER, Einleit., Il, p. 628. 1190720 — — GMELIN, Syst. Nat.éd. XIII, p. 3225. 4815. — — — Woop, General Conch., p. 128, pl. XXXI, f. 1. 2. 7 VU. — 9H — 1817. Solen radiatus Linné 1848. — = == 1862. Machaeraradiata — 1874. Cultellus radiatus 1888. Machaera radiata L.-: 1889. Siliqua — —- COLE = — Dizzwyn, Descr. Catal. I, p. 63. LaMARcKk, Anim. s. Vert., p. 495. Woop,fndexTestac.,p.15, pl. 3, f. 14. Desnayes, Encycl. Méth., IT, p. 962 (pl. 225, t. 2). DESHAYES ?n LAMARCK, An. Sivert:, 260 ME pA60: HaNLEY,Rec.Biv.Sh.,p.14. Hanzey,[psa Linn.Conch., p. 30. CHENU, Man. de Conch., lEp23s he M0 REEVE, G.Icon.,pl.IV, f.13 CLEssiN, Mon. Solenacea in C. Cab. 2 éd., p. 59, DE. 5, f. 9-40. L. Morzer, Cat. Coq. rec. par M. Pavie dans le Cambodge et le Roy. de Slan 10 J: GX XX VIE, ps172; . Fiscer, Catal. Indo-Chine loc. cit.. p. 242 (158). Annam : plage de Ben-Son (M. Boutan) 1 ex. SOLENOCURTUS EXARATUS Philippi 1874. Solenocurtus exaratus 1888. — — PaiipPrin REEVE, C. Icon. DIS AE Ph. CLessiN, C. Cab., 2 éd., p. 96, pl. 24, f. 5. — 222 — Annam : plage de Ben-Son (M. Boutan), 1 ex. Cette espèce, non citée dans le catalogue de P. Fischer, est une intéressante addition à la faune malacologique de l’Indo-Chine. MacrrA pissiMiLis Deshayes 1854. Mactra dissimilis DEsHAYESs, P. Z. S. L. p.63. 1854 — —— REEVE, C. Icon. pl. XII, (450; 1853. Trigonella — Desh. H. et A. Apams, Gen. of rec. Moll. IL, p. 376. 1867. = — — ConrxaD, Catal. fam. Mac- tridæ in Amer. Journ. of Conch. III, p. 36. 1884. Mactra -— — WEegiNKkAUFF, C. Cab. 2° Ed. D Annam : Plage de Ben-Son (M. Boutan), nombreuses valves. Cette espèce, non citée dans le Catalogue de P. Fischer, a peut être déjà été indiquée de la région, par M.de Roche- brune, sous le nom de lurida Phil., à moins que cet auteur n'ait eu en vue que le M. aphrodina Desh. MACTRA APHRODINA Deshayes 1854. Mactra Aphrodina DESHAYES, P. Z. S.L. p.62. 1854. — — Desh. REëve, C. Icon., pl. XIX, 114058: 1858. Trigonella — — H. et A. Apams, Gen. of rec. Moll. II, p. 375. 1867. — -— — ConraAp, Cat. Fam. Mactri- dæ in Amer. Journ. of Conch. III, p. 35. — 223 — 1884. Mactra aphrodina — WeinKAUFF,C. Cab. 2° Ed. p. 65, pl. 23, f. 2, 2°. Annam : Plage de Ben-Son (M. Boutan), valves. Cette espèce n’a pas été citée par P. Fischer dans son Catalogue de l’Indo-Chine. MaCTRA vioLaAcEA Chemnitz 1782. Mactra violacea CHEMNITZ, C. Cab. VI, p. 208, 220: pl. 22, f. 213; 214. 1786. der Violetblaue Backtrog Scnrôrer, Einleit. in die Conch. III, p. 82. 1788. Mactra violacea SCHRÔTER in MARTINI et CaEMnirz, Namen Register C. Cab. p. 60. 1790. — — GMELN, Syst. Nat.Ed. XTII, p. 3260. 1798. — — Chtz. Bocren,Mus.Boltenianum, p. 170. 1817. — — — Dizzwyn, Descr. Catal. I. p. 135 (excel. var.) 1818. — — Gm. LaMarck, Anim. s. Vert, V° p: 479: 4825. —- — — Woon,Index. test. p. 29, pl 6H 1835. — — Chtz. DesHayes in LAMARCK, An. s. Vert. 2e Ed. VI, p. 101. 1842. — — Gm. Hancey, Rec. biv. Sh. p. 30. 1854. — — Chtz. Reeve, C. Icon, pl. XII, fe, Die 1858. Trigonella — — H.et A. Apams, Genera of rec. Moll. II, p. 376. 1867. 1870. Mactra 188% — 22h — Conrap, Cat. Fam. Mactri. dæ, in Amer. Journ. of Conch. III, p. 40. Môrcu, Malakoz, Blätter, XVII, p. 122. WEINKAUFF, C. Cab. 2e Ed. | ES 6) EEE EAN Re Annam : Plage de Ben-Son (M. Boutan). Cette espèce ne figure pas dans le catalogue de P. Fis- cher. 1782 1815. 1817. TELLINA LAMYI nov. Ss. p. . Tellina angulata Linnæi angulata Ch. Angulata edentula angulata Scrobicularia inflata 1818? Lutraria tellinoides 1825. 1847. Tellina angulata Ch. Caemxirz (non Linné), C. Cab. VI;%p:89; DLO0ME 74, 75. ScarôTer, (non L.), Ein- leit. IL; p-"63; pl'1 216: GMELIN (non E.) Syst. Nat. ed. XIII, p. 3229. Bozren (non L.), Museum Boltenianum, p. 187. SPENGLER, Nat. Selsk.Skr. IV. p. 96 (non Brod. et SOW. Woo (non L.), Gen. Conch. p. 146, pl. 43, f. 4. SCHUMACHER (non L.) Es- sai nouv. Syst. p. 128. LAMARCK, An.s. Vert. V, p. 470. Woo (non L.), Index Testac:-p: 27, pl :3 825 HANLEY in SOWERBY (non me L.)Thes. I, p.324, pl.LX V, f. 250: 1867. Tellina angulata REEvE (non L.), C. Icon., pl. 26, f. 141. 1871. — — Ch. RÔMER (non. L.), C. Cab. 2 ed., p. 209, pl 40, f. &, 5, 6. 1878. Metis — Berri (non. L.),Revis.des Tellinidés du Mus. ÿn Nouv. Arch. du Mus. p. 330 (excl. réf. de Linné). Annam : Plage de Ben-Son (M. Boutan), 1 valve. Comme l'a fort bien démontré Hanley ([psa Linnaei Conch. p. 33), le Tellina angulata de Linné a été mal com- pris par Chemnitz. En effet les termes de la description originale : « testa subovata striis transversis recurvatis affi- nis T. virgatæ... etc. » ne conviennent pas du tout à la coquille figurée par Chemnitz, mais sembleraient s’appli- quer au T. plicata dont il existe un exemplaire dans la collection linnénne. Malheureusement Linné ajoute « den- tibus lateralibus nullis » ce qui n'est pas le cas chez le T. plicata qui est pourvu de dents latérales, mais si faibles, qu'elles ont pu échapper à l’observation de Linné. Quoi qu'il en soit, le T. angulata de Linné est une espèce ornée de lamelles concentriques et non une espèce à surface lisse pourvue seulement de lignes d’accroisse- ment comme le T. angulata de Chemnitz. Il n’est donc pas possible d'adopter le nom de Chemnitz puisqu'il a été employé précédemment par Linné pour une espèce diffé- rente. Le nom de T. inflatu Schumacher, basé sur les figu- res 74 et 75 de Chemnitz, ne peut être employé non plus à cause de l’existence d’un Tellina inflata Chemnitz C. Cab. VI, p. 79, 91, pl. 9, f. 76 qui est tout différent. Quant au Lutraria tellinoides Lk qui est considéré comme synonyme 6 — 226 — par Rômer, sa description insuffisante et l'absence de ré- férences ne permettent guère de le reconnaître. Dans ces circonstances nous nous voyons forcés d'attribuer à l’es- pèce représentée par Chemnitz pl. 9, f. 74, 75 un nom nouveau et nous proposons celui de Tellina Lamyi. STRIGILLA SPLENDIDA Anton 1839. Tellina splendida ANTON, Verzeichn. p. 5. 1846. — — HanLey in SowerBy,Thes. Coneb. LL p.209 DIEM f. 39: IST RÔMER, C. Cab. 2° Ed. p. ASE pl. 97 M8; M0 1878. Strigilla — BerTIN, Revis. Tellinidés du Muséum in Nouv.Arch. Mus. p. 312- Annam : Plage de Ben-Son (M. Boutan). STRIGILLINA LACTEA Dunker 1861. Strigillina lactea Dunker, Mal. BI. p. 43. 1865. Syndosmya strigilloides VarLzanT, J. de C. XII, pe 425 DL VESTE 1866. Strigillina lactea Dkr. SemPrer. J. de C. XIV, p. 166. 1890. — — =, PaëreEz, Gatal. AE, /:p7589: Annam : plage de Ben-Son (M. Boutan), valves. Pa. D.:et H. F. po = BIBLIOGRAPHIE Manual of Conchology, Structural and Systematic, with illustrations of the Species, by George W. Tryon Jr., COn- tinued by 4. A. Pilsbry. — Serie II: Pulmonata. — Parties 10 et 71 (1). Partie 70(2). — Dans cette livraison, après avoir terminé l'examen du genre Currvella en passant en revue celles de ses formes qui se rencontrent en Asic et aux Philippines et dont l’une est nouvelle: C. philippinica m. sp., de Luzon, M. Pilsbry étudie le genre Subulina Beck, à columelle concave inférieure- ment et obliquement ou brusquement tronquée à la base. En dehors du $. octona Brug., qui a pris une aire d'extension con sidérable, les différentes espèces de ce genre appartiennent aux régions tropicales d'Amérique et d'Afrique. Les formes Améri- caines sont décrites dans le fascicule suivant. Celles d'Afrique sont réparties en 4 groupes, suivant qu'elles habitent l'Ouest et la vallée du Congo, le Nord-Est, l'Est et le Centre, les îles Comores : à citer une espèce nouvelle de Sénégambie, S. toti- striala m.sp. Dans le genre Obeliscella Jousseaume M. Pilsbry fait entrer, en outre du Bulimus lucidissimus Palad., d'Aden, avec sa var. Martensi Jouss., le Stenogyra Bentiae Melv. et Pons., du sud de l'Arabie, l'Opeas subraricosum Marts., de l'Est-Aîfricain Alle- mand, le Stenogyra Retteri Rosen, du Turkestan. Le genre Zootecus Westerlund renferme deux espèces vivi- pares habitant surtout les régions arides : le Bulimus contiquus Rve., de Socotora, et le Pupa insularis Ehrenb., qui comprend des variétés africaines (Soleilleti Brgt., du Sahara algérien ; (1) Poiladelphie, 1905. — Edité par la Section conchyliologique de l’Académie des Sciences Naturelles de Philadelphie. (2) Fascicule in-8° de 96 p. et 10 pl. coloriées. = Re subdiaphanus King., des iles du Cap Vert) et asiatiques (pullus Gray, de l'Inde; adenensis Pîr. et Ducoureti Brgt., d'Arabie; agrensis Kurr, d’'Agra ; chion Pîr. et estellus Bens., de l'Inde; polygyratus Rve., de Perse ; pertica Bens., de l'Inde). Le genre Pseudopeas Putzeys (= Beccaria Bourguignat, non Trinchese), qui diffère des Opeas par sa protoconque d'environ 2 tours à stries spirales, est subdivisé en sous-genre Pseudopeas s. str., qui renferme des espèces africaines : P.Crossei Girard (ile du Prince), P. saxatile Morelet, P. plebeium Mor., P. egens d'Ailly, P. pulchellum Putz., P. scalariforme Putz. (Ouest africain et vallée du Congo), P. Isseli Jick. (Abyssinie), P. pusillum Mor. (Mayotte) ; et en sous-genre Eremopeas mov. subg., dans lequel sont rangées deux formes Australiennes, le P. interioris Tate et le P. Tuckeri Ptr. Le genre Opeas Albers, qui a pour type l'O. gracile Hutt., comprend des Pulmonés ovipares, qui ont une petite coquille mince sténogyroïde avec sommet obtus, arrondi, lisse, et bord columellaire réfléchi, non tronqué en bas ; ils sont répandus dans les régions tropicales et subtropicales, sauf l'Australie : à l'exception de quelques formes, les espèces de l'Ancien et du Nouveau Monde sont différentes. Parmi celles de l'Ancien Monde, on peut distinguer plusieurs subdivisions. Le groupe des Tomopeas m. secet., qui ont une columelle calleuse en bas et subtronquée, a pour type l'O. Layardi Bens. Un autre groupe, Comoropeas m. sect., à coquille complètement imperforée, couverte d’une cuticule colorée, dont le type est l'O. apiculum Mor., contient des formes qui peuvent ne pas appartenir en réalité au genre Opeas, mais qui semblent plutôt être reliées aux Trichodina des Comores. Enfin dans une série différente, qui devra peut-être par la suite ètre rattachée aux Prosopeas, se placent les 0. javanicum Rve., pilosum Semp., pruinosum Müll., kusaïense m. sp., et Fagoti Mab., caractérisés par leur surface à stries serrées et légèrement lamelleuses. Au point de vue géographique on peut grouper ces espèces ainsi: 4° formes à distribution très étendue, parmi lesquelles l'O. gracile Hutt. (dont M. Pilsbry fait connaître une variété neocaledonicum mn. var.) est probablement le Pulmoné terrestre ext fe Cl — 229:— le plus largement répandu ; 2° espèces Ouest-Africaines; 3 Est- Africaines (entre autres, l'O. bawriense nm. n. — Stenogyra lucida Gibbons) ; 4 Sud-Africaines ; 5° formes des îles Comores, Mas- careignes, Seychelles (dont une nouvelle, 0. Johanninum Mor. var. Mayottense nm. war.) ; 6° espèces de Ceylan, de l'Inde et du Sud-Est de l'Asie (à citer : O. Sykesi n. sp., de Ceylan). Partie 71 (1). — Dans ce fascicule l'étude des Opeas de l'An- cien Monde se termine par l’examen des groupes d'espèces appartenant aux régions suivantes : 7° Chine (0. Heudei n. sp.); 8° Japon (0. satsumense nm. sp.) ; 9° Indes Orientales, Sumatra Java, Célèbes, Moluques, Nouvelle-Calédonie ; 10’ Philippines et iles Carolines (0. kusaiense nm. Sp.). L'auteur passe ensuite à la description des Achatinidae amé- ricains. A l'exception de l'O. Beckianum Pîr., dont la coquille présente des tours étroitement serrés, avec un ombilic distinct à tous les âges, et qu'on peut regarder comme constituant le sous-genre Synopeas Jouss , la plupart des Opeas américains diffèrent peu des formes orientales. Quelques-uns sont spéciaux aux Antilles: d'autres ont été rencontrés dans l'Amérique du Sud (à citer, parmi ceux-ci, une forme nouvelle: 0. octogyrum Pîr, var. amazonicum nm. var., du Brésil); plusieurs se trouvent au Mexique et dans l'Amérique Centrale (entre autres, 3 espèces nouvelles : O. argutum m. sp.., Mexique, 0. yuratanense m. sp., Yucatan, O0. Adamsi mn. sp., Panama) ; enfin quatre sont com- muns aussi bien à l'Amérique Centrale et Méridionale qu'aux Antilles : ©. Beckianum Pîr., O0. micra d'Orb., O0. gracile Hutt., O0. Goodalli Mill. Au genre Pseudopeas Putz. doit être rapporté d'autre part, en raison de la sculpture de sa coquille embryonnaire, l'O. vivi- parum Mill., de l'Equateur. Le genre Tristania Boettger (non Kirby), dont la position est incertaine et qui ressemble au genre Paléarctique Balea par sa forme turriculée et son enroulement sénestre, comprend les T. tristensis et ventricosa Gray., de Tristan d'Acunha. (1) Fascicule in-8° de 112 p. et 14 pl. coloriées. —_ #9 — Le genre Luntia E. A. Smith, établi pour une-espèce de la Trinité L. insignis Sm., se distingue des Subulina par l’exis- tence d'un sinus à la partie supérieure du labre. Le genre Tornaxis von Martens, fondé sur une forme du Guatemala : le T. singularis Mrts, diffère du précédent par sa lèvre externe simplement arquée. Les Subulina américains, qui habitent presque toute la région tropicale, ne comprennent que 7 espèces dont une nouvelle : $S. parana mn. sp., du Brésil. Le genre Synapterpes Pilsbry, qui a pour type le S. Hanleyi Pîr., du Brésil, diffère des Obeliscus par sa coquille de forme ovale allongée, à tours moins nombreux et à fossette apicale plus profonde. Il est un peu héterogène et peut se subdiviser en 4 sous genres : Synapterpes s. str., à coquille embryonnaire lisse et columelle entière ; Promoussonius Pils., à tours embryonnaires striés de côtes arquées et columelle entière (type : S. incertus Mouss., Colombie); Chryserpes Pils., à coquille subtranslucide, tours embryonnaires lisses et columelle avec un faible pli spiral en bas (type: S. amabilis m. sp., Colombie ; une autre forme est nouvelle : S. auratus Pîfr., var. aralus n. var.); Zoniferella Pils., à coquille brillante, noir verdâtre avec bande périphérique blanche (type: S. albobalteatus Dkr., Colombie). Le genre Rhodea H. et A. Adams, qui habite la région des Andes dans la Colombie et l'Équateur. est facilement reconnais sable à sa forme columnaire, à sa carène aiguë périphérique et à son axe spiralé : il a pour type le À. californica Pîr. Le genre Obeliscus Beck, chez lequel on ne trouve ni la forte réflexion columellaire des Opeas, ni la columelle nettement tron- quée des Subulina, et qui est répandu dans l'Amérique du Sud et les Grandes-Antilles, Se subdvise en plusieurs sous-genres. Le sous-genre Obeliscus s. str. chez lequel la coquille em- bryonnaire a une columelle entière, ni tronquée, ni incisée en bas, renferme des espèces du Brésil et de la Bolivie ; il a pour type l'O. obeliscus Moric., et contient deux espèces nouvelles brésiliennes 0. Agassizi et O. paltalus nn. spp. Le sous-genre Protobeliscus Pils. diffère des Obeliscus par la columelle brusquement tronquée de sa coquille embryonnaire : — 9 — il comprend des espèces de l’Équateur et du Pérou et a pour type l'O, cuneus Pîr. Quelques espèces de Colombie constituent des formes aber- rantes : O. virescens da Costa, 0. Blandi Pîr., O. peregrinus Pîr. Les Obeliscus des Antilles, qu'on peut distinguer en espèces de Cuba et Porto-Rico et en espèces d'Haïti (parmi ces dernières se trouvent 4 formes nouvelles : O. clavus, O0. Hendersoni, O. Simpsoni mn. spp., O0. Salleanus Rve, var. disparilis m. var.) forment le sous-genre Stenogyra Shuttlew., dont le type est l'O. terebraster Lmk., et qui est caractérisé par sa coquille embryonnaire oblongue, avec columelle obliquement tronquée. Le sous-genre Pseudobalea Shuttlew., des Antilles, dont la coquille adulte est sénestre et qui a pour type l'O. hasta Pîr., diffère tellement des autres Obeliscus par sa coquille embryon- naire, à spire convexo-conique et à sommet subaigu, qu'il y a quelques raisons d’en faire un genre spécial. Ed:21: Iconographie der Land- und Susswasser Mol- lusken mit Vorzüglicher Berücksichtigung der Europäischen noch nicht abgebildeten Arten, von E.-4.Rossmässler, fort- gesetzt von B° WW. Kobelt. — Nouvelle suile. — Vol. XII 3, &, ° et 6° livraisons (1). Voici les formes décrites dans ces quatre livraisons qui ter- minent le volume XII de cet ouvrage, dont M. le D’ Kobelt pour- suit avec tant d'activité la publication : Helix (Helicogena) engaddensis galilæa Kob., Nazareth. —— — rumelica var. magnifica m. var., Constan- tinople. Limnæa palustris saharica mm. f., Sahara oranais. Helix (Helicogena) taurica Krynicki, Crimée. — lucorum minima m. f., Sinope. (1) Wiesbaden 1905, chez C. W. Kreidel, éditeur. Deux fascicules petit in-4°, l'un de 16 pages, l’autre de 24 p., accompagné chacun de 10 planches coloriées. — 232 — Helix onioxiomicra presbensis m. f., Albanie. — (Helicogena) Eduardi Kob., Palestine. — — lucorum var. byzantina nm. vax., Constan- tinople. Campylæa (Cingulifera) Philippii Kob., Italie méridionale. Iberus (Opica) saprensis Kob., id. — — coccovelli Kob., id. — — marateensis Kob., id. — — galdensis Kob., id. — = contiglianus Kob., id. — - sirinensis Kob., id. — lucanus West., id. — —— mingardi Kob., id. — — lauriensis Kob., id. — — spinæ mn. Sp., id. — — trecchinensis m. sp., id. Helix (Helicogena) lucorum ancyrensis Kob., Asie-Mineurc. _—- — Wohlberedti Kob., Montenegro. — — Sturanyi Kob., id. — — secernenda Kormosi Kob., Croatie. — — — subalbescens Kob., id. — — — dimidiata Kob., id. — . — njegusensis_ Kob., Montenegro. _ — -- subligata Kob., id. Campylaea thracica m. sp., Philippopoli. — trizona rhodopensis m. f., id. = subsetosa nm. sp., hab. ? (monts Velebit ?) = setulosa var. spelæa m. var., Salerne. Helix (Helicogena) lucorum var. Kob., Constantinople. << — thracica Kob., Philppopoli. — — volensis Bôtitger mss., Thessalie. — (Levantina) chanzirensis Kob., Alexandrette. — (Helicogena) albescens bulgarica Kob., Philippopoli. = — figulina var. eumolpia mn. var., id. — _ (Isaurica) praecellens amanica Naegele, Alexandrette. —— (Macularia) niciensis var. tacheiformis mn. war., Nice. — (Helicogena) pelasgica var. cosensis mn. var., ile de Kos. Campylaea (Arianta ?) Frangepanii Kormos, monts Velebit. — 233 — Helix (Macularia) niciensis var. Niepcei Locard, Alpes-Mari- times. = — — var. depressa Caziot, id. = —= — var. subdepressa Caz., id. — Guebhardi Caz., département du Var. = == Saintivesi Caz., Alpes-Maritimes. — (Helicogena) insignis Brancsik, Novibazar. Buliminus (Petraeocerastus) Dinshawi Sykes, Sud de l'Arabie. Amphiscopus ridens Naegele, Perse. Pupa (Orcula) robusta Naeg., Eupbrate. Helia (Helicogena) pomatia temensis Kormos, Temesvar. — — secernenda bicincta Korm., Croatie. — (Macularia) niciencis var. minima Caziot, Alpes-Mari- times. Campylæa (Dinarica) nikitai m. sp. Montenegro. = = — var. fagorum mn. var., id. 1berus (Opica) castellucensis Kob., Calabre. Ed. L. Reiïsen im Archipel der Philippinen von D' €. Semper. Wissenschaftliche Resultate. Neunter Band. Malacologische Untersuchungen von D' R. Berg Sechster Theil, zweite Lieferung. OGpisthobranchiata, Pectinibranchiata (1). M. le professeur R. Bergh termine dans ce fascicule l'étude approfondie, anatomique et systématique, qu'il a consacrée aux Opisthobranches. L'auteur traite successivement des formes suivantes : Pleurobranchidæ : G, Berthella Blainv.: B. plumula Mtg (Tor, mer Rouge) ; Nudibranchiata kladohepatica : G. Phyllodesmium, Ebr.: P. hyalinum Ehr. (Tor) ; Nudibranchiata holohepatica : G. Kentrodoris Bergh : K. rubescens Bergh, var. (Ralum) ; G. Gei- todoris Bergh: G. mollina m. sp. (mer des Antilles) ; G. Chro- (4) Br. in-4° de 61 pages avec 4 planches gravées sur cuivre, chez Kreidel, Wiesbaden 1905 (Voyez Journal de Conchyliologie vol. LH, p. 249). — 234 — modoris A. et H : C. quadricolor Rüppell (Tor) ; C. Tasmaniensis (Tasmanie) ; C. ægialia m. sp. (golfe de Californie) ; C. figurata n. sp. (Nouvelle-Zélande) ; C. atopa nm. sp. (Nouvelle-Zélande) ; G. Aphelodoris Bergh : A. luctuosa m. Sp. (Tasmanie) ; 4? pur- purea m. sp. (Nouvelle-Zélande) ; 4. pallida m. sp. (Océan Pacifique) ; G. Miriama Bergh: M. sinuata von Hass (Ralum) ; G. Dioriopsis (Pease) Bgh : D. nigra Stimpson (Ceylan) ; D. punc- tatella mm. sp. (Océan Pacifique) ; G. Goniodoris Forbes : G. cas- tanea À. et H. (Otago harbour) ; G. punctata m. sp. (Nouvelle- Zélande) ; G. Acanthodoris Gray : A. pilosa var. Novæ Zelandiæ nm. var. (Nouvelle-Zélande); var. pallida nm. var. (Nouvelle- Zélande) ; A. melulifera m. sp. (Tasmanie); G. Lamellidoris A. et H.: L. bilamellata L. var. pacifica Bergh (Vancouver). M. R. Bergh commence ensuite la description d’une série de Pectinibranches : Toxoglosses : G. Clionella Gray : C. semicostata (Océan Atlan- tique). Tænioglosses : G. Dolium Browne: D. perdix L. (Aibukit) ; G. Rostellaria Lam.: R. crispata Sow. (Ubay); G. Marsenia Leach.: M. perspicua L. (Japon); M. Diegoensis Dall. (Tasma- nie) ; G. Chelyonotus (Sw.) Bergh: C. patagonicus (E.-A. Smith) ? (îles Fiji) ; C. Semperi Bergh (îles Fiji). Ces longues études que M. le professeur R. Bergh poursuit avec tant de talent et d'activité sont particulièrement précieuses par les renseignements d'ordre anatomique qu’elles nous four- nissent et qui sont généralement si clairsemés dans la plupart des travaux de malacologie. HE. Siboga-Expeditie. Die Opisthobranchiata der Siboga-Expedition, von D’ R. Bergh (|). L'expédition du navire hollandais Siboga aux Indes néerlan- daises, dirigée par le D' Max Weber en 1899 et 1900, a fourni à M. le professeur R. Bergh d'abondants matériaux qui ont donné (1} 1 fort vol. in-4 de 248 pages, avec 20 planches lithographiées, dont 5 coloriées. Chez E.-J. Brill à Leyde, octobre 1905. —" 2908 — lieu à la publication d’un magnifique ouvrage consacré aux Opisthobranches. Ce travail vient s'ajouter aux nombreux autres volumes où sont exposés les résultats zoologiques de cette mis- sion féconde en résultats. : . Lescinq premières planches donnent en chromolithographie les reproductions de belles figures coloriées que M. Max Weber a fait prendre sur nature par le dessinateur de l'expédition, M. J.-W. Huysmans. Ce sont de précieux documents pour l'étude de ces Opisthobranches nouveaux qui perdent leur forme et leur couleur dans les liquides conservateurs. Les espèces sont étudiées par M. R. Bergh à la fois au poiut de vue de la classification et de l’anatomie. Nous relevons les formes nouvelles suivantes : Aplysia scripta, A. atromarginata, A. Sibogæ, A. vexans, A. velifer mn. spp.; Aclesia taricolor, A. pusilla mn. spp. ; Aplysiella Pasirana, A. viridis nn. spp.; Phyllaplysia inornata n. Sp.; Philine rubra, P. elegans mm. spp; Gastropteron Sibogæ nm. sp.; Phanerophthalmus pauper m. sp.; Cryptoph- thalmus olivaceus Ehr. var. pallida m. var.; Chelidonura velulina, C. amæna mm. spp.; Pleurobranchæa morula n. Sp. ; Oscanius Weberi, O. Sibogæ, O. papuligerus mm. spp.; Osca- niella albiguitata, O. lugubris, O. purpurascens, O0. dubia, O. inermis, O. modesta mm. spp. ; Pleurobranchus griseus, P. latipes mm. spp. ; Berthella borneensis, B. minor, B. inoperta nn. Spp.; Elysia thysanopoda, Elysia ? lineolata, E. Haingsi- siana mn. spp.; Hexabranchus punctatus m. sp. ; Archidoris kurana m. sp.; Aporodoris ? rubra m. sp.; Anisodoris Sibogæ, A.? timorensis mm. spp.; Discodoris? Sibogæ, D.? liturata, D.? lutescens, D.?? versicolor mn. Sspp. ; Carminodoris blandula n. SP.; Halla indecora m. sp. ; Nirva (mn. gen.) Brockii Bergh ; Diaulula? gigantea, D.? rubra mn. spp.; Thordisia tristis, T. hilaris, T.? maculosa mn. spp.; Halgerda elegans, H. rubra nn, Spp.; Trippa afjinis n. sp.; Peltodoris rubescens m. sp. : Platydoris flammulata, P. sanguinea mm. spp.; Chr'omodoris flammulata, C. marpessa, C. venusta, C. ophthalmica, C. rodi- losa, C. pantherina, C. papulosa, C. Sibogæ, C. inopinata, C. lactea, C. clitonota, C. bimaensis, C. virgata mm. spp. Casella rubra m. sp.; Ceratosoma bicorne m. sp. ; Doriopsis — 236 — nigra Stimpson var. luteo-punctata m. warx., D. erubescens, D. amæna, D. flaccida, D. Weberi nn. Spp.; Doriopsilla ? lævis n. Sp.; Phyllidia varicosa Lam. var. quadrilineaia m. var. P. cœlestis m. sp.; Triopa longicornis, T.? tristis nn. spp. ; Trevelyana rubra, T. rubromaculata, T. rubropapulosa, T.? de- fensa mm. spp.; Nembrotha rubropapulosa, N. lineolata, N. amitina, N. rubroocellata mn. Sspp.; Triltonia olivacea, T. irrorala mn. Spp. ; Marionia distincta, M. tessellata nn. Spp.; Pleuroleura pallida, P. Suluensis mn. sSpp.; Pleurophyllidia rosea, P. stenidia mn. Sspp.; Doto annuligera nm. Sp.; Spurilla orientalis m. sp.; Cerberilla ambonensis n. Sp.; Myrrhine (nm. gen.) longicirra nm. sp.; Cratena cucullata m. sp.; Hervia Sibogæ mn. sp. ; Phestilla Sibogæ n. Sp.; Ennoia longicirrha m. sp. ; Flabellina ? macassarana n. Sp.; Timorella perplexa nm. sp. HF Supplément à la faune Malacologique des envi- rons de Saint-Malo, par Ph. Dautzenberg et P. Du- rouchoux (li). Depuis la publication, faite en 1900 dans la Feuille des Jeunes Naturalistes, de leur « Faunule malacologique des environs de Saint-Malo », MM. Dautzenberg et Durouchoux ont rencontré, dans la même région, 28 formes qui ne figuraient pas dans leurs récoltes précédentes, ce qui porte à 211 le nombre total des espèces observées. Entre autres renseignements intéressants, on peut citer notamment ceux-ci, relatifs au genre Patella : le P. hypsilotera Locard n’est que la variété elerata Jeffreys du P. vulgata L. ; le P. Servaini Mabille est indentique à la variété secernenda Dautz. de la même espèce; la description don- née par Mabille pour son P. Taslei, s'applique à une variété élevée du P. intermedia Jeffreys ; enfin, sous le nom de P. Ma- billei, Locard a confondu diverses variétés du P. intermedia et du P. vulgata. Ed. L. (1) Brochure in-8°, de 18 pages. Extrait de la Feuille des Jeunes Naturalistes, 1906. — 237 — Mollusques provenant des dragages effectues à l'Ouest de l'Afrique pendant les campagnes scientifiques de $S. A. S. le Prince de Monaco, par Ph. Dautzenberg et H, Fischer (1). Les Mollusques qui font l’objet de ce mémoire, ont été recueillis dans la région qui s'étend du détroit de Gibraltar jusqu'aux îles du Cap Vert. Ils renferment les formes nouvelles suivantes : Pleurotoma Joubini nm. sp. PI. (Clionella?) Richardi mn. sp., Cap Vert. PI. ylberti mn. sp, id. Marginella (Volvarina) Joubini n. sp. Euthria adeles n. sp., Cap Vert. E. pulicaria n. sp., id. Anura clathrata m. sp., Maroc, Madère. Columbella (Anachis) Richardi nm. sp., Cap Vert. Cymatium (Simpulum) problematicum mn. sp., id. Bursa (Lampas) ranelloides Rve. var. tenuisculpta nm. var. Açores, Madère. Dolium (Eudolium) Crosseanum Mtrs. var. solidior mn. var., Açores. Cypræa spurca L. var. elongata nm. wvar., Cap Vert. Triforis Grimaldii n. sp., Tenerife, id. Aclæopyramis minutissima mn. sp., id. Solariella valida mn. Ssp., id. Fissurella verna Gld. var. Gouldi nm. var., id. Pectunculus formosus Rve. var. tumida m.var., id. Venus (Ventricola) casina L. var. albina mn. war., Madère. V. (Ventricola) rerdensis mn. sp., Cap Vert. V. (Ventricola) pereffossa n.sp., id. Anailis puncligera m. sp., id. Phacoides (Lucinoma) vestita m. Sp., id. Arcopagia Richardi m. sp., id. (1) Fascicule in-4°, de 126 pages avec 5 planches coloriées. Extrait des Résultats des campagnes scientifiques du Prince de Monaco, Fasc. XXXII, 1906. — 238 — Syndesmya Grimaldii nm. sp., id. S. demosia nm. Ssp., id. Cuspidaria acutecarinata m. sp., id. Ed. L. Obras Malacologicas de J. &. Hidalgo. — Atlas, Livraisons V et VI (1). Ces livraisons renferment des planches remarquablement exécutées où sont figurées de nombreuses coquilles des genres Cochlostyla, Pfeifferia, Helix, Nanina, Cyclophorus, Japonia. Ed. L. Distincion de dos nuevas especies de Moluscos Gastropodos, por 3. G. Hidalgo (2). La coquille décrite et figurée dans la 2° édition du System. Conch. Cabinet de Chemnitz, sous le nom de Ricinula albo- labris Blainville, présente avec cette forme plusieurs diffé- rences : l'ouverture est assez large, la dent supérieure du labre est binoduleuse, la columelle n’a que deux plis transversaux. M. Hidalgo en fait, sous le nom de À. Lischkei m. sp., une espèce distincte, qui a la Mer Rouge pour habitat. Une espèce différente du Latiaxis cariniferus Sowerby a été figurée sous ce nom par Kiener et par Reeve : elle a une spire plus allongée et ses tours ont une carène ornée seulement de petites épines irrégulières. M. Hidalgo propose pour cette coquille, qui a été récueillie aux Philippines, le nom de L. Kieneri nm. sp. Ed. L. (1) Deux livraisons in-4°, l'une de 15, l’autre de 20 planches en couleurs. Extrait des Memorias de la Real Arademia de Ciencias exaclas fisicas y naturales de Madrid, Tomo XIV, 1904. (2) Brochure in-8°, de 3 pages. Extrait de la Revista de la Real Academia de Ciencias, exact. fisic. y natur. de Madrid, t. 1, 1904. — 239 — Catalogo de los Moluscos Testaceos de las islas Filipinas, Jolo y Marianas. — |. Moluscos Marinos, por 3. &. Hidalgo (1). Les Philippines constituent, dans la grande province Indo- Pacifique, la région la plus importante par sa faune malacolo- gique marine qui comprend act tellement plus de 3.000 espèces : on y observe la moitié des formes qui vivent dans les îles du Sud de l'Afrique, dans la Mer Rouge et l’Indo-Chine, les deux cinquièmes des Mollusques du détroit de Torrès, le quart de ceux du golfe Persique et le huitième de ceux trouvés au Japon. Certains genres y sont représentés par un nombre considérable d'espèces : par exemple on y rencontre 73 Cyprées, 93 Tellines, 120 Nasses, 162 Cônes, 211 Mitres. On comprend par suite, quelle est l'importance du travail entrepris par M. Hidalgo pour dresser le catalogue des Mollusques marins de cet Archipel auquel il a joint, en raison de la ressemblance de leur faune malacologique marine, les Archipels de Soulou et des Mariannes. L'intérêt de cette publication est accru par le fait que, pour chaque espèce, l’auteur indique la meilleure figure qui la représente et signale toutes les localités des Philippines où elle a été observée par les différents voyageurs naturalistes. Ed. L. Noticia sobre las faunas malacologicas del Archipielago de Jolo € islas Marianas, — |. Mo- luscos Marinos, par J. @G. Hidalgo (2). L'Archipel de Jolo ou Soulou, situé entre l'ile de Mindanao (Philippines) et Bornéo, avait été jusqu'ici peu exploré et on n’y avait signalé que 36 mollusques marins. Grâce aux récoltes de plusieurs voyageurs espagnols, notamment de M. Quadras, qui (1) Volume in-8° de 424 pages. Extrait de la Revista de la Real Academia de Ciencias exact. fisic. y natur. de Madrid, t. I, NH, III, 1904-1905. (2) Brochure in-8 de 16 pages. Extrait de la Revista de la Real Academia de Ciencias exact. fisic. y natur. de Madrid 1.11, 1905. — 240 — ont fait connaitre 135 autres formes, ce nombre s'élève actuel- lement à 171 espèces sur lesquelles 145 se rencontrent également aux Philippines, ce qui démontre l'identité des faunes malaco- logiques marines de ces deux Archipels. Les îles Mariannes, dont la principale est celle de Guam, ne comptaient, d'après les anciens auteurs, que 40 Mollusques marins, mais, à la suite des explorations de M. Quadras, ce nombre doit être porté à 234, dont 200 vivent en même temps aux Philippines : il y a donc là encore identité de la faune marine, malgré la distance. Il est d’ailleurs à noter qu'on ne rencontre pas à la fois dans l'Archipel Soulou et aux Mariannes, d'espèces de l’une ou de l'autre de ces localités, qui ne se trouvent pas en même temps aux Philippines. Ed. L. Catalogo de los Moluscos Marinos Testaceos de Santander, par J. &. Hidalgo (1). Le port de Santander est, au point de vue de la faune mala- cologique marine, une des localité les moins connues du littoral septentrional de l'Espagne. 55 Mollusques marins y avaient été jusqu'ici signalés : 3 par P. Fischer, 15 par Graells et 37 par M. Hidalgo. La liste publiée aujourd'hui par ce dernier savant comprend pour cette même localité 138 espèces : 1 Céphalopode, 66 Gastropodeset 71 Pélécypodes. M. Hidalgo termine ce travail en indiquant aussi les espèces observées dans quelques autres points de la côte. Ep. L. Monografia de las Especies vivientes del Genero Cypræa, par J. G@. Hidalgo. — Entrega I (2). Dans cette 1" livraison de cetouvrage destiné à rendre les plus grands services aux malacologistes, M. Hidalgo commence par (1) Broch. in-8° de 18 pages. Extrait de la Revista de la Real Acade- ma de Ciencias exact. fisic. y natur. de Madrid, t. IN, 1905. (2, Volume gr. in-8°, de 240 pages. Extrait des Memorias de la Real Academia de Ciencias exact. fisic y natur.de Madrid, 1906. en donner la bibliographie complète de tous les travaux publiés sur les espèces vivantes du genre Cypræa, en dressant à la fois la liste alphabétique de leurs auteurs et le catalogue chronologi- que de ces différents mémoires. Il établit ensuite les listes par ordre alphabétique : 1° des noms par lesquels il désignera les es- pèces dans sa monographie; 2° des auteurs de ces espèces ; 4° des noms spécifiques tombant en synonymie ; 4° des auteurs de ces derniers noms; »° des variétés ; 6° des rectifications des noms spécifiques, qui sont le résultat de ses études personnelles. L'auteur passe ensuite à l'étude de la distribution géogra- phique des Cypræa. Il fait d'abord connaître, pour chaque es- pèce, quelle est sa distribution géographique et, ensuite, pour chaque province malacologique, quelles sont les espèces de ce genre qu'on y rencontre. L'ampleur donnée à ces considération générales montre de quelle importance sera l'ouvrage de M. Hidalgo et quels services inappréciables il sera appelé à rendre pour l'étude de ce groupe si intéressant. Ed. L. Mollusques recueillis par la Mission du Bourg, de Bozas, par le D' A. FT. de Rochebrune et L. Ger- main (1). Les Mollusques provenant de la Mission du Bourg de Bozas comprennent 13 espèces nouvelles : Limnæa nimoulensis mn. sp., bords du Nil Blanc, se rapprochant surtout du L. africana Rupp.: Planorbis Bozasi nm. Sp., pays Oualamo, voisin du P. tangani- kanus Brgt.; Physopsis Didieri mn. sp., bords du Nil Blanc, in- termédiaire entre le P. africana Krauss et le P. globosa Mor. ; Succinea Brumpti mn sp., bords de la rivière Omo, présentant quelques affinités avec le S. concisa Mor. et le S. Meneliki Sol. ; Limicolaria Joubini n. sp., bassin du Congo, se rapprochant du L. Chefneuri Brgt.; Subulina kassaïana m.sp., Congo, ayant quelques rapports avec le S. Perrieri Brgt.; Trochonanina Bon- (1) Brochure in-8°, de 25 pages, avec 2 planches. Extrait des HMé- moires de la Société Zoologique de France, t. XVII, 1904. 7 — 242 — hourei m. sp., bords du lac Abbay, intermédiaire entre le T. Anceyi Brgt. et le T. Bloyeti Brgt. ; Trochonanina Zeltneri nm. sp., pays Oualamo, se rapprochant du T. Jenynsi Mart.; Vitrina Bozasi nm. sp., bords de l'Ouellé, voisin du V. mamillata Mart. ; Limax sidamoensis m. Sp., pays Sidamo, offrant quelques rap- ports avec le L. Jickeli Heyn.; Corbicula Doufilei n. sp., bords du Nil Blanc, ayant une certaine ressemblance avec le C. Soleil- leti Brgt. Enfin 2 espèces nouvelles appartiennent au genre Spa- thella Brgt., mais ce terme générique, ayant été créé par Bour- guignat en décembre 1885, alors qu'il existait un genre fossile (Dévonien d'Amérique) Spathella Hall, de novembre de la même année, doit être remplacé par celui de Leptospatha mom. mut., et c'est sous ce dernier vocable que sont décrits le L. Brumpti m. sp., bords de l’'Omo, voisin du S. Bourguignati Anc., et le L. Bozasi mn. sp., lac Rodolphe, se rapprochant du S. Bloyeti Bret. Ed. L. Sur quelques Mollusques terrestres et fluvia- tiles rapportés par M. Ch. Gravier du désert S0o- mali, par L. Germain (1). Parmi les quelques Mollusques terrestres et fluviatiles qui ont été recueillis dans la région d’Andobed, les Planorbis sont les plus nombreux et aussi les plus intéressants par leurs variations : M. Germain signale entre autres, une forme nouvelle PI. abys- sinicus Jick. var. Gravieri mn. var. Il fait connaître également sous le nom de Foai n. var. une variété du PI. Bridouxi Brgt. rapportée en 1837, par M. Foa, du Tanganyika. Ed. L. (1) Brochure in-8° de 41 pages. Extrait du Bulletin du Muséum d'His- toire Naturelle, 1904. — 243 — REVUE DES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES The Journal of Conchology, edited by W.-E. Hoyle. Vol. XI, n° 12, october 1906. Contents : R... Obituary Notice of the late William Nelson. — J. W. Jackson. Further Notes on French Shell Names. — J. W. Jackson. Vertigo alpestris in Westmorland. — L. Sr. G. Byxe. The Prevention of Corrosion in Shells. - J. W. Jackson. Acanthinula lamellata Jeff. at Grange-over-Sands, Lancs., and Notes on various other Species. — J. Cosmo-MELvILL and R. SranpEN. Note on Odostomia lutea Garr. — L. E. Apams. Val. lonia costata + excentrica. — B. R. Lucas. On the Danger of using Mercuric Chloride in the Sterilization of Highly-Polished Shells. — O. H. Larrer. Testacella haliotidea at Godalming. — F. H. Sixes. Numerous Species in a Restricted Area. — Cu. Erior. The genus Doriopsilla Bergh.— J. W. Jackson. Bulimus fascia- tus Turt. (= Helicella barbara L.) in Lancashire. — Maria GLover. Notes on the British Land and Freshwater Shells col- lected by the late Mr. Th. Glover. Proceedings of the Malacological Society of London, edited by E.-A. Smith. Vol. VII, n° 1, march 1906. Contents: B. B. Woopwarp. Onthe Dates of Publication of J. D. Wilhelm Hartmann’'s « Erd-und Süsswasser-Gasteropo den ». — B. B. Woopwarp. On the Dates of Publication of C. L F. von Sandberger's « Die Land-und Süsswasser-Conchylien der Vorwelt ». — B. B. Woonwarp. Cement as a Slug-killer. — C. HEepzey and E.R. Sykes. A Pteropod Alias. — G. W. Swan- ro. On the Locality of the Melanotic Helicigona arbustorum. — — 244 — A. F. Kenyon. On Conus Waterhouseæ Braz. var. — A. F. KE- Nyon. On Voluta papillosa Sw. var. — S. I. DA Cosra. Descrip- tions of new species of Drymæus [D. Sykesi n. sp., Bogota; D. notabilis, D. notatus mn. spp., Colombia ; D, acuminatus mn. sp., Brazil; D. bellus m. sp., Colombia ; D. pseudo-fusoides, D. angustus mn. spp.. Bogota ; D. Prestoni nm. sp., var. cancellata nm. var., Panama.] Amphicyclotus [A. chanchapoyasensis m. sp., Peru], and Neocyclotus [N. depressus mn. sp., Peru], from South and Central America (pl. 1). — S. I. DA Cosra. Descrip- tion of a new species of Achatina from Mashonaland [4. Jacobi nm. Sp.]. — R. A. BuLcen. On some Land and Fresh-water Mol- lusca from Sumatra, Part I [Cyclophorus (Amplus) eximius Mouss. var. Rouyeri nm. var., Xesta cornicen n. sp., Limnæa bongsonensis m. sp., Melania curvicosta Mrts. var. Prestoniana nm. var., M. Sykesi nm. sp., Unio pajakomboensis n. sp.] (pl. Il) — F. G. BrinGMAN. Description of a new species of Oliva [0. Smithi n. sp., hab.°?]. — H. H. BLooMEr.On the anatomy of Ensis macha, Solen Fonesii and S. viridis. — J. Cosmo MELVvILL. A Revision of the Species of Cyclostrematidæ and Liotiidæ oc- curring in the Persian Gulf and North Arabian Sea | Cyclostrema novem-carinatum, C. quinque-carinatum, C. (Vitrinella) char- mophronnn.sp., C. (Lydiphnis mov. subg.) euchilopteron Melv. et St., Gulf of Oman] (pl. III). — J. Cosmo MELviee. Des- criptions of Cyclostrema Prestoni and Nassa Tindalli nn. spp. from Ceylon. — B. B. Woopwarp. On some « Fceding-tracks » of Gastropods. — H. B. Presron. Descriptions of four new spe- cies of Marine Shells, probably from Ceylon [Bullia cinerea, Nassa Nevilliana, Marginella subflava, M. eburnea nn. Spp.]— H. B. Preston. Description of a new species of Limnæa from North-West Australia [L. (Bulinus) egregia, m. sp.]. — G. B. Sowergy. On new species of Siphonaria |S. cyaneomaculata nm. sp., Kowie], Terebra |T. Filmeræ nm. sp., Pondoland] and Mangilia [M. Beckeri nm. sp., Kowie]|, and a remarkable form of Cypræa cruenta [var. tortirostris nm. var., Kowie|, from South Africa. — G. K. Gupe. Critical remarks on certain forms of Chloritis, with descriptions of twelve new species [C. Eduardi n. sp., Moluccas; C. unguiculina Mrts. var. fusca mn. var. C. Ponsonbyi n. sp., Moluccas; C.macrosioma n.sp.,Celebes; — 245 — C. subtilis mn. sp., German New Guinea ; C.fausta nm. sp., New Mecklenburg ; C. conjuncta, C. fraterna, C. exigqua nn. spp., New Ireland; C. Cumingi nm. sp., New Guinea; C. novocam- brica, C. disjuncta nn. spp,, New South Wales; C. Layardi n. sp., Islands in Torres Straits] (pl. IV et V). — R. H. BurNE. Notes on the Anatomy of South African Aplysiidæ, with des- criptions of two new species | Tethys operta, T. Burnupi nn, spp:| Vol. VII, n° 2, june 1906. Contents: Obituary Notices (W.T. Blanford, F. W. Hutton, R. Rimmer). — A. REYNELL. Cassidaria rugosa. — E. A. Smiru. Note on Neptunea antiqua.— H. von IHERING. On the name Pils- bryella v. Iher. [non Nierstrasz — Cearella mom. nov.|. — J, Cosmo MELvizc. Descriptions of thirty-one Gastropoda and one Scaphopod from the Persian Gulf and Gulf of Oman, dredged by M. F. W. Townsend, 1902-1904 [Scalaria canephora, S. (Cir- sotrema) bona, Crosseia eryma, Fossarus (Couthouyia) eudmetus, Diala trilirata, Cerithiopsis mathildæformis, Eulima nisonida, E.rhœæba, Mumiola epibathra, Mucronalia bizonula, M. lepida, Syrnola aperanta, S. clavellosa, Turbonilla (Pyrgostylis) Dela, T. Hermia, Odoslomia (Pyrgulina) hervierioides, O0. (Pyrgulina) tenerrima, O. (Pyrgulina) thelxinoa, 0. (Miralda) ima, Colum- bella (Seminella) comistea, Nassa (Alectryon) jactabunda. Margi- nella (Volvaria) amydrozona, M. (Volvaria) eumorpha, Drillia(?) Thisbe, Mangilia biplicata, Daphnella Sabrina, D. (Pleuroto- mella) Alcestis, D. (Pleurotomella) itama, Cylichna collyra mn. spp., Scaphander Bushirensis M. et St., Volcula compacta, Pa- rastrophia filum, Cadulus campylus mn. spp.] (pl. VIT et VII). — J. Cosmo MELvizz. Capulus lissus Smith, as type of a propo- sed new subgenus (Malluvium nov. subg.) of Amalthea Schum. R. A. Buzcen. Notes on a Holocene deposit af Harlton, Cambs. — H. B. PRESTON. On a small collection of Land and Fresh- Water Shells from Uganda, with descriptions of a new spe- cies of Martensia [M. Bowkeræ n. sp.] and two new species of Limicolaria!L, Ponsonbyi, L. Smithi mn.spp.]— W.T. BFrDNALL and E, H. V. MATTHEWS. On new species of Polyplacophora from South Australia [Chiton aureomaculata nm, sp.. Troubridge — 246 — Island: Zschnochiton resplendens n. sp., St Vincent Gulf; Oni- thochiton Ashbyi nm. sp., South Australia: Lepidopleurus Mat- thewsianus nm. sp., St Vincent Gulf] (pl. IX). — H. H. Gopwix- AuUsTEN. On a species of the Land Molluscan genus . Dyakia from Siam |[D. striata Gray, var.] (pl. X). — S. I. DA Cosra. Descriptions of new species of Land Sbhells from Peru and Co- lombia [Goniostomus subhybridus, Drymæus spadiceus, D. ala- bastrinus, D. Rosenbergi, D. castaneo-strigatus, Neocyclotus pe- ruvianus nn. Spp.] and two new species of Curvella from the Philippine Islands [C. minuta, C. alabastrina nn. spp.] (pl. XI). — R. Buzzen NEwrTox. Note on Swainson’s Genus Volutili- thes | Volutospina mom. mut.] (pl. XI). — G. K. Gune. Fur- ther remarks on the Genus Chloritis, with descriptions of ele- ven new species [C. Beddomei, C. holoserica mn. spp., New Guinea; C. teres n. sp., New Ireland ; C. fraudulenta m. sp., British New Guinea; C. Challengeri, C. astæus, C. Agamemnon nn. spp., Queensland ; C. Mansonensis m. sp., Tonkin; C. ru- fofasciata, C. Sykesi nn. spp., West Sumatra; C. eurychasma n. sp., Tenimber; sect. Euslomopsis mn. seet., type: C. eus- toma Pfr.] (pl. XII). — A. S. KexNaro and B. B. Woopwarp. On the occurrence of Vertigo parcedentata. Al. Braun, in Holo- cene deposits in Great Britain. The Nautilus, a monthly devoted to the interests of Con- chologists. Editors : H.-A. Pilsbry and C.-W. Johnson. Vol. XX, n° 3, july 1906. Contents : BryANT Wazxer. Notes on Valvata [V. sincera Danielsi m. var., Minn,, V. bicarinata connectans et perdepressa nn, var., Michigan|(pl. 1). — H.-A. PicsBry. Helix jejuna Say transfered to Praticolella. — A.-A. HinxkLey. Some Shells of Mississippi and Alabama. — Notes : Limnæa megasoma Say. Vol. XX, n°4, august 1906. Contents : W.-J. Raymonp. The West American Species of Pleurotoma, subgenus Genota (pl. ID).— W.-H. Daz. Note on the genus Glabaris Gray or Patularia Swainson. — A.-A. Hin- KLEY. Some Shells of Mississippi and Alabama. — W.-H. Dazc. — 247 — A new Scala from California [S. Lowei m. sp.] — C.-F. ANCEY. Descriptions of two new Cleopatra [CL multilirata m. sp., Ma- dagascar ; Cl. Smithi mn. sp., Bristish Central Africa] and a Pisidium [P. planatum nn. sp., Madagascar. — Notes : C.-W. Jonxson, On the Habits of Praticolella jejuna ; — C.-F. ANCEY, Chloritis Edwardi Gude; — H.-A. PizsBry, Note on Dyakia and Pseudopartula ; — H.-A. PizsBry, À Synonym of Brachypodella. — H.-A. Ward (necrology). Vol. XX, n° 5, september 1906. Contents : H.-A. Pizsgry. Two New American Genera of Basommatophora [Amphigyra alabamensis mov. gen. et n. Sp., MNeoplanorbis tantillus nov. gen.et nm. Sp., Alabama]. — H.-A. Przsery. Note on Lepyrium. — A.-A. HiINKLEY. Some Shells of Mississippi and Alabama (concluded). — Fr. CoLLiNs Baker. Lymnæa Danielsi w. Sp., Indiana. — SLoMAN Rous. Note on Mitra picta Rve. — H.-A. PizsBry and BRYANT WALKER. Note on Vitrea approxima and V. Vanattai. — T. D. A. Cocxe- RELL. Subspecies, Mutations and Forms. Nachrichtsblatt der Deutschen Malakozoolo- gischen Gesellschaft, redigirt von D' W. Kobelt. 38 ter Jahrgang, n° 1, Januar 1906. Inhalt : H. von IHERING. Zur Regulierung der malacologischen Nomenclatur. — J. THieLe. Bemerkung über die Gattung Photi- nula. — W. Kogerr. Eine neue Levantina (L. chanzirensis n. Sp., Alexandrette). — C. PozLonERA. Ein neues italienisches Zospeum (Z. venetum mn. sp.. Friau). — H. Simrota. Ueber eine Reihe von Nacktschnecken, die D' Cecconi auf Cypern und in Palæstina gesammelt hat. — G. NxGeLe. Einiges aus Vorderasien [Fruticicola (Theba) Eliæ m. sp., Syria ; Helix (Isaurica) præcel- lens Näg. var. amanica, Buliminus (Zebrina) Funkei Bttgr. var. amanica nn.varr., Amaous ; B. (Chondrulus) arctespira Mss., Euphrate ; B. (Chondrulus) scapus Parr. var. cylindrata n. var., Euphrate; B.(Amphiscopus) ridens m.sp., Persia; Pupa (Orcula) doliolum Brug. var. incrassata m. var., Euphrate ; P. (Orcula) robusta m, sp., Euphrate; Clausilia (Serrulina) serrulata Ptr. — 248 — var. amanica n. var., Amanus,|— O. BoerTGEr. Ueber Lartetia Bgt. und über D. Geyers Beiträge zur Vitrellenfauna Württem- bergs. — C. BüLow. Einige Seltenheiten aus meiner Sammlung. (pl. I et Il). — H. Sezc. Einfluss des bewegten Wassers auf die Gestaltung der Muscheln aus der Familie Unionidæ Flem. — H. HoniGManN. Ueber Cantareus s. Tapada apertus Born im Terrarium. — H. HoniGman. Limnæa (Gulnaria) ovata Drap. var. Kühleri n. var. — H. MENZEL. Ueber neue Funde von Cyclostoma elegans Müll. 38 ter Jahrgang, n° 2, April 1906. Inhalt: W. Kogezr. E.-A. Rossinæssler. — H. Sezc. Einfluss des bewegten Wassers auf die Gestaltung der Muscheln aus der Familie Unionidæ Flem. (Schluss). — J. TaiELE. Zwei neue Macrodontes-Arten [M. Kônigswaldi et M. simplex nn. Sspp., Rio grande do Sul]. — W. BLume. Nachtrag zur Mollusken- Fauna Münchens. — Ta. KorMos. Beiträge zur Molluskenfauna des Kroatischen Karstes (Xerophila vegliana n. sp., X. vegliana klimnæ mn. f., X. virgata croatiæ mn. f.] — H. Simrors. Ueber eine Reihe von Nacktschnecken, die D' Cecconi auf Cypern und in Palæstina gesammelt hat (Schluss) [Limax Cecconii n. sp., Jerusalem ; Amalia cypria m. sp., Cypern.] — A. WAGNER. Neue Formen und Fundorte der Genera Pomatias Stud. und Auritus West. [P.(Eupomatias) elegans imoschiensis m. f., Süddalmatien; P. (Eupomatias) mostarensis mm. sp., Mostar). — S. CLESSIN. Die conchylienfauna eines pleistocänen Tufilagers im Tale der schwarzen Laaber bei Regensburg. — W. BLuME Die Mollusken von St. Jodok a. Brenner. — 0. WouLBEerEDt. Zur Mollusken- fauna von Montenegro. 38 ter Jahrgang, n° 3, Juli 1906. Inhalt : A. WaGner. Neue Formen und Fundorte der Genera Pomatias Stud.und Auritus West.[4.Sturanii zawinkanus n.f., Innerkrain, scalariniformis m. f., Albanien: 4. erika m. sp., Montenegro; À. (Holcopoma) Roseoli scutariensis et kiriensis mn. ff., Scutari; À. (Titanopoma) auritus abatus mn. f., Scutari ; 4. (Titanopoma) Georgi n. sp., Albanie] (pl. III et IV). — Ta. Kormos. Beiträge zur Molluskenfauna des kroatischen Karstes (Schluss) [Pomatia secernenda dimidiata, kormosi et — 249 — subalbescens mn. ff., Buliminus detrilus croaticus m. f., Neri- tina fluviatilis zernovnicensis nm. f.] — Sp. Brusixa. Lanzaia mov. gen., eine neue Gasteropoden-Gattung der Adria [— Turbo elephantotus Meg.] — H. Simrora. Kurze Bemerkun- gen zu der Arbeit von Baron Rosen : Beitrag zur Kenntniss der Molluskenfauna des Kaukasus. — A. WeBer. Eine neue Nanina von der Insel Banka [N. Hageni nm. sp.]. — V. Srerkt. Bemer- kungen zu Vallonia excentrica St. — S. CLessix. Zur Conchi- lienfauna des Lôss im Gebiete der Donau. 88 ter Jahrgang, n°4, October 1906. Inhalt : A. WaGner. Bemerkungen zum Genus Daudebardia Hartm. — W. A. Lipaozm. Einige Bemerkungen über die Sys- tematik der Valratidæ. — W. A. Lipnozm. Beiträge zur Mol- luskenfauna von Litlauen. — C. Bucow. Einige Seltenheiten aus meiner Sammlung (pl. II aet IV a). — H. HoxiGMan. Bei- träge zur Kenntnis des Albinismus bei Schnecken, IT | Viciparus contectus Müll. forn.a flava m.f., Limnus stagnalis forma Bungei nm.f.]. — V. Franz, Physa acuta Drp., in Deutschland einge- bürgert. — C. SiGz. Physa acuta Drp. bei München, — W. KogeLr. Zwei neue Murella-Arten [W. rovellensis mn. sp., Basilicata ; M. sybaritica m. sp., Sybaris.] — Ew. Wusr. Ueber Helix (Vallonia) saxoniana Sterki.| — O0. 'TASCHENBERG. O. Gold- fuss. — Ew. Wusr. Die Verbreitung von Helix (Vullonia) excen- trica St. — Czæsar BœrTrGEer. Aus dem Leben einer Ampullaria. — J. PerrBok. Zur Kenntnis der Molluskenfauna von Monte- negro. Le Directeur-Gérant : H. FiscuEr. Châteauroux. — Imprimerie Langlois Journal de Conchyhologie. 1906. FD G: Reïgmier, del. &lith. Imp.L.Lafontame, Paris 2.3. Helx Demange D&HF be Sigaretus (Naticma) peroblquus D.&H.F. 1. Melania KremphD&HF 3. Anoma Lischkei D.& HF Japon. . Annars. AA &. 6. 8. S 0.1 ne Meseeseresesmepre ses cessemse ÿ ls QU A D" L hs ) FAN Fr. LE + LAN ON à UET-s LE LÉ je È 11 L - ET Journal de Conchyliologie. 1906. I. Fischer, phot. 1. Alvania Boutani D. et H. EF. 2. Cingula annamitica d° 3. Pyram. (Agatha) Pacei d° 4. Syrnola c Re O1 de 5. Odostomia pseudoplicata d° 6,7. Oscilla jocosa Melvill 8. Odostomia Boutani D. et H.F. Pyrgulina Melvilli : Pyrgulina Sykesi : Pyrgulina Standeni .Px rgulina Prestoni : Pyrgulina Claudoni ES rgulina Lamyi Phototypie G. d° d° Pissarro . Odostomia contracta D.et H.F.>%x< 20 ee 7 20 XX 15 fournal de Conchyliologie. 1906. PI VIT 12 H. Fischer, phot. Phototypie G. Pissarro 1. Pyrgulina Bartschi D. et H. F. XX 20. 2. Pyrgulina gemmifera D. et H. F. X 20. SA Pyrgulina Cor Det A F5 S<20: 5? RS eximia D. et H. F. X 20. 6. Pyrgulina pretiosa D. et H. F. G20: 7. Eulimella pyrgoides D. et HF. >< 15. 8, 9, 10. Cyclostrema Godeti D. et H.F. 10. DA il, 1206 Cyclostrema Bushi D. et H. F. K 10. 14, 15, 16. Teinostoma multisulcatum D. et H. F. XK 15. DA En vente au Bureau du Journal de Conchyliologie BouzevarD SAINT-Micuez, 51, Paris, 5° Arr. INDEX GÉNÉRAL et SYSTÉMATIQUE des MATIÈRES Contenues dans les volumes XXI à XL Du JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE 1873-1892 Un vol. in-8° de 263 pages d'impression, comprenant la table des auteurs en même temps que celle des articles contenus dans les volumes XXI à XL et la table, par ordre alphabétique, des Classes, Ordres, Familles, Sous-Familles, Genres, Sous-Genres, Sections et Espèces de Mollusques décrits ou cités dans le Journal de Conchy- liologie. Prix : S$ francs. On trouve également, au BuREAU pu JourNaAL, la Première Partie, parue en 1878, de l’Index général et systématique des matières con- tenues dans les valumes I à XX du Journal de Conchyliologie. Un volume in-8° de 208 pages d'impression. Prix : $ francs. AVIS IMPORTANT Les Abonnés au Journal de Conchyliologie reçoivent gratuite- ment (frais de port exceptés) 25 exemplaires de leurs articles insérés dans ce recueil. Les tirés à part qu'ils demanderont en sus de ce nombre (spécifier sur le manuscrit) leur seront comptés conformément au tarif (voir le n° 1 de 1901). Le coloriage des planches tirées à part ne sera effectué que sur la demande des auteurs et à leurs frais. Les manuscrils non réclamés seront détruits après leur publica- tion. : EE EL SERRE SUR EE EIRE TNNE : 2° TOQPIE ATEN ERAE ICRA TRE 5 ENT AUCTINE ES PAS OIRRRRONERNNEEIES TARIF DES ANNONCES SUR LA COUVERTURE Une page entière pour 1 Numéro. 18 fr.; pour # Numéros. 50 fr. . Une demi-page » » 10 ir » . 30 fr. Un quart de page » » Dire D » 48 fr. Ces prix sont réduits de 25 */, pour les Abonnés. TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS CETTE. LIVRAISON Contribution à la faune malacologique de l’Indo-Chine, F4 par PH. DAUTZENBERG et H. FISCHER. ..... ..... PAS RAD Bibliographie. #42 Rert RER Re 227 Revue des Publications périodiques........... .... Re Le Journal paraît par trimestre ct forme un volume par an - PRIX DE L'ABONNEMENT (PAYABLE D'AVANCE) : Pour Paris et pour les départements (reçu franco). 16 fr. Pour l’£tranger (Union postale) id. “84: Prix du numéro vendu séparément.............. DE Prix de l'index des volumes I à XX (reçu franco). 8 fr. Prix de l'Index des volumes XXI à XL id. + JO AT. | S'adresser, pour les communications scientifiques, à M. H. Fiscrer, directeur du Journal, boulevard Saint-Mi- chel, 51, à Paris (5*’arr.), et pour l'abonnement, payable d'avance, à M. F. R. pe RUDEVAL, éditeur, rue Antoine Dubois, 4, à Paris (6° arr.). ‘ Il est rendu compte des ouvrages de Conchyliologie et de - Paléontologie dont deux exemplaires sont adressés au bu- reau du Journal. CORRESPONDANCES ET ÉCHANGES Les correspondances ayant un caractère exclusivement scientifique, ainsi que les offres et demandes d'échange de coquilles faites par les Abonnés, seront inserées gra-. tuitement sur la couverture. — Maximum : 4 lignes. Châteauroux. — Imprimerie Langlois M - #. Volume LEV. — N°1 Paru le 30 Mai 1903 JOURNAL | CON CHYLIOLOGIE COMPRENANT L'ÉTUDE DES MOLLUSQUES VIVANTS ET FOSSILE | PUBLIÉ, DE 1861 A 1898, SOUS LA DIRECTIN® DE CROSSE & FISCHER CONTINUÉ PAR BR H. FISCHER, DAUTZENBERG & G. F. DOLLFUS | RARE : DIRECTION ET RÉDACTION : ADMINISTRATION : : H, FISCHER | F. R. pe RUDEVAL, Éditeur | 54, Boulevard Saint-Michel (T°) | 4, Rue Antoine Dubois (VI°) 9306 Le Journal parait par trimestre et forme un voluxé es an 1 à "#4 5 à fs Fr à ra EL CE MM. SOWERBY et FULTON ont l'honneur d'informer MM. les conservateurs de Musées des faci- lités exceptionnelles qu'ils présentent pour fournir aux Musées des spécimens exactement déterminés de Coquilles récentes de Mol- lusques. Leur maison a été fondée en 1860 par le directeur actuel, M. G. B. Sowerby, F. L. S., etc., et, depuis lors, elle a acquis presque toutes les collections importantes qui ont été mises en vente. En outre, leur fonds s’est constamment accru des collections des Naturalistes voya- geurs et autres ; aussi est-elle la plus considérable qui existe, à la fois pour la qualité et la quantité. Ils attirent spécialement l'attention sur leur longue expérience dans l’étude des Mollusques, dont le nombre des -espèces s’est accru et continue toujours à s’accroître si rapidement qu'il devient très important de pouvoir faire ses achats dans une maison de confiance qui est à même de fournir des spécimens en bon état et soigneusement déterminés. : Leurs catalogues, contenant les noms d'environ 12.000 espèces, sont envoyés franco aux conservateurs des Musées et aux clients. + Adresse: Sowerby et Fulton, Kew Gardens, London. La = t Les auteurs sont priés d'exécuter les dessins des- tines à être insérés dans le texte, soit à la plume et à l’encre de Chine, soit avec des crayons Wolf sur des papiers préparés spéciaux, afin que ces dessins puis- sent être reproduits directement sur zinc. JOURNAL CONCILYLIOLOGIE 4e Trimestre 1906 LE GENRE PLACOSTYLUS DANS LA NOUVELLE-ZÉLANDE Par Henry SUTER (BI) f2 4,2, 3) On sait que le genre Placostylus est représenté en Nou- velle-Zélande par une espèce : le P. Hongii Lesson, 1830 (1), avec une sous-espèce : novoseelandicus Pfeiffer, 1862 (= can- didus Crosse, 1864). Cette coquille est généralement con- nue sous le nom de P. bovinus Bruguière (2), mais M. Pilsbry a démontré d'une manière convaincante que le nom proposé par Lesson doit être adopté, parce que bovinus Brug. est un Placostylus néo-calédonien. Ce nom spécifique appliqué par Lesson est celui du célèbre chef Maori « Hongi Ika », né en 1787, blessé par une balle le 10 janv. 1827 à Mangamuka et mort, à la suite de cette blessure, le 7 mars 1827 à Mawhe. Malheureusement, comme c’est souvent le cas pour les mots maoris, l'ortho- graphe était incorrecte et à peu d’exceptions près on ren- contre dans la littérature le nom Shongii au lieu de Hongii. Sans doute il s’agit ici d'un lapsus calami et il est donc permis de corriger le nom. Une petite erreur se rencontre au sujet de la localité où le type de P. Hongiüi fut trouvé (3): «at the cascade of (1) Voy. de la « Coquille », p. 321, pl. 7 fig. 4-5. (2) Encyclopédie, p. 345, 1792. (3) Man. Concb. (2) vol. XIII, p. 23. — 252 — Kiddi Kiddi, under the trees bordering the river of the same name (Bay of Islands) » ; le nom correct de cette cas- cade et de cette rivière est « Keri-Keri ». Je partage l'opinion de M. Pilsbry en considérant la sous-espèce candidus comme ne différant de la novoseelan- dicus que par les dimensions indiquées, le premier nom doit donc être considéré comme synonyme du second. Dans son étude sur les mollusques terrestres et fluvia- tiles de l’île Lord Howe, M. Hedley remarque quele Placos- tylus bivaricosus Gaskoïin (1), est un témoin éloquent d'une connexion terrestre récente entre la Nouvelle-Calédonie d’une part et avec la Nouvelle Zélande d'autre part (2). Dans une autre publication excellente (3) le même auteur parle de la distribution du genre Placostylus et lui assigne es limites suivantes : au nord l'île Fara (îles Salomon), au sud Nhangarei (Nouvelle-Zélande), à l’est l’île Lauthala (Fiji), et à l’ouest l'île Lord Howe. M. Hedleya décrit un Pla- costylus (remotus) provenant de la Nouvelle-Guinée. — D'a- près ce que nous savons aujourd’hui il est donc probable que les Placostylus ont atteint l'île Lord Howe, venant de la Nouvelle Calédonie et que de là leur migration s’est continuée vers le sud, atteignant la partie septentrionale de la Nouvelle-Zélande. Il y a bien des années que j'ai vu pour la première fois des spécimens semi-fossiles de Placostylus provenant du Cap Maria van Diemen, Nouvelle-Zélande, et je me souviens d’avoir été frappé par le développement extraordinaire du péristome de ces coquilles. On disait qu'elles se rencontraient en grande abondance dans cette localité, partiellement cachées sous les sables. Il me fut long- temps impossible de me procurer de ces spécimens semi- (4) Proc. Zool. Soc., 1854, p. 152, pl. 29. fig. 4-5. (2) Records Austral. Museum, vol. I, p. 140. (3) Heozey, the Range of Placostylus, P. L. S. N. S. Wales, (2) vol. VII, 1892, p. 335. — 253 — fossiles, mais enfin, une occasion favorables'est présentée : Lady Frances Brown alla visiter cette petite île avec le steamer du gouvernement et elle m'offrit d’en rapporter un bon nombre. C’est grâce à l’obligeance de cette dame qu’il m'a été possible d'étudier ce Placostylus semi-fossile et je désire lui exprimer ici ma sincère reconnaissance pour lesimportantes collections d'histoire naturelle qu’elle a bien voulu réunir pour moi, Un petit nombre de ces coquilles semi-fossiles corres- pondent exactement au P. Hongüi telqu'onle trouve à l'état vivant : toutes les variétés figurées dans le Manual of Con- chology sont représentées. Mais la plupart des exemplaires montrent des caractères de l’ouverture les rapprochant du P. bivaricosus Gaskoïn, var. solidus Etheridge fil. (1), va- riété trouvée fossile à l’île Lord Howe. Tout d’abord je fus porté à regarder ces deux formes comme identiques, mais MM. Fischer et Dautzenberg ont eu la grande com- plaisance de diriger mon attention vers une difiérence plus ou moins importante: le P. bivaricosus est caractérisé par la présence d’une dent basale à la columelle, tandis que P. Hongii ne possède pas cette dent, mais bien une autre au delà, vers le labre. Les figures 6 de la planche 11 et 3 de la planche 12 du vol. XIII du Man. of Conch., mon- trent très bien la situation de cette dent basale dans les deux espèces. Cette forme semi-fossile de la Nouvelle Zélande, dont on rencontre encore, quoique rarement, des représentants vivants, est si bien caractérisée que je propose d’en faire le sujet d’une sous-espèce nouvelle : PLacosryzus HonGrnr Lesson, n. subsp. AMBAGIOSUS (PI. VIN, fig. 2, 3) Les caractères principaux de cette sous-espèce sont : l’épaississement souvent énorme du péristome, la présence (1) Records Austral. Museum, vol. I, 4891, p.131, pl. 20, fig. 1-6. — 254 — de lames concentriques et parfois de tubercules sur le dépôt calleux qui réunit les bords, ainsi que d’une dent pa- riétale plus ou moins prononcée ; la sinuosité du labre externe avec des échancrures parfois réellement surpre- nantes et l’ouverture canaliculée antérieurement et pos- térieurement. La dent pariétale est toujours présente, bien que chez certains spécimens elle soit à peine visible. La fig. 3 représente la partie antérieure du spécimen semi-fossile le plus remarquable de ma collection. Le fait le plus intéressant et importantest que le P. ambagiosus ne se trouve pas seulement semi-fossile en Nouvelle-Zélande, mais qu’on le rencontre encore à l’état vivant. Il se trouve exclusivement à l'extrémité nord, vivant dans les mêmes localités que le P. Hongii typique. La fig. 1 représente un spécimen récent recueilli au Cap Maria van Diemen. L'é- paississement du péristome est toujours assez remarqua- ble, mais je n’ai pas observé l’exagération de ce caractère comme chez les formes semi-fossiles. Le dépôt calleux de la columelle est généralement moins épais, les lames con- centriques sont peu nombreuses ou absentes, mais le tu- bercule pariétal est toujours présent, bien qu’il soit sou- vent très petit. Le bord externe présente des échancrures faibles ou assez prononcées et il existe toujours un tuber- cule à la base. Les parties antérieure et postérieure de l'ouverture sont constamment canaliculées. La bande blanche au-dessous de la suture ne manque jamais, carac- tère qu'on n'observe que très faiblement indiqué dans le P. bivaricosus. On trouve encore très rarement une forme intermédiaire entre cette sous-espèce et le P. Hongü: C'est une coquille ayant tous les caractères de ce dernier, mais chez laquelle la dent pariétale est encore indiquée par une très faible élévation de couleur blanchâtre. M. Etheridge fils compare (1. c. pp. 132, 133) sa var. soli- dus avec les espèces voisines de la Nouvelle-Calédonie, no- tamment avec les P. caledonicus Petit, et porphyrostomus, sd sf mn: — 255 — Pfr., parmi les formes vivantes, et avec les P. senilis et subsenilis Gask., ainsi qu'avec deux autres espèces égale- ment fossiles à l’île Maré, du groupe Loyalty. D'autre part il fait remarquer que le P. Hongi de la Nouvelle-Zélande est en rapport intime avec sa var. solidus. Comme ce der- nier n'existe à l'île Lord Howe qu’à l'état fossile ou semi-fossile, il paraît bien démontré que cette variété représente de très près la forme venant de la Nouvelle- Calédonie et dont le P. bivaricosus est un descendant. C’est en effet de ce bivaricosus que dérivent les formes à péris- tome simple : var. cuniculinsulæ Cox, et var. Etheridgei Brazier. Il est probable que c’est pendant le Pliocène que le P. bivaricosus var. solidus continua sa migration de l’île Lord Howe vers le sud, subissant une modification de la base de l'ouverture, puisque nous trouvons la sous-espèce si voisine ambagiosus dans les sables et même actuellement vivante dansla partieseptentrionale dela Nouvelle-Zélande. A l’île Lord Howe la var. solidus se trouve non seulement semi-fossile dans les sables, mais aussi à l’état réellement fossile dans un grès corallien dur. C’est donc là une preuve incontestable que la var. solidus de l'île Lord Howe est plus ancienne que la var. ambagiosus de la Nouvelle- Zélande. Ici nous voyons de nouveau se manifester la production d'une forme à ouverture plus simple dont le résultat est le P. Hongii, tel que nous le connaissons au- jourd' hui. Il est intéressant de noter que la sous-espèce ambagiosus ne se trouve que tout à fait au nord de la Nou- velle-Zélande ; je n’en possède des exemplaires que du Cap Maria van Diemen et de Kaïtaia. En avançant vers le sud on ne trouve plus que le P. Hongii, avec péristome simple. Pour terminer je transcris un court passage de l’ouvrage du Dr" A. Lesson et Martinet « les Polynésiens » (1), qui (4) Vol. IV, 1884, p. 227. — 256 — paraît avoir échappé à la connaissance de beaucoup de naturalistes et où nous voyons, sans doute pour la pre- mière fois, le nom de Hongi écrit correctement : « Le Bulimus Hongi, Pupuharakeke, se trouve surtout près du Cap Nord; ily abonde parmi les Phormiums. Cette belle coquille est de couleur chocolat foncé, avec l’intérieur blanc ou orange brillant : elle a près de 4 pouces de long. On dit que le Bulimus vibratus abonde sur les Trois Rois. » Je n'ai jamais vu des exemplaires de cette dernière loca- lité, mais il est probable qu'il s'agit de la même sous espèce qu'on trouve au Cap Maria van Diemen. Le nom Maori « Pupuharakeke » est composé de pupu —limaçon et harakeke — Phormium tenax. D'après les observations de M. J. Bollons, capitaine du steamer « Hinemoa » du gou- vernement, les Placostylus forment des nids parmi les raci- nes du Phormium ; au milieu se trouvent les coquilles vivantes, jeunes et adultes, et souvent des œufs, tandis qu'à l’entour sont plusieurs rangées de coquilles vides. » Nos spécimens de Placostylus sont devenus rares, les porcs, les chèvres et peut-être les belettes et les rats les extermineront probablement dans le courant de ce siècle. J'ai fait, il y a plusieurs années, la proposition d'introduire un bon nombre de spécimens vivants sur l’île Little Bar- rier, une des îles de réserve pour la faune néozélandaise, surtout pour les oiseaux, mais je n’ai pas entendu dire qu’on ait tenu compte de mon avis. On devrait faire de même pour nos espèces de Paryphanta, dont la dispari- tion est due aux mêmes causes. Nouvelle-Zelande, Auckland, le 30 novembre 1906. HS ti DESCRIPTION D'UNE NOUVELLE ESPÈCE TERRESTRE NÉO-CALÉDONIENNE Par Ph. DAUTZENBERG TRocHOMORPHA (VibeNA) Marrezr Dautzenberg (PI VII GR 718 9) Lesta solida, trochiformis, sat depressa, anguste sed pervie umbilicata. Anfr. 6 1/2 planati, lente ac valde regulariter crescentes : primi tenuissime corrugati, ceteri Stris incrementi obliquis, numerosis et subarcuatis irregulariter sculpti. Basis anfr. ultimi convexa, striis concentricis subfleruosis ac con- fertis ornata. Anfr. ultimus acute carinatus, haud descen- lens. Apertura subquadrata, marginibus remotis, callo nullo junctis. Columella sat crassa, paululum reflexa, cum margine basali arcuato intusque incrassato confluit. Labrum breve, intus quoque incrassatum, et, ubi carina desinit, angulatum .. Color pallide fulous, versus apicem rubescens, sub sutura fusco requlariter maculatus et deinde lineolis fuscis fulquratis, in basi anfr. ultimi retem sat regularem efformantibus, pictus. Apertura intus albidu. Altit. 10, diam. maj. 18, min. 16 millim. Apertura 6 mm. alta, 9 mm. lata. Coquille solide, trochiforme, assez déprimée, composée de 6 1/2 tours presque plans, croissant lentement et très régulièrement. Premiers tours finement chagrinés, les autres ornés de stries d’accroissement obliques, un peu arquées, nombreuses et irrégulières. Sur la base, les stries concentriques sont plus fines et légèrement flexueuses. Le dernier tour ne descend pas à son extrémité ; il est pourvu — 258 — à la périphérie d’une carène très aiguë. La base, bien con- vexe, présente un ombilic étroit mais profond. Ouverture subquadrangulaire. Pas de callosité reliant les bords. Columelle assez épaisse, oblique, un peu dilatée sur l’ombilic, se confondant avec le bord basal qui est arqué. Labre court un peu moins épaissi à l'intérieur que le bord basal et formant avec celui-ci à l’endroit où abou- tit la carène, un angle bien prononcé. Coloration d’un fauve clair, passant à un fauve rougeà- tre vers le sommet. Premiers tours sans taches ni flammu- les, les autres présentant, sous la suture, des taches bru- nes régulièrement espacées, accompagnées, au-dessous, de linéoles de même nuance, disposées en zigzags et déter- minant, notamment sur la base, un réseau assez net. Columelle et intérieur de l’ouverture blanchâtres. Cette espèce se distingue du Tr. dictyonina Euthyme (Bulletin Soc. Malac. de France, Il, p. 257) que nous repré- sentons ici pl. VIIL, fig. 4, 5, 6, par sa taille plus faible, sa forme plus surbaissée, surtout du côté basal, ses tours plans, son dernier tour plus étroit, pourvu d’une carène plus aiguë, son ouverture moins haute et surtout par le pourtour de son ombilic non évasé : la plus grande con- vexité de la base de la coquille se trouvant tout près de la perforation, tandis que chez le Tr. dictyonina elle en est éloignée, de telle sorte que la perforation est entourée d'une déclivité infundibuliforme, bordée par un angle assez visible. La coloration de la base semble aussi assez constamment différente : chez le Tr. dictyonina, elle con- siste en flammules fulgurantes assez larges, tandis que chez le Tr. Marteli elle se compose d'un réseau fin et régu- lier de linéoles à peine visibles à l’œil nu. Le Tr. Marteli ne peut être confondu avec le Tr. dictyodes Pfr. qui est bien plus grand et dont les tours s’accroissent beaucoup plus rapidement. Nous sommes heureux d'attribuer à cette espèce le nom — 259 — de notre confrère M. le Colonel Martel, de Cancale, qui en a recueilli en Nouvelle-Calédonie plusieurs exemplaires concordant parfaitement entre eux. Le Tr. dictyonina n'ayant pas été figuré, on s'explique que M. Pilsbry l'ait considéré dans son Manuel (T. VU, p. 134) comme n'étant probablement qu’une variété du Tr. dictyo- des Pfeiffer. Mais ces deux espèces dont nous avons pu comparer de très nombreux spécimens sont, en réalité, toujours bien distinctes. Ph. D. — 260 — DE LA PRÉSENCE D'UN CYPRÆA VINOSA GME- LIEN DANS UNE SÉPULTURE FRANCO- MÉROVINGIENNE Par Ph. DAUTZENBERG. Lors d'une récente visite au Musée de Boulogne-sur-Mer, M. le Dr Sauvage, le savant directeur de cet établissement, a appelé mon attention sur une coquille trouvée dans la nécropole franco-mérovingienne de Nesles-lez-Verlincthun (canton de Samer). Cette nécropole a fourni également des vases funéraires, des fibules, des bracelets, des armes, etc., qui, d’après les les recherches de M. J. Vaillant, datent du Ve ou du VIe siècle de notre ère. La coquille en question (figure 1, 2) a évidemment servi de parure on d’amulette, car elle est trouée sur chacune de ses faces latérales. Son état de conservation laisse beau- coup à désirer, sa partie dorsale ayant été brisée par un coup de pioche et son test, profondément altéré, ne pré- sentant plus de traces de coloration. Toutefois, la confor- mation de son ouverture et la disposition des dents qui la bordent permettent de l'assimiler avec certitude au Cypræa vinosa Gmelin = pantherina (Solander) Dillwyn. En effet, chez cette espèce, les dents du labre sont fortes et espa- cées, tandis que celles du bord columellaire sont faibles et serrées. L’habitat du C. vinosa s'étend de la mer Rouge (Suez, Djibouti) jusqu'en Mélanésie et en Australie. M. Sauvage a bien voulu me communiquer un travail de — 261 — M. l'abbé Henri Debout (1) signalant la présence, dans une Fig. 1-2. — Cypræa vinosa Gmelin sépulture de Tardinghen d'un Cypræa arabica. Mais l’exa- men de la figure qui accompagne ce travail, prouve qu’il (1) Tardinghen et les Sépultures sous dalles — Arras, 1891 (Mémoi- res de la Commission départementale des Monuments historiques du Pas de-Culais, tome 1°). — 262 — s’agit également là d’un C. vinosa et non d'un C. ara- bica. D'autre part, le Dr Tiberi, dans un mémoire sur les coquilles rencontrées dans les fouilles de Pompeï (Le Con- chiglie Pompeiane, Napoli 1879), nous apprend qu'on y a recueilli de nombreux exemplaires de ce même C. vinosa et qu'il s'agissait là d’amulettes que les femmes portaient afin de conjurer la stérilité. Les dames attachaient plus de prix à cette belle coquille exotique qu'aux Cypræa pirum et lurida, du golfe de Naples, qui étaient utilisées dans le même but par les femmes du peuple. Si la tombe dans laquelle a été trouvée la coquille que nous représentons ici, était celle d’une femme, il y aurait lieu de supposer que la tradition qui avait cours à Pompeï s’est conservée jusqu’au moyen âge. Ph: "D: — 263 — SUR QUELQUES DÉFORMATIONS CHEZ DES CYPRAEA DE LA NOUVELLE CALÉDONIE Par Ph. DAUTZENBERG (PI. IX) Nous devons à M. Bouge qui s’est adonné pendant plu- sieurs années à la recherche des coquilles en Nouvelle- Calédonie, la communication de quatre spécimens fort intéressants de sa collection, que nous avons fait repré- senter aujourd'hui en phototypie. Ils présentent tous le même genre de déformation : allongement, épaississement anormal et rostration des extrémités de la coquille. Ce genre de déformation, auquel vient parfois s'adjoindre le mélanisme, semble être spécial à la faune néo-calédo- nienne et a été observé jusqu’à présent chez quinze des soixante-dix espèces de Cypraea qui ont été signalées dans ce pays. Les premiers spécimens ainsi déformés qui ont été envoyés en Europe ont paru si extraordinaires que MM. Crosse, Marie et Montrouzier n'ont pas hésité à les décrire comme des espèces nouvelles. Mais depuis, des matériaux plus nombreux ont démontré que ces formes aberrantes se relient par de nombreux intermédiaires à des formes normales bien connues et il est devenu évident qu'il ne s’agit là que de déformations dont la cause r'’a toutefois pas encore pu être découverte. Voici la liste des espèces chez lesquelles cette déforma- tion a été observée jusqu’à présent, avec les noms qui leur ont été attribués : one Cypraea neglecta Sowerby monstr. Marteli Dautz. — caurica Linné var. concava(Owen) Melvill. — stolida Linné = Cypraea Crossei Marie. — (Aricia) mappa Linné var.et monstr.Montrouzieri — = Dautz. — Cypraea nigricans Mont- — —— rouzier (non Crosse). ; — eglantina Duclos var. nigricans Crosse — niger Roberts. — — moneta Linné = Cypraea Barthelemyi Bernadi. = _ annulus Linné = Cypraea noumeensis Marie — (Luponia) vitellus Linné monstr. subrostrata Dautz. - — lynx Linné — Cypraea caledonica Crosse. — — errones Linné monstr. compressa Dautz. _ _ asellus Linné monstr. Bougei Dautz. (nov.) — _ clandestina Linné monstr. Marteli Dautz. — — punctata Linné monstr. rostrata Dautz, — — cribraria Linné monstr. rostrata Dautz. — — erosa Linné monstr. protracta Dautz. (nov.) CYPRAEA (ARICIA) MONETA Linné monstr. BARTHELEMYI Bernardi (PI. IX, fig. 7, 8, 9) 1861. Cyprea Barthelemyi BerNarni, Journ. de Conch. IX, D. 28; pl fe; safe 1902. Cyprea (Aricia) moneta Lin. monstr. Barthelemyi Bern. DAUrzENBERG, Rev. des Cypraea de la Nouv. Calédonie, in Journal de Conch., L, p. 334. L'exemplaire que nous représentons a été récolté par par M. Bouge à la Baie du Prony. Ses dimensions 38m long X 22mm diam. sont à peu près les mêmes que celles du type de Bernardi qui mesure 37mm x 22mm ; mais il s’en distingue par la rostration exagérée de son extrémité postérieure qui est fortement relevée vers le haut et s’infléchit vers la gauche. CYPRAEA (ARICIA) ANNULUS Linné monstr. NOUMEENSIS Marie (PL IX, fig. 1,2 3) 1869. Cypraea noumeensis MARIE, in Journal de Conch., XVII, p. 48, pl. Il, fig. 6. 1902. — (Aricia) annulus Linné, monstr. noumeensis Marie DAUTZENBERG, Revis. des Cypraea de la Nouv. Calédonie, in Journ. de Conch., L, p. 339. La rostration semble être extrêmement rare chez le C. annulus. L'exemplaire que nous représentons aujour- d’hui est, en effet, le seul qui ait étésignalé en plus du type et de l'individu qui fait partie de la collection du musée de Bordeaux. Il est un peu moins long et un peu plus large que le type puisqu'il mesure 30m de long et 17m" de diam. ,au lieu de 32mm X 16mm, L'exemplaire du musée de Bordeaux est sensiblement plus petit : 22mm long X 414mm diam. L'exemplaire figuré ici a été acquis par M. Bouge en Nouvelle-Calédonie, comme provenant de l'Ile Nou. Celui du musée de Bordeaux avait été recueilli également à l’île Nou par le R. P. Lambert. — 266 — CYPRAEA (LUPONIA) ASELLUS Linné monstr. BouGer Dautzenberg (nov. monstr.) (PL. IX, fig. 4, 5, 6) C'est la première fois que nous observons la rostration chez cette espèce. L'exemplaire figuré a été récolté mort à la Baie du Prony par M. Bouge. Il est également remar- quable par sa taille qui dépasse de beaucoup celle des grands exemplaires normaux : 314%" long X 15 1/2 diam. au lieu de 18" long X 14mm diam. CYPRAEA (LUPONIA) EROSA Linné monstr. PROTRACTA Dautzenberg (nov. monstr.) (PI. IX, fig. 10, 11. 12) Nous avions déjà signalé dans notre Revision des Cypraea de la Nouvelle-Calédonie (Journal de Conchylio- logie, L (1902), p. 367) un spécimen de la collection Bouge qui présentait une légère tendance à la rostration ; mais chez celui que nous représentons aujourd'hui, ce caractère est nettement accusé. [Il à été rencontré vivant par M. Bouge à la presqu'ile Ducos. CYPRAEA (LUPONIA) CRIBRARIA Linné monstr. ROSTRATA Dautzenberg Dans notre Révision des Cypraea de la Nouvelle Calédonie (Journal de Conchyliologie, L (1902), p. 361, nous avons mentionné sous le nom de monstr. rostrata un exemplaire de C. cribraria du Musée de Bordeaux, rostré et tendant au mélanisme. Nous avons pu depuis lors nous procurer un autre spécimen présentant les mèmes caractères. Ph.D: à. tai — 267 — DESCRIPTIONS OF TWO NEW SPECIES OF NASSA FROM FIJE AND NEW CALEDO- NIA By H° B'"PRESTON Fr ZTS;: NASSA MAMILLATA NOV. SP. Testa ovata-acuminata, solida, luteo-alba, in peristomate macula rubro-brunnea picta. Anfr. 6 1/2, sutura profunde im- pressa discreti, ultimi 5 costis longitudinalibus validis et funiculis decurrentibus interruptis sculpti : funiculi supra costas valde prominent, inter costas vero evanescunt, ibi striæ spirales tenuissimæ tantum conspiciuntur. Apex mamillaris, lævis. Labrum extus varicosum, incrassatum, intus prope marginem denticulatum. Apertura ovata, breviter canali- culata ; columella arcuata, denticulata: callum columellare superne dente conspicuo instructum. Alt. Ynm, diam. maj. 5unm. Apertura : alt. 20m, diam. {mm,25. Shell acuminately ovate, solid, yellowish white painted Fig. 4. — Nassa mamillata B. Preston with a light reddish brown blotch just below the middle of the varicose peristome; whorls 6 1/2, the last 5 sculp- 2 — 268 — tured with coarse transverse ribs crossed by spiral lirae and presenting a beaded appearance, the interstices mar- ked with very fine spiral striæ ; protoconch mamillary, smooth; sutures deeply impressed; peristome varicosely thickened and bearing several denticles just inside the aperture ; aperture oval ; columella descending in a curve and also bearing several fine denticles, a well developed . tooth appearing near the top of the callosity which joins the columella with the lip above ; canal short. Hab. New- Caledonia. Related to N. ecstilba (1) Melv. and Stand. but differing rom that species in its larger size, in the beaded appea- rance of the ribs caused by the spiral lirae and in the ab: sence of the brown ochre blotch on the back of the shell, the suture is also more deeply impressed than in N. ecs- tilba and the smooth and mamillary protoconch is also peculiar. Nassa O BERW IMMEREI N. SP. Testa ovato-conica, rubro-brunnea, fascia lutescente-alba cireumecincta. Anfr. 7, sutura impressa discreti, costis longi- tudinalibus superne juxta suturam nodulosis, et striis spirali- bus sculpti. Apertura ovata. Labrum extus varicosum, incras- satum, intus denticulis 4 instructum. Columella arcuata, pos- tice in canalem brevem desinens. Callum columellare supra regionem umbilicarem paululum reflexum, superne valde in- crassatum, dentes validos 2 : unum inferum, alterum superum, praebet. Alt. Qmm,5; diam. maj. 5m. Apertura : alt. 3mm,5; diam. 2m, (4) Notes on a Collection of Shells from Lifu and Uvea Loyalty Ls- lands, ete. Pt IE. Journ. of Conch. vol. VII n° 9. — 269 — Shell ovately conic, reddish brown, encireled by a yellowish white band ; whorls 7, spirally striate and trans- versely ribbed, a nodule appearing at the top of each rib just below the suture; sutures impressed; aperture oval : Fig. 2. — Nassa Oberwimmerei B. Preston peristome varicosely thickened, bearing 4 denticles on the inner side ; columella curved, slightly expanded out- wards over the umbilical region and extending above into a strong callus, two coarse denticles appearing just inside the mouth one above and one below : canal short. Hab. — Fiji. HS BP — 270 — ADDITIONS ET RECTIFICATIONS Sur l'habitat du Glandina Lamyi, par H. Fiscner et C.CHa- rELET.— Nous avons décrit, il y a trois ans, sous le nom de Glandina Lamyi, une espèce fondée sur un spécimen reçu du Mexique, mais dont la localité d’origine n'avait pu être précisée (voyez Journal de Conchyliologie, vol. LI, 1903, p. 321). À Notre correspondant M. Jandrier auquel nous devons la connaissance de cette belle espèce, et dont nous étions depuis sans nouvelles, vient de nous faire connaître d’une manière très affirmative, cette coquille ayant attiré son attention lorsqu'il la recueillit, qu'elle provient des envi- rons de Cardenas, province de San Luis de Potoesi, Mexi- que. Nous pensons que ce renseignement a quelque inté- rêt et qu'il facilitera la découverte de nouveaux exem- plaires de cette forme encore peu connue. — 211 — BIBLIOGRAPHIE Expédition Antarctique française (1903-1903) commandee par le D' J. Charcot. Sciences natu- relles.Documents scientifiques.—Mollusques (1). Nudibranches et Marséniadés, par A. Vayssiere (2). Les Nudibranches récoltés dans l'Antarctique pendant l'Expé- dition du D' Charcot sont au nombre de 6: il y a 4 espèces nou- velles sur lesquelles trois forment des types génériques. 1° On y trouve d'abord un Doridé, recueilli à l'ile Wandel, qui paraît être une variété de petite taille de l’Archidoris tubercu- lata Cuvier. 2° Un Mollusque, dragué à l'île Wandel, est le type d'un genre Guy-Valvoria nov.gen., qui a des affinités avec les Facélinidés, les Tergipedinés et les Æolidiadés vrais: c'est le G. Françaisi n. SD. 3° Un grand exemplaire de Notaelidia gigas C. Eliot a été éga- lement pris à l'ile Wandel. 4° Un autre Nudibranche, provenant du Port-Charcot, cons- titue le type du G. Charcotia mov. gem., qui doit être placé parmi les Tritoniadés, dans la section des Téthymelibidés ; son nom spécifique est C. granulosa m. sp. Deux Marséniadés ont été également recueillis par cette Expé- dition. 1° L'un, dragué à l’ile Wandel, est le Marseniopsis antarctica n. SD. 2 L'autre, récolté à l'ile Anvers, est le type d'un genre Lamel- lariopsis nov. gen., voisin des Marseniopsis et des Marsenina: c'est le L. Turqueti nm. sp. (1) 1906. Paris, Masson et Ci°, éditeurs. Ouvrage publié sous les aus- pices du Ministère de l’Instr. publique, sous la direction de L. Joubin. (2) Fasc. in-4°, de 51 pages et 4 planches. Tr Enfin un animal, que l’on aurait pris au premier abord pour un Limapontia contracté, n'était pas un Mollusque mais un Plathelminthe Turbellarié, constituant une espèce et un genre nouveaux, Rhodoplana Wandeli. M. le Prof. Vayssière décrit les caractères zoologiques et ana- tomiques de ces différents animaux, avec nombreux dessins donnant leurs faciès ou représentant leurs principaux organes. Céphalopodes par L. Joubin (1). Les Céphalopodes provenant de l'Expédition du D' Charcot sont représentés par deux Octopus, l'un de la côte de Patagonie, O. Fontanianus d'Orbigny, l’autre réduit à la couronne bra- chiale, par suite d'espèce indéterminable, et par deux Eledone nouveaux, E. Charcoti, E. Turqueti nn. spp., décrits déjà par M. Joubin dans un travail antérieur, analysé ici précédemment (p. #5). Gastropodes Prosobranches et Pélécypodes, par Ed. Lamy (2). Les Mollusques rapportés par l'Expédition Antarctique Fran- çaise comprennent 20 espèces de Gastropodes prosobranches et 17 de Pélécypodes. Ces coquilles proviennent de 3 régions diffé- rentes: 1° Port Madrin, en Patagonie, où a été, entre autres, récolté un petit Gastropode nouveau : Turbonilla madrinensis n. Sp. ; 2° baie Orange, dans la région Magellanique; 3° plu- sieurs localités de l'Antarctique (baie des Flandres, iles Booth Wandel, Wincke, Anvers), où ont été recueillies 28 espèces, comprenant 5 formes connues dans la région Magellanique, 7 signalées de Kerguelen, 5 indiquées de la Géorgie du Sud, 4 dé- crites par M. Pelseneer dans les récoltes de la « Belgica » et enfin 7 nouvelles : Cerithium Charcoti, Lacuna wandelensis, Rissoa Turqueti, Margarita antarctica, Cyamiomactra lami- nifera, Montaguia Charcoti, Philobrya wandelensis nn. spp. (1) Fasc. in-4° de 13 pages et 1 planche. (2) Fasc. in-4° de 20 pages et 1 planche. — 213 — Amphineures, par 3. Thiele (1). Les Chitons recueillis pendant l’Expédition du D' Charcot, appartiennent à trois espèces déjà rencontrées dans la Géorgie du Sud : 1° Chiton Zschaui G. Pfeffer, placé à tort par M. Pilsbry dans le g. Tonicia et regardé comme le type du genre Tonicina nov. gen. par M. Thiele qui en précise les caractères et le range dans les {schnochitonidae ; 2° Leptochiton Pagenstecheri G. Pfr. — Lepidopleurus kerguelensis Haddon ; 3° Hemiarthrum setulosum Dall. H,°E, Note sur les organes photogènes de l’œil de Leachia cyclura, par L. Joubin (2). Au cours des dernières campagnes du Prince de Monaco,dans les eaux des Canaries et des Açores, plusieurs exemplaires d’un Céphalopode très rare Leachia cyclura ont été capturés. M. Jou- bin a pu faire l'étude histologique des organes photogènes qui bordent le globe oculaire et qui sont analogues à ceux signalés sur l'œil par Hoyle chez Pterygioteuthis margaritifera Rüpp. et par Chun chez un Abraliopsis et chez Thaumatolampas dia- dema Ch. Il existe d’ailleurs une grande diversité de structure entre tous ces appareils lumineux. Chez Leachia cyclura, sur le bord ventral de chacun des deux yeux, qui sont de dimension considérable, on remarque une rangée de cinq corps brillants enchàssés dans la peau transpa- rente qui recouvre le globe oculaire, et un 6° organe analogue se trouve isolé entre le cristallin et le bord ventral. Ces six appareils photogènes sont analogues par la disposi- tion générale de leurs parties, mais offrent cependant, les uns par rapport aux autres, dans leur structure, des variations de détails assez importantes, qui correspondent vraisemblablement à des effets lumineux différents produits par chacun d'eux. Ed: L. (4) Fasc. in-4°, de 3 pages. (2) Brochure in 8° de 13 pages. Extrait du Bullelin du Musée Océa- nographique de Monaco, 1905. — 274 — Note sur les organes lumineux de deux Cépha- lopodes, par L. Joubin (1). En même temps que M. Joubin faisait connaître la structure des organes lumineux qui existent sur le globe oculaire de Lea- chia cyclura, il a signalé qu’un autre Céphalopode, le Meleagro- teuthis Hoylei Pfr., capturé au nord de Sumatra par l'expédi- tion du « Siboga », présente une énorme quantité d'appareils photogènes sur la face ventrale de son corps, de sa tête et deses bras, et qu’il y en a aussi sur les côtés et même quelques-uns sur la face dorsale, ce qui est tout à fait exceptionnel. L'auteur examine spécialement dans cette note les organes lumineux cutanés, pour lesquels il donne quelques indications sur la structure et le fonctionnement probable. Ed. L. Sur quelques Mollusques des Orcades du Sud, par Ed. Lamy (2). Ces Mollusques, récoltés aux Orcades du Sud en 1904, par M. Valette de Buenos-Aires, comprennent 6 Gastropodes et 4 La- mellibranches, dont 3 sont décrits comme nouveaux : Kellyia australis, Yoldia inæquisculpta, Y. Valetitei nn. spp. HF: Liste des Lamellibranches recueillis, par L.-@. Seurat aux îles Tuamotu et Gambier (1902-1905), par Ed. Lamy (3). Les Lamellibranches recueillis par M. Seurat pendant sa mission en Océanie, dans les iles de la Société, à Tahiti, aux Tuamotu, aux Gambier, 2te., appartiennent à 81 espèces, dont une nouvelle : Syndesmya (4Abra) Seurati n. sp. HF (1) Brochure in-8° de 5 pages.Extrait du Bulletin de la Société Zoolo- gique de France, 1905. (2) Brochure in-8° de 6pages. Extrait du Bulletin du Muséum d'his- toire naturelle, 1906. (3) 17° partie, brochure ia 8° de 11 pages : 2 partie, br. in-8° de 11 pages. Extrait du Bulletin du Muséum d'histoire naturelle, 1906. — 275 — Liste des Mollusques marins de la rade de Tri- poli, par P. Pallary (1). La liste, donnée par M. Pallary, des espèces récoltées à Tri- poli de Barbarie par M. Mocquerys montre que cette faunule est bien diflérente de celle du golfe de Gabès, mais qu'elle offre beaucoup d'analogie avec la faune littorale d'Alexandrie : les coquilles du golfe de Gabès sont minces et allongées, celle de Tripoli et d Alexandrie sont épaisses et trapues : en outre, d'une manière générale, dans le bassin oriental de la Méditerranée, les espèces sont plus vivement colorées. M. Pallary indique les formes nouvelles suivantes : Conus mediterraneus Hw. var. elongata-carinata, var. turgida, var. Vayssierei, Nassa subdiaphana Biv. var. fusca, Amycla cornicu- Lum OI. var. contigua, Columbella rustica var. tessellata, Mi- trella syrtiaca n. sp. et varr. inflata, minor, articulata, Ceri- thium villicum Monterosato mss., C. grossularium Mtrs mss., Gibbula (Gibbulastra) Mocquerusi n. sp., Jujubinus (Monotro- chus) fulgquratus a. sp., J. depictus Desh. var. phasiana Mtrs. mss. Ed. L. Recherches zoologiques et anatomiques sur les Opisthobranches de la Mer Rouge et du Golfe d’Aden., "partie : Tectibranches, par A. Vayssière (2). Dans ce travail M. le prof. Vayssière fait l'étude à la fois zoologique et anatomique des Tectibranches dela Mer Rouge et du Golfe d'Aden. Les formes dont il donne ou complète la des- cription, accompagnée de nombreux renseignements sur leur organisation interne, sont les suivantes : Atys naucum L., Ali- cula cylindrica Brug., Bulla ampulla L., B. striata Brug., Ha- (4) Brochure in-8° de 11 pages. Société Linnéenne de Lyon, 12 no- vembre 1906. (2) Fascicule in-%° de 72 pages, avec 4 planches. Extrait des Annales de la Faculté des Sciences de Marseille. Tome XVI, fasc. 2, 1906, — 276 — minea pemphix Phil., Aplustrum velum Gmel., 4. physis L., Aplysiella Gravieri w. sp., Djibouti, et var. alba mn. var., Obock, Dolabella Rumphii Lmk., Notarchus indicus Schw., Ber- thella citrina Leuck., Pleurobranchus Forskali Rupp. Ed. L. — 277 — REVUE DES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES Proceedings of the Malacological Society of London, edited by E. A. Smith. Vol. VII, n° 3, september 1906. Contents: E. A. Smirx. Note on the subgenus Malluvium Melvill. — E. A. Smrru. Notes on some species of Mitridæ with the description of M. Brettinghami nm. sp. [hab.?] — R. A. BuLLEN. On some land and fresh-water Mollusca from Sumatra. Pt. II. [Clausilia robustior, Pterocyclus aspersus, Planor- bis saigoensis, Segmentina Kennardiwum.spp.]— C. N.E. Error. Report upon a collection of Nudibranchatia from the Cape Verd Islands, with notes by C. Crosscanp [Tritonia moesta Bergh var. pallescens nm. var., Staurodoris atypica mn. sp., Discodoris sp., Geitodoris reticulata mn. sp., Peltodoris sp., Rostanga Evansi m. sp., Doto obscura w. sp., Amphorina pallida m. sp., Phidiana longicirrha mn. sp.] (pl. XIV). — R. H. BEppome. Notes on Indian and Ceylonese species of Glessula |G. subperrotteti w. sp., Travancore Hills ; G. canarica n. sp., Canara Ghats; G. subinornata nn. sp., Brumagherry Hills ; G. subserena nm. sp., Travancore ; G. jeyporensis, G. sub- jerdoni, G.gracilis mn. spp.,Jeypore Hills ; G. pusilla n. sp., Ceylon ; G. subfilosa mn. sp., Sirumallay Hills] (pl. XV). — E. R. Syxes. On the Mollusca procured during the «Porcupine » Expeditions 1869-1870. Supplementary Notes, Pt. III [Pleuro- tomella (?) bullioides, Pl. gregaria, PI. (?) lusitanica, Spiro- tropis clytotropis, Sp. (?) megalacme, Sp. (?) Melvilli, Clathurella Marshalli nn. spp., CI. pseudohystrix mn. mn. (— Defrancia hystrix Jan.)] (pl. XVI). — E. R. Sykes. On the dates of publi- cation of Sowerby's « Mineral Conchology » and « Genera of Recent and Fossil Shells ». — F, G. BrinGman. Note on a new — 278 — variety (var. longispira mn. var.) of Oliva ispidula. — H. A. PizsBry. On Chloritis heteromphalus Pils. — A. REYNELL. On Burtoa nilotica Pfr. and its relationship to Achatina, etc. (pl. XVII). The Nautilus, a monthly devoted to the interests of Con- chologists. Editors : H. A. Pilsbry and C. W. Johnson. Vol. XX, n° 6, october 1906. Contents : F. W. KeLsey. À Healthy Colony of Epiphragmo- phora tudiculata. — Fr. N. BaLrc. Remarks on Certain New England Chitons with Description of a new variety | Tonicella ruber Lowe var. index mn. var.]. — L. S. Frierson. Some Observations on the Ova of Unionidæ. — V. Srerkr. Sphærium Hendersoni m. sp. [Colorado]. Vol. XX, n° 7, november 1906. Contents : C. W. Jonxsox. On the Distribution of Helix hor- tensis Müll. in North America. — BRYANT WALkEr. A List of Shells from Nebraska. — Notes: F. R. Larcarorp, Lymnæa megasoma ; — Migration of Scallops. Vol. XX, n°8, december 1906. Contents : Mrs. M. BurTON WiLLiaMsoN. Abalones and the Penal Code of California. — V. Srerkt. New Pisidia [P. neglec- tum mn. sp. et var. corpulentum nn. war., North America]. — S. C. WuHEaAT. The Brooklyn Conchological Club. — MAxWELL Suir. Shells of Richfield Springs, New-York and Vicinity. — L. P. GrRaTacap. A Note upon the Insufficiency of the Oper- culum as a Basis of Classification in Round-mouthed Shells. — T. D. A. CockerELL. Helix hortensis in Newfoundland. — Notes : Oysters Carried by Seaweed; — E. G. VAnaATTA, British Columbia Shells ; — C. W. Jonxson, Additional Localities for Helix hortensis. — 279 — NÉCROLOGIE Ed. Pierre. — Louis-Edouard-Stanislas Piette, petit-fils du con- ventionnel Jean-Baptiste Piette et descendant de la famille de l'astronome Lacaille, naquit à Aubigny (Ardennes) le 11 mars 1827. Il commença ses études au Collège de cette ville, en compagnie de son frère cadet : tous deux occupaient leurs moments de loisir à de longues courses champêtres ; ils herbo- risaient, chassaient les insectes, et surtout fouillaient les carrières pour en rapporter de nombreux fossiles qu'ils déter- minaient au retour. Edouard avait l’étofle d'un géologue et se serait volontiers exclusivement adonné à l'étude des sciences naturelles ; mais sur le désir de ses parents il se rendit à Paris pour faire son droit. C’est alors qu'il put acquérir aux cours de la Sorbonne, du Muséum et de l'École des Mines, une solide instruction scientifique. De retour dans les Ardennes, Edouard Piette se fit inscrire au barreau de Rocroi. Il reprit aussitôt ses excursions non plus en écolier mais en géologue avisé ; il décrivit les assises du terrain bathonien de l'Aisne, des Ar- dennes, de la Meuse, de la Moselle ; il étudia le lias, les grès du Luxembourg et parvint à fixer l’âge de ces derniers, résolvant ainsi un problème dont s'étaient occupés sans succès les géolo- oues les plus autorisés de l'Europe. Pour donner plus de poids à sa découverte, il la fit vérifier par Terquem et en publia avec lui les résultats dans les Mémoires et les Bulletins de la Société géologique de France, dont il était membre depuis 1851. Il avait réuni une collection remarquable de fossiles batho- niens, qui fut le point de départ de ses publications universel- lement connues sur les Gastéropodes Jurassiques : nous revien- drons plus loin sur cette partie de son œuvre scientifique dont il a enrichi la science conchyliologique. L'activité d'Edouard Piette ne tarda pas à s'orienter vers la science préhistorique : ses études précises de géologie, le soin qu'il apportait à séparer les différentes assises par ordre — 280 — stratigraphique, l'avaient admirablement préparé à des recher- ches fructueuses dans le domaine de cette science naissante ; mais ce fut en partie le hasard des circonstances, dont sut profiter sa remarquable faculté d'observation, qui lui fit entre- voir la direction nouvelle qu'il devait si brillamment pour- suivre jusqu'à l'épuisement de ses forces. Depuis son ins- cription à Rocroi, sa carrière dans la magistrature n'avait pas été sans lui causer quelques déceptions. Edouard Piette était trop indépendant de caractère pour modifier en aucune circonstance la ligne de conduite que lui traçait sa conscience ; aussi sa grande compétence juridique n’eut-elle pas toujours la récompense qu'elle méritait. Nommé juge de paix à Raucourt en 1860, il occupa successivement le même poste à Rumigny (1861). à Asfeld (Ardennes) (1864) et à Craonne (Aisne) (1868). Pendant son séjour dans cette dernière localité, il écrivit d'intéressants travaux sur les sépultuces gallo-romaines de Chassemy. C'est alors qu’il se maria ; des deux filles issues de ce mariage il a uni plus tard la seconde à l’un des directeurs de ce recueil. La tranquillité qu'il avait trouvée à Craonne fut bientôt in- terrompue par l'invasion prussienne : il remplit son devoir de patriote pendant l’année terrible et soutint les maires de son canton contre les exigences de l’ennemi. Après la guerre, il fit un séjour aux eaux dans les Pyrénées, pour raffermir sa santé ébranlée. Passionné pour les montagnes, dont il aimait à gravir les plus hautes cimes, il étudiait les glaciers et re- constituait leurs immenses étendues aux temps quaternaires ; il évoquait par la pensée les troupeaux de rennes broutant les lichens et nos rudes ancêtres qui trouvaient alors dans les grottes naturelles un abri contre les rigueurs du climat. Il visita plusieurs de ces grottes et en découvrit d’autres où il recueillit de nombreux vestiges de l’art et de l’industrie de ces troglodytes ; l'étude de ces vieilles civilisations le pas- sionna à tel point qu'à partir de ce moment il ne fut pas son maître ; l'archéologie préhistorique l'avait entièrement conquis. De retour à Craonne il fit paraître ses premiers travaux dans cette branche de la science, où se révélèrent de suite ses vues originales. Il fut nommé, en 1879, juge de paix à Eauze (Gers). Certes, — 281 — Piette aurait pu espérer un poste plus avantageux pour sa car- rière de magistrat ; mais il se dédommagea dans le domaine scientifique en faisant connaître les vestiges de l'antique Elusa qui s'élevait autrefois sur l'emplacement d’Eauze; il fut en effet chargé par le Ministère de l’Instruction publique de recueillir les inscriptions et autres antiquités que les travaux du chemin de fer en construction mettaient à jour. Il s’acquitta de sa mis- sion au prix de bien des difficultés et nous apprit qu'Élusa était une colonie romaine, où l’on professait le culte du dieu Mithras. E. Piette découvrit, dans les Hautes-Pyrénées, de nombreuses nécropoles datant de l’âge du fer, ainsi que des dolmens : les tumuli de ces civilisations anciennes lui fournirent un mobilier funéraire du plus grand intérêt. Grâce peut-être aux travaux qui illustraient le savant, et sur- tout grâce à l'intervention de Henri Martin, auquel l’unissaient de solides liens d'amitié, le fonctionnaire fut enfin mieux traité. Après trois années passées à Eauze, il fut nommé juge au Tribu- nal de Segré : l’année suivante (1883) juge au Mans et aussitôt après juge à Angers. L'avenir s'ouvrait maintenant brillant de- vant lui. Il eut le courage de renoncer à l’avancement, afin de rester assez libre de son temps pour s'adonner plus que jamais à ses travaux archéologiques. Les fouilles considérables qu'il dut entreprendre n’allaient pas sans de grosses difficultés : l'obtention des permis d'exploitation qu'il devait solliciter soit de l’État, soit de particuliers, la direc- tion des travaux, la surveillance des ouvriers, celle des objets récoltés, aussi précieux qu'intéressants, et qui excitaient sou- vent, chez des collectionneurs peu scrupuleux, des convoitises irrésistibles, auraient découragé des caractères moins bien trempés que le sien. Son opiniâtreté à atteindre le but qu'il se proposait, sa volonté tenace que rien ne rebutait et qui se mani- festait dans les circonstances les plus diverses de son existence, vinrent à bout de tous les obstacles. Il épuisa ses ressources personnelles pour réunir une collection du plus grand intérêt scientifique ; une heureuse circonstance lui permit de faire mieux encore: grâce à l'appui généreux et désintéressé de M": Castillon, sa sœur, il put étendre ses fouilles et enrichir sa collection au point d'en faire la plus belle peut-être et la plus — 282 — complète qui ait jamais été rassemblée sur ces époques préhis- toriques. : Pour parvenir à publier ces immenses matériaux. il demanda, en 1891, sa mise à la retraite, qu'on lui accorda en le nommant juge honoraire ; il revint se fixer à Rumigny, dans le domaine de la famille Piette, et y écrivit de nombreuses notes où étaient résumés les résultats essentiels de ses recherches, consignés en détail dans les beaux albums coloriés qu'il préparait depuis longtemps, mais dont il ne devait pas voir l'achèvement. Les suites d’une terrible chute provoquée par un étourdissement subit l'emportèrent, après dix jours de souffrances, le 5 juin 1906. Ses obsèques ont eu lieu à Rumigny, le 9 juin, au milieu d'une nombreuse assistance où l’on remarquait les représentants de grands établissements nationaux et de divers sociétés scien- tifiques. L'œuvre archéologique d'Édouard Piette est considérable : les reliques qu’il a exhumées dans les grottes pyrénéennes de Gourdan, de Lorthet, du Mas d’Azil, de Brassempouy, etc., lui ont montré que l'homme des temps préhistoriques, loin d’être un sauvage, était parvenu à une réelle civilisation. E. Piette a notamment établi l’évolution de la sculpture et de la gravure, dont il possédait des spécimens admirables que bien des artistes de talent ne renieraient pas : il a prouvé, par la découverte des statuettes en ivoire qui gisaient dans les assises les plus an- ciennes de la grotte de Bassempouy, que la sculpture en relief, représentant la nature sans la déformer, a précédé la sculpture en bas relief, tandis que l'art du dessin gravé sur os ou sur pierre, où entre une grande part de convention puisque l'artiste parvient à figurer sur une surface des objets en relief, n’a eu son épanouissement que beaucoup plus tard. Il a montré la filiation de nombreux outils et instruments et fait connaître une série de signes symboliques ou graphiques encore mystérieux mais dont la comparaison avec les signes ou symboles des temps historiques est fort captivante. Ses fouilles dans la grotte du Mas-d'Azil ont fait éclore l’une de ses découvertes capitales; il y avait entre l'âge du renne et celui de la pierre polie une époque de l'humanité sur laquelle on ne possédait aucune notion précise et que pour cetle raison l’on appelait : la lacune. C'est ici 1e à à BA qu'il eut l’occasion de mettre magistralement à profit sa science et ses travaux antérieurs de géologue ; rompant avec les erre- ments trop souvent en usage dans l'exploration des grottes, il employa la méthode stratigraphique qu'il savait si bien manier, étudia assise par assise les couches archéologiques, séparant les plus anciennes de celles plus récentes qui les recouvraient par suite de l’exhaussement naturel du sol de la grotte. Cette étude était particulièrement ardue en raison des irrégularités et du désordre que des inondations avaient causés en certains points. Seul un stratigraphe aussi expérimenté que lui pouvait rétablir la série naturelles des dépôts où gisaient ces précieux témoins de l’art et de l'industrie. Piette mit au jour les sédi- ments correspondant à ces âges ignorés qui relient maintenant sans interruption les temps les plus anciens aux temps plus modernes de la pierre polie. Les travaux d'Édouard Piette ne sont pas entièrement publiés ; ses œuvres fondamentales l'Art pendant l'âge du Renne et les Pyrénées pendant l'âge du Renne, qu'il retouchait dernièrement encore en tenant compte des acquisitions les plus récentes de la science, ne sont connus que d'un petit nombre d'initiés. Au prix d'un travail soutenu, que sa santé chancelante rendait fort pénible, Édouard Piette a pu conduire ces magnifiques ouvra- ges à un degré d'avancement tel que leur publication va pou- voir être régulièrement entreprise; ils constituent l'un des plus beaux monuments consacrés à l'archéologie de notre pays. Désirant assurer à sa patrie la possession de la collection qu’il avait réunie au prix de tant d'eflorts et dont les Musées étrangers lui avaient offert des sommes importantes, Piette en avait fait don, de son vivant, au Musée de Saint-Germain. Elle ne pouvait ètre mieux placée que dans le bel établissement na- tional où sont centralisées les antiquités extraites de notre vieux sol. La salle Piette sera prochainement ouverte aux visi- teurs qui pourront admirer les vestiges de l’art et del’industrie de nos ancêtres, exposés chronvlogiquement, suivant les volon- tés du défunt. Si Piette a marqué de son empreinte profonde et bien per- sonnelle la science préhistorique à laquelle il a consacré son 3 principal effort, il n'en a pas moins été, dans le domaine de la Paléontologie, l’un de ceux qui ont grandement fait avancer nos connaissances sur la faune malacologique des terrains jurassi- ques de la France. Dès 1855, en même temps que paraissaient les vremiers résultats de ses recherches géologiques que nous rappellions au commencement de cette notice et où se trouvent d'intéressantes indications sur la répartition des fossiles dans les diverses assises, il publiait une Notice sur les coquilles ailées trouvées dans la grande Oolithe de l'Aisne et de la Moxellé, où était figurée une série de Ptérocères, pour la plupart inédits, réunis au cours de ses excursions, ainsi que le genre nouveau Eus- toma. Parmi ses travaux paléontologiques ultérieurs, dont la liste se trouve plus loin, les plus importants sont un gros mémoire sur le Lias inférieur de l'Est de la France écrit en collaboration avec Terquem, contenant les figurations de Poissons, Mollusques, Oursins, Polypiers et Spongiaires ncuveaux, et son œuvre capi- tale, les Gastéropodes jurassiques, commencée en 1864, termi- née seulement en 1891 ; cette belle publication comprenant plus de 500 pages et 92 planches fait suite à l'étude des Gastéropo- des entreprise par d'Orbigny dans la Paléontologie Française; elle a rendu aux Géologues de signalés services en réunissant tous les documents épars sur les coquilles ailées et en faisant connaître beaucoup de formes nouvelles. A l’époque où Piette commença ses travaux paléontologiques, la plupart des Gastéropodes jurassiques, étaient rapportés à des genres encore actuellement vivants. Il fut l’un des premiers à montrer la nécessité de créer des noms génériques nouveaux pour certains d’entre eux qui cadraient difficilement avec les divisions admises ; parmi ces genres ou sous-genres ainsi dé- finis par lui, citons les Tubifer, Fibula, Exelissa, Ditretus, Diempterus, Monocuphus, Malaptera, Cyphosolenus, Diartema, Cyphotifer. Ces innovations étaient pour la plupart si justifiées que les auteurs modernes les ont maintenues. Les séries de fossiles réunies par Piette sont d'autant Site précieuses que presque toutes les carrières fouillées par lui sont maintenant recouvertes. Certains des noms spécifiques qu'il a proposés devront peut-être tomber en synonymie, mais — 285 — inversement certaines espèces décrites plus tard par d'autres auteurs, devront reprendre les noms donnés par lui, lorsque l'exa- men attentif de ses types sera entrepris. Le nombre des espèces de Mollusques fossiles du Lias, du Bajocien, du Bathonien pu- bliées par Piette est considérable ; il a donné une vigoureuse impulsion à la paléontologie des terrains jurassiques: la dédi- cace d'un genre auquel M. Cossmann a attaché son nom est un hommage mérité et dont tous ceux qui l'ont connu sentent le prix. Comme tant d'autres chercheurs modestes et passionnés qui ont puissamment contribué à enrichir le patrimoine intellec- tuel de notre pays, Piette n’a pas reçu des pouvoirs publics les encouragements que méritaient son œuvre scientifique et sa généreuse donation; mais si les distinctions honorifiques, dont l'Etat se montre parfois moins avare, ne lui furent que parci- monieusement mesurées, il a eu du moins le rare bonheur de voir ses travaux universellement répandus et appréciés. Les so- ciétés scientifiques de France et de l'étranger lui ont donné de nombreuses marques de haute estime ; l’Institut de France qui ne le comptait pas parmi ses membres, voulut s'associer à ce mouvement général de sympathie et lui décerna deux prix quelques mois avant sa mort. La Paléontologie et la Préhistoire doivent à Piette d'impor- tantes découvertes : la postérité gravera son nom en caractères indélébiles au livre d’or de la science. H. FiIscHER. 3* — 286 — Travaux Paléontologiques et Géologiques d'Édouard Piette 1° Géologie 1855 (18 juin). — Observations sur les étages inférieurs du ter- rain jurassique dans les départements des Ardennes et de l'Aisne. — In-8° de 40 pages avec une planche et 6 figures dans le texte. — Bulletin de la Société géologique de France, t. XII. p. 1081, II‘ série. 1856. — Notice sur les grès d'Aiglemont et de Rimogne. — In-8° de 20 pages avec une planche. — Bulletin de la Société géolo- gique de France, Il° série, t. XIII, p. 188. 1857. — Notice sur le gîte des Clapes (Moselle). — In-8° de 7 pages avec 2 figures de texte et un tableau. — Bulletin de la Société géologique de France, Il‘ série, t. XIV, p. 510. 1859. — Les phosphates minéraux des Ardennes. — Imprimerie du Courrier, à Charleville. :1861 (20 mai). — Notes sur les gîtes analogues à celui de Fon- taine-Etoupefour, rencontrés au sud du plateau paléozoïque de l'Ardenne, et observations sur l’âge des minerais de fer qui couvrent le bord méridional de ce plateau. — In-8° de 7 pages avec 2 figu- res dans le texte. — Bulletin de la Société géologique de France, II: série, t. XVII, p. 572. 1862. — Le Lias inférieur de la Meurthe, de la Moselle, du Grand- Duché de Luxembourg, de la Belgique, de la Meuse et des Arden- nes, par TerquEM et PIETTE. — In-8° de 75 pages avec 2 planches. — Bulletin de la Société géologique de France, II° série, t. XIX, p. 322. 1862. — Note sur la partie inférieure du terrain crétacé dans l'Aisne et la région occidentale des Ardennes. — In-8° de 4 pages avec ? figures dans le texte. Bulletin de la Société géologique de France, Il‘ série, t. XIX, p. 946. 1870 (2 mai). — Réponse à la note de M. Meugy, intitulée : Sur le Lias. — In 8° de 14 pages avec 2 figures dans le texte. — Bulle- tin de la Société géologique de France, t. XXVII, Il° série, p. 602. — 287 — 1874 (15 juin). — Notice sur le glacier quaternaire de la Ga- ronne et sur l'âge du renne dans les grottes de Gourdan et de Lorthet. — In-8° de 23 pages. — Bulletin de la Société géologi- que de France, III série, t. II, p. 245 et 498. 1876 (11 décembre). — La hauteur du glacier quaternaire de la Pique à Bagnères-de-Luchon. — Comptes rendus de l’Institut, t. LXXXIII, p. 1187. 1894 (13 août). — Le gisement de Saint-Michel en Thiérache. — Association française pour l'avancement des Sciences. — Con- grès de Caen, t. I, p. 154. 1902 (20 février). — Les causes des grandes extensions glaciaires, — Bulletin de la Société d’Anthropologie de Paris, VI° série, t. III, fasc. 1. 1902. — Conséquences des mouvements sismiques dans Les régions polaires. — Imprimerie A. Burdin, à Angers. 1906.— Déplacement des glaces polaires et grande extension des glaciers. — Imprimerie Ch. Poette, à Saint-Quentin. 2 Paléontologie 1855 (19 novembre). — Notice sur les coquilles ailées trouvées dans la grande oolithe des Ardennes, de l'Aisne et de lu Moselle. — In-8° de 15 pages avec 4 planches. — Bulletin de la Société géo- logique de France, t. XIII, p. 85, série 11°. 1856 (5 mai). — Notes sur les coquilles voisines des Purpurines trouvées dans la grande oolithe des Ardennes et de l'Aisne. — In-8° de 12 pages avec 3 planches. — Bulletin de la Société géologique de France, t. XIII, p. 587, Il° série. 1857 (20 avril). — Description des Cerithium enfouis dans les dépôts bathoniens de l'Aisne et des Ardennes. — In-8° de 19 pages avec 4 planches. — Bulletin de la Société géologique de France, t. XIV, p. 544, Il" série. 1860. — Note sur un genre nouveau de Gastéropodes (le genre Exelissa). — In-8°, 2 pages. — Bulletin de la Société géologique de France, Il° série, t. XVIII, p. 14. 1863. — Le Lias inférieur dans l'est de la France, le Grand-Du- ché de Luxembourg et de la Belgique, par TERQUEM et PIETTE. — Un volume in-4° de 175 pages avec 18 planches. — Mémoires de la Société géologique de France, Il° série, t. VIII. — 288 — 1864-1891. — Paléontologie française, K°° série : Terrain juras- sique; Gastéropodes, I" série, t. IT. — In-8° de 535 pages et 92 planches. — G. Masson, libraire-éditeur, à Paris. 1874 (21 août). — Sur plusieurs genres nouveaux ou peu connus de Gastéropodes. — In-8° de 7 pages avec une planche. — Associa- tion française pour l'avancement des Sciences. Congrès de Lille, t. III. p. 361. 1876 (janvier). — Note sur les coquilles ailées des mers jurassi- ques. — Imprimerie du Courrier de l'Aisne, à Laon. LISTE des auteurs qui ont concouru à la Rédaction du volume LIV du JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE Ancey (C. F.). Fischer (H.). Bavay (A.). | Lamy (Ed.) Chatelet (C.). Pallary (P.). Choffat (P.). | Preston {H. B.). Dautzenberg (Ph.). | Suter (H.). Dollfus (G.-F.). LISTE DES NOUVEAUX ABONNÉS RIVE RRUIDEME A Ne eee nine 6 ee SU INT Nantes. ROYO A) SR MR SR LA Me ne de en La re Valencia. SÉCPHHEL RACE EME) ARR En ele Me A een DE RU UE Copenhague. TABLE DES MATIÈRES ToME LIII Les travaux marqués d’un astérique * traitent exclusivement de Mollusques fossiles ; ceux qui ne sont précédés d’aucun signe traitent exclusivement de Mollusques vivants. Articles originaux ANcEy (C. F.). — Sur divers Mollusques terrestres de la Chine et — Additions au relevé des Mollusques terrestres et fluviatiles de la Réninsule Arabique 5122 --ereetocecci ere LU Lee — Description de deux espèces nouvelles d’Helicina.............. Bavay (A.). — Note au sujet de Pecten de la République Argentine. — Rectification de nomenclature CHarecer (G:). = 1(Voyez FiSGHER). ee. eee ce * CxorFar (P.). — Espèces nouvelles ou peu connues du Mésozoïque POTEUPAIS Een 0e vole nas enter clean anies nes ee en DAUTZENBERG (Ph.). — Liste de coquilles marines d’Ambodifoutra (Gôte-Est de Sainte-Marie de Madagascar)................... — Sur l'identité du grand cône du Pleistocène Méditerranéen et du C. testudinarius Hwass eee e nee ee een ose le ele se see te aie ne sels ee — Description d’une nouvelle espèce terrestre néo-calédonienne.. — De la présence d'un Cypraea vinosa Gm. dans une sépulture franco-MéÉrOVIN SIENNE. Me Ne ne ee EC CRE — Sur quelques déformations chez des Cypraea de la Nouvelle-Calé- done EN RE nine lies eine ee CRE — et Fiscer (H.). — Contribution à la faune malacologique de lindo-Chine- Ce Et ete ecran een ne nue Fiscaer (H.). et CHATELET (C.). — Additions et rectifications....... — (Voyez DAUTIZENBERG) Me rie cree noel en nee PazLary (P.). — Addition à la faune malacologique du golfe de Gabès. enr Er LRO source ne eine ee UT PRESTON (H.-B.). — Descriptions of two new species of Nassa from Fiji and'iNew)Galedonta tint. c error me ne SUTER (H.). — Le genre Placostylus dans la Nouvelle-Zélande. ...... — 291 — Bibliographie Alessandri (de). — Avanzi di un nuovo genere di Cephalopodi dell- Bocene de dintopnn OP arisie 22. ee MR UT a Anthony (R.). — L’acquisition de la forme arrondie chez les Mollus- ques Acéphales Dimyaires fixés en position pleurothétique.. . — La constitution de l’arête ligamentaire et l’évolution du liga- ment chez les Acéphales actuels analogues aux Rudistes GARE IAE) AREA RE me de ee ateelanrnn sets ae Den os alelee — Influence de la fixation pleurothétique sur la morphologie des Mollusques Acéphales Dimydres.. 00... * Arkhangelsky (A. D.). — Sur quelques Ostrea du Paleocène et du CRÉPACÉ SUPER EURE RUSSIE EL Re tree eee Basedow (H.). — On Naticoid Genera Lamellaria and Caledoniella BEOMESOULREATIS RATE AR NAN eur ares eines — et Hedley (Ch.). South Australian Nudibranchs and an Enume- ration of the know Australian Species... -.............. BOVOYACAR) ENVOYEZ ETUTER) ER SERIE NN Bergh (R.). —Reisen im Archipel der Philippinen von D' C. Semper. Wissenschaftliche Resultate. 9° Bd. Malacologische Untersu- chungen : 6° Theil, 2’ Lief. Opisthobranchiata, Pectinibran- CNET LR CE RER GE LEE EEE At AL — Siboga-Expeditie. Die Opisthobrénchiata der Siboga Expedition,. * Boule (M.). — Annales de Paléontologie.............. RE * Boussac (J.). — Première note sur les Cérithes : révision du groupe duPotamidesiiricarinatus TR ER NERO Brusina (S.). — Zur Rettung unserer Mollusken-Fauna........... * Buckman (S.S.). — On certain genera and species of Lytoceratidæ. * Bullen-Newton (R.).— The Tertiary fossils of Somaliland, as repre- sentedemptihe BritisheMUsSeUnE PEER NE MP RRTEME ERM RTS * Chofjat (P.). — Nouvelles données sur la zone littorale d’Angola.. * — ct Dollfus (G.F.).— Quelques cordons littoraux marins du Pleis- toceneraumPOorREUuEa le. EEE ER Re nee * Cossmann (M.). — Essais de Paléoconchologie comparée : 6° livraison * =_ Sur un gissement de fossiles Bathoniens près de Courmes (Al- DeSMambimMes) ere creme mere ec -nrc oder * —_ et Pissarro. — Faune éocénique du Cotentin (Mollusques)... * CoufJon (0.). — Miocène supérieur, gisement des Pierres blanches, présidesChalonnest 36 ne RER MNeRr RE Dautzenberg (PR.) et Durouchoux (P.). — Supplément à la faune Ma- lacologique des environs de Saint-Malo..................... — et Fischer (H.). — Mollusques provenant des dragages effectués à l'Ouest de l'Afrique pendant les campagnes scientifiques de SHAMS-rleprincer de MOnaco terre cher. cree à MT INOYEÆMDOILTUS)ER Let emeneceeesenerenc cer eber * Dollfus (G.-F.) et Dautzenberg (Ph.). — Conchyliologie du Miocène moyen du bassin de la Loire. — Pélécypodes (Suite)........ 129 —(Voyez Choffal) 22.2 MORE RE eee ee Ce LL * Doncieux (L.). — Catalogue descriptif des fossiles mummulitiques de l’Aude et de l'Hérault. 1° partie : Montagne-Noire et Mi- DÉTVOIS.5 4 0 te RECON A EN EE EL Cle Eee M eee ner e CLS Len Durouchoux (P.). — (Moyez'Dautzenberg}. 1. messe * Etheridye (R.). — Cretaceous fossils of Natal : [, The Umkwelane Hill deposit (Zululand) CRE ARR Fischer (H°) ==\(VoyeziDautzenbeng) REPARER PRET Germain (L.). — Considérations générales sur la faune malacologique vivante du département de Maine-et-Loire.................. — Étude sur les Mollusques terrestres et fluviatiles vivants des en- virons d'Angers et du département de Maine-et-Loire. — 1° partie : Introduction et Gastropodes. — 2° partie : Acépha- les’ et Index. 8 ARR ER NES EN ENCRES CPS EEE" — Note sur quelques Hélices Xerophiliennes du groupe Variabi- liana recueillies aux environs de Dieppe (Seine-Inférieure).. — Introduction à l'étude de la faune malacologique terrestre et fuviatile duMmMassHATMOTICAN CPAS ec re LE CPP EC — Études sur quelques Mollusques terrestres et fluviatiles du MASSIT AFMOFIGANL see mebre- ect tenter — Sur quelques Mollusques terrestres et fluviatiles rapportées par M. Ch. Gravier du désert Somali..... Vel t se AM RUES (MOyEZCLOCard) Es Sen asc Rene EE ee —1(Voyeznochebrnune) SEEN RU LT UE PRE * Gutzwiller (A.). — Die eoeænen Süsswasserkalke im HR R bei-/Basel} rt RE ONE Re de ee ne Hedley (Gh.). — Mollusca from one hundred and eleven fathoms, eastofCaperByron \New-SouthAWales te RCE — On a large example of Megalatractus aruanus L.............. — Report on the Mollusca collected by M. H. Basedow on the South Australian Government North West Expedition, 1903........ — Studies of'Australian/Mollusca; part IX." PA CREER Ce e — et Petterd (W. F.). — Mollusca from three hundred fathoms, OP SYAEVE.. HSM CREME RENE RE tasse din = (VNoyez Basedown):mtntassenamierinen cesse NAME CUT Hidalgo (J. G.). — Obras Malacologicas........................ : — Distincion de dos nuevas especies de Moluscos Gastropodos.... — Catalogo de los Moluscos Testaceos de las islas Filipinas, Jolo y Marranas. —=H-"Moluseos /Marinos.. Mere te mc tt — Noticia sobre las fauna malacologicas del Archipielago de Jolo é islas Marianas. — I. Moluscos Marinos...................... — Catalogo de los Moluscos Testaceos de Santander.............. — Monografia de las Especies vivientes del Genero Cypræa. En- Joubin (L.). — Description de deux Élédones provenant de l’Expé- dition du D’ Charcot dans l'Antarctique.................... 138 242 136 241 65 — 293 — — Expédition antarctique française (1903-1905) commandée par le DETE Charcot = 1ICÉéPhalB DEEP ET ad. MR aeee e de — Note sur les organes photogènes de l’œil de Leachia cyclura... — Note sur les organes lumineux de deux Céphalopodes......... * Kittl (E.). — Geologie der Umgebung von Sarojevo.........,.... Kobelt (W.). — Iconographie der Land — und Süsswasser Mollusken! von E. A. Rossmässler, fortgesetzt von D° W. Kobelt. — Nou- velle suite. — Vol. XII, 3° 4° 5° et 6° livraisons: ...:.:...... Lamy (Ed.). — Expédition antarctique française (1903-1905) comman- dée par le D' J. Charcot. — Gastropodes Prosobranches et Pé- LÉCYPOAES PR RE SR malle enr qes se do nie e — Sur quelques Mollusques des Orcades du Sud.........,...... — Liste des Lamellibranches recueillis par L.-G. Seurat aux îles MuamotuetiGamhier eee eee een TS OR OO UE Locard |A.) et Germain (L.). — Sur l'introduction d'espèces méri- dionales dans la faune malacologique des environs de Paris. Monterosato (M" de). — Storia del Dentalium politum di O. G. Costa. Pallary (P.). — Diagnoses de nouvelles coquilles du Maroc........ — Liste des Mollusques marins de la rade de Tripoli............ Pete (We) (Voyez Tele) RS serre Pilsbry (H.-A.). — Manual of Conchology, etc. Pulmonata. Parties FO EE Giocotobecoopéonotrecsotrer evo 0ebo las oedoonid cs ob vod APISSU NO (NONEZRCOSSMANR). 2er Lee dre cette Polloneran(G) Note MalacolOPIChE SN mere eme es Rochebrune (A. T. de) et Germain (L.). — Mollusques recueillis par la MISSONIAURBOUTELUE BOZAS- Eee se le semis eee eee * Sacco (F.). — Les formations ophitifères du Crétacé.............. — Sopra un Pereiraia del Miocene della Sardegna............... Thiele (J.). — Expédition antarctique française (1902-1905) comman- dée parle DAJAGharcot —"AMpPhINEUres..--.-......-.-. Tillier (L.) et Bavay (A.). — les Mollusques testacés du Canal de SU CRETE RS DT don ME eee AO SP ES D ne Vayssière (4.). — Expédition antarctique française (1903-1905) com- mandée par le D' J. Charcot. — Nudibranches et Marséniadés, — Recherches zoologiques et anatomiques sur les Opistobranches de la mer Rouge et du golfe d’Aden : 1" partie, Tectibranches. Wilckens (O.). - Beiträge zur Geologie und Palæontologie von Süda- merika : Revision der Fauna der Quiriquina-Schichten...... Revue des publications périodiques 72, 143, 243, 277. 237 — 294 — Nécrologie HS A Madoulé 44521400 ON STE RE LC EE CEE COTESEE 75 Gb: Schlumberger.:. Mr cree Prec eee PC EACeeLrE re 75 Ed Piette. 20 NE Een RO EP -Hererr one 279 Liste des auteurs qui ont concouru à la rédaction du volume LTINdu Journalde ConcRyUOlOME RER EEE EE TETE CET 289 Liste des ncuveaux abonnés.............................. 289 TABLE PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE — Les noms marqués d’un astérisque * se rapportent à des Mollusques fossiles ; les noms sans astérisque sont ceux de Mollusques vivants. Les noms en caractères italiques se rapportent à des Mollusques cités dans la Bibliographie. ACICULARIA Monterosatoi de BOUT) MCE. 101 — pernula Monts.. 101 ACICULINA maculata A. Ad. . 155 = vittata À. Ad . . 4154 Acinus cimex L. var. nivea PIE TARA eee — Geryonius Brus. , , 99 AcræÆoPpyrAMIs bulinea Lowe, 101 — — var, te- nuis Plry 101 AGATHA (Voyez Pyramidella). AzcvanrA Boutani Dautz. et H. Fisch. n. sp. . 168 * AMMONITES Uhligi. . . . . 39 AMPHIGYRA (nov. gen.) . 247 AMPULLARIA gracilis Lea . 171 — polita Desh . 171 AMyYcLaA corniculum OI... . . 87 — — subsp. Bedei Plry. 87 — — var. au- rata PI RESS — - var. elon- gata Plry 88 — — var. læ- vigata Pine nes - — var. rari- costa Risso,, 87 — — var. stri- gosa PITyA 197 AMYCLA corniculum var. stri- olata PIryee — Pfeifferi Phil.. . . . ANarTis roseotincta Baird . . ANoponTA Jourdyi Morl. . ANOMALOCGARDIA holoserica Rve.. — maculosa TRS — planicosta PRIT — uropyg- melana Bory,. ANoMrA ænigmatica Ch.. . — elyros Gr. to RE — Lischkei Dautz. et H. Fisch. n. sp. — sol Rve. APICGULARIA (sect.). . APoLLON olivator Meusch. . * APTYCHOLATHYRUS (nov. gen). ArcA pulchella Rve.. =: ARCHITECTONICA perspectiva L,. AricIA (Voyez Cypraea) ARTEMIS Grüneri Phil. Asapis deflorata L.. BarBATIA decussata Sow. * BELOSEPIELLA (nov. gen.) BicaTizLus renovatus Cr. et F, Brrrium exiguum Monts. BucciNa bufonia Ch. Buccrnum spiratum L.. BucciNxum tuba Gm. . Buzranus albo reflexus Anc. cyaneus Alb. . . . Deflersi Jouss. entocraspedius Môll.. . Fultoni Schm. et Btto... Hartmani Anc.. . Heudeanus Anc. Hirasei Pils. . latireflexus Rve. . _— var. Sou- leyeti Pire micropeas Müll. . Neumayri Hilb, . nipponicus Müll. . porrectus Môüll.. . prostomus Anc. pruininus Gld. . pseudovibex ANG ESD. reticulatus Rve, , — var. varie- gatus Anc. mar. saccatus Môll. schoukraensis Jouss. . SL'a Schweïinfurthi v. Mart . Hilb, socialis Jouss, , . solutus Môll . stenostomus sichoensis AMC An SD. strangulatus Môll. sulcatus MGll. , , utriculus Hde, , . vibex Hutt. Buzimus Hongii Less. . . . Bursa natatrix Bolt. — 296 — 451" 14 16 25 19 18 1% 14 15 25 25 20 14 15 16 17 16 12 15 BURSA PANTALON TE — spinosa ELk . . Busxcox crassicauda A. Ad, . CAMPAGES (nov. gen.). . . CANcELLARIA Bocagei Cr. et — Thomasiana Tr. Carprum coronatum Spl, . . — costatum Ch. . . == edule PLV NME — — var.altior B.D.D. — — var. Batesoni B.D. DER. — — var.glauca Brug. _ — var. globulosa PIrYe re — — var. paludosaB.B. DH _ — var. quadrataB.D. DE — — var.umbonata Wd. . _ fimbriatum Wd . _— Lamarcki Rve . . . — ATAAlG TO Sr — paucicostatum Sow. var. crassi- costa Plry — sinense SOW , — tuberculatum ,. CassrpariA echinophora Brug. Cassis pila Rve . . A UE 1 PA NE TE ot — saburon Ad. var. pila RVES ee Ne No DR — undulata Gm. . . . . GAZIOTIA (moy sen). CEARELLA (nov. gen.). . . . CErasrus (Voyez Buliminus). Ceriraiopsis concatenata Conti — Coppolæ Ar. . . _ pulchella Jeff, , * CEriTHiuM Cornuelianum d'Orb _ Michaillense P.et moniliferu m Desh. — petrosum Wd.. —— punicum Plry. . — Rehbinderi Chof. * —— Sancti-Arromani STI et PE * = Valeriæ Vern. et Lor. ERA — variesatum Rve. * CERONIOLA (nov. gen.). CHARCOTIA (nov. gen.). :. . CHioxEe scabra Hanl. Cuirox Rissoi Payr. : CHLamys varia L. var. rotun- data toc CacoriTis malangensis Bull. — oshimana Gude. CarysazLipa dux Dall et Bartsch. . Cineuza annamitica Dautz. et H. Fisch. n. sp. CIRSOTREMA hellenica Forbes, CLANcuLopsis Jussieui Payr. . subsp. de- bilis Plry. — — var. striata Monts. . . CLATHROMANGILIA granum Ph. — strigilata PIN L- CLausrzra Dorri Bav. et Dautz. — Lamothei Anc. n. Sp. : — Waageni Slol. CLAVAGELLA angulata Phil. CORPOSPELEN(G) CA NT CoLumMBELzLA rustica L, . cuneata Monts," — - var. elongata BAUER — — var.flammu- lata Plry. — — var. minima BDD" CERITHIUM — Air — 297 — CoLuMBELLA rustica var. obe- 29 sula Plry. 29 — — var. trigonos- 95 toma Piry. 34 — — var. turgida Monts. 35 | COMOROPEAS (nov. sect.). Coxus betulinus L. . 3# — — var.immaculata 29 Dautz. n. var. 60 — coronatus Dillw. . . 271 — episcopus L. 217 — franciscanus Hw. . 106 — geographus L. — guinaicus Hw. . 107 — lineatus Ch. 128 = lvidus Hw. -0- 128 -- mediterraneus Hw. . — — var.alticonica 197 PEYRE TS: 2 — var. elpus 169 Ge eE 101 — — subsp. Vays- 404 sierei Plry DSUbDSP-...- 104 * —_ Mercati Brocc. — minimus Hw. 10% — terminus LEK. 81 — tessellatus HW. . - — testudinarius Hw. 81 rt textiles. 149 — vexillum Gm. 0 VITRO SR USE 21 CorgrcuLaA fluminea Müll. var. 22 Bocourti Mor. . 412 | Crisra divaricata Ch. . 25 | CrucrBuLuM renovatum Cr. et 89 RE LM DD CRYPTOGRAMMA impressa Ant. 89 | CryprosomA imperator Gld. . CuzrezLus radiatus L. . 89 | Cuma carinifera Lk. . CxcziNA chinensis Ch. 89 | CxccLopxorus Courbeti Anc. . CxcLOSTREMA alveolatum 90 TOUSS Re L4* 90 219 215 471 217 447 221 157 216 171 208 CycLosrreMAa Bushi Dautz. et H. Fisch. n. sp. Godeti Dautz. et H. Fisch. n. sp. micans A. Ad. . CyrPræa annulus L. . . . . — monstr. nou- meensis Marie ATADICA D RULES, aSeUS EE — monstr. Bougei Dautz. n.monstr. Barthelemyi Bern. caledonica Cr. . caput-serpentis L. carneola L, CAURICA NE ER IE — var. COnCava OWw. clandestina L:'. .… — monstr. Marteli Dautz. cribraria L. monstr. rostrata Dautz. .. Crossei Marie. . . . eglantina var. niger Rob — var. nigri- CANns CT erosa L. monstr.. pro- tracta Daufz n. monstr . . . : errones L. monstr. compressa Dautz. . felina Gm. k HMPTAAIGEM 0 RelVola PERTE 1ÉfTe eN POEENE mappa L. var. Mon- trouzieri Dautz. . moneta L.monstr.Bar- thelemyi Bern. . . neglecta Sow. monstr. Marteli Dautz. . . — 9298 — 207 CyPrÆA nigricans Montr. . . 264 — noumeenSis Marie, . 265 — pantherinäa Sol. . . . 260 — OPIrUR IGN... 262 — — var.lacticolor PIEY 5 02 94 NS DONC tal IT NE ET 28 — — var. Berinii Dautz: n. var. . 98 — — monstr. rostrata DATE PENSE 264 — staphylæa L. . : .. 29 = stolidr Pure 29,264 = Y TIOTIS LUE SEEN 29 1 AVINOSD GT ECS 260 —\ vitesse 29 — — monstr. subros- trata Dautz. 264 CYTHÉREA Grüneri Phil. . 216 DenraLruM octangulum Don. 209 — rubescens Desh. . 106 = SD SEE ce UD = Vernedi Hanl. . . 210 * DIATINOSTOMA(nov.gen.) 56 *DIENTOMOCHILUS(nov.gen.) 51 * DIGITOLABRUM (nov.sect.) 51 * DILATILABRUM(nov.subg.) 49 DrpLOMMATINA Marchei Bav. . 10 Dresaëcus areolatus LK. . . 152 — lUtOSUS LE USE Drrsas plicatus Leach. . . . 213 Dorium costatum Mke. . . . 161 — Lischkeanum Küst. . 161 — OlEATIUMIMIEN EURE 28 Donax Dysoni Lke. . . . . . 219 —lincarnaiis CHU nai — saigonensis Cr.etF. . 219 — semigranosus Dkr. . . 219 Dosinvra contusa Morl. . . . 216 — Grüneri Phil. . 216 EBurNA areolata Lk. . . . . . 153 —\Spirata SOW-- cd 153 — tessellata Sw. . . . . 153 EREMINA desertorum Forsk. . 24 var. Hassel- quisti Ehr. 24 ErEMINA hamunensis Kob. . — ZitteEKOND UT EREMOPEAS (nov. subg.). . Euxzrma nitida Lk. . . EuzIMELLA eugonia Bush. . . var. teres Bush. . — pyrgoides Dautz. et H. Fisch. n. sp. — venusta Melv. . Eucora Jourdyi Morl. . . . EunariciNa Lamarckiana Recl. — papilla Gm..... — perobliqua Dautz. et H. Fisch. n. sp. — tumescens Rve. . . EuryPryxis (Voyez Buliminus) EUSTOMOPSIS (nov. sect.). . EusrrePrTaxIs (Voy. Streptaxis) FascroLARIA trapezium L. . . RUSUSAEN RANCE TE * GERVILLEIA aliformis Sow. x — Douvillei Chof. DEN SDS NU GiBBuLA ardens v. Sal. . . — barbara Monts. . . monst. pyra- midata Plry — Guttadauroi Phil, . var. Blanci Pinyers ee — latior Monts. . .. var. alba Plry var.turbinata — succincta Monts. . . GLanpiNa Lamyi H. Fisch. et GLoBuLus australis Phil, . . —- elegans Beck. . . . - parvulus Ant, .. — VESTIATIUS Le... GomPxixA semicancellata Koch GONIODROMUS (nov. gen.). * GUEBHARDIA (nov. gen.). GUY-VALVORIA (nov. gen.). 25 25 228 101 199 199 198 199 147 178 176 204% 218 74 eu HARPA MITORLR. 0... 0. HezrcarioN imperator Gld, — maleficus Mab, . HexicezLA Erkelii Kob. . . . var. discre- pans Pils. Heziciva albocincta H. et J. . — contermina Semp. . —- semisculpta Anc. TES AL ECC UE — sculpta v. Mart. . . — usukanensis G.-A. . = vagans Anc. n.sp. Hegziomaxes (Voyez Helicella). Heux Demangei Dautz. et HAMiISCh = n Sp: —_ = Jourdyi MOorl 4 HAneTIoidlen dl Hemrrusus tuba Gm. . . . . Hipponyx australis Gr. . . . Hozcaucuex (Voy. Buliminus) Jusvenus aequistriatus Monts. e- depiciys Desh: "1. — fraterculus Monts. . var. atra Plry var. fusco vio- lacea Plry. — Var. irisans PIrY. : = — var. marmo- rata Plry. _ Gravesi Forh. - - - — smaragdinus Monts. var. flava Plry var. quadri- plano-cingu- EVER DE MEN — var.sexbicin- gulata P. . LasonkAIREïA Lajonkairei Payr LAMELLA RIOPSIS (noy.gen.) LANZAIA (nov. gen)... PASAEA ET rA MED EEE LEPTOSPATHA (nov. gen.). LITTORINA Nervillei. — striata Don. et Sand. Loripes Desmaresti Payr. . . var. rosea Plry Lupowra (Voyez Cypræa). LurrariA tellinoides Lk. . . LYDIPHNIS (nov. subg.). . . Macnæ#rA radiata L. . . . . MAcTrRAa aphrodina Desh. . . — dissimilis Desh. . . . — lurida Phil. . — MOlACE AR CRAN MALLUVIUM (nov. subg.). . MaxçGrcrA Kochi Plry. . . scabrida Monts. . . * MAUSSENETIA (nov. sect.) MeEzampus lividus Desh. . . MELanra Hamonvillei Brot. . _— ACATIC AS RTE — Jullieni Desh. . . — Krempfñi Dautz. et HEMBISCHENNSp — NII Phil NE — ocnus Nardo. . . . — Schomburgki. . — tuberculataMüll. 26 MELEAGRINA Martensi Dkr. — GCCAIRVE. RE — — var. rubra PIrye — var, viridis Plryes — Savignyi Monts. . MELONGENA tuba Gm. . . . . MERETRIX donacina Sow. = MNETELREQIEN EE MEsopesmAa glabratum Desh. Meris angulata Ch. . . . . . MirALDA gemma A. Ad. .. Mrrus (Voyez Buliminus). Mirra Defrancei Payr. . . . . — ebenusLk, . . a — — var. debilis Piry Ne AVAC RAA TER — — var.geniculata Kob. — — var. inflata Monts. _ — var.lanceolata Phil — 300 — 111 111 , 165 Mrrra ebenus var, pluricostata — — var. robusta Plry. var. Striolata PlryYin var + var. turrita Monts — var. volutella Monts. 220: —fusoides Monts... — Janceolata Phil..." — plicatuliformis Loc. . = tunetananPITY. CU MrrrezLa Gervillei Payr. . . — — var.angusta- albina Piry. — spelta Monts. . . . — — var. lactea PIGYE MopioLa auriculata Rve. . — barDA TAN RER _ — var. angustata Phil" — — var. brevis PITyEe MôzLenporrria eucharista Pils MoxoponraA australis Lk. . . . _ EVOMOLS SLT Murex brandaris LU — -— Var. coronata RISSO 2e formosus Sow. . . . — gyrinus Gm. — Martinianus Rve. .. — pinnatus Wd. . .. — ramosus L £S frArara DEAR — rarispina SOW. . —MAIerniSpiINna ET MEN —— TUNCULUS SEA PIrVi ER Ne var. dilatata Dautz . . var. mixta Bedé var. propecon- globata Bell, : 108 108 108 128 29 203 91 91 156 158 455 156 28 159 155 155 91 91 92 91 92 me = MURExALUDaA Gm ee en — turoniensis Duij. . — unidentatus Sow. . MYRRHINE (nov. gen.). . . . Mnrus Rirsutus LE un TN OPALUS LKR ES NN LA. — smaragdinus Ch. .. _ VALISES Le A COsStUlata REN. 0. 7: var. lanceolata BDD — ecstilba Mel. et St. . — Ferussaci Payr. . . . . — — var.arcuata Plry — — var. bufonina Monts: st _ — var. Claudoni Plryen var: var. costata B. D. _ — var. ergastica Monts. . var. exigua Plry var. Lampadusæ Monts" var. lanceolata B. subsp. Pallaryi Koch n. subsp. var. pulcherrima BADÉD EE var.tenuicosta B. — — var. turgida B. — LIDhOSUIANTE EE "0" — MACUlALA AN AU, 0. — mamillata Prest. n. SD Sn de eds — mutabilis L. . . . .. var. curta Plry _ — var. procera Plry n. var. var.spirolineata KOD) AE — 39 — 151 92 155 236 242 211 211 211 28 84 86 268 84 84 84 Oberwimmerei Pres nAsp. — oblonga Ch. .. — VITEA TA AA RENTE NarTica ampla Phil. . . —Dicolor Phil. — costulata Q. et G. . . — didyma Bolt. . . .. var. bicolor Phil. — hebræa var. zonata P. — Josephina Risso var. diba ReECI EEE Nassa — marochiensis Gm. . . — melanostoma Gm. . . — millepunctata Lk. . . var. puncta- tissima Plry = papilla Gme 77 — papyracea v. d. Busch. — Petiveriana Recl. . . NATIGINA papilla Gm. . . . . Naurizus pompilius L. . . . NEOPLANORBIS (nov. gen.) NERrTA albicillate EN 20); — papilla Gm. . . . .. — polita L. . — umbilicata Ch. . . — ustulata Sow. . . . . — VENUS DK Neverira (Voyez Natica). NIRVA (nov. gen.) OciNEBriNA Edwardsi Payr. . _ — var. albina PIE Perte var. Cincta PIFYE RENE — — var. hispi- dula Piry — — var. labiosa Chier. . : 93 93 OcixeBriNA Edwardsi var. mu- tica Plry — erronea Monts. . Yar. major PIE var.minor PIN — hybrida Ar. et B. VAT. SCa- lata Plry. Oposromra Boutani Dautz. et H. Fisch. n. sp. — contracta Dautz. et H. Fisch. n. sp. — dux Dall et Bartsch — gemma A. Ad. . . — Kreffti Ang. . . . — plicata Mtg. . .. — pseudoplicata D'aubz Meta: Eisch. nn. sp... — pupæformis Sonv. — syrnoloides Melv. — tantilla A. Ad. . . Oziva Fortunei A. Ad. . .. CT DUICHTAMENrT 7e OLrveLLa (Voyez Oliva). OmpHALOTROPIS aurora Bay. . — elongatula var. chrysostoma Quadr. et MOIS — macromphala — Quadrasi Quad. etMüll. . OscizLa jocosa Melv. . . . .. — suburhana Prest. … . * OSMANOCERAS (nov. gen.). OSTREA cochlear Poli . . . — lamellosa Brocc. . . PALAINA hyalina Quadr. et MONA NT 0e — Marchei Bav. . . . PALUDESTRINA eburnea Monts. 93 92 92 93 93 93 183 184 197 198 185 183 182 185 183 186 150 150 10 10 10 10 181 182 bi” 106 106 10 10 99 PALUDESTRINA Salinesi Calc. var. curta. . PazLupiNa ampulliformis Soul. — polyzonata Fr, . . . var. Duchieri HO Eee à = quadrata Bens. var. aeruginosa Rve. . —— quadrata Bens. var. bizonalis Mlldff. . — quadrata Bens. var. Reevei D. et H.-F. Papuixa Demangei Dautz. et HA Eischen sp. 0 PARTHENIA Kreffti Ang. . . . PATELLA caerulea L. . . . . . — TOPIC EEE PECTEN aspersus SOW. . . . . — corneus SOW — Darwin AVE. — Diegoensis Dall. . . . HA IOTIUSs ICS PRE — islandicus Ch. . : . . — A IACOPAEUS PENSE — — var. fusca Piry — patagonicusKg. . . . — purpuratus Lk. . , . — Sowerbyi Rye. -. — tehuelchus d'Orb. . . yar. madry- nensis La- hille n. var. var. multi- costata Bav. n. var. var. spinu- losa Bav.n. Var A — var. Vanvinc- quiæ Bern. Thomas ON- RCE — tumbeziensis d'Orb. . — Vanvincqï Bern. . . . Pecruncuzus bimaçulatus Poli — lineatus Phil. . PERISTERNIA nassalula Lk 100 170 170 170 170 170 170 147 185 106 29 — 303 — * Perna pachyderma Coq . . #1 PEerræomasrus (Voyez Buliminus). Piiarpusa Potanini Môll. . . 22 PHILBERTIA papillosa Plry. . 80 — — var. Arnol- di Piry n. Va. 80 _ — var. Bedei Piryn.var. 80 — pruinosa Plry DSP Eee 80 PHozas dactylus L. var. callosa (CRM EMEA 111 * PIETTEIA (nov. subg.). . . 52 Pixxa nobilis L. var. dilatata PIERRE UE mfiee 107 PIRENELLA conica Blv.var.alba PIEYE RO) — — var. atra 1e onu GE) — — var.dupli- cata Plry 95 — — var. mi- nor Plry. 9% — — var. trico- lor Plry. 9,5 PLacosryLus bivaricosus Gask. 252 — — Var. cuni- culinsulæ Cox PR 255 — — var. Ethe- ridgei Braz 255 — — var. soli- dus Eth. 953 — bovinus Brug. . 251 — caledonicus Petit 25% — candidus Cr. . . 251 — Hongii Lesson . 251 — — subsp.am- bagiosus Suter n. SUDSp. 1253 — novoseelandicus LPSC RON 251 — porphyrostomus Dir creer 254 PracosryiLus remotus Hedl. . 252 = senilis Gask, . . 255 _ subsenilis Gask. 255 PLANAxIS nigra Quoy. . . . . 29 — SUICATA PO AC? * PoryconiTEes sub-Verneuili 39 PoroniA rubra Mig. . . . .. 108 PoraMiDES tüberculatus L. . 162 * PROMYALINA (nov. gen.). 54 * PROTOPIS (nov. Subg.) : 55 PsEupaMnicoLa sinaica Plry. 26 —— SD nr 26 PseuponENIA Dorri Bav. et DÉGATAMEMEEN d') PrEROCERA bryonia Gm. . . . 29 — TÜULOSASOW. M2 * PreroponrA elongata d'Orb. 36 * = inflata d'Ofb. . 36 * — intermedia d’'Orb. 36 Purmipius (Voyez Buliminus). Purpuri alveéolata Rve. . . . 157 — MUSLVANR D - 157 * PURPUROIDEA servesensis Chof 33 PyrAMibELLA Pacêi Dautz. et H. Fisch.n.sp. 179 — ‘ pupæformis Souv. 485 — serotina A. Ad. . 181 — virgo À. Ad. . . . 180 PyreuziNA BartschiDautz.et H. Fisch. n. sp. 19 — Claudbni Dautz.et H. Fisch. n.sp. . 189 — éximia Dautz. et H. Fisch. n.sp. . 196 — gemmifera Dautz et H. Fisch. n.sp. 194 — Germaini Dautz. et H. Fisch.n.sp. 193 — Lamyi Dautz. et H. Fisch. n.$sp. . 1490 — Melvilli Dautz. et H. Fisch. n. sp. 185 — Penchynati B. D. — Préstoni Dautz.et H. Fisch. n. sp. 192 PyrauriNa pretiosa Dautz. et H. Fisch. n. sp. . — pupæformis Souy. — Standeni Dautz.et H. Fisch. n. sp. — Sykesi Dautz. et H. Fisch. n. sp. — turbonilloidesBrus. 491 PyruLA crassicauda Phil. . . e- tubaGmM ee * QUADRINERVUS (nov. subg.). RANELLA albivaricosa Rve. . . — fuscocostata Dkr. . — tuberculata Brod. . REALIA aurora Bav — macromphala Bav. . Rerusa dilatata Plry. . . . . RICINULA musiva Kn...... Rissoa auriscalpium L. . . . var. lævigata PLEVÉSN ES var.lævigato- carinata LITE, c — Monterosatoi Pliry — munda Monts. . — paradoxa Mont. . . var. latens Mont" var. Pallaryi Koch n. var. var. rubra PIrY re; — — var. Semino- dosa Pliry NVATE St — variabilis v. Mühlf. . Rissoixa Bruguierei Payr. . . var. minor Reg RoTELLA depressa SOW. . . — elegans Beck. . . . — lineolata Lk. . . — 304 — 197 185 188 187 , 193 151 96 97 97 RorTELLA monilifera Sow. . . = rOsSealEkK ete — VOStLAT la Le EN SABANEA (Voyez Rissoa). ScaALARIA Celestei Ar. . . — communis Lk. . var. minor PIry= 0e var. minor alba Monts — SOLULA SIDE RER — tenuicosta Mich. . SCROBIGULARIA inflata Sch. . Semrcassis (Voyez Cassis). SEeMirusus tuba Gm. . . . . . SEPTIFER bilocularis L. . . . SErINA (Voyez Buliminus). SIGARETUS acuminatus Ad. et — coarctatus Rve. . . — cymba Mke. . . — haliotideus Sow. . — insculptus Ad. et — japonicus Lke. . . — javanicus Gr. . . — latifasciatus Ad. et — Leachi Blv. . . = neritoideus L. . . — nitidus Rve. . . . _ papilla Gm. . — perobliquus Dautz. et H.Fisch. NAS PUE LES SITIOUA TA I ALAN NE EE SIPHONARIA atra Quoy. . . — variabilis Kr SISTRUM musivum Kn. . .. — tuberculatum Bly. . — undatum Ch. var. Kieneri D. et H.F. SOLARIUM australe Phil. . . — formosum Hinds. . — INCISUMAPRIE 0 — perspeclivum L. . SozariuM trochleare Hinds, . —_ zonatum Phil. . . . SoLEn Lamarcki Chenu. . . . = DTA bUSi ER . ., SOLENOCURTUS exaratus Phil. SroxpyLus radians Lk. . . . . STREPTAXIS Costulatus MIldff. var.subcostulata MIE PR ES. STRIGILLA splendida Ant. . . STRIGILLINA lactea Dkr, . . SrroMBus floridus Lk. . . . . — gibberulus L. STYLOPTYGMA serotina A. Ad. SuBULARIA subulata Don. . var. graci- lenta Plry. var. hyalina Pinye eee SUBZEBRINUS (Voy. Buliminus) SyxposMyA strigilloides Vaill. SyrNOLA Callembryon Dautz. et H. Fisch. n. sp. TAPES aureus Gm. . . . . .. var.elongata DAUtzRNE Te var. partita B. D. — decussatus L. var. inter- media B. D. De — — var. radiata BDD — — var. tumida BTUS Nr — elongatus Dautz. , var. bicolor Lk. var. bipartita — — var. lactea Plry — geographicus L. . , var. catenifera BADAD TErNosroMA concentricum A. var. pulchella Lk. — 305 — 167 | Temosroma multisulcatum 167 Dautz. et H. 220 Fisch. n. sp. . 220 | Tezzina angulata Ch. . . . . 221 — edentula Spgl. . ., 29 — inflata SCh= #0. — Lamyi Dautz. et H. Fische nsp 146 tt (plicata Vale ete 226 — splendida Ant. . . . 226 | Texacones obltusa Sch. . . 29 — — var. major 29 PIryi.e. 181 TeregrA tenera Hinds. . ,, 1014 | * TETRAGONITES(nov. gen.) TOMOPEAS (nov. sect.). . . 101 TONICINA (nov. gen.). . . . TraBEecuLA tantilla A. Ad. . 104 | Triroris perversa var. elon- S'ACAMPUNVENNESE 226 | TricoNELLA aphrodina Desh, = dissimilis Desh. . 180 — violacea Ch. . - . 110 | Trimeux (Voyez Müllendorffa). Triron natator Bolt. . . . . 111 MREVTAMPULEXSSOL EE ENT TrocaomorpHA dictyodes Pfr. 110 — dictyonina Euth. 110 — Marteli Dautz. DAS DENT EC TrocHus monilifer SOw. . . . 110 — perspectivus L. .. — VeStHariisie- 1... 0 140 | TruncaTELLA subcylindrica L. — — var. mi- 110 crolena B. 4114 | Turso argyrostomus L. var. 411 margaritacea L. . . — coronatus Gm. var. 111 granulata Dautz. et at1 ÉFMEISChE RS Te ail — craticulatus Ren. . . — imperialis Gm. . 111 —OCNUS CHIC EEE TurBoniLLA abseida Dall et DarisChE ee 203 102 29 101 198 TurBonicca cylindrata Marsh. —# pusilla B. D. D... ee rectogallica Sacco _ SD TENTE NE TurrITELLA bacillum Kn. . . — crocea Rve. . . . — decipiens Mont. — var. pla- nata Plry var. stric- CAMP... — Reevei Dautz.et H°Fisch.en:n: _ terebra L. . . . MUTYLOSTOMANG.). 0. CO — globosum Sh. . — intermedium Chof. n. sp. . SN — punctatum Sh. . — ovatum — subponderosum SES To AO À = Torrubiæ Sh. . TymPanorTonus cingulatus Gm. DATES DE PUBLICATION DES FASCICULES DU — 306 — 102 102 102 198 162 163 96 Typmis Sowerbyi Brod. . var. fulva Plry Umsoxium costatum Val. . — depressum A. Ad. — elegans Beck. . . _ vestiarium L,. ,. Uxio Jourdyi Morl. . . . . . Urourrra (Voyez Mitra). VALVATA Innesi Pliry. . . . . Venus donaciformis Mab. et — : impressa Art... — roseotincta Baird. . . — scabra Hanl. . . . . . — semicancellata Koch. . — veneriformis Lk., VERMETUS cristatus B. , . . Vinexa Marteli Dautz. n. sp. ViTREOLINA incurva Ren, . . Virrina imperator Gld. . . . VoLurTa plicatula Broc. . VOLUTOSPINA (nov. gen.). XyLoPpHAGA dorsalis Turt. . N° 1, pages 1 à 76, planches I, II et II, paru le 30 septembre 1906. N° 2, pages 77 à 144, planche IV, paru le 28 novembre 1906. N° 3, pages 145 à 250, planches V, VI et VII, paru le 25 avril 1907. N° 4, pages 251 à 306, planche VIII et IX, paru le 30 mai 1907. Le Directeur-Gerant : H. FiIscHER. Chileauroux. — Imprimerie Langlois ToME LIV BSSBes 1Ÿ = (0) Journal de Conchylologie. 1906. PI VIL Reigmer del.et hth Imp.L. Lafontaine Paris L. Placostylus Hongn Lesson, subsp ambagiosus Suter. 2, 3. Specimens semifossiles du même £,5,6. Trochomorpha | Videna} dic tyonma Éuthyme DOME TS LUE, … Marteh Dautzenberg. Journal de Conchyliologie. 1906. PLUIE Phototypie G. Pissarro 1, 2,3. Cypræa (Aricia) annulus L. monstr. noumeensis Marie. 4, 5,6. Cypræa (Luponia) asellus L. monstr. Bougei Dautzenberg. 7, 8,9. Cypræa (Aricia) moneta L. monstr. Barthelemyi Bernardi. 10, 11,12. Cypræa (Luponia) erosa L. monstr. protracta Dautzenberg. - F.R. pe RUDEVAL, Éditeur 4, Rue Antoine Dubois, PARIS (VI+) Téléphone 807-23 Revue Critique de Paléozoologie ONZIÈME ANNÉE Pr dabonnement annuel #5: Ua 10 fr. Table des ouvrages analysés dans 10 premières années. 9 fr. Prix des années précédentes (sauf la 1" année qui ne se Réndipas-separémient}).: ss 2e une 10 fr. ESSAIS PALÉOCONCHOLOGIE COMPARÉE 7: Livraison : Cerithiacea, 275 p., 14 pl. phot., 23 fig. dans le texte Prix pour les Souscripteurs : 25 francs Prix des sept premières livraisons réunies: 150 francs Chacune des livraisons comprend la Monographie séparée d'un certain nombre de Familles indépendantes de Gastropodes, avec tables des matières. L'ouvrage se termine donc avec l’apparition de chaque livraison, sans comporter une suite indispensable, et il forme; tel qu'il est, un Manuel partiel de Paléontologie des Mol- lusques. En outre, les « Essais de Paléoconchologie comparée » com- prennent également des indications de nomenclature ou même des figures qui peuvent étre utiles aux Conchyliologistes qui ne s'oc- cupent que des Coquilles actuelles. TABLE DES MATIÈRES Le genre Placostylus dans la Nouvelle Zélande, par H;: SUTER. .. 44.050 ESCORT PR RE RUE Description d'une nouvelle espèce terrestre Néo-Calé- donienne, par PH. DAUTZENBERG.................., Sur la présence d'un Cypræa vinosa Gm. dans une sé- pulture franco-mérovingienne, par PH. DAUTZENBERG. Sur quelques déformations chez des Cypræa de la Nouvelle-Calédonie, par PH. DAUTZENBERG......,... Descriptions of two new species of Nassa from Fiji and New Caledonia, by H.-B. PRESTON. ......... Additions'et ReCHRCAHONSE. PNR RRQ BiDHOBEA Dh IE se SP ARIANE En tee STE Revue des Publications périodiques... . .... ...... NéCROIQUIE. 2: 1 Re SERRE EE Listé des Auteurs ts Put cou eNCIAMEURt | Liste des nouveaux Abonnés... ......... ....... ee Table:des MATINS: RRCE RSR EES Table par ordre alphabétique. >: 52 Re ee Dates de publication............. RON DEAN RE EN Le Journal paraît par trimestre et forme un volume par an PRIX DE L'ABONNEMENT (PAYABLE D'AVANCE) : Pour Paris et pour les départements (reçu franco). 16 fr. Pour l’:tranger (Union postale) id. NE ELSAÎTE Prix du numéro vendu séparément...... RUN SRE Prix de l'Index des volumes I à XX (reçu franco). 8 fr. Prix de l’Index des volumes XXI à XL id. à + SIL. S'adresser, pour les communications scientifiques, à M. H. Fiscaer, directeur du Journal, boulevard Saint-Mi- chel, 51, à Paris (5° arr.), et pour l'abonnement, payable d'avance, à M. F. R. DE RupEvaL, éditeur, rue Antoine Dubois, 4, à Paris (6* arr.). Il est rendu compte des ouvrages de Conchyliologie et de Paléontologie dont deux exemplaires sont adressés au bu- reau du Journal. CORRESPONDANCES ET ÉCHANGES Les correspondances ayant un caractère exclusivement scientifique, ainsi que les offres et demandes d'échange de coquilles faites par les Abonnés, seront inserées gra- tuitement sur la couverture. — Maximum : 4 lignes. Châteauroux. — Imprimerie Langlois & ; , 8 4 k L'r : p. re MEET RENCE she U QE . « + ‘ - L'A big hr RE T , , \ : x £ , À pes FR“ NEMORR EE #4 s - : * ï > dd LA "+ i ‘ e ; 5 LM #4 % 24 à s RAS | à J ' : à 2 MALLLET AA 2 5 È & vs « Ce, s ki ve x: er. X ss ARE COLE FF RMS TRS D NE # LOC NE GE cos M2 4 0 x 11 “ 6 ; à Po rép ve Me AA VU PEN Tr DNA der Sueh ND CU ' pad ai “ US EN N (RER OS ECS LL TN &X ARR TEE CRIE" na RU OT c'e V5 00»