CRT HO tas {| Î al nie CS ares ART AAA (CO EREEC M H LOU ‘ 0 A Ci ve PA AA À ‘ (RAS Et RES LOUE ROARONE a = Class __ #72 ne PES Book 76 < C2 NÉE 4 EX LIBRIS William Healey Dall Division of Mollusks Sectional Library on 4e POSTE RER MOUSE A * 11 Et u CRE ie AA ES tee fa) LV LE — N°1 Paru le 2 ouf. (908 | PORG-GIENE VOLE EC 7 ECS PRE NRRSEMEEEEe / Oo RSR mn n qe JOURNAL CONCHYLIOLOGIE. COMPRENANT L'ÉTUDE DES‘ MOLLUSQUES VIVANTS ET FOSSILES PUBLIÉ, DE 1861 À 1898, SOUS LA DIRECTION DE CROSSE & FISCHER CONTINUÉ PAR H. FISCHER, DAUTZENBERG & G. PF. NOLLFUS PARIS | DinEecrTiox ET RépaAcrIoN: ADMINISTRATION * H. FISUHER F. R. os RUDEVAL. Éditeur 51, Boulevard Sairt-Michel (T°) | 4, Rue Antoi : | 4 Le ones nal paraît par Fee Es ie: un WC 7, MM. SOWERBY et FULTON ont l'honneur d'informer MM. les conservateurs de Musées des faci- lités exceptionnelles qu'ils présentent pour fournir aux Musées des spécimens exactement déterminés de Coquilles récentes de Mol- Jusques. Leur maison à été fondée en 1860 par le directeur actuel, M. G. B. Sowerby, F. L. S., etc., et, depuis lors, elle a acquis presque toutes les collections importantes qui ont été mises en vente. En outre, ‘eur fonds s’est constamment accru des collections des Naturalistes voya- geurs et autres ; aussi est-elle la plus considérable qui existe, à la fois pour la qualité et la quantité. Ils attirent spécialement l'attention sur leur longue expérience dans l'étude des Mollusques, dont le nombre des espèces s’est accru et continue toujours à s'accroître si rapidement qu'il devient très important. de pouvoir faire ses achats dans une maison de confiance qui est à même de fournir des spécimens en bon état et soigneusement déterminé=. Leurs catalogues, contenant Iles noms d'environ 12.000 espèces sont envoyés franco aux conservateurs des Musées el aux clients. Adresse: Sowerby et Fulton, Kew Gardens, London. Et Les auieuxs sont pries d'exécuter les dessins des-. tinés à être insérés dans le texte, soif à la plume et à l'encre de Chine, soit avec des crayons VVolif sur des papiers préparés SpéCIAux, Afin que ces dessins puis: sent être reproduits direcierment SET ZÈRC. JOURNAL CONCHYLIOLOGIE Q Lo! ro ! 4. 1 o JOURNAL CONCHY LIOLOGIE Aer Trimestre 1908 RÉCOLTE MALACOLOGIQUE DE M. CH. ALLUAUD EN AFRIQUE ORIENTALE (1903-1904) Par Ph. DAUTZENBERG Les Mollusques qui sont mentionnés dans ce travail ont été rapportés au Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, par notre savant confrère, M. Ch. Alluaud et nous remercions vivement M. le Profr Joubin d’avoir bien voulu nous confier l'étude de ces intéressants matériaux. Les récoltes de M. Alluaud proviennent d’un voyage accompli en 1903-1904 entre Mombasa et le Lac Victoria, selon l'itinéraire tracé en pointillé sur le croquis ci-joint; Un certain nombre d’espèces du Kilimandjaro n’ont pas été recueillies par M. Alluaud ; mais lui ont été remises par M. le R. P. Daubenberger qui les avait réunies et a eu l’amabilité de s’en dessaisir en sa faveur, lors de son passage à Kibosho. Sur trente-six espèces que nous avons examinées, Onze nous ont semblé être nouvelles. Ce résultat est d'autant plus remarquable que la faune malacologique de l'Afrique Orientale a déjà été étudiée par plusieurs naturalistes et a été l'objet de nombreuses publications. CI DU 1 QUIL % > = Ai/imandiare % ; Riviere O7 7 "Lol, 6007" 4, *#Sambouror, ÿDe yo 7h DES Itinéraire du voyage de M. Ch. Alluaud Genre STREPTAXIS STREPTAXIS KIBWEZIENSIS E. A.-Smith 1895. Streplaxis kibweziensis E. A. Suira, List of Land a. Fresh-w. Moll. collect. by D' J. W. Gregory in East Africa during his expedition to Mount Kenia, în Proc. Malac. Soc. Lon- don, I, p. 165, fig. 1. Kibosho, S. O. Kilimandijaro, altit. 1.500 m., zône des cultures. R. P. Daubenberger leg. 1905. Genre ENNEA ENNEA (EbeNTuLiNA) GRANDIDIERI Bourguignat. 1889. Edentulina Grandidieri BovrGuIGnar, Moll. Afrique Equatoriale, p.442, pli, fig 8.9, 4895. Edentulina obesa Taylor, E. A. Smiru (ex parte), Moll. collect. by D: Gregory, in Proc. Mal. Soc., I, p. 166. 4897. Ennea Grandidieri Bourg., von MarTENs, Besch. Weichth- Deutsch-Ost Afrikas, p. 13. Voï. M. Ch. Alluaud leg., avril 1904. — Un exemplaire concordant parfaitement avec les figures originales. M. E.-A. Smith a considéré cette forme comme identi- que à l'E. obesa (Gibbons) Taylor: Quart. Journ. of Conck., I, p. 255, pl. IL, fig. 3 (1877); mais le Grandidieri est plus grand, son dernier tour est plus haut en propor- tion et son ouverture est moins oblique. ENNEA SAMBOUROUENSIS NOV. SP. (PI. L, fig. 1, 2) Testa anguste perforata, solidula, vix translucida, parum nitens. Spira cylindraceo-pupoidea, apice obtuso. Anfr. 6 convexiusculi, primi duo leves, ceteri longitudinaliter con- fertim oblique costulati, sutura impressa angusteque margi- nata juncti. Anfr. ultimus haud ascendens basin versus con- tractus ac profunde scrobiculatus. Apertura suborrticalis infra recedens, plicis 10 coarctata: prima parietalis validis- sima et emersa, juxta insertionem sita; secunda, tertia et quarta, columellares, validae ac immersae; quinta, quoque columellaris, debilior sed quam praecedentes minus immersa ; sexta et septima basales debiles, angustae profundeque im- mersae ; octava, nona submarginales, validae et decima paullo debilior a labro emittuntur. Peristoma incrassatum atque reflexum, marginibus callo tenui, expanso ac nitido junctis. Margo columellaris superne dilatatus ; margo basalis arcuatus. Labrum subflexuosum, prope insertionem breviter sinuatum. Color pallide stramineus. Peristoma album . Altit. 7 ; diam. maj. 3 1/2 millim. Apertura 2 3/4 millim. alta, 2 1/2 millim. lata. rs Coquille pourvue d'une perforation ombilicale étroite, de forme pupoiïde subcylindrique, assez solide, à peine translucide, peu luisante. Sommet obtus. Six tours de spire, les deux premiers lisses, les autres ornés de cos- tules longitudinales fines, nombreuses et obliques. Suture bien marquée et étroitement marginée. Dernier tour non ascendant, contracté à la base où il présente des scrobicu- lations profondes correspondant aux plis de l'ouverture. Ouverture subverticale, réfléchie à la base, pourvue de dix plis : le premier pariétal, fort, saillant et arqué est situé près du point d'insertion du labre; les second, troisième et quatrième, columellaires, sont forts, immergés et un peu divergents ; le cinquième, situé à la base de la colu- melle est plus faible que les trois précédents mais moins immergé ; les sixième et septième situés sur le bord basal, sont très étroits et très profondément immergés, les huitième, neuvième et dixième occupent le labre, sont submarginaux et un peu divergents (le dixième, un peu moins saillant, limite le sinus du labre). Le péristome est épais, réfléchi et ses bords sont reliés par une callosité mince, luisante et largement étalée. Bord columellaire dilaté dans le haut, bord basal arrondi, labre un peu flexueux et formant dans le haut un sinus court et arrondi. Coloration d'un jaune très clair. Péristome blanc. Sambourou (Wa-Nyika) M. Ch. Alluaud. ENNEA LANDIANIENSIS NOV. SP. (Pl. I, fig.3, 4.) Testa anguste rimata, cylindraceo-pupoidea, vix translu- cida et sat nitens. Apex obtusus. Anfr. 6 convexiusculi obli- que Substriati ac sutura impressa eleganterque crenulata Juncti. Anfr. ultimus haud ascendens, basin versus contrac- tus ac profunde scrobiculatus. Apertura subverticalis infra vix recedens, plicis 9 coarctatu : prima parieialis, arcuata, PURE validissima et emersa ; secunda, quoque parietalis debilis et immersa ; tertia, quarta et quinta, columellares, immersae ; sexta, basalis, mediocris et immersa ; septima, quoque basalis, quam sexta debilior ac profunde immersa ; octava submargi- malis, laminiformis ac bifida a labro emittitur ; nona, octa- vam superans, debilis. Peristoma mediocriter dilatatum atque reflexum, marginibus callo tenui, haud expanso, junctis. Margo columellaris arcuatus, basalis rotundatus. Labrum flemuosum, superne Sinum parum profundum effor - mans. Color albus. Altit. 6, diam. 3 millim. ; apertura 2 millim. alta, 2 1/8 millim. lata. Coquille de forme cylindrique pupoïde, à peine trans- lucide, assez luisante, pourvue d’une fente ombilicale étroite. Spire obtuse au sommet, composée de 6 tours un peu convexes, séparés par une suture bien visible et ornée de crénelures régulières. Le reste de la surface est à peu près lisse et c'est à peine si l’on peut découvrir, par-Ci, par-là, quelques traces de stries obliques. Dernier tour non ascendant à l’extrémité, contracté à la base où il pré- sente de profondes scrobiculations correspondant aux plis de l'ouverture. Ouverture subverticale, à peine réfléchie à la base, pourvue de 9 plis: 40 deux pariétaux dont le premier est fort, arqué et saillant et le second faible et immergé : 2° trois columellaires profondément immergés, le médian étant plus saillant et plus fort que les deux autres ; 3° deux basaux faibles. immergés, le second étant situé encore plus profondément que le premier ; 4° deux marginaux situés sur le labre, dont l’inférieur, lamelli- forme et bifide au sommet, le supérieur beaucoup plus faible. Péristome médiocrement dilaté et réfléchi. Bord columellaire arqué, bord basal arrondi. Labre flexueux et formant au sommet un sinus peu profond. re Coloration blanche uniforme. Cette espèce se distingue de l’Æ. sambourouensis par sa taille un peu plus faible, sa forme plus cylindrique, moins pupoïde, son ombilic réduit à une simple fente et l'absence de costules obliques. Les plis de l’ouverture sont aussi assez diflérents. . Landiani. Ch. Alluaud legit. Genre VITRINA VITRINA LOBELIAECOLA NOV. SP. (Pl: -fig. 5, 607, 8) Testa fragilis, tenuissima, pellucida ac nitens. Spira expla- nata. Anfr. 4 1/2 rapidissime accrescentes, Striis incrementi irregularibus parumque conspicuis ornati. Anfr. ultimus permagnus. Apertura ampla. Margo columellaris arcuatus, haud incrassatus ; labrum simplex arcuatum. Color pallide luteus. Alt. 6, diam. maj. 10, min. 8 mill. ; apertura 6 millim. alia, 7 1/2 millim. lata. Coquille fragile très mince, pellucide et luisante. Spire complètement plane composée de 1 1/2 tours croissant très rapidement, ornés de stries d'accroissement irrégu- lières et peu apparentes. Dernier tour très grand. Ouver- ture ample. Bord columellaire arqué non épaissi ; labre simple, arqué. Coloration d’un jaune clair. L'animal ayant le pied accuminé à son extrémité pos- térieure, sans pore muqueux, il s’agit évidemment là d’un Vitrina et non d’un Helicarion. Le manteau est entouré de taches noires bien nettes et irrégulières. Cette espèce ne peut être confondue avec le Vitrina nigrocincta von Martens qui est plus petit, possède un tour de plus et a la spire bien moins aplatie. Elle ne nous Er APE semble pas non plus pouvoir être identifiée au V. Barin- goensis Smith (Proc. Mal. Soc., !, p. 165, fig. 2, 3) qui a la spire plus haute et le dernier tour moins dilaté à l’extré- mité. Kilimandjaro, zône des prairies à 3.200 m. d'altitude, sur les Lobelia. Ch. Alluaud legit. Genre ZINGIS ZanGis GREGORII E.-A. Smith 1895. Zingis Gregorii E. A. Suite, List of Land a. Freshw. Moll. collect. by D' J. W. Gregory in East Africa during his exp. to Mount Kenia, ?n Proc. Malac. Soc. London, I, p. 164, fig. 4. Kibosho, S. O. Kilimandijaro, altit. 1500 m., zône des cultures. R. P. Daubenberger leg. 1905. Genre TROCHONANINA TROCHONANINA SIMULANS von Martens 1895. Trochonanina simulans von Martens, Sitzungsber. d. Ges. Na- turf. Freunde, p. 125. 1897. — — von Martens, Besch. Weïichth. Deutsch- Ost Afrikas, p. 51, pl. IL, fig. 13. Kibosho, S. O0. Kilimandjaro, à 1.500 m. altit., zône des cultures. — Plusieurs exemplaires vivants et morts. TROCHONANINA OBTUSANGULA Von Martens 1895. Trochonanina oblusangula von Martens, Silzungsber. der Ges. Naturf. Freunde, p. 125. 1897. —— — von Marrens, Besch. Weichth.,Deutsch- Ost Afrikas, p. 49, pl. I, fig. 11. Plus petite que le Tr. simulans, cette espèce est aussi plus aplatie, moins globuleuse. RE 2 Kibosho, S. 0. Kilimandijaro, altit. 1500 m., zône des cultures, R. P. Daubenberger legit 1905. Genre HELIX HELIX RUNSSORINA von Martens 1895. Helix runssorina von MarTEns, Sitzungsber. der Ges. Naturf. Freunde, p. 127. 1897. — — von MarrTens, Besch. Weichth. Deuscht- Ost Afrikas, p. 57, pl. IL, fig. 21. Von Martens indique comme synonyme douteux son Helix pilifera (v. Martens in Stuhlmann, Reisebeschr., I, p. 302). Kibosho, S. O0. Kilimandijaro, altit. 1500 m., zône des cultures. R. P. Daubenberger legit, 1905. Heuix KiLIMAE von Martens 1895. Helix kilimae von Martens, Sitzungsber. der Ges. Naturf. Freunde, p. 127. 4897. — -— von MarTENs, Besch. Weichth. Deutsch- Ost Afrikas, p. 55, pl. II, fig. 19. Kibosho, S. 0. Kilimandjaro. R. P. Daubenberger leg. — Quelques exemplaires plus ou moins jeunes et défectueux ; mais dont certains possèdent cependant encore les poils longs et espacés dont von Martens avait soupçonné l’exis- tence à cause des cicatrices qu'il avait observées sur le test. Genre BULIMINUS BULIMINUS (CERASTUS) RETIRUGIS von Martens 4895. Buliminus relirugis von Martens, Sitzungsber. der Ges. Naturf. Freunde, p. 128. 1897. — — von MaRTENs, Besch. Weichth. Deutsch- Ost Afrikas, p. 60, pl. V. fig. 25. HU RES 4902. —(Cerastus) — v. Mrts., KoBerr, Die Familie Buliminidae, in Conch. Cab., 2° édit., p. 796, pl. 117, fig. 10. Landiani, octobre 1903, altit. 2500 m.; Kikuju Escarp- ment, 28 août 1903. Ch. Alluaud legit. Les spécimens provenant de la seconde localité sont un peu plus trapus et plus obèses que ceux de Landiani et leurs costules longitudinales sont plus effacées sur les pre- miers tours de la spire. BuLiIMiINUS (CONULINUS) NAKUROENSIS nov. Sp. (PI. 1, fig. 9, 40) Testa imperforata, oblongo conoidea tenuis ac pellucida. Spira elata, turrita. Anfr. 8 converiusculi, sutura impressa juncti: primi duo leves, ceteri oblique tenerrime et irrequlariter striati, sparsimque malleati. Anfr. ultimus ad peripheriam obtuse angulatus. Apertura obliqua, subovata ; margo colu- mellaris rectiusculus brevissime reflerus ; labrum tenue, ar- Cualum. Color flavido corneus, apicem versus pallide rubescens. Altit. 17, diam. maj. 7 millim. Apertura 6 millim. alta, 4 1/2 millim. lata. Coquille imperforée, conoïde allongée, mince, pellucide. Spire élevée, turriculée, composée de 8 tours un peu convexes, séparés par une suture bien marquée. Deux premiers tours lisses, les suivants ornés de stries obliques très fines, irrégulières et, par ci, par-là de quelques malléa- tions assez fortes. Dernier tour subanguleux à la périphé- rie. Ouverture oblique, subovale. Bord columellaire pres- que vertical, étroitement réfléchi. Labre arqué simple, tranchant. Coloration d'un fauve clair, légèrement rougeâtre au sommet de la spire. HO Nakuro. Ch. Alluaud legit, décembre 1903. — Un seul exemplaire. Cette espèce se rapproche par sa forme du B. subolivaceus E.-A. Smith (— olivaceus Gibbons mss. Taylor, Quart. Journ. of. Conch., I, p. 253, pl. 2, fig. 5, non Pfeiffer), re- cueilli dans l’île de Bawri (canal de Zanzibar) ; mais elle est encore plus allongée ; sa surface est moins fortement et plus irrégulièrement striée et présente des malléations dont il n'existe pas de trace chez le subolivaceus ; enfin, no- tre espèce est imperforée, tandis que le B. subolivaceus est pourvu d’un ombilie subcylindrique profond. Genre MABILLIELLA Ancey MABILLIELLA DAUBENBERGERI DOV. Sp. ‘PI. T, fig. 41, 12, 13) Testa ovato conoidea, tenuis ac fragilis, sat late et profun- dissime umbilicata. Anfr. 5 convexiusculi suturaque impressa juncti : primi 2 1/2 leves ceteri plicis longitudinalibus arcua- tis sat regulariter ornati. Anfr. ultimus ovatus, vix descen- dens. Umbilicus pervius, usque ad apicem conspicuus. Aper- tura ovato piriformis, marginibus callo tenuissimo junctis. Columella latissima, paululum reflexa ac inferne abrupte truncata. Labrum arcuatum, simplex. Color undique fulvus. Altit. 17, diam. maj. 11 millim. Apertura 10 millim. alta, 7 millim. lata. Coquille ovale conoïde, mince et fragile, très profondé- ment ombiliquée. Spire courte, conique, composée de ÿ tours médiocrement convexes, séparés par une suture bien accusée. Les toursembryonnaires au nombre de 2 1/2, sont lisses et séparés des suivants par une ligne visible. Tours normaux ornés de plis longitudinaux arqués et assez régulièrement espacés. Dernier tour grand, descen- Out it ts Re Sd dE dant à peine à l'extrémité. L’ombilic, très profond, laisse apercevoir tous les tours, jusqu'au sommet, et est bordé par un funicule creux qui déborde sur la cavité et en ré- trécit ainsi l'ouverture. L’extrémité de ce funicule forme à la base de l’ouverture un petit canal et détermine la tron- cature de la columelle. Ouverture ovalaire ; bords reliés par une callosité très mince et appliquée. Columelle extré- mement mince, élargie vers le haut et tronquée à la base par le funicule creux qui borde l’ombilic. Labre simple, arqué. Coloration d’un fauve uniforme. Kibosho, S. O0. Kilimandjaro, altit. 1500 m., zône des cultures. R. P. Daubenberger leg. 1905. Nous sommes heureux de dédier cette intéressante es- pèce à M. le R. P. Daubenberger qui l’a découverte. Par sa forme générale et sa coloration fauve assez foncée, elle ressemble à un Buliminus de la section Cerastus ; mais elle est bien plus mince et la troncature de sa columelle combinée avec l'ampleur et la profondeur de l’ombilic, constituent un ensemble de caractères qui justifient la création d'un genre spécial pour lequel Ancey a proposé en 1886 (Le Naturaliste, VIIL, p. 231, 232) le nom de Mabil- liella en prenant pour type le Bulimus notabilis Smith (Proc. Zool. Soc. of London, 1881, p. 282, pl. XXXII, fig. 8) recueilli par Thomson entre le lac Nyassa et la côte Est de l'Afrique. Genre ACHATINA ACHATINA KILIMAE nov. sp. (PI. I, fig. 14) Testa imperforata, solida, elongata, ovoideo-conoidea. Spira turrita. Anfr. 8 convexi, sutura impressa minuteque crenu- lata juncti. Anfr. primi 2 1/2 leves, ceteri longitudinaliter irre- to qulariterque plicati ac hic et illic a lineis spiralibus obsoletis obseure decussati. Plicae in anfr. ultimo fortiores regulario- resque fiunt. Apertura piriformis, marginibus callo tenui ac nitido junctis. Columella valde arcuata et torta, inferne bre- viter oblique truncata. Labrum simyleæ, arcuatum. Color sordide lutescens, fusco late ac irregulariter fulgu- rata ; in anfr. ultimo flammulae omnino confluunt. A perturae faux caerulescens. Altit. 95, diam. maj. 45 mm. Apertura 46 mm. alta, 28 mm. lata. Coquille imperforée, solide, de forme ovale-conoïde allongée. Spire élevée, turriculée, composée de huit tours convexes, séparés par une suture bien marquée et fine- ment crénelée. 2 1/2 premiers tours lisses, les suivants ornés de plis longitudinaux irréguliers, traversés de place en place par des stries décurrentes obsolètes. Les plis longitudinaux deviennent plus forts et plus réguliers sur le dernier tour. Ouverture piriforme, bords reliés par une callosité mince, appliquée et luisante. Columelle très arquée et fortement tordue, obliquement et brièvement tronquée à la base. Labre simple, tranchant, régulière- ment arqué. Coloration jaune sale avec des flammules longitudinales larges d’un brun foncé. Ces flammules confluent complè- tement sur le dernier tour qui devient ainsi d'un brun marron uniforme. Intérieur de l'ouverture garni d’un émail bleuâtre. Columelle blanchâtre, Cette espèce se rapproche beaucoup de l'A. fulica Fér., dont elle a la forme allongée et l’ouverture relativement courte ; mais son test est moins épais et sa columelle est bien plus arquée et plus tordue. Elle s'éloigne d'avantage de l’A. castanea Lamarck, que certains auteurs ont con- fondu avec le fulica; sa forme est, en effet, bien plus allongée et son dernier tour est entièrement brun, tandis 25} ÉVANR que chez le castanea il est brun au-dessus de la périphérie et jaune au-dessous, Kilimandjaro, altit. 1.400 m., zone des cultures. Ch. Alluaud legit, 1904. — Kibosho, S. O. Kilimandjaro, altit. 1.500 m. R. P. Daubenberger legit, 1905. Genre LIMICOLARIA LIMICOLARIA MARTENSIANA E.-A., Smith. 1880. Achatina (Limicolaria) Martensiana E. À. Smrra, On the Shells of Lake Tanganyika and of the Neigh- bourhood of Ujiji, in Proc. Zool. Soc. of Lond., p. 345, pl. XXXI, fig. 1, 1°. 1881. Limicolaria — Sm. Crosse, Suppl. Faune Malac. Lac Tanganika, ?n Journ. de Conch., XXIX, p. 297. 1885. —- — GRANDIDIER, Moll. Afr. Centr., in Bull. Soc. Malac. de France, II, p. 162. 1885. — — von Martens, Conch. Mitth., Il, p. 189, pl XXXIV, fig, 1,2: 1885. — Giraudi BouRGUIGNAT, Moll. terr. et fluv. rec. par Victor Giraud dans la région mérid. du Lac Tanganika, p. 24. 1886. Achalina Martensiana Sm., PeLseNEEr, Moll. rec. par le Capit. Storms, ?2n Bull. Mus. Roy. Hist. Nat. Belg., IV, p. 104. 4889. Limicolaria — BourGuiGNaT, Moll. Afr. Equat., p. 104. 1889. — Giraudi BourGuIGNar, Moil. Afr. Equat., p. 104, pl'VI; fig": 1893. — Martensiana E. A. Smrru, Shells from Central Africa, in Proc. Zool. Soc. of Lond., p. 634. 1894. — — Sm., STURANY, % BAUMANN, Durch Mas- sailand, zur Nilquelle, p. 15. S. d. — — Sm.,SowerBy,Shells of Lake Tanganyika, fig. 18. 1895. — — Sm., Kogezcr, Die Genera Linvinhacia, Pseudachatina, Perideris, Limicolaria, und Homorus, in Conch. Cab., 2° édit., p. 97, pl. 18, Gg. 2-7 ; pl. 21, fig. 2; 3. 1897. — — Sm., von MaARTENS, Besch. Weichth. Deutsch-Ost Afrikas, p. 108, pl I, fig. 10, 13. AR PRE 1904. Limicolaria Martensiana Sm., Picsery, Man. of Conch., Struct. and Syst. XVI, p. 289, pl. 34, fig. 33-40. 1905. — Martensi Sm., GERMAIN, Moll. rec. par Foa dans le Lac Tanganika et ses environs, in Bull. Mus. Hist. Nat., XI, n° 4, p. 255. 1906. — — Sm., GERMAIN, Sur quelques Moll. du Lac Victoria Nyanza, in Bull. Mus. Hist. Nat., XII, n° 5, p. 296. Kibosho, $S. 0. Kilimandjaro, altit. 1.500 m., zone des cultures. R. P. Daubenberger legit, 1904. — Nombreux exemplaires. LIMICOLARIA SATURATA E. A. Smith. 4895. Limicolaria saturata E. A. Smrra, On a small collect. of Land- Shells from Central Africa, ?n Proc. Malac. Soc. of Lond., I, p. 323, fig. 1. 1897. — colorata Sm. var. salurala Sm., von MARTENS, Beisch. Weichth. Deutsch-Ost Afrikas, p. 105, pl. IV, fig. 8, 12, 14. 1904. —— salturata — PicsBry. Man. of Conch. Struct. and Syst., XVI, p. 286, pl. 32, fig. 13. Belle espèce, bien distincte de ses congénères, remar- quable par son sommet obtus, ses tours hauts et ses flam- mules très foncées. Kibosho, S. O. Kilimandjaro, allit. 1.500 m., zone des cultures. R. P. Daubenberger legit, 1905. — Kilimandjaro, altit. 2.500 m., zone des forêts. Ch. Alluaud, legit, 1904. Genre CURVELLA CURVELLA DELICATA (Gibbons mss.) Taylor 4877. Opeas delicuta GisBons mss., tn TAyLoR, Quart. Journ. of Conch., 1, p. 281, pl. IL, fig. 3 (me- diocris). 1896. Hapalus delicatus Gibb., von MARTENS, Besch. Weichth. Deutsch- Ost Afrikas, p. 130, pl. V, fig. 16. se Îms és SANT 4906. Curvella delicata Gibb., PrzsBry, ?n TRYoN, Manual of Conch. Struct. and Syst., XVIII, p. 58, pl. 8, fig. 33 à 3. Nairobi, Plaine Massai. Ch. Alluaud Jegit. Genre SUBULINA ? SUBULINA CONRADTI VON MARTENS 1897. Subulina Conradti von Martens, Besch. Weichth. Deutsch- Ost Afrikas, p. 124, pl. V, fig. 28. 1906 — — v. Mrits., Picsery, Man. of Conch. Struct. and Syst., XVIII, p. 93, pl. 14, fig. 45. C'est avec quelque hésitation que nous rapportons à cette espèce un spécimen unique et défectueux recueilli à Kibosho, S. O. Kilimandjaro, par M. Ch. Alluaud. Genre SUCCINEA SUCCINEA ALLUAUDI NOV. SP. (PL. 2, fig. 6, 7) Testa imperforata, ovato-conoidea, tenuis, subtranslucida, vix nitidula, Striis ac plicis incrementi irregulater ornata. Spira mediocris, apice prominulo. Anfr. 3 1/2 sat rapide cres- centes, sutura impressa juncti. Anfr. ultimus magnus, basin versus expansus. Apertura obliqua, ovata. Columella arcuata, haud incrassata. Labrum simplex, arcuatum. Color pallide fulous. Altit. 12 1/9, diam. maj. 8 1/2 mm. Apertura 9 mm. alta, 6 mm. lata. Coquille imperforée, de forme ovale-conoïde, mince, subtranslucide, à peine luisante, ornée de plis et de stries d'accroissement irréguliers. Spire médiocrement élevée ; sommet petit et saillant. 3 1/2 tours de spire croissant EE assez rapidement et séparés par une suture bien accusée Dernier tour grand, dilaté vers la base. Ouverture obli- que, ovalaire. Columelle simple, arquée. Labre mince, arqué. Coloration d’un fauve jaunâtre. Nairobi. Ch. Alluaud, novembre 19083. À Cette espèce dont la spire n’est pas tordue, a une certaine analogie avec le $. aethiopica Bourguignat (Malacologie den l’'Abyssinie, p. 27, pl. 8, fig. 47, 48) ; mais elle est plus grande et son ouverture, plus ample, est bien plus dilatée vers la base, Genre LIMNAEA LIMNAEA ELMETEITENSIS E. A. Smith 1895. Limnaea elmeteitensis E. A. Smiru, List of Land a. Fresh-wa- ter Moll. collect. by D' J. W. Gregory during his expedition to Mount Kenia, in Proc. Malac, Soc. of Lond., I, p. 167, fig. D. Nairobi. Ch. Alluaud, novembre 1903. — Un seul exem- plaire. ” b Genre PLANORBIS PLANORBIS NAIROBIENSIS ROV. SP. (Pl."IT, üg:4,2,3) Testa discoidea, solidula, subpellucida aliquantumgue nîtens, utrinque profunde umbilicata. Anfr. 3 1/2 sat ra- pide crescentes, sutura valde impressa juncti, strisque incre- menti parum conspicuis ornati. Anfr. ultimus ad extremi- tatem paululum expansus. Apertura obhqua, lunata. Labrum simplex et acutum. Color pallide corneus. AT 72 us CON RE TT a T POTE en 7 Altit. 4, diam. maj. 9, min. 8 mm. ; apertura 4 mm. alta, 4 mm. lata. Coquille discoïde, assez solide, subpellucide, un peu luisante, profondément ombiliquée au-dessus et au- dessous, composée de 3 1/2 tours croissant assez rapi- dement et séparés par une suture très accusée. Surface ornée de stries d'accroissement peu apparentes. Dernier tour peu dilaté à l'extrémité. Ouverture oblique, semi- lunaire. Labre simple, tranchant. Coloration d’un gris corné clair. Nairobi. Ch. Alluaud, novembre 1903. — Un seul exem- plaire. Cette espèce ne peut guère être comparée qu'au PI. Bridouxianus Bourguignat, du Lac Tanganyika; mais elle est bien plus grande et son dernier tour se dilate beaucoup moins à l'extrémité. Genre PHYSA PHYSA ALLUAUDI nov. Sp. (PL. IL, fig. 11, 42) Testa sinistrorsa, anguste rimata, ovato globosa, tenuicula, parum translucida. Spira brevis. Anfr. 4 1/2 convexi, sat rapide crescentes, sutura impressa juncti el striis incrementi valde irregqularibus ornati. Anfr. ultimus magnus, ovoideus. Apertura obliqua, ovata, marginibus callo distincte margi- nato junctis. Columella angusta, vix arcuata, valde promi- nula. Labrum arcuatum, in specim. adultis incrassatum atque inflexum. Color saturate corneus. Altit. 11, diam. maj. 7 1/2 mm. Apertura 7 mm. alta, 5 mm. lata. et y Coquille senestre, pourvue d'une fente ombilicale étroite. Forme ovale globuleuse. Test assez mince, peu transparent. Spire courte, composée de 4 1/2 tours con- vexes, croissant assez rapidement et séparés par une suture bien marquée. Surface ornée de stries d’accrois- sement très irrégulières. Dernier tour grand, ovoide. Ou- verture oblique, ovaie. Bords de l'ouverture reliés par une callosité bordée du côté externe d'un léger bourrelet, qui rend le péristome subcontinu. Columelle étroite, peu arquée, très saillante. Labre arqué, présentant chez les spécimens adultes un infléchissement très sensible qui rétrécit l'ouverture. Coloration d’un fauve corné assez foncé. Rivière de Nairobi. Ch. Alluaud, août 1903. Nous n'avons pu identifier cette forme à aucune des espèces africaines décrites jusqu'à ce jour. On remarquera toutefois que la continuité du péristome et l'infléchisse- ment du labre ne constituent en réalité pas des caractères spécifiques car ils se rencontrent aussi chez d’autres espè- ces. Jickeli a, en effet, fait figurer pl. VI, fig. 14 de son ouvrage sur les Mollusques de N. 0. de l’Afrique, un exem- plaire du Ph. (Isidora) contorta qui présente exactement la même conformation du péristome. Genre VIVIPARA VIVIPARA UNICOLOR Olivier 480%. Cyclostoma unicolor Orivier, Voyage dans l’Empire Otto- man, III, p.68, Atlas, Il, pl. XXXI, fig. 9. 1822. — — OI., Bowmicx, Elements of Conch., pl. 8, fig. 45. 1822. Paludina — — [Lamarck, Anim. sans vert., VI, 2° par- tie, p. 174. 1827 — — — AupouIN, in SAvieny, Descrip. Coq. Egypte, p. 137, pl. Moll. Coquilles 2, üg. 30!, 307. mt Eh tnt ED — 1832. Paludina unicolor OI., Desnayes, Encycl. Méthod., III, p. 692. 1838. — — — LamarcKk, Anim. se. vert., édit. Deshayes, VIII, p. 513. 1845 — — — Purappr, Abbild., I, p. 117, pl. I, fig. entre les numéros 6 et 5. 1852. — = — Küsrer, Die Gatt. Paludina, etc., in Conch. Cab., 2° édit, p. 21, pl. 4, fig. 12, 13. 1852. — biangulala Küsrer, Die Gatt. Paludina, in Conch. Cab 2%éditp 25, pl V1 ne2440%12; 1855. — unicolor OI., Rora, Specil. Moll. orientalium, ?n Malak. BI. Il, p. 51. 1856. Vivipara — — BouRGuUIGNAT, Aménités malac., ?n Re- vue et Mag. de Zool., p. 343. 1862. polita FRAUENFELD, Zusammenst. d. Arten d. Gatt. Vivipara, in Verh. Zool. Bot. Ges., p. 1163. 1863. Paludina — Fravenf., REEvE, Conch.Icon., pl. XIV, fig. 73. 4864. Vivipara unicolor Ol., FRAUENFELD, Verz. d. Namen d. foss. u. Leb. Arten d. Gatt. Paludina, in Verh. Zool. Bot. Ges., p. 657. 4864. Paludina — — Dour, On the Shells collect. by Capt. Speke, in Proc. Zool. Soc. of London, DA: 4865. Paludina (Vivipara) unicolor OI., von MaRTENs, Malak. BI., XII, p. 202. 1866. — — — von Martens, Malak.Bl., XIII, p. 97. 1867. — — — von Marrens. Malak. BIl., XIV, p. 20. 1874. Vivipara — — Jickeut, Land. u. Süssw. Moll. N. O. Afrikas, p. 235, pl. VII, fig. 30. 1878. Paludina — — von Martens, Monatsber. d. Akad. d. Wissensch. zu Berlin, p. 297. 1880. Vivipara — — BourGuIGNarT, Recens. Vivipares Syst. Européen, p. 35. 1888. Paludina 4. FE; A. /Smirx, - Shells of Albert Nyanza, in Proc. Zool. Soc. of Lond., P- 53: 1890. Vivipara — — BourGuIGnar, Hist. Malac. Lac Tan- ganika, p. 39. 1894. Paludina — — STURANY, ?n BAUMANN, Durch Mas- sailand zur Nilquelle, p. 15, pl. XXIV, fig-#7, 42, 22. 1894. Paludina nov. sp.? STuRANY, 2% BaAuMmanx, Durch Massai- land zur Nilquelle, p. 15, pl. XXIV, 122418947029) 259: 1897. Vivipara unicolor OI., von Martens, Besch. Weichth. Deutsch- Ost Afrikas, p. 175. Fu RES 4905. Vivipara unicolor OIl., Germain, Note prélim. Moll. Tchad, in Bull. Mus. H. N., p. 488. 1905. — — — GERMaAIN, Moll. Exp. Foureau-Lamy, in Bull. Mus. H. N., p. 327. 1906. — — — GERMAIN, Moll. rec. par M. Lenfant d. le Lac Tchad, ?n Bull. Mus. H°N;, p. 52. 58. 1906. — — — GErMaiN, Moll. Région du Tchad, in Mém. Soc. Zool. de France, XIX, p. 227. 1907. — — — GERMAIN, Moll. terr. et fluv. de l’Afri- que franc., p. 513. Baie de Kavirondo (Victoria Nyanza), drag. 5 à 7 m. Ch. Alluaud, octobre 1903. — Commun. Genre CLEOPATRA CLEOPATRA AMOENA Morelet 4851. Melania amoena MoreLcer, Revue et Mag. de Zool., p. 220. 1851. — — MoreLer, Descr. coq. nouv., ?n Jour. de Conch., Il, p. 192. pl. 5, fig 9: 1860. — _ MoreLerT, Séries Conch., II, p. 117. 1879. Cleopatra amoena Mor., BourGuIGNAT, Div. esp. Moll. Egypte, etc. 49: 1890. — africana (v. Mrts) PrerFer, Jahrb. Hamb. Wiss. Anst., VI, p. 26. 1891. — amoena Mor., von MARTENS, Sitzungsber. d. Ges. Na- turf. Freunde, p. 17. 1897. — — — von Martens, Besch. Weichth. Deutsch- Ost Afrikas, p. 187. Zanzibar, rivière Mwera. Ch. Alluaud, 1904. M. von Martens assimile avec doute à cette espèce, les Cleopatru kynganica et Cameroni de Bourguignat. Genre AMPULLARIA AMPULLARIA OVATA Olivier 4804. Ampullaria ovata Orivier, Voyage dans l’Empire Otto- man, Il. p. 39, pl. XXXI, fig. 1. 1823. — — Ol., Caizcraun, Voyage à Méroé, Atlas, pl. LX, fig. 10. no À + De de dd EE ELLE oo 4827. Ampullaria ovata OI., 1851. 1856. 1857. 1863. 1863. 1863. 1863. 1866. 1868 1874. 1879. 1880. 1881. 1885. 1885. 1885. 1886. 1888. — Kordofana . Ampullaria — lucida — ovata OI., — Raymondi ovata OI., 22, 0) le CaizcrauD, Voyage à Méroé, Texte, IV, p. 264. AUDOUIN, ?n SAvVIGNY, Descr. Coq. Egypte, p. 165, pl. 2, fig. 25!, 25?. Rorx, Moll. sp. quas in ilinere per Orientem Erdl u. Roth colligerunt, Dissertatio Inauguralis, p. 25. Pricrppr, Die Gatt. Ampullaria, in Conch. Cab., 2° Edit., p. 49, pl. 14. fig. 5. ParReyss mss., © Puicippr, Die Gatt. Ampullaria, in Conch. Cab., 2° Edit., p. 4k, pl. 13, fig. 1. ParReyss mss., 2n Puicippr, Die Gatt. Ampullaria. in Conch. Cab., 2° Edit., p.45, pl 143; fig. 2: Reeve, Conch. Icon., pl. XIV, fig. 64. von Martens, Malak. BI. IV, p. 187. BourGuIGnaT, Moll. litig. ou peu connus, p:49/.pleX° fig” BourGuiGnaT, Moll. litig. ou peu connus, p. 76, pl. IX, fig. 4. — kordofana Parr. BourGuI&naT, Moll. litig. ou peu con- ous, p. 76, pl. XI, fig. 12, 43. — lucida Parr., BcurGuIGNAT, Moll. litig. ou peu connus, p. 80. — (Pachystoma) ovata OI., von Martens, Malak., Bl., XII, D'US; MoreceT, Voy. Welwitsch, p. 39, 40, 46, 94, pl. 9, fig. 10. Jickeut, Land. u. Süssw. Moll. N. O. Afr., p. 230. BourGuiGnaT, Moll. Egypte, p. 32. E. A. Smiru, Shells fr. Central Africa, in Proc. Zool. Soc. of Lond., p. 348. Crosse, Suppl. Faune Malac. Lac Tan- ganika, in Journ. de Conch., XXIX, p. 110, 280. BizLorre, Recens. A mpullaires Continent Africain, in Bull. Soc. Malac. de Er., Hp MA10: Lucida Parr., BILLOTTE, ibid., p. 110. Raymondi Bourg., BicLorre, ibid., p. 110. ovata O1., PELSENEER, Moll rec. parle Capit.Storms, in Bull. Mus. H. N. Belg., IV, p. 104. RourGuIGNAT, Icon. Malac. Lac Tanga - nika, pl. VI, fig. 1. 2° 1889. Ampullaria ovata Ol., BourGuIGnaT, Moll. Afrique Equat., p. 168. 1890. — — — BourRGUIGNAT, Hist. Malac. Lac Tanga- nika, p. 74, pl. VI. fig. 1. 1897. — — — von MARTENS, Besch. Weichth. Deutsch- Ost Afrikas, p. 158. 1904. — — — E. S. Suira, Moll. of Lake Tanganika Region, in Proc. Malac. Soc., VI, p. 100. 1907. _ — — GERMAIN, Moll. terr. et fluv. de l’Afri- que Centr. Franç., p. 527. Baie de Kavirondo (Victoria Nyanza), drag. 5 à 7 m. Ch. Alluaud, octobre 1903. — Quatre exemplaires de dif- férents âges. Nous partageons la manière de voir de Jickeli, Crosse et von Martens qui ont considéré les À. kordofana Parr., lucida Parr. et Raymondi Bourgt, comme de simples varié- tés de l'A. ovata, établies pour des spécimens à spire plus ou moins élevée ou surbaissée. M. Germain dans son beau travail sur les Mollusques de l'Afrique centrale française constale également que l'A. kordofana ne difière de l'ovata que par sa forme plus franchement ovalaire et sa spire plus haute. Genre CYCLOPHORUS Section CYCLOPHOROPSIS nov. sect. CYCLOPHORUS (CycLopHoropsis) HiLDEBRANDTI v. Martens 1878. Cyclophorus ? Hildebrandti von Martexs, Monatsber. d. Berl. Akad. der Wissensch.. p. 289, pl. I, TO GE 1897. — — von MARTENs, Besch. Weichth. Deutsch- Ost Afrikas, p. 8. Kibwézi. Ch. Alluaud leg., décembre 1903. — Un exemplaire jeune vivant, pourvu de son épiderme brun, lamelleux. ANS Re L'opercule de cette espèce est bien celui d’un Cyclo- phorus, mais l’épiderme est si particulier qu’il nous à paru utile de créer pour ce Mollusque africain une section spéciale. Genre CYCLOSTOMA CYcLosroMa ANCEPSs von Martens 1878. Cyclostoma anceps von Martens, Monatsber. d. Berlin Akad., p. 288, pl. I, fig. 4. 1839. — — v. Mrts.. BourGuiGNar, Moll. Afrique Equat. p. 150. 1890. — — — E. A. Smirx, Land and Freshw. Shells from Central Africa, 2n Ann. and Mag. of Nat. Hist., 6 Ser., VI, p. 148. 1891. — — — von Martens, Sitzungsber. d. Ges. Naturf. Freunde, p, 14. 1895. — — — VON MARTENS, Ann. Mus. Genov., XV, p. 63. 1897. _ — — von MarTens, Besch. Weichth. Deutsch- Ost Afrikas, p. 3. Kibwézi. Ch. Alluaud, décembre 1903. — Voï. Ch. Alluaud, avril 1904. — Sambourou, avril 1904. Genre MELANIA MELANIA TUBERCULATA Müller Var. Vietoriae nov. var. (PI. IL, fig. 4, 5) 1774. Nerila tuberculata MüLLer, Historia Vermium, p. 191. 1779. — — Müll., Scurôrer, Flussconchylien, p. 374. 1719. Strombus costatus ScHRôrER, Fiussconchylien, p. 373, PI. VIII, fig. 44. 1804. Melanoides fasciolata Oirvien, Voyage Empire Ottoman, I, p. 40, pl. XXXI, fig. 7. 1822. Melania _— Lamarck, Anim. s. vert., VI, 2° partie p- 167. 1865.Melaniatuberculata Müll. 1865. 1869. 1874. 1877. 1879. 1881. 1882. 1883. 1883. 1884. 1887. 1888. 1888. 1888. 1889. 1889. 1890. 1890. 1891. 1892. oi , Doux, Mall. of the Zambesi in Proc. Zool. Soc. of Lond., p. 234. von MaARTENS, Land und Süssw. Moll. des Nil Gebietes, 22 Malak. BI., XI, p. 205. von MarTENs, Conch. aus Zanzibar, in Nacbrichtsbl. d. Malak. Ges., I, p. 154. Jickecr, Land u. Süssw. Moll. Nordost- afr-,p-2D1: E. A. Smiru, Shells of Lake Nyassa, in Proc. Zool. Soc. of Lond., p, 712. von MaRrTENs, Sitzber. d. Ges. Naturf. Freunde. Berlin, p. 104. E. A. Smirx, Shells from Tanganika and Nyassa, in Proc. Zool. Soc. of Lond., p. 291. BourGuIGNaT. Moll. terr. et fluv. Mis- sion Revoil, p. 90. BourGuiGNAT, Hist. Malac. Abyssinie, p. 102, 131. BourGuIGNaT, Moll. fluv. Nyanza Ouké-: réwé, p. 4. BourGuIGNAT, Mélaniens Syst. Europ., PE: BourGuIGNAT, Moll. nouv. rég. Lac Nyanza Oukéréwé, in Bull. Soc. Malac. France IV, p. 267. PoLLONERA, Moll. d. Scioa e del Valle dell’ Havash, in Bull. Soc. Malac. Ital. XIII, p. 82. E. A. Smir, Shells of Albert Nyanza, in Proc. Zool. Soc. of Lond., p. 52. BourGuiGNaT, Icon. Malac. Lac Tanga- nika, p. 27, pl. XI, fig. 26; 27. BouRGuIGNAT, Mélanidés du Lac Nyassa in Bull. Soc. Malac. France, VI, p. 5, 51. BourGuIGNaT, Malac. Afrique Equator. p. 182. E. A. Smiru, Land and Freshw. Shells fr. Central Africa, in Ann. a. Mag. of Nat. hist., 6” Ser., VI, p. 149. BourGuiIGNaT, Hist. Malac. Lac Tanga- nika, p. 163, pl. XI, fig. 26, 27. E. A. Smir. Fauna of Brit. Centr. Africa, 2n Proc. Zool. Soc. of Lond., p.310- VON MARTENS, Sitzber. d. Ges. Naturf. Freunde in Berlin, p. 173. ÉTÉ EE SL So RD Le 4894. Melania tuberculata Müll., Ancey, Rech. Malac. Mgr. Lechaptois, in Mém. Soc. Zool. de France, VII, p.224. 1895. — — — E. A. Smirn, Moll. collect. by D' Gre- gory during his Exp. to M' Kenia, ?n Proc. Malac. Soc. Lond., I, p. 167. 1896. — — — STURANY, ?n BAUMANN, Durch Massai- land zur Nilquelle, p. 10. 1898. — — — vON MARTENS, Besch. Weichth. Deutsch- Ost Afrikas, p. 193. 1898. — _ — PoLzLonErA, Moll terr. e fluv. dell’ Eri- trea racc. dal generale di Boccard, in Boll. Mus. di Zool. ed Anat. comp., XIII, p. 82. 1904. — — — E. A. Smirx, Moll. of Lake Tanga- nyika, 2n Proc. Malac. Soc. of Lond., VI, p. 100. 1904. — — — DE ROCHEBRUNE et GERMAIN, Moll. Mis- sion du Bourg de Bozas, in Mém. Soc. Zool. Erance, XVII, p. 7. 1904. — — — GERMAIN, Moll. terr. et fluv. rapp. par Gravier du désert Somali, 2n Bull. Mus. HAN; p: 903. 1905. — — — GERMAIN, Molil. Mission Foureau-Lamy, in Bull. Mus. H. N., p. 328. 1905. — — — GERMAIN, Moll. rec. par Foa, in Bull. Mus. H. N., p. 257. 1906. — —- — GERMAIN, Moll. Victoria Nyanza, ?n BullMus HP IN p- 297: 1907. — — — GERMAIN, Moll. terr. et fluv. Afrique Centr. franç., p. 537. Baie de Kavirondo (Victoria Nyanza), drag. 5 à 7 m. Ch. Alluaud, octobre 19053. Nous avons limité le tableau synonymique qui précède à quelques références anciennes et à celles qui concernent spécialement la faune de l'Afrique centrale et orientale. Les spécimens rapportés par M. Alluaud appartiennent tous à une variété caractérisée par ses tours très convexes, sa sculpture très accusée, son labre très sinueux au sommet, les cordons de sa base peu nombreux et très saillants. Le sommet est toujours érodé. Nous désignons cette forme sous le nom de var. Victoriae nov. var. Genre UNIO Unio (ParreyssiA) RuELLANI Bourguignat 4883. Unio Ruellani BourGuIGNaT, Moll. fluv. du Nyanza- Oukéréwé, p. 10, fig. 16, 18. 1890. — — Bourg., PzærTeL, Catal., III, p. 166. 1897. — — — von MARTENS, Besch. Weichth. Deutsch- Ost Afrikas, p. 235. 1900. Parreyssia — — T. Simpson, Synops. of the Naiades, p. 846. 1906. Unio — — GERMAIN, Moll. du Lac Victoria Nyanza, in Bull. Mus. H. N.,p 305. Baie de Kavirondo (Victoria Nyanza}, drag. 5 à 7 m. Ch. Alluaud, octobre 1903. — Commun. Uxio (PaArReyssra) Moncert Bourguignat 1883. Unio Monceli BourçGuIGnaT, Moll. fluv. du Nyanza- Oukéréwé, p. 15, fig. 13-15. 4897. — — Bourg., von MaRTENs, Besch. Weichth. Deutsch- Ost Afrikas, p. 228. 1900. Parreyssit — — T. Simpson, Sinops. of the Naiades, p. 848. 1906. Unio — — GERrMaIN, Moll. du Lac Victoria Nyanza, in Bull. Mus. H. N., p. 305. Baie de Kavirondo (Victoria Nyanza), drag. 5 à 7 m. Ch. Alluaud, octobre 1903. — Abondant; mais moins commun que le précédent. Uni10 (PARREYSSIA) ALLUAUDI NOV. SP. (PL. II, fig. 13, 14, 15, 16.) Testa tenuissima, nitida, elongata-ovata, antice rotundata, postice oblique truncata ac rostrata. Margo ventrulis arcua- tus ac medio provectus. Umbones inflati, sat prominentes. Testa plicis obliquis intricatis, ab umbonibus plus minusve se extendentibus ornata. Pagina interna margaritacea niti- 27 — dissima. Impressiones musculares anticae rotundatae, pau- Lulum impressae, posticae elongatae, parum conspicuae. Cardo angustissimus, in valoula dextra dentes anticos debiles duo elongatos dentemque posticum unicum quoque debilem ac elongatum praebet; in valoula sinistra dens anticus unicus dentesque duo postici constant. Color ex viride caerulescens, zonulis concentricis ac radiis luteis pulcherrime depictus. Margarita interna valde irides- cens. Diam. umb.-ventr. 16, diam. ant.-post. 27, crassit. 11 millim. Coquille très mince, luisante, de forme ovale-allongée, arrondie en avant, tronquée et rostrée en arrière. Bord ventral convexe et saillant au milieu. Sommets renflés, assez saillants. Surface ornée, dans la région des sommets, de plis obliques chevronnés, qui s'étendent plus ou moins sur le reste des valves. Intérieur des valves très luisant. Impressions musculaires antérieures arrondies; impres- sions musculaires postérieures allongées, peu distinctes. Charnière très faible. Celle de la valve droite se compose de deux dents antérieuresfaibles, allongées, et d'une seule dent postérieure également faible et allongée. Charnière de la valve gauche présentant une dent antérieure et deux postérieures. Coloration d’un vert bleuâtre à reflets métalliques, ornée de zônes concentriques et de rayons jaunes. Nacre très iridescente. Baie de Kavirondo (Victoria Nyanza), drag. 5 à 7 m. Ch. Alluaud, octobre 1903. — Nombreux exemplaires. Bien qu'on connaisse un certain nombre d'espèces d'Unio du Lac Victoria, nous n'avons pu assimiler à aucune d’elles celle dont il est question ici. Elle se distin- gue par son test mince, très brillant, à reflets métalliques, sa charnière faible, sa forme très transversale, atténuée et hong rostrée à l'extrémité postérieure, ainsi que par son bord ventral convexe et saillant vers le milieu. La sculpture est très variable chez l'U. Alluaudi: les plis chevronnés n'existent parfois que dans la région des sommets ;: mais ils s'étendent souvent aussi sur toute la surface des valves. La coloration est également loin d’être constante, car nous avons observé des exemplaires dé- pourvus de rayons et d’une teinte fauve uniforme. Genre SPATHA SPATHA TRAPEZIA VOn Martens 1897. Spatha trapezia von MarrTens, Besch. Weichth. Deutsch- Ost Afrikas, p. 243., fig. 100. — — v. M., T. Simpson, Synops. of the Naiades, p. 897. Baie de Kavirondo (Victoria Nyanza), drag. 5 à 7 m. Ch. Alluaud, octobre 1903. SPATHA WAHLBERGI Krauss 1848. Iridina Wahlbergi Krauss, Südafr. Moll., p. 19, pl. Il, fig 1. 4852. Platiris (Spatha) — Kr. Lea, Synops. Naiades, p. 55. 1858. Spatha — — H.et A. Apams, Genera ofrec. Moll., IT, p. 507. 1860. — — — von MaRTENS, Malak. BI., VI, p. 217. 1864. — — — Dour, Shells collect. by Capt. Speke, in Proc. Zool. Soc. Lond., p. 117. 1864. — Natalensis Lea, Descr. 2 new sp. of Unio fr. S. Africa, in Proc. Acad. N. Sc. Phi- lad., p.113. 1866. — — Lea, Journal Acad. N. Sc. Philad., VI, 64, pl. 20., fig. 58. 1867. — = Lea, Obs. Gen. Unio, XI, p. 68, pl. 20. fig. 58. 1867. Anodonta tabula Sowergy, in REEVE, Conch. Icon., pl. XVIIL, fig. 68. 1870. Platiris (Spatha) Wahlbergi Kr., Lea, Synopsis Naiades, p. 89. 1870. Platiris (Spatha) Natalensis, Lea, Synopsis Naiades, p. 89. 1874. 1876. 1876. 1876. 1879. 1890. 1890. 1891. Mutela Wahlbergi Kr., 1897. Spatha 1900 . Spatha Hartmanni Jick. A0 JickeLtr, Land u. Süssw Moll. N.-0. Afrikas, p. 263, pl. VIII, fig. 2. , CLESSIN, Die Gatt. {nodonla, etc., in Conch. Cab., 2° édit., p. 190, pl. 61, fig-02, 3: Natalensis Lea, CLessiN, Die Gatt. Anodonta, etc., in Conch. Cab., 2° édit., p. 189, pl. 62, fig. 7, 8. Wahibergi Kr., CLessiN, Die Gatt. Anodonta, etc., in Conch. Cab.,2*édit., p. 187, pl. 63, fig. 1. von MaRrTeNs, Ueber der von Peters von Mossambique ges. Moll., in Sitz. Ber. d. Ges. Naturf. Freunde, p. 742. PAETEL, Catal., III, p. 188. Harimanni Jick. Partez, Catal., III, p. 188. 1890. Anodonta tabula Sow., Parrez, Catal., III, p. 185. E. A. Sur, Notes on African Moll., in Ann. a. Mag. of N. Hist., 6” Ser., VIII, p. 319. von Martens, Besch. Weichth. Deutsch- Ost Afrikas, p. 247. T. Simpson, Synopsis of the Naiades, p. 898. Rivière saumâtre Maji-Chumvi. Ch. Alluaud, juillet 1903. — Un exemplaire. D'après M. Torrey Simpson, le Spatha Bourguignati Bourg. n’est qu'une variété du Wahlbergi et le Sp. Bloyeti Bourg. est synonyme de cette même variété. 1883 1885 1892 Genre MUTELA MUTELA ROSTRATA Rang var. subdiaphana Bourguignat . Mutela subdiaphana . Mutelina . Mutela BourGuIGNAT, Moll. fluv. du Nyanza- Oukéréwé, p. 5, 17. BouRGuUIGNAT, Esp. nouv. et genres nouv. Oukéréwé et Tanganika, p. 12. Bourg., E. A. Smiru, Shells of Victoria Nyanza, in Ann. a. Mag. of Nat. Hist., 6" Ser., Xp 28 UE 1897. Mutelà subdiaphana Bourg., von Martens, Besch. Weichth. Deutsch-Ost Afrikas, p. 254. 1900. — — — T. Simpson, Synopsis of the Naiades, p. 906. 1907. Mutelina rostrata (Rang) GErRMaIN (ex parte), Moll. terr. et fluv. de l'Afrique Centrale Française, P 507: Baie de Kavirondo (Victoria Nyanza), drag. 5 à 7 m. Ch. Alluaud, octobre 1903. M. Germain considère le M. subdiaphana comme syno- nyme de M. rostrata Rang. Genre ÆTHERIA ZÆTHERIA ELLIPTICA Lamarck 1807. Ætheria elliptica LamMarcxk, Ann. Mus. Paris, X, p. 401, pl. XXIX et pl. XXX, fig. 1. 1807. — trigonula LAMARCK, ibid., p. 403, pl. XXX, XXXI. 1807. — semilunala LaMarck, ibid., p. 404, pl. XXXII, fige, 2; 1807. — transversa LaMaRrcKk, ibid., p. 40%, pl. XXXII, fig. 3, 4. 1823. — Cailliaudi Férussac, Mém. Acad. Sc., I, p. 359. 1823. _ Lämarcki FérussAG, ibid., p. 359. 1823. — plumbea, FérussAc, ibid., p. 359. 1825. — tubifera, SowerBy, Descr. new sp. Ætheria, in Zool Journal A p 525 pl XIXe 1830. — Carteroni MICHELIN, Mag. de Zoologie, I, pl. 14, fig. 1. 1881. — Pettrettini BourGuIGNAT, Moll. Acéph. Syst. Europ., PA02 70; 1881. — Letourneuxi BourGuUIGNAT, ibid., p. 56, 70. 1881. _ Chambardi BourGuIGnaT, ibid., p. 56, 69. 1881. _ milotica LETOURNEUX et BOURGUIGNAT, ibid., p. 58, 66. 1881. — senegalica BourGUIGNAT, ibid., p. 68. 1894. = heteromorpha Simroru, Uber einige Aetherien u. d. Kongofällen, in Abh. Senckenb. Naturf. Ges., XVIII, p. 273-288. 904. — Bourguignati RocHEBRUNE et GERMAIN, Mém. Soc. Zool. de France, XVII, p. 27. noie 1907. Ætheria elliptica Lk., Germain, Moll. terr. et fluv. Afrique Centrale Franç., p. 547. 1907. — — — ANTaony, Etude monogr.des Aelheridae, in Ann. Soc. Roy. Zool. et Malac. de Belgique, XLI, p. 322-430, pl. XI, XII. Ile Lusinga (Victoria Nyanza) Ch. Alluaud, 1903. Les différentes formes sous lesquelles se présente cette espèce éminemment polymorphe ont reçu de nombreux noms qu’il nous à paru suffisant de rappeler ici, sans qu’il soit utile de dresser une synonymie étendue qu'on trou- vera, d’ailleurs, dans le travail de M. Germain sur les Moll. terrestres et fluvatiles de l'Afrique Centrale fran- çaise, ainsi que dans l’excellente Monographie du genre Ætheria de M. le Dr Anthony, qui vient de paraître dans les Mémoires de la Société Royale Zoologique et Malaco- logique de Belgique. La valve unique recueillie par M. Alluaud dans le Lac Victoria est remarquable par sa forme gryphoïde. Genre CORBICULA CORBICGULA RADIATA (Parreyss) Philippi 1846. Cyrena radiala ParReyss, ?n Paicippr, Abbild., II, p. 78, pl g.8; 1848. — — Parr., Krauss, Südafr. Moll., p. 8, (var. a.). 1854. Corbicula — — DesnaAYEes, Catal. Conch. Brith. Mus. p222 1860. — —— — PRIME, Synon. of the fam. Cyclades, in Proc. Acad. N. Sc. Philad., p. 272. 1863. — — —- PRIME, Catal. Corbiculidae, p. 4. 1866. — — — H. Apams, Shells fr. Central Africa, in Proc. Zool. Soc. of Lond., p. 376. 1866. Cyrena — _ Von MarrTens, Malak. BL, p. 15 (obs.). 4869. Corbicula — — PRIME, Gen. Corbicula, n° 88. 1874. — — = Jickezr, Land u. Süssw. Moll. N. oO. Africa, p. 287, pl. XI, fig. 10. 14877. Cyrena (Corbicula) — — E. A. Smirx, Sh. fr. Lake Tanga- nyika a. Nyassa, in Proc. Zool. Soc. of Lond., p. 718. 1879. Cyrena (Corbicula) radiata Parr., von MaRTENs, Sitz. Ber. d. 1879. Corbicula — — 1881. Cyrena (Corbicula) — 1888. Corbicula — _ 1889. 1890. 1892. 1894. 1894. 1897. 1906. nyassand radiata Parr. pusilla radiata Parr. Ges. Naturf. Freunde, p. 105, p. 743. Czessin, Die Familie der Cycladeen, ?n Conch. Cab., 2° édit., p. 162, pl. 28, fig. 16-18. — E. A. Suirx, On Sh. fr. Lake Tan- ganyika a. Nyassa, in Proc. Zool Soc. of Lond., P:295° E. A. Smirx, On Sh. fr. the Albert Nyanza, in Proc. Zool. Soc. of Lond., p-455: BouRGUIGNAT, Mélanidés Lac Nyassa, etc., in Bull. Soc. Malac. France, p. 37. E. A. Sir, Sh. fr. Victoria Nyanza, in Ann. a. Mag. of Nat. Hist., 6” Ser., VI, p. 149. E. A. Sumira, Sh. fr. Victoria Nyanza, in Ann. a. Mag. of Nat. Hist., 6° Ser., XS p.126: STURANY, #n BAUMANN, Durch Massai- land zur Nilquelle, p. 11. STURANY, 2% BAUMANN, Durch Massai- land zur Nilquelle, p. 10. , VON Martens, Besch. Weichth. Deutsch- Ost Afrikas, p. 259. GERMAIN, Moll. Lac Victoria Nyanza, ?n Bull. Mus. Hist. Nat., p. 307. Ile Lusinga, drag. 4 à 5 m. Ch. Alluaud, 1904. Genre PSEUDOCORBICULA nov. gen. PSEUDOCORBICULA ALLUAUDI NOV. SP. (PI. I, fig. 8, 9, 40) Testa solidula, subdiaphana, nitida, concentrice tenuiter multistriata, ovato-trigona, umbones versus tumida. Margo dorsalis utrinque declivis, margo ventralis rectiusculus. Lunula lanceolata, paululum impressa ac circumscripta ; vuloa parum distincta, elongata. Apices prominuli, plerumque erosi. Liga- mentum corneum, breve ac prominens. Pagina interna levis, margine integro. Cardo in valvula dextra denticulum cardi- tt tt nt de. tés on nalem fere inconspicuum dentesque laterales utrinque duo lamelliformes sat validos ac prominentes ; in valvula sinistra denticulos cardinales duo fere inconspicuos dentemque late- ralem unicum utrinque praebet. Impressiones musculares sat magnae, parum conspicuae. Impressio pallii integra. Color flavidus, radiis fuscis valde irregularibus depictus. Pagina interna albida, obscure radiata. Diam. umb.-ventr. 8 1/2, antero-post. 9 1/2, crassit. 6 millim. Coquille assez solide, luisante, subdiaphane, ovale, subtrigone, renflée dans la région des sommets. Bord dorsal déclive de chaque côté ; bord ventral à peu près rectiligne. Surface ornée de stries concentriques fines et nombreuses. Lunule lancéolée, un peu déprimée et légè- rement circonscrite. Corselet allongé, non limité. Som- mets assez saillants presque toujours plus ou moins érodés. Ligament corné, court, saillant à l'extérieur. Inté- rieur des valves lisse, à bords simples, tranchants. Char- nière de la valve droite présentant un dentelon cardinal très faible et, de chaque côté, deux dents latérales lamel- leuses assez fortes et saillantes à l'extrémité seulement. Charnière de la valve gauche pourvue de deux dentelons cardinaux très faibles et, de chaque côté, d'une dent laté- rale lamelleuse. Impressions musculaires assez grandes, peu distinctes ; impression palléale entière. Coloration d’un jaune clair sur lequel se détachent de nombreux rayons bruns plus ou moins confluents vers les sommets. Une large tache brune, un peu moins foncée que les rayons, s'étale sur une partie de la surface, mais sans atteindre le bord ventral. On observe aussi parfois quelques ponctuations brunes semées sans aucun ordre sur les parties claires du test. Baie de Kavirondo (Victoria Nyanza\, drag. 5 à 7 m. Ch. Alluaud, octobre 1903. — Nombreux exemplaires. 3 fs AT Bien que ce Mollusque ait l'aspect d'un petit Corbicula, il ne peut être placé dans ce genre. Les dents latérales de sa charnière sont bien moins allongées et au lieu de régner sur le même plan à partir des crochets, elles s’enfoncent au début et ne deviennent saillantes qu'à l'extrémité ; elles ne présentent non plus aucune trace de striation perpen- diculaire. Cette conformation de charnière se rapproche plutôt de celle des Pisidium ; maïs il nous paraît difficite de classer dans ce genre notre coquille trigone, équila- térale et ornée de rayons colorés. C'est ce qui nous à décidé à proposer une nouvelle dénomination générique. PH. D: Sn DESCRIPTION D'UNE COQUILLE NOUVELLE DE LA COTE ATLANTIQUE FRANÇAISE Par Ed. Lamy ERYCINA CUENOTI n. Sp. Testu ovato-transversa, æquivalvis, inæquilateralis, sat tenuis, clausa, compressa, concentrice striata, utrinque rotundata, latere antico longiore. Umbones parvi, prominuli, antrorsum subproclives, ab extremitate antica quam ypostica magis distantes. Cardo, in utraque valva, dentem cardinalem unicum anticum, valde prominentem, et dentes laterales elon- gatos, lamellosos, anticum cardinalis proximum, posticum remotum, cum fossula ligamentari contiqua, exhibet. Liga- mentum externum tenue. Ligamentum internum robustum in fossula elongata, obliqua insertum. Impressiones muscu- lares sat conspicuæ, antica ovato-oblonga, postica magis rotun- data. Impressio pallii integra. — Color stramineus, versus umbones ferrugineus. Diam. ant.-post.: 6 mm. ; diam. umbono-ventr : 4 Mmm., 5 ; CTASS VA MM... Petite coquille ovalo-transverse, équivalve, inéquila- térale assez mince, close, comprimée, ornée de stries concentriques, arrondie aux deux extrémités, à côté antérieur plus long que le postérieur. Sommets petits, un peu saillants, légèrement inclinés en avant, plus rap- prochés du bord postérieur que du bord antérieur. La charnière comprend, sur chaque valve, une dent cardinale unique, antérieure, redressée perpendiculairement, et deux dents latérales, allongées, lamelleuses, dont l'anté- a rieure est plus rapprochée du centre de la charnière que la postérieure : cette dernière est accompagnée d’une fossette ligamentaire allongée et oblique ; au sommet de cette fossette se trouve une petite cicatrice correspondant à la région sur laquelle s'attache le ligament interne qui est épais, tandis que le ligament externe est très faible et Erycina Cuenoli Ed. Lamy 1. Valve droite : face externe. 2 — — — interne, avec ligament en place. d. — — charnière, après suppression du ligament. 4 — gauche: — ressemble plutôt à un fragment d'épiderme. Les impres- sions des muscles adducteurs, qui sont placées relative- ment haut vers la région dorsale dans l’intérieur des valves, sont assez nettes : l’antérieure est ovale-oblongue, la postérieure est plus arrondie. L'impression palléale est simple. — La couleur générale est jaunâtre : elle de- vient ferrugineuse vers les sommets. LOC Es Cette espèce est décrite d’après l'examen de trois spé- cimens qui m'ont été obligeamment communiqués par M. H. Fischer : ils lui avaient été remis par M. le Profr L. Cuénot, de l’Université de Nancy, qui les avaient recueillis en septembre 1900 sur la plage, devant le phare du cap Ferret, dans le bassin d'Arcachon. Ils étaient fixés par un byssus très grêle sur la peau d’un fragment de Sipunculus nudus L., sans doute par suite d’un cas de commensalisme accidentel. 1! est possible que ce Mollus- que soit vivipare, car sur l’un des individus, M. Cuénot a observé deux jeunes fixés par leur byssus. Par l'ensemble de ses caractères, ce petit Bivalve appar. tient à la famille des Lasæidae Gray (— Erycinidæ Deshayes), mais 1l me paraît différer de tous les repré- sentants vivants de ce groupe décrits jusqu'ici et constitue donc une espèce nouvelle, en particulier pour la faune française. Cette coquille, qui, par sa coloration, rappelle le Montaguia ferruginosa Mtg., se rapproche beaucoup, par sa forme et principalement par sa charnière, de certains Erycina fossiles de l’Éocène Parisien : Æ. arcta Deshayes, E. calyculata Baudon et surtout £. Foucardi Desh. ; il suffit de comparer les figures publiées pour cette dernière espèce par Deshayes dans la « Description des Animaux sans vertèbres découverts dans le Bassin de Paris », t. 1, Atlas, PI. LIL, fig. 10-15, pour être frappé de leur simi- litude avec celles données ci-dessus pour le Mollusque décrit ici, et cette ressemblance dans la disposition des dents est si grande que je crois préférable de le ranger également, sous le nom d'ÆE. Cuenoti, dans ce genre Erycina plutôt que dans tout autre, Kellyia ou Montaguia, de cette famille des Lasæidæ. Ed. L. BIBLIOGHER A PEIRE Manuaï of Conchology, Structural and Systematic, with illustrations of the Species, by George W. Tryon Jr., continued by H. 4. Piisbzy. — Série IL: Pulmonata. — Par- tie 25 (1). M. Pilsbry continue, dans cette livraison, à compléter l'étude de la famille des Oleacinidae. Le genre Oleacina Bolten (— Glandina Schumacher) ren- ferme des coquilles oblongues ou fusiformes de Haïti et de Cuba, réparties en deux sections : Section Oleacina s. Str.: coquille grande, solide et opaque, à surface finement et uniformément striée; type : 0. voluta Gmel. Section Lævoleacina m. seet.: coquille plutôt mince, jaune, très polie, lisse ou avec quelques sillons ; type : 0. oleacea stra- minea Desh. (à signaler deux formes nouvelles: 0. Smithiana Pfr. var. Simpsoni m. war., 0. microlestes m. sp.). Le genre Rectoleacina mov. gen. est formé par les Streplos- tyla cubains des auteurs : À. cubensis d'Orb., R. suturalis Pfr., R. episcopalis Mor. Le genre Streptostyla Shuttleworth, répandu dans le Mexique et l'Amérique centrale, se divise en 6 sous-genres : S.-G. Streptostyla s. str., représenté par le S. Nicoleti Shuttl. S.-G. Chersomitra v. Martens, type: S. nigricans Pîr. (4 formes nouvelles : S. gracilis m. sp., N.-E. du Mexique ; S. yucata- nensis mm. sp. et var distorta m. waw., Yucatan ; S. Gabbi mn. sp., Costa Rica). S.-G. Streptostylella mov. subg. créé pour le S. Botteriana Cet F. (1) Fascicule in-8° de 64 pages et 10 pl. coloriées, Philadelphie, 1907. — Edité par la Section conchyliologique de l’Académie des Sciences Naturelles de Philadelphie. S.-G. Peteniella mom. nov. (— Petenia Cr. et Fisch., non Günther) comprenant le S. ligulata Mor. et le S. catenata Pîr. S.-G. Varicoturris mov. subg., établi pour le S. dubia Pfr. S.-G. Pittieria v. Martens, fondé sur le S. bicolor v. Mart. Le genre Oryzosoma Pilsbry n'a qu'une seule espèce, l'O. tabiense Pils., petite coquille du Yucatan différant des Streptos- tyla par l'axe nettement perforé et par la columelle non tordue en spirale. Le genre Poiretia Fischer compte, pour M. Pilsbry, 3 espèces distinctes distribuées en Algérie, Sicile, Italie, Dalmatie et Grèce : P. algua Brug. (avec 5 variétés : dilatata Ziegl., sicula Bet., marginata West., Delesserti Bgt., maingrelica Bôüttg.), P. cornea Brumati, P. compressa Mouss. Le genre Salasiella Strebel, qui a pour type le S. Joaquinae Streb., renferme de petites formes Oléacinoïdes répandues du Guatemala méridional au nord-est du Mexique. Le genre Euglandina Crosse et Fischer, différant générique- ment des Oleacina et Poiretia par les caractères de l'appareil génital et ayant pour type l'E. aurata Mor. var. lignaria Rve., comprend d'abord des formes typiques, les unes Sud-Améri - caines (parmi lesquelles: E. Swifti m. sp., du Vénézuela, et E. isabella mon, now, — isabellina Strebel non Pîr., de Colombie), les autres du Mexique et de l'Amérique Centrale (dont une nouvelle : Æ. immemora!a m. sp., du Texas). Ed. L. Iconographie der Land-und Süssswasser Moi- lusken, mit vorzüglicher Berücksichtigung der Europäischen noch nicht abgebildeten Arten, von E.-4. Rossmässier, fortgesetzt von B' WW. Kobelt. — Nouvelle Suite. — Vol. XII, 9° et 4° livraisons (1). Ces deux livraisons de cette œuvre considérable sont consa- crées à l'étude des formes suivantes : (1) Wiesbaden, 14907, chez C. W. Kreidel, éditeur. Fascicule petit in-4°, de 24 pages, accompagné de 10 planches coloriées. Ve Helix (Murella) rivellensis Kob., bassin de Lauria, — — sybaritica Kob., Sybaris, Patula abielina Bgt. var. spelaea m. war., Tusciano, Helix (Helicogena) everekensis m. sp., Cilicie, — — despotina Kob., mont Rhodope, Cleopatra bulimoides Oliv., bassin du Nil, Vivipara pyramidalis Jan. var., lac de Zurich, — — var. sebinensis m. wax., lac d'Iseo, — fasciata Müll., nombreuse* variétés figurées, — diluviana Kunth: ibid., Helix (Isaurica) exquisita Naeg., Taurus, Pelræus labrosus var. carmeliensis mn. war., bassin du Jour- dain. _ Sikesi Preston, Jéricho, Chondrula hedjinensis m. sp., Cilicie, Buliminus (Ena) Kusnetzowi Lindholm, mont Jaila, Caziotia singularis Pollonera, Alpes-Maritimes, Acme Bayoni Poll., Gènes, Auritus (Auritus) gracilis martensianus Mildfi., Herzégovine, — — — gracillimus A. J. Wagner, Bosnie, — — Sturanyi zawinkeanus Wagn., Carniole, Pomatias (Eupomatias) elegans imoschiensis Wagn.. Dalmatie, = == mostarensis Wagn., Herzégovine, Auritus (Holcopoma) roseoli Wagn., id., == — — scutariensis Wagn., Albanie, — — — kiriensis Wagn., id., — (Aurilus) erika Wagn., Monténégro, — (Titanopoma) auritus alatus Wagn., Albanie. Ed. L. Iconographie der Land-und Suüusswattier Mol- lusken, mit vorzüglicher Berücksichtigung der Europäis- chen noch nicht abgebildeten Arten, von E.-A. Rossmässler, fortgesetzt von DB. WW. Kobelt. — Nouvelle Suite. — Vol. XIV, von P. Hesse, 3° et 4° livraisons. (4) Wiesbaden, 1907, chez C.-W. Kreidel, éditeur. Fascicule petit, in-4°, de 64 pages et 10 planches. AT Se M. Hesse continue, dans ces livraisons, l'exposé de l'anatomie du sous-genre Opica Kob., dans le genre Murella, en faisant connaître celle des espèces suivantes : tetrazona Jan., circum- ornata Fér., fuscolabiata Rssm. (= surrentina A. Schm.), posi- doniensis Tib., Mingardi Kob., sybaritica Kob., castelluccensis Kob., galdensis Kob., saprensis Kob., coccovelli Kob., lucana Wstld., consigliana Kob. Dans le sous-genre Marmorana Hartm.,7 formes sont étudiées : serpentina Fér., jaspidea M.-Td., (à peine une simple variété de la précédente), pudiosa Paul., carae Cantr., suburbana Paul., cenestinensis Crosse, hospitans Bonelli. L'auteur passe ensuite à l'examen des 3 espèces de Sardaigne constituant le sous-genre Tyrrheniberus Kobelt et Hesse: sar- donia Marts., villica Paul., ridens Marts. Puis il commence la description de l'organisation de l’Hel. Raspailii Payr., type du genre bien caractérisé Tacheocampylæa Br Ed: Etude monographique des ÆEtheridæ, par R, An- thony (!). La famille des Ætheriidæ comprend 3 genres: Ætheria Lk., Bartlettia Ad., Mulleria Fér. Dans ce travail, M. Anthony s’est proposé de faire une monographie aussi complète que pos- sible de ces Mollusques, en traitant à la fois de leur éthologie, de leur anatomie, de leur développement, de leurs aflinités, de leur taxinomie et enfin de leur morphogénie. Dans le genre Ætheria, M. Anthony considère toutes les formes décrites jusqu'ici, au nombre de 14, comme constituant une seule espèce très polymorphe, qui doit porter le nom d’Æ. elliplica Lk. (Afrique équatoriale et tropicale, et Nord- Ouest de Madagascar) (2) ; il y reconnait deux variétés: l’une, typica Germain, dépourvue d'épines, vivant dans les eaux en mouvement, l’autre, tubifera Sowerby, épineuse, spéciale aux (1) Brochure in-8° de 114 pages, avec 20 figures dans le texte et deux planches. Extrait des Annales de la Société Royale Zoologique et Malacologique de Belgique, t. XLI, 1906. (2) Voir la note ci-après de M. L. Germain, page 51. eaux tranquilles. Quant à leurs affinités, en raison de la pré- sence de la nacre, de la constitution de leur branchie, de leur existence fluviatile et surtout de leur développement embryogé- nique, les Ætheries ne sont que des Unionidæ adaptés à un sgenre de vie spécial, et offrant, avec les Rudistes, des rapports de convergence dus à des conditions d'existence comparables. Le genre Bartlettia ne renferme qu'une seule espèce de l'Amé- rique du Sud (bassin de l’Amazone), B. stefanensis Moric., qui se rapproche beaucoup plus encore des Unionidés par l’épiderme verdâtre, l'existence de nacre, et la forme générale de la co- quille. Les Bartletties paraissent devoir être considérées comme des Unionidæ ayant élé anciennement fixés et qui ten- dent à reprendre aujourd'hui une existence libre. Le genre Wulleria comprend deux espèces, la 1" améri- caine (Colombie), pour laquelle M. Anthony adopte le nom de M. Rivolii Desh. [— M. lobata (Férussac) auct.]|, et qu'il regarde comme le type du Sous-Genre Eumulleria m. subg., la 2° asia- tique (Sud-Ouest de l’Hindoustan), M. Dalyi Smith, type d'un autre Sous-Genre Pseudomulleria m. subg. Les Mulléries sont également des Eulamellibranches du groupe des Unionidæ : ce sont, en somme, des Æthéries monomyaires, mais, au lieu d'ar- river à ressembler aux Rudistes, elles convergent vers les Huitres. Les Ætheridæ constituent donc en réalité une tribu des Unionidæ, laquelle se distingue par la fixation en pleurothé- tisme et par les caractères qui en dérivent. Ed. L. Contribution à l’etude de Ia faune malacologi- que des lacs Rodolphe, Stéphanie et Marguerite (Matériaux de la collection Maurice de Rothschild), par HE. Neu- ville et R. Anthony (1). Les lacs Rodolphe, Stéphanie et Marguerite ne contiennent, d'après les données actuelles du moins, que des espèces apparte- nant à la faune générale des eaux douces de l'Afrique équato- (1) Brochure in-8° de 26 pages et 2 planches. Extrait du Bulletin de la Société Philomatique de Paris, 9° sér., t. VII, 1906. riale et tropicale : les espèces étudiées par MM. Neuville et Anthony se rapportent aux genres suivants : Ampullaria, Cleo- patra, Bithynia, Melania, Physa, Planorbis, Unio, Spatha’ Ætheria, Corbicula, dont aucun ne peut être rapporté au groupe (€ halolimnique » du Tanganyika. Parmi les espèces signalées du lac Rodolphe s’en trouvent deux qui sont nouvelles: Unio (Grandidiera) Rothschildi, U. (Grandidiera) Chefneuxi mm. spp., et un Gastropode terrestre de la région avoisinant le lac Sté- phanie est également décrit comme nouveau : Buliminus ade- nensis Pfr. var. major m. var. Ed. L. Liste des Mollusques recueillis par M. KE, Foa dans le lac Tanganika etses environs, par L. @Ger- main (1). Les récoltes malacologiques faites par M. Foa dans la région du Tanganika furent, en 1901, l'objet d'une note de J. Mabille (Bull. Soc. Philom. Paris, IL, p. 56), qui fit connaître six espèces nouvelles : Reymondia Foai, Syrnolopsis Foai, Assiminea quin- tana, A. Foai, Corbicula Foai, Burlonia Foai. D'après M. Ger- main qui a repris l'étude de cette collection, les espèces décrites par Mabille comme appartenant au genre Assiminea sont de vé- ritables Giraudia, et plusieurs autres formes étaient encore in- connues: Serpaea Foai, Planorbis Lamyi, Vivipara Foai na. spp.; Cleopatra trisulcata m. sp. et var. Foai mn. var. ; Paramelania nassa Woodw. var. Dautzenbergi nm. war.; M. Foa a rapporté également du Haut Congo un Lanistes Foai m. sp. HART Sur les Mollusques recueillis par les membres de la mission Foureau-Larmmy dans le Centre Afri- cain, par L. Germain (2). (1) Brochure in-&° de 7 pages. Extrait du Bulletin du Muséum d'His- toire Naturelle, Paris, 1905. (2) 4'* partie, brochure in-8° de 5 pages; 2° partie, br. in-8° de 5 pages. Extrait du Bulletin du Muséum d'Histoire Naturelle, Paris, 1905. ae Parmi les Mollusques récoltés de 1898 à 1900 par la Mission Foureau-Lamy dans le Centre Africain, un assez grand nombre ont été recueillis soit dans les eaux mêmes du Tchad, soit aux environs immédiats de ce lac, et ils montrent l'analogie de la faune de cette région avec celle du bassin du Nil. Une forme nouvelle est à signaler: Achatina Schweinfurthi Martens var. Foureaui m. var., Damergou. Ed. L. Etude sur les Mollusques recueillis par M. le licutenant Lacoin dans la région du lac Tchag, par L. Germain (1). Ce travail, où M. Germain étudie les coquilles recueillies par M. Lacoin, en 1904, dans les eaux du lac Tchad et sur les rives du Bas-Chari, renferme la description des formes nouvelles sui- vantes : Limicolaria turriformis Mart. var. Lacoini nm. war., Chari, Physa (Isodora) tchadiensis m. sp., Tchad, — — — var. regularis mn. var., id., — = — var. disjuncta mn. var., id., Vivipara unicolor Oliv. var. obesa mn. var., id., — — — var. Lenfanti, n. var., id., Ampullaria chariensis m. sp.. Bas-Chari, Unio (Nodularia) Lacoini mn. sp., Tchad. Corbicula Lacoini mn. Ssp., id. Ed. L. Les Mollusques terrestres etfluviatiles de L’Afri- que Centrale française, par L. Germain (2). D'abondants matériaux conchyliologiques ont été recueillis par M. À. Chevalier et les autres membres de la mission Chari- Tchad, MM. Courtet, Decorse et Martret, qui ont parcouru, en (14) Brochure in-8° de 24 pages, avec une planche. Extrait des Mé- moires de la Société Zoologique de France, t. XIX, 1906. (2) Fascicule in-8° de 159 pages, avec 16 fig. dans le texte et 2 plan ches. Extrait de l'Afrique Centrale Francaise par 4. Chevalier, Paris, 1907. tits ssl de TE 1902 et 1903, les environs du lac Tchad et les territoires tra- versés par le Chari. Leur étude a permis à M. Germain de cons- tater une fois de plus que la faune malacologique de cette région présente des affinités assez étroites avec celles de la Haute-Egypte et de l'Abyssinie. Un grand nombre de formes nouvelles sont décrites dans ce très important travail : Thapsia nyikana Sm. var. Courteli m. var., Téte, Ennea Gravieri mn. sp., Krébedjé, Limicolaria centralis mn. sp., Soudan français, L. turris Pfr. var. Duperthuisi m. war., Corbol, — — — var. pallida n. var., Gribingui, L. turriformis Mart. var. obesa n. var., Yelimane, Achatina Weynsi Dautz. var. Duperthuisi mn. var., Kanem, Subulina krebedjeensis n. sp., Krébedjé, Limnaea undussumae Mart. var. Courteli mn. wvax., Mamoun, — tchadiensis nm. sp., Tchad, Physa (Isodora) trigona Mart. var. alta m. var., Tchad, — — _ — var. columellaris n. var., id., — — — — var. solida mn. var., id., — — Vaneyi nm. sp., id., P. (Pyrgophysa) Dunkeri n. nom. — P. scalaris Dkr. non Jay — Dautzenbergi m. sp., Tchad, Physopsis Martensi mn. mom. — P. ovoidea Mart. non Bgt., Planorbis sudanicus Mart. var. subsudanica m. var. id. — — — var. globosa mn. var, id., — tetragonostoma m. sp., id., — adowensis Bgt. var. problemalica nm. var., Gribingui, Planorbula tchadiensis m. sp., Tchad, Segmentina Chevalieri n. sp., id., Cleopatra cyclostomoides Küst. var. tchadiensis m. var., id., Bythinia (Gabbia) Martreti m. sp., Mamoun, — — neothaumaeformis m. sp., Tchad, Ampullaria Chevalieri m. sp., Chari, . speciosa Phil. var. globosa m. war., Congo, Lanistes ovum Pet. var. Lacoini m. var., Chari, — _ gribinquiensis mn. Ssp., Gribingui, Unio mutelaeformis m. sp., Gribingui, , AIT VER Unio mutelaeformis var. chariensis m. var., Mamoun, U. (Nodularia) Chivoti mn. sp., id., — bangoranensis sm. sp., Chari, Spatha rubens Lk. var. Chudeaui m. wvar., Mamoun, — Mabillei Jouss. var. mamounensis nm. wvar., id., S. (Leptospatha) Decorsei m. sp., id., — — var. persinuata m. war., Mamoun, Mutela angustata Sow. var. curta m. var., Bas-Chari, — — — var. ponderosa mn. var., lac Tchad, — Chervalieri m. sp., Haut-Oubangui, Mutelina falemeensis mn. sp., Sénégal, — Mabillei Rochbr. var. Frasi mn. var., Niger, — _ Joubini m. sp., Haut Oubangui, — compnlanata Jouss. var. curta m. var., Chari, Pliodon (Cameronia) tchadiensis m. sp., Tchad. — — Hardeleti m. Ssp., id., —_ — — var. Holli nm. war., id., Corbicula Fischeri m. sp., Mamoun, Fischeria centralis m. sp., Soudan français, Sphaerium Courtetim. sp., Mamoun, — — var. unicolor mn. var., id., — — var. Mmarginala mn. var., id. Ed. L. Contributions à la Faune Malacologique de LAfri- que équatoriale, par L. Germain. Sous ce titre général, M. Germain a fait connaître, dans toute une série de notes, le résultat de ses études sur les importantes collections de Mollusques de l'Afrique centrale rapportées au Muséum de Paris dans ces dernières années par les membres des missions Foureau-Lamy, A. Chevalier, Lacoin, Lenfant et par divers voyageurs, MM. Duperthuis, Moll, Hardelet, etc. Voici l’'énumération de ces différentes notices: I. Note préliminaire sur quelques Mollusques nouveaux du lac Tchad et du bassin du Chari (1). (1) Brochure in-S8° de 7 pages. Extrait du Bulletin du Muséum d'histoire naturelle, Paris, 4905. I. Mollusques recueillis par M. Lenfant dans le lac Tchad (1). III. Sur quelques Lamellibranches du lac Tchad rapportés par M. Le lieutenant Hardelet (1). IV. Sur les Mollusques recueillis par M. le lieutenant Moll dans la région du lac Tchad (1). V. Sur les Mollusques recueillis par M. le capitaine Duperthuis dans la région du Kanem (lac Tchad) (2). Ces cinq notes n'étaient que préliminaires à deux mémoires définitifs que M. Germain a publiés ultérieurement et c'est dans l’analyse de ceux-ci, faite plus haut, p. #4, que l'on trou- vera la liste des espèces nouvelles qu'elles renferment. VI. Sur quelques Mollusques du lac Victoria Nyanza (3). — Parmi ces Mollusques recueillis par le Père Puel aux environs d'Entébé, dans le nord du lac Victoria Nyanza, M. Germain signale comme nouveaux : Vivipara costulata Mart. var. globosa et alla mm. wvarr., Unio Monceti var. rubra nm. var., et il démontre qu’il existe des formes de passage entre l'Unio hypsi- primnus Mart. et l'U. Hauttecœuri Brgt., auquel doivent être d'autre part rattachés comme synonymes les U. Edwardsianus, Grandidieri, Duponti et Grantianus de Bourguignat. VIL. Sur le genre Spekia (4). — Bourguignat avait créé pour une coquille du lac Tanganika, Lithoglyphus zonatus Woodw., le genre Spekia, qui a été classé par Moore dans la famille des Naticidæ, et il y avait décrit 6 autres espèces: Duveyrieri, Grandidieri, Cameroni, Giraudi, Reymondi, Hamyi ; l'examen de leurs types conservés au Muséum de Paris a permis à M. Germain de reconnaître que toutes les six tombent en syno- nymie du S. zona1ta. VIil. Sur quelques Corbicules de l'Afrique équatoriale (4). — Plusieurs Corbicula nommés par Bourguignat : kynganica, sub- truncala, ægyptiaca, Degousei, Cameroni, du fleuve Kyngani. Lavigeriana, de l'Ugoi, et Jouberti, du lac Tanganika, n'ont jamais été décrits, mais leurs types existent dans les collec- tions du Muséum de Paris : M. Germain les figure et montre (4) Br. in:8’, de 10 p. Extrait du même Bulletin, 1906. (2) Br. in-8°, de 9 p., ibid. (3) Br. in-8, de 12 p.. ibid. (4) Br. in-8°, de 9 p., tbid. ABLE que toutes ces espèces tombent en synonymie du C. consobrina Cailliaud, si répandu dans tout le bassin du Nil: cependant on peut conserver comme variété le C. Lavigeriei. Deux autres Corbicula de Bourguignat, également non dé- crits, C. Giraudi et C. astartinella, du lac Nyassa, doivent pas- ser en synonymie du C. astartina Mart., dont ils ne constiluent qu'une variété minor. IX. Mollusques nouveaux de l'Afrique centrale (1). — Cette note préliminaire renferme la description succincte de plusieurs formes nouvelles figurées daus le travail de M. Germain sur les Mollusques de la mission Chari-Tchad (voir plus haut, p. 44) X. Mollusques nouveaux du lac Tchad (Mission R. Chudeau) (2). — Au cours de sa mission au Sahara et au Soudan, M. R. Chu- deau a recueilli plusieurs espèces nouvelles : Succinea tcha- diensis, S. Chudeaui, Limnaea Chudeaui, Physa (Isodora) Jou- bini, Planorbis Chudeaui mm. Spp., proveuant toutes des bords du lac Tchad. XI. Mollusques recueillis par M. le D' Decorse en divers points de l'Afrique centrale (3). — Dans cette note supplémentaire au mémoire sur les coquilles de la mission A. Chevalier, sont décrites et figurées trois formes nouvelles : Thapsia Lamyi nm. sp., Moyen Chari, Homorus Courteti em. sp., Krebedjé, Curvella Guerini m. sp., Moyen Chari. Ed. L. Essai sur la Malacographie de l'Afrique équa- toriale, par L. Germain (4). Dans ce fort intéressant mémoire, M. Germain présente les conclusions auxquelles on est conduit dans l'état actuel des connaissances possédées sur les Mollusques de l'Afrique équato- riale. Au point de vue faunique, il y distingue, trois régions : (1) Br. in-8°, de 5 p. Extrait du même Bulletin, 1907. (2) Br. in-8° de 6 p., 2bid. (3) Br. in-8° de 9 p., tbid. (4) Brochure in-8° de 33 pages. Extrait des Archives de Zoologie Expérimentale et Générale, IV*°s.,t. VI. 1907. FAO La 1", le bassin du Congo, correspond sensiblement à toute la partie de l'Etat indépendant situé au sud du grand fleuve et de son affluent, l’Arouhimi. La 2° région embrasse les pays entourant le lac Tchad et les territoires arrosés par le Chari, l'Oubangui, le Gribuigui et leurs tributaires. La 3° région s'étend des grands lacs Nyassa, Tanganika, Oukérewé ou Victoria-Nyanza, etc., à la côte : elle comprend toute l'Afrique orientale allemande et anglaise et une partie de l'Afrique portugaise. La faune terrestre de ces trois contrées est remarquablement homogène et peut se caractériser par les particularités suivan- tes : 1° abondance des espèces de la famille des Enneideæ ; 2° Thapsia et Trochonanina signalés partout, sans être nulle part très communs, Ledoulxia et surtout Bloyetia semblant spéciaux aux régions Somaliennes ; 3° rareté des Cyclostomidæ dans les régions équatoriales intérieures ; 4° absence de la famille des Bulimidæ dans les territoires du Chari-Techad ; »° abondance des Achatinidæ : Achatines très communes dans les régions des grands lacs et du Congo, rares dans les con- trées du Chari-Tehad; Limicolaires très abondantes autour des grands lacs et dans les territoires du Chari-Tchad, remplacées en majeure partie, dans le bassin du Congo, par les Peridierop- sis ; 6° rareté des Limacidæ (Phaneroporus Simroth) ; séries assez nombreuses d'Urocyclidæ et de Veronicellidæ. La faune fluviatile de l'Afrique équatoriale est, surtout au point de vue de l’abondance des espèces, plus riche que la faune terrestre: elle est aussi plus homogène, la plupart des genres se rencontrant dans les régions définies ci-dessus. Les Physes, les Limnées, les Planorbes sont communs partout. Les mêmes espèces de Bythinia, Cleopatra, Ampullaria, Lanistes, Vivipara, vivent partout en plus ou moins grande abondance. Les Mélaniens sont plus cantonnés : d'assez nombreuses espè- ces sont spéciales au Congo, les lacs Tanganika et Oukérewé ont chacun une faune mélanienne distincte. Les Lamellibranches sont particulièrement répandus : les Spatha surtout sont très nombreux en espèces et vivent en colonies populeuses dans presque tous les cours d'eau; les 4 Mutela et les Mutelina sont également communs, mais le nombre de leurs espèces est fort restreint ; les Pliodons du sous-genre Cameronia sont principalement répandus dans les lacs et le bas- sin du Nil, tandis que les Pliodons vrais préfèrent le Congo et le Sénégal ; le genre Chelidonopsis Anc. est spécial au Congo. Les Sphærium, Eupera, Corbicula, peu variés en espèces, vivent partout en abondance. Enfin les Æthéries sont très rares dans les lacs, mais fort communs en certains points du Sénégal et du Chari. Les analogies qui existent entre les faunes fluviatiles des bassins du Haut-Nil, du Chari et du Congo, ne s'arrêtent pas aux genres, mais se poursuivent jusqu'aux espèces. Les Mol- lusques qui jusqu'ici paraissent spéciaux à l'une des trois régions doivent être, en général, considérés comme les espèces représentatives des formes correspondantes du bassin du Nil. Enfin un certain nombre d'espèces du bassin du Chari se re- trouvent soit au Gabon, soit surtout au Sénégal. La faune fluviatile des grands lacs. dont les six principaux sont le Nyassa, le Tanganika, le Victoria-Nyanza, l’Albert-Nyanza, le Rodolphe, et le Tchad, présente la même homogénéité. Il faut pourtant faire une exception pour le Tanganika, dont une partie de la population malacologique est spéciale et com- prend une série d'espèces présentant un facies marin, espèces thalassoides de Bourguignat ou halolimnic group de Moore : cet aspect marin est dû à un phénomène de convergence et pro- vient uniquement d'une adaptation que les conditions de milieu (eaux fort agitées) expliquent suffisamment. M. Germain a condensé en tableaux les analogies et les diffé- rences qui existent entre les faunes de ces 6 principaux lacs. Le Tanganika renferme en abondance certains groupes d'Unio- nidæ à sculpture du test très développée, les Grandidieria, qui se retrouvent au=si bien dans le Tchad que dans le Rodol- phe. Le Victoria-Nyanza est remarquable par la petite taille des Mollusques qui y vivent, ses eaux étant presque dépour- vues de calcaire. Le lac Tchad est habité par des colonies extrè- mement populeuses de Physes, de Planorbes, de Planorbules, de Vivipares, et les Acéphales y atteignent parfois de très grandes dimensions. NT es En résumé, M. Germain arrive à conclure que toute la partie de l'Afrique située entre le Sahara d'une part et le bassin du Zimbèze d'autre part, appartient à la même province malaco- logique, l’'homogénéité étant surtout grande pour la faune fluviatile. Ed. L. Note sur la présence du genre Ætheria dans les rivières de Madagascar, par L. Germain (|). M. Perrier de La Bathie a recueilli, en 1906, au nord ouest de Madagascar, dans les rapides de la Mahavavy et de l'Androtsy, deux exemplaires d'Ætheria elliptica Lmk. ; ce fait montre qu'il existe quelques points de contact entre la faune de cette ile et celle de l’Afrique équatoriale, où les Æthéries ne dépassent pas, au Sud, le Zambèze et, au Nord, une limite constituée par le Niger, le Tchad, les affluents septentrionaux du Chari, Le Bahr- el-Ghazal et le Nil. Ed. L. Report on the Government of Ceylon on the Pearl Oyster Fisheries of the Gulf of Manaar. — Pearl Production, by W.-A. Herdman and J. Hor- nell (2). La formation des perles est, comme cn le sait, une maladie : que le nucléus autour duquel un sac épithélial dépose des cou- ches successives de substance perlière, soit un ver parasite, ou une particule de sable inorganique ou un calcul d'origine organique, la perle qui en résulte est dans chaque cas un pro- duit pathologique des tissus propres du Mollusque. Après avoir exposé l'historique du sujet, avoir admis que par- fois une particule de sable ou d'autre substance inorganique peut réellement constituer le nucléus d'une perle libre et que quel- (1, Brochure in-8° de 3 pages. Extrait du Bulletin du Muséum d'Histoire Naturelle, 1907. (2) Fascicule in-4* de 42 pages, avec 3 planches. Published by the Royal Sociely, Londres, 1906. Le Joe ques perles se produisent aussi probablement comme des for- mations calculiformes indépendamment de tout ver parasite, et avoir rappelé que la composition de la perle libre est très sem- blable à celle de la nacre, avec simplement une plus grande proportion de matière organique, les auteurs passent à la ques- tion de l’origine parisitaire des perles. Ils résument les recher- ches du D' Lister Jameson sur les perles de Mytilus edulis. Ce savant avait montré que le parasite qui était cause des forma- tions perlières chez ce Mollusque était la larve d'un Trématode (Distomum somateriæ), mais il avait laissé deux points insuff- samment élucidés : 1° l'origine du sac épithélial qui secrète la perle ; 2° l'infection de la Moule par des parasites provenant d'un autre Mollusque (Tapes ou Cardium), qui constituerait un hôte antérieur ; l'existence d’un pareil hôte reste encore douteuse après les observations de M. Jameson et celles de MM. Herd- man et Hornell; quant à l’épithélium des sacs secrétant les perles, il dérive directement ou indirectement de l’épiderme du manteau et est donc dans tous les cas d’origine ectodermi- que. 11 y a lieu également de citer les travaux du Prof. R. Dubois, qui, en plaçant dans la Méditerranée des Pintadines sur des fonds où le Mytilus gallo-provincialis est infesté par un Distome et produit des perles, aurait provoqué la production de perles fines chez la Pintadine, c'est-à-dire aurait réalisé la mar- garose artificielle. Enfin, on sait qu'en 1903 M. L.-G. Seurat a trouvé comme nucleus des perles chez une Huître perlière de Mangareva (Gambier) les larves d'un Cestode, qui serait, d’après M. Giard, un Acrobothrium. Dès 1902, MM. Herdman et Hornell avaient démontré qu'à Ceylan, dans le Golfe de Manaar, les perles d'Orient se dépo- sent chez le Margaritifera vulgaris autour des kystes d'un Cestode, dont les premiers stades de développement sont du reste encore inconnus : on a observé cependant des larves na- geant librement qu'on présume être la forme la plus jeune. Si le parasite, qu'on trouve ainsi enkysté chez beaucoup d'huîtres perlières dans diverses parties du corps, branchies, manteau, foie, glandes génitales et ailleurs au milieu des viscères, est toujours un Cestode, il est possible qu'il y ait plusieurs espèces : l'une est certainement un Tetrarhynchus, une autre est peut mise rh ro être un Acrobothrium. Après cette phase d’enkystement chez l'huitre perlière, ce Tétrarhynque, quand il suit son évolution complète, passerait par un autre stade qui se rencontre chez un Poisson Téléostéen du genre Balistes, se nourrissant d'huîtres perlières et le ver adulte habiterait un Elasmobranche (Raïe), qui dévore à son tour le Balistes. Dans ces « perles de kyste » qui contiennent un nucleus orga- nique, le sac épithélial, qui entoure le parasite et secrète la perle, dérive toujours de l’ectoderme de la surface externe du manteau, directement quand le sac se forme par une invagina- tion de l’ectoderme, laquelle se sépare ensuite de la surface pour constituer une poche close, ou indirectement dans le cas où des cellules ectodermiques isolées ont émigrées dans le mésoderme ou y ont été entrainées par les mouvements d'un parasite (processus coenogénétique de M. Giard), qu'elles ont entouré par leur prolifération. Il y a quelques perles qui ne montrent de nucleus d'aucune sorte, soit organique, soit inorganique et qui paraissent avoir été produites par le dépôt de matière calcaire autour d'un petit calcul dans les tissus : on les trouve très abondamment dans le tissu musculaire près des insertions des muscles addacteur et palléal : d'où le nom de «perles de muscle » que leur donnent MM. Herdman et Hornell ; elles se forment probablement autour de petites concrétions calcaires microscopiques,ayantagicomme centres d'irritation qui ont provoqué la migration de cellules ectodermiques. Quant à la margarose artificielle, il est inutile de la tenter à Ceylan : les parasites y sont assez répandus pour que toute huître perlière ait grande chance de s’infester et d'autre part bien que la production des perles soit une anomalie, ces para- sites qui en sout la cause n’affectent pas sérieusement la santé du Mollusque. En ce qui concerne la fréquence des perles, MM. Herdman et Hornell ont trouvé que, sur 1.400 huîtres âgées de 3 à 3 3/4 ans qu’ils ont disséquées, 181 seulement, c'est-à-dire 13 0/0, renfer- maient des perles, savoir : 69 des perles de kyste, 112 des perles de muscle. Enfin les auteurs terminent en indiquant les différentes déno Re minations, telles que Mell, Vadivoo, etc., que reçoivent les perles suivant leur grosseur, leur forme, leur couleur et autres carac- tères. Edrr Rerort to the Government of the Pearl Oyster Fischeries of the Gulf of Manaar. — Preface, @Ge- neral Summary and Recommendations, Discus- sion of Faunistic Results, by W. A. Herdman (1). Ce rapport sur les Pêcheries de Perles et la Biologie Marine de Ceylan est le fruit de longues recherches commencées en 1904 ; elles ont conduit à d'importants résultats dont M. Herd- man donne le très intéressant résumé. L'huitre perlière, Margaritifera vulgaris Schum., des pêche- ries de Ceylan, vit dans le golfe de Manaar, sur certains empla- cements appelés « paars »,à des profondeurs de 6 à 9 brasses, et en général à une distance considérable de la terre. Le fond est surtout formé de sable et de restes organiques du voisinage ci- mentés en une masse dure,compacte, par du carbonate de chaux ; cette cimentation qui est sans doute en partie un processus chimique, est par places un phénomène biologique dû à la crois- sance de Nullipores et de Polyzoaires vivants. L'eau de mer très pure et très propre est à une température dont la normale est de 82° F à 86° F ; il n’y a pas de raison de penser qu'une cer- taine adjonction d’eau douce soit nécessaire pour la prospérité de l'huître ou pour la formation des perles. Pour ce qui est du milieu biologique, la faune et la flore du golfe de Manaar, dont les représentants peuvent influencer pro- fondément la prospérité des pêcheries par leur action directe ou indirecte dans la lutte pour l'existence, ont été étudiées dans une série de 40 rapports supplémentaires par un grand nombre de spécialistes, qui ont fait connaître en particulier l'existence sur les côtes de Ceylan de 2615 espèces animales, dont 575 nou- velles ont nécessité la formation de 65 genres nouveaux et de 3 nouvélles familles. (1) Fascicule in-4° de 54 pages, avec 3 planches. Published by the Royal Society, Londres, 1906. HE Es L'huître perlière de Ceylan a les sexes séparés sans qu'il y ait disproportion dans le nombre des mâles et des femelles. Après le stade trochophore et celui de larve libre pourvue d'une pro- dissoconque, le jeune se fixe à un corps étranger, tel qu'une Algue filamenteuse verte, mais il ne reste pas longtemps attaché par son byssus au même point, et, à tous ses premiers stades, la larve est très activement mobile, de sorte qu'au point de vue pratique le transport de l'huître perlière, même très jeune, d’une localité à une autre est relativement facile ; le sys- tème de la transplantation peut d’ailleurs être étendu aussi aux huîtres âgées. Quant aux causes de destruction, la plus importante est l'ensablement dù aux forts courants causés par la mousson Sud-Ouest et amenant la disparition de générations successives de jeunes huîtres. Viennent ensuite les ravages exercés par les ennemis naturels, Poissons, Gastéropodes perforants (Sistrum, Pinaxia, Nassa, Murex, Purpura, Turbinella), Éponges et Vers perforants, Étoiles de mer, Lamellibranches, tels que Modiola barbata, dont les amas étouflent les jeunes huîtres, Crabes, Céphalopodes,animaux en colonies, Coraux, Cirripèdes, Éponges, adhérents à la coquille. Trois autres causes de mortalité sont encore à mentionner : l’entassement excessif des individus les uns contre les autres, la maladie due à l'invasion de parasites, tels que les Sporozoaires, l'épuisement des bancs par suite d'une pêche exagérée. La grande valeur des résultats déjà obtenus montre de quelle utilité pourront ètre les observations scientifiques que M. Hor- nell est appelé à continuer dans le Laboratoire maritime qui a été installé à Trincomalee par le Gouvernement Colonial de Ceylan. Ed. L. BPASE IE DO NS RO OICGT/E. TERRAIN TERTIAIRE Die pontischen A4blagerungen von Leobersdorf und ihre Fauna, par ©. Ritiez von Troll (l). La note de M. Oscar Ritler est intéressante et bien faite, elle nous donne un tableau de la faune pontique découverte dans un lambeau de tertiaire à Leobersdorf dans la partie subalpine des montagnes au sud de Vienne; on connaît plusieurs gisements : l'un dans une tuilerie près la station de Wittmanndorff, un autre dans une sablière près Matzendorf, enfin près d'une source minérale du voisinage. Environ 74 espèces ont été distinguées, nous ne pouvons citer que les plus importantes ou celles décrites comme nouvelles: Congeria subglobosa Partsch, C. spathulata Part., Limnocar- dium desertum Stoliczka, L. Schedelianum Part., Neritina Marie Handmann, N crescens Fuchs, Craspedopoma Hand - manni m. sp. (petite Valvée ?), Valvata gradata Fuchs, V. bi- cincta Fuchs, Hydrobia monotropida Brusina (— H. Szegszar- dinensis Lorenthey), laspia Nujici Brus., C. oblusa Brus., Pyrgula angulata Fuchs, P. sulculata Brus., Pyrgula (Gonio- chilus) formosa w. sp. (très jolie petite forme), Bithynia Juri- naci Brus., B. proxima Fuchs, Orygoceras Fuchsi Kittl, et formes voisines, Melanopsis Bouei Fér., M. austriaca Hand., M. textilis Hand., M. varicosa Hand., M. pygmaea Part., M. Mar- tiniana Fér., Melanopsis Vindobonensis Fucbs, M. Brusinai Lor., Melanalria Escheri Brongt., M. flumineiformis m. sp., Cary- chinus Sandbergeri Hand., Limnæus turritus Klein, Planorbis cornu Brongt. var. Mantelli Dunk., PL. micromphalus Fuchs, PI. rhytidophorus Brus., Oleacina eburnea Klein, Archæozonites laticostatus Sandb., Hyalinia (Euhyalina) Ville Mortillet, Str'o- (1) Wien 1907. Jahrb. K. K. Geol. Reichsans. Band 57, p. 33 à 90, 4 pl. trie ee rhume: HURÉ de téné s.stne à Les bilus tiarula Sandb., Patula supracostata Sandberg., P. eugly- phoides, Helix Leobersdorfensis nm. sp., H. ci. hortensis Mull., Pupa (Isthmia) Villafranchiana Sacco, P. (Vertigo) gracilidens Sandb., P. (Modicella) trochulus Sandberg., Clausilia (Trip- tychia Leobersdorfensis n. sp., Papyrotheca gracilis Lôrenthy. il y a quelques espèces inattendues dans cette liste homo- gène dans son ensemble : c’est Melanatria Escheri Brongniart espèce aquitanienne (nous espérons avoir l’occasion de nous expliquer prochainement à nouveau sur cette espèce dont nous avons déjà donné autrefois toute la synonymie), et aussi Pla- norbis cornu autre espèce du calcaire de Beauce (nous crai- gnons ici quelque confusion plus délicate). C'est pour M. Ritter von Troll un excellent début. GAD: Faune malacologique du Miocène supérieur de Rennes. Etage Reédonien, Gite € Apigne (Hle-et- Vilaine}, par Gustave F. Dolifus (1). Faune malacologique du Miocène supérieur de Gourbesville (Manche).— Etage Rédonien, par Gus- tave F. Dollfus (2). Faune malacologique du Miocène supérieur de Beaulieu (Mayenne).— Etage Rédonien, par Gustave F. Dollfus (3). Nous réunissons ces trois notices pour en dire quelques mots généraux, Car elles se rapportent au même sujet, c’est l'examen des coquilles de quelques lambeaux de sables qu'on trouve dispersés sur l'Ouest de la France. Ils reposent sur les terrains les plus divers et en dernier lieu ravinent les faluns du Mio- cène moyen de la vallée de la Loire ; ils paraissent au sommet ravinés à leur tour par des dépôts argileux d'âge Pliocene. Le plus souvent les sables de l'Ouest sont sans fossiles, ayant été altérés et décalcifiés ; on ne trouve de fossiles que lorsque (1) Paris 1903, 4. F. 4. S., congrès d'Angers, p. 656 à 663. (2) Paris 1905, 4. F. 4. S., congrès de Cherbourg, p. 358 à 371. (3) Paris 1906, 4. F. 4. S., congrès de Lyon, p. 304 à 315. ere ces sables sont silués au-dessous du niveau hydrostatique à l'abri de l’altération des eaux acides descendant dans la pro- fondeur. Ces sables dits « Rédoniens » du type pris à Rennes sont connus maintenant en une bande qui va de l'ile d'Oloron à la Manche par le Cotentin, la Vendée, la Bretagne, l’Anjou, la Mayenne. J'ai étudié quelques-uns des gîtes les plus typiques et je continue cet examen, après l'Ille-et-Vilaine et le Cotentin j'ai donné la faune connue dans la Mayenne, je prépare celle de la Vendée et de Ia Loire-Inférieure, en attendant d'en publier une iconographie complète. On ne trouvera pas d'espèces nou- velles dans ces listes préliminaires, mais il nous à paru que les listes paléontologiques de fossiles ne portaient avecelles de sen- timent de certilude, que quand elles étaient accompagnées de l'indication d'une bonne figure correspondante. Dans nos listes, nous avons donc toujours donné, à la suite du nom des espèces, la désignation de la figure qui la représente le plus correcte- ment possible ; on saura donc toujours ce que: nous avons voulu dire, et quelle est même la variété que nous avons voulu signaler. Du gite d'Apigné nous avons déterminé 102 espèces, de Gour- besville 190, de Beaulieu 140: en tenant compte des espèces communes et des formes nouvelles, c'est un ensemble de 250 es- pèces environ donnant 60 0/0 d'espèces communes avec la Tou- raine et 40 0/0 d'espèces encore vivantes dans les mers d’Eu- rope, et déterminant la place de ce Redonien. G::D: Nowe Skamieling miocenu ziem polskich., par le D' WW. Friedberg (1). Cette petite étude publie en polonais, avec quelques paragra- phes en latin, est destinée à faire mieux connaître le Miocène de la Galicie autrichienne et comporte un examen critique im- portant de quelques espèces du gisement typique de Holubica. Voici quelques mots sur les diverses espèces : Buccinum (Hima) Notterbecki Hoernes et Auinger var. (1) We Lwowie(Lemberg) 1907. -- Muzeum Imienia Dzieduszychich T. XI, 40 p., 3 pl., figures. PR PRIE Turritella Rabae Niedwiedzki, espèce créée dans un intéressant travail sur les sels de Wieliczka. Cerithiopsis dertobicarinata Sacco. Clava bidentata Grateloup. L'auteur fait observer à la suile de M. Hoernes, que MM. Dollfus et Dautzenberg ont séparé avec raison le Cerithium bidentatum du C. lignitarum Eichwald, mais que c’est à tort qu'ils ont réuni à cette dernière espèce le C. Du- boisi qui doit former une troisième espèce complètement dis- tincte. Les trois espèces sont connues en Pologne. Le Clava bi- denlata est facile à identifier en raison de ses varices et par la présence des deux gros plis près de l’ouverture. Le Cerithium li- gnitarum Eichw. est de plus petite taille, il est sans dents et sans varices, ce n’est ni l’espèce de M. Hoernes, ni celle de MM. D. et D., son ouverture n’est pas connue au complet et sa position gé- nérique n’est pas prouvée parmi les Clava. Le Cerithium Duboisi Hoernes (C. lignitarum D. et D.) diffère par son ouverture ovale, transverse, sa columelle brève,son labre sinueux, il correspond tout à fait à la définition de Tympanoltomus, mais quand l'ou- verture manque, ce qui est très fréquent, le classement devient fort difficile. Il faut ajouter que les deux figures données par M. Friedberg ne sont ni complètes ni même concordantes. Acteon semistriatus Fer. Rissoia dubia m. sp. : elle est pour nous plus voisine de R.si- milis Scacchi que de R. clotho. L'espèce figurée comme Melania, sans nom spécifique, PI. I., fig. 5, nous paraît devoir mieux se classer comme une variété du Menestho Humboldti. Rissoina costellata Grateloup. L'auteur fait passer ce Rissoa des auteurs dans le G. Rissoina, mais la base de l'ouverture, dans la figure qu'il donne, et qui parait comme canaliculée et échancrée, nous laisse des doutes sur son attribution géné- rique et spécifique. Patella cf. pyramidalis Rovereto. Nous ne risquerions pas cette détermination. Dentalium ci. miocenicum Mich., fragment imparfait. Cytherea erycina Linné. Nous continuons à douter que l’es- pèce vivante de la mer des Indes soit identique à l'espèce Miocène d’Holubica. ET EEE Pholas dactylus L. Nous ne saurions reconnaitre cette belle et grande coquille dans les fragments mutilés qui sont figurés. Pholadidea papyracea Solander. L'auteur dit que l'espèce n'avait pas encore été signalée à l'état fossile, car il rejette l'identification de Wood pour l'espèce du Coralline crag d’Angle- terre. Nous pouvons lui rappeler que nous l'avons signalée éga- lement du crag de Gourbesville (Manche). Pecten (Aequipecten) cf. Haueri Mich. P. fasciculatus Millet (P. Reussii Hoernes). P. (Chlamys) Depereti mn. Sp.: petite espèce subcirculaire, rayons arrondis, nombreux, un peu inégaux, cf. P. Lomnicki Hilber, ce serait le P. assimilatus Millet. P.. Romani m. sp., espèce arrondie, rayons assez gros, arron- dis, subégaux. P. Neumayeri Hilber, avec groupement sous ce nom d’un grand nombre d'espèces du même auteur: P. Wolfi, P. Kueri, P. Sturi, rayons nombreux, inégaux, souvent bifurqués. P. flavus Dubois: très bonne espèce, arrondie, rayons très nombreux et serrés. P. Besseri Andrejouski. M. Friedberg confirme que ce Pecten n'est pas celui figuré par Hoernes sous ce nom, mais d’après l'examen d'échantillons bien typiques, provenant de Zukowce et conservés au musée Dzicduszyckiano, on constate que ce P. Besseri est identique à celui figuré par Fuchs, in Karrer, sous le nom de P. Siecringiensis : ce qui changerait encore une fois le nom de l'espèce de Touraine identique aussi ; l'espèce P. Besseri Hoernes, non Andr., deviendrait P. Vindobonensis Friedberg. Malgré toutes nos critiques, nous devons envoyer à l'auteur tous nos encouragements dans son entreprise difficile. G-2D: Die Odontostomien des Mitteloligocanen Meeres- sandes von Waldbôckelheim bei Kreuznach, par D' @. Boettger (1). Le D' Boettger de Franciort-sur-Mein a repris l'étude des Odontostomies des couches tertiaires supérieures du bassin de (1) Franckfort 1907. Nach. BI. Deut. Malacol. Gesels., p. 77-82. fig. noie Mayence (Étage Stampien). Il a reconnu les espèces suivantes : Odontostomia scalaris Sandberger, Wiesbaden, PI. 16, fig. 3. O. acutiuscula AI. Brann, type de Sandbg., PI. 15, fig. 1. n. var. prima, forme plus large. n. var. secunda, forme plus petite. O. lineolata Sandb., PI. 15, fig. 2. n. var. sublimata, forme plus petite et plus large. 0. Kocksi Bôtt. nm. sp. figurée; se place entre O0. minoris Desh., et O. limnaeiformis Coss. 0. Koeneni Bütt. n. sp. fig.; voisine de 0. erecta de von Koenen, six à sept tours peu convexes, spire conique, longue. Il y a encore un O0. subulata Sandb. : mais c'est une espèce des Marnes à Cyrènes qui paraît une espèce saumâlre, étrangère aux couches franchement marines. Feuille de Bourges au 320.000. Révision des faunes continentales (Service de la Carte Géologique de France), par Gustave F. Dollfus (|). Feuille de Fontainebleau. Essai sur la subdi- vision du calcaire de Beauce (Service de la Carte Géo- logique de France), par Gustave F. Dollfus (2). Je n'aurais rien dit de ces notes si elles ne se trouvaient dans un périodique peu répandu et si elles ne renfermaient des renseignements qui sont mal indiqués dans leur titre. Dans la première, j'ai donné la liste par Étage des Mollusques terres- restres et fluviatiles, fossiles, de la région de la France au nord du Plateau Central, en établissant le relevé critique de toutes les espèces indiquées par les divers auteurs. Le Thanétien four- nit une vingtaine d'espèces caractéristiques. Le Sparnacien donne en tout 26 espèces, Cuisien 20 esp., Lutécien 28 esp., Auversien 25 esp., Marinesien 35 esp., Sannoisien 25 espèces en trois horizons, Stampien 45 espèces, Aquitanien 29 esp., (1) Paris 1906. Bull. Carte Géol. de France, compte rendu des col- laborateurs. T. XVI, p. 1 à 21. (2) Paris 1907. idem. T. XVII, p. 4 à 45. Pontilevien 31 esp., Rédonien 1 esp. Cette révision a conduit à l'établissement de quelques noms nouveaux : Planorbis Landonensis G. D. — P. Rouvillei Fontannes, non Matheron. Limnea Durandi G. D. — L. pyramidalis Fontannes, non Brard. Bithinella Brongniarti G. D. — Bulimus pygmeus Brongniart 1810, non Brard 1809. J'ai établi aussi la bibliographie de Helix (Strobilus) Menardi Brongniart, du Marinesien. Dans la seconde note, j'ai spécialement étudié la faune con- tinentale du calcaire de Beauce. Le calcaire inférieur, qu'on peut désigner spécialement comme calcaire d'Étampes, renferme comme espèces caractéristiques : Potamides Lamarcki, Bithinella Dubuissoni, Planorbis cornu, Limnea fabulum, Limnea cornea, Limnea inflata, Cyclostoma antiquum, Bulimulus gracilis, Helix Munieri. Le calcaire de Beauce supérieur, qu'on peut désigner spécialement comme calcaire de Pithiviers, renferme comme espèces caractéristiques : Planorbis solidus, Limnea pachy- gaster, Limnea Denainvilliersi, Helix Noueli, Helix Moroguesi, Helix Larteti, Helix Lucbardezensis. I y a lieu de faire une en- quête spéciale sur Helix Ramondi, Helix Arvernensis et Melania aquitanica. Ces études sur les faunes lacustres sont d'autant plus néces- saires, qu'actuellement toute une école de jeunes paléontologues paraît disposée à ne plus tenir aucun compte de cette nature de dépôts, et n’envisage plus que les dépôts marins dans leurs clas- sifications. Nous avons maintenu dans divers articles l’impor- tance primordiale des faunes continentales dont les mammifères nous offrent des points de repère qui doivent être de première valeur dans la classification générale. Les périodes lacustres sont des moments de régression marine éminemment favorable aux migrations des grands animaux par l'extension des communi- calions continentales. G. D. en New and characteristic species of fossil Mol- lusks from the Oil-Bearing Tertiary Formations of Southern California, par Ralph Arnold (1). La note de M. Arnold est consacrée à une belle série d'espèces nouvelles ou caractéristiques des formations pétrolifères marines du tertiaire des environs de Los Angélès dans la Cali- fornie méridionale. Il y a d’abord quelques planches consacrées aux espèces Eocéniques de Ventura County et San-Diego parmi lesquelles nous remarquons : Cardita cf. planicosta, Cardium Cooperi, Meretrix Horni, Modiolus ornatus qui sont des espèces de l'Éocène de l’Alabama prouvant la relation géographique directe de l'Océan atlantique et de l'Océan pacifique à cette première période du tertiaire. Le Miocène est développé à Topauga : on y trouve Ostrea Eldridgei m. sp., grande forme gryphoiïde; Mytilus Mathewsoni Gabb. var. expansus, grande espèce un peu modioliforme ; Pleu- rotoma (Brachytoma) Keepi m. sp., forme lourde avec un rang de nodules épineux ; Macron Merriami m. sp., voisin de M. Kelletii G. Adams, de l'Océan Pacifique actuel ; Ocinebra To- paugensis nm. sp., attribution générique à verifier ; Purpura Edmundi nm. sp., labre fortement sillonné à l'intérieur ; Ceri- thium Topaugensis ; Turbo Topaugensis ; Turritella Ineziana Conrad, var. Sespeensis mn. w. ; Chlorostoma Dalli plur. var. Dans le Pliocène, développé à Los Angèles, dans la ville même, on trouve : Terebralalia occidentalis Dall, modification ancienne du T. transversa Sow. ; Cardium quadrigenarium Conrad ; Can- cellaria Fernandoensis m. sp.; Pisania fortis Carp.; Pirene oregonensis Redfield ; Murex Eldridgei m. sp. ; Nassa Hamlini n.sp.; Cypr'œa Fernandoensis ; Turritella Cooperi Carp. Ce qui est intéressant à constater, ce sont les relations du Mio- cène et du Pliocène Californien avec la faune Pacifique actuelle, elles sont tout à fait analogues aux relations qui existent entre le Miocène et le Pliocène européen avec la faune atlantique (1) Washington 1907.— Proced. U. S. Nat. Museum, XXX, p. 525-546, PI XX VII A PIALT: AT UEE moyenne. Il n'y a pas cependant d'espèces communes entre le Miocène et le Pliocène du rivage Atlantique des États-Unis et le rivage Pacifique. Mais les mêmes genres, comme les Ostrea, les grands Pecten, les Venus, les Murex, les Cypraea, les Can- cellaria, les Nassa, se sont développés parallèlement pendant le Néogène sur les trois rivages : Européen, Américain-Est, Amé- ricain-Ouest, sans espèces précisément communes. Certains genres déjà Pacifiques au Miocène, le sont resté à l’époque actuelle comme : Trochita, Macrodon, Terebratalia. Une seule espèce serait une forme polaire ubiquiste, le Mya truncata. Les planches sont très bonnes et l'intérêt de ces recherches nouvelles apparaît de première importance. GD: The Fertiary and Quaternary Pectens of Cali- fornia, par Ralph Arnold (l). Le travail de M. R. Arnold dépasse beaucoup son titre, en réalité c'est une étude générale du Tertiaire californien qui se termine par une description spéciale des Pectinidae qu’on y ren- contre. Voici la série stratigraphique estimée puissante de plus de sept mille mètres. Sur les couches de Chico qui appartiennent au Crétacé, com- mence l’Eocène en concordance : I. Formation de Martinez, type à Martinez, ville de la région de Contra Costa; la faune a été décrite par Gabb et par Weaver : on n'y connaît qu'un seul Pecten, P. proavus nm. sp. Il. Formation de Tejon, contrée de Keru, décrite par Whitney, s'étendant loin en Orégon, vaste faune dont Gabb a décrit seu- lement une partie, renferme seulement trois Peclen : P. Calkinsi, n. Sp., ?. Landesi n. sp., P. interradiatus Gabb. L'existence de l'Oligocène est encore un peu discutable: on peut y classer les couches de San Lorenzo, Boulder Creek, Santa Cruz County ; la faune malacologique est encore mal connue ; comme Pecten, nous y trouvons : P. Sanctæcruzensis, P. Brau- neri n. sp., P. Peckhausi, P. Waylandi. (4) Washington, 1906. — U. S. Geol. Survey, Profess. Paper n° 47, Series C, Syst. Geol. a. Paleont., 76, in-4°, 264 p., 52 pl. ee ÉTÉ Éd St ASS TERES Nous arrivons aux couches Miocènes qui sont très puissantes et riches. A la base les grès de Vaqueros, Monterey County, faune encore mal décrite, quelques espèces de Conrad et de Gabb. Pecten très nombreux, pour la plupart nouveaux : P. Andersoni, P. Bowersi, P. Brauneri, P. crassicardo, P. (Hinnites) giganteus, P. Esterellanus, P. Magnolia, P. Miguelensis, P. Perrini, P. Ses- peensis, P. Vaughani. Les couches propres de Monterey composent le Miocène moyen, elles sont remplies de débris organiques, leur faciès est varié, la faune comprend beaucoup d'animaux inférieurs; parmi les Pecten, un bon nombre sont communs avec le Miocène infé- rieur, les espèces suivantes paraissent les plus importantes: P. Pedroanus, P. Peckhami. Dans le Miocène supérieur, formation de San Pablo, Contra Costa County, décrite par Merriam, il y a déjà une proportion considérable d'espèces vivantes ; outre les espèces antérieures citées parmi les Pecten, il faut ajouter : P. Coosenensis Schn., P. crassicardo. P. discus, P. Eldridgei, P. hastatus Sow. var., P. Nutteri, P. Pabloensis, P. optunia Dall, P. Oweni. La période Pliocène peut être divisée en deux assises : Purisima-Formation, San Mateo County : grès, conglomerats et couches sableuses avec une vaste faune, contenant une propor- tion croissante d'espèces vivantes. Les Pecten sont les suivants : P. Ashleyi, P. Auburgyi, P. Bartschi, P. bellilamellatus, P. cau- rinus, P. Cerrosensis, P. Cooperi, P. Dilleri, P. Jordani, P. Hem- philli, P. Lecontei, P. Merriami, P. Nutteri, P. Parmeleei, P. Tur- neri, P. Washburnei, P. Wattsi. La faune est sensiblement dif- férente de celle du Miocène. Pliocène supérieur : Formation Merced, San Mateo County décrite par Lawson. La faune est nombreuse et bien voisine de celle actuelle. Les Pecten sont sensiblement ceux du Pliocène inférieur, il faut y citer : P. bellus Conrad, P. caurinus Gould, P. Cooperi. P. hastatus Sow. var., P. islandicus Muller, P. la- tiauritus Conrad., P. Riversi, P. Stearnsi, P. Weatchi. Le Pleistocène californien est intimement lié au Pliocène, le type peut être pris à San Pedro près Los Angeles, description par Dall en 1898. La faune malacologique est énorme, presque B toutes les espèces actuelles y figurent avec quelques espèces survivantes du Tertiaire propre. Il faut citer parmi les Pecten : P. alaskensis Dall., P. caurinus, P. circularis, P. diegensis, P. latiauritus Sow., P. subnodosus Sow., P. Vogdesi. Dans toute cette faune, pas d'espèces européennes, sauf P. islandicus Mull. espèce boréale. Cependant c'est le même déve- loppement que dans le tertiaire européen, même apparition de grandes formes dans le Miocène, mêmes sous-genres. P. deserti est l’analogue du P. scabrellus Lk. P. Carrizoensis — P. subarcuatus Tourn. P. Vogdesi — P. præbenedictus Tourn. P. crassicardo -- P. Tournali. P. caurinus — P. solarium. P. Randolphi — P. similis. P. Estrellanus — P. mioalternans. Mais quand on pénètre dans l’ornementation de détail, dans les proportions relatives, les identités qu'on avait supposées s’'évanouissent et on se trouve en face d'une province évolutive qui a toute sa personnalité. G:0D: he Tertiary Fauna atKap Daltonin East-Green- land, par J. P.J. Ravn (1). Nous savons peu de chose des terrains tertiaires de la région polaire arctique. La plupart des gisements qui y ont été signalés n'ont livré jusqu'ici que des fossiles végétaux et l’on sait que, pour le présent du moins, la paléobotanique n'a pu fournir que des données assez vagues sur l’âge des couches qui ne renfer- ment aucun autre genre de débris. Les échantillons étudiés par M. Ravn, comportant des Mol- lusques et des Crustacés, sont donc d’un très grand intérêt, le cap Dalton étant situé sur la côte Est du Groenland par le 69° parallèle. Cependant et malgré tout le soin que M. Ravn a donné à cette étude, pour laquelle il s’est transporté à Goettin- gen auprès de M. Von Koenen, on ne peut pas dire que ses con- clusions soient décisives. Il à pu attribuer les noms suivants à (1) Copenhague, 1903. — Keddelelser om Groenland, XXIX, p. 93-140, 3 pl. Te — une série d'empreintes : Nucula similis Sow., Cyrena Gravesi Desh., Mytilus affjinis Sow., Aporrhais speciosa Schl. D'autres formes n'ont conduit qu'à une détermination approximative : Astarte cf. tenera, Cryptodon cf. unicarinatus, Modiola cf. sim- pler, ou même seulement à une attribution générique. Les Crustacés appartiennent à des espèces nouvelles. L'auteur arrive à la conclusion que les couches groenlandaises appartiennent à l'horizon des sables de Cuise qui est aussi celui du London-Clay. Mais ses déterminations mêmes ne conduisent pas directement à une telle conclusion, les noms donnés correspon- dent à des espèces de niveaux variés de l'Eocène, et de plus il considère l’Aporrhais speciosa comme ayant passé sans change- ment dans tous les étages du Tertiaire, de l’Eocène à l’Oligocène et au Miocène. Nous ne pouvons accepter cette manière de voir : s’il nous parait que les Nucula, Modiola, Mytilus, sont des fossiles médiocres pour qualifier un horizon, l'Aporrhais spe- ciosa, au contraire, est un très bon signal. Le type de Schlo- theim provient des couches de Sternberg de l'Oligocène de l’AI- lemagne du Nord et si les figures données par Beyrich sont imparfaites, celles que de Koninck a données très anciennement sous le nom de Ap. Marguerini sont sensiblement concordantes avec les figures de M. Ravn. Elles sont surtout en accord avec une série d'échantillons de l'argile de Boom que nous avons sous les yeux. Dans ces conditions, nous pensons qu'on pourrait mieux faire remonter dans le Stampien les couches du Groen- land, en abandonnant leur classification dans le Cuisien. G1D; Note sur le Genre Vasseuria, Munier-Chalmas, par M. Leriche (!). M. Vasseur a découvert, il y a longtemps déjà, dans les sables de l'Eocène de la Loire-Inférieure, une coquille dentali- forme assez singulière, longue, striée, que Munier-Chalmas a nommée Vasseuria et qu'il a attribuée à un Céphalopode di- branche. MM. Cossmann et Pissaro ont retrouvé cette espèce (1) Nantes, 1906. — Bull. Soc. Sciences de l'Ouest, 2° S., T. VI, p. 485-189, 1 pl. OR dans le Cotentin et M. de Alessandri à Ronca, dans le Vicentin. D'autre part, M. de Alessandri, examinant des osselets fossiles de l'Eocène parisien, y a découvert de petites coquilles patelli- formes, qu'il a désignées sous le nom de Belosepiella, devant avoir appartenu à quelque Céphalopode dibranche. Actuelle- ment M. Leriche, appliquant ces deux genres d'osselets les uns sur les autres, arrive à supposer une forme voisine des Belop- tera dans laquelle le Vasseuria formerait le phragmocône, et les Belosepiella constitueraient les ailerons. Cette vue est certaine- ment très ingénieuse et les Vasseuria s'enchâssent correctement sur les rostres rencontrés également au Bois-Gouet. Cependant bien des objections peuvent être faites: aucun phragmocone n'a été découvert dans le bassin de Paris, là justement où M. de Alessandri a signalé ses nouveaux rostres ; on n'a aucun exem- ple d’osselet de Céphalopode en deux pièces ; les alvéoles du rostre sont lisses et la surface du phragmocone est striée. L'avenir viendra porler un jugement délinitif sur ces intéres- santes suppositions. G: D: Uber einige Fossilien der Côte des Basques bei Biarritz, par P. Oppenheim (|). Les marnes bleues de la Côte des Basques, à Biarritz, malgré d'anciennes et multiples recherches, continuent à fournir bien des espèces nouvelles. M. P. Oppenheim publie la description de nouvelles formes provenant des collections de M. Degrange- Touzin, à Bordeaux, du D’ Liebus, de Prague et aussi de ses recherches personnelles. Voici la liste des espèces discutées : Cytherea vasconum m. sp., confondue ävec C. elegans Lamk. Cerithium cinctum Brug., non figuré. C. sublamellosum d'Arch., voisin de C. Ighinai Mich. Gibbula lucida m. sp. : ne nous paraît pas un Gibbula. Syrnola (Loxoptyxis) biarritzensis m.sp., toute petite espèce, embryon dévié, columelle bi-plissée (?) (1) Berlin 1906: — Monatsberichte der Deut. Geol. Gesel., p. 77-96, 1 pl. PPT NT CL ss î tem". "ts. bit. à — 69 — Diastoma biarritzense mn. sp., conf. D. Fuchsi Opp. Nassa prisca m. sp.: échantillon malheureusement incom- plet. Eutritonium (Sassia) biarritzense m. sp., très intéressante espèce en relation avec celles du calcaire grossier de Paris. Streptochetus pulveris nm. sp., petite espèce fusiforme, cos- tulée. Sycum Tournoueri m. sp. (Fusus bulbiformis in Tournouër). Metula biarritzensis mn. sp., jolie espèce bucciniforme treil- lisée. Cypraedia Degrangei m. sp., toute petite espèce voisine des Trivia. Marginella (Faba) gibberosa m. sp... toute petite espèce de détermination un peu aléatoire. Marginella portus m. sp., espèce biconique assez large. Mitra Degrangei m. sp., voisine de M. cancellina Lk. Mitra vasconum m. sp., fragment voisin de M. scrobiculata Lk. Drilla (Crassispira) turrella Lamk. : ornements spiraux. Drilla nodulosa Lamk., un petit échantillon. Pleurotoma (Hemipleurotoma) vasconum m. sp., bel échan- tillon (P. denticulata Bast. var. in Tournouër). Conorbis dormitor Solander, 2 exemplaires typiques. Il n’y a pas grandes conclusions à tirer de ces espèces nou- velles, les tendances nous paraissent Eocéniques et même Bar- toniennes, c’est le Marinésien du Bassin de Paris. GED: Estudio de algunes Moluscos Eoconicos del Pireno Catalan, par M. Cossmann (!l). Dans cette nouvelle étude des fossiles de l'Eocène pyrénéen de la Catalogne qui lui ont été communiqués par notre excel- lent confrère, M. M. Vidal, de Barcelone, nous retrouvons pas mal d'espèces qui, différentes de celles de l'Eocène du Bassin de Paris, n’en ont pas moins avec elles un air de famille qui con- (4) Madrid, 1906. — Bolelt. Com. Mapa geologico de Espana. T. VII, 18 p., 3 pl. (trad. Vidal). LE PRE duit à les considérer comme appartenant à un rivage différent de la même mer. Voici la liste des espèces figurées et nou- velles : Parvisipho hispanicus, voisin de Fusus subulatus Lamk. Murex Cortazari, conf. M. Plini de Raincourt. Sycum pyrenaicum, cf. Fusus bulbiformis Lk. Potamides Peranbensis. P. tactospira. Batillaria supracincta : les deux figures prises dans un sens opposé, donnent, par l'effet des ombres photographiques, un sen- timent d’ornementation très diflérent. Diastoma hispanicum, l'attribution générique n’est pas évi- dente. D. aciculatum, petite espèce très fortement variqueuse. Bensistia Bofilli, groupe du C. Muricoides. B. pyramidatum, espèce nettement trochiforme. B. Vidali, nous paraît sortir des Benoistia. Goniobasis ? Vidali, l'ouverture incomplète ne permet pas une attribution générique absolument précise. Turritella cylind*acea, forme extrêmement longue-et étirée. Melampus Malladue, groupe du M. ancillaroides. Nerita Vidali, petite forme du N. cuisensis. Pycnodonta peraubensis, aspect d'Anomia, forme à compléter. L'auteur ne donne aucune conclusion statigraphique sur l’âge de ces couches de Perauba, province de Lérida ; nous penche- rions pour le Lutécien supérieur. G. D. On some Australian Tertiary Pleurotomarias, par &. B. Pritchard (1). M. Pritchard, dont on connaît les intéressantes publications antérieures sur les Mollusques d'Australie, nous donne mainte- nant une étude sur quelques Pleurotomaria du tertiaire formant un lien entre les espèces du terrain secondaire d'Europe et les formes vivantes : (1) Melbourne, 1904. — Proced. Roy. Soc. Victoria, XVI, p. 83-91, 2*PI: ST ES ne Dr ee Pleurotomaria tertiaria M'Coy 1876, connu seulement par des fragments, était resté une espèce critique : il est figuré à nou- veau d'après un spécimen de conservation très suffisante ; son âge, attribué au Miocène, est vraisemblablement plus ancien et doit être reculé à l'Eocène. Pleurotomaria Bassi est une espèce nouvelle, appartenant aux couches Eocéniques de Table-Cap en Tasmanie, la taille est beaucoup plus grande, l'angle apical de 75°, l’ombilie, bien marqué, est peu profond, les tours aplatis sont couverts de fins cordons qui disparaissent dans l’âge adulte. L'auteur termine par un relevé des espèces de Pleurotomaires citées à l’état fossile dans le tertiaire, il y aurait, sauf examen et double emploi : 14 espèces dans l’Eocène, 2 dans le Miocène, 3 dans le Pliocène et le Pleistocène. G. D. Neue Beitràge zur Geologie und Paläontologie der Balkanhalbinsel, par le D'P., GOppenheim (|). Les connaissances sur la Géologie et la Paléontologie de la Grèce et de la Péninsule balkanique en général avancent lente- ment. Les études françaises si brillamment commencées par l’'Expédition de Morée, qui ont été longtemps interrompues, viennent d'être reprises par MM. Cayeuxet Deprat. Les travaux des géologues de langue allemande, ont été poursuivis avec assi- duité par MM. Philippson, Fuchs, Neumayer, ete. M. Oppenheim apporte maintenant sa contribution par l'étude de divers fossiles qui lui ont été envoyés par plusieurs confrères, et discute les résultats obtenus. Dans les collines calcaires de Kladanj et Vlasenica, il y a à la base des couches coralligènes à Nerinées, Ellipsactinies, au dessus d'autres calcaires à Toucasia ci. transversa et plus haut des grés avec marnes sableuses qui renferment une faune assez nombreuse, où nous relevons seulement quelques espèces : Lucina Pironai mn. sp., Nerinea cochleæformis, Nerinea Katzeri (4) Berlin 1906. Zeich. der Deut. Geolog. Gesellschaft. Vol. 58, p. 108-180 1 pl. Te n. Sp., Lliera ? Kalzeri mn. sp.; finalement des couches culmi- nantes à Acteonelles contenant Orbitoides medius. L'auteur a examiné des environs de Visegrad une série de fossiles appartenant à un Crétacé saumatre à Glauconia bien connu dans le bassin Méditerranéen et dont la faune ne manque pas d'analogie avec celle du lac Tanganyika de l'Afrique actuelle. Des environs de Precista le Prof Cvijic a communiqué à M. Oppenheim une série nombreuse dans laquelle dominent les polypiers et qui contient les principaux types de la faune des couches à Cerithium Diaboli des Alpes françaises et suisses. Il entre à Ce propos dans une longue discussion sur la classifica- tion des couches méditerranéennes de l'Eocène supérieur et de l'Oligocène inférieur, sa documentation est complète, il a tout compulsé, suivi toutes les argumentations et par la publication qu'il a fait de la paléontologie de Priabona, il est mieux à même que personne d’avoir pu se former une opinion précise. Nous ne pouvons entrer ici dans le détail du débat, il nous suffira de lui dire qu'à Biarritz nous considérons actuellement qu'une grande faille a fait disparaître de la longue coupe des falaises les couches Stampiennes à Natica crassatina : cette faille, que M. Léon Bertrand a déjà distinguée, est située à l'extrémité nord des falaises des Basques sous la perspective de Miramar, dans la petite anse où sont les bains, les couches sont tourmen- tées et redressées, elles ne sont pas recouvertes des cauches à Nummulites du Vieux-Port, la faille est incontestable. Cette faille est visible au Sud de Bayonne, elle trace le cours inférieur de l’Adour dont les deux berges sont si dissemblables. Dans le Chalosse cette stratigraphie est très bien visible, les couches à Num. striatus-contortus sont au-dessus des couches à Natica crassatina ; cette manière de voir éclaircit considérablement la situation. G0D. PV TA) PO chers "TE nel TERRAIN SECONDAIRE Ueber das Auftreten der Gatitungen und Grup- pen von Ammonitiden in den einzelnen Zonen der unteren Kreide Norddeutschlands, par A. von Koœænen (l). M. von Koenen a employé depuis ces dernières années son activité scientifique à l'étude du Crétacé inférieur de l'Allema- gne du Nord. Étude longue et ingrate, car on ne trouve que Ça et là des marnières avec de rares fossiles dans les grandes plai- nes plates du Brunswig et du Hanovre coupées de failles très difficile à fixer. Il est arrivé cependant à une délimitation de cinq étages avec vingt-deux zones caractérisées par des hori- zons de Céphalopode$ en accord complet avec les subdivisions établies principalement dans le midi de la France et en Suisse. En voici le détail : Etage Valanginien , Zone à Ammonites (Platylenticeras) Gevrili et À. diplotomus (Polyptychites). A. (Polyptychites) Brancoi et P. Keyserlingi. A. (Polyptychites) Clarkei. A. (Polyptychites) terscissus et P. bidichotomus. A. (Saynoceras) verrucosum et Hoplites Arnouldi. re œ © | 2 à p p Etage Hautrivien 6, zone à À. (Hoplites) radiatus et H. noricus. 7, — à Crioceras capricornu. à A. (Olcostephanus) Philippsi (Simbirskites). Etage Barrémien 9, zone à Crioceras rarosulcatum et C. Strombecki. 10, — à Crioceras fissicostatum et Ancyloceras crassum. 11, — à Crioceras elegans. 42, — à Crioceras Andreae et C. Denckmanni. 13, — à Ancyloceras innexum. 14, — à Ancyloceras trispinosum (C. robustum) (1) Gôllingen, 1907. Nachrich. K. Gesell. Wissen. Güttingen, 10 p. Mr UE Etage Aptien 15, zone à Hoplitides Bodei et Ancyl. Urbani 16, — à Hoplitides Weirsi et Belem.Ewaldi. 17, — à Hoplitides Deshayesi et H. furcatus. 18, — à Acanthoceras (Douvilleiceras) Martini. Etage Albien (Gault des Anglais) 19, zone à Sonneralia cf. bicurvata et Bel. minimus. 20, — de Clansaye (d'après les travaux de M. Jacob.) 21, — à Hoplites tardefurcatus Leym. 22, — à Am. (Parahoplites) Milleti. 23, — à Am. inlerruplus. La place nous manque pour développer ces importants tra- vaux, pour les comparer aux travaux français, anglais et russes, en suivant les transformations dans le temps et dans l’espace des divers groupes d'Ammonites avec leurs rameaux si singu- liers à tours disjoints, tandis que d'autres se recourbent en crosse, rameaux malheureux, en quelque sorte monstrueux, qui n'ont eu qu'une durée fort limitée dans le temps. GAD: Sur les Ammonites du Crétacé Sud-Américain, par Robert Douvilie (1). Les Ammonites qui font l’objet de la note de M. Robert Dou- villé ont été recueillies par M. Pinillos Martin, ingénieur à Truxillo (Pérou) dans les environs même de cette ville. Elles étaient toutes déjà connues et paraissent caractériser deux niveaux: l’étage Albien propre et l'étage Vraconien (Cénomanien inférieur), on peut y faire deux groupes : les espèces purement américaines et les espèces reconnues identiques à des espèces eu- ropéennes, ces dernières sont les moins nombreuses, mais peut- être les plus caractéristiques, ce sont : Mortoniceras rostratum Sowerby, Douvilleiceras mamillatum Schl. Les espèces américaines sont les suivantes : (1) Bruxelles 1906. Ann. Soc. Zool. el Malac. de Belgique, T. XLI, p. 142-155, 4 planches. ot tnt tutti) DONS; CES Acanthoceras prorsocurvatum Gerhardt, Douvilleiceras Stoliczkanum Gabb, Parahoplites Melchioris Anthula, Pedioceras Condinamarcæ Gerhardt, Schloenbachia ci. Boissyana d’Orb., = cf. Belknapi Marcou, Knemiceras attenuatum Hyatt, Engonoceras Stolleyi Bôhm. Mais un bon nombre de ces espèces américaines ont un air de famille frappant avec des espèces européennes, beaucoup peuvent être rapprochées terme à terme, étant plutôt des variétés géographiques que des espèces réelles. C'était bien la même mer qui couvrait dans des conditions identiques des parties de l’Eu- rope, de l'Afrique du Sud et de l'Amérique méridionale. Deux espèces sont indiquées comme existant aussi en Colom- bie, dans ces calcaires noirs qui ont fourni à Muzo, près de Bogota, ces belles émeraudes en un gite qui n’a pas été égalé ; recueillies autrefois par Boussingault, décrites par Alc. d'Orbi- gny, elles semblent caractériser un horizon encore plus ancien, le Néocomien propre. Je ferai une critique à M. R. Douvillé, c'est de n'avoir pas observé les règles de la nomenclature : il faut écrire 4. condi- namarcensis, Car il s'agit d’un nom de lieu; il faut mettre A. Royssii, A. Melchiori, A. Stoliczkai car ce sont des noms d'hommes. Il manque à la table bibliographique la référence de l'ouvrage d'Anthula. Mais ce sont là de bien petites choses eu égard à l'intérêt paléontologique des renseignements ainsi groupés. G.. D. Quelques Pélécypodes Jurassiques de France, par M. Cossman (l). Toutes les espèces examinées proviennent du Bathonien de Luc (Calvados), aucune n’est absolument nouvelle, mais elles (1) Lyon 1906, 4ssocialion française, Congrès T. XXXV, 11 p. 2 pl. Partie II. yes sont signalées pour la première fois en France, ou bien n'ont été jusqu'ici que mal décrites, non figurées, ou placées dans des genres qui ne leur convenaient en aucune manière. Voici la liste des espèces examinées : Plicatula fistulosa Morris et Lycett. Eopecten tegqulatus M. et L. sp. (Hinnites) — Avicula janthe d'Orb. — 4. jason d'Orh. Chlamys semicostata M. et L. (Pecten hemicostatus auct.) — P. Rhetus d'Orb. Chlamys Rosimon d'Orb. = P. clathratus M. et L. 1853, non Roemer 1836. Plagiostoma Harpax d'Orb. P. Hellica d'Orb. Limea Hippia d'Orb. Mytilus asper Sow. Pteroperna costatula Deslonchamps 1842 (Gervillea) — Avicula Janira d'Orb. — 4. Janassia d'Orb : les deux noms de d'Orbi- gny se rapportent aux deux valves assez différentes de cette espèce. Lithodomus alsus d'Orb. (non figuré jusqu'ici). Pteroperna Jarb2s d'Orb. (non figuré jusqu'ici). Les phototypies sont médiocres, parce que les échantillons blanchâätres sont de médiocre conservation et très difficiles à photographier, mais c’est une bien utile révision. GD: Études paléontologiques sur les terrains du département de L'Yonne. — Pélécypodes Raura- ciens et Séquaniens, par A. Péron (!{). Ce nouveau travail est consacré à l'étude critique des anciens Lamellibranches du terrain Corallien tel que le comprenaient Cotteau et Alc. d'Orbigny. C'est dans la région d'Auxerre une masse calcaire puissante allant depuis les marnes de l’'Oxfordien à la base, jusqu'aux calcaires marneux du Kimeridgien au sommet. (4) Auxerre 1906. Bull. soc. sc. de l'Yonne, 234 p., 11 planchés. UE ft “hiegr us > Caunes énit Peer ES Il ne faut s'attendre à trouver ici aucune espèce nouvelle ou genre nouveau dans les 237 formes qui sont discutées, figurées ou critiquées, mais nous sortons des diagnoses sommaires et des descriptions obscures des anciens auteurs. Il s'en faut cependant que tout soit dit sur la question, bien des échan- tillons sont uniques, défectueux ou même égarés. Il y a encore de beaux jours dans l'Yonne, pour les collectionneurs qui vou- dront continuer à compléter et à corriger. M. Péron aurait pu aller plus avant et rectifier également la nomenclature, il nous parle encore aujourd'hui d'espèces dédiées à Cotteau et qui por- tent tantôt le nom correct de Colteaui, tantôt ceux fantaisistes de Cotteausi, Cottaldini, etc. Le nom de Pecten Zietenus nous parait réellement impossible à conserver. Les difficultés pour les attributions génériques ne sont pas moindres, fréquemment les charnières manquent, les impres- sions palléales sont inconnues. Ainsi Cardita ingens Buvignier a passé successivement dans les genres : Hippopodium d'Orbi- gny, Cypricardia de Loriol, Astarte Boehm, jusqu'à la création du nom spécial de Praeconia Stoliczka 1870. Les Pecten sont très nombreux et il y aurait eu avantage à les distribuer dans les sous-genres dont les travaux récents ont montré l'utilité. M. Pé- ron n'a pas repris les Diceras qu'il considère comme connus suffisamment depuis les travaux de Bayle et Bayan. Il a divisé les Opis en cinq genres ou sous-genres. Ce qui complique singulièrement la question, c’est que beau- coup de ces espèces caractérisent avant tout un milieu, elles appartiennent à une formation &coralligène » qui paraît avoir traversé sans transformation bien sensible une longue période récifale, tandis que sur les rivages des oscillations nombreuses déterminaient des subdivisions et des changements de faune correspondant à des horizons bien définis. De toute manière il faut savoir un gré tout particulier à M. Péron de nous don- ner si libéralement connaissance de tous les curieux documents amoncelés entre ses mains. CD. Re Études géologiques et paléontologiques sur l'arrondissement de Gray, par V. Maire (1). Les recherches de M. Maire ont porté sur le Rauracien de la région de Champlitte, région bien connue par les beaux récifs de polypiers qui ont fourni tant d'éléments aux spécialistes : Polypiers, Crinoides, Annélides, Bryozoaires, Brachiopodes etc. Il a relevé aujourd'hui en tout 236 espèces. Les Céphalopodes sont rares, il faut citer seulement : Cordioceras cordatum, Peris- phinctes Achilles. Les Gastropodes sont presque tous dans la Paléontologie française et les travaux d'Etallon et de M. de Loriol, ils sont peu nombreux: Pleurotomaria glypticiana, Bour- quetiastriata. Mais les Pélecypodes sont nombreux et abondants: Pholadomya exaltata remontant de l'Oxfordien, Pleuromya si- nuosa, Homomya gracilis, Gonomya constricta, Arctomya latis- sima, Cardium gibbosum, Astarte Cotteausi, Nucula Cottaldi, Arca paturiensis m. sp., Opis Moreana, Myoconcha perlonga, Mytilus pectinatus, Pinna crassitesta, Pecten Lauræ, Ctenostreon proboscideum etc. Les Brachiopodes sont très nombreux, une espèce est nouvelle: Zeilleria champlittensis. Environ soixante espèces n'avaient pas encore été signalées en Franche Comté. Trente sont communes avec l'Oxfordien ; le facies marneux est l’ancien Glypticien d'Etallon, l'horizon calcaire est son ancien Zoanthairien. C’est avec ces beaux tra- vaux locaux qu’on refera quelques jours une faune française vraiment sérieuse. G.D; Brachiopod Homoæomorphy:Pygope, Antinomia, Pygites, par S.-S. Buckman (2). M. Buckman, dont on connaît les travaux sur les Céphalo- podes jurassiques, vient d'examiner quelques Brachiopodes secondaires surtout au point de vue de leur développement dans le temps. Spécialement dans les Brachiopodes perforés, il (1) Gray 1905. Soc. Grayloise d'Emulution, 104 p. (2) London 1906. Quart. J. Geol. Soc. T. LXII, p. 433-455, tableau. YO) = reconnaît trois périodes de développement: dans l’âge glosso- thyridoid, tout au début, la forme générale est simple plus ou moins transverse ; dans l'âge bifide les lobes de la coquille se développent séparément, s’allongent isolément plus ou moins distants l’un de l’autre; enfin dans l’âge perforé les deux lobes se rapprochent et arrivent à se resouder, laissant à leur partie mitoyenne une ouverture plus ou moins arrondie ou allongée. Or cette série génétique se retrouve à plusieurs époques du secondaire et pour des espèces de Brachiopodes sensiblement différents. Dans le Lias on a le Pygope Aspasia Meneg, dans lequel les deux lobes sont bien marqués et divergents. Dans le Jurassique supérieur et le Crétacé inférieur il y a deux séries parallèles d'espèces qui évoluent de la même manière : c'est le G. Antinomia Catullo 1850, type Terebratula diphya, et le G. Pygope Link 1830, type T. deltoidea Valenciennes, 1819 — T. janitor Pictet. 11 y a bien encore le G. Pygites de Haan mss. in Buckman 1906, type T. diphyoides d'Orbigny, mais son complet développement n’a pas été suivi, on a seulement un pli médian accusant la bordure des lobes. Les modifications apparaissent dans ces groupes par la jonc- tion plus ou moins rapide des lobes ; mais que deviennent ces rameaux à une période de développement plus avancé ? C'est un peu plus risqué à dire, cependant, en examinant par exemple le Pygope solidescens ou T. pileus Brug., on peut supposer que l'ouverture disparait complètement, que la fente de la soudure s’atrophie progressivement et qu'on arrive purement à une forme digonale. Voici la distribution de ces formes, d'après ces vues, en com- mençant par les couches supérieures : Néocomien, Berriasien: Pygites diphyoides, Pygope Duvali, P. sublriangulata, P. euganeensis, Antinomia anticampestris. Couches de Stramberg (Portlandien supérieur) Pygope janitor, P. deltoidea, P. Duvali ? Klippenkalk (Portlandien inférieur) Pygope ? diphya, P. rectan- gularis, P.rupicola, Antinomia planulata, À. sima, 4. diphora, A. dilatata, A. Catulli, À. pileus. La partie historique et bibliographique est extrêmement on es fouillée et toute la nomenclature soumise à une révision très sévère. Gr0D: Brachiopod Morphology : Cincta, Eudesia and the developpement of Ribs, par S.-S. Buckman (1). Tous les travaux de M. Buckman sont empreints d'une très grande originalité, dans cette seconde note sur la morphologie de quelques Brachiopodes, il s'efforce de démontrer que l'orne- mentation passe par trois phases d'évolution progressive. Dans la première phase les Brachiopodes sont lisses, la forme arrondie, le bord palléal simple ; dans la phase suivante la sur- face se plisse, et dans sa forme ultime elle se garnit d'épines. Le plissement du bord palléal s'obtient cependant de deux manières, parfois les côtes d'une valve sont opposées à une dépression dans l’autre valve, les côtes sont alternantes, mais d’autres fois les côtes sont opposées à des côtes et les inter- valles opposés à des intervalles. IL y a là deux embranche- ments techniquement bien distincts et qui peuvent se mani- tester de très bonne heure. Le groupe Cincta Quenstedt, dont le type est le T. numismalis, a été considéré par M. Dall comme synonyme d'Eudesia King, qui a pour type le T. cardium, mais c'est une erreur, les Cincta mon- trent une carène proéminente opposée, symétrique dans les deux valves, tandis que dans Eudesia les côtes rayonnantes sont bien alternes. Tous les stages d'accroissement se retrouvent parallèles dans les deux séries : l’état lenticulaire dans lequel le bord palléal est sans aucune plication, l'état cincta dans lequel l’ondulation des valves est manifeste, l’état quadrifide dans lequel des plis se produisent entre les ondulations primaires, l'état quadrica- réné dans lequel les plis s'accentuent et se multiplient entre les rides précédentes, entin l’état mullicostulé dans lequel les plis deviennent extrêmement nombreux. Ces considérations conduisent à subdiviser le T. numismalis (4) Londres 1907. Quart. Journ. Geol. Soc., t. LXIII, p. 338-344, 4 pl. APS RE de Lamarck, à en extraire sous le nom de T. pernummus une espèce nouvelle plus large, peu tronquée, correspondant à cer- taines figures de Davidson et de Deslonchamps, et à créer un genre nouveau: Trigonellina Buck. n. g., type Terebratula pec- tunculus Quenstedt, coquille à ornements carénés, nombreux, opposés. Voici quelques espèces classées dans les deux séries : Carènes opposés Carènes alternes Flabellothyris flabellum Eudesia orbicularis Trigonella Fleuriausi Ismenia Munieri Zeilleria subquadrifida Zeilleria quadrifida — Ismenia Murchisonæ Cincta pernummus — Terebratula Whitakeri Cincta orbicularis Trigonellina pectunculus G. D. Liassic Dentaliidæ, par Linsdall Richardson (1). La découverte de nombreux échantillons de Dentales dans des tranchées récemment ouvertes dans les couches du Lias du Gloucestershire, ont engagé M. Richardson à faire une révision des espèces du Jurassique inférieur de cette famille. Seize espèces sont examinées, dont sept sont nouvelles : Dentalium acutum m. sp., toute petite espèce, spéciale à la zone à À. striatus. D. angulatum J. Bückman 1844, espèce non encore décrite, reste encore purement nominale ; zone à Am. spinaltus. Dentalium elongatum Gold. (D. gracile Moore), forte espèce, parcourt toutes les zones liasiques. D. etalense Terq. et Piette, espèce très longue ; zone à 4. angu- latus. D. giganteum Phillips, très grande espèce bien courbée ; zone à Am. margaritatus. (4) Londres 4906. Quart. Journ. Geol. Soc., t. LXII., p. 593-596, 1Bpl 6 190 D. hexagonale nm. sp., petite espèce striée en travers ; zones de 4. oxynotus à A. Jameson. D. liassicum Moore, espèce polygonale, striée en long ; depuis les couches à 4. armati probablement jusqu’au sommet du Lias. D. limatulum Tate 1870, espèce mal connue par un frag- ment. D. minimum H. Buck., petite espèce aciculaire ; couche à A. Marmoræus. D. oblongum mn. sp., espèce quadrangulaire, stries trans- verses ; couches à 4. striati. D. parvulum J. Buck. m. ss. mn. sp. (— D. mimum pars) espèce à section elliptique, qui paraît parcourir toutes les zones du Lias. D. subovatum mn. sp., (— D. compressum pars), section ovale, test très épais, encore un peu douteuse ; zone à Am. mar- moræus. D. subquadratum mn. Sp., section en losange, espèce mal connue ; zone à À. Turneri. D. subtrigonule m.sp., esp. trigone à stries transverses fines, ondulées ; zone à 4. armati. D. Terquemi mn. sp., d'après une note manuscrite de M. Tate (= D. giganteum pars). D. trigonale Moore, section trigone ; couches à 4. armati. Plusieurs de ces espèces ne peuvent être considérées que comme provisoires, étant établies sur des échantillons trop peu nombreux ou défectueux. CaDE Sulla fauna liasica delle Tranze di Sospirolo, par Giorgio dal Piaz (1). La faune liasique de Sospirolo, près Béllune a déjà tenté divers descripteurs. Dans un calcaire dur avec lit marneux on trouve en particulier une série de Brachiopodes d’une extrême abon- dance. La coupe géologique est très étendue à travers le Mont (1) Genève 1907. Mém. Soc. Pualeont. Suisse, vol. XXX, 64 p., 3 pl. EN NS REAE Sperone, elle commence dans la vallée au Nord avec le Rhétien, comprend tout le Lias et fournit la masse la plus élevée de la Montagne, au sud, le Dogger, le Malm et le Crétacé inférieur se suivent en une série concordante jusqu'à la Scaglia. Dans celte première partie, M. del Piaz ne s'est occupé que des Bra- chiopodes. Voici les genres auxquels ils appartiennent et les espèces nouvelles décrites : Spiriferina alpina Oppel et six autres espèces : il nous parait que le Spiriferina Di Stefanoi m. Sp. par son ornementation, doit constituer un sous-genre spécial. Rhynchonella curviceps Quenstedt et neuf autres espèces, plus les formes nouvelles suivantes : À. pseudopalmata, R. Fabiani, R. De Lottoi, R. Canevae (quelle étymologie ?) Terebratula synophrys Uhlig et cinq autres espèces. Waldheimia mutabilis Oppel et treize autres espèces, plus deux nouvelles : W. bellunensis, W. tranzensis. Ces espèces nous paraissent correctement délimitées et les petites variations sont indiquées et figurées comme telles, sans être érigées en espèces. Le nombre d’espèces communes avec le Lias inférieur et le Lias moyen de la France ou de l’Allemagne est suffisant pour qu'on puisse établir une concordance vraisemblable entre les assises des diverses régions. G:D° Contribuzione allo Studio delle Ammoniti del Lias superiore, par MM Clelia Parisch et Clelia Viale (1). Les deux élèves du Prof. Parona ont étudié une grande collec- tion d'Ammonites recueillies en majeure partie par le D' Guido Bonarelli dans le Calcaire rouge ammonitifère de l'Appenin central. Meneghini avait donné une monographie de ces espèces dans un grand travail publié de 1867 à 1881. Mais l'étude des Ammonites a fait depuis cette époque de grands progrès et les espèces nouvelles sont nombreuses. C'est une contribution im- (1) Perugia 1906. Rivista italiana di Paleontologia XII, p. 141-158, 5 pl. photog. HR RICE portante à l'étude du Lias supérieur, du Toarcien d'Orbigny ; voici les formes nouvelles. Lytoceras Italiæ Harpoceras Buranense Hildoceras Urbiniense — Pietralatense _ Caterinae Hammatoceras Bonarellii _ Chelussii Cæloceras Taramellii Collina aculeata Collia hinæ. Bonnes planches en phototypie par M. E. Forma. GDE Notes sur les Oxynoticeras du Sinéemurien supé- rieur du Portugal, avec des remarques sur le G&. Oxynoticeras, par J. F. Pompeck]j (1). Ce travail est destiné à accompagner une étude stratigraphi- que sur le Sinémurien du Portugal par M. P. Choffat. Le type central étudié est l’'Ammoniles oxynotus Quenstedt = 4. maean- drus Zieten, du Lias de la Souabe. (K. Deutsch. Cephal. 1846-1849, p. 98, PI. V, fig. 11). C’est une espèce plate, à ombilic étroit, très involvée, le côté extérieur est aigu, même tranchant. C'est néanmoins, dans ce cadre, une espèce très polymorphe que M. Pompeck]j suit dans les divers pays pour en noter Jes mo- difications locales ; mais comme dans ce genre de recherches on n’a quelquefois à sa disposition que des exemplaires mal conservés et des débris insuffisants, il fait alors précéder le nom qu’il leur donne des abréviations cf. ou aff. Ces indica- tions sont blamées par M. Nôtling, mais M. Pompeckj s’en sert avec autorité. Il maintient pour trois raisons sa manière d'écrire: 1° quand les matériaux sont insuffisants pour créer une espèce nouvelle ; 2° quand les matériaux sont trop incom- plets pour pouvoir être attribués sûrement à une espèce déjà connue ; 3° lorsqu'ils sont trop importants cependant pour être complètement négligés. Quant au genre Oxynoticeras lui-même, il a été établi par Hyatt en 1874 et il a été généralement accepté depuis, mais il (1) Lisbonne 1907. Communicacoès da Com. Serv. Geolog. T. VI, p. 214-238, 2 PI. On re est impossible d'y conserver les deux séries que son auteur y a tracées. De plus, il faut s'en tenir strictement aux espèces de Hyatt et laisser de côté beaucoup de formes introduites par Neumayer et par Uhling qui ne s’y rapportent pas réellement. Une seule série est maintenue, sans avoir égard aux oxygastres et aux amblygastres ; il ne faut pas chercher l’origine du genre dans les Ptychites du Trias, mais bien plus près, dans les Arie- hitidæ du Rhétien et peut être dans le sous-genre Ateroceras du Lias inférieur. Les Oxynoticeras ont leur épanouissement dans le Charmoutien inférieur et le Sinémurien et ils ont donné naissance, vraisemblablement, au groupe de l’4. Amaltheus. Leur gisement stratigraphique est très étroitement limité, ils font leur première apparition dans la zône à Am. obtusum et leur dernière dans la zône à Am. Davaei. Cinquante-quatre espèces ou races sont étudiées et distinguées dans cette note magis- trale. Les espèces du Portugal sont : 1° Oxynoticeras oxynotum cf. Dumortieri: c'est que les échan- tillons du Portugal bien qu'inséparables du type se rappro- chent le plus des échantillons figurés par Dumortier dans ses études sur le Lias de la vallée du Rhône. Il y a en effet toute une critique à faire sur les exemplaires des divers gisements et bas- sins. Le Wurtemberg, la Bavière, les Alpes de Fribourg, l'An- gleterre donnent des échantillons typiques, ceux des Alpes Autrichiennes (Hinlatz près Hallstadt), d'Italie et du bassin du Rhône peuvent constituer une variété notable. 2° Oxynoticeras Choffati m. sp. conf. 4m. abolloense. 3° Oxynoticeras sp. G. D: Note sur l’Infralias de Provenchèeres-sur-Meuse,. — I. Stratigraphie, par P. Thiéry. — II. Vertébrés, par M. Sauvage. — III. Gastéropodes et Pélécypodes, par M. Cossmann (!). Ce travail est une bonne petite monographie des environs de Provenchères-sur-Meuse, avec carte, coupes et planches de (1) Chaumont, 1907. — Broch. 8°, 36. p., 4 pl. phot. APN fossiles. Deux couches bien fossilifères nous intéressent, c'est à: la base un « Bone-Bed » avec débris de poissons et de reptiles appartenant au Rhétien et plus haut un calcaire grisâtre appartenant à l’Hettangien et fort riche en Mollusques. Cette faune rappelle directement celle décrite par Terquem et Piette dans le Lias inférieur de la Lorraine, puis celle récemment étu- diée par M. Cossmann en Vendée et enfin les mêmes horizons du Jurassique inférieur en Angleterre. Voici la liste des espèces décrites et figurées : Striactæonina avena Terq., — turgida Terq., Procerithium plocophorum Coss., — Thieryi Coss., — abcisum Terq., Promathildia turritella Dunker, — sinemuriensis Martin Trypanostylus nudus Munster, Cœlostylina Thieryi Coss., Bourguelia Deshayesi Terq., Eucyclus Chapuisi Terq., — Lamberti Coss., Ataphrus nitidus Terq., Eudianaulax planicallosum Coss., Chartroniella digoniata Coss., Astarte Chartroni Coss., Cardinia exigua Terq., Cardita Terquemi Coss., Cardium Terquemi Martin. C'est avec ces bons matériaux de détail qu'on prépare les vues d'ensemble, et qu’on fait avancer sérieusement la science paléon- tologique. G.°D: Die Ærias im Sudlichen Oberschlesien, par - La Re du à in à Prix d'abonnement-annuel....,...,.....,.... LOS Vi 10 fr. Table des ouvrages analysés dans 10 premières années. 9 fr. Prix des années précédentes (sauf la 1" année qui ne se $ 4 Vend As Se pDAFEMEN T0 ue DU sue monensae 10 fr. 4 É N- | : ESSAIS | PALEOCONCHOLOGIE COMPARÉE 7: Livraison : Cerithiacea, 275 p., 14 pl. phot., 23 fig. dans le texte : Prix pour les Souscripteurs : 25 francs Prix des sept premières livraisons réunies: 150 francs Chacune des livraisons comprend la Monographie séparée d'un cerlain nombre de Familles indépendantes de Gastropodes, avec : tables des matières. L'ouvrage se termine donc avec lapparition de chaque livraison, sans comporter une suile indispensable, et il forme, tel qu’il est, un Manuel partiel de Paléontologie des Mol- lusques.-:En outre, les «Essais de Paléoconchologie comparée » com- prennent également des indica‘ions de nomenclature ou même des figures qui peuvent étre uliles aux Conchyliologistes qui ne s'oc- cupent que des Coquilles actuelles. TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS CETTE LIVRAISON \ 5 * Pages Récolte malacologique de M. Ch. Alluaud en Afrique orientale (1903-1904), par PH.DAUTZENBERG.. . - .. . 1 Description d'une coquille nouvelle de la Fole Atlan- tique française, par Ep. Lamy :........ RS: ee 35 BIDHDErANIe SR UE ou ie PEN TS CR 38 Revue des Publications périodiques... ...... ...... 91 Le Journal parait par trimestre et forme un volume par an PRIX DE L'ABONNEMENT (PAYABLE D'AVANCE) : Pour Paris et pour les départements (reçu franco). 16 fr. Pour l'Etranger (Union postale) id. se AS TE Prix du numéro vendu séparément.............. » fr. - Prix de l'Index des volumes I à XX (reçu franco). 8 fr. Prix de l'Index des volumes XXI à XL id. FOIE S'adresser, pour les communications scientifiques, à M. H. Fiscner, directeur du Journal, boulevard Saint-Mi- chel, 51, à Paris (5° arr.), et pour l'abonnement, payable d'avance, à M. K. R. pe RupevaL, éditeur, rue Antoine Dubois, 4, à Paris (6° arr.). Il est rendu compte des ouvrages de Conchyliologie et de Paléontologie dont deux exemplaires sont adressés au bu- reau du Journal. CORRESPONDANCES ET ÉCHANGES Les correspondances ajant un caractère exclusivement scientifique, ainsi que les offres et demandes d'échange de coquilles faites par les Abonnés, seront insérées gra- tuitement sur la couverture. — Maximum : 4 lignes. Château: oux. — Imprimerie Langlois ) | |, SA LVI — N°? _ Paru le 2» Octobre 1908 Je | 4 | QL* | $ Hi sm JOURNAL “ | CONCHYLIOLOGIE COMPRENANT L'ÉTUDE DES MOLLUSQUES ‘VIVANTS ET FOSSILES PUBLIÉ, DE 1861 À 1898, SOUS LA DIRECTION DE CROSSE & FISCHER CONTINUÉ PAR H. FISCHER, DAUTZENBERG & G. F. DOLLFUS É PARIS | DIRECTION ET RÉDACTION : ADMINISTRATION * H. FISCHER F. R. oe RUDEVAL, Éditeur 51, Boulevard Saint-Michel (V°) : 4, Rue Antoine Dubois (VI°) 1908 ee s _Re a» FX + ANT BOSS 2F} 4 PF ECO MM. SOWERBY et FULTON . ont l'honneur d'informer MM. les conservateurs de Musées des faci- | lités exceptionnelles qu'ils présentent pour fournir aux Musées des spécimens exactement déterminés de Coquilles récentes de Mol- lusques. | . Leur maison a été fondée en 1860 par le directeur actuel, M. G. B. Sowerby, F. L. S., etc., et, depuis lors, elle a acquis presque toutes les collections importantes qui ont été mises en vente. En outre, leur fonds's’est constamment accru des collections des Naturalistes voya- geurs et autres ; aussi est-elle la plus considérable qui existe, à la fois pour la qualité et la quantité. nc ibiatenit le Lol NT Ils attirent spécialement l'attention sur leur longue expérience dans l'étude des Mollusques, dont le nombre des «espèces s’est accru et continue toujours à s’accroitre si rapidement qu'il devient très important de, pouvoir faire ses achats dans une maison de confiance qui est à même de fournir des spécimens en bon état et soigneusement déterminés. L Leurs catalogues, contenant les noms d'environ 12.000 espèces sont envoyés franco aux conservateurs des Musées et aux clients. Adresse: Sowerby et Fulton, Kew Gardens, London. Les auteurs sont priés d'exécuter les dessins des- tinés à être insérés dans le texte, soit à la plume et à l'encre de Chine, soit avec des crayons Wolf sur des papiers préparées Spéciaux, afin que ces dessins puis- sent être reproduits directement Sur Zinc. JOURNAL CONCHYLIOLOGIE 2e Trimestre 1908 MOLLUSQUES TERRESTRES ET FEUVIATILES RECUEILLIS PAR M. A. CHEVALIER A LA COTE D'IVOIRE (190%) Par Louis GERMAIN Les Mollusques qui font l’objet de cette note provien- nent tous de la dernière exploration de M. A. Chevalier, à la Côte d'Ivoire. La plupart ont été recueillis à Soubré, sur les bords du fleuve Sassandra, non loin de la limite Sud de la Grande Forêt Vierge. Les autres habitent le fleuve Comoé tout près de la frontière des possessions anglaises de la Côte de l'Or. Il est à peine besoin de faire ressortir l’intérêt que présentent ces récoltes, la région parcourue par M. A. Chevalier étant à peu près inconnue au point de vue faunique. D'une manière générale, on peut dire que la faune malacologique de la Côte d'Ivoire est la même que celle du Cameroun, si bien étudiée par d’Ailly. Tous les genres sont communs aux deux faunes, comme, d’ailleurs, à toute la partié équatoriale de l'Ouest africain. Les espèces nouvelles, que je signale ici, appartiennent à des genres déjà connus, sauf le Streptaxis Chevalieri pour lequel j'ai dù créer la nouvelle coupe des Artemonopsis. Cette exception n'est, pour moi, qu'apparente et je suis persuadé que des recherches ultérieures feront decouvrir — 96 — de nombreux Artemonopsis dans toute l'Afrique équato- riale. Les espèces les plus intéressantes appartiennent à la famille des Achatinidæ si largement développée en Afri- que. Dans ce groupe, d’une étude si difficile, j'ai apporté une attention toute spéciale à la sculpture du test et, notamment, à celle des tours embryonnaires. Il y a là des caractères d’une grande importance et d’une réelle précision qui facilitent considérablement la séparation, parfois pénible, de genres qui, à ne considérer que leur aspect extérieur, semblent absolument synonymes. Tels sont, en particulier, les genres Subulina, Opeas, Pseudo- peas, Homorus, Pseudoglessula, etc. J'espère d’ailleurs con- tinuer ces recherches et en publier les résultats sous la forme d'un Synopsis illustré de la famille des Achati- nidæ. Genre TROCHONANINA Mousson, 1869 TROCHONANINA ADANSONIÆ Morelet 4848. Helix Adansoniæ MoreLet, Rev. Mag. Zool. Guér.-Mén., p. 351. 1853. — — Mor., Preirrer, Mon. Heliceor. viv., III, p.59, n° 180. 1858. — — MoreLer, Sér. Conchyl. I, Côte occid. Afrique, p. 43, n° 6, t. I, fig. 4. 1859. — — Mor., Preirrer, Mon. Heliceor. viv., IV, p. 33, no 1868.1.— _— — PFrHrrFER, ibid., V, p. 86, n° 273. 1886. Nanina (Trochozonites) — — Pirssry, Man. of Conch., 2°s. Pulm. II, p. 52, PI. XXIV, fig. 3. 4889. — cf. Adansoniæ — Girar», Jorn. sc. math. phys. nat. Lis- boa, III, p. 204, n° 1. 1896. Trochozonites — — p'Arzzy, Moll. terr. eau douce Kamé- roun ; Bih. till K. Swenska Akad. Hand- lingar ; XXII, p. 46. 1907. Trochonanina — — Germain, Moll. Afrique centrale franc., p. 474 et p. 614. ER: : HS Cette espèce se reconnaît facilement, lorsqu'on en pos- sède des échantillons bien complets, à son ornementation sculpturale très particulière: les tours présentent des costulations fortes, obliques, très nettement marquées, même sur les tours embryonnaires. Par contre, les stries spirales sont difficiles à décéler : à un fort grossissement on les retrouve, très effacées, entre les côtes longitudi- nales. Primitivement découvert au Gabon |{Morelet], le Trocho- nanina Adansoniæ a été retrouvé au Cameroun [d’Ailly] et en divers points du bassin du Chari [Mission A. Cheva- lier]. Il vit également dans le Congo français d’où M. Rou- baud m'en a dernièrement adressé de très beaux échan- ‘ tillons. Les exemplaires rapportés par M. A. Chevalier proviennent de Soubré où ils ont été recueillis à terre, sur les bords du fleuve Sassandra. L'un d'eux, qui ne mesure pas moins de 12 1/2 mm. de hauteur, peut-être considéré comme une variété major. Genre STREPTAXIS Gray, 1837 STREPTAXIS (EUSTREPrAXIS) NOBILIS Gray 1837. Sireptaxis nobilis GrAY, Mag. Nat. hist., n.s., [, p. 484. 1818. — — Gr., Pretrrer, Mon. Hel. viv., I, p. 4, n° 3. 1853. —- — — PFrEIFFER, ibid., LIT, p. 286, n° 5. 1859. — — — PFEIFFER, ibid., IV, p. 330, n° 9. 1868. — — — PrEIrFrER, ibid., V, p. 440, n° 11. 1885. — (Eustreptaxis\ — — Tryo, Man. of Conch., 2° s., S Pulm:, 11, p.67, PlXIIl, fig. 41,42) 53, 54, 61, 64 et 68. 1889. — — — BourGulGnarT, Moll. Afriq. équa- tons, p4191: Le seul exemplaire récolté par M. A. Chevalier mesure 22 mm. de hauteur pour 18 mm. de diamètre maximum et 16 mm. de diamètre minimum. Son test, d'abord élé- gamment costulé, n'est plus que strié sur le dernier tour. Soubré, sur le bord du fleuve Sassandra. Sous-Genre ARTEMONOPSIS Germain nov. subg. J’institue le nouveau sous-genre Artemonopsis pour de petites coquilles hyaliniformes, à test mince et brillant, largement ombiliquées, pourvues d'une ouverture non dentée et dont le bord columellaire est à peine réfléchi. Les premiers tours de spire possèdent une sculpture réti- culée très fine ; les tours suivants sont ornés de côtes lamelleuses à peu près régulièrement distribuées ; enfin le dessous de la coquille est presque lisse. Ces Mollusques rappellent les espèces du genre Artemon Beck (1), et, plus particulièrement, celles du sous-genre Ammonoceras Pfeiiter (2), de l'Amérique du Sud. Le nouveau sous-geare Artemonopsis se place au voisi- nage des Colpanostoma Bourguignat (3). STREPTAXIS (ARTEMONOPSIS) CHEVALIER! Germain nov. Sp. (PI. IIL, fig. 4, 2, 3, grossies 4 fois ; fig. 4, grossie 8 fois) 1908. Streptaxis (Artemonopsis) Chevalieri GERMAIN, Bullet. Muséum hist. nat. Paris, €. XIV, p. 125. Testa depressa, aperte perforata ; spira subconvexa ; an- fract. 5 convexi, lente et reguluriter crescentes ; sutura pro- funda separati ; anfract. ultimus subangulatus, ad aper- (1) Beck (H.), Index Molluscor.; 1837, p. 48. (2) Preirrer (L.), Vers. Anordn. Heliceer nat. Grup., Malak. Blâtt., 11, 1855, p. 122. (3) BourGuIGNAT (J.-R.), Moll. Afrique équator., Mars 1889, p. 43; le type est le Colpanostoma Leroyi Bourguignat, loc. cit., p. 8k, PI. I, fig. 1-3. turam descendens. Testa tenuis, nitidula, apice sublævigata ; anfract. apicales tenuiter reticulati ; anfr. normales costis longitudinalibus fleæuosis, obliquis, arcuatis, sat validis, requ- lariter ornati. Apertura obliqua, ovato-transversa, superne angulata, inferne bene rotundata ; peristoma rectum. Color luteo-corneus. Peristoma albescens. Diam. max.: 6 1/4 mm.; diam. min.: 5 1/4 mm.; altit.; 3 mm.; diam. apert.: 2 1/2 mm.; alt. apert.: 2 mm. Coquille déprimée, légèrement convexe en dessus, sub- convexe en dessous, largement et profondément ombili- quée ; Spire composée de 5 tours convexes à croissance régulière, médiocrement rapide ; dernier tour plus con- vexe dessous que dessus (1), nettement subanguleux, des- cendant sur le dernier tiers de son développement et un peu dilaté à l'extrémité ; suture profonde ; sommet gros, obtus et comprimé. Test mince, fragile, presque trans- parent, d'un corné-jaunâtre plus brillant en dessous ; sommet presque lisse ; tours embryonnnaires ornés de stries longitudinales serrées, extrêmement fines, coupées de stries spirales encore plus fines. Sur les tours qui suivent, les stries deviennent de plus en plus fortes et prennent, rapidement, l’aspect de petites côtes lamel- leuses obliques et onduleuses disposées avec une assez grande régularité (PI. II, fig. 2 et 4). En dessous, la co- quille n'offre que des stries longitudinales d’une extrême finesse. Ouverture oblique, ovalaire-transverse, anguleuse en haut, bien arrondie en bas; péristome mince, tran- chant ; bord columellaire blanc, légèrement épaissi et à peine réfléchi sur l'ombilic. Bouroukrou, dans la forêt vierge. Récolté sous les feuilles. (1) Surtout aux environs de l'ouverture, — 1400 — Genre ACHATINA de Lamarck, 1799 ACHATINA ACHATINA Linné 1758. Bulla achatina Linné, Syst. Nat., Ed. X, p. 728, n° 343. 1766. — — Linwé, ibid., Ed. XI{, p. 1186, n° 391. 1774. Buccinum achatinum L., Müccer, Verm. terr. fluv. hist., II, p. 140, n° 332. 1789. Bulla achatina — GMELIN, in Linné, Syst. Nat., Ed. XIIT, p. 3431, n° 32. 4801. Achatina variegata pe LaAmaRck, Syst. anim., s. vert., p. 91. 1822. -- perdix ve Lamarck, An. s. vert., VI, part. IT, p:.127;°n°17 1837. — variegata Lk., Beck, Ind. Moll., p. 75, n° 4. 1338. -- perdix — Dessuayes, in Lamarck, An. s. vert., Ed. II, VIII, p. 294, n° 1. 1848. — variegata — Preirrer, Mon. Helic. viv., Î, p.249, n° 14. 1849. — — — Reeve, Conchb. Ic., V, pl. I, fig. 3, PI. V, fe 3ND: 1851. Helix achatina L., pE FÉRussac, Hist. Moll., t. CXXXI, fig. 1-3, t. CXXXI A, fig. 1-3 et t. CXXXI B. 1853. Achatina variegata Lk., Prcirrer, Mon. Heliceor. viv., III, p. 482, n° 18. 1859. — — — PreiFFER, ibid., IV, p. 600, n° 2. 1868. — = — PFEIFFER, ibid., VI, p. 211, n° 2. 1889. _ — — BourGuIGNarT, Moll. Afriq.équator., p.74. 1904. — achatina L., PicsBry, ©n Tryon, Man. of Conch., 278. Pull, XVII p 9 MR MP MPI EXONENTE fig. u1* Les deux exemplaires rapportés par M. A. Chevalier ont été recueillis à Bouroukrou, dans la forêt vierge (Décembre 1906). Ils sont de très grande taille puisque l'un d'eux n'atteint pas moins de 181 mm. de longueur sur 95 mm.de diamètre maximum et 82 mm. de diamètre minimum. Son ouverture a 105 mm. de hauteur pour 58 mm. de diamètre. Le test, rosé aux premiers tours, est ensuite d'un brun rougeâtre élégamment orné de flam- mules sombres. Sur les deux échantillons le bord colu- mellaire est d’un magnifique rose vif brillant. — 101 — Cette grande espèce est coprophage. M. A. Chevalier, qui m'a signalé ce fait curieux, la dit commune dans la forêt vierge. Elle est bien connue des indigènes qui la considèrent comme édule. Genre PSEUDOTROCHUS H. et A. Adams, 1855. PSEUDOTROGHUS SOLIMANUS Morelet 1848 Bulimus Solimanus MoreLeT, Rev. Mag. Zool. Guér.-Ménev., D'309. 1851. Achalina Sillimana DE FéRuSsAG el DesHAYEs, Hist. Moll., If, p. 152, PI. CXXXVII, fig. 14-15. 1851. — Solimana Mor., PErIr DE LA SAUSSAYE, Journ. de Conchyl., vol. II, p. 267, PI. VIII, fig. 8. 4853. Bulimus — — PrEIFFER, Mon. Helic. viv., III, p. 299, n° 41. 1853. — Sillimani — Preirrer, in Mart. u. Chemn. Syst. Conch. Cab., p. 38, Taf. XXXI, fig. 7-8. 1856. Perideris Solimana — Saurrceworrx, Not. Malac., p. 78. 4858. Achatina — — Morecer, Sér. Conchyl., 1, Côte occid. Afrique, p. 23, n° 20, PI. II, fig. 2. 1859. Perideris — — Preirrer, Mon. Helic. viv., IV, p. 593, n° 5. 1868. — — — PreiFFer, ibid., VI, p. 204, n° 13. 1876. — — — vON MARTENS, Monatsb. Ak. Wiss. Ber- lin, p. 259, Taf. II, fig. 3. 1891. — — — von MARTENSs, Sitz. Ges. naturf. Berlin, p. 31. 1893. — _ — D’Aizzy, Moll. terr. eau douce Kaméroun, p. 82. 1904. Pseudotrochus — — Picssry, in Tryon, Man. of Conch., 2 s., Pulm., XVI, p. 223, n° 3, PI. XV, fig. 64, 65, 66. Le seul exemplaire rapporté mesure: hauteur, 41 mm. ; diamètre maximum: 20 mm.; diamètre minimum: 19 mm.; hauteur de l'ouverture, 17 mm.; diamètre de l’ouverture, 10 mm. C'est donc une forme un peu plus élancée que le type figuré par les auteurs mais qui, par tous ses autres caractères, correspond parfaitement à — 102 — l'espèce décrite par Morelet. La suture est fortement mar- ginée et le dernier tour présente une vague angulosité carénale. Le test est d’un blanc d’albâtre assez brillant avec un bord columellaire rosé (variété unicolor). Bassin du Cavally, à Fort Binger : ?0 septembre 1907. Genre PSEUDOPEAS Putzeys, 1899 PSEUDOPEAS SAXATILE Morelet (PL. II, fig. 5, grossie 4 fois; fig. 6, grossie 20 fois) 1885. Stéenogyra saxalilis MoreLcer, Journ. de Conchyl., vol. XXXIN; p.27, n°8, Pl 1 Gp dE 1906. Pseudopeas saxatile Mor., PrcsBry, in Tryon, Man. of Conch., se, Pulmon-: XVIII Sp MAS ne Pl. XXV, fig.1,2,3,4: Les exemplaires de la Côte d'Ivoire, correspondent bien aux échantillons donnés par Morelet au Muséum d'his- toire naturelle de Paris. Leur test est seulement plus clair, plus transparent, et leur taille légèrement plus forte (longueur maximum : 11 mm. ; diamètre maximum : 3 mm.) (1). Morelet n'a donné aucun détail sur la sculpture de cette espèce. Elle est cependant très caractéristique et permet de classer, sans aucun doute possible, cette coquille dans le genre Pseudopeas. Les tours embryonnaires sont presque lisses ; le premier tour est orné de stries spirales nette- ment marquées, régulières et peu espacées (PI. II, fig. 6); enfin les tours qui suivent ne présentent plus que des stries longitudinales obliques, un peu irrégulières, ser- rées les unes contre les autres, ayant l'apparence de petites lamelles, à peine saillantes. Soubré, sur le bord du fleuve Sassandra. (1) Morelet, doune, comme dimensions, 7-9 mm. de longueur pour 2-2 1/2 mm. de longueur. — 103 — Genre CURVELLA Chaper, 1885 CURVELLA VITREA Germain, nov. sp. (PI. IL, fig. 7, 8, grossies 5 fois) 1908. Curvella vitrea GERMAIN, Bullet. Muséum hist. nat. Paris, t. XIV, p. 126. Testa minuta, ovato-subelongata, angustissime perforata ; anfract. 5 bene convexi, lente crescentes ; sutura impressa ac canaliculata juncti; anfract. ultimus sat ventricosus. Testa tenuis, translucida, nitida ; anfract. apicales sublæves, sequentes stris longitudinalibus irregulariter paululum promi- nentibus et sub suturam magis conspicuis ornati. Apertura elongata, fere verticalis, superne angulata 1/2 altitudinis æquans ; margo columellaris expansiusculus ; peristoma rec- Lum et acutum. Color pallide corneus. Alt.: 51/4 mm.; diam. max. : 2 1/2 mm. ; alt. apert. 2 3/4 mm. Coquille petite, ovalaire un peu allongée, étroitement ombiliquée ; spire composée de 5 tours bien convexes à croissance peu rapide ; dernier tour grand, un peu ventru; suture très profonde, nettement canaliculée ; sommet obtus. Test mince, fragile, transparent, d’un corné brillant, jaune paille clair. Les tours embryonnaires sont presque lisses, les autres ont des stries longitudinales un peu sail- lantes, assez espacées, irrégulières, plus fortes au voisi- nage de la suture et bien atténuées aux environs de l’om- bilic. Ouverture allongée, à peine oblique, bien anguleuse en haut, sensiblement égale à la demi-hauteur totale ; bord columellaire élargi, nettement réfléchi sur l’om- bilic ; péristome mince et tranchant. Cette espèce, qui se rapproche surtout des Curvella ovata — 104 — Putzeys (1) et Curvella Guerini Germain (2), se distingue facilement par les caractères particuliers de sa suture, de son ombilic et de son test. Soubré, bassin du Moyen Sassandra. Genre SUBULINA Beck, 1837 SUBULINA ANGUSTIOR Dohrn 1847. Achatina striatella Purcippr (non Rang), Abbild. Conchyl., Nip 216 09 rar ie 7e 1855. — — Ph., PrEirrer, ©n Mart. u. Chemn. Syst. Conchyl. Cab., p. 341, Taf. XXXVII, fig. 17-18. 1866 Stenogyra (Subulina) angustior Donrn, Malak. Blätt., XII, p- 127. 1868. 4chatina — Dohrn, Pretrrer, Mon. Heliceor. viv.… VI p: 236 tn4474 1876. Stenogyra — — vonMarTens, Monatsb. Akad Wiss. Berlin, p. 262, Taf. III, fig. 14 15. 1890. — — — DAuTzENBERG, Mém. Soc. Zool. France, III, p. 130. 1893. Subulina — — GirARD, Jorn. sc. math. phys. nat. Lisboa, 1II, p. 103, n° 2. 1896. —- — — p'Aizzy, Moll. terr. eau douce Kaméroun, p. 111. 1906. — — — Prcsery, ?n Tryon, Man.of Conch., 2e s., Pulm., XVIII, p. 78, n° 6, PI. Il, fig. 96, 98 à 101. Cette espèce, qui paraît commune dans la forêt vierge, est très variable, tant au point de vue de la forme générale qu'au double point de vue de la coloration et de la taille. La forme la plus répandue dans les régions explorées par M. A. Chevalier est une variation elata, à spire très subulée au test d'un très beau blanc laiteux brillant, atteignant (1) Purzeys (S.), Diagnoses coq. nouv. Congo, Annales (Bull. des Séances) Soc. roy. Malacol. Belgique, XXXIV, 1899, p. LVIIT, fig. 10 [Hapalus ovatus]. (2) GerMaAIN (L.), Contribut. faune malacol. Afrique équat., Bullet. Muséum. hist. nat. Paris, t. XIII, 1907, p. 7, fig. 26. or 0 + A — 105 — jusqu’à 25 mm. de longueur pour 6 mm. de diamètre maximum. D’autres échantillons sont beaucoup plus glo- buleux (longueur : 21 mm., diamètre maximum : 8 mm.); mais il y a, entre ces deux types extrêmes, un tel nombre de formes intermédiaires qu'il est absolument impossible de séparer utilement des variétés. Les sutures sont plus ou moins crénelées, ce caractère élant beaucoup plus marqué sur les individus de couleur claire. Les tours embryonnaires sont presque lisses, les autres présentent des stries longitudinales fines, obliques, serrées et irrégulières. Enfin la couleur du test varie du blanc pur brillant au fauve clair ou café au lait. Nombreux exemplaires recueillis à terre, près de Soubré sur le bord du fleuve Sassandra. SUBULINA STRIATELLA Rang 1831. Helix striatella RAnNG, Ann. sc. natur., XXIV, p. 38» no PI STI fie #7: 4839. Subulina — Rg., Beck, Ind. Moll., p. 77, n° 3. 1853 Achatina — — Pretrrer, Mon. Hel. viv., III, p. 500, n°4111 1859. — _ — PFreitrre, ibid., IV, p. 616, n° 419. 1866. — pelrenensis MorEezer, Journ. de Conchyl., vol. XIV p. 161. 1860. Stenogyra (Subulina) strialella Rg., Dourx, Malak. Blatt., p.127: 1868. Achatina — — Morecer, Moll. terr. fluv. Voy. Welwitsch., p. 79, PI. VII, fig. 2. 1868. = — — Preirrer, Mon. Hel. viv., VI, p- 236, n°179: 1882. — (Subulina) — — Greer, Zool. Anz. V, p. 519. 1888. Stenogyra (—) — — CrossE, Journ. de Conchyl., vol. XX VI, p. 25 et p. 302. 1893. Subulina — — (Girarb, Jorn. sc. math. phys. nat. Lisboa, III, p. 103, n° 1. 1906. — — — PicsBry, ©% Tryon, Man. of Conchal 0 %s -MPulme XVIII p 75; PI. XI, fig: 89, 90, 94, 92. 1908. — — — GERMAIN, Bull. Mus. hist. nat. Paris, t. XIV, p. 62. — 106 — Le Subulina striatella vit avec le Subulina augustior mais reste toujours beaucoup moins polymorphe que cette der- nière espèce. Sa coloration est généralement d'un marron jaunâtre un peu ferrugineux et, plus rarement, d'une teinte grise légèrement bleuâtre. Les dimensions, chez les adultes, varient peu: longueur totale: 20 1/2—21—22mm.; diamètre maximum : 5 1/2—5 3/4—6 mm. Les deux espèces sont évidemment voisines. Cependant, on séparera facilement le Subulina striatella : à sa forme plus régulièrement allongée ; à sa spire beaucoup moins subulée dont les tours, généralement plus convexes, sont séparés par des sutures plus profondes ; à son test plus solide ; enfin surtout à la sculpture particulière de son test. Ici les tours embryonnaires sont presque lisses, avec sutures crénelées ; tous les autres tours sont, au contraire, ornés de petites côtes lamelleuses, fines, subégales, serrées, obliques et régulièrement distribuées. Cette sculpture qui se voit très bien au microscope, permet de déterminer cette espèce avec une précision pour ainsi dire mathéma- tique (1). J’ajouterai que les Subulina striatella et S. angus- tior vivent dans les mêmes localités, les colonies des deux espèces étant intimement mêlées; or je n’ai pu, daus les matériaux recueillis par M. A. Chevalier, trouver un seul spécimen ambigu. Il est donc incontestable qu'il s’agit ici de deux Subulines voisines mais parfaitement distinctes spécifiquement (2). Assez nombreux échantillons recueillis par terre, à Sou- (1) Les figures 90-91, Planche XI, du Manuel de Tryon [Vol. XVIII, 1966] rendent bien l'aspect de la sculpture du test; les petites lamelles sont seulement un peu trop accentuées dans la partie du dernier tour située sous la vague carène médiane. (2) Les échantillons de cette même espèce, recueillis par M. Ch. Gra- vier à l'ile de San-Thomé [GEerMaIX (L.),Mollusques Terrestres recueillis par M. Ch. Gravier à l'ile de San-Thomé, Bull. Mus. hist. nat. Pa- ris, 1908, t. XIV, p. 62] présentent les mêmes caractères ; ils sont seulement de taille plus petite, leur longueur ne dépassant pas 15 mil- limètres, À nant POP PF PT ER — 107 — bré (bassin du moyen Sassandra), en compagnie de Subu- lina angustior Rang. Genre PSEUDOGLESSULA Bættger, 1892 PSEUDOGLESSULA FiscHERI Germain, nov. Sp. (PI. III, fig. 9, 10, grossies 3 fois 1/2; fig. 11, grossie 7 fois; 1908. Pseudoglessula Fischeri GErRMAIN, Bullet. Mus. hist. nat. Paris, t. XIV, p. 126. Testa angustissime et semiobtecte perforata ; spira conica apice obtusa et compressa ; anfract. 6 convexi, lente cres- centes ; sutura impressa separati; anfract. ultimus sat cari- natus ad basim paululum dilatatus. Testa solida, opaca, requ- lariter costulata ; costis lamellosis, obliquis et undulatis, infra carinam valde attenuatis ornata. Apertura ovata, superne angulata ; columella sat contorta, ad basim truncata : peris- toma rectum et acutum. Color castaneo-fuscus. Diam. max. : 5 mm.; diam. min.: 4 1/2 mm. ; alt.: 10 mm. ; alt. apert. : 3 3/4 mm. ; diam. apert. : 3 mm. Coquille conique, peu allongée; spire composée de 6 tours convexes à croissance peu rapide; dernier tour grand, un peu élargi, garni d’une carène médiane d'abord bien accusée et un peu saillante, devenant obsolète aux environs de l’ouverture ; sommet obtus, arrondi et com- primé; suture simple, profonde. Test solide, opaque, d’un brun fauve assez foncé, non brillant, orné de petites côtes lamelleuses relativement espacées, onduleuses, assez régulièrement distribuées et très nettement visibles même sur les tours embryonnaires. Au dernier tour, ces côtes s’arrêtent à la carène, excepté aux environs immé- diats de l'ouverture où elles ne s’atténuent qu'aux abords de lombilic. Ouverture petite, ovalaire, anguleuse en — 108 — haut, bien arrondie en bas ; ombilic étroit, partiellement recouvert; columelle légèrement incurvée, tronquée à la base ; péristome mince et tranchant. Cette très belle coquille ne peut se confondre avec aucune espèce actuellement connue. Elle ne peut être rapprochée que des Pseudoglessula abetifiana Rolle (1) et Pseudoglessula diaphana Putzeys (2), mais ces deux der- nières ne sont pas ombiliquées et leur taille est, au moins, deux fois plus forte. Soubré, bassin du Moyen Sassandra. Genre AMPULLARIA de Lamarck, 1799 AMPULLARIA OVATA Olivier 1804. Ampullaria ovata OLivier (non Morelet}, Voy. Emp. Otto- man, II, p. 39, PI. XXXI, fig. 1. Variété Welwitsehi Bourguignat. 1868. Ampullaria ovata Morecer, Moll. terr. fluv. voy. Wel- witsch., p. 94, n° 73, PI. IX, fig. 40. 1879. — Welwitschi BourGuiGnar, Moll. Egypte, Abyssinie, Zanzibar, etc., p. 31 et p. 32. 1889. — — BouRGUIGNAT. Moll. Afriq. équator., p. 168. C'est avec raison que Morelet rapproche cette coquille de l’Ampullaria ovata Olivier. La Welwitschi diffère du type par sa taille plus petite, sa forme plus globuleuse et sa spire toujours moins élevée dont les tours sont, en outre, moins étagés. Hauteur : 43 mm.; diamètre maxi- (4) Rozce (H.), Eine neue Pseudoglessula, Nachr. Malakozool. Gesells., XXV, 1893, p. 96. (2) Purzeys (S.), Diagnoses espèces nouv. Congo, Annales (Bull. des Séances) Soc. malacol. Belgique, XXXVI, 1901, p. XXXV, fig. 7 8. — 109 — mum : 43 mm., diamètre minimum : 3! mm.; hauteur de l'ouverture : 35 mm., diamètre de l’ouverture : 20 mm. Fleuve Comoé. M. R. Chudeau a également recueilli, dans le Niger, plusieurs spécimens de cette variété qui est, dans l’Afrique occidentale, la forme représentative de l'Ampullaria ovata du bassin du Nil. Genre LANISTES Denys de Montfort, 1810 LanisrEes Li8ycus Morelet 1818. Ampullaria lybica MoreLerT, Rev. Mag. Zool. Guér.-Ménev., p. 364. 1851. — — Mor., Puaicippr, Ampull. 2n Mart. u. Chemn., Syst. Conch. Cab., p. 25, Taf. VI, fig. 8. 1851. _ — Morecer, Sér. Conchyl., I, Côte occid. Afrique, p. 28, n° 29, PI. III, fig. 9. 1876. Lanistes — Mor., VON MarTens, Monatsb. Akad.. Wiss. Berlin, p. 270. 1879. Meladomus — — BourGuiIGNaT, Moll. Egypte, Abyssinie, Zanzibar, etc., p. 38. 1889. — — — BourGuiGNaT, Moll. Afriq. équator., p. 176. 1896. Lanistes — — Db'Aizzy, Moll. terr. eau douce Kamé- roun, p. 123. Les premiers tours de spire sont ordinairement érodés. Sur un des exemplaires, recueilli mort, l’'épiderme, qui est extrêmement mince et d'un brun jaunâtre, se détache très facilement de la coquille, du moins au dernier tour. Le test paraît, en dessous, d'un blanc laiteux légèrement brillant, garni de stries très obliques et irrégulières. Fleuve Comoëé, près des rapides, mars 1907. — 110 — Genre CLAVIGER Haldemann, 1842 CLaviGer MATONI Gray 1791. Murex fuscus GMELIN, in Linné, Syst. nat., Ed. XIII, p. 3561, n° 139. 4831. Melania Matoni GrAY, Zool. Misc., p. 10. 1843. — fusca Gm., Parcippr, Abbild. Conchyl., I, p. 59, Taf. II, ñg. 1. 1860. -— — — Reeve, Conch. Ic., XII, sp. 200. 1860, — nutans REEVE, ibid., sp. 215. 1860. — lorica REEvE, ibid., sp. 198. 487%. Claviger Matoni Gray, Brort, Melan., in Mart. u. Chemn., Syst. Conch. Cab., p. 366, Taf. XXX VII, Gg. 3, 3 a-f, fig. 4, 4 a-b. 1896. — — — D'AiLLy, Moll. terr. eau douce Kamé- roun, p. 122. Côte d'Ivoire ; dans un ruisseau près de Bouroukrou. CLAVIGER AURITUS Müller 4774. Nerita aurita MôLLer, Verm. terr. fluv. hist., Il, p-192, n°379: 4789. Strombus — Müll, Gmeuin, ?n Linné, Syst. nat., Ed. XIII, p. 3522, n° 43. 1792. Bulimus — — BRUGUIÈRE, Encycl. méth., Vers, I, p.331, n° 58. 1801. Melania — — DE FÉRUSSAC, Syst. Conchyl., p. 73, n° 4. 4822. Pirena = — DE LamARCK, An. s. vert., VI, part. II, p:.470 n°33; 1830. Melania tympanotomos Desnayes, Encycel. méth., II, p. 426, n° 12. 1838. Pirena aurila Müll., Deshayes, în de Lamarck, An. s. vert., Ed. Il, VIIL, p. 501, n° 5. 1858. Melania — — MorEeLreT, Sér. Conchyl., 1, Côte occid. Afrique, p. 31. | 4874. Claviger — — Bror, Melan., în Mart. u. Chemn. Syst. Conch. Cab., p. 361, n° 3, Taf. XXXVI, fig. 7, 7 a-c ; Taf. XXXVII, fig. 2 et fig. 7-7 a. Nombreux échantillons, de petite taille, de cette espèce bien connue. Ils proviennent tous de la lagune de Binger- ville, à l'embouchure du fleuve Comoé. | — A1 — Genre NERITINA de Lamarck, 1809 NERITINA OWENI Gray 1828. Neritina Oweniana 1838. — — Gr. 1855. — — — 1855. — _— — 1879. — = = 1887. — — — 1896. — — — Gray, ?2n Wood, Ind. Test. Suppl., p. 132, fig. 8. DEsHaYEs, ?2n de Lamarck, An. s. vert., Ed. II, VIII, p. 582, n° 28. SowErBy, Thes. Conchyl., II, p. 519, PI. CXIV, fig. 168. REEvVE, Conch. Ic., IX, PI. XIII, fig. 59. VON MARTENS, Gatt. Neritina, 1n Mart. u. Chemn., Syst. Conch. Cab., p. 75, n° 39, p. 278, Taf. IX, fig. 14-17. SMmiTH, Proc. Zool. Soc. London, p. 566. D'AILLY, Moll. terr. eau douce Kamé- roun, p. 126. Tout d'abord signalée à Fernando-Pô [Fraser] puis au Cap Palmas, cette espèce a été retrouvée dans les rivières du Cameroun par Johnston [Smith] et Sjôstedt [d’Ailly|. Elle paraît abondante dans le fleuve Sassandra d’où M. A. Chevalier en a rapporté une dizaine d’échantillons. Genre ÆTHERIA de Lamarck, 1807 ÆTHERIA ELLIPTICA de Lamarck 4807. Ælheria elliptica 1907. — — Lk,. DE Lamarck, Ann. Mus. hist. nat. Paris, pp. 401-404, PI. XXIX, XXX, XXXI et XXXII. GERMAIN, Moll. terr. fluv. Afrique cen_ trale française, p. 547. Je renvoie, pour la synonymie de cette espèce, dans laquelle je fais rentrer toutes les Ætheries actuellement connues, au mémoire récent de mon ami le Dr R. An- 2 mit thony (1) et à mon travail cité sur les Mollusques de l'Afri- que centrale française. Exemplaires de petite taille — ils ne dépassent pas 62 mm. de longueur maximum — recueillis dans le fleuve Comoé (février-mars 1907). Genre UNIO Philippsson, 1788 Unio (NobuLARIA) FAIDHERBEI Jousseaume 1886. Reneus Faidherbei JoussEAUME, Bull. Soc. Zool. France, XI, p. 483, PI. XII, fig. 5-5 a. 4890. Unio (Reneus) — Jouss., DAUTZENBERG, Mém. Soc. Zool. Erance, IL, p. 134. 1900. Nodularia renea (part.) Simpson, Synopsis of Naiïades, Proc. U. S. Nat. Mus., XXII, p. 822. L'Unio Bakoyi décrit, en 1882, par le Dr A. T. de Roche- brune (2) est, fort probablement, la même espèce. Le type de l’auteur qui fait partie des collections du Muséum de Paris, est une coquille longue de 35 mm.,haute de 19 mm. — à 11 1/2 mm. des sommets, — épaisse de 13 mm., pré- sentant les principaux caractères de l’Unio Faidherbei et, notamment, le même mode de convexité des valves avec épaisseur maximum voisine des sommets. Le bord supé- rieur est, seulement, moins remontant, ce qui donne à la coquille un aspect un peu plus allongé.Je ne puis trancher définitivement la question en l'absence de matériaux de comparaison suffisants. Le test des exemplaires recueillis par M. A. Chevalier est d’un brun marron assez foncé ; la nacre est bleuâtre, bien irisée. Longueur totale : 36 1/2 mm. ; hauteur maxi- (1) Antony (R.), Étude monographique des Ætheridæ ; Annales Soc. roy. Zool. et Malacologique Belgique, XLI, 1906 (paru fin décembre 4907), pp. 322-430, PI. XI-XII. (2) RocHEBRUNE (D: A. T. pe), Sur quelques espèces du Haut-Sénégal, Bull. Soc. Philom. Paris, 7° série, VI, 1882, p. 33; tirage à part, p. 2. — 113 — mum : 20 1/2 mm. à 11 mm. des sommets; épaisseur maximum : 14 mm. Un échantillon jeune, dont les valves sont des plus minces, le test plus clair et la nacre rosée rappelle beaucoup l’Unio(Nodulariu) Reneus Jousseaume(1) espèce que Simpson réunit à l’'Unio Faidherbei. Ici encore, le manque de séries assez nombreuses ne permet pas d’é- mettre une opinion définitive. Soubré, dans le fleuve Sassandra ; 22 juillet 1907. Genre SPATHA Lea, 1838 SPATHA (LEPTOSPATHA) SENEGALENSIS Lea 1859. Anodonta senegalensis LEA, Proc. Acad. nat. sc. Philadelphie, III, p. 154. 1859. - dahomeyensis Lea, ibid., HI, p. 154. 1860. — senegalensis Lea, Journ. Acad. nat. sc. Philadelphie, IV, p. 260, PI. XLI, fig. 140. 1860. — _ dahomeyensis Lea, ibid., p. 261, PI. XLI, fig. 441. 1860. _ senegalensis Lea, Observ. Genus Unio, VII, p. 78, PI. XLI, fig. 140. 1860. — dahomeyensis Lea, ibid., VII, p. 79, PI. XLI, fig. 141. 1867. Anodon senegalensis Lea, REeeve, Conch. Ic., XVII, pl. XI, fig. 35. 1870. — — — Reeves, ibid., XVII, pl: XXXIII, fig. 430. 1870. Margaron (Anodonta) — LEA, Syn. of Naïades, p. 82. 1870. — — dahomeyensis Lea, ibid., p. 82. 1873. Anodonta — Lea, CLessiN, ?n Mart. u. Chemn., Syst. Conch. Cab., p. 103, Taf. XXXI, fig. 5-6. 1873. — senegalensis Lea, CLessin, ibid., p. 103, Taf. XXXI, fig. 7.8. 1886. Mutelina senegalica JoussEAUME, Bull. Soc. Zool. France, XI, p. 488. 1890. Spatha — Jouss., PaArrez, Conch. Sammil., III, p. 188. 1900. — dahomeyensis Lea, Simpson, Syn. of Naiades, Proc. U.S. Nat. Mus. XXII, p. 900. (4) Jousseaume (D'), Coquilles du Haut-Sénégal, Bull. Soc. Zool. France, XI, 1886, p. 482, PI. XII, fig. 4a-4b ; tirage à part, p. 12. — 114 — Le nom de senegalensis doit être adopté, de préférence à celui de dahomeyensis, puisque c’est lui qui, dans les travaux de Lea, est imprimé le premier. Un exemplaire jeune ne mesurant encore que 52 mm. de longueur, 25 1/2 mm. de hauteur maximum et 16 mm. d'épaisseur maximum. Il a été recueilli, avec l'Unio Faid- herbei, à Soubré, dans le fleuve Sassandra. SPATHA (LEPTOSPATHA) STUHLMANNI VOn Martens 1897. Spatha Stuhlmanni von MaRTENs, Beschalte Weichth. Ost- Afrik., p. 250, figuré à la même page. 1900. — — Mart., Simpson, Syn. of the Naïades, Proc. U. S. Nat. Mus., XXII, p. 900. Variété comoeensis Germain n. var. (PI. IL, fig. 12) 4908. Spatha Stuhimanni var. comoensis GERMAIN, Bullet. Muséum hist. nat. Paris, t. XIV, p. 127. Il m'a paru impossible de séparer spécifiquement cette coquille de l’espèce de von Martens dont elle possède les principaux caractères; mais elle s’en distingue facilement: par sa forme très notablement moins allongée (1); par sa région antérieure plus régulièrement convexe avec un angle antéro-dorsal plus saillant; enfin par sen bord supérieur plus convexe. Longueur maximum : 62 mill.; longueur de la région antérieure : 23 mm. ; longueur de la région postérieure : 41 mm. ; hauteur maximum: 36 mm., à 14 mm. des sommets ; épaisseur maximum : 24 1/2 mm. Le test est solide, brillant, vert olive près des sommets, brun jaunacé inférieurement ; les stries d’accroissement (1) Pour une hauteur maximum de 36 mm.,un Spatha Stuhlmanni typique aurait au moins 72 mm. de longueur alors qu’un exemplaire de même hauteur de la variété comoeensis n’atteint que 62 mm. de longueur maximum. RES MAUR ile l) — 115 — sont assez fortes et irrégulières ; enfin la nacre, très irisée, est légèrement saumonée. Habite le fleuve Comoé. Genre MUTELINA Bourguignat, 1885 MUTELINA COMPLANATA Jousseaume 1886. Mutelina complanata JousseAuME, Bull. Soc. Zool. France, XI, p. 489, PI. XIII, fig. 1-1 a. 1890. — — Jouss., DAUTZENBERG, Mém. Soc. Zool. France, III, p. 261. 1900. Spatha — — Simpson, Syn. of Naïades, Proc. U. S. Nat., XXII, p. 900. 1907. Mutelina — — GERMAIN, Moll. Afriqg. centr. franc. p. 573. Les valves, très minces et fragiles, ont une apparence légèrement soyeuse ; elles sont garnies de stries fines, subégales, et de quelques légers chevrons au voisinage immédiat des sommets. L’épiderme, qui est d’un brun marron un peu brillant, passe au vert à la région posté- rieure ; il est très mince, s’exfolie facilement et laisse voir le test de la coquille, d'un beau rose saumoné. La nacre est bien irisée, d'un rose vif, sauf vers le bord inférieur où elle devient bleuâtre. Longueur : 36 mm. ; hauteur maximum : 48 mm. ; épaisseur maximum : 10 mm. Soubré, dans le fleuve Sassandra. — 116 — NOTE SUR L'EULIMA PTILOCRINICOLA Par le Marquis de MONTEROSATO M. P. Bartsch a dernièrement publié dans les Procee- dings of the U. S. National Museum, june 1907, un article intitulé : À new parasitic Mollusk of the genus Eulima. Ce travail est accompagné d'une belle planche. La nouvelle espèce qu’il appelle Eulima ptilocrinicola, est singulière par son existence parasite « a truly pa- rasitic species», circonstance qui n'aurait pas été signa- lée jusqu'ici dans ce genre, et par son analogie avec les Stylifer. L'auteur dit que cette coquille vit sur le Ptilo- crinus pinnatus Clark. qu’elle est un Mollusque des grandes profondeurs (1588 fathoms) des côtes de la Co- lombie Britannique et qu’elle fait partie des collections du Musée de Washington. En lisant cet article, j'ai été surpris d’abord de l'asser- tion que les Eulima ne seraient pas de formes parasites, bien qu'il soit généralement connu que les Eulima, sur- tout les petites, celles de la section que j'ai nommée Vitreo- lina, se trouvent en commensalisme sur les Oursins. En outre, les Eulima de la section que j'ai appelée Acicularia, vivent quelquefois dans l’épaisseur du sac des Ascidies ou bien dans les Astéries et les Comatules, d'où le nom de E. comatulicola, que le Dr Graff a imposé à une espèce de la Méditerranée. Mais ce qui est plus remarquable pour moi, c'est la res- semblance de l'E. ptilocrinicola, avec une espèce peu connue, à cause de sa rareté, des profondeurs de la mer qui baigne Palerme, et signalée originairement du dépôt classique des fossiles de Ficarazzi (Sicile), dépôt appelé 8 cd RP D — 117 — frigidien par le Marquis de Gregorio : l’Eulima piriformis de Brugnone (Misc. Malac., Palermo, 1873, p. 7, f. 5). Sur l'identité entre les spécimens fossiles de Ficarazzi et les spécimens de Palerme vivants ou morts depuis peu de temps, il n'y a aucun doute. Dans un article sur les coquilles draguées dans les pro- fondeurs de la mer de Palerme, inséré dans le Naturalista Siciliano, 1890, p. 15, j'ai dit quelques mots sur les parti- cularités de cette curieuse coquille et, frappé par son ana- logie avec les Stylifer, analogie constatée depuis par M. Barisch pour l'E. ptilocrinicola, j'ai proposé le nom générique de Sabinella, diminutif de Sabina, sorte de jave- lot, en raison de sa forme aigue et de sa large base. L'Eulima piriformis est aussi signalée par Jeffreys, dans les Moll. of the Lightning Expedition, 1884, comme de la Baie de Biscaye et d’autres localités, mais l'identification me semble forcée et peu satisfaisante, à en juger par la figure donnée, qui n’a pas les tours convexes et l'ouver- ture évasée du vrai piriformis. Egalement, dans le grand ouvrage sur les coquilles du « Challenger » du Rev. R. B. Watson, la figure ne corres- pond pas à l'espèce en question. En conclusion, l'Eulima ptilocrinicola devient une espèce de Sabinella, genre qui comprend d’autres formes vrai- semblablement toutes parasites. Voici comment je classerais les espèces de ce groupe : Genre SABINELLA MonTERosATO, n Naturalista Siciliano, 14890, p. 15. Coquille ayant quelques ressemblances avec les Styli- fer et les Eulima. Tours convexes ; ouverture évasée et à peine bordée extérieurement ; apex atténué; opercule absent. — 118 — I. Sabinella piriformis — Eulima piriformis BRUGNONE, Miscellanea Malacologica, Palermo, 1873, p. 7, f. 5 (mé- diocre ; type fossile de Ficarazzi). — E. piriformis MonterosaTo, Boll. R. Comitato Geologico, Roma, 1877, p. 11 (fossile de Ficarazzi). — Sabinella piriformis MonrerosatTo, Nat. Siciliano, 1890, p. 15 (vivante de Palerme). — E. piriformis Locarp, Moll. «Travailleur » et « Talis- man », 1897, p. 425 (vivante, Atlantique). Sabinella piriformis Brugnone, grossi six fois, d'après un spécimen vivant de Palerme (coll. Monterosato). IT. Sabinella ptilocrinicola — Eulima ptilocrinicola Barrscu, Proc. U. S. National Museum, Washington, 1907. p. 555, pl. LIIT (vivante à 1588 fathoms, British Columbia). IT. Sabinella ? latipes = Eulima latipes Warson, Exp. du « Challenger », 1886, p. 515, pl. 36, f. 3 (vivante à Torres Strait). IV. Sabinella ? fusco-apicata —= Eulima fusco-apicata JEFFREYs, Moll. du « Ligthning » 1868-70, p. 369, pl. 38, f. 5 (Atlantique et Méditerranée). — Eulima fusco-apicata DAurzeNserG, Faune Malac. Açores, 1882, p. 58, pl. 4, f. 4 (optime ; Açores), — E. apicofusca Locarp, Moll. du « Travailleur » et du « Talisman », 1897, p. 42% (Atlantique). Mis DE M. — 119 — HELIX CHAIXT michaua (emend.) monstr. SinistrorSUMm nov, Par Ph. DAUTZENBERG Nous devons à M. le Général de Lamothe la communi- cation du beau spécimen senestre que nous représentons ici et qui fait partie de sa collection. Il provient des mar- nes pliocènes de Hauterives (Drôme) dont la faune con- Helix Chaixi Michaud monstr. sinistrorsum nov. chyliologique a été étudiée par G. Michaud dans divers mémoires publiés en 1855, 1862, 1876 et 1877. Bien que l’Helix Chaixi ne soit pas rare dans ce gisement, nous ne Croyons pas qu'aucun autre cas de sinistrorsité ait été signalé jusqu’à présent chez cette espèce. Ph; D; — 120 — BIBLIOGRAPHIE Un cas de siphon supplémentaire chez une Lutraria elliptica Lmck., par R. Anthony (1). M. Anthony a observé un individu de Lutraria elliptica dont le siphon expirateur présentait sur sa paroi dorsale un pro- longement offrant l'aspect d’un petit siphon supplémentaire, d'ailleurs imperforé. Ed. L. The Philippine Mollusks of the Genus Planorbis, by P. Bartsch (2). L espèces de Planorbis ont été trouvées aux Philippines : Pla- norbis (Gyraulus) Mldff., Luzon ; PI. (Gyraulus) mindanensis n. sp., Mindanao; PI. (Helicorbis) luzonicus Mlldff., Luzon ; PI. (Helicorbis) Mearnsi mn. sp., Mindanao. Ed. L. wwe new Land Shells from Mexico, by P. Bartsch (3). Cette note renferme la description de deux nouveaux Dry- maeus mexicains : Dr. Herrerae mn. sp. et Dr. Herrerae vera- cruzensis mn. subsp. E Ed. L. (4) Brochure in-8° de 5 pages. Extrait des Archives de Zoologie Expérimentale eb Générale, [4], vol. VII, 1907. (2) Brochure in-8°, de 3 pages. Extrait des Proceedings of the United States National Museum, vol. XXXII, 1907, (3, Br. in-8°, de 2 p., ibid. — 121 — The Philippine Pond Snaiïls of the Genus Vivi- para, by P. Bartsch (1). 19 formes de Vivipara ont été observées aux Philippines : V. angularis Müll., Luzon, V.mindanensis bagangensis, n. — angularis burroughiana Lea, subsp., id., id — buluanensis n. sp., id., — angularis philippinensis | — carinata Rve, Luzon, Nev., id., — Cumingi (Hanl.) Rve., id., — zamboangensis mn. sp.,Min- |; — Mearnsi m. sp., Mindanao, danao, | — Mearnsi mitamisensis mn. — zamboangensis tubayensis | subsp, id., n. subsp., id., | — pagodula mn. sp., id., — zamboangensis davaoensism. | — Gilliana mn. sp., id., subsp., id., — lanaonis mn. Sp., id., — zamboangensis surigensis m. | — polyzonata Fr., Luzon, subsp., id., | — mainitensis m. sp., Min- — mindanensis mn. Ssp., id., danao. Ed. EL. New Mollusks of the Family Vitrinellidae from the West Coast of America, by P, Bartsch (2). Dans cette note sont décrites et figurées ies 11 coquilles sui- vantes : Vitrinella Oldroydi mn. sp., California, -— Eshnauri n. Sp., id. — alaskensis m. sp., Alaska, — (Docompnhala [nov. subg.]) Stearnsi mn. sp., Cali- fornia, — {Docomphala) Berryi mn. sp., id., Cyclostrema Xantusi m. sp., Basse Californie, — diegensis nm. sp., Californie Circulus cosmius m. sp., Equateur, — cerrosensis m. sp., Basse Californie, (1) Br. in-8°, de 16 p. avec 2 planches. Extrait des Proc. U. S, Nat, Mus., vol. XXXII, 1907, (2; Br. in-8°, de 10 p., ibid, — 122 — Cyclostremella californica m. sp., Californie, Scissilabra [nov. gen.] Dalli n. sp., id. Ed. L A new parasitic Mollusk of the Genus Eulima, by P. Bartsch (1). Il s’agit d’un nouvel Eulima, E. ptilocrinicola m. sp., trouvé, au large de la Colombie Britannique, fixé par la trompe en para- sitisme sur un Crinoïde de mer profonde (Ptilocrinus pinnatus Clark) (2). Ed. L. Nova Guinea: Mollusques terrestres et fluvia- tiles, par A. Bavay (3). Ce travail est consacré à l'étude des matériaux malacologi- ques provenant de l'Expédition Néerlandaise en Nouvelle Guinée et recueillis par M. de Beaufort. Dans la planche qui accom- pagne ce mémoire est figuré, pour la première fois, le type de Paludina tricostata Lesson, 1830 (— P. costata Quoy et Gai- mard, 1832), espèce à laquelle on peut rattacher comme variétés les P. angularis Phil. (non Müll ) et P. bourroughiana Lea, et dont M. Bavay fait connaître en plus deux variétés multifuni- culata et elegans mn. varr. Plusieurs autres formes nouvelles sont également décrites : Paludina laevigata m. sp., lac Jamur. Bithinia Beauforti m. sp., lac Sentani, Melania lirata Bens. var. laevis mn. var., Manikion, M. tuberculata Müll. var. texturata m. war., lac Sentani, Helix (Coliolus) compressa m. sp., fleuve Tami, H. (Papuina) Beauforti m. sp., Wendesi, et var. alba, H. (Papuina) pallens mn. sp., Wendesi, (1) Br. in-8’, de 2 p., avec 1 planche. Extrait des Proc. U. S. Nat. Mus., vol. XXXII, 1907. (2) Voir plus haut, p. 116, la note de M. de Monterosato. (3) Fascicule in-4°, de 24 pages, avec une planche. Extrait de Nova Guinea (Résultats de l'Expédition Scientifique Néerlandaise à la Nouvelle Guinée), vol. V, Zoologie, Leiden, 1908. f 1 4 , — 123 — H. (Polygyra) microdiscus m. sp., baie d'Humboldt, Nanina simplex nm. sp., Moaif, N. (Hemiplecta) Wichmanni m. sp., baie Triton, Trochonanina adulla m. sp., Tukaburu, Helicarion pygmaeus m. sp., mont Cyclope, Omphalotropis mapianus mn. sp., île Mapia, et var. r'ubens, Unio Beauforti m. sp, lac Sentani. Ed. L. On the Anatomy of Tagelus gibbus and #. divi- sus, by H. H. Biloomer (1). L'auteur décrit chez les Tagelus gibbus et divisus Spengl. les caractères extérieurs, la musculature du manteau et du pied, le tube digestif, le système nerveux. Ed. L. Die ersten Landschnecken von der Insel Tha- sos, von Prof. 1° @. Boettger (2). M. le Prof’ Boettger donne dans cette note la liste de 13 Mol- lusques terrestres recueillis par M. E. Speidel dans l'ile de Thasos, dans le nord de la mer Egée, et comprenant trois formes nouvelles: Helix (Gonotosma) lens Fér. var. insularis n. var., À. (Helicogena) Speideli m. sp., Clausilia (Idyla) thes- salonica Rssm. var. thasia nm. var. Ed. L. Ueber Vivipara diluviana (Kunth), von Prof. S. Brusina (3). M. Neumayÿr avait émis en 1888 l'avis que des Paludines trou- vées à Sulina, à l'embouchure du Danube, devaient être déter- (1) Brochure in-8’, de 6 pages, avec une planche. Extrait des Pro- ceedings of the Malacological Sociely, vol. VII, 1907. (2) Brochure in-8, de 7 pages. Extrait de Nachrichisblalt der deutsch. Malakozoo!l. Geselisch., 1907. (3) Brochure in-8, de 6 pages. Extrait de Nachrichtsblatt der deutsch. Malacozool. Gesellsch., 1907. — 124 — minés Paludina dilutiana. Au contraire, d'après le Prof. Bru- sina, le V. diluviana de l'Allemagne du Nord n'a été rencontré ni dans la Saxe, ni dans la Drave et le Danube ; parmi les coquilles, d'ailleurs vides et mal conservées, récoltées à Sulina, seules les plus petites ont une certaine ressemblance avec diluviana, tandis que la plupart des exemplaires de Sulina sont très voisins du récent V. acerosa, et peut-être même identiques; si on compare aux espèces fossiles, on constate que la forme la plus ordinaire de Sulina se rapproche très peu du V. Fuchsi Neum., de Slavonie, mais bien plutôt du V. mammata Sabba, de Roumanie; en tout cas, l'identification avec le V. diluviana n'est pas admissible. Ed. L. Mollusken aus dem Issykul in Russisch Tur- kestan, von S. Clessin (1). Cette liste des Mollusques du lac Issykul, dans le Turkestan russe, comprend 16 espèces, dont 8 nouvelles : Ancylastrum ovatum, A. issykulense, A. turkestanicum, A. dextrorsum, Gyrau- lus acutus, G. issykulensis, Pisidium miliolum, P. Schmidti nn, SDD. Ed. L. A list of Cyclophoridæ found in Australia. New Guinea and adjacent groups of islands, by J. C. Cox (2). Ce travail comprend, avec des notes sur les espèces critiques, la liste des représentants de la famille des Cyclophoridæ qui habitent l'Australie, la Nouvelle-Guinée, les îles du détroit de Torrès, les iles Caroline, Marshall, Gilbert, Amirauté, l'Archi- pel de Bismarck, les îles Salomon, Santa Cruz, Nouvelles-Hébri- des, Fidji, Tonga, des Amis, Tongatabou, Samoa, la Nouvelle- (1) Brochure in-8°, de 9 pages. Extrait de Nachrichtisblatt der deutsch. Malacozool. Gesellsch, 1907. (2) Brochure in-8°, de 28 pages. Sydney, 1907. — 125 — Calédonie, les îles Norfolk, Lord Howe, Kermadec, la Nouvelle- Zélande, Chatam, Auckland, la Tasmanie, etc. Edr Contributions à la faune du Bassin d'Arcachon. — Kolidiens, par L. Cuénoët (1). La faune d'Arcachon est remarquablement pauvre en Eoli- diens, dont elle ne compte que cinq espèces certaines : Eolis papillosa L., Æolidiella glauca Ald. et Hanc. (— Eolis angulata A. et H.) (= E. Alderi Cocks, A. et H.) (= E. pallidula Lafont) (— Eolidina paradoxzum Quatr.) (= Æolidiella Soemmeringi Bergh), Spurilla neapolitana D. Chiaje (— S. sargassicola Bergh) (= Eolis conspersa P.Fisch.), Berghia cœærulescens Laurillard (—E£Eolis grossularia P.Fisch.) Facelina coronata Forbes. On sait que beaucoup d'Eolidiens (et notamment les espèces de la faune d'Arcachon) présentent, à l'extrémité de leurs papil- les dorsales, des sacs ovoides renfermant des nématocystes.T.S. Wright (1858), Glaser (1903), et surtout Grosvenor (1903), avaient reconnu que les nématocystes d'un Eolidien donné sont toujours identiques à ceux des Coelentérés dont il se nourrit habituellement. Leurs observations ont été reprises par M. Cué- not, qui les a confirmées par des expériences probantes : il regarde donc comme démontré que les nématocystes des Eoli- diens ne leur appartiennent pas en propre et que ce sont ceux des Coelentérés ingérés. Ed. L. (1) Brochure in-8, de 15 pages. Extrait du Bulletin de la Station biologique d'Arcachon, 9° année, 1906. — 126 — Révision des espèces françaises appartenant aux genres Vivipara et Brythinia, par L. Ger- main (1). Le nombre des Vivipares et des Bythinies de la faune fran- çaise s’éleverait d’après les auteurs, à 29, mais beaucoup d’es- pèces doivent passer en synonymie, ainsi que le montre dans ce mémoire M. Germain, qui n’admet comme distinctes que les formes suivantes : 1° Genre Vivipara Lk. — V. contecta Millet et var. lacustris Beck ; V. Bourguignati Servain et var. Locardi Germain ; V. fas- ciata Müll. et var. subfasciata Brgt. ; 2° Genre Bythinia Gray. — Sous-Genre Elona Moq.-Tand. : B. tentaculata L. et var. producta Menke ; B. matritensis Graëls. — Sous-Genre Codiella de Monterosato : B. Leachi Sheppart, auquel on doit peut-être rattacher, comme variété, le B. Bour- guignati Palad. Ed. L. Contributions à la faune malacologique de l'Afrique équatoriale (Suite), par L. Germain. XII. Sur quelques Mollusques du Congo (2). — Dans cette note consacrée à l'étude d’une petite collection de Mollusques re- cueillis par M. Roubaud, sur les bancs de sable de l’île de M'Ba- mou, au milieu du Stanley Pool, non loin de Brazzaville, M. Germain décrit une espèce nouvelle : Lanistes bicarinatus m. sp. et propose le nom de Unio (Nodularia) Roubaudi m. nom. pour le Zairia elegans de Rochebrune, 1886 (non Unio elegans Lea, 1831). XIII. Sur un Pseudotrochus nouveau du Congo (3). — La co- quille dont il s’agit est la première espèce du genre Pseudo- trochus H. et A. Ad. (— Perideris Shuttl.) signalée au Congo et M. Germain propose pour elle le nom de Ps. Belli n. sp. (1) Brochure in 4 de 23 pages, avec 1 planche. Extrait de la Feuille des Jeunes Naturalistes, 37 année. 1907. (2) Brochure in-8° de 6 pages. Extrait du Bulletin du Muséum d'his- toire naturelle, Paris, 1907. (3) Br. in-8° de 2 p., ibid., 1908. PONT SNS SET PS PS VE — 127 — XIV. Mollusques nouveaux de la Côte d'Ivoire (1). — C'est une note préliminaire au travail publié ci-dessus dans ce Journal, p.95: XV. Sur un nouveau Chelidonopsis du Congo (2). — M. Rou- baud a récolté aux environs de Brazzaville trois exemplaires d'une forme nouvelle, Chelidonopsis Roubaudi m. sp., qui est bien distincte du Ch. arietina Rochebrune et qui constitue un terme de passage entre les genres Chelidonopsis et Mutelina. Ed. L. Results of Dredging of the Continental Shelf of New Zealand, by €. Hedley (3). Dans ce travail M. Hedley publie la liste des Mollusques pro- venant de dragazes effectués, en janvier 1904, dans les parages de l’île Cuvier, à l'Est de l’île Néo-Zélandaise de la Grande Bar- rière. Outre certaines espèces, telles que Poroleda lanceolata Hutton et Loripes concinna Hutt., connues jusqu'ici seulement comme fossiles tertiaires, trois formes nouvelles ont été recueil- lies : Bathyarca cybæa, Dacrydium Pelseneeri, Verticordia rhom- boidea mm. spp.; Leda fastidiosa A. Ad., Cuspidaria Trailli Hutt., Venericardia lutea Hutt., et Neolepton antipodum Filhol sont également figurés dans les deux planches qui accom- pagnent ce mémoire. Ed. L. The Mollusca of Mast Head Reef, Capricorn Group, Queensland, by C. Hedley. Partie I (4). — Le Récif de Mast Head fait partie du Capri- corn Group, situé sur la côte Est de l'Australie à l'extrémité méridionale du Récif de la Grande Barrière, tout le long duquel (1) Br. in-8° de 4 p. Extrait du Bull. Mus. hist. nat., Paris, 1908. (2) Br. in-8° de 3 p., tbid., 1908. (3) Brochure in-8° de 10 pages, avec 2 planches. Extrait des Tran- saciions of the New Zealand Institute, Vol. XXXVIII, 1905 (1906). (4) Brochure in-8° de 27 pages, avec 3 planches. Extrait des Procee- dings of the Linnean Society of New South Wales, Vol. XXXI, pt. 3, 1906. 3 — 1428 — descend la faune marine du détroit de Torrès : on y trouve les Mollusques vivant habituellement dans les récifs de Polypiers, la faune madréporique ne caractérisant pas une province géographique, mais étant une conséquence du milieu spécial formé d'eaux pures et chaudes. M. Hedley, qui a effectué des dragages dans cette région en octobre 1904, publie la liste des Mollusques recueillis, compre- nant les Brachiopodes, les Céphalopodes, les Scaphopodes, les Polyplacophores, les Pélécypodes et les Gastropodes. Parmi les Pélécypodes, 15 espèces nouvelles sont à citer : Glycymeris capricornea, G. queenslandica, Philobrya scabra, P. recapitula, Modiolaria pershiata, Myodora Pulleinei, Verti- cordia torrida, Crassatellites janus, Cuna flara, Condylocardia porrecta, C. trifoliata, Cardium Skeeti, Gafrarium navigatum, Granicorium (mov. gen.) indutum, Abra truncata. Le nouveau genre Granicorium appartient à la famille des Veneridæ : il ressemble aux Lioconcha par sa forme, sa coquille solide por- celanée et ses impressions musculaires; il s'en distingue par l'absence de dents antérieures latérales, le défaut de sillon limi- tant la lunule, et par l'habitude de se recouvrir extérieurement de sable. Partie II. (1) -- Les Gastropodes comptent 37 formes nou- velles : Emarginula convexa, Macroschisma madreporaria, Gena ungula, Clanculus Granti, Gibbula Maccullochi, Monilea tropica- lis, Calliostoma trepidum, Aleyna australis, Astralium aureolum, Cyclostrema cubitale, Liotia latebrosa, Moerchia introspecta, Rissoa Liddelliana, Onoba glomerosa, Amphithalamus capricor- neus, Anabathron contor'um, A. ascensum, Rissoina Kestecini, Cithna marmorata, Plesiotrochus pagodiformis, Mathilda oppia, Turritella captiva, Crossea inverta, Fossarus brumalis, Lippistes zodiacus, Odostomia metata, O0. canaria, 0. bulbula, O. sigma, Stilifer orbiculatus, S. auricula, Eulimella columna, Omalaxis radiata, Mitra capricornea, Pyrene lurida, P. gemmulifera, Cyli- chna doliaria mn. spp. (1) Brochure in-8° de 38 pages, avec 6 planches. Extrait des mêmes Proceedings, Vol. XXXII, pt. 3, 1907. — 129 — D'autre part, M. Hedley indique comme non encore signalées dans l'Australie 123 formes et dans le Queensland 202. Ed. L. The Results of Deep-Sea Investigation in the Tasman Sea. I. The Expedition of H. M. C. S. « Miner. — 1. In- troductory Note on the First Deep-Sea Cruise, by WW. A. Haswvell and C. Hedley. — 3. Mollusca from Eighty Fathoms of Narrabeen, by €. Hed- ley (1). Un dragage fait dans la mer de Tasmanie, le 7 juin 1906, à bord du « Miner », par 80 brasses de profondeur, à 22 milles Est de Narrabeen, Nouvelles Galles du Sud, a permis de re- cueillir 240 espèces de coquilles, parmi lesquelles a été ren- contré à l'état vivant le Trivia avellanoides M Coy, observé jusqu'alors Seulement comme fossile tertiaire, et ont été trouvées de nombreuses formes nouvelles : Cocculina coercita, Eulima fricata, Crossea naticoides, Cithna angulata, Turritella opulenta, Vermicularianodosa, Trophon stimuleus, Aspella undata, Admete stricta, Pleurotomella fastosa, Mangelia lutaria, M. spica, Drillia Hasicelli nn. spp.. Cavolinia longirostris Les. var. strangulata nm. var.. Modiola linea, Crassatellites discus, Coriareus (nov. gen.) vitreus, Lyonsiella quadrata, Verticordiavadosa nn. spp. Le nouveau genre Coriareus est voisin des Lasaea, avec une charnière plus faible, moins complexe, et des valves plus grandes, plus minces, à sculpture radiale, à épiderme épais et dense ; il comprend, avec le type C. vitreus Hedl., le Montacuta semiradiata Tate. Il. Æhe Expedition of the « Woy Woy ». — 2. Mollusca from Eight Hundred Fathoms, Thirty- five Miles East of Sidney, by C. Hedley (2). (1). Brochure in-8& de 24 pages, avec 3 planches. Extrait des Re- cords of the Australian Museum, Vol. VI, pt. #, 1907. (2) Brochure in-8° de 9 pages, avec 2 planches. Extrait des mêmes Records, Vol. VI, pt. 5, 1907. — 130 — Ün autre dragage, effectué le 26 ‘octobre 1906, à 35 milles à l'Est de Sydney, par une profondeur de 800 brasses, a été moins riche à la fois en espèces (environ 60, dont un tiers de nou- velles) et en individus. M. Hedley donne la description des coquilles suivantes: Liotia capitala, Turritella curialis, Rissoa profundior, Pyrene babylonica, Arcularia dipsacoides, Epitonium bellicosum, Philine oscitans, Leda pala, L. fortis, Cuspidaria alveata, Thyasira albigena, Lucina induta, Turquelhia integra nn. SpD. Ed. L. British Association for the Advancement of Science, Leicester, 1907. Address 10 the Zoologi- cal Section, by W. E. Hoyle (1). Ce discours présidentiel de M. Hoyle est consacré à divers points de l'histoire des Céphalopodes. La 1" question traitée est celle de l'hectocotylisation ou modi- fication plus ou moins étendue des bras chez le mâle en vue de l'accouplement. M. Hoyle dresse une liste des genres de Cépha- lopodes Dibranchiaux donnant la position du ou des bras hecto- cotylisés, avec indication sur la modification observée. Il examine ensuite la valeur de ce caractère pour la classification : on peut remarquer d’abord que l'hectocotylisation de la 3° paire est spéciale aux Octopodes et que chez les Décapodes la modifi- cation porte sur la 1" et la 4* paires; de plus, la position du bras hectocotylisé est constante dans les limites de chaque famille ; mais il y a cependant une exception, celle des Sepio- lidæ, et alors, si on discute les affinités, ainsi que l'évolution possible, des genres qui composent cette famille ou qui lui sont alliés, Spirula, Idiosepius, Rossia, Sepiola, Sepiadarium, Sepio- loidea, on arrive à cette conclusion : bien que les variations dans la structure et la position de l’hectocotyle suivent d'assez près les divisions systématiques des Dibranchiaux, on n'est pas autorisé à soutenir que la position du ou des bras hectolysés soit par elle-même un guide suffisant pour déterminer la place (4) Brochure in-8°, de 20 pages. Extrait des Trans. British Assoc. Advanc. Science, Leicester, 1907. — 131 — systématique d'une forme douteuse : c'est seulement un des nombreux caractères qui doivent être pris en considération. M Hoyle expose ensuite quelles sont les idées du Prof. Jaekel (1902) sur l’évolution des Céphalopodes fossiles. Le point de départ de cet auteur est que les Orthoceras et les genres voisins étaient non pas des êtres nageant librement, mais des organis- mes fixés ; les Conularia étaient probablement une forme primi- tive de même sorte et ils appartiennent peut-être même à la lignée ancestrale des Céphalopodes ; les Nautilidæ enroulés étaient des Mollusques libres semblables au Nautilus actuel et ils étaient vraisemblablement libres dès le début, car ce n’est que difficilement qu'on peut les faire dériver par courbure graduelle d'un Orthoceras droit ; les formes demi-enroulées sont dérivées de celles qui étaient enroulées, et non pas de celles qui étaient droites ; les types tels que les Phragmoceras, etc., chez qui l’ou- verture de la coquille est contractée, peuvent s'expliquer comme ayant vécu enfoncés dans la vase ; les Bélemnites n'étaient pas, comme on l’a cru généralement äes animaux libres nageant acti- vement, mais ils étaient sédentaires, le rostre représentant un appareil de soutien par lequel ils étaient ancrés dans la vase au fond de la mer. Il y aurait donc eu chez les Céphalopodes pro- gression graduelle dans le sens d'une mobilité plus grande : et conduisant des Orthocères, puis des Bélemnites, aux Dibran- chiaux récents nageant librement. D'autre part, le D' Werner Marchand (1907) est arrivé à cette conclusion que les Dibranchiaux pélagiques vivants, à sexes séparés et à coquilles rudimentaires, sont dérivés d’an- cêtres hermaphrodites non pélagiques à corps et à coquilles allongés. Il y a lieu de mentionner aussi que le Prof Jaekel (1899) a découvert, sur une plaque de pierre de Solenhofen, des impres- sions paraissant faites par les crochets des bras d'un Cépha- lopode, ce qui semblerait prouver que les bras étaient non seu- lement morphologiquement, mais aussi fonctionnellement l'équivalent d'un pied. M. Hoyle fournit enfin d'intéressants renseignements au sujet des organes lumineux qui, sur environ soixante-dix genres bien caractérisés de Céphalopodes, ont été observés chez vingt- TS E neuf : il donne la liste des espèces de Céphalopodes lumineux avec indication de la position des organes photogènes qui sont placés, presque toujours, sur la face ventrale du corps de l'animal et qui peuvent être divisés en glandulaires et non glandulaires, ces derniers avec ou sans appareil optique spécial : il est d’ail- leurs à noter que, dans une seule et même espèce, les différents organes ne sont pas tous construits sur le même plan. Cet exposé se termine par quelques considérations sur leur rôle et sur leur fonctionnement possible. Ed. L. National Antarctic Expedition. — Molluscea: Ce- phalopoda, by W. E. Hoyle (1). La collection de Céphalopodes rapportée par la « Discovery » comprend seulement des mandibules d’Octopodes et de Dé- capodes, trouvées dans des estomacs de phoques et de pin- gouins, et une forme larvaire de Calliteuthis, étudiée par M. le DAC Pierier. Ed. L. Preliminary Notice of new and remarkable Cephalopods from the South-West Coast of Ire- land, by Miss 4. L. Massy (2). Voici la liste des espèces qui sont signalées dans ce travail et qui ont été trouvées au large de la côte Sud-Ouest de l'Irlande par le « Helga », de 1901 à 1907 : Polypus profundicola mn. sp.. | Octopodoteuthis sicula Rüpp.. — Normani m. sp. Histioteuthis Bonnelliana Fér., Gonatus Fabricii Licht., Helicocranchia (nov. gen.) Pfefferi nm. sp. Ed. L. (1) Fascicule in-%°, de 2 pages. Extrait de National Antarctic Expe- dition, Natural History. Vol. II, 1907. (2) Brochure in-8°, de 8 pages. Extrait des Annals and Magazine of Natural History, ser. 7, Vol. XX, 1907. — 133 — Pectunculus glycymeris ef pilosus Linné, A pro- pos de deux variétés recueillies à Cancale, par H. Martel (1). En comparant avec des spécimens de la Méditerranée de nom- breux exemplaires recueillis à Cancale, M. Martels’est convaincu que les Pectoncles de ces deux provenances, ne se différencient par aucun caractère précis, soit dans la forme plus ou moins oblique, aplatie ou bombée, soit dans la sculpture, ou bien dans la coloration, et que, par conséquent, les Pectunculus glycymeris L. et P. pilosus L. ne forment qu'une seule espèce en deux variétés suivant l'avis de Jeffreys. D'autre part, le P. stellatus Gmelin constitue une simple variété du ?P. glycymeris, auquel on la rattachera comme var. stellata Gm., caractérisée par sa coloration brune uniforme avec étoile blanche sur les sommets. Enfin, la var. punctulata Martel (Feuille des Jeunes Natu- ralistes, 1901, p. 112 et 222, pl. XIII, fig. 12), qui est la forme anglaise appelée par Turton P. nummarius, doit prendre le nom de var. punctata Calcara. Ed. L. Northern and Arctic Invertebrates in the Col- lection of the Swedish Siate Museum (Riksmu- seum). — Opisthobranchia and Pteropoda, by Nils Odhner (2). Cet important mémoire est consacré à l’étude de la faune des Opisthobranches et des Ptéropodes septentrionaux et arctiques, répandus sur une aire de distribution géographique qui com- prend la mer Baltique, le Kattegatt, le Skagerrack, la mer du Nord, les Océans Atlantique et Arctique au large de la côte de Norwège, la Mer de Kara, la Mer Blanche, l'Océan Arctique au (1) Brochure ia-8°, de 7 pages. Extrait de la Feuille des Jeunes Na- turalistes, IV <., 38° ann., 1908. (21 Fascicule, in-4° de 118 pages, avec 3 planches dont 2 en couleurs: Extrait de Kungl. Svenska Vetenskapsakademiens Handlingur, Band 41, 1907. — 134 — large de la Sibérie et jusqu’à un certain point la Mer de Behring, les côtes du Spitzberg, de l'Islande et du Groenland, les parties septentrionales de l’Atlantique, ainsi que le détroit de Davis et la baie de Baffin. L'auteur commence par donner un synopsis systématique des formes étudiées, montrant leurs affinités réciproques, puis il indique pour chaque espèce sa distribution géographique et bathymétrique ; enfin, il décrit plusieurs formes nouvelles d'Opisthobranches : Diaphana hyalina Turt. var. spirata nm. nom. — D. debilis (Gould) in Pilsbry, D. glacialis m. sp., Islande, Goniæolis (type des Gonizolididæ mov. fam.) lobata n. sp., Skagerrack, Archidoris nobilis Lovén mss., Bohuslan, 1ssa villosa m. sp., Spitzberg, Doridunculus pentabranchus m. sp., Skagerrack, Idalia pulchella Ald. et Hanc var. fusca mn. nom., — 1. cirrigera (Phil.) in Lovén, Cumanotus (nov. gen.) laticeps m. sp., Norwège. Indépendamment d’une planche en noir où ces Mollusques nouveaux sont représentés, deux planches en couleurs renfer- ment d'excellentes figures d'un grand nombre d'espèces déjà connues. Ed. L. Sur l'extension de la faune équatoriale du Nord-QGuest de l'Afrique et réflexions sur la faune conchyliologique de la Méditerranée, par P. Pallary (1). Les recherches de M. Pallary sur les côtes atlantiques du Maroc l'ont amené à confirmer l'opinion que la faune de la Méditerranée n’est pas autochtone, mais qu’elle provient de l'Océan, et à conclure que, la faune tropicale remontant très (1) Brochure in-8*, de 5 pages. Extrait du Bulletin Scientifique de la France et de la Belgique, t. XLI, 1907. — 135 — haut sur la côte occidentale de l’Afrique, la limite des provinces équatoriale et lusitanienne doit être reportée plus au nord que le 25° latit. N., au moins jusqu’au détroit de Gibraltar. Ed. L. Results of Dredging on the Continental Shelf of New Zealand, by R. Murdoch and H. Suter (l). Cet article fait suite à celui de M. Hedley, analysé plus haut p. 127, et comprend l'étude de 67 Mollusques recueillis éga- lement à 110 brasses au large de l’île de la Grande Barrière et dont plusieurs sont nouveaux : Philine constricta, Diala subcarinata, — umbilicata, Omalaxis amæna, Cylichna simplex, Aclis semireticulata, Ringicula delecta, Scala levifoliata, Aciæon craliculatus, Odostomia (s. str.) marginala, Drillia optabilis, Eulimella levilirata. Pleurotoma (Hemipleurotoma) | Pyramidella (Syrnola) tenui- alticincta, plicata, PI. (Leucosyrinx) augusta, Eulima vegrandis, — — eremila, — infrapatula, Fulguraria (Alcithoe) Hedleyi, — (Murronalia) bulbula, Vulpecula (Pusia) biconica, Minolia textilis, Marginella fusula, — plicatula, — hebescens, Cirsonella granum nn. spp. Cryptospira (Gibberula) ficula, Il y a aussi à signaler un changement de nom : Pleurotoma (Hemipleurotoma) nodilirata mom. mut, — PI. tuberculata T. W. Kirk. Ed. L. (1) Brochure in-8*, de 28 pages, avec 7 planches. Extrait des Tran- sactions of the New Zealand Instilute, vol. XXXVIII, 1905 (1906). — 136 — Notes on New Zealand Mollusca, wvith Des- criptions of New Species and Subspecies, by H. Suter (1). Divers noms nouveaux sont à citer dans cette liste de M. Suter : Chiton Hutloni m. sp., Dunedin, Helcioniscus Mestayerae m. sp., Stewart Isl., Fissurella Huttoni mom. muét. — F. squamosa Hutt., Amalthea hexagona m. sp., Tauranga Harbour, Columbella inconstans nom mut. — C. varians Hutt., C. pseutes nom. mu. — Obeliscus roseus Hutt., Purpura striata Martyn subsp. Bollonsi n. subsp., Kermadec IS. Ed. L. Kurze Beschreibungen neuer @Gastiropoden aus der Merdita (Nordalbanien), von H' R. Sturany (2). Cette note renferme les diagnoses de 10 formes nouvelles du Nord de l’Albanie : Campylaea zebiana nm. sp., monts Zebia, — Dochii n. sp., Oroshi, — munelana m. sp., monts Munela, Buliminus (Ena) merditanus m. sp., Oroshi, -- — zebianus m. sp., monts Zebia, — — latifianus mn. sp.. Oroshi, — — Winneguthi m. sp., id., Chondrula quadridens Nicollii m. f., id., Clausilia Apfelbecki mn. sp., id., — (? Triloba) thaumasia m. sp., monts Zebia. Ed. L. (1) Brochure in-8°, de 48 pages avec 1 planche. Extrait des Tran- sactions of the New Zealand Institute, vol. XXXVIII, 1905 (1906). (2) Brochure in-8° de 6 pages. Extrait de Anzeiger der Kaïserlichen Akademie der Wissenschaflen in Wien n° XII, 1907, — 137 — Ergebnisse einer naturwissenschaftlichen Reise zum Erdschias-Dagh (Kileinasien), ausceführt von D' A. Penther und D’ E. Zederbauer im Jahre 1902. — Secha- lentragende Mollusken, von D'R. Sturany (1). Dans ce travail M. Sturany donne une liste de 50 Mollusques récoltés en Asie Mineure par MM. W. Siehe, Fr. Schafier et surtout par le D’ Penther qui en a recueilli 20 (dont 16 d'eau douce) dans l'Erdschias-Dagh (M' Argée). Plusieurs formes sont nouvelles : Fruticicola (Trichia) Memnonis n. sp., Bulghar-Dagh, Xerophila cappadocica m. sp., Kapular-Dagh, Buliminus (Brephulus) Alexandri m. sp., Bulghar-Dagh, Chondrula ovularis Oliv. Codomanni m. f., id., Ch. (Amphiscopus) lycaonica mn. sp., Serai-Dagh, Planorbis (Tropodiscus) cilicicus nm. sp., Taurus, PI. (Gyraulus) argaeicus m. sp., Erdschias-Dagh, Bythinia Pentheri mn. sp., id. Ed. L. An illustrated Catalogue of the Mollusceca of Michigan. Part. l: Ferrestrial Pulmonata, by Bryant Walker (2). Cet ouvrage renferme les descriptions spécifiques, avec figures, des Pulmonés terrestres de l'État de Michigan: cette faune compte 81 espèces réparties en 25 genres et 12 familles et se divisant en 12 formes universellement répandues dans l’Amé- rique du Nord, 12 caractéristiques de la région qui comprend les Possessions Britanniques et la partie des États-Unis située à l'est des monts Apalaches, 55 appartenant à la région qui, depuis la précédente au nord, s'étend au sud jusqu'aux pays d'alluvion bordant le Golfe du Mexique, enfin 2 Européennes (Vitrea cellaria Müll. et Agriolimax agrestis L.) introduites (1) Brochure in-8° de 13 pages. Extrait des Annalen des k. k. Na- turhistorischen Hofmuseums, Bd. XX, Wien, 1907. (2) Volume in-8° de 100 pages. Published by the State Board of Geological Survey (Report for 1905), Lansing, Michigan, 1906, — 138 — localement dans ces dernières années. Ce Catalogue est accom- pagné de clés dichotomiques, il donne les principales références bibliographiques et, en outre, il contient d'utiles conseils sur les procédés de récolte, de préparation, d’arrangement en collection, et de dissection des Mollusques pulmonés. Ed. L. PALEONTOLOGIE Les gites fossilifères des marnes Plaisancien- nes du Sahel d’Alger, par le @' de Lamothe. — Cata- logue des Mollusques qu'ils renferment, par le G&'' de Lamothe et Ph. Dautzenberg (1). La faune du Pliocène ancien du Sahel d'Alger n'était connue jusqu'à présent que par le Catalogue de Nicaise (1870), dans lequel l’auteur a mélangé des espèces appartenant à des niveaux très différents (Miocènes et Pliocènes), et par des listes ne renfermant que les espèces les plus communes de localités isolées. Le nombre total des espèces signalées ne dépassait pas 160. Les recherches effectuées pendant plusieurs années par le général de Lamothe, dans les gisements fossilifères du Sahel, lui ont permis de rassembler une importante collection de Mollusques. La plupart proviennent de la base même du Pliocène ancien (couches glauconnieuses) ; quelques-uns seulement ont été recueillis dans les marnes jaunes, et pourraient peut-être appartenir à un niveau un peu plus élevé (molasse à mélo- bésies d'El Biar). C'est le catalogue de cette collection, augmenté de quelques espèces communiquées obligeamment par M. Ficheur, profes- seur à l'École des Sciences d'Alger, que MM. Dautzenberg et de Lamothe ont entrepris de dresser. (1) Bull. Soc. Géol, de France, 1907, (4) VIT, p. 481 et suiv. — 139 — Ce catalogue renferme 335 espèces : 5 Brachiopodes, 215 Gas- téropodes, 9 Scaphopodes, 106 Pélécypodes. C’est une augmen- tation de 87 0/0 par rapport au nombre des espèces citées anté- rieurement. Les faits principaux qui se dégagent de son examen sont les suivants : 1° L'absence d'espèces nouvelles ; une seule a été trouvée et décrite (Gibbula Ficheuri). 2° L'identité de presque tcutes les autres espèces (317 sur 335) avec des formes connues du Pliocène ou du Miocène italien. Dix espèces n’ont jusqu’à présent été trouvées, en Italie, que dans le Miocène. Deux espèces appartiennent au Pliocène du nord de l'Europe (Voluta Lamberti et Nassa azorica). Sur les 6 espèces restantes, 3 n'ont pas été déterminées spéci- fiquemment, en raison de leur état de conservation, 1 est nou- velle, 2 (Nassa azorica et Pecten intermedius) sont de créations récentes. Sur les 317 espèces existant dans le Pliocène Italien, 196 au moins vivaient déjà dans le Miocène de la Péninsule. 3° Le nombre des espèces encore vivantes est de 136, soit 40 0/0, comprenaut 2 Brachiopodes, 67 Gastéropodes, 2 Scapho- podes, 65 Pélécypodes. Sur les 136 espèces, 89 au moins, soit 65 0/0, existaient déjà dans le Miocène Italien ; toutes, sauf les deux récemment créées, ont été trouvées dans le Pliocène Italien. La proportion des espèces encore vivantes atteint pour les Gastéropodes 31 0/0, pour les Pélécypodes 61 0/0, soit près du double. Cette permanence des types Pélécypodes indique chez ces animaux une faculté plus grande d'’accommodation au milieu. 4° Les 136 espèces encore vivantes habitent presque toutes à la fois la Méditerranée et l'Océan Atlantique ; toutefois 19 sont spéciales à la Méditerranée, 5 n’ont encore été trouvées que dans l'Océan. Près de 60 remontent jusqu'au nord des Iles Bri- tanniques et même jusqu'au Cercle Polaire. Aucune des espèces vivantes ne se rencontre dans la faune actuelle de l'Océan Indien et de la Mer Rouge: on peut en io conclure que déjà à l’époque Plaisancienne il n'existait aucune communication entre la Méditerranée orientale et la Mer Rouge. 5° Une série de genres caractéristiques des mers chaudes, représentés dans le Pliocène ancien du Sahel, ont, depuis cette époque, disparu de la Méditerranée ou n'y sont plus représentés que par un nombre d'espèces beaucoup moindre, notamment les genres Terebra, Conus, Cancellaria, Mitra, Añcilla, Metula, Phos, Pirula, Malea. Les Pleurotomidés qui étaieut très abondants ont perdu les genres Genotia, Pseudotoma, Clavatula, Surcula, Drillia. Enfin les genres Yoldia et Pleuronectia se sont réfugiés dans les grands fonds de la Méditerranée, dont la température, sans être très élevée, est uniforme. 6° La disparition de la faune pliocène est due très probable- ment à l'abaissement de la ligne de rivage après le Pliocène, dont le premier effet a été d'abaisser la température le long des côtes de l'Afrique du nord, soit en facilitant l'introduction de courants plus froids, soit en diminuant l'importance relative des courants chauds. GDS — AA — REVUE DES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES Proceedings of the Malacological Society of Lon- don, edited by E. A. Smith. Vol. VIII, n° 1, march 1908. Contents : E. A. Sumira. On Pyrula bengalina of Grateloup. — A. S. Kennarp. On the Distribution of Petricola pholadiformis Lam. — A. ReyNELL. On the Original Drawings for the Illustra- tions in the & Historia Naturalis Testaceorum Britanniæ » of E. M. Da Costa, 17178. — G. B. Sowergy. Mitra recurvirostris, name substituted for M. recurva Sow. — A. REYNELL. On Astarte mutabilis, with reversed hinge-dentition. — H. B. PRESTON. Description of a new species of Clathurella, probably from Ceylon [C. Birisi m. sp.] — H. B. Preston. Description of new species of Land, Fresh-Water and Marine Shells from West Africa [Pseudoglessula efulenensis m. sp., Cameroons ; Melania funerea m. sp., Gold Coast ; Hipponyx salebrosus nm. Sp., Gold Coast]. — E. A. Suirn. On the Mollusca of Birket el Qurun, Egypt. — E. A. Surrx. Descriptions of new species of Fresh-Water Shells from Central Africa [Giraudia minima n. Sp., Tanganyika, Vivipara kalingwisiensis, Cleopatra Hargeri, Unio maveruensis, Mutela Hargeri mn. spp., Lake Mweru]. — G. B. Sowergy. Descriptions of eight new species of Marine Mollusca [Turbo granoliratus mn. sp., New Guinea; Liotia Walkeri, Urosalpinx Walkeri mn. spp., N. W. Australia ; Sis- trum chrysalis, Natica Bougei nn. spp., New Caledonia ; Amal- thea Coxi m. sp., Australia; Chlamys Smithi mn. sp., Mauri- tius ; Pitaria elata m. sp., Sierra Leone] (PI. 1). — R. H. Bep- DOME. Descriptions of Labyrinthus euclausus and Neocyclotus Belli mn. Spp., from Colombia. — H. Surer. Additions to the Marine Molluscan fauna of New Zealand, with descriptions of — 142 — new species [Cantharidus opalus Martyn var. biangulatus n.var., Cook Strait ; Monilea (Minolia) semireticulala m. sp., Snares Islands ; Liotia solitaria, L. serrata mn. spp., Little Barrier Isl.; L. rotula, Cyclostrema eumorpha mn. spp., Snares IsL.; C. lissum m. sp.. Lyttelton Harbour ; Cyclostremella neoze- lanica, Cirsonella densilirata mm. spp., Snares Isl. ; Pseudo- liotia imperforata m. sp., Stewart Isl. ; Leptothyra fluctuata Hutt. var. immaculata m. wvar., Snares isl. ; Cocculina craticu- lata mn. sp., Dusky Sound ; C. compressa m. sp., Flat Point ; C. clypidellaeformis, Rissoa rufoapicata, R. (Alvania) exserta, R. (Onoba) foliata mn. spp., Snares Isl.; R. (Cingula) lampra, R. (Cingula) roseocincta mm. spp., Cook Str.; R. (Setia) atomus nm. sp., Bounty Isl.; R. (Setia) verecunda, R. (Setia) porcellana ne. spp., Snares Is]. ; (R. Selia) stewartiana, Stewart Isl.; R. (Setia) infecta m. sp., Cook Str. ; Scrobs Hedleyi m. sp., Hau- raki Gulf; Anabathron gradatum m. sp., Snares Isl. ; Rissoina fuscozona m. sp., North Island ; R. olivaceu Hutt. var. lutea n.var., À. tufolacten mn. sp., Hauraki Gulf ; Omalogyra fusca nm. sp., Lyttelton Harb.; O. bicarinata, Biltium retiferum nn. Spp., Snares Is. ; B. vitreum m. sp., Foveaux Strait ; Ceri- thiopsis acies m. sp., Stewart Isl. ; C. subantarctica, C. canali- culala mn. Sspp., Bounty Isl. ; C. styliformis, C. marginata nn. Spp., Snares Isl.; Seila chathamensis m. sp., Foveaux Str.; S. bulbosa, S. dissimilis nn.spp., Snares Isl.; Triphora Huttoni nm. nom. (— minima Hutt.); T. fascelina, T. lutea nn. spp.,Snares Isl.; Turrilella chordata m. sp., Otago Heads; T. difjicilis m. sp., Snares Isl. ; Mathilda neozelanica m. sp., Hauraki Gulf.] (PLII et IT). — H. C. Fucron. A List of species of Shells described by D' Grateloup, with critical notes. — H. C. Fucron. Proposed new name for Cepolis trizonalis auct. non grat. [C. definita m. mom]. — A. S. KENNar». Notes on Planorbis vorticulus Troschel and PI. lævis Alder ; also on some proposed subdivisions of the genus. — A. S. KEennarr. On Vitrea Scharffi n. sp. [N. Ireland]. — E. W. BoweLc. On the Anatomy of Vitrea Scharffi. — E. W. BoweLL. On the radulae of Vitrea helvetica Blum, and the allied species. "Aa — 145 — The Journal of Conchology. Editor : J.R. Le B. Tomlin. Vol. XII, n° 7, july 1908. Contents: E. W. SwanTon. Colonel George Montagu. — L. E. Apams. Conchological Notes from Russia. — E. W. Swan- TON. The Mollusca of Wiltshire. — P. H. GrRIErsoN. Note on Vi- trina elongata Drap. — A. Mayriezp. Assiminea Grayana Leach, in Suffolk. — G. D. H. CarPeNTER and J. E. Cooper. Paludes- trina Jenkinsi in Middlesex. — H. BE£EsToN. Sinistral Limnaea glabra. — Fr. F. Larpzaw. Shells at High Altitudes in Scotland. — C. E. Y. Kenpazz. Helicella itala L. in West Norfolk. — C. E. Y. KenpaLz. Limnaea glabra Müll. in East Sussex. he Nautilus, a monthly devoted to the interests of Con- chologists. Editors : H. A. Pilsbry and C. W. Johnson. Vol. XXII, n° 1, may 1908. Contents : Wm. H. Dar. A. Revision of the Solenomyacidue, Solemya panamensis, S. Agassizii mn.spp.; Petrasmam.subg., Acharax mn. subg.]. — J. B. HeENDERsOoN JR., Cuban Notes. — Bryant Wazrker. New Michigan Lymnaeas [ Lymnaea Pilsbryana, L. petoskeyensis, L. cyclostoma mm. spp., L. stagnalis var. .pe- rampla nm. wvar., L. desidiosa var. peninsulae mn. war.] (PL. I et II). — J. B. HENDERSON JR. List of Mollusks from Amarillo, Texas. — Notes and News : FR. L. Burron, Note on Cypraea gra- cilis Gask., Note on Trivia Maugeriae Gray, Note on Trivia gala- pagensis Melv. — C. F. Ancey (Obituary). Vol. XXII, n° 2, june 1908. Contents : T. H. Acbricx. À New Eocene Fossil from Claiborne [Mitromorpha eocenensis nm. sp., Alabama]. — Fr. N. BALCH. Two Interesting New England Nudibranch Records. — BRYANT WaLkEer. New Michigan Lymnaeas |Lymnaea desidiosa penin- sulae n. var., L. Davisi nm. sp., L. Bakeri m. sp.] (PI. I, Il). — O. O. Nyranper. Additional Shells Found in Aroostook County, Maine. — FR. CocuiNs Baker. Note on Lymnaea desidiosa Say (PL. IL, fig. 1-2). — F. M. MacrarLanD. Northern Opisthobran- chiata, — 144 — Vol. XXII, n°3, july 1908. Contents : H. A. PrzsBry. On Euconulus fulvus and E. trochi- formis. — L. S. Frierson. Description of a New Pleurobema [PI. tombigbeanum nm. sp., Alabama] (PI II, fig. 3-4). — Wm. A. DLL. Some New Brachiopods [Terebratula (Liothyris) sakha- linensis m. sp., Okhotsk Sea; Laqueus Morsei mn. sp., Japan Sea]. — O0. O0. Nycanper. À Note on Helix hortensis. — Wnm. H. Dar. À New West Indian Witidella [N. Hendersoni n. sp., Cuba]. — R. D. Wazker and Wm. H. Coou1nGE Jr. Mollusca of Keene, New Hampshire. — Notes: The Verrill Collection ; — H. HanniBar, Formation of Epiphragm by Lymnaea palustris Müll, ; — H. HaxniBaz, Exotic Vivipara in California. ": &N — 145 — NEÉCROLOGIE CHARLES MAYER (1826-1907). — C'est avec un sentiment de bien triste regret que la rédaction du Journal de Con- chyliologie consacre un dernier souvenir à son vieux colla- borateur et ami Ch. Mayer, car on peut dire qu'il a vécu exclusivement pour la Paléontologie et que l'étude des coquilles a été la grande préoccupation de sa vie toute entière. C'était un coliectionneur admirable, son bonheur était de s'installer dans un village et d’en fouiller à fond les couches fossilifères, préparant pour l’hiver un long travail de détermination, lavant, collant, étiquetant, ran- geant ses richesses ; enthousiaste quand il pouvait mettre la main sur un spécimen nouveau, sur un échantillon de grande taille, sur un tvpe de conservation supérieure. On peut dire qu'il a créé de toutes pièces à Zurich deux col- lections de première ordre, l’une stratigraphique, l’autre paléontologique d’un égal intérêt, dont les raretés étaient pour lui un vrai triomphe et dont il tirait des conséquences scientifiques capitales pour la classification des faunes, la comparaison des bassins et la stratigraphie générale. Disons quelques mots rapides sur sa vie avant d'examiner quelques-unes de ses œuvres. Charles Mayer naquit à Marseille, le 29 juin 1826. Il était fils d’un négociant Suisse, établi dans cette ville, mais peu après ses parents allèrent habiter Rennes, où il commença son éducation : on nous dit même qu'il y fit connaissance de Marie Rouault, grand collectionneur de fossiles primai- res, qui lui apprit à recueillir et à ranger les échantillons. Après la mort de son père, survenue en 1839, il retourna — 146 — en Suisse et poursuivit ses études à Saint Gall, sous la direction d’un de ses oncles ; en 1846, il entrait à l'Uni- versité de Zurich, pour y étudier la médecine, mais il était attiré de plus en plus par l'histoire naturelle et en particulier par la géologie, et il trouva bientôt un appui efficace auprès d'Escher de la Linth, qui l'employa à orga- niser la collection naissante du Musée Universitaire. De 1851 à 1854, Mayer vint à Paris, il y suivit les cours de Géologie d'Elie de Beaumont, ceux de Valenciennes et de d'Archiac. Mais c'est surtout Alcide d'Orbigny, au Muséum, qui exerça sur lui une influence considérable, qui lui inculqua l'idée des étages et les principes de la subdivision des assises. Il parcourut en même temps les environs de Paris, la vallée de la Loire, le Bordelais, la Haute-Italie, se consacrant spécialement à l'étude du Ter- tiaire, qui était resté le point faible dans la classification d’A. d'Orbigny. Devenu Assistant du cours de Géologie au Polytechnicum de Zurich en 1859, il était nommé peu après conservateur de la collection, fonction qu'il devait exercer pendant plus de cinquante laborieuses années. Il présentait en même temps à la Société helvétique des Sciences naturelles, réunie à Trogen, une nouvelle classification des terrains tertiaires, où il fondait les étages Londonien, Bartonien, Mayencien etc., sujet qu'il devait vingt fois reprendre, modifier, améliorer, et cela, jusqu'aux dernières années de sa vie. On lui confiait à déterminer des fossiles de tous pays, de Russie, des Açores, d'Allemagne, de la côte des Somalis ; il prêtait son concours à la carte géologique Suisse, don- nant tout spécialement son attention à la Molasse qui occupe une si grande surface de la plaine Suisse et dans les premiers contreforts montagneux. Vers 1865, Mayer, pour ne pas être confondu dans le grand nombre des personnes du même nom habitant — 147 — Zurich, prit la résolution d'ajouter à son nom une sorte d'anagramme et adopta la signature de Mayer-Eymar. Il travaillait la Ligurie avec un soin et un succès auquel M, Sacco a rendu un juste hommage et, pour les besoins de son enseignement, établissait également des tableaux des terrains Jurassique et Crétacé. Il avait quelque peine à se mettre à écrire, aussi bien en Allemand qu’en Fran- çais, et son accent très prononcé rendait sa parole moins éloquente ; le tour de son esprit était surtout caractérisé par une rusticité satirique qui donnait à sa conversation le cours le plus imprévu et le plus original. fl lui a manqué la possibilité de pouvoir figurer les fossiles qu’il étudiait, les intéressants cahiers dans lesquels il a commencé à dé- crire les fossiles du Musée de Zurich nous laissent indécis sur une foule d'espèces par le manque d’une bonne repro- duction de ses types, et il n’y a pas de bonne paléonto- logie sans figures, aussi c’est dans Je Journal de Conchylio- logie, où Crosse lui offrait une si cordiale hospitalité et Les planches nécessaires, qu’il aimait le mieux faire connaître les espèces nouvelles qu’il recueillait. Après avoir revu presque tous les gites importants de l’Europe Occidentale, il tourna les yeux vers l'Orient et alla explorer l'Egypte, qui lui offrit un champ merveilleux et nouveau où les diverses faunes tertiaires étaient repré- sentées avec un admirable développement. Un dernier voyage en Algérie fut peu heureux, et c’est en revenant d'une excursion en Sicile qu’il prit, à la fin de 1906, un mauvais rhume qui l’emporta doucement Le 25 février 1907, à l'hôpital Cantonal, où ses amis l'avaient fait transporter, mais trop tard, car il ne pouvait avoir dans son logement de vieux célibataire les soins que nécessitait son état. En 1892 la Société Géologique de Londres lui décernait le fond Barlow., et en 1894 l’Institut de France lui attri- buait le prix Savigny. Diverses notices ont déjà paru sur Mayer-Eymar et — 148 — nous leur avons emprunté divers détails : celle de M. Sacco est accompagnée de deux portraits d'une comparaison un peu cruelle, entre le beau jeune homme de 1855 et le vieillard ruiné de 1905; il y a là toute la classification du tertiaire du Piémont, et c’est pour ce résultat que Mayer avait négligé tout le reste, qu’il s'était privé de famille, retiré de la vie sociale, en une existence de garçon très prolongée. La notice de M. Heim, nous reporte à son enseignement et le portrait qui l’accompagne est bon et sincère ; les lignes que M. Rollier y a jointes sont d’un élève respectueux de la mémoire d'un maître dont la renommée était si grande à l'étranger ; elles sont accom- pagnées d’une bibliographie très intéressante et classée de ses œuvres, montrant bien la longue et inlassable acti- vité déployée par Mayer dans la paléontologie conchylio- logique et dans son application capitale à la stratigraphie générale. Le grand travail de Mayer sur la Classification des ter- rains tertiaires, fut présenté en 1857 à la Société helvé- tique des Sciences naturelles réunie à Trogen et fut publié en 1858. Le tertiaire, contrairement à la classifica- tion de Lyell, y est divisé en deux grands groupes seule- ment, que l’auteur à maintenus pendant toute sa vie et à travers toutes les modifications d'étages qu'il a postérieu- rement introduites. Le groupe inférieur contient les étages suivants : Suesso- nien, Londonien, Parisien, Bartonien, Ligurien, Tongrien. Le groupe supérieur est divisé en : Aquitanien, Mayen- cien, Helvétien, Tortonien, Plaisancien, Astien. Il est intéressant d'examiner, après cinquante ans, ce que sont devenus ces étages, comment Mayer lui-même les a modifiés, pourquoi les uns ont gardé toute leur valeur, tandis que d'autres s'écroulaient aussitôt ou se ruinaient lentement. — 149 — Contrairement à ce que nous dit M. Sacco, notre con- frère Mayer n'avait visité ni l'Angleterre, ni la Belgique, lorsqu'il rédigea son tableau, et il a eu soin, dans une édi- tion subséquente, de nous indiquer par un signe les ter- rains qu'il avait vus lui-même et ceux qu'il classait seule- ment d’après les descriptions données. Or c’est sur les terrains qu’il n’a pas visités que les difficultés ont surgi, c’est sur les points dont il n'avait pas une connaissance personnelle que les assimilations ont été fautives ; au con- traire, tout ce qu’il avait vu lui-même dès cette époque à bravé les critiques et demeure intéressant, même après les subdivisions, peut-être excessives, des dernières édi- tions. Suessonien. — Cet étage à pour type les couches à Ostrea Bellovacensis des environs de Soissons, et, dans les forma- tions citées qu’il renferme, on voit aussitôt que Mayer n'avait pas une exacte connaissance des sables de Bra- cheux, et de la distinction des Lignites du Soissonnais ; en Angleterre, il groupe les lignites de Reading et les sables glauconifères de l'Ile de Thanet ; c’est la même classification que celle d'Alcide d'Orbigny et, comme erreur d’assimilation, on remarque la position des cou- ches de Biarritz à Spirula spirulea au même niveau, que l'auteur devait corriger après sa visite dans le bassin de l'Adour. Dans la dernière édition de ses tableaux, que M. Rollier nous indique comme la meilleure, et imprimée à Agram en 1889, Mayer a divisé son Soissonien en Tha- neton el Uphorin: nous disons maintenant Thanetien et Sparnacien ; il ajoute en outre un étage plus ancien à la base de la série générale, le Garumnien, se divisant en Meulanon et Heersin (pars), appellations que nous tradui- rions volontiers et simplement par Montien, en réservant encore un peu notre jugement pour l'assimilation des couches du midi avec celles typiques du nord. — 150 — Londonien. — On voit de suite que Mayer n'avait pas connaissance des localités, car il donne comme type anglais les couches de Bognor, près Londres (sic) et celles de Herne Bay. D’après le texte, c’est la zone à Nummulites planulata dans le nord et les couches à Eupatagus ornatus dans le midi, erreur rapidement corrigée. La brochure de 1889 transforme le nom d'étage en Londinien et crée les deux sous-étages : Bognoron et Bagshotin ; il considère que les sables du Soissonnais, ne sont plus son Suesson- nien, qwils sont supérieurs à l'argile de Londres, n'ayant égard à aucun des travaux récents sur l’équivalence des couches dans les Flandres et en Angleterre ; nous avons été obligés de changer ce terme en celui de Cuisien. Parisien. — Mayer connaissait bien les environs de Paris et son type est correct, depuis les couches à Nummulites lævigata jusques et y compris les caillasses. C'est le Parisien A d’Alcide d'Orbigny, le Parisien B étant devenu le Bartonien de M. Mayer, sectionnement qui à justifié la création du terme de Lutécien par Munier Chalmas, généralement adopté maintenant. Beaucoup d'assimilations étrangères sont mauvaises, il a créé pos- térieurement les sous-divisions inutiles de Chaumonton et Grignonin. Bartonien. — D'après le tableau, le type anglais est donné par les sables blancs de Headon Hill, la série argilo-sableuse d'Alum Bay, et l'argile de Barton, mais, d’après le texte, on voit qu’il avait réellement en vue les sables de Beauchamp aux environs de Paris, comprenant une vaste série depuis les couches d'Auvers, de Senlis, de Beauchamp, jusqu'au calcaire de Saint-Ouen et aux Marnes à Pholadomya Ludensis de la Place de l'Europe à Paris. Il n'avait pas une connaissance personnelle de Barton, et, dans la série étendue du bassin de Paris qu’il assimile à ce niveau, il ne connaissait pas non plus les subdivisions que nous avons été amenés à introduire pos- — 151 — térieurement, qui ont démontré qu’en réalité l'argile de Barton se plaçait en face seulement des sables de Ma- rines, et que les sables d’Auvers descendaient au niveau supérieur de Bracklesham bien loin de Barton ; modifica- tions importantes qui justifient la nomenclature nouvelle d'Auversien et de Marinesien. Il semble d’ailleurs que Mayer avait prévu cette modification, car, en 1889, guidé par d’autres vues théoriques que nous examinerons plus loin, il fondait les sous étages : Auverson et Mortolin, type à Auvers et à la Mortola (couche à Orbitoïdes de Nice). Il avait d'ailleurs fait redescendre depuis longtemps les cou- ches de la Palarea, au niveau du calcaire grossier de Paris. Ligurien. — Type pris dans les Macigno de l’Appennin ligure, Flysh des Alpes Vaudoises, Fribourgeoiïises, Ber- noises, etc., terrain sidérolitique, Gypse de Montmartre, couches de Lethen, près Tongres. Le type pris en Ligurie est malheureux, car aucune faune ne l’accompagne ; fort attaqué, il fut défendu énergiquement par Mayer, en 1893, dans une note importante sur le Ligurien et le Tongrien d'Égypte. Il divise alors, conduit par des considérations d'ordre astronomique, son Ligurien en deux sous-étages, le Latdorfon correspondant à des mers amples, au gypse de Montmartre, au Flysh à Chondrites intricatus et C. Tar- gionii, et le Henisien ou facies de mers basses, renfermant le calcaire de Brie, celui de Bembridge, les assises à Nystia Duchasteli et, dans le Midi, les zones à Nummulites intermedia et N. Fischteli. Ce Ligurien est le Sannoïsien de notre classification, M. Mayer le dénomme Montmartron en 1889, mais cette substitution ne vaut pas celle de Munier et de Lapparent. Tongrien. — Ce Tongrien de Mayer n'est pas celui de Dumont: il y groupait l'argile de Henis, les sables de Klein-Spauwen, l'argile de Boom et, comme équivalent, il donne les sables de Fontainebleau et le calcaire à Astéries, En 1883, il reconnait que son Tongrien n’est pas — 152 — celui des Belges et il critique, bien avant nous, les étages de Dumont comme mal délimités, sans paléontologie, et il les repousse ; puis, selon sa méthode nouvelle, il crée deux sous-étages pour ses mers amples et ses mers basses : le Rupelon pour les sables de Klein-Spauwen qui ne sont pas près d'Anvers, et le Langonien. dont le type pris à Langon (Gironde), n’est pas décrit et qui est devenu, dans le dernier travail de 1889, le Boomin, correspondant au niveau d'Ormoy dans le bassin de Paris, ce qui ne nous paraît pas positivement démontré. Nous arrivons au tertiaire supérieur, à la masse dite Molassique. Aquitanien. — Cet étage est un des meilleurs de Mayer, il est correctement délimité comme correspondant aux couches qui, dans le vallon de Saucats, débutent au mou- lin de la Brède pour se terminer au Moulin de l’Église. Il y place les calcaires de l'Orléanais, du Maine, de la Tou- raine et de l'Auvergne, ceux de Hochheim, des environs de Porrentruy, c’est la Molasse lacustre inférieure de la Plaine Suisse. Les subdivisions correspondant aux demi- périhélies sont le Bazason et le Mérignacien, dont l'utilité n’est pas démontrée. Mayencien. — Nom défectueux que Mayer n'a pas tardé à remplacer par celui de Langhien (Pareto), emprunté aux collines des Langhes dans le Piémont, qui n’est pas plus heureux, et dont le contenu a été continuellement rema- nié : les faluns de la Touraine en disparaissent, mais les sables de l'Orléanais les remplacent avantageusement ; les sous-étages deviennent Leognanon et Saucatsin, d'ordre purement théorique, qui n’apportent aucune amélioration dans la classification. Helvétien. — C'est, dans le tableau original, la Molasse marine de Berne, les couches à Cardita Jouanneti, les vastes dépôts de la Superga et du Bassin de Vienne, divi- sibles en Grundon pour les vingt mille premières années, — 153 — type à Grund (Autriche), et en Serravallin, type à Serra- valle en Ligurie, pour les vingt mille années supérieures. Ici prennent place les Faluns de la Touraine et les sables de Salles dans la Gironde. Tortonien. — Type à Tortone et Stazzano en Piémont, c'est l’un des étages de Mayer qui a le mieux résisté au temps, il y place encore les sables à Dinotherium d'Eppels- heim et du Gers, la Molasse de iSaubrigues (ce qui est pour nous une erreur), la Molasse marine supérieure de la Suisse, de Moudon, Zurich et Saint-Gall. La subdivision de 1889 donne les noms de Badenon pour la partie infé- rieure et de Stazzanin pour la partie supérieure, dont la nécessité ne s’imposait pas dans une classification aussi générale. De plus il a introduit ici un étage tout entier, le Messinien, pour les couches fluvio-marines de passage entre le Miocène et le Pliocène, avec les sous-étages Billowitzon type en Moravie, étage sarmatique, et Materin type à Matera, près Tarente, pour les couches à Congéries supé- rieures. Nous admettons parfaitement ce Messinien, mais nous nous demandons si le type pris à Messine est bien choisi quand nous avons, bien plus près, dans l'Europe centrale et l'Italie du Nord, des localités où la stratigra- phie et la faune sont en parfaite condition. Plaisancien. — Couches de Castel Arquato près de Plai- sance et de Castel Nuovo d’Asti en Piémont. Nous regret- tons vivement que M. Mayer ait réduit cet étage à un sous-étage de l’Astien dans sa révision de 1889 et cette modification ne sera guère suivie. Son Plaisancien se tenait parfaitement comme Pliocène inférieur : en Bel- gique, en Angleterre, à Perpignan, à Fréjus, etc. Astien. — Ce vieil étage de M. de Rouville (1853) tient bon également, il est si net comme stratigraphie et comme faune au val d'Andona, près d’Asli, qu'on ne pourrait trouver mieux ; Mayer y classe avec quelque doute les sables des Landes et ceux de la Campine qu’il faut en — 154 — retirer hardiment aujourd’hui ; les subdivisions sont: le Tabbianon, qui sont les marnes bleues des environs de Parme, et l’Andonin, qui est l'Astien propre. Ici se terminait l’ancien tableau de Mayer, dont le texte s'arrêtait à l'Aquitanien, par suite d’une maladie de l’au- teur. Mais, dans les écrits subséquents, Mayer s’est efforcé de démontrer que la période quaternaire ne pou- vait être séparée par des caractères suffisants du sys- tème tertiaire supérieur Molassique et que toute une série de couches graduées séparaient les dépôts de l’As- tien de ceux de la période contemporaine : il a donc créé : l'Arnusien, type au val d'Arno, qui est divisé en Cromeron, correspondant aux couches de Cromer en Angleterre et premier glaciaire, et en Durntenien pour les assises à Megaceros hibernicus du canton de Zurich, ou période interglaciaire, c’est le quaternaire inférieur des auteurs; puis le Saharien, qui aurait eu son plus beau développe- ment dans l'Afrique du Nord avec les sous-étages Acheu- lon, diluvium d'Amiens, et Epoque actuelie, excentricité périhelique très faible, mers de l'hémisphère nord en régression ; toutes réserves à faire sur ce sujet, les gra- viers de Saint-Acheul n'étant pas démontrés contempo- rains de la seconde extension glaciaire. Si nous avons insisté un peu longuement peut être sur tous ces étages, c'est que, pendant cinquante ans, Mayer a manié et remanié tous ces noms et toutes ces assises, retouchant sans cesse la concordance des couches entre les divers bassins, enquêtant sur la faune, la stratigraphie, poursuivi par l’idée du mieux et de la raison nouvelle. En 1860, à la réception d'une série de fossiles recueillis dans les sables et grès de Kleinkubren, sur la côte de Samland en Prusse, Mayer déclara qu'il s'agissait d’une faune Tongrienne analogue à celle de Lethen, en Belgi- que, et appartenant à l’Oligocène inférieur suivant la clascification de Beyrich; opinion qui n'a pas été com- Le he de LE — 155 — plètement admise par Nœætling, dont les travaux ont été fort justement critiqués et corrigés par von Kœnen. En 1863 et 1864, Mayer fut chargé d’examiner, par suite de la maladie du D' Bronn, tous les matériaux rap- portés de Madère et de Porto-Santo par le D' Hartung et ceux recueillis aux îles Açores et notamment à Santa Maria par M. W. Reiss ; il démontra l'existence du Mio- cène moyen dans ces Archipels de l'Atlantique ; ayant déterminé 208 espèces, dont une cinquantaine étaient nouvelles, il arriva à la proportion de 91 0/0 d'espèces communes avec l'Helvétien d'Europe et à une propor- tion à peine plus faible d’analogie avec le Mayencien (Burdigalien) et le Tortonien. Ce fut en même temps pour lui l'occasion d'étudier la faune actuelle de l'Atlantique qui doit précéder nécessairement l'examen de toute faune Néogène. Entre 1866 et 1868, notre confrère a publié, sous le titre de Catalogue descriptif et systématique des fossiles qui se trouvent au Musée de Zurich, une série de quatre petits cahiers dans lesquels quelques familles de coquilles ter- tiaires sont étudiées critiquement : Chénopides, Strom- bides, Ficulides, Mactrides, Pholadomides, Arcides, Panopéides. Ces cahiers sont très intéressants et il est à regretter que Mayer n'en ait pas poursuivi la publica- tion ; cependant il leur manque la figuration des espèces nouvelles et c’est là une lacune qui a beaucoup diminué l'utilité des travaux de Mayer, les descriptions restent indécises et les méprises sont faciles : nous en avons été nous-même la victime pour diverses Mactra de la Tou- raine ; il n'y a pas de paléontologie sans figuration, c'est seulement dans les planches données dans le Journal de Conchyliologie que Mayer survivra pour les paléontolo- gues, et il est très regrettable qu'il n'ait pas trouvé Île même appui et les mêmes avantages à Zurich. Pendant l'année 1868, Mayer entretint la Société helvé- — 156 — tique des Sciences naturelles des découvertes qu'il avait faites dans un profond ravin près d'Ensiedlen, dans le canton d'Appenzel. Il y a, là, une coupe immense en trois escarpements successifs, sur une hauteur de 750 mètres dans lequelle on trouve avec abondance des fossiles Eocé- niques. Mayer, eflrayé par cette épaisseur, se demandait s’il n'y avait pas là quelque faille ou pli faisant réapparai- tre les mêmes couches à des niveaux différents, mais il reconnut bientôt que, seulement à la partie supérieure du deuxième escarpement, se rencontrait la belle faune analogue à celle du calcaire grossier de Paris, qu’au-dessus les fossiles devenaient plus rares et manquaient presque complètement dans le troisième escarpement: la base appartiendrait au Londonien et le sommet montrerait un développement inusité du calcaire grossier supérieur. En 1877, il faisait paraître un Mémoire spécial renfer- mant la description des fossiles d'Ensiedlen, et il élaborait un catalogue de 435 espèces, ne laissant aucun doute sur le parallélisme de cette assise avec le Parisien ; c’est dans ce travail que Mayer a créé les Genres et sections suivants : G. Pseudoplacuna, type: P. helvetica Mayer, fragment unique. (Strombus) S.-G. Oncoma, type: 0. Meneguzzoi Mayer, gros moule incomplet. (Harpa) S.-G. Harpopsis, type: Buccinum stromboides Herm. À (Harpa) S.-G. Silia, type: S. Zitteli Mayer, échantillon unique, mal figuré. Toutes réserves sont à faire sur Pereireia Deshayesi. Pour qui a vu les fossiles, presque tous mauvais, d'Ensiedlen, à l’état de moules, encroûtés, fragmentaires, il reste tou- jours quelques scrupules sur leur détermination, aussi peut-on élever quelques doutes sur les noms d'espèces Tongriennes, Helvétiennes, Tortoniennes attribués aux coquilles d’Appenzel; nous sommes d’ailleurs prêts à dat nr tsit 1 80 Ps à À — 157 — admettre l'existence du Bartonien dans la même localité. Très peu après, en 1878, Mayer annonçait nettement la découverte du Londonien, dans le ravin d'Eggerstanden à Ensiedlen ; il y revenait, en 1879, pour annoncer son extension dans le Saentis, et il faut avoir connu Mayer pour savoir avec quelle joie maligne il imagina le titre de sa communication complémentaire de 1890 « Sur la découverte miraculeuse du Londonien d’Appenzel » à côté du pèlerinage fameux d'Ensiedlen ; les raisons qu’il donne du Londinien sont cependant faibles : il s'appuie sur la position stratigraphique d'une épaisseur énorme de marne argileuse ayant la plus grande analogie minéralogique avec l'argile de Londres et celle des Flandres, la superposition au caicaire de Seewen, dont la faune à Echinocorys ovata, Inoceramus Cripsi, Belemnitella mucronata est nettement crétacée supérieure, la situation inférieure à la marne argileuse recouverte par des couches calcareo-schisteuses très foncées à faune Parisienne. La faune, d'ailleurs, de ce Londinien se compose de moules et de fragments très mé- diocres, assimilables encore à des espèces parisiennes. Mayer y découvrit en outre quelques coquilles que nous con- sidérons comme remaniées du crétacé telles que Arca Zolli- koferiM.E., Rhynchonella Rehsteineri M.E., etenfin Baculites Heberti M. E., fragment tout à fait douteux qu'il montrait triomphalement dans les grandes occasions comme preuve de la poursuite de la famille des Ammonéens dans le Tertiaire. La découverte des couches à Congéries dans le bassin du Rhône, faite en 1871 par Mayer aux environs de Bollène, fut une trouvaille capitale pour la géologie française. Il était venu étudier la coupe du château de Saint-Ferréol qui lui avait fourni de bons fossiles du Pliocène : il mit la main sur un lambeau marneux pétri de grosses Congéries et de nombreux Cardium Spéciaux, originairement décrits par Deshayes dans son travail sur la Crimée, faune — 158 — reconnue et étendue à Inzersdoff en Autriche et retrouvée en Orient, en Italie, dans le bassin méditerranéen tout entier. C'était son étage Messimien intermédiaire entre le Tortonien du Miocène supérieur et le Plaisancien du Plio- cène inférieur. Mayer décrivit, sans les figurer, trois Con- géries, quatre Cardium trapezoïdes et un Melanopsis (Ma- theroni). C'est dans le Mémoire de Kaufmann, paru en 1872, sur la Molasse de la Suisse moyenne, qu'il faut chercher le tableau systématique de tous les fossiles de la Molasse publié par Mayer, avec la distribution des espèces dans les divers sous-étages et à l'Etranger; il n’y a pas d’es- pèces décrites, mais on estgrandement surpris du nombre d'espèces délerminées, des noms que Mayer a pu attri- buer, généralement avec raison, à un nombre énorme de moules de coquilles sans trace de test et souvent sans empreinte extérieure. Ce n’est que grâce à une connais- sance approfondie des couches miocènes des autres bas- sins, de la faune vivante, grâce à ses récoltes dans le Bordelais, la Touraine, l'Italie, l'Autriche, par une compa- raison soutenue et attentive qu'il a pu indiquer avec quelque sécurité tant de rapprochements ; rien de sur- prenant que quelques erreurs se soient glissées dans un semblable travail où aucun contrôle n’est possible, car aucun de ces moules n'a été figuré; mais ils sont là, dans la collection, avec les matériaux de comparaison qui ont servi à leur détermination, ne laissant aucun doute cepen- dant sur l’âge des couches molassiques de la Suisse. En 1876, notre professeur a étudié une question qui préoccupait beaucoup les géologues, celle de la contem- poranéilté dans la haute Italie des glaciers alpins et de la mer Pliocène. Desor avait donné une grande publicité aux allégations de Stoppani, de Milan, et Renevier était prêt à accepter la même théorie. Mayer montra que les fossiles trouvés avec les débris glaciaires étaient remaniés, qu'ils | l ! S F af Te RE — 459 — appartenaient à des niveaux stratigraphiques différents, que c'était un mélange de débris anciens avec des marnes récentes, que les marnes bleuâtres, propres aux tuiles, en relation avec les blocs striés, étaient quaternaires et appartenaient à une formation lacustre. En somme, les formations glaciaires sont post-tertiaires, elles ont apparu en Lombardie longtemps après le départ de la mer Astienne, elles s’intercalent dans des dépôts fluviatiles dont la faune est bien connue et qui est quaternaire ancienne, Saharienne inférieure d'après la classification de Mayer. La subdivision des couches entre le Bajocien et le Batho- nien est de l’année suivante (1877) : il considère le Fuller's Earth de l’Angleterre comme devant former un étage spécial sous le nom de Vésulien et il y délimite trois sous- étages : Marues de Port-en-Bessin, Couches de Stonesfield, Oolite miliaire. Quand Mayer présenta à la Société géologique de France, en 1877, sa carte au 50.000 de la Ligurie centrale, la clas- sification qu’il avait adoptée entraîna une polémique à laquelle prirent part Hébert, Tournouër, Noguës, etc. Ses conclusions et divisions étaient différentes de celles de Pareto auxquelles M. Hébert croyait devoir se tenir. Mayer plaçait très exactement les couches à lignites et Anthraco- therium de Cadibona dans l'Aquitanien, au-dessus des couches nummulitiques de Dego, tandis que Pareto les avait placées au-dessous, dans le système de la Bormida ; Mayer maintenait encore que ce Bormidien de Pareto était situé entre le Flysh et la Molasse d’eau douce et con. cordante avec eux, correspondant sans doute aux sables de Fontainebleau. Il considérait le dépôt du Tongrien comme antérieur au soulèvement Alpin et que la grande transgression tertiaire était située entre son Tongrien et l’'Aquitanien. Hébert prétendait que le Tongrien n'avait pas été compris dans le système Alpin, mais seulement le b) — 160 — Flysb, il mettait donc la grande séparation tertiaire sous les sables de Fontainebleau et non pas au-dessus. Nous estimons aujourd'hui que c'était Mayer qui avait raison et que les sables Stampiens doivent former le sommet de l’'Eogène, tandis que les calcaires Aquitaniens doivent être classés à la base du Neogène. Le Purbeckien de la Suisse fut étudié à nouveau par Mayer en 1887 et il fût amené à le classer, non plus au sommet du Jurassique, mais comme occupant réellement la base de la série crétacique ; il reprit à cette occasion toute la classification des couches crétacées des Alpes Vaudoises, du Purbeckien à l’Aptien. Il y a peu d’années, en 1902, Mayer a examiné à nouveau la position du Flysh dans le tertiaire européen et en par- ticulier dans la coupe de Biarritz. On sait que la formation marine désignée sous ce nom et composée de grès, de schistes foncés et de calcaires marneux, s'étend de l’Es- pagne au Caucase par les Alpes, la Ligurie, les Carpathes, la Galicie, les Balkans; toujours pauvre en fossiles, elle est superposée aux couches dites Bartoniennes de la ré- gion méditerranéenne, ainsi que Mayer l’a établi dès 1858, en lui donnant le nom de Ligurien, nom qui n’a pas été adopté comme fondé sur un type trop étendu, mal défini comme stratigraphie et sans paléontologie suffisante. Mayer a montré par la coupe de Ralligstæcke en Suisse, que le Flysh est superposé aux couches à Nummulites va- riolarius et aux assises à Orbitoides papyracea, que la posi- tion est la même aux abords du lac de Thoune, à la Mor- tola près de Menton, au Mathiasberg près de Buda-Pesth, à Klausenbourg en Transylvanie, etc. Toujours le Flysh est au-dessus de couches à Spirula spirulea du Midi. A Biarritz, M. Mayer, suivant vers le nord la coupe de la côte des Basques, a trouvé, à la pointe qui sépare l'anse des bains de celle du Port-Vieux, des calcaires grèseux gris et bleu à Chondrites ayant tous le caractère du Flysh — 161 — et situés dans la même position stratigraphique; plus haut venaient les couches à MNummulites intermedius-Fis- chteli de Lesbarritz et du Tuc du Saumon, qui apparais- sent comme une dépendance des couches de Gaas et à paralléliser avec le Bormidien de Pareto et le Sannoisien de Munier-Chalmas. Il n'y avait donc pour lui aucun doute que le Ligurien soit représenté à Biarritz entre le Bartonien et le Bormidien. Il y a deux observations importantes à faire à cette manière de voir : c’est qu’au Tuc du Saumon les couches à Nummulites intermedius sont superposées aux couches à Matica crassatina qui manquent à Biarritz, et que les couches où Mayer à trouvé des empreintes d'algues au Cachàaou sont également remplies de Nummulites intermedius. Il n'a pas résolu la difficulté de la coupe de Biarritz; au contraire, ila montré qu'il manquait à Biarritz non seulement le niveau à Natica crassatina, c'est-à-dire notre Stampien, mais encore notre Sannoisien, et que la théorie des faciès était impuissante à expliquer cette double lacune. Nous pensons aujourd'hui qu'une grande faille, déjà signalée par M. Léon Bertrand, vient terminer les couches à Spirula spirulea sous la pers- pective de Miramar et qu’elle a fait disparaître à la fois le Sannoisien et le Stampien inférieur. Déjà, dans l’anse des bains, les couches sont fortement redressées plongeant brusquement au nord avec une inclinaison très différente de celle des couches à Nummulites intermedius: il y a là, côte à côte, deux assises différentes sans apparence de superposition. Les travaux de Mayer sur l'Egypte ont été publiés à bâ- tons rompus : commencés en 1898, ils se sont poursuivis jusqu’en 1904 par la publication d'espèces nouvelles, l'étude de certains groupes de fossiles, de certains groupes de couches ; sa découverte la plus importante est celle de la faune dite Tongrienne à une vingtaine de kilomètres à l'ouest des Pyramides, avec Natica crassatina, Tellina Nysti, — 162 — Psammobia stampensis, extension bien inattendue, qui, combinée à la base avec la longue série nummulitique d'une part et au sommet avec la belle étendue molassique miocène de l’autre part, nous révèle la haute valeur de la série tertiaire en Egypte. Par contre, il n'est pas possible d'accueillir sans réserve la rencontre du Tongrien-Henisien au Mokattam : les fossiles fluvio marins, que nous avons eu l’occasion de voir à Zurich, sont absolument mauvais et la figuration détestable qui en a été donnée ne pouvait être différente ; il n’est pas possible de reconnaître là, po: sitivement, les couches des environs de Tongres en Bel- gique. Tout cet ensemble serait recouvert par des sables chargés de bois silicifiés qui seraient ainsi d'âge Tongrien supérieur. De même, nous restons indécis sur la présence du Londonien et du Suessonien de Mayer en Égypte: le faciès méridional de ces étages n’a pas été éclairei encore suffisamment, sauf dans le midi de la France. Le temps et les forces commençaient à lui manquer, et il nous disait n'avoir plus la patience de s’astreindre à la description des espèces, il n’avait pas pu nous donner toute sa me- sure. G. F. DoLLrus. * *X * Pau FaGor (1842-1908). — La science malacologique vient d’être cruellement frappée par la mort de M. Paul Fagot, survenue le 9 avril 1908, et il nous paraît utile de retracer en quelques mots cette belle existence toute de labeur scientifique. Né à Villefranche-de-Lauraguais, dans la Haute- Garonne le 13 décembre 1842, M. P. Fagot descendait d'une honorable famille d'hommes d’affaires, établie de- puis un temps immémorial dans cette ville. Après avoir fait ses études au lycée et à la faculté de droit de Toulouse, il prêta serment d'avocat près la cour d’appel le 5 dé- — 163 — cembre 1864, puis, succédant à l’un de ses oncles, il fut nommé le 27 février 1869, notaire à Villefranche-de- Lauraguais, où, pendant 40 ans, il apporta, dans ses fonc- tions, de délicates qualités de discrétion et de tact, jointes à une impeccable honnêteté. Tout en remplissant l’exercice de sa charge, M. Fagot, entraîné par un vif penchant pour les sciences naturelles, trouvait le temps d'écrire de nombreux mémoires scienti- fiques. Esprit fin et observateur, consciencieux et métho- dique. doué en outre d'une grande sagacité et d’une recti- tude de jugement peu ordinaire, il a su donner à ses travaux une valeur incontestable, qui lui ont mérité l’es- time et l’approbation de tous les savants. Il fut élu en 1867 membre de la Société Académique des Sciences Natu- relles de Toulouse, mais il faisait également partie d'un grand nombre de sociétés savantes qui avaient tenu à honneur de le posséder. Il avait été notamment membre fondateur de la Société Malacologique de France (1). Félibre distingué, il a collaboré, comme littérateur, à différents journaux régionaux, et il a publié de nom- breux travaux philologiques qu'il signait du pseudonyme de Pierre Laroche; chercheur des mots rares ou désuétes, des vieilles chansons, contes ou légendes, etc., il a fait paraître plusieurs études sur le Folklore et les Traditions populaires du Lauraguais, et il avait presque achevé un volumineux glossaire destiné à rendre populaire l'étude de la langue d'Oc, qu'il avait à cœur de conserver pure et vivante. Cependant, comme on le sait, il s’est spécialement oc- cupé de malacologie. C'était l'ami de Bourguignat dont il ne partageait pourtant pas absolument les idées, mais qu'il admirail tout en le combattant souvent. (1) A. De Saint-Simon. Notice sur P. Fagot, Revue biographique de ‘la Société Malacologique de France, 1, 4885, pp. 77-90, avec portrait lithographié, par A. Cholet (1834). aps — Ayaut parcouru à pied la plus grande partie des deux versants pyrénéens et ayant fait l'ascension des principaux pics de la chaîne, il consacra à l’étude des Mollusques de cette région, toute une série d'intéressants travaux parus successivement dans le Bulletin de la Société Ramond, à Bagnères-de-Bigorre, dans le Bulletin de la Société malaco- logique de France, dans les Mémoires de l'Académie de Tou- louse. Nous avons publié, en collaboration avec lui, divers mémoires pour lesquels il fournissait la plus grande partie des éléments: c'était avec la plus charmante bonhomie qu'il mettait à la disposition des chercheurs qui s’adressaient à lui, sa grande érudition et les notes innombrables qu'il avait prises dans le courant de son existence. La mort est venue le surprendre au moment où il ter- minait les éléments d'un grand travail relatif à la faune des Mollusques terrestres et fluviatiles de la province Iberique. Ce n’est pas sans émotion que nous apportons ici rotre tribut d’admiration aux œuvres d’un savant dont les travaux sont hautement appréciés de tous les natura- listes. | Commandant Cazior. Liste des publications malacologiques de Paul Fagot 1873. Tableau des Mollusques terrestres et fluviatiles recueillis à Aulus et ses environs, juillet 1872 (Bull. Soc. Hist. Nat. Touiouse, T. VII, pp. 281-286). 1875. Mollusques de la région de Toulouse (Bull. Soc. Hist. Nat. Toulouse, T. IX, pp. 101-134). 1875. 1876. 1876. 1876. 1871. 1877. 1871. 1878. 1878. 1879. AGS — En collaboration avec le général pe Naxsoury: Mollusques des Hautes-Pyrénées cités et recueillis jusqu’à ce jour (Bull. Soc. Ramond, Bagnères-de-Bigorre, T. X, p. 101- 137). Monographie des espèces françaises du genre Azeca (Bull, Soc. scient., agric. et litt. Pyrénées-Orient., T. XXII, 4'pp.). Observations sur la faune malacologique de Cauterets (P. Fischer) (Journal de Conchyl., T. XXIV, pp. 156- 158). Description de deux espèces de Pomatias des environs de Bagnères-de-Bigorre (Bull. Soc. Ramond, T. XI, p. 65). Catalogue des Mollusques des petites Pyrénées de la Haute-Garonne comprise entre Martres et Saint-Mar- tory (Bull. Soc. Hist. Nat. Toulouse, T. XI, pp. 33-50). En collaboration avec G. pe MALArOSSsE : Catalogue des Mollusques terrestres et fluviatiles vivants observés dans le département de la Lozère (Bull. Soc. Hist. Nat. Toulouse, T. XI, pp. 217-244). Rectifications et additions au Catalogue des Mollusques des petiles Pyrénées de la Haute Garonne (loc. cit., T. XIII, p: 50-55). Observations sur la Grande Striée de Geoffroy. (Bull. Soc. Zool. France, T. 1V, pp. 329-332). Note sur l'Helix solitaria Poiret, (Journ. de Conchyl., T. XX VI, pp. 326-328). Notes sur le Catalogue des Mollusques de la région de Tou- louse. Réponse à M. P. Fischer. (Bull. Soc. Hist. Nat. Toulouse, T. XII, pp. 178-188). 1879-1893. Histoire malacoïogique des Pyrénées françaises : I. Pyrénées Orientales: (Bull. Soc. Hist. Nat. Toulouse, T. XIII, 1879, pp. 82-122). II. Espèces des Pyrénées Orientales du groupe de l'Helix arbustorum Linné. — Diagnose de l’H. xanthelæa Bour- guignat. — Notesur le véritable Pupa pyrenaïca Farines. — Matériaux pour la faune malacologique terrestre, d'eau douce et des eaux saumâtres de l'Aude (loc. cit., T. XIII, 1879. pp. 232 247). 1884. 1884. — 166 — IT. Mollusques terrestres et fluviatiles de la vallée d’Aulus (Ariège) (Bull. Soc. agricole, scientif. et litt. Pyrénées- Orientales, T. XXIV, 1880, pp. 265-293). IV. Haute-Garonne (Bull. Soc. Hist. Nat. Toulouse, T. XIV, 1880, pp. 23-41). V. Mollusques des Hautes-Pyrénés cités ou recueillis jus- qu'à ce jour (loc. cit. T. XIV, 1880, pp. 196-214). VI. Ariège (Loc. cit., T. XIV, 1880, pp. 271-278). VII. Basses-Pyrénées (loc. cit., T. XV, 1881, pp. 286-307). VIII. Hautes-Pyrénées (loc. cit., T. XVI, 1883, p. 28-52). IX. Mollusques du pic du Gar (Haute-Garonne) (loc. cit., T. XVI, 1882, pp. 66-78). X. Note sur la faune zoologique des lacs des Pyrénées (loc. cit., T. XVII, 1883, pp. 29-32). . Mollusques quaternaires des environs de Toulouse et de Villefranche (Haute-Garonne) (loc. cit., T. XIII, pp. 282- 304). . Liste provisoire des Mollusques du Pic du Midi (Loc. cit., T. XIV, 23 pp.). . Diagnoses de Mollusques nouveaux pour la faune fran- çaise (Bull. Soc. Znol. France, T. VI, pp. 137-441). . Glanages malacologiques. — I. Les Paludinidæ de M. le D' Kobelt. — II. Quelques mots sur les classifications: — III. Observations sur la répartition des Mollusques terrestres et fluviatiles dans le système dit système européen (Toulouse, in-8°, 32 pp.). Contributions à la faune malacologique de la Catalogne (Annales de Malacologie, T. II, pp. 169-194). Diagnose d'espèces nouvelles pour la faune française (Bull. Soc. Hist. Nat. Toulouse, T. XNIII, 20 pp.). . Mollusques souterrains de la France et de l'Algérie (loc. eut, D XVII 49 pp; . Etude sur les Hélices xérophiliennes des groupes cisalpi- nana et spadana (Bull. Soc. Malacol., France. T.T, pp. 107- 131). . De la Synonymie (loc. cit., T. 1, pp. 365-374). 5. Etude sur les espèces du groupe de l'Helix carascalensis Férussac (loc. cit., T: 11, pp. 261-276). + OPEN le 7 1885. 1886. 1886. 1887. — 167 — Moluscos de Panticosa y Valle del Cinca (Pirineos de Huesca) (Mem. Acad. Cienc. Barcelona, I, p. 89-96). Catalogue descriptif des Mollusques terrestres et d’eau douce de la région de Toulouse (Toulouse, in-8°, 142 pp.). Promenades malacologiques dans le sud de la France. (Bull. Soc. Malacol. France, T. II, pp. 165-224). Historique du genre Cæcilianella (Loc. cit., T. IV, pp. 49-58). 1887-1891. Catalogo razonado de los Moluscos de Aragon. 1888. 1888. 1889. 1890. 1890. 1891. 1892. 4 partes (Barcelona, 57 pp.). Contribuciones a la Fauna malacologica de Aragon. Cata- logo razonado de los Moluscos del Valle des Essera (Cronic. Cientif., 20 pp.). Contribuciones a la Fauna malacologica de Cataluña. Ca- talogo razonado de los Moluscos del Valle de Aran (Loc. cit., 16 pp.). Note sur quelques Cyclostomes siciliens (Bull. Soc. Mala- col. France, T. VI, pp. 165-170). Promenades malacologiques dans le sud de la France (Suite) (loc. cit., T. VII, pp. 165-186). Catalogue des Mollusques de la Vallée de la Noguera Pallaresa (Paris, 12 pp.). Histoire malacologique des Pyrénées françaises et espa- gnoles (Bull. de la Société Ramond, Bagnères-de-Bigorre ; 1" partie, Topographie, Historique, 155 pp.; 2° partie, Taxonomie, 51 pp.). Histoire malacologique de la presqu'ile Sainte-Lucie (Aude) (Bull. Soc. Etudes scientifiques de l'Aude, T. II, p. 173-180). 1894-1897. Faune malacologique terrestre, des eaux douces et 1901. 1905. saumâtres de l'Aude (Bull. Soc. d'Etudes scientifiques de l'Aude, T. V, 1894, pp. 166-475; T. VI!, 1896, p. 170-213 ; T. VIII, 1897, p. 119-140). Excursion malacologique à Ségala, Montferrand et aux châteaux de Montmaur et du Valès (Carcassonne, 16 pp.). Contributions à la faune malacologique de la Catalogne. — I]. Descriptions d'espèces nouvelles. — II. Mollusques de la République d’Andorra (Butlleti Instit. Catalana Hist. Nat., [2], IE, pp. 122-124 et 138-143), — 168 — 1906. Species novæ Montserraticæ (Helix Marceti, H. subpala- dilhi, Pupa Adeodati) (loc. cit., [2], III, pp. 133-135). 1906. Mollusca nova provinciae Aragoniae (Boletin Soc. Aragon. Cienc. Natur., T. V, p. 171-173. 1907. Contribution à la faune malacologique de la Province d'Aragon (loc. cèt., T. VI, p. 136-160). En collaboration avec le Commandant Cazior : 1903-1907. Etudes sur la dispersion géographique de Mollusques terrestres de la région circa méditerranéenne (Bull. Soc. Linnéenne de Lyon, Feuille des jeunes naturalistes, Bull. Soc. Hist. Nal. Barcelone, Bull. Assoc. Franç. pour l'avancement des sciences, Bull. Soc. Zool. France). Le Directeur-Gérant : H. FiIscHER. Châteauroux. — Imprimerie Langlois Journal de Conchyliologie. 1908. PI HI H. Fischer, phot. Phototypie Berthaud, Paris. 2, 3. Streptaxis (Artemonopsis) Chevalieri Germain, grossi 4 fois. 1, 4. » » » sommet grossi 8 fois. s. Pseudopeas saxatile Morelet, grossi 4 fois. 6. » » sommet grossi 20 fois. 7,8. Curvella vitrea Germain, grossi 5 fois. 9,10. Pseudoglessula Fischeri Germain, grossi 3 fois 1/2. ie » » sommet grossi 7 fois. 12. Spatha (Leptospatha) Stuhlmanni Mart. var. comoeensis Germain. F.R. pe RUDEVAL, Éditeur 4, Rue Antoine Dubois, PARIS (VI:) Téléphone 807-23 Revue Critique de Paléozoologie ONZIÈME ANNÉE Par dd aboBnement ANNUEL : | 5420. il NU. dun. 10 fr. Table des ouvrages analysés dans 10 premières années. 9 fr. Prix des années précédentes (sauf la 1" année qui ne se VE DNS SCDArEMeN LES TS RNA MANN METRE LT in Le 10:fr: ESSAIS PALEOCONCHOLOGIE COMPAREE 7: Livraison : Cerithiacea, 275 p., 14 pl. phot., 23 fig. dans le texte Prix pour les Souscripteurs : 25 francs Prix des sept premières livraisons réunies: 150 franes Chacune des livraisons comprend la Monographie séparée d’un cerlain nombre de Familles indépendantes de Gastropodes, avee tables des matières. L'ouvrage se termine done avec l'apparition de chaque livraison, sans comporter une suite indispensable, et il forme, tel qu'il est, un Manuel partiel de Paléontologie des Mol- lusques. En outre, les «Essais de Paléoconchologie comparée » côm- prennent également des indications de nomenclature ou même des figures qui peuvent être utiles aux Conchyliologistes qui ne s'oc- cupent que des Coquilles actuelles. * TABLE DES MATIÈRES. CONTENUES DANS CETTE LIVRAISON Pages Mollusques terrestres et fluviatiles recueillis par M. A. Chevalier à la côte d'Ivoire (1907), par L. GEr- MANS LS EN M EN EN PAR EE Note sur l'Evlima ptilocrinicola, Re le Marqu'e DE MONTEROSATO 2: Se Re ee SCANS So 116 Helix Chaixi Michaud (emend.) monstr. sinistrorsum HOV., PA PH DAUIZENRERG: 4-5 ete ee 119 Bibliographie En En Ra Ve Eee MONS et A PS AE 120 Revue des Publications HR Se CR AR 141 Méerologie : 50 2 ER St SR TS 7 EE + 145 Le Journal paraît par trimestre et forme un volume par an ; PRIX DE L'ABONNEMENT (PAYABLE D'AVANCE) : Pour Paris et pour les départements (reçu franco). 16 fr. Pour l'Etranger (Union postale) id. 18:17 Prix du numéro vendu séparément.............. 5 fr. Prix de l'Index des volumes I à XX (reçu franco). 8 fr. Prix de l'Index des volumes XXI à XL 1d. OR S'adresser, pour les communications scientifiques, à M. H. Fiscaer, directeur du Journal, boulevard Saint-Mi- chel, 51, à Paris (5° arr.), et pour l'abonnement, payable d'avance, à M. F: R. pe Rupevar, éditeur, rue Antoine Dubois, 4, à Paris (6° arr.). Il est rendu compte des ouvrages de Conchyliologie et de Paléontologie dont deux exemplaires sont adressés au bu- reau du Journal. CORRESPONDANCES ET ÉCHANGES Les correspondances ayant un caractère exclusivement scientifique, ainsi que les offres et demandes d'échange de coquilles faites par les Abonnés, seront insérées gra- tuitement sur la couverture. — Maximum : 4 lignes. Châteauroux. — Imprimerie Langlois | | lume LVE. — N°3 Paru le 30 Décembre 1908 + JOURNAL CONCHYLIOLOGIE COMPRENANT L'ÉTUDE DES MOLLUSQUES VIVANTS ET FOSSILES PUBLIÉ, DE 1861 À 1898, SOUS LA DIRECTION DE | CROSSE & FISCHER j CONTINUÉ PAR H. FISCHER, DAUTZENBERG & G. F. DOLLFUS L'ein EE ge 7 PT TES or VIT UT SI CT NES LA | PARIS DIRECTION ET RÉDACTION: ADMINISTRATION” H. FISCHER F. R. »e RUDEVAL,G Éditeur F2 51, Boulevard Saint-Michel (V°) 4, Rue Antoinë Dubois (KI°) 1908 ®, da. «0 MO LU L'EL Rasa a au LI A! AN x Le Journal parait par trimestre et forme un volume par an MM. SOWERBY et FULTON ont l'honneur d'informer MM. les conservateurs de Musées des faci- lités exceptionnelles qu'ils présentent pour fournir aux Musées des spécimens exactement déterminés de Coquilles récentes de Mol- lusques. Leur maison a été fondée en 1860 par le directeur actuel, M. G. B. Sowerby, F. L. S., etc., et, depuis lors, elle a acquis presque toutes les collections importantes qui ont été mises en vente. En outre, leur fonds s’est constamment accru des collections des Naturalistes voya- geurs et autres ; aussi est-elle la plus considérable qui existe, à la fois pour la qualité et la quantité. Ils attirent spécialement l'attention sur leur longue expérience. dans l'étude des Mollusques, dont le nombre des espèces s’est accru et continue toujours à s'accroître si rapidement qu'il devient très . important de pouvoir faire ses achats dans une maison de confiance qui est à même de fournir des spécimens en bon état et soigneusement déterminés. Leurs catalogues, contenant les noms d'environ 12.000 espèces sont envoyés franco aux conservateurs des Musées et aux clients. Adresse: Sowerby et Fulton, Kew Gardens, London. Les auteurs sont priés d’exécuter les dessins des- L c x tineés à être inséres dans le texte, soit à la plume et à l'encre de Chine, soit avec des crayons Wolf sur des papiers préparés spéciaux, afin que ces dessins puis- sent être reproduits directement sur zinc. JOURNAL CONCHYLIOLOGIE 3° Trimestre 1908 LISTE DES MOLLUSQUES RÉCOLTÉS PAR M. MANSUY EN INDO-CHINE ET DESCRIPTION D'ESPÈCES NOUVELLES IT Par Ph. DAUTZENBERG et H. FiIsCHER Nous avons déjà publié dans ce Recueil (1) les décou- vertes malacologiques que M. Mansuy avait faites au cours de son premier voyage en Indn Chine. Nous sommes heu- reux de pouvoir étudier également aujourd'hui les maté- riaux que ce zélé naturaliste a réunis pendant son deuxième séjour dans la même contrée. Cette seconde récolte, au moins aussi importante que la première, renferme égale- ment de nombreuses formes nouvelles, dont les types, dé- posés dans les collections de l'Ecole des Mines, nous ont été obligeamment communiqués par M. le Profr Douvillé. Presque toutes les espèces dont il est question dans ce mémoire ont été carturées par M. Mansuy, en 1906 et 1907, dans le Haut-Tonkin oriental et notamment dans la région de Cao-Bang: vers l'Est, à Trung Khan-Phu, Ban-Cra, Ha- (1) Journ. de Conchyliologie, LIN, 1905, p. 341-471, pl. VIII, IX, X. — 170 — Lang et Quang-Huyen, qu'il ne faut pas confondre avec Quang-Yen, ville des environs de Haiphong ; vers l'Ouest à Mo Xat et vers le Sud à Nam-Nhang et à Long-Phoi près de That-Khé ainsi que dans le massif du Bac-Son, au Nord- Ouest de Lang-Son. La plupart des espèces aquatiques ont été pêchées dans le Song-Bang-Giang, à Cao-Bang. Enfin, quelques-unes, provenant du Royaume de Luang-Prabang, n'ont pas été recueillies par M. Mansuy, mais lui ont été données par M. Monod. Les Plectopylis rapportés par M. Mansuy ont été étudiés par notre savant confrère de Londres, M. G. K. Gude, dans ce Journal : vol. LV, 1907, p. 345 357, pl. VIL. STREPTAXIS (EUSTREPTAXIS) COSTULATUS Môllendorfi Var. major Bavay et Dautzenberg 1905. Séreptaxis (Eustreptaxis) costulatus Müllend. var. major Bavay et Dautz., DAUTZENBERG et H. FISCHER, Liste coq. rec. par Blaise, in Journ. de Conch., LIII, p. 86. Loc. : Trung-Khan-Phu (M. Mansuy 1906). STREPTAXIS (ODONTARTEMON) MABILLEI Bavay et Dautzenberg 1903. Streptaxis (Odontartemon) Mabillei BAvax et DAUTZENBERG, Descr. coq. nouv. Indo-Chine, ?n Journ. Conch., LI, p. 203, pl. VIL, fig. 13, 14, 15. Loc. : Trung-Khan-Phu (M. Mansuy, 1906). ENNEA (MICROSTROPHIA) PLAGIOSTOMA von Müllendorfi (PL. IV, fig. 4, 2, 3) 1901. Ennea (Microstrophia) plagiostoma MôzLenporrr.Nachrichtsbl. d. deutschen Malak. Ges., p. 110. Loc. : Ha Lang (M. Mansuy). Cette espèce n'ayant pas été représentée par Müllendorff, nous la figurons ici. — A1 — ENNEA (ELMA) TONKINIANA Bavay et Dautzenberg 1906. Ennea (Elma) tonkiniana Bav. et Dautz., DAUTZENBERG et H. FiscHer, Liste Moll. rec. par Mansuy, in Journ. de Conch., LIV, p. 344. Loc. : Quang-Huyen (M. Mansuy). HELICARION IMPERATOR Gould 1906. Helicarion imperator Gould, DAUTZEN8ERG et H. Fiscuer, Contrib. Faune Malac. Indo-Chine, ?r Journ. de Conch., LIV, p. 146 Loc. : Trung-Khan-Phu ; Quang Huyen (M. Mansuy,1906); Massif du Bac-Son (M. Mansuy, 1907). NanINa (RHyYsoTA) pisTINCTA Pfeiffer Var. Neptunus Pfeifier 1906. Nanina (Rhysola) distincta Pfr., var. Neptunus Pfr., DAUTZEN- BERG et H. FisceR, Liste Moll. rec. par Mansuy, ?n Journ. de Conch., LILI, p.347. Loc. : Royaume de Luang Prabang (M. Monod). MACROCHLAMYS DESPECTA J. Mabille 1906. Nanina (Macrochlamys) despecta J. Mab., DAuTzENBERG et H. Fiscaer, Liste Coq. rec. par Mansuy, in Journ. de Conch., LIIL, p. 350. Loc. : Quang-Huyen ; Massif du Bac-Son (M. Mansuy). CAMAENA BizLeri H. Fischer (PL. IV, fig. 5). 1898. Helix (Camaena) Billeti H. Fiscaer, Notes faune Haut-Tonkin, III, Liste des Moll. rec. par le D' A. Billet, in Bull. scient. France et Belgique, XXVIII, p. 316, pl. XVII, fig. 7-11. 1904. Camaena — H.F., H. Fiscuer et DAUTZENBERG, Catal. Indo- Chine Mission Pavie, p. 399. — 172 — Loc.: Quang-Huyen (M. Mansuy). La taille est assez variable chez cette espèce : parmi les spécimens rapportés par M. Mansuy, nous en trou- vons qui ont, les uns 32 mm. diamètre et d'autres 25 mm. seulement. Le C. Billeti n'ayant été représenté jusqu’à présent qu’en noir. nous en donnons ici une figure coloriée. CAMAENA CICATRICOSA Müller Var. inflata von Môllendorfi 4906. Camaena cicalricosa Müll. var. tnflata v. Müll., DAUTZENBERG et H. Fiscner, Liste Moll. rec. par Man- suy, ?n Journ. de Conch., LIIE, p. 355. Loc.: Quang-Huyen (M. Mansuy). Chez certains spécimens rapportés par M. Mansuy, on observe sur une partie du test les granulations qui carac- térisent notre var. connectens Dautz. et H. Fisch. (Journal de Conch., LIIT, p. 356). CAMAENA GABRIELLAE Dautzenberg et d'Hamonville. Var. platytaenia von Môllendorfi (mss.). (PI. IV, fig. 4). Loc.: Quang-Huyen (M. Mansuy, 1906). - Nous avons représenté cette variété, caractérisée par une large zône périphériale brune, d'après un exemplaire récolté par M. Frühstorfer et déterminé par von Müllen- dorff ; mais nous croyons qu'elle n'a jamais été publiée. CAMAENA VorvonGa Bavay et Dautzenberg. 1900. Helix (Camaena) Vorvonga Bavayx et DAUTZENBERG, Diagn. coq. nouv. Indo-Chine, in Journ. de Conch., XLVIII, p. 109. — 1783 — 1900 — — — Bavay et DAUTZENBERG, Descript. coq. nouv. Indo-Chine, in Journ. de Conch., XVI p 36 pl ig 1,23 1904. Camaena — B. et D., H. Fisèner et DAUTZENBERG, Catal. Indo-Chine, Mission Pavie, p. 399. Loc.: Quang-Huyen (M. Mansuy). Nous remarquons que chez cette espèce, la bande brune qui accompagne la carène est plus ou moins apparente et parfois obsolète. KALIELLA ORDINARIA AnCey 1903, Kaliella ordinaria ANCEY, ?n Bavay et DAUTZENBERG, Coq. nouv. Indo-Chine, 2 Journ. de Conch., El p.210 pl VIT; 24849; Loc.: Trung-Khan-Phu (M. Mansuy). KALIELLA TONGKINGENSIS von Môüllendorfi. 1901. Kaliella tongkingensis von MôcLrenporrr, Diagn. neuer, von H. Frühstorfer in Tongking Gesamm. Landschnecken, in Nachrichtsb]l. d. d. Malak. Ges., p. 70. 1903. — — v. Môll., Bavay et DAUTZENBERG, Coq. nouv. Indo- Chine, in Journ. de Conch., LI, p. 209, pl. VII, fig. 14, 15, 16, 17. Loc.: Trung-Khan-Phu (M. Mansuy). TrocHoMoRPHA Pavier L. Morlet. 190. Trochomorpha Paviei L. M., H. Fischer ET DAUTZENBERG, Liste Indo-Chine, in Mission Pavie, p. 398. 1906. — — — DaurzenserG et H. Fiscuer, Liste Moll. rec. par Mansuy, in Journ. de Conch., EVE D 852: Loc.: Quang-Huyen ; Trung-Khan-Pbhu (M. Mansuy). — 174 — NeocepoLis CHERRIERI Bavay (1). (PL. IV, fig. 6-12). 4899. Helix (Obba) langsonensis Bavay et DauTzENBERG, Journ. de Conch., XLVII, p. 29, pl. I, fig. 4, 1°. 1904. Camaena (Neocepolis) — B. et D., H. Fischer et DAUTZENBERG, Catal. Indo-Chine, Mission Pavie, p. 400. Var. «. edentula nov. var. forme typique, mais dépourvue de dent à la base de la columelle. (PI. IV, fig. 6). Var. 6. serobieulata nov. var. pourvue d’une scrobiculation transversale en arrière du labre. Cette scrobiculation correspond à un pli saillant dans l’intérieur de l’ouverture (PI. IV. fig. 7). Var. y. depressa nov. var. forme déprimée : haut. 19 mm., diam. 28 mm. (PI. IV, fig. 8). Var. à. depressa-serobieulata nov. var. semblable à la précédente par sa forme surbaissée ; mais pourvue d'une scrobiculation comme la var. 5. (PI. IV, fig. 9, 10). Var.:. earinata DOV. Var. Cette variété se distingue de toutes les autres formes du N. Cherrieri par son dernier tour nettement caréné à la (4) L'Helix longsonensis L. Morlet, indiqué par son auteur comme provenant de Long-Son (Tonkin), est une tout autre espèce. Comme il est probable que c’est par erreur que le commandant L. Morlet a écrit Long-Son au lieu de Lang-Son, je propose, afin d'éviter toute confu- sion, de remplacer pour notre espèce le nom de Langsonensis par celui de Cherrieri, A. Bavay, — 175 — périphérie, par son ombilic plus ouvertet par sa sculpture qui consiste sur toute la surface, au-dessus de la carène, en costules très irrégulières, dont quelques-unes sont très saillantes. Sur la base du dernier tour, les costules sont beaucoup plus faibles, (PI. IV, fig. 11, 42). Loc.: Quang-Huyen (M. Mansuy). CHLORITIS DIESTALMENA NOV. Sp: (PI. IV, fig. 13, 14, 45, 16). Testa tenuis, depressa, subdiscoidea sat late ac pervie umbi- licata. Spira planata. Anfr. 4 1/2 convexiusculi, rapide accres- centes, sutura impressa juncti striis incrementi parum cons- picuis sculpti ac, sub lente, insupra, minutissime puncticulati. Anfr.ultimus ad extremitatem vix descendens, ad peripheriam obtusissime angulatus, basi convexus. Apertura obliqua, transverse ovata, ampla, marginibus callo adnato junctis. Margo columellaris obliqua et margo basalis subarcuata, pau- lulum incrassata atque breviter reflexa. Labrum expansum et acutum. Color pallide corneus ; zonula intense fulva basin anfr. superiorum occupat et in anfr. ultimo peripheriam superat. Altit. 9 mm.; diam. maj. 21, min. 16 mm. Apertura 8 1/2 mm. alta, 11 1/2 mm. lata. Coquille mince, déprimée, subdiscoïde, assez largement et profondément ombiliquée. Spire plane, composé de 4 1/2 tours légèrement convexes, croissant rapidement et séparés par une suture bien accusée. La surface est ornée de stries d’accroissement fines et, lorsqu'on l’examine sous la loupe, on remarque qu’elle est parsemée de très petites ponctuations, disposées en quinconces et qui semblent être des cicatrices de poils. Dernier tour descendant à peine à son extrémité, très obtusément anguleux à la périphérie, bien convexe à la base. Ouverture oblique, transversalement ovale, ample. Bords du péristome reliés — 176 — par une callosité mince, appliquée et nettement limitée. Le bord collumellaire oblique, et le bord basal légère- ment arqué, sont étroitement épaissis et réfléchis, tandis que le labre est dilaté, mais tranchant. Coloration d'une teinte cornée très claire, avec une zone brune régnant sur la base des premiers tours et se pro- longeant sur le dernier, immédiatement au-dessus de la périphérie. Cette espèce ressemble un peu à l’Helix rhinocerotica Heude (Mém. Empire chinois, pl. 38, fig. 14), de Tay-Ninh, Cochinchine ; mais elle est bien plus aplatie et a l’ouver- ture bien plus dilatée. Loc.: Massif du Bac Son, Tonkin (M. Mansuy, 1907). CaLoriTis DuranDi Bavay et Dautzenberg 1900. Helix (Chloritis) Durandi Bavax el DauTzeNBErG, Diagn. Coq. nouv. Indo-Chine, ?n Journ. de Conch., XIMVITIS p:14144° 1900. — — — Bavay et DAUTZENBERG, Descr. Coq. nouv. Indo-Chine, in Journ. de Conch. XLVIII, p. 444, pl. XI, fig. 1, 2, 3. Loc : Ha-Lang (M. Mansuy). CaLoriTis LAMBINETI Bavay et Dautzenberg 4899. Helix (Chlorilis) Lambineti BaAvay et DAUTZENBERG, Descr. Coq. nouv. Indo-Chine, ?n Journ. de Conch., XLVII, p. 28, pl. I, fig. 3, 3a, 3b. 1904. Chlorilis — H, Fiscuer et DAUTZENBERG, Catal. Indo- Chine, Mission Pavie, p. 400. Loc. Ban-Cra ; Quang-Huyen (M. Mansuy, 1906). CHLORITIS MIARA J. Mabille 1887. Helix miara J. Magie, Moll. Tonk. Diagn., p. 6. 1887. — — J. Magizce, Sur quelques Moll. du Tonkin, tn Bull. Soc. Malac. France, p. &, pl. I, fig. 6, 7. r 4 — 177 — Tonkin (collection André Bonnet). Les exemplaires qui nous ont été communiqués par M. Bonnet saus indication de localité précise, ont la mi- crosculpture granuleuse un peu moins accusée que la forme typique de l’Ile des Merveilles, notamment sur la base du dernier tour. Le Chloritis insularis Müllendorff (Nachrichtsbl., 1901, p. 113), non Crosse et Fischer, qui provient également de l'Ile des Merveilles, nous paraît, d'après sa description, devoir tomber en synonymie de miara J., Mabille. PLECTOPYLIS Bavayi Gude e 4901. Plectopylis Bavayi Gupe, Sur une Collect. de Plectopylis du Tonkin, ?n Journ. de Conch., XLIX, p. 200, 201, fig. 2a, 2b, 2c, 24, 2; pl. VI, fig. 22, 2b, 2e. Loc. : Quang-Huyen (M. Mansuy), un seul exemplaire. Pcecropyzis Giarpt H. Fischer 1907. Plectopylis Giardi H.F., Gupe, Obs. on a number of Pleclopylis collect. by M. Mansuy, ?n Journ. de Conch., LV, p. 346, 347, fig. Aa, 4». Loc. Quang-Huyen (M. Mansuy). PLECTOPYLIS INFRALEVIS Gude 1907. Plectopylis infralevis Gupe, Obs. on a number of Pleclopylis collect. by M. Mansuy, ?n Journ. de Conch., LV, p. 351, 352, fig. 3a, 3, 3; 3d, 3e; pl. VII, fig. 4, 5, 6. Loc. : Quang-Huyen (M. Mansuy) — 178 — PLectTopyzis Mansuyi Gude 1907. Pleclopylis Mansuyi Gupe, Obs. on a number of Plectopylis collect. by M. Mansuy, in Journ. de Conch., LV, p. 348, fig. 2a, 2b, 2c, 24, 2e; pl'Vil fie.4,2/3: Loc. : Ha-Lang (M. Mansuy). PLECTOPYLIS SOROR Gude 1907. Plectopylis soror Gupe, Obs. on a number of Plectopylis collect. by M. Mansuy, in Journ. de Conch.. LV, p. 355, 356, fig. 52, 5b, 5c, 5d, 5e; pl. VII, fig. 10, 11, 12. Loc. : Quang-Huyen (M. Mansuy). LA PLECTOPYLIS SUPRAFILARIS Gude 1907. Plectopylis suprafilaris Gupe, Obs. on a number of Plectopylis collect. by M. Mansuy, in Journ. de Conch., LV, p. 353, 354, fig. 42, 4b, 4e, &ä, 4e; pl. VIL, fig. 7, 8, 9. Loc. : Quang-Huyen (M. Mansuy). CHALEPOTAXIS INFANTILIS Gredler G 1906. Chalepotaxis infantilis Gredl., DAUTZENBERG et H. FiscreR, Liste Moll. rec. par Mansuy, ?n Journ. de Conch., LIV, p. 360. Loc. : Ha-Lang ; Quang-Huyen (M. Mansuy 1906). GANESELLA SAURIVONGA Bavay et Dautzenberg 1900. Helix (Ganesella) Saurivonga Bavay et DAUTzENBERG, Diagn. Coq. nouv. Indo-Chine, in Journ. de Conch., XLVIII, p. 112. 1900. — _ — Bavayet DAUTZENBERG, Descr. coq. nouv. Indo-Chine, 1 Journ.de Conch., XLVIII, p. 412, pl. IX, fig. 10, 41, 12. 1904, Ganesella — B.et D., H. Fiscaer et DAUTZENBERG, Calal, Indo-Chine, Mission Pavie, p. 403, — 179 — Var. depressa nov. var. Plus surbaissée que le type : haut. 9 mm., diam. maj. 16 mm., min. 14 mm. Loc. : Ha-Lang (M. Mansuy) SATSUMA FULVESCENS NOV. SP. (PI. V, fig. 7, 8, 9) Testa tenuis, nitidiuscula, subtranslucida, trochiformis, anguste ac pervie umbilicata. Spira conica apice obtusulo. Anfr. 6 subplani, sutura lineari juncti. Anfr. primi leves, nitentes, ceteri striis incrementi obliquis et valde irregula- ribus sculpti. Anfr. ullimus acute carinatus, ad extremi- tatem sat abrupte descendens, basi convexus. Apertura perobliqua, ovata, marginibus conniventibus. Columella obliqua, superne dilatata et umbilicum ex parte obtegens. Labrum breviter expansum ac in medio subangulatum. Color pallide fulvus. Altit. 12 diam. 11 mm. ; apertura 4 mm. alta ; 7 1/2 mm. lata. Coquille mince, peu luisante, subtranslucide, trochi- forme, étroitement et profondément ombiliquée. Spire conique, un peu obtuse au sommet, composée de 6 tours presque plans (très légèrement convexes), séparés par une suture linéaire. Premiers tours lisses, les autres ornés de stries d’accroissement obliques, très irrégulières. Der- nier tour caréné à la périphérie, descendant assez brus- quement à son extrémité, convexe à la base. Ouverture très oblique, à bords rapprochés mais non reliés par une callosité. Columelle oblique, dilatée vers le haut où elle masque en partie l'ombilic. Labre étroitement étalé, non réfléchi, subanguleux à l'endroit où aboutit la carène périphériale, Coloration d'un fauve clair uniforme, — 180 — Loc. : Nam-Nhang (M. Mansuy). Cette espèce diffère du Satsuma acris Benson = pera- kensis Grosse et de ses variélés par son dernier tour plus descendant à l'extrémité, par son bord collumellaire très dilaté postérieurement, de sorte que les bords de l'ouver- ture sont beaucoup plus rapprochés. De plus, sa colora- tion est uniforme, sans aucune trace de bande brune sur la carène. SATSUMA LEPTOPOMOPSIS NOV. SP. (PL. IV, fig. 17, 18, 19) Testa tenuis, subtranslucida, turbinata, sat anguste sed pervie umbilicata. Spira conoidea, apice obtusulo. Anfr. 5 1/2 convexiusculi, sutura parum impressa juncti; primi leves, ceteri Striis incrementi obliquis irregulariter et subobsolete sculpti. Anfr. ultimus ad extremitatem descendens, ad peri- pheriam obtuse subangulatus, basi convexus. Apertura pero- bliqua, transverse ovata, marginibus conniventibus ac callo tenui adnutoque junctis. Peristoma undique expansum, paullo incrassatum sed vix reflexum. Margo columellaris su- perne dilatatus, umbilicum fere omnino obtegit. Color pallide corneus, zonula fusca in peripheria anfr. ul- timi ornatus. Peristoma album. Altit. 14, diam. 15 mm. ; apertura 9 mm. alta, 10 mm. lata. Coquille mince, subtranslucide, turbinée, assez étroi- tement, mais profondément ombiliquée. Spire conoïde, obtuse au sommet, composée de 5 1/2 tours un peu con- vexes, séparés par une suture peu profonde : premiers tours lisses, les autres ornés de stries d’accroissement obliques, irrégulières et subobsolètes. Dernier tour des- cendant à son extrémité, très obtusément subanguleux à la périphérie, convexe à ia base. Ouverture très oblique, transversalement ovale, à bords rapprochés et reliés par — 181 — une callosité mince, appliquée. Péristome dilaté, un peu épaissi, mais à peine réfléchi. Bord columellaire dilaté vers le haut, masquant presque entièrement l’ombilic. Coloration cornée très claire avec une zone brune sur la périphérie du dernier tour. Péristome blanc. Loc. : Lung-Phoi, près That-Khé (M. Mansuy, 1906). Cette espèce est plus grande que le $. Vatheleti, moins carénée à la périphérie et moins élevée. Son ombilic est plus large et son labre plus dilaté. Elle a un peu l’aspect d'un Leptopoma. SATSUMA ACRIS Benson 1906. Satsuma Lantenoïisi DAUTZENBERG et H Fischer, Liste Moll. rec. par Mansuy, in Journ. de Conch., LIII, p. 360, pl. IX, fig. 10, 11. Loc. : Ha-Lang (M. Mansuy). M. le colonel Beddome nous a informés qu'il possède de l'Inde et aussi de Bornéo, des spécimens de S$S. acris Benson (Annals and Magazine of Nat. Hist., 39 Ser. II, 1859, p. 387 et Conchologia Indica, pl. LIV, fig. 6) et que notre S. Lantenoisi est identique à cette forme. En compa- rant la figure du Conchologia Indica à nos spécimens, nous avons reconnu le bien fondé de son observation. Il résulte, d'autre part, de l'examen des nouveaux ma- tériaux rapportés par M. Mansuy, que le principal carac- tère qui nous avait décidés à séparer le S. Lantenoisi du S. perakensis Crosse, n'existe pas en réalité, puisque nous avons observé sur la base du dernier tour de plusieurs spécimens des cicatrices de poils. Enfin, étant convaincus aujourd'hui de l'identité spéci- fique des S. acris (— Lantenoïsi) et perakensis, il y a lieu de rejeter en synonymie ce dernier nom, qui est le plus récent, ou plutôt de le conserver pour désigner une variété un peu plus petite et un peu moins élevée que l'acris typique. — 189 — SATSUMA PRODUCTA NOV. SP. (PL. V, fig. 4, 2. 3, 4, 5, 6) Testa tenuis, nitidiuscula, subtranslucida, elongato-tro- chiformis, angustissimeque perforata. Spira elata, conica, apice obtusulo. Anfr. 9 subplani, sutura lineari juncti. Anfr. primi leves, ceteri striis incrementi obliquis irreqularibusque sculpti. Anfr. ultimus haud descendens, ad peripheriam cari- natus, basi conveæus. Apertura perobliqua, subquadrata, marginibus callo tenuissimo adnatoque junctis. Columella rectiuscula, subtorta, superne paululum dilatata. Labrum expansiusculum, medio subangulatum. Color pallide fulvus. Altit. 17, diam. 9 mm. Apertura 5 mm. alta, 5 mm. lata. Coquille mince, à peine luisante, subtranslucide, tro- chiforme allongée, très étroitement perforée. Spire élevée, conique, à sommet un peu obtus, composé de 9 tours presque plans, séparés par une suture linéaire. Premiers tours lisses, les autres ornés de stries d’accroissement obliques, irrégulières. Dernier tour ne descendant pas à son extrémité, caréné à la périphérie, convexe à la base. Ouverture très oblique, subquadrangulaire, bords du péristome reliés par une callosité mince, appliquée et luisante. Columelle presque verticale, un peu tordue, légèrement dilatée vers le haut. Labre étroitement étalé, subanguleux à l'endroit où aboutit la carène périphé- riale. Coloration d'un fauve clair uniforme. Loc : Nam-Nhang (M. Mansuy, 1906). Le S. producta diffère du S. straminea von Müllendorff (Nachrichtsbl., 1901, p. 73), par sa forme plus étroite, ses tours plus plans, son dernier tour nettement caréné à la périphérie, enfin, par son ombilic plus étroit. Le S. straminea n'ayant pas été figuré, nous en avons repré- — 183 — senté, pour comparaison, pl. V, fig. 10, 11, 12, un exem- plaire recueilli à Than-Moï par M. Frühstorfer et déter- miné par von Môüllendorff. EuLcora Jourpyi L. Morlet Var. monticola von Müllendorft 1901. Eulola (Eulotella) Jourdyi L. M. subsp. monticola v. MôLLEN- porFr,Nachrichtsbl.d.deutschen Malak. Ges., p. 74. 190%. — Jourdyi subsp. monticola v. Müll., H. Fiscuer et DAUTZEN- BERG, Liste Moll. Indo-Chine in Mission Pavie, p. 403. Loc. : Ha-Lang (M. Mansuy). Cette forme diffère du Jourdyi typique par sa taille plus faible, son ombilic moins ouvert, son labre plus épais et sa coloration fauve uniforme, mais elle ne mérite pas, selon nous, d'être considérée comme une sous-espèce : c’est tout au plus une variété. L'’exemplaire que nous avons sous les yeux a 10 mm. de haut et 14 mm. de diamètre. PLEcrorropis BoNNiErt H. Fischer 1898. Helix (Plectotropis ?) Bonnieri H. Fiscuer, Moll. du Haut-Tonkin, in Bull. Sc. France et Belgique, XXVIII, p- 319, pl. XVII, fig. 12 à 16. 1900. — (Eulota) Vignali Bavav et DAuTzENBERG. Descr. coq. nouv. Indo-Chine, in Journ. de Conch., XCVIII, p. 439, pl. IX, fig. 4, 5, 6. 4904. Eulota (Plectotropis) Bonnieri H. Fiscuer et DAUTZENBERG, Catal. Moll. Indo-Chine, in Mission Pavie, p. 403. Loc. : Ha-Lang ; Quang-Huyen ; Trung-Khan-Phu, (M. Mansuv). Nous avons été amenés par la comparaison d'un grand nombre d'exemplaires, à réunir l'A. Vignali à l'H. Bon- nieri. Le type de l’H. Vignali était dépourvu de squamules — 184 — épidermiques ; mais nous avons constaté que ces squa- mules s'enlèvent très facilement et qu'elles ne sont visibles que chez les spécimens frais et qui n’ont pas subi de frottement. Le type du P. Bonnieri a 8 1/2 mm. de hauteur et12 mm. de diam. maximum. La taille des spécimens récoltés par M. Mansuy varie de 5 à 11 mm. de haut et de 7 à 15 mm. de diamètre. La spire est plus ou moins élevée ou aplatie et l'ombilic est plus ou moins grand. EuxADRA FAuUvELI Bavay et Dautzenberg 1900. Helix (Euhadra) Fauveli Bavay et DauTzENBERG, Diagn. coq. nouv. Indo-Chine, îin Journ. de Conch., XLVIII, p. 110. 1900. — — Bavay et DAUTZENBERG, Descr. coq. nou. Indo-Chine, ?n Journ. de Conch., XLVIII, p. 437, pl. IX, fig. 16, 17, 18. 1904. Eulota (Euhadra) — B. et D., H. Fischer et DAUTZENBERG, Catal. Moll. Indo-Chine, Mission Pavie, p. 404. Loc.: Massif du Luc-Khu (M. Mansuy, 1906). MÔLLENDORFFIA MESsAGERI Bavay et Dautzenberg 1899. Helix (Mollendorffia) Messageri BaAvay et DAUTzENBERG, Descr. coq. nouv. Indo-Chine, in Journ. de Conch., XLVII, p. 33, pl. I, fig. 5, 5a, 5b. 1904. Helicodontä — — B. et D., H. FiscaEr et DAUTZENBERG, Catal. Indo-Chine, in Mission Pavie, p. 401. Loc.: Nam-Nhang (M. Mansuy). HeLix (?) oNESTERA J. Mabille. 1887. Helix onestera J. Magie, Moll. Tonk. Diagn., p. 3. 1887. — — J. MagiLce, Surquelques Moll. du Tonkin, in Bull. Soc. Malac. France, IV, p. 89, pl," fig./4,5. 1904. — — Mab., H. Fiscuer et DAUTZENBERG, Catal. Indo- Chine, Mission Pavie, p. 404. Lo — 185 — c.: Nui-Con-Voi, près de Haiphong (montagne de l’Éléphant) (M. Mansuy). 1853. 1859. 1860. 1861. 1863. 1863. 1866. 1867. 1868. 1875. 1889. 1891. 1899. 1902. 1902. 1904. BuzimiNus (?) s1aMENsis Redfield Bulimus siamensis ReprieLp, Descr. new sp. of Helicidae, in Ann. Lyc. Nat. Hist. of New-York, VI; p.15: _ — Redf., Pretrrer, Monogr. Helic. viv., IV, p. 425. — (End) — — von MaRTENSs, Proc. Zool. Soc. of London, p9; — — —. Preirrer, Novit. Conch., II, p. 170, pl. 46, fig. 3, 4. — — — Dour, Malak. Blâtter, X, p. 162. — — — Crosse et FiscHEer, Journ. de Conch., XI, p. 360. — ornalus MasiLze et LE MEsce (non Pfeifier), Obs. Faune Malac. Cochinchine et Cam- bodge, in Journ. de Conch., XIV, p. 128. Buliminus (Napaeus) siamensis Redf., von MaARTENs, Preuss. Exp. nach Ostasien, Il, p. 81, pl. 19, fig. 7. Bulimus — — Prerrrer, Monogr. Helic. viv., VI, p. 65. — — — A. MoreLer, Séries Conch., IV, p. 266. Petraeus — — L. Morcer, Catal. coq. rec. par Pavie, 2n Journ. de Conch., XXXVII, p. 128. Buliminus — — P. Fiscuer, Catal. Indo-Chine, p. 34. — (Napaeus) — — KosecTt, Monogr. in Conch. Cab., 2e édit., p. 559, pl. 83, fig. 1-5. Satsuma — — Kosezr, Monogr. in Conch. Cab., 2e édit., Register, p. 1048. Ganesella — — PrcsBry, Ÿn TRyYoN, Manual of Conch. Struct. a. Syst., Index Bulimu- lidæ, p. XCIV. Buliminus siamensis Redf., H. FiscHer et DAUTZENBERG, Catal. Indo-Chine, Mission Pavie, p. 407. Loc.: Royaume de Luang-Prabang (M. Monod). Cette espèce n’est représentée dans la collection de M. Mansuy que par un exemplaire unique, exception- nellement grand et allongé : hautéur 31 diam. maj. > ei — 186 — 9 mm., qui correspond à la var. 1 de Dohrn (Malak. BI. X, p. 163.). La position de ce Mollusque ne paraît pas encore bien définitivement fixée: M. Kobelt dans la table de la Monogr. des Buliminidæ du Conchylien Cabinet l’a classée parmi les Satsuma tandis que M. Pilsbry la place dans le genre (ranesella. BULIMINUS TENUISTRIATUS NOV. SP. (PI. V, fig. 13, 44) Testa anguste rimata, parum solida, ovato-elongata. Spira conoidea apice obtusiusculo. Anfr. 7 1/2 sat convexi, sutura impressa juncli, striis incrementi obliquis, irrequ- laribus striisque transversis, sub lente valido tantum conspicuis ornati. Apertura obliqua, subquadrato-ovata ; peristoma paululum expansum, marginibus conniventibus, callo tenuissimo adnatoque junctis. Margo columellaris su- perne dilatata rimam umbilicalem obtegens. Labrum expan- sum sed haud reflexum, basin versus subeffusum. Color sordide fulvus. Altit. 13, diam. maj. 5 mm.; apertura 5 1/2 mm. alta, 4 mm. lata. Coquille pourvue d’une fente ombilicale étroite, peu solide, ovale-allongée. Spire conoïde, obtuse au sommet, composée de 7 1/2 tours assez convexes, séparés par une suture bien accusée et ornés de stries d’accroissement obliques, irrégulières et de stries décurrentes extrême- ment fines, visibles seulement à l’aide d'une forte loupe. Ouverture oblique, ovale-subquadrangulaire. Péristome légèrement dilaté, à bords rapprochés et reliés par une callosité très mince, appliquée. Bord columellaire dilaté au sommet et masquant la fente ombilicale. Labre dilaté mais non réfléchi, un peu versant à la base. Coloration d’un fauve sale uniforme. Dé — 187 — Loc.: Quang-Huyen (M. Mansuy). Cette espèce diffère du B. Messageri B. et D., par sa sculpture composée de stries d’accroissement et de stries décurrentes très fines, tandis que la surface du Messageri est malléolée. CLAUSILIA AUREGANI Bavay et Dautzenberg. 1899. Clausilia Fargesiana Bavay et DaAuTzENBERG (non Heude), Deser. coq. nouv. Indo-Chine, in Journ. de Conch., XLVIUL, p. 45, pl. IL fig. 6, 6». 1904. _ — H. Fiscuer et DAUTZENBERG (NON Heude), Catal. Indo-Chine, Mission Pavie, p. 409. 190%. — Auregani Bavay et DauTzENBERG, Descr. coq. nouv. Indo-Chine, 3° suite, 27 Journ. de Conch., LI, p. 213, pl. IX, fig. 9, 10, 11. Loc.: Massif du Bac Son, Tonkin (M. Mansuy) CLAUSILIA BACKANENSIS Bavay et Dautzenberg 1899. Clausilia backanensis Bavay et DAUTZENBERG, Descr. coq. nouv. Indo-Chine, in Journ. de Conch., XLVII, p. 281, pl. XII, fig. 5. 1904. — — B.et D., H. Fiscner et DAUTZENBERG, Catal. Indo Chine, Mission Pavie, p. 408. Loc.: Quang-Huyen (M. Mansuy). CLausiziA GERETI Bavay et Dautzenberg. 1900. Clausilia Gereti BaAvay et DAUTZENBERG, Diagn. coq. nouv. Indo-Chine, in Journ. de Conch,., XLVIII, p. 145, 447, pl. X, fig. 8. 1904. — — B.etD., H. Fiscner et DAUTZENBERG, Catal. Indo- Chine, ?n Mission Pavie, p. 409. Loc. : Quang-Huyen (M. Mansuy). CLausiLiA GraArpt H. Fischer. 1838. Clausilia Giardi H. Firscuer, Notes sur la Faune du Haut Tonkin, in Bull. Scient. France et Bel- gique, XX VII, p. 14, pl. XVIII, fig. 22-27. — 188 — 1899. Clausilia Giardi H.F., Bavay et DAUTZENBERG, Descr. coq. nouv. Indo-Chine, in Journ. de Conch., XLVII, p. 50, pl. IIL, fig. 2, 22. Loc. : Quang-Huyen; Trung-Khan-Phu (M. Mansuy). CLAUSILIA GRANGER1 Bavay et Dautzenberg. 1899. Clausilia Grangeri Bavay et DAUTzENBERG, Descr. coq. nouv. Indo-Chine, in Journ. de Conch., XLVII, p. 46, pl. III, fig. 8, 82, 8b. 1904. — — B. et D., H. Fiscaer et DAUTZENBERG, Catal. Indo- Chine, in Mission Pavie, p. 409. Loc. : Ha-Lang (M. Mansuy). CLAUSILIA MANSUYI nov. sp, (PI. VI, fig. 4,2, 3) Testa sinistrorsa, solida, parum nitida, imperforata, fusi- formis, superne ac inferne attenuata. Spira decollata. Anfr. superstites 5 1/2convexiusculi, suturaparum impressa juncti, oblique tenerrime confertissimeque striati. Apertura subverti- calis, piriformis. Peristoma duplicatum : anticum quam pos- ticum multo validius, continuum, incrassatum, expansum, paululum reflexum breviterque solutum; posticum circiter 4 millim. ab antico recedens. Lamella supera mediocris, mar- ginalis et introrsum attenuata; lamella infera marginem haud attingens ac spiraliter ascendens. Plica collumellaris profunde immersa, plicae palatales opacitate conspicuae : principalis elongata a sutura recedit, plica secundaria brevis, unica, lunellam falciformem superat. Color pallide fulvus, peristoma albidum. Altit. 25, diam. 8 millim. ; apertura 7 1/2 millim. alta, 6 millim. lata. Coquille senestre, solide, peu luisante, imperforée, fu- siforme, atténuée aux deux extrémités. Spire tronquée. Tours subsistants au nombre de 5 1/2, assez convexes, sé- — 189 — parés par une suture bien marquée et ornés de stries obliques très fines et serrées. Ouverture subverticale, sub- piriforme. Péristome double: l'antérieur, beaucoup plus épais que le postérieur, est continu et un peu détaché dans le haut; le postérieur, situé à peu près à À millimètre en arrière de l’antérieur, en est séparé par une rainure bien accusée. Lamelle supérieure médiocre, marginale, s’atténuant dans le fond de l'ouverture ; lamelle inférieure submarginale, montant en spirale. Pli columellaire situé très profondément. Plis palataux visibles par transpa- rence: le supérieur allongé et très éloigné de la suture. Un pli secondaire unique surmonte une lunelle falciforme. Coloration d’un fauve clair, péristome b'anchâtre. Loc.: Quang-Huyen (M. Mansuy). Le Cl. Mansuyi diffère du pseudauregani par sa forme plus courte, moins atténuée dans le haut, son dernier tour plus rétréeci, son pli subcolumellaire profondément en- foncé, son péristome détaché, sa coloration plus claire et ses plis palataux au nombre de trois seulement (y compris la lunelle), au lieu de quatre. CLAUSILIA ORIENTALIS J. Mabille (PL. VI, fig. 4, 5, 6) 1887. Nenia orientalis J. Magie, Moll. Tonk. Diagn., p. 17. 1887. — —— J. MaBile, Sur quelques Moll. du Tonkin, in Bull. Soc. Malac. de France, p. 108. 4904. — — J. Mab., H. Fiscuer et DAUTZENBERG, Catal. Indo- Chine, in Mission Pavie, p. 410. Loc. : Massif du Bac-Son, Tonkin (M. Mansuy). Nous représentons ici cette espèce, qui n'avait pas en- core été figurée, d'après un spécimen recueilli à Than-Moi par M. Dujardin-Beaumetz. — 190 — CLAUSILIA PSEUDAUREGANI NOV. SP. (PI. VL, fig. 7, 8, 9). Testa sinistrorsa, solida, parum nitida, imperforata, fusi- formis. Spira decollata, superne attenuata, medio ventrosula. Anfr. superstites 7 convexiusculi, sutura parum impressa juncti, oblique confertim tenuistriati. Anfr. ultimus attenua- tus. Apertura subverticalis, oblique subpiriformis. Peristoma duplicatum : anticum quam posticum multo validius, conti- nuum, incrassatum, expansum et vix refiexum; externum ab antico rima minime profunda sejunctum. Lamella supera mediocris, marginalis et introrsum attenuata ; lamella infera submarginalis spiraliterque ascendens; lamella columellaris sat valida ac marginalis. Plicae palatales opacitate extus conspicuae : principalis debilis, profunde immersa, secunda- riae duo breves, obliquae, lunellam brevem et falciformem su- perant. Color castaneo-fuscus. Peristoma album. Altit. 27, diam. 8 1/2 mm. Apertura 8 mm. alta, 6 mm. lata. Coquille senestre, solide, peu luisante, imperforée, allongée fusiforme. Spire tronquée, atténuée vers le haut, ventrue au milieu. Sept tours persistants, légèrement convexes, séparés par une suture peu accusée. Surface ornée de stries d'accroissement obliques, fines et serrées. Dernier tour rétréci. Ouverture subverticale, obliquement subpiriforme. Péristome double: l’antérieur continu, étalé, à peine réfléchi, est beaucoup plus épais que le pos- térieur dont il n’est séparé que par une rainure étroite, peu profonde. Lamelle supérieure médiocre, marginale, atténuée dans le fond de l'ouverture. Lamelle inférieure submarginale, forte, montant en spirale. Pli coiumellaire marginal et assez fort. Plis palataux visibles par trans- parence : le principal est très étroit, allongé, les deux — 191 — secondaires sont courts, obliques et surmontent une lunelle falciforme courte. Coloration d’un brun marron foncé. Péristome blanc. Loc. : Quan-Huyen (M. Mansuy). Cette espèce diffère du C{. Auregani Bavay et Dautzen- berg (Journal de Conch. 1903, LI, p. 2143, PI. IX, fig. 9, 10, 11), par sa taille plus faible, son péristome moins épaissi, par la présence d’un pli columellaire marginal. Les plis palataux sont semblables. Les deux péristomes sont un peu moins écartés. CLAUSILIA THATKEANA Bavay et Dautzenberg 1899. Clausilia thatkeana Bavay et DAUTZENBERG, Descr. coq. nouv. Indo-Chine, 2 Journ. de Conch., XLVII, p. 285, pl. XIL, fig. 7. 1904. — — B.et D., H. Fiscuer et DAUTZENBERG, Catal. Indo- Chine, in Mission Pavie, p. 410. Loc. : Quan-Huyen (M. Mansuy). PROSOPEAS LAVILLEI NOV. SP. (PI. V, fig. 15, 46.) Testa parum solida, nitidula, imperforata, elongato- turrita. Spira elata, apice obtusiusculo. Anfr. 11 subplani sutura impressa irregulariterque lacerata juncti : primi 2 lævigati, ceteri plicis longitudinalibus arcuatis et juxta sutu- ram validioribus ornati. Anfr. ultimus basin versus attenua- tus. Apertura sat elongata, superne angulata, marginibus callo tenui adnatoque junctis. Columella recta, ad basin atte- nuata ; labrum simplex et acutum. Color, sub epidermide sordide lutescente, albidus. Altit. 32 1/2, diam. 8 millim. ; apertura 9 mm. alta, 5 mm. lata. Coquille peu épaisse, légèrement luisante, imperforée, de forme allongée-turriculée. Spire élevée un peu obtuse — 192 — au sommet, composée de 11 tours presque plans, séparés par une suture irrégulièrement crénelée : les deux pre- miers lisses ; les autres ornés de plislongitudinaux arqués, plus accusés sous la suture. Dernier tour atténué à la base. Ouverture assez allongée, anguleuse au sommet ; bords reliés par une callosité mince, appliquée. Columelle verti- cale, atténuée à la base ; labre simple, tranchant. Coloration blanchâtre sous un épiderme d’un jaune sale. Loc. : Nam-Nhang (M. Mansuy). Plus grande et moins allongée que le P. Fagoti Mabille, cette espèce que nous dédions à M. Laville, préparateur à l'École des Mines, est aussi plus fortement sculptée, comme nous avons pu nous en rendre compte en la comparant au type du P. Fagoti, conservé au Muséum d'Histoire Na!lurelle et que M. le Professeur Joubin a bien voulu nous communiquer. PSEUDOPEAS DOUVILLEI NOV. Sp. (Pl: V, fig 47,48) Testa tenuicula, haud nitens, imperforata, elongato-turrita. Spira elongata, apice magno et obtuso. Anfr. 7 converi, su- tura valde impressa juncti : primi 2 spiraliter striatà ; ceteri plicis arcuatis, irregularibus densissimisque longitudinaliter ornati. Anfr. ultimus basin versus attenuatus. Apertura anguste elongata; columella recta, ad basin attenuata ; labrum simplex et acutum. Color undique sordide lutescens. Altit. 19, diam. 3 1/2 mm. ; apertura 4 mm. alta, 2 mm. lata. Coquille mince, non luisante, imperforée, de forme allongée turriculée. Spireélevée, à sommetrenflé et obtus, composée de 7 tours convexes, séparés par une suture très accusée. Deux premiers tours (embryonnaires), ornés — 193 — de stries décurrentes nombreuses ; les autres, au con- traire, de plis longitudinaux arqués, irréguliers et très serrés. Dernier tour atténué vers la base. Ouverture étroite, allongée ; columelle verticale, atténuée à la base. Labre simple, tranchant. Coloration d’un gris jaunâtre uniforme. Loc. : Massif du Luc-Khu (M. Mansuy). Le genre Pseudopeas n'a élé signalé, jusqu'à présent, qu'en Afrique et dans l'Australie centrale. Il diffère de Prosopeas par ses tours embryonnaires striés spiralement. Chez l'espèce que nous décrivons ici, ce caractère est très net. Nous prions M. Douvillé, le savant Professeur de l'École des Mines, d’en accepter la dédicace. GLessuLaA Pavier L. Morlet 1892. Glessula Paviei L. MorceTr, Descr. esp. nouv. Indo- Chine, in Journ. de Conch., XL, p. 321, pl. VII, fig. &, 4a, 4h. 1904. — — L.Morl., H. Fiscuer et DAUTZENBERG, Catal. Indo- Chine, in Mission Pavie, p. 411. Loc. : Quang-Huyen (M. Mansuy). ToRTAXIS PAPILLOSA noOV. SP. (PI. V. fig. 19, 20) Testa solidula, nitens, imperforata, elongato turrita. Spira elata apice valde tumido ac obtuso. Anfr. 12 conreri, sutura impressa juncti : primi leves, ceteri plicis longitudi- nalibus obliquis virque conspicuis ornati. Apertura obliqua, ovato-oblonga : columella arcuata, ad basin verticaliter truncato-plicata ; labrum simplex, arcuatum. Color undique virescente corneus. Aitit. 36 1/2, diam. 8 1/2 mm. apertura 8 mm, alta, 5 mm. lata, — 194 — Coquille assez solide, luisante, imperforée, allongée- turriculée. Spire élevée, à sommet très renflé et obtus, composée de 12 tours convexes, séparés par une suture bien accusée : les premiers lisses, les autres ornés de plis longitudinaux obliques très superficiels, à peine visibles à l'œil nu. Ouverture oblique, ovale allongée ; columelle arquée, tordue et tronquée verticalement à la base ; labre arqué, simple, tranchant. Coloration d’un jaune verdâtre sale, uniforme. Loc. : Nam-Nhang (M. Mansuy). Cette espèce est remarquable par ses tours embryon- paires très renflés, formant au sommet de la coquille une sorte de papille obtuse. TORTAXIS PERMIRA AncCey 1903. Spiraxis permira ANcEy, in Bavay et DAUTZENBERG, Descr. coq. nouv. Indo-Chine, in Journ. de Conch., LI, p. 219, pl. IX, fig. 17-20. 1906. Tortaxis permirus Ancey, PizssrY, Man. of Conch. Struct. and Syst., XVIII, p. 10, pl. 2, fg.45, 16, 17. Loc. : Quang-Huyen ; Nam-Nhang (M. Mansuy). Var. multiplicata Ancey 1903. Spiraxis permira var. multiplicata Ancey in BAVAY et DAUTZEN- BERG, Descr. coq. nouv. Indo-Chine, in Journ. de Conch., LI, p. 220. 1906. Tortaxis permirus var. mulliplicatus Ancey, Pirssry, Man. of Conch. Struct. and Syst., XVIII, p. 10, Pl 2 fie: Loc. : Quang-Huyen (M. Mansuy). TonraAxis PFEIrFrERt Menke 1856. Spiraxis Pfeifferi MENkKE, Malakoz. Blâätter, III, p. 68 (Tourane). 1859. — — Menke, Prerrrer, Monogr. Helic. viventium, IV, p. 573. 1860. 1900. 1904. 1906. Lo — 195 — —_ — — Preirrer, Novit. Conch., I, p. 103, PIX A pre7,.8; Prosopeas — — v. Môzzenporrr, Nachrichtsbl. der deutschen Malakoz. Ges., p. 134. Spiraxis — — H. Fiscuer et DAUTZENBERG, Catal. Indo- Chine, in Mission Pavie, p. 411. Tortaxis — — PizsBry, Manual of Conch. Struct. and Syst., XVIII, p. 12, pl. 4, fig. 21, 22. ©. : Nam-Nhang ; Massif du Luc-Khü ; Quang-Huyen (M. Mansuy). 1886 1886. 1891. 1898. 1898. 1904 Lo 1906. Lo 1847. 1849. LIMNAEA ANNAMITICA Wattebled Limnæa annamitica WaTTEBLED, Descr. Moll. Annam rec. par Dorr, in Journ. de Conch., XXXIV, p. 57, pl. IV, fig. 4. — — Watt., L. MorLer, Liste coq. rec. par Jourdy, in Journ. de Conch., XXXIV, p. 260. — — — P. Fischer, Catal. et distrib. géogr. Moll. d’une partie de l’Indo-Chine, p. 41. — — H. Fiscner, Liste Moll. rec. par Billet, in Bull. Scient. France et Belgique, XXVIIT, p. 148 (du tir. à p.). Limnea — — ANcEy, Obs. Moll. rec. par Counillon, in Bull. Mus. Marseille, I, p. 141. Limnæa — — H. Fiscer et DAUTZENBERG, Catal. Indo- Chine, in Mission Pavie, p. 414. c. : Quang-Huyen (M. Mansuy). LIMNAEA SPADICEA À. Morelet Limnæa spadicea A. Mor., DaAuTzENBERG et H. Fiscuer, Liste coq. rec. par Mansuy, ?n Journ. de Conch., LII!, p. 380. c. : Royaume de Luang-Prabang (M. Monod). CaniprA HELENA Meder Melania (Melanopsis) Helena Mever in Paicippr, Abbildungen, p. 20 (170), pl. IV, fig. 4 (Java). Melanopsis — Meder, Moussox, Moll. de Java, p. 64, px 2: ve) EL — 196 — 1860. — — — von MARTENS, On the Moll. of Siam, in Proc. Zool. Soc. of London, p. 14. 4860. Hemisinus — — R&éEve, Conch. Icon., pl. VI, fig. 24, 24. 1868. Canidia — — Bror, Catal. Syst. fam. Mélaniens, p. 53. 1875. Hemisinus — — Morecer, Séries Conch., IV, p. 320. 1886. Canidia Baudoniana Magie et Le MEsre, in Journ. de Conch., XIV, p. 133, pl. VIII, fig. 1. 1891. — Helena Meder, L. Morcer, Contrib. faune malac. Indo- | Chine, ?n Journ. de Conch., XXXIX, | p. 233. À 1891. — — — P. Fiscuer, Catal. et distrib. géogr. 4 Moll. d’une partie de l’Indo-Chine, p. 60. # | 1904. — — — H. Fiscuer et DAUTZENBERG, Catal. Indo- | Chine, in Mission Pavie. p. 415. Loc. : Royaume de Luang-Prabang (M. Monod). MELANIA AUBRYANA Heude 1890. Melania Aubryana Heube, Mém. Emp. Chinois, 4° cahier, p. 166, pl. XLI, fig. 27 (non fig. 28, 282). 1898. — — Heude, H. Fiscner, Note sur la Faune du Haut Tonkin, in Bull. Scient. France et Bel- gique, p. 48, pl. XVIII, fig. 42 à 44. 1904. — — — H. Fiscner et DAUTZENBERG, Catal. Indo- Chine, in Mission Pavie, III, Hist. Nat. Indo-Chine Orient., p. 417. 4006. _ Hugeli DavurzENBERG et H. Fiscuer (n0n Philippi), Liste Moll. rec. par Mansuy, ?n Journ. de Conch., LIII, p. 411. Var. obliterata nov. var. Chez cette forme, la sculpture décurrente est beaucoup plus atténuée que chez le type, les cordons étant même parfois presque entièrement effacés sur le haut du der- nier tour. C’est par erreur que nous avons assimilé au M. Hugeli des spécimens jeunes récoltés par M. Mansuy à Ha-Giang et par M. Blaise dans la région de Mai-Xu, Haut-Song-Bo (Tonkin), ils appartiennent tous, en réalité, à la présente variété du M. Aubryana. Quant au véritable — 197 — M. Hugeli Philippi, c'est une forme plus lisse, très finement striée, sauf sur la base du dernier tour, qui porte quelques sillons bien marqués. Sa surface est plus luisante, son test est plus mince, sa coloration est d’un vert noirâtre et l'intérieur de son ouverture est d’un brun foncé. Loc. : Song Bang-Giang à Cao-Bang, Mansuy ; Nam-Luat (M. Mansuy). MELANIA PROTEUS Bavay (nom. mut.) 1906. Melania Jacqueti DAUTZENBERG et H. FiscHer (non M. Juc- queliana Heude), Liste Moll. rec. par Mansuy, in Journ. de Conch., LII, p. 413, pl. X, fig. 16. Loc. : Ban-Cra (M. Mansuy). M. Bavay ayant remarqué qu'il existait déjà un Melania Jacquetiana Heude : Moll. Empire Chinois, p. 163, pl. XLI, fig. 7, 8, 8, 9 et pl. XLIIL, fig. 5, propose de substituer au nom que nous avions employé, celui de M. proteus. MELANIA SCHOMBURGKI (Hanley) Reeve 4859. Melania Schomburgki Hanzey in Reeve, Conch. Icon., pl. XIV, fig. 93. 1866. — — Hanl., Magizze et Le MEsre, Obs. sur la faune malac. de la Cochinchine et du Cam- boige, in Journ. de Conch., XIV, p. 132. 1874. — — — Bror, Die Melaniaceen, in Syst. Conch. Cab., 2° édit., p. 104. 1875. — — — MoreLert, Séries Conch., IV, p. 317. 1876. - — — Crosse et P. Fiscaer, Moll. fluv. rec. au Cambodge, ?n Journ. de Conch., XXIV, p. 324. 1889. — — — L. Morcer, Catal. coq. rec. par Pavie, in Journ. de Conch., XXXVII, p. 145. 1904. —- — — H. Fiscuer et DAUTZENBERG, Catal. Indo- Chine, tn Mission Pavie, p. 418. Loc. : Royaume de Luang-Prabang (M. Monod). — 198 — MELANIA TUBERCULATA Müller 1906. Melania tuberculata Müll., DauTzENRERG et H. Fiscuer, Contrib. Faune malac. Indo-Chine, ?n Journ. de Conch., LIV, p. 165. Loc. : Quang-Huyen, Mansuy ; Royaume de Luang-Pra- bang (M. Monod). Les spécimens recueillis par M. Mansuy à Quang-Huyen, sont remarquablement grands: haut. 36, diam.12 1/2mm. CREMNocONcHUS MEssAGER1 Baray et Dautzenberg 1900. Cremnoconchus Messageri Bavay et DAUTZENBERG, Diagn. et Descr. coq. nouv. Indo-Chine, ?n Journ. de Conch., XLVIII, p. 116 ; p. 449, pl. X, fig. 10. Loc. : Ban-Cra (M. Mansuy). PALUDINA AMPULLIFORMIS Souleyet 1906. Paludina ampulliformis Soul., DaurzENBERG et H. Fiscuer, Contrib. faune malac. Indo-Chine, ?n Journ. de Conch., LIV, p.170. Loc. : Ha-Lang (M. Mansuy). Nous sommes amenés à croire aujourd’hui, en présence de nombreux spécimens, que la forme rapportée du Yun- nan par M. Mansuy et que nous avions rattachée au lecy- thoides Philippi, n’est qu'une variété de l'ampulliformis. Notre P. lecythoides var. latissima deviendrait donc P. am- pulliformis var. latissima. PALUDINA LITHOPHAGA Heude 1889. Paludina lilhophaga Heure, Diagn. Moll. nov. in Sinis collect., in Journ. de Conch., XXXVII, p. 49. 1890. — _— HEUDE, Moll. Empire Chinois, 4° cahier, p.171, pl. XL: fig. 13, 132. — 199 — Loc. : Ha-Lang (M. Mansuy). Il existe une variété à bandes transversales brunes et on observe aussi parfois, sur certains exemplaires, des traces de carène. PALUDINA POLYZONATA Frauenfeld subsp. DBuehieri H. Fischer 1905. Paludina polyzonata Fr. var. Duchieri H. F. DAUTZENBERG et H. Fiscuer, Liste Moll. rec. par Blaise, in Journ. de Conch., LIITI, p. 156. Var. obsoleta n0v. var. (PI. VI, fig. 16) Loc. : Cao-Bang (M. Mansuy). Les spécimens rapportés de cette localité par M. Mansuy, ont les cordons décurrents très faibles, parfois même obso- lètes et remplacés, dans ce cas, par des lignes brunes. Nous avons représenté pour comparaison, pl. VI, fig. 17, un spécimen de la subsp. Duchieri de forme typique; mais à péristome rouge, tandis que le type a l'ouverture blan- châtre. Nous désignons cette variété sous le nom de var. erythrostoma, nov. var. PaLupiNA TrraNTI L. Morlet 4885. Paludina Tiranti L. Morcer, Descr. esp. nouv. rec. par Pavie, in Journ. de Conch., XXXII, p. 394, pl. XII, fig. 3, 32. 1889. — — L. MorLeT, Catal. coq. rec. par Pavie, in Journ. de Conch., XXX VII, p. 150. 1904. — — L.M., H. Fiscuer et DAUTZENBERG, Catal. Moll. Indo-Chine, 2n Mission Pavie, p. 424. Loc. : Royaume de Luang-Prabang (M. Monod}. — 200 — AMPULLARIA POLITA Deshayes 1906. 4Ampullaria polita Desh., DAUTZENBERG et H. Fiscuer, Liste Moll. rec. par Mansuy, in Journ. de Conch., LIIT, p. 426. Loc. : Royaume de Luang-Prabang (M. Monod\. OPISTHOPORUS BEDDOMEI nOV. Sp. (PL. VIL, fig. 1, 2, 3, 4) Testa solida latissime ac pervie umbilicata. Spira depressa complanata, apice prominulo. Anfr. 4 convexi, sat celeriter accrescentes, sutura profunda juncti; ultimus ad extremitatem solutus, descendens et tubulo, circiter 2 mm. post aperturam, munitus. Anfr. primi leves, ceteri plicis incrementi lamellosis, confertissimisque ornati. Apertura circularis. Peristoma du- plicatum : internum continuum ; externum breviter expansum atque inflexum, superne in aliculam productum. Color, sub epidermide fuscescente ac setoso sordide griseus et flammulis fuscis depictus. Peristoma internum albidum. Altit. 8 1/2, diam. maj. 16, min. 12 mm. ; apertura 7 mm. alta, 7 mm. lata. Coquille largement et profondément ombiliquée. Spire déprimée, subplane, à sommet légèrement saillant, com- posé de 4 tours convexes, croissant assez rapidement et séparés par une suture très profonde. Dernier tour déta- ché et descendant à l’extrémité, pourvu, à 2 mm. environ, en arrière du péristome, d'un tube de 2 mm. de longueur. Premiers tours lisses, les suivants ornés de plis d’accrois- sement lamelleux, très serrés. Ouverture circulaire. Pé- ristome interne continu ; l'externe, un peu dilaté, est in- fléchi du côté basal et le long du labre; il est terminé, dans le haut, par une très légère expansion aliforme. Coloration d'un gris sale, orné de flammules brunes sous un épiderme brunâtre et soyeux. Péristome interne blanchâtre. L bb ren — 201 — Loc : Quang-Huyen (M. Mansuy). Nous prions notre savant confrère de Londres, M. le co- lonel Beddome, qui s'est spécialement adonné à l’étude des operculés terrestres, d'accepter la dédicace de cette es- pèce. OPISTHOPORUS LUBRICUS NOV. SP. (PI. VII, fig. 5, 6, 7, 8) Testa solida, nitida, depresse turbinata, late ac pervie um- bilicata. Spira parum elata. Anfr. 5 convexi, sat celeriter accrescentes suturaque profunda juncti. Anfr. ultimus ad extremitatem paululum descendens, sed haud solutum et tubulo brevi, circiter 2 mm. post aperturam munitus. Anfr. primi leves, ceteri striis incrementi tenuissimis obsolete ornati. Apertura cireularis ; peristoma duplicatum : internum conti- nuum, externum breviter expansum atque inflexum ; superne truncatum. Color pallide fulvus, flammulis fuscescentibus, fulquratis, pictus ; anfr. ultimus in peripheria zonula fusca angusta et interrupta cinctus. Operculum normale. Altit. 9, diam. maj. 16, min. 12 mm. ; apertura 7 mm. alta, 7 mm. lata. Coquille solide, luisante, comme vernissée, de forme déprimée, turbinée, largement et profondément ombi- liquée. Spire peu élevée, composée de 5 tours convexes, séparés par une suture profonde. Dernier tour descen- dant légèrement à son extrémité mais non détaché et pourvu, à 2 mm. environ, en arrière du bord de l'ouver- ture, d'une tubulure courte et étroite. Premiers tours lisses, les suivants ornés de stries d’accroissement fines et très peu apparentes. Ouverture circulaire. Péristome double : l’intérieur continu, l'extérieur étroitement dilaté et infléchi, tronqué au sommet où il se termine par une très légère expansion. — 202 — Coloration d'un fauve clair, orné de flammules dispo- sées en zigzags. À la périphérie du dernier tour, règne une zone brune, étroite et interrompue. Opercule normal. Loc. : Quang-Huyen (M. Mansuy). Cette espèce diffère de l'O. Beddomei par sa forme un peu plus haute, moins aplatie, son dernier tour non dé- taché à l'extrémité, son ouverture plus ample, son épi- derme non fibreux, sa surface lisse et très luisante, ses flammules plus délicates et plus nombreuses. MYxOSTOMA PARADOXUM NOV. Sp. (PI. VII, fig. 9, 10, 11 et opercule, fig. 12, 13) Testa solida, parum nitens, latissime ac pervie umbilicata. Spira depressa, complanata, apice vix prominulo. Anfr. 5 con- veri, Sat celeriter accrescentes, sutura impressa juncti; ulti- mus ad extremilatem paululum descendens et dimidio tubulo, postice recurvo, juxta aperturam munitus. Anfr. primi leves, ceteri plicis capillaribus arcuatis, in basi anfr. ultimi atte- nuatis, ornati. À pertura circularis ; peristoma subduplicatum, superne incisum ac sinum rotundatum, extus in tubulum pro- ductum, efformans. Operculum tenue, corneum, extus plana- tum, lamellam helicoidalem primo deciduam, deinde late expansam radiatimque striatam emittit ; pagina interna pau- lulum concava, in medio pustulam praebet. Color sordide albidus, flammulis fuscis fulguratis profuse depictus, in peripheria zonula albida angusta puncticulatim interrupta, zonulam alteram saturate fuscam superat. Peris- toma album. Altit. 13, diam. maj. 30, min. 24 mm. ; apertura 11 mm. alta 11 mm. lata. Coquille solide, peu luisante, très largement et pro- fondément ombiliquée. Spire déprimée, aplatie, à sommet à peine saillant, composée de 5 tours convexes, croissant assez rapidement et séparés par une suture profonde. — 203 — Dernier tour descendant un peu à l’extrémité et pourvu, contre le péristome, d’une demi-tubulure large et recourbée en arrière. Premiers tours lisses, les suivants ornés de plis capillaires arqués qui s'atténuent sur la base du dernier tour. Ouverture circulaire, péristome double du côté du labre et dans le haut, chez les exem- plaires bien adultes ; bords du péristome disjoints au sommet, où ils forment un sinus arrondi d'où part la demi-tubulure externe. Opercule corné, mince, aplati, présentant au centre une petite dépression circulaire et orné d'une lamelle héli- coïde qui ne subsiste que le long du bord où elle s'étale largement dans l'intérieur de l'ouverture. Cette lamelle est ornée de stries rayonnantes très visibles. La face interne de l’'opercule présente, au centre, un petit ma- melon arrondi correspondant à la dépression circulaire de l’intérieur. Coloration d'un blanc sale profusément couvert de flammules brunes rayonnantes et de linéoles en zigzags de même couleur. A la périphérie, règne une zône blanche, étroite, ponctuée de brun et immédiatement -au-dessous, on observe une large bande brun foncé. La base du dernier tour est ornée de linéoles brunes en zigzags, très serrées. Péristome blanc. Loc. Quang-Huyen (M. Mansuy). Cette espèce ressemble au premier aspect au Rhiostoma Morleti Dautz. et H. Fischer (Journ. de Conch., 1905, p. 429, pl. X, fig. 1 à 4); mais sa spire est plus plane et son der- nier tour descend moins à l’extrémité. Son ouverture est partiellement entourée d’un péristome double : l'intérieur s'infléchit vers le sommet en formant un sinus arrondi, tandis que l'extérieur enveloppe l’autre et vient toucher l'avant dernier tour sans, toutefois, se souder au bord columellaire. La tubulure est produite, soit par une pro- longation du bourrelet du labre, soit par la partie du test — 20% — qui se trouve immédiatement en arrière. La conforma- tion de l’opercule fixe la place de ce mollusque parmi les Myxostoma. CYcLopaorus MANSUYI nov. sp. (PL. VIL, fig. 1, 2, 3, 4) Testa solida, late ac pervie umbilicata, turbinato-depressa. Spira parum elata, apice obtusulo. Anfr. 5 convexi, rapide crescentes, sulura tmpressa juncti, striis incrementi irrequ- laribus et striis transversis tenuissimis, sub lente valido tan- tum conspicuis ornati. Anfr. ultimus paululum dilatatus, haud descendens et ad peripheriam vix subangulatus. Aper- tura obliqua, circularis. Peristoma continuum, callosum, expansum atque reflerum. Color castaneus, albo profuse irregulariter variegatus ; ad peripheriam zonula albida exilissima vittam latissimam nigrocastaneam superante cinctus. Regio collumelluris alba. Peristoma albidum. Altit. 31, diam. maj. 48, min. 36 mm. ; apertura 22 mm. alta, 25 mm. lata. Coquille solide, largement et profondément ombili- quée, de forme turbinée, assez déprimée. Spire peu éle- vée, à sommet légèrement obtus, composée de 5 tours convexes, croissant rapidement, séparés par une suture bien accusée et ornés de stries d’accroissement irrégu- lières ainsi que de stries décurrentes extrêmement fines et visibles seulement avec l’aide d'une forte loupe. Der- nier tour un peu dilaté, non descendant et à peine suban- guleux à la périphérie. Ouverture oblique, circulaire ; péristome continu, calleux, étalé et réfléchi. Coloration d’un brun foncé parsemé, au-dessus de la périphérie, de flammules blanches irrégulières. A la péri- phérie règne une zône blanche étroite qui surmonte une — 205 — bande très large, d'un brun noirâtre. Région columel- laire blanche. Péristome blanchâtre. Loc. : Quang-Huyen (M. Mansuy). Cette espèce est relativement très aplatie. Elle a beau- coup d’analogie avec le C. Theodori Ancey ; mais son test est. plus épais, son dernier tour est moins haut, en pro- portion, se dilate moins vers l'ouverture et est encore plus faiblement carénée à la périphérie ; son ombilic est plus largement ouvert. Enfin, on distingue sur la surface du C. Mansuyi, à l’aide de la loupe, des stries décurren- tes très fines dont nous n’avons pu découvrir la moindre trace sur l’exemplaire type du C. Theodori qui fait actuel- lement partie de notre collection. De même que chez ses congénères, la taille du C. Man- suyi est fort variable. Le plus petit specimen de la récolte de M. Mansuy n'a effet, que 25 mm. de hauteur, 36 mm. de diam. max. et de 27 de diam. min. La coloration varie aussi beaucoup; mais le sommet de la spire est tou- jours noirâtre et la région ombilicale blanche. CYcLoPHORUS COURBETI Ancey 1906. Cyclophorus Courbeli Anc., DAuTzENBERG et H. FiscHer, Liste Moll. rec. par Mansuy, in Journ. de Conch., LIII, p. 431. Loc. : Quang-Huyen (M. Mansuy); forma minor : Cao- Bang (Mansuy). CYcLopnorus poDRANS J. Mabille 1906. Cyclophorus dodrans J. Mab., DaurzenserG et H, Fiscner, Liste Moll. rec. par Mansuy, in Journ. de Conch., p. 433. Loc. : Quang-Huyen (M. Mansuy). — 206 — CYcLoPHORUS sPECIOSUS Philippi 4906. Cyclophorus speciosus Phil., DAUTZENBERG et H. Fiscer, Liste Moll. rec. par Mansuy, ?n Journ. de Conch., LIII, p. 433. Loc. : Quang-Huyen (M. Mansuy). PSEUDOPOMATIAS FULVUS von Müliendorff (PI. VI, fig. 10-41) 4901. Pseudopomatias fulvus von MôLLEeNporrr, Diagn. neuer von Frühstorfer ges. Landschn., in Na- chrichtsbl. d. Malak. Ges., p. 81. 1904. — — v. Müôll., H. FiscHer et DAUTZENBERG, Catal. Moll. Indo-Chine, in Mission Pavie, p. 429. Loc. : Deux-Ponts (M. Mansuy). Nous avons représenté ici cette espèce qui n'avait pas encore été figurée. PLATYRHAPHE LEUCACME von Müllendorff 1901. Plalyrhaphe leucacme v. Môücrenporrr, Diagn. in Tonkin ges. Landschn., in Nachrichtsbl. d. Malak. Ges., p. 80. 1903. — — v. Môll., BaAvaAy et DAUTzENBERG, Descr. coq. nouv. Indo-Chine, in Journ. de Conch., LI, p.- 233, pl. XI, fig. 15, 16. 1904. — — — H. Fiscuer et DAUTZENBERG, Catal. Mall. Indo-Chine, 2n Mission Pavie, p. 429. Loc. : Quang-Huyen (M. Mansuy). PLATYRHAPHE SORDIDA Pfeiffer 1855. Cyclostoma (Cyclotus\ sordidum Preitrrer, Proc. Zoo!. Soc. of London, p. 103. 1863. Cyclolus sordidus Pfr., Reeve, Conch. Icon., pl. IX, fig. 52. 1903. Platyrhaphe sordida Bavay et DaurzeN8erG, Descr. coq. nouv. Indo-Chine, ?2n Journ. de Conch., LI, p.232, pl. X1, fig. 43, 14: Loc. : Quang-Huyen (M. Mansuy). ALES ven — 207 — LAGOCHILUS SCISSIMARGO Benson 4906. Lagochilus scissimargo Bens., DAuTZENBERG et H. FiscHeR, Liste Moll. rec. par Mansuy, ?n7 Journ. de Conch., LIlI, p. 439. 1906. Japonia (Lagochilus) — — Kosezr, Monogr. Cyclophoridæ, in Syst. Conch. Cab., 2° édit., p. 505, pl. 63, fig. 12, 13, 14, 23. Loc. : Quang-Huyen (M. Mansuy). EupupiNa ANcEY1 Bavay et Dautzenberg 1899. Pupina Anceyi Bavay et DAuUTZENBERG, Descr. coq. nouv. Indo-Chine, in Journ. de Conch., XLVII, p. 53, pl. II, fig. 5, 52. 1904. — — B.et D., H. Fiscuer et DAUTZENBERG, Catal. Moll. Indo-Chine, ?n Mission Pavie, p. 431. Loc. : Mo-Xat (M. Mansuy). EupupiNa MANSUYI nov. sp. (PI. VI, fig. 12, 13, 14, 15) Testa subpellucida, tenuis, nitidissima, ovato-conoidea et sat ventrosa. Spira mediocris, conoidea, apice subacuto. Anfr. 6 convexiusculi, sutura conspicua juncti, striis incre- menti tenuissimis etiam sub lente vix conspicuis ornati. Anfr. ultimus versus aperturam descendens. Apertura circuluris. Peristoma valde callosum, inferne paululum provectum, superne emarginatum et sinulum ascendentem efformans. Ad columellae basin sinulus alter rotundatus, brevis calloque circumdatus conspicitur. Margo columellaris arcuata. Labrum arcuatum, expansum et reflerum. Color pallide fulous, ad extremitatem anfr. ultimi rufes- cens. Peristoma albidum. Operculum tenue, corneum. Altit. 10, diam. maj. 5 mm, apertura 4 mm. alta, 4 min. lata. | PL: Coquille assez mince, subpellucide, très luisante, de forme ovale-conoïde, assez ventrue. Spire conoïde, médio- crement élevée, subacuminée au sommet, composée de 6 tours un peu convexes séparés par une suture bien visible et ornés de stries d’accroissement qu’on aperçoit à peine, même sous la loupe. Dernier tour descendant. vers l’ouverture. Ouverture circulaire. Péristome très calleux, un peu projeté en avant à la base et présen- tant, dans le haut, un sinus ascendant, bordé extérieu- rement et limité, en avant, par une forte lamelle pariétale trigone. La base de la columelle est échancrée par un sinus arrondi, peu profond, circonscrit par une callosité. Bord columellaire régulièrement arqué. Labre arqué, largement étalé et réfléchi. Coloration d'un fauve pâle, passant au brun rougeàtre à l'extrémité du dernier tour. Péristome blanchâtre. Oper- cule mince, corné. Loc.: Deux-Ponte; Quang-Huyen (M. Mansuy). Au premier aspect, cette espèce ressemble assez au tonkiniana Bavay et Dautzenberg (Journ. de Conch. 1899, ». 4) mais la conformation de son ouverture est fort différente : tandis que chezle tonkiniana, la lamelle parié- tale est très faible, elle est, au contraire, trés forte chez le Mansuyi et elle forme avec le haut du labre un long sinus. Le sinus de la base est aussi plus grand chez le Mansuyi. Au contraire, chez ce dernier, l'ouverture est plus petite et limitée dans le haut par une callosité saillante et nette- ment limitée, tandis que chez le tonkiniana, les bords ne sont reliés que par une callosité mince et appliquée. EupupiNA VerNEAUI Dautz. et H. Fisch. 1906. Pupina Verneaui DauTzENBERG et H. Fiscuer, Lisle Moll. rec. par Mansuy, ?n Journ. de Conch., LIII, p. 440, pl. X, fig. 13, 14, 15. nt LS JA —. 209 — Loc.: Mo-Xat ; Quang-Huyen (M. Mansuy). La récolte de M. Mansuy renferme une forme de grande taille : haut. 9 diam. 5 mm., qui peut être désignée comme var. n4j0r. HyBocysris GRAvIiDA Benson 1906. Hybocystis gravida Bens., DAUTZENBERG et H. FiscHer, Liste Moll. rec. par Mansuy, in Journ. de Conch., LIII, p. 441. Loc.: Quang-Huyen (M. Mansuy). ALYCAEUS (CHARAX) FRATERCULUS Bavay et Dautzenberg 1900. Alycaeus (Charax) fraterculus Bavay et DAUTZENBERG, Diagn. et descr. coq. nouv. Indo-Chine, in Journ. de Conch., XLVIIL, p. 120, 457, pl XI 611, 12,13; 1%: 190%. = — — B. et D., H. Fiscaer et DAUTZENBERG, Catal. Moll. Indo Chine, ?n Mission Pavie, p. 432. Loc.: Quang-Huyen (M. Mansuy). ALYCAEUS (Dior yx) PILULA Gould 1900. Alycaeus pilula Gld., Bavay et DAUTZENBERG, Deser. coq. nouv. Indo-Chine, in Journ. de Conch., XLVIIT, p. 456. 190%. — = — H. Fiscuer et DAUTZENBERG, Catal. Moll. Indo-Chine, in Mission Pavie, p. 432. Loc.: Quang-Huyen (M. Mansuy). DiPLOMMATINA BaLaANsai L. Morlet Var. rebusta Bavay et Dautzenberg 1903. Diplommatina Balansai L. M. var. robusla Bavay et DAUTZEN- BERG, Descr. coq. nouv. Indo-Chine, in Journ. de Conch., LI, p. 221, pl. X, fig. 1,2, 3, 4. — 210 — 1906. — — — — — DauTzeNBEerG et H. FiscHER, Liste Moll. rec. par Mansuy, ?n Journ. de Conch., LIII, p. 442. Loc.: Quang-Huyen (M. Mansuy). DipLomMaTINA LEMYREI Bavay et Dautzenberg 1903. Diplommatina Lemyrei Bavay et DauTzeNBerG, Descr. coq. nouv. Indo-Chine, in Journ. de Conch., PIp 227 pl Me": Loc.: Quang-Huyen ; massif du Luc-Khu (M. Mansuy). HELICINA (APHANOCONIA) HUNGERFORDIANA von Môllendorff 1882. Helicina Hungerfordiana von MôLrenporrr, Jahrb. d. deuts- chen Malakoz. Ges., p. 182, 354. 1905. Aphanoconia — v. Môll., 4.-J. WaGner, Helicinenstudien, in Denk. Ak. Wien, LXXVII, p. 389, pl. IV, fig. 10%, 10b, 40. Loc.: Quang-Huyen (M. Mansuy). Cette espèce a été décrite d'après des spécimens prove- nant de Hong-Kong ; mais elle a été également recueillie dans l'île Kebao par M. Frühstorfer. PSEUDOTROCHATELLA GREDLERIANA von Môllendorff 1884. Helicina (Trochatella) Mouhoti Pfeiffer var. Marlensi GREDLER (non Issel), Jahrb. d. Malakoz. Ges., XI, p. 141. 1885. — Gredleriana von MÔLLENDORFF, Jahrb. d. Malakoz. Ges., XII, p. 371. 1386. — (Trochatella) — v. Môll., L. Morcer, Liste coq. rec. au Tonkin par Jourdy,n Journ. de Conch., XXXIV, p. 261. 1891. — (Geotrochatella) — — P. Fischer, Catal. et distr. géogr. Moll. d'une partie de l'Indo- Chine, p:"113: 1595, Geotrochatella — — DAuTzENB8ERG, Revis. esp. g. Geotrochatlella, in Journ. de Conch., XLIII, p. 22. fui — 211 — 4898. Pseudotrochatella — — H. Fiscuer, Notes Faune H! Tonkin, ?n Bull. Scient. France et Bel- gique, p. 24. 1904. — — — H. Fiscuer et DauTzeNBErG, Catal. Moll. Indo-Chine, in Mission Pavie, p. 433. 4905. — Martensi Gredl., A. J. WaGner (non Issel), Denk. Ak. Wien, LXX VII, p. 367, pl. I, fig. 232, 23b, 23c. 1908. Geotrochatella — — KoBecr (non Issel), Monogr. in Conch. Cab., 2° édit., p.13, pl. 2, fig. 1, 2. Loc.: Trung-Khan-Phu ; Quang-Huyen (M. Mansuy). PseuporrocHATELLA NoGtert Dautzenberg et d’'Hamonville (PI. VIL, fig. 14, 15, 16, 17, 18) 1887. Trochatella Nogieri DAUTZENBERG et D'HaMonviLce, Descr. de 2 esp. nouv. du Tonkin, ?n Journ. de Conch , XXXV, p. 301. 1892. Geotrochatella — D. et d'H., L. MorLer, Descr. esp. nouv. Indo Chine, in Journ. de Conch, XL, p. 328, pl. VIIL, fig. 1, 42, 4». 1895. — — — DAUTzENBERG, Revis. esp. G. Geotro- chatella, in Journ. de Conch., XLIHIH, p- 23. 4904. Pseudotrochatella — — H,. Fiscuer et DAUTZFNBERG, Catal. Moll.Indo-Chine, in Mission Pavie, p.433. 1905. — — — A.-J. WaGner, Denk. Ak. Wien, LXXVIL, p. 368. 1908. Geotrochatella — — Kogecr, Monogr.-in Conch. Cab., 2e édit., p. 14, pl. I, fig. 16, 17. Loc.: Massif du Bac-Son, au N.-0. de Lang-Son (M. Man- suy). Le Ps. Nogieri a été décrit d'après un spécimen unique recueilli mort à Than-Moï et qui était décoloré. Nous en faisons figurer aujourd'hui deux individus récoltés vivants par M. Mansuy, l’un est d’une teinte jaune citron, l’autre rosé. Ils présentent tous deux des taches blanches opaques très irrégulières, de même que les autres Pseudotrochatella. AnoponTA Jourpyt L. Morlet 1905. Anodonta Jourdyi L. M., DAuTzENBERG et H. Fiscuer, Liste Moll. rec. par Blaise, in Journ. de Conch., LIII, p. 195. Loc.: Song Bang-Giang, à Cao-Bang (M. Mansuy). PSEUDODON ELLIPTICUS Conrad 1865. Pseudodon ellipticum Conran, Descr. of a new sp. of Pseudo- don, in Amer. Journ. of Conch., I, p. 352, pl. 25, fig. 1. 1900. — — SIMPSON, Synopsis of the Naiades, p. 836. 1904. —— ellipticus H. Fiscner et DAUTZENBERG, Catal. {ndo- Chine, ?n Mission Pavie, p. 436. Loc.: Royaume de Luang-Prabang (M. Monod). Nos spécimens sont plus grands que le type: diam. antéro-post. 80, diam. umbono-ventral 48, épaisseur 23 mm.; ils sont aussi d'une coloration plus foncée. PsEuUDODON ExILIS A. Morelet 4866. Microcondylus exilis A. MoreLer, Descr. esp. Indo-Chine, in Journ. de Conch., XIV, p. 63. 1875. Pseudodon — A. MoreLer, Séries Conch., IV, p. 340, pl. XVII, fig. 1. 1886. _ — A.M., L. Morcer, Liste coq. rec. par Jourdy, in Journ. de Conch., XXXIV, p. 266. 1900. — — — Simpson, Synopsis of the Naïades, p. 839. 1904. — — — H. Fiscner et DAUTZENBERG, Catal. Indo- Chine, ?n Mission Pavie, p. 436. Loc.: Song Bang-Giang, à Cao-Bang (M. Mansuy). Uxto Frünsrorreri Dautzenberg 1900. Unio Frühstorferi DauTzeNBERG, Diagn. nouv. esp. Unio Indo-Chine, in Journ. de Conch., XLVIIT, p. 429. 1901. — — DAUTZENBERG, Descr. 2 Unio, ?n Journ de Conch., XLIX, p. 5, pl. I, fig. 1, 2. — 213 — 4905. — — DAUTZENBERG, Liste Moll. rec. par Blaise, in Journ. de Conch., LIII, p. 204 (obs.). Loc.: Song Bang-Giang, à Cao-Bang (M. Mansuy). Uxio (QuanruLa) Lear Gray 4905. Unio (Quadrula) Leai Gray, DaAuTzENBERG et H. Fiscuer, Liste Moll. rec. par Blaise, in Journ. de Conch., LIII, p. 206. Loc.: Song Bang-Giang, à Cao-Bang (M. Mansuy). Unio MessaGEri1 Bavay et Dautzenberg 4901. Unio Messageri Bavay et DAUTZENBERG, Descr. 2 Unio, in Journ. de Conch., XLIX, p. 7, pl. I, fig. 3, 4. 1904. — — B. ei D., H. Fiscner et DAUTZENBERG, Catal. Indo- Chine, in Mission Pavie, p. 439. Loc.: Song Bang Giang, à Cao-Bang (M. Mansuy). Unio (NopuLartiA) MicueLori L. Morlet 1886. Unio Micheloti L. Morcer, Diagn. Moll. nov. Tonk., in Journ. de Conch., XXXIV, p. 71. 1886. — — L. Morzer, Liste coq. rec. par Jourdy, in Journ. de Conch., XXXIV, p. 267. 1900. Nodularia — L. M., Simpson, Synopsis of the Naiades, p. 814. 1904. Unio — — H. Fiscer et DAUTZENBERG, Catal. Indo- Chine, in Mission Pavie, p. 439. Loc.: Song Bang-Giang, à Cao-Bang (M. Mansuy). Unio (QuaDruLA) NopuLosus Wood 1815. Mya nodulosa Woo (ex parte), General Conch., I, p- 106, pl. 22, fig. 1, 2, 2. 1817. — — Wood, Dizzwyn, Descr. Catal., I, p. 52. 1825. — — Woop, Index testac., p. 12, pl. I, fig. 29h. 1830. Margarita (Unio) nodulosa W. LEA, Synopsis, p. 16. 1838. — — — — Lea, Synopsis, p. 15. 1842. Unio nodulosus W. HanLey, Test. Moll., p. 180. 4843. — — — HaxLey, Recent Biv. Sh., p. 180, — 214 — 1845. — nodulosa — Carzow and REEvE, Conch. Nom., p. 61. 1852. Margaron (Prisodon) nodulosus W. LEA, Synopsis, p. 22. 1856. Mya nodulosa Woop, Index testac. Rev., p. 16, pl. II, fig. 29. 1857. Unio nodulosus Wood H. et A. Anams, Genera of rec. Moll., II, p. 496. 1862. — grandidens Lea, Proc. Acad. N. Sc. Philad., p. 168. 1862. — — LEA, Journ. Acad. N. Sc. Phiiad., VW, p. 205, pl. XXX, fig. 274. 1863. — — LEA, Obs. G. Unio, IX, p. 27, pl. 30, fig. 274. 1868. — nodulosus Wood SowerBy, ?n REEVE, Conch. Icon., pl. LXXXIII, fig. 439. 1870. — (Prisodon) — — Lea, Synopsis, p. 27. 1870. Margaron (Unio) grandidens Lea, Synopsis, p. 34. 1890. Unio nodulosus Wood Parerez, Catal. Conch.Sammi!., IIS, p.161. 1900. Quadrula nodulosa — Simpson, Synops. of the Naïades, p. 798. Loc.: Song Baug-Giang, à Cao-Bang (M. Mansuy). Ux10 (QuaDRULA) MANSUYI nov. sp. (PL. VIIL, fig. 5.) Testa crassissima et ponderosa, oblongo-trapezoidalis, an- tice rotundata, postice declivis et angulata, striis incrementi irregularibus plicisque aliquot ab umbonibus radiantibus, in medio subrectis postice vero multo validioribus ac divaricanti- bus ornata. Umbones contigui, valde erosi. Pagina interna margaritacea, parum nitida, sub lente minutissime granulosa. Cardo perincrassatus, in valva dextra dentes cardinales duo laciniatos, antico quam postico multo validiore, dentemque lateralem posticum unicum crassumque ; in valva sinistra dentes cardinales duo laciniatos, postico quam antico vali- diore, dentesque laterales duo a sulco profundo sejunctos prae- bet. In utraque valva dentes laterales a margine recedunt. Impressiones musculares conspicuae, rotundatae ; impressio pallii integra, antrorsum ascendit et a margine recedit. Margo integer et acutus. Color, sub epidermide fusco, albus ;: margarita alba, vix iridescens. ‘ CR EE eo Diam. umbono-ventralis 64, antico-posterior 100, crassit. 37 MM. Coquille très épaisse et lourde, d'une forme trapezoïde allongée, arrondie en avant, anguleuse en arrière, ornée de stries d’accroissement irrégulières et, sur la région médiane, de quelques plis rayonvants subverticaux plus ou moins confluents. Sur la région postérieure, on observe des plis beaucoup plus gros, un peu noduleux et diver- gents. La région antérieure est dépourvue de plis rayon- nants. Sommets contigus, érodés, situés un peu en avant du tiers du diamètre antéro-posterieur de la coquille. ne yn D Res y 6. Unio (Quadrula) Mansuyi Dautzenberg et H. Fischer. Intérieur des valves nacré, peu luisant, couvert de granu- lations microscopiques. Charnière très forte, présentant, dans ia valve droite, deux dents cardinales laciniées, dont l’antérieure est la plus forte et la plus saillante et une dent latérale unique, forte, saillante, anguleuse au som- met et séparée du bord dorsal de la coquille par un espace assez large, profondément creusé; dans la valve gauche, deux dents cardinales laciniées dont la postérieure est la plus forte et deux dents latérales lamelleuses séparées l'une de l’autre par un sillon profond et, du bord de la coquille, par un espace assez large, profondément creusé. Im pressions des muscles adducteurs médiocres, arrondies, bien marquées. Impression paléale entière, ascendante du — 216 — côté antérieur où elle s’écarte graduellement du bord de la coquille. Bords des valves simples, tranchants. Coloration blanche sous un épiderme d'un brun fauve foncé, légèrement fibreux vers les bords. Nacre blanche peu brillante et à peine irisée. Loc. : Song Bang-Giang à Cao-Bang (M. Mansuy). Cette espèce diffère de l’'U. Leai par sa région posté- rieure tronquée obliquement et acuminée à l'extrémité inférieure ; son ornementation est aussi différente ; elle consiste en plis subverticaux sur la région médiane et nettement divariqués sur la région postérieure ; on n'observe pas de nodosités isolées comme celles qui ornent l'U. Leai. UN10 (NODULARIA) SAGITTARIUS Lea 1856. Unio sagillarius LEA, Proc. Acad. N. Sc. Philad., VIII, p. 95. 1857. — —- LEA, Journ. Acad. N. Sc. Philad., III, p. 298, pl. 26, fig. 12. 1857. — — LEA, Obs. G. Unio, VI, p. 18, pl. 26, fig. 12. 1870. Margaron (Unio) — Lrea, Synopsis, p. 58. 1892. Unio Dugasti L. Morcer, Diagn. Moll. nov. in Indo- China collect., in Journ. de Conch., XL, ë p. 86. 1893. — — L. Morcer, Descr. esp. nouv. Indo-Chine in Journ. de Conch., XLI, p. 156, pl. VI, fig. 4. 1900. Nodularia sagiltaria Lea, Simpson, Synopsis of the Naiades, polie 1904. Unio Dugasti L. M., H. Fiscaer et DAUTZENBERG, Catal. Indo- Chine, 2x Mission Pavie, p. 438. Loc. : Royaume de Luang-Prabang (M. Monod). Unio (NoDuLARIA) SCOBINATUS Lea 1906. Unio (Nodularia) scobinalus Lea, DaurzeNBERG et H. FIsCHER, Liste Moll. rec. par Mansuy, in Journ. de Conch., LIII, p. 454. Loc. : Royaume de Luang-Prabang (M. Monod). — 27 — CoRBICULA LAMARCKIANA T. Prime 1864. Corbicula Lamarckiana T. Prime, Ann. Lyc. Nat. Hist. of N. York, VIII, p. 69, fig. 16. 1869. _— _- T. PRIME, Catal. Corbic., n° 50. 1879. — — T. P., CcessiN, Die fam. der Cycladeen, in Syst. Conch.Cab., 2m édit-p. 470; pl. 30, fig. 9. 1891. — — — L. Moreer, Contrib. Faune Malac. Indo- Chine, in Journ. de Conch., XXXIX, p. 239. 1904. — — — H. Fiscuer et DAUTZENBERG, Catal. Indo- Chine, in Mission Pavie, p. 441. Loc. : Ha-Lang (M. Mansuy). PheDet An — 218 — BIBLIOGRAPHIE Manual of Conchology Structural and Systematic, with illustrations of the Species, by George W. TFryon Jr. continued by H. A. Pilsbry. — Série II : Pulmonata. — Partie 76 (1). Dans ce fascicule, M. Pilsbry achève l'étude du genre Euglan- dina par l'examen des espèces appartenant à deux sections nouvelles : 1° Læviglandina nm. seet., qui comprend des formes lisses, ovales, à tours peu nombreux (5 à 7) et sans varices, ayant pour type l'E. Underiwoodi Fult. (une espèce nouvelle est à signaler : E. Tryoniana m. sp., Amérique Centrale) ; 2° Varicoglandina m. seet., à coquille parfois sillonnée de lignes variqueuses et ayant quelquefois des bandes colorées, comme chez les Varicella, mais autrement semblable aux Euglan- dina ; cette section, dont le type est l'E. monilifera Pîr., se divise en deux groupes : celui de l'E. oblonga Pîr. (avec une variété nouvelle potosiana nm. var.) et celui de l'E. monilifera. Puis, M. Pilsbry donne comme appendice à l'étude des Olea- cinidæ la description d’une forme nouvelle : Varicella denticulata suturalis nm. suwbsp., d'Haïti. Il étudie ensuite la famille des Ferussacidæ, qui, étant donné l'insuffisance de nos connaissances sur l'anatomie de plusieurs des formes qu'elle contient, doit être considérée comme un simple groupement temporaire comprenant les genres sui- vants : I. Genres avec sillons pédieux et un pore caudal, ayant les dents tricuspides. (1) Fascicule in-8° de 200 pages et 22 planches coloriées, Philadel- phie 1908. — Edité par la Section conchyliologique de l’Académie des Sciences naturelles de Philadelphie. — 219 — 1, G. Ferussacia Risso : coquille plutôt solide, dont la forme varie de cylindro-oblongue à ovale-aiguë ; ouverture ayant une longueur plus grande que la moitié de la coquille ; lèvre externe sinueuse ou arquée en avant; columelle ordinairement non tronquée à la base; région Méditerranéenne, etc. ; type : F. Gronoviana Risso. Ce genre se subdivise ainsi : Le sous-genre Ferussacia comprend : 1° la section Ferussacia s. Str., qui contient 15 espèces de la région Méditerranéenne, 1 de l’île Maurice et 5 des îles Canaries ; 2° la section Pegea, qui renferme une quarantaine de formes de l'Afrique du Nord et une de l'Italie, réparties en groupes ayant respectivement pour types : F. splendens Bgt., F. procerula Mor., F. nympharum Let. et Bget., F. Hagenmulleri Bgt., F. curnea Risso, F.charopia Bgt., F. gracilenta Mor., F. Letourneuxi Bgt., F. scaptobia Bgt. Le sous-genre Amphorella Lowe, qui a pour type F. tornatel- lina Lowe (avec var. Grabhami mn. var.), et auquel se ratta- chent les sections Fusillus Lowe (type: F. oryza Lowe) et Hypselia Lowe (type : F. producta Lowe), renferme des espèces toutes de Madère (à citer : F. terebella Lowe var. laurentiana n. var.). Le sous-genre Pyrgeiia Lowe n’a qu'une seule espèce, F. lea- cociana Lowe, aussi de Madère. Le sous-genre Cylichnidia Lowe, dont le type est F. ovuli- formis Lowe, est également spécial à Madère. 2, G. Cryptazeca de Folin et Bérillon : coquille ovoiïde, mince, ouverture égale à la moitié de la longueur totale, lèvre externe mince, arquée en avant, columelle courte, brusquement tron- quée à la base ; Pyrénées ; type: C. monodonta de Fol. et Bér. 3, G. Calaxis Bourguignat : coquille lancéolée, mince, vitreuse ; ouverture très étroite en haut, ordinairement avec une lamelle pariétale et un pli palatal: base de la columelle lamelleuse, saillante, fortement tronquée ; Syrie, Égypte; type : C. hieroso- lymarum Roth. 4, G. Digoniaxis Jousseaume : coquille turriculée, de 10 à 11 tours; ouverture petite, semi-ovale ; lèvre externe simple, columelle fortement bilamelleuse ; axe interne en Spirale inueuse ; Aden, Ceylan ; type : D. Bourquignati Jouss. — 220 — II. Genres sans sillons pédieux, ni pore caudal, ayant un appendice sur le pénis et un uretère droit, du moins là ou l’ana- tomie est connue. 5, G. Azeca Leach : coquille elliptique-ovale ou oblongue, plutôt solide, ouverture plus ou moins obstruée par des dents, bord externe du callus pariétal épaissi en forme de cordon ; columelle d'ordinaire fortement tronquée à la base ; Europe centrale et méridionale, Nord de l'Afrique ; type : A. Menkeana Pîfr. var. Goodalli Fér. A côté des Azeca s. str., à ouverture nettement dentée ou lamelleuse à la fois sur les bords externe et interne, M. Pils- bry place comme sous-genres, n'ayant ni dents, ni lamelles sur la lèvre externe, les Hypnophila Bourguignat (type A. pupæformis Cantr.) à callus pariétal épaissi et columelle plus ox moins tronquée, et les Gomphroa Westerlund (type : A. Boissii Dup.) à callus pariétal mince et columelle à peine tronquée. 6, G. Cochlicopa (Fér.) Risso : coquille cylindro-oblique, avec tours plutôt convexes et ouverture petite, ovale, sans dents; lèvre externe ni arquée, ni sinueuse, épaissie en dedans ; callus pariétal mince ; columelle faiblement sinueuse, non tronquée ; Europe, Asie, Amérique du Nord; type : C. lubrica Müll. (avec var. appalachicola m. wvar.. monts Appalaches). 7, G. Hohenwartiana Bourguignat : coquille petite, grêle, fusiforme, fragile, test corné-clair, avec tours très légèrement convexes ; ouverture piriforme, sans dents ; lèvre externe mince ; columelle effilée ou un peu incisée en bas, non tron- quée ; Europe ; type : H.Hohenwarti Rossm. 8, G. Coilostele Benson : coquille petite, cylindro turriculée, à sommet obtus, cornée, mince, les parties internes résorbées chez les adultes ; ouverture petite, ovale, oblique, sans dents; columelle non tronquée ; Inde, Aden, Syrie, Abyssinie, Egypte, Espagne, Mexique; type ; C. scalaris Benson. 9, G. Caecilioides Herrm. et 10, G. Glessula Martens : ces deux genres seront étudiés dans le volume suivant. Ce fascicule se termine par un appendice aux Achatinidæ, consacré au sous-genre Dolicholestes Pilsbry, 1906, qui, différant des Obeliscus par sa columelle sinueuse et l'éclat brillant de la | k Le oo coquille, comprend l'Achatina Dunkeri Pfr., l'A. turritellata Desh. et l'Obeliscus Toussaintianus m. sp., d'Haïti. Cette livraison, qui finit le tome XIX, renferme également, avec les titres et les tables de ce volume. une introduction des- tinée à définir nettement la place des Oleacinidæ parmi les Pul- monés terrestres. Le D' P. Fischer réunissait tous les Pulmonés privés de mà- choire dans une seule famille, celle des Testacellidæ. Mais, en mettant à part les Rathouisiidæ, qui semblent se rattacher aux Veronicellidæ, on doit répartir ces Mollusques en 7 familles, qui se groupent en deux superfamilles : 1° les Agnatha, dont les affinités sont avec les Aulacopoda et qui comprennent les Testa- cellidæ et les Trigonochlamydidæ ; 2° les Agnathomorpha, qui se relient aux Holopoda et qui renferment les Aperidæ, les Rhyti- didæ, les Oleacinidæ, les Streptaxidæ et les Circinariidæ. M. l'ilsbry établit ensuite la classilication des Oleacinidæ et donne une clé dichotomique des genres composant cette famille : Pseudosubulina, Salasiella, Oleacina, Euglandina, Poiretia, Vari- cella, Strebelia, Oryzosoma, Spiraxis, Streptostyla, Rectoleacina ; il expose aussi ce que l’on sait actuellement de leur anatomie et il dresse enfin une liste des espèces européennes fossiles qui appartiennent au genre Poiretia. Ed. L. Descriptions of new species Of Mollusks from the Pacific coast of the United States, with notes on other Mollusks from the same region, by NV. EH. EDaBE (1). Dans ce mémoire de M. Dall, sont décrites plusieurs formes nouvelles, qui proviennent, en majorité, de la côte Califor- nienne : Clistaxis ? polystrigma n. sp., San Diego. Turris (Antiplanes) diaulax m. sp., id. T. (Surcula) halcyonis m. sp., id., (1\ Brochure in-8°, de 15 pages. Extrait des Proceedings of the United States National Museum, vol. XXXIV, 1908. Acanthina lapilloides Conr. var. aurantia m. war., San Pedro, Tritonofusus (Plicifusus) Kelseyi m. sp., San Diego, Boreotrophon Bentleyi mn. sp., id., Anachis petravis nm. Ssp., id., Opalia (Dentiscala) mazatlanica nm. sp., Mazatlan, 0. (Dentiscala) mexicana m. sp., Acapulco, Epitonium (Crisposcala) acrostephanus m. sp., Monterey, E. (Crisposcala) Catalinæ nm. sp., Catalina Island, ? Eulima lomana nm. sp., San Diego, Odostomia (Evalea) atossa m. sp., San Pedro, Trichotropis ? Kelseyi mn. sp., San Diego, Phasianella (Tricolia) compta Gld. var. producta nm. var., Fissurella volcano Rve. var. crucifera m. wvar., San Pedro, Foldia ensifera var. plena m. var., San Diego. Ed. L. Sur quelques Mollusques de la République de Ll’Équateur (Mission de M. le D' Rivet), par L. Germain (1). M. le D'Rivet, membre de la Mission géodésique de l’Équa- teur, a rapporté de la République de l’Équateur, une petite collection de Mollusques renfermant deux coquilles nouvelles : le Drymaeus Joubini m. sp., espèce senestre, que M. Germain prend comme type d’un nouveau sous genre Antidrymaeus nm. subg., et le Synapterpes Riveti mn. sp., qui porte à trois le nombre des espèces actuellement connues du sous-genre Zoni- ferella Pilsbry et qui présente une var. bizonalis nm. var. Ed. L. Mollusques nouveaux de la République de l'Équateur, par L. Germain (2). Dans ce travail, M. Germain décrit deux Veronicella nou- veaux, recueillis également par M. Rivet : V. Riveti, V. aequa- toriensis mm. spp., et un Lamellibranche, l’Anodonta (Gla- (1) Brochure in-8°, de 12 pages. Extrait du Bulletin du Museum d'Histoire Naturelle, Paris, 1907. (2) Br. in-8°, de 2 p., tbid., 1908. baris) Hidalgoi m. sp., trouvé antérieurement dans les rivières de l’'Équateur par les Membres de l'Expédition Scientifique Espagnole. Ed. L. Mollusques terrestres recueillis par M. Ch. Gravier à l'ile San Thomeé (1906), par L. @er- main (1). Parmi les Mollusques terrestres recueillis à San Thomé (Afrique) par M. Gravier, deux sont nouveaux : 1° Veronicella Gravieri mn. sp., qui présente, dans l'appareil génital, des carac- tères anatomiques assez particuliers pour nécessiter la création d'un genre spécial : Pseudoveronicella mov. gen. ; 2° Thapsia thomensis Dohrn. var. carinata mn. var. Ed. L. Liste des coquilles marines recueillies par M. Ch, Gravier à l'ile San Thomeé (1906), par Ed. Lamy (2). M. Gravier a rapporté de San Thomé, une quarantaine de Mollusques marins dont quelques-uns n'étaient pas mention- nés dans les notes et mémoires consacrés par M. A. Nobre à l'étude de la faune malacologique de cette île. HF Coquilles marines recueillies par M. le D' Neveu Lemaire pendant Ia mission de Créqui Montfort et Sénéchal de la Grange dans l'Amérique du Sud (42903), par Ed. Lamy (3). Les récoltes faites en 1903 par M. le D' Neveu-Lemaire dans l'Amérique du Sud comprenant 71 espèces de Mollusques marins (1) Brochure in-8', de 8 pages. Extrait du Bulletin du Muséum d'histoire naturelle, Paris, 1908. (2) Brochure in-8, de 8 pages. Extrait du même Bulletin 1907. (3) 1° partie : brochure in-8° de 40 pages ; 2° partie br. in-8° de 9 p. Extrait du même Bulletin, 1907 et 1908. “Nyons provenant pour la plupart du Chili, surtout des environs d'An- tofagasta. HSE Description d’un Lamellibranche nouveau des îles Malouines, par Ed. Lamy (1). Le Mollusque, décrit dans cette note, Philobrya multis- triata m. sp., se distingue des espèces de ce genre décrites jus- qu'ici par un grand développement des stries d’accroissement. H°°H Description d’un nouveau genre de Prosobran- ches parasite sur certains Echinides (Pelsenee- ria nov. gen.), par R. Kœædhler et C. Vaney (2). Les Gastéropodes parasites des Echinodermes sont les uns ectoparasites, comme les Eulima, les Mucronalia et les Stylifer, et les autres endoparasites comme les Entoconcha, les Enteroxe- nos et les Entocolax. Entre ces deux séries se place le Gastero- siphon deimatis Kæhler et Vaney (3), qui, tout en étant profon- dément enfoncé dans son hôte, reste en relation avec l'extérieur par un siphon. Dans le présent mémoire sont décrites 3 formes ectoparasites, appartenant à un même genre nouveau, Pelseneeria mov. gen., qui ont été trouvées sur des Echinides provenant des dragages de la « Princesse Alice » aux Açores; deux étaient fixées sur des Echinus afjinis Mortensen : P. profunda m. sp. et P. media m. Sp. ; la 3° vit sur le Genocidaris maculata Agassiz : P. minor n. SP. L'animal des Pelseneeria est pourvu d'une coquille porcelanée à spire peu élevée, dont le dernier tour est très développé et occupe (1)Bce ia 8° de 2p. Extrait du Bulletin du Muséum d'histoire naturelle, Paris, 1908. (2) Brochure in-8 de 16 pages. Extrait du Bulletin de l'Institut Oceanographique, n° 118, Monaco, 1908. (3) Ce Mollusque a été décrit en 1903 par MM. Kæbhler et Vaney (Revue Suisse de Zoologie, t. XI, p. 23) sous l'appellation générique d'Entosiphon, mais, ce nom ayant déjà été appliqué par Stein à un Fiagellé, ils l'ont remplacé en 1905 (Holothuries recueillies par l'«Investigator », p. 56) par celui de Gasierosiphon m. mom. EEE 7 42 Fr à lui seul la plus grande partie de la hauteur totale ; le péris- tome est recouvert par une collerette pseudopalléale ciliée à bords irréguliers et déchiquetés, au centre de laquelle font saillie une trompe massive, qui est enfoncée dans le tissu der- mique de l'hôte, et un pied peu développé, mais présentant en avant un «€ mentum » muni d'une glande suprapédieuse et d’un canal cilié ; le système nerveux est plus condensé que celui du Gasterosiphon, tandis que l'appareil génital offre un stade moins évolué d'hermaphroditisme effectif autogame. Ce genre Pelseneeria appartient incontestablement à la famille des Eulimidés, mais il y occupe une place à part, sans pouvoir être rapproché plus spécialement de l'un des trois genres Mucro- nalia, Stylifer et Gasterosiphon qui, eux, forment, au contraire, une série où l'adaptation au parasitisme se montre de plus en plus marquée. Ed. L. The Mollusca of the Persian Guif, Guif of Oman, and Arabian Sea, as evidenced mainly through the Collec- tions of Mr. F. W. Townsend, 1893-1906 ; vwvith BDescrip- tions of newv Species. — Part Il. Pelecypoda, by J. Cosmo Melväéll and R. Standen (1). MM. Melvill et Standen ont entrepris depuis plusieurs années l'œuvre considérable de dresser le Catalogue des Mollusques du Golfe Persique, du Golfe d'Oman et de la Mer Arabique: la 1" partie, parue en 1901, comptait 935 espèces de Gastropodes et de Scaphopodes, et elle a été complétée ultérieurement par une série d'articles. Avec le présent mémoire, constituant la 2‘ partie consacrée au Pélécypodes, qui sont représentés par 426 formes, on arrive actuellement à un total de 1618 Mollusques pour cette région. Ce travail est complété par la comparaison de cette faune malacologique avec celles d'Aden. de Ceylan et des îles Mal- dives et Laccadives, par des données sur l'importance relative (1) Brochure in-8°, de 66 pages, avec 4 planches. Extrait des Procee- dings 9f the Zooiogical Society of London, 1906 (1907). — 226 — qu'y occupent, au point de vue de la distribution géographique, les différentes familles, et enfin par un supplément bibliogra- phique pour les ouvrages publiés depuis 1901. Il est également accompagné de notes de M. J. Calcott Gaskin et de M. F. W. Townsend sur les Huitres perlières et leur pêche dans le golfe Persique. Voici la liste des espèces nouvelles décrites dans cet impor- tant mémoire. Nucula consentanea Mely. Arca requiescens Melv. A. (Bathyarca) anaclima Melv. 4. (Scapharca) Birleyana Melv. A. (Scapharca) cibotina Melv. Barbatia (Acar) avellanaria Melv. B. (Acar) Margarethae Mel. Pectunculus heroicus Brachyodontes (Hormomya) ka- rachiensis Crenella praecellens Melv. Modiolaria calceata Lithodomus Townsendi Amussium formosum Melv. Pecten eous Melv. P. thyrideus Melv. P. (Vola) Dorotheae Melv. Spondylus gloriandus Limaea juglandula Melv. Cardita echinaria Lucina pamela Montacuta obliquans Melv. Kellia leucedra Melv. K. recimentalis Melv. Scintilla pulchra Melv. Tellina (? Tellinella) Melv. T. (Mœra) miracyllium T. (Mœra) rosamunda. T. (Tellinulla) claudia Melv. Macoma syndesmyoides Syndesmya cistula Melv. Mesodesma (Paphia) bahrei- nense. Cardium (Acanthocardia) exo- chum Melv. C. (Acanthocardia) omanense Melv. C.(? Fragum) centumliratum Melv. Corbula subquadrata Melv., nn. SpD. asmenda Il y a aussi à mentionner: Crenella Adamsiana mn. mom. — C. decussata A. Ad. (non Mtg.). Ed. L. cher à — 227 — REVUE DES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES he Nautilus à monthly devoted to the interests of Con- chologists. Editors : H. A. Pilsbry and C. W. Johnson. Vol. XXII, n° 4-5. August-September 1908. Contents: S. S. Berry. Miscellaneous Notes on Califor- nian Mollusks [Nassa perpinguis var. bifasciata mn. var. San Pedro). — H. A. Prcspry and Y. HirAse. Land Shells of the Oki Islands, Japan [Diplommatina okiensis m. sp., Naka- mura ; Trishoplita cretacea pergranosa mn. subsp., Nishinos- hima; Ganesella myomphala euomphaia, G. ferruginea okiensis, Chloritis tesanus okiensis mm, subspp., Kaliella okiensis nm. Sp., Nakamura|. — FR. CoLriNs B4AkER. À New American Planorbis [PL bicarinatus portagensis nm. var., Maine]. — H. A. PrcsBry. Land Shells of Tangulandang (Tagolanda) [Lep- topoma tagolandense m. sp., Helicostyla leucophthalma tagolan- densis m. subsp.] (PI. IV). Vol XXII, n° 6, October 1908. Contents : V. SrerkiI. Some Notes en the Locomotive Disk of Stylommatophora. — Rev. H. W. WinkLey. Paludestrina salsa Pilsbry. — Rev. H. W. WinkLey. A New Cæcum [C. Johnsoni n. sp., Massachusetts]. — Hans ScHLESCH. À Small Addition to the Knowledge of the Danish Molluscan Fauna. — A. A. Hix- KLEY. Meseschiza Grosvenorii Lea. — H. A. PrzsBry and E. G. VA- NATTA. Descriptions of New Hawaïian Marine Shells [Bittium hiloense m. sp., Hilo: Torinia discoidea Sterkii nm. subsp. Honolulu; Turbonilla (Chemnitzia) Thaanumi nm. sp., Hilo] (figs.). — Notes. Le Directeur-Gérant : H. FiscHERr. Châteauroux. — Imprimerie Langlois de È 6 de Conchyhologie 1908. D D G.Reignier del.& lth imp.L.Lafontaine, Paris 1,2, 3. Ennea plagiostoma von Mollendorif. FE Camaena Gabriellae Dautz.et d'Ham.var platytaenia von Müllendorif. Se. Billet HiErecher 6. Neocepolis Cherrieri Bavay var. edentula Dautz.et H. Fischer JP T FOUR on Var. scrobiculata Dattz. et H. Fischer. 8 me ee... var depressa Dautz.et H Fischer (®) SU CPR var, depressa scrobiculata Dautz.et H. Fischer. MIT TN pr . Var, carinata Dautz.et H. Fischer. 13,14, 15,16. Chloritis diestalmena Dautz.et H. Fischer. 12,18,19. Satsuma leptopomopsis Dautz.et H. Fischer. Journal de C onchyliolo ge. 1908. ImpL.Lafontame, Paris Sabsuma producta Dautz.et H Fisch ….,…… fulvescens Dautz.& H.Fisch. , … Straminea von Mollendorff Pre tenwustriatus Dautz.& H.Fisch. Prosopeas Lavillei Dautz & H.Fisch Pseudopeas Douvillei Dautz. & H.Fisch. ; sommet grossi 6 fois. te papillosa Dautz. &H.Fsch. 24 . Conchylologie 1908. EU O 1e 7 are) Clausilia LVL por et H Fisch. SR 6. hs J. Mabille 120 Ca PL pseudaurefan Dautz.et H.Fisch AOL LE, E udop matias fulvus von Mollendorff. 12 ,13,14,15. Æ ipupina Mans none et H. Fisch NOTA polyz onaba Frauenf. subsp. Duchieri H Fisch var. obsoleta Det HF 7, h - lu 1 ‘ à var.er ythros toma Det HF urnal de Conchylologie 1 lères 43. 18 15,16, 17, 18. Opisthoporus Beddomei Dautz.et H. Fisch , lubricus Dautz.et H Fisch. Myxostoma paradoxa Dautz. et H.Fisch. | opercule, face externe, grossi À fois ‘/2 opercule, face interne, grossi 1 fois Ÿ. [l (] Peeudobrochaielle Nogi eri Dautz .et d Hamonville. Hmp.L.Lafontaine Pans Journal de Conchyliologi 1906 VAE G Reigmer del Bb lit n Oo Imp.L.Lafontaine Paris C Æ Gyclophorus Mansuvi Dautz. et H.Fisch V 0. Umo ( Quadrula) Mansuyi Dautz.et H. Fisch. F. R. pe RUDEVAL, Éditeur 4, Rue Antoine Dubois, PARIS (VIt+) ' Téléphone 807-23 Revue Critique de Paléozoologie ONZIÈME ANNÉE Prix d'abonnement annuel............. A AE dr A 10 fr. Table des ouvrages analysés dans 10 premières années. 5 Îr. Prix des années précédentes (sauf la 1" année qui ne se Vert DAS SE DARéMert) 3 EU NN EN AR Er ne 10 fr. ESSAIS. PALÉOCONCHOLOGIE COMPARÉE 7: Livraison : Cerithiacea, 275 p., 14 pl. phot., 23 fig. dans le texte Prix pour les Souscripteurs : 25 francs Prix des sept premières livraisons réunies: 150 francs Chacune des livraisons comprend la Monographie séparée d'un certain nombre de Familles indépendantes de Gastropodes, avec tables des matières. L'ouvrage se termine donc avec lapparition de chaque livraison, sans comporter une suite indispensable, et il forme, tel qu'il est, un Manuel partiel de Paléontologie des Mol- lusques. En outre, les « Essais de Paléoconchologie comparée » com- prennent également des indications de nomenclature ou même des figures qui peuvent être utiles aux Conchyliologistes qui ne s'oc- cupent que des Coquilles actuelles. TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS CETTE LIVRAISON "Pages Liste des Mollusques récoltés par M. Mansuy en Indo-Chine et description d'espèces nouvelles, II, par Ph. DAUTzENBERG et H. FiscHER............... 169 Bibhopra phie se ee UE RSR CSSS ASE RE ETAT 218 Revue des Publications périodiques.............. RE | ne Journal paraît par trimestre et orme un volume par an PRIX DE L'ABONNEMENT (PAYABLE D'AVANCE) : Pour Paris et pour les départements (reçu franco). 16 fr. _ Pour l'Etranger (Union postale) id. FUAGAT: Prix du numéro vendu séparément.............. 5 fr. Prix de l'Index des volumes I à XX (reçu franco). 8 fr. Prix de l’Index des volumes XXI à XL id. MG CE à ra S'adresser, pour les communications escientifiques, à M. H. Fiscrer, directeur du Journal, boulevard Saint-Mi- chel, 51, à Paris (5° arr.), et pour l'abonnement, payable d'avance, à M. F. R. pe RupEvaL, éditeur, rue Antoine Dubois, 4, à Paris (6° arr.). Il est rendu compte des ouvrages de Conchyliologie et de Paléontologie dont deux exemplaires sont adressés au bu- reau du Journal. CORRESPONDANCES ET ÉCHANGES Les correspondances ayant un caractère exclusivement scientifique, ainsi que les offres et demandes d'échange de coquilles faites par les Abonnés, seront insérées gra- tuitement sur la couverture. — Maximum : 4 Lens Châteauroux. — Imprimerie Langlois he À É. Ù otume Lvr. — N°4 Paru le 20 Mars 1909 € r1 {j70 INA CONCHYLIOLOGIE COMPRENANT : L'ÉTUDE DES MOBLUSQUES VIVANTS ET FOSSILES _ PUBLIÉ, DE 1861 À 1898, SOUS LA DIRECTION DE CROSSE &:FISCHER CONTINUÉ PAR H. FISCHER. DAUTZENBERG & G. F. DOLLFUS PARIS DinxectTionx ET RÉDACTION: ADMINISTRATION ‘ H. FISCHER F. R. oe RUDEVAL, Éditeur 51, Boulevard Saint-Michel {T°) 4, Rue Antoine Dubois (VIe) 1998 ' Le Journal paraît par trimestre et forme un volume par an lités exceptionnelles qu ‘ils présentent pour fournir aux Musées des spécimens exactement CLEA de Coquilles récentes de Mol= lusques. ok 4 * Leur maison a été fondée en 1860 par le directeur Sctiee M. G. B. : : * Sowerby. F. L. S., etc., et, depuis lors, elle a acquis presque toutes les colléctions importantes qui ont été mises en vente. En outre, leur : fonds s est constamment accru des collections des Naturalistes voya* geurs et autres ; aussi est-elle la plus considérable qui existe, à la fois - pour la qualité et la quantité. [ls attirent spécialement l'attention sur leur longue expérience | dans l'étude des Mollusques, dont le nombre des espèces s'est accru. et continue toujours à s'accroître si rapidement qu'il devient très. important de pouvoir faire ses achats dans une maison de confiance qui est à même de fournir des spécimens en bon état et soigneusement déterminés. Leurs catalogues, contenant les noms d'environ 12.000 espèces. sont envoyés franco aux conservateurs des Musées et aux clients. | {dresse : Sowerby et Fulton, Kew Gardens, London. Les auéèurs son priés d’ex xécuier es dessins des- tinés à être insérés dans le texte, soié à la plume et à l'encre de Chine. soit avec des crayors Wolf sur des papiers préparés spéciaux, afin que ces dessins puis-. sent être reproduits directement sur 7inc. JOURNAL CONCHYLIOLOGIE 4e Trimestre 1908 MOLLUSCORUM TERRESTKREIEUM T'ONHENGEUNI DIRAGNOSES Auctoribus A. Bavay et PH. DAUTZENBERG Nous publions ci-après les diagnoses d’une importante série de Mollusques nouveaux du Tonkin recueillis en majeure partie par M. le Col! Messager lors de son dernier séjour dans ce pays, et dont il a bien voulu nous confier l'étude. Les descriptions en français, et les figures de ces espèces paraîtront dans le prochain volume de ce Recueil, en même temps que des observations sur certaines autres espèces déjà décrites de la même région, mais que les récoltes de M. Messager nous ont fait mieux connaître. STREPTAXIS MESSAGERI nOV. Sp. Testa mediocris, perforata. Anfractus 6 sutura sat pro- funda juncti, anfractus ultimus antrorsum devians, primum descendens, denique ad aperturam ascendens, circa umbilicum obtuse carinatus, post labrum triscrobiculatus, anfractus omnes undique lævigati, ultimus ad umbilicum vero tenuiter striatus. Apertura trapeziformis, obliqua et ringens ; peris- — 230 — toma incrassatum, expansum atque reflerum, superne sinua- tum, ad sinulum attenuatum, sub sinulum angulatum, deinde bidentatum, dentibus recedentibus, superus minor, margo dextra dentem immersum præbens, margo basalis bidentata, dens exterior major ; plica parietalis media valida, fiexuosa et longe intrans. Color testæ perpallide succineus. Altit. 5 mm. ; diam. major 10 mm., minor 7 mm. Var. minor Diam. major 6 mm., minor 4 mm. ; alt. 3.5 mm. Habitat : Phong-Tho (Col! Messager). STREPTAXIS DÆDALEUS DOV. Sp. Testamediocris,angusteperforata.Anfractus 6: embryonales duo lævigati, sequentes costulati, costulis impressis ad partem basalem anticam anfractus ultimi evanidis ; anfractus ulti- mus antrorsum devians, deinde ad aperturam perpaulum molliterque ascendens, post labrum triscrobiculatus. A per- tura trigonalis, angulo externo rotundato ; peristoma subcon- tinuum, incrassatum et reflerum, superne sinulum rotun- datum pauloque recedentem efformans. Labrum crassum tridentatum : dens superus minor, sub angulo infero sinuli positus, dens medius a margine recedens, bifidatus, dens infe- rior debilis, in angulo externo aperturæ profunde immersus, subbifissus, margo basalis dente unico crasso munita ; plica parietalis supera elevata, incrassata, peristomatem continuans sinulum rotundatum circumdat ac deinde depressa in aper- turam profunde intrans, annulum effingit et antrorsum elapsa, sub callum sinuli desinit. Umbilicus comæformis, striatus, haud profunde perforatus. Color sordide albus. Altit. 3, diam. major 6, min. 4 mm, — 231 — Var. major Altit. 5, diam. major 9, min. 6 mm., costulis minus impressis. Habitat : Pac-Kha (Col! Messager). STREPTAXIS OPPIDULUM NOV. SP. Testa parva, modice obliqua, perforata. Anfractus 6 sutura impressa juncti, oblique costulati, costulis ad basin anfrac- tus ultimi evanidis. Anfractus ultimus devians antice ascen- dens, post labrum scrobiculatus. Apertura ringens, tri- gona; peristoma continuum, incrassatum, valde reflexum labrum superne sinuatum pauloque recedens, deinde biden- tatum, dens superus debilis, submarginalis, alter crassus sæpe duplicatus, margo basalis in medio bidentata den- tibus mediocribus, œqualibus et approximatis ; plica parietalis supera peristomatem continuans, sinulum circumdat deinde arcum incrassutum elatumque ante aperturam efformat, exinde obsoletus marginem basalem jungit ; plica parietalis altera profunde immersa post plicam anteriorem et cum ea sæpe confluens, oblique intuenti, videtur. Umbilicus pervius me- diocris, striatus, stricte subregulariterque infundibuliformis. Color sordide albus. Altit. 3, diam. maj. 4 1/2, min. 3 1/2 mm. Habitat : Pac-Kha (Col! Messager). HELICARION MESSAGERI nOV. Sp. Testa tenuissima, nitida, subtranslucida et imperforata. Anfr. 3 convexiusculi, rapide crescentes, sutura subcanali- culata juncti, plicis incrementi irregularibus ac sulcis spira- libus aliquot, vix conspicuis ornati. Sub lente validissimo testa insupra tenuissime granulosa videtur. Anfr. ultimu — 232 — permagnus, antice perpaullo descendens. Apertura ovato-trans- versa, perampla. Peristoma simplex. Columella arcuata, haud incrassata. Margo columellaris explanata et a cristula, vix prominula, circumdata. Coior fuscus, basi paullo pallidiore. Altit. 18, diam. major. 30, min. 24 mm.; apertura 15 mm. alta, 22 mm. lata. Habitat: Nat-Son (Coll Messager). SITALA ELATIOR NOV. SP. Testa minuta, sat opaca, imperforata. Spira, regulariter co- nica apice obtusiusculo. Anfractus 6 1/2 convexi perlente accreti lineis incrementi numerosis sat impressis ornati, cris- tulisque spiralibus pluribus elevatis et angustissimis decussati ; cristulæ ab initio, in anfractu embryonali jam conspicuæ, in anfr. sequentibus magis perspicuæ sed tamen non numerosio- res fiunt. Basis convexiuscula, cristulis deficiens et lineis in- crementi radiantibus tantum ornata. Apertura obliqua, qua- drangularis, latior quam altior, peristoma simplex, parum incrassatum, ad marginem columellarem tantum crassior et reflezum umbilicum omnino claudens. Color sordide albus (testæ animali destitutæ et decoloratæ). Altit. 2 mm. 1/2, lat. 2 mm. Species Sitalæ elatæ Gude prorima sed forma recte et stricte conica, crassitudine, colore et opacitate testæ, sculpturaque magis valida perdistincta. Habitat : Phu-Quoc-Oai (M. Demange). MacROCYCLIS (?) CONTEMPTA nOV. SP. Testa tenuis, subpellucida, suborbiculato depressa, sat nitida, late ac pervie umbilicata. Spira convexa, parum elata. Anfr.5 convexiusculi, regulariter crescentes, plicis incrementi arcuatis et irregularibus sculpti. Anfr. ultimus rotundatus, — 233 — antice deflexus, basi convexus. Apertura subrhomboidea. Peristoma haud dilatatum. Columella paululum incrassata. Labrum simplex ac fleruosum. Color pallide corneus. Altit. 4, diam. maj. 7, min. 6 mm. ; apertura 2 1/2 mm. alta, 3 mm. lata. Habitat : Lao-Kay (Cl! Messager). TROCHOMORPHA LATIOR NOV. SP. Testa trochiformis, valde depressa, solidula, sat nitens, late ac pervie umbilicata. Spira conoidea parum elata, apice obtu- sulo. Anfr. 7 convexiusculi, sutura lineari juncti, radia- tim tenuiter irregulariterque plicati ac striis spirali- bus tenuissimis, sub lente tantum conspicuis, ornati. Anfr. ultimus haud descendens, acutissime carinatus et infra con- veæus. Apertura subquadrata. Columella subarcuata, cras- siuscula. Labrum simplex, medio acute angulatus. Color saturate corneus ; columella et carina paululum rufescentes. Altit. 8, diam. maj. 20, min. 18 mm. Habitat : Muong-Bo, Muong-Hum, Nat-Son, Phong-Tho (C1! Messager). TROCHOMORPHA ALBOFILOSA NOV. SP. Testa trochiformis, sat depressa, solidula, superne parum, inferne vero magis nitens, mediocriter sed profunde umbili- cata. Spira conoidea, apice obtusulo. Anfr. 6 vix convexius- culi, sutura lineari juncti, radiatim tenuissime confertissi- meque costulati ac striis spiralibus tenerrimis, sub lente tantum conspicuis, ornati. Anfr. ultimus haud descendens, acute carinatus, infra convexiusculus. Apertura subqua: drata. Columella arcuata, vix incrassata. Labrum simplex, medio angulatum. — 234 — Color superne corneus, inferne multo saturatior. Sutura et carina linea alba angustissima lineaque altera fusca superne comitata ornatæ. Columella albida. Altit. 7, diam. maj. 16, min. 14 1/2 mm. Habitat. : Muong-Bo, Muong-Hum, Gia-Phu (C! Messa- ger). HELix (CAMAENA) DUPORTI nov. sp. Testa solida, globoso-depressa, perparum nitida, mediocri- ter umbilicata. Spira convexæa, apice obtuso. Anfr. 5 convexi sat rapide crescentes, sutura subimpressa juncti: primi fere leves, ceteri plicis incrementi obscuris, obliquis, arcuatis, valde irreqularibus et undique granulis minimis confertissimisque, sub lente tantum conspicuis, ornati. Anfr. ultimus antice non descendens, rotundatus, versus aperturam aliquantulum dila- tatus. Apertura obliqua, transversim ovata. Columella subar- cuata, superne callosa, umbilicum ex parte obtegens. Peris- toma dilatatum, in basi præcipue incrassatum et reflexum. Labrum arcuatum. Color fulvus, in basi multo pallidior, zonulis transversis castaneis, valde inæqualibus ornatus. Zonulæ plures supra peripheriam anfr. ultimi confluunt. Columella fuscotincta, margo basalis albida. Labrum albo et fusco fasciatum. Altit. 34, diam. maj. 43, min. 35 mm. ; apertura 20 mm. alta, 27 mm. lata. Habitat : Phu-Ly (M. Demange). Var. pallidior nov. var. Lineolis transversis destituta, sed zonulis duabus fuscis, adumbratis, altera supra, altera, pallidiore, infra periphe- riam cincta. Habitat : Phu-Ly (M. Demange). PE VS — 235 — HeLix (CAMAENA) VAYSSIEREI nOV. sp. Testa globoso-subdepressa, imperforata, solidula. Spira convexæa, apice obtuso. Anfr. 5 1/2 convexiusculi, sutura lineari juncti, plicis incrementi obliquis subarcuatis valdeque irregularitus sculpti. Si testam oculo armato adspicies, undi- que insupra tenuiter granulata videris. Anfr. ultimus haud descendens, medio carinatus, supra carinam paululum im- pressus et infra valde convexus. Apertura ovato-subrhom- boidea, marginibus callo tenuissimo parumque conspicuo junctis. Columella angusta, subarcuata, superne callum, um - bilicum obtegentem, emittens. Margo basalis valde arcuata, aliquantum dilatata et incrassata. Labrum quoque dilatatum et incrassatum, in medio angulatum. Color fulvus ; peristoma lividum. Altit. 25, diam. maj. 36, min, 31 mm. ; apertura 16 mm. alta, 21 mm. lata. Habitat : Pac-Kha (Cl Messager). Var. minor. Altit. 18, diam. maj. 28, min. 25 mm. Habitat : Muong-Bo (Cl Messager). HELIX (CAMAENA) MIRIFICA DOV. Sp. Testa sinistrorsa, angustissime perforata, globoso conoidea, solidula, parum nitens. Spira mediocris. Anfr. 7 sat convexi, requlariter crescentes et sutura impressa juncti : primi duo leves, ceteri plicis incrementi obliquis, valde irregularibus strüsque transversis tenuissimis, contiquis, sub lente tantum conspicuis, ornatr. Anfr. ultimus basi convexus, prope aper- turam subcontractus, ad peripheriam obscure subangulatus et ad extremitatem breviter descendens. Apertura perobliqua, marginibus paululum approximatis calloque tenuissimo junctis. Columella valde obliqua, superne incrassata et reflexa perfo- — 236 — rationem fere omnino obtegens. Labrum arcuatum, expan- siusculum breviterque refleæum. Color luteus viridi profuse flammatus zonulisque 2 latis, fuscis albido articulatis ornatus. Zonula supera juxta sutu- ram, altera basin anfractuum occupans et in anfr. ultimo peripheriam superans, infra a linea fusca saturatiore limi- tatur. Versus mediwn basis anfr. ultimi, linea insupra fusca interrupta conspicitur. Peristoma album. Aperturæ faux albida colorem externum opacitate obscure praebet. Altit. 24, diam. maj. 30, min. 24 mm. ; apertura 13 mm. alta, 17 mm. lata. Habitat : Entre Lac-Kha et Xiu-Mau (C! Messager). HELIX (CHLORITIS) PSEUDOMIARA OV. Sp. Testa solidula, subnitens, discoideo-depressa, late ac pervie umbilicata. Spira subplana, vix prominula, apice obtuso. Anfr. 5 convexi, sat rapide et regulariter crescentes, sutura immersa juncti, plicis et striis incrementi numerosissimis tenuissimisque irregulariter sculpti ac cicatriculis punctifor- mibus undique conspersi. Anfr. ultimus magnus. antice pau- lulum descendens, rotundatus, superne tumidulus, versus aperturam dilatatus, basi converus. Apertura subrotundata marginibus callo tenuissimo vixque conspicuo junctis. Colu- mella obliqua, parum arcuata. Labrum arcuatum. Peristoma valde incrassatum, sat dilatatum atque reflexum. Color castaneus, peristoma roseum vel album. Altit. 13, diam. maj. 25, min. 20 mm. ; apertura 12 mm. alta, 14 mm. lata. Habitat : Nat-Son (le type) ; Binh-Lu, Muong-Hum (Cl Messager). Var. minor. Alt. 9, diam. maj. 16, min. 13 mm. Habitat : Phong-Tho (Cl Messager). PE Re ENS Roi — HELIX (CHLORITIS) LIMATULATA nov. sp. Testa tenuicula sed tamen solida, parum nitens, suborbi- culata, sat depressa, angustissime et fere obtecte umbilicata. Spira depressa, apice obtuso. Anfr. 5 convexiusculi sat rapide ac regulariter crescentes, sutura impressa juncti, plicis incrementi vir conspicuis et undique granulis piliferis minimis et in quincuncem dispositis ornati. Pili erecti ac rigidi. Anfr. ultimus haud descendens, magnus, rotundatus, superne aliquantulum declivis, inferne convexus. Apertura subrotunda. Columella oblique arcuata, superne breviter dila- tata umbilicum maxima ex parte obtegens. Peristoma arcua- tum paululum expansum et vix reflexum. Color fulvus. Peristoma lividum. Altit. 12, diam. maj. 20, min. 16 mm. ; apertura 10 mm. alta, 12 mm. lata. Habitat : Pac-Kha, Phong-Tho (C! Messager). Var. minor. Altit. 19, diam. maj. 15, min. 13 mm. Habitat : Pac-Kha, Phon-Tho (Cl Messager). HeLix (CHLORITIS) NASUTA noOV. Sp. Testa tenuicula, subnitida, superne complanata, inferne con- vexa et mediocriter umbilicata. Spira fere plana. Anfr. 4 sat rapide crescentes, converiusculi, sutura impressa ac subcana- liculata juncti, plicis incrementi vix conspicuis ornati ac sub lente valido ubique tenuissime granulosi. Anfr. ultimus magnus, vix descendens, antice dilatatus, obtuse carinatus, supra carinam sulco impresso circumdatus, infra valde con- veæœus et basin versus attenuatus. Apertura paululum obliqua, valde transversa. Columella obliqua, sat incrassata, superne , dilatata et umbilicum ex parte obtegens. Margo basalis — 238 — expansus ac Subreflexus. Labrum quoque expansum dextror- sum provectum et supra carinam leviter sinuatum. Color sordide stramineus ; peristoma albescens. Altit. 8, diam. maj. 17, min. 14 mm. ; apertura 8 mm. alta, 11 mm. lata. Habitat : Muong-Hum (Cl Messager). Hezix (CHLortris) CORDIERI nov. Sp. Testa tenuiuscula, subnitida, superne complanata, sat late ac proie umbilicata. Spira vir prominula. Anfr. convexius- culi, sat rapide crescentes, sutura impressa juncti, plicis incrementi tenuissimis confertisque ornati, ac, sub lente valido ubique tenuissime granulosi. Anfr. ultimus rotun- datus, untice descendens et paululum dilatatus, basi con- vexus. Apertura obliqua, valde transversa : peristomate bre- viter expanso. Columella brevis, obliqua, superne paululum dilatata et cum margine basali angulum obtusum efformans. Color pallide stramineus, peristoma albescens. Altit.7, diam. maj. 15 mm.,min. 12 mm. ; apertura 6 mm. alta, 8 millim. lata. Habitat : Pac-Kha (C! Messager). HELIX (AEGISTA) PACKHAENSIS NOV. Sp. Testa solidula, subdiaphana, nitidula, depresse turbinata, late ac pervie umbilicata. Spira depressa, apice obtuso. Anfr. 5 convexiusculi sutura impressa juncti, costulis radiantibus arcuatis numerosis, in medio anfr. ultimi paullo fortioribus et striis transversis tenuissimis confertissimisque, sub lente tantum conspicuis, sculpti. Anfr. ultimus subangulatus antice valde descendens, expansiusculus, post marginem substrangulatus et infra convexus. Apertura perobliqua, transversim ovata, marginibus valde conniventibus et callo tenuissimo, vix conspicuo, junctis. Columella et margo basalis — 239 — arcuatae incrassatae atque reflexae. Labrum superne flexuo- sum. Color pallide stramineus, zonula fusca lata in basi anfr. penultimi et supra peripheriam ultimi ornatus. Peristoma album. Altit. 9, diam. maj. 17, min. 14 mm.; apertura 7 mm. alta. 9 mm. lata. Habitat : Pac-Kha (le type), Cam-Duong (C! Messager). Var. azona Concolor, pallide straminea, zonula fusca destituta. Var. rufula Rubente fulva, zonula indistincta. HELIX (PLECTOTROPIS) PSEUDOTROCHULA OV. Sp. Testa tenuicula, parum nitens, depresse-conoidea, late ac pervie umbilicata. Spira parum elata, apice obtusulo. Anfr. 5 1/2 convexiusculi, regulariter crescentes, sutura conspicua juncti et plicis incrementi valde irregularibus ornati. Anfr. ultimus antice vix descendens, medio acute carinatus, basi convexus. In basi, striae concentricae tenuissimae ac sub- undulatae, sub lente valido detectuntur. Apertura subrhom- boidea, marginibus callo tenuissimo junctis. Columella pau- lulum incrassata et superne dilatata. Margo basalis arcuata angustissimeque reflexa. Labrum vix marginatum et in medio angulatum . Color corneus, peristoma albescens. Altit. 8, diam. maj. 15, min. 14 mm. ; apertura 5 mm. alta, 7 mm. lata. Habitat : Muong-Kong, Muong-Hum, Pac-Kha, Phong- Tho, Trinh-Tuong (C! Messager). — 240 — HELix (PLECTOTROPIS) GITAENA nOV. Sp. Testa solidula, sat depressa, late ac pervieumbilicata. Spira parum elata, apice obtuso. Anfr. 6 convexiusculi, regulariter crescentes, sutura impressa juncti: primi duo leves, ceteri plicis incrementi obliquis, arcuatis, mumerosis, ac strüs transversis subtulissimis, sub lente valido tantum conspicuis, Grnati. Anfr. ultimus antice breviter et sat abrupte descen- dens, in medio obtuse subangulatus, basi conveæus. Apertura obliqua, subcireularis, marginibus conniventibus et callo te- nuissimo, superne sinuato vixque conspicuo junctis. Peristoma subincrassatum, angustissime dilatatum. Columella obliqua, subarcuata, superne paululum dilatata. Color pallide corneus, peristoma albescens. Altit. 10, diam. maj. 17, min. 15 mm. ; apertura 7 mm. alta, 8 mm. lata. Habitat : Nat-Son (Cl Messager). HEeLix (PLECTOTROPIS) XYDAEA NOV. Sp. Testa parum solida, depresso-suborbiculata, late ac pervie umbilicata. Spira conoidea, parum elata, apice obtuso. Anfr. 5 1/2 convexiusculi, regulariter crescentes, sutura impressa juncti : primi duo leves, ceteri plicis incrementi ar- cuatis et squamulis elongatis, sub lente valido tantum conspi- cuis, ornati. Anfr. uitimus antice paululum descendens, in medio carinatus, infra convexus. Apertura obliqua subrotun- data, marginibus callo tenuissimo ac vix conspicuo junctis. Peristoma anguste expansum. Columella obliqua, superne di- latata. Color corneus, peristoma albescens. Altit. 7, diam. maj. 12 1/2, min. 11 mm.; apertura 4 1/2 mm. alta 6 mm. lata. Habitat: Muong-Bo, Muong-Hum, Gia-Phu (CI! Mes- sager). — 241 — HELIX (PLECTOTROPIS) DASYTRICHA NOV. SP. Testa solidula, suborbiculato-depressa, late ac profunde umbilicata. Spira conoidea, parum elata, apice obtusulo. Anfr. 5 1/2 convexi, regulariter crescentes, sutura impressa juncti, oblique rugulosi ac pilis brevibus numerosisque un- dique obtecti. Anfr. ultimus antice paululum descendens, basi convexus. Apertura obliqua, marginibus paululum conniven- tibus, callo tenuissimo vixque conspicuo junctis. Peristoma angustissime marginatum. Columella brevis, obliqua, parum incrassata. Color pallide corneus ; peristoma paululum albescens. Altit. 5 1/2, diam. maj. 9, min. 8 mm. ; apertura # mm. alta, 4 mm. lata. Habitat : Trinh-Tuong, Muong-Hum (C! Messager). HéLix (PLECTOTROPIS) COUTURIERI noOV. Sp. Testa solidula, trochoideo-subglobosa, mediocriter sed pervie umbilicata. Spira conoidea, sat eluta, apice obtusulo. Anfr. 5 1/2 convexiusculi. regulariter crescentes ac sutura impressa juncti, plicis incrementi obliquis tenuiter sculpti. Anfr. ultimus rotundatus, vix subangulatus, antice paululum descendens, basi convexus. Apertura obliqua, subrhomboidea, marginibus aliquantulum conniventibus ac callo parum cons- picuo junctis. Peristoma paululum dilatatum breviterque reflexzum. Columella obliqua, superne dilatata. Color pallide corneus ; peristoma albidum. Altit. 8, diam. maj. 9, min. 8 mm. ; apertura 5 mm. alta, 5 mm. lata. Habitat : Phong-Tho (Cl Messager). — 249 — HELIX (PLECTOTROPIS) ALBOCRENATA nOV. Sp. Testa solidula, trochiformis, sat depressa, superne ac inferne fere aequaliter convexa, mediocriter umbilicata. Spira conoidea, apice obtusulo. Anfr. 5 vix convexiusculi radiatim irregulariter costulati, costulis prope suturam et carinam anfr ultimi paululum undulatis, fortioribus et interdum confluen- tibus. Striæ spirales insupra tenuissimae, confertissimæque undique conspiciuntur. Anfr. ultimus ad extremitatem bre- viter et sat abrupte descendens, ad peripheriam acute carinatus et ibi eleganter crenulatus. Apertura subquadrata margini- bus approximatis. Columella arcuata, sat incrassata paul- lumque reflexa : margo basalis arcuata breviterque reflexa ; margo supera vix incrassata minimeque reflexa. Color saturate castaneus, versus apicem et umbilicum palli- dior. Carina albo crenulata. Peristoma album. Altit. 11, diam. maj. 17, min. 15 mm. ; apertura 4 1/2 mm. alta, 9 mm. lata. Habitat : Nat-Son, Binh-Lu (C! Messager). Var. minor-pallida Testa minore, pallide straminea, peristomate albo. Habitat: Muong-Bo, Binh Lu, Cam-Duong (C! Messager) HELix (PLECTOTROPIS ?) CHAUDRONI nov. sp. Testa tenuis, subtranslucida, trochoideo-depressa, medio- criter umbilicata. Spira subconoidea, perparum elata, apice obtuso. Anfr. 4 fere plani rapide crescentes, sutura lineari juncti, plicis incrementi obliquis tenuissimis et irreqularibus sculpti. Si testa sub lente valido observatur, superne striæ transversæ tenuissimæ et interruptæ detectuntur, inferne vero minutissime granulosa videtur. Anfr. ultimus antice per- paullo descendens, medio acute carinatus et supra carinam — 243 — paululum impressus, basi convexus. Apertura obliqua, sub- transversa : columella arcuata, superne dilatata umbilicum ex parte obtegens. Labrum medio subangulatum. Peristoma breviter dilatatum, superne vix, inferne vero magis incrassatum atque reflexum. Collor pallide lulescens zonulis transversis opacis inter- ruptis et fascia unica fusca, sat lata, infra angulum anfr. ultimi ornatus. Peristoma albidum. Altit. 9, diam. maj. 18, min. 15 mm. ; apertura 8 mm. alta, 10 mm. lata Habitat: Cam-Duong, Phong-Tho, Gia Phu (Cl Messager). HELIX (SYSTENOSTOMA) PULVEREA nOV. Sp. Testa minima, tenuis, umbilicata. Spira conoidea. Anfrac- tus 4 1/2 convexi, gradati, celeriter accreti, lineis incrementi tenuibus, obliquis, lineisque spiralibus tenuissimis, sub lente pervalido tantum conspicuis, ornati. Anfr. ultimus versus axim provectus ; umnbilicus mediocris. Apertura obliqua, sub- rotundata, peristoma simplex, perpaulum incrassatum, fere undique solutum, ad penultimum anfractus modo dilatatum et adnatum, ad umbilicum paullo reflexum. Color sordide ac pallide griseus, testa, pulverem aggluti- nans, cCOnspurcala. Altit. 2 1/9, diam. maj. 2 1/2 mm. ; apertura diam. 1 1/2. Habitat ; Phu-Quoc-Oai (M. Demange) HELIX (SYSTENOSTOMA) PAUPERRIMA NOV SP. Testa minima, conoidea, apiculata, pervie umbilicata. Anfr. 5. converi, sublente accreti, leves, ultimus antice breviter et sat abrupte descendens. Apertura obliqua, irrequlariter rotundata versus axim deflexa, peristoma simplex, solutum, perpaullo incrassatum et reflexum. AS SORTE Color sordide albus. Omnia specimina mortua ac decolorata. Alt. 2 mm., lat. 1 mm. 1/2. Habitat : Phu-Quoc-Oaï (M. Demange). HeLcix (MÜLLENDORFFIA) DEPRESSISPIRA NOV. SP. Testa solidula extus haud nitens sed apertura valde nitida, depresso-subdiscoidea, late ac pervie umbilicata. Spira expla- nata medio etiam subconcava. Anfr. 4 1/2 vix convexiusculi, regulariter crescentes, sutura impressa juncti, plicis incre- menti valde irregqularibus ac tuberculis inæqualibus remotis- que ornati. Tubercula ad peripheriam et in basi anfr. ultimi fortiores et in serias obliquas ordinata. Anfr. ultimus antice abrupte deflexus, deinde solutus, ad peripheriam angulatus superne planus, infra conveæus, post marginem externum, basalem et columellarem profunde scrobiculatus ; Apertura [ere horizontalis, reniformis, margine continuo, dilatato bre- viterque reflexo, intus triplicata : plica collumellaris medio- cris, dentiformis ac marginalis ; plica basalis, sat valida, mar- ginem haud attingens ; plica labialis submarginalis, validis- sima et in cristam profunde immersam producta. Color castaneus, peristoma saturate violaceo-lividum. Altit. 9, diam. maj. 22, min. 19 mm. ; apertura 6 mm. alta, 10 mm. luta. Habitat ; Pac-Kha (Cl Messager). HELiIx (BULIMINOPSIS) SUBSTRAMINEA nOV. SP. Testa solidula, angustissime perforata, conoidea, parum nitens. Spira sat elata, conica, apice obtusulo. Anf. 9 vix convexiusculi, sutura paululum impressa juncti, costulis obli- quis, arcuatis et valde irregularibus debiliter sculpti. Anfr. ultimus haud descendens, rotundatus sed ad peripheriam tamen obsolete subcarinatus. Apertura transversa, subovata. 14 Met Ab — 2h45 — Columella paululum arcuata ; peristoma undique incras- satum, expansiusculum ac brevissime reflexum. Color pallide fulvus ; peristoma albescens. Altit. 17, diam. maj. 11 mm. ; apertura 6 mm. alta, 7 mm. lata. Habitat : Pac-Kha (C! Messager). Var. minor. Altit. 12, diam. maj. 8 mm. Habitat: Long-Ping, Pac-Kha, Trinh-Tuong (C! Mes- sager). Var. turgidula Altit. 14, diam. maj. 13 mm. Habitat : Pac-Kha, Muong-Hum (C! Messager). Hecix (Buziminopsis ?) CoRTI nov. sp. Testa sat solida ac nitens, conoideo-turbinata, anguste um- bilicata. Spira conoidea, apice obtuso. Anfr. 5 1/2 convexi, sutura impressa juncti costulisque obliquis tenuissimis et valde irregularibus sculpti. Sub lente valido striae quoque trans- versae debilissimae detectuntur. Anfr. ultimus prope apertu- ram breviter descendens, sat inflatus, in medio subangulatus. basi convexus. Apertura perobliqua ovato-transversa, marqi- nibus conniventibus. Columella superne dilatata umbilicum ex parte obtegit. Peristoma undique expansum. Color pallide stramineus zonula aurantiaca pallidissima vixque conspicua in angulo anfr. ultimi ornatus. Peristoma älbum. Altit. 16, diam. maj. 14 mm.; apertura 8 mm. alta, 9 mm. lata. Habitat : Ban-Lao (Cl Messager). © — 246 — H£LIX (BULIMINOPSIS) CHINEENSIS nOV. Sp. Testa conoidea, paululum fusiformis, stricte perfora, spira elata, apice obtuso, rotundato. Anfractus 12 lente regulari- terque accreti, ultimus sat ingens ad basin semiglobosus, primi 8 planati, sequentes paululum converiores, omnes lineis modo incrementi obliquis ornati et sutura conspicua ad inferum magis impressa juncti. Apertura subrhomboidea, oblique secta, angulo externo valde rotundato, supero subacuto, interno obtuso inferoque rotundato ; peristoma paulum incrassatum, reflexum, margine dextro inferoque arcuatis, margine columel- lare recto, sursum dilatato umbiliiumque tegens, marginibus convergentibus cullo tenui junctis. Color sordide albus (specimen decorticatum). Altit. 26, lat. S mm. ; apertura 5 mm. lata, 7 mm. alta. Habitat. : Chine (Tonkin) (M. V. Demange). AMPHIDROMUS PERVARIABILIS NOV. SP. Testa dextrorsa vel sinistrorsa, ovato-conoidea, sat solida, tum imperforata, tum angustissime rimata vel perforata. Spira elongato-conoidea. Anfr. 7 vix conveæi, sutura lineari juncti, lineis incrementi obliquis, tenuissimis, irregularibus ac striis transversis, sub lente vwalido tantum conspicuis, ornati. Anfr. ultimus ad peripheriam obtusissime subangu- latus. Apertura ovata, obliqua. Columella rectiuscula, pau- lulum reflexa. Labrum arcuatum, breviter expansum atque reflexum. Color, sub epidermide lutescente valdeque deciduo, albus ; in basi anfr. ultimi virescens. Anfr. embryonalis plerumque fusco vel rubro tinctus. Peristoma album. Altit. 37, diam. maj. 22 mm. : apertura 19 mm. alta, 15 mm. lata. Habitat : Ban-Lao, Muong-Kong, Pha-Long, Pac-Kha (CI Messager). — 247 — Var. obesa Anfr. ultimus basi tumidus, umbilicus conspicuus. Habitat : Muong-Bo (Cl Messager). Var. protracta Altit. 43, diam. maj. 21 mm. Var. goniestoma Aperturae basis angulata. Var. minor Altit. 23, diam. maj. 16 mm. TORTAXIS ELONGATISSIMUS NOV. SP. Testa tenuis, subpellucida, elongato-subulata, imperforata. Spira valde elongata, superne cylindrica, apice inflato. Anfr.14 convexiusculi, sutura conspicua juncti : primi 2 leves, globosi, ceteri longitudinaliter regulariter ac fortiter costulati : cos- tulis arcuatis, approximatis, quam interstitia paululum latio- ribus. Anfr. ultimus basi attenuatus. Apertura subpiriformis. Columella valde arcuata. ad basin breviter truncata. Labrum simplex et arcuatum. Color pallide succineus. Altit. 27, diam. maj. 4 mm.; apertura 4 mm. alta, 2 1/2 rm. lata. Habitat : Pac-Kha (CI Messager). PROSOPEAS EXCELLENS NOV. SP. Testa pro genere permagna, elongata angustissimeque ri- mata. Spira elata, superne cylindrica. Anf. 10 converiusculi, sutura impressa juncti: primi 2 leves, ceteri plicis incrementi — 248 — debilibus, obliquis superneque paululum recedentibus ornati. Anfr. ultimus basi attenuatus. Apertura subpiriformis, mar- ginibus callo tenuissimo adnatoque junctis. Columellu subexca- vata, versus basin paululum torta et incrassata. Labrum sim- plex et acutum. Color succineus, columella albescens. Altit. 40, diam. maj. 9 1/2 mm. ; apertura 9 1/2 mm. alta, 5 1/2 millim. lata. Habitat: Phong-Tho, Muong-Bo (C! Messager). PROSOPEAS VENTROSULUM nOV. Sp. Testa solidula, sat nitens, parum elata, anguste rimata. Spiramediocris, turrita, apicem versus requlariter attenuata. Anfr. 6 1/2 convexiusculi ac sutura impressa juncti, plicis incrementi obliquis, arcuatis et fere evanidis sculpti. Anfr. ultimus tumidulus. Apertura subquadrata, marginibus callo tenui adnatoque junctis. Columella recta, vix torta, cum mar- gine basali, leviter arcuato, angulum obtusum efformans. La- brum simplex et acutum. Color succineus, columella albescens. Altit. 17. diam maj. 8 ,mm. ; apertura 7 mm. alta, 5 mm. lata. Habitat : Phong-Tho (Cl Messager). PTEROCYCLUS PRESTONI nov. Sp. Testa solida, depresso-subdiscoidea, parum nitens, latissime umbilicata. Spira vix prominula. Anfr. 5 convexi, sutura sat profunde impressa juncti: primi leves, ceteri plicis incrementi obliquis, tenuibus confertisque ornati. Anfr. ultimus molliter descendens et antice valde dilatatus. Apertura obliqua et cir- cularis. Peristoma duplicatum, parum incrassatum, fere con- tinuum : superne tantum a canale angusto semitubulare sat profundo adnatoque emarginatum. Operculum normale. — 249 — Color, sub epidermide fusco-virescente, griseus. Peristoma albidum . Altit. 16, diam. maj. 30, min. 23 mm.; aperturae diam. 12 mm. Habitat : Binh-Lu (CI! Messager). Var. depieta Minor flammulis fulquratis fuscis parum conspicuis ac vitta transversa nigrescente in medio anfr. ultimi depicta. CYCLOPHORUS IMPLICATUS NOV. SP: Testa solida, late ac pervie umbilicata, turbinato depressa. Spira parum elata, apice acutiusculo. Anfr. 5 convexi, rapide crescentes, sutura impressa juncti, plicis incrementi debilibus, irregularibus ac striis transversis tenuissimis, sub lente valido tantum conspicuis, ornati. Anfr. ultimus paululum dilatatus, antice molliter descendens et ad peripheriam vix subangulatus. Apertura obliqua, peristoma circulare, continuum, sat anquste marginatum atque reflexzum. Color albidus, superne fere omnino fuscus : flammulis an- gustis fulquratisque tantum ornatus. Anfr. ultimus medio zonula alba angusta a maculis fuscis profuse interrupta et linea nigrescente quoque angusta infra comita circumdatus. Basis primum zonula fusca lata, deinde, circum umbilicum zonula altera fusca, albo canteriata ac lineolis albis utrinque delimitata, deinde iterum lineolis aliquot ex punctulis fuscis constantibus ornata ac denique in umbilico alba. Peristoma album. Operculum normale. Altit. 27, diam. maj. 38, min. 20 mm. ; apertura 19 mm. alta, 19 mm. lata. Habitat : Muong-Bo, Binh-Lu (C! Messager). — 250 — CoprocniLus MESSAGERI nOV. Sp. Testa parum solida, nitidula, pupoidea et anguste perfo- rata. Spira elata, superne attenuata. Anfr.7 1/2 convexius- culi, striis incrementi arcuatis parumque conspicuis ornati. Anfr. ultimus antice descendens, basi funiculo validissimo munitus et antice paululum malleatus. Apertura circularis, verticalis, basi vix producta. Peristoma sat incrassatum, con- tinuum, superne adnatum alibi undique sat breviter expansum atque reflerum. Operculum tenue, corneum, arctispirum pla- niusculum, nucleo centrali. Color castaneus, peristoma albidum. Altit. 23, diam. maj. 9 1/2 mm. ; aperturae diam. 7 mm. Habitat: Lao-Kay (C! Messager), COPTOCHILUS INERMIS NOV. Sp, Testa parum solida, nitidula, elongata et angustissime per- [orata. Spira elata, turrita, apice acutiusculo. Anfr. 7 con- vexi, Sutura impressa juncti, striis incrementi arcuatis et irregularibus ornati. Anfr. ultimus antice vix descendens, basi haud funiculatus. Apertura circularis. Peristoma su- perne adnatum et vix incrassatum, alibi undique breviter exzpansum atque reflexum. Operculum tenue, corneum, nucleo centrali prominulo. Color fuscus, versus apicem pallidior, peristoma albido- griseum. Altit. 17 1/2, diam. maj. 7 1/2 mm. ; aperturæ diam. 6 mm. Habitat : Tan-Doc (Cl Messager). DIPLOMMATINA (PALAINA) PAGODULA nov. Sp. Testaminuta, dextrorsa, tenuis, subpellucida, imperforata et elongato-turrita. Spira elata, acutiuscula. Anfr. 8 convexi, ST 8 où Ù — 251 — sutura impressa juncti: primi 2 leves, convexi, ceteri lamellis variciformibus sat elevatis ac remotis ornati; 4 ultimi insupra paullo infra medium carinati et in carina spinis validis et cavis exasperati. Si testa sub lente valido observatur, striae quoque transversae numerosissimae ac undulatae detectuntur. Anfr. ultimus quam penultimus angustior, antice paululum ascendens. Apertura perobliqua et circularis. Peristoma dupli catum : internum continuum, subcirculare et breviter promi- nens; externum ab interno recedens, late expansum ac pluri- laminatum. Columella plicam dentiformem immersamque praebet. Color albus. Altit. 5, diam. maj. 2 mm. ; apertura, cum peristomate 2 mm. alta, 2 mm. lata. Habitat : Ban-Lao (Cl Messager). Abe PhD — 202 — ADDITIONS ET RECTIFICATIONS Par Ph. DAUTZENBERG et H. FISCHER 1° Liste des Mollusques récoltés par M. Mansuy en Indo-Chine. Ennea (Microstrophia) plagiostoma v. Môüllendorfi., Jour- nal de Conchyliologie, vol. LVI, p. 170. Le type figuré a été recueilli à Bah-Mun (Tonkin), par M. Frühstortfer. Camaena Gabriellae Dautz. et d'Hamonwville, var. platy- taenia v. Môllendorff, ibid, p. 172. C’est par erreur que nous avons dit que l’exemplaire figuré provenait d’un envoi de M. Frühstorfer : cet exemplaire a été récolté à Quang-Huyen par M. Mansuy; il est d’ailleurs tout à fait conforme à ceux de M. Frühstorfer. Neocepolis Cherrieri Bavay, var. edentula, scrobiculata, depressa, nov. var., ibid., p. 174. Ces trois variétés pro- viennent de Quang-Huyen (M. Mansuy); la var. depresso- scrobiculata nov. var. provient du Haut-Tonkin (C! Mes- sager). Paludina polyzonata Frauenfeld suhsp. Duchieri H. Fis- cher, var. erythrostoma nov. var., ibid., p. 199. Le spé- cimen figuré provient de Bac-Kan (CI Messager). 2° Contribution à la faune malacologique de l’Indo-Chine. Cyclostrema Bushi Dautz. et H. Fischer, Journal de Con- chyliologie, vol. LIV, p. 207. Teinostoma multisulcatum Dautz. et H. Fischer, ibid., p. 208. Ces deux espèces proviennent de la plage de Ben-Son (Annam). Ph”D:etH°re me NOTE SUR L'£RYCINA CUENOTI Par le Marquis pe MONTEROSATO J'ai lu avec intérêt l’article de M. Ed. Lamy sur l’Ery- cina Cuenoti, inséré dans ce recueil (1908, p. 35-37), article qui met en évidence une coquille presque incon: nue, figurée dans le texte avec beaucoup de précision. Cette rare coquille a été ballottée dans différents genres, dont aucun peut-être ne lui convient. Elle fut publiée pour la première fois par le Dr P. Fis- cher dans « Les fonds de la mer », 1873, p. 83, pl. IL, fig. 9, sous le nom de Lepton glabrum, comme provenant de la fosse du Cap-Breton. Cette figure est assez médiocre, bien qu'on y voie quel- ques détails de la charnière. Je n’aurais pu y reconnaître l’Erycina Cuenoti sans l'appui de quelques valves parallé- lotypiques, provenant aussi du Cap-Breton, qui me furent données, lors de ma visite à Biarritz, par le marquis de Folin, dessinées par lui-même. L'examen de ce type rend indéniable l'identité entre le Lepton glabrum et l’Erycina Cuenoti, provenant aussi, comme l’assure M. Lamy, des côtes Océaniques de France. Plus tard, dans ma ÂVuova Rivista et dans mon Enume- razione e Sinonimia, je l'ai signalé de Palerme (à peine une valve, draguée à 90 mètres de profondeur) sous le nom de Veolepton glabrum. Ce genre Neolepton (Monts. 1865) généralement admis, ne lui convient pas non plus : il a pour type le Lepton sulcatulum, Jeffr., qui est une petite coquille presque cir- re — 254 — culaire, de la grosseur d’une petite graine de plantes (1). Quant au genre Erycina, auquel M. Lamy rapporte son espèce, J'avoue qu'il me semble bien vague et ne me satis- fait pas dans le cas présent. P. Fischer, dans son Manuel page 1025, dit que l’unique espèce d’Erycina, citée par Lamarck en 1818, est un Venus d'Australie. Ce genre a été restreint depuis à une partie des petits bivalves de l’Eocène Parisien. Les figurations des Erycina dans l’Zconographie complète des fossiles des environs de Paris, par MM. Cossmann et Pissarro (2), me semblent en partie des Neolepton. D'autres comme l'Erycina irregularis (pl. XXVIII, fig. 88) de cette Iconographie, sont des Scacchia. D'ailleurs on peut dire que chacune des espèces de petits bivalves comprises dans les Lepton et Neolepton, forme à elle seule un genre différent. Les espèces fossi- les des environs de Paris indiquées par M. Lamy comme ayant une certaine ressemblance avec son Erycina Cuenoti sont-elles bien des Erycina ? Voilà donc trois noms génériques et deux spécifiques attribués à cette coquille, pour laquelle je propose le genre : Litigiella, et j'établis la synonymie comme suit : LITIGIELLA nov. gen. = £perthaud Journal de Conchyliologie, 1908. HI. Fischer, phot. Fig. 1, 2, 3. Nerita ponderosa Piette, 4, 5, 6. Nerita delumbata Piette (type) > 7,8, 9, 10, 11. Nerita delumbata Piette %< 2. 7 S Phototypie Berthaud. 10r/2 Journal de Conchyliologie, 1908. BR S6 7182010, 10, 11, 12: Neritaigea d'Orbieny. ><: 13, 14. Nerita esparcyensis Cossmann. XX 4. Fig. 15, 16,17. Rhynchonella Lamothei Dautzenberg. FE. R. pe RUDEVAL, Éditeur | Rue Antoine Dubois, PARIS (VI+) : HT Téléphone 807-23 Revue Critique de Paléozoologie fie ._ ONZIÈME ANNÉE Prix d'abonnement annuel. ........................... 10 fr. : - Table des ouvrages analysés dans 10 premières années. 9 fr. Prix des années précédentes (sauf la 1" année qui ne se vend pas separément)..................... Mn ous 10 fr. | ——. —- | | ESSAIS | PALÉOCONÉHOLOGIE CONPAREE 7: Livraison : Cerithtacea, 975 p., 44 pl. phot., 23 fig. dans le texte | Prix pour les Souscripteurs : 25 francs | Prix des sepl premières livraisons réunies: 150 francs | | Chacune des livraisons comprend la Monographie séparée d'un certain nombre de Familles indépendantes de Gastropodes, avec tables des matières. L'ouvrage se termine donc avec l’apparition de chaque livraison, sans comporter une suite indispensable, et il forme, tel qu'il est, un Manuel partiel de Paléontologie des Mol- -luSques. En outre, les « Essais de Paléoconchologie comparée » com- “prennent également des indications de nomenclature ou même des ES “figures qui peuvent être utiles aux Conchyliologistes qui ne s'oc- eupent que des Coquilles actuelles. ; Et | SEA 40 FABEE DES MATIERES CONTENUES DANS CETTE LIVRAISON . Pages Molluscorum terrestrium toukinorum diagnoses, par À. BAVAY ET PH"DAUTZENBERG, .....::1.,4. Us. 229 Additions, et peeetons, qe PH. DAUTZENBERG el . ISCHER ere ne - ta ee Me SE Note sur l'Erycina Cuenolt, par ‘le ques DE À ONTE- ROSATO . ; 2:14 PQ ON Le ARR ER ET DS Sn des 253 Notes sur quelques coquilles : fossiles des terrains ju- rassiques, par H. FISCHER........,................ 256 Description d'une nouvelle espèce de Brachiohode du : : Pliocène algérien, par PH. DAUTZENBERG........... 27 ÉD OETAPRIE RS Le den du 4n 4 i0 Ne ee Ro 21 Revue des Publications périodiques. .... ..... BRU, l' Nécrologie A à 4%: Pas tre sonne ss SRE 292 Nouvelens Re TR Enr ee SE OP ete HU 303 Enratai nn D PR Re EE 303 FIST ODES Auteurs ti. SR RM TN tee 304 Liste des nouveaux Abonnés............ RSR TE 304 Table des matières. 5. es ee RER ER 305 Table nar ordre alphabétique... ............ ...... 311 Dates de publication............. RE Pa À 320 | Le Journal paraît par trimestre et forme un voluene par an PRIX DE L'ABONNFMENT (PAYABLE D'AVANCE) : Pour Paris et pour les départements (reçu franco). 16 {r. Pour l'Etranger (Union postale) id. TIOUE Prix du numéro vendu séparément.............. LATE à Prix de l'Index des volumes I à XX (reçu franco). 8 fr. | Prix de l'Index des volumes XXIaàa XL: 1d. OUT. S'adresser, pour les communications scientifiques, à M. H. Fiscuer, directeur du Journal, boulevard Saint-Mi- chel, 51, à Paris (5° arr.), et pour l'abonnement, payable d'avance, à M. F. R. pe RubDEvaL, éditeur, rue Antoine Dubois, 4, à Paris (6° arr..). : Ilest rendu compte des ouvrages de Conchyliologie et de | Paléontologie dont deux exemplaires sont adressés au bu- | reau du Journal. CORRESPONDANCES ET ÉCHANGES M. Paul PazLary, à Eckmübhl-Oran (Algérie) met en dis- tribution des listes d'espèces marines, terrestres et aquati- | ques du Nord de l'Afrique et en particulier de l'Egypte | (Récolte de feu Juba de Lhôtellerie). | Il ferait des échanges de ces coquilles pour des objectifs | de premières marques pour appareils 6 1/2 X 9,9 X 12 et | 13 X 18. Châteauroux. — Imprimerie Langlois 4% PRE LES En vente au Bureau du Journal de Gonchyliolog'ie BouLevarD SaintT-Micnez, 51, Paris, 5° Arr. INDEX GÉNÉRAL et SYSTÉMATIQUE DES Matières contenues dans les volumes XXE à XL DU JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE 1873-1892 Un vol. in-8' de 263 pages d'impression, comprenant la table des auteurs en même lemps que celle des articles contenus dans les volumes XXI à XLet la table,.par ordre alphabétique, des Classes, Ordres, Familles, Sous-Familles, Genres, Sous-Genres, Sections et Espèces de Mollusques décrits ou cités dans le Journal de Conchy- liologie. Prix : S francs. On trouve également, au Bureau pu JourNaL, la Première Partie, parue en 1878, de l’Index général et systématique des matières con- tenues dans les volumes I à XX du Journal de Conchyliologie. Un volume in-8° de 208 pages d'impression. Prix : $S francs. AVIS IMPORTANT Les Abonnés au Jowrnal de Conchyliologie reçoivent gratuites … ment (frais de port exceptés) 25 exemplaires de leurs articles | insérés dans ce recueil. Les tirés à part qu'ils demanderont en sus de ce nombre (spécifier sur le manuscrit) leur seront comptés ; conformément au tarif (voir le n° 1 de 1901). Le coloriage des planches tirées à part ne sera eflectué que sur la demande des | auteurs et à leurs frais. &* Les manuscrils non réclamés seront détruits après leur publica- tion. TARIF Des Annonces sur la Couverture Une page entière pour 1. Numéro. 18 fr.; pour #4 Numé.os. 50 fr. Une demi-page » » RUSSES » - ‘90 -1r* Un quart de page » » bits) » SASSIFESS Ces prix sont réduits de 25 ‘/, pour les Abonnés. L'ART PENDANT L'AGE DU RENNE PAR Édouard PIETTE Un fort volume in-4° de 112 pages, avec128 figures dans le texte, 1 portrait hors texte et 100 planches hors texte en couleur dessinées par M. J. PiLLoy Édité chez MASSON et C°, 120, boulevard St-Germain, Paris Prix : 100 francs Le nom d’Edouard Piette est universellement connu par les fouilles métho- diques que ce regretté préhistorien a entreprises, de 1871 à 1897, dans les grottes préhistoriques les plus importantss des Pyrénées. Les objets d'art et les instruments récoltés au prix de ces longues recherches et données par lui au Musée de Ssint-Germain, forment une collection d'une valeur scientique inestimable ; elle sera publiée dans une série de volumes dont l'Art pendant l'âge du Renne est en quelque sorte la préface. L'introduction de cet ouvrage est imprimée telle que Piette l'a écrite: l'auteur y expose ses idées sur la classitication des assises préhistoriques, ainsi que l'histoire et la critique des principales découvertes dues à ses prédé- cesseurs ; on y trouve de nombreux aperçus fort intéressants sur les condi- tions climatériques, la faune, l'existence des hommes en ces temps lointains. La mort a empêché E. Piette de rédiger la partie qu'il comptait consacrer à la description générale des grottes pyrénéennes et à l'histoire de l'Art. C'est pour suppléer à cette lacune que sex exécuteurs testamentaires ont donné un court historique de ses fouilles et ont fait réimprimer deux articles sur l'Art publié précédemment par lui dans l'Anthropologie. Ce texte est complété par des explications détaillées des planches, où Piefte a fait connaître les condi- tions d’âge et de gisement de chaque objet. L'histoire de l'art préhistorique est des plus captivantes : l'auteur a pu reconstituer avec certitude l’évolution de la sculpture et de [la gravure pen- dant la longue durée de l’âge de la pierre ; il a montré que la sculpture, plus conforme à la nature, s’est épanouie jusqu'à un état surprenant de perfection dès le temps les plus reculés de l'humanité; le bas-relief, plus conventionnel est venu ensuite, et le dessin, terme extrême de l’abaissement graduel des reliefs, est enfin le dernier en date. Cet art, dont nous suivons, grâce à Piette toute la filiation, a produit de réels chefs-d'œuvre dont la belle expression fait songer à l’époque grecque. Plus tard, dans les temps néolithiques, l’art à son déclin ne s'est plus manifesté que par des œuvres enfantines. Edouard Piette a fait figurer dans les belles planches en couleur dues à M. J. Pilloy les pièces artistiques les plus remarquables de : a collection, ains que des objets d’autres provenances. A côté des sculptures en ivoire ou en bo’: de renne, des bas-reliefs, des gravures sur os, des dessins sur pierre sentant des animaux, parfois des figures humaines, on y trouve des :_.-esentations d'un art symbolique ornemental, ainsi que des outils ornés de motifs gravés. L'Art pendant l'âge du Renne est l'œuvre la plus importante qui ait paru devis de longues années dans lo domaine de l’ethnographie préhistorique; elle Cctaire d'un jour tout nouveau l'histoire primitive de l’Art dont elle nous montre la première éclosion sur notre vieux sol national. x En vente au Bureau du Journal de Conchyliologie * “a BoucEvarD SaiNT-Micuez, 51, Paris, 5° Arr. INDEX GÉNÉRAL et SYSTÉMATIQUE des MATIÈRES Contenues dans les volumes XXE à XL Du TOURNALEDE CON CHYLTOLOCGLE 1873-1892 Un vol. in-8° de 263 pages d'impression, comprenant la table des auteurs en même temps que celle des articles contenus dans les volumes XXI à XL et la table, par ordre alphabétique, des Classes, Ordres, Familles, Sous-Familles, Genres, Sous-Genres, Sections et Espèces de Mollusques décrits ou cités dans le Journal de Conchy- liologie. Prix : S franes. 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