MER EeR Hs LOTIEPR \\ AO PLU "EU pe gages pra 4 Cr Se F4 Œ % EX LIBRIS : William Healey Dal] Division of Mollusks Sectional Library 'É - SR l. a n ES Le, sai L vlume LAN. — N° Paru le 25 Novembre HE e JOURNAL CON CHYLIOLOGIR COMPRENANT L'ÉTUDE DES MOLLUSQUES VIVANTS ET FOSSILES PUBLIÉ, DE 1861 À 1898, SOUS LA DIRECTION DE | | CROSSE & FISCHER CONTINUÉ PAR H. FISCHER, DAUTZENBERG & G. F. DOLLFUS {DEC | \ | | PARIS ne — = er DIRECTION ET RÉDACTION: ADMINISTRATION H. FISCHER J. LAMARRE & Ci‘, Éditeurs 51, Boulevard Saint-Michel (V°) 4, Rue Antoine Dubois (VIe) LOZERE: Le Journal paraît par trimestre et forme un volume par an MM. SOWERBY et FULTON ont l'honneur d'informer MM. les conservateurs de Musées des faci- lités exceptionnelles qu'ils présentent pour fournir aux Musées des spécimens exactement déterminés de Coquilles récentes de Mol- lusques. Leur maison a été fondée en 1860 par le directeur actuel, M. G. B. Sowerby, F. L. S., etc., et, depuis lors, elle a acquis presque toutes les collections importantes qui ont été mises en vente. En outre, leur fonds s’est constamment accru des collections des Naturalistes voya- geurs et autres ; aussi est-il le plus considérable qui existe, à la fois pour la qualité et la quantité. Ils attirent spécialement l'attention sur leur longue expérience dans l'étude des Mollusques, dont le nombre des espèces s’est äccru st continue toujours à s'accroître si rapidement qu'il devient très mportant de pouvoir faire ses achats dans une maison de confiance qui est à même de fournir des spécimens en bon état et soigneusement léterminés. Leurs catalogues, contenant les noms d'environ 12.000 espèces sont envoyés franco aux conservateurs des Musées et aux clients. Adresse: Sowerby et Fulton, Kew Gardens, London. FINE LAND AND MARINE SHELLS. I carry in stock the finest assortment of land and marine shells in the United States and would be pleased to send selections by mail to any collector. I am specially interested in land shells and will be glad to make exchanges with any one having desirable material. Send me a list of what you have to offer and I will do the same. 1 have been collecting twenty years and have many thousand species to offer. Particularly desire rare Helicidae of which I already possess 3,500 species. Good exchange or cash offered. Entire collections purchased. WALTER F. WEBB, 202 Westminster Road, Rochester, N. Y.-U.S. A. JOURNAL DE ea po AD æs En Œ) jme d ra _ == es VA =) Cned Lun 7e. | Pie Ci JOURNAL CONCHYLIOLOGIE 4: Trimestre 1911 MOLLUSQUES ET BRACHIOPODES RECULILELIS EN 1908 PAR LA MISSION BÉNARD DANS LES MERS DU NORD (NOUVELLE-ZEMBLE, MER DE BARENTS, MER BLANCHE, OCÉAN GLACIAL,, NORVÈGE, MER DU NORD) Par Ph. DaurzeNBerG et H. Fiscuer Les espèces dont nous donnons ci-dessous la liste ont été recueillies à la Nouvelle-Zemble, dans la Mer de Barents, la Mer Blanche, l'Océan Glacial, en Nor- vège et dans la Mer du Nord. Elles étaient toutes connues, sauf un MNatica dont on trouvera plus loin la description et la figure. Une liste préliminaire des mêmes espèces a paru dans le Bulletin du Muséum national d'Histoire Naturelle, t. XVII, 1911, pp. 143- 146. Nous donnons maintenant une bibliographie assez étendue de certaines d’entre elles ; pour les autres, nous renvoyons le lecteur aux listes synonymiques que nous avons fait paraître ou qui sont en cours de publication dans d’autres travaux faunistiques. Nous signalons avec soin dans notre texte les spécimens qui ont été pris vivants, cette indication étant particuliè- rement utile pour l’étude de l’extension géographique des espèces. CLIONE LIMACINA Phipps 17971. Clio limacina Pmers, Voyage to the North Pole, p. 195. 1910. Clione — Phipps, DavrzeN8erG et H. Fiscner, Camp. arct. du Duc d'Orléans, p. 3. IQ11. — — DaurzexBERG et H. Fiscner, Moll. ctc. in Bull. Muséum, p. 143. Mer de Barents, 71° 28° N — 49° 10'E,.21 août 1908, 2 ex. vivants; Mer de Barents, 28 juillet 1908, quelques exem- plaires vivants. LiMAGINA HELIGINA Phipps 1574. Turbo helicinus Puarirrs, Voyage to the North Pole, p. 198. 1910. Limacina helicina Phipps, DauvrzexserG et H. Fiscuer, Campagnes arcliques du Due d'Orléans, p -4. 1911. — — — DaurzexBerG et H. Fiscuer, Moll. etc. in Bull. Mus., p. 1/45. Mer de Barents, 71° 28° N — 49° 10° E., 21 août 1908, 3 exemplaires vivants. Mer de Barents, 28 juillet 1908, quelques exem- plaires vivants. CyYLIcHNA ALBA Brown Var. eortieata (Beck) Müller 1842. Bulla corticata (Beck) MôcLer, Index Moll. Groen., p. 6. I o. Cylichna alba Brown var. corticata (Beck) Môll., DatrzENrERG et H. Fiscner, Camp. arct. Duc d'Orléans, p. 6. 1911. —— — var. corticala Müll., Daurzex8erG et H. Fiscner, Moll. Camp. arct. P® de Monaco, p. 39 (sous presse). 1911. — — — — — DavrzenserG et H. Fiscuer, Moll. etc. in Bull. Mus., p. 143. Nouvelle-Zemble : Kostin Char, 2 ex. vivants. Nouvelle-Zemble : Ile Meducharski, 1 ex. vivant. pe 1832. 1837 PLEUROTOMA MODIOLA Jan Fusus modiolus Jan in pe Crisrororiet Jan, Catal., p. 10. . Pleurotoma scalaris ParrscH in HauEr, Vorkommen foss. Th. 1838. 1838. 1842. 1844. 1845. 1847. 1847. 1847. 1848. 1848. Pleurotoma carinatum Bivowa (non Lk.), Gen. posth., p. 12 tert. Beck. Wien, p. 419. carinata Biv. f., Carcara, Ric. mal., p. 10. acuta BELLARDI in SISMONDA, Syn-nethe, pu 03- carinatum Biv. f., Parcippt (non Lk.), Enum. Moll. Sic., IT, p. r76, pl. XXVI, fie. ro. scalaris Hônrwes, Verz. Cent. tert. Verst. Beck. Wien, p. 790. Modiola Jan, Bezcarpr, Monogr. Pleur. foss., p. 68 DIN io "0" , modiola MicugLorr:, Fos. mioc., p. 301. — SIsMoNDA, Syn. Meth., 2° 6d., p. 34. carinula Woop, Crag Moll. 1, p. 54, pl. VI, fig. 2», 2b, modiola Hôrwes, Verz. foss. Rest. tert. Beck. Wien, P- 20. — Bellardi, D'OrBiGxx, Prodr. Pal. II, p. 64. — Jan, HÔRrNEs, Foss. Moll. Wien 1, p. 366, pl. 39, TOR CLP CLR — SEMPER, Gaster. Nord Albino. Glimm., p. 66. — Jan, Lrsassr, Mem. Conch. foss. Palermo, p. 34. = — SEmper, Palæont. Untersuch. I, p. 33. _ DoperLeIN, Cenni geol. terr. mioc. sup. Ital. centr., p. ro2. carinata Jerrreys (non Lk.), Brit. Conch. V, p. 221, DiENro2 Atos Modiola SEGUENZA, Distr. geogr. sp. viv. in Boll. Malac. II, p. 70. _- WeEinkAUFrr, Suppl. Conch. Medit. in Boll. Malac. III, p. 70. carinala Biv., Moxrerosarto, Notizie C. Medit., p. br. modiola vox KoExEw, Mioc. Norddeultschl , p. 234. — Coccowr, En. Sist. Moll. Mioc. e Plioc. Parma e Piacenza, p. 55. carinala SEGUENZA, Form. plioc. Ital. merid. in Boll. Com. Geol. Ital., p. 270. modiola Môrcn, Forst. tertiaerlag. Danemark, p. 16 (269). — SEGUENZA, Form. plioc. Ital. merid. in Boll. Com. Geol. Ital., p. 206. 1884. 1880. 1886. 1001. 190. IQ11. NN Pleurotoma modiola Jan, — carinata Biv., . Drillia modiola Jan, S, Pieurotoma — . Spirotropis carinata Phil., . Pleurotoma modiola Jan, Spirotropis carinala Pleurotoma modiola de Cr. Spirotropis carinata Phil., S, Pleurotoma modiola Jan, . Spirotropis carinata Biv., 5. Pleurotoma — Biv. f., — modiolum Jan, . Spirotropis carinata Ph., _— modiola de Cr. — — Jan, Pleurotoma — — MowrEerosATO, Nuova Riv., p. 42. Merzcer, Nordseefahrl d. Pommerania, p' 250: BezLarD:, Moll. del Piemonte, p. 129. MowrerosatTo, Enum. e sinon., p. 44. G.-0. Sars, Moll. reg. arct. Norv., p. 242, pl: 17, fig. 5a, bb. Mowrerosaro, Conch. della zona degli Abissi in Bull. Soc. Malac. Ital., p. 75. TrxoN, Man. of Conch. VI, p. 213, pl. 7, fig. 93, 94. et J., Locarp, Prodr. de Mal. fr., p. rro. SPARRE-SCHNEIDER, Undersügelser of dyrel, arkt. fjorde: Tromsüsundets Molluskf., extr. de Tromsû Mus. Aarsh. IX, p. 34. Weiraurr et Komezr, Conch. Cab. ME, D 170, PL.103, fie. 17e KoBELT, Prodr. Faunae Moll. test. maria europ. inhab., p. 127. Carus, Prodr. Faunae medit., p. 413. MoxrEerosaTo, Conch. prof. d. mare di Palermo, p. 27. DaurzENBERG et H. Fiscuer, Drag. Hiron- delle et Pr. Alice, extr. des Mém. Soc. Zool.Er.>1p. 25: LocarDp, Exp. Trav. et Talism. 1, p. 207. FRiece et GRIEG, Norw. N. Atl. Exp. II. P. 95. et J., CHastTEr, MELviLz. KwiGnT, HOYLE, ist of" Brit mar. moll,-11n Journ. of (CAD ET KoBELzT, Iconogr. d. schalentr. europ. Meeresconch. III, p. 297, pl. 8r, fig. 4, 5. DAuUTrzENBERG et H. Miscaer, Moll. etc. in Bull. du Mus., p. 143. Un exemplaire mort, sans provenance. Il existe une variété avec plis d'accroissement plus accusés qui déterminent des tubercules sur les pre- miers tours: voir les figures de Jeffreys et la figure 93 de Tryon, qui la reproduit. 18/42. 1846. 1857. 1809. 1870. 1877. 1878. 1878. 1882. 1884. 1885. 1886. 1886. 1887 1888, 1896. 1898. 1899. 1QO1. 1907. IOII. BELA TurRIcuLA Montagu Var. nobilis Môrch Defrancia nobilis Môzrer, Ind. Moll. Groenl., p. 12. Tritonium turricula LovEx (ex p.), Ind. Moll. Scand., p 12. Pleurotoma turricula Mtg. subsp. angulatus Don., MürcH, Prodr. | Faunae Moll. Groenl., p. 11. Bela turricula var. nobilis Müll., Perrr pe LA Saussaye, Cat. Test, MAT D TH0! — — Gouzp et Binney, Inv. of Mass. 2° édit., p. 351, fig. 620. Pleurotoma turricula var. nobilis MGüll., Mürcn in Rivrk, Dan. Greenl., P- 439. Bela nobilis G.-0. Sars, Moll. Reg. arct. Norv., p. 228, blNr6 ir2- 10, 20: Pleurotoma turricula Mig. var. nobilis, Lecne, Novaja Semlja, p. 5r. Bela nobilis Môüll. VAN lapTx DE JEUDE, Liste Moll. Willem Barents, p. 7. — turricula var, nobilis Môll., Tryo, Man.of C. VI, p. 219, pl. 28, fig. 4r. Pleurotoma nobilis Müll., HERZENSTEIN, Murmanküste, p. 689. Bela — — J. Corn, Brach., Musl. og Snegle fra Kara Havet, p. 23. — — — Frize, Norw. N. Atl. Exp. Il, p. 5, pl. VIT, fig. 8; pl. IX, fig. 13-15. — Weikaurret Kogezr, Conch. Cab. 2° édit., Dani pleorafer ro: — — — Kogezr, Prodr. Faunae Moll. test. maria europ. inhab., p. 181. = — — Locarp, Camp. du Caudan in Ann. Univ. Lyon, p. 139. — — — Possezr, Consp. Faunae Groenl., p. 147. — -- — Locarp, Coq. mar. au large des côtes de France, p. 44. — —- — BrôcGer, Sengl. og Postgl. Nivafor. i Kristianiafeltet, pl. VI, fig. 14. — — — Frieze et GRIEG, Norw. N. At]. Exp. II, p. 88. g — turricula Mont. var. nobilis Môrch, DAUTZENBERG et H. Fis- CHER, Moll. etc. in Bull. du Mus. Nouvelle-Zemble : Kostin-Char, juillet 1908, 1 ex. jeune. pe Nouvelle-Zemble : Fjord du Prince-Albert, un ex. plus grand du mème groupe turricula, mais très érodé et indéterminable comme variété. BELA PYRAMIDALIS Strôm. 1788. Buccinum pyramidale Srrôu, Ny Saml. Kgl. Danske Vidensk. Selsk. Skrivt. II, p. 296, fia. 22. 1838. Fusus pleurotomarius Couraouyx, Boston Journ. N. H. II, p. 107, pl. L, fig. 0. 1841. Fusus rufus Gouzp, Invert. of Mass. p. 290, fig. 192 (non Montagu). 18422 Defrancia Vahliü Becrk in MôLLEr., Index Moll. Groenl., p- 19: 1846. Tritonium pyramidale Str.. Lovex, Index Moll. Scand., p. 12. 18462 Pleurotoma Vahli Müll., REeeve, Concb. Icon., pl. XXXVI, fig. 332. 1851. Tritonium pyramidale Str., M. Sars, Beretn. Zool. Reise, p. 68 (r88). 1857. Pleurotoma (Oenopota) pyramidalis Str., Mürc, Prodr. Faunae Groenl., p. 11 el subsp. 1, Fusus pleuroto- marius Couth. 1828 Bela pleurotomaria H. et A. Apaus, Gen. of rec. Moll. I, P. 92. 1858. Mangelia pyramidalis Str., M. Sars, Bidr. arct. Molluskf. Norges, PRE tSüo Pleurotoma (Oenopola) — — Môrcu, Verz. grünlandische Weich- thiere in vox ETzez, Grônland, p. 594. 1866 — (Bela) — — Môrcn, Faunula Moll. Islandiae, p. 215 ct var. 1 aigantea, 2 Spira abbreviata (= PL rufa Montagu). 186-. Bela pyraidalis Str., Jerrreys, Brit. Conch. IV, p. 394, 395 (observations). 1869. Bela — — PETIT DE LA SaussayE, Cat. Test. mar., NUE 1869. Pleuroloma (Bela) — — Môrcx, Catal. Moll. du Spitzberg, in Ann. Soc. Roy. Malac. de Belgique IV, p-22° 18-o. Bela pleurotomaria Gouzp et Binxxex, Inv. of Mass., p. 355, fig. 625. 18-52. Pleurotoma pyramidalis Str., Woop, Crag Moll. Suppl, p. 43. pl. VL fig. 13. 1874. Beia pleurotomaria VERRILL, Rep. Vineyard Sound, in Rep. U.S. Fish. Com., p. 633. 1875. Pleurotoma pyramidalis Slr., JEFFREYS, On some new and peculiar Moll., in Ann. and Mag. of Nat. Hist. 4° ser. XIX, p. 528. IR nt 1878. Pleurotoma pyramidalis Str. LecuE, Novaja Semlja, p. 55 et var. laevior 1878. Bela -- Leche et var. jenisseensis Leche, p. 56, plus, 17: G.-0. Sars, Moll. Reg. arct. Norv., p. 222, pl. 16, fig. 3 et var. semiplicala, pl. 16, fig. 4. 1R82. Bela pleurotomaria (Couth.) Ads., VErriLr, Trans. Connect. Acad. 1882. — pyramidalis Str., 1085. 1885. Plzurotoma — — 1886. Bela pyramidalis Str., 1880. = 1887. 1888. — —— — 1898. IQO1. — — — 1907. == — = IGO1. — — ee V, p. 478 (= rufus Gld. — Vahlü Beck t. Lovén). vax Liprx pe JEupe, Liste Moll. « Willem Barents », p. G. Trsox, Man. of Conch. VI, p.215, pl. 30, fig. 92 (pleurotomaria Couth.); pl. »8, fig. 4o (pyramidalis Str.) ; fig. 47 (var. semiplicata G.-O. Sars); pl. 27, fig. 30 (Vahlü Müller); pl. 33, fig. 72 (var. jenis- seensis Leche); pl. 34, fig. 8r (Bela rufa Gould). AURIVILLIUS, OÜvers. « Vega » Exp., p. 349 et var. semiplicata G.-O. $. HERZENSTEIN, Murmanküste, p. 685. BRIELE ANOEW- NA MExp TL D 22; DIVINE Ro 25 pl fic. are SPARRE-SCHNEIDER, Tromsôüsundets Mol- luskf. in Tromsô Mus. Aarsheft VII, p. 22 et var. semiplicala G.-O. Sars. WeEixkaurk et Komezr, Conch. Cab. 2CdIt- D. 190, PL 92; lE- 14; 10: É Kogezr, Prodr. KFaunae Moll. test. maria europ. inhab., p. 134. Possezr, Consp. Faunae Groenl., p.167 et var. Vahlii Beck et var. valdeplicosa Posselt. CHasrer, MELvVILL, KaiGnr, Hoyre, List of Brit. mar. Moll., in Journ. of Conch., XP D-22. FRIELE et GriEeG, Norw. N. Atl. Exp. III, P. 94. K\rirowitscH, Ergebn. Reise Spitzb. in Ann. Mus. Saint-Pétersbourg VI, p. {81 et var. semiplicata G.-0. Sars (= var. Vahli Beck). KoBELTr, Iconogr. d. europ. schalentr. Meeresconch. III, p. 259, pl. 83, fig. 22, 29 DAUTZENBERG el Il. Fiscner, Moll. etc. in Bull. du Mus., p. 143. 1/40 | La forme typique n’a pas été recueillie. Var. semiplieata G.-0. Sars 1878. Bela pyramidalis Strôm, var. semiplicata G.-O. Sars, Moll. Reg. arct. Norv., p. 222, pl. 16, fig. 4. Nouvelle Zemble : Kostin-Char, 4 ex. vivants et morts. BeLa Sarsi Verrill 1878. Bela cancellata G.-0O. Sars (non Mighels), Moll. Reg. ATrCt NOV p'n22/8 pl 53 -MOD RUE pl. VIIL, fig. 9 (radula). 1880. — Sarsi VERRILL, Proc. U. S. Nat. Mus. III, p. 304. 1886. — — Verr., FriEzEe, Norw. N. Atl. Exp. Il, p. r8, pl. 8, fig. 3-5 ; pl. ro, fig. 7, 8 (radula). 1887. — — — WernkAUFEF et KoBEezr, C. Cab. 2° éd., pr pl 91e. 09) 1911. — Sarsi — DaurzenserG et H. Fiscer, Moll. etc. in Bull, du Muséum, p. 143. Nouvelle-Zemble : Kostin-Char, Stn. 48. 1 ex. jeune vivant. Cette espèce n'avait pas encore été signalée dans les parages de la Nouvelle-Zemble ; on ne la connais sait que du nord de la Norvège, du Groenland, du Labrador et du banc de Terre-Neuve. S. A. S. le Prince de Monaco l’a aussi rapportée du Spitzherg. BELA BIcARINATA Couthouy Var. laevior G.-0. Sars 1838. Pleurotoma bicarinata Cournouy, New Moll. of Massachusetts in Boston Journ. of Nat. Hist. IT, p. 104. pie re 1878. Bela violacea Migh. var laevior G.-0. Sars, Moll. Reg. Arct. Norv., p. 239, pl. 17, fig. 5. DAT Res 1910. Bela bicarinala Couth. var. laevior G.-O. S., DAuTzENBERG et H. Fiscer, Camp. Arct. du Duc d’Or- léans, p. 7. I9I1. — — — var. laevior G.-O. S., DaurTzENBERG et H. Fis- CHER, Moll. etc. in Bull. du Muséum, P. 143. Nouvelle-Zemble : Kostin-Char, Stn. 48. 5 ex. vivants mais très usés. Nouvelle-Zemble : Fjord du Prince-Albert. 1 ex. vivant, mais très usé. ADMETE VIRIDULA Fabricius 1780. Tritonium viridulum Fagricius, Fauna Groenl., p. 4o2. 1910. Admete viridula Fabr., DaurTzENBERG et H. FiscHEer, Camp. Arct. Duc d'Orléans, p. 7, 8. IQII. à — — — DauTzENBERG et H. Fiscuer, Moll. Camp. Arct. P° de Monaco, p. 55 (sous presse). 1911. -— — — DaurzEN8ERG et H. Fiscaer, Moll. etc. in Bull. du Muséum., p. 143. Mer de Barents, en face Kanine, 1 ex. mort. NEPTUNEA ANTIQUA Linné Subsp. subantiquata Mat. et Rack. 1807. Murex subantiquatus Marox et Rackerr, Descr. Catal. in Trans. Linn. Soc. VIII, p. 147. 1911. Neptunea antiqua L. subsp. subantiquata Mat. et Rack., DAUTZENBERG et H. Fiscaer, Moll. Camp. arct. P° de Monaco, p. 78, pl. IL, fig. 3 (sous presse). IQg11. — — — — — — DaurzenserG et H. Fiscer, Moll. etc. in Bull. du Muséum, p. 143. ! exemplaire sans localité. Mer de Barents, entrée de la Mer Blanche, 1 jeune vivant. NEPTUNEA BOREALIS Philippi (PERS 16; orossies er fois 7/2) 1800. Fusus borealis Parcrppr, Abbild., p. 118, pl. V, fig. ». 1869. — (Neptunea) tornatus Gld. var. nodifera Môrcw, Cat. Moll. Spitzb. in Mém. Soc, Mal. Belg., p, r1, 19. 1880. — Salurnus var. borealis Phil., Sowergx, Thes. Conch. IV, p. 89, pl. 4r4, fig. 110. 1081. Neptunea borealis Sow., Trxon, Man. of Conch. III, p. 230, pl. 87, fig. 615. 1881, ÆFusus — Ph., KoBELzT, Conch. Cab. 2° éd., p. 63, Dis 1073; IL. — = - DAurzENBERG et H. Firscner, Moll. Camp. arct. P‘°° de Monaco, p. 81 — À N. arthri- lica (sous presse). IJI1. — _— — DaurzENBErG et H. Fiscaer, Moll. etc. in Bull. du Muséum, p. 143. Nouvelle-Zemble : Kostin-Char, juillet 1908, 1 ex. jeune, vivant. Le N. borealis est une forme encore peu connue, dont le type est originaire du Spitzberg. Tryon et M. Kobelt n'ont fait que recopier la figure de Philippi. Notre unique spécimen, qui est Jeune, montre des cordons décurrents bien plus accusés que sur la figure de Phi- lippi. Le N. borealis est surtout caractérisé par sa carène bien développée et pourvue de squamules imbriquées. Certains auteurs rapportent cette espèce au N. despecta, d’autres au N. satura. Il faut attendre la découverte de nombreux spécimens, pour en pré- ciser les aflinités. NEPTUNEA sATURA Martyn (PI. 1, fig. 4) 1784. Buccinum Salurum Martyn, The Universal Conchologist Il, pl. 47. 1839. Fusus fornicatus Gray (ex parte ?, non Kabricius nec Gme- lin), Zool. Voy. Beechey, p. 115. 2e qe 1848, Fusus fornicalus Gray, Regve (non Fabricius, nec Gmelin), Con chol. Iconica, pl. XVI, fig. 63. 1858, — bulbaceus VALENCIENNES in BEerNarpr, Descr. esp. nouv. in Journal de Conch. VII, p. 185, DAV 1880. — Salurnus Mart., SOWERBY, Thesaurus Conch., pl. 415, fig. 10/. 1881, Neptunea lyrata KoBEzrT (eæ parle, non Martyn), Conch. Cab ME dit mp 1093 1pl to T0 RSS (tantum). 1881, — arthrilica KoBEeLT (ex parte, non Valenciennes), Conch. Cab Edit. ADM 00 pl RTS fe 2e (tantum). ONE satura Mart., Daurzex8erG et H. Fiscer, Moll. etc. in Bull. du Muséum, p. 144. Le Buccinum saturum de Martyn est une coquille pourvue de deux carènes peu développées sur les pre- miers tours, auxquelles viennent s’en ajouter 2 ou 3 autres, encore plus effacées, sur le dernier. Elle possède, en outre, des plis longitudinaux irréguliers dont quel- quesuns deviennent lamelleux vers l'extrémité du dernier tour. Sowerby a représenté dans le Thesaurus, sous le nom de Fusus Saturnus (sic !) Martyn, un spécimen qui diffère du type de Martyn par une carène unique bien accusée et par l’absence de plis longitudinaux, mais qui ne peut cependant pas être considéré comme une espèce différente. Le Fusus bulbaceus, dont nous possédons le type dans la collection du Journal de Conchyliologie, est fort voi- sin de la coquille figurée par Sowerby puisqu'il n’en diffère que par sa taille plus forte, sa carène un peu moins développée et sa spire plus haute. Les exem- . plaires rapportés par la Mission arctique française établissent nettement la connexité des F. saturnus Sow. et F. bulbaceus Val. que nous proposons de rattacher au N. satura Martyn sous le nom de var. bulbacea Valenciennes. LU OR La coquille représentée par Reeve sous le nom de Fusus fornicatus estindubitablement cette variété bulbacea et est fort éloignée du Fusus fornicatus de Fabricius et de Gmelin qui est une forme à varices foliacées du Neptunea antiqua Lin. subsp. despecta Lin. Il est d’ail- leurs difficile de savoir à quelle forme Gray a attribué le nom de Fusus fornicatus, car il ne l’a pas figurée et ni sa description ni les références qu’il a citées ne suffisent pour la déterminer. M. Kobelt a représenté : Conchylien Cabinet, 2° édit., D 40685 enmpl te422; sous le nom de Neptu- nea lyrata Martyn, des spécimens concordant bien avec les figurations de l’Universal Conchologist Il, pl. 43 et qui ne peuvent être séparés de ceux qu'il a figurés pl. 11, fig. 3, 4 et pl. 40, fig. 1 sous le nom de N. decemcostata Say. Ce Neptunea, pourvu sur le dernier tour d’une dizaine de carènes très proéminentes, mérite bien d’être séparé du N. satura et devra porter le nom de N. lirata Martyn (— decemcostata Say, 1826, Journ. Acad. Nat. Sc. of Philadelphia, V, p. 214). D'autre part, M. Kobelt a représenté dans le même ouvrage, pl. 10, fig. 2, 3, 4, sous le nom de N. lyrata, des formes non carénées de la var. bulbacea Val. et pl. 13, fig. 2 et 3, sous le nom de N. arthritica Val., des spéci- mens de la même variété à tours convexes et étagés, sa fig. 2 étant même identique au type du bulbacea. Le N. arthritica de M. Kobelt, pl. 13, fig. 1 est, au contraire, le véritable N. arthritica de Valenciennes, dont nous possédons également le type dans la collection du Journal de Conchyliologie. Ce N. arthritica Val. est une coquille plus petite, plus épaisse que le N. satura, à columelle plus verticale, moins tordue et pourvue de plis longitudinaux noduleux sur le milieu des tours supérieurs et sur le haut du dernier ; sa base est aussi moins atténuée. Cette forme nous paraît suffisamment distincte pour être maintenue comme espèce spéciale. Elle parait être assez commune dans le nord du Japon, d’où M. Hirase nous a envoyé de nombreux exemplaires tous bien semblables au type. Le N. satura varie sensiblement sous le rapport de la hauteur de la spire et du développement de la Ponte de Neptunea satura Martyn carène principale qui est tantôt unique, tantôt accom- pagnée sur les tours supérieurs d’une deuxième carène faible et de quelques cordons aplatis et espacés sur le dernier ; mais sa surface n’est jamais couverte de stries fines et serrées comme celle du N. antiqua ni de la sous-espèce despecta. Nouvelle-Zemble : Matochkin-Char. La ponte de ce mollusque est disposée en colonnes La, Une fixées, plus ou moins arquées ou tordues, dont les capsules sont disposées en séries transversales de 3 ou 4, chevauchant les unes sur les autres comme les écailles d'une pomme de pin et ne s'appuyant sur aucun axe : elles sont soudées à la périphérie. Nous figurons une coquille morte portant deux de ces colonnettes et une troisième en voie de formation. La seule ponte analogue qui ait été figurée à notre connaissance se trouve dans Friele: Norw N. Atl. Exp., pl. IV, fig. 16° et 16°. Cette auteur attribue cette ponte au Buccinum Terrae novae, mais nous croyons qu’il a fait erreur et qu il s’agit plutôt d'une ponte de Neptunea. La ponte du N. satura nous semble aussi très voi- sine de celle décrite sous le n° 2 par Mürch, Mém. Soc. Mal. B., p. 20 : « Oothèques libres suivant l’axe, attachés par la périphérie et formant une colonne spiralée composée composée de 3 oothèques par tour ». SIPHO (TurRisiPHo) rorruosus Reeve 1855. Fusus tortuosus REEvE, The last of the Arctic Voyages, p. 394, pl. XXXII, fig. 52, 5b. 1911. Sipho (Turrisipho) tortuosus Rve., DauTzENBERG et H. Fischer, Camp. arct. P°° Monaco, p. 98, pl. IV, fig. 1, 2 (sous presse). DOTE == — — DaurzenserG et H. Fiscaer, Moll. etc. in Bull. du Muséum, p. 144. Mer de Barents : Stn. 44, 1° juillet 1908. BuccINuM uNparuM Linné Var. flexuosa Jeffreys 1867. Buccinum undatum L. var. flexuosa Jerrreys, Brit. Conch. IV, p. 280. 1911. — — L. var. fleæuosa J., DaurzeNBERG et H. Fiscuer, Moll. Camp. arct. P‘* de Monaco, p. 110, pl. V, fig. 6 (sous presse). 1011. = — — — DauTzenserG et H. Fiscxer, Moll. etc. in Bull. du Musénm, p. 144. ere Puddefjord, Stn. 16, 17 mai 1908 ; 2 ex. vivants et 2 individus jeunes. Grôt Sund, Stn. 35, 29 mai 1908: 1 ex. typique de la var. fleruosa. Hammerfest Fjord, juillet 1908 : 2 ex. très jeunes vivants. Mer Blanche, août 1908 : 1 ex. mort, épais, à spire très allongée. Mer Blanche, août 1908, dragage : 1 ex. mort, d’une forme plus grande et plus courte que les suivantes. Mer de Barents, entrée de la Mer Blanche, août 1908: très petite forme à spire allongée, 2 ex. vi- vantis. Mer de Barents, en face Kanine: 1 ex. vivant jeune et 4 fragments de la même petite forme que les deux précédents. BuccINuM GROENLANDICUM (Chemnitz) Schrôter 1788, Buccinum groenlandicum ScurôTerR in CHemnirz, Conch. Cab. Namen Register, p. 16. 1910. — — Chem., DAurzEN8BERG et H. FiscHer, Camp. arct Duc d'Orléans, p. 8, 9. Var. Kobhelti Dautzenberg et H. Fischer 1911. Buccinum groenlandieum Ch. var. Kobelti DaurzexrerG et H. FISCHER, Moll. Camp. arct. P® de Monaco, p. 132, pl. VII, fig. 9-13 (sous presse). 1911. = mm — (DAUTZENBERG, et EH EISCHER MOll.Melc: in Bull. du Muséum, p. 144. Hammerfest-Fjord, juillet 1908 : 3 ex. vivants. Nouvelle-Zemble : Rogatcheva Bay (1908), 1 ex. vi- vant et 1 jeune. Nouvelle Zemble : Kostin-Char, juillet 1908: 1 ex. jeune vivant. Notre variété Kobelti est fondée sur le Buccinum "a ET AGE groenlandicum var. tenebrosa de Sars, qui diffère de la véritable variété tenebrosa Hancock par sa forme plus allongée et par sa sculpture transversale plus faible. + BuccINUM ANGuLOosUuM Gray 1839. Buccinum angulosum Gray, Zool. of Capt. Beechey’s Voy., p. 127, pl. XXX VI, fig. 6. 1911. — — Gray, DaurzexserG et H. FiscHer, Moll. Camp. arct. P°° de Monaco, p. 123, pl. VI, fig. 14, 15, et var. fig. 16 (sous presse). 1911. =. — — DaurzenserG et H. Fiscner, Moll. etc. in Bull. Muséum, p. 144. Nouvelle-Zemble : Kostin-Char, juillet 1908, 1 ex. jeune. | Nouvelle-Zemble : île Meducharski, 1 ex. vivant. F BuccINUM TENUE Gray 1839. Bucéum tenue Gray, Zool. of Capt. Beechey's Voy., Mt p. 128, pl. XXXVI, fig. r9. 1911. à — Graÿ, DAuTzENBERG et H. Fiscner, Moll. Camp. UC 2 arct. P‘° de Monaco, p. 137, pl. VI, fig. ro, & ir, et var. scalariformis Beck, fig. 12, 13, (sous presse). 1911. —_ — — DaAurzENBERG et H. Fiscmer, Moll. etc. ina. Bull. du Muséum, p. 144. Nouvelle-Zemble : Kostin-Char, Rogatcheva, 1 ex. mort. » : CocumBELLA (AsTyRIs) ROSACEA Gould 1840. Buccinum rosaceum Gouzp, Descr. sp. in Amer. Journ. of : Sc. and Arts XXXVIII, p. 197. 1911. Columbella (Astyris) rosacea Gld., DauTzENBERG et H. FiscHER, Moll. Camp. arct. P® de Monaco, p. 145 (sous presse). 1911. — — —+ — DaurzENBERG et H. Fiscuer, Moll. etc. ! in Bull. du Muséum, p. 144. Nouvelle-Zemble : Kostin-Char, juillet 1908, 1 ex. LA" Re D TROPHON cLATHRATUS Linné 1767. Murex clathratus Linné, Syst. Nat. édit. XII, p. 1223. 1911. Trophon clathratus L., DaurzENBERG et H. Fiscmer, Moll. Camp. arct. P* de Monaco, p. 147 (sous presse). IQDI.. — — — DAuTzENBERG et H. FiscHer, Moll. etc. in Bull. du Muséum, p. 144. Mer de Barents, en face Kanine: 10 ex. morts et 6 ex. frustes avec Pagures. à Var. Gunneri G.-0. Sars 1878. Trophon clathratum var. Gunneri G.-O. Sars, Moll. Reg. Arct. Norv., p. 247, ‘pl. 15, fig. rr2-r5b. Mer de Barents, entrée de la Mer Blanche, 2 ex. morts, Jeunes. Mer de Barents, en face Kanin, 1908, 1 ex. mort. Sin ot Lat. 10995 1mai 1908. .1lex: mort. Tricaorropis BOREALIS Broderip et Sowerby 1811. Murer carinatus Laskey (non Pennant), An Account of N. Brit. test., in Mem. Wern. Soc. I, p. 4oo, pl. VIIL fig. 9. 1829. Trichotropis borealis Broperip et SowerBy, Zool. Journ. IV, p: 370: 1898. — costellatus Cournouy, Boston Journ. N. H. I, p. 108, pl. IL, fig. 2, teste Gould. 1838, fusus umbilicatus SmMiTH, Mem. Wern. Soc. VII, p. 98, pl. I, fig. 2. à 1839. Trichotropis acuminala Jerrreys, Malac. Mag. Il, p. 36. 1839. — costellatus Jay, (Catal:oféSh- 2%édit. p.113, pl. I, fig. 17, 18. 1841. —- borealis GouLp, Inv. of Mass., p. 300, fig. 207. 1842 — atlantica Beck in MüLLEer, Ind. Moll. Groenl., p. 12. 18/43. — umbilicata MacGiLzcrvrAY, Moll. Anim. Aberdeen, p. 330, teste Lovén. 1843. — borealis DEkay, Moll. of N. York, p. 137, PI-U8, fig: 17823, 178b. 1843. Trichotropis cancellata HiNDS Pr RS ME D nt. / CR Re 1943. Fusus Laskeyi MaccrzrivraY, Moll. Anim. Aberdeen, 1843. Trichotropis 184/. — 18/44. — 18544. — 1844. — 1840. —— 1848. — 1848. Trichotropis p. 63, 170, (£. ipso). borealis Micuezs, Shells of Maine, p. 36 — costel- latus Couth. acuminala Jeffr., Browx, II. Conch. Gr. Br. and frel. 2"Médit., Append., p.126, pl-207. inermis Hnos, Voy. Sulphur IT, p. ho, pl. XI, DO TO TLIE cancellala Hixps, Voy. Sulphur II, p. 39, pl. XI, (LE TT T2. umbilicatus Macg., Tnorpe, Br. Mar. Conch., p. 209, fig. 54. borealis Loven, Ind. Moll. Scand., p. 19. borealis S. Woop, Crag Moll. p. 67, pl. VIL fig. 174, 17h; pl. XIX, fig. vis, Nip. borealis Br. et S., Azper, Catal. Northumb. and Durh. p. 66. 1840. _ — Mippexporrr, Beitr. Mal. Ross. II, p. 108. 181. — — M. Sars, Beretn. Zool. Reise in Nyt Mag. f. Naturv., p. 186. 1857. -- — PErir DE LA SaAussAxE, Notice sur le g. Trichotropis in J. de Conch. Il, p. 24h — costellatus Couth. — acuminatus Jeffr. 18D1 — — Forges et Haxzey, Br. Moll. III, p. 361, PlACL ie 5 6 pl NS (aninial) 1853 — _ Gray, On the Division of Ctenobranchous Gaster: Moll” in Pr 7 SALE p.680 fig. 18 (radula). 1853. — — Br. et S., W. Srrmpsow, Synops. mar. Invert. of Gr. Manan, p. 24. 1855, Murex (Fusus) — Br. et S., CLark, Brit. mar. test. Moll., p. 483. 1856. Trichotropis 1856-63. — 1858. — 1858. — 1899. — 18b9. — 1859. Trichotropis — Macaxprew et BarrerT, List Moll. obs. betw. Drontheim and the N. Cape in Ann. and Mag. N. H:, 2° ser. XVII, p.378: — Br. et S., Troscnez, Das Gebiss der Schnecken np r65 2/8 pl XIV etre ere — M. Sars, Bidr. arct. Molluskf. Norges Nordsk. Kyst, p. 38. — H. et A. Apaus, Gen. of rec. Moll., 1, p. 280, pl. 29, fig. 6, Ga, Gp. — Br.et S., DaneLzssen, Beretn. Zool. Reise, p. 32. —— SoweRBy, Il. Ind. Br. Sh., pl. X VI, fig. 26. cancellatus Hinds, Caewu, Man. de Conch. 1, p. 278 et p. 279, fig. 1859. borealis Gid., CHexv, ibid., p. 279, fig. 1558. 1829. 1860. 1865. 18066. 18606 18871. 1882. 1883. 188/. Trichotropis borealis Br.etS., Jerrreys, Addit. Gleanings Brit. Conch. in Ann. and Mag. N. H. 3° ser. IL, p. 198. — — Môrcin von Erzer, Beitr. IX der Groenl, Weichth., p. 594. — M. Sars, Foss. Dyrelevn. fra Quartaer- perioden, p. 114. — Packarp, Obs. Glac. Phen. Inv. of Labrador, p. 289. _ SOWERBY, Thes. Conch. III, p. 321, pi26b fer, 2783; — JErFREYs, Brit. Conch. IV, p. 245, pl. IV, fig. 2 ; V (1869), p. 216, pl. LXXIX, fie 6 et var. acuminata Jeffr. —_ Jerrreys, 4 Rep. dredge. Shetland Isles, in Ann. and Mag. N. H.,3" ser. XX, p. 253. — br: elS:;, SGHRENCK, Reisen und Forsch. im Amur Lande, p. 6Gor, 874. acuminata Jeffr., Môürcu, Faunula Moll. Isl. in Vidensk. Meddel., p. 208 — borealis B. et S. borealis Br. et S., PETIT DE LA SaussayE, Catal, Test. MAT PDO. — Gourp et Binxey, Inv. of Mass., p. 390, fig. Cor. — Scamiptr, Mammuth Exp., p. 53. canaliculatus Leach, Weinkaurr, Catal. eur. Meéres- Conch., p. 13, et var, acuminata Jeffr. borealis Br. et S., Trxow, Amer. mar. Conch., p. 2», pl. 4, fig 25 — costellatus Couth. Trichotropis inermis Hds., Reeve, C. Icon., pl. I, fig. vr. borealis REEVE, C. Icon., pl. I, fig. 14, 1b, re. — Norman, Ten Days dredge. at Oban in Quart-"J- of CG. p.279; — Lecce, Novaja Semlja, p. 46. — G.-0O. Sars, Moll. Reg. Arct. Norv., p. 163, pl. VI, fig. 2 (radula); pl. XVIII, fig. 13 (opercule). — Norman, Moll. of Bergenfiords in J. of CEMIESD 8 — Br.etS., Sp.-ScanE1DER, Unders. arckt. fjorde, p. 26. — Cooke, On the Macandrew Coll in J, of GT, p: 371. — GId., cLRYON, OfTuct. sand Syst \Conch.:e1}t, p.229 ml GT 000 -- Br.etS., Jerrreys, List of Sh. fr. the Basement Clay at Bridlington Quay in Quart. Journ. Geol Soc p 810. 1885. 18806. 1886. 19017. 1O1I, pe 5. Trichotropis (Ariadna) borealis Br. et S., P. Fiscuer, Man. de C., p. 689 et fig. 457 (radule), 458 (opercule). — borealis Jerrreys, Lightn. and Porc. Exp. in Pre 7 SPEED UTE — — Br.etS., HerzENsTEeIN, Murmanküste, p. 677. — — SP.-SCHNEIDER, Tromsôsundets Molluskf., p. 4, et var. acuminala Jeffr. Trichotropis borealis Br. et S., PFErFER, Übers. im Karischen Meere ges. Moll., p. 9. — — J. Coin, Brach., Musl. og Snegle fra Kara Havet, p. 20. — cancellata Hds., PArrez, Catal. Conch. Sammil. I, p. 333. — borealis Br. et S., Tryon Man. of Conch. IX, p. 42, pl. 7, fig. 37, 38, 46-48, 52, 59; (excl: syn. quadricarinala À. Ad., conica Midd.) — — PAETEL, Cat. Conch. Sammil., 1, p. 335, et var. acuminata Jeffr., carinata Leche, coslellata Couth. — —— Kogezr, Prodr. Faunae Moll. test. maria europ. inhab., p. 206. — — Br. et S., SP.-ScuxeiberR, Malangenfj. Fauna, Doro — — Cuaster et HEArncorEe, Moll. of Oban in J. of C. VII, p. 295. e — — Cuaster, Mezvizz, Kniexr, Hoyze, List Br. mar. Moll., in J. of G. X, p. 2r,et var, acuminala Jeffr. — — — BrôGGEr, Sengl. og Postgl. Nivaf. i Kristianiafeltet, p. 723, pl. XVII, fig. 17. — — — FRIELE et GriEeG, Norw. N. Atl. Exp. LI Dar. DaurzengEeRrG et H. Fiscaer, Moll., etc. in Bull, du Muséum, p. 144. Mer de Barents, en face Kanin, À ex. mort. LiTTORINA LITTOREA Linné 178. Turbo liltoreus Lin, Syst. Nat. édit. X, p. 76. 1911. Litlorina liüttorea L., Daurzen8erG et H. Fiscuer, Moll. Camp. arct. P‘° de Monaco, p. 18r (sous presse). 1O11. = = — DaurTzengerG et H. Fiscner, Moll. etc. in Bull. du Muséum, p. 144. Stn. 16, Puddefjord, 17 mai 1908 ; Stn. 3, Mer du Nord, près Flessingue. LirroriNa saxaTILIS Olivi Subsp. groentandiea Môller Var. ex colore fusca D. et H. F : brun uniforme 1792. Turbo saxatilis Onrvi 200 CAGE pt 172 pl PLV: Dose os 1g11. Litlorina saxatilis O1. var. ex col. fusca, DAUTzENBERG et H. FIscHER, Moll. Camp. Arct. P‘ de Monaco, p. 199 (sous presse). 1911. — — — — — DaurzeNsErG et H. Fiscaer, Moll. etc. in Bull. du Muséum, p. 144. Stn. 16, Puddefjord, 17 mai 1908, 9 ex. jeunes. Nouvelle-Zemble : Fjord du Prince-Albert, 1 ex. adulte. LirroriNa oBrusara Linné 1708. Turbo obtusatus LiNNé, Syst. Nat. édit. X, p. 761. Subsp. littoralis Linné 1767. Nerita littoralis Linné, Syst. Nat. édit. XII, p. 1253. Var. ex colore fabalis Turton 1826. Turbo fabalis Turrow, Zool. Journ. Il, pl. XIII, fig, 10. 1911. Littorina obtusala L., DauTzENBERG et H. Fiscner, Moll. etc. in Bull, du Muséum, p. 1/44. Puddefjord, près Bergen, spécimens appartenant à la subsp. lüttoralis var. fabalis, avec passages à la var. unicolor fusca (var. unicolor fusca Menke 1845, Zeitschr. f. Malakoz, p. 55). Lacuna vixcrA Montagu 1803. Turbo vinclus Moxraqu, Test.brit., p. 307, pl. 20, fig. 5. 1911, Lacuna vincta Mtg., DaurzeN8ERG et H. Fiscuer, Moll. Camp. arct. P* de Monaco, p. or (sous presse). TE ga 1our. Lacuna vineta Mlg., DAuTzENBERG et IH. Fiscuer, Moll. etc , in Bull. du Muséum, p. 144. Stn. 40, Océan Glacial, 6 juin 1908, 8 ex. Les spécimens recueillis par M. Bénard sont unico- lores et concordent le mieux avec la figure du L. fri- gida Lovén donnée par Philippi dans le C. Cab., 2° édit, pl. 6, fig. 6, qui est généralement considéré comme synonyme de L. vincta. RissoA MEMBRANACEA J. Adams 1798. Turbo membranaceus J. Apaus, Descr. of some minute Brit. She, p.22 pl leu Mo i(pEsS in): 1846. Rissoa membranacea Ads., LovÉ», Ind. Moll. Scand., p. 24. 1884. — — — J. Cozux, Om Limfjordens mar. Fauna, p. 68. 1888. = _ — PETERSEN, Om skalbaerende Moll., p. 26. 1901. — — — Frieze et GRIEG, Norw. N. Atl. Exp. Ip 472 1911. — — —- DaurzeNgerG et H. Fiscner, Moll. etc. in Bull. du Muséum, p. 144. Stn. 16, Puddefjord, 17 mai 1908, 1 ex. vivant. La figure originale du Turbo membranaceus est si mauvaise qu'il serait impossible de savoir ce qu’elle représente, si Adams ne l'avait accompagnée d’une description suflisante pour que la plupart des auteurs aient interprété son espèce comme étant le Rissoa auquel Montagu a donné plus tard le nom de Turbo labiosus. La question se trouve ainsi résolue d’une manière satisfaisante au point de vue spécifique et c'est le nom de membranacea qui doit ètre adopté comme étant le plus ancien. La distinction de la forme typique de l'espèce et de ses variétés n’est malheureusement pas aussi aisée ; mais puisqu'il s’agit, d’après la description de J. Adams, d’une coquille « très mince et allongée », c’est cette TETE forme que nous croyons devoir considérer comme typique : elle se rencontre au nord de l’Angleterre, au Danemark et dans les régions scandinaves. Nous réservons le nom de var. labiosa Mig. pour la forme plus épaisse, moins allongée, à dernier tour plus haut et à péristome épaissi, qui se rencontre le plus communément sur les côtes atlantiques de France. Le Rissoa membranacea fait partie d’un groupe de formes européennes qui ont été diversement appré- ciées, les uns n’y voyant que des variétés, les autres des espèces spéciales. Telles sont les Rissoa fragilis Michaud, grossa Michaud, venusta Phil., elata Phil. etc. Nous n'avons pas l'intention de discuter cette question puisque l’exemplaire rapporté par M. Bénard appar- tient incontestablement à la forme boréale que nous indiquons comme typique. Nous avons donc limité la synonymie aux références qui nous paraissent se rapporter à cette forme, c’est-à-dire aux spécimens de Norvège et du Danemark, où elle vit en compa- gnie du À. octona Nilss., qui n’en est peut-être qu'une variété encore plus allongée et à ouverture plus pe- tite. ALvaNIA JerFreyst Waller 1864. Rissoa Jeffreysi WazLer, On a new British sp. of Rissoa in Ann. and Mag. N. H. 3° ser. XIV, P' 190 1867. — — Wall., JERRREXS NP Conche AIN ip er5e: V (1869), p. 207, pl. LXVI, fig. 7. 1868. —— — — M. Sars, Fortsatte Bemaerk., p. 19. 1869. — — — PETIT DE LA SAUSSAYE, Catal. Test. mar., P'199; 1870. J.-G. Jerrreys, Norwegian Mollusca in Ann. and Mag. N. H. 4" ser. V, p. 444. 1874... _ — — — P. Fiscner, Gironde, 2° suppl. in Actes Soc. Linn. Bord. XXIX, p. or. 1878. 1878. 1884. 1884. 1885. 1883. 1886. 1887. 1888. 1889. 1892. 1897: 1899. 10017. IO07. 1901. 1911, on de . Rissoa sororcula . Alvania Jeffreysii Rissoa sororcula Gran. — Jeffreysi Wall., Alvinia sororcula Gran., Rissoa (Alvania) Jeffreysi — Jeffreysi Wall., Alvania — — GranNarTa, Descr. coq. nouv., p. 9 (Mes- sine) teste Jeffr. G.-O. Sars, Moll. Reg Arct. Norv, p'275 plro fier 32 ape MowrErosaro, Enum. e Sinon., p. 29. P. FiscHer, Brach, et Moll. du litt. Océan. de France, p. 19. Jerrreys, Light. and Porc. Exp. in Pr. PERS Sp nee Mowrerosaro, Nomencl. gen. e Spec., p. Go. Wall., Küsrer, Conch. Cab. 2° éd. PAeT05 DIR RTe ICT HERZENSTEIN, Murmanküste, p. 726. LocarD, Prodr. Malac. Fr., p. 245. TRYON, «Man ofuConch- IX" p'- 367 pl. 66, fig. 56. Kogezr, Prodr. Faunae Moll. test, mar. europ. inhab., p. 187. Carus, Prodr. Faunae medit., p. 335. Locarp, Coq. mar. des côtes de France,’ p.102" Locarp, Exp. Trav. et Talisman 1, p. 460. Locarp, Coq. mar. au large des côtes de France, p. 88. Rissoa (Alvania) Jeffreysi Wall., Friece et GrieG, Norw. N. Atl. Alvania Jeffreysi Wall., Stn. 17, Norvège, 21 1070. 1870. 1878. 1880. CiNGuLA Rissoa turgida — solula var. laevis — lurgida Jeffr. Cingula — — Exp., p. 74. BrôcGcGer, Sengl. og Postol. Nivaforandr. i Kristianiafeltet, pl. XIX, fig. 13. Caasrer, MEezvizz, Kwicnr, Hoyre, List of Brit. mar. Moll. in J. of CG: X, p.18. DauTrzENBErG et H. Frscaer, Moll. etc. in Bull. du Muséum, p. 144. mai 1908, 1 ex. TURGIDA Jeffreys JEerrREYs, Norw. Moll. in Ann. and Mag. NÉS SET AV AD DE M. Sars, (non Phil.), Bidrag til Kundsk. Christianiafj. Fauna, II, p. 6r. G.-O. Sars, Moll. Reg. Arct. Norv., P: "183, pl. ro, fe. T22, np. Verrizz, Amer. Journ. of Sc. XX, p. 391. 1880. Cingula lurgida Jeffr., VEerrizt, Notice of rec. Addit. N. E. coast N. Amer. in Pr. U. S. Nat. Mus. LIL, p. 375, 4o4. 18822 — — — VerriLLz, Catal. Mar. Moll. N. Engl. in Trans. Connect. Acad. V, part. 2, p. 524. 1884. Pseudosetia turgida Jeffr., Monrerosaro, Nomencl. gen. e spec., pi 70 1884. Rissoa — — Jerrreys, Lightn. and Porc. Exp. in Pr. ZRSEMTS DE #120 1884? Cingula — — Verriz, Moll. N. Engl. in Trans. Con- . nect. Acad. VI, part I, p. 260. 1885, Rissoa — — Weinkaurr, Conch. Cab. 2° édit., p. 162, pl 20 ie 25728" 1886. — — — Locar», Prodr. de Mal. Fr., p. 267. 1887. Cingula — — PaAgrTez, Catal. Conch. Sammi. I, p. 464. 1887. Rissoa (Microsetia) turgida Jeffr., Tryo, Man. of Conch. IX, p. 353, pl. 69, fig. 29. 1888. — turgida Jeffr., Kogezr, Prodr. Faunae Moll. test. mar. eur. inhab., p. 201. 1897. Cingula — — Locarp, Exp. Trav. et Tal. I, p. 464. IOI1. = — — DaurzENBERG et H, Fiscner, Moll. etc. in Bull. du Muséum, p. 144. Stn. 17, Norvège, 21 mai 1908. 2 ex. Le C. turgida est connu depuis le Cap Nord jusqu’au Golfe de Gascogne. (Exp. « Travailleur » 1882) ainsi que de la Nouvelle-Angleterre (Verrill). VELUTINA VELUTINA Müller 1776. Bulla velutina Müzrer, Zool. Dan. Prodr., p. 242. 1911. Velutina -- Müller, DAUTzENBERG et H. Fiscner, Moll. Camp. arct. du P‘* de Monaco, p. 220 (sous presse). TON — — DaurzeNBErG et H. Fiscner, Moll. etc. in Bull. du Muséum, p. 144. Sans localité, À ex. mort. Narica crausa Broderip et Sowerby 15 9. Nalica clausa Broperie et Sowergyx, On some Moll. in the collect. of the Zool Journ, in Zool. Journ. IV, p. 372. FOpp 1910. Natica clausa Br. et S., DaurzEexserG et H. Fiscuer, Camp. arct. Duc d'Orléans, p. 9. 1911. — — — DaurTzENBEeRrG et H. Fiscner, Camp. arct. du P°° de Monaco, p. 225 (sous presse). IQ11. — — — DaurzeNBERG et H. Fischer, Moll. etc. in Bull, du Muséum, p. 144. Nouvelle-Zemble : Kostin-Char, juillet 1908, 2 frag ments. Nouvelle-Zemble : Nord du Prince Albert-Fjord. 1 ex. jeune vivant. Mer de Barents, en face Kanine, 1 ex. mort. Entrée de la Mer Blanche, août 1908, 1! ex. vivant jeune et | mort. Narica TENUISTRIATA NOV. Sp. (PI. 1, fig. r, gr. nat. et fig 2, 3, grossies 4 fois 1/2) 1911. Natica tenuistriata DauTzExBERG et H. Fischer, Moll. etc., in Bull, du Muséum, p. 144 et fig. Testa parum crassa, subglobosa, nitidula, sat late ac pervie umbilicata. Spira brevis : anfr. superst. (apice eroso) 3 converi, sutura conspicua juncti, ultimus permagnus, transversim crebristriatus- et plicis incrementi irregularibus decussatus. Apertura semilunaris marginibus callo adnato junctis. Columella vix incrassata. Labrum arcuatum acutum. Operculum corneum. Color pallide flavus, ferrugineo irregulariter maculaius. Alt. : Gmm.; diam. max. 5 mm.7. Apertura 4 mm.) alta, 3 mm. lata. Coquille peu épaisse, subglobuleuse, à surface lui- sante, pourvue d’un ombilic assez large et profond. Spire courte. Tours subsistants au nombre de trois (les tours supérieurs étant érodés) convexes, séparés par une suture bien marquée. Dernier tour très grand, orné de stries décurrentes fines, nombreuses et 0 a ne légèrement ondulées, ainsi que de plis d’accroissement irréguliers. Ouverture semilunaire, à bords réunis par une callosité appliquée. Columelle à peine épaissie. Labre arqué, aigu. Opercule corné. Coloration fauve pâle, avec des taches irrégulières couleur de rouille. Nouvelle-Zemble : Kostin-Char, 1 exemplaire. Cette espèce se distingue de toutes celles qui ont été décrites jusqu'à présent des Mers du Nord par sa sculpture décurrente bien apparente, composée de stries fines et nombreuses, un peu onduleuses. La seule espèce chez laquelle on ait signalé une sculpture décurrente très fine, et dans le jeune âge seulement, est le N. bathybii Friele (Nordhavs Exp. Moll. IL, p. 26, pl. 11, fig. 1, 2.), mais cette espèce est un Natica à opercule calcaire tandis que la nôtre a l’opercule corné. Ce n’est pas non plus le N. flara Gld. — Bulbus flavus qui est mince, imperforé et a la spire très haute et le dernier tour très grand, ni la forme que Mid- dendorff a citée avec doute de la Mer d’Okhotsk sous le nom de N. flava et qui est également imperforée. EUMARGARITA HELICINA Phipps 179794. Turbo helicina Parres, Voy.tow.the North Pole, Append., P. 198. 1911. Eumargarila helicina Phipps, DaurzenserG et H. Fiscuer, Moll. Camp. arct. P° Monaco, p. 270 (sous presse). 1011, — — — DaurzenserG et H. Fiscner, Moll. etc. in Bull. du Muséum, p. 145. Nouvelle-Zemble : Kostin-Char, nombreux ex. vi- vants. Nouvelle-Zemble : Rogatcheva Bay, 8 ex. vivants. ÉRDRS e Nouvelle-Zemble: Fjord du Prince-Albert, 3 ex. vivants. Nouvelle-Zemble: Fjord Ch. Bénard, 1908, 1 ex. vivant. EUMARGARITA (VALVATELLA) GROENLANDICA (Chemnitz) Schrôter 1788. Trochus groenlandicus SCHRÔTER in CHEMNITZ, C. Cab. Namen Register, p. 107. 1910. Eumargarita groenlandica DaurzenserG et H. Fiscner, Camp. arct. Duc d'Orléans, p. 9. ri. Eumargarita (Valvatella) groenlandica (Ch.) Schr., DaAurzEN8EeRrG et H. Fiscner, Moll. Camp. arct. P* de Monaco, p. 277 (sous presse). 1OI1. — — — — Daurzeneerc et H. Fiscmer, Moll. etc. in Bull. du Muséum, p. 145. Nouvelle-Zemble : Kostin-Char, juillet 1908, 3 ex. morts et À vivant. Nouvelle-Zemble : Kostin-Char Stn. 48, 1 ex. jeune vivant. Stn. 41, Océan Glacial, 6 juin 1908, 1 ex. jeune vivant. Var. Iaevior Müller 1842. Margarita undulata Sowerby var. laevior MôLLer, Ind. Moll. Groenl., D'Roe 18069. — grünlandica var. laevigata Môrcon, Moll. Spitzhberg in Mém. Soc. Mal. Belg., p. 23. 1878. — — — — Mäll., Lecue, Nov. Semlja, p. 4o. 1882. Trochus (Margarita) Groenlandicus Ch. var. laevior Cooke, On the Macandrew Coll. in J.of C. III, p. 362. 1886. Margarita groenlandica var. laevior Jonas Coru, Brach., Musl. og Snegle fra Kara Havet, p. 18. 1888. — — — — Norman, Mus. Normanianum IV, p. 20. 1898. Trochus groenlandicus Ch. var. laevior Jeffr , Marsnazz, Addit. to Brit. Conch. in Journ. of Conch. IX, p. 69. 1901. ÆEumargarita groenlandica Ch. var. laevior Cnasrer, MELviLzL, KNIGuT, Hoyce, List of Brit. mar. Moll. in Journ. of Conch. X, p. 16. Nouvelle-Zemble : Kostin-Char, juillet 1908, 5 ex. vivants. Nouvelle-Zemble : Rogatcheva Bay, 1 ex. vivants. Nouvelle-Zemble: Nord du Fjord du Prince-Albert, 4 ex. vivants. Nouvelle-Zemble : Fjord du Prince-Albert, 6 ex. vivants. EUMARGARITA OLIVACEA Brown 1827. Turbo olivaceus Browx, Ill. Conch. Gr. Brit. and lrel., PI 0 tp 030, 31e 1gtr. Eumargarita olivacea Br., DaurzexBerG et H. Fiscaer, Moll. Camp. arct. P°* de Monaco, p. 275 (sous presse). 1011. — — — DaurzENBERG et H. Frscner, Moll. etc. in Bull, du Muséum, p. 145. Nouvelle-Zemble : Kostin-Char, 1908, 1 ex. vivant. Nouvelle-Zemble : Kostin-Char, juillet 1908, 2 ex. dont À vivant. EumarGariTA ciINEREA Couthouy Var. eornea Kiener 1850. Trochus corneus KiENER, Icon, coq. viv., pl. 19, fig. 42. 1869. Margarita cinerea Couthouy var. grandis, MürcH, Catal. Moll. Spitz- berg in Mém. Soc. Malac. Belg. IV, D. 20" 1873. Trochus corneus P. Fiscuer in KiENER, Icon. Coq. viv., P. 70. 1886. Margarita cinerea Couth. var. grandis Môürch, Jonas COLLIN, Brach., Musl. og Snegle fra Kara Havet, DÉMO? 1911. Eumargarita cinerea Couth., DaurzEn8erG et H. Fiscer, Moll. Camp. arct. P° de Monaco, p. 273 (sous presse). IOTT. — — — DaurzeN8erG et H. Fiscaer, Moll. etc. in Bull, du Muséum, p. 145. Nouvelle-Zemble : Kostin-Char, 1 ex. vivant. Nouvelle-Zemble : Fjord du Prince-Albert, 4 ex. vivants. Os MACHAEROPLAX BELLA Verkrüzen 1875. Margarita bella VERKRÜZEN, Jahrb. d. d. Mal. Ges., DiM2307 1870. Machaeroplax bella Friece, Tungebev. Norske Rhipidogl. in Arch. for Math. Naturv., p. 314. 1878. — — Verkr., G.-0. Sars, Moll. Reg. Arct. Norv., p. 135. 1880. — — — VERRILL, Proc: U. S:°Nat. Mus:; p.378: 1882. — obseura var. bella Verkr., VerRiLzz, Trans. Conn. Acad. NE Dre nor. 1885. — bella Verkr., HErRzZENSTEIN, Murmanküste, p. 673. 1887. — — — PAETEL, Catal. Conch. Sammil. I, p. 574. 1888. Margarita (Machaeroplax) bella Verkr , KoBezr, Prodr. Faunae Moll. test. maria europ. inhab., p. 251. 1889. Machaeroplax obscura Couth. var. bella Prcsery in Tryo, Man, of Conch--XT, pur, pl. 61; fe #57,,58; 1OIT. -— bella Verkr., DaurzENBERG el H. Fiscer, Moll. etc. in Bull. du Muséum, p. 145. Sans indication de localité, 1 ex. avec Pagure. Beaucoup d'auteurs ont considéré le M. bella Verkr. comme une variété de M. obscura Couthouy. SCISSURELLA (SCHIZOTROCHUS) CRISPATA Fleming 1828. Scissurella crispata FLEMING, Brit, Anim., p. 366. 1850. Scissurella crispata F1., Forges et Hanzey, Brit. Moll. II, p. 544, pl. LXIIL, fig. 6, 6, G. 1883. — — — Jerrreys, Lightn. and Porc. Exp. in Pr. Z.S.L:;p. 88. 1911. Seissurella (Schizotrochus) crispata F1., DAurzENBERG et H. FISCHER, Moll. Camp. arct. P‘ de Monaco, p. 286, (sous presse). I19IT. — — — — DAuTrzEN8ERG et H. Frscuer, Moll. etc. in Bull. du Muséum, p. 145. Sin 17, Norvège, 1x mort. PUNCTURELLA NoacHiINA Linné 1771. Patella noachina Lixxé, Mantissa Plantarum, p. 551. 1911. Puncturella noachina L., DAuTzENS8ERG et H. FIsCHER, Moll. Camp. arct., P‘ de Monaco, p. 288 (sous presse). 1911. Punclurella noachina Lin., DAurzENBErG et H, Fiscner, Moll. etc. in Bull. du Muséum, p. 145. Stn. 17, Norvège, 21 mai 1908. ACMAEA TESTUDINALIS Müller 17976. Patella testudinalis MüzLer, Zool. Dan. Prodr., p. 257. 1788. — tessellata Müzrer, Zool. Danica I, p.13, pl. XII, fig. 6, 7» 8- 1855. — testudinalis Müll., Reeve, Conch. Icon., pl. XXVI, fig. 704, 70b. 1878. Tectura — — G.-0.Sars, Moll. Reg. Arct. Norv., p. 126, DIRE NOE 1878. — _- — Lecxe, Novaja Semlja, p. 37. 1883. Patella — — Aurvizuius, Ofvers. ofver Vega Exp. arct. Hafsmoll, p. 318. 188). Acmaea —— — HERZENSTEIN, Murmanküste, p. 668, 723. 1880. Tectura — — J. CocziN, Brach., Musl. og Snegle fra Kara Havet, p. 16. 1900. Acmaea — — Mezvize et STANDEN, Jackson Harmsworth Exp Mprue 1911. Acmaea testudinalis Müll., DaurzenxserG et H. Fiscuer, Moll. Camp. Arct. P“ de Monaco, p.299 (sous presse). IO1I. — — — DaAuTzENBERG et H. Fiscner, Moll. etc. in Bull. du Muséum, p. 145. Nouvelle-Zemble : Rogatcheva Bay, #4 ex. Nouvelle-Zemble : Fjord Ch.-Bénard, 1908, 3 ex. vivants. ACMAEA VIRGINEA Müller 1776. Patella virginea MüzLer, Zool. Dan. Prodr., p. 237. 1788. — _ Müzrer, Zool. Dan. 1, p. 13, pl. XII, UE) e 1870. Tectura virginea Müll., J.-G.Jerrreys, Norwegian Moll.in Ann. and Mag. N. H. 4" ser. V, p. 443. 1878. — — — G.-0. Sars, Moll. Reg. Arct. Norv., p. 121. 1886. Acmaea — — Bucquoyx, DaurTzenBErG, Dorcrus, Moll. du Roussillon 1, p.478, pl. LI, fig. 12, 13. 1911. — — — Daurzex8erG et I, Fiscner, Moll. Camp. Arct. P® de Monaco, p.292 (sous presse). OU — —- — DAUTZENBERG et H. Kiscner, Moll. etc. in Bull. du Muséum, p. 145. HARAS Stn. 41, Océan Glacial, 6 juin 1908, 4 ex. Lepera caca Müller (emend.) 1776. Patella coeca Müzrcer, Zool. Dan. Prodr., p. 237. 1o10. Lepela caeca Müll., DAUTzENBERG et H. FiscaEr, Camp. Arct. Duc d'Orléans, p. tr. 1011. — — — DaurzenrerG et H. Fiscuer, Moll. Camp. Arct. P* de Monaco, p. 300 (sous presse). 191. ._ — — — DaurzeNBErRG et H. Fiscner, Moll. etc. in Bull. du Muséum, p. 149. Stn. 17, Norvège, 21 mai 1908, 1 fragment. TracaypERMoN (BorrocairoN) RUBER Linné 1767. Chiton ruber Linné, Syst. Nat. édit. XII, p. 1107. 1o11. Trachydermon (Boreochiton) ruber L., DaurzenserG et H. FiscHer, Moll. Camp. Arct. P° de Monaco, p. 23 (sous presse). 1011. — = DAUTZENBERG et "Hi. FISsCHER,- -Moll. etc: in Bull. du Muséum, p. 145. )II Stn. 41, Océan arctique, 6 juin 1908. TRACHYDERMON ALBUS Linné 4 1707. Chiton albus Linné, Syst. Nat. éd. XII, p. 1107. 1911. Trachydermon albus L., DaurzenBerG et H. Fiscner, Moll. Camp. arct. P‘* de Monaco, p.26 (sous presse). — — DaurzenserG et H. Fiscmer, Moll. etc. in Bull, du Muséum, p. 145. TON Mer de Barents, entrée de la Mer Blanche, n° 4, 1909, 1 ex. vivant. l Mer de Barents, en face Kanine, 1900, 2 ex. vivants. ANOMIA EPHIPPIUM Linné Var. squamula Linné 178. Anomia squamula LINNÉ, Syst. Nat. éd. X, p. 7or. 1768. — — Liv, Syst. Nat. éd. XII, p. 151. { ï 1878. Anomia ephippium var. squamula G.-0.Sars, Moll. Reg. Arct. Norv., pute 1885. — — — — HErZENSTEIN, Murmanküste, p. 641. 1886, — — — — J, Cou, Brach., Musl. og Snegle fra Kara Havet, p. 15. 1888. — — — — Bucouoyx, DaurzENBERG, Dorcrus, Moll. du Roussillon I, p.37, pl.IX, fig. 4, 5, G, 7. OO — — — FRiELE et GRiEeG, Norw. North. Atl. Exp. MES, IgII. — — — — DaurzenBErG et H. Fiscuer, Moll. elc. in Bull. du Muséum, p. 140. Stn. 17, Norvèce, 21 mai 1908, 1 ex. jeune. Mer de Barents, en face Kanine, 1 ex. et 3 valves. Sans localité, 1 ex. jeune. MoniA acuLeatraA Müller 1776. Anomia aculcata Müzcer, Zool. Dan. Prodr., p. 49. 1911. Monia — Müll , DaurzexserG et H. Fischer, Camp. arct. du P* de Monaco, p.316 (sous presse). IQLI. — —— — DaurzExBERG et H. Fiscuer, Moll. etc. in Bull. du Muséum, p. 145. Sn. on, Norvece tLat-210055% mat 1908, "1 ex.vet | fragment. Puddefjord, Stn. 16, 17 mai 1908, plus. ex. LivarTuza ELLPTICA Jeffreys 18603. Lima elliptica Jerrreys, Brit. Conch. Il, p.8r; V(1869), D 109 pl XX V, fo." 1910. Limatula elliptica Jeffr., DaurzenserG et H. Fiscuer, Camp. arct. Duc d'Orléans, p.1r. 1911. — — — DauTzENBErRG et H. Fiscuer, Moll. etc. in Bull. du Muséum, p. 145. St. 17, Norvège, 21 mai 1908, 1 fragment. CaLzamys 1sLanpicAa Müller 1770. Pecten islandicus Müzrer, Zool. Dan. Prodr., p. 248. 1910. Chlamys islandica Müll., DaurzexserG et H. Fiscner, Camp. arct, Duc d'Orléans, p. 11. CS 1g11. Chlamys islandica Müll. 1911. eu Dacrzex8erG et H. Fiscuer, Moll. Camp. Arct. P°* de Monaco, p. 319 (sous presse). DauTzEN8ERG cet H,. Fiscner, Moll. etc. in Bull. du Muséum, p. 149. Mer de Barents, en face Kanine, 1 valve. Sans localité : 2 valves, dont { jeune. Cuzamys srriaTa Müller 1776. Pecten strialus 1784. Pallium vitreum, etc. 1788. Pecten striatus 1790. Ostrea fuci 1790. Ostrea vilrea var. f, 1817. Ostrea Fuci Gmelin, 1829 —= = 1827. Pecten spinosus 1831 — — Br., 1838 — Landsburgi aculeatus — Jeffr., Landsburgi rimulosus striatus Müll., — IMülle, Landsburgi striatus Müll., MürLer, Zool. Dan. Prodr., p. 248. Cnemxirz (ex parte), GC. Cab. VII, p. 335, pl. 67, fig. 637b, 637°, tantum. MüLLer, Zool. Dan. II, p. 26, pl. EX, fig. 3, 4, 5. GmEeuw, Syst. Nat. edit. XIII, p. 3327 — striatus Müll.). Gueux, Syst. Nat edit. XIII, p. 3328. Drrrwxw, Descr. Cat. Rec. Sh. I, p. 258. Woop, Ind. teslac., p. 49, pl. 10, fig. 27. Browx, Conch. of Gr. Brit. and Irel., pl. DO CTI ITR Jomnsron, (Catal. Biv. Sh. in Trans. Berwick. Club, p. 78. Suit, Mem. Wern. Soc. VIII, p. 106, DIRE Jerrreys, À List of mar. Moll. in Malac. and Conch. Mag. IT, p. 4o (teste ipso). SowerByx, Thes. Conch. I, p. gr, pl. 13; fig. 47. Tuorre, Brit. mar. Conch., p. 249, fig. 30. Browx, Ill. Conch. Gr. Br. and Irel. 2° édit., p.73, pl. XXV, fig. 8: Purciprr, Enum. Moll. Sic. If, p. Go, DIX MIENNeNne Lovéw, Ind. Moll. Scand., p. 3r. ALpEer, Cat. North. and Durham, p. 77. Forges et Haxzey, Brit. Moll. Il, p. 28r, DL eriet ME Spies; Hier Hanrex, Rec. Biv. Sh. I, p. 282. SowergY*, Ill. Ind. Br. Sh.. pl. IX, fig. 15. Jerrreyxs, Brit. Conch. II, p. 6g, V(1869), DNA EME PErir DE LA SAUSsAYE, Cat. Test. mar., PA200! EC ue 1870. Peclen striatus Müll., Jerkreys, Norwegian Moll. in Ann. and Mas NH IS Ser- Ve pr 199, 1870. — — —= Hiparco, Moll. Esp. et Bal. Cat. gen, DAS DIN So HE 1878. — — — G.-0. Sars, Moll. Reg. Arct. Norv., p.19. TO — — JerFreys, Lightn. and Porc. Exp. in Pr. PAS AE NP 020 1886. - - Locarp, Prodr. Mal. Fr, p 511. 1880. Küsrer, Conch. Cab., p. 73, pl. 18, fig. MTSNTAS 1888. — — — KoBELT, Prodr. Faunae Moll. test. mar. eur. inbab., p. 438. 1888. — — == Locarp, Contrib. XI, p. 125. 1890. PAETEL, Cat. Conch. Samml. IIT, p. 234. 1892. . Locarp, Coq. mar. côtes de France, DH 1899. Locarp, Coq. mar. au large des côtes de France, p. 174. 1907. — — — FRieLE et GRiEG, Norw. N. Atl. Exp. II, Pp. 10. 1901. — (Palliolum) striatus MülL., Crasrer, MELzvizz, KdiGur, HOYLE, List of Brit. mar. Moll. in J. of C. X, p. 12. ig1r. Chlamys (Camptonectes) striala Müll., DaurzenserG et H, FiscHer, Moll. Camp. arct. P*° de Monaco, p. 329 (sous presse). igir. — striala Müll, DAUTZENBERG et H. Fiscuer, Moll. etc. in Bull. du Muséum, p. 145. Stn. 17, 21 mai 1908, une valve très jeune. Cazauys (PepLuM) sepreMRADIATA Müller 1770. Ostrea septemradiala Müzrer, Zool. Dan. Prodr., p. 248. 1g1r. Chlamys(Peplum) — Müll., DaurzenserG et H. Fiscner, Moll. Camp arct. P®* de Monaco, p. 346 (sous presse) TOIT. — — — DaurzexserG et H. Fiscner, Liste Moll, elc. in Bull. du Muséum, p. 149. Stn. 17, 21 mai 1908, fragments. CuLamYs (PALLIOLUM) GROENLANDICA Sowerby (emend.) 1845. Pecten Greenlandicus SowEer8, Thes, Conch. 1, p.57, pl. XII, fig, 4o. 1910. Chlamys (Palliolum) groenlandica Sow., Daurzex8erG et H,FISCHER, Camp. arct, Duc d'Orléans, p. 12, LARAGES 1911. Chlamys (Palliolum) groenlandica Sow., Daurzex8erG et H° Fiscner, Moll. Camp. Arct. P‘ de Monaco, p. 332 (sous presse). 1911. — — — —.DaurzenserG et H. Friscaer, Moll. etc. in Bull, du Muséum, p. 145. Stn. 17, 21 mai 1908, fragments. Mynius Epuus Linné 1508. Mytilus edulis Linxé, Syst. Nat. edit. X, p. 705. 1910. — — L., DaurzEeNBERG et H. Fischer, Camp. arct. Duc d'Orléans, p. 13. 1011. — — — Daurzen8erG et H.Fiscner, Moll. Camp. arct. P°* de Monaco, p. 353 (sous presse). 1911. — — — DaurzenserG et H. Fiscner, Moll. etc. in Bull. du Muséum, p. 145. Stn. 40, Océan Glacial, 6 juin 1908, 1 ex. jeune. Stn. 42, île Haaieu, 22 juin 1908, 2 ex. jeunes. Var. wneinata B. D. D. 1890. Mylilus edulis L. var. uncinala Bucquox, DAUTZENBERG, G. DOLLFUS, Moll. du Roussillon IT, p.137, pl. XXVI, fig. 10-13. Stn.16, Puddefjord, 17 mai 1908, très nombreux ex. jeunes et adultes, mais de petite taille (var. unci- nata Bb). D): VOLSELLA MODbioLus Linné 1508. Mytilus Modiolus Linné, Syst. Nat. edit. X, p. 706. 1911. Volsella modiolus L., DaurzengerG et H. Fischer, Camp. arct. P‘* de Monaco, p. 363 (sous presse). IOIT. DaurzenBerG et H. Fiscner, Moll. etc. in Bull. du Muséum, p. 145. Mer de Barents, en face Kanine, À ex. avec fragments et AUeune. Sans localité, 1 ex. jeune et 3 valves. Sin. 41, Océan Glacial, 6 juin 1908, 3 ex. très jeunes. MopioLARIA LÆVIGATA Gray 1824. Modiola laevigata Gray, Suppl. Append. Voy. Parry, p. 2/5. 1910. Modiolaria iaevigata Gray, Daurzen8erG et H. Fiscner, Moll. Camp. arct. Duc d'Orléans, p. 14. IOTE. == — — DaurzenBerG et H Fischer, Moll. Camp. arct. P‘* de Monaco, p. 379 (sous presse). 1011. — _— — DAUTZENBERG et H. Fiscner, Moll. etc. in Bull, du Muséum, p. 146. Nouvelle-Zemble : Rogatcheva Bay, plusieurs ex. vivants. Nouvelle-Zemble : Fjord du Prince-Albert, Stn. n° 4, 1909, Nord du Fjord du Prince-Albert ; 1 ex. très jeune. Nouvelle-Zemble : Kostin-Char, 2 ex. jeunes vivants. Sans localité, 2 ex. vivants. Mer de Barents, en face Kanine, nombreux ex. vivants. Océan Glacial/Stn- #1, 10ex très jeune. Dans le jeune âge, celte espèce présente des stries sur la région postérieure, mais elles disparaissent ensuite entièrement. Ce MopiocariA NIGRA Gray 1824. Modiola nigra Gray, Suppl. Append. Voy. Parry, p. 244. 1910. Modiolaria nigra Gray, DaurzENBERG et H.Fiscner, Camp. arct,. Duc d'Orléans, p. 14, 15. 1O1I. — — — DauTzENBERG et H, Fiscner, Moll. Camp. arct. P°° de Monaco, p. 381 (sous presse). 1911. — - — DAuTzENBERG et H. Fiscuer, Moll. etc, in Bull. du Muséum, p 146. Sans localité, 1 ex. vivant; { jeune vivant et frag- ments. ARCA (BATHYARCA) GLACIALIS Gray 1824. Arca glacialis Gray, Suppl. Append Voy. Parry, p. 244. 1910. — (Bathyarca) glacialis Gray, Daurzenx8erG et H. Fiscner, Camp. arct. du duc d'Orléans, p 10. SRE 1911. Arca (Bathyarca) glacialis Gray, DaurzexeerG et H. Fiscuer, Moll. Camp. arct. P* de Monace, p. 388 (sous presse). 1911. — — — — DaurzenserG et H. Fiscaer, Moll. etc. in Bull. du Muséum, p. 146. Mer de Barents, Stn. 44, 1° juillet 1908, 1 ex. YOLDIELLA LUCIDA Lovén 1846. Yoldia lucida Lovéx, Index Moll. Scand., p. 34. 1911. Yoldiella lucida Lov., DAuUTzENBERG et H. Fiscaer, Moll. Camp. arct. du P‘* de Monaco, p. 404 (sous presse), 1911. — — — DaurzENBERG et H. Fiscaer, Moll. etc. in Bull. du Muséum, p. 146. Stn. 17, 21 mai 1908, nombreuses valves. YOLDIELLA INTERMEDIA M. Sars 1865. Yoldia intermedia M.Sars, Foss. Dyrel. fra Quartaerperio- den, p. 38, pl. IE, fig. 92-96. 1876. — — Jerrreys, Proc. Roy. Soc. London, p.191. 1878 — — M.S. var. major Lecne, Novaja Semlja, p. 24, pl. I, No Dr 1858. Portlandia — — G.-0. Sars, Moll. Reg. Arct. Norv., p:38, pl. IV. fig. 94, gb. 18-9. Leda — — Jerrreys, Lightn. and Porcup. Exp. in PEZ SNL pp 550" 1883. Yoldia — — Lecue, Ofvers. Vega Exp.,p. 446. 1009 == = HerzexsreIN, Murmanküste, p. 640, 723, 720 1886. Leda (Portlandia) intermedia M. Sars, Korecr, Prodr. Faunae Moll. test. maria europ. inhab.. p. 406. 1900. Portlandia intermedia M. Sars, Mezvic et SraxpEew, Jackson Harms- worth Exp., p. 12. 1(01. — —— M. Sars, Free et GRiEG, Norw. N.Atl. Exp. MISE 1gO1. == — — Brôccer, Sengl. og Postgl. 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Nouvelle-Zemble : Matochkine-Char, mouillage de la Matochka, août-septembre 1908, 1 ex. mort. Nouvelle-Zemble : Rogatcheva Bay, 2 ex. jeunes vivants. Nouvelle Zemble : Fjord Ch.-Bénard, 1908, 2 ex. jeunes vivants. ASTARTE CRENATA Gray 1824. Nicania crenala Gray, Appendix Voy. Parry suppl., P- 2/2. 1947. Astarte crebricostata Macaxprew et Formes, Notices of new rare brit. animals etc. in Ann. and Mag. OPNat His. 1%ser. XIX- p.08, pl. IX, fig. 4. 1910. —- Macandrew et Forbes, DaAuUrzENBERG et H. Fis- CHER, Camp. arct. Duc d'Orléans, p. 18. 1011. — — — DaurzenserG et H. Fiscner, Moll. etc. in Bull. du Muséum, p. 146. TOTI. — crenala Gray, DaurTzEN8ERrG et H. Fiscner, Moll. Camp. arct. P‘ de Monaco, p. 416. — 0 — Star Mer desbarents; Mr GhnlerAOUS AE vivants. ASTARTE ELLIPTICA Brown 1827. Crassina elliptica Browx, Illustr., Conch. Gr. Brit. and resp MIE E "SE 1910. Astarte — Bree DaurTzeNsErG et H. Fiscner, Camp. arct. Duc d'Orléans, p. 18. TONI Li — — — DAuUTzENBERG et H. Fiscner, Moll. Camp. arct. P‘° de Monaco, p. 418 (sous presse). IQI1. — — Le DaurzENBEerG et H. Fiscuer, Moll. etc, in Bull. du Muséum, p. 146. Mer de Barents, en face Kanine, 1 ex. mort. ASTARTE (NicaniA) Banks: Leach var. WWarhami Hancock 1846. Astarte Warhami Haxcock, Ann. and Mag. of Nat. Hist. 1 ser. XVIII, p.336, pl Vie r5 010 1910. — Banksi Leach var. Warhami Hanc., DaurzeNBERG et H. Fis- cer, Camp. arct. Duc d'Orléans, p. 19. 1011. - — DauTzENRERG et H, Fiscner, Moll. Camp. arct. P‘° de Monaco, p. 429 (sous presse). TONER = — DauTzEN8ERG ct H. Fiscner. Moll. elc. in Bull. du Muséum, p. 146. Nouvelle-Zemble: Kostin-Char, juillet 1908, nom- breux ex. vivants. Nouvelle-Zemble : Fjord du Prince-Albert, nom- breux ex. vivants. Nouvelle-Zemble : Rogatcheva Bay, nombreux ex. vivants. KELLYELLA MiLiARiS Philippi 1844. Venus ? miliaris Pauappr, En, Moll. Sic. II, p. 36, pl. XIV, fig. xba, 15b. 1911. Kellyella — Ph., DaurzENxBERG et H. FiscHer, Moll. Camp. arct. P°®® Monaco, p. {30 (sous presse). 1911. = — — DauTzeNsErG et H. Fiscner, Moll. etc. in Bull. du Muséum, p. 146. Stn. 17. 21 mai 1908, 2 valves. Fa y tr KELLYA SUBORBICULARIS Montagu 1803, Mya suborbicularis MoxraGu, Test. Brit., p. 39, 564, pl. 26, fig. 6. 1g11. Kellya — Mtg., DaurzexserG et H. Fiscner, Moll. Camp. arct. P°* Monaco, p. 434 (sous presse). IQ. — — DaurzenserG et H. Frscner, Moll., etc. in Bull. du Muséum, p. 146. Stn. 41, Océan Glacial, 6 juin 1908, 1 ex. CarDIUM (CERASTODERMA) 1SLANDICUM Chemnitz 1582. Cardium Islandicum etc., Cuemnirz, Conch. Cab. VI, p. 200, pl. 10, fig. 195, 196. 1910. — — Ch., DaurzenserG et H, Fischer, Camp. arct,. Duc d'Orléans, p. 19. IUT. — — — Daurzex8erG et H, Fiscner, Moll. Camp. arct. P‘° de Monaco, p. 418 (sous presse). ROLE NN —— — DaurzexrerG et H. Frscaer, Moll. etc. in Bull, du Muséum, p. 146. Mer de Barents, en face Kanine, 2 ex. morts; 3 valves. Nouvelle-Zemble: Kostin Char, juillet 1908, 1 ex. vivant. CarpiuM (CERASTODERMA) EDULE Linné 1598. Cardium edule Linxé, Syst. Nat. ed. X, p. G8r. 1892. — — L, Bccquoyx, DaurzENBEerG, Dozrrus, Moll. du Roussillon II, p. 284, pl. XEVI, fig. 1-4 (type); 5-10 (var.); pl. XLVIT, fig, 1-17 (var.). OL. — — — DaurzenNserG et H. Fiscner, Moll. etc. in Bull. du Muséum, p. 146. Stn. 3, Mer du Nord, près Flessingue, 19 avril 1908. CarpiuM (SERRIPES) GROENLANDICUM Chemnitz 1782. Cardium groenlandicum, etc. Cnemnrrz, Conch. Cab. VI, p. 202, pl. 19, fig. 198. 1910. Cardium (Serripes) groenlandicum Ch., DaurzexserG et H. FisCHER, Camp. arct. Duc d'Orléans, p. 20. 1911. — = — — DavrzeNserG et H. Fiscmer, Moll. Camp. arct. P‘° de Monaco, p. 455 (sous presse). LOI. _ — — — DaurzenserG et H. Fiscxer, Moll. etc. in Bull. du Muséum, p. 146. Nouvelle-Zemble : Kostin-Char, juillet 1908, 3 spéci- mens. Nouvelle-Zemble : Matochkin Char, mouillage de la Matochka, 1 grand ex. vivant et 1 mort. LiocyMa FLucruosa Gould 1841. Venus fluctuosa Gourp, Invert. of Massachusetts, p. 87, fig. 5o. 1910. Liocyma — Gld., DaurzenBerG et H. Fiscuer, Camp. arct. Duc d'Orléans, p. 20, 21. IUT. — — — DaurzenBerG et H. Fiscuer, Moll. Camp. arct. P‘* de Monaco, p. 483 (sous presse). 1914. — — —— DaurzeNBerG et H. Fiscner, Moll. etc. in Bull. du Muséum, p. 146. Ile Meducharski, 1908, 1 spécimen. TayasirA FLEXUOSA Montagu 1803. Tellina flexuosa Mowraeu, Test. Brit., p. 72. 1807. — — Mont,, Maroxet Rackerr, Descr. Catal. in Trans. Pinn1S0c:MIIE Sp 56 1812. — —— — Pexxawr, Brit. Zool. new edit. IV, p. 183. 1815. — — — Woop, General Conch , p. 188, pl. 47, Here or 1807. — — — Dirzwyx, Descr. Catal. I, p. 99. 1818. Amphidesma — — Lamarcx, Anim. s. vert. V, p. {ga 1818, Lucina sinuata PANARGE, Anim. /s. vert. Vo, p.019! 1819. Tellina flexuosa Mont., Turron, Conch. Dict., p. 177. 1822. Cryptodon flexuosus — Turrow, Dithyra brit., p. 121, pl. 7, (200; ro; 1825. Tellina flexuosa — Woop, Index testac., p 22, pl. 4, fig. 58 1827. Lucina — — Brown», Ill. Conch. Gr. Brit. and Irel; pl'017 02/0; 87 1828. — — — FLEMmING, Brit. Anim., p. 442. 1835. Amphidesma — _ TAMARGE, Anim. suvert. Eédit-1DesheaVie pue: 5. Lucina sinuata . Ptychina biplicata . Thyalira fleruosa Mont., . Cryplodon flexuosum — . Lucina sinuata Lam., . Cryptodon flexuosus Mont., Maccizcivray, Hist. Moll. Aberdeen, p.278. . Lucina flexuosa —_ — sinuosa . Ptychina biplicata . Bequania flexuosa Mont., . Tellina — — . Aœinus fleæuosus — . Cryplodon — — . Lucina flexuosa — . Cryptodon sinuosum . Lucina angulata . Thyatira flexuosa — 52. Thyasira — = . ATiMmus sinosus . Lucina flexuosa Mont., — sinuata Lam., — flexuosa Mont., . Cryptodon flexuosus — ROUE Lamarck, Anim. s. vert., édit. Desh, Pr0230: Parcippr, Enum. Moll. Sic. I, p. 15, pl. 2, fige 43, Ab, ue. Jerrreys, Mar. Moll. taken at Oban in Sowerby. Conch. Mag., p. 42. Môzrer, Index Moll. Groenl., p. 20. Hanzey, Recent biv. Sh., p. 77. MaccrcrivrAy, Moll. Anim. of Scotl., D'278. Broww, Ill. Conch. 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Hist. 4” ser , p. 489. 1880. 1881. 1889. 1890. 1892. S. Aæinus flexuosus Mont., . Lucina flexuosa — . Aœinus fletuosus — . Thyatira flexuosa — . Axinus fleæuosus — >. Lucina flexuosa — . Aœinus fletuosus — Cryptodon flexuosus — Axinus == == — 5 — CookE et Gwarkix, List sh. of Guernsey, Sark and Herm in Quart. Journ. of GOnch= IP Mp-8925; G.-0. Sars, Moll. Reg. artc. Norv., p. 59, pl. 19, fig. 42, 4b. Lecue, Novaja Semlja, p. 15 (= Gouldiü —SGTSIL). P. Fiscner, Brach. et Moll. du litt. océan. de France, p. 9. JEFFREYS, Deep-Sea Moll. Bay of Biscay in Ann. and Mag. of Nat. Hist. 5 ser., MI p#0r0 JEFFREYS, French Deep-sea Expl. Bay of Biscay, p. 7. Jerrreys, «€ Lightn. » and « Porcup. » Exp. in Proc. Zool. Soc. of Lond., p. 7o1, et var. rolunda, polygona et Sarsüi. CookE, On the Macandrew Collect. in Journ, of Conch. HI, p. 347. Daniez, Faune malac. Brest in Journ. de Conch. XXXI, p. 250. Jerrreys, Concordance of the Moll. inhab. both sides of the N. 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STONE ES Locarp, Coq. mar. des côtes de France, p. 316, fig. 296. DauxzENBERG, Liste Moll. Granville et St-Pair, p. 18. Kxicqur, Moll. of Loch Linnhe in Journ. of Conch. VII, p. 234. Byxe, Mar. Moll. of Teignmouth in Journ. of Conch. VII, p. 176. Cooper, Dorsetsh. mar. Sh. in Journ. Conch. VI, p. 435. Cuasrer et HEATHCOTE, Moll. of Oban in Journ. of Conch. VII, p 3ro. Locarp, Moll. du «Caudan», in Ann. Univ. de Lyon, p. 191, 230. TREGELLES, Mar. Moll. of Cornwall in Journ. of Conch. VIII, p. 254. MarsHaLzz, Addit. to Brit. Conch. in Journ. of" Conch-MIIL p.353 Methyar polygona, Gouldi. Locarp, Exp. « Travailleur » et «Talis- man » II, p. 288, DAUTZENBERG, Coup d'œil Faune Loire Infe-p°A0* DAUTZENBERG et Duroucaoux, Faunule malac. St-Malo, p. 20. Locarp, Coq. mar. au large des côtes de France, p. 148. CuastTer, MEzvizz, K\iGnTr, Hoyre, List of Brit. mar. Moll. in Journ. of Gonch. "pu: Hïicc, Moll. und Brach. der Schwed. Polarexp. nach Spitzbergen, N E. Grün- land und Jan Mayen, p. 4r. DAUIZENBERG et Duroucnoux, suppl. Faunule malac. St-Malo, p. 16. DaurzenBerG et H. Fiscer, Moll. etc. in Bull. du Muséum, p. 146. Nouvelle-Zemble : Kostin-Char, juillet 1908, Stn. 48. Stn. 17, 21 mai 1908, 2 valves jeunes. Les différences entre les Th. fleruosa, Sarsi et Gouldi sont si peu importantes qu’il nous semblerait rationnel de les réunir sous un même nom: le T. Sarsi ne serait qu'une grande forme. Les Thyasira sont d’ailleurs fort variables sous le er rapport de la forme du sillon postérieur qui est plus ou moins marqué, de la lunule qui est plus ou moins limitée suivant les individus ; de plus, ils sont sujets à de fréquentes déformations. THYASIRA FERRUGINOSA Forbes 18402 Cryplodon rotundatus S. Woop, Catal. sh. from the Crag in A. and M. N. H. r" ser. VI, p. 247 (nomen nudum). 1844. Kellia ferruginosa Forges, Rep. Aeg. Invert., p. 192. 1847. Artemis (?) ferruginosa F., JEFFREYS, On Some Brit. Shells in Ann. andiMas N'0H- 1% ser XIX D: 319. 1847. Clausina ferruginosa F., Jerrreys, ibid. 1" ser. XX, p. 18. 1847. — abyssicola KF., JEFFREYS (non Forbes), ibid. XX, p. 18. 1849. Lucina ferruginosa Forges et Hanrey, Brit. Moll. II, p. Go, PEN ete re 1850. — _— REEvE, Conch. Icon., pl. XI, fig. 63. 1850. Cryplodon ferruginosum S. Woop, Crag Moll Il, p. 135, pl. XII, fig. 19. 1851. Lucina (Clausina) ferruginosa F., Gray, Brit. Moll. in the Brit. Mus., p. 98. 1855. Lucina ferruginosa F., Crark, Brit. mar. test. Moll , p. 88. 1856. — — ee Mac AxprEw, Rep. N.-E. Atl. Moll. in Rep. Brit. Assoc. f. Adv. of Sc., p. 109. 1858. Cryptodon ferruginosusF., H. et A. Apams, Gen. of. rec. Moll. II, p. 47o. 1858. Lucina ferruginosa K., Mac Axprew, Dredg. Res. coast of Nor- Way, P. 20. 1859. Clausina ferruginosa SowERBy, Ill. Ind. Br. Sh., pl. V, fig. 20. 1859. — abyssicola SowErByY (non Forges), II. Ind. Br. Sh., DIEAVERD 022 1863. Awinus ferruginosus Jirereys, Br. Conch.Il, p. 251; V (1869), p. 180, pl. XXXIII, fig. 3. 1867. — — FE. Weinkaurr, Conch. d. Mittelm. I, p. 172. 1808. — — — Jerrreys, Last Rep dredg. Shetland Is]. in À. and M. N. H. 4°* ser. II, p. 307. 1870. — — _ Jerrreys, On Norw. Moll. in A. and M. NH vhiser Vip: ur. 1870. _ = JEerrREYs, On medit. Moll. in A. and M. NA ECS servi Rpen7It 1870. — _ _ AraADas et BENorT, Conch. viv. mar, d. SiC-; p.98. 1872, Axinus ferruginosus Jexsex, Bidr, Kristianiafj. Molluskf., PAS 1584. 158/. 1885. 1889. 18806, 18806. 1888. 1889. 1889. 1890. 1802. 1894. 1890. Qn= 1997. . Axinus ferruginosus F., . Cryptodon rotundalum . Aæinus ferruginosus F., . Cryptodon — Sr. Aæinus — —_ . Axinus ferruginosus . Cryptodon — EE Aœinus — — Axinus ferruginosus F., Cryptodon — = Aæinus ferrugineus — ferruginosus F., Cryplodon — — Axinus — — =—— LS LE Brôccer, Bidr. til Kristianiafj. Molluskf., Dr WeinkaAUrFr, Catal. europ. Meeresconch., p. 58. S. Woo», Crag Moll. Suppl., p. 127. Mowrerosaro, Nuova riv., p. 14. G. O. Sars, Moll. Reg. Arct. Norv., p. 63, pl. 19, fig. ro, 1ob. MonrErosaTo, Enum. e Sinon, p. 9. VErRiLz, Amer J. of Sc. XX, p. 392. VerriLzz, Notice of rec. addit. mar. Inv. N. E: Coast of America in Proc. US: Nat. Mus. II, p. 4oo, 4of. JerrreYs, Lightn. and Porcup. Exp. in PES AE p 1709: . Cryptodon ferruginosum F., VErRiLz, Cat. Mar. Moll. N. Engl. in Trans. Connect. Acad. V, p. 570. Mario, Consid. sur les faunes prof. in Ann. Mus. H. N. Marseille, p. 37. Busu, List Deep-W. Moll. dredg. by the Fish Hawk in Ann. Rep. Fish and Fisheries, p. 721. VerriLz, Moll. N. Engl. Coast in Trans. Conn. Acad. VI, p. 279. JErFREYS, Concord. of the Moll. innab. both sides of the N. Atl., p. 2. HERZENSTEIN, Murmanküste, p. 923. VerriLz, Res. Albatross Exp. in Ann. Rep. Fish and Fisheries, p. 555. Locarp, Prodr. de Mal. fr., p. 466. GRrANGER, Moll. biv. de France, p. 108. KogeLr, Prodr. Faunae Moll. test. maria europ. inhab., p. 574. Dazz, Mar. Moll. S. E. Coast in Bull. U. S. Nat. Mus., p. 50. Carus, Prodr. Faunae Medit., p. 130. Cryptodon ferruginosum F., Pagrez, Catal. (Conch. Samml. II, Aæinus ferruginosus K., Cryplodon — — Axinus — — p'u128: Locarp, Coq. mar. des côtes de France, D'or0: Cuasrer et HearHcoTE, Moll. of Oban in Jo CM pb Er0: Locarpo, Moll. du «Caudan» in Ann. Univ. Lyon, p. 191, 238. MarsraLzz, Addit. to Brit. Conch. in J. of (GÉANT RS STE m0 DES 1898. Awinus ferrugineus Locarp, Exp. Trav. et Tal. Il, p. 293. 1898. Cryplodon (Axinulus) ferruginosus F., Verrizz et Busn, Rev. Deep W. Moll. Atl. Coast in Pr. U. S. Nat. Mus. XX, p. 793. 1899. Aæinus ferrugineus Locarp, Coq. mar. au large des côtes de France, p. 150. 1907. — _ ferruginosus F., FrieLe et GRirG, Norw. North Atl. Exp. NI p as 1901. — — — BrôüGcrr, Sengl. og Postgl. Nivaf. i Kris- tianiafeltet, pl. XIV, f. 20. 1QOI NN — — — Gorpow, Our Country's Sh., p. 111, pl. 7, fig. 68. 1901. Cryplodon — — CuastTer, Mezvizz, Kxicur, Hoyze, List of Brit. Mar. Moll. in J:':of C. X, p. 12. 1901. Thyasira (Axinulus) ferruyinosus K., Dazz, Synopsis of the Lucina- cea in Proc. U. S. Nat. Mus. X XIII, p. 787. IOUT. — _ ferruginosa F., DaurzenserG et H. Fiscaer, Moll. etc. in Bull. du Muséum, p. 146. Stn. 17, 21 mai 1908, 2 ex. et 2 valves. Mya rruncara Linné var. uddevallensis (auct.) G. O. Sars 1878. Mya truncata Lin. var. uddevallensis G. O. Sars, Moll. Reg. Arct. Norw., p. g2. DO — — DAUTZENBERG et H Eiscaër, Camp. Arct: Duc d'Orléans, p. 22. 1OTT. — DaurzENBERG et H. Fiscner, Moll. Camp. Arct. P°® de Monaco p. 498. (sous presse). IQ. — — — — — — DavurzenserG et H. Frscner, Moll. etc. in Bull. du Muséum, p. 146. Nouvelle-Zemble : Kostin-Char, juillet 1908, 3 ex. très Jeunes. Nouvelle-Zemble : Nord du Prince-Albert-Fjord, 1908, 1 très jeune ex. Nouvelle-Zemble : Rogatcheva-Bay, 1908, 3 ex. très jeunes. Mer de Barents : Mission du Matochkin-Char, Mouil- lage de la Matochka, août-septembre 1908, un siphon. Belusha-Bay, 250 m. à l’intérieur des terres, 12 août OPEL Mel fragment. ; ES r — 0 — SAXICAVA ARCTICA Linné 1767. Mya arctica Linné, Syst. Nat. édit. XII, p. r113. 1911. Saxicava arctica L., Daurzen8erG et H. Fiscaer, Moll. Camp. Arct. du Prince de Monaco, p. 504 (sous presse). Ù 1911. — — — DaurzexgerG et H. Fiscuer, Moll. etc. in Bull. du Muséum p. 146. Nouvelle-Zemble : Kostin-Char, juillet 1908, 2 ex. vivants et 2 Jeunes vivants. Nouvelle-Zemble : Rogatcheva-Bay, 7 ex. vivants et Î jeune vivant. Nouvelle-Zemble : Fjord du Prince-Albert, 4 ex. vivants. Nouvelle-Zemble : 1908, Fjord Ch. Bénard, 1 ex. jeune vivant. Mer de Barents, en face Kanine, 2 ex. vivants. Océan glacial, Stn 41, 6 juin 1908, 1 ex. jeune vi- vant. Sin 31.010959 71lat IN Norvèse, ma1d908/ 5e SAXICAVA PHOLADIS Linné 1971. Mytilus pholadis Linxé, Mantissa Plantarum Il, p. 5/8. 1910. Saæicava pholadis L., DAUTzENBERG et H. Fiscer, Camp. arct. P°° d'Orléans, p. 22. 101. - — — DaurzENBERG et H. FiscHer, Moll. Camp. Arct. P°* de Monaco, p. 510. (sous presse). 1{)IE. — = — DauTzENBERG et H. Fiscner, Moll. elc. in Bull. du Muséum, p. 146. Stn. 41, Océan Glacial, 6 juin 1908, 1 ex. jeune vivant. Stn. 37, 10°35 lat. N., Norvège, mai 1908, 2 ex. jeunes. MacoMa caLcAREA (Chemnitz) Schrôter 1782, Teilina calcarea etc., Caemxirz, Conch. Cab. VI, p. 140, pl. 13, LE CUP ol — 1910. Macoma calcarea (Chemn.) Schr., DaurzEexBErG et Fischer, Camp. arct. Duc d'Orléans, p. 24. 1911. — — — — DaurzenserG et H. Fiscner, Moll. Camp. Arct. P°° de Monaco, p. 514, (sous presse). 1017. -— — — — DaAurzENBERG ET H. Fiscner, Moll. etc. in Bull. du Muséum, p. 146. Nord du Prince-Albert-Fjord, 1908, 1 spécimen. Kostin-Char, juillet 1908, 11 spécimens. RHYNCHONELLA PsiTrACEA (Chemnitz) Gmelin 17590. Anomia psitlacea GMELIN, Syst. Nat. edit. XIII, p. 3348. 1910. Rhynchonella psittacea (Chemn.) Gmel., DaurzeneEerG et H. FiscHer, Camp. arct. Duc d'Orléans, p. 24. IQIE. — — — DaurzEeNBErG et H. Frscner, Moll. etc. in Bull. du Muséum p. 146. Entrée de la Mer Blanche, août 1908, 1 valve. Mer de Barents, en face Kanine, 1908, 2 valves. Ph-D:vet 7H A PROPOS DU « GASAR » D'ADANSON Par Pn. DAUTZENBERG Dans un travail intitulé : Recherches sur un groupe d’Ostrea des côtes de la Sénégambie, publié en 1905 dans les Mémoires de la Société Zoologique de France, p. 191-201, M. de Rochebrune a prétendu que l'Ostrea décrit par Adanson sous le nom de Gasar, n’est autre chose que l'espèce comestible habitant les côtes de Por- tugal et de France, désignée sous le nom vulgaire d’'Huître portugaise, à laquelle il attribue le nom d'Ostrea rostralis Lamarck. Si nous comparons le Gasar à l'Huître portugaise, nous remarquons qu'il a l’aire ligamentaire plus large, que sa valve inférieure est ordinairement moins concave et qu’elle ne présente pas les gros plis rayonnants qu’on observe sur la plupart des Huîtres portugaises. Ces ca- ractères peuvent, à notre avis, justifier une séparation spécifique, d'autant plus qu'il s’agit de Mollusques très polymorphes et dont les caractères sont d'ordinaire peu tranchés. Au point de vue de la nomenclature, il ne nous est pas possible d'accepter la manière de voir de M. de Rochebrune : il n’admet pas que le Gryphaea angulata Lamarck puisse être l'Huître portugaise ; maïs si, au lieu de s’en rapporter à l’image de Reeve (Conchologia Iconica, pl. Il, fig. 4), il avait pris la peine de remonter plus haut et d'examiner la figuration du type du Gryphaea angulata fourni en 1841 par Delessert : Recueil de Coquilles décrites par Lamarck et non encore figu- PR" CR rées, pl. 20, fig.13%, 30/3, ilse seraittaperçu quercette image représente parfaitement l’Huître portugaise et qu’elle concorde aussi en tous points avec la descrip- tion originale de Lamarck: Animaux sans vertèbres, t. VI, 17° partie, p. 198. Il ne peut donc être question d'une confusion de type par Delessert. Quant à l’Ostrea rostralis Lamarck, auquel M. de Ro- chebrune rapporte l'Huître portugaise, tout en avouant qu'il n’en a pas vu le type, nous sommes en mesure d'affirmer d’après l'examen du type conservé au Musée de Genève, dans la collection de Lamarck, que c’est un Isognomum alatum Gmelin, des Antilles, auquel Lamarck avait déjà donné précédemment le nom de Perna obli- qua. Ce type porte, écrit de la main de Lamarck, le n° 13 qui correspond à celui de l'O. rostralis dans Îles « Animaux sans vertèbres » ; il est fixé par son byssus à un Chama macerophylla Chemnitz, ce qui confirme l'habitat indiqué par Lamarck «habite les mers d’Amé- rique ». D'ailleurs, tous les termes de la description de l'O. rostralis s'appliquent très bien à l’Isognomum ala- tum. Il résulte de ce qui précède : 1° Que l’Huître portugaise est incontestablement l'Ostrea angulata Lamarck sp. (Gryphæa) ; 20 Que l'Ostrea rostralis Lamarck doit tomber en syno- nymie de l’{sognomum alatum Gmelin. Il nous reste à rechercher par quel nom il convient de désigner le Gasar d'Adanson. Ce Mollusque a été compris par Gmelin (Syst. Nat. edit. XII, p. 3336) dans son Ostrea parasitica, mais à titre de variété £ seu- lement, la forme typique étant basée: 1° sur une mau- vaise figuration de Rumphius (d'Amboinsche Rariteit- kamer, pl. XLVI, fig. 0); 2° sur une copie de la figure de Rumphius, par Petiver (pl. XIX, fig. XI) ; 3° sur une seconde copie de la mème figure de Rumphius, par — D — Klein (Tentamen Methodi Ostracologicae, pl. VIT, fig. 17) ; enfin 4° sur une figure de Chemnitz (Conchyl. Cabinet, pl. 74, fig. 681). Les figures de Rumphius, de Petiver et de Klein représentent une Huiître de la mer des Moluques : îles Manipa, Boereo, Kelany, Bonoa, qui est probablement l'Ostrea mytiloides Lamarck. Quant à la coquille de Chemnitz, c’est un exemplaire jeune, de forme arrondie, fixé sur une branche de Palétuvier, dont la provenance n’est pas indiquée, mais qui pour- rait aussi se rapporter au même 0. mytiloides. Lamarck n’a rien ajouté aux renseignements de Gme: lin, dont il a répété les références en omettant toutefois celle de Petiver et en faisant précéder d’un point de doute celle de Chemnitz. Il cite également le Gasar d'Adanson comme var. b, mais en déclarant qu'il n’a pas vu cette variété. Plus tard, en 1870, Reeve a donné le nom d'Ostrea parasitica à l’'Huître africaine en lui attribuant comme patrie « River Gambia in Africa ». Mais cette inter- prétation du nom de Gmelin, ne peut être admise, puisque nous avons vu que le nom parasitica doit être réservé à une espèce des Moluques. D'autre part, Reeve a représenté : Conch. Icon: pl. X, fig. 20, sous le nom d’Ostrea rostralis Lamarck un exemplaire de l’Huître portugaise provenant du Tage, près Lisbonne, et c’est évidemment cette fausse inter- prétation de l’espèce de Lamarck qui a créé la confu- sion et a induit en erreur M. de Rochebrune. Dans ces circonstances, la coquille décrite par Adan- son n'ayant reçu aucune appellation binominale, nous proposons de la désigner désormais sous le nom d'Ostrea gasar, qui a le mérite de ne pas prêter à l’équivoque. PhD: BIBLIOGRAPHIE Iconographie der Land-und Susswasser-Mollus- Ken, mit vorzüglicher Berücksichtigung der Europäischen noch nicht abgebildeten Arten, von E.-4. Rossmassler, fortgesetzt von D' WW. Kobelt. — Nouvelle Suite. — Vol. XV, 5° et 6° livraisons (1). Dans ces deux livraisons sont décrites et figurées les formes suivantes : Baikalia (s. str.) pusilla Lindh., — — variesculpta Lindh., = (Parabaikalia) Kobeltiana Lindh., — — Milachevitschi Lindh., — — oviformis Dyb., — — ? elata Dyb., — — Semendkevitschi Lindh., — (Pseudobaikalia m. suwubg.) Jentteriana Lindh., = — subcylindrica Lindh., — pulla Dyb., = — elegantula Lindh., — — tenuicosta Lindh., _ -- cancellata Lindh., — — contabulata Dyb., = (Trichiobaikalia) Duthiersi Dyb., — (Dybowskia) ciliata Dyb., — (Maackia) costata (Dyb.), — (Godlewskia) turriformis Dyb., — — angigyra Lindh., — — Korotnewi Lindh., (@) Wiesbaden, 1910, chez C.-W. Kreidel, éditeur, Fascicule petit in-4°, de 36 pages, avec 10 planches coloriées, DA 2 pre Baikalia (Gerstfeldtia) columella Lindb., (Tra — carinata-costata Dyb., —- Wrzesniowski Dyb., — Godlewskii Dyb., chybaikalia) carinata Dyb., — Dybowskiana Lindh., Choanomphalus (s. str.) Maacki Gerst., — Andrussovianus Lindh., — _ Korotnewi Lindh., (Sulcifer) Schrenckii Dyb.. (Achoanomphalus) valvatoides Dyb., — amauronius Bgt., — = aorus Bgt, = eurystomus Lindh., — pygmæus Lindh., -— Westerlundianus Lindh., — subrimatus Lindh., Emmericia patula (Brumati), ve — Bellottii (Jan) Kuzmic, ntricosa Kutschig, — expansilabris Zglr., scalaris (Neum.) Kutschig, Valvata subangulata 0. Boettger, Unio consentaneus (Zglr) Rossm., thayacus m. f., _ var. Langi (an m. sp. ?), squamosus Charp., Hoheniwarti m. f., var. ?) Gallensteini mn. €., subterminalis m. f., Brandisi m. sp., Bosnie, tratnicensis m. Ssp., id. Ed NT A new Fresh-vvater Bivalve (Corneocyclas) from the Mountains of Ecuador, by Paul Bartsch (!l). Une forme nouvelle, Corneocyclas Davisi m. sSp., à élé recueillie par le D'S. Austin Davis dans la vallée de la Chan- chan River, Equateur, Amérique du Sud. EE AIDE Notes on the Fresh-vvater Molluslk Planorbis magnificus and Descriptions Of (wWW0o nmexv forms of the same genus from the Southern States, Dy P, Bartselh (2). M. Bartsch, qui a retrouvé dans l'étang de Greenfield, près de Wilmington, Caroline du Nord, le Planorbis (Pierosoma) magnificus Pilsbry, 1903, a pu constater que ce Mollusque, remarquable par sa grande taille, est entièrement aveugle. Il a rencontré, dans la mème localité, une forme nouvelle Planor- bis eucosmius m. sp., dont il fait connaître également une sous- espèce Vaughani nm. subsp., de la Louisiane. Ed: E: Four neuv Land Shells from the Philippine Islands, by P. Bartsch (3). Dans cette note sont décrites 4 formes nouvelles des iles Philippines : Cochlostyla Worcesteri m. smp.,Bantayan; C. annu- lata Sow. fugensis mn. subsp., Fuga; Leptopoma Freeri nm. sp., Calayan ; Coptocheilus Mc Gregori m. sp., Semerara. Ed. 1: Three nevv Land Shells from Mexico and Gua- temala, by P. Bartsch (4). L'auteur fait connaitre trois formes nouvelles, deux du (1) Extrait des Proceedings of the United States National Museum, Vol. XXXIIT, 1908, pp. 651-682. (2) Ibid., pp. 697-500, PI. LVIT. (3) Ibid., vol. XXXVII, 1909, pp. 295-300, PI. XXIX. #(4) Ibid”, pp. 321-323, Pl: XXXIIT. Mexique : Euglandina Nelsoni et E. Pilsbryi mm. spp., une du Guatemala : Omphalina Pittieri m. sp. Ed. L. Notes on the Philippine Pond Snaiïls of the genus Vivipara, wwvith Descriptions of nevv species, by P. Bartsch (1). Pendant une expédition faite par l' « Albatross », 1907-10, aux iles Philippines, de nombreux Vivipara ont été trouvés, dont plusieurs sont nouveaux : V. buluanensis solana nm. subsp., V. cebuensis mm. sp., V. mindanensis mamanua m. subsp. V. Partelloi m. sp., V. Clemensi mn. sp. : Ed. L. A new species of Cerithiopsis from Alaska, by P. Bartsch (2). Mrs. Kate Stephens a recueilli à l'ile Baranoff, Alaska, un Cerithiopsis nouveau : C. Stephensi n. sp. Ed. L. Reisen im Archipel der Philippinen von D' €. Semper. Wissenschaftliche Resultate. Neunter Band. Mala- cologische Uniersuchumngen von HE) Rud. Bergh. Sechster Theil, dritte Lieferung. Fectibranchiata, Pecti- nibranchiata (3). Dans ce fascicule, le regretté Professeur R. Bergh a terminé cette publication qui a occupé 40 années de son existence. Il y donne d'intéressants renseignements sur l’anatomie des formes suivantes : PECTINIBRANCHES Voluta vespertilio L., | Volvarina avena Sow., — diadema LKk., | Hastula aciculina Lk., (x) Ibid., pp. 365-367, PI. XXXIV. (2) [bid., pp. 399-400. (3) Fascicule in-4° de Go pages, avec A planches gravées sur cuivre, chez C.-W. Kreidel, éditeur, Wiesbaden, 1908, Hastula cœrulescens Lk., Strombus vittatus L., Myurella duplicata Lk., Amathina tricarinata L., Acus variegata Gray, Cassis turgida Rve., — muscaria Lk., | Cypræa errones L., Pleurotoma lineata Lk., | CUITE, — spirata Ek., | Trivia oryza LkK., — pyramidata Knr., | Nalica melanostomoides Q. et — carbonaria Rve., Gi: — mitræformis Val., | Pyramidella maculosa Lk., Pusionella nifat Adans., -- sulcata A. Ad., Protoma Knockeri Baird., | — terebella Müll. TECTIBRANCHES Aplysia Benedicti Eliot, | Atys obovata Mke., — welifer Bgh., | Cylichna approximans m. sp., — _ protea Rang, | Philine quadripartita Asc., Aclesia erythræa m. sp.. | Ringicula arctata GId., Doridium ? velulinum Bgh., Trippa afjinis Bgh.. Aplustrum velum Gm., | Adalaria pacifica B5h. ÉGALE The OGpisihobranchiate Molluscea of {he Branner- Agassiz Expedition (0 Brazil, by Frank Mace Mac Farland (1). Ce travail comprend l'étude détaillée de la morphologie externe et de l'anatomie interne de 7 Mollusques Opistho- branches recueillis par l'Expédition Branner-Agassiz au Brésil : Tethys dactylomela Rang, |! Discodoris Branneri mn. Sp., — cervina Dall et Simps., | == Voniheringi m.sp., Pleurobranchus Agassizi m. Peltodoris Greeleyi nm. sp., sp., Spurilla braziliana mn. sp. Ed. L. (1) Volume in-8° de 105 pages, avec 19 planches. Leland Stanford Junior University Publications. University Series. N° ?. Stanford University, California, 1909. — 60 — Report of the Second Norwegian Artic Expedi- tion in the « Fram », 1S9S-1902, N° 20 : Brachio- pods and Molluses, by James A. Grieg (1). Pendant la seconde expédition du ( Fram », il a été récolté à l'Ouest du Groenland, dans les détroits de Smith et de Jones, sur la côte du North Devon, etc., 23 espèces de Lamellibranches, 2 d'Amphineures, 27 de Gastropodes, 1 de Pteropode (Limacina helicina Phipps), 1 de Cephalopode (Rossia palpebrosa Owen) et 1 de Brachiopode (Rhynchonella psittacea Gmel.). Ed. L. On the identity of Plectopylis leiophis and P. pseudophis, by &. K. Gude (2). Le Plectopylis pseudophis Godwin-Austen, 1874, ne se difié- rencie du P. leiophis Benson, 1860, par aucun caractère constant et tombe par suite en synonymie. Il y a aussi, d'autre part, identité entre le P. laminifera Mül- lendorff (novembre-décembre 1885) et le P. jugatoria Ancey (juillet-octobre 1885). Ed. L. Descriptions Of six nevwv species of Plectopylis from Tonkin, by @&. K. Gude (3). M. Gude a reçu du Colonel Messager un grand nombre de Plectopylis, du Tonkin, dont quelques-uns sont très intéressants, parce qu'ils offrent des caractères permettant de les considérer comme d'origine hybride, et dont six constituent des espèces nouvelles : P. Messageri, P. verecunda, P. Gouldingi, P. anteri- des, P. fallax, P. cyrtochila mn. spp. Ed. L. (:) Brochure in-$°, de 45 pages, avec 1 planche. Publié par Videns- kabs-Selskabet i Kristiania (The Society of Arts and Sciences of Krisliania), 1909. (2) Extrait des Proceedings of the Malacological Society of London, vol. VIII, pp. 88-89, 1908. (3) Ibid., pp. 213-218, pl. IX, 1909. — 61 — A large Squid at Redear, by W. E. Hoyle (1). Un spécimen de Sthenoteuthis pteropus Steenstrup, Céphalo- pode de grande taille signalé de l'Océan Atlantique, des côtes Scandinaves et de la Méditerranée, a été trouvé en décem- bre 1907 sur la côte anglaise de la mer du Nord, à Redcar. Ed. L. Mhe Luminous Organs of some Cephalopoda from the Pacific Ocean, by W. E. Hoyle (2). M. Hoyle décrit dans cette note : 1° l'œil et l'organe lumi- neux de Bathothauma lyromma ; 2° l'œil et l'organe lumineux d'un Cranchiidé indéterminé; 3° les organes lumineux pos- térieur et antérieur d'Onychoteuthis. Edur. A Lisé of the Generic Names of Dibranchiate Ce- phalopoda vviéh their type species, by VW. KE: Hoyle (3). » Cette liste, donnée conformément aux règles de la nomencla- ture zoologique, comprend tous les noms génériques qui ont été employés pour les Céphalopodes Dibranchiaux avec l'indication des appellations tombées en synonymie et avec la mention de l'espèce type. Eds EL. Schulize: Zoologische und anthropologische Ergebnisse einer Forschungsreise im vvestliichen und zentralen Sudafrika, 1903-1903. — Mol- lusea: Cephalopoda, by VW. E. Hoyle (4). (1) Extrait de The Naturalist, Leeds and London, 1908, pp. 132-133. (2) Brochure de 5 pages. Extrait des Proceedings of the Seventh Interna- tional Zoological Congress, Beston Meeting, Cambridge, Massachusetts, 1909 (3) Extrait des Abhandlungen der Senckenbergischen Naturforschenden Gesellschaft, Bd. 32, « Festschrift zum Siebenzigsten Geburtstag von W. Kobelt », pp. 4o7-413, Frankfurt a. M., 1910. (4) Extrait de : Scaurrze, Zoologische und anthropologische Ergebnisse einer Forschungsreise un westlichen und zentralen Südafrika, 1903-1905, Bd. IV, 1 Lief., pp. 261-278, pl. Va, Jena, 1910. Ce travail comprend l'étude détaillée de 4 espèces de Céphalo- podes qui ont été recueillies dans le Lüderitzbucht, Angra Pe- quena, Sud-Ouest Africain Allemand, et dont deux sont nou- velles : Polypus Schullzei mm. sp., Mosquites nigra m. sp., Lo- ligo Reynaudi d'Orb., Sepia tuberculata Lk. Ed LL: Die erdgeschichtliche Bedeutung der lebenden Najadeen, von Prof. D' VV. KHobell (1). Par opposition à la faune et à la flore terrestres, la faune d'eau douce offre un caractère essentiellement conservateur, les con- ditions biologiques ayant à peine changé pour elle depuis le mi- lieu de l'époque Tertiaire : la faune qui habite aujourd'hui les fleuves de l'Europe Nord-Alpine descend, sans interruption, de celle quiles peuplait à la fin du Tertiaire et avant la période gla- ciaire. Or, les principaux fleuves de cette région coulent actuelle- ment dans d’autres lits que ceux qu’ils possédaient alors : pour l'étude de ces anciens bassins, les recherches faunistiques no- tamment sur les Unionidés peuvent fournir d’utiles renseigne- ments. Par exemple, le Rhin qui, dans sa forme présente, est un cours d’eau très récent, était, à une période appartenant déjà à l’époque actuelle, composé de quatre systèmes fluviatiles tout à fait différents et, dans la distribution de la faune vivante du bassin du Rhin, on trouve les traces de leur indépendance an- cienne. L'étude systématique et comparée de la faune actuelle des Naiades est donc de la plus haute importance pour la solu- tion des difiérentes questions relatives à l'histoire des fleuves de l’Europe. Ed. L. Synopsis der Moliusca Pneumonopoma Opis- tophtalmia (Acmidæ, Geomelaniidæ, Truncatel- lid:æ), von B' WW. Kobelt (2). (1) Extrait des Verhandlungen des Naturhistorischen Vereins der preuss. Pheinlande und Westfalens, 65. Jahrg., 1908, pp. 191-162, pl. IV. (>) Extrait des Jahrbüchern des Nassauischen Vereins für Naturkunde in Wiesbaden, 61 Jahrg., 1908, pp. 195-220. LU: GEN = M. Kobelt répartit les Mollusques Pneumonopomes Opis- tophtalmes en 3 familles : les Acmidæ, comprenant 2 genres : 1° Acme Hartm. divisé en 4 sous-genres Platyla M.-Td. (1% espèces), Auricella (Jur. ?) M.-Td. (8 esp.), Megalacme Kob. et Mlldff (5 esp.), Renea G. Nev. (2 esp.) ; 2° Caziotia Pollon (1 esp.); les Geomelanidæ, contenant 3 genres: Geomelania L. Pr. (21 esp.), Chittya Ad. (1 esp.), Scalatella Mrts. (9 esp.); les Truncatellidæ, renfermant 4 genres: Truncatella Risso (51 esp.), Taheitia H. et A. Ad. (21 esp.), Tomichia Benson (L esp.), Coxiella Edg. Sm. (4 esp.). Ed he Cephalopoda Dbibranchiata of the Coasts of Ireland, by Anne L. Massy (1). Dans un travail préliminaire (1907, Ann. Mag. Nat. Hist. s.7, vol. XX, p. 3717), Miss Massy avait décrit trois espèces nou- velles. Deux tombent en synonymie : Polypus profundicola — P. ergasticus Fischer, 1892, P. Normani — P. piscatorum Verrill 1879. La troisième est maintenue et constitue d'ailleurs le repré- sentant d'un genre distinct: Helicocranchia (mn. gem.) Pfefferi n. Sp. Ed°"1: he Pieropoda and Heteropoda of the Coasts of Ireland, by Anne EL. Massy (2). Miss Massy signale l'existence sur les côtes Irlandaises de 17 espèces de Ptéropodes (dont 1 nouvelle: Clione gracilis n.sp. et 7 non encore indiquées des iles Britanniques) et de 1 espèce d'Hétéropode (Carinaria Lamarcki Pér. et Les.). Ed L. 9 (1) Brochure in-8° de 4o pages, avec 3 planches, Department of Agricul- ture and Technical Instruction for Ireland. Fisheries Branch. Scientific Inves- tigations. 1907. N° I. Dublin, 1909. (2) Broch. in-8° de 52 pages, avec 1 planche. Jbid., n° IL, 1909. NOR Seasonal Variations in (he Quantity of Glycogen present in Samples of Oysters, by 3. 4. Milroy (1). Chez les Huitres, si on compare les variations du poids moyen et celles du pourcentage de glycogène on est amené aux conclusions suivantes. Il y à une augmentation graduelle dans ce pourcentage depuis le commencement d'août jusqu’au milieu ou à la fin d'octobre. Ensuite, il y a une baisse qui arrive à son minimum vers le milieu de décembre. Depuis cette période, le pourcentage remonte jusqu'à ce qu'il atteigne son maximum vers le milieu d'avril ou de mai. Il redescend alors jusqu'à un second minimum au commencement d'août. Ces résultats sem- blent indiquer que le glycogène est emmagasiné d'août à octobre, probablement comme provision pour une période de diminution dans l'activité d'absorption pendant les mois les plus froids. La seconde hausse dans le pourcentage est probablement prépara: Loire à un accroissement d'activité fonctionnelle avec une aug- mentation correspondante de destruction du glycogène durant les mois les plus chauds. ET Nudibranchiate Mollusea of the Ærawling &Grounds of the East and South Coasts of Ireland, by &.-P. Farran (2). Parmi les Nudibranches signalés d'Irlande par M. Farran, 7 n’a- vaient pas encore été mentionnés de la côte Est et 2 (4eolidiella Alderi Cocks et Amphorina glottensis A. et H.) constituent des additions à la faune Irlandaise. Mais le fait le plus intéressant est la présence d'une grande espèce, le Lomanotus portlandicus Thomps., bien distincte des L. Genei et L. marmoralus avec qui elle a été souvent confondue. Ed. E: (1) Broch. in-$°, de 12 pages. Jbid., n° IV, 1900. (2) Broch. in-$°, de 18 pages. Jbid., n° VI, 1400. _r à min déint sr ue Report on the Marine Mollusca obtained by Mr. J. Stanley Gardiner, among the Islands of the Indian Ocean in 19035, by J. Cosmo Melvill (1). Pendant le croisière du « Sealark » en 1905, il a été recueilli un grand nombre d'espèces de Gastropodes et de Pélécypodes dans différentes îles de l'Océan Indien : Maurice (2 esp.), Carga- dos-Carajos (68 esp.), Saya de Malba (47 esp.), Providence (22 esp.), Amirantes (129 esp.), Seychelles et Coetivy (179 esp.), Aldabra (1 esp.), Farquhar (4 esp.), Chagos (182 esp.). Quel: ques-unes sont nouvelles : Euchelus Providentiæ, Provi- | Dentalium Gardineri, Amiran- dence, tes, Clanculus mauritianus, Mau- | — gemmiparum, Cha- rice, gos, Solariella aquamarina, Saya de | Pecten perfectus, id., Malbha, | Cardita Cooperi, Saya de — incisura, id., Malha, S. (Conotrochus) sayademal- | Callista Amirantium, Amiran- hana, id., | tes, Leptothyra Gardineri, Coetivy, Cardium (Fragum) crenelloides, Eglisia elegans, Saya de Malha, | Cardagos, Triphora(Mostonia) coeliviensis — — roseolum, id., Coelivy, nn, SpP. Ed:1: Descriptions of Nine Species of Ennea and Five Helicoids, all from South Africa, by J. Cosmo Melvill and 3. H., Ponsonby (2). Dans ce travail sont décrites 14 nouvelles espèces de la Colonie du Cap, du Zululand et du Transvaal : (1) Fascicule in-4° : The Percy Sladen Trust Expedition to the Indian Ocean in 1905, under the leadership of Mr. J. Stanley Gardiner, Vol. I, n° VII. Extrait des Transactions of the Linnean Society of London, 2 ser., Zoology, Vol. XIIT, PE. I, pp. 65-138, pl. V, 1909. (2) Extrait des Annals and Magazine of Natural History, ser. 8, vol. IV, pp. 485-492, pl. VIIT, 1909. — 66 — Ennea callista, Ennea periploca, — Connollyi, Helicarion pumilio, — crispula, — russofulgens, — eshoiwensis, Natalina lightfootiana, — euschemon, Zingis thermarum, — hypsoma, Trachycystis Connollyi, mm. — oppugnans, spp. — parallel«, Ed Ar Catalogue de la Faune Malacologique de l'Egypte, par Paul Pallary (1). La faune terrestre Egyptienne, dans la portion septentrio- nale, se relie pour la plus grande part à la faune paléarctique, pour une faible part à la faune indienne, et s'arrête donc au dé- sert de Nubie, tandis que, dans la partie méridionale, elle se rattache à la faune équatoriale. La faune aquatique Nilotique, au contraire, malgré son caractère africain, est très homogène depuis la région des Grands Lacs jusqu’au Delta. Le Catalogue établi par M. Pallary renferme plusieurs formes nouvelles, ainsi qu'un certain nombre d'espèces inédites de Bourguignat, qui se trouvent conservées dans la collection de ce naturaliste au Musée de Genève : Calcarina pulchella Plry., Eremina Landrini Plry., Xerophila Pachundakii Plry., — Mariettei Bot, X. (Xeropthychia) philamnia Bgt. var. semilævigata Plry , | X. (Xeropthychia) gharibounen- sis Plry., À. (Xeropthychia) galalaensis Piry., Cæcilianella (Terebralia) ægyptiaca Plry., | Succinea (Amphibina) Cleopa- træ Plry., Physa subopaca Lk. var. Lho- telleriei Bgt. mss., Bulinus Innesi Bet. var. dis- torta Plry., Corbicula subtruncata Bgt. var. cyanea Bgt., Sphaerium (Corneola) hardi Plry., S. (Corneola) pharaonum Bgt. Teil- (1) Extrait des Mémoires présentés à l’Instilut Egyptien, T. VI, fase. I, pp. 192, pl. I-V, 1909. ER Ne Le genre Leucochroa Beck, 1837, étant, dans le genre Helix, une section dont les espèces ont le labre « intus marginatum » et dont le type est H. albella, M. Pallary avait, dans ce travail, adopté le nom de Calcarina Moquin-Tandon, 1848, pour dési- gaer le genre bien différent dont le type est Helix candidissima. Ultérieurement (1) il a reconnu que le terme Calcarina avait été employé dès 1826 par d’Orbigny pour des Foraminifères et il a proposé de le remplacer par celui d’Albea m. mom. pour le genre de Mollusques en question, qui constituera la famille des Albeidæ. EG Les Calcarina du Nord-Quest de lAfrique, par P, Pallary (2). Le genre Calcarina Moq. Tand. (non d'Orbigny), qui est syno- nyme de Leucochroa auct. (non Beck) et qui devra, comme il vient d'être dit, prendre le nom d'Albea, est largement distri- bué dans le Nord-Ouest de l'Afrique depuis l'Atlantique jus- qu'aux Syrtes et il ne vit guère que dans les régions calcaires, depuis les steppes désertiques jusque sur les sommets de la Kabylie. Les espèces qui le constituent peuvent être réparties en deux sous-genres : 1° Candidissimæ, espèces à suture lisse (C. candidissima Drap., C. argia Bgt., C. thayaca Bgt., C. titanodolena Bgt., C. chionodiscus Pfr., C. speiranomala Bgt., C. Jeannoti Terv.); 2° Cariosulæ, espèces à suture crenelée ou rugueuse (C. ca- riosula Mich., C. Mayrani Gass., C. Debeauxi Kob., C. cetinella Bet., C. rugosa Plry.), avec une section Rima m. seet., qui a pour type le C. cariosu, de Syrie, et qui comprend les formes à ombilic caréné, à test fimbrié tant en dessus qu'en dessous (C,. tunetana Pfr.) Ed. L. (1) Catalogue de la faune malacologique de l'Egypte. Additions et correc- tions, p. 178. (2) Extrait des Abhandlungen der Senckenbergischen Naturforschenden Gesellschaft, Bd. 32, «Festschrift zum Siebenzigsten Geburtstag von W. Kobelt », pp. 101-110, Frankfurt a. M , r910. — 68 — Note sur Llacclimatation d’une Ciausilie Sy. ricnne aux environs d'Alger, par P. Pallary (1). On peut considérer comme un fait acquis l’acclimatation autour d'Alger du Clausilia Boissieri Charp., qui y a été rap- porté de Syrie par Letourneux. Ed. EL. Note sur la présence sur la côte algérienne du Gibbula tingitana Plry., par P. Pallary (2). La collection de Juba de Lhotellerie renfermait plusieurs exemplaires, provenant de Cherchell, de Gibbula tingitana, espèce trouvée par M. Pallary (Journ. de Conchyl., 1902, p. 25) à Tanger et identifiée au Trochus ditropis S. Wood par Jeftreys, qui avait signalé pour la première fois ce Mollusque à Algésiras (Porcupine Exped., 1883, p. 102). Ed. L. Note sur la présence du Mytilus Charpentieri Dkr. dans une plage soulevée de Ia Tunisie, par P, Pallary (3). Le Mytilus Charpentieri Dkr., qui ne vit plus aujourd'hui que sur les côtes de l'Afrique équatoriale, a été trouvé dans une plage soulevée pleistocène explorée par M. P. Bédé à Kheba, entre le Ras Kapudia et Sfax. Ed. L. Notes sur quelques coutumes Carthaginoises et sur la survivance du symbole de Tanit, par P. Pal- lary (4). On trouvera dans ces notes l’énumération des coquilles figu- rant dans les collections d'objets de la période punique qui (1) Extrait du Bulletin de la Société d'Histoire Naturelle de l'Afrique du Nord, n° 1, novembre 1909. (2) Ibid., n° 2, décembre 1909. (3) Ibid., n° 3, janvier 1910. (4h) Extrait de la Revue Tunisienne, organe de l’Institut de Carthage, pp. 1-13, Tunis, 1911. existent aux Musées de Carthage et du Bardo. Ces coquilles avaient au moins deux destinations chez les Carthaginois : les unes étaient portées comme amulettes, les autres paraissent avoir été utilisées comme récipients. Ed. L. Revision der Unterfasmilie der Orthalicinen, von 5° Hermann Strebel (1). Dans le genre Zebra Shuttlew. (= Oxystyla Schlüter), M. H. Strebel indique les formes nouvelles suivantes : Z. Crossei-Fischeri nm. Sp., Z. Hackeri nm. sp., — maculiferus nm. Sp., -- zoniferus Strebel major — delphinus m. sp., mn. fe, — — nebulosus mm. f., | — — — euchrous — — — pumilio n.f., n.f., | — — — maesiotes — — intermedius mn. f., | DOME Ce — Richardsoni m. sp., — vVexans mn. SP., — selecius m. Sp., BUS Gruneri nm. Sp., — nobilis Rolle pallida m. f., — miles m. sp., — quagqja nm. Sp., | — sphinx n. sp., — — turrilan.f., — — latestriala m. f., — livensShuttl. aberrans m.f., |: — — zonala m.f., — lepicensis mn. Sp., — . — turrian.f., — — Rollei m. f., — pseudolongus n. Sp., — Aulleri nm. sp:, , — obductus Shuttl. gracilis, — princeps Brod. Pülsbryi, | En. f. n.f., | Dans le genre Porphyrobaphe Shuttlew., M. Strebel admet 4 sous-genres : Porphyrobaphe s. str. ; type : P. iostoma Sow. Hemibulimus v. Mart. : type : A. excisus v. Mart. Myiorthalicus m. subg.; une seule espèce : M. Dennisoni Rve ; (1) Extrait des Mitteilungen aus dem Naturhistorischen Museum, XXVI (2. Beiheft zum Jahrbuch der Hamburgischen Wissenschaftlichen Anstalten, XXVI), pp. 1-191, pl. IXNXXI, Hamburg, 1909. Oxyorthalicus mn. subg. ; type : O0. irroratus Rve. Dans le genre Corona Alb. qui a pour type C. regina Fér., il décrit 3 forMes nouvelles : C. incita Hupé machadaensis n. var., C. Pfeifferi Hid. cincta m. f., C. Rosenbergi nm. sp. Dans le genre Tholus m. gem., dont le type est l’'Orthalicus Buckleyi Higgins, il fait 2 sous-genres : Tholus s. str. ; type : Th. Buckleyi Higg. Pachytholus nm. subg.; 2 espèces : P. pseudoiosltoma mn. sp. et P. Flori Jouss. Dans le genre Orthalicus Beck, il adopte 6 sous-genres : Orthalicus s. str. ; type : O. sultana Dillw., (une variété nou- velle : forma meobambensis Pfr. var. carnea m. war.) Clathrorthalicus nm. subg. ; type : C. Wallisi mn. sp. Trachyorthalicus m. subg.; type: T. Fraseri Pfr. (une forme nouvelle : perplexus m. f.). Metorthalicus Pilsb., comprenant les 4 groupes du M. maran- honensis Alb., du M. Shuttleworthi Alb., du M. Kelletti Rve (une forme nouvelle : loganus m. f.) et du M. Yatesi Pfr. Melaniorthalicus m. subg. ; type: M. atramentarius Pfr. (une espèce nouvelle : M. deliciosus nm. sp.). Laeorthalicus nm. subg. ; type : L. reginæformis mn. sp. Enfin M. Strebel réduit le genre Liquus Montf., dont il a retiré les Corona et les Hemibulimus, à 3 espèces : L. virgineus L., L. fasciatus Müll., L. Blainianus Poey. Ed. L. Mollusken aus Æripolis und Barka, von R. Stu- rany (1). Cette étude sur la faune de la Tripolitaine et de la Cyrénaique (Barka) renferme la description des formes nouvelles sui- vantes : Vitrina tripolitana mn. sp., Helicella (Heliomanes) lineata O1. Klaptoczi mn. f.. = — — — gharianensis m.f, = == cretica Fér. barkaensis m. f., (1) Extrait des Zoologische Jahrbücher, Abteil. f. System., 27*° Bd. pp. 291-312, pl. X-XI, 1908. Leucochroa hierochuntina Boiss. cyrenaica mn. f., Buliminus (Mastus) attenuatus Mss. edentata mn. f., Clausilia Klaptoczi m. sp. Ed. L. Die systematische Stellung von Helix Leachii Fér., und gyrostoma Fér., von P. Hesse (]). De l'étude anatomique de spécimens d'Helix Leachii Fér. et d'H. gyrostoma Fér., provenant de la Tripolitaine, M. Hess conclut à la proche parenté de ces deux espèces africaines avec les Levantina de Syrie et d’après la forme de la coquille, il admet 3 groupes, les 2 premiers Asiatiques, le troisième Afri- cain : 1° groupe du Lev. guttata OI. (Assyriella nm. sect.), 2 groupe du Lev. hierosolyma Boiss. (Levantina s. str.), 3° groupe du Lev. gyrostoma Fér. (Gyrostoma nm. seet.). EME" Bescriptions Of nexv species of New Zealand Marine Shells, by Henry Suter (2). Dans ce travail, l’auteur décrit plusieurs formes nouvelles des îles de la Nouvelle-Zélande: Trophon (Kalydon) columna- ASUS), —- (Trophonopsis) cris- pulatus, Mitrella stephanophora, — pseudomarginala, — subantarctica, — leptalea, Alcira sanguinea, — lævigata, — angulala, Alilia biconica, (1) Ibid., pp. 313-320, 1908. (2) Extrait des Proceedings of the Malacological Fulguraria (Alcithoe) depressa, Marginella (s.str.) stewartiana, — (Glabella) parvistriata, lurida, amœæn«, Drillia chordata, — lævisparta m.subsp., Bela neozelanica, | Milromorpha gemmata, Bathytoma gratiosa, | Mangilia devia, — quadricincta, Society of London vol. VIII, pp. 178-191. pl. VII, octobre 1908. (3) M. Suter a postérieurement changé ce nom en T. erectus n. sp.. M, Hedley avant publié en septembre 1908 un T. columnartius, ego ee Mangilia cophinodes, | Daphnella amphipsila, Daphnella totohirata, | — crassilirata mm. — acicula, spp. — tenuistriata, Ed The Newv Zealand Athoracophoridæ, vvith des- cripüions of two new forms, by H. Suter (1). Ce mémoire sur les Athoracophorus Néo-Zélandais, renferme la description anatomique de deux formes: A. bilentaculalus Q. et G. rufovenosus mn. subsp. et 4. giganteus m. Sp. = 4. marmoratus (v. Mts.) Suter (non Simroth). Deux autres noms nouveaux sont à signaler : À. Huttoni m. sp. et 4. Martensi m. mom. — À. Mmarmoratus (v. Mts.) Simroth (non 4. marmo- reus Hutt.). Ed. L. Monograph of Hyalinia nitiduia, by John W. Taylor (2). Cette monographie de l’Hyalinia nitidula Drap. comprend l'étude détaillée de celte espèce: l'historique, la diagnose, Ja morphologie externe, l'anatomie interne, la reproduction et le développement, l'alimentation, les mœurs, les parasites et les ennemis, la distribution géologique et géographique, ainsi que la description de ses variétés: nitens Mich., olearis West., subni- tens Bgt., hiulca Jan mss. Alb., alpina Dum. et Mort., virens- albida Mich., Lucens Pult. et monstr. sinistrorsum Cock. Ed. L. Monograph of Hyalinia radiatula, by dJ.-VW. Taylor (3). (1) Extrait des Proceedings of the Malacological Society of London, vol. VIIL, pp. 321-328, juillet 1900. (2) Extrait de The Monograph of the Land and Freshwaler Mollusea of the British Isles, by John W. Taylor, Part XV, pp. 67-80, Taylor Brothers, Leeds, 1908. (3) Ibid., pp. 87-107, pl. IT, 1908. 0 Het Ha Sie Tout aussi complètement est étudié l’Hyalinia radiatula Alder, avec ses variétés viridula Mke., petronella Charp., eleclrina GId. ÉGPATE Monograph of Zonitoides nitidus, by J.-W, Taylor (1). Des renseignements non moins détaillés sont fournis sur le Zonitoides nitidus Müll., avec variétés Machoi Serv., albina Moq.-Tand., et monstr. sinistrorsum Cock. Ed. L. Monograph of Punctum pygmaeumm, by J.-A. ÆMaylor (2). Semblable documentation est également donnée pour le Punc- tum pygmæum Drap.,avec var.albina Reinh., minutissima Lea, et monstr. sinistrorsum Taylor. Ed. L. Ueber einige « Bealiiden », von B' Joh. Fhiele (3). La radule des Realia offre les caractères essentiels de celle des Cyclophorides, des Pseudopomatias par exemple, tandis que celle des Omphalotropis est entièrement différente. Le genre Realia ne peut donc pas être placé à côté des Omphalotropis, mais doit être rangé parmi les Cyclophorides. Au contraire, à la sous-famille des Omphalotropidinæ appartient, d'après l’exa” men de sa radule, le Cirsonella ? neozelanica Murdoch, qui pour- rait se rapprocher beaucoup des Acmella. Ed. L. (Gi) Ibid., pp. 141-150, 1908. (2) Ibid., Part. XVI, pp. 156-168, 1909. (3) Extrait de Archiv für Naturgeschichte, 75 Jahrg., 1 Bd., pp. 387-3090, Berlin, 1909. CN AR REVUE DES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES Proceedings of the Malacological Society of Lon- don. Edited by E. A. Smith. Vol. IX, Part IV, March 1911 Contents : A. J. Pere. Note on Triton tessellatus Rve. — C. Hepzey. Note on Chiton Torri. — H. B. Presron. Note on a new Armorican locality for Elona quimpreriana Fér. — H. B. Preston. Descriptions of new Melaniidæ from Goram and Kei Islands, Malay Archipelago [Melania goramensis, M. Stalkeri, M. keiensis mn. spp.] (Figs.). — H. B. Presron. Description of a new species of Pachychilus [P. violaceus mn. sp.] from Cuba (Fig.). — H. H. BLooMer. On the Anatomy of the Animal of the British species of the genus Psammobia (PI. IX et X). — E. A. Suirx. Note on the Animal of the genus Cleopatra (Figs.). — À. J. Jukes-BrowxE. On the Names used by Bolten and Da Costa for genera of Veneridæ. — Tom IREDALE. On some misapplied Molluscan generic Names. — C. DAVIES SHERBORN and E. A. Suit. A Collation of J. C. Chenu’s « Illustrations Conchyliologiques » and a Note on P. L. Duclos' « Hist. Nat. gen. et part. Coquilles ». — G. K. Gupe. Description of a new species of Helicodonta [H. Salteri m. sp.] from Tenerife (Figs.). — G. K. Gupe. Note on some preoccupied Molluscan generic Names and proposed new Genera of the family Zonitidæ [Zophos nm.n. — Môrchia v. Mart., Nitor m. nm. — Thalassia v. Mart., Cycliscus m. m. — Rotula Alb., Nesæcia m. m. — Rotularia Môrch, Keræa m.m. — Julus Woll., Ruthvenia nm. m. — Sykesia Gude; Archæoplecta, Allogenes, Drouetia, Hawaïiia, Psichion, Thapsiella, Amphiblema, Kalidos, Kalendyma, Elaphroconcha, Asperilas, nn, gg.|. es ŒMhe Journal of Conchology. Editor : J. R. Le B, Tomlin. Vol. XIIE, n° 5, January 1911. Contents : F. B. JenniNGs. Helix nemoralis with formula 12043. — J. E. Cooper. Paludestrina Jenkinsi in Merioneth- shire. — J. E. Cooper. Pseudanodonta elongata Hol. in the Thames. — E. A. Smira and J. R. Le B. Tom. Obituary Notice : The Rev. R. Boog Watson (with Portrait). — J. W. Jackson. On the Occurrence of Unio sinuatus Lam. in the Bri- tish Isles. — Lr. Coz. Gopwix AusTEN. Some Remarks on the Determination of Genera and Species (Presidential Address). — J. E. Cooper. Vertigo substriata Jefir. in Bucks. — J. Davy DEAN. Clausilia cravenensis Taylor var. albina m. var. — J. Davy Draw. Clausilia bidentata Strôm var. albina Moq. — J. W. VaucHan. Land and Freshwater Mollusca of Ross-shire with some New County Records. — J. E. Cooper. Succinea oblonga in Merionethshire. — CHas. Ocnnam. Ena montana Drap. in Buckinghamshire. — CHAS. OLDHAM. Limax tenellus Müll. in Perth East. — J. R. Le B. Toma. Vitrea radiatula (Alder) in Dumbartonshire. The Nautilus, a monthly devoted to the interests of Con- chologists. Editors : H. A. Pilsbry and C. W. Johnson. Vol. XXIV, n° 9, January 1911. Contents: L. S. Frierson. Notes on Oriental Unionidæ. — V. Srerki. Civilization and Snails. — MAxWELL SMITH. Shells from the Bay of Cadiz Region (Coneluded).— A.E. ORTMANN: The Anatomical Structure of Certain Exotic Naïades Compared with that of the North American Forms (PI. VI et VII). Vol. XXIV, n° 10, February 1911. Contents: Wm. H. Da. Notes on California Shells, II [Ba- thytoma Tremperiana m. sp.?, Modiolus diegensis nm. sp.]. — A. W. Haxmam. A Note on Isapis obtusa Cpr. — A. E. ORTMANN. The Anatomical Structure of Certain Exotic Naiades Compared with that ofthe North American Forms (Continued). — Notes, ue (UE Vol. XXIV, n° 11, March 1911. Contents : C. W. Jonxsox. Some Notes on the Olividæ, III. — Wu. H. Da. Notes on California Shells, III. — A. E. ORTMANN. The Anatomical Structure of Certain Exotic Naiades Compared with that of the North American Forms (Concluded). — T.H. ALpricx. Notes on Some Pliocene Fossils from Georgia with Descriptions of New Species [Potamides saltillensis m. sp.|. — Notes : Harry Epson, Notes on Ammonitella lunata Conrad. Vol. XXIV, n° 12, April 1911. Contents : A. A. KinkLey. Collecting in Mexico. — L. S. FrRiErson. À Comparison of the Unionidæ of the Pearl and Sa- bine Rivers. — E. G. VanaTTA. Planorbis bicarinatus and Pleu- rodonte angulata. — T.H. Arpricn. Notes on Some Pliocene Fossils from Georgia (Concluded) [ Potamides cancelloides, Palu- destrina plana, Amnicola saltillensis, A. georgiensis, À. expansi- labris, Planorbis antiquitus mn. spp.](Pl. VIII, IX, X). — JoHx A. ALLEN. Notes on Collecting Sphærium and Pisidium. — IRA M. BuezL. Notes on Fossil Californian Pleurotomidæ — Notes : G. D. Harris. Midway-Pernambuco Fauna. Nachrichtsblatt der Deutschen Malakozoologis- chen Gesellschaft, Redigiert von D' Kobelt. 43 ter Jahrgang, n° 1, Januar 1911. Dr. LE Ror. Zur Molluskenfauna der Rheinprovinz. — W,. Is- RAEL. Najadologische Miscellen. — CAES. R. BogrrGER. Ein syste- matische Verzeichnis der beschalten Landschnecken Deuts- chlands, Oesterreich-Ungarns und der Schweiz [Partschia n. seet.]. — CAES. R. BoerTGEr. Die Clausilien einiger Taunus- Ruinen. — Cas. R. BorrrGer. Ueber zwei Eindringlinge in Deutschlands Fauna. — HEerM. RoLze. Diagnosen neuer Arten [Euhadra pekanensis, ? Stegodera (Trihelix) Helleri, Acusta toyen- mongaiensis nm. spp., Formosa]. — Baron Rosen. Helix vermi- culata Müll. in der Krimm. — W. A. Lipnozm. Zur Mollusken- fauna des mittleren Wolga-Gebietes |Pupilla muscorum Müll. var. Milaschevitschi mn. wvar.]. — Dr. F. Haas. Neue ostasiatische Najaden [Nodularia parcedentata m. sp., Japan ; N. Hirasei n. Sp., Japan ; Pseudodon solidus m. sp., Mittelchina]. — CAES. R. BorrrGer. Errata zu meinen Arbeiten dieses Heftes. PR Er Re Annales de la Société royale Æoologique ei Mala- cologique de Belgique. Tome XLIV, Année 1909 (Août 1910). H. Scnourepen. Liste des animaux nouveaux décrits de Bel- gique en 1908 [Brachiopodes|. — G. HASsE. Les Tarets dans le Pliocène, à Anvers | Teredo pliocena m. sp.] (PI. TV). — E. VIN- cenr. Présence d’une plaque siphonale chez Corbula regulbiensis Morr. (Figs.). — AD. KEMNA. P. J. van Beneden: la vie et l'œuvre d’un zoologiste (un portrait). ENT SUR NÉCROLOGIE R. Boo Warson (1823-1910). — Le Révérend Robert Boog Watson, né à Burntisland, le 26 septembre 1823, fit ses études dans les Universités d’'Edimbourg et de Lille. Sa vocation le portait vers la carrière religieuse, déjà embrassée par son père. Le jeune pasteur était homme d'action ; il fit, comme chapelain de l’armée, la cam- pagne de Crimée, pendant laquelle il faillit périr de la dyssenterie. Médaillé pour sa brillante conduite, il re- vint à Douvres en 1856, et épousa celle qui fut toujours pour lui une compagne d’esprit éclairé et d’inlassable dévouement. Parti aussitôt après son mariage, pour l'Inde, où les cipayes étaient en pleine révolte, il se distingua encore dans cette nouvelle campagne ; mais sa santé ébranlée l'obligea à retourner à Edimbourg, où il séjourna jusqu'en 1864. Il passa les dix années sui- vantes à Madère, puisse fixa définitivement à Edimbourg, où il cessa d'exercer son ministère pour se consacrer entiérement à sa famille et à la science. Des revers de fortune causés par la faillite de la banque de Glasgow l’obligèrent, en 1878, à reprendre une charge pastorale à Cardross, jusqu'à sa retraite définitive qu'il prit en 1898. Les dernières années de sa vie furent attristées par une perte progressive de la vue qui l’obligea à renoncer totalement à ses études de prédilection. Il s'éteignit doucement, à Edimbourg, après une longue maladie, le 13 juin 1910, dans sa 87° année. L'activité de Boog Watson s’est exercée dans les domaines les plus divers : pendant près de vingt ans, R. BOOG WATSON 1823-1910 Phototypie Berthaud, Paris — 79 — il visita chaque été la Suisse, où il s’adonnait à l’alpi- nisme et à la botanique, en compagnie d'Ellicot, Whymper et Tyndall; même à un âge avancé il sur- passait, par sa résistance à la fatigue, les meilleurs marcheurs. Il était doué d'un esprit très ouvert et d'idées ardemment libérales, grâce auxquelles il put accomplir dans le domaine de son ministère des actes d'une réelle importance. Les travaux conchyliologiques principaux de Boog Watson sont de deux ordres: les uns, concernant la faune terrestre et marine de Madère, nous ont fait connaître près de 400 espèces de Mollusques de cette ile, parmi lesquelles se trouvent 35 acquisitions nou- velles pour la science. Ces travaux, fruit de dix années de recherches et de dragages, constituent une base so- lide sur laquelle se sont appuyés tous les auteurs mo- dernes qui ont étudié cette région. Une autre série de publications, échelonnées de 1878 à 1883, à eu pour couronnement le magnifique ouvrage intitulé : « Report on the Scayhopoda and Gasteropoda collected by H. M.S. Challenger during the Years 1873-76 ». Sir Wyville Thom- son ne pouvait faire un plus heureux choix qu’en con- fiant au Révérend Boog Watson l'étude de ces riches matériaux, récoltés par le « Challenger » dans toutes les régions du globe. La description des Scaphopodes et des Gastéropodes comprend 752 pages in-4° et 53 planches ; les descriptions et les figures des nombreu- ses formes nouvelles sont remarquables d’exactitude et de précision, et la bibliographie des formes connues est traitée de main de maître. Le temps, souverain juge, après un quart de siècle écoulé, a définitivement con- sacré l'excellence de cette œuvre, l’une des plus com- plètes qui ait paru dans la belle série du Challenger. Dans cet énorme volume, se trouvent répertoriées envi- ron 1300 espèces, récoltées souvent à de grandes pro- LAN ee fondeurs. Citons, parmi les coupures génériques ou subgénériques créées par Watson, les noms Basilissa, Bembix, Gaza, Guivillea, Provocator, Scrobs. La préparation d’un travail aussi étendu avait conduit son auteur, à plusieurs reprises, dans les principaux musées du Continent ; aussi a-t-il connu, en ces temps déjà lointains, la plupart des conchyliologues, en par- ticulier ceux de France qui entretenaient avec lui les relations les plus amicales. L'auteur de ces lignes, alors enfant, a conservé un souvenir ému des si cordiales visites que fit autrefois Watson à Paul Fischer, à une époque où tous deux élaboraient leurs publications sur le sujet si nouveau des faunes profondes. Les travaux de Boog Watson ont été pleinement appréciés par les milieux scientifiques compétents. L'Université d'Edimbourg lui décerna en 1892 le titre de L L. D.; il était « Fellow » de la Société royale d'Edimbourg et d'autres sociétés savantes. Dès 1879, de Folin lui avait dédié le genre Watsonia. R. Boog Watson a écrit divers articles dans les co- lonnes du Journal de Conchyliologie, et les relations toutes particulières qui, depuis de longues années, l’unissaient ainsi que les siens, à la direction de ce recueil, nous font un devoir d'exprimer à sa famille les profonds regrets que nous cause sa disparition. La science conchyliologique perd en lui un chercheur passionné auquel elle doit une part appréciable de ses plus sérieux progrès. H. Fiscer. Le Directeur-Geérant : H. FiscHer. Châteauroux. — imprimerie Langlois Journal de Conchyhologie. Late PT: G. Reignier 4el. & lith. Ip L.Lafontaine, Pans RG. 4. Natüca tenwstriata Dautzenberg et H Fischer. Fg.2,3. M nn 28 RCE Le 4 drossi Æ fois Fig. Æ Neptunea satura Martyn. Fig 5,6. …,……boreahs Phippr, grossi 1 fois 2. LIBRAIRIE SCIENTIFIQUE ET LITTÉRAIRE J. LAMARRE & C° 4, Rue Antoine Dubois, PARIS (VI+) Téléphone 807-23 F. RINNE ÉTUDE PRATIQUE DES ROCHES A L'USAGE DES Ingénieurs et des Etudiants és-sciences naturelles TRADUIT ET ADAPTÉ + PAR E. PERVEINQUIERE Docteur es-sciences Chef des Travaux pratiques de Géologie à la Sorbonne Avec une Préface de M. A. LAGROIX, Membre de l’Institut Un volume in-18 de 670 pages, avec 258 figures, dont 2 hors texte AR a eme d ne ieuu ne Cid 12 fr. ESSAIS PALEOCONCHOLOGIE COMPAREE 8° Livraison : Purpurinidæ (Suite) de 248 pages, avec 87 figures dans le texte et 4 planches en phototypie hors texte. Prix pour les Souscripteurs : 20 francs Prix des huit premières livraisons réunies: 170 francs Chacune des livraisons comprend la Monographie séparée d'un certain nombre de Familles indépendantes de Gastropodes, avec tables des matières. L'ouvrage se termine done avec l'apparition de chaque livraison, sans comporter une suite indispensable, et il forme, tel qu’il est, un Manuel partiel de Paléontologie des Mol- lusques. En outre, les « Essais de Paléoconchologie comparée » com- prennent également des indications de nomenclature ou même des figures qui peuvent être utiles aux Conchyliologistes qui ne s’oc- cupent que des Coquilles actuel'es. TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS CETTE LIVRAISON Mollusques et Brachiopodes recueillis en 1908 par la ss mission Bénard, dans les mers du Nord (Nouvelle- Zemble, Mer de Barents, Mer Blanche, Océan Glacial, Norvège, Mer du Nord), par Ph. DAUTzZENBERG et = FISCRER SL M AN PAS SR RE ER 1 A propos du « Gasar » d'Adanson, par Ph. DAUTZEN- BG AUE 2in dure a ON ER a a CSN SE te RE Bibligéraphte EL EL ONE LT Me SR ORNE D) Revue des Publications périodiques... . .........:, 74 Nécrologie...... RO REC A es 78 Le Journal parait par trimestre et forme un volume par an PRIX DE L ABONNEMENT (PAYABLE D'AVANCE) : Pour Paris et pour les départements (reçu franco). 20 fr. Pour l'Etranger (Union postale) id. 42ite Prix du numéro vendu séparément......:....... G fr. Prix de l'Index des volumes I à XX (reçu franco). . S fr. Prix de l'Index des volumes XXI à XL id. ATASE S'adresser, pour les communications scientifiques, à M. H. Fiscner, directeur du Journal, boulevard Saint-Mi- chel, 51, à Paris (5° arr.), et pour l'abonnement, payable d'avance, à M. J. LAMARRE, éditeur, rue Antoine Dubois, 4, à Paris (6° arr.). Il est rendu compte des ouvrages de Conchyliologie et de Paléontologie dont deux exemplaires sont adressés au bu- reau du Journal. CORRESPONDANCES ET ÉCHANGES Les correspondances ayant un caractère exclusivement scientifique, ainsi que les offres et demandes d'échange de coquilles faites par les Abonnés, seront insérées gra- tuitement sur la couverture. — Maximum : 4 lignes. - Châteauroux. — Imprimerie Langlois olume LIX, — N°2 Paru le 5 Février 1912 ER", ie JOURNAE L CONCHYLIOLOGIE COMPRENANT L'ÉTUDE DES MOLLUSQUES VIVANTS ET FOSSILES PUBLIÉ, DE 1861 À 1898, SOUS LA DIRECTION DE CROSSE & FISCHER CONTINUÉ PAR H. FISCHER, DAUTZENBERG & G. F. DOLLFUS PARIS DIRECTION ET RÉDACTION : ADMINISTRATION * H. FISCHER J. LAMARRE & C, Éditeurs 51, Boulevard Saint-Michel (V°) 4, Rue Antoine Dubois (VIe) 1911 : Le Journal parait par trimestre et forme un volume par an MM. SOWERBY et FULTON ont l'honneur d'informer MM. les conservateurs de Musées des faer- liés exceplionnelles qu'ils présentent pour fournir aux Musées des spécimens exactement déterminés de Coquilles récentes de Mol- lusques. Leur maison a été fondée en 1860 par le directeur actuel, M. G. B. Sowerby, F. L. S., etc., et, depuis lors, elle a acquis presque toutes les collections importantes qui ont été mises en vente. En outre, leur fonds s’est constamment accru des collections des Naturalistes voya- geurs et autres ; aussi est-il le plus considérable qui existe, à la fois pour la qualité et la quantité. Is attirent spécialement l'attention sur leur longue expérience dans l'étude des Mollusques, dont Je nombre des espèces s’est accru et continue toujours à s'accroitre si rapidement qu'il devient très important de pouvoir faire ses achats dans une maison de confiance qui est à même de fournir des spécimens en bon élat et soigneusement déterminés. Leurs catalogues, contenant les noms d'environ 12.000 espèces sont envoyés franco aux conservateurs des Musées et aux clients. Adresse: Sowerby et Fulton, Kew Gardens, London. FINE LAND AND MARINE SHELLS. I carry in stock the finest assortiment of land and marine shells in the United States and would be pleased to send selections by mail to any collector. I am specially interested in land shells and will be glad to make exchanges with any one having desirable material. Send me a list of what you have to offer and I will do the same. I have been collecting twenty years and have many thousand species to offer. Particularly desire rare Helicidae of which I already possess 3,500 species. Good exchange or cash offered. Entire collections purchased. WALTER F. WEBB, 202 Westminster Road, Rochester, N. Y.-U.S. A JOURNAL CONCHYLIOLOGIE 2° Trimestre 1911 RÉVISION DES P£CTUNCULUS VIVANTS DU MUSEUM D'HISTOIRE NATURELLE DE PARIS Par Edouard Lamy Le genre Pectunculus (Lister) Huddesford, 1730 (= Glycymeris Da Costa, 1778), qui constitue dans la famille des Arcidæ la sous famille des Pectunculinæ, se caractérise ainsi : Coquille plus ou moins orbiculaire, cordiforme, solide, épaisse, subéquilatérale, équivalve, porcellanée intérieurement et revêtue, en dehors, d’un épiderme velouté. Surface tantôt lisse ou simplement striée, tantôt ornée de côtes rayonnantes. Crochets grands, saillants, opposés, légèrement courbés l’un vers l’autre, presque droits, parfois un peu inclinés en arrière, séparés par une aréa plane, subtriangulaire, couverte de sillons obliques ou en chevrons pour lin- sertion du ligament qui est externe et aplati (1). Char- nière multidentée en ligne courbe, formée d’une série de dents obliques, en général moins nombreuses du côté antérieur que du côté postérieur, plus dévelop- pées aux extrémités qu'au centre où elles s'oblitèrent (1) Les Limopsis, chez qui une partie du ligament se concentre dans une fossetle triangulaire peu profonde, appartiennent, pour M. Wm. H. Dall (1898, Transact. Wagn. Fr. Instit. Sc. Philadelp., I], pt. IV, p. 607) à une famille distincte, celle des Limopsidæ. HAS TEE chez les individus âgés. Bords des valves crénelés. Impressions des muscles adducteurs des valves grandes, subégales, superficielles, mais à bord interne limité par une légère saillie qui est toujours un peu plus considérable pour l'impression musculaire posté- rieure, laquelle est subtrapézoïdale, tandis que l’anté- rieure est subtrigone. Impression palléale simple, parallèle au bord de la coquille. Il est souvent diflicile de distinguer dans un Pec- toncle les régions antérieure et postérieure: cepen dant, en général, comme par exemple chez le P. viola- cescens Lk., le côté postérieur est obtusément caréné et soit tronqué, soit anguleux, tandis que le côté anté- rieur est toujours arrondi et présente, à l’intérieur, une coloration moins foncée. Reeve a, avec Lamarck, ren- versé les rapports et c'est ainsi qu’il considère à tort, dans son P. angulatus, le côté anguleux comme anté- rieur. Dans quelques Pectoncles, P. pennaceus Lk., P. auri- fluus Rve., P. inæqualis Sow., les crochets se trouvent placés, non pas au centre, mais à l’une des extrémités du ligament, laquelle est, pour Reeve, l’antérieure. La forme et la saillie des impressions musculaires, la colo- ration interne, etc., (ainsi que la comparaison avec d’autres espèces, par exemple celle du pennaceus avec le lineatus Rve., PI. IIL, fig. 7 et 8) conduisent, au con- traire, à regarder cette extrémité comme postérieure et il en résulte que, chez ces trois espèces, le liga- ment est «en avant » des sommets. Par suite, une coquille, telle que le P. inæqualis Sow., qui, avec cette disposition du ligament, présente une région antérieure arrondie bien plus développée que la région postérieure courte et tronquée, constitue, parmi les Pectunculus, une forme correspondante à celle qui est représentée dans les Arca par l'A. reversa ENST Gray, type du sous-genre Noetia, où les crochets sont d’ailleurs opisthogyres comme chez les Pectoncles. Les auteurs admettent généralement deux sections : Section Pectunculus s. sir. : coquille ornée de fortes côtes radiales ; type P. pectunculus L. (= pectiniformis Lk:). Section Axinæa Poli, 1791 : surface lisse ou avec des sillons longitudinaux peu marqués; type: P. glycy- meris L. Cette distinction, entre côtes saillantes d’une part et simples sillons superficiels d'autre part, est souvent difficile à établir quand on a affaire à un spécimen tant soit peu roulé, que l’usure résultant du frotte- ment a rendu plus ou moins poli. Elle est d'ailleurs sans valeur réelle, car, comme l'a fait remarquer Deshayes (1857, Traité élém. Conchyl., Il, p. 319), la présence dans toutes les espèces (aussi bien celles qui sont lisses que celles pourvues de côtes) de crénelures sur les bords des valves annonce que, chez les espèces lisses, les côtes extérieures ont été comblées par la sécrétion de la coquille et cela est prouvé par le fait que, chez les Pectoncles fossiles, la décortication de leur surface externe met à découvert des côtes rayon- nantes aboutissant aux crénelures qui se trouvent sur les bords. M. Wm. H. Dall (1898, Contrib. Tert. Fauna Florida, Trans. Wagn. Fr. Inst. Sc. Philadelp., Vol. III, Pt. IV, p. 607), suivi par plusieurs auteurs, a substitué au nom jusqu'alors employé de Pectunculus celui de Glycy- meris comme plus ancien. Mais MM. Ph. Dautzenberg et G. F. Dollfus (190%, Journ. de Conchyl., LII, p. 121) ont montré que le nom de Pectunculus avait la prio- rité sur celui de Glycymeris. La coquille que Linné a Ex QU — appelée Arca glycymeris avait été nommée, dès 1685, par Lister Pectunculus ingens et ce terme de Pectunculus a été employé avec une valeur générique, en 1770, par G. Huddesford, dans la préface d’une édition posté- rieure ‘de Lister, puis 'il a-été-repris, en 1999 "par Lamarck. Ce n’est qu'en 1778 que le nom de Glycy- meris orbicularis a été adopté pour la même coquille par Da Costa dans sa British Conchology, tandis qu'avec ce terme générique de Glycymeris Huddesford avait désigné le Panopæa Aldrovandi. Ce travail est consacré essentiellement à l'étude des Pectoncles que renferment les collections malacolo- giques dépendant, au Muséum de Paris, de la Chaire de M. le Prof L. Joubin. J’ai pu examiner, en outre, plusieurs espèces du British Museum, qui m'ont été fort obligeamment communiquées par M. E.-A. Smith. Je dois aussi remercier vivement MM. A. Bavay, Ph. Dautzenberg, C.-J. Gabriel, Ch. Hedley, J. G. Hi- dalgo, D' F. Jousseaume, A. Vayssière, d'avoir mis à ma disposition bon nombre de spécimens intéres- sants (1). (1) L’Arca campechiensis Gmelin (Syst. Nat., éd. XII, I, p. 3312) — Pectunculus dense et profunde strialus Lister (1971, Hist. Conch. ed. altera, pl. 237, fig. 71) a été rangé par Bruguière, sous le nom d’A. ovalis (Enc. Méth., Vers, [, p. 110), dans le même groupe d’Arches que les espèces dont Lamarck a fait des Pectunculus et Dillwyn aussi (Descr. Cat. Rec. Sh., 1, p. 110) l'a appelé Pectunculus campechiensis : c’est en réalité, parmi les Area, le type du sous-genre Argina de Gray (Lamy, Journ. de Conchyl., LV, 1907, p. 292). Le Pectunculus miliaris Philippi (1845, Archiv. Naturg., XI, p. 56) serait, d’après M. E.-A. Smith (1879, Moll. Kerguelen, Phil. Trans. Roy. Soc. London, vol. 168, p. 185), une espèce sinon identique à l’Arca rubro-fusea Sm., tout au moins appartenant certainement au même sous-genre Lissarca, Eee PECTUNCULUS PECTUNCULUS L. 1689. Pectunculus maculatus 1798. Arca pectunculus ITU — DES TOUR — = MO = — 18o1. Pect. subauritus HOT 5 ON TT OR ENT ARTE 1819. Pect. pectiniformis 1892. — pectunculus L., 1895. Arca — — 1865. Pect. pectiniformis Lk., 1580 — — 1888. — = == 1080 — —= —= 1889. : — - = 1Sg1. — pectunculus L., 1901. — pectiniformis Lk., 1000. — — = 1906. P.(Axinæa) — — 1907. Pecl. == = 1909. — pectiniformis LK., 1U10. - pectuncuülus L., Lisrer, Hist. Conch. [pl. 239|, fig. 273. Linxé, Syst, Nat., éd. X, p. 69b. Born, Test. Mus. Caes. Vind., p. 91. CHeunrrz, Conch. Cab., VII, p. 235. BruGuièrEe, Enc. Méth. Vers, [, p. vrr. Lamarck, Syst. Anim. s. vert., p. 115. SAvIGNY, Descr. Egypte, Planches, Moll., pl Xe .2: Lamarcx, Anim. s. vert., VI, 1° p., p. 53. Môrcx, Catal. Conch. Yoldi, p. 42. Haxcey, Ipsa Linn. Conch., p. 98. VaiLLanT, Rech. faune malac. Suez, Journ. de Conchyl., XII, p. 116. Cook, Test. Moll. gulf of Suez, Ann. Mag. Nat. Hist., 5° s., vol. XVIII, p. 95. JoussEAUME, Moll. Faurot mer Rouge, Mém. Soc. Zool. France, I. p. 5r. v. Martens, Shells of Mergui, Journ. Linn. Soc. Zool., vol. XXI, p. 208. L. MorceT, Cat. coq. rec. par Pavie au Siam, Journ. de Conchyl., vol. XXX VII, p108! E° A Smirx, Shells Aden, P. Z: S: L., P: 432. STURANY, Lamellibr. Rothen Meer. Exped. « Pola », Denkschr. K. Akad. Wissensch. Wien, 69“ Bd., p. 290. HiparGo, Cat. Mol. Test. Filipinas, Rev. R. Acad. Cienc. Madrid, t. IT, p. 52. MEzvizz et SrTaAnpex, Moll. of Persian Gulf: Pelecypoda, P.Z: S. L., rg906, I, P. 798. Nogre, Moll. explor. scient. Newton à Timor, Bull. Soc. Portug. Sc. nat., vol. I, D 202. Lamy, Coq. Java, Bull. Mus. hist: nal., XV, p. 467. Lamy, Coq. Madagascar, Mém. Soc. Zool. France, t. XXII (r909), p. 337. Var. amboinensis Gmelin . Concha indica, etc. 2. Concha crassa, striala, Boxaxxr, Mus. Kircher, p. 448, fig. 129. Guazrier, nd. Test. Conch., pl. 72, fig. H, OR Es 1754 Arca pectunculus L. (pars), CHemnirz, Conch. Cab., VII, pl. 58, fig. 568-569. 1790. Cardium amboinense GMErix, Syst. Nat., éd. XIIT, p. 3255. 1702 rie Norte es CR Encycl. Méth., pl. 311, fig. 5. 1827. Pect. pectiniformis Lk. (pars), BLainvizze, Man. Malac., pl. 65, fig. 3. BE — — — Reeve, Conch. Icon., I, Pectunculus, fig. 11 a-b. 1889. — — — L. Morcer, Journ. Conchyl., XXXWVII, p'r0S 1891. — amboinensis Gmel., E. À. Surrx, P. Z. SL, p. 432. 1909. — — — H. Lyxce, Danish Æxped. to Siam, Marine Lamellibr., Mém. Acad. R. Scienc. et Lett’de Danemark, 7°5,1..V, p.128: Les différents auteurs, Hanley par exemple, sont d'accord pour identifier le P. pectiniformis de Lamarck à l’Arca pectunculus de Linné. Mais, sous l’un ou l’autre nom, deux espèces distinctes auraient été, d’après M. E.-A. Smith, confondues. L'une, le véritable P. pectuncutus L., serait une forme où les côtes rayonnantes sont séparées par des sillons dont la largeur est environ la moitié de celle des côtes et le bord de la plaque cardinale au-dessous des dents est entièrement coloré en brun rougeûtre. L'autre, à laquelle M. Smith attribue le nom de P. amboinensis Gmelin, serait une espèce où les côtes sont séparées par des sillons très étroits et le bord de la plaque cardinale a tout au plus une faible marque brune à l’un de ses côtés. Mais ces caractères, dont le dernier, relatif à la colo- ration de la charnière, ne serait, d’après M. Lynge, mème pas constant, ne me semblent pas avoir une valeur spécifique et surtout le fait que l’on trouve ensemble ces deux formes dans un lot de Pectoncles provenant d'une même localité, me paraît indiquer que le P. amboinensis est simplement une variété du P. pectunculus. Collections du Muséum. — Exemplaire-type du P. pec- tiniformis Lk., conservé avec l'étiquette originale de Lamarck ; il se rattache plutôt à la var. amboinensis (1). Suez (L. Vaillant, 1865 ; coll. Vassel, 1904) ; Mer Rouge (Lefebvre, 1837 ; Botta, 1839) ; Zanzibar (L. Rousseau, 1841 ; Boivin, 1853) ; Mayotte (Charret, 1874) ; Madagascar (F. Geay, 1905) ; Java (P. Serre, 1904). Var. amboinensis Gmel. — Mer Rouge (Botta, 1839) ; Cochinchine (Germain, 1881; Pavie, 1886) ; Poulo- Condor (Harmand, 1877) ; Amboine (achat Sowerby, 1908) ; Java (P. Serre, 1904) ; Nouvelle-Calédonie (coll. Cailliot, 1891 ; Th. Savès, 1904). P. maskarensis Melvill 1896. Pectunculus maskatensis J. C. Mezvirx, Descr. Mar. Moll. Arabian Sea, Mem. a. Proc. Manchester Lit. Phil. vol. XLI, p. 24, pl: 7, fig. 32-321a. 1906. P. (Axinæa) — Melv., Mezviz et STANDEN, Moll. of Persian GulEMPelE yp 2 67S NT" 000; MIE P- 798. Deux spécimens de cette espèce, de la mer d'Oman, m'ont été communiqués par M. E. A. Smith. Comme le dit M. J.-C. Melvill, elle se distingue du P. pectini- [ormis Lk. par ses côtes divisées par un sillon. P. aAurirLuus Reeve 1843. Pectunculus aurifluus ReEVE DZ SE pi Xp eue 1843. — — R&EvE, Conch. Icon., pl. IV, fig. r7a-b. 1842-00 — — Rve., Hawzex, Cat. Rec. Biv. Shells, p. 165, pl. XIX, fig. 37. 100). — — — Hiparco, Catal. Mol. Test. Filipinas, Rev. R. Acad. Cienc. Madrid, t. III, p. 52. Cette espèce, dont M. E.-A. Smith m'a communiqué (1) La collection Defrance renfermait aussi un carton étiqueté, de l'écriture de Lamarck, P. pectiniformis, mais il y a eu certainement transposition de coquilles, car le Pectoncle qui s’y trouve fixé, est un P, violacescens LK. (Voir p. 155). IS S un bel échantillon et dont j'ai vu aussi un spécimen des Philippines dans la collection du D' Jousseaume, rappelle beaucoup par la disposition de ses côtes et par son mode de coloration le P. pectiniformis Lk. ; il s’en distingue nettement par ses crochets qui sont forte- ment recourbés et qui, au lieu d’être centraux, sont placés à l’une des extrémités du ligament. P. iNxQuaLIS Sowerby 1828. Area pecliniformis Woop (non Lamarck), Ind. Test. Suppl. pl Arca the enr. 1832. Pectunculus inæqualis SOWERBY, P. Z. S. L., p. 190. 1832 — assimilis SOWERBY, P. Z. S. L., p. 196. 1843. — Delesserli REEVE, P 2. SL, p£. XI p:/r90: 1843. — assimilis Sow., REEVE, Conch. Icon., pl. IV, fig. 15. 1843. — inæqualis Sow., REEVE, ibid., pl. IX, fig. 16. 1843. _— Delesserti REEvE, ibid., pl. IX, fig. 52. 1846. — assimilis Sow., D'OrBIGNyx, Voy. Amér. mérid., Moll., p. 628. 1850. — Delesserti Rve., CHExu, Illustr. Conch. pl. IF, fig. r. 10D2. — inæqualis Sow., G. B. Apams, Panama Shells, Ann. Lyc. N. H. New-York, V, p. 256. 10D5-D7 a — — — CarpentTER, Cat. Reigen coll. Mazatlan, Moll., p. 144. 18506. — — — CarPENTER, Rep. Moll. W. C. N. America, P. 176, P. 229, Pp. 249, P. 289. 1863. — — — CARPENTER, Suppl. Rep., p. 524. 1909. Glycymeris — — Dar, Shells Peru, Proc. U. S. Nat. Mus., VOl 29710 25/1: C. B. Adams a fait remarquer que les différences de coloration et de sculpture entre le P. inæqualis Sow. et le P. assimilis Sow. ne sont guère constantes et Carpenter a réuni ces deux espèces. Le P. Delesserti Rve., dont M. E.-A. Smith m'a com- muniqué un spécimen, est identifié aussi par ce savant à l’assimilis, dont Reeve lui même n'était d’ailleurs pas certain que son espèce se différenciât. Gray (1839, in Zool. Beechey's Voy., Moll., p. 152, pl. XLII, fig. 3) a figuré sous le nom d'inæqualis un Pectoncle qui est en réalité le P. bicolor Rve., ainsi que l'ont signalé Reeve (1843, Conch. Icon., pl. V, fig. 30) et Carpenter (1856, Report Moll. W. C. N. America, p. 285 et p. 290). Enfin, d’après Carpenter (1856, Report, p. 366), le P. inæqualis de Krauss (1848, Südafrik. Moll., p. 18), différerait de l'espèce de Gray comme de celle de Sowerby et serait la forme représentative dans l'Afrique du Sud du P. multicostatus Sow. d'Amérique. Coll. du Muséum. — Californie (Liautaud, 1843) ; Realejo (coll. Petit, 1873); Panama (Fournier, 18.?). P. Laricosrarus Quoy et Gaimard 1934. Pectunculus laticostatus Quoyx et Garmarp, Voy. « Astrolabe » Zool., t. IIT, p. 466, pl. 77, fig. 4-6. 1894. — ovatus Quoy et Gaimarp (non Broderip), ibid., p. 467, pl. 77, fig. 1-3. 1843. —— laticostatus Q. et G., ReEvE, Conch. [con., pl. IL, fig. 8 a-b. 1843. — roseus REEVE, ibid., pl. IV, fig. 19 et pl. IX, fig. 190. 1042-56. — laticostatus Q. et G., Hawcey, Cat. Rec. Biv. Shells, p. 370, pl.-XIX, fig: 30. 1890, — — — CHenu, Ilustr. Conch., pl. I, fig. ro. 1878. — — — Hurrtow, Rév. coq. Nouvy.-Zélande, Journ. de Conch., vol. XXVI, p. 53. 1884. — = — Hurrow, Rev. rec. Lamellibr. N. Zealand, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, IX, p. 528. 1908. Glycymeris — — SurEer, Moll. Cuvier Isl., Trans. New Zealand Inst., 1907, vol. XL, p. 355. La coloration et la forme du P. laticostatus se modi- fient avec l’âge et ces variations ont reçu des noms différents: le jeune, à contour parfaitement circu- laire, d’un joli rose est, comme le dit Hanley, le P. roseus Rve. (1) dont M. E.-A. Smith m'a communiqué (x) Reeve, dans la Conch. Icon., renvoie, pour cette espèce, aux Proc Zoo!l. Soc. Lond., 1843, mais elle n’est pas mentionnée dans ce recueil, (0 1() 2 un spécimen, tandis que l'adulte, ovalaire, jaunâtre, est le P. ovatus de Quoy et Gaimard (non Broderip) (1). Hutton fait synonyme du P. laticostatus non seule- ment l’ovatus Q. et G., mais aussi les P. flammeus Rve. et Grayanus Dkr.: ces deux dernières identifications sont combattues avec raison par M. Hedley. Quant au P. laticostatus signalé par Angas (1878, PYZYS)L%"p. 811) du’ Cap Jervis/rce/ serait d'aprés MM. Pritchard et Gatliff (1904, Proc. Roy. Soc. Vic- toria, XVII, p. 243) une tout autre espèce qui serait identique au P. flabellatus T. Woods. Coll. du Muséum. — Nouvelle-Zélande (types de Quoy et Gaimard, 1829). Forma ovatus Q. et G. — Nouvelle-Zélande (types de Quoy et Gaimard, 1829). Forma roseus Rve. — Nouvelle-Zélande (Quoy et Gaimard, 1829) ; hab? (coll. Roissy, 1847) ; île Stewart (Filhol, 1875). P. FLABELLATUS T. Woods 1878. Pectunculus flabellatus TEenisox Woops, Trans. R. Soc. Victoria, XIV, p. Gr. 1878. lalicostalus AxGas (non Quoy et Gaimard), P. Z.8. L., p'ôTr: 1879. — orbicularis ANGaAs (non Da Costa), P. Z. S. L., p. 420, pl. XXXV, fig. 0. 1889 —- Beddomei E. A. Suiru, Rep. « Challenger », Lamel- lbrsp 252 pl 18, Mio Menbe 1987. flabellatus T. W., Taxe, Trans. R. Soc. South Austral., IX) p. 105. 1007. Gealei Tare (non Angas), Trans. R. Soc. South Austral., XIV, p. 268. 1901. Glycymeris Gealei Tare et May (non Angas), Cens. Mar. Moll. Tasmania, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, XXVIL, pt 3, p.420. (1) Quoy et Gaimard (1834, Voy. « Astrolabe », Zool. &. II, p. 467) font remarquer que leur P. laticostatus peut avoir des rapports avec l'espèce fisgurée dans l'Encycl. Méth. pl. 310, fig. 4: celle-ci a été nommée P. pseu- docardinm par Bory de Saint-Vincent (Enc. Méth., Vers, 10° livr., p. 196). 1904. Glycymeris flabellatus T. W., PrircaarD et Garzirr, Cat. Mar. Sh. Victoria, pt. VIII, Proc. R. Soc. Victoria, 20 VII pt Up-2/127 1907. — pectlinoides VEerco (non Deshayes), Trans. R. Soc. South. Austral., XXXI, p. 226, pl. 28, fig. 4. 1908. — flabellatus T. W., Garzrrr et GaBriez, Addit. and Revis. Cat. Victor. Mar. Moll., Proc. R. Soc. Victoria, XXI, n. s., pt. I, p. 391. Le P. Beddomei, qui, comme le dit M. E.-A. Smith, présente au premier abord une certaine ressemblance avec le P. laticostatus Q. et G., est remarquable par sa coquille comprimée, un peu rétrécie supérieure- rement, ornée d'environ 24 côtes, beaucoup plus larges que leurs intervalles, et de stries d’accroisement très serrées, sublamelleuses (1). M. E.-A. Smith, en me communiquant un exem- plaire de son espèce, a indiqué sur son étiquette ma- nuscrite la synonymie de cette forme avec P. orbicu- laris Angas (2). J'ai reçu, d’ailleurs, de M. Hidalgo, sous le nom de laticostatus, une coquille du Musée de Madrid identique par son contour et sa sculpture au P. Bed- domei et présentant très nettement les quelques taches brunes éparses mentionnées par Angas pour son P. orbicularis. Des valves de ce même Pectoncle m'ont été encore envoyées par M. Gabriel sous le nom de P. flabellatus Ten.- Woods. L'identité du P. Beddomei avec ce P. fla- bellatus, regardée comme possible par M. Smith, est (1) Cette sculpture, consistant en larges côtes avec stries transverses très rapprochées, s’observerait également chez le P. Montrouzieri Augas (1872, P. Z. S. L., p. 6:13, pl. XLII, fig. 11), de la Nouvelle-Calédonie, chez le P. arcodentiens Dall (1895, Scient. Res. Explor. «Albatross », Moll., Proc. U. S. Nat. Mus., XVIL [r894/, p. 705, pl. XXVI, fig. 6), des îles Hawaii, et chez le P. tegulicius Melvill (1898, Ann. Mag. Nat. Hist., 7° s., I, p. 205, pl. XII, fig. 15), d’Aden. (2) Il existait déjà un P. orbicularis Da Costa (1778, Brit. Conch., p. 118, pl. XI, fig. 2), synonyme de P. glycymeris L, admise par MM. Pritchard et Gatliff qui ont établi la synonymie des P. laticostatus Angas (non Q. et G.), P. orbicularis Angas, P. Beddomei Sm. avec le P. flabel latus Ten.-Woods. Enfin, des valves roulées d’un Pectoncle de Tas- manie, qui m'ont été communiquées par M. Ch. Hedley sous le nom de P. sordidus Tate, m'ont paru appar- tenir, en raison de leur contour presque orbiculaire à ce P. Beddomei — flabellatus, le P. sordidus ayant, au contraire, une forme nettement triangulaire. D'autre part, le P. flabellatus serait lui-même, d’après Tate et May (1901), synonyme de P. Gealei Angas, nom qui aurait la priorité, mais cette dernière synonymie n'est pas admise par MM. Pritchard et Gatliff qui regar- dent comme une espèce différente le véritable Gealei d'Anpas (1813 1PAZ:eS Ep 14183 "pl XX Mie MON ibid., p. 193), lequel, en effet, possède, lui aussi, un contour plus triangulaire. Enfin, c'est ce même P. flabellatus qui aurait été identifié à tort par Verco à une espèce de Deshayes, le P. pectinoides. Or, comme l'ont fait remarquer MM. Gatliff et Gabriel, le P. pectinoides Desh. est une forme différente, où les côtes fortement granu- leuses sont séparées par des intervalles aussi larges qu’elles-mêmes (1). (1) Par contre, pour MM. Gatliff et Gabriel, il serait possible qu'au P. flabellatus fût identique le Pectoncele qui, étant, d’après eux, différent de celui de Deshayes, a été cependant figuré par Chenu (llustr. Conch., pl. Il, fig. 2) sous ce nom de pectinoides : mais à cette identification on peut objecter de mème la largeur des intervalles séparant les côtes dans la coquille représentée par Chenu, laquelle me paraît ètre sinon l'espèce de Deshayes, du moins une forme analogue telle que peut-être le P. tes- sellatus Sow. — 93 — P. sericarrs Reeve (PI. I, fig. 6) 1843. Peclunculus sericatus REEvE, P. Z. S. L., pt. XI, p. 190. 1843. — = Reeve, Conch. Icon., pl. IX, fig. 49. 1853. — — Rve., D'ORBIGNY, in RAMON DE LA SAGra, Hisl. Cuba, Moll., Il, p. 213. M. E.-A. Smith m'a communiqué un exemplaire (dessiné pl. IL, fig. 6) de cette espèce, indiquée par Reeve des Antilles: par sa sculpture consistant en larges côtes séparées par d’étroits sillons, elle rappelle à la fois le P. amboinensis Gmel. et le P. Beddomei Sm., mais elle est plus atténuée vers les sommets, quoique moins que le P. strigillatus, auquel Reeve la compare : l'intérieur est brunâtre et non blanc comme le dit cet auteur. P. Hovyze Melvill et Standen 1899. Pectunculus Hoylei Mezvizz et Sranpex, Journ. Linn. Soc. Lond. Zool., XX VII, p. 187, pl. XI, fig. 24. 1906. Glycymeris cardiiformis Heprex (non Angas), Moll. Mast Head Reef, Quensland, Proc. Linn. Soc. N.S. Wales, XX VI, p. 47o. 1909. Pectunculus Hoylei M. et St., Mecvicr, Rep. Mar. Moll. Indian Ocean, Trans. Linn. Soc. Lond. Zool., VOLANT per M. Ch. Hedley a rapporté au P. cardiiformis d'Angas une coquille Australienne que, d’une part, il identifie au P. Hoylei Melv. et Stand. et qui, d'autre part, répon- drait, par son aspect général, à la figure donnée par M: Sowerby (1883, P. Z. S. L., p.31, pl. VIT, fig. 4) pour son P. robustus, d'habitat inconnu. Mais, comme je le dirai plus loin (p. 96), l'espèce d'Angas est, à mon avis, synonyme du multicostatus Sow., de Californie. M. Hedley m'a, d’ailleurs, communiqué des exemplaires du Pec- toncle Australien en question et il ne me parait pas ressembler aux figures d'Angas, mais bien plutôt au re P. Hoylei et je pense donc devoir le désigner sous ce dernier nom. Une coquille des collections du Muséum, sans indi- cation d'habitat, me paraît appartenir à cette espèce. Quant au P. robustus Sow., il rappelle, selon moi, surtout le P. pectiniformis Lk.=— pectunculus L. P. xoposus Reeve 1843. Pectuncutus nodosus REEYE, P:7: S°10, pl: XI, p.80. 1843. — — REeve, Conch. Icon., pl. V, fig. 22. 1842-56. — — Rve., Haxcey, Cat. Rec. Biv. Shells, p. 166, pl. XIX, fig. 4o. 1906. Aæinæa = — Sranpen et Leicester, Rep. Moll. Shells, Ceylan Pearl Oyster Fish., pt. V, p. 291. 1911. Pecluneulus — — Lamy, Pélécyp. Maurice, Bull. Mus. hist. nat. Paris, t. XVII, p. 130. Cette espèce, qui est surtout caractérisée par l’exis- tence de fortes nodosités sur les côtes, a été signalée de Ceylan par Reeve: M. le D' Jousseaume en possède, dans sa collection, une valve roulée provenant d'Aden et le Muséum de Paris en a reçu, en 1910, de M. P. Carrié un exemplaire recueilli à l’île Maurice. Coll. du Muséum. — Ceylan [Aripo] (D' Brot, 1874) ; ile Maurice (P. Carrié, 1910.) P. vrrreus Lamarck 1819. Pectunculus vitreus JavaArce, Anim:.s-- vert. (+: rEp P: 54. 1843. — — Lk., Reeve, Conch. Icon., pl. VIIL, fig. 45 a-b. 1842-56. — — = "HANLEYx, Cat. Rec.-Biv. Shells, p.165, pl'XI\ fs" 26 1885. _ — — E. A. Surrx, Rep. «Challenger », Lamel- libre. p 253: 1899. = — — Mezvizs et Sranpex, Moll. Torres Str., Journ. Linn. Soc. Zool., t. XX VIT, p. 187. Ce Pectoncle très caractéristique, à coquille fragile, très aplatie, orbiculaire, ornée d’une soixantaine de — J5 — côtes granuleuses, et offrant une coloration blanche avec faibles taches orangées éparses sur la surface externe, a été trouvé à Maurice, dans le détroit de Torrès et en Australie. En plus du type de Lamarck,, conservé au Muséum de Paris et figuré par Reeve, j'ai vu, de cette espèce, plusieurs petits échantillons dragués par M. Ch. Hedley à Palm Islands (Queensland). M. E.-A. Smith regarde comme très possible que le P. novaguineensis Angas (1879, P. Z, S. L., p. 420, pl. XXXV, fig. 10){[nom changé par Crosse (1880, Journ. de Conchyl., XX VIII, p. 272), comme étant mal formé, en P. Angasi] n’en soit qu'une variété, et M. Hedley (in litt.) le regarde comme un simple synonyme (1). P. muzricosrarus Sowerby 1832. Peclunculus muliicostatus Sowenrsx, P.Z. S. L., p. 195. 1843. — raripiclus REEMVE PR SE pe EXP Ip3/ 1843. — parcipictus Reeve, Conch. Icon., pl. IV, fig. r4. 1843. — mullicostatus Sow. REEvE, ibid., pl. V, fig. 26. 1842-56, — parcipictus Rve., Haxzeyx, Cat. Rec. Biv. Shells, p. 165, pl: XIX, fig. 35. 1842-56, — multicostatus Sow., HAaxLe*, ibid., p. 165, pl. XIX, fie. 36. 1846. — — — VALENGIENNES, Voy. « Venus », Atlas Zool. Moll., pl. 20, fig. 2-2 4. 1846. _ == — D'ORBIGNY, Voy. Amér. mérid., Moll., p. 628. 1855-57. — — — CARPENTER, Cat. Reigen Coll. Mazatlan, Moll., p. 144. 1864. Aæinæa parcipicta Rve., CARPENTER, Suppl. Rep. Moll. W. C. N. America, p. 668. 1864. — multicostata Sow., CARPENTER, ibid., pp. 668 et 6Gg. 1879. Pectunculus cardiiformis ANGas, P. Z. S. L., p. 419, pl. XXXV, fig. 6-6 &. (1) G. et H. Nevill (1874, Journ. Asiatic Soc. Bengal, XLIII, pt. IH, p. 29, pl. 1, fig. 16-16 a) ont décrit sous le nom de P. planatus un Pectoncle des iles Andamans, qui ressemble au P. vitreus par sa forme aplatie et orbi- culaire, mais qui s’en distingue par ses côtes beaucoup moins nom- breuses (environ 24) et divisées chacune par un profond sillon, jt 6e 1899. Pectunculus multicostatus Sow., Mamizze, Moll. Basse Californie, Soc. Philom. Paris, 8° sér., t. VII, p. 91. 1908. Glycymeris — — Dax, Rep. «Albatross», Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. Cambr., XLIII, p. 399. 1909. Pectunculus — — Lamy, Pélécyp. Californie, Journ. de Conchyl., LVII, p. 208. 1909. GlycyMeris — — Dazc, Shells Peru, Proc. U. S. Nat. Mus. vol. 37, p. 254. Reeve a figuré dans la Conchologia Iconica, sous le nom de parcipictus, un Pectoncle qu'il avait nommé ä raripictus dans les Proceedings Zool. Soc. Lond. : cette forme serait, pour Carpenter, synonyme du multi- costatus, et, en effet, le caractère, signalé par Reeve pour parcipictus, d'avoir souvent les côtes sillonnées au milieu, s’observe également parfois chez multicostatus. D'autre part, je crois que les deux coquilles d'habitat inconnu décrites et figurées par Angas sous le nom de P. cardiiformis ne sont autres que des P. multicostatus Sow. de Californie, dont l'aspect de Cardium est d’ail- leurs signalé par Reeve (1). Coll. du Muséum. — Californie [Monterey] (Du Petit- Thouars, 1839); Basse-Californie (L. Diguet, 1894); golfe de Californie (L. Diguet, 1904); hab.? (achat Vimont, 1872). + | 1 8 P. sornipus Tate 159 1. Pectunculus sordidus Tare, Trans. R. Soc. South Austral., XIV, « c p. 264, pl. XL, fig. 8. 1008 A Gbreymeris —UTate VERCO, ibid. XXXI p257 QD + — — __ Heprex et Max, Records Austral. Mus., MIPAperre Comme je l'ai déjà dit p. 92, M. Ch. Hedley m'a communiqué sous le nom de P. sordidus des valves d'un Pectoncle de Tasmanie, lequel m’a paru être plutôt le P. ibellatus. À (i) Par suite, un Pectoncle Australien identifié par M. Hedley au P; cardiiformis doit prendre un autre nom (voir plus haut, p. 98). #7 2x one Au contraire, dans les collections du Muséum, uné valve isolée, provenant de Sydney (Bernardi, 18. ?), me paraît, bien que rouléé; appartenir à l'espèce de Tate, en raison de sa forme triangulaire. Cette espèce aurait probablement pour synonyme, d'après MM. Ch. Hedley, et W. L. ay, le P. insi- gnis Pilsbry (1906, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad., LVIIT, D215)(1). P. pecriNoines Deshayes 1830. Pectunculus pectinoides DEsxaxes, in Cuvier Rég. Anim., Môll., pl. 87, fig. 8. , 1843. — — Desh., Reeve, Conch. Icon., pl. VII (non pl. VID), fig. 44. 1842-56. — _ —) HANLEy, Cat. Rec. Biv. Shells, p. 375, pl: XIX, fig. 27. 1804. Axinæa — — CARPENTER, Suppl. Rep. Moll. W. C. N. America, p. 668. Verco (1907, Trans. R. Soc. South Austral., XXXI, p. 226, pl. 28, fig. 4) a rapporté à celte espèce de Des- hayes une coquille Australienne, qui serait, d’après MM. Gatliff et Gabriel (1908, Proc. Roy. Soc. Victoria, XXI, New Ser., pt. I, p. 391) une forme différente: P. flabellatus Ten. Woods [= orbicularis Angas = Beddo- mei E. Smith]. Les collections de l'Ecole des Mines de Paris renfer- ment deux coquilles appartenant certainement à une même espèce, l’une, sans habitat indiqué, étiquetée pectinoides Desh., l’autre, de Pondichéry (coll. Chaper), non déterminée : toutes deux paraissent correspondre parfaitement à la figure citée du « Règne Animal ». Cette indication d'une localité de l'Océan Indien se trouve en contradiction avec l'affirmation de Reeve (1) C'est également plutôt à cette forme qu’au flabellatus qu’il convien- drait de comparer le P. Gealei, du moins à en juger par la figure qu’en donne Angas (7, PAS NL, pP189, pl XX fie D). qui signale cette espèce comme provenant de la baie de Panama : mais on peut se demander si cet auteur n’a pas fait confusion avec certains échantillons de P. strigillatus Sow. — tessellatus Sow. (1). Le Muséum de Paris possède deux Pectoncles, mal- heureusement sans indication d'habitat (coll. Roissy, 1841 ; achat Géret, 1908), que je rapporte à cette espèce de Deshayes. P. pecriNaTus Gmelin (PIANESE M5; or0sS-9)/2) 1584. Arcapeclunculus minor(pars) CHemxirz, Conch. Cab., VIT, p. 238, pl:58; fig 570. 1790. Arca peclinata GMELIN, Syst. nat., éd. XIII, p. 3313. 1819. Pectunculus pectinatus Lamarcx, Anim. s. vert., VI, r°° p., p.53. 1843. — == Lk., R£eve, Conch. Icon., pl. VI, fig. 28. 1842-56. —— — —\ Hancey, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 165. 1893. —- pectiniformis D'OrBrGNx (non Lamarck), in RAMON DE LA SaGRA, Hist. Cuba, Moll., t. IL, p. 313. 1885. — pectinatus Gmel., E. A. Surrn, Rep. « Challenger », La- mellibr., p. 250. 1880, —— — — Darr, Rep. « Blake », Moll., pt. 1, Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. Cambr., vol: XII, p- 239. 1890. — _— — E. A. Surrm, Moll. Fernando Noronha, Journ. Linn. Soc. London, vol. XX, p. os. 1897. - — — von JneriNG, Mol. mar. Brazil, Arcidæ, Rev. Mus Paulist., vol. Il, p. 89. 1898. Glycymeris = — Dazz, Contrib. Tert. Fauna Florida, Trans. Wagn. Fr. Inst. Sc. Philad, II, pE-PIVp 612: 1902. — — — Dar et Srmpsox, Moll. Porto Rico, Bull. U. S. Fish Commiss., vol. XX, 1900, pt. I, P: 159. (1) Comme je l'ai dit plus haut (p. 92), c'est peut-être aussi un P. Les- sellatus que Chenu (Illustr. Conch., pl. II, fig. 2) a figuré sous le nom de pectinoïdes, si ce n'est pas simplement l'espèce de Deshayes elle-même. D'autre part, Reeve dit avoir observé, outre un exemplaire de Deshayes, des spécimens de la collection Belcher ; or Angas (1879, P. Z. S. L., p. h19, pl. XXXV, fig. 7) a décrit, comme rapporté par Belcher, un Pect. aureomaculatus : celui-ci, à en juger par la figure, paraît ressembler au P. pectinoides Desh. par la coloration et par les côtes noduleuses près des sommets. — 99 — Sous le nom d’Arca pectunculus minor, Chemnitz (1) a représenté, dans sa planche 58, deux coquilles des Indes Occidentales, dont l’une, fig. 570, me paraît cor- respondre au P. pectinatus Gmel. typique, ainsi carac- térisé : il possède des côtes nombreuses, environ 35, et, comme le montre la figure 5 de notre planche IL, il offre, sur un fond gris blanc, des lignes anguleuses brunes et des taches bleues-brunâtres (2). M. Wm. H. Dall (1886, loc. cit., p. 239) a séparé une variété carinatus qui se distinguerait surtout par le fait que les côtes, en même nombre que dans la forme typi- que, seraient carénées. Coll. du Muséum. — Matanzas, Cuba (de Boury, 1911); et plusieurs individus sans indication d'habitat. Sur un carton qui provient de la collection Defrance et qui porte, de la main de Lamarck, le nom de « pec- tunculus pectinatus », on trouve une valve qui, avec la mention « Martinique », appartient bien à un P. pecti- natus typique; mais sur ce carton on rencontre aussi, avec le même nom, deux autres valves isolées qui se rapportent l’une à un P. tessellatus Sow., l’autre à un P. oculatus Rve. La collection Defrance renfermait également un autre carton étiqueté par Lamarck « pectunculus pectinatus var. [2] », sur lequel il y a une valve isolée d’un Pec- toncle indiqué comme recueilli à Rio Janeiro : dans (1) À l’Arca peclunculus minor Chemn. = Pect. pectinatus Rve., d'Orbi- bigny (1846, Voy. Amér. mérid., Moll.,. p. 628) a rapporté un Pectoncle de Guayaquil (République de l'Equateur), auquel il a donné le nom de Pect. minor. Récemraent, M. Wm. H. Dall (1909, Shells Peru, Proc. U.S. Nat. Mus., vol. 37, p. 253) a proposé le nom de Glycymeris Chemnitzii pour ce P. minor d'Orbigny (non I. Lea, 1833), qu'il regarde comme une espèce distincte. (2) Môrch (1852, Catal. Conch. Yoldi, p. 42) identifie au P. pectinatus Gm. un Arca costala fondé par Meuschen (1787, Mus. Gevers., p. 426) sur la figure H de la planche 72 de Gualtieri, figure rapportée par Linné à son Arca pectuneulus et par M. E.-A. Smith à la forme amboinensis Gm, (voir p. 85). — 100 — les Animaux sans Vertèbres, cette variété [2] est en effet mentionnée du cabinet Defrance et signalée du Brésil. Mais la valve en question est dépourvue de côtes saillantes et appartient certainement à une espèce qui, totalement différente du pectinatus, est très nettement un Axinæa, soit un P. glycymeris L., soit un P. marmo- ratus Chemn. (voir plus loin, p. 141). P. TESSELLATUS Sow. 085: ranch dasrEr, Hist Conch. pl. 219] Mio RUE 17984. Arca pectunculatus minor (pars) Caemwnrrz, Conch. Cab., VIT, pl. 58, fig. 57x. 1832. Pectunculus tessellatus SOowERBY, P. Z. S. L.. p. 196. 18/3. — — Sow., RE&EvE, Conch. Icon., pl. VI, fig. 29. 1846. — — — D'ORBIGNY, Voy. Amér. mérid., Moll., p. 628. 1842-56 — —, . = Hanrer, Cal. Rec. Biv Shells pro pl. XIX, fig. 23 et fig. 38. 1909. Glycymeris — — Dazz, Shells Peru, Proc. U. S. Nat. Mus., Vol: 37, p. 20/1. Var. strigillata Sowerby 1832. Pectunculus strigillalus Sowerex, P.Z.S. L., p. 196. 1843. — — Sow., REEvVE, Conch. Icon., pl. VI, fig. 29. 1846. — _ — D'ORBIGNY, Voy. Amér. mérid., Moll. p. 629. 1909. Glycymeris — — Dazz, Shells Peru, Proc. U. S. Nat. Mus,., Vol 37, p.25. Quant à l’autre coquille, représentée fig. 571 par Chemnitz sous le nom d’Arca pectunculus minor, elle me semble être le P. tessellatus Sow. qui est plus convexe, a une forme triangulaire atténuée vers les sommets, présente moins de côtes, environ 25, séparées par des intervalles tantôt très étroits, tantôt aussi larges qu'elles, et offre sur un fond blanc, teinté de rose, des taches quadrangulaires plus nettes, d’un rouge-brun brillant. Le P. strigillatus Sow., qui, d’après la description de Sowerby et la figure de Reeve, possède, avec un contour — 101 — et une sculpture très semblables, un système de colo- ration analogue, mais plus claire, est, selon M. E.-A. Smith qui m'en a communiqué un exemplaire, syno- nyme de tessellatus. Je crois devoir conserver ce nom de strigillatus, pour désigner, comme variété distincte, les exemplaires de forme nettement triangulaire, forte- ment renflés et à côtes très saillantes avec intervalles bien marqués. Sous la dénomination de P. tessellatus Sow., Valen- ciennes (1846, Voy. « Vénus », Atlas Zool., Moll., pl. XX, fig. 3-3a) a figuré un Pectoncle qui ne paraît guère avoir de rapport avec celui représenté par Reeve: cette coquille, qui ne montre pas de taches pourprées sur les côtes, rappelle un peu par sa forme le P. bicolor Rve., mais sa sculpture est bien plutôt celle du striatu- laris Rve. (non Lk.) — modestus Angas. Coll. du Muséum. — Une valve sur le carton qui, dans la collection Defrance, avait été étiqueté par Lamarck P. pectinatus. Santa Elena (Colombie) ; hab.°? fachat Sallé, 1870 ; achat Géret, 1908) ; Cuba (P. Serre, 1909). P. ocurarus Reeve 1843. Pectunculus oculatus REEVE, P. Z: S. L., pt. XI, p. r88. 1843. —— —— R&eve, Conch. Icon., pl. VII, fig. 38. 1842-56 — — Rve., Hanrey, Cat. Rec. Biv. Shells, p. 166, pl: XIX, fig. 39- 1893, — pectiniformis (pars) D'OrBieNyx (non Lamarck), in RaMonN DE LA SAGRA, Hist. Cuba, Moll., t. II, D: 319. D'Orbigny fait le P. oculatus Rve. synonyme du P. pec- tiniformis Lk. : il y a là évidemment, comme l'indique M. Wm. H. Dall (1886, Rep. « Blake » Moll., Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. Cambr., XII, p. 239), une con- fusion et il faut lire pectinatus au lieu de pectiniformis. Ce P. oculatus, dont M. E.-A. Smith m'a communiqué a DE un spécimen du British Museum et dont j'ai vu aussi un bel exemplaire dans la collection de M. A. Bavay, est caractérisé par sa couleur brune avec taches blan- ches bordées d’un anneau brun foncé : c’est, pour moi, une forme intermédiaire entre le P. pectinatus Gm. et le P. tessellatus Sow., mais se rattachant plutôt à ce dernier. Coll. du Muséum. — Une valve sur le carton étiqueté P. pectinatus par Lamarck dans la collection Defrance. #- P. morum Reeve 1843. Pectuncalus morum ReEeve, P.07,S:04L.:pt--XT p-188: 4843. — — REEVE, Conch. Icon., pl. VII, fig. 4o. 1843. — — Rve., Hanzey, Cat. Rec. Biv. Shells, p. 166, pl. XIX, fig. 43. 1880, — _— _— v. Martens, in Môuius, Beitr. Meeresf. Mauritius u. Seychellen, p. 320. L'indication de Madagascar comme habitat donnée pour cette espèce, d’ailleurs avec un point d'interro- gation, par Reeve et von Martens, est probablement inexacte et il me paraît fort possible que ce Pectoncle, dont j'ai examiné, grâce à l’obligeance de M. E.-A. Smith, deux exemplaires du British Museum, soit à rattacher simplement au P. tessellatus comme une variêté de forme plus arrondie et de couleur rose avec taches allongées, moins nettes, d'un brun plus clair. P. parruium Reeve 1848, Pectunculus pallium REEVE, PUZ.S"L" pt: .XT;-p.180:. 1843. — -- REeve, Conch. Icon., pl. V, fig. 2r. 1842-56. — — Rve., Hancey, Cat. Rec. Biv. Shells, p. 166, pl. XIX, fig. 4r. Reeve indique Zanzibar comme habitat pour cette espèce, ce qui na jamais, à ma connaissance, été confirmé : elle n’est, en tout cas, mentionnée par von — 103 — Martens (1880, in Môbius, Beiträge Meeresf. Mauritius u. Seychellen) ni des Seychelles, ni de Madagascar. Par contre, la collection du D' Jousseaume renferme un P. pallium, qui proviendrait de St-Martin, Antilles. Il est très possible que l’indication donnée par Reeve soit erronée et que ce P. pallium, de couleur blanche avec taches d'un brun jaunâtre, ne soit, comme P. morum, qu'une des nombreuses formes du tessellatus (1). Coll. du Muséum. — Hab. ? (coll. Roissy, 1847). P. munpus Sowerby 1903. Peclunculus mundus SowEerB, Mar. Moll. Japon, Ann. Mag. NatAHist Ms Pin Hoi. Cette petite espèce Japonaise, dont j'ai vu, dans la collection de M. Dautzenberg, plusieurs spécimens envoyés par M. Hirase, a été comparée par M. Sowerby aux P. pectinatus, pallium et morum : elle est bien carac- térisée par sa forme oblique qui rappelle le contour du Limopsis aurita Brocc. (voir Deshayes, Traité élém. Conchyl., pl. XXXIV, fig. 19-20). Coll. du Muséum. — Japon (Dautzenberg, 1909). P. seprenNrrionazits Middendortf 1849. Pectunculus septentrionalis Miooexporrr, Beitr. Malac. Rossica, I, Mém. Acad. Imp. Sc. S'-Petersb., 6° s., Sc. Naf Mlip 583, pl' XXI fe T-3. 1891. — — Minpexporrr, Reise Sibirien, IL, pt. r, Moll., p. 350. 1800, — — Midd., Carpenter, Rep. Moll. W. G. N. America, p. 219 Ct p. 223. (1) Au P. pallium, on doit peut-être identifier une coquille du Brésil, blanche avec taches rousses, que Hanley (Catal. Rec. Biv. Shells, p. 165) a rattachée comme variété au P. pectinatus Gmel. C’est également à ce P pallium que paraît correspondre la figure 6 de la planche 311 de l'Encyclopédie Méthodique, plutôt qu'au P. pectinatus typique, auquel Lamarck l’a rapportée. — 01 — Var. subobsoleta Carpenter 1863. Aæinæa (? septentrionalis var.) subobsoleta CarPENTER, Suppl. Rep., p. 627 et 6/4. 1804. — — — — Carpenter, Moll. Vancouver, Ann, Mag, Nat-2Hist., XIV, 395", p-/25: Le P. septentrionalis, qui serait pourvu de 37 côtes, est comparé par Middendortf à la fois au P. multicostatus Sow. et à l'espèce figurée par Gray, dans le Voyage de Beechey, sous le nom inexact d’inæqualis, c’est à-dire au P. bicolor Rve (voir ci-après, p. 105). Les seuls exemplaires de ce Pectoncle que j'ai pu voir, étaient des individus roulés appartenant à la variété distinguée par Carpenter sous le nom de subobsoleta. Coll. du Muséum. — Vancouver (Smithsonian Institu- tion, 1866 ; achat Wright, 1872 ; Featherman, 1885). Pecruncuzus LoxGior Sowerby 1832. Peclunculus longior SOWERBY, P. Z. S. L., p.190. 1843. _ — Sow., Reeve, Conch. Icon., pl. II, fig. 10. 1846. — — — D'OrBIGNY, Voy. Amér. mérid., Moll., p'a027: 1897. — — — v. IHERING, Moll. mar. Brazil, Arcidæ, Rev. Mus. Paulist., vol. IT, p. go. D’après Reeve, d'Orbigny, v. Ihering, cette espèce du Brésil n’est connue que par des valves isolées toujours roulées, qui seraient munies, selon v. Ihering, de côtes plates peu marquées. Coll. du Muséum. — Argentine (v. Ihering, 18. ?) P. sicozor Reeve 1839. Pectunculus inæqualis Gray (non Sowerby nec Krauss), in Zool. Beechey/s Voy.. Moll:;-p:152, pl-XLIr fo 9: 1843, — bicolor REEvE, P. Z. S. L., pt. XI, p. 70. — 105 — 1843. Pectunculus bicolor Reeve, Conch. Icon., pl. V, fig. 20. 1842-56. — — Rrve., Hanzey, Cat. Rec. Biv. Shells, p. 166, pl. XIX, fig. 42. 1896. — — — CARPENTER, Report Moll. W. C. N. Ame- rica, pp. 285 et 2go. Comme l'ont signalé Reeve et Carpenter, le P. inæ. qualis Gray (non Sowerby, nec Krauss) est en réalité le P. bicolor Rve. : en effet, la figure donnée par Gray sous le nom de P. inæqualis représente très exactement le P. bicolor Rve., à en juger par un exemplaire de cette dernière espèce qui m'a été communiqué par M. E.-A. Smith. Krauss (1848, Südafrik. Moll., p. 18) a identifié à cette espèce, sous le nom de P. inæqualis = bicolor, une coquille de l'Afrique du Sud, qui serait, d’après Carpenter (1856, Report, p. 366) la forme représenta- tive dans cette région du P. multicostatus Sow., d'Amé- rique. P. renuicosrarus Reeve (PI. II, fig. 3, gross. 8/7) 1843. Pectunculus tenuicostatus REeEve, P. Z. S. L., pt. XI, p. 80. 1843. — — Reeve, Conch. Ic., pl. VI, fig. 35. 1892, — — Rve., Forges, in MaccrzLiivray, Narr. Voy.«Ralt- lesnake », Il, Moll. p. 366. 1842-36, — — Rve., HANLEY, Cat. Rec. Biv. Shells, p. 355, pl XIXe an 1867. Aæinia (Pectunculus) — — AxGas, P. Z. S. L., p. 932. 1891. Peclunculus — — P. Fiscuer, Faune Conch. Lord Howe, Journ. de Conchyl., XXXIX, p. 313. 1889. _ — — WnirezeGGE, Mar. Invert. Fauna P‘ Jack- son, Journ. Proc. R. Soc. N.S. Wales, XXII, p. 243. Ce Pectoncle Australien est remarquable par ses belles côtes filiformes dont les intervalles sont finement sillonnés et, quand il est adulte, il se montre, comme le dit Hanley, anguleux au côté postérieur. Deux exemplaires adultes m'ont été communiqués, ANG — l'un (qui est figuré PI. IL, fig. 3) par M. E.-A. Smith, l’autre par M. Hidalgo et plusieurs petits spécimens m'ont élé envoyés par M. Gabriel. P. CREBRELIRATUS Sow. 1889. Pectunculus crebreliratus G. B. Sowerg8x, Journ. Linn. Soc. Zool., vol. XX, p. 399, pl. XXW, fig. 20: . 1906. Glycymeris capricornea Heprey, Moll. Mast. Head Reef, Queens- land, Proc. Linn.-Soc:_N.- 5. Wales, vol: XXVI; p- 168: M. Ch. Hedley (in litt.) admet comme possible la synonymie de son P. capricorneus avec le P. crebreliratus Sow. et jai vu, en effet, dans la collection de M. Dautzenberg, des P. crebreliratus identiques à des P. capricorneus qui m'ont été communiqués par M. Hedley. Ce P. crebreliratus Sow. — capricorneus Hedl. est, par sa sculpture, extrèmement voisin du P. tenuicostatus Rve. P. aragicus H. Adams (PI. III, fig. 4, gross. 3/2) TOI Fee ee MOAVIGNY, Descr. Esypte, Planciies AMOIE DNS ae UE 1870. Axinæa (Pectunculus) arabica H. Apams, P. Z. S. L. p. 792. 1871. Peclunculus Savignyi P. Fiscner, Journ. de Conch., vol. XIX, P: 219. 1886. Aæinæa arabica H. Ad., Cooke, Test. Moll. Gulf of Suez, Ann. Mag. Nat. Hist., 5°s., vol. XVIII, p. 95: 1899. Pectunculus Guesi JoussEAUME, Le Naturaliste, 17° année, PH07e Ce Pectoncle, figuré par Savigny, a été nommé, pres- qu'en même temps, par H. Adams P. arabicus et par P. Fischer P. Savignyi ; sa coquille est triangulo-ova- laire, renflée, subéquilaterale, à côté antérieur arrondi et à côté postérieur anguleux ; la sculpture consiste en côtes formées de costules et décussées par des stries — 107 — concentriques peu marquées (PI. II, fig. 4) ; la colo- ration est blanche ou faiblement rougeätre avec des taches brunes-rougeûtres. Le D' Jousseaume a décrit, sous le nom de P. (ruesi, une coquille d’Aden, dont il m’a communiqué plusieurs spécimens et qui ne paraît pas pouvoir ètre séparée spécifiquement de l'arabicus. Coll. du Muséum. — Mer Rouge (Botta, 1837); Suez (D' Jousseaume, 1909) ; Djibouti (D' Jousseaume, 1909) ; côte du Sinaï (Couyat, 1909) ; hab. ? (coll. Cloué, 1850). P. pErRTrusus Reeve (PA EE "Noross 08/9) 1843. Peclunculus pertusus ReEve, P° 7.15. L”, pt. Xl; p- 100: 1943. — — R&EvE, Concb. Icon., pl. VIL fig. 37. 1909 — — Rve., Hiparco, Catal. [Mol. Test. Filipinas, Rev. R. Acad. Cienc. Madrid, III, p. 52. Cette espèce, dont M. E. A. Smith m’a communiqué un petit exemplaire, figuré PI. II, fig. 2, possède une coquille orbiculaire dont la sculpture, très élégante, est formée de côtes divisées en costules et découpées par des stries concentriques en petits granules très serrés et nettement saillants. Le P. arabicus, au contraire, me semble avoir, même quand il est jeune, une sculpture bien moins granuleuse : comme le montre le spécimen représenté PI. IT, fig. 4, les stries d’accroissement y sont en effet peu saillantes et par suite, au premier abord, les côtes paraissent seulement divisées en costules longi- tudinales. Les collections du Muséum renferment plusieurs Pectoncles sur lesquels les stries d’accroissement per- mettent de délimiter des stades jeunes offrant la sculp- ture du P. pertusus, et que je rapporte par suite à cette espèce; mais, dans les parties plus âgées, la — 108 — striation longitudinale prédomine sur la striation trans- versale, de plus le côté postérieur de la coquille devient anguleux : ils rappellent donc également beaucoup le P. arabicus, dont le P. pertusus est certainement très voisin. Coll. du Muséum.— Ceylan (Raynaud, 1829); Zanzibar (L. Rousseau, 1841) ; hab.? (coll. Roissy, 1847). P. spurcus Reeve (PI. IL, fig. 1, gross. 8/3.) 1843. Pectunculus spurcus REEVE MP EZ SL pipe 18/3. — — REEvE, Conch. Icon., pl. VIL fig. 36. 1906. P. (Axinæa) — Rve., MeLviee ct Sraxpew, Moll. Persian Gulf, Pelecyp., P. Z. S. L., IL, p. 799- Pour cette petite espèce, j'ai reçu également de M. E.-A. Smith un exemplaire, figuré PI. I, fig. 1. La sculpture est composée, comme pour le P. pertusus, de côtes divisées en costules et découpées par les stries d'accroissement en petites granulations, mais cette orne- mentation est plus fine et la forme de la coquille est nettement transverse; la coloration est uniformément d’un brun violacé. Cette forme est indiquée par Reeve de l'Amérique Centrale; cependant MM. Melvill et Standen ont rap- porté à cette même espèce un Pectoncle de l'Inde (Karachi) et de Ceylan (golfe de Manaar). P. TayLorr Angas 1879. Pectunculus Taylori ANGAS PE ZEUS AT pe T0, Pl XXE fig. 8. 1906. — Taylorianus Ang., Mezvizz et Sranpex, Moll. Persian Gulf, Pelecyp., P: Z. S. L., IL, p. 799. Sous le nom de P. spurcus Rve., j'ai reçu de M. Sowerby une coquille provenant de Karachi et iden- tique, d'autre part, à plusieurs Pectoncles de Bombay, = {09 — existant dans la collection de M. Bonnet. Il s'agit là d'une forme différant notablement du P. spurcus qui m'a élé communiqué par M. Smith. Si, à la loupe, la sculpture est également décussée, elle est encore beaucoup plus fine, de sorte que la coquille ne paraît plus rugueuse : les côtes, qui sont seules apparentes au premier abord, sont elles-mêmes peu saillantes et deviennent obsolètes sur les côtés : la coloration sur- tout est nettement caractéristique : les sommets sont bleuâtres et le reste de la coquille est jaune clair avec taches sagittées brunes-rougeâtres. Par cette ornemen- tation peu accentuée et par celte coloration à fond clair avec taches sombres éparses (au lieu de la teinte géné- rale brune foncée indiquée par Reeve pour le P. spurcus), cette espèce paraît correspondre, malgré sa taille plus faible (diam. antéro-post. 15 mm.,diam.umbono-ventr. 15225); bien plutôtau P. Taylori Angas, qui a été également signalé de Karachi par MM. Melvill et Standen. Coll. du Muséum. — Karachi [mer d'Oman] (achat Sowerby, 1908) ; Bombay (Bonnet, 1910). P. Resver Mayer 1843. Pectunculus angulatus (Lk.?) Rezvs, Conch. [con., pl. VI, fig. 30. 1868, — Reevei Ca. Mayer, Catal. foss. terr. tert. Mus. Zurich; LE p 5: 190. — angulatus Rve., Hiparco, Catal. Moll. Test. Filipinas, Rev. R. Acad. Cienc. Madrid, t. HE, p. 52. Chemnitz (1784, Conch. Cab., VIT, p. 234, pl. 57, fig. 567) indique les Indes Occidentales et les côtes de Guinée pour habitat d'un Arca sinuata seu subangulata, nommé par Gmelin (1790, Syst. Nat., ed. XIIE, p. 3315) Arca angulosa et par Bruguière (1792, Enc. Méth., Vers, I, p. 113) Arca angulata, devenu pour Lamark (1819, Anim.s. vert., VI, 2 p., p. 51) Pectunculus angu- — 110 — latus. M. W. H. Dall (1886, Rep. «Blake », Bull. Mus Comp. Zool. Harv. Coll. Cambr., XII, p. 238) a, par suite, cru pouvoir faire, d’ailleurs avec un point d'in- terrogalion, P. angulatus Lk. synonyme du P. undatus L., de la mer des Antilles (voir p. 117). D'autre part, Reeve a représenté sous [Le nom de P. angulatus une coquille des Philippines. Aussi Ch. Mayer a-til regardé l'espèce de Reeve comme étant différente du Pectoncle qu'ont eu en vue Chem- nitz et Lamarck, et il a proposé pour elle le nom de P. Reevei. Il y a peut-être, en effet, deux espèces distinctes : l'une, des Indes Occidentales, serait le P. angulatus Lk. — angulosus Gmel. — undatus L. ; l'autre, des Philip- pines, est le P. angulatus Rve. — Reevei Mayer. Pour cette dernière espèce dont l'habitat, indiqué par Reeve et confirmé depuis lors, est certain, il me paraît pré- férable, pour éviter toute confusion, d'adopter la dé- nomination proposée par Mayer. L’Axrinæa Hanleyi Angas (1879, P. Z. S. L., p. 418, pl. XXXV, fig. 3) dont M. E.-A. Smith m'a commu- niqué un spécimen, me parait être très voisin, sinon identique à cet angulatus Rve (1). Coll. du Muséum. — Hab. ? (coll. Roissy, 1847; achat Wright, 1872); Philippines (achat Sowerby, 1908) ; Nouvelle-Calédonie (Marie, 1870-71; achat Wright, 1872 ; Germain, 1875-1881). P. queensLanDicus Hedley 1906. Glycymeris queenslandica Henrex, Moll. Mast Head Reef, Quens- land, Proc. Linn. Soc. Soc. N. S. Wales, vol. XXVI, p. 460. (1) L'Axvinæa nova-caledoniensis Angas(1850, P. Z.S.L., p. 417, pl. XXXV, fig. à), dont le nom a été modifié par Crosse (1880, Journ. de Conchyl,., XXVIIT, p. 272) en celui de caledonica, paraît être une forme analqgue, mais de coloration beaucoup plus claire, Ai 2 M. Ch. Hedley (in litt.) regarde son P. queenslandicus, dont il m'a communiqué un spécimen, comme étant peut-être synonyme de tenuiscostatus Rve : il se rappro- che plutôt de l’angulatus Reeve, dont il n’est peut-être même qu'une variété (1). Les collections du Muséum renferment un Pec- toncle de Nouvelle-Calédonie (Germain, 1875) identi- que à ce spécimen de M. Hedley. P. rRapraxs Lamarck 1819. Pectunculus radians LamaArck, Anim. s. vert., VI, 1° p., p. 54. 1843. _— — Lk., Reeve, Conch. Icon., pl. IX, fig. 50 a-b. 1842-56, — — — Hanzey, Cat. Rec. Biv. Shells, p. 165, pl. XIX, fig. 25. 1865. -Aæinia — — ANGAS, P: Z.9-.L:, p.059. 1877. Pectlunculus — — TEenisox Woops, Proc. R. Soc. lasm., P: 55: 1889. —— — — v. Marrexs, Forschungsreise « Gazelle », II, p. 180. 1897. — —_ — Parc °elrans. _R1Soc: "South Austral:, XXI, p. 48. 1901, Glycymeris — — Tare et Max, Cens. Mar. Moll. Tasmania, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, XXVI, p. 436. 1004. — — — Prirenarp et Garrirr, Cat. Mar. Shells Mictoria, Proc HR: Soc. Mictoria, 22° XVII D: 2/49: Ce Pectoncle possède: une coquille transverse, iné- quilatérale, ornée de côtes qui sont elles-mêmes striées longitudinalement : elle est extérieurement colorée en brun jaunâtre et intérieurement blanche avec une marge rouge-violacée. L'examen des types de Lamarck, conservés au Mu- séum de Paris, montre que la variété b indiquée par lui ne mérite pas d’être distinguée. (1) L'Axinæa fringilla Angas (1852, P. Z.S. L , p. 612, pl. XLIL, fig. 10) est aussi, d'après la figure, une forme évidemment voisine de l’angulalus Rve. — 112 — Tate (1897), puis Tate et May (1901) ont été d'avis qu'on devait faire synonyme de ce P. radians Lk. le P. obliquus Reeve : je crois plutôt qu'il faut se rallier à l'opinion de MM. Pritchard et Galliff pour qui cette espèce de Reeve-est letP: siriatularis EAU): Coll. du Muséum. — 3 exemplaires déterminés par Lamarck : l’un, qui provient de la Nouvelle-Hollande, faisait partie de la collection Defrance et doit, d’après les indications qu'on trouve dans les « Animaux sans vertèbres », être considéré comme le véritable type ; les deux autres, recueillis à l’île King par Péron en 1803, correspondent, d’après l’étiquette même de Lamarck, à sa variété [b]. Australie méridionale (Parritt, 1907 ; achat Géret, 1908) ; hab. ? (coll. Roissy, 1847). P. STRIATULARIS Lamarck (PI. II, fig. r et 2) 1819. Peclunculus striatularis Lamarck (non Reeve), Anim. s. vert., t. MTS pp: 02: 1843. — obliquus REeevE P.Z. S. L., pt. XI,-p. 80: 1543. _- — Reeve, Conch. Icon., pl. VI, fig. 33. 1869. Aæxinia — Re, AnGas, P. Z./S"L"°"p. 655: 1901. Glycymerisstriatularis Lk., Taxe et Max, Cens. mar. Moll. Tasmania, Proc. “Linn. Soc. .N.-S:"Wales "XXVWI p. 437. 1004. — _ — PrircHaRp et Gaxzrrr, Cat. Mar. Sh. Vic- toria, Proc. R. Soc. Victoria, 2°5., XVII p. 244. 1900, — — — Prirenarp et Garzrer, ibid., 2° s., XVIII, p. 68. À propos du P. radians Lk., Reeve dit que les côtes y deviennent parfois presque obsolètes : de pareils (x) Ch. Mayer (1868, Catal. foss. terr. tert. Musée Zurich, IT, p. 116) a rapproché du P. radians, en raison de la ressemblance présentée par la forme générale et la charnière, le P. perdit Reeve (Conch. Icon., pl. VIN, fig. 46), du détroit de Malacca, espèce qui, d’après son auteur, offrirait un contour très voisin de celui du P. zonalis Lk. — violacescens LKk. at CRE exemplaires sont évidemment très voisins du P. stria- tularis Lk., qui, d’après l'examen de ses types conservés au Muséum de Paris, se distingue du P. radians préci- sément parce qu’il a les côtes obsolètes, tandis que les stries longitudinales qui ornent ces côtes restent, elles, bien visibles. D'autre part, ces types de striatularis de Lamarek sont, | dans la région des sommets, colorés extérieurement de petites taches jaunes brunâtres, ce qui est le caractère de l’obliquus de Reeve : aussi, comme je viens de ledire, je crois qu’il faut, avec MM. Pritchard et Gatliff (1904), identifier ce P. obliquus au P. striatularis plutôt qu’au radians, ainsi que l'avaient fait Tate et May (1901, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, XX VI, p. 436) (1). Ces exemplaires types de Lamarck, dont l'un est figuré PI. IT, fig. 1, sont d’ailleurs presque incolores au premier abord, leurs taches étant d’un jaune brunätre très pâle ; or j'ai reçu de M. Hedley des spécimens, sem- blables à celui représenté PI. IL, fig. 2, qui sont très richement colorés par le fait que les taches y sont d'un brun rougeûtre et deviennent plus ou moins confluentes sur toute l'étendue des côtes : mais M. Gabriel m'a envoyé des spécimens intermédiaires entre ces deux extrêmes (2). Quant au striatularis figuré par Reeve et tel que l'ont compris beaucoup d'auteurs, c'est une tout autre espèce qui doit être identifiée, ainsi que je le montrerai plus loin, p. 115, au P. modestus Angas. Coll. du Muséum. — 2 exemplaires, types de Lamarck (Port du Roi Georges, Péron et Lesueur, 1803). (1) Dans la synonymie du P, strialularis Lk., MM. Pritchard et Gatliff rangeaient en 1904 le P. holosericus, mais en 1906 ils sont, avec raison, revenus sur celle opinion. (2) Ces deux coquilles représentées PI. HE, fig. r el », offrent aussi une différence de contour très appréciable, mais, à ce point de vue aussi, on trouve des termes de passage. ER = Australie [Swan River] (achat Géret, 1908). P. rEeLLIN«xroRMIS Reeve 1943. Pecluneulus tellinæformis Rexve, P. Z. S. L., pt. XI, p. So. 1843. — _— Reeve, Conch. Icon., pl. VI, fig. 34. LOADL— — Rve., D'OrBienx, Voy. Amér. mérid., Moll:, p. 627. 1897. — - VOX IneriNG, Moll. mar. Brazil, Arcidæ, Rev. Mus. Paulist., vol. IL, p. 9r. Cette espèce a été signalée de Rio-Janeiro par Reeve et de Sao-Paulo par M. von JIhering. M. E.-A. Smith m'a communiqué un spécimen du British Museum, un peu douteux d’après lui et sans indication de localité. A en juger par ce spécimen, par un autre, également sans provenance, de la collection de M. Bavay, et aussi d’ailleurs par la figure de Reeve, cette espèce serait extrèmement voisine de l’obliquus Rve.— striatularis Lk. P. Mopesrus Angas (PI. IT, fig. 4) 1843. Pecluneulus strialularis REEvE (non Lamarck), Conch. Icon., pi AVIEH ot 7° 1878. — — Rve., Hurrox, Rev. Coq. Noux. Zélande, Journ. de Conch., XXVI, p. 53- 1870. Aæinæa modesta ANGAS, MP. Z SNL pre, pl ENNNNE fig. hi. 1884. Pectuneulus striatularis Rve., Hurrow, Rev. rec. Lamellibr. N. Zea- land, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, IX, D 526. 1584. — — — E. A. Surru, Rep. « Challenger », La- mellibr., p. 261. 1889. — — — WmrEeLeGGE, Mar. Invert. Fauna PE Jack- son, Journ. Proc. R. Soc. N. S. Wales, XXIIT, p. 243. 1905. — — — Hipazco, Catal. Mol. Test. Filipinas, Rev. R. Acad. Cienc. Madrid. t. LI, p. 52. 1900. = == — MELvizz et SranpEx, Moll. of Persian Gulf Pelecypoda, PZ"S"E" p'500: = M5 = 1908. Glycymeris velutina SUTER, Moll. Cuvier Isl., Trans. New Zealand Insl., 1907, vol. XL, p. 354. pl. XX, fie. 1-2. J'ai pu examiner 4 spécimens du Pl. modestus Angas qui m'ont été communiqués par M. E.-A. Smith et il n’est pas douteux que c’est un échantillon de cette espèce que Reeve a figuré sous le nom de striatularis : mais ce n’est certainement pas là celle que Lamarck avait appelée ainsi. On trouve, d'ailleurs, également cette confusion faile par divers auteurs : en particulier, dans les col- lections du Muséum de Paris, Quoy et Gaimard ont de même nommé P. striatularis toute une série de co- quilles de la Nouvelle-Zélande qui appartiennent, en réalité, elles aussi, à l'espèce d’'Angas. Hutton, pareillement, avait attribué à ce Pectoncle Néo-Zélandais l'appellation de striatularis. Cette erreur a été reconnue récemment par M. H. Suter, qui a cru devoir proposer pour cette forme le nom nouveau de velutina : mais la figure qu'il en donne prouve qu'il s’agit bien du P. modestus, qui se caractérise par ses côtes filiformes, très nombreuses et par sa forme presque équilatérale, les sommets étant à peu près centraux (1): un spécimen fort semblable à celui figuré par Reeve est représenté dans notre planche IT, fig. 4). Coll. du Muséum. — Australie (Quoy et Gaimard, 1329) ; détroit de Cook (Filhol, 1875) ; Nouvelle- Zélande [île Stewart], (Filhol, 18175); hab. ? (coll. Roissy, 1847; achat Wright, 1872; coll. Ballot, 1887). Q) L’Axinæa bella Angas (1879, P. Z, S. L., p. 418, pl. XXXV, fio. 5), parait, d’après la figure, être voisin du P.modestus Ang.— striatularis Rve. (non Lk.). — Antérieurement, ce nom d’'Axrinæa bella avait déjà été donné par Conrad (1871, Amer. Journ. of Conchol., VI, p. 199, pl. XIE. fig. 1) à un fossile miocène, voisin du P. pareipictus Rve. 1689. 758 1790. 1870. 1754. 1784. 1790 1702 1702. 1919. 1819. 1841. 1843. — lineatus 1843. — — 1842-56. — undulatus Lk., 1846. — hirlus 1850. — undatus L 1852. Aæinæa — — 1853, Pectunculus 1855, Area 1886. Pectunculus — 1889. — =: 1897: 1 n Fa Pectunculus subrufus (?) — 116 — uNpATUS Linné — P. 1inEATUuSs Reeve Arca undata Pectunculus undulatus decussala undata L., (PL. IL, fig. 8) lasrer, Hist. Conch., |pl. 245|, fig. 56. Linné, Syst. Nat., éd. X, p. 695. Borx (non Linné), Test. Mus. Caes. Vind., 1SenCpre Cuemxirz, Conch. Cab., VIT, p. 224, pl. 57, fig. 56o. sinuata seu subangulata(?) Cnemnrrz, ibid., p. 234, pl. 57, angulosa (?) angulata (à) undata L., angulatus (à) undulatus LK., — L., — (pars) fig. 567. GMEun, Syst. Nat., éd. XIII, p. 33:15. BruGuiÈère, Enc. Méth., Vers, 1, p. 118. BRUGUIÈRE, ibid., p. 114. LAMARGK, AMIME s. verts, (1. VI re D p. 20. LAMARCK, ibid., p. 51. Decesserr, Rec. coq. Lamarck, pl. r2, fig. 1 a b-c. REEVE, P. Z. S. L:, pt. XI, p. 80. Resve, Conch. Icon., pl. V, fig. 25. Hancey, Cat. Rec. Biv. Shells, p. 162; pl. XIX, fig. 26. Paicrppr, Zeitschr. f. Malak., I, p. 197. Môürcn, Catal. Conch. Kierulf, p. 25. Môrcx, Catal. Conch. Yoldi, p. 42. D'OrBIGNY, in RAMON DE La SAGrA, list. Guba/ Moll-1#Il p.571: IHancey, Ipsa Linnæi Conch., p. 97. Dazz, Rep. « Blake», Moll., pt. I, Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. Cambr., XII, p. 238. Darz, Rep. « Albatross » Moll., Proc. U. S. Nat. Mus., vol. XII, p. 260. vox IneriNGé, Moll. Mar. Brazil, Rev. Mus. Paulist., vol. IT, p. 89. Var. variegata Chemnitz — eastanea Lamarck (PL. IL, fig. 3) 1584. Area variègala æquilatera Cuemxirz, Conch. Cab., VII, p. 227, 1790. æquilatera pois s vente nine eine vie oleldie le + le pl. 57, fig. 562. GMELIN, Syst. Nat "ed. XII, p. 38° Encycl. Méth., pl. 317, fig. 2. TE 1819. Peclunculus castaneus Lauarcx, Anim. s.vert., VI, 1° p., p: 53. 18/43. — — Lk., REEvE, Conch. Icon., pl. VI, fig. 32. 1853, — variegatus Chemn., D'OrBIGNY, in RAMON DE LA SAGRA, Hist. Cuba, Moll., t. Il, p. 314. 1877. — castaneus Lk., v. InErING, Moll. mar. Brazil, Arcidae, Rev. Mus. Paulista, vol. Il, p. 91. La coquille figurée par Chemnitz sous le nom d’Arca undata L. a été identifiée par Bruguière à une forme Méditerranéenne commune, qui serait pour Deshayes (Anim -s vert -204édit tt uVI, np: 488)! le Pirate: meris ; mais Chemnitz indique comme habitat les Indes Occidentales et Hanley affirme que le type Lin- néen d'A. undata est un spécimen de l'espèce nommée par Reeve P. lineatus; aussi ce nom d'undatus a-t il été repris pour cette espèce de Reeve par M. Dall et M. von lhering. Sous le nom d’undatus L., d'Orbigny réunissait à tort le lineatus Rve. et le pennaceus Lk. Ces deux espè- ces, bien que se ressemblant étroitement par leur aspect général, se distinguent nettement par la posi- tion des sommets. Tandis que chez le pennaceus Lk. — decussatus L. ils sont à une des extrémités du liga- ment (PI. II, fig. 7), ici, chez le lineatus Reeve = un- datus L., ils sont centraux (PI. IIL, fig. 8). M. Dall regarde également comme identiques au P. undatus le P. undulatus Lk. (1) et le P. hirtus Phil. Il fait encore, cependant avec un point d'interro- gation, synonyme du P. undatus le P. angulatus Lk. Comme je l’ai dit plus haut, p. 110, il faut alors ad- mettre que ce P. angulatus Lk. — angulosus Gmel. (2), (1) Chenu, dans ses Illustrations Conchyliologiques, pl. IE, fig. 5etfig.8, a représenté, au contraire, comme deux espèces différentes le P. undu- latus et le P. undatus, mais les figures qu’il donne ne permettent pas de savoir quelles sont exactement les espèces qu’il a eues en vue. (2) Chemnitz, qui avait appelé cette espèce Arca sinuata seu subangulata, la faisait synonyme de Pecluneulus subrufus Lister, de la Jamaïque. — 118 — ainsi compris, est une espèce différente de la forme des Philippines désignée sous ce nom par Reeve. Enfin, le P. scriptus Born est pour M. Dall le jeune du P. undatus : mais on observe fréquemment des co- quilles, répondant à la figure de Born, qui ont une taille égale ou mème supérieure aux spécimens ordi- naires d’undatus et, d'ailleurs, la valeur du P, scriptus comme forme bien délimitée, ne me paraît rien moins que démontrée (Voir plus loin, p. 120). D'autre part, Lamarck a appelé P. castaneus la co- quille des Indes Occidentales (1) nommée par Chemnitz Arca variegata æquilatera et par Gmelin Arca æquilatera ; d’Orbigny a repris le nom de variegatus Chemn. pour cette forme. Le Muséum de Paris possède deux valves dépa- reillées, étiquetées P. castaneus par Lamarck et dont l’une est figurée PI. Il, fig. 3. Bien que roulées et polies par l'usure, elles ne me paraissent pas pouvoir ètre séparées spécifiquement du P. lineatus Rve. = un- datus L., dont, dès lors, le P. castaneus Lk. = varie- gatus Chemn. ne serait tout au plus qu'une variété de coloration plus foncée, les taches brunes-rougeâtres pre- nant la prédominance sur le fond blanc. L'examen de la figure donnée par Angas (1879, PZUS. ES cp. AT: pr XXXNV gl) pour Axinæa pulcherrima, m'avait fait supposer que ce pou- vait être un P. lineatus — castaneus et effectivement c'est à cette dernière forme que m'a paru devoir être rapporté un exemplaire de l'espèce d'Angas, qui m'a été communiqué par M. E.-A. Smith. (G) Des valves isolées d’une forme recueillie au large des côtes de l'Afrique du Sud ont été rapportées au P. castaneus par M. G.-B. Sowerby (1904, Marine Investig. in South Africa, IV, p. 4). — 119 — Coll. du Muséum. — 2 valves, types du P. castaneus Lamarck. Antilles ; Cuba (P. Serre, 1909); hab. ? (Feather- man, 1885; coll. Ballot, 1887). P. pecussarus Linné — P, pENNAcEUS Lamarck (PL. I, fig. 7) 1708. Arca decussala LiNNé (non Born), Syst. Nat., éd. X, p. 694. 1784. — — L., CnEmnirz, Conch. Cab., VII, p. 226, ple57 her n56 1792. — — — BRruGUrÈRE, Encyel. Méth., p. 112. Das 7e Dot of oise Lin Encycl. Méth., pl. 510, fig. 5. 1819. Pectunculus pennaceus Lamarck, Anim. s. vert., VI, 1° p..p. 51» 1843. — _— Lk., REEvE, Conch, Icon., pl. V, fig. 24. 1852, Axinæa decussala L., Môrcn, Catal. Conch. Yoldi, p. 42. 1803. Pectunculus undatus (pars) D'OrBiGNY (non Linné), in RAMON DE LA SAGRA, Hist. Cuba, Moll., &. II, p. 3r4. 1855. Area decussata L., Hancey, Ipsa Linn. Conch. p. 96. 1898. Glycymeris pennacea Lk., Dar, Contrib. Tert. Fauna Florida, Trans. Wagn. Fr. Inst. Sc. Philad., IIL, pt. IV, p. Go8. 1902. — — = Dar et Simpsox, Moll. Porto Rico, Bull. U.S. Fish. Commiss., vol. XX, 1000, pt. I, p. A9. Hanley affirme que le type linnéen de l’Arca decus- sata est un Pectunculus pennaceus Lk. Lamarck a, en effet, donné le nom de P. pennaceus à l'espèce des Indes Occidentales figurée par Chemnitz sous le nom d’A. decussata L. (1). Cette espèce ressemble étroitement, comme le dit Hanley, par son aspect général au P. lineatus Rve. — undatus L. et d’Orbigny faisait mème le lineatus syno- nyme du pennaceus en remplaçant ces deux noms par celui d’undatus L. Mais le pennaceus se distingue nette- (1) Le nom d’Arca decussala a été repris par Sowerby (1833, P.Z. S. L., p. 18) pour une véritable Arche du groupe des Barbatia (Lamy, Journ. de Conchyl., LV, 1907, p. 65) "410 = ment, ainsi que le font remarquer Lamarck, Reeve et Hanley, par la position de ses sommets à une des extré- mités du ligament. Ce caractère, mis en évidence PI. II, fig. 7, est facile à constater, bien que M. Dall dise ne l'avoir jamais observé. Dans la collection du Muséum, des exemplaires bien typiques avec sommets à une extrémité du ligament ont été étiquetés par Rang comme pro- venant de l’île africaine du Prince (1). Coll. du Muséum. — Antilles (achat Sowerby, 1908) ; côte Atlantique de Colombie [Gaira] (Mayeul-Grisol, 1910) ; île du Prince [Afrique] (Rang, !837). P. scrierus Born 1085. Pectunculus magnus Lister, Hist. Conch. |pl. 246], fig. So. 1780. Arca scripla Bonx, Test. Mus. Gæs, Vind., p. 03, pl. 6, Le TS 1792. — — Bon. BRUGUIÈRE, Encycel. Méth., Vers, 1, p. LL MT RAS NN TS rl a DRE Encyel. Méth., pl. 8rr, fig. 8. 1819. Pectunculus — — Lamarck, Anim. s. vert., VI, 1° p., p. 50. 1543. — — — ReevE, Conch. Icon., pl. Il, fig. 06. L'Arca scripta Born est caractérisé essentiellement par sa coloration externe formée de lignes brunâtres en zig-zag sur un fond blanc. Il ne me parait pas impossible qu'un dessin semblable, constatable seule- ment sur des coquilles dépouillées de leur épiderme et à sculpture plus ou moins disparue par usure, s'observe dans plusieurs espèces différentes et que l’on soit exposé, par suite, à grouper, sous ce mème nom, des variétés de coloration semblable, mais appartenant en réalité à des formes distinctes. (à) Dunker (1831, Malak. Bt, XVIII, p. 173) a décrit, sans le figurer, un P. tumidus, de Polynésie, lequel ressemblerait par sa sculpture à l'Arca decussata L. — Peel. pennaceus LKk., mais en différerait par sa forme, Ceci expliquerait que, tandis que, d’après Reeve, ce P. scriptus est une excellente espèce, Deshayes lait considéré comme une variété du pilosus L., et que, d'autre part, M. Dall en fasse la forme jeune du P. un- datus : son habitat est, en effet, selon Born, St-Do- mingue. Enfin, la collection de M. Dautzenberg renferme des P. scriptus provenant de Gorée, l'Ecole des Mines de Paris en possède deux du Sénégal et on peut se demander si ces spécimens Africains ne constitue- raient pas, eux, une variété du P. stellatus (Gmel.) Mayer — P, vovan Adanson (1). Coll. du Muséum. — St-Domingue (Achat Wright, 1872) ; Asie ? (coll. Ballot, 1887). P. AusrRaLIS Quoy et Gaimard 1834, Peclunculus australis Quoy el Garmarp, Voy. « Astrolabe », Zool., IT, p. 469, pl. 77, fig. 7-9. 1806. — Grayanus DuNKER; P'Z SL; pt XXIV; p.557. 1807. Aæinia — Dkr., Ancas, P. Z. S. L., p. 932. 1887. Peclunculus — — Tate, Trans. R. Soc. South Austral, IX, D'ATUS: 1889. — — — Wniterecce, Mar. Invert. Fauna P° Jack- son, Journ. Proc. R. Soc. N. S. Wales, XXIII, p. 243. 1880. — _ — Brazrer, Moll. Merimbula, N. S. W., Proc -Linn,-Soc'° NS: Wales’ 28151, p. 750. 1890. — — WirezeGGs, Journ. Proc. R. Soc. N.S. Wales, XXIIT, p. 8r. 1897. Aæinæa Kenyoniana BraziEr, Proc. Linn. Soc. N.S. Wales, XXII, p. 787. 1902. Glycymeris australis Q.etG., Heorey, Scient. Res. « Thetis », Mem. \ustral. Mus., IV, p. 299. 1004. — — — PrirenarD et Gawrrr, Cat. Mar. Shells Victoria, Proc. R. Soc. Victoria, 2° 5., vol. XVIT, p. 244. (Gi) Comme il est dit plus loin, p. 146, on observe en effet parfois sur ce P. slellatus des lignes ondulées rougeâtres, 2, 428 — Li Var. flamanmea Reeve 1843. Peclunculus flammeus Reeve, Conch. Icon., pl. II, fig. 5. 1878. — — Rve., Hurrow, Rév. Coq. Nouv. Zélande, Journ. de Conchyl., -XXVI, p.53. 1900. Glycymeris — Hult., Heprey, Stud. Austral. Moll., II, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, XXV, p. 498. Le P. Grayanus Dkr., dont la coquille orbiculaire est blanche avec flammules et lignes anguleuses de couleur brune, a été réuni au P. australis Q. et G. par M. Hedley (1902) et par MM. Pritchard et Gatliff (1904) : la com- paraison des types de Quoy et Gaimard avec des exem- plaires de la Nouvelle-Galles du Sud qui n’ont été communiqués par M. Hedley et par M. Gabriel me conduisent à adopter cette opinion. MM. Pritchard et Gatliff, qui ont pu examiner le type du P. Kenyoniana Braz., concluent à l'identité de cette forme avec les P. australis et Grayanus. Le P. holosericus Rve. a été identifié aussi au P. aus- tralis par M. Hedley (voir plus loin, p. 123). D'autre part, Dunker rapprochait son P. Grayanus du P. flammeus Reeve. Hutton, en signalant de la Nouvelle- Zélande cette espèce de Reeve (à laquelle il réunissait celle de Dunker) la regardait, en 1878, comme étant peut-être le jeune du P. laticostatus Q. et G. ; en 1884 (Proc: L. N. S. W., p. 258), il était encore plus afhir- matif et il l’en faisait simplement synonyme. Cette identification a été combattue avec raison par M. Hed- ley : cet auteur fait d’ailleurs du P. flammeus, dont le véritable habitat serait la Nouvelle-Galles du Sud, une variété ou mème un synonyme du P. australis Q. et G. : l'examen que j'ai pu faire d’un spécimen de P. flammeus, communiqué par M. E.-A. Smith, me paraît confirmer cette opinion. Coll. du Muséum. — Australie (Quoy et Gaimard, 1829; achatWright,1872; Ch.Hedley,1908 ; C.-J. Gabriel,1910). P. nocosericus Reeve 1843. Pectunculus holosericus REEVE, P. Z°S. LE, pt. XL p: 3/4: 1543. — — Regve, Conch. Icon., pl. IV, fig. 18. 182. — — Rve., Forges, in Macairrivray, Narr. Voy. « Rattlesnake », IT, Moll , p. 366. 1807. Axinia — — AnGas;.P. Z.S. L., p. 932. 1885. Pectunculus — — E. A. Surru, Rep. «Challenger», La- mellibr., p. 251. 1808. = — — WyHiveLeGce, Mar. Invert. Fauna P' Jackson, -Journ. Proc. R: Soc. NS: Wales, XXII, p. 43. 1901. Glycymeris — — ‘are et May, Cens. Mar. Moll. Tas- mania, Proc. Linn. Soc, N. S. Wales, XVI MD" 187: Cette espèce, dont la coquille, sous un épiderme velouté, est de couleur blanche, mais offre vers les sommets des lignes brunâtres en zig-zag, était faite à tort par MM. Pritchard et Gatliff, en 1904, synonyme du P, striatularis Lk., mais, en 1906, ils la regardent comme une espèce distincte. Pour M. Hedley (1902), elle est synonyme du P. australis Q. et G. : elle en est certainement voisine, mais me parait se rapprocher encore plus des P. spadiceus Rve. et P. ovatus Brod. — intermedius Brod. Coll. du Muséum. — Australie ;: Nouvelle Galles du Sud {achat Wright, 1872). P. Hepzeyi nov. sp. (PI. II, fig. 6 et 7) Testa suborbicularis, sat inflata, æquivalvis, æquilate- ralis, lævis, sulcis radiantibus numerosis angustis et, sub lente, striis minutissimis concentricis ornata, fusca, epider- mide densä holosericä induta ; umbones centrales ; pagina interna nigro-fusca, marginibus crenatis. Diam. antero-post. : 29 mm.,5 ; diam. umbono-ventr. SAMMANAErASS. 18 Mn: Coquille de contour presque orbiculaire, assez ren- flée, équivalve, équilatérale ; lisse, ornée de nombreux sillons rayonnants étroits et, sous la loupe, de stries concentriques très fines ; de couleur brune sous un épais épiderme velouté ; sommets centraux ; intérieur des valves brun noirâtre, à bords crénelés. Cette espèce, établie sur un spécimen (PI. II, fig. 6 et 7) qui provient de Bundaberg, Queensland, et m'a été communiqué par M. Ch. Hedley, est évidemment voisine du P, holosericus, mais elle s'en distingue par sa forme moins transverse et surtout par sa coloration d'un brun foncé tant à l’extérieur qu'à la face interne, où la région cardinale tranche nettement en blanc sur le fond général sombre. P. spaniceus Reeve 1843. Peclunculus spadiceus REEVE, P. Z. S. L., pt. XI, p. 180. 18/4). —- — REEvVE, Conch. Icon., pl. VIILfig. 45. 1842-56. — — Rve., Haxzey, Cat. Rec. Biv. Shells, p. 575, pl. 19, fig. 18. 1899. — — — (?) P. Frscner, Notes faune malac. N. Cale- don., Journ. de Conch., vol. VII, p. 339. 1871. Aæinæa = — ÆE. A. Suirn, List spec. Shells West Africa, PZ2S 1 p 720: P. Fischer (1859) a rapporté à cette espèce, dont l'habitat n'était pas mentionné par Reeve, un Pectoncle de Nouvelle-Calédonie ; or, le Muséum de Paris possède une coquille de cette localité, provenant de la collec- tion Marie et étiquetée P. spadiceus : c’est en fait un P. Reevei Mayer et je crois que c’était aussi le cas de la forme citée par P. Fischer. M. E.-A.-Smith, d'autre part, a indiqué en 1871 le Dahomey comme habitat pour le P. spadiceus. Ce Pectoncle africain, dont M. Smith m'a commu- niqué un exemplaire du British Museum, me semble d’ailleurs être extrêmement voisin de l’holosericus, c'est- — 125 — à-dire appartenir à un groupe d'espèces bien difficiles à séparer. C’est ainsi que sur trois coquilles, indiquées dans la collection du Muséum de Paris comme prove- nant du Japon (?) (achat Wright, 1872) et étiquetées P. spadiceus Lk, l’une me paraît être un véritable spadiceus, une autre un holosericus et la troisième rappel- lerait plutôt l'ovatus Brod. P. ovarus Broderip 1832, Pectuneulus ovalus BrRoDERIP, P. Z. S. L., p. 120. 1832. — intermedius Broperie, ibid., p. 126. 18/43. -- — Brod., REEvE, Conch. Icon., pl. [, fig. r et pl. VIL fig. 44. 1843. — ovalus — Reësve, ibid., pl. I, fig. 2. 1846. — intermedius — D'OrBiGNY, Voy. Amér. mérid., Moll., p. 627, pl. 8, fig. 26. 1942-56. — — — Hanzey, Cat. Rec. Biv. Shells, p. 164, DENIS 20 1842-b6. — ovalus — Haxzey, ibid , pl. XIX, fig. 22. 1854. — intermedius — Hupé, in Gax, Hist. Chile, Zool., t. VIIT, p. 901. 1804. — ovalus — Hurt, ibid., p. 5or. 1863. Aæinæa inlermedia — Carpenter, Suppl. Rep. Moll. W. C. N. America, pp. 594, 590, Grr, Gr. 1908. Pectunculus ovatus — Lamy, Bull. Mus. Hist. Nat., t. XIV, p. 40. 1909 Glyeymeris — — Dar, Shells Peru, Proc. U.S. Nat. Mus., vol. 38, p. 254. D'Orbigny considérait avec raison les P. ovatus et intermedius comme de simples variétés d’une même espèce, à laquelle il donnait le nom d'’intermedius, mais celui d’ovatus étant le premier dans la liste de Broderip, c'est lui qui doit être adopté (1). (1) Carpenter (1864, Suppl. Rep. Moll. W. Coast N. America, pp. 94, 596, Grr, 644) faisait synonyme de l’Axinæa intermedia Brod. l'A. bar- barensis Conrad, fossile de Californie, mais d’après M. Wm. H. Dall (Contrib. tert. Paleont. Pacif. Coast, U. S. Geolog. Surv. Prof. 59, 1909), c’est une fausse identification. 3 D'autre part, Ch. Mayer (1868, Cat. foss. terr. tert. Mus. Zurich, HE, p. 103) admettait comme possible que son P. luronicus, fossile de Tou- raine, fut identique au P. intermedius Brod. Cette espèce est extrèmement voisine des P. spa- diceus Rve., holosericus, Rve., australis Q. et G. (1). Coll. du Muséum. — Pérou [Lima] (Gaudichaud, 1833 ; Fontaine, 1834; d'Orbigny, 1834). P. vesrirus Dunker 1599-1867. Pecluneulus glycymeris Y. Scurenck, Reis. Amurland, 11, Zool., Moll., p. 580. 1882, Pecluneulus vestilus Duxrer, Ind. Moll. Mar. Japon, p. 236, pl. 16, fig. 7-8. 1907. Glyeymeris — Dkr., Hirase, Catal. Mar. Shells Japan, p. 19, PMP ARESS Von Schrenck a donné une bonne description d’un Pectoncle de la baie d'Hakodate, au nord du Japon, et il l’a identifié au P. glycymeris L. Le Muséum de Paris a reçu, en 1886, de l'abbé Faurie des Pectoncles qui pro- venaient d'Avomori et d'Otaru, c’est à-dire des mêmes parages, et qui sont certainement l'espèce visée par v. Schrenck : ils rappellent, en effet, beaucoup le P. glycymeris = pilosus, mais avec des stries radiales par- ticulièrement nettes. Ils me paraissent, d'autre part, correspondre très bien aux figures données par Dunker pour son Pl. vestitus et je crois, par suite, pouvoir les identifier à cette espèce (2). Coll. du Muséum. — Japon: Avomori, Otaru (abbé Faurie, 1886) ; Fukura, Awaji (Hirase, 1908). (1) Dunker (1831, Malak. Bläll., XVITT, p. 174) a signalé de l’ile Picadora (Polynésie) un P. perobliquus qui aurait des affinités avec le P. ovatus Brod. ; malheureusement il n’en a donné qu'une description sans figure. (2) M. G. B. Sowerby (1888, Shells Japan, P. Z. S. L., p.550, pl. XXVIII, fig. 16) a décrit, sous le nom de P. yessoensis, une forme japonaise très voisine, qui différerait du P. glycymeris par son bord dorsal déclive en avant et en arrière des sommets, ainsi que par son côté postérieur angu- leux. P. ruzcurarus Dunker 1882. Pectunculus fulquratus Duxxer, Ind. Moll. Mar. Japon., p. 256, pl. 14, fig. 18-19. . Dunker compare lui-même cette espèce au P. flammeus Reeve et deux spécimens de P. fulquratus qui ont été envoyés, en 1908, au Muséum de Paris par M. Hirase, rappellent le P. Grayanus Dkr. Or le P. flammeus et Île P. Grayanus sont rattachés au P. australis Q. et G. par M. Hedley, qui y réunit aussi le P. holosericus Rve., et celui-ci, d'autre part, est extrèmement voisin, comme il a été dit plus haut p. 123, du P. intermedius Brod., duquel Dunker rapproche son P. vestitus. Il n’est donc pas douteux que le P. fulquratus et le P. vestitus sont très voisins. De plus, parmiles Pectoncles de l'abbé Faurie que je rapporte à ce P. vestitus, il y ena un à coquille usée et polie, sur laquelle les stries d'accroissement permettent de délimiter un stade jeune identique aux P. fulguratus de M. Hirase. Parsuite je ne suis pas con- vaincu que le P. fulguratus et le P. vestitus soient réel: lement deux espèces distinctes. Le P. rotundus Dunker (1882, Ind. Moll. Mar. Japon, p. 236, pl. 16, fig. 9-10) me semble également une forme très voisine. Coll. du Muséum. — Japon . Yakushima, Osumi :(Hirase, 190$). P. azporinearus Lischke 1852. Pectunculus albolineatus Liscure, Malak. BIätL., XIX, p. 109. 7 1874. = == Liscure, Japan. Mer. Conch., II, p. 108, pl. IX, fig. 11-12. 1882, _ — Lke., Duxrer, Ind. Moll. Mar. Japon, p. 236. Cette coquille du Japon serait bien caractérisée par l'existence de fines lignes radiales blanches et surtout — 128 — de points enfoncés, formant parfois des rangées concen- triques irrégulières, mais souvent disposés sans ordre apparent. L'importance de ce dernier caractère, bien qu'il soit très facile à constater, notamment sur un exemplaire des collections du Muséum de Paris, me paraît devoir ne pas être exagérée et j'avoue que, même pour celle espèce, J'ai des doutes sur la valeur de la dis- tinction à établir entre cette espèce et les P. vestitus et lulguratus. Il est certain, en tout cas, qu’une comparaison sérieuse. des différents Pectoncles japonais jusqu'ici décrits s’im- pose, mais il faudrait, pour la mener à bien, avoir devant les yeux une série très complète de spécimens à diffé- rents âges et surtout montrant les divers aspects que peut présenter la surface externe suivant son degré d'usure (1). Coll. du Muséum. — Japon (achat Allart., 1876 ; achat Sowerby, 1908). L P. macurarus Broderip 1832. Peclunculus maculatus Bropertre, P. Z. S. L., p. 126. 1843. — — Brod., REEvE, Conch. Icon., pl. I, fig. 4. 1842-56. — a — OFANTEY (Cat. Rec. Biv.19hells, .p-nn01, PEXIN is 31 1856. eh — — Carrenrer, Rep. Moll. W. C. N. Ame-. riCa, p.210. 1899. — — | — Magrzre, Moll. Basse-Californie, Bull. Soc.…._Philom."Paris, M8 s6r. tMIT» [Do e 1909. — — — Lamy, Pélécyp. Californie, Journ. de Conchyl., LVIL, p. 209. Cette espèce de Californie rappelle à la fois, par sa (1) I faudrait également pouvoir comparer à ces formes japonaises un Pectoncle de grande taille, qui a été signalé de l’archipel Sulu (Phi- lippines) par A. Adams et Reeve (1848, Zool. Voy. « Samarang », Moll., p. 76, pl. XXI, fig. 8) sous le nom de P. aspersus et que ces auteurs déclarent se rattacher au même type que le P. pilosus L. — 129 — forme comme par son épiderme, le P. intermedius Br. = ovatus Br. et, par son mode de coloration, cer- tains échantillons de P. fulquratus Dkr. Le Catalogue de Pætel (1890, IE, p. 220) indique du Pérou un P. tenuisculptus avec l’abréviation d'auteur « Sow. » (1), tandis que c’est en réalité « Cpr. » d’après un Catalogue de MM. Sowerby et Fulton (juin 1903). Je n’ai pu trouver de renseignement sur cette espèce de Carpenter dans aucun ouvrage. Mais, sous ce nom de P. tenuisculptus Cpr., J'ai, grâce à l’obligeance de M. de Boury, reçu en communication de M. Sowerby un Pectoncle du Cap St-Lucas (Basse Californie) qui n'est autre qu’un P. maculatus Brod., offrant une colo- ration générale un peu plus claire qu’elle ne l’est ordi- nairement (2). Coll. du Muséum. — Golfe de Californie (achat Forrer, 1880) ; Basse Californie (L. Diguet, 1894) ; hab. ? (achat Vigne, 1869). P. cicanreus Reeve EC 1843. Peclunculus giganteus Moine OO ENT NUE TA ENE 1843. — — \&£vE, Conch. Icon., pl. I, fig. 3 a-b. 1842-56 — — Rve., Hanxzex, Cat. Rec. Biv. Shells, p. 164, l Pl XIN, fs. 33. (1) Dans le même Calalogue de Pætel (p. 219) est également cité un P. sculptus &« Rv. » pour lequel le Genera d’H. et A. Adams est donné comme référence ; mais, dans cet ouvrage (t. II, p. 542), cette espèce est mentionnée, à côté de l’Axinæa scripla, comme étant de « Born »; elle ne figure, d ail- leurs, ni dans le Testacea Mus. Cæs. Vindob. de cet auteur, ni dans la Conchologia Iconica de Reeve. (2) Carpenter, dans la liste des coquilles du cap St-Lucas, qu'il a donnée en 1564 dans son Suppl. Report Moll. W. G. N. America, a indiqué, p. 62r, à côté du P. giganteus Rve., un Axinæa « sp. ind. » : serait-ce la forme en question ? C’est peut-être elle aussi qu'il a signalée en 1856 dans son premier Report, p. 192, comme Pecluneulus « like » maculalus, en même temps d'ailleurs qu'il a fait une simple citation d'un Peel. californieus qui, mentionné sans nom d’auteur, reste également énigma- tique. Le nom de P. maculalus avait été donné anciennement par Lister au P. pectuneulus Lk. — pecliniformis Lk. (Voir p. 85). 0e 1846. Pecluneulus giganteus Rve., VALENGIENNES, Voy. « Vénus », Atlas Zool., Moll., pl. 20, fig. 1-14. 1864. dæinæa — — CaRPENtTER, Suppl. Rep. Moll. W. Coast N. America, p. G2r. 1899. Pecluneulus — — Mamie, Moll, Basse Californie, Bull. Soc. Philom. Paris, 8° sér.,t. VII, p. 7r. 1009. — — — Lamy, Pélécyp. Californie, Journ. de Conchyl., LVII, p. 208. Cette belle et grande espèce, comparée par Reeve au P. undulatus Lk., est rapprochée par M. de Gregorio du P. bimaculatus Poli, avec lequel elle a en effet une grande ressemblance de forme, tout en s’en distinguant nettement par sa riche coloration. Coll. du Muséum. — Californie [Baie de la Magdelaine] ( Du Petit Thouars, 1839: un grand exemplaire figuré par Valenciennes dans l’Atlas du Voyage de la « Vénus ») ; Mexico (1843) ; Basse Californie (L. Diguet, 1891); golfe de Californie (L. Diguet, 1905). P. GzycyMeris Linné 1685. Peclunculus ingens Lisrer, Hist. Conch |pl. 247|, fig. 82. 1708. Area glycymeris Linné, Syst. Nat., ed. X, p. 695. 1778. Glycymeris orbicularis DA CosrA, Brit. Conch., p. 168, pl. XI fic. 2, 1584. Arca mutabilis glycymeris L., Cuemnirz, Conch. Cab., VIT, p. 229, pl_57, fs. 5061 1803, — pilosa MowraGu (non Linné), Test. Brit. p. 136 et suppl--p- 53. 18049 — flanmulala Renier1, Adriat. Catal. (teste Deshayes). 1819. — pilosa Turrox (non L.), Conch. Dict., p. 6. 1819. — glycymeris L., Turtow, ibid., p. 7. 1819. — minima Turron, ibid,, p. 8. 1819. Pectunculus glycymeris (pars) Lamarck, Anim.s. vert., VI, 1" p., p. A9. 1819. — marmoratus Lamarck (non Chemnitz), ibid , p. 5o. 1822, — glyeymeris L., Turrow, Conch. Insul. Britann., Dithyra. p. 131, pl. XIE fig. r. 1822, — pilosus Turron (non L.), ibid , p. 172, pl. XII foie 1822. — undatus TurTon (non L:), ibid., p. 173, pl.-XII; fig. 3-4. — 131 — 1822, Pecluneulus decussalus ŒüURTON (non EL); 1bid., p. 173, pl.-XII lis. 5. 192D. — pilosus BLaAINviLLe (non L.), Man. Malac., p. 550, DIFAENVADIS Ro r 1839. — marmoralus Lk., DEsHAxESs, in Lamarck, Anim, s, vert, 2464. MI pe h89. 1890 — pilosus Lk. (non L.), DESHAxEs, in Cuvier Règ. Anim., Moll., pl. 86, fig. r. 1836-44. — linealus Puicrprr (non Reeve), Moll, Sic., I, p. 62, DAV ie Cru): 18/43. —— glyeymeris L., Rezve, Conch. Icon., pl. IL, fig. 12 a-b, 1842-56, — pilosus Lk. (non L.), Haxzey, Cat. rec. biv. Shells, p. 162. 1800. = — — — CuEnu, llustr. Conch., pl. IL, fig. 3 et 7. 1855 Arca glycymeris L., Haxzey, [psa Linnæi Conch., p. 98. 1835-57. Pecluneulus pilosus Lk. (non L.), Desnaxes, Traité élém. Conch., Expl. planches, p. 22, pl. 34, fig. 23-24. 1830-07. — glycymeris L., DEsHAxEs, ibid., L. Il, p. 334. 1867-68. — — — Wgiraurr, Conch. Mittelmecr., [, p. 185 chip 100: 1808. — — (pars) Cr. Maxer, Cat. foss. Lerr. Lert. Mus. Zürich; pure 1863-69. — — .L., Jerrreys, Brit. Conch., L. II, p. 166 et D'NPD 7 DIE XX No 1870. — — — HiparGo, Mol. mar. España, p. 135, pl. 72, lis. 8. ; 1879. — — — Jerrrexs, Moll. « Lightning » a. « Por- cupine » Exp.,. P..Z. S.L°;,.p. 561: 1884. — — — pr Moxrerosaro, Nomencil. Gen. et Sp., p.14 1997. — — — Bucquox, DaurzengerG, Docrruüs, Moll. Roussillon, LI, p. 195, pl. XX XIV, fig. 1-/. 1892. Pectunculus Daulzenbergi DE Grecorio, Sul gen. Pectunculus, Nat. SIC EN IE IDE TO 1892. P. (Arinea) glycymeris L. forma typica p1 Moxrerosaro, Pectunculus Europa, Nat. Sic., XI, p. 144. 1892. = pilosus forma lineata Phil., pr MoxrerosaTo, ibid., p. 150. 1803. P. (Aæinia) glyeymeris L., DAurzen8EerG, Moll. mar. Granville, Journ. de Conchyl., XLL p: 27. 1896. Pectunculus glycymeris L., Locarp, Rés. scient. « Caudan », Moll., Ann. Univ. Lyon, p. 196. 1898. — — — Locarp, Exp. Scient. « Travailleur » et « Talisman », Moll. Test., t. Il, p. 322. 1908, — — — Manrter, Feuille Jeunes Natur., IV° sér., JON ANNS D-rO2 1911. — _— — Hinarco,; Mol: Mar. Test. Cadiz, Rev: R° Acad. Cienc.Ex. Fis. Nat. Madrid, IX, p.58. — 132 — Var. punetata Calcara 1822, Peclunculus nummarius Turrox (non Linné), Conch. Insul. Bri- tann. Dithyra, p. 174, pl. XIL, fig. 6. 18/0. —- punctatus Carzcar4, Monogr. gen. Claus, e Bul. con aggiunte Palermo, p. 43. 18/43. — — Cazcara, Cenno Moll. viv. e foss., p. 19, DEMI 1863. — glyceymeris var. nummaria Jerrrexs, British Conch., I, p. 167. 1809. — nummarius Turt., Perir DE LA Saussaxe, Catal, Moll. test. mers Europe, p. 255. 1901. — glycymeris L. var. punctulata Marrer, Feuille Jeunes Natur- [VAS 3mann., p.112 et p222, pl XII, fg.r2" 1908. — — — — — Manrez, ibid., IV° s., 38° a., p. 153. 1908. — — — var. punclala Calc., Marrez, ibid., p. 157. Var. Marteli n. nom. 1899. P. (Axinia) glycymeris L. var. stellata Daurzexserc, Moll. mar. Granville, Journ. de Conch., XLI, p. 27. 1908. Peclunculus — — — — Marrtez, Feuille Jeunes Natur., IN eine rot Var. pilosa L. 168. Pectuneulus maximus (?) Laisrer, Hist. Conch. [pl. 24o|, fig. 97. 17507. Arca pilosa Linxé, Syst. Nat. éd. XII, p. 1143. 1780 MN NT, Borx, Test. Mus. Caes. Vind , p. 92. 1784: — — —— Cnemxirz, Conch. Cab., t. VII, p. 23r, pl. 57, fig. 565 566. 1795. — — — Porralest autir SIC NE LE SD eS SDIe MOMIE uso Te 1819. Pect. pilosus L., Lavarck, Anim. s. vert., VI, 1° p., p. 49. 1843, — — — REEVE, Conch. Icon, pl. IN, -fp.13: 180. — glycymeris Lk. (non L.), Caenu, Illustr.Conch., pl. IL, fig. 9. 1855. Area pilosa L., HanNLeY, Ipsa Linnæi Conch., p. 98. 1830-57. Pecl. glycymeris Lk. (non L.), Desnaxes, Tr. élém. Conch., Ex plic. planches, p. 22, pl. 34, fig. 21-22. 1835-57. — pilosus L., DESHAYES, ibid., t. 11, p. 333. 1866. Arinea — — BrusixA, Contr. fauna Moll. Dalmat., Atti Imp. Real. Soc. Zool Botan, Vienna, MIE priro2e 1868. Pectuneulus glyeymeris (pars), Cu. Maxer, Cat. foss, terr. tert. Mus, Zurich, AL, p. 112. — 133 — 1870. Pectunculus pilosus L., Hinazco, Mol, mar. España, p. 133, pl. 7, fisu7. 1077 — — — pr MoxrTerosaro, Conch. Civilavecchia, Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova, IX, p. 413. 1878. = = — pr Moxrerosato, Enum. e Sinon. Conch. Mediterr., Giorn. Sc, Nat. ed, Econ. Pa- lermo, XIII, p. 65. 1881. Awinæa pilosa L., DE ROCHEBRUNE, Faune Cap Vert, Nouv. Archiv. Muséum Paris, 2° sér., t. IV, p. 2/8. 1884. Pectlunculus — — var. obliqua pr MoxrErosaro, Nomencl. gen, € SDS DD Ar 1891. — — — Bucaouoy, DaAurzENBERG, Dozrrus, Moll, Roussillon, If, p. 199, pl. XXXIHIEL, fig, 1. 1891. — glycymeris L. var. Bavayi Bucquoyx, DAUTZENBERG, DoLL- EUS, ibid., p. 199, pl. XXXIV, fig. 5-6. 1892. P, (Aæinea) pilosus L. forma obliqua, n1 Monrerosaro, Pectunculus Europa, Nat. Sic., XI, p. 148. 1896. Pectunculus — — Locarp, Rés, scient, «Caudan ». Moll., Ann. Univ. Lyon, p. 197. 1900. P. (Axinæa) — — Parzrary, Coq. mar. Oran, Journ. de Gonche XLVMIIE p: 585: Hanley, après avoir dit, p. 162 de son Catal. Rec. Biv. Shells, que le type original de Linné désigné sous le nom de glycymeris n’était autre qu’un violacescens Lk., a lui-même rectifié cette assertion dans son Appendice à cet ouvrage, p. 919, et il aflirme, au contraire, dans son Ipsa Linnaei Conch., que l’exemplaire étiqueté dans la collection Linnéenne appartient à la forme commune de la Manche, figurée dans Lister sous l’ap- pellation de Chama glycymeris, dont Linné a adopté la dénomination spécifique (1). (1) Parmi les références données par Linné (1758, Syst. nat., éd. X, p.695) pour son Arca glycymeris se trouve citée la figure n° r de la planche 47 de Rumphius (1711, Thesaur. Imag. Pise. Test. Cochl.): sur cette mème figure, trop médiocre pour qu'il soit d’ailleurs possible d'identifier le Pectoncle qu’elle représente, Gmelin (1790, Syst. Nat., éd. XII, p. 5508) a fondé un Arca pulchella, devenu pour Nyst(1847, Tab. synopt. et synon. esp. fam. Arcacées, Mém. Acad. R. Belgique, t. XXII, p. 59) Pectunculus pulchellus Gmel. [Le nom d’Arca pulchella a été repris pour deux véritables Arches : par Reeve, pour un Acar, et par Dunker, pour un Anadara (Lamy, Journ. de Conchyl., LV, 1907, p. 87 et p. 2r2)]. Beaucoup d'auteurs ont réuni ensemble le P. glycy- meris etle P. pilosus L. Tel que MM. Bucquoy, Dautzenberg et Dollfus ont précisé sa description, le véritable glycymeris serait len- ticulaire, plus arrondi, plus déprimé, un peu inéquila- téral ; il offrirait une sculpture plus grossière avec stries d’accroissement fortes et saillantes ;: les sommets ne seraient que faiblement opisthogyres ; la surface du ligament serait plus petite et plus étroite ; la colora- tion externe consisterait en flammules anguleuses fauves sur un fond blanc ; la coloration interne serait blanche ; l’épiderme fin et velouté ne persisterait ordi- nairement que près des bords. Au contraire, pour ces mèmes conchyliologistes, les caractères distinctifs du pilosus seraient : forme moins arrondie, plus renflée, subéquilatérale, sculpture plus fine avec stries longitudinales rayonnantes plus mar- quées, sommets plus inclinés en arrière, couleur externe brune, intérieur teinté de brun postérieure- ment, épiderme plus grossier persistant sur une grande partie de la surface chez les exemplaires frais. Cependant, comme l’ont fait remarquer eux-mêmes les auteurs des Mollusques du Roussillon, ces caractères sont variables. Le P. glycymeris conserve parfois jus- qu'à l’âge adulte une forme équilatérale, sa sculpture et l'étendue de son aréa ligamentaire varient suivant les individus, il est souvent extérieurement d'un brun presque uniforme et quelquefois il est intérieurement maculé de brun. De son côté, le pilosus se présente aussi parfois avec des flammules rougeätres, surtout quand il est dégarni de son épidermeet il n’est pas toujours rou- geâtre à l’intérieur. Aussinombred’auteurs, Deshayes, Fontannes, Jeffreys, Ch. Mayer, Daniel, etc., ont-ils considéré ces deux formes comme des variétés d’une même espèce. M. de Grego- — 135 — rio, lui aussi, qui regarde d’ailleurs tous les Pectoncles vivants de la Méditerranée comme étant desramifications d'un type unique, le P. glycymeris (Belon, Lister) L., admet, en particulier, que le glycymeris auct. et le pilosus sont deux simples variétés. Tout récemment etcontrairement à M. de Monterosato, qui déclare que le glycymeris vrai ne vit pas dans le bassin Méditerranéen et est une espèce purement Atlan- tique, M. Martel s’est convaincu également, en compa- rant avec des spécimens de la Méditerranée de nom- breux exemplaires recueillis à Cancale, que les Pecton- cles de ces deux provenances ne se différencient par rien de précis ; on trouve en effet toutes les combinai- sons possibles des éléments caractéristiques : forme plus ou moins oblique, aplatie ou bombée, intérieur blanc ou maculé de brun, plis d’accroissement gros ou bien, au contraire, peu ou pas visibles, etc. Ces carac- tères ne sont donc pas spécifiques et les P. glycymeris et pilosus doivent être regardés comme ne formant qu’une seule espèce en deux variétés. Les différences que celles-ci présentent peuvent, selon M. Martel, être attribuées à la dissemblance des conditions d'existence. Les exemplaires de l'Océan étant soumis à un frottement énergique du sable sili- ceux par suite de l'agitation des marées, perdent en vieillissant leur sculpture et ne gardent leur épiderme que le long des bords, tandis que ceux de la Méditer- ranée vivant dans une eau plus calme et moins exposés à l’usure de la surface, conservent jusqu’à l’âge adulte leurs stries rayonnantes et concentriques, ainsi que leur épiderme. Tout en jugeant réellement inutile la distinction entre les deux formes glycymeris et piiosus, M. de Gre- gorio a proposé le nom de P. Dautzenbergi pour dési- gner plus spécialement les exemplaires septentrionaux, — 136 — qui ont pour seuls caractères distinctifs de quelque valeur, d’ailleurs très faible, leur forme déprimée et leur coloration interne blanche ; mais cette dénomina: tion nouvelle est inutile et celle de glycymeris doit ètre conservée pour cette forme très abondante dans la Manche et l'Océan Atlantique. L'appellation de pilosus peut, par contre, être réservée à la variété, commune dans la Méditerranée, se distinguant seule- ment par sa gibbosilé et sa coloration interne maculée de brun. Les spécimens de l'Océan qui, par leur forme presque équilatérale et leur intérieur largement teinté de brun, ont l'aspect du pilosus de la Méditerranée, avaient été rattachés par MM. Bucquoy, Dautzenberg et Dollfus (Moll. du Roussillon, If, p. 199, pl. XXXIV, fig. 5-6) au glycymeris comme variété Bavayi (4). Inversement, les exemplaires de la Méditerranée qui ont une forme déprimée et lenticulaire, avec une coloration variable simulant quelquefois celle du glycy- meris de l'Océan, sont rapportés par M. de Monterosato (Nat. Sic., XI, 1892, p. 150) au pilosus sous le nom de variété lineata Phil. (2). Ces variélés doivent être simplement considérées comme constituant réciproquement le représentant géographique de l’un des deux types, ylycymeris ou pilou, dans la région particulière, Océan ou Méditerra- née, où l’autre est le plus abondant. Diverses variétés de coloration ont été mentionnées pour le glycymeris . (1) Jeffreys (1869, British Conch., vol. V, p. 17b) a signalé de Guer- nesey une variélé globosa, d'un brun foncé presque uniforme. (2) Cette forme lineata Phil. (non Reeve) a été admise comme espèce distincte par M. Pallary (Faune malac. Gabès, Journ. de Conchyl., LIl 190/, p. 243), — 137 — Var. obseura Bucq., Dautz., Dollf. (Moll. Roussil- lon, Il, p. 199) : à flammules peu apparentes, petites et nombreuses, donnant à toute la surface un aspect d’un brun presque uniforme. M. de Monterosato (Nat. Sic., XI, 1892, p. 145) réunit cette variété à la variété Bavayt. Var. zigzag Dautzenberg (Journ. de Conch., XLI, 1893, p. 27) : coloration blanche avec des linéoles brunes largement espacées et disposées en zig-zag. Var. lineolata Dautzenberg (J. de C., XELI, 1893, p. 27) : ornée sur la plus grande partie du test de linéoles rayonnantes brunes très rapprochées. Var. punctata Calcara = var. punctulata Martel : cette variété très rare, dont j'ai vu des spécimens dans la collection de M. Dautzenberg, est de coloration maïs très clair, avec des ponctuations fines et serrées de couleur jaune remplaçant les lignes brunes du type. D’après M. Martel, c'est indubitablement le P. numma- rius de Turton, mais ce nom ayant été employé par Linné pour des coquilles que Hanley déclare ètre des exemplaires jeunes de P. violacescens Lk., cette variété doit être appelée var. punctata Calc. Enfin une variété présentant au sommet une étoile blanche nettement limitée par la coloration brune à peu près uniforme du reste de la surface a été signalée de Granville par M. Dautzenberg (Journ. de Conch., XLI, 1893, p. 27) sous le nom de var. stellata Gmelin et elle a été admise également par M. Martel, mais, comme je le dirai plus loin, je crois qu'il s’agit là d’une forme différente de l’espèce portugaise et sénéga- laise qui est désignée ordinairement sous ce nom, et je propose pour cette variété le nom de var. Marteli. — 138 — Pour le pilosus, plusieurs variétés de forme ont été indiquées (1) : Var. neapolitana Bucq., Dautz., Dollf. (Moll. Rous- sillon, Il, p. 202) = irreqularis Bucq., Dautz., Dollf. (Gibid., pl. XXXIIL, fig. 2) : coquille comprimée, iné- quilatérale, dilatée du côté postérieur. Cette variété est réunie par M. de Monterosato à sa forme obliqua, qu'il considère d’ailleurs comme typique. Var. subtransversa de Gregorio (Nat. Sic., XI, 1892, p.111 et p. 210) : beaucoup plus transverse que le type pilosus B. D. D. ; M. de Monterosato (Nat. Sic., XI, 1892, p- 148) assimile aussi cette variété à sa forme obliqua. Var. costatiuscula de Gregorio (Nat. Sic. XI, 1892, p. 111): cette variété, vivanteà Barra et fossile à Altavilla, a été réunie par M. de Monterosato (Nat. Sic., XI, 1892, p. 150) à la variété lineata telle qu'il la défi- nit; mais elle est maintenue distincte par M. de Gre: gorio (loc. cit., p. 211), d’après qui elle est ornée d’un peu moins de vingt costules rayonnantes, équidistantes, bien marquées. Var. tumida Bucq., Dautz., Dollf. (Moll. Roussillon, Hp 202 MDI XXXITT M S.0S; 107) tres Prenileer presque globuleuse et sensiblement équilatérale. M. de Monterosato (Nat. Sic., XI, 1892, p. 149) ne voit pas (1) La figure 2 de la planche 310 de l'Encyclopédie Méthodique, qui représenterait, d’après Bory de Saint-Vincent (Enc. Méth., Vers, 10° livr. p. 156), une espèce distincte nommée par lui P. lomentosus, a été rap- portée par Deshayes (Anim. s. vert., 2° édit, VI, p. 488), au P. püilosus. D'autre part, Lamarck (Anim. s. vert., VI, 1° p., p. 51) a décrit un P. rubens qui pourrait correspondre, d’après lui, à la fig. 3 de la pl. 310 de l'Encyel. Méthod. ; cette figure, ainsi que le dit Deshayes (Anim. s. vert., »° édit., t VI, p. go), représente exactement le P. glycymeris. Néanmoins, Reeve (Conch. Icon., pl. V, fig. 23) a figuré comme étant le P. rubens un Pectoncle qu'il tient pour différent du P. glycymeris. Sous ce nom de P. rubens Lk., M. Hidalgo m'a communiqué deux coquilles qui sont simplement des P. pilosus L. un peu anormaux par leur forme renflée, ce qui amène le rapprochement des sommets jusqu’au contact ; la collection de M, Bonnet renferme un exemplaire identique du golfe d'Oran. — 139 — de différence entre cette variété et la forme regardée comme typique par MM. Bucquoy, Dautzenberg, Doll- fus. Var. protumida de Monterosato (Nat. Sic., XI, 1892, p. 149) ; renflée, pas très grande, plutôt oblique, gla- bre}: Var. subtruncata Bucq., Dautz., Dollf. (Moll. Roussil- lon, II, p. 202) = truncata Bucq., Dautz., Dollf. (ibid. pl. XXXIIL, fig. 4-5) : tronquée du côté postérieur (2): Ainsi que le disent les auteurs des Mollusques du Roussillon, un exemplaire de cette forme est conservé, dans les collections du Muséum de Paris, parmi les types de Lamarck, comme étant sa variété a du pilo- sus (3). Coll. du Muséum. — 4 individus étiquetés respective- ment par Lamarck des noms suivants : Le 1%: « pectunculus pilosus » ; c’est un individu décapé appartenant effectivement à la variété pilosa ; Le 2%: Cpectuneulus pilosus » ; c'est le spécimen qui, d’après une annotation postérieure à Lamarck, corres- pondrait à sa variété à (= var. subtruncata Bucq., Dautz., Dollf.) ; Le 3: « pétoncle flammulé, pectunculus pilosus, tar.» ; cet échantillon qui porte, sur la coquille mème, à son intérieur, l'indication (Lisbonne » comme localité, est plutôt un véritable glycymeris ; Le 4°: « pétoncle marbré, pectunculus marmoratus » ; (x) M. de Monterosalo rattache aussi au pilosus le P. retieulatus Risso (voir p. 192, note 3). (2) C'est à cette variété qu'appartient le P. pilosus représenté sous le nom de glycymeris dans la planche XXVI, fig. 6, des « Mollusques décrits et figurés d’après la classification de Cuvier, Paris, 1868 ». (3) Locard a décrit pour le pilosus une var. transversa (Rés. Scient. « Caudan », Ann. Univ. Lyon, 1896, p. 197) et pour le glycymeris une var. inflata (Exp. Scient. « Travailleur » el « Talisman », Moll. Test., IT, 1898, p. 323), = 4û0 ainsi que l’ont reconnu Deshayes (Anim. s. vert., 2° éd., t. VI, p. 489) et Reeve (Conch. Icon., sp. 43), cet exem- plaire est simplement un P. glycymeris. Ecosse (Lyell, 1838) ; Dunkerque (de la Moussaye, 1873) ; le Hâvre ; Saint-Vaast ; Cherbourg (Duperrey, 1S39 ; Godefroy, 1839) ; îles Chausey (Audouin et Edwards, 182$); St-Malo (Prof Joubin, 1909); île de Bréhat (Duperrey, 1839); Roscoff ; île de Ré (coll. Férussac, 18317) ; la Rochelle (d'Orbigny, 1829) Océan Atlantique (coll. Petit, 1873); Arcachon (coll. Vassel, 1904) ; île de Chypre (Gaudry, 1854) ; hab. ? (coll. Roissy, 1847 ; Featherman, 1885) ; dragages du « Travailleur » et du « Talisman » à l’ouest du Sahara, aux Canaries etaux iles du Cap Vert.— Coll. Locard, 1905 : Cherbourg, Portbail, îles Chausey, Granville, Cancale, Morlaix, Brest, Lorient, Le Croisic, La Rochelle, Cor- douan, Arcachon, Cap Breton, Marseille, Saint-Florent, Saint-Raphaël, Ajaccio, Beni-Saf (Algérie (1). Var. pilosus L. — Cette (achatLandauer, 1869) ; Corse ; Naples (Monticelli) ; Palerme ; Adriatique (Lanza, 1867); hab. ? (coll. Roissy, 1847) ; Sfax (Pallary, 1904). — Coll. Locard, 1905 : Cette, Saint-Tropez, Saint Raphaël, Ajaccio. P. Marmorarus Chemnitz 1784. Arca marmorata Cnemnrrz, Conch. Cab., vol. VII, p. 228, pl. 57, fig. 565. > 1843. Pectuneculus — Ch., REEvE, Conch. Icon, pl. VIL fig. 43. Ainsi qu'il vient d'être dit, la coquille qui, dans les collections du Muséum, a été déterminée par Lamarck comme étant un P. marmoratus, a été reconnue par Deshayes et Reeve identique à un P. glycymeris L. (1) Plusieurs exemplaires de P. glycymeris sont étiquetés P. nummarius dans la collection de Locard, qui a emprunté ce nom à Turton, bien que, selon Hanley, l'Areca nummaria L. soit le jeune du P. violacescens Lk. — A141 — Antérieurement à Lamarck, Bruguière (1792, Enc. Méth., Vers, 1, p. 114) avait fait du Pectoncle figuré par Chemnitz sous le nom d’Area marmorata la forme jeune de l'espèce Méditerranéenne commune qu'il nommait À. undata L. et qui est, pour Deshayes (Anim. s. vert., 2° éd., t. VI, p. ASS), le P. glycymeris. De même, quant à l’Axinæa marmorata Chemn., qui a été cité de Saint-Vincent (Cap Vert) par le D' de Ro- chebrune (1881, Faune Arch. Cap Vert, Nouv. Archiv. Muséum, 2° sér., t. IV, p. 248) et dont les échantillons, ainsi nommés par cet auteur, sont dans les collections du Muséum de Paris, on peut l'identifier vraisembla- blement aussi au P. glycymeris, bien qu'il s'agisse de trois valves fossiles extrêmement roulées. Mais, tandis que le P. marmoratus de Bruguière et de Lamarck est le P. glycymeris, Reeve (Conch. Icon., pl. VIL, fig. 43) regarde, d'autre part, comme totale- ment différent, le véritable marmoratus de Chemnitz, lequel constituerait une bonne espèce (dont l'habitat, d’après Chemnitz, serait les Indes Occidentales). Or, sur le carton qui, dans la collection Defrance, a été étiqueté par Lamarck « pectunculus peclinatus var. [2] », se trouve une valve de Pectoncle qui est indiquée comme provenant de Rio-Janeiro : dépourvue de côtes saillantes, elle n’a absolument, comme je lai dit plus haut, p. 100, aucune allinité avec le P, pectinatus Gmel., mais par sa sculpture décussée, formée de stries, les unes concentriques, les autres longitudinales, ainsi que par sa coloration blanche avec flammules anguleuses brunes, elle correspond au P. marmoratus Chemn. et il convient de la rapporter à celte espèce, si toutefois on admet que celle-ci soit une forme américaine réelle ment distincte du P. glycymeris. vw ose P. BimacuLzarus Poli 179. Area bimaculata Port Mestutr Sicile LEP ETS pl: XXV, fig. 17-18 (testa junior). 1819. Pectunculus glyeymeris (pars) Lamarcr (non Linné), Anim. s. vert., LMD SD 1410r 1836-44. — — Purcippr (non L.), Enum, Moll, Sicil., 1," po et IL pr 1843. _— sieulus REEvD PAZ NS A SD: 1807 1843. — — Resve, Conch. Icon., I, pl. VIL, fig. 4r. 1842-56. — — Rve, Haxrex, Cat. Rec. Biv. Shells, p. 162, pl. XIX, fig. r9. 1807. — pilosus Weginkaurr (non L.), Conch. Mittelmeer., p.106. 1868. — bimaculalus Poli, Wernkaurr, ibid., Il, p. 437. 1868. — slellatus (pars) Cu. Maxer, Catal. Moll. terr. tert. Mus. Zurich, I, p. 113. 1870. _ bimaculalus Poli, Hinarco, Mol. Mar. España, p. 133, Dl/73; te 25267 1877. = — — p1 Monrerosaro, Conch. Civitavecchia, Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova, vol. IX, pire 1878. — — — Di MonrErosaro, Enum. e sinon. Conch. Mediterr., Giorn. Sc. Nat. ed Econ, Pa- lermo, vol. XII, p. 67. 1891. — _ — Bucquox, DAUTzENBERG, Dozzrus, Moll. . Roussillon, Il, p. 202, pl. XXXV, fig. 1-2. 1892. — slellatus (pars) ve GrEeGorto, Sul. gen. Pectunculus, Nat. SCIE Te cibtes 1892. P. (Axinæa) bimaculatus Poli, pt Moxrerosaro, Pectunculus Europa, Nat Sie ANIEND 0: Sous le nom de glycymeris, Lamarck confondait le vrai glycymeris L. et le bimaculatus, auquel on doit identifier le P. siculus Rve. Ch. Mayer faisait cette espèce de Poli synonyme du P. stellatus Gmelin, et ce même nom a été donné par M. de Gregorio à une section réunissant à la fois le stellatus s. str. et le bimaculatus : pour le savant italien, ce dernier n'est d’ailleurs qu'un facies géant du glycymeris . Cette espèce est exclusivement Méditerranéenne, et elle se distingue par les caractères suivants : grandes — 143 — dimensions, sa taille dépassant celle des autres Pectoncles Européens ; coquille épaisse, lourde, équilatérale, tan- tôt bien arrondie, tantôt plus ou moins transverse, très renflée à l’état adulte, assez déprimée dans les stades jeunes, ornée de côtes plus étroites que chez le glycyme- ris et le pilosus, pourvue d’un ligament plus robuste, avec aréa cardinale plus longue ; coloration d’un beau fauve-rougeâtre à zônes concentriques indistinctes d’un brun violacé plus foncé ; sur le sommet de chaque valve une petite tache blanche arrondie, parfaitement cir- conscrite, tenant à ce que la coquille, à l’état jeune, est entièrement blanche ; intérieur ordinairement blanc, parfois rougeâlre ; épiderme fin et ras. Var. umbonata de Gregorio (Nat. Sic., XI, 1892, p. 113) : le jeune du bimaculatus est peut-être, d’après M. de Gregorio lui-même, sa var. fossile barrensis ou ou plus probablement sa var. wmbonatus qui, ayant une surface lisse où se voient par transparence les linéoles rayonnantes et équidistantes de l’intérieur des valves, diffère du pilosus juvenis par les sommets centraux, non inclinés, beaucoup plus droits, la charnière plus large, la coquille plus épaisse et symétrique. Var. mediterranea de Gregorio (Nat. Sic., XI, 1892, p. 112) : forme géante de couleur jaunâtre, fossile dans le pliocène d’Altavilla et vivante dans la Méditerranée. La variété crassa Koch et Pallary (Journ. de Conch., XLVIIL, 1900, p. 385), correspondant à la fig. A de la pl. 73 de Gualtieri, est peut-être, suivant ses auteurs eux-mêmes, identique aux var. mediterranea et pervalida de Gregorio. Coll. du Muséum. — Barcelone (Teilleux, 1833) : Naples (Savigny, 1824) ; Messine (Benoist, 1836) ; Sicile Bibron, 1829); Adriatique (coll. Petit, 1873) ; Dalmatie [isola di Pago] ; hab. ? (achat Landauer, 1869). = dir = P. vovanx Adanson (PL HE, fig. 5) 1757. Le Vovan ADANSON, Hist. nat. Sénégal, Coq., p. 253, pLl-XVIIT, Go.10. GÉTET0 vh 52 00 DE (?) Buoxanni, Ricreat. d. occhio nell’ osserv. d'ICHiocce pu cb cle rte 17590. Venus stellata (à) GMEruN, Syst. Nat., ed. XIII, p. 3289. 1792. Area — (à) BrüGuière, Encycl. Meth., Vers, I, p. 117. 1819. Pectunculus stellatus (?) Lamarcr, Anim. s. vert., VI, 1° p., p. 5r. 1843. — — Gmel. (?), R&zve, Conch. Ic., L, pl. Il, fe.5. 18/2-56. — — Brug. (?), Ilanzey, Cat. Rec. Biv. Sh , p. 163, DIN Go re 1808. — — (pars) Cu. Maxer, Cat. foss. terr. tert. Mus. Zurich; II,-p. 113. 1889. — — Brug., E.-A. Surrm, Rep. «Challenger », Lamel- libre -p/22507 1891. — — Gmel. (?), Bucouoyx, DAvrzex8erG, Dorcrus, Moll. Roussillon, 11, p. 208. 1892. — — (pars) DE GREGORIO, Sul gen, Pectunculus, Nat. SIC. Al, p-uo7elp-wr2. Gmelin (Syst. Nat., p. 3289) a fondé sur une figure de Bonanni (Ricreat. d. occhio, p. 165, cl. Il, fig. 62) un P. stellatus que Deshayes (1835, Anim. s. vert. 2° édit., t. VI, p. 491) présumait être le jeune du P. violacescens Lk. et que Weinkauff (1867, Conch. Mittelmeer., I, p. 188) rattachait à cette même espèce comme variété. Tout récemment M. Hidalgo (1911, Mol. Mar. Test. Cadiz, Rev. R. Acad. Cienc. Ex. Fis. Nat. Madrid., IX, p. 58) s’est rallié à l'hypothèse de Deshayes. M. de Monterosato pense, de son côté, que la co- quille représentée dans la figure de Bonanni doit être, de préférence, rattachée au glycymeris. M. Dautzenberg également, après avoir considéré, avec MM. Bucquoy et Dollfus, le stellatus comme une espèce bien spéciale, avait fini, en 1893, par le regarder comme une variété ex colore du slycymeris. Cette opinion, basée sur l’exa- men d’un exemplaire recueilli à Granville, à été re- EE prise, en 1908, par M. Martel, pour qui cette variété du glycymeris est caractérisée par sa coloration brune uniforme avec une étoile blanche sur les sommets. Le Muséum de Paris possède une coquille qui, avec un contour rétréci vers le sommet, offre cette coloration et qui me parait correspondre à cette forme. M. Martel ajoute qu'on ne doit pas confondre avec cette variété certains exemplaires que l'on rencontre quelquefois tant dans l'Océan que dans la Méditerra- née et qui portent cette étoile blanche umbonale, mais qui ont la coloration normale flammulée du glycymeris. Il est, en effet, fort possible que différentes espèces de Pectoncles, comme le fait remarquer aussi M. Hi- dalso, offrent une variété ayant une étoile blanche sur les sommets et que toutes ces variétés présentant ce caractère commun ait été confondues sous le nom de P, stellatus Gm. Cependant, en particulier, Ch. Mayer a rapporté à ce même P. stellatus une forme bien différente tant du violacescens que du glycymeris, mais qui ressemble- rait au P. bimaculatus, et il faisait même ce dernier synonyme du stellatus, dont le nom, d'autre part, a été adopté par M. de Gregorio, pour une seclion com- prenant à la fois le bimaculatus s. str. et ce stellatus s. str. D'après Ch. Mayer, son P. stellatus se distinguerait à ces trois caractères : 1° d’avoir les côtes égales et plus étroites que celles du glycymeris, 2° d’être rubanné de brun-rougeâtre et violacé et de jaune rougeûtre clair et sale, enfin 3° d’avoir sur les crochets une tache blanche anguleuse. Cette description me semble correspondre à plu- sieurs Pectoncles de la collection du Muséum de Paris, notamment à un exemplaire qui, donné par M. Barboza, provient du Portugal et qui est figuré Ÿ nl — 116 — pl. II, fig. 5. Ces coquilles, en raison de leur bord cardinal rectiligne extérieurement et de leurs valves renflées, me paraissent rappeler, par leur aspect géné- ral le bimaculatus, tout en s’en distinguant par leur tache sur chaque sommet, qui est non pas ronde, mais en forme de demi-étoile, et par leur coloration consistant en zones concentriques, les unes brunes violacées, les autres Jaunâtres et ornées parfois de lignes ondulées rougeâtres. Ce stellatus May. a été signalé, dans l'Océan Atlanti- que, d’abord du Portugal, mais, pour moi, ce Pectoncle à bord dorsal rectiligne est également, comme le dit Bruguière, l’espèce du Sénégal nommée Vovan par Adanson, bien que Chemnitz (Conch. Cab., VII, p. 229 ait cru devoir la rapporter au glycymeris. (1) E.-A. Smith indique aussi cette espèce de Ténérife, il y en à au Muséum de Paris un spécimen de Madère, et la collection de M. Dautzenberg renferme des échantillons provenant du Sénégal, de Gorée et de l’Ile du Prince. Par suite, la définition du P, stellatus Gmelin étant si insuffisamment précise qu'il a pu être identifié au jeune du P. violascescens tout aussi bien qu'à une variété du P. glycymeris, je crois préférable de ne pas employer ce nom et il me parait nécessaire, comme je l'ai dit plus haut, p. 69, de distinguer d’un côté, sous l’appellation de variété Marteli, la coquille de Granville qni, avec une étoile blanche, a une coloration brune uniforme et qui se rattache au glycymeris et, d'un autre côté, de maintenir comme une espèce distincte la forme du Portugal et du Sénégal, que je regarde avec Ch. Mayer, comme devant être rapprochée, au contraire, du bima- culatus, sans cependant se confondre avec lui, et pour (1) Dillwyn aurait, selon Deshayes (Anim. s. vert. 2° édit., VI, p. 4gr), rapporté le Vovan au P. angulosus Gm. : il l’a identifié, en réalité (Cat. Shells, I, p. 243), au P. stellatus Gm. — 111 — laquelle j'adopterai le nom de P. vovan Adanson ( — stellatus Mayer). Coll. du Muséum. — Portugal (Barboza ; coll. Ballot, 1887) ; Madère (coll. Petit, 1873). P. rormosus Reeve 1843. Pectunculus formosus REEVE, P. Z. S L., pt. X[+ p. 189. 1843. — — Reeve, Conch. Icon., pl. VIII, fig. 48 b (non a). 1850. — — CHExu, Ilustr. Conch., pl. Il, fig. 4. 1862. — — Rve., Perrr DE LA SAUSSAYE, Journ. de Conchyl., Vol CDR 1880. — — — Dour», Beitr. Kenntn, Seeconch. West- afrika, Jahrb. Deutsch. Malakozoo!l. Ge- sellsch., VII, p. 172. 1886. — —- — E.-A. Surrx, Rep. « Challenger », Lamel- Nbr Apr 1898. — glycymeris (pars) Locarp, Exp. Scient. « Travailleur » et « Talisman », Moll. Test , t. IT, p. 323. 1906. — formosus Rve., Daurzex8erG et H. Fiscner, Moll, drag. Ouest Afrique, Rés. Camp. Scient. P‘° de Monaco, fasc. XXXII, p. 77. Le type de cette espèce, communiqué à Reeve par Petit de la Saussaye, est conservé dans la collection du Journal de Conchyliologie. Locard a étiqueté P. glycymeris dans la collection du « Talisman » un Pectoncle de St-Vincent (Cap Vert) qui est en réalité un P. formosus. MM. Dautzenberg et H. Fischer ont décrit une variété tumida qui se distinguerait par ses valves renflées et ses flammules,d’uneteinte plusrougeâtre,moinsviolacée(1). Coil. du Muséum. — Ile du Prince (coll. Rang, 1837) ; Cap Vert [Rade de St-Vincent] (Expéd. du « Talis- man », 1883) (2). (1) Récemment, M. J. C. Melvill (1909, Rep. Mar. Moll. [ndian Océan, Trans. Linn. Soc. Lond., Zool., vol. XIII, p. 123) a signalé de l'ile Car- gados Carajos au nord des Mascareignes, un Pectunculus spécifiquement indéterminable, qui se rapprocherait du P. formosus. (2) Sous le nom de P. Queketti, M. Sowerby (1897, Append. Mar. Shells South Africa, p. 27, pl. 7, fig. 8-9) a décrit un grand Pectoncle EE MMOCAE P. rvinus Reeve 1843. Pectuneculus lividus REEvE, PZ2NS "LL", ptXTp°7100! 1843. — — REEVE, Conch. Icon., pl. IX, fig. 5r. 1863. — _ ive., Desxayes, Cat. Moll. Réunion, p. 22. 1868. _ —- — CH. Maxer, Cat. foss. terr. tert. Mus. Zurich, II, p. 119. 1880, —- — — V. Martens, in Môsgrus, Beitr. Meeresf, Mauritius u. Seychellen, p. 320. 1886, Axinæa — Sow., Cookr, Test. Moll. Gulf of Suez, Ann. Mag. Nat. Hist., 5° s., vol. XVIII, p. 95: 1901. Pectunculus — — Srurany, Lamellibr. Roth. Meer. Exped. « Pola », Denkschr. K. Akad, Wissensch, Wien, 69" Bd., p 290. 1906. — — Rve., Mezvizz et Sraxpex, Moll. of Persian Gulf, Pelecypoda, P.Z. S. L., 1906, II, p. 598. 1911. _ — — Lauyx, Pélécyp. Maurice, Bull. Mus. hist. nat."Paris, -t: XVII, p.130. Ch. Mayer, qui rapporte à cette espèce des exem- plaires fossiles du Langhien de Saucats, dit que sa série de spécimens passe par des nuances insensibles à une variété renflée de son P. stellatus — bimaculatus Poli. Ce P. lividus est caractérisé par sa coquille orbicu- laire, mais nettement carénée et anguleuse dans sa ré- gion postérieure, et par sa coloration brun rougeûtre, parfois avec flammules jaunes et bleuâtres, qui peuvent former des zones concentriques. Le P, heroicus de MM. Melvill et Standen (1906, P. Z. S. L, IE, p. 798, pl. LV, fig. 1) est, à en juger par des spé- cimens de la collection de M. Dautzenberg, une forme extrêmement voisine, qui se distinguerait surtout par son contour plus régulièrement orbiculaire, sans aucun angle postérieurement : c’est peut être simplement une variété du lividus. de l'Afrique du Sud: bien que, dans sa diagnose, il parle seulement d'une très fine striation radiale, la figure qu’il donne laisse supposer l'existence de fortes côtes : par ce caractère, s’il est exact, celte forme se séparerait nettement du groupe glycymeris. — 149 — Coll. du Muséum. — Suez (Lefebvre, 1837); Mer Rouge (achat Portier, 1849); Ile Maurice (P. Car- né 1910): P. coxcenrricus Dkr 1803. Peclunculus spec. dub. [concentricus| Duxker, Index Moll. Guin. coll. Tams, p. 47. 1891. — concentricus Dkr., DAUTZENBERG, Voy. de la « Mélita » aux Canaries et au Sénégal, Moll. tesl., MémSocZool-"Erance, IV, p. 57 Cette espèce ressemblerait, d'après M. de Gregorio, au bimaculatus Poli, elle rappelle plutôt un peu le pilosus L., mais se rapproche surtout du violacescens Lk. Le Muséum la possède de l'île du Prince et du Sé- négal ; la collection de M. Dautzenberg en renferme aussi des spécimens des mêmes régions : Gorée, Dakar, ile du Prince. Coll. du Muséum. — Ile du Prince, canal de Gorée (coll. Rang, 1837) ; Sénégal; hab. ? (coll. Ballot, 1887). P. cor Lamarck 1708. Arca pallens LÉINNE, Syst. Nat., éd. X,"p.1094. 1798. — nummaria Lin, ibid., p. 695. 1590. Cardium gaditanum Gueux, Syst. Nat., éd. XII, p. 3255. 1509. Arca glycymeris Porr (non Linné), Test. utr. Sicil., L. Il, DA DIESNIIS Nr 1809, Pectunculus cor Lauarck, Ann. du Mus., VI, p. 217 (note). 1814. Area insubrica Broccuar, Conch. foss. subap., p. 492, DIN PME ATOr 1819. Pectunculus violacescens LaAmarcx, Anim.s. vert., VI, 1° p., p. 52 1819. — cor LauaRCk, ibid., p. 55. 1819. — transversus Lauanrck, ibid., p. 55. 1819. = nudicurdo Lauarcx, ibid.. p. 56. 1826. — violacescens Lk., PayrauDEAU, Cat. Moll. Corse, p. 63, pilier 1826. — pilosellus Risso, Eur. mér., p. 310. 15/1. — violacescens Lk., Drresserr, Rec. coq. Lamarck, pl. XII fig, 2, Ù 1043. — — — lge\e, Gonch.fcon., pl. I, fig. y 1842-56. Pectunculus glycymeris L. (per errorem), Hanrex, Cat. Rec, Biv. Shells, p. 163. 1842-56. violacescens Lk., Haxzey, ibid., App., p. 375, pl. XIX, fig. 20. 1850. —— — CHenu, Ilustr. Conch., pl.IL, fig. 6. 1852. Axinæa —- — Môrcu, Catal. Conch. Yoldi, p. 42. 1855. Arca nummaria L., Hancey, Ipsa Linnæi Conch., p. 100. 1855. — pallens L., Hancey, ibid., p. 96. 1830 57. Pectunculus violacescens Lk., Desnayes, Tr. élém. Conchyl., I, 1867. 18067. 1868. p. 334, pl. 35, fig. 8-0. gaditanus Gmel., Hiparco, Cat. Moll. Test. Mar. Espa- gne, Journ. de Conch., XV, p. 58. insubricus Brocc., Weinraurr, Conch. Mittelmeer., t. I, P. 187. = — Mayer, Cat. foss. terr. tert. Zurich, III, rod fe violacescens Lk., MAYER, ibid., p. 106, 124. gaditanus (Gmel.) Hiparco, Mol. mar. España, p. 134, pl. 73, fig. 2-3. violacescens Lk., pr Moxrerosaro, Conch. Civita-Vecchia, Ann. Mus. Civ. Sc. Nat. Genova, vol. IX, DEA — — pr Mowrerosaro, Enum. e sinon, Conch. Medit., Giorn. Sc. Nat. ed econ. Palermo, vol. XIIL, p. 67. nummarius L., JErrREYs, € Lighning » a. « Porcupine » Exp le /7"1S "0 2p- 58/7 1881. Axinæa violascens LKk , DE ROCHEBRUNE, Faune arch. Cap Vert, Nouv. Arch. Mus. 2° s., t. IV, p. 248. 1382. Pect. nummarius L., JEFFREYS, € Lightning » a. « Porcupine » Exp. SUppl PAS NE DALSNE 1884. — violacescens Lk., pi Monrerosaro, Nomencl. gen. e spec., Poe 1889. — — pr Mowrerosaro, Coq. mar. Maroc, Journ. de Conch., XXXVII, p. 23. ISO — Bucquoyx, DaurzEN8ErG, Dozcrus, Moll. Roussillon, p. 205, pl. XXXVL, fig. 1, 2,3,/. 1892. — insubricus Brocc., DE GREGORIO, Sul gen. Pectunculus, Nat. SIC. A 0D:.90> 1892. P. (Pseudaxinæa) violacescens Lk. forma typica D1 MoNrErosATo, Pec- tunculus Europa, Nat. Sic., XI, p. 152. 1900. — Pazcary, Coq. mar. Oran, Journ. de Con- chyl., XLVILI, p. 386. 1909. Pectunculus cor Lk., Dozrrus, Etude qqs. coq. foss. Bordelais, Actes Soc. Linn. Bordeaux, t. LXII, 2° p., p- 13, pl, XL, fig. 7-14, pl. XIV, fig. 1-0. — 151 — 1911. Pectunculus gaditanus Gm., Hinazco, Mol. Mar. Test. Cadiz, Rev. R. Acad. Cienc. Ex. Fis. Nat. Madrid, IX, pe 57e Var. zonalis Lk. 1819. Pectunculus zonalis L'AMARCK, Anim. s-vert., MI, TP. D: 52. 18/43 — violacescens Lk. var. 8 Reeve, Conch. ICONS pen fig. 9 b. 1802 — zonalis Lk., PEerir DE LA SAUSSAYE, Journ, de Conch., NO ND ue 1884 — violacescens var. :onalis br MoxTErosATO, Nom, gen. e Sp pe To: 1891 _- — — — Bucouoyx, DauTzExBerG, Dorrrus, Moll. Roussillon, p. 209, pl. XXXVE, fig. 6-7. 1892. P. (Pseudaxinea) — forma — pr Moxrerosaro, Pect. Europa, Nat. SCENE AD MboE 1909. Pectuneulus cor Lk. var. — Dorrrus, Act. Soc. Linn, Bordeaux, t. ENT De p-r0 pl XL e-10. Var. ohliquata Rayneval et Ponzi 1819. Pectunculus cor var. b PAMARGK, Anim.s.mvert., VIS 1%p.,p. 522 1504. — obliquatus Rayxevaz et Ponzi, Cat. foss. M'° Mario, PArDIS orne 1884. — — Rayn. et Ponzi, pr MoxrErosaATO, Nomenc. sense SD. 1p. Lo: 1891. — violacescens Lk. var. obliquata R. et P., Bucquox, DAUTZEN- BERG, Dorrrus, Moll. Roussillon, p. 209, Pl XXX VI fie. be 1892. — — forma — pr MonrerosATo, Nat. Sc. XI, p. 154. 1909. — cor Lk. var. obliqua R et P., Dorrrus, Act. Soc. Linn. Bordeaux, t. LXIT, 2° p., p. 16. L'identité du P. violacescens Lk., vivant dans la Mé- diterranée, avec l'Arca insubrica Brocchi, fossile du pliocène d'Italie, a été indiquée d'abord par Deshayes nimes vert221éd, Nip 496); niée depuis par Ch. Mayer et M. de Gregorio, elle est admise aujour- jourd'hui par presque tous les auteurs. M. G. Dollfus a prouvé, de plus, que le nom de P. cor Lk., publié dès 1805 pour un fossile du Bordelais, a la priorité pour désigner cette espèce et, d’après l'examen des types de Lamarck conservés au Muséum de Paris. il a LABO montré que, comme l'avait reconnu aussi Deshayes, deux autres Pectoncles fossiles, le P. transversus Lk., fondé sur un échantillon très mince et de taille moyenne, à ornements quadrillés nettement visibles sur la surface, et le P. nudicardo Lk., basé sur un vieil exemplaire, à aire ligamentaire très développée aux dépens de la région dentaire, tombent également en synonymie (1). D'après Hanley, les spécimens Linnéens types de l'Arca nummaria L. seraient de jeunes individus de P. violacescens et Jeffreys a même repris ce nom de nummaria par raison d’antériorité, mais, comme la des- cription de Linné, d’ailleurs insuflisante, s'applique mal à l'adulte, il est préférable, ainsi que le dit Hanley, de ne pas invoquer le droit de priorité pour ce nom de nummaria (2). Hanley et Môrch regardent comme possible que l’Arca pallens L. soit aussi identique au P. violaces- cens. M. Hidalgo y rattache également le Cardium ga- ditanum Gmel. dont le Pect. purpurascrns Mac Andrew (1854, Geogr. Distrib. Test. Moll. N. Atlant., p. 21) serait une variété. Enfin, le P. pilosellus Risso est, d’après M. de Monterosato, une coquille très jeune se rattachant encore à la mème espèce (5). (1) Ch. Mayer admettait encore que le P. violacescens était identique à l’Arca romulæa Brocchi, mais M, de Stefani (in Bucq. Dautz. Dollf., Moll, Roussillon, p. 207) déclare que cet A. romulæa-n'est autre chose qu'un moule spathique de P. pilosus. (2) Bien qu'il existät déjà un P. pygmæus LKk., fossile de Grignon (re- gardé par Deshayes comme pouvant être la forme jeune du P. pulvinatus Lk.), Bory de Saint-Vincent (1824, Encycl. Méth., Vers, 10° livr., p. 196) a donné le nom de P. pygmæus à la coquille représentée dans la fig. 4 de la pl. 311 de l'Encyclopédie Méthodique: cette figure est rapportée par Lamarck (Anim. s. vert., VI, p. 53) à l’A. nummartia L., et elle n’est effectivement que la reproduction de celle qui, d'ailleurs très insuffi- sante, a été donnée par Chemnitz (Conch. Cab., VII, pl. 58, fig. 572) pour cette espèce Linnéenne. [Il existe anssi un Pectunculus pygmæus Philippi (Moll. Sic., 1, p. 63, pl. V), qui est un Limopsis|. (3) Le P. reticulatus Risso (Eur. mérid., L. IV, p. 515, pl. XI, fig. 100), Le P. cor — violacescens se distingue des autres Pec- toncles méditerranéens par sa forme subquadrangu- laire, à côté antérieur arrondi, à côté postérieur plus ou moins caréné et tronqué, et par sa coloration d’un gris violacé uniforme, avec des lignes rayonnantes blanchâtres régulièrement espacées: l’intérieur des valves est blanc ou rosé, parfois un peu maculé de brun-violacé du côté postérieur (1). D'après M. Pallary, cette espèce présente deux formes bien caractérisées : l’une (correspondant au type) à aréa cardinale étroite, à coquille épaisse et à côté pos- térieur moins tronqué ; l’autre à aréa large, à coquille ordinairement plus épaisse et plus tronquée posté- rieurement. Les exemplaires pris vivants sont de coloration rou- geâtre : c’est là, selon M. de Monterosato, la variété brunnea de Requien (1848, Cat. Coq. Corse, p. 29). D'après Hanley (Cat. Rec. Biv. Sh., p. 163), le P. :0- nahs Lamarck a été reconnu par Reeve, qui en a exa- miné le type original, n'être qu'une variété du viola- cescens: ce serait, d'après M. de Monterosato, la var. violacea de Requien (Cat. Coq. Corse, p. 28). D'autre part, comme l’a fait remarquer M. Hidalgo, le Cardium gaditanum de Gmelin est, sans aucun doute, la même forme que le P. :onalis de Lamarck, car les considéré par MM. Bucquoy, Dautzenberg et Dollfus comme étant proba- blement aussi le jeune âge du violacescens, est pour M. de Monterosalo (Nat. Sic., XI, 1892, p. 150) une variété du pilosus. (1) M. de Monterosato a pris le P. violacescens pour type d'un sous- genre distinct Pseudaxinea qui se différencierait par l’épiderme très court, peu résistant, et surtout par la prédominance des stries rayonnantes, de telle sorte qu'ici ferait défaut la sculpture décussée due chez les Axinea à l’entrecroisement de ces rayons et des stries concentriques. Comme l’a fait remarquer M. de Gregorio, la nécessité de ce nouveau groupe ne parail guère s'imposer, — 154 — deux auteurs ont établi leur espèce sur la même figure de Bonanni (1). Chez cette variété zonalis, à coquille plus solide, plus renflée, à peine plus large que haute, légèrement bica- rénée du côté postérieur, la coloration est grise cendrée, ornée de zones concentriques plus foncées et de flam- mules blanchätres irrégulières, avec les lignes blanches rayonnantes plus nettement visibles. M. de Monterosato (1892, Nat. Sic., XI, p. 154) dis- tingue encore comme se rattachant au P. zonalis une variété ex forma : tumida plus petite et plus renflée, à zones plus marquées, et des variétés ex colore : lactea, tout entière d’un blanc laiteux (Journ. de Conchyl., 1889, p. 24), marmorata, sagittata, scripta, pallens, qui se confondent l'une avec l’autre. Une variété ex colore est également mentionnée par MM. Bucquoy, Dautzenberg et Dollfus sous le nom de pallida : la coquille y est parsemée de petites flammules grises sur un fond entièrement blanc. M. Pallary (Journ. de Conch., 1900, p. 386) admet encore une variété radiata, où l’intérieur des valves est orné d’un faisceau de quatre rayons rouges. Quant à la forme figurée par MM. Bucquoy, Dautzen- berg et Dollfus (Moll. Roussillon, Il, pl. 36, fig. 6-7). sous le nom de solida et réunie par ces auteurs (p. 209) au zonalis, elle est regardée comme une variété dis- (1) Le P. gaditanus Gm. — zonalis Lk. et le P. violacescens Lk. n'étant que de simples variétés de coloration d’une seule espèce, M. Hidalgo est mème d'avis de reprendre, pour raison de priorité, comme nom spécifi- que celui donné par Gmelin et de subordonner à ce P. gadilanus le vio- lacescens comme variété. Mais MM. Bucquoy, Dautzenberg et Dollfus font observer que la description sommaire de Gmelin, pas plus que la réfé- rence de Bonanni, ne leur paraissent justifier cette restauration. D'après M. Hidalgo (Mol. mar. Espana, p. 315), il est impossible de sa- voir quelle est l'espèce que Pastor (Fauna asturiana, Suppl.) a indiquée des Asturies sous le nom de Pect. littoralis, ares tincte (1) par M. de Monterosato (1892, Nat. Sic., XI, p. 154), pour qui elle se différencierait par son épais- seur, ainsi que par sa forme renflée et subanguleuse. La variété obliquata Rayneval et Ponzi, qui est, d'après M. Dollfus (1907), la var. b de Lamarck du Monte Mario, remplace dans l’Adriatique la forme typique : elle est plus aplatie et plus oblique, d’une teinte violette uniforme tant à l’extérieur qu’à l’inté- rieur, avec un épiderme très mince caduque. | Coll. du Muséum. — 1 individu et 2 valves dépa- reillées (celles-ci venant des îles d'Hyères et faisant partie de la collection Defrance), étiquetés tous trois par Lamarck « pectunculus violacescens var. [2] » ; cette variété 2, natibus albo maculatis, n’est d'ailleurs pas à maintenir comme distincte. La collection Defrance renfermait aussi un carton qui, ayant comme indication manuscrite de Lamarck « pectunculus pectiniformis » supporte en réalité un P. violacescens : il y a eu là certainement une trans- position de coquilles. Méditerranée ; Barcelone (Teilleux, 1833); Naples (Savigny, 1824 ; coll. Petit, 1873) ; Tanger (Buchet, 1905) ; Algérie (Expéd. scientif. de l’Algérie, 1851 ; (coll. Ballot, 1887 ; Largentière, 1887) ; Cherchell (de la Seiglière, 1905) ; Suez (Letourneux, 1880). — Coll. Locard, 1905 : Port-Vendres, Cette, Marseille, Corse, Oran, Beni-Saf (Algérie), Palerme, Venise. Var. zonalis Lk. — Corse (Payraudeau, 1825) : Cherchell (de la Seiglière, 1905) ; Bougie (Cazaubon, (1) MM. Locardet Caziot (1901, Coq. mar. Corse, Ann. Soc, Linn. Lyon, XLVIT, p.247) ont mème élevé cette forme au rang d'espèce sous le nom de Pect. solidus di Monterosato, Te 4904) ; Syrie (Augeard) ; Jaffa ; Saïda, — Coll. Locard, 1905 : Porquerolles, Corse. Var. obliquata R. et P. — Adriatique (coll. Petit, 1873). — Coll. Locard, 1905 : Saint-Henri (Bouches- du-Rhône) . / Ep EL: — 151 — BIBLIOGRAPHIE < Manual of Conchology, Structural and Systematic, with illustrations of the Species, by @eorge W. Tryon Jr., continued by H. A. Pilsbry. — Sériell; Pulmonata. — Partie 82 (1). Ce fascicule renferme d'abord la fin de l'étude du genre Lep- tachatina Gld., faite par M. C. Montague Cooke, qui termine l'examen du sous-genre Leptachalina s. str. en décrivant les espèces du groupe du L. sculpta Pfr. (avec deux formes nouvelles : ZL. lanccolala m. sSp., Molokai, et L. lanaiensis n.sp., Lanai) et du groupe du L. striatula Gld. (avec trois espèces nouvelles L. attenuata, L. Gayi, L. pupoidea mn. spp., Kauai). Le même auteur étudie également les sous-genres sui- vants : S.-G. Labiella Pfr., à tours embryonnaires lisses, à spire de contour légèrement concave, à labre en général pourvu inté- rieurement d’un denticule ; type : L. labiata Newc. ; une esp'ce nouvelle : L. lenta m. sp., Maui. S.-G. Pauahia nm. subg., coquilles cylindriques à tours em- bryonnaires lisses, à ouverture munie ordinairement (chez le jeune) d'une lamelle palatale ; ce sous-genre est proposé pour trois espèces d'Oahu: L. arlata m. sp., L tantilla mn. sp, L. chrysallis Pfr. S.-G. Thaanumiu Ancey, à tours embryonnaires ornés de stries spirales ; type: L. omphalodes Anc.; cinq formes nou- velles : L. optabilis mn. sp., Oahu, L. dulcis m. sp., Maui, (1) Fascicule in-8 de 64 pages et 14 planches coloriées, Philadelphie, 1911. — Édité par la Section conchyliologique de l'Académie des Sciences Naturelles de Philadelphie, — 158 — L. morbida mn. sp., Molokai, L. Thaanumi mn. sp., Molokai, L. perforata m. sp., Kauai. S.-G. Ilikala nm. subg., à tours embryonnaires pourvus de côtes ou stries longitudinales ; cette subdivision est créée pour trois espèces; L. fusca Newc., L. petila Gulick, L. fraterna, n. Sp., Kauai. Ensuite, M. Pilsbry passe en revue plusieurs genres : G. Fernandezia mov. gen. : coquilles de l'ile Juan Fer- nandez, à labre un peu épaissi et émoussé, qui ressemblent si étroitement aux Glessula et Leptachatina que leur éloignement géographique seul les fait considérer comme génériquement dis- tinctes ; dix espèces, dont six nouvelles : Achatina bulimoides Pir., À. consimilis Rve., 4 . conifera Rve., A. splendida Anton, F. expansa, F. Philippiana, F. Wilsoni, F. Tryoni, F. inornata, F. longa nn. spp. G. Carelia H. et A. Adams: coquille oblongue-turriculée, im- perforée, tours irrégulièrement striés ou presque lisses, légère- ment Convexes ou avec une ou deux carènes spirales ; labre simple et aigu ; columelle concave, tronquée à la base et possé- dant une petite lamelle calleuse ; axe grêle, presque droit dans les tours internes, devenant sinueux dans le dernier ; iles Hawaii; type : C. bicolor Jay, avec une variété nouvelle hyper-- leuca m. var.; deux espèces nouvelles : €. Hyattina Pilsbry n. sp., C. rigida Hyatt m. sp. (Le Carelia glutinosa Ancey, 1893, n'est pas une espèce d'Hawaii, mais appartient à un groupe Africain d'Achatinidæ : Homorus ou Bocageia). G. Pterodiscus Pilsbry (= Tropidoptera Ancey) : coquille len- ticulaire ou planorboïde, beaucoup plus large que haute, ombili- quée, mince, fragile ; peristome mince ; bord columellaire dilaté ; une lamelle columellaire existant à tous les âges ; coquille embryonnaire, plane en dessus ; coquille adulte por- tant souvent des corps étrangers adhérents; hab.: Lanaï et Oahu ; types: P. Wesleyi Sykes ; quatre formes nouvelles : P. alatus Pir. litus nm. subsp., P. Wesleyi Sykes ewaensis n. subsp., P. Thaanumi mn. sp., P. Cookei Hyatt et Pilsbry n, SD. Ed. L. A S Iconographie der Land-und Suüusswasser Mollus- ken mit vorzüglicher Berücksichtigung noch nicht abgebil- deten Arten, von E.-A. Rossmaässler, fortgesetzt von D'° WW. Kobelt. — Nouvelle Suite. — Vol. XVI, par P, Hesse, 3° et 4° livraisons (1). Dans ce fascicule, M. Hesse continue l'étude du genre Arche- lix en décrivant les caractères anatomiques de plusieurs espè- ces : A. lactea Müll. (— axia Bgt.) et formes voisines murcica Rossm. (— simocheila Bgt.), ahmarina Bgt., sevilliana Grat., Bleicheri Pldh., sphaeromorpha Bgt., canariensis Mss., A. Lucasir Desh., et sous-espèces ghazouana Deb. et riffensis Plry., A. hieroglyphicula Mich., 4. Jourdaniana Bgt. Ed. L. A Monograph of NVest American Pyramidellid Mollusics, by Win. Healey Hall and Paul Bartsclh (2). Ce très important mémoire, précédé d'un synopsis, avec clés dichotomiques, des genres, sous genres et sections constituant la famille des Pyramidellidæ, renferme la description d’un très grand nombre de formes nouvelles de la côte Ouest d'Améri- que, principalement de Basse-Californie et du Golfe de Cali- fornie : Pyramidella (s. str.) Bairdi, | T. (Chemnitzia) santarosana, P. (Voluspa) cerrosana, — Houseri, P. (Longchæus) mexicana, — Kelseyi, = mazatlanica, _ Raymond, P. (Pharcidella) panamensis, T. (Strioturbonilla) stephano- Turbonilla (s. str.) ima, gyra, — diegensis, — Bultoni, — acra, | — asser, — lucana«, —— mexicana, T. (Chemnitzia) hypolispa, — attrita, — æpynola, — Nicholsi, (1) Wiesbaden, 1910, chez C. W. Kreidel, éditeur. Fascicule petit in-4°, de »4 pages et 10 planches. (:) Un volume in-8° de 258 pages, avec 30 planches. Smithsonian Insti- tution, United States National Museum, Bulletin 68, Washington, r900. T. (Strioturbonilla) Calvini, T. (Plycheulimella) abreojensis, T. (Pyrgolampros) Ridgwayi, T. (Pyrgiscus) Annettæ, 41600 — Carpenteri, Simpsoni, profundi- cola, Galianot, humerosa, aresta, pazanda, galapagen - sis, phanea, imperialis, Smithsoni, halibrecta, Gouldi, halia, alaskana, Païinei, Keepi, halistrepla, | lituyana, | vexalita, | obesa, vequensis, Nuttinai, callia, superba, pluto, Jervetti, Signæ, Aragoni, recla, Weldi, nereia, | T. (Pyrgiscus) antemunda, Macbridei, Nuttalli, macra, Marshalli, almo, callipeplum, dina, Shimeki, sanctorum, halidoma, ceralva, lepta, histias, Wickhami, lara, adusta, larunda, T. (Mormula) regina, catalinensis, ambusta, s'intosanx, helerolopha, ignacia, periscelida, phalera, T. (Dunkeria) sedillina, hipolilensis, excolpa, Andreiusi, arala, genilda, T. (Pyrgisculus) monilifera, eucosmia, Siwani, T. (Careliopsis) stenogyra, Odostomia (Salassiella mn. subg.) laxa, Ab — Odostomia (Salassiella m. subg.) Richi, 0. (Chrysallida) excelsa, HE (Ividella mn. droana, acrybia, licina, talama, Ritteri, rinella, eugena, trachis, lucca, clementina, Oldroydi, Loomisi, vicola, hipolitensis, lapazana, Tyleri, scammonensis, pulcia, promeces, pulcherrima, vincta, helga, sanctorum, sapia, deceptrix, O. (Egila) Poppei, Bo subg.) pe- O. (Miralda) Hemphilli, — æpynola, — 4h galapagensis, O. (Wenestho) amilda, — farma, — en ora, == chilensis, — fetella, «# O. (Menestho) hypocurta, 0. (Evalea) nunivakensis, killisnooensis, esilda, aleutica, kadiakensis, herilda, * nemo, pratoma, septentrionalis, capitana, unalaskensis, obesa, lucasana, phanella, santarosan«, socorroensis, donilla, californica, serilla, amchitkana, Stephensi, Clessini, minulissima, Raymond, notilla, movilla, altina, profundicola, baranoffensis, . Hagemeïsteri, resina, parella, granadensis, O0. (Amaura) lastra, else farallonensis, sillana, KA f N'. \\ == O. (Amaura) talpa, O0. (Amaura) sublurritla, — orcia, 0. (Scalenostoma) dotella, — arctica, Odostomia (s. str.) farella, — moratora, | — dinella, — pesa, | -— coronadoen- — nota, sis nn. — iliulinkensis, | spp. Plusieurs changements de noms sont également proposés : Turbonilla (s. str.) centrota = Chemnitzia acuminata C. B. Ad. T. (Chemnitzia paramæa — Ch. similis C. B. Ad. T. (Pyrgiscus) favilla = Ch. cœlata Cpr. Odostomia (Salassia) tropidita — Salassia carinata de Folin. 0. (Besla) callimorpha = Chrysallida pumila Cpr. O. (Chrysallida) torrila = Chr. communis Cpr. — oonisca —= Chr. ovulum Cpr. — virginalis — Evalea gracilienta Cpr. _ Defolinia — Noemia angusta de Folin. _ — difficilis — N. angusla var. ova!a de Fol., — benthina — Chr. oblonga Cpr. O. (Ividella) orariana = Cingula (?) turrita C. B. Ad. 0. (lolaea) encosmia — Oscilla insculpta Cpr. 0. (Evalea) io — Od. tenuis Dall et Bartsch (non Cpr.). Ed. L. New species of Shells collected by Mr, John Macoun at Barkley Sound, Vancouver Island, British Columbia, by William H,. Dall and Paul Bartsch (1). Parmi les espèces recueillies par M. J. Macoun dans le Barkley Sound, à l'ile Vancouver, 16 sont nouvelles : Leda Penderi, Mangilia Hecetæ, Bela Maurellei, — Arleaga, (1) Brochure in-8°, de 22 pages, avec 2 planches. Canada Department of Mines, Geologigal Survey Branch, Memoir n° 14-N, Ottawa, 1910. — 163 — Boreotrophon Macouni, Odostomia (Evalea) Youngi, Epitonium (Scala) Caamanoi, 0. (Evalea) Spreadboroughi, Turbonilla (Pyrgolampros) tu- — Quadræ, lama, | — vancouverensis, T. (Pyrgolampros) pesa, | — barkleyensis, —- | rinella, Bittium vancouverensis, nn. —— Macouni, spp. Ed. L. PE Report on à Collecsion of Shelils from Peru, with àa Summary of the Littoral Marine Mollusea of the Peruvian Zoological Province, by Wm. H, Dall (1). Ce travail comprend d'abord l'énumération des Mollusques que M. R. E. Coker a recueillis sur les côtes du Pérou pour faire connaître, sous les auspices du gouvernement Péruvien, les ressources économiques qu'offre la faune marine de ce pays. Plusieurs espèces nouvelles ont été observées : Modiolus arci- formis, Aligena Cokeri, Diplodonta (Felaniella) artemidis, Xylo- tria dryas, Bulimulus Cokerianus, Megatebennus Cokeri mm. spp. Ensuite, M. Dall donne une liste de toutes les espèces compo- sant la faune malacologique de la province zoologique péru- vienne, qui s'étend depuis Guayaquil (Equateur) jusqu'à l'ile de Chiloë (Chili). Un certain nombre de noms nouveaux sont à signaler : Murex elenensis — M. plicatus Sow. (non Gmel). Thais peruensis = Purpura peruviana Eyd. et Soul. (non Blv.). Architectonica Kochii — Solarium nanum Koch (non Grat.), Acmæa Orbignyi = A. scutum Orb. (non Eschsch.), Fissuridea asperior — Fissurella aspera Sow. (non Eschsch.), Tonicella (Mopaliella) stigmata — Chiton bipunctatus Sow. (non G. Fisch.), Glycymeris Chemnitzii — Pectunculus minor Orb. (non Lea), Donax aricana = D. radiatus Val. (non Gmel.). Ed. L. (1) Extrait des Proceedings of the United States National Museum, vol. XXXVIIT, 1909, pp, 147-294, pl: XX-XX VII, — 104 — On some Land Shells collected Dby Dr, Hiram Bingham in Peru, by WVm. MH. Dall (1). Cette noterenferme la liste des Mollusques recueillis par le D' Hiram Bingham au Pérou sur les rives du Rio Pampas et comprenant 6 Bulimulus, dont deux nouveaux: B. (Lissoacme) Binghami Dall nm. sp., B. (Lissoacme) ptyalum Dall m. sp., et un Clausilia : C. (Neniu) pampasensis Pilsbry nm. sp. Ed. L. Summary of the Shells of the genus Conus from the Pacific Coast of America in the U, S. National Museum, by WVun. H. Dall (2). Cette liste des Cônes de la côte occidentale américaine contient quelques formes nouvelles : Conus purpurascens Brod. var. rejectus m. var., golle de Cali- fornie, — edaphus mn. Ssp., Clarion Island, — xanthicus nm. Sp., Guayamas, — scariphus m. sp., Cocos Island. Ed. L. Description of a new genus and species of Bivalve from the Coronado Islands, Lower Cali- fornia, by VWVm. H. Dal (3). Le D' Fred Baker a recueilli a South Coronado Island un petit Bivalve difflérant des Leptonacea par l'existence d'un ligament interne placé derrière les dents cardinales comme chez les Astar- tacea, groupe auquel appartient probablement ce nouveau Mol- lusque nommé par M. Dall: Bernardina (n. gen.) Bakeri n. Sp. Ed. L. (1) Ibid., vol. XXXVIIT, rgro, pp. 177-182. (2) Ibid., pp. 217-228. (3) Extrait des Proceedings of the Biological Society of Washington, vol. XXIIT, 1910, pp. 71-172. on The West American Mollusks ofthe genus Alaba, by Paul Bartsch (1). Le genre Alaba n’est authentiquement représenté sur la côte Occidentale d'Amérique que par 2 espèces : 4. supralirata Cpr. et A. Jeanneltæ mn. sp., toutes deux de Basse-Californie et du golfe de Californie. Ed. L. Descriptions of nevv Mollusks of the family Vitrinellidæ from the West Coast of America, by P. Bartsch (2). Cette note renferme la description de 6 espèces nouvelles de Californie ou de Panama : Cyclostrema Baldridgei, Circulus liriope, — miranda, — diomedeæ, — Adamsi, Cyclostremella Dalli, mm. spp. Ed. L: The Recent and Fossil Mollusks of the genus Alabina from the West Coast of America, by P. Bartsch (3). Parmi les espèces d’Alabina, de la côte Ouest d'Amérique, décrites par M. Bartsch, il y a 9 formes nouvelles de Cali- forrie : A. barbarensis (Post-pliocène), | A. monicensis (id.), nn.spp., — Hamlini (id.), — tenuisculpta Cpr. diegensis — phanea, nm. subsp. — diomedeae, — tenuisculpta Cpr. phalacra — ignati, n, subsp. — 10 (Post-pliocène), | Ed. L. (1) Extrait des Proceedings of the United States National Museum, vol. XXXIX, 1910, pp. 153-156. (2) Ibid., 1911, pp. 229-234, pl. XXXIX-XL. (3) Ibid., pp. 4og-418, pl. LXI-LXIL. L:1100 — he West American Mollusks of the genus Eumeta, by P. Bartsch (1). Le genre Eumeta ne renferme comme formes de la côte occi- dentale américaine qué trois espèces: E. intercalauris Cars9., du Mexique et du golfe de Californie, E. bimarginata C. B. Ad., de Panama et du golfe de Californie, E. eucosmia mn. sp., des iles Galapagos. Ed. L. The Recent and Fossil Mollusks of the Genus Diastoma from the West Coast of America, by P, Barisch (2). Au genre Diastoma on n'avait rapporté jusqu'ici comme espèce de la côte occidentale américaine que le Bittium fastigia- tum Carp. ; M. Bartsch fait connaître trois formes nouvelles : D. chrysalloidea, D. Oldroydæ, D. Stearnsi nn. spp., de Cali- fornie. Ed. L. Anatomy of British Species of Psammobia, by H. H. Bloomer (3). Dans ce travail, l’auteur décrit l'anatomie (caractères exté- rieurs, muscles palléaux et pédieux, appareil digestif, système nerveux) de plusieurs Psammobia: P. vespertina Chemn., P. fer- roensis Chemn., P. tellinella Lk., P. costulata Turt. Ed. E. Die Binnenkonchylien von Deutsch-Sudvvest- afrika und ihre Bezichungen zur Molluskenfauna des KHaplandes, von D' ©. Boetiger (4). (1) Ibid., pp. 565-568. (2) Ibid., pp. 581-584. (3) Extrait des Proceedings of the Malacological Society of London, vol. IX, pp. 231-239, pl. IX-X, rorr. (4) Extrait des Abhandlungen der Senckenbergischen Naturfors-henden Gesellschaft, Bd. 32, « Festschrift zum Siebenzigsten Geburtstag von VV, Kobelt », pp. 431-456, pl. XXVIUL, fig. 1-19, 1910, PT — Ce travail, consacré à l'étude de la faune malacologique du Sud-Ouest Africain Allemand, c’est-à-dire du territoire qui s'étend au nord du fleuve Orange jusqu'au cours du Cunene, renferme la description de plusieurs formes nouvelles : Zonitoides africanus, nm. sp., Helix (Sculptaria) sculpturata PÎr. var. Rinteleni nm. var., — (Dorcasia) Alexanderi Gr. var. {rivia nm. var., Ena (Eburnea) Schulzei m. sp., — — subleres mn. Sp., — — namibica n. Sp., Leucochiloides (Microstele) oblongus mn. sp., Achatina schinziana Mouss. var. degenerala m. var., — ampullacea m. sp., Opeas sublinearis m. sp., Ancylus trapezoideus m. sp., Limnæa damarana m. sp., — subtruncalula m. sp., Planorbis {Coretus) Hermanni mn. sp. Ed. L. NVeitere Mitteilungen uber sudamerikanische Nenia-Aréen, von H' ©. Boettger (1). L'examen de spécimens envoyés du Pérou par M. Hugh C. Fullon, a permis à l’auteur de confirmer l'identité du Nenia chanchamayoënsis Preston avec le N. chacaënsis Lubom., de préciser la description du N. Adamsiana Pfr. et du N. Slosarshii Lubom., et de maintenir comme distinct de ce dernier le N. Flachi Bttg., auquel il convient d'identifier le N. S'osarshii var. Rosenbergi Preston, et dont le N. granulosa Sykes parait également être synonyme. Ed. L, Nachtrag zur Liste der Binnenmollusken von Kamerun, von D'O. Boetiger (2). (1) Extrait de Nachrichts-Blall der deutschen Malakozoologischen Gesells- chaft, Heft 2, 1910, pp. 73 79. (2) Ibid., pp. 79-8x. — 168 — Cette note renferme la description de deux formes nouvelles du Cameroun : Streptostele media m. sp. et Ennea (Ptychotrema) Buchholzi v. Mts. var. dyscrita mn. var. Ed. L. Nochmals Schnecken aus dem Tsadsee, von D' O. Boettger (1). L'auteur signale la découverte dans le Bornou de trois espè- ces, Cleopatra bulimoides Oliv., Lanistes (Meladomus) ovum Pts., Ampullaria ovata Oliv., qui, comme trois autres déjà men- tionnées par lui en 1905, Vivipara unicolor Oliv., Melania (Mela- noides) tuberculata Müll., Corbicula fluminalis Müll., cons- tituent, dans le bassin du Tchad, des représentants caractéris- tiques de la faune de celui du Nil. Ed: L Unio Dbatavus Lam. in der Umgebung von Regensburg, von S. Clessin (2). L'auteur signale les différentes variations que présente, aux environs de Ratisbonne, l'Unio batavus dans le Danube et ses affluents. Ed. L. Mollusken von Lechraïin, von S. Clessin (3). Cette note renferme la liste d'une petite collection de Mollus- ques faite sur les bords du Lech, au sud de Landsberg. Ed. L. Neue Suüusswasserschnecken, yon S. Clessin (4). M. Clessin donne les diagnoses de 6 Mollusques nouveaux : Lartetia bosniaca m. sp., Bosnie, L. gracilis m. sp., Bavière, (x) Ibid, :p°185- (2) Extrait de Nachrichtsblatt der Deutschen Malakozoologischen Gesells- chaft, 1910, pp. 65-68. (3) Ibid., pp. 69-70. (4) Ibid”, pp 7173: — 169 — Bythinella conica m. sp., Bavière, B. tumidula m. Sp., Bosnie, B. Kosmosi n. sp., Hongrie, Lithoglyphus buljaricensis m. sp., Dalmatie. Ed System und Verbreitung der Heliciden, von H. von Ihering (1). Tandis que, pour M. Pilsbry, les Helix européens ont des afli- nités plus étroites entre eux qu'avec les Arionta américains, M. von Ihering pense, au contraire, que les espèces américaines à aspect d'Arionta et de Campylæa se rattachent génétiquement aux formes semblables d'Europe et que parmi les Helix euro- péens il y a lieu de distinguer une série de types diflérents, qui ne possèdent que partiellement une parenté directe avec des formes américaines. Par exemple, la comparaison des appareils génitaux de l'Helicigona (Arionta) arbustorum européen et de H, (Epiphragmophora) tucumanensis argentin prouve qu'il n'y a pas de différence anatomique appréciable entre ces deux espèces éloignées géographiquement, mais non systématique- ment. D’après l'étude de l'appareil génital, M. von Ihering divise la famille des Helicides vrais ou Belogona en 5 sous-familles : 4° Hygromiinæ n. subfam., répandue en Europe, en Asie et en Amérique ; genres : Hygromia Risso (Fruticicola Held), Eulota Hartm., Helicodonta Fér. (Gonostoma Held), Lysinoe H. et A. Ad., Acanthinula Beck, Vallonia Risso et probablement aussi Geomitra, dont l'anatomie est encore inconnue. 2° Helicellinz mn. subfam., Spéciale à la province méditerra- néenne, y compris l'Asie occidentale et l'Afrique septentrionale; genres : Helicella Fér. (Xerophila Held) et Leucochroa Beck. 3 Cepolinz mn. subfam., limitée aux Antilles, à la Floride et aux Bahamas ; genres : Cepolis Montf. (Parahelix v. Iher.) et Polymita Beck. 4° Helicostylinæ nm. subfam., restreinte au Sud-Est de l'Asie, depuis les Philippines et les Moluques jusqu'à la Nouvelle-Gui- (x) Extrait des Verhandlungen der k. k. zoologisch-botanischen Gesellschaft in Wien, 1909, pp. 420-455. — 1170 — née et les iles Salomon; genres : Helicostyla Fér. (Cochlostyla Fér.) et Chloræa Alb. 5° Helicinæ mn. subfam., propre à la faune Européenne mais ayant aussi des représentants en Amérique ; genres : Helix (L.) Ih., Helicigona Fér. (Campylæa, Arionta, Epiphragmophora, etc.) et Leptaxis Lowe. Après avoir exposé comment ces différents groupes sont re- présentés dans les temps géologiques et avoir passé en revue les différentes théories émises pour expliquer les migrations de Mollusques terrestres qui ont peuplé l'Amérique, M. von Ihering montre qu'il y a deux voies différentes dans le temps et l'espace, par lesquelles les animaux de l’hémisphère nord ont pu parve- nir dans l'Amérique du Sud : 1° au début et au milieu du ter- tiaire, des types de l’Asie orientale passant en Californie et de là par les Indes Occidentales dans l'Amérique du Sud, sont arrivés en Amérique, à l'exclusion de toute sa partie Nord- orientale ; 2° au tertiaire supérieur et au post-tertiaire, des élé- ments de la faune nord-américaine ont pénétré dans l’Amérique du Sud, mais en laissant de côté les Antilles, et en suivant le continent actuel à travers l'Amérique Centrale. Deux autres principes fondamentaux de biogéographie sont également établis : 1° des animaux terrestres à extension plus ou moins cosmopolite, qui se rencontrent aussi dans l'Amérique du Sud, n'y sont pas autochtones, mais sont des immigrants de l'hémisphère nord ; 2° les animaux autochtones de l'Amérique du Sud se sont répandus par migrations à travers l'Amérique centrale jusqu'au Sud des Etats-Unis, mais en aucun cas ils n'ont pénétré, au-delà de l'Amérique, jusqu'à la région paléarc- tique. Ed.E. Ueber brasilianische Najaden, von H. von lhe- ring (1). Dans ces contributions à l’étude des Naïades brésiliennes, qui a pour principale conséquence de montrer l'opposition frap- (1) Extrait des Abhandlungen der Senckenbergischen Naturforschenden Gesellschaft, Bd. 32, « Festchrift zum Siebenzigsten Geburstag von W. Ko- bell », pp. 113-140, pl. XIT, Frankfurt a, M., 1910, — 171 — pante existant entre la faune du Rio Paranä et celle du Rio Paraguay, M. von Ilhering s'occupe successivement des genres Fossula Lea, Mycetopoda d'Orb., Tetraplodon Spix et Wagner, puis des Naïades des Rio Doce, Araguaya et Säo Francisco. Il fait connaître plusieurs formes nouvelles : Fossula braziliensis, nm. sp., Etat de Bahia, Mycetopoda Orbignyi n.sp. — M. siliquosa d'Orb. (non Spix), Piracicaba, M. Krausei m. sp., Rio Araguaya, M. bahia mn. sp., Etat de Bahia, Tetraplodon juruanus m. sp. = T.ambiquus v. Iher., 1904, Rio Juruä, T. baro n. sp. = Castalia ambiqua Sow. (non Lk.), Amazone, Glabaris obtusa juparana mn. subsp., Lagoa Jurupana, G. dulcis n. sp., Rio Doce, Diplodon panco m. sp., Rio Panco, D. Garbei m. sp., Rio Doce, D. ellipticus santanus nm. subsp., Santa Maria, D. Hartwrighti m. sp., Goyaz. Ed”T Zur Kenninis der südamerikanischen Heliciden, son H. von Ihering (1). Le genre Helicigona s’est étendu, à l'époque tertiaire, d'Europe, en passant par l'Asie, jusqu'en Amérique et, si on s’est habitué à en rassembler les espèces américaines dans un prétendu genre Epiphragmophora Dôüring, celui-ci, n'offrant aucun bon carac- tère, ni conchyliologique, ni anatomique, ne peut être conservé pour ces espèces que comme un sous-genre d’Helicigona, dans lequel M. von Ihering décrit plusieurs formes nouvelles de l'Argentine : Helicigona (Epiphragmophora) hypsistoma m. sp. — H. estella Tryon (non d'Orb.), — — semiclausa deflexa m, subsp., (1) 1bid., pp. 417-427, pl. XXVIIL, fig. 1-4, EE = Helhcigona (Epiphragmophora) hidalgonislatecostatan.subsp. — catlamarca m. Sp., — = Ameghinoi nm. sp., — — Bruchi m. sp. Ed. L. he Celtic Province : its extent and its marine fauna,by Canon Alfred Merle Norman (!|) Pour M. Norman, la limite de la faune marine. des iles Bri- tanniques, à l'Ouest, est la base du plateau continental à 1500 brasses de profondeur, et, à l'Est, elle se trouve à mi-dis- tance entre l'Europe continentale et la Grande Bretagne ; au nord, on peut prendre pour limite de cette faune, entre les iles Shetland et Faroë, la crête sous-marine de Wyville Thomson, au sud de la fosse du Faroë Channel, qui constitue, lui, un prolon- gement méridional de l'Océan Arctique : les îles Shetlands doi- vent donc être rattachées non à la province boréale comme le pensait Forbes, mais à la province celtique, à laquelle il convient d'attribuer, d’autre part, comme limite méridionale Ouessant. Cette faune des îles Britanniques, au Sud, participe des éléments caractéristiques des mers Lusitanienne et Méditer- ranéenne et, au Nord, elle est mélangée d'espèces d'origine arc- tique. Plusieurs observations récentes, par exemple la rencontre des Ptéropodes nus arctiques faite plusieurs fois sur la côte Est d'Ecosse et les migrations effectuées vers le Sud, le long de la côte du Northumberland, par l'Acmaea testudinalis et divers Crustacés océaniques, sont venues confirmer les principes énoncés, dès 1868, par M. Norman: 1° la distribution de la vie animale le long des côtes des îles Britanniques a suivi une direc- tion allant du Sud vers l'Ouest, puis au Nord, et de là à l'Est ; 2° il semble que comparativement très peu d'espèces méridio- nales, sinon aucune, se soient avancées loin vers le Nord à tra- vers le Pas-de Calais. EdeE: (1) Extrait des Transactions of the Hertfordshire Natural History Society, vol DIX PP: 19-32, 1909. — 1735 — Phylogénie des Lamellibranches commensaux, par Paul Pelseneer (1). Le petit nombre de Lamellibranches franchement commen- saux ou semi parasites connus jusqu'ici appartiennent aux 4 genres Montacuta Turton (M. ferruginosa Mtg., M. substriata Mtg.[M. spatangi Brus.]), Entovalva [Synapticola Malard], Scio- berelia Bernard, Jousseaumiella Bourne. En faisant connaître un nouveau Lamellibranche commensal, Montacuta Perezi m. sp., découvert à Arcachon par M. Ch. Pérez sur les Sipon- cles, M. Pelseneer montre que tous ces Mollusques commen- saux ont une série de caractères communs : manteau pourvu d'une seule suture des deux lobes (par suite un seul orifice pal- léal postérieur); sommets opisthogyres et côté antérieur de la coquille plus long que le postérieur ; pied à appareil byssogène et à muscle protracteur antérieur ; branchies à une seule lame (interne); hermaphroditisme (glande génitale à région anté- rieure femelle et région postérieure dorsale mâle) ; incubation. Ces 4 genres doivent former une famille particulière, les Mon- tacutidæ, dont la souche est dans les Lucinacea. Ed. L. Glandes pédieuses et coques ovigères des Gas- tropodes, par P. Pelseneer (2). L'existence de coques ou capsules chitineuses coriaces, plus ou moins épaisses, où sont agglomérés les œufs pondus, caractérise, parmi les Gastropodes, les Rachiglosses, les Toxiglosses et quelques-unes des familles les plus spécialisées de Tænioglosses. Or, chez ces mêmes groupes, on trouve sur la ligne médiane de la face ventrale du pied, dans la partie la plus antérieure, un petit orifice contractile conduisant dans une cavité glandulaire. M. Pelseneer a constaté que c’est cette glande pédieuse ventrale qui secrète les coques ovigères coriaces. (1) Extrait des Bulletins de l'Académie royale de Belgique (Classe des sciences), n° 12, pp. 1144-1150, 1909. (a) Extrait du Bulletin Scientifique de la France el de la Belgique, 7° sér., t. XLIV, pp. 1-9, pl. I, 1910. — A4 — Dans le cas particulier du Buccin, qui a des coques ovigères, mais où la glande pédieuse ventrale est absente chez l'adulte, la partie centrale, très profonde, de la glande du sillon anté- rieur du pied s’est substituée à la glande ventrale et est deve- nue l'organe sécréteur des capsules de la ponte. Ed. L. Ueber die Geschichte der Tiervwvelt von Ceylon, von Fritz Sarasin (|). Dans ce travail consacré à la géographie zoologique de Cey- lan, l'auteur établit accessoirement qu'on arrive pour la mala- cologie de cette île à des conclusions très analogues à celles fournies par l'étude des Reptiles et des Batraciens, dont il s'occupe principalement. D'une part, il y a une proportion énorme de formes spéciales : par exemple, outre une série de genres particuliers, on observe comme propres à Ceylan, les 9/10 des espèces dans la famille des Cyclophorides (exactement 62 sur 66), les 4/5 environ chez les Testacellides et les Zoni- tides. D'autre part, quant aux relations avec les régions voisines, la plus étroite parenté existe entre les genres et les espèces de Ceylan et ceux du Sud de l'Inde; cette faune de Ceylan et de l'Inde méridionale se retrouve d'ailleurs avec des caractères communs dans l'Himalaya oriental, l'Indo-Chine et l’Archipel Asiatique, mais elle manque dans l'Inde centrale et septentrionale ; quelques-uns des genres de Ceylan et du Sud de l'Inde ont aussi des représentants isolés dans les Comores, les Seychelles et les Mascareignes, mais il n'y a aucune affinité avec les formes de Madagascar. M. Sarasin montre que l'explication de ces faits de distribution géogra- phique doit être cherchée dans l’histoire géologique de Ceylan qu'il expose à grands traits. Ed. L. (1) Extrait des Verhandlungen der Schweiz. Naturforschenden Gesells- chaft, 92. Jahresversamml., Lausanne, 1909, Bd. I, pp. 1-22. ne me be dé me — 175 — REVUE DES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES Proceedings of (he Malacological Society of Lon- don. Edited by E. A. Smith. Vol. IX, Part. V, June 1911. Contents : E. A. Sumirn. Obituary Notices : Rev. R. Boog Watson ; Prof. Dr. O. Boettger. — A. J. Price. Note on Macro- chlamys (Eurychlamys) platychlamys (Blanford), etc. — R. BuL- LEN NEwToON. A Sketch of the chief geological Zones &nd their Mollusca (Presidential Address). — E. A. Surru. On the recent species of the genus Vulsella (PI. XD). — E A. Surrx. On a new species of Phasianella from South Africa [Ph. Kraussi m. sp., Cap of Good Hope] (Figs.). — E. A. Surrx. A list of Marine Shells occurring at Christmas Island, Indian Ocean, with des- criptions of new species [Peristernia venusta, Nassa exulata, Brachydontes (Hormomya) rufolineatus, Cardium (Fragum) rubescens mn. spp.](Figs). — Tom IREpALE. On the value of Gastropod Apex in Classification. — A. S. KeNNarp. On Valvata Woodiwardi m. sp. and Sphaerium Bulleni m. Sp., from the Cromerian (Forest Bed) of West Runton, Norfolk (Figs.) — Lr. Co. H. H. GopwiN-Ausrex. Description of Oxytes Beddomei nm. sp., from Upper Burma (Figs.). he Journal of Conchology. Editor: J.R. Le B. Tomlin. Vol. XIII, n°6, April 1911. Contents : J. W. Jackson. À double-mouthed Clausilia biden- tata near Warton, West Lancashire. — J. R. Le-B. TomLin. Obituary Notice : Prof. Dr. O. Boettger. — H. J. Srazcey. The Dispersal of Shells by Insects. — J. Cosmo MELviLz. An Enume- ration of the Additions made to the Genus Laltirus Montfort, = Mo since 1891, with Descriptions of Three New Species [L. (Perisler- nia) hesteræ, L. (Peristernia) jeaniæ, L. (Peristernia) photiformis nn. spp., Mauritius] (Figs.) — G£Eo. C. SPpence. Note on Helix pomatia. — W. GyYNGELL. Limnæa pereger v. lacustris Leach living without shell. — W. Gyn&eLL. An Interesting Associa- tion of Species in Windermere. — W. GynGELL. Helix aspersa m. sinistrorsum at Scarborough. — J. T. MarsALL. Additions to « British Conchology ». Part VII [Cerithiopsis Barleei Jeftr. var. interrupla mn. var.] The Nautilus, a monthly devoted to the interests of Con- chologists. Editors : H. A. Pilsbry and C. W. Johnson. Vol. XXV, n°1, May 1911. Contents : V. SrERKi. The Cardinal Teeth of Pisidium. — V. Srerki. New Pisidia from Alabama [Pisidium albidum, P. dispar, P. inornatum nn. spp.]. — WaLtTer F. WEBB. A vacation Trip to Cuba. — Dr. A. E. ORTMANN. The Clas- sification of the European Naiïades. — H. W. WixxLey. Boston Malacological Club. — W. H. Dazz. W. G. W. Harford (Obi- tuary). — Notes : C. W. Joanson, Spondylus echinatus Martyn ; — C. Gooprica, Lymnæa auricularia in Ohio ; — PiLsBry and VANATTA, Polygyra monodon cava n. subsp. Vol. XXV, n° 2, June 1911. Contents : H. A. PicsBry. The Distribution of Oahuan Species of Amastra. — Harry Enson. The Land Mollusca of San Mateo Point, California. — L. E. Daniezs. Notes on Oreohelix. — Wm. H. Dazz. A Giant Admete from Bering Sea [4. regina n. Sp.]. — DR. A. E. ORrTMANN. The Classification of the Euro- pean Naiïades (Concluded). — Notes : T. D. A. CocxerEeLz, Note on Lymnæa florissantica. Vol. XXV, n° 3, July 1911. Contents : Wm. H. Dazz. À New Leptothyra from California [L. Grippii n. sp.]. — G. W. Carrrey. The Molluscan Fauna of Northampton County, Pennsylvania. — L. S. Frierson. New Flo- rida Unio [U. tenuisculus nm. sp.] (PI. I, fig. 4-6). — Mrs. M. Burron Wiccramson. Note on Thais (Purpura). — H:roLD £e , “x HannigAL. Further Notes on Asiatie Viviparas in California. — H. A. Pizsery. New Japanese Natiridæ and Scalartidæ lPolinices pila, P. bathyraphe, Sealu stigmat ca mn. spp.]. — H. A. Piis- gry. Land Shells of Atlantic City, New Jersey. - Notes : H. A. Prcsery, Chiton aureus Spalowsky ; — L. S. FRierson, Note on Lampsilis discus Lea. Nachrichtisblatt der Deutschen Malakozoologis- chen Gesellschaft, Rediciert von D’ Kobelt. 43 ter Jahrgang, n° 2, April 1911. Dr. W. Kogezr. Das Nilrätsel. — Dr. JuLius PFErrER. Bei- träge zur Molluskenfauna Deutschlands.— Dr. JUL. PFEFFER. Zur Kenntnis der Ausbreitung der Petricola pholadiformis Lam. — Dr.Juc. PrEFFER. Anpassung an ungünstige Verhältnisse. — Her. RozLe. Beschreibung neuer Arten [Euhadra pekanensis, Stegodera (Trihelix) Helleri, Acusta toyenmongaiensis mu. Spp., Formosa] (Figs.). — S. CLESSIN. Neue Arten [Acme bosniensis n. sp., Bosnien; 4. serbica mn. sp., Serbien; À. Prothi mn. sp. Berchtesgaden ; Lartetia Brandisi m. sp., Travnik: Bythinella angusta, B. curla, B. samecana mm. spp., Travnik]. — Dr Ri- cHARD ScHRôDER. Helix (Arianta) arbustorum L. var. Joachimi nm. var., Südtirol]. — Cars. R. BogrrGer. Einige Worte zu H. von Iherings « System und Verbreitung der Helici len ». — S. CLessin. Unio pictorum L. in der Donau bei Regensburg. — W. A. Linpnozm. Bemerkungen über einige Hyalinien Rus:lands nebst Beschreibung einer neuen Art [Hyalinia (Polita) Roseni n.sp., Moskau]. - Caes. R. BorrrGer. Einige Worte zu : Noch einmal « Die Verwandschaftsbeziehungen der Helit-Arten aus dem Tertiär Europas » von Prof. Dr. O. Boettgcr in Frankfurt (Main). — Dr. Wizx. WENz. Cypræu monela L. aus einer præ- historischen Ansiedelung bei Frankfurt a. M. — Kleinere Mittei- lungen. Le Directeur-Gérant : H. FISCHER. Châteauroux. — Imprimerie Langlois m1 o Du à: | ‘à | f ; A mi CHETTT 7 AMP, » ñ , a 4 UNSS REP A LORS SERRES 12 > HA 4 ‘ (! AU « Le _ | uipeit cas diet ve res: ALT LP) k ; ù a, | ; Ha) MONA STATE LS * É ” ? N 7 1 My 6 RTE ‘ h } tra AD ? Lé D "+ Æ L : RACE PER PUR LA CHI. 1 i le } : “ | j "D qi EM | (Es LL ' AN SORTE FL æ à L L tt 2 * | | : j h tn PRTA ii JE CLEA TS nn PF ” WE 4 ts valet h : Le a ) j A Ja ve. é p ITS ST 08 PPLE TS. L { - 7 4 ‘ , . hé AT LIT TT ] \ hi ol : Dons LT Er are oil 1 DE L | 4 pl ON Le à À | 2" D TEUMEQNNE msi LS Re mo il o R r F d'A 4 } eu LU 77: il L ! h h : 0 : ! } “ | N LEE CT LU AMEL A 41 near ni! Ï d'TNITR RIT > : ù 6 + $ s, L Fr LE or SO MITA Mt SON GUD + " i j : mn ’ GIE: 4 ") |és d Ar! 4 t HT INT RATE sl BAIL u A OROFUPOT | CE L ; uu}} 40) ' ; BAUME } 1:; # ÉTAT. , FALL SIMS Tori rl fi! } st t ' 4 11 + « . i : CRRLSE. LE L CAFE àj 1 2 73 21 RETTE te 4h es a À fée , S* : # LS 1: H A CRC MADPANE rip TRE NE. Le | k y —_— = v ré Ca CON Open: mire ro à L RPC NTI TL DOUTE PIN — L2 # - e D " + - 4 € , LA ETS - ot Done ‘re . MPa ? *) # 4: mn 0 SMONE A a . É EL 4h 4 (re MES 18 VI © « MC ' 0 à CDD LS Journal de Conchylologie. 1911 M1) j LL y pin We De . 4 FA, \Y imp, L, Lafontaine . gtriatularis Lk (Lype de Lamark.) | | (spet imen de M Medley) 3 C ; astanous Lk. | Lype de Lamark) As i modestus Angas 5 ; péGUU atus Gmelin > 3/9 ' Hodleyi Lamy Rs de Conchyhologie. Tai. G.Reignier del. & lith. Imp.L.Lafontaime, Paris. 1 Pectunculus spureus Reeve X 3/3 ET ru vel pertusus Rve. X DE HR Re Lenuicostatus Rve.X #7 NO NAS ……… arabicus H.Adams X #2 NET ET ….vovan Adanson . EVENE ……….sSericatus Ave. D MR LES pennaceus Lk. TAN 2e. see Îmeatus Rve. Fe ete 6] 4 AL Et A _ LIBRAIRIE SCIENTIFIQUE ET LITTÉRAIRE J. LAMARRE & C° 4, Rue Antoine Dubois, PARIS (VI:) Téléphone 807-23 F. RINNE ÉTUDE PRATIQUE DES ROCIHES A L'USAGE DES Ingénieurs et des Etudiants és-sciences naturelles TRADUIT ET ADAPTÉ PAR LL. PERVINQUIÈRE Docteur ès-sciences IE Chef des Travaux pratiques de Géologie à la Sorbonne Avec une Préface de M. A. LACROIX, Membre de l’Institut Un volume in-18 de 670 pages, avec 258 figures, dont 2 hors texte Re RE RS M CR SRE CE 12 fr. ESSAIS PALÉOCONCHOLOGIE COMPARÉE 8° Livraison: Purpurinidæ (Suite) de 248 pages, avec 87 figures dans le texte et 4 planches en phototypie hors texte. Prix pour les Souscripteurs : 20 francs Prix des huit premières livraisons réunies : 170 franes Chacune des livraisons comprend la Monographie séparée d'un certain nombre de Familles indépendantes de Gastropodes, avec tables des matières. L'ouvrage se termine donc avec l’apparition de chaque livraison, sans comporter une suite indispensable, et il forme, tel qu'il est, un Manuel partiel de Paléontologie des Mol- lusques. En outre, les «Essais de Paléoconchologie comparée » com- prennent également des indications de nomenclature ou même des figures qui peuvent être utiles aux Conchyliologistes qui ne s’oc- cupent que des Coquilles actuelles. TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS CETTE LIVRAISON Pages Révision des Pectunculus vivants du Muséum d'his- toire naturelle de Paris, par Edouard Lamy........ 81 PIDHOBLAQN IE CD PANNE PR CR Ne Tanes 40 DU 157 Revue des Publications périodiques................. 175 Le Journal paraït par trimestre et forme un volume par an PRIX DE L'ABONNEMENT (PAYABLE D'AVANCE) : Pour Paris et pour les départements (reçu franco). 20 fr. Pour l'Etranger (Union postale) id. Pi Le Prix du numéro vendu séparément...........1.. 6 fr. Prix de l'Index des volumes I à XX (reçu franco). 8 fr. Prix de l'Index des volumes XXI à XL id. RUSSE S'adresser, pour les communications scientifiques, à M. H. Fiscaer, directeur du Journal, boulevard Saint-Mi- chel, 51, à Paris (5° arr.), et pour l'abonnement, payable d'avance, à M. J. LAMARRE, éditeur, rue Antoine Dubois, 4, à Paris (6° arr.). Il est rendu compte des ouvrages de Conchyliologie et de Paléontologie dont deux exemplaires sont adressés au bu- reau du Journal. CORRESPONDANCES ET ÉCHANGES Les correspondances ayant un caractère exclusivement scientifique, ainsi que les offres et demandes d'échange de coquilles faites par les Abonnés, seront insérées gra- tuitement sur la couverture. — Maximum : 4 lignes. Châteauroux. — Imprimerie Langlois 2 16 ve LAN. — N°5 Paru le 25 Août 1912 piae! JOURNAL CONCHY LIOLOGIR COMPRENANT L'ÉTUDE DES MOLLUSQUES | _ VIVANTS ET FOSSILES | PUBLIÉ, DE 1861 A 1898, SOUS LA DIRECTION DE CROSSE & FISCHER | CONTINUÉ PAR F. FISCHER. DAUTZENBERG & G. F. DOLLFUS PARIS DIRECTION ET RÉDACTION: ADMINISTRATION * H. FISCHER | J. LAMARRE & Ci, Éditeurs 51, Boulevurd Saint-Michel (T°) | 4, Rue Antoine Dubois (VIe) 1911 RSI PRESENT ES ART RE FA LARMES E CENT ET EP ET 7 LS TP SC TOR SERA JE SEEN Or PRE SR DE PÉRRRREREe V7 7 UT AT AN TRE UT Le Journal paraît par trimestre et forme un volume par an À MM. SOWERBY et FUL ont l'honneur d'informer MM. les conservateurs de Musées des fuci- lités exceptionnelles qu'ils présentent pour fournir aux Musées des spécimens exactement déterminés de Coquilles récentes de Mol. lusques. Leur maison a été fondée en 1860 par le- directeur actuel, M. G. B. Sowerby, F. L. S., etc., et, depuis lors, elle a acquis presque toutes les collections importantes qui ont élé mises en veule, En outre, leur fonds s’est constamment accru des collections des Naluralistes voya- geurs et autres ; aussi est-il le plus considérable qui existe, à la fois pour la qualité et la quantité. è ls attirent spécialement l'attention sur leur longue expérience dans l'étude des Mollusques, dont le nombre des espèces s’est accru et continue toujours à s’accroître si rapidement qu'il devient très important de pouvoir faire ses achals dans une maison de confiance qui est à même de fournir des spécimens en bon état et soigneusement déterminé. Leurs catalogues, contenant les noms d'environ 12.000 espèces” sout envoyés franco aux conservateurs des Musées et aux clients. Adresse: Sowerby et Fulton, Kew Gardens, London. Les auteurs sont priés d'exécuter les dessins des- tinés à être insérés dans le texte, soit à La plume et à l'encre de Chine, soit avec des crayons WYoif sur des papiers préparés spéciaux, afin que ees dessins puissent être reproduits directement sur. zinc. JOURNAL CONCIYLIOLOG IE 3° Trimestre 1941 RECHERCHES CRITIQUES SUR QUELQUES GENRES ET ESPÈCES D'AYDROBIA VIVANTS OU FOSSILES Par Gustave F. Dozzrus Au cours d’une étude géologique et paléontologique des terrains tertiaires du bassin de Mayence, j'ai été amené à faire un examen nouveau des noms des Mollusques fossiles signalés dans les divers horizons stratigraphiques de cette région et j'ai éprouvé des difficultés toutes spéciales pour la détermination des petites espèces appartenant au G. Hydrobia et aux gen- res voisins. J'ai été à même de constater qu'il existait la plus grande confusion dans la nomenclature et la délimitation des diverses formes et que la plupart de ces méprises avaient leur origine dans la mauvaise figuration et la description incomplète des anciens auteurs ; j'ai donc tenté dans ces notes de rechercher le véritable sens de chaque nom spécifique, de retrou- ver les types originaux et d'en donner des figures exactes avec les renseignements positifs nécessaires pour permettre leur bonne reconnaissance. J'ai ren contré le meilleur accueil à Paris, à Londres comme à Vienne, à Genève et à Toulouse et on trouvera dans l'historique de chaque espèce l’origine de mes documents, provenant de Pennant, Montagu, Faujas, Lamarck, Draparnaud, Bouillet, Deshayes, Noulet, etc. — 1380 — ETUDE GÉNÉRIQUE Il convient tout d'abord d'examiner les divers genres qui ont été créés par les auteurs pour y placer les petites coquilles turriculées, marines, saumâtres ou fluviatiles, à opercule spirescent, qui étaient classées par les anciens écrivains dans les genres Turbo, Buli- mus et Paludina. Cette question a été déjà traitée avec quelques déve- loppements dans ce Journal par Paul Fischer en 1878 (T. XXVI, p. 134), mais ses conclusions ont été com- battues presqu’aussitôt par Bourguignat avec une ani- mosité malveillante qui ne devrait jamais trouver place dans le domaine scientifique et qui ne fait du tort qu'à celui qui l’emploie; des vues contradictoires ont été émises par le D' Paladilhe, P. Fagot, F. Mabille, A. Locard, etc. (1) et, aujourd'hui que le calme est rélabli, beaucoup de malacologistes hésitent sur les noms génériques nécessaires à conserver, sur les types les plus anciens et sur la valeur des sections naturelles, en sorte qu’il convient de leur remettre sous les yeux l’état même de la question, en examinant les diver- gences par ordre de date. Ed. von Martens, dans un travail sur les animaux saumâtres des lagunes de Venise, bien plus développé (1) J.-R. BourGuIGnar, Etude sur les noms génériques des petites Paludines à opercule spirescent, et sur le nouveau genre Horatia. Paris, 1887, 56 p., r pl. W. Kogezr, Catalog der europäischen Binnenconchylien. Cassel, 189r, 190 P. P. Facor, Glanures malacologiques : Les Paludinidæ du D' Kobelt. Toulouse, 1883, 8 p. — 181 — que ne le comporte son titre (1) a examiné un grand nombre de genres et d'espèces dépendant des Hydrobia, mais il a été singulièrement malheureux dans ses attri- butions, il est parti de types inexacts et de détermina- tions fautives ; il donne par exemple pour l’H. stagna- lis L. toute une série de synonymes qui sont erronés, comme Pal. muriatica Lk, ou douteux comme Leachia cornea Risso, ou étrangers comme Paludina acuta. donne à H. octona L. le nom d'Hydrobia minuta Totten et considère l'A. ulvae comme une var. de la stagnalis L. avec une synonymie tellement disparate qu'on la croi- rait choisie au hasard. Enfin il a mêlé les espèces fos- siles aux espèces vivantes, et il a donné aux formes anciennes du bassin de Mayence des noms d'espèces vivantes de la Méditerranée ou de l’Océan. Rappelons, en passant, que Lamarck a créé le G. Palu- dina en 1812 pour Hlelix vivipara Linné ; il avait déjà employé pour celle espèce, en 1749, le nom générique nouveau de Fivipara, qui a élé admis et repris par beau- coup d'auteurs, et qu'il paraît avoir abandonné soit afin d'éviter la répétition du même mot pour le Genre et pour l'espèce, soit afin de corriger l'emploi d’un adjec- tif comme nom de Genre. En Amérique, il ne faut pas oublier les très impor- tants travaux de Stimpson, Tryon, etc. (2), qui ont été arrêtés, eux aussi, par l'interprétation des types pri- mitifs. La situation dans laquelle je me suis trouvé m'a rendu extrèmement circonspect dans mes références, préfé- rant m'abstenir que de proposer une synonymie mal assurée ou un habitat incertain ; aussi bien pour les (1) En. von Marrews, Ueber einige Brackwasserbewohner aus den Umgebungen Venedigs, Archiv für Nalurgeschichte, XXIV, T. 47, p. 152- 208, PI. IV et V. Berlin, 1858. (2) SrimPsow, Smithsonian Institut., Miscellaneous collect., VIT. Washing- ton, 1869. = 18 — espèces fossiles que pour les formes vivantes, nous estimons que presque toul le travail de détermination est à reprendre : très peu d'auteurs ont donné des figu- res ou ont indiqué sur quelles figures étaient basées leurs déterminations, les collections sont peu étendues; on peut dire aujourd’hui que, sans photographies très grossies ou images bien amplifiées à la chambre claire, il est délicat de choisir un nom dans le dédale des descriptions purement littéraires qui ont été données et qu’on serait en droit d'abandonner. Il nous était impossible de tenter actuellement une révision générale de toutes les formes, et nous avons dû nous borner aux éléments positifs qui étaient à notre portée, aussi ne doit-on considérer cette note que comme un jalon dans la voie d’une série de recher- ches plus étendues. G. Hyprogra Hartmann, 1821 (Genre à conserver) Le G. Hydrobia a été fondé par Hartmann en 1821 dans une publication devenue très rare : System der Erd-und Flussconchylien der Schweiz, parue dans la première partie d'un périodique éphémère : Neue Alpen, 1, p. 258, que nous n'avons pu trouver dans aucune bibliothèque de Paris, mais que Bourguignat a pu examiner et qui se trouve reproduite sous le même titre et à la même date comme sixième partie du « Deutschlands Fauna » de J. Sturm. On sait que Sturm, qui s’est principalement occupé d'insectes, désirait publier une faune complète de l'Allemagne et qu'il s'est adressé à divers spécialistes pour les Mollus- ques : la première partie publiée, en 1803, est due au Prof Wolf ; deux autres fascicules de 16 espèces, parus en 4813, par l’Ing' Voith, ont reproduit du Travail de — 183 — Draparnaud sur les Mollusques de France tout ce qui pouvait s'appliquer à l'Allemagne ; les deux fasci- cules suivants, qu'on paraît devoir numéroter IV et V, ont été faits par Hartmann et finalement le fascicule VI, qui est seul pourvu d’une pagination, qui manque dans tous les fascicules antérieurs, contient le système des Gastropodes terrestres et d’eau douce d'Europe ; c'est aux pages 47 et 58 que figure, à la suite des Palu- dines, le G. Hydrobia, avec 3 espèces : Hydrobia acuta, H. vitrea, H. minuta. La première espèce peut et doit Fig. 1. — Hydrobia acuta Drap. sp. Leucate. Gross. 20 fois seule servir de type; car H. vitrea Draparnaud, très insuffisamment décrit, égaré, longtemps méconnu, fait partie en réalité du G. Belgrandia, et l’H. minuta, si toutefois il s’agit d’une espèce de ce nom créée par Draparnaud, appartient en réalité aux Valvata. M. Hartmann de Hartmannsruthi a bien publié en core le premier volume d’une Edition transformée de son Système des Gastéropodes terrestres et d’eau douce (en 1844), travail dans lequel il a établi un bon nombre de genres et d'espèces de coquilles d'Europe et — 184 — exotiques, mais il ne reparle plus du G. Hydrobia qu’en le mentionnant dans un grand tableau général où il fait figurer également, près des Hydrobia et des Rissoa, un G. Desmarestia sur lequel nous n'avons pu découvrir aucun détail. Quoiqu'il en soit de ces informations historiques, l’Hydrobia acuta Draparnaud correspond bien à la dia- gnose donnée, c'est une petite Paludine d’eau douce ou saumâtre, à test peu épais, à spire assez élevée, à lours assez arrondis, à ouverture arrondie, à opercule sub- spiral, etc. Nous étudierons plus loin en détail cette espèce typique de Draparnaud. Nous sommes obligés d’insister sur tous ces détails, car toute une série d'erreurs ont été commises sur le type du G. Hydrobia. Gray l’a correctement indiqué en 1847, mais les frères Adams, en 1854, ont donné comme type le Turbo ultae Pennant, espèce marine toute différente de celle de Draparnaud, et que cet auteur n’a pas connue: nous l'examinerons dans les pages qui vont suivre, c'est l'espèce pour laquelle le D' Paladilhe a créé le G. Peringia. Tryon et beaucoup d’autres ont suivi malheureusement Adams. L'abbé Dupuy donna, encore à tort, pour type du G. Hydrobia le Bulimus viridis Poiret, cité comme Palu- dina par Hartmann et figuré par Voith in Sturm (IH, esp. 2), et qui est le type du G. Bithinella de Moquin. Il faut ajouter que Bourguignat a remplacé le nom de Hartmann par celui de Paludestrina A. d’Orbi- gny, fondé d’ailleurs sur le même type et qui tombe en synonymie. En effet plusieurs auteurs, comme Bourguignat, ont voulu abandonner le nom d’Hydrobia en raison d’un G. Hydrobius créé par Leach en 1819 pour un insecte coléoptère, il résulte cependant d’une discussion suivie — 185 — dans la Revue critique de Paléozoologie, VI (1902), p. 159, 223, comme des explications données par Brusina (1), que les deux formes masculine et fémi- nine, quoique tirées d’un même radical, peuvent par- faitement être employées concurremment dans la nomenclature. Il s’en suit que le nom d’Hydrobia doit ètre conservé malgré Bourguignat et son école, et que son type demeure H. acuta Drap. sp. (Cyclostoma). G. Leacra Risso, 1826 (Nom à supprimer) Il me paraît indispensable de faire figurer le nom générique Leachia en tête de la liste des genres for- més parmi les petites Paludines : il a été établi par Risso en 1826 (Hist. Nat. Europe Mérid., IV, p. 102, PLAIT fig 331et 35)mpour quatre lespèces qui (sont restées passablement énigmatiques et il a été repris, il y a peu d'années seulement, par M. de Montero- salo (2) pour le Turbo ulvae Penn., ce qui est tout à fait impossible à admettre. Bourguignat, qui a fait une étude spéciale de la collection Risso, a varié au sujet de ces espèces et n'a donné une opinion ferme que sur la dernière, Leachia lineolata, qui est le Pomatias patulus ! Un examen attentif des diagnoses, si vagues qu’elles soient, el des figures, si déformées qu’elles apparais- sent, m'a conduit à croire que Risso avait bien pu avoir eu en mains le Cyclostoma acutum Draparnaud et qu’il y avait lieu de réunir en une seule les deux premières espèces, Leachia viridescens et L. cornea, qui (1) S. BrusiwA, Fossile Binnen Mollusken aus Dalmatien, Kroatien und Sclavonien. Agram, 1874, p. 6r. (2) Nomenclatura generica e specifica delle conchiglie Medit., p. 69, Palermo, 1884, — 186 — -ne diffèrent que par la coloration, la seconde n'étant basée que sur des spécimens décolorés de la pre- mière. La troisième enfin : Leachia vitrea, pourrait être le Belgrandia vitrea Drap., comme l’a admis Locard. Mais, en outre de ces difficultés spécifiques, le nom de Leachia ne peut être employé génériquement par suite d’un Genre de Céphalopode dédié au même naturaliste Leach, par Lesueur, dès 1821 ; il n’y a donc rien à conserver dans l’article de Risso, ni génériquement ni spécifiquement. G. AssemManrA Leach, 1828. (Genre à conserver) Nous ne faisons figurer ici ce genre de Leach mss. in Fleming, 1828 (British animals, p. 275), dont le type est l’A. Grayana Leach (ou A4. Grayi), que parce que ce nom a été confondu longtemps, par Paladilhe et d’autres, avec les Peringia. C’est un Genre de coquilles marines appartenant par son organisa- tion à la famille des Littorinidæ, et qui n'a rien à faire avec le Turbo ulvæ Pennant. Paladilhe en a donné une courte étude monographique en 1876 (Ann Sc Nat., 6° Série; T:"IL- 08° rarticle, "PIEN2R) mais les deux espèces nouvelles qu'il indique: A. Ellæ et À. Cardonæ, ne nous paraissent que des variétés peu éloignées du type. On verra plus loin que le G. Paludinella L. Pfeiffer, non Auct., est synonyme. Revi G. A. F. Knight a montré que la véritable orthographe devait être Assemania, car le Genre de Leach (in Fleming) était dédié à un collectionneur du nom d’Asseman (Journ. of Conchol. IX, p. 275), ce qui tranche les hésitations scripturales des divers auteurs récemment exposées par M. Caziot. Quelques-unes des espèces que M. Cossmann, dans si ses travaux paléontologiques sur les environs de Paris, a cru devoir placer dans les Assiminea, nous parais- sent devoir entrer dans d’autres genres : l'A. eburnoides Coss. est peut-être bien un Emmericia (Catal. IL, I, PI. VIIL fig. 32-33; cette figure est bien différente de celle de l’Iconographie, PI. XIIL, fig. 83-8); d’autres espèces, comme À. crassa, passeraient dans les Sta- lioia. Nous pensons qu’il y a toutes réserves à faire sur les Assiminea des fleuves de Chine décrits par le Père Heude (Mém. concernant l'Hist. Nat. Empire Chinois, 4er cahier, 1882, PI. XII à XXI, p. 82), qu'il a subdi- visés en Euassimineæ, Pseudomphalæ, Solenomphalæ. G. PazunesrriNa d'Orbigny, 1839 (= Hydrobia Hartm.) Le G. Paludestrina Alcide d’Orbigny (1839-1841, Description des Mollusques du Voyage dans l'Amérique Méridionale, p. 381) a été créé pour le Cyclostoma acutum Draparnaud, ainsi qu'il est indiqué formelle- ment dans le texte et qu'il apparaît dans la diagnose générique : il n’y a aucun doute à avoir à ce sujet, bien que d'Orbigny ait donné ce nom dans les pages suivantes à un assez grand nombre d'espèces dispa- rates, selon la remarque de P. Fischer, et ainsi qu’il l’a fait plus encore dans son Prodrome de Paléonto- logie, en sorte qu'il n’est pas possible aujourd'hui de reporter cette appellation sur un autre groupe comme l’a tenté Paladilhe : c’est un nom à abandonner complè- tement, tombant devant le nom plus ancien d’Hydrobia. — 188 — G. Amnicoza Haldemann, 1840 (Sous-genre à conserver) Le G. Amnicola a été créé par Haldemann en 1840, Monogr. of Fresh water Univalves U. S., sur la couver- ture de la première livraison de ce travail, d’après Bourguignat. Il l'a développé dans tous les cas en 1841, in Gould et Haldemann, dans le (Report on the Inver- tebrata of Massachussets », p. 229. Le type est Amnicola porata Say sp. (Paludina), bien voisin de 4. limosa Say, donné comme exemple par d’autres auteurs : c’est une petite coquille ovale ou subglobuleuse, mince, lisse, ombiliquée; la spire est obtuse, l'ouverture est large- ment ovale, non oblique ; le labre est mince, tranchant, non projeté antérieurement ; l’opercule est corné et spirescent, l'habitat est d’eau douce, s'étendant jusqu à l'estuaire des fleuves. Tous les caractères sont d’un Hydrobia, mais la forme du dernier tour est plus ample, c'est une Hydrobie valvatiforme. Pour nous, c'est simplement un sous-genre, car Aous ne reconnaissons aucun Caractère générique jus- tifiant une séparation de premier ordre. Paladilhe, en {870 (Annales de Malacologie, [, p. 186), a introduit dans ce genre américain toute une série de petites espèces européennes vivant dans les sources, ayant comme tête de file le Cyclostoma simile Drapar- naud, qui est l’Amnicola confusa Frauenfeld (Hydrobia similis Dupuy) : il y aura lieu de réduire considéra- blement le nombre de ces espèces, d'après les consta- tations que nous avons pu faire dans la collection Locard au Muséum d'Histoire Naturelle de Paris. — 189 — G. PazLupinezLA L. Pfeiffer, 1841 (— Assemania Leach) Le G. Paludinella a été établi par L. Pfeiffer en 1841 (Archiv fur Naturgeschichte [Wiegmann], 1, p. 227, PI. V, fig. 7), pour Helix littorina Della Chiaje, 1829, et quelques autres espèces voisines de l’Assemania Grayana Leach : il fait donc double emploi avec le Genre de Leach. C’est bien à tort que Gray et Lovén ont voulu l’employer pour Le Turbo ulvæ Penn.et que Rôüssmassler, Kolbelt et Paladilhe y ont classé des espèces du groupe du Paludina viridis ; il n’y a plus rien à faire de cette appellation : elle doit être purement et simplement abandonnée. G. LrroriNezLA Al. Braun, 1842 (Sous-genre à conserver) Le G. Litorinella Al. Braun, 1842 (rectius Littorinella) a été seulement cité par son auteur, dans une commu: nication, faite à l'Association des Naturalistes et Méde- cins Allemands réunis à Mayence, relative à la géo- logie des terrains tertiaires des environs (p. 148) : il fut adopté par Thomæ en 1845 et développé par son auteur en 1852 (in Walchner's Geognosie 2° Auflage, p. 41). En fait, Al. Braun a groupé, dans cette publication, sous le nom de Littorinella douze espèces, dont dix étaient nouvelles, non figurées et très sommairement décrites. Les deux seules espèces antérieurement con- nues et figurées qu’il y introduisait, étaient les deux espèces de Faujas de St Fond: Bulimus inflatus et B. elon- gatus ; mais il remplaçait ce dernier nom par celui de C. acutum Draparnaud, qu'il considérait, bien à tort, comme synonyme. Il en résulte que le nom de Litto- rinella ne saurait être attribué qu’à la première — 190 — espèce citée, au PBul. inflatus de Faujas; mais cette espèce est un Hydrobia par tous ses caractères: elle se distingue cependant de l'espèce typique par un -ombilic assez large, caractère qui n’est pas constant, par son péristome détaché, par sa spire plus basse et Fig. 2. — Hydrobia inflata Faujas sp. Weisenau. Gross. 9 fois plus large, caractères qui ne persistent pas sur tous les exemplaires, ce qui ne permet pas de leur accor- der une importance de première valeur et ce qui n'autorise à admettre le nom de Littorinella que pour désigner un groupe sous-générique, dont le type sera examiné plus loin. G. Hyprocxna Parreyss, 1843 (Etude à compléter) Le G. Hydrocæna Parreyss, 1843 (manuscrit, fide Herrmannsen), ayant pour type le Cyclostoma Cattaroense Pfeiffer, 1841, n’a été régulièrement publié qu'en 1847 "(Zeitschr., f. Malak”..p. 112): won/ ten Mtrou- vera une bonne descriplion avec figures in Küster (suites à Chemnitz), pl. XII, fig. 28-35. M. de Montero- sato (1) estime, après comparaison attentive, que cette coquille est identique, par ses caractères et son habi- (1) Articolo sulle Auriculidæ, Assiminidæ e Truncatulidæ dei Mari d'Europa, Nat. Sicil., XVII, p. 5. =— 191 — tat, aux Assemania, et le genre de Parreyss serait donc inutile, si la description donnée pour la radule et pour les parties molles des animaux n'était pas différente ; un complément d'étude est indispensable pour ces deux genres de Pulmonés d'habitat si spécial, juste au-des- sus du niveau de la mer. Si on rencontrait ces genres à l’état fossile, il serait impossible de les distinguer. À noter que les Hydrocæna de M. G. Stache sont peut- être bien des Bythinella jusqu’à plus ample informé. G. SuuziNaA A. Schmidt, 1851 (= Hydrobia Hartm.) Le G. Subulina A. Schmidt (Malakologische Mitthei- lungen) (1) est rigoureusement synonyme d’Hydrobia, car il a encore pour type le Cyclostoma acutum Drap., auquel l’auteur ajoute P. thermalis Menke, P. balthica Nilsson, P. minutissima Schum. Il existe d’ailleurs divers autres genres nommés Subulina plus ancienne- ment, n'ayant aucun rapport avec celui-ci, ce qui jus- tifie entièrement la disparition complète de l’appella- tion de Schmidt. G. Byrminezza Moquin-Tandon, 1851 (Genre à conserver) Le G. Bythinella Moquin-Tandon, 1851 (Journ. de Conchyl., T. 11, p. 235, note) a pour type indiqué le Bithinia viridis Poiret sp. (Bulimus), 1801. Poiret n’a pas figuré son espèce, mais Draparnaud, dès 1805, sans citer Poiret, en a donné une image (PI. I, fig. 26-27) d'ailleurs médiocre : c’est une petite coquille à dernier tour ventru, à tours arrondis ou subcarrés, à spire (1) Verhandl. des Naturhistorischen Vereins der Preussischen Rheinlande und Westfalens, T. VII, p. 327. Bonn, 1851, — 192 — faible, avec opercule à stries spirales, dont le noyau est excentrique; c'est une forme très différente du Cyel. acutum Drap. et d'habitat franchement fluviatile ; la figure de Dupuy (PI. XXVIL, fig. 10) ne concorde pas bien avec celle de Praparnaud, et celle de Küster a grand'peine à les concilier. Le dernier tour est bien moins développé que dans les Amnicola et, par contre, la spire est beaucoup plus haute. Le nom d'Elona Moquin, de même date, est à aban- donner entièrement : il a pour type les espèces comme Bithinia Leachii, B. tentaculata, qui sont les types eux- mèmes du G. Bythinia; si on l'adoptait, il ne resterait plus rien dans la section typique. G. Lirrorinixa Eydoux et Souleyet, 1852 (= Hydrobia Hartm.) Le G. Littoridina a été établi par Eydoux et Souleyet, en 1852, dans la Zoologie du voyage de la Bonite (T. II, p. 563), pour une espèce nouvelle L. Gaudichaudi, d'ha- bilat saumâtre, trouvée à Guayaquil. Les caractères ana- tomiques sont absolument les mêmes que ceux donnés par d'Orbigny pour son G. Paludestrina; la figure de l'espèce montre une coquille à spire conique, assez haute, et à ouverture ovalaire; mais beaucoup d'Hydro- bies possèdent également ces caractères ; aucun argu- ment spécial n’est donné pour soutenir la validité du Genre : il tombe pour nous, purement et simplement, en synonymie du G. Hydrobia, et son acceptation par Locard pour tout un groupe d'espèces de Paladilhe n'est en rien justifiée. L'espèce la plus notable de ce groupe, dont nous aurons à nous occuper par la suite, est le L. procera Paladilhe sp. (Hydrobia) non Mayer. — 193 — G. Barzeeta Clark, 1855 (Genre à conserver) Le G. Barleeia, fondé en 1855 par Clark, qui a si bien étudié la vie des Mollusques du S.-0. de l'Angleterre (History of British Testac. Moll., p. 391), a pour type le Turbo ruber Adams, 1795 (figure détestable), reconnu comme identique au Turbo unifasciatus Montagu (Suppl., PI. XX, fig. 6, figure médiocre) : il faut arriver à Forbes et Hanley, en 1853, pour en avoir une repré- sentation suflisante (British. Moll., II, PI. LXXVIIT, fig. 4-5, PI. LXXX, fig. 3). Le caractère différentiel des Rissoa et des Hydrobia est dans l’opercule testacé ovale- trigone, à sommet très excentrique, qui est renforcé du côté interne par une apophyse solide, oblique. La coquille, extrêmement voisine de celle du Peringia ulvæ, s’en distingue surtout par sa taille plus faible, sa coloration rougeâtre et son ouverture plus arrondie : le péristome vient s'appliquer sur la columelle, mais le contour ne s’en trouve pas sensiblement épaissi. On classe habituellement le G. Barleeia dans les Rissoidæ : le pied, qui est légèrement divisé postérieurement, se rap- proche de celui des Peringia et s'éloigne des Hydrobia. G. Pomariopsis Tryon, 1862 yon, (Genre douteux) Le G. Pomatiopsis Tryon (Proceed. Philad. Acad., 1862, p. 452, sans description ; Binney, 1865, II, p. 93) a pour type le Cyclostoma lapidaria Say 1819, qui pos- sède les caractères suivants : coquille petite, turri- culée, 6 tours, subombiliquée; suture oblique, bien marquée ; ouverture ovale; lieux humides de l'Est des Etats-Unis. J'ai la plus grande difficulté à pouvoir sépa- rer celle coquille de celle des Hydrobia typiques; je ne — 194 — sais si l'animal est différent ; Stimpson ne comprend pas cette espèce dans son tableau des Hydrobiidæ et Tryon, plus récemment, en a fait l’objet d’une famille spéciale « Pomatiopsidæ » : ce serait un issoidæ ter- restre, amphibie (!), dont le pied est pourvu d’un sinus latéral ; il la place au voisinage des Assemania : un complément de renseignements est nécessaire. G. MorressieriA Bourguignat, 1863 (Genre à conserver) Ce Genre dédié au Proff Moitessier, de Mont- pellier, par Bourguignat, en 1863, dans une petite étude monographique (1), a pour type la petite Palu- Fig. 3. — Moitessieria Rolandiana Bet. Coquille très grossie, vue de face, d’après la figure originale de l’auteur. (Le type a 2°" de hauteur suivant Bourguignat) dina Simoniana de Charpentier mss., in Saint-Simon (2), des alluvions du Lez. C’est une toute petite coquille cylindracée, à tours nombreux, subcarrés, à ouverture (1) BourqurexaT, Monographie du G. Moitessieria. Paris, 1863. (2) Saivr-Simow, Micellanées malacologiques, 1848, 1, p. 38 (Küsrer, Conchy. Cab , Gattung Paludina, p. 58, PI. XL, fig. 9-10). Ho subpolygonale, à labre ondulé, à test couvert de malléa- tions microscopiques. M. Coutagne, dans une étude plus récente des Moitessieria (1), en a réduit le nombre à trois espèces, mais ses figures ne montrent pas les caractères du test, visibles seulement à la loupe, et qui forment cependant la base de sa discussion spécifique. Moquin-Tandon (1855), avait placé cette espèce dans une Section Platyla du G. Acme, qui peut être conservée pour l’Ar fusca W. B. (2). G. PaLabiznia Bourguignat, 1865 (Genre à conserver) Le G. Paladilhia a été établi par Bourguignat, en 1865 (3), pour une espèce nouvelle des alluvions des > Km B C Fig. 4. — Paladilhia pleurotoma Bet. A. Grossie, de face (le type a 4°" de hauteur, d'après Bourguignat) B. CG. Dérnier tour, très grossi, obliquement et de profil (D'après la planche originale de l’auteur) environs de Montpellier, le Paladilhia pleurotoma Bourg. C'est une petite coquille fluviatile, turriculée, caracté- (1) CouTAGNE, Feuille des Jeunes Natural., Paris, N° 155, 156 (1883), N° 165 (1884), 1 pl. (2) Nrcozas, Compléments monograph. des Genres Lartetia, Moitessieria, etc.,, Mém. Soc. d'Agric. Hist. net. et Arts utiles, Lyon, 189r. (3) Monographie du nouveau Genre français Paladilhia, 22 p., 1 pl. Paris, 1865 (Imprimé à 100 exemplaires). — 196 — risée par un sinus au sommet du labre, au voisinage de la suture : l'ouverture est oblique et sinueuse ; on distingue une faible perforation ombilicale. Nous som- mes perplexes quant à la position systématique de ce petit genre que Bourguignat a introduit sans motif important dans la famille des Melaniidæ. Nous consi- dérons le genre Lartetia Bourguignat, 1869, comme synonyme. G. Gizzia Stimpson, 1865 (Sous-Genre d'Amnicola) La création du G. Gillia par Stimpson en 1865 (Ame- rican Journ. of Conchology, 1, p. 53) est fondée sur le Melania altilis Lea (Transact. Americ. Philos. Soc., 1843, p. 174, PI. V, fig. 23), petite Paludine des eaux douces de l'Amérique du Nord, à l'Est des Alleghanys. On en trouvera une figure dans Binney (1865, Land a. Freshwater Shells N. A., III, p. 74, fig. 146) et une autre dans Tryon (Structural and Systematic Conchol., PI. 73, fig. 84). C’est une petite coquille subglobuleuse, mince, lisse, subperforée, à spire faible et suture sans profondeur ; à “uverture large, ovale, un peu oblique, avec le labre mince, coupant, non sinueux (outer lip thin, acute). Stimpson, dans son tableau, place ce Genre au voisi- nage des Amnicola, dont il se distinguerait par la présence de deux denticules au lieu de 4 à la base de la radule. Il nous semble que Sandberger a été bien mal inspiré en allant chercher ce genre pour son Littorinella utricu- losa Sandb., de Steinheim, dont la spire est nématuroide et le péristome épaissi et continu ; c’est plutôt une section nouvelle. Nous ne voyons pas présentement de vrai (Gllia dans la faune européenne, — 197 — Dans la même note de Stimpson on trouve la création de divers genres : G. Cochliopa Stimp., type : Amnicola Rowellii Tryon, 1863, de Char Lake en Californie : petite espèce mince, héliciforme, à spire très basse, dernier tour envelop- pant, bords de l'ouverture disjoints par le dernier tour, ombilic sensible, opercule à stries rayonnantes. G. Fluminicola Stimp., type: Paludina Nuttaliana Lea, 1839, des eaux douces de l'Orégon et de la Californie : coquille subglobuleuse, aspect de Lithoglyphus, ouver- ture ovale, côté interne épaissi, lèvre externe amincie et projetée antérieurement, opercule corné, spires: cent. G. Tryonia Stimp., type : Tryonia clathrata Stimp., n. sp., d’un lac desséché du Colorado: jolie petite Hydrobie pourvue de fortes costules, faiblement caré- née, ouverture ovale, bords simples, minces, faible- ment appliqués sur la columelle. On a attribué depuis à ce Genre une série d'espèces qui me paraissent des Mélenies bien éloignées de l’espèce typique, elles ont l’ornementation des Prososthenia. M. Dall a établi sous ce même nom, en 1876, un genre tout différent. G. Potamopyrqus Slimp., type : Amnicola corolla Gould, des eaux douces de la Nouvelle-Zélande : coquille conique ovale, à spire aiguë, tours couronnés d'épines, dernier tour occupant environ les 2/3 de la hauteur totale, ouverture ovale, bord externe coupant. Il faut faire partir de la même année le genre sui- vant : G. Somatogyrus Gill. (Philos. Acad., 1863, p. 34 [sans description]; in Binney, 1865), type: Amnicola depressa Tryon, 1862, eaux douces des Etats-Unis: c’est encore une petite Hydrobie naticoïde, à dernier tour très gros, à test très mince, à ouverture semi-circulaire, le bord collumellaire étant presque droit, ombilic — 198 — étroit, suture profonde, péristome continu, mince, un peu détaché et sur un même plan. Beaucoup d’espèces antérieurement connues doivent être classées dans ce Genre et ont été décrites comme des Paludines. G. EcroBrA Stimpson, 1866 (Synonyme de Cingula dans les Rissoidæ) Le G. Ecrobia a été proposé par Stimpson, dans une courte note complémentaire à son étude des Hydrobiidæ (Americ. J. of Science, T. XLI, p. 270, 1866, et Smith. Miscell:, VIT Jart.. IV], p. 42° 4867), "pour leMfurto minutus Totten (non Say) qu'il classait d’abord dans le G. Littorinella Braun, et pour le cas seulement où l'étude des parties molles des animaux viendrait à démontrer qu’il existe des différences entre le T. mi- nutus et le Cyclost. acutum, type du G. Littorinella Braun d’après Stimpson, qu’il assimilait également au Turbo ventrosus Mont. ; il déclarait avec regret que les maté- riaux de comparaison de tous ces types ne se trouvaient pas à sa portée, et qu’une confirmation était nécessaire. Or il a été reconnu depuis que le Turbo minutus Totten était un Rissoa du groupe du cingillus, d'habitat pure- ment marin, couvert de fines stries transverses et orné de flammules brunâtres (Gould, Invert. Massach., fig. 171; Tryon, Americ. Marine Concb. fig. 153). De telle sorte que si le genre hypothétique de Stimpson a quelque valeur, il doit rentrer comme synonyme de Cingula Flem., 1828. Il faut ajouter qu'il est par consé- quent impossible d'employer ce nom comme l'a fait M. Cossmann, pour une section des Hydrobies du bassin de Paris de type allongé comme H. sparnacensis Desh. — 199 — G. Nysria Tournouër, 1869 (Genre à conserver) Ce genre Nystia a été établi par Tournouër en 1869 (1) pour remplacer le terme Forbesia, donné par Nyst pour le Bythinia Du Chasteli Nyst. sp. (Cyclos- toma), 1835, el employé antérieurement dans un autre sens. Cette appellation est parfaitement justifiée par les caractères communs à tout un groupe de petites coquilles cylindracées, à spire tronquée, à péristome continu fortement épaissi, elle a été acceptée sans hésitation par tous les conchyliologues. G. BeLGranpra Bourguignat, 1869 (Genre à conserver) Le G. Belgrandia Bourguignat, 1869, établi dans l'annexe de l’ouvrage de Belgrand sur le bassin de Paris, a pour type le Cyclostoma gibbum Draparnaud, ballotté dans toute une série de genres impropres. Les espèces qu'il faut y placer sont pourvues de gibbosités disposées dans le sens des stries d’accroissement sur le dernier tour de spire : ces gonflements ou boursou- flures sont bien visibles à l'extérieur sous la forme de petites saillies oblongues ou subarrondies occupant ordinairement toute la hauteur des tours. Les sept espèces de Bourguignat peuvent facilement se réduire à trois ou quatre et auraient besoin d’être comparées aux espèces vivantes. Nous pensons que la place de ce genre est bien tout à côté de Bythinella, où Moquin avait placé l'espèce typique. C'est dans le G. Belgrandia qu’il faut classer la forme (1) Journal de Conchyl., T. XVII, p. 90; Bull. soc. géol. France, T. XXVI, p. 1068. donnée comme une monstruosilé de l’Hydrobia Ma- kowskyi Rzehak, 1893, correspondant à la fig. 52, PI. II (1). Ce n’est pas une monstruosité, c’est une espèce toute différente, bien plus haute de spire, et possédant très bien la boursouflure Belgrandienne, caractéristique du Genre : nous en ferons le Belgrandia Rzehaki G. D. He Fig. 5. — Belgrandia gibba Drap. sp. Source du Lez (Hérault) [Collection Dautzenberg]. Gross. 22 fois G. LarreriA Bourguignat, 1869 (— Paladilhia Bourg.) J’estime que le G. Lartetia créé par Bourguignat en 1869 (in Belgrand, La Seine, annexe, catal. des Moll. terrestres et fluviatiles quaternaires, p. 17) doit être réuni au G. Paladilhia. Le type est le Lartetia Bel- grandi Bourg., auquel nous réunirons L. Radigeli (rec- tius Radigueti), L. Roujoni, L. Mabillei : peut-être n'y a-t-il qu'une seule espèce ! C’est une petite coquille turriculée dont le labre est légèrement sinueux vers la suture : c’est une grande exagération que de parler (1) Verhandl. Naturforschenden Vereins, XXXI, p. 174. Brünn, 1893. — 201 — d'une fente pleurotomoïde et dans les divers exem- plaires le sinus est plus ou moins profond, parfois très peu accusé. Ce genre a été l’objet d’une monographie par A. Locard, en 1882 (1), mais sans figuration sufli- sante ; Nicolas (2) a ajouté d’autres espèces en 1891, mais ses figures sont détestables ; c’est une question à reprendre entièrement. M. Cossmann considère bien les Lartetia comme un S.-G. de Bithinella, mais certai- nement l’espèce du bassin de Paris qu'il y place n’en fait pas partie : B. (Lartetia) picistria Coss. (Iconog. coq. foss. Eocène, PI. XIV, fig. 88-11) il n'a rien d'un Paladilhia (voir page 195). G. Fossaruzus Neumayr, 1869 A (Genre à conserver) Le G. Fossarulus, créé par Neumayr en 1869 (Beitr. z. Kennt. fossilen Binnenfauna, Jahr. K. K. Geol. Reich., p. 361, PI. XIL, fig. 7), a pour type le Fossa- rulus Stachei Neum., avec la diagnose suivante : Testa parva, subglobosa, rimata, transverse-carinata : apertura late ovata, superne et ad basin effusa ; peristomate continuo, incrassato, duplicato. Coquille petite, subglobuleuse, à ornements costulés et roduleux ; ouverture ovale, un peu anguleuse au sommet et à la base, pourvue d’un péristome continu, épais, parfois double ; rappelle en effet l'ornemen- tation et la forme du G. Fossarus dans les Mollusques marins. (1) A. Locarp, Contrib. à la faune Malacol. Franç., III, 24 p., 1 pl. Lyon, 1882. (2) M. Nicocas, Complément monographique genres Lartetia, Moitessieria, etc., 24 p., 1 pl. Lyon, 1891. = G. PrososrneniA Neumayr, 1869 (Genre à conserver) Le G. Prososthenia à été créé par Neumayr en 1869 (Beitr. z. Kenntniss Binnenfaunen : [, Dalmanitischen Süswasser Mercel, Jahrb. K. K. Geol. Reich., XIX, p. 360, PI. XII, fig. 4-5) pour le P. Schwarzi Neum. C'est une petite coquille rissoïforme à spire un peu nematuroïde, ornée de grosses côtes rondes, à ouver- ture ronde et péristome épaissi. Il est intéressant d'en rapprocher le G. Oncomelania V. Gredler, 1881, type : O. houpensis Gredl., espèce vi- vante des fleuves de Chine (Jahrb. der Malac. Gesellsch., VIII, PI. VI, fig. 5), dont le nom a été changé par le Père Heude en G. Hemibia, type : H. Schmackeri Môl- lendorff, sans motif valide ; mais on lui doit en même temps la connaissance de nombreuses autres espèces du même genre (Mém. concernant l’'Hist. Nat. de l'empire Chinois, 3° cahier, 1890, PI. XXXIIT, p. 167). G. TourNouErrA Brusina, 1870 (Sous-genre d'Hydrobia) Comme conclusion à un travail intéressant sur le nouveau G. Pyrgidium, Tournouër (1) avait, en 1869, indiqué en note un classement provisoire en divers groupes des petites Paludinidées sans leur attribuer de noms génériques : cette lacune fut comblée l'année suivante par S. Brusina qui, sur les mêmes types, ins- titua les G. Tournouëria et Stalica. Le G. Tournouèria a pour type Hydrobia Draparnaudi Nyst sp. (Littorinella) qui est probablement synonyme du Paludina Dubuissoni Bouillet comme nous le verrons (1) Journ. de Conchyl., XVII, p. 90. Paris, 1869. — 203 — plus loin. Font encore partie du genre les Littorinella loxostoma Sandb. et Hydrobia effusa KFrauenf. C’est par erreur que P. Fischer a négligé ce genre et l’a consi- déré comme devant être réuni au G. Emmericia, dont il n’a en aucune manière les caractères. C’est un Hydrobia de taille plus forte que le type, à test plus épais, à tours peu convexes, plus nombreux, à perfo- ration ombilicale médiocre, mais existante, à ouver- ture un peu anguleuse vers la suture et bien arrondie à la base, à suture peu profonde très peu oblique. Toutes considérations gardées, nous pensons d’ailleurs que c’est plutôt un sous-genre qu'un genre. Fig. 6. — Hydrobia Draparnaudi Nyst sp. Vieux Jonc. Gross. 10 fois G. Eumericra Brusina, 1870 (Genre à conserver) Le G. Emmericia a été créé par Brusina en 1870 (1): le type est le Paludina patula Brumati, figuré par (1) Ub. d. Gattungen Emmericia u. Fossarulus, Verhandl. Zool. u. Bol Gesellsch., T. XX, p. 925-938. Wien, 1870 [analysé in Journ. de Conchÿl., A XX (1872), p. 255]. Fossile Binnen Moll. aus Dalmatien, Kroatien und Slavonien, p. 96. Agram, 1870, — 204 — Küster (PI. VII, fig. 15-18) et par Philippi (Abbil- dungen, Paluinæ, XIT, PI. IT, fig. 8); la diagnose est la suivante : Testa parva, conoidea, rimata, lævigata, nitida ; spira elevata. Apertura patula, peristomate subcontinuo, labro columellari adnato, externe crassiusculo, sinuato, lato, reflexo. Operculo corneo ovato paucispirato, nucleo, excentrico. Le type est un Mollusque des fleuves du Nord de l'Italie ; plusieurs espèces voisines ont été signalées vivantes ou fossiles de la région Dalmate. Bourguignat en a fait, en 1880, l’objet d'une mono- graphie dans laquelle il a établi, sans les figurer, une soixantaine d'espèces toutes purement nominales et qui ont été justement critiquées par Brusina. Bourguignat avait placé ce genre en 1877 dans les Melaniidæ, mais plus tard il l’a reporté au voisinage des Belgrandia dans les Paludinidæ . Il y a, dans la diagnose de Brusina, quelques mots mal appliqués qui ont été la source de diverses erreurs : ( spira elevata » ; la spire n’est point élevée ; l'espèce typique est naticiforme et elle n’est en rien conique; ces caractères appartiennent mieux à son Genre Stalioia. Le caractère important qui sépare les Emmericia des Stalioia, c'est que dans les Emmericia, le labre est renversé à l'extérieur en pavillon de trom- pette, mais il est peu épaissi et ne porte pas les bourrelets qui sont caractéristiques des Stalioia. C'est à tort que Bôttger (1) a fait passer dans le G. Emmericia le Paludina succineilormis de Sandber- ger (Conchyl. Mainz. Tertiarb., p. 394, PI. XXXV, fig. 22), l'épaisseur du péristome et la hauteur de la (1) Eine Neue Forme Paludinen Gattung ÆEmmericia in Mainzer Becken, Nachr. Deutsch. Malakoz. Gesell., 1904, p. 112. — 205 — spire doivent faire classer cette espèce dans les Sta- lioia. Par contre, je crois que c’est bien dans les Emme- ricia qu'il faut compter l’Assiminea eburnoides Coss- manu (Icon. Coq: fosse Eocène, : Paris, | PI: XIIT, fig. 83-8). EX Fig. 7. — Emmericia palula Brumati sp. La Salona (Dalmatie) [Collection Dautzenberg]. Gross. 5 fois G. Srazio1A Brusina, 1870 (Genre à conserver) L'historique de ce genre est le même que celui du G. Tournoueria : le type indiqué par Tournouër et répété par Brusina est le Paludina Desmaresti C. P., avec succédanés dans le P. Deschiensi Deshayes et Cyclos- toma Lemani Basterot. Comme l’a fait observer P. Fischer il faut orthogra- phier ce nom Stalioia, car il est dédié à un collection- neur du nom de Stalio. Ce sont des coquilles de taille médiocre, à spire conique peu élevée, à tours arrondis, le dernier tour très gros et subglobuleux, à péristome pourvu d’un bourrelet externe très fort formant un rebord simple ou double; la spire n’est pas tronquée comme dans le Nystia ; la forme est moins naticoïde et l’ouverture moins oblique que dans les Emmericia ; il n'y a aucune — 206 — ornementation costulée, mais parfois des linéoles spi- rales fines qui sont bien distinctes de celles des Fos- sarulus. C'est un groupe à isoler et qui peut passer comme sous-genre des Emmericia si on tient à donner à la nomenclature une forme hiérarchique. M. Cossmann, dans son Catalogue illustré, avait employé pour les formes typiques le G. Euchilus Sand- berger, 1874, mais, dans son Iconographie récemment parue, il a corrigé le nom en Stalioia. Sandberger (Land-u. Sûssw. Conchyl. Vorw., p. 212), a maintenu son sous-genre Euchilus, fondé aussi sur le Paludina Desma- resti: en le comparant au G. Emmericia il se base sur la nature de l’opercule qu'il estime avoir été calcaire ; mais il a omis de parler du G. Stalioia, plus ancien que le sien et établi sur le même type, ce qui amène sa dis- parition. Le Cyclostoma Lemani Basterot (Grateloup, Conchy. Terr. Tert. Adour, PI. 3, fig. 31-32) nous semble appar- tenir au G. Stalioia, et M. Degrange-Touzin l’a bien compris ainsi, mais il a considéré Stalioia comme un sous-genre de Fossarulus plus ancien, ce qui nous paraît difficilement admissible. Fig. 8. — Stalioia Desmaresti Prévost sp. Nauphlette, c. g. sup' [Collection de Boury}. Gross. 5 fois — 201 — G. EucniLus Sandberger, 1872 (= Stalioia Brus.) Le G. Euchilus a été établi en 1872 par F. Sand- berger (Die Land u. Süsswasser Conchyl. d. V. p. 211) pour le Paludina Desmaresti C. P.: comme ce type est exactement le même que celui du G. Stalioia, créé par Brusina en 1870, il tombe simplement en synonymie. G. Poramaczis Sandberger, 1873 (Genre à conserver) Le G. Potamaclis a été créé par F. Sandberger (Land-u. Süsswass. Conch., p. 312, PL XX, fig. 5), en 1873, pour le Melania turritissima Forbes, de l'Oli- gocène de l'Ile de Wight. Cest une petite coquille longue, à tours très nombreux et arrondis, à suture oblique, à ouverture ovale, légèrement sinueuse, pour- vue d'un péristome continu, épaissi. G. Goniocaizus Sandberger, 187% (Genre à conserver) Le G. Goniochilus a été établi par F. Sandberger, en 1874, pour le type Pleuroceras costulatum Fuchs (Pandru. Sussw. Conch:,.p.089, PI XXXI, fig. 16) du tertiaire de Radmanest : c’est une petite coquille longue, à tours nombreux, arrondis, pourvus de cos- tules arrondies un peu obliques; l'ouverture obronde est pourvue d’un sinus subsutural qui rapproche cette espèce des Paladilhia. Il est nécessaire, en effet, d’écarter cette espèce du G. Pleurocera Rafinesque, dans lequel Fuchs l'avait placée et qui correspond à un groupe de Mélaniens (Strepomatidæ), des fleuves actuels des Etats-Unis, n'ayant aucun rapport avec l'espèce des couches à Congéries d'Autriche. 2 = Il faut éloigner également le G. Micromelania Bru- sina, 1874, qui s'applique à un groupe de Mélaniens (Pyrqulinæ) et qui a été admis par Neumayr dès 1875. G. PERiNGIA Paladilhe, 1874 (Genre à conserver) Le G. Peringia Paladilhe, 1874 (dédié à la famille Pering, de Londres) (Monographie du nouveau genre Peringia, in Ann. Sc. Nat. 6° 5., t. 2, n° 2) a été établi sur le Turbo ulvæ Pennant qui ne pouvait rester dans le G. Hydrobia en raison aussi bien de ses caractères anatomiques, que de la forme de la coquille et de son habitat. Dans la courte monographie de Paladilhe, il y a lieu de retirer du Genre, à notre avis, le P. gal- lica Pal., 1867, de Saint-Amand (Jura), dont le péris- tome est discontinu et qui nous paraît devoir passer dans les Mélaniens ; mais on doit y réunir comme jariélés les P. pictonum, P. Girardoti, P. Margaritæ des côtes de France. Ultérieurement, Bourguignat et J. Mabille (1876) ont ajouté, sans les figurer, une foule d'autres Péringies des étangs saumâtres de France, dont il n'est pas possible de tenir compte. En 1884, M. de Monterosalo (1) a proposé de res- taurer le G. Leachia Risso (1826) comme plus ancien que Peringia, mais il nous paraît que ce genre ne s'ap- plique pas du tout au Turbo ulvæ: Risso dit, p. 102: « coquille mince, tours de spire renflés, suture très profonde, etc. »; les espèces qu’il y place sont bien conformes à sa diagnose et appartiennent plutôt au groupe de l’Hydrobia acuta Drap. ; M. de Monterosalo a oublié complètement les caractères donnés par Risso et il nous est impossible de le suivre. Peut-être quelques-unes des espèces considérées par 1) Nomenclatura generica e specifica, p. 69, Natural. Siciliano, LE, p. É ü v 1 — 209 — M. Cossmann dans le bassin de Paris comme des Hydrobia, telles que : H. Laubrierei Coss., doivent-elles passer dans les Peringia. Ce qui distingue le G. Peringia des genres voisins, c’est, d'après Paladilhe, la forme de l'animal dont le mufle est profondément bilobé en avant ; lacoquille so- lide se distingue par ses tours plats, ses sutures peu pro- fondes, son dernier tour présentant vers son milieu un sentiment de carène, son ouverture légèrement auri- culée vers le bas de son bord columellaire, son péris- tome complété par une callosité plus ou moins mince (p. 8). Il faut reconnaître que, sauf le caractère anato- mique, que nous ne sommes pas à même d'apprécier actuellement, les autres arguments présentés sont mé- diocres, et cependant c’est tout cet ensemble de carac- tères qui décide le maintien du G. Peringia. Fig. 9. — Peringia ulvæ Pennant sp. Typique. Gross. 10 fois G. BaïxazraA von Martens, 1876 (Genre à conserver) Il a fallu réformer entièrement la nomenclature des genres et espèces décrits par Dybowsky dans son intéressant travail sur les Mollusques du lac Baïkal. AN aucun des genres n'était solide et les espèces fort mal groupées. V. Martens, Dall, Crosse et Fischer se sont employés à ces rectifications (1). Le genre Limnorea Dyb. avait été pris d’ailleurs avant 1875 dans trois autres sens différents. Le nom de sec- tion Leucosia avait été déjà employé par Fabricius en 1798 pour un Crustacé, celui de la section de Ligea déjà utilisé par Duponchel en 1846 pour un Lépidoptère. Le nom de Baïkalia s'applique au Leucosia anga- rensis Gerstfeldt sp. (Hydrobia) : c’est une petite co- quille turriculée à tours arrondis, sans ornements, à suture profonde, à ouverture grande, arrondie, à péristome mince et continu, le dernier tour sensible- blement plus développé que les précédenss. G. LioBaikaziA von Martens, 1876 Le type pris dans Dybowsky est le Limnorea (Leu- conia) Stiedæ Dyb. (PI. IL, fig. 20-23) : c'est une toute petite espèce turriculée dont les tours de spire sont disjoints et nettement séparés les uns des autres. Crosse et Fischer étaient déja tentés d'y voir une simple monstruosité ; cependant, il semble que l’au- teur russe en a recueilli des centaines d'exemplaires ; mais ce n'est pas un argument bien probant, n’a-t-on pas trouvé aussi des centaines d'exemplaires d’une variété scalaire de Planorbe dans une mare, à Magnée, près Liége ? C'est probablement la mème chose que le G. Ba- glivia de Brusina. (1) Vox Martens, Jahrb. Deutsch. Malak. Gesellsch., IN, p. 18r. Frankfurt, 1570. Crosse el Fischer, Faune malacologique du Lac Baikal, Journ. de Conchyl., D. XXVIT, p. 145. Paris, 1870. — 211 — G. TracayBatkaALiA von Martens, 1876 Ce genre de von Martens a été établi, en 1876, sur Limnorea (Ligea) carinato-costata Dybowsky (Baikal See, p. 46, PI. IIL, fig. 24-26), petite coquille turri- telliforme, à tours arrondis ou faiblement carénés, pourvus de costules plus ou moins égales ornant presque toute la surface. Ce ne sont pas des varices comme dans les Godlewskia, mais des côtes arrondies ; l'aspect général est mélanien, peut-être au voisinage des Prososthenia. G. DyBowskxraA Dall, 1876 Ce genre a été créé par M. Dall en 1876, en faveur du Limnorea (Ligea) ciliata Dybowsky (Die Gasterop. RaunaMbakal See tPINIIE Mio.027-29)Pceusont de petites Paludines à tours arrondis, qui sont pourvues de costules ciliées espacées, obliques. G. Pacayprogra Crosse et Fischer, 1876 (Genre à conserver) Ce genre a été décrit comme nouveau en 1876, par Crosse et Fischer (Journ. de Conchyl., T. XXIV, p. 320), pour une petite espèce du Cambodge, le P. paradoxa Get F. (PL X, fig. 3); coquille ovale oblongue, rissoïforme, dernier tour grand, aplati à sa partie ven- trale, ouverture semi-circulaire, péristome sinueux, épaissi, continu, les bords étant réunis par un dépôt calleux fortement développé. Le caractère de la radule, qui a été ultérieurement examinée par M. Poi- rier, a conduit ce naturaliste à placer les Pachydrobia au voisinage des Güllia (J. de C., T. XXIX, p. 12). — 99 — G. Laorezceria Bourguignat, 1877 Ce genre, établi en 1877 dans une rare brochure (1), a pour type le Lhotelleria Letourneuxi Bourg., petite coquille cylindracée des alluvions des environs d'Alger et du groupe des Moitessieria. Seulement, en 1882, dans ses Lettres Malacologiques, Bourguignat en a donné une figure (Planche unique, figure 6-11). Cette toute petite espèce est caractérisée par le bord infé- rieur de l’ouverture qui se continue en un bec cana- liculé prolongeant la base de la columelle. Bourguignat a pensé que le G. Locardia de Folin était synonyme, mais n’en a pas fourni la démonstra- tion. Un point remarquable c'est que Hoërnes a figuré comme fossile du Bassin de Vienne, sous le nom de Paludina effusa Frauenfeld (PI. 47, fig. 19), une petite espèce qui possède le même caractère, ce qui donne- rait quelque validité au genre de Bourguignat. G. VrrreLLa Clessin, 1877 (= Bythiospeum Bourg.) Le G. Vitrella créé par Clessin en 1877, dans la 1"° édi- tion de ses Deutsch Excursions Moll. Fauna, p. 334, a pour type une toute petite espèce, l'Hydrobia Quens- tdti Wiedersheim, qui a été attribuée soit à l'A. vitrea Draparnaud, soit au Vüitrella pellucida (Clessin) Bourg. sp., 1864: coquille transparente, conoïde, à opercule paucispiré. Bourguignat a changé, en 1882, ce nom »| générique en celui de Bythiospeum, à cause d'un G. (x) Description de deux nouveaux genres algériens, 58 p. Toulouse, 1877. Lettres Malacologiques à MM. Brusina, d'Agram, et Kobelt, de Francfort, 06 p., r pl. Paris, 1882. — 2135 — Vitrella Swainson, 1840, formé pour un groupe de Bulléens (type: Bulla fragilis Sow.). Il restera peu de chose de ces travaux de Clessin qui sont, pour la plu- part, insuffisamment établis. G. NeuMayria C. de Stefani, 1877 Le G. Neumayria a élé établi en 1877 par M. Carlo de Stefani (Molluschi continentali Pliocenici d'Italia, p. %4) pour le Bithinia labiata Neumayr (PI. IT, fig. 20), ainsi décrit : esta conoidea, solida, imper/orata, spira acuta ; apertura ovata, superne vix angulata, peristoma continuum, incras- satum, duplicatum ; operculum corneum, parum concavum, nucleo subcentrali vix spirali præditum. — Couches à Congéries de Vargyas et Arapatak en Transylvanie. Nous connaissons mal cette espèce, mais elle nous paraît devoir se placer tout à côté des Stalioia ; l’auteur insiste sur le caractère d’un péristome double, mais non versant, et sur l’opercule ayant un nucléus excen- trique. Sect. EUPALUDESTRINA, THALASSOBIA, PSEUDOPALUDINELLA Bourguignat in Mabille, 1877 (A supprimer) Jules Mabille, dans un court catalogue des Paludes- trines des côtes de France (Revue et Mag. de Zoologie, 1871) a divisé les Paludestrines des côtes de France en trois séries d’après les vues de Bourguignat: voici les caractères qu'il en donne : Eupaludestrina : coquilles océaniques, de forme coni- que ou oblongue, ventrues à la base, encroûtées de limon. Thalassobia : coquilles saumätres ou marines de la Méditerranée, de forme allongée, espèces brillantes. — 214 — Pseudo-paludinella : coquilles de l'Océan ou de la Médi- terranée, de forme obtuse, ovoïdes, très petites. Mais ces subdivisions sont sans valeur : on trouve dans la collection Mabille la même espèce classée dans les diverses séries ; ce sont toutes des Hydrobia, et les mêmes confusions que nous avons trouvées dans les divers auteurs se retrouvent dans le catalogue de J. Ma- bille: les 1. acuta, H. ventrosa, H. stagnalis sont réunies; plus loin, d'autres espèces sont vraisemblablement des Peringia, et le manque de figures empêche de retenir ce qu'il pourrait y avoir de bon dans toutes ces études. G. Maresra Bourguignat, 1877 (Genre à conserver) Le G. Maresia, créé par Bourguignat en 1877 (Descrip- tion de deux nouveaux Genres algériens, Bull. Soc. sciences Phys. et Nat., Toulouse, 57 p.), a pour type l’Hydrobia dolichia Bourg., 1864 (Malac. Alo., IT, p. 236, PI. XIV, fig. 25-27). Ce sont de petites Paludines ovoides, allongées, fluettes, à sommet obtus, fortement contractées d’arrière en avant à leur partie inférieure, de telle sorte que la base du dernier tour se porte en avant et dépasse sensiblement le bord supérieur de lou. verture ; l’axe columellaire est ainsi courbé, comme dans certains Æulima marins. Les Maresia habitent les sources de l'Algérie et de la Dalmatie. G. FnrauenrezpiA Clessin, 1878 (= Bythinella Moq.-Tand.) Le G. frauenfeldia a été créé par Clessin en 1878 (Nachr. deutsch. Malac. Gesellsch., n° 8) pour le Bithinia Lacheineri de Charpentier (Paludina), figuré par Küster (in Martini-Chemnitz, Gattung Paludina, p. 63, PI. XI, — 215 — fig. 33-34) en 1852. C'est une toute pelite coquille un peu pupoide, à quatre tours de spire arrondis, dont le dernier, très grand, atteint plus de la moitié de la hau- teur totale, l'ouverture est arrondie, faiblement rétrécie vers la suture, le péristome est continu sans paraître épaissi. Cette espèce est tout à côté du Paludina viridis Poiret et doit ètre classée dans le G. Bythinella. Comme le disait déjà Bourguignat d’une façon un peu brutale : « Frauenfeldia est un nom à rejeter qui ne repose sur aucun caractère ». G. TaermayproBiA Paulucci, 1878 (= Belgrandia Bourg.) Le G. Thermhydrobia a té établi par la marquise Pau- lucci en 1878 (Matériaux pour servir à l'Etude de la faune malacologique terrestre et fluviatile de l'Italie, p. 90, n° 121) pour le Paludina marginata Michaud ; mais cette espèce ne pouvant être séparée générique- ment du Cyclostoma gibbum Draparnaud, qui est le type du G. Belgrandia Bourguignat, 1869, le nom de M"° Ia marquise Paulucci tombe purement et simplement en synonymie de ce nom générique plus ancien. Elle partait de l’idée que les petites Paludines habi- tant les eaux de sources chaudes devaient forcément présenter des différences sur celles des eaux ordi- naires, mais, en examinant, le thermomètre à la main, des échantillons nombreux échelonnés longuement au débouché des émissions chaudes, M. Raph. Issel vient de nous montrer qu'aucune variation, de quelque nature qu'elle soit, n'apparaissait au cours du lent refroidissement des eaux. En 1882, Mme Paulucci, dans son étude sur la faune terrestre et fluviatile de l'Ile de Sardaigne, a voulu {ransférer son Genre Thermhydrobiu à uue aulre espèce ne nouvelle, 7. zinnigasensis, qui diffère peu de l’H. apo- nensis v. Martens, 1858 ; mais cette transposition n’est pas possible, aucune restauration d’un nom caduc n'étant admissible. G. Pseupamnicoza Paulucci, 1878 (— Amnicola Gld. et Hald.) Le nom de G. Pseudoamnicola a été créé par la mar- quise Paulucci, en 1878 (Matériaux pour servir à la faune terrestre et fluviatile de l'Italie, p. 48), dans le cas hypothétique où on viendrait à découvrir des diffé- rences anatomiques appréciables entre les Amnicoles américaines et les Amnicoles européennes. Or, rien n’est venu jusqu'ici confirmer cette supposition, et le genre sans Caractère spécial s'annule de lui-même. G. Gopzewskia Crosse et Fischer, 1879 Ce genre a été établi par Crosse et Fischer en 1879 (Journ. de Conchyl., T. XXVII, p. 152) pour le Lim- norea (Ligea) turriformis Dyb. (Baïkal See, p. 50, PI II, fig. 4-7): ce sont de petites coquilles turriculées, va- riqueuses, pourvues de péristomes successifs comme les Ranelles et les Tritons : ces varices sont fort irré- gulières, tantôt très rares et distantes, tantôt serrées et symétriques. En raison de caractères analogues, M. Cossmann a créé pour de petites Paludines du bassin de Paris la section Polycirsus qui se trouvera peut-être faire double emploi après comparaison des espèces elles-mêmes. G. Locarpra de Folin, 1880 Le G. Locardia a été créé par de Folin en 1880 (Journ. de, Conchyl 07 XX VIT p.251 X"hc. 5) sur un fragment d’une espèce presque microscopique décou- — 217 — verte dans les alluvions du Rhône: le type est L. apo- crypha de Folin. Il est impossible de savoir exactement ce que c’est que cette espèce qui ne paraît pas avoir Jamais été retrouvée ; Bourguignat a pensé que c'était exactement un synonyme de son G. Lhotelleria, qu'il avait décrit sans figuration en 1877; mais il n’a apporté aucune preuve à l'appui de son assimilation ; au contraire, il reproche à de Folin de n’avoir pas fait figurer dans sa diagnose le caractère, selon lui, le plus important, c’est-à-dire la dilatation rostriforme de la base de l’ou- verture, et il le dit sans avoir eu d’échantillon entre les mains et sans avoir pu vérifier si ce caractère était ou non réellement existant. Dans ces conditions, il faut attendre la découverte de nouveaux matériaux pour se frayer un chemin dans ces mauvaises broussailles. G. CaoriNaA Brusina, 1881 (= Emmericia Brus.) Le G. Chœrina a été établi par Brusina, dans un mé- moire paru en 1881 sur le G. Orygoceras (Eine neue Gasteropoden-Gattung, Beiträge zur Palæontol. OEster- reich. Ung., II, 2, p. 38), avec le type de l'Emmericia candida Neumayr des couches à Paludines de la Sclavo- nie et de la Roumanie. Cette E. candida (Neumayr u. Paul, Die Congeria u. Paludina Schich. Sclavo., 1875, p. 79, PL. IX, fig. 10) est une toute petite espèce nati- ciforme à spire un peu plus haute que dans le type du G. Emmericia, à péristome continu, épaissi. Il n’est donné aucune diagnose, mais, doivent faire partie également du genre, d’après l’auteur : Em. globulosa Neum., E. Jenkiana Brus., E. Rumana Tourn. Nous ne trouvons pas de caractère sérieux pour justifier cette coupe, et l’au- teur n’en donne aucun. RE G. Pauria Bourguignat, 1882 Ce petit genre a été créé pour une toule petite espèce de la nappe des puits de la ville d'Avignon, le Paulia Berenguieri Bourg., dans une petite brochure spéciale publiée à Poissy en mai 1882 (non figuré). Ce nom aurait la priorité sur celui d’Avenionia créé par M. Ni- colas en juillet de la même année, soi-disant sur la même espèce ; mais M. Nicolas a protesté contre cette assertion ; il a figuré côte à côte le type de son genre Avenionia : l’A. Fabrei qui est une Bythinella minuscule, à tours arrondis et à péristome continu, et le Paulia Berenguieri qui est plus petite encore, multispirée, à tours plans, sans péristome, et qui pourrait bien être un fragment de Moitessieria, du M. puteana Coutagne, comme l’a suspecté Bourguignat lui-même. Toutes les figures sont médiocres, tous ces animaux n'ont pas élé suivis dans leur développement, et le G. Paulia ne peut êlre conservé provisoirement qu'avec les plus expresses réserves. G. AvenioniA Nicolas, 1882 Le G. Avenionia, créé dans les Mémoires de l’Acadé- mie de Vaucluse en 1882 par M. M. Nicolas pour trois petites espèces découvertes dans la nappe phréatique d'Avignon, a été attaqué furieusement par Bourguignat qui y voyait un synonyme de son G. Paulia ; mais une étude plus approfondie de la question paraît montrer que le G. Avenionia Nicolas renfermait des espèces dis- parates et que, si les Avenionia Vayssierei et A. Locardiana passent en effet dans le genre douteux des Paulia, il reste un Avenionia Fabrei Nicolas qui peut donner quelque fondement au genre Avenionia, et qui n’est pour nous qu'un groupe minor des Bythinella, — 219 — G. Byrmiospeuu Bourguignat, 1882 Le G. Bythiospeum (1) a été établi pour remplacer le nom de G. Vüitrella Clessin, 1879, déjà employé par Swainson en 1840 dans un autre sens. Le type reste Hydrobia Quenstedti Wiedersheim, 1873 : Bourguignat donne beaucoup de détails empruntés à Wiedersheim et à Phil. de Rougemont qui en ont fait l'examen anatomique, d’après des échantillons provenant de la nappe phréatique de Munich, dans des eaux privées de lumière. Il faut ajouter au type, suivant Bourguignat : B. Purkhaueri CI., B. pellucidum Benz., B. vitreum Held (Paludina), etc., ainsi que d’autres espèces provenant des grottes de la Carniole, et aussi le B. africanum d’un puits artésien à Tuggurt. Il a d’ailleurs été dé- montré depuis que ces Mollusques n'étaient pas aveu- gles, mais que les yeux imparfaitement pigmentés n'étaient pas placés à l'extrémité des tentacules. Coquille de très petite taille, à test vitreux, forme oblongue, allongée, à sommet assez aigu, tours bom- bés à croissance régulière et rapide, le dernier sensi- blement plus développé ; ouverture ovalaire, anguleuse supérieurement ; péristome simple; opercule spires- cent. G. Horaria Bourguignat, 1887 Le G. Horatia Bourguignat, 1887, a pour type l’H. Le- tourneuxi Bourg.: très petite Paludine, valvatiforme, à opercule spirescent, test assez épais, 3 à 4 tours dont le dernier très grand, ombilic plus ou moins large, ouver- ture arrondie, péristome continu relativement épais, (1) BourGurGnaT, Bythiospeum ou Descriplion d'un nouveau genre de Mollusques aveugles, 16 p. Poissy, 1882, — 220 — parfois nettement détaché; fontaines de la Dalmatie, Bosnie, Albanie. Il semble que les dix espèces créées par Bourguignat peuvent se réduire à la seule forme typique. En 1899, M. Pollonera (Bull. Mus. Turin, T. XII) a créé un S.-G. Hauffenia pour l’Horatia Tellinii sur lequel nous n'avons aucun document nouveau. Sect. Porycinsus Cossmann, 1888 (Section de Bithinella) La section des Hydrobia, créée par M. Cossmann ({) sous le nom de Polycirsus, a pour type le Bithinia tuba Deshayes : c'est une petite coquille à spire médiocre, à tours arrondis, à péristome continu, dont le bord est mince et détaché, on y observe des varices linéaires nombreuses qui n’ont aucune relation avec celles des Belgrandia, toutes ses affinités sont avec les Bythinella. Reste à savoir s'il ne faut pas joindre à l’espèce de Deshayes le Paludina cyclostomæformis de Ch. d’Orbigny, plus anciennement décrit; peut être l’H. (Ecrobia) Coss- manni Leriche en fait partie, mais l’H. Barroisi Leriche me paraît devoir en être exclu. Il faut comparer ces formes avec les Godlewskia, du lac Baïkal, qui ont les mêmes varices foliacées. Etage Marinésien du Bassin de Paris et du Hampshire. G. Direrrosroma Cossmann, 1888 La Section des Diretrostoma Coss., placée dans les Bithinella, est basée sur le Bithinia dissita Deshayes (2): c'est une petite coquille bulimoïde à ouverture bien arrondie, contractée à l’intérieur, se détachant complè- tement à la base et comme projetée en avant ; le labre (1) Catal. Illustré Coq. foss., III, p. 2109. (2) Catal. Jlustré Coq. foss., III, p. 225. est vertical, les tours sont arrondis et lisses. La figure originale de Deshayes ne correspond que médiocrement à cette description, et la nouvelle figure donnée par M. Cossmann (1) ne s'accorde guère avec celle de Deshayes, mais le test est épais, le bord columellaire franchement appliqué sur le dernier tour, et cette sec- tion nous paraît devoir être mieux placée parmi les Rissoa que parmi les Bithinella. Etage Lutécien supé- rieur du Bassin de Paris. G. Acropuzycris Cossmann, 1888 (Sous-Genre de Nystia) L 2 Le G. Acrophlyctis Cossmann a été créé en, 1888 pour le Bythinia Eugenei Deshayes : c'est une petite coquille voisine des Nystia, mais dont le sommet n’est pas tron- qué, mais bien pupiforme. Cette position systématique n’est peut-être pas définitive, car le péristome n’est pas continu et il ne paraît guère épaissi, c'est peut-êlre un jeune. La figure du Catalogue illustré était bien faible, mais celle de l’'Iconographie, PI. XV, fig. 94-1, est vala- ble. Etage Lutécien de Trye-Château. G. CHaryproBia Stache, 1889 Le G. Charydrobia a été établi par M. Guido Stache, en 1889, dans son Liburnische Stufe, I, p.147 (Abhandl. der K. K.Geol. Reich. XIII), pour une espèce nouvelle : Charydrobia Characearum Stache ; c’est une petite coquille conique, à tours arrondis, ombiliquée, à péris- tome interrompu par le dernier tour, autant qu'on peut en juger par les figures qui représentent des individus bien incomplets ; c’est un genre voisin des Baïkalia. (1) Iconogr. Coq. foss. Eccène, PI. XIV, fig. 88-12. Une des espèces décrites, C. tuboidea Stache (PI. II, fig. 17), présente des varices en cordonnets espacés comme dans le Bithinia tuba Desh. dont M. Cossmann a fait le type de sa section Polycirsus ; des varices sem- blables caractérisent le genre vivant Godlewskia. Une autre espèce à varices multiples en cordonnets filiformes (PI. I, fig. 18) a servi de base à un Genre nouveau Characebia Stache, 1889, type Characebia lagy- nophoræ St., qui nous paraît bien inutile. Le G. Banneina Stache, établi dans la mème publica- tion pour l'espèce nouvelle B. liburnica Stache (PI. IV, fig. 56-57), est non moins obscur : on observe à la colu- melle une sorte de torsion ou de pli qui n’est pas sem- blable dans les diverses figures. Tous ces genres et espèces me paraissent devoir être mieux placés dans la famille des Bythinidæ que dans celle des Hydrobiidæ. G. Baczivia Brusina, 1892 (= Liobaikalia v. Mart.) Le G. Baglivia a été créé en 1892 par S. Brusina, pour quelques petites espèces nouvelles comme : Baglivia rugulosa du Tertiaire supérieur de Croatie (1). Ce seraient de petites Hydrobies qui se distingueraient des Liobaikalia par les premiers tours non déviés, par la taille bien plus faible, et par l'habitat bien différent dans l’espace et dans le temps. Mais ces caractères très médiocres ne sont appuyés d'aucune figuration et une partie d’entre eux sont détruits par Brusina lui-même, qui, dans une autre publication s’est attaché à démon- trer les rapports intimes de la faune tertiaire à Congé- ries d'Agram avec les faunes contemporaines des mers (1) Fauna fossile Terziaria di Markusevec in Croazia, Societas Hislorico- Naturalis Groatica, NII, p. 146 (34). Agram, 1802. PE intérieures et des lacs de l'Asie centrale. Nous rap- portons donc le G. Baglivia au G. Liobaikalia. G. ParaTeINosToMaA Oppenheimer, 1892 Si nous nous en rapportons à la figure donnée par le D' P. Oppenheim, c’est dans la famille des Hydro- biidæ qu'il conviendrait de classer son nouveau genre Parateinostoma (1), du Crétacé supérieur de la Hongrie, basé sur l’Hydrobia nana (ou mana) Tausch: c'est une petite coquille à spire conique, à tours lisses, très peu convexes, dont le labre a un mouvement en avant qui marque un début de sinus sutural. G. Saccora Brusina, 1893 (Genre à conserver) Ce petit genre a été établi par S. Brusina en 1895 (Bullettino Soc. Malac. italiana, XVIII, p. 49-54) pour deux petites coquilles du tertiaire supérieur d'Italie et du Midi de la France : Saccoia oryza Sismonda sp. (Mela- nia), figuré par Capellini (Gli strati a Congerie di Pisa e Livorno, p. 25, PI. I, fig. 16-21), et Saccoia Escoffieræ Tournouër sp. (Paludestrina) (Terr. Tertiaires sup’ de Théziers. p. 16, PI. IX, fig. 4). Ce sont de petites coquilles ayant un aspect général de Vivipara, mais à tours aplatis ornés de perles plus ou moins accentuées, à stries d’accroissement fortes. Capellini, Fontannes, Sacco ont introduit ces formes dans le G. Hydrobia, mais elles peuvent en être facilement distinguées et nous irions même jusqu'à les faire passer dans la famille des Paludinidæ, en maintenant la valeur du Genre. (x) Ueber einige Brackwasser-mollusken aus der Kreide und der Eocoen Ungarns, Zeich. Geol. Gesell., 1892, PI. XXXIV, fig. 0. ia = G. Sraziopsis, Rzehak, 1893 Le G. Staliopsis a été fondé par M. A. Rzehak (Die Fauna der Oncophora Schichten Mährens, 1893, p. 30 [171], PL I, fig. 2-3) pour le Staliopsis moravica Rz.: petite coquille naticiforme, pourvue de stries spirales très fines mais très nettes, dernier tour ventru très grand, ouverture grande, arrondie, labre arrondi bien développé, épaissi, un peu sinueux. Cette espèce avait été prise tout d'abord pour une forme marine et placée en 1884 dans le G. Lütorina, mais il n’est pas douteux maintenant qu’il s'agisse d’une forme saumâtre. G. Bania Brusina, 1896 (Sous-genre d’Emmericia) Le genre Bania a été créé incidemment par Brusina, en 1896, pour le Stalioia prototypica Brus. (Fossile Binnen Mollusken, pl. IV, fig. 10-12), dans le Catalogue de la collection neogène de Hongrie, de Croatie et de Dalmatie (Societas Historico Naturalis Croatica, IX, p. 130), présentée à l'Exposition du millénaire à Buda- Pesth. C'est une espèce valvatiforme, possédant un péristome extrêmement épais, nettement ombiliquée et qui est une sorte d'Emmericia surbaissée. Dans ses Matériaux de 1897, Brusina (préface, p. XV), nous dit que le nom de Stalioia doit être réservé aux espèces typiques du bassin de Paris qu'il a indiquées en 1870, et que le nom de Bania doit être réservé aux espèces du Miocène supérieur de la région Dalmate. C'est pour nous un sous genre des Emmericia et rien de plus. ME me — 225 — G. MarricrA Brusina, 1897 (= Tympanotomus ?) Le G. Marticia a été créé en 1897 par M. S. Brusina, pour le Hydrobia Tietzei Neumayr, des environs de Sarajevo (Matériaux pour la faune malacol. néogène de la Dalmatie, etc., p. XV, Agram, 1897). Je ne saiss’il a été trouvé depuis des échantillons meilleurs que celui figuré par Neumayr (Binnen Conchyl. aus Bosnien, Jabr. K..K. Reich., XXX, 1880, p. 482, PI. VIL fig. 13), mais cette petite coquille turriculée à tours plans, pourvue d’un fort bourrelet sutural et de faibles cor- dons spiraux, dont l'ouverture était certainement obli- que, pourrait bien mieux appartenir aux Tympanoto- miens qu'aux Hydrobiidæ : les caractères génériquessont trop incomplets pour que le Genre puisse être régu- lièrement maintenu. G. Sraga Brusina, 1897 (Sous-genre d’'Emmericia) Le G. Staja a été créé par S. Brusina en 1897, dans l'explication des planches de son atlas (Matériaux pour la faune malacologique néogène de la Dalmatie, de la Croatie et de la Sclavonie, p. 20, PI. XIV, fig. 10-11, Agram [Zagreb]), pour Staja adiaphora n. sp. : c'est une petite coquille de 2 mm. 1/2, à test solide, à spire conique, avec quatre tours peu convexes, à dernier tour très grand, haut, non enveloppant ; l'ouverture est obronde, anguleuse vers la suture et bien arrondie à la base, le péristome est continu et le bord interne appliqué sur la columelle, le labre bien arqué taillé en biseau n’est pas épaissi, une faible fente ombilicale débute à la base et fuit le long du bord columellaire, la surface est lisse et quelques filets d'accroissement — 226 — ne sont visibles que sous un fort grossissement. C’est simplement un groupe d'Emmericia. Quelques autres genres publiés sans diagnoses, dans le même recueil, réclament un complément d’en- quete’: G:1Vrazia Brus, type V."acme Br n°sp 1e fig. 12-14) : toute petite coquille turriculée, dont les tours peu convexes sont ornés de fines côtes axillaires, péristome continu. G. Robicia Brus., type : R. pyramidella Br. n. sp. (PI. X, fig. 11-12) : très petite coquille turriculée, dont les tours sont ornés de fortes côtes arrondies, même ouverture que l’espèce précédente. G. Lisinskia Brus., type : L. stigmatica Br. n. sp. (PL X, fig. 15-16 ; texte supplémentaire p. 40) : petite: coquille turriculée, dont les tours subcarénés sont pourvus de traces épineuses ; ce genre doit probable- ment passer dans les Mélaniens. G. Paxnonra Lôrenthey, 1902 (Sous-Genre de Bithinella) Le G. Pannona et mieux Pannonia a été créé comme sous genre d'Hydrobia par M. Lürenthey, en 1902 (Pan- nonische fauna von Buda-Pesth, Paleontographica, XEVIL, p: 230, PI. XVI: fig: 9:11), pour, son Cycles toma minima Lôr., 1893 : c'est une toute petite espèce cyclostomiforme à ouverture ronde, péristome con- tinu, mince, détaché, à tours ronds, obscurément ornés de cordonnets spiraux. A notre avis, ce n'est ni un Valvata, comme le pensait Martorfi, ni un Cyclos- toma, comme l’a supposé ensuite Lôürenthey (in Papy- rotheca 1893), mais ce n’est pas davantage un Hydrobra : cette espèce nous paraît pouvoir rentrer dans les Bithinella, dans un groupe réunissant les toutes petites =. 099 — espèces cyclostomiformes. Une petite correction ortho- graphique de nomenclature nous a paru nécessaire. G. STREPTOCERELLA Andrussow, (902 (= Liobaikalia v. Mart.) Le type est le Srreptocerella Sokolovi And. n. sp. (1), fondé sur de petites Paludines scalariformes à tours déroulés : peut-être s'agit-il seulement ici d'une défor- mation tératologique dont on connaît l’analogue dans le Leucosia Stiedæ Dybowsky, espèce du Lac Baïkal, appartenant au genre Liobaïkalia v. Martens, 1876, auquel il semble naturel de réunir le G. Streptocerella de M. Andrussow. Dans le G. Camptoceras Benson, 1871, la spire est également déroulée, mais le type de cette petite es- pèce est senestre. Il est diflicile de certifier le rapprochement avec le genre Baglicia Brusina, car cet auteur n’a figuré aucune des espèces qu'il y a placées, mais cette réu- uion est extrêmement probable. G. CELEkENIA Andrussow, 1902 Le G. Celekenia a été fondé en 1902 par M. Andrussow pour le C. Ivanovi n. sp. dans la même note que le genre précédent (2) : ilest basé sur des Paludines forte- ment carénées à la sulure, à ouverture polygonale, oblique, un peu canaliculées à la base, découvertes dans l’Ile de Celeken, dans l'horizon tertiaire supérieur d'Apscheron. Ce ne ne sont pas des Hydrobies, mais (1) Axprussow, Ueber Zwei Neue Gasleropoden Gattungen aus der Apscheronstufe, Soc: imp. Nat. Petersb., XXXI, p. 72, PI. III. Petcrs burg, 1902. (2) Ucber Zwei Neue Gasteropoden Gattungen aus der Apscherons- lufe. Soc. imp. Nat. Pelersb. XXXI, p. 72, PL. II. Petersburg 1902. n J'hésite à les classer soit dans les vraies Paludines, soit dans les Mélanies. G. CoxLacanrHrA Andrussow, 1906 Ce genre a été établi par M. Andrussow en 1906 (1) pour le Potamopyrqus quadrispinosus Andrussow, 1890. Ce sont de petites coquilles paludiniformes pourvues d’une couronne d’épines tubuleuses. Nous estimons que ces formes seraient mieux placées parmi les Méla- niens : voir le G. Lisinskia Brusina. G. AssIMINELLA Monterosato 1906 (= Assemania Leach) Dans un travail récent, M. le marquis A. de Monte- rosato (2), estimant que l’Helix littorina Della Chiaje est assez loin déjà de l’Assiminea Grayi, a fondé pour lui le G. Assiminella Monts., 1906, mais nous n’en voyons réellement pas l'utilité : il n’y a entre les deux espèces que des différences de taille et de forme des tours, qui sont seulement d'ordre spécifique et, si on descendait sur cette voie, les espèces deviendraient des genres et les variétés passeraient comme espèces, toute la nomen- clature se trouverait simplement déplacée sans profit réel pour la science et avec une complication préjudi- ciable. Nous mentionnerons ici, pour mémoire, le G. Assimi- nopsis Locard, 1897 (Expéd. scientif. Travailleur et Talisman, [, p. 466), dont le type est une espèce nou- velle : Assiminopsis Abyssorum Loc., recueillie vers 1200 m. de profondeur au sud du Portugal ; d'après l'auteur, c’est une espèce peu éloignée de l’Assiminia (1) Maeotische Stufe, Verh. K. Russischen Min. Gesell., XLIT, p. 4o7. Petersburg, 1906. (2) Il Naturalista Siciliano, N° 6, XVIII, p. 5. Palermo, 1906. — 229 — Eliæ Paladilhe et elle se distinguerait des Saccoia par l'absence de toute carène : la spire est conique, peu élevée, à tours arrondis, à péristome discontinu, à ombilic central profond ; de nouvelles recherches sont indispensables. G. Cunsoupaazus Cossmann, 1907 En 1907, M. Cossmann a créé le nom de Cirsom- phalus pour une section nouvelle de Stalioia à propos du Stalioia Tunioti Coss., 1902. Cependant, il nous reste quelque doute sur la nécessité de celte section, malgré l'avis donné par S. Brusina qui était disposé, dans les dernières années de sa vie, à multiplier les genres à l'excès quand l'horizon géologique était différent : l'om- bilic serait plus marqué, le labre pourvu d'un péristome double. Mais ces caractères se rencontrent dans d’autres Stalioia ; ici encore, je constate des différences très sérieuses entre les figures de l’Appendice II, PI. IV, fig. 21-22, du premier travail de M. Cossmann et celles de son Iconographie Coq. Eocène, PI. XIV, fig. 90-5, en exceptant même la figure de droite que je ne com- prends pas, bien qu'ayant des spécimens de cette rare espèce sous les yeux. Je ne revendique en rien le nom de S. Tunioti, car je n’avais ni décrit ni figuré l'espèce, mais je l’avais seulement indiquée dans une liste pré- liminaire du gisement de Pourcy (Cuisien inférieur), quand M. Cossmann l’a reprise. Quelques genres qui ont été parfois classés dans les Hydrobiidæ nous paraissent devoir être mieux placés parmi les Mélaniens dont ils formeraient un groupe spécial d’après une étude de Brusina (1). (1) Pyrgulinæ dell’ Europa orientale, Boll. della Soc. Malac. Italiana Vil, p. 229. Pisa, 188r, æ 530 — Cependant M. Cossmann ne les a pas compris dans la huitième livraison de ses Essais de Paléoconchologie comparée (1909), consacrée à l'étude des Mélaniens (p:M4120): G. Pyrgula Cristofori et Jan, 1832, type Paludina annulata L. G. Bugesia Paladilhe, 1866, type Bugesia Bourqui- gnati Palad. G. Pyrgidium Tournouër, 1869, type Pyrgidium nodo- tianum Tourn. G. Micromelania Brusina, 1874, type Micromelania Ceriühiopsis Brus. G. Diana Clessin, 1880, type Pyrgula Thiesseana Godet. G. Sellia de Raincourt, 1884, type Sellia pulchra de Rainc. INDEX DES GENRES CITÉS ACrOPRIICHIS ee... ---e-ece 1888 Characebia etre ee 1889 ÉNVTNNBOERS SC oc coco occoc 1ONOMNCROEEINAS Eee rec 1881 ASSEMIANIA EEE 1028 MCITSOMPhalUsS 20e. ----.. 1907 ASSIMINEAR ere eee R6208 | NCOCHIIOPARR EEE EEE LE 1863 Assiminella®e 2... 1906 ASSIINOPSIS ere cee 1897 Desmares Hate FPE erETrE 18/44 AVEIMONAS Eee. eerechere 1882 Diana me ee--rescce: Lee 1880 DirelrostomaRE rentree 1888 BAS NM Re Ce cree 1892 DYDOWSKIAE EEE EEE EEE 1876 RENTREE éonecercerocodos 1876 Ban. Le secrets 1800 IMECTODIA Re cer -eeec--ere 1806 Bannein a Pet -r--- ----ce 1609 MElON AR EME rere ee eee 1891 Barleelas.: "mme 1855 EmMmmMeErICIA NE ee cree 1870 Belérandia ren creer. 1809 |MNEUASSIMINEA. ec -re-rre 1882 BULESIA ES eee seen TÉ00M|MEUCDYIUSE PARLE E TLC 1872 Byihinella eee tee. 181 Eupaludestrinar##2#+ 7". 1877 ByERIOSpEUM ee 2-0 1882 MONET duoesocobeeuce 1803 Cælacanthias CEE NT 010000) MEOEDESLA EEE EEE ec 1835 Camptoceras FN. -ce-ree 1902 MORENITE SE 0006 00e 60000 1869 Gelenekia EE ea 1902 Mrauenteldia"#reret. rec 1878 Charydrobias eee. 1889 HAUENIA Eee core rcsee HeRMDIds sans dot HORAIRES Mise e sure os sÉ HNATODIAE Een -re-cCceree HNATOCENA NS teens es MATE SIA M eee a NTAGUICIAREENNE A NN BachNdrODIA EEE ere ee PATRON ee ee senc ce — 231 — O0 | HI IEC Sc Hoocuooducoonoe 1865 16708 MN PAIUNElTA EEE EEE eee. 184 167 | MPAlUAeS TNA Eee eee. 1839 Parateinostoma ..........…. 1892 1809 IN PETINSIA ere -erc- 1874 10001 MPIeUTOCERA EE rene. 1819 1887 M POINCITSUS EP 1888 1821 POMANOS souvoococoudouve 1862 TOO IMPOlAMACHSEE EEE eee. 1873 POlAMOPYETUS EC ee 1863 1877 |. Pseudoamnicola. 1878 1869 Pseudoomphala "7. 1882 1826 | Pseudopaludinella ......... 1877 1870 MErOSOSINeNId eee 186y 1670 ENTER eee cc 1869 Homo TANT nee no ecen son 1832 1876 y | NOMOELS ES ouvo oecasooccc 1897 1842 ME EAN oc pc ounooe epson 1893 rÉEn | MÉGTEA Lass oh ocosovocuctonc 1884 1880 | Solenomphalus ............ 1882 SHAOIA NE En onde 1870 TONI IAOpSIS Eee rer cre ee. 1893 1897 SÉONTALOP TEUS- re 7 1863 1874 DEA] Are slots hate @ a las ot 18097 1803 SIrEprOcerella ee etre. 1902 SUDUINA ere eee 1851 1877 TOO NA lASSODIA ARR... 0e 1877 1869 Mhermhydrobia rc. 1878 Dournouera ter ce 1870 10818 DraChybaikalia Eee 1876 YONNE Eee eco 1803 1876 1002 NVIVIDARA Eee nee. 1799 1882 Vire ARE ER eee. 1877 II TABLEAU DES ESPÈCES ÉTUDIÉES 1° ESPÈCES LINNÉENNES À. Turbo thermalis Linné. B. Helix staynalis Baster. C. Helix octona Linné. 20 ESPÈCES POSTÉRIEURES A LINNÉ A. Espèces vivantes: Peringia ulvæ Pennant, sp. (Turbo). Hydrobia acuta Draparnaud sp. (Cyclostoma). Hydrobia procerula Paladilhe sp. (Paludestrina). Hydrobia aponensis von Martens. B. Espèces fossiles : HMydrobia (Littorinella) inflata Faujas sp. (Bulimus). — (Tournoueria) oblonga Faujas sp. (Bulimus). == — Dubuissoni Bouillet sp. (Palu- dina). == == Sandbergeri Deshayes sp. (Bi- thinia). = = aturensis Noulet (Bithinia). Espèces Linnéennes Il convient, dans cette étude, pour laquelle nous n'avons pas trouvé de meilleure méthode que l'exposé historique, d'examiner les espèces dans leur ordre descriptif et de discuter tout d'abord les espèces linnéennes- qui ont été rapportées aux petites Palu- nr dines : elles sont au nombre de trois et n’apparais- sent que dans la XII Edition, reformata, du Syst. Nat. A. Turbo thermalis L., p. 1237, n° 629 (= Belgrandia thermalis). B. Helix stagnalis Baster, p. 1248, N° 697 (= Hydrobia stagnalis). C. Helix octona L., p. 1248, n° 698 (= Rissoa octond). Toutes insuffisamment décrites, mal figurées, ou non figurées, elles ont exercé la sagacité des Conchyliolo- logues qui ont émis à leur sujet les vues les plus divergentes, il semble enfin qu'aujourd'hui nous sommes définitivement fixés, A. BecGranDia rnermaus Linné sp. (Turbo) (PI. V, fig. 23-26) 1766, Systema naluræ, Editio XII, p. 1237, N° 629 Voici exactement les renseignements Linnéens : © Testa umbilicata, oblongiuscula, obtusa, anfractibus terctibus levibus. Habitat prope Thermas Pisanas in aquis dulcibus. Testa semine Brassicæ paulo major, alba. — An- fractus tereles, quaterni. Apertura orbicularis. Umbilicus minutus » (Linné). Nous ne pensons pas nécessaire de rappeler ici les attributions diverses faites par Philippi, les critiques justifiées et la manière de voir de Deshayes, les obser- valions malheureuses de Küster et de Frauenfeld, la discussion très intéressante de Hanley, nous arrivons immédiatement à la découverte faite, en 1881, par M. C. de Stefani (1), d'une petite Paludine dans les eaux chaudes des environs de Pise, correspondant précisément à la diagnose de Linné, petite espèce qui avait élé décrite comme une forme nouvelle peu (1) Journal de Conchyliologie, T. XXIX, p. 164, Paris, 1884, TS d'années auparavant par M. A. Issel sous le nom de Bithinia Saviania. Cette espèce était devenue justement le type du G. Themhydrobia Paulucci, genre complè- tement inutile, car cette espèce fait partie du G. Bel- grandia Bourguignat, créé antérieurement et fondé sur le même caractère : gonflement du bord interne au voisinage du labre (voir p. 198, fig. 5). On trouvera une description, avec une figure, dans un travail spécial de M. del Prete «Note di conchigliologia apuana » (1). L'espèce devient ainsi: Bythinella (Bel- grandia) thermalis Linné sp. (Turbo), si on admet les Belgrandies comme seulement un sous-genre ; toutes les autres attributions sont devenues caduques, et la variété controtersa est inutile, B. Hyprosra sraGnazis Baster sp. (Turbo) (PL. V, fig. 1-4 [type]) 1705. Turbo stagnalis Jos Basrer, Opusc. subseciva, Observacio- nes micellaneae de animalis et plantis, ME TEAM NN OLA 1706. /elix stagnalis LINNÉ, Systema Naturæ, XII, p. 1248 (N° 697, non n° 503). 1784. — — (minor) L., Scarœrer, Kinleitung in die Conchylien Kenntniss, Il, p. 143. 1788, — slagnorum GMELIN, Syst. Nat., XIII, p. 3653. 1803. Turbo ventrosus G.MoxraGu, Testacea britannica, IL, P-3u, PISTE Ge T3: 1804... — — Mont., Marox et RackerT, Descriptive catal. Bri- tish. Sh., p. 164. 1822, Paludina muriatica LAMARCK, Anim. s. vert., VI, 2° part., P-1575: 1825. Turbo ventrosus Mart., DE GERVILLE, Catalog. coq. côtes Manche, Door: 1820. Helix stagnorum Gmel., Woop, Index testac., p. 166, PI. 34, fig. 146 (Méd.). 1828. Cingula subumbilicata FLEMING, British animals, p. 308 (non Montagu). (1) Boll. Soc, Malac. Italiana, V, p. 83, PI. I, fig. 16-18. Pise, 1879. — . Paludestrina . Hydrobia — 235 — . Paludina muriatica Lamk., . Paludina stagnalis L., . Rissoa ventrosa Mont., . Hydrobia baltica ventrosa Mont., . Rissoa ventrosa Mont., 52. Hydrobia ventrosa Mont., subumbilicala . Rissoa ventrosa Mont., . Hydrobia subumbilicatu . Paludestrina subobesa . Hydrobia minuta ventrosa Mont., ventrosa Mont., Desxayes, Anim. s. vert., »* éd., XIII, p- 463 (Syn. excl.). . Paludestrina subumbilicata, Woop, Crag moll., I, p. 108, PI. XI, fig. 2a b (Syn. excl.). Küsrer, Die Gattungen Paludina, p. 69, PI. XII, fig. 25-26 (tantum). Forges et Haxcey, British p. 138, PI. LXXXVII, fig. 5-7. v. Martens (non Nill), Ueber einige Venedigs, p. 194, PI. V, moll., If, Brackwasser fig. 6. v. MarrTexs, idem, p. 176, PI. V, fig. 78 (plup. syn. excl.). Sowergy, Illust. Index: British Sh., PI. XIV, fig. 7. JEFFREYS, British DENINP enr FrAUENrEL», Verz. der Namen Paludina, Conchyl., I, p. 66, PA01 FRAUENFELD, Verzeich. d. Namen Paludina, P- 98. Arapas et Bexorsr, Conchigl. viv. Marina della Sicilia, p. 213. Woop, Crag Moll., Supp', !, p. 71. Parcaniczne, Monogr. G. Peringia, p. 37, (12005 G.-0. Sars (non Totten), Moll. region. arcticæ Norw., p. 171. PI. IX, fig. r. PELSENEER, Lableau dichot. Moll. Belgi- que, p. 20. Kenvarb and Woopwarp, British plioc. non marine moll., Proceed. Mal. Soc. III, p. 197- Woopwarp, List of British non marine moll., Journ. of conchol., p. 355. No8re, Moll. et Brachiop. de Portugal, p- 89. SimionEscu, L’Hipparion gracile en Rou- manie, Ann. Univ. Jassy, p. 23, PI. II, fig. ro. Une première remarque est nécessaire sur la no- menclature de l’Helir stagnalis : c'est qu'il y a deux espèces de ce nom dans Linné, erreur relevée assez aigrement déjà autrefois par Müller. La première 936 = espèce linnéenne est le Turbo stagnalis de Baster publiée à Harlem sous une forme binominale dès 1765, c’est-à-dire antérieurement à la XIIe édition du Systema Natural, et que Linné a fait passer dans son genre Helix: elle semble devoir conserver son nom spéci- fique; Schroeter a corrigé timidement ce double emploi en ajoutant à l'espèce de Baster le nom de minor ; Gmelin a remplacé le nom de stagnalis par celui de stagnorum ; mais ce sont là des expédients et rien de plus. La seconde espèce linnéenne, du nom d'Helix stagnalis est le Limnæa stagnalis ; c’est la grande Limnée de nos étangs, vieux nom bien connu qu'il y aurait le plus grand inconvénient à remplacer. Il nous semble toutefois que, puisque les deux espèces linnéennes sont également mal placées dans le G. Helix et passent respectivement et immédiatement dans des genres spéciaux, le nom spécifique de chacune peut leur être également conservé. Examinons maintenant quelle est au juste l'espèce de Job Baster, ce n’est pas facile à dire: l'anatomie occupe l’auteur plus que la coquille, il dit qu'on observe à la loupe six tours de spire s’enroulant de droite à gauche, que le globe oculaire est placé à la base des tentacules du côté externe, le mufle est assez robuste, tronqué au sommet, élargi à la base, le pied est ovalaire, l'habitat est dans les eaux saumâtres d’une lagune nommée Kaasjeswater, près la ville de Ziricæa, en Hollande. Comme le remarque Hanley, la seule chose qu'on puisse déduire de la figuration grossière de Baster, c’est que c’est une coquille à tours arron- dis et qu'on peut y voir avec Turton une représenta- tion du Turbo ventrosus Montagu ; il ajoute à cela que Linné, dans un manuscrit préparé pour une édition subséquente de son Syst. Nat., a changé le nom de staynalis en celui de Helir Basteri et qu'enfin on à PA trouvé dans sa collection quelques coquilles envelop- pées dans un papier avec le nom de Turbo antiquus et que ces coquilles peuvent, à la rigueur, correspondre à la description de Baster et appartiennent incontesta- blement au Turbo ventrosus Monts. Hanley arrive cepen- dant à la conclusion qu’il vaut mieux abandonner le nom de Baster et de Linné en présence d’une confu- sion réellement inextricable, tandis que le nom de Montagu, accompagné d’une longue description avec une figure bien reconnaissable, est un document ancien, scientifique, de pleine valeur. Les arguments de Hanley sont certainement consi- dérables, mais tant d'auteurs se sont occupés du Turbo stagnalis qu'il est impossible de rayer d’un coup de plume une espèce aussi vénérable, simplement parce qu'elle a été mal interprétée et parce qu’on n’a pas su la retrouver authentiquement ; nous avons donc fait des recherches pour retrouver l'espèce de Job Baster et nous pensons être arrivé à un résultat décisif. La localité indiquée par Baster pour son Turbo sta- gnalis est parfaitement précise c’est dans un étang saumâtre de Kaasjeswater, près de Zieriksee. Or, il se trouve que cette localité située dans l'Ile Schouwen, à l'embouchure de l'Escault Oriental, a été examinée par le D' J. Lorié, professeur de géologie, à Utrecht, dans un travail sur les incrustations calcaires de la Mare de Rockanje et de quelques autres localités (1). L'étang saumâtre de Kaasjes renferme des concré- tions en forme de fromages, d’où vient le nom donné à l'étang et il s’y forme des colonies calcaires de Bryozoaires marins, allant jusqu'à produire de petits récifs résistants aux vagues; la faune saumâtre est toujours la même et elle comprend: Mya arenaria, (1) Contributions à la Géologie des Pays-Bas, VIIF, Bull, Soc. Belge de Gévloyte, T. X., p. 300. Bruxelles, 1896, — 238 — Cardium edule, Scrobicularia piperata, Tellina balthica, avec Hydrobia ventrosa; on y trouve également quel- ques coquilles lacustres comme: Limnæa ovata, Planorbis glaber, Planorbis corneus, etc. Comme il y a toutes les chances pour que celte faune soit demeurée la même, au même lieu, depuis 1765, il y avait les plus grandes probabilités pour que le Turbo ventrosus Montagu se trouvât être le Turbo stagnalis de Baster ; notre ami, M. Lorié, ayant pu faire recueillir à Zieriksee un grand nombre des petites Paludines qu’on y rencontre, a bien voulu nous les envoyer: nous y avons reconnu, en effet, l'espèce de Baster et celle de Montagu qui lui est identique, en confirmation des idées de Turton el de Hanley. Nous donnons des photographies, PI. V, fig. 1-4, qui permettent de faire cette véri- fication. Ayant ainsi établi l'espèce Linnéenne, nous avons voulu préciser de la même façon le Turbo ventrosus de Montagu et nous avons demandé à MM. E. Smith et Woodward, du British Museum, la communication d'échantillons typiques, il ont bien voulu nous envoyer des spécimens venant de la localité mème indiquée par Montagu et confrontés comme identiques aux échantillons originaux: nous en donnons ici des pho- tographies agrandies, PI. V, fig. 5-8. Voici également la diagnose, description originale, qui est concor- dante. € Turbo with a smoth, glossy, thin shell, with six ventricose or much rounded volutions, of a light pellu- cid horny colour: but when the animal is in it the appearance is black. Apex moderatly pointed, aperture suborbicular, closed by a thin, wrinkled corneous operculum. Margin almost entire, the whole way round. Length one eigth of an inch, breath about one third its length. (RSS = » This species is not uncommon on the Kentish coast at Folkestone and Sandwich, confounded with T. ulvæ for which we have received it. It is however perfectly distinct from that shell, and may be readily distinguished by its strongly elevated and rounded vo- lutions, glossy apparence and colour ». Nous aurions beaucoup hésité à faire figurer dans la synonymie du Turbo stagnalis le Paludina muriatica La- marck, si nous n'avions pu obtenir du Musée de Genève, grâce à l'extrème obligeance de M. Bedot, des photo- graphies grossies des types authentiques de la collection de Lamarck que nous reproduisons à titre documen- taire (PI. V, fig. 11-18); il est à remarquer que bien que Lamarck mentionne plusieurs localités, il ne se trouve qu’un seul carton dans sa collection et toutes les coquilles qui y sont collées sont identiques, aucune localité n’est donnée, mais il est écrit au dos du carton que celte espèce peut vivre dans une eau thermale atteignant 35°. Le nom de Lamarck est emprunté à un Mémoire obscur de Beudant sur le Turbo muriaticus dans lequel il avait étudié, dès 1810, les petites Palu- dines et les Rissoa de nos côtes. Depuis Fleming, quelques auteurs ont assimilé le Turbo subumbilicatus Montagu à son Turbo ventrosus, cependant Montagu a exposé les différences qui sépa- rent ces formes voisines, il dit que Le T. subumbilicatus diffère de Turbo ulvæ parce qu'il est plus ventru, de taille plus forte, à tours plus gonflés et bien ombiliqué, qu'il diffère du T. ventrosus par sa base qui est plus large, son ouverture non contractée en un angle aigu à la suture et par sa taille plus faible; la figuration don- née par Pultney est tout à fait mauvaise et inutile, l’es- pèce est douteuse pour Forbes et Hanley ; Jeffreys qui a examiné les types de coquilles de la collection du co- lonel Montagu (Journ. of Conchology, 1878), assure que — 240 — le T. subumbilicatus n’est qu'une variété de l'Hydrobia ulxæ et Sowerby, en 1859, considère l'espèce de Mon- tagu comme une variété de l’Hydrobia ulvæ établie sur des exemplaires mâles (!?). Dans tous les cas, le T. subumbilicatus de Montagu n'est pas celui de Fleming, et les figures données par Wood obligent à rapprocher la forme du Crag de l'Hydrobia stagnalis. Finalement, Paladilhe a conservé le nom de Peringia subumbilicata pour une espèce des côtes de France voisine du P. uliæ. Nous n'avons pu nous procurer d'échantillons authen- tiques du 7. subumbilicatus Mont., et cette petite syno- nymie, qui ne se rattache pas indispensablement à notre étude, a dû être laissée imprécise. Nous passerons rapidement sur quelques autres confu- sions dont l’Hydrobia stagnalis a été l'objet. Frauenfeld, dans son relevé des petites Paludines, assimile l'espèce de Baster au Turbo ulvæ de Pennant et Jeffreys, et Weinkauff a suivi son exemple. Dans Küster nous trouvons la plus étonnante confusion : sous le nom de Paludina stagnalis auteur a groupé comme variétés H. ulvæ, H, ventrosa, H. acuta! Menke, en 1845, a posi- tivement affirmé que le Cyclostoma acuta Drap. était synonyme de H. stagnalis, mais sans en fournir de preuve : on verra plus loin ce qu'est au juste l'espèce de Draparnaud. Clessin a très mal compris l'espèce (Deutsch. Excur- sions Mollus. Fauna), il en donne, p. 452, une figure qui paraît se rapporter à l’H. ulræ et, par contre, le vrai Turbo stagnalis apparait figuré p. 477 sous le nom d’Alydrobia balthica Nilsson. Le Paludina balthica de Svenone Nilsson est également une espèce un peu crilique n'ayant pas été figurée (1), la diagnose con- (1) Historia Molluscorum Sveciæ, terrestrium et fluviatilium breviter delineata, p. 91. Lund, 1822, "OÙ = vient au Turbo stagnalis, mais nous savons que rien n’est aussi sujet à erreur qu'une assimilation basée seule- ment sur une phrase latine « breviter delineata ». Dans nos connaissances actuelles, l’Hydrobia stagnalis paraît occuperspécialementles mers du Norddel’Europe, la Baltique, la Manche. Il est répandu sur les côtes d'Allemagne, de Danemark, de Suède et Norwège, de Hollande, de Belgique, des Iles Britanniques, des côtes atlantiques de France, il descend au Portugal, mais sa présence dans la Méditerranée est à confirmer. Au point de vue géologique, l'espèce est connue du Pleistocène et du Pliocène d'Angleterre et de Hollande, sa citation dans les couches de Roumanie est isolée. Certainement, le nombre des localités et des horizons deviendra plus grand lorsque nos descriptions et figures en auront répandu la connaissance. C. Rissoa ocroxa Linné sp. (Helir) (PI. V, fig. 9-10) 1706, Syslema Naturæ, Edit. XII, p. 1248, n° G98 « Testa subper/orata, turrita, anfractibus octo, apertura subrotunda. Gualt. test. t. 6, fig. BB. Habitat in Sueciæ subpaludosis. Testa magnitudina granti Secalis, cornca. Um- bilicus adeo obsolete perforatus, ut vix constet utrum vere perforatus dicendus. Apertura fere orbiculata » (Linné). La figure indiquée de Guallieri est très imparfaite, elle représente une petite coquille de 5 mm. de long, à tours plats, à ouverture longue, qui ne concorde pas avec la diagnose ; et l'indication de la localité, qui a une très grande importance à nos yeux, a été négligée par la plupart des anciens commentateurs. Chemnitz, Bruguière, y ont rapporté une petite coquille terrestre des Antilles, le Bulimus octonus, qui fait partie actuel- lement du G. Stenogyra, mais cette idée a été écartée =, 949 — par Nilsson (1) qui en a donné une description nou- velle comme Paludina octona, espèce des marécages côtiers de la Suède. Jeffreys a cru y voir une simple variété du Turbo ulvæ, Bourguignat a pensé que c'était une forme voisine du Bythinia acuta Draparnaud, mais Frauenfeld, puis Schwartz, dans sa monographie du G. lissoa, ont retenu le nom de JRissea octona pour une petite coquille polygyrée des marécages marins de la Suède. Meyer et Mæœbius en ont donné une excellente figure dans leur travail sur l’estuaire de Kiel. Tryon paraît s'être borné à recopier la figure de Schwartz. C'est une espèce ayant jusqu’à dix tours, bien arrondis, à suture profonde, qui possède quelques flam- mules longitudinales fauves, l'ouverture est relative- ment grande et oblongue, mais elle n’est pas descen- dante à la base et versante à l'extérieur comme chez le li. membranacea dans lequel Loven et V. Martens n’ont voulu voir qu'une variété, quelques échantillons sont pourvus de costules arrondies inégales non continues. Il résulte des matériaux nombreux et authentiques que nous avons pu consulter dans la collection de notre ami Dautzenberg, que la diagnose de Linné s'applique bien à un liissoa spécifiquement distinct, qu'elle n’est ni un Paludina ni un Hydrobia, mais une espèce du groupe du Jissoa membranacea Ad., qui ne doit pas se confondre avec lui; si cependant, le /?. membranacea se trouvait devoir être réuni quelque jour avec Île lè. octona, c'est ce dernier nom qui devrait subsister seul, le nom de Linné étant bien antérieur à celui d'Adams. (1) SvENONE Nrcssow, Historia Molluscorum Sveciæ terrestrium et fluvia- Lilium breviter delineata (malgré ce titre, il n’y a aucune figure), p. 91. Lund, 1822. Description des espèces typiques postérieures à Linné PeriNGraA tcLvæ Pennant sp. (Turbo) 1777. Turbo ulvæ 1803 — — Penn. 180/ — — — 1829 — — — 1829 — — — 1828. Cingula — — 1352. Paludina stagnalis 1803. Rissoa ulvæ Penn., 13504. Hydrobia ulvæ — 1859. Rissot — — 1859. Hydrobia — — 1369. Paludina — — 1869, Paludeslrina murialica 1867. /ydrobia ulvæ Penn. 1569 _— — — 1870, Rissoa — — 1872. Hydrobia — — 1872. —- — — 1923 — = = 1973, — — — (PLUIN is. r-h) Pennanr, British Zoology, T. IV, p. 132, PI: LXXXVI, fic. 120. MowraGu, Testacea Britannica, IT, p. 318. Maxox et RacreTr, Descript. Catal., p. 164. DE GERVILLE, Catal. Coquilles côtes de la Manche, p. 214. Woop, Index Testaceologicus, p. 146, PI Sr; le 55: FLEMING, British animals, p. 308. KüsrTEr (pars), Die Gattungen Paludina, p. 70, PI. XIL, fig. 27-28 (tantum). Forges et Haxrey, History of British Mollusca, IIT, p. 141, PI. LXXXI, fig. 4-5; Pl LXXXMIT, fe 2,18; “animal: Pl.455, fig. 8. Apams, Genera of Shells, I, p. 335, PI. OO SowEerBy, Illust. Index British. Shells, PIX Mer": Cuenu, Manuel de Conchyl., I, p. 308, fig. 2193 (bonne). FRAUENFELD, V. d. Nam. Gatt. Paludina, p- 90. FiscHer (non Lamk.), Faune Conchyl. Gironde, I, p. 33. JEFFREYS, Brilish-Conchyl., T. IV, p. 5», PI. Go, fig. r. Perir DE LA SAussayE, Catal. Moll. Tes- tacés Europe, p. 138. ArAp4As et Bexorsr, Conchigl. vivante Ma- rine Sicilia, p. 213. Woop, Crag Moll. supp!, 1, p. 77, PI. IV, fig. 23. Meyer et Mogius, Fauna der Kieler Buüucht; Il;:p: 36, PI:.VT, fie. 6-12. Wazrsox, on Maderian Mollusca, p. 39r. WeixkaAUrr, Catalog. der europäsch. Mec- res, Conchyl,, p. 271. — 24h — 1874. Peringia ulvæ Penn., ParaDiLHE, Monog. G. Peringia, Ann. Sc. Nat pre 1877. — — — PazaDiLHEe, Revue et mag. de Zool., p. 3. 1878. Hydrobia — — Lorié, Contribut. Géol. Pays-Bas, I, p. 193. 1878. — — — G. O. Sars, Moll. regionis arcticæ Nor- vegiæ, p. 170, PI. XXII, fig. 2. 1878. Peringia — — DE STEFANI, Molluschi contin. pliocenici d'Italia, p. 92. 1882, Hydrobia — — PELsENEER, Tabl. dichot. Moll. marins Belgique, p. 20 (Syn. excl.). 1882. Peringia — — Locarp, Catal. général Moll. vivants France, p. 241. 1884. Paludestrina — — MoxrEerosaTo, Nomencl. generica e speci- fica Moll. Med., p. 69. 1887. Hydrobia — — Pærez, Catalog. Conchyl. Sammlung, I, P. 4r1. 1890. — — — Carus, Prodromus faunæ Mediterran., Ip TS; 1899. Paludestrina stagnalis Kexxarp et Woopwarp (non L.), British. plioc. non marine Moll., Proceedings. CASA ip 107: 1901, Aydrobia ulvæ Penn., BrüGcEr, Om de Senglac. nivaforand. i Kristianiaf., p.-5rr1, b30, b3get/s., PLV; fig. 15 (Zone boreale). 1903. Paludestrina stagnalis WoopwarD, British non marine Moll., Journ. of Conchyl., p. 355. 1905. Hydrobia ulvæ Penn., Nosre, Mollusques et Brachiopodes du Portugal, Annaes. Sc. Nat., p. 88. « Turbo with four spires, the first ventricose ; of a deep brown color, aperture ovale. Size of a grain of wheat. Inhabit the Ulva lactuca on the shores of Flint- shire » (Pennant). é La description de Pennant est bien courte et sa figure est bien médiocre, aussi la plus grande confu- sion entoure-t-elle l’histoire de cette espèce jusqu'aux travaux de Forbes et Hanley et à ceux plus tardifs de Paladilhe, et certainement nous comprenons l’incer- titude des auteurs. Aussi avons-nous demandé à M. E.-A. Smith, conservateur au British Museum, la communi- cation non pas des types de Pennant qui ne peuvent voyager, mais de co-types, c’est-à-dire l'envoi d'échan- — 245 — tillons identiques à ceux de l’auteur et provenant de la même localité. Nous les avons figurés et ils répondent d'ailleurs pleinement à la figure et la description ori- ginales, comme aussi aux figures que nous avons indi- quées dans notre bibliographie. Beaucoup d'auteurs, et tout d'abord Lryell, ont confondu le Peringia ulvæ avec le Turbo ventrosus Montagu, dont nous avons aussi fait l'historique et qu'on trouvera également figuré, c'est une espèce qui a les tours bien plus arrondis, dont l’organisation anatomique est différente et qui n'appartient pas au même genre. Brown l’a considéré comme synonyme du Cyclostoma acutum Draparnaud, espèce bien distincte, d’un autre genre et dont nous nous occuperons également, il l'a rapproché, bien à tort, d'espèces fossiles du Bassin de Mayence que nous verrons également être diffé- rentes. Philippi l'a assimilé tout d'abord au Paludina muria- tica Lamarck que nous avons vu devoir se rapporter au Turbo ventrosus Mont., puis il l’a placé comme synonyme du Paludina thermalis Linné, que nous savons aujour- d'hui être un Belgrandia : il suflit de donner un coup d'œil aux références de Weinkaulf pour reconnaître toute l’étendue de ces malheureuses confusions et des erreurs qu'elles ont entrainées. Au point de vue générique, M. de Monterosato (Il Natural. Siciliano, If, p. 27) a proposé de restaurer pour le Turbo ulvæ le G. Leachia Risso 1826, mais si nous nous reportons à la diagnose et aux figures de cet auteur, nous verrons qu'il est impossible de l'appliquer à une espèce comme la nôtre, dont les tours sont pres- que plans ; le nom de Leachia de Risso tombe d'ailleurs comme employé antérieurement dans un autre sens. Paladilhe, qui a beaucoup étudié les petites Paludines, après un voyage à Londres et fait des comparaisons ONE ee anatomiques, a très bien reconnu que le Turbo ulvæ ne pouvait entrer dans le G. Hydrobia et qu'un nouveau nom était nécessaire, il a proposé le nom de Peringia que nous avons examiné au début de cet article, et qu’il est nécessaire de conserver (fig. 9.). Paladilhe a critiqué l'habitat géographique tel qu'il a été donné par Jeffreys, « depuis le Finmark jusqu’au Sud de l'Espagne et dans toute la Méditerranée », il était disposé à en restreindre l’étendue à l'Angleterre seule, mais c’est qu'il considérait l'espèce dans un sens extrêmement étroit et qu'il élevait au rang d'espèce des formes qui n'étaient pas seulement même des variétés, mais de pures modifications individuelles. Ainsi, nous considérons qu’il faut réunir au P. ulvæ les Peringia pictonum, P. Girardoti, P. Margaritæ et, d’après Pala- dilhe lui-même, il faut éteindre comme inutile son P. tetropsoida Pal. 1870. Il est vrai que les auteurs subséquents sont allés bien plus loin encore dans cette voie malheureuse, chaque marécage de nos côtes françaises a fourni à Bourguignat et à Jules Mabille une espèce nouvelle qu'ils ont décrite sans la figurer. Nous en avons re- trouvé dans la collection Locard un certain nombre de spécimens authentiques qui nous permettent de pré- senter des assimilations contrôlées avec le P. ulvæ : P. Perrieriana Bourg., Soulac, Brest, Lorient, la Teste de Buch. P. microstoma Bourg., La Rochelle, Soulac. P,. micropleuros Bourg., Brest, Lannion, Arcachon. Dans ces échantillons, la taille est un peu plus faible, le type est au contraire indiqué comme basé sur des spécimens de taille grande venant de Brevannes, à l'embouchure de la Seine. P,. maritima J. Mab., Brest, Bayonne. P. Massoti Bourg., Roussillon. Our = P. Girardoti Pal., Brest, Lorient, Le Pouliguen, Mor- laix, Groix, La Rochelle, La Teste de Buch. P. Sequanica Bourg., Briqueville, embouchure de l'Orne et de la Seine. P. euhalina J. Mab., Brevannes, Le Havre, Honfleur, Trouville, Morlaix. P. Fagotina J. Mab., Briqueville, Saint-Quentin-en- Tourmont (Somme). P. Bourguignati J. Mab., L'Orcher, Ville-ès-Nonais, Lorient, Carnac. Nous considérons toutes ces formes comme absolu- ment identiques. !l en est encore quelques autres que je n’ai pas vues et sur lesquelles je ne puis porter un jugement positif, mais dont la diagnose ne présente aucun caractère distinctif connu : Paludestrina Mabillei Bourg., P. Lhospitali J. Mab., P. Saint-Simoniana Bourg., P. acuminata J. Mab., etc., et qu'il y aurait lieu d'éclair- cir pour déblayer la science. La collection J. Mabille que nous avons examinée chez M. Boubée, ne nous a malheureusement fourni aucun renseignement. Dans la Méditerranée, Letourneux et Bourguignat, en 1887, ont indiqué quelques Peringia de Tunisie, sans les figurer et Westerlund en a décrit, toujours sans figuration, toute une série: P. aigerica, P. Thiessæ, P.Maltzani, P. hesitans, P. gracilis, P. albonensis, P. catta- roensis, qui appartiennent à la même école d'émiette- ment. Nous avons laissé de côté tout rapprochement fait avec l’Helix stagnorum Gmelin, dont nous avons longue- ment exposé les caractères en commençant et aussi avec le Paludestrina bathica Nills., qui nous laisse hésitant entre P. ulvæ et Hyd. ventrosa. Très délicate aussi est la question de séparation du P. ulvæ avec Barleeia rubra, la distinction indiquée par Clark en 1855, qui a motivé la création de son G. Bar- — 248 — leeia, est basée sur l'opercule qui est subconcentrique et non subspiral, et qui serait pourvu d’une longue apophyse testacée ; les tentacules de l'animal sont moins longs, etc. Mais quand on n'a devant soi que la coquille, la distinction basée sur la taille seulement de- vient bien diflicile. Il n'y a rien à prendre dans Moquin-Tandon, il a éli- miné de son étude, comme étant des coquilles marines, les espèces suivantes (If, p.537) qui sont justement les plus intéressantes pour notre travail : Bithinia acuta Desh. — ajaciensis Req. — anatina Mich. — idria Fér. — minuta Req. — muriatica Lamk. (assimilée au B. anatina Mich.). — spirata Req. (= B. stagnorum). — thermalis P. et M. (= B. anatina). — pygmæa Part. Nous avons éliminé toutes les références qui nous ont paru douteuses, tant vivantes que fossiles, et pour l'instant le Peringia ulvæ ne nous parait pas remonter au-delà du Pliocène, tant dans le Nord de l'Europe que dans le bassin Méditerranéen, et sa distribution géogra- phique est bien telle qu’elle a été exposée par Jeffreys. HyproBiA Acura Draparnaud sp. (Cyclostoma) (PI. 1V, fig. 5-8 [typel) 1805. Cyclostoma acutum DraparNAUD, Hist. Nat. Moll. Terr. et fluv. France, p. 4o, PI. I, fig. 23. 1831. Bulimus acutus Drap., Micuaur, Complém. Hist. Nat. Drap., p. 5o (non Bulimus acutus Brug.). 1821, Hydrobia acuta Drap., Harzruanx, Syst. der Erd u. fluss Conchyl. Schweiz, Neun Alpina, 1, p. 258, n° 138 1805, 186. hu — . Leachia cornea . Hydrobia acuta Drap., . Paludina — —- — slagnalis Hydrobia ventrosa — declinata . Paludestrina acuta Drap., . Hydrobia ventrosa . Paludestrina acuta Drap., . Hydrobia — — . Paludina acuta Drap., . Paludestrina — — . Cyclostoma — — . Paludestrina cornea Risso, . Paludestrina acuta Drap., Risso, Hist. Nat. Europ. Merid., IV, p. 102, PEN fe STuRM, Fauna Deutschl., V. 47, p. Porrez et Micæaup, Galerie de Douai, I, p. 244. Meruert, Moll. terr. et fluviatiles Pyré- nées occidentales, p. 77 (St-Jean-de-Luz). KüsrEer (non Baster), Die Gattung Palu- dina (pars), p. 69, PI. 12, fig. 29-30 (?). V. FRAUENFELD (non Montagu), Verz. der Namen der G. Paludina, p. 4 (564). v. FRAUENFELD, Abbildung Verz. Gattung Paludina, p. 2 (626), PL. VII, fig. 6 (Adria- tique). P. Frscuer, Faune conchyl. Gironde, I, Pp. 74. ParaDiLHE, Etude Monog. Paludina, p. 72. PacaDpiLHE, Annales de Malacologie, I, D 290: Kogezr (non Mont.), Europ. Fauna lebe- der Moll., p. Gr (pars). Massor, Enum. Moll. terr. et fluviatiles Pyrénées-Orientales, p. 95 (Salies). BourGuiGnar, Descript. de deux genres nouveaux algériens, p. 42. J. Magie, Catalogue des Paludestrines des côtes de France, Revue et Mag. de Zool., p. 8 (Narbonne). Fiscer, Journ. de Conchyl., T. XXVI, ro nee ' GRANGER, Catal. Moll. Testacés Cette, À. S. L. Bordeaux, p. 15. LocarDp, Prod. Mal. française, p. 239. P. Facor, Hist. Malacol. Presqu'ile de Sle-Lucie (Aude), p. 179. Locarp, Conchyliol. française, p. 97, 105. Locaro, Etude coll. conchyl. Draparnaud, à Vienne, p. 42. MowrErosaATO, Nomenclatura generica e specifica. Conch. Med., p. 69. CourTAGE, Notes sur la faune malac. Bass. du Rhône, p. 26. LerourNEUx et BourGuiGNaT, Prod. Ma- lac. terr. et fluv. Tunisie, p. 152. — 250 — « C. testa oblongo-conica, acuta, pellucida, lævi, sub- striata ; aperltura ovata. » Coquille ovale oblongue, un peu conique, aiguë à son Sommet, transparente, lisse, quoique marquée de légères stries lorsqu'on l’observe à la loupe. Dans son naturel elle est d’une couleur verdâtre. La spire a six ou sept tours. L'ouverture est ovale et le péristome est simple. Fente ombilicale peu prononcée. Opercule mince et 1isse ». (Draparnaud). La figure de Draparnaud est mauvaise, comme on pourra s’en convaincre en la comparant aux photogra- phies que nous donnons des échantillons types, de sa collection, dont nous avons eu communication, de la manière la plus aimable, par les soins des conserva- teurs du Musée de Vienne. La description est courte et il n’est pas surprenant que les auteurs l’aient diver- sement interprétée. Aucune localité n’est indiquée, et il n'y en à aucune sur les étiquettes du Musée. Locard, qui est allé à Vienne pour étudier la collection Dra- parnaud, ne nous donne aucune indication à cet égard, cependant Frauenfeld, suivant l'exemple de Potiez et Michaud, suppose l'espèce comme appartenant aux inarais salants du Midi de la France : en effet, Paladilhe l'a correctement reconnue et depuis, Locard, Mabille, ainsi que les autres Malacologues du midi de la France ne s'y sont plus trompés (fig. 1). Frauenfeld, Kobelt, l’assimilent au Turbo ventrosus Montagu, espèce à tours bien plus arrondis, dont nous donnons également la description et l’histoire. Lamarck l'introduit dans la synonymie du Paludina muriatica. Küster le comprend à tort dans le Paludina stagnalis Baster, dont nous avons montré la situation réelle. Enfin on l’a confondu avec le P. elongata Kaujas, dont nos études ont eu principalement pour but de le distinguer, — 251 — De nombreux échantillons dans la collection Locard, conservée maintenant au Muséum, sont con- cordants avec les photographies typiques et nous per- mettent d'indiquer l’Hydrobia acuta sur tout le littoral français de la Méditerranée ainsi que sur les côtes voisines, principalement à l'entrée des étangs salins qui avoisinent les plages: Etang de Berre, Aigues- Mortes, Valence, Maguelonne, St-Chamas, St-Henri (B.-du-R.), St-Raphaël, Hyères (Var). Le Paludestrina euryomphala Bourguignat de la Nou- velle, le P. arenarum Bourg. de Leucate, Salces-et Nar- bonne, n’en diffèrent en rien d’après des spécimens de la collection Locard. Massot l’a trouvé sur le littoral des Pyrénées-Orien- tales, Granger dans l'Aube, Paladilhe dans l'Hérault et le Gard. J’en ai recueilli moi-même de nombreux échantillons à Palavas, près Montpellier (PL.IV, fig.11-18). Il en existe, dans la collection Dautzenberg, venant de Cannes et nul doute que son extension soit reconnue dans la Méditerranée tout entière. Ed. Forbes a signalé, dès 1838, le Paludina acuta à Alger et les échantillons de cette région sont devenus inutilement l’Hydrobia Brondeli pour Bourguignat. Dans l'Atlantique, l'indication déjà ancienne de Mermet est à confirmer; l'habitat est marin, mais Paladilhe décrit et figure des formes : Hydrobia palu- dinoïdes et H. subacuta, paraissant identiques et d’ha- bitat franchement fluviatile dans les Pyrénées et en Suisse. Ce sont probablement des variétés imperceptibles qui ont été dénommées par Bourguignat dans ses Thalassobia et ses Pseudopaludinella (Species novissimæ Molluscorum in Europæo Systemati detectæ, Paris, juillet 1876, p. 70 et seq.).: P. aciculina, P. elegantis- sima, P. gracillima, P. Moitessieri, P. spiroxia, P. soluta, — 252 — P. narbonnensis, P. leneumicra, toutes formes reprises sommairement par J. Mabille en 1871. C'est tout auprès de l’H. acuta qu'il faut placer le Paludestrina Renevieri Locard (Moll. Terr. et fluviatiles tertiaires de la Suisse, p. 190, PI. X, fig. 2); Locard en a donné d’ailleurs une synonymie disparate, hésitant entre le Paludina acuta et le Turbo ventrosus: l'espèce est du Miocène supérieur. Le Paludestrina sulcata Sandbgs. en est aussi extrèmement voisin. HYDpROBIA APONENSIS von Martens (PI. V, fig. 19-22) 1808. Hydrobia aponensis En. v. Marrexs, Ueber einige Brackwas- ser Bewohner aus Venedigs, Archiv. fur Naturgesch., 24, p. 169, PI. V, fig. 3. 1882, Thermhydrobia — v. Mart., Pauzuccr, Note Malac. faune terr. e fluv. I. de Sardegna, Bull. Mol. ital., VII, p. 250. 1906. Paludestrint — — Rarr. Issez., Sulla Termobiosa negli ani- mali acquatici, Atti Soc. Lig. S. Nat., XVII, p. 4x, fig. 6-9- Il est indispensable, après notre étude critique du Turbo thermalis L., d'indiquer les caractères de cette espèce de la même région des Alpes apuennes, avec laquelle elle a été souvent confondue, nous pouvons mettre sous les yeux du lecteur des photographies d'échantillons, bien typiques, qui nous ont été très aimablement communiqués par M. A. Issel. On verra qu'il n'y a aucune analogie entre l'espèce de von Mar- tens et celle de Linné. L’. aponensis est très variable, suivant les localités, dans la région Euganéenne, mais on trouve des passa- ges entre toutes les variétés qui sont choisies comme formes extrêmes entre des milliers d'échantillons, il ne semble pas que ces variations soient dépendantes de la température de l’eau, car M. Issel en a trouvé dans — 253 — des eaux s’élevant jusqu’à 46°, ni de la nature de l’eau, car on les trouve aussi bien dans l’eau douce que dans l’eau minérale très salée. Il faut considérer comme typiques les échantillons d’une longueur de 4 mm. à 4,7 mm., la spire est formée de 5 à 6 tours, l'ouverture qui occupe presque la moi- tié de la hauteur totale, mesure 2,2 mm. à 2,7 mm. Les tours sont lisses, arrondis, la suture nette, faiblement oblique, l'ouverture ovale rétrécie vers la suture et bien arrondie à la base, la columelle est franchement concave, le péristome discontinu, le labre mince est soudé perpendiculairement au tour précédent, on ne constate pas d’ombilic, le tour embryonnaire en calotte arrondie. Var. Forcianensis de Stefani 1883, Moll. viv. Alpi apuane, Bol. Mal., IX (Forciana). Var. Spinelli Gredhr, in Clessin, 1870, Moll. Fauna Ostr. Ungr. V, lac d'Idro. Var. Zinnigasensis Paulucci, L. cit., Zinniga dans l’île de Sardaigne, 1882. Var. Wiedenhoferi v. KFrauenfeld, 1865, Verzeichniss Namen Paludina, n° 924, Issel, fig. 10, forme un peu plus lourde et plus grande. Var. Euganea R. Issel, 1906, fig. 11-13, spire plus longue, suture plus profonde. Var. tenuis R. Issel, 1906, fig. 14, taille petite, der- nier tour plus faible. Var. Battagliensis R. Issel, 1996, fig. 15, taille grande, spire plus aiguë. Nous estimons que toute une synonymie est à établir pour celle espèce, à commencer par le Paludestrina Macei Paladilhe, tel qu'il a été figuré récemment par M. Caziot (Moll. Terr. et fluv. Monaco et Alpes-Mari- mes 1910%p4412; Pl: VII fe 19et2%): = 3 = HypRoBia PROCERULA Paladilhe sp. (Paludestrina) (BI fig gzro) 1869. Paludestrina procerula Pazapizne, Nouvelles Micellanées mala- colop:, p- ro, PIE fig 2/25. 1870. — — ParapiLne, Annales de Malacologie, I, P. 299. 1872. — — Pal., Massor, Enum. Mall. terr. et fluv., Pyré- rénées-Orientales, p. 96. 1877. — — — J. Mamie, Catalogue Paludestrines Côtes France, Rev.et Mag. de Zool., p. 7 (Salses). 1881. — — — CourTaGxEe, Notes sur la faune mal. Bassin du Rhône, p. 27. 1882. — — — Locarp, Prod. de Mal. française, p. 239. 1887. = — — Leroureux et BourGurenar, Prod. Mala- col. terr. et fluv. Tunisie, p. 152. 1892. — _ — P. Facor, Hist. Mal. Presqu'ile de Sle- Lucie (Aube), p. 179. « Testa imperforata, conoidea, cornea, subopaca, fere lævigata, interdum limo subviridi inquinata; spira elon- gala; apice minuto, acutiusculo; anfractibus T sat con- vexiusculis ; regulariter ac rapide accrescentibus, sutura impressa separatis ; ultimo magno, rotundato, ad aperturam vix ascendente, 1/3 altitudinis testæ medio non attingente ad marginem liberum subsinuosum axi testæ parallelum adæ- quante. Apertura ovato subpiriformi, parum obliqua, su- perne subangulata ; peristomate recto, tenui, fragili, non incrassato, inferne subexpanso ; margine collumellari vix reflexiusculoso ; externo subarcuato ; marginibus callo tenuissimo, appresso, junclis. » Operculum mediocriter immersum, correum, tenue striis spirescentibus, radiantibus sub lente perspicuis insi- gnilum. » Hauteur 4 1/2 à 5 mm. Diam. 2 mm. » Cette Paludestrine se rencontre abondamment à Salces (Pyrénées-Orientales), aux environs de Barcelone en Catalogne », — 255 — Il nous parait certain que c’est cette espèce, assez commune dans les étangs marécageux du littoral de la France Méridionale, qui a été recueillie autrefois par Faujas et rapprochée de son Bulimus elongatus, du ter- tiaire de Mayence. Les échantillons que nous figurons viennent de Palavas et de Leucate dont la faune est celle de Maguelonne. Primitivement, dans sa collection, Paladilhe avait nommé cette espèce P. procera, mais ce nom ayant été employé par Mayer pour une espèce différente du Tertiaire italien, Paladilhe a modifié son appellation (Journ:. de Conchyl:, 186%, T: IV, p. 160, PI. VII, fig. 1). Dans l'espèce fossile italienne, les tours sont presque plans et C. de Stefani, en 1877, avait proposé d’en faire le type d'un G. Neochilus qu'il a retiré depuis comme inutile. L'Hydrobia procerula se distingue de l’H. acuta par sa taille plus forte, le nombre des tours plus grands, par les tours sensiblement plus ronds et par l’absence pres- que complète de perforation ombilicale. Il faut y réunir le Paludestrina Coutagnei Bourguignat, dont l’ombilic est un peu plus marqué. HyÿproBrA (LITTORINELLA) INFLATA Faujas sp. (Bulimus) (PIMINS- A e-19-22); 1806. Bulimus inflatus (Mogontianus) Fauras DE Sr-Fonn, Coquilles foss, env. Mayence, Ann. du Muséum, t. VII, p. 376, PI. 58, fig. 1-4 (Weisenau). 1845. Lilorinella amplificata Tuouar, Fossile Conchyl. Tertiärschich, Hochheim u. Wiesbaden, p. 160. 1848. — inflata Fauj., Bronx, Index paleontolog., [, p. 664. 1890. _ — _ AL. BRAUN, in, Walchner's Geognosie, II, prr25;n'hr02 1892, — intermedia AL. BRAUN, id., n° 163. 1803. — inflala Fauj., SANDBERGER, Conchyl. Mainz. Tert. Beck., p. 84, PI. VI, fig 9 h. à p. (tantum). 1865. 1865. 1893. 1900. 1909. 1909. 1009. 1910. Hydrobia inflata Fauj., Paludinella — — . Hydrobia — — . Lilorinella — _— 5. Paludina — — . Hydrobia — — 5. Litorinella — == Hydrobia — — Lilorinella ventrosa Hydrobia inflata Fauj., AN v. FRAUENFELD, Verz. der Namen Palu- dina, p. 56 (non Moquin, nec Benson, Parreys, Villa). LupwiG, Fossile Conchyl. Süswasser Kur- hessen, etc., p. 83, PI. XX, fig. 4r-44, var. depressa PI. XX, fig. 45-48, var. type Ludw. SANDBERGER, Land. u. Süssw. Conchyl. Vorw; p.187, PI-XXV/tfig 05 BorrrGEer, Fauna der Corbicula Schichten, P. 199-204-208. Lepsius, Das Mainzer Tertiärb., p. 133 (Corbicula Kalk). Quexsrentr, Hand. Petrefacktenkunde, p-160871% Pl-#9; fe"250: KiNKkELIN, Die Tertiärletten und Mergel Frank. Hafen. Senkenberg, N. Q., p. 188- 198. vo DECHEN, Geolog. u. Palcont. Ueber- richt, der Rheïin u. Westph. prov., p. 530- 5332 DEGrANGE-TouziNx, Etude faune terr. et lac. Oligocène supérieur Sud-Ouest, D100: LapparextT (non Montagu), Traité de Géologie, IT, p. 1603 (non Burdigalien). STEUER, Die Gliederung der Oberen Schichten des Mainzer Becken. Notizblatt ver. Erdkunde, VI (30), p. 50. KinkeLiw, Eine geologische Skizze Frankf. Stadtgeb., p. 31, PI. I, fig. 7. Morpzioc, Ueber di Paralelisierung der Braun Koh., Verh. Nat. Ver. Jahr., 66, p- 179. G. Dorcrus, Terr. Tert. Allem. Bassin de Mayence, Bull. S. G. F., p. 613. La description de Faujas est bien médiocre, il dit : « On compte cinq tours à la spire, celui de la base est très grand ; l’avant-dernier tour de la spire s’avance dans l’ouverture, en interrompt la régularité et en rétrécit inégalement la forme. » Mais celle de Sandberger est très complète, envisa- geant mème les variétés : — 251 — « Testa umbilicata, umbilico minore vel satis amplo, fere pervio, conica, spira breviore aut longiore, apice acuta, basi obliqua. Anfractus sex, convexiusculi, ad suturam profun- das depressuli, priores regulariter accressentes, penultimus etultimus plerumque irregulares, dilatati, ultimus antice solutus et sursum inflexus, superne carinatus. Striæ trans- versales numerosæ subrectæ, in anfractibus omnibus, excep- 10 primo perspicuæ. Apertura subovalis aut plus minusve irregulariter triangularis, margine sinistro et basali sub- rectis, ceteris rotundatis, peristoma continuum, intus paulum incrassalum. » Cette espèce est caractéristique du calcaire à Corbi- cules (Cyrena Faujasi) de l’Oligocène supérieur (Kas- selien) du Bassin de Mayence. Les localités sont : Drô- mershein près Kreuznach, Kinderhem, Westhofen, Budenheim, Oppenheim, Weissenau, Zahlbach, envi- rons de Mayence, aux environs de Frankfort : Sachsen- hausen, Kleinkarben, environs de Hanau. Faujas l’a recueillie en même temps que le B. elon- gatus au cours de son voyage géologique, en 1803, de Mayence à Oberstein et sa forme caractéristique l’a fait aisément reconnaitre (fig. 2). Al. Braun a établi une variété elatior figurée par Sandberger, PI. VI, fig. 9 °?, qui ne nous paraît pas différer vdustype et quultaut rejeter, puis une variété angustior (Sandberger, fig. 9-1), qui est à spire plus haute et à ombilic réduit, et en outre, comme espèce distincte, un Littorinella intermedia qui formerait passage entre le B. inflatus et le B. elongatus, mais cette espèce, qui peut se confondre avec la variété augustior, a été rejetée par les divers auteurs. Ludwig, de son côté, a interprété inexactement le Paludinella inflata : c’est sa variété depressa (l’elatior de Braun) qui est au contraire le type et ce sont les indi- vidus qu'il a considérés comme typiques qui doivent Ps à entrer dans la var. augustior, chez laquelle la spire s'élève et l’ombilic se rétrécit. Il y a lieu de rejeter complètement le nom d’Hydrobia inflata altribué par beaucoup d'auteurs à des espèces absolument différentes qui doivent changer de nom. On relève dans Moquin-Tandon, Benson, Parreys, Villa, des Hydrobia inflata qui n’ont rien de commun avec l'espèce plus ancienne de Faujas ; Frauenfeld a déjà corrigé un certain nombre de ces doubles emplois. L'H. inflata existe dans le Bassin de Mayence et dans le Bordelais, où il a été indiqué par Degrange-Touzin dans le calcaire blanc de l’Agenais. Nous pensons devoir même y rapporter une espèce inédite, le Bith. Grateloupi Tournouër, provenant de Mainot et conservée dans la collection paléontologique du Muséum, à Paris. HyproBrA (TourRNOUERIA) ELONGATA Faujas sp. (Pulimus) (PL VI. fig. 1-1) 1So6. Bulimus elongatus (Mogentianus) Fauyas DE Sr-Foxp, Coquilles fossiles des environs de Mayence, Ann. du Mu- séum, VII, p. 376, PI. 58, fig. 5-8. 1S42, Lilorinella acuta AL. Braux (non Drap.), Deut. Natur. Vers., p- 148: 1855. — — THomAE (non Drap.), Fossile conchyl. Ter- tiarschich. Hochheim Nass. Jahrb., I, p- 159 (Syn. excl.). 1800, — — AL. Braun (non Drap.), in Walchner's Geognosie, p. 4r. Trois variétés. 18/8. = — Bronx (non Drap.), Index Paleontolog., I, p. 664, pl. syn. exclus. : 1S06. Hydrobia thermalis Bronx (non L.), Lethea geognostica, HT, p'"4109 Pl XIe NT 1803. Litorinella acuta SANDBERGER (non Drap.), Die tertiär Con- chy. der Maïinz. Tertiär., p. 82, PI. VI, fig. g2b, f. 8. var. : bc, de. 1865, Hydrobia ventrosa v. FRAUENFELD (non Montagu), Verzeich. d. Namen Paludina, p. 42 (non P. elongata Munster), . Litorinella acuta . Hydrobia ventrosa 1875. — — 1883. Lilorinella — à 1885. Paludina acuta \ 1885. Lilorinella — 1885. — ventrosa 1885, Hydrobia — 1906. Lilorinella acuta 1908. Hydrobia ventrosa 19009. == = 1909. — RE 1910, — elongala Fauj., 1911. — ventrosa Lunwic (non Drap.), Fossile Conchy. Süss. Kurhessen, p. 77, PI. XXIL, fig. 7-9. BoœrrcEr (non Mont.), Ueber Die Gliede- rung der Cyrenenm. in Mainz., p. 22, A9 etns- BoxrrGEr (non Mont.), Fauna der Corbi- culaschichten, p. 189, 204, 206, 207 et s. Lepsius (non Mont.), Das Mainzer Becken, p. 120, Gerith. k., p. 133, Corbicula Sc., p. 144 Litorinellenk. Quexsrept (non Drap.), Hand. der Petre- faktenkunde, p. 63r, PI. 119, fig. 48. von DECHEN (non Drap.), Geol.u. Palæont. Uebersicht Rhein und Wesiw. prov., p220: von DECHEN (non Mont.), idem, p. 52/. KinkeLix (non Mont.), Die Tertiärletten und Mergel Frankfurt er N., p. 181, 196 et seq. LAPPARENT (non Drap.), Traité de Géolo- gie, IL, p. 1603 (non Burdigalien). BorrcEr (non Mont.), Die fossilien Moll, Hydrobienkalk von Budenheim Nach. Deutsch. Mal. Gesell., p. 155. KixkEriN (non Mont.), Ein Geolog. Skizze Franck. Stadtgel., p. 31, PI. 1, fig. 5abe, SrEuEr (non Mont.), Ueber Tertiar. u. Diluv. Exkursion der Niederh. Geol. Ver. Berich.D:, p- 37. G. Dorrrus, Terr. tesr. all. Mayence, Bull. Soc. Geol., p. Gri-618. Jooss (non Montagu), Mollusken fauna Hydrob. Hessler, Jabr. Nas, Vereins, p. 72. L'histoire du Bulimus elongatus de Faujas est bien plus compliquée que celle du B. inflatus : il dit seule- ment dans son texte de 1806 (1): (x) Il peut être intéressant de donner les noms actuels des coquilles figurées par Faujas sur cette planche. 1-, Bulimus inflatus Fauj. — Littorinella inflata Fauij. Fig. Fig. Fig. Fig. Fi [à CE mi 5-8, Bulimus elongalus Fauj. 9-10, Venus Sp. 11-12, Mytilus Sp. 19-14, Mylilus sp. — Tournoueria elongata Fauij. — Venus incrassata Sow. — Dreyssensia Brardi Brongt, sp. (My- tilus). — Mytilus Faujasi Brongniart. 6 — 260 — « Ce Bulime est beaucoup plus allongé que le pré- cédent, plus pyramidal, il a un tour de spire de plus, son ouverture est un peu plus oblongue et dans une position plus verticale. » Nous pensons devoir reproduire la diagnose qu’en a donné Sandberger et qu’on pourra comparer avec celle de l’autre espèce « Testa parvula, oblique rimata, conico turrita, spira acuta, apice obtusiuscula, plus minusve gracilis, nitida. Anfractus septem contexi, sutura profunda disjuncta et quasi constricti, ultimus maximus, altitudine eeteris omnibus semper minor, ad aperturam subsolutus. Striæ transversales subtilissimæ, pernumerosæ in anfractibus omnibus, excepto primo et secundo glabris, sub lente perspicuæ, testa indeque sublævis. Apertura recta, acute-ovalis, peristoma intus paullo incrassatum, margo columelluris subreflexus. » Malheureusement Faujas ne s'en est pas tenu, pour cette espèce, à son travail de 1806, et en 1810 nous trou- vons dans les Annales du Muséum une autre note dans laquelle il annonce qu'ayant eu l’occasion de faire un voyage dans le Midi de la France, il a trouvé sur la plage de Villeneuve de Maguelonne, au bord de l’Etang de Thau, dont l’eau est salée, deux petites espèces de Bulimus vivants, dont l’un est l'analogue du Bulimus elongatus de Mayence et l’autre lui paraît nouveau et il donne des figures comparatives (Tome XV, p. 142-153, PI. VIIL, fig. 1-8). Les figures 1 et 3 sont les analogues du B. elongatus, les fig. 2 et 4 représentent une espèce plus courte, sans analogue fossile alors connu, et nou- velle. Il reproduit à cette occasion les figures des espè- ces de Mayence : fig.5et7, B. inflatus ; fig.6 et 8, B. elon- gatus ; mais ces figures sont très inférieures à celles de sa première publication. Or ces « analogies » signalées ont été prises par di- vers auteurs postérieurs comme de réelles assimilations, — 261 — on à cherché dans la littérature des espèces vivantes des noms pour l’espèce réputée « analogue » et on en a transporté les noms à l'espèce de Mayence. De telle sorte que, pour À. Braun, le B. elongatus Fauj. de Mayence est devenu le B. acutus Draparnaud, pour Bronn il est devenu Hydrobia thermalis L., pour von Martens c’est Hydrobia ventrosa Montagu, pour Küster c’est le Palu- dina stagnalis. Impossible d'imaginer une confusion plus complète, une cacophonie plus malheureuse, d’au- tant plus que nous montrons dans cette note que l’es- pèce de Faujas n’est aucune des espèces indiquées. Nous laisserons de côté entièrement le second tra- vail de Faujas, qui se réclame dans le texte de figures bien faites et qui nous donne en réalité des images fort grossières d’une assimilation assez diflicile, nous pou- vons dire seulement que l'espèce vivante de Mague- lonne, très abondante aussi à Palavas où nous l’avons recueillie, et ressemblant le plus au B. elongatus, est l’Hydrobia procerula Paladilhe, sur laquelle nous don- nons quelques renseignements avec figures à com- parer avec celles de l'espèce de Mayence, et que l'espèce non dénommée par Faujas, plus courte, est vraisemblablement l'Hydrobia acuta Drap. Brongniart, en 1810, et Michaud, en 1831, ont fait passer les Bulimus de Faujas dans les Cyclostoma, et Beu- dant déclare en avoir observé les animaux qui sont pour- vus d’un opercule; il les a rangés dans le G. Turbo ; Lamarck les a replacés dans le G. Paludina d’où elles ont passé ultérieurement dans les Hydrobia. Nous ne croyons pas utile d’insister sur les différences qui séparent le B. elongatus Fau]. de I. acuta Drap., que nous figurons d’après des échantillons typiques et qui est bien plus court, à tours plus ronds, etc. ; ces diffé- rences sont encore plus grandes avec l'A. ventrosa, et les assimilations avec les espèces linnéennes ont été déjà écartées dans l’examen préliminaire que nous avons fait de ces formes difliciles et obscures. Frauenfeld (in Hœrnes, Moll. Tert. Beck. Wien, I, p. 585) a aflirmé l'identité du Paludina acuta Drapar- naud, d'après des exemplaires de sa collection, avec des échantillons du Miocène de Vienne et nous n’avons pas en ce moment d'élément de comparaison pour confir- mer ou rejeter cette identité : nous constatons seule- ment que les figures de Hærnes (PI. 49, fig. 20) sont aussi éloignées de nos figures du P. acuta Drap. que du P. Dubuissoni par exemple : l'identité de l'espèce de Vienne avec celle de Mayence ne nous apparaît pas certaine et il est nécessaire d'y renoncer. Ludwig, de son côté, a figuré comme P. acuta Drap. (PI. XXI, fig. 1) un échantillon vivant provenant des étangs saumâtres des environs de Montpellier, afin de prouver son identité avec le P. elongata Faujas, mais sa figure est bien médiocre et elle parait être plutôt le P. procerula, elle ne représente pas l’espèce de Dra- parnaud : il faut réduire aux figures 7-9 les représen- tations de l'espèce de Faujas. Hyprosra (TourNouerta) Dusuissonr Bouillet (PI. VI, fig. 5-6 et 11-12 [type)) 1834, Paludina Dubuissoni J.-B. Bourzzer, Coquilles fossiles du cal. d’eau douce du Cantal, p. 9, PI. [, fig. 14. 1530. — — J.-B. BourzceT, Catalogue Moll. terr. et fluv. d'Auvergne, p. 14r, figure in Des- cript. scientif. et hist. Haute Auvergne, PI. XVIII, fig. 14-15. 1836, — Draparnaldii Nxsr, Recherches sur q.q. fossiles de Hou- selt et Klein Spauwen, p. 24, Pl: IIL fig. Gr. 1838. — — Nyst, PorrEez et Micxaup, Galerie Musée de de Douai, [, p. 249. 1838. — Dubuissoni Bouill., Por1Ez et Micnaup, idem, p. 250. 1844. — Draparnaudi Nyisr, Coquilles et Polyp. fossiles Bel- gique, p. 405. . Bilthinia Dubuissoni Bouill., DESHAYES, Anim. $s. — 263 — . Paludina Draparnaudi Nyst, Bronx, Index paleontolog., If, p. gor. — Dubuissoni Bouill., Bronx, idem, p. gor. . Bythinia — — Nouzer, Age géol. formation lacustre Nar- bonne Mem. ac. sc. Toulouse, p. 421. . Litorinella Draparnaudi Nyst, SaxpserGer, Mainz. Tertiär B., p. 8x, DE DOM he re Vert. Bass. Paris, Il, p. 805, PI. 33, fig. 25-27. — — — SrExEr, Die Conchylien Casseler Tertiä- rablager. I, p. 223, PI. XXXI, fig. 8. . Hydrobia — — SANDBERGER, Land u. Süssw. Conchy., P33r, PIX fe 05: — — — BorrrGEr, Ueber die Glied. d. Cyrenen Mergel Maiïinzer, p. 22. . Lillorinella Draparnaudi Nyst., MourLox, Géologie de la Belgique, IN EM DEEE . Lilorinella Dubuissoni Bouill., Cossuanx et LameErr, Terr. Oligocène marin Etampes Mem. Soc. Geol., II, P. 110. 1885. Litorinellt —- — von DECHEN, Geol. and Paleont. Ucber- sicht. Rhein Prov. und Westph., p. 526, 1885. — Draparnaudi Nyst, von DECHEN, idem, p. 521. 1891. Hydrobia Dubuissoni Bouill., A. v. Reiacn, Geolog. aus der unte- ren Maingegend Sencken. Bericht, p. 127. 1892 — — Cossmanx, Revision sommaire faune d'Etampes, Journ. de Conchyl., t. XX XII, p. 30. 1900. — — — Boure, Geolog. des env. d’Aurillac, p. 20, Bull. coll. Carte Géol., n° 76. 1900. Bithinella — — G. Dorrruüs, Trois excursions aux envi- rons de Paris, Bull. Soc. Géol., XX VII, P. 122. 1902. Aydrobia —— — Giraup, Etudes Géolog. sur la Limagne, p- 172, 288, Bull. Serv. Carte Géol!., n% 87. 1906. Bithinella -- — G. Dozrrus, Révision des faunes conti- nentales, XVI, p. 12, Bull. coll. Carte Géol, 1909. — — — G. Dorrrus, Essaï sur l’Elage aquitanien, p. 89. «Cette Paludine a cinq tours de spire, comme le 1 acuta, avec lequel elle a beaucoup de ressem- blance pour la longueur et la grosseur; elle diffère par un peu plus de largeur et par les tours de spire qui sont moins renflés, avec le Paludina arvernensis, si commun dans les calcaires à Phryganes de la Limagne d'Auvergne. Le Paludina Dubuissoni, dont la longueur ne dépasse pas 4 millimètres et la largeur du dernier tour deux millimètres, est abondant près d’Aurillac, au petit Puy-Blanc, où elle forme plusieurs couches de 8 à 10 millimètres d'épaisseur, son test est parfai- tement conservé et passé à l’état d’agate d’un blanc nacré. Dédié à M. Dubuisson, conservateur du Musée d'Aurillac » (Bouillet). « B. testa conoidea, elongata, apice acuta, anfractibus octonis, angustis, lente crescentibus, converiusculis, sutura canalicula, distinctis, lævigatis, nitidis ; ultimo majore, subgloboso, rimula umbilicali angusta perforata ; apertura minima, ovata, posterius anqgulata, paulo obliqua, peris- tomate subcontinuo, acuto. » (Deshayes). Le Paludina Dubuissoni de Bouillet a été si sommai- rement décrit et si imparfaitement figuré, que nous avons tenu à en reprendre le type pour en permettre la bonne comparaison avec l'espèce du Bassin de Paris et celles de Belgique et d'Allemagne qu'on lui a assi- milé. Nous avons heureusement découvert dans la col- lection du D' Bezançon, conservée à l'Ecole des Mines de Paris, des échantillons authentiques du Cantal qui lui avaient été envoyés anciennement par Bouillet et on pourra s'assurer de leur complète identité avec l'espèce du Bassin de Paris, abondante à Ormoy, à laquelle Deshayes l’a assimilée (PI. VI, fig. 7-10). Nous figurons également des échantillons provenant de Klein-Spauwen, que nous avons recueillis dans le gise- ment typique du Paludina Draparnaudi Nyst, avec le même grossissement, pour qu'on puisse se faire une idée personnelle sur l'assimilation proposée par Des- hayes (PI. VI, fig. 15-18). Le niveau géologique de début paraît être dans le Tongrien supérieur (Stampien), mais cette espèce est surtout caractéristique du Kasselien (Oligocène supé- rieur). Comme le fait observer M. Cossmann, l’Hyd. Dubuis- soni ne se distingue pas aussi facilement de ses congé- nères que le dit Deshayes, c'est une espèce assez va- riable, et il faut, en particulier, une grande attention pour la séparer de PH. Sandbergeri, le seul caractère probant, dit M. Cossmann, est le développement plus grand du dernier tour relativement à la spire, il dépasse franchement la moitié de la longueur dans H. Dubuissoni, c'est par erreur que Deshayes dit qu'il forme un peu plus du tiers de la longueur, il faudrait dire presque les deux tiers de la longueur totale. La moyenne de nos mesures donne une longueur de 5 mm., une largeur de 2 mm., et une hauteur dépassant un peu 2 mm. 1/2 pour la hauteur du dernier tour. En fait, l’H. Dubuissoni est nettement plus élargie à la base que 11. Sandbergeri, ses tours sont moins ronds, son ouverture subangu- leuse, la fente ombilicale peu prononcée. Il faut ajou- ter que les figures données par Deshayes sont bien médiocres et que celle de H. Sandbergeri, en particulier, est en contradiction manifeste en plusieurs points avec la diagnose, des figures nouvelles étaient indispen- sables. Hyprorra (Tournoueria) SanpBerGERt Deshayes (PI. VI, fig. 13-14 el 19-20) 1864. Bithinia Sandbergerti DEsmayes, Anim. s. vert. Bass. Paris, I, p. 504, PI. 34, fig. 1-3 (Ormoÿ). 1873. Hydrobia — Desh., SaxpgerGER, Land und Süsswasser C. der Vorwelt, p. 332, PI. XIX, fig. 2f. 1884. Bilhinia — — Cossmaxx et Lamperr, Etude pal. et stra- tig. Olig. marin Etampes, Mém. Soc. Geol. France, T. If, p. 111. — 266 — 1892. Aydrobia Sandbergeri Desh., Cossmanx, Révision de la faune d'Etam- pes, Journ. de Conchyl., T. XXXII, p.31. 1900. Bithinella — — G. Dorrrus, Trois excursions aux env. de Paris, Bull. Soc. Géol., LT. XXVIIT, p.122. 1906. — — — G. Dorrrus, Révision des faunes continen- tales Bassin Paris, Bull. Service Carte Centr. Géol., D. XVI, p.12. «B. testa turrita, elongata, conica, apice acuta; anfractibus novenis angustis, sensim crescentibus, convexis, lævigatis. sutura profunda distincta, varicibus obsoletissimis irregu- lariter sparsis, aliquantis perinterruptis ultimo globuloso, breviusculo, tertiam partem testæ subæquante, basi rimata, apertura minima, Ssubcirculari, posterim vix angulata, recla ; peristomate tenui continuo » (Deshayes). Au fond, Deshayes a voulu séparer une des variétés de la série des Littorinella acuta de Sandberger (non Dra- parnaud) comme espèce distincte. C’est la forme elon- gata Braun, PI. VI, fig. 9 d'et e (non c), qu'il a nommée B. Sandbergeri, pensant la retrouver dans le bassin de Paris avec le B. Dubuissoni. Et, en effet, cette figure longue et étroite de Sandberger est bien distincte du type du Z. acuta Sand. (non Drap.) représenté PI. VE, fig. 9 et 9 a, 9f, 9g, mais il reste à savoir si cette forme a été retrouvée dans le bassin de Paris et si c’est bien celle du niveau d’Ormoy, nous n’avons pas recueilli malheureusement cette variété dans le bassin de Mayence et nous sommes incapable de prendre position dans la question ; ce que nous pouvons dire, c'est que Sandber- ger, dans son second ouvrage, a protesté contre cette assimilation et qu'il a donné des figures nouvelles qui ne concordent pas avec celles de Deshayes. La figure de Sandberger (Land u. Süssw., pl. XIX, fig. 25) de l'Hydro- bia Dubuissoni Bouillet, représente une espèce ventrue à spire conique, à péristome épaissi, à labre comme dilaté, qui est sans analogie avec la forme réelle de l'espèce telle qu’on le verra dans nos photographies d’exem- opr — plaires authentiques. Par contre, la figure, PI. XIX, fig. 26, de Hydrobia Sandbergeri est meilleure que celle de Deshayes, correspondant bien mieux avec sa dia- gnose. Dans cette diagnose de l’A. Sandbergeri, Deshayes parle de « varices très peu marquées, irrégulièrement espacées et parfois très interrompues » que nous n'avons pas pu observer ; non marquées dans sa figure et qui manquent même dans les exemplaires de sa col- lection que nous avons examinés. IL faut rappeler d'un mot que Noulet, en 1854, a créé une Hydrobia aturensis dont nous nous occupe- rons plus loin, qu'il a assimilé, en 1867, à l’Hydrobia Sandbergeri Desh. en se basant sur les mêmes figures de Sandberger indiquées par Deshayes. Nous verrons qu’elle est distincte de l’une et de l’autre. Actuellement, l’Hydrobia Sandbergeri est une petite espèce turriculée comptant huit tours nettement arron- dis, à suture oblique bien marquée, le dernier tour, qui est grand, n’a rien de carré ou d’anguleux, l’ou- verture est ronde, un peu ovale, entourée d’un péris- tome peu épais, continu, la fente ombilicale est faible et oblique. La hauteur est de 5 à 6 mm., la largeur est de 2 à 2 1/2, la proportion du dernier tour, à la hauteur totale, va de la moitié aux deux tiers. L'horizon est nettement le Kasselien du bassin de Paris. Hyprogia (TourNoueriA) AruRENsIs Noulet (PI. VL, fig. 23-26) 1854. Hydrobia ? alurensis Nourer, Mém. sur les coquilles fossiles 1 des formations d'Eau douce du Sud- Ouest, p. 116 (Luchardez). 1868, Bythinia aturensis NouLer, Mém. Coq. fossiles terrains d’eau douce, p. 246 (Add. Saucats et Castelmo- ron), — 268 — 1874. Hydrobia aturensis Noul., SANDBERGER, Land u süw. Conchyl. Vor- welt, p. 368, 450, 469, 480 (non fig.). 1874. Bithinia — — Benoist, Catal. Syn. et rais. La Brède, Soc. Linn., XXX, p. 113, n° 332. 1877. Hydrobia — — BogrrGEer, Ueber die Fauna der Corbicula Schichten im Mainzer Becken, p. 199. 1893. — — — DEGRANGE-TouziN, Etude faune terrestre ; lac. fluv. du Sud-Ouest, Soc. Linn., XLV, p. 26. 1898. — — — Kinkezin, Klein Notizen Tilfborh. Werst. Frankfurt. Senk. Bericht, p. 200. 1909. — — — G. Dozrrus, Essai sur l'Etage Aquitanien, Bull. carte géol., T. XIX, p. 30, bo. 1910. — — — G. Dozcrus, Résumé Terr. Tert. All. occid., Bull. Soc. Géol., X, p. 6o7.: « Testa conoidea-elongata, levi, spira gracili, apice obtu- sata, imper{orata: anfractibus 6-7 convexis, ultimo maximo, vix mediam partem testae tertias adæquante ; apertura obo- vato-rotundata, ad Summum obtuse angulata ; peristomate continuo patulescente, obincrassato. Operculo ignoto » (Noulet). Noulet donne comme synonyme: Paludina pusilla Basterot, non Bourguignat, mais, faute de figure et en raison de l’existence de plusieurs espèces voisines, il est impossible de certifier cette identification. Il donne, comme représentant son espèce, une figure de Sand- berger qui est la mème que celle sur laquelle Deshayes a fondé son Hydrobia Sandbergeri et il arrive à cette conclusion que les deux formes sont identiques et que le nom d’H. aturensis doit remplacer celui d’I. Sandbergeri comme plus ancien ; mais les figures que nous donnons sont en opposition avec ces identifications ; en effet, grâce à l’extrêème obligeance de M. le Prof' Paquier, conservateur de la collection Noulet, au musée de Toulouse, nous pouvons donner des dessins et photo- graphies des échantillons typiques de Noulet prove- nant de Lucbardez (PI. VI, fig. 23-26) (les échantillons ho de Saucats que nous avions sous ce nom [PI. VI, fig. 21-22] sont un peu différents) et il n’y a aucune confu sion à faire avec les espèces du bassin de Paris. En ce qui concerne le bassin de Mayence, nous savons que Noulet a envoyé des échantillons à Sandberger, mais, comme aucune figure ou description n’a été donnée, ni des uns ni des autres, nous éliminons cette assimilation. L’H. aturensis est une espèce qui présente 6 tours bien arrondis, la suture est bien accusée et oblique, la fente ombilicale parfaitement accusée, bien quelle ne soit pas indiquée par Noulet ; l’ouverture est circu- laire, à bords minces, cependant on constate un léger épaississement au passage de ce bord sur la saillie du dernier tour au sommet de la columelle. La taille est de 3 mm. 4/2, la largeur de 2 mm., et non de 1 mm., comme l’'inscrit Noulet, la hauteur du dernier tour est un peu supérieure à la moitié de la hauteur totale. La forme est moins conique que dans l’H. Dubuissoni, et les tours encore plus arrondis que dans l’/I. Sandbergeri, l'ouver- ture est plus petite et n'est pas sensiblement rétrécie vers la suture. Benoist a écarté de la synonymie l’H. Sandbergeri Deshayes, mais il y mentionne le Paludina acuta Hœrnes (non Drap.), qui donne une figure d’une espèce peu éloi- gnée du A. Sandbergeri mais sensiblement plus grande et qui n’est certainement pas l’H. aturensis. Il y a lieu d'écarter complètement la référence de H. aturensis Locard in Maillard (Moll. terr. et fluv. de lasSuisse p.193; PE XT ie 11) "cest une espèce toute différente, à spire conique, ventrue, qui nous rappelle seulement l’H. Dubuissoni in Sandberger (non Bouillet). L'H. aturensis diffère de H. elongata Faujas par sa spire plus haute, son dernier tour moins gros, son ombilic mieux visible, son ouverture plus ronde. 0 Le gisement typique, à Lucbardez, est positivement aquitanien et nous n'avons pour le moment, aucune certitude que l’espèce vienne de l'oligocène supér. (Kasselien) ni qu’elle passe dans l'Helvétien. GA; — 211 — BIBLIOGRAPHIE Iconographie der Land-und Susswasser Mol- luskenr, mit vorzüglicher Berücksichtigung der Europäischen noch nicht abgebildeten Arten, von E.-4. Rossmässler, fortgeselzt von D' W. Kobelt. — Nouvelle Suite. — Vol. XVII, 4'°, 2°, 3° et 4° livraisons (1). Après quelques généralités sur les Naïades de l'Europe moyenne, notamment sur l'importance de l'étude de leur dis- tribution géographique et géologique, et après l'indication pré- cise de la lerminologie employée dans la description de leur coquille, M. Kobelt, dans ce nouveau volume, s'occupe d’abord des Unio du groupe balavus qui se rencontrent dans le Rhin Suisse et dans le Haut-Danube ; il examine notamment diverses variétés de l'U. consentaneus, dont il fait connaître plusieurs formes nouvelles : bodamicus, biandeti, abnobæ mm, ff. ; il donne également la description d'espèces voisines: U. bata- vellus (Let.) Locard, U. subamnicus Loc., U. Heldii Küst., U.na- nus Lk., U. mancus Lk. Il étudie ensuite l’U. pictorum L. du Rhin Suisse et du Haut-Danube, l'U. proëchus Bgt. du lac des Quatre-Cantons, l'U. tumidus Retz. des lacs du Jura. Puis, après avoir décrit deux coquilles nouvelles : U. (? Requienii var.) Voltzii m., canal du Rhône au Rhin, U. Voltzii var. ursanen- sis m., Doubs, il passe en revue différentes formes : U. Rayi Bgt., U. lagnysicus Loc., U. mancus bourgeticus Bgt., U. Pilloti Bgt. Enfin ces fascicules renferment le début d'une étude de M. F. Haas sur les Unionidæ du Haut-Rhin. Ed. L. (1) Wiesbaden, 1910-1911, chez C.-W. Kreïidel, éditeur. Deux fascicules petit in-4°, l'un de 4 pages, l’autre de 16 pages, accompagnés chacun de 10 planches coloriées. — 2172 — Mhe Ecology of the Skokie Marsh Area, with special reference 10 the Molluscea, by Fr. Collins Baker (1). Dans ce mémoire, l’auteur, pensant qu’une connaissance appro- fondie des relations d'habitat de tous les Mollusques d'une loca- lité donnée pourrait jeter quelque lumière sur leurs distinctions spécifiques, notamment pour les Pulmonés d’eau douce, a voulu appliquer à l'étude de ces animaux dans une région restreinte la méthode écologique employée par les botanistes, et dans ce but, il a choisi, pour sujet de ses observations très précises, la petite localité du marais de Skokie, entre Glencoe et Shermer- ville, dans les environs de Chicago. Ed. L. On a newv Labradorian species of Onchidiopsis, a genus of Mollusks nexv to Eastern North Ame- rica, with remarks on its relationships, by Fran- eis N. Balch (2). En laissant de côté 3 genres de position incertaine : G. Marse- niopsis Bergh, G. Lamellariopsis Vayssière, G. Leptonotis Gray, M. Balch divise la famille des Lamellariidæ (— Marseniadæ) en deux sous-familles : les Lamellariinæ comprenant un seul genre, G. Lamellaria Mtg. (avec deux sous-genres Marseniella Bergh et Chelynotus Swains.), et les Velulininæ renfermant # genres, G. Velutina Fleming (avec deux sous-genres Limneria H. et A. Ad. et Velutella Gray), G. Caledoniella Souv., G. Marsenina Gray, G. Onchidiopsis Beck. Dans ce dernier genre, l’auteur décrit, d'après un spécimen recueilli au Labrador, une forme nouvelle, Onchidiopsis corys n. Sp., intéressante à divers points de vue : 1° Elle appartient à un genre qui n’était pas encore connu de l'Amérique Orientale ; (x) Extrait du Bulletin of the Illinois State Laboratory of Natural His- tory, vol. VIIL, article IV, pp. 441-499, pl. VIEXXV, 1970. (2) Extrait des Proceedings of the United States National Museum, vol. 58, pp. 469-484, pl. XXI-XXIT, r9ro. — 213 — 2 Elle diffère beaucoup des formes déjà connues (0. glacialis Sars, avec variétés groenlandica Bergh et pacifica Bergh) du même genre, qui est le terme ultime d'une série aberrante ; 3° Elle est représentée par un spécimen qui offre le cas térato- logique d'un tentacule gauche bifide portant un groupe anormal de 4 yeux. Ed. L. New species of Shells from Bermuda, by Wm.H. Dall and P. Bartsch (1). Les auteurs décrivent dans cette note 14 espèces nouvelles des Bermudes : Mitra Haycocki, Cerithiopsis movilla, Columbella Somersiana, _ ara, Aclis bermudensis, — pesa, Turbonilla (Careliopsis) bermu- — vicola, densis, = 10, ù T. (Strioturbonilla) Peilei, Fissuridea bermudensis, — Haycocki, Ischnochiton (Stenoplax) ber- Odostomia (Chrysallida) nioba, mudensis nn. Spp. Ed. L. The Recent and Fossil Molliusks of the genus Cerithiopsis from the West Coast of America, by P, Bartsch (2). Dans ce travail sur les Cerithiopsis de la côte occidentale d'Amérique, un certain nombre de formes nouvelles, la plupart de Californie, sont à signaler : Cerithiopsis (s.str.)fatua(Pleis- | Cerithiopsis (s. str.) Berryi, tocène), — galapagensis, — OXYS, — cesta, mn. Spp., — Carpenteri, — StejnegeriDall dina — abreojosensis, n, subsp. (1) Extrait des Proceedings of the United States National Museum, vol. XL, rgrr, pp. 277-288, pl. XXXV. (2) Ibid., pp. 325-367, pl. XXXVI-XLI. — 274 — Cerithiopsis (s. str.) haha, Cerithiopsis (subg.?) fossilis — aurea, (Pleistocène), C. (Cerithiopsina m. subg.) — gloriosa, necropolitana (Pleistocène), — paramæa, C. (Cerithiopsina) Adamsi, -- bicolor, C. (Cerithiopsida m. subg.) —— Arnoldi, diegensis, = magellanica, — Rowelli, — antemurda, C. (Cerithiopsidella nm. subg.) . diomedeæ, antefilosa, _ montereyensis nn. — alcima, spp. Cerithiopsis (subg.?) curtata, Ed. L. Whe Recent and Fossil Mollusks of the genus Bitiium from the West Coast of America, by P. Bartsch (1). Parmi les Bitlium de la côte occidentale Américaine, dont M. Bartsch donne la description, se trouvent plusieurs formes nouvelles, en général de Californie : Bittium (s. st.) panamense n. Sp., — Johnstonz m. sp., B. (Semibittium) attenuatum Cpr.boreale n. subsp., — = latifilosum n. subsp., — subplanatum mn. Ssp., — Nicholsi nm. sp, .(Lirobitlium mn. subg.) catalinense B. inornalum n. subsp. = ornatissimum nm. Sp., œ — munitum Cpr.muniloide n. subsp. B. (Lirobiltium) asperum Gabb lomaense n. subsp, — cerralvoense, B. (Semibitlium) larum, Bittium (subg.?) Oldroyde, — fetellum, — giganteum (Post-pliocène), (x) Ibid, pp. 383-414, pl. LI-LVIIL. Bittium (subg. ?) casmaliense (Pliocène), — Arnoldi (Pliocène), — mexicanum, nn. SpD. Ed. L. Nexv Mollusiss of the genus Aclis from the North Atlantic, by P.Bartsch (!). Cette note renferme la description de 6 Aclis nouveaux, dra- gués en eaux profondes au large de la côte Atlantique de l'Amérique du Nord : Aclis Dalli, | Aclis floridana, — cubana, | — Verrilli, — Rush, | — carolinensis nn. spp. Ed. L. Diagnoses of new Cephalopods from the Havwvaïiian Islands, by S. Stililman Berry (2). L'auteur décrit 7 espèces nouvelles de Céphalopodes, dont une est le type d’un nouveau genre : Polypus Hoyiei, | Chiroteuthis famelica, Stephanoteuthis (m. gen.) Cranchia (Liocranchia) glo- harwatñiensis, | bula, Stoloteuthis iris, Helicocranchia Fisheri, mm, Abralia astrosticta, | spp. Ed. L. Preliminary notices of some new Pacific Cepha- Iopods, by S. Stililman Berry (3). Cette note renferme les diagnoses de 7 Céphalopodes nou- veaux de la côte occidentale d'Amérique (Californie et Alaska) : (x) Ibid., pp. 435-438, pl. LIX. (2) Extrait des Proceedings of the United States National Museum, vol. XXXVIT, 1909, pp. 407-419. (3) Ibid., vol. XL, 1911, pp. 589-592. Cairroteuthis macrope, Rossia pacifica, Eledonella Heathi, Loligo opalesrens, Polypus californicus, Galiteuthis phyllura,nn.spp. — leioderma, | Ed. L. Reactions du cœur de quelques Mollusques à l'excitation électrique, par Henry Cardot (1). Dans cette intéressante contribution à la physiologie cardia- que des Mollusques, M. Cardot expose quels ont été dans les expériences qu'il a faites sur le cœur d'Helix pomatia, H. aspersa, Limax maximus, et Arion rufus, les effets de l’action des chocs d'induction isolés ou en série rapide et les résultats obtenus, dans l’action de courants continus, par l'excitation bipolaire et par l'excitation unipolaire. Ed. L. Faune malacologique du département des Ardennes, par H. Cardot (2). Ce travail, qui comprend l'énumération des Mollusques obser- vés par l'auteur lui-même dans le département des Ardennes au nombre de 116 espèces, réparties en 27 genres, et de 119 variétés, est accompagné de clés dichotomiques permettant leur détermination rapide. DR LS LE Uiude sur les Mollusques terrestres et fluvia- tiles de la Principauté de Monaco et du Dépar- tement des Alpes-Maritimes, par le Commandant Caziot (3). Ce très important travail, consacré à l'étude approfondie de (1) Extrait du Journal de Physiologie et de Pathologie générale, pp. 1-13, septembre 1909. (2) Extrait du Bulletin de la Société d'Histoire Naturelle des Ardennes. 16° année (1909), pp. 49-104, pl. I-IT, r9rr. (3) Un volume in-4°, 560 pages, ro planches. Collection de Mémoires et Documents publiés par ordre de S. A. S. Albert I‘, Prince de Monaco. Monaco, rg10. ot la faune malacologique des Alpes-Maritimes, y compris la Prin- cipauté de Monaco, et précédé de considérations intéressantes sur la climatologie et la géologie de cette région, renferme la description d’un grand nombre de formes nouvelles, qui sont figurées en phototypie, ainsi que beaucoup d'autres non repré- sentées jusqu'ici. Citons seulement les espèces inédites : Hyalinia apronensie, Helix pseudopyramidatr, Helix subsarriensis, Pupa cianensis. — subniverniara, Cœcilianellu lupensis, — Orzeszkoi, Carychium sianicunr, — brausensis, Limnea Mauryi, — tourretlensis, — beuillensis, — palareasensis, — sublruncatula, — Grimaldii, — Lafayi, — nummulilica, — Grimaldii, — agelensis, Bythinia subovata, — submarsilhonensis, Bythinella Orzeszkoi, — Villeneutei, — trinitatis, — Mascarelly}, _ roubionensis, — sianensis, — subroubionensis, — Jeannotali, | —- templi, — subjeannotali, — subdoumeti, — Richard, -- siagnensis, — ultima, | Euconulus Sp., mn. sp». — pseudosynerosa, | Eden Le Liste de coquilles marines provenant de l'ile Halmahera (Bjilolo), par Ph. Dautzenberg (l:. Cette note renferme la liste des espèces composant une petite collection envoyée de cette ile de l'archipel des Moluques au Musée Océanographique de Monaco par M. Djin Seng 0e. Ed. L. (1) Bulletin de l’Institut Océanographique, n° 161, 4 p., 28 février 1910, = Biospeologica : Mollusques (Première Série), par KL. Germain (1). Les Mollusques étudiés par M. Germain dans ce mémoire ont été recueillis par MM. Racovitza et Jeannel dans diverses grottes de la Haute Garonne, du Lot, de l'Ariège, des Basses-Pyrénées, des Hautes-Pyrénées, des Pyrénées-Orientales, du Gard, de l'Hérault, de l’Aude, de l'Aveyron, des Alpes-Maritimes, de l'Ardèche, du Jura, de l'Yonne; ils appartiennent aux genres Agriolimax, Hyalinia, Pyramidula, Helix, Pupa, Ferussacia, Cœcilianella, Physa. Bythinella et Lartelia : ce dernier est repré senté par une forme nouvelle, Lartelia Racovilzai m. sp., trou- vée dans la grotte de Baume-les-Messieurs. Ed. L. Non-Marine Molluseca found in (he Parish of Mortehoe, Norélh Devon, by M. Jane Longstaff (2). L'auteur donne, dans cette note, une liste de Mollusques ter- restres et fluviatiles recueillis, de 1906 à 1908, dans une localité du Devonshire. OIL A Revision of {he species of {he family PyraEni- dellidæ, occurring in the Persian Guif, Guifl of Oman and North Arabian Sea, as exemplified mostly in the Collections made by Mr. F. W. Townsend (1893-1900), vwwitla descriptions of mevwv species, by J. Cosmo Mel- vilil (3). Les Pyramidellidæ qu'on observe dans le golfe Persique et les mers voisines ont leurs affinités avec ceux de la faune Ery- thréenne, tandis que, s’il en existe de très semblables dans la Méditerranée, ceux-ci s'en différencient toujours. M. Melvill décrit comme nouvelles 39 espèces : (1) Extrait des Archives de Zoologie expérimentale et générale, vol. XLVT, n° 7, pp. 229 à 256, pl. XII et XIII, janvier rgrr. (2) Extrait du Journal of Conchology, vol. XII, pp. 15-23, 1910. (3) Extrait des Proceedings of the Malacological Society of London, vol. IX, PP. 171-207, pl. IV-VI, septembre roro. Syrnola clearete, Turbonilla Sykesi, Styloptygma beatrir, — Townsendi, — cometes, — unicincta, Agatha vestalis, — zelemia, Elusa enelata, Oscilla evanida, Eulimella maia, Pyrgulina (Egilina) Chaste- Turbonilla colpodes, riana, — eucteana, — comacum, _ eumenes, — crystallopecta, — fraterna, — Dautzenbergi, — galactodes, — eccrila, — icelc, — edana, — julia, — milicha, — Michaelis, —- pirinthella, — neogila, — polemica, — oligopleura, — redempta, — pachypleura, — zidora, — phyllidis, Odostomia anabathmis, — punctillum, — chariclea, — quæsluosa, _ zaleuca, nn. Spp., et une variélé : Odostomit eutropia Melv. var. crassispira mn. var. Edo Descriptions of ÆTwenty-nine Species of Marine Mollusea from the Persian Gulf, Gulf of Oman, and North Arabian Sea, mostly collected by Mr. F. W. Townsend, by J. Cosmo MelIvill (1). Ce nouveau travail de M. Melvill, sur la faune malacologique du Golfe Persique et de ses dépendances, renferme la descrip- tion des 29 espèces suivantes : Solariella iridifulgens, Monilea chiliarches, Epitonium Schepmani, Cyclostrema tredecimlineatum, — (Tubiola) nugalo- rium, (1) Extrait des Annals and Magazine of Natural History, Ser. 8, Vol, VI, pp. 1-17, pl. I-IT, juillet 1910. 1 — 280 — Epitonium zatrephes, Crosseia alliciens, Teinostoma emimneles, Ethalia diotrephes, Fluxina stenomplala, Rissoa (Apicularia) Townsendi, — (Scrobs) Elspethæ, ictriella, Obtortio elongella, Cerithium trigonostomum, Cerithiopsis eutreta, — henjamensis, _- (Seila)ochrolivens, Columbella (Seminella) saluta- ris, Mitra (Pusia) Geoffreyana, Terebra remanalva, Mangilia ichthys, — querna, — tetartemoris, Pleurotomella rhytismeis, Donorania Tomlini, Turris invicla, Retusa turrigera, Lepton orientale, nn. spp. Ed. L. Mollusea of the Southvyvestern States, EI : The Huachuca Mountains, Arizona, by F. A. Pilsbry and 3. H. Ferriss (1). Aux espèces déjà connues provenant des Huachuca Moun- tains, Arizona, les auteurs ajoutent 4 formes nouvelles : Ashmunella rella Danielsi mn. sp. Sono- microdonta m. Sp., 4. Levettei ursina m. suwubsp,, 4. Levettei bifurca m. subsp. A mess Sonor'elila from the Ed. L. Rincon Moutains, Arizona, by H. 4. Pilsbry and J. I. Ferriss (2). M. Ferriss a recueilli, en 1907, dans les Rincon Moutains, Arizona, un Sonorella nouveau : S. rinconensis mn. sp. Ed. L. Melaniidæ of (he Panuco River System, Mexico, by H. A. Pilsbry and A. 4. Hinkleyÿ (3). (1) Extrait des Proceedings Gf the Academy of Natural Sciences of Phila- delphia, 1909, pp. 495 516, pl. XIX-XXH, roro. (2) Ibid., pp. 517-518, pl. XXIT, rgro. (3) Ibid., pp. 519-531, pl. XXIII-XXIV, 1910. Ce travail est consacré à l'étude de plusieurs Pachyrheilus Mexicains : P. pila mn. sp., P. atratus supraslrialus mm. — — pilula, n. var. 7. subsp., — tristis mn. sp., — humerosus m. sp., — moclezumensis m. SP., — monachus nm. sp., — pluristriatus Say, — vallesensis Hinckley, _- — longus m.subsp., | — — altltenualus m. ne — lamasopensis mn. subsp., subsp, — suluralis m. Sp., — atralus m. sp., | — pleurotoma n. sp. — — ganinus nm. subsp. ET WMhe Distribution of Margaritana margaritifera L. in North America, by Bryant Walker (1). De toutes les données qu’on possède actuellement, M. Bryant Walker conclut que le Margaritana margarilifera L. qui est, parmi les Unionidæ, l'espèce la plus répandue, est probable- ment originaire d'Asie: dans l'Amérique du Nord, son exis- tence sur la côte Ouest est due à une migration qui, pendant le Miocène ou le début du Pliocène, ou même plus anciennement, est venue d'Asie par l'emplacement du détroit de Behring ; sa présence sur la côte Est s'explique par une semblable immigration effectuée d'Europe à travers le Groenland ; quant à son absence actuelle dans le centre de l'Amérique anglaise, rien ne prouve avec évidence qu'il y habitait dans les temps pré-glaciaires, et on a des raisons de croire que les causes qui, depuis la période glaciaire, l'ont empêché d'envahir cette région, ont élé également efficaces à restreindre son extension occidentale avant celte époque et que, par suite, les phéno- mènes glaciaires n'ont pas pu le détruire là où il n'existait pas. Ed. EL. (1) Extrait des Proceedings of the Malacological Sociely of London, Vol. IX, pp. 126-145, pl. II (carte), 1910. REVUE DES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES Proceedings of the Malacological Society of Lon- don. Edited by E. A. Smith. Vol. IX, Part VI, September 1911. Contents : E. R. Sykes. On the Mollusca procured during the « Porcupine » Expeditions, 1869 70. Supplemental Notes, Part IV [Milra biconica, Neptunea (Sipho) pertenuis, Buccinum oblilum nu. spp.] (Figs.). — W. H. Darc. Some remarks on the nomenclature of the Veneridæ. — G.B. Sower8y. Description of a new species of the genus Conus from South Africa [Conus Beckeri n. sp.] (Figs.). — Rev. A. H. Cook. A modification in the form of Shell (Siphonaria Algesiræ Quoy) apparently due to locality (Figs.). — E. A. Suiru. Description of a new species of 4Acmæa from Bombay, and notes on other forms from that locality [Acmæa bombayana m. sp. et var. ceylanica mn. var.| (Figs.). — H. B. Presron. Diagnoses of three new Operculate Land Shells from Grand Cayman Island | Neocyclotus fonticulux, Choanopoma Rosenbergianum, Chondropoma caymanense mm. spp.]) (Figs.). — G. K. Guoe. Further note on preoccupied Molluscan generic names and a proposed new genus of the family Helicidæ [Eurystrophe mov. gen.](Fig:.). — R. BULLEN NewrTon. On the modifications in form of the Upper Tertiary lacustrine shells of the Island of Cos, as first observed by Edward Forbes and T. A. B. Spratt (PI. XI). The Journal of Conchology. Editor : J.-R. Le B. Tomlin. Vol XL n°7 July+941 Contents: ANNE L. Massy. Note on an Early Spinous Stage in Corbula gibba Olivi. — J. T. Marsxazz. Additions to « British — 283 — Conchology ». Part VII (Continued). — GEo. C. SPENCE. On the Dart of Helix undata Lowe (Figs.). — L. E. Apams. Notes on the British Distribution of Testacella. — J. A. HaRGREAVES Protec- tive Ressemblance in British Marina Mollusca. — J. E Cooper. New County Records of Pisidium. — J. F. Musxam. On the Occurrence of Helix aspersa Müll. var. glabra Cale. in Mid-Lin- colnshire. The Nautilus, a monthly devoted to the interests of Cun- chologists. Editors : H. A. Pilsbry et C. W. Johnson. Vol. XXV, n° 4, August 1911. Contents : FRED. Baker. Correspondence from Brazil. — F. A. SamPsox. Arkansas Shell Collecting. — H. A. PicsBry, New Japanese Scalariidæ [Scala kamakurana, S. sagamiensis nn. Spp.] — CaArLos DE LA Torre. New Cuban Urocoptidæ, [ [Urocoptis (Gongylostoma) villarensis m. sp. U. (G.) proteus n. Sp.,avec varr. castaneu et robustaxis mn, varr.|), U. (G.) remediensis æ. sp., U. (G.) mayajiquensis m. sp. et var. fulca nm. var., U. (G.) cioniscus m. smp., U. (G.) transiloria mn. sp. U. (G.) fallax m. sp., U. {G.) dilatata nm. sp.]. — Notes : MaxwELLz SMirx, New Color Varieties of Helix (Dentellaria) badia Fér.[varr.roseolabrum et unicolor mn. varr.|. Vol. XXV, n° 5, September 1911. Contents : J. B. HENDERSON. An Incident in Cuban Collecting. — L. S. FriersoN. Remarks on Unio varicosus, ciratricosus and Unio compertus, new species [Unio detectus mn, mom., U. cica- tricoides mm. momm., Unio comperltus m. sp.,| (PI. III). — FREb. BAKER. Correspondence from Brazil, — MaAxwELL SMiru. A New Varietal Form of Scala pretiosa L. [var. mullivaricifera m, var.]. — Bryantr Wazker. Note on the Distribution of Margaritana monodonta Say. — T. D. A. CockereLL. Land Mol- lusca at Tolland, Colorado. — Notes: Frep L. Burron, Note on Epiphragmophora infumata GI. ; — E. W. Girrorp, Epiphrag- mophora fidelis ; — J.-A. ALLEN, Limnæa auricularia L. in Canada ; — A.-G. WernerBy, Locality for Polygyra (Triodop- sis) obstricta Say ; — T. D. A. CockERELL, Limuax maximus on Nantucket Island. F — 284 — Vol. XXV. n° 6, October 1911. Contents: Wm. H. DaLr. Professor Josiah Keep (Obituary). — V. Srerkr. Additionnal Notes on the Locomotive Disk of Sty- lommatophora. — Ch. Hepcey. The Nomenclature of Harpa: — Fr. C. Baker. Mollusks of Wellesley Island aud Vicinity, St. Lawrence River. — H. M. Epson. Epiphragmophora califor- niensis, and the Shells commonly called Varieties thereof. — J.-B. HENDERSON, Jr. Extracts from the Log of the « Eolis ». ! # Le Directeur-Gerant : H. FIscHER. Châleauroux. — [mprimerie Langlois 20 Tr 1 i 0] EE ü 4 pre .. SAIT TT Ne : È ñ he 7 ne |. n'as L 7 "0 L — > Er » 1-4. 5-8. 9-10. 11-14. 15-18. 19-22. EXPLICATION DE LA PLANCHE IV Hydrobia ulvæ Pennant sp. Wyvenhoe [Essex] (British Museum). Hydrobia acuta Draparnaud sp. (types : Muséum de Vienne). Hydrobia procerula Paladilhe sp. Palavas (coll. Dollfus). Hydrobia-acuta Drap. Palavas (coll. Dollfus). | Hydrobia acuta Drap. Etang de Leucate (coll. Dollfus). Hydrobia inflata Faujas sp. Oligocène : Weisenau (coll. Dollfus). Toutes les figures de cette planche sont grossies 7 fois. Hydrobiidæ vivants et fossiles 1-/ 9-10. 11-18. 10-22. 23-20, EXPLICATION DE LA PLANCHE V . Hydrobia slagnalis Baster sp. Zieriksee [Hollande] (coll. J. Lorié). 5-8. Hydrobia ventrosa Montagu sp. Bexhill Sussex! (British Museum). Rissoa ocltona Linné sp. Mer Baltique (coll. Dautzenberg). Hydrobia stagnalis Baster = J1. muriatica Lamarck (types : Musée de Genève). IHydrobia aponensis v. Martens. Environs de Pise (coll. Issel). Belgrandia thermalis Linné sp. Environs de Pise (coll. Issel). Toutes les figures grossies 7 fois, sauf celles 11-18 reproduites d'après les photographies du Musée de Genève, qui sont grossies 5 fois. as rs "urnal de Conchyliologie, 1011. PE Hydrobiidæ vivants et fossiles 77 NA". PL tnodl k EXPLICATION DE LA PLANCHE VI . Hydrobia elongata Faujas sp. Oligocène : Weisenau (coll. Dollfus). . Hydrobia Dubuissoni Bouillet sp. Oligocène : La Ferté-Alais (coll. Dollfus). . Hydrobia Dubuissoni Bouill. Oligocène : Ormoy (coll. Dollfus). . Hydrobia Dubuissoni Bouill. Oligocène : Aurillac (coll. Bezançon). . Hydrobia Sandbergeri Deshayes. La Ferté-Alais (coll. Dollfus). . Hydrobia Dubuissoni Bouill. — H. Draparnaudi Nyst. Oligocène : Vieux Jonc [Belgique] (coll. Dollfus). . Hydrobia Sandbergeri Desh. Oligocène : Ormoy (coll. Dollfus). . Hydrobia aturensis Noulet (?) Miocène : Saucats [Route de Son] (coll. Degrange-Touzin). . Hydrobia aturensis Noulet. Miocène: Lucbardez [Landes] (types : coll. Noulet). Toutes les figures de cette planche sont grossies 7 fois. Journal de Conchyliologie, 1011. Hydrobiidæ vivants et fossiles LIBRAIRIE SCIENTIFIQUE ET LITTÉRAIRE J. LAMARRE & C° 4, Rue Antoine Dubois, PARIS (VI:) Téléphone 807-23 F. RINNE ÉTUDE PRATIQUE DES ROCHES À L'USAGE DES Ingénieurs et des Etudiants ès-sciences naturelles TRADUIT ET ADAPTÉ PAR LH PERVINQUIÈRE Docteur ès-sciences à Chef des Travaux pratiques de Géologie à la Sorbonne Avec une Préface de M. A. LACROIX, Membre de l'Institut Un volume in 18 de 670 pages, avec 258 figures, dont 2 hors texte TRS AS Er ITR A ET M EU ED OC UE 12 fr. ESSAIS PALÉOCONCHOLOGIE COMPAREE 8: Livraison : Purpurinidæ (Suite) de 248 pages, avec 87 figures dans le texte et 4 planches en photoltypie hors texte. Prix pour les Souscripteurs : 20 franes Prix des huit premières livraisons réunies: 170 franes Chacune des livraisons comprend la Monographie séparée d'un certain nombre de Familles indépendantes de Gastropodes, avec tables des matières. L'ouvrage se termine donc avec l'apparition de chaque livraison, sans comporter une suite indispensable, et il forme, tel qu'il est, un Manuel partiel de Paléontologie des Mol- fusques. Eu outre, les: (Essais de Paléoconchologie comparée » com- prennent également des indica ions de nomenclature ou même des figures qui peuvent être utiles aux Conchyliologisies qui ne Soc. eupent que des Coquilles actuelles. TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS CETTE LIVRAISON Pages Recherches critiques sur quelques genres et espèces d’'Hydrobia vivants ou fossiles, par Gustave F. DocL- LS be CT nu ED es MR ENS PR SERRE 479 Bibhographie "es CRE 271 Revue des Publications périodiques..... RS Free LP 282 Le Journal paraît par trimestre et forme un volume par an PRIX DE L'ABONNEMENT (PAYABLE D'AVANCE) : Pour Paris et pour les départements (reçu franco). 20 fr. Pour l'Etranger (Union postale) id. de UT: Prix du numéro vendu séparément.............. 6 fr. Prix de l'Index des volumes I à XX (reçu franco). 8 fr. Prix de l'Index des volumes XXI à XE id. SCA, S'adresser, pour les communications scientifiques, à M. H. Fiscaer, directeur du Journal, boulevard Saint-Mi- chel, 51, à Paris (5° arr.), et pour l'abonnemeut, payable d'avance, à M. J. LAMARRE, éditeur, rue Antoine Dubois, 4, à Paris (6° arr.). Il est rendu compte des ouvrages de Conchyliologie et de Paléontologie dont deux exemplaires sont adressés au bu- reau du Journal. CORRESPONDANCES ET ÉCHANGES On échangerait contre des Monographies de REEVE d’au- tres Monographies du même auteur. S’adresser au Musée d'Histoire Naturelle de Marseille, à M. le Prof A. Vays- SIÈRE, qui enverra la liste des Monographies disponibles en échange des listes des Monographies offertes. Châteauroux. Imprimerie Langlois à 4 ons D || (Méditerranée). 1840. — Tinei MaRAvViGNA, in GUÉRIN, Magasin de Z00- logie, p. 24 (Messine); nom généralement adopté. 1843. — — Paicippr, Enum. Moll. Sic., Il, p. 19r (Messine). 18/9. — Gussoni Cazcar4a, Cenno Moll. Sic., p. 41, pl. IV, fig. 24 (mala) ; cité par erreur de Pa- lerme (1). 1509. Nassa semistriata Tigerr (non Brocchi), Boll. Malac. Ilal., p. 255 ; localités en partie erronées. (1) Par suite de l'acquisition que j'ai faite de la collection de feu l'Abbé Brugnone, je suis en possession du type de Calcara qui est en même temps celui figuré par Aradas el Benoit, 296 — 1870. Nassa Tinei Arapas el BEexorr, Conch. viv. mar. della Sic., p. 293, pl. V, fig. 15 (mala); « La- ghetto del Faro ». 1870. Buccinum Tinnei WeinxauUrr, Boll. Malac. Ital., p. 79 ; côtes de Sicile. ... Vassa Tinei MonrErosaro, dans toutes mes publica- tions ; Messine. 1887. — — Kosezr, Iconogr., p. 145, pl. XXV, fig. 18-20 (optime). La diagnose de Kobelt est excellente et peut servir également à caractériser le sous-genre Gussonea. Mis pe M. — 2917 — LISTE DES MOLLUSQUES KRAPPORTÉS DE LA NOUVELLE-ZEMBLE PAR M. SERGE IVANOFF Par Ph. DAUTZENBERG La récolte dont M. Ivanoff a bien voulu me confier l'examen, renferme quelques espèces qui n'ont pas été signalées dans l'important travail publié en 1878 par M. Wilhelm Leche sur les Mollusques recueillis à la Nouvelle-Zemble par l’Expédition suédoise. D'autre part, M. Ivanoff a visité l'extrémité septentrionale de la Nouvelle-Zemble, qui est rarement accessible, à cause des glaces. Les matériaux que j'ai sous les yeux constituent donc un nouvel appoint pour la faune de ces parages peu fréquentés par les naturalistes. PTEROPODA CLIONE LIMACINA Phipps 175h. Clio limacina Purpps, Voyage to the North Pole, Appendix, p. 192. 1910. Clione — Phipps, DaAuTzENBERG et H. Fiscaer, Campagne Arclique Duc d'Orléans, p. 3. Sin. 97, surface. 1 exemplaire. Limacixa HeLICINA Phipps 1574 Turbo helicinus Pureps, Voyage to the North Pole, Ap- pendix, p. 198. 1910. Limacina helicina Phipps, DaurzexBerG et H. Fiscuer, Campagne Arctique duc d'Orléans, p. 4. Stn. sans n°. 7508 N.-352E., 2 exemplaires. — 298 — GASTEROPODA CyLicaNA ALBA Brown Var. eortieata (Beck) Müller 1842. Bulla corticala Beck, in Môrrer, Index Moll. Groenl., p. CO. 1910. Cylichna alba var. corticata (Beck) Müller, Daurzen8erG et H. Fis- CHER, Camp. Arct. Duc d'Orléans, p. 6. 1912. — — — — DaurzenserG et H. Fiscuer, Camp. Nord P°° de Monaco, p. 39. Stn. 39, 740 N.-60° E., côte E. de la Nouvelle-Zemble, 1 exemplaire mort. Stn. 15, 4 exemplaires vivants. CYLicaNa scazpra Reeve 1855. Bulla scalpta REEVE, in BEeLccHer, Last of the Artic i Moyases Tip 592 pla; the 1912. Cylichna — Reeve Camp. Nord P°° de Monaco, p. 39. Stn. 39, 74° N.-60° E., côte Est de la Nouvelle-Zemble, 1 exemplaire mort. Stn. 75, 2 exemplaires vivants. Stn. 93, 74021" N.-60° E., côte Est de la Nouvelle- Zemble, 2 exemplaires vivants. Cette espèce est plus connue sous le nom de C. pro- pinqua M. Sars, mais ce dernier nom est plus récent. PHiLiNEe FRAGILIS G. O. Sars 1878. Philine fragilis G. O. Sars, Moll. Reg. arct. Norv., p- 296, pl. 18, fig. r1*-11° ; pl. XIL, fig. 2. 1907, _ — G. O. Sars, FRrece et GRiEG, Norw. North Atl. Exp., DATE Stn. 93, 74021" N.-60° E, côte Est de la Nouvelle- Zemble, — 299 — BELA sp. ? Stn. 39, 74° N.-60° E., côte Est de la Nouvelle- Zemble, 1 exemplaire vivant, jeune, qu’il ne nous a pas été possible d'identifier. NEPTUNEA ANTIQUA Linné subsp. rorNaTa Gould 181. Fusus tornatus GouLp, Invertebrata of Massachusetts, p. 286, fig. 2or. 1912. Meplunea anliqua Lin. subsp. tornata Gould, DAUTZENBERG et H. Fis- cHER, Campagne Nord P°° de Monaco, p- 76 1plll/etip 56/17. Stn. 53, 74° N.-60 E., côte Est de la Nouvelle-Zemble { exemplaire mort. NEPTUNEA ANTIQUA Linné subsp. pespecra Linné 178. Murex despectus Lunné, Syst. Nat. edit. X, p. 754. 1910. Neplunea antiqua Lin. subsp. despecta Lin., DaurzenBerG et H. Fis- CHER, Camp. Arct. Duc d'Orléans, p. 8. 1912. Neplunea antiqua Lin. subsp. despecta (Lin.) Schrôter, DAUTZENBERG et H. Fiscaer, Camp. Nord P‘* de Mo- naCO, p- 70 pl. LME r, 2" Stn. sans n°, { fragment. BuccinuM GLACIALE Linné 1561. Buccinum glaciale Linxé, Fauna Suecica, p. 523. 1012. —_— — Lin. DaurzengerG et H. Fiscaer. Camp. Nord Pde Monaco; .p--117, pl. VI; fo. r-{: Stn. sans n°, 4 exemplaires roulés. BucanuM GRoENLANDICUM Schrôter in Chemnitz Var. HKobelti Dautz. et H. Fischer 1588. Buccinum groenlandicum Scurôrer in Cnemnirz, Conch. Cab, Namen Register, p. 10. — 300 — 1910. Buccinum groenlandicum (Chemn.) Schrôter, Daurzexsere et H. Fis- CHER, Camp. Arct. Duc d'Orléans, p. 8. 1912. — — — DaurzexserG et H. Fiscxer, Camp. Nord P°* de Monaco, p. 132, pl. VIIL, fig. 9-13. Stn. 53, 74° N.-60° E., côte Est de la Nouvelle- Zemble, un exemplaire avec Pagure. Stn. 89, 94° N.-60° E., côte Est de la Nouvelle- Zemble, un exemplaire vivant. BucciNuM nHyproPHANUM Hancock. 1846. Buccinum hydrophanum Haxcock, Shells dredg. on the W. Coast of Davis’s Strait, in Ann. and Mag. Nat. Hist®rmSer VITE p 325; pl Ver 1912, — — Hanc., DaurzenserG et H. Fiscner, Camp. Nord P‘* de Monaco, p. 135, pl. VII, fig. 16, 17. Stn. 53, 74° N.-60° E., côte Est de la Nouvelle- Zemble, 2 exemplaires vivants. Stn. 89, 74° N.-60° E., côte Est de la Nouvelle- Zemble, 2 exemplaires jeunes, vivants. j BuccixuM PuLcHELLUM G. O0. Sars 1878. Buccinum pulchellum G. O. Sars, Moll. reg. arct. Norv., p. 261, pl. 2h, fi Ded0: Stn, 10, 75925 N.-58 E., côte W. de la Nouvelle Zemble, un exemplaire jeune, vivant. TroPHoN cLarararus Linné Var. sealariformis Gould 1841. Fusus scalariformis GourDp, Invert. of Massachusetts, p. 288, fig. 203. 1912. Trophon (Boreotrophon) clathratus Lin. var. scalariformis Gould, DaurzengerG et H. Fiscxer, Camp. Nord P°° de Monaco, p. 150. Stn. 58, 19023 N:-57° E., côte/W-"de Ja Nouvelle: Zemble, 1 exemplaire vivant. — 301 — Narica cLausa Broderip et Sowerby 1829. Natica clausa Broperip et Sowergy, On some Mollusca in the Collection of the Zool. Soc., in Zool. Journal, IV, p. 372. 1910, — — Br.et Sow., DaurzexBerG et H. Fiscner, Camp. Arct. Duc d'Orléans, p. 9. 1912. — — — DAurzexBEerG et H. FiscHer, Camp. Nord P‘° de Monaco, p. 225. Stn. 10, 75025 N.-58° E., côte W. de la Nouvelle- Zemble, 4 exemplaires vivants. | Stn. 39, 74° N.-60° E., côtes de la Nouvelle-Zemble, 3 exemplaires vivants. Sin. 98, 19023 N. 51°,E., côte W. de la Nouvelle- Zemble, un exemplaire vivant. Stn. 75, 6 exemplaires jeunes. Narica (NaTICINA) PALLiDA Broderip et Sowerbv \ 1829. Natica pallida BroperiP et SowerBy, On some Mollusca in the Collection of the Zool. Soc., in Zool. Journal, IV. p. 372. 1912. — (Naticina) pallida Br. et S., DaurzenBerG et H. Fiscuer, Camp. Nord P‘ de Monaco, p. 234. Stan. 40; 75925 N:-58° E:, côte W. de la Nouvelle Zemble, un exemplaire mort. Stn. 93, 74021" N.-60° E., côte Est dé la Nouvelle- Zemble, 1 exemplaire mort. Narica (Lunaïra) nana Müller 1842. Nalica nana MôcLer, Index Moll. Groenlandiæ, p. 7. 1878. Lunalia — Müller, GO SARS MOI Res anct-"Norv., p- 190, pl. 21, fig. 161, 16P. Stn. 39, 74° N.-60° E., côte Est de la Nouvelle Zemble 3 exemplaires vivants, 15 SCALA GROENLANDICA Chemnitz Var. erebricostata G. O0. Sars 1878. Seclaria groenlandica Var. crebricoslata, G. O. Sans, Moll. Reg. arct. Norv., p. 194, pl. 23, fig. 1. Stn. 53, 74° N.-60° E., côte Est de la Nouvelle- Zemble, un exemplaire mort. EUMARGARITA HELICINA Phipps 1774. Turbo helicina PHiprs, Voyage towards the North Pole, Appendix, p. 108. 1912, Eumargarila helicina Phipps, DaurzeNserG et H. Fiscuer, Camp. Nord P‘° de Monaco, p. 270. Stn. 89, 74° N.-60° E., côte Est de la Nouvelle- Zemble, 6 exemplaires vivants. Stn. 100, 2 exemplaires vivants. EumarGaRiITA CcINEREA Couthouy 1820. Margarita striata Broprrip et SowerBy (non Leach), New or interesting Mollusca, in Zool. Journal, ND Sie Cournoux, New Moll. of Massachusetts, in Boston Journ. of Nat. Hist., Il, p. 99, pl. IL, fig. 9. Eumargarila cinerea Couth., DavrzEN8erG et H. Fiscuer, Camp. Nord P‘° de Monaco, p. 273. 1838. Turbo cinereus 1912. Var. geamais Môürch Margarita cinerea Couth. var. grandis Mürcn, Catal. Moll. Spitzberg, 1809. in Mém. Soc. Malac. Belg., IV, p. 23. Stn. 58. 75023 N.-57° E., côte W. de la Nouvelle Zélande, un exemplaire mort. La var. grandis diffère de l'E. cinerea typique par ses cordons plus serrés. — 303 — EUMARGARITA (VALVATELLA) GROENLANDICA (Chemnitz) Schrôter 1788. Trochus groenlandicus SCHRÔTER, in CHEMNITZ, Conch. Cab., Namen Register, p. 107. 1910. Eumargarila groenlandica (Chtz.) Schr., DaurzenBerG et H. FISCHER, Camp. Arct. Duc d'Orléans, p. 9. 1912. Eumargarita (Valvatella) groenlandica (Chtz.) Schr., DaurzexBErG et H. Fiscuer, Camp. Nord P‘ de Monaco, Dr. Stn. 39, 74° N.-60° E., côte Est de la Nouvelle: Zemble, 2 exemplaires vivants. Stn. 75. 10 exemplaires jeunes, vivants. Var. Iævior Müller 1842, Trochus groenlandicus Chtz. var. lævior Mürrer, Ind. Moll. Groenl., p. à. Stn. 56, 74° N.-60 E., côte Est de la Nouvelle Zemble, 11 exemplaires vivants. ACMÆA TEsrupiNALISs Müller 1776. Patella testudinalis Mürrer, Zool. Dan.-Prodr., p. 233. 1912, Acnmæa — Müll., DaurzexserG et H. Fiscuer, Camp. Nord P'° de Monaco, p. 292. Stn. 89, 74° N.-60° E., côte Est de la Nouvelle- Zemble, un exemplaire vivantet un mort. Lepera cæca Müller (emend.) 1776. Palella cœca MüzcLer, Zool. Dan. Prodr., p. 237. 1910. Lepeta cæca Müll., DauTzEeNBERG et Il. FiscHer, Camp. Arct. Duc d'Orléans, p. 11. TOTAL — — DaurzEex8erG el H. Fiscuer. Camp. Nord P‘° de Monaco, p. 300. Stn. 30, 7607 N.-70° E., côte N.-E. de la Nouvelle- Zemble, un exemplaire vivant, — 304 — POLYPLACOPHORA TracHYpeRMoN aALBus Linné 1567. Chiton albus Linxé, Syst. Nat., edit. XII, p. rr07. 1912. Trachydermon albus Lin., DaurzenserG et H. Fiscuer, Camp. Nord P‘° de Monaco, p. 206. Stn. 30, 7607" N.-70° E., côte N.-E. de la Nouvelle- Zemble, un exemplaire vivant. Sn. 56, 74° N.-60° E., côte Est de la Nouvelle- Zemble, 2? exemplaires vivants. TONICIELLA MARMOREA Fabricius 1580. Chilon marmoreus Fagricius, Fauna Groenl., p. 420. 1912. ToniciellamarmoreaKabr., DaurzeNserG et H. Fiscner, Camp. Nord P‘° de Monaco, p. 28. Stn. 19, 30, 7607 N.-70° E., côte N:-E. dela Nouvelle- Zemble, 2 exemplaires vivants. Stn. 56, 74° N.-60° E., côte Est de la Nouvelle Zemble, { exemplaire vivant. Stn. 89, 74° N.-60° E., côte Est de la Nouvelle Zemble, 1 exemplaire vivant. Stn. 101, { exemplaire vivant. - SCA PHOPODA SIPHONODENTALIUM LOBATUM SOwerby 1801. Dentalium vitreum M. Sans (non Gmelin), Beretn. Zool. Reise in Nyt Mag. f. Naturvid., VI, p.17. 1860. — lobatum SowerBx, Thesaurus Conch., 11, p. 100, pl. IL (225), fig. 44. 1912 Siphonodentalium lobalum Sow., DAvrzexserG et H. Fiscuer, Camp. Nord P‘° de Monaco, p. 309. — 305 — Stn. 93, 74021" N.-60° E., côte Est de la Nouvelle- Zemble, 1 exemplaire mort, avec Siponcle. PELECYPODA LimaruLa ELLIPrICA Jeffreys 1863. Lima elliptica JERFRENS SDrit- Gonche, lp sr: (1869), p. 169, pl. XX V, fig. 2. 1910. Limalula — Jeffr., DaurzexBerG et H. Fiscuer, Camp. Arct. Duc d'Orléans, p. rr. Stn. 93, 74021" N.-60° E., côte Est de la Nouvelle- Zemble, 1 exemplaire mort. Cucamys 1ISLANDICA Müller 1776. Ostrea islandica Müzrer, Zool. Dan. Prodr., p. 248. 1910. Chlamys — Müll., DaurzexserG et H. FiscHer, Camp. Arct. Duc d'Orléans, p. rr. 1912. — — — DaurTzeNBEerG et H. Fiscaer, Camp. Nord P°° de Monaco, p. 319. Stn. 53, 74° N.-60° E., côte Est de la Nouvelle-Zemble, 1 exemplaire mort, Var. Fabrieñi Philippi 1845. Pecten Fabrici Paiciepr, Abbildungen, p. 101, pl. I, 1 ñ fig. 5. Stn. sans n°, ? valves. CHLamys (PALLIOLUM) GROENLANDICA Sowerby (emend.) 1845. Pecten Greenlandicus SowEerBy, Thesaurus Conch., 1, p. 57, pl. XIIL, fig. lo. 1910. Chlamys (Palliolum) groenlandica Sow., DavrzexserG et HE. Fischer, Camp. Arct. Duc. d'Orléans, p, 12. 1912. — — — — DaurzenserG et H. Fiscner, Camp. Nord P‘° de Monaco, p. 332. — 306 — Stn. 12, 76°7 N.-70° E., côte N.-E. Nouvelle-Zemble, nombreux exemplaires vivants. Stn. 53, 74° N.-60° E. côte Est de la Nouvelle-Zemble, 2 exemplaires vivants. Stn. 56, 74° N.-60° E.. côte Est de la Nouvelle Zemble, 3 exemplaires vivants. Cazamys (CycLopecrex) Hoskynst Forbes Var. major Leche 1843. Pecten Hoskynsi Forges, Report Aegean Invert. in Rep. Brit. Assoc. for 1843, p. 146, 192, 1883. — — var. major Lecne, Overs. « Vega » Exp., p. 452. 1910. Chlamys (Palliolum) Hoskynsi Forb., DaurzenserG et H. Fiscer, Camp. Arct. Duc d'Orleans, p. 12. 1912. — (Cyclopecten) — — DaurzenserG et H. FiscHer, Camp. Nord P°° de Monaco, p. 349. Stn. 89, 74° N.-60° E., côte Est de la Nouvelle- Zemble, 1 exemplaire vivant. CRENELLA pEcussATA Montagu 1808. Mytilus decussatus MoxraGu, Test. Brit., suppl., p. 6g. 1912. Crenella decussata Mtg., DaurzengerG et H. Fiscuer, Camp. Nord P°° de Monaco, p. 371. Stn. 39, 74° N.-60° E., côte Est de la Nouvelle Zemble, 1 exemplaire vivant. MODIOLARIA LÆVIGATA Gray 1824. Modiola lævigata GrAY, Suppl. Append. Voy. Parry, p. 2/5. 1910, Modiolaria — Gray, DAUTZENBERG Ct H. FiscHer, Camp. Arct. Duc d'Orléans, p. 14. 1012. — — — Daurzex8erG et H. Fiscuer, Camp. Nord P°° de Monaco, p. 379. Stn. 56, 74° N.-60° E., côte Est de la Nouvelle- Zemble, 3 exemplaires vivants. — 307 — Stn. 58, 15223 N.-57° E., côte W. de la Nouvelle- Zemble, 1 exemplaire vivant. ARCA (BATHYARCA) GLACIALIS Gray 1824. Arca glacialis Gray, Suppl. Appendix Voy. Parry, p. 244. 1910. — (Bathyareca) — Gray, DaurzeNBEerG et H. Fiscuer, Camp. Arc. Duc d'Orléans, p. 15. 1912. — — — — DaurzenserG et H. Fiscuer, Camp. Nord 9 P°° de Monaco, p. 388. Stn. 56, 74° N.-60° E., côte Est de la Nouvelle- Zemble, 1 exemplaire vivant. NucuLaAnaA PERNULA Müller 1779. Area Pernula Mürrer, Besch. Beri. Ges., IV, p. 55. 1910. Nuculana pernula Müll., DaurzenserG et H. Fiscner, Camp. Arct. Duc d'Orléans, p. 16. 1912. — — — DaurzengerG et H. Fiscer, Camp. Nord P°° de Monaco, p. 396. Stn. sans n°, 3 exemplaires vivants. YoLpiA HYPERBOREA (Lovén) Gould 1841. Yoldia hyperborea(Lovén) Gourp, Invert. of Massach., p. 99. 1912. — — — Torell, DAurzeNBERG et H. Frscner, Camp. Nord P‘ de Monaco, p. ho. Stn. 68, 75035 N.-57°30' E., côte W. de la Nouvelle Zemble, nombreux exemplaires vivants. PORTLANDIA GLACIALIS Gray 1871. Yoldia glacialis Gray, in REEvE, Conch. Icon., pl. I, fig. 122, 12h, Stn. 53, 74° N.-60° E., côte Est de la Nouvelle-Zemble, 3 exemplaires vivants. Stn. 58, 75923 N.-57° E., côte W. de la Nouvelle- Zemble, 2 exemplaires vivants, — 308 — YOLDIELLA INTERMEDIA M. Sars 1858. Yoldia intermedia M. Sans, Arctiske Molluskf. Norges, in Forh. Vidensk. Selsk., p. 57. ‘910. Yoldiella — M. Sars, DaurzenxserG et H. Fischer, Camp. Arct. Duc d'Orléans, p. 17. 1912. — — — DaurzenBerG et H. FiscHer, Camp. Nord P‘° de Monaco, p. 408. Stn. 93, 74021" N.-60° E., côte Est de la Nouvelle- Zemble, 1 exemplaire vivant. ASTARTE ELLIPTICA Brown 1827. Crassina elliptica Brow“, Illustr. Conch. of Great Britain and Ireland, pl. XVIII, fig. 3. 1910. Astarte — Brown, DaurzenserG et H. FiscHer, Camp. Arct. Duc d'Orléans, p. 18. 1912. — — —— Daurzex8erG et H. Fiscuer, Camp. Nord P£wde Monaco, p.118, "pl: XI, fisura, Nan nrire Stn. 19, 7607 N.-70° E., côte. N-E. de la Nouvelle- Zemble, { exemplaire vivant. Stn. 56, 74° N.-60° F., côte Est de la Nouvelle- Zemble, 3 exemplaires vivants. ASTARTE CRENATA Gray 1824. Nicania crenata Gray, Suppl. Appendix Voy. Parry, P. 2/2. 1910. Astarle crebricostata Mac Andrew et Forbes, DAurzexBEerG et H. Fiscner, Camp. Arct. Duc d'Orléans, p. 18. RO M PONT DaurzexserG et H. Fiscaer, Camp. Nord Pi de Monaco; p_/AL06 pl NEW Go" 10, LOST Stn. 39,749 N.-60° E., côte Est de la Nouvelle Zemble, 1 exemplaire vivant. Stn. 89, 74° N.-60° E., côte Est de la Nouvelle Zemble, 1 exemplaire vivant. — 309 — Stn. 93, 74021’ N.-60° E., côte Est de la Nouvelle- Zemble, 1 exemplaire vivant. ASTaARTE (TriIDONrA) SEMISULCATA Leach 1819. Crassina semisulcata Lac, Voyage Ross, Append. IV, p. 175. 1910. Astarte — Leach, DaurzeNserG et H. FiscHer, Camp. Arct. Duc d'Orléans, p. 17. 1912. — (Tridonta) — — DaurzenserG et H. Fiscuer, Camp. Nord P°° de Monaco, p. 421, pl. XI, fig. 23-5. Stn. 53, 74° N.-60° E., côte Est de la Nouvelle- Zemble, 17 exemplaires vivants. Stn. 56, 74° N.-60° E., côte Est de la Nouvélle- Zemble, 1 exemplaire vivant. AsrTartTE (Nicanra) Banks Leach 1819. Micania Banksi Leacn, Ross's first Voyage, Appendix, I, p. LXII- Var. WWarHhammi Hancock 1846. Astarle Warhami Haxcock, Shells of Davis’s Strait, in Ann. and. Mag: of Nat. Hist., 1‘ Ser. XVIII, D 980 spI-05; fer; 0: 1910. Banksi Leach var. Warhami Hanc., Daurzexgere et H. Fiscner, Camp. Arct. Duc d'Orléans, p. 19. 192. — — — — — — DaurzenserG et H. Frscner, Camp. Nord P°° de Monaco, p. 426, pl. XI, fig. 18-22. Stn. 53, 74° N.-60° E., côte Est de la Nouvelle- Zemble, 2 exemplaires vivants. CarDitM (CERASTODERMA) I1SLaNDIeUM Chemnitz 1582. Cardium islandicum CHeuxirz, Conchylien Cabinet XI, p. 200, pl. 19, fig. 199, 190. 1910, — = Ch, Daurzenrere et H. Fiscner, Camp. Arct. Duc d'Orléans, p. 19. 1912. — — — DaurzexserG et H. Fiscner, Camp. Nord D‘ de Monaco, p. 448. Stn. sans n°, exemplaire, — 310 — CARDIUM (SERRIPES) GROENLANDICUM (Chemnitz) Gmelin 1782. Cardium Groenlandicum etc. Cnemnrrz, Conch. Cab. VI, p. 202, pl. 19, fig. 198. 1790. — — Ch., Guen, Syst. Nat. edit. XIII, p. 3252. 1910. — (Serripes) groenlandicum Ch., DaurzenBerG et H. Fiscxer, Camp. Arct. Duc d'Orléans, p. 20. 1912. — — — (Ch.) Gmel., Daurzen8erG et H. Fiscaer, Camp. Nord P°° de Monaco, p. 455. Stn. sans n°, un exemplaire. Mya rruNcarTA Linné Var. udevallensis G. O0. Sars 78. Mya truncata Lin. var. udevallensis G. O. Sars, Moll. Reg. Arct. Norv, p. 92. 1910, — — — — — G. O.S., DaurzenBEerG et H. Fiscuer, Camp. Arct. Duc d'Orléans, p. 22. Stn. sans n°, valves. , BRACHIOPODA RHYNCHONELLA PSITTACEA Gmelin 1790. Anomia psittacea Gueux, Syst. Nat. edit. XIIT, p. 3348. 1910, Rhynchonella — Gmel., DaurzenserG et H. Fiscner, Camp. Arct. Duc d'Orléans, p. 24. Stn. 53, 74° N.-60° E., côte Est de la Nouvelle-Zemble, k exemplaires morts. Pa D: Po LES LIMNÉES DES LACS DE NEUCHATEZ, BIENNE, MORAT ET DES ENVIRONS Par Jean Pracer Introduction Quand, après avoir vainement essayé de déterminer certains exemplaires mal définis de Limnées, je les apportais à mon vénéré maître, feu M. le D' Paul Godet, il ne manquait pas de me redire toute l’aversion qu'il éprouvait pour ces insupportables animaux, qui font le désespoir des malacologistes par leur variabilité ; puis, il allumait un cigare, sous prétexte de prendre des forces, examinait les coquilles que je lui présentais et ne se prononçait qu'avec une extrême circonspection. C’est justement cette variabilité qui m'a toujours vive- ment intéressé et Je me suis demandé s'il ne serait pas possible de réduire le nombre des espèces, comme on l’a fait pour les Anodontes européennes. Je voudrais donc, dans ce petit travail, reprendre la question de nos Limnées, à laquelle M. Godet n'accorde que cinq pages dans son Catalogue de 1907, modifier la classifi- cation des formes du sous-genre Gulnaria, ajouter le fruit de mes recherches pour ce qui concerne la distri- bution, le mimétisme, les stations non encore observées et indiquer quelques variétés nouvelles pour la région. Avant 1889 on trouve déjà quelques renseignements disséminés se rapportant à nos Limnées : Studer a nommé lacustris une variété de L. stagnalis répandue dans nos trois lacs; Charpentier (Cat. Moll. Suisse, 1857, p. 19) la mentionne également, M. Kobelt, dans — 312 — sa continuation de l'Iconographie de Rossmæssler, cite nos Limnées à plusieurs places, d’après les ren- seignements de M. Godet (Limn. peregra var. melanos- toma, etc.) ; il parle entre autres d’une petite forme de L. auricularia qu'il a eu de la peine à déterminer, la prenant soit pour un L. mucronata soit pour un L. tumida ou un lagotis : ce Mollusque a été nommé plus tard par Clessin L. auricularia var. moratensis. En 1889, dans le quatrième fascicule de sa Faune des Mollusques d’Autriche-Hongrie et de Suisse, M. Clessin mentionne très souvent nos lacs, à propos des Limnées, mais tous ces renseignements lui ont été fournis par M. Godet ; à la page 534, l’auteur cite une certaine var. obtusa Kob. qui ne se trouve que dans le lac de Neuchâtel. Cette forme est rangée là dans le L. ampla, tandis qu'à la page 541, Clessin cite pour la seconde fois la même variété, mais en la plaçant dans le L. ovata ; elle ne se rencontre aussi que dans notre lac, au port de Neuchâtel. Ces deux variétés sont bien les mêmes puisqu'il renvoie les deux fois à Kobelt, Monogr. fig. 1251; en outre, elles sont si voisines de la var. patula D.C. que, ayant présenté les mêmes indi- vidus dans un intervalle assez court, à M. Paul Godet, qui étudiait nos Mollusques depuis plus de 60 ans, il me les détermina, la première fois comme des L. ampla var. obtusa, et la seconde fois comme des ZL. ovata var. patula ! En 1907, le Club des Amis de la Nature publiait dans le Bulletin de la Société Neuchâteloise de Géogra- phie (1) la Monographie du lac de Saint-Blaise ou Loclat. Voici ce qui est relatif aux Limnées : « 3. Limnæa (Limnus) stagnalis (L.) (Helix L.). « Celte espèce, commune dans le Loclat, appartient (1) Tome XVIII, Année 1907. page /9. — 313 — à la variété nommée par Clessin producta, remarquable par l'allongement de sa spire et par une couleur très claire. D'autres exemplaires représentent une variété encore plus étroite et plus allongée, la variété subula (Cless.). Parmi ceux-ci, on rencontre quelques exem- plaires albinos, c’est-à dire dont la coquille est d’un blanc pur, tandis que l’animal conserve sa teinte très foncée. « 4. Limnæa (Gulnaria) auricularia L. « 5. Limnæa (Gulnaria) ampla Hartm. var. obtusa Kob. Mares de Souaillon (Petite forme ne dépassant pas 19-20 mm.) ». Cette liste n’est pas complète, il manque en effet . L. palustris, L. auricularia var. vulgaris, L. ampla typique et L. ovata var. patula. Le plus important document qui existe sur nos Lim- nées est le Catalogue de M. Godet (Bull. Soc. Neuch. Sc. Nat., tome XXXIV, 1905-1907), mais les variétés suivantes, pourtant communes, n'y sont pas mention- nées : L. auricularia (L.) var. contracta Kob. — — var. alhescens Cless. — — var. canalis Villa. L. ovata Drap. var. fontinalis Stud. L'auteur a toujours une tendance à mettre les varié- tés de Clessin au rang de simples formes qui ne seraient que des variations plus ou moins individuelles. Ainsi, de toutes les variétés que l’auteur allemand observe chez le L. stagnalis, Godet n’en conserve qu'une, la var. lacustris ; quant aux nombreuses modi- fications de taille, elles son désignées sous les épithètes de f. subula, Î. producta, Î. ampliata, etc., etc. L'on ne saurait trop apprécier cette méthode en considérant les centaines d'exemplaires — tous plus ou moins diffé- rents — qu’on peut trouver dans les mêmes dix mètres — 314 — carrés, sur certaines grèves du lac : s’il fallait faire une variété nouvelle pour chaque modification appréciable, où s’arrêterait-on ? |. — Origine de nos espèces. leur distribution et l'influence du mimétisme M. Godet (loc. cit., p. 105) a fort bien montré la parenté qui unit notre faune malacologique à celle de l'Allemagne et de l’Europe orientale ; mais il ignorait encore la théorie de M. Kobelt, mise au point tout der- nièrement dans l’ouvrage intitulé : « Die alten Flüsse Deutschlands » (Frankfurt, 1910). D'après le savant allemand, nos trois lacs de Neuchâtel, Bienne et Morat auraient appartenu au bassin fluvial du Danube, ce qui expliquerait la présence chez nous de l’Unio consentaneus Zgl. Ce serait donc des lacs de la Suisse orientale, du Wurtemberg, de la Bavière, du Tirol et de la Carinthie, que nous viendraient nos espèces fluviatiles, à moins comme le faisait ensuite remarquer M. Godet — à moins qu’elles ne fussent parties de chez nous! Mais on n a étudié cette question en détail que pour nos Unio ; voici, à propos de nos Limnées, ce que j'ai trouvé, qui vérifierait remarquablement la théorie de Kobelt. 1° Le L. auricularia var. contracta a chez nous son habitat le plus occidental etse retrouve, en effet, dans le lac de Zurich, le Bodan et les lacs bavarois. 2° Il en est de mème pour la var. albescens. 3° Le L. ampla var. Hartmanni a été découvert pour la première fois dans le Bodan; on le retrouve chez nous. 4° Le L. tumida, typique au Starnbergersee et au Bodan, se modifie de plus en plus en s'avançant vers l'occident ; il est mentionné par M. Clessin avec doute au Léman ; il existe chez nous, — 315 — 9° Le L. mucronata, répandu en Bavière, Transylvanie au Tirol, au Bodan, arrive en Suisse jusqu’au Léman en passant par notre lac. 6° Le L. ovata var. patula, découvert au lac de Joux et répandu dans le lac de Neuchâtel, se retrouve au Tirol, en Galicie et en Hongrie (Clessin). 7° La var. lacustrina (de la même espèce), commune sur nos grèves, existe aussi dans les lacs bavaroiïis, où Clessin l’a découverte. 8° Le même malacologiste cite la var. fontinalis au nord du Tirol et en Suisse (Bourguignat la mentionne au lac des Quatre-Cantons et je l'ai trouvée aux envi- rons de Neuchâtel). 9° Enfin, à noter le L. peregra var. melanostoma, qu’on n'a trouvé qu'en Carinthie et chez nous, à Tète-de- Raux. Cependant, la var. Hhodani du L. stagnalis paraît faire exception à cette tendance générale ; découverte aux environs de Genève, elle s'est retrouvée à Nidan, au lac de Bienne. La var. lacustris, très commune dans nos trois lacs, possède des formes bien voisines dans le Léman ; cependant, elle existe aussi dans le Bodan, sous une forme que Clessin appelle var. Bodamica. Cette der- nière variation est purement accidentelle et est très commune au lac de Neuchâtel, surtout aux endroits agités. De ces constatations, on peut naturellement con- clure, avec Kobelt, en faveur de notre parenté avec la faune danubienne, caractérisée, dans toute la région, par la présence de l’Unio consentaneus. Il serait peut-être intéressant de jeter un bref coup d'œil sur les Limnées fossiles de notre pays. Dans les dépôts quaternaires de la Tèhe, station lacustre située près’ du lac de Neuchâtel, et dans ceux de la région de la Broie, au pied de Valiy, j'ai retrouvé à l’état subfos- — 316 — sile les espèces actuellement vivantes, L. stagnalis, palus- ‘vris el plusieurs formes se rattachant aux L. ovata, au- ricularia — et var. moratensis —, tumida et mucronata. M. le Prof A. Dubois a trouvé de nombreux exem- plaires subfossiles de L. stagnalis à Noiraigue. Dans la collection de l'Université, réunie par Aug. Saccard, on retrouve de belles Limnées fossiles, prove- nant de l'ŒÆningien du Locle : Limnæa Saccardi Maill., qui se rapproche beaucoup des palustris actuels; L. so- cialis Schübl et différentes formes de L. dilatata. Distribution. — On peut distinguer chez nos Limnées les formes lacustres et les formes stagnales, cependant on ne peut rien établir de certain. Plusieurs variétés stagnales, arrivées dans le lac, y diminuent de taille et le test devient plus mince, par exemple la var. moratensis du L. auricularia, dont on trouve les gros exemplaires dans les étangs. Il en est de même pour le L. peregra qui atteint de grandes dimensions dans les mares, tan- dis que dans le lac, à Colombier, par exemple, il diminue de taille et se rapproche beaucoup du L. mu- cronata; le L. ovata normal ne vit que dans les petits cours d'eau et les eaux stagnantes: il est remplacé dans le lac par une toute petite variété (lacustrina) présen- tant exactement les mêmes variations que le type. Le L. ovata var. patula est ordinairement lacustre, mais on trouve des formes semblables dans un fossé près de Saint-Blaise. Les L. auricularia et ampla habitent indif- féremment le lac et les marais; le L. truncatula est répandu partout. On peut cependant considérer comme formes exclu- sivement lacustres les L. tumida, mucronata, stagnalis var. lacustris, ovata var. lacustrina et auricularia var. albescens, canalis et contracta, tandis que les L. stagnalis (normale et var. Rhodani), palustris et ovata (normale et var. (Godeliana) n’habitent que les marais et les —= 911 — étangs; mais les deux premiers se trouvent aussi aux endroits très marécageux du lac (marais de Cerlier et grèves du Seeland). Mimétisme. — La nature et la coloration du fond influent-elles sur la couleur des Limnées et de leur coquille au même degré que sur la forme et l’épais- seur du test? C’est là un terrain fort mal exploré et où il ne faut s’avancer qu'avec circonspection. On fait de fort belles théories sur le mimétisme, mais il ne faut pas en abuser, et surtout il ne faut pas conclure trop vite. Je me bornerai donc à constater des faits. En général, la couleur du test est d’un corné plus ou moins opaque et foncé ; suivant que l’eau est calme ou agitée, la coquille peut se recouvrir d’incrustations limoneuses ou rester assez transparente. Ce ne sont là que des phénomènes purement superficiels et n'ayant aucune conséquence sur l'animal lui-même; on pour- rait, à la rigueur, les rattacher au mimétisme par adjonction d’objets étrangers, parce qu’une coquille couverte de dépôts limoneux ne se distingue que fort mal sur un fond vaseux. Mais l'influence du milieu se fait sentir d’une manière plus appréciable quant à la coloration générale de l'animal : il est à remarquer que, plus Iletrond derl'eaufesthcouvert debpierrzes et de plantes — par conséquent, plus il est foncé — plus la couleur de la Limnée est noirâtre, et vice-versa. L'exemple le plus curieux que j'ai pu observer Jus- qu'à maintenant, est celui qu'offrent les petites mares situées sur la grève du lac, à Colombier; on y trouve des L. auricularia, ovata et mucronata. Dans deux ou trois étangs où le fond est uniquement formé de terre grisätre, sableuse, avec quelques galets plats et blan- châtres, ces Limnées sont si claires qu'on a beaucoup de peine à les distinguer ; tandis qu'à cinquante mètres de là, dans une mare à fond plutôt vaseux, avec de gros 3 — 318 — cailloux foncés entre lesquels croissent de multiples plantes aquatiques, on retrouve exactement les mêmes formes que dans les étangs précédents, mais la cou- leur de l'animal est tellement plus foncée qu'il se confond parfaitement avec la teinte générale du fond. Le Limnæa stagnalis normal, donc noirâtre, ne se trouve chez nous, comme nous l'avons dit plus haut, que, dans les marais et les petits lacs de peu d'impor- tance (Loclat, lac d'Etaillières) où foisonnent les plantes aquatiques et où le fond est vaseux et foncé, tandis que, dans les trois grands lacs, on ne rencontre que la var. lacustris, de couleur beaucoup plus claire, aussi bien quant au test que quant à l'animal; cette variété se trouve aux endroits dépourvus de plantes (à l’excep- tion de quelques petites mousses lapissant certains cail- loux), où l’eau est très transparente et le fond clair. Remarquons, en outre, la couleur très foncée du L. palustris qui ne vit que dans les marais ; on peut encore noter les différences remarquables entre la coloration des L. auricularia var. moratensis habitant le lac, sur un fond clair à la Sauge ou à Cadrefin, et celle des exemplaires qu’on trouve dans les fossés et les étangs marécageux, près du Pont de Thielle. Permettez-moi, à propos de ces quelques remarques sur la coloration des Limnées, d'ouvrir une petite parenthèse sur les spécimens albinos. J'ai parlé des observations que les &« Amis de la Nature » (Mono- graphie du Lac de Saint-Blaise) ont faites sur les L. stagnalis « dont la coquille est d'un blanc pur, tandis que l'animal conserve sa teinte très foncée ». Il est assez curieux qu'on n'ait pas trouvé d’indi- vidus entièrement blancs, animal et coquille. M. Godet (p.139) ditaussi qu'on trouve des exemplaires albinos quant à la coquille, mais l’animal reste noir ». Pour- — 319 — tant, nous lisons dans Moquin-Tandon (Hist. Moll. tome Ï, p. 319) que © quand la coquille présente cette modification, l'animal en est lui-même plus ou moins affecté ; il a presque toujours un parenchyme moins coloré que d'habitude ». Et, en effet, j'ai trouvé, au Pont de Thielle, un spécimen à coquille très pâle et à corps entièrement blanc sale ; ce cas est fréquent chez la var. lacustris, de couleur beau coup plus claire. IT. — Sur les formes du sous-genre Gulnaria (PI. VIII et 1X) Le sous-genre (Gulnaria est représenté chez nous par une foule de formes qu'on a toutes les peines du monde à classer sûrement, et la cause en est qu’elles sont réparties dans des espèces peu distinctes, mal définies, extrêmement variables et dont chacun se fait une opinion différente. A première vue, en ouvrant un traité général — Clessin, par exemple — on se trouve en présence d'espèces assez différentes et de variétés, nombreuses il est vrai, mais assez bien caractérisées, tandis qu’en réalité, quand on a devant soi une quantité effroyable de variations plus ou moins prononcées, offrant des passages insensibles de l’une à l’autre, et qu'il s’agit de distinguer les carac- tères spécifiques, les variétés et les simples formes accidentelles, on est effrayé du peu de stabilité de ces caractères, et de la facilité avec laquelle certains individus intermédiaires présentent des rapproche:- ments inattendus entre deux variétés d'espèces, bien différentes au premier abord, et qu’on se croyait loin de pouvoir confondre. Un genre qui possède les mêmes caractères de varia- bilité, le genre Anodonta, à fait l’objet d’études de deux malacologistes allemands, MM. Clessin et Büchner; ils sont arrivés tous les deux à la même conclusion, c'est que toutes nos formes n’appartiennent qu'à une seule et unique espèce (appelée par Clessin mutabilis et par Büchner cygnea), présentant un grand nombre de variétés, sous-variétés et formes accidentelles. Ce système a ceci d’avantageux, c’est qu'il est certaine. ment plus facile de répartir les intermédiaires entre deux variétés qu'entre deux espèces, parce que le maniement des variétés est plus souple que celui des espèces et qu'il se prête mieux aux besoins du cas particulier. Pourquoi donc ne pas appliquer cette solu- tion aux Limnées du sous-genre Gulnaria, qui ne sont pas mieux définies que ne l’étaient nos Anodontes, et qui présentent la même variabilité ? Du reste, cette idée est loin d’être nouvelle, mais « quot capita, tot sententiæ | » Considérons donc les différents rapprochements qu’on peut faire en prenant les deux ouvrages de Clessin comme point de départ (Deutsche Excursions Mollusken-Fauna, éd. IT, 3° fascicule, 1884 et : Die Mol- lusken-Fauna OEsterreich-Ungarns und der Schweiz, L° fascicule, 1889). Charpentier (loc. cit., p. 20) met dans le L. ovata toutes les espèces à large ouverture et il ajoute : « Toutes ces variétés présentent des passages si insen- sibles de l’une à l’autre, que si on les admettait comme aulant d'espèces, l’on serait souvent bien embarrassé de classer certains individus ». Clessin s'oppose tout à fait à cette idée, prétendant qu’il a la plus riche collection en Limnées d'Europe, et qu'il n'a jamais de difficultés à classer ses exemplaires. Il différencie l’auricularia de l'ampla par langle formé au point d'insertion du bord droit, angle qui n'existe pas chez les exemplaires convenables (gehôrig) du L. ampla (comparez alors la fig. 224 a aux fig. 226, 228 et 230). Ce caractère spécifique, qu’indique Clessin. varie presque d'un individu à l’autre, aussi ne peut-on considérer l’une des deux espèces que comme une variété de l’autre; c'était déjà l'opinion de Julius Hazay, comme celle de Charpentier. Clessin oppose cet argument, qu'il a trouvé à la fois des spécimens des deux espèces, et qu’il n’a eu aucune peine à les distinguer, mêmes jeunes; mais, en effet, il n’y a aucune difficulté à ranger dans l’auricularia tous les exemplaires — tant qu’ils sont typiques ! — ayant un angle au point d'insertion, et dans l’ampla tous ceux dont le bord droit de l'ouverture, passablement relevé, s'échappe en formant une ligne presque droite! Ceci ne veut pas du tout dire qu'il faille considérer ces deux formes comme deux espèces différentes, puisque, dans les variations de l’ampla, ce caractère disparaît, tandis que la var. contracta du L. auricularia se rapproche des ampla typiques par des passages insensibles entre l’angle presque droit de la fig. 221 de Clessin (Deutsch. Moll.) et la ligne fuyante de la fig. 225. C’est donc au moyen de la grande variabilité de la var. contracta que l’on peut réunir les L. auricularia et ampla. Quant à la réunion des L. auricularia et ovata, Clessin et Hazay s'y opposent à cause du développe- ment embryonal et de l'anatomie ; mais les différences qu’on peut observer ne sont dues qu’à l'influence du milieu. Lehmann n’en a trouvé aucune, de même que Moquin-Tandon, qui sépare cependant les deux espè- ces; mais il fait remarquer qu’elles ne sont pas bonnes, ne se distinguant que très peu et seulement par la coquille. En considérant donc les L. auricularia et ampla comme une seule espèce, on y rattache très facilement le L. ovata par les rapprochements suivants : 1° Les L. ovata var. patula et ampla var. obtusa sont reliées entre elles par tous les intermédiaires néces- saires (j'ai raconté plus haut comment M. Godet m'a déterminé les mêmes exemplaires, la première fois comme des var. obtusa et la seconde comme des var. patula) ; 2° Certains gros exemplaires de var. patula se rap- prochent aussi beaucoup du Z. ampla var. Hartmanni (Charpentier en faisait donc deux variétés du L. ovata); 3° Le L. auricularia var. moratensis, extrêmement variable, est relié à l’ovata par tous les intermédiaires voulus ; 4° Il en est de même pour le L. auricularia var. lagotis (Schrenk) [var. vulgaris Kob.] ; 5° Enfin, le L. ovata var. lacustrina présente des variations analogues à certaines formes de la var. mora- tensis et n'en différant que par leur petite taille. Ces rapprochements suflisent amplement à rattacher le L. ovata Drap. à l'espèce précédente, formée des L. auricularia et ampla. Hazay rattache le L. peregra à l’ovata, estimant que le premier est issu du second. suivant cerlaines con- ditions et dans certains endroits. Cette hypothèse est très plausible, si l’on considère que, chez nous, la première espèce a remplacé la seconde dans la plupart des mares de la montagne, particulièrement au val de Ruz, que les formes montagnardes du L. ovata se rap- prochent beaucoup du peregra, tandis qu'au contraire la petite forme lacustre du peregra est très voisine des L. moratensis et surtout mucronata. En outre, les L. ovata et peregra ne vivent presque jamais ensemble. Clessin prétend justement réfuter cette théorie en disant qu'il a trouvé le peregra là où il n’y avait pas trace d'ovata! Mais, il me semble qu’en avançant cela, il parle en faveur de l'hypothèse qu'il veut combattre: en effet, si l’ovata donne naissance au peregra, c’est qu'il y a des raisons l’obligeant à accomplir cette évo- lution, donc le type primitif, forcé par certaines causes à se transformer, disparaîtra nécessairement, laissant place à la nouvelle variété. Du reste, chez nous, il n’est pas besoin de cette théorie pour relier le L. peregra aux espèces précédentes; comme je viens de Île dire, le L. auricularia var. moratensis et la petite forme lacustre du peregra nous fourniront tous les intermé- diaires nécessaires. C’est aussi par ces deux variétés que nous pouvons tout de suite ranger le L. mucronata parmi toutes ces formes; en effet, les L. peregra, mucronata et moratensis présentent entre eux les passages les plus insensibles et fournissent tous les intermédiaires voulus. Il ne nous reste plus maintenant qu’à intercaler le L. tumida dans cette série de variétés de la même espèce ; celte Limnée, que Clessin dit si bien caracté- risée par sa columelle droite, n’est, comme le dit Hazay, qu'une forme lacustre du L. auricularia. Le caractère de la columelle n’est pas si constant puisque la var. rosea Gall (1) a la columelle arquée ; il en est de mème pour de nombreux exemplaires normaux de fumida, très voisins du type et s’y rattachant par des intermédiaires, tandis que j'ai recueilli des individus se rapportant à la var. contracta, ayant la columelle droite des tumida, mais s’en distinguant par leur grande taille, leur forme élargie et leur fragilité. C’est encore par les intermédiaires fournis par la var. Mmoratensis, que nous rattacherons le L. tumida aux autres formes du sous-genre Gulnaria, constituant une seule et vaste espèce. Pour le nom à donner à cette espèce, il faut remonter à Linné, et comme l’Helix limosa précède l’Helix auricu- (1) Clessin place cette variété en 3884 dans le ZL. mucronata et en 188) dans le Z. tumida. laria dans la 10° édition du Systema Naturæ, c’est le premier de ces deux noms qui doit être choisi comme ayant la priorité. Le nom limosa a d’ailleurs l’avantage de n’impliquer aucun caractère important, tandis qu'au- ricularia s’appliquerait mal à certaines formes telles que peregra, par exemple. Voici donc la classification que nous adopterons pour nos formes du Sous- Genre Gulnaria : var. ampla (Htm.) sub-var. contracta (Kob.). , À ) ÿ sub-var. Hartmanni(Charp.). PERRIER (RNOE) | sub-var. albescens (Cless.). ( sub-var. canalis (Villa). var. lagotis (Schrenk) sub-var. vulgaris (Kob.). sub-var. moratensis (Cless.). Limnæa var. tumida (Held.) (Gulnaria) limosa (Linn.) sub-var. acronica (Stud.). sub-var. obltusa (Kob.). sub-var. fontinalis (Stud.). sub-var. lacustrina (Gless.). sub-var. Godetiana (Gless.). var. patula (D. C.) var. ovata (Drap.) var. mucronata (Held.) sub-var. intermedia. sub-var. melanostoma (Zgl.). SP, AT var. peregra (Müll.) III. — Catalogues des espèces, variétés. sous-variétés et formes, avec leur habitat Genre LIMNÆA Lam (Lymnæa Lm. — Limnæus Dr. — Lymnus Montf. — Limnea Brug.) Sous-Genre Limxæa s. str. Lam. (Lymnus Mt.) 1. Limnæa stagnalis (Linn.) (Helix L., Buccinum Müll.). — Très commune dans les lacs, les étangs et les marais, jusqu'aux montagnes. Forme normalis. C’est la forme du lac d’Etaillières, correspondant à la fig. 205 de Clessin (Deutsch. Moll. 1884, p. 358), mais légèrement plus petite et plus droite ; au bassin du Doubs, on retrouve des exemplaires identiques, mais plus pâles (pallidior). F. producta Godet (var. producta Colbeau) (Cless.. loc. cit., fig. 212). La majorité des individus du Loclat appar- tiennent à cette forme : elle se rencontre aussi acci- dentellement ailleurs (Cerlier, Grand-Marais). Au Lo- clat, la coloration est plus claire et la taille plus petite (£. producta minor). F. subula God. (L. subula Parr. — var. subulata West.) (Cless., loc. cit., fig. 210). Spire encore plus allongée ; fréquente au Loclat. F. angulosa (var. angulosa Cless., fig. 215). On trou- vait cette forme en grande abondance dans une petite mare près de Marin, qui a élé desséchée depuis lors ; on rencontre fréquemment des exemplaires isolés pré- sentant cette particularité (Cerlier, Grand-Marais, Colombier). F. ampliata God. {var. turgida Menke) (Clessin, loc. cit. fig. 216). M. Godet mentionne cette variation du Landeron et à Thielle ; j'en possède deux spécimens recueillis et déterminés par lui, identiques à la var. turgida de Menke, tandis que la var. ampliata de Clessin (fig. 213) a la spire beaucoup plus longue et aigüe. J'ai trouvé cette dernière forme dans les marais de Cerlier. (La forme que M. Godet désigne sous le nom de turgida est la var. Rhodani Kobelt). F. intermedia God. Variation très commune (Cerlier, Cudrefin, Grand-Marais, Colombier, etc.) intermédiaire entre le L. stagnalis normal et sa var. lacustris. M. Godet fait rentrer cette forme dans la var. lacustris, maisil me semble préférable de la rattacher au type stagnalis : en effet, chez les individus intermédiaires, on voit sou- vent une bande rosée border l'ouverture, cas fréquent 2 546 chez les exemplaires normaux et que je n'ai jamais rencontré chez la var. lacustris. Le catalogue Godet mentionne encore un certain nombre de formes, monstrueuses ou sans importance : f. gibbosa, avec une ou plusieurs gibbosités ; f. duplicilabiata (1), dont le bord droit est double ; f. costulata, roscolabiata, etc., etc. Var. Rhodani Kob. (forma turgida God.). Variété plus petite, à spire plus courte que l'ouverture, qui est ample et oblique ; test foncé. On la trouve aux envi- rons de Nidan; elle habite les marais et varie peu à cause de cette existence uniforme. Var. lacustris Stud. (Charp., Cat., p. 19, 1837; Cles- sin, Moll. OŒÆst. Ung. und Schw., p. 366, fig. 219 et 220). On ne trouve cette variété que dans les trois grands lacs, et aux endroits plutôt agités ; aux places marécageuses et calmes, elle est remplacée par la f. in- termedia God., tandis que dans les marais et les petits lacs de la montagne, on ne rencontre que des stagnalis normaux. J’en ai observé un exemple frappant à Bevaix. sur une grève où le lac s'avançait autrefois beaucoup plus que maintenant ; en se retirant, il a laissé un étang qui n’a, actuellement, plus aucun rapport avec lui. Au temps où ils communiquaient, la var. lacustris habi- tait encore la mare, mais s’y transformait en f. intermedia, on y retrouve comme preuve, dans la vase, de nom- breuses coquilles mortes, mais plus un seul exemplaire vivant, ni de lacustris, ni d’intermedia, tandis que les stagnalis normaux habitent cet étang, en grande abon- dance, et font complètement défaut, à quelques vingt mètres de là, dans le lac ! Il en est de même à Colom- (1) Le texte indique par erreur : duplicidentata. — 3217 — bier, où des mares en communication avec le lac sont encore peuplées de lacustris et d'intermedia, à l'exclusion des stagnalis normaux, tandis que d’autres étangs, com- plètement séparés du lac, ne possèdent que des formes normales, à l'exclusion des intermedia et des autres formes lacustres. On trouve à Monruz (près Neuchâtel) des exemplaires typiques de la var. lacustris ; voici quelques variations : f. major et Î. minor ; f. bodamica (var. bodamica Cless.) : forme dont le bord droit se relève au-dessus de son point d'insertion ; extrèmement commune partout ; f. turgida God. : fréquente ; f. conica : J'ai trouvé à Colombier un spécimen pres que conique ; f. globosa God., etc., etc. M. Godet désigne encore sous le nom de radiata une forme recueillie par lui entre Préfargier et Epagnier qui «est petite et présente des raies transversales d’un brun foncé, contrastant agréablement avec la couleur claire du fond. » Sous-(Genre GuLNaRIA Leach (Radir Mft.) 2. Limnæa limosa (Linné) sensu latiore (Helix limosa Linn., Syst. nat., 1758, éd. X, I, p. 774). — Extrême. ment commune partout, dans les lacs, les étangs, les fossés, les marais et les rivières coulant lentement (Areuse, près de son embouchure, etc.). Extrèmement variable : Var. ampla (Htm.) (Gulnaria ampla Htm.— Limnæa ampla Kob. — L. auricularia Küst.). Variété commune dans le lac et les marais, seulement dans la région inférieure : f. major, f. minor ; f. plus minusve erpansa ; f. gibbosa, etc., etc. Elle se distingue de la variété suivante par son bord droit qui ne forme qu’un angle très obtus au point d'insertion, mais ce caractère tend à disparaître chez certains exemplaires (contracta Kob.) qui sont intermé- diaires entre les deux variétés. Sub-var. contracta (Kob.) (L. auricularia var. contracta Kob.). L’angle formé au point d'insertion est plus ou moins obtus ; cette forme est très répandue dans le lac et varie beaucoup (Colombier, Cudrefin, Grand-Marais, etc): Var. auricularia (Linn.) (Helix Linn. — Limnæus Dr. — Gulnaria Htm. — L. ampulla Küst.). Le type du L. auricularia ne se trouve pas chez nous, mais seule- ment dans les cantons voisins (il y en a de beaux exem- plaires au lac de Brêt, canton de Vaud). L’angle formé au point d'insertion du bord extérieur est presque droit. Sub-var. Hartmanni (Stud.) (Limnæus ovatus var. € Hartmanni Stud. in Charp., Cat., p. 20, PI. 11, fig. 17 — papilla Htm.). Godet cite cette forme à Convet et la f. maxima G. (haut. 32mm, diam. 27 mm) aux bassins du Doubs. Sub-var. albescens (Cless.) (L. auricularia var., Cless.). Petite forme lacustre des environs de Préfariger ; f. major : fréquente. Var. lagotis Schrenk (L. ovatus Küst.). Je rassemble sous ce nom un certain nombre de formes intermé- diaires entre les L. auricularia et ovata et qui se rappro- chent toutes du L. vulgaris Pfeiff. ; elles vivent dans le lac et les marais avoisinants. — 329 — Sub-var. canalis (Villa). Dans le lac à Cudrefin et au Grand-Marais ; aux environs de Saint-Blaise. Sub-var. moratensis (Cless.) (L. auricularia var., Cless.) Extrèmement commune dans les trois lacs de Neuchà- tel, Bienne et Morat, et dans les marais avoisinants : f. major : Pont de Thielle ; f. elongata : id. et Cudrefin ; f. minor : les formes lacustres sont plus petites ; f. globosa : fréquente ; f. abbreviata, etc., etc. La columelle est plus ou moins droite, la spire plus ou moins allongée, etc. Var. tumida (Held.) (Limnæa tumida Held.). Nos exem- plaires ne sont ordinairement pas très typiques et se rapprochent tous plus ou moins du L. moratensis ; cependant on arrive à trouver des individus à colu- melle toute droite (Préfargier et Colombier). Var. patula (Da Costa) (Limn. ampullacea Rossm. — bulla Htm.) Dans le lac et les marais. Sub-var. acronica (Stud) (L. ovatus var. acronica Stud. in Charp.). C’est la forme typique du L. patula, décou- verte au lac de Joux et retrouvée dans celui de Neu- châtel : Colombier, Cudrefin et Neuchâtel même ; dans le Mousson, effluent du Loclat. Sub-var. obtusa (Kob.) (Limn. ampla var. Kob.). Diffé- rente de la dernière sous-variété par son ouverture plus ample. Neuchâtel et Bassin du Doubs ; M. Godet cite une f. minor aux mares de Souaillon. Var. ovata (Drap.) (Limnæus ovatus Dr. — L. limosa Moq.-Tand.— Helix limosa Linn. sensu stricto.). Variété commune dans les étangs et les cours d’eau tran- quilles : — 330 — f. typica : Val de Travers (Môtiers, Travers, etc.) ; f. minor : Areuse, au-dessous de Boudry, à Grand- champ ; f. globosa : Etang entre Colombier et Bôle ; f. elongata et Î. ampliata. Etang entre Auvernier et Colombier. Sub var. fontinalis (Stud., in Charp.). Petite varia- tion allongée, figurée par Clessin avec une trop grande taille. Colombier et Neuchâtel (fontaine de l’Univer- sité). Sub-var. lacustrina (Cless.). Très petite forme du lac, qui présente les mèmes variations que les exemplaires normaux de la var. ovata : f. minor, globosa, elongata, abbreviata, etc., communes sur les grèves : Préfargier, Colombier, etc. Sub-var. Godetiana (Cless.). Forme allongée qui se rapproche du peregra ; dans une petite mare des monta- gnes (Sommartel). Var. mucronata (Held.) (Limnæa mucronata Held.) Très voisine des exemplaires lacustres du peregra et du moratensis: Auvernier, Colombier, Cortaillod, Marin. Var. peregra (Müll.) (Buccinum peregrum Müll.). Variété se distinguant par sa forme élancée et son ouverture étroite ; très commune dans les montagnes et les vallées (Val de Ruz, Val de Travers, etc.). Î. major : Borcarderie, Tète de Rang ; f. minor : fréquente ; f. elongata God. : Locle et Val de Ruz ; f. decollata God. : Chasseron, Planchettes ; f. curta God. : Tête de Rang. Sub var. intermedia. Je désigne sous ce nom la forme lacustre des environs d'Auvernier, se distinguant des individus normaux par sa petite taille (haut. 12 15 mm. — 331 — larg. S8-10mm), sa courte spire et son ouverture très ample pour une geregra ; elle est intermédiaire entre les var. mucronata et peregra et se rapproche aussi beau- coup des moratensis. Sub-var. melanostoma (Zzgl.) (forma maxima Godet). Cette énorme variété (jusqu'à 33 "® de haut) a été trou- vée dans un étang aux Hauts-Geneveys (près de Tête-de- Rang) qui a été desséché depuis lors. Sous-genre LimnoPxysa Fitz. 3. Limnæa palustris (Müll) (Buccinum Müll.). — Très commune dans tous nos marais, mais moins variable que les deux espèces précédentes : f. normalis : Cerlier, Cortaillod, etc. ; f. major God. : Landeron, Préfargier, Colombier, etc. ; f. maxima God.: (Helix corvus Gm.), Cerlier, Lande- ron, Colombier. On en trouve des exemplaires marte- lés, anguleux, raccourcis (var. corvus, subvar. curta Cless.), voire même monstrueux (Colombier) ; f. curta God. : Cerlier, etc. ; f. minor : Cerlier, Granada Marais, etc. ; f. angulosa God. : «Une forte carène au sommet du dernier tour : Loclat (rare). » Var. turricula Held. Trouvée par M. Godet au ruis- seau des Iles, à Couvet. Sous-genre Fossarra West. 4. Limnæa truneatula (Müll) (Buccinum Müll. — Lim- nœus minutus Drap.). — Commune dans tout le canton, des bords du lac jusque dans la montagne ; peu varia- ble : f. major, minor ; — 332 — f. elongata : Bords du lac : Colombier, Préfargier, EC f. oblonga God. (var. oblonga Puton.) : Couvet, Neu- châtel (route de l'Ecluse). Î. ventricosa God. (var. ventricosa Moq.Tand.) : mêlée aux oblonga. — 3933 — NOTE SUR TROIS VARIÉTÉS NOUVELLES DE MOLELUSQUES SUISSES Par Jean Pracer EuLora rruricoM Müller 1974. Helix fruticeum Müzrer, Verm. hist, Nr. 267. Var. Godetiana mihi (Fig. 1). Varietas multo minor typo (Type : fig. 2). Diam. maj. : 12-15 mm. ; alt. : 10-11 mm. Fig. 1-2. — 1. Eulota fruticum (Müll.) var. Godetiana PiageL. 2. Type de l’Eulota fruticum (d’après Clessin). Certains Mollusques diminuent beaucoup de taille en raison de l'altitude à laquelle ils vivent, comme par exemple l’Arionta arbustorum (Linn.) et le Tachea sylva- tica (Drap.); Charpentier, dans son Catalogue des Mol- lusques suisses (p. 6) a fait deux variétés (var. alpicola Charp.) pour les tout petits exemplaires alpins de ces deux dernières espèces. Mais on n'a pas signalé, en Suisse, de différences notables chez l’Eulota fruticum. J'ai trouvé dans le Val Ferret (Valais), à partir d’une altitude d'environ 1.050 m., l'équivalent, chez cette espèce, des var. alpicola de Charpentier, qui diffère bien nettement du type par sa toute petite taille. La spire h — 334 — est plus ou moins élevée ou déprimée et la couleur varie entre le jaune, le blanc et le rose. Cette nouvelle variété se trouve à partir de Ville. d'Issert (1.056 m.) jusque bien en amont dans la vallée; au-dessous de Ville d’Issert je n'ai trouvé que le type de Orsières / 885 9 } Som la Proz Plaine de Saleinaz. Habitat de l’£. fruticum typique (diam. 18-21 mm., alt. 15-16 mm.). Habitat des individus intermédiaires entre le type et la var. Godetiana (diam. 15-17 mm., alt. 11-14 mm.). D Habitat de la var. Godetiana normale (diam. 12-15 mm., alt. 10-11 mm.). l'espèce, mais entre cette localité et Praz-de-Fort (sur tout dans la plaine de Saleinaz) on remarque un grand nombre d'Eulota intermédiaires, variant entre 15 et 17 mm. de grand diamètre. Je range aussi ces intermé- diaires dans ma variété, puisqu'ils ont une taille plus petite que le type pour les mêmes raisons qu'elle, et — 33 (4 qu’il est bien facile de les distinguer des individus nor- maux, qui ont au moins {8, mais en général 19 à 21 mm. de grand diamètre et 15 mm. de hauteur. Voici le classement des 85 premiers individus qui me sont tombés sous la main ; ils ont tous été récoltés dans la plaine de Saleinaz, indiquée sur la figure par le carré noir et pointillé. 13 sont normaux, 57 intermédiaires et 15 sont typiques de ma var. Godetiana : — 336 — | FORME COULEUR |DIAM.|HAUT. re) EE PS: CERN ER CUT HER CARRE er alboluteola 21 16 I roseolabiata 19 1Ô 2 | alboluteola 19 1 4 alboluteola 19 | 14 1 Eulota fruticum normaux depressa |alboluteola no ETS 20 ET alboluteola 18 15 I rubella 18 15 1 alboluteola er) 14 2 ROtAN Ras Mal no alboluteola | 17 1/ 1 alboluteola | 17 13 14 depressa lalboluteola | 17 12 6 alboluteola ©! 16 | 14 2 roseolabiata 16 | 4 2 alboluteola | 16 13 (à) 'roseolabiata 16 13 3 | lalboluteola 16 12 9 Var. Godetiana ] |roseolabiata 16 02 | RE formes intermédiaires alboluteola | 16 icon PO: alboluteola | 15 13 | I rubella | 15 ET" rubella Dr 2 NT { roseolabiata | 15 12 | 3 alboluteola | 15 12 [A alboluteola 15 II I roseolabiata | 15 | #1 1 MORAL NS TEL Eee lENE7 AN alboluteola 12 11 | 7 rubella 15 ni | 1 roseolabiata 1) 6 | depressa |alboluteola | 15 nos! FM Var. Godetiana typique alboluteola | 1% DT) |alboluteola | 14 | 10 | I conoidea alboluteola | 13 | 10 | I (roseolubiata | 12 | 11 DAS — 331 — Limvæa (Limnus) sraGnazis Linné 1758. Helir stagnalis Linné, Syst. nat., ed. X, I, p. 774. Var. laeiniosa mihi (fig. 3 5) Testa fragilis, translucens, cornea ; spira minutissime stria- tula; anfractus septem, ultimus alteris striatior, plerumque scaber ; apertura ovalis, marginata duabus vel una roseo purpurea linea À 4/2 vel 2 mm. lata, margine dextro prope basim dilatato laciniam 3-4 mm. profundam formante. Hac ipsa lacinia hæc varietas imprimis ab typo differt. Alt. : 40-45 mm. ; diam. : 20-23 mm. Apert.: alt. 21-23 mm. ; diam: 13-15 mm. F. minor : 34 36 mm. alta. Fig. 3-5. — 3. Limnæa stagnalis (Linn.) var. laciniosa Piaget. — 4. Vue de côté, pour montrer l’échancrure. — 5. La même, pour montrer la régularité de croissance et la rugosité du dernier tour de spire. Cette nouvelle variété diffère du type par un caractère qui est constant chez les adultes, c’est la profonde échancrure qui est formée par un gros prolongement du bas du bord droit de l’ouverture. Ce caractère n'existe pas toujours chez les individus jeunes; il est — 9338 — facile de se rendre compte de ce fait en observant des spécimens dont la croissance s’est interrompue quel- que temps (fig. 7). À la première étape de croissance, le bord droit est normal et la coquille est lisse, mais dans la seconde étape, le plus fréquemment, le test devient comme martelé, l’échancrure se marque de plus en plus et enfin, après la formation de la bande rosée qui borde toujours l’ouverture, la croissance est généralement terminée et l’échancrure est très bien marquée. La spire est parfaitement normale et n'a rien d’angu- leux, comme chez les var. intermedia Godet et angulosa Cless., qui portent aussi une échancrure au bord droit de l'ouverture, mais cette échancrure est formée préci- sément par l'angle très marqué qui caractérise ces variétés. La var. laciniosa s’en distingue donc bien net- tement : l 1° Par sa spire absolument régulière ; 2° Par son test beaucoup plus mince et plus trans- parent ; 3° Par la ou les bandes rosées qui bordent l’ouver- ture, caractère qui est constant chez la var. laciniosa. En outre, certains autres individus présentent une échancrure, mais ont une ouverture très ample à sa partie supérieure déjà, en quoi ils diffèrent fort nette- ment de notre variété qui a une ouverture étroite et resserrée à sa partie supérieure mais s'élargissant beau- coup vers la base. On trouve parfois des exemplaires à deux bandes rosées, distantes de quelques millimètres ; le test est corné et si transparent qu’on peut même sou- vent lire à travers le dernier tour de spire, en le posant sur le papier. Les autres tours de spire sont peu con- vexes et la suture est très peu profonde. En résumé, la var. laciniosa se distingue très facile- ment des spécimens normaux par son échancrure, et — 339 — des individus isolés appartenant aux var. angulosa, tur. gida ou intermedia et présentant une échancrure, par la régularité de sa spire et les autres caractères indiqués plus haut. Hab. : Un petit lac marqué sur la Carte topographique de la Suisse (Carte Dufour) « au Bochet » et appelé par les habitants « la Grande-Gouille » ; il est situé près de Begnins, dans le district de Nyon (canton de Vaud). LimxÆa (GuLNARIA) Limosa Linné 1798. Helix limosa Linxé, Syst. nat. ed. X, p. I, p. 774. 1912. Limnæa limosa (L.), Pracer (sensu latiore), Journ. Conch., LIX; p. 327. Subsp. PEREGRA Müller 1774. Buccinum peregrum Müzrer, Verm. hist., II, p. 130. Var. Dautzenbergiana mihi (fig. 6-7) Testa parvula, fragilissima, cornea, translucens ; anfrac- tus quatuor, spira truncata ; apertura ovalis. Ab typo subspeciei peregræ differt testa multo minori, graciliori, spiraque truncata. Ab var. Blauneri differt testa multo gra- ciliori pauloque minori. Alt. cum spira 9,5 mm. ; sine spira 7-8 mm.; diam. 4-5 mm. ( 7 Ü) Fig. 6-7. — Limnæa limosa (Linn.) subsp. peregra (Müll.) var. Dautzenbergiana Piaget. Cette variété diffère très nettement de toutes les for- mes connues, par la petitesse, l’étroitesse et la fragilité de son test ainsi que par sa spire tronquée. Sur 48 indi- — 40 vinus, 6 seulement avaient leur spire intacte, parmi lesquels 4 jeunes. Elle habite des petites mares à Praz-de Fort, au Val Ferret (Valais). Ces étangs sont marqués sur la figure de la répartition de l’Eulota fruticum, près de la plaine de Saleinaz, à la lettre S. — 341 — BIBLIOGRAPHIE Iconographie der Land-und Sussivasser-Mol- lusken, mit vorzüglicher Berücksichtigung der Europäis- chen noch nicht abgebildeten Arten, von KE-A. Rossmass- ler, forigesetzt von D' WW. Kobelt. — Nouvelle Suite. — Vol. XVI, par P. Hesse, 5° et 6° livraisons (1). Dans ces livraisons, M. Hesse termine l’étude des Archelix, en fournissant d'intéressants renseignements sur l'anatomie des espèces suivantes : Pallaryi (A. Koch) Kob., Juilleti Terver, chottica Ancey, Lariollei Pallary, Dupotetiana Terv., anoterodon Péchaud, xanthodon Anton, abrolena Bgt., arabica Terv., odo- pachia Bgt., tigri Gervais. M. Kobelt avait réparti les Archelix en 3 sous-genres Otala M.-Td., Alabastrina Kob. et Dupotetia Kob.: le type d’'Alabas- trina étant Helix alabastrites, ce sous-genre ne peut subsister comme groupe d'Archelix, cette espèce n'appartenant pas à ce genre ; d'autre part, M. Hesse réunit les À. Lucasi, Jourda- niana, Juilleti, etc., avec lactea et punctata en un sous-genre Archelix s. str. (Otala M.-Td.) et il conserve comme 2° sous- genre Dupotelia, avec une section Deserticola, m. Seet., ou groupe de l’A. tigri. Après quelques considérations sur la distribution géographi- que des Archelix dans l'Algérie et au Maroc, M. Hesse examine ensuite le genre Gætulia Kobelt: antérieurement, il a rattaché aux Levantina les formes tripolitaines du groupe du L. gyros- toma, comme constituant une section Gyrostoma, dont il rem- place le nom, déjà employé pour des Actinies, par celui de Gyrostomella mn. mom. et il a proposé de réunir les formes ma- (x) Wiesbaden, 1911, chez C.-W. Kreidel, éditeur. Fascicule petit in-/”, de 53 pages et ro planches. — 342 — rocaines en un genre Rossmaessleria ; le genre Gætulia se trouve donc limité aujourd’hui aux formes algériennes qui se groupent autour de l'Helir Riymondi M.-Td. et dont M. Hesse étudie spé- cialement une espèce, le G. Sollieri (Bgt.) Péchaud. Ed. L. Iconographie der Land-umd Süsswasser-Mol- iuskem, mit vorzüglicher Berücksichtigung der Europäischen noch nicht abgebildeten Arten, von ÆE. 4. Rossmässler, fortgesetzt von B' WW. Kobelt.— Nouvelle Suite.— Vol. XVII, 5° et 6° livraisons (1). Ces fascicules contiennent d'abord la fin de l'étude de M. F. Haas sur les Unionidæ du Haut-Rhin, comprenant diverses variétés de l'Unio batavus et de l'U. tumidus, le Pseu- danodonta elongata Hol., ainsi que les diverses Anodontes constituant le genre Colletopterum Bgt. et autres formes de l’Anodonta piscinalis. M. Kobelt étudie ensuite plusieurs variétés, dont $ nouvelles : Pseudanodonta Rossmaessleri varr. savensis et euxina man. varr., Ps. elongata var. silesiaca m. war., Ps. Nordenskiüldi var.® maelarensis m. war., Unio consentaneus var. marisaensis nm. var., et il passe en revue une série de Naïades du fleuve Oka (gouvernement de Moscou). Ed. L. Une Marginellidee nouvelle de Cuba, par A. Ba- way (2). M. Serre a recueilli à Cuba une très petite coquille de 1 mm. de hauteur, qui appartient probablement à la famille des Margi- nellidées, mais qui offre une sculpture vermiculée très caracté- ristique, et M. Bavay considère cette forme comme constituant (1) Wiesbaden, 1911, chez C.-W. Kreidel, éditeur. Fascicule petit in-#?, de 20 pages, avec 10 planches colorices. (2) Extrait du Bulletin du Muséum National d'Histoire Naturelle, t. XVII, p. 240-243. Paris, r9r1. — 343 — une espèce nouvelle d'un genre également nouveau : Marginel- lopsis (mn. gem.) Serrei m. sp. à Ed. L. Sur le mode d'habitat de l’Ostrea cochlear ef du Pholadidea payyracea dans le golfe de Gas- cogne, Observations sur l'habitat de quelques autres Mollus- ques habitant les mêmes parages, par E. de Boury (1). Les individus de l'Ostrea cochlear, qui vit au large du Bassin d'Arcachon, sont parfois libres, mais le plus souvent ils sont fixés sur des Avicules qui forment un grand banc dans ces parages ; de même, les Oxtrea vesicularis de la craie étaient assez fréquemment adhérents à des Inocerames. Le Pholadidea papyracea se trouve à l’étai vivant dans des blocs de lignite perforés, ramenés du large par les chalu- tiers. M. de Boury signale en outre plusieurs observations mon- trant l'intérêt qu'offre la faune malacologique du Bassin d'Arcachon et surtout celle du large. Ed. L. Eludes sur les gisements de Mollusques comes- tibles des côtes de France (Suite), par EL. Joubin,. M. le Prof’ Joubin a poursuivi en 1910 la série de ses études sur la répartition des Mollusques comestibles le long du litto- ral français par trois nouveaux mémoires consacrés aux régions suivantes : La baie de Saint-Malo (2), qui va du Cap Fréhel à l'ouest, jus- qu’à la pointe du Grouin à l’est. La baie de Cancale (3), c'est-à-dire toutes les parties de la côte qui s'étendent de la pointe du Grouin à l'ouest jusqu’à l'entrée du hàvre de Saint Germain au nord-est, en y comprenant les iles Chausey avec les îlots qui en dépendent. (1) Extrait de la Feuille des Jeunes Naturalistes, 1911, p. 125-127. (a) Bulletin de l'Institut Océanographique, n° 172, 12 p., 1 carte, 12 juin 1910. (3) Ibid., n° 174, 32 p., 2 cartes, 3o juin 1gro. — 344 — La presqu'île du Cotentin (1), comprenant la portion de côtes qui s'étend depuis le hàvre de Saint-Germain, dans la baie du Mont St-Michel, jusqu'un peu au sud de St-Vaast la Hougue. Ed. L. Notes preliminaires sur les gisements de Mol- lusques comestibles des côtes de France (Suite), par J. Guerin-Ganivet. M. Guérin a continué, de son côté, à publier les notes sui- vantes : L'ile aux Moutons et l'archipel des îles de Glénan (2). La côte morbihannaise de la rivière d'Etel à l'anse de Ker- quelen (3). La côte méridionale du Finistère comprise entre la pointe de Penmarc’h et la pointe de Trévignon (à). La côte méridionale de la Bretagne comprise entre le plateau de Kerpape et la pointe de Trévignon (5). La Rade de Brest (6). La côte occidentale du Finistère comprise entre le hâvre de Guessény et le goulet de Brest (7). Les anses de la côte occidentale du Finistère et l'archipel de Sein (8). Ed. L. Un nouveau système de collecteurs pour le naissain d’huîtres, par J.-L. Dantan et G. Rigoine de Fougerolles (9). Les larves d'Ostrea edulis, désignées par les ostréiculteurs sous le nom de Cnaissain», mènent pendant une période rela- (1) Bulletin de l’Institut Océanographique, n° 213, 13 p., 2 cartes, ro juil- let rg11. (2) Zbid., n° 154, 15 p., 1 carte, 20 novembre 1909. (3) Ibid., n° 155, 15 p., 1 carte, 20 décembre 1900. (4) Jbid., n° 190, 14 p., 1 carte, 30 mai 1910. (5) Ibid., n° 178, 11 p., 1 carte, 14 août 1910. (6) Ibid., n° 195, 16 p., 1 carte, 30 janvier 19r1. (7) Ibid., n° 203, 12 p. 2 cartes, 28 mars tort. (8) Ibid., n° 217, 15 p., 1 carte, 10 septembre rorr. (9) Brochure de 7 pages. Clermont (Oise), rgrr. ARR tivement prolongée uue existence pélagique dont la durée varie très probablement suivant les conditions de vie (température, nourriture, etc.) et c’est seulement au bout de huit à dix jours de vie libre que se fait la fixation. Le procédé des tuiles chaulées, le seul utilisé actuellement en France pour la récolte du naissain, présente de nombreux incon- vénients dont le principal est le détroquage. MM. Dantan et Rigoine de Fougerolles préconisent l'emploi d'un système de paniers entièrement métalliques dans lesquels on place des morceaux de tuiles ou des coquilles bien blanchies. Ed. L. First Report onthe Oysters and Oyster Fisheries in the « Lim Fjord », by €. &. Jolh. Petersen (1). M. Petersen a étudié l'influence de la salinité sur la distribu- tion des Huitres dans le «€ Lim Fjord ». Il a constaté qu'il n'existe pas d'Huttres en tous les points où la salinité tombe au-dessous de 2,40 0/0. Il pense même que les Huîtres ne peu- vent pas vivre dans de bonnes conditions ni se reproduire si la salinité n’est pas, en général, et surtout pendant la période de ponte, supérieure à 3 0/0 (D. 10231). Pour que les larves puissent se développer, il leur faut une température d'au moins 13° c. La reproduction ne commence guère avant le mois de juin. En août, le & naissain » ne s'observe plus que très rarement dans les Huîtres et le nombre des larves diminue considérablement dans le plankton, cependant on en trouve encore quelques-unes en septembre. A la fin de ce mois, les jeunes Huitres ont en moyenne 1 cm. 89 de longueur ; elles sont plus petites sur les bancs naturels que sur les collecteurs. Leur croissance est à peu près nulle pendant l'hiver. Les jeunes Huitres de l’année sont en beaucoup plus grand nombre dans les eaux peu profondes (3 à 6 pieds) que dans celles plus profondes (12 à 18 pieds). (1) Report of the Biol. Station to the Board of Agriculture, XV and XVII. 1908. — 346 — M. Petersen éludie ensuite la question de la nourriture de l'Huître adulte. Il n’a trouvé dans l'estomac que des organismes benthiques et ses observations s'accordent avec celles de P. P. C. Hoek et H. C. Redeke. D'après ces auteurs, la plus grande partie de la nourriture est fournie par les diatomées du fond. D'après M. Petersen, les Huiîtres absorberaient une grande quantité de nourriture en hiver: c’est, en effet, pendant la saison froide, qu’elles sont le plus grosses et qu'elles contien- nent le plus de glycogène (15 à 20 0/0). Les jeunes Huitres feraient exception à cette règle. Du fait déjà constaté que les jeunes Huttres sont beaucoup plus petites sur les collecteurs naturels que sur ceux placés à la côte (tuiles chaulées, etc.), M. Petersen conclut que les eaux peu profondes présentent les conditions de beaucoup les plus favorables à la fixation et à la croissance du « naissain ». Il en résulte que dans les eaux profondes les bancs ne se renouvellent que fort lentement. Si on laisse de côté les petites Huîtres de l'année, on constate que celles que l'on drague sur les bancs du « Lim Fjord » sont presque toutes de grande taille (6 à 10 centimètres) ; quelques- unes cependant n'ont que 4 à 5 centimètres. M. Petersen pense que la plupart des jeunes Huitres meurent et que celles de 4 à 5 centimètres croissent si rapidement qu'elles ‘atteignent au bout de très peu de temps la taille adulte (6 à 10 centimètres). Dans les eaux peu profondes, les Huîtres n'atteignent pas une très grande taille et beaucoup n'arrivent jamais aux dimen- sions exigées pour la vente en Danemarck (8 centimètres de longueur sur 3 centimètres d'épaisseur). M. Petersen s'élève contre ce règlement et montre que ces dimensions devraient être réduites : il serait préférable de con- sommer les Huîtres plutôt que de les laisser mourir de vieillesse sur les bancs. J.-L. DANTAN. Second report on the Oysters and Oyster Fishe- vies in the « Lim Fjord », by €. @&. Joh. Petersen (l). (1) Report of the Danish Biol. Station, XV and XVII. 1908. — 341 — M. Petersen, dans ce second rapport, critique de nouveau la ré- glementation de la vente des Huîtres en Danemark. Il montre par des statistiques : 1° que beaucoup d'Huitres meurent avant d'avoir atteint 8 centimètres ; 2° que les Huîtres croissent rapi- dement dans les eaux peu profondes jusqu'à ce qu'elles attei- gnent 7 à 8 centimètres et dans les eaux plus profondes jusqu’à 8 à 9 centimètres ; leur taille ne s'accroît ensuite que fort lente- ment ou pas du tout. La surface des bancs exploités est d'environ 1678 millions de pieds carrés et le nombre des Huîtres varie entre 0,75 et 11 par 100 pieds carrés. J.-L. DANTAN. Etude sur les Mollusques terrestres el fluvia- tiles recueillis au cours de la Mission de délimi- tation du Niger-Fchad (Mission Æilho), par LL. @Ger- main (1). Ce mémoire est consacré à l’étude des riches matériaux re- cueillis par M. G. Garde, naturaliste attaché à la Mission de délimitation du Niger-Tchad. Voici la liste des formes nouvelles décrites et figurées : Succinea Lauzannei sw. sp., bords du Tchad, Limnæa africana Rüpp. varr. kambaensis, kouloaensis et minor mm.warz., Tchad, Limnæa Vignoni mn. sp., et var. minor mn. var. id., Physa (Isidora) strigosa Mart. varr. subcostulata et globosa mu. varr.,id., Planorbis Gardei n.s1p.. id., Planorbula tchadiensis Germ var. inermis se. war, id., Cleopatra bulimoides OÏ. varr. unilirata et Richardi mm. varr., ide, Bythinia (Gabbia) Neumanni Mart. varr. elata et limpida mm. varr., id., Valvata Tilhoi mm. sp., et var. depressa m. vax., Eguei, (1) Extrait des Documents scientifiques de la Mission Tilho, &. HE, pp. 160- 245, pl. I-IV. Paris, Imprimerie Nationale, r91r. — 348 — Mutelina Mabillei Rochbr. var. Gaillardi m. wvax., Tchad, Corbicula Audoini m. sp., Eguei, Pisidium Landeroini mn. Sp., id. Un appendice renferme le Catalogue des Mollusques recueillis par M. le lieutenant Ferrandi dans l’Eguei et le Bodeli. Ed. L. Contributions à Ia Faune malacologique de l'Afrique équatoriale (Suite), par L. Gérmain, XXIV. Mollusques nouveaux de la région du Tchad et de l'Est Africain (1). — Cette note renferme la description de trois espè- ces, deux recueillies pendant la Mission Niger-Tchad (Mission Tilho) par le D' Gaillard dans la région du Tchad: Veronicella Gaillardi, Planorbis (Diplodiscus) Tilhoi mn. spp., et une trou- vée par M. Alluaud dans les petites rivières qui coulent le long des pentes du Ruwenzori et du Kilima-N'djaro: Pisidium ru- wenzoriense nm. SH. XXV. Sur quelques Mollusques du Congo Français (2). — Les matériaux étudiés dans cette note ont été recueillis dans le Congo français par M. Bonnet en 1903, le capitaine Cottes en 1906 et le capitaine Fourneau en 1906 1907; une forme nouvelle est à signaler: Achatina (Archachatina) marginata Swains. var. Fourneaui mn. var. XXVI. Wollusques recueillis par M. le lieutenant Lamolle à Querké, sur la frontière française du Liberia (3). — Outre de nombreux Streptaxis et Ennea permettant de saisir l'étendue du polymorphisme chez ces genres, la petite faunule qui fait l'objet de ce travail renferme deux espèces nouvelles: Ennea (Excisa) Lamollei et Trochonanina (Trochozonites) quinquefilaris in. SpD. (1) Extrait du Bulletin du Muséum Nalional d'Histoire Naturelle, t&. XVIT, TO11, P. 133-136. (2) Ibid., pp. 220-227. (3) Ibid., pp. 227-240, pl. I. 2840 XXVII. Mollusques recueillis au Dahomey par M. Waterlot (1). — Il s’agit d'une petite collection de Mollusques terrestres et fluviatiles provenant des environs de Porto-Novo et renfermant deux espèces nouvelles : Pseudotrochus Superbus et Physa (Aplecta) Waterloti nn. sp. XXVIII. Note sur les Mollusques de Maurilanie et description de deux espèces nouvelles (2). — L'étude d’une collection de Mol- lusques terrestres et fluviatiles faite par M. R. Chudeau, en plein centre saharien, dans le pays montagneux de l’Adrar et comprenant deux formes nouvelles, Cœcilioides Joubini et Fe- russacin (Sculptiferussacia m. subg.) Chudeaui mm. spp., vient confirmer cette conclusion que la Mauritanie, comme l'Egypte, possède une faune terrestre presque uniquement du type paléarctique et, par contre, une faune fluviatile nettement africaine équatoriale. XXIX. Sur quelques Mollusques recueillis par M. Ed. Foû dans le Lac Tanganyika (3). — Cette note est relative à une série de Mollusques terrestres et fluviatiles du Tanganyika, appartenant tous à des espèces déjà connues. Ed. L. Les Unionidæ de Madagascar, par L. Germain (4). Seul, Sganzin avait en 1841 signalé un Unio madagascariensis qui n'a jamais été ni décrit, ni figuré. L'existence d'Unionidæ à Madagascar vient d'être confirmée par la récolte que M. Geay y a faite des deux espèces suivantes décrites et figurées par M. Germain: 1° Unio (Nodularia) Geayi m. sp., qui offre des affinités, d’une part, avec les espèces de l'Inde appartenant au sous-genre Lamellidens et, d'autre part, avec les Nodularia de l'Afrique tropicale ; 2° Unio (— ?) malgachensis m. sp., repré: senté seulement par un jeune individu. Ed. L: (1) Extrait du Bulletin du Muséum National d'Histoire Naturelle, &. X\ Il, 1911, PP. 919-324. | (2) Ibid., pp. 325-327. (3) Ibid., pp. 435-442. (4) Ibid., pp 136-140, pl. I. — 350 — Sur l’Atlantide, par L. Germain (1). Les iles Açores, les Canaries, Madère et l'archipel du Cap Vert, autrefois réunis, ont constitué un continent, l’Atlantide, qui était relié à la Mauritanie et dont la ligne de rivages méri- dionale, partant des environs du Cap Vert, traversait l'Atlan- tique pour se rattacher à un point indéterminé du continent américain vraisemblablement le Vénézuela. L'Atlantide se morcela tout d'abord du côté des Antilles par un effondrement partiel qui dut créer une large fosse, à l’ouest. de laquelle restaient la Floride, les iles Bahama, les grandes et les petites Antilles ; une communication par mer exista dès lors entre les Antilles et les côtes de Guinée, ce qui explique l’exis- tence de 15 espèces de Mollusques marins, vivant à la fois aux Antilles et sur les côtes du Sénégal. Après ce premier effondrement il subsista, dans l'Atlantique moyen, une aire continentale reliée, d’une part, à la péninsule ibérique et, d'autre part, à la Mauritanie ; à une époque proba- blement pliocène, ce continent s'abima dans l'océan en ne lais- sant émerger qu'une Île très vaste qui se dissocia pour donner naissance aux iles du Cap Vert, à Madère, aux Canaries et aux Açores : la faune malacologique terrestre de tous ces archipels a en effet une origine continentale absolnment nette et, par ses caractères généraux, elle se rattache à la faune circamédilerra- néenne, sans présenter de points de contact avec la faune afri- caine équatoriale. Ed. L. The American Species of Sphyradium with an inquiry as to their generic relationship, by &. Dbal- las Hanna (2). On trouve en Amérique 3 espèces de Sphyradium : S. eden- tuluim Draparnaud, S. alticolum Ingersoll, S. hasta m. sp. (pleistocène). L'étude de l'animal du S. edentulum prouve que, (1) Extrait des Comptes Rendus de l’Académie des Sciences, t. 153, p. 1039, Paris, 1911. (>) Extrait des Proceedings of the United States National Museum, Vol. hr, p. 371-8706. rgu1- — 391 — si le genre Sphyradium se rapproche des Aulacopoda par la mâchoire et la radula, il se montre, par tous les autres carac- tères anatomiques, étroitement allié au genre Vertigo dans la famille des Pupillidæ, dont il a d'ailleurs la coquille. Ed. L. Report on the Mollusca obtained Dy dhe K.HE.S. « Endeavour », chiefy off Cape NViles, Soul Aus- éralia, Part 1, by Ch. Hediley (|). Dans ce travail, M. Ch. Hedley étudie une collection draguée au sud de Cape Wiles (South Australia) et qui renfermait 64 Pélécypodes, dont 3 nouveaux : Verticordia ericia, Myrtæa bractea, Corbis percostata mm. spp., 146 Gastéropodes com- prenant 16 formes nouvelles : Puncturella fumarium, Onoba bassiana, Gibbula ocellina, Cerithiopsis Dannevigi, Danilia telebathia, Cerithiopsis geniculosus, Leptothyra fugitiva mm.spp., | Marginella fulqurata, Rissoa Hulliana Tate var. eu | Conus superstes, craspeda m.war., | Mitra stadialis, Rissoa Lockyeri, | Ringicula meridionalis, Rissoa Verconiana, Ringicula semisculpta mm. Amphithalamus costatus, | spp., 7 Pteropodes, 2 Scaphopodes et 6 Brachiopodes. Ed. L. British Anétaretic Expedition 1903-09 unter the command of Sir E. H. Shackleton. Vol. Il : Biology. Part I : Mollusca, by Ch. Hedley (2). (1) Extrait de Zoological Results of the Fishing Experiments carried out by the F. I. S. « Endeavoür » 1909-10 (Commonwealth of Australia, De- partment of Trade and Customs), Part I, p. 90-114. pl. XVII-XX. Sydney, 1911. ù (2) Extrait de British Antarctie Expedition 1907-09 under the command of Sir E. H. Shackleton, Reports onthe Scientific Investigations, Vol. IL, Biology. Editor : James Murray. Fasc. in 4°, 8 p., pl. I. London, 1911. Parmi les Mollusques dragués au large de Cape Royds (Ross Sea) par M. Jame- Murray, pendant l’Expédition Antarctique de Sir Ernest Shackleton, la collection étudiée par M. Ch. Hedley renfermait 10 Lamellibranches, dont 2? nouveaux : Kellia nimro- diana, Solscardia antarctica mn. spp., et 25 Gastropodes, com- prenant 5 formes nouvelles : Lacuna macmurdensis, Lovenella austrina, Vermicularia Murrayi, Odostomiopsis major, Trophon Shackletoni mm. spp. Moluscos Marinos Testaceos de la costa y balhia de Cadiz, por SJ. Gonzalez Hidalgo (!l). La baie de Cadix, s’ouvrant dans l'Atlantique, non loin de l'entrée de la Méditerranée et de la côte d'Afrique, est, par cette situation, une localité des plus favorables pour l'étude de la distribution géographique des Mollusques : on voit donc tout l'intérêt du catalogue dressé par M. Hidalgo et comprenant toutes les espèces marines qui ont été observées en ce point avec l'animal vivant par différents conchyliologues, principale- ment par M. Gavala. Ed. L. Description d’un nouveau Mollusque terres- tre du genre € Limicolaria », par le D° F. Jous- seaume (2). L'auteur décrit, dans cette note, sous le nom de Burtoa Loui- seltæ mn. sp. une coquille de la Haute-Sangha, Congo, qui est un Limicolaria par son bord columellaire et un Burtoa par sa forme globuleuse. Il insiste sur la division, extrêmement nette, des faunes nord et sud de l'Afrique : tandis que tous les Mol- lusques de la partie nord appartiennent à la faune européenne, ceux du centre et du sud constituent une faune africaine bien distincte, qui semble formée : 1° d'espèces spéciales ; 2° d’es- (x) Extrait de la Revista de la Real Academia de Ciencias exactas, fisicas y naturales de Madrid, IX, 1911, pp. 1-84. (2) Extrait du Bulletin de la Société Zoologique de France, t. XXXVI, pp. 86-99. Paris, r9r1. ; — 353 — pèces qui paraissent se rattacher à des espèces de l'Amérique dû Sud ; 3° d'espèces analogues à certaines espèces du sud de l'Arabie ; 4° d'espèces peu différentes de quelques-unes de celles qui sont disséminées dans les îles de l'Océan Indien. Ed. L. he Land-Shells of Luney Island, by J. R. Le B. Womiin (1). Cette notre renferme une liste de 35 espèces recueillies dans l’île Lundy, localité qui est située au large de la côte Nord du Devonshire et dont la faune entomologique seule avait été jusqu'ici étudiée. Ed. L. Notes on the Nomenclatura of some Lifu Shells, by J.R. Le B. lomlin (2). Dans ces notes sur diverses coquilles de Lifou (iles Loyauté) l’auteur établit un certain nombre de synonymies, relatives pour la plupart à des espèces décrites par MM. Melvill et Standen dans le volume VIII du Journal of Conchology. Ed. L. Descriptions of four supposed new Land Shells from British Somaliland, by 4. BR. Le BB. Tomiin (3). L'auteur fait connaître 4 nouvelles coquilles du Somaliland anglais : Buliminus (Cerastus) Featheri, B. (Cerastus) Boothi, Ennea orestias, Buliminus (Zebrina) libbahensis ma. spp. Ed. L. A prehistorice Cypræa tigris E. in Hamiés, by J.R. Le B.'Tomiin (4). (1) Extrait du Journal of Conchology, Vol. XIT, pp. 120-122, 1908. (2) Ibid., Vol. XIII, pp. 43-45. 1910. (3) Ibid., pp. 54-56. 1910. (4) 1bid., pp. 251-252. 1971. — 394 — M. Le B. Tonilin signale la rencontre d’un labre complet de Cypræa tigris L. dans un gisement préhistorique du Hampshire et il rappelle, à ce sujet, les découvertes semblables faites anté- rieurement. Ed. L. UeberFormunterschiede der Gehause bei mann- lichen und vsveiblichen Endividuen der Helicimni- dem, von Eb' Anton Wagner (1). La coquille de certains Hélicinides se présente dans une localité étroitement limitée, sous deux formes qui se différen- cient par des caractères constants : M. Wagner pense que, dans de nombreux cas, dont il cite notamment des exemples dans les genres Alcaïia Gray, Eutrochatella Fischer, Helicina Lamarck, ces caractères auxquels on attribue actuellement une valeur spécifique, devront être considérés simplement comme répondant à des différences sexuelles. Ed. L. Neue Arten des Genus Acme Hartmann aus Sud- Dalmaties, von A A. Wagner: (2). Dans cette note sont écrites 2 espèces nouvelles de Dalmatie : Acme Kobelli et A. Waulhelmi man. spp. Ed. L. Eine neue Vitrella aus dem Murziale in Steier- mmazl<, von E>' A. Wagner (3). Lauteur fait connaitre une forme nouvelle de Styrie : Vatrella gratulabunda m. sp. Ed. L. (1) Extrait des Abhandlungen der Senckenbergischen Naturforschenden Gesellschaft, Bd. 32, « Festschrift zum Siebenzigsten Geburtstag von W. Kobelt », pp. 181-186. Frankfurt a. M., 1910. (2) Ibid., pp. 187-188. (3) Ibid., p. 188. PALÉONTOLOGIE Paleogeography of Nortih America, par Charles Schuchert (1). Nous n’aurions rien dit de cette grande révision stratigraphi- que des terrains de l'Amérique du Nord, si nous n'avions pas à y signaler des faits de premier ordre sur la distribution ancienne des Mollusques par provinces géographiques. Si nous nous reportons aux plus anciens horizons fossilifères connus, au Géorgien, nous constatons qu'il y a déjà une province Pacifique occupant la région de la Cordillière Nord-Américaine et Californienne et une province Atlantique sur l'emplacement des Alléghanys : ces provinces communiquaient probablement par la région de Panama, car les espèces partiellement identi- ques sont aussi partiellement représentatives. M. Schuchert insiste sur ce que nous ne pouvons observer que des mers conti- nentales, sur ce que les grands fonds paraissent avoir été tels dès l'apparition de la vie sur la terre et que nous n'avons que des mers plus ou moins côtières, ayant aux Etats-Unis presque toujours la direction Nord-Sud. La première manifestation de la vie dans le Géorgien a déjà 20 genres et 73 espèces, principale- ment des 1rilobites et des Brachiopodes (Walcott) ; dès l’Aca- dien il y a 31 genres et 243 espèces, mais dans ce second étage, la faune pacifique vient s'étendre sur toute la vallée du Mississipi et vient toucher le revers Ouest des Alléganhys, la province atlantique est rejetée vers la Nouvelle-Ecosse. Rien de curieux comme de suivre dans Îles diverses cartes représentant les périodes successives, la lutte d’étendue respective des deux provinces, dans la Géorgie, l'Alabama, le Tennessée et le Ken- tucky ; tout le versant atlantique, durant l'Ordovicien inférieur, a une faune intimement liée à celle de l'Europe, tandis que la faune pacifique tend à se différencier de plus en plus, puis (1) New-York, 1910. Bull. Geol. Soc. of America, T. XX, p. h27-606, PI. 46-1071. er de tout à coup, à l'Ordovicien moyen (Groupe de Trenton), il appa- rait une province zoologique nouvelle, province arctique qui, à travers le Canada et l'Ohio, descendant jusqu'à l'Alabama, vient diviser les deux premières provinces en apportant des éléments nouveaux sur une vaste étendue (Groupe de Chazy-Champlain) ; mais ces mélanges ne furent pas de longue durée, les deux pro- vinces Est et Ouest étaient rétablies à l'Ordovicien supérieur. Le Silurien inférieur est presque partout continental, surtout dans le bassin pacifique, mais au Silurien moyen nous consta- tons une nouvelle intervention de la faune arctique, qui se complique de la première apparition d’une faune individualisée abordant au Sud le continent par le golfe du Mexique, c’est dès Iors un élément nouveau important sur lequel il faudra compter et qui se différencie de la province atlantique franche; ainsi au Silurien moyen quatre faunes sont en présence aux Etats-Unis, presque complètement cantonnées et deux d'entre elles fusionnent seulement dans la région des Grands lacs. Au Silurien supérieur comme au Dévonien inférieur, l'Amérique du Nord est sensiblement continentale et les quatre régions zoologiques se sont retirées au loin, à l'extrémité de leur domaine. Nous ne pouvons suivre pas à pas toutes les péripéties développées au cours de la longue série des temps géologiques, il semble que toutes les combinaisons possibles se soient mêlées entre les faunes sur ces vastes espaces. Au Dévonien moyen, la faune du Golfe du Mexique remonte jusqu’à la baie d'Hudson, au Dévonien supérieur la faune pacifique vient se mêler dans le Michigan avec la faune atlantique, et chaque fois que les faunes s'isolent elles se modifient dans leurs bassins propres et chaque fois qu'elles arrivent en contact elles échangent des éléments caractéristiques, la faune du Golfe lutte à la période carbonifère avec la faune du Pacifique, en se rencontrant au Nouveau-Mexique, et au Nord, dans la Colombie britannique, c'est la faune arctique qui descend dans la région pacifique. Le Permien et le Trias sont très limités, le Jurassique inférieur n'est marin qu’en Californie et dans l'Orégon, le Jurassique supérieur pénètre un peu plus dans le Névada et l'Utah ; des dépôts continentaux apparaissent dans l'Utah, l'Idaho, et le Crétacé est principalement en dépendance de la faune du Golie a . du Mexique, au Crétacé supérieur il vient toucher la faune arctique dans les vastes solitudes du Montana, Anisomya borealis du Nord se mêle au Scaphiles Conradi du Sud, mais le centre des Etats-Unis se transforme en un grand lac, d’abord saumatre, dans l'immense étendue de la formation de Laramie, c'est la dernière époque de mélange et depuis lors, aucune grande incursion n'est survenue sur le plateau continen'al de l'Amérique du Nord, mais la faune de l'Atlantique s’est fusion- née dès l’Eocène inférieur avec la faune du Golfe du Mexique et trois faunes seulement occupent maintenant ces longs rivages, si découpés, l'Oligocène et le Miocène n'occupent en surface, comme bordure du continent, qu'une étendue infime. On comprendra cependant par tous ces détails combien le problème de la filiation des genres, sous-genres et espèces devient plus délicat puisqu'il doit cadrer avec des moments de jonction possible en opposition avec des barrières infranchissa: bles de longue durée, combien il est difficile aussi d'assurer le parallélisme des faunes différentes contemporaines dans les diverses régions. Toutes nos félicitations à M. Schuchert pour son beau travail, qui représente une somme de recherches tout à fait exceptionnelles et qui est rempli de vues d’une philoso- phie très haute. GED: Revision of the Paleozoïic Systems, par E.-0. Ul- rich (1). Ce gros travail vient en complément des études de MM. Cham- berlin et Salisbury sur la distribution des anciennes faunes et surtout comme philosophie critique du travail de M. Schuchert que nous venons d'examiner. Le nombre des questions traitées dépasse de beaucoup le titre du livre : il reprend de haut et de loin les questions de principe qui doivent guider dans la classification des assises géologiques ; naturellement la paléon- tologie occupe la première place et la malacologie fournit les principaux exemples. Les anciennes classifications ne pouvaient (Gi) Washington, 1911. Bull. Geol. Soc. America, T. XXIT. p. 281-680, PI. »5-29. — 398 — être bonnes, car la distribution géographique des faunes était alors mal connue et parce que nous commençons à peine à nous rendre maîtres de la question : commentémigrentles Moilusques ? M. Ulrich rappelle que le Littorina litiorea, espèce d'Europe, a a envahi le littoral atlantique américain sur 700 milles en 90 ans, du Cap Halifax au Cap May, et qu'à ce train cettecoquille littorale ferait le tour de la terre en 250 ans. Habituellement les faunes ont envahi les bassins avec la même rapidité que les mers dans leur mouvement de transgression, et les grandes transgressions ont apporté genéralement une faune très vigou- reuse et très abondante dans un délai très court, avec une com- position sensiblement uniforme, on en a de nombreux exem- ples dans le Primaire d'Amérique. La période d invasion est naturellement une période d’érosion ; presque toutes les mers primaires ont été des mers continentales sans points très pro- fonds, sans que la question bathymétrique ait pu avoir une influence assez grande pour nous y donner des faunes réelle- ment différentes à la même époque ; les érosions ont été littorales, périodiques, et il ne faudrait pas exagérer l'étendue des dénu- dations et beaucoup de combinaisons théoriquem:nt possibles paraissent ne s'être jamais réalisées, les évènements sont restés confinés dans des limites infiniment plus restreintes que les géologues ne l'ont imaginé ; les difficultés des synchronismes ont été beaucoup exagérées. Le caractère oscillatoire des mer continentales que nous pou- vons observer est prépondérant, et la grande difficulté des cartes présentant l'étendue des anciennes mers consiste en ce qu'elles ne peuvent montrer le deplacement successif des lignes de rivage qui ont conduit d'une figuration à la suivante. Souvent l'importance des changements géographiques n’est pas en rela- tion avec le changement faunistique et des canaux de largeur mé- diocre, parcourus par des courants rapides, ont pu déterminer des modifications paléontologiques profondes dont l’origine stra- tigraphique réduite e-t ensuite tres difficile à préciser. M. Ulrich estime en outre que durant ces temps anciens les continents n'avaient qu'un médiocre relief et que les montagues, en général, n'ont fait que croître, atteignant leur maximum aux temps Pleistocènes. Aux Etats-Unis, les invasions marines — 399 — boréales ont été peu nombreuses, courtes, mais fort étendues, atteignant le 38° au sud ; les invasions du Golfe du Mexique ont été très nombreuses, continues, mais elle ont rarement dépassé le 42° au nord ; les invasions de la province pacitique sur l'éten- due de l'Amérique du Nord actuelle ont été très nombreuses et très violentes, celle de l’époque canadienne a traversé tout le continent ; la situation de la mer atlantique a été presque per- manente : toute littorale, elle a été grande sur l'étendue de la région des Appalaches et s’est réduite et éliente dans le bassin des Alléghanys; partout on trouve la trace de la permanence des grands fonds actuels comme vastes bassins de réserve des inva- sions successives. [l n'y a d ailleurs aucun espoir d'arriver à une classification parfaite, parce que d’autres élements perturbateurs mal connus viennent dérouler nos calculs, comme les varia- tions climatériques ; des renversements dans le sens des cou- rants ont pu modifier profondément les températures et il est difficile d'expliquer d'une autre manière les grands écarts que la faune nous révèle dans la température polaire aux diverses époques géologiques; tout probablement ces renversements des grands courants ont été rares en Amérique et il vaut mieux ne pas les invoquer quand on peut trouver des explica- tions plus simples. Il nous est impossible malheureusement de suivre M. Ulrich dans toutes les considérations qu'il développe pour arriver à une classification stratigraphique nouvelle en tenant compte à la fois des données bivlogiqueset des données tectoniques : aussi loin que nous puissions tourner nos regards en arriére, C'est du bassin pacifique que la première faune semble nous être arrivée à l'aurore du Cambrien, avec des types déjà très variés, plus nombreux en individus et en espèces que dans les autres bassins de l’époque contemporaine atlantique. Cette dispersion, ancienne déjà, nous prouve que la zone à Olenellus est loin d'être la première faune apparue sur le globe, mais peut-être faut-il renoncer à l'espoir de retrouver des restes plus anciens, car le métamorphisme a fait lentement disparaître toutes les traces organiques dans les roches sédimentaires primaires les plus anciennes. G. D. — 360 — Der Brünner Clymenien Kalk, par Prof. A Rze- has (1). M. Rzehak, dont nous avons déjà eu l’occasion d'analyser les travaux paléontologiques sur les terrains de la Moravie, reprend cette fois l'examen de la faune du Dévonien calcaire à Clymé- nies des environs de Brünn, de grand travaux ces années pas- sées ayant beaucoup a vancé la connaissances de ces petits Céphalopodes. Les espèces anciennement connues, caractéristiques, sont par exemple : Clymenia lævigata Münster, Cl. annulata Münst. qui présente tout une série de variation intéressantes et se retrouve dans un grand nombre de gisements, Cl. intracostata Frech. Les espèces nouvelles sont: Cl. recticostata, Cl. pseudo flexuosa, Cl. pseudoarielina qui a des rapports à la fois avec plusieurs espèces déjà connues ; puis, dans un genre voisin, Præglyphioceras moravicum mn. sp., espèce assez grande à cica- trices cloisonnaires profondes peu obliques et très espacées. Citons encore Bactrites Clymeniarum m. sp. dans un genre où les espèces ne sont pas faciles à délimiter, et le Posidonia venusla Münster qui est le fossile caractéristique de ce Dévo- nien, mais dont la charnière reste mal connues. GP; he fauwuna of the Phosphate beds of the Park City formation in Idaho, Wyoming and Uéalh, par G. H. Girty (2). La note de M. Girty contient la description des fossiles des couches à phosphates du calcaire carbonifère de l'Idaho, qui s'étendent jusque dans le Wyoming et l'Utah. Une cinquantaine d'espèce sont étudiées, quelques-unes, déjà connues, ont permis de préciser l'horizon stratigraphique comme : Linçgula carbona- ria Scheunard, Lingulidiscina missouriensis Sch., L. utahensis Meek, Leda obesa White, etc. ; mais d'autres sont absolument (1) Brünn, 1910. Zeitschrift des Mährischen Landes Museum, X, p. 149- 210 OS ple (>) Washington 1910. Bull. n° 436, Un. St. Geoloy. Survey, 82 p., VII pl. — 361 — nouvelles : Chonetes ostiolalus, Productus geniculatus, P. phos- phaticus, P. montpelierensis, Rhynchopora Taylori; les Lamelli- branches sont plus intéressants comme: Grammaysia carbona- ria orné de gros plis obliques arrondis ; Edmondia phosphatica ; Schizodus Ferrieri, que M. Girty place dans la famille des Trigo- nidæ ; puis Aviculipecten montpelierensis, 4. phosphaticus. Les Gastéropodes sont peu nombreux, mais curieux : Pleurotomuria idahoensis, coquille héliciforme ; Omphalotrochus Ferrieri, dont la section montre la chambre spirale interne comme parfaite- ment circulaire, tandis que le test d'épaisseur irrégulière offre une apparence générale trochoïde ; Naticopsis Tayloriana m. sp., toute petite Natice à caractères encore mal connus; un Soleniscus est douteux, mais un Céphalopode du G. Gastrioceras : G. simu- lator m. sp., est une petite espèce qui parait abondante et caractéristique ; tous ces Mollusques sont d'ailleurs de petite taille, sauf les Brachiopodes, et paraissent démontrer un habitat assez profond loin des côtes. GD: On Jurassic and Cretaceous fossils from Nortlh- East Greenland, par J. P. 43. Ravwm (1). Le travail de M. J. P. J. Ravn est très nouveau, nous ne sa- vions pour ainsi dire rien de l'existence du Jurassique et du Crétacé sur les côtes du Nord-Est du Groenland. Les matériaux examinés ont été recueillis par une expédition danoise, de 1891 à 1900, et l’auteur s'est donné beaucoup de peine pour assurer leur bonne détermination, les localités précises sont l'ile de Koldewey et la presqu'ile de Hochstelter ; la série stratigraphi- que commence au Cailovien, dans la Terre de Jameson, se suit par le Séquanien, Kiméridgien et Portlandien, pour seterminer avec les couches à Aucella du Néocomien rappelant la faune de la région de Moscou en Russie. Tous les Aucelia sont rapportés à des espèces déjà connues. Un petit Perna groenlandica m. sp. rappelle les formes du Portlandien d'Europe et accompagne bien les Modiola et les (1) Copenhague, 1911. Danmark Expedilion, Bind V,n° 10, p.457-500, PI. XXXII à XX XVIII. — 362 — Astarte signalés ; puis, il faut mentionner Astarte alta m. sp., Macrodon Mylii m. sp., Macrodon Hagenii m. sp., le très beau Pecten Broenlundi m. sp. ; un Gastéropode : Amberleya groen- landica m. sp. Divers Céphalopodes ont été tout spécialement précieux dans l'attribution des horizons géologiques : Lyloceras polare m. sp., appartenant au groupe des Gaudryceras ; Cosmo- ceras boreale nm. sp., Garnieria pusilla m.sp., Kepplerites Tycho- nis æ. Sp., qui est peut-être un Macrocephalites, et Aulacoste- phanus groenlandicus m. Sp. ; beaucoup d'échantillons n'ont pu être déterminés que génériquement ; d’autres, comme Cardio- ceras alternans v. Buch sp., Belemnites breviaris A. Pavlow, sont des éléments précieux d'assimilation avec l'Angleterre (Argile de Speeton), la Russie et la Nouvelle-Zemble. Tous nos compli- ments à M. Ravn ponr son intéressant mémoire. GD; Céphalopodes argentins, par Robert Douvillé (1). Ce court Mémoire est fondé sur la récolte faite par l'Ing' Ré- copé de quelques Ammonites dans les Andes argentines, ces espèces appartiennent au Portlandien, au Barrémien ou au Valanginien, quelques-unes sont nouvelles : Virgutites ande- sensis m. Ssp., primitivement décrite par Burckhardt comme V. scythicus; Virgatites Burckhardti nm sp., Polyptychites neu- quensis m. sp., où les tours jeunes présentent l’ornementation des Holcodiseus, puis Holcodiscus Wilfridi m. sp. et H. Recopei m. sp. dont la forme H. Magdalenæ n'est peut être qu'un jeune; à noter la découverte de deux Simburskites, qui se rapportent à des espèces du Crétacé inférieur de la Russie méridionale et qui prouvent une fois de plus l'étendue et l'unité des faunes du Jura supérieur et du Crétacé inférieur. G-1D: Sur quelques Ammoniies du Crétace Algérien, par L. Pervinquière (2). (1) Paris, r910. Mém. Soc. Géol. France, T. XVII, 24 p., 3 pl. (2) Paris, 1910. Mém. Soc. Géol. France, T. XVII, p. 1-86, PI. I à VI. — 363 — Ce Mémoire fait suite en quelque sorte au gros travail publié en 1907 par M. Pervinquière sur les Céphalopodes du Crétacé de la Tunisie, que nous avons analysé dans ce Journal. Beaucoup de matériaux nouveaux lui ont été communiqués et, en parti culier, les collections de Ph. Thomas et A. Péron ; un grand nombre d'espèces de Coquand insuffisamment connues sont aussi figurées et redressées. Quelques espèces sont nouvelles comme: Lyloceras bucculen- bum ma. sp., Bochianites superstes m. sp. qui avoisine les Bacu- lites, Scaphites evolutus mm. sp., S. Peroni mm. sp., $S. tenuicos- talus mn. Sp. Deux genres sont nouveaux : G. Ficheuria mov. gen., type Ficheuria Kiliani m. sp. coquille globuleuse, à tours épais largement arrondis, lisses ou pourvus de faibles bourrelets, ombilic profond, cloisons rappe- lant celles des Pulchellia ; G. Algeriles mov. gen., type 4. Sayni m.sp.: petite coquille à spire plane, mais irrégulière, tours à section elliptique se tou- chant simplement sans se souder dans le jeune âge, ornementa- tion costulée un peu frusie, un peu tuberculeuse dans la région ombilicale, cloisons comme dans les Lytoceras, mais enroule- ment voisin de celui des Crioceras ; la position dans la systéma- tique reste délicate à fixer. Plusieurs Turrilites sont nouveaux : T. Œhlerti um. sp., T. Pe- roni m. sp.. Bostrychoceras Thomasi m. sp.; il faut noter que M. Pervinquière a rencontré le Mortoniceras inflatum Sow. dans le Cénomanien inférieur d'Aumale et non dans l’Aptien ; Schlæn- bachia Flicki mn. sp. est une grande et belle espèce du Campa- nien de la région de Constantine. Lenticeras Jullieni m. sp. est une espèce très intéressante du Coniacien des Tamarins, elle se rattache à des formes récemment décrites du Pérou et du Natal: dédiée à la mémoire du colonel Jullien dont nous déplorons la mort prématurée au moment où il nous préparait sur la sexua- lité et la filiation des Ammonites des tableaux pleins d'intérêt. CD: — 364 —: sur quelques espèces de @Glauconies des grès d'Uchaux, par P. Mazeran (1). Les grès du Crétacé turonien d'Uchaux (Vaucluse) ont déjà fourni une série importante de Gastéropodes aux paléonto- logues. Mais il y a encore à y glaner et M. Mazeran a eu com- munication de diverses séries provenant du Musée de Lyon, de Nimes et de collections particulières. Le Genre Glauconia fondé par Giebel, en 1852 parait devoir être rattaché aux Prosobran- ches et à la famille des Melanopsidæ, il semble que ce soient des formes tout d'abord d'habitat lacustre ou saumâtre, devenues fran chement marines par modification progressive, en font partie: Glauconia conoidea Sow. sp. (Cerithium) qui se suit du Céno- manien au Sénonien avec amincissement de l'angle spiral, la forme turonienne étant bien intermédiaire entre celle du Céno- manien et celle de la Craie supérieure ; Glauconia Mariæ Maze- ran (Omphalia Coquandiana Zekeli non d'Orbigny) ; Glauconia Coquandi d'Orb. sp. (Furrilella) ; Glauconia Renauxi d’'Orb. sp., qui passe aussi du Cénomanien au Sénonien ; Glauconia brevis nm. sp., espèce très élargie à la base. GenD; Etudes sur Ia Ciassification et l'Evolution des Radiolitides, par A. Touceas (2). Ce Mémoire forme la troisième partie et la fin des belles études de Toucas sur les Rudistes, il comprend la description des espèces des genres Sauvagesia et Biradiolites. Le G. Biradiolites A. d'Orbigny, 1946. pour lequel on peut conserver pour type le Biradiolites canaliculatus d'Orb., est caractérisé par une forme conique et par la présence de plis an- guleux gossiers inégalement partagés par la présence de deux bandes lisses. Le G. Sauvagesia établi par Bayle (in Douvillé, 1886) a pour type (1) Lyon, 1911. Ann. Soc. Linnéenne de Lyon, LVHI, p. 153-162, 1 pl. (2) Paris, 1909. Mém. Soc. Géol. France, T. XVII, p. 79-132, PI. XVI à XXIV. G — 9369 — le Sauvagesia Nicaisei Coquand, du Cénomanien d’Aumale, en Algérie, pourvu de bandes costulées. D'après la forme des côtes, bandes et interbandes, les Sauva- gesia peuvent être divisés en trois groupes : 1° 5. texana, qui fait son apparition dans le Vraconien et parait dériver des Agria: les S. Pervinquierei m. sp. et S. Flichi n. sp. sont des espèces nouvelles appartenant à ce groupe. 2° S. Da Rio Catullo, de l'Angoumien, avec le S. praesharpei nm. sp. comme forme représentative dans le Cénomanien supé- rieur. 4° 3S. cornupastoris Des Moulins, de l’Angoumien, avec S. Blayaci m. sp., du Cénomanien, comme espèce nouvelle, groupe dans lequel se placent également les S. Mortoni Mantell et S. Arnaudi Choffat. Ce groupe a même paru si important à M. H. Douvillé, qu'il l’a distrait comme genre spécial sous le nom de G. Durania, 1908. Les Biradiolites forment six groupes d’après la disposition des lames externes lisses ou ornées de côtes et pourvues de costules plus ou moins saillantes : 1° B. lombricalis d'Orb., avec deux espèces nouvelles du San- tonien : B. Carezi m. sp., B. Coquandi mn. sp. 2° B. angulosus d'Orb., avec diverses formes inconnues, du Santonien au Maestrichtien : B. angulosissimus nm. sp., B. ley- chertensis mm. sp., B. aquitanicus m. sp. 3° B. acuticostatus d'Orb., du Santonien, avec B. Orbignyi nm. Sp., du Campanien, et B. lameracensis m. sp., du Maestrich- tien. 4° B. canaliculatus d'Orb., du Coniacien, auquel il convient d'ajouter B. baussetensis mm. Ssp., B. Siracensis mm. sp., de la craie supérieure. 9° B. ingens Des Moul., du Maëstrichtien, avec les nouvelles formes B. præingens mn. sp., B. sciosensis mm. sp., B. depressus n. SD. 6° B. fissicostatus d'Orbigny, avec les formes voisines de B. præfissicostatus : B. Heberti nm. sp., B. Baylei m. sp., toute une filière donnant autant d'espèces spéciales que d'étages géologiques. Rien de plus curieux que d'assister à l'évolution äe ces grou- 6 — 366 — pes de Rudistes, ces formes si étranges se modifient rapidement et se prêtent mieux que d’autres pour établir une descendance dans le temps. Toucas, dans un grand tableau, à parfaitement établi la distribution régionale des Hippuritidæ el des Radioli- tidæ dans les zônes des terrains crétacés, en quinze niveaux, depuis les calcaires à Agria Blumenbachi d'Orgon à Toucasia et Requienia, jusqu'aux dernières Præradiolites du Danien d’Ausas. De bonnes planches, des figures dans le texte et des coupes per- mettent de suivre les modifications internes concomitantes avec les changements de l’ornementation extérieure. Nous ne pouvons pas terminer l'examen de cette note, dernier travail du colonel Aristide Toucas, sans donner un mot d'adieu cordial et ému à ce paléontologue fervent, qui a tant aimé la géologie du Midi de la France; suivant, d'ailleurs, les leçons que son père lui avait données dans cette région pittoresque et cap- tivante du Beausset, il n’a cessé, à travers les vicissitudes d’une carrière militaire bien remplie, de revenir à la région typique, pour y recueillir des matériaux toujours plus nombreux. En garnison dans le voisinage des Pyrénées, dans les Charentes, par des voyages spéciaux, il avait pris une connaissance intime du Crétacé méridional et il en pouvait discuter tous les détails ; il se considérait presqu'en exil lorsque, mis à la retraite, ces années dernières, il était venu préparer, à Paris, les Mémoires résumant ses travaux, étiquetant en même temps sa riche col- lection, cédée à la même époque au laboratoire de géologie de la Sorbonne où chacun pourra aller la consulter. G"D: Ueber einige Lamellibranchen aus dem Lem- berg-Nasgorzanyer Senon, par W. Rogala (1). Die Obherkreiazischen Bildung im @Galizischen Podolien, par WW. Rogala (2). M. Rogala a entrepris la révision de la faune de la craie de la Galicie polonaise avec la description de tous les fossiles, en com- (1) Cracovie, 1909. Bull. Acad. Sci., p. 689-703, 1 pl. (2) Cracovie, 1911. Bull. Acad. Sci., p. 159-174, » pl. : —13671 — plément d'un travail déjà ancien (1869), donné par M. E. Favre, de Genève. Au-dessus de Sables glauconieux, appartenant au Cé- nomanien, on trouve une Craie bianche tendre à silex, qui est franchement Turonienne avec Inoceramus labiatus et qui passe à un calcaire très compact en Podolie ; au-dessus viennent des couches à Inoceramus involutus, dont le faciès grenu renferme Actinocamax verus et qui passe à une marne jaune ou blanche développée à Zablotce et Holubica et qui marque le début du Sénonien ; plus haut enfin se développent les couches à Belem- nitella quadrata et la craie de Lemberg à Belemnitella mucronata. Un petit nombre de Lamellibranches sont nouveaux : Vulsella nagorzanyensis, Inoceramus Nowaki, mais l’auteur a eu la bonne inspiration de figurer à nouveau bon nombre d'espèces mal con- nues comme : Ostrea subelmina Griepenkel, O drepanon Woll- mann, Dimyodon Nillssoni Hagenow, Peclen pusillulus Griep., ete. publiées dans des recueils qu’on n'a pas facilement sous la main. Il y a là des formes comme Goniomya Mailleana d'Orb., Ceromya harpa Kner, qui rappellent encore les faunes du Crétacé infé- rieur et du Jurassique ; l'identification des Inoceramus n’est pas aisée et les figures données avec la reproduction des char- nières viennent fort à propos. G. D. — 368 — REVUE DES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES Æhe Journal of Conchology. Editor : J. R. Le PB. Tomlin. Vol. XIII, n° 8, October 1911. Contents : J. T. MarsnaLz. Additions to « British Concho- logy », Part VIT (continued) [Fusus propinquus Ald. var. lævis m. wvar., F.-consimilis nm. sp.|. — L. E. Apams. Vi- lrina hibernica Taylor and Jeffreys’ Varieties of Vitrina pellucida Müller. — L. E. Anbams. (Conchological Notes from La Plata, Durban and Bombay. — W. GYnGezr. Helix nemoralis and H. hortensis : their Colour and Band Variations and Distribution, — some Comparisons. — R. Woopcocx. Colour Varieties of Donax varieqatus (Gmelin) from the Channel Islands. — Rev. J. W. Horsiey. Index of Notes on the Bri- tish Non-Marine Mollusca in Vols. I-XII. — J. R. LE B. Tom- LIN. À Prehistoric Cypræa tigris L. in Hants. — Grirrrra Hum- PHREYS. Paludestrina Jenkinsi (Smith) in Hampstead Bathing Pond. Æhe Nautilus, a monthly devoted to the interests of Conchologists. Editors : H. A. Pilsbry and C. W. Johnson. Vol. XXV, n° 7, November 1911. Coutents : T. S. OLvroyp. Collecting Shells from the Abalone. — H. A. Picsery. Land Shells of Monroe Co., Pennsylviana. — CarLos DE LA Torre. New Cuban Urocoptidæ, Il [Urocoptis (Gongylostoma) turgida mm. sp., U. (G). uberrima m. sp., U. (G.) intuscoarctata m. sp., U. (G.) dimidiata m. sp. et var. inter- media m. var., U. (G.) alvearis m. Ssp., U. (G.) tuba mn. sp.) (PI. IV-VII). — W. F. CLapp. A Good Collecting Ground for — 369 — small Shells. — J. B. HeENpERSON, Jr. Extracts from the Log of the CEolis ».— Notes : MaxwELL SMITH, À Conchologist's Direc- tory ; — E.E. Hanp, Teaching Natural History ; — Nine hundred and twelve Pearls in one Unio; — H. H. Surrn, Collecting on the Sipsey River, Alabama. Vol. XXV, n° 8, December 1911. Contents : W. H. Dazz. A New Genus of Bivalves from Ber- muda |Argyrodonax (mov. gen.) Haycocki m. sp]. — W. H. Dazz. A New Brachiopod from Bermuda [Argyrotheca bermudana nm. sp.].— W. H. Dazz. A New Calilornian Eupleura [E. Grippi n.sSp.|.— Cu. T. Ramsoen. Note on Pachycheilus violaceus Pres- ton.— À. E. ORTManx. The Use of the Generic Names Unio, Mar- garitana, Lymnium and Elliplio, and of Anodonta and Anodon- tides. — Gro. H. CLapP. The Land Shells of Garden Key, Dry Tortugas, Florida. — V. Srerki. A Few Suggestions. — S. S. Berry. Note on a New Abraliopsis from Japan [A. scintillans nm. sp.|. — Notes: GEo. H. CLaPp, An Additional Record for Helix hortensis Müll. ; — GEo. H. CLapp, The Southern Range of Epiphragmophora infumata ; — E. E. Han», Vallonia in Chi- cago ; — H. A. PicsBry, On the Type of Congeria ; — T. D. A. CockERELL, The Name Glossina : — H. A. PizsBry, Helix horten- sis on Long Island, N. Y. + LISTE des auteurs qui ont concouru à la Rédaction du volume LIX du JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE Dantan (J.-L.). Lamy (Ed.). Dautzenberg (Ph.). Monterosato (M de). Dollfus (G.-F.), Piaget (J.). Fischer (H.). LISTE DES NOUVEAUX ABONNÉS Bibliotheca Publica Municipal........... . ... Porto (Portugal). Pia meta) ARR EE ET ET ee . Neuchâtel (Suisse). TomliMaACTAR. Te tBh) EEE AE Reading (Angleterre). TABLE DES MATIÈRES Tome LIX Les travaux marqués d'un astérisque * traitent exclusivement de Mollusques fossiles : ceux marqués d’un astérisque entre parenthèses (*) trailent à la fois de Mollusques vivants et de Mollusques fossiles ; ceux qui ne sont précédés d'aucun signe traitent exclusivement de Mollusques vivants. Articles originaux DAUTZENBERG (Ph.). — A propos du « Gasar » d’Adanson,......... — Liste des Mollusques rapportés de la Nouvelle-Zemble, par MÉrSereerIVAn oil it reeiee cie retient mens metatianaibls — et Fiscuer (H.). — Mollusques et Brachiopodes recueillis en 1908 par la mission Bénard dans les mers du Nord (Nouvelle- Zemble, Mer de Barents, Mer Blanche, Océan Glacial, Norvège, NTERIAUANORO) ER M LT Te ere n ro RE Te (*) Dozrrus (G.-F.). — Recherches critiques sur quelques genres el espèces d’Hydrobia vivants ou fossiles....................... FiscHEr (H.). — (Voyez DAUTZENBERG).............. RAA eue Lamy (Ed.). — Révision des Pectuneulus vivants du Muséum d’his- toire naturelle delPariS PER Aire ec eme eco certe MowrerosAro (M'° de). — Sur quelques formes du Nassa (Hinia) reti- GUAM PER EreE er De cec do n-CM deterecirler Historique due MAsSTTINneL RE RRREEEE ei Pracer (J.). — Les Limnées des lacs de Neuchätel, Ro Morat et e. ENVOIS ee ee M Le Te M cn Ce — Note sur trois variétés nouvelles de Mollusques ds PR MATErRE Bibliographie Baker (Fr. Collins). — The Ecology of the Skokie Marsh Area, with sn reference toNtheMMOlIUSCA EEE ere eetee Balch (Fr. N.). — On a new Labradorian species of Onchidiopsis, a sgenus of Mollusks new to Eastern North America, with re- marks ton itstrelationships lee ee Ces rite Bartseh (P.). — A new Fresh-water Bivalve eo las from the MoUtaimsS oiMECUAdOn Te ee acer c bent — 312 — Bartsech (P.). — Notes on the Fresh-water Mollusk Planorbis magni- ficus and Descriptions of two new forms of the same genus fTOMAUREMSOUTRENNISLALES EEE EEE PER CE CC M do — Four new Land Shells from the Philippine Islands..... ..... 57 — Three new Land Shells from Mexico and Guatemala ....... . 57 — Notes on the Philippine Pond Snails of the genus Vivipara, with DeseripHons oineMEsDeCles RC PEER ER Ce 58 — A‘ mewWispecies\of Cerithiopsis from Alaska =." 60. 58 — The West American Mollusks of the genus Alaba.. ......, 165 — Descriptions of new Mollusks of the family V Éreltar from de Mes ACOaS LOS AMETICA MEET RC ER RE RENTE 109 — The Recent and Fossil Mollusks of the genus Alabina from the West Coast'of America... MÉDIAS me dot pu 0 165 — The West American Moulusie of the genus Encre EE 0 Doi 166 — The Recent and Fossil Mollusks of the genus Diastoma from the NVest Coast io PAMenCA Er I ER Re Dre ee .. 166 — The Recent and Fossil Mollusks of the genus Cerithiopsis from theWestiGoas toi AMenCA EE RCE RE CC CET 273 — The Recent and Fossil Mollusks of the genus Bittium from he West Goastiof Atnerica. PISE EME EE CT NET re 27h — New Mollusks of the genus Aclis from the North Atlantic..... 270 I (VOVERMDELL) PET NME ARE EN EAN EE IR PRE RE 159, 162, 278 Bavay (A.). — Une Marginellidée nouvelle de Cuba............... 3/42 Bergh (R.).— Reisen im Archipel der Philippinen von D'C. Semper. Wissenschaftliche Resultate. IX“* Bd. Malacologische Unter- suchungen : 6" Theil, 3° Lief. Tectibranchiata, Pectinibran- CHA AE EE een nes ls ee en RON Ce CE 58 Berry (S. Stillman).— Diagnoses of new Cephalopods from he HawWatianelslands RRQ RE M ete eee le 270 — Preliminary notices of some new Pacific Cephalopods.......... 299 Bloomer (H.H.). — Anatomy of British Species of Psammobia..... 166 Boettger (0.). — Die Binnenkonchylien von Deutsch-Südwest-Afrika und ihre Beziehungen zur Molluskenfauna des Kaplandes... r66 — Weitere Mitteilungen über sûüdamerikanische Nenia-Arten,..... 167 — Nachtrag zur Liste der Binnenmollusken von Kamerun........ 107 — Nochmals Schnecken aus dem Tsadsee........................ 168 Boury (E. de). — Sur le mode d'habitat de l’Ostrea cochlear et du Pholadidea papyracea dans le golfe de Gascogne. Observations ‘sur l'habitat de quelques autres Mollusques habitant les TÉMESNPATA SOS LM A CAURANE MER OQUO I ETAIENT CL 343 Cardot (H.). — Réactions du cœur de quelques Mollusques à l’exci- tationnélectriqu'e ser IMEE ENTER RAS NE RE EAN ER 270 — Faune malacolozique au département des Ardennes........... 270 Caziot (C*).— Etude sur les Mollusques terrestres et fluviatiles de la Principauté de Monaco et du Département des Alpes-Mari- LIMOS ET re te dt eo Ne CON ER ee ee lelcuuie 270 — 313 — Clessin (S.). — Unio batavus Lam. in der Umgebung von Regensburg. — SUR EAST VOLE CARAMEL ETEERS Dall . -H. je — RDA on a Conéétion of Shells Front Peru, with a Summary of the Littoral Marine Mollusca of the Peruvian ZOD1O SICAIMPTO MIN CE NES RENNES RER RES EE AIT à — On some Land Shells collected by Dr. Hiram Bingham in Peru. — Summary of the Shells of the genus Conus from the Pacific Coast of America in the U.S. National Museum: .....:..... — Description of a new genus and species of Bivalve from the Co- ronade lSIands; FOMER CANÉIONNTAE PP CE RENE ERRENE — et Barlsch(P.). — À Monograph of West American Pyramidellid MOIS KS RER ER LR RE RO Re ER ee CARS — et Bartsch (P.). — New species of Shells collected by Mr. Ton Macoun at Barkley Sound, Vancouver Island, British Columbia. — et Bartsch (P.). — New species of Shells from Bermuda........ Dantan (J.-L.) et Rigoine de Fougerolles (G ). — Un nouveau système de collecteurs pour le naïssain d’Huîtres... .. ... ......:. Dautzenberg (Ph.). — Liste des coquilles marines prove er de l'ile Hama era (DNLOI0) PER RER Rene 2 Douvtle(R ) = Céphalopodes arcentins MMA ner ce Farran (G.-P.). — Nudibranchiate Mollusca of the Trawling Grounds ofMthel la tand'SouthiCoaststoMIreland ee en ne RERO HN NONEZAPUIS DRM) RER EE Germain (L.).— Biospeologica : Mollusques (1° série)....... ...... — Etude sur les Mollusques terrestres et fluviatiles recueillis au cours de la Mission de délimitation du Niger-Tchad (Mission Tilho). — Contributions à la Faune malacologique de l'Afrique équato- RATE RS UE) nee M TAN nn ester n nm se a eelat ins le ele Les UmomdetdeMadasascar Re ee ee miel OPA TA TE Re ee en Daniele mie to cat ie) * Girty (G.-H.). — The fauna of the Phosphate beds of the Park City formation in Idaho, Wyoming and Utah.............. 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M). — The Opisthobranchiate Mollusca of the Branner-Agassiz Expedition to Brazil.................... Un Massy (Anne L.). — The Cephalopoda Dibranchiata of the Coasts of A ET AVES SA SE bad 0 1 6 Hot es LOTO OS OU UN SCO — The Pteropoda and Heteropoda of the Coasts of Ireland..... SOS * Mazeran (P.). — Sur quelques espèces de Glauconies des grès UCR AUX FPS RER Re re tie 306/ Melvill (J. Cosmo). — Report on the Marine Mollusca obtained by Mr. J, Stanley Gardiner, among the Islands of the Indian OCEAN ISA ET NAN d Fo NOR DER LS 04 5 T0 00 mbbIo 65 — À Revision of the species of the family Pyramidellidæ, occur- ring in the Persian Gulf, Gulf of Oman and North Arabian Sea, as exemplified mostly in the Collections made by Mr. F.-W, Townsend (1893-1900), with descriptions of new species 2 — 319 — Melvill (J. C.). — Descriptions of Twenty-nine Species of Marine Mollusca from the Persian Gulf, Gulf of Oman, and North Arabian Sea, mostly collected by Mr. F.-W Townsend..... 279 — et Ponsonby (J.-H.). — Descriptions of Nine Species of Ennea and Five Helicoids, all from South Africa............... ; 65 Milroy (J.A.). — Seasonal Variations'in the Quantity of GlNe nes presentyn Samples oMOYSiers ePPEPr EP REU TE EEE E ee 64 Norman (A. Merle). — The Celtic Province: its extent and its marine HAN AP ET cs ti CE CU Len Tee te 172 Pallary (P.). — Catalogue de la Faune Malacologique de l'Egypte. 66 — Les Calcarina du Nord-Ouest de l’Afrique..................1.. 67 — Note sur l’acclimatation d’une Clausilie Syrienne aux environs AIDER cena obere le ere ec dairedle se do en © 68 — Note sur la présence sur la côte algérienne du Gibbula tingitana IT RES MS nome ne DO oo D ES 0 ACDC OP StOPNE 68 — Note sur la présence du Mrytilus Charpentieri Dkr. dans une plase sonleyeerdeMaNDNDISLE RE EE nee ere dec 68 — Notes sur quelques coutumes Carthaginoises et sur la survivance dus YmbOle ALeRTANILE A e MER REL Aa ones re 68 Pelseneer (P.). — Phylogénie des Lamellibranches commensaux.... 173 — Glandes pédieuses et coques ovigères des Gastropodes... ...,.. 1779 * Pervinquière (L.). — Sur quelques Ammonites du Crétacé Algérien 362 Petersen (C.-G. Joh.). — First Report on the Oysters and Oysters HiShenes anithet@ Lim NOR OP Een ee moe 3/0 — Second Report on the Oysters and Oysters Fisheries in the « Lim BORDER EE A emma cie etes ci une Lola uie Noa els a et 346 Pilsbry (H -A.). — Manual of Conchology, etc. Pulmonata. PATES 82h 2e de Ve msheke re alle mue eee alcatel 17 — et Ferriss (J.-H.)., — Mollusca of the Southwestern Slates, IL : he HuechucaMOutains: ATIZONd. eee 280 — et Ferriss (J.-H.). — A new Sonorella from the Rincon Mou- Pains PAMZONAN MR SRE ER dr nent eu dc 280 — et Hinkley (4.-A.) — Melaniidæ of the Panuco River System, MEXICO Eee tee er er eee mie enter ee eos lee 280 Ponsonb (I HN (Noyer Mel) PEER PEER 65 * Ravn (J.-R.-J )., — On Jurassic and Cretaceous fossils For Norte BastiGree nan EEE PEER EE Lee de ce Ce in en Rigoine de Fougerolles (G.). — (Voyez Dantan).... ................. 311 * Rogala (W.). — Ueber einige Lamellibranchen aus dem Lemberg- Nagorzanyer SENON:. 220 2e le mr eee cine: venais 366 * __ Die Oberkretazischen Bildung im Galizischen Padolien..... AE * — Rzehak (A.). — Der Brünner Clymenien Kalk........ ... 360 Sarasin (Fr.). — Ueber die Geschichte der Tierwelt von Ceylon..... 174 * Schuchert (Ch.). — Paleogeography of North America .......... 355 Strebel (H.). — Revision der Unterfamilie der Orthalicinen...... . 69 Sturany (R.). — Mollusken aus Tripolis und Barka. ............. 70 — 316 — Suter (H.). — Descriptions of new species of New Zealand Marine SRELISETAILE SNS MO ME, SR NS PR RE — The New Zealand Athoracophoridæ, with Descriptions of two EM ÉOTTNS NE ECS ON PP RO AR RE MS RER RER Re Taylor (J,-W.). — Monograph of Hyalinia nitidula....,........ — Monograph of HE De ARR PENSE RE Soc — MonoErabE of Pniéuins PYLMEUNME TL CR ES IE Thiele (Joh.). — Ueber eïinige « Realiiden »..........,...., 2. Tomlin (J.-R. Le B.). — The Land Shells of Lundy Island..... — Notes on the Nomenclature of some Lifu Shells................ — Descriptions of four supposed new Land Shells from British SOMaAlTLAR Er MA EE bre ee Mens ct eee con — À prehistoric Cypræa tigris L. in Hanst. ..°......0........ : * Toucas (A.). — Etudes sur la Classification et l’'Evolution dé Radio MTIAES LARENNNNE REPARER AR M A ARE * Ulrich (E.-0.). — Revision of the Paleozoïc Systems....... ..... Wagner (D° A.). — Ueber Formunterschiede der Gehäuse bei männ- lichen und weiblichen Individuen der Heliciniden ......... — Eine neue Vitrella aus dem Mürztale in Steiermark.,.......... Walker (Bryant). — The Distribution of Margaritana margaritifera PANANNOTE A ANMTIETICArR MARS AE RAA RE RTE Rene Revue des publications périodiques..... etoile, Nécrologie RSIBOO D MASON PMR M TT ee NL Ne RS EL dE Liste des auteurs qui ont concouru à la rédaction du volume Hd JounmaltdeConchy Ole OEM Liste des nouveaux abonnés. CU D Cr. Dates de publication des fascicules du volume LIX........... © © & à OÙ ON I I I 1 I (LT) © © © ©2 © 399 TABLE PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE Les noms marqués d’un astérisque * se rapportent à des Mollusques fossiles : ceux marqués d'un astérisque entre parenthèses (*) se rapportent à des Mollusques vivants et à des Mollusques fossiles ; Les noms sans astérisque sont ceux de Mollusques vivants. Les noms en caractères italiques se rapportent à des Mollusques cités dans la Bibliographie. Acuæa testudinalis Müll. 31, — virginea Müll. . . .. ACAEN (Gr) M MR RU = MSC AB ENT ACROPHLYCTIS (G.). . ADMETE viridula Fabr. . . . . APBEAU NOV Gen) ER ALGERITES (nov. Gen.) ALLOGENES (nov. Gen.) . . ALVANIA Jeffreysi Wall. . . . — sororcula Gran. Aunicoza (G.}). 188, 192, 15, — confusa Fr... — corolla Gld. , . — depressa Tr. . — limosa Say. — POrALA MSA. UN — Rowellii Tr. . . : AMPHIBLEMA (nov. Geu.). . AMPHIDESMA flexuosa LKk ANODONTA (G.}). . : — cygnea Büchn. . . _ mutabilis Cless, . AnomrA aculeata Müll. . . ... _ ephippium L.:. . .. _ — var, squamula LE: — psittacea Ch. . . 51, — squamula L. . . . . ARCA aequilatera Gm. . . — angulata Brug. . . . — angulosa Gm. . 303 ol 196 195 221 9 ARCA bimaculata Poli. . , . 142 campechiensis Gm,. 84 costata Meusch. . . .. 99 decussata Born. . 416 decussata L. . . . 119 decussata SOW. 119 flammulata Ren. . . . 130 CRENNS Er LOT. 0 glycymeris L. . . 84, 130 glycymeris Poli. . 149 insubrica Brocc. . 149 marmorata Ch. . .. 140 minima Turt. 130 nummaria L. . . 140, 149 OMS SRE 8% DAMES EEE 149 pectinatatGn 98 pectiniformis Wd. . . 88 pectuneulus L, 85, 99 pernula Müll. é 307 PUOSA EL AE ER? PILGSAUMERENEN NN UNE 130 pulchella DEr. 50 133 pulchella Gm.... 133 pulchella Rve. 133 TeversauGr. SENS 0 82 romulaea Brocc. . . . 152 rubrofusca Sm,. . .. 84 scripta Born. . 120 stellata Brun MZ undata L.. 116, 141 | ARCHÆOPLECTA(nov.Gen.). 74 — 318 — ARGINA (S.-G.). . . . ve 04 {RGYRODONAX (nov. Gen). 369 Arrapwa borealis Br. et S. . . 20 ARIONTA arbustorum L.... 333 — — var.alpicola Charp. 333 | ARTEMIS ferruginosa Forb. . 47 ASPERITAS (nov Gen.) . .. 14 AssEMANIA (G.). . . 186, 194, 228 —— Cardonæ Pal. . 186 * — crassa Coss. . . . 187 = eburnoides Coss. 187, 205 — Be Pal 5186229 — Grayana Leach. 156, 189, 228 ASSIMINEA (G.). « . 187: ASSIMINE NA Ge) M ER 0228 AssIMINOPSIS ((G). 10298 — abyssorum Loc. 228 ASSYRIELLA (nov."Sect:). 71 Asrarre Banksi Leach. . 40, 309 — — var. Warhami Hanc. . 40, 309 — crebricostala M. et F2 39, 308 — crenata Gr. 39, 308 — elliptica Br. . . 40, 308 == semisulcata Leach 39, 309 _ Warhami Hanc. 40, 309 AsTyris rosacea Gld. . 16 AVENIONIA (G.). . . Dur PAC) — HabreNie te Cu218 _— Locardiana N. . . 218 — Vayssierei N. . . . 218 Ace an Sec) RME 83 —arabpica HA... .106 #* — barbarensis Cons. . . 1%5 — bella Ang. . . . .. 115 Fu LhellaiConr Ft NAS — bimaculata Poli. . . 4142 — caledonica Cr. . . . 410 — decussata L.... 119 — fringilla Ang. . . .. 111 — gigantea Rve. 130 AxiNæÆA glycymeris L. . . | Grayana Dkr. . … . . holoserica Rve. intermedia Brod. Kenioniana Braz. . . . vide ET marmorata Ch. . . . maskatensis M. et S. modesta Ang. multicostata Sow nodosa nova-caledoniensis AMEN. parcipicta Rve. pectiniformis Lk. . . pectinoides Desh. . . DiloOSa LE FEU pulcherrima radians Lk SGHIDIANBOTD 0 septentrionalis Midd. spadicea Rve SPUTCANR VE ON RES ANS. . SUTADUlAEIS LKR 00 subobsoleta Cpr... tenuicostata Rve. . . NASA violacescens Lk. AxINIA (voir Axinæa) AxiNuLUsS ferruginosus Forb. AxINUs ferruginosus Forb.. . flexuosus Mtg. . . .. SINUOSUSIDE PRE 210, 222, BAGLEV EAN Ce) ARR * — rugulosa Brus. . . BAT ATTAIG) EEE 00000! BANTA (GENRE ETS 27 BANNEINA (GA) RIRE EC — Hburnica Ste. BARLEEIA (G.). . . . 193, — rubra Ad Barayarca glacialis Gr. . 37, BeLa bicarinata Conth. . . var. Iævior G.O. Sars. cancellata G. O. Sars. . 131 121 123 125 121 148 141 87 114 95 9% 110 95 85 97 132 118 111 129 104 124 108 112 10% 105 116 150 247 307 8 8 8 8 — 319 — BeranoDiUIS M IOLIENEMME EE D — pleurotomaria Couth. . 6 — pyramidalis Strôm. . . 6 — — var. semiplicata GMNO Sarre 8 | = MO ATOM ER EE Q) — sp. ., el 299 — TUNNICUIAIMEIT ARE à) — — var.nobilis Mül], 6) — violacea Migh. . . . .. 8 BELGRANDIA (G.). 183, 149, 204, 256220 — gibba Drap 200 = RzehakiG.Dollf. 210 _ thermalis L. . . 233 | — vitrea Drap. 186 BEQuANrA flexuosa Mte. . . 43 | BERNARDINA (nov. Gen.). 164 | BITHINELLA (G.). 184, 191, 199, BirrHinia acuta Desh. . 201, 214, 218, 220, 226 DubuissoniBouill. 263 paucistria Coss. . 201 Sandbergeri Desh. 266 thermalis Le 0954 218 acuta Drap. 242 ajaciensis Req. 248 anatina Mich 248 | aturensis Noul. 232, 267 dissita Desh. . 220 Dubuissoni Bouill. . 263 Duchasteli Nyst. . . 199 Eugenei Desh, 221 Grateloupi Tourn. . 258 idria Fér. . 218 labiata Neum. . . . 213 Lacheineri Charp. . 214 | Leachi Moq. . 192, minuta kReq. 248 muriatica Lk. 248 pygmæa Part. . . . 248 Sandbergeri Desh, 232, | 269 spirata Req. . 248 stagnorum Gm. . . 248 tentaculata L. . 192 Brrainra thermalis P. et M. . 248 * = tuba Desh,. 2205222 — Saviana Îss. 234 = VIRIdIS POI AO BOoREOCHITON ruber L. .. . . 32 BorEoTRoPHON clathratus L. var. scalariformis Gld. 300 Bucarnum angulosum Gr . 16 asperoide Chier. . 289 Loc. 295 cyclostoma Blv. glaciale L. . . groenlandicum Ch. 45 — var. Kobelti D. altractodeum CPS 215; 1209 — var. tenebrosa Hans 16 Gussonii Calc. . . 295 H u m phreysianum Benn. ee ee D) hydrophanum ÉTAGE AAA 300 Kieneri Monts. . . 295 Monterosati Loc. . 295 nassula v. Sal. . 289 nocturnum Chier 289 palustre Müll 331 peregrum Müll. 330,339 — pulchelllum Sars. 294 pyramidale Str. . 6 _ rosaceum Gld. . . 16 — saturum Mart. . . 10 — stagnale Müll, . . 324 == TENTE CE ENG — Terræ-novæ. . .. 14 — tessulatum OI, . . 289 — Tinei Mar... 294 = truncatulum Müll. 331 — undatum L. var. flexuosa Jeffr. . 14 Bucesra (G.) . à 230 — Bourguignati Pal 230 Burgus flavus GId 97 Burimus acutus Drap. . elongatus Fauj. * 248, 261 190, 255, 258, 261 — 380 — * Burimus inflatus Fauj. 190, 232, 209 209 * — mogontianus Fauj. 255, 258 M NGbloneus Eau. 1232 — 1 'OCIONUS (OR 7e 241 — viridis Poir. . . 184, 191 Buzra corticata Beck. 2,298. TAGS SON 20 — ISCAIDIAMIRVE MNT 0298 — velutina Müll. . . . . 25 ByYTHINELLA (voyez Bithinella). Byruinra (voyez Bithinia). ByTaiospeuM (G.). . . . 212, 219 — africanum Bet. 219 | Æ pellucidum Bérizs 4e 219 | — Purkhaueri CI. 219 — Quenstedli MVied We Nr 00219 = vitreum Held, 219 CAMPTOCERASI CE) EN ER N00 77 Camprowecres striata Müll. . 35 Carprum amboinense Gm, . 86 = edulen esp 02382287 — — var. glauca Brug. 287 — — var. LamarckiRve. 287 — gaditanum Gm. . . 1449 — groenlandicum Ch. 41,310 — islandicum Ch. 41, 309 CETEKENTAIICe) RER CE 0000927 * — lvanovi Andr. . . 227 CEPOLINÆ (nov. Subfam.). 169 CErRAsTODERMA edule L,. . 41, 287 — islandicum Ch. 41, 309 CERITHIOPSIDA (nov.Subg.) 274 CERITHIOPSIDELLA (nov. Subg.). 274 CERITHIOPSINA (nov.Subg.) 274 CERITHIUM granimirum Greg. 287 — nodulosum Brug. 286 _ varicosur: Brocc 287 — vulgatum Brug. . 287 Mar. drepanense Green 287 CHama macrophylla Ch. ., 53 CHARACEBLAN (Ce) OP ERE 222 — lasynophora St. 225 CHARYDROBIA (G.) . . 221 — characearum St. 221 — tuboidea St. . 222 CHironalbus Le 0: 32, 304 — marmoreus Fabr. . 304 = NNTUberHEA SEEN da 32 CHLrauys groenlandica Sow. 35, 305 — Hoskynsi Forb. var. major Leche, . . 306 _ islandica Müll. 33, 305 — — var. Eabricii Phil. 305 — septemradiata Müll. 35 — siniata Müller CHOERINAN(G IE EN 217 CinGurA (GA) ECM ARR 198 — subumbilicala Flem. 234 —WtureidadJeffre e"NPE —) ulvæ Penn + 243 CIRSOMPHATES IG) OS 229 CLATHRORTHALICUS (nov. Subg.). 70 CLausiNa abyssicola K. 47 — ferruginosa F.. . . 47 Giro limacinatPh 222097 CL10NE limacina Ph, . . . 2, 297 COGRTIOPANGE) ERP 197 COELAcANTHA (G.). . . 228 COLUMBELLA rosacea Glot. . 16 — rustica L. monst. carinatum Dautz. 288 CrassiNa elliptica Br. . . 40, 308 — semisulcata Leach. 39, 309 CRENELLA decussata Mtg. 306 CryPropox biplicatus Phil. . 4% = ferruginosus Forb. 47 — flexuosus Mtg. . . 42 — rotundatus Wd. . 47 — sinuosum Wd. 43 CYCLISCUS (nov. Gen:): . . 7x CxcLopecrEN Hoskynsi For- Des AMAR PEAR dr ne 306 — 381 — CxcrosroMa acutum Drap. 155, 187, 190, 192, 198, 232, 248 — cattaroense Pfr.. 190 — gibbum Drap. . 199, 215 — lapidarium Say. 193 — Lemani Bast. 205, 206 — minimum Lür. . 226 _ simile Drap. . . 188 CyY£zicaNaA alba Br. var. corti- CALAMBECR TON — SCAlpiatRVE FN 208 * CyRENA Faujasi Desh. . . . 9257 DEFRANCIA nobilis Môll. . . 5 — Vahlii Beck. . . . 6 DENTaLIUM lobatum Sow. . . 304 — : vitreum Sars. . . 304 DESERTICOLA (nov. Sect.). 341 DESMARESTIA |G.). 184 DANCE ANNEE Dr 230 DIRETROSTOMA (G.). . . . 220 * DreyssewsiA Brardi Bret. . 259 Dricira modiola Jan. . . . . k DRiLLOCERITHIUM haustellum Monts. 287 DROUETIA (nov. Gen.). . . 74 DABOWSKTAN Cr AMENER C9 11 ÉGROBTAN CA) SEE 198 * — Cossmanni Ler. . . 290 ELAPHROCONCHA (nov. Gen.) 74 ÉEONA (GS) Re 102 Emmericra (G.). 187, 203, 204, 217, 224, 225 — candida Neum. . . 217 — globulosa Neum. . 217 — Jenkiana Brus. . . 217 — patula Brum. . . 205 *. — Rumana Tourn. . 217 EUASSIMINEA (G.). . : : : . : 487 EucxiLus (G.). 20 :, 207 EuLora fruticum Müll. 333 = — var. Gode- tiana Piaget. 333 EumarGaRiITA cinerea Couth. 29, 302 EUMARGARITA Cinerea var. Cor- nea Knr. 29 = — var.grandis Môrch. : … 302 helicina Ph. 27, 302 groenlandica Ch -259%303 — — var. laevior Môll., 28, 303 — olivacea Br. . .. 29 EUPALUDESTRINA (G.) 213 EURYSTROPHE (nov. Gen.). 282 FERNANDEZIA (nov. Gen..] 158 FICHEURIA (nov. Gen.). . . 363 ÉDUMINICOLAU(G.) EE 197 HORBESTA (CP) ARE EN 199 FOSSARTAN (SG) 331 FossaruLus (G.). . . 201, 206 É — Stachei Neum. . 201 RossiRUS Ge) MR ENT 201 FRAUENFELDIA (G.). 214 Fusus borealis Phil. . . . . . 10 — bulbaceus Val. . . . . 41 — fornicatus Gr. . . . . 10 — Laskeyi Macgill. . . . 48 — modiolus Jan. AE 3 — pleurotomarius Couth. 6 Hrutus Cid ter 6 — saturnus Mart. . . . . 11 — scalariformis Gld. . . 300 — “iornatus Gld:1. 10070299 _ — — var. nodi- fera M. . 10 — tortuosus Rve. 15 —_ umbiIICAUS SES COUT Gr Era MC) FER 195, 211 GLADIOCERITHIUM femoratum Monts. . 287 GLYGYMERIS (G.) 0 M0, 81, 83 — australis O. et G. 121 — capricornea Hedl. 106 — cardiiformis Hedl. 93 — Chemnitzi Dall 99 _ flabellata T. W.. 91 — flammea Rve. . . 122 = Gealei T. et M. . 90 a — 382 — GrvxcyMEeris holoserica Rve. . 123 — inæqualis Sow. . 88 — laticostata Q.etG. 89 — multicostata Sow. 96 — orbicularis Da C. 84, 130 = ovaia Brod. . . . 125 — pectinata Gm. . . 98 — pectinoides Verco. 91 . pennacea Lk. . . 119 — queenslandica He rte 410 — radians ik" -00611)1 — sordida Tate. . . 96 _ striatularis Lk. 112 — strigillata Sow. . 100 — tessellata Sow. . 100 _ velutina Suter. . 4115 = vestita Dkr. "126 GOoDLEWSkIA (G.). 211, 216, 220, | 222 Gonocainust(G:)Fe "000. 207 GryPxæa angulataLk. . . . . 52 GuEnaria (S.-G.).. . 311, 319, 327 — ampla Hartm. 313. 327 —— OUTICUIATIA NE OT IS — IMMO Ie SU LETTRES — — var. Dautzen- bergiana Piaget. : . . 339 GUSSONEA (nov. Sect.). . . 295 GYROSTOMA (nov. Sect.). . 71 GYROSTOMELLA (nov. Sect.). 341 HAUSRENTANGE) RENE ON ES 220 HAWAIIA (nov. Gen.). . . . . 74 HELICELLINAE (nov. Sub- fam.). 169 HELICINÆ (nov. Subfam.). . 170 HELICOCRANCHIA (nov. Gen.). 63 HELICOSTYLINAE (nov. Sub- fam.). 169 Heux auricularia L. . . 323, 328 — Basteri L.... 236 = CONNUS GI Re 331 — fruticum Müll... 333 Herzrx limosa L. 323, 327, 329, 339 littorina D. Ch. . 189, 228 octona L. . 232, 233, 241 stagnalis Bast. . . 232, 233 stagnalis L 235, 324, 337 stagnorum Gm. . 234, 247 —2%viviparasl. :. "Hs Hemigra (G.). He TRN2UR — Schmackeri Milldff. 202 Hinra (Voyez Nassa). HORATA (GRECE 219 _ Letourneuxi Bet. . 219 — Pelini Pol 210 182, 191, 192, 202, 244, 223 acuta Drap. 183, 208, 214, 232, 240, 248, 261 HyprogBrA (G.). — aponensis Mart. 216,232, 252 x — aturensis Noul. 232, 267 — balthica Nills. . . . 240 * — Barroist ler. 2 nP22D — battagliensis Iss. . 253 _ Brondeli Bet. . . : 251 — Cossmanni Ler. . . 220 — dolichia Bgt. . . 214 * — Draparnaudi Nyst.. 202 — Dubuissoni Bouill. 232, 262, 265, 266, 269 — CHUSAT EE SE EU 203 — elongata Fauj. 258, 269 — euganea Îss 253 — foxianensis Stef. . . 253 # , — inflata Fauj. 189, 232, 255, 258 * — Laubrierei Coss. 209 = Makowskyi Rz. . . 200 — Mmanaslauseh,.. 66225 — MINUÉA DEAD. MES — minuta Sars. 123 _ minuta Tot. . 181, 183 — DANAMAUSChE 002 * — oblonga Fauj. . . . 232 — OCLONANIP EE 181 25 192, 255 paludinoïides Pal. procera Pal. . mn ee Hyprogra procerula Pal. 232, 254 261 — Quenstedti Wied.. 212, 218 — Sandbergeri Desh, 232, 265, 267, 269 * — sparnacensis Desh.. 198 — Spinelli Gred....253 = stagnalis Bast. 233, 234, 241 — stagnalis L. . 181, 214 _ subacuta Pal. . . . 9251 == subumbilicata Wd. 235 —_ ÉENUISISS EE 2005 — thermalis Br. . 258, 261 — Tietzei Neum. . . . 225 — ulvæ Penn — ventrosa Mte, 181, 240, 243 — VENITOSAURT. . 0 — ventrosa Kob. . . . 214, 235, 258 249 238, 210, 261 — vitrea Drap. . 183, 212 — Wiedenhoferi Fr. . 253 — zinnigasensis Paul. 253 HFDROGENAMIGE)P MN EN 190 HYGROMIINÆ (nov.Subfam.) 169 ILIKA'LA (nov. Subg.). . . . 158 Isogxomum alatum Om. . . . 53 IVIDELLA (nov. Subg.). . . 164 KALENDYMA (nov. Gen.). . 74 KALIDOS (nov. Gen.\. . . . ‘74 KeLLzyA ferruginosa Forb. . . 47 — suborbicularis Mtg. 41 KELLYELLA miliaris Phil. . . 40 KERÆA (nov. Gen.). . 74 Lacuxa frigida Lov. . 22 — VINCI MT EE 21 LAEORTHALICUS (nov. Subg.) 70 Larteria (G.). 195, 200 — Belgrandi Bgt. . . 200 — Mabillei Bgt 200 — paucistria Coss. 201 — Radigueti Bgt. . . 200 -— Roujoni Bgt. . . . 200 Leacxra (G.). 185, 208, 245 LEacnra cornea Risso . . 181, 249 — lineolata R, 185 — viridescens R. . . 185 — vitrea Drap. 186 Lena intermedia Sars. , . . 38 Lepera cæca Müll. 32, 303 LEucosrA (G.). . . 210 angarensis Gerst. . — 210 _ Stiedæ Dyb. 210, 227 LHOTELLARIA (G.). 212, 217 — Letourneuxi Bet. 212 Drer AMG) EN RAA — carinato-costata Dyb. 214 CiliatalDyb AS ER 211 tUrnionnisSDyYb 6216 Lima elliptica Jeffr. . . 33, 309 Limacina helicina Ph . . 2, 297 LimaruLa elliptica Jeffr. . 33, 305 LIMN&A(G.). . . ICE LHOE — ampla Htm. 313, 316, 320 — — var. Hartmanni Stud. 314, 322 — — var. obtusa Kob. 312, 313, 329 — ampulla Küst. . . . . 328 — ampullacea Rossm. . 329 — auricularia L. 312, 313, 316, 320 — var. albescens Cless. 313, 314, 316, 328 — var. canalis Villa. 313, 329 — var.contractaKob. 313, 314, 221, 328 — var. Hartmanni Stud. 328 — var. lagotis Schr. 322 — var moratensis Gless 0912316322; 329 — var. vulgaris Kob. 313, 322 DUREE EE 329 HAT ATLAS EAP MNT REA 316 lanotiSSChR 312 Limosa 12/5324 927. 33) — 384 — Liuxxæa limosa var. acronica Stud. 324, 329 — var.albescens Cless. 324, 328 — var. ampla Hartm. 324, 327 — var. auricularia L. 324 — var. canalis Villa. 324, 329 — var.contracta Kob. 324, 327 — var. Dautzenber- giana Piaget... . 339 — var.fontinalisStud. 324, 330 — var. Godetiana Cless: "1632413930 — var. Hartmanni Stud. . . . 324, 328 — var. intermedia Piagel..#21,321 330 — var. lacustrina GIESS MS 22330 — var. lagotis Schr. 324, 328 — var. melanostoma LOURDE 331 — var. moratensis CESSE 6 0304 — Var. mucronata HELENE 32% — var. obtusa Kob. 324, 329 —- var. ovata Drap. 324, ; 329 — var. patula D. C. 324, 329 — var. peregra Müll. 324 — var.tumida Held, 324, 329 — var. vulgaris Kob. 324 MINUEA Drap ES. 331 moratensis Cless. . . 329 mucronata, 312, 315, 316, 323, 330 — var. rosea Gall... . 393 Limvæa ovata Drap. 238, 316, 320, 329 — var. acronica Stud. 329 — var. fontinalis Stud 2,913 09315 — var. Godetiana Gless re Mes — var. Hartmanni SU OR NSDNIES — var. lacustrina CESSE 3 1529322 — var. obtusa Kob. 342, 322 — var. patula D. C. 312, 313, 315, 322 palustris Müll. 313, 316, 318, 331 — var. angulosa God. 331 — var.corvus Gm. . 331 — var. turricula Held. 331 papilla Htm. "328 patulaiD NCAA EE 329 peregra Müll. . 316, 322, 330 -— var. Dautzenber- giana Piaget. . 339 — var. intermedia Piaget we 030 — var, melanostoma ZEN MS 12; 310 SaCCar di Maille OT socialis Schübl. . . . 346 stagnalis L. 236, 312, 316, 318, 324, 336 — var. ampliataGod. 32% — var. angulosa Clés ee — var. bodamica Cless 070910; 1427 — var globosa God. . 327 — var.intermedia God 0325719396 — var. laciniosa Piaget: 7 209937 — var.lacustrisStud. 311, 9313, 315, 319, 326 — 385 — LimxæA stagnalis var. producta Colb. 313, 325 = — var. radiata God. 327 — — var. RhodaniKob 345, 316, 326 — — var. subula Parr. 32% — var.subulata West. 325 — — var. turgida God. 326 — — var, turgida Mke. 32% — truncatula Müll. 316, 331 — — var. oblonga Put. 332 — — var. ventricosa M.- 316, 323, 329 — var. rosea Gall. 323 UN MUIE AIS PT 328 CrMN AUS (GT) NM 324 minutus Drap, . . 331 | Limnopaysa (S.-G.) . . . .. 9331 | ÉTMNOREAN CS) EME 210 =: carinato-costata Dyb. 214 — ciliata Dyb.. . . .. 211 _ Stiedæ Dyb.... 210 — turriformis Dyb.. . 216 ÉIMNUSAS EC ON 392 — … stagnalis L, .…. 312, 337, si — var. laciniosa Piaget 2001597 ÉMOPSSNG) PF EMRMRNSE NIS 1 LioBaikaLiA (G.). . 210, 222, 227 Liocyma fluctuosa Gld,. . . . 42 LIROBITTIUM (nov. Subg.) 274 JISINSRIAN (Ce) RO 226918 — stigmatica Br. . . 226 TJassARCA US. QG), 184 BRTORN AU GA) EN 224 — littoral Me O0 — Obiusatalr ee "N91 — — subsp. littoralis Dee A AU 21 — — var.fabalisTurt. 21 == saxatilis OI... A DA — — subsp. groen- | landica MGôll. 21 — — var.fuscaD.etF, 21 LiTTORINELLA (G.]. . : . 189, 198 * — acuta Br 258 # — acula Sandb. . 266 * — amplificata Thom. 255 * — Draparnaudi * — NYSE 02 263 # ce Dubuissoni Boul 0 263 * — inflataFauj. 232, 255 * = intermedia Br. 255 * — loxostoma Sandb, 203 * — utriculosa Sandb, 196 * — ventrosa Lapp. 256 ÉrmroRInNIDAN (Ce) RER EU? — Gaudichaudi Eyd. et Soul. 192 — procera Pal. . 192 POCARDEA(C | Er RE ee 212, 216 — apocrypha Fol. . . 217 Lucina angulata Desh. . . . 43 =" (ferrusinosa Horb. 47 - flexuosa Mte. . . 42 _ sinuata Lk. 42 — SINUOSA LD. 00 43 LunarrA riana MGll. . . .,, ol Lymxæa (Voyez Limnæa) MacnaEroPpLax bella \erkr 30 — obscura Couth. 30 Macoma calcarea Ch. 50 Mapa (S.-G.) . Mr Reno MANGELIA pyramidalis Str. . 9 MARESTAN GNU Re . 214 MarGariTA bella Verkr. . . . 30 cinerea Coutbh. var. grandis Môrch. . . 29, 302 groenlandica var. lævigata Môrch. — var.lævior Môüll. striata Br. et S. . undulata Sow. var.lævior Moll, 28 28 302 28 MARGINELLOPSIS (nov. Gen.) 312 MXRDIGTA (CS) NME EURE 225 MELaNrA altilis “Lea. 1496 — ONYZAMSISEN 223 * — turritissima Forb, 207 MELANIORTHALICUS (nov. Subg.) 70 MicROMELANIA (G ). . . 208, 230 — cerithiopsis BRU 230 Microserra turgida Jeffr. . . 25 MopiorA lævigata Gr . . 37, 306 — NIPTANCT PRES 7 MopioLariA lævigata Gr. 37, 306 — RER 5 5 na MoiressErIA (G ). 194, 212, 218 — puteana Cont. . 218 — Rolandiana Bet. 194 Moxra aculeata Müll. . . . . 39 Murex borealis Br. et Sow. . 18 — carinatus Lask, . . . 17 —"ClathTAUS Le CN 17 —_ (despectus 2170202. 21209 — subantiquatus Mat. et RACÉSMPE NATURES 9 MYA arc HCALS NE 50 =“tyarenarias LU EN TE 237 — suborbicularis Mtg. . . 41 — truncata L, var. udde- vallensis Sars. . . 49, 310 MYIORTHALICUS (nov Subg.) 69 *MwiLus Brardi Brgt. . . . . 259 — decussatus Mto. . . 306 — 1 edulis DLL 36 — — var. uncinata BNDAD 256 * — Faujasi Brgt. . . . 259 — modiolus L. . .. 36 MID AOIAISNE ES 50 Nassa ægypliaca Fisch. . . . 291 — Bourguignati Loc. 288, 292 — cancellata Chemn., 291, 293 — crassesculpta Brugn. . 289 — relongata®Brus 290 sa interjecta Loc. . . ISOMELA OC RE mamillata Risso. 287, — var.clodiensis Monts. — var. curta B. D. D. — var. gratiosa Monts Eee ete — var. lacunaäaris Monts. . . . . 9290, — var. major Monts. — var, modesta Mil. — var. Poirieri Loc. — var. pontica Monts. . . . 291, — var. propria Monts. "991, — var. stagnalis Monts. — var. syracusana MOntS LUE — var. Tiesenhau- seni Monts. 290, — var. tricolor Monts. — var. valentina Monts.#.:0290; — var. vera Monts. . marginulata Lk, musivum Brocc. . . -. nitida Jeffr 287, 288, panopluta Monts. . . Poirier NERO reticulata L. 285, 28*, — var. ægyptiaca Fiseh nn 20 1 — var. cancellata Ghemn 0201 — var, clodiensis Monts, — var diminuta MODES ONE AT Ne — var. elongata Plry. — var. feretypica MOonis PEN CE 213 192 293 293 292 291; 293 288, 293 293 293 293 292 293 293 293 293 290 289 292 289 288 292 292 293 293 292 292 — 9381 — Nassa reticulata var. Gadi- tana Monts. ... 292 | — — var. isomera Loc. 286, 292 — — var. lacunaris Monts. . 290 — — var.mamillata Risso 286 — — var. minimaPlry. . 292 var. Poirierl LOC... 293 — — var. tenuis- culpta Monts. 291, 293 — — var. Tiesenhau- seni Monts. 290, 293 — Rochebrunei Loc. . 288 = semisttiatadiD 0 0... 120) SVM IOC TN 288 — tenuisculpta Monts. 291, 293 = TineiMar 0: 294, 296 NATTCAN Da TRY EN 27 = Clausa br. et\S...05 301 — HENA CIC IE eme 27 — . dant NQISLre SIN 301 —pallidalBr et S...0. "301 — tenuistriata Dautz. et H. Fisch. n.sp.. 26 Nazicina pallida Br.et S. . . 301 NeocHinus! (Cr) ee 255 NRPTUNEA antiqua DL..." 9 — — subsp. despecta EEE 12200 — — subsp. subanti- quata M. et R. 9 — — subsp. tornata GITE — arthritica Kob... . 411 — borealis Phil. . . . 10 — decemcostata Say. 12 — despectaL. .… .: . . 10 — Lyrata Mare ni —_ satura Mart. . = 10 _— — var. bulbacea Val, Al — tornata Gld var. nodifera M... 10 NerirA littoralis L. Sens AA NESAECIA (nov. Gen.}). . « 74 NEUMAYRIA (G.). . : : . 00213 NrcanrA Banksi Leach. . 40, 309 — — var. Warhami Hanc- 0407309 = CrenatdlGE 0 00) OÛS NITORMIMOY: (Gen) 0 74 NORRIS EC) EE 83 Nucucana pernula Müll. . . 307 NYen (G-) 000000001100 20671221 OExorora pyramidalis Str. . 6 OxcoMELANrA (G.) .. =... | 202 _— houpensisGred. 202 ORxcOcERAS CH) ER 217 OSTREA angulata Lk. . .. 03 MUCIEGME EE SN 34 =. MEME CEE LE 0 0 ve 6 = iclandica MULS05 —mytiloides Lk "54 = Mpairasilicas Gin 0.08 — rostralis Lk.. 52 — septemradiata Müll. , 35 vitre MOMIE 2e 39 OXYORTHALICUS (nov. Subg.). 70 PacayDbROBIA (G.). . . 211 — paradoxa C. et ÉHreutS Re 211 PACHYTHOLUS {nov.Subg.) 70 PazapicHiA (G.) . . 195, 200, 207 — pleurotoma Bgt. . 195 Pazzroczuu groenlandicum SONDE N 35, 305 — Hoskynsi Forb. . . 305 — striatum Müll. . . 35 Pazcruu vitreum Chemn. . . 34 PALUDESTRINA (G ). 184, 187, 192 — aciculina Bgt. . 251 — acuta Drap 219 = arenarum Bot, 251 — balthica Nills. 347 — cornea Risso. . 249 — Coutagnei Bgt. 255 — elecantissima Bet. 251 — 388 — * PazupesTRINA Escoffieræ Li — Renevieri Loc, 252 = soluta Bet. . 251 — spiroxia Bgl. . 9251 — stagnalis Wd, 244 — subobesa Pal, . 235 _— subumbilicata Wd. 244 — sulcata Sandb. 252 == ventrosa Mte, 235 PAzUDINA (G 4)... US TASTL — acuta Drap. 181, 249, 251, 252, 262, 263 No — acuta Hœrn 269 _— acuta Quenst. . . 259 == annuülata L' 230 t— arvernensis Huot. 264 — balthica Nilss. . . 240 — cyclostomæformis d'Orb. 220 * — Deschiensi Desh 205 *X — Desmaresti Prév. 205, 206, 207. * — DraparnaudiNyst. 262, 264 * — Dubuissonni Bouill. 202, 232, 262 — eRUSAMEE 2 212 * — elongata Fauj. . . 250 * — elongata Münst. 258 — Lacheineri Charp. 214 * — marginata Mich, . 245 Tourn. 223 euryomphale Bet. 951 gracillima Bgt. 251 leneumicraBet. 252 Mabillei Bgt. . 247 Macei) Pal. "953 | Moitessieri Bet. 251 muriatica Fisch 243 narbonnensis Bgt. 252 procerula Pal. 232,254 muriatica Lk. 181, 234, 239, 245, 250 Pazupirxa Nuttaliana Lena. . 197 — octona Nils. 2482 E patula Brum. . . 203 — procerula Pal. . . 262 D pusilla Bast. . . . 268 — Simoniana Charp, 194 _ stagnalis Bast. 250 = stagnalis Küst. 243, 249, 261 — stagnalis L. . 235, 240 X — succineiformis Sandb. 204 — thermalis L. 245 — ulvæ Penn. . . . 943 _— viridis Poir. . 189, 215 _ vitrea Held. . .-. 219 — vivipara L. 181 PALUDELLINA (G.). . . . 186, 189 » — inflata Fauj. . . 256 PanxowrA (G.). : 226 PaxopæÆa Aldrovandi Men. . 84 PARATEINOSTOMA (G ). . . : . 223 PARTSCHIA (nov. Sect.). . 76 PATELLA caeca Müll. . . 32, 303 — noachina LL... 30 — tessellata Müll. . . . 31 — testudinalisMüll. 31, 303 — virginea Müll. . . . 31 : PAUAHIA (nov. Subg.). . 157 PaULrAS (Gr) EM 218 — Berenguieri Bet. . . 218 Pecren aculeatus Jeffr. . . . 34 — Fabricii Phil. . . .. 305 — groenlandicus Sow. , 35, 305 — Hoskynsi Forb. , 306 — islandicus Müll. , . 33 — Landsburgei Sm.. . 34 = MNUIOSUS PRIE NE —LSpINOSUS RTS = 34 — STiatus MUII M RE PEcruncuLus (G ). 81, 83 — æquilaterusGm. 116 — albolineatus Lke. 127 — amboinensis Gm.. . 86, 93, 99 — 389 — PeeruncuLus Angasi Crosse, . 95 angulatus Brug. 109, 116 angulatus Lk. 109, 110 angulatus Rve. 82, 109, 110, 111 angulosus Gm. 109, 116, 146 arabicus H. Ad. 1406 arcodentiens Dalle een oi aspersus Ad. et Ave PT coul28 assimilis Sow. 88 aureomaculatus ADO 98 aurifluus Rve. 82,87 australis Q. et G. 121, 120, 127 barbarensis Crd. 125 Bavayi B. D. D. 136 Beddomei Sm. 90, 93, 97 bellus Ang. . . 115 bellus Conr. . . 115 bicolor Rve. 89, 101, 104 bimaculatus Poli 130, 112, 148 caledonicus Grosse. . . . 110 californicus Cpr. 129 campechiensis Gm' 7 00812 capricorneus Hedlet2 7 106 cardiiformis An ee 95, 96 cardiiformis Hedle 0007 carinatusDall. . 99 castaneus Lk. . 116 Chemnitzi Dall 99. concentricus Dér 0.0 140) PecruncuLus cor Lk. . 149, 153 costatus Meusch. 99 crebreliratus SO LUDO Dautzenbergi Greg. . . 131,135 decussatus Bonn... 1,110 decussatus L. 117, 119 decussatus Turt. 130 Delesserti Rve. 88 flabellatus T. Mids. .-711...190,197 flammeus Rve. 90, 122, 127 flammulatus Rent fo ue La formosus Rve. . 147 fringilla Ang. . 111 fulæuratus Dkr. 127, 129 gaditanus Gm. 149, 152, 153, 154 Gealei Ang. . 92,97 Gealeir Tate... -n00 giganteus Rve. 129 glycymeris L. . #3, 117, 125, 130, 144, 146 glycymeris Lk. 130, 432, 142 glycymeris Poli 149 glycymeris v. SC ee NA26 Grayanus Dkr. 90, 121,127 Guesi Jouss. . 106 Hanleyi Ang. . 110 Hedleyi Lamy D'ISD - auiPieS heroicus Melv. et SEE MERL UE QTES hirtus Phil. . . 116 holosericus Rve. 122, 123, 125, 126, 127 Hoylei Melv. et SES LUE AE RSS PECTUNGULUS inæqualis Gr. — 390 — 87,104 inæqualis Kr. 89,105 inæqualis Sow. 82, 88 insens List. 8%, 1430 insignis Pils. . 97 insubricus Brocc.M50 Mb intermedius Brod. 123, 125, 127, 129 Kenyonianus Bro2 01 00 0, 21 laticostatus Ang. 90 laticostatus Q. et Gb Fe 80 "102 lineatus Phil. 131, 136 lineatus Rve. . 82, 116, 119 -littoralis Past. . 154 lividus Rve. . . 148 longior Sow. . 104 maculatus Brod. 198, 129 maculatus List. 85, | 129 magnus List. . 120 marmoratus Chemn. 100, 140, 141 marmoratus Lk. 130, 140 Marteli Lamy, n. nom. 132, 137 maskatensis Mel Le MNT maximus List. 132 miliaris Phil. . 84 minimus Turt. 130 minor d'Orb. . 99 modestus Ang. 101, 113, 114 Montrouzieri ANT SE MR OL morum Rve. . 102 multicostatus Sow. 89, 93, 95, 105 : PEcTuxcuzus mundus Sow. . 4103 nodosus Rve. . 94 nova-caledonien- SIS VANE "10 nova-guineensis AIDE: Es Nr RO nudicardo Lk. 149,152 nummarius L. 149,152 nummarius Turt. 132, 137, 140 obliquatus Rayn. GAP, PP 151 obliquus Rve. 112, 114 oculatus Rve. 99,104 orbicularis Ang. 90,97 orbicularis DaC, 84, 91, 130 ovatus Brod. 123, 195, 126, 129 ovatus Q.et G. 89 pallens L. 149, 152 pallium Rve. . 102 parcipictus Rve.95, 115 pectinatus Gm. 98, 101, 102, 103, 141 pectiniformis Lk. 83, 89, 94, 129, 155 pectiniformis d'Orb: . . 98; 101 pectiniformis Mid: "MONS pectinoides Ghenu, 9 pectinoides Desh. 92, 97 pectinoides Verco 91, 97 pectunculus L. 83,85, 93, 99, 100, 129 pennaceus Lk, 82,117, 119 perdix Rve. . . 112 perobliquus Dkr. 126 pertusus Rve. . 107 pilosellus Risso 149, 152 PecruxcuLus pilosus L. — 391 — 121, 128, | PECTUNCULUS 132, 149 — pilosus Tumt. . 130 — planatus G. et H. Nev. -- pseudocard i u m BORYSe- 95 90 — pulchellus Gm. 133 — pulcherrimus Ang. 418 — punctatus Calc. 132, 137 — punctulatus Martel. . 132, 137 — purpurascens M.- Andr. . . 1°2 — pygmæus Bory 152 — pygmæus Lk. . 152 — pygmæus Phil. 152 _ queenslandicus Hedl. . 110 — -QuekettiSow. . 147 — radians Lk. 111, 112 — raripictus Rve. 95 — Reevei Mayer 109, 110, 124 . reticulatus Risso 139, 152 — robustusSow. 93, 94 * — romulæus Broc. 152 — roseus Rve. . 89 — rotundus Dkr. 127 _ rubens Lk. 138 — Savignyi P. Fisch. 106 — scriptus Born 118, 120 — sculptus Born 129 — septentrionalis Midd#" 103 — sericatus Rve. . 93 = siculus Rve. 142 = solidus Monts. . 155 = sordidus Tate. 92, 96 = spadiceus Rve. 123, 124, 126 spurcus Rve, . 1C8 stellatus Dautz. 137, 144 stellotus Gm. . 137, 142, 144 stellatusGreg. . 142 stellatus Mayer 121, 142, 145, 146, 148 striatularis Lk. 112, 114, 123 striatularis Rve. 101, 113, 114 strigillatus Sow. 93, 98, 100 subauritus Lk. 85 subobsoletus Chreur "MO subrufus List. . 116 Taylori Ang. . 1IUS tegulicius Melv. 91 tellinæformis BV NE tenuicostatus RVe AUS td tenuisculptus CR ES tessellatus Sow. 9, 99, 100, ‘02 tessellatus Val. 101 tomentosusBory 138 transversus Lk. 149, 152 tumidus Dkr. . 120 turonicus May. 125 undatus L. 110, 116, 119, 121 undatusTurt. . 130 undulatus Lk. 116, 430 variegatus Ch. . 416 velutinus Suter 115 vestitus Dkr. 126, 127 violacescens Lk. 82, 87, 112, 137, 148, 149, 153 vitreus Lk. . . 9,4 — 392 — PEcruxcuLus vovan Adans. 121,114, 146 — yessoensis Sow. 126 — zonalis Lk. 1142, 151, 154 Pepzum septemradiatum Müll. 35 PERINGIA (G.). 184, 193, 108, 214,246 — acuminata Mab. . . 247 — albonensis, West . . 247 — algerica West. . . 247 — Bourguignati Mab. 247 — cattaroensis West. . 247 — euhalina Mab.. . . 247 — Fagotina Mab. . . 247 = ER PAIE 0 à 208 _— Girardoti Pal. 208, 246, 247. | -- gracilis West. . . . 247 | — hesitans West. . . 247 — Lhospitali Mab. . . 217 Mabillei Bgt. . . . 247 — Maltzani West. . . 247 — Margaritæ Pal. 208, 246 — maritima Mab. . . 246 — Massoti Bgt 246 — micropleuros Bgt. . 246 — microstoma Bgt. . 216 — Perrieriana Bgt. . . 246 — pictonum Pal. 208, 246 — Saint-Simoniana EUROPE EN Tee 247 _ sequanica Bgt. . . 24% — subumbilicata Pal. 240 — tetropsoida Pal. . . 246 — Thiessae West. . . 247 — ulvæ Penn. . 193, 209, 232, 213, 248 PerxAa obliqua Lk. . . . . . 3) PHruinE fragilis Sars., . . . . 298 Pranaxis mamillata Risso. . 286 Pcaxorgis corneus L 110238 — glaber Jeffr. . . . 238 DEARVEA SCC) re eee 195 PHEUROCERA ((G-} 24150907 7 — costulatum DNS © be 207 PLEuroToMA acuta Bell. . . . bicarinata Couth. carinata Biv. . . modiola Jan. . pyramidalis Str. scalaris Partsch. turricula Mtg. . — var. nobilis Môll. — Wahli Môll. . . PLiOCERITHIUM holothurium Monts. . . POI GER SES (GA) EE 220, Pomartias patulus Drap. . Pomariopsis (G.). : . . ne PorrLanprA glacialis Gr. . . intermedia Sars. Poramacris (G.). POTAMOPYRGUS |) UE quadrispinosus And ee e PROSOSTHENIA (G.). 197, 202, * Schwarzi Neum. PSEUDAxINÆA (S.-G.).. : . . PSEUDOAMNICOLA (G.). . . . . PSEUDOBAIKALIA (nov. Subg). PSEUDOOMPHALA (G.). . . . . PSEUDOPALUDINELLA (G }. 213, PsEuposeriA turgida Jeff. .. PSICHION Inov. Gen.). .. Prycina biplicata Phil PuNcTURELLA noachina L. . . PyrGipium (G.). 202, * — nodotianum Tourn. 5 Thiesseana God. PYRGULANC) NE EEE RADICAL CURE RHYNCHONELLA psittacea Ch RIMAS moy Sec ee RTSSOAMIGA) ETES 184, 193, cingillus Mtg. . … . . ©: 5 287 216, 222 185 193 307 38 207 197 228 211 202 152 216 bhs) 187 251 25 74 43 30 230 230 230 230 327 51, 310. 67 221 198 — 393 — RisSoiWelata Phil ON NN 2 —oiTagilis NICE 29 HA CTOESaMICh re OR 20 — Jeffreysi Wall. . .. 23 — membranacea Ad. 22, 242 | — — var. labiosa Mtg. 23 | — octona L 233, 241 —_DTOCIONAINIISS 23 — soluta Ph. var. lævis S'ATS Ve EU de 24 —. sororcula Gran. . - . 24 — turgida Jeffr. . . . . 24 — ulvae Penn. . . . . . 283 NY CHITOS AMIE ee 235 = hyenusta Phil "00025 ROBretTAG) Re EL 226 — pyramidella Br. . . 226 RUTHVENIA (nov. Gen.). . 74 SACCOR CI ER E 10223, 229 * _ Escoffieræ Tourn. . 223 0 Or)y240/S1SM 0.0 Je 229 SALASSIELLA (nov. Subg.) 160 SASTCAVA AT tCaNL Se DO _ PROS O0 ScaLa groenlandica Ch. var. crebricostata Sars. . 302 ScHizorrocauscrispatus Flem. 30 ScissURELLA crispata Flem. . 30 SCROBICULARIA piperata Gm. 238 SCULPTIFERUSSACIA (nov. Subg.) 349 SELLIA(GO) Re ae AR 290U| = pulchrasRainc. 1230 Serrires groenlandicus Ch. #41, 310 SrpHo tortuosus Rve. . . .. 1% SIPHONODENTALIUM lobatum Sow. . 304 SoLENOMPHALUS (G.). . . . . 187 | SOMATOGYRUS (GG. 197 SerroTROPIS carinata Phil . .. 4 SA TAGS) NE NS ee EN 0 220 — 'odiaphora Brus.. 225 187, 202, 204, 205, 207, 213, 229 — Desmaresti Prév. . . 206 STALIOIA (G.). * Srazrora prototypica Brus. . ‘224 a PTUNIOLCossS Me ME2 29 SaATTOPSTS GR) UE 222 “ri moravica Rz. . . 224 STEPHANOTEUTHIS (nov. Gen ) 275 STREPTOCERELLA (G.}). . . . . 227 SUBUEINA GA) Re Ce LOI — aCUtA Drap... 191 — balthica Nill. . . 191 — minutissima Sch. 191 — thermalis Mke. . 191 TacmeA sylvatica Drap. . . . 333 — — var. alpicola Charp. . . 333 Tecrura testudinalis Müll. , 31 — virginea Müll. . . 31 DarAsco(S Ge) ER CR DO E TEULINAIDaILRIC ANT SN OC E 238 — Calcareat ON e .- 50 exo MIN ne THazassoBrA (G.). . . . 213, 251 THAPSIELLA (nov. Gen.) . 74 THrrmMaypROBIA (G.). . 215, 234 = aponensis Mart 200952 — zinnisasen- sis Paul. . 216, 253 THOLUS (nov Gen.}). .‘:. . : 70 TaxasiRA ferruginosa Forb. . 47 — flexuosa Mtg. . . . 42 — Gouldi Phil... . . . 46 Sarsi PARU MR ENG ToniciELLA marmorea Fabr. 304 TourvouErtA (G.}). .. . 202, 205 -- aturensis Noul. 232, 267 * —_ Dubuissoni Bouill. . 232, 262 * _ elongata Fauj. 258 si — oblonga Fauj. 232 e —— Sandbergeri DÉS 320265 TRACHYBAIKALIA (G.). . . . . 211 TRACHYDERMON albus L. . 32, 304 TracaypErRMox ruber L. .,. TRACHYORTHALICUS (nov. Subg.) TRICHOTROPIS acuminata Jeffr. — atlantica Beck. — borealis Br.ets. — canaliculata Leach. — cancellata Hinds — costellata Couth. — inermis Hinds. — umbilicata Mac- Cal E er ou de Triponra semisulcata Leach. TRiTovIuM pyramidale Str. . — turricula Lov. . . — viridulum Fabr. Trocaus corneus Knr.. . . — 394 — 17 18 17 39, 309 6 5 9 29 — groenlandicus Ch. 28,303 — — var.lævior Müll. Tropxox clathratus L. . . . — var. Gunneri Sars. — var. scalariformis Gld. ŒRYONrA (CG) — clathrata Stimps. Tvur80 antiquus L. : . . . . — cinereus Couth. . . Mapa liS RUE MN — helicinus Ph. — Jabiosus Mtg... — m“Hitioreus Lt 1-0: — membranaceus Ad. . — minutus Tot. . — muriaticus Beud. . .. — obtusatus L. . — olivaceus Br. . — ruber Ad. — saxatilis OI. 28, 303 17 17 2,27, 297, 302 22 Turg8o stagnalis Bast. .. — subumbilicatus Mtg. . — thermalis L. — ulvae Penn. 234, 236 239 232, 233, 252 184, 185, 186: 189, 208, 232, 239, 242, 243 — unifasciatus Mtg. . . 493 — ventrosus Mtg. 23%, 236, 238, 215, 250, 252 —Mivinctus MID 2.7 21 Turrisipxo tortuosus Rve. . . 14 TyMpAnoTOMUSs (G.). . . . . 225 Unio consentaneus Zgel. . . . 314 VARVATANCS) MERE 183, 226 VAaLvATELLA groenlandica Ch. 98, 302 Vezuriwa velutina Müll. 25 VENUS fluctuosa Gld. . . . . 42 — incrassata Sow. . 259 — miliaris Phil. : . "10 — stellata Gm. . . . 4184 MITRELTAT (CA) ENT 212 214 — pellucida CI TP VivipaARA (G ). . . 181, 223 VozsezLa modiolus L. 36 VRAZEANCS) 2 SR ER TEE 226 — Nacme lBEUS PT ee 226 VULGOCERITHIUM provinciale Loc: 286 — triviale Monts. 286 — vulgatu m Brug. 286 — — var. nodu- losa Phil. . 286 Yorpra glacialis Gr. 307 — hyperborea Lov.. . . 307 — intermedia Sars. 38, 308 — — var. major Leche. 38 — MéluCida Love en 38 YoLDiELLA intermedia Sars. . 38, 308 — lucida Lov. 38 ZOPHOS (nov. Gen.). 74 DATES ET PUBLICATION DES Fascicuzes pu TouEe LIX N° 4, pages 1 à 80, planche I, paru le 25 novembre 1911. N° 2, pages 81 à 177, planches II et IT, paru le 5 tévrier 1912, N° 3, pages 179 à 284, planches IV, V et VI, paru le 25 août 1912. N° 4, pages 285 à 395, planches VII, VII et IX, paru le 12 octobre 1912. Le Directeur-Gérant : H. FISCHER. Châteauroux. — Imprimerie Langlois à d : f* 4 AE La" W a rie sf HN » ji rs F LT pi ñ 1 2 T4 . À Der e Ÿ Ge a NAT: PURE Fe ERATEN00 1 : - UE DO ARTE É La 4 fl À : Al 5 EXPLICATION DE LA PLANCHE VII . N. (Hinia) reliculata Linné var, isomera Loc. Alger. . N, (Hinia) reliculala Linné var. mamillata-tricolor Monts. Porto-Corsini (Italie), dans 1 Adriatique. N. (Hinia) reliculata Linné var. lacunaris Monts. (= clodiensis Monts. mss.). Lagune de Venise. . N. (Hinia) reticulala Linné var. lacunaris-elongata. Chioggia. . N. (Hinia) reticulata Linné var. lacunaris-Tiesenhauseni Monterosato. Chioggia. . N. (Hinia) reticulata Linné var. Poirieri Locard. Cette. 7. AN. (Hinia) reticulata Linné var. mamillata-syracusana Monterosato. Sira- (o +] gusa, . N. (Hinia) reticulata Linné var. mamillala-modesta Milachevitch. Monas- tère de San Giorgio, près Sébaslopol. N. (Hinia) reticulata Linné var. mamillata-curta B. D. D. Corse. . N\. (Hinia) reticulata Linné var. ægyptiaca P. Fischer. Entrée du Canal de Suez. . N. (Hinia) reticulata Linné var. tenuiseulpta Monteros. Lace Mareotis, Alexandrie. 2. N. (Hinta) reticulata Linné var. mamillata propria Monterosato. Entrée du Canal de Suez. . N. (Hinia) reliculata Linné var. cancellata (Chemnitz) Môrch. Vilsünd, Kattesat. . N. (Hinia) reticulata Linné var. mamillata-valentina Monterosato. Va- lencia (Espagne). N. (Hinia) reticulata Linné var. mamillata-gratiosa Monterosato. Dal- matie Le be 2 > pr ES cr A Ce ST Vo ind LA sw LC ag a ed 2. + € ". td 1 y z 3 | 1. Ie 4 VII Variétés des Nassa (Hinia) reticulata Linné et mamillata Risso I, SXPLICATION DES PLANCHES VIII et IX Limnæa limosa (L.) Var. ampla (Him.). Colombier. 2, 3, 4. Sub-var. contracta (Kob.). Colombier (Le n° 4 se rapproche des moralensis). 5, 6, 7. 8, 29, 30, 42. Var. lagotis (Schrenk) sub-var. moratensis (Cless.) (diverses variations) Pont de Thielle. 9, 10, 19. Jbid. Cudrefin (ro, f. elongata, très voisine de l'exemplaire de la II, ho rn): 12, 23, 14. 15, 16, 27, 28 Var. peregra (Müll.) sub-var. intermedia Pia- get (12, 13, 27, typiques; rr, f. globosa; 16, f. elongala ; 28, exem- plaire très voisin de la var. mucronala). 18. Var. peregra (Müll.). Val de Ruz. 21. Var. lagolis (Schr.) sub-var. moratensis (Cless.) (20, f. gibbosa). Colombier. 23. Var. ovata (Dr) (22. très voisin de la sub-var. fontinalis). Co- lombier. Var. ovata (Dr ) Môtiers (Val de Travers) 26. Var. mucronata (Held.). Auvernier. . Exemplaire intermédiaire entre la sub-var. moratensis et la var. {u- mida (Held.). Marin. Var. auricularia (L.) sub-var. albescens (Cless.). Marin. 34. Var. palula (D. C.). Saint-Blaise, 36, 37, 38, hr. Différentes formes de la var. auricularia (L.) se rappro- chant plus ou moins de la sub-var. canalis (Villa). Cudrefin. ho. Ibid. Marin. 1-18: Intermédiaires entre les var. ampla, auricularia (les contracta sont rangées par Glessin dans cette espèce), lagotis et peregra. 19-24. Intermédiaires entre les var. lagotis et ovata. 25-28. Intermédiaires entre les var. mucronata et peregra. lournal de Conchyliologie, 1911. PE VEUT Variétés du Limnæa limosa Linné PE Journal de Conchyliologie, 1911. PIRE Variétés du Limnæa limosa Linné LIBRAIRIE SCIENTIFIQUE ET LITTÉRAIRE J. LAMARRE & C° 4, Rue Antoine Dubois, PARIS (VI) SE Téléphone 807-23 F. RINNE ÉTUDE PRATIQUE DES ROCHES A L'USAGE DES Ingénieurs et des Etudiants ès-sciences naturelles TRADUIT ET ADAPTÉ PAR LL. PERVINQUIÈRE Docteur ès-sciences : Chef des Travaux pratiques de Géologie à la Sorbonne Avec une Préface de M. A. LAGROIX, Membre de l’Institut Un volume in 18 de 670 pages, avec 258 figures, dont 2 hors texte A nn ne ne du suit are dune d dde Dee 12 fr. ESSAIS PALÉOCONCHOLOGIE COMPARE 8‘ Livraison : Purpurinidæ (Suite) de 248 pages, avec 87 figures dans le texle et 4 planches en phototypie hors texte. Prix pour les Souscripteurs : 20 francs Prix des huit premières livraisons réunies: 170 franes Chacune des livraisons comprend la Monographie séparée d'un certain nombre de Familles indépendantes de Gastropodes, avec tables des matières. L'ouvrage se termine donc avec lapparition de chaque livraison, sans comporter une suite indispensable, et il forme, tel qu’il est, un Manuel partiel de Paléontologie des. Mol- lusques. En outre, les « Essais de Paléoconchologie comparée » com- prennent écalement des indications de nomenclature ou même des figures qui peuvent être utiles aux Conchyliologistes qui ne s'oc- cupent que des Coquilles actuelles. TABLE DES MATIÈRES Sur quelques formes du Nassa (Hinia) reliculata Linné, par le Marquis DE MONTEROSATO..,......, 285 Historique du Nassa Tinei, par le Marquis DE Moxre- ROSATO te ren oe Se Pa FR aus ve De MR CES 29% Liste des Mollusques rapportés de la Nouvelle-Z:mble par M. Serge Ivanoff, par Ph. DAUTZENBERG........ 297 Les Limnées des lacs de Neuchâtel; Bienne, Morat et des-environs, par Jéat PIAGET. 45. 2 CO Note sur trois variétés nouvelles de Mollusques suis- | ses, par Jean PrGEr:.......... MR RE IT M Rs, | Biblipera nier en nes an More ee Ra PSS 1 PNR Revue des Publications périodiques....... etes 368 Liste des Auteurs. ©. ...... D en SE SFR SE Liste des nouveaux Abonnés........... PR EE eh res Tabledes Mare RM ER PR re SO 371 Table par ordre alphabétique... ................ SLA Dates de publication............ ST be dre AN at es DER Le Journal paraît par trimestre et forme un volume par an » PRIX DE L'ABONNEMENT (PAYABLE D'AVANCE) : Pour Paris et pour les départements (reçu franco). 20 fr. Pour l'Etranger (Union postale) id. Dir. Prix du numéro vendu séparément............. F0 Prix de l'Index des volumes I à XX (reçu franco). 8 fr. Prix de l'Index des volumes XXI à XL id. RE cit be S'adresser, pour les communications scientifiques, à M. H. Fiscker, directeur du Journal, boulevard Saint-Mi- chel, 51, à Paris (5° arr.), et pour l'abonnement, payable d'avance, à M. J. LAMARRE, éditeur, rue Antoine Dubois, 4, à Paris (6° arr..). Il est rendu compte des ouvrages de Conchyliologie et de Paléontologie dont deux exemplaires sont adressés au bu- reau du Journal. CORRESPONDANCES ET ÉCHANGES On échangerait contre des Monographies de REEVE d'au- tres Monographies du même auteur. S'adresser au Musée d'Histoire Naturelle de Marseille, à M. le Prof® A. VAYs- SiÈRE, qui enverra la liste des Monographies disponibles en échange des listes des Monographies offertes. A « Châteauroux. — Imprimerie Langlois = EL L'ART PENDANT L'AGE DU SRE ee PAR Édouard PIETTE Un fort volume in-4° de 112 pages, avec 128 figures dans le texte, 1 portrait hors texte et 100 planches hors texte en couleur dessinées par M. J. PiLoy Édité chez MASSON et C*°, 120, boulevard St-Germain, Paris Prix : 100 francs Le nom d'Edouard Piette est universellement connu par les fouilles métho- diques que ce regretté préhistorien a entreprises, de 1871 à 1897, dans les grottes préhistoriques les plus importantes des Pyrénées. Les objets d'art et les instruments récoltés au. prix de ces longues recherches et donnés par lui au Musée de Saint-Germain, forment une collection d'une valeur scientifique inestimable ; elle sera publiée dans une série de ME dont l'Art pendant l’âge du Renne est en quelque sorte la préface. . L'introduction de cet ouvrage est imprimée telle que Piette l’a écrite: l’auteur y expose ses idées sur la classitication des assises préhistoriques, ainsi que l’histoire et la critique des principales découvertes dues à ses prédé- cesseurs ; on y trouve de nombreux aperçus fort intéressants sur les condi- tions climatériques, la faune, l'existence des hommes en ces temps lointains. La mort à empéché E. Piette de rédiger la partie qu'il comptait consacrer à la description générale des grottes pyrénéennes et à lhistoire de l'Art. C'est pour suppléer à cette lacune que ses exécuteurs testamentaires ont donné un court historique de ses fouilles etront fait réimprimer deux articles sur l'Art publiés précédemment par lui dans l’Anthropologie. Ce texte est complété par des explications détaillées des planches, où Piette a fait connaître les condi- tions d’âge.et dé gisement de chaque objet. L'histoire de l’art préhistorique est des plus captivantes : l'auteur, a pu reconstituer avec certitude l’évolution de la sculpture et de la gravure pen- dant la longue durée de l’âge de la pierre ; il à montré que la sculpture, plus conforme.:à la nature, s'est épanouie jusqu'à un état surprenant de perfection dès le temps les plus reculés de l'humanité; le bas-relief, plus conventionnel est venu ensuite, et le dessin, terme extrême de l’abaissement graduel des réliefs, est enfin le dernier en date. Cet art, dont nous suivons, grâce à Piette : toute la filiation, a produit de réels chefs-d’œuvre dont la belle expression fait songer à l'époque grecque. Plus tard, dans les temps néolithiques, l’art à son déclin ne s'est plus manifesté que par des œuvres enfantines. EdouardPiette-a-.fait: figurer dans-lés bélles planches en couleur dues à M. J. Pilloy les pièces artistiques les plus remarquables de ‘a collection, ainsi que des objets d’autres provenances.-A côté des sculptures en ivoire ou en bois de, renne, des bas-reliefs, des gravures sur os, des dessins sur pierre représentant des animaux, parfois des figures humaines, on y trouve do - représentations d'un art symbolique ornemental, ainsi que des outils ornés de motifs gravés. L'Art pendant l'âge du Renne est l'œuvre la plus importante qui ait paru depuis de longues années dans le domaine de l’ethnographie préhistorique ; elle éclaire d’un jour tout nouveau l'histoire primitive de l'Art dont elle nous montre la première éclosion sur notre vieux sok national, En vente au Bureau du Journal de Conchyliologie Boucevarp Sainr-Micuez, 51, Paris, 5° Arr. INDEX GÉNÉRAL et SYSTÉMATIQUE des MATIÈRES Contenues dans les volumes XXE à XL Du JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE | 1873-1892 Un vol. in-8’ de 263 pages d'impression, comprenant la table des auteurs en même ternps que celle des articles contenus dans les volumes XXI à XL et la table, par ordre alphabétique, des Classes, Ordres, Familles, Sous-Familles, Genres, Sous-Genres, Sections et Espèces de Mollusques décrits ou cités dans le Journal de Conchy- liologie. Prix: S francs. On trouve également, au BurEAu pu JourNaz, la Première Partie, parue en 1878, de l’Index général et systématique des matières con- tenues dans les volumes I à XX du Journal de Conchyliologie. Un volume in-8° de 208 pages d'impression. Prix : S francs. RÉRLIC PL LT LES OL D TEST PE OT RESORT PSE KR PA PA CS SONT VAR ET LEP PER NT ET AE RS AVIS IMPORTANT Les Abonnés au Journal de Conchyliologie reçoivent gratuite- ment (frais de port exceptés) 25 exemplaires de leurs ‘articles insérés dans ce recueil. Les tirés à part qu'ils demanderont en sus de ce nombre (spécifier sur le manuscrit) leur seront comptés conformément au tarif (voir le n° 1 de 1901). Le coloriage des planches tirées à part ne sera effectué que sur la demande des auteurs et à leurs frais. Les manuscrils non réclamés seront détruits après leur publicu- tion. Et D ER RE PRO AR AC RS +9 CT 4 A Ver g vue je ci ec 0 à à | | TARIF DES ANNONCES SUR LA COUVERTURE Une page entière pour 1 Numéro. 18 fr.; pour 4 Numéros. 50 fr. Une demi-page » » AO 0) » 30 fr. Un quart de page » » GES» » 18 fr. Ces prix sont réduits de 25 */, pour les Abonnés. ? mn, ee, ES L'ART PENDANT L’AGE DU RENNE PAR Édouard PIETTE \ ! Un fort volume in:4° de 112 pages, avec 128 figures dans le texteÿ"1 portrail hors texte et 100 planches hors texte en couleur dessinées par M.J. PrcLoy Édité chez MASON et CG‘, 120, boulevard St-Germain, Paris Prix : 100 francs - Le nom d'Edouard Piette est universellement connu par les fouilles métho- diques que ce regretté préhisiorien a entreprises, de 1871 à 1897, dans les grottes préhistoriques les plus importantes des Pyrénées. Les objets d'art et les instruments récoltés au prix de ces longues recherches et donnés par lui au Musée de Saint-Germain, forment une collection d’une valeur scientifique inestimable ; elle sera publiée dans une série de volumes dont l'Art pendant l'âge du Renne est en quelque sorte la préface. L'introduction de cet ouvrage est imprimée telle que Piette l’a écrile : l’auteur ÿ expose ses idées sur la classitication des assises préhistoriques, ainsi que l’histoire el la critique des principales découvertes dues à ses prédé- -cesseurs ; on y trouve de nombreux ap-rçus fort intéressants sur les condi-, tions climatériques, la faune, l'existence des hommes en ces temps lointains. La mort à empêché E. Piette de rédiger la partie qu'il comptait consacrer à la description générale des groites pyrénéennes et à lhistoire de PArt. C'est pour suppléer à cette lacune que ses exécuteurs testamentaires ont donné un court historique de ses fouilles et ont fait réimprimer deux articles sur l'Art publiés précédemment par lui dans l’'Anthropologie. Ce texte est complété par des explications détailiées des planches, où Piette a fait connaître les condi- tions d'âge et de gisement de chaque objet. L'histoire de l'art préhistorique est des plus captivantes : l’auteur a pu reconstituer avec certitude l’évolution de la sculpture et de la gravure pen- dant la longue durée de l'age de la pierre ; il a montré que la sculpture, plus conforme à la nature, s'est épanouie jusqu’à un état surprenant de perfection dès le temps les plus reculés de l'humanité; le bas-relief, plus conventivnnel est venu ensuite, et le dessin. terme extrême da l’abaissement graduel des reliefs, est enfin le dernier en date. Cet art, dont nous suivons, grâcé à Piette {toute la filiation, a produit de réels cheîs-d'œuvre dont la belle expression fait songer à l’époque grecque. Plus tard, dans les lemps néolithiques, l'art à son déclin ne s'est plus manifesté que par des œuvres enfantines. Edouard Piette a fait figurer dans les belles planches en couleur dues à M. J. Pilloy les pièces artistiques les plus remarquables de :a collection, ainsi que des objets d’autres provenances. A côté des sculptures en ivoire ou en bois de renne, des bas-reliefs, des gravures sur-os, des dessins sur pierre représentant des animaux, parfois des figures humaines, on y trouve de représentations d'un art symbolique ornemental, ainsi que des outils ornés de motifs gravés. … L'Art pendant l'âge du Renne est l'œuvre la plus importante qui ait paru depuis de longues années dans le domaine de l’ethnographie préhistorique ; elle éclaire d’un jour tout nouveau l'histoire primitive de l'Art dont elle nous montre la première éclosion sur notre vieux sol national. En vente au Bureau du Journal de Gonchyliolo BouLevarD SAiNT-Michez, 51, Paris, 5° AE INDEX GÉNÉRAL et SYSTÉMATIQUE des MATIÈRES Contenues dans les volumes XXI à XL 2 RS) Du JOURNAL. DE CONCHYLIOLOGIES 1873-1892 Un vol. in-8* de 263 pages d'impression, comprenant la table des. auteurs en même temps que celle des articles contenus dans les - volumes XXI à XL et la table, par ordre alphabétique, des Classes, Ordres, Familles, Sous-Famiiles, Genres, Sous-Genres, Sections et Espèces de Mollusques décrits ou cités dans le Journal de Conchyj liologie. è Prix : $ francs. , On trouve également, au BuREAU pu JourNaL, la Première Partie, parue en 1878, de l’Index général et systématique des matières con- tenues dans les volumes T à XX du Journal de Conchyliologie. Un volume in-8° de 208 pages d'impression. Prix : $ francs. D ———— —— —————— ——————— …— ———— ————— —" "—"——" —— AVIS IMPORTANT Les Abonnés au Journal de Conchyliologie reçoivent gratuite- ment (frais de port exceptés) 25 exemplaires de leurs articles insérés dans ce recueil. Les tirés à part qu'ils demanderont en sus de ce nombre (spécifier sur le manuscrit) leur seront comptés conformément au tarif (voir le n° 1 de 1901). Le coloriage des planches tirées à part ne sera eflectué que sur la demande des auteurs et à leurs frais. Les manuscrits non réclamés seront détruits après leur publicu- tion. TARIF DES ANNONCES SUR LA COUVERTURE Une page entière pour { Numéro. 18 fr.; pour #4 Numé:0os. 50 fr. Une demi-page » » FO fr 0) D: 00 fre Un quart de page » » LES NON » 18 fr. Ces prix sont réduits de 25 ‘/, pour les Abonnés. TAN PENDANT L'AGE DU RENNE PAR ‘2 Édouard PIETTE Un fort volume in-4 de 112 pages, avec 128 figures dans le lexte, 1 portrait hors Lexte et 100 planches hors texte en couleur dessinées par M. 3. PrcLoy Édité chez MASSON et C'°, 120, boulevard St-Germain, Paris Prix : 100 francs are me ve Le nom d'Edouard Piette est universellement connu par les fouilles métho- F diques que ce regretté préhistorien a entreprises, de 1871 à 1897, dans les grottes préhistoriques les plus importantescdes Pyrénées. Les objets d'art et les instruments récoltés au prix de ces longues recherches et donnés par lui âu Musée de Saint-Germain, forment une collection d'une valeur scientifique inestimable ; elle sera publiée dans une série de volumes dont l’Aré pendant L'âge du Renne est en quelque sorte la préface. L'introduction de cet ouvrage est imprimée telle que Piette l'a écrite : l'auteur y expose ses idées sur la classification des assises préhistoriques, “ainsi que l'histoire et la critique des principales découvertes dues a ses prédé- cesseurs ; on y trouvé de nombreux aperçus fort intéressants sur les condi- tions climatériques, la faune, l'existence des hommes en ces temps lointains. La mort à empêché E. Piette de rédiger la partie qu'il comptait consacrer à la - description générale des grottes pyrénéennes et à lhistoire de l'Art. C'est AR ee ES - — comme pour suppléer à cette lacune que ses exécuteurs testamentaires ont donné un court historique de ses fouilles et ont fait réimprimer deux articles sur l'Art pübliés précédemment par lui dans l'Anthropologie. Ce texte est complété par. des explications détaillées des planches, où Piette a fait connaître les condi- tions d'âge et de gisement de chaque objet. L'histoire de l'art préhistorique est des plus captivantés : l’auteur a pu reconstituer avec certitude l’évolution de la sculpture et de la gravure pen- dant la longue durée de l’âge de la pierre ; il a montré que la sculpture, plus conforme à la nature, s'est épanouie jusqu'à un état surprenant de perfeclion dès le temps les plus reculés de l'humanité; le bas-relief, plus conventivnnel est venu ensuite, et le dessin, terme extrême de l’abaissement graduel des reliefs, est enfin le dernier en date. Cet art, dont nous suivons, grâce à Piette toute la filiation, à produit de réels chefs-d'œuvre dont la belle expression fait songer à l’époque grecque. Plus tard, dans les temps néolithiques, l’art a son déclin ne s'est plus manifesté que par des œuvres enfantines. Edouard Piette a fait figurer dans les belles planches en Re dues à M. J. Pilloy les pièces artistiques les plu: remarquables de ‘a collection, ainsi - que des objets d’autres provenances. A côté des sculptures en ivoire ou en _ bois de renne, des bas-reliefs, des gravures sur os, des dessins sur pierre représentant des animaux, parfois des figures humaines, on y trouve de représentations d'un art symbolique ornemental, ainsi Age des outils ornés de motifs gravés. L'Art pendant l'âge du Renne est l'œuvre la plus ph tte qui ait paru déblts de longues années dans lé domaine de l'ethnographie préhistorique ; “ellééclaire d'un jour tout nouveau l’histoire primitive de l'Art dont elle nous montre la première éclosion sur notre vieux sol national. En vente au Bureau du Journal de Conchyliologie fa 4 Boucevarn Saint-MicneL, 51, Paris, 5° Arr. fe > INDEX GÉNÉRAL et SYSTÉMATIQUE des MATIÈRES Contenues dans les volumes XXI à XE RAS Du JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE À : 18731892 ‘A Un vol. in-8° de 263 pages. d'impression, comprenent la a auteurs en même temps que celle des articles contenus dans les volumes XXI à XL et la table, par ordre alphabétique, des Classes, Ordres, Familles, Sous-Familles, Genres, Sous-Genres, Sections el Espèces de Mollusques décrits ou cités dans le Jowrnal-de Conchy- hologie. ‘Prix: $S francs, On trouve:également au BUREAU pu JoûurNaLz,-la Première Par paruc en 1878, de l’Index ‘général el systématique des matières on- tenues dans les volumes I à XX du Journal de- Conchytiologie. Un volume in-8° de 208 pages d'inpression. | ‘Prix: S francs. Fr. "AVIS IMPORTANT ‘Les Abonnés au: Jowrnal de Conchyliologie reçoivent gratuite" ment (frais de port exceptés) 25 ‘exemplaires de leurs: articles. insérés dans ce recueil. Les tirés à part qu'ils demanderont en sus de ce nombre (spécifier sur le: manuscrit) leur seront ‘compté: sonformément au tarif (voir ‘le: n° 1 de 1901). Le coloriage des planches tirées à part ne sera effectué que sur la demande des auteurs et à leurs frais. ss Les manuscrits non réclamés séront détruits après. leur. publieu= hon. 7e TARIF DES ANNONCES SUR LA rs ; Une page entière pour 1 Numéro. 18 fr.; pour n Numé: os: 400: (rx8 Une demi-page » » AO-fr. F9 4 » - 30 fr. Un quart de page » ARE A 1» 18 1 Ces prix sont réduits de 25 °/, pour les Abonnés. L'ART PENDANT L'AGE DU RENNE PAR Édouard PIETTE N Un fort volume in-4° de 112 pages, avec 128 figures dans le texte, 1 portrail hors texte et 100 planches hors texte en couleur dessinées par M. $. PiLLoy Édité chez MASSON et Gi‘, 120, boulevard St-Germain, Paris Prix: 100 francs Le nom d'Edouard Piette est universellement connu par les fouilles métho- diques que ce regretté préhislorien a entreprises, de 1871 à 1897, dans les grottes préhistoriques les plus importantes des Pyrénées. Les objets d'art et les instruments récoltés au prix de ces longues recherches et donnés par lui au Musée de Saint-Germain, forment une collection d'une valeur scientifique inestimable : elle sera publiée dans une série de volumes dont l'Art pendant Fâge du Renne est en quelque sorte la préface. L'introduction de cet ouvrage est imprimée telle que Pielte l'a écrite: l'auteur y expose ses idées sur la elassitication des assises préhistoriques, ainsi que l'histoire et la crilique des principales découvertes dues à ses prédé- cesseurs ; on y trouve de nombreux aperçus foct intéressants sur les condi-. tions elimatériques, la faune, l'existence des hommes en ces temps lointains. La mort a empêché E. Piette de rédiger la partie qu'il comptait consacrer à la description générale des grottes pyrénéennes et à l'histoire de l'Art. C'est pour suppléér à cette lacune que ses exéeuteurs testamentaires ont donné un court historique de ses fouilles et ont fait réimprimer deux articles sur l'Art publiés précédemment par lui dans l’Anthropologie. Ce texte est complété par des explications détaiilées des planches, où Piette a fait connaître les condi- tions d'âge et de gisement de chaque ohjet,. L'histoire de l'art préhistorique est des plus captivantes : l'auteur a pu reconstituer avec certitude l’évolution de la sculpture et de la gravure pen- dant la longue durée de l’âge de la pierre ; il a montré que la sculpture, plus conforme à la nature, s'est éparouie jusqu'à un état surprenant de perfection dès le temps les plus reculés de l'humanité; le bas-relief, plus conventionnel est venu ensuite, et le dessin, terme extrême de l’abaissement graduel des reliefs, est enfin le dernier en date. Cet art, dont nous suivons, grâce à Piette toute la filiation, a produit de réels chefs-d'œuvre dont la belle expression fait songer à l'époque grecque. Plus tard, dans les temps néolithiques, l’art à son déclin ne s'est plus manifesté que par des œuvres enfanlines. . Edouard Piette a fait figurer dans les belles planches en couleur dues à M... Pilloy les pièces artistiques les plus remarquables de :a collection, ainsi que des objets d'autres provenances. À côté des sculptures en ivoire ou en bois de renne, des bas-reliefs, des gravures sur os, des dessins sur pierre représentant des animaux, parfois des figures humaines, on y trouve de représentations d'un art symbolique ornemental, ainsi que des outils ornés de motifs gravés. L'Art pendant l'âge du Renne est l'œuvre la plus Éanotaite qui ait paru depuis de longues années dans le domaine de l’ethnographie préhistorique ; elle éclaire d'un jour tout nouveau l'histoire primitive de l'Art dont elle no&s montre la première éclosion sur notre vieux sol national. En vente au Bureau du Journal de Conchyliologie es BouLEvarD SaiNtT-Micnez, 51, Paris, 5° Arr. INDEX GÉNÉRAL et SYSTÉMATIQUE des MATIÈRES Contenues dans les volumes XXE à XL Du JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE 1873-1892 Un vol. in-8° de 263 pages d'impression, comprenent la table des auteurs en même temps que celle des articles contenus dans les volumes XXI à XL et la table, par ordre alphabétique, des Classes, Ordres, Famiiles, Sous-Familles, Genres, Sous-Genres, Sections et Espèces de Mollusques décrits ou cités dans le Jowrnal de Conchy- liologie. Prix: $S francs. On trouve également au BuREAU bu JourNAL, Ja l'remiére Partie, parue en 1878, de l’Index général et systémalique des matières con- tenues dans les volumes I à XX du Journal de Conchyliologie. Un volume in-8° de 208 pages d'impression. Prix: S francs. Érsuur re EL TES RP EE ER ar 5 ES que ét eng ar Rte ne fee am 7 1 © SRE AVIS IMPORTANT Les Abonnés au Journal de Conchyliologie reçoivent gratuite- ment (frais de port exceptés) 25 exemplaires de leurs articles insérés dans ce recueil. Les tirés à part qu'ils demanderont en sus de ce nombre (spécifier sur le manuscrit) leur seront comptés, sonformément au tarif (voir le n° 1 de 1901). Le coloriage des planches tirées à part ne sera effectué que sur la demande des auteurs et à leurs frais. Les manuscrits non réclamés seront eh après leur bia tion. ——————— ————— — —— ] _— TARIF DES ANNONCES SUR LA COUVERTURE Une page éntière pour 4 Numéro. 18 fr.; pour 4 Numéros. 50 fr. Une demi-page » » 10fr5:09 » 30 fr. 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