“es 2 (REX 4 À: DORE ” : À 9 de Book; SMITHSONIAN DEPOSIT. EN ESEERNENES alé, Fi EX LIBRIS 6: | William Healey Dall Division of Mollusks Sectional Library Peru le 5 Septembre 1913 PURE CON CHYLIOLOGIE COMPRENANT L'ÉTUDE DES MOLLUSQUES VIVANTS ET FOSSILES PUBLIÉ, DE 1861 A 1898, SOUS LA DIRECTION DE CROSSE & FISCHER CONTINUÉ PAR H. FISCHER, DAUTZENBERG & G. F. DOLLFUS DIRECTION ET RÉDACTION : ADMINISTRATION : H. FISCHER J. LAMARRE et Cie, Éditeurs 21, Boulevard Saint-Michel (Ve) 4, rue Antoine-Dubois (VI®) 1913 ARE PA OP RE DRE POSE ADO SERRE DCE Pr + RS SEP EME EDEN à NE CA TARDE US HUM LRRSS Lames ee { Le Journal paraît par trimestre et forme un volume par an TR + AERBY & FULTON : ts l'honne Aormer MM. les Conservateurs de Musées des facilités snnelles qu'ils présentent pour fournir aux Musées des s exactement déterminés de Coquilles récentes de M Je : | Maison a été fondée en 1860 par le directeur actuel, .-B. SOWERBY, F. L. $., etc., et, depuis lors, elle a acquis -esque toutes les collections importantes qui ont été mises en vente. En outre, leur fonds s’est constamment accru des collections des Naturalistes voyageurs et autres: aussi est-il le plus considé- rable qui existe, à la fois pour la qualité et la quantité. Ïls attirent spécialement l'attention sur leur longue expérience dans l'étude des Mollusques, dont le nombre des espèces s'est accru et continue toujours à s’accroître si rapidement qu'il devient très important de pouvoir faire ses achats dans une Maison de con: fiance qui est à même de fournir des spécimens en bon état el soigneusement déterminés. Leurs Catalogues, contenant les noms d'environ 12.000 espèces, sont envoyés franco aux Conservateurs des Musées et aux Clients. Adresse : Sowerby et Fulton, New Gardens, London. Les Auteurs sont priés d'exécuter les dessins destinés à être insérés dans ie texte, soit a la plume et à l'encre de Chine, soit avec des crayons Wolff sur des papiers préparés spéciaux, afin que ces dessins puissent être reproduits directement sur zinc. 8 7 JOURNAL 4. CONCHYLIOLOGIE JOURNAL DE CONCHY LIOLOGIE PUPLIÉ DE 1861 À 1898, SOUS LA DIRECTION DE CROSSE & FISCHER CONTINUÉ PAR H. FISCHER, DAUTZENBERG & G. DOLLFUS 4e SERIE. — TOME XV VOLUME LXI PARIS DIRECTION ET RÉDACTION : ADMINISTRATION : H. FISCHER J. LAMARRE & Cie, Éditeurs 51, Boulevard Saint-Michel (V°) 4, Rue Antoine-Dubois (VIe) 1913 Cha JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE ÉTUDE COMPARATIVE DE FOSSILES MIOCÉNIQUES RECUEILLIS A LA MARTINIQUE ET A L'ISTHME DE PANAMA Par M. Cossuanx () PRÉFACE Il y a environ une quinzaine d'années, un de mes bons amis, M. Duchemin, commissionnaire en marchandises, me remit une caisse de blocs de marne fossilifère que lui avail adressée un de ses clients habitant l'ile de la Mar- tinique, avec cette seule indication : « Saint-Pierre de la Martinique. — Rives de la rivière le Galion; à 8 ou 10 mètres au-dessus du niveau de l’eau; habitation Bassignac, à 3 kilom. de la mer, baie de la Trinité, et à 40 mètres au-dessus du niveau moyen de la mer. » Ces blocs d’une sorte de glaise coquillière, de couleur ocrée, où domine le peroxyde de fer, laissaient aperce- voir le test de nombreux fossiles qui — au premier abord — avaient l'aspect de formes vivant encore aux Antilles, mais où dominaient surtout des fragments _ dune Turritelle que Guppy a décrite sous le nom T. tor- (1) Depuis que ces lignes ont été écrites, j'ai reçu deux publications successives de MM. A. P. Brown et H. Pilsbry « Fauna of the Gatun Formation, Isthmus of Panama » dont l'apparition m'oblige à modifier quelques-unes de mes déterminations et à compléter les références syno- nymiques. Pros nata, dénomination d’ailleurs préemployée par Brocchi et que j'ai changée en T. Guppyi dans la Revue critique de Paléozoologie. M. Jean Boussac m'offrit un peu plus tard — avec une obligeance dont je ne saurais assez lui savoir gré de déliter patiemment la plus grande partie de ces blocs, et il parvint à isoler un grand nombre de coquilles avec leur test, de Polypiers et de Foraminifères, dont je me proposai de faire l'étude dès que j'en aurais le loisir. Sur ces entrefaites, M. Giraud, actuellement professeur à la Faculté de Clermont-Ferrand, fut envoyé en mission, à la suite de l’éruption de la montagne Pelée, dans Pile de la Martinique; nanti par moi des indicalions que j'ai ci-dessus reproduites entre guillemets, il put retrouver _— si ce n’est le gisement lui-même alors recouvert de lave — du moins la suite identique de la même couche et il en rapporta une récolte assez importante de fossiles dégagés ainsi que de blocs fossilifères, qu'il eut la bonté de mettre à ma disposition pour les examiner en même temps que ceux déjà triés par M. Boussac. La mise en état de ces nouvelles récoltes, avec le concours de MM. Charpiat et Puzenat, alors attachés au Laboratoire de Géologie du Muséum de Paris, exigea encore de nouveaux délais qui retardèrent la mise en train du travail paléontologique que j'avais projeté. D'ailleurs, dans l'intervalle, M. Douvillé — qui avail déjà pu examiner les Orbitolites de la Martinique et qui avait été frappé de leur analogie avec celles provenant de l'isthme de Panama qu'il avait sous les yeux, à l'Ecole des Mines — me conseilla de joindre à l'étude des fossiles de la Martinique celle des coquilles des environs de Gatun, recueillies dans les tranchées faites pour le per- cement de l'isthme. C’est ainsi que mon travail s’est un peu élargi et que j'ai été amené à constater une contem- poranéité à peu près évidente entre les deux gisements Pers RES cependant séparés par une grande distance marine, mais situés à peu près à, la mème latitude. D'après un premier aperçu qui ne porte que sur une partie des Siphonostomes, il parail à peu près certain qu'un grand nombre de Gastropodes se trouvent à la fois dans les deux gisements, et que leur âge est au-dessus des couches de Bowden à la Jamaïque, qui ont fait l'objet d'une étude de la part de Guppy. Ces dernières ren- ferment une très belle faune dont j'ai pas mal de spé- cimens dans ma collection : sans aller jusqu'à partager complètement l'opinion de M. Dall qui les rapporte à l'Oligocène, je crois qu’elles représentent l'équivalent de notre Aquitanien, c’est-à-dire le Miocène inférieur, tandis que les fossiles de la Martinique et de Gatun (Panama) seraient un peu plus récents, probablement du Miocène moyen. Enfin, d'après les matériaux que j'ai pu étudier à l'Ecole des Mines, les fossiles de Saint-Domingue (Haïti), étudiés par Gabb et par Sowerby, représente- raient un niveau déjà plus élevé, celui du Miocène supérieur. Toutefois, Je le répète, ces premières conclusions ne sont pas définitives, puisqu'elles ne sont basées que sur l'examen d'une faible portion de la faune complète; il est possible que je sois ultérieurement amené à y apporter des modifications. DESCRIPTION DES ESPÈCES ACTÆON Cf. DELICATUS Dall. (PNPPAO 0 2). 1889. Actæon delicatus Dazz, Blake Gastr., p. 41, pl. XVII, fig. 5. 1893. — — Daill, Przssry, Man. Conch., vol. XV, p. 162, pr ie): Je ne puis rapporter qu'à cette espèce les deux seuls fragments d’'Actæonidæ que M. Boussac a pu isoler dans nn — lies blocs de grès marneux dont je lui avais confié le triage et qu'il a explorés avec patience et minutie. C’est une espèce ovale, régulièrement sillonnée, dont le labre a une assez forte courbure; toutefois, ni la figure, ni le texte de la description originale, ne mentionnent une rampe déclive et d'ailleurs obsolète qui existe sur le moins incomplet de nos deux spécimens, celui que nous faisons figurer, et dont les stries paraissent plus serrées que ne l'indique la figure; en outre, on n'y aperçoit pas des ponctuations aussi marquées que celles du type de l'espèce. Aussi, il se pourrait que le fossile de la Marti- nique appartint à une espèce différente, qu'on ne pourra caractériser qu'en possession de meilleurs matériaux. Localité. — La Martinique, deux spécimens incom- plets, l’un figuré comme plésiotype (PI. I, fig. 1, 2), coll. Cossmann. TORNATINA COIX-LACRYMA GuppY. PM oO Me US) 1867. Tornatina coix-lacryma Gurpy, Geol. Mag., p. 500, fig. 3. 1876. = — Gure Ouare Journ MGeOlMSoC vol. XXXII, p. 518. 1872. — recla GaBB, Trans. Amer. Phil. Soc., p. 270. Taille petite; forme cylindracée, à peine atténuée du côté antérieur; spire très courte et peu saillante, à galbe conique; protoconque minuscule, globuleuse, hétéros- trophe; quatre ou cinq tours étroits, déprimés au milieu, séparés par des sutures rainurées. Dernier tour formant presque toute la hauteur de la coquille, à profil légère- ment arqué au milieu, ovale aux deux extrémités; sur- face paraissant entièrement lisse ; base recouverte par un limbe assez large. Ouverture étroite, allongée, subi- tement dilatée à la base où elle est obliquement versante; labre mince, curviligne, rétrocurrent vers la suture; pli ne qu columellaire assez épais, se prolongeant sur le limbe basal où il est limité en dessous par une faible dépression spirale. Dimensions. — Longueur : 6 mill.; diamètre : 2,5 mill. Rapports et différences. — Cette espèce, qui a été dé- crite comme provenant du Miocène de la Trinité, de la Jamaïque et de Haïti, est intermédiaire entre T. recta d'Orb., espèce vivante avec laquelle Gabb l'avait con- fondue, et T. bullata Kiener, des Indes Occidentales : elle a toutefois le profil moins rectiligne que la première de ces deux espèces, et notre échantillon, soumis à un fort grossissement, ne paraît pas présenter de traces des fines stries spiraies qui existent sur la surface de T. recta. Quant à T. bullata, c'est une coquille beaucoup plus ovale, dont la spire a le galbe plus conoïdal, et dont la surface porte aussi des stries finement ondulées dans le sens spiral. Dans son Etude sur la Faune tertiaire de Panama (TT, 1891, p. 24, pl. I, fig. 24: tiré à part), M. Toula a décrit et figuré T. aff. Candei d'Orb. qui est beaucoup plus ovale et plus ventrue que notre coquille de la Martinique. Localité. — La Martinique, unique (PI. I, fig. 12, 13), coll. Cossmann. VOLVULELLA HYPERMECES nov. SP. (PL. I, fig. 3, 4). Taille petite: forme cylindracée, très étroite, acuminée au sommet qui est imperforé, mais non rostré; dernier tour embrassant toute la coquille, à galbe légèrement curviligne et à surface lisse; base ovale, régulièrement atténuée. Ouverture linéaire, à bords parallèles en ar- rière, graduellement dilatée du côté antérieur où elle est arrondie et un peu versante; labre mince, à peu près UE = vertical, peu curviligne, prolongé en arrière au delà du sommet en pointe émoussée, eb se raccordant de ce côté avec un épaississement tordu qui masque entièrement la perforation apicale: pli columellaire peu visible. Dimensions. — Longueur : 4 mill.; diamètre : 4 mill. Rapp. et différ. — Cette espèce est beaucoup moins ovale et moins rostrée que V. acuminala Brug., des mers d'Europe. Quant à V. cylindrica Carp., de Californie, qui a presque le mème galbe, c'est une espèce qui porte des stries spirales écartées, tandis qu'on n’en aperçoit pas la trace sur notre échantillon. La plupart des espèces vivant actuellement sur la côte Est d'Amérique ou aux Antilles, sont ventrues et rostrées : V. acuta d'Orb. porte en outre des stries basales. La coquille de la Martinique que nous venons de décrire ressemblerait plutôt à V. an- gustata À. Adams, du Japon et des Philippines, quoique celle-ci porte des stries d’accroissement qui manquent à V. hypermeces. Un grand nombre d'autres Volvulella actuelles n’ont Jamais été figurées, et il est difficile de comparer seulement la nôtre à des textes peu précis. Toutefois, dans l'Etude précitée sur Panama (1, 1909, DS ee. 4: miiré à) part), MToularardéemiteel figuré — sous le nom Bulla (Volvula) cf. oxytata Bush — un échantillon ovale et rostré au sommet qui n’a aucune analogie avec notre coquille cvlindracée et peu rostrée; cette détermination a d’ailleurs été rectifiée par Amos Brown et Pilsbry (1912) qui y ont substitué Volvoulella micratractain esp a(loc."cit.1p. 504, fig"); Dans son Manual of Conchology, M. Pilsbry a conservé la dénomination générique Volvula, quoique cet adjectif pris comme substantif soit un double emploi évident avec Volvulus Oken, qui à une signification identique : c’est done Voloulella Newton, qu'il faut adopter. Localité. — La Martinique, unique (PI. I, fig. 3, 4), coll. Cossmann. SN, Es BUIL.LA OCCIDENTALIS À. Adams. (PL. I, fig. 5-7). 1850. Bulla occidentalis A. ADAMS, in SOWERBY, Thes., II, D DIR CAIN Eee: 1893. — — A. Ad., PrrxsBrY, Man. of Conch., vol. XV, p. 331, pl. XXXVIIL. Taille moyenne; forme ovale, peu variable à l’état fos- sile; dernier tour formant toute la coquille, étroitement ombiliqué au sommet, à galbe régulièrement ovoïde et à peu près également atténué à ses deux extrémités ; surface entièrement lisse. Ouverture aussi haute que la coquille, étroite en arrière, à bords non parallèles, gra- duellement dilatée vers le côté antérieur où elle est arrondie à la base et peu versante ; labre mince, non contracté, arqué; bord columellaire un peu épaissi, fal- blement détaché de la base, quoiqu'il n'existe pas de véritable fente ombilicale ; aucune trace de pli ni de gonflement sur ce bord columellaire. Dimensions. — Longueur : 18 mill.: diamètre : {4 mull.; maximum : 33/21 mill. Rapp. et différ. — Nos spécimens fossiles ont absolu- ment le même galbe que l'espèce vivante qui est si répandue dans toute la région des Antilles et sur la côte Atlantique de l'Amérique du Nord ; il en est de même dans le gisement de la Martinique où c’est le Tecti- branche le plus abondant, puisque nous en avons re- cueilli une quinzaine d'individus. B. occidentalis se dis- tingue de l'espèce européenne B. striata Brug. par son ombilic plus étroit, par l'absence de stries d’'accroisse- ment au sommet, et par son extrémité postérieure moins atténuée, plus ovale; elle ressemble aussi par sa forme à B. amygdala Dillw. de la même région, mais cette dernière a les stries spirales écartées à la base, son ROE sommet est plus aplati et plus ombiliqué, enfin son ouverture est plus subitement dilatée en avant. Localité. — La Martinique, fréquente; plésiotypes figurés (PI. I, fig. 5-7), coll. Cossmann. HAMINEA VENTRIPOTENS nOV. Sp. (PL. I, fig. 8-11). Test très mince. Taille assez petite ;: forme trapue, presque aussi haute que large, presque aplatie au sommet, à peine atténuée à la base. Dernier tour for- mant toute la coquille, à profil peu convexe, très étroi- tement perforé au sommet, ovale à la base; surface entiè- rement lisse. Ouverture assez large en arrière, à bords parallèles jusque vers le milieu de la hauteur où elle se dilate subitement, versante et découverte sur le contour basal; labre mince, presque vertical, à peine curviligne, aboutissant presque orthogonalement à la perforation apicale; bord columellaire étroit, peu calleux, faiblement détaché de la base. Dimensions. — Longueur: 11 mill.; diamètre: 8,5 mill.; maximum : 19/14 mill. Rapp. et différ. — T1 n’est pas possible de confondre aucun des trois échantillons que je connais de cette espèce avec B. occidentalis ci-dessus décrit : pour une même hauteur, son diamètre est d'un tiers plus large ; en outre, son galbe est moins ovale, et surtout son sommet est plus aplati, avec une perforation apicale encore plus resserrée. Parmi les Bulla vivants, je ne vois pas d'espèce dont on puisse la rapprocher; la minceur de son test, et sur- tout sa forme trapue rappellent plutôt le Genre Haminea, et en particulier H, elegans Gray, des côtes de la Floride ee et de Saint-Thomas; mais cette dernière n'est pas aussi trapue que notre coquille, son galbe est plus ovale et son sommet paraît moins aplati. Elle ressemblerait peut- être davantage à H. glabra Ad., de Saint-Thomas, par son sommet subtronqué, mais elle est encore plus trapue. Localité. — La Martinique. Des trois spécimens co- types (PI. I. fig. 8-11), le plus grand est le type, coll. Cossmann. MNESTIA BOUSSACI nov. Sp. (Pl Le. 14/15} Taille moyenne; forme ovoiïde-ventrue, plus atténuée en arrière qu'en avant; dernier tour embrassant toute la coquille, perforé au sommet, avec un bourrelet obsolète circonscrivant la perforation apicale, contracté par une légère dépression au-dessus de ce bourrelet; base régu- lièrement ovale, avec une petite fente ombilicale. Sur- face lisse au milieu sur le tiers de la hauteur, ornée de stries spirales aux deux extrémités; les stries, assez régu- lièrement écartées, sont de plus en plus profondes à mesure qu'elles approchent de l’extrémité ; en particu- lier, celles qui entourent le bourrelet apical se trans- forment en deux véritables rainures qui séparent deux cordons aplatis et un peu saillants. Ouverture aussi haute que la coquille, étroite en arrière où elle dépasse de beaucoup le niveau de la perforation apicale, faiblement dilatée et ovale en avant où elle n’est pas versante; labre vertical, se raccordant en arrière à la perforation, après être descendu bien au delà du bord opposé: bord colu- mellaire mince, droit, faisant un angle à sa jonction avec le contour supérieur, découvrant la fente ombilicale. Dimensions. — Longueur : 12 mill.: diamètre : 6,5 mill. Maximum : 18/95 mill. Re Rapp. et différ. — Notre nouvelle espèce est beaucoup moins ventrue que M. marmorata À. Ad., qui est le type de ce Genre; son ouverture est plus arrondie en avant, plus étroite au milieu. Il existe, d’après M. Pilsbry, une autre espèce des Indes Occidentales : Cylichna albo- guttata E. À. Smith, qui n’a jamais été figurée, mais dont l'ouverture serait moins prolongée en arrière que celle de M. Boussaci. Localité. — La Martinique, très abondante; deux co- types figurés (PI. I, fig. 14, 15), coll. Cossmann; le plus grand des deux spécimens, vu de face, est le type de l'espèce. BULLINELLA (Cylichnina) MARTINICENSIS nov. Sp. (PPS M7 US) Taille petite; forme étroitement ovale, à peu près éga- lement atténuée à ses deux extrémités : dernier tour embrassant toute la coquille, avec une perforation api- cale extrêmement resserrée ; base ovale, portant une fente ombilicale assez ouverte; surface entièrement cou- verte de stries spirales, surtout visibles sur la base où elles s'écartent et deviennent plus profondes, à mesure qu'elles approchent de la fente ombilicale. Ouverture étroite, à bords presque parallèles, à peine dilatée en avant où elle est arrondie et peu versante; labre mince, à peu près vertical, peu curviligne, dépassant légère- ment le niveau de la perforation apicale dans laquelle il se replie; bord columellaire peu calleux, légèrement gonflé, quoique non plissé. Dimensions. -— Longueur : 8,5 mill.; diam. : 3,75 mil. Rapp. et différ. — Les Cylichnina paraissent peu repré- sentés dans les mers actuelles; je ne vois guère que deux mnt — < espèces dont celle-ci puisse être rapprochée : Cylichna atlantica Smith, de Sainte-Hélène, qui paraît plus gonflée et moins striée à la base; et C. ordinaria Smith, d'Aus- tralie, qui a bien le même galbe, quoique plus tronquée et moins atténuée au sommet, et dont la surface paraît être lisse. J'ai attentivement examiné la columelle, pour vérifier si elle n’est pas biplissée comme dans Cylichnella bidentata d'Orb.; mais il ne semble pas qu'elle porte aucune trace des plis caractéristiques du Genre de Gabb. Déulleurs M ToulatWoc cit. IL tp. 24° pl Il fig. 25) a fait figurer un petit échantillon de Panama qu'il rapporte à cette espèce actuelle, et qui est plus ventru que notre B. martinicensis, avec la columelle nettement plissée ce n'est évidemment pas la même coquille. Localité. — La Martinique, huit à dix échantillons; cotypes figurés (PI. I fig. 17, 18), coll. Cossmann; le plus grand est le spécimen-tvpe. BULLINELLA cf. DiIScUs Watson. (PI. I, fig. 16). 1886. Cylichna discus Watson, Challenger Gastr., p. 664, pl. XLIX, fig. 10. 1893. — — Wats., PrrsBry, Manual of Conch., vol. XV, D'209 DL NNXS hip. 7. Je rapporte à cette espèce quelques spécimens de la Nartinique qui ne sont pas, en général, dans un état de conservation très satisfaisant : leur galbe cylin- drique, à profil à peine curviligne, leur sommet tronqué et perforé, circonserit par un entonnoir subcaréné, leur surface lisse, leur donnent un air de parenté incontes- table avec l'espèce de Wafson qui, d'ailleurs, avec une autre espèce de d'Orbigny plus ventrue (B. Auberi), est à peu près la seule forme de Bullinella s. str. qu'on ait signalée dans la mer des Antilles. TEREBRA (Myurella) ACUARIA Toula. (PI. I, fig. 19-24). 1911. Terebra acuaria TouLa, Jungtert. von Gatun, Il, p. 19, pl. U, ho. 19. Bien que nos échantillons paraissent ornés de côtes un peu plus obliquement incurvées que ne l'indique la figure de cette espèce du Miocène de Panama, je n’ose- rais les en séparer, car leur ornementation me semble identique : des côtes nombreuses et curvilignes, coupées par un sillon profond qui forme un bourrelet supra- sutural, égal au tiers de la hauteur de chaque tour: en outre, quatre où cinq costules spirales dans les inter- valles de ces cûtes, sur la région antérieure. Les espèces de ce groupe sont nombreuses et variables, et les échan- illons de la Martinique ressemblent aussi beaucoup à T. Souleyeti Desh. qui est cependant moins étroite, et à T. Mariesi Smith, et à T. subtextilis Smith, du Japon. Mais ils s'écartent complètement de T. dislocata Say, des côtes d'Amérique, qui a une forme beaucoup plus trapue, et dont les côtes ne se correspondent pas exac- tement sur la région antérieure et sur le bourrelet infé- rieur, Ce qui lui a valu son nom. Aussi je ne comprends pas comment Trvon a pu y réunir T. Souleyeti, chez lequel les côtes semblent continues, comme celles de notre fossile. Taille max. : 36 mill. sur 5 mill. Localité. — La Martinique, abondante, surtout non adulte; plésiotypes figurés (PI. I, fig. 19-23), coll. Coss- mann. A titre de comparaison, je fais figurer (PI. I, fig. 24, coll. de l'Ecole des Mines) un spécimen de T. acuaria, de Monkey Hill (Panama), dont l'ouverture est intacte el qui porte une forte carène sur le cou; il semble toutefois un peu plus étroit que les spécimens de la Martinique. TEREBRA (Myurella) GATUNENSIS Toula. (PL. I, lig. 26-29). 1909. T. [Oxymeria) gatunensis TourA-locscil..1l, p:,33, pl, lig. 14. LOU — = Toula, Brown et PizsBry, loc. cit, LD 639 DIRAIT, fige: Le fragment assez fruste — que M. Giraud a rapporté de la Martinique — me parait se rapporter à l'espèce fréquente à Panama, à laquelle M. Toula a donné le nom galunensis, non seulement par comparaison avec la ligure précitée, mais surtout en le juxtaposant à côté des spécimens de Mindi et de Monkey Hill, de la collec- tion de l'Ecole des Mines. C'est une coquille assez trapue, composée d'une quin- zaine de tours élevés, dont la hauteur égale 0,7 de la lar- geur, munis d'une bande supra-suturale qui atteint le quart au moins de la hauteur de chaque tour; la région supérieure est cancellée par 8 filels spiraux et émoussés, inéquidistants et inégalement épais, que traversent — en y produisant des aspérités margaritiformes — de nom- breux plis axiaux et incurvés vers la rainure plus pro- fonde et plus large qui sépare la bande ; les plis tra- versent cette rainure et se prolongent un peu oblique- ment sur la bande qui ne porte presque pas d’ornements spiraux. Dernier tour égal aux deux cinquièmes de la largeur, quand on le mesure de face; base ovale, excavée sous le cou, sur lequel s'enroule l'arête correspondant à l'échancrure de l'ouverture; columelle calleuse, obtu- sément et très obliquement biplissée. Dimensions. — Longueur : 50 mill.; diamètre : 11 mill. Maximum : 18 mill. Rapp. et différ. — M. Toula a comparé son espèce à T. dislocata Say, qui a une ornementation beaucoup nr 2 moins serrée, el surtout dont les plis ne se correspondent pas sur la région antérieure et sur la bande suturale. Il aurait pu aussi la rapprocher de T. bipartita Sow., var. spirifera Dall (Tert. Flor:, pl. LIX, fig. 13), qui est toutefois un peu plus trapue encore, et dont l'ornemen- tation presque aussi serrée se distingue par une obli- quité moindre des plis sur la bande suturale ; cette variété spirijera provient de l'Aquitanien de Saint-Do- mingue, C'est-à-dire d’un niveau immédiatement infé- rieur à celui que nous attribuons à nos fossiles de la Martinique, comme aussi probablement à ceux de l’isthme de Panama. On peut donc conclure que T. ga- tunensis, qui varie d'ailleurs un peu dans les détails de son ornementation, descend en ligne directe de T. spiri- fera, et qu'il aboutit à l'espèce actuelle T. bipartita, plutôt qu'à T. dislocata qui provient d'un phylum bien distinct. T. Wolfgangi Toula, reproduite dans le premier Mémoire de MM. Brown et Pilsbry, a une ornementation plus grossière, et la bande suprasuturale est sillonnée. M. Toula a employé, comme Sous-Genre, Orymeria, probablement par erreur d'impression, car c’est Oxy- meris Dall (1903) qu'il faut lire; c'est une Section bien voisine de Myurella. Localité. — La Martinique, fragment (PI. I, fig. 29), coll. de l'Ecole des Mines, récolté par M. Giraud. Spécimen de Mindi (PI. I, fig. 28), même coll.; Monkey- Hill (fig. 26,27), même coll. TEREBRA (Myurella) SUBSULCIFERA Brown et Pilsbrv. (PL. I, fig. 25). 1911. Terebra subsulcifera Brown et PirsBry, loc. cit., 1, p. 339, pl. XXII, fig. 7. Taille moyenne; forme très étroite et très acuminée au sommet; spire longue, à galbe parfaitement conique ; A (SEE plus de 20 tours dont la hauteur égale les cinq septièmes de la largeur, plans et subulés, séparés par des sutures très finement rainurées et crénelées ; leur surface est divisée en trois régions : l’antérieure, presque égale à la moitié de leur hauteur, est plane et moins proémi- nente que les deux bourrelets successifs qui occupent la partie inférieure de chaque tour; de ces deux bourrelets, séparés par une large rainure, le supérieur est étroit et égal à peine à la moitié de l'autre qui borde en dessus la suture; toute la surface est ornée de plis axiaux, un peu curvilignes sur la région antérieure où ils sont croisés par de très fines costules spirales, semblables à des cré- nelures sur le petit bourrelet, plus obliques —— quoique se correspondant encore — sur le gros bourrelet supra- sutural, et se prolongeant nettement au fond de la rai- nure; au-dessous de la suture, en avant de chaque tour, il y a une costule spirale un peu plus saillante, formant une chaïinette obtusément perlée; l’ornementation spi- rale des deux bourrelets est beaucoup plus obsolète. Dernier tour égal au septième de la hauteur totale, arrondi à la périphérie de la base qui est déprimée ; carène du cou très tranchante ; columelle fortement biplissée. Dimensions. — Longueur : 35 mill.; diamètre basal : 6,5 mill. Rapp. et différ. — Cette espèce ne peut être confondue avec aucune des deux que j'ai cataloguées ci-dessus, à cause du double bourrelet qui marque la partie infé- rieure de chaque tour : il en résulte une saillie plus grande de cette région, de sorte que, dès le premier coup d'œil, son aspect est bien différent. T. dislocata Say n'a également qu’un seul bourrelet, ses côtes sont plus écartées et ne se correspondent pas. Sous le nom T. haitensis, M. Dall (loc. cit., pl. LIX, AU fig. 30) à fait figurer une espèce aquitanienne de Saint- Domingue qui est évidemment l'ancêtre de T. subsulci- fera : elle est aussi étroite et porte deux bourrelets à la partie inférieure de chaque tour; mais les plis axiaux sont plus nombreux chez l'espèce ancestrale, leur incli- naison n’est pas la même sur chacune des trois régions; enfin la figure n'indique pas la moindre ornementation spirale. D'autre part, MM. Brown et Pilsbry indiquent que T'. sulcifera Sow., de l'Aquitanien de St-Domingue, s’en distingue par la présence d’un troisième sillon spiral obsolète. Localité. — Mindi (isthme de Panama), unique (PI. I, fig. 25), coll. de l'Ecole des Mines. PLEUROTOMA HAITENSIS SOW. (PI. IX, fig. 1, 4). 1550. Pleuroloma haïtensis SowerBy, Quart. Journ., VI, p. 50. 1872. — vü GO Gage, Trans. Amer. Phil. Soc., V. XV, p. 208 (non LV). 1576. — haîitensis Guppy, Quart. Journ., XXXII, p. 526 (excl. Syn.). 1895. — albida PERRY, in Dar, Tert. Flor., I, p. 28 (ex parte). 1911 _ — Browx et Pizspry, loc. cil., I, p. 343. Les échantillons rarement bien conservés —— qui pro- viennent des travaux du canal de Panama — se rap- portent assez exactement à une forme dont M. Dall à suivi la généalogie depuis l'Oligocène de Vicksburg jus- qu'à l'époque actuelle, ce qui n’est pas un motif toutefois pour réunir toutes ces mutations sous le même nom albida Perry, substitué à virgo Lamk. Sans doute, ce der- nier Pleurotome est très variable, puisqu'on y a découpé PI. Antillarum, PI. Gelski Crosse, que Tryon avait pré- cédemment réunis à PL. virgo; mais il me semble néan- D — moins que, d'après les matériaux que j'ai sous les yeux, on peut netlement séparer la forme aquitanienne de la Jamaïque, décrite par Guppy sous le nom Barretti, de la forme miocénique d'Haïti, qui se trouve aussi à Panama, et enfin des spécimens pliocéniques de la Flo- ride figurés par M. Dall sous le nom albida. Laissant de côté la provenance vicksburgienne (0ligo- cène), le phylum se poursuit dans le Miocène inférieur (ou Aquitanien) de la Jamaïque sous la forme d’une coquille médiocrement élancée, dont les tours ont une hauteur égale à la moitié de leur largeur, avec une carène médiane très saillante, séparée de la suture par une rampe sur laquelle il n'y à qu’un gros cordon spiral, généralement bifide et moins proéminent que la carène. Ce critérium s'applique, bien entendu, aux spécimens adultes, les jeunes individus étant subulés et paraissant dépourvus de carène : c’est P. Barrethi Guppy (1866), très bien figuré par cet auteur (Quart. Journ., XXII, p. 290, pl. XVII, fig. 6). Dans le Miocène moyen ou supérieur, P. haitensis {auquel Guppy a eu le tort de réunir son P. Barrelli) porte une carène aplatie — ou plutôt une cannelure formée de deux cordons parallèles — moins proéminente et située beaucoup plus bas que celle de P. Barrett; entre elle et la suture, il y a une seconde cannelure bifide et identique, assez saillante, de sorte que la rampe ne parait pas aussi excavée que chez P. Barretti; un filet est inter- calé entre les deux cannelures, un autre entre la canne- lure inférieure et la suture; l’'ornementation de la région antérieure est également différente, composée de six cordons spiraux dont un très caréné au milieu, trois filets très petits au-dessous, et deux plus écartés au- dessus, tandis que la répartition est plus égale chez P. Barretti. En définitive, le sinus est situé un peu plus haut chez 2 AQU cette dernière espèce, de sorte que les stries d’accrois- sement de P. haitensis sont moins obliques au-dessus du sinus, sur la région antérieure qui est plus haute. Enfin le galbe général — et principalement celui du dernier tour — est plus élancé, moins trapu, chez P. haitensis. Quant à P. cf. albida Perry, du Pliocène de la Floride, il semble d’après la figure (Tert. Flor., 1 pl. IV, fig. 80) que la carène médiane est beaucoup moins saillante, de sorte que les tours ont l'aspect plutôt convexe qu'’an- guleux; les filets secondaires, entre les trois cordons principaux, sont très peu visibles. Toutes ces comparaisons doivent être faites, bien entendu, entre des individus ayant atteint la taille adulte; les jeunes de presque toutes les provenances se ressemblent étrangement, et il faut v regarder de très près pour y distinguer déjà les critériums différentiels dont l’évolution ontogénique doit développer plus tard l'importance. Exception doit être faite cependant à l'égard d'une forme plus étroite et plus subulée qui existe à Saint-Domingue concurremment avec P. hai- lensis et que je ne puis rapporter qu'à P. Antillarum Crosse (Journ. Conch., XIIL, pl. L fig. 8), dont les tours sont peu convexes et qui porte quatre carènes spirales équidistantes et à peu près également saillantes; comme on pourra s’en rendre compte d’après la figure, c’est en tous cas une espèce bien distincte de P. haiensis. Chez toutes ces formes, il existe des plis lirés à l'intérieur du labre. Localités. — Mindi (canal de Panama), plésiotypes (PI. Il, fig. 1-4), coll. de l'Ecole des Mines. Saint-Do- mingue, même coll. A titre de comparaison : P. cf. Antillarum Cr., de Saint- Domingue (PL 0fig,5,6), même coll, OUR I PLEUROTOMA (Gemmula) VAN-INGENI Brown et Pilsbry. (PL. IL, fig. 21, 22). 1912. Pleurotoma (Gemmaula) Vaningeni Browx et Pirsery, loc. cit. HÉSDMEDS DIX fie 2 Taille moyenne : forme élancée ; spire acuminée, à galbe conique; tours carénés, dont la hauteur atteint les trois septièmes de la largeur mesurée sur la carène, séparés par des sutures peu visibles ;: une forte carène spirale est située vers le tiers antérieur de chaque tour, les crénelures — qui marquent les arrêts de l’accroisse- ment du sinus — sont peu écartées, subquadrangulaires, et leurs interstices un peu plus larges sont traversés par deux filets espacés qui limitent la largeur de la carène; au-dessus, il y a un simple filet, décussé par des stries d’accroissement rétrocurrentes et très obliques; au-des- sous, la rampe est peu excavée et ornée de trois ou quatre filets spiraux et serrés, finement perlés par les stries obliques en sens inverse (anticurrentes); puis un fort bourrelet à peu près lisse surmonte la suture. Dernier tour supérieur à la moitié de la hauteur totale, quand on le mesure de face, arrondi à la périphérie de la base qui esi rapidement excavée jusqu'au cou très allongé; au-dessus de la carène crénelée, il y a de gros cordons espacés, et dans leurs intervalles un treillis de filets très serrés et de stries d’accroissement obliques ; à l'extrémité du cou, il n'existe plus que des filets obli- quement enroulés. Ouverture piriforme, terminée par un canal long et presque droit; columelle peu calleuse, étroitement marginée sur le cou. Dimensions. — Longueur : 24 mill.; diamètre : 8 mill. oi — Rapp. et différ. — La Section Gemmula — fondée par Weinkauff sur une simple différence d’ornementation crénelée de la carène — n’est pas abondamment repré- sentée dans la mer des Antilles : M. Dall (Blake Report, IT, p. 74, pl. XXXII, fig. 2) a simplement décrit un P. periscelida qui n’a guère d’analogie — ni par sa taille, ni par Son ornementation — avec P. Van-Ingeni. Ge der- nier ressemble plutôt à P. Græffei Weinkauff, des îles Vili, qui me semble, d’après la figure informe du Manuel de Tryon, moins élancé et orné de crénelures moins espacées; d’ailleurs, les autres espèces du même groupe proviennent toutes de l'Océanie ou des mers de Chine, aucune n’est citée aux Indes Occidentales. P. Van-Ingeni a des crénelures plus espacées, plus qua- drangulaires, et une ornementation spirale plus fine que P. Giebeli Bell., du Miocène d'Europe. Localité. — Monkey Hill (canal de Panama, près Gatun), plésiotype (P1. IL fig. 21, 22), coll. de l'Ecole des Mines. DRILLIA CONSORS Guppy. (PI. II, fig. 8-14). 1850. Pleuroloma consors SOWERBY, G. J., vol. VI, p. 50. 1576. —- — Gupry, Quart. Journ., p. 527, pl. XXVIIT, fig. 7. 71889. Drillia alesidota Dazr, Blake Report Moll., I, p. 84, pl. XXXVI, fig. 1. 1911. PI. sp. aff. var. macilenta Dall, Toura, loc. cit., IX, p. 20, pl. I, fig. 11. 1911. Drillia consors Sowerby, BRowN et PizserY, loc. cil., I, P. 345. Je n'ai trouvé qu'un seul fragment dans les couches de Ja Martinique, mais il se rapporte exactement aux excellents spécimens de Saint-Domingue dont la dia- gnose sommaire est la suivante : LA TEE Forme élancée, spire longue, assez étroite, aiguë; pro- toconque lisse, paucispirée, formée d’un bouton mamillé d'un tour et demi; neuf ou dix tours dont la hauteur égale la moitié de la largeur, séparés par des sutures linéaires et onduleuses que surplombe une carène assez aiguë; la région antérieure et convexe de chaque tour est égale aux trois cinquièmes de la hauteur du tour; elle est ornée d'une vingtaine de plis axiaux, minces et obliques, croisés par cinq cordonnets spiraux; au-dessous est une rampe largement excavée, sur laquelle les plis cessent el se transforment en crochets d’accroissement du sinus, traversés par d’imperceptibles filets spiraux dont le mé- dian seul est un peu plus épais; la carène suprasuturale limite le sinus et est séparée de la suture par une étroite rampe à peu près lisse. Dernier tour presque égal aux trois cinquièmes de la hauteur totale, ovale à la base qui est ornée comme la région antérieure de chaque tour, avec des plis crénelés par les cordons spiraux qui s’enroulent jusque sur le cou long et un peu gonflé, tandis que les plis ne s’y prolongent pas. Ouverture étroitement piriforme, ter- minée par un canal long et à peine échancré en arrière sur la rampe excavée; columelle calleuse, presque recti- ligne ou légèrement gonflée au milieu, entièrement lisse; bord columellaire étroit, mais bien limité. Dimensions. — Longueur : 30 mill.; diamètre : 8 mill. Rapp. et différ. — Cette espèce est très voisine de PL. alesidota Dall;: mais la var. macilenta est beaucoup plus étroite et malheureusement seule figurée (1). En tous cas, les spécimens de Saint-Domingue et le frag- ment de la Martinique, probablement aussi celui de Gatun figuré par M. Toula, appartiennent à l'espèce antérieure de Guppv. Ainsi que M. Toula le fait remar- quer, l'ornementation de ce Drillia s'écarte un peu de yo celle des Drillia pliocéniques d'Europe et ressemble à celle des Genoltia; mais le sinus est tout différent : d'autre part, ce n'est pas un Crassispira à cause de la longueur du canal, ni un Surcula à cause de la position du sinus. Localités. — Saint-Domingue, plésiotypes (PI. I, fig. 9-12), coll. de l'Ecole des Mines. La Martinique, fragment (PI. I, fig. 8), coll. Cossmann. Mindi (canal de Panama), var. à plis plus écartés (PI. IL, fig. 13, 14), coll. de l'Ecole des Mines. DRILLIA aff. GATUNENSIS Toula. (PLAT he.07). 1909. Pleur. {Drillia) galunensis TourA loc AC D 35: 1DIN fig. 16. 1911. Drillia — Toula, Brown et PizsBry, loc. cil., p. 344. Je n'ai trouvé, dans ie triage de la Martinique, qu’un seul fragment de grande taille de cette espèce dont M. Toula n'a fait figurer qu'un spécimen également bien incomplet, provenant de Gatun (Panama). La coquille devait avoir une longueur de 50 mill. sur un diamètre basal de 13 mill.; la spire est longue et conique, com- posée de tours nombreux dont la hauteur dépasse la moitié de la largeur ; ils sont divisés en deux régions inégales par une profonde rainure spirale : la région antérieure est convexe, ornée de plis axiaux, obliques et écartés, que créisent cinq ou six cordonnets spiraux; sur la rampe qui surplombe le bourrelet sutural, moitié moins large que la région antérieure, les plis font un crochet rétrocurrent correspondant au sinus de Drillia; sur le bourrelet, beaucoup moins saillant que la région antérieure, ce sont des pustules presque confluentes qui s’alignent avec les plis précités; sur la base du dernier tour, les plis axiaux sont bifurqués. 99 9 cn Dans le texte descriptif, M. Toula indique l'existence de sept lignes spirales, tandis que je n’en ai compté que cinq ou six au plus ; de plus la figure représente des perles beaucoup plus serrées sur le bourrelet sutural, qui est aussi plus étroit, que sur l'échantillon de la Mar-- tinique. Néanmoins, dans l'état de conservation où se trouve ce dernier, il me parait plus prudent de le rap- porter provisoirement à l'espèce du canal de Panama. M. Toula a comparé D. gatunensis à D. polytorta Dall, vivant actuellement dans le golfe du Mexique, dont l'or- nementation est moins serrée et dont le bourrelet sutural est plus faible. Une autre grande espèce de Ia Barbade (D. alesidota, var. macilenta Dall) y ressemble également par ses côtes, mais non par sa bande suturale. Enfin, D. consors Guppy à une carène suturale plus saillante, des plis axiaux non bifurqués sur le dernier tour, plus serrés au contraire sur les tours précédents; je ne crois donc pas que le fragment de la Martinique ci-dessus décrit puisse se rapporter à l'espèce de Haïli, quoique celte dernière se trouve probablement aussi à la Martinique, comme on l'a vu plus haut. MM. Brown et Pilsbrv ont comparé D. galunensis à D. indentata J. et P., de l'Aquitanien de Saint-Domingue, qui à une ornementation spirale moins serrée. 1 Localité. — La Martinique (PI. II, fig. 7), ma coll. DRiLLiA (Crassispira) Zookr Brown et Pilsbry. (PI. IT, fig. S, 9). 1911. Drillia Zooki Brown et PisBry, L. €., 1, p. 345, pl. XXIIT, fig. 8. Taille moyenne; forme assez étroite, à galbe fusoïde: spire longue, acuminée, régulièrement conique ou pyra- SVT: TN midale; protoconque lisse, conoïdale, à nucléus mamillé. composée de trois circonvolutions; huit ou neuf tours convexes, dont la hauteur égale les deux tiers de la lar- geur, séparés par des sutures linéaires et encadrées de deux filets, celui du haut plus écarté, l’autre tout à fait contigu en dessous; neuf côtes axiales, épaisses, égales aux intervalles concaves qui les séparent, ne s'étendant pas complètement d’une suture à l’autre, et cependant se succédant en alignement d’un tour au suivant; elles sont traversées par deux cordonnets spiraux qui y forment des crénelures transverses et au-dessous des- quels existe une rampe déclive, un peu plus large que leur écartement, marquée par les crochets d’accroisse- ment du sinus. Dernier tour un peu plus petit que la moitié de la hauteur totale, arrondie à la base qui est excavée vers le cou, très court et peu gonflé, et sur laquelle les côtes s’atténuent rapidement, tandis qu’elle porte huit carènes spirales, et ensuite des filets obliques et serrés sur le cou. Ouverture peu élevée, ovale au milieu, terminée en avant par un canal très court, assez large, obliquement tronqué presque sans échancrure à son extrémité; labre assez mince, très convexe, entaillé en arrière par une profonde échancrure sur la rampe; columelle peu excavée, oblique, lisse, infléchie en avant avec le canal, limitée sur le cou par un rebord étroit mais calleux : région pariétale épaisse, munie d'une petite callosité outtiforme en face de l'entrée du sinus. Dimensions. — Longueur : 19 mill.; diamètre basal : 6 mill. Rapp. et différ. — M. Dall (Tert. Flor., I, p. 84, pl. I, fig. 9) a décrit D. podagrina, du Pliocène de la Floride, qui ressemble un peu à notre fossile, mais qui s’en dis- tingue par trois cordons spiraux au lieu de deux sur Le N° NE chaque tour, d’ailleurs moins convexe, et par son canal encore plus court. D. Zooki est plus élancée que l’es- pèce du Miocène d'Haïti, connue sous le nom PI. Hene- keni Sow. (0: J. G. S., VE p. 50, pl. X, fig. 6), et, en outre, cette dernière espèce a trois cordons spiraux comme D. podagrina, mais avec des tours plus convexes que ceux de l'espèce pliocénique et un canal plus long : c’est donc une forme intermédiaire entre les deux ; on en jugera par la figure que j'en publie à titre de compa- raison (PI Ee TO LL): MM. Brown et Pilsbry ont comparé leur espèce à D. fusiformis Gabb, de l'Aquitanien de Saint-Domingue, dont le canal est toutefois plus allongé; mais ils n’ont pu étudier que des spécimens imparfaits. Localité. — Mindi (canal de Panama), peu rare plésiotype (PI. IIT, fig. 8, 9), coll. de l'Ecole des Mines. DRiLLIA (Crassispira) FUSCESCENS Gray. (PI. I, fig. 30, 31) 1843. Pleurotoma fuscescens Gray REEvE, Iconogr. sp., 185. 1882. Drillia — Tryon, Man. of Conch., vol. VI, p. 193, pl. XIV, fig. 97-98. Test assez épais. Taille moyenne; forme biconique, en général trapue ; spire médiocrement allongée, à galbe conique; huit ou neuf tours, dont la hauteur égale les deux cinquièmes de la largeur, séparés par des sutures profondes et bordées, ornés de côtes assez épaisses, un peu obliques, avec de larges interstices ; une large rai- nure interrompt ces côtes au-dessus du bourrelet sutural qui est caréné et faiblement crénelé; des filets spiraux très serrés, au nombre de cinq sur la région antérieure, Dé er et de deux ou trois dans la rainure, croisent les côtes dans les interstices et produisent de fines granulations à leur intersection. Dernier tour égal à la moitié de la hauteur totale, ovale à la base qui n’est excavée que sous le bourrelet gonflé et enroulé sur le cou; les côtes deviennent sinueuses sur la base et s'arrêtent en deçà du bourrelet sur lequel continuent obliquement les filets spiraux. Ouverture courte, en forme de pépin, canali- culée en arrière, contractée en avant où elle se termine par un canal large, court et tronqué: labre épais, légè- rement sinueux en avant, vis-à-vis de la contraction de l'ouverture, entaillé au-dessus du bourrelet sutural par un sinus profond et circulaire ; bord columellaire cal- Ieux, bien limité, séparé du bourrelet basal par une petite fente ombilicale. Dimensions. — Longueur : 13 mill.; diamètre : 5 mill. Rapp. et différ. — Les échantillons fossiles corres- pondent assez exactement aux figures que Tryon a publiées de l'espèce de Gray; comme cette dernière est localisée dans les Indes Occidentales, il est très probable qu'elle y a vécu dès l’époque miocénique. D. harpularia Desm. est aussi une forme très voisine, et on ne l'en distingue guère que par son habitat australien. A cette espèce, Tryon a réuni D. solida Ad., D. cuprea Reeve, D. nigrescens Ad. et D. nigrescens Gray. Localité. — La Martinique, sept spécimens ou frag- ments; plésiotype intact (PI. I, fig. 30, 31), coll. Goss- mann. DRILLIA (Crassispira) TOULAI nov. sp. (PI. I. fig. 32, 39). Taille au-dessous de la moyenne; forme peu élancée, spire conique, acuminée au sommet; environ dix tours 0 à peine convexes, subulés, dont la hauteur ne dépasse guère la moitié de la largeur, séparés par des sutures linéaires; côtes axiales épaisses, rapprochées, obliques, s'étendant d’une suture à l’autre, décussées dans leurs interstices par six cordonnets spiraux, le dernier au- dessus de la suture formant un ruban plus large ou un bourrelet un peu proéminent. Dernier {tour égal aux deux cinquièmes de la hauteur totale, ovale à la péri- phérie de la base qui est graduellement décJive et ornée comme la spire jusqu'au cou où les cordonnets spiraux persistent seuls. Ouverture étroite, terminée en avant par un canal court; columelle calleuse, non excavée ; bord columellaire large, subdétaché en avant; labre con- vexe, échancré au-dessus du bourrelet sutural, épaissi par une varice externe. Dimensions. — Longueur : 13 mill.; diamètre basal : 3,5 mill. Rapp. et différ. — Notre espèce a une lointaine ana- logie avec D. harpularia Desm., d'Australie ; mais elle est plus étroitement subulée et son canal est plus court. On peut également la rapprocher de D. quadrifasciala Gray, dont l'habitat est inconnu, mais qui à l'ouverture beaucoup plus ample, et dont les côtes paraissent plus verticales. Parmi les Drillia fossiles que M. Dall à fait figurer dans sa Monographie du Tertiaire de la Floride (pl. ID), il n'y a guère que D. piscalor qui puisse être comparé à D. Toulai; mais c'est une coquille beaucoup moins acuminée avec des côtes deux fois plus écartées et moins nombreuses: en outre la carène suturale précédée d'un sillon n'a aucune analogie avec la bande simple qui caractérise l'espèce de la Martinique. D'autre part, on ne connaît, jusqu’à présent, aucune forme semblable de Drillia provenant des gisements de l'isthme de Panama. ans En ce qui concerne la faune de Tehuantepec, étudiée par MM. Bôse et Toula (Vienne, 1910, Jahrbuch K. K. GeolReichs-"Bd:. 60, pp. 215-225; et 19H LB ANGEL appartenant à un niveau bien plus élevé (probablement Pliocène), je n’aperçois aucun Drillia qui appartienne au sous-genre Crassispira, Comme celui que je viens de décrire. Localité. — La Martinique, assez rare (PI. IL, fig. 32, 39), Coll. Cossmann. DRiLLIA (Tripia) BOUSSACI nov. Sp. (PI. II, fig. 1, 2). Taille minuscule ; forme courte et trapue, subpupoi- dale; spire peu allongée, à galbe conoïde, à protoconque obtuse et paucispirée; six tours convexes, dont la hau- teur atteint les deux cinquièmes de la largeur, étagés au-dessus des sutures qui sont linéaires et faiblement bordées ; ornementation composée de costules axiales nombreuses, peu proéminentes, un peu obliques en avant, sinueuses vers leur extrémité postérieure, croisées dans leurs interstices par des lignes fines et serrées, qu'on ne distingue qu'avec peine à cause de l'usure du test. Dernier tour égal à la moitié de la hauteur totale, quand on le mesure de face, très convexe en arrière, ovale à la base qui s’atténue insensiblement et qui est ornée comme la spire, mais les côtes s’effacent sans atteindre le cou qui est court et très peu excavé, avec des filets spiraux plus proéminents que sur le reste de la spire. Ouverture courte, rhomboïdale, terminée par un canal excessivement court et tronqué ; labre convexe, épaissi sur son contour dans la callosité duquel est en- taillée l’échancrure, vis-à-vis du coude formé par les côtes; columelle calleuse et peu excavée, avec un rebord externe très étroit. Dimensions. — Longueur : 5 mill.; diamètre basal . 1,5 mil: 1 Rapp. et différ. — T1 est assez difficile de comparer cette petite coquille à une forme déjà connue, attendu que la faunule du Néogène et de l’'Epoque actuelle pré- sente encore bien des lacunes. Autant qu'on peut en juger d’après les figures assez médiocres du Manuel de Tryon, D. Boussaci pourrait se rapprocher de D. requ- laris Reeve dont l'habitat est inconnu, mais qui ne semble pas être muni d’ornementation spirale. D. ro- sacea Reeve, des côtes occidentales d'Afrique, a aussi un aspect analogue, avec des stries obliques sur le cou; mais les tours sont presque excavés au-dessus de la suture, et le sinus ne paraît pas au même emplacement que chez notre espèce. Je la dédie à M. Boussac dont les patientes recherches dans les blocs de calcaire marneux qu'il à bien voulu déliter m'ont fourni de petites rareltés bien précieuses. Localité. — La Martinique, unique (PI. I, fig. 1, 2), coll. Cossmann. HEÆEDROPLEURA HEPTAGONALIS NOV. Sp. (PI. IT, fig. 12-13) Test très épais. Taille moyenne ; forme courte et trapue; spire peu allongée à galbe pyramidal; tours à peine convexes, subulés, dont la hauteur égale les deux tiers de la largeur, séparés par des sutures linéaires el ondulées; sur toute la largeur de la coquille s'étendent sept côtes axiales et continues, épaisses, quoique moins larges que les intervalles excavés qui les séparent, un peu moins proéminentes en arrière vers la suture; orne- mentation spirale invisible. Dernier tour égal à la moitié environ de la hauteur totale, ovale avec la base jusqu'au cou extrêmement court; on distingue tout à fait en avant des traces de stries obliquement spirales qui séparent des rubans aplatis, mais cette ornementation est très obsolète; les côtes continuent presque jusqu'à l'extrémité antérieure, tout en s’atténuant un peu. Ouverture étroite el courte, terminée en avant par une troncature échan- crée ; labre épaissi et variqueux, presque dépourvu de sinuosilé à son extrémité inférieure; columelle calleuse, lisse, peu excavée, extérieurement bordée par un large callus qui s'applique sur la base et sur le cou. Dimensions. — Longueur probable : 13 mill.; diamètre basal : 5,5 mill. Rapp. et différ. — Cet intéressant représentant d’un Genre européen, non encore signalé au delà des Açores, se distingue du génotype (1. septangularis Migu) par ses côtes beaucouy; plus saillantes et par son ouverture plus petite, à péristome plus calleux ; son galbe est moins ovale et plus conique : il est donc bien certain que c’est un phylurm distinct, apparu dans les Antilles à la même époque que l’autre, puisque H. septangularis existe dans l'Helvétien du Piémont (V. Essais Pal. comp., Il, p. 9, pl. VI, fig. 14, 15) Seulement il ne paraît pas avoir per- sisté jusqu'à l'époque actuelle, car la seule coquille qui y ressemble (Cythara terminula Dall, Tert. Flor., pl H, fig. 5) et qui est d’ailleurs pliocénique, à une spire beau- coup plus courte, des côtes sinueuses et une ornemen- tation spirale: il est donc douteux que ce soit un Hædro- pleura. — J1 — Lécalité. — La Martinique, unique (PI. IN, fig. 12, 13), coll. Cossmann. CLATHURELLA (Glyphostoma) DENTIFERA [Hinds]. (Pl° 11; fg:15-20). 1843. Pleurotoma dentifera Hinps, Moll. Voy. Sulph., p. 23. pl. VII, fig. 14. 1872. Glyphostoma _ HAS EN GARR Proc MACAl Phil: III, p 210 pl XI; fig Ar 1883. — — TRYON, Struct. syst. Conch., II, D 185 DE EMI fi g-130; 1896. — — COssMaANN, Essais Pal. comp., 11, p. 124, fig. 29. Les spécimens de la Martinique n'ont malheureuse- ment pas l'ouverture intacte, mais leur ornementation est absolument identique à celle d’un splendide topotype de Saint-Domingue que je crois utile de décrire et de faire figurer à côté de ces plésiotypes, à titre de compa- raison. Taille assez grande; forme stromboïde, biconique; spire élancée, à galbe régulièrement conique; 11 ou 12 tours convexes en avant, excavés en arrière, dont la hauteur égale environ la moitié de la largeur, séparés par des sutures linéaires et un peu onduleuses ; la région anté- rieure porte dix côtes axiales épaisses et courtes, ressem- blant à de grosses pustules allongées, plus larges que leurs interstices excavés, el traversées par quatre cor- donnets spiraux ; la rampe inférieure, dont la hauteur n'est que le tiers de celle de chaque tour, ne porte que des filets spiraux très serrés, croisés par des plis in- curvés qui correspondent aux accroissements du sinus =D — et qui sont assez épais. Dernier tour presque égal aux deux tiers de la hauteur totale, quand on le mesure de face, orné comme la spire; mais, sur la base ovale et graduellement atténuée, les gros plis se bifurquent assez régulièrement en costules plus minces et crénelées par l'ornementation spirale, et l'ensemble se prolonge en s'enroulant obliquement jusque sur le cou. Ouverture un peu supérieure à la moitié de la hauteur totale ; assez étroite, quoique ses bords ne soient pas parallèles; elle est profondément échancrée en arrière, prolongée en avant par un canal d’abord rétréci à son origine, puis un peu élargi eb très faiblement infléchi à son extrémité qui est obliquement tronquée, mais non entaillée sur le cou. Labre convexe, épaissi — en arrière de son contour — par une très forte varice annelée par les cordons spiraux; il est entaillé, dans l'épaisseur de cetle varice, par une échancrure très profonde, un peu au-dessus de la suture; à l’intérieur, il existe un épais- sissement calleux, correspondant à la varice et muni de neuf plis transverses qui s’avancent jusqu’au contour aminci du labre; en bas, un dernier pli dentiforme, plus saillant que les autres, limite la rigole aboutissant au sinus. Columelle presque rectiligne, formée d'une longue colonne un peu oblique, crénelée en travers par une vinglaine de plis qui croissent de l'extrémité antérieure jusque vers la région pariétale, les derniers seuls dé- croissent et deviennent punctiformes ; sur la région pariétale recouvrant la base du dernier tour, un rebord calleux porte encore six ou sept crénelures, bien dis- tinctes de la série columellaire qui n'est pas dans le même prolongement, et sises en face de la dent infé- rieure du labre; cette callosité se détache et contourne le sinus pour rejoindre la varice labrale. Dimensions. — Longueur : 23 mill.; largeur : 12 mill.: épaisseur transversale : 7,5 mill. Rapp. et différ. — Les échantillons de la Martinique ont.un cinquième cordonnet spiral sur la région anté- rieure de chaque tour, et les pustules sont encore plus largement écrasées que sur le génotype de Saint-Do- mingue;: elles se bifurquent sur le dernier tour dont les crénelures sont moins saillantes et plus serrées. Il est donc probable qu'il s'agit là d’une variété locale qui pourrait recevoir le nom martinicensis, mais qu'on ne pourrait séparer de C. dentifera que si l'examen de spé- cimens mieux conservés révélait la constance de ces différences et l'existence d'autres critériums distinctifs sur l'ouverture intacte. D'autrenpars M Dal (fert Flor. IT pb: #40, pl IT, fig. 7) a décrit, du Pliocène de Caloosahatchie, Glyphost. W'atsoni, qui à beaucoup d'analogie avec cette espèce, mais qui s’en distingue par ses cordons encore moins nombreux que ceux de C. dentifera, par ses plis non bifurqués sur le dernier tour; le canal paraît aussi plus court, l'ouverture moins fortement plissée, mais il est possible que ce soit une imperfection du dessin. Quant à Glyph. Johnsoni Dall (ibid., p. 223, pl. XIV, fig. 6), sa forme est plus trapue et les plis se transforment sur la base en stries d’accroissement serrées; cette espèce pro- vient du Miocène de Cape Fear River. Il n'est pas bien certain que le génotype de Saint- Domingue soit exactement déterminé par Gabb, qui l'a rapporté à l'espèce vivante, draguée par le Sulphur et décrite par Hinds; toutefois, la figure assez médiocre du Manuel de Tryon ressemble assez bien à notre topo- type de Saint-Domingue. En tous cas, la dénomination martinicensis devrait être conservée pour les échantillons de la Martinique, et il faudrait alors appliquer une autre dénomination au génotype fossile de Glyphostoma. Remarquons, d’ailleurs, que ce Genre Glyphostoma 3 Gabb n'est qu’une Section très voisine de Clathurella Carp., et ne s’en distingue que par sa forme plus trapue, par son Canal un peu plus allôngé et plus droit. Mais les plis des bords de l'ouverture, le système même de l’orne- mentation sont bien voisins chez ces deux formes, ainsi que je l'avais déjà remarqué dans la deuxième livraison de mes « Essais de Pal. comp. ». L'examen de l’échan- tillon topotype ci-dessus décrit n'a fait que confirmer Ina première appréciation. Localités. — Saint-Domingue, topotype (PI. IL fig. 15- 17), coll. de l'Ecole des Mines. La Martinique, var. mar- tinicensis (PI. II, fig. 18-20), coll. Cossmann. EucHILODON MoRIEREI Laville mss. (PL. IL, fig. 6, 7. Taille assez grande; forme élancée, fusoïde; spire acu- cuminée, à galbe conique; protoconque lisse, courte, ma- miliée; environ 12 tours subétagés, dont la hauteur égale les cinq huitièmes de la largeur, séparés par des sutures linéaires entre deux bourrelets perlés ; la région anté- rieure de chaque tour est cylindracée, égale aux deux tiers environ de la hauteur du tour, le dernier tiers infé- rieur étant occupé par une rampe excavée et par le bourrelet suprasutural en saillie ; sur la région anté- rieure, il y à quatre rangées très inégales de perles ou crénelures, principalement sur l'angle inférieur et bifide qui surplombe la rampe ; ces aspérités s’alignent obli- quement par l'effet des accroissements : sur la rampe, il y a d’abord de fines stries spirales, puis deux rangées de perles très fines et très serrées, et enfin le bourrelet LOFT suprasutural qui est plus grossièrement perlé que la rangée infrasuturale. Dernier tour à peu près égal aux trois cinquièmes de la hauteur totale, ovale à la base qui est légèrement excavée vers le cou très allongé; l’ornementation est à peu près la même que sur les tours précédents, les rangées de perles très serrées, alternant de grosseur et séparées par de profonds sillons qui s’enroulent obli- quement sur le cou. Ouverture très étroite, un peu infé- rieure à la moitié de la hauteur totale, terminée en avant par un canal. droit ou à peine infléchi à gauche, non échancré à son extrémité; labre convexe, plissé à l’inté- rieur, profondément échancré en arrière sur la rampe par un sinus, puis antécurrent sur le bourrelet supra- sutural; columelle presque rectiligne, obliquement nn- plantée sur la base avec laquelle elle forme un angle très ouvert, munie de cinq ou six plis très obliques, les trois premiers assez faibles et croissant d'avant vers l'arrière, les deux derniers en bas plus saillants et plus écartés; bord columellaire très mince, simplement marqué par une couche de vernis contre laquelle cesse l’ornemen- tation de la base et du cou. Dimensions. — Longueur : 42 mill.; diamètre : 11 mill. Diamètre maximum d’un fragment : 43 mill. Rapp. et différ. — Au premier abord, cette singulière coquille ressemble à un Mitra dont elle possède com- plètement la plication columellaire ; mais, comme elle montre un profond sinus au-dessus de la suture et que son canal n'est point échancré à son extrémité anté- rieure, il est bien évident qu'elle doit être classée dans la Famille Pleurotomidæ, près de Rouaultia. Or il existe précisément un Genre Euchilodon Heilprin (1880, Euchei- lodon em.) qui présente exactement les caractères que ge je viens d'indiquer dans ma diagnose ci-dessus, et dont le génotype est une espèce éocénique de Jackson (Mis- Sissipi) : £. crenatocarinatus Heilpr. Cette espèce, décrite sans figure dans les « Proc. U. S. nat. Mus!' »varété figurée par M. Aldrich dans le « Bull. Amer. Pal., n° 8, pl. IV, fig. 1 », et cette figure a été reproduite par moi dans un croquis au trait (Essais Pal. comp., t. INT, 1899, p. 190, fig. 25). On peut constater, en comparant E. Mo- rierei avec cette figure, que l'espèce du Miocène de Panama diffère de la forme éocénique et ancestrale par son ornementation perlée et par ses plis columellaires moins nombreux, plus écartés; en outre, le galbe de la coquille est plus étroit, les tours sont plus élevés chez E; Morierei. J'ai conservé pour cette coquille le nom spécifique que lui avait attribué M. Laville, dans une description manuscrite et inachevée de ces coquilles de Panama, et qu'il avait choisi comme un témoignage de reconnais- sance envers le doyen de la Faculté de Caen, son guide au début de sa carrière. D'ailleurs il me paraît très probable que c’est la même coquille dont M. Toula a étudié quelques fragments et qu'il à intitulée Mitra ? spec. (vielleicht n. sp.) dans l'étude des fossiles de Gatun à laquelle j'ai déjà fait plusieurs emprunts (p. 36, sine fig.) ; les détails que notre confrère viennois a donnés — dans les quelques lignes où il compare son fossile à M. Partschi Hærnes — ne me laissent guère de doute au sujet de cette assimi- lation. Localité. — Mindi (canal de Panama), type (PI. IT, fig. 6, 7), coll. de l'Ecole des Mines. or MANGILIA aff. LAQUEATA [Reeve]. (PI. III, ñg. 4, 5). 1846. Pleurotoma laqueata REEvVE, Conch. Icon., sp. 280. 188%. Mangilia — Rye” MTIRVON Man MCONch, vol AIT p. 246, pl. XVIII, fig. 30. Le spécimen de la Martinique que je rapporte à cette espèce actuelle est trop fruste pour que je puisse carac- tériser une espèce distincte : il ressemble d’ailleurs beau- coup à la figure publiée par Trvon, mais je n'ai pu le comparer à des échantillons en nature. II montre huit ou neuf côtes axiales, épaisses, s'étendant d’une suture à l’autre, traversées par six ou sept filets spiraux, et séparées par des intervalles beaucoup plus étroits. Le dernier tour est trapu et mesure à peu près la moitié de la hauteur totale; sa base est courte et déclive, les côtes s’y prolongent en s’amincissant un peu jusqu'au cou qui est court. L’échancrure du sinus est entaillée dans l'épaisseur de la dernière côte, tout contre la suture. Dimensions. — Longueur : 8 mill.; diamètre basal 9,0 III. Localité. — La Martinique, unique (PI. I, fig. 4, 5), coll Cossmann., RAPHITOMA aff. SYMMETRICA [Reeve]. (PINS) 1846. Mangelia symmetrica R£EvE, Proc. Zool. Soc., p. 5. 1884. — — Rve., TryYoN, Man. Conch., VI, p. 247, pl. XXI, fig. 40. Voici encore une petite coquille que je rapproche d'une espèce dont l'habitat n'est pas précisé, mais qui Non Le ressemble à la figure publiée dans le Manuel de Tryon. Seulement, il me parait que c'est un Raphitoma plutôt qu'un Mangilia : elle est très trapue, ornée de nom- breuses côtes axiales, repliées sur l'angle des tours, minces et rapprochées, croisées par une ornementation spirale encore plus fine. Le dernier tour atteint presque les deux tiers de la hauteur totale. et le canal est relati- vement long; le labre est malheureusement mutilé, de sorte que je ne puis indiquer exactement la position du sinus qui devait probablement correspondre à la rampe suprasuturale. Dimensions. — Longueur : 3 mill.; diamètre : 1,5 mill. Localité. — La Martinique, unique (PI. IT, fig. 3), coll. Cossmann. Conus (Conospira) LAVILLEI nov. Sp. (PI. IV, fig. 1, 2). Taille moyenne, forme élancée, biconique; spire élevée, crénelée, à galbe très faiblement extraconique au sommet qui est terminé par une protoconque lisse et polygvyrée; dix ou onze tours anguleux en avant, excavés sur la rampe comprise entre cet angle et la suture infé- rieure qui est finement rainurée et ondulée; le bourrelet saillant compris entre l'angle et la suture supérieure est orné d'une vingtaine de crénelures subnoduleuses, à peu près égales aux interstices qui les séparent, et tra- versées par trois filets spiraux obsolètes : sur la rampe on n’aperçoit que les crochets incurvés qu'y forment les accroissements du sinus ; cette rampe a une hauteur égale au double de celle du bourrelet, et la hauteur totale du tour atteint le quart de sa largeur mesurée sur le bourrelet antérieur. * 90) Dernier tour inférieur aux cinq Sseptièmes de la hau- teur totale. à galbe un peu convexe en arrière, un peu excavé .en avant; au-dessus du bourrelet crénelé, il y a d'abord une étroite bande lisse, puis des filets spiraux qui se serrent davantage à mesure qu'ils s'élèvent sur la base; mais, sur la région antérieure, ce sont au con- traire des cordons obliques et espacés par de larges sillons très finement décussés par les stries d’accroisse- ment; les derniers cordonnets sur le cou sont enfin plus resserrés et séparés par de simples stries. Ouverture étroite, à bords à peu près parallèles; labre convexe et mince, peu profondément échancré en arc sur la rampe inférieure; columelle rectiligne, un peu tordue en avant; cicatrice pariétale obsolète, limitant une callosité dans l'angle inférieur de l'ouverture. Dimensions. — Longueur : 37 mill.; diamètre : 44 mil]. Rapp. et différ. — L'espèce la plus voisine, dans la même région, est C. gracillimus Guppy (1), de l'Aquita- nien de la Jamaïque ; mais C. Lavillei s'en distingue à première vue par sa spire plus élevée ef plus grossière- ment crénelée, ainsi que par son dernier tour moins régulièrement sillonné : on s’en rendra compte par la comparaison de la figure que je crois utile de publier pour C. gracillimus (PI. IV, fig. 13), ma coll. Quoiqu'il appartienne au même Sous-Genre Conospira de Greg., C. Lavillei n’a aucune analogie avec le géno- type C. Brocchii Bronn, ni avec C. antediluvianus Broc- chi, dont le dernier tour est à peu près lisse, et qui carac- térise le Néogène d'Europe, dans tout le bassin médi- terranéen. Localité. — Mindi (canal de Panama), tvpe (PI. IV, fig. 1, 2), coll. de l'Ecole des Mines. (1) L'auteur a écrit gracilissimus qui est un barbarisme latin, à rec- tifier d'office. ; AD Conus (Hemiconus) TORTUOSOSTRIATUS Toula. (PL. ILL, fig. 28, 29). 1911. Chelyconus tortuosostriatus TourA, Gatun, I, p. 22, pl. I, DAS RD AIMER Taille assez petite; forme étroite, élancée; spire relati- vement courte, à galbe extraconique; protoconque lisse, polygyrée: huit tours peu étagés, séparés par des sutures linéaires et ondulées, au-dessous desquelles est un étroit bourrelet crénelé et lisse ; la rampe inférieure — qui forme presque toute la hauteur de chaque tour — est plane et déclive, marquée d’un sillon spiral sous le bour- relet et de petits crochets d'accroissement du sinus. Dernier tour dépassant les quatre cinquièmes de la hau- teur totale, presque régulièrement conique quoique le galbe soit très légèrement excavé en avant: toute sa sur- face est ornée — au-dessus de l'angle inférieur et erénelé — de rubans spiraux et lisses à peu près égaux, saut deux plus étroits en arrière, séparés par des rainures un peu moins larges qu'eux et finement décussées par les accroissements qui ne laissent presque pas de traces sur les rubans: on distingue, en outre, dans ces inters- lices, un filet intercalaire, sauf vers le côté antérieur où les sillons séparatifs deviennent plus étroits et obliques. Ouverture très étroite, à bords presque parallèles, un peu élargie en avant: labre médiocrement convexe, fai- blement échancré en arc peu profond sur la rampe infé- rieure; columelle tordue vers son extrémité antérieure. Dimensions. — Longueur : 23 mill.; diamètre : 8 mill. Rapp. et différ. — Ainsi que l'a fait observer M. Toula, celte espèce a la plus grande analogie avec une forme Ar ancestrale, C. gracillimus Guppy, dont il vient d'être question à propos de C. Lavillei; mais la coquille aquita- nienne de la Jamaïque a des rubans plus réguliers, moins espacés, ornés de faibles crénelures écartées, qui manquent absolument sur celle de Gatun; en outre. la spire de C. gracillimus est plus profondément sillonnée au-dessous du bourrelet qui est plus épais et plus con- fluent ; j'ai pu vérifier ce critérium distinctif sur mes échantillons de Bowden (Jamaïque), car on ne pourrait s'en rendre compte sur la figure originale (Guppy, 1866, pl. XVI, fig. 4) qui est cependant assez satisfaisante pour le reste de la coquille; au contraire, la figure publiée par M. Toula a été très finement dessinée, avec une grande exactitude. et elle reproduit bien les détails de l’orne- mentation, ainsi que le galbe du dernier tour. M. Toula à encore cité, dans sa comparaison, C. stri- gatus Hwass, C. Agassizi Dall, qui sont évidemment des espèces très différentes, quoique vivant actuellement dans la même région. Il est possible que ce soit à cette mutation qu'il faille rapporter les spéciments d'Haïti que Guppy a confondus avec son C. gracillimus (1876, Q. J., p. 527, n° 78); mais je ne puis l'affirmer, n'ayant rien de semblable parmi mes coquilles de Saint-Domingue. Localité. — Mindi (canal de Panama), plésiotype (PI. III, fig. 28, 29), coll. de l'Ecole des Mines. Conus (Lithoconus) DALLrT Toula. (PI. II, fig. 30, 31 et PI. IV, fig. 7, S). 1911. Conus Dalli Toura, Gatun, II, p. 23, pl. II, fig. 23. Taille assez grande; forme trapue, conique; spire mé- diocrement élevée, à galbe très extraconique ; proto- conque lisse, styliforme; 9 ou 10 tours un peu excavés, limités en avant par un angle caréné immédiatement au-dessous de la suture qui est tout à fait linéaire ; leur surface est simplement ornée par les crochets d’accrois- sement du sinus ; mais, sur les premiers tours, on dis- tingue sur l'angle de très fines crénelures qui ne tardent pas à disparaître (fait fréquent chez certains Lithoconus). Dernier tour dépassant les cinq septièmes de la hauteur totale, le galbe n’en est pas parfaitement conique, car il y à un léger bombement en arrière et une faible exca- vation en avant: il est étroitement caréné en bas par un flet saillant, puis toute la surface est lisse sauf la région antérieure sur laquelle apparaissent subitement des sillons séparant de larges rubans obtusément bifides qui s’enroulent obliquement sur le cou. Ouverture étroite, à bords parallèles: labre mince, peu convexe, faiblement échancré en arc sur la rampe. Dimensions. — Longueur probable : 45 mill. ; dia- mètre : 20 mil. Rapp. et différ. — Cette espèce est assez fréquente dans le Miocène du canal de Panama: M. Toula l'a com- parée à C. Sieboldi Reeve, des mers de Chine, qui n’a pas de crénelures sur les premiers tours ; ainsi qu’à C. virginalis Brocchi, du Pliocène italien, qui est une espèce beaucoup moins anguleuse à la périphérie, moins nettement sillonnée en avant. Je lui trouve, au contraire, beaucoup plus de ressemblance ou d’analogie avec les formes éocéniques telles que C. deperditus par exemple, ou bien avec C. stenostoma Guppy, de l’Aqui- tanien de la Jamaïque: toutefois ce dernier a — d’après la figure originale — un galbe beaucoup plus sinueux. et surtout une ouverture plus élargie en avant. Quant au fragment que M. Toula a figuré dans son Mid premier Mémoire (1908, pl. I, fig. 18), ce n'est évidem- ment pas la même espèce, et je le rapporterais plutôt à C. haitensis Sow., du Miocène de Saint-Domingue, espèce courte et incomplètement sillonnée, dont le galbe est un peu conoïdal et qui existe à Gatun, d’après MM. Brown et Pilsbry ({. c., p. 241, 1911); ces auteurs ont publié C. concavitectum n. sp. qui n’a pas le même galbe ni la carène périphérique du dernier tour. Localité. — Mindi (canal de Panama), plésiotypes (PAIE TiS"30) 31, et Pl IV, fig7, 8), coll. de l'Ecole des Mines. Conus (Lithoconus) CONCAVITECTUM Brown et Pilsbry. (PI. IV, fig. 3, 4). 1911. Conus concavitectum Browx et PrcsBry, loc. cil., p. 341, pl. XXII, fig. 5-6. Taille assez grande; forme trapue, à galbe à peu près conique, quoique légèrement convexe à la partie infé- rieure ; spire courte, les premiers tours formant seuls une petite saillie extraconique ; les tours suivants se réduisent à une large rigole aplatie, limitée en avant par un bourrelet juxtaposé à la suture du tour suivant; la surface de cette rigole porte quatre cordonnets spiraux très obsolètes, croisés par des crochets d’accroissement du sinus; mais cette ornementation n'est bien nettement visible que sur les deux dernières circonvolutions. Der- nier tour formant presque toute la hauteur de Ja coquille, un peu conoïde vers l'angle inférieur qui n’est point accompagné d’un filet saillant : la surface paraît lisse jusqu'à la moitié de la hauteur, mais la région antérieure porte des filets spiraux qui apparaissent très re ve graduellement, d'abord obsolètes, puis séparés par des sillons plus profonds et plus larges; ces cordons deviennent plus saillants à mesure qu'ils s’espacent davantage; toutefois, sur le cou, où ils s’enroulent obli- quément, ils sont beaucoup plus fins et très serrés. Ouverture étroite, à bords presque parallèles, à peine élargie en avant; labre mince, peu convexe; sinus peu arqué. Dimensions. — Longueur : 53 mill.; diamètre : 26 mill. Rapp. et différ. — Cette espèce a dû être confondue avec C. Daih à laquelle elle ressemble complètement par son galbe et sa taille; mais, outre que sa spire est moins saiilante, que Ses tours sont aplatis et faiblement ornés en spirale, il y a deux critériums importants qui per- mettent de la distinguer de l’autre, à première vue : d’abord, elle ne porte pas de filet caréné à la périphérie du dernier tour qui parait — par suite — plus conoïde; en second lieu, l'ornementation de la région basale n’ap- paraît pas subitement comme chez C. Dalli dont la pre- mière rainure sépare nettement la partie lisse de la partie ornée, de sorte qu'il n’est pas possible de con- fondre deux spécimens appartenant l’un à C. Dalh, l’autre à C. concavitectum qui, à ce point de vue, res- semble davantage à C. deperditus, de l'Eocène, mais ses tours sont limités par un angle plus saillant. Localité. — Mindi (canal de Panama), rare intact; type (PI. IV, fig. 3, 4), coll. de l'Ecole des Mines. Conus (Chelyconus) MARGINATUS Sow. (PI. II, fig. 14, 15). 1850. Conus marginatus Sowergy, Quart. Journ., VI, p. 44 1876. — — Sow., GuPpy, Id., XXXII, p. 571, pl. XXIX, bo Taille moyenne ; forme courte un peu trapue, bico- = SEE nique; spire assez élevée, à galbe parfaitement conique; tours nombreux, étroits et subulés, étagés en avant par un angle subimbriqué, au-dessous duquel il y a seule- ment une faible dépression ornée par les crochets d’ac- croissement du sinus. Dernier tour très grand, à galbe un peu conoïdal vers l'angle inférieur et émoussé ; la distance entre cet angle et le sommet représente un peu moins que le tiers de la hauteur totale: toute la surface est ornée de sillons spiraux, à peu près équidistants, sauf vers le milieu où ils sont plus espacés, puis subi- tement très serrés sur le cou où ils s’enroulent oblique- ment; leurs interstices paraissent lisses. Ouverture très étroite, à bords imparfaitement parallèles, plus écartés en avant où elle est largement tronquée; labre peu con- vexe, entaillé par un sinus peu profond et assez élevé, sur la rampe au-dessus de l’angle; columelle très légè- rement excavée à sa partie antérieure. Dimensions. — Longueur : 15 mill.; diamètre mesuré sur l'angle : 7 mill.; un fragment atteint le diamètre de 18 mil. Rapp. et différ. — La figure publiée par Guppy est assez exacte pour me permettre de vérifier que les spé- cimens de la Martinique sont identiques à celui de Saint- Domingue qui a servi de tvpe à l'espèce, telle que l’a interprétée cet auteur, Sowerby n'ayant pas joint de figure à sa diagnose originale. Cette espèce a quelque analogie avec C. purpurascens Brod. ou avec quelques-unes de ses variétés ; mais la spire de C. marginatus parait plus élevée. La plupart des autres formes striées du même groupe proviennent de régions très éloignées des Antilles, et aucune ne peut se confondre avec ce fossile. ne Localité. — La Martinique, rare ; plésiotype intact, mais de petite taille (PI. III, fig. 14-15), coll. Cossmann. Var. Boussaci nov. var. (P1. Il, fig. 16). KRapp. et différ. -- Plus étroite et plus allongée que C. marginatus, cette variété est beaucoup plus fréquente dans les couches de la Martinique ; la spire est extra- conique, les tours sont plus étroits et plus nombreux ; au sommet, la protoconque forme un bouton styliforme. Dimensions. — Longueur : 28 mill.; diamètre : 41 mill. Localité. — La Martinique, type (PI. II, fig. 16), coll. Cossmann. CoNUsS (Chelyconus) CONSOBRINUS Sow. (PL Il, fig. 17, 18). 1849. Conus consobrinus SOWERBY, Quart. Journ., VI, p. 45. 1876. — — SOW.. GuPpy, Id., vol. XXXII, p. 527 (exci. Syn..). 21911. Chelyconus tortuosopunctatus TouLa, Gatun, Il, p. 21, pl. LE, fig. 21. 1911. Conus consobrinus Sow., BrowN et PiLsBRY, loc. cit., I, p. 341. Taille moyenne; forme biconique, peu élancée; spire médiocrement élevée, à galbe régulièrement conique ; tours étroits, faiblement en gradins, avec une rampe déclive au-dessous de l'angle périphérique. Dernier tour égal aux cinq septièmes de la hauteur totale, orné de pe douze à quinze larges rubans spiraux, souvent bifides en avant, portant vers le bas des granules pustuliformes et écartés ; les sillons séparatifs sont peu profonds en arrière, plus largement rainurés en avant, là où les rubans sont bifides. Ouverture étroite, à bords à peu près parallèles; labre à peine convexe, fortement entaillé sur là rampe au-dessous de l'angle subcaréné du dernier tour. Dimensions. — Longueur : 21 mill.; diamètre mesuré sur l'angle : 11 mill. Rapp. et différ. — Il y a lieu tout d'abord de faire remarquer que c’est à tort que Guppy a réuni avec C. consobrinus l'espèce de la Jamaïque qu'il avait anté- rieurement décrite sous le nom granozonatus : en effet, d’après la figure 5 (pl. XVI) de son Mémoire sur les Fossiles de la Jamaïque (1866), C. granozonatus est plus étroit, avec 18 rubans granuleux, sa spire est beaucoup plus élevée, mucronée au sommet, à galbe extraconique. Il est donc probable que C. consobrinus est une mutation plus récente de la forme ancestrale de l'Aquitanien ; je ne possède malheureusement pas de spécimens du véri- table C. granozonatus. D'autre part, M. Toula a donné le nom {ortuosopunc- talus à une espèce de Gatun qui ressemble à mes échan- tillons de la Martinique : c'est exactement le mème galbe et l'ornementation est analogue, seulement la spire parait moins étagée sur la figure publiée par M. Toula pour la coquille de l'isthme de Panama, parce que le dessinateur a été surtout préoccupé de ménager la reproduction des traces de coloration conservées sur ces tours de spire. Toutefois, d’après un simple fragment de Mindi (canal de Panama), l’ornementation de C. tortuosopunctatus se composerait de vingt rubans environ, plus étroits que TR ieurs interstices qui sont finement décussés par les accroissements ; ces rubans portent des granulations écartées qui persistent davantage en avant et ils ne sont pas bifides. 11 est done possible que ce soit une forme distincte, à conserver sous le nom que lui a donné M. Toula. Localités. — La Martinique, deux spécimens (PI. IH, fig. 17, 18), coll. Cossmann. Mindi (canal de Panama, C. tortuosopunciatus Toula (PI. I, fig. 22, 23), coll. de l'Ecole des Mines. Conus (Leptoconus) PLANILIRATUS SOW. (PI. Li, fig. 24-27). 1849. Conus planiliratus SOWEREY, Quart. Journ., VI, p. #44. 1566. — — SOW., CGUPPY Id. UXXIE 2 DM 287, DIIEXMI fige nr: 1810. — _ Sow., Gupry, 14., XXXII, p. 528, n° 80. POI. — gaza JOHNSON et PizsBrr, in Brown et PrzsBry, loc. cit., p. 342, pl. XXII, fig. 2-3. Taille au-dessous de la moyenne (à l’isthme de Pa- pama) ; forme un peu trapue, biconique ; spire assez élevée, extraconique vers le sommet qui est prolongé par une protoconque lisse et styliforme ; sept ou huit tours d’abord convexes et costulés, puis excavés et limités en avant par un étroit gradin qui est contigu à la suture antérieure; sur les deux derniers, ce gradin se réduit à une mince carène, peu saillante ; leur surface paraît lisse, sauf les accroissements incurvés du sinus. Dernier tour égal aux deux tiers de la hauteur totale, un peu conoïde en arrière, légèrement excavé en avant, entièrement orné d'une vingtaine de cordons spiraux, LINE ES régulièrement espacés par de larges intervalles décussés, sauf les trois cordons du bas qui sont plus rapprochés que les autres, et sur le cou où ils se serrent davantage en s’y enroulant obliquement. Ouverture étroite, à bords presque parallèles; sinus faiblement excavé. Dimensions. — Longueur : 22 mill.; diamètre : 10 mill. Rapp. et différ. — J'ai pu comparer les échantillons ci-dessus décrits à un certain nombre de spécimens de lPAquitanien de la Jamaïque, où C. planiliratus est abon- dant et par suite très variable ; l'identité n’est pas tout à fait complète, parce que ces derniers paraissent un peu plus coniques que ceux de Mindi, et ils ont la spire tantôt sillonnée, tantôt simplement ornée de crochets d’accroissement ; aucun d'eux n’a cependant les trois sillons du bas plus serrés. Dans ces conditions, il me semble difficile de séparer la coquille de Panama de celle de la Jamaïque, comme une mutation distincte, d'autant moins que Guppy cite également C. planiliratus au même niveau, à Saint-Domingue, et qu'il ajoute que Gabb y à identifié C. Stearnsi Conrad, de la Floride. Cette hésita- tion, de la part des auteurs qui avaient sous les yeux d'excellents matériaux, est de nature à me rendre très prudent quant à la multiplication des espèces, surtout quand elles ne sont pas représentées par beaucoup de spécimens. Il est probable que c’est également à cette espèce qu’il faut rapporter C. gaza Johnson et Pilsbry (1911) qui est cité comme ayant vécu dans le Miocène de St-Domingue et aussi à Gatun. Localités. — Mindi (isthme de Panama), deux plésio- ivpes (PL TE fig: 24, 2), coll. de l'Ecole des Mines. Spécimens de Bowden (Jamaïque), à titre de compa- raison (PI. II, fig. 26, 27), coll. Cossmann. Th) Conus (Leptoconus) MARTINICENSIS nov. Sp. (1. III, fig. 19-21). Taille petite: forme assez courte et trapue; spire peu élevée, à galbe extraconique; environ dix tours étroits, subulés, séparés par des sutures linéaires que borde une légère saillie; leur surface à peu près plane est ornée de trois sillons spiraux et équidistants. Dernier tour à peu près égal aux deux neuvièmes de la hauteur totale, presque complètement conique, cependant son profil est légèrement convexe vers l'angle inférieur, tout à fait recliligne en avant; sa surface est entièrement ornée de sillons assez larges, séparant des rubans spiraux sur les- quels on distingue en outre de très fines stries spirales; cette ornementation commence graduellement à partir de l’angle inférieur où elle est encore très obsolète, el les rainures s’approfondissent et s’élargissent vers Île milieu, jusqu'au cou sur lequel s’enroulent seulement des cordonnets obliques et beaucoup plus serrés. Ouver- ture étroite, à bords complètement parallèles; columelle à peine infléchie en avant. Dimensions. — Longueur : 18 mill.; diamètre : 9 mill. Rapp. et différ. — Cette espèce se distingue facilement de C. planiliratus par sa forme plus trapue el par son ornementation composée de rubans beaucoup moins nombreux, plus larges, presque effacés en arrière ; en outre, sa spire est beaucoup moins saillante, plus pro- fondément sillonnée, complètement dépourvue de gradin le long de la suture. Par conséquent, malgré la variabi- lité de C. planiliratus, il semble évident qu’il s'agit ici d'une forme bien distincte ; aucun des spécimens de Mindi, sur l'isthme de Panama, n'a une ornementation aussi lâche ni une spire aussi peu élevée. Localité. — La Martinique, cotypes (PI. I, fig. 19-24), coll. Cossmann. CANCELLARIA DARIENENSIS Toula em. (PL. IV, fig. 9, 10). 1909. Cancellaria dariena TouLrA, Gatun, p. 31, pl. I, fig. 13; pl. IV, (EPS; 1911. — —— BrowN et PicsBry, loc. cit., p. 345, pl. XXIV, fig. 3-4). Taille assez grande; forme ovoïde, médiocrement ven- true; spire peu allongée, à galbe régulièrement conique; protoconque lisse, composée de trois tours paludini- formes, à nucléus petit et oblus ; cinq ou six tours convexes, dont la hauteur n’atteint pas la moitié de la largeur, séparés par des sutures profondes et créne- lées ; ornementation composée de nombreuses costules obliques, beaucoup plus étroites que les intervalles qui les séparent, entremêlées de quelques rares varices épaisses el peu proéminentes ; l'ensemble est treillissé par trois, quatre — et en dernier lieu six — cordonnets spiraux, inégaux et inéquidistants, aplatis sur les der- niers tours, mais toujours plus étroits que leurs inters- tices; l'intersection des cordonnets et des côtes forme de pelites crénelures rectangulaires et peu saillantes ; on distingue, en outre, tout un réseau de fines stries d’ac- croissement sublamelleuses. Dernier tour atteignant presque les trois quarts de la hauteur totale quand on le mesure de face, arrondi à la base qui n’est excavée que sous le gros bourrelet du cou, et qui est ornée, avec le tour, d'environ vingt cor- dons plats, ef çà et là, de filets intercalaires; l'ornementa- = #9 -- tion axiale cesse sur le bourrelet qui ne porté d’abord que des filets obliques et serrés, et qui est même lisse vers la région ombilicale. Ouverture en quadrant, ter- minée en avant par un canal rudimentaire non échancré: labre mince, oblique, antécurrent vers la suture, plissé à l'intérieur ; columelle calleuse et bombée, munie en arrière d’un fort pli transverse et très saillant, puis, en avant, de deux autres plis plus minces, plus obliques, moins proéminents, mais plus prolongés sur le bord columellaire; le pli antérieur contourne même un peu le canal en formant une sorte de torsion de la columelle; deux petites rides courtes existent dans l'intervalle de ces deux plis antérieurs et du gros pli transverse ; sur la région pariétale, il n’y a que des cordons spiraux qui reproduisent l'ornementation de la base sous le vernis interne; bord columellaire épais, subdétaché de la base, découvrant à peine une étroite fente ombilicale. Dimensions. — Longueur : 35 mill.; diam. : 18,5 mill. Rapyp. et différ. — Cette espèce a été très bien décrite et figurée par M. Toula (1) qui l’a séparée avec raison de C. Conradiana Dall, caractéristique du Pliocène de Caloosahatchie; je possède un excellent individu de cette dernière el je puis préciser les différences : d’abord le calbe de la mutation miocénique est beaucoup plus trapu, attendu que, pour une longueur de 38 mill., C. Con- radiana n’a qu'un diamètre de 17 mill.; le dernier tour est plus élevé chez C. darienensis; lornementation de la coquille pliocénique comporte moins de cordons plus écartés; mais c’est surtout dans la plication columellaire que résident les différences capitales qu’on n’aperçoil (1) Sous le nom dariena qui laisserait penser que la coquille est dédiée à M. Darien: en réalité, comme il s’agit d’une localité, il faut mettre la désinence ensis. pas aussi nettement sur les figures : le gros pli inférieur est bifide chez C. Conradiana, et le pli médian y est presque parallèle, plus épais que le pli antérieur, lui- même dédoublé et séparé de l’autre par une ride; il en résulte que le bourrelet basal est plus caréné, plus proé- minent et plus transverse ; enfin, il y a sur la région pariétale un pli spiral bien distinct de l’ornementation basale, tandis qu’on n’en aperçoit pas chez C. darie- nensis. MM. Brown et Pilsbry ont séparé et figuré (PI. XXIIL, fig. 1-2) une sous-espèce C. trachyostraca plus ventrue, à base plus excavée, à cou plus redressé : il me semble qu’elle se rapporte plutôt à l'espèce suivante, C. epistomifera ? Localité. — Mindi, un bon plésiotype (PL IV, fig. 9, 10), coll. de l'Ecole des Mines. CANCELLARIA EPISTOMIFERA GUppy. (PI IV 55,16) 18%6. Cancellaria epislomifera Gurry, Quart. Journ., XXXIT, p. 520, n° 27, pl. XXVIIL, fig. 9. 1909. — dariena var. TouLA, Gatun, I, p. 37, pl. IV, fig. 1. Rapp. et différ. — Outre que cette espèce se distingue de la précédente : par sa forme plus ventrue ; par son ouverture encore plus grande, relativement à la spire : par ses sutures plus profondes : par ses costules spi- rales encore plus minces, peu ou point aplaties; par ses aspérités conséquemment plus saillantes, par son bour- relet moins finement costulé, découvrant davantage la fente ombilicale ; — les trois plis columellaires sont presque également épais, moins divergents, et il existe nr" UE une costule pariétale limitant la gouttière inférieure de l'ouverture ; d'autre part, les plissements internes du labre sont plus écartés, etc... Or ce sont exactement les caraclères de l'espèce miocénique d'Haïti, décrite par Guppy sous le nom epistomifera, ce qui confirme la séparation faite par M. Toula, et aussi l’analogie com- plète des couches de Saint-Domingue avec celles de l'isthme de Panama, comme avec celles de la Martinique. Guppy à d’ailleurs fait remarquer que son espèce diffère de celle de lAquitanien de la Jamaïque (C. Barretti Guppy) qui est plus étroite et qui a le dernier tour plus court, el qui — par suite — se rapproche davantage de C. Conradiana Dall, ou tout au moins de C. darienensis ci-dessus. Je n'en possède malheureusement aucun spé- cimen. Localités. — Mindi (isthme de Panama), unique (PI. IV, fig. 5, 6), coll. de l'Ecole des Mines. La Marti- nique, un fragment qui ne mérite pas d'être figuré, coll. Cossmann. UXIA MIOCÆNICA OV. SP. PLAN is di; 1). Taille grande; forme ovoïdo-conique, un peu ventrue; spire élevée, à galbe régulièrement conique: protoconque lisse, à nucléus déprimé, puis une circonvolution pla- norbitorme et deux tours convexes: sept ou huit tours peu convexes, dont la hauteur n'atteint pas la moitié de la largeur, séparés par des sutures profondes et ondulées; l'ornementation se compose de cinq cordon- nets principaux, inéquidistants, plus étroits que leurs NS — interstices, sauf les deux derniers au-dessus de la suture inférieure, qui sont plus serrés ; dans les autres inter- valles, il y a en outre un filet médian et de chaque côté une ligne spirale encore plus fine; l’ensemble est treil- lissé par une vingtaine de costules axiales, un peu obliques, plus étroites que leurs interstices, et se trans- formant à des distances irrégulières (quelquefois con: sécutivement) en d'épaisses varices peu proéminentes ; à l'intersection des cordonnets et des costules, se forment des crénelures qui s’allongent horizontalement sur les varices ; enfin tout le test est couvert de fines stries d’accroissement. Dernier tour exactement égal aux deux tiers de la hauteur totale, quand on le mesure de face; il est ovale- arrondi à la base qui n’est excavée que sur le cou à peine gonfié par un bourrelet et très court: l’ornemen- tation se prolonge sur la base, mais les costules cessent sur le bourrelet où il n’y a que cinq cordonnets oblique- ment enroulés et äécussés par de fines stries d'accrois- sement. Ouverture subrhomboïdale, munie d'une gout- tière postérieure, terminée en avant par un canal très brièvement et largement tronqué, échancré sur le cou; labre épais, à peu près vertical en arrière et au milieu, obliquement dévié en avant vers la troncature ; il est garni, à l’intérieur, de plis allongés qui cessent sans atteindre son contour lacinié; columelle calleuse, droite, à peine infléchie en avant, munie de trois plis trans- verses, l’antérieur plus épais et écrasé, se dédoublant à l'intérieur en trois rides; la torsion columellaire simule un quatrième pli oblique; bord columellaire épais, déta- ché du cou, avec quelques rides et un pli spiral sur la région pariétale. Dimensions. — Longueur : 33 mill.; diamètre : 17 mill. 56 — Rapp. et différ. — Quoique cette coquille ait un aspect comparable à celui de C. darienensis, elle n'appartient pas au même Genre à cause de son échancrure et de ses plis décroissant d'avant en arrière : c’est donc un Uxia, Genre qui n’était guère cité jusqu'ici que dans l’Eocène et l’Oligocène, et dont l'existence serait ainsi prolongée jusque dans le Miocène. Localités. — Mindi, unique (PI. IV, fig. 11, 12), coll. de l'Ecole des Mines. Monkey-Hill (isthme de Panama), un autre échantillon moins variqueux, même coll. OLIVA GIRAUDI NOV. Sp. (PI. V, fig. 1 et 48). 1876. Oliva cylindrica Gurry, Quart. Journ., XXXII, p. 526, n° 67 (non Sow.). 1890. — lilleralz Dazz, Tert., Flor., I, p. 44 (ex parte, non Lamk.). Test épais. Taille assez grande; forme ovoïde, médio cremené trapue; spire courte, à galbe extraconique, acu- minée au sommet; protoconque formée d’un bouton em- bryonnaire et globuleux, à nucléus obtus; cinq tours très étroits, séparés par une rainure suturale et profonde : dernier tour vernissé, formant presque toute la coquille, ovale-arrondi en arrière, graduellement atténué à la base qui est conoïdale, et complètement dépourvue de cou. Ouverture étroite, entaillée en arrière par la gouttière suturale, un peu étagée en avant où elle est tronquée et profondément échancrée sur le dos; labre peu arqué, se raccordant par un angle arrondi avec l'échancrure ; columelle rectiligne sur sa plus grande étendue, infléchie UN Se Pr en avant où elle est obtusément tronquée contre l’échan- crure; quinze plis transverses, asssez saillants sauf quel- quefois les derniers vers le bas; ils sont plus obliques en avant, le cinquième avant-dernier et les trois derniers se prolongent sur le limbe basal, tandis que le quatrième ne se prolonge pas; la limite inférieure du limbe n'esk pas parallèle à ces prolongements. Dimensions. — Longueur : 93 mill.; diamètre : 17 mill. Rapyp. et différ. — Les spécimens de la Martinique sont identiques à ceux de Saint-Domingue, et aussi abondants dans un gisement que dans l’autre; il n'y à aucune possibilité de les confondre avec ceux de PAqui- tanien de la Jamaïque qui sont connus sous le nom cylindrica Sow. (Q. J., p. 45) : en effet cette dernière espèce est beaucoup plus étroite avec une spire conoï- dale, formant le prolongement de la courbe du dernier tour, ses plis sont différents et sa columelle s'infléchil moins subitement. Quant à ©. litterala Lamk. qui res- semble à O. cylindrica, sa forme est moins trapue que celle d'O. Giraudi, sa spire est conique, sa columelle est plus incurvée, ses plis prolongés sur le limbe sont plus parallèles. O. reticularis Lamk. a l'ouverture plus élargie et une plication columellaire absolument diffé- rente. La plupart des auteurs rebutés par la difficulté de comparer les coquilles d’après leur forme seule, et négli- geant les caractères internes, ont pris le parti de Îles réunir à la forme vivante, tandis que j'y aperçois des mutations stratigraphiques d’une grande utilité pour les géologues. Localités. — La Martinique, cotypes (PI. V, fig. 1, 6-8), coll. Cossmann. Saint-Domingue, plésiotypes (PI. V. fig. 4, 5), coll. de l'Ecole des Mines. ES Le OLIVA GATUNENSIS Toula. PL. V, fig. 9-12). 1909. Oliva galunensis, n. sp. aff. O. carolinensis TouLA, loc. cit., D'O0*DIAISAteS 1911. — relicularis galunensis BRrow et PiLsBRY, loc. cit., p. 348. Taille moyenne; forme cylindracée, assez étroite; spire courte, acuminée au sommet, à galbe extraconique; protoconque planorbiforme, à nucléus à peine saillant; sept tours très étroits, séparés par de fines et profondes rainures, recouverts par un vernis calleux qui forme un bourrelet un peu convexe au-dessus de Ja rainure sutu- rale. Dernier tour égal aux sept huitièmes de la hauteur totale, à profil très peu arqué; la base se retréeit un peu plus à partir du large limbe qui garnit la région anté- rieure et correspond à l’échancrure siphonale. Ouverture étroite, à bords presque parallèles jusque vers les trois quarts de sa hauteur, puis s’élargissant davantage, par suite de l’inflexion de la columelle; labre arqué, entaillé en arrière sur la rainure, se raccordant par une courbe à petit ravon avec la profonde échancrure dorsale; une douzaine de plis transverses sur la région pariétale, les derniers vers le limbe obliques et bifides, puis un ph prolongé sur le limbe, en courbe discordante avec celle des quatre derniers; dans l'intervalle, il y a encore un pli court, non prolongé. Dimensions. — Longueur : 34 mill.; diamètre : 143 mil. Rapp. et différ. — Comparée à O. Giraudi, de la Mar- tinique et de Saint-Domingue, cette espèce commune à l'isthme de Panama s'en distingue — au premier coup d'œil — par sa forme beaucoup plus étroite, moins Mg ovoide en arrière, mais plus atténuée en avant, d'où il résulte que le galbe de la coquille est constamment très différent; mais les critériums différentiels résident prin- cipalement dans les plis columellaires, au nombre de cmq au lieu de quatre, se prolongeant sur le limbe; en outre, les derniers plis transverses sont obliques el bifides, tandis qu'il n'en est pas de même chez O. Giraudi: ce sont donc deux espèces bien distinctes, quoique con- temporaines, que celle du continent et celle des Antilles. D'autre part, O. cylindrica Sow.. de l’Aquitanien de la Jamaïque, dont ie possède plusieurs spécimens el que je fais figurer à titre de comparaison (PI. V, fig. 2, 3), a le cou encore plus atténué en biais vers l’échancrure, l'ouverture beaucoup plus élargie, les cinq plis anté- rieurs plus épais, contigus, plus redressés, les plis trans- verses plus gros mais non bifides, la spire plus conique et plus élevée; c’est aussi une mutation absolument diffé- rente. Enfin, O. lütterata Lamk., du golfe du Mexique, est bien plus ovale et conoïdale en arrière, avec quatre plis seulement sur le limbe ; ses tours de spire ne sont pas envahis par un bourrelet calleux, etc... On peut encore la comparer à O. reticularis Lamk., vivant actuel- lement dans la mer des Antilles, qui est beaucoup plus ovale, dont le labre est moins arqué en arrière, et dont les plis sont très différents. MM. Brown et Pilsbry pré- tendent — à tort selon moi — qu'on ne peut distinguer O. gatunensis que par sa petite taille. M. Toula a comparé son espèce à O0. carolinensis Conrad, coquille beaucoup plus grande, plus ovale, avec une columelle plus infléchie, des plis alternés, les anté- rieurs au nombre de 7 ou 8 décroissants, etc... Localités. — Mindi (isthme de Panama) : très abon- dante; plésiotypes (PI. V, fig. 9-12), coll. de l'École des Er) ue Mines; Monkey-Hill, même coll.; Gatun, fide Toula, Brown et Pilsbry. OLIVELLA BOUSSACI nov. sp. (PI. V, fig. 16-19). Test assez épais. Taille petite; forme ovoiïdo-conique, peu trapue: spire assez courte, acuminée au sommet, à galbe régulièrement conique; cinq tours plans, subulés, dont la hauteur atteint les trois cinquièmes de la largeur, séparés par de fines rainures suturales; l’'avant-dernier est garni, sur la moitié de sa hauteur, par un vernis calleux, débordant de l'angle inférieur de l'ouverture. Dernier tour supérieur aux trois quarts de la hauteur totale, quand on le mesure de face ; il est ovale, très atténué à la base, à partir du limbe large et calleux qui correspond à l'échancrure dorsale, médiocrement pro- fonde. Ouverture un peu supérieure à la moitié de la hauteur de la coquille, anguleuse en arrière, évasée et tronquée en avant; labre à peu près vertical sur toute sa hauteur, raccordé par un quart de cercle avec l’échan- crure ; columelle courte, oblique, munie en avant de trois plis obliqués et incurvés, le quatrième en bas plus écarté, plus épais, prolongé sur ie limbe; callosité parié- tale allongée et bombée, se joignant à celle de l’avant- dernier tour. Dimensions. — Longueur : 9,5 mill.; diamètre : 4 mill. Rapp. et différ. — Ceite petite coquille ne peut se confondre avec O. muticoides Gabb, de l’Aquitanien de la Jamaïque, qui est beaucoup plus ventrue et tout à fait conoïdale vers la spire, dont l'ouverture est plus ba = élevée et dont les quatre plis plus serrés sont plus épais, un peu bifides. O. mutica Say, des côtes du Brésil, est encore plus court et plus ovale, avec une columelle tout à fait tordue en avant, et son avant-dernier tour est bien plus élevé que celui d'O. Boussaci. L'espèce de la Martinique ressemble beaucoup plus à O. Julgurata Ad. et Reeve, des mers du Japon; cependant ce dernier a les sutures plus obliques, l'ouverture plus courte et plus élargie en avant, les plis plus confluents, moins nom- breux, plus obsolètes, etc... Localité. — La Martinique, peu rare ; cotypes (PI. V, fig. 16, 19), coll. Cossmann. MARGINELLA (Bullata) MINDIENSIS nov. sp. (PL. V, fig. 13-15). Test très épais et encroûté par le vernis. Taille assez grande pour le Genre; forme de Cypræa, à spire presque entièrement recouverte par la couche vernissée ; on y distingue cependant trois tours visibles du côté du dos et séparés par des sutures à peine tracées; le galbe est ovale, prolongé au sommet par une saillie arrondie, légè- rement échancré en avant; ouverture très étroite, un peu sinueuse, à bords presque parallèles, un peu élargie en avant ; une gouttière postérieure est entaillée dans le callus apical; la troncature de l'extrémité antérieure est assez large, et l’échancrure y produit une très faible dénivellation, à peine visible du côté du dos; labre à peu près vertical, très finement crénelé à l'intérieur, sur presque toute sa hauteur, très légèrement bordé par une callosité faiblement bombée qui se relie à celle du bord opposé; columelle bombée en arrière, excavée en avant, puis tordue à son extrémité vers l’échancrure: elle porte seulement quatre plis épais et écrasés, les deux du bas transverses et écartés, les deux antérieurs très obliques et beaucoup plus rapprochés, prolongés davantage sur le cou ; énorme callosité columellaire, envahissant la surface dorsale, se reliant au labre par un limbe ou bourrelet qui contourne l’échancrure siphonale, et aussi par-dessus le sommet où elle forme un dôme arrondi : la moitié seulement de la surface dorsale n’est pas recou- verte par la couche vernissée. Dimensions. — Hauteur : 21 mill.; largeur : 11,5 mill.; épaisseur : 9 mill. Rapp. et différ. — Cette étrange coquille — qu'on pourrait prendre pour une Cyprée si l’on n’en étudiait la columelle — appartient au Genre Marginella par sa pli- cation columellaire, et au Sous-Genre Glabella par son échancrure ; la Section Bullata a été proposée par M. Jousseaume pour remplacer Volutella Swainson préemployé par Perry dans un autre sens. MDall (Tert: Flor AL A8 p.226 pl Te 5) décrit Volutella dacria n. Sp. qui ressemble beaucoup à la coquille miocénique de Panama, et qui provient du Pliocène de la Caroline du Sud; cependant M. mindiensis s'en distingue par sa forme beaucoup plus étroite, par ses plis plus divergents, par son bouton vernissé saillant au sommet, par son ouverture beaucoup moins incurvée; l'espèce du Pliocène n'a pas été figurée du côté du dos, et la diagnose de M. Dall n'indique pas si l'on voit la pointe de la spire sous le vernis calleux. En (ous cas, il est bien certain que M. mindiensis est une mutation ancestrale et complètement distincte. Localité. — Mindi (canal de Panama), unique (PI. V, fig. 13-15), coll. de l'Ecole des Mines. SLR EE TURRICULA ORTHOCOLPA NOV. SP. (PLV; fig. 20, el): Taille moyenne ; forme fusoïde, à galbe légèrement conoïdal; spire allongée; tours peu convexes, subétagés, dont la hauteur alteint environ les deux cinquièmes de la largeur, séparés par des sutures peu profondes el crénelées ; ornementation composée de 12 à 15 plis axiaux, droits, s'étendant d'une suture à l’autre, minces et saillants, avec des interstices concaves dans lesquels on aperçoit huit à dix sillons spiraux et profonds, qui ne remontent pas sur ia face supérieure des côtes et qui cessent sur leurs flancs. Dernier tour égal aux trois cin- quièmes de la hauteur totale, ovale à la base qui n'est que très faiblement excavée sur le cou médiocrement allongé et peu gonflé : l’ornementation se prolonge sur la base, mais les côtes cessent sur le cou ; on n'y dis- hingue que de gros plis obliquement enroulés dans le prolongement des plis columellaires. Ouverture étroite el peu élevée ; labre droit, à peine infléchi en avant; columelle courte, rectiligne, munie de trois plis prinei- paux et saillants; échancrure siphonale peu visible. Dimensions.-— Longueur : 15 mill.; diamètre : 4,5 mill. Rapp. et différ. — Cette espèce a beaucoup d'analogie avec T. lirocostata Cossm., du Pliocène de Karikal, que j'ai fait figurer comme plésiotype de Turricula dans le troisième livre de mes « Essais de Pal. comp. » (p. 165, pl. VIII, fig. 20-21) ; on l’en distingue toutefois par sa forme plus élancée et par ses tours plus étroits: l'ouver- ture est aussi plus rétrécie; quant à l'ornementation, elle comporte plus de côtes et plus de sillons spiraux. Tete Guppy cite à Saint-Domingue W. Henekeni Sow. qui est une coquille dont le cou est beaucoup plus dégagé par l’excavation de la région antérieure de la base, de sorte que je l’ai indiquée dans la répartition stratigra- phique de la Section Costellaria (ibid., p. 166). Mitra Willcoxi Dall, du Pliocène de la Floride, ressemble aussi à l’espèce de Ja Martinique; mais sa forme est plus ovale, et son ornementation ne comporte que quatre sillons Spiraux, subponctués. M: Holmesi Dall, des mêmes gise- ments, est encore plus courte, et n’a également que 4 sillons. Localité. — La Martinique, trois spécimens ; type (PI. V, fig. 20-21), coll. Cossmann. M. C. LARLT RE OBSERVATIONS SUR QUELQUES ESPÈCES OÙ SOUS-GENRES DE SCALIDÆ Par E. DE BouRY. Le travail que nous publions ici a surtout pour but de réunir dans un seul article un certain nombre de rectifications de nomenclature rendues nécessaires par suite de double emploi. Nous espérons faciliter ainsi la tâche des malacologistes pour lesquels il est souvent fort difficile de trouver ces rectifications, habituellement disséminées au milieu de descriptions. Nous ne nous dissimulons pas que, malgré tous nos efforts, un certain nombre ont pu nous échapper et devront peut-être rem- placer celles que nous proposons aujourd'hui. Nous avons aussi le regret d’attacher notre nom à tant d'’es- pèces, chose que nous ne pouvions éviter, mais qui depuis longtemps n’a plus pour nous aucun attrait. Nous avons enfin donné quelques notes relatives à un certain nombre de Sous-Genres imparfaitement connus. Le Journal de Conchyliologie, toujours si indulgent pour nous, a déjà publié en 1912 et 1913 (vol. LX, pp. 87-107, 169-196, 269-322) la description que nous avons faite de nombreuses Scalaires vivantes et fossiles. Sous-Genre CONISCALA de Boury. 1887. Coniscala DE Boury, Etude s.-g. Scalidæ Bass. Paris, p. 36. 1892. Cavoscala WmiTriEL»D, Monograph. of the United States Geol. Survey, vol. XVIII, Paleontology of New Jersey, p. 170. 1912. — CossMaN, Essais de Paléoconchologie, IX, p. 68. Nous tenons à signaler, avant qu'elle ne prenne 5 MER — corps, la divergence d'opinion qui existe entre notre ami et savant contradicteur M. Cossmann et nous, au sujet de ce sous-genre qui devra incontestablement, comme nous allons le prouver, conserver la dénomination de Coniscala. M. Cossmann met en note à propos de ce Sous-Genre : « La dénomination proposée par M. de Boury est antérieure en date à celle de Whitfield; mais le génotype qu'il a choisi est une espèce mal figurée dont l'identité n'a pu être établie que tout récemment avec des frag- ments que je fais reproduire; tandis que Cavoscala a été bien figuré et bien défini par une diagnose très exacte. » Or, les assertions de M. Cossmann sort absolument inexactes el nous regrettons qu'il n’ait pas tenu compte des remarques que nous lui avons faites à ce sujet; aussi protestons-nous contre cette manière de voir, Car la figure donnée par de Ryckholt est bien loin d'être mauvaise et représente bien le S. angariensis pris pour type de notre Sous-Genre. Il n'y à pour s’en convaincre qu'à examiner cette figure. I1 est inexact que l'identité de cette espèce n'ait pu être établie que tout récemment avec des fragments que M. Cossmann fait reproduire suivant ses propres termes. L'exemplaire que nous avons communiqué à M. Coss- mann n'est pas parfait et est cassé en deux, mais il est bien meilleur que ne le fait supposer la fig. 22, pl. IH, donnée par M. Cossmann, qui le rend fort mal. Du reste, la moitié supérieure de la coquille qui n'avait pas été recollée n’a pas été figurée, et il n’est guère possible de juger la question d'une manière impartiale d’après cette seule figure qui ne rend pas bien la perforation ombilicale pourtant très apparente sur l’'exemplaire lui- même. Celui-ci est loin d'être un simple fragment. En outre, quand nous avons établi le Sous-Genre nous possédions dans notre ancienne collection un magnifique exemplaire de Coniscala; nous en avions vu une autre espèce du Crétacé d'Amérique et nous connaissions le S. Johnstrupi v. Kæœnen. Il ne suffit pas à M. Cossmann de n'avoir pas pu examiner les coquilles que nous avions alors entre les mains, pour ne pas admettre le S.-G. Coniscala. A-t-il pu étudier celui de Whitfeld ? Pas davantage ! Quand deux auteurs ont décrit le même Sous-Genre sous deux noms différents, il ne suffit pas de choisir celui dont la figure semble la meilleure, surtout quand l’autre figure est plus que suflisante. On voit de suite à quels résultats on arriverait si l’on admettait cette manière de voir. Quant à la description que nous avions donnée, elle nous parait très suflisante. Le type choisi d'une façon absolument précise, étant bien connu et ayant été très suflisamment figuré, il n'était pas nécessaire que nous en donnions une nouvelle représentation. Voici du reste uotre diagnose originale : « C. testa valde perforata, conica, costis longitudina- libus parum prominulis et liris transversis impressa ; spira conica; sutura satis profunda. Anfractus converi, longitudinaliter costis et spiraliter funiculis muniti ; ultimus anfractus (Spira major ?) basi depressus, disco prominulo munitus. Apertura subrotundata, antice subeffusa. Peristoma (duplex ?) ad labrum sat tenue. » Or combien de Sous-Genres, pour ne pas dire la plu- part de ceux qui, avant nous, avaient été établis pour les Scalidæ, ne s’étaient-ils pas trouvés dépourvus de toute description et n’avaient-ils pas été admis sur la simple indication du type et parfois même sur la pre- mière espèce citée ? Cependant ces Sous-Genres ont été parfaitement acceptés. Pourquoi les Coniscala feraient- ils exception ? ER ue Une des raisons données par M. Cossmann est que M. Whitfeld n'a pas repris notre Sous-Genre ! Il faut avouer que cela n’est pas suflisant pour rejeter le nom Coniscala. 11 nous arrive assez souvent de laisser échapper de semblables omissions, que la multiplicité des connaissances bibliographiques rend parfaitement excusables et que l’on n'a qu'à rectifier quand l'erreur est reconnue. Le fait s’est produit pour les Boreoscala Kobelt, 1902, décrits successivement par M. Dall sous le nom d'Arctoscala, 1909, et par nous, peu après, sous celui de Liriscala. Dans notre Etude de 1911 (Journ. de Conchyl., vol. LVIIT, p. 214), nous avons repris le nom de Kobelt. Nous estimons du reste que la désignation précise du type choisi est strictement suflisante pour l'établissement d'un Sous-Genre, reconnaissant qu'il est cependant bien préférable de donner une description détaillée. C’est ce que nous faisons peu à peu pour les nombreux Sous- Genres que nous avons établis de cette façon dès 1909 (Journ. de Conchyl., vol. LVII, p. 225), afin de prendre date. Sous-Genre CYLINDRISCALA de Boury. 1909. Cylindriscala DE Bourx, Catal. s.-g. Scal. viv. et fossiles, Journ. de Conchyl., vol. LVII, p. 256. Type : S. acus Watson. Comme nous l'avons indiqué dans une note antérieure (J. de Conch., t. LX, p. 169), le S. fulgens de Boury mss., que nous avions donné comme type du Sous-Genre, est synonyme de l'espèce de Watson. Voici la description du Sous-Genre : Coquille assez épaisse, solide, imperforée, ornée de côtes épaisses, peu élevées. Les intervalles intercostaux Hope sont entièrement lisses et brillants. La protoconque de l'espèce type est lisse et couleur de rouille, tranchant d’une façon très marquée sur le reste de la coquille. La base est ornée d’un disque lisse, circonscrit par un cordon bien net. Le péristome n’est pas très largement bordé. Rapp. et différ. — Diffère des Pliciscala par l'absence de ponctuations et son péristome moins largement bordé; des Rugatiscala par l'absence de cordons spiraux ou transverses; des Punctiscala et des Bijidoscala par l'absence de ponctuations et de cordons ou de sillons SpiTaux. Sous-Genre ELEGANTISCALA de Boury. 1911. Elegantiscala DE Boury, Journ. de Conchyl., vol. LVIIT, p. 216. Type : S. elegantissima Deshayes. Coquille relativement assez solide, bien que peu épaisse et transparente, Forme très allongée. Taille moyenne ou même plutôt grande. Pas de fente ombili- cale apparente. Suture bien marquée. Protoconque très probablement conique, pointue, lisse. Tours nombreux, ornés de côtes peu épaisses, frisées, formées d’un ou de plusieurs feuillets et souvent un peu auriculées ou même épineuses à leur sommet. Ces côtes se transforment de temps en temps en varices peu épaisses et peu élevées qui, le plus souvent, se différencient assez peu des côtes elles-mêmes, mais qui cependant n’en existent pas moins chez les adultes. Les espaces intercostaux sont ornés de cordons sSpiraux qui donnent à la coquille un aspect décussé. L'intérieur des casiers ainsi formés est lui-même pourvu de cordonnets secondaires serrés, plus ou moins en}; (ie apparents et parfois assez fortement granuleux. En tout cas, cordons principaux el cordons secondaires remon- tent sur la partie rétrocurrente des côtes jusqu'à leur tranche externe, mais ne descendent pas de l’autre côté de la côte. Pas de funicule columellaire. L'ouverture arrondie est limitée par un péristome pas très épais, mais cependant nettement continu.Le labre présente une curieuse particularité que nous n'avons observée jus- qu'ici que chez ce Sous-Genre elles Claviscala. Au niveau du cordon qui entoure là base, en limitant une sorte de disque, le labre s'échancre à l'intérieur et forme exté- rieurement un bee parfois même très apparent. Nous avons observé ce caractère chez trois des espèces vivantes que nous connaissons. Il nous à été impossible de le vérifier sur les rares exemplaires fossiles que nous avons examinés el sur une des formes vivantes, car tous ont l'ouverture mutilée. Nous dirons à ce sujet que nous avons eu plusieurs fois l'occasion d'étudier à la Sorbonne le type du $S. elegantissima qui à l'ouverture incomplète et dont Deshaves à donné, contre son habitude, une figuration assez peu exacte, correspondant à une restau- ration sans doute fausse. La protoconque est malheu- reusement inconnue. Tout nous porte à croire qu'elle est pointue. Rapyp. et différ. — Notre collègue et ami M. Cossmann (1912, Essais de Paléoconchologie, IX, p. 51), semble critiquer l'établissement de ce Sous-Genre qu’il considère comme inutile et qu'il réunit aux Cirsotrema. Nous ne partageons pas du tout son avis. L'ouverture présente un caractère qui à lui seul sufirait pour éloigner les Elegantiscala des Cirsotrema qui ne possèdent jamais le bec correspondant au cordon cireumbasal dont nous avons parlé. En dehors de cela, les Elegantiscala ont une coquille bien plus mince, leur forme est bien plus élancée. Il n'y a pas de funicule columellaire. Les côtes ri — ne présentent pas le « contrefort rétrocurrent » des Cirsotrema que nous avions signalé à M. Cossmann qui a su exprimer cette disposition par un terme fort heu- reusement choisi. On voit donc qu'il y à là une série de caractères plus que suffisants pour légitimer la sépa- ration des Ælegantiscala qui forment un des anneaux qui existent entre les Cirsotrema et les Acrilla. Ts ne manquent pas, en effet, de rapports avec beaucoup d'Acrilla à ornementation décussée que nous avions séparés sous le nom de Textiscala, mais que nous croyons devoir réunir au moins provisoirement aux Acrilla, Chez ces Acrilla décussés les côtes, à l'encontre de l'opinion de M. Cossmann, sont parfois un peu cré- pues comme chez l'A. Bronni et l'A. retifera Dall par exemple. La forme allongée des Elegantiscala est un nouveau point de ressemblance, mais les Acrilla n'ont jamais de varices normales. Si nous en avons observé une fois, c'est qu'il s'agissait de la réparation d’une partie mutilée, et ce n'était pas là une véritable varice. Chez les Acrilla, le péristome interne est réduit à une couche très mince qui le fait paraître discontinu, ce qui n'est pas le cas chez les Elegantiscala. Les Acrilla n'ont pas sur le labre le bec dont nous avons parlé et leurs cordons spiraux ne remontent pas sur les côtes comme c'est ici le cas. Nous dirons enfin que les Ælegantiscala ont aussi quelques rapports avec les Amæa, mais chez ceux-ci les côtes sont en quelque sorte filiformes et à peine ou point crépues. Elles n’ont pas de bec au labre. C’est sans doute à tort que nous avons placé avec les Elegantiscala le S. Nysti Lefèvre, des terrains éocènes de Belgique. La forme générale a une certaine analogie, mais nous ne distinguons pas sur la figure l’ornemen- tation transverse des EÉlegantiscala. Les côtes ne sont pas crépues; enfin l'ouverture ne montre pas de bec sur le labre. Nous croyons plutôt qu'il faut placer cette belle espèce parmi les Coroniscala. Nous avons du reste le projet d'aller l'examiner au Musée de Bruxelles. Sous-Genre RUGATISCALA de Boury, nov. subg. 1891. Funiscala DE Boury (pars), Elude crit. Scal. Mioc. Plioc. Italie, p. 125 (Bull. Soc. Malac. Ital., vol. XV, p. 205). 1911. — DE Boury (pars), Journ. de Conchyl., vol. LVII, p.219: Type : S. Levesquei de Boury (4887, Descr. Scal. nouv. Bass. Paris, p. 49). Nous avions, dès le début, parfaitement saisi les véri- tables caractères de ce Sous-Genre lors de l'établissement des Funiscala en 1891. Seulement nous avons eu le tort de choisir, comme type, une espèce qui ne présente pas tous les caractères de ce groupe et qui appartient même à un autre Sous-Genre, il est vrai très voisin, celui des Bifidoscala. Il en est résulté depuis, même dans notre esprit, une confusion regrettable dont nous devons sup- porter toute la responsabilité. Pour nous les véritables Funiscala se distinguent des Sous-Genres voisins par l'absence totale de ponctuations, même dans les rainures qui séparent les cordons ou plutôt les rubans spiraux. Ce n'est que récemment que nous avons pu avoir les matériaux nécessaires pour reconnaitre que le S. pusilla Philippi, et les autres formes oligocènes confondues avec lui, présentaient des rainures ponctuées el appartenaient en réalité au S.-G. Bifidoscala Cossmann, au sujet duquel nous ferons remarquer que les côtes ne sont bifides que quand la coquille est corrodée. Il n’en est pas de même lorsque la coquille est en bon état, ce qui peut faire regretter le terme adopté par M. Cossmann. A l'époque NC UE nous n'avions pas osé nommer ce groupe, sentant que nous n'avions pas les éléments nécessaires pour le faire. En 1911 (Journ. de Conchyl., p. 219), nous faisions observer que nous avions commis une erreur en prenant le S. pusilla Philippi pour type de notre Sous-Genre. M. Sacco l'avait aussi reconnu dès 1891 dans son grand travail sur les Scalaires d'Italie (p. 70). Nous pensions à cette époque que la coquille de Sollingen que nous avions en vue pour l'établissement des Funiscala n'était pas différente de celle du S. pusilla et que ni l'une ni l’autre n'étaient ponctuées. Nous avons proposé par suite de prendre pour type définitif l'espèce que nous avions eue réellement en vue et que M. Sacco avait dénommée S. pusilla Philippi var. Speyeriana Sacco, et nous avions adopté le terme S. Speyeri, cette coquille n'étant pas une simple variété, mais une espèce. Du reste, comme nous le ferons voir plus loin, les trois formes oligocènes confondues sous le nom de $S. pusilla Philippi sont bien trois espèces distinctes, dérivant évi- demment les unes des autres. Tout récemment, nous avons eu l'occasion d'étudier à nouveau le S. Speyeri, et nous avons pu nous con- vaincre que lui aussi portait des rubans spiraux séparés par des sillons ponctués. Il appartient donc bien aussi aux Bifidoscala. N'ayant pas le droit de donner au S.-G. Funiscala un nouveau type correspondant à sa description, nous nous voyons forcé de le faire tomber en synonymie de Biji- doscala Cossm. et de chercher un nouveau nom pour le groupe que nous avons eu en vue dès le début. Nous proposons celui de Rugatiscala rappelant la surface rugueuse de ces coquilles, et nous prenons pour type le S. Levesquei de Boury (1887, Descr. Scal. Nouv., p. 49, et 1888, Cossmann, Catal. Ill. Coq. Bass. Paris, p. 142, pl. VI f.8), que nous avions déjà placé avec nos anciens Te Funiscala et qui présente tous les caractères des Rugatiscala. Nous reproduisons, en la complétant, la diagnose originale que nous avions alors appliquée aux Funiscala et qui se rapporte exactement aux Rugatiscala : S.-G. Rugatiscala : Testa solida, imperforata, elongato- turrita, costis longitudinalibus crassis et funiculis trans- versis incrassatis ornali. Sutura mediocriter profunda. Anfract. converi, costis longitudinalibus crassis funi- culis incrassatis impressi et nullo modo punctati. Ut. anfr. spira minor, disco praeditus. Apertura subrotunda. Peristoma dupler. Internum continuum, crassiusculum. vir prominulum, nitidum. Erternum, postice inter- ruptum, crassum et ultima varice constitutum. SCALA (CRISPOSCALA) ACUMINIENSIS de Boury, emend. 1883. Scalaria acumiensis DE Boury, Journ. de Conchyl., t. XXXI, p. 64. 1884. — — DE Boury, Journ. de Conchyl., t. XXXII, p. 146, pl. IN, fig. 4. 18S5. S.(Crisposcala) — DE Boury, Monogr. Scal., part. I, Crisposcala, p. 19, pl. VI, fig. 1 ets. 1886. — Woodwardi? DE Boury, loc. cit., p. 39. Terrain. — Bartonien (inf. : Auversien et sup. : Bar- tonien proprement dit). Localiés. — Acy, Auvers, Vendrest. En Angleterre : Barton. Cette espèce est toujours d'une très grande rareté aussi bien en France qu’en Angleterre. C’est à Vendrest que M. Giraux à trouvé les individus les plus nombreux et les plus frais. Il a bien voulu en abandonner un bon exemplaire à la collection du Muséum, n° 1647. UGS 2e Le récent voyage que nous avons fait à Londres, où nous avons pu examiner au Nat. Hist. Mus. des exem- plaires adultes, nous a montré que ceux-ci ne différaient en rien de l'individu que nous avons figuré en 1886, pl VI, fig. 3 Il n'y à donc pas lieu de conserver le S. Woodwardi que nous avions alors proposé sous réserves pour la coquille de Barton. Ce fait confirme encore une fois de plus lopinion, peut-être erronée, que nous avons au sujet de l'Auversien et du Bartonien. Pour nous, il ne s’agit que d’un même étage paléontologique. Sans doute ces deux horizons sont considérés comme nettement séparés par le calcaire de Saint-Ouen, mais on peut admettre que la mer, après s'être retirée, est ensuite revenue avec la même faune générale, les conditions qui ont précédé et suivi ce retrait étant restées sensiblement les mêmes et n'ayant pas, dès lors, obligé les formes à se transformer pour s'adapter à un nouveau milieu. S. ANGULATA v. Kœænen. 1891. Acirsa angulata v. KŒNEN, Das Norddeutsch. Unter-Oligocän Moll. Fauna, p. 798, taf. 50, f. 13 non S. an- gulata Say, Amer. Conch., II, p. 27). Nous estimons qu'il n’y à pas lieu de chercher un nom nouveau pour la coquille de M. v. Kœnen qui ne nous paraît pas du tout appartenir au genre Scalaria, mais aux Mesalia. Le nom de $S. angulata avait été employé par Say dès 1831. S. (CINCTISCALA) ANTILLARUM de Boury, nom. mul. 1844. Scalaria turricula J.-B. SowerBy, Thes. Conch. I, p. 92, pl. XXXIII, fig. 61, et pl. XXXIV, fig. 88 {non Cantraine, 1842, Bull. Acad. Roy. Sci. Bruxelles, t. IX, p. 345). np 1871. Scalaria turrita Nysr, Tabl. synopt. et syn. g. Scalaria, p. 66, 67 (non Blainville, 1827, Dict. sci. Nat, XEVIII p.17). 1909. — antillarum pre Boury, Journ. de Conchyl., vol. LVII, p. 298. Nous croyons devoir rappeler que la rectification faite par Nystau sujet du S. turricula Sow., ne peut elle-même être conservée, cet auteur n'ayant pas remarqué, en proposant de remplacer le nom de Sowerby par celui de turrita, que ce dernier terme avait déjà été employé par Blainville. Nous avons donc, dans notre Catalogue des S.-G. de Scalidæ, proposé le nom de S. antillarum pour une coquille qui est surtout répandue dans cette région. S. ASTENOCOLPA Cossmann, nom. mut. 1875. Scalaria tenuicosta G. VINCENT, Ann. soc. malac. Belg., &. X, p. 91, pl. VII, fig. 5 non S. tenui- costa Michaud, 1829, Bull. Soc. Lin. Bordeaux, IIT, p. 260, pl. fig. 1). 1912. — astenocolpa (CossMANN, Essais de Paléoconch., IX, p. 83 (note). M. Cossmann a proposé pour l'espèce d'Ixelles le nom de S. astenocolpa. S. (NODISCALA) BARBADENSIS de Boury, nom. mut. 1889. Scalaria hellenica Forbes, var. Môrchiana Darz, Rep. Blake Gaster, p. 321, pl. XVIII, fig. 1 non Scalaria Môrchi Angas, 1871, Proc. -Zool' "Soc 1E0ond:,;-p'13, pl fs 7 non MS AMOnCRE Sowerby, 1874, in Reeve, Conch. Icon., sp. 76 [= S. erronea Tappa- rone-Canefri]). La coquille de M. Dall étant fort distincte du S. helle- 47 tien nica, on ne peut conserver le nom qu'il a proposé pour la variété, ce nom ayant été préemployé par Angas. S. BARRoOISI de Boury, nom. mut. 1878. SOUPE abbreviata BARROIS et DE GUERNE, Descript. esp. ES Craie, Ann. Soc. Géol. du Nord, VE p. 55 et p. 64 (non S. abreviata a G. Costa, 1861, Osservazioni sulle conch. foss. di S. Miniato, p. 81, t. III, fig. 4; nec S. abbreviata Sowerby, in Reeve, 1874, Conch. Icon., sp. 124 [= S. Joubini de Boury). Il y a lieu de changer le nom adopté par MM. Barrois et de Guerne, car il avait déjà été employé deux fois. Nous proposons le nom de $S. Barroisi de Boury, nom. mut. S. (CIRSOTREMA) BoussACI de Boury, nov. spec. 1911. Scalaria cf. Bouillei Tournouër, Boussac, Etudes stratigr. et paléontol. Nummulitique Biarritz, Annales Hébert, t. V, p. 35, pl. VII, fig. 13-14 (non de Bouillé, 1873, Paléont. de Biarritz, p. 17 et SSD AVIS El) Terrain : Bartonien inférieur ou Auversien. Localité : Marnes bleues de l'extrémité sud de la falaise de Handia; gisement de la Villa Marbella (Coll. Boussac). Dans son remarquable travail sur la faune de Biarritz, M. Boussac figure une Scalaire qui lui paraît se rap- porter à l'espèce décrite par Tournouër. Bien que n'ayant pas eu l’occasion de pouvoir étudier l'échantillon type CE de Tournouër, il nous semble difficile de réunir les deux formes, et nous sommes heureux de saisir l'occasion d'appliquer à cette intéressante Scalaire le nom de notre collègue et ami M. Boussac. C'est le petit exemplaire figuré, et aussi le meilleur puisqu'il possède l'ouverture, qui montre surtout quelles différences il y a entre les deux espèces. La forme est plus conique que chez le véritable S. Bouillei, les cordons spiraux sont bien plus minces el tranchants, moins régulièrement disposés. La suture est beaucoup moins profonde, moins canaliculée, et les tours sont moins étagés que chez le S. Bouillei. Enfin les épines qui terminent les côtes chez ce dernier sont plus marquées et s’écartent bien davantage de la suture. Les varices semblent bien plus développées chez le S. Bouillei dont l'ouverture est sans doute plus grande, autant qu'on peut en juger par la forme de la coquille. Nous estimons que le S. Bouillei, par son faciès, appar- tient au S.-G. Elegantiscala, tandis que le S. Boussaci est un Cirsotrema. L'examen de la figure nous montre que les côtes sont crépues et que, par suite, il ne s’agit pas d’un Coroniscala. M. v. Kœnen nous avait communiqué, il y a fort long- temps, une magnifique Scalaire provenant de Biarritz et qui, autant que nos souvenirs nous permettent de l'affirmer, se rapporte bien au S. Boussaci. Cette forme, nous nous en souvenons parfaitement, avait une extrême analogie avec le S. Peyroti de l'Helvétien de Pont--Levoy. Elle était du reste parfaitement conservée. Espérons que l'avenir fera découvrir de nouveaux et bons individus des deux formes, ce qui permettra de se rendre compte si notre manière de voir est exacte ou non. AT S. BRIARTI de Boury, nom. mut. 1877. Scalaria Tournoueri BRIART et COoRNET, Descr. foss. Calc. gr. Mons, III, p. 69, pl. XVII, fig. 1 (non Benoist, 1875, Bull. Soc. Lin. Bordeaux, D'MOMDI IP EE 05) 1890. — Briarti DE Boury, Révis. Scal. mioc. plioc. Italie, Dao Nous croyons utile de rappeler que nous avons changé le nom donné par MM. Briart et Cornet à la coquille du Calcaire grossier de Mons. S. CLARKI de Boury, nom. mul. 1904. Scalaria reticulata MARTIN, The miocene deposits of Maryland, p. 214, pl. 53, fig. 5 (non S. reliculaia Solander, in Brander, 1766, Foss. Hanto- niensis, p. 17, fig. 27. Dédiée à M. Clark, dont les travaux sur le tertiaire du Maryland sont bien connus. S. CORNETI de Boury, nom. mu. 1873. Scalaria Dumonti Briart et CorNEeT, Descript. foss. Calc. gr. Mons, Il, p. 93, pl. XII, fig. 3 (non S. ® Dumontana Nyst, 1853, apud d'Omalius d'Halloy = S. Dumonti Nyst, 1882, Conch. terr. tert. Belg., I, Scaldisien). Nyst, dans son travail, constate le double emploi, mais ne donne pas de nouveau nom à l'espèce du Montien. RD S. (CIRSOTREMA) CosTAI de Boury, nom. mut. 1903. Scalaria robusta Dollfus, Dorrrus, CotrEr et GoMEz, Moll. tert. Portugal, Expl. pi. p. Dollfus, pl. XXXII, fig. 15 (non Acirsa robusta v. Kœænen, 1891, Das Norddeutsch. Unt. Olig. Moll. Fauna, p. 790, taf. 114, fig. 8-12). Nous considérons le genre Acirsa comme un sous- genre de Scalaires. S. DANENSIS Cossmann, nom. mut. 1885. Scalaria elatior v. KŒNEN, Ueber Paleocän Fauna Kopen- hagen, p. 68, taf. IIT, fig. 3 (non S. elatior d'Orbigny, Prodrome de Pal. Strat., vol. Il, p. 103, n° 660). 1912. — danensis CossManw, Essais de Paléoconch., IX, p. 98. Comme il existait déjà un $S. elatior d'Orb., M. Coss- mann à proposé le nom de $S. danensis pour l'espèce de v. Kœnen. S. DECUSSATA Pease. 1868. Scalaria decussala PrASE, Americ. Journ. of Conchol., vol. II, p. 289, pl. XXIV, fig. 10. Bien que ce nom ait été employé par Lamarck, il n’y à pas lieu d’en choisir un nouveau pour l'espèce de Pease. Nous avons pu examiner cette forme au British Nat. History Mus. de Londres et nous nous sommes assuré qu'elle ne différait pas du S. gracilis Sowerby. Nous ferons remarquer que la figure donnée par Pease est très mauvaise et ne permet pas de reconnaître l'espèce. Du reste les figures données dans ce travail sont très défectueuses. S. (HYALOSCALA) EBURNEA Potiez et Michaud. 1838. Scalaria eburnea Portiez et MicHAuD, Galerie des Moll. de Douai, t. I, p. 344, pl. XXXI, fig. 1-2. D, rise 1840. Scalaria fragilis Hanrey, The young Conchologist’s book of species, Univalves, p. 63, fig., texte. 1840. — albida D'ORBIGNY, Hist. Cuba. Moll., V, p. 158, pl. X, fig. 26-28. 1842. — fragilis Hanrey, The young Conch. book of spec., 2enédit., D. 03, fig. texte. Grâce à l’obligeance de M. Dautzenberg, qui possède les deux éditions, du reste identiques, de Hanley, nous avons pu examiner ce petit ouvrage que nous cherchions en vain depuis longtemps. L'auteur y cite un certain nombre d'espèces communes, ou tout au moins bien connues des amateurs, telles que les $S. preliosa L. et raricosta Lamk. La figure est de grandeur naturelle, puisque l’auteur n'indique pas de dimensions. Bien que fort médiocre, elle permet cependant de reconnaître une espèce assez commune aux Antilles que Potiez et Michaud avaient décrite récemment. Du reste, en 1844, dans le Thesaurus, Sowerby, à propos du $S. fragilis, nous apprend que cette espèce est répandue dans cette région. Nous sommes persuadé que le $S. altbida de d'Orbigny n'est pas non plus différent, comme c’est du reste l'avis de presque tous les auteurs. Mais il est important de noter que le S. fragilis, qui à été maintenu comme espèce par bon nombre d'auteurs, n’est pas en réalité différent du $S. eburnea. S. (ACRILLA) EDEGHEMENSIS de Boury, nov. Sp. Scalaria amæna auctorum (pars), non Philippi. La coquille du Pliocène de Belgique est, tout-à-fait distincte du véritable S. amæna Philippi. Elle a été con- fondue par les auteurs avec d’autres formes voisines, par exemple le S. subcancellata d'Orbigny, de lAquitanien du Bordelais. noue Sacco ne parle pas de la forme de Belgique. Le seul point qui restera à vérifier, lorsque l’on pourra com- parer des $S. plioamæna Sacco à la coquille belge, sera de voir si ce ne serait pas la même espèce. S. EXTENUICOSTA de Boury, nom. mut. 1844. Scalaria tenuicosta G.-B. SowerBy, Thes. Conch., I, p. 87, pl. XXXIV, fig. 76 (non tenuicosta Michaud, 1829, Bull. Soc. Lin. Bordeaux, NT p' 860 pl ete) Nous proposons le nom de S. ertenuicosta pour le S. tenuicosta SoW. (non Michaud). SCALARIA (VICINISCALA) FERRUGINEA Mürch. 1844. Scalaria Pallasiü var. SOWERBY, Thes. Conchyl., pl. 32, fig. 15. 1852. —— ferruginea MôürcH, Catal. Yoldi, p. 48. 1882. — - Môürch, Dunxker, Index Moll. Maris Japo- nici, p. 66. Môürch a eu raison de séparer du véritable S. Pallasti Kiener la coquille figurée par Sowerby sous le n° 15. Nous avons cru pendant longtemps que cette figure représentait le véritable S. Pallasii. Nous reprendrons du reste cette question un peu plus loin à propos du $. Pallasii. Nous nous contenterons de remarquer ici que le S. ferruginea doit être généralement plus petit que le S. Pallasiü, ou plutôt qu'il n’atteint jamais une taille aussi. grande, car on trouve beaucoup de S. Pallasii de la taille du S. ferruginea. Les dimen- sions de ce dernier varient habituellement de 20 à 25 mm. Les jeunes individus du $S. Pallasii doivent être exa- minés avec soin pour reconnaître la présence de l’épine CES qui caractérise cette espèce. Chez la variété nicobarica, en effet, le nombre des côtes est souvent moins grand que chez l’adulle et le même que celui du S. ferruginea dont la coquille est généralement plus foncée, plus lui- sante que chez l’autre espèce. Toutes deux habitent du reste les mêmes contrées. S. (SPINISCALA) FRONDICULOIDES de Boury, nov. spec. Scalaria frondicula Auctorum (pars), non Wood. Nous pensons qu'il y à lieu de considérer la forme italienne comme distincte de celle d'Angleterre à laquelle nous croyons devoir rapporter la coquille du crag de Belgique. Nous rappelons ici que c’est la coquille ita- lienne que nous avons prise pour type du S.-G. Spinis- cala, ce que nous avons du reste spécifié d’une façon absolument précise. S. Fucasi de Boury, nom. mut. 1879. Scalaria intermedia Fucus, Tert. Pers., pl. I, fig. 12-13 [fide de Gregorio, 1889] non $S. intermedia Hutton, 1873, Catal. tert. Moll. New Zealand in coll. Colonial Museum, p. 1). Il faut changer le nom donné par Fuchs, car il avait déjà été employé par Hutton; nous proposons celui de S. Fuchsi. S. (CIRSOTREMA) FUNICULUS Wood. 1848. Scalaria varicosa Lamk., Woop, Mon. middle up. tert. east of England, p. 90, t. XIII, fig. 14. 1872. — funiculus Woop, Suppl. to the Crag Moll., p. 98. Wood à reconnu iui-même que son espèce différait de Srar ue celle de Lamarck. Cette rectification ayant pu échapper à quelques auteurs, nous croyons utile de la rappeler. S. GABBI de Boury, nom. mut. 1873. Scalaria minutissima GaBB, On the topogr. and geol. of S. Domingo, Trans. Amer. Phil. Soc., vol. XV, p. 224 (non S. minulissima Deshayes, 1861, An. s. vert. Bass. PariS D 834 DIT ET) Bien que la coquille décrite par Deshayes ne soit pas, comme on l’a reconnu depuis, un véritable Scalaria, mais un Cioniscus on ne peut conserver le nom donné par Gabb, Deshayes ayant décrit sa coquille comme étant une Scalaire. S. GLABRATA Hinds. 1843. Scalaria glabrata Hinps, Proc. Zool. Soc. Lond., p. 124. 1844. _- — Hinds, SowerBy, Thesaurus Conchyl., I, p. 88, pl. XXXIV, fig. 101. 1848. — maculosa ADAMS el REEVE, Samarang, p. 51, pl. XI, fig. 14. Dans notre dernier voyage à Londres nous avons pu examiner les types de Hinds et d'Adams et Reeve. Nous n'avons conservé aucun doute sur l'identité absolue des deux formes. C’est une espèce beäucoup plus petite que la coquille du Japon que l’on confondait avec elle et que M. Pilsbry a séparée avec raison sous le nom de S. stigmatica (Nautilus, 1911, p. 34). S. GRÔNVALLI de Boury, nom. mut. 1907. Scalaria Môrchi GRÔNVALL et HARDER, Paiæocæn, p. 40, pl I, fig. 23-24 (non S. Môrchi Angas, 1871, P. Z. SU DD DEL) Le nom de S. Môrchi, déjà employé par Angas pour un Cirsotrema australien, doit être remplacé pour les- pèce de Grünvall et Harder par S. Grôünvalli nom. mut. S. HAUTEVILLENSIS de Boury, emend. 1902. Scalaria altavillensis Dr Boury, in CossManx et PissARRO, Faune éocénique du Cotentin, Bull. Soc. géol. de Normandie, t. I, p. 230, pl. XXIV, fig. 16-18 (non S. altavillæ Seguenza, 1876, Bull. Comit. geol. Ital., p. 96; non S. altavillensis de Grégorio mss., 1889, .Studi sul gen. Scalaria, p. 7?) Bien que les deux noms s'appliquent à deux localités fort différentes, leur orthographe latine étant identique, tandis qu’en français elle est fort distincte : Altavilla el Hauteville, nous devons modifier le nom de notre espèce pour éviter une confusion. Nous croyons que, dans le cas présent, il est préférable d'écrire incorrectement le nom latin d'Hauteville que d'aller chercher un autre nom. Nous ferons en outre observer que M. de Grégorio indique seulement qu'il avait eu la pensée de proposer le nom de S. altavillensis pour le S. venusta Libassi non Lea, nec Munster, mais il spécifie clairement qu’il ne donne pas suite à cette idée et qu'il conserve le nom de S. venusta. Le nom de M. de Grégorio peut donc être considéré comme simplement manuscrit et n’a pas ÉRRANT E besoin d'être remplacé par un nom nouveau, puisque le nom de S. venusta Libassi, qui ne peut en effet être conservé, à déjà été changé par nous en S. Pantanellii (1889, de Boury, Révis. Scal. Mioc. Plioc. Italie, p. 81). De toutes façons le nom de l'espèce du Cotentin doit être changé, car, si le nom de M. de Grégorio peut être considéré comme nul, il n’en est pas de même de celui de Seguenza. SCALARIA HUMPHREYSI Kiener., 1839. Scalaria Humphreysiana Kiener, Spec. Coq. viv., p. 15, pl. V, fig. 16. 1889. — Sayana DaLz, Report Blake, Gaslr., p. 309. Suivant M. Dall, l'espèce de Kiener ne serait autre que la coquille nommée S. angulata par Say. Nous ne partageons nullement cet avis. Le S. angulata est une coquille blanche, assez ventrue, de taille déjà assez grande, tandis que le S. Humphreysi, dont le Muséum possède un certain nombre d'individus, est une forme beaucoup plus petite, beaucoup plus étroite, légèrement colorée de fauve ou plutôt de violet, à côtes légèrement anguleuses vers le sommet, rappelant par beaucoup de points le S. venosa et appartenant sans doute au même Sous-Genre. Chez le S. venosa, la coloration est blanche et les côtes sont souvent réfléchies. Tryon, dans son Manual of Conchology, vol. IX, pl. XIV, fig. 53, reproduit une figure qui, bien que médiocre, donne parfaitement l'idée du S. angulata. Si l’on compare cette figure à celle donnée par Kiener, pl. V, fig. 16, on voit qu'elles n'ont aucun rapport. Nous ajou- terons que la figure de Kiener représente assez bien le véritable S. Humphreysi. Les Scalaires figurées par M. Martin dans « The RQ = Miocene deposits of Maryland », pl. 53, fig. 1 et 2, et données comme S$S. Sayana, sont évidemment différentes du véritable S. Humphreysi et appartiennent sans doute à deux espèces distinctes. S. IGNOTA de Boury, nom. mul. 1892. Scalaria Thomasi Wunirriezp, Monogr. Un. St. geol. Survey, vol. XVII, Paleont. of New Jersey, p. 137, pl. XVII, fig. 1 non S. Thomasi Gabb, 1877, Notes on American crel. fÎoss., Proceed. Acad. n. sci. Philad., p. 296). Le nom de S. Thomasi avait été déjà employé par Gabb : nous proposons celui de S. ignota pour lespèce de Whitfield. S. (CYCLOSCALA) INCONSTANS de Boury, nom. mut. 1874. Scalaria Solula Dunker, in MôrcH, Malak. Blatt., XXII {non Adams, 1862, nec Tiberi, 1863). 1876. -- -— Dunker, in MÔôrCH, Journ. Acad. nat. SCI PNA AVI AD 195 pl EXXIXS fig. 5. 1889. —- Dunkeriana DaLr, Report Blake, Gastr., p. 315 (non Nyst 1882). I faut encore une fois changer le nom de celle espèce, Nyst ayant publié un S. Dunkeri (1882, Conch. terr. tert. Belg., 1, Scaldisien, p. S5), pour remplacer le S. angusla Dunker qui doit cependant rester puisque, contre lavis de tous, il est antérieur au S. angusta Deshayes, ainsi que nous le montrons ailleurs à propos du S. perangusla de Boury. La rectification de Nyst avait échappé aussi bien à M. Dall qu'à nous-même. nr S. Jomarpi Audouin. 1827. Scalaria Jomardi AupouiIN, Descript. de l'Egypte, Zool., t. XXII, p. 169, pl. II, fig. 14, èe édit. (Nous croyons que la 1re édition est de 1816). 1844. — similis G.-B. Sowerey, Proc. Zool. Soc. Lond., p. 27; Thes. Conch., I, p. 4, pl. XXXIV, fig. 90: Il ne faut pas confondre le S. similis G. B. Sowerby, 184%, avec le S. similis James Sowerby, publié en 1813 dans le Mineral Conchology; mais, comme à notre avis l'espèce vivante de Sowerby est synonyme de S. Jomardi, il n’y à aucun nom nouveau à proposer. S. (CIRSOTREMA) JOUBINI de Boury, nom. mut. 1844. Scalaria varicosa Lamk. var. G.-B. SowrrBy, Thesaurus, I, Scalaria, pl. XXXV, fig. 143 (non Lamarck). 1874. — abbreviala SOWERBY, in REEVE, Conch. Icon., sp. 124 (non S. abbre- viala O. G. Costa, 1861, Osser- ” vazioni sulle conch. foss. di S. Miniato, n° 48, t. III, fig. 4). Le nom de S. abbreviala ayant été employé par 0. G. Costa, dès 1861, ne peut être appliqué à l'espèce de Sowerby. Nous sommes heureux de dédier cette belle et rare coquille au savant et dévoué Professeur de Mala- cologie du Muséum auquel nous devons d’avoir pu réunir dans cet Etablissement la collection de Scalaires du Laboratoire de Malacologie. Il ne faut pas confondre cette espèce avec une forme que nous avons étiquetée sous le même nom de S. Joubini dans plusieurs collections, mais qui n’a jamais été publiée. C’est également un Cirsotrema qui n'est probablement pas différent du S. pachygyra opee Fischer. Il y a là, du reste, une question fort difficile à résoudre. Presque tous les S. cochlea du Brit. Mus. se rapportent au S. pachygyra, mais la figure de Sowerby ne concorde pas bien avec eux. Elle a une suture bien plus oblique et des tours bien plus étirés. Le Muséum de Paris possède au contraire une coquille qui concorde bien avec la figure de Sowerby. S'agit-il d’une simple variété ? I1 faudra sans doute beaucoup d'exemplaires pour être fixé sur ce point. S. (FORATISCALA) K&ŒNENI de Boury, nom. mul. 1891. Scalaria umbilicata v. KœNEN, Das Nordd. Unt. Olig. Mall. Fauna, p. 770, taf. 47, fig. 14 (non S. umbiicata Pease, 1869, Amer. Journ. of Conchol., vol. V, p. 76). 1912. -- Kæneni DE BourY, in CossMANN, Essais de Paléo- conchologie, IX, p. 61. Le nom de S. umbilicala, déjà employé par Pease, doit être remplacé pour l'espèce de v. Kœnen par S. Kæneni de Boury (in Cossmann, loc. cit., 1912). S. KOPENHAGUENSIS de Boury, nom. mul. 1885. Scalaria crassilabris v. K&œNEN, Ueber Paleocän Fauna Kopen- hagen, p. 66, taf. 3, fig. 2 (non S. cras- silabrum Sowerby, 1844, Thes. Con- chyl., I, p. 104, pl. 34, fig. 110). Sowerby avait employé dès 1844 le nom de S. crassi- labrum : nous proposons pour l'espèce de v. Kœnen S. kopenhaguensis nom. mut. Qt S. (HYALOSCALA) LACTEA Krauss. 1848. Scalaria lactea Keauss, Die Südafrikanische Mollus- ken, p. 94, tav. V, fig. 27. 1871. — Kraussi Nyst, Tabl. synopt. g. Scalaria, Ann. S. Mal. Belg., &. VI, p. 116-117. 1910. — shepstonensis E.-A. Surrx, South Africa Mar. Moll., Ann. of Nalal Govern. Mus., II, p. 204; "pl. VIT fis. 15. Nous ne croyons pas qu'il y ait lieu d'adopter le nom proposé par Nyst. En effet le nom de $S. lactea Menke ne doit pas être pris en considération, puisque cel auteur n'a pas décrit sa coquille comme Scalaire el qu'elle n'appartient pas à ce genre : Turbo lacteus Menke, 1830, Syn. Méth. Moll, p. 56, fide Nysi (Turbonilla). D'autre part, une communication fort importante qui nous à été faite récemment par M. Burnup, du Natal, nous à permis de reconnaitre que le S. shepstonensis ne devait réellement pas être séparé du $S. lactea. S. LEUNISIT (Philippi) non Philippi. Le Senckenbergisches Museum de Francfort-sur-Mein, n° 797, possède de l'Oligocène supérieur de Cassel un fragment de coquille étiqueté sous ce nom. Bien que le sommet et la base soient mutilés, on peut reconnaitre que ce tronçon n'appartient pas à la coquille de Philippi qui ne porte que des ornements longitudinaux. Ici il y a des cordons transverses très larges. Tout nous porte à croire qu'elle appartient soit aux Acirsella, soit aux Hemiacirsa. A0" ER S. LOURISTANENSIS Cossmann, nom. mul. 1904. Scalaria proxima DouviLLé, in DE MorGaAN, Miss. scient. en Perse, t. III, part. IV, Moll., pl., fig. 18-19 (non de Boury). 1912. — louristanensis CossMANN, Essais de Paléoconchologie, IX, p. 69. C’est avec raison que M. Cossmann à proposé ce nou- veau nom, car dès 1890, dans la Révision des Scalidæ d'Italie, nous avions décrit un S. prorima. S. MARMORATA SoWwerby. 1844. Scalaria marmorala SowerBy, Proc. Zool. Soc. Lond., p. 11; Thesaurus, I, pl. 32, fig. 9. 1873. — Mariei Crosse, Journ. de Conchyl., vol. XXI, p. 130. 1874. — — Crosse, Id., vol. XXII, p. 102, pl. I, fig. 7, Comme nous avons pu nous en convaincre, Le S. Mariei ne diffère en rien de l'espèce de Sowerby dont la figure donne une idée très inexacte. Par contre, celle de M. Crosse est bien meilleure. S. MISERA de Boury, nom. mut. 1873. Scalaria pumila A. ADAMs, in Reeve, Conch. Icon., pl. XI, fig. 79 (non S. pumila Libassi, 1859, Me- moria sopra alcune conchiglie fossili dei intorni di Palermo, p. 23, lav., fig. 11). 1890. — misera DE Boury, Révis. Scal. Mioc. Plioc. Ilal., D 151 Nous croyons utile de rappeler ici la rectification que nous avons faite dès 1890. DIN e S. MULTICOSTATA Sowerby. 1842. Scalaria mullicoslala SowerBy, Proc. Zool. Soc. Lond., p. 28; Thes. Conch., I, p. 9%6, pl. 34, fig. 96. 1906. — durbanensis E.-A. Smirx, South Africa mar. moll., in Annals of Natal Gov. Museum, I, PA DIN I isa: Nous avons pu nous convaincre, d'après l'examen du type même conservé au Brit. Nat. Hist. Mus. de Londres et d’autres exemplaires communiqués par M. Burnup, que l'espèce de M. Smith est sans aucun doute syno- nyme de celle de Sowerby. Elle existe donc aux Philip- pines et dans l'Afrique du Sud, ce qui n’a rien de surprenant. S. MULTISTRIATA Philippi. 1844. Scalaria muilistriata Say? Parraippr, Zeitsch. Mal., p. 108 [fide Tryon] (non S. mullistriala Say, 1825, Journ.. Acad: nat. sc Philad., V, p. 208). Tryon admet qu'il s’agit du S. algeriana Weïnk. Il n'y. aurait donc pas lieu de proposer un nouveau nom pour la coquille de Philippi qui tomberait en synonymie. S. (FORATISCALA) NEWTONI de Boury. 1827. Scalaria reticulala Sol., J.-C. SoweErBy, Min. Conch., f. VI, D M0 DIE DEXX VIENS SAT Solander). 1890. —— Newlont DE Boury, Journ. de Conchyl., vol. XXXVIII, p. 140. Nous faisons remarquer que Meyer et Aldrich ont publié, en 1886, un S. newtonensis qui s'applique à une AE ou localité, tandis que notre espèce se rapporte à un nom propre. Il n’y a donc pas lieu de les confondre, mais il faut avoir soin de bien écrire la terminaison des deux mots. S. (CRISPOSCALA) OPPENHEIMI de Boury, nom. mul. 1903. Scalaria Cossmanni OPPENHEeIM, Zur Kenntniss altertiärer Faunen in Aegyplen, Paleontogr., XNA ENT 0: 1912. —— Oppenheimi nr Boury, in CossManN, Essais de Paléo- conchologie, IX, p. 30. Dans les Essais de M. Cossmann, nous avons changé le nom de cette espèce, car nous avions décrit un S. Cossmanni dès 1883, Journ. de Conchyl., vol. XXXI, p. 66. S. (VICINISCALA) PALLASIT Kiener. 1839. Scalaria Pallasii KiENER, Spec. icon. coq. viv., Scal., p. # DEMI C5) Cette espèce a jusqu'ici été mal comprise, faute d'une interprétation exacte de la figure de Kiener. Si l’on examine celle-ci avec soin on voit qu'il s’agit d'une coquille assez grande plutôt trapue, ornée de côtes rela- tivement nombreuses terminées à leur partie supérieure par une épine en crochet parfois très nette, d’autres fois à peine indiquée. Une des côtes de la coquille figurée par Kiener montre bien ce caractère. Nous avions pensé jusqu'ici que le véritable S. Pallasti se rapportait à la figure 15 de Sowerby (Thesaurus). C’est là une erreur profonde. C'est la figure 16, que Sowerby assimile plus tard (Reeve, Conch. Icon.) au S. neglecta Ad. et Reeve qui se rapporte au véritable ON S. Pallasü. Le S. neglecta, si on possède un nombre sufïisant de spécimens, est tantôt trapu, tantôt plus ou moins allongé. Chez les individus typiques la couronne formée par les épines au-dessus de la suture est très développée et très continue. Mais on ne tarde pas à reconnaître que sur certains individus celles-ci ne sont pas aussi marquées et ne terminent pas toutes les côtes. Le nombre en est assez considérable chez les S. neglecta ivpiques et varie aussi beaucoup. La coloration est éga- lement très variable. Tantôt gris brun très clair, presque blanche, elle peut passer du brun fauve clair un peu mat au brun jaune luisant ou même au brun acajou. On ne tarde pas à se convaincre, si l’on a de nombreux exemplaires entre les mains, que toutes ces coquilles ne sont que des variétés d’une même espèce qu'il ne faut pas confondre avec le $S. ferruginea Môrch. Chez toutes la disposition de l’épine qui termine les côtes est la même. Elle est rapprochée de la suture et tend plus ou moins à se recourber au-dessus de celle-ci. Tantôt elle forme un crochet épineux et recourbé vers la suture, tantôt c’est une simple auricule à peine épineuse, mais présentant toujours cette tendance à se recourber au- dessus de la suture. Parfois ce caractère reste obsolète, mais il est rare qu'on ne le reconnaisse pas d'une façon très nette sur quelques-unes des côtes. La variété figurée par Sowerby (fig. 13) sous le nom de S. nicobarica Beck mss. ne montre pas d'épine pro- prement dite, mais l’auricule se recourbe vers la suture. Ce caractère est parfaitement visible sur la figure de Sowerhy. Au point de vue de la synonymie, on doit done consi- dérer les S. neglecta Ad. et Reeve, S. nicobarica Beck nss. comme de simples variétés. Si lon s'en rapporte à la fig. 35, pl. 11, de Tryon (Scalaria), on se rend par- faitement compte que le $S. inclyta Melvill (Journ. of Conchology, IV, p. 316, 1885), n'est pas différent du S. Pallasii var. neglecta. Tryon donne encore comme synonymes $S. subpretiosa Blainv., ce qui pourrait être exact, et S. notha Menke. Nous n'avons encore pu vérifier cette dernière assertion. Ajoutons que dans plusieurs collections on trouvera pour une forme allongée à coloration brun rosé terne le nom de $S. pervicina sous lequel nous avions cru devoir la séparer. Il n’y a pas lieu de conserver ce nom qui n'a jamais été publié et qui, par suite, pourra fort bien être appliqué à une autre forme nouvelle. collection du Muséum : exemplaires adultes, n° 326, 921, 329; autres et variétés, n° 321, 322, 330. Musée de Berlin : n° 250 et 253, var. neglecta trapue bien typique; n° 248, la même plus allongée; autres, H04r 2452460 249,251, 256. Nous trouvons, dans la collection du Musée de Berlin, n° 256, une coquille qui au premier abord paraît diffé- rente. Vue de dos elle montre des côtes bien plus non- breuses, mais ce n’est là qu'une anomalie, car si on l’observe du côté de l'ouverture, le nombre des côtes est bien moins considérable et normal. Les côtes un peu moins élevées et la coloration blanche sont dues à lPétat de conservation. C’est une coquille roulée. Elle était nommée : S. Sellersi Cox, Iles Salomon. S. PAULI de Boury, nom. mu. 1897. Scalaria Fischeri WaATson, Moll. of Madeira, Lin. Soc. Journ. ZOO NOIR XIV ED. 2582 pl Xi M0 {non S. Fischeriana Tapparone Canefri 1376, Rectif. dans la nomenclature de quelques espèces de Scalaria, Journ. de Conchyl., vol. XXIV, p. 152). Nous nous vovons obligé de remplacer le nom de notre d [e] AQU regretlé et vénéré maître et ami par le prénom du grand savant que fut Paul Fischer. S. (ACRILLA) PERANGUSTA de Boury, nom. mut. Nov.1861. Scalaria angusta DEsHayEs, An. s. vert. Bass. Paris, Il, p- 342, pl. XII, fig. 6-7 (non-s; angusla Dunker, 1861 (avant août) Mollusca Japonica, p. 13, Lab. I, fig. 11). 1882. — Dunkeri Nysr, Conch. terr. tert. Belgique, I, p. 85. C’est avec un vif regret que nous nous voyons obligé de changer un nom connu de tous les paléontologistes qui se sont occupé du Bassin de Paris et s'appliquant à une espèce assez rare. Il est incontestable que Dunker a la priorité, puisque les Scalaires de Deshayes sont de novembre, tandis que l’on trouve le Compte rendu de l'ouvrage de Dunker dans les Malakozoologische Blätter de 1862, numéro d'août 1861. S'il s'était agi d’une espèce obscure ou douteuse nous aurions pu feindre de l’ignorer et passer la rectification sous silence. Malheureusement la chose n’est pas pos- sible, car la coquille du Japon est une forme bien connue et assez répandue dans les collections. Nyst avait bien remarqué l'existence de deux S. an- qusta. Il avait même proposé d'appeler la coquille vivante S. Dunkeri, pensant que Deshayes avait la prio- rité. Comme c'est le contraire, il n'est pas possible d’ad- mettre la rectification de Nyst. S. PFEIFFERI de Bourv, nom. mut. 1840. Scalaria acuta Prrirrer, Archiv. f. Naturg., p. 256 [Teste Troschel, Jahresbericht, 1842j (non $S. acuta J. Sowerby, 1813, Mineral Conchologv, p. 50, pl. XVI, fig. inférieure). Nous proposons pour cette coquille le nom de MR A S. Pfeifferi. Nous n'avons pas eu jusqu'ici l'occasion de consulter le travail de Pfeiffer. Môrch, en 1876, dans son étude sur les Scalidæ des Antilles, le donne comme syno- nyme du $. Candeana, mais le fait n’est point certain. S. PLICOSA Philippi. 1844. Scalaria plicosa Paizxppr, Enum. Moll. Sicil., II, p. 146, tal. XXIV, fig. 25. 1891. Punstscala plicosa Phil, pr Boury, Révis, Scal. Mioc. Plioc. Italie, p. 24 {= 180), pl. IV, inter al 1891. — (?) longiuscula Sacco, Moll. terr. terz. Piem. e Liguria, IX, p. 72. Nous ne partageons pas l’avis de notre éminent col- lègue qui à cru devoir donner un nom nouveau à la coquille que nous avons figurée, et nous persistons à penser qu'elle se rapporte bien au véritable S. plicosa de Philhippi dont la description corrige, ainsi que nous l'avons fait observer, l’inexactitude de la figure. S. PLURICOSTATA de Boury, nom. mut. 1891. Scalaria multicostata v. K&œnEN, Das Norddeutsch. Unter. Olig. Moll. Faun., p. 762, taf. XLVII, fig. 13 non S. mullicostata Sowerby, 1844, Proc. zool. Soc., p. 28, et Thes., I, p. 96, pl. XXXIV, fig. 9,6). En raison de l'existence d’un S$S. multicostata Sow., nous proposons pour l'espèce de v. Kœnen $S. pluricos- tata nom. mut. TOR LE S. (BIFIDOSCALA) POSTSPEYERI Sacco, emend. 1869. Scalaria pusilla Philippi SPEYEr, Die Conchyl. d. Casseler ® Tertiärbildungen , Palæontogra - phica, vol. XVI, livrais. VII, p. 334, taf. XXIV, fig. 1, exclus, fig. ? (non Philippi). 1891. — — Phil. var. postspeyeriana Sacco, Moll. terr. terz. Piem. e Liguria, IX, p. %1. Terrain. — Oligocène supérieur ou Kasselien. Localités. —- Nieder-Kaufungen, Hohen-Kirchen (Speyer). Nous ne connaissons cette forme que par la figure de Speyer. Les rubans spiraux sont en effet bien plus étroits et plus serrés que sur la figure 2 qui représente le véritable S. pusilla Philippi. Le disque basal semble aussi montrer de notables différences. Dans ces condi- tions, il y à probablement lieu d'admettre qu'il s’agit non plus d'une simple variété, mais d'une espèce. S. (ACIRSA) PSEUDOCRASSA de Boury, nom. mul. 1891. Acirsa crassa von K&ŒNEN, Das Norddeutsch. Unt. Olig. Moll. Faun., p. 807, taf. 48, fig. 14 (non S. crassa Sowerby, 1844, Thes. Conch., vol. I, p. 91, DIN23 0250) Si l’on n’admet pas le Genre Acirsa et si on ne le considère que comme un Sous-Genre de Scalaria, il y a lieu de changer le nom proposé par M. v. Kœnen. e00 == S. PSEUDOCURTA de Boury, nom. mut. 1891. Scalaria curta v. K&ŒNEN, Das Nord. Unter Oligocän Moll. Fauna, p. 158, taf. 42, fig. 8 (non S. curta Emmons, 1862, Geol. North Carolina, Pro- ceed. Acad. Nat. Sci. Philadelphia, t. XIV, p. 565). Nous proposons le nom de S$S. pseudocurta pour le S. curta v. Kœnen (non Emmons). S. PSEUDORUGULOSA de Boury, nom. mul. 1891. Scalaria rugulosa v. K&NEN, Das Nordd. UÜnt. Olig. Moll. Faun., p. 74, taf. XLVII, fig. 3 (non S. rugulosa Sowerby, in Darwin, 1546, Geol. obs. South. Amer., Voy. Beagle, APP., P. Ée pl. III, fig. 42, 43). Par suite de l'existence d'un S. rugulosa Sow. dans le Tertiaire supérieur de Patagonie, l'espèce tongrienne de v. Kœænen doit prendre le nom de pseudorugulosa, nom. mut. S. RALPHI de Boury, nom. mut. 1890. Scalaria pachypleura TATE, Gastr. Old. Tert. of Australia, p. 232 (non S. pachypleura Conrad, 1842, Journ. Acad. Nat. Sci. Phila- delphia, VIII, p. 186). 1892. — —- Tate, Plaies to illusir. Gastr. Old. Tert. Australia, pl. XII, fig. 3. 1909. — Ralphi pe BouryY, Catal. S.-G. Scalidæ, Journ. de Conchyl., vol. LVII, p. 255. Nous rappelons cette rectification faite en 1909. L’es- pèce est actuellement dédiée à Ralph Tate. 00 2 S. (CIRSOTREMA) RUSTICA Defrance. 1827. Scalaria rustica DEFRANCE, Dict. Sci. Nat, t. XLVIII, p. 20. 1839. — crassicostata DESHAYESs, Traité élémentaire de Conchyl., p. 42, pl. TO, fig. 1, 2, 3, Explic. pl. à la fin du t. Il, sans description. 1847. — multilamella Bast., GRaTELOUP, Adour, pl. XII, fig. 8 (non Basterot). Si nous examinons la description de Defrance avec un peu de soin, il est diflicile de ne pas admettre qu'elle ne s'applique au S. crassicostata Desh. Elle est ainsi conçue: « Nous possédons un seul individu de cette espèce qui est très remarquable par l'épaisseur et la forme grossière de ses côtes longitudinales. Long. 6 lignes. Dax ». Ges termes conviennent parfaitement à un jeune de l'espèce en question, et bien moins au $S. subspinosa Grateloup, que beaucoup d'auteurs ont considéré comme le véritable S. rustica. L'erreur provient de ce que Grateloup a donné ce nom en synonymie de son S. subspinosa et elle a été admise par tous. Or, on sait quel cas il faut faire des assimilations de Grateloup. Nous en avons une preuve ici même quand nous le voyons confondre l'espèce dont il s’agit avec la coquille de Basterot : S. multilamella, dont la figure n’a aucun rapport avec celle de Grateloup. Ce dernier est un Cirsotrema et le premier un Acrilla. Les termes : épaisseur et forme grossière des côtes correspondent bien à la présente espèce. Chez le S. sub- spinosa on n'observe pas ces côtes très épaisses et gros- sières. Elles sont plus fines et généralement plus ou moins soudées, ou tout au moins elles cachent presque entièrement la coquille, fait qui n’eût pas échappé à Defrance. Du reste M. Bigot doit nous communiquer un jour le type de Defrance conservé au Musée de Caen. — 101 — Tout nous porte à croire que notre opinion sera confirmée. S. SACCOI de Boury, nom. mut. 1873. Scalaria lurbonitla BRUGNONE, Miscell. malac., pars I, p. 15, pl fic "21: 1891. — Saccai pe Boury, Etude crit. Scal. Mioc. Plioc. Italie, p. 119. M. Sacco croit devoir garder le nom de Brugnone, estimant que cette espèce appartient à un Genre différent de celui du S. turbonilla Adams. Pour nous qui conser- vons son unité au Genre Scalaria, il est nécessaire de laisser à la coquille de Brugnone le nom de S. Saccoi. M. Sacco pense en outre que cette coquille pourrait bien n'être qu'une variété du S. disjuncta Bronn. Là encore nous ne partageons pas l’avis de notre savant confrère. Le S. Saccoi montre un double cordon basal qui n'existe pas chez l’autre espèce et qui a une impor- tance considérable. Nous ne croyons pas cependant qu'il s'agisse du S.-G. Turriscala qui lui aussi présente le même caractère. S. (NODISCALA) SEMIVARICOSA de Boury. 1876. Scalaria subvaricosa Dunker. in Môürcx, Journ. Acad. Nat. Sci. Philad., vol. VIII, p. 204 (non Cantraine, 1842, Bull. Acad. Roy. Sci. Bruxelles, t. IX, p. 345). 1890. — Dunkeri DE Boury, Révis. Scal. mioc. plioc. Italie, p. 14 (non Nyst, 1882, nec Dall, 1889) 1890. — semivaricosa DE Boury, loc. cit., Addenda, p. 170. Le nom que nous avions d'abord proposé ayant été employé, nous l'avons de nouveau changé à la fin de notre travail, mais, cette rectification placée dans lPAd- 10 denda pouvant échapper facilement, nous croyons utile de la rappeler. | S. SEMPERI de Boury, nom. mut. 1891. Acirsa angusta v. KœNEN, Das Nordd. Unter. Olig. Moll. Faun., p. 794, taf. 48, fig. 9 (non Deshayes, 1861, Anim. s. vert. bass. Paris, t. II, p. 342, pl. XII, fig. 6-7; nec Dunker, 1861, Moll. Japonica, p. 13, tab. I, fig. 11). Pour ceux qui considèrent les Acirsa comme m'étant qu'un Sous-Genre de Scalariüdæ, 11 y a lieu de changer le nom donné à la coquille oligocène par M. v. Kœænen. S. SEPTEMCOSTATA Bagatta. 1881. Scalaria seplemcostata BAGATTA, Agg. En. sist. Moll. Mioc. Plioc. Parma e Piacenza, p 25, fig. 10. Nous ferons remarquer pour mémoire que ce nom à été employé dès 1871 par Conti (Il Monte Mario ed ji suoi fossili subap., 2° édition, p. 56, note 32). Mais M. Sacco, 1891, fait observer qu'il ne s’agit sans doute que d'une anomalie. Il n’y a donc pas lieu, au moins pour le moment, de proposer un nouveau nom pour la coquille de Bagatta, dont il nous a été impossible de consulter le travail. S. SOLUTA À. Adams. 1862. Scalaria solula A. AraAMs, Ann. a, Mag. N. H., III, t. IX, p. 296. Nous ferons observer que plusieurs Scalaires ont été décrites sous ce nom : — 103 — S. soluta Dunker, qui est devenu d’abord le S. Dunkeri Dall, puis le S. inconstans de Boury, que l’on trouvera dans le présent travail. S. Soluta Tiberi, 1863, non 1868, devenu d’abord S. Tiberii de Boury : nous avons ensuite reconnu que ce n’était que le jeune âge du S. algeriana Weinkauff, auquel il doit être réuni. S. soluta Tiberi, 1868 : c’est le S. Celesti Aradas. S. SORDELLIT de Boury. 1890. Scalaria Sordelli Dr Boury, Révis. Scal. Mioc. Plioc. Italie, p. 30. Nous rappelons que nous avons fait cette rectification au sujet du S$. raricosta Seguenza, non Lamarck. S. SOWERBYI Dunker. 1882. Scalaria Sowerbyi Dunker, Index Moll. mar. Japon, p. 69. La rectification de Dunker ne peut être maintenue, car elle était destinée à nommer le S. decussata Sow., non Lamarck. Or, cette rectification avait déjà été faite par Nyst en 1871. Cet auteur proposait alors de nommer la coquille de Sowerby $S. arabica. S. SOWERBYI Clessin. 1884. Scalaria Sowerbyi CLEssiN, in MarTinr et CHEMNrrz, Conch. Cab 2etédit D: 063 MANN E NE El Pour les mêmes raisons que précédemment ce nom ne peut être admis. La coquille dont 11 s’agit n’est du = (—E reste autre que la variété du S. commutata que l'on ren- contre à l'ile Maurice. S. (BIFIDOSCALA) SPEYERI Sacco, emend. 1863. Scalaria pusilla SANDBERGER, Die (Con- chyl. des Mainz. Ter- tiärbeckens, p. 120, taf. XI he dla DAMON Philippi). 1891. — — var. Sandbergeriana Sacco, I Moll. terr. terz. Piem. e Liguria, IX, p. 71 non S$S. Sand- bergeri Deshayes, 1861). 1891. — — var. Speyeriana SACCO NI O CONCLURE D'10: Terrain. — Oligocène moyen ou Stampien. Localités. — Weinheim, Waldbockelheim (Coll. du Senckenbergisches Mus. de Francfort-sur-Mein et du Muséum de Paris, n° 1405); Morigny (Coll. Cossmann); Sollingen (Coll. Mus. Paris, n° 2030). Grâce aux communications qui nous ont été faites et aux exemplaires que possède le Muséum, nous avons pu nous rendre compte que cette coquille stampienne a les côtes plus minces, plus serrées, plus sinueuses que le vrai S. pusilla Philippi que l’on rencontre dans le Kassélien, c’est-à-dire à un niveau supérieur. En outre, les côtes du S. subpusilla ne sont pas terminées par une sorte de denticulation. Le S. pusilla compte environ 10 côtes pour 17 chez le S. subpusilla. Il semble au premier abord qu'il y ait deux formes dans le Stampien. L'une à côtes un peu plus nombreuses à cordons transverses pas très larges séparés par des sillons étroits se rencontre à Weinheim (Coll. Mus., n° 1405), à Morigny (Coll. Cossmann). Une autre forme — 1100 — semble avoir la suture plus accusée, les côtes un peu moins nombreuses et surtout les rubans ou cordons spiraux plus larges, plus accentués, ainsi que les sillons qui les séparent. Si on examine des séries un peu nom- breuses on observe, ce semble, tous les passages, aussi préférons-nous pour le moment réunir toutes ces coquilles. Si le nombre des exemplaires examinés a été assez grand, leur état de conservation laissait souvent à désirer, aussi est-il préférable de n’admettre qu’une seule espèce en faisant quelques réserves. Ce qui frappe surtout, c’est que pour la première forme il faut un assez fort grossissement pour observer les cordons spiraux, tandis qu'avec une loupe assez faible on distingue parfaitement ceux de la seconde. C’est sans doute la première que Sandberger a figurée (Fig. 1). Nous ne pensons pas que sa figure 2 s'applique à la variété, car la forme n’est pas la même. Ce qui nous fait douter, c’est que parmi d'assez nombreuses coquilles de Weinheim, etc.., nous n’en avons jamais rencontré qui puissent être rapportées à cette figure 2. Toutes les coquilles nommées par les auteurs S. pusilla Phil. appartiennent incontestablement au S.-G. Bifidoscala Cossmann, créé peut-être un peu hâtivement sur des caractères qui, en réalité, semblent surtout acci- dentels. La division des côtes en deux par un sillon ne paraît s’observer que sur les exemplaires plus ou moins corrodés ou décortiqués, et l’on sait que les coquilles de Chalons-sur-Vesle et environs sont souvent dans ce cas. On peut s’en rendre compte entre autres par l'examen des S. (Coniscala) angariensis Ryck. de ces régions, qui sont tous décortiqués. Nous ne connaissons actuellement comme exception que le fragment figuré par Cossmann et qui fait partie de la Coll. Staadt. Un examen attentif d’un individu malheureusement incomplet, mais assez bien conservé, nous porte à croire — 106 — que la coquille de Sollingen figurée par Speyer (1864, Palaeontographica, t. IX, p. 284, tab. XL, fig. 9) sous le nom de S. pusilla var. et que M. Sacco a nommée S. pusilla var. Speyeriana (1891, Moll. terr. terz. Piem. e Liguria, IX, p. 76) n’est pas distincte de la coquille de Weinheim. Le détail de structure donné par Spever est bien plus exact que celui figuré par Sandberger où il semble que les sillons spiraux sont serrés et rapprochés, ce qui n’est pas exact. Nous pensons donc que les var. Speyeriana et Sandbergeriana de M. Sacco se rapportent toutes deux à la même forme, et comme le deuxième nom à déjà été employé par Deshayes, nous adoptons le premier. S. (ACIRSA) STRICTA de Boury, nom. mut. 1891. Acirsa coarctata v. K&NEN, Das Nordd. Unter Oligoc. Moll. Fauna, p. 803, taf. 48, fig. 1 (non S. coarc- tala Jeffreys, 1884, Proc. Zool. Soc. Lond., p. 139). Pour ceux qui ne considèrent les Acirsa que comme un Sous-Genre de Scalarüdæ, il v a lieu de changer le nom proposé par M. v. Kœnen. S. SUBCOSTULATA de Boury, nom. mut. 1843. Scalaria costulata Nysr, Descr. Coq. et Polyp. foss. tert. Belgique, p. 3%, pl. 38, fig. 6 (non S. costulata Kiener, 1839, Spec. gén. et-Tcon. Coq. vViv., p.55, pl IL fig 2) 1912. — subcostulata nr Boury, in CossMANN, Essais de Paléo- CONChERDX AD 169: LE Au nom de S. costulata, déjà employé par Kiener, il faut substituer pour l'espèce de Nyst S. subcostulata de Boury (in Cossmann, loc. cit., 1912). — 107 — S. SUBTILICOSTATA de Boury, nom. mut. 1892. Scalaria tenuilirata Wumitriezn, Monogr. Un. St. Geol. Sur- vey, vol. XVIII, Paleontol. of New Jer- SV, D: -289, pl 34; fs 10; 12MNons$" tenuilirata Sowerby, 1874, Conch. Icon., sp. 18). Le nom de $S. tenuilirata, déjà employé par Sowerby, doit être remplacé pour l'espèce de Whitfield : nous proposons celui de S. subtilicostata nom. mut. S. SUBTILISSIMA de Boury, nom. mul. 1891. Scalaria subtilis v. K&œnEN, Das Norddeulsch. Unter-Olig. Moll A Fauna tp 6400 MIN non S. subliüis Sowerby, 1844, Proc. Zool. SOC PONS MeteINesMCONCN- Nr D 6 MDI TS ie Ma) Sowerby avait appelé dès 1844 S. subtilis une forme vivante des Philippines : nous proposons pour l'espèce fossile de v. Kœnen le nom de S. subtilissima. S. SUBTREVELYANOIDES SacCcCo. 1891. Scalaria subtrevelyanoides Sacco, Moll. terr. lerz. Piem. e MieuraMEX Sp; M. Sacco estime que la forme que nous avons figurée en 1891 dans notre Etude Critique des Scal. Mioc. Plioc. d'Italie, pl. IV, fig. 5, n’est pas le véritable S. subtreve- lyana Brugnone, et il propose pour notre coquille le nom indiqué plus haut. Or nous avons au Muséum, grâce à l’'obligeance de M. de Monterosato, des cotypes de S. subtrevelyana provenant de la collection Brugnone. — 108 — De l'examen de ces exemplaires 1l résulte que nous avions parfaitement interprété dès le début l'espèce de Brugnone et qu'elle est bien distincte du S. alternicostata Bronn, à laquelle M. Sacco a réuni le S. subtrevelyana. Le nom de subtrevelyanoides tombe donc en synonymie de cette dernière espèce. S. SULCATA V. Kœnen. 1891. Acirsa Sulcata v. KœNEN, Das Nordd. Unter-Olig. Moll. Fauna, p. 800, taf. 48, fig. 6, 7. Il en est de cette espèce comme du $. angulata de cet auteur. C’est pour nous un Mesalia et, par suite, il n’y a pas lieu de chercher un nom nouveau, le terme de S. sulcata avant déjà été employé par Sowerby en 1844. S. TROCHOIDES de Boury, nom. mut. 1885. Scalaria trochiformis MarTtzan, Nachrichtshlatt d. Deutsch. Malak. Gesell., XVII, p. 25 (non S. {ro- chiformis Brocchi, 1814, Conch. foss. subap., IIT, p. 381). Brocchi ayant depuis longtemps décrit une Scalaire sous le nom de Turbo trochiformis, le nom de S. frochi- formis Maltz. ne pouvait être conservé et nous avons proposé (J. de Conch., LX, 1912, p. 104) de le remplacer par celui de S. trochoides. S. TRYONI de Boury, nom. mut. 1897. Scalaria Smithi WaTsoN, Mar. Moll. Madeira, in Lin. Soc, Journ. Zool., vol. XXIV, p. 253, pl.-XIX, fig. 20 (non S. Smithi Tryon, 1885, Manual of Conchology, p. 60, pl. XII, fig. 73). Le S. Smithi Tryon a été établi pour le S. miranda = 4109 © 8 E. A. Smith, non A. Adams, 1865 (Crosseia). Le Genre Crosseia étant bien distinct du Genre Scalaria, la rectifi- cation de Tryon n’a aucune raison d'être, mais le nom de S. Smithi ayant été employé antérieurement, l'espèce de Watson ne peut plus porter le même nom. S. (CIRSOTREMA) VARICOSA Lamarck. Cette espèce bien connue a été assez bien figurée par Sowerby. Le Musée de Berlin possède quelques bons individus, mais celui de la collection de M. le D' Jousseaume est beaucoup plus adulte et d’une conservation parfaite. Il est tout à fait remarquable. Parmi ceux du Musée de Berlin il faut surtout citer les n° 52, 53, 55 qui sont les meilleurs et sur lesquels nous prenons les notes suivantes : Le n° 55 présente les particularités suivantes : le dernier tour montre une petite varice située immédiatement au-dessous du labre. Il y en avait déjà une plus grosse auparavant et sept ou huit plus petites vers les quatre premiers tours. Il y à deux grosses varices presque opposées au labre et très rapprochées l’une de l’autre. Elles sont opposées à la varice qui est au-dessous du labre et à celle qui la pré- cède. On a sur le dernier tour : une varice sous le labre, dix côtes normales, une grosse varice, quatre côtes à peine visibles suivies d’une grosse varice et enfin dix- sept côtes dont quatre ou cinq à peine visibles précédant elles-mêmes la dernière grosse varice qui constitue le labre. Les côtes sont festonnées et formées d’une bande ver- ticale sur le bord de laquelle les festons prennent nais- sance. Ceux-ci semblent formés de tubes accolés super- posés et repliés sur la coquille. Celle-ci porte des cordons m0 Spiraux larges qui correspondent tantôt aux festons, tantôt aux intervalles qui les séparent. Ils prennent naissance soit sous le feston, soit sous la partie de la côte que sépare les festons et qui forme une sorte de creux. Les cordons sont plus larges que les espaces qui les séparent. Les uns et les autres sont recouverts de cordonnets secondaires également formés de petits tubes soudés les uns aux autres, ces cordonnets constituant sans doute la partie externe de ces petits tubes. Ce fait semble confirmé par la texture du labre qui est perforé comme par de petites cavités irrégulières. On les voit également chez le S. lamellosa Brocchi qui à le péris- tome frisé du $S. varicosa. Le péristome interne est continu et formé d’un feuillet assez épais. L'ouverture est arrondie et grande. Le funicule columellaire est épais et très lamelleux. Le cordon basal est assez rap- proché de la columelle. Suture très largement ouverte. La forme en parait d'abord assez variable, mais cela tient sans doute à l’état de conservation. Chez certains individus très frais, l'extrémité des côtes est foliacée et passe au-dessus de la suture en la masquant en grande partie. Chez d’autres, peut-être un peu moins bien conservés, les côtes ne passent pas au-dessus de la suture qui, par suite, paraît plus profonde et fortement canaliculée dans le fond. Chez d’autres individus on observe une disposition intermédiaire. S. VIRGINIÆ Maury. 1910. Scalaria Virginiæ Maury, New. Olig. Shells Florida, Bull. Armer- Pal-uIV/ tp 147 pl AVI Ne" Nous ferons observer qu'il ne faut pas confondre cette espèce avec le S. virginiana Ciark, 1895, John Hopkins, UNIV CIC AVOIEMEUD AE ==. URSS S. (CONISCALA) WaANNERI de Boury, nom. mut. 1902. Scalaria fasciala WanNER, Oberste weiss. Kreide li- bysch. Wüste, p. 127-188, pl. XVII, tig. 14-15 et 19 (non S. fasciata Sowerby, 1844, Thesaurus, p. 84, pl. XXXII, fig. 12-13. 1912. Cavoscala — \Wanner, CossMaxn, Essais de paléoconcho logie, IX, p. 59. Le nom de $. fasciata ayant été donné par Sowerby à une coquille des Philippines, nous proposons celui de S. Wanneri pour l'espèce de la Craie blanche du désert de Libye. S. WATSONtI de Bourv, nom. mut. 1880. Scalaria funiculata Watson, Moll. Challenger Exped., part. XV, p. 609 (non $S. funiculata Carpenter, 1857, Catal. Coll. Maltzan shells in Brit. Mus.. Rep. Brit. Assoc. for 1856, p. 447). 1886. — — WATsoN, Zool. Challenger, vol. XV, p. 141, pl. IX, fig. 4. 1911. — Watsoni pe Boury, Sur les Scalaria du Chili, Revist. Chilena de hist. natural, p. 34. Nous avons pu examiner au Brit. Nat. Hist. Mus. de Londres le type de Carpenter qui n’est autre qu'une des variétés du S. diadema Sow., 1832. Malgré cela, le nom ayant été employé antérieurement, celui de Watson ne peut être conservé. Nous avons cru nécessaire de rap- peler ici cette rectification faite dans une Revue assez spéciale. re S. WEINHEIMENSIS de Boury, nom. mut. 1863. Scalaria rudis Phil. SANDBERGER, Die Conchyl. d. Mainz. Tertiärbecken, p. 119, taf. XI fig. "3 (107 Philippi). 1891. — — var. Sandbergeri Sacco, Moll. terr. terz. Piem, e Liguria, p. 76. Le S. rudis Philippi (1843, Beitr. zur Kenntn. d. ter- tiaer. Nordd. Deutschl., p. 21, taf. III, f. 27) est spécifi- quement distinct de la coquille de Weïnheim. On ne peut adopter le terme proposé par Sacco comme variété, Deshaves ayant décrit depuis longtemps un S. Sand- bergeri dans ses coquilles du Bassin de Paris. F'debe — 413 — BIBLIOGRAPHIE Catalogue of the British Species of Pisidium (recent and fossil) in the Collections of the British Museum (Natural History), with notes on those of Western Europe, by B. B. Woodward, RS etc (t). Cet important travail de M. B. B. Woodward est conçu dans un esprit véritablement scientifique et exécuté sur un plan qui rappelle celui adopté par M. W. Taylor dans son grand ouvrage sur la Faune Malacologique des Iles Britan- niques, qui est en cours de publication. Chacune des espèces est étudiée au point de vue historique et synonymique, ainsi que sous le rapport de ses variations et de sa dispersion géo- graphique, tant à l'état fossile qu'à l'état vivant. L'auteur n'a admis en tout que 17 espèces dont l'une : Pis. vincentianum, est nouvelle, mais n'appartient pas à la Faune anglaise, elle provient d'un gisement pleistocénique de Soignies, en Belgique. Le Pis. parvulum Clessin n'a pas non plus été recueilli en Angleterre, jusqu'à présent. Il reste donc 15 espèces britanniques dont l’une : Pis. astartoides, n'est connue qu'à l'était fossile, et deux autres : Pisid. Steenbuchi Müller et hibernicum Westerlund, qu'à l’état vivant. Les 12 autres ont été rencontrées à la fois vivantes et fossiles. Si le nombre des espèces admises est aussi restreint, c'est que l'auteur a été amené, par une étude approfondie, basée principalement sur l’exarnen des charnières, à rejeter en synonymie un nombre considérable de noms qui faisaient double emploi et encombraient inutilement la nomenclature. : Les exceilentes figures, au nombre d'environ 1.800, qui accompagnent ce travail, contribueront à faciliter désormais la détermination des Pisidium de l'Europe Occidentale qui (1) London, 1913, in-80 de 144 p. et 30 planches noires. Prix : 10 sh.6p 8 ire était regardée jusqu'à présent comme à peu près impossible. M. Woodward a donc rendu un grand service à la science en consacrant plusieurs années à l'épuration d'un des groupes de Mollusques les plus difliciles et nous sommes persuadés que les Malacologistes seront unanimes pour apprécier son labeur et pour lui savoir gré d’avoir mené à bonne fin une tâche aussi ingrate et aussi difficile. Ph. DAUTZENBERC. Recherches sur l’Embryologie des Gastro- podes, par Paul Pelseneer (1) M. Pelseneer s'est proposé de faire l'embryologie compa- rative de nombreux Gastropodes appartenant à des groupes différents, aussi bien par leur position systématique que par leurs conditions d'existence (habitat terrestre, fluviatile ou marin) Après une {"e partie consacrée à l'embryologie spéciale des diverses espèces étudiées, il expose dans une 2 partie une série de remarques générales sur l'accouplement, la ponte, la maturation de l'ovule, la fécondation, la segmentation, la gastrulation, l'organogenèse. Puis une 3 partie traite de la torsion, de l’asymétrie et de la détorsion. M. Pelseneer ne croit pas que la forme primi- tive des Gastropodes soit un stade véligère ou trochophore, nageur ou pélagique, à anus rapproché de la bouche : car dans tous les groupes, les plus jeunes stades ont une forme plutôt allongée, sans flexion, sans bosse abdominale, avec anus postérieur; de plus, chez les formes réellement les plus archaïques de Gastropodes (Patella, Trochus, Fissurella), le vélum est peu saillant et consiste en un simple cercle cilié préoral. Pour M. Pelseneer la torsion est due à ce que le grand développement du pied, qui, d’abord petit, s'étend peu à peu en arrière, contrarie celui de la branchie sur sa place originelle (postérieure) : alors l'extension de l'appareil bran- (1) Extrait des Mémoires de l’Académie Royale de Belgique, Classe des Sciences, 2 s., III, fasc. VI, 167 pages, pl. 1-xxII. Bruxelles, 1911. — 415 — chial en avant se produit par le phénomène de la lorsion qui caractérise essentiellement les Gastropodes. Il s'effectue ainsi un changement de la forme du corps par un mouvement qui a deux composantes : la flexion ventrale de la partie posté- rieure du corps de l'embryon et la lorsion latérale du sac viscéral. Les Euthyneures, qui pendant leur développement manifeslent les phénomènes de la flexion ventrale et de la torsion latérale, proviennent, par détorsion, d'ancètres nette- ment lordus analogues aux Streptoneures où Prosobranches. Enfin, après avoir montré dans une 4 partie l'influence des facteurs primaires (température, densité de l'eau, lumière) et des conditions du milieu (formes littorales, pélagiques, abyssales, intercoliäales, terrestres, fluviatiles) sur le déve: loppement, M. Pelseneer cherche à préciser les indications phylogénétiques qu'on peut tirer de toute cette étude embryo- logique : l'identité fondamentale du développement et la for- mation semblable des organes correspondants démontre l'ori- gine monophylétique des Gastropodes actuels qui tous, y compris les Euthyneures, ont eu des ancêtres nettement tordus, et les caractères fondamentaux de la segmentation, la forme embryonnaire et la larve trochophore fournissent des preuves que les Gastropodes, et les Mollusques en gé- néral, ont des affinités plus grandes avec les Annélides Poly- chètes qu'avec toui autre groupe d'animaux Ed: LE: Les Lamellibranches de l’Expédition du « Siboga », Partie Anatomique, par Paul Pel- seneer (1). M. Pelseneer, en utilisant la remarquable collection de Lamellibranches rapportée de l'Archipel Indo-Malais par l'Expédition du « Siboga », a pu entreprendre des recherches générales portant à la fois sur l'organisation d'un grand (4) Monographie LIII «a de Uitkomsten op Zoologisch, Botanisch, Oceanographish en Geologisch Gebied verzameld in Nederlandsch Oost- Indie 1899-1900 an boord H. M. SIBOGA, uitgegeven door Dr. Max Weber : 125 pages, pl. I-XXVI. Leiden, 1911. 8*x 1 nombre de genres différents. Après avoir exposé successive- ment dans une 1® partie l'anatomie spéciale des diverses formes étudiées, et dans une 2 partie les données qui en résultent sur la morphologie générale des différents systèmes d'organes, il arrive, dans une 3° partie consacrée à la phy- logénie du groupe, à confirmer que ce sont les caractères tirés de la structure de la branchie qui ont le plus de valeur pour établir une classification phylogénétique des Lamelli- branches et il maintient par suite leur division en 5 sous- classes : 1° Protobranches (Nuculidæ, Ledidæ, Solenomyidæ) : ce sont les formes les plus primitives, qui conservent le simple cténidium bipectiné des Gastropodes, Amphineures et Cépha- lopodes. 2° Filibranches : il faut y ranger, au voisinage des Arcidæ, les Trigonia, ainsi que les Anomia, et les Mytilidæ doivent aussi y être compris. 3° Pseudolamellibranches (Pectinacea, Aviculacea, OSs- treidæ) : il y a opportunité à conserver celte sous-classe, non pas en se basant sur l'appareil branchial seulement, mais en tenant compte d'autres caractères : lobes palléaux sans suture, oreillettes communiquant entre elles, etc.; ce groupe est monophylétique et sa souche unique proviendrait de l'an- cêtre commun aux Mytilidæ et aux Arcidæ. 4 Eulamellibranches : ils ont toujours une ou plusieurs sutures palléales, les branchies y ont toujours des jonctions interfilamentaires et interfoliaires non ciliées et vascu- laires, etc. 5o Septibranches (Poromyidæ et Cuspidariidæ) : ce sont les formes les plus spécialisées, qui, descendant d’'ancêtres à branchies lamelleuses bien développées (Eulamellibranches), ont presque totalement perdu cel organe, transformé, chez eux, par changement de fonction, en un septum musculaire plus ou moins épais. Ed. L. — 117 — REVUE DES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES Proceedings of the Malacological Society of London, edited by E. A. Smith. Vol. X, Part. III, October 1912. Contents : H. HANNIBAL. À Synopsis of the Recent and Ter- tiary Freshwater Mollusca of the Californian Province, based upon an ontogenetic classification (concluded) [Gyrotominæ nov. subfam.; Ellipstomidæ nov. fam.; Amblozus olequaensis Arnold et Hannibal n. sp., Eocene ; Pachychilus Laiwsoni n. Sp., Miocene ; P. Drakei Arn. et Hann. n. sp., Eocene ; Heathilla n. subg.; Fluminicola Modoci n. sp., Nevada System: Pyrgulopsis Williamsi n. sp., Pliocene; Brannerillus (n. gen.; physispira n. sp, Pliocene: Viviparus (Callina n. subg.) Tur- neri n. Sp., Eocene; V. washingtonianus Arn. et Hann. n. sp., Eocene ; Cipangopaludina n. subg.; Lioplaxr Andersoniana n. sp., Eocene] (PI. VII-VIIT). — A. J. JUKES-BROWNE. On Dosinia lucinalis Lmk. and its synonyms. — TOM IREDATE. New Generic Names and New Species of Marine Mollusca [Roya (n. gen.) kermadecensis n. sp., Sunday Island: Royella n. gen.; Brookula (n. gen.) sfibarochila n. sp., Sunday Island; Jeannea (n. gen.) Hedleyi n. sp., Sunday Island; Quoyula n. gen.; Heterorissoa n. gen.; Lepsiella n. gen.; Neothias n. gen.; Trochus royanus, Clanculus atypicus, Monilea incerta, Gena Oliveri, Vanikoro Wallacei, Trivia desirabilis, Trophon subtropicalis, Conus kermadecensis, Cassidea Perryi, nn. spp., Sunday Island] (PL IX et figs.). — M. M. SCHEPMAN. On a Collection of Land and Freshwater Mollusca from Java [Vitrinopsis Collingei, Microparmarion Jacobsoni, Plectotropis tenggerica, Succinea javanica, Lagochilus trochiformis, nn. spp.] (PI. X). — J. Cosmo MEeLvicc. Descriptions of thirty-three new Species of Gastropoda from the Persian Gulf, Gulf of Oman and North Arabian Sea [Cocculina simplicior n. Ssp., Gulf of Oman; Cyclostrema quinquestriatum, C. spiculigerum — 118 — nn. spp., Persian Gulf; Gibbula erythracme n. sp., Bombay; Scala Alizonæ n. sp., Persian Gulf; S. aspicienda n. sp., Ara- bian Sea; S. Idalia, S. pasiphaës nn. spp., Persian Gulf; Tri- Chotropis crassicostata, n. sp., Gulf of Oman; Lippistes tro- pæum, Rissoa (Amphithalamus) Alphesibæi nn. spp., Persian Gulf; R. (A.) Aristæi n. sp., Bombay ; lt. (A.) densilabrum n. Sp., Karachi; Rissoina libicen, Fossarus aptus, Mathilda telamonia nn. spp., Persian Gulf; Argyropeza Schepmaniana n. Sp., Mekran Coast: Eulimella Egeria, Turbonilla (Nisi- lurris) materna, T. (N.) vallata, Laliaxis princeps nn. spp., Persian Gulf; Bullia (Leiodomus) Townsendi n. sp., Mekran Coast; Trilonidea castanea, Marginella (Gibberuta) replicata nn. Spp., Persian Gulf; Terebra ambrosia n. sp., Mekran Coast ; Driliia euchroës n. sp., Persian Gulf; Mangilia ana- rilthma, M. clarisculpta nn. spp., Mekran Coast ; Clathurella ditylola, Pleurotomella evadne, P. hypermnestra, Cylichna mecynica, Atys chelidon nn. spp., Persian Gulf} (PL XI-XiI et figs.) — W. H. Dar. Note on the generic name Pectun- culus. — G. K. GUDE. Note on some Helicoids from New Guinea [Chlcritis sulcosa Pfr. var. Meeki n. var.]. — E. W. VREDENBURG. Remarks on the Evolution of the Recent Marine Molluscan Fauna in the Newer Tertiary Rocks of India (PI. XIII). The Journal of Conchology. Editor : J. R. Le B. Tomlin. Vol. XIII, n° 12, October 1912. Contents : J. R. LE B. ToMEIN. J. W. Baldwin (Obituary Notice). — Ch. OLbHAM. Pisidium Lilljeborgi.Clessin and other Pisidia in Carnarvonshire. — FF, B. JENNINGS. Clausilia bipli- . cata Mont. — J. R. LE B. ToMiN. Land Shells from Scilly. — J. DAvyY DEAN. Notes on the Scandinavian Molluscan Fauna. — L. E. Apams. Conchological Notes from the Nile. — G. C. LEMAN. Helix cantiana Mont. eaten by Birds. The Nautilus, a monthly devoted to the interests of Conchologists. Editors : H. A. Pilsbry and C. W. Johnson. Vol. XXVI, n° 9, January 1913, — 119 — Contents : S. RAYMOND ROBERTS. New Cypræidæ [Cypræi Hirasei n. sp., C. Hungerfordi kiüensis, n. subsp., Trivia eos n. Sp., Japan] (PL VII). — H. E. WHEELER. A Collector in Western Cuba and the Isle of Pines. — Notes : W. H. DALL, Feeding Habits of Ariolimax; — Mussels in a Water Main. Vol. XXVI, n° 10, February 1913. Contents : H. A. PILSBRY and J. B. HENDERSON, Jr. Two New Cuban Urocoptidæ [Urocoptis (Gongylostoma) longa, U. (G.) cara nn. spp., U. Hidalgoi cabrasensis n. var. (PL VII). — H. E. WHEELER. A Collector in Western Cuba and the Isle of Pines (concluded). — H. A. PrrsBry. New Japanese Ovulidæ [Ovula (Neosimnia) Hirasei, O. nippo- nensis nn. Spp. (PL VIT). — FR. C. BAKER. À New Lymnæa from Montana [Galba montanensis n. sp]. — \W. F. CLapr. Radix auricularia at Cambridge, Massachusetts. — V. STERKI. Sphæridæ Old and New, III [P, columbianum n. sp., British Columbia ; P. furcatum n. sp. et P. (furcatum var. ?) rhom- bicum, Washington]. — F. W. Bryant (Obituary). — Notes : Lamarck's Collection of Shells; — GEo. H. CLAPr, Banded Polygyra mobiliana ; — C. W. JOHNSON, Murex fulvescens SOW. : FR. C. BAKER, Pseudoqgalba nov. nom. for Simpsonia. Vol XVI On March 41918; Contents : EuG. W. PRESBREY. Collecting in Panama. — H. A. PiLsBRY. On some Cuban Urocoplidæ [Urocoptis (Cochlo- dinella) mediana. U. (Gongylostoma) cienfuegosensis, Micro- ceramus sanctispiritensis nn. spp., M. perconicus trinida: densis n. var., Macroceramus canimarensis rolundibasis n. Subsp.]| (PI. VIIT). S. STILLMAN BERRY. A list of Molluska from the Musselshell Valley, Montana. — \V. H. DALL. Charles W. Gripp (Obituary). — Notes : Cannibal Snail. Vol XX VIN ne April 1013 Contents : A. W. HANHAM. Note on a Few British Columbia Marine Sbells. — V. STERKI. Sphæriidæ, Old and New, IV [Pisidium Overi n. sp., S. Dakota: P. nevadense n. sp., Cali- fornia ; P, (nevadense var. or sp. ?) modicum n., Nevada ; — 120 — P. glabellum n. sp., Mich.; P. Lermondi n. sp., Me.; Sphæ- rium ohioense n. sp., Ohio; Musculium orbiculare n. sp., Ind.}. — L. S. FRIERSON. Some Criticisms on Dr. F. Haas’ Mono- graph of the Unionidæ [Parreysia Dalliana n. sp., Birma]. — Wm. H. Dar. Shelss Collected at Manzanillo, West Mexico, oct. 1910, by C. R. Orcutt. — H. W. WinKkLey. Boston Mala- cological Club. — Notes : H. A. PILSBRY and T. D. A. CockE- RELL, À New Form of Orcohelir [O. Haydeni Betheli n. subsp., Colorado]. Nachrichtsbliatt der Deutschen Malakozoo- logischen Gesellschaft, Redigiert von Dr Kobelt. 44 ter Jahrgang, n° 3, July 1912. DR. HEINRICH SIMROTH. Ueber einige von Herrn Prof. W. May auf der Kanaren-Insel Gomera gesammelte Nackt- schnecken, ein Beitrag zur Geschichte der Kanaren. — D. GEYER. Anomalie oder Artbildung ? — D. GEYER. Sphyra- dium columella-Gredleri und Vertigo parcedentata-Genesii. — CÆSAR R. BOoETTGER. Eïiniges über die Helicidengattung Klikia Pilsbry. — CÆsAR R. BoETTGEr. Die vermeintliche Leucochroa im Mainzer Becken. — $S. CLESSIN. Verfasste Werke und Abhandlungen. 44 ter Jahrgang, n° 4, Oktober 1912. DR. RICHARD SCHRÔDER. Nachruf für Vincenz Gredler. — Leonard Wiedemayr (Necrolog). — Dr. CARL CURT HOssÉUS. Beiträge zur hinterindischen Conchylien-Fauna. — Dr. G. BOLLINGER. Verzeichnis der Gehäuseschnecken von Basels Umgebung. — DR. JULIUS PFEFFER. Üeber ee Abnormität des Gehäuses der Pomalia pomalia L. — DR. WILHELM WENZ. Die fossilen Mollusken der Hvdrobienschichten von Buden- heim b. Mainz : II. Nachtrag [Triptychia (Eutriptychia) Emme- richi n. sp.]. — E. SCHERMER. Einige Bemerkungen über den Einfluss der Trockenheit des letzten Sommers auf die Mollus- kenfauna. — LINDHOLM. Eine neue kaukasische Clausilie [Clausilia Lindholmi Kobelt mss., n. sp.|. — 421 — NOUVELLES Le 23 avril 1915 a eu lieu, 186, boulevard Péreire, à Paris, la vente de la collection de coquilles et d'objets préhisto- riques rassemblée par feu M. André Bonnet. Bien que cette collection ne renfermât pas un nombre considérable d'’es- pèces, M. Bonnet s'étant surtout occupé des fossiles du Bassin parisien, elle présentait l'avantage d'avoir été classée et entretenue avec le plus grand soin. M. Bonnet avait surtout cherché à posséder des représentants du plus grand nombre possible de genres, de sorte que ses tiroirs renfermaient un certain nombre de bonnes coquilles qu'on a souvent de la peine à se procurer. Le chiffre total de la vente n’a guère dépassé 2.000 francs et la plupart des lois ont été acquis par MM. Dautzenberg, Dutertre, Géret, Giraux, Guilmin, Lan- glassé et Sénéchal. L'absence d'espèces vraiment rares explique qu'aucun lot n'ait atteint un prix élevé. Les coquilles vendues isolément ont été adjugées aux prix suivants : Latiaxis Mawae (grand, mais pas très frais). 11 fr. JE RE OR ACC LDC CREER PAR ER EEE er 8 Îr. VOL ADUIOSQN C0 enr eee 15 fr. Mitra zondta (MÉdIOCRE).. eee 10 fr. Mauritid BR ARCUAUE 2.22. 5 fr. Cypræa citrina (pas adulte)....................…. (SA à À BUTEUR BTE. Peace oscc eee eee oer nes 16 fr. DAROSICLIATUL AElICHEUL..-. ee de 4à 6fr. l’une. Neothauma tanganyicum (operculé).........…… GPÉT. Tiphobia Horei ........................................ GNire AMEUCAIODUM) AÏVERS = cer seceneccecescomersraee 16 fr. les 4. Rhodea gigantea (non adulte)...............…..……… 4 fr. Hybocystis elephas (operculé).................……. Jstr: = 12 — M. le marquis de Sardi, 8, rue Eugène-Lisbonne, Mont- pellier, veui bien nous informer qu'il vient de se rendre acquéreur de la collection de Coquilles formée par le savant naturaliste Marcel de Serres et qu'il se fera un plaisir de montrer celle remarquable collection aux Conchyliologistes de passage à Montpellier. Le Directeur-Gérant : H. FISCHER. \ à | S h IMP, OBERTHUR, RENNES- PARIS \ ". . (2311-13) | Ü £ = a! L : PENDANT L'AGE DU RENNE Un fort volume in-40 de 112 pages, avec 198 figures dans le texte, 1 portrait hofs texte el 100 planches hors texte en couleur dessinées par M. J. PILLOY. Edité chez MASSON et Ci, 120, boulevard Saint-Germain, Paris Prix : 100 francs Le nom d'Edouard Piette est universellement connu par les fouilles métho- diques que ce regretté préhistorien à entreprises, de 1872 à 1897, dans les grottes préhistoriques les plus importantes des Pyrénées. Les objets d'art et les instruments récoltés au prix de ces longues recherches et donnés par lui . au Musée de Saint-Germain, forment une collection d’une valeur scientifique * inestimable; elle sera publiée dans une série de volumes dont l'Art pendant l'age. du Renne est en quelque sorte la préface. L'introduction de cet ouvrage est imprimée telle que Piette l’a écrite l’auteur y expose ses idées sur la classification des assises préhistoriques, ainsi que l'histoire et la critique des principales découvertes dues à ses prédé- cesseurs; on y trouve de nombreux aperçus fort intéressants sur les condi- tions climatériques, la faune, l’existence des . hommes en ces temps lointains. La mort a empêché E. Piette de rédiger la partie qu'il comptait consacrer à la description générale des grottes pyrénéennes €t à l'histoire de l'Art. C’est pour suppléer à cette lacune que ses exécuteurs testamentaires ont donné un court historique de ses fouilles et ont fait réimprimer deux articles sur l'Art publiés précédemment par lui dans l'Anthropologie. Ce texte est complété par des explications détaillées des planches, où Piette à fait connaître les Condi tions d'âge et: de gisement de chaque objet. L'histoire de l’art préhistorique est des plus Captivantes : l’auteur à pu reccnstituer avec certitude l'évolution de la sculpture et äâe la gravure pen- dant la longue durée de l'âge de là pierre; il a montré que la sculpture, plus conforme à la nature, S'est épanouie jusqu à un état surprenant dé perfection dès je temps les plus reculés de l'humanité; le bas relief, plus conventionnel est venu ensuite, et le dessin, terme extrême de l’abaissement graduel des reliefs, est enfin le dernier en date. Cet art, dont nous suivons, grâce à Piette toute la filiation, à produit de réels chefs-d'œuvre dont la belle expression fait songer à l’époque grecque. Plus tard, dans les temps néolithiques, l'art à son déclin ne s’est plus manifesté que par des œuvres enfantines. Edouard Piette a fait figurer dans les belies planches en couleur dues à M. J. Pilloy les pièces artistiques les plus remarquables de sa collection, ainsi que des objets d'autres provenances. A côté des sculptures en ivoire où en bois de renne, des bas-reliefs, des gravures sur os, des dessins sur pierre représentant des animaux, parfois des figures humaines, on y trouve de représentations d'un art symbolique ornemental, ainsi que des outils ornés de motifs gravés. ï - L'Art pendant l'âge du Renne est l'œuvre la plus importante qui ait paru depuis de longues années dans le domaine de l'ethnographie préhistorique; elle éclaire d'un jour tout nouveau l'histoire primitive de l'Art dont elle nous montre la première éclosion sur notre vieux sol national. } È * Pn vente au Bureau. de journal de Consivililonte à BOULEVARD SAINT-MICHEL., 51: Paris, 59 AIT. INDEX GÉNÉRAL et SYSTÉMATIQUE des Contenues dans les volumes XXI à XL Du JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE 1873-1892 Un vol. in-8° de 263 pages d'impression, comprenant la table des auteurs en même temps que celle des articles contenus dans les volumes XXI à XL et la table, par ordre alphabétique, des Classes, Ordres, Familles, Sous-Familles, Genres, Sous-Genres, Sections et Espèces de Mollusques décrits ou cités ue le Journal de Conchy- liologie. Prix : 8 francs On trouve également au BUREAU DU JOURNAL, la Première Parlie, parue en 1878, de l'Index général et systémalique des matières. contenues dans les volumes I à XX du Journal de Conchyliologie. Un volume in-8° de 208 pages d'impression. Prix : 8 francs AVIS IMPORTANT Les Abonnés au Journal de Conchyliologie reçoivent graluite- ment (frais de port exceplés) 25 exemplaires de leurs articles insérés dans ce Recueil. Les tirés à part qu'ils demanderont en sus de ce nombre (spécifier sur le manuscrit) leur seront comptés conformément au tarif (voir le n° 1 de 1901) Le coloriage des planches tirées à part ne sera effectué que sur la demande des auteurs et à leurs frais. Les manuscrits non réclamés Seront détruits après leur publica- tion. Se PT SE Ce SL ST te CCC de ce se | TARIF DES ANNONCES SUR LA COUVERTURE Une page entière pour 1 Numéro. 18 Îr.; pour 4 Numéros. 50 fr. Une demi-page FR 25 10 fr; — ve 90 fr. Un quart de page — — Gîr.;, — un 18 fr. Ces prix sont réduits de 25 % pour les Abonnés. ; L 1 L- 26, 92, 93. EXPLICATION DE LA PLANCHE I . Aclæon cf. delicatus Dall. Volvulella hypermeces Cossmann. . Bulla occidentalis A. Adams. . Haminea ventripotens Cossmann. . Tornalina coir-lacryma Guppy. . Mnestia Boussaci Cossmann. . Bullinella cf. discus [Watson]. . Terebra (Myurellaj acuaria Toula. . Drillia (Crassispira) fuscescens Gray. Toulai Cossmann. (Cylichnina) martinicensis Cossmann. Monkey Hill... subsulcifera Brown et Pilsbry. Mindi. gatunensis Toula. Monkey Hill... Martinique... Pages SPL. 3 LES 6) 1/1 et 2/1. 1/1 et 2/1. 2/L.- ee 4 1/1°et 3/29 2 TE REA 11 9jis. te 10 1/1et2/1. 12 1)pR 32e. 12 LT 14 110408 13 111508 14 1H: 14 2j172 25 DID 26 ournal de Conchyliologie, 1913. PI de) II (® 2] \®) om D — US Coquilles fossiles de la Martinique et de Panama EXPLICATION DE LA PLANCHE II Pages 1-4. Pleurotoma haïitensis Sowerby. Mindi........................… VAE. do 5,6. — cf. Antillarum Crosse. Saint-Domingue... 1/1... 18 7. Drillia aff. gatunensis Toula. Martinique... 1/12 0022 8 — consors [Guppy]. RU NT 2120 JDE — — Saint-Domingue................…. WALS 2 13, 14. MIN CERN TR 115-022 15-17. Clathurella (Glyphostoma) dentifera [Hinds]. St-Domingue. 1/1... 31 13-20. — — — var. martinicensis Coss- mann. Martinique... d'A SE 21,22. Pleurotoma (Gemmula) Van-Ingeni Brown et Pilsbry. MONKEV MAIL Rene 220 ee co cé s rc checeseteecoon en nee 1/1 1 Journal de Conchyliologie, 1913. LEA Coquilles fossiles de la Martinique et de Panama IT EXPLICATION DE LA PLANCHE III . Drillia (Tripia) Boussaci Cossmann. Martinique... . Raphiloma aff. symmetrica Reeve. — . Mangilia aff. laqueala Regye. — . Euchilodon Morierei Laville. Mindi 9. Drillia (Crassispira) Zooki Brown et Pilsbry. Mindi — Henekeni [Sowerby]}. Saint-Domingue. . Hædropleura heptaygonaitis Cossmann. . Conus {Chelyconus) marginatus Sowerby. Martinique. — — var. Boussaci Cossmann. — — consobrinus Sowerbv. (Leptoconus) martinicensis Cossmann. (Chelyconus) tortuosopunctatus Toula. (Leptoconus) planiliratus Sowerby. (Hemiconus) torluasostriatus Toula. (Lithoconus) Dalli Toula. Mindi Bowd Mindi en..." Pages 28 37 37 34 23 25 29 44 46 46 50 48 48 49 40 41 I PI 10 19: urnal de Conchyliologie de Panama inique et Coquilles fossiles de la Mart mal EXPLICATION DE LA PLANCHE IV 2. Conus (Conospira) Lavillei Cossmann. Mindi. — (Lithoconus) concavitectum Brown et Pilsbry. — ÿ. Cancellaria epistomifera Guppy. = . Conus (Lithoconus) Dalli Toula. — . Cancellaria durienensis Toula. — . Uzia miocænica Cossmann. — . Conus (Conospira) gracillimus Guppy. Bowden.............…. IE Pages 38 43 53 41 51 54 39 Journal de Conchylialogie, 1013. Coquilles fossiles de la Martinique et de Panama PIE IV EXPLICATION DE LA PLANCHE V Pages Oliva Giraudi Cossmann.. Martinique... LEP b6 —- cylindrica Sowerby. Bowden..................... 1 NÉ RARE er 01 — Giraudi Cossmann. Saint-Domingue... 1 ROSE NE 56 — ee — Martinique RE ER LR ERNE D6 — gatunensis Toula. Mindi.........................… AA La 58 Marginella (Bullata) mindiensis Cossmann. Mindi. 1/1... 61 Olivella Boussaci Cossmann. Martinique... A A MS 60 . Turricula orthocalpa Cossmann. — .............… DIR NET ER 63 ournal de Conchyliologie, 1913. PIE Coquilles fossiles de la Martinique et de Panama ù L.2," TOR REA Ar QU PROQUTENS ER TR D bye Et 1 CA ESS LE NE A TERRA A CARPE CRC Es 1 Ÿ ANS DATENT 4 458 Qi NNISE Co | Ÿ ae À “a RAR Al FE 1 EN FN ! cé NS DES AD: (4, RAT: SR TON Te «A! d MMA EE À die } d A 2 here < | LIBRAIRIE SCIENTIFIQUE ET LITTÉRAIRE L J. LAMARRE & C” 4, rue Antoine-Dubois, PARIS (WIN Téléphoner sosess F. RINNE ÉTUDE PRATIQUE DES ROCHES A L'USAGE DES Ingénieurs et des Etudiants ès sciences naturelles TRADUIT, ADAPTÉ ET CONSIDÉRABLEMENT AUGMENTÉ PAR : L. PERVINQUIERE Docteur ès-sciences Chargé de conférences à la Sorbonne; Lauréat de l’Institut, Avec une Préface de M. A. LACROIX, Membre de l’Institut. Un volume in-16 colombier de xx-956 pages, avec 450 figures dans tee liiore texte PT due MARIN nr Lait RON, OUVRAGES DE L. PERVINQUIERE Chargé des conférences de Paléontologie à la Faculté des Sciences de Paris Lauréat de l'Institut. Études de paléontologie tunisienne. 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Guide général illustré an Muséum d'Histoire naturelle de Paris Un vol in-& de 108 pages, orné de gravures et d'un plan du Miséumi Dre PAP ON L.A ne rt dure 4ÉT200 GrRARD (Jules). — La Géographie Littorale, 1 vol. in-8° de 234 pages. A a En VE RER. AA RACE LEP RER QE CR RERO BR 6 fr. __ L'Evolution comparée des sables, 1 vol. grand in-8° de 124 pages, avec 40 figures dans le texteet TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS CETTE LIVRAISON Étude comparative de fossiles miocéniques recueillis à la Martinique et à l’Isthme de Panama, par M. Cossmanx. Observations sur quelques Espèces ou Sous-Genres de Scalidæ, par E. DE BouRy.. 2:01) 4 + ONE 65 Bibliographie . EC ee NI NE OR HE Rae SRE CE ES eo CALME RE CU EP UE Le Journal paraît par trimestre et forme un volume par an PRIX DE L’ABONNEMENT (PAYABLE D'AVANCE) : Pour Paris et pour les départements (reçu franco)... 20 fr. Pour l'Etranger (Union postale) id. Prix du numéro vendu séparément Prix de l’Index des volumes I à XX (reçu franco)... è Prix de l’Index des volumes XXI à XL id. : Ter: S’adresser : Pour les, communications scientifiques, à M. H. FISCHER, directeur du Journal, boulevard Saint-Michel, 51, à Paris (Searr.); Et pour l’abonnement, payable d'avance, à MM. J. LAMARRE et Cic, éditeurs, rue Antoine-Dubois, 4, à Paris (6e arr.) Il est rendu compte des ouvrages de Conchyliologie et de Paléontologie dont deux exemplaires sont adressés au bureau du Journal. CORRESPONDANCES ET ÉCHANGES Les correspondances ayant un caractère exclusivement scien- tifique, ainsi que les offres et demandes d'échange de coquilles faites par les Abonnés, seront insérées gratuitement sur la couverture. Maximum : 4 lignes. Imp. Oberthür, Rennes-Paris (2311-13). Volume LXI. — N° 2 Paru le 31 Janvier 1914 JOURNAL DE CONCHY LIOLOGIE COMPRENANT L'ÉTUDE DES MOLLUSQUES VIVANTS ET FOSSILES PUBLIÉ, DE 1861 A 1898, SOUS LA DIRECTION DE CROSSE & FISCHER CONTINUÉ PAR H. FISCHER, DAUTZENBERG & G. F. DOLLFUS PARIS DIRECTION ET RÉDACTION : ADMINISTRATION : H. FISCHER J. LAMARRE et Cie, Éditeurs 21, Boulevard Saint-Michel (Ve) 4. rue Antoine-Dubois (VI®) 1913 ARR DEEE PSE PRE EDR UE DO RER ISERE CT RTE LEE RESTE TT SET ES TS Le Journal paraît par trimestre et forme un volume par an k RUE 3 A: \; US MM. SOWERBY & FULTON ont l'honneur d'informer MM. les Conservateurs de Musées des facilités exceptionnelles qu'ils présentent pour fournir aux Musées des spécimens exactement déterminés de Coquilles récentes de Mollusques. Leur Maison a été fondée en 1860 par le directeur actuel, M. G.-B. SOWERBY, F. L. $., etc., et, depuis lors, elle a acquis presque toutes les collections importantes qui ont été mises en vente. En outre, leur fonds s’est constamment accru des collections des Naturalistes voyageurs et autres; aussi est-il le plus considé- rable qui existe, à la fois pour la qualité et la quantité. Ils attirent spécialement l'attention sur leur longue expérience dans l'étude des Mollusques, dont le nombre des espèces s’est accru et continue toujours à s’accroître si rapidement qu'il devient très important de pouvoir faire ses achats dans une Maison de con- fiance qui est à même de fournir des spécimens en bon état et soigneusement déterminés. Leurs Catalogues, contenant les noms d'environ 12.000 espèces, sont envoyés franco aux Conservateurs des Musées et aux Clients. Aresse : Sowerby el Fullon, Kew Gardens, London. Les Auteurs sont priés d'exécuter les dessins destinés à être insérés dans le texte, soit à la plume et à l’encre de Chine, soit avec des crayons Wolff sur des papiers préparés spéciaux, afin que ces dessins puissent être reproduits directement sur zinc. DA Il existe au Muséum deux spécimens complets ayant respectivement 25 mm. et 22 mm. de longueur sur 12 mm. et 11 mm. de largeur, collés sur un carton étiqueté de la main de Bertin « Types de Lamarck. M4 R. 1113 G. Gari Linn. sp. ». Au dos, sur un fragment de l’an- cienne étiquette, est écrit de la main de Lamarck « psam- mobia pulchella. Péron ». Nous représentons ces spéci- mens pl NI AE Ne NS La coloration générale est d'un rose carminé plus foncé vers les sommets. Examinons maintenant quel est le nom qu'il convient d'adopter pour celte espèce. Bertin, dans sa Revision des Garidés du Muséum, à choisi celui de Gari gari Linné. Mais le T'ellina gari Linné est une espèce des plus douteuses. La diagnose du Systema Naturæ permet à peine d'y reconnaître un Gari quelconque, et, des deux Journal de Conchyliologie, 1913, 1-2-3, 4-5-0. 7-8-0-10-11. 12-13. Psammobia pulchella Lamarck Psammobia livida Lamarck Psammotaea violacea Lamarck Psammotaea serotina Lamarck ot références citées, la première : « Rumphius Amboinsche Rariteitkamer, p. 146, pl. XLV, fig. D » est probable- ment le Psammotæa serotina Lamarck (= ? elongata Lk. — violacea Lk.) et la seconde : « d'Argenville, pl. 22, fig. I (ou pl. 25, fig. D) » est vraisemblablement le Gari depressa Pennant (= vespertina Chemnitz). La descriphion du Tellina gari dans le « Museum Ludo- vicæ Ulricæ », bien que plus étendue que celle du « Sys- tema Naturæ », puisqu'il y est fait mention de stries écartées coupant obliquement les stries concentriques d’accroissement sur le milieu des cûtés, manque encore de clarté. Hanley (Ipsa Linn. Conch., p. 34) a signalé la présence dans la collection linnéenne du Gari färüensis, et il dit que le T'ellina gari Linné pourrait être cette espèce si l'on interprète le passage du Mus. Lud. Ulricæ « Striæ anomalæ in medio laterum » comme désignant les stries rayonnantes de l’aire postérieure des valves; mais 1l avoue que cette opinion manque de base. Si nous examinons les interprétations auxquelles à donné lieu le Tellina gari de Linné, nous voyons que Born, d'abord en 17:8 (Index rerum Nat. Mus. Caes. Vindob., p. 20), puis en 1780 (Test. Mus. Caes. Vindob., p. 31, pl. IL, fig. 6, 7) a décrit et représenté sous ce nom une coquille lisse, bien ovale, sans angle postérieur, qui a été assimilée, peut-être avec raison, par von Martens au Gari depressa. En 1782, Chemnitz (Conch: Cab, VI, p. 100, pl. 10, fig. 92, 93) a attribué le nom de Tellina gari Linnæi à deux formes différentes : la figure 92, représentant un spécimen de la collection Spengler, correspond tout à fait au Psammobia pulchella Lamarck, tandis que la figure 93 concorde avec le Solen amethystus Wood (= Ps. cærulescens Lamarck (ex parte) = Ps. tripartita Deshayes). En 1784 Schrôter a appliqué le nom de Tellina gari — 222 — Linné au Gari järôensis (Einleit. in die Conchylienk., I, p. 644, pl. VIL fig. 9). En 1797 ou 1798, Spengler a interprété le T'ellina gari dans le sens de la figure 92 de Chemnitz (Naturhist. Selsk., IV, Heït 2, p. 70, n° 1), c’est-à-dire du G. pul- chella Lk. Enfin, en 1881, Bertin, dans son travail sur les Garidés du Muséum, a étudié la question, mais tout en recon- naissant que l'espèce linnéenne est fort obscure, il con- serve le nom de Gari gari Linné pour ia (orme figurée pl. 10, fig. 92 par Chemnitz. Cette manière de voir pour- rait à la rigueur être admise si le l'ellina guri de Linné avait élé précisé pour la première fois par Chemnitz en 1782; mais il n'en esl pas ainsi, puisque, dès 1780, Born l'avait compris dans un sens différent. C'est donc à l'espèce figurée par Born et non à l’une de celles figurées par Chemnitz qu'il faudrait réserver le nom spécifique gari. Mais là encore nous nous trouvons en présence d’une incertitude, car si la figuration de Born, comme l'a indiqué von Martens, semble représenter le Gari depressa, d'autre part les habitats indiqués : Océan Indien, Amérique, Amboine, ne conviennent pas à ce Mollusque eurcpéen. En présence d’une confusion aussi complète, dont voici le résumé : 1741, 1re réf. de Linné : Rumphius, DIX VEND} = Ps. serotina Lk. (teste Hanley). 1757, 2e réf. de Linné : d'Argenville, DIR Me MIE = Gari depressa (teste Hanley). 1758, diagnose du Syst. Nat. de Linné, p. 674 : impossible à identifier ; habitat : Océan Indien. 1764, diagnose du Mus. Lud. Ulr., p. 478 : description encore, obscure; indication de stries obliques. none CLS 17S0, Born, pl. 10, fig. ,Oc. Indien, Amérique. Amboine. — Gari depressa ? 1782, Chemnitz, Tellina Gari Linnæi fig. 9%, ; = Gari pulchella LK.! 9200 = Gari amethystea Wood ! 178%, Shrôter, Tellina Gari L. = Gari färôensis ! 1798, Spengler, Tellina Gari L. = Gari pulchella LK. ! 1881, Bertin, Gari gari L. = Gari pulchella 1k. ! il nous semble nécessaire d'abandonner le nom gari comme étant tout à fait incertain. Il n’y a pas lieu de s'occuper du Gari vulgaris Schumacher (Nouv. Syst. p. 131, pl. IX, fig. 22, 2b) qui n’est qu'une substitution de nom proposée par Schumacñer, créateur du genre Gari, afin d'éviter la répétition du même nom pour le genre et pour l'espèce. D'autre part, Hanley (Ipsa Linn. Conch., p. 40), nous a appris que Linné possédait le Tellina truncata (Syst. Nat., édit. XIT, p. 1118) et que la seule coquille de la collection linnéenne pouvant s’accorder avec la descrip- tion originale esi un exemplaire de l'espèce décrite plus tard sous le nom de Ps. pulchella par Lamarck. Nous ne voyons aucune raison pour ne pas admettre la manière de voir de Hanlev, qui a été acceptée depuis par von Martens et par M. le D' J.-G. Hidalgo (Estudios prelimi- nares sobre la Fauna malac. de las islas Filipinas, 1908, H401): D'après MM. von Martens et Hidalgo, le Psammobia pulchella Reeve est différent de l'espèce de Lamarck. En 1897, le premier auteur a proposé de désigner l’espèce de Reeve sous le nom de Ps. Reevei (Süss und Brackw. Moll., p. 247). Dans le même but, le second auteur a créé en 1903 le nom de Ps. Bertini (Estudios prelim., etc., p. 86) qu'il a lui-même {p. 102) fait rentrer en synonymie de Ps. Reevei. PSAMMOBIA LiViDA Lamarck. (P1. VII, fig. 4, 5, 6). 1818. Psammobia livida LamarcK, Hist. nat. des animaux sans vertèbres, V,-p..515. Description originale : « P. testä oblongä, anticè angulatä, carneo-lividd, » transversè striatä; lineolis longitudinalibus exiguis » inlterruplis ; valvd angustà inaequali. » Mus. n° » Habite les mers de la Nouvelle-Hollande, à la baie » des Chiens-Marins. Elle est luisante; et à son corselet, » l’une de ses valves est plus silonnée que l’autre. Lar- » geur, 30 millimètres. » La collection du Muséum contient une valve ayant 28 mm. de longueur sur 14 mm. de largeur, et un spé- cimen complet ayant 25 mm. de longueur sur 143 mm. de largeur. Ces coquilles sont collées sur un carton étiqueté « M4 1069. G. livida. Lam. sp. » Un fragment de carton ancien, fixé au dos, porte ées mots de la main de La- marcCk : psammobia livida. psammobie livide. Baye des chiens marins. Ces spécimens, que nous représentons pl. VII fig. 4, 5, 6, montrent dans la région postérieure un brusque changement de direction des lignes d’accroissement, qui détermine, sur la surface extérieure des valves, un angle bien visible. En arrière de cet angle s’observent des plis d’accroissement bien marqués. Au contraire, en avant de cet angle, sur une zone assez étroite, la surface de la valve est bien plus lisse; en avant de cette zone, on a retrouve les plis d'accroissement ; mais ceux-ci sont obliques et recoupent sous un angle les fines stries d’accroissement dans la région immédiatement anté- rieure de la zone lisse, tandis qu'ils sont de même direc- tion que les stries d’accroissement dans toute la moitié antérieure de la coquille. La coloration est d’un gris rosé presque uniforme, avec de très vagues indications de rayons colorés. Observations. — Nous ne voyons pas d'autre différence entre le type du Psammobia livida Lk. et la figuration du Psammotea zonalis LKk. représenté par Delessert (Rec. deCoq: pl: wW, fig. 92 9b 9e) et par Chenu (Illustir. Conch., pl. LE fig: 9, 9h, 9%), que la taille plus faible du premier. Malheureusement le type du Ps. zonalis (Anim. s. vert., V, p. 517) n'existe ni au Muséum de Paris ni à Genève. Nous crovons que le Ps. livida a été établi sur des exemplaires jeunes et le Ps. zonalis sur des exem- plaires plus adultes d’une même espèce, qui doit donc porter le nom spécifique livida LK. Nous avons vu au Muséum deux cartons portant des coquilles identiques spécifiquement au Ps. livida La- marck, et étiquetés, postérieurement à Lamarck, sous le nom de Ps. zonalis Lamarck : l'un d'eux porte les indi- cations : « M4 PR. 1076. Verreaux 1846, Australie ». L'autre est marqué : « M41073. Tasmanie (M. Powis 18..). Musée Launceston, Van Diemen ». Le Psammobia tellinæformis Reeve, qui habite les mêmes parages que le Ps. livida (Australie et Tasmanie), nous en paraît excessivement voisin et lui est peut-être identique. Nous avons reçu, en 1893, de M. Sowerby, sous le nom de Ps. tellinæformis. des spécimens qui ne diffèrent en rien de ceux que M. Fulton nous a envoyés en 1894 sous le nom de Ps. zonalis. Les uns et les autres, comparés aux tvpes du Ps. livida, ne montrent guère d’autres différences avec ce dernier que celies qu’on doit 006 À la s'attendre à trouver entre une coquille adulte et une coquille jeune. Nous avons vu au Muséum des spécimens de Hobart Town (Verreanx, 1846) identiques aux types du Ps. livida Lk., étiquiés par Bertin Ps. tellinæformis. Il serait intéressant de connaître quelle est Ja coquille que les conchyliologues de Tasmanie désignent sous le nom de Ps. teilinæformis Reeve. PSAMMOTÆA VIOLACEA Lamarck. (PI. Vil, fig. 7, 8, 9, 10, 11). ISIS. Psammolæa violacea LAMARCK, Hist. nat. des animaux sans Vértébres Ve. D: 17: Description originale : « P. testä ovato-oblongä, subventricosd, albido-radiatà: striis transversis. » Mus. n° » Habite les mers de la Nouvelle-Hollande. Voyage de » Péron. Largeur, environ 50 millimètres. » s Il existe au Muséum trois cartons portant le nom de Ps. violacea et indiqués comme étant des types de Lamarck ; mais l’un d'eux, le n° 1176, porte au dos : Ps. serotina Lk. Il en sera question plus loin. Il y a tout lieu de croire que quelqu'un, après avoir assimilé le Ps. serotina au Ps. violacea, aura substitué ce dernier nom eur le carton n° 1176, et que le spécimen de ce carton ‘est bien le type du Ps. serotina (voir plus loin). Quant aux deux cartons, M4 1174 et M4 1175, ils portent tous deux au dos, sur des fragments des anciens cartons, l'inscription de la main de Lamarck : « psammotée vio- lette, psammotæa violacea ». Le carton 1174 porte deux spécimens complets (pl. VIT, hote fig. 9, 10, 11), et le carton 1175 un spécimen complet (pl. VIL fig. 7, 8). D'après les dimensions indiquées environ 50 millimètres, c'est l’'exemplaire du carton 1175 qui serait le type, puisqu'il a 48 mm., tandis que le spé- cimen le plus grand du carton 1174 n’a que 35 mm. La coloration de l’exemplaire type est d’un brun vio- lacé, des rayons violets divergent à partir du sommet, sur un fond plus pâle. L’'épiderme est olivâtre. Quant aux exemplaires du carton 1174, ils ont perdu leur épiderme et sont par suite franchement violacés; des rayons violels divergent à partir du sommet, sur un fond plus clair. Les Capsella violacea et solida Reeve (Conch. Icon. pl. I, fig. 6 et fig. 5) sont bien le Psammotæa violacea Lamarck, de même que le Psammobia violacea Sowerbv, figuré par Reeve (Conch. Syst. pl. LITE, fig. 2) et peut- être le Psammotella Ruppelliana Reeve (Conch. Icon., DIRE SH) Le Psammobia elongata Lararck, dont le type n'existe pas au Muséum de Paris, mais qui a été représenté par Delessert, Rec. de coq. pl. 5, f. 4 4b %° %d ne nous parait pas différer du Psammotæa violacea, et s’il en est ainsi, c’est le nom elongata qui devrait être adopté, car il a été décrit par Lamarck, p. 514, tandis que le Ps. vio- lacea ne figure que p. 517. Le Solen violaceus Lk. (— Psammobia violacea Phil), est un Solenotellina très différent du Psammotæa vio- lacea x. PSAMMOTÆA SEROTINA Lamarck. (PI. VII, fig. 12, 13). 1818. Psammotæa serotina LamaArCcKk, Hist. nat. des animaux sans vertèbres, V,-p. 517: Description originale : « P. testä ovali-oblongä. subdepressd, pallide violaced; » natibus albis; radiis binis albidis, obsoletis. ÉRRODQT + » Habite... On la dit des mers de l'Inde. Cabinet de » M. Regley. Elle est mince, violacée à l'intérieur. Lar- » geur, 48 millim. DAMUS RM) Le carton du Muséum n° M4 1156, étiqueté « P. vio- lacea », porte au dos un fragment d'étiquette ancienne, où sonét inscrits ces mots, d’une écriture différente de celle de Lamarck : « Psammotée sérotinale, Psammotæa serotina. » On lit au recto l'inscription : « Type de Lamarck ». Le spécimen complet collé sur ce carton, que nous repré- sentons pl. VII, fig. 12, 13, a 53 mm. de longueur sur 21 mm. de largeur. La coloration, très pâle, consiste en rayons violets décolorés. Cette coquille ne diffère de la précédente, Ps. violacea, que par sa nuance plus claire et ses rayons moins visibles, et ne peut être considérée que comme une variété pâle du Ps. violacea. Mais nous craignons qu'il n’y ait eu substitution dans les collec- lions du Muséum, car Lamack parle dans sa description d'une coquille mince, ovale-oblongue, déprimée, ornée de deux rayons blanchâtres peu visibles, caractères qui ne concordent pas avec ceux du spécimen en question. Ph:°D'TenE EE 000 CLS BIBLIOGRAPHIE Iconographie der Land- und Süsswasser Mol- lusken, mit vorzüglicher Berücksichtigung der Europäischen noch nicht abgebildeten Arten, von E. A. Rossmässler, fortgesetzt von D. W. Kobelt. — Nouvelle Suite, — Vol. XIX, 1, 2.39 ét 4livraisons (1). Ces fascicules contiennent la description des formes sui- vantes de Naïades Pseudodontopsis churchillia- 1 Unio medicus Bgl. mss., na Bgt., — -euphratica Bgt., babylonica Bgt., piestius Bgf. mss., — Opperti Bgt., Anodonta taurica Bgt., — apollonica Bgt. — vescoiana mesopolami- ca Mouss., — Gallandi Bgf., Legquminaia Nægelei n. sp., — (?) Bourquignati Locard, — Wheatleyi Locard, — nisibina Bgt. mss., Unio specialis Bgt. mss., — abrus Bgt. mss., — ciconius Bgt. mss., — dignatus Semiramidis n. var., — — assuricus Bgt. mss., — — Ninusi Bgt. mss., — hyperamblius Bat. mss., — diarbekirianus Bgt. mss., — calliopsis Bgt. mss., Simonis Tristan, halepensis n. Sp., corbiculiformis Bgt.mss., babensis n. Sp., Græleri n. sp., emesaensis Lea, rhomboidopsis Locar(, Nægelei n. sp., blanchianus (Let.) Bgt mss., Deschampsi n. Sp., berceus n. Sp., timius Bgt. mss., raymondopsis Bgt. mss., kuweilensis n. sp., ancyrensis n. Sp., — Louisei Caziot mss. Delesserli Bgt., bitlisensis Bgt mss., orfaensis Lea var. — Ehrmanni n. var., Bruguierianus Bgt., Raymondi (Bgt.) Locard. Ed. L. (1) Wiesbaden, 1912-1913, chez C.-W. Kreidel, éditeur. Deux fascicules petit in-40, l’un de 40 pages et 10 planches coloriées, l’autre de 10 planches coloriées. Une méta-cercaire margaritigène parasite de « Donax vittatus » Da Costa, par Robert Dolifus (1). Entre la coquille et le manteau de presque tous les Donax villatus Da Costa du port de Boulogne-sur-Mer vivent de nom- breux individus d'une forme larvaire d'un Distome, que NM. R. Dollfus appelle Gymnophalus somateriæ Levinsen var. strigalus M. V. Lebour : ces Trématodes provoquent locale- ment l’irritation de l'épithélium palléal, se nourrissent aux dépens du Mollusque et gênent la sécrétion normale de la coquille : le Mollusque réagissant, il y a sécrétion de conchyo- line et de calcaire produisant des formations perlières qui isolent les parasites lorsque ceux-ci se trouvent dans des con- ditions les privant de leur faculté de résistance au milieu, c'est-à-dire lorsqu'ils sont eux-mêmes parasités par une mi- crosporidie nommée par M. R Dollfus Nosema Legeri. Ce travail est surtout consacré à la description de la forme larvaire de Distome observée chez le Donax viltatus, mais, en outre, il renferme un chapitre où est examinée l’action réci- proque du Mollusque et de son parasite, et, par là, il apporte une intéressante contribution à l'étude des phénomènes de margarose. Ed. L. Etude sur les Mollusques terrestres et fiu- viatiles de quelques formations Quaternaires des Bassins du Rhône et du Rhin, par Louis Germain (2). Les matériaux étudiés dans cet important mémoire ont été recueillis par M. le Dr CI. Gaillard dans trois régions et appar- tiennent aussi à trois époques différentes. La première partie de ce travail est consacrée à la descrip- tion de coquilles provenant des tufs quaternaires de la Buisse, dans le département de l'Isère; l'étude de cette faunule mala- (1) Extrait des Mémoires de la Société zoologique de France. XX, pp. 85-144, pl. II. 1912. (2) Extrait des Archives du Muséum d'Histoire naturelle de Lyon, t. XI, PP. 1-11, 1-166, pl. I-VI, 1911. Cl cologique a conduit M. Germain à synchroniser ce dépôt avec d'autres formations analogues de la même région, du nord-est de la France et du bassin de la Seine : tous ces gisements appartiennent au quaternaire supérieur et indiquent qu'à cette époque régnait un climat, sinon beaucoup plus chaud, du moins plus constant et plus humide qu'aujourd'hui. La deuxième partie traite des Mollusques du Lœæss des envi- rons de Lvon; l'étude minutieuse de ces formes fossiles dont une est nouvelle : Helix (Arianta) arbustorum L. var. Gaillardi n. var., a permis à M. Germain de comparer la faune du Lœæss à la faune actuelle et de suivre le polymorphisme des espèces, en essayant de dégager les grandes lignes de leur évolution. La troisième parlie a pour objet l'étude de coquilles récoltées à la station préhistorique de Bevaix, dans les dépôts néoli- thiques du lac de Neuchâtel : leur examen fournit de précieux indices sur la climatologie de la région pendant la période robenhausienne. Ed. L. Mollusques terrestres et filuviatiles de l’Asie antérieure (Suite), par L. Germain. 5e Note : Catalogue des Gastéropodes de la Syrie et de la Palestine (1). — La liste de tous les Gastéropodes terrestres et fluviatiles dont la présence a été constatée en Syrie et en Palestine, comprend actuellement 295 espèces ; plusieurs formes nouvelles sont à signaler : Limazx flavus L. varr. Kervillei et Horsti Germain nn. varr., Agriolimax agrestis L. var. djeroudensis Germ. n. var., — Horsti Germ. var. berzeensis Germ. n. var., Leucochroa (Albea) candidissima Drap. var. tho!iformis Pollo- nera n. Var.; Helix (Helicogena) cavata Mouss. var. minor Pollon. n. var., — (Theba) distypa West. var. collecta Pollon. n. var., (1) Extrait du Bulletin du Muséum national d'Histoire naturelle, t. XVIII, pp. 440-459, Paris, 1912. Helix (Candidula) Langloisiana Bgt. var. picturata Germ. n. var., Clausilia (Albinaria) filumna Parr. var. tanourinnensis Pallary n. var., — (Cristalaria) vesicalis Friw. var. lutescens Germ. n. var., Plancrbis (Gyraulus) piscinarun Bgt. var. helerocostata G°rm. n. var,, Melanopsis costata Oliv. var. luteopsis Germ. n. var., Theodoxia Jordani Recl. var. major Poilon. n. var. M. Germain propose un sous-genre Pilorcula n. subg. pour l'Orcula Raymondi Bgt. Ed. L. Contributions à la Faune malacologique de l'Afrique équatoriale (Suite), par L. Germain. XXXIV. Mollusques recueillis par M. le D' Gaillard dans la province du Bahr-el-Ghazal (Soudan anglo-égyptien) (1). — M. le D Gaillard à recueilli aux confins des bassins du Nil et du Congo un petit groupe de Mollusques dont les aftinités sont surtout nilotiques, une seule espèce étant franchement afri- caine équatoriale. XXXV. Un « Unio » nouveau du bassin du Chari (2). —- M. le lieutenant Jourdy à recueil dans le Chari une espèce nou- velle, l'Ünio (Nodularia) Jourdyi n. sp., qui se rapproche sur- tout de l'U. æqualorius A. Mor. Ed. L. The Palæogeographical Relations of Antarc- tica, by Charles Hedley (3). La ihéorie qui admet l'existence d'une Antarctique Tertiaire plus étendue que l'actuelle, avec un climat différent et habitée (4) Extrait du Bulletin du Muséum national d'Histoire naturelle, . XVIII, pp. 433-437, Paris, 1912. (2) Zvid., pp. 438-410, figs. (3) Extrait des Proceedings of the Linnean Sociely of London, Session 124, pp. 80-90, 1911-1912. thon Dose d'êtres nombreux, rencontre maintenant beaucoup de parti- sans: elle est presque complètement basée sur une compa- raison de la faune et de la flore vivantes qui se montrent sem- blables, avec une grande proportion d'espèces identiques, dans les îles subantarctiques tout autour du globe, Cette similitude des faunes méridionales s’expliquerail par une origine com- munes: M Ch-Hedley. (1896; Proc Roy:,,Soc.. NS: Wales, XXIX, p. 278) a admis l'existence d'un continent antarctique de forme instable qui, dans sa dernière phase, pourrait être représenté par deux terres atteignant l'une la Tasmanie, l’autre le Cap Horn, tandis qu'à des périodes précédentes d'autres extensions rayonnaient vers la Nouvelle-Zélande, Madagascar, Ceylan et peut-être l'Afrique du Sud. Cette manière de voir soulève deux difficultés : 1° un extrême changement dans le climat, permettant anciennement à des animaux et à des plantes des zones tempérées et tropi- cales de vivre là où règne actuellement un froid si intense; 2° l'existence d'une terre Tertiaire dans la région où s'étend maintenant le large el profond océan qui sépare l'Antarctique et la Tasmanie ou la Nouvelle-Zélande. Pour répondre à ces deux objections, trois alternatives ont élé proposées : | 1° Les formes en décadence ont été expulsées de leurs lieux d'origine par des compétiteurs plus vigoureux et, en se retirant d'un centre septentrional vers les extrémités du globe, elles se sont divisées en groupes d'émigration, qui, comme les terres australes, convergent vers le pôle. Ou bien la distri- bution discontinue dans les continents méridionaux est sim- plement considérée comme due aux restes d'une ancienne répartilion universelle. 2 Le transport des êtres continentaux ou insulaires par les oiseaux, les vents ou les courants circumpolaires ont établi l'uniformité de la faune et de la flore. 3° Un continent trans-Pacifique a permis le passage, en Nouvelle-Zélande, en Australie et dans l'Amérique du Sud, d'un fond commun d'éléments, reconnu d'ailleurs antarctique. Cette dernière alternative semble du reste la plus faible. Si l'étude de la faune et de la flore des terres australes, en — 234 — fournissant de nombreux cas d'immigration d'espèces antarc- tiques, prouve que la communauté des formes vivantes*dans toute cette zone peut s'expliquer seulement par le fait qu'elles ont rayonné des régions sud-polaires à travers d'anciens conti- nents, elle montre de plus en plus que le problème n’est pas simple : la complexité de l'origine Antarctique de la vie dans ces contrées méridionales peut être une question de temps ou d'espace : il est possible, en effet, d'une part, qu'il y ait eu succession de périodes glaciaires et interglaciaires ; on peut, d'autre part, considérer l’'Antarchique Tertiaire tantôt comme se condensant en un continent, tantôt comme se morcelant en un archipel. Ed. L. An index to the Land Shells of Victoria, by J. C. Cox and €. Hediey (1). Les auteurs passent en revue, avec figures à l'appui, les coquilles terrestres qui constituent la faune, d’ailleurs assez pauvre, de Victoria, comprenant seulement 23 formes, dont 4 nouvelles : Paryphanta compacta n. Sp: Endodonta murrayana Pr. var. submurræyana n. var., Flammulina elenescens n. Sp., — Mmeraca n. Sp. Ed. L. Descriptions of some New or Noteworthy Shells in the Australian Museum, by C. Hedley(?). Dans ce travail, outre une variété carpentariensis n. var. du Latirus Pæleliana Kob., on trouve décrites plusieurs espèces nouvelles : (1) Extrait des Memoirs ef the National Museum, Melbourne, n° 4, pp. 5-15, pl. I-III, 1912. (2) Extrait des Records Of the Australian Museum, vol. VIII, n° 8, pp. 131-160, pl. XL-XLV, 1912. Myodora pavimenta, Marginella geminala, — lLessera, Duplicaria vallesia, Rochefortia excellens, | Conus micarius, Clanculus comarilis, Daphnella versivestila, Monodonta diminula, Mitra nodostaminea, Alvania prætornatilis, | Murex patagialus, Rissoina carpentariensis, Thais ambustulalus, Potamopyrgus ruppiæ, Cassidula bilabiala, Crossea gemmala, Papuina muensis, Couthouyia aspera, Planispira truculenta, Syrnola manifesta, Xanthomelon marcidum, Odostomia revincta, Atys palmarum, Chileutomia corallina, Hydatina exiqua, nn. spp. Scaphella moslemica, M. Hedley propose également un changement de nom : Pyrene intricala nom. mut. = Columbella clathrata Brazier (non Dujardin, nec Gurnitz, nec Tate) et admet quelques syno- nymies : Loripes assimilis Angas = Lucina (Loripes) jacksoniensis Smith, Rissoina rhyllensis Gatliff et Gabriel = R. jausta Hedl. et May, Latirus Fischerianus Tapp.-Can. = Nassaria mordica Hedl. Enfin, au sujet d’un certain nombre d'espèces déjà connues, il fait diverses remarques, dont nous signalerons comme par- ticulièrement intéressantes les suivantes : 1° La forme supposée bivalve, sur laquelle MM. Gatliff et Gabriel ont établi en 1911 (Proc. Roy. Soc. Vict., XXIV, p. 190) leur nouveau genre Édenttellina, ne serait pas un Pélécypode, mais la coquille interne de quelque Gastéropode Tectibranche, 2° Le genre Mcntrouzieria Souverbie (1863, Journ. de Con- chyl., XI, p. 282), que son auteur rapprochait des Cumingia, devrait être transféré des Semelidæ aux Psammobtiidæ. 3 M. Hedley propose de placer le Larina (?) turbinata Gatliff et Gabriel (1909, Proc. Roy. Soc. Vict., XXII, p. 35) dans le genre Pellilitorina Pfeffer. Ed. L. 16 — 236 — On some Land Shells collected in Queensland by Mr. Sidney W. Jackson, by C. Hedley (1) M. $S. W. Jackson a fait en 1908 dans le Queensland une importante collection de coquilles terrestres qui permet de donner d'intéressants renseignements sur l'extension à l'inté- rieur des terres d'espèces considérées jusqu'ici comme con- finées sur la côte et qui comprend, en outre, plusieurs formes nouvelles : Panda Whilei n. sp. Chloritis Jacksoni n. sp., — inflecia n. sp., — cognala Gude var. præcursoris n. var., Planispira rudis n. sp., — delicata n. Sp., — leucocheila Cox var. pusill“ n. var., Microcystis responsivus n. Sp., — inscensa n. Sp., Endodonta iuloidea Forbes var. curtisiana n. var., — ausiera n. Sp., — cinnamea n. Sp., ‘ — Tecava N. SP., Pupina tenuis n. sp. Hd The Polypiacophora of Lord Howe and Nor- folk Islands, by C. Hedley and A. F. Basset Hull (2). Dans ce travail sont décrites 9 espèces nouvelles, dont 4 sont spéciales à Lord Howe Island, 3 à Norfolk Island et 2 se ren- contrent dans les deux îles, aucune de ces 9 formes ne se retrouvant d'ailleurs sur le continent Australien ni en Nou- velle-Zélande : Lepidopleurus norfolcensis n. sp, Norfolk, — catenatus n. sp., Lord Howe, Ischnochiton intermedius n. sp., Norfolk, (1) Extrait des Proceedings of the Linnean Socicty of NCw South Wales, vol. XXXWVII, pt. 2, pp. 253-270, pl. IV-X, 1912. (2) Ibid., vol. XXXVII, pt. 2, pp. 271-281, pl. XI-XIII, 1912. ee lon Acanthochites leuconotus n. sp., Lord Howe, — approzimans n. Sp, Lord Howe et Norfolk, Chiton corypheus n. sp., Norfolk, — howensis n. sp., Lord Howe, — funereus n. sp., Lord Howe et Norfolk, Onithochilon discrepans n. sp., Lord Howe. Bd: Notes on South Australian Marine Mollusca, with Descriptions of New Species, by Jos. C. Verco. Part XIV (1). — Cette note, qui est la 14° d’une série com- mencée par M. J. C. Verco en 1904 dans les « Transaclions of the Royal Society of South Australia », est consacrée presque exclusivement à divers Scaphopodes de South Australia, parmi lesquels l’auteur fait connaître 5 formes nouvelles : Dentalium Bednalli Pilsb. et Sharp. octopleuron n. var., D. francisense n. Sp., D. hemileuron n. sp., Cadulus anguslior n. sp. C. (Polyschides) gibbosus n. sp. Part XV (2). — Ce travail comprend toutes les espèces Sud-Australiennes connues d'Helcioniscus, Patella, Nacella, Acmæa, Phenacolepas, Haliotis, Scissurella et Schismope, parmi lesquelles il faut citer une forme nouvelle : Acmæa calamus Cr. et Fisch. var. polyactina n. var. L’authenticité de l'attribution faite de certaines espèces à l'Australie du Sud est également discutée. Ed. L. Notes on the Marine Shells of Western Aus- tralia, with Descriptions of New Species, by Jos. C. Verco. Part I (3). — Plus de 400 espèces différentes ont été recueillies sur les côtes de l'Australie occidentale : en très (1) Extrait des Transactions of the Royal Society of South Australia, vol. XXXV, pp. 204-215, pl. XXVI et XXVII, 1911. (2) Ibid., vol. XXXVI, pp. 181-191, pl. XV et XVI, 1912. (3) Ibid., vol. XXXV, pp. 216-219, pl. XXVI, 1911. ni grande majorité, elles sont identiques ou ressemblent étroite- ment aux formes constituant le long de la côte de l'Australie du Sud l’ « Adelaidean Fauna » de M. Ch. Hedley. Dans cette 1'° note sur ces Mollusques de l'Australie occi- dentale, il faut signaler deux Scaphopodes nouveaux : Den- lalium hyperhemileuron et Cadulus occiduus nn. spp. Part II (1). — Cette 2 note est relative aux espèces des genres Helcioniscus, Patella, Nacella, Acmæa, Phenacolepas, Haliotis et Schismope, avec 3 formes nouvelles : Patella axiae- rala n. Sp., Nacella crebrestriala Verco var. roseoradiata n. var., Acmæa palellavecta n. sp. Elle est suivie d'une liste de coquilles provenant de Ge- raldton, localité de l'Australie occidentale, et comprenant d'ailleurs 71 pour 100 de formes qui se retrouvent dans l’Aus- tralie du Sud. Ed Shells from the Great Australian Bight, by Jos. C. Verco (2). Ce mémoire renferme la liste des Gastropodes d'assez grande taille (les formes minuscules devant être étudiées ulté- rieurement) recueillis en 1912 par M. Verco à bord de l« Endeavour » pendant une campagne de recherches dans la Grande Baie Australienne, le long de la ligne de fonds de 100 brasses, qui suit la côte à une distance d'environ 60 milles. Une espèce nouvelle est décrite : Scaphella Dannevigi n. sp., ainsi qu'une variété nouvelle : armeniaca du Cypræa umbi- licata Sow., et plusieurs variétés ex colore du Scaphella fulge- trum Sow. : lunulisligata, punctisligata, dictua Verco, 1909, connectens, bicincla, tricincta, unicincta, alba. Ed. L.: (1) Zbid., vol. XXXVI, pp. 192-205, pl. XV et XVI, 1912. (2) Ibid., vol. XXXVI, pp. 206-232, pl. X-XIV (coloriées) et XVI. 1912. og REVUE DES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES Proceedings of the Malacological Society of London, edited by E. A. Smith. Vol. X, Part IV, March 1913. Contents : G. C. RoBson. Note on Glyplorhagada Silveri Angas. — À. J. JUKES-BROWNE. On Tivela and Grateloupia. — G. C. Rogson. On some remarkable Shell Monstrosities. — II. B. PRESTON. Descriptions of New Species of Limicolaria and Xrapfiella from East Central Africa [Limicolaria Featheri, L. kivuensis, L. laikipiænsis, L. Percivali, L. Kempi, L. radius, L. scabrosa, L. pellilacertæ, L. radula, Krapjiella magnifica, K. princeps, nn. spp.] (Figs.). — H. B. PRESTON, Descriptions of two New Helicoids from British East Africa and Uganda [Gudeella (n. gen.=Thapsiella Gude, non Fischer) kigeziensis, G. Vernhouti, nn. spp.] (Figs.) — Wm. H. Darr. Note on Cyprina islandica. -- E. A. Smirx. Note on Murex mancinella Linn. — A. W. STELFOX. On Hygromia rufescens auct. in Ire- land. — G. K. Gupe. On some Preoccupied Molluscan Names (generic and specific) [Dianella nom. mut. — Diana Clessin, non Risso, nec Lapparent et Gory: Paludestrina Nerwloni nom. mut. — Paludina pusilla Eichwald, non Brard ; Bithynia Dunkeri nom. mut. = Paludina ovata Dunker, non Bouillet; Didacna Andrusovi nom. mut. — Cardium sulcalinum Des- hayes, non Lamarck]. — ToM IREDALE. A Collation of the Molluscan Parts of ihe Synopses of the Contents of the British Museum, 1838-1845. The Journal of Conchology. Editor : J. R. Le B. Tomilin. Vol. XIV, n° 1, January 1913. Contents : J. R. B. MASErFIELD. Helixr cantliana Eaten by Birds. — L. E. ADpaMs. Helixr cantiana Eaten by Thrush. — oo J. R. LE B. TOMIN and L. J. SHACKLErORD. Descriptions of Two New Species of Marginella from San Thomé Island [M. Eveleighi, M. Melvilli nn. spp.] (PL I). — G. C. SPENCE. Note on Urocoptis lata C. B. Ad. var. producla C. B. Ad. (Figs.). — CANON J. W. HorsLEY. The Rev. Robert Ashington Bullen (Obituary Notice). — W. D. RoEBuCK. Census Authen- tications. — CANON J. W. HorsLEy. The Sense and Nonsense of the Names of the British Land and Freshwater Shells. — J. KIDSON TAYLOR. Cypræa caurica L. var. rosea n. var. Vol. XIV, n° 2, April 1913. Contents : J. T. MARSHALL. Additions to « British Concho- logy », Part. VIT (continued). — E. A. SuirH. Note on Helix rufescens of Pennant. — E. A. Sumrrx. On the Pennant Collec- tion of British Shells. — J. W. JACKSON. Helix nemoralis m. sinisitrorsum in West Kent. — J. R. LE B. TOMIIN. Descrip- lion of a New Species of Adeorbis |A. platymma n. sp., Singa- pore]. — N. G. HADDEN. Clausilia Rolphii (Leach) in Salop. — J. R. LE B. ToMïiN and L. J. SHACKLErORD». Descriptions of New Species of Marginella [M. liparozona n. sp.| and Mucro- nalia [M. leucophaës n. sp.] from Säo Thomé (PI. I. — J. R. Le B. Tomun. Notes on some types of Marginella in the Marrat Collection. — J. D. DEAN. Correction. — CANON J. W. HorsLey. The Sense and Nonsense of the Names of the British Land and Freshwater Shells (concluded). — W. GYNGELL. Helicella virgata at Lowestoft. — KF. H. SiKes. The Non Marine Mollusca of Iceland. — W. D. RorBuck. Lima cinereo-niger var. Strobeli Lessona new to Britain. — W. D. ROEBUCK. Census Authentications. — J. F. MusHAM. The Land and Freshwater Mollusca of Iona. — I. E. Apams. Conchological Notes from Algeria and Tunis. The Nautilus, a monthly devoted to the interests of Conchologists. Editors : H. A. Pilsbry and C. W. Johnson. Vol. XXVII, n° 1, May 1915. Contents : T. D. A. COCKERELL. A Slug of the Genus Veroni- cella from Guatemala [V. mexicana Pîr. Betheli n. var]. — "ee T. D. A. COCKERELI. À Philomycus from the Republic of Panama [P. costaricensis Môrch var. a]. — MAXWELL SMITH. The Zoülogical Station at Naples. — FRANK C. BAKER. Notes on Post-Glacial Mollusca. I. Emrmet County, Michigan. — EUGENE W. PRESBREY. Concerning Cypræa exanthema, cervus and cervinella. —- CHAS. T. RAMSDEN. Urocoplis (Arangia) Sowerbyana Pfr. À note on its Radula. — Notes : GEo. H. CLAPP, Polygyra (Stenotrema) Edwardsi BId. Vol. XXVII, n° 2, June 1915. Contents : À Conchological Museum for Japan. — L. $. FRIERSON. Unio (Nephronaias) Ortmanni n. sp. [Guatemalal (PI. IT). — CHESTER STOCK. The Pacific Conchological Club. — MAXWELL SMITH. The Zoülogical Station at Naples. — BRYANT WALKER. The Unione Fauna of the Great Lakes. — Notes : FR. C. BAKER, Galba ferruginea in Oregon; W. KF. CLaPr, Reversed Succinea ovalis and other Shells of Fresh Pond, Cambridge, Mass. Vol. XXVII, n° 3, July 1913. Contents : H. N. Low. Shell Collecting on the West Coast of Baja California. — BRYANT WALKER. The Unione Fauna of the Great Lakes (continued). — Notes. Nachrichtsblatt der Deutschen Malakozoo- logischen Gesellschaft, Redigiert von D' Kobelt. 45 ter Jahrgang, n° 1, Januar 1913. P. Hesse. Zur Kenntnis der Molluskenfauna von Ostrume- lien, I [Hyalinia camelina thracica n. var., H. rumelica n. sp.]. — W. A. LiNDHOLM. Beschreibung neuer Arten und Formen aus dem Kaukasus-Gebiete [Crystallus Lantzi, Helix (Frultico- campylæa) Zolotarevi, nn. spp.; H. (F.) Eichwaldi Pf. var. nivicola, H. (F.) Joannis Mort. var. Andronakiü, Tachea atro- labiaia Kryn. var. albispira, T. atrolabiata Kryn. var. Voro- noviæ, nn. varr.; Xerophila tiflisiana, Buliminus (Ena) Andro- naki, nn. spp.; Buliminus (Brephulus) biplicatus Ret. epli- catus n. f., B. (B.) filifer n. sp.; Chondrula (?) (Andronakia ES — 248 — n. subg.) catenulata n. sp.]. — W. A. LiNDHOLM. UÜeber ein neues Subgenus der Gattung Clausilia Drap. [Thalestris n. subg.]. — ALBERT WOHLAND. Zum Winterdeckel von Pomatia pomultia L. — Dr. F. HaAs. Neue Najadengattungen [Margari- lanopsis, Schepmania, Oxynaia, Elongaria, Contradens, Schi- zocleithrum, Protunio, Unionella, nn. 88.]. — Dr. W. KOBELT. Neue vorderasiatische Unionen [Unio (Rhombunio ?) hale- pensis (et var. Cazioti), U. beroeus, U. (Rh.) babensis, U. Græ- teri, U. (Rh.) abrus Bourg. mss., U. blanchianus (Letourn.) Bourg. mss., U. Deschampsi, U. raymondopsis Bourg. mss., nn. spp.]. — DR. RICHARD SCHRÔDER. Nachtrag zur Konchylien- fauna von Kufstein in Tirol. Le Directeur-Gérant : H. FISCHER. ——————Z—Z Imp. Oberthür, Rennes-Paris (4677-13). L'ART | PENDANT L'AGE DU RENNE PAR Edouard PIETTE Un fort volume in-40 de 112 pages, avec 198 figures dans le texte, 1 portrait hors texte et 100 planches hors texte en couleur dessinées pur M. J. PILLOY. Edité chez MASSON et Gi, 120, boulevard Saint-Germain, Paris Prix : 100 francs Le nom d'Edouard Piette est universellement connu par les fouilles métho- diques que ce regretté préhistorien a entreprises, de 1871 à 1897, dans les grottes préhistoriques les plus importantes des Pyrénées. Les objets d’art et les instruments récollés au prix de ces longues recherches et donnés par lui au Musée de Saint-Germain, forment une collection d’une valeur scientifique inestimable; elle sera publiée dans une série de volumes dont l'Art pendant l'âge du Renne est en quelque sorte la préface. L'introduction de cet ouvrage est imprimée telle que Piette l’a écrite l’auteur y expose ses idées sur la classification des assises préhistoriques, ainsi que l’histoire et la critique des principales découvertes dues à ses prédé- cesseurs; on y trouve de nombreux aperçus fort intéressants sur les condi- tions climatériques, la faune, l'existence des hommes en ces temps lointains. La mort a empêché E. Piette de rédiger la partie qu'il comptait consacrer à la description générale des grottes pyrénéennes et à l’histoire de l'Art. C’est pour suppléer à cette lacune que ses exécuteurs testamentaires ont donné un court historique de ses fouilles et ont fait réimprimer deux articles sur l'Art publiés précédemment par lui dans l’Anthropologie. Ce texte est complété par des explications détaillées des planches, où Piette a fait connaître les condi tions d'âge et de gisement de chaque objet. L'histoire de l’art préhistorique est des plus captivantes : l’auteur a pu reconstituer avec certitude l’évolution de la sculpture et de là gravure pen- dant la longue durée de l'âge de la pierre; il à montré que la sculpture, plus conforme à ia nature, s’est épanouie jusqu'à un état surprenant de perfection dès les temps ies plus reculés de l’humanité; le bas-relief, plus conventionnel est venu ensuite, et le dessin, terme extrême de l’abaissement graduel des reliefs, est enfin le dernier en date. Cet art, dont nous suivons, grâce à Piette toute la filiation, a produit de réels chefs-d'œuvre dont la belle expression fait songer à l’époque grecque. Plus tard, dans les temps néolithiques, l’art à son déclin ne s'est plus manifesté que par des œuvres enfantines. Edouard Piette a fait figurer dans les belles planches en couleur dues à M. J. Pilloy les pièces artistiques les plus remarquables de sa collection, ainsi que des objets d’autres provenances. A côté des sculptures en ivoire ou en bois de renne, des bas-reliefs, des gravures sur os, des dessins sur pierre représentant des animaux, parfois des figures humaines, on y trouve des représentations d’un art symbolique ornemental, ainsi que des outils ornés de motifs gravés. L'Art pendant l'âge du Renne est l’œuvre la plus importante qui ait paru depuis de longues années dans le domaine de l’ethnographie préhistorique; elle éclaire d’un jour tout nouveau l’histoire primitive de l’Art dont elle nous montre la première éclosion sur notre vieux sol national. * En vente au Bureau du Journal de Conchyliologie BOULEVARD SAINT-MICHEL, 51, PARIS, 5e Arr. INDEX GÉNÉRAL et SYSTÉMATIQUE des MATIÈRES Contenues dans les volumes XXI à XL Du JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE 1873-1892 Un vol. in-8° de 263 pages d'impression, comprenant la table des auteurs en même temps que celle des articles contenus dans les volumes XXI à XL et la table, par ordre alphabétique, des Classes, Ordres, Familles, Sous-Familles, Genres, Sous-Genres, Sections et Espèces de Mollusques décrits ou cités dans le Journal de Conchy- liologie. Prix : 8 francs On trouve également au BUREAU DU JOURNAL, la Première Partie, parue en 1878, de l'Index général et systématique des matières contenues dans les volumes 1 à XX du Journal de Conchyliologie. Un volume in-8° de 208 pages d'impression. Prix : 8 francs AVIS IMPORTANT Les Abonnés au Journal de Conchyliologie reçoivent gratuite- ment (frais de port exceptés) 25 exemplaires de leurs articles insérés dans ce Recueil. Les tirés à part qu'ils demanderont en sus de ce nombre (spécifier sur le manuscrit) leur seront comptés conformément au tarif (voir le n° 1 de 1901). Le coloriage des planches tirées à part ne sera effectué que sur la demande des auteurs et à leurs frais. Les manuscrits non réclamés seront détruits après leur publica- tion. TARIF DES ANNONCES SUR LA COUVERTURE Une page entière pour 1 Numéro. 18 fr.; pour 4 Numéros. 50 fr. Une demi-page — — 10°fr. 57 — ee 30 fr. Un quart de page — — Gfr.; — — 18 fr. Ces prix sont réduits de 25 % pour les Abonnés. LIBRAIRIE SCIENTIFIQUE ET LITTÉRAIRE J'ERMARERE "à C0" 4, rue Antoine-Dubois, PARIS (VI‘). —_Téléphone 807-283 F. RINNE ÉTUDE PRATIQUE DES ROCHES À L'USAGE DES Ingénieurs et des Etudiants ès sciences naturelles TRADUIT, ADAPTÉ ET CONSIDÉRABLEMENT AUGMENTÉ PAR L. PERVINQUIERE Docteur ès sciences { Chargé de conférences à ia Sorbonne; Lauréat de l'Institut, Avec une Préface de M. A. LACROIX, Membre de l’Institut. Un volume in-16 colombier de xx-956 pages, avec 450 figures dans MESURE VAT à AAA 220 20 MN Ba 3 CP PARA A EEE A SARA RAGE 16 fr. OUVRAGES DE L. PERVINQUIÈRE Chargé des conférences de Paléontologie à la Faculté des Sciences de Paris Lauréat de l’Institut. Études de paléontologie tunisienne. TOME I®" : Céphalopodes des terrains secondaires, 1 vol. in-4° de 438 pages, avec 158 figures dans le texte et 1 vol. atlas in-4° contenant 27 planches en photo- iVbIB "Pro desr2 volumes brochés 4 nr Pas Mes 50 fr. Etudes de paléontologie tunisienne. TOME II : Gastropodes et Lamellibranches des terrains crétacés, 1 vol. in-4° de vi-352 pages, avec 17 figures dans le texte et 1 vol. atlas in-4° contenant 23 planches en phototypie. Prix des 2 volumes brochés..… 40 fr. Etude géologique de la Tunisie centrale, 1 vol. in-4° de 368 pages, avec 36 vues photographiques et 42 coupes ou cartes dans le texte, 3 grandes planches hors texte et une grande carte en couleurs, HR EN AE Bet ER OU D A ESA SE STORE Vars PP RS ES 45 fr. Commandant A. ANNET Ancien Surveillant général du Muséum. Guide sénéral illustré au Muséum a Histoire naturelle de Paris Un vol. in-& de 108 pages, orné de gravures et d’un plan du MUSÉE Proc NAME TRS RER RE QE M RE RUE 4 fr. 50 GIRARD (Jules). — La Géographie Littorale, 1 vol. in-8° de 234 pages, SAONE gl OP AP PNA SIP EI GENE SOIR OR PAS PE fr — L'Évolution comparée des sables, 1 vol. grand in-8° de 124 pages, avec 40 figures dans le texte et Lplanenesshors ‘texte: broché... HN 5 fr. RSR SOA EM BE NO OR AS AR ES ARTE EN SRE 6 fr. TABLE DES MATIÈRES CONTENUES BANS CETTE LIVRAISON Pages Les Pleurotomidés de la Nouvelle-Calédonie et de ses dé- pendances, par L.-J. BOuGE et Ph. DAUTZENBERG...... 123 Sur quelques types de Garidés de la collection de Lamarck existant au Muséum de Paris, par Ph. Daur- LENBERGHOLO TR ISCHER 06 AT SAR LT SRRE AND ARE 215 BiDHONFANR IR EL. dE SAR apr en ae eue 229 Revue des Publications périodiques. ....... SAR Le 239 Le Journal paraît par trimestre et forme un volume par an PRIX DE L'ABONNEMENT (PAYABLE D'AVANCE) Pour Paris et pour les départements (reçu francoi.... 20 fr. Pour l'Etranger (Union postale) id. AR ALU Prix du numéro vendu séparément................ 6 fr. Prix de l’Index des volumes I à XX (recu franco)... 8 fr. Prix de l’Index des volumes XXI à XL id. ASE ES S’adresser : Pour les communications scientifiques, à M. H. FiISCHER, directeur du Journal, boulevard Saint-Michel, 51, à Paris (5earr.); Et pour l'abonnement, payable d'avance, à MM. J. LAMARRE et Cic, éditeurs, rue Antoine-Dubois, 4, à Baris (6 arr.). Il est rendu compte des ouvrages de Conchyliologie et de Paléontologie dont deux exemplaires sont adressés au bureau du Journal. CORRESPONDANCES ET ÉCHANGES Les correspondances ayant un caractère exclusivement scien- tifique, ainsi que les offres et demandes d'échange de coquilles faites par les Abonnés, seront insérées gratuitement sur la couverture. Maximum : 4 lignes. LR EE TETE AIR RD FE RER RE GENRE DESSERTE ORNSEENENPONNERE DURS TRES Imp. Oberthür, Rennes-Paris (4677-13). Volume LXI. — N° 3 Paru le 25 Mars 1914 JOURNAL CONCHYLIOLOGIE COMPRENANT L'ÉTUDE DES MOLLUSQUES VIVANTS ET FOSSILES PUBLIÉ, DE 1861 A 1898, SOUS LA DIRECTION DE CROSSE & FISCHER CONTINUE PAR H. FISCHER, DAUTZENBERG & G. F. DOLLFUS np by #7 8C HSONAN DE 2 PARIS DIRECTION ET RÉDACTION : ADMINISTRATION : H. FISCHER J. LAMARRE et Cie, Éditeurs 31, Boulevard Saint-Michel (Ve) 4, rue Antoine-Dubois (VI®) 1913 Le Journal paraît par trimestre et forme un volume par an MM. SOWERBY & FULTON ont l'honneur d'informer MM. les Conservateurs de Musées des facilités exceptionnelles qu'ils présentent pour fournir aux Musées des spécimens exactement déterminés de Coquilles récentes de Mollusques. Leur Maison a été fondée en 1860 par le directeur actuel, M. G.-B. SOWERBY, F. L. $S., etc, et, depuis lors, elle a acquis presque toutes les collections importantes qui ont été mises en vente. En outre, leur fonds s’est constamment accru des collections des Naturalistes voyageurs et autres; aussi est-il le plus considé- rable qui existe, à la fois pour la qualité et la quantité. C4 Ils attirent spécialement l'attention sur leur longue expérience dans l'étude des Mollusques, dont le nombre des espèces s'est accru et continue toujours à s’accroître si rapidement qu'il devient très important de pouvoir faire ses achats dans une Maison de con- fiance qui est à même de fournir des spécimens en bon état et soigneusement déterminés. Leurs Catalogues, contenant les noms d'environ 12.000 espèces, sont envoyés franco aux Conservateurs des Musées et aux Clients: Adresse : Sowerby et Fulion, Kew Gardens, London. Les Auteurs sont priés d'exécuter les dessins destinés à être insérés dans le texte, soit à la plume et à l'encre de Chine, soit avec des crayons Wolff sur des papiers préparés spéciaux, afin que ces dessins puissent être reproduits directement sur zinc. JOURNAL CONCHYLIOLOGIE 3° Trimestre 1913 RÉVISION DES SCROBICULARIIDÆ VIVANTS DU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE DE PARIS Par Edouard LAMY. La famille des Scrobiculariidæ (= Semelidæ), établie par Deshaves sous le nom d'Amphidesmidiæ, comprend 4 genres Principaux : Scrobicularia (= Trigonella), Syn- desmya (= Abra). Cumingia, Semele (— Aimphidesma). La coquille des Scrobiculariidæ est orbiculaire ou ovale allongée, subéquivalve, généralement aplatie ef légérement bâillante aux deux extrémités, souvent flexueuse en arrière, mince et fragile, à l'exception de quelques Semele qui prennent un peu plus de solidité. Par plusieurs de leurs caractères, les Scrobicularüdæ se rapprochent des Tellinidæ et P. Fischer réunit en- semble ces deux familles pour former le sous-ordre des Tellinacea. Mais, tandis que chez les Tellinidæ la coquille est pourvue d'un seul ligament tout entier externe, d'ailleurs .ormé de deux substances, l’une externe. qui est com- posée d’une matière fibreuse, solide et tenace, l’autre interne, qui jouit particulièrement d'une grande élasti- cité et ressemble davantage à un cartilage, chez les Scrobicularidæ ces deux portions d’un même organe sont bien plus séparées, car l’une reste au dehors et cons- MAY 4 ISA 7 THSO ( V\2 S HS Nr SONTAN. Ed ee — 244 — titue le ligament externe, tandis que l’autre, le ligament interne, appelé cartilage ou résilium, vient s’insérer dans une fossette ou un cuilleron, le chondrophore, plus ou moins oblique à l’intérieur de chaque valve. À ce point de vue, les Scrobiculariidæ sont donc des Tellines à cartilage ligamentaire interne. La charnière porte une ou deux dents cardinales situées en avant du cuilleron et, presque toujours, sauf chez le genre Scrobicularia, des dents latérales. De même que les Tellinidæ, les Scrobiculariüdæ ont des siphons très allongés, grêles, complètement séparés l'un de l’autre dans toute leur longueur. Aussi, tandis que dans les Mactres, les Lutraires, les Mves, etc. chez lesquelles les siphons sont réunis, le sinus de l’impres- sion palléale est largement ouvert en arrière, au con- traire chez les Scrobiculariidæ l'entrée de ce sinus est- elle rétrécie comme chez les Tellines. Il y a chez les Scrobiculariidæ, de chaque côté, deux lames branchiales. Mais, tandis que chez la plupart des Lamellibranches ces deux lames ont une même direction dorso-ventrale et sont appliquées l’une sur l’autre comme les feuillets d’un livre fermé, au contraire chez les Scro- bicularüdæ, ainsi d’ailleurs que chez les Tellines, la lame branchiale externe, plus petite, au lieu d’être dirigée ventralement, parallèlement à l'interne, est rejetée dorsalement et ces deux lames sont juxtaposées à la manière d'un livre ouvert (Deshaves, 1839-53, Tr. élém. Conchyl. I, p. 341; Pelseneer, 1889, Classif. phy- logén. Pélécyp.. Bull. Scient. France et Belgique, XX, D. As Æ DU); | (1) Les Cumingia, chez lesquels la lame branchiale externe est égale- ment renversée vers le dos, sont caractérisés par la soudure à peu près complète de la lame branchiale interne avec la masse abdominale, tandis que cette lame est presque entièrement libre chez les Scrobicu- laria, comme c’est le cas ordinaire chez les Lamellibranches (Deshayes 1857, Journ. de Conchyl., V, p. 280). — 245 — Cependant, au sujet des branchies, Deshayes (loc. cit., p. 366) fait remarquer que les Scrobicularia Ss’écartent des Tellina non seulement par le ligament interne de leur coquille, mais encore par le fait que la lame interne de leur branchie est tronquée en avant et se soude par cette troncature au bord postérieur du palpe labial interne ; de plus (ibid., p. 391) cette lame branchiale interne a ses deux faces égales chez les Scrobicularia, tandis que chez les Tellina, sa surface externe est deux fois plus large que l’autre. Selon M. Wm. H. Dall (1900, Contrib. Tert. Fauna Flo- MA DE ON Trans AWacni Fr. InstuSce. Philad:, IL p. 985), dans le genre Semele, qui différerait par là des Scrobicularia, les branchies seraient semblables à celles des Tellina. Au contraire, d’après M. Pelseneer (1911, Lamellibranches de l'Expéd. du « Siboga », Partie ana- tomique, pp. 61 et 97), c'est la branchie des Scrobicu- laria et des Syndesmya qui se rapproche de celle des Tellina, en étant lisse comme dans toutes les espèces de ce dernier genre, tandis que chez les Semele elle est plissée. Genre SCROBICULARIA Schumacher, 1817. Le genre Scrobicularia Schumacher, 1817 (Ess. Nouv. Syst. Classif. Habit. Vers Testacés, p. 43) ;— Trigonella, pars, Da Costa, 1778 (non Conrad, 1837) = Arenaria Megerle von Mühlfeldt, 1811 — Lavignon Cuvier, 1817 — Listera Turton, 1822 = Lutricola, pars, Blainville, 1825] (1), (1) Le genre Trigonella Da Costa, qui renferme à la fois le Trig. plana, devenu le type des Scrobicularia, et plusieurs espèces de Mactra, était défini par une diagnose qui ne peut convenir qu'à ces dernières. [Le genre Trigonella Conrad, 1837, appartient à la famille des Veneridæ]. Le nom Arenaria a été pré-occupé, dès 1760, par Brisson pour un Oiseau. Le vocable Lavignon, emprunté au langage vulgaire, n’a été employé — 246 — qui à pour type le Scrob. piana Da Costa = S. piperata Poiret, se caractérise ainsi : Coœuille ovale, subtrigone, subéquivalve, aplatie, légè- rement bâtillante en avant et en arrière; subéquilatérale, : à côté antérieur plus court, arrondi, et à côté postérieur obtus ; mince, fragile, blanche, épidermée. lisse ou pourvue de stries d’accroissement concentriques, irré- gulières. Crochets petits. Un petit ligament externe. Un ligament interne inséré, sur chaque valve, dans un euil- leron peu profond, trigone, oblique, incliné vers l'arrière, peu saillant dans l’intérieur de la coquille et s'appuyant le long du bord postérieur. En avant du cuilleron, il y a. sur la valve gauche, une seule petite dent cardinale [2] V.G. Charnière de Scrobicularia plana Da Costa. V. G., valve gauche: 2, dent cardinale. V. D., valve droite : 3a et 3b, dents cardinales. et, sur la valve droite, deux petites dents cardinales [3a, 3b] rapprochées, étroites, inégales, l’antérieure étant la plus saillante ; pas de dents latérales. Impres- sions musculaires antérieure ovale, postérieure arrondie. Impression palléale à large sinus horizontal, subtrian- gulaire, qui, très dilaté dans le milieu, est rétréci à son entrée et dont le bord ventral est confondu avec la ligne d'impression palléale. par Cuvier que pour désigner un sous-genre de Mactra, dans lequel il faisait d’ailleurs rentrer des espèces de différents genres. Le genre Listera étant postérieur à Scrobicularia tombe en synonymie. Dans son genre Lutricola Blainville comprenait non seulement le Mactra compressa Pult. = Scrobic. plana Da C., mais aussi les Lutraria de Lamarck. DAT — Au lieu du nom de Scrobicularia, d'Orbigny (1835-1846, Voy Armér. mérid.,, Moll, p.1525), atpréféré (comme d’autres auteurs, par r'emple Récluz) employer celui de Lavignon : or, 1l a appliqué ce vocable générique à des formes qui ne sont pas de véritables Scrobicularia : c’est ainsi que non seulement il la attribué aux espèces du genre Curningia (mulica SOW., lamellosa Sow., trigo- nularis SOW., coarctata Sow., Antillärum d'Orb., Peti- liana d'Orb.) mais qu'il a donné, suivant en cela Cuvier, les appellations de Lavignon papyracea Chemnitz [Mactra] et de Lavignon lineata Say [Lutraria] à deux Mactridés. H. et A. Adams (1856, Gen. Rec. Moll., IT, p. 409) admettaient dans le genre Scrobicularia un sous-genre Capsa qu'ils attribuaient à Bose et qu'ils caractérisaient ainsi : « coquille ovale ou subtriangulaire, cÔôlé posté- rieur Court, flexueux; charnière avec les dents cardinales petites et lamelleuses, sans dents latérales ». Le genre Capsa est, en réalité, de Bruguière : en 1796, il a inscrit ce mot, dans l'Encyclopédie Méthodique, en haut de la planche 231, sur laquelle sont représentées plusieurs espèces disparates, dont celle figurée sous le numéro 1 est le T'ellina lacunosa Chemnitz (1782, Conch. an Wien 92 pl 6 Mis. re) dinsique te DUP: Fischer (1887, Man. de Conchyl., p. 1150), MM. Cossmann et Peyrot (1910, Conch. Néogén. Aquitaine, Act. Soc. Linn. Bordeaux, LXIV, p. 28%) ont, pour cette raison, consi- déré cette espèce comme étant le type du genre. Lamarck en 1799 (Prodr. nouv. classif. Coquilles, Mém. Soc. Hist. Naf. Paris, I, p. 84) a adopté pour type de ce même genre le Tellina angulata Lin. Or le véri- table T. angulata Linné 1767, Syst. Nat., éd. XIL t. I, p. 1116) reste une espèce douteuse. Sous ce nom, Chem- ui (182, Conch: Cab: VIT, p.89; pl 9, fe 74276),a ro représenté une forme qu'il croyait être celle de Linné. Mais Rômer (1871, Mart. u. Chemn. Conch. Cab., 2° éd., l'ellinidæ, p. 209) a fait remarquer que la diagnose lin- néenne, s'appliquant à une Telline voisine du T. vir- gala L., ne saurait convenir au T. angulata Chemnitz. Cependant cette identité entre l’angulata de Linné et celui de Chemmitz a été acceptée par plusieurs auteurs, entre autres par Gmelin (1790, Syst. Nat., éd. XII, p. 3244) el aussi par Bertin (1878, Rév. Tellinidés, Nouv. Archiv. Mus. Paris, 2° s., I, p. 330). En particulier, elle a élé admise, en 1802, par Bosc (Hist. Nat. Coq. III, p. 18) qui, en indiquant pour type du genre Capsa (qu'il dé- forme d’ailleurs en Caspa) le 1. angulata Linné, men- tionne comme référence iconographique de cette espèce les figures 74-75 de Chemnitz. Effectivement, s’il est pos- sible que le véritable T. angulata Linné soit une forme ayant des affinités avec le T. virgata, il n’est pas douteux que ce T. angulata Chemnitz appartient bien au même groupe que le 7’. lacunosa (1). Ce groupe devrait, selon M. Cossmann, conserver le nom générique de Capsa Bruguière, 1796, avec le Tellina lacurnosa Chemn. pour type, tandis que, d’après M. Wm. H. Dall (1901, Synops. Tellinidæ, Proc. U. S. Nat. Mus. XXIIL p. 29), il est identique au genre Metis H. et A. Adams, 1856, qui a pour type Tellina Meueri Dkr. (1). (1) En 1818 (Hist. Nat. Anim. s. vert., V, p. 528), Lamarck cite inci- demment un « Tellina añgulala Gmelin, n° 90 » : mais c’est là une faute d'impression pour angulosa : il indique, en effet, comme référence iconographique les figures 1654-1655 de la planche 170 du Conchylien Cabinet (vol. X, p. 349); or, elles représentent une espèce, appelée par Chemnitz Tellina Striata, à laquelle Gmelin a donné le nom d’angulosa (Syst. Nat., 6d. XIII, n° 90, p. 3244), tandis qu'il confondait sous celui d’angulata (ibid., n° 4, p. 3229) à la fois les deux angulata de Linné et de Chemnitz. [IL y a encore un Tellina angulata Born (1780, Test. Mus. Cæs. Vind., p. 30, pl. II, fig. 5) qui est le Psammobia færæensis Chemnitz (Tellina sp.) (Conch. Cab., VI, p. 99, pl. X, fig. 91)]. (2) Le nom de Capsa a, en effet, été donné à plusieurs autres genres bien distincts. Lamarck, lui-même, l’a employé ultérieurement à 1799 dans deux acceptions différentes : En 1801 (Système Anim. s. vert., p. 125) il indique comme type le 249 — En tout cas, comme l’ont montré divers auteurs, il doit être placé, non pas dans les Scrobiculariidæ, mais dans les T'ellinidæ. Sur les 15 espèces que H. et A. Adams réunissaient dans leur sous-genre Capsa, 12, en effet : Scrob. alta Conr., auquel il faut joindre S. biangulata Carp. conme synonyme, Scrob. angulata Chemn., auquel S. injlata Schum. est d’ailleurs identique, Scrob. contorta Desh., Scrob. Deshayesi H. et A. Ad. (—S. spectabilis Desh.), Scrob. ephippium Spengl., Scrob. lacunosa Chemn. Scrob. obesa Desh., Scrob. producta Carp. (1), Scrob. spectabilis Hanl. (2), Scrob. turgida Desh., ont été ran- gées, avec le l'ell. Meyeri Dkr. et quelques autres Tel- lines, dans le genre Metis par Rômer (1871, Mart. u. Chemn. Conch. Cab., 2° éd., Tellinidæ, pp. 200-216) et par Bertin (1878, Rév. Tellinidés, Nouv. Archiv. Mus. Paris, 2° s., t. I, pp. 329-333). Des 3 espèces restantes, l’une, le Scrob. plebeia Hanley, appartient, dans les Tellinidæ également, au genre Macoma Leacnñ. Une autre, le Scrob. Chemnitzi Deshayes est un Meso- desma, synonyme de Mesod. Novæ Zelandiæ Chemnitz [Mya] (1782, Conch. Cab., VI, p. 30, pl. 3, fig. 19-20) — M. australe Gmel. Capsa rugosa Lk. = Venus defloruta L. et, par suite, Capsa Lamarck, 1801, est identique à Asaphis Modeer, 1793. En 1818 (Hist. Nat. Anim. s. vert., V, p. 553) il admet comme seuls Capsa les C. lævigata (Chemn.) Gmel. et C. brasiliensis Lk. et, en consé- quence, Capsa Lamarck, 1818, est synonyme d’/phigenia Schumacher, 1817. 11 y à encore deux genres du même nom : Capsa, Humphrey, 1797; Capsa Leach, 1817 = Pullastra Sowerby, 1827. (1) Voir pour cette espèce, la note de la page 250. (2) Le Tellina spectabilis Hanley (1844) qui est cette espèce [car Reeve (Conch. Icon., Tellina, pl. VI, fig. 22) dit qu'il appartient à la division du genre Tellina chez laquelle la partie interne du ligament est placée dans une petite fossette à l'intérieur de la coquille] ne doit pas être confondu avec le Leptomya spectabilis également de Hanley (1882). 00 — Quant à la 3°, le Scrob. trigonalis Adams et Reeve ['hracia] (1848, Voy. « Samarang », Moll,, p. 83, : pl. XXIV, fig. 8), c’est bien un Scrobiculariidé, mais il doit être rangé dans le genre Leptomya A. Adams, 1864. C'est aussi à ce genre Leplomya qu'il faut rapporter le Scrobicularit (Capsa) aduncu de Gould (1861, Proc. Boston Soc. Nat. Hist., VIIL p. 28; 1862, Otia Conchr, p- 167) (1) el le Scrob. (Capsa) rostrata d'H. Adams (1868, PASSE be D XVIe M5) E) Carpenter (186, Suppl. Rep. Moll. West Coast North America, p. 554 et p. 639; 1865, Journ. de Conchyl., XII p. 133) qui, tout en acceptant le groupe admis par H. et A. Adams, proposait de remplacer le nom de Capsa par celui de Lutricola Blainv., pris dans un sens restreint, et qui plaçail dans ce sous-genre, à côté du Serob. ephip- pium Sol, ses Scrob. viangulata el producta (1855, P.Z. S. L., p. 230) [qu'il disait d’ailleurs en 1864 (Suppl. Rep., p. 536 et p. 554) synonymes, le 17 de Scrob. alta Conrad (3), le 2° de Serob. Dombeyi Lamarck (4)], y ran- 4) I ne faut pas confondre ce Scrobic. (Capsa) adunca Gould = Leptomya adunca A. Adams avec le Neæra adunca Gould (Otia Conch., p. 162) qui est le Leiomya adunca A. Ad. (2) Une espèce décrite par Issel (1869, Malac. Mar. Rosso, p. 54, pl. I, fig. 1) sous le nom de Syndosmya Subrostrata est peut-être, comme l’a fait remarquer P. Fischer (1871, Jcurn. de Conchyl., XIX, p. 217), identique à ce Scrobic. rostrala H. Ad., c'est-à-dire serait aussi un Leptomya. 13) Dans les mémoires de Carpenter deux fautes d'impression sont à relever au sujet de cette espèce : on trouve dans son Report Moll. West Coast North America de 1857, p. 195, Scrob. biangularis pour viangulata, et dans son Suppl. Report de 1864, p. 639, Lutric. alba pour alta. (4) Carpenter indique comme auteur Lamarck, alors qu'il s'agit, en fait, d’un Tellina décrit par Hanley. De plus, d'après M. Dall (1900, Synops. Tellinidæ, Proc. U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 306 et 310), cette espèce citée par Carpenter sous le nom de Tellina Dombeyi ou de Scrobicularia producta est, en réalité, le Maäcoma aurora Hanley et elle est, par suite, différente du véritable T. Dombeyi Hanley, qui est, lui, un Metis. hp geait également en {864 (Suppl. Rep., p. 619) une autre forme, ‘son Scrob:v{?)"viridotincta (1856, P. Z. S. L. p. 1460 ; 1857, Rep. Moll. West Coast North America, p. 284 et p. 303). M. Wm. H. Dall (1900, Synops. T'elli- Mid NB roc Ur SNS AMUS NITENp 2001et/ D. S02)14 placé celle dernière espèce dans le sous-genre Arcopagia du genre T'ellina el il l'a considérée comme le Lype d'une nouvelle section Scrobiculina dont le nom, en raison de l'existence” antérieure d’un genre Scrobiculinus Monte- rosato (1), a été changé en Schumacheria par M. Coss- mann (1902, Rev. Paléozool., VI p. 52). sould (4861, Proc. Boston. Soc. Nat. Hist., VIIT, p. 27; 1862, Olia Conch., p. 166) a publié. sous le nom de Scro- bicularia caduca, une coquille Japonaise, dont il décril la charnière de la facon suivante : « the hinge has one large and bwo small approximated cardinal teeth with a triangular pit between », c'est-à-dire beaucoup trop sommairement pour qu'il soit permis d'être fixé sur la place générique de cette espèce restée ainsi énigmatique. M. E.-A. Smith (1896, «Nat. Hist..« Investigator », Deep-sea Moll., Ann. Mag. Nat. Hist., 6° s., XVIIT, p. 375) a fait connaître, comme ayant été dragué au large de Colombo, un Scrobicularia ceylonica, qui présente- rait, entre autres caractères, ceux-ei : « dens cardinalis unicus in utroque valva plus minusve bifidus ; dentes laterales nulli ». | A l'exception de ces deux coquilles, malheureusement toutes deux non figurées, on ne connaît actuellement encore comme espèces vivantes de Scrobicularia pro- prement dit que les deux formes européennes : Scrob. plana Da G. = piperata Poir. et Scrob. Cottardi Payr. (1). 1) M. de Monterosato (1889, Journ. de Conchyl., XXXVII, p. 29) a proposé ce nom générique pour le Trochus strigosus Gmelin. (2) 1ssel (1869, Malac. Mar. Rosso, p. 248, pl. III, fig. 6) a décrit comme fossile des plages soulevées de la Mer Rouge un Scrobicularia waabitica, 1782. 1783. 1780. 1790. 1790. 1790. 790. 1792. 1792. 1799. 1893. 180%. 1817. 1818. 1SIS. 1822. 1524. 1825. qui, par son contour, paraît voisin du Ser. Cottardi : — 252 — SCROBICULARIA PLANA Da. Costa. . Chama piperata . Venus borealis 18. Trigonella plana Mya hispanica — Orbiculala Mactra piperata Mya gaditana Mactra piperala Poir., — Listeri Venus gibbula Solen callosus Mactra compressa Pull, Tellina plana Da C., Scrobicularia arenaria Lutraria compressa Pull., — piperala Poir., Listera compressa Pult.. Lutraria — — Lutricola — — BELON, Nature des Poissons, liv. II, p. 40. PENNANT (non Linné), Brit. Zool., IV, p. %. Da Cosra, Brit. Conch., p. 200, pl. XII, fig. 1. CuEMNtrz, Conch. Cab., VI, p. 31, pl. II, fig. 21. SPENGLER, Skrivl. Natur.Selskab. Kiobenh., IT, p. 78. Porrer, Voyage en Barbarie, I, DAML5E GMELIN, Sysl. D' 9281: GMELIN, ibid., p. 3261. GMELIN, ibid., p. 3261. GMELIN, ibid., p. 3289. Orxvr, Zool Adr.;p'298 pl IVe pue Encycl. Méthod., Vers, pl. 257, fig. 4. PucTENEY, Catal. Dorsetsh., p.31. MonrTAGu, Test. Brit., p. %6, pl. 5, Nat., édit. XII, + fig. 1. Doxovan, Brit. Sh., IT, pl. LXIV, fig. 1. SCHUMACHER, Ess. Nouv. Syst. Class. Habit. Vers test., p. 187, pl. VIII, fig. 3: LAMARCK, Anim. sans vert, V, p. 409. LAMARCK, ibid., p. 469. Turtow, Dithyra Brit.,p. 51, pl.V, fe lee 3ORY DE SAINT-VINCENT, Encycl. Méth., Vers, 10° livr., p. 151. BLAINviLLe, Man. Malac., p. 506, pl. LXXVII, fig. 2. malheureusement, tandis que dans le texte, p. 248, il est dit que cette coquille n'est connue que par une seule valve, qui, d’après la diagnose, serait la gauche, la légende de la figure, comme d’ailleurs le dessin, indique une valve droite, D — 1827. Lutraria compressa Lk., 1827. — — — 1828. Amphidesma— — 1830. Lutraria — — 1830. — piperalta — 1835 — compressa — 1835. piperata — 1836. -- — — 1837 — compressa — 1839. Ligula — — 1841. Lutraria — — 1843. Trigonella piperala Poir., 1823. Lulraria — — 1843. Syndosmya lruncata 1843. Lavigno calcinella 1843. Lutraria piperata Poir., 1843 — compressa LKk., 184%. Re — — 1846. Trigonella plana Da C. 1852. — Listeriana Gm., 1853. Scrobicularia piperala Poir., 1856 — — Gm., 18062. — —— Poir., 1863. _ — Belon, 1866. — CI, Croucx, Ilustr. Intr. Lamarck’s Conchol., p. 8, pl. 4, fig. 3. Broww, Illustr. Rec. Conch. Gr. Brit., pl. 12, fig. 4. FLEMING, Hist. Brit. Anim., p. 432. DEsHAYESs, Encycl. Méth., Vers, II, p. 388. DESHAYES, ibid., p. 388. DESHAYES, in LAMARCK, Anim. &. vert, ecéd., VI "p 91 DESHAYES, ibid., p. 92. DESHAYES, in Cuvier, Règne An., pl. 98, fig. 4. Gray, Mag. Nat. Hist. n. s., I, p. 374. ANTON, Verz. d. Conch., p. 3. Quoy, Mag. Zoo!l. Guér. Men. pl. #. DesuaYEs, Tr. élém. Conch., I, p. 343. DEsHAYESs, ibid., pl. X, fig. 1, 2,3. Réczuz, Rev. Zool. Soc. Cuv., VI, p. 368. RécLuz, in CHENU, Ilustr. Conch., g. Lavigno, p. 8. CHENU, ibid., g. Lutraria, pl. I, le le CHEN&, ibid., pl. I, fig. 6 el 7. BRrowN, Illustr. Rec. Conch. Gr. Brit., 2e éd., p. 109, pl. XLIII, fig. 4. LOvéN, Ind. Moll. Scandin. occid., D:1199; LEaAcx, Synops. Moll. Gr. Brilain, D: 281" Forges et HANLEY, Brit. Moll., LMD AS26M DIE EXN RES DIAI fig. 6. H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll., p.409, pl CV; fig 3; 3/4; 318. Caenu, Man. Conch., Il, p. %, fig. 329-330. JErFREYS, Brit. Conch., IT, p. 444. BrusixA, Contrib. Fauna Moll. Dalmat., Atti Soc. Zool. Bol. Vienna, XVI, p. 9%4. 1867. 1869. 1569. 1869. 1S69. 1569. 187. 1878. 1881. 1884. 158%. 1884. 1854. 1SS6. 1SSS. 1892. ISO. — 254 — Scrobicularia piperala Poir., Lavignon calcinella Adans., — piperalus Belon, — Deshayesi — Moulinsi Scrobicularia piperala Gn., Semele (Scrobic.) — — Marlinea compressa Da C.mss., Scrobicularia plana Da C., — piperala Gm., —_ plana Da C., — piperala Gm., 2 plana Da C., Var. major Bucquoy, 1843. Lutraria compressa 1843. Lavigno calcinella Récl. var. gallo-brilannica (pars) HibazGo, Cat. Moll. test. Espa- gne, Journ. de Conchyl., XV, p. 140. JEFFREYS, Brit. Conch., V, p. 189, DXEVER EME RÉCLUZ, Mél. malac., Act. Soc. Linn. Bordeaux, XXVII, “p.52. RÉCLUZ, ibid., p. 53. RÉCLUZ, Did, D. 59, D LL TEE SC: Réccuz, ibid., p. 55, pl. I, fig, A ED DI MONTEROSATO, Nuov. Riv. Conch. Medit., Atti Accad. Pa- lermit. Sc. Letl. Arti, V, p. 17. b1 MONTEROSATO, Enum. e sinon. Conch. Medit., Giorn. Sc. na. econ. Palermo, XIII, p. 74. JEFFREYS, Moll. « Lightning » a. « Porcupine». Exp., P.Z:S.L,, p- 925: Di MONTEROSArTO, Nomencl. gen. spec. Conch. Medit., p. 27. DE GREGORIO, Sludi su tal. Conch. Medit., p. 135. DE GREGORIO, ibid., p. 135. J. CocziN, Om Limfjord Mar. Fauna, p. 115. Locarp, Prodr. Malac. franc. Moll. mar., p. 405. PETERSEN, Skalbaer. Moll. Ud- bredn., p. 147. Locarp, Coq. mar. côtes France, Devil Bucouoyx, DAUTZENBERG, Dorr- sus, Moll. Roussillon, IF, p. 69%, pl. XCVI, fig. 1-4. Dautzenberg, Dollfus. CHENU, Ilustr.- Conch':, pl Tr GRR RTE és OT RS LUN RÉCLUZ, in CHEN, Ilustr.Conch., ue — 255 — 1898. Scrobicularia plana Da C. Var. Major, Bucquoy, DAUTZENBERG, DOLLEUS, loc. cit., p. 700, pl. XCVI, fig. 5. Var. minor G. Dollfus. 1883. Scrob. piperala Belon var. minor G. Dorrrus, Feuille Jeunes Nalural., 13e année, p. 9%. 1898. Scrob. plana Da C. var. minor G. Dollf., Bucouoy, DAUTZENBERG, DOLLFUS, loc. Ci D 100: Var. Solidiuscula Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus. 1884. Scrob. piperala Gm. var. {rigona ? pr MOoNTEROSATO, Nomencl. gen. spec. Conch. Medit., p. 27. 1898. Scrob. plana Da C. var. solidiuscula Bucqouoy, DAUTZENBERG, DOLLFUS, loc. cil., p. 700. Var. obliqua Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus. 1898. Scrob. plana Da C. var. obliqua BucQouoy, DAUTZENBERG, DozLrus, loc. cil., p. 700, pl. XCVI, fig. 6, 7. Var. rubiginosa (Poli) Scacchi. 1836. Amphidesma rubiginosa(Poli), Scaccur, Catal. Conch. Reg. Neapol., p. 6. 1884. Scrob. rubiginosa Poli, Dr MONTEROSATO, Nomencl. gen. spec. Conch. Medit., : p. 27. 1898. — plana Da C. var. rubi- ginosa Poli, Bucouoy, DAUTZENBERG, DOLL- FUS, loc. cit, p. 401. Var. atterina de Gregorio. 1884. Semele (Scrob.) piperala Bel. var. atterina DE GREGORIO, Studi su fal. Conch. Medit., p. 136. Le Scrob. plana a été décrit et figuré en 1710 par — 256 — Réaumur (Mém. Acad. p. 446, pl. IX, fig. 3, 4, 5) sous son nom vulgaire de Lavignon:; le Venus borealis Pen- nant 1770 (non Linné) est cette même coquille (1), qui avait été appelée par Belon, dès 1555, Chama piperata. Lamarck cilait comme deux formes spécifiques dis- tinctes ce S. piperata de la Méditerranée et le S. com- pressa de la Manche, mais, ainsi que l’a fait remarquer Deshayes (1830, Encycl. Méth., II, p. 388 ; 1835, Anim. s. vert., 2° éd., VI, p. 92), elles doivent être réunies en une seule espèce, dont, d’après MM. Bucquov, Dautzen- berg, Dollfus, elles ne sont même pas deux variétés et qu'on trouve aussi bien dans la Méditerranée que dans l'Atlantique, depuis la Norvège jusqu’au Maroc, peut-être Jusqu'au Sénégal. Sous le nom de Calcinelle Adanson a décrit. en effet, une coquille du Sénégal que Récluz (1843, in Chenu, Ilustr. Conch., g. Lavigno, p. 8) a rattachée à son Lavigno calcinella — Scrob. plana comme var. oceanica. Autant qu’on en peut juger par la figuration d’'Adanson, cette forme serait bien voisine du type du Secrob. plana. comme le disent MM. Bucquovy, Dautzenberg, Dollfus, qui font d'ailleurs remarquer qu'ils n’ont jamais vu d'exemplaires de Scrobicularia provenant authentique- ment de la côte occidentale d'Afrique (2). (1) C’est probablement ce V. borealis Penn. que H. et A. Adams (Gen. Rec. Moll., II, p. 409) citent comme Scrobic. borealis « Pfeiff. ». Quant à la coquille décrite par Linné (1766, Syst. Nat., éd. XIII, p. 1134) sous le nom de Venus borealis, c'est, d’après ce que Hanley (Ipsa Linn. Conch., p. 77) dit du type original, un Lucina, bien que Linné cite comme référence une figure de Lister représentant en fait le Scrobicularia piperata. (2) L’Amphidesma transversum Say (1831, Amer. Conch., III, p. 28, pl. XXIII, figure du milieu), soi-disant des côtes de Géorgie, était fait par Récluz (in Chenu, Illustr. Conch., g. Lavigno, p. 5) synonyme du Lavigno calcinella =-Scrobic. Plana et MM. Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus (Moll. Roussillon, II, p. 699) trouvaient également que les figures de Say représentent une coquille fort voisine de cette forme européenne : or, effectivement M. Wm. H. Dall (1900, Contrib. Tert. Fauna Florida, V, Tr. Wagner Inst. III, p. 9%) affirme que l'espèce de Say n'est nullement américaine et qu'elle a été basée par erreur simplement sur un spécimen de SCrob. piperata = S. plana. oi En 1869, Récluz (Act. Soc. Linn. Bordeaux, p. 52), qui adoptait pour le S. compressa Lamarck, de l'Atlantique, l'appellation de Lavignon calcinella Adanson = Pectun- culus latus Lister (1685, Hist. Conch. [pl. 253], fig. 88) = Trigonella plana Da Costa, et qui en maintenait séparé le Lavignon piperatus Belon = Solen callosus Olivi, de la Méditerranée, a décrit, comme espèces distinctes, sous les noms de Lavignon Deshayesi (1) et de Lavignon Mou- hinsi, deux formes du littoral de Provence et du Lan- guedoc, qui, selon MM. Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus, ne sont même pas des variétés du Scrob. plana. Récluz (1343, in Chenu, Ill. Conch., g. Lavigno, p. 10) a également basé un Lavigno Reaumuriana sur une coquille de Corse, possédant 2 dents dans chaque valve : il ne s’agit probablement là, d’après MM. Bucquoy, Dautzenberg,*Dollfus (p. 701), que d’un individu de Scr. plana, chez lequel la dent de la charnière de la valve gauche, au lieu d’être simple, est exceptionnellement bifide (2). MM. Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus admettent, pour le Scrob. plana, plusieurs variétés de forme : Var. major B. D. D. : diam. umbono-ventral 45 mm., diam. ant.-post. 56 mm. : confondue avec le type par Récluz sous le nom de var. gallo-britannica. Var. minor G. Dollfus : diam. umb.-ventral 19 mm. ; diam. ant.-post. 24 mm. (1) Ce Lavignon Deshayesi Récluz ne doit pas être confondu avec Scrobic. Deshayesi de H. et A. Adams, qui ont donné ce nom, dans leur sous-genre Capsa, à un C. spectabilis Deshayes, qu'ils considéraient comme différent du C. spectabilis Hanley [Tellina]. (2) Récluz avait rapporté (1843, Rev. Zool. Soc. Cuv., VI, p. 368) avec doute au genre Syndosmya le Liqula truncata Brown (1827, Illustr. Rec. Conch. Gr. Brit., pl. XIV, fig. 4). MM. Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus font ce Syndosmya truncata synonyme de Scrob. plana. Par contre, ils n’acceptent pas l'identité admise par Récluz entre le SCcrob. plana et l'Abra fragilis Risso, qu'ils rattachent comme variété au Syndesmya prismatica Lask. — 208 — Var. solidiuscula B. D. D. = ? trigona Monterosato (1) : de forme moins ovale, plus trigone et notablement plus solide que le type. Var. obliqua B. D. D. : variété très inéquilatérale, à sommet situé au tiers antérieur du diamètre antéro-pos- térieur, et pourvue d’un cuilleron du cartilage très grand. Var. rubiginosa (Poli) Scacchi : forme petite, fragile, à surface rugueuse et revêtue d'un épiderme roussâtre ; elle est regardée par M. de Monterosato comme une espèce distincte, mais ce n’est pour MM. Bucquoy, Daut- zenberg, Dollfus (p. 701) qu'une modification du Scr. plana produite par l'influence d’un milieu particulier (2). M. de Gregorio {1884) a établi une variété atterina, mince, subtransparente et blanche, à dents de la valve droite peu proéminentes el à cuilleron du cartilage peu profond (3). Coll. du Muséum. — Berck-sur-Mer (Boutillier, 1871); Saint-Vaast: Cherbourg: Saint-Malo: Le Pouliguen (Bu- reau, 1886); Loire-Inférieure (Bezancon, 1870); Croix-de- Vie {Ch. Richard, 1900); La Rochelle: Portugal (Barboza, 18. ?): Méditerranée (Brondel, 1886) : Agde : Sardaigne (Bonelli, 1819), Venise (coll. Petit, 1873); Corfou; Algérie (Expéd. Scient. de l'Algérie, 1851) ; Tanger (P. Pallary, {i) Danilo et Sandri ont donné le nom de Scrobicularia trigona à une forme dont Petit de la Saussaye fait une variété du Scrob. Cottardi Payr. et qu'il ne faut pas confondre avec l'Erycina trigona Brusina, qui serait, d’après Petit, le jeune du Syndesmya tenuis Mtg. (voir ci- après, p. 260 et 9281). (2) M. de Monterosato (1875. Nuov. Riv., p. 17; 1878, Enum. e sinon., p. 74) avait d’arord considéré le Tellina rubiginosa (Poli) Sacchi comme le jeune du Scrob. Cottardi et cette opinion a été partagée par Jeffreys (1881, Moll. « Lightning » a. « Porcupine », p. 925). [Le Syndosmya rubigi- nosa Petit (non Poli) est le Synd. ovata Phil.]. (3) Récluz (in Chenu, Ill. Conch., p. £) a admis, sans grande nécessité, outre ses variétés > gallo-britannica et f oceanica une variété Ô medilerranea, de contour ovale tout à fait transverse, et une variété 7 intermedia, des marais salants du Languedoc, qui serait moins trigone que celle &Ge l'Océan et moins transverse que celle de la Méditerranée. — 200 1907). — Coll. Locard, 1905 : Dunkerque, Boulogne-sur- Mer, Wimereux, Granville, Saint-Malo, Landerneau, Quiberon, Saint-Nazaire, Les Sables-d'Olonne, île de Ré, La Rochelle, Angoulin, Royan, Arcachon, Saint-Jean- de-Luz, Hendaye, Cette, Palavas, Saint-Raphaël, Tétouan (Maroc). SCROBICULARIA COTTARDI Payraudeau. ». Lulraria Cottardi Payr., . Amphidesma siculum . Lutraria Cottardi Payr., . Lavigno lactea LK., . Ligula sicula 1854-58. 1856. 1866. 1867. Lavignon lacteus Lmk., 1869. 1875. 1878. . Scrobicularia Coltardi Payr. - Scrobicularia Cotlardi Payr.. PAYRAUDEAU, Cat. Moll. p. 28, pl. I, fig. 20. DEsxAYEs, Encycl. Méthod.. Vers, Corse, IT 1p.389; SowerBy, Conch. Illustr. Cal. Amphidesma, n° 26 [Spec. Conch., f. 24]. DESHAYES, in LAMARCK, Anim. s. vert., 2e éd., VI, p. 94. DESHAYES, in Cuvier, Règ. Anim. Moll., pl. 98, fig. 3. RécLuz, in CHENU, Illustr.Conch., g. Lavigno, p. 10. ForBEs, Rep. Æg. Inv., p. 142. Puizippi, Enum. Moll. Sic., IT, p. $. Haxzey, Conch. Miscell., pl. Il, fig. 17. H. et A. ApAMs, Gen. Rec. Moll., p. 409. BrusiNA, Contr. Fauna Mall. Dalmat., Atti Soc. Zool. Botan. Vienna, XVI, p. 94. HipazGo, Cat. Moll. test. Espa- gne, Journ. de Conchyl., XV, p. 141. RÉcLUZz, Act. Soc. Linn. Bor- deaux, t. XXVII, p. 53, pl. IV, (22855 0 2e DI MONTEROSATO, Nuov. Riv. Conch. Medit., Atti Accad. Palerm. Sc. Lett. Arti, 2 s&., ND ire p1 MONTEROSATO, Enum. e Sinon. Conch. Medit., Giorn. Sc. Nat. Econ. Palermo, XIII, p. 74. 18 — (260 — 1881. Scrobicularia Cotlardi Payr., Jerrreys, Moll. « Lightning » a. « Porcupine » Exp., P. Z. S. L., ND:0925: 1884. — — — o1 MONTEROSATO, Nomencl. gen. spec. Conch. Medit., p. 28. 1886. — — — LOCaRD, Prodr. malac. franç. Moll. mar., p. 406. 1892. — —- — LocARD, Coq. mar. côtes France, p.211. Comme le disent MM. Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus (Moll. Roussillon, II, p. 699), le Scrob. Cottardi Payr. est une espèce, blanche et luisante, hien différente du S. plana. En effet, tandis que S. plana a les régions anté- rieure et postérieure toutes deux arrondies, chez $S. Cot- tardi, le côté antérieur seul est arrondi, mais le côté postérieur est anguleux. Jeffreys, avec Hanley et à bon droit, a fait synonyme du Scrob. Cottardi l'Amphidesma sicula Sowerby. Il lui réunissait aussi comme formes jeunes le T'ellina rubiginosa Poli et l'Erycina ovata Philippi. Mais l’'Am- phidesma rubiginosa (Poli) Scacchi (1836, Catal. Conch. Reg. Neapol., p. 6) est, ainsi qu’on l’a vu plus haut (p. 28), une variété du Scer. plana. Quant à l'Erycina ovata Phil., c’est une espèce nettement distincte appar- tenant au genre Syndesmya. D'autre part, Petit de la Saussaye (1869, Cat. Moll. Europe, p. 46) a considéré comme une variété du Scrob. Cotlardi une forme appelée Scrobicularia trigona par Danilo et Sandri (1856, Elenco nomin. Moll. Lamellibr. maritt. Zara). Or Jeffreys (1881, Moll. « Lightning » a. « Porcupine » Exp., P. Z. S. L., p. 925) a rattaché égale- ment, à titre de variété, au Scrob. Cottardi un Scrob. tri- gona Brusina; mais cette dernière espèce, décrite sous le nom d’Erycina trigona par Brusina (186%, Conch. Dalmat. ined., p. 35) est, selon cet auteur lui-même (1866, Contr. Fauna Moll. Dalmat., Atti Soc. Zool. Botan. A0 — Vienna, XVI p. 95) un Syndosmya différent du Scrobi- cularia trigona Dan. et Sand., et, d’après Petit, Jeffreys, M. de Monterosato, il serait à réunir au Syndesmya tenuis Mig. Récluz (1843, in Chenu, Illustr. Conch., g. Lavigno. p. 10) a cru devoir adopter pour le Scrobic. Cottardi le nom spécifique de lacteus Lamarck. Il a affirmé, en effet (1843, Rev. Zool. Soc. Cuv., p. 293; 1869, Act. Soc. Linn. Bordeaux, XXVII, p. 53), après examen du type, que l’Amphidesma lactea Lamarck (1818, Anim. s. vert., V, p. 491) était identique au Scrobic. Cottardi Payr., qui devrait par suite prendre le nom de Scrob. lactea Lk. Deshayes (Tr. élém. Conch., I, p. 355), trouvant que la diagnose et la synonyme données par Lamarck s’appliqueraient plutôt à un Lucina, craignait que Récluz n’eûi été abusé par quelque transposition de coquille. En 1898, dans les « Mollusques du Roussillon », II, p. 627, MM. Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus ont admis l'identité de l’Amphid. lactea Lk. avec le Diplodonta rotundata LKk. Mais M. Dautzenberg n'a communiqué une note manuscrite qu'il a prise, depuis lors, au Musée de Genève et d’après laquelle le type de l'Amph. lactea est probablement un Syndesmya alba, c’est-à-dire, sinon le Scrob. Cottardi, en tout cas un Scrobiculartidé, con- formément à l'opinion de Récluz. Coll. du Muséum. — Golfe de Fos (Forest, 18. ?) ; Cannes (Gay, 1860); Corse (Payraudeau, 1827 [type)) ; Palerme; Dalmatie [Brevilacqua] (coll. Petit, 1878); Adria- tique {coll. Petit, 1873) ; hab. ? (coll. Deshayes, 1872). — Coll. Locard, 1905 : Marseille, Toulon, Sanary, Saint- Tropez, Saint-Raphaël, Cannes, Ajaccio, Alger, Beni-Saf (Algérie). — 262 — Genre LEPTOMYA A. Adams, 1864. Le genre Leplomya À. Adams, 1864 (Ann. Mag. Nat. Hist., 3° s., XIII, p. 208) jnon Conrad, 1867 (1)] est ainsi caractérisé : Coquille assez ventrue, en général rostrée postérieure- ment, mince; surface des valves ornée de stries lamel- leuses. Un cartilage inséré dans une fossette interne oblique. En avant de cette fossette, il y a deux dents cardinales [3 a, 3 b] sur la valve droite et une seule [2] sur la gauche. Pas de dents latérales bien distinctes. Sinus palléal profond, à bord ventral confondu avec la ligne d'impression palléaie. Charnière de Leptomya rostraia H. Adams V. G., valve gauche : 2, dent cardinale. V. D., valve droite: 38a et 3b, dents cardinales, Ce genre, établi pour une espèce dont Hinds faisait un Neæra anormal, le N. cochlearis (1844, P. Z. S. L., p. 98), est regardé avec raison par A. Adams comme étroitement allié à Scrobicularia, auquel on pourrait le rattacher à litre de sous-genre. Outre le Neæra cochlearis et le Scrobicularia (Capsa) adunca Gould (1861, Proc. Boston Soc. Nat. Hist., VIT, p. 28) (2), qui, selon Adams, serait peut-être la même (4) Leptomya Conrad est une subdivision du genre Anatina. (2) Ce Scrobicularia (Capsa) adunca Gould (Otia Conch., p. 167) = Leptomya adunca A. Ad. ne doit pas être confondu avec le Neæra adunca Gould (Otia Conch., p. 162), qui est le Leiomya adunca A. Ad. [Tandis que Leiomya était rattaché par A. Adams aux Leptomya comme sous-genre qui, avec les mêmes caractères, possède, en plus, sur la valve droite, deux fortes dents latérales, il est, pour P. Fischer, une simple section de Neæra = Cuspidaria] — 263 — espèce, d’autres formes ont été ultérieurement placées dans ce genre (1). Hanley a décrit successivement un Leplomya gravida (1879, Journ. Linn. Soc. Zool., XIV, p. 580 ; 1882, ibid. XVI, pl. XIT, fig. 5), un Lept. psittacus (1882, P. Z. $S. L., p. 576; Journ. Linn. Soc., XVI, pl. XII, fig. 6) et un Lept. spectabilis (ibid., fig. 7) : ce dernier (2), qui serait peut- être le même que le L. cochlearis Hds., pourrait, d'autre part, s'identifier au Thracia trigonalis À. Adams et Reeve (1848, Voy. « Samarang », Moll., p. 83, pl. XXIV, fig. 8), el il se rapproche aussi du Scrobicularia rostrata HA dams 1868 1.7.5. 1, p:292:ple XX VIIL fig: 15): il est certain, en tout cas, que, comme le dit Hanley, ces deux dernières espèces sont des Leplomya. En 1907, M. Suter (Trans. New. Zealand inst., XXXIX, p. 261) a retiré du genre T'ellina le T. lintea Hutton (1873, Cat. Mar. Moll. New Zealand, p. 67) pour en faire un Leplomya et, la même année, M. Preston (Ann. R. Soc. Malac. Belgique, XLI, p. 73) a publié un Lept. luzonica. De ces 9 espèces : adunca Gould (Japon), cochlearis Hinds (Japon, Philippines). gravida Hanl. (hab. ?), lintea Hutton (Nouvelle-Zélande), luzonica Preston (Philip- pines), psitacus Hani. (Queensland), rostrala H. Adams (Seychelles) (3), spectabilis Hanl. (Japon, Siam), {rigo- nalis Ad. et Rve (archipel Sooloo), j'ai pu examiner les suivantes : (1) Angas (1871, P. Z. S. L., p. 20 et p. 99, pl. L, fig. 30) a publié un Neæra (Leéplomya) pura, de la Nouvelle Galles du Sud: c'est en réalité un véritable Neæra (1885, KE. A. Smith, Rep. « Challenger », Lamellibr., D: 39). {2} Comme il a été dit p. 249, il ne faut pas confondre avec ce Leptomya spectübilis Han'ey le Tellina Spectabilis = Capsa (ou Metis) spectabilis, également de Hanley. (3) P. Fischer a fait remarquer qu'à ce Scrob. rostrata H. Ad. était peut-être identique le Syndosmya subrostrata Issel (voir plus loin, p. 266). — 204 — LEPTOMYA COCHLEARIS Hinds. 1844. Neæra cochlearis FIINDS PE ZA SSI SDA0S;: 1864. Leplomya cochlearis Hds., A. Apams, Spec. Neæra Japan, Ann. Mag. Nat. Hist., 3° sér., XIII, p. 208. 1882. _ — — HANLEeY, Journ. Linn. Soc. Zool., pl. XII, fig. 8. 1882. -- —- — Duonker, Ind. Moll. Mar. Japon. p. 194. 1901. Raeta bracheon STURANY, Exped. « Pola » Rothe Meer, Lamellibr., Denkschr. K. Akad. Wiss. Wien, 6G9ter Bd. p. 266, pl. I, fig. 1-6. 1903. Leplomya cochlearis Hds., Hiparco, Estud. prelim. fauna malac. Filipinas, L. Il, p. 72. 1905. — — — HiparGo, Cat. Mol. Test. Filipinas, Rev. R. Acad. Cienc. Madrid, t. 11, p. 266. Je rapporte au L. cochlearis plusieurs valves provenant de Djibouti données au Muséum par M. ie D" F. Jous- seaume (1913) : avec un contour identique à celui repré- senté par Hanley pour cette espèce du Japon et des Phi- lippines, elles atteignent jusqu’à près de 40 mm. de dia- mètre transverse. Les excellentes figures données par M. R. Sturany (Exped. « Pola », Lamellibr., pl. IL, fig. 1-6) pour son Raeta bracheon, du golfe de Suez, montrent qu'en réalité il s’agit évidemment d’un Leptomya, qui n’est d’ailleurs qu'une forme du L. cochlearis. A en juger par les figures de Hanley, son Leptomya psitiacus 141882 %P 7 SL. p.516, et Journ-1binn 250 Zool., XVI, pl. XII, fig. 6), que M. Hedley cite du Queens land (1909, Australas. Ass. Adv. Sc., p. 350), paraît une espèce bien voisine du L. cochlearis (fig. 8) : moins allongée et à sommets moins saillants, elle semble cons- tituer une forme de passage vers le L. rostrata. me LEPTOMYA ROSTRATA H. Adams. 1868. Scrobic. (Capsa) rostrata ÉPPADAMS HP ZA SNL 1p.1208; pl. XXVIII, fig. 15. 1871. Scrobicularia — H.Ad., P. Fiscner, Faune Conch. Suez, Journ. de Conchyl., XIX, p. 217. Var. Subrostrata lIssel. 1869. Syndosmya subrostratla IssEz, Malac. Mar. Rosso, p. 54, Dior 1882. Leptomya spectabilis ÉANEEVMPS 7 SE D "510: 1882. — — HANLEY, Journ. Linn. Soc. Zool., NM DIE TEE EEE 1909. — — Hanl., Lyn&e, Danish Exped. Siam, Mém. Acad. R. Sc. et Letl. Danemark, 7% s., t. V, p. 215. Dans les collections du Muséum, outre des spécimens de la Mer Rouge, je rapporte au L. rostrata d’abord une coquille et une valve isolée recueillies en Nouvelle- Calédonie par l'abbé Lambert (1876) : de même que des individus semblables provenant de la collection Dupuy et faisant partie actuellement de celle de M. Dautzen- berg, elles étaient étiquetées Scrobicularia caudata Rigacci, nom qui, à ma connaissance, n’a Jamais été publié. Un spécimen néo-calédonien identique a été aussi donné récemment au Muséum par M. Bouge (1912). D'autre part, le Muséum de Paris possède deux coquilles de Nouvelle-Calédonie qui avaient été étiquetées Syndosmya elegans : ce nom, sans indication d'auteur, ne se trouve mentionné dans aucun des ouvrages que J'ai pu consulter. L'une d’elies, arrondie antérieurement, rostrée posté- rieurement, avec un bord ventral seulement « subsi- nueux » en arrière, offre un contour qui, comme celui —_ 00 des différents spécimens dont je viens de parler, corres- pond à la figure donnée par H. Adams pour son Scrobic. (Capsa) rostrata, des îles Seychelles, et elle me paraît pouvoir être identifiée aussi à cette même espèce. L'autre, à rostre postérieur moins acuminé et plutôt infléchi vers le bord ventral qui est nettement excavé en arrière, me semble, de préférence, rappeler le Syn- dosmya subrostrata 1ssel (1), de Suez, que P. Fischer (1871) pensait avec raison pouvoir être rattaché au $S. ros- trala H. Ad., et elle se rapproche également du Leptomya spectabilis Hanl., forme indiquée, avec doute, du Japon par Hanley, puis signalée récemment du Siam par M. Lynge. Je crois, en conséquence, pouvoir réunir le L. specta- bilis au L. subrostrata et faire de celui-ci une variété du L. rostrata. Dans sa riche collection de Leptomya de la mer Rouge, M. le D" Jousseaume possède une série de spécimens dont certains me paraissent également fournir tous les intermédiaires entre le L. rostrata et le L. subrostrata. Il est fort possible aussi que, comme le soupçonnail déjà Hanley, le Leptomya trigonalis Adams et Reeve [Thracia] (1848, Voy. « Samarang », Moll., p. 83, pl. XXIV, fig. 8) soit une forme à grouper avec celles-ci. Coll. du Muséum. — Forme typique : Mer Rouge (Botta, 1837); Suez (D' Jousseaume, 1913); Nouvelle- Calédonie (abbé Lambert, 1876 ; L. J. Bouge, 1912). Var. subrostrata Issel : Mer Rouge (D' Jousseaume, 1913) ; Nouvelle-Calédonie. (1) La figure donnée par Issel montre qu'il y à, dans la valve droite, deux dents cardinales placées en avant de la fossette ligamentaire et non pas séparées par celle-ci, ainsi que le dit à tort la diagnose. —_ 200 — LEPTOMYA GRAVIDA Hanlevy. 1879. Lepltomya gravida Hanrey, Journ. Linn. Soc. Zool., XIV, p. 580. 1882. — — HANLEY, ibid., XVI, pl. XII, fig. 5. A ce Leplomya, signalé d’Arakan (golfe du Bengale), jidentifie, dans les collections du Muséum, une coquille sans indication d'habitat : de forme presque équilatérale et encore moins transverse que le L. rostrata, avec la région antérieure également arrondie, mais plus haute, et la région postérieure acuminée en un rostre moins allongé, elle présente un contour très semblable à la figure donnée par Hanley. 1, Leplomya cochlearis Hinds. 2, Leplomnya gravida Hanley. Si on compare les dimensions relatives du diamètre transverse, on à ainsi une série continue décroissante qui, partant du L. cochlearis très allongé, passe par les L. rostrata el subrostrata pour aboutir à la forme courte du L. gravida : les figures 1 et 2 ci-dessus représentent les deux termes extrêmes de cette série. LEPTOMYA LINTEA Hutton. (PI. VII : fig. 1, valve droite, face externe; fig. 2, valve gauche, face interne; fig. 3, charnière de la valve droite. Gross. 3 fois). 1873. Tellina lintea HuTToN, Cat. Mar. Moll. New Zea land, p. 67. 1907. Leptomya lintea Hutt.. SUTER, Proc. Malac. Soc. London, VII, p. 213. — 268 — 1907. Leplomya lintea Hutt., SUTER, Res. Dredg. Hauraki Gulf, Trans. New Zeal. Inst., XXXIX, [1906], p. 261. 1908. —- —- —- IREDALE, Moll. Banks Penins. Trans. New Zeal. Inst., XL [1907], p. 401. Celle espèce néo-zélandaise, à bord ventral presque régulièrement arqué, sans sinuosité postérieure, et, par suite, à coquille non rostrée en arrière, a été placée, comme il à été dit p. 263, parmi les Leptomya (4) par M. IH. Suter, qui en a envoyé trois spécimens au Muséum de Paris (1905). Genre SYNDESMYA Récluz, 1813. Le genre Syndesmya Récluz 1843 (emend.) (Rev. Zool. Soc. Guv., VI, p. 292) [= Abra, pars, (Leach, in Lamarck, 1818) Risso, 1826 — Ligula, pars, Montagu, 1807] (1), dont le type e ti le Synd. alba Wood, possède les caractères suivants : Petite coquille ovale ou subtrigone, généralement transverse, équivalve ou un peu inéquivalve, plutôt com- primée, légèrenient bâillante en avant et en arrière ; inéquilatérale, à côté antérieur ordinairement plus long, arrondi, à côté postérieur terminé quelquefois par un angle (plus ou moins aigu) et pourvu d'un pli (ou inflexion) oblique, irrégulier; mince, fragile, blanchâtre, transparente, lisse. Crochets petits, peu saillants. Un pelit ligament externe, peu épais. Un ligament interne dans une fosselte oblique qui ne fait qu'une faible saillie (1) En 1878 (Rév. Coq. Nle Zélande, Journ. de Conchyl., XXVI, p. 47) et en 1884 (Rev. Rec. Lamellibr. N. Zealand, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, IX, p. 521), Hutton avait regardé son T. lintea comme tombant en synonymie du Tellina Subovata Sowerby. (2) Les genres Abra et Ligula renferimaient, l'un comme l'autre, des espèces appartenant à plusieurs genres différents. M. Dall fait encore Dorvillea Leach, 1852 (Synops. Moll, Gr. Britain p. 283), synonyme d'Abra. — 269 — dans l’intérieur des valves et qui s'attache au bord su- péro-postérieur. En avant de cette fosselte il existe, sur la valve gauche, une seule dent cardinale [2] et, sur la valve droite, deux (quelquefois une seule) petites dents cardinales [3 a, 3 b|, peu épaisses, presque parallèles. Sur la valve droite, il y a, en général, deux dents latérales lamelliformes, subégales, plus ou moins saillantes, lune en avant [LAï| l’autre en arrière [LPr]; sur la valve gauche, ces dents latérales sont obsolètes (1) : on trouve cependant parfois un rudiment de dent latérale posté- rieure. Impressions musculaires : antérieure ovale, postérieure arrondie. Impression palléale se creusant en arrière en un sinus profond, ovale, triangulaire, peu dilaté dans le milieu, mais à entrée très rétrécie et à bord ventral confondu avec celui de la ligne d'impression palléale. Charnière de Syndesinya alba Wood. Y. G., valve gauche : 2, dent cardinale. V. D., valve droite : 3 a et 3 b, dents cardinales: LA1 et LP1, dents latérales. Ce genre Syndesmya ne diffère de Scrobicularia que par l'existence de dents latérales plus ou moins déve- loppées : Jeffreys n’admettait pas ce caractère comme suffisant pour justifier une séparation générique (2), dont la légitimité a été au contraire généralement reconnue, notamment par Petit de la Saussaye (1869, Cat. Mol. Europe, p. 248). (1) Elles sont confondues, comme le disent MM. Cossmann et Peyrot (1909, Conch. néogén. Aquitaine, Act. SOC. Linn. Bordeaux, LXIII, p. 286), avec la saillie du bord supérieur. (2) S. Wood (1877, Eocene Biv. England, Palæont. Soc. London, XXXI, p. 20) à décrit comme intermédiaire entre les Scrobicularia et Îles Syndesmya un genre fossile Scrobiculabra. — 2170 — Deux sous-genres sont à distinguer (1) : 1° S.-G. Syndesmya s. str., type : Synd. alba Wood : coquille lisse ou faiblement sculptée concentriquement. On v doit rattacher deux sections, proposées, l’une, Orixa, par Leach, 1852, pour les formes lrigones comme S. tenuis Mtg., l’autre, Lutricularia, par M. de Montero- sato, 1881, pour les espèces saumâtres, telles que S. ovata Phil): 2° S.-G. Jacra H. et À. Adams, 1856 (Gen. Rec. Moll., I, p. 409) [= Strigillina Dunker, 1861 (3)|, type : 1. Seychel- laruin À. Adams : coquille ovale, mince, pellucide, close aux deux extrémités: surface des valves à sculpture diva- riquée ; charnière ayant dans chaque valve une pelite dent cardinale, en avant du cuilleron ligamentaire, et deux dents latérales, plus fortes à droite. (1) M. Sacco ‘1901, Moll. terr. terz. Piemonte e Liguria, pt. XXIX, pp. 119-122) qui admet, à côté du genre Syndesmya (type : S. alba Wd.), un sous-genre Abra ayant pour type S. prismatica Lask., a créé, en outre, un sous-genre Syndesmyella, dont le type est son S. plioovoides, fossile du pliocène : mais M. G. Dollfus (1902, Journ. de Conchyl., L, p. 99) met en doute les affinités de cette forme, qui ne lui parait pas posséder la fossette caractéristique du genre, et M. Dall (1903, Trans. Wagn. Fr. Inst. Se. Philad., III, p. 1654) fait de Syndesmyella un simple synonyme de Semele. (2) Dans le Catalogue Pætel, III, p. 62, on trouve rangés parmi les Syndosmya : 19 l'Erycina Fontenayi Mittre (1841, Rev. Zool. Soc. Cuv., IV, p. 65), qui, d’après Petit de la Saussaye (Cat. Moll. Europe, p. 44), est synonyme de Lasæa rubra Mitg.; 20 l'Erycina Spurca Récluz (1851, Journ, de Conchyl., II, p. 206), bien que rien, dans la diagnose originale, ne permette de supposer que cette espèce, dépourvue de sinus palléal, soit un Scrobiculariidé: 30 l'Erycina Veneris Vélain (1877, Faune de l'île Saint-Paul, Archiv. Zool. Experim., VI, p. 133) [= Erycina alba Vélain (on Lamarck), 1876, Comptes rendus Acad. Scienc., LXXXIIT, p. 2%], qui, selon F. Bernard (1898. Coq. Lamellibr. ile Saint-Paul, Bull. Mus.-hist. nat. Paris, IV, p. S0), se rattacherait aux Æellyidæ, et qui a été placé tout récemment par M. Dall (1910, Nautilus, XXIV, p. 47) dans le groupe Davisia Cooper et Preston (1910, Ann. Mag. Nat. Hist. 8e s., V, p. 114), considéré par lui comme une simple section de Æellya. Dans le Catalogue de la collection Letourneux par M. Couffon (1909, Ccllect. malac. T. Letourneux, Moll. mar., p. 161) est çité, comme pro- venant d'Egypte, un Syndosrya nebrastrala sans nom d'auteur. (3) M. Dall a reconnu que Strigillina Dkr. est exactement synonyme d'/acra. — LT — SYNDESMYA ALBA Wood. 1801. Mactra alba 1803. — Boysü 1808. Ligula — 1813. Mactra — Mig. 1818. Amphidesma Boysii Mtg., 1827. Ligula — — 1828. Amphidesma album Wd., 1833. — Boysi Lk., 1843. Ligula — Mig. 1843. Syndosmya alba var. £ 1843. — — Wd. 1844. Amphidesma Boys Mtg., 1846. Syndosmya alba Wd., 1851. Abra — — 1852. Amphidesma Boysiana Mig., 1853. Syndosmya alba Wd., 1854. Abra — — 1854-58. Syndosmya alba Wd., 1863. "SCrTOLICULATIA W. Woop, Trans. Linn. Soc. VI, pl. XVI, fig. 9-12. Woop, Act. Soc. Linn. Lond., VI, p. 174, pl. 18, fig. 9-12. MonrTaGu, Test. Bril., p. 98, PA AE 7. MonTAGU, Test. Brit, Suppl. Der PuLzTENEY, Hutch. Dorset. Catal., po Roue: 122 tie ie LAMARCK, Anim. sans vert., V, p. 491. BrowN, Illustr. Rec. Conch. Gr. Brit., pl. 14, fig. 3. FLEMING, Hist. Brit. Anim., p. 432. SowErBY, Conch. Ill., Calal. Am- phidesma, n° 25 [Spec. Conch., no AE ForBEs, Rep. Moll. Ægean, Brit. Assoc. Adv. SC., p. 142. Réczuz, Rev. Zool. Soc. Cuv., VI, p. 363. RÉCLUZ, in CHENU, Illustr.Conch., D°R9: DESHAYES, Tr. élém. Conch., L. I, DD AANVITIEUTS IE NC 8, SA. BrowN,-Illustr. Rec. Conch. Gr. Brit 264 0p105, pl XLIT (0: LOVÉN, Ind. Moll. Scandin. oce., p. 198. GRAY, List of Brit. anim. in the Brit. Mus., p. 42. LEACx, Synops. Moll. Gr. Britain, D 219; ForBes et HANLEY, Brit. Moll., I, p. 316, pl. XVII, fig. 12, 13, 14. S.Woop, Crag. Moll., Il, p. 237, DIX TE A0; HANLEY, Conch. Misc., pl. II, fig. 16. JEFFREYS, Brit. Conch., II, p. 438. — 272 — HipaLGo, Cat. Moll. test. Espa- gne, Journ. de Conchyl., XV, p. 142. WEeINKAUFF, Conch. Mittelm., I, p. 51. JEFFREYS, Brit. Conch., V, p. 189, pl'XEV, fg..3. CHIEREGHINI, n BRUSINA, Ipsa Chiereghinii Conch., p. 55. DI MONTEROSATO, Nuov. Riv. Conch. Medit., p. 17. DI MONTEROSATO, Enum. e Si- non. Conch. Medit., p. 74. G. O. Sars, Moll. Arct. Norv., pra pl le 3 D 0e JEFFREYS, Moll. « Lightning » à. CPOrCUpiINne», EXD PA ZMSNES p- 926. DE GREGORIO, Studi tal. Conch. Medit., p. 133. J.- Cozzin, Om Limfjord. Mar. Fauna, p. 116. LocArp, Prodr. malac. franc. Moll. mar., p. 407. PETERSEN, Skalbaer. Moll. Ud- bredn., p. 146. DAU*ZENBERG, Contribut. faune malac. Açores, Rés. Camp. Scient. Pæ de Monaco, fasc. I, p. 56. LocARD, Coq. mar. côtes France, 10) Ltée LocARrD, Rés. scient. « Caudan », Moll., Ann. Univ. Lyon, p. 181. LocARD, Exp. Sc. « Travailleur » et « Talisman », Moll. tesl., IT, p. 228, pl. XII, fig. 30-31. 3UCQUOY, DAUTZENBERG, DOLLFUS, Moll. du Roussillon, II, p. 702, Dl'XCVI ER TEE Locarp, Coq. mar. large côtes France, p. 136. Var. curta Jeffreys. 1867. Syndosmya alba Wd., 1867. — — — 1869. Scrobicularia — — 1870. Tellina carnea 1875. Scrobic. (Abra) alba Wd., 1878. Syndosmya — — 1878. Abra — — 1881. Scrobicularia — — 1884. Semele (Syndosm.) alba Wa. 1884. Abra _ — 1886. Syndesmya — — 188S. Abra — — 1SS9. Syndesmya — — 1892 — — — 1896 = — — 1898. — — — 1898. — — — 1899. — — — 1843. Synd. alba Wd. var. y, 1863. Scrob. — — var. curia Réczuz, Rev. Zool. Soc. Cuv., VI, p. 363. JEFFREYS, Brit. Conch., II, p. 439. — 213 — 1882. Scrob. alba Wd. var. curla JEFFREYS, Black Sea Moll., Ann. Mag. Nat. Hist., 5e s., X, p. 426. 1898. Synd. — — — — Jelfr., Bucqouoy, DAUTZENBERG , Dorrrus, loc. cil., p. 708, pl. XCVII, fig. 5-6. Var. major Récluz. 1843. Synd. alba Wd. var. « major RécLuz, Rev. Zool. Soc. Cuv., VIMD 303: 1898. — — — var.major Récl., Bucqouoy, DAUTZENBERG , DocLrus, loc. cit., p. 708, DAXCVNIL ET Var. Renieri Bronn. 1804. Tellina apelina RENIER (non Gmelin), Tav. alfab. Adriat., p. .5 1826. Amphidesma Boysü Risso (non Montagu), Hist. nat. EUur-mér, IVPSpD- 369! 1827. Tellina semidentata Scaccxr, Cat. Reg. Neap., p. 25. 1832. Erycina Renieri BRoNN, Ergeb. naturh.-ükon. Reiïs., II, p. 598. 1836. Amphidesma semidentala DCACCHI, CAL ACOTNCN _ReNN. Neapol., p. 6. 1836. Erycina Renieri Br., Paicrppi, Enum. Moll. Sicil., I, De NDIMERITIENIGE 1843. Syndosmya apelina var. 8 Réczuz, Rev. Zool. Soc. Cuv., VI, p. 304. 1881. — Renieri DI MONTEROSATO, Nomencl. gen. spec. Conch. Medit., p. 28. 1886. — apelina Ren., Locarp, Prodr. Malac. franc. Moll. mar., p. 406. 1891. Erycina Renieri Br. Danrrco et Saxpri, Elenco Moll. Lamellibr. Zara, Soc. Hist. Nat. Groal Min" 05: 1892. Syndesmya apelina Ren., Locarp, Coq. mar. côtes France, Deneres 1895. — Renieri Phil., DAUTZENBERG, « Melita », Moll. Tunisie, Mém. Soc. Zool. Fr., MIND AS Te: 1898. — alba Wd. var. Renieri Br., BucqouoY, DAUTZENBERG, DOLLFUS, loc. cit., p. 708. — 274 — Var. apesa de Gregorio. 1814. Tellina pellucida 1843. Syndosmya apelina Ren., 188%. Semele (Syndosm.) alba Wd. var. apesa 1898. Syndesmya alba Wd. var. apesa Greg., Broccxi, Conch. foss.Subapenn., p- 514, pl. XIT, fig.8: RÉcLuz, Rev. Zool. Soc. Cuv., VI, p. 364. RÉCLUZ, in CHENU, Illustr.Conch. DAS HipALGo, Cat. Moll. test. Espa- gne., Journ. de Conchyl., XV, p. 141. ? DE GREGORIO, Studi Conch.Medit., p.134: BucQouoy, DAUTZENBERG, DOLLFUS, loc. cit., p. 708, pl. XCVII, fig. 8- ii la Var. occitanica Récluz. 1843. Syndosmya occitanica IS64. Erycina lumida 1884. Syndosmya Renieri var. 1886. — occilanica Récl., 1892. —- = — 1898. — alba Wd. var. oc- cilanica Récl., RÉCLUZ, Rev. Zool. Soc. Cuv., p. 305. RÉcCLUz, in ÇuExu, Illustr.Conch., DS BRusiINA, Conch. Dalm. inédil., P. 34. pi MoNreROosATO, Nomencl. gen. Spec. Conch. Medit., p. 29; Locar», Prodr. Malac. Franc., Moll. mar., p. 408. LocaRD, Coq. mar. côtes France, p. 22. Bucquoy, DAUTZENBERG, DOLLFUS, y) loc cit, p108; Cette espèce, sublittorale dans l'Océan Atlantique et la Méditerranée, a une forme ovale transverse ; les valves sont un peu inégales, la gauche étant plus convexe que la droite; la coquille est un peu inéquilatérale : la région antérieure est plus longue et arrondie, la région posté- rieure est plus courte, légèrement rétrécie, obtusément anguleuse à l'extrémité et un peu infléchie vers la droite. Ne — Le type du Synd. alba figuré par Wood est de contour ovale transverse et de petite taille. MM. Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus admettent plu- sieurs variétés : Var. curta Jeffrevs : plus solide, moins transverse et plus haute que le type par rapport à la largeur ; Atlan- tique. Var. major Récluz : solide et de grande taille ; Atlan- tique. Var. Renieri Phil. = apelina Renier (non Gmelin) (1) : test plus transparent et valves plus convexes dans la région des sommets que le type: coquille anguleuse à l'extrémité postérieure; Méditerranée. Var. apesa de Gregorio : presque aussi transverse que la var. Renieri, mais plus obtuse à l'extrémité posté- rieure ; Méditerranée. Var. occitanica Récluz = tumida Brusina : encore plus renflée, contour se rapprochant de celui de la var. curta, mais un peu plus trigone (bord dorsal plus déclive de chaque côté des sommets et bord ventral moins arqué); Méditerranée. Certains auteurs acceptent S. Renieri (— apelina) et S. occilanica comme espèces distinctes du S. alba. Outre le Tellina apelina Renier, le Mactra Boys Mon- tagu, l'Erycina Renieri Philippi, l'Erycina tumida Bru- sina, Jeffreys {1881) a encore rangé, avec G. 0. Sars (1878), dans la synonymie du Synd. alba, l'Erycina similis Phi- lippi (2). Lovén (1846) et M. de Monterosatc (1877, Catal. Conch. foss. M*° Pellegrino, p. 7) ont fait également synonyme (1) Jeffreys (1881. P. Z. S. L., p. 927) a fait remarquer que Rénier semble avoir emprunté l'épithète spécifique d’apelina à Gmelin qui a altéré ainsi le nom d'opalina donné par Chemnitz (1782, Conch. Cab. VI, p. 118, pl. XII, fig. 107-105) à un Tellina exotique. (2) Au $S. alba serait également identique le Tellina carnea Chiereghini (in Brusina, Ipsa Chiereghinii Conchyl., 1870, p. 55). 19 6 — du S. alba le Teilina pellucida Brocchi, que. d'autre part, Scacchi (1836, Catal. Conch. Regn. Neapol., p. 6) admet- lait pouvoir être son Amphidesma semidentata (2). Jeffreys (1865 et 1881) a encore rattaché comme variété au S. alba le Syndosinya radiata Lovén (1846, Ind. Moll. Scandin. occid., Kongl. Vetensk. Acad. Fürhhand, IIL p. 198). Enfin récemment M. Milascewicz (1909, Ann. Mus. Zool. S' Petersburg, XIV, p. 165) a décrit une var. pon- lica. Coll. du Muséum. — Yorkshire ; Dunkerque ; Loire- Inférieure (Bezançon, 1871 ; coll. Petit, 1873) : dragages du « Travailleur » (1880) dans la Fosse du cap Breton et au nord de l'Espagne: dragages du « Talisman » (1883) à l’ouest du cap Vert et aux Açores. — Coll. Locard, 1905 : Finmark, Suède, Danemark, Cancale, Lorient, Quiberon, Belle-Ile, Le Croisic, Batz (Loire-Inférieure), Sables-d'Olonne, Royan, Cap Breton, Cette, Saintes- Maries, Toulon, Saint-Raphaël, Viareggio, Ajaccio, Pa- lerme, Oran. Var. curta Jefir. — Scarborough, Yorkshire ; Saint- Vaast; Granville (Bourguignat, 1870). — Coll. Locard : Saint-Jean-de-Monts (Vendée). Var. major Récl. — Dunkerque (de la Moussaye, 1873); Berck-sur-Mer {Boutillier, 1871); hab. ? (Michaud, 1836). — Coll. Locard : Cabourg. Var. Renieri Phil. — Nice (Risso, 1829) ; Naples (Scac- chi, 1840, sub nom. semidentata Sc.): Sicile (coll. Petit, 1873) ; Méditerranée (de Monterosato, 1872). — Coll. Locard : Cette, Toulon, Saint-Raphaël, Alger, Beni-Saf, Oran. (1) Petir de la Saussaye (1869, Catai. Moil. Europe, p. 47) cite comme synonyme de S. alba un S. semiradiata Scacc.: ce doit être un lapsus pour semidentaia. — 211 — Var. occitanica Récl. — Provence (coll. Petit, 1873) ; Adriatique (coll. Petit, 1873); Cherchell (de la Seiglière, 1905). — Coll. Locard : Etang de Thau, Saint-Tropez, Saint-Raphaël, Oran. SYNDESMYA OVATA Philippi. 1836. Erycina ovata Paicippr, Enum. Moll. Sic., I, p. 13, pioIS fig 19: 1864. Scrobicularia fabula BrusINA, Conch. Dalmat. ined., p. 34. 1866. — —— BrusiNA, Contrib. Fauna Moll. Dalmat., Atti Soc. Zool. Botan. Vienna, XVI, p. 9%. 1867. Syndosmya ovala Phil., HibarGo, Cat. Moll. test. Espagne, Journ. de Conchyl., XV, p. 141. 1567. — — — WEINKAUFF, Conch. Mittelm., I, p. 56. 1869. — rubiginosa Perir (non Poli), Cat. Moll. Test. mers Europe, p. 47. 1872. Scrobicularia ovata Phil., pr MONTEROSATO, Not. in all. Conch. Medit.; p: 25: 18%. Scrobic. (Abra) — — DI1 MONTEROSATO, Nuov. Riv. Conch. Medit., Atti Accad. Palerm. Sc. Eett: Arli,.V,-p."18:. ISYS. Syndosmya — -— DI MONTEROSATO, Enum. e Sinon. Conch. Medit., Giorn. Sc. nat. econ. Palermo, XIII, p. 74. 1884. Lutricularia — — DI MONTEROSATO, Nomencl. gen. spec. Conch. Medit., p. 28. 1886. Syndesmya — — LocARD, Prodr. malac. franc. Moll. mar., p. 409. 1891. Erycina — — DaxiLo et Sanpri, Elenco Moll. Lamellibr. Zara, Soc. Hist. Nat. Croat., VI, p- 9%. 1892. Syndesmya — — LocaRD, Coq.marines côles France, 5 Drere; 1898. — — — BucQuoy, DAUTZENBERG, DOLLFUS, Moll. Roussillon, Il, p. 710, pl. XCVII, fig. 12-15. Var. Segmentum (Costa) Récluz. 1843. Amphidesma segmentum Cosla mss., Réczuz, Rev. Zool. Soc. CUVE VIDA S6TE 1843. Syndosmya _ — RÉcLUZz, ibid., p. 366. me 1843. Syndosmya segmentum Costa, RÉCLUZ, in CHENU, Illustr. Conch., g. Syndosmya, Dee: 1862. — segmentina Récl., CueNu, Man. Conch., II, DO ne 882 1867. — segmentum Récl. typus P. FiscHer, Journ. de Conchyl., XV, p. 295. 1867. — — Récl. 8 var. brevis P. FISCHER, ibid., p. 296. 1898. — ovata Phil. var. segmen- tum Costa, BucouoY, DAUTZENBERG, Dozzrus, loc. cit, Dale Var. Subrostrata P. Fischer. 1865. Syndosmya apelina CAILLIAUD (non Renier), Calal, Loire-Inf., p. 74. 1867. — Cailliaudi P. Fiscuer, Journ. de Conch.. XV, pl. IX, fig. 2. 1867. — segmentum Réel. y var. Subrostrala P. FISCHER, ibid., p. 29%. 1898. _ ovata Phil. var. sub- rostrata Fisch., Bucouoy, DAUTZENBERG. DoOLr- HUS, MOG CIS D NUIT XCVII, fig. 16-19. Var. incrassata P. Fischer. 1867. Synd. segmentum Récl. à var. incrassala P. Fiscuer, Journ. de Conchyl., XV; p.296: 1898. Synd. ovata Phil. var. in- crassala Fisch., Bucquoy, DAUTZENBERG, DOLLFUS, aies TA L'Erycina cvata Philippi était rattaché comme forme jeune, en 1872, par M. de Monterosato (Notiz. Conch. foss. M'* Pellegrino, p. 26) au Scrob. piperata et, en 1881, par Jeffreys (P. Z S. B:, p. 925) au Scrob: Cottardi. C'est, en réalité, un Syndesmya qui se caractérise ainsi : forme ovale-trigone, équivalve, assez convexe, subéquilatérale, la région antérieure, arrondie, et la é ri) région postérieure, plus étroite et subanguleuse à l’extré- mité, étant presque égales. D'après MM. Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus, le S. ovala à pour synonymes le Scrobicularia fabula Bru- sina (1865, Conch. Dalmat. inéd., p. 34) (1), le Syndosmya rubiginosa Petit [non Poli] (1869, Cat. Moll. Test. mers d'Europe, p. 47) et le S. apelina Récluz (tandis que le vrai S. apelina Renier est une variété du $S. alba) ; il ne vit que dans les eaux saumâtres, sur les côtes de l’Atlan- tique et de la Méditerranée, et il se distingue du $. alba, Mollusque franchement marin, par son contour trigone, sa surface moins luisante, son sinus palléal plus grand, ainsi que par les dents lalérales de la valve droite plus rapprochées du sommet. Le type du $. ovata, tel qu'il a été figuré par Philippi, est nettement rostré. MM. Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus admettent plu- sieurs variétés de forme : Var. segmentum (Costa) Récluz : coquille ovale-tri- gone, à peine rostrée. Var. subrostrata P. Fischer = Synd. Cailliaudi P. Kis- cher = $. apelina Cailliaud (non Renier) : moins angu- leuse et moins rostrée postérieurement que le type. D'après Taslé (1867, Catal. Moll. Morbihan, p. 8), Jeffreys identifiait cette forme au Synd. tenuis Mtg. [Mactra]. Var. incrassata P. Fischer : de même forme que la var. subrostrata, mais à test plus épais. Coll. du Muséum. — Loire-Inférieure (Bezançon, 1871; coll. Ballot, 1887); Provence (coll. Petit, 1873) ; Nice (Risso, 1829) ; Naples (coll. Petit, 1873) ; Tarente (coll. Petit, 1873); Sicile (coll. Petit. 1873); Nona [Dalmatie|]; Sfax (Pallary, 1904). — Coll. Locard, 1905 : Le Croisic, Noirmoutier, Rovan, Alger. (1) Jeftreys faisait cette espèce de Brusina synonyme de Synd. nilida Müll. — 280 — Var. subrostrala P. Fisch. — Loire-Inférieure (coll. Petit, 1873). — Coll. Locard : Loire-Inférieure. 1803 1808. 1518. 1527 1828 1833. SYNDESMYA TENUIS Montagu. . Mactra lenuis Ligula — . Ligula . Amphidesma 1843. Syndosmya 1843. 1852. 1553. Amphidesma Orixa Syndosmya 1854-58. — 163. 1807. 1867. 1869 1875 1878. 1884 1586 1892. Scrobicularia Syndosmya . Scrobicularia . Scrobic. (Abra) Syndosmya . Lutricularia . Syndesmya Amphidesma lenuis Mig. MonrTaGu, Test. Brit. p. 57%, pl. MMIT ES STIGEnTE MonraGu, Test. Bril., Suppl., p. 23. LaAMARCKk, Anim. s. verl., V, p. 492. BRrowN, Illustr. Rec. Conch. Gr. Brit., pl. XIV, fig. 2. FLEMING, Hist. Brit. Anim., p. 433. SOWERBY, Catal. Amphidesma, Conch. Ill., n° 24 [Spec. Conch., EPA DeLESSERT, Rec. Coq. Lamarck, pl. IV, fig. 64, b. RécLuz, Rev. Zool!l. Soc. Cuv., VI, p. 306. Brown, Illustr. Rec. Conch. Gr. Brit: nes éd, 1p 105 pese fig. 2. LkacH, Synops. Moll. Gr. Britain, p. 280. FoRBES et HANLEY, Brit. Moll., I, p. 323, pl. XVII, fig. 11. HANLey, Conch. Misc., pl. IL, fig. 15. JEFFREYS, Brit. Conch., Il, p. 442. HipaLGo, Cat. Moll. test. Espagne, Journ. de Conchyl., XV, p. 142. WEINKAUFF, Conch. Mittelm. I, p. 55. JEFFREYS, Brit. Conch., V, p. 189, pl. XLV, fig. 4. DI MONTEROSATO, Nuov. Riv. Conch. Medit., Atti Accad. Palerm. Sc. Lett.Arti, M, p- 17. DI MONTEROSATO, Enum. e Sinon, Conch. Medit., Giorn. Sc. nal. econ. Palermo, XII, p. 74. Di MONTEROSATO, Nomencl. gen. spec. Conch. Medit., p. 88. LocaARD, Prodr. malac. franç., Moll. mar., p. 409. Locarp, Coq. mar. côtes franc. p. 27e. re — 1892. Syndesmya nucleolata LOCARD, ibid., p. 272. 1895. Lutricularia lenuis Mtg.. DAUTZENBERG, « Melita », Moll. Tunisie, Mém. Soc. Zool. France, VIII, p. 3%. 1906. — -- — DAUTZENBERG et DUROUCHOUX, Supt faune malac. Saint-Malo, Feuille Jeunes Nal., 36° année, p. 77. 1910. —— — — DAUTZENBERG, Contr. faune malac. Afriq. occ., Actes Soc. Linn. Bor- deaux, LXIV, p. 208. 1912. —- — —- DAUTZENBERG, Moll. Miss. Gruvel côte occid. Afriq., Ann. Instit. Océanogr., V, p. 104. Type de la section Orira Leach (1852), le Synd. tenuis Montagu (1) est une espèce européenne, qui à été trouvée, en outre, par M. Gruvel, en 1908, sur la côte occiden- lale d'Afrique (Mauritanie) : il possède une très petite coquille, plutôt triangulaire qu'ovale, presque équilaté- rale, à région postérieure cependant un peu plus courte. Le Synd. tenuis serait, d’après Jeffreys (1863, Brit. Conch., Il, p. 444), probablement le Dorvillea anglica Leach (1852, Synops. Moll. Gr. Britain, p. 285). Il aurait, selon Petit de la Saussave (1869, Cat. Moll. test. mers d'Europe, p. 47), pour forme jeune l’Erycina lrigona Brusina (1864, Conch. Dalmat. ined., p. 35); cette synonymie est admise par Jeffreys (1869, Brit. Conch., V, p. 189) et par M. de Monterosato (1878, Enum. et sinon., p. 74), qui font également identique l'Erycina Bielzi Brusina (1864, loc. cût., p. 35). Locard (1892, Coq. mar. côtes France, p. 272) cite, à côté du Synd. tenuis, un Syndesmya nucleolata (2) : or (4) D'après M. de Monterosato (1872, Not. Conch. foss. Mte Pellegrino, p. 26) le s. tenuis Philippi (Enuin. Moll. Sic., II, p. 25s) n'est pas l'espèce de Montagu, mais est le S. #itida Müil. (2) Locard regardait son Synd. nucieolata comme n'étant autre que l'Amphidesima nucleola Lamarck : mais Récluz (1844, Rev. Zool. Soc. Cuv., Vil, p. 32) affirme s'être assuré que cette espèce de Lamarck a été élabiie sur un individu du genre Poronid, devenu actuellement le genre Lasæa. [Il existe, d'autre part, un ÆErycina nucleola Récluz (1844, Rev. Zool. Soc. Cuv., VII, p. 328) qui, d’après Petit de la Saus- saye (Cat. Moll. Europe, p. 43), est le Montacuta vitentata Mtg.]. — 282 — il a donné ce dernier nom, dans sa collection actuelle- ment au Muséum de Paris, à des coquilles de Cherbourg et du Groisic qui sont en réalité des Synd. tenuis Mig., et Synd. nucleolata Loc. doit donc être considéré comme un Simple synonyme de l'espèce de Montagu. Les Catalogues de la Collection Rigacci (1866, p. 4) et de la Collection Paetel (1890, ILE, p. 62) citent un Syn- dosmya triangularis Récluz, sur lequel je n'ai pu trouver aucun renseignement : Locard avait, dans sa collection, donné d'abord :e nom à des spécimens qu'il a appelés ensuite Synd. nucleolata, c'est-à-dire, comme on vient de le voir, à des coquilles qui sont des Synd. tenuis (1). Coll. du Muséum. — Angleterre : Scarborough (achat Powis, 1841); France (coll. Ballot, 1887) : Méditerranée coll. Petit, 1873); Adriatique (coll. Petit, 1873, sub nom. Bielziana (Brusina) ; Mauritanie (A. Gruvel, 1908). — Coll. Locard, 1905 : Cherbourg, Brest, Le Croisic. Var. trigona Brus. — Sfax (Pallary, 1904). — Coll. Locard : Trapani (Sicile), Sfax. SYNDESMYA PRISMATICA Laskey. 1803. Mya prismalica LAskEY, Mem. Wern. Soc., I, Der 1804. Tellina angulosa RENIER (non Gmeiin), Tav. alfab. Conch. Adr., p. 5, n° 33. 1808. Ligula prismatica Lask., MonrAGt, Test. Brit. Suppl. Pre D XV fee; 1818. Amphidesma — —- LAMARCK, Anim. s. verl., VW, p. 492. (1) Dans la collection de l'Ecole des Mines de Paris en trouve égale- ment des Synd. lenuis étiquetés S. triangularis Récluz. ; Un autre Syndesmya, de contour triangulaire, a été décrit sous le nom de Syndosmya Schneideri par O. Bœttger (1892, in O. Schneider, Vorlauf. Mittheil. Molluskenf. Borkum, Nachrichtsb. Deutsch. Malakoz. Gesellsch , 24 ter Jahrg., p. 116) comme vivant dans les eaux saumâtres sur les côtes de la mer du Nord. rie 1827 Ligula prismatica Lask., 1828. 1832. Amphidesma — Erycina angulosa Ren., 1833. Amphidesma prismatica LaskK., 1843. Syndosmya — = 1843. _ ae — 1843. Ligula — — 1844. Amphidesma _ — 1846. Syndosmya — — 1852. Amphidesma — = 1553. Syndosmya — — 1854-58. — — — 1863. Scrobicularia — -— 1867. Syndosmya — — 1867. — angulosa Ren., 1869. Scrobicularia prismaltica Lask., 1872 -- — — 1875. Scrobic. (Abra) — — 1878. . Scrobicularia Syndosmya BRowN, Illustr. Rec. Conch. Gr. Brit., pl. XIV, fig. 5. FLEMING, Hist. Brit. p. 432. Bronx, Ergebn. naturh.-ükom. RES IT D" 095: SowEerBy, Catal. Amphidesma, COnNCh Il. non 25 /[Spec. Conch., Î. 21]. Réczuz, Rev. Zoo!l. Soc. Cuv., NI, p. 367. RÉCLUZ, 11: CHENU,, CONCHÉENDIU Forges, Rep.Moll. Ægean, Brit. ASss., p. 142. BROWN, Illustr. Rec. Conch. Gr. Brit., 2e éd., p. 105, pl. XLII, Ike, D} Lovén, Ind. Moll. oCcide p.199; LEAcx, Synops. Moll. Gr. Bri- tain, p. 27%. Forges et Harry, Bril. Moll., DD 9 DEMI eo MS Hancey, Conch. Miscell., pl. IT, fig. 14. JEFFREYS, p. 435. Hiparco, Cat. Moll. tesl. Es- pagne, Journ. de Conchyl., XV p:1142; WeinkAUrFr, Conchyl. Mittelm., ADO JEFFREYS, Brit. Conch.,, V, DAS DIX EN TSENlS pr MONTEROSATO, Notiz. int. all. Conch. Medit., p. 25. pr MONTEROSATO, Nuov. Riv. Conch. Medit., Alti Accad. Palermit. Sc. Lelt. Arti, V, DÈRLS: pr MONTEROSATO, Enum. 6 Si- non. Conch. Medil., Giorn. Sc. nat. econ. Palermo, XIII, p. 74. JrrrreYys, Moll. « Lightning » a. « Porcupine » Exp., P. Z. SMIES D: 087: Anim. Illustr. Scandin. BRMEONCNMAITE RS — 1885. Semele (Syndosm.)angulosaRen., DE GREGORIO, Studi su tal. Conch. Medit., p. 130. 1886. Syndesmya prismalica Mig., LocarD, Prodr. malac. franc., Moll. mar., p. 40. 1888. Abra angulosa Ren., PETERSEN, Skalbaer. Moll. Ud- bredn., p. 145. 1891. — prismalica Mig., pI MONTEROSATO, Moll. Foss. Quatern. S. Flavia, Nat. Sic., X, p. 100. 1892. Syndesmya prismatica Mlg., LocarD, Coq. mar. côtes Fr., p. 273. 1898. — — Lask., BucQuoy, DAUTZENBERG, DOLL- FUS, Moll. Roussillon, Il, p. 718, pl. XCVII, fig. 20-25. 1899. — — Mtg., LocarDp, Coq. mar. large côtes Er D 187 Var. fragilis Risso. 1826. Abra fragilis Risso, Hist. Nat. Eur. mérid., IV, p. 370. 1829. Psammolea striata OGC: Cosra, Cal: Sie; pp HOME: 1857. Erycina Aradæ Bionpi1, Atti acc. Gioenia, p.3, fig. 1. 1884. Abra fragilis Risso, Di MONTEROSATO, Nomencl. gen. e spec. Conch. Medit., p. 29. 1886. Syndesmya fragilis Risso, LocarD, Prodr. malac. franç. Moll. mar., p. 409. 1592. == = Locarb, Coq. mar. côles France, p. 273. 1898. — prismalica Lask. var.fragilis R., BucQuoy, DAUTZENBERG, DOLLFUS, lOC CL D A6: Le S. prismaltica Lask., de l'Atlantique et de la Médi- terranée, est une forme étroitement oblongue, deux fois plus longue que haute, équivalve, très inéquilatérale les sommets sont placés au tiers postérieur, la région antérieure est prolongée et arrondie, la région posté- rieure est courte, atténuée, obliquement tronquée el rostrée à l’extrémité. D'après MM. Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus (1898, Moll. Roussillon, IL, p. 699 et p. 716), l’Abra fragilis Risso, qui aurait été identifié à tort par Récluz au Scro- nie bicularia plana Da C., doit être rattaché au Synd. pris- malica comme variété exclusivement méditerranéenne, plus mince et moins rostrée que le type. Jefireys donne, en 1881, pour synonymes au S. pris- malhica le Tellina angulosa Renier, 1804 (non Gmelin, 1790) (1), le Tellina stricla Brocchi, le Ligula donaci- formis Nyst el l'Erycina vitrea Danilo et Sandri (tandis qu'en 1869 il faisait cel Æ£. vitrea identique au S. nitida Müll.) (2). M. de Monterosato réunil également au S. prismatica le T'ellina angulosa Ren. et le T'. stricta Brocc. Il avait admis autrefois (1872 et 1878) dans la même synonymie l’'Érycina Aradæ Biondi; mais, en 1884, séparant du S. prismalica comme espèce distincte le S. fragilis Risso, c'est à ce dernier qu'il a rapporté l'Erycina Aradæ, ainsi d'ailleurs que le Psammotlea striata O. G. Costa et le S. prismaltica Weinkauff (non Montagu). Coll. du Muséum. — Yorkshire; Scarborough (achat Powis, 1841), France; Adriatique. — Coll. Locard, 1905 : Belle-Tle Be Craisic ile d'Yeu,tile de Ré ta Rochelle, Royan, Oran. Var. fragilis Risso. — Call. Locard : Marseille, Nice, Livourne. SYNDESMYA NITIDA Müller. 1789. Mya nilida MüLLER (non Fabricius), Selsk. skr. nat. IV, Il, p. 4. 1844. Amphidesma inlermedia THoMPpsoN, Ann. nat. hist., XV, DR MDI XIE EN 0: 1846. Syndosmya nitida Müll.. LovéN, Ind. Moll. Scandin. occ., p. 198. 1853. — intermedia Th., Forges et HANLEY, Brit. Moll., I, p. 319, pl. XVII, fig. 9-10, pl. K, fig. 5. (1) Voir pour le T. angulosa Gmel., la note p. 248. (2) Erycina vitrea Danilo et Sandri, Elence Moil. Lamellibr. Zara, Soc. Hist. Nut. Croat., VI, 1591, p. 95. 1863 1867. Syndosmia 1869. Scrobicularia 1870 — 1875. Scrobic. (Abra 1878. Syndosmya 1878. Abra 1881. Scrobicularia 1884. Abra 188% 1886. Syndesmya 1888. Abra 1589, Syndesmya 1892. — 1898. — 1899. — Cette espèce, de 286 — . Abra intermedia Th., . Scrobicularia nilida Müll., . Semele (Syndosm.)nilida Müll., H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll., Il, p. 410, pl. CV, fig. 4 a-b. JEFFREYS, Brit. Conch., Il, p. 436. WEINKAUFF, Conch. Mittelm., I, Db9; JEFFREYS, Brit. Conch., V, p. 189, DL NIENENTENRS M. Sars, Christianiafjord Fauna, Nyt Mag. Naturvid., XMII, D'197: DI MONTEROSATO, Nuov. Riv. Conch. Medit., Atti Accad. Pa- lerm. Sc. Lett: Arti, M, p.18: DI MONTEROSATO, Enum. e Sinon. Conch. Medil., Giorn. Sc. nal. econ. Palermo, XIII, p. 74. G. O. Sars, Moll. Reg. Arcl: Norveg., p. 7. JEFFREYS, Moll. « Lighining » a. e POTCUPINEP EXD PARIS AE MAO: J. CoLLiN, Om Limfjord. Mar. Fauna, p. 117. DE GREGORIO, Stud. Conch. Medil., D'Aoile Locarp, Prodr. malac. franc. Moll. mar., p. 408. PETERSEN, Skalbaer. Moll. Ud- bredn., p. 146. DAUTZENBERG, Contrib. faune malac. Açores, Rés. Camp. Sc. Peæ de Monaco, fasc. I, p. 86. LocarD, Coq. mar. côtes France, p.213: LocaRD, Exp. Sc. « Travailleur » et « Talisman », Moll. lest., IT, p. 226, pl. XII, fig. 34-35. Locarb, Coq. mar. large côtes France; p.137. la Méditerranée et de l'Atlantique, depuis la Norvège jusqu'aux Acores, a une forme ellip- tique transverse, moins étroitement allongée que S. pris- malica, mais plus que S. longicallus Sc. et S. profun- dorum Sm.; plutôt ovale qu'oblongue, elle est presque PCT équilatérale : la région antérieure est arrondie, la région postérieure, à peine plus courte, est un peu atténuée el acuminée. Locard dit qu'on peut observer des variétés minor, alta, elongata, etc. Le S. tenuis Philippi (non Montagu) [Scrobicularia] (Enum. Moll. Sic., II, p. 258), pour lequel Récluz (in Chenu, Illustr. Conch., g. Lavigno, p. 7) avait proposé le nom de Syndosmya Philippiana, est, d’après M. de Mon- terosato (1872, Notiz. Conch. foss..M° Pellegrino, p. 26), le S. nitida Müll. Jeffreys (1863) a identifié à ce $S. nitida Müll. lAmphi- desma intermedia Thompson (1). Il lui réunissait aussi, en 1869, l’Erycina vitrea Dan. et Sand., qu'il a, en 1881, fait synonyme du $S. prismalica. Il regardait également (1881) comme identique au S. nüida l'Erycina fabula Brusina [Serobicularia|, qui est réuni au Synd. ovata Phil. par MM. Bucquoy, Daut- zenbere, Dolltus 2): Coll. du Muséum. — Islande (coll. Petit, 1873); Angle- terre (coll. Petit, 1873); dragages du « Travailleur » et du « Talisman » (1880-1883) dans le golfe de Gascogne, au nord de l'Espagne, au sud de la Corse, à l’ouest du Portugal, à l’ouest du Maroc, aux Açores. — Coll. Locard, 1905 : Golfe de Gascogne, Cap Breton, Saint-Raphaël. SYNDESMYA LONGICALLUS Scacchi. 1836. Tellina longicallus Scacci, Cat. Conch. Regn. Neap., DOMINENT ER 1844. Erycina = SC., Paicippr, Enum. Moll. Sic., II, p. 9, Do (1) Sous le même nom spécifique, il a été décrit postérieurement une espèce différente: Syndesmya intermedia Rovereto (1898, Note prev. Pelecip. Tongr. Ligure, Alti Soc. Ligust. Sc. Nat. e Geogr., IX, p. 324), fcssile du Tongrien de Ligurie. (2) Locard (1886) à réuni au Synd. nitida l'Abra profundissima Jeffreys (1$47, Ann. Mag. Nat. Hist. XX, p. 19): mais cette dernière espèce, qui est le Ligula profundissima Forbes, a été rattachée par Jeffreys lui-même au Synd. longicallus Sc. (voir p. 289). LE osent IS7S. Syndosmya longicallus Sc., pr MoNtrERoSsATO, Enum. e Sinon. Conch. Medit., Giorn. Sc. nat. econ. Palermo, XIII, p. 74. 187$. Abra — — G. O. Sars, Moll. Reg. Arct. Nor- veg., p. 74, pl. VI, fig.3"a"c;, pl. XX, fig. 4. 1881. Scrobicularia — — Jerrreys, Moll. « Lightning » a. « Porcupine » "Exp. P'ZMSL; p.086: ISSI. Syndosmya — — DaLL, Prelim. Rep. Mall. « Blake », Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. Cambr., IX, p. 133. 1884. _ — — Di MonrEerosaro, Nomencel. gén. spéc. Conch. Médit., p. 29. ISS4. Semele (Syndosm.)— — DE GREGORIO, Slud. Conch. Medit., p. 132. 18S5. Semele (Abra) — — E. A. Smrrx, Rep. « Challenger », Lamellibr., p. 8$. 1886. Syndesmia — — _ Locar»p, Prodr. Malac. franç., Moll. mar., p. 40. iSS6. Abra — — DaLr, Rep. « Blake », Maoll., Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. Cambr., XII, p. 278. 1889. — — — L'DALL, BU AUS Nat NS XXXVII, p. 62. 1889. — —— -- DaLr, Rep. « Albalross » Mall. Proc. U. S. Nat. Mus., XII, p.274: 1889. Syndesmya — - DAUTZENBERG, Contr. faune malac. Acores, Rés. Camp. Scient, Pc de Momaco, fase. I, p. 86. 1897. — — — DAUTZENBERG el H. Fischer, Drag. « Hirondelle » et « Princesse- Alice », Mém. Soc. Zool. France, N:, p: e80; 1S98. — —— — LocaRD, Exp. Scient.« Travailleur » et « Talisman », Mall. Test., II, p. 84, pl. XII, fig. 38-33. 1S99. — —— — Locarp, Coq. mar. large côtes France, p. 137. 1902. Abra — — Darz et Simpson, Moll. Porto Rico, Bull NUS PFISNh COMM NS p. 478. Celle espèce qui existe, à des profondeurs plus ou moins grandes, dans la Méditerranée et dans l'Atlan- tique, depuis la Norvège jusqu'aux Açores, ainsi que — 289 — dans le golfe du Mexique et aux Antilles, possède une forme elliptico-trigone, nettement inéquivalve : la valve gauche est beaucoup plus convexe, tandis que la valve droite est presque concave postérieurement; la coquille est un peu inéquilatérale : la région antérieure, plus longue et plus haute, est obtusément arrondie, la région postérieure attéruée est très nettement infléchie vers la droile ;: le bord dorsal est rectiligne en avant des som- mets; le sinus palléal est peu profond. Locard signale des var. minor, major, elongata, alta. depressa, etc., qui se définissent d’elles-mêmes. M. Verrill et Miss Bush {1898, Rev. deep-water Moll. Atlant. C. N. America, Bivalv., Proc. U. S. Nat. Mus., XX, p. 718, pl. LXXXIIL, fig. 6-7) ont décrit une variété americana différant de la forme européenne par une coquille relativement plus large avec bord antéro-dorsal plus convexe, fossette du cartilage plus longue et dent postérieure latérale moins éloignée. M. de Monterosato (1878, Enum. et sinon., p. 74; 1884, Conch. abissi, Bull. Soc. Malac. Ital., VI, p. 60) a rattaché au Synd. longicallus, à Libre de forme jeune, le Ligula profundissima Forbes (1843, Rep. Moll. Ægean, Brit. Assoc., p. 142 et 191). Cette réunion a été admise par Jeffreys (1881), qui, de plus, a donné comme également synonynie le Syndosmya tellinella Seguenza. Coll. du Muséum. — Dragages du « Travailleur » et du « Talisman » (1880-1883) dans le golfe de Gascogne, au nord de l'Espagne, au cap Sicié (Bouches-du-Rhône), à l’ouest du Portugal, du Maroc et du Sahara. — Coll. Locard, 1905 : Norvège, Suède, golfe de Gascogne. SYNDESMYA PROFUNDORUM E. A. Smith. 1885. Semele (Abra) profundorum E. A. Smrr, Rep. « Challen ger », Lamellibr., p. 88, pl. V, fig. 5-5 b. 200 1889. Syndesmuya profundorum Sm., DaurzENBERG, Contr. faune malac. Açores, Rés. Camp. Scient. Prince de Monaco, fasc. I, p. 86. 1897. — _ DAUTZENBERG el H. FISCHER, Drag. « Hirondelle » el « Princesse-Alice », Mém. Soc. Zool. de France, X, p. 220. 1598. — = LocaArD, Exp. Scient. « Tra- vailleur » et « Talisman », Moll. Test. II, p. 227, pl. XII, fig. 36-37. Celle espèce, qui a été draguée aux Canaries et aux Açores et qui se retrouverait dans le Pacifique Nord, a une forme allongée, ovale transverse, inéquilatérale : la région antérieure, arrondie, est un peu plus longue, la région postérieure, nettement acuminée, n’est pas inflé- chie vers la droite et la valve droiïle est convexe en arrière; le bord dorsal est concave en avant des sommets; le sinus palléal est très profond. Tandis que M. Smith déclare qu'à l’extrémité posté- rieure S. longicallus n'est pas aussi aigu que S. profun- dorum, Locard dit, au contraire, que S. profundorum a sa région postérieure un peu moins acuminée que $S. lon- gicallus et, à en juger d’après les figures données par lui, il paraît avoir interverti les caractères des deux espèces. Coll. du Muséum. — Dragages du « Talisman » (1883) à l’ouest du Maroc, à l’ouest du Sahara et aux Açores. — Coll. Locard, 1905 : Açores. Trois autres espèces ont été signalées de l'Afrique occi- dentale : 1° Synd. Grimaldii Dautzenberg et H. Fischer (1906, Moll. Ouest Afrique, Rés. Camp. Scient. Prince de Mo- naco, facs. XXXII, p. 93, pl. V, fig. 18-21), du Cap Veri, VUS qui, de forme moins allongée transversalement que le S. longicallus Sc. et le S. profundorum Sm., se rappro- cherait plutôt du S. alba Wa. 2° Synd. demosia Dautzenberg et H. Fischer (1906, ibid., p. 94, pl. V, fig. 16-17), également du Cap Vert, qui se distingue du $S. Grimaldii par sa forme plus inéquila- iérale, à région antérieure beaucoup plus grande que la postérieure, et rappellerait par son contour plutôt les S. æqualis Say el $S. lioica Dall, des côtes atlantiques américaines (1). 3° Synd. Pulsbryi Dautzenberg (1912, Moll. Miss. Gruvel côte occ. Afriq., Ann. Instit. Océanogr., V, p. 103, pl. IIL fig. 46-49), dragué sur la côte depuis Conakry (Guinée) jusqu'à Addah (Gold Coast), qui, voisin du S. alba Wd., serait moins régulièrement ovale, plus équilatéral, avec le côté postérieur un peu anguleux. SYNDESMYA MAXIMA Sowerby. 189%. Syndesmya maxima SowErBy, Proc. Malac. Soc. Lon- don LD AUDI AVEMENS" 1894. Abra — Sow. E. A. Suirx, Nat. Hist. « Investi- galor », Moll. Bay Bengal, Ann. Mag. Nat. Hist., 6° sér., XIV, p. 169, pl. V, fig. 5-6. 1895. — — — E. A. Smrr, ibid., XVI, p. 10. Cette grande espèce, du golfe du Bengale, ressemble, par sa forme oblongue, au $S. nitida Müll., mais elle est de taille bien plus considérable, pouvant atteindre une longueur de 35 mm. Coll. du Muséum. — Ceylan (Kœhler, 1905). Le S. maxima est très étroitement allié, d'autre part. avec trois espèces, également plus petites, décrites par (1) Comme l'indique la jégende de la planche V du travail de MM. Dautzenberg et H. Fischer, Syrd. demosia est représenté, dans les figures 16 et 17, grossi 3 fois: cest par suite d'un lapsus que les dimensions données dans la diagnose ont été également triplées 20 — 292 — M. E. A. Smilh : Semele (Abra) philippinensis (1885, Rep. « Challenger » Lamellibr., p. 86, pl. V, fig. 8-3 b), des Philippines, Abra converior (1895, Nat. Hist. « Inves- tigator », Ann. Mag. Nat. Hist., 6° s., XVI, p. 10, pl: IT, {ig. 4-4 a), du large de Ceylan, et Abra affinis (1899, Nat. Hist. « Investigator », Ann. Mag. Nat. Hist., 7° s., IV, p. 250), de la côte de Travancore. Une espèce du Brésil, le Semele (Abra) braziliensis E. A. Smith (1885, Rep. « Challenger », p. 85, pl. V, fig. 2-2 b; est également voisine de ces formes par sa coquille équilatérale, allongée transversalement. SYNDESMYA ÆQUALIS Say. 1822. Amphidesma æqualis Say, Journ. Acad. Nat. Sc. Phi- la 1E#p 307 1831. — —— Say, Amer. Conch., III, pl. XXVIII. 1834. — inæquale (sic) Say, Coran, Journ. Acad. Nat. Sc. Philad., VII, p. 153. 1841. _ æquale Say, Conran, Amer. Journ. Sc. Arts, XLI, p. 344. 1843. Syndosmya — — RÉCLUZ, in CHENU, Illustr.Conch., g. Lavigno, p. 6. 1863. Abra ConxrAD, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad. [1862], p. 574. 1867. — nuculiformis Conran, Amer. Journ. Conch., III, p. 14. 1872. Semele æqualis Say, VERRILL, Amer. Journ. Sc., III, p. 210. 1873. Abra — — VERRILL, Invert. Anim. Vineyard Sd., Rep. U. S. Comm. Fish., p. 679. 1894. — — —— WaiTriELD, Moll. Mioc. Form. New Jersey, U. S. Geolog. Surv., Monogr., XXIV, p. 80, pl. XIV, fig. 1115. 1900. — = — Dazz, Contr. Tert. Fauna Flor., pt. V, Trans. Wagner Fr. Inst. Sc. Philad., III, p. 998. 1902. — — — DaLz et Simpson, Moll. Porto Rico, Bull. U. S. Fish Comm., XX, p. #77. —, 293 — D’après M. Dall (1900, Contrib. Tert. Fauna Florida. pt. V, p. 995), la cilation faite par Conrad (1834, Journ. Acad. Nat. Sc. Philad., VII, p. 153) d’un Amphidesma inæquale Say est un lapsus pour Abra æqualis Say (1). Le S. æqualis, petite espèce de la côte Atlantique amé- ricaine, depuis le cap Hatteras jusqu’au golfe du Mexique et aux Antilles, possède une coquille ovale, légèrement oblique, dont les sommets sont situés au tiers de la lon- gueur des valves, du côté postérieur. Coll. du Muséum. — Caroline du Sud (Sanderson Smith, 1840). M. Dall (1881, Prelim. Rep. « Blake », Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. Cambr., IX, p. 133 ; 1886, Rep. « Blake », 1bid., XIT, p. 278, pl. IV, fig. 8) a décrit, éga- lement de la cête Atlantique des Etats-Unis, un Synd. lioica, qui se distingue du S. æqualis var sa coquille plus oblique, plus inéquilatérale, plus renflée, moins trans- verse, plus quadrangulaire, à sommets plus saillants el rapprochés de l'extrémité postérieure qui est subtron- quée. M. Pilsbry a fait connaître, en 1897 (Proc. Acad. Nat. Se. Philad. XLIX-p 1293 pl. VIT fs127-29), sous le nom de Semele (Abra ?) uruguayensis une petite coquille de l'Uruguay, qui, par sa forme inéquilatérale et subqua- drangulaire, se montre très voisine des S. æqualis el S. lioica. 4) De même, un Abra ou Anmpnidesima Subobliqua cité par Conrad (1841, Americ. Journ. Sc. Arts, XLI, p. 344) est, selon M. Dall (190, ioc. cit., p. 998), ou un lapsus ou une forme non décrite. Il ne faut pas confondre, d'autre part, avec ce Synd. æqualis Say l'Abra æquata Conrad, qui, d’après M. Dall (1899, Proc. U. S. Nat Mus., p. 877), appartient en réalité au genre Aligena, dans la famille des £rycinidæ. Æ SYNDESMYA EXIGUA H. Adams. (PI. VII : fig. 4, valve droile, face externe; fig. 5, valve gauche, face interne; fig. 6, charnière de la valve droite. Gross. 3 fois). 1861. Semele cexigua HPÉADAMNS PE ASIE ND SE: 186. — — H. Ad., AnGas, Mar. Moll. Fauna South Aus- tralia, P. Z. S. L., p. 647. Cette pelile espèce Tasmanienne et Sud-Australienne, à coquille transverse, telliniforme, avec côté antérieur plus long, arrondi, et côté postérieur plus court, sub- anguleux, flexueux, était regardée par Angas comme une forme aberrante du genre Semele. À en juger par des spécimens que J'ai reçus de M. Sowerby, c’est, en réalité. un Syndesmya, en raison des caractères offerts par la charnière et par le sinus palléal : en effet, sur la valve droite, où 1l y a deux dents cardinales, on observe une dent latérale antérieure et une dent latérale postérieure, tandis que sur la valve gauche, où il n'existe qu’une seule dent cardinale, les dents latérales sont obsolètes ; d'autre part, le sinus palléai, très profond, à son bord ventral confondu avec la ligne d'impression palléale. Coll. du Muséum. — Yorke’s Peninsula [Australie] (achal Sowerby, 1911). SYNDESMYA SEURATI Lamy. (PI. VII : fig. 7, valve droite, face externe; fig. 8, valve gauche, face interne; fig. 9, charnière de la valve droite. Gross. 4 fois). 1906. Syndesmya (Abra) Seurati Lamy, Lamellibr. Gambier, Bull. Mus. hist. nat., Paris, XII, p. 210, Hosts Cette espèce que J'ai décrite comme nouvelle parmi les Lamellibranches recueillis, en 1902-1905, par M. L.-G. Seurat aux iles Gambier et à Marutea du Sud, se sépare LE nettement, par son contour arrondi, des espèces sui- vantes Semele (Abra) regularis E. A. Smith (1885, Rep. « Challenger », Lamellibr., p. 87, pl. V, fig. 4}, du nord a de l'Australie : forme allongée transversalement (1) ; Syndesmya elliptica Soweïby [Tellina] (Reeve, Conch. Icon, Tellina, pl_XXXIN, 2223) d'Australie :.égale- ment de contour plus transverse (1884, E. A. Smith, Rep. Zool. Coll. « Alert », p. 99, pl. VIL fig. C) (2) ; Abra truncata Hedley (1906, Moll. Mast Head Reef, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, XXXI, p. 466 et 478, pl. XXX VII, fig. 34). du Queensland : coquille tronquée en avant (3); (1) Le Semele infans E. A. Smith (1885, Rep. « Challenger », Lamellibr., p. 84, pl. V, fig. 1), qui se distingue var sa coquille subtrigone, parait une forme voisine, bien que M. Smith ne le range point parmi les Abra. L'autre part M. Ch. Hedley (1909, Mar. Fauna Queensland, Australas. Ass. Adv. Sc., p. 350) cite le Synd. regularis comme un Semele propre- ment dit et non un Abra. Pour être fixé sur la véritable position géné- rique, Seméle ou Syndesmya, de ces petites espèces australiennes, il faudrait connaitre exactement la disposition du sinus de l'impression palléale. Il en est de même pour une autre cspéce du Queensland, Île Seméle iscsceles Hedley (1909, Moll. Hope Isl, Proc. Linn. Soc. N. $. Wales, XXXIV, p. 43, pl. XXXVIII, fig. 34-36), à contour triangulaire et à sculpture concentrique tres accusée (voir p. 368). (2) Cette espèce a été insuffisamment figurée par Sowerby (1867, in Reeve, Conch. Icon., XVII, J'ellina, pl. XXXIX, fig. 223) sous le nom de Tellina elliptica. M. E. A. Smith (1884, Rep. Zool. Coll. « Alert », p. 99, pl. VII, fig. C), d’après l'examen du type, a constaté qu'elle doit être rapportée au genre Syndosmya, ainsi que le T'ellina simplex Sow. (Conch. Icon., sp. 240). [IL y à un autre T'ellina simplex H. Adams (1870, P. Z.S. IE p. 789, pl. XLVIII, fig. 5), que Bertin (1878, Rév. Tellinidés, Nouv. Archiv. Muséum, Paris, 2% s, t. I, p. 36) a laissé dans le genre Tellina, tandis qu'il plaçait (p. 304 et p. 355) dans le genre Macoma le T. Simplex Sow., ainsi que le 7. elliptica Sow.]. 11 a été publié, en outre, un Semele simplex Adams et Reeve [Amphidesmal (1848, Voy. « Samarang », Moll., p. 81, D EX XIVe et) (3) 11 existait antérieurement un Syndosmya truncala Récluz (1843, Rev. Zcol. Soc. Cuv., VI, p. 368) = Ligula truncata Brown (1827, Illustr. Conch. Gr. Brit., pl. 14, fig. 4) : mais il est fait par MM. Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus, synonyme de Serobic. plana Da C. [Fleming a donné le nom d'Amphidesma truneatum à l'Analina lruncata Turton = Thracia dis- torta Mitg.]. br Syndesmya cistula Melvill et Stander 1906, P. Z. S. L., p. 825, pl. LVI, fig. 6), du golfe Persique : contour ovalo- irigone, allongé transversalement. SYNDESMYA (JACRA) LACTEA Dunker. 1861. Strigillina laclea DunkEr, Malak. Blält., p. 43. 1565. Syndosmya Strigilloides VAILLANT, Rech. faune malac., baie Suez, Journ. de Conch., XIII, p.125, pl. VI, fe: 1866. Sirigillina lactea Dkr., SEMPER, Journ. de Conchyl., XIV, p. 166. 1869. — - _ IssELz, Malac. Mar. Rosso, p. 55. 1901. = — — STURANY, Exped. «Pola» Rothe Meer, Lamellibr., Denkschr. K. Akad. Wiss. Wien, 69 ter Bd., p. 279. 1905. Syndesmya strigilloides Vaill., ANTHONY, Moll. Tadjourah, Bull. Mus. hist. nat. Paris, XI, p. 4%. 1906. Strigillina lactea Dkr.. DAUTZENBERG et H. FIsCHER, Contrib. faune malac. Indo- Chine. Journ. de Conchyl., LIV, p. 226. Le genre Strigillina a été créé en 1861 par Dunker pour une coquille de la mer Rouge (rencontrée aussi sur les côtes d’Annam), S. lactea, qui, ressemblant aux Strigilla par laspect extérieur, les impressions musculaires et l'impression palléale, possède une charnière de Semele : il est identique, comme l’a reconnu M. Dall (1900, Contrib. Tert. Fauna Florida, pt. V, Trans. Wagner Inst., II, p. 985), au sous-genre Jacra, qui, caractérisé par la sculpture divariquée de sa coquille, avait été établi en 1856 par H. et À. Adams (Gen. Rec. Moll., Il, p. 409) pour le Scrobicularia Seychellarum A. Adams (1856, P. 2. S. L., p. 53; 14870, M'Andrew, Rep. Test. Moll. Suez, Ann. Mag. Nat. Hist., 4° s., VI, p. 446; 1886, Cooke, ibid. DS XNA EU) oh O. Semper, de son côté, a démontré qu'il faut identifier au Strigillina lactea Dkr. l'espèce décrite par M. L. Vail- lant sous le nom de Syndosmya strigilloides, forme dont le type est conservé au Muséum de Paris. D'autre part, sous l’appeliation d'Iacra Vaillanti Jous- seaume (simple nom de catalogue : 1903, Catal. Pelecyp. Sowerby et Fulion, p. 22), J'ai reçu de M. Sowerby une coquille absolument identique au $S. lactea. Coll. du Muséum. — Mer Rouge (Botta, 1837; D' Jous- seaume, 1913) ; Suez (L. Vaillant, 1904) [type du Syn- dosmya strigilloides Vaill.|; Djibouti (Ch. Gravier, 1904); Aden (achat Sowerby, 1912). Outre ces deux espèces, 1. Seychellarum A. Ad. et I. lactea Dkr. (= 1. strigilloides Vaill. = ? 1. Vaillant Jouss.), il a été encore décrit un lacra japonica À. Adams (1864, Moll. China a. Japan, Ann. Mag. Nat. Hisi., 35., XIII, p. 308; 1882, Dunker, Ind. Moll. Mar. Japon. p. 194) : cette espèce japonaise se distinguerait du I. Sey- chellarum par sa taille plus petite, son test plus vitreux et pellucide, sa sculpture plus grossière. Genre THEORA H. et A. Adams, 1856. Le genre Theora H. et A. Adams, 1856 (Gen. Rec. Moll., Il, p. 369), avec sa coquille comprimée, mince, Charnière de Theora nitida Gould. Y G., valve gauche : 2, dent cardinale. V. D., valve droite : 3 a ec 3 b, dents cardinales; LAr et LP1, dents latérales. lisse, bâillante en arrière ou même à ses deux extré- mités, et pourvue, à la charnière, d’une fossette oblique — 1298 — pour un ligament interne, avait été, d'abord, placé par ses auteurs à côlé des Neæra. Plus tard, en 1864, A. Adams (Ann. Mag. Nat. Hist., 9° sér., XIII, pp. 206 et 208), tenant compte de la forme des valves, du test vitreux pellucide et du profond sinus de l’impression palléale, a considéré ce genre comme devant être rangé, dans le groupe des Scrobiculaires, au voisinage immédiat des Abra = Syndesmya. M. E. A. Smith (1885, Rep. « Challenger », Lamellibr., p. 90) a mênie été plus loin et, pour lui, il n'y a presque aucune différence entre les deux genres Abra et l'heora (1), saul le fait que, dans les espèces de ce der- nier, la fosseltle du cartilage est peut-être plus grande. En particulier, il fait observer que, contrairement aux aflirmations de A. Adams, il existe chez les Theora de véritables dents, aussi bien cardinales que latérales. A. Adams avait admis, en 1864, un sous-genre Endo- pleura pour le Ÿ heora lubrica Gould, en raison de l’exis- tence d'une dent cardinale bifide en avant de la fossette du cartilage et surtout de la présence, à l'intérieur des valves, d’une saillie en forme de côte oblique s'étendant des sommets vers l'extrémité antérieure : M. E. A. Smith regarde ce caractère comme insuffisant pour maintenir cette subdivision. Dix espèces ont été rangées dans le genre Theora : australis Sowerby (1890, Cat. Conch. Sammil. Paetel, III, p. 28) (1) : Australie: fragilis À. Adams [Neæra] (1855, P. Z. S. L., p. 226) : Japon, Queensland: iridescens Hinds [Neæra] (1843, P. Z. S. L., p. 78) Japon, Philippines; (1) MM. Melvill et Standen (1906, P. Z. S. L., p. 825), de même, font, en particulier, du Theora opalina Hinds un Syndesmya. (2) Je n'ai trouvé sur cette coquille aucune autre indication que sa mention dans le Catalogues Pætel. — 2001 — lata Hinds [Neæra] (1843, P. Z. S. L., p. 79) : Philip- pines, Nouvelle-Galles du Sud, Siam; lubrica Gould (1861, Proc. Boston Soc. Nat. Hist., VITE, p. 24) : Japon; nasutä Hedley (1909, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, XXXIV, p. 43%, pl. XXX VII, fig. 37-39) : Queensland (1); nitida Gould (1861, Proc. Boston Soc. Nat. Hist., VII, p. 24) : Japon, Chine, Australie; obtusa Gould (1861, Proc. Boston Soc. Nat. Iisk., VIT, D124)#hab:?; opalina Hinds [Neæra] (1843, P. Z. $S. L., p. 78) : Phi- lippines; ovalis E. A. Smith (190%, Journ. of Malac., XI, p. 39) : Afrique du Sud. Je n'ai pu examiner de spécimens que pour le Th. lata lds. (dont d’ailleurs Th. fragilis A. Ad. et peut-être même Th. nitida GId. seraient synonymes). THEORA LATA Hinds. 1843. Neæra lata HINDS, PLZ SE XP Dp' "0; 1855. — fragilis AADAMS, P.Z.S.1L., XXII p.226. 1856. Theora lata Hds., H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll., IT, p. 370, pl. XCVII, fig. 5-5 a. 1862. — — CHENU, Man. Conch., Il, p. 50, fig. 211. 186%. — fragilis A. ADpaAMs, Spec. Neæra Japan, Ann. Mag. Nat. Hist., 34 sér., XIII, p. 209. 1867. CNUIUO ANGAs (non Gould), P. Z. S. L., p. 914. 1882. —… fragiis A Ad, Duxxer, Ind. Moll. Mar. Japon, p. 181. 1902. — — — Hepzey, Stud. Austral. Moll., V, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, XXVI [1901], p. 706, pl. XXXIV, fig. 4-56. ) I1 ne faut pas confondre cette espèce avec le Neæra nasuta A. Adams. nn ON 1903. Theora lata Hds., HipALGO, Estud. prelim. Fauna malac. Filipinas, Il, p. 71. 1905. — — — HipALGo, Cat. Mol. Test. Filipinas, Rev. R. Acad. Cienc. Madrid, I, p. 265. 1909. — fragilis A. Ad. Heprey, Mar. Faune Queensland, Australas. Ass. Adv. Sc., p. 350. 1909. — lala Hds., LyYNGE, Danish Exped. to Siam, Marine Lamellibr., Mém. Acad. R. Scienc. et Lett. Danemark, Fe s., t. V, p. 814, pl. IV, fig"; 1IGAUle - fragilis A. Ad. GaTLIFF el GABRIEL, Add. Catal. Victor. Mar. Moll., Proc. R. Soc. Victoria, XXIV (n. s.), p. 199. Var. nitida Gould. 1861. Theora nilida GouLp, Proc. Boston, Soc. Nat. Hist. VIII, p. 24. 1862. = - GouLp, Olia Conch., p. 162. 1864. —— — Gld., A. Apams, Spec. Neæra Japan, Ann. Mag. Nat. Hisk.,.3° s., XIII, p. 209: 1882. — — — Duxxer, Ind. Moll. Mar. Japon, p. 181. Angas (1867, P.Z.S. L., p. 914) a rapporté au Th. nitida Gould, signalé de Hong-Kong et du Japon, une coquille australienne qui serait plutôt le Th. fragihis A. Ad. d'après M. Ch. Hedley (1902), mais, ainsi que celui-ci: le fait d’ailleurs remarquer, Gould lui-même regardait comme possible que son espèce (1) ne fût qu'une forme petite et grèle du Th. fragilis. D'autre part M H. Lyrige, qui a comparé au British Museum le T'. lata Hds. et le T. fragilis A. Ad., ne voil aucune raison pour séparer ces deux formes et il les réunit en une seule espèce qui se trouverait ainsi au Siam, aux Philippines et au Queensland. Coll. du Muséum. — Philippines (coll. Petit, 1873). Var. niüida Gld. -- Manille (achat Sowerby, 1911). (1) Si on réunissait les Theora au genre Syndesmya et si on conservait cette espèce comme distincte, il faudrait changer son nom, car il existe un Synd. nilida Müll. — 801 — Genre SOULEYETIA Récluz, 1869. Récluz (1869, Actes Soc. Linn. Bordeaux, XXVII, p. 48, pl. HE, fig. 10-11-12) a établi le genre Souleyetia pour une forme de Bornéo, le Soul. Moulinsi Récl., qui lui parais- sait devoir prendre rang dans les Anatinidæ, mais qui, d'apres les figures données par lui, ressemble beaucoup au l'heora lata Hinds. Aussi c’est, peut-on croire, à meilleur droit que P. Fischer (1887, Man. de Conchyl. p. 1152) a placé dans le voisinage des Theora ce genre qui, avec une coquille transversalement oblongue, pour- vue d'un ligament cartilagineux interne, fixé, sur chaque valve, dans un petit cuilleron oblique en arrière, se dis- tinguerait essentiellement par l'absence totale de dents à la charnière. Genre OEDALINA Carpenter, 1865. Carpenter a créé en 1864 (Suppl. Rep. Moll. West Coast North America, p. 639) un genre OŒEdalia avec OE. sub- diaphana comme type. En 1865 (Proc. Calif. Acad. Nat. Sc., III, p. 208), à propos d’une autre espèce, OE. scin- tillæformis, dont il à fait le type d’un nouveau sous- genre Cooperella, il a remplacé par le nom d'OŒEdalina celui d'OEdalia, employé dès 1820 par Meigen pour un Diptère. Ce genre OEdalina Carpenter, 1865 = CEdalia Car- penter, 1864, est caractérisé ainsi : Coquille suborbiculaire, cycladiforme, renflée, équi- valve, équilatérale, à côté antérieur arrondi, à côlé pos- térieur un peu prolongé; très mince, blanche, subdia- phane, avec un épiderme très mince. Crochets saillants. Ligament et cartilage externes, entourant les sommels. Sur la valve gauche, il y a 3 dents cardinales, dont la Rae médiane plus grande et, sur la valve droite, il y en a 2; toutes ces dents sont bifides. Pas de dents latérales. Impressions musculaires petites, l’antérieure ovale, la postérieure subarrondie. Impression palléale à grand sinus régulièrement ovale. Charnière d'Œdalina subdiaphana Carpenter. V. G., valve gauche: 2a, 2b, 4b, dents cardinaies. V. D., valve droite : 3 a et 3 b, dents cardinales. Carpenter fait remarquer que l'espèce type, l'O. sub- diaphana, qui à l'aspect externe du Kellya suborbicu- laris, le sinus palléal des Semele et le ligament circum- umbonal des Circe et des Psephis, est caractérisée sur- tout par sa charnière très spéciale. Le sous-genre Cooperelia (1), établi pour l'O. scintil- læformis, qui diffère par les dents cardinales non bifides, sauf la dent cardinale médiane de la valve gauche, pos- sède un ligament externe et un cartilage semi-interne fixé dans une petite fossette située sous les sommets. Carpenter considérait les OEdalina et les Cooperella comme conslituant un groupe particulier des Telli- nidæ (2). M. J. Cosmo Melvill (1899, Moll. Arabian Sea, Ann. Mas Nat Hist/41es av p.100, pl. Il fe-2118)MaIdECME une 3° espèce qu'il a rapportée, avec un certain doute, à ce genre Œdalina sous le nom d'OE. (?) asiatica : cette coquille, un peu prolongée postérieurement, possède un (1) D’après M. W. H. Dall (1899, Proc. U. S. Nat. Mus., p. 882) le Cycla- della papyracea Carpenter, 1865, de Mazatlan, est peut-être le jeune népionique de Cooperella ou de Clementia. (2) Bertin (1878, Rév. Tellinidés, Nouv. Archiv. Mus. Paris, 2% S, I, D. 356) place l'Œ. subdiaphana et l'Œ. scintilæformis dans les Macoma — 303 — ligament externe el sa charnière, dépourvue de dents latérales, est composée de 3 dents cardinales sur la valve droite et de 2 sur la gauche, aucune de ces dents n'étant d’ailleurs bifide. M. Melvill pense que, si cette espèce est bien mise à sa place générique, elle parait montrer que les Œdalina ont une plus grande aflinité avec les Scrobiculariinæ qu'avec les Tellinidæ. Comme représentant de ce genre, dont la charnière très aberrante rend la position systématique difficile à préciser, je ne connais que l'espèce suivante OEDALINA SUBDIAPHANA Carpenter. 1864. Œdalia subdiaphana CARPENTER, Suppl. Rep. Moll. W. C. N. America, p. 639. 1869. —— — CARPENTER, Journ. de Conchyl., XIII, p. 134. 1865. Œdalina — CARPENTER, Proc. Calif. Acad. Nat. SC., III, p. 208. 1878. Macoma — Chr: BERTIN, Rév. Tellinidés, Nouv. Archiv..Mus. Paris, 2e, sér., I; P. 396. Trois spécimens de cette espèce Californienne m'ont été communiqués par M. A. Bavay, et il en existe deux dans la collection du Muséum (achat Sowerby, 1911). Genre MONTROUZIERIA Souverbie, 1863. Souverbie (1863, Jaurn. de Conchyl.. XI, p. 282, pl. XII, fig. 5) a créé le genre Montrouzieria pour une coquille de Nouvelle-Calédonie, le M. clathrala, qui se trouve définie ainsi : Coquille ovale-allongée transverse, renflée, équivalve, légèrement bâillante à ses deux extrémités ; inéquilaté- rale, arrondie en avant, rostrée postérieurement ; d’un blanc sale, avec un épiderme mince ; surface treillissée par des stries ravonnantes et concentriques, élevées, — 304 — subnoduleuses à leurs points d’intersection. Crochets petits, contigus, faiblement proéminents. Un ligament externe court. Un ligament interne fixé dans une fossette en forme de cuilleron, saillante dans l’intérieur des valves, profonde, étroite, triangulaire, obliquement dirigée en arrière el soudée au bord dorsal. En avant de la fossette il v a. sur la valve gauche, une seule dent cardinale, épaisse, triangulaire, et, sur la valve droite. deux dents cardinales, l’antérieure épaisse et triangu- laire, la postérieure latéralement comprimée. Sur chaque valve ïl existe une seule dent latérale postérieure, allongée. Impressions musculaires grandes, l’antérieure longue, la postérieure ronde. Impression palléale avec un profond sinus, qui est rétréci à son entrée et dont le bord ventral est confondu avec la ligne d'impression palléale. En raison des caractères fournis par les impressions palléale et musculaires, Souverbie rapprochait cette coquille des genres Trigonella (— Scrobicularia) et Cumingia. Tout récemment M. Ch. Hedley (1912, Rec. Austral. Mus., vol. VIIL p. 135) a émis l'hypothèse que ce genre Montrouzieria, qui lui semble se rapprocher d’Asaphis. devrait être transféré des Semelidæ aux Psammobiidæ. Genre THYELLA H. Adams, 1865. Le genre Thyella H. Adams, 1865 (P. Z. S. L., p. 754) est ainsi caractérisé : Coquille subtriangulaire, plus ou moins ventrue, équi- valve, presque équilatérale, à côté antérieur un peu plus long, à côté postérieur subtronqué et légèrement flexueux: test assez solide, blanc avec épiderme mince; surface des valves décussée par des rides ou des lamelles concentriques e! par de fines stries rayonnantes. Cro- = 1 -— chets petits. Ligament interne fixé dans une fossette subcentrale, à peine déclive. Dans la valve droite, deux dents cardinales, l’antérieure triangulaire, bifide, la pos- térieure plus petite, comprimée. Dans la valve gauche, une seule dent cardinale, trianguiaire, bifide. Pas de dents latérales. Impressions musculaires assez visibles. l’'antérieure allongée, la postérieure arrondie. Impression palléale avec un sinus profond. Trois espèces ont été rapportées à ce genre : Pépulchra Adams (186% PAZ SL." p"795) :Sin- gapour ; D'elamellosa He Adams (ASS PAZ: SL." p. 208, pl. XXII, fig. 15) : Australie, île Maurice (1) : RéHargreavesitH. Adams 487%. Pl /Z4S"12,,p.. 208; pl. XXIII, fig. 16) : Nouvelles-Hébrides (2). Ce genre Thyella a été décrit par H. Adams. en 1865, comme ayant beaucoup d'affinité avec les Semele, mais en différant par l'absence de dents latérales, par la forme plus ventrue et par la position du ligament interne. Il a été reconnu par lé même auteur, en 1873, très voisin aussi de Montrouzieria Souverbie, mais s’en distinguant également par le manque complet de toute trace de dent latérale. M. le D" Jousseaume possède, dans ses importantes collections malacologiques de la mer Rouge, une coquille qui me paraît pouvoir être rapportée à ce genre et pro- bablement même au Thyella lamellosa. À en juger par ce spécimen, cette forme semble génériquement très voisine des Leptomya. (1) 1880, von Martens, ir Môbius. Beitr. Meeresf. Mauritius, p. 328. (2) Sowerby (in Reeve, Conch. Icon., XIX), malgré l'absence de dents latérales, a réuni deux de ces espèces aux Cumingia : le Th. lamellosa H. Ad. {auquel il a donné le nom de C. elegans parce qu'il existait déjà un Cumingia lamellosa Sow.) et le Th. Hargreavesi H. Ad. ones Genre CUMINGIA Sowerbv, 1833. Le genre Cumingia G. B. Sowerby, 1833 (P. Z. S. L, p. 3%) [= Harpax Gistel, 1818, non Parkinson, 1811 = Mikrola O. Meyer, 1887, qui a pour type le C. mutica Sow., offre les caractères suivants : Coquille ovale, transverse, équivalve, plutôt aplatie, légèrement bâillante en avant et en arrière; subéquilaté- rale, à côté antérieur un peu plus allongé, obtus, arrondi, à côté postérieur obliquement subtronqué, présentant une légère inflexion des valves et terminé par un angle peu saillant: test peu épais, blanc ou blanc jaunâtre; sur- face externe ornée de stries ou de lamelles concen- triques, plus ou moins régulières. Crochets petits, peu proéminents. Un ligament externe. Un ligament interne Charnière de Cuningia mulica SOWw. V.G., valve gauche : 2, äent cardinale. V. D., valve droite : 3, dent cardinale; LA1 et LP1, dents latérales. fixé dans un cuilleron assez grand, triangulaire, très peu incliné en arrière et saillant à l'intérieur des valves. En avant de ce cuilleron, il y a, sur chaque valve, une seule petite dent cardinale (parfois obsolète sur la valve gauche). Sur la valve droite, il y a deux grandes denis latérales, épaisses, l’une en avant, l’autre en arrière ; sur la valve gauche, les dents latérales manquent ou sont à peine indiquées. Impressions musculaires : antérieure ovale-oblongue, postérieure plus grande et arrondie. Impression palléale à sinus très profond, horizontal, régulièrement ovalaire, qui est rétréci à son entrée et AU dont le bord ventral est confondu avec la ligne d'impres- sion palléale. On pourrait dire, avec Deshayes (Tr. élém. Conchyl. I p. 327), que les Cumingia sont.des Syndesmya à cuil- leron redressé. Ainsi que le fait observer Carpenter (Cat. Reigen Coll. Mazatlan Moll., p. 29), les Cumingia différent aussi des Syndesmya en ce qu'ils sont des ani- maux vivant, comme les Sphenia et les Saricava, dans les excavations des rochers et ils sont d’ailleurs, par suite, sujets à des variations de forme. Les Cumingia sont des formes qui paraissent n'avoir été rencontrées jusqu'ici presque exclusivement que sur les côtes américaines soit de l'Atlantique, soit du Paci- fique (1). CUMINGIA TELLINOIDES Conrad. 1851. Mactra lellinoides ConrAp, Journ. Acad. Sc. Nat. Philad., VI, p. 258; pl. XI, fig. 2-3. 1831. — — CoxraAp, Amer, mar. Conch., p. 60, pl. 14, fig. 2: (1) Le Cumingia narthenome Tiberi (1855, Descr. nuov. tesf., p. 18), “de Sicile, est, en réalité, d'après Petit de la Saussaye (1869, Cat. Moll. Test. mers Europe, p. 39), M. de Monterosato (1878, Enum. e sinon. Conch. Medit., p. 75) et Locard (1886. Prodr. malac. franç. Moll. mar., p. 389), le Poromuya granulata Nyst et Westendorp. Le Cumingia elegans Sowerby. d'Australie, et le C. Hargreavesi (H. Ad.) Sow. (in Reeve, Conch. Icon., XIX, Cumingia. sp. 9 et sp. 12), des Nouvelles Hébrides, sont, comme on l’a vu plus haut, p. 305, des Thyella: Th. lamellosa H. Ad. (non Cumingia lamellosa Sow.) et Th. Hargreavesi H. Ad. Le Cumingia Deshayesiana Vaillant (1865, Journ. de Conchyl., XII, p. 126, pl. VI. fig. 2), de Suez, me parait, par son cuilleron ligamentaire non saillant et par son sinus palléal entièrement détaché de la portion ven- trale de l'impression palléale. devoir être rapporté au genre Semele, dans lequel je le crois d'ailleurs identique au Sem. striata Rüppell (non Say) (voir p. 365). Le Cumingia occatilla Meïvill (1901, Ann. Mag. Nat. Hist., 78s., VII, p. 555, pl. IX, fig. 7 et 8), d'Aden et de Karachi, forme très voisine de la précédente, a, de même. une fossette ligamentaire allongée et un sinus palléal dirigé obliquement vers le centre des valves: il doit donc se ranger également plutôt parmi les Sermnele. 21 d'ipgEe 1837. Cumingia tellinoides 1841. — — Conr., 1839-53. — _ Le 1842-56. — — — borealis 1889. — — — tellinoides Conr.. Conrap, Journ. Acad. Sc. Nat., VII, p. 234. GouLp, Rep. Invert. Massachus., DAH0NE A6: DEsnAYEs, Tr. élém. Conch., I, p. 328, pl. 8 bis, fig. 9-11. HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 343, pl°12; fig: 38. Conrap, Amer. Journ. Conchol., II, p. 6. GouLzp, Rep. Invert. Massachus., 2e éd., p. À, fig. 390. SowERrBY, in REEVE, Conch. Icon., XIX, Cumingia, pl. I, fig. 1. VERRILL, Invert. Anim. Vineyard Sd, Rep. _U.-S:1Commr Fish p. 67%, pl. XXX, fig. 221. DaLLz, Rep. «Blake», Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. Cambr., XII, p. 279. DaALz, Bull. U. S. Nat. Mus., n° 37, p. 62, pl. 56, fig. 14. Darr, Contr. Tert. Fauna Florida, Pt. V, Trans. Wagn. Fr.-Inst Philad., IT, p. 1000. Var. coarctata Sowerby. 1833. Cumingia coarctlala 18..2? — = 1841. — — SOW., . 1835-46. Lavignon — _ 1846. — Antillarum 1846 — Petitiana 1850. Cumingia Antillarum 1850. ——- fragilis 1850. — sinuosa SOWERBY (non Carpenter), P. Z. SOS SD RUE SOWERBY, Gen. Shells, Cumin- gia, fig. 4. R£EEVE, Conch. Syst., I, p. 69, pl. XLIX, fig. 4: D'ORBIGNY, Voy. Amér. mérid. Moll., p. 528. D'ORBIGNY, Moll. Cuba, II, p.236, pl. XXV, fig. 36-38. D'ORBIGNY, tbid., p. 236, pl. XXV, fig. 33-35. AFADAMS P 2 Sas Deer AMADAMS PP. 27 AS DRE DIMAVITTTENT ce AVADAMS APE NS IE MD Re pl. VII, fig. 6 (sinuata dans la légende de la planche). AA = 1856. Cumingia tenuis H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll., p. 412. 1842-56. — coarclata Sow. HanrEy, Cat. Rec. Biv. Sh., D: 9343; DL. 12-fig. 37. 1873. — — — SOWERBY, in REEVE, Conch. : Icon., XIX, Cumingia, pl. II. fig. 7a-b. 1900. — —— —— Dazr, Contrib. Tert. Fauna Flo- rida, Pt. V, Trans. Wagn. Fr. Inst. Philad., III, p. 1000. 1902. — (lellinoices Conr. var?) Darz et Simpson, Moll. Porto coarctata Sow., Rico, Bull. U.S. Fish. Comm., XX, p. 478. Le C. tellinoides Conr. (1), dont C. borealis Conr. est synonyme, est une espèce de la côte Atlantique des Etats-Unis (Floride) et sa forme typique ne se trouverait pas, d’après M. Dall, aux Antilles, où elle serait rem- placée par le C. coarctata Sow. M. Dall rattache. en effet, avec M. Simpson, au C. telli- noides le C. coarctata comme variété propre aux Antilles et constituant peut-être une espèce distincte. Il en fait d'ailleurs synonymes le Lavignon Petitiana d'Orb., le L. Antillarum d'Orb., le Cumingia fragilis A. Ad., (non mentionné dans la Conchologia Iconica de Reeve), le C. sinuosa A. Ad. (2) et également le Cumingia Antil- larum A. Ad., qui était, selon H. et À. Adams, différent du C. Antillarum d'Orb. et pour lequel ils avaient pro- posé le nom de C. tenuis. Ce C. coarctata Sow., des Antilles et du Brésil (3), est, (1) D'après M. Dall (1909, Contr. Tert. Fauna Flor.. p. 998), ce C. telli- noides Conrad, 1831, est différent du C. tellinoides Conrad, 1838 (Foss. Med. Tert., p. 98, pl. 15, fig. 4), qui est, en réalité, une forme miocène, le C. medialis Conrad (1866, Amer. Journ. Conchol., II, p. 106). (2) A ce C. sinuosa, indiqué par A. Adams des Indes Occidentales, Deshayes a rapporté une coquille de l'ile Bourbon (1863, Catal. Moll. Réunion, p. 11; 1880, v. Martens, in Môbius, Beitr. Meeresf. Mauritius, p 328). (3) Comme le fait remarquer M. Hidalgo (1903, Estud. prelim. fauna malac. Filipinas, II, p. 70; 1905, Cat. Mol. Test. Filipinas, Rev. R. Acad. Cienc. Madrid, II, p. 265), ce doit être par erreur que Reeve a cité des Philippines le C. coarctata indiqué de la baie de Caracas par Sowerby. — 310 — d'autre part, très semblable à une forme du Pacifique, le C. lamellosa Sow. avec laquelle Carpenter l'a même réuni. Coll. du Muséum. — New Bedford [Massachusetts] (Sanderson Smith, 1840); hab. ? (achat Vimont, 1882). Var. coarclata SOW. — Antilles. CUMINGIA LAMELLOSA Sowerby. 1833. Cumingia lamellosa 1833. — trigonularis 187 — — 1KSon — lamellosa 1841. — trigonularis Sow., 1841. — lamellosa — 1835-46. Lavignon — — 1835-46. — trigonularis — 1852. Cumingia coarctala 1852 — trigonularis Sow., 1852 — Sp. ind. 4 1852. — Sp. ind. b 1855-57. — lamellosa Sow., 1855-57. — trigonularis SOw., 1857. — lamellosa — 1857. — trigonularis — 1563. — coarctata 1563. — lamellosa var. 1864. — coarctata 1864. — lamellosa var. 1864. — trigonularis Sow., 1873. — — 1873. — lamellosa SOWERBY. PZNIS CRI ; SOWERPY IP 2 SI 90: SowerBY, Gen. Shells, Cumingia, fig. 8. SOWERBY, ibid., fig. 3. REEVE, Conch. Syst., I, p:“69, DIANEIX en! REEVE, ibid., fig. 3. D'ORBIGNY, Voy. Amér. mérid., Moll., p. 527. D'ORBIGNY, ibid., p. 528. C. B. Apams (non Sowerby), Cat. Sh. Panama, Ann. Lyc. Nat. Hist. New York, V, p. 511. C. B. ADpaAMS, ibid., p. 512. C. B. ADaAMs, ibid., p. 512. C. B. ADAMS, ibid., p. 512. CARPENTER, Cal. Reigen coll. Ma zatlan, Moll., p. 29. CARPENTER, ibid, p. 30. CaRPENTER, Rep. Moll. W. C. N. America, p. 304. CARPENTER, ibid., p. 284 et 304. CARPENTER (non Sowerby), P. Z. SALE Tobeelte CARPENTER, ibid., p. 367. CARPENTER (non Sowerby), Suppl. Rep., p. 552. CARPENTER, ibid., p. 552. CARPENTER, ibid. p. 552 et 619. SOWERBY ,in REEVE, Conch. Icon., XIX, Cumingia, pl. I, fig. 4. SoWwERBY, in REEVE, ibid., pl. I, fig. 5. P. p. CL EC) es 1900. Cumingia lamellosa Sow., Darz, Contrib. Tert. Fauna Flo- rida, Pt. V, Trans. Wagn. Fr. Inst. Sc. Philad., I, p. 1001. 1909. _ — -- Darz, Shells Peru, Proc. U. S. Nat. Mus., XXXVII, p. 272. 1910. -— - — LAMY, Moll. Payta, Miss. Serv. Géogr. Mérid. Equat., p. 90. D'après Carpenter, ce C. lamellosa (1), de la côte Paci- fique américaine depuis Mazatlan jusqu'au Chili, est orné de lamelles concentriques extrêmement irrégu- lières, parfois à peine apparentes tant que l'animal n’est pas adulte, et de stries rayonnantes peu marquées : le sinus palléal est médiocre, les dents cardinales sont peu développées, la dent latérale postérieure est la plus longue. Carpenter (1864, Suppl. Rep., p. 552) admettait comme variété une forme de Panama qui avait été appelée C. coarctata par C. B. Adams et à laquelle il identifiait le Cumingia Sp. ind. b de ce même auteur. M. Dall fait de ce C. coarctata Carp. (non Sow.), ainsi que du C. coarctata de d'Orbigny, un simple synonyme du C. lamellosa. Il réunit d’ailleurs également à ce C. lamellosa le C. trigonularis Sow., auquel Carpenter rattachait le Cumingia sp. ind. a de C. B. Adams. Coll. du Muséum. — Payta (D° Rivet, 1905); hab. ? (Verreaux, 1842). CUMINGIA CALIFORNICA Conrad. 1837. Cumingia californica CoxrAp, New Mar. Shells Upper Californ., Journ. Acad. Nat. SCAPhilad VIP ETAT D 2195; LIL RS DITS T EIRE (1) 11 ne faut pas confondre avec ce Cumingia lamellosa Sow., d'Amé- rique, le Thyella lamellosa H. Adams (1873, P. Z. S. L., p. 208, pl. XXIII, fig. 15; 1880, v. Martens, in Môbius, Beitr. Meeresf. Mauritius, p. 328), de l'Australie et de l'ile Maurice, espèce faite par Sowerby synonyme de son Cumingia elegans. — 312 — 1850. Cumingia similis A. ADAMNS, PAZ MSNM MID Ne DAVITÉER EE 1856. — californica Conr., CARPENTER, P. Z. S. L., p. 213. 1855-57. — —— — CARPENTER, Cat. Reigen coll. Ma- zatlan Moll., p. 30. 1857. -- . — CARPENTER, Rep. Moll. W. C. N. America, p. 304, 351, 353. 186%. — — — CARPENTER, Suppl. Rep., p. 540 et 640. 1866. == — — STEARNS, Shells Santa Barbara, Proc. Calif. Acad. Nat. Sc., III, p. 284. 1867. — —— — STEARNS, ibid., p. 343. 1873. — similis A. Ad., SOWERBY ,in REEVE, Conch. Icon., XIX, Cumingia, pl. I, fig. 6. 1873. — californica Conr., SOWERBY, in REEVE, ibid., pl. EL, fig. 13. 1900. — _ — DaLz, Contrib. Tert. Fauna Flo- rida, Pt. V, Trans. Wagn. Fr. Inst. Philad., II, p. 1001. 1907. — — _ BERRY, Moll. Monterey, Nautilus, | XXI, p. 21. Le C. calijornica qui, d'après Carpenter, offre dans sa charnière et son sinus palléal, des caractères intermé- diaires entre C. lamellosa Sow el C. trigonularis Sow., est, selon Conrad, allié à son C. tellinoides, mais possède une coquille plus large, plus épaisse, à fossetle cardinale moins saillante. D'après M. Dall, qui y réunit le C. similis A. Adams, le C. californica se retrouverait au Japon, mais, en Amé- rique, il Serait une espèce exclusivement Californienne et ne se rencontrerait pas dans la région située à l’est et au sud du cap $S. Lucas. Coll. du Muséum. — San Diego. CUMINGIA MUTICA Sowerby. 1833. Cumingia mulica SOWEREV IPN Z IS IEP NIDA OS 18..7? — — SowirBy, Gen. Shells, Cumingia, ne Il 1841. —— — Sow., REEVE CONCh .SYSENTE D 060; pl. XLIX, fig. 1. ee 1835-46. Lavignon mutica Sow., D'ORBIGNY, Voy. Amér. Mérid., Moll., p. 527. 1856. Cumingia — — H. et A. ApaMs, Gen. Rec. Moll., II, p. 412, pl. CV, fig. 6-6 a. 1857. — grandis DEsnaÿes, Journ. de Conchyl., V, D 281 pl. fo 45: 1873. -— mulica SowErBy, in REEVE, Conch. Icon., XIX, Cumingia, pl. I, fig. 3. 1873. — veniricosa SowErBy, in REEVE, ibid., pl. I, fig. 10. 1873. — grandis Desh., SowerBY, in REEvVE, ibid., pl. I, fig. 11. 1908. = mulica SOoW., DaLrz, Rep. « Albatross », Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. Cambr., XLIII, p. 422. 1909. — —- — Darr, Shells Peru, Proc. U. S. Nat. Mus., XXXVII, p. 272. M. Dall (1900) réunit les C. grandis Desh. et ventri- cosa Sow. au C. mulica, grande espèce du Pérou et du Chili, qui, ornée d’une sculpture très finement décussée, mesure 30 à 40 mm. de longueur et 20 à 30 mm. de hauteur. Coll. du Muséum. — Conception; hab.? (coll. Férussac, 1839). Plusieurs autres espèces de Cumingia ont été signalées de la côte Pacifique américaine : A. Adams a fait connaître une petite espèce très fine- ment striée, le C. striata (1850, P. Z. S. L., p. 25, pl. VIII, fig. 5) (non mentionnée dans la Conchologia Iconica de Reeve), qui se rencontre depuis le golfe de Californie jusqu’au Chili. M. Dall (1909, Shells Peru, Proc. U. S. Nat. Mus., XXXVIL p. 283) la fait synonyme de C. mu- hica SOw. Carpenter, dans son Catalogue des Coquilles de Ma- zatlan (1855-57, p. 31), avait cité un Cumingia sp. ind. « like C. striata » et dans son Supplementary Report, p. 367 et p. 552, il identifiait à cette forme, pour laquelle — 914 — il proposait le nom de C. Adamsi, le Cumingia Spin de C. B. Adanis (1852, Cal. Sh. Panama, Ann. Lyc. Nat. Hist. New York, V, p. 512) (1). M. Dall (1900, Contrib. Tert. Fauna Florida, p. 1001) a réuni complètement ce C. Adamsi Cpr. au C. striata. A. Adams à également décrit du Chili un Cumingia Cleryri 4850, PAZ SNL Mp. 24 pl NTI EME Sowerby, in Recve, Conch. Icon., XIX, Cumingia, pl lig. 2 4-b), qui aurait une coquille presque lisse et que MDallr4909 Shellst Peru, Proc. AU 7"SAINALRMEER XXXVII, p. 283) fait synonyme de C. mutica Sow. Enfin le Marquis de Folin (1867, Les Méléagrinicoles, Soc. Havraise d'Etudes diverses, p. 16, pl. IL, fig. 12-15: 1867. deFolinvet/Périer Les Fonds de la mer us) a publié un Cumingia Moulinsi, de la baie de Panama : celle espèce, bien que d'aspect assez semblable par sa sculpture (lamelles concentriques saillantes el stries ravonnantes très nelles) au Semele striata Rüppell (Reeve, Conch. Icon., VIII, Amphidesma, sp. 46), est un véritable Cumingia, car les figures montrent nettement son cuilleron saillant à l’intérieur des valves, ainsi que son sinus palléal parallèle à la ligne d'impression pal- léale et non pas montant obliquement vers le centre de la coquille. Genre SEMELE Schumacher, 1817. Le genre Seinele Schumacher, 1817 (Ess. Nouv. Syst. Habit. Vers testacés, p. 53) [= Donacilla, pars, Lamarck, 1812 (non Philippi, 1836, nec Gray, 1853) = Amphidesma. pars, Lamarck, 1818], dont le type est S. reticulata SOw. —S$S., proficua Pult., se caractérise ainsi : (4) Quant au Cumingia sp. ind. d de C. B. Adams, Carpenter (1863, P. Z. S. L., p. 367) dit qu'il s’agit d’une espèce probablement distincte, à coquille arrondie, ornée de stries serrées. Coquille suborbiculaire ou elliptique, équivalve où un peu inéquivalve, comprimée, légèrement bâillante en avant el en arrière ; subéquilatérale, à côté antérieur tantôt plus court, tantôt plus long, toujours arrondi, et à côté postérieur obtus, présentant chez la plupart des espèces une inflexion irrégulière des valves; parfois assez épaisse; blanche, teintée de jaune, de rougeâtre ou de violacé ; ornée de stries, les unes concentriques, les autres longitudinales, ceiles-ci quelquefois extrèmement fines. Crochets petits, peu saillants. Un petit ligament externe. Un ligament interne dans une fossette profonde, allongée, étroite. oblique, non saillante dans l'intérieur des valves, mais attachée le long du bord dorsal posté- rieur. En avant de cette fossette il y a sur chaque valve Charnière de Semele proficua Puit. V. G., valve gauche : 2 et 40, dents cardinales (1); LArr et LPir1, dents latérales. WD., valve droite: 34 et 30, dents cardinales; ZLAT et ZLP1, dents latérales. deux petites dents cardinales (la 2° parfois plus ou moins rudimentaire sur la valve droite) et deux dents latérales, l'une en avant. l’autre en arrière, plus distinctes sur la valve droite. Impressions musculaires grandes, l'anté- rieure ovale, la postérieure arrondie. Impression palléale à sinus profond, elliptique, un peu dilaté dans le milieu, à peine rétréci à son entrée, dirigé obliquement et entiè- (1) J'adopte ici la notation proposée pour cette charnière par F. Ber- nard (1895, Bull. Soc. Géolog. France, 3 s., XXIII, p. 144 et 145) : d'après lui, ces dents cardinales de la valve droite correspondraient à une dent, 2, non bifide, et à une lamelle accessoire, 4 b, assez réduite: pour MM. Cossmann et Peyrot (1909, Act. Soc. Linn. Bordeaux, LXIII, p. 284, fig. 27) elles seraient les deux branches, 24 et 2b, d'une dent unique. — 316 — rement délaché de la portion ventrale de l'impression palléale. Comme le dit Carpenter (1855-57, Cat. Reigen Coll. Mazatlan Moll., p. 29) la coquille des Semele se distingue des Cumingia par ses dents latérales et par le cuilleron ligamentaire. D'autre part, aussi bien selon M. Wm. H. Dall (1900, Contrib. Fert. Fauna Florida, pl. V, p. 985) que d’après M. Pelseneer (1911, Lamellibr., « Siboga », pp. 61 et 97), le genre Seinele diffère des Scrobicularia, à charnière très semblable, par la forme de ses branchies (Voir plus haut, p. 245). M. Dall place dans une 1" Section, Semele s. str., ayant pour type le $S. proficua Pull. (—$S. reticuilata Sow.), toutes les espèces qui ont deux dents cardinales sur chaque valve ei chez qui les dents latérales, bien déve- loppées sur la valve droite, sont faibles sur la valve gauche. Il admet une ?° Section, Semelina Dall, 1900, pour le S. nuculoides Conrad (1), chez qui il y aurait deux dents cardinales (dont l’une plus ou moins bifide) sur chaque valve (la dent postérieure serait toutefois obsolète sur la valve gauche) et où les dents latérales, fortes sur la valve droite, seraient indistinctes ou réduites à une faible dent antérieure sur la valve gauche (2). M. de Gregorio, de son côté, en 1884 (Studi Conch. Mediterr., Bull. Soc. Malac. Ital., X, p. 317) décrit sous le nom de Semele fazisa une coquille qu'en raison de (1) D’après M. Dall, la forme figurée sous le nom de Syndosmya (?) nuculoides par Whitfield (1894, Moll. Mioc. Form. New Jersey, U. S. Geolog. Surv., Monogr. XXIV, p. Si, pl. XV, fig. 7-9) n’est pas l'espèce de Conrad, mais un Sportella de la section Fabella. (2) I1 n’y a pas concordance entre les caractères donnés par M. Dall en 1900 (Contr. Tert. Fauna Florida, pt. V, Trans. Wagn. Inst, II, p. 985) dans sa diagnose de la section Semelina et en 1,02 (Dall et Simpson, Moll. Porto-Rico, Bull. U. S. Fish. Comm., XX, p. 477) dans sa description du $S. nuculoides, type de cette section. — la sculpture, du léger bâillement des valves et des parti- cularités de la charnière, il considérait comme le type d'un nouveau sous-genre ÆÉlegantula ; or, en montrant l'identité de cette espèce avec le S. striala Rüpp., j'ai émis (1912, Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, XVIII p. 317) l'opinion que ce nom de subdivision (laquelle ne consti- tuerait d’ailleurs qu’une simple section) peut être con- servé à celte forme de Semele, mais pour d’autres motifs : en effet, outre un aspect extérieur de Cumingia, fait de convergence résultant d’une similitude dans le mode d'habitat (dans des trous ou des anfractuosités), elle pré- sente, lorsqu'elle n’est pas déformée, un caractère qui, comme l'avait reconnu Reeve, la distingue des autres Semele : c’est d’avoir le côté postérieur plus long que l’antérieur. Des 16 espèces comprises par Lamarck dans son genre Amphidesma 1818 (Anim. s. vert, V, p. 490), qu'il avait d’abord nommé Donacilla 1812 (Extrait du Cours de Z00- logie, p. 107) et qu'il définissait uniquement par l’exis- tence de deux ligaments, l’un externe, l’autre interne, une seule, l'Amphid. variegata est un véritable Semele et cinq : albella, lactea, Boyst, tenuis, prismatica sont des Scrobicularidés, Scrobicularia où Syndesmya; mais cornea, donacilla. glabrella sont, tous trois, des Meso- desma; purpurascens est un Erovilia, corbuloides un Lyonsia, phaseolina un Thracia, lucinalis un Lucina. flexuosa un Thyasira, nucleola un Lasæa, physoides un Kellya. Au contraire, sauf quatre, les Amph. siculum, Boysü, Lenue et prismaticum qui sont, le premier un Scrobicu- laria, et les trois autres des Syndesmya, les coquilles réunies par Sowerby dans son Catalogue (1835, Conch. Ilust., I, p. 8) sous le nom d’Amphidesma, rentrent toutes dans le genre Semele. 9318 — Depuis la liste dressée par Sowerby un grand nombre d'autres espèces ont été décrites, la plupart figurées dans liconographie donnée par Reeve (1853, Conch. Icon., vol. VIII, Amphidesma). Avant de passer en revue les véritables Semele, il peut être ulile de dire quelques mots des formes auxquelles le nom d'Amphidesma a été indûment attribué, bien qu'elles ne fussent même pas des Scrobiculariidés (pour celles appartenant à cette famille, soit au genre Scrobi- cularia, soit au genre Syndesmya, leur synonymie a été élucidée dans les pages consacrées précédemment à l'étude de ces genres). Amphidesma albella Lamarek. Après avoir affirmé en 1830 (Encyel. Méth., Vers, II, p. 25) que l « Amphidesme alebelle (sic) » = Amph. albella Lamarck (1818, Anim. s. vert., V, p. 491) était une Lutraire de la section des Ligules ou Lavignons, c'est-à-dire un Scrobicularia, Deshayes déclarait en 1835 (Anim. s. vert, 2° éd, VI p. 127) que, n'ayani pas retrouvé cette espèce dans la collection du Muséum de Paris, il ne pouvait donner aucun renseignement à son égard. Mais, après que Récluz (1843, Rev. Zool. Soc. Cuv., VI, p. 293) eut émis l'avis que l'Amph. albella lui paraissait être du même genre que lAmph. physoides Lk., qu'il plaçait dans les Ærycina Lamarck et qui est rattaché aujourd'hui aux Kellya Turton (voir plus loin, p. 827), Deshayes (1839-53, Tr. élém. ‘Conchyl., I, p. 356) à fini HO — par admettre également cette opinion et par faire de l'A. aitbella une Erycine (1). Amphidesma bimaculatum Deshayes. Deshayes, en 1820, dans son article « Amphidesme » de l'Encyclopédie Méthodique (Vers, IT, p. 2%) cite comme ayant une grande analogie avec l « Amphidesme dona- cile » [= Mesodesma donacilla LKk. — Mesod. cornea Poli|, c'est-à-dire comme appartenant à son genre Mesodesma, outre les Amphidesmes « glabrelle » [— Mesod. gla- brella Lk.ï et « cornée » [=Mesod. cornea Lamarck (non Poli)], une troisième forme, | «Amphidesme bimaculée », dont ultérieurement il n'a plus jamais fait mention dans aucun de ses travaux : étant donné que le Mesod. cornea Poli est presque le seul Mésodesme offrant une coloration plus ou moins brillante et qu'il est parfois orné de deux rayons, soit noirs sur un fond blanchâtre, soit blancs sur une teinte généralement sombre, on peut se demander si l’une de ces variétés ex colore ne serait pas cette « Am- phidesme bimaculée ». Amphidesma castaneum Montagu. Le Donaxr castanea Montagu (1803, Test. Brit., p. 573, pl. 17, fig. 2), nommé Amphidesma castaneum par Jeffreys (1865-69, Brit. Conch. IL p. 413; V, p. 188, pl. XLIIL, fig. 1), est l'Ervulia castanea Mig. Amyphidesma converum Wood. Fleming (1828, Hist. Brit. Anim., p. 431) a nommé Amphidesma convexum Y Anatina convexa Turton (1822, (1) Hanley (1856, Cat. Rec. Biv. Shells, p. 343) attribue à Récluz une identification différente, d’après laquelle l’Amph. albellum serait l'Am- vhidesma siculum Sow., synonyme äu Scrobicularia Cottardi Payr. — 320 — Dithyra Brit., p. 44, pl. IV, fig. 1-2) = Mya convexa W. Wood (1815, Gen. Conch., I, p. 92, pl. 18, fig. 1) devenu actuellement le Thracia convexa Wood (2). 1 Amphidesma corbuloides Lamarck. Ainsi que cela est indiqué dans les « Animaux sans vertèbres », V, p. 492, et sur le carton portant le spé- cimen-type, qui est conservé au Muséum de Paris, le nom d'Amphidesma corbuloides a été donné par La- marck au Mya norvegica Chemnitz (1788, Conch. Cab., X, p. 345, pl. CLXX, fig. 1647-1648), devenu, comme le dit Récluz (1843, Rev. Zool. Soc. Cuv., VI, p. 293), le type du genre Lyonsia de Turton. Amphidesma cornea Lamarck. L'Amphidesma cornea Lamarck (1818 Anim. s. vert., V, p. 491) a été rangé par Deshayes (1835. Anim. s. vert. 2° éd., VI, p. 133) dans son genre Mesodesma. Ce Mesodesma corneum Lk. (1841, Delessert, Rec. Goq. Lamarck, pl. 4, fig. 5) serait, d’après Lamarck, une espèce de l'ile de France, et von Martens (1880, in Môübius. Beitr. Meeresf. Mauritius, p. 328), en le citant de cette localité, le dit très semblable au Wesod. trans- versum Desh. (Reeve, Conch. Icon., VII Mesod., pl. I, fig. 2). T1 ne faut pas confondre cette espèce de l’île Maurice avec le Mactra cornea Poli, de la Méditerranée et de l'Atlantique, qui est l’'Amphidesma donacilla Tk. = Meso- desma donacilla Desh. = Mesodesma (Donacilla) cornea Poli (non Lk., nec Desh.). Le nom spécifique cornea, donné par Poli, ayant la (1) Turton et Fleming regardaient comme synonyme de cette espèce le Mya declivis Donovan (non Pennant) (1801, Brit. Shells, TIT, pl.LXXXII). CE priorilé pour l'espèce européenne, la forme africaine, qui parail d’ailleurs appartenir également au groupe des Donacilla, devait recevoir une nouvelle appellation et j'ai proposé (1912, Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, XVIII, p. 161) celle de Mesodesma pseudocorneum — Mesod. corneum (Lamarck) Deshayes (non Poli). Amphidesima deauratum Turton. Jeffreys (1863, Brit. Conch., II, p. 414) a donné le nom d'Amphidesma deauratum au Mactra deaurata Turton (1822, Conchyl. Ins. Britann., p. 71, pl. V, fig. 8), espèce qui appartient au genre Mesodesma et à laquelle il a identifié avec raison le Mesod. Jauresü de Joannis (1834, Mag. Zool. Guérin, 4° ann., pl. 54), de la côte Atlantique de l'Amérique Septentrionale. Amphidesma declive Pennant. Fleming (1828, Hist. Brit. Anim., p. 432) a appelé Amphidesma declive le Mya prætenuis Montagu (non Pulteney) (1803, Test: Brit. pl. I, fig. 2) = Anatina declivis Turton (1822, Dithyra Brit., p. 47) : cette espèce, qui, contrairement à ce que pensait Fleming, est, d’après MM. Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus (Moll. Roussillon, p. 735), le Mya declivis Pennant (1812, Brit. Zool. édit. IV, &. IV, p. 160, pl. L, fig. 1) (1), est, d'autre part, identique au Thracia papyracea Poli. Amphidesma distorta Montagu. Fleming (1828, Hist. Brit. Anim., p. 432) a nommé : Amphidesma distorta le Mya distorta Montagu (1803, (1) Fleming (p. 431) considérait le Mya declivis Pennant comme étant probablement le Mya nubescens Pulteney, auquel il donnait le nom d'Amphidesma pubescens (voir ci-après, p. 327). — Je — Test. Brit., p. 42, pl. L fig. 1) qui est devenu le Thracia distorta Mig. des auteurs modernes et auquel est iden- tique, d'autre part, l'Anatina truncal& Turton (1822, Dithyra Brit, p. 46, pl. IV, fig. 6). Amphidesma donacilla Lamarck. Le nom d'Amphidesma donacilla à été donné par La- marck (1818, Anim. s. vert., V, p. 490) au Mactra cornea Poll (1791, Test: utr.Sic., Lvp:78, pl. XIXe 82110) est devenu pour Jeffreys (1863-69, Brit. Conch., IT, p. 414 V, p. 188) l'Amphidesma corneum Poli. un espèce appartient, ainsi que l’a reconnu Deshayes (1830, Encycel. Méth., Vers, IT, p. 2% et p. 144); à son genre re Comme il a été dit plus haut, ce Mesod. corneum Poli — \esod. donacilla (LK.) Desh., d'Europe, ne doit pas être confondu avec le Mesod. corneum (Lk.) Desh. = M. pseudocorneum Lamwv, de l'ile Maurice. Amphidesma flexuosa Lamarck. Deshayes (1835, Anim. s. vert., 2° éd., VI, p. 128) dib qu'il est à présumer que la Pandore . de Sowerby est la coquille appelée Amphidesma fleruosa par Lamarck, mais celui-ci (1818, Anim. s. vert, V, p. 492) indique lui-même qu'il a donné ce nom au {vpe du genre T'hyasira Leach, c'est-à-dire au Tellina flexuosa Montagu (1803, Test. Brit., p. 72), devenu, par suite, pour les auteurs modernes Thyasira fleruosa Mie. Amphidesma glabrella Lamarck. L'Amphidesma glabrella Lamarck (1818, Anim. Ss. vert, V, p. 493) est un Mesodesma, comme l'ont cons- taté Deshayes (1835, Anim. s. vert., 2° éd., VI, p. 133) et Récluz (1843, Rev. Zool. Soc. En VIT n°1003). Les types de cette espèce existent dans les collections du Muséum de Paris : ils sont fixés sur deux cartons qui portent, avec des étiquettes de Lamarck, le 1% trois coquilles provenant de l «île aux Kanguroos » (Sud de PAustralie), le 2° un individu complet et deux valves dépareillées, ces trois derniers récoltés dans cette même localité par Péron, qui les avait nommés Mactra glabrata. Lamarck à reconnu qu'il s'agissait d’une forme diffé- rente de son Crassatella glabrata — Mactra glabrata Gmelin, devenu aujourd'hui le Mesodesma glabratum Gmel., et il a proposé pour elle le nom d'Amphidesma glabrella, changé avec raison par Deshayes en Meso- desma glabrella. Tandis que le Mesodesma glabrata Gm., qui corres- pond exactement à la figure 3 de la planche 257 de l'Encyclopédie Méthodique, est une espèce trigone, à côtés antérieur et postérieur presque égaux, qui Ccons- titue le tvpe du sous-genre Atactodea Dall, 1898 — Eryr Swainson, 1840 (non Daudin, 1802, nec Stephens, 1832). le Mesodesma glabrella LK., qui a été représenté par Blainville (1827, Man. de Malac., pl. 78, fig. 6), est sub- ovale, à côté antérieur nettement plus long que le posté- rieur, qui est court et tronqué, et il rappelle plutôt, par son contour, les Donacilla. Ce Mes. glabrellum a très probablement pour syno- nyme le Mesodesma obtusa Crosse et P. Fischer (1861, Journ:de Conchyl., XII, p. 350; 1865, 1bid., XIII, p. 428, pl. XI, fig. 4), qui a été indiqué d’une localité très voisine {Port Lincoln) et dont la forme, la sculpture, les dimen- sions (diam. ant.-post. 24 mm.) sont les mêmes. D'autre part, comme je l'ai dit antérieurement (1912, Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, XVIII, pp. 250 et 253) il me paraît possible que ce Mesod. glabrellum et le Mesod. cuneatum Lk. [Crassatella] (Anim. s. vert., V, p. 483), dont le type provient également de l « île aux Kan- 28 — 324 — guroos », ne soient que deux formes ou peut-être deux stades d'âge différent d'une seule et même espèce, pour laquelle le dernier de ces noms aurait la priorité. Amphidesma Goodalliana Leach. Comme le dit Jeffreys (1863, Brit. Conch., IL p. 215), Leach (1852, Synops. Moll. Gr. Britain, p. 278) a donné le nom d’Amphidesma Goodalliana au Montacuta ferru- ginosa Montagu [Mya]. Araphidesma icterica Reeve. Reeve a donné en 1853 (Conch. Icon., VII, Amphi- desma, pl. VI, fig. 36) le nom d'Amphidesma icterica à une espèce, d'habitat inconnu, qu'il avait d’abord placée en 1850 (Conch. Icon., VI, Lucina, pl. X, fig. 60 a-b) parmi les Lucina et elle a été maintenue dans le genre Semele par H. et A. Adams (1858, Gen. Rec. Moll., IF, p. 411). Les collections du Muséum de Paris renferment une valve droite d’une forme de Tasmanie, qui à été déterminée comme Loripes icterica Rve. en 1906 par Miss Mary Lodder, du Muséum de Launceston : cette coquille possède une charnière qui, avec une fossette ligamentaire postérieure obliquement enfoncée, offre, ainsi que Reeve le reconnaissait en 1850, la même dispo- sition que le Loripes lacteus L. — L. leucoma Turton, et elle n’a, par suite, aucun rapport avec les Semele. Amphidesma lepida Say. L'Amphidesma lepida Say (1826, Journ. Acad. Nat. Sc., V, p. 221), de la Caroline du Sud, est, en réalité, d’après M. Wm. H. Dall (1899, Proc. U. S. Nat. Mus., XXI, p. 877; 1900, Contr. Tert. Fauna Florida, pl. V, Trans. Wagner Inst., III, p. 995) un Lepton. DRE Amphidesma lucinalis Lamarck. Lamarck a rapporté le Tellina lactea Linné (1758, Syst. Nat., éd. X, p. 676) à deux espèces différentes, son Amphidesma lucinalis (1818, Anim. s. vert., V, p. 491) el son Lucina lactea (ibid., p. 542); d'autre part, tout en mentionnant dans la synonymie de ce Lucina lactea le Loripes lacteus Poli (1791-95, Test. Utr. Sic., I, p. 31; II, p. 46, pl. XV, fig. 28-29), il cite également ce même Loripes dans celle d’une troisième espèce, son Amphi- desma lactea (Anim. s. vert., V, p. 491). Récluz (1869, Act. Soc. Linn. Bordeaux, XXVIL p. 54), qui à vu les types des trois espèces dans la collection Lamarck, déclare qu'une seule, l'Amnphidesma lactea TXK., est bien un Scrobiculariidé, identique, affirme-t-il, au Scrobicularia Cottardi (voir ci-dessus, p. 261), mais que les deux autres sont des Lucines. L'Amphidesma lucinalis aurait été, en effet, basé sur un exemplaire de Tellina lactea Poli (non Linné) = Lucina Desmaresti Payr. Quant au Lucina lactea LK., Récluz admet son identité au Tellina lactea Montagu, qu'il regarde aussi comme différent de celui de Linné et pour lequel il propose le nom de Lucina {Loripes) Geroillei (= RE 2» EL à Ed. L. Studies on the Reproduction and Artificial Propagation of Fresh-Water Mussels, by George Lefevre and Winterton C. Curtis (1). Les Unionidæ dont les coquilles sont utilisées dans l’indus- trie étant menacés d'extinction dans le Mississipi, le Bureau of Fisheries des Etats-Unis a chargé MM. G. Lefevre et W. C. Curtis d'entreprendre des recherches sur la reproduc- (1) Extrait du Bulletin of the Bureau of Fisheries, XXX [1910], pp. 107- 201, pl. VI-XVII, Washington, 1912. tion de ces Mollusques et sur la possibilité d'une propagation artificielle des espèces commerciales. On sait que, chez les Unionidæ, les œufs passent en masse dans certaines portions des branchies constituant des poches incubatrices, ou marsupium, et que le développement aboutit à la formation d'une larve appelée glochidium. Contraire- ment à l'opinion qui admeitait que les glochidiums devenus libres nageaient activement en faisant battre les valves de leur coquille, ils sont entièrement incapables de locomotion et restent là où ils tombent jusqu'à ce qu'ils soient mis en contact avec les nageoires ou les branchies du poisson sur lequel ils doivent poursuivre leur développement postem- bryonnaire comme parasites enkystés par une prolifération de l'épithélium de leur hôte. MM. Lefèvre et Curtis étudient successivement la reproduc. tion et ses époques, la structure du marsupium et ses diffé- rentes dispositions, les diverses formes de glochidiums et leurs modes de vie; puis ils exposent leurs recherches sur l'infection artificielle des poissons par ces larves parasites et sur la vitesse de croissance des stades post-larvaires. Ce travail est donc d'une haute importance tant scientifique qu'économique. Ed. L. On the Boring Mollusca of St. Andrews, by B. Lindsay (|). Trois types de Mollusques perforants : Zirphæa (Pholas) crispata, Saxicava rugosa et Tapes pullastra ont été éludiés à St. Andrews par Miss B. Lindsay. Tapes pullastra, qui habite souvent les anciens trous de Zirphæa, a été parfois pris à tort pour un Mollusque perfo- rant : le fait que la coquille est fréquemment déformée par son habitat prouve que l'animal ne peut pas creuser. Sazicava rugosa utilise aussi les trous de Zirphæa, mais il est capable de creuser lui-même les rochers. Zirphæa (Pholas) crispata est le plus actif et le plus spé- (1) Extrait des Annals and Magazine of Natural History, Ser. 8, vol. IX, pp. 369-374, pl. VIII, 1912. 25 Poe cialisé des Mollusques perforants : sa méthode de travail est double : c'est une combinaison d'un frottement produit par des mouvements de rotation et d'un nettoyage par le vide : le pouvoir perforant est aidé par la composition chimique de la coquille qui est faite d'aragonite, plus dure que la calcite. Il n'y a nulle trace de sécrétion acide et l’auteur confirme la théorie de la perforation par action mécanique. Ed. L. L'hermaphroditisme chez les Lamellibran- ches, par Paul Pelseneer (|) Pendant longtemps on a considéré les formes hermaphro- dites comme rares parmi les Lamellibranches. Il en existe, en réalité, de nombreuses dans des groupes divers, dont l’un, les Analinacea, paraît même formé entièrement de Mollusques bisexués : c'est égaleinent le cas pour la famille des Poro- n'yidæ. Parmi les Ostreidæ et les Pectinidæ, il n'y a relati- vement que peu d'hermaphrodites (par exemple l'Ostrea edulis, les genres Amussium et Vola). Par contre, il y en a beaucoup parmi les Cardiacea. notamiment toutes les espèces du genre Hemicardium. Les formes hermaphrodites sont surtout fréquentes dans les groupes spécialisés, comme les commensaux (Montacu- lidæ), les abyssaux (Turquelia, Amussium, Poromya, etc.) les fluviatiles (Cycladidæ). Ed. L. Un parasite immédiat (Odostomia rissoides) et un parasite médiat (Monstrilla helgolan- dica) de la Moule commune, par Paul Pel- seneer (1). L'auteur a constaté à Wimereux que les Odostomia ris- soides peuvent se fixer par leur trompe sur la paroi intérieure du manteau de la Moule commune et qu'ils sont eux-mêmes (1) Extrait des Verhandlungen des VIII. internationalen Zoologen- Kongresses zu Graz (1910), pp. 444-446, Iena, 1912. (2) Extrait des Comptes rendus de la Société de Biologie, LXXV, PD. 335-336, Paris, 1913. — 9313 — parasités par un Crustacé Copépode, le Monstrilla helgolan- dica. Ed. L. Dr ©. Fuhrmann et Dr Eug. Mayor : Voyage d’Exploration scientifique en Colombie. -- Quelques Mollusques de Colombie, par Jean Piaget (1). Les matériaux recueillis par M. le Prof. Fuhrmann pen- dant son expédition en Colombie mettent en évidence le rapport étroit qui exisle, pour la faune malacologique, entre l'Equateur, la Colombie et le Vénézuéla : sur 25 espèces déter- minées par M. Piaget, 7 sont nouvelles et il y a également 7 variétés qui n'étaient pas encore connues : Euglandina Fuhrmanni n. sp., Bogota, _- Godeli n. sp., Bogota, — — — var. dubia n. var., Bogola, Scolodonta (Hapypia) santanaensis Pfr. var. depressa n. var., Cauca, Conulus Fuhrmanni n. sp., Puerto de los Pobres, Isomeria oreas Koch var. parvula n. var., Angelopolis, Labyrinthus angelopolites n. sp., Angelopolis, Eurylus succinoides Petit var. intermedia n. var., Paramo Cruz Verde, Drymæus eversus Mouss. var. alata n. var., Guaca, — — — var. subula n,. var., Guaca, Leiostracus Studeri Pfr. var. iris n. var., El Cairo, Leptinaria caucensis n. sp., Cauca, Limnæa ubaquensis n. sp., Laguna Ubaque, Velletia Fuhrmanni n. sp., Guaca. Ed dE Notes sur les Limnées de la faune profonde du lac Léman, par W. Roszkowski (2). D’après Brot et Clessin, il aurait existé dans les profon- (1) Extrait des Mémoires de la Société Neuchäteloise des Sciences naturelles, vol. V, pp. 253-269, pl. IX-X, Neuchâtel, 1912. (2) Extrait du Zoologischer Anzeiger, XL, pp. 275-381, 1912. 25% deurs du Léman trois espèces de Limnées : L. profunda Cless MP FRoreh ClIess et Lrabyssicola"Bror Pour M. Roszkowski, qui a étudié l'appareil génital de ces trois formes, le L. profunda Cless., auquel il faudrait réunir d'ailleurs le Z. Foreli Cless., est une variété du L. ovata Drap., tandis que le Z. abyssicola Brot est une variété du L. palustris Müll. Les caractères particuliers de la coquille acquis par ces formes sous l'influence du milieu abyssal ne sauraient, en effet, être considérés comme spécifiques, car ils ne sont pas héréditaires : chez les Limnées abyssales élevées en aquarium, il y a, dès la première génération, une tendance très marquée au retour à l'espèce type dont elles proviennent. Ed: L. A propos des Limnées de la faune profonde du lac Léman, par W. Roszkowski (1). Tandis que M. J. Piaget admet, dans les Limnées profondes du lac Léman, quatre bonnes espèces, distinctes par les caractères de leur coquille : L. profunda Cless., L. Foreli Cless., L. Yungi Piaget et L. abyssicola Brot, M. Roszkowski maintient l'opinion, basée sur l'anatomie de l'appareil génital, que 1. profunda, L. Foreli et aussi L. Yungi, sont simplement des formes représentant la variété profonde du L. vvata Drap. du littoral, de même que le L. abyssicola est la variété pro- fonde du L. palustris Müll. L'étude de plusieurs générations issues de Limnées du fond el élevées en aquarium dans des conditions diverses montre que la forme de l'appareil génital, étant indépendante de l'in- fluence du milieu, est un caractère héréditaire, permettant de définir l'espèce : au contraire, les caractères de la coquille sont des caractères fluctuants, puisque le retour des formes profondes au type littoral spécifique est marqué déjà à la première génération. Ed. L. (1) Extrait du Zoologischer Anzeiger, XLIII, pp. 88-90, 1913. — 379 — Mollusques de Ia France et des régions voi- sines : Amphineures, Gastéropodes Opistho- branches, Hétéropodes, Marséniadés et Onci- diidés, par A. Vayssière (1). Ce volume a pour objet presque exclusivement l'étude des Amphineures et des Gastéropodes Opisthobranches. L'auteur donne d’abord quelques renseignements sur l'habilat des Amphineures et des Gastéropodes en général, sur leurs mœurs, leur nombre, leur capture, leur utilité, ainsi que des indications sur la manière de préparer les coquilles pour leur conservation en collections. Il étudie ensuite les Amphineures appartenant à la faune malacologique de la France et des pays voisins. Puis, passant à la classe des Gastéropodes, il consacre un chapitre de généralités à la description de la coquille et de l'aspect exiérieur de l'animal, ainsi qu'à un exposé rapide de l'anatomie interne. Il aborde, après cela, l'étude systématique des divers groupes constituant l'ordre des Opisthobranches, y compris les Ptéropodes : il emploie, pour les grandes subdivisions, !e procédé des clefs dichotomiques et il donne la description des espèces composant la faune de France et des régions voisines, en indiquant non seulement les caractères extérieurs de l'animal, mais aussi ceux qui peuvent être facilement observés dans son organisation interne (mâchoires, radula, organe copulateur). Ce volume comprend encore la description des formes appartenant à 3 groupes de Prosobranches : les Hétéropodes, les Marséniadés, les Oncidiidés, et il se termine par quelques considérations sur la répartition des Opisthobranches et des Héléropodes le long des côtes méditerranéennes et océaniques de la France et des pays voisins. Ed. L. (4) 1 vol., in-180, de l'Encyclopédie scientifique publiée sous la direction du Dr Toulouse. 420 pages, 42 planches dans le texte. O. Doin et fils, éditeurs, Paris, 1913. — 310 — Mollusques de la France et des régions voisines : Gastéropodes Puilmonés et Proso- branches terrestres et filuviatiles, par Louis Germain (1). Dans cet ouvrage, les Gastéropodes terrestres et fluviatiles appartenant à la faune malacologique française sont groupés en tableaux dichotomiques, où, en s'appuyant non seulement sur l'étude de la coquille, mais aussi sur celle de l'organi- sation anatomique de l'animal, l'auteur a réparti successive- ment les familles, les genres, les sous-genres et enfin les espèces, parmi lesquelles il considère avec raison comme synonymes bon nombre de celles décriles pendant ces trente dernières années. Ce travail est précédé d'une introduction renfermant d’'inté- ressantes données sur l’habitat et les mœurs de ces Mol- lusques, leur distribution géographique, leurs associations faunistiques régionales, les migrations qui sont venues apporter des éléments nouveaux à la faune primitive, les anomalies de taille, de coloration, de forme, etc. Il est regrettable que l'exécution matérielle des planches accompagnant ce travail n'ait pas été plus soignée. Ed. L. (1) 1 vol., in-180, de l'Encyclopédie scientifique publiée sous la direction du Dr Toulouse, 374 pages, % planches dans le texte. O. Doin et fils, éditeurs, Paris, 1913. — 311 — REVUE DES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES Proceedings of the Malacological Society of London. Edited by E. A. Smith. Vol. X, Part V, June 1913. Contents : E. A. SmirH. Rev. R. Ashington Bullen (Obi- tuary). — E. A Smirx. Dr. James C. Cox (Obituary). — J. Cosmo MELviLL. Note on the identity of Torinia densegra- nosa Pilsbry and 1. enoshimensis Melvill — J. E. COOPER. Note on a Holocene Deposit at Boveney, Buckinghamshire. — A. H. Cook. Description of a New Species of Cryploplax [C. evanescens n. sp., Funafuti} (Figs.) — H. B. PRESTON. Characters of a New Sub-genus and Species of Choanopoma from Cuba [Ch. (Ramsdenia n. subg.) mirijica n. sp.] (Figs.). — G. K. Gupe. The Helicoid Land Shells of the Fiji Islands, with definitions of three new genera and descriptions of four new species [Frelum lepidum n. sp., F. placilum mn. Sp. F. Richardi n. sp. et var. atrofusca n. var., Fijia (n. gen.) Macgillivrayi n. sp., Liardelia n. gen., Irenella n. gen. (PI. XIV). The Journal of Conchology. Editor : J. R. Le B. Tomlin. Vol: XIV, n°3, July 1913. Contents : J. T. MARSHALL. Additions to “ British Concho- logy ”, Part VII (continued), — MARGARET M. Bziss. Activity of Arion ater. — R. STANDEN. Ancylus fluvialilis var. gibbosa Bourg. in Derbyshire. — J. R. B. MASErIELD. Testacella scu- tulum in Slaffordshire. — K. H. BARNARD. The Feeding Track of Oxystele impervia Menke (Figs.). — B. R. Lucas. Note on a Sinistral Specimen of Marginella zonala Kiener. — W. D. Rorguck. Census Authentications. — C. E. Y. KENDALL. Notes on some Pleistocene Mollusca in North Huntingdonshire — 918 — [Paludestrina Deani n. sp.] (Figs.) — E. D. MARQUAND. Ver. tigo substriata in Guernsey. — W. D. RoEBuCK. Perfect Albi- nism in Limar arborum Bouch.-Chant. [L. arborum var. albinos n. var.]. — J. R. LE B. TOMLIN and L. J. SHACKLE- FORD. Note on Caryalis Belcheri of Rômer. The Nautilus, à monthly devoted to the interests of Conchologists. Editors : H. A. Pilsbry and C. W. Johnson. Vol. XXVII, n° 4, August 1913. Contents : Ilusirations of Cuban and West American Shells (PI. IN). — JüNIUS HENDERSON. Some Wyoming Snails. — JUN. HENDERSON. A. New Oreohelir from Colorado [O. Hen- dersoni Dakani n. subsp.|. — H. A. PrrsBry. Two New Acha- linellidæ of Oahu [Amastra Montagui, Partulina Montaqgui nn. Spp.]. — BRYANT WALKER. The Unione Fauna of the Great Lakes (continued). — Notes. Vol. XXVII, n° 5, September 1913 Contents : H. À. PrcsBry. Notes on a New Variety of Epi- phragmophora tudiculata [E. t. Grippi n. subsp.|. — H. A. PrzsBry. Notes on Some Oreochelices from Wvoming [O0. pyq- mæa n. Sp.|. — FR. C. BAKER. Mollusca from Wyoming Co. N. Y. — Tom IREDALE. The Generic Name to be used for Murex tritonis Linné. —- BRYANT WALKER. The Unione Fauna of the Great Lakes (concluded). — JOHN B. HENDERSON. Ma- rine Shells from Drift on Upper Matecumbe Key, Florida. — JAS. N. FERRISS. Correspondence from Arizona Nachrichtsblatt der Deutschen Malakozoo- logischen Gesellschaft. Redigiert von D' Kobelt. 45ter Jahrgang, n° 2, April 1915. CAESAR R. BOoETTGER. Robert Jetschin (Nekrologie). — W. A. LINDHOLM. Beschreïibung neuer Arten und Formen aus dem Kaukasus-Gebiete [Lauria Paulinæ n. sp., Clausilia (Euxina) lasistana n. sp, Cl (E.) pumiliformis Btig. varr. inarmala, circumplicosa nn, Cl (Oligoptychia) gracillima nn ( Ret. f. albella n., CI. (Serrulina) serrulata Pfr. var. semiser- rata n., Planorbis (Hippeulis) colchicus n. Sp, Bythinella adsharica n. sp., Neritina fluviatilis L. var. cereoflava n.1. — P. Hesse. Zur Kenntnis der Molluskenfauna von Ostrumelien, II (Schluss) [Physa fontinalis f. succinea n., Vivipara marilt- zana Haas n. sp.]. — KARL HOLDHAUS. Boreoalpine Mollusken. — W. WENZ. Die Arten der Gattung Hydrobia im Mainzer Becken. — W. KoBELT. Drei Hochgebirgsmollusken aus Deutsch-Neuguinea [Chlorilis Foersteri, Physa Keysseri, Sphæriuin (Trigonosphærium ?) alticola nn. spp.]. — J. PFEr- FER. Arianta arbustorum L. f. lutescens Dum.-Mort. — E. SCHERMER. Einige für die Fauna Lübecks neue Mollusken. — W. KOBELT. Eine neue Leucochroa [L. (fimbriata. var. ?) Aharonii n.]. — NÂGeLe. Kleinere Mitteilungen. — R. SCHRÔ- DER. Ausgesetzte Schnecken. — F. Haas. Zur Aufklärung. &5ter Jahrgang, n° 3, July 1915. F, Haas. Neue und wenig bekannte Lokalformen unserer Najaden [Unio batavus Kobellianus, Pseudanodonta com- pacta Küsteri, rn. subspp.] — W. \WENZ. Die Arten der Galtung Hydrobia im Mainzer Becken (Schluss) [Hydrobia obtusa Sdbg. mut. incrassala. tenuis, aperta, umbilicala, dis- lorta nn., H. elongata Fauj. var. procera, carinulata, bicari- nala nn., H. Dollfusi n. sp.] (PL I-IIT). — C. M. STEENBERG. Verzeichnis der Landschnecken Dänemarks. — H. STREBEL. Modulus tornatus Jonas. — F. Haas. Biologie der Euro- päischen Süsswassermuscheln, von W. Israel. — W. A. LIND- HOLM. Neue Heliciden aus dem Kaukasus-Gebiete [Helix (Theba) tschorochensis, I. (T.) caucasicola, H. (T.) subcar- thusiana nn. spp., H. (Frulicocampylæa) phæolæma Big. var. tenuitesta n., H. (F.) adshariensis, H. (F.) Rengarteni. H. (F.) Gerassimovi nn. spp.|. Le Directeur-Gérant : H. FISCHER. Ru ty \ tu nine RU Te AR LIEU a sw SE À TAUX 7 : n d: k \ à î agi 7 LEET. A TER rent 1 LE ten NERO L MS f MS ‘Le d M pi WOU qi LA À , RON OU # Ven A D Ar in 1e LP AM | ! À | 2e | (à M A Lo ; \. QTEE Dhvuré EUR t LPS OR RTOT A FE “ Dane" LR TT D + JS ÿ LA fn aa À ni} LE ME LUE 12, . ES L A ban er ri 4 ET nt HE Ton ru 1 DRE JAP DST AE ; x : PRE 0 RS ER AT à ile Sn " : ; 1 r ON IYITE Journal de Conchylhologe. IE Inmp.L.Lafontaime, Paris 3. Leptomya lintea Hutton x 3. 6. Syndesmya exiqua H Adams x 3. OR Syndesmya Seurati Lamy x 4. 2. Semele striata Rüuppell x 2 74. ER 1 - 4 D o ’ : : Ce L D) ” ; ’ 7 l 4 de | l'as = on x : DS 4 ÿ à ï - d ï [ 17 | à « À + . s À di LA * { ! nl + ï « E 1 À : l ‘ L s 5. Et ñ . TRUE 08 * PEUR RULES Ÿ- dl L «2 = = 2 pe . nd À L bis - = N _ ;. SNA IMP. OBERTHUR, RENNES-PARIS | (320-14) CAT A PS | PENDANT: L'AGE DU RENNE PAR Edouard. P LETTE Un fort volume in-40 de 112 pages, avec 198 figures dans..le texte, 1 portrait hors texte el 100 planches hors texte en couleur dessinées: par: M.-J. PILLOY. . Edité chez MASSON et Ci, 120, boulevard Saint-Germain, Paris Prix.: 100. francs: Le nom d'Edouard Piette est universellement connu par les fouilles métho- diques que ce regretté préhistorien à entreprises, .de 1871 à 1897, dans les: grottes préhistoriques les plus importantes des Pyrénées. Les objets d’art et les instruments récoltés au prix de ces longues recherches et donnés par lui au Musée de Saint-Germain, forment une collection d’une valeur scientifique inestimable; elle sera publiée dans une série de volumes dont l'Art pendant l’âge du Renne est en quelque sorte la préface. L'introduction de cet ouvrage est imprimée telle que Piette l’a écrite l'auteur y expose, ses, idées sur la classification des assises préhistoriques, ainsi que l'histoire et la critique des principales découvertes dues à ses prédé- cesseurs; on y trouve de nombreux aperçus fort intéressants sur les condi- tions climatériques, la faune, l'existence des hommes en ces temps lointains. La mort à empêché E. Piette de rédiger la partie qu'il comptait consacrer à 14 description générale des grottes pyrénéennes et à l’histoire de l'Art. C’est pour suppléer à cette lacune que ses exécuteurs testamentaires ont donné un court historique de ses fouilles et ont fait réimprimer deux articles sur l'Art publiés précédemment par lui dans l'Anthropologie, Ce texte est complété par: des explications détaillées des planches, où Piette à fait connaître les condi. tions d'âge et de gisement de chaque objet, L'histoire de l’art préhistorique est des plus captivantes : l’auteur a pu reconstituer avec certitude l’évolution de la sculpture et de la gravure pen- dant la longue durée de l’âge de la pierre; il à montré que la sculpture, plus, conforme, à, la mature, s’est épanouie jusqu'à un état surprenant de perfection dès les temps les plus reculés de l'humanité; le bas-relief, plus conventionnel est venu ensuite, et le dessin, terme extrême de l’abaissement graduel des reliefs, est enfin le dernier en date. Cet art, dont nous suivons, grace à Piette toute la filiation, a produit de réels chefs-d'œuvre dont la belle expression fait songer à l’époque grecque. Plus tard, dans les temps néolithiques, l’art à son déclin ne s’est plus manifesté que par des œuvres enfantines. Edouard Piette à fait figurer dans les belles planches en couleur dues à M. J. Pilloyyles pièces artistiques les plus remarquables de sa collection, ainsi que des objets d’autres provenances. A côté des sculptures en ivoire ou en bois de renne, des bas-reliefs, des gravures sur os, des dessins sur pierre représentant des animaux, parfois des figures humaines, on y trouve des représentations d’un art symbolique ornemental, ainsi que des outils. ornés de motifs. gravés. L'Art pendant l'âge du Renne est l'œuvre la plus importante qui ait paru depuis de longues années dans le domaine de l’ethnographie préhistorique: elle éclaire d’un jour tout: nouveau l'histoire primitive dé l’Art dont elle nous montre la première éclosion sur notre vieux sol national. x L j CAES En vente au Bureau du Journal de Gonchyliologie BOULEVARD SAINT-MicHEeL, 51, PARIS, 5° Arr. INDEX GÉNÉRAL et SYSTÉMATIQUE des MATIÈRES Contenues dans les volumes XXI à XL Du JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE 1873-1892 Un vol. in-8° de 263 pages d'impression, comprenant la table des auteurs en même temps que celle des articles contenus dans les volumes XXI à XL et la table, par ordre alphabétique, des Classes, Ordres, Familles, Sous-Familles, Genres, Sous-Genres, Sections et Espèces de Mollusques décrits ou cités dans le Journal de Conchy- liologie. Prix : 8 francs On trouve également au BUREAU DU JOURNAL, la Première Partie, parue en 1878, de l'Index général et systémalique des matières contenues dans les volumes I à XX du Journal de Conchyliologie Un volume in-8° de 208 pages d'impression. Prix : 8 francs AVIS IMPORTANT Les Abonnés au Journal de Conchyliologie reçoivent gratuite- ment (frais de port exceptés) 25 exemplaires de leurs articles insérés dans ce Recueil. Les tirés à part qu'ils demanderont en sus de ce nombre (spécifier sur le manuscrit) leur seront comptés conformément au tarif (voir le n° 1 de 1901). Le coloriage des planches tirées à part ne sera effectué que sur la demande des auteurs et à leurs frais. Les manuscrits non réclamés seront détruits après leur publica- lion. mm TARIF DES ANNONCES SUR LA COUVERTURE Une page entière pour 1 Numéro. 18 fr.; pour 4 Numéros. 50 fr. Une demi-page — De OT NES = 30 Fe Un quart de page — — 6fri A 18 fr Ces prix sont réduits de 25 % pour les Abonnés. f | LIBRAIRIE SCIENTIFIQUE ET LITTÉRAIRE J. LAMARRE & C 4, rue Antoine-Dubois, PARIS (VI). = \WTrélsphone 807079 F. RINNE ÉTUDE PRATIQUE DES ROCHES A L'USAGE DES Ingénieurs et des : Etudiants ès sciences naturelles TRADUIT, ADAPTÉ ET CONSIDÉRABLEMENT AUGMENTÉ PAR L. PERVINQUIERE Docteur ès sciences Chargé de conférences à Îlàa Sorbonne: Lauréat de l'Institut, . Avec une Préface de M. A. LACROIX, Membre de l’Institut. Un volume in-16 colombier de xx-956 pages; avec 450 figures dans le texte et hors texte. Prix............................sssrsrenrre 16 fr. OUVRAGES DE L. PERVINQUIÈRE Chargé des canférences de Paléontologie à la Faculté des Sciences de Paris Lauréat de l'Institut. Études de paléontologie tunisienne. 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EST SAR 243 PDO DAME RE UE NS EAN EMEA TEASER AE LES 369 Revue des Publications périodiques .:.:.::.........:22, 977 Le Journal paraît par trimestre et forme un volume par an PRIX DE L’ABONNEMENT (PAYABLE D'AVANCE) Pour Paris et pour les départements (reçu franco).... 20 fr. Pour l'Etranger (Union postale) il. Ye AA ERe Prix du numéro vendu séparément............... 6 fr. Prix de l’Index des volumes I à XX (recu franco)... 8 fr. Prix de l’Index des volumes XXI à XL ic. PAR MAT € MH 82 S’adresser :: Pour les communications scientifiques, à M. H. FISCHER, directeur du Journal, boulevard Saint-Michel, 51, à Paris (5e arr.) ; Et pour l’abonnement, payable d'avance, à MM. J. LAMARRE et Cic, éditeurs, rue Antoine-Dubois, 4, à Paris (6e arr.). Il est rendu compte des ouvrages de Conchyliologie et de Paléontologie dont deux éxemplaires sont adressés au bureau du Journal. CORRESPONDANCES ET ÉCHANGES Les correspondances ayant un caractère exclusivement scien- tifique, ainsi que les offres et demandes d'échange de coquilles faites par les Abonnés, seront insérées gratuitement sur la couverture. Maximum : 4 lignes. Imp. Oberthür, Rennes-Paris (320-14). LA Volume LXI. — Nc 4 Paru le 30 Juin 1914 JOURNAL DE | CONCHYLIOLOGIE COMPRENANT L'ETUDE DES MOLLUSQUES VIVANTS ET FOSSILES PUBLIÉ, DE 1861 A 1898, SOUS LA DIRECTION DE CROSSE & FISCHER CONTINUÉ PAR H. FISCHER, DAUTZENBERG & G. F. DOLLFUS . Fa Ly 548108 ‘ PARIS DIRECTION ET RÉDACTION : ADMINISTRATION : H. FISCHER J. LAMARRE et Cie, Éditeurs 21, Boulevard Saint-Michel (Ve) 4, rue Antoine-Dubois (VI®) 1913 Le Journal paraît par trimestre et forme un volume par an } MM. SOWERBY & FULTON ont l'honneur d'informer MM. les Conservateurs de Musées des facilités exceptionnelles qu'ils présentent pour fournir aux Musées des spécimens exactement déterminés de Coquilles récentes de Mollusques. Leur Maison a été fondée en 1860 par le directeur actuel, M. G.-B. Sowergy, F. L. S., etc., et, depuis lors, elle a acquis presque toutes les collections importantes qui ont été mises en vente. En outre, leur fonds s’est constamment accru des collections des Naturalistes voyageurs et autres; aussi est-il le plus considé- rable qui existe, à la fois pour la qualité et la quantité. Ils attirent spécialement l'attention sur leur longue expérience dans l'étude des Mollusques, dont le nombre des espèces s'est accru et continue toujours à s’accroître si rapidement qu'il devient très important de pouvoir faire ses achats dans une Maison de con- fiance qui est à même de fournir des spécimens en bon état et soigneusement déterminés. Leurs Catalogues, contenant les noms d'environ 12.000 espèces, sont envoyés franco aux Conservateurs des Musées et aux Clients. Adresse : Sowerby el Fulion, Kew Gardens, London. Les Auteurs sont priés d'exécuter les dessins destinés à étre insérés dans le texte, soit & la plume et à l’encre de Chine, soit avec des crayons Wolff sur des papiers préparés spéciaux, afin que ces dessins puissent être reproduits directement sur zinc. TA ES JOURNAL CONCHYLIOLOGIE 4e Trimestre 1913 SUR LE GENRE DANILIA Par le Marquis DE MONTEROSATO. (PL. IX). DANILIA Brusina, 1865. — Olivia Cantraine, 1835 (non Bertholoni, 1860). — Craspedotus Philippi, 1847 (non Schoenherr, 1844). — Otavia Gray, 1847 (non Risso, 1826). En nommant ce genre en l'honneur du Conchylio- logue Danilo, Brusina n’a pas eu connaissance des genres Olivia et Craspedotus, qui ne peuvent d'ailleurs subsister parce qu'ils avaient été emplovés précédem- ment avec d'autres significations. On confond souvent différentes espèces du genre Danilia, qu'il importe de séparer. Re S À f | 08 I. — DANILIA OTAVIANA Cantraine. 5151 (PI. IX, fig. 114, x 3). | 1835. Olivia otaviana CANTRAINE, Diagnoses, Bull. Acad. Roy. Bel- gique, p. 12. 1840. — — CANTRAINE, Malac. médit. el litl., pl. VI, fig. 13. Le D. olaviana a été décrit par Cantraine d’après une coquille fossile du Pélore (Messine), sa sculpture est fine et serrée et sa forme est globuleuse. Je représente (fig. 1) un exemplaire provenant de la localité originale et qui m'a été envoyé par M. le Prof Seguenza. 20 0e Cette forme ne vit plus actuellement dans la Médi- terranée, mais 1l est possible et même probable que les spécimens dragués vivants dans lOcéan Atlantique el dans les mers du Nord s’y rapportent, ce qu'il sera facile de vérifier en les comparant à ma fig. 1. IT. — as TiNEI Calcara. (PIERRE) 1832. Monodonta Tinei CALCARA, Ricerche Malac., p. 4, fig. 8: 1844 — limbata Puaicrppr, Enum. Moll. Sie., II, p. 15%, DIN PSE MIO; 1847. Trochus bilabialus Praicippr, Zeïtschr. f. Malak., p. 23. 1847. — — Parrippr, Conch. Cab., 29 édit., p.240; pl. 36, fig. 10. 1866. Danilia Tinei BRuSINA, Conch. Dalmale ined., p. 79. J'ai représenté 1c1 (fe?) le vype. dela collection Calcara avec lequel la figure du Monodonta limbata de Philippi s'accorde très bien. C’est le Danilia le plus connu : il est très globuleux, sa spire est courte et sa sculpture grossière, presque treillissée, il est orné de taches rousses ; on le rencontre vivant à Palerme, Naples, et dans d’autres localités méditerranéennes, ainsi que dans l’'Adriatique. Les exemplaires fossiles du Monte Pellegrino sont (ont à fait identiques à la forme vivante. J'ai pu m'assurer par l'examen des types que c’est à tort que Libassi à assimilé des individus fossiles jeunes et Aradas et Benoit des exemplaires actuels, également jeunes, provenant du sable des plages, au Frochus crispulus Philippi (Enum. Moll, Sic., I p. 156, pl. XXV, fe. 12). Ce ne sont que des jeunes Danilia et non des 7’. crispulus. III. — DaANILIA uoRriIpA O. G. Costa. (PL. IX, fig. 33a, x'3). 1861. Trochus horridus O. G. Cosra, Microdoride Mediterranee, Dune ES — 383 — 1861. Helicella costellata OO. G. Costa, ibid., p. 63, pl. 10, fig. 3 (pullus). 1888-89. Trochus profugus px GrEGorio, Esame di baluni Moll. viv. e lerziarii del bacino Mediterraneo, in Naturalista Siciliano, p. 28, pl. V, fig. 12-12 c (jeune). 1596. — — STURANY, Zool. Erg. Wien, VII, p. 13. En 1873 (Annals and Magazine of Natural History), j'ai identifié cette forme au Danilia Tinei dans une note intitulée : « Remarks on certain species of Mollusca described and figured in Microdoride Mediterranee of Prof. O. G. Costa ». Mais aujourd’hui, je tiens à la mettre en évidence et à la séparer du véritable D. Tinei. Sa coquille est toujours plus acuminée et sa sculpture est plus lâche, moins serrée, comme le montre ma fig. 3. Elle appartient exclusivement à la zone coralli- gène de Sardaigne, de Corse et d'Algérie (collection Tiberi, qui m'appartient maintenant). On la trouve fossile à Ficarazzi et à Allavilla (Brugnone). \ IV. — DaniLIA AFFINIS Dautzenberg et H. Fischer. 1896. Danilia affinis DaurzENBerG et H. Fiscxer, Mém. Soc. Zool. France, p. 475, pl: XX, fig. 9, 10: Cette espèce a été établie sur un fragment dragué aux Açores par 454 mètres de profondeur. Elle se dis- tingue des autres Danilia dont il vient d’être question par sa grande taille, son test mince et sa sculpture très fine, V. — DANILIA TELEBATHIA Hedley. (PL. IX, fig. 44a, x 5). Enfin, M. Dautzenberg, à qui j'ai communiqué mon manuscrit, a bien voulu attirer mon attention sur une espèce exotique : Danilia telebathia Hedley, décrite et figurée dans le Report on the Mollusca obtained by 'e — F. I. S. « Endeavour », 1911, pl. XVIII, fig. 16, 17, et provenant de 40 milles au large du Cap Wiles, dans Australie du Sud. À première vue, celte espèce, dont nous reproduisons ici, PI. IX, fig. 4-44, la figuration ori- ginale, ressemble au D. horrida par sa forme conique et par d’autres caractères, mais celte ressemblance n’est qu’apparente, car, d’après M. Hedley, les tours em- bryonnaires du telebathia sont lisses, tandis que chez les Danilia de la Méditerranée ils sont costulés, carac- tère qui a fourni l’occasion à 0. G. Costa de créer son Helicella costellata. M. le Prof. Sacco, dans ses Mollusques du Piémont, partie XXI, 1896, p. 23, pl. IL fig. 6, décrit et figure un Danilia sublimbata (— Trochus sublimbatus d'Or- bigny}, comme fossile de l’Astesan, etc. et M. de Ryckholt, dans le Journal de Conchyliologie, vol. X, 1862, p. 413, a énuméré 37 espèces fossiles de Craspe- dotus (—Danilia) appartenant à différents terrains, mais surtout à divers étages du Crétacé. Palerme, 1913. Mis DE M. NOTE SUR LES ARGONAUTA DE LA MÉDITERRANÉE Par le Marquis DE MONTEROSATO. (Pl. X-XIII). ; De même que toutes les autres coquilles, celles des Argonauta diffèrent entre elles; autrement dit, elles sont variables. Faute de documents suffisants, on a regardé les différentes conformations des coquilles du groupe de l'A. argo comme appartenant à une seule et même espèce. Depuis l'époque de sa découverte, qui date de quelques siècles, on a cru que ce Mollusque était suffisamment connu et qu'il était inutile de l'étudier de plus près. On s’est contenté d'en posséder quelques représentants dans chaque collection, en les regardant plutôt comme des objets décoratifs que comme des documents scientifiques. Certains collectionneurs même jugent inutile de posséder l'A. argo, comme cela arrive pour les coquilles qui ne stimulent pas la curiosité el dont il n'existe que très peu d'espèces dans le même genre. Sans vouloir discuter ici la sempiternelle question de l'espèce, je pense qu'il est utile de décrire ce que l'on observe, et c'est ce que je vais faire dans cet article, comme le D' Valenciennes l’a déjà fait en classant les Argonautes de la collection du Muséum de Paris. « Mon seul but », comme l’a dit récemment le D' Jousseaume (Mém. Soc. Zool. de France, 1911, p. 196), « est de fournir à la science des matériaux que des savants habiles pourront plus tard utiliser ». — 386 — ARGONAUTA Linné, 1756. = Cymbium Gualtieri, 1742. ARGONAUTA ARGO Linné (tvpique). (PL. X, fig. 1 [exemplaire jeune, figure réduite). L'Argonauta argo de Linné a été basé sur les figures du Cymbium maximum etc. de Gualtieri, dont la fig. A (pl. N) représente un exemplaire de très grande taille, atteignant 26 centimètres. On peut se demander si de Blainville, en employant le non d'A. maxima, à voulu Simplement restaurer, en l’amendant, le nom employé par Gualtieri, ou bien s'il a trouvé comme moi certaines différences entre le véritable À.argo exotique et la forme de la Méditerranée. L'A. haustrum Dillwyn, basé sur la fig. II de la vignette du tome I* de Martini, est généralement admis comme étant le jeune âge de l’A. argo. La figure donnée par le D' Hidalgo (Mol. mar. España, pl. 55, fig. 1) est très bien exécutée et me paraît représenter le véritable À. argo; mais cet auteur, dans son Catalogue de 1867 (Journ. de Conchyl., XV, p. 270), ne nous dit pas s'il est commun sur les côtes d'Espagne. L’A. argo est la plus grande espèce du groupe et celle qui à la coquilie relativement la plus épaisse; ses cro- chets ou columelles sont fortement recourbés, et ses rugosités, bien saillantes, sont largement espacées. L'ouverture est très dilatée et les crochets sont très rap- prochés de la spire. Dans le jeune âge les crochets sont flexueux. Nous représentons ici un spécimen jeune, ayant comme dimensions 11 em. x 7 em. Habitat. — Océan Indien, Océan Pacifique, Océan Atlantique, etc. Un spécimen jeune a été recueilli à Casablanca par le D' Palumbo, naturaliste sicilien, et c’est là la localité la plus rapprochée de la Méditerranée d’où je connaisse l’A. argo typique. RAT Var. mediterranea Monterosato. (PI. X, fig. 2 [réduite)). C'est la forme commune de la Méditerranée, que j'ai distribuée sous les noms A, mediterranea et À. secunda Nionts. mss. Les crochets sont aussi recourbés dans le jeune âge; le test est moins épaissi que celui d'A. argo typique et les rugosités sont plus nombreuses et plus rapprochées. La var. mediterranea diffère de l'A. Sebæ par ses crochets plus recourbés, ses rugosités moins nom- breuses, par son ouverture beaucoup plus dilatée. Ce dernier caractère l’éloigne aussi de l'A. cygnus qui esb très comprimé. Mon plus grand exemplaire, provenant authentique- ment de Palerme, atteint 23 centimètres. Celui que je représente ici, de même provenance, mesure 13 cm. x S CM. L'embryon, que J'ai observé à la Slation zoologique de Naples, est presque sphérique, sans aucun enroulement; il à l'aspect d’une petite boule ayant la consistance et la transparence du papier. Je me suis procuré à Palerme, Messine et Nice des exemplaires n’avant que quelques centimètres et chez lesquels les crochets, bien recourbés et acuminés, sont teintés de sépia. Philippi (Enum. Moll. Sie., [, p. 240) dit : « Specimen minimum 8// longum; apertura 6 1/2/// longa 5/// lata, cornua 2/// longa 7// distantia ; habitus peculiaris an- fractum unicum sistit ; nucleus cbhtusus. » Habitat. — Méditerranée, Mer Adriatique et Océan Atlantique (Mus. Paris). ARGONAUTA SEBÆ Valenciennes mss. (in Museo Parisiense) (PI. XI, fig. 1 [réduite]. C’est la forme représentée par Séba, pl. LXXXIV, n° 6, — 388 — et aussi par Férussac et d'Orbigny, pl. 2, fig. 3. Elle est plus allongée transversalement que l'A. argo. Habitat. — Adriatique (Coen). ARGONAUTA CYGNUS Monterosato. (PI. XI, fig. £ [réduite)). 1869. Argonaula cygnus MoNTEROSATO, Journ. de Conchyl., vol. Û XVI, p. 120. J'ai fondé cette espèce sur la fig. 2c de Reeve. C'est l'A. Belonii Valenciennes mss. (ex typo, in Museo Pari- siense) qui semble correspondre à la figure de Belon, grossière il est vrai, mais Cependant reconnaissable par son obliquité. L’A. cygnus est plus comprimé que les autres, ses rugosités sont nombreuses el ses crochets très obtus, même à l’état Jeune. Mon plus grand exemplaire atteint 19 centimètres. On rencontre dans les collections des spécimens de cette [forme indiqués comme provenant de la Méditer- ranée et je me souviens d'en avoir vu au Muséum de Paris des spécimens méditerranéens et d’autres exo- tiques. ARGONAUTA MONTEROSATOI Coen mss. (PI. XIL, fig. 12 [réduites)). À première vue, celte forme semble intermédiaire entre À. Sebæ et A. cygnus; elle fournirait, en les reliant entre eux, un argument en faveur de leur réu- nion, ce qui n’est pas absolument impossible. Cependant, d’après mes observations, il s’agit là d’une forme cons- tante. Bien que je ne l’aie pas vue très développée, elle est très régulière et possède en outre un caractère qui n’existe pas chez les formes cilées ci-dessus : c’est un renflement médian des parois qui produit un certain rétrécissement de l'ouverture qui ne présente pas les — 389 — crochets recourbés. Ses rugosilés sont dichotomes et souvent interrompues. On dirait une forme jeune des- tinée à se développer. Il existe enfin un caractère sur lequel M. Coen à bien voulu appeler mon attention et qui consiste en ce que les crochets sont un peu flexueux. En résumé, l'A. Monterosatoi est moins bien défini que les autres. La figure du Manuel de P. Fischer (p. 336), ainsi que celle de H. et A. Adams, pl. 2, fig. 1 b, correspondent à cette forme. La plupart des spécimens que jen possède proviennent de lAdriatique el celui qui est représenté ici porte l'indication « Tarento » ; 1l m'a été offert par M. Coen auquel je dois l'imiliative de cet article. J'en ai vu également un exemplaire du Japon dans la collection Dautzenberg, ayant 129 mm. de longueur, et je l'ai fait figurer à côté de celui de M. Coen. ARGONAUTA FERUSSACI Valenciennes mss. (ex typo, in Museo Parisiense, « Sicile »). (PI. XIII [gr. nat.). Jolie forme à ouverture tres dilatée, rugosités très nombreuses et encore plus rapprochées que chez lA. cygnus. La ténuité de son test le rapprocherait du cygnus, tandis que sa forme transversale et ses crochets le rapprocheraient du Sebæ. Je figure ici le type du Muséum de Paris. 1e Pour terminer, je dirai qu'il existe fréquemment des cas tératologiques occasionnés le plus souvent par des fractures et des réparations effectuées par Panimal. Dans mes « Notizie delle Conch. del Mediterraneo », Palerme, 1872, p. 26, j'ai cité, en parlant de la collection Aradas, les spécimens qui s’y trouvent el qui ont été l’objet des — 990 — observations de M Jeanette Power, auteur d'un mé- moire inséré dans les Atti della Sociela Gioenia di Catania, 1858. Elle expose très clairement et en bon italien les expériences qu'elle a faites et qui démontrent que l'animal de l'Argonaute est Lien le constructeur de sa coquille. Elle s’est servie de cages en fil de fer et en jone, dans lesquelles elle a introduit plusieurs individus après en avoir brisé intentionnellement les coquilles. Il nen survécut que quelques-uns, mais ceux-ci, après treize jours, avaient réparé leurs fractures, et les parties réparées élaient plus épaisses et plus émaillées que le resle de la coquille ; elles ne reproduisaient pas les mêmes rides. J'en possède un spécimen qui présente ces particularités. Dans son mémoire, M" Power décrit ensuile le procédé employé par le Poulpe pour réparer sa coquille et elle signale ce fait curieux qu'il se sert parfois des morceaux de coquilles brisées d’Argonautes pour restaurer son enveloppe, comme on le ferait dans un navire pour boucher les trous en employant des débris du mème navire. M. E. A. Smith, dans les Proc. de la Soc. Mal. de Londres (juin 1903, p. 310) a représenté une anomalie d’'Argonauta montrant la celumelle gauche d'un exem- plaire qui, au lieu d'avoir la forme habituelle, présente deux sinus successifs, et il dit qu'il serait difficile d’ex- pliquer cette irrégularité. L’individu représenté par M. Smith appartient à la forme cygnus. M5 DE M. Æ "Sue BIBLIOGRAPHIE Iconographie der Land- und Süsswasser Moi- lusken,mit vorzüglicher Berücksichtigung der Europäischen noch nicht abgebildeten Arten, von Ë. A. Rossmässier, fortgesetzt von Dr. W. Kobelt. — Nouvelle Suite. — Vol. XIX, 5e et 6° livraisons (1). Ce fascicule renferme la description des formes suivantes Unio Raymondi Bgt., — azxiacus Let. — tiberiadensis Let. — ascanicus Gall, — (cilicicus var.) Langloisi Bgt. mss., — .(. — — ) Anceyi Bgt. mss., — sesirmensis Bgt. mss., — Siouffi Bgt. mss., — subbatavus Bet. Leguminaia Grætleri n. Sp., = Michoni Bgt., Microndylæa Doriæ Bgt., — Gestroi Bgt., — depressaC-"Pir., — Bonnellii Î. levicensis n:, — — — Parisün:., — squamosa Drouët, Anodonta cyrea Drouët, — — var. lenkoranensis Dr., _. — abnorm.?, — — var. samarkandensis ln, — piscinalis abn. dentata Turt. Ed. L. 1) Wiesbaden, 1913, chez C.-W. Kreidel, éditeur. Fascicule petit in-40 de 20 pages et 10 planches coloriées. — 992 — The giant Species of the Molluscan Genus Lima obtained in Philippine and adjacent waters, by Paul Bartsch ||) Pendant la croisière de l « Albatross » aux Philippines, plusieurs Lima nouveaux, dépassant par leurs dimensions les plus grandes espèces de ce genre jusqu'ici connues, ont été recueillis, tous en eaux profondes : Lima (Callolima n. sect.) Rathbuni, Jolo Light, — — )Smithi, Baliscasag Island, —. — _)philippinensis, Tayabas Light, = "| — ?) borneensis, Silungan Island, — (Acesla) verdensis, Sombrero Island, — (M) icelebensiS ButonmStirair, (Ie 0 IonENsSisS vid One esSpp: Job IL: The Philippine Moliusks of the Genus Dimya, by P. Bartsch (?). La croisière de l « Albatross » aux Philippines a fourni également deux Dimya nouveaux : D. jJilipina, Anima Sola Island, et D. lima, Balicasag Island, nn. spp. Ed. L. New Land Shells from the Philippine Islands, by P. Bartsch Cette note renferme la description de trois espèces nouvelles recueillies par M. D. C. Worcester à l'intérieur des îles Phi- lippines, deux à Olanivan Island (Sarangani Group) : Obba Worcesleri, Cochlostyla olanivanensis nn. Spp., et une à Calusa Island (Cagayanes) : Cochlostyla calusaensis n. Sp. Ed. E: (1) Extrait des Scientific Results of the Philippine Cruise of the Fis- heries Steamer « Albatross », 1907-1910 : Proceedings of the United States National Museum, vol. 45, pp. 235-240, pl. 12-20, 1913. (2) 1bid., pp. 305-307, pl. 27-28, 1913. (3) Extrait des Proceedings of the Unitea States National Museum, vol. 45, pp. 549-553, pl. XLIII, 1913. — 993 — New Mollusks from the Bahama Islands, by P. Bartsch (|). Ceile note renferme la description, avec figures, de quatre formes recueillies par M. G. W. Pepper aux îles Bahamas Cerion (Strophiops) Pepperi n. sp, Cepolis Maynardi elevala n. Subsp., Leplinaria bahamensis n. Sp, Varicella gracillima bahamensis n. subsp. Ed. L. Note au sujet des Pecten de la plage de Bahia récoltés par M. Serre, par A. Bavay (2). Dans un lot de coquilles recueillies à Bahia, par M. Serre, consul de France, se trouvaient 8 espèces de Pecten : 4, P. zic- LOMME loSUS Ie PrBavaiiDautz P'manusa Verre Bush se rencontrent aux Antilles; la 5°, P. Turlonæ E. Smith, a été signalée de l'île Sainte-Hélène; les 3 autres, P. similis Laskey, P. commulalus Monterosato (= P. Philippü Recluz = POulanicus ee Smith) etLP."mundus Reeve SonLAdes espèces européennes, dont la présence n’a jamais été observée aux Antilles. OKON Sables de la Réunion (Saint-Pierre, Saint- Gilles, l’'Ermitage, etc.) récoltés par Mr Le Rat : Description d’une Margineille nouvelle, par A. Bavay (3). Entre autres espèces de la Réunion signalées dans celle note, M. Bavay mentionne le Marginella neglecta Sow., dont il fait synonymes les M. rufula Gaskoin et M. borbonica Jousseaume, et il décrit une forme nouvelle, Marginella Louisæ n. Sp., qui vit aussi en Nouvelle-Calédonie. Ed:r: Ibid., vol. 46, pp. 107-109, pl. III, 1913. (2) Extrait du Bulletin du Muséum national d'Histoire naturelle, XIX, pp. 25-26, Paris, 1913. (3) Ibid., pp. 296-298. î — 994 — Sables coquilliers recueillis par M. P. Serre a Bahia (Brésil), par A. Bavay (|. Dans des sables riches en coquilles recueillis par M. Serre dans la baie de Bahia, M. Bavay a trouvé deux Marginelles nouvelles : Marginella clandestinella et M. (Volvaria) Serrei nn. Spp. Ed. L. Sables de Bahia récoltés par M. Serre, Consul de France, par A. Bavay (2?) Dans celle note sont décrites trois formes nouvelles de Marginella du Brésil : M. Joubini n. Sp., M. (Volvaria) Serrei Bavay var. Julva n. var., M. (Volvaria) Germaini n. Sp. Ed. EL: Some new Hawaïiian Cephalopods, by S. Still- man Berry |; Cette note préliminaire renferme la description de six Cé- phalopodes nouveaux provenant des collections faites par l « Albatross » aux iles Hawaii : Lætmoteuthis (nov. gen.) lugubris, Scæurqus palagialus, Euprymna scolopes, Teleo- teuthis compacta, Abralia trigonura, Pterygioteuthis micro- lampas, nn. Spp. Ed. L. Catalogue raisonné de la collection de Sca- laria vivants et fossiles du Muséum de Paris, par E. de Boury (| M. de Boury, le Spécialiste bien connu par ses importants travaux sur les Scalaria, S'est proposé de réunir, pour le (1) Zbid., pp. 358-360. (2) Ibid.. pp. 481-483, pl. XX. (3) Extrait des Proceedings of the United States National Museum, vol. 45, pp. 563-566, 19185. (4) Extrait des Nouvelles Archives du Muséum d'Histoire naturelle, 0e S., t. IV, pp. 209-266, pl. XII-XVI, Paris, 1918. — 395 — Laboratoire de Malacologie du Muséum de Paris, une collec- tion de toutes les espèces vivantes el fossiles de ce genre, complétée par la série de leurs représentations iconogra- phiques. Il entreprend maintenant la publication du Calalogue raï- sonné de celte collection et ce travail est accompagné de planches, où non seulement diverses espèces seront repré- sentées d’après des échantillons, mais où les figures originales des auteurs seront également reproduites. La première partie qui vient de paraitre est consacrée au sous-genre Slenorhylis Conrad : plusieurs espèces nouvelles sont à signaler : Ca Coltreaui n. Sp., Burdigalien, île de Malle, lorltonensis n. Sp., Torlonien, Stazzano, Maxivelli n. Sp., Miocène, Maryland, Boulei n. Sp., Miocène, Maryland, cubana n. Sp., Miocène ?, île de Cuba. nuRnE lAfol, A: Diagnoses of new Shells from the Pacific Ocean, by Wm. H. Dall (|. Dans ce travail, où M. Dall propose la création d'un sous- genre Cosmioconcha n. Subg., ayant pour type l'Amphissa modesta Powis [Buccinum/] et d'un genre Halicardissa n. gen., pour le Verlicordia perplicala Dall, 1889, il décrit le Chryso- domus eulimatus Dall, 1907, el plusieurs espèces nouvelles Trilonofusus Jordani, Puget Sound, Boreotrophon gorgon, Japon, Amphissa (Cosmioconcha) Palmeri, Golfe de Californie, — — pergracilis, Mexique ouest, — — parvula, Golfe de Californie, Liolia lurida, id., Bolma Bartschi, Moluques, Margarites simblus, Californie, (1) Extrait des Proceedings of the United States Nalional Museum, vol. 45, DD. 587-597, 1913. EE Calliostoma nepheloide, Panama. Pecten (Pseudamusium) arces, Californie, Cuspidaria subglacialis, id., Psephidia cymata, Basse Californie, Lyonsia (Allogramma) amabilis, Californie, -— _ oahuënsis, Hawaïi, —= pugelensis, Washington, Lyonsiella magnifica, Mazatlan, Poromya (Dermalomya) tenuiconcha, Californie, Erycina colpoica, Golfe de Californie, Rocheforlia compressa, id., Aligena nucea, 1d., Vesicomya (Archivesica?) suavis, id., nn. spp. Ed: L: The anatomy of two Australian Land Snails, « Paryphanta atramentaria » Shuttleworth and « P. compacta » Cox and Hedley, hy Olive B. Davies (|). Dans ce travail, l'auteur fait l'étude comparative de l'ana- tomie de deux Mollusques terrestres australiens, le Pary- phanta atraimentaria Shuttleworth et le P. compacta Cox et Hedley : les caractères extérieurs, la cavité palléale, les organes génitaux, l'appareil digestif, le système nerveux sont successivement décrits. Ed. L. On some New Species and Varieties of Vic- torian Marine Mollusca, by J. H. Gatliff and C. J. Gabriel (?). Cette note renferme la descriplion de cinq formes nouvelles : Rissoa iravadioides n. Sp., R. janjucensis n. Sp., R. Verconis Tate var. apicilala n. var., R. wilsonensis n. Sp, Builinella (1) Extrait des Proceedings of the Royal Society of Victoria, vol. XXV (n. S.), pp. 221-228, pl. XV-XVII, Melbourne, 1913. (2) Extrait des Proceedings of the Royal Society of Victoria, vol. XXVI (n. s.), pp. 67-70, pl. VIII, Melbourne, 1913. — 397 — pygmæa À. Ad. var. sculpla n. var., qui sont toutes figurées, ainsi que le Rissoa bicolor Petterd. Ed. L. Additions to the Catalogue of the Marine Shells of Victoria, by J. H. Gatliff and C. J. Ga- briel (1). Dans ce travail les auteurs ajoutent au Catalogue des coquilles marines de Victoria 69 noms (dont les cinq formes nouvelles décrites dans la note précédente), ce qui porte à 1031 le nombre total des Mollusques de cette faune. A signaler notamment la présence d'Eglisia triplicata Tate, qui n'était connu jusqu'ici que comme fossile tertiaire. Ed. L. Le Problème de l’Atlantide et la Zoologie, par L. Germain (2). Les quatre archipels Atlantiques, Açores, Madère, Canaries, îles du Cap Vert, forment un groupe qui, sans rapport fau- nique avec l'Afrique tropicale, est caractérisé par une faune terrestre très riche, parfaitement autochtone, dont les rela- tions s'établissent nettement, d'une part, et surtout, avec la faune circaméditerranéenne et d'autre part, mais à un degré moindre, avec la faune des Antilles et de l'Amérique centrale. Notanment en ce qui concerne les Mollusques terrestres, la faune de ces îles se rattache à la région paléarctique el plus spécialement à la zone méditerranéenne; ces analogies d’ail- leurs ne se bornent pas à l'époque actuelle, elles remontent fort loin dans le passé : cette faune malacologique actuelle des archipels de l'Atlantique au Nord du 14° lat. N. apparait comme une survivance de la faune tertiaire de l'Europe centralo-occidentale. Les Açores, Madère, les Canaries et les îles du Cap Vert ont été réunies autrefois en une masse continentale unique : ce grand continent qui existait au milieu de l'Atlantique, là (1) 1bid., pp. 71-87. (2) Extrait des Annales de Géographie, t. XXII, pp. 209-226, 1913. 27 006 même où Platon situe son Atlantide, se reliait à la Maurétanie et au Portugal et devait avoir pour limite sud une ligne de rivage qui, partant des environs du Cap Vert, traversail l'Atlantique pour se rattacher à un point indéterminé du conti- nent américain, probablement le Venezuela. L'Atlantide se serait morcelée d'abord du côté des Antilles par un. effondre- ment partiel qui dut créer une large fosse, grossièrement jalonnée par la Floride, les iles Bahama, les Grandes et les Petites Antilles. Puis ce continent s'abima sous les eaux en ne laissant subsister qu'une plateforme très vaste reliée seulement au continent par la Maurétanie. Ensuite, à une époque très récente, il y eut dissociation complète pour donner naissance aux Açores, à Madère, aux îles du Cap Vert, enfin aux iles Canaries : la séparation de ce dernier archipel du continent doit se placer au voisinage du Néolithique. Ed. L. Contributions à la Faune malacologique de l'Afrique équatoriale (Suile), par L. Germain. XXXVI. Unio (Nodularia) Jeanneli Germain nov. sp. (1). — En raison de la description antérieure d'un Unio Jourdyi A. Morelet, 1886, du Tonkin, l'auteur propose pour l'Unio Jourdyi Germain, 1912, de l'Afrique centrale française, le nom nouveau d'Unio (Nodularia) Jeanneli. n. sp. XXXVIL Gastéropodes du voyage en Afrique tropicale de M. le D' Poutrin (1908)(2). — Ce travail, où se trouve figurée une espèce nouvelle, Cleopatra Poutrini Germain, 1909, est consacré à des Mollusques provenant de trois régions bien distinctes : le lac Tchad, l'Egueï et le bassin de l'Oubanghi. XXXVIIL Pélécypodes du voyage en Afrique tropicale de M. le D' Poutrin (1908)(3). — Parmi les coquilles qui font l'objet de cette note, M. Germain a fait figurer un exemplaire d'Unio Briarti Dautzenberg, pour mettre en évidence les par- ticularités de la charnière, et deux spécimens de Spatha (1) Extrait du Bulletin du Muséum national d'Histoire naturelle, XIX, D. 235, Paris, 1913. (2) 1bid., pp. 282-290. (3) Zbid., pp. 290-296, pl. XI-XII. — 399 — rubens Lmk., pour montrer que le Spatha oppicata de Roche- brune, in Coll. Mus. Paris, n'en est qu'une forme non encore adulte. Il établit, d'autre part, un sous-genre Pseudeupera nov. subg. pour certaines pelites Pisidies, de l'Egueï et du Bodeli, dont le type est le Pisidium Landeroini Germain, 1909, et qui diffèrent des véritables Pisidies par les caractères de leur charnière rappelant un peu celle des Eupera. XXXIX. Un nouveau genre d'Helicidæ de l'Est Africain (1). _ Les Helix sont très rares dans l'Afrique tropicale : loute- fois, dans l'Est Africain, on a signalé un certain nombre d'espèces qui, toutes localisées dans les régions s'étendant entre les grands lacs et l'Océan Indien, se répartissent nette- ment en deux séries La première semble, par les caractères de la coquille, appartenir au genre Gonyodiscus Fitzinger, 1833. La deuxième comprend des formes à aspect très particulier, dont la plus anciennement décrite est l’Helix karevia v. Mar- tens, 1892, et que M. Germain réunit en un genre Halolimno- helix n. gen., qui devra lui-même être subdivisé : notamment l'Helix butumbiana v. Martens paraît appartenir à un sous- genre nettement différent, Massaihelix n. subg. XL. Mollusques de l'Afrique Equatoriale communiqués par M. le Colonel Lucien Fourneau (2). — Dans cette note sont examinées deux séries de Mollusques provenant du Moyen Congo, l'une renfermant uniquement des espèces terrestres recueillies par M. Vidalet dans la subdivision de Fort Roussel, l'autre composée surtout de coquilles fluviatiles rassemblées par M. Charleu à M'Baïki, sur la Lobaye. Une forme nouvelle est à signaler : Achalina balteata Rve. var. Vidaleli n. var. Ed. L. Studies on Australian Mollusca, Part XI, by C. Hediley (3). Au cours de son voyage de 1912 en Europe el en Amérique, (1) 1bid., p. 349-352. (2) 1Ibid., p. 353-357. (3) Extrait des Proceedings of the Linnean Society of New South Wales, XXXVIII, pp. 258-339, pl. XVI-XIX, 1913. — 400 — M. Ch. Hedley a pu, notamment au British Museum, examiner les types de toute une série d'espèces australiennes dont il a fait figurer dans ce travail un certain nombre. Il à pu ainsi préciser plusieurs de ces formes et établir diverses synony- mies : Nucula simplex A. Adams = N. Strangei À. Ad. = N. anli- podum Hanl., — Cumingi Hds. = N. Loringi Ad. et Ang. Modiola pulexz Lk. = Mylilus crassus Ten.-Wds., Poromya illevis n. mut. — Ectorisma granulata Tale (non Nyst), Cœlodon aversus n. Sp. — C. elongalus Hedl. (non Cpr.), Myrtæa venusta Phil. = Lucina Strangei À. Ad. Leplon Cumingi A. Ad. — Rocheforlia excellens Hedi., Cyamiomactra balaustina Gld. = C. nilida Hedi., Cardium dionæum Sow. = C. productum Desh., Dosinia tumida Gr. = D. nobilis Desh. = D. incisa Rve., — cærulea Rve. = D. diana A. Ad. et Ang. = D. cydippe A. Ad., — subrosea Gr. = D. coryne A. Ad. Strigella sincera Hanl. — S. grossiana Hedi., Semele duplicata Sow. = Amphidesma zebuense Hanl., Psammobia squamosa Lk. = P. rugulosa Ad. et Rve. = P. palmula Desh., Donax veruinus n. mut, — D. nitida Rve (non LKk.), Solen vagina L. = S. truncatus Mawe ‘= S. brevis Gr. = S. Fonesi Dkr. = S. Jonesi Conr.. Cryplomya elliplica A. Ad. = C. truncala Gld., Emarginula bajula n. Sp. — EÆ. dilecta Hedl. (non A. Ad.), Fissuridea corbicula Sow. = F. lanceolata Sow., — Jukesi Rve. = F. similis Sow., Haliotis funebris Rve. = H. diversicolor Rve. = H. Tayloriana Rve., Calliostoma complum A. Ad. = C. purpureocinctum Hedl. = C. Adamsi Braz. (non Pils.), = punctulosum A. Ad. = C. articulare A. Ad., Petterdiana paludinella Rve.=Ampullaria tasmanica T. Wds., Calyptræa tenuis Gr. = Galerus pellucidus Ang. A0 Cerilhium polygonum Sow. = C. opportunum Bayle, Clava bituberculata Sow. = Cerithium semigranosum Lk. 1822 (non 1804) = C. cordigerum Bayle, Plesiotrochus unicinctus A. Ad. = P. exilis Pse. = P. Souver- bieanus Fisch., Triphora scilula A. Ad. = T. Pfeifferi Cr. et Fisch., Leiostraca acutissima Sow. = L. lesbia Ang., Eulima constellata Melv. = Subularia piperita Sow. = Eulima piperita Hedi., Stilijer marginata T. Wds. = S. Lodderæ Pett. = S. crotaphis Wats., Argobuccinum tumidum Dkr. = Ranella vexillum MKke. (non Sow.) = R. argus Hutton (non Gim.), Natica Gualteriana Recl. = N. marochiensis Ang. (non Gm.), — vitellus L. (non Lk.)=N. rufa Born=N. fasciata Mart., Polinices conicus Lk. = P. pyramis Rve., = aulacoglossa Pils. et Van. = P. Chemnilzi Rve. (non Pr) Cyclostrema Kingt Braz. _ nuxcastanea Mart., — Natica maura Lk., Ancilla cingulata Sow. = A. tricolor Gr. (non Sow.), Marginella translucida Sow. = M. volultiformis Rve., Cancellaria australis Sow. = C. Terebra fenestrata Hds. = T. cælata Ad. et Rve., — polygyrata Desh. = T. subtextilis E. Sm., Conus anemone Lk. = C. maculosus Sow. = C. Jukesi Rve. — undulala Sow., C. novæhollandiæ A. Ad. = C. maculaltus Sow. — C. Rossiteri Braz., — aplustre Rve. = C. neglectus A. Ad. (non Pse.) — C. Cooki Braz., — cyanostoma A. Ad. = C. Coxeni Braz. = C. innotabilis E. Sm., — magus L. = C. tasmaniæ Sow., Mangelia nassoides Rve. — Clathurella zonulata Ang., Mitra carbonaria Swains. = M. melaniana Lk. = M. digna A. Ad. = M. badia Rve., — Cooki Hanl. = M. variabilis Ang. (non Rve.), — sculptilis Rve. = M. delicata A. Ad. — AU — Cantharus subrubiginosus E. Sm. = Pisania Bednalli Sow. = Trilonidea fusiformis Verco, Pyrene Peroniana n. mut. = Columbella bicincta Ang. (non Gld.), — acuminala Mke. = Columbella Menkeana Rve., — Tayloriana Rve. = Buccinum parvulum Dkr. (non Grat.) = Columbella albomaculata Ang., — Beddomei Pett. = Columbella attlenuata Ang. (non Beyr.), — acleonta Ducl.=C. jaspidea Sow.=C. plicaria Montrz., — punclala Brug. = Voluta discors Gm. = P. rhombi- ferum Boli. — C. semipunctata LK., — viltala Rve. = C. vincta Tate, Zafra fulgida Rve. = C. interrupla Ang. = Pyrene Angasi Verco, 5 Murex acanthopterus Lk. = M. saibaiensis Melv. et Stand., Craspedotrilon speciosus Ang. = Murex scalarinus A. Ad. . {non Biv.)=Trophon ecburnea Pett., — fombriatus Lk. = Murex planiliratus Rve., — pholidotus Wats. = (?) F'usus cereus E. Sm., Trophon recurvus Phil. = T. Paivæ Crosse, Kalydon vinosus Lk. = Ricinula adelaidensis Cr. et Fisch. = Purpura littorinoides Ten. Wds., Ophicardelus ornatus Fér. = Auricula ovata Gr. = À. aus- tralis Q. et G. = A. bidens Pot. et Mich. — Melampus tetricus Mor. — Ophicardelus irregularis Mouss. = 0. minor Mouss., Leucolina pura À. Ad. = L. esther Ang. Ringicula denticulata Gld. = R. caron Ang. (non Hds.), — doliaris Gld. = R. arclala Ang. (non Gld.), Retusa apicina Gld. = Tornatina Brenchleyi Ang. = Utriculus avenarius Wats. = T. fusijormis Ang. (non Ad.) — decussata A. Ad. = R. impasta Hedi. D'autre part, les espèces suivantes sont à supprimer de la faune malacologique australienne, soit comme n'ayant jamais pu être identifiées, soit comme provenant d'autres régions : — 403 — Arca pistachia LK., Marginella attenuata Rve., Thracia cultrata Gld., Terebra brevicula Desh., Lucina munda A. Ad. — flammea Lk., Diplodonta globulosa À. Ad., Duplicaria addita Desh., Tellina licaonica Desh., Drillia vexillum Rve., — recurva Desh., OU EMUIALANRS, Clanculus jucundus Gid., Clathurella peregrina Gld., Alcyna exigua Gid., Mitra hebes Rve., Thalolia tricingulata A. Ad., Phos terebra Sow., Ziziphinus monile Rve., Nassaria curta Gld., — bicingulatus LK., Nassa decussata Knr., Slilifer Guentheri Ang., —. reposta Gld., Cymatium doliarium L., Murex serotinus A. Ad. — Bollenianum A. Ad. M. Hedley a reconnu que son genre Obtortio 1899 est iden- tique à Fenella A. Adams 1860 (non Westwood 1840) : il pro- pose un genre Naricava nov. gen., voisin de Vanikoro et ayant pour type Adeorbis Angasi A. Ad., ainsi qu'un sous-genre Retizafra nov. subg., comprenant des Columbelles à sculpture grillagée, dont le type est Pyrene gemmulifera Hedi. Ed. L. Obras Malacologicas de J. G. Hidalgo. Parte IT : Estudios preliminares sobre los Moluscos terrestres y marinos de España, Portugal y las Baleares, Bibliografia critica, Parte II, Entrega 9 y 10 (1). Dans ces deux nouveaux fascicules qui terminent la partie IT de ses œuvres, M. Hidalgo continue à faire la bibliographie critique de tous les ouvrages qu'il a dû consulter pour ses études sur la faune espagnole; il passe d’abord en revue les principales publications périodiques et signale les articles traitant de conchyliologie et de malacologie; puis il complète l'index bibliographique des différents auteurs par un supplé- ment où il résume leurs travaux récents. Ed. L. (1) Extrait des Memorias de la Real Academia de Ciencias exactas, fisicas y naturales de Madrid, t. XV (Suplementos), pp. 1633-2072 et DD. 2073-2431, Madrid, 1913. Sur le genre « Pileurodon » ou « Nucinella » S. Wood, avec description d’une espèce nou- velle, par Ed. Lamy (1). Aux espèces vivantes déjà connues appartenant au genre Nucinella S. Wood (= Pleurodon S. Wd. = Nuculina d'Orb.) ou à son sous-genre Cyrilla A. Adams (= Huxleya A. Ad.) : ovalis S. Wd., sulcala A. Ad., pretiosa Gld., munila Cpr., Adamsi Dall, Dalli Hedl., maoriana Hedl., concentrica Verco, vient s'ajouter une forme nouvelle : Nucinella Serrei n. Sp., du Brésil. ï Ed'E Sur deux especes de Lamellibranches appar- tenant au genre «Litigiella » Monterosato, par Ed. Lamy (2). Le genre Litigiella a été créé par M. de Monterosato (1909, Journ. de Conchyl., LVI [1908], p. 253) pour le Leplon glabrum P. Fischer, 1873 = Erycina Cuenoti Lamy, 1908 = Montaculta Perezi Pelseneer, 1909 (3) Une deuxième espèce du même genre, Liligiella Bouryi n. sp., a été recueillie en 1912 par M. P. Serre à Bahia. Ed. L: Sur quelques coquilles du genre « Crassa- tella » déterminées par Lamarck, par Ed. Lamy (4). Lamarck admettait dans son genre Crassatella 18 espèces, dont 7 fossiles. Sur les 11 formes vivantes, 5 sont des Meso- desma; les 6 autres appartiennent au véritable genre Crassa- tella et 4 d'entre elles sont représentées dans les collections du Muséum de Paris par des spécimens étudiés par Lamarck : () Extrait du Bulletin du Muséum national d'Histoire naturelle, t. XVIII, pp. 429-433, figs., Paris, 1912. (2) 1bid., pp. 511-513, figs. (3) L'identité du Montacuta Perezi avec le Lepton glabrum a été reconnue par M. Pelseneer lui-même (1911, Lamellibranches de l’Expé- dition du « Siboga », p. 46). (4) Extrait du Bulletin du Muséum national d'Histoire naturelle, XIX, pp. 99-105, Paris, 1913. — 405 — Crassatella kingicola Lk., Cr. donacina LKk., Cr. sulcata TKk., Cr. rostrata Lk. M. Lamy donne quelques renseignements sur ces différents types : le Cr. donacina n'est qu'une variété de Cr. kingicola et il en est de même du Cr. sulcata Lk., tandis que le Cr. sulcata Reeve est une forme différente, probable ment identique au C. foveolala Sow. Ed. L. Note sur lies espèces rangées par Lamarck dans son genre « Lutraria », par Ed. Lamy (|) Des 12 espèces rangées par Lamarck dans son genre Lu- traria, 6 sont représentées dans les collections du Muséum de Paris par des spécimens qu'il a lui-même déterminés Luitraria solenoides [= L. oblonga Chemn. |, L. rugosa [= Eastonia rugosa Chemn.| L. candida [= Mactra bilineata C. B. Ad. = M. brasiliana Lk. = M. (Mactrotoma) fragilis (Chemn.) Gmel. |, L. papyracea [= L. fragitis Lk. mss. = Labiosa lineata Say] L. plicatella [= Raetla canaliculata Say}, L. crassiplica [= Clementia vitrea Chemn.|. EME Note sur le « Cycias australis » LamarckK, par Ed. Lamy (2. L'examen des coquilles qui, conservées au Muséum de Paris, ont servi de types à Lamarck pour établir son Cyclas aus- tralis, confirme entièrement que cette espèce, comme la dit dès 1851 Gray, est un Lasæa, auquel il faut identifier le Poronia pupurascens (Recluz) Deshayes, et peut-être lAm- phidesma nucleola Lamarck; le Poronia rugosa Recluz — P. scalaris Philippii et le P. australis Souverbie sont à y rattacher comme variétés. Ed: E: (1) Ibid., pp. 343-349. (2) 1bid., pp. 466-468. — 406 — Coquilles de Cancale : Note sur ies « Pectun- culus glycymeris » L., par H. Martel (1) L'auteur signale quatre variétés assez rares du Pectunculus glycymeris : albescens, flavescens, tricolor, lilacina et fait remarquer que ce Mollusque est un animal à habitudes noc- turnes. Ed. L. Description de quelques Mollusques terres- tres nouveaux du Sud du Maroc, par P. Pallary (2). M. P. Pallary a récolté au Sud du Maroc, dans la zone située au pied Nord du Grand Atlas, un certain nombre de formes intéressantes, dont plusieurs nouvelles Caracollina Huloti n. sp., Xerophila anflousiana n. Sp., — (?) mendicula Palad. var. takandoutiana n. var., = Reboudi Bgl. var. haouziana n. var., Xeroleuca Brulardin.sp.-—X.mograbina Mouss. (non Morelet), == — var, depressa n. Var., — degenerans Mouss. var. galeola n. var,, _— rebiana n. Sp., Gætulia (?) atlasica Mouss. var. dilatalta n. var., Euparypha pisana Müll., Melanopsis buccinoidea OI. var. chlorotica n. var. Ed. L. Nouveaux dragages malacologiques de M. le Prof. Yung dans la faune profonde du Léman, par Jean Piaget (|) M. Piaget a décrit en 1913, dans le Journal de Conchylio- logie (LX, p. 205-232, pl. IX), plusieurs formes nouvelles (1) Extrait de La Feuille des Jeunes Naturalistes, 4e ann., pp. 17-19, Paris, 1913. (2) Extrait du Bulletin du Muséum nationai d'Histoire naturelle, XIX, PP. 360-365, Paris, 1913. (3) Extrait du Zoologischer Anzeiger, XLII, pp. 216-223, 1915. — 407 — découvertes dans les premiers dragages effectués en 1912 par M. E. Yung. Il fait connaître dans cette note le produit des dragages opérés en janvier et mars 1913 : les formes trouvées, dont deux sont nouvelles, Limnæa profunda Cless. var. Roszkowskiü et Pisidium candidum Piag. var. Claparedi nn. varr.; confirment entièrement les données du précédent travail. Ed. L. Les Moilusques sublittoraux du Léman re- cueiliis par M. le Prof. Yung, par Jean Piaget]. Entre la zone littorale, finissant à environ 4-5 m. de fond, et la faune abyssale, n'apparaissant qu'à partir d'une pro- fondeur variant entre 30 et 50 mm., se trouve une zone sub- littorale : sa faune n'est pas le passage suivi par les Mollus- ques de surface pour donner les espèces profondes, mais elle est cependant intermédiaire par ses caractères entre les deux zones ‘abyssale et littorale, présentant dans une certaine mesure le facies de la première et la richesse de la seconde. Cette note contient le résultat de deux dragages faits par M. E. Yung dans le Léman et ayant fourni d'intéressantes formes sublittorales, dont cinq nouvelles Limnæa (Limnus) stagnalis L. var. Bollingeri, —— (Gulnaria) limosa L. var. Roszkowslkiana, Pisidium amnicum Müll. var. Coutagnei, — Henslowianum Shepp. var. Bedoli, — fossarinum Cless. var. Kampmanni, nn. varr. Ed. L. Malacologie alpestre, par Jean Piaget (2. M. Piaget a dressé le catalogue de toutes les espèces qu'il a recueillies dans cinq vallées des Alpes : 1° dans le vallon des Plans, au-dessus de Bex (Vaud); 2 au Val Ferret (Valais); 3° au Val-de-Nendaz (Valais); 4° au Val d'Herens ; 5° aux (1) 1bid., pp. 615-624. (2) Extrait de la Revue Suisse de Zoologie, vol. 21, n° 14, pp. 439-576, pl. 14, Genève, 1913. — 408 — environs de Loèche-les-Bains, dans la partie supérieure de la vallée de la Dala, et il établit quelle est la répartition de ces Mollusques dans les régions altitudinaires admises par lui : 1° région inférieure des vallées; 2° région inférieure des forêts; 3° région supérieure des forêts; 4 région supérieure des vallées; 5° région alpine; 6° région subnivale; 7 région nivale. Ce travail constitue donc une intéressante contribution à l'étude de la distribution hypsométrique des Mollusques suisses. Quatre formes nouvelles s'y trouvent signalées Palea perversa L. var. vitrina, Limnæa dimosa L. subsp. peregra Müll. var. Reicheliana, Vitrina (Semilimax) elongata Drap. var. sapinea, Pupilla alpicola Charp. var. saxelana, nn. varr. Ed. L. Notes sur le mimétisme des Mollusques marins littoraux de Binic (Bretagne), par Jean Piaget (1). Considéré comme une conséquence entièrement passive de l'adaptation, le mimétisme, ou faculté de se dissimuler dans le milieu ambiant au moyen de différentes propriétés, se pré- sente chez nos Mollusques marins littoraux sous différents aspects : le plus souvent, c'est une ressemblance plus ou moins grande avec le milieu par suite d'une identité de colo- ration et de rugosité imitant les accidents du sol; parfois, c'est une adjonction d'objets étrangers indépendante de la volonté ou de l'instinct de l'animal (test recouvert d'une croûte ter- reuse, d'une couche d'algues ou de balanes); enfin, il peut y avoir ressemblance avec d'autres animaux (cas de l'Anomia ephippium habitant sur le Pecten mazximus). Ed. L. (1) Extrait du Zoologischer Anzeiger, XLIII, pp. 127-133, 1913. — 409 — Descriptions of Fifteen new Species and Varieties of Marine Shells from the Falkland Islands, by H. B. Preston (|) Ce travail renferme la description des formes suivantes Pareutheria fuscata Brug. var. curta n. var., Natica falklandica n. sp., — subantarclica n. Sp., Photinula solidula Coop. et Prest. var. depressa n. var., Acmæa inquilinus n. Sp., — perconica n. Sp., Scurria scurra Gray var. charon n. var., Nacella fatklandica, Helcioniscus Bennetli, Modiolarca Bennetti, Cyamium copiosum, —- cunealum, — stanleyense, Saxicava subantarctica, Mylilimeria falklandica, nn. spe. Ed I Etude sur quelques Opisthobranches nus rapportés des côtes de la Nouvelle-Zemble par la mission Ch. Bénard en 1908, par A. Vays- sière (2). Les Mollusques Opisthobranches sans coquille rapportés de la Nouvelle-Zemble par la mission Ch. Bénard en 1908 appar- tiennent à quatre espèces seulement : 1° Clione limacina Phipps; 2 Coryphella Barentsi n. sp., Eolidien nouveau dont M. Vayssière décrit les caractères externes, les mandibules, la radula et le collier œsophagien; 3° Dendronoltus frondosus Ascanius; 4 D. Dalli Bergh. qui, considéré par quelques au- (1) Extrait des Annals and Magazine of Natural History, ser. 8, vol. XI, pp. 218-223, pl. IV, 1913. (2) Extrait des Annales de l'Institut Océanographique, t. V, fase. &, pp. 1-15, avec 1 planche, Paris, 1913. it — teurs comme une variété, est une espèce bien distincte en raison de la struclure spéciale des mandibules et de la radula. M. Vayssière démontre, d'autre part, que les cinq ou six espèces de Dendronotus qui ont été décrites, peuvent se réduire à trois : D. frondosus Asc., D. Dalli Bgh. et D. robustus Verril, et que le genre Campaspe de Bergh ne peut être main- tenu, car les deux espèces qu'il renferme, C.pusilla”et C. major, ne sont que des Dendronotus très déformés par leur conservation dans l'alcool : la première est un D. fron- dosus et la deuxième un D. Dalli. Ed. L. — 411 — REVUE DES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES Proceedings of the Malacological Society of London. Edited by E. A. Smith. Vol. X, Part VI, September 1913. Contents : A. S. KENNARD and B. B. WoopWaRp. Non-marine Mollusca from the Old Bed of the Thames at Barn Elms with Margaritana (Pseudunio) auricularis Speng. — H. SUTER. Descriptions of three new species of Land Shells from New Zealand [Endodonta (Charopa) Longstlaffi, Thalassohelix pyq- mæa, Laoma (Phrixgnathus) gracilis nn. spp.]. — A. J. JUKES- BROWNE. On Callista, Amiantis and Pilaria [Catllizona n. subg., Leucothea n. subg.|. — CÆSsAR R. BOETTGER. Descriptions of new species of Land Shells from Africa [Trochonanina Ger- maini n. sp., Southern Abyssinia; Thapsia calamichro“ Jon., var. depressa n. Var., Central Togo; Ennea (Gulella) quinque- dentata, Edentulina affinis (et var. gracilis), Gonaxis helicoi- des nn. spp., German East Africa; Achatina Hessei n. Sp., Southern Cameroons; Achatina Kilimæ Dautz. var. Rollei, A. zanzibarica Bourg. var. Nægelei, Pseudoglessula Leroyi Bourg. var. oblusa nn. varr., German East Africa ; Pseudo- glessula Nægeli n. sp., id.; Rhachis Stahlbergi n. Sp., Central Togo; R. obeliseus n. sp., German East Africa; Ligalella Le- lourneuxi Bourg. var. intermedia n. var., id.] (PL XV-XVID). — CÆsAR R. BOETTGER and Frirz Haas. On a collection of Land and Freshwater Shells from the Upper Nile Region [Limicolaria Kænigi, L. Leroti nn. Spp., L. Presloni ln. nom.| (Figs.). — Marquis DE MonTEROoSsATO. Note on the genus Pseudomalaxis Fischer and descriptions of a new species and sub-genus [PS. Actoni n. sp., Naples; Spirolaxis n. Subg.] (Figs.). — Tom IREDALE. The Land Mollusca of the Kermadec Islands [Fanulum n. gen., Kieconcha n. gen, Plychodon Royanus, P. pseutes, P. amandus, Charopa Macgillivrayana, = lp — C. (Discocharopa n. subg.) exquisilta, C. pseudanguicula, Para- laoma (n. gen.) Raoulensis, P, ambiqua, Flammulina misera- bilis, Calymna arboricola, Pronesopupa (n. gen.) senex nn. Spp.] (PI XVII). — G. K. Gupe. Definitions of further new genera of Zonilidæ [Eurybasis, Chiroklisma, Tegumen, Dias- lole, Advena nn. 88.]. The Journal of Conchology. Editor : J. R. Le B. Tomlin. Vol. XIV, n° 4, October 1913. Contents : R. WELCH. Hugh Lamont Orr (Obituary). — D. D. Baldwin (Obituary). — Rev. G. W. Taylor (Obituary). — Editorial Notes. — A. E. BoycoTrT. An Apparent Selection of Forms of !. nemoralis by Adverse Conditions. — J. R. LE B. ToMrIN. Descriptions of Two New Species of Marginella from South Africa [M. pachisla, M. aphanospira nn. Spp.] (Figs.). — J. R. B. MASEFIELD. Verligo antiverligo in Staffordshire. — C. E. Y. KENDALL. Helicella ilala L. m. sinistrorsum. — W. D. RoEBuCK. Pathological Malformation of Keel-line in Limazx cinereo-niger (Fig.). — N. G. HADDEN. The Non-Marine Mollusca of Worcestershire. — J. KipsoN TAYLOR. Notes on Three Species of Cypræa. — J. R. B. MASEFIELD. Helix aspersa m. scalariforme Taylor. — Epw. CorrtEeRr. Notes on the Section Tachea of Helix. — B. R. Lucas. Shells from the Rhone Delta. — J. T. MARSHALL Additions to « British Conchology », Part VII (continued). The Nautilus, à monthly devoled to the interesls of Conchologists. Editors : H. A. Pilsbry and C. W. Johnson. Vol. XXVII, n° 6, October 1913. Contents : CH. W. Jounson. Further Notes on Helix hor- tensis in New England. — GEo. H. CLAapr. Land Shells collec- ted on the Bimini Islands, Gun and Cat Cays, Bahamas. — JOHN B. HENDERSON JR. and GEO. H. Crapr. Cerion (Strophiops) biminiense n. sp. — H. A. PrLrsBry. New Species of Clausilia and Partula from the Collection of Mr. J. S. Emerson [Clausilia Emersoniana n. sp., Malta; Partula Emersoni n. Sp., hab.?] — 413 — (PI. IV). — FR. C. Baker. Notes on Post-Glacial Mollusca, IT : Waukesha County, Wisconsin. — C MOoNTAGUE Co0KkE. A New Sinistral Amastra [A. Püsbryin. sp., West Maui]. — MAXWELL SMITH. On Cypræa miliaris Gmel., with Descriptions of New Varieties [varr. brevis et inlermedia nn. varr.] — Notes CHAS. T. RAMSDEN, Land Shells carried by Birds; — $S. C. \WVHEAT, Acmæa Fergusoni Wheat; — H. A. PILSBRY, ChOano- poma (Ramsdenia) mirifica Preston. Vol. XXVII, n° 7, November 1913. Contents : EpWaARD $. Morse. Notes on Thracia Conradi. — GEO. H. CLapr. Gundlachia Hjalmarsoni Pfr. in the Rio Grande, Texas. — CHARLES HEDLEY. On the Nomenclature of Drupa. — CALVIN GoopRiCH. Spring Collecting in Southwest Virginia. — Notes : C. W. JOHNSON, Helix hortensis, a Cor- rection in Distribution; — C. W. JOHNSON, Lymnæa (Radix) auricularia in Charles River, Boston, Mass. Vol. XXVII, n° 8, December 1915. Contents : L. S. FRIERSON. Two New Species of Parreysia from Kamerun, Africa |[P. lobensis, P. nyangensis nn. Spp.] (PI. V). — W. H. Dazz. A New Genus of Trochidæ |[Vetulonia (n. gen.) galapagana n. Sp., Galapagos]. — A. E. ORTMANN. Studies in Najades [Fusconaja subrotunda Lea leucogona n. var.|. —— CALVIN GooprICH. Spring Collecting m Southwest Virginia (concluded). — Notes : S. S. BERRY, Another Note on Martyn's Universal Conchologist; — J. B. HENDERSON, Land Shells from Ellsworth, Maine; — H. A. PirsBry, Land Shells of Cecil Co., Maryland. Nachrichtsblatt der Deutschen Malakozoo- logischen Geselischaft. Redigiert von D' Kobell. 45 ler Jahrgang, n° 4, Oktober 1915. CÆsaR R. BoerrGEr. Beiträge zur Kenntnis der Mollusken- fauna Schlesiens [Dreissensia polymorpha Pall. lacustrina n. var., Physa acuta Drap. thermalis n. var., Sphærium (Cy- ren®@strum) Tetensi n. sp., S. (Corneola) corneum L. silesia- 88 — 414 — cum n. Subsp.] (Figs.). — C. M. STEENBERG. Verzeichnis der Landschnecken Dänemarks (Schluss) [Succinea Pfeifferi Rossm. var. recla Baud. danica n. f.|. — RICHARD SCHRÔDER. Ein Beitrag zur Kenntnis von Pupa (Modicella) megacheilos Jan. [Modicella rivara n. Sp., M. megacheilos Jan. var. {osco- lana n. Var.]. — Euc. MÜLLER. Eine weitere Schnecke aus der Tuffablagerung der Schwarzen Laaber. — Eu. MÜLLER. Arion subfuscus Drap. und seine Nahrung. — D. GEYER. Die Muscheln (Najaden) des Vierwaldstätler Sees, von Prof. Dr. Heinr. Zwiesele. — F. Haas. Neue Süsswasserschnecken aus Central-Buru [Limnæa buruana, Isidora Stresemanni nn. Spp.|. — W. KoBELT. Neue vorderasiatische Najaden [Unio thospiensis, U. Schwarzii nn. spp.|. — 415 — LISTE des auteurs qui ont concouru à la Rédaction du volume LXI du JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE Bouge (L.-J.). Fischer (H.). Boury (E. de). Lamy (Ed.). Cossmann (M.). Monterosato (Mis de). Dautzenberg (Ph.). LISTE DES NOUVEAUX ABONNÉS EE dDER CR DNA Eee Lemberg (Galicie). MÉeIDS) PRE coter RO S. Giovanni Teduccio (Italie). SAR (NN TO Re nee cn ee ccesi dense Montpellier. — M6 — TABLE DES MATIÈRES ToME LXI Les travaux marqués d’un astérisque * traitent exclusivement de Maot- lusques fossiles; ceux marqués d'un astérisque entre parenthèses (*) traitent à la fois de Mollusques vivants et de Mollusques fossiles; ceux qui ne sont précédés d'aucun signe traitent exclusivement de Mollusques vivants. Articles originaux. Pages BouGE (L.-J.) et DAUTZENBERG (Ph. — Les Pleurotomidés de la Nouvelle-Calédonie et de ses dépendances... 123 (*) Boury (E. de). — Observations sur quelques Espèces ou Sous- Genres de SCORE RETARD Go *CossMANN (M. — Etude comparalive de fossiles miocéniques recueillis à la Martinique et à l’Isthme de Panama... il DAUTZENBERG (Ph.) et FisCHER (H.) — Sur quelques types de Garidés de la collection de Lamarck existant au Muséum Je DPAPIS SEE ee te di EEE 215 — (Voyez BouGi hu ete dore EN EN ES FISCABR (H.) "(Voyez DAUTZENBERG) 215 Lamy (Ed). — Révision des Scrobicularüdæ vivants du Muséum d'stoirenaturelle ide Paris ten ES 243 MONTEROSATO (Mis de). — Sur le Genre Danilia..…........................ 381 — Note sur les Argonauta de la Méditerranée... 389 Bibliographie. Bartsch [P.}. — The giant Species of the Molluscan Genus Lima obtained in Philippine and adjacent waters... 392 — The Philippine Mollusks of the Genus Dimya..................... 392 — New Land Shells from the Philippine Islands... 392 — New Mollusks from the Bahama Islands........................... 393 Bavay (4.). — Note au sujet des Pecten de la plage de Bahia TÉCOILÉS DAC AMEN SET. RER OR EE NN Eee 393 — Sables de la Réunion (Saint-Pierre, Saint-Gilles, l'Ermi- lage, etc.) récoltés par Mme Le Rat : Description d'une MaréinelleMMouvelle PF Re eee re ee A 393 — Sables coquilliers recueillis par M. P. Serre à Bahia (Brésil). 394 — Sables de Bahia récoltés par M. Serre, Consul de France. 394 Berry (S. Stillman). — Some new Hawaïan Cephalopods..…......…. 394 5i8108 jee Boury (E. de). — Catalogue raisonné de la collection de Scalaria vivants (et fossiles. du Muséum de Paris... Coæ (J. C.) et Hedley (C.). — An Index to the Land Shells of Victoria. CURASUN MCE RINOYEAMLE TOUTE) RER AT RENE Dall (Wm. H.). — Diagnoses of new Shells from the Pacific Océan. Davies (Olive B.), — The anatomy of two Australian Land Snails, « Paryphanta atramentaria » Shuttleworth and «P.compacta » Cox raNnd HELENE UE A M ae tes Dollfus (R). — Une métacercaire margaritigène parasite de « Donax vittatus » Da Costa... FR RE Se ee Da ARE A SD A0 pe CLbMERCMI MEN (VOTE GOAU) RE RE RPM RE 396, Gatliff (J. IL.) et Gabriel (C. J.). — On some New Species and Varie- es NOANICIOTIANMATINEMMOINSCAR ARR — Additions to the Catalogue of the Marine Shells of Victoria. *Germain (L.). — Etude sur les Mollusques terrestres et fluviatiles de quelques formations Quaternaires des Bassins du RHOre Re DEMRININEES, 5e séesncsoorone see eme en eee e tee — Mollusques terrestres et fluviatiles de l'Asie antérieure (SUIS) ces d ionue seen mes e rene en eee AP ee Det — Contributions à la Faune malacologique de l'Afrique équa- DOTE STE) M Anne re done came ne sance teens a ene eme re sb e 238, — Mollusques de la France et des régions voisines : Gasléro- podes Pulmonés et Prosobranches terrestres et fluviatiles. — Le Problème de l'Allantide et la Zoologie........................……. Hediey (Ch.). — The Palæogeographical Relations of Antarctica…. — Descriptions of some New or Noteworthy Shells in the AUS TA AM EMUSE UT Ce end ebecrnere eu ne mes ee ee crosses — On some Land Shells collected in Queensland by Mr. Sid- EVENT EC RS OT TA trees es seat ee — Studies on Australian. Mollusca,. Part, XL... M IVOVEARCOD) RE nana dep emo apan coco tete — et Basset Hull (A. F.). — The Polyplacophora of Lord Howe AN OO RTS ANT SR Re ee enermes eee eco tre Hidalgo YU. G.) — Obras Malacologicas : Estudios preliminares sobre los Moluscos terrestres y marinos de España, Por tugal y las Baleares, Bibliografia critica, Parte I, BOITE SO RO career ee Pet Kobelt (W.). — Iconographie der Land- und Süsswasser Mollusken von E.-A. Rossmässler, fortgesetzt von Dr W. Kobell. — Nouvelle Suite. — Vol. XIX, 1re, 2, 3e, 4e, 5e et6e livraisons. 229, Lamy (Ed). — Sur le genre « Pleurodon » ou « Nucinella » S. Wood, avec description d’une espèce nouvelle... — Sur deux espèces de Lamellibranches appartenant au genre itigielld », MONIeTOSALO...--......-.2-ee cesse teaser ces eeete Pages 234 310 395 396 403 391 404 404 — 418 — Pages Lamy (Ed.). — Sur quelques coquilles du genre « Crassatella » déter- minées 2par:LAMArCKRE AS. IR TE TE 40% — Note sur les espèces rangées par Lamarck dans son genre CIUTATIA, Dior esse crane ess eee ARE Men en Un eee US D TER 405 —. Note sur le CCyClastausiralisSAEAMAnCk F0 re 403 Lefevre (G.) et Curtis (W. C.. — Studies on the Reproduction and Artificial Propagation of Fresh-Water Mussels..….............… 370 Lindsay (B.). — On the Boring Mollusca of St. Andrews... 371 Martel (H.). — Coquilles de Cancale : Note sur les « Pectuncu- lus IPC ymMETIS MS rs me trenere re teneree ee te EE 406 Pallary (P.). — Description de quelques Mollusques terrestres NOUVEAU AS UANATENTANOC EEE A Re CEE 406 Pelseneer (P.). — Recherches sur l’embryogénie des Gastropodes. 114 — Les Lamellibranches de l'Expédition du « Siboga »............ 115 — L'hermaphroditisme chez les Lamellibranches..................… 378 — Un parasite immédiat (Odostomia rissoides) et un parasite médiat (Monstrilla helgolandica) de la Moule commune... 37 Piaget (J.). — Dr O. Fuhrman et Dr Eug. Mayor, Voyage d'Ex- ploration scientifique en Colombie : Quelques Mollusques deiCOlOMhIB Es. rene Re eee ee TE EC 313 — Nouveaux dragages malacologiques de M. le Prof. Yung dans la faune profonde (dur LéMANt en Re 406 — Les Mollusques sublittoraux du Léman recueillis par M. le Pro NUS RE NA RE en ne nee et Cane TO een 407 == MMA laCOlO Sie RAÏDESITE RE rec e eee re ao CES 407 — Notes sur le mimétisme des Mollusques marins littoraux der BInic UBTELAMME) Mer rne restes es eee TE 408 Pisbry (H.-A.). — Manual of Conchology, etc. Pulmonata. Par- Mes BONE 17. me nrenatnhe ce ce oem genes seat se eee ee r eee ce UE 369 Preston (H. B.). — Descriptions of Fifteen new Species and Varie- ties of Marine Shells from the Falkland Islands..….......…......……. 409 Roszkowski (W.). — Notes sur les Limnées de la faune profonde du Tac YLÉMAN TETE crane eee nee eee Eee 3173 — À propos des Limnées de la faune profonde du lac Léman. 37% Vayssière (A.). — Mollusques de la France et des régions voisines : Amphineures, Gastéropodes Opisthobranches, Hétéro- DOdES METSÉMAUÉS RE RONCIUTITÉS 270. ee 379 — Etude sur -quelques Opisthobranches nus rapportés des côtes de la Nouvelle-Zemble par la mission Ch. Bénard (En Ne LE M UE RCE OR RP 5 pan CR En eee 409 Verco (Jos. C.) — Notes on South Australian Marine Mollusea, With EDeSCripion So NE PSDECIES 1 DRE C ETES 237 — Notes on the Marine Shells of Western Australia, with DESCriDHONSROMINEMIESDECIES PER eee ne 230 — Shells from the Great Australian Bight....................,..... 238 — 419 — Pages Woodward (B. B.). — Catalogue of the British Species of Pisi- dium (recent and fossil) in the collections of the British Mu- seum (Natural History), with notes on those of Western BULO DER er RE sn ane nn se ane CSSS Dre 113 Revue des publications périodiques....................... 11230 ARE NOUVE TER AE PAR RER A A Re 121 Liste des auteurs qui ont concouru à la rédaction du volume LXI duo RTEACONCRUTOlO TERRE TR PR ER Te 415 liste des nouveaux abonnés’! 0 Nc cd 415 * RO TABLE PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE Les noms marqués d’un astérisque * se rapportent à des Mol!usques fossiles : ceux marqués d'un astérisque entre parenthèses (*) se rapportent à des Mollusques vivants et à des Mollusques fossiles; les noms sans asté- risque sont ceux de Mollusques vivants. Les noms en caractères italiques se rapportent à des Mollusques cités dans la Bibliographie. Pages ABRA (G.).....…. 243, 268, 270, 295 RUSSES AN ee 292 — EqUAR CONT. 293 TITI NS eee re 292 = DANCE bee ere 818 ANOUIDSAMREN, 2... 284 — braziliensis Sm. .....…… 292 CONNEXION re 292 — fragilis Risso. 257, 284 — inæqualis Conr. ........… 293 — intermedia Thomps. …. 286 — QIONCE IN DECO doeorct 293 —IONLICAIIUS ESC 288 — Maxima SOW. ............. 291 UT TA NII ERA Er 286 — nuculiformis Conr. 292 — nuculoides Conr. .......…. 316 TOYOTA SEINE 211 — philippinensis Sm. 292 — prismatica Lask. 283 — profundissima Jeffr. 287, 289 — profundorum Sm. 289 —_ PiOlEXTA CON"... 329 TE SUIANIS MSIE 895 —L'Seurati LAMY... 204 — subobliqua Conr.….. 293, 329 NM EUDTOS(TAIA ISS et... 250 — HEQUIS MTL ee 280 — truncata Hedil. ... 295, 329 — uruguayensis Pils. ..… 293 AGIRSAN(S En) Eee 98, 102 — angulata Kœn. 79 — “angsusta K@Œn...........… 102 *ACIRSA Coarctata Kœn.…...… HE NCrassa KEn re * —_ pseudocrassa Boury NOM: ee M NrODUS TA RENE re * — stricta Boury n. nom. A CIS ITICATAT IN CEMEE eee AGIRSLLTAN(S ER) PE EEE ACRILLAM (SEC) ARE RES * —_ edeghemensis Boury ME SDE A P ITR ENS * — perangusta Boury n. NOM A ere ee (* AcTÆoN delicatus Dall....… ADVENA (nov. Gen.).........…… AIDTGLNAU((ES) EME RS AE Ne AMRAN SE) AE AMPHIDESMA (G.). 243, 313, 317, — achatinum Chemn.. — ada Ad. et Rve.… — æquale Say. albellum Lk..… 317, albuMmaWA alveatum Gld. amabile A. Ad... amæœnum A. Ad... aphrodite Ang... aspasia Ang. .......… australe SoOw. bellasiriatum Conr. bicolor C. B. Ad... bimaculatum Desh. borbonicum Desh.… s0 106 105 2 Pages AMPHIDESMA Boysii Mig. 271, braziliense Sm. californicum A. Ad. cancellatum d'Orb. cancellatum Sow.…. CAPENSE SM... carnicolor Hanl. 340, carolinense Conr.... castaneum Mig. castum A: Ad... compressum Pult.. comptum A. Ad... concentricum A. Ad. concentricum Nev.… constrictum Conr.…. convexum Wd. corbuloides LKk. 317, cordiforme Chemn. 339, cordiforme Rve. 336, corneum Lk. 317, 320, corneum Poli corrugalum Sow.….. crenatum Ad.et Ang. crenulatum Sow.……. CrOceUmMm CITE"... deauratum Turt. … decisum Conr. declive Penn. 321 decorum A. Ad... decussatum Wd. … deforme Phil. Deshayesianum Vaill. distortum Mig. .… donacilla Lk. 311, 320, duplicatum Gld. duplicatum Sow. … ellipticum Koch. .…. ellipticum Sow. exaralum Ad.et Rve. exiguum H. Ad... fazisa Greg... 316, flavescens Gld. 358, HAVICAMSMCpDr flexuosum Lk. 317, formosum Sow. ……. 317 292 359 349 348 391 342 334 319 343 203 391 342 342, 329 319 320 338 338 222 3er 361 307 347 361 321 397 321 391 394 391 30 3e1 Dee 345 344 302 302 343 294 307 360 Pages AMPHIDESMA glabrellum Lk., 317, 322 — Goodallianum Leach 324, 329 gratiosum A. Ad... 343 Grüneri A. Ad... 339 — CHONIEMIEATO EE 390 — ictericum Rve. 324 _TEQUAECONT 293 - _incongruum Conr.….. 354 — Nas SIN... 200, 0307 — _intermedium Thoms. 287 — isosceles Hedl.. 295, 368 — Javanum C. B. Ad. 334 = AVIS AA ES 357 — jucundum A. Ad... 346 4 JUKESI A MATE TEE 341 Junonia Verr. 356 — lacteum Lk. 261,317, 325 — lætum A. Ad... 331 —1 . IEVe-SOW. 4. 394 — lamellosum Sow.…. 347 = JAUM BUS 349 - lenticulare Sow. …. 335 — IeDITUMES AY... 324 — lucinale LK. … 317, 325 — lufteolum A. Ad... 335 — Macandreæ H. Ad. 367 — Martini A. Ad... 354 — modestum A. Ad... 33 OINONMIENDAlE NE e 346 — multicostatum Sow. 342 — multistriatum Jay.… 342 nee GIE: 349 — nucleola Lk. 281, 317, 325 — nuculoides Conr. … 316 — obliquum Wd. 328, 350, 353 — oblitteratum Ch. .. 331 — obscurum Desh. ... 339 — occatilla Melv. 366 — orbiculare Hupé. … 360 — orbiculatum Say... 334 — ornatum Gld. 352 — ornatum d’'Orb. 330 — pallidum Sow. 304 — phaseolina Lk. 317, 327 AMPHIDESMA philippinense Sm 100 Pages pPhryne ANEME physoides LKk. 317, 386, planatum Cpr. prætenue Pult. prismaticum Lask. 283, proficuum Pult. 331, profundorum Sm.…… protextum Conr. … proximum C.B. Ad. 359, proximum Han! pubescens Pult. 321, pulchellum A. Ad. pulchrum Sow. ……… punctatum Say. .… punctatum Sow. 288 DD, purpurascens Gmel. 328, purpurascens Lk. 317, 320, purpurascens SOW. 328, radiatum Rüpp. radiatum Say. .....…… TeLUlATe SI... reticulatum Sow:.… reticulatum Spglr…. roseum Gld..……. SE roseum SOW. rubiginosum Poli. rubrolineatum Conr. rubropictum Dall.… rubrotinctum Conr. 354, rupium SOW. ........ scabrum Hanl. ..…… segmentum Costa. semidentatum SC. Shoplandi Melv...…. 292 391 303 363 364 304 340 211 276 338 siculum Sow. 260,317, 319 Pages AMPHIDESMA simplex Ad. et Rve. 295, "M Sinense A MAG" — D SONIUMAGT EE — Sowerbyi Lamy 328, — sponsa A. Ad... — striatum Rüpp. 314, — striosum C. B. Ad. 354, — subobliquum Conr. 293, — subtruncatum Sow. — tenue Mig. 280, — torsuosum C.B. Ad. — transversum Say... —" UNTOSChelI DETTE" — truncatum Turt. — variabile Gr. — variegatumLk. 317, — ventricosum C. B. Ad. — venustum A. / — venustum Cpr….... —Vestale A AU — violacescens Ph. … — virgineum A. Ad... — Warburtoni Wds…. — zebuense Hanl. 343, ANATINA convexa Turt...…...……. = declivis SUR ERE EEE — truncata Turt. 295, 322, ANDRONAKIA (nov. Subg). ARCOPAGIA (S.-G.) ARONDSCALANS- Cr) ee ARENARIA (G.) ARGONAUTAN GE) EEE ee ATOME 359, — — var.mediterranea Monts 7 —— (BélOnT Val 0 — cygnus Monts. 387, 388, 389, = HeTUSSACIV AL 304 337 360 392 342 365 365 329 334 317 331 256 329 329 352 302 - 330 356 396 348 330 342 330 345 319 321 329 241 251 68 245 385 386 387 383 390 389 ARGONAUTA haustrum Dillw. maxima Blv. mediterranea Monts... Monterosatoi Coen ……. Sebæ Val... 387, 388, secunda Monts AIS AP HS Me) een e rec 249, ATACTODEA (S.-G.) BeLa violacea Migh...........…… BrriposCcALA (S.-G.)... 69, postspeyeri Sacco Speyeri Sacco BorroscALA (S.-G.) BorsontIA Giliberti Item PSE. ira. nebulosa Pse. ............ nigrocincta Mtrz. BRANNERILLUS (nov. Gen. BROOKULA (nov. Gen.) BuccenuM Cumingi Pow....…. BuLzLa amygdala Dillw......…. (*) — occidentalis A. Ad... OXVLATA BUSNe SIPIALAM BLUE. BULLATA (Sect.) mindiensis COSs. n. sp. BULLINELLA Auberi d'Orb. … (*) — discus Watts. * — martinicensis Coss.n. * + CALLIZONA (nov. Subg.)..…. CALLOLIMA (nov. Sect.)....… *CANCELLARIA Barretli Guppy. # Conradiana Dall... 52, * — darienensis Toula 51, 54, * — epistomifera Guppy MU —trachyostraca” Br. et PISE MR ee CAPSAU (CR) AREAS 247, — adunca Gld.....……. 250, AID CODE ER Sen — angulata Chemn. — D ANCUIA ANNEES ee — alta Conr. ......…… 249, Ho Pages Pages 386 Capsa biangularis Cpr....……. 250 3806 — biangulata Cpr... 249, 250 387 —MDraSIliensiSS LL 0070. 249 358 — Chemnitzi Desh. 249 389 —ICONTOT IA DES. 20000 249 387 — 1 deflora taie 249 304 — Deshayesi H. et A. Ad. 323 2AOMM25T 131 — L-DOMbE MERE TEE 250 105 — ephippium Spgir. 249, 250 98 IN IA td SCENE 249 104 = lacunosa Chemn. 247, 249 GS —_levisata \Chemnnt 249 179 0 0DeSA DES RE 249 181 — plebeia Han]. 249 183 — producta Cpr...…… 249, 250 184 — rostrata H. Ad... 250, 265 dt er CUS OSAN NIUE PTE 249 117 — spectabilis Desh.. 249, 257 195 — spectabilis Hanl... 249, 263 7 — trigonalis Ad. et Rve. 7 250, 266 6 OULUTE TAN DES" 249 7 — viridotincta Cpr. 21 62 CAPSELLA solida Rve.........…… 221 6 — VIDIACERA M RVE. 227 Il CarDiuM rubrum Mig... 326, 328 11 CAVOSCALAN SEC) EE 65 — fasciata Wann. Ru El 10 CHAMA piperata Bel... Vs APE 117 | *CHezLycoNus consobrinus Sow. 46 AE Mmarginatus SOW. 7... 44 392 01%0 — — var. Boussaci Coss. D4 Ne VAT eee A6 54 | * — fortuosopunctatus Toula.. 46 * __ tortuostriatus Toula.….. 40 96 CHIROKTISMA (nov. Gen). 412 53 CincriscaLa Antillarum Bou- PNA NON er eee 75 SERIE CIONISCUS (ET) rer 84 249 CIPANGOPALUDINA (nov. 262 SUDE) PART CEE 117 250 CIRSOTREMAN (SE CAE 70 249 | * —— Boussaci Boury n.sp. 77 947 | * — Costai Boury n. nom. 80 DONNE UNICULUS ENV ERP 83 1e Pages CIRSsOTREMA Joubini Boury n.n. 88 * TUSHCANDE EN RSR VATRICOS AMIE ICE FRE CUTARAMISE GARE ARRET amabilis G. et H. Nev. DÉTAMPRSEN SP EAP Balansai Cr. var. albida B. et bascauda Melv. et St. biclathrata Souv. Capillata Henry..." columbelloides Rve..…… CONMOrMIS 1SOUVES crystallina Herv. .....…. Delacouriana Cr. var. malakuana ÉMSTERE diaglypha Herv. eumerista Melv. et St. — var. signum Melv. CLASS — var. subgibbosa Herv. EUPŒCIAMAEEV euselma Melv. et St... GIDDOSAMRVE. 1... DrACIIS MARNE Re var. striolata B. eDmAvAarEe Guestieri Souv. harpellina Herv. INÉDIARPE NS ME interrupta Rve. Isseli Nev. var. cernica Nev. lepidella Herv. ..:...... LVLANANVE NME Eee marginelloides Rve..… melanostoma Garr. … ONACCTNS OUVERTE optabilis Sow. .......….. paucimaculata Ang. Raïffini Herv. reticulata Rve. Richardi Cr. 100 109 124 156 146 157 157 157 157 | 158 158 164 159 159 159 160 160 160 AE Pages CiTHARA semizonata Herv.… 168 — signum Melv. et St.160 — Souverbiei Tr. 164 — — var. alba Herv. 165 — — Var. castaneo- sticta Herv...…. 166 -- — var. lineolata Herv. 165 _ — var. sulcifera Herv. 165 — Striatissima Sow. 166, 168 — subgibbosa Herv. .....…. 160 — Subglobosa -Herv.….. 166 — Ssubgracilis Herv. 169 — — var. immaculata FER VERRE 169 — terminula Dall. .......….. B{() — unilineata E. Sm...…… 166 — vexillum Rve. .......…… 167 — — var. aurantia B: et D. n. var... 46% —NZONAA AVE PRE 167 — — var. caledonica Es -SNn re 170 — — var. eupæcila HELVN rer 169 _— — var. multizonala Her Vi ES 168 — — var. plurilineata B. et D.n.var. 167 = — var. psalterium Melv. et St... 168 — — var. semizonala ÉTÉ ere 168 = — var, subgracilis Herve 169 CrATHUREEBAN (CA) 124 — albofuniculata Rve. … 206 — albostrigata Brd. 172 — albovirgulata Souv..……. 191 — Vapicalis Mtrz- "22227 192 — bicarinata Pse. ........ 193 — Blanfordi G. et H. Nev. 1% — — var. pullula Herv. 193 —MCÆlATAMGATT ERP 173 — caletria Melv. et St... 19% — cavernosa Rve. .......…. 194 — clandestina Desh. 194 CLATHURELLA cnephæa Melv. CUS ere var. pallida Herv. commoda E. Sm.....… CUMIN SIMRONT Sr. dentifera Hds. ..........… — var. martinicen- sis COss. n. var. edychroa Herv. ephela Herv. episema Melv. et St... var. euzonata Herv. euzonala Herv. var. colorala Herv. leliTAMAASA ne ne — var. brevispira Herv. granicostala Rve. Era OS AID KT granularis E. Sm....…. Hadfieldi Melv. et St. DITSUAEAOIERP 0 idiomorpha Herv. iospira Herv. — var. fulvescens Herv. lineolata Gr. notes LITAMNTEINE RE LAS IEEE longa Melv.' et St... Malleti Recl. MEXAMAVE. TA — var. albotæniata Herv. nigrocingulata Herv.….. perangulata Herv. phædra Herv. philippinensis Rve. — var. elongata Herv. var. major Herv. pinguis Garr. polynesiensis Rve. pulchellamGarr 6"... punctifera Garr. purpurascens Dkr. purpurata Souv. pustulosa Fol. Reeveana Desh. var. violacea Herv. nr — Pages 19% 195 195 195 31 33 195 196 198$ 196 196 196 196 196 197 197 179 198 198 198 199 199 199 181 152 190 182 199 200 206 154, 200 200 201 201 152 195 186 201 186 186 202 202 CLATHURELLA rissoides Rve.. Robillardi Barcl. Rogersi Melv. et St... roseotincta Mirz. rUbICUNTA GITE rubrogultata H. Ad... TUNOS Mar... rufolirata Herv. rufozonala Ang. rugosa Migh. var. curculio G. et H. var. fallax G. et FINE v RE spelæodea Herv. spyridula Melv. et St. SUATLOSAMFER Ve subcylindrica Herv. tessellata Hds....….. 205, var. luteopicla Herv. thespesia Melv. et St... var. plurilineata Herv. tincta Rve. ea — var. albofunicu- lata Rve. var. aureotinclta Herv. var. crasselirata Herv. — var. pallida B. el D'ÉNAATELrREERS var. rubroguttata HA: tricarinata Rve. .......… trigonostoma Herv. VIOlAGEAMESE RATE CLAVATULA felima tds... flammes Ads m0 rubida Hds. tessellata Hds.....… 205, ZONAAMANVENMNNMERA AN Pages 210 203 203 187 203 207 197 203 204 se ii 158 3 % La CTAVUSASE CN) Eee AUMICULUIELA IE RES ES bilineatus Rve. ........…. cygneus Melv. et St... formosus Rve. ..........… UCALUS AVE ME ET fusconitens Sow. CINDERUIUSAEEN Ve"... Lamberti Mtrz. ........… Leforestieri Herv. ...…. var. albina B. et Denvareer mediocris Desh. .......… — nigrozonatus Wkf. protentus Herv. ........ pulchellus Rye. "7 quadriliratus E. Sn... rugizonatus Herv. UNIZONMALSMIERC EE EAST HNZONAlIS MEME TE VICTOR EVE ee var. vidualoides CADRE ME CopaxtA colpoica Dall.......……. orbicularis L. punctata L. HSE ALP EEE CONISCAPANSE (GE) ee angariensis Ryck. Wanneri Boury n. nom. CoNosPiRA (S.-G.) — Lavillei Coss. n. sp... CONTRADENS (nov. Gen.) Conus Agassizi Dall...........…… — Brocchii Bronn. — antediluvianus Brocc.. — concavitectum Br. el PASSER ARE Ten — consobrinus SOW. ...…… — Dailli Toula ......… 41, — deperditus Brug.…. 43, — gaza Joh. et Pils.......…. gracillimus Guppy. 39, granozonatus Guppy.…. exasperatus Rve. c — 426 — [ET = DE & C'ÉS *Conus haïtensis Sow.........…. * — Lavillei Coss. n. sp... *, — marginatus SOW.-...... X — — var. Boussaci Coss. n. var... * — martinicensis COss.n. SDS Arte ce * — planiliratus Sow.…. 48, — purpurascens Brod. .. — Sieboldi Rve. ..........… * — Stearnsi Conr. ......… * — stenostoma Guppy...……… — strigatus Hw. ..........… * — {ortuosopunctatus Toula.… * —— fortuosostriatus Toula * — virginalis Brocc. COOPERE TAN (CR) EE 301, —MDADVTA CC AND EE 0 — scintillæformis Cpr.…… CORONISCALA (S.-G.).......…. os COSMIOCONCHA (nov. Subg.)… COSTELLARTAN SEC) RE CRASPEDOTUS (G.)......… 381, CRASSATELLA Qcuneala Lk..... clara talk ES CRASSISPIRA (S.-G.)... 22, 28, — digitalis Rve. ...........… (*) — fuscescens Gr... en: — Lamberti Mirz.…." — Rougeyroni Souv. ...…… ts Toulai Coss. n.' Sp... ZI IBM RER *CRIPOSCALA acuminiensis Boury * — Oppenheimi Boury n. MON VER NES CROSSELNN(CS) PER CuMINGIA (G.)......…… 243, 244, — Adamsi Cpr. .........… Antillarum A. Ad... Antillarum d’Orb. 247, borealis Conr. californica Conr. CIE IPA AT coarctata C. B. Ad. CuMINGIA coarctäta Sow. 247, 309, — Deshayesiana Vaill. 307, — elegans Sow. 305, 307, — fragilis A. Ad... — grandis Desh. — Hargreavesi H. Ad. 305, — Jamellosa H. Ad. 307, — lamellosa Sow. 247, 305, 307, 310, — imedialis Conr. — Moulinsi Folin..… 314, — mutica Sow. 247,306, — occatilla Melv.... 307, — parthenope Tib. — Petitiana d’Orb. 247, — similis A. Ad... SINNaAtd AA. —"sinuosa A. Ad... NS IrIAta ANA... — tellinoides Conr. 307, 310, — tenuis H. et À. Ad... — trigonularis Sow. 247, 311, ventricosa Sow. ...……. CUSRIDARTAN CA) RE. CYCLADELLA papyracea Cpr.…. CRCLAS NAUSITAlNMSMELS EE" TD Prédocounnct don room CHPICENAN CS) APN — alboguttata Sm....……. a UIANTIC AS. ee — discus Watts. ............ nn ORCINATI A SIN. 0 CYLICHNELLA bidentata d'Orb. *CYLICHNINA martinicensis CYLINDRISCALA {S.-G.).........… CYMBTOMA (Ce) ee — maximum Gualt nr elle Pages 311 CYTHARA (Voyez CITHARA). D'ANTETAN (Ce) 351, — affinis Dautz et H. FAISCIRRN EAN — horrida Costa... 352, — otaviana Cantr. ......…. — sublimbata d'Orb. — telebathia Hedl. — Tinei Calc:...","%"1382, D'APENEELAN (CD) PRRRREMRNEERS — atractoides Herv. = \ bella PS ere ene?r cymatodes Herv. — dentata SoOUV.......... — dulcinea Melv. et St... — flammea Hds. ..........… — fragilis Rve. var. Pils. — galactosticta Herv. — dlifouana Herv. .........…. — lymneiformis Knr. NOR AR VON Re Are — pluricarinata Rve. …. — rissoides Rve. .......... var. rufotessella- ta Herv. — safurata Rve. ...........… 1 SUDUIAN AVE A — terina Melv. et St... — tessellata Garr. — thespidea Melv. et St. — varicosa SOuv. var. subrissoides HERVE VITAE var. articulata Herv. Daviza variegata Lk............. D'AVISTAN (CS) RER D£rRANcGIA albofuniculata Rve. —— albostrigata Brd. .....… COMMON ESS... — granicostata Rve. — granularis E. Sm...……. MalletiAREcle er arliculata Pages 198 182 DEFRANCIA nigrocincta Mtrz. — philippinensis Rve. … —MpPUTDUTALA SOUV....-.... J DIANELLA (nov. Gen.)...…… DIASTOLE. (nov. Gen.)......… DiPLopoNrA punclata Say. TO NAAbA NE Re DISCOCHAROPA (nov. Subg.) DONACILLAN (GS) BL ex Lie COTE POINT PRE Doxax castanea Mtg.........… D'ORVITEE AN (CE) RER —HanslicaMEeachen ere D RTE ÉTA ME) CORRE PR UeS, alÉSIdOLAND ANA — — Var. miacilenta DEN ASE — auriculifera Lk. .....… — — Var. exasperalta RP MAR —— — var. unizonalis Lk. * — Boussaci Coss. n. sp. — carnicolor Herv. ......… — Consors Guppy...... 20, — MCUPTEAURVE...............- — cygnea Melv. et St... — digitalis Ave. ....... —_ UISICCLANE MSI AE EX ASDETAIANRVE —— LOXIIISNIR SE M EL e se — OTMOSAURVE........ UCI AVE re FE fuscescens (Cr... — fusconitens Sow. — fusiformis Gabb.......….. — gatunensis Toula....…… — gibberula Herv. .......…. — granularis E. Sm.....…… — Hadfieldi Melv. et St... — harpularia Desm... 26, — indentata Br. et Pils..… — jone Melv. et St... — Lamberti Mtrz. — Leforestieri Herv. — — var. albina LB. et D'ANrAVArRER"" — 428 — Pages 187 200 186 239 412 328 261 412 323 320 319 268 281 NT: mi — ES (CO OT 9 29 © = =) DriLLiA Mariesi Souv......……. * mediocris Desh.…... minutissima Garr. DigresCens "A... MISTESCENSAGTE- EEE PES obliquicostata Rve. …. papillosa Garr.... 134, Pica RVEN ER IRENERS PISCALOLID AE podagrina Dall. ........ POLYTOr AND al Pre DrO(EntANHELVA 2-20 pulchelaR ver pupoidea A Ad... DUSTAMGALT MES prgmæarDkr- 77 quadrifasciala Gr. quadrilirata E. Sm...…… PÉSIAN BECK ARR NEE regularis Rve. ..........… TOSACEA AVE Mr Rougeyroni Souv. ...… rugizonata Herv. SONIA ACER ER SUAVIS M ETETVE EE themeropis Melv. et St. theoteles Melv. et St. Toulai Coss. n. Sp... UMIZONANS AE RE VIQUAARVE Eee — var. vidualoides GANT vidualoides Garr. .....….. xanthoporphyria Melv. ot St: 5 MN Z00kiM Br et Pils 7 ELEGANTISCALA (S.-G.)...... 69, ELEGANTULA /(Sect) "017 ELLIPSTOMIDÆ (nov. Fam.) ELONGARIA (nov. Gen.)...…… ENDOPLEURA (S.-G.) IMbrICAM GITE RER ERVILIA castanea Mig... nitens Mie. 328, purpurascens Lk. 317, 135 26 367 117 242 298 298 319 352 328 EucxiLopoN (G.). C + HRYGINA alba VéEr...n albella Lk. angulosa Ren. .......…... ATATE MB TN ae BiclzMBTUS Re... TADUIT ABUS ne Fontenayi Mité. .......… IONLICAITSASC nucleolä Récl. …. 281, ovata Phil. 260, DAVSOITRS MERE Renieri Br. ......... 273, SIMS EMILE. re SDUPCA RÉCII trigona Brus. 258, 260 CUMITA BTUS- Veneris a VélRe M... vitrea D. et S...……. 285, M RMS E CNE ER en: crenatocarinatus Heil. Morierei Lav. n. sp... EUCITHARA Balansai Cr... EURYBASIS (nov. Gen.) FABELLAN(SECEI)e-.e 316, constricta Conr, .......…. ProtexHeCONT FANULUM (nov. Gen.) HITTAR NOTA CERN) *FORATISCALA Kœneni Boury + + FUNISCALA (S.-G.) GaRt MA RTOMENE RS. cree Newtoni Boury (G.) amethystea Wd. HEDTESSA Ne ere färôensis 221, D'ART AIENE ee reeesecse 220, HVIdAR ER Rene pulchella Lk. 222, VUISArISESChEE 0... sms GEMMULA (SeCt):. "1... GENOTIA (G.). Van-Ingeni Br. et Pils. ŒEEEEEEEEEEEEEN TETE GrABELDA (S.-G rent 29 — Pages GLYPHOSTOMA (G.). 33, 124 albovirgulatum Souv.. 192 Aliciæ Melv. et St... 170 — var.minor Herv. 171 — var. ustulata Herv. 171 Alphonsianum Herv.….. 171 apiculatum Mtrz. 171 — var. albostrigata Bret 172 Aubryanum Herv. .…. 172 biclathratum Souv. … 157 cælatum Gare 173 calcicinctum Melv. et SELLE es CANIN 172 callistum Herv. .....… 188 cardinale Rve. ........… 172 chrysolita Melv. et St. 20 COMPEUM RVE 1 173 — Var. compacta HERVE APP En 174 — var. Emmæ Melv. CRIS RE 174 — var. major B. et DEN AVAr 174 — var. nana Herv. 174 crassilabrum Rve. … 17% — var. albicans B. etiD'en-evar 170 — var. minutissime- lirata Herv. … 175 — var.omnino-lira- LANÉIELV PER 117, cremonilla Melv. et St. 176 Crosseanum Herv. 176 {*) dentiferum Hds. 31 — var. martinicen- sis Coss. n. var. 33 dialitha Melv. et St. 134, 1% disconicum Herv. 177, 183 Emmæ Melv. et St... 174 fallax G. et H. Nev.… 177 fastigiatum Herv. 177 Gaidei He Me mere 178 — var. brachyspira Herve ee 17 GLYPHOSTOMA Giliberti Souv. globulosum Herv. …… GOUDIMIMEERV. ETAPDOSUMADEL infracinctum Sow. Johnsoni Dall. lamproideum Herv. … leucostigmatum Herv. lineolatum Gr... luteum Pse. Malleti Recl. Marchei Jouss. .......…. var. tuberculifera Herv. melanoxytum Herv…… Montrouzieri Souv. … nebulosum. Pse. .......…. nigrocinctum Mtrz. … notopyrrha Melv. et St. ocellatum Jouss. var.major Herv. parthenicum Herv. …… var... phæostoma Herv. polynesiense Rve. purpurascens Dkr.....… purpuratum Souv. … rhodacme Melv. et St. roseotinctum Mitrz. … BUDITUMAEASME rugosum Migh. var. curculio G. scalarinum Desh. strombillum Herv. subspurcum Herv. ..…… thalera Melv. et St. 154, theoteles Melv. et St... thepalea Melv. et St... thereganum Melv. et St. thesaurista Melv. et St. theskela Melv. et St. thyridota Melv. et St. —_— 430. — Pages 179 178 179 119 180 33 180 180 181 181 181 182 182 182 183 183 183 184 172 184 184 185 185 185 186 186 186 187 187 188 188 188 189 189 189 135 173 181 185 156 190 Pages GLYPHOSTOMA tigroidellum Herv. 19Ù trigonostomum Herv.…. var. albescens HET EEE var. turriculata HET VERRE vultuosum Rve. ....... N/A SOMINDAIlEE 2e GUDEELLA (nov. Gen.) GYROTOMINÆ (nov. Subf.). *HÆDROPLEURA heptagonalis septangularis Mtg. … HALICARDISSA (nov. Gen.) HALOLIMNOHELIX (nov. Gen); ec 2. RES ETANINE AN (GS) RER CleANSAGT EEE CIADTA ATEN * — ventripotens Coss. n. Sp. FHARPAXS GS) Te See HEATHILLA (nov. Subg.).… HELICELLA costellata costa. 383, HE MTACIRSAMISE (Cr) PRES *Hemicoxus tortuosostriatus MOUTA NT: MARTIN HETERORISSOA (nov. Gen.) HIATULA (G.) HYALOSCALA eburnea Pot. et M. lactea KT er e IACRA (G.) 270, JAPONICA MA EAG ESS l'acte D Ke 270, Seychellarum A. Ad. 210, strigilloides Vaïill. ..… Vaillanti Jouss. IPHIGENIA (G.) IRENELLA (nov. Gen.).......…… JAGONIA reticulata Poli.......…… JEANNEA (nov. Gen.).......…. KRELEVA (Ge. ere _— physoides Lk....…. 317, 190 — 431 — Pages KELLYA suborbicularis Mtg. 302, 326, KIECONCHA (nov. Gen.) LÆTMOTEUTHIS (nov. Gen.) JEANS AN CR) e81, 326, — nucleola Lk. BALLE — rubra Mig... 270, 326, AVIGNON CC) 245, — Antillarum d'Orb. 247, — calcinella Récl. ....…. — coarctata Sow.. 247, — Deshayesi Récl. .……… —lactearek ins — lamellosa Sow.. 247, A IINEATA SAVA sseces. — Moulinsi Récl. — mulica SOW....…. 247, papyracea Chemn.……. — Petitiana d’'Orb. 247, =" piperata Bel. ..:....... — plana Da C....…… 253, Reaumuriana Récl.…. trigonularis Sow. LATE ROMANE) EME — adunca A. Ad... 250, LEPSIELLA (nov. Gen.) *LEPTOCONUS martinicensis COSS NASA Eee * — planiliratus Sow... 48, LEPTOMYA (G.)......…. 250, 262, — … adunca A°Ad........… — adunca Gld. 250, 262, — bracheon Sfur. en COUDRE EEE cochlearis Hds. 262, 263, 264, — elegans coll. Mus...…. — gravida Hanl.… 263, — lintea Huit... 263, — * luzonica Prest. — psittacus Hanl... 263, DUCATI AN ENT ere rostrata H. Ad. 250, 263, 264, 265, 327 411 394 328 325 328 847 309 801 308 257 259 310 247 257 312 247 309 257 Ro1 257 310 262 262 117 p0 50 303 262 263 26/4 265 267 269 267 267 263 264 263 267 LEPTOMYA spectabilis Hanl. 249, 263, subrostrata Iss. 263, 265, trigonalis Ad. et Rve. 850, 263, LEPTON lepidum Say... LEUCOTHEA (nov. Subg.).. LIARDETIA® (nov. Gen.) LIENARDIA Marchei Jouss..… ocellata Jouss. FIGULA (Gr) RON Rene Boysit, MERE PRES compressa Pult. donaciformis Nyst. profundissima Forb. 287, prismatica Lask. SICULS ME ORDER FOND SMIM IE 'ébacoosooconues truncata Br.. 257, 295, PTRISCATANSE CR) Re LISTERA (G.). compressa Pult. ...…. LITHOCONUS concavitectum BEMNETRPIIS ES * — Dalli — CIDDOSUSMSC M ICIELICUSMRVE Re lACIEUS AE 324, lAGEUSABONE 2 JENCOMAMEUEE Re LuciNA antiquata Récl......… borealis L. Desmaresti Payr. ...…… ÉTACIISMENTM EPP Gervillei Récl. .........….. icterica Rve. lactea L. lactée LMP ENNeRr lucinalis Lk....... os TOLICUIATA MERE reticulata Poli. LUTRARIA Compressa Pult.…. Cotthardi Payne. 29% Pages 266 3 Ÿ x se oo 19 19 19 10 19 1 © € ot € OT OT Ot à € C9 O9 C9 2 2 oO OU HS [SA ©o 9 © > & OL T2 © Qt © CO 20 TO Qt Le) LUTRARIA lineala Say... PIDÉTATA ME OI ER RRS ŒUTRICOMA MCE) PAMANEE ES 245, ARLON TERRES biangulata Cpr. compressa Pult. ….. DOMHREVANE RENE ephippium Spglr…. producta Cpr..... viridotincta Cpr. … DRRIGUPARTANSECLA) Peer OVNI ee LOUIS ANTON LyonsiA corbuloides Lk. 317, MOLVESICA NIUE N'ACOMAN (CARRE RE EEE AUTOTOMAANI EE 0 CNP ACARSON AREAS DIÉDAA MANIERE scintillæformis Cpr……. SIMIDIER SES ONE CRE SONAUASS CNE — subdiaphana Cpr. 302, MaAcTRA achalina Ch... AS MO Eten Boysiü Mig... compressa Pult.. 246, COMME ON 820; deAUTALONNUEEE ER Slabratas Ge #7 IBSrera Lu Giant drone papyracea Chemn. ……. DIDErATAMEOIT tellinoides Conr. tenuis Mg... NIANGICIAN (CE) ER Re agna Melv. et St... albofuniculata Rve.…. albovirgulata Souv. Aliciæ Melv. et St... amabilis G. et H. Nev. angicostata Rve. ATIDANIOUSS MERE Aubryana Herv. BalanS AMC — 432 — © 1 mi I & © 2 40 © Qt MANGILIA Balansai Cr. var. albida B. et D. n. var. bascauda Melv. et St... bella Ps RER var. Hervieri B. LADA Var biclathrata Souv. DICOIOTAR VIE RES calathiscus Melv. et St. calcicincta Melv. et St. caledonica E. Sm.....…. Capilla ta MH Er Ye cardinalis Rve. ......... chrysolita Melv. et St. Cithara (GI ee Citharella dk NE Colombie EM columbelloides Rve. … conohelicoides Rve. …. crassilabrum Rve. ..… cremonilla Melv. et St. Crosseana Herv. Crystallina Eerv. dealbata Herv. . Delacouriana Cr. var. matakuana Er, ASIN en diaglypha Herv. dialitha Melv. et St. 134, dulcinea Melv. et St. 149, Emmæ Melv, et St... Eudeli Sow. eumerista Melv. et St. — var.signum Melv. CESR — var. subgibbosa HÉTV Es euselma Melv. et St... — var. evanescens B. et D. n. var. Gaidel Herve GIDPOSA RAR VE 149 161 MANGILIA Giliberti Souv...…. () globulosa Herv. .......…. GOUDINTMEERVE 7... OTACIISMARVE See var. striolata B. eDAN var... granicosta Rve. granularis E. Sm.….…… Guestieri Souv. .......….. hexagonalis Rve. 150, himerodes Melv. et St. himerta Melv. et St... hirsuta Fol. MÉDIANE SIN. infracincta Sow. ....…… interrupta Rve.….. 146, ione Melv. et St.. 149, var. fulva B. et var. maculata B. et D. n. var. isodoma Herv. ....…… isophanes Herv. ISSERANEV Mr Tree Le — var. cernica Nev. Jousseaumei Herv. ….. laqueata Ryve.….........… lepidella Herv:'....….…. LE lita Melv. et St... — var. alba Herv..…. — var. zonata Herv.… HYCARVE berne marginelloides Rve…. melanoxyta Herv. Montrouzieri Souv. … nanisca Herv. var. Herv. NeXAMAVEMAA NET notopyrrha Melv. el SE. orophoma Melv. et St. paucimaculata Ang. … perangulata Herv. ……. philippinensis Rve. …. reticulata Rve..….. 162, rhodacme Melv. et St. zonatella — 433 — BUDITAMETS RES rugosa Migh. ........….. SALUTAA AVE scalarina Desh. .......….. signum Melv. et St... SOUVETRDIEINCT RAP var. alba Herv.…. var. castaneoscticta Herv. var. lineolata Herv. var. sulcifera Herv. stibarochila Melv. et SL. striatissima Sow. strombillum Herv. subglobosa Herv. subula Rve. symmetrica Rve. thalera Melv. et St. 154, thalycra Melv. et St... themeropis Melv. et St. var. xanthopor- phyria M.ets. theoteles Melv. et St... thepalea Melv. et St. thereganum Melv. et CS cer Ne thesaurita Melv. el St. theskela Melv. et St... thiasotes Melv. et St... thyridota Melv. et St. unilineata E. Sm.....… var. aurantia B. eteD'n- var. ZONALA TR VE MATE NE var. Caledonica ÉPRS IAE var. eupæcila Herv. var. multizonata Herv. var. plurilineata :B. et D: n: var. 16% 165 166 165 165 154 166 189 166 812 37 168 167 MANGILIA zonata Rve. var. psal- terium Meiv. et St. — — Var. semizonala TER V: HN — + — var. subgracilis Her Vnnene MARGARITANOPSIS (nov. GONE RL RER EER NTARGINELLAN (CA) PAR * — mindiensis COSs. n.sp. MARTINEA compressa D. C... MASSAIHELIX (nov. Subg.) NES ATETA (ES) PRE 19, MEesopesMA australe Gm...… Chemnitzi Desh. corneum Lk. 170910 0920301: — corneum Poli. 319, 320, — cuneatum Lk. .......…. — deauratum Turt. donacilla LKk. 917, 419-0920 glabratum Gm. .....… glabrellum Lk. 317, 319, ODIUSUMACrT Met Re. pseudocorneum Lamy. 321, rubrotinctum Sow. transversum Desh. …. MERS MCE) RIRE 248, Dombeyi Hanl. ......….… spectabilis Hanl.. 249, MIKROLA (G.) *MITRA Sp. La Henekeni Sow. ÉNHOIMmes Dal." * — Partschi Hærn. NV IICOIED Alle *MNeEsTIA Boussaci Coss. n. Sp. Pages 168 168 169 — 434 — Pages MoxoponTA limbata Phil. … 382 2 TINeINCAlC PE 382 MoNTACUTA bidentata Mtg. 281, “326 — ferruginea Mig... 324, 329 MONTROUZIERA (G.) 303 — clathrata Souv. 303 Murex babylonius L........…. 125 — bicarinatus Wd. 128 MYA convexa Wd.........……. 320 — LAÉCVISEDON EP RS 320 _ JéCiVIS PEN. 1321007 —_ CISOr IA NITE Pr 321 — ferruginosa Mtg. 324 — gaditana Gm. ..........: 252 ISAAC CEE T2 — norvegica Ch. .........…. 320 — Novæ Zelandiæ Ch... 249 — CHIENS NICE ee 328 — IT MITA 289 — orbiculata Spgilr. 202 — prætenuis Mig... 321 MST —…prismatica "Lask._. 282 = DUDESCETS RENE" 327 — suborbicularis Mtg. .. 327 *MYURELLA acuaria Toula.…… 12 * — gatunensis Toula 13 $ — subsulcifera Br. etPils. 14 NARICAVA (nov. Gen.)...…. 403 NE ÆRAN CS) EEE 262, 297 — adunca Gid 290, 262 — cochlearis Hds.…... 262, 264 — LITAMIIS VAN AT FER 298 — iridescens Hds:....* 298 rt lat MAIS PRE 299 — MODAlINAMETS- TPE 299 NH DUrA AMEN SE EEE 263 NEOTHIAS, (nov. Gen)... 117 Nopi$scaALA barbadensis Bou MV:A NET ON PAPERS 76 — Ssemivaricosa Boury … 101 CEDALTAN (GA) RARES 301 CHDATINAMIGENR EEE 301 — asiatica Melv. .........……. 302 — scintillæformis Cpr. … 302 — subdiaphana Cpr. 301, 303 — 435 — Pages OLiGoroMA makimonos Jouss. 130 — pouloensis Jouss. ..……. 131 *OLIvA carolinensis Conr....….. 59 * — cylindrica Guppy 56 A GYIINATICA SOW....- 06, 59 * — gatunensis Toula 58 * — Giraudi Coss. n. sp. DGSE ME litierata Dalle"... 26 —, litterata Ek: 10: 56, 59 —reticularis LK."...... HS MER) *OLIvELLA Boussaci Coss. n. SDS ee Ne ends 60 — fulgurata Ad. et Rve. 61 —MMUACAUNSAYIN 1-0. 61 * — muticoides Gabb. 60 ONTA EC RREEIN ES er 381 — otaviana Canti.........……. 381 DRAM SEC INENE I ENEARN DATE PAS L PR TENUIS NE ee ee 280 (OPA AN(E SR RSEETE A E 381 OXYMERISAIS ECTS) MEN MENTON 14 * — gatunensis Toula......… 13 OXYNAIA (nov. Gen.) 242 PanporA flexuosa Sow...….…. 322 PARALAOMA (nov. Gen.).….. 412 PECTUNCULUS crassus List... 350 RIATUS TEST RE TA 257 SN TENQUTS MES fe 2 tee 350 PILORCULA (nov. Subg.).... 232 PLEUROTOMAN (Ce) RER 124 — abbreviata Rve. 125 — var. lifuensis Sow. 125 —_AIDITOMEETTy er. 16 — albofuniculata Rve. . 206 — albovirgulata Souv. … 191 — alesidota Dall. .........…. 21 — angicostata Rve. 146 — "ANHIIANUMACrI 0. 16 —_ ADICAISENMIIEZ te 01. 192 — apiculata Mtrz. 171 — auriculifera Lk. 135 — babylonia L,. ...........…. 125 — barklyensis A. Ad... 14% — Barretti Guppy .....…… 17 — biclathrata Souv. 157 Pages PLEUROTOMA bicolor Ang... 185 — bijubata Rve. ........… 14% — bilineata Rve. 137 — boholensis Rve. 208 — brevicaudata Rve. .… 126 — cardinalis Rve....... 173 mn CAVETTIOS AMEN CAE EE 194 — CINCIA LEE RRR ES 145 — cingulifera EK: 7... 127 = — var. flammulata B. et D. n. var. 127 = — Var. millepunc- tata Sow. 127 — — var. zonifera B. et D. n. var... 128 — clandestina Desh. ...…. 194 — commoda E. Sm......… 195 — (COMPILS RNVE eee 173 —ICONIOTMIS GTS 16% — coniformis Souv. ..… 164 CONSO NS GUDDYE 20 — crassilabrum Rve. ....…. 174 — cryptorrhaphe Sow. … 188 — Cumingi POWw. 1 195 — dentatum Souv. .......…. e11 (*) — dentifera Hds. ….......…… 31 — digitalis Rve. .......... 143 — disjecta E. Sm....…...…… 132 — Edithæ Sow. 140 — exasperata Rve. 136 ASC ANS AIM A ER 126 — IOTMOSAURVE re 138 — fragilis RVE: 000 209 = UICALA EN ERA 138 GEMruscescenstGr ere 25 * — gatunensis Toula 28 UN GElISKIM CLAMART 16 = N GieDElM Bel RARES 20 1 CIIDEr AS ONN- eE 179 — Græfîffei Weink. ........…… 20 — granicostata Rve. 197 — granularis E. Sm::-.. 198 — (GUESHETIESONNEER 162 — Hadfeldi Melv. et St. 198 HN haÏeNDSISMSON EME... 16 HU" 'HENnCkRENIMSOMNR-.. 25 LE — Pages PLEUROTOMA hexagonalis Rve. 150 NITSULANKO ME FRA 198 inclinata SOw. .........…. 140 INEDtA UE Sn... 162 ta AUS: LISTE SAN. 138 Lamberti Mbrz. ........ 139 laqueata Rve. ........……. 37 HNCOlATAICL RER 181 macilenta Dall .......… 20 MArMOrAANEkK 128 mediocris Desh. .....… 140 millepunetata Sow. …… 127 minulbissima Garr. 133 Montrouzieri Souv. … 183 nehulosum Pse. 147 NÉXA MARNE eee 199 nigrocincta Mtrz. 18% nigrozonata Weink.…. 122 DIVEAMENIlE Etre. 130 obliquicostata Rve. … 140 ONASEASOUM ere... 158 pernisceldaNDal el philippinensis Rve. … 200 DICAARVE MN Rene. 141 picturata Weink. ...…. 129 pluricarinata Rve. 210 polynesiensis Rve. ...… 185 pulchella Rve. ..........… 137 pupoidea A. Ad... 134 purpuraba Souv. 186 pustulosum Fol. ......…. 202 quadrilirata E. Sm.….… 142 reia Beck pra 144 Reeveana Desh. .......…. 202 Reevei C. B. Ad... 130 Réevel Bell... 131 rissoides Rve. .........… 211 roseotincta Mtrz. 187 Rougeyroni Souv. …… 144 TUDICUNAAN CAE 203 MADAME ER 187 TUSOSNTONA EAN 188 saturata Rve. ..........… e11 scalarina Desh. :......… 188 SCAÏATA IS OUVAE NE 146 spectabilis Rve. 126 Pages PLEUROTOMA subula Rve…. 212 —— MUSPIN AE LAMENREEES 129 — CINCLANEVEMLE MERS 206 —UNIZONAS SIL NE RRES 136 — Van-Ingeni Br. et Pils. 19 — varicosa SOUV. ......... AE —\ Variegatal Knr. 130 — variegala Rve. 129 — venusta Rve. ............. 126 — vertebrata E. Sm.......…. 130 — var. albida B. et Den V an een 132 — — var. violacea Hds. 132 — VITUAURVE LR 142 — MVIOlACEAN AS te 130 — violacea Migh. .......… 131 —_ VITO ON GUDDYe EE 16 == VIrLo LKR 16 — vultuosa Rve. ......... 191 — AVOIR Me re 128 PITGISCATANS EC) PEER 69 PoroMyYA granulata N. et W. 307 PORONTA (Cr) 7" 281, 326, 388 — purpurascens Réel. …. 326 — rUubDrA Mic RER 326 PRONESOPUPA (nov. Gen.). 412 PROTUNIO (nov."Gen:)...7 242 PSAMMOBIA (CA) RER PAL, == PAlDAUL KE ER MARS 218 —PETUNINEIANE, Pr 223 — cærulescens Lk. .......… 221 — corrugata Desh. .......…. el —_elONUATANEL A. Ee eet — Mfærœensis Chr 248 — NaviCANS ke 217 — ANVIda LE KI EI CPMINEN 224 —“maculosa Lk.": 215 4817 — marmorea Desh. .......… 217 —"OrnatA DES. 216, 21 —MpulChellanIEk ere "rErrt 220 — pulchella Rve. 223 —REeveliMant- eee 283 — rubicunda Desh.… 216, 217 — tellinæformis Rve. 225 — (Tipartita Des eee 281 —_TUNCAIA AE PRE 223 Pages PsamMmogiA violacea Phil... violacea Sow. .........…. PsammoræaA elongata Lk. Dole serotina Lk... 221, 286, striata Costa violacea Lk.. 221, 226, ZONAIS ER rente … PsAMMOTELLA Ruppeliana Rve. PSEUDEUPERA (ñov. Sub£g.) PSEUDOGALBA (nov. Gen.). PULLASTRA (G.) PUNCTISCALA (S.-G.) QUOYULA (nov. Gen.).......…. RAETA bracheon Stur...…..…. RAMSDENIA (nov. Subg.).. (*) RaPHiITOMA symmetrica Rve. * * RETIZAFRA mov. Subg.).….…. RODAUERTAN (CA) ER TE ROYAN NOV AGEN) re ROYELLA (nov. Gen.)......…… RUGATISCALA (nov. Subg.). 69, SCALA abbreviata Bar. et Guer. — abbreviata Costa... 77, — abbreviata Sow..…. Ze acuminiensis Boury...… ACUSANVAS R ee acuta Pfr. ACULAM SON MAR AIDITAN ONDES algeriana Weink..… 92, AILAVIIEMSeS PET altavillensis Boury. …. altavillensis Greg. alternicostata Brug.……. dmæœna ENS REC angariensis Ryck..…. 66, angulata Koœn. ........…… angulata Say... 75, angusta Desh... 87, 96, angusta Dkr.….. 87, %6, ANUS EN E Antillarum PBouwry n. nom. ATADICANNYS EEE ENS ee 281 2ei 287 285 228 289 ee7 399 119 249 69 117 264 371 37 403 3 117 117 — 437 — *SCALA astenocolpa Coss. n. #* XX * * NOMME EEE barbadensis Boury n. DONNER Barroisi Boury n. nom. Bouillei Tourn Boussaci Boury n. sp. Briarti Boury n. nom. BTONNISSE APR PERRREE Candeana CeleStEAT ere Clarki Boury n. nom. COATCLAANIEL ER coarctata Kœn. COCRIEA LEE RS commutata Mtrs. ..… Corneti Boury n. nom. Cossmanni Boury Cossmanni Opp. Costai Boury n. nom. COST AL IRNT PEN Costulata Nys tr 5.77 CrASS AR RENE CrASSARSON EM ne crassicostata Desh. crassilabris Kœn. crassilabrum Sow. CURCANE MIE re CULTANR NN MRERNE danensis Coss. n. nom. deCUSSA AU LL PERRE ee decussata Pse. .........… decussata Sow. ........…. diadema Sow. ........…… LSJUNC LABELS Dumonti Br. et Cor... DumontiiNvste re Dunkeri Boury Dunkeri Dall.. 87, 101, Dunkeri Nyst.......……. 87, durbanensis Sm. eburnea P. et M... edeghemensis Boury NISDAE RSR elATOrTIK MEME... CAO OLD Eee Pages 98 100 89 *ScarA elegantissima Desh.…. * erroneeg T-Can. extenuicostata Boury n. nom. ferruginea Mürch.. 82, Fischeri T.-Can. Kischer) WMats fragilis Hanl 2. frondicula Wd. frondiculoides Boury NON RM bete Fuchsi Boury n. nom. fulgens Boury funiculata Cpr. funiculata Wats. funiculus Wd. Gabbi Boury n. nom... MODS CLACIIS SOW. Grônvalli Boury n. OMR RS MR tASE hautevillensis Boury n. nom. hellenica Forb. Humphreysi Knr. ignota Boury n. inclyta Melv. ...........…. inconstans Boury n. nom. intermedia Fuchs. nom. intermedia Hutt. Johnstrupi Kœn. JOMATHEAUSES 5. Joubini Boury n. nom. (L7E Kœæneni Boury n. nom. kopenhaguensis Boury n. nom. KTAUSSANVSTEE re lAGtER AR DAA RCnREE lactea Mke. lamellosa Broce. ….....… LeURISN APN Levesquei Boury à *ScaLa longiuscula Sacco…… Ÿ — Jouristanensis Coss. DOANOMNAESE SH — maculosa Ad. et Rve.. —, Marie Or. Ne — marmorata Sow. Ÿ — minulissima Desh. Ÿ — minutissima Gabb. — miranda AA R. — miranda SM. "12. * — misera Boury n. nom. — Môrchi Ang... — Mori Dalle * — Môrchi Gr. et Hard... — Môrchi Sow. * — multicostata Koœn. — multicostata Sow. Ÿ — multilamella Bast. — multistriata Phil. — mullistriala Say. — neglecta Ad. et Rve… * — newtonensis M. et Ald. * —_ Newtoni Boury .......…. — nicobarica Beck... 83; — (N0Hha MKe RSR a INYSU Le ER * — Oppenheimi Boury n. NOM AN — pachygyra Fisch. * — pachypleura Conr. * — pachypleura Tate. ..… — Pallasiü Knr.......……. 82, * — Pantanellii Boury — Pauli Boury n. nom... — perangusta Boury — pervicina Boury .......…. * — Peyroti Boury........… — Pfeifferi Boury n. nom. *—" plicosa Phil... * _— plioamæna Sacco. * _—_ pluricostata Boury n. TOM. AN AMAR * — postspeyeri Sacco...……… — 1 Dretiosa LR * — proxima Boury..…...…...…… * — proxima Douv. Pages 97 91 84 91 91 84 84 109 108 91 T7 76 85 76 ge 97 100 98 BR 93 92 92 9% 95 71 93 89 91 — 439 — Pages *ScALA pseudocrassa Boury DEVONS 0e recpeese 98 #* — pseudocurta Boury n. MONET AP Rte ste O8 * — pseudorugulosa Bou- VAT DOME ver 98 = ADUMIANAAATE.... 91 DUT IEEE, 91 *) — pusilla Phill......….. F3 008 SRE DUSA Sand." 104 * — Ralphi Boury n. nom. 9 — raricosta Lk......... 81, 103 HN TATICOS A SEL: ere 103 *, —"reticulatfa Mark. 79 * — reticulata Sol. …. 79, ® — retifera Dall. {al —-rODUSANDOIIE 27. 80 #, — robusta Koœn. ........…… 80 PA TUNIS ENS. 20 112 RTC UIOS RENE... 99 * —_ rugulosa SOW. ..….....….. 99 D AT US CAS DER rence 100 * — Saccoi Boury n. nom. 101 * — Sandbergeri Desh. 10% * — Sandbergeri Sacco. 104, 112 —Sayana Dall 77... 86 SE llErSII COX 95 — Semivaricosa Boury … 101 * — Semperi Poury n.nom. 102 * — septemcostata Bag. .… 10 — Shepstonensis Sm. 90 — similis G. B. Sow.....…. 88 NS IMIISÉ TJ SOL... 88 A SMTP, 108 STATE AA 0 108 = SOIUTAN AC. 87, 10 — 1 SOIUAMDkKEU 27 87, 103 1 SOlufaTib 5.2... 87, 103 * — Sordellii Boury 103 — Sowerbyi Cless. ......… 103 —. Sowerbyi Dkr. ......… 102 #* — Speyeri Sacco...…. 73, 104 — sStigmatica Pils. 84 — stricta Boury n. nom. 106 — subcancellata Orb. …. 81 Pages *ScALA subcostulata Boury n. ROME ITA AMAR EL 106 — subpretiosa Blv: 95 * — subpusilla Boury ..…… 10% 0 —"subSpiInosa Grat. 100 * — subtilicostata Boury n. DOI EE ARTE 106 É— Subllis Ken 107 — subtilis SOW:........ 107 * — subtilissima Boury n. NOM, 2 PRES 107 * — subtrevelyana Brug..…. 107 — subtrevelyanoides Sacco.. 107 * — subvaricosa Cantr. .…. 101 — Sulvaricosa Dkr. 101 #* — sulcata Kœn. .........…… 108 — sulcala Sow. ............ 10S — ftenuicosta Mich... 76, 82 * — fenuicosta Vinc.….. 76, — tenuilirata Sow. ......… 107 # — fenuilirata Whit. 107 #* — Thomasi Gabhb. 87 = AThomasiW NI... 87 IN TIDET IT BOULES 103 * — Tournoueri Br.el Corn. 79 * — trochiformis Brocc. … 108 — trochiformis Malt. 108 — trochoides Boury n. MORE AS Terre nes 108 — Tryoni Boury n.nom. 108 — HTDONITIANAUU: 777 101 #* — turbonilla Brug. ......… 101 — furricula Cantr. ...7..:.. 75 — HUTTICUIA SOW/ 2... 75 — turrita BIv. ...........2 76 —UTTITANNYST LUN" ee 76 *, — umbilicaia Kœn. ........ 89 — umbilicata Pse. .......… 89 — varicosa Lk.....… 83, 88, 109 — venosa SOW.".............. 36 — vénnsta EAU 85 #) —, venus TD... 85 * — venusta Munst. .......… 85 # — Virginiæ Maury... 110 — VIT eiMaAnaNElL 110 — WanneriBouryn.nom. 111 + 3 n. nom. — 440 — Pages ScALA Watsoni Boury n. nom. 111 — Weinheimensis Boury — Woodwardi Boury … SCALARIA (Voyez SCALA). SCHEPMANIA (nov. Gen.)… SCHIZOCLEITHRUM Gen.) (nov. SCHUMACHERIA (Sect.) SCROBICULABRA (G.) SCROBICULARIA (G.). 243, 245, 262, 269, adunca Gld.. 250, alba lEpr ee AIDANT alta Conr.……. 249, angulata Chemn.. angulata L. .....… arenaria Schm... aiterina Greg. … biangularis Cpr.…. biangulata Cpr. 249, borealis Penn. … borealis Pfr. caduca Gld.….... calcinella Adans. 256, calcinella Récl. … CANOSANO IE caudata Rig. ceylonica Sm. … Chemnitzi Desh… compressa Pult. 246, contorta Desh. …. Cottardi Payr. 251, 258, 259, 261, Deshayesi H. et 249, Deshayesi Récl.…. Dombeyi Lk. elegans coll. Mus. ephippium Spglr. 249, fabula Brus. 279, SCROBICULARIA gaditana Gm. gibbula Gmel. ……. hispanica Chemn. inflata Schum.……. lactea LKR ee lacunosa Chemn. 247, Listeri Gmel. longicallus Sc. … Moulinsi Pécl. nitida Müll. obesa Desh. orbiculata Spgir.…. OVATA ME NI] piperata Poir. 246, 251, DIAN a DANCE AE ED À 885, 295, plebeñ#Hanie% prismatica Lask.. producta Cpr. 249, Reaumuriana Réel. rostrata H. Ad. 250, rubiginosa Poli 258, Seychellarum A. Ad. sicula Sow..…. 259, spectabilis Hanl. 249, spectabilis Desh. 249, subrostrata Iss. 250 tenuis Mtg. tenuis PI * transversa Say. trigona Brus. 258, trigona D. et S. 258, trigonalis Ad. et RVE 250, truncata Brown. Pages 258 252 252 219 261 249 252 288 as 286 249 258 271 256 216 260 329 249 283 250 201 * He Pages SCROBICULARIA truncata Réel. 257 — turgida Desh. …. 249 — viridotincta Cpr... 251 -— waabitica Iss. …. 251 SCROBICULINA (Sect.) .........…. 851 SCROBICUPINUSN (CS) 251 SEMELE (G.). 243, 245,295,314, 316 — achatina Chemn. 392 — ada Ad. et Ang... 346 = EQUAIS SAM re 292 + ADAM OPERA rate oies HA EMtANGIAENMNE TE 331 — amabilis A. Ad... 347 — DAMON rA. AM... 331 — angulosa Ren. 289 — aphrodite Ang. 330 — aspasia Ang. ........... 331 — australis Sow.... 336, 338 — bellastriata Conr. 349, 350 — bicolor C. B. Ad... 356 — borbonica Desh. 340 — braziliensis Sm. 202 — californica A. Ad... 399 — cancellata d'Orb. 349 — cancellata Sow.. 348, 350 A CODENSIS SIN eee 331 carnicolor Hanl. 340, 342, 343, 344, 347 carolinensis Conr. .…. 334 casta A. Ad... 343, 344 COMDIAMA EAP 331 concentrica A. Ad... 342 concentrica Nev. 342 cordiformis Chemn. 335, 338 cordiformis Rve. 336, 338 corrugata SOW. 361 crenata Ad. et Ang... 367 crenulata Sow. ......…. 341 COCA GI eee 361 decisa Conr.....……. 2016 o0e AECOrA MAMAN... 331 decussata Wd. 334 deformis Phil. .......…… 331 Deshayesiana Vaill.….. 365 duplicata Gld 345 x Pages SEMELE duplicata Sow. 343, 344 — elliptica Koch. .....… 362 — elliptica Sow...…. 399, 362 — exarata Ad. et Rve. 343, 346 — LEXICUB NE TAC eee 294 M IA47iISa TES 316, 307 — flavescens Gld. .......… 358 TA ICONS 399 — formosa Sow. 349, 305,800 — gratiosa A. Ad... 343 - Grüneri A. Ad... 339 — Hanleyi Ang. ........… 390 — icterica Rve. ..........… 324 —.INCONETUA ICT +... 354 — OINIANS SITES 295, 367 — _iridescens Hds. ....... 298 — isosceles Hedl... 295, 368 — Jayana C. B. Ad... 334 0 JOVIS. AMAGAREMAARUNEE 357 — jucunda A. Ad... 340 — MJUKeS AT ADEME 341 = DIUNONIAIN ENTER 356 11 Jæta AMMATMENATE 331 MATE VIS SONT eee 394 —Iamellosa SO... 94" — 1e lata Bush: 349 — Jenticularis SOw. 339 — Jongicallus Sc. ........ 288 M luteola AN ATEN 330 — Macandreæ H. Ad... 307 - Martini A. Ad... 304 modesta A. Ad. 339: 330; d91 CONS elaAleR- ee 346 multicostata Sow. …. 342 multistriata Jay. ....… 342 TEXTILES 349 NO Ne MIUILs Souoncaoooa ve 286 — nuculoides Conr. 316 — obliqua Wd. 328, 350, 353, 354 Monet, (Oise 331 = MObSCUrTA DES NE... 339 — occatilla Melv..….. 307, 366 SEMELE orbicularis Hupé.… orbiculata Say ORALANCL CESSE ornata dOrDE 7 DATA SON MEET philippinensis Sm. … DIPYNE ANNE piperata Gmel. ......…… DEEE M ococes proficua Pult. 314, 316, 331, profundorum Sm. …… , proxima GC. B. Ad. 359, 361, DIOMIMAMCDE TEE pUuICHE la AAA" pulchra Sow. 353, 364, punctata Sow. 328, 359, purpurascens Gm. 328, purpurascens SOoW. 328, TA AlAMRUDDrE Nr... PAMATAB SAVE ET l'ESUIATIS SM... reticulata Sow. 314, 316, rosea lGIdE ee DO FOSC SOMME Er see rubrolineata Conr. … rubropicta Dall. rubrotincta Conr. 354, rupium Sow....……. 304, scabra Hanl. 340, 341, Shoplandi Melv. simplex Ad. et Rve. 295, sinensis A. Ad... SONIA 360, Sowerbyi Lamy.. 328, SDONSAMAMANTE EST striata Rüpp. Spa aulre striosa C. B. Ad. 354, subtruncala Sow. tortuosa C. B. Ad... = ee Pages 360 334 SEMELE Troscheli Dkr.. 329, uruguayensis Pils. .… VAT DIS NET M2 variegata Lk....…. 317, MENUSTANAMAT EPS Venus a CDI EPA VESTAIS A TEATENERTe VILO IN EAN ASE Warburtoni Wds. …… zebuensis Hanl..… 343, SEMELINA (Sect.) SoLEN amethystus Wd. Callosus O1 252, violaceus Lk. SOLETELLINA epidermia Rve. Hedleyi SowW. 7... VIOlaC a KE SOULEYETIA (G.) MOulinSLARÉCIAE PC SPINISCALANS =D) Er ee * __ frondiculoides Boury NA SD rene SPIROLAXIS (nov. Subg.).…. STRIGILLINA (S.-G.)......2. 270, lactearDkr eme ree SrroMBus lividus L.......:....…. SUR CU AN(S) PA EERREE os DUDATAMENENPE EE var. gatchensis Herv. var. nodulosa B. et D'Un Avare cincta EKk. gatchensis Herv. ....… SYNDESMYA (G.) 245, 268, 270, 295, æqualis Say... 291, ALNISRS MEET GIPAUMEI RER AIDANT ES 268 270,871 275 americana V. et B.. anglica Leach. ..……. angulosa Ren: .:...… apelina Caill. apelina Récl. Pages 331 293 352 322 306 356 348 342 330 345 316 221 291 221 218 219 PPT 301 301 33 SYNDESMYA apelina Ren....…… apesa Greg. ........……. Aradæ Bion. Bielz1RBrEUS 7... Boysii Mig... AD BOYSIMRISS OM... braziliensis Sm. Cailliaudi P. Fisch.…. Carmea Chien ee. . cistula Melv. .......… convexior Sm. demosia D. et FF... donaciformis Nyst.. elegans coll. Mus... elliptica Sow. exigua H. Ad... fabula Brus. Fontenayi Mill. fragilis Risso. Grimaldii D. et F..… inæqualis Conr. INtanS Se... SUHS intermedia Rov...……… intermedia Thomps. isosceles Hedl.. 295, japonica A. Ad... lactea Dkr. lioica Dall.…. longicallus Sc. 286, 287, 290, MAXIMANSOWE-E. nebrastrala (Let.?). MANGA nitida Müll...….. 219), 285, 287, 291, nucleola Lk.……. e81, nucleolata Loc. 281, nueuliformis Conr.…. nuculoides Whitf…. occitanica Récl. ……. Opalina tds"... ovata Phil... 258, PAC. AtTie pellucida Brocc. …… Philippiana Récl..….…. philippinensis Sm.…. 291, — 143 — Pages 279 219 285 281 317 et 292 219 270 296 292 291 289 269 295 294 287 270 284 290 293 367 287 287 368 297 296 293 291 291 270 300 281 300 329 320 298 316 210 298 260 287 276 287 292 x SYNDESMYA Pilsbryi Dautz... plioovoides Sacco…. POntICAWMNIEME PE prismatica Lask. 257, 210, 282, 285, 286, prismaltica Weink.…. profundissima Forb. profundorum Sm. 286, 289, purpurascens Lk.... D'ATIALANEOVE MER CÉSUIATISSS EME Remieri Bronn.…...…… rubiginosa Petit. 208, rubiginosa Poli. 258, Schneideri Bcættg…. segmentum Costa. semidentata Sc. semiradiata Sc. Seurati Lamy Seychellarum A.Ad. similis Phil. simplex Sow.….. 29%5, SDULCA RE CIRE striata Costa CHRCIAMEIOCC RE strigilloides Vaill.… subobliqua Conr. 293, subrostrata P.Fisch. subrostrata Iss. 290, 263, tellinella Seg. tenuis Mig... 858, 219, 280; 317, tenuis Phil... 261) triangularis Réel... trigona Brus.….. 261, trigona D. et $S. 258, truncala Brown. 20/3 Re 0), truncala Hedl.. 29%, FUMITARBEUS RE" uruguayensis Pils.. Vaillanti Jouss. SYNDESMYA Veneris Vél.....…. SYNDESMYELLA (G.). vitrea D. et S.. 285, TEGUMEN (nov. Gen.)....… RE MEN AC) ee ME Ne 4 MEUNIER, 2e AN ONTIA TA ICRA RER — angulata Gm.…..........… = Éneunen Este 247, — angulosa Gm.....…. 248, =. ANSUIOSA REN…..."289, —ADelNA GE — apelina Ren. fe carnea Chier. ..... 27, COTATONMISMON EME" decussata Wd. DOMDENMAEL ER CIIPÜCANSOMAR ES færœensis Ch. (EXUOSANMEEP ES DATA ere ete 220: JA GLOA IE AMRPPEENAT Ur e lactea Mie. lactea POI... ITA MEUEIENP PSN OES DFA MEIANINEEE ARRET Meyeri Dkr. ObiquaawWd 328, ODANAN CNE EN PaDyrac ea "POlI pellucida Br... e (4, Dana DMC meer DrGGUA BU ERA radiata Pér. et Les... reticulata LI. rubiginosa Poli….. 258, scabra Ch. semidentata Sc. simplex H. SIMPIEXE SO AE RS spectabilis Hanl... 249 striata Ch. SÉTICLA NET ERNEST E subovata Sow. truncata L. — 444 — 334 219 334 260 217 273 295 295 263 248 285 268 Pages TELLINA virgata EL... 248 *TEREBRA acuaria Toula. 12 — MDIPATLANSOWI EEE 14 — dislocata Say... 12, 13, 15 *.—."gatunensis Toula 13 * — haïtensis Dall. 15 —MMATIESIN SM 12 — Souleyeti Desh. ....…....… 112 * —_ spirifera Dall. ........... 14 * — subsulcifera Br. et Pils. Le 14, 16 - subtextilis Sm. 12 % — )sulcifera Sow. M... 16 ** — Wolfgangi Toula..….… 14 DEXTISCATAN(SE GE) 71 THALESTRIS (nov. Subg.). 24 MEPORA UC) PR Are 297, 301 — … AUSITALIS SOW.......... 298 — fragilis A. Ad... 298, 300 —. iridescens Hds. ... 298 tata AS re 299, 301 — Jubrica Gld......… 298, 299 —MASUbR HET ls re 299 Ida iGI 20 299, 30 — ODIUSAUGIT EE 299 — Opalina Hds 299 — V'OVANSISM ER EE 299 THRACIA convexa Wd........… 320 — distorta Mig. 295, 322, 329 — papyracea Poli.…. 321, 327 — phaseolina Lk....…. M af —"pretenuis PUIt.-.."% Bt — trigonalis Ad. et Rve. 250, 263, 266 TuyAsiRA flexuosa Lk... 317, 322 TAVELEA (Ge Ne SRE 304 — elegans Sow...…. BDs Sul — Hargreavesi H. Ad. 305, 307 — lamellosa H. Ad. 305, 307,311 — DUICRrAa SEP AGE 305 TORNATINA bullata Knr....……… ] — CandeMdOrD D * — coix-lacryma Guppy.…. À — © recta, GADDA 2: 4 Pages TRIGONELLA (G.)....….. 243, 245, 304 — MIS TEEN ere 253 er CDIDELAA NE OI... 253 panda DAC ere. 2p2 *TriprA Boussaci Coss. n. sp. 29 Trocaus bilabiatus Phil... 382 —_ CTISDUIUSNENIIE "6e. 382 = HOTIANSMCOUSIA 5 382 — profugus Greg. ..…...… 383 MS ITITOSUS GI: 2o1 — sublimbatus d'Orb. .….. 384 TurBo lacteus Mke...…..........… 90 — trochiformis Brocc. … 108 DURRIGUPAN(C) EEE 63 * — lirocostata Coss. 63 * — orthocolpa Coss. n. sp. 63 Turris abbreviata Rve......… 125 — cingulifera Lk. .......... 127 DURRISCAR AMIS GE) ee 101 *TURRITELLA Guppyi Coss..……. 8 — tornata Guppy il UNIONELLA (nov. Gen.) 242 DERTAN(GS PE Re 96 *UxIA miocænica Coss. n. Sp. VENUS borealis L......… 2522 — borealis Penn. ........... —Alelorata En ee — gibbula Gm. .......…..… — purpurascens Gm. 328, VETULONIA (nov. Gen.) VICINISCALA ferruginea Môrch. mr PAllASTNRNE TRE VODULEL EAN (CA PRE ARRRERRPRE = Mdacria Dalle VOL VULA (Cr) RER En — oxytata Bush... VIOL VULELTAN ((G) RENE —__ ACUMINAT BTUE —ACUIA HOLD rer — angustata A. Ad... — cylindrica d'Orb. * — hypermeces Coss. n. SD NN — micratracta Br. et Pis. VoLvuLus (G.) ZAFRA pupoidea A. Ad... DATES DE PUBLICATION DES FASCICULES pu TOME LXI. No 1, pages 1 à 122, planches I, IT, IL, IV eë& V, paru le 5 septembre 1913. No 2, pages 123 à 242, planches VI et VII, paru le 31 janvier 1914. No 3, pages 243 à 379, planche VII, paru le 25 mars 1914. No 4, pages 381 à 445, planches IX, X, XI, XII et XIII, paru le 30 juin 1914. Le Directeur-Gérant : H. FISCHER. Pn. LUS: TA HR SRE De ? 92 ‘ dv Er LL [ HORS A pré k DTA Letel CASA D Le + QH LCR LTE RS Ve CerrsN nu amies mel LU Journal de Conchyliologie, 1913. PL He a & Lo A (A 33: Fig. 1, 1a. Danilia otaviana Cantraine x 3 DD — Tinei Calcara X 3 3 Ja. —. ‘horrida O. G. Costa x 3 4, 4 — telebathia Hedley x 5 lournal de Conchyliologie, 1913, PLX Fig. 1. Argonauta argo. L. exotique, individu jeune {X 9/11) 2. À. argo. var. mediterranea Monterosato. Palerme {X 11/13) Fig. 1. Argonauta Sebae Valenciennes. Adriatique | X 23) 2. A. cygnus Monterosato. Palerme { X /o) Pl: XT "COCO A RE PA Re, | | Journal de Conchyliologie, 1913. PL Fig. 1. Argonauta Monterosatoi Coen mss. Tarente ( X 8/y) 1 n = = Japon ( X 7/3) XII Journal de Conchyliologie, 1913. PIRE Argonauta Ferussaci Valenciennes (x 1) a IMP. OBERTHUR, RENNES-PARIS (1265-14) LIBRAIRIE SCIENTIFIQUE ET LITTÉRAIRE J. LAMARRE & C” 4, rue Antoine-Dubois, PARIS (VI‘). —, Téléphone 807-278 F. RINNE ÉTUDE PRATIQUE DES ROCHES A L'USAGE DES Ingénieurs et des Etudiants ès sciences naturelles TRADUIT, ADAPTÉ ET CONSIDÉRABLEMENT AUGMENTÉ PAR L. PERVINQUIERE À ; Docteur ès sciences Chargé de conférences à la Sorbonne; Lauréat de l’Institut, Avec une. Préface de M. A. LACROIX, Membre de l’Institut. Un volume in-16 colombier de xx-956 pages, avec 450 figures dans lee Ie le LNOT SN TENUE METTRE EE UE LS ANA LT MANU QE 16 fr. OUVRAGES DE L. PERVINQUIÈRE Chargé des conférences de Paléontologie à la Faculté des Sciences de Paris Lauréat de l’Institut. Études de paléontologie tunisienne. TOME 1° : Céphalopodes des terrains secondaires, 1 vol. in-4° de 438 pages. avec 158 figures dans le texte et 1 vol. atlas in-4 contenant 2 planches en photo- IVMe Pr Idees 2 volumes Drochés 22... eue 50 fr. Études de paléontologie tunisienne. TOME II : Gastropodes et Lamellibranches des terrains crétacés, 1 vol. in-4° de vi-352 pages, avec 17 figures dans le texte et 1 vol. atlas in-4° contenant 23 planches en phototypie. Prix des 2 volumes brochés.… 40 fr. Etude géologique de la Tunisie centrale, 1 vol. in-4° de 368 pages, avec 36 vues photographiques et 42 coupes où cartes dans le texte, 3 grandes planches hors texte et une grande carte en couleurs, DRHCHÉ ASP Un ERA OR TOUS CU RE Pr a sent CM 15 ii Commandant A. ANNET Ancien Surveillant général du Muséum. Guide sénéral ilustré au Muséum «Histoire naturelle de Paris Un vol. in-8& de 108 pages, orné de gravures et d'un plan du QUI D ete A8 TO HET MOPIDAR NEO NS Re a 4 fr. 50: GIRARD (Jules). — La Géographie Littorale, 1 vol. in-8° de 234 pages, EDEN RE RO D Sn LOU RES 6 fr. — L'Evolution comparée des sables, 1 vol. grand in-8° de 124 pages, avec # figures dans le texte et lnianenes hors texte, broché... 40m 5 fr. CET ne CA UT NS DU ÈLE sx" GO TES dt ne cts m ne mmii el Leu TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS CETTE LIVRAISON Pages Sur le genre Damilia, par le Marquis DE MONTEROSATO. 381 Note sur les Argonauta de la Méditerranée, par le Marquis DE MONTEROSATO. ....….. HMnOoBraphie. iii RAT RSS A TS ENTANT AR S Revue des Publications périodiques Liste des Auteurs... Liste des nouveaux Abonnés... ...... ane des: Matières. 724 ne RER Table par ordre alphabétique ..... Dates de publication Le Journal paraît par trimestre et forme un volume par an PRIX DE L'ABONNEMENT (PAYABLE D'AVANCE) : Pour Paris et pour les départements (reçu franco):... Pour l'Etranger (Union postale) Prix du numéro vendu séparément Prix de l’Index des volumes I à XX (reçu franco)... Prix de l’Index des volumes XXI à XL id. “io S’adresser : Pour les communications scientifiques, à M. H. FiISCHER, directeur du Journal, boulevard Saint-Michel, 51, à Paris (5earr.); Et pour l’abonnement, payable d'avance, à MM. J. LAMARRE et Cie, éditeurs, rue Antoine-Dubois, 4, à Paris (6e arr.). Il est rendu compte des ouvrages de Conchyliologie et de Paléontologie dont deux exemplaires sont adressés au bureau du Journal. CORRESPONDANCES ET ÉCHANGES Les correspondances ayant un caractère exclusivement scien- tifique, ainsi que les offres et demandes d'échange de coquilles faites par les Abonnés, seront insérées gratuitement sur la couverture. Maximum : 4 lignes. Imp. Oberthür, Rennes-Paris (1265-14). AS Le A Er 4 SMITHSONIAN INSTITUTION LIBRARIES | TU L LI a 9088 OS PSS