; #4 Ut: nn bd © Z = = bac es © LIBRARY SOS TE DIS 07 SA # Jo “ * . ù » à & $ Digitized by the Internet Archive in 2014 https Jarchive.org/details/lafeuilledesjeun3031 unse ù à de fs AE CU A et à RL Je LS Se: Se nn & » FE: : "I CrTEI Mine Hit CECA F7 £ FUILE. DES. JEUNES NATERANTE 1899-1900 2 A PARIS Chez M. Adrien DOLLFUS, 35, rue Pierre-Charron 1er Novembre 1899 — Ille Série, 30° Année = REVERS N)340! [{1 P LA FEUILLE : / DES JEUNES NATURALISTES “ _— PARENT NES À NOS LECTEURS La trentième année d'existence de la Feuille des Jeunes Naturalistes s'ouvre aujourd'hui et doit clore notre troisième série. Nous n’aurions pu réaliser l’œuvre que les fondateurs de la Feuille avaient entreprise avec une ardeur si communicative, si M. Jean Dollfus ne nous PPT TEL On NT PLEMET TE TA PISE ; ; PA d'à Lt éd ete ï Î ll 4 ; avait grandement aidé par une subvention qui nous a permis de maintenir notre modeste prix d'abonnement tout en réalisant de nombreuses amé- 2 liorations, au premier rang desquelles se place la création de la Biblio- thèque, destinée à combler une grande lacune. Les naturalistes savent, en effet, combien il est difficile de réunir et de consulter les ouvrages parus sur les sujets qu’ils désirent étudier; c’est pour parer, autant que possible, à ces difficultés, que nous avons réuni les milliers d'ouvrages et les centaines de périodiques que nous mettons à la disposition de nos-lecteurs. — Quelques- unes de ces publications sont presque introuvables, même dans les grandes bibliothèques publiques ; ‘rappelons que tous les ouvrages et mémoires qui figurent dans les fascicules du Catalogue y sont classés par ordre de matières. C’est la seule manière de faire œuvre utile; elle ne va pas sans de lourds sacrifices dont nous continuerons à nous charger volontiers si nous nous sentons encouragés par la pensée d’avoir facilité les travaux de nombre de rss nos lecteurs, désireux d'approfondir les questions dont ils s'occupent (1). * Adrien DOLLFUS. | | (1) Les personnes qui désirent recevoir le Règlement de fa Bibliothèque sont priées de joindre à leur demande un timbre de O0 fr. 15. Les emprunts de livres, interrompus e comme tous les ans, pendant l'été, peuvent se faire à partir du 1% novembre. — Le 2 prochain fascicule du Catalogue, qui est sous presse, comprendra environ 2,000 numéros. L _. 454754 CHAR ULEU ee 0 EVLCON | | NOTES POUR SERVIR TRS A L'ÉTUDE DES MŒURS DE QUELQUES ANISOTONA Scht, LIODES lat, DESCRIPTION DES ESPÈCES FRANÇAISES, D'APRÈS LEURS AUTEURS (1) Le groupe des Anisotomidæ renferme des espèces si peu connues, au point de vue des mœurs, et la description des espèces françaises est tellement disséminée, dans un grand nombre de publications françaises et étrangères, qu'il est très difficile d'étudier ces insectes. Nous espérons être utile aux. entomologistes qui désirent rechercher ces insectes rares, en essayant de résumer nos observations personnelles sur ce qu'il nous à été possible de surprendre de leurs c o/ mœurs et en réunissant dans ce travail les descriptions des espèces trouvées en France. En général, les espèces d’Anisotoma capturées en France sont crépusculaires; elles apparaissent de septembre à février. Il existe des exceptions; plusieurs espèces se rencontrent dans la journée et peuvent se chasser pendant toute l’année. FES Par des observations renouvelées pendant 15 à 20 ans, nous avons pu nous convaincre que leur nourriture consistait : en truffes, pour 4. cinna- momea Panz. et pour Colenis Bonnairei Duv. Ù ne. En champignons hypogés, pour les espèces des dunes : 4. Caullei Bris., A. curta Fairm., 4. ciliaris Scht., 4. picea Illig., 4. pallens Sturm, 4. rubi- ginosa Scht., A. dubia Kugl. : | Nous n’avons pas eu occasion de nous assurer comment se nourrissent les autres espèces de cette famille; nous sommes portés à croire qu’elles vivent de champignons plus ou moins hypogés et se transforment en terre dans ces champignons, comme les espèces de la truffe et des dunes. Nous avons trouvé les Liodes humeralis et L. orbicularis dans des Lyco- podes poussant sur des bois abattus et humides ; généralement sur la partie sciée. . Anisotoma cinnamomea Panz. — Longueur 3 1/2 à 5 1/2 millim., oblongue, assez convexe. Roux ou d’un brun rougeñtre clair, luisant. Antennes ayant le deuxième et le troisième articles cylindriques, le troi- sième moitié aussi long que le deuxième; massue noire, premier article plus étroit que les trois derniers. Tête finement ponctuée, avec quatre gros . (1) Cette étude, de notre si regretté collègue et ami, M. Decaux, nous a été adressée par l’auteur peu de temps avant sa mort et alors que la maladie dont il souffrait depuis deux ans ne lui laissait plus aucune illusion sur l'issue fatale; il tenait, disait-il, à ce que son dernier travail.parüûüt dans la Feuille, qui avait publié ses premiers essais entomolo- giques. — Nous sommes très touchés de cette marque d’attachement d’un de nos plus fidèles et dévoués collaborateurs. Ajoutons que Mme Decaux a bien voulu, conformément aux intentions de son mari, nous remettre, pour la Bibliothèque, un certain nombre d’ou- vrages et de périodiques ayant trait surtout à la Zoologie appliquée. Nous l’en remercions bien v'-ement au nom de nos lecteurs. * s tre points en arc sur le front. Corselet arrondi sur les côtés, peu rétréci en avant; surface densément et finement ponctuée. Ecusson moins ponctué. Elytres à côtés légèrement arqués, regulièrement striées, ponctuées; stries faibles, la suturale profonde; intervalles unis, à ponctuation très fine et écartée, alternativement munis de quelques points plus gros. &', cuisses intermédiaires dentées à la base. Pattes postérieures allongées : cuisses bidentées; jambes arquées. ©, angle apical des cuisses postérieures un peu saillant, arrondi. LaARVE (fig. 1) (1). D'un gris sale, à tête grande, avec le corps épais et assez court, les pattes courtes et l’abdomen terminé par deux appendices très petits (fig. 2). Fête presque carrée, un peu élargie en arrière; angles postérieurs arrondis, épistome prolongé en avant. Antennes d’un jaune blanchâtre, de quatre articles; le premier, gros, arrondi, les deuxième et troisième allongés, épais, le quatrième petit; un article supplémentaire, sous forme d'un tubercule, placé en dedans du dernier article. Labre avancé au milieu, à peine échancré en avant, presque droit, avec huit poils imégaux. Mandi- bules épaisses, roussâtres, crochues à l'extrémité, qui est brune, fortement dentées au sommet et à la partie imterne, vers leur base. Mâchoires d’un gris jaunâtre, ainsi que la lèvre; lobe interne arqué avec de longues soies ; palpes de trois articles, le premier long, le deuxième très court, le troisième srêle et plus allongé. Lèvre inférieure à languette carrée, soudée au menton; palpes de deux articles, le premier épais, le deuxième conique, allongé, petit. Prothorax élargi sur les côtés, plus grands que les deux segments qui suivent et qui ressemblent, du reste, aux segments abdominaux suivants, car ils sont arrondis comme eux sur les côtés. Pattes assez courtes, terminées par un ongle unique. Segments abdominaux un peu élargis vers le trois-quarts postérieur du corps, le huitième segment abdominal plus petit, trapézoïde, le neuvième en demi-cercle et avec deux petits appendices bi-articulés convergents et terminés par un poil court. Stigmates petits, au nombre de neuf de chaque côté; la première paire est placée à droite et à gauche, au bord postérieur du prothorax et en dessous, les huit paires suivantes près du bord supérieur des quatrième à onzième segments du corps. La forme de ces stigmates est très simple; ils consistent en un cercle bien arrondi et roussâtre, d’où part un gros tronc trachéen. Le corps n'offre que de faibles poils roussâtres, un de chaque côté du corps sur chaque seoment, d’autres en arrière, et six sur chaque segment en dessus, quelques poils pareils en dessous. Notre savant maître, le D' Laboulbène, a décrit et figuré cette larve sur deux individus trouvés en juin -et non arrivés à leur entière croissance. Nous avons eu occasion de faire éclore plusieurs fois 4. cinnamomea en captivité, provenant de truffes du commerce arrivées à Paris, fin octobre et commencement de novembre; la larve, ayant tout son développement, con- serve tous les caractères indiqués plus haut. Il ne nous a pas été donné de rencontrer la nymphe, qui doit rester peu de temps sous cette forme. L'éclosion à lieu, pour l’insecte parfait, dès le 20 novembre. Toutes les truffes arrivées en octobre ou commencement de novembre, que nous avons ouvertes, pour rechercher les larves, se sont pourries en quelques jours et les larves sont mortes. (1) Dr Laboulbène, Société Ent. de France, 1864, page T2. — 4 — Chasse. — On peut prendre 4. cinnamomea dans tous les bois de France contenant des chênes, y compris le bois de Boulogne, en tendant des pièges amorcés avec des raclures de truffes. Les mois de novembre, décembre et janvier sont les meilleurs. | | | La forme des pièges importe peu; on peut utiliser : flacons, boîtes, bou- teilles, pots à fleurs, en prenant soin de mettre dans le fond du vase, un peu _ de mousse, pour abriter les insectes et des truffes sur cette mousse pour les attirer; ensuite, 1l faut recouvrir avec un carton percé de nombreux trous, faits à l’emporte-pièce. On place les pièges au pied d’un vieux chêne, dans un arbre creux, pendus dans un taillis, etc. Lies Anisotoma trouveront faci- lement l'endroit. À Saint-Germain et à Fontainebleau, on capturera sûre- ment, avec l’A.cinrnamomea, quelques exemplaires du Colenis Bonnairei Duv.; au bois de Bouiogne, nous n'avons jamais pris ce Colenis, ni aucune autre espèce d’Anisotoma avec nos pièges à truffes; 1l en a été de même, pour nos éclosions obtenues en chambre, avec des truffes provenant du Périgord. M. le D' Laboulbène cite, dans son travail, 4. calcarata et À. Sicea, comme ayant été trouvées dans des truffes, dans les Basses-Alpes. Nous avons peine à nous expliquer ce fait; À. calcarata est des plus commune au bois de Bou- logne; jamais elle n’est venue se prendre à nos pièges. Notre estimable ami, M. Charles Brisout de Barneville, le meilleur chasseur d’Anisotoma que nous connaissions, et qui à posé souvent des pièges truffés dans la forêt de. Saint-Germain, n’a Jamais capturé que À. cinnamomea et Colenis Bonnairet. Anisotoma grandis Fairm. — Longueur 4 1/2 millim.; oblongue, peu convexe, d’un fauve roussâtre, avec le disque des élytres obscur et la tête brunâtre. Antennes assez longues, atteignant la base du corselet, massue à articles assez écartés, ayant le deuxième article plus gros et plus long que dans les autres espèces, dernier article un peu plus étroit et plus allongé que l’avant-dernier. Corselet très densément et assez finement ponctué, rétréci1 notablement en avant; angles postérieurs obtus, mais bien marqués; bord postérieur droit. Elytres trois fois aussi longues que le corselet, à peine plus larges, se rétrécissant seulement en arrière; intervalles à ponctuation serrée, plus fine que celle du corselet, ayant alternativement une rangée de gros points, strie suturale très rapprochée de la suture en arrière et très enfoncée. d', cuisses comprimées, terminées en angle droit assez pointu; jambes faiblement arquées. Observation. — Cette belle espèce se distingue facilement de À. cinna- momea, par sa forme moins convexe, la couleur des antennes, le corselet non rétréci en arrière, à angles postérieurs marqués, et les intervalles des stries des élytres visiblement ponctués. Il est possible que cette espèce soit le & de 4. oblonga Er. Cependant, la taille de Ja nôtre est bien plus grande: les angles du corselet sont seulement obtus et non presque droits; les stries des élytres ne sont pas très fortes; la longueur du deuxième article de la massue des antennes est assez remarquable et Erichson n’en parle pas. Nous avons pris deux exemplaires de cette rarissime espèce, de la même facon, mais à plusieurs années d'intervalle, au bois de Boulogne, en fauchant sur des herbes; vers trois heures, au mois de décembre, elle a été prise aussi à Fontainebleau, à notre connaissance. Le Catalogue de Marseul (1889) réunit cette espèce à 4. oblonga Er. Nous. possédons un exemplaire de 4. oblonga, venant de M. KReitter et provenant d'Allemagne; il atteint à peine 2,6 à 3 millim. Voici, du reste, la traduction faite par M. Reïtter de cette espèce. : LA Anisotoma oblonga Er. — Ferruginea Iig. — Longueur 2,6 millim. Alle- magne. Elliptique allongé. Antennes un peu plus courtes, presque de la même — 4) — forme que 4. cinnamomea, massue de la couleur du corps. Prothorax tronqué à la base, rétréci en devant, densément ponctuc, moins fortement arrondi sur les côtés; puisqu'il ne se rétrécit pas par derrière, d’où les angles posté- rieurs sont moins obtus et presque droits; angles antérieurs, au contraire, un peu plus obtus. Elytres proportionnellement un peu plus larges et plus _ arrondies sur les côtés, plus fortement striées, ponctuées, Interstries peu - densément pointillées. ©, cuisses postérieures avec la pointe entierement arrondie en dessous, non saillante. &, se reconnaît encore plus aisément du cinnamomet. DECAUX Membre de la Soc. Ent. de France. (4 suivre). ETUDES SUR LE PRÉHISTORIQUE DU JURA La période hallstatienne dans le Jura Salinois. Fouille de quelques tumuli Dans les mnombrables tumuli qui couvrent le premier plateau du Jura aux environs de Salins (après avoir mis à part les tertres funéraires néolithiques et ceux qui peuvent appartenir à l’âge du bronze) il faut distinguer deux types bien distincts que nous nommerons type d’Alaise et type des Moidons. Ces deux types ont déjà été mis en évidence par M. A. Vaissier, dans une étude sur les sépultures gauloises des Vareilles, près de Besançon (Société d'Emulation du Doubs, 1883). : I. — Le premier type est représenté sans mélange par les tombelles d'Alaise, Sarraz, Myon et Refranche. Il est caractérisé par la présence des fibules, les plaques de ceinturon en bronze mince estampées, les bracelets ornés le plus souvent de simples hbosselures, les anneaux de jambe en bronze creux décorés de traits transversaux. Des traces de coutelas en fer se trouvent parfois à côté des corps. et deux poignards à antennes ont été découverts dans deux tumuli différents (au Fourré et à Combe-Bernon), ainsi que des fragments de fourreau en bronze dans un troisième (au Souillard). Le brassard en lignite y est très commun, mais ne lui est pas spécial. Les poteries sont le plus souvent en pâtes assez grossières; quelques-unes sont en terre fine et bien cuite; la plupart du temps les ornements sont semblables à ceux des vases de l’âge du bronze de la région. | Les petits tumuli, c'est-à-dire ceux dont le diamètre est inférieur à 7 ou 8 mêtres ne donnent généralement que des pierres calcinées et quelquefois des esquilles d’os brülés : ceux de taille plus considérable, de forme généralement oblongue et conique, atteignant jusqu’à 12 ou 14 mètres de diamètre, renferment généralement des ossements humains très rarement calcinés, des ossements d'animaux, de la poterie assez grossière, des sections de meules en grès, granite ou granulte, des scories de fer mal traitées et parfois assez volumineuses: quelquefois les traces d'une courte arme en fer; deux fois. à Alaïise, des y hachettes en fer à ailerons d’un seul côté, et une fois un couteau en bronze ont été trouvés dans des tumuli de ce genre (ces objets proviennent des fouilles faites par la Société d'Emulation du “Doubs, en 1858). Nous avons fouillé nous- même un grand nombre de ces tertres ; la grande majorité est à inhumation ; parfois on “trouve dans un même tumulus des ossements n'ayant pas passé au feu et d’autres calcinés; un petit nombre ne sont que de vastes foyers où sur un dallage de pierres plates on trouve des cendres et des os calcinés. Ces tumuli sont souvent enclos d'espèces de retranchements se coupant et déterminant ainsi des sortes de casiers dans un même cimetière. Ces retranchements ne sont autre chose que des sépultures extraordinairement prolongées. Les gros tumuli boules seuls sont productifs; les objets y sont pourtant généralement peu nom- breux; ils sont toujours à inhumation et contiennent un certain nombre de corps, avec des ossements de chevaux, ce qui les a fait prendre pour des tombes de guerriers, quoique le diamètre des bracelets indique que ceux-ci n'ont pu être portés que par des femmes et des enfants; les corps sont généralement à une profondeur de moins de un mètre au-dessous du sommet du tumulus. Ces gros tertres sont assez rares et il est très difficile d'en trouver d'intacts, perdus comme ils sont au milieu des taillis; la plupart de ceux du pays d’Alaise qui se trouvaient sur le bord des chemins ou des sentiers ayant été fouillés par la Société d' Emulation du Doubs, dahs le but d’élucider la question d’Alesia. D’après le perfectionnement de leur industrie, et surtout de la forme des fibules, on peut les grouper chronologiquement de la facon suivante : 1° Tumuli à fibules rappelant les formes du nord de l'Italie ; fibules serpenti- formes; fibules à talon droit sans spire, quelquefois à coque ou en barque; quand il y a üne spire, ce qui est très rare, celle-ci est simplement formée par un seul enroulement de la tête de l'épingle : en outre, dans tous les types sans spire, on trouve un disque d'arrêt à la jonction de l’arc et de l’épingle. Nous pouvons citer pour cette époque le tumulus du Souillard à Sarraz (Soc. Emulation du Doubs, 1860), celui de la Corne-Guerriot à Refranche (Soc. Emul. Doubs, 1860), celui de Chàäteau-Murger, près d’Amancey (Académie de Besan- Con, 1839), et enfin, au sud de Salins, celui de Champ-Peupin, près d'Ivory (E. Toubin. Soc. Emulation du Jura, 1869). 2 Tumuli à fibules à spire longue et à deux bossettes hémisphériques sem- blables ; le talon se recourbe pour porter la seconde bossette, la première étant sur l'arc. annonçant déjà le profil typique des fibules marniennes. Ces broches sont toujours assez petites ; elles ont été trouvées notamment au Fourré, près de Sarraz, avec un poignard.à antennes et un char à quatre roues; les bandes des jantes et les boîtes de moyeux sont en fer. Ce genre de fibules s’est également présenté à Combe-Bernon avec un autre poignard à antennes: le guerrier por- teur de ce dernier avait été inhumé avec une tête coupée à sa ceinture (Soc. Emulation du Doubs, 1858). eee Dans certaines tombelles, notamment celle des Condres à Clucy (Musée de Besançon), les fibules subissent quelques modifications : les bossettes deviennent inégales, celle de l'arc étant de plus grandes dimensions que celle du talon; elles perdent également leur forme hémisphérique pour s'aplatir fortement à leur face supérieure ou pour prendre une forme conique. Ge sont pr obablement des formes de passage aux modèles de Ja période suivante. 3° Tumuli à fibules à une seule bossette placée au talon; celle-ci prend géné- ralement une forme conique et sa taille diminue, sauf dans quelques cas où elle recouvre entièrement l'arc; la spire est toujours longue. On approche ainsi de DÉS, RES la forme de fibule en arbalète où le talon supporte la bossétte, soit en son centre, soit sur son bord. Ces modèles de broches à une seule bossette semblent des imitations de types marniens; on voit d’ailleurs apparaitre en même temps des bracelets ciselés avec fermoirs à cuvette dont quelques-uns semblent 1m- portés, tandis que les autres n’en sont que des imitations, Ces tombelles se sont présentées surtout vers Refranche, au lieu dit le Dessus-de-Bacu (Soc. Emul. du Doubs, 1858). C'est probablement l’époque où commencent à arriver les Galates {avec la civilisation marnienne), qui sont enterrés plus tard dans certains tertres funé- raires du plateau d'Amancey, tels que : Chàteau-Sarrazin, Gros-Murger, aux Charmes près Châchu, les Grands-Poiriers, etc. (Soc. Emul. du Doubs, 1844 et Académie de Besançon, 1839). Dans ges derniers tumuli ou a trouvé en majorité des objets de types mar- niens (bracelets, fibules, épée, etc., mais pas de torques) accompagnés d’une partie du mobilier funéraire de l'époque précédente, représenté principalement par les plaques de ceinturon, quelques formes de fibules (en arbalète surtout), le brassard en lignite et l’épingle en bronze à cou de cygne. Il est à remarquer que, sauf de très rares exceptions, les fibules de ces tombes marniennes d'Amancey présentent le passage du fil du ressort extérieur à l'arc, tandis que toutes les fibules des groupes antérieurs présentent ce passage intérieur à l'arc: IL. — Le second type nous est offert par les tombelles de la forêt des Motors: Papillard, découvertes par Ch. Toubin et fouillées par M. E. Toubin (Soc. Emul. du Jura, 1871-1872, 1874, 1875), MM. Duboz et Vivès (Revue archéo- logique), et J. de Morgan (Soc. Emul. du Jura, 1883), dans la portion nord- ouest de la forêt. Ce groupe est caractérisé par l’ornement ventral formé d’un disque découpé à jour et entouré de cercles concentriques ornés de chevrons, le tout en bronze, appelé par certains archéologues « bouclier de pudeur, » le brassard en bronze mince orné au trait, les rouelles, les nombreux bracelets de jambe annelés, les agrafes, les épingles en bronze, les petites appliques en bronze mince, en forme de bouton, dont les bords sont repliés en dessous aux extrémités d'un même diamètre; les grelots en bronze découpés à jour y sont communs, les plaques de ceinturon en bronze mince sont au contraire très rares _ (nous n’en connaissons qu’un seul exemplaire); en outre, jusqu'à maintenant on n y avait trouvé ni armes, ni fibules, ni objet en fer. Tous ces tumuli sont à inhumation : les gros sont très riches et plus nom- breux que dans le groupe d’Alaise; pas d'ossements de chevaux, pas de meules ni de scories de fer. Les poteries sont un peu plus fines en général que celles d'Alaise et ne présentent pas le même genre d' ornementation : les fragments ornés sont d'ailleurs très rares, Un certain nombre de tertres de petites dimen- sions sont productifs mais ne donnent pas de poterie; celle-ci ne se trouve que dans les grosses tombelles. Le brassard en lignite est très commun. À denx kilomètres au nord de la bordure septentrionale de ce cimetière, dans les champs d'Yvory, un gros tumulus fouillé par M. E. Toubin, appartenant au type d'Alaise, ainsi qu'un autre, fouillé par M. Duboz dans le bois de Parençot. Dans la portion est et surtout sud-est de la forêt, un autre groupe également très nombreux appartient aussi au groupe d'Alaise. D'un autre côté, en allant vers le nord-est, au delà du plateau d’Alaise, nous trouvons sur le vaste plateau d’Amancey des tombelles présentant tous les caractères de celles des Moidons, notamment celle de Resséru. Dans l’une d'elles, aux Grands-Poiriers, un bouclier de pudeur et un petit poignard à rivets en bronze étaient associés à des types marniens ; mais comme les fouilles remontent à plus de 50 ans, et qu'une fibule gallo- romaine est donnée comme provenant du même tumulus. on peut supposer quil y à eu mélange d'objets de provenances diverses, en superposition de sépultures appartenant à différents âges, chose assez commune, et passée inaperçue des fouilleurs. A Lizine, le brassard en bronze mince a été trouvé dans un gros tumulus à incinération, en terre, avec de nombreuses armes en fer détruites par l'oxy- dation, et un court bouclier ovale en bois recouvert de cuir portant à son centre une rondelle de bronze. Un autre tumulus voisin, également en terre, mais parsemé de petits couteaux de silex, à incinération comme le premier, a offert aussi des traces d'armes en fer, dont une longue et large épée, avec des frag- ments de fibules trop brisées pour qu'on puisse apprécier leur forme (Soc. Emul. du Doubs, 1860). À Flagey, une tombelle s'est montrée du pur tvpe des Moiïdons ; elle a donné des brassards en bronze mince, des agrafes et un bouclier de pudeur. A Amondans, des rouelles ont été trouvées avec des pendeloques rappelant celles d'un tumulus des Moidons, mais aussi avec des fibules ; deux d’entre elles sont à talon droit, l’une à coques assez semblables à celles du Souillard; la troisième présente une spire allongée, ainsi qu'un léger redressement du talon qui porte un renflement creux; cette dernière est peut-être une forme de pas- sage des fibules à talon droit aux fibules à bossettes. Dans la haute vallée de la Loue, en face du plateau d’Amancey, à Cademène, le brassard en bronze mince a été rencontré avec deux longues épingles et un court poignard à rivets, le tout en bronze avec une splendide parure de pores à pendeloques en même métal, longtemps prise pour une ceinture Plus à l’est, à Pontarlier, dans le champ de tir. un tumulus de grande ie a présenté, avec plusieurs bracelets en ligaite, des rouelles, et une large épée en fer, mais pas de fibules. Non loin de là, à Bannans, un tumulus a donné des bracelets de bronze avec le brassard en bronze mince du type des Moidons. Ainsi, par son manque de fibules surtout, ce type des Moidons bite antérieur à celui d’Alaise qui avait dû se superposer à lui. Il n’en est rien, la fouille de quelques gros tumulus que nous venons d’ex- plorer avec soin dans le coin nord-ouest de la forêt où le type est le plus carac- térisé et où les premières recherches ont été exécutées, nous l’a démontré. Le lIERAI Le premier avait 20 mètres de diamètre et de 2"50°à 3 métrekl cles “héatteure! [ Il était entouré à sa base d’un cercle de gros blocs assez semblables à (up grome lech et encore très visible en partie. À : A 40 centimètres de profondeur se trouvaient deux corps placés sans aucun soin..et au centre, vers deux mètres de profondeur, un caveau en pierres sèches, recouvert par une véritable voûte de dalles serrées les unes contre les autres, mais entre lesquelles les pierrailles avaient coulé. Les pierres du tumulus, du côté de l'extérieur, étaient inclinées en dedans, puis, vers le centre, placées horizontalement, comme pour construire un mur, et c’est dans cette sorte de mur qu'était pratiqué le caveau; les pierres de la périphérie de la tombelle étaient disposées un peu sans ordre. Fr Dans un coin du caveau, avec des os brülés, se trouvaient cinq corps, dont un vieillard à crane très épais et deux enfants. Les enfants et un adulte étaient côte à côte, la tête au sud et les pieds au nord; le vieillard et un autre adulte étaient placés de chaque côté, transversalement. L’individu placé dans le même sens que les enfants avait au cou une belle fibule en fer du type marnien (fig. 8), au bras droit un brassard en lignite en mauvais état et un petit bracelet en bronze cannelé brisé en deux morceaux; au bras gauche un brassard en bronze mince doré, assez détérioré, et un petit bracelet semblable au premier, mais brisé en trois. Sur sa poitrine, se trouvait ; | Fig. 19 une très belle parure à pendeloques en bronze (fig. 19), rappelant celle de Cademène. Elle est formée d’une plaque assez épaisse découpée à jour et sur- _ montée à chaque extrémité d’un oiseau très grossièrement fait. À cette plaque étaient suspendues onze pendeloques formées chacune d’une chaîne de trois anneaux fixes à laquelle est pendue, par un anneau mobile, une rouelle à sept rayons (l’une d’elles en a six seulement). Cet individu était encore jeune et de petite taille, probablement une femme. L'un des enfants avait à chaque bras cinq bracelets massifs en bronze, ornés en ronde bosse de losanges, séparés par des saillies (fig. 15 et 16). Chacun | ne -111Seux Apps RTE de deux moitiés réunies par des rivets en fer; sur la face ‘externe de quelques-uns se trouve l'empreinte très visible d'un tissu en laine !. lgrôsbièré qui devait envelopper le corps. Cinq d’entre eux sont complets, les autres sont plus où moins brisés, Entre les deux enfants se trouvaient les restes d'un chien de petite taille. L'un des enfants avait encore sa dentition de lait. Ce tumulus contenait en outre quelques os de ruminants et une dent de cervidé. Le second tumulus, un peu plus petit (17 mètres de diamètre et 2 mètres de hauteur), construit comme le premier, sauf le caveau qui n'existait pas ici, contenait deux corps placés -au centre, L’un, à 30 centimètres de profondeur, n’était accompagné d'aucun objet; il était de grande taille; le cràne, d’après les fragments qui se rapprochent, était assez large et semble brachycéphale ; il était … moyennement épais et les os ne sont pas encore soudés. A côté de cet individu se trouvaient les os d’un chien. L'autre corps, placé directement au-dessous, à 150 de profondeur, avait au cou une agrafe très simple (fig. 12); sur le corps, six petites appliques en bronze très mince ressemblant à des boutons; à chaque bras un petit bracelet perlé ouvert (fig, 7) (un seul de ces bracelets est complet), et à chaque jambe cinq gros bracelets annelés ouverts (fig. 11) (sept de ces bracelets sont entiers), Ces objets sont tous du type le plus répandu dans les Moidons. Nous avons pu reconstruire Ja boite crànienne et recueillir un tibia entier, L'individu était de taille moyenne (plutôt petite ; le tibia mesure 32 centi- mètres de long), dolichocéphale, la cavité olécranienne de l'humérus est per- forée; les os du crane ne sont pas encore soudés, mais l'individu semble avoir atteint tout son développement. | Les deux corps étaient placés chacun sur un lit de pierres plates et recouverts de dalles appuyées l’une contre l’autre en forme de toit; la tête, plus élevée que les jambes, devait être relevée et placée droite; ils étaient disposés la tête au sud et les pieds au nord. | ) Le troisième tumulus avait 15 mètres de diamètre et 1*50 de hauteur. Une tranchée y avait été faite il y a déjà longtemps, mais la fouille n'avait pas été poussée assez profondément, et un corps dont nous avons retrouvé quelques | traces, accompagné de tessons de poterie, à 40 centimètres de profondeur environ, avait dù seul être rencontré, Au fond se trouvaient deux corps placés sur le roc vif et sous d'énormes dalles posées à plat; l’un d'eux, orienté la tête au sud et les pieds au nord était celui d’un homme de grande taille et au crâne très épais; les os n'étaient pas encore soudés et l’occipital, très large, présente une crête horizontale très saillante ; vers sa ceinture se trouvait une courte et . large lame de poignard triangulaire à rivets en bronze (fig, 14), L'autre corps avait le crâne mince et semblait avoir été disposé perpendiculairement au premier; il en restait peu de traces, À côté d'eux se sont trouvés quelques ossements et des dents de chien, Er Le quatrième tumulus avait 17 mètres de diamètre environ et 1*50 de hau- L teur. Attaqué par l'ouest, il nous fournit des ossements dès le bord et à toutes les profondeurs, quelquefois quatre corps superposés; mais tandis que les autres tumuli étaient en grosses pierres, celui-ci était construit avec des pierres de moyenne grosseur et contenait beaucoup de terre sur les points où se trouvaient les squelettes. Ceux-ci étaient placés dans toutes les directions; souvent deux corps étaient directement l’un sur l’autre sans séparâtion, ou encore en ligne droite, les deux têtes se touchant; la tête était généralement relevée, Sur la ligne médiane de chaque corps se trouvait une file de pierres plates plantées de champ; sur un grand nombre de points nous avons trouvé des ossements humains brülés. Les ossements indiquaient des enfants et des adultes de tous les âges; seuls, les corps, qui semblaient appartenir à des enfants ou des femmes assez jeunes, avaient des ornements. Sauf pour le personnage central, toutes les fois qu'un corps, dont les os étaient assez grands et forts pour avoir "608 107 LE ve Ce * RTE ru appartenu à un homme, ils n'étaient en général accompagnés d'aucun objet, sauf quelques traces d'oxy de de fer; l'un d'eux, pourtant, nous donna deux boucles en fer placées à la ceinture. Autour de la portion centrale se trouvait un espace, sans ossements, de 2 mètres environ où les pierres étaient inclinées en dedans et sans mélange de terre; puis au centre un corps mal conservé d'un individu de grande taille, orienté la tête à l’ouest et les pieds à l’est. Les os de son crâne, assez épais, étaient couverts d'oxyde de fer, ainsi que la dalle sur laquelle ils se trouvaient: sur cette dalle nous avons trouvé une rondelle estampée en bronze (fig. 18) fixée sur le sommet d'un objet conique en fer (très probablement un casque en fer détruit par l'humidité). Parmi les restes du corps de ce personnage se trouvait une très petite branche de corail (2 centimètres environ de Jongueur), et, le long de sa jambe droite, une longue trace d'oxyde de fer, tout ce qui restait d’une épée. | Au-dessus et autour de ce chef, une dizaine d’autres corps et des ossements humains brûlés, ainsi que quelques os de ruminant, Un des corps avait au bras droit un bracelet en lignite orné de clous d’étain, mais malheureusement brisé, et au bras gauche un petit bracelet en bronze côtelé dont il ne reste qu’un fragment; un autre possédait deux bracelets ciselés en bronze avec fermoir à cuvette (fig. 6), imitation, comme nous le verrons, de bracelets importés mieux finis. Le corps placé le plus à l’est de ce groupe avait, à côté de lui, un vase brisé, en terre fine, bien cuite, noire, recouverte d'un vernis brillant; ce vase, de petites dimensions, avait un fond étroit, puis une partie très évasée, enfin un bord assez élevé et vertical. En poussant la tranchée vers l’est, jusqu’à un mètre de profondeur environ, jusqu'au bord du tumulus, nous n’avons plus rencontré de corps. La portion ouest et nord-ouest du tumulus était la plus riche; nous y trou- vàmes un grand nombre de corps avec un mobilier funéraire : 1° Un corps ayant autour de la partie supérieure de chaque tibia un bracelet creux en bronze doré de 1 centimètre 1/2 de section, ornés de traits transver- _saux sur la partie extérieure; ces bracelets sont brisés. 2° Corps ayant au cou une joe petite fibule marnienne en bronze, décorée au poinçon, avec, au bras droit, un joli bracelet en cuivre, perlé ; les perles sont espacées de 7 ou 8 millimètres, et entre elles se trouvent une série de traits transversaux faits à la lime, Au bras gauche: était un splendide bracelet ciselé, en bronze doré, avec fermoir à cuvette (fig. 4). Ce bracelet, du type gaulois le plus pur, a certainement été importé ou fabriqué par un ouvrier d'une autre nation que celles habitant le pays; les deux bracelets ciselés dont nous avons déjà parlé (fig. 6) ne sont que des imitations barbares de ce bracelet ou d’autres du même genre. 9° Corps très mal conservé avec : quelques débris d’une plaque de ceinturon en bronze mince estampée, è 4° Enfant avec fibule en arbalète en bronze au cou (fig. 13), et, à chaque bras, un petit bracelet fermé, orné de perles très serrées. La spire de la fibule est couverte d'oxyde de fer, 9° Corps ayant vers la tête une boucle d'oreille formée d’un simple fil de bronze recourhé (fig. 2); type commun dans les tumuli d'Alaise, et, à chaque bras, un bracelet à fermoir à cuvette décoré de chevrons (fig. 1); un seul de ces _ bracelets est entier, de l’autre il ne reste qu'un fragment. Ces bracelets sont creux et ont été faits en repliant et soudant une feuille de bronze assez épaisse ; la soudure est très visible sur la face interne du bracelet, 6° Corps ayant au cou une belle fibule en bronze doré (fig, 9), le talon se recourbe et supporte une petite bossette hémisphérique ornée de sillôns concen- - Fee 12 RAS : triques ; l’are, assez gros, est orné sur sa carène d’une fine pré et, sur ses côtés, de chevrons gravés au trait. de Corps de grande taille, possédant à la ceinture deux pie en fer. | 8° Cor] ps avec une boucle d'oreille ornée (fig. 3) et un bracelet décoré de sillons longitudinaux se fermant par l'introduction de l'extrémité pointue dans l'autre extrémité creusée en cuvette. 9° Enfant avec un bracelet orné de chevrons, se fermant comme le précédent. Les ossements étaient mal conservés et il nous a été impossible d’en recueillir d'entiers; nous avons pourtant pu reconstruire en grande partie un crâne. C’est celui d’un individu agé, de grande taille; il est brachycéphale; nous avons pu remarquer aussi qu un bon nombre d'occipitaux étaient élargis comme ceux des brachycéphales et portaient des crêtes saillantes; ils appartenaient tous à des individus assez grands. Les mâchoires inférieures sont pointues en avant avec un menton très proéminent; les insertions inférieures des massétiers sont très fortes. Les dents sont généralement saines, plus ou moins usées; quelques très rares dents cariées appartenant à des individus différents. Nous estimons à une cinquantaine environ le nombre des corps que nous avons déjà découvert dans cette tombelle, sans compter les incinérés. La présence de femmes et d'enfants dans tous ces tumuli, la régularité avec laquelle ils sont construits, montrent bien qu'on n’a pas affaire à des sépultures militaires ou de passage. La façon dont les corps sont disposés dans le dernier, le soin de mettre une ligne de dalles dressées sur chaque corps, indiquent sim- plement qu'on voulait reconnaitre la position de chacun, afin de placer, à leur mort, ses proches sur lui ou à côté de lui. | En résumé, dans le premier tumulus nous voyons nettement le groupe des Moidons exister avec son mobilier propre LUS l’arrière des Galates avec l’industrie marnienne. Le second tumulus se trouve à 50 mètres du premier, les objets qu'il conte- nait sont tous du type le plus pur des Moïdons. Le troisième, à 400 mètres de là, se trouvait sur la lisière nord du champ de sépultures. Le quatrième est plus intéressant; nous y trouvons en majorité des objets marniens ou leur imitation avec quelques autres du type d’Alaise. Ce tumulus appartient bien au même groupe que les précédents, il est à 300 mètres du premier, ei entre eux se trouvent un grand nombre de petites tombelles; on à donc enterré dans ce coin depuis des temps très reculés jusqu'à l'introduction de la civilisation marnienne. Nous avons donc aux Moïdons des populations sédentaires, établies proba- blement, dans le pays, avant l’arrivée des tribus du type de celles d' Alaise, moins gucrrières que celles-ci, comme le montre l'extrême rareté des armes (seulement le poignard en bronze triangulaire à rivets), et l'absence du cheval dans les sépultures explorées jusqu'ici. Les deux ty pes d'industrie, type d’'Alaise et type des Moidons, ont existé côte à côte jusqu à l’arrivée des Galates qui ont substitué leur industrie et leur armement plus perfectionnés à ceux des populations antérieures. Nous terminerons cette note en disant quelques mots des tumuli de la Combe- d'Ain qui confinent la région dont nous venons de nous occuper. Ces tombelles ont été fouillées par M. Le Mire (Société d'Emulation du Jura, 1877, et E. Clerc. Essai sur l'histoire de la Franche-Comté, tome 1). Elles ont donné des épées en bronze à pointe mousse, à crans, à soie plate avec rivet ainsi que les sauterelles à ailettes de leurs fourreaux, des épées en fer du même type, un poignard en fer à antennes, des pointes de javelot en bronze avec leurs talons en même métal (ces pointes de javelot sont probablement le prototype de l’angon et du pilum) et des pointes de javelots en fer, les bracelets en bronze rappellent beau- LATE SE coup ceux de l’âge de ce métal. Ces tombelles n’ont offert au contraire aucune plaque de ceinturon, fibule, rouelle, bouclier de pudeur, brassard en bronze mince ou en lignite; les objets de parure y sont rares, l’une d'elles à pourtant donné un grelot En bronze semblable à ceux des Moidons. Somme toute, ces tumuli paraissent dater des débuts de la période hallstatienne. Salins. Maurice PIROUTET. Note. — Les figures sont environ un tiers de grandeur naturelle. J'ai été aidé dans mes fouilles par mon pére, ainsi que par mon oncle et mon cousin Albert Piroutet, demeurant à Vauxelles près Arboïs, qui m'a ete d'un grand secours dans ces recherches ainsi que déjà précédemment dans d’autres. Post-scriptum. — Nous avons terminé la fouille du quatrième tumulus, les 43, 20 et 24 août. Nous y avons découvert encore un grand nombre de corps inhumés et d’os- sements brülés, qui nous permettent d'évaluer à près d’une centaine le nombre d'individus qui y sont enterrés. Dans ce qui restait encore debout de la portion centrale, nous avons trouvé : Un torques fermé en bronze, de quinze centimètres de diamètre, orné sim- plement de bosselures, au cou d’un enfant: Une fibule en bronze du type de la Marne, au cou d’un très jeune individu. Vers le bord sud-ouest se sont rencontrés les objets suivants : Un petit bracelet ouvert, en bronze assez massif, au bras d’un tout jeune enfant; ce bracelet a une des extrémités renflée en tête de serpent et l’autre terminée en peinte ; Une fibule à deux bossettes presque plates, en bronze; la bossette du talon est plus petite que celle de l'arc Une fibule en bronze, brisée, ornée de gravures au trait: Comme forme générale, elle ressemble assez à la Here le fil formant la spire était enroulé autour d’une mince tige de fer et passait intérieurement à l'arc pour aller d’une extrémité de la spire à l’autre. Cette fibule était au cou d’un jeune individu. Un bracelet du même type que la fig. 1, mais de plus petit diamètre et plus massif, au bras gauche du corps qui possédait la fibule précédente. Au-dessus de celui-ci se trouvait un autre corps, celui d'un adulte de grande taille dont la tête manquait. Dans la portion est il y avait une assez grande quantité de corps, dont l’un (celui d’un jeune individu) possédait un bracelet ouvert formé d’un simple gros fil de bronze. Un des corps de cette région, couché au niveau du sol, était de très grande taille et occupait une longueur de près de deux mètres; Fa os du crâne, assez épais ne sont pas encore oudés et portent quelques traces de rouille, ainsi que les os de Ja jambe droite; le crâne, que nous avons pu reconstituer presque complètement semble brachycéphale, avec une crête occipitale saillante ; un des übias que nous avons complet (brisé en deux morceaux) a trente-huit centi- mètres de longueur, les impressions musculaires sont très fortes; une portion de la bosse frontale droite a été enlevée par un coup d’une arme tranchante. Enfin sur le bord sud-est se trouvait une partie plus élevée que le reste de la bordure du tumulus ; nous y avons bien trouvé les corps entassés de huit ou dix adultes tous privés de tête, sauf deux. Les os de la jambe droite de l’un étaient tachés d'oxyde de fer, et à sa ceinture se trouvait encore la moitié d’une boucle en fer ; une autre avait une plaque de ceinturon en bronze mince estampé, dont nous n'avons retrouvé qu'un très petit fragment. Note. — Le crâne complet du second tumulus, après vérification, serait plutôt mésati- céphale, Te ua CONTRIBUTION À L'ÉTUDE DU GENRE CHRYSANTUHIA Schm. Le D’ Seidlitz a signalé dernièrement sous le nom nouveau de oranensis (Œdemeridæ, p. 865) (1), une espèce de Chrysanthia qui, antérieurement, a été signalée par Kraatz (Berl. Ent. Zeit., 1872, p. 182) sous lé nom de superba; les descriptions ne laissent aucun doute à cet égard. Ch. superbà a été décrite par Kraatz dans un article de Reitter : « Kæferarten von Oran, » et c’est par erreur que la description primitive de cette espèce a été attribuée à ce dernier auteur. Pour établir la synonymie de oranensis Seïdi. (1899) — superba Kr. (1872), il n’y a donc pas lieu de s'occuper si c’est la même espèce ou une autre que Reitter a signalée en 1889 (Berl. Ent. Zeit., p. 266) sous le nom de superba. Seidlitz suppose que Ch. chalcochroa Faïrm, eut être une variété de planiceps Ksw., mais, bien que je ne connaisse pas es types de cette dernière espèce, Je crois pouvoir me prononcer catégori- quement à ce sujet et dire que chalcochroa Fairm. (Ex. types, in coll. Pic) est une bonne espèce. La structure du prothorax chez chalcochroa est assez particulière, cet organe étant plus ou moins transversalement impressionné avant le milieu, non sillonné longitudinalement, mais orné sur le disque de deux impressions séparées par une sorte de gibbosité nette. Le tableau suivant est destiné à aider nos collègues à la séparation des espèces de ce genre qui me sont connues et voisines de viridissima L., espèces ayant toutes les cuisses entièrement foncées. 1. Base du prothorax non munie sur ses côtés d’une sorte de carène courte. Prothorax variablement construit, sillonné ou variablement impres- sionné sur le disque, non ou faiblement étranglé latéralement sur sa partie postérieure. # l’. Base du prothorax munie sur chacun de ses côtés d’une sorte de courte carène ayant son arête assez large et convexe. Prothorax non sillonné longi- tudinalement, fortement étranglé latéralement sur sa partie postérieure avec une fossette médiane basale profonde. Long. 6-9 millim. Algérie (ora- nensis Seidl.). superba Kr. nec Reitter. J’ai pris cette rare espèce à T'aria, dans l’Oranais, et à Teniet-el-Haad. ?. Hanches postérieures «x ordinaires [c de turcica Pic, inconnu). Tibias antérieurs entièrement foncés. Prothorax soit profondément sillonné, soit orné d'un sillon interrompu ou bien marqué de fossettes ou impressions dis- cales séparées par une partie élevée. 2’. Hanches postérieures & munies d’une petite dent. Tibias antérieurs ordinairement en partie testacés, surtout en dessous, ainsi que la base des antennes. Prothorax généralement orné d’un sillon médian continu et assez marqué. Long. 6-10 millim. Europe. (thalassina F.) viridissima L. M. Rey a séparé de cette espèce (Zchange, n° 106), sous le nom de cyprina, des exemplaires provenant de la France méridionale, qu'il dis- tingue de la façon suivante : « Taille généralement plus grande, élytres plus allongés; tête plus grosse avec le cou plus épais, plus long et moins. resserré derrière les yeux, qui sont moins globuleux, moins saillants et séparés du prothorax par un intervalle plus grand, Cuisses & bien plus renflées, à tibias intermédiaires faiblement flexueux, les postérieurs plus robustes et moins arqués vers leur extrémité, etc, » | 3. Prothorax soit à sillon médian faible et interrompu au milieu, soit (1} Naturg. Insec. Deulsch., V, ?e part., 3e livraison, 1899: LR TA PP a orné de fossettes ou impressions séparées par une sorte de gibbosité discale. Tête au moins un peu convexe sur le front. Cuisses & de chalcochroa Fairm. non épalssies. % 3. Prothorax à sillon médian plus ou moins profond et continu. Tête longue, plus ou moins déprimée sur le front ou le vertex. Cuisses G° for- tement épaissies. Long. 8-11 millim. Caucase. planiceps Knv. Je possède cette espèce de Persath, où elle a été recueillie par Th. Dey- rolle. : 4. Prothorax orné sur le disque de fossettes ou impressions variables séparées par une sorte de gibbosité marquée. Base du prothorax ornée sur son milieu d'une impression nette plus ou moins en forme de demi-cercle. g à cuisses non épaissies. Long. 8-10 millim. Syrie : Akbes. | chalcochroa Kairm. 4’. Prothorax à sillon médian, faible et interrompu. Base du prothorax orné sur son milieu d’une impression peu forte, irrégulière. & inconnu. Long. 7 millim. environ. Turquie (coll. Pic). turcica Pic. La connaissance du seul sexe Q de cette race ne me permet pas de me prononcer catégoriquement à son sujet; dans tous Les cas, {wrcica pourra se distinguer des espèces voisines par les caractères suivants : de planiceps Knv., par le sillon du prothorax interrompu, la tête moins longue; de chal- cochroa Fairm., par la structure du prothorax; de viridissima L., par la coloration entièrement foncée des palpes, tibias antérieurs, ete... Ch. turcica diffère en outre de Reëlteri Seidl. (ex. description) par la structure du pro- . thorax ne présentant pas deux fossettes discales, mais un long sillon inter- rompu en arrière. Les Ch. integricollis Heyd., de Sibérie, et Reitteri Seidl. (superba . Reitt.) (1) d’Espagne, qui me sont inconnues, ont aussi les cuisses entiè-. rement foncées, la première espèce étant caractérisée par les élytres ornés, en plus de la pubescence couchée, de poils foncés mi-dressés, le prothorax non sillonné; la deuxième est voisine de véiridissima L. et présente les tibias antérieurs entièrement foncés, le sillon médian du prothorax réduit à deux fossettes et les hanches postérieures & munies d’une petite dent. Les autres espèces du genre Chrysanthia, et signalées dans la faune d'Eu- rope et circa, ont les cuisses au moins testacées à leur base et souvent entie- rement testacées, moins l’arête supérieure; celles que je connais pourront se distinguer de la façon suivante : 1. Prothorax non ou faiblement sillonné sur le disque. Cuisses largement testacées, parfois entièrement, moins l’arête supérieure, et pattes ordinai- rement en majeure partie testacées; tibias intermédiaires et postérieurs quelquefois foncés. À l’. Prothorax fortement sillonné longitudinalement. Cuisses testacées à la base seulement, avec, ordinairement, tout le reste des pattes (tibias antérieurs parfois en partie exceptés) foncé. Long. 6-10 millim. Grèce. varipes Ksw. Je possède cette espèce de Veluchi et du Parnasse. 2. Prothorax plus ou moins et faiblement sillonné longitudinalement sur le disque. Tibias intermédiaires et postérieurs généralement foncés (la var. difjerens se distinguera par la coloration moins foncée des membres postc- rieurs, ceux-ci plus ou moins fauves, la forme plus élancée, l'impression du prothorax paraissant plus large). Long. 6-8 millim. Syrie, Anatolie. | oralis Fairm. (1} Synonymie établie par Seidlitz et pour la valeur de laqueile je ne saurais me pro- noncer, faute des matériaux typiques nécessaires. — 16 — | FRA Les types de cette espèce proviennent d’Akbès et je l’ai recueillie sur le mont Liban. 2’. Prothorax non sillonné sur le disque. Tibias intermédiaires ou posté- rieurs au moins en partie testacés. Long. 5-9 millim. Europe : Autriche, France, Corse, etc. viridis Schm. Les flavipes Reïtt., d'Asie-Mineure, et Korbi Reitt., a Espagne, me sont inconnues : toutes deux sont voisines de oralis Fairm.; la première n’a pas de sillon médian sur le prothorax, celui-ci étant un peu plus long que large, presque plus étroit que la tête avec les yeux, la deuxième a le prothorax ps ong que large, sillonné, et la tête non distinctement rétrécie derrière es yeux. M. Pre. NOTIONS DE GÉOGRAPHIE PHYSIQUE FORMATION DU MODELE TERRESTRE (Suite) Nous allons maintenant passer en revue les autres facteurs du modelé terrestre qui ont du reste une importance beaucoup moins grande que Peau courante: en effet les érosions glaciaires éoliennes, chimiques, ne se font sentir avec énergie que sur des espaces relativement très limités, quant à : l'érosion marine, elle se borne à faire lentement reculer le rivage sans modifier sensiblement le modelé de l’intérieur des terres. Il est à remarquer que tous les modes d’érosion tendent à faciliter l’action de la pesanteur qui s'exerce sur toutes les particules de l'écorce terrestre et à entrainer ces par- ticules à une altitude inférieure. | À lheure actuelle les glaciers, abstraction faite des deux-calottes gla- claires qui entourent les pôles n’occupent pas plus de 50,000 kilomètres carrés (Penck. Morphologie der Erdoberfiæche). À une époque géologique récente, ils ont eu une importance infiniment plus considérable et ils ont sculpté une partie importante du territoire français. Les glaciers encaissés agissent de deux manières différentes : ils trans- portent lentement mais très sûrement tous les matériaux tombés à leur surface par l’action des gelées ; ils déblaient le fond et les parois de la vallée où ils se trouvent en en enlevant tous les éléments meubles et en en faisant disparaître toutes les aspérités. Les glaciers ne semblent pas avoir creusé LA SEE Le ES eux-mêmes leurs gorges, la glace s'écoule lentement dans les vallées déjà faconnées par l'eau courante et elle ne modifie pas sensiblement le profil longitudinal déjà tracé. Ce profil aura en général une forte inclinaison avec de fréquentes discontinuités de la pente, comme le profil d’un torrent. Si le glacier rencontre une contre-pente, 1l pourra, sous l'influence de la poussée d'en haut, la remonter en affouillant son pied, quand le glacier reculera ; la dépression ainsi formée sera remplie par un lac. Le profil en travers est par contre complètement changé, la gorge gla- ciaire avait primitivement la forme d’un V, l’action de la glace rabotant le fond lui donnera bientôt la forme d’un U, en outre les roches du fond et des parois seront parfaitement dressées, polies et souvent striées. Quand le glacier viendra à se retirer la vallée glaciaire apparaîtra dans tous ses détails. Les roches seront polies surtout du côté amont et affecte- ront la forme de dos de moutons d’où leur nom de roches moutonnées. L’énergique ruissellement du pays montagneux fera disparaître peu à peu les particularités de la gorge glaciaire. Il est pourtant des régions aban- données par les glaces depuis un temps relativement court où on voit encore très bien les principaux caractères des gorges glaciaires, de ce nombre sont les vallées qui débouchent dans les fjords de la Norvège. Les matériaux entraînés par le glacier viennent se déposer à l’extrémité de ce dernier pour former la moraine frontale. Cette moraine sera un talus en forme de demi-cercle constitué par un mélange incohérent de blocs, de boues, de cailloux rayés. Les eaux issues de la fonte des glaciers ou des précipitations atmosphériques remanieront cette moraine en entraînant au loin les boues et la transformeront en un cailloutis fluvioglaciaire. Si le glacier vient à reculer, la moraine, ne recevant plus de matériaux, tendra à disparaître peu à peu; le cailloutis sera envahi par la végétation et 1l n’y aura plus que les blocs erratiques qui témoigneront d’une ancienne action glaciaire. Si la moraine frontale est considérable elle peut subsister en grande partie et, dans la dépression creusée en arrière par le glacier, peut s'établir un lac (lac de Sempach). On aura en tout cas un amphithéâtre -morainique. Autour des deux pôles se trouvent de vastes calottes glaciaires qui recouvrent entièrement des territoires très étendus. Lors de la période pleistocène, la calotte nord a eu en Europe une importance extrêmement considérable. Si l’on veut se faire une idée de l'état actuel de cette calotte glaciaire il faut se reporter à la description de l’inlandsis par Nordenskiœld (1). Devant ce glacier se trouve une moraine d’un relief très faible, constituée par de l'argile mêlée de quelques blocs, puis s'élève le glacier par une pente crevassée couverte de particules argileuses, mais à quelques centaines de mètres de la lisière, on ne trouve plus un caillou de la grosseur d’une épingle, puis viennent des siracs, puis une zone de dépressions avec des lacs et de profondes et rapides rivières dans la glace, enfin au delà une vaste zone de neige sèche. De plus, d’après M. Nordens- kiæld, le glacier est incapable, à cause des faibles mouvements qui l’agitent, de transporter bien loin les gros blocs de rochers arrachés à ses bords. Supposons maintenant qu’une vaste calotte glaciaire vienne à se fondre et à disparaitre peu à peu, elle laissera évidemment une empreinte profonde sur le terrain qu’elle a occupé. Considérons, pour fixer les idées, la calottce _glacraire de la deuxième glaciation pleistocène en Scandinavie. Elle occu- pait la Suède et la Norvège, mais ne s’étendait pas Jusqu'à la côte norvé- (1) Nordenskiæld. La seconde expédition suédoise au Groenland. Trad. française par Ch. Rabot, 188$, page 185. — 18 — | gienne, respectait le sud de la Suède, recouvrait une partie du Danemark, de l'Allemagne du nord, la région des lacs russes, la Finlande, et sa limite passait à l’est de la mer Blanche (1). | PR En se retirant, la glace a laissé une série de moraines marquant les différents stades du retrait. Une des plus remarquables est la moraine fron- tale que l’on peut suivre sur 650 kilomètres de long, du Schleswig jusque dans la province de Posen et même jusqu'en Lithuanie, une autre non moins importante est la moraine de la Finlande méridionale (Salpaus- selkæ). Dans ces régions de moraines la topographie est confuse et abso- lument capricieuse; les boues ont été entraînées, il ne reste plus que les blocs erratiques isolés, on à une infinité de petits lacs, de mares. Dans la zone centrale, qui a été longtemps occupée par la glace, on a une série de roches moutonnées, le glacier à enlevé par place les matériaux meubles, en iormant ainsi des dépressions occupées actuellement par des lacs et surtout par des marais tourbeux. La topographie est absolument indécise, le terrain ayant été puissamment raboté, les cours d’eau coulent d’une manière capri- cieuse et le régime hydrographique est loin d’être fixé. Une autre calotte glaciaire a recouvert le Canada et une grande partie du nord de l'Amérique. La région des grands lacs est un héritage de Ia période glaciaire. | La glace n’agit pas seulement sous forme de grandes masses, à la manière d’un rabot. L'eau, s’infiltrant dans les roches et venant ensuite à se congeler sous l'influence du froid, fait éclater certaines roches et les débite en mor- ceaux de plus en plus petits qui formeront au bas des pentes des chaos et. des éboulis. Si, dans la saison chaude, les pluies sont assez abondantes, elles remanieront et entraineront ces débris; sinon la montagne s’ensevélira peu à peu sous ses propres débris comme dans les hauts plateaux du Thibet. Les eaux superficielles agissent par leur masse, comme nous l'avons vu, soit à l’état liquide, soit à l’état solide. Elles peuvent aussi agir comme dissolvant. L’érosion chimique (?) n’a pas une action directe sur la forma- tion du modelé, elle désagrège les roches et prépare, facilite le travail d’érosion par l’eau courante. Les eaux de pluie, surtout les eaux chargées’ d'acide carbonique dissolvent facilement les calcaires en enlevant le carbo- pate de chaux et en laissant plus ou moins intacts les différents composés siliciés que peut contenir la roche. C’est à une lente dissolution que lon attribue la formation des argiles à silex qui surmontent si fréquemment la craie. Mais l’eau est aussi capable de dissoudre partiellement les roches siliceuses en apparence les plus rebelles (3). On peut rendre cette attaque apparente en faisant agir l’eau sur la roche finement pulvérisée (ce qui revient à augmenter énormément la surface du contact), l’eau se charge rapidement d’une quantité appréciable d'alcalis, On sait que, dans les mêmes conditions, du verre, silicate en apparence insoluble, finement porphyrisé, peut perdre 2? ou 3°/, de son poids. Une pareille dissolution n’a pas d'influence directe sur le modelé mais elle prépare, surtout dans les contrées granitiques, l’action ultérieure de l’eau courante. Comme nous l'avons déjà dit, l’érosion marine modifie peu le modelé (1) De Geer : Om Scandinaviens geografiska ‘utveckling eft eristiden. Résumé allemand dans Veues Jahrb f. Miner 1899. W. Ramsay. Ueber die geologische Entwicklung der Halbinsel Kola in der Quartær- zeit. Fennia 1898. (?) Sur l'érosion chimique consulter : Van den Brœck. Mémoire sur l’altération des dépôts superficiels par infiltration des caux météoriques. Bruxelles, 1881. (3) Daubrée. Etudes synthéliques de géologie expérimentale, 1879, p. 268. RE et SONT OR Le 2 Re A Re À PRE ES ", LR rude <> — se De LA Pres LR NT LL PAL 4, 4 LP! 4 ge terrestre et si la situation relative de la mer et du rivage restait toujours la même il n y aurait que peu de mots à dire. On sait que, en général, la mer agit surtout sur les côtes rocheuses par sapement, démolissant les falaises par le bas, la falaise s’éboule sans cesse. Les matériaux arrachés, s'ils ne sont pas entrainés par les courants, forment en avant d'elle une véritable plateforme littorale. Celle-ci amortit plus ou moins complètement le choc es vagues et la falaise cesse peu à peu d'être attaquée. Si la falaise est hétérogène, la mer attaquera davantage les roches les plus tendres et lais- sera plus où moins intactes les roches dures. C’est par cette considération que l’on peut expliquer la formation du rivage ouest de la Bretagne. Elle est formée par une série de bandes de schistes cristallisés durs (pointé Saint- Mathieu, du Raz, presqu'île de Crozon) et de schistes tendres carbonifères (vallée de l’Aune). | Si le rivage vient à subir un mouvement d’exhaussement, la plateforme _ littorale émergera et protégera complètement la falaise. Si le rivage subit un À mouvement d'affaissement, la mer pénétrera dans les vallées et formera de. véritables fjords; mais il faut remarquer qu’en Norvège la formation des fjords par submersion est compliquée de nombreux effondrements qui ont fréquemment formé des ombilics. Si la côte est plane, la mer ne pourra la démolir et rejettera sur ses bords des galets et du sable qui formeront un cordon littoral. Ce cordon pourra obstruer complètement les estuaires des cours d’eau qui formeront en arrière une vallée d’alluvions très marécageuse. Il est un dernier facteur du modelé terrestre qui exige pour se faire sentir des conditions spéciales : le vent. Le vent ne peut exercer utilement son action que sur les terrains non protégés par la végétation. Ce fait se produira dans toutes les contrées désertiques où il tombe en moyenne moins de 0725 d’eau par an. Le travail du vent dans ces contrées sera grandement facilité par les brusques variations de température. Les roches superficielles dont la température pendant la nuit descend souvent à 0° au Sahara se trouvent portées à 50-70° pendant le jour. La brusque dilatation les fait alors éclater et les débite en menus fragments. Le vent s’emparant de ces débris les transporte plus ou moins loin suivant leur poids, le sable en irottant sur les rochers qu'il rencontre les polit peu à peu et les découpe même en sorte de « monuments » (Colorado). Le sable entrainé au loin se dépose dès qu’il rencontre un obstacle un peu important. On observe ainsi la formation de dunes continentales. | Dès 1873, le baron de Richthofen a émis l'opinion que le Zoess, dont l'in- fluence sur la topographie de la Chine est si considérable, avait une origine éolienne. Il semble depuis les derniers travaux de Steinmann et de Fruh soon peut attribuer avec certitude une origine éolienne au loess qui recouvre e grandes surfaces de l’Europe centrale et septentrionale. Le vent sur les côtes chasse dans certaines régions le sable, produit de érosion marine, sur le rivage en formant des dunes littorales qui cheminent dans l’intérieur des terres. Dans ce cas la dune arrive à boucher plus ou moins complètement l'estuaire des fleuves peu importants. Ceux-ci formeront alors en arrière de vastes étangs (landes de Gascogne). On voit par tout ce qui précède que le modelé terrestre est sculpté, soit par l’eau agissant sous toutes ses formes, soit par le vent. Dans le premier cas la modification lente du continent se fait suivant des lois à peu près fixes, dans le second elle suit les caprices du vent et reste essentiellement indécise. ; André COLANI. en 2 De ; RE NOTES SPÉCIALES ET LOCALES Découverte d’un Céphalopode dans les faluns de la Touraine. — Les faluns de la Touraine, depuis si longtemps classiques, ont été fouillés par des légions de chercheurs. Cependant jamais, jusqu’à ce jour, on n’y avait trouvé de restes de Céphalopodes; jamais du moins leur présence n'y avait té signalée. Où lit dans Dujardin « Malgré les recherches les plus minutieuses, il m’a été impossible d'y trouver (dans les faluns) aucune trace de Nautiles ou d’autres Céphalopodes... » [1837, Dujardin, Mémoire sur les couches du sol en Touraine, dans Mémoires de la Soc. géol., tome IT, fig. 305]. Dans leur Etude préliminaire des coquilles fossiles des faluns de la Touraine, parue en 1885-1887, dans la Feuille des Jeunes Naturalistes, MM. Dollfus et Dautzenberg ne citent aucun Céphalopode. Enfin il n’en existe pas de spécimen dans aucune des collections de fossiles des faluns ligériens qne je connais. J’ai eu la bonne fortune d’assister, ces jours derniers, à la découverte d’un Aturia. La trouvaille a 6té faite, sous mes yeux, par M. Duperray, un jeune et zélé ami des sciences naturelles, dans une falunière située à droite de la route de Ferrière-Larçcon à Esves-le-Moutier, à peu de distance du lieu de la Placette. Le fossile était encore en place dans la falunière. Il est malheureusement incomplet, une partie du dernier tour manque, ce qui permet d’ailleurs de voir la disposition si caractéristique du siphon et des cloisons des Afuria. Après vérification, je lai rapporté à Afuria Aturi Bast. sp. (Nautilus) (1). [1825, Basterot : Description géol. du bass. tert. du S.-0. de la France, dans Mémoires de la Soc. d'Hist. nat. de Paris, tome IT, page 17]. La présence dans un dépôt de rivage de ce Céphalopode, qui devait vivre à d’assez grandes profondeurs, m'a paru d'autant plus curieuse, que l’état de fraicheur vraiment remarquable des fossiles de Ferrière-Larçon exclut l’idée que des courants ou des flots. violents ont présidé à la formation de ce dépôt. Les coquilles des falunières de Ferrière ont vécu au lieu même où on les trouve. Le La découverte de notre Afuria constitue donc une anomalie, mais non un fait inexplicable. Les Nautilus, les Aturia habitaient en effet les mers oligocènes et miocènes qui baignaient les côtes de la France. On a, en particulier, signalé Aluria aturi dans divers dépôts tertiaires du S.-0. de la France, depuis l’Aquitanien jusqu'au Tortonien inclusivement, à Pont-Pourquey (Saucats) notamment, dont la faune se rapproche beaucoup de celle des faluns de Touraine (2?) (voir E.-A. Benoist : Actes de la Socièté Linnéenne, vol. XXIX (année 1873), XL {année 1886) et XLII (année 1889). Il existe aussi dans les dépôts helvétiens de la colline de Turin (Bellardi) et dans ceux de l’Helvétien II de la Suisse (Mayer). On sait que les faluns de la Touraine appartiennent à l’Helvétien inférieur (Helvétien T). A. PEyroT Agrégé de l’Université, professeur au Lycée de Tours. (1) La même année, Defrance (Dictionnaire des Sc. nat., tome XXXIV, p. 301), a décrit cette même espèce sous le nom de Vautilus Deshayesii; il est difficile de juger à qui revient la priorité. — Le nom donné par Basterot est généralement préféré. (2) MM. Dollfus et Dautzenberg (1. c., n° 194, fig. 24) voient même dans les couches de Pont- Pourquey « les représentants indiscutables de Pontlevoy et de Manthelan, » à mon avis Pont- Pourquey est encore du Langhien. Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS. Imp. Oberthür, Rennes—Paris (764-99) i d'u Et dE Br Ver 4e RO I CET {er Décembre 1899 — Ille Série, 30e Année — N° 350 CA FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES LES JARDINS BOTANIQUES DES BORDS DU RHIN AU POINT DE VUE DENDROLOGIQUE Les lignes qui suivent sont le résultat d’un récent voyage à travers quelques jardins botaniques des bords du Rhin, effectué au point de vue spécial des espèces ligneuses. Certes, je n’y ai fait aucune découverte, mais il m'a paru intéressant cependant de faire connaître ces résultats, d’abord parce qu’ils contiennent des indications applicables à la France moyenne, et que d’autre part ils pourront attirer l’attention sur certaines espèces qui pourraient être avantageusement répandues dans nos Jardins, parcs ou pro- menades, plus qu’elles ne le sont actuellement. _ Les jardins botaniques que j'ai parcourus sont tous entretenus avec beau- coup de soin. Généralement vastes, ils tiennent à la fois du jardin bota- nique et du pare, c’est-à-dire que les essences ligneuses à grand dévelop- pement, au lieu d’y être disposées en lignes parallèles, à leur place de clas- sification, y sont généralement disséminées dans des pelouses, en forme d’Arboretum, ce qui en favorise bien mieux le libre développement et en rend encore l'examen beaucoup plus commode. L’étiquetage est toujours fort soigné, et, fait à noter, toujours scrupu- leusement respecté des visiteurs. On trouve ailleurs des étiquettes, non seulement dans les jardins botaniques proprement dits, mais dans la plupart des parcs publics, voire même des simples squares. Ce serait là un exemple à suivre chez nous. Enfin, la nomenclature y est rigoureusement scientifique et générale- ment uniforme. Ceci est dû d’ailleurs en grande partie aux efforts de la Société dendrologique allemande, qui à réalisé sur ce point un grand pro- grès. [l est facile, en effet, de constater dans les catalogues de nos jardins botaniques, et surtout dans ceux de nos grands pépiniéristes, l’extrème confusion qui règne à cet égard. Ainsi il n’est pas rare de voir figurer dans un même catalogue la même espèce sous deux ou trois noms différents (et ce qui est plus curieux, souvent avec des prix différents) : ainsi l’Abies numidica et l'A. baborensis, le Taxodium heterophyllum et le Glyptostrobus heterophyllus, alors que ce sont là de simples synonymies. Ou bien encore une espèce nous est universellement présentée sous un nom absolument inexact. Tel est le cas pour le Podocarpus coreana ou chinensis des pépi- méristes : cette plante n’est pas une Podocarpée (aucune espèce de cette famille n’est rustique sous le climat de Paris), mais bien une Taxinée, et simplement une forme fastigiée du Cephalotaxmus pedunculata. C’est contre — 22 — ces errements que la Société dendrologigque allemande a mené la campagne active à laquelle nous faisions allusion, et dont les résultats se font déjà nettement sentir en Allemagne. ne CARLSRUHE Le jardin botanique de Carlsruhe, pour n'être pas très vaste, n’en ren- ferme pas moins bon nombre d'espèces intéressantes ou de beaux spécimens, étiquetés avec une méthode parfaite. Parmi les feuillus, je citerai d’abord de beaux spécimens de magnolias à feuilles caduques : c’est là un groupe d’arbres qui, absolument rustiques sous nos climats du Centre et du Nord, et tous très remarquables par l’abon- dance et la beauté de leurs fleurs, n’est certainement pas assez répandu dans nos jardins. Le Magnolia acuminata est représenté ici par un grand arbre, avec l’obovata, le yulan du Japon, de dimensions plus modestes, mais à fleurs superbes, et le macrophylla, à feuilles et à fleurs véritablement énormes. Parmi les érables, je citerai seulement l’Acer palmatum, du Japon, dont il existe de si jolies variétés pourprées, panachées, et rappelant presque les teintes de certains Caladium. Parmi les Légumineuses, un Virgilia lutea {Cladrastis tinctoria) de belles dimensions fait pendant à un Gymnocladus canadensis mesurant 20 mètres de haut sur près de 1 mètre de diamètre, et développant une énorme cime arrondie, très belle avec ses gigantesques feuilles décomposées qui rap- pellent celles de certains Aralia. À citer encore Sassafras officinalis, Halesia tetraptera, Chimonantus fra- grans, et un beau Zelkowa (Planera) Keaki, de plus de 0"50 de diamètre. Pour en finir avec les Angiospermes, je mentionnerai enfin, à titre de cu- riosité, une des rares Anonacées qui, Je crois, soit rustique dans l’Europe tempérée, l’Asiminia triloba, espèce très drageonnante, fort curieuse par son fruit, qui affecte assez exactement la forme de la vessie natatoire de cer- tains poissons. Les Conifères, groupés dans une pelouse spéciale, nous présentent, en outre des espèces répandues partout, une série d’Abies assez complète, parmi lesquelles : À. cephalonica et ses formes, Reg. Amaliæ et Apollinis, sibirica, les belles espèces américaines subalpina, nobilis, magnifica, con- color, lasiocarpa, grandis (vel gordoniana), le bel 4. Webbiana, des Hima- laya, et les japonais firma, Mariesi, Veitchi, trois belles espèces que j'ai presque partout trouvées admirables de vigueur et de rusticité, comme d’ailleurs, en général, les espèces nord-américaines, tandis que les espèces originaires de Sibérie ou de l'Himalaya sont le plus souvent, en Allemagne comme en France, fort éprouvées par les gelées. Parmi les Picea, le P. pungens (parryana), avec sa belle variété bleu clair glauque (commutata glauca), le Schrenkiana, V'obovata japonica (Maæci- est d'un aspect si spécial avec ses aiguilles courtes perpendiculaires aux branches, et deux représentants, très proches parents, des sous-genres Omorica, très curieux par leurs aiguilles plates comme celles des Abies, vert brillant sur la face inférieure, bleu mat à la face supérieure : l’Omorica de Serbie et l’Ajanensis du Japon et de la Sibérie orientale. Ces deux jolies es- pèces sont d’ailleurs faciles à se procurer en France. Du jardin botanique de Carlsruhe, on peut passer directement par les serres dans le pare du château grand-ducal, qui renferme un très grand nombre d'espèces intéressantes, soigneusement étiquetées. Ce parc présente à peu près l'aspect d’une très vieille futaie de chênes rouvres et pédonculés, la plupart énormes et d’une vigueur remarquable, dans laquelle on a percé os de nombreuses allées et créé de nombreuses clairières, gazonnées et garnies d'arbres exotiques infiniment variés. | Aux chênes indigènes se mêlent de grands spécimens de chênes nord- américains : ©. phellos, si curieux par ses feuilles de saule, Q. prinus, O. coccinea (chêne écarlate), Q. imbricaria, à feuille de laurier d’un vert foncé brillant, Q. rubra, Q. palustris, etc.; puis des érables, dasycarpum et autres, Carpinus americana, etc. À signaler encore un Liquidambar styra- ciflua, bel arbre dont les feuilles, rappelant celles du platane, se colorent en automne en rouge écarlate, qui mesure ici plus de 20 mètres de haut sur 0*60 de diamètre, et le plus gros Sophora japonica que J'ai vu, je crois, car il mesure près d’un mètre de diamètre. | Les Conifères sont extrêmement nombreux, isolés dans les pelouses ou en massifs, composés par exemple de très beaux spécimens du Chamæcy- paris pisifera, var. squarrosa, dont les touffes compactes, d’un gris bleu très clair, sont très décoratives. Les genres Abies, Picea, Tsuga, Pinus, sont abondamment représentés par de nombreuses espèces parfaitement étique- tées. J'ai vu là pour la première fois l'Abies wmbilicata, espèce japonaise très voisine du fma, à aiguilles légèrement falciformes, comme celles de l'A. cephalonica, et le Larix Griffithi, melèze américain encore rare. Avant de quitter Carlsruhe, il faut parcourir encore les jardins situés devant la façade du château, où on rencontrera de très nombreuses et inté- ressantes espèces, toutes soigneusement étiquetées : Je citerai seulement Magnolia tripetala (vel umbrella), à très grandes fleurs lancéolées, parce que j'ai pu constater ici, à Rouen, sa parfaite rusticité (et même y recueillir des graines qui ont parfaitement germé), et le petit Pavia macrostachya, couvert d'innombrables fleurs blanches à très longues étamines saillantes, qui le font presque aussi décoratif que l’arbre de neige (Chionanthus virgi- nianus), . HEIDELBERG Le jardin botanique de Heidelberg renferme peu de spécimens de grandes dimensions, mais certains groupes y sont représentés par quelques espèces intéressantes. Le genre Quercus, par exemple, nous offre : Q. serrata et Q. dentata (daïmio) du Japon, Q. Libani, 0. macranthera du Caucase, voisin du Q. cerris, et Q. castaneifolia (V'Alfarez d'Algérie). La famille des Légumineuses est abondamment représentée en spécimens arborescents.. Parmi les Rhamnées, j'ai été surpris d'y voir prospérer le jujubier (Zizyphus vulgaris), et notre Paliurus aculeatus de Provence, en fruits. C’est que le climat de Heidelberg est relativement doux, et on peut y voir végéter vigoureusement bien des espèces méridionales qui ne résis- teraient pas ailleurs sous cette latitude. Le genre Rhus est représenté par un lot assez important, entre autres le Rhus Osbeckii de Chine, à feuilles pennées, à rachis ailé. Je mentionne seulement en passant : Cedrela sinensis, Asiminia triloba, Phellodendron amurense et Ph. japonicum, divers Celtis, Maclura, Brous- sonetia razinoki, Rubrenteria paniculata, Benzoni æstivalis, un curieux fusain de l'Himalaya, à feuilles longuement lancéolées, £vonymus maki, Zantoxylon fraxineum, Ptelea trifoliata, Acer circinatum, pensylvanicum, dasycarpum, monspessulanum, ginnala, Magnolia pumila, stellata, etc. Il ne faut pas manquer de visiter encore à Heidelberg le pare du château, et notamment le jardin des Conifères, où on trouvera quelques spécimens très intéressants par leurs dimensions comme Abies grandis, À. concolor vio- lacea, le seul Abies pindrow que j'aie vu en bonne condition dans mon voyage, Cunninghamia sinensis, Libocedrus decurrens (18"), Thuia gigantea — 24 — | ÉRrr. (25%), Chamaæcyparis lawsoniana glauque (20®), Juniperus drupacea (18), Chamæcyparis pisifera squarrosa (10), etc. La plupart de ces spécimens ont résisté victorieusement au grand hiver de 1879-80. | Jens On a réuni, soit dans le parc, soit dans des pelouses, de très nombreuses espèces, dont quelques-unes peu communes, comme : Quercus incana et Q. dilatata des Himalaya, Q. thalassica de Chine, Q. lusitanica (Q. mir- bechkii, chêne zeen d'Algérie), Q. phyllireoïdes et striata, du Japon, ce dernier très voisin de notre coccifera, et quelques hybrides intéressants, Parrotia persica, Phyllirea illicifolia, cara (Vilmoriniana), Pterocaria caucasica, etc. à La douceur générale du climat de Heidelberg est d’ailleurs encore accen- tuée ici par l’abri immédiat des collines voisines, et c’est ainsi qu’on peut y voir en pleine terre des espèces essentiellement méridionales, comme : Quercus ilex, Phyllirea latifolia, Rosmarinus officinalis, Arbutus unedo, A. endrachme, Cistus laurifolius, ete. Ce climat n’a guère d’équivalent en Allemagne que celui des rives du lac de Constance, et en particulier de l’île de Mainau, célèbre par ses plantes exotiques. | DARMSTADT À Darmstadt le jardin botanique est situé tout à fait en dehors de la ville : ilest vaste et très bien aménagé, quoique de création relativement récente, et ne renfermant par suite que des sujets de faibles dimensions, il n’en est pas moins un des plus riches que j'aie vus; malheureusement, par suite de circonstances spéciales, Je n’ai pu en prendre qu’un aperçu rapide et très incomplet. Je citerai cependant une très riche collection d’érables, et notamment les espèces japonaises suivantes : À.palmatum, cratægifolium, diabolicum et cissifolium, à feuilles composées de 3 à 5 folioles, très ana- logues à celles de la vigne vierge (Cissus quinquefolius), une bonne série d'espèces américaines, l’A. insigne du Caucase, 4. Lobeli, pictum, rufinerve, ginnala, etc. Les Juglandés sont représentés par les Carya amara, aquatica, olivæformis, tomentosa, porcina et alba, et un beau petit noyer américain Juglans rupestris. La série des Chênes américains, japonais et autres est aussi très complète. Enfin le groupe des Conifères offre éga- lement une riche collection, notamment une belle série d’Abies. WEINHEIM Les amateurs d’arbres exotiques feront bien de visiter, sur la ligne de chemin de fer de Carlsruhe à Darmstadt, les plantations faites aux environs de la petite ville de Weinheim, située au pied des premiers contreforts de A mal par le baron de Berckheim. Ces plantations sont particulièe- rement intéressantes parce qu'il s’agit ici d'essais opérés sur des surfaces relativement considérables. Ces essais qui portent sur près de 60 espèces, résineuses pour la plupart, remontent pour les plus anciens à 1866-76. La plupart ont donc subi les froids rigoureux de 1879-80. On peut ainsi admirer, . et c'est certainement là un spectacle peu commun, de véritables massifs des beaux sapins américains : Abies concolor,, lasiocarpa, nobilis, grandis, ete., de Picea orientalis, sitchensis (Menziesi), de Pinus Jeffreyi, ponderosa, strobus, excelsa, etc., de Cedrus Libanti et Atlantica, de Cryptomeria Japonica, Sequoia gigantea, Libocedrus decurrens, Chamæcyparis Lawsoniana et nutkænsis, Thuya gigantea, etc. Toutes ces espèces sont en excellent état de végétation et quelques massifs atteignent déjà une hauteur notable : les Sequoia gigantea par exemple, qui ont en moyenne 10 mètres, les Abies concolor et nobilis qui ont de 12 à 15 mètres et le Pinus Jeffreyi, de 10 à 15 mètres avec une rectitude de tige remarquable. Rat CES ASCHAFFENBOURG. L'Académie forestière d’Aschaffenbourg, c'est-à-dire l'Ecole forestière _ supérieure du royaume de Bavière, possède un jardin botanique où l’on a rassemblé une quantité extraordinaire de végétaux ligneux sur un espace très restreint. Tous les genres et espèces d’arbres forestiers indiqués y sont représentés, avec la plupart de leurs analogues de tous les pays tempérés. : Ici encore la série des Erables d'Europe et des Etats-Unis est bien repré- sentée : Je citerai entre autres un beau spécimen d’Acer spicatum, espèce nord-américaine assez peu répandue en France. Parmi les Juglandées, outre les Juglans regia et les deux espèces nord- américaines J. nigra et cinerea (cathartica), on trouve les Juglans mandshu- ricæ, les Pterocarya fraxinifolia, et les cinq principales espèces de Carya. Le genre Carya (Hicoria), comme on sait, est caractérisé par des chatons G groupés par trois et des fruits à brou plus ou moins complètement déhis- cent (1). Outre que ce sont de très beaux arbres, droits, élancés, à croissance rapide et très décoratifs, les Carya mériteraient d'être répandus sur une vaste échelle dans notre pays, car ils fournissent pour la plupart un bois d'excellente qualité (bois de hickory) assez analogue à celui du frêne, et très recherché pour certains usages spéciaux pour lesquels il est sans égal. De plus, les noix de certaines espèces sont comestibles, et en particulier celles de l’oivæformis, une espèce à folioles très nombreuses, comme les Juglans nigra ou cinerea. On trouve à Aschaffenbourg les C. tomentosa et alba Nutt. (2), tous deux à folioles très larges, le C. sulcata à tres larges folioles ortées par un rachis de plus de 050 de long, le C. aquatica, à folioles En plus étroites, et le C. amara, ces deux dernières espèces aisément reconnaissables à leurs bourgeons jaune vif. Le genre Quercus est très abondamment représenté à l’Académie d’Aschaf- fenbourg par les espèces indiquées en Allemagne, ou affines, comme Q. far- netto (conferta ou hungarica), et la plupart des espèces nord-américaines, à l'exception toutefois d’une des plus belles, le Q. falcata (digitata), qui semble rare en Allemagne. Je citerai encore : Fagus ferruginea, l'équivalent aux Etats-Unis de notre F. sylvatica, mais à feuilles dentées en scie; Ostrya virginica, Planera Reaki, Celtis occidentalis, facile à distinguer de notre C. australis à écorce lisse de hêtre par son tronc subéreux écailleux; Phellodendron amurense, Alnus serrulata, et deux représentants de la famille des Hamamelinées, Parrotia persica et Hamamelis virginica. Parmi les tilleuls, deux espèces amé- ricaines sont très recommandables par leurs très larges feuilles : Tilia americana et T. pubescens. ; Les Conifères, groupés dans un angle voisin des bâtiments de l'Ecole, sont représentés d’abord par une série très complète d’Abies, parmi lesquels le spécimen le plus beau et le plus vigoureux est certainement l'A. firma. Le genre Picea nous offre, à côté des espèces communes et des P. omorica et ajanensis, déjà citées, le P. schrenkiana et le P. acicularis. Je citerai (1) Un 1 caractère distinctif du Carya que je n’ai vu signalé nulle part, commode parce qu'il permet de les reconnaître des Juglans vrais, mème lorsqu'on n'a à sa disposition ni feuilles ni fruits, est celui-ci : chez les Juglans la moelle disparaît vite partiellement, pour ne laisser que de minces cloisons horizontales (moelle en échelons) tandis que la moelle des Carya (faciles à distinguer à leurs bourgeons), persiste pleine. - — Les Plerocarya ont la moelle en échelons comme les Juglans. | * (2) Le Carya alba de Nuttal et de Michaux n’est pas le C. alba de Linné qui correspond au tomentosa de Michaux et de Nuttal. | Es. OPEL encore un beau Pseudolarix Kæmpferi (le mélèze doré des Allemands), divers Tsuga, entre autres Ts. pattoniana, Jolie espèce à feuillage glauque qui rappelle un peu le Cèdre avec ses feuilles fasciculées. Le genre Pin est abondamment représenté par P. insignis, Jeffreyi, massoniana, peuce, fleæilis, parviflora, très curieux avec ses feuilles courtes, blanchâtres, vrillonnées, Lambertiana (?), etc. Ces séries sont complétées enfin par divers Cephalotaæus, Taæus, et les principales espèces de Thuya et Chamæcyparis qu'on rencontre partout. FRANCFORT-SUR-LE-MEIN Il existe à Francfort un petit jardin botanique contigu au Muséum d’his- toire naturelle. Placé en contre-bas des rues qui le bordent, il est dans de mauvaises conditions. Pour éviter les répétitions, je citerai seulement une bordure de Rhus vernicifera : cette espèce, qui forme un arbre véritable et qui rappelle l’Aïlante par ses longues feuilles composées-pennées, pourrait peut-être être avantageusement employée comme arbre d’avenue. Le célèbre Palmengarten de Francfort offre aussi quelques espèces inté- ressantes. On y trouve entre autres, de très grands hêtres pleureurs qui, avec leur feuillage comme drapé, sont d’un très bel effet décoratif, et de très beaux Pterocarya : ce genre de Juglandées renferme de beaux arbres, très rustiques, trop peu répandus encore, bien qu’ils aient, je crois, été essayés comme arbres d’avenue dans une voie de Paris. Cà et là on rencontre de beaux spécimens de Picea parryana (pungens), Abies nobilis, concolor, Veitchi, Tsuga divers, Liguidambar, Carya, Acer, etc. Rouen. R. HIcCkEL. (4 suivre). : TREND — NOTES POUR SERVIR | A L'ÉTUDE DES MŒURS DE QUELQUES ANISOTOMA Scht. LIODES Latr, DESCRIPTION DES ESPÈCES FRANÇAISES, D'APRÈS LEURS AUTEURS (Suite) Anisotoma rugosa Steph. = À. arenaria Steph. = À. armata Sturm. Longueur 3 1/2 à 4 millim.; en ovale large et court, d’un roux foncé, assez brillante. Antennes assez longues; massue grande; les trois derniers articles, quelquefois le premier aussi, d’un brun foncé. Corselet un peu plus étroit à la base que les élytres, légèrement arrondi sur les côtés, sans être visiblement élargi au milieu, rétréci en avant; bord postérieur coupé droit; angles postérieurs obtus, presque arrondis; ponctuation fine, assez écartée. Elytres à stries faibles, ponctuées, les points serrés mais pas très gros ; strie suturale profonde en arrière, intervalles à ponctuation fine et écartée et _à fines rides, peu serrées ; alternativement, une rangée peu visible de plus gros points. &', pattes postérieures allongées; cuisses dilatées avant l'extré- mité, qui est arrondie; Jambes fortement arquées. Q, cuisses postérieures un peu élargies au milieu, avec l'angle apical légèrement saïllant, arrondi. Se TS Se prend au vol, par une belle journée, vers le coucher du soleil; le plus souvent sur les herbes, avec le fauchoir. Octobre et novembre. Bois de Boulogne. Anisotoma Triepki Scht. = 4, V. Ferruginea Stm. = V. Longipes Scht. Longueur 3 1/4 millim.; ovalaire, courte, arrondie en arrière, convexe. D'un fauve obscur ou d’un jaune roussâtre. Antennes courtes, seulement un: peu plus longues que la tête; massue aussi longue que le reste de l'antenne; premier et dernier article de la massue moins large que chaque article pré- cédent. Tête assez grande, densément et finement ponctuée. Corselet arrondi sur les côtés, plus étroit à la base que les élytres; angles postérieurs presque arrondis ; ponctuation pas très fine, assez serrée; écusson densément ponctué. Elytres à fortes ciries ponctuées, la suturale profonde en arrière; intervalles à ponctuation presque invisible, ayant alternativement une rangée de plus gros points. o', pattes postérieures allongées; cuisses dilatées, au milieu, en angle peu saillant, obtus; jambes bi-arquées. ©, cuisses postérieures fortes. Observation. — Chez les petits individus, les pattes postérieures sont moins longues et la dilatation des cuisses est à peine sensible. Nous en possédons un exemplaire, pris à Fontainebleau, en fauchant sur les herbes d’une clairière, en juillet, vers sept heures du soir. Anisotoma rotundata Er. — Longueur 3 millim.; en ovale très court, presque arrondi, médiocrement convexe. D'un jaune rougeâtre plus ou moins foncé, luisant. Antennes courtes, un peu plus longues que la tête; troisième article de moitié plus long que le deuxième, dernier article plus étroit que les précédents, tronqué à l'extrémité. Tête densément ponctuée, avec quatre gros points disposés en travers. Corselet un peu plus étroit que les élytres, droit sur les côtés jusqu’au milieu, puis légérement rétréci en avant; surface densément et finement ponctuée; angles postérieurs obtus. Elytres à stries ponctuées, fines, sauf la suturale qui est enfoncée en arrière; intervalles plans, à ponctuation éparse, très fine, ayant alternativement une ligne de plus gros points; o', les trois premiers articles des tarses anté- rieurs très faiblement dilatés; pattes postérieures plus allongées, avec les cuisses n'ayant vers l'extrémité qu’un angle on di et les jambes arquées. Landes, Dordogne. Anisotoma picea T[lig. = 4. consobrina Sahl. Longueur 3 1/2 à 4 millim., ovalaire, courte, convexe, d’un fauve rou- geâtre brillant. Antennes assez courtes, un peu plus longues que la tête; troisième article de moitié plus long que le deuxième. Corselet de la largeur des élytres, légèrement arrondi sur les côtés; bord postérieur coupé droit avec des angles obtus, presque arrondis; ponctuation fine, médiocrement serrée. Elytres pas tout à fait deux fois aussi longues que le corselet, à stries ponctuées ; intervalles à ponctuation écartée et très fine, avec quelques points plus gros. o', tarses antérieurs ayant les deuxième, troisième et quatrième articles un peu dilatés; cuisses postérieures comprimées, termi- nées par deux dents obtuses; jambes postérieures arquées plus fortement à l’extrémité. Dunes de Calais et de la Somme. Observation. — Nous décrivons la variété pâle, appelée par Sahlberp, A. consobrina. On n’a pas encore signalé en honte individu typique à couleur d’un brun noirâtre. Les mœurs sont celles des 4. ciliaris et Caullei dont nous parlerons plus doin. Anisotoma lucens Fairm. — Longueur 4 millim., ovale, d’un jaune rou- geâtre brillant, peu convexe. Elytres oblongues avec la strie suturale rem- brunie et profonde, cuisses postérieures des «' élargies en une lame droite en dedans, échancrée à l'extrémité de la cuisse, ce qui forme un angle — 28 — presque droit; chez ©, les cuisses sont simples et les arquées, presque droites. Forêt de Bondy. rat Anisotoma obesa Scht. = Q armata Payk. = ferruginea Gy1. f tennes assez longues, troisième article particulièrement allongé, deux fois - aussi long Len le deuxième, massue petite par rapport aux autres articles, le premier de ses articles plus étroit que les trois derniers, ceux-ci de même épaisseur, dernier en pointe conique tronquée. Tête finement et pas très densément ponctuée, front marqué de quatre points plus grands. Prothorax grandement de la largeur des élytres, légèrement arrondi sur les côtés, de sorte qu'il est rétréci tout à fait par devant et non par derrière; bord anté- rieur largement échancré pour la réception de la tête, par les angles anté- rieurs obtus, un peu saillants, bord postérieur droit, avec les angles presque droits, quoique un peu arrondis; surface fort convexe transversalement, assez densément et finement ponctuée. Ecusson finement ponctué. Elytres as tout à fait aussi longues que le prothorax, très légèrement arrondies sur es côtés, en ovale pointu par derrière, convexes, striées ponctuées, strie suturale sulciforme après le milieu, interstries plans, à points écartés et très fins, parfois à peine visibles, alternes marqués de plus gros points écartés. Pattes d’un rouge jaunâtre clair. G' trois articles intermédiaires des tarses antérieurs un peu élargis, longuement pubescents en dessous; pattes posté- rieures un peu allongées, cuisses comprimées, indistinctement dentelées en dessous vers l'extrémité, simples du reste, se terminant en dehors et en dedans par une petite dent arrondie peu saillante; jambes présentant au- dessus du milieu une légère courbure, et du milieu à l'extrémité un arc léger; Q tarses simples, pattes postérieures non allongées, cuisses arrondies au bout et jambes très faiblement arquées. Très voisin de 4. picea, il en diffère, en outre de la couleur, par la forme des jambes postérieures c', les angles postérieurs du prothorax presque droits et la forme des antennes de Dubia, qui a les jambes postérieures G plus en rapport, par son prothorax large, distinctement échancré par devant, non rétréci par derrière, moins densément et fortement ponctué, avec les angles postérieurs presque droits et surtout par le corps plus large. Nous avons pris cette espèce rare à Saint-Germain, à Chaville, en fau- chant sur les herbes, entre six et sept heures du soir. Juin-juillet. Anisotoma dubia Kugl. — v. rufipennis Payk. — v. bicolor Scht. — v. pal- lescens Scht. “ | Longueur 2? à 3 millim., elliptique, plus ou moins ovalaire, de couleur variable, troisième article des antennes moitié aussi long que le deuxième; premier article de la massue un peu plus étroit que les trois derniers qui sont égaux d'épaisseur. Massue noirâtre, le reste de l'antenne d’un rouge jaunâtre. Tête densément et finement ponctuée. Corselet pas tout à fait aussi large que les élytres, assez fortement arrondi sur les côtés, de sorte que la plus grande largeur est au milieu ;-angles postérieurs obtus, plus ou moins arrondis, surface densément et visiblement ponctuée. Ecusson ponc- tué. Elytres modérément arrondies sur les côtés; fortement striées ponctuées; intervalles unis, à ponctuation fine et écartée, alternativement marqués de plus gros points écartés. G', pattes postérieures allongées, cuisses terminées par deux petites dents; jambes biarquées. ©, pattes simples, cuisses posté- rieures terminées par un angle obtus. Cette espèce, très variable de taille et de couleurs se sépare en quatre types. : A) Taille grande, d’un brun noir, élytres et pattes ferrugineuses. B) Même couleur, taille petite : 4. bicolor (Schmidt). C) Taille grande, entièrement d’un roux ferrugineux : 4: /errugineum Steph. jambes très faiblement | Longueur 3 millim. 1/2, ovale court, convexe, brun rouge, luisant. in Near ile fi at SC Pr D) Même couleur, taille petite : 4. pallens Schmidt. Observation. — Nous n’avons pas vu d'individus pris en France apparte- nant aux deux premières variétés. Chasse. — Aux environs de Paris, on la trouve le jour, dans les carrières _de sable, sous les détritus, etc. ; elle vole vers quatre heures, depuis le mois d'avril jusqu’en octobre. Cette espèce n’est pas rare; dans la baie de la Somme, nous la prenons en fauchant sur les prairies rases du bord de la mer, à partir de quatre heures; nous n’en avons jamais trouvé de dix heures à deux heures et, remarque assez curieuse, elle ne vole pas le soir au cré- puscule comme les autres espèces du bord de la mer, 4. Caullei et Ciliaris. Anisotoma curvipes Schmidt. — Longueur 3,8 millim., largeur 2,8 millim. Si voisin de Dubia, qu'on pourrait le prendre pour un exemplaire décoloré de cette espèce, mais il en diffère par des caractères très importants et très faciles à séparer. Avec la même taille, la même forme et les mêmes propor- tions dans chacune de ses parties, il s’en distingue : 1° par le bord basal du prothorax, qui n’est pas coupé droit, mais plus fortement bisinué que dans aucune autre espèce; ?° par la conformation des pattes postérieures. Les cuisses commencent menues et présentent à la base au bord inférieur une légère échancrure, mais au milieu elles deviennent brusquement deux fois aussi larges et présentent là une saillie obtuse, arrondie, et vont oblique- ment, mais toujours elles sont encore considérablement plus larges au bout qu'à la base; la rainure des jambes a les bords inégaux, l’externe, très saillant, s’arrondit au bout, l’interne est tres étroit, échancré et terminé au bout en une dent obtuse, en hamecon, qui ne dépasse pas l’externe; les jambes postérieures sont presque droites jusqu’au milieu, mais à partir de là se recourbent en dedans presque aussi fortement que dans Dubia, du reste aussi longues que dans celui-ci. &', tarses antérieurs subdilatés, subarrondis, déprimés, luisants, roux testacé, pattes plus pâles, prothorax bisinué à la base, élytres striées ponctuées, cuisses postérieures claviformes. Lombardie. Anisotoma macropus Rye. — Tongueur 2,3 à 3,5 millimètres, ovale oblong, assez convexe, ferrugineux ; antennes assez courtes, massue à peine rembrumie, dernier article distinctement plus étroit que le précédent. Pro- thorax densément ponctué, côtés doucement et régulièrement arrondis, base subsinuée de chaque côté, presque tronquée, angles postérieurs obtus, antérieurs arrondis. Elytres très fortement striées-ponctuées, interstries médiocrement et très finement pointillés, côtés presque droits dans leur moitié basale, ensuite atténués en courbe vers l'extrémité; jambes anté- rieures linéaires, cuisses postérieures grossièrement ponctuées en dessous. g', tarses antérieurs et intermédiaires légèrement dilatés, pattes postérieures allongées, cuisses subdilatées anguleusement en dessous avant le milieu, angle externe arrondi, non saillant, interne arrondi denticulé, jambes mé- diocrement courbées au bout, article basal des tarses allongé; Q@, pattes simples, cuisses postérieures à extrémité arrondie en dehors, arrondie saillante en dedans. | Difière du calcarata, dont il a le faciès, les jambes antérieures linéaires et le dernier article des antennes petit, par sa couleur toujours d’un ferru- gineux clair uniforme, sa forme un peu plus longue avec ses antennes plus Courtes, son prothorax plus arrondi sur les côtés, un peu plus fortement ponctué, avec les angles antérieurs plus arrondis, les postérieurs un peu plus marqués, la base à peine subsinuée sur les côtés, les élytres pas si acu- minées par derrière, avec les stries à points plus grands, et la structure des pattes postérieures & dissemblable o. Angleterre, France. Observation. — Le catalogue de Marseul (1889) réunit cette espèce à la précédente. M. Reitter en fait deux espèces distinctes. Anisotoma curta Fairm. — Longueur 3 millim., ovalaire, presque égale- ment atténuée aux deux extrémités, très épaisse et convexe. D’un roux testacé luisant. Antennes courtes, n’atteignant pas la base du corselet, massue d’un brunâtre peu foncé; les trois derniers articles de même largeur, le premier plus étroit que les troisième et suivants. Tête plus foncée que le reste, à ponctuation très fine, mais serrée. Corselet très convexe, pas tout à fait aussi large à la base que les élytres; bords postérieurs presque droits, mais paraissant cependant embrasser un peu la base des élytres; angles postérieurs obtusément arrondis; ponctuation bien visible et serrée. Elytres deux fois aussi longues que le corselet, convexes à stries assez profondes, à points serrés; intervalles très faiblement convexes, ayant quelques points tres écartés et visibles seulement à un très fort grossissement; les points des intervalles alternes très écartés et pas très gros; &', cuisses postérieures, se terminant en dessus et en dessous par deux petites dents peu saillantes; jambes postérieures arquées. Observation. — La ponctuation serrée du corselet et celle à peine visible des élytres rendent cette espèce facile à reconnaître. | Elle habite les dunes de Cabourg et a les mêmes mœurs que Caullei. Anisotoma flavescens Scht. — Longueur 2,3 à 2,8 millim., largeur 1,8 millim. Semble n'être qu'une variété du Dubia, dont il a la forme et la couleur, si ce n’est que la massue des antennes présente un caractère très remarquable. Les antennes sont de médiocre longueur, troisième article pas lus long que le deuxième; massue très forte, les deux pénultièmes articles uns plus grands et plus épais que le premier et le dernier, celui-ci avec la pointe conique fortement séparée et petite; les trois derniers articles bruns. Tête assez grande, densément et finement ponctuée, avec de plus gros points sur le front, brune, la portion antérieure du front et la bouche brun rouge clair. Prothorax un peu plus étroit-que les élytres, légèrement arrondi sur les côtés, rétréci très peu par derrière, un peu plus par devant, largement et peu profondément échancré au sommet, droit à la base; tous les angles obtus sans être arrondis; surface médiocrement convexe trans- versalement, ponctuation assez dense et distincte si ce n’est très forte; brun, rouge brun, jaunâtre plus clair sur les cotés. Ecusson ponctué, brun. Elytres assez convexes, striées-ponctuées, interstries plans, à points fins, épars, alternes avec une rangée de gros points écartés; brun rouge jaunâtre; dessous jaune rougeâtre, pattes un peu plus claires. 5, trois articles Inter- médiaires des tarses antérieurs dilatés, jambes postérieures un peu allongées, cuisses terminées en dessous, dedans et dehors par un denticule peu saïllant et assez obtus; les jambes médiocrement arquées à partir du milieu; Q tarses antérieurs simples, jambes postérieures non allongées, cuisses arron- dies en dessous au bout, jambes à peine distinctement arquées. Allemagne, France. Anisotoma Silesiaca Kr. — Arctica Thoms. — Longueur 4-6 millim. Sa stature oblongue, les interstries alternes des élytres à points plus grands sériés et les tarses antérieurs plus fortement dilatés o', le distinguent très facilement de ses voisins. Tête ferrugineuse, luisante, très densément pointillée, yeux et pointe des mandibules d’un noir de poix. Antennes ferru- gineuses, massue à peine plus obscure, troisième article près de 1 fois 1/2 plus long que le deuxième, 4-6 subtransverses, septième un peu plus étroit que le neuvième, dernier en ovale court, pénultième transverse à pou plus étroit. Prothorax transverse, un peu plus étroit que les élytres, largement échancré au sommet, légèrement arrondi sur les côtés, tronqué à la base avec les angles presque droits, très densément ponctué, convexe transver- salement, ferrugineux, luisant. Ecusson triangulaire, densément pointillé. pue #e 25 s Re dE Elytres deux fois plus longues que le prothorax, à peine arrondies sur les côtés, convexes, ferrugineuses, fortement striées-ponctuées, interstries très finement pointillés, alternes marqués de séries de points plus gros. Dessous et pattes ferrugineux, jambes antérieures dilatées, postérieures à éperons droits, à peine arqués c'; premier article des tarses égal au dernier, celui- ci plus de deux fois plus long que le pénultième; c' tarses antérieurs assez fortement dilatés, cuisses postérieures simples, a apical arrondi, jambes légèrement arquées, premier article des tarses égal au dernier, celui-ci près de deux fois plus long que le pénultième. France, Allemagne, Laponie. Anisotoma Furva Kr. — Caullei Bris. Longueur, 3,5 à 3,8 millim. Voisin du Ciliaris, mais souvent un peu plus grand, aussi plus long et plus déprimé, obovale assez fortement convexe, brun foncé ou brun rouge, quelquefois jaune ferrugineux, médiocrement luisant. Antennes assez courtes, troisième article de moitié plus long que le deuxième, massue assez forte à premier et dernier articles bien plus étroits que les deux pénultièmes, brun-noirûtre, les autres articles jaune ferrugineux. Tête assez grande densément ponc- tuée, front peu convexe, ses quatre gros points un peu effacés. Prothorax court, près de deux fois aussi large que long, beaucoup plus étroit que les élytres, arrondi sur les côtés, nullement ou peu rétréci par derrière, un peu plus par devant, bord apical très légèrement échancré, basal droit, angles antérieurs à peine saillants, obtus et un peu arrondis comme les postérieurs, surface faiblement convexe, assez densémentet fortement ponctuée. Ecusson ponctué. Elytres un peu plus de deux fois aussi longues que le prothorax, un peu dilatées, arrondies après le milieu, assez convexes, distinctement ciliées sur les côtés de poils fins, assez fortement striées-ponctuées, inters- tries plats, assez finement et pas densément ponctués, alternes avec une rangée de quelques plus gros points; dessous et pattes pubescents, celles-ci assez fortes, postérieures pas distinctement épaissies; cuisses postérieures terminées en dessous par un petit angle arrondi saillant. Les trois articles du milieu des tarses intermédiaires légèrement élargis dans les deux sexes. o articles 2-4 des tarses antérieurs un peu élargis, cuisses postérieures élargies en dessous après le milieu en un angle obtus, jambes postérieures légèrement arquées, © tarses antérieurs simples, cuisses postérieures droites en dessous, jambes postérieures droites et un peu plus courtes que O7. Diffère du Ciliaris, dont il est très voisin, par sa forme plus allongée, moins convexe, par la forme du prothorax, qui ne se rétrécit pas par derrière, par les stries ponctuées plus fortes et les points des interstries des élytres moins serrés, et les pattes postérieures non épaisses, des autres espèces par le bord des élytres densément cilié. Mœurs. — Cette espèce est spéciale aux dunes de Cayeux-sur-Mer et de la baie de la Somme, on a cité un exemplaire pris à Sos par M. Bauduer et un autre, pris à Fontainebleau par M. Bonnaire. Ces entomologistes possèdent d’autres 4. Caullei dans leur collection, provenant de Cayeux; 1l n’est pas impossible, que dans les rangements, une erreur se soit glissée pour la provenance? M. Reitter l'indique de l’Allemagne boréale. Cette espèce est essentiellement crépusculaire, elle apparaît dans les premiers Jours de septembre on la trouve jusqu’au mois de février. Depuis 20 ans nous l’observons sans relâche, pour en découvrir les mœurs (1), nous avons renouvelé nos observations chaque année et fait des essais de repro- ductions en captivité, il est vrai sans succès, mais qui ne nous laissent plus de doute sur sa manière de vivre. (1) Voir Feuille des Jeunes Naturalistes, ier décembre 1880. SE à EU Du 1°* septembre au 15 octobre, elle sort de l’intérieur du sable, aus sitôt après le coucher.du soleil, reste quelques secondes, pour gonfler ses ailes d'air (à la manière du hanneton) puis s'envole avec assez de vitesse, elle s'élève rarement à plus de 40 à 61) centimètres du sol et retombe à 2 à 4 mètres de distance, le plus souvent sur le dos, elle simule la mort, pendant une minute, si l’on n’y touche pas, elle repart au vol ou grimpe quelquefois après un brin d’herbe, pour s'envoler, et ainsi de suite. Ce manège dure de 15 à 30 minutes environ, après on n’en voit plus, nous nous sommes muni d’une lanterne, il nous a été impossible d’en trouver, une fois la nuit venue. | Nous avons passé bien des soirs à suivre le vol des Caullei; nous les avons vus rentrer dans le sable, pour cela ils se servent des pattes antérieures, en ge secondes ils ont disparu. Nous avons essayé à plusieurs reprises de les déterrer, sans parverir, leur couleur étant celle du sable et le jour étant trop faible, ils nous auront échappé, en ne remuant pas, d’autres fois, nous les avons laissés, en ayant soin de poser des brins de paille dans les trous pour retrouver la place; le lendemain nous avons creusé avec une bêche, espérant surprendre des larves ou des œufs, nous n'avons rien découvert; il nous est démontré que les individus rentrant et sortant isolément du sable ne cherchent qu’un abri, pour passer la nuit et le jour. ee | Les 4. Caullei vivent en nombreuse société; un soir étant à genoux sur la dune, nous avons vu sortir du sable un nombre considérable d'insectes accouplés et non accouplés, nous en avons ramassé une cinquantaine et nous estimons qu'il s’en est envolé autant, nous avons eu soin de marquer la place et le lendemain dès le point du jour, nous arrivions à l'endroit, armé d’une bêche, d’un drap et d’un tamis; nous avons creusé dans tous les sens jusqu’à 60 centim. de profondeur, sans découvrir ni larve, ni insecte parfait. (11 est probable que Caullei peut vivre et se métamorphoser à une bien plus grande profondeur?) Nous n’avons trouvé que du sable, des racines de l’Ammophila Arenaria et quelques Champignons hypogés. Il nous restait une expérience à tenter, recueillir des racines de lAmmo- phila avec du sable et suffisamment de champignons hypogés, pour garnir deux grands bocaux, avec chacune de ces plantes; arrivé à la maison, nous avons disposé avec soin nos deux bocaux, et introduit une vingtaine de Caullei dans chaque bocal. Chaque jour, au crépuscule seulement, beaucoup d'insectes sont venus courir sur le sable ou grimper aux herbes. Dans le bocal contenant les racines d’Ammophila arenaria, le deuxième Jour, nous pâmes constater la mort de deux insectes, le quatrième, un tiers gisait mort sur le sable et Le sixième jour. il ne restait pas un Anësotoma vivant. _ Dans le bocal contenant les champignons hypogés, les insectes sont morts entre le douzième et le vingtième jour. P'epuis, nous avons renouvelé les essais, nous avons obtenu des accouplements et des pontes plusieurs fois, un de nos essais nous a permis de voir éclore les larves, malheureu- sement il nous a été impossible de les élever à Paris, clles sont toutes mortes entre le vingtième et le trentième jour de leur existence. Les cham- pignons hypogés ont été trouvés criblés de trous, il n’est pas douteux qu'ils ont servi à nourrir les insectes. Œufs légèrement cylindriques d’un blanc sale, de la grosseur d’un grain de pavot. L'’éclosion se fait entre le huitième et le quinzième jour. La ponte a lieu en terre, sur les champignons hypogés et l'œuf est collé après ceux-ci à l’aide d’un enduit spécial. | La larve, bien qu'à l’état embryonnaire, nous a montré sous un fort grossissement, tous les caractères observés, sur celle de 4. Cinnamomea, elle est incolore, d’un blanc légèrement sale. Nous ne désespérons pas de _ réussir à élever cette larve, jusqu’à l’insecte parfait, le Jour où il nous sera possible de renouveler nos essais à Cayeux-sur-Mer pendant toute l’année. | Ce premier résultat marque une première étape, pour l'étude des mœurs _ de ce groupe, restées totalement inconnues jusqu’à ce Jour. Anisotoma ciliaris Scht. Leng. 3,3 millim. — En ellipse, court, for- tement convexe, jaune-rougeâtre ou rouge ferrugineux, légèrement luisant. __ Antennes courtes, troisième article un peu plus long que le deuxième, massue forte, premier article un peu plus long, dernier considérablement plus petit et plus étroit que les deux précédents. Tête assez grande, densément ponctuée, front un peu convexe, les quatre gros points eu visibles entre les autres. Prothorax court, moitié aussi long que arge, visiblement plus étroit que les élytres, très fortement arrondi sur les côtés, et ayant sa plus grande largeur au milieu, également rétréci devant et derrière très légèrement échancré au sommet avec les angles à peine saillants, très obtus et arrondis, bord basal droit avec les angles obtus sans être arrondis, dessus convexe, densément ponctué. Ecusson densément ponctué. Elytres grandement deux fois aussi longues que le prothorax, fortement convexes, garnies au bord de petits poils serrés, striées, ponctuées, -stries légères, strie suturale plus enfoncée postérieurement, ponctuation plus fine et plus superficielle que dans les autres espèces ; interstries plans, assez finement et assez densément ponctués, alternes avec quelques plus _ gros points. Pattes assez densément pubescentes, très robustes, jambes __ antérieures fortement épineuses, cuisses postérieures épaissies convexes en . … dehors, bord supérieur arqué, bord inférieur droit, finissant en dehors, en une pointe arrondie, Jambes postérieures épaissies, plus fortement épineuses en dehors. Tarses intermédiaires à trois articles médiaires légèrement épaissis dans les deux sexes, postérieurs avec le premier article plus large et plus long que les suivants. & trois articles intermédiaires des tarses antérieurs élargis; © simples. < À les mêmes mœurs et se trouve au même endroit que À. Caullei, très __ souvent mélangé avec ce dernier; nous avons obtenu l’accouplement dans _ nos boîtes à éducation, les œufs ont échappé à nos recherches. L’observa- tion concernant l’habitat de Caullei, dans une autre partie de la France, peut s'appliquer à ciliaris. Rarissime dans la baie de la Somme, Suède, Allemagne, Hongrie. Anisotoma pallens Sturm. — Longueur 1 millim. 4/5 en ovale très court, - très convexe, d’un roux testacé brillant. Antennes assez courtes, troisième . article de moitié plus long que le deuxième, massue un peu plus foncée. Corselet plus étroit que les élytres légèrement arrondi sur les côtés, aussi large en arrière qu’au milieu se rétrécissant seulement en avant, bord pos- - térieur, coupé droit, avec les angles obtus, ponctuation serrée et fine. . Elytres un peu plus de deux fois aussi longues que le corselet, à fines stries . ponctuées, intervalles à ponctuation serrée, mais extrêmement fine. Pattes - {ortes, assez courtes G jambes postérieures arquées à l’extrémité. Dunes de la Somme. Observation. — Se distingue par les fines stries des élytres et par la - ponctuation des intervalles, ainsi que du corselet, très fine et serrée. La couleur des antennes n’est pas constante. 4 Anisotoma gallica Reitt. — Longueur 2 millim., antennes à massue = étroite, Jaune, unicolore. Front marqué de chaque côté de deux plus grands . points. Bord basal du pronotum coupé droit, avec les angles paraissant _ obtus ou presque arrondis; dessus plus ou moins distinctement ponctué. _ Elytres finement striées avec des points serrés. Cuisses postérieures es munies au bord apical interne d’une petite dent distincte et arrondies à l’externe; cuisses postérieures arquées. Jambes antérieures étroites. 8 Se distingue de brunnea, auquel il ressemble beaucoup, par la base du prothorax et l’armature des cuisses G'; du clavicornis par ces mêmes carac- tères et la massue antennaire étroite. Se place après l’ovalis, qui a la massue des antennes assez grande et large, ordinairement rembrunie, mais sa taille est plus petite et les cuisses G'sont munies d’une dent apicale. France centrale. Anisotoma ovalis Scht. = brevipes Scht. — Longueur ? à 2 3/4 millim.; ovalaire, elliptique. D'un rougeâtre obscur ou d’un jaune testacé pâle, brillant; massue des antennes brunâtre, sauf le deuxième article. Tête à ponctuation fine, écartée. Corselet aussi large à la base que les élytres, ayant sa plus grande largeur à la base et se rétrécissant presque immédia- tement d’arrière en avant; bord antérieur largement maïs peu profondé- ment échancré pour la tête; angles antérieurs presque arrondis, les posté- rieurs obtus; ponctuation pas très fine, mais assez serrée. Elytres presque trois fois aussi longues que le corselet, s’élargissant à peine avant le milieu: à stries peu enfoncées, mais formées par de gros points serrés, transversaux; la suturale profonde dans sa moitié postérieure; intervalles à ponctuation bien visible, un peu plus forte que celle du corselet, peu serrée, ayant alter- nativement une ne de gros points. o' cuisses postérieures simples; les jambes un peu plus longues et un peu arquées. | On le prend à Saint-Germain, à Chaville, à Fontainebleau, etc., en fauchant sur les herbes des clairières, à partir de six heures du soir. Juin, juillet et août. Anisotoma nigrita Scht. = var. bicolor Branks. — Longueur 2 à 2 3/4 millim.. oblongue ovalaire, assez convexe, d’un brun tantôt noirâtre, tantôt assez clair. Antennes rougeâtres, avec la massue d’un brun foncé. Corselet presque aussi large à la base que les élytres rétréci en avant, légèrement arrondi sur les côtés ; bord et angles postérieurs droits; ponctuation très fine et pas très serrée. Elytres un peu plus de. deux fois aussi longues que le corselet, se rétrécissant ovalairement en arrière; stries fortes, à points gros et enfoncés, mais moins serrés que dans les autres espèces; intervalles à ponctuation fine et tres éparse. Pattes d’un brun rougeâtre ; jambes posté- rieures droites et courtes. G', © cuisses postérieures armées d’une grande dent aiguë, arquée. Se prend à Fontainebleau, à Saint-Germain, comme le précédent. Anisotoma rubiginosa Scht. — Longueur ? millim., en ovale très court, presque globuleux, très convexe; d’un roux brunâtre, luisant. Antennes courtes, épaisses, massue épaisse, les deux avant-derniers articles nota- blement plus larges que le dernier. Corselet pas tout à fait aussi large que les élytres, fortement arrondi sur les côtés, un peu moins rétréci en arrière qu’en avant, bord postérieur droit, avec les angles obtus, mais non arrondis; onctuation très fine et écartée. Elytres pas tout à fait deux fois aussi ongues que le corselet, leur plus grande no au milieu, obtusément arrondies à l'extrémité; stries fortes et ponctuées; intervalles faiblement convexes, à ponctuation presque invisible, &, tarses antérieurs dilatés, les pattes postérieures allongées, avec les cuisses se terminant par un angle obtus peu saillant; les quatre jambes postérieures légèrement arquées. Observation. — Cette espèce est remarquable par le corselet plus convexe que les élytres, et par les intervalles de celles-ci à ponctuation visible seu- lement à un très fort grossissement, Y 4 | ,”. pal PARETRE Se PET id LR NES DECAUX Membre de la Soc. Ent, de France. (A suivre). CRT : Je ts REA A sect, AUS NOTES SPÉCIALES ET LOCALES Découverte de l’Aturia Aturi dans les faluns de Touraine. — Le dernier numéro de la Feuille contient une communication de M. Peyrot relative à la Découverte d’un Céphalopode dans les faluns de la Touraine. Le fait est intéressant en lui-même, car Aturia Aturi est rare dans les faluns de la Loire-Inférieure, mais, s’il est vrai que cette espèce a été omise par nous dans notre « Etude préliminaire », elle a été citée de Mautelau (sic), Indre-et-Loire, par d'Orbigny dans son Prodrome, t. II, p. 25. J'en ai trouvé moi-même un exemplaire il y a ? ans, à Ferrière-Larcon et si je ne l'ai pas signalé à cette époque, c’est que j'ai reconnu que la présence de ce Céphalopode dans les faluns de Touraine était déjà connue. PH. DAUTZENBERG. Reproduction spontanée du Cédre en France. — C'est dans le parc du château de Lachaiïze, par Montbron (Charente), que le fait a été constaté, il y a environ trois ans, par le châtelain, M. de Ferrières, qui a bien voulu nous donner quelques renseignements à ce sujet. L'arbre reproducteur est un Cedrus Libani atlantica Hort. d’une belle venue. La germination des graines s’est produite ‘en 1897. sur une pelouse, dans la mousse, et surtout dans une allée sablée avec du sable gras. Malheureusement, sous la faux et le rateau, les jeunes cèdres de la pelouse et de l'allée disparurent. Seuls, ont échappé au désastre quelques jeunes pieds que, par curiosité, M. de Ferrière fit repiquer dans un coin de son parc et qui existent encore aujourd’hui. Ici, dans l’Allie, au milieu du parc de Baleine (1) se dresse un beau cèdre du Liban de plus de 2"50 de circonférence (à un mètre au-dessus du sol) dont nous avons suivi et la floraison et la fructification. Nous n'avons jamais observé de cas de reproduction spontanée. En refanche, un superbe Liquidambar styraciflua L., de l'Amérique du Nord, ayant 2 mètres de circonférence (à un mètre au-dessus du sol) et 30 mètres de hauteur, s’est reproduit spontanément sous nos yeux sur la pelouse voisine de la chapelle du parc (2). Dans le T. XVI, 1885-1886, de la Feuille des Jeunes Naturalistes, M. H. de Lauzanne a donné une liste de végétaux exotiques acclimatés en Bretagne, principalement au parc de Porzantrez. Il cite quelques cas de reproduction spontanée, mais il ne mentionne, à cet égard, ni le Cèdre, ni le Liquidambar styraciflua. Moulins. G. DE RocQuIGNY-ADANsON. Insectes semblant devenir rares en Saône-et-Loire. — De ce nombre sont les coléoptères : Broscus cephalotes L. et Melolontha hippocastani F.; parmi les orthoptères : Decticus verrucivorus L. et Locusta viridissima L. Des deux premiers, autrefois communs aux environs du Creusot, je n’ai pu voir un seul individu depuis quinze ans; les deux derniers sont très rares depuis 4 ou 5 ans. Ce fait est-il constaté dans d’autres régions, en France ? Le Creusot. C. M. Melolontha vulgaris F. — En 1899, le hanneton vulgaire a-t-il été commun dans certains départements ? Ce renseignement serait utile pour vérifier la théorie de M. Forel sur les régimes balois, bernois et uranien. Le Creusot. £ C. MARCHAL. Errata. — Page 6, ligne 46, au lieu de Condres, lire : Coudres. Page 6, ligne 50, après forme conique, ajouter : la spire devient très allongée. Page 6, ligne 54, au lieu de : On approche ainsi de, lire : On voit dominer ainsi. Page 7, ligne 54, au lieu de : en superposition, lire : ou superposition. Page 9, ligne 12, au lieu de : Dans un coin du cuveau, avec des os brûlés, lire : Dans ce caveau, avec des os brülés dans un coin. Page 12, ligne 26, au lieu de : l'arrière des Galates, lire : l’arrivée des Galates. Page 12, ligne 50, au lieu de : sauterelles, lire : bouterolles. Page 14, ?e par., {re ligne, au lieu de : à la séparation, lire : pour la séparation. Page 15, ?e par., 3° ligne et 6e par., 4° ligne, lire : Xsw au lieu de : Xnv. () Le parc de Baleine est situé à 16 kilom., à vol d'oiseau, au N. 28° W. de Moulins. (2) Dans le même parc se trouve le ZLiquidambar orientale Mill, mais nous ne l’avons pas vu ‘se reproduire comme le Z, Styraciflua. DR REVUE DE FAITS SCIENTIFIQUES L'Histoire de la Faune Européenne. — Les études de M. le Dr Sharff, directeur du muséum de Dublin, sur la formation de la faune européenne, sont bien connues des zoologistes de notre pays et ont attiré l'attention des derniers congrès zoologiques internationaux. Nous ne pouvons ici entamer l'analyse détaillée ni à plus forte raison la discussion du dernier volume « The History of the European Fauna (1) », où il synthétise ses recherches sur ce sujet, mais nous tenons cependant à mentionner quelques-unes des idées maitresses de ce substantiel ouvrage. Po , Le peuplement faunique des Iles Britanniques étudié avec beaucoup de soin sert de base à tout l'ouvrage; cette région extrême de l’Europe occidentale, malgré sa faible étendue, est fort intéressante à considérer comme point de convergence d’une série de migrations qui sont venues s’y superposer, la plus ancienne, selon M. Sharff, est de provenance méridionale, ou plutôt sud-occidentale; les traces qui persistent aujourd’hui seraient un dernier reste de la faune d’une Atlantide depuis longtemps en grande partie submergée; l’auteur désigne ce peuplement sous le nom de migration lusitanienne (2), et le considère comme préglaciaire. Les vestiges en ont encore une certaine importance, surtout en Irlande, mais leur dispersion est très discontinue, ce qui est une preuve d'ancienneté. Il est probable que la survivance de cette faune pendant la période glaciaire est due aux localités abritées sous l'influence d’un climat côtier relativement tempéré. M. Sharff insiste à ce propos sur les idées émises depuis quelque temps et d’après lesquelles la température de la période glaciaire aurait été moins basse qu’on ne le croyait, une différence de peu de degrés dans la moyenne de notre climat actuel suffisant à rétablir en Europe de vastes glaciers continentaux ou marins. Cette première invasion venant du Sud-Ouest, date probablement d'une époque tertiaire assez reculée, maïs a dû se prolonger pendant fort longtemps. Certains changements géographiques coïncidant avec un climat moins chaud et plus sec produisit une nouvelle poussée, provenant cette fois-ci des Alpes dont la faune et la flore indigènes (3), à dispersion discontinue et partant ancienne, serait aussi d'origine tertiaire. Puis le Sud-Est de l'Europe et l’Asie centrale d’une part (4) et les régions arctiques de l’autre, furent le point de départ de deux invasions successives ou presque contemporaines l'une de l’autre; l'Atlantique septentrional devait être au moment de l'extension arctique un vaste continent reliant l'Amérique septentrionale à l'Irlande par le Groënland et le Spitzberg, ou régnaient un climat très doux ainsi que le prouve la nombreuse flore fossile étudiée si brillamment par M. Osw. Heer, qui la considérait comme miocène. En Irlande, il existe encore une petite florule américaine et une faunule de même origine, comprenant notamment plusieurs espèces d’éponges d’eau douce que l'on ne retrouve qu'en Amérique; ; Longtemps après eut lieu la grande migration sibérienne dont on peut suivre la trace et établir l’âge à travers le continent Européen jusqu'en Angleterre. Elle n’a pas touché l'Irlande, désormais séparée de la grande ile par la mer qui avait envahi le lac occupant précédemment le centre du massif britannique, vers l’île de Man actuelle. Les plus anciens restes d'animaux sibériens se trouvent en Allemagne dans les couches glaciaires infé- rieures et apparaissent en Angleterre dans le Forest Bed qui correspondrait donc au Les continental. On voit que l'ouvrage de M. Sharff, très nourri de faits et de citations, et bien que certaines de ses opinions puissent être discutées, servira de guide à tous ceux qu'intéres- sent les questions de distribution géographique et par extension l’histoire géographique de l’Europe. M. Sharff n'attache en effet qne peu d'importance aux immigrations accidentelles ou artificielles qui selon lui ne comportent qu’un petit nombre d'espèces, tandis que presque toutes les extensions fauniques seraient dues à des jonctions conti- nentales de plus ou moins longue durée. (1) Cet ouvrage forme un volume de 364 pages, avec figures, et vient de paraître dans « The Contemporary Sciences Series » (W. Scott, édit. à Londres). SE 2 (2) De Lusitania l’ancien nom du Portugal. — Parmi les animaux d’origine lusitanienne, citons le Lapin, le genre Fringilla, un grand nombre de Mollusques terrestres, notamment les genres Arion, Testacella, Geomalacus, etc. J : (3) La plus grande partie de la faune actuelle des Alpes est d’origine asiatique (Bouquetins, Chamois, Marmottes, la plupait des Lépidoptères et Coléoptères Alpins, etc.), mais on doit considérer comme autochtones parmi les Vertébrés, les Musaraignes, Loirs, Lérots, Accentor collaris, Salamandres, parmi les Mollusques, les genres Cumpylæa, Pomatias, Daudebardia, ete. Ê (4) L’invasion sud-orientale qui a son origine entre l’Altai et le Caucase paraît être le plus important facteur du peuplement de l’Europe et doit être distinguée avec soin de la migration sibérienne, dont les débuts sont de beaucoup postérieurs, la première ayant commencé pendant l’époque miocène, la seconde seulement au commencement de la période glaciaire. Nous comptons donner plus tard quelques détails sur ces deux invasions. Imp. Oberthür, Rennes—Paris (3886-99) s | er Janvier 1900 — Ille Série, 30° Année = N° 351 4 FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES BIBLIOTHÈQUE Les additions à la Bibliothèque ont été considérables ce mois-ci : en outre du don de M"° Decaux, que nous avons déjà mentionné, nous avons reçu de MM. Schlumberger et Jean Dollfus des ouvrages importants de Géologie, de Botanique et d’Entomologie. Nous avons acquis la collection des Archiv für Naturgeschichte (depuis l'origine jusqu’en 1885), les Annales des Sciences géologiques (série complète), Ja Revue de Zoologie, la Revue et Magasin de Zoologie (24 volumes), les Annales du Muséum de Marseille, le Zool. Botan. Gesellschaft, de Vienne (47 volumes), les Jahrbücher der K. K. Geologischen Reichsanstalt (Vienne) (35 volumes), un lot important des Mémoires de la Société Géologique de France pour compléter nos séries, et plus de 500 volumes et brochures ayant surtout trait à la Malacologie vivante et fossile de l’Europe. Nous préparons un nouveau et volumineux fascicule du Catalogue (le fascicule 27 à été distribué le 1°* décembre aux lecteurs inscrits. R. _ UNE DÉCOUVERTE GÉOLOGIQUE A VILLERS-SUR-MER Il y a quelques années, M. Adrien Dollfus avait découvert un nouveau gisement fossilifère au-dessus de la gare de Villers, sur la route de Tourge- ville; nous l'avons visité ensemble, avec M. de Margerie, alors président de la Société géologique, pendant les vacances de 1898. L’affleurement est constitué par des marnes grises qui se montrent à la montée dans les fossés de la route et se prolongent vers le sud dans le champ voisin; on peut y ramasser en très grande abondance la Liogryphea Alimena associée à la Liogr. dilatata. Cette association rappelle tout à fait les marnes de Dives, de la falaise du Mauvais-Pas, immédiatement superposées aux couches à Peltoceras athleta et par conséquent inférieures à toutes les couches qui aflleurent dans la falaise de Villers. Cettè assimilation indique un très fort relèvement des assises jurassiques dans les environs de la gare. Nous avons retrouvé les mêmes couches à L. Alimena dans le cimetière, _ mais immédiatement au sud de ce point les couches plongent brusquement Rp Las Le dans cette direction, et dans la petite tranchée du chemin de fer, au sud de la route du Château, on peut observer les bancs fortement inclinés de l’oolithe blanche qui termine l’oxfordien supérieur : cet accident est, du reste, figuré comme faille sur la carte géologique. Ve Si les couches de la route de Tourgeville sont réellement aussi anciennes que je l'avais indiqué, on devrait retrouver au-dessous de la gare les couches les plus inférieures de Dives; malheureusement le sous-sol est partout caché. Mais un hasard heureux a permis de retrouver sur la plage même le prolon- gement de l’accident que nous venons d'indiquer. ae fre Pendant les vacances de cette année, un fort coup de mer a enlevé environ deux mètres de sable sur la plage et à mis à nu le pied de la digue; celle-ci, au nord de la rue de la Mer, vient s’appuyer sur un banc de calcaire jaunâtre où MM. J. Raspail, Schlumberger et Adrien Dollfus ont pu recueillir un certain nombre de fossiles; j'ai pu y reconnaître les espèces suivantes : Ammonites Subbakeriæ, Trigonia Cf. elongata, Pholadomya inornata, Ph. ca- rinata, Zeilleria umbonella, Rhynchonella spathica, Dysaster ellipticus ; c’est une faune caractéristique du callovien proprement dit à Amm. coronatus, e elle est incontestablement plus ancienne que les marnes de Dives. “ Il résulte de cette découverte que l'accident de la route du Château se prolonge jusqu’à la mer, en suivant probablement la base des coteaux ; 1l est probable qu’il est représenté sur le bord de la mer par une faille produisant une dénivellation de plus de soixante mètres. Le bombement en forme de voûte que présentent les couches jurassiques, entre Villers et Trouville, aurait ainsi son point le plus élevé à Villers même, et non pas à Bénerville, comme on l'avait pensé jusqu’à présent; en effet, sur ce dernier point, ce sont les couchés à Auwlacothyris bernardina qui paraïssent affleurer au niveau de la mer, tandis que les couches de la plage de Villers à Zeilleria umbonella occupent un niveau plus bas et doivent être séparées des précédentes par toute la portion inférieure des marnes de Dives, dont l’épaisseur dépasse probablement quinze mètres. | H. Douvicré. LES JARDINS BOTANIQUES DES BORDS DU RHIN AU POINT DE VUE DENDROLOGIQUE (Fin) COLOGNE On trouvera des spécimens intéressants tant au jardin zoologique (entre autres de beaux Pseudolarix) qu’au jardin public voisin, Flora, où on peut admirer en outre dans les serres un pied de Victoria regia. Bonx Le jardin botanique de Bonn est situé à l’extrémité de ces admirables Allées de Poppelsdorf qui partent de la gare de Bonn pour aboutir à l’'Uni- versité dont ‘e est une dépendance. C'est le plus vaste et le plus remar- quable que j'ai vu au cours de mon voyage, tant au point de vue de sa richesse que des dimensions de beaucoup de spécimens. Sa disposition SE 7 Cp. wénérale est celle d’un grand pare, coupé en deux parties inégales par une pièce d’eau, et où la futaie nest interrompue que pour l'emplacement des serres, très vastes, d’une grande pelouse centrale où sont les séries de : plantes herbacées, et de plus petites pelouses disséminées çà et là et garnies en grande partie de Coniferes. IL emprunte en outre un intérêt tout parti- culier à ce que son excellent directeur, M. EE Beissner, inspecteur des jardins royaux, est un des plus éminents coniféristes d'Allemagne (1). Parmi les feuillus, le genre Erable est représenté par la plupart des espèces d'Europe et d'Asie : Acer opulus, opulifolium, obtusatum, obtusifo- lium, Lobeli, lætum, tataricum, ginnala et Semenovii, très voisin du précé- dent; par une série complète des espèces nord-américaines et surtout par une belle collection d'espèces japonaises : Acer palmatum, carpinifolium, trifidum, dont les feuilles rappellent celles du guinala, c’est-à-dire des feuilles de lierre très allongées, cissifolium, quinquefoliolum, nikoënse, tri- foliolum, etc. Dans les Juglandées, il faut citer d’abord le Juglans cordiformis Maxim. du Japon, et une série de Pterocarya : caucasicu, Stenoptera, japonica (lævi- qata), sinensis et dumosa. Les Carya sont représentés par de magnifiques spécimens de Carya sulcata, amara, tomentosa et alba. À citer notamment le C. amara, mesurant plus de 25 mètres de haut sur 0"40 de diamètre, avec une tige d’une rectitude parfaite, de plus de 15 mètres sous branches. Les Magnolias sont nombreux aussi, surtout les Japonais, représentés par le M. hypoleuca, à feuilles lancéolées énormes, analogues à celles du tripetala, M. robur, stellata, Yulan, Soulangeana, etc.; parmi les Américains, le M. tripetala, le glauca, le grandifiora, à feuiiles persistantes, ne résiste pas ici en pleine terre. : | Le genre Chêne comprend les principales espèces européennes et les espèces américaines : Q. rubra, prinus tomentosa, prinus monticola, castanea, imbricaria, falcata, macrocarpa, phellos, nigra, tinctoria, ete. Il est presque superflu de rappeler ici le parti nt peut tirer au point de vue de l’orne- mentation des parcs de certains de ces chênes, surtout de ceux à feuilles de laurier, comme l’émbricaria, ou de ceux qui, comme le tinctoria, le rubra, je fulcata, le coccinea, ont des feuilles diversement et très élégamment découpées et prennent en automne des teintes qui vont, suivant les espèces, au bronzé au rouge écarlate. A citer enfin une nouveauté, le Q. pontieu Koch, du Lazistan, à très grandes feuilles dures, épaisses, dentées en scie. La famille des Verbénacées, si riche en espèces ligneuses dans Les contrées tropicales, n’est représentée, en outre du Vitex agnus-castus, qu'on ren- contre partout, que par une Jolie espèce à folioles incisées, le V. incisa de Chine. Les Bétulacées, groupées au fond du jardin, derrière la pièce d’eau, nous offrent entre autres espèces intéressantes : Betula Maximoviczi du Japon, voisin du B. nigra, à écorce de merisier, comme le B. lenta; Alnus serrulata d'Amérique, À. barbatus du Caucase, À. subcordata d'Orient, etc. Les Celtidées sont représentées par le Zelkova (Planera) carpinifolia du Caucase, Z. Reaki du Japon, et un énorme spécimen de Celtis occidentalis. Enfin, citons rapidement une belle série de Peupliers et de Saules, Cedula sinensis, Æsculus sinensis, Phellodendron amurense, avec un Liège épais, qui serait peut-être exploitable, une copieuse série de Frênes d'Europe et d'Amérique, de Sumacs : Parrotio persica, Hamamelis virginica, Cory- (1) M. Beissner est l’auteur d’un excellent catalogue systématique des Conifères qui peuvent croître en pleine terre en Allemagne (Handbuch der Coniferen Benennung) et d'un très remarquable ouvrage comprenant la description, la culture, etc., de ces Conifères (Handbuch der Nadelholzkunde, 1 vol., Parey-Berlin, 1891). x — A) — lopsis spicata, divers Gleditschia, Virgilia lutea, Sophora japonica, Laurus sassafras; une série nombreuse de Pyrus, Craitæqus, etc., Bruussonetia papyrilera, B. Kazinoki, etc. We L La collection de Conifères réunie à Bonn est extrêmement complète; en outre, elle offre, comme je l'ai dit, un intérêt tout particulier dû à la com- pétence spéciale en cette matière de M. Beissner. Il est particulièrement intéressant d'étudier là la famille des Cupressinées, dont les innombrables spécimens sont étiquetés avec une méthode rigoureuse. Il convient en effet de rappeler qu'a la suité de très longues expériences personnelles, M. Beissner est arrivé à déterminer la souche botanique d’une foule de formes aberrantes, stériles pour la plupart, pour la nomenclature desquelles. régnait jusqu'ici la plus extrême confusion. C’est ainsi qu'il a définitivement rayé le prétendu genre Retinospora créé par Siebold et Zuccarini, pour en rattacher les diverses espèces ou prétendues telles, comme formes de jeu- nesse, ou comme formes de transition, aux quatre espèces suivantes : Thuya occidentalis L., Biota orientalis Endi., Chamaæcyparis pisifera S. et Z. et Ch. sphæroidea Spach. Chacune de ces quatre espèces qui, normalement, porte de bonne heure des feuilles squamilormes, a donné dans les cultures des variétés à feuilles aciculées, analogues à celles des Juniperus (section Oxycedrus), à teintes très diverses, souvent naines, touflues, presque tou- jours stériles, ayant un peu l’aspect de bruyères, d’où l’épithète d’éricoïdes qu'on applique à beaucoup d’entre elles; aimsi le Chamæcyparis pisifera a donné naissance à la forme de transition Ch. ou Retinospora plumosa, à aiguilles demi-aciculées, et à la forme de jeunesse, à feuilles franchement aciculées, désigné sous le nom de Ret. squarrosa, leptoclada, Veitchi, ete., et Hi est certainement la plus belle de toutes. D’autres variétés non aciculées es mêmes espèces présentent des phénomènes gradués de fasciation, comme les Ret. filicoïdes et surtout R. lycopodioïdes, formes du Ch. pisifera. Enfin certaines ont produit des variétés filiformes. Toutes ces variétés sont représentées abondamment à Bonn, et aussi les innombrables variétés naines, rampantes, pleureuses, panachées, dorées, glauques, compactes, etc., ete., que donnent la plupart des Cupressinées, mais dont l’énumération serait fastidieuse. Je me bornerai à citer les plus remarquables, et d’abord le Chamæcyparis obtusa, type peu répandu généralement (le bois de cet arbre, Xinoki en Japo- nais, est considéré dans son pays d’origine comme le meilleur des bois indi- gènes), et ses variétés, Ch. o. filicoïdes et lycopodioides : à citer un très beau spécimen de cette forme fasciculée, de 3"50 de haut. Le Ch. pisifera est représenté par la variété plumosa, très élégante et légère d’aspect, la var. squarrosa, dont on rencontre d’admirables touftes ayant jusqu’à 5-6 mètres de haut dans les moindres jardinets de Bonn et de Poppelsdorf, et la var. filiformis. Le Ch. sphæroïdea nous montre à côté du type les formes éricoïdes, et l’Auctelyensis, à feuilles aciculées et squamiformes réunies sur le même pied (forme de transition). Le Ch. mithaënsis (Thuiopsis borealis) et le Ch. Lawsoniana (qui atteint jusqu’à 50 mètres de haut dans son pays d’origine et que j'ai vu se ressemer naturellement aux Barres (Loiret), avec d'innombrables variétés, com- plètent la série de ce genre. | Le Biota orientalis, aisé à distinguer à ses rameaux comprimés dans des plans verticaux, nous montre à côté du type la variété /iliformis et la forme de passage meldensis (considérée autrefois comme un hybride de B. orien- lalis et de Juniperus virginiana !), à aiguilles aciculées et squamiformes réunies sur le même pied. RS Eee Les différentes espèces de Thuya, avec toutes leurs formes connues, le Libocedrus decurrens (Thuya gigantea Carr., nom qui appartient à un Thuya vrai, généralement répandu sous le nom de Th. Lobbi, le géant des Thuyas), et le beau Thuiopsis dolabraia complètent le groupe des Cupressinées de pleine terre, les Cyprès vrais ne pouvant être élevés ici qu’en serre. La famille des Junipérinées est représentée également par de nombreuses espèces : Juniperus occidentalis, thurifera, chinensis, rigida, excelsa, dru- pacea, virginiana, avec de curieuses variétés éricoïdes, comme J. virginiana plumosa, J. v. tripartitæ, J. v. tamariscifolia, etc. Les Taxées sont représentées par les diverses espèces de Torreya et de Cephalotaxus, le Gingko biloba, le Taæzus baccata d'Europe, avec sa variété adpressa, du Japon, le T. canadensis, voisin du nôtre, mais à feuilles plus courtes, et le 7. brevifolia, de Californie, Les serres renferment une belle série de Podocarpées, Podocarpus Saxe- Gothæa et Dacrydium, ce dernier à aspect de Taxodium, et d’'Araucariées, parmi lesquelles des Agathis (Dammara), genre auquel appartient le fameux pin Raori de la Nouvelle-Zélande. Les Taxodiées, en outre des espèces communes partout, comme Sequoia sempervirens, Wellingtonia gigantea, Taxodium ditichum (Cyprès chauve), Cryptomeria japonica et sa variété elegans nous offrent, en serre, la curieuse Arthrotaæis selaginoïdes, qui est de pleine terre dans la France tempérée. Le groupe des Abiétinées comprend d’abord une série des plus complètes d’Abies : parmi les espèces Japonaises, lPAbies /irma, l'A. brachyphylla, son roche parent, l’4. Mariesi, le rare À. wmbilicata, et de nombreuses formes ïe l'A. Veitchi, entre autres la forme à cônes clairs de Hesse, la forme fusi- yamensis, à aiguilles couchées contre le rameau au lieu d’être verticales comme chez le type, et la variété à aiguilles fines, rappelant l'A. sibirica, À. V. racchalinensis. Les sapins d'Europe et circa-méditerranéens sont au complet. À signaler que l'A. pinsapo se montre 1ei très inférieur aux beaux spécimens que nous sommes accoutumés à voir en France un peu partout. Les espèces américaines sont également en nombre, avec À. Fraseri, bal- sameæ, Subalpina, nobilis, magnifica, concolor, lasiocarpa, gordoniana (grandis) et bracteata, ce dernier en serre. L,/4. Webbiuna (spectabilis) de l'Himalaya, se montre également ici très délicat. Les espèces sont également nombreuses, avec Picea pungens (parryana), Engelmanni, polita, morinda, orientalis, alcokiana, schrenkiana, sitchensis (Menziesi), omorica. ajanensis, et le Pseudo-tsuga Douglasi. Le genre Cèdre est représenté par ces trois espèces: C. Libani, C.allantica, et €. deodora, de l'Himalaya. - Parmi les Tsuga, je citerai, en outre, des Tsuga canadensis (Hemlocks spruce, prouche en canadien français), mertensiana pattoniana (bookeriana) et caroliniana, tous quatre d'Amérique, le T. Sieboldi (japonica) à larges aiguilles tronquées émarginées, et le diversifolia, également du Japon, tous deux encore peu répandus. Les mélèzes nous offrent, entre autres, deux espèces intéressantes, le Larix leptolepis, du Japon, que j'ai vu employer forestièrement dans le Spessart, près de Lohra-Main, et le L. Griffithi, d'Amérique, encore rare. Enfñn le genre Pin comprend une série très nombreuse, malheureusement constituée, au moins pour les espèces les plus intéressantes, par des spé- cimens encore Jeunes. Dans la section des Pins à feuilles gainées par deux (sous-genre Pinaster Endl.), je citerai comme intéressants les P. monophylla, Banksiana, mitis, de l'Amérique du Nord, densiflora, Thunbergi, du Japon, leucodermis, de Monténégro, proche parent du Zaricio. pu Dans celle des Pins à trois feuilles (sous-genre Taeda Endl.), on rencontre “entre autres : P. gerardiana, de l'Himalaya, les pins à très longues aiguilles Sabiniana, Jeffreyi, Coulteri, ponderosa, de Californie et du Nouveau Mexique, tuberculata, insignis, également de Californie, bungeana, un curieux petit pin chinois à aiguilles courtes, raides, épaisses, et dont l'écorce s’exfolie absolument à la facon de celle du platane. Les pins à feuilles gainées par cinq nous offrent : dans la section des Cembra Spach, outre le type, P. cembra, des Hautes-Alpes et du nord de l’Europe et de l’Asie, le parviflora du Japon, le Roraïensis de Corée et Mandchourie, le Torreyana et le flexilis, de Californie ; dans les sections de Strobus Spach, outre le type P. strobus, pin de lord Weymouth, de l’'Amé- rique du Nord, le P. excelsa, pin pleureur de l'Himalaya, le P. peuce, de Thessalie, et le P. lambertiana, de Californie, dont les cônes atteignent jusqu’à 040 de long. | Rouen. | R. HIcKkEL. ——— NOTES POUR SERVIR A L'ÉTUDE DES MŒURS DE QUELQUES ANISOTOMA Seht. LIODES Latr. DESCRIPTION DES ESPÈCES FRANÇAISES, D APRÈS LEURS AUTEURS (Fin) Chasse. —- Aux environs de Paris, on le trouve aux mêmes endroits et de la même manière que ovalis. Dans la baie de la Somme, nous le prenons dans une prairie rase, au bord de la mer, mélangé avec dubia dont les mœurs sont semblables; seulement il est bien plus rare. Nous avons surpris la sortie de terre de ces deux Anisotoma, vers quatre heures du soir, au commencement de septembre; ils grimpent aux herbes pour s'envoler. Nous avons creusé la terre avec une bêche à plusieurs endroits où nous avions marqué la sortie avec une baguette de bois, nous avons rencontré, parmi les racines des différentes plantes composant cette prairie maritime, à 40 ou 50 centimètres de profondeur, un petit champi- unon hypogé (d'une autre espèce qe celui qui nourrit Caullei). Nous avons fait une petite provision de ces champignons, avec de la terre sablonneuse qui les recouvrait, pour en remplir un bocal à demi et essayer la reproduc- tion de ces deux espèces à la maison. Une douzaine de rubiginosa et dubia que nous avons mis dans le bocal, se sont immédiatement enfoncés dans la terre, pour ne reparaître chaque jour, que de quatre à six heures, moment où commence la chute du jour. Nous avons obtenu plusieurs accouplemènts, aux heures de sorties indiquées plus haut; ils se sont opérés sur les herbes, dont nous avions eu soin de planter une touffe dans notre bocal; ces Anisotoma Sont morts entre le douzième et vingtième jour. La ponte a lieu en terre sur les champignons, les œufs n'ont pas donné d’éclosion, nous attribuons cet insuccès au manque d'humidité de notre terre. Il peut se faire que le temps ait manqué pour l’éclosion de la larve, ayant dû aban- donner nos observations pour notre retour à Paris, après vingt jours de soins. Nous avons constaté que les champignons hypogés étaient percés d'un grand nombre de petits trous, 1l est présumable que ces bestioles se nourrissent de ces champignons, comme les espèces des dunes, Caullei, ciliaris, etc. Cette découverte a une très grande importance pour l'étude des mœurs de cette famille; nous ferons remarquer que rubiginosa et dubia sont des espèces des bois des environs de Paris et que par analogie on peut supposer que les autres espèces ont la même manière de vivre en terre. Anisotoma calcarata Er.=—geniculata Muls. — ferruginea Scht., var. picta Reiche = fuscocincta Fairm. Longueur ? 3/4 millim., oblongue, ovalaire, médiocrement convexe; roussâtre ou jaunâtre, brillante. Antennes moyennes; troisième article un peu plus long que le deuxième; premier et dernier articles de la massue un peu plus étroits que les précédents. Tête densément et finement ponctuée, avec quatre gros points. Corselet un peu plus étroit que les élytres, forte- ment rétréci en avant, angles antérieurs presque arrondis; les postérieurs presque droits, un peu émoussés ; ponctuation fine et pas très serrée. Elytres ovalaires un peu atténuées en arrière, fortement ponctuées-striées; stries suturales profondes; intervalles à ponctuation tres fine, écartée, ayant alter- nativement quelques points plus gros. 5‘, cuisses postérieures fortement comprimées, armées en dessous d’une dent forte et aiguë; Jambes posté- rieures plus ou moins arquées, presque droites, chez les petits individus; tarses antérieurs non dilatés. ©, cuisses postérieures angulées en dessous. Observation. — Cette espèce varie un peu pour la taille, mais beaucoup pour la dent qui termine le dessous des cuisses chez les & et qui est souvent presque effacée. Commune dans les bois des environs de Paris, y compris le Bois de Bou- logne, se prend en fauchant le jour, sur les herbes, d'avril à octobre, quelque- fois l'hiver. Anisotoma punctulata Gy1. = litura Steph. = ornata Fairm. v. maculi- collis Rye. — Longueur 3 millim.; oblong, ferrugineux, tête arrondie, d’un noir de poix, luisante, très densément ponctuée, mandibules fortes, arquées. Antennes plus courtes que le prothorax, assez épaisses, ferrugineuses à la base, massue épaisse, d’un noir de poix. Prothorax comme dans ferruginea, convexe en dessus, marron luisant, fortement, très densément ponctué, un peu plus étroit que les élytres, côtes à peine arrondies, angles postérieurs droits. Ecusson triangulaire, noir, densément ponctué. Elytres convexes, d'un ferrugineux luisant, suture un peu plus obscure, fortement striées- ponctuées, Interstries assez profondément sériés ponctués, suturale avec une série de points plus petits allant jusqu’au delà du milieu. Dessous ferrugi- _neux luisant, à peine pointillé, poitrine brune. Pattes d’un testacé pâle, cuisses larges comprimées, jambes ciliées d’épines, postérieures à peine arquées. Observation. — À. ornata Fairm. et litura Steph., réunis dans tous les catalogues, diffèrent complètement à première vue, surtout certains œ'. Litura est la forme d'été, on le prend le jour, d’avril à octobre, en fau- chant sur les herbes des clairières des bois, bois de Boulogne, Saint- Germain, Fontainebleau, etc. | Ornata est la forme d'hiver, quelques &' ont une bande noire bien marquée : sur la suture des élytres; les deux sexes sont en général d’une couleur rougeâtre, plus foncé que dans Zifura. On le prend au bois de Boulogne, de novembre à avril, par les belles journées ensoleillées, en fauchant sur les herbes. Il n’est pas rare de le trouver dans les carrières de sable, caché sous . une motte de terre ou des herbes sèches. Ce n’est pas son habitat habituel, il est tombé en volant et s’est mis à l'abri; il en est de même pour les autres espèces que l’on trouve sous les détritus, les fagots, etc. Anisotoma badia Sturm. = Mæsta Hamp.— Lœvicollis Sahl. — Longueur Ur 1 2/3 millim.; ovale, presque globuleuse, très luisante, d’un brun marron, tête et corselet plus noirâtre, extrémité des élytres plus claires; quelquefois tout le corps d’un brun rougeâtre, clair où roux. Antennes d’un jaune rou- geâtre, massue mince, dernier article à peine plus large que les deux pré- cédents. Tête à ponctuation visible, avec Les quatre points bien marqués. Corselet aussi large à la base que les élytres, fortement rétréci en avant; côtés à peine arrondis, angles antérieurs obtus, arrondis; bord postérieur coupé droit; angles postérieurs droits, assez pointus; la ligne de points au bord postérieur peu marquée. Elytres à peine de moitié plus longues que le oh à lignes régulières de gros points, un peu effacés vers l'extrémité ; la ligne suturale enfoncée en strie au milieu, intervalles lisses. Pattes simples, d’un rougeâtre plus clair. | Pas très rare, sur les herbes sèches des bois; Saint-Germain, Chaville, bois de Boulogne; elle sort un peu avant -le coucher du soleil. Juin à octobre. : Anisotoma parvula Sahl. — Badia Scht, Brunnea Gyl., Gyllenhali Steph. — Longueur 1 1/2 à 2? millim., en ovale court, convexe, d’un testacé, plus rarement d'un brun rougeâtre, luisant, troisième article des antennes moitié plus long que le deuxième, premier article presque aussi large que l’article terminal. Tête à peine visiblement ponctuée, les quatre points en- foncés à peine visibles. Corselet assez court, presque aussi large en arrière que les élytres, rétréci en avant; côtés droits, un peu arrondis seulement vers les angles antérieurs ; angles postérieurs droits pointus; surface con- vexe à ponctuation extrêmement fine, presque obsolète. Ecusson ponctué de même. Elytres très faiblement striées ponctuées ; strie suturale profonde en arrière ; intervalles plans à rides écartées et très fines. Pattes simples dans les deux sexes. | Se prend à Saint-Germain, au bois de Boulogne, à Fontainebleau, de la même manière que Badia. à Anisotoma flavicornis Bris. — Longueur 1, 5 à 1, 8 millim. ; ovale, con- vexe, d’un testacé ferrugineux; antennes jaunes, pronotum presque lisse; élytres striées-ponctuées,; interstries marqués de strigosites transverses, vagues ; c', cuisses postérieures terminées par une dent spiniforme et aiguë. Très voisin de Parvula et évidemment confondu avec lui, il s’en distingue par ses antennes un peu plus courtes, unicolores, son prothorax un peu moins élargi en arrière, à ponctuation moins distincte et surtout par les cuisses postérieures, «', armées en dessous, tout à fait à l'extrémité, d’une petite épine aiguë, tandis que celles de Parvula sont prolongées en des- sous en une large dent triangulaire. Se prend à Saint-Germain, bois de Boulogne, etc., en fauchant sur les herbes sèches des clairières vers le coucher du soleil. Juin, juillet. Anisotoma brunnea Sturm., Sylvicola Scht, Q Nemoralis Scht. — Lon- gueur 1, 5 à 2, 3 millim.; en ovale court, médiocrement convexe, rouge ferrugineux luisant, Antennes assez courtes, massue petite, concolore, dont les trois derniers articles sont d’égale épaisseur ; troisième article un peu plus long et plus menu que le deuxième; front convexe finement ponetué. Prothorax un peu plus étroit que les élytres, médiocrement rétréei par devant, légèrement arrondi sur les côtés, bord antérieur légèrement échancré, angles antérieurs obtus arrondis; bord basal droit avec les angles obtus, par suite de la rondeur des côtés, non arrondis; surface ponetuée de Joints, tantôt plus serrés et plus distincts, tantôt plus écartés et plus fins. Ron très légèrement ponctué. Elytres deux fois aussi longues que le prothorax, en ovale plus court rétréci par derrière, stries ponctuées de points assez serrés et fins, strie suturale plus enfoncée vers l'extrémité, er Loue interstries polies à points écartés, extrêmement fins et à peine visibles. s, pattes postérieures allongées, cuisses élargies peu à peu de la base au milieu au bord inférieur; jambes courbées plus fortement au milieu; tarses antérieurs non élargis, Q, cuisses postérieures simples, jambes droites. Très voisin du Calcarata, dont 1l se distingue par sa forme courte ovale, le bord postérieur du prothorax droit et les angles postérieurs non arrondis, ainsi que par les cuisses postérieures inermes et les jambes courbées d’une autre façon. Il diffère des petits Dubia par sa forme plus courte, les angles postérieurs du prothorax non arrondis et sa ponctuation plus fine; dans celui-ci, les pattes postérieures ne sont pas allongées et les jambes ne sont pas courbées. Se prend à Fontainebleau en fauchant sur les herbes des clairières. Anisotoma distinguenda Fairm (Société Ent. de France, 1856, page 525). — Longueur ? millim.; presque ovalaire, assez convexe, d’un testacé rou- geâtre, brillant. Antennes testacées avec la massue enfumée. Tête très finement ponctuée. Corselet un peu rétréei en avant, assez densément onctué; côtés arrondis, angles postérieurs obtus, presque arrondis. Elytres a lignes de gros points, formant des stries peu profondes; intervalles presque lisses, ne paraissant finement ponctuées qu'à un fort grossisse- ment, ayant alternativement la série ponctuée ordinaire. o', cuisses posté- rieures comprimées, larges, tronquées à l'extrémité, ce qui forme dessous un angle droit, mais arrondi au sommet; jambes très faiblement arquées. Bois de Boulogne, Saint-Germain, de juin à septembre. Cette espèce ressemble extrêmement à l’A. calcarata, avec laquelle elle a été sans doute souvent confondue, elle en diffère par les antennes, dont les deux avant-derniers articles sont plus transversaux, par les côtés du corselet plus arrondis, moins rétrécis en avant, et surtout par les cuisses des G‘, dont le bord interne est droit au lieu d’être sinué, et ne forme pas une dent saillante à l'extrémité; les jambes postérieures sont aussi un peu moins arquées. | GENRE CYRTUSA ErIcHsON Corps presque hémisphérique, ressemblant extrêmement # celui des Anz- sotoma, dont 1l diffère surtout par la petitesse du deuxième article de la massue antennaire, qui n’est visible qu’à un fort grossissement, et par le métasternum qui forme une saillie obtuse entre les hanches intermédiaires. Mesosternum non caréné. Pattes fortes ; jambes antérieures non élargies, mais comprimées, armées d’une rangée de longues, mais fines épines, sillon- nées Jusqu'au delà de la moitié pour recevoir les tarses; jambes intermé- diaires arquées dans les deux sexes, épineuses en dehors; jambes posté- rieures droites, comprimées, munies de quelques petites épines. T'arses postérieurs de quatre articles. CyrTusa Er. (1) Front et base du pronotum sans points plus grands. Elytres marquées de stries obsolètes, interstries densément et fortement ponctués. À. Antennes paraissant de dix articles et massue de quatre, le deuxième article de la massue n'étant pas visible ordinairement. Cyrtusa Er. . B. Dessus densément ponctué; élytres avec deux légères rangées de points, interstries densément et fortement ponctués. C. Strie suturale fortement enfoncée du milieu jusqu’au bout; dos du pro- . notum finement, mais distinctement ponctué. j (1) Le tableau dichotomique que nous donnons ici a été emprunté en entier au travail de M. Reitter paru dans l’Abeille 1884. — 46 — D. Jambes postérieures étroites, lignes de points des élytres très dis- tinctes, raccourcies à la base et au sommet, interstries à points pas plus fins que ceux-ci. | E. Rouge ferrugineux, tête et prothorax brun marron, rarement unico- lores, antennes (sauf la massue foncée), et pattes jaunes. Elytres à points très fins, ceux du pronotum à peine plus légers. Longueur 1, 7 millim. Substestacea Gy1. E’. Rouge ferrugineux clair, unicolore; massue des antennes non rem- brunie. Elytres assez fortement rembrunies; pronotum deux fois plus fine- ment ponctué. Corps plus petit, plus globuleux. Longueur 1, 5 millim. Subferruginea Reïtt. E. Plus grand, ovale globuleux, huitième article des antennes (deuxième de la masstüe) non visible; prothorax et interstries des élytres très densé- ment et distinctement ponctués ; jambes postérieures élargies peu à peu vers : le bout. Longueur 1, 5 à ? millim. Femorata Scht — Minuta Ahr. D’. Jambes postérieures fortement élargies vers le bout, épineuses en dehors. Lignes ponctuées des élytres distinctes jusqu’au bout, interstries un peu plus finement ponctués. E”. Plus petit, ovale, allongé, moins convexe, huitième article des an- tennes (deuxième de la massue), visible comme une petite lame transverse: prothorax et interstries des élytres à points très fins et très clairsemés, jambes postérieures du c' subitement élargies au bout. Longueur, 1,3 millim. | Pauxilla Schm. C’. Strie suturale enfonucée seulement au bout des élytres, stries ponc- tuées fines, mais distinctes, devenant plus fortes vers le sommet. Protho- rax avec les angles postérieurs obtus, son dos à points difficiles à voir. Jambes postérieures courtes et larges, élargies, aplaties également de la base au sommet. Ovale globuleux, jaune brun clair, article apical de la massue un peu plus étroit que les deux précédents. Longueur 2 millim. Latipes Er. B’. Pronotum et interstries des élytres à peine ponctués; troisième inters- trie avec trois points. Ovale court, rouge ferrugineux, dos du prothorax et élytres transversalement rembrunies derrière le milieu, antennes grêles. Long. ? millim. Castanescens Frm. A’. Antennes de onze articles distincts, massue grande de trois articles. Ressemble beaucoup à un grand Cyrtusa minuta, de même forme, couleur et ponctuation brun ferrugineux, yeux et massue des élytres (grande) foncés, dernier article de la massue bien plus étroit que le précédent. Long. ? mill. Xanthosphæra Fairm.— Barnevillei Frm. CoLEnIs Erickson. Corps en ovale court, convexe. Tête médiocre; yeux assez petits, front non rebordé en avant. Labre faiblement sinué. Anténnes à massue de trois articles, oblongue; huitième article aussi petit que le sixième et le cinquième. Côtés et angles antérieurs du corselet bordés par une ligne enfoncée. Mésos- ternum caréné. Pattes assez courtes; jambes antérieures s’élargissant tres peu vers l'extrémité, garnies de petites épines; jambes intermédiaires et postérieures droites, les premières à épines fortes et serrées, les secondes n’en ayant que quelques-unes. Tarses assez courts et forts; les intermé- diaires et les postérieurs de quatre articles. Colenis dentipes Gy1. = Immunda Strum.= Aciculata Steph. — Longueur 1 1/2 millim.; d’un jaune rougeâtre ou brunâtre, un peu brillant. Antennes assez longues; dernier article plus étroit que les précédents. Corselet à peu près aussi large à la base que les élytres, rétréci en avant, légèrement arrondi sur les côtés, angles antérieurs à peine saillants, arrondis; les Te postérieurs à angle droit, pointu; surface lisse. Ecusson lisse. Elytres a stries ponctuées, extrêmement fines; intervalles à rides fines, transver- sales, strie suturale fortement marquée dans la moitié postérieure. o', cuisses ostérieures comprimées ayant vers la base une large dent obtuse, et vers extrnité une dent pointue. ©, cuisses postérieures simples. Sur les herbes sèches des bois, Saint-Germain, Chaville, bois de Bou- logne, baie de la Somme, sous les détritus, etc., en fauchant le jour, d'avril à octobre. Colenis Bonnairei Duv. — Foveicollis Uhag. — Long. ? millim.; larg. 1,1 millim.; ovale, convexe, assez luisant, en entier d’un Jaune testacé. Antennes un peu plus courtes que la tête et Le prothorax ; deuxième article plus épais que le troisième, qui est au moins moitié plus long que lui, sep- tième égal aux contigus, dernier de la massue un peu plus étroit que les deux précédents. Tête finement pointillée. Prothorax environ deux fois aussi large que long, visiblement moins court que dans dentipes, à peine rétréci en avant, légèrement arrondi sur les côtés, visiblement sinué de chaque côté à son bord antérieur et légèrement aussi à sa base, avec les angles postérieurs obtus et un peu arrondis, même au sommet; convexe sur son disque, très subtilement pointillé. Elytres légèrement, mais distinc- tement striées, à stries finement ponctuées, peu visibles au sommet, la sutu- rale toutefois au contraire fortement enfoncée en sillon en arrière. &, cuisses postérieures larges, fortement comprimées, avec leur bord postérieur for-. mant simplement un angle à peu près droit et peu saillant en dehors au sommet, mais notablement dilaté, arrondi presque dans toute sa moitié basilaire et muni sur cette dilatation d’une forte épine aiguë assez longue et assez étroite. Facies intermédiaire entre Colenis dentipes et les Agarico- phagus Scht. | En fauchant sur les herbes des clairières des bois, Saint-Germain, Fon- tainebleau, par une belle journée ensoleillée, de deux heures à la nuit. Novembre à février. Dans les truifes ou avec des pièges truffés, aux mêmes endroits et aux mêmes époques. LE10opEs Latreille. Corps hémisphérique, très luisant. Tête très inclinée, labre court, échancré, épistome séparé du front par un sillon très marqué, dernier article des palpes acuminé; mandibules robustes, saillantes. Antennes ter- minées par une grande massue de cinq articles, le deuxième très petit. Corselet très arrondi sur les côtés et aux angles postérieurs. Elytres ordi- nairement à fines stries ponctuées. Mésosternum saillant entre Les pattes intermédiaires. Pattes ‘assez fortes, cuisses ovales, comprimées; jambes ciliées èt finement épineuses, les antérieures un peu élargies au sommet. d', tarses de cinq articles, sauf les postérieurs qui en ont quatre. ©, tous les tarses de quatre articles ou seulement les quatre postérieurs. Leiodes humeralis Fabr. — Clavipes Herbst., armata Steph., var. glo- bosa Payk. — Long. 3 à 3 1/2 millim.; presque hémisphérique, moins convexe que les autres Leiodes, d’un brun noir, un peu luisant. Antennes d’un brun roussâtre, massue brune, avec le dernier article jaunâtre. Tête finement ponctuée; bouche et une tache frontale d’un rouge brunâtre. Cor- selet finement ponctué; côtés d’un brun rougeâtre. Elytres densément et finement ponctuées; à stries géminées de points fins un peu irrégulières, une grande tache humérale rouge. Dessous et pattes d’un brun rougeûtre. s', tarses antérieurs ayant les trois premiers articles très fortement dilatés et les cuisses postérieures dilatées en dent obtuse vers l'extrémité; Q, cinq articles aux tarses antérieurs, quatre aux autres. ur B. Tête et disque du corselet d’un brun noir; élytres d’un brun marron, plus foncées à l'extrémité. Var. globosa Payk. C. Couleur marron. | Tetratoma clavipes Herbst. Ces insectes se roulent presque en boule; ils vivent dans les champi- gnons, les branches pourries garnies de bolets, et les vieux troncs d'arbres en décomposition, des sapins surtout et des hêtres. ) \ La larve ressemble beaucoup à celle des Necrophorus ; elle est cylindrique et munie de poils raides, épars; la tête est assez petite, déprimée, et wa pas d’épistome distinct; le corps se termine par deux appendices courts, styliformes, et un prolongement anal. | Paris, Saint-Germain, toute la France, montagnes et bois. Leiodes axillaris Gyl. — Longueur 3 millim. ; ressemble extrêmement au précédent, en diffère par les élytres glabres, à stries plus marquées, à ponc- tuation plus écartée; la forme est plus ovalaire, la taille plus petite. Les g ont, de plus, les tarses antérieurs faiblement dilatés et les cuisses posté- rieures simples. Alsace. | Leiodes glabra Kugel, ab. dominalis Payk. — Longueur 3 millim.; presque hémisphérique, très convexe, d’un noir luisant. Antennes d’un brun rougeâtre. Les trois derniers articles de la massue bruns, bouche d’un brun rougeâtre. Corselet large; côtés paraissant étroitement rougeñtre par transparence. Elytres très finement et peu densément ponctuées, à stries ponctuées régulières non géminées; une strie suturale bien marquée, ne dépassant pas en avant le milieu. Dessous et pattes d’un brun rougeûtre. g, les trois premiers articles des tarses antérieurs faiblement dilatés; ©, quatre articles, aux tarses intermédiaires et postérieurs. Mêmes mœurs que les précédents. Compiègne, Puy-de-Dôme, Hautes- Pyrénées, Alsace. | , Leiodes orbicularis Herbst. — Longueur, ? millim.; en ovale court, très convexe; d’un brun foncé luisant. Antennes d’un brun rougeâtre; massue noirâtre, avec l’extrémité d’un Jaune roussâtre. Bouche et souvent une tache frontale d’un roux brunâtre. Côtés du corselet d’un brun rougeître, clair par transparence. Elytres finement ponctuées; à stries fines, ponc- tuées, pas tout à fait régulières, non géminées, s’effaçant plus ou moins en dehors et devenant invisibles sur les côtés; strie suturale profonde, attei- gnant à peine le milieu. Dessous et pattes d’un brun rougeâtre clair; &, tarses antérieurs faiblement dilatés; trochanters postérieurs un peu saillants en pointe; cuisses postérieurs munies d’une petite dent. ©, quatre articles à tous les torses. Observation. — La ponctuation des élytres est très variable, parfois presque invisible. “ Mêmes mœurs que les précédents. Saint-Germain, Tarbes, Compiègne, Fontainebleau. Leiodes castanea Herbst, axillaris Steph, globosa Herbst, Raffrayi Heyd. — Longueur 3 millim.; ovalaire, médiocrement convexe, d’un brun noir luisant. Antennes d’un brun rougeâtre, massue ayant les premier, troisième et quatrième articles noirâtres. Tête ayant une fossette de chaque côté après l'insertion des antennes; bouche et une tache frontale d’un brun rou- geâtre. Corselet bordé tout autour d’un brun rougeûtre; élytres atténuées en arrière, à bordure marginale rougeâtre, étroite; à stries ponctuées, . géminées, un peu irrégulières; intervalles assez densément et finement ponctués. Dessous et pattes d’un brun rougeâtre. SG, tarses antérieurs assez fortement dilatés; ©, quatre articles à tous les tarses. Saint-Germain, Fontainebleau, Landes, Vosses, sur les souches de Sapins. DECAUX, Membre de la Soc. Ent. de France, 9 11 EN LE x x gt, LS d'ici 4 es Le u 2 DT RON OUT UNE PR AUT et OT UP ES NOTES SPÉCIALES ET LOCALES Mœurs et hahitudes des Lépidoptères. — Les Rhopalocères ont presque tous l'habitude, au repos, de se chauffer en tournant le dos au soleil, les ailes largement étalées, et. dans cette position qui leur est familière, ils paraissent jouir d’un véritable bien-être. La plupart du temps même, le papillon sait s'orienter avec une exactitude si parfaite que l’axe de son corps se trouve pour ainsi dire contenu dans le vertical qui passe par le centre du soleil. Nous lavons constaté maintes fois. Si le papillon est posé sur une surface à peu près plane, le mouvement des ailes qui s’entr'ouvent, puis s’abattent, est évidemment limité par le plan mème de cette surface. Mais si, au contraire, l’insecte est posé sur une saillie, à l'extrémité d’une branche, ou sur la tige mince d’une graminée, le mouvement des ailes peut alors se continuer librement au delà de la position étale (1), et, dans ce cas, les ailes arrivent à faire entre elles jusqu'à un angle de 2700 environ, d’après nos observations. Nous avons cependant remarqué une espèce dont les habitudes sont absolument oppo- sées à celles que nous venons de décrire. Cette espèce est le Uænonympha Pamphilus L. (2). Chaque année, depuis 1886, nous avons observé, pendant la belle saison, cette petite. espèce (3) dont les individus se présentent quelquefois par centaines en mai ou en juin, et jamais nous n'avons vu un seul de ces papiliunculi étaler ses ailes au soleil dans les conditions énoncées plus haut. Le Procris se chauffe cependant au soleil comme les autres, mais à sa manière, les aïles relevées, exactement jointes et appliquées les unes - contre les autres. Dans cette attitude, il s'incline légèrement et expose l’un ou l’autre flanc à l’action bienfaisante des rayons solaires (4). D'après les observations continues que nous avons faites dans la région moulinoise, C. Pamphilus parait normalement pendant les mois de mai, juin, juillet, août et septembre. Certaines années pourtant, nous le voyons dès le commencement d'avril (6 avril 1899) et jusque dans les derniers jours d'octobre (25 octobre 1899). C'est surtout dans les mois de mai et juin qu'il se rencontre ici en abondance, puis en août et septembre. Nous n'avons d’ailleurs constaté d’accouplements que pendant ces quatre mois, savoir : le 19 mai 1896, le 1er juin 1898 et le 15 juin 1889, le 25 août et le 3 septembre 1890. Voici les dates d'apparition du €. Pamphilus (première génération) dans la région mou- linoise. On voit par le tableau ci-dessous que l’époque de la première apparition de €. Pamphilus est comprise entre la date du 6 avril (en 1899) et celle du 20 imaï (en 1888), qui embrassent une période d'environ six semaines (45 jours). . reconnaît également que l’époque normale de l’éclosion peut être fixée au 1° ou au ? mai. Au point de vue de sa distribution géographique en France, le Procris est plus ou moins abondant suivant les régions. : Commun dans l'Allier, en Saône-et-Loire, dans l'Indre, le Cher, la Sologne, la Creuse, l'Auvergne, le Cantal, les anciens Haut et Bas-Rhin, la Meurthe-et-Moselle, les Vosges, ANNÉES | ANNÉES DATES j | 1887 29 avril. 1894 29 avril. 1888 20 mai. 1895 jer mai. 1889 13 mai. 1896 Eh, 1890 NS avr. 1897 4 mai. 1891 29 avril. 1898 | 8 mai. 1892 5 mai. 1899 6 avril. 1893 (1) Lorsqu'un Rhopalocère ouvre ses ailes de façon naturelle, régulière, symétrique par rapport au plan de symétrie du corps, il y a un moment et un seul où les quatre ailes sont à peu près dans _ le même plan. C’est ce que nous appelons la position étale. (2) Cette espèce n’est peut-être pas la seule à former exception et nous en soupçonnons encore quelques autres, Mais nous n’avons pas pour ces dernières douze années d'observations à présenter comme pour €. Pamphilus. (3) Nous avons eu la curiosité de chercher le poids de ce petit papillon et nous avons trouvé 32 milligrammes. (4) La question peut se poser de savoir d’où lui est venue cette habitude? Est-ce pour se mieux dissimuler ? Il est incontestable que €. Pamphilus est moins visible, les ailes relevées et jointes, que les ailes étalées, - (5) En 1853, l'observation n’a pas été faite par suite de circonstances indépendantes de notre volonté. 50e le Doubs, les Alpes-Maritimes, etc...; il est très commun dans l'Aube, le Nord, la Manche, la Seine-Inférieure, l'Eure-et- Loir, le Finistère, la Loire -Inférieure, la Haute- Garonne, le Var, etc. En dehors de France, l'aire de €. Pamphilus est fort vaste : elle s'étend des côtes de l’Europe occidentale aux monts Altaï, puis, de l'Afrique septentrionale et de la Syrie à la Scandinavie, dans le voisinage du cercle polaire arctique. Moulins. G. DE RocQuiGxy-ADaANsON. Sur les Helcion pellucidus Linné et Corneus de Gerville. — La question est dis- cutée de savoir si on doit faire deux espèces de ces /elcion ou considérer le second comme une simple variété du premier. Sans avoir la prétention de trancher la question, comme j'ai été à même d'observer et de recueillir un certain nombre d’ exemplaires de ces mollusques aux environs de Cancale, il me paraît intéressant d'exposer succinctement ce que j'ai vu, laissant à plus savant que moi le soin de conclure. $S 1. Helcion pellucidus Linné. La coquille a une forme assez constante; l’ouverture est régulièrement ovale, la partie antérieure un peu rétrécie. Dans la jeunesse, le profil longitudinal est aplati et le sommet marginal, lorsque la coquille grandit, la partie antérieure reste très inclinée et le sommet s'éloigne peu de l'extrémité, La forme : est régulière, indiquant une croissance continue et sans à-coups. la coquille embryonnaire ne se distingue pas. Les lignes d’ac- $ croissement sont parallèles, très légèrement accusées; les traits : Ts rayonnants bleus qui partent du sommet vont sans interruption : Frarls Deus : … jusqu’au bord où ils sont le plus visibles. La coquille est mince, : _ translucide, de couleur uniforme, variant du blond clair au brun très foncé, suivant les exemplaires; la surface est toujours lisse, luisante et exempte de parasites. Les bords sont simples, tran- chants. L’habitat de ce mollusque est absolument constant : il vit sur la tige des grandes laminaires brunes fixées aux rochers à un niveau très bas; on n’en trouve qu'aux plus fortes marées. J'en ai Ovale onde teur, recueilli de taille moyenne (12 millim.) au Guesclin, de plus gros au fort des Rimains, et j'ai pu, à l’île des Landes, une . fois et par une marée exceptionnelle, en capturer de toutes les grandeurs, depuis 2 millim. jusqu’à 26 millim. Les dimensions exactes de la plus grosse, figurée ci-dessus, sont : Fons. Zune PL NA UE EE Rapports à la longueur : Larg. 15 men RE E race 0,60 Haut. Lil 2e er or 0,51 < 2. Helcion corneus de Gerville. A l’état adulte, la coquille est assez variable de forme : l'ouverture est tantôt presque circulaire, tantôt elliptique. La coquille embryonnaire qui reste toujours visible au sommet est identique à celle de l’A. pellucidus, mais il ÿ a ensuite un brusque changement : le sommet devient subcentral, et le profil longitudinal très aplati, présente une ou plusieurs concavités indiquant des à-coups dans le développement. Les lignes d’accroissement sont irréguliêrement espacées, bien marquées et croisées de fines côtes rayonnantes qui rem- placent près du bord les traits bleus, toujours visibles sur la coquille embryonnaire, s'arrêtant quelquefois Drnsquemens au raccord, pouvant se prolonger d’autres fois au delà, mais sans jamais approcher du bord. La couleur est toujours brune et foncée ; l’intérieur peut être pareil au dehors, mais souvent il présente une teinte iridescente bleu foncé de toute beauté. La coquille est épaisse, solide, les bords sont arrondis coq. embry. et, sur les gros exemplaires bien adultes, finement crénelés. La surface externe est généralement, chez les adultes, recouverte de parasites, balanes, serpules, madrépores, etc., qu'il faut gratter pour découvrir l' épiderme brun et lisse. | L’habitat présente deux phases distinctes : j'ai trouvé au Guesclin de très jeunes /1. corneus fixées sur des tiges de laminaires vivantes, en compagnie d'H. pellucidus mais je n'ai jamais recueilli d’exem- plaires adultes des premiers que sur des laminaires détachées et flottées où ils se tiennent généralement entre les racines, mais, quand Ja tige est brisée, on en voit quelquefois sur la section de cassure ; c'est ainsi qu'était fixé le plus bel échantillon que je possède, trouvé sur la plage du Guesclin; j'en ai aussi vu un assez gros sur un cou- vercle de tabatière échoué à Saint-Malo. Cet animal doit avoir la faculté de changer de nn car passant sa première période Ovale moins allongé sur des tiges de laminaires vivantes, on le trouve ensuite sur des Fées corps flottants ou entre les racines dans lesquelles, malgré des re- = cherches prolongées, je n'ai jamais pu en trouver tant que la plante est vivante et fixée. Le cas précité d'un énorme /. corneus, dont la taille et la surface chargée de parasites indiquait l’âge avancé, vivant sur la section d’une laminaire brisée mais toute fraîche et dont la tige” ne portait pas d'empreintes, indique d'une façon péremptoire que ce mol- lusque était passé récemment d'un support à un autre. Les dimensions de Cet exemplaire, figuré ci-dessus, sont les suivantes : Done ?2-oaline fee. Rapports à la longueur : Larg. 17 LU NT ERP ESRAE ASEE 0,75 it 1m rm ne 0,45 En résumé, pour l'habitat, dans les laminaires vivantes et fixées, on trouve sur la tige des A. pellucidus et corneus jeunes, ainsi que des adultes du premier; entre les racines, rien. Dans les laminaires arrachées et flottées, mais fraiches, on ne trouve plus que des IL. corneus fixés entre les racines ou sur la section de la tige; jamais d’A. pellucidus, même quand de nombreuses empreintes marquées sur la surface cylindrique de la tige montrent qu’il en avait vécu là antérieurement. Lorsque les laminaires flottées commencent à se corrompre, on n’y rencontre plus rien. Voilà les faits scrupuleusement observés et rapportés : il en résulte que les deux formes partent d'une coquille embryonnaire et d’un habitat identique pour bifurquer bientôt en présentant à l'état adulte des différences capitales au point de vue de la coquille et de la distribution bathymétrique. L’A. pellucidus ne change pas, tandis que l’Æ. corneus se modifie profondément avec l’âge. Cancale. Colonel MARTEL. La Mante religieuse en 1899. — Comme complément à la petite enquête que nous avons faite dernièrement sur cet orthoptère, je dirai qu’il a eté assez rare cette année aux environs de Gtay. Je n’en ai capturé qu'un exemplaire plus petit que la taille ordinaire de l'insecte. M. Agassiz a bien voulu me la signaler comme abondante à Aix-les-Bains (Savoie), spécialement sur la colline calcaire du Coronet en dessus des vignes; la propor- tion des exemplaires bruns sur les verts a été cette année d’environ ? sur 12. M. Agassiz a recueilli des individus de chaque sexe dans les deux couleurs. Elles ne constituent donc pas la marque distinctive des sexes. Le motif du changement de couleur n’est donc pas apparent et nous échappe jusqu'ici. A. GASSER. Même sujet. — La Mante religieuse nous est signalée pour la première fois à Epinal, où elle a été découverte par les membres de la nouvelle Société de naturalistes dont nous annonçons aujourd'hui la formation. Elle n'était connue jusqu’à présent, dans les Vosges, que de Darney et de Gerbamont. Même sujet. — Cette année particulièrement sèche nous a procuré sur le territoire rémois la prise d’un certain nombre de Mantes religieuses, ce qui prouve que cette espèce est bien acclimatée dans notre pays qui est l'habitat extrème nord de la France. Trois exemplaires ont été pris à Courlancy (faubourg de Reims); l'un d'eux, une Q a pondu une oothéque dans la boîte où elle était renfermée avec un G probablement qui a été dévoré. Un exemplaire Q a été pris le 17 septembre à Verzenay; un çœ le 30 sep- ‘embre à Mailly; une © de ia variéle brune le 28 septembre Bézannes, et enfin une Q le 3 octobre à Taissy. Je ne mentionne pas les individus pris à Avize, près d'Épernay, où cet insecte se prend tous les ans. Reims. Ad. BELLEVOYE. à à Reproduction spontanée du cèdre en France. — J'ai lu avec intérêt la note de M. de Rocquigny-Adanson (V. n° 350, p. 35), et la question étant soulevée ie mempresse d'y apporter mon tribut. J'ai observé de mon côté, une fois ou deux, des semis spontanés sous un des cèdres du Liban du parc du Vernet- sur- Sioule (1). Le fait remonte au moins à vingt-cinq ans, mais J'ai encore bien pré- sent à la mémoire la découverte de ces jeunes plants ayant environ deux ans d'âge ; depuis cette époque je n’en ai plus observé. Un ouragan (en 1882?) a abattu le plus gros de ces arbres, celui qui se trouvait planté au nord d’un massif et sous lequel j'avais trouvé le semis en question, mais 1l nous reste encore deux des mêmes cèdres dont l’un mesure 2"37 de diamètre à la hauteur de 1 mètre du sol. Pourquoi le fait que j’ai déjà observé ne se produit-il plus ? Je l’ignore. Des cir- constances exceptionnelles ont dû se produire pour permettre aux graines de ger- (1) Le Vernet-sur-Sioule est situé à 40 kilomètres au sud de Moulins, sur la route nationale n° 9 de Paris à Perpignan. Per DC — mer sans le concours de la maïn de l’homme. Je n'avais attaché aucune importance à ma trouvaille et je n'ai pas poussé mes investigations comme j'aurais dû le faire. J'ai arraché ces jeunes plantes pour les transplanter ailleurs et je dois dire que, ne leur ayant plus donné de soins, je ne les ai pas sauvés. J’ai fait plusieurs fois des semis de graines de ces cèdres et je profite de l’occa- sion pour dire que ces jeunes plants redoutent beaucoup le froid des hivers sous notre latitude. Ils se comportent bien tant qu’ils sont de taille à être recouverts par la neige, mais tant qu'ils n’ont pas pris cinq ou six ans d'existence il est indis- pensable de les couvrir et de les envelopper convenablement, si l’on ne veut pas les voir geler. La grande sécheresse leur est également néfaste. Pour ces motifs, je conseillerais à celui qui veut planter, de choisir les autres espèces de cèdres qui ont un ramage moins sombre et poussent plus vigoureusement. Il faut reconnaître d’un autre côté que le terrain qui se trouve couvert par le ramage immense et épais de ces arbres est peu propice à la germination; il ne reçoit que faiblement la pluie et il devient alors très peu fertile. Les aiguilles qui se détachent des branches forment aussi dans la suite des temps une couche sur laquelle les graines qui tombent se trouvent isolées de la terre. Dans un cône entr'ouvert et tombé à terre, et que. jai ramassé machinalement, j'ai souvenance d’avoir trouvé des graines qui avaient germé, mais n'avaient pu pousser plus loin leur développement. Cette dernière observation prouve encore que les graines de cèdre du Liban, germent facilement, mais que pour que le semis réussisse il faut qu'elles tombent dans un milieu convenable. Château du Vernet. Henri pu Buysson. Réponse. — Pour répondre à la question de M. C. Marchal, je vous dirai que les Melo- lontha vulgaris ont été, ce printemps, d’une abondance exceptionnelle en Touraine; ils grouillaient partout, dans les bois et les jardins. Amboise. Ernest LeLiëvre. Mantispa pagana Fab. — M. styriaca Ped. — M. l'abbé Boone, curé de Seporet (Deux-Sèvres), a eu lamabilité de m'adresser cet été un exemplaire de Mantispa pagana capturé dans sa localité. Ce névroptère est très rare en dehors de la zone méditerranéenne et je serais reconnaissant aux personnes qui le rencontreraient, de me le signaler. A, GASSER. Question. — Un des lecteurs de la Feuille pourrait-il me dire quels sont les minerais exploités à Orléansville, Sakamody et Mongras (Algérie). Mantoche (Haute-Saône). A. GASSER. Renseignements. — M. Henri Gadeau de Kerville, s'occupant de la rédaction du cin- quième et du sixième fascicules de sa Faune de la Normandie, qui renfermeront les Tuni- ciers et les Mollusques, serait profondément reconnaissant aux personnes qui voudraient bien, avant la fin de l’été prochain, lui donner des renseignements sur les espèces rares en Normandie (terrestres et des eaux douces, saumâtres et salées), et lui indiquer les collections locales, ainsi que les publications peu connucs, relatives à la malacologie normande. Il recevrait également, avec une vive gratitude, des notes sur les mœurs des animaux en question, et une liste des noms vulgaires qui servent à les désigner dans cette province. ï - Pelobius tardus dans les Vosges. — J’ai capturé en nombre à Epinal, cet été, Pelobius tardus, que je n'ai vu signalé sur aucun Catalogue vosgien, quoi qu'on l'ait trouvé en Alsace et en Meurthe-et-Moselle. Epinal. L. Hosr. Une nouvelle Société de Jeunes Naturalistes à Épinal. — Un groupe de jeunes gens a fondé récemment le « Club des Touristes Spinaliens et Natura- listes Vosgiens » dont le siège est à Epinal. Son programme comporte : 1° Des excursions et des visites aux points les plus importants du département. 2° Des réunions, conférences, cours et lectures au local de la Société; et, dès que la prospérité de la Société le permettra, publication d’un bulletin trimestriel ré- sumant ses travaux. 3° Réunion des documents utiles à la géographie naturelle du département au point de vue géologique, zoologique et botanique et création de collections d’his- toire naturelle. É Mb Here 4° Formation d’une bibliothèque scientifique roulante à la disposition de tous les membres de la Société. (Pour cette bibliothèque la Société fait un pressant appel » aux personnes pouvant disposer de livres ou de brochures; le roulement commen- » cera dès que le nombre en sera suïfisant.) » Les réunions ont lieu régulièrement tous lés jeudis et sont assidument suivies » par les jeunes membres de la Société. _ Dans ces réunions sont lus les notes, remarques ou travaux que les membres ._ voudront bien nous adresser. …_ Pour cette œuvre de vulgarisation, la Société sollicite le concours des natura- … listes et leur serait reconnaissante de lui signaler les gisements, captures ou plantes … de-la région pouvant intéresser l’histoire naturelle du département. Ces notes ._ pourront être publiées dans le bulletin trimestriel que la Société fera paraître à _ partir du 1% janvier 1900. La cotisation des membres honoraires ou participants est uniformément de 3 fr. ‘3 Adresser la correspondance à M. Ménétrier, président, chemin des Epinettes …_ Epinal, ou à M. L. Host, 35, rue Saint-Michel, à Epinal. : Congrès international de botanique générale (Paris 1900). À Ii se tiendra à Paris, du 1° au 10 octobre 1900, à l’occasion de l'Exposition uni- . verselle, un Congrès international de botanique générale. 3e La Commission désignée officiellement pour s'occuper de l’organisation de ce _ Congrès demande qu’on lui fasse connaître, dans le plus bref délai possible, l’é- …_ noncé précis des questions générales que l’on serait désireux de voir figurer à … l’ordre du jour. Il importe en effet, pour rendre les discussions plus profitables à … la science dans un espace de temps limité, que ces questions soient étudiées au …. préalable avec beaucoup de soin. Quelques-unes sont déjà soumises actuellement —_ à la Commission et approuvées par elle; telles sont : 1° études monographiques; 2° espèces, hybrides et métis; 3° unification des mesures micrométriques; 4 in- . fluences de la nature du sol et des végétaux qui y croissent sur 1e développement - des champignons. - La cotisation a été fixée au chiffre de vingt francs, elle est destinée surtout à couvrir les frais d'impression des actes du Congres. Les membres du Congrès recevront une carte qui leur sera délivrée par les soins de la Commission d'organisation. _ Le Congrès pourra comprendre : des séances publiques, des séances générales, des conférences et des herborisations, une exposition de champignons, des visites _ à des établissements scientifiques. - Les membres du Congrès ont seuls le droit d'assister aux séances qui ne sont pas ._ publiques et aux visites préparées par la Commission d'organisation, de présenter . des travaux et de prendre part aux discussions. Les délégues des administrations - publiques françaises et étrangères jouiront des avantages réservés aux membres - du Congrès. Les travaux présentés au Congrès, sur des questions étrangères mises . à l’ordre du jour dans le programme de la session, seront discutés en séance gé- nérale. - Aucun travail ne peut être présenté en séance, n1 servir de point de départ à une _ discussion, si, avant le 15 septembre, dernier délai, l’auteur n’en a communiqué de . préférence le texte, ou tout au moins le titre ou un résumé, la Commission d’orga- nisation. Les procès-verbaux sommaires seront imprimés et distribués aux membres … du Congrès le plus tôt possible après la session. Les textes du Congrès publiés _ dans la suite, et à bref délai, seront distribués gratuitement à tous les membres du _ Congrès. La langue officielle du Congrès est la langue française. Toutefois, pour Jimpression des communications, on admettra les manuscrits dactylographiés ou tout au moins écrits d’une façon très lisible, en toute autre langue, sous réserve expresse de les faire suivre d’un résumé en français suffisamment explicite et donné par l’auteur. Dans le compte rendu détaillé qui sera publié par les soins de . Ja Commission d'organisation, celle-ci se réserve de fixer l’étendue des mémoires ou communications livrés à l'impression. _ Les botanistes qui désireraient faire partie du Congrès international de bota- _ nique sont priés de s'adresser au secrétaire général, M. E. Perrot, agrégé à l'Ecole supérieure de pharmacie, à Paris. 1 Le Congrès géologique international de 1900. Nous avons l’an dernier donné le premier programme du Congrès international E: de géologie qui doit se tenir en France l’été prochain. % Save AR Gui ; Nous y revenons aujourd'hui, les dates et durées des excursions ayant été xées. | La séance d'ouverture aura lieu le 16 août à l Exposition. Les séances suivantes se tiendront les 17, 18, 21, 23, 25, 27 et 28 août, les journées intermédiaires étant réservées pour les visites à l'Exposition, aux Musées géologiques et aux excur- sions aux environs de Paris. : _ Outre les assemblées générales, il y aura des séances de sections, ainsi répar- ties : 1° section, Géologie générale et Tectonique ; 2° section, Stratigraphie et Paléontologie ; 3° section, Minéralogie et Pétrographie; 4° section, Géologie appli- quée et Hydrologie. | Les excursions suivantes auront lieu avant le Congrès : I. — ARDENNES (sous la conduite de M. Gosselet), du 6 au 14 août. — Strati- graphie des terrains primaires, leur métamorphisme ; tectonique du -plateau ar- dennais : Avesnes, Givet, Charleville et environs (coût approximatif : 180 francs). IT. — GIRONDE (M. E. Fallot), du 3 au 9 août. — Succession des couches du Lutétien au Miocène du bassin de la Gironde, principaux gisements fossilifères : Bordeaux, Langon et environs (coût appoximatif : 130 francs). III. — TouraINE (M. G. Dollfus), du 11 au 14 août. — Gîtes du Miocène ty- pique : Tours, Ligueil, Pontlevoy et environs (coût approximatif : 70 francs). IV. — PyrENEES (M. Lacroix), du 4 au 14 août. — Roches cristallines : Granite et phénomènes de contact de la Haute-Vallée de l’Ariège et du pic d’'Arbizon ; Lherzolite de l'étang de Lherz, etc. ; gisement et phénomènes de contact ; ophites de la Haute-Ariège : Syénite néphélinitique et ophite de Pouzac : Ax-les-Thermes, nn d? Massat, Bagnères-de-Bigorre, Payole (coût approximatif : 200 francs). IV bis. — AQUITAINE (Charentes et Dordogne) (M. Ph. Glangeaud), du 5 au 14 août. — Jurassique et Crétacé de l’Aquitaine : Lias et Jurassique à Céphalo- podes ; Jurassique oolithique à récifs coralliens. Portlandien saumâtre. Faciès divers du Crétacé : zones à Rudistes. Plissements de la région, failles limites du Plateau central : Saint-Saviol, Ruffec, Angoulême, Mareuil, Saint-Cyprien, Le Bugne (coût approximatif : 200 francs). V. — Types DU TURONIEN DE TOURAINE ET DU CENOMANIEN DU Mans (M. de Gros- souvre), du 10 au 14 août. — Succession des étages turoniens et sénoniens de la Touraine ; série cénomanienne de la Sarthe : Tours, Le Mans, La Ferté-Bernard et environs (coût approximatif : 80 francs). VI. — MAyenNE (M. D.-P. Œhlert), du 9 au 14 août. — Bassin de Laval. Terrains paléozoïques du Précambrien au Carbonifère, étude de leur faune, de leur succes- sion. Sables éocènes et pliocènes. Cambrien des Coëvrons. Roches éruptives : gra- nites, diabases, microgranulites, orthophyre. Métamorphisme. Laval, Sillé et envi- rons (coût approximatif : 100 francs). VII. — BRETAGNE (M. Charles Barrois), du 4 au 14 août. — Succession des for- mations paléozoïques fossilifères, leur métamorphisme. Granites et gneiss granuli- tiques. Diorites et gneiss amphiboliques. Roches d’épanchement précambriennes et siluriennes. Laccolites et roches filoniennes carbonifères : aplites et kersantons. Quimperlé, Morgat, Brest, Saint-Brieuc, Auray, Vannes et environs (coût appro- ximatif : 220 francs). k Les excursions suivantes auront lieu pendant le Congrès : ë - VIII. — BASSIN TERTIAIRE PARISIEN. — Des courses de un à deux jours seront faites, pendant les intervalles des jours de séances du Congrès, dans les gisements ‘ossilifères principaux des environs de Paris : f VIII A (M. Munier-Chalmas). — 19 août : Gisors, Mont-Javoult, Parnes. Séno- nien, Thanétien, Yprésien, Lutétien, Bartonien, Ludien, Oligocène. — 20 août : Beauvais, pays de Bray. Néocomien, Barrémien, Albien, Cénomanien, Turonien, Sénonien, Thanétien, tourbes actuelles. — 24 août : Cuise-la-Motte. Yprésien, Lutétien. — 26 août : Mont-Bernon. Sparnacien, Lutétien. VIII 8 (M. Léon Janet). — 20 août : Argenteuil. — 22 août : Romainville. VIII c (M. Stanislas Meunier). — 22 août : Parc de Grignon. VIII (M. G. Dollfus) — 19 août : Arcueil-Cachan, Bagneux, Bicêtre. — 24 août : Etrechy, Morigny, Etampes. — 26 août : Méry-sur-Oise, Auvers. Les excursions suivantes auront lieu après le Congrès : Excursions générales. — IX. — BouLonnaïs ET NORMANDIE (MM. Gosselet, Mu- nier-Chalmas, Pellat, Rigaux, Bigot, Cayeux). — BouLoNNais, du 30 août au 2 sep- tembre : Terrains primaires, jurassiques et crétacés : succession des niveaux fos- silifères. Tectonique générale, formation du ridement et de la dénudation du Bas Boulonnais. Calais, Boulogne et environs (coût approximatif : 90 francs). — Nor- MANDIE, du 3 au 8 septembre : Etude des falaises jurassiques et crétacées de la Manche : Précambrien, Cambrien, Ordovicien, Gothlandien, Sinémurien, Char- \ ‘ Er Pr odien Tokroiens Bajocien, Bathonien, Callovien, Oxfordien, Séquanien, Kim- méridien. Le Havre, Villers, Caen et environs (coût approximatif : 120 francs). # " X. — MASSIF CENTRAL (MM. Michel-Lévy, Marcellin Boule, Fabre), du 29 août au 13 septembre. — Etude comparée, au point de vue géologique et de la géogra- _ phie physique, des trois grandes régions volcaniques du Massif central. Chro- _ nologie complète des éruptions depuis le Miocène jusqu'à la fin du Quaternaire. ne. M. Fabre continuera l’excursion par les causses de la Lozère, les gorges du Tarn 4 _ et la montagne de l’Aigoual. Clermont-Ferrand, Mont-Dore, Bort, Aurillac, Murat, Le Puy, Mende, Sainte-Enimie, Le Rozier, Meyrueis, Observatoire de V Aigoual, _ Le Vigan (coût approximatif : 300 francs). XI. — BASSsINS HOUILLERS DU CENTRE DE LA FRANCE. ._ XI A. — BASSINS HOUILLERS DE COMMENTRY ET DE DECAZEVILLE (M. Fayol), du . 29 août au 4 septembre. — Particularités diverses et mode de formation du terrain houiller de ces bassins. Commentry, Montluçon, Decazeville, Saint-Etienne (coût 3 _ approximatif : 120 francs). > XIB. — BASSIN HOUILLER DE LA LOIRE (M. C. Grand’Eury), du 5 au 7 septembre. — _ — Composition et structure du bassin houiller de la Loire. Tiges enracinées. Sol _ de végétation. Formation des couches de houille. Flore fossile. Végétaux siliciñés. : Saint-Etienne et environs (coût approximatif : 50 francs). Excursions spéciales (nombre d’adhérents limité). — XII. — BASSINS TERTIAIRES DU RHÔNE, TERRAINS SECONDAIRES ET TERTIAIRES DES BASSES-ALPES. Fe XII À. — BaASsiINS TERTIAIRES DU RHÔNE (M. Depéret), du 30 août au 6 septembre. _ — Bresse, Bas-Dauphiné, Bollène, bassins d’'Apt, Durance et bassin de Forcal- quier. Lyon, Bollène, Avignon, Apt, Pertuis, Digne (coût approximatif : 195-fr2): À XII B. — ENVIRONS DE DIGNE ET DE SISTERON (1 (M. Haug), du 7 au 11 séptembre. _— Région de contact des Chaînes Subalpines et des Hautes-Chaînes, à l’est de one et de Sisteron (série jurassique des Basses-Alpes, Oligocène et Miocène de _ Tanaron, tectonique) (coût approximatif : 75 francs). XIII. — Arpes DU DAUPHINE, autour de Grenoble. XIII A. — Azpes DU DAUPHINE ET pu Mont-BLaxc (MM. Marcel Bertrand et . W. Kïlian) : : É _ 1° partie (M. Kilian), du 30 août au 5 septembre. — Chaînes subalpines (cluses 2 de Isère et du Vercors, série jurassique supérieure et crétacée à faciès variés). Massifs centraux de la zone dauphinoise (schistes cristallins, granite, plis anciens Le et alpins). Zone du Briançonnais (structure imbriquée, flysch, série sédimentaire à faciès briançonnaïs, malm alpin) (coût approximatif : 110 francs). 2e partie (M. Marcel Bertrand), du 6 au 9 septembre. — Albertville; plis couchés _ du mont Joly et extrémité de la chaîne du Mont-Blanc (coût approximatif : 70 fr. - XIII 8. — La Mure, Devoruy ET Diors (MM. P. Lory, Paquier. et Sayn). Massif central de la Mure (Schistes cristallins, Houïiller, Trias, Lias). Chaînes sub- _ alpines du Bauchaîne, Dévoluy, nord-est des ‘Baronnies et Diois : J urassique supé- _ rieur, Crétacé, Nummulitique et Oligocène; gisements du Tithonique et du Néoco- - mien. Plis et dômes d’âges divers, aires synclinales du Diois (coût approximatif, _ 3 au 12 septembre : 120 francs). D °XIII c — Monr VENTOUX ET MONTAGNE DE LURE (MM. W. Kilian et P. Léen- à hard), du 11 au 20 septembre. — Montagne de Lure. Ventoux : étude de la série _ crétacée inférieure et de ses variations de faciès. Gisements du Barrémien et de _ VAptien à céphalopodes. Sisteron, Saint-Etienne-les-Orgues, Banon, Cavaillon, = Carpentras, Montbrun, Orange (coût approximatif : 150 francs). XIII D. — Massirr DU PELVOUX ET BRIANÇONNAIS (M. P. Termier), du 30 août au -9 septembre. — Schistes métamorphiques et gneiss; massifs granitiques avec syé- à ” amites, diabases et lamprophyres; Houiller avec éruptions d’orthophyres; Trias et _ Lias avec éruptions de mélaphyres (spilites); Jurassique supérieur; Nummulitique - et Flysch. Nombreux problèmes tectoniques. Bourg- d'Oisans, Saint-Christophe, eee Freney, La Grave, Le Lautaret, Aïlefronde, Vallouise, Granges- de-Fréjus, Briançon, Césanne (coût approximatif : 200 francs). — Massir DU MonT-DORE, CHAÎNE DES Puys ET LIMAGNE (M. Michel-Lévy), ie 29 août au 6 septembre. — Etude des volcans à cratères des environs de Cler- «8 mont; soubassement granitique avec enclaves de schistes et quartzites métamor- _phiques; phénomènes endomorphes subis par le granite d’Aydat. Succession des …. éruptions du Mont-Dore. Etude des environs d’Issoire et de Perrier; pépérites, … basaltes et phonolites de la Limagne. Clermont-Ferrand, Murols, Mont-Dore et à _ environs (coût approximatif : 180 francs). 5 XV. — Morvan (MM. Vélain, Péron, Bréon), du 29 août au 8 septembre. — Ter- _rains secondaires de la vallée de l'Yonne et région de lAvallonnais. Série liasique infra-liasique de Semur. Collections paléontologiques d'Auxerre, de Semur. Tra- rsée du Morvan, failles limitatives, structure zonaire; succession des formations #8 » — 56 — éruptives. Bassin permien d'Autun; massif volcanique de 14 Chaume,- près d’Igor- nay. Auxerre, Châtel-Censoir, Avallon, Lormes, Saulieu, Semur (coût approxi- matif : 160 francs). XVI. — PrcaRDrE (MM. Gosselet, Cayeux, Ladrière), du 3 au 8 septembre. — Phosphates crétacés de Picardie. Limons quaternaires du nord de la France. Amiens, Doullens, Saint-Quentin, Maubeuge, Bavai (coût approximatif : 80 irancs). XVII. — CAVERNES DE LA REGION DES CAUSSES (M. E.-A. Martel), du 29 août au 4 septembre. — Principales cavernes découvertes et explorées depuis 1888; étude spéléologique de ces diverses cavités. Meyrueis, Millau, Alvignac, Gramat (coût approximatif : 150 francs). XVIII. — MASSIF DE LA MoxTAGNE-NotRe (M. Bergeron), du 29 août au 6 ne tembre. — Succession des assises paléozoïques fossilifères du Cambrien à faune primordiale jusqu'au Permien. Métamorphisme de cette série. Tectonique : plis en éventail, écailles. Saint-Pons, Saint-Chinian, Bédarieux, Vailhan, Clermont-l Hé- rault, Lodève (coût approximatif : 180 francs). XIX. — PYRENEES (terrains sédimentaires) (M. L. Carez), du 30 août au 8 sep- tembre. — Terrains Dévonien, Houiller, Crétacé supérieur et Nummulitique du cirque de Gavarnie. Série crétacée et nummulitique de Lourdes; Glaciaire; roches éruptives d'à age crétacé. Succession et tectonique des formations jurassiques, cré- tacées et éocènes de Bagnères-de-Bigorre, de la Haute- Garonne, de Foix et des Corbières. VARIANTE : Au lieu des environs de Gavarnie, on pourrait visiter le Trias, le Crétacé supérieur et le Nummultique de Biarritz. Les personnes qui s’inscriront pour cette excursion des Pyrénées sont priées d'indiquer si elles préfèrent la course de Gavarnie ou celle de Biarritz; on fera celle qui sera demandée par la majorité des adhérents (coût approximatif : 200 francs). XX. — Basse-PRovVENCE (MM. Marcel Bertrand, Vasseur, Zürcher), du 23 sep- tembre au 2 octobre. — Série triasique normale de Toulon; chevauchements du Beausset, de la Sainte-Beaume. Série fluvio-lacustre crétacée et tertiaire : chevau- chements de l'Etoile. Toulon, Le Beausset, Sainte-Beaume, Saint- Zacharie, Mar- seille (coût approximatif : 150 francs). Les personnes qui désireraient prendre part au Congrès et aux excursions sont priées -de s’adresser AU PLUS TÔT à M. Charles Barrois, secrétaire du Congrès, boulevard Saint- Michel, 62, à Paris, qui enverra les bulletins d'adhésion. — La cotisation est fixée à vingt francs, donnant droit au volume des comptes rendus; un livret-guide des excursions sera adressé aux membres, franco, moyennant 10 francs. — Les membres inscrits aux excursions feront un versement préalable et définitif de 20 francs, comme quote-part aux frais généraux des excursions. Errata. — Page 22, Asimina triloba et non Asiminia. Page ?2, du sous-genre Omorica et non des sous-genres. Page 23, l'Affarès d'Algér ie et non Alfarez. Page 23. Broussonetia Kazinoki et non Razinoki. Page 23, Kælreuteria et non Rubrenteria. Page 23, Benzoin et non Benzoni. Page 25, Planera Keaki et non Reaki. Page 35, ligne 6, au lieu de Mautelau (sic), lire Mantelan (sic). — (D'Orbigny a en effet omis l’L de Manthelan, mais il n'avait pas remplacé n par u.) Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS. Imp. Oberthür, Rennes—Paris (1032-99) PT PU RTE AT EAN: FAT ENT RUE « : DARALE 3 rent. Ÿ PO : ’ 1er Février 1900 _— IIIe Série, 30° Année — No 352 LA FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES SUR L'ORGANISATION DES MUSÉES ” D'HISTOIRE NATURELLE M. le professeur Herrera, directeur du Muséum d'Histoire naturelle de Mexico, avait exposé, 1l y a quelque temps, ses idées sur les Musées de l'Avenir. Il nous écrit, à propos des articles de MM. Hecht et Cuénot, parus dans les n°° 347 et 348 de la Feuille, pour nous faire part de quelques notes qu’il a prises au musée de Mexico, sur les impressions reçues par les visiteurs de cet établissement. « Le musée de Mexico est organisé de-la même manière que ceux d’Eu- rope; le nombre des visiteurs est en moyenne de 300 par jour; mais, parmi les observations que font ceux-ci à la vue des objets exposés, ce qui frappe surtout, c’est le défaut d’impressions et de réflexions importantes. Cela vient de ce qu’au lieu de présenter au public des problèmes biologiques résolus, et dont il est par conséquent facile de se rendre compte, on l’accable d'exemplaires dont la réunion ne forme pas un ensemble clair dont il puisse aussitôt voir l'intérêt et la portée. Il en résulte qu’à la sortie du musée, le ublic a bien acquis la notion confuse de plusieurs sujets particuliers, mais il n’en déduit aucune idée philosophique générale. C'est ce dont je me suis convaincu en écoutant la masse des visiteurs ou en montrant les salles à mes amis, à mes élèves ou même à des naturalistes de profession. » Tout d’abord, il faut reconnaître que le public est bientôt dégoûté des _ étiquettes, des explications isolées, sans liaison, et même des catalogues les plus brefs et accessibles. Il se livre à une revue rapide des exemplaires dont la répétition, en séries d’espèces voisines et dont il n’aperçoit pas nettement les différences, le fatigue vite; il ne s'intéresse pas à la classification et ne la comprend pas, car on ne l’y a pas initié en lui faisant saisir d'abord les caractères des classes, par exemple, par le rapprochement d’un mammifère . et d’un oiseau, puis des ordres, en comparant un quadrumane, un chirop- tère, etc., enfin des familles et des groupes plus restreints. L'idée de l’es- - pèce, base de la classification, ne ressort même pas toujours bien nettement du groupement des exemplaires exposés. à ‘» Voici un court ann des principales observations du public » « Immense multitude des créatures — sagesse du Créateur — petitesse, grandeur, beauté, laideur de tels ou tels exemplaires — ressemblance de certains animaux, tels que le Cebus hypoleucus, avec certaines figures humaines — patience admirable des collectionneurs et des naturalistes qui ont réuni un si grand nombre de bestioles et de plantes desséchées — impossibilité de tout étudier, de tout examiner — dans la salle des mammi- fères, il y a un animal monstrueux, le morse — dans la collection des oiseaux, on trouve une délicieuse série d'œufs, de la dimension d’une petite noisette à celle du poing; on y admire un tout petit nid d’oiseau-mouche, avec une femelle empaillée couvant les œufs — parmi les reptiles, on remarque le hideux Cencoatl, qui a habitude de têter les femmes, en intro- duisant sa queue dans la bouche du bébé pour l’apaiser — plus loin, voilà le scorpion, qui laisse son empreinte sur l'épaule de l’homme qui l’a écrasé par mégarde, etc., etc. » » Les collections d'insectes ennuient les visiteurs découragés et convaincus de leur incompétence pour étudier un nombre si prodigieux d'exemplaires. — Quelqu'un de bien imformé demandera la cause des extinctions des espèces fossiles gigantesques. M. l'ingénieur L. à pris, dans la salle des reptiles, la dimension du serpent à sonnettes. Cet animal, dit-il, se sert d’un autre serpent de même espèce pour lavertir des périls qu'il court. M. l’archi- tecte C. a eu la pensée Imgénieuse de faire visiter le musée à ses élèves pour leur montrer le morse, cet « exemple du défaut d'harmonie des formes et des proportions... » He. mo » Ce qu’il y a de plus décourageant, c’est l'impression que font les musées actuels aux naturalistes de profession, qui, sauf de rares exceptions, se sont voués à une spécialité et ne voient dans tout l'établissement que la vitrine ou le cadre où sont collés les exemplaires favoris. Il y a longtemps, étant encore presque un enfant, l'esprit plein d'illusions et hanté de problèmes biologiques, j'eus le rare bonheur de faire visiter notre musée à un natura- liste étranger; je me souviens du regard ardent qu’il eut pour les Coléop- tères, sa spécialité, et de la marche rapide et du regard distrait dont il parcourut les autres salles; mes questions sur l’organisation de l’univers et la théorie de l’évolution restèrent sans réponse. | » J'ai abordé ce sujet dans les Musées de l'Avenir, et je suis heureux que MM. Hecht et Guénot aient attiré spécialement l'attention sur l’organisation des collections biologiques. À Mexico, comme à Nancy, on est entré dans cette voie. Nous attachons une importance toute particulière aux collections. d'application, aux séries d'animaux parasites, avec indications pratiques, etc. Ce riche établissement, auquel un gouvernement éclairé ne ménage pas sa protection, est loin néanmoins de repousser les collections systématiques, et mon intention n’est pas non plus de ne faire que des philosophes. Tout ce que Je désire, c’est consacrer une ou deux salles à la biologie, pour y donner, à l’aide d'exemples bien choisis, une notion claire et précise, facile à acquérir en une courte visite, de certaines questions suggestives, telles que celles des moyens de défense, de la convergence, de l’hérédité, de la sélection, de la distribution, etc. Je veux qu’un musée d'histoire naturelle ait de la vie et fasse réfléchir, et qu’on n’en sorte pas comme M'° E., en disant : « Voilà donc beaucoup de morts; ces musées-là sont de vraies nécropoles! » Mexico. A.-L. HERRERA. M. le professeur Herrera à raison, mais il est bien sévère pour le bon public et même pour les « spécialistes. » Il ne faut jamais oublier que les musées d'histoire naturelle ont une destination double : pour le publie, c'est l’enseignement par les yeux; pour les chercheurs et les hommes de science, c’est la réunion, aussi abondante que possible, de matériaux d'étude. Nous n'avons pas ici l'intention de revenir en détail sur cette question de l’orga- nisation des musées, mais il nous semble que le bon sens en fera admettre de suite la grande simplicité; l'établissement doit comprendre : 1° Une collection publique, composée d'exemplaires bien choisis, pour puoulique, P ; w . Ne il : PAL 59 Re _ donner un aperçu aussi net que possible de la classification, sans l’obscurcir _ par le détail et la multitude des individus ou des espèces; on y joindra un - exposé, si possible ex natura, de certains caractères importants de morpho- - logie interne ou externe, que l’on expliquera par des notes très claires et ” faciles à comprendre. A cette collection publique serait Joint le musée biolo- … _gique sur l’organisation duquel MM. Cuénot, Hecht et Herrera ont très & _ justement insisté. L'ensemble de ce musée d'enseignement, surtout dans un centre d'importance secondaire, pourrait n’occuper qu’une étendue relati- E. vement restreinte, afin de captiver et non de fatiguer le visiteur. … 2° Les collections d'étude; celles-ci seront très étendues mais.ne seront pas { _ exposées, tout exemplaire mis à la lumière et à la poussière devant fata- lement se détériorer rapidement. Ce sera, pour le musée public, la réserve où l'on puisera pour renouveler les exemplaires fanés; ce sera surtout la très précieuse collection de travail, richement documentée, qui s’ouvrira aux hommes compétents et à tous ceux qui désirent étudier sérieusement. On y réunira avant tout des séries locales ou régionales, laito sensu, aussi complètes que possible, avec un étiquetage rigoureusement précis; les pro- Î pratique et facile. Inutile, pour cette collection de fonds, de s'offrir un luxe de vitrines encombrantes; de bons tiroirs bien à l’abri de la poussière, de bons meubles en bois ou en fer et bien clos suffiront à la masse des cartons - et des bocaux qui devront être classés avec une méthode parfaite afin de - faciliter les recherches et les comparaisons. _ Ajoutons enfin qu'il serait bien à désirer que les collections systématiques formées par des naturalistes « spécialistes, » c’est à-dire faisant autorité, fussent destinées surtout à enrichir les musées de certains grands centres universitaires ou autres où il sera aisé aux naturalistes de l'avenir de consulter des éypes décrits par leurs prédécesseurs, ces types étant ainsi autant que possible à l’abri de la destruction, suite inévitable et rapide de l'abandon et de la négligence. Dans les centres plus modestes, le musée public d'enseignement et des - collections locales bien comprises suffiront largement à l’activité d’un _ conservateur éclairé et désireux de faire œuvre utile (1). (1) Nous irons jusqu'à conseiller aux musées locaux de faire abandon de leurs fypes, _ s'ils ne se rattachent pas à la faune régionale, en faveur des grands établissements cen- _ traux et en échange de bons exemplaires mieux appropriés à leur collection d'ensei- D gnement. : | DÉDOUBLEMENT DES FEUILLES CHEZ L'ORME, L'ORTIE ET LE SYCOMORE _ L'an dernier j'ai, ici même, relaté un rameau d’orme à nombreuses feuilles dédoublées, trouvé, on s’en souvient, à Vierzy, dans une coupe de » taillis d’un an (Feuille, n° LE _ J'ai eu l’occasion de multiplier des observations analogues : 1° A Clermont (Oise), dans les touffes poussées au pied d’un vieil orme - abattu l’année même. La végétation en était, comme toujours dans ces À cédés de conservation bien compris devront s’y concilier avec un maniement s: — 60 —. conditions, très active; la plupart des brins portaient des feuilles dédoublées et en grand nombre; de plus, le nombre de feuilles à chaque nœud variait fort, bien que le système alterne de la disposition des feuilles n’y fût pas altéré; 2° À Vierzy (Aisne), sur la plupart des touffes d’une jeune coupe de taillis, faite l’année même, aussi tien sur des touffes placées sur un terrain riche que dans un sol détestable. Ceci dit pour noter que le dédoublement Fe ou pas influence, en ce cas-là du moins, par la nutrition générale de a plante; je A Issy, sur les rejetons provenant des racinés d’un très vieil orme, mais en faible quantité. Nous avons très fréquemment observé des‘phénomènes anormaux (?) distincts du dédoublement, mais lui étant souvent conco- mittants : ce sont, par exemple, l’hypertrophie latérale, le développement exagéré des stipules, se transformant parfois plus ou moins en vraie feuille. Enfin le développement exagéré du limbe donnant sou- vent à la feuille l'apparence d’un cornet (fig. 1). J’ai constaté une tige d’orme, où quatre feuilles super- posées, dont les trois supérieures de plus en plus de ce caractère, extrêmement fréquent à l’état rudi- mentaire (voir mon dessin de l’an dernier à ce sujet), mais rarement marqué au point, par exemple, du schéma dessiné ci-joint. | Nous allons examiner les branches d’orme que j'ai étudiées en détail (je n’en ai étudié qu’un nombre ir _ infime, eu égard au nombre, absolument impossible à Feuille d’orme estimer, tant 1l est grand, que j'avais sous les yeux, formant cornet, lorsqu’à Vierzy je traversais la coupe de taillis dont J'ai parlé). : | | | L'une me présente une variation rare, je crois, et profonde dans la dis- position des feuilles, d’abord alterne, puis opposée, puis encore alterne. Nous chiffrons de bas en haut, et les feuilles dédoublées par 1}; la isposition des chitfres est alterne ou opposée, comme celle des feuilles, et se lit de gauche à droite]. Voici cette branche : la feuille dédoublée est située au point de passage entre deux systèmes phyllotaxiques. Di Ci LR ER NU LIN: nent A Re DR nn Parfois la feuille, bien que nettement dédoublée dès le pédoncule, Pest en une grande feuille et une minuscule. Nous chiffrons ce cas par 1 1 ; ce n’est pas très fréquent, ou du moins c’est moins facilement observable. Voici un exemple, accompagné d’un changement de nombre de feuilles au nœud, sans modification du système alternant; les deux feuilles des verti- cilles qui ont ce nombre étant juxtaposées et comme tenant lieu d’une seule. b) | 1 1/4 2 2 1 AA Ua pa 2 Nous pouvons donner un grand nombre d'exemples de l’association de vrais dédoublements et de cette surproduction foliaire, dont le dédouble- ment vrai n’est qu’une ébauche inachevée. Il y a même souvent croissance dédoublées, présentaient une croissance de bas en haut r - ‘ » \ k 4 2 e : Ê . F r À À : * ON dant gl at he a Dnren id udapapnse # I GITES CT POP ORNE AREA ms ds : < (l ” > ù PO Re Ds à dé id PR Te . : < Da ur hear * 109 Er + URSS 0 lil 7-5 pe Dci 5e 5 3 ds 2 7 ts dl bn il Haies MÉHGERURE | si no AE GAS A AG bi cd 2e DR dde APE ar RE ET à — Ôl — BE du phénomène de dédoublement de bas en haut. Voici des exemples dont la _ masse fait tout le mérite : eo 1 1 M 1e 0 2 + 0) Ph 1e |, Le: 1 1 1 1 D 1 1 iipre 9 0 ee 1 jikpus 9 ‘s 9 PU à Fe 1 1h 7. il Di ui 2, 2 2, °c 4 1 1/2 1 1 1 1/2 2 2 2 è Are EE ») Fe. fl fl tes, 9 2 2 A Fi ot 9 2 2 4 1 1 RARE 9 3 2 1 2 è D) 1 te di) de ed des 4 10 11h 1 D D 4 4 D D) DO 14 LiLgns | Hilo is 1 1 LliLpw 9 9 D! : fl Rd D a ei Le Liu! 0 DO dei 1 1 Ai 1 4 b: sn ai MSN ME A Lt à mm) RL dd Lie oo Leu | 1 : 11, 1 1 1 1 1 1 Le phénomène passe assez souvent aux branches latérales, que nous ; chiffrons entre guillemets au nœud d’où elles partent. 7) oi RC SR D Rs Re AE ‘4 AA EEE At { 2 Ml 9 ; ai) D at LM 4 1. 3 # À 1], très 1 (1.1.11h) Me Le. À + ES .& ; LE , —_ Mais «1, généralement, il y a connexion entre le fait du dédoublement . des feuilles de certains nœuds et le fait que d’autres nœuds portent plusieurs * feuilles juxtaposées, ces deux faits peuvent se rencontrer et se rencontrent - très souvent séparément, on peut à ce sujet revoir mon dessin de l’an + dernier. Voici d’autres exemples de feuilles dédoublées toutes seules. ph LA SAS 1 ANS CON TO ET, SET ST ES il d's 11, 11/2 1 1} q) | { 1/9 1 1/9 1 { 1/9 | 1 1/9 É A 11} 1 (an sd pr 1 1 F). LATEST A A RG NE PTE | Î : 1 Re 1 1 1/2 1 1} s 1 1 1j, { 1 1 1 1 20 11}, Res LAS AT CA ae t) “À 1 11}, RIRES EUR fl Al 1 1 ° + Il y a plus rarement des exemples de deux feuilles au nœud sans accom- : 4 pagnement de dédoublement sur les nœuds voisins : voici un exemple : di AE LA AA 1 0 QAR NI Sn rt LEQUEL A CA RO EE Mais l’un des phénomènes peut apparaître sur les branches secondaires, atteintes par l’autre seulement. v) ALT 70 9 9 1 no 9 2 9 D ee 2 DEL #0 9 2 2 9 Il est bien difficile de rien dire au sujet de la répartition des feuilles dédoublées le long de la tige; assez souvent il y a superposition verticale, mais en somme, c'est absolument irrégulier. | Toutefois il est facile, en revoyant la plupart des tiges que J'ai décrites, de voir que, dans le cas présent, 1l n’y a vraiment pas, à proprement parler, d’anomalie, mais graduation de la production foliaire : les nœuds, situés en bas, ne peuvent, je suppose, produire qu’une feuille; d’autres, plus élevés, deux feuilles; mais certains nœuds, capables de donner plus d’une feuille, incapables d'en donner pourtant deux, produisent ainsi le stade intermé- diaire entre les deux termes. Je crois que cela a dû être l'avis de Delpino, et que c’est aussi, dans une mesure plus au moins tempérée, celui du D' Lucio Gabell. . Il me semble que, même dans les cas où il n’y a pas modification dans la quantité des feuilles produites ni dans leur répartition, la même cause rend encore compte du dédoublement, du moins très souvent; car 1l peut y avoir de bas en haut d’une tige, je suppose, une tendance continue à produire lus d’une feuille, qui n'arrive nulle part à en produire deux; telles sont es branches p. q.r.s. t. Je donne à la suite deux petites observations qui semblent rentrer dans cette manière de voir; nous espérons pouvoir trouver bientôt le loisir de rédiger encore d’autres notes analogues. Li ra LOT | (7 2 % devenait opposée, en produisant une feuille æ SEA _ raissent les dédoublements. Fe | Ÿ < 1 BUS dr Ed Simple modification phyllotaxique. _ _ DÉDOUBLEMENT DE FEUILLES ET VARIATIONS PHYLLOTAXIQUES | , DANS L'ORTIE Les variations phyllotaxiques sont assurément peu fréquentes dans l’ortie; _ en effet, durant de longs mois, j’ai examiné les touftes d’ortie que je rencon- trais un peu partout sur mon chemin; J'en ai beaucoup par- couru, et j'ai bien souvent re- gardé avec grand soin; le brin d’ortie figuré ci-contre est le seul résultat de ces recherches ; on y voit le verticille inférieur normal, les feuilles suivantes passent au système alterne, et ne sont plus qu’une seule par nœud, jusqu'au huitième ver- ticille, à peine visible, où le système des feuilles opposées reprend. | Les feuilles du quatrième et du sixième nœud, l'une au- dessus de l’autre, sont dédou- blées, celle d'en haut davan- tage. Au huitième nœud, la : foliation reprend son aspect normal : deux feuilles oppo- sées. Il y a là le même phénomène que nous avions noté pour l'orme, à la tige a. Mais dans l’orme, la disposition des feuilles, normalement alterne, dédoublée au point de passage. Ici, c’est la disposition alterne qui remplace, durant plusieurs nœuds, la disposition opposée normale, et c’est dans la zone de variation qu'appa- XY s RQ \ À NS N ù À AY \ ù ee N ' LE ÉRQSS de as — SNL ZT) ET | TA | LT Sycomore à 3 feuilles Sycomore à 3 feuilles cotylédonaires cotylédonaires et 5 feuilles simples et L'feuille dédoublée au premier veiticille, aux deux premiers verticilles. LA Fic. 2. Modification phyllotaxique compliquée de dédoublement. mn GEST ANOMALIE CHEZ LE SYCOMORE. J’ai recueilli le sujet fig. 1 à Boulogne-sur-Seine, et la production de trois cotylédons m’étonna vivement; M. Gabelli, auquel je transmis le fait avec . beaucoup d’autres, me dit que ce fait était une simple modification phyllo- taxique; on peut voir que cette modification s’est continuée sur le premier verticille, qui porte trois feuilles égales. Depuis l’époque où je recueillis ce sycomore en germination, je recherchaï constamment un second exemple de ce phénomène. Trois ans après, en Juin dernier, je trouvai le sujet de ma seconde figure : le verticille des cotylédons est identique à celui du premier sujet, mais le deuxième verticille porte une feuille dédoublée en deux parties inégales, mais bien distinctes; le troisième verticille présente les mêmes caractères. Ce me semble être encore un cas de dédoublement en connexion avec une modification et une variation phyllotaxique. | L’Abbé H . BREUIL. CONTRIBUTION À L'ÉTUDE DES NOTOXUS (COLÉOPTÈRES) D'EUROPE ET DES RÉGIONS AVOISINANTES Si dans la famille des Anthicidæ | Heteromères] le genre Notoæus Geofr. est bien caractérisé par sa corne prothoracique et par le sillon basal pubescent de cet organe, il n’en est pas de même toujours pour les espèces rentrant dans ce genre et qui parfois, par suite de leur variabilité et de leurs dessins se copiant, sont difficiles à déterminer. C’est dans le but de simplifier la détermination des espèces de ce genre que j'ai entrepris une étude synop- tique, en attendant que je puisse livrer à la publicité une étude générale plus complète. | Ro NH J'ai créé sous le nom de Pseudonotoæus (Le Nat., 1899, p. 189) une coupe générique nouvelle au profit de testaceus Laf. placé jusqu'alors dans les Notoxus. Le genre Pseudonotozus est intermédiaire entre les Notozus et les Mecynotarsus dont il se distinguera de la façon suivante. ; 1. Prothorax non marqué sur sa base d’un sillon variable et plus ou moins pubescent. Pattes plus ou moins grêles. Espèces relativement petites. 2 1’. Prothorax marqué sur sa base d’un sillon transversal variable et plus ou moins pubescent, au moins sur les côtés. Pattes plus ou moins robustes, jamais très longues. Espèces plus ou moins grandes. Notoxus Geofr. Fabr. 2. Pattes un peu moins grêles. Tarses postérieurs à peu près de la lon- gueur des tibias. Prothorax non muni de pédoncule distinct à la base et sans poils dirigés en arrière sur cette partie. Pseudonotozus Pic. 2’. Pattes très grêles. Tarses postérieurs très longs, plus larges que les tibias. Prothorax muni à la base d'une sorte de pédoncule assez large et plus ou moins distinct et orné sur cette partie de poils raides dirigés en arrière, ordinairement au nombre de quatre. | Mecynotarsus Laf. Pseudonotoæus testaceus Laf., d'Egypte et d'Algérie, est une très petite che entièrement testacée et revêtue d’une pubescence couchée blan- châtre. | Le nombre d'espèces du genre Notozus Geofr. Fabr., étudiées dans cet article est de 25; le numéro placé devant chaque espèce indiquera l'ordre qe j'ai adopté pour leur classement. Toutes les espèces ou variétés étudiées ans les tableaux suivants font partie de ma collection. — 65 — 1. Prothorax plus ou moins globuleux ou subglobuleux. Espèces non ne trapues, ordinairement plus ou moins allongées. 2 __ 1’. Prothorax court et nettement transversal. Robuste espèce, trapue. Algérie. | 1. Henoni Bedel. 2. Elytres n'étant pas ornés, sur coloration foncière obscure, d’une large - bande antérieure faite d’une pubescence grisâtre soyeuse. Espèces variables - à pubescence foncière rarement soyeuse et rapprochée. 3 4 2’. Elytres ornés, sur coloration foncière obscure, d’une large bande « antérieure transversale faite d’une pubescence grisâtre soyeuse. Espèce _ étroite et allongée. Asie centrale. 16. Sahlbergi Pic. 2 3. Elytres marqués de foncé à l'extrémité. 18 …._ 3. Elytres non marqués de foncé à l'extrémité, exceptionnellement, vaguement obscurcis parfois chez brachycerus Fald. et, dans ce cas, pubes- cence couchée fine et dense. 4. Ponctuation élytrale fine ou moyenne, ordinairement au moins un peu - voilée par la pubescence générale plus ou moins couchée, cette pubescence - parsemée de poils mi-redressés ou dressés peu longs. ù 7 à 4’. Ponctuation élytrale forte, n'étant pas voilée par la pubescence géné- …._ rale, celle-ci plus ou moins longue et généralement soulevée, parsemée de - poils dressés longs, parfois très longs. 4 5. Crète de la corne prothoracique plus ou moins abaïissée en pente douce —._ antérieurement [vue de profil]. Élytres largement maculés ou fasciés de +. noir antérieurement et en dessous du milieu, ces dessins foncés étant plus ou moins réguliers. Taille ordinairement plus avantageuse. 6 ‘5’. Crète de la corne prothoracique plus ou moins terminée brusquement - en avant et par conséquent saillante sur cette partie au-dessus de la portion - antérieure de cet organe [vue de profil]. Entièrement testacé à l'exception de taches vagues foncées ne reproduisant pas de dessins réguliers. À Chez la forme type les élytres sont ornés d’une seule tache ou fascie - courte médiane parfois flanquée d’une plus petite postérieure; la var. Sedil- . Loti Pic possède en plus une macule foncée vers les épaules. Arabie, Méso- _ potamie, Afrique centrale (Bedeli Vaul.). 6. Chaldæus Laf. 6. Epaules plus ou moins nettement arrondies, parfois faiblement effacées. Prothorax assez large par rapport aux élytres. Elytres ornés antérieurement d’une fascie irrégulière foncée réunie sur la suture à la fascie postmédiane (forme type) ou bien d’une macule externe posthumérale (V. caucasicus). Russie. Caucase. 7. Hirtus Laf. 6’. Epaules plus ou moins droites et faiblement arrondies. Prothorax relativement étroit par rapport aux élytres. Fascie postmédiane foncée ne remontant pas sur la suture jusqu’à l’écusson (forme type) ou remontant jusqu’à lui et de plus celle-ci, jointe antérieu- rement sous forme de fascie à la macule posthumérale externe (var. nigrosi- gnatus) macule isolée seulement, existante chez forme type. Turkestan. | | 8. Semipunctatus Reïtt. _ Cette espèce se distinguera de Ps. monoceros L. par la forme plus allongée, … la ponctuation plus forte, etc. 1. Elytres d’un testacé ordinairement rougeâtre, parfois pâle, ornés de fascies (au moins une) ou macules transversales ou transversalement …. placées, plus ou moins nettes. 8 … 7. Elytres d’un jaune pâle, presque concolores ou ornés d'une ligne - suturale foncée variable parfois oblitérée, et, à l’état normal, d'une grosse . tache externe située près de l'extrémité. Sibérie. 2 Binotatus Gebl. (1). (1) Notozus suturalis Mœæbl. (Ofr. 1881, p. 27) parait être une variété de binotatus Gebl. pa ne 8. Elytres marqués antérieurement de taches ou fascies foncées dis- tinctes, rarement en partie oblitérées. Forme élytrale variable. PR ER a 8’. Elytres n'étant pas ornés antérieurement de taches foncées distinctes, mais présentant seulement une large fascie foncée postmédiane. Forme rela- tivement étroite et allongée. Asie centrale. 15 Transcapicus Pic. 9. Elytres à ponctuation moins fine, parfois bien distinctes, ornés d’une pubescence plus ou moins écartée et dirigée assez régulièrement en arrière. Dessus du corps ordinairement testacé, quelquefois plus oumoïnsobsceurci. 10 9’. Elytres, à ponctuation fine, ornée d’une pubescence fine plus ou moins rapprochée à reflets soyeux, celle-ci irrégulièrement disposée paï places et dirigée en partie transversalement dans le voisinage d’une macule foncée externe antémédiane. Dessous du corps ordinairement entièrement foncé. La var. hipponensis Pic offre un dessin élytral moins fascié, se rap- prochant de elongatus Laï. Europe, Orient, Algérie. 17. Brachycerus Fald. 10. Dessous du corps testacé, rarement un peu obscurci et dans ce der- nier cas élytres plus Jaunes. | : ae à 12 10’. Dessous du corps plus ou moins foncé. 244 11. Brillant. Dessin foncé élytral fait de une fascie postmédiane remon- tant un peu sur la suture, et de deux macules antérieures, l’une externe, l’autre près de l’écusson. Forme plus ou moins recourbée en dessous. Grèce 13. Histrix Pic. 11”. Très brillant. Dessin foncé élytral fait de deux larges fascies, Pan- térieure irrégulière, oblique en arrière, non nettement amincie sur le milieu de chacun de ses côtés. Sicile. ; 14, Siculus Laf(1). 12. Elytres ayant en plus des taches ou de la fascie antérieure une fascie postmédiane foncée, rarement un peu oblitérée, remontant plus ou moins sur la suture. is 15 12’. Elytres ayant, en plus des taches antérieures (celles-ci plus ou moins arrondies), une macule latérale postmédiane et une courte ligne-sutu- rale médiane foncées, celles-ci rarement réunies et prolongées près de la suture jusqu'à l’écusson (elongatus var.), et alors, dans ce dernier cas, forme élytrale très allongée, à pubescence grisâtre nettement détachée sur la coloration foncière d’un testacé rougeâtre. | 137 13. Forme élytrale plus ou moins allongée. Macule médiane foncée assez allongée, parfois prolongée jusqu’à l’écusson et réunie à la macule posté- ‘ rieure latérale. 14 13. Forme élytrale assez ‘courte, relativement large. Macule médiane courte et toujours isolée. Espagne. : 3. Platycerus Laf. _14. Corne prothoracique un peu arquée ou sinuée en dessous. Coloration générale d’un testacé rougeâtre. Pubescence uniforme grisâtre, n'étant pas parsemée de poils à reflets argentés, celle-ci bien nette. Elytres ornés tan- tôt de macules isolées (forme type), tantôt avec ces macules réunies vers la suture et copiant ainsi de dessin N. monoceros L. (voir biconjunctus). Russie, Sibérie. : | 4. Elongatus Laï. 14. Corne prothoracique presque droite en dessous, longue. Coloration élytrale jaunâtre, plus foncée sur l’avant-corps. Pubescence grisâtre peu marquée, parsemée de poils épars à reflets argentés, 4 macules séparées foncées sur chaque élytre, dont la médiane juxtasuturale commune. Rou- … manie. 5. Biinterruptus. 15. Crête de la corne prothoracique plus ou moins terminée brusque- ÿ (1) Certaines variétés, soit de maurilanicus, soit de hispanicus, copient ce dessin élytral fascié, mais celles-ci ont le dessous du corps plus clair, ou du moins la fascie antérieure fortement retrécie sur le milieu de chacun de ses côtes. | NT ment en avant, et par conséquent nettement saillante sur cette partie au dessus de la portion antérieure de cet organe, cette portion (vue de profil), ordinairement très amincie et parfois un peu relevée à l'extrémité. 1: » 15’. Crête de la corne prothoracique s’abaïssant peu à peu et plus ou * moins, ce qui fait qu'elle ne s'élève pas en saillie marquée au-dessus de la … portion antérieure de cet organe, cette portion (vue de profil), ordinaire- _ ment droite et non amincie à l'extrémité. 16 16. Corne relativement longue, élytres moins pubescents. Une fascie * postmédiane ordinairement prolongée sur la suture, jusque ou presque jus- - qu'à l’écusson, avec une macule foncée latérale posthumérale (forme type), …. cette macule parfois oblitérée (var. ämmaculatus Pic), ou bien taches fon- - cées bien élargies et plus ou moins réunies entre elles (var. latemaculatus Pic), Europe, Asie. 9. Monoceros L.. - 16”. Corne relativement courte et ordinairement plus large. Elytres assez … pubescents. Une fascie postmédiane courtement prolongée sur la suture - chez tous les exemplaires étudiés. | - Elytres ornés en plus de la fäscie postérieure, de deux macules foncées - antérieures, ces macules, soit séparées (forme type), soit réunies pour former …. une bande irrégulière amincie de chaque côté sur son milieu (var. conjunc- D tus ).'Alsérie, Grèce. Mie 10. Mauritanicus Laf. 4 17. Couleur foncière des élytres d’un jaune pâle, pubescence blanche . plus épaisse, moins luisant (Ex. de Marseul) (1). Europe, Algérie. >: | | | 11. Hispanicus Mots. »_ La variété meridionalis de la France méridionale, présente les taches - antérieures réunies en fascie, dessin analogue à celui de: la variété con- …_ junctus, de mauritanicus. Le cavifrons Laf. me paraît être une variété de …_ cette espèce à fascie positmédiane remontant jusqu'à l’écusson, dessin ana- - logue à celui de monoceros L.., forme type. _ 17. Couleur foncière des élytres jaune roux, luisants; pubescence clair- - semée [Ex. de Marseul]. Europe, Asie, Afrique. 12. Excisus Truq. -. Truqui a décrit son espèce (Anth. Cyp., 341) en lui donnant une corne + large. Ou cette espèce est très variable, ou il existe plusieurs formes spéci- fiques voisines, car Je possède des exemplaires ayant la corne étroite et …_ courte, d'autres cette corne étroite et longue; mais le dessus de cette corne … étant sculpté d’une facon à peu près constante, il est plus juste de conclure » à l'existence d’une espèce variable et très répandue; à la forme moins élargie . de la corne prothoracique paraît correspondre une fascie élytrale remontant …. ordinairement plus haut sur la suture et je crois qu'il y a lieu de grouper ces derniers exemplaires sous un nom particulier, par exemple celui de > var. separatus (?). … 18. Elytres ornés d’une pubescence peu marquée ou du moins espacée, même sur les fascies ou taches claires, ce qui fait paraître ces organes ordi- _ nairement nettement brillants. | re _ 18°. Elytres ornés d’une pubescence nette plus ou moins rapprochée, bien marquée, au moins sur les fascies claires, ce qui fait paraitre ces organes _mats ou peu brillants. : 19 _ 19. Pubescence grise disposée irrégulièrement et dirigée en partie trans- De . (D Ne connaissant pas les types de hispanicus Mots, excisus Truq., cavifrons Laf., je me contente, pour le moment, de donner, pour la séparation de ces noms, les divisions éta- _ blies par de Marseul, en les modifiant pour cavifrons qui ne me parait être, d’après la des- > cription, qu'une variété de hispanicus Mots. (2) Le nom de var. separatus est affecté plus particulièrement, dans ma collection, à des exemplaires provenant du Caucase, ayant une coloration générale vive et les dessins ély- _ traux bien nets et réguliers. ù = ‘ ET io versalement et rayonnante sur le pourtour d'une tache foncée posthumérale externe. Elytres hérissés de longs poils dressés. Afrique septentrionale, Espagne. | 18. Lobicornis Reïche. e serridens Reïtter, du Maroc, se distinguerait de lobicornis, d'après cet auteur, par la corne plus grêle, les antennes plus longues, la bande antéapicale claire non interrompue sur la suture; Je serais assez tenté de voir dans cet insecte un exemplaire G' comparé à un exemplaire © d’une seule espèce. 19°. Pubescence grise disposée plus ou moins régulièrement dans le sens de la longueur. Elytres hérissés de poils courts ou peu longs, mi dressés, parfois très espacés. Europe, Asie, Afrique septentrionale (trifasciatus Rossi). 19. Cornutus K. Variable espèce offrant les principales modifications suivantes : La var. armatus Schmt. se distingue de la forme type par la plus grande extension de la couleur foncée sur les élytres, ce qui fait que ceux-ci paraissent noirs et traversés par deux bandes claires variables. La var. seæ- maculatus Pic (1) offre trois taches claires sur chaque élytre, dont une humérale parfois peu distincte. La var. inhumeralis, de Portugal, n’a pas de tache humérale claire, mais une grosse tache externe médiane de cette coloration et une fascie étroite postmédiane n’atteignant pas la suture. La var. discolor Pic, de Turquie et Asie-Mineure, offre une coloration générale d’un testacé roussâtre, cette coloration couvrant parfois tout le premier tiers des élytres, en ne laissant que de vagues macules brunâtres vers les épaules. Cette dernière modification se reproduit d’une façon assez analogue (le pourtour de l’écusson étant marqué d’une grande tache foncée nette) sur une coloration générale noirâtre et très rembrunie chez trois exemplaires de Larepta et qui, de plus, sont revêtus d’une pubescence grisâtre bien fournie. 20. Epaules nettement marquées. Prothorax plus ou moins brillant. Elytres Q subarrondis, ou presque, à l'extrémité. Insectes ornés de deux fascies ou deux lignes transversales de macules claires sur coloration plus foncée (coloration moins foncée chez rubetorum). Voisinage de l’écusson rarement de coloration claire. 21 Maurice Prc. (4 suivre). (4) La var. Pesruchesi Chob. (Misc. Ent., V, 97, p. 38), d'Algérie, par son dessin, ne me paraît pas devoir être regardée comme distincte de celle-ci. . MŒURS ET HABITUDES DES LÉPIDOPTÈRES Les figures, coloriées ou non, qui représentent les diverses espèces de Lépidoptères dans les ouvrages classiques, ont pour objet, nous disent les auteurs, de reproduire à peu près l'attitude que les papillons ont en volant. Tout d’abord, il nous sera permis de remarquer que cette attitude précise varie aussi bien avec les espèces qu'avec les circonstances du vol, et qu’elle ne nous paraît. pas fort aisée à déterminer. De plus, les auteurs ne nous parlent pas des moyens qu’ils ont employés dans chaque cas, pour fixer cette attitude, même approximativement. de Fa ele LA LE ( . : | y . c j ent gg” à d L£ Lors ai CONTE er Et nous sommes amenés à penser que les figures sont tout simplement “ dessinées de façon à faire paraître ces brillants insectes avec tous leurs - avantages et aussi de manière à faciliter les descriptions. D'où, cette conclusion nécessaire que les figures ont en elles-mêmes, soit quelque chose d’artificiel, soit quelque chose d’indéterminé. Le rôle de l’image est trop important, à notre époque, dans l’ensei- gnement comme dans la science, pour qu'on ne se préoccupe pas de remplacer les figures plus ou moins défectueuses de nos livres d’aujour- d'hui, par des reproductions fidèles dues à la nature elle-même. Et les ouvrages lépidoptérologiques de l'avenir seront certainement enrichis d'épreuves photographiques en couleurs qui donneront les papillons soit en repos, Soit en mouvement où au vol, dans leurs attitudes naturelles - exactes. ; A ce propos, nous devons faire une remarque. Les Rhopalocères » prennent très volontiers une position que nous pouvons percevoir direc- : tement avec les yeux, facile par conséquent à saisir, et que nous n’avons “ jamais vu cependant figurer dans aucun ouvrage. C’est la position étale dont nous avons dit un mot dans notre dernier article (1), et que nous allons - achever de définir rigoureusement, autant du moins que les choses le : comportent. Imaginons donc un papillon, une Vanesse, par exemple, posée à terre, à les ailes librement étalées au soleil et dans le même plan. Supposons, en =. outre, qu'un plan soit mené perpendiculairement à l'axe du corps entre la … tête et le prothorax ou collier. Dans ces conditions, nous constatons que les nervures costales des ailes antérieures sont, à peu de chose près, | tangentes à ce plan que l’on pourrait appeler le plan du collier. En langage ordinaire, nous pourrions dire plus simplement que, dans la position éfale, les aïles ne dépassent pas la tête ou ne la dépassent que _ d’une quantité peu appréciable. Nous avons vérifié l'exactitude de cette disposition subcruciforme des côtes avec l’axe du corps, sur de nombreux Lépidoptères, notamment sur Papilio Podalirius, P. Machao, Limentitis Sybilla, Vanessa C album, V. Alalanta, Argynnis Lathonia, À. Paphia, Melanargia Galathea, Pararge Ægerid, etc., etc. En résumé, pour contribuer à l'étude de plus en plus précise des habi- _tudes des papillons, nous désirerions l'introduction, dans les ouvrages classiques, de figures reproduisant les diverses attitudes naturelles des Lépidoptères, soit au vol, soit au repos, les ailes étalées ou relevées, ou _ faisant entre elles un angle quelconque. 5 En attendant la réalisation de ces desiderata, nous ne saurions trop …_ engager les lecteurs de la Feuille à aller voir au Musée du Louvre, ou —_ ailleurs, les surprenants papillons qui se jouent dans l’œuvre du maître . hollandais Jan van Huysum (2). : Car pour nous, J. van Huysum n'est pas seulement l'artiste justement - célèbre, qui s’est acquis une renommée exceptionnelle dans la peinture achevée des fleurs et des fruits, c’est aussi un savant, un naturaliste de remier ordre, et ses papillons, pour qui les connaît et les aime, semblent être éclos, en vérité, sur la palette merveilleuse et inimitable du Créateur. Moulins, G. DE ROCQUIGNY-ADANSON. (1) Mœurs et habitudes des Lépidoptères. Feuille des Jeunes Naturalistes, t. XXX, p. 49. (2) Jan van Huysum, né à Amsterdam le 5 avril 1682, est mort dans la même ville le 8 février 1749. Le Louvre ne possède que dix tableaux du maître hollandais. ne à NOTES SPÉCIALES ET LOCALES Bibliothèque. — Parmi les ouvrages recus ce mois-ci pour la Bibliothèque, signalons particulièrement : 1° le don qui nous a été fait par la famille de notre regretté ami, Mau- rice Hovelacque, de quelques volumes et de nombreuses brochures (particulièrement de Dollo, Giard, etc.), ainsi que d’une série considérable de comptes rendus de l'Académie des sciences destinée au découpage; 2° l'envoi par l’auteur de 40 ouvrages et mémoires d'Ornithologie de M. Oustalet; 30 l'échange remontant à l’origine (1852) des publications de la Waturhistorische Gesellschaft de Nuremberg, etc.; 4° le grand ouvrage de Wood sur le crag d'Angleterre (don de M. Dautzenberg); 5° un nouveau don de grands ouvrages de géologie américaine (par M. Schlumberger, etc.). Le fascicule XX VITT du Catalogue est sous presse. Les oiseaux de mer et la chasse dans la baie de Somme. — Nous nous plaignons tous qu’une grande partie de nos oiseaux deviennent de plus en plus rares; cela n’est pas étonnant, comme on va le voir, par la chasse qu’on leur fait. Dans toute l'étendue du littoral de la Somme, la chasse est libre toute l’année, sans permis, sur tous les terrains qu'on a l'habitude d’appeler la mer, parce que ces terrains souvent immenses et fort éloignés du rivage sont inondés aux époques des grandes marées. C’est là que se pratique l'extermination des oiseaux, puisqu'on a le droit de les fusiller depuis le 1er janvier jusqu’au 31 décembre, à toute heure du jour et de la nuit. J'ai remarqué que les chasseurs avec permis vont à la mer de temps en temps, lorsqu'il n’y a plus rien à faire en plaine ou au bois; et c’est pour passer quelques heures au grand air, qu’ils viennent s'exercer à tirer sur les goëlands ou autres oiseaux. Ces chasseurs, on le voit, bien que la plupart très adroïts, ne sont pas des extermina- teurs de gibier; on peut sans crainte leur laisser le droit de chasser toute l’année sur les bords de la mer, ils n’en abuseront pas. Mais dans tous les villages du littoral de la Somme, tous les hommes valides sont chasseurs ou pêcheurs de profession, souvent les deux à la fois. Le chasseur est très privi- légié en Ce pays, puisqu'il a le droit d'exercer son métier, sans bourse délier; il en use et abuse à volonté. Le vieux chasseur picard possède de- nombreux procédés qui réussissent presque toujours pour exterminer les oiseaux en masse. | A l'époque des passages, il est connu depuis longtemps qu’une très grande partie des échassiers et palmipèdes passent par la baie de Somme, venant des contrées boréales pour passer l'hiver chez nous, par grandes masses s'il fait froid, moins nombreux si la température reste douce; il en est de même, en sens inverse, du midi au nord, aupassage du printemps. ; | SES = Or, tous ces chasseurs de profession connaïssent exactement le moment des passages, s’il y aura du gibier où s’il n’y en aura pas, selon la direction du vent. | Si le vent est bon, des centaines de trous seront creusés dans le sable, pendant le jour, aussitôt la marée basse; dans chaque trou appelé hutteau, un chasseur, qui va piquer dans le sable cinq ou six oiseaux mal empaillés, à 15 ou ?0 mètres du hutteau. Ces oiseaux empaillés sont appelés bleltes et sont destinés à faire tomber près d’eux les Chevaliers, les Pélidnes, Pluviers et autres échassiers. Le chasseur caché dans son hutteau, recouvert d'une toile, possède un sifilet fabriqué par lui-même avec un os de fémur de mouton avec lequel il imite à la perfection tous les petits échassiers qui arrivent à ce cri se poser prés des blettes où ils se font tuer en quantité. Le hutteur ne quitte son trou qu’à la nuit noire ou lorsque la marée montante le force à déloger; jamais il ne tire sur moins de trois ou quatre oiseaux à la fois; bien souvent, avec son vieux fusil rouillé, vieille relique rapiécée, il laisse sur le sable, d’un seul coup, une quinzaine d'oiseaux, avec autant de blessés au moins qui s’en vont mourir sur le sable . et sont engloutis par les vagues. Par les beaux clairs de lune, beaucoup de ces chasseurs insatiables vont sur le sable où dans les prairies humides et tuent un grand nombre de Pélidnes, qui se laissent alors approcher de très près, en décelant leur présence par un petit cri. Ce pauvre gibier n’a pas un seul instant de repos. C’est même incroyable avec tous ces procédés de chasse qu'il en reste encore. Il serait grand temps de donner l'alarme et d'empêcher cette tuerie barbare. Tout ce que je viens de dire se pratique pour les échassiers, mais, pour les canards, la chose est encore plus alarmante. Tous les environs de la baie de Somme sont parsemés d’étangs et de marais; sur ces nappes d’eau on dispose des blettes en bois imitant des canards; une hutte, quelquefois deux, sont établies sur les bords; un ou deux chasseurs passent la nuit dans chaque hutte à attendre les canards qui sont tirés aussitôt posés; souvent 12 ou 15 victimes restent sur l’eau d'un seul coup, sans compter les blessés; cela se continue d’une mare à l’autre, plusieurs fois dans la nuit, surtout à l'aube. Cela se répète tous les jours pendant l’époque des passages; le nombre des chasseurs aux canards est considérable : on y voit des vieillards, des jeunes gens n'ayant pas quinze ans. Tous ces chasseurs sont marchands de gibier; ils vendent . à un marchand en gros. Le canard sauvage leur est payé 1 fr. 70 à 1 fr. 80, les espèces diilétc ad LL ds dd n téét . à v “ DS RS 2 (ITR AIN : LL RSR RER — T1 — NMANTRBURINEL _ plus petites, qu’ils appellent demi-pièce, et désignées sous les noms de Oignes,|Pêlets dt t./ Siffieurs, sont vendues 0 fr. 80 à 0 fr. 90; les échassiers sont vendus depuis 0 fr. 20 la paire jusqu'à 1 franc pièce selon les espèces. A ces prix-là, 1l est facile de voir que le __ chasseur de profession n’est jamais trop chargé de butin, plus il en a plus il gagne, peu …_ Jui importe s'il anéantit certaines espèces, il n’y songe même pas. Tous les jours, tant - que durera le bon moment des passages, surtout au printemps, cette tuerie se renou- _ vellera. | I[lne faut pas croire qu’à la baie de Somme, sur ces terrains immenses que l’on appelle …_ la mer, terrains recouverts d'herbes ou de sable et où même l’on cultive, selon les en- —. droits, il ne se tue que des oiseaux d'eau, c'est là une très grande erreur : il s’y tue pas mal de perdrix, des alouettes en quantités fabuleuses et même des lièvres. À mon avis, cette tolérance de laisser chasser à la baie de Somme sans permis, est tout ce qu'il y a _de plus injuste et de plus préjudiciable au gibier. Tout citoyen Français, qu’il chasse en plaine ou à la mer, devrait être porteur d'un permis de chasse; il devrait être interdit de _ s'éloigner de plus de 90 mètres au delà des limites couvertes journellement par la marée, _ qu'il soit interdit d'y chasser en hutteau avec des blettes et en huttes également avec des _ blettes, surtout de nuit. Be . Abbeville. - Lomoxr. » Le Casse-noix (Wucifraga Cariocatacles L.) dans le Cantal: — J'ai déterminé le …._ 3 janvier 1900. chez M. Courchinoux, naturaliste-préparateur à Aurillac, un Casse-noix qui venait d’être tué aux environs de cette ville par le félibre bien connu M, Arsène r T'ermenouze. La présence de cet oiseau dans le Cantal, rapprochée de celle de l'Aigle .. royal et de l’Accenteur alpin me semble accentuer le caractère alpin de sa faune ornithologique. Caillac (Cantal). Pierre Marry. ua Éd Un Chiton voyageur. — Les chitons sont considérés à juste titre comme des animaux _ apathiques et sédentaires, restant collés aux pierres et ne se déplaçant que: dans des …. limites restreintes, c’est pourquoi je crois devoir signaler un cas où j'en ai pris un en flagrant délit de vagabondage. Au printemps dernicr, cherchant, à marée très basse, des bivalves sur les grands bancs de sable de l’anse de la Toise, j'aperçus dans le sable un silion rectiligne d'environ 30 centimètres de longueur sur 1 centimètre de profondeur et ? centimètres de largeur, à l'extrémité duquel il y avait une intumescence. Croyant avoir affaire à un bivalve, je saisis l’objet et le lavai : quel ne fut pas mon étonnement d'y trouver un Anisochiton discrepans, long de 30 millimètres et encore allongé pour la marche. Cela se passait sur du sable siliceux fin, non vaseux ni argileux, à proximité de la lisière _ d'une prairie de zostères et à grande distance d'aucune pierre. Toutes les personnes à qui _ j'ai parlé de ce fait en ont paru étonnées et m'ont déclare n’en pas connaître de semblable ; …._ je le signale donc aux lecteurs de la Feuille, en appelant leur attention de ce côté dans leurs excursions sur nos plages. / E Cancale. < Colonel MARTEL. 4 Pelodytes punctatus Daud. — Dans le n° 341 de la Feuille, mars 1899, j'ai signalé - la présence du Pelodytes punctatus à Esnes près Cambrai. En septembre dernier, j'ai découvert ce batracien à Forest, arrondissement d’Avesnes, dans l’une des digitations _ qui forment le ruisseau du Béart, affluent de la Selle. ne Cambrai. ë : Joseph Gopou. - Reproduction spontanée du Cèdre en France. — Le fait de la reproduction spon- _ tanée du Cèdre en France, signalé par M. de Rocquigny-Adanson dans un des derniers numéros de la Feuille est loin d’être isolé. S'il n’est pas plus fréquent cela tient, comme le fait très justement observer M. du Buysson dans le dernier numéro de la feuille, à ce _ que les conditions spéciales nécessaires à la germination des graines du Cèdre sont rarement réalisés dans les parcs où les Cèdres sont généralement placés dans des pelouses : les graines y germent fréquemment, mais les jeunes plants sont délicats et périssent, faute _ d’abri, ow du fait des gelées, ordinairement dès la seconde année. En outre, il faut _ compter avec la faux (le fait s’est rencontré dans la forêt de Teniet-el-Haad, dans les _ clairières fauchées annuellement). Au contraire, lorsque les semis se produisent dans un _ massif, ils résistent aux hivers les plus rigoureux. J'en ai trouvé en quantité, aux Barres _ (Loiret), sous un peuplement serré de pins laricios, voisin de quelques vieux cèdres. . Je profite de cette occasion pour signaler aux lecteurs de la Feuille l'intérêt qu'il y aurait à noter les reproductions spontanées d'essences exotiques qu’ils pourraient constater. | _ Une enquête méthodique sur ce point n’a jamais été faite et fournirait des documents rès intéressants pour la naturalisation des essences. Rouen. FRÈRE R. Hicxer. Ha0 Yael me li À Captures de l'Erebia Medusa dans le département du Nord. — M. Albert Smits, ingénieur à Lille, nous prie de faire connaître les deux captures de l’Erebia medusa, faites dans le département du Nord : l’une faite par lui le 19 juin 1898 dans la forêt de Normal, l’autre faite le 5 juin 1876 par M. Edouard Brabant, de Cambrai, dans la forêt de Raismes; cette dernière capture a dû être signalée à cette époque, par M. Giard, dans le Bulletin scientifique du nord de la France. L'on sait que cette espèce se trouve dans les forêts des Ardennes et de l’Aisne, comme lieux les plus proches du département du Nord. M. Brabant pense que ces captures accidentelles faites dans le département du Nord proviennent d'individus transportés ou déplacés par les trains de chemins de fer pro- venant des deux départements voisins signalés. M. Smits pense plutôt que les lignes de chemins de fer sur les côtés desquelles croissent naturellement les plantes, servent de chemin de propagation. Les deux forêts dans lesquelles les captures ont été faites, sont traversées par le chemin de fer. * Mantispa pagana. — Je lis aujourd'hui dans la Feuille quelques lignes de M. Gasser : au sujet de la Mantispa pagana, Fabr. Ce névroptère est, paraît-il, localisé spécialement dans la zone méditerranéenne. Cependant je l'ai capturé en août 1890 au Val de Mercq, canton de Coulange-la-Vineuse (Yonne). Je dois ajouter que nous avons dans notre canton un certain nombre d'espèces très méridionales, entre autres parmi les Hémiptères dont je m'occupe particulièrement Titicina hœæmatodes, Scop. et Lapus sulcatus, Ficb. Coulanges-la-Vineuse (Yonne). Dr Poruzus. La Mante religieuse. — Je vous signale une nouvelle localité de la Manie religieuse qui est très commune dans les vagues de la forêt domaniale du Gävre (Loire-Inférieure), sur les bruyères et notamment dans le lieu dit le Landas de Mespraz. Blain (Loire-Inférieure). J. REVELIÈRE. Les Congrès de l'Exposition. — Nous avons donné au dernier numéro des détails sur l'organisation des Congrès internationaux de Géologie et de Botanique. Un Congrès international de l’Alpinisme, doit se tenir à Paris, au palais des Congrès, du 1? au 14 août, il comprendra une section scientifique destinée surtout à la discussion de travaux sur les glaciers, les avalanches, les reboisements et déboisements, la flore, la faune et la géologie des montagnes, les explorations souterraines, les rapports des cavernes avec l’orographie, l'influence de l'altitude sur l'organisme humain, etc. Le secrétaire du Congrès est M. Henry Cuénot, chargé de conférences à la Faculté de droit, 13, rue Vauquelin, à Paris. Le Congrès Ornithologique international doit se tenir à Paris du 26 au 30 juin prochain. Il se partage en cinq sections. 1) Ornithologie systématique, anatomie, paléontologie. 2) Distribution géographique, migrations. 3) Biologie, nidification, oologie. 4) Ornithologie économique, protection des Oiseaux, aviculture, acclimatation. 5) Organisation du Comité ornithologique international permanent. Les travaux du Congrès seront préparés par la Commission d'organisation; les travaux présentés au Congrès sur des questions mises à l’ordre du jour dans le programme de la session seront discutés en séance générale. Les travaux qui ne figureront pas dans ce programme publié à l'avance seront lus en séances de sections. Aucun travail ne peut être présenté en séance ni servir de point de départ à une discussion, si, avant le {er mai 1900, l’auteur n’en a communiqué le résumé et les con- clusions à la Commission d'organisation. : | Les communications pourront être faites en français, allemand, anglais ou italien, mais la langue française sera adoptée pour les publications et les procès-verbaux. La cotisation des membres du Congrès, donnant droit aux publications, est de 20 fr. Toutes les communications relatives au Congrès doivent être adressées à M, Jean de Claybrooke, secrétaire de la Commission d'organisation, rue de Sontay, 5, à Paris. Errata. — Page 39, Magnolia Kobus et non robur. — Zelkowa Keaki et non Reaki. — Cedrela sinensis et non Cedula. Page 40, hinoki et non kinoki. — andelyensis et non aucteliensis. — nutkaënsis et non mithkaënsis. Page 41, sacchalinensis et non racchalinensis. — Hookeriana et non bookeriana. Page 42, koraïensis et non roraïensis. Page 51, ligne 55, au lieu de diamètre lire circonférence. Le Directeur Gérant, | A. DOLLFUS. Imp. Oberthür, Rennes—Paris (29-00) 4e Mars 1900 — IlleSérie, 30° Année — No 353 N FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES L'EXTENSION DES ANCIENNES MERS …_ Les essais de restauration du contour de l’étendue des mers qui ont E: couvert le globe aux diverses périodes géologiques est un des problèmes les plus épineux que le stratigraphe puisse aborder. Cependant cette entre- prise est pour lui une tentation très grande, car c’est un moyen de fixer _ l’étendue de ses connaissances et d'aborder les plus délicates questions du synchronisme des faciès. - L'œuvre n’est pas nouveile et sans remonter à Robert de Paul de Lama- _ qui, en 1782 (Journal de physique), dressait une carte des limites du 5 n'ac d’eau séléniteuse de l’île de France (Lac du Gypse), au moment même où la géologie se fondait comme science, jusqu'aux eroquis de M. de Lap- L À parent qui forment l’un des grands attraits de la nouvelle édition de son _ Traité de Géologie (1) et qui présentent l’expression de la science, la plus récente, les esprits Les plus divers ont publié qes essais pour la solution du _ problème. . Brongniart, dans sa Description minéralogique des environs de Paris mn D’'Omalius d'Halioy, presque en même temps (1813-1822), ont pré- _ senté des cartes géologiques schématiques indiquant le prolongement pro- hible des terrains entre la France et l’Angleterre, à travers la Manche ac- tuelle, montrant pour la première fois que des mers ayant une toute autre # étendue que les mers actuelles avaient forcément dû exister pour produire - des sédiments identiques, pourvus des mêmes fossiles, et qu’on pouvait re- chercher les limites de leur extension. Constant Prévost, un peu plus tard (1827), essaya d’aller plus loin, :1l * étudia dans le Bassin de Paris les points où il lui semblait, par la na- | ture de leurs sédiments, que des fleuves anciens avaient débouché, préoc- _ cupé qu'il était aussi de distinguer les sédiments marins de ceux formés : | sous l’eau douce et de prouver « la submersion itérative des SR » .- 4 , - générale bien assise, pour trouver des cartes, à petite échelle malheureu- _ sement, de toute la France et de l’Angleterre montrant la surface occupée e ar chaque étage. - Pour les mers Jurassique et Crétacée les renseignements qui ont servi à = . l'établissement de ces cartes sont basés sur une étude paléontologique ri- e u) + de RSR — Trailé de Géologie, 4° édition refondue et considérablement "3 ue — Paris 1900. — Masson et Cie, éditeurs, 120, boulev. St-Germain. 3 volumes, 3.3 2000 LE PRE goureuse qui n’a guère été dépassée. Mais bien que dans son texte A. d'Or- _bigny ait cherché pour chaque étage à en délimiter les aspects : points profonds, points côtiers, récifs, lacs; il tombe bientôt dans une erreur qui se propagera terriblement chez ses successeurs, c’est de limiter presque l’étendue de l’étage à celle de son affleurement visible. Or, rien n’est plus faux que de croire que l’étendue actuelle d’affleurement d’une couche puisse avoir une analogie quelconque avec l’étendue ancienne de la mer sous laquelle elle s’est formée. | Les cartes de France données par Vézian dans son Prodrome de géolo- gie (4865) sont des tentatives très méritoires et très supérieures à celles données par Delesse dans sa Lithologie des mers d'Europe et qui ne sont strictement que des cartes de surface d’affleurement. En Angleterre, on doit à M. Jukes-Browne des cartes intéressantes des mers britanniques aux divers âges (1892). Depuis lors, les essais pour tels ou tels terrains spéciaux sont trop nombreux pour que nous puissions les :. mentionner. : Trois cas peuvent se présenter dans |’ extension des sédiments : à 4° Le dépôt est en affleurement naturel, il est visible dans les tranchées de chemins, de rivières; dans des carrières, plus ou moins masqué seule- ment par la terre végétale ou par des formations modernes. 2° Le dépôt est caché par des assises plus récentes, il plonge naturelle- ment dans la profondeur et son extension réelle ne peut être révélée que par des forages. Il peut acquérir dans le sous-sol une puissance et une étendue dont les affleurements ne peuvent nous denner aucune idée. Il est des assises extrêmement intéressantes, comme le Calcaire de Mons, quine sont point connues en affleurement, mais qui ont été découvertes seule-- 2 ment par des puits. 3° Le même dépôt a été dénudé sur une surface plus ou moins grande et il n’en existe plus que des îlots disséminés, des paquets descendus dans des puits naturels, ou des lambeaux pincés dans quelqu’accident strati- graphique; dans ce cas il est indispensable de relier par de grandes coupes les divers témoins pour arriver à connaître l’étendue réelle primitive de la surface ravinée. Des informations précieuses peuvent être obtenues par la méthode des grandes coupes. Aucun renseignement ne doit être négligé pour vérifier la direction de la mer qui a fourni ces îlots. Berthelin, d’un côté, par des : déductions paléontologiques ; Jules Martin, de Dijon, par ses recherches stratigraphiques, n’ont-ils pas prouvé que l’Albin (Gault) avait dû passer au-dessus des montagnes de la Côte-d'Or et n’ont-ils pas permis de relier la mer du Bassin de Paris avec celle de la vallée de la Saône et du Jura ? Si nous n'avions pas eu CONNAISSANCE du sous-sol de Londres et de ses environs par une série de forages, nous n’aurions pas pu supposer par la seule inspection des lignes concentriques d’affleurement du terrain ju- rassique, que ce vaste ensemble d'assises faisait défaut dans le sous- sol de la capitale et sous tout l’est de l’Angleterre. Ces forages nous ont appris que le Gault, à Londres, repose directement sur le Primaire, nous apportant la démonstration que le plateau ancien du Brabant et de. l’Ardenne s’avance souterrainement sous la mer du Nord et occupe la pro- fondeur dans les comtés de Kent, de Surrey, de Middlesex, Hertford, Essex, Suffolk, Norfolk, contour très curieux pour l’ancienne géographie. à Mais allant plus loin, Je signalerai une des difficultés qu’il y a pour con- naître exactement ce qui s’est passé aux âges anciens. Nous pouvons, par exemple, supposer que le plateau anglo- belge dont nous venons de parler et sur lequel il ne reste aucune trace “de terrain jurassique a été recouvert < del L'or …. dans la région anglaise, tout au moins, par ces terrains, mais qu’une dé- — nudation postérieure ancienne en a fait disparaître toute trace. Evidemment - iln’y à pas a priori d'impossibilité à cela, la science dans son état actuel - ne peut fournir aucun argument décisif sur la question, et, cependant, je …_ ne puis dire que le problème soit complètement insoluble. . La restauration des anciennes mers se déroulera en un lent travail, et, …_ au moyen de coupes bien dirigées, bien cotées, au moyen d’altitudes an- … ciennes rétablies, on arrivera à démontrer que telle surface a été forcé- E. _ ment submergée à telle époque et qu’à telle autre elle était sans aucun doute hors d’eau. Nous n’en sommes pas là évidemment et la science a fort 4 à faire avant que nous puissions aventurer de semblables affirmations. 4 Ne commençons-nous pas à peine à lire dans le livre de l’hydrographie continentale et à interpréter les cours d’eaux actuels dans tout ce qu’ils peuvent nous apprendre sur l’ancienne direction d'écoulement des fleuves? J’aborderai maintenant la question des faciès, c’est-à-dire des divers aspects que doivent avoir les divers dépôts contemporains sous l’influence . de conditions différentes de formation. $ L’étude récente des dépôts actuels a singulièrement éclairei la question et Alcide d’Orbigny insistant sur la production simultanée des marnes et des sables, des argiles et des poudingues, chacun de ces dépôts possédant une faune spéciale, n’a plus à exciter aucun étonnement. Nous savons que les grands fonds n’ont presque aucune espèce commune avec les rivages. Les dragages du golfe de Gascogne, à trente kilomètres de la côte, ont - fourni des animaux qui ne viennent Jamais sur la plage et inversement les _ plages nourrissent des animaux, en grand nombre, qui ne se rencontrent …. jamais dans la profondeur; les travaux de M. Dautzenberg et de M. H. Fis- > cher, ceux de M. Locard, sont singulièrement instructifs à cet égard. Il en … résulte que le principe paléontologique qui classe simplement les niveaux …. par l'identité de leur faune est tout à fait incomplet. Une carte dés mers anciennes sur laquelle on se contenterait de relier les points qui ont fourni - des fossiles identiques ne tiendraït compte que d’un seul faciès et serait …. nécessairement erronée. E. C’est que justement la difficulté paléontologique et stratigraphique ac- … tuelle est d'établir la contemporanéité des couches à faunes dissemblables. - Sur cette question la discussion s’ouvre, la controverse trouve un aliment facile et la certitude n’apparaît que péniblement, par des observations de . passage, par des coupes suivies pied-à-pied dans lesquelles la transforma- E tion latérale s impose à l’observation. Ici encore on peut dire qu’une face _ de la géologie s’ouvre à peine et qu’elle offre un champ d’étude presqu’in- - fini dont les premières étapes sont à peine franchies. Est-ce à dire qu'il ne fallait pas, devant ces difficultés, essayer de re- L. constituer les mers géologiques ainsi qu’a tenté de le faire M. de Lappa- - rent? Au contraire, il était indispensable de fixer ce que nous savions, à ce _ jour, des données du problème, afin que des spécialistes, pour chaque _ étage, soient amenés à produire leurs comparaisons, à signaler les points _ littoraux des rivages, qui leur paraissent contemporains de tels ou tels dépôts de haute mer à Céphalopodes. Certainement on pourra signaler des inexactitudes dans ces contours, _ des lacunes dans les communications des mers ou des terres, mais devant < une si vaste synthèse, une concentration si grande de l’esprit sur chaque = feuillet de l’écorce terrestre, il ne nous restera qu’un sentiment de grati- {tude et d’admiration pour un si audacieux labeur. Puisque je tiens ce livre de M. de Lapparent, j’en dirai quelques mots encore pour tenter nos lecteurs à l’approfondir. Cette quatrième édition — 6 — est en quelque sorte un livre nouveau, car toutes les parties en ont été re-. prises et remaniées profondément, surtout pour la partie stratigraphique. Rien n’est favorable d’ailleurs à un écrivain scientifique comme de pou- voir perfectionner son œuvre dans des éditions successives, étant encou- ragé par un succès prolongé. Nous estimons même qu'aucun géologue n’aurait été capable d'écrire un traité aussi complet sans l’appui d’une longue préparation antérieure. Si nous avons dû longtemps chercher à l’é-. tranger et dans des traductions des manuels de géologie pour nos étu- diants, les termes sont aujourd’hui renversés et l’auteur a su « ménager à la littérature scientifique française une agréable revanche du passé. » L'auteur s’occupe d’abord de la Morphologie terrestre, de la forme astro- nomique, géodésique, physique du globe; puis de sa physiographie, c’est- à-dire du fonctionnement des phénomènes physiques qui en modifient con- tinuellement la surface. Tout ce qui dans la nature actuelle est capable de fournir une explication des phénomènes passés est examiné avec détails : les précipitations atmosphériques, l’érosion fluviatile ou marine, les glaces, les dépôts littoraux; coralligènes, profonds, les tourbes, les éruptions vol- caniques, tout est traité avec les développements nécesaires d’après les écrivains les plus récents. 2 La géologie proprement dite commence avec le fascicule If, à la p. 593, on y trouvera des éléments minéralogiques suffisants pour la connaissance des roches « endogènes, » c’est-à-dire de consolidation primitive ou d’é- panchements : roches acides, roches neutres, roches basiques ; et des roches « exogènes » ou de remaniement (roches stratifiées). Après des vues générales sur l’origine si discutée des premières assises, l’auteur décrit l’Archéen avec ses divers types français et étrangers et dont toute subdivision, n’étant basée que sur des caractères minéralogiques, est encore précaire. : Le système Précambrien (Phyllades de Saint-Lô) est une vaste formation sans fossiles dont les assimilations sont également incertaines. Avec le Silurien, dont les couches Cambriennes à Olenellus constituent la base, nous arrivons à des identifications précises ; quelques noms d’étages sont modifiés, le Silurien se subdivise en Cambrien, Ordovicien, Gothlandien, les expressions antérieures d’armoricain et de bohémien sont retirées de la circulation. | On ne peut s’attendre à ce que nous exposions en détail toute la série ; stratigraphique, nous ne pouvons parler que de la méthode et dire que l’étude stratigraphique était faite autrefois pour de grands ensembles, pour le Jurassique, le Crétacique, en entier, tandis qu’elle est faite aujourd’hui par étages. Pour chaque étage on trouvera successivement des renseigne- ments sur sa faune, sur sa composition dans les régions classiques de la France et de l’Europe, sur son extension dans le monde entier, etc. Le chapitre sur la Houille est long et important; les diverses flores qu’on y a découvertes sont exposées dans leur succession d’après les travaux de MM. Grand’Eury, Zeiller, etc.; les détails que l’étude microscopique y a révélés sont dus à MM. B. Renault et Eug. Bertrand. Je ne dirai rien du Permien et du Trias qui ne sont pas cependant restés stationnaires, mais il nous reste encore trop à connaître sur la faune et la flore de ces périodes. Le système Jurassique comprend trois séries : l’Infra-Jurassique ou Lias, le Médio-Jurassique (Dogger), le Supra-Jurassique (Malm). Le système Crétacique sera rédigé sur le même plan; il constituera avec le Tertiaire un troisième fascicule, en cours d'impression. | | Je reviendrai en terminant par quelques mots encore sur les cartes des rt CPE Æ mers: M. de Lapparent en a adopté trois grandeurs. Les unes comprennent la France seulement, ce sont les plus précises; d’autres figurent l’Europe _ entière, enfin un troisième type présente le monde entier sous la projection _ de Mercator. Rien qu’en les feuilletant il semble que toutes les combinai- sons possibles de mer et de terre ont existé. Les continents ont eu les formes les plus bizarres, sans aucune analogie avec lés continents actuels et la présente combinaison n’a jamais été antérieurement réalisée. On comprend que la théorie mise en avant par quelques zoologistes de la per- manence des grands Océans au même emplacement s’effondre absolument. Il nous semble même que la théorie si séduisante du tétraëdre terrestre à Ê _ laquelle l’auteur avait paru si longtemps attaché, ne pourrait guère sub- sister et sera définitivement abandonnée. Il n’y a qu’à louer un auteur qui sait modifier son œuvre à mesure que la science se développe et qui accepte avec empressement les nouveautés dont la démonstration lui paraît suffi- sante. Paris. Gustave-F. DOLLFUS. TS ERRIN D — LES ORTHOPTÈRES DES ENYIRONS DE SENS _ L’inventaire des Coléoptères de l’Yonne a été commencé il y a une ving- taine d’années par MM. Loriferne et Poulain. L’intéressant CATALOGUE (1) publié à cette époque par ces deux natura- listes, montre que notre département est très riche, et qu’un certain nombre d'espèces méridionales ont trouvé dans la grande vallée de l’Yonne une voie favorable à leur dispersion. Antérieurement, plusieurs autres groupes d’Insectes avaient été l’objet de recherches plus ou moins étendues. En 1864, deux listes de Lépidoptères furent dressées par M. Mabille, professeur au Collège d'Auxerre. (2); elles comprennent environ 350 espèces - Ou variétés. _ De 1861 à 1872, M. le colonel Goureau publia divers articles sur les . insectes utiles et nuisibles (3). Ses observations, qu’on a comparées à celles de Réaumur, bien qu’envisageant la question à un point de vue très géné- ral, ont été faites, en partie du moins, sur des Insectes observés “ans lP Yonne. En 1874, M. le D’ Populus, de Coulanges-la-Vineuse, établit un Catalogue des Hémiptères- -Hétéroptères (4); cet important travail fut complété en 1880 par une deuxième édition où figurent en outre les Hémiptères-Homop- tères. | - (4) Loriferne et Poulain. — Catalogue des Coléopières du département de l'Yonne, Auxerre, {re part., 1881; 2e part., 1888. | (2) Mabille. — Notes entomologiques. Lépidoptères observés dans l'Yonne, Auxerre, 1864. (3) Goureau. — Nombreux articles sur les insectes utiles et nuisibles, Auxerre, 1861-1872. # (4) D: Populus. — Catalogue des Hémiptères du département de l'Yonne, Auxerre, 1874, » + 2e édit., 1880. SE SL E SNA ne dd A TRES PARC x AE tu — 79e Tous ces ouvrages ont été publiés à Auxèrse. dans le Bulletin D la Société des Sciences historiques et naturelles de l Yonne. Les recherches bibliographiques que nous avons faites par divers ne nous ont rien appris en ce qui concerne les Orthoptères ; il est donc pro- bable qu'aucun travail d'ensemble n’a été entrepris jusqu'ici sur ce groupe. Quoi qu’il en soit, et bien que le champ de nos observations n'ait fe pour des raisons diverses, s'étendre au delà des environs immédiats de la ville de Sens, nous avons cru devoir fixer les premiers résultats de nos recherches. Aux indications que nous avons pu recueillir directement, nous avons ajouté les renseignements qui nous ont été fournis par plusieurs savants naturalistes senonais, notamment par M. Gustave Julliot, ancien profes- seur au Lycée, Membre non résidant du Comité des Travaux historiques et scientifiques, et par M. Loriferne, ancien pharmacien, auteur principal du Catalogue des Coléoptères de l'Yonne. Nous espérons donc que cette liste d’Orthoptères, tout incomplète qu’elle soit, ne sera pas dépourvue d'intérêt pour les entomologistes de notre région (1). TABLEAU ANALYTIQUE DES FAMILLES Cuisses des pates raie plus ou moins renflées et organisées 1 pour sauter... RARE PONS RTE PA D Sr En RAS Hs) Cuisses postér. non renflées ; palies organisées pour marcher ............ Se Abdomen terminé par deux crochets cornés en forme de pinces; 9 tarses de trois articles: TMS RIM E Reno ee ForFicULIDÉS. 1. Abdomen sans croehets, terminé par des appendices coniques (cerques); tarses' de:einq articles; 5% 8 en FRS 2 À Corps ovale aplati; têle en partie cachée sous le prothorax..... HÉirtnes, I. { Corps étroit allongé, presque cylindrique; tête bien dégagée. Re SES | Paltes antérieures organisées pour saisir la proie, garnies “ pointes lonpries ét aefrées 232 5 eue eee ae ee ... ManrTipés. IL. Paites antérieures organisées pour marcher, semblables aux autres. Pnasmiés. IV. Antennes courtes ; abdomen terminé par quatre valvules cylindriques EL AHVErSENLES : à. 4 0 0 NU ANNE RE SEE . ACRIDIDÉS. V. Antennes très longues; abdomen des © terminé par deux valvules longues et comprimées (oviscapte)............... Le MT De Pr ... 6 6 Ailes horizontales; tarses de deux à trois articles. ....... ... GRYLLIDÉS. VIL. Ailes disposées en forme de toit; tarses de quatre articies.... Locusribés. VI. I° Famille : F'orficulidés Les Insectes de cette famille, vulgairement désignés sous le nom de Perce-Oreilles, sont très communs partout. On en a signalé 16 espèces en France, mais la plupart sont méridionales. 4e Genre : LABIDURA Leach. L. riparia. Pallas. — Ce grand Perce-Oreille se rencontre le long de cer- tains cours d’eau ; on le trouve sous les pierres et sous les débris. Sens (Loriferne). __ Rare. (1) Toutes les espèces d'Orthoptères mentionnées dans ce catalogue existent dans la collection de M. Loriferne ou dans la nôtre. CSD. TOM 2° Genre : LABIA Leach. L. minor L. — Le plus petit des Perce-Oreilles de notre pays ; sa taille _ ne dépasse pas 5 mill. — Pris au vol, à la nuit tombante, dans les rues de __ Ja ville de Sens (Loriferne- -Houlbert). Il vole le soir autour des fumiers, dans les journées les plus chaudes de l’été. — Commun. Août, septembre. 3° Genre : FORFICULA Linné F. auricularia L. — Perce-Oreille ordinaire ; on le rencontre sous les pierres, dans les grappes de raisin, sur les buissons fleuris, parmi les graines, etc. — Très commun partout. Eté, automne. II° Famille : Blattidés Connus dans nos pays sous les noms de Cafards et de Cancrelats, ces animaux vivent quelquefois en grande abondance dans les cuisines ; ce sont des Insectes nocturnes ; leur corps aplati leur permet de se glisser dans les fentes des murs et des boiseries. Onze espèces ont été observées en France. 4e Genre : PERIPLANETA Burmeister P. orientalis L. — Cette Blatte, connue sous le nom de Cafard, est originaire de l’Asie-Mineure. On la trouve dans un grand nombre de vieilles maisons de la ville de Sens. — Très commune toute l’année. P. americana L. (Cancrelat). — M. Loriferne possède, dans sa collec- tion un exemplaire de cette grande Blatte, trouvée dans une caisse de produits coloniaux. Son introduction à Sens est évidemment accidentelle. -5e Genre : EcTogrA Westwood E. lapponica L. — En fauchant les herbes, en été; Sens (Loriferne). E. Ericetorum Wesmaël. — Comme la précédente en fauchant les herbes aux environs des bois (Loriferne). NOTA.— Nous n’avons jamais pris ces deux espèces aux environs de Sens ; il est probable cependant que des recherches plus attentives les feront découvrir de nouveau dans les bois de notre région, sous les mousses et sous les feuilles mortes. Elles sont d’ailleurs communes toutes les, deux et ont été signalées dans l’Aube et en Seine-et-Marne. E. livida Fab. — Sous les feuilles mortes ; bois des Provendiers, pre Sens. — Peu commun. Septembre. 6° Genre : PHYLLOoproMIA Serville Ph. Germanica L. — Corps d’un roux grisâtre ; ville de Sens (Lori- à pomne). — Peu commune. Eté. ITT° Famille : Mantidés …. Les Mantes sont de grands Orthoptères remarquables par la forme bi- pare de leur corps; elles se tiennent sur la terre ou sur les buissons bas, al affüt des Insectes dont elles font leur proie. + 7° Genre : ee Linné De Ke. religiosa L. — Cette belle espèce est assez commune sur les collines “#4 “+ Doycuses qui bordent la vallée de la Vanne, à Mâlay-le-Roï. Nous en avons se OÙ recueilli de nombreux exemplaires en septembre dernier sur la limite nord et nord-est des bois de la Grande-Vallée. Nous avons également observé la variété brune, mais toujours plus rare que le type ; la proportion nous a paru approximativement de 3 pour 20. NOTA. — La Mante religieuse à été signalée pour la première fois dans l’Yonne, en 1837, par M. Sonnié-Morat (Annuaïre. de l'Yonne). Depuis, M. le D° Populus l’a retrouvée à Coulanges-la-Vineuse, Irancy, Auxerre et à Chiché, près Chablis. — M. Gust. Julliot l’a observée à Dixmont ; enfin, les échantillons que M. Loriferne possède en collection, viennent de la forêt d’Othe. IV° Famille : Phasmidés Cette famille, très curieuse, n’est représentée en France que par le genre Bacillus. Le B. Gallicus Charp. existe probablement dans notre région ; mais malgré nos nombreuses recherches, nous n avons pas encore réussi à le découvrir. À notre connaissance, cet insecte n’a pas encore été observé dans l’Yonne. Vo Famille : Acrididés Cette famille est la plus riche du groupe entier des Orthoptères ; elle comprend une multitude de petits insectes, très abondants dans les praiï- ries, et qu’on désigne vulgairement sous le nom de Sautériots. Les mâles sont presque toujours ailés et beaucoup plus petits que les femelles. TrRuxazis Fabricius Dans les notes manuscrites qu il a eu l’amabilité de mettre à nôtre dis- position, M. Loriferne a désigné sous le nom de Truæalis nasuta un insecte qu'il a trouvé dans les environs de Sens. Or, les TRUXALIS sont des insectes essentiellement méridionaux. L’unique espèce que nous possédons en France, T. nasuta L., habite le littoral mé- diterranéen de la Provence et du Languedoc ; dans notre direction, son habitat le plus septentrional, authentiquement constaté jusqu’à ce jour, est Valence, dans le département de la Drôme (Dériard, in Finot). L’in- secte de M. Loriferne ayant malheureusement été détruit, il nous a été Sos d'en vérifier la détermination. À notre avis, cet Orthoptère ’était ni un Truaalis ni un Pyrgomorpha, mais il nous est impossible de É à quelle espèce il conviendrait de le rapporter. 8° Genre : MECOSTErHUs Fieber M. grossus L. — Variable comme coloration ; on trouve des individus d’un beau vert olive et d’autres d’un brun très foncé. — Prairies humides des bords de l’Yonne, Sens ; prairies tourbeuses des bords de la Vanne, à Mä- lay-le-Roi ; Theïl ; Pont-sur-Vanne, etc. — Très commun d’août à octobre. 9° Genre : PARAPLEURUS Fischer $ P. alliaceus Germ. — Cette espèce, beaucoup plus localisée que la pré- cédente, est généralement abondante dans les endroits où elle s’est fixée. —— Sens, prairie des Bains, près du pont de la ligne de Troyes ; prairie humide des Sablons ; prairies tourbeuses des bords de la Vanne, Mâlay- : ù HSE bé - Ces 5-4 Lot an aus Pre piste Elan ne LCA TES LS AERs s 1h th DS nu Sal Abe ou LS Ére PA LE SRE AR LR RS GA he NL ETC COTON UNE PAPER ONE j , ”l Ye nt ie Et) Faut raté dau il ik LU IE AT HT ES le-Vicomte ; Mâlay-le-Roi ; Theil, etc. — Pont-sur-Yonne (Loriferne). — Coulanges-la-Vineuse (D° Populus). — Très commun d’août à octobre. On trouve, dans les tourbières de Mâlay, des individus de toute colora- tion, depuis le vert d'herbe pur jusqu’au brun foncé presque noir. 10° Genre : PARACINEMA Fischer. P. tricolor Thunb. — Ce bel Acridien, dont le prothorax est orné de deux bandes brunes longitudinales (ŒÆdipoda bisignata Serv.), a été cap- turé à Pont-sur-Yonne par M. Loriferne. Il convient de le rechercher dans . les lieux incultes et à la lisière des bois découverts. — Très rare. Eté. 11° Genre : CHRYSOCHRAON Fischer Ch. dispar Hey. — Cette espèce à élytres très courtes est remarquable par sa coloration violacée. — Prairie des Bains, près le Pont-de-Fer (Sens). Bords de la Vanne, à Mâlay-le-Roïi. Bords de l’Yonne, près le barrage de Saint-Bond (Monnot). — Peu commun. Septembre, octobre. 12° Genre : STENOBOTHRUS Fischer Ce genre, le plus riche de la famille des Acrididés, renferme en France plus de 20 espèces dont la plupart sont très communes ; la difficulté de leur détermination m’empêche de signaler toutes celles que je crois avoir rencontrées dans les environs de Sens ; je me bornerai seulement à celles qui ont pu être vérifiées par M. Finot. St. lineatus Panz. — Prairies tourbeuses des bords de la Vanne, à Mä- lay-le-Roï; Noë; Theil, etc. — Très abondant d’août à octobre. Cette espèce habite vraisemblablement toutes les prairies de la vallée sn ru car M. l’abbé d’Antessanty l’a également observée à Estissac Aube). St. rufipes Zett. — Collines sèches et lieux incultes, Sens ; Saint-Mar- tin-du-Tertre; Coulanges-la-Vineuse (D' Populus).— Commun. Août et sep- tembre. | St. bicolor Charp. — Dans les champs cultivés et sur les pelouses sèches. — Très commun partout aux environs de Sens; Coulanges-la-Vi- neuse (D° Populus). Août à octobre. St. biguttulus L. — Champs cultivés et endroits incultes près de Saint- Bond; Paron, etc.; Coulanges-la-Vineuse; Vincelles (D° Populus). — Com- mune. Août à octobre. | St. dorsatus Zetterst. — Prairies tourbeuses de Mâlay-le-Roï ; Theil, etc. — Très commune. Août, septembre. La var. albo-marginatus De Geer, se trouve dans les mêmes localités et paraît également très commune. St. pulvinatus Fisch. — Pentes herbues des collines de la vallée de l'Yonne, autour des carrières de craie, en face la gare de Sens. Collines de Saint-Bond, de Paron, ete. — Très commune. Septembre à octobre. Cette espèce ne paraît pas descendre dans le fond de la vallée. …_ St. parallelus Zett. — Prairies humides des bords de l’Yonne et de la —_ Vanne; Coulanges-la-Vineuse (D° Populus). — Très commune partout. —_ Cette espèce est caractérisée par ses élytres beaucoup plus courtes que … l’abdomen dans les femelles. É: NOTA. — Voici maintenant, avec l’indication des localités voisines où on les a observées (d’après M. Finot), les noms de quelques espèces très ee _. communes qu’on devra aussi rencontrer dans les environs de Sens. — 82 — St. stimaticus Ramb. — Forêt de Fontainebleau, carrétous de Belle-. | Croix. St. elegans Charp. — Fontainebleau, Episy. | St. longicornis Lat. — Malesherbes ; Nemours. Prairies marécageuses | de la vallée de l'Essonne. | 13° Genre : GoMPHocERUS Thunberg 5 G. maculatus Thunb. — Bordure des routes. Boulevard du Centenaire, le long du parc de Saint-Sauveur (Sens). Septembre. — Assez commune et facile à reconnaître à ses antennes terminées par une massue comprimée et élargie. Des recherches nouvelles feront probablement découvrir aussi G. rufus L. qui a été signalé à Malesherbes et dans la forêt de Fontainebleau. 14° Genre : SPHINGONOTUS Fieber Sph. cœrulans L. — Cette espèce, très commune en France, n’a pas encore été observée dans l’Yonne, à ma connaissance; mais il est pro- bable qu’on l’y rencontrera. Elle a été signalée à Bourron et à Fontainebleau. 15° Genre : ŒEprpopA Latreille Œ. cœrulescens L. — (Criquet à ailes bleues). — Champs cultivés et endroits incultes de la plaine des Sablons (Sens) ; chemin de Paron, le long de l’Yonne ; Paron ; Subligny ; Saint-Martin-du-Tertre, Soucy, etc. -— Très commune. Août et septembre. On trouve des individus de toute-coloration depuis le jaune roussâtre jusqu’au brun foncé. à Œ. miniata Pallas. — (Criquet à ailes rouges). — Cette espèce caracté- risée par ses ailes rouges bordées de noir est beaucoup plus localisée que la précédente. Pont-sur-Yonne(Loriferne). Lieux incultes.— Eté, automne. Peu commune. 16° Genre : CALOPTENUS Burmeister G. italicus. L. — Les ailes sont rouges à la base et leur bordure est transparente. Champs cultivés des environs de Sens, Ds des Sablons ; Sainte-Colombe; Soucy; Paron; Subligny; Mâlay- Lle-Roi. — Très commune partout. Août, septembre. S La var. marginellus avec une bordure jaune sur les carènes latérales du prothorax est également très répandue. NOTA.— Nous avons observé à la fin de l’été, un grand nombre d’indi- . vVidus tués par un champignon du groupe des Entomophthorées et fixés sur des tiges d’Asperges, près de Mâlay-le-Vicomte. : 17° Genre : TETRIx Latreille T. subulata. L. (Loriferne). Route de Maillot, près Sens (M. Monnot). — Peu commune. Septembre. T. bipunctata L. — Bordure des routes. Boulevard du Centenaire, le long du parc de Saint-Sauveur. Bois (Loriferne). — Assez commune en de tembre, mais non adulte. D’après M. Finot, ces sortes de larves passent l'hiver cachées sous les pierres et deviennent adultes dans les premiers jours du printemps. SE VI° Famille : Locustidés La famille des Locustidés est également bien représentée en France ; toutefois, à part certains Platycleis ei les Ephippiger les espèces ne sont jamais aussi abondantes que chez les Acridiens. E. 18° Genre : LEPTOPHYES Fieber > L: punctatissima Bosc. — Corps d’un vert velouté ; ailes et élytres très courtes. Nous l’avons recueillie sur les buissons dans les bois découverts _ à Mâlay-le-Roi et près de Tombelles, mais le plus souvent nous l’avons rencontrée à terre ou grimpant le long des murs dans la ville même de Sens; rue du Mail et Boulevard du Centenaire (M. Monnot) ; jardins de la _ ville (Loriferne). — Peu commune. Septembre. 19° Genre : PHANEROPTERA Serville Ph. falcata Scop. — Clairières des bois, Mâlay-le-Roiï, sur les Gené- vriers ; bois de Subligny, sur les herbes basses (Monnot et Houlbert) ; ville de Sens, jardins (Loriferne). — Peu commune. Septembre. C’est le seul Phanéroptéride de notre région dont les ailes et les élytres soient bien développées. | à ; | - 20° Genre : MECONEMA Serville M. varia Fab. — Petite espèce à ailes et élytres d’un vert glauque pâle. Prise au parapluie en battant les buissons et les basses branches des chênes, Paron, Subligny. On la trouve également à terre ou le long des murs après les grands vents ; Boulevard du Centenaire (Monnot) ; ville de Sens, - jardins (Loriferne). — Peu commune. 21° Genre : XIPHIDION Serville X. fuscum Fab. — Abondante dans les prairies humides où croissent les Carex et les Joncées ; prairies des Sablons, le long de l’Yonne (Sens) ; tourbières de Mâlay, ete. — Très commune en août et septembre. X. dorsale Lat. — Même habitat que la précédente, mais beaucoup plus localisée. J’en ai recueilli quelques exemplaires en août dans une prairie _ très marécageuse des bords de l’Yonne à l’extrémité de la plaine des Sablons (Sens). — Rare. 22° Genre : CONOCEPHALUS Thunberg ._ GC. mandibularis Charp. — Corps d’un vert d'herbe très tendre. Cette + jolie espèce est généralement localisée ; elle est abondante en août et sep- —_ tembre dans les prairies tourbeuses de Mâlay-le-Roi, le long de la Vanne …. et de ses dérivations. — Assez commune. 23° Genre : LocusrA De Geer …._ L. viridissima L.— (La grande Sauterelle verte). — Se rencontre partout. » Nous en avons surtout recueilli de nombreux exemplaires en septembre - Sur les hautes tiges d’Asperges, près de Mâlay-le-Vicomte. Nous avons observé toutes les variétés de coloration depuis le. vert . = d' Done jusqu’au jaune roussâtre. — 84 — 24° Genre : THAMNOTRIZON Fischer | Th. cinereus L. — Sur les plantes basses au pied des haies. Répandu un peu partout, mais difficile à capturer, Sens ; Sainte-Colombe ; Saint- Clément ; Soucy ; Paron ; Subligny ; Saint-Valérien, Brienon (D° Populus). — Peu commune. Septembre. 25e Genre : PLATYCLEïISs Fieber PI. grisea Fab. — Champs cultivés, vignes, collines incultes, Sons: Paron; Saint-Martin-du-Tertre; Soucy, ete. etc.— Très commune partout. C’est la plus grande espèce du genre Platycleis. PI. tessellata Charp. — Lieux secs et arides, bordure des vignes entre Paron et Rû-Couvert, le long de la ligne de Montargis. Les Tombelles. Champs cultivés près de la gare de Saint-Savinien. Environs de Sens (Lo- riferne). — Assez commune. Septembre. PI. Rœselii Hagenb. — Prairies humides des bords de l'Yonne aux en- virons de Sens; barrage de Saint-Martin; bords de la Vanne et de la Fausse- Vanne, près du Moulin Saint-Paul. — Assez commune, août à septembre. 26° Genre : DEcTiIcus Serville D. verrucivorus L.— (Sauterelle à sabre de Geoffroy).— Cette belle espèce est très abondante en septembre dans les prairies tourbeuses de Mâlay-le- Roi. Nous avons observé toutes les variétés de coloration depuis le vert sombre jusqu’au brun clair sans aucune partie verte. 21° Genre : EPHIPPIGER Latreille E. vitium Serv. — Ce curieux Locustidé, connu sous le nom de Hotteux et si remarquable par la forme de son prothorax, est très répandu partout dans le Senonais, Tourbières de Mâlay-le-Roi, sur les hautes herbes. Bor- dure des bois de la Grande-Vallée sur les buissons. Vignes, à Paron, Rü- de-Chèvre, Saint-Martin-du-Tertre, etc.; Brienon (D° Populus); Sens (Lori- ferne). — Septembre à octobre. | VII Famille : Gryllidés Les Grillons sont voisins des Locustidés, mais au lieu de vivre sur les plantes, ils habitent le plus souvent des galeries souterraines ie ils se creusent dans le sol. 28° Genre : /ÆCANTHUS Serville Æ. pelluscens Scop. — Ressemble beaucoup à un Locustidé. Assez com- mun aux environs de Sens où on le prend en fauchant les herbes basses : Chardons, Molènes, Gaudes, etc., dans les lieux très secs et. bien enso- leillés. Saint-Martin-du-Tertre (Loriferne). Paron, Subligny (Monnot et Houlbert). 29° Genre : NEmogBius Serville N. sylvestris Fab. — Dans les bois parmi les feuilles sèches. Bois de la Grande-Vallée (Mâlay); Bois de la Houssaye; Bois du Val-Péronne; Bois Ç des Provendiers, ete. — Très commune en août et septembre. C’est le plus petit des Grilloniens de notre région. +! at Î + 11400 ; ne D an y 4: NE RE OT a CP per Die CT. el re ni dors lcd, D nn "46 D PRES dead 4 ù \ | ’ J VE di: j 1 p ENT fe Yi. PEN d EN, AN LPROTAUEE u EM L CAPES UE Ja M Neal du 15 28 drain ue FEAT CE PP TE EU MP EE PO PS PTT AE OS OS 00 NS UT AO PU LIT LOVE PE à Te dur re PRET SR NS F Vi à fi M Ve DR gi, Suit ASE à LS 1 | — 85 — 30° Genre : GryYLLUS Linné _G. campestris L. — Dans les champs cultivés où il creuse de nombreuses | he souterraines. — Très commun partout aux environs de Sens. 4 Juillet à octobre. : G. domesticus L. — Dans les vieilles maisons et dans les boulangeries: - Sens, Paron, etc. — Très commun toute l’année. 31° Genre : GRYLLOTALPA Latreille Be. G. vulgaris Latr. — Cette espèce est nocturne ; je ne l'ai jamais prise - aux environs de Sens, mais j’ai bien des fois entendu son chant, qui ne - peut être confondu avec celui d'aucun autre Orthoptère. De fait, elle est très abondante dans les prairies sablonneuses des alentours de la ville et _ surtout dans les jardins cultivés des Courtils et des Coquesalles (MM. G. __ Julliot et Loriferne); il en est de même à Villeneuve- l Archevêque (M. P. . Julliot). — Eté, automne. … Cette liste comprend 45 espèces d’Orthoptères appartenant à 31 genres - différents; c’est exactement le quart des espèces françaises. Me Les NOTES (1) publiées en 1861 par M. le comte de Sinéty pour le dé- - partement de Seine-et-Marne donnaient à très peu de chose près le même . résultat, mais depuis, les patientes et fructueuses recherches de M. Finot(2) dans la forêt de Fontainebleau et aux environs de Paris ont porté ce nombre à 65 pour notre région; il convient de dire que quelques-unes de ces espèces + nt essentiellement méridionales et qu’on ne peut espérer les rencontrer _ ici qu'’accidentellement. Quoi qu’il en soit, nous nous efforcerons de compléter ces premiers ré- _ sultats; il est à présumer que les régions élevées de l’Avallonnais et les - prairies basses de la Puisaye nous fourniront encore quelques captures _ intéressantes. 2 D'autre part, si l’on tient compte des espèces très communes que nous _n’avons pas encore observées, mais qu’on rencontrera sûrement dans notre département, nous arriverons facilement au chiffre de 50. C’est là proba- blement le nombre moyen des espèces qui forment le fonds commun de la faune orthoptérique de France. Constant HOULBERT. E. (1) De Sinéty. — Notes pour servir à la faune du département de Seine-et-Marne, Paris, EE . 18061. (2) A Finot. — Faune de France. Insectes Orthoptères, Fontainebleau, 1889. NOTE SUR CŒLOPELTIS LACERTINA WAGL. Le Cœlopeltis a la tête équarrie comme chez Lacerta, plus ou moins sui- vant l’ âge ou le type, mais toujours bien caractéristique ainsi. Comme on # Puit. les couleuvres (et j'entends par là les couleuvres vraies, Coluber), ont la tête plus ou moins arrondie. . Depuis la naissance, depuis la plus petite taille jusqu'à celle de deux ” mètres où arrive cet Ophidien, la couleuvre lacertine est toujours bien … Caractérisée. Le Cœlopeltis insignitus (couleuvre maillée) ne dépasse pas — Me. au contraire la taille d’un mètre environ, la coloration ou mieux le dessin caractéristique (maillé) des taches et de la ponctuation offrant d’autant plus de netteté et de vivacité que l’individu est plus jeune (comme chez presque tous les Ophidiens). Cœlopeltis lacertina qui se trouve tout autour de la Méditerranée, est assez commun depuis les Alpes jusqu'aux Pyrénées, en Provence et Lan- guedoc, comté de Nice et Roussillon, dans les garrigues et sur les plateaux calcaires. De même dans les grandes plaines ou vallées du Sahal, en Algérie et Tu-_ ; nisie, dans la Metidja, par exemple. La terre argileuse s’y crevasse en été à plusieurs mètres de profondeur; les fentes ont souvent vingt centimètres de large à l’orifice, sur plusieurs mètres aussi de longueur. C’est là-dedans qu'habite Cæœlopeltis lacertina durant les chaleurs esti- vales, tantôt sous les Asphodèles, tantôt sous les touffes de jonc ou de pal- miers nains. C’est là qu'il peut passer aussi la mauvaise saison, quand les pluies hivernales ont refermé l’orifice des crevasses et que par les replis de ces dernières il a pu gagner un niveau que l’eau ne submergera point ou dont il pourra sortir (la température, sauf dans la montagne, arrivant rarement là-bas au-dessous de zéro). Cœlopeltis lacertina comme j'ai dit plus haut, peut atteindre une lon- gueur de deux mètres. J’en ai vu un de cette taille, au pied des remparts de Villefranche, entre Nice et Monaco, faisant la chasse à d’ assez gros rats sur un tas d’ ordures au bord de la mer. Les chasseurs, pas plus que les cultivateurs ou colons, dans le Midi de la France, comme en Algérie et Tunisie, n’aiment cette grande couleuvre ou mieux ce colubriforme, attendu que grâce à la taille où il peut arriver, il s’attaque non seulement aux rats, mais encore et bel et bien aux levrauts, aux lapereaux, sans compter les poussins, perdreaux, cailles, etc. On a rapporté, il ya quelque temps, le fait ci- après dont le D’ Marion, professeur à la Faculté des sciences de Marseille, s’est trouvé acteur et témoin : Etant à la chasse aux environs de Marseille, il vit un lapereau qu’appré- hendait par le train de derrière un grand Cœlopeltis. Son coup de fusil tua le serpent. Le lapin, n’offrant guère que des égratignures apparentes, fut remis sur ses pattes. Il s’éloigna tout d’abord assez allègrement, puis par lents petits sauts, finit par se traîner pour ainsi dire et par chanceler, pour finalement tomber sur le côté, trembler des membres et mourir sur place. Autant qu’il m'en souvient, cela prit 25 à 40 minutes. Comme on sait, le genre Cœlopeltis est formé d’opistoglyphes, c’est-à- dire d’Ophidiens présentant des crochets fixes et sillonnés sur la partie postérieure du maxillaire supérieur; tandis que des crochets semblables sont placés à la partie antérieure chez les protéroglyphes (chez les Naja, par exemple). Je ne sais plus si c’était avant ou après l’observation que je viens de rappeler : celle qui suit se passe à Alger et se rapporte ainsi que la précé- dent à Cæœlopeltis lacertina : J'avais capturé un individu de cette espèce ayant à peu près 1”25. Je le portai vivant chez M. Ch. Knoœærtzer, pharmacien, rue de Constantine, et secrétaire de la Société des Médecins et Pharmaciens d'Alger, pour lui montrer et lui expliquer l’organisation des opistoglyphes au point de vue de l:urs crochets. En lui faisant cette exhibition démonstrative, je suis appréhendé ee 4 mon serpent qui, par un mouvement de mâchoire comme de déglutition, arrive à m'implanter ses crocs sillonnés fixes postérieurs (opistoglyphes), : — 81 — Pins Ja grosse phalange de l’indicateur gauche. Et j'attends qu’il daigne me lâcher. | M. Knærtzer (nous étions chez lui, je l’ai dit plus haut), ayant sous la main tous les médicaments nécessaires ou alors usités, veut me soigner. Je m'y refuse en lui faisant observer que c’est une belle occasion pour moi 1 d apprécier si la couleuvre lacertine est venimeuse ou non pour l’homme. Résultat : : 4 Le doigt mordu présentant les deux piqûres correspondantes aux deux …. crochets postérieurs, l’indicateur de la main gauche, une fois enflé et en- . flammé, l’enflure et l’inflammation gagne le poignet, puis le bras jusqu’à E épaule. Au fur et à mesure, les articulations s’engourdissent, la vue se _ trouble, avec fièvre et tremblement nerveux. Ainsi crescendo pendant une trentaine d'heures. Ensuite, statu quo durant une douzaine à une quinzaine d'heures. Après ce laps de temps, sans que j’aie accepté aucun soin depuis la morsure (ainsi que j'ai spécifié plus haut et qu’en pourrait témoigner M. Knœrtzer), l’enflure diminue peu à peu de l’épaule vers le doigt, tandis - que les articulations reprennent leur jeu jau fur et à mesure et que, plus …. lentement, la fièvre aussi diminue et la vue redevient plus nette. Ce qui persiste le plus longtemps, ce sont les tremblements ou picote- …. ments nerveux dans les extrémités digitales du membre affecté. Tout finit 75 à 78 heures après la morsure. Il est donc à noter : 4 1° Que familiarisé avec les serpents, habitué à prendre avec la main nue …_ et par le cou ceux même incontestablement venimeux, je ne me suis pas fait le même mauvais sang qu’aurait pu se faire une personne ayant l’hor- __ reur et la terreur que la plupart des gens ont de ces reptiles. 3 2° Qu’ainsi je n’ai pas dû ressentir les effets moraux d’abord et phy- _Siques ensuite qu’aurait dû éprouver un profane en se montant la tête. 3° Qu’alors, si le physique est influencé par le moral, cette personne aurait certes et de beaucoup infiniment plus souffert que moi (qu’elle eût été infirme ou valide, adulte ou vieillard ou enfant). — J’ai pourtant bel et bien supporté tous les effets qu’a pu me produire la morsure non soignée du Cœlopeltis lacertina. Edouard TATON-BAULMONT Ancien attaché au Muséum d'Histoire Naturelle de Paris. mn. —— 2 V-LSRL 74 — — MŒURS ET HABITUDES DES LÉPIDOPTÈRES © et a _« N’admirez plus s’il étend ainsi ses ailes, s’il caresse toute fleur, s’il » poursuit çà et là son joyeux caprice. Tout est d’or à ses yeux, tout » nage pour lui dans cette atmosphère embrasée qui fait la beauté des _» choses. Heureux être ! il s “épanouit à son heure, il rejette sa lourde . » robe de bure; il s’enivre, il mène durant quelques moments la plus cé- leste des vies... » C’est du papillon, s’il vous plaît, que Renan parle en ces termes savou- _reux, si pleins d’imagination et de poésie. Mais la vérité nous oblige à dire qu’une ombre légère plane sur ce tableau _ De (1) FeuiMe des Jeunes Naturalistes, t. XXX, pp. 49 et 68. — 88 — enchanteur. Et le papillon, même sous sa forme parfaite, n’est pas tou jours cet être ailé, idéal, ne connaissant, semble-t-il, des choses terrestres que le nectar qu’il puise dans la corolle éclatante ou embaumée des fleurs. Nous lisons, en effet, dans tous les ouvrages classiques que certains lé- pidoptères, tels que Apatura Iris, A. Ilia, Limenitis populi, recherchent les” allées des forêts, les avenues des grands bois, les routes fréquentées, pour s’y reposer, suivant leur coutume, sur la fente des bestiaux ou, à l’occa- sion, sur le cadavre d’animaux en putréfaction. Cette habitude déplorable fait évidemment le plus grand tort à la répu- tation d'élégance de nos charmants papillons. Il y a deux ans, un savant anglais, M. Tutt, de Londres, ne s’est-il pas avisé d’établir expérimentalement que les lépidoptères, ces fils du jour, suivant l’expression de Renan, n’hésitaient pas un seul instant entre un verre d’eau limpide et un petit verre de brandy et que, en conséquence, il se grisaient comme de simples mortels ! Le papillon, adonné à l’ivrognerie, quelle déchéance ! Mais passons. A l’automne, dans le verger ensoleillé, alors que les fruits tombés à terre se décomposent dans la buée chaude et bourdonnante qui s’élève du sol, chacun a pu remarquer combien Vanessa Atalanta se montrait friande de ces pulpes en pourriture et s’en nourrissait avec avidité. Dans le n° 108 du 1° octobre 4879 de la Fewille des Jeunes Naturalistes, M. E. Lelièvre a constaté que Lycæna Corydon et L. Alexis se repaissaient de la nourriture habituelle des bousiers et que Pieris rapæ et P. napi buti- naient sur les eaux croupissantes des routes. Le savant lépidoptériste fai- sait encore observer que Vanessa polychloros et V. C album recherchaient de préférence les plaies des arbres sur lesquels ces papillons se posent au milieu des diptères, des hyménoptères, etc... | - MM. Paul Noël et Georges Viret, dans leur intéressante brochure : « Vie et mœurs des Lépidoptères du genre Vanessa observés dans la Seine-Infé- rieure » ont fait des constatations identiques ou analogues (1). Nous pouvons ajouter quelques observations personnelles aux observa- tions qui précèdent. Le 31 juillet 1888, nous avons aperçu Polyommatus Phlœas sur une bouse de vache, dans le grand pâturail de Baleine (Allier). Vers la fin de la matinée du 19 avril 1889, au parc de Baleine, nous avons vu un Gamma (Vanessa C album) s’approcher petit à petit d’un excrément, s’y poser et s’en nourrir. Le 9 juillet 1889, dans le Pas-de-Calais, presque à l'entrée du parc du Forestel, sur la route de Hesdin à Frévent, de très nombreux Pieris napi et P. rapæ étaient posés sur la chaussée et s’alimentaient à des bouses de vache ou à du crottin de cheval. Au début de l’après-midi du 29 juin 1892, au parc de Baleine, nous avons vu Vanessa Atalanta et V. C album posés l’un et l’autre sur des ex- créments. Les trois observations suivantes ont été faites à l” hippodrome de Moulins : Le 21 juin 1894, dans la matinée, nous avons constaté qu'une Vanessa cardui s'était arrêtée sur un excrément. Dans la matinée du 14 mai 1895, une Hesperide se reposait sur du crottin de cheval. (1) Dans le n° 256 du 1er février 1892 de la F. des J. N., M. L. Dupont décrit les mœurs curieuses et le régime alimentaire de la chenille (frugivore) de Virgachola Isocrates, lycénide de l'Inde et de la chenille (carnivore) de Feniseca larquinins,. lycénide de l'Amé- rique du Nord. À : : Ü v ’« « F ge Ÿ r« LS du Aer ÿ à PE FA LIU SET TE RC PE Os STANDS ETS M PR OT) IR OR À, ‘ AR TN ONE et PER 4] te À L ire D PRES ET ER MERE. EE ER run CPE PET I PER ENUEUE sit (a as LE at lén ie pont de LM CS Lt tés dl den has ne tt ui Er : Le 10 juin 1895, au matin, un Epinephele Janira S butinait sur des ex- _créments humains. Au bord de la Queune (Allier), dans la matinée du 21 juin 1895, nous avons aperçu de nouveau un Myrtile sur des matières excrémentielles. Dans l’après-midi du 27 mai 1896, à Avermes, près Moulins, nous avons encore vu une Hespéride sur du crottin de cheval. En résumé, la preuve est faite, croyons-nous, que parmi les lépidoptères il s’en trouve un certain nombre dont le goût n’est peut-être pas suffisam- ment épuré. Du moins, c’est ainsi que nous en jugeons dans notre igno- rance. Sans doute, les relations entre les papillons et les fleurs sont générales, et ces rapports constituent une harmonie merveilleuse à la fois conforme à nos vues esthétiques et aux lois conservatrices de la nature. Il n’en est pas moins vrai cependant que les habitudes régulières ou naissantes de plusieurs lépidoptères les portent à délaisser tout à fait ou par accident les nectaires parfumés des plantes, pour se livrer à des re- cherches alimentaires peut-être plus substantielles, mais d’une apparence infiniment moins délicate. Nous venons de voir d’ailleurs que, jusqu’à présent, ces papillons ap- partiennent aux genres Pieris, Polyommatus, Lycæna, Apatura, Limenitis, Vanessa, Epinephele, et aussi à la famille des Hespérides. Les observations de l’avenir pourront seules faire connaître si la variété dans l’alimentation doit être généralisée dans le monde des lépidoptères et s’étendre à là majorité des espèces et des genres. Moulins. ‘ G. DE ROCQUIGNY-ADANSON. CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DES NOTOXUS (COLÉOPTÈRES) D'EUROPE ET DES RÉGIONS AVOISINANTES (Fin) 20’. Epaules un peu effacées, surtout chez © ou du moins fortement arrondies. Prothorax mat ou à peine brillant. Elytres Q largement tronqués à l'extrémité. | La forme type présente une coloration générale plus foncée, ce qui fait que les élytres sont d'un noir de poix ornés de deux courtes fascies testacées où d’un jaune roux; la var. Jacqueti Pic présente une coloration claire plus étendue, se prolongeant plus ou moins sur les épaules, et enfin la var. cinctus Pic a la première moitié élytrale claire marquée sur son milieu d’une macule brunâtre à contours indistincts. Europe orientale. 20, Wiles Schmt. 21. Elytres, plus ou moins brillants, soit nettement bifasciés, soit maculés; la macule antérieure dans ce cas plus ou moins large et placée transversalement. Taille moyenne ou petite. | 21’. Elytres, à peine brillants, noirs et ornés chacun de deux macules 4 jaunâtres très distantes, l’antérieure relativement étroite, obliquement — placée et remontant vers les épaules. Taille avantageuse. Turkestan. 01. 4-Maculatus Heyd. — 90 — 22. Pubescence élytrale toute plus ou moins irrégulièrement disposée. Elytres fasciés ou maculés, ces fascies ou macules plus ou moins pâles, jaunes ou d’un jaune testacé. 93 22’. Pubescence élytrale en partie disposée régulièrement en lignes sériales, ces lignes parfois peu marquées. Elytres presque toujours fasciés, ces fascies étant d'un testacé rougeâtre ou roussâtre. La v. Leuthneri, de Syrie, se distinguera de la forme type par la coloration claire plus étendue envahissant plus ou moins complètement toute la partie antérieure des élytres. Chypre, Syrie. 25. Rubetorum Truq. 23. Crète de la corne prothoracique s’abaissant peu à peu et plus ou moins, Ce qui fait qe ne s'élève pas en saillie marquée au-dessus de la portion antérieure de cet organe (vue de profil). Elytres généralement ornés de fascies (l’antérieure très rarement séparée sur la suture) testatées moins âles. pes 94" 23’. Crête de la corne prothoracique plus ou moins brusquement terminée en avant, ce qui la fait saillir, parfois très peu, au-dessus de la portion anté- rieure de cet organe (vue de profil). Elytres ornés de fascies presque toujours interrompus sur la suture et par conséquent de macules, ces macules d’une nuance un peu plus pâle que chez les espèces suivantes. Palestine, Syrie. à 22. Syriacus Liaf. . "A 24. Dessus du corps hérissé de poils de longueur moyenne; fascie posté- rieure ordinairement entière. Algérie. 23. Numidicus Luc. L'insecte figuré dans l'exploration de l’Algérie sous le nom de numidicus offre une coloration différente (plus foncée, avec les élytres maculés de jaune), que les exemplaires décrits Le Lucas dans le même ouvrage, exem- laires présentant la coloration ordinaire, c’est-à-dire le$ élytres fasciés; as Ferté, de Marseul, dans leurs Monographies, ont décrit numidicus avec ce dernier dessin. D’après deux exemplaires soumis autrefois au D' Cho- … baut, qui les à nommées var. Cloueti Chob., je ne suis pas tenté d’érigerce nom en espèce, mais plutôt de le considérer comme s'appliquant à des exem- plaires plus ou moins immatures ou, du moins, aux exemplaires (reliés à la coloration normale par des intermédiaires) à coloration des cuisses et du prothorax plus ou moins décolorée, passant au roussâtre. FT 24’. Dessus du corps hérissé de longs poils; fascie postérieure séparée ou, du moins, amincie sur la suture. Eg Eee 24. Aristidis Pic. Espèce inconnue : N. lancifer Oliv (Encyc. Method., 181, t. VIIT, p. 394) qui, d’après la description, pourrait bien être la même espèce que celle décrite par La Ferté sous le nom de Chaldæus. Provenance : Arabie. À cause des dessins élytraux analogues, propres à plusieurs variétés de différentes espèces présentant l'extrémité apicale claire, je ne crois pas inutile de donner des tableaux particuliers destinés à séparer entre elles certaines de ces variétés. | | Elytres ornés d’une fascie postmédiane foncée remontant très haut sur la suture, jusqu'à la tache présentellaire, qu'elle rejoint ordinairement, et formant ainsi une longue bande longitudinale près de la suture. A. En plus du dessin foncé médian, une macule latérale isolée, située au- dessous des épaules. 1. Elytres moins allongés, à pubescence foncière moins visible, parsemée De QUIL PRET IT es ENT de poils plus ou moins longs, redressés. 2. 1”. Elytres bien allongés, à pubescence foncière grisâtre très nette, pae semée de poils redressés peu longs. Elongatus var. biconjunctus Pic. 2. Elytres à coloration moins pâle. Crête de la corne prothoracique … abaissée en pente antérieurement. À 2’. Elytres à coloration pâle. Crête de la corne prothoracique brusquement EE) CM terminée en avant et plus ou moins saillante sur cette partie. Ê Hispanicus v. cavifrons Laf. 3. Ponctuation élytrale moyenne. Pubescence redressée pas très longue. *, | Monoceros L. (forme type). _ 3’. Ponctuation élytrale profonde. Pubescence redressée très longue. | Hirtus v. caucasicus Pic. 4 A’. Tache posthumérale externe plus ou moins réunie à la bande longi- » tudinale, ce qui fait qu'en plus du dessin médian foncé, les élytres pré- . sentent une bande antérieure irrégulière. 4 1. Epaules un peu effacées ou nettement arrondies. Elytres à pubescence - couchée longue. | Hirtus Laf. (forme type). 1’. Epaüles nettement marquées et très peu arrondies. Elytres à pubes- - cence couchée moins longue. Semipunciatus var. nigrosignatus Pic. - Elytres ornés d’une fascie postmédiane toncée ne remontant pas sur la - suture jusqu'à l’écusson et ordinairement courtement prolongée en avant et d’une bande antérieure sinuée, parfois formée su la réunion de la macule _ foncée externe posthumérale à la tache prescutellaire. 1. Bande antérieure moins régulière, ordinairement fortement amincie sur le milieu de chacun de ses côtés. Dessous du corps ordinairement testacé, LT. Er. DT Re + RZ : _ parfois rembruni. | 9 E- l’. Bande antérieure large, non ou à peine diminuée sur le milieu de ses » côtés. Dessous du corps plus ou moins foncé. Siculus Laf. (forme type). 2. Crête de la corne prothoracique brusquement terminée en avant et plus ou moins saillante sur cette partie. Fascie ordinairement très remontée sur la suture. | 3 2’. Crête de la corne prothoracique abaissée en pente antérieurement. Fascie élytrale posmédiane remontant courtement sur la suture. < Mauritanicus var. conjunctus Pic. 3. Elytres à coloration moins pâle. Pubescence paraissant moins fournie. | Excisus var. 3’. Elytres à coloration pâle. Pubescence assez fournie. * Hispanicus var. meridionalis Pic. Maurice Prc (1). (1j NOTE COMPLÉMENTAIRE SUR LE GENRE OHRYSANTHIA Scuv. … M.E. Reïtter a publié dernièrement (Wiener Entom. Zeitung, 1900, p. 13) une note sur - Chrysanthia superba. D’après cette note, il résulte que la Chrysanthia superba, publiée en …_ 1872 (Berl. Ent. Zeit., 182), est décrite par Reiïtter et non par Kraatz, comme je l'avais …—_ supposé (F. J, N., tome XXX, 1899-1900, p. 14); la partie signée par le D. Kraatz, dans l’article « Xæferarten von Oran » se rapporte seulement à une note supplémentaire de cet _ entomologiste et non pas à toute la description comme j'avais cru le comprendre. D'après …_ cela, la superba de Kraatz (Berliner Ent. Z., 1872, p. 182 notes) d’Andalousie n’est pas la même espèce que celle de Reitter, décrite d'Algérie dans le même journal et immédia- … tement avant la note de Kraatz. Mon article devra être corrigé dans ce sens (p. 14, > paragraphe |’) : à Superba Reïtt. (et non pas superba Kraatz nec Reitter) et là, je crois, doit se borner ma - part de confusion dans cette affaire, car je n’ai pas parlé ensuite d’une autre superba de — Seidlitz différente de la première, mais simplement mentionné la superba Reitter (Deutr. n Ent. Z., 1889, p. 200), à l’imitation du Dr Seïdlitz (F. Erichs, V, p. 866), sous le nom de …_ Reilteri Seidlitz. … Finalement la synonymie des noms de superba sera la suivante : ._ lo Chrysanthia oranensis Seidl. (1899) — superba Reitt. (1872). —_ 2° Chrysanthia superba Kraatz (1872) et Reiïtter (1889) — Reitteri Seidi. (1899). LATÈR : Corrigenda.— Page 65, 11e parag., lire Afrique septentrionale, au lieu de Afrique centrale. HR — 65, dernière ligne note, lire Waekl., au lieu de Mœbl. Pier. . — 66, 13° parag., lire var. biconjunctus, au lieu de voir biconjunctus. Æ | — 68, 4e parag., lire Sarepla, au lieu de Larepta. d # Mer & A y # su eg È 4 Le A: (ag 4 ? ren Dre ee —— ; Pa » ss z ( + -_ NOTES SPÉCIALES ET LOCALES Hu _ Bibliothèque. — Parmi les acquisitions du mois, signalons, en outre des dons qui sont mentionnés sur la couverture et des périodiques reçus par échange ou abonnement, les publications suivantes : Bulletin de la Société philomatique, 28 volumes (depuis l’origine en 1788), Bulletin de l’Académie des sciences de Saint-Pélersbourg, 92 fascicules (depuis l'origine en 1869; Annolationes Zoologicæ Japonenses (la collection complète depuis l'origine de cette publication qui comprend des travaux des principaux zoologistes du Japon), Revue des Sociétés savantes (9 volumes depuis l’origine en 1862), Bulletin de la Sociélé mala- coloyique de France (collection complète), Archives du Muséum d'histoire naturelle de Lyon (5 fascicules), Académie Danoise des Sciences (plusieurs années anciennes pour compléter la série que nous possédons), les Diplères exotiques de Macquart (9 vol.) et environ 40 volumes divers. | M. Schlumberger nous a remis trois nouveaux volumes des Monographies du Geological Survey des Etats-Unis. Enfin, nous avons continué le découpage d'une série de publica- tions acquises antérieurement, ce qui nous a permis d'augmenter de près de 2000 le nombre des brochures en portefeuille, classées par noms d'auteurs. Le cataloguage sur fiches des acquisitions récentes est presque terminé. | = Minerai de Sakamody (Algérie), etc. Réponse à la question de M. Aug. Gasser (no 351, page 52). — A Sakamody, on exploite de la blende avec un peu de calamine parfois associée à de la galène et à du plomb carbonaté. Exploitation très active avec laverie importante. à 1! y a, à 1? kilomètres N. d'Orléansville, au lieu dit Bled-Boufrour un petit nid de lignite qui n’est pas en exploitation. Quant à la mine de Mongras. elle m'est parfaitement inconnue ct ne figure pas dans la Notice minéralogique du Service des Mines de 1889. Eckmühl-Oran. P. ParLaRy. Vipères et faisans aux environs de Tourouvre (Orne). — Un garde-chasse de cette localité, qui s'occupe avec succès et profits de la capture des Vipères, me disait dernièrement que depuis le jour où les Faisans s'étaient naturalisés dans sa région, les Vipères avaient singulièrement diminué. D'après le même observateur ces oiseaux ne s’attaqueraient qu'aux jeunes. Je sais que certains Phasianidés se nourrissent de petits vertébrés, notamment de Batraciens et de Reptiles, mais le fait que je signale a-t-il été observé ailleurs? A.-L. Leraco. Reproduction spontanée du Cèdre. — -A propos des notes parues sur la reproduc- tion spontanée des Cèdres, peut-être vous intéresserai-je en vous signalant que je l'ai observée fréquemment au Cellier (Loire-Inférieure), dans plusieurs parcs, pour Cèdres de l'Atlas et du Liban. “ J. DE FapRy. Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS. " Imp. Oberthür, Rennes—Paris (118-00) Feuille des Jeunes Naturalistes IIT° Série, 30° Année, pl, I N.anale Nintercalée | 9. | Nulname post* ! N.marginale Nulnaire anl'° ORTHOPTÈRES DE FRANCE (C. Houlbert, del.) Feuille des Jeunes Naturalistes IIIe Série, 30° Année, pl. I CVS A re RRQ. CELA \' ORTHOPTÈRES DE FRANCE (C. Houlbert, del.) Feuille des Jeunes Naturalistes III° Série, 30° Année, pl. HI ORTHOPTÈRES DE FRANCE (C. Houlbert, del.) Re Feuille des Jeunes Naturalistes Ille Série, 30° Année, pl, IV ORTHOPTÈRES DE FRANCE (C. Houlbert, del.) # der Avril 1900 nr IIIe Série, 30° Année _ N° 354 BEA FEUILLE. DES JEUNES NATURALISTES FAUNE ANALYTIQUE ILLUSTRÉE DES ORTHOPTÈRES DE FRANCE PRÉFACE Il y a évidemment quelque témérité à entreprendre une Faune des 3 | Orthoptères de France après M. Finot; cependant, je présente cet ouvrage - avec confiance aux entomologistes, convaincu qu’il répondra au désir d’un > grand nombre d’entre eux, et qu’il rendra quelques services aux débu- _ tants. . Ce travail possède Fe même origine que notre GENERA ILLUSTRE DES CO- … LÉOPTÈRES (1), il répond aux mêmes besoins : ce sont des tableaux analy- . tiques très simples, établis tout d’abord pour mon usage personnel et que Li complète aujourd'hui à l’aide de quelques généralités. J’ai hésité longtemps avant de livrer ces tableaux à la publicité; je me 2 | suis rendu aux sollicitations pressantes de mes amis et de mes nombreux - correspondants, qui ont jugé le Genera avec trop de bienveillance; toute- - fois, je me fais un devoir de déclarer ici, qu’il m'aurait été difficile de » mener ce travail à bonne fin, si je n’avais trouvé, près de M. Finot lui- . même, l’accueil le plus encourageant. À plusieurs reprises, j'ai eu la 3 bonne fortune de visiter à loisir ses admirables collections, et il a bien - voulu mettre à ma disposition — en communication obligeante — {ous _ les types qui m'ont été nécessaires pour mes descriptions ou pour mes _ dessins. : « On a ju une tendance à copier ses prédécesseurs, me disait un _ceF endant, plus que tout autre, il m’a été se de le mettre en pratique: 5 aux nombreux matériaux, mis d’une facon si bienveillante à ma , | grande part en revient à M. Finot; en ce qui me concerne, ouvrier cons- _Ciencieux, je n’ai fait que mettre en valeur les riches documents qu'il a : bien voulu me confier. ulbert. — Genera analylique illustré des Coléoptères de France, 17 fase. Rouen asc., ue Deyrolle fo 7 +, Des voix plus autorisées que la mienne ont fait remarquer bien des fois que les Orthoptères étaient beaucoup trop négligés en France, où l’étude des Coléoptères tient une si large place. On a attribué ce fait à l’absence d'ouvrages très élémentaires; cette raison est peut-être réelle, car, en effet, à part quelques Catalogues locaux et la remarquable Faune de M. Finot, il n’existe pas d’ouvrages sérieux sur la faune orthoptérique de notre pays. | rs Le plan de cet ouvrage est très simple, les quelques mots qui précèdent suffiront pour en faire comprendre le but et la portée; il est spécialement « destiné aux débutants; j'ai multiplié les figures et abrégé à dessein les descriptions; je n’ai donné, pour chaque espèce, que les caractères les « plus essentiels, ceux qui servent à la distinguer des autres espèces voi- sines. LE L’étude des Orthoptères est aussi intéressante, sinon plus, que celle des Coléoptères; leurs formes sont extraordinaires et parfois des plus bizarres, par exemple chez les Phasmides et les Mantides ; leurs couleurs, du moins chez les espèces exotiques, sont aussi riches et presque aussi variées que celles des Papillons. Bien que ces groupes remarquables soïent très pau- vrement représentés en France, notre faune orthoptérique est néanmoins ” assez variée : les Acridiens et les Locustides notamment se rencontrent partout en abondance. ; La distribution géographique des Orthoptères est loin d’être connue d’une façon parfaite, même en France; ces insectes, étant en général très localisés, certaines espèces, considérées comme rares, ne le sont peut-être pas autant qu’on le suppose. Il est donc certain qu’il y a encore des décou- vertes très intéressantes à faire, surtout dans le Midi et dans les régions … montagneuses. Nous serons suffisamment récompensé si cet ouvrage con- tribue, pour une part, si faible qu’elle soit, au développement des études orthoptériques. : | Sens, le 25 janvier 1900. C. HOULBERT. TABLEAUX ANALYTIQUES ILLUSTRÉS DES ORTHOPTÈRES DE FRANCE INTRODUCTION Généralités sur les Orthoptères Le baron Charles de Géer, savant entomologiste suédois, est le premier qui ait reconnu la nécessité d'établir une division spéciale pour certains Insectes à élytres membraneuses ou faiblement cornées, que Linné clas- sait parmi ses Hémiptères et que Geoffroy ne considérait que comme une simple section des Coléoptères; il en fit le sous-ordre des Dermaptères (1), division qui correspond exactement à l’ordre des Orthoptères tel que M nous l’entendons aujourd’hui. : 4 Toutefois, le nom d’Orthoptères n’a été créé qu’une vingtaine d’années plus tard (1796), par Olivier, dans l'Encyclopédie méthodique pour rap- M peler que, dans la plus grande partie de ces Insectes, les ailes inférieures \ (4) De Géer. — Mémoires pour servir à l'histoire des Insectes, 8 vol. in-40, 1752-1778, 0 Stockholm. $ à | HT - sont pliées longitudinalement en forme d’éventail (Fig. 1). Latreille, qui - fut un des collaborateurs de l’Encyclopédie, ayant adopté ce nom dans » ses ouvrages, le nom d’Orthoptères a définitivement prévalu. + Comme chez tous les Insectes, le corps des Orthoptères est divisé en - trois parties bien distinctes : la té{e, Le thorax et l'abdomen. | La tête porte les antennes et les organes masticateurs; elle est, en gé- - néral, courte et arrondie, mais parfois aussi elle s’allonge plus ou moins, et devient caractéristique d’une tribu entière d’Acridiens : les Truxalidés. Chez d’autres Acridiens, la partie supérieure du front porte, le plus sou- _ vent, des fossettes dites fovéoles frontales (Fig. 59) qui offrent une grande importance dans la classification des Sténobothridés. Le thorax, ou, pour parler plus exactement, la partie antérieure du thorax (prothorax), est très variable dans sa forme; elle peut servir à dif- férencier quelques groupes, tels que les Tétricidés et les Ephippigéridés; le dessus du prothorax est orné de carènes, souvent utilisées dans la déter- _ mination des espèces ; il en est de même des sillons transversaux qu’on observe sur le disque et sur les côtés. …. Le dessous du thorax (prosternum) porte fréquemment des pointes ou ” des dents, ainsi qu’on l’observe chez quelques Locustidés (Zocusta, Gamp- » socleis, Conocephalus, Saga) (Fig. 168). - Les appendices du thorax, pattes et ailes, ont une importance considé- - rable chez les Orthoptères; il est nécessaire d’entrer dans quelques détails, . à cause de plusreurs expressions dont il est impossible d’éviter l’emploi . , dans les tableaux dichotomiques. - Les ailes antérieures portent le nom d’élytres ; elles sont parcourues par des nervures dont la distribution est fixe et caractéristique pour cer- tains genres et pour certaines tribus; les intervalles compris entre les nervures portent le nom de champs; la forme des champs et la disposition des nervures, fournissent des caractères d’une grande utilité pour la dé- termination des Sténobothridés (Fig. 2). l Les pattes sont formées de trois parties principales : la cuisse ou + fémur; la jambe ou tibia et le tarse (Fig. 3). ; Les trois paires de pattes sont identiques chez les Orthoptères mar- - cheurs; mais, chez les Orthoptères sauteurs, les pattes antérieures et inter- .. médiaires seules se ressemblent ; les pattes postérieures, au contraire, . possèdent des cuisses très renflées, indiquant qu’elles sont disposées pour - le saut (Fig. 4); les tarses (Fig. 3) comprennent un nombre variable d’ar- - ticles; le dernier est presque toujours allongé et il porte, en général, deux __ griffes recourbées. | …. La forme des pattes, l’ornementation et la coloration de leurs diffé- - rentes parties, sont très fréquemment utilisées dans la détermination des _ genres et des espèces. … L’abdomen des Orthoptères est aussi fort varié dans sa forme et dans ses - dimensions; il est aplati chez les Forficules et les Blattes; grèle et allongé … chez les Mantes et les Phasmes ; plus ou moins arrondi et conique dans les . autres groupes. De plus, chez les Zocustaires. et les Grillons, l'abdomen - des femelles est terminé par un organe allongé, l’oviscapte, servant à dé- - poser les œufs dans la terre ou sous les écorses (Fig. 4). M Les Orthoptères ne subissent pas de métamorphoses à proprement (M parler; quand les jeunes éclosent, leur forme est presque la même que (M. celle des adultes, mais ils sont totalement privés d’ailes et d’élytres; les … transformations qui se produisent dans la suite, se bornent à l’accroisse- - ment du corps et au renouvellement des téguments; puis ensuite, les ailes - et les élytres grandissent, les organes sexuels se développent peu à peu, es L “Lt 3 D er — RTR RS ,* ed. =. = 96 —. et, finalement, la larve devient de plus en plus semblable à l’insécte par- fait: mais jamais, à aucun moment de leur existence, ces larves ne pré- sentent la phase de pupe ou de nymphe immobile qu’on observe chez les” Insectes à métamorphoses complètes. On trouve les Orthoptères dans toutes les parties du monde: toutefois, leurs dimensions et leur nombre diminuent graduellement à mesure qu’ on s'éloigne de l’équateur dans la direction des pôles. | Ouvrages à consulter. Audinet-Serville. — Jistoire naturelle des a Orthoptères. Paris, Roret, 1839. Bolivar. — Sinopsis de los me de España y Portugal. Madrid, 1878. Brünner de Wattenwyl. — Pr odromus der europäischen nee Leipzig, 1882. À. Finot. — Faune de la France. Insectes Orthoptères. Paris, Deyrolle, 1889 Fischer. — Orthoptera europæa. Lipsiæ, 1854. E. Shaw. — Synopsis of the british Orthoptera. (Ent. mag.) 1889-90. À. Acloque. — Faune de France. Orthoptères, Névroptères, etc. Paris. J.-B. Baillière, 1897. Azam et Finot. — Catal. des Insectes Orthoptères observés jusqu'à ce jar dans le Var el les Alpes-Maritimes. Draguignan, 1888. J. Dominique. — Catal. des Orthoptères de la Loire-Inférieure. Nantes, 1893. À. Finot. — Les Orthoptères de la France. Paris, Deyrolle, 1883. ee — Nouveau catalogue des Orthoptères de la France. (Rev. de la Soc. franç. d'entomol. 138%. E. Olivier. — Faune de l'Allier. Orthoptères. Moulins, 1891. De Selys-Longchamps. — Catal. raisonné des Orihoptères et des Neuwrop- tères de Belgique. Bruxelles, 1889. ABRÉVIATIONS C — Commun. -—- CC = Tres commun. — A. C. = Assez commun. — P. C. — Peu commun. — R. = Rare. — A. R. —= Assez rare. — T. R., KR. R. = Très rare. g' mâle — Q femelle. NoOMS DES PRINCIPAUX AUTEURS (1) Bol. — Bolivar. L. — Linné. Bris. — Brisout de Barneville. Még. — Mégerle. Brünn. — Brünner de Wattenwyl. #T; Panz.:— Pangér: Burm. — Burmeister. Ramb. — Rambur. Charp. — Charpentier. Serv. — Audinet-Serville. Fab. — Fabricius. SCOp. — - Scopoli l. Fisch. — Fischer. Thunb. — Thunberg. Germ. — Germar. Zetterst. — Zetterstedt. Lat. — Latreille. Wesm, — Wesmaël, (1) Tous les dessins qui accompagnent ces Tableaux ayant été faits d'après nature, sur des échantillons appartenant à la collection de M. Finot ou à celle de l’auteur, la propriété en est expressément réservée. HAN, TABLEAU DES FAMILLES ei Cuisses des pattes postérieures plus ou moins renflées, organisées pour | Sole (Orfhopléres sauteurs) (Mig: 5): . Ut Aaron... 1:95 Cuisses postér. non renflées; pattes tete pour marcher (Orthoptères D ann ia ea an mt at. LU de nn der Abdomen terminé par deux crochets cornés en forme de pinces; tarses Do LE ROUE CE Me A PR Re FORFICULES. I _ ) Abdomen sans crochets, mais terminé par des iHRntitee insérés ee sous la plaque sur-anale (hé tarses”"de emdg araclés (Ris: 8) A 3 SR ( Corps ovale, aplati; tête en partie cachée sous le prothorax (Fig. 9). BLATTES. Il Be | Corps étroit, allongé, presque cylindrique ; tête bien dégagée (Fig. DOS 4 # Pattes antérieures organisées pour saisir la proie (ravisseuses), garnies 3 4 1, de pointes longues | éracénées Een MANTES. II à Palies antérieures semblables aux autres (Fig. 12)............ PHASMES. LV | Antennes courtes, légèrement épaissies à l'extrémité ; abdomen terminé par quatre valvules cylindriques et divergentes (Fig. 13).... ACRIDIENS. V Antennes très longues, sétacées; abdomen des femelles terminé par _ deux valvules longues et comprimées (oviscapte) (Fig. 14).............. ES Ailes horizontales; tarses de deux à trois articles (Fig. 15)... GRILLONS. VIL x. 6 Ailes disposées en forme de toit; tarses de quatre articles (Fig. 16). | 2 LOCUSTAIRES. VI 1° Famille : FORFICULES (Perce-Oreilles) ne Cette famille diffère de tous les autres groupes d’Orthoptères par un * certain nombre de caractères essentiels. Les élytres, quand elles existent, sont toujours beaucoup plus courtes que l’abdomen, mais complètement - cornées et à suture droite; les ailes membraneuses (ailes inférieures), … d’abord pliées en éventail dans le sens de la longueur, se replient ensuite - transversalement de manière à pouvoir se loger entièrement sous les élytres; . enfin l’abdomen est terminé par deux pointes cornées de forme et de lon- gueur variables (Fig. 7). Les deux premiers de ces caractères se rencontrent - aussi, comme on le sait, chez les Coléoptères ; quant au troisième, 1l est 4 absolument spécial au groupe des Forficulides. La présence constante, …. même chez les larves, de cette pince cornée, a conduit les anciens natu- ralistes à considérer les Forficules comme un ordre à part; Léon Dufour 4 leur avait imposé le nom de ZLabidoures (1x8 lenaille; ivpa queue), sous … lequel on les désigne encore quelquefois aujourd’hui. — Les Forficules sont très communes dans les endroits frais et humides; + . on les rencontre dans toutes les parties du monde; toutefois, elles sont plus abondantes dans les régions chaudes et tempérées. TABLEAU DES GENRES l { | Antennes longues, composées de 16 à 50 articles arrondis ER LE ee as 2 | Antennes courles, composées de 10 à 15 art. cylindriques (Fig. ASF er, 3 4 Ÿ: Elytres rectangulaires bien développées ; ailes dépassant un peu les _ 92) élytres (Fig. LS ALSUITR € 0 Qt DE Ce NO RER LABIDURA Elytres et ailes nulles ou excessivement courtes (Fig. 20) ..... ANISOLABIS Ë ne (1) Ces appendices, plus ou moins développés, portent le nom de cerques. 08 Taille très petite (5 mill. environ); 2° art. des tarses cylindrique | 3 / (Fig. 21)... SR LaABIA Taille variable, mais supérieure à 6 mill. ; 2e art. des tarses condi- forme (Fig. 22 See: rene RL D Nr GAS DORMI 4 Branches de la pince des «; élargies et contiguës à la base (Fig. 23), FORFIGULAU) 4 | me F la pince des G' cylindriques, non contiguës à la base (Fig: 24). EU MANU RON en PRET ee De OU ra Elytres développées ou très courtes, tronquées obliquement à l'extrémité; ailes toujours nulles (Fig. 34) ....... RAR M CHELIDURA 1° Genre : LABIDURA Leach. Antennes sétacées et formées de nombreux articles; plaque ventrale de l’avant-dernier segment abdominal triangulaire et non circulaire; branches - | Elytres et ailes bien développées (Fig. 25)..... .............. ANECHURA de la pince des mâles écartées à la base. Elytres et ailes bien développées. ( Taille grande (12 à 95 mil.); antennes de 27 à 30 articles (Fig. 26). L. riparia à Taille petite (6 à 9 mill.); antennes de 17 à 21 articles... ......... L. Dufouri 4. L. riparia Pall. (Fig. 26). — Corps d’un roux clair; prothorax brun avec ses côtés plus pâles; pinces rousses, à extrémités noires; taille 12- 25 mill. — C’est la plus grande espèce d'Europe; on la rencontre sous les pierres le long des rivages maritimes et près des cours d’eau. — Midi, centre et ouest de la France. Assez commune. Printemps, été. 2. L. Dufouri Desm. — Corps d’un brun roussâtre; prothorax bordé de jaune; pinces ferrugineuses ayant ses branches droites; pattes jaunâtres (L. pallipes Duf.); taille 6-9 mill. — Endroits humides, sous les débris. — France méridionale. Très rare. Eté. 2° Genre : ANISOLABIS Leach. Elytres et ailes nulles ou rudimentaires; les autres caractères sont les mêmes que dans le genre précédent. ( Elytres rudimentaires, très courtes; antennes et pattes brunes. Le 27). 55 Le een ee re fe Mein Me es .. À. mœstla Aucune trace d’élytres ni d'ailes ; antennes et pattes d’un jaune pâle. ...... Antennes brunes avec un anneau blanc; pattes roussâtres avec des 2 anneaux bruns ae ee ae OUT EE A. annulipes Antennes et pattes de même couleur partout .................. A. marilima 4. A. maritima Bonelli. — Corps d’un brun luisant en dessus; abdomen très finement pointillé; taille 13-20 mill. — Sous les pierres et les débris humides, au bord de la mer, le long des côtes de Provence. Rare. Eté. 2. A. mœsta Gené (Fig. 27). — Mêmes caractères que la précédente, dont elle ne diffère essentiellement que par ses élytres avortées. — Pattes brunes. On la trouve toute l’année sous les pierres, sous les feuilles et au pied des arbres, sous la mousse, dans les provinces méridionales. Com- mune. | 3. À. annulipes Lucas. — Pattes annelées de brun; antennes avec un anneau blanc; taille 10-14 mill. — Sous les débris en été, le long du lit- toral de Provence. Rare. (1) La morphologie de ce groupe est si uniforme, qu’à part ce caractêre sexuel, il n'en existe pas d'autre assez général pour permettre de distinguer facilement le genre Forfi- . cula des deux suivants. Nora. — Les nombres qui indiquent la taille se rapportent, le premier, aux dimensions | moyennes des ç, le second aux dimensions moyennes des ©. Bars 2 et nd oc va ho ré QUE 3° Genre : LABIA Leach. _ Deuxième article des tarses cylindrique; avant-dernière plaque ventrale de l’abdomen prolongée en pointe chez les mâles. A. L. minor L. (Fig. 28). — Espèce remarquable par sa très petite taille " 5 mill.); c’est la plus petite des Forficules françaises. Commune pen- dant l’été sous les détritus; dans les journées chaudes, elle vole le soir _ autour Êe fumiers en compagnie des Staphylins. 4° Genre : FORFICULA L.. - Corps convexe; antennes de 10 à 15 articles distincts; prothorax carré, % _aplati en dessus, deuxième article des tarses bilobé, plus ou moins dilaté: élytres tronquées carrément au sommet. ‘ Ailes bien développées, pis longues que les élytres qu'elles dépas- É- y } Sent au sommet (Fig. 29)................................ F. auricularia Dr. Ailes rudimentaires, cachées par les élytres ou complètement es avortées ...... D A De UD y Me Cu U nid deco 2 E- 2 Ailes très courtes, entièrement cachées par les CROSS te ed 3 Ales complètement nulles..............:.....,,.,.,.......... F. decipiens 6 Branches des pinces des O' contiguës sur les 2/3 de leur longueur. F. pubescens 5 £ Branches des pinces des G' contiguës dans la 1/2 de leur longueur 25 Ne DA LE nd UT Sud ce. F, Lesnei _ À. F. auricularia L. (Fig. 29). — C’est cette espèce qu’on désigne vul- . gairement sous le nom de Perce-Oreille; taille 12-15 mill. Très commune Te sous les pierres, sous les détritus, parmi les fruits, etc. — Eté, _ automne. Du P. pubescens Géné. — Tête roussâtre; élytres tronquées un peu obli- | quement à l'extrémité; pattes pubescentes; taille 6-10 mill. Espèce méri- pdionale, vivant sous les pierres et sous les débris. — Rare. Eté. 3. F. Lesnei Finot. — Aïles très courtes, cachées sous les élytres; taille Los 10 mill. — Dans les bois, sur les herbes, les buissons, etc. Calvados, | Loire-Inférieure. __ Automne. Rare. 4. F. decipiens Géné. — Aïles absolument nulles; antennes d’un roux clair taille 8-13 mill. — Espèce du midi de la France, mais que M. Finot Là cependant capturée à Fontainebleau, — Sur les herbes, du printemps à _ l’automne. Rare. 5° Genre : ANECHURA Scudder. & Dernier segment de l’abdomen muni en dessus et de chaque côté de - deux tubercules très saillants. — Une seule espèce. - 1.A. bipunctata Fab. (Fig. 30). — Gorps noirâtre; élytres offrant chacune dans leur milieu une tache ovale d’un roux jaunâtre: taille 10-14 mill. | Dans les montagnes, Alpes et Pyrénées, au voisinage des glaciers; sous les Pierres. — Assez commune. : FX £ 6° Genre : CHELIDURA Latr. Elytres et ailes presque toujours rudimentaires; corps allant en s’élar- Ke Ssant vers l'extrémité; branches de la pince des mâles cylindriques à la . À Se $ 1 { Elytres plus longues que larges; antennes de 42 ces es + RS ee t Elytres plus larges que longues ; antennes de 413 articles................. 8 Elytres quadrangulaires, tronquées à angles droils; corps velu (Fig. 31)4,,. HT AN CARO MORE PR FRERES Ch. albipennis Elytres triangulaires, tronquées obliquement.......,...... ... Ch. sinuata 9 | Plaque sous-génitale pointue et recourbée en- dessus... ci acanthopygia | Plaque sous-génitale,; non lérminée en pointe... ARS 4 3, | Pinces courtes, ayant à peine deux fois la longueur du prothorax. Ch. dilatata | Pinces longues, égalant environ 8 fois la longueur du prothorax .… Ch. aptera 1. Gh. albipennis Még. (Fig. 31. — Corps d’un roux clair, pubescent ; yeux noirs; abdomen d’un jaune grisâtre; taille 6-10 mill. — Cette espèce est surtout commune dans le nord de la France. On doit la rechercher sur les buissons au bord des eaux. — Printemps et été. Assez commune. 2. Ch. sinuata Germ. — Corps brun; prothorax avec une bordure pâle; élytres tronquées obliquement à leur extrémité: taille 7-12 mill. Régions élevées des montagnes, Alpes et Pyrénées. — Eté et automne. Rare. 3. Ch. acanthopygia Géné. — Elÿtres fortement transverses, plus larges que longues; taille 6-11 mill. — Nord de la France, dans les parties boisées et montagneuses. Sous les mousses, sous les feuilles mortes et sur les buissons. — Printemps à automne. Rare. 4. Ch. aptera Még. — Elytres très courtes; écusson bien visible; taille 10-14 mill. — Sous les pierres, sous les écorces. — Automne, Alpes. Rare. 5. Gh. dilatata Lafresn. — Corps d’un brun marron; tête fauve, ayant une tache frontale noire; taille 43-17 mill, — Localités élevées des Pyré- nées. Rare. Automne. Il° Famille : BLATTES (Cafards, Cancrelats) Les Blattes sont des Orthoptères marcheurs dont les antennes sont très longues et dont la tête est le plus souvent cachée par le prothorax. Bien que leurs ailes soient parfois bien développées, les Blattes ne volent pas; en revanche, elles courent avec agilité ; la forme aplatie de leur corps leur permet de s’introduire partout; elles se tiennent, en effet, dans les fentes des murs et dans les fissures des boiseries. Elle sont très voraces; elles ne sortent que la nuit et se nourrissent de Qi sortes de substances animales ou végétales. Pa D Sr TABLEAU DES TRriBus ! Nervure radiale des élytres garnie de ramifications simples; plaque à 1 |. sous-génitale des © large (Fig. 32)... ................... RUE 2. | Nervure radiale des élytres garnie de ramifications fourchues ; plaque \ sous-génitale des Q à deux valvules articulées (Fig. 33) PÉRIPLANÉTIDÉS I | Plaque sur-anale transversale arrondie et très étroite dans les deux à 21 Sexes (Fig. S4jis le se tee Abe APATET RENAN RE ECTOBIDES II | Plaque sur-anale triangulaire dans les deux sexes (Fig. 3è) PHYLLODROMIDÉS IL | — 101 — l° Tribu : Périplanétidés % Cette tribu contient les plus grandes formes du groupe; les espèces qui - la composent vivent exclusivement dans les maisons d'habitation et dans - les magasins où elles pullulent parfois. Elles sont très voraces et rongent - presque toutes les matières NE qui se trouvent à leur portée. Un seul genre. 7° Genre : PERIPLANETA Burmeister. ». Ce genre comprend deux espèces étrangères, parfaitement acclimatées en France ; elles sont caractérisées par leurs antennes beaucoup plus « longues que le corps et par leurs Cuisses très épineuses. Elytres et ailes beaucoup plus longues que l'abdomen; taille 28- M en il sr dr de Que nu be Le pi à P. americana Elytres et ailes plus courtes que l'abdomen. rudimentaires chez les femelles ; PT A D Le LR D ait roue P. orientalis LP: biais L. (Fig. 36) (Blatte des cuisines Geoff.). — Originaire de … J’Asie mineure; corps brun; jambes roussâtre. C’est un insecte nocturne - très commun dans les cuisines, les boulangeries, les magasins, où on le - connaît, suivant les pays, sous les noms de Cafard, de Bête-noire, de Ma- R rissiaux, etc. Re 2. P. americana L.. (Fig. 37) (La grande Blatte Geoff.). — De couleur …. brune; taille 28-32 mill. Originaire de l’Amérique méridionale; naturalisée dans les ports de la Méditerranée et de l’Océan. Assez commune dans les | navires, les magasins, les raffineries, etc., où on la connaît sous le nom de D Cancrelat. Il Tribu : Phyllodromidés ne. Tribu représentée simplement en France par deux espèces très inégale- _ ment distribuées et caraciérisées surtout par la forme triangulaire de la ._. plaque sur-anale. 4 + l ( Élytres et ailes bien développées (Fig. 28)............... PHYLLODROMIA D. À Élytres petites, en forme d’écaille ; ailes nulles (Fig. 39).... LOBOPTERA 4 : - 8°’ Genre : PHYLLODROMIA Serville. Taille moyenne; antennes à peine plus longues que l’abdomen. ._ À. Ph. germanica L. (Fig. 38). — Caractérisée par son prothorax orné en dessus de deux taches longitudinales brunes ; taille 11-13 mill. Com- - mune dans le nord de la France, dans les maisons et dans les magasins. PUEté. 9° Genre : LOBOPTERA Brünner. FE A decipiens Germ. (Fig. 39). — Taille 8-11 mill. Espèce commune _ pendant la plus grande partie de l’année, sous les pierres et sous les . feuilles mortes, le long du littoral méditerranéen. | Constant HOULBERT. (A suivre). " Re At ne A À | QU'EST-CE QU'UNE ANOMALIE? Il y a peu d’années, on promenaïit de ville en ville un homme sans bras ni jambes, dont les deux mains et les deux pieds semblaient s’attacher di-. rectement sur le corps. | | Vers la même époque, en 1891, la principale attraction des Folies- Bergères était deux jeunes filles, Rosa-Josepha, intimement unies entre elles par le bassin; plus récemment, en 1893, on exhibait à Paris Radica et Doddica, deux fillettes de quatre ans, soudées entre elles de l’ombilic au sternum. | La tradition garde le souvenir des frères Siamois, d’Hélène-Judith, Milly-Christine, Ritta-Christina, ces êtres doubles qui couraient le monde pour battre monnaie avec leur étrange conformation. | Actuellement encore, en visitant les lieux divers d’exhibitions, théâtres, cirques ou baraques foraines, il est relativement fréquent de voir nains ou géants, femmes à barbe ou hommes-chiens, moutons à cinq pattes ou veaux à deux têtes. Parfois aussi, les fréquentations ordinaires de la vie donnent l’occasion de rencontrer gens ou animaux atteints d’une infirmité dite de naissance, dont les lèvres sont fendues, dont les mains ont six doigts ou bien n’en ont pas cinq. En un mot, il n’est pas rare de se trouver en présence d’indi- vidus différents par certains côtés et à des degrés divers des hommes ou des animaux que l’on voit habituellement (1). Dans le langage usuel, ces êtres malformés sont désignés par le nom de monstres ou simplement d’infirmes, suivant le cas. On les considère comme des phénomènes curieux; ils provoquent la pitié ou la répulsion et s'ils excitent la curiosité, c’est une curiosité superficielle, on ne se demande pas si ces êtres bizarres peuvent être comparés aux êtres bien conformés. Sui- vant la conception d’Aristote, adoptée par Ambroise Paré, on pense que « les monstres sont choses qui apparaissent contre le cours de la nature. » L'étude de ces êtres, qui, sous le nom de Tératologie, fait l’objet d’une branche spéciale de la Science, conduit à une conception très différente. Elle apprend que les anomalies, quelles qu’elles soient, ne procèdent point d’une infraction aux phénomènes naturels; qu’elles ne proviennent point d’un trouble apporté à l’ordre des choses, si par trouble on entend la destruction, ou simplement la suppression momentanée d’un ordre pré- établi. Cette étude, au contraire, montre que la production des monstres, comme celles des êtres bien conformés, relève des mêmes causes, obéit aux mêmes lois primordiales; normaux et anormaux ne sont que des cas parti- culiers dans la constitution générale des êtres vivants. Il Le Type spécifique Suivant la définition classique, un monstre ou une anomalie, ces deux termes sont synonymes, est une déviation du type spécifique, c’est-à-dire un individu dont la constitution diffère de celle de la généralité des indi- vidus qui appartiennent à la même espèce, au même fype spécifique. (1) Les êtres divers auxquels il est fait allusion sont bien entendu nés avec leur malformation ou anomalie, ils ne doivent pas être confondus avec les malheureux estropiés que des exploiteurs criminels ont rendu malformés par des procédés barbares, afin d’exciter la charité publique. = Re : Une telle définition est insuffisante, elle donne prise à des interprétations _ inexactes. Elle donne à croire que tous les individus d’une espèce, d’un type déterminé, l’homme par exemple, possèdent une même constitution organique, que tous se ressemblent au point d’être identiques, de telle sorte qu’il existe un point de repère absolument précis permettant de discerner le normal de ce qui ne l’est pas. Or, il est d’observation courante qu’il n’y a pas deux hommes sem- blables : ils diffèrent les uns des autres par la taille, la corpulence, la forme du nez ou des oreilles, la couleur des yeux ou des cheveux, etc., sans parler des dissemblances internes parfois assez considérables. Il en est de même pour toute espèce d'animal ou de plante. En réalité, pour caractériser une espèce, un type spécifique, on est obligé de prendre la moyenne des dispositions que présentent en commun un en- semble considérable d'individus. En fait, on construit un type idéal, auquel ne ressemble d’une façon absolue aucun individu. Par exemple, le type humain est caractérisé en particulier par un nez proéminent, une lèvre supérieure constituée par une seule membrane; il n’est pas question de savoir quelle est exactement la forme de ce nez : _camard, aquilin ou droit, il est proéminent. De même on ne dit pas si la lèvre est mince ou épaisse, longue ou courte, droite ou arquée. Ce sont là des caractères individuels que l’on doit considérer comme normaux, sauf excès. : Le type Séciique ainsi Compris, on entrevoit déjà qu’il ne doit pas Ë être facile de décider si tel individu est ou n’est pas régulièrement cons- titué. Une conception aussi large laisse prise, en effet, à toutes les inter- _ prétations : le point délicat est de déterminer où commence l’excès dans - un sens ou dans l’autre. Supposons, par exemple, un homme qui ait la lèvre supérieure nettement fendue au milieu ; voilà un cas bien tranché, - la lèvre n’est plus une membrane tout d’une pièce, cette lèvre fendue diffère de la lèvre spécifique, elle est anormale ; l’hésitation n’est pas _ possible. > Mais il s’agit ici d’un cas extrême ; si nous allons au fond des choses, J nous trouverons toujours dés cas intermédiaires établissant des relations . intimes entre le normal et l’anormal, et nous verrons combien il peut de- ” venir difficile de dire si une constitution particulière donnée diffère ou - ne diffère pas du type général. Ainsi, entre une lèvre fendue et une lèvre - entière se placent toutes les transitions, depuis la simple encoche à peine . visible, que nul ne s’avisera de considérer comme une anomalie. - Il est des cas plus frappants. Je citais tout à l’heure l’homme-tronc - chez lequel les pieds et les mains semblent s’attacher directement au - tronc ; c’est un cas assez rare. Le plus souvent, cette monstruosité, ‘appelée phocomélie (membre de phoque) porte sur un membre seulement, - soit une jambe, raccourcie au maximum et portant un pied bien déve- — loppé. Un tel cas paraît au premier abord absolument net. Mais il existe + un nombre assez grand de personnes dont les deux jambes ne sont pas . d’égale longueur; il s "agit d’une claudication simple, cette infirmité légère - tons en ligne toute une série d’individus dont le premier ait deux jambes —_ mise à part, les boîteux répondent au type général humain. Eh bien ! met- égales, dont le dernier soit franchement phocomèle, entre les deux il nous sera facile de placer dix, vingt, trente individus dont une jambe, la _ droite pour fixer les termes, soit de plus en plus courte; ainsi, du _boîteux au phocomèle nous aurons une transition très ménagée. Qui pourra, dans une telle série, placer une séparation, dire avec certitude 0 rest le normal, où est l° anormal, combien de centimètres de raccourcis- — 104 — AAA sement sont nécessaires pour constituer un dire Evidemment, L 4 moindre différence suffit pour créer l’ anomalie: mais alors nul d’entre nous 4 n’est réellement normal, car il n’est peut-être pas un homme qui puisse se. | flatter d’avoir les deux jambes d’une égale longueur. Je ne veux pas multiplier les exemples, ce qui serait facile. Cépetidane il ne serait pas inutile de reprendre celui-ci même, sous une autre forme. Considérons l’homme-tronc proprement dit, dont le corps est bien consti- tué, dont les membres, raccourcis à l’excès sont presque uniquement ré- duits aux mains et aux pieds normalement conformés. Voilà certes un . homme qui, sans jeu de mots, ne court pas les rues ; mais on rencontre fréquemment des hommes courts-sur-jambes ou courts de bras dont le corps, par simple contraste, semble anormalement développé. Si nous réu- = nissions un certain nombre de ces courts-sur-jambes, nous établirions une série décroissante très ménagée, depuis l’homme dit normal jusqu'à l’homme-tronc. Qui pourra dans cette série pläcer une barrière, indiquer où commence l’anomalie ? Ë Ce que nous faisons pour l’homme, nous pourrions le faire aussi bien pour d’autres animaux. Il est une race de chiens, par exemple, dont les jambes sont extrêmement courtes; cette disposition des membres n’est autre chose qu’une anomalie héréditaire, ces chiens se sont multipliés, et ainsi s’est établi un type tout spécial : le chien basset. | On pourrait pour le plus grand nombre des anomalies, procéder exac- tement de la même façon, montrer que par une gradation insensible elles s’éloignent du type spécifique, jusqu’à n’avoir plus avec lui qu’une res- semblance lointaine, jusqu’à constituer des types nettement nouveaux. = Je ne conteste pas que les séries ainsi arrangées sont purement arüfi- cielles; il n’existe évidemment aucune filiation entre les individus por- « teurs d'anomalies du même ordre et de plus en plus graves. Cependant cette mise en série est tout à fait légitime, car elle montre que les formes extrêmes ne sont, en réalité, que l’exagération des formes moyennes; elle . montre, par conséquent, que les unes et les autres relèvent d’une commune origine comme nous l’établirons tout à l’heure. ‘4 Du reste, il est des cas où les relations entre les individus anormaux et les individus normaux répondent à la réalité : les premiers ne sont autrè chose que la réapparition de formes qui ont été des types spécifiques à des époques lointaines. Ainsi, le cheval actuel possède à chaque membre un seul doigt muni d’un volumineux sabot, cependant il est des exemples M de chevaux possédant trois doigts : Ces animaux, d'ordinaire monodactyles peuvent devenir, par exception, polydaclyles. Or, cette multiplicité de doigts se trouve être l’état normal de chevaux fossiles, ancêtres de nos M chevaux actuels. Il s’agit donc, en l’espèce, d’un retour à un état ancien, … ce que nous considérons aujourd’hui comme anormal répond à un type « normal primitif. Réciproquement, supposez qu’il se soit trouvé parmi les chevaux polydactyles d'autrefois un individu monodactyle, type spécifique Ë actuel, on aurait dû, en ces temps préhistoriques, le considérer comme anormal. Il arrive cependant que la monstruosité paraît évidente en SOI et qu 1 ne semble pas y avoir de transition possible entre elle et l’état ordinaire. 1 Ce sont les cas où deux individus — qui, pris isolément, peuvent être bien | conformés,— se trouvent unis entre eux suivant une surface plus ou moins considérable de leur corps. Ces monstres doubles constituent une classe à . part; nous montrerons que leur existence n’est point due à un phénomène - inexplicable contraire aux phénomènes naturels, qu’ils ne sont que la ma- Ex -nifestation des propriétés générales de | organisme vivant. | 13 TR -— 105 — » De ce qui précède, il ressort que, pour saisir exactement la valeur réelle . _ de l’anomalie, il ne faut point opposer des cas extrêmes : en regard de _ l'individu bien conformé, la monstruosité grave paraît être due à un phé- nomène spécial; mais si l’on passe de l’un à l’autre par une gradation ménagée, les différences s’atténuent; sans qu’on y prenne garde on en —_ arrive à considérer les formes les plus exraordinaires en soi comme des - _ modifications rationnelles des formes communes; parfois même on éprouve … une difficulté très grande à marquer une ligne de séparation entre le nor- mal et l’anormal. À plus forte raison aura-t-on quelque peine à délimiter nettement les _ frontières de l’anomalie légère et de l’anomalie grave. Prenons, pour con- 4 _ server le même exemple, plusieurs individus ayant une jambe trop courte, … passons progressivement du boîteux au phocomèle: la claudication simple …. est une anomalie légère, la phocomélie une anomalie grave, mais pour- . rons-nous dire où finit l’une, où commence l’autre? pourrons-nous évaluer en centimètres les cas légers d’une part, les cas graves de l’autre? Bien des auteurs ont voulu faire cette distinction, établissant des anomalies et …_ des monstruosités. Nous ne saurions conserver une distinction aussi arti- - ficielle, reconnaître les individus normaux, anormaux et monstrueux. à Nous pouvons d’autant moins le faire que toutes les considérations pré- …_ cédentes tendent à montrer combien est chose relative ce qu’on appelle le « type normal ». Relative, d’abord parce qu’il est souvent impossible de . dire si tel individu répond ou ne répond pas au type normal; relative, en - second lieu, parce que ce type normal varie et se transforme avec le temps. 4 À ce dernier point de vue les changements intervenus dans la constitution _ du cheval sont particulièrement instructifs. D’autres exemples du même …. genre seraient faciles à trouver. - De Ia sorte, le type normal nous apparaît comme étant simplement une moyenne théorique rarement réalisée. Tout autour de lui viennent se grou- per une imfinité de variations; outre ce type théorique et ceux qui en dif- fèrent le plus, existe toute une série de formes de transition. IT La formation des espèces Dans tout ceci, Messieurs, nous nous sommes appuyés sur des appa- - rences extérieures, nous avons rapproché des cas peu différents les uns _ des autres, nous efforcant de relier logiquement les cas extrêmes. Ainsi —_ faisant, nous avons indiqué qu'il existe un lien manifeste entre l’état “2 normal et les états anormaux, nous avons pu pressentir que ces der- mniers ne sont pas de purs accidents. dus à quelque cataclysme boule- … versant l’ordre ordinaire des phénomènes naturels. Nous devons montrer 1 maintenant que ce lien est un lien réel, c’est-à-dire que les monstres ont e - exactement la même origine que les êtres normaux, qu ils sont les uns et . les autres le résultat fatal de l’évolution, qu’il n’ont pas en un mot _ d’autres facteurs que les facteurs même de l’évolution. 4 Je ne saurais m’attarder à exposer la théorie de l’évolution; je rappel- + lerai simplement que cette théorie repose sur un ensemble de recherches à _et d'observations, faites au cours de ce dernier quart de siècle dans les - diverses branches des sciences naturelles. Ces recherches et ces observa- * tions nous ont appris, avec toute la certitude désirable, comment se sont … formés les êtres divers qui peuplent la terre. Elles nous donnent le droit Ée % de penser que tous dérivent d’un certain nombre de formes initiales très 3 4 inples Je se sont individuellement modifiées, compliquées, au gré de — 106 — : circonstances et de nécessités passagères ou Ébrhariontes: Peu à peu, de 4 ces formes primordiales se sont dégagées les innombrables espèces de « plantes et d'animaux, l’homme lui-même, émanation dernière — mais 0 non définitive — de ces lentes et incessantes modifications. 7 Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que ces transformations diverses ne se sont pas effectuées avec régularité. Les générations successives des ancêtres de l’homme, par exemple, n’ont point gravi d’une ascension continue, d’une marche assurée, la route montante qui conduit jusqu'à nous. Il y a eu des arrêts, des retours en arrière, des incursions dans les chemins sans issue; il s est produit des formes très variées, quelques-unes seulement ont persisté pour devenir l’homme normal actuel. | C’est en effet une conception trop simpliste que de croire à un chemi- nement régulier, toujours progressif, conception trop simpliste que pro- pagent, par les exemples qu’ils donnent, les promoteurs eux-mêmes de l’évolutionnisme. Ils montrent notamment la série des modifications qui, conduisent du reptile à l’oiseau, série graduelle, ininterrompue: les grands sauriens des premiers âges, les reptiles-oiseaux, les oiseaux-reptiles, les oiseaux enfin. Ce n’est là qu’une vue imparfaite; la réalité n’est point aussi simple. à Pour s’en rendre compte, il suffit d’avoir présent à l’esprit que le prin- cipal facteur de l’évolution est l'adaptation au milieu. Ce phénomène, on s’en souvient, consiste en ce fait qu’un individu dont on change plus ou moins les conditions d'existence, se modifie dans un sens ou dans un autre, afin de parer aux nécessités qui lui sont imposées par ces conditions nouvelles. Ainsi, les moutons importés de l’Europe tempérée dans les Indes occidentales, pays très chaud, perdent progressivement leur toison touffue et floconneuse; à la troisième génération cette toison est remplacée par un poil court et luisant, semblable à celui de la chèvre. Inversement, les ani- maux transportés des tropiques en Europe se revêtent d’une toison lai- neuse. Les animaux marins transportés dans l’eau douce diminuent pro- gressivement de taille et subissent une série de modifications importantes dans leur mode de développement. Les exemples pourraient être multipliés à l'infini; en voici un autre tout à fait remarquable : si l’on fait vivre des animaux dans l’obscurité la plus complète, leurs yeux s’atrophient pro- gressivement, et s'ils ne disparaissent pas complètement se réduisent à un volume insignifiant. Si, au lieu de placer ces animaux dans l’obseurité absolue, on les condamne à vivre dans une obscurité relative, si on laisse pénétrer quelques rayons lumineux, leurs yeux se développeront outre mesure, acquerront un volume assez considérable. Dans le premier cas, l’organe visuel n’avait pas à travailler, pas un filet de lumière ne venait jusqu’à lui, l’organe a disparu; dans le second cas, l’œil percevait une lueur vague, il s’est perfectionné, il s’est hypertrophié pour utiliser le mieux possible cette lumière si faible. à De tels phénomènes se produisent de nos jours; ils se produisaient bien plus fréquemment encore durant les périodes primitives de la terre. Alors, mous le savons de facon positive, les climats subissaient des variations fréquentes et parfois considérables : la température, l’état hygrométrique de l’atmosphère, le cours des saisons, la quantité et la qualité des émana- tions qui saturaient l’air, la teneur même de cet air en oxygène, tous les mu éléments constitutifs du milieu extérieur se modifiaient lentement ou brus- quement. Nous savons aussi qu’il y a eu des bouleversements du sol : des continents submergés, d’autres surgissant du fond des mers, des mon- « tagnes lentement élevées ou affaissées. De tels changements se sont pro- duits sur des surfaces d’étendues variables, quelques-uns ont intéressé le. + c it à : 1 , LES ’ DRE es. « | "A DEV * OT 4 — 107 — . globe entier, d’autres sont restés localisés dans des régions étroites. Chaque fois les conditions de la vie se modifiaient. Les animaux contemporains de ces périodes troublées se trouvaient donc dans un milieu infiniment variable, dont les variations étaient lentes le plus souvent, mais pouvaient être brusques. Tous subissaient incontesta- blement |’ influence de ces changements; la question est de savoir si tous ÿ s’adaptaient, comment ils s ’adaptaient. C’est le point essentiel du sujet - qui nous occupe. Tous les êtres placés dans les mêmes conditions s’adaptaient-ils aux - conditions nouvelles intervenues dans l’état du milieu? Re - La négative est hors de doute. Pour des raisons diverses, un nombre à variable des individus était incapable de vivre dans un milieu nouveau; il > mourait sans que l'organisme ait manifesté des tendances à subir telles modifications qui lui eussent assuré l’existence. - D’autres, au contraire, et ici nous touchons à l’un des points les plus - importants pour l'intelligence de la nature et de l’origine des anomalies, d’autres, au contraire, subissaient quelques modifications : tel organe, telle partie d’organe se transformait, aveuglément d’ailleurs, sous l’im- _ pulsion d’une force brutale dont nous essayerons, dans le cours de ces - leçons, de démêler la nature. Mais ces tentatives étaient insuffisantes, - l'individu mourait s’étant modifié mais ne s’étant pas adapté. | Il est à penser que le nombre des individus incapables de s’adapter - était assez important. -. Les individus composant la minorité, ayant subi des modifications »- compatibles avec l’existence, s’étaient vraiment adaptés. L’ont-ils fait tous de la même façon? En d’autres termes, un groupe d'êtres étant - donné, existe-t-il une modification de ce groupe adéquate à telle variation de milieu? IL est indispensable ici de considérer seulement un ensemble d’indi- …. vidus semblables, le plus semblable qu’il soit possible, car il est inutile …—._ de dire qu’une même cause agissant sur des objets différents produira, le —_ plus souvent, des effets différents. Eh bien! même lorsqu'il s’agit d’indi- 2 vidus très semblables entre eux, les modifications adaptatives ne sont pas _ tou) ours semblables pour tous. L’examen des faits nous conduit à conclure qu’il existe plusieurs formes ‘possibles pour répondre à une même exi- gence du milieu, que ce soient des formes nouvelles ou des formes de retour à des états ancestraux. De ce qui précède : mort sans essai d’adaptation, modifications di- : 2 verses non adaptatives, adaptations variées à un même milieu d’individus - semblables, nous trouverions aisément la preuve dans l’ascendance des _ êtres divers qui nous entourent actuellement. Cette étude nous entraine- Bi trop loin de notre sujet, tout en laissant d’ailleurs un certain air - d'hypothèse à nos déductions. Pour rester exactement dans notre cadre … et demeurer en même temps dans le domaine des faits précis, il vaut mieux s _ Jeter un regard d'ensemble sur les phénomènes auxquels nous assistons, + Sur ceux que nous sommes en mesure de provoquer. …. [l est hors de contestation que l’évolution se poursuit de nos jours de les variations générales du milieu sont presque insensibles, nous n’y …. prenons pas garde, elles n’en existent pas moins ; ce sont surtout des variations locales provoquant les modifications ou les variations d’un petit nombre d’individus. Mais, ceci est particulièrement intéressant à notre point de vue, nous pouvons à notre gré faire des milieux artificiels, provo- 4 parer à volonté des modifications de l’organisme. ne On place dans une couveuse artificielle un certain nombre d’œufs de 2 à AS | 5e 4 - FE \ Er D # | — 108 — | poule; au lieu de les soumettre à la température de 38° qui réalise la con- dition normale, on élève la température à 42°; on établit ainsi un milieu nouveau, des conditions anormales. Qu’advient-il? Sur un lot de vingt- quatre œufs, par exemple, deux ou trois donneront naissance à des poulets non modifiés; les autres à des poulets dont la conformation sera notable- ment changée, mais suivant des modes très divers : quelques-uns n’auront qu’un seul œil, situé au milieu du front, tel le cyclope de la fable ; quelques autres porteront deux pattes soudées ensemble, d’autres ne pré- senteront que de très légères modifications dans la forme du bec ou de la tête ; bref, par l’influence d’une même cause nous aurons obtenu des résultats très différents. Nous pourrons varier les conditions de l’expé- rience, apporter à la constitution du milieu la plus grande diversité, nous observerons toujours des phénomènes analogues, c’est-à-dire des adapta- tions différentes, ou des essais d’adaptations différentes au même milieu. S’il en est ainsi lorsqu'un groupe d’individus semblables est soumis à des conditions identiques, à plus forte raison en sera-t-il ainsi lorsque des : individus semblables se trouveront placés dans des conditions différentes. Dans l’un et l’autre cas, et dans le second plus encore que dans le pre- mier, les formes adaptées ou simplement modifiées seront aussi nom- breuses que variées. | D° Etienne RABAUD. (A suivre). —-T (CIN D — LISTE DES COQUILLES MARINES, TERRESTRES & D'EAU DOUCE RECUEILLIES AUX ENVIRONS DE CANCALE INTRODUCTION Cancale est situé à la pointe N.-E. d’un grand plateau ondulé de forme irrégulièrement triangulaire bordé par la Rance à l’O., la Manche au N., « la baie de Cancale et le Marais de Dol à l'E. Cette presqu'ile porte le nom de Clos-Poulet, du celtique Pow-Aleth, territoire d’Aleth, ancien nom de Saint-Servan. | Le sol est argilo-siliceux; le sous-sol est formé de granit, de gneiss et de schistes, roches que l’on voit à découvert sur le littoral et sur de nombreux points d’affleurement à l’intérieur. | L’élévation moyenne de ce plateau est d’une quarantaine de mètres au- dessus du niveau moyen de la mer; le point le plus élevé, situé tout près … du vieux bourg de Cancale est à la cote 55 m. De nombreux vallons le | sillonnent et sont arrosés par des ruisseaux qui vont se jeter dans les anses dont le rivage est dentelé; les rives de ces anses sont formées par des dunes « de sable siliceux plus ou moins recouvert de végétation. La zone explorée, aussi bien pour les mollusques terrestres et d’eau « douce que pour ceux de la mer, est une bande qui va en suivant le littoral N. de Cancale à Paramé, ainsi que le cordon littoral du fond de la baie, de Saint-Benoît à Hirel: | 4 La côte comprend, en partant du Grouin, deux orientations bien distinctes, - l'une aspectée à l’E. sur la baie de Cancale, l’autre au N., déclinant . légèrement vers l’O., sur la Manche. Le sol de cette dernière est sablon- neux ou rocheux; celui de l’autre au contraire est vaseux avec d’étroites _ bandes de sable ou de galets à la partie supérieure des plages. Sur la côte N. on trouve, à partir du Grouin, les anses du Saussay, du Verger, du Petit-Port, du Guesclin, de la Toise, de la Guimorais, toutes - sablonneuses, le havre de Rothéneuf, vaseux dans le fond et enfin l’anse … du Grand-Hôtel sablonneux avec quelques trous de vase à l'extrémité O. Sur la côte E., les anses de Port-Mer, sablonneux en haut et vaseux à marée très basse, Port-Picain, vaseux et rocheux, Port-Briac, par excep- tion sablonneux dans la zone inférieure, la Grève-aux-Filles, sable argileux. … Ensuite et jusqu'à Saint-Benoît, le littoral devient vaseux et on n’y trouve - rien. Le long de la digue du Marais de Dol, tout au fond de la baie, il y a une zone de quelques mètres de sable formant un cordon littoral très riche, puis l'immense vasière où sont les pêcheries et les huitrières. Parallèlement à la pointe du Grouin et à quelques centaines de mètres à l'E. se trouve l’île des Landes qui en est séparée par le chenal de la Vieille Rivière où règne toujours un courant impétueux. 3 Le climat est d’une douceur extrême pour cette latitude, et, à l'abri des … vents violents, les plantes méditerranéennes y vivent parfaitement. Le . jardin de M. Ch. Oberthür à la Broustière est peuplé de plantes et d'arbres _ exotiques qui prospèrent. Ce n’est que très exceptionnellement que les - géraniums et les héliotropes périssent l’hiver et ces derniers fleurissent au mois de décembre. : _ Il n’est pas inutile de faire NN que ces plages peu fréquentées des - baigneurs étrangers sont à l'abri des importations de coquilles par les _ enfants. | _ Dans la liste qui suit, nous adopterons la classification du Manuel de Fischer. | Nous indiquerons Les usages qu’on peut faire des divers mollusques ainsi que les noms vulgaires qu’ils portent dans le pays. Première partie — Mollusques marins CEÉPHALOPODES Æ 1. Octopus vulgaris Lamark. Ce mollusque est rare pendant des années, —_ puis devient subitement d’une abondance qui en fait un fléau pour les … pêcheurs. C’est le cas en ce moment et on en trouve même d’échoués sur les - plages. Se prend au châlut, à la ligne, dans les casiers à homards qu'il vide sans endommager la carapace, au crochet dans les trous de rochers, enfin de toutes manières. Comestible et employé comme boëlte. On le nomme ici minard. re - 2. Sepia officinalis Linné. Très cummun, se pêche généralement au - châlut, mais se prend un peu de toutes facons. Les plages du N. sont —_ jonchées de leursos, atteignant jusqu’à 40 cent. de longueur et qu'onrecueille pour des usages industriels. …._ Comestible et employé comme boëtte. Se nomme ici margate. - 3. Loligo vulgaris Lamark. Peu commun, se pêche au châlut, mais j'en — ai pris un petit avec un filet à crevettes ou haveneau à Port-Briac. Employé _ comme boëtte. Se nomme ici encornet. | _ 4. Rosoia macrosoma Delle Chiaghe. Assez rare; J'en ai vu deux exemplaires échoués sur le sable à Port-Briac. Non utilisé. — 10— 4 F GASTROPODES _ 5. Bulla (Haminea) navicula Da Costa. Ne paraît qu’à de rares inter- valles, mais deux fois j'ai trouvé sur la plage de Port-Mer un grand nombre de coquilles très fraîches dont quelques-unes contenaient encore l'animal | mort. : 6. Cylictrua (utriculus) obtusa Montagu. Très rare; un féul exemplaire roulé trouvé dans le cordon littoral à la Toise. 7. Philine aperta Linné. Rare; Trouvé deux coquilles vides et de individus vivants sur le sable à Port-Briac. 8. Claturella purpurea Montagu. Peu commune. Manque absolument | dans les cordons littoraux ; trouvé vivant à Port-Picain, au Petit-Port et à Rothéneuf où les exemplaires atteignent une plus gande taille (22%). La plupart sont marbrés de taches blanches. 2 D’, var. Philber ti Michaud. Très commun dans les cordons littoraux de toutes les r'iges du N.; trouvé seulement trois exemplaires vivants avec le type à Rothéneuf, plage du Grand-Hôtel. La taille de cette variété … est moindre que celle du type, sa forme plus élancée, la suture moins pr 4 fonde. La couleur, de noire à l’état vivant, devient blonde sur les exem- plaires roulés. Le quadrillage est parfaitement régulier. 9. Raphitoma nebula Montagu. Rare. Quelques exemplaires morts duel cordons littoraux de la Guimorais et de la Toise. 10. Raphitoma lævigata Philippi. Moins rare que le précédent et avec lui, mais plus roulé. | 11. Raphitoma striolata Philippi. Extrêmement rare. Un seul exemplaire 4 roulé trouvé à la Guimorais. 4 12. Raphitoma Powisiana Recluz. Comme le précédent. 4 13. Maagilia costata Donovan. Extrêmement rare. Un seul exemplaire. 18 trouvé à Rothéneuf. 74 D, var. pulchella Recluz. Très rare. Trouvé 8 exemplaires morts dans les cordons littoraux des diverses plages du N. 3 14. Mædropleura seplangularis Montagu. Très rare. A à morts et très roulés sur les diverses plages du N. ° H. MARTEL (4 suivre). EE RR L 8 — NOTES SPÉCIALES ET LOCALES Bibliothèque. — Nous avons dressé la liste des périodiques concernant spécialement | la géologie que nous possédons ou devons recevoir cette année à la Bibliothèque. — Cette liste comprenant l'indication de 65 périodiques est à la disposition des abonnés de la Feuille contre l'envoi d’un timbre de 0 fr. 15. 4 Les années à hannetons. — Les questions de géonémie étant à l’ordre du jour, e 'est peut-être le moment de parler du hanneton vulgaire Melolontha vulgaris. Nul insecte n'a été plus remarqué; c’est celui qu’on croit le mieux connaître : Aristophane en parlait” déjà il y a 2300 ans. # 2 Et cependant on peut affirmer que nous ignorons bien des choses touchant ses mœurs et son aire de dispersion, comme nous allons le voir. 14-00 .% 15 HP Fe - On admet que tous les 3 ans il y a une plus forte éclosion de hannetons. Cette pério- _ aicité est propre, dit-on, au centre et au nord de l'Europe; où én sont les lignes de __ démarcation ? L'année à hannetons varie dans un pays, même dans une province; et depuis plus de 60 ans. les naturalistes ont déterminé, en Suisse, trois régimes différents. Nous emprun- =. tons au savant M. Forel, de Lausanne, les définitions suivantes : Nature, No 1258, _ A0 Juillet 1897 : BE 1o Les localités où les hannetons apparaissent en nombre dans les années divisibles par 3 sans reste (1893-1896-1899) ont le régime bälois, qui règne dans les cantons de Bâle, De Valais, etc. …. 2° Les années donnant le reste 1 après division par 3, marquent le régime bernois _(1894-1897-1900) : Berne, Neuchâtel, Lausanne, Genève, etc. » 3° Enfin si la division donne deux pour reste, c'est le régime uranien (1892-1895-1898) : » Vallées de la Reuss. du Rhin supérieur, etc. L. En France, d'après de nombreux renseignements puisés dans la Walure, l'Agriculture » nouvelle, le Manuel yénéral de l'Instruction, primaire et les lettres de correspondants, on > pourrait, provisoirement, établir la répartition suivante : ‘æ a. Régime bälois : Savoie, Aube, Somme et (d’après le Mouilt : Agr. Nouv. 26 novembre … 1892) une région d'environ 20 départements, limitée par les côtes maritimes du Havre à Bordeaux, et par deux lignes allant de Nevers à chacune de ces villes. b. Régime bernois : Haute-Savoie, Allier, Yonne, etc. 3 c. Régime uranien Doubs, Côte-d'Or, Saône-et-Loire, Nièvre, ouest du Jura et de l’Ain, N Rhône, Isère, Seine, Seine-et-Oise, Seine-et-Marne, Oise, Aisne, Pas-de-Calais, etc. | Certains départements auraient deux années à hannetons sur trois. Ainsi la Haute- >» Saône a eu de fortes éclosions en 1891, 1894 et 1897; d'un peu moins fortes en 1892, — 1895 et 1898 ; et de nulles en 1893, 1896 et 1899. Ce serait donc le régime bernois forte- > ment mitigé d’uranien. à 3 Si ce qui précède est admis en principe, on doit se demander si le régime d'une région …. peut changer. Cela est admis par le professeur Karl Sajô (die Wege der Entomologie), …._ qui l’attribue à l'avortement d’une éclosion, Ainsi les années 1835 et 1844 ont eté …._ signalées pour leurs éclosions excessivement nombreuses dans la Sarthe; ces deux _ années sont du régime uranien,; or, actuellement, ce département est du régime bernois, … Ilen serait aussi de même, peut-être, de la Touraine qui, d’après M. Ernest Lelièvre . (Feuille J. N., 1900, p. 5?) a eu en 1899 une éclosion exceptionnellement abondante. - Quelques questions vont terminer ce court exposé, qui n’a pour but que de solliciter _ de nouveaux éclaircissements. ï k. 1 La durée de la vie du hanneton est-elle partout de 3 ans ? > 2. Où est-il commun en France ? ; 3. Est-il exact qu’il est fort rare ou inconnu dans une quarantaine de départements ” (Sud-Est, Bretagne) ? _ 4. Où trouve-t-on mélangés les M. vulgaris et hipocastani, et dans quelles contrées ne … le sont-ils pas ? | … 5. Où leur éclosion annuelle coïincide-t-elle ou non ? - 6. Si là périodicité des éclosions est régulière, à quelle cause faut-il attribuer l’exis- … tence de régimes différents ? etc. Le Creusot - C. MarcHaL … Capture de l’Erebia médusa dans le Nord. — Je lis une note de M. Smits, ingé- — nieur à Lille, relative à la capture de l'Erebia medusa dans le département du Nord. — _ Permettez-moi de faire une rectification à la note de M. Smits : l’exemplaire d’Erebia . …._ medusa trouvé dans la forêt de Raisme le 5 juin 1876 et que je possède dans ma collec- … tion na pas été capturé par moi, mais par M. Hette, entomologiste qui habitait Valenciennes. — Apres la mort de M. Hette, je rachetai une partie de ses livres et quel- ques lépidoptères qui m’intéressaient pour la faune du nord de la France. Ep. BRABANT. . Note sur une variété bleue de la Cicindela flexuosa Fabr. — Cet été (mois de …— septembre 1899), dans une sablonnière inexploitée près de Tougue (petit village au bord …— du lac de Genève, en France) je pris de nombreuses (ic. flezuosa et var. smaragdina, plus … 3 exemplaires dont un G' d'une variété identique comme dessin et taches à l’espèce type mais avec le dessus du corps d’un beau bleu foncé et velouté, ainsi que la tête. le corselet, …_ la suture n'est absolument pas cuivreuse, pour le reste elle ne diffère du type que par ._ une taille légèrement inférieure. J'ai souvent trouvé des flezuosa dans cet endroit, qui a. beaucoup d'insectes du midi, des lépidoptères entre autres mais jamais de cette variété. ” Pris. Si A. POoNSELLE. F9 Moœæurs et habitudes des Lépidoptères. — Il y a encore d’autres espèces de papil- lons qui aiment à butiner sur les boues des chemins et même à l'occasion, sur le siercus humanum, faute de mieux, ce sont justement ce mois-ci, vers la mi-mars, les deux jolies noctuelles printanières, le Brephos Parlhenias et son congénère, Nothum Ca, qui s’enlevent rapidement sous les pas du chasseur dans les allées bien ensoleillées des bois, mais où la terre est assez humide. HE RRSATENS Amboise | Ernest LeLièvre 4 ‘4 ; 1 : A À Les Congrès en 1900 (Voir les numéros antérieurs). — Le Congrès international contre la Cochylis se tiendra à Villefranche (Rhône) vers fin juin 1900 sous les auspices de la station viticole et de pathologie végétale. Il comportera l'étude des dommages de la Cochylis dans les divers pays d'Europe, de la biologie de ce lépidoptère et des procédés | de destruction (avec expérimentation à l'appui. Le Congrès se terminera par une excursion dans le Beaujolais. Pendant toute la durée du Congrès le logement et le couvert seront assurés par la station viticole soit à Villefranche, soit à Lyon. Des récompenses consistant en médailles et en une somme de 5,000 fr. pourront être décernées aux auteurs des mémoires présentant un caractère original, ou aux inventeurs d’un procédé pratique et efficace de destruction. Le Congrès international de Viticulture se tiendra à Paris du 13 au 17 juin et sera suivi d'excursions dans les principales régions viticoles de France (secrétaire général, M. Prosper Gervais, 20, rue Cambon. L Aders 2h EP N APE L A > Rae) Sud à ter Nouvelles des Sociétés d'Histoire naturelle. — La Sociélé botanique des Deux- Sèvres multiplie ses travaux et vient d'organiser des groupes cantonaux ou communaux comprenant chacun de 5 à 22? membres et qui se sont constitués dans 15 localités diffé- rentes des Deux-Sèvres. de la Vienne, etc. b LP -ONCRUT Une intéressante réunion extraordinaire de l'Association des Naturalistes de Levallois a eu lieu le mois dernier dans le musée de la société, qui s’est fort enrichi depuis l'an dernier et ne comprend guère moins de 20,000 espèces; les dons se sont singulièrement multipliés et les jeunes membres de l'Association consacrent avec une grande ardeur tous leurs moments de loisir à l'aménagement et au classement de ces collections. Les adhé- sions annuelles suivant aussi une progression très satisfaisante, et en quelques semaines, douze recrues nouvelles ont été faites parmi la jeunesse de Levallois. PE É Nécrologie. — La Botanique vient d’être cruellement frappée par la mort de M. Adrien Franchet, répétiteur à l'Ecole des Hautes-Etudes, attaché à l’herbier du Muséum. Tous ceux qui ont fréquenté cet établissement pendant les vingt dernières années connaissaient ce travailleur consciencieux, toujours prêt à donner un conseil à quiconque montrait un véritable intérêt pour la science à laquelle il avait voué sa vie. L'ensemble de cette vie sera présenté ailleurs ; qu'il suffise ici d'en rappeler les princi- pales étapes. | Conservateur des collections du marquis de Vibraye de 1857 à 1880, il se fit remarquer par des fouilles archéologiques dont plusieurs, celles des Eyzies (Dordogne) notamment, sont restées classiques pour la préhistoire. Divers travaux botaniques sur le genre Verbascum, puis sur les plantes du Japon rapportées par M. Savatier attirèrent l'attention sur lui et en 1881, il fut attaché à l’herbier du Muséum, où il termina sa carrière dans une situation modeste, singulièrement agrandie par la valeur des travaux accomplis. Ces travaux, plus de 100 notes et mémoires, sañs compter d'importants ouvrages, comme les Plantæ Davidianæ, ont, à partir de ce moment, presque exclusivement porté sur la Flore … de la Chine orientale. Ils ont permis de montrer que notre Flore d'Europe n'est qu'un dérivé appauvri de celle de l’'Extrème-Orient. Conclusion intéressante rattachant l’origine des plantes et celle des populations européennes à un même centre de création — Ces études de botanique asiatique sont l’œuvre maîtresse d'Adrien Franchet. Comme floriste francais, il laisse une Flore de Loir-et-Cher qui est un modèle de genre. L'importance de ses travaux lui avait acquis une notoriéfé universelle parmi les Bota- | nistes du monde entier. La Société royale de Londres avait consacré cette notoriété en l'appelant à prendre la place de Bouillon, à la mort de celui-ci en: 1895. ë # Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS. s Imp. Oberthür, Rennes—Paris (1985-00) Ler Mai 1900 — Ille Série, 30° Année A UN 35 PA FEUILLE 2 SUR L'HOMOLOGIE DE LA TIGE FEUILLÉE DU PROTONÉMA ET DES RHIZOIDES DES MUSCINÉES Dans une note que j'ai publiée en 1897, sur le développement comparé — des Muscinées et des Cryptogames vasculaires (1), je me suis attaché à E.. voir, chose qui n’est pas admise d’une facon explicite par tous les 5 boianisies, que ces deux embranchements de Cryptogames ne sont pas aussi . différents qu’on le pensait autrefois, et que les Mousses, dans le règne vé- 1 | gétal, ne forment pas un groupe à part, dépourvu de toute liaison avec les { embranchements voisins! Entre les Mousses et les Fougères il n’y à pas, < D. creusé, un fossé infranchissable, établissant une limite nette _ entre deux groupes irréductibles. Le développement des unes n’est pas _ l'inverse du développement des auires, comme on l’enseignait autrefois, - et le groupe des Archégoniates qui commence aux Muscinées les plus - inférieures pour aller jusqu'aux Gymnospermes les plus élevées:en orga- | nisation, est un groupe relativement homogène, eu égard à son étendue, } beaucoup plus homogène que celui des Champignons ou des Algues. Parmi ._ les Archégoniates, les Muscinées et les Cryptogames vasculaires présentent _ un développement non pas identique, mais analogue et parallèle, et les É deux groupes, quoique ayant Suivi dans leur évolution une voie quelque . peu différente, ont dû avoir une origine commune. Aussi ai-je fait voir que - l’on pouvait écrire leur développement de la facon suivante : Mousses : Œuf. — Sporogone. — Spore. — Protonéma. — Tige feuillée. De Cr: vasc. : Œuf. — Tige feuillée. — Spore. — Protonéma. — Prothalle. Re Je rappelais, dans ce même article, d’une façon très abrégée, les princi-: paux faits qui permettaient de considérer comme organes analogues, d’une … part la tige feuillée des Mousses et le prothalle des Fougères, d’ autre part - le sporogone des Mousses et la tige feuillée des Fougères. - J'ai fait remarquer surtout que dans la période présexuelle du dévelop- 3 pement des Fougères, comme on le sait depuis longtemps pour les Musci- * nées, on peut distinguer deux stades successifs, morphologiquement dif- Re l’un où la plante est à l’état filamenteux (on peut l’appeler stade F. protonémique), l’autre où la plante est à l’état massif (ce sera le s{ade HI Ces deux stades successifs sont encore bien distincts chez les Fougères inférieures, les Hyménophyllées. Chez les Fougères plus élevées Le : 3 <4 4.08 PR Géneau de Lamarlière : Sur , parallélisme du développement des Muscinées et des # El en plogames House (Bull. de la Soc. d’études des Sc. nat. de Reims, 7e année, t. VI, … p. 50, 1897). Ée 7) ee * ‘ — 114 — en organisation, le stade protonémique est souvent à peine indiqué etmême complètement sauté, la spore donnant naissance immédiatement au Le thalle. : 70 Chez les Mousses qui semblent sous ce rapport, comme sous beaucoup k- d’autres, avoir conservé un état d’infériorité dans la différenciation, le stade protonémique occupe toujours une place assez importante dans la LR vie de la plante. Il est même des genres, comme le g. Ephemerum, où ce stade prend le dessus sur le stade prothailien (tige fouillée). Dans ce cas, en effet, le protonéma est vivace et produit des tiges feuillées annuelles. Ce processus doit être archaïque, et il est exceptionnel dans la nature actuelle. Il n’en reste pas moins vrai que le protonéma des Mousses joue un rôle assez important, plus important que celui de la plupart des Fou- gères. Mais quoi qu'il en soit de l’importance des organes représentant le stade protonémique et le stade prothallien, considérés comparativement les uns par rapport aux autres, je veux insister ici sur un point particulier, à savoir que les organes des Mousses qui se rapportent à ces deux stades, bien que différant par leur forme extérieure et leur structure, sont biologiquement équivalents. Is peuvent se remplacer l’un l’autre, ils peuvent naître l’un de l’autre indifféremment, 11s peuvent donner naissance aux mêmes produits de multiplication et de reproduction, soit asexués, soit sexués. C’est une règle très générale, chez les Muscinées, que le protonéma donne naissance à la tige feuillée (prothalle), ou à un organe équivalent à la tige feuillée, comme le prétendu thalle de certaines Hépatiques. Mais il arrive aussi fréquemment qu’une partie de la tige feuillée pro- duise un protonéma, soit directement, soit indirectement et après la forma- tion des propagules. Fréquemment, en effet, on voit la tige des Mousses se couvrir d’un vrai feutrage de productions filamenteuses simples ou ramifiées, qui ont reçu le nom de rhizoides. La couleur de ces rhizoïdes est brune, en général, plus rarement elle est blanche ou jJaunâtre comme chez les Dicranum majus, Scoparium, undu- latum, etc. Les cloisons transversales sont obliques. Malgré ces caractères très particuliers et aussi pour les raisons que j'exposerai plus loin, je crois qu’on peut considérer ces productions comme des homologues du proto- néma. Toutefois, dans le cas présent, l’adaptation à une fonction déter- « minée à amené ces organes à différer d’une façon assez notable du proto- néma proprement dit. Il est à remarquer que ces rhizoïdes très fréquents sur les tiges se trouvent aussi sur les feuilles, comme par exemple chez le Barbula ruralis et d’autres espèces. à Mais ce n’est pas seulement des rhizoïdes, homologues s’écartant d’une façon assez nette du vrai protonéma, que fes tiges et les feuilles de Mousses peuvent produire. Le protonéma lui-même peut en naître. Kutzing a. observé que des feuilles de Bryum pseudo-triquetrum arrachées de leur tige, donnent naissance à des filaments verts. M. Correns (1) a étudié ce phéno- mène d’une façon plus approfondie. Les cellules de la tige feuillée ou de la feuille qui ont la propriété de donner naissance à des filaments protoné- = miques ou à des rhizoïdes ont reçu le nom de nématogones. Ces némato- . gones sont diversement placés dans les diverses espèces. Ainsi, chez le « Hypnum siramineum, ce sont des groupes de cellules au sommet des feuilles ; chez le Polytr ichum formosum, ils sont à la face supérieure des . (1) C. Correns : Ueber die Vermehrung der Laubmoose durch Blatt und Sprosstecklinge (Ber. der deutschen bot. Gesellschaft, 1898, p. 27-34. Cf., etiam, ibid., 1897, p. 374). ; — 115 — feuilles, entre les lames chlorophylliennes et à la base de celles-ci ; chez …._ l’Aloina rigida, les filaments protonémiques naissent entre les filaments - assimilateurs, sur la surface même de la feuille; chez le Mnium undulatum …. ce sont certaines cellules du limbe et de la nervure qui deviennent des …._ nématogones. Dans d’autres cas, il suffit de couper une tige pour voir au …._ voisinage de la section se produire des filaments protonémiques. Tiges et _ feuilles de Mousses peuvent donc donner naissance soit à un protonéma … secondaire, soit à des rhizoïdes qui n’en sont que les équivalents. ES M. de Forest-Heald (1) à fait aussi de nombreuses expériences sur le _ même sujet, et a montré que, dans une douzaine d’espèces de Mousses, au …._ moins, on pouvait obtenir expérimentalement soit du protonéma, soit des —._ rhizoïdes. Certains de ces derniers même montrent des passages au proto- néma véritable quand on les fait se développer à la lumière. On est dès lors amené à ne considérer le protonéma, les rhizoïdes et la _ tige feuillée des Mousses que comme trois manifestations morphologiques : d’un seul et même organe adapté à des conditions de vie différentes, mais fondamentalement homologues. Les Mousses montrent donc une sorte de - : profusion de ces états inférieurs d'organisation, s’attardant à les produire “. et à les développer d’une façon très ample, tandis que les Fougères, au …. moins la plupart des types actuellement existants, plus élevées en organi- sation, sautent ces stades inférieurs, ne développent guère qu’un prothalle _ réduit, qui chez les Hydroptéridées s’amoindrit de plus en plus, et chez les Phanérogames tend à une réduction encore plus grande, au moins dans les organes mâles. Non seulement le protonéma peut produire des tiges feuillées, non seu- _ lement les tiges feuillées peuvent donner naissance dans certaines circons- . tances soit à des rhizoïdes, soit à des protonémas (il va sans dire que ces - mêmes tiges donnent naissance à des rameaux qui sont de même nature …. qu'elles), mais ces différents organes homologues peuvent donner naissance … à d’autres organes qui sont identiques entre eux. …_ Les corpuscules reproducteurs dits propagules sont de ce groupe. La pro- —. duction de ces propagules est bien connue et a été étudiée depuis long- … temps : tantôt ils sont très différenciés, et renfermés dans des appareils spéciaux (corbeilles du thalle des Marchantia, lunules du thalle du Lunu- …—. laria vulgaris, sommet des tiges feuillées de l’Aulacomnium androgynum, du …. Tetraphis pellucida, etc.), tantôt moins différenciés ou dispersés sans ordre …._ sur les feuilles (plusieurs Orthotrichum, O. Lyelliü, par exemple, Zygodon … viridissimus, diverses Hépatiques), ou encore simplement groupés sur cer- - tains points de la feuille (Ulota phyllantha, Barbula papillosa, etce.). —._ Mais ce ne sont pas seulement les tiges et les feuilles qui sont suscep- —. tibles de produire des propagules. On en observe aussi sur le protonéma, et j'en citerai ici un cas très particulier. M. Gaston Bonnier a observé sur — le protonéma du Mnium hornum des corps unicellulaires qui se forment en - présence des hyphes produites par la germination des spores de Lichens. …. Ces corps spéciaux, alors que le reste du protonéma de la Mousse a dis- …— paru, par suite de l’attaque du mycélium étranger, persistent et repro- : —_ duisent plus tard des filaments, se conduisant ainsi comme de vrais pro- —_ pagules (2). … Les rhizoïdes, équivalents du protonéma, comme je l’ai dit plus haut, ne - nous étonneront donc pas si nous leur voyons produire des propagules. Je Lu « … (1) Fr. de Forest-Heald : À study of regeneration as exhibiled by Mosses (The botanical - Gazette, 1898, n° 3, p. 169-210). : (2) G. Bonnier ; Germination des Lichens sur les protonémas des Mousses (Revue générale …. de Botanique, t. I, 1889, p. 165). LL — 116 — ne sais si le fait était connu, mais j’ai pu observer sur l’Orthotrichum Schimperi O. Hamm. que les rhizoïdes portaient des propagules exactement semblables à ceux qui se trouvent à la surface des feuilles de la même espèce, et qui se développent de la même manière (1). On connaît d’ailleurs des propagules de même origine sur les rhizoïdes de l’Encalypta sirepto- carpa. Une dernière raison vient encore militer en faveur de l’homologie de Ja tige feuillée, des rhizoïdes et du protonéma, c’est la position de l’inflo- rescence mâle, ou de la plantule mâle, si l’on veut, sur ces différents organes. Fréquemment les organes mâles naissent sur un petit bourgeon latéral des tiges feuillées. Ils apparaissent alors comme une ramification normale de cette tige. Mais Le Fissidens decipiens de Not. offre une dispo- sition tout à fait remarquable qui à été observée par M. Philibert (2). Dans cette espèce, les organes mâles, entourés de feuilles formant bour- geon, naissent directement sur les feuilles âgées de la plante femelle. On peut donc dire ici que la plante mâle paraît se développer comme un parasite sur la plante femelle, avec cette différence importante que le parasite vient de l’extérieur, et que la plante mâle du Fissidens est au con- traire développée par la plante femelle elle-même. Chez les Dicranum, les choses ne se passent pas tout à fait de la même manière, mais l’analogie est frappante. « Les plantes mâles des grandes espèces, dit l’abbé Boulay, sont ordinairement beaucoup plus grêles que les plantes femelles; fréquemment elles se réduisent aux fleurs ressemblant à des gemmules naissant au milieu du feutre radiculaire des touffes femelles » (3). C’est à Gümbel (1853) qu’on doit la découverte de cette particularité. - … Elle était signalée chez les Dicranum Bonjeani, D. Bergeri, D. undulatum et : D. Muehlenbeckü. M. C. Warnstorf (4) a trouvé ces plantules mâles assez … récemment chez les Dicranum majus, spurium et scoparium. | Dans ces plantules mâles d’espèces élevées en organisation, on retrouve donc une disposition analogue à celle que l’on rencontre chez des espèces inférieures, comme les Ephemerum, les Buxbaumia, etc., avec cette diffé- rence toutefois que dans ces derniers genres, les plantules mâles ou femelles très réduites naissent sur le protonéma et non sur les rhizoïdes. Mais on ne peut nier qu’il y ait là une homologie évidente puisque nous sommes portés à admettre que protonémas et rhizoïdes sont deux formes d’un même organe. Cependant il est certains organes que l’on ne rencontre jamais se déve- loppant directement soit sur les feuilles, soit sur les rhizoïdes, soit sur le … protonéma : ce sont les organes sexuels eux-mêmes, anthéridies et arché- gones. Leur production directe semble être réservée, dans la nature actuelle, aux seules tiges feuillées, et l’on ne voit pas le prothalle filamenteux pro- duire directement des œufs, comme un thalle de Vaucheria. Cependant les faits énoncés plus haut permettent, je le crois du moins, d'admettre que la tige feuillée, les rhizoïdes et le protonéma ne sont que 4 des manifestations diverses d’un seul et même organe modifié et adapté à 4 des fonctions différentes. 5 CL L. GENEAU DE LAMARLIÈRE Docteur ès sciences. (1) Géneau de Lamarlière : Notes br yologiques sur les environs de Reims (Bull. de la Soc; 3 d'étude des Sciences naturelles de Reims, t. VIT, 8e année, 1898, p..97). . ; (2) Philibert : Revue bryologique, 1883, p. 6. (3) N. Boulay : Muscinées de la France. (Frs (4) C. Warnstorf : Ueber die im Stengelfilz gewisser Dicranum-Arten nistender Knospen- formigen G Pflanzchen (Allgemeine bot. Zeitschrift fur Systematik..., 1898, p. 40- 49) RE moe PE Mr FAUNE ANALYTIQUE ILLUSTRÉE __ DES ORTHOPTÈRES DE FRANCE (Suite) E. IT Tribu : Ectobidés à Toutes les espèces de cette tribu vivent en dehors des habitations ; on . les rencontre dans les bois, sur les buissons, sur les herbes et sous les feuilles sèches. | É:; ( Elytres et ailes plus ou moins bien développées (Fig. 40)........ ECToBIA . à Elytres très courtes ;‘ailes nulles (Fig. #1).................... APHLEBIA 10° Genre : ECTOBIA Westwood. Les Blattes qui composent ce genre sont très petites; leur taille ne dé- passe pas un centimètre, leur couleur est en général le roux clair ou le Jaune pâle. j Prothorax brun ou noir, avec une bordure pâle.............. Peas 2 Prothorax jaunâtre, quelquefois HAS DAMON DANS PE ob ce eee 3 b 9 ( Prothorax bordé de gris clair seulement sur les côtés. (Fig. 40)... E. lapponica 1 + Prothorax bordé de gris clair sur tout son contour.............. E. nicæensis Taille variable; prothorax et élytres entièrement gris ou jaune dt OT M RS Jo Damme ln nd Da ee GUN» dqs de 4 : Tallle moyenne (1-10 mill.); prothorax et élytres pointllés de D nn Pa du sus smugin dl mem yes Sr des E. livida 4 { Taille 5-7 mill.; prothorax et élytres de couleur grise. ......... E. ericetorum Taille 8-10 mil. : ; prothorax et élytres de couleur jaune paille... E, vitiventris 1. E. lapponica L. (Fig. 40). — Elytres plus courtes que l’abdomen ; 4 arte centrale du prothorax brune avec les bords plus pâles; taille 8- 10 … mill. — Assez commune partout, mais surtout dans le nord. On la trouve . dans les bois, sur les herbes et sur les buissons. — Printemps à automne. » 9, E. nicæensis Brisout. — Voisine de la précédente, dont elle diffère 3 principalement par son prothorax ponctué; taille 6-7 mill. Très rare. En- _ virons de Nice et de Digne. Eté. . 3. E. ericetorum Wesm. — Elytres courtes et tronquées, d’un gris pâle; Ë rothorax jaune pâle; tête et antennes brunes; taille 5-6 mill. Centre et | nord de la France. Assez commune dans les bois, sur les herbes et sur les #% phruyères. Eté, automne. Be À. FE. livida Fabr. (La Blatte jaune Geoff.). — Corps entièrement d’un 4 | jaune paille; prothorax parsemé de points bruns; taille 8-9 mill. Commune - partout dans les bois, sous les feuilles sèches, sous les mousses et aussi _ sur les herbes. Eté, automne. _ 5.E. vittiventris Costa. — Corps entièrement d’un jaune pâle, sans au- | cune ponciuation. N’est peut-être qu’une forme méridionale d’Æ. livida. Midi de la France. — Rare. Eté. — 118 — 11° Genre : APHLEBIA Brünner. La distribution géographique des Orthoptères est encore si peu connue que ce genre n’est mentionné ici qu’à titre d'indication seulement. Les deux espèces qui s’y rapportent n’ont Jamais été observées en France, on ne les a rencontrées qu’en Corse. Bien que la faune de Corse soit très dif- férente de la faune continentale française, on peut cependant espérer les trouver le long du littoral méditerranéen. Élytres bordées de blanc et aussi longues que l'abdomen (Fig. 41). À. marginata Elytres beaucoup plus courtes que l'abdomen.........,..... ... À. subaptera 1. A. marginata Schr. (Fig. 41). — Corps luisant; élytres bien dévelop- pées; taille 6-9 mill. — Sous les pierres, sous les débris et sur les fleurs. Rare. Littoral méditerranéen. Eté. 2. A. subaptera Ramb. — Corps noir avec des bandes pâles; élytres courtes; taille 6-7 mill. — Très rare. Sous les feuilles mortes et sous les pierres. Corse. Eté. III° Famille.: MANTES (Prie-Dieu; Pregadiou) Les Mantes sont des Orthoptères de forme bizarre, caractérisés par leur corps allongé, très étroit et leurs élytres horizontales: la tête est large et transversale; les antennes, en général filiformes, sont cependant quelque- fois pectinées chez les mâles : l’un de leurs caractères les plus remarquables est la forme toute particulière de leurs pattes antérieures; les tibias sont armés de fortes dents destinées à capturer les insectes qui passent à Le portée. Les Mantes se nourrissent de prûxes vivantes: elles sont carnassières et très voraces. Quand elles se tiennent à l’affût, soit sur la terre, soit sur les buissons, elles relèvent leur prothorax et replient leurs jambes antérieures contre les cuisses. Cette attitude rappelle très vaguement celle d’une personne à genoux, c’est pourquoi les anciens auteurs leur ont donné les noms signi- ficatifs de Wante précheuse, Mante prie-Dieu, Mante religieuse, etc. C'est pour la même raison qu’elles sont désignées dans le midi de la France sous le nom de Pregadiou. % Le Ù + de Le dv y NE YLT L 4 dia £ 2e NE - dù bites ie À Cd Ds dE 2 d Ci tn br a. dar hs de Th > ‘0 { Antennes plus courtes que le prothorax, tête fortement pro- a: 8 20 longée en avant (Fig. 43)....... RONA RU EMPUSIDÉS Ï Antennes plus longues que le prothorax; tête non prolongée . 4 en avant (Mis: 42). 5432000 PE RE NAN TO MANTIDES Il … J° Tribu : Empusidés Les Empuses se distinguent de tous les autres Mantidés par la forme particulière de la tête et du front ; de plus, leurs pattes postérieures et moyennes sont munies d” appendices foliacés à l’extrémité des cuisses; ce dernier caractère leur est particulier. Un seul genre, renfermant une seule | espèce en France. Si — 119 — 12° Genre : EMPUSA lIllig. RAS de la tribu. ; egena Charpent. (Fig. 44). — Corps d’un vert jaunâtre ; antennes | à es pectinées; taille 60-67 mill. — France méridionale sur les buis- | sons ou sur les herbes dans les endroits humides. Assez commune. Eté. 3 o - II° Tribu : Mantidés Les Mantidés sont surtout abondants dans les pays chauds; leur nombre diminue à mesure qu’on remonte vers le nord; et, sous la latitude de Paris, on ne rencontre plus que la Mante religieuse. ! Prothorax longuement prolongé en arrière après sa dilatation (Fig. 45 et 49). 9 Prothorax court à peine prolongé en arrière après la dilatation (Fig. #7) AMELES* Elytres aussi longues que l'abdomen et dépassant les ailes (Fig. 45).. MANTIS Elytres plus courtes que l’abdomen (Fig. 49)............. ........ IRIS 13° Genre : MANTIS L. Prothorax légèrement dilaté à sa partie antérieure ; antennes filiformes dans les deux sexes. Les mâles diffèrent des femelles par leur corps plus grèle. Une seule espèce. | 1. M. religiosa L. (Fig. 45). — Corps d’un vert clair; élytres avec une bordure antérieure rousse; taille 45-75 mill.—Très commune dans le midi, plus rare dans le nord. — Dans les lieux incultes, sur les buissons bas. Eté, automne. NoTa. — On trouve une variété d’un brun roussâtre uniforme. Les deux variétés sont assez communes, en septembre, sur les coteaux crayeux de Mâlay-le-Roï, près de Sens et sur toute la bordure de la forêt d’Othe; on les rencontre à terre ou sur les buissons de Génévriers. NT WE EL Rp NEREREET L'Fre fe CU 4 LS È (at ES UE gt lb CE NOTE, 14° Genre : IRIS de Saussure. Elytres plus courtes que l’abdomen ; élytres transparentes, ayant leur - bord antérieur roussâtre et sur leur disque une grande tache noire arrondie D et ocellée. | …. 1. I. oratoria L. (Fig. 46). — _ Corps vert ou brun; taille 32-45 mill. Com- 4 . mune le long des côtes maritimes de la Provence et du Languedoc, dans L _ les endroits très chauds et humides. — Eté, automne. "à 15° Genre : AMELES Burmeist. _ La taille des Ameles est plus faible que celle des Mantes ; ce sont les …_ plus petits Mantidés de la faune française; les élytres et les ailes sont en … général bien développées, surtout chez les mâles. - 1 { Yeux ronds, de forme APT SAS PO 2 MeUR CoNIQUES ÉeTMINÉS: ÉD PORC... ee, LA dense dede. À. brevipennis Prothorax court, fortement dilaté aux épaules et marqué d’une ligne 9 brune en son milieu Meier cu due ee À. Spallanziana * ) Prothorax allongé, peu dilaté aux épaules et non marqué d’une ligne M M te dt is ee «à oo 2 0 RSR ROSE D A. decolor Fa #0 TA M GS. ee ï ti $ + Hide 4. A. decolor Chartent Corps gris ou brun ; élytres et ie + | courtes chez les femelles; taille 20-93 mill. — Littoral de la Méditerranée. Très rare. On la rencontre dans les herbes et sur les bruyères. Août à octobre. 2. A. Spallanziana Rossi (Fig. 47 bis), — Couleur variable; élytres et Une ; très raccourcies chez les femelles; taille 18-23 mill. Littoral ae la Pro- vence, sur les arbrisseaux. — Automne. Peu commune. 3. À. brevipennis Yersin. — Cette espèce est extrêmement rare; elle n’a été prise qu’à Hyères; la forme conique de ses yeux HU à croire que c’est une variété aptère d'A. nana. | | 2 IV° Famille : PHASMES (Spectres) ce Les Phasmes présentent des formes encore plus extraordinaires que les … Mantes; quand leurs ailes sont bien développées ils ressemblent si exac- tement à des feuilles qu’on leur a donné le nom significatif de Phyllies (Phyllie feuille sèche); quand ils sont dépourvus d’aiïles, leur corps allongé prend l’aspect de branches desséchées. Les mâles sont beaucoup plus petits que les femelles et beaucoup plus rares. Ces bizarreries de formes doivent être rapportées au mimétisme © ’est-à- = dire à cette propriété remarquable que possèdent certains organismes de :2 s'identifier avec Le milieu où ils vivent, ou d’imiter d’autres espèces mieux | armées, pour échapper aux poursuites de leurs ennemis. Me Les Phasmes sont propres aux contrées méridionales; ce sont les plus (13 grands de tous les Insectes; ils paraissent être aussi des plus anciens qui soient apparus à la surface du globe. Un seul genre français. 16° Genre : BACILLUS Latr. Corps dépourvu d'ailes dans les deux sexes; pattes courtes; possédant - des tarses de cinq articles; tête plus longue que le prothorax. L ( Antennes de 20-95 articles; cuisses moy. et postér. garnies de- ; 1: dents nombreuses: ue Re ne B. Rossi 5 É } Antennes de 12-13 art.; cuisses moy. et postér. à une où deux PE | », denis (Fig: 48). 325970 sh HA EME See 449 D: gallicus -# 1. B. gallicus Charp. (Fig. &8). — Corps de couleur ne vert OU « brun, avec des linéoles rosés; taille 52-70 mill. — Assez commun dans le centre et le midi de la France, sur les arbrisseaux, principalement sur les " Pruniers sauvages. Le mâle est beaucoup plus rare que la femelle. — Eté, " automne. Re: 2. B. Rossi Fabr. — Plus grand que l’espèce précédente, dont il diffère. 4 spécialement par le nombre des articles aux antennes; taille 62-105 mill, — Habite la Provence; on le rencontre sur les arbrisseaux et sur les buis- sons; le mâle n’a jamais été observé en France. Eté, automne. Rare. va Constant HOULBERT. (4 suivre). | É 1 ne. Fa Re. É 4 : AS at Le A AL de D: 22 de (SE RS > Le pd sd ee ON AV di gsns ©) #7 * te TE | ‘ F Î LD * QT LT bent oié el sonde a ET En és A — 121 — QU'EST-CE QU'UNE ANOMALIE? | (Fin) Reprenons ces divers points et tâchons d’en tirer quelques conséquences générales d’une application directe au sujet qui nous occupe. Considérant un groupe d’individus semblables placés dans des milieux semblables ou non, dans tous les cas différents du milieu habituel, nous vénons de voir que ces individus se comportaient de trois manières : ou bien ils paraissent insensibles aux effets de l’action extérieure, n’éprou- vent aucun changement, continuent de vivre; d’emblée ils se sont adaptés, ce sont les moins nombreux. — Ou bien ils subissent des modifications variées; mais aucune d'elles ne satisfaisant aux conditions du milieu ces individus meurent rapidement. — Ou bien ils s’adaptent au sens vrai du mot, c’est-à-dire qu’ils éprouvent des modifications adéquates au milieu, ils vivent, se développent et se reproduisent dans le milieu nouveau; ces adaptations sont diverses. De toutes façons, la constitution physique des individus des deux der- niers groupes (individus modifiés et individus adaptés) s’écarte de la constitution du type originel; par rapport à ce type ce sont des variations, des anomalies. IL y a plus : un certain nombre de ces variations, de ces anomalies ont pu faire souche, leur descendance croît, se multiplie et il s'établit autant de groupes d'individus semblables qu’il y avait d’ano- malies à l’origine. Dès lors, les individus de ces groupes cessent d’être considérés comme anomalies, ce sont des espèces nouvelles, des types spécifiques nouveaux. Nous arrivons ainsi par une voie naturelle, en envisageant la question sous son véritable aspect, à montrer combien il est difficile d'établir une hgne de démarcation entre le normal et l’anormal. Nous sommes amenés à conclure que ce qui les sépare l’un de l’autre, c’est uniquement un carac- tère de fréquence, de multiplicité, c’est-à-dire un caractère d’ordre tout à fait secondaire. Par exemple, nous considérons comme anormales les mains qui ont moins de cinq doigts (Ectrodactylie). Cette anomalie, comme bien d’autres, est héréditaire; supposez qu’une famille d’ectro- dactyliens prolifie outre mesure, dans quelques siècles les hommes à deux ou trois doigts constitueront une race à part, un type nouveau; si, parmi ces hommes naît un jour un individu à cinq doigts, ce pentadactyle sera anormal, l’anomalie étant chose toute relative. C’est ce phénomène qui se produit dans le cas du cheval, que nous citions tout à l’heure. Par conséquent, définir l’anomalie par rapport au type spécifique c’est - utiliser un caractère de fréquence reposant sur une base fragile. Il faut - une définition plus générale ne reposant pas sur un caractère relatif : le type spécifique. Nous donnerons donc une définition très exacte de l’ano- - _malie en disant qu’elle est une forme de l'organisme, forme exceptionnelle et n'ayant pas de descendance, maïs pouvant toutefois se multiplier. Nous définirons l’étude des anomalies en disant qu’elle est l’étude des variations des formes de l’organisme. II] ‘L'évolution embryonnaire S1 nous voulons connaître plus à fond la nature des anomalies, établir _ des distinctions précises, il est une question importante à résoudre. — 1922 — À quel moment de son existence un être est-d capable de se modifier? Sur ce point il n’y a aucun doute; l’être adulte n’a plus aucune plasti- cité, il a perdu la possibilité de changer de forme, de transformer ses organes. L'influence du milieu est nulle sur sa constitution anatomique, en d’autres termes, cette influence ne produit pas de modifications adap- tatives, elle provoque des déformations passagères ou tenaces; l’individu devient un malade, ses organes sont remaniés, dévièés au vrai sens du mot, ils avaient une forme, une structure qu'ils n’ont plus, ils sont atteints de difformité et non pas d’anomalie : la première se fait aux dépens d’une constitution déjà terminée, la seconde est une constitution nouvelle, appa- raissant d'emblée, indépendante de toute autre. Prenons un exemple Dans certaines conditions de milieu, dans un climat humide, l’homme peut contracter un rhumatisme chronique. L’un des effets de cette maladie est de produire une déformation des doigts du pied telle que les orteils se couchent latéralement en dehors comme si une compression mécanique s’exerçait sur le gros orteil, c’est ce qu’on appelle une déformation en coup de vent, désignation imagée, très caractéristique. Une telle déviation survient à l’âge adulte, alors que les orteils sont complètement déve- loppés. Il est au contraire des cas où les orteils, au lieu d’être tous situés paral- lèlement, d'appuyer tous ensemble sur un même plan, chevauchent les uns sur les autres; ils sont en marteau, pour employer l° expression exacte. L’individu est né avec cette disposition des orteils; ses orteils n’ont jamais eu une autre facon d’être, il ne s’agit donc pas de déformation, mais d’une formation différente de celle qu'il est ordinaire de voir; r orteil en marteau est une anomalie. | Voilà donc une restriction formelle, une limite précise de la monstruo- sité : des variations de l’organisme on doit exclure les variations interve- nant chez l’adulte : un malade n’est pas un monstre. Nous aurions pu le prévoir dès le début, l’adulte est peu malléable, il se plie difficilement aux habitudes nouvelles, cette difficulté s’aggrave avec l’âge, — c’est un fait d'observation courante. Mais il y a toute une période de son existence durant laquelle l’être vivant est malléable à merci, durant laquelle il peut se modifier aisément au gré des circonstances, € est la période du développement, la période qui s’é- coule avant la naissance, au cours de laquelle la malléabilité est d'autant plus grande que |? embryon est moins avancé en âge. En effet, le corps se forme graduellement. Parti de l’état be plus simple qui Soit, de l’état d’ œuf, il Se complique peu à peu : les rudiments des grands systèmes, puis les organes se dessinent, enfin les détails de ces organes. Le plus souvent et dans les conditions ordinaires, le développement suit, 20 à quelques très légères variations près, une voie ‘déterminée: mais il est 43 possible, comme nous le constatons fréquemment, de l’engager dans une direction différente, d'entraîner les diverses ébauches embryonnaires à … prendre des formes et des aspects nouveaux. Il est rare qu'il en soit ainsi spontanément dans le milieu normal, car l’embryon possède un guide qui le conduit dans un sens donné, l’excite à se modeler sur un plan commun. Ce guide.puissant, c’est l’hérédité: elle donne aux organes une forme, des dimensions, des rapports, des qualités semblables à ceux que possédaient les parents. Cependant l’hérédité n’est pas omnipotente; constamment elle entre en lutte avec les milieux dans | — 1923 — qui impriment dans certains cas une direction différente au développe- ment, ils agissent sur l’embryon directement ou indirectement: directement - quand les embryons se développent hors du sein maternel, indirectement par l’intermédiaire de la mère. Dans ce dernier cas, tout ce qui atteint la mère retentit sur l’enfant (1). Quel que soit le milieu, quelle que soit l’intensité de son action, celle-ci sera d'autant plus sûre qu’elle s’exercera sur un embryon plus jeune, c’est- à-dire sur un être dont les organes seront les plus éloignés de leur dévelop- pement complet. C’est là une conséquence logique de ce que nous disions tout à l’heure lorsque nous établissions une distinction entre la déforma- tion et la variation, entre la maladie et l’anomalie. Cette dernière étant une évolution d’un genre nouveau, modelant l'organisme, il est évident que plus une ébauche sera voisine de l’état informe du début, plus il sera facile de lui faire prendre l’aspect que l’on voudra; si l’ébauche au contraire possède déjà des contours précis, il ne sera pas aisé de la modifier; on ne pourra pas changer sa forme, il y aura substitution d’un état à un autre et non simplement acquisition d’une forme donnée, directement sans inter- _ médiaire. Tout à fait au début, l’action du milieu atteint son maximum de puis- sance, elle peut même aller jusqu’à dédoubler en tout ou partie les organes d’un individu, faire deux êtres avec la matière d’un seul; ainsi se pro- duisent les monstres doubles, quelques-uns sinon tous. Nous observons ces divers phénomènes par l’expérimentation directe ; _nous les provoquons à notre gré, car il nous est facile de modifier les con- ditions dans lesquelles se développe un œuf d’oiseau, nous pouvons faire . des monstres à volonté. Par extension légitime, nous remontons de nos … expériences aux observations de variations dites spontanées. Le rappro- - chement des deux modes d’investigation nous permettent de conclure que … l’évolution est un phénomène embryonnaire pour une grande part, puisque - l’œuf, l’organisme aux premières phases de son développement, possèdent seuls assez de plasticité pour se plier à des exigences nouvelles. - Cette constatation nous permet de rectifier notre définition et de dire : - étudier les anomalies c’est étudier les variations du développement. IV Constitution générale des anomalies F L: É ee Ice. tn LEA RRTSRATE | à D LS URLS Te PM ATIRE es MERE MR PSC OL PTS NE EEE AR CRE re Ainsi, après avoir indiqué, par le rapprochement des formes adultes, … qu entre les monstres et Les individus normaux il n’existait point une diffé- …_ rence de nature, mais une simple différence de degré; après avoir montré, en considérant dans leur ensemble les phénomènes de l’évolution, que l’anomalie est toute relative, qu’elle peut constituer un état normal si elle .- se multiplie, nous sommes enfin conduits à établir que les diverses formes … de l’être se produisent au cours du développement embryonnaire, qu’elles - sont dues à des variations de ce développement, ce qui revient à dire … qu'elles ont un point de départ commun. C’est ce que nous avions énoncé … en commençant. —_ Or, si nous examinons de près chacune des variétés existantes, nous … constatons qu’en définitive les différences qui les séparent sont en réalité - peu importantes. Non seulement on trouve entre les divers types une série … (1) Toutes les tares dues à la civilisation, et dont la mère peut être affectée, influent sur l'embryon, créent autour de lui un milieu malfaisant, empoisonné, auquel il ne saurait a s'adapter, par lequel il est modifié. L’alcoolisme, la tuberculose, sont de ces tares mal- _ faisantes; on leur doit quelques-unes des monstruosités les plus graves et les plus . communes. | né — 1924 — de formes de passage, mais on remarque aussi que l’ PR déuere à de l’être reste toujours sensiblement la même. Nous expliquerons-nous. pourquoi le développement ne se transforme pas de fond en comble, pour-" quoi nous trouvons toujours les mêmes fonctions, les mêmes organes, avec. des formes variées, plus ou moins nombreux, plus ou moins déplacés, mais cependant toujours les mêmes? Pourquoi, parmi les anomalies il n’en est. pas qui présentent en face de l’ordre, le désordre, le bouleversement absolu . des choses existantes? S. Pour qu’il en fût ainsi, pour qu’il pût en être ainsi, il faudrait que les modifications possibles du milieu soient profondes, radicales: il faudrait : qu’elles se produisissent avec une insensible lenteur, il faudrait que leur à effort se portât sur une longué série de générations. >. Ni les unes ni les autres de ces conditions ne sont jamais remplies. En fait, les modifications apportées aux milieux sont toujours légères, il s’agit d'humidité ou de sécheresse, de température, de pression, de courant d'air; il s’agit de substances introduites dans l'air respirable ou dans les maté- w rraux nutritifs; les conditions primordiales de l’existence restent toujours les mêmes : respiration par l’oxygène, nutrition par les substances azotées, . en un mot la constitution fondamentale du milieu reste invariable, quelques détails sont seuls modifiés. Par suite, les mêmes fonctions, les” mêmes organes deviennent nécessaires, il faut toujours des poumons ou des . branchies pour respirer, un appareil digestif pour assimiler, un systentes nerveux pour régler la synergie fonctionnelle. L° adaptation ne peut se. faire que par un arrangement varié de ces organes, leur développement plus ou moins considérable, leur multiplication, leur simplification ou leur. complication — il ne se produira aucun organe nouveau, répondant au … besoin d’une fonction nouvelle. En d’autres termes, les matériaux de Cons- . truction restent identiquement les mêmes, seule la disposition et le nombre | de chacun d’eux est susceptible de varier. À un milieu pauvre en oxygène, par exemple, correspondra un Système respiratoire plus développé, ca- pable de prendre dans le temps nécessaire la quantité de gaz exigé pat à l’organisme, ou bien une modification du système nerveux telle que les. mouvements d’inspiration soient plus fréquents et plus profonds. ne Supposez que dans un milieu il y ait substitution d’un gaz quelconque, « même inoffensif, à l'oxygène habituel, il ne se produira pas de tissus nou=. veaux pour respirer avec Ce gaz, Car il faudrait avant tout transformer en. ; entier la chimie de l’organisme, c’est-à-dire l’organisme lui-même, sa substance fondamentale, le protoplasma, et le remplacer par une substance. vivante nouvelle dont les propriétés chimiques soient en harmonie ave 4 ce gaz respiratoire nouveau. à Peut-être, si la substitution avait lieu très graduellement, si durant plu | sieurs générations une espèce donnée était soumise à ces conditions vrai ment nouvelles, peut-être alors s’opérerait-il dans la substance vivante une“ transformation adéquate, peut-être apparaîtrait-il un organisme entière- 2 ment nouveau. Il est permis de concevoir un tel phénomène : ce que nous connaissons du protoplasma et de ses propriétés chimiques laisse pen er qu’il puisse en advenir ainsi; et de plus, la vie telle qu’elle est n’est ce Se tainement pas la seule vie possible. La vie existe sur d’autres planètes, en d’autres mondes, et les astronomes nous enseignent qu’elle ne s’y produit pas dans des conditions toujours semblables aux conditions terrestres ; notre atmosphère d'oxygène et d’azote n’est pas la seule possible ni seule qui soit, rien ne prouve même la nécessité d’une atmosphère. La v ie sur la terre n’est qu’un mode de la vie, il faut nous déshabituer de faire tout à notre image, de concevoir tout sous notre angle étroit, de rédu re tout à notre minuscule vie LH 4 4 x me f RON ge ae “ge nes E Ts Se - _C3#08 — 125 — À chaque milieu fondamental correspond une constitution fondamentale des êtres qui vivent dans ce milieu; aux variations apportées dans ce milieu _ correspondent des variations de la constitution fondamentale. Mais il est important de comprendre et de retenir que ces variations d’un milieu ne sont compatibles avec un mode de vivre qu’autant qu’elles sont légères, ne touchent pas au fondement même. Supprimez l’un des éléments primor- diaux, du même coup vous supprimez la possibilité de vivre à tout orga- È nisme qui s’est constitué dans ce milieu fondamental et par rapport à lui. » Ces considérations nous permettent de saisir pourquoi les individus - anormaux diffèrent peu des individus normaux : ils ne sont en réalité que - des variations à des degrés divers; on conçoit aisément que toutes les - transitions soient possibles entre ces divers degrés puisque le point de départ est toujours le même : un œuf, dont la constitution chimique peut varier dans ses détails, mais qui possède toujours des éléments de même ordre, des propriétés chimiques semblables ou très voisines, éléments qui ne peuvent persister que s’ils se trouvent dans des conditions déterminées par leurs affinités essentielles, notamment pour l’oxygène, l’hydrogène, le carbone, l’azote. | Il suit de là que le nombre des variations possibles n’est pas illimité, que l’on peut compter et que l’on pourrait prévoir les types dérivés, un type spécifique étant donné. j. Conclusion Nous avons fait le tour de la question ; nous savons maintenant ce - qu’il faut entendre par anomalie. Désormais nous n’aurons plus la ten- - {ation de croire qu’un monstre est dû à un phénomène surnaturel, qu'il est un être isolé, sans rapports avec les êtres que l’on est habitué de voir. - Nous avons compris que ce qui fait le type normal ou le type anormal c’est - une question de fréquence ou de rareté, et que bien souvent, par simple » renversement des nombres, le premier devient le second et réciproquement. À Nous nous sommes rendu compte aussi que les liens qui unissent le a normal et l’anormal sont des liens absolument intimes, car l’étude des phé- É nomènes généraux de l’évolution nous a fait connaître comment s’étaient établies les formes diverses de l’être, comment elles s’étaient successive- _ ment modifiées. Nous avons été conduits à considérer chacune de ces _ formes, qu’elles soient fréquentes ou rares, comme de simples cas parti- culiers de l’évolution. - Enfin, nous avons reconnu qu’un organisme se modifiait surtout durant sa période embryonnaire, qu’il était d'autant plus susceptible de se mo- - difier que son développement était moins avancé. - Ces considérations, les conclusions qu’elles ont provoquées nous ont ‘4 conduit à définir l’étude des anomalies : l’étude des variations du dévelop- F4 pement de l’organisme. Cette définition renferme tout un programme. à Pour connaître les variations, pour en saisir l’essence même, il ne suffit - point d'étudier des anomalies constituées, des individus adultes, 1l faut … avoir un point de repère. Ce point de repère nous le trouvons dans l'étude * de l'œuf et du développement le plus commun qui mérite pour cela l'épi- — thète de normal, c’est lui que nous devrons examiner tout d’abord dans ses … traits généraux et dans les conditions mécaniques qui le déterminent. Nous … devrons ensuite rechercher comment on peut faire varier ce développement, —_ quelles sont ses variations et comment on s "explique ces variations Si . diverses, parfois si contradictoires pour un même type dans un même LR ist Paris. D’ Etienne RABAUD. ‘UND LISTE DES COQUILLES MARINES, TERRESTRES & D'EAU DOUCE RECUEILLIES AUX ENVIRONS DE CANCALE (Suite) 15. Bela rufa Montagu. Extrèmement rare. Un seul exemplaire de prit | taille mais très frais trouvé dans le cordon littoral à la Guimorais. D° var. semicostata Jeffreys. Peu commun. Trouvé dans les cordons litto= | 4 raux de la Guimorais et de la Toise, toujours roulé. + D° var. ecostata nova var. Trouvé dans les débris _ dragage de huîtres dans la baie de Cancale, à la caravane de 1897 deux exemplaires de cette variété qui atteint une grande taille (16 ”/*) et est abso ument. 3 dénuée de côtes; sa surface est brune, lisse et luisante. À 16. Buccinum undatum Linné. Très commun vivant sur les bancs de . sable de Port-Briac à marée basse; se trouve mort dans tous les cordons » littoraux. La coquille embryonnaire que l’on trouve dans les capsules ovigères ressemble étonnamment à des Sipho; on pourrait s’y tromper. Comestible quoique coriace ; employé comme boëtte, se nomme coucou. 17. Nassa (Hinia) reticulata Linné. Très commun partout; je n'ai pas trouvé la var. nitida. 18. Nassa (Hima) incrassata Müller. Commun partout. D° var. rosacea Risso. Sur la côte N. seulement, assez rare: 4 19. Nassa (Hima) pygmæa Lamarck. Très rare. Quelques Re 4 jeunes trouvés à Rothéneuf. 4 20. Donovania (—Lachesis) minima Montagu. Très rare. Quelques exem- plaires morts dans les cordons littoraux de la Guimorais et de la Toise. 21. Ocinebra erinaceus Linné. Très commun partout. D° var. fasciata Dautzenberg. Très rare, un seul exemplaire vivant à Port-Briac. 22. Ocinebra aciculata Lamarck. Assez rare. Quelques exemplaires roulés | dans les cordons littoraux de la côte N.; quelques-uns vivants recueillis à la pointe E. du Verger. à 23. Purpura (Polytropa) lapillus Linné. Très abondant partout. Les va-« riétés dominantes sont la blanche etla violette uniforme. A l'Ile des Landes, « des parois verticales de rocher de la zone littorale en sont littéralements couvertes, on en trouve de toutes les couleurs. ei imbricata Lamarck. Rare, deux exemplaires seulement à l’Ile des Landes | 24. Cypræa (Trivia) europæa Montagu. Abondant dans les cordons tte raux de la Guimorais, de la Toise et de Port-Mer. Se trouve souvent partout sous les pierres dans la zone des laminaires. La plupart n'ont aucune trace du sillon dorsal caractéristique des Trivia; j'ai trouvé un. certain nombre d'exemplaires morts présentant le sillon bien marqué mais je n’ai pas pu en rencontrer de vivants. ‘4 D° var. major Philippi. Assez rare, un peu partout. D° var. minor Monterosato. Abondante dans les cordons littoraux roi je ne l’ai pas trouvée vivante. #4 D° var. tripunctata Requien. Un peu partout, avec Île type, mais beau- coup moins commune. 29. Bitlium reticulatum Da Costa. HAL TROess abondant dans les cor= = 18 . dons littoraux de toutes les plages et vivant en colonies nombreuses sous les pierres à marée basse. | 26. Cerithiopsis tubercularis Montagu. Extrêmement rare. Un seul exem- _ plaire roulé dans le cordon littoral de Port-Mer. 27. Littorina littorea Linné. Abondant dans tous les endroits pierreux. Recherché comme comestible et appelé ici brigaut (Corruption abréviative de bigorneau). … 98. Littorina rudis Donovan. Extrêmement abondant sur tous les rochers * dans la zone littorale, monte jusqu’au niveau du plein des marées de morte- - eau. La coloration ordinaire est vert-olive. “ 1} var. albida Dautzenberg. Assez commune. ss D° var. aurantia Dautzenberg. Moins commune, » D°var. fasciata Dautzenberg. Rare; quelques exemplaires seulement - trouvés à la pointe du Grouin. … 99. Littorina jugosa Montagu. Assez commun dans certaines localités - très limitées telles que l'extrémité O. du Verger, avec les L. rudis, mais “ montant généralement moins haut. Contrairement à l’avis exprimé par M. Dautzenberg (Bulletin de la Société d'Etudes scientifiques de Paris, 1886, p. 113) je crois qu il faut distinguer spécifiquement cette forme, les nombreux exemplaires que j'en ai recueillis étant tous identiques comme forme, scul- - pture et couleur vert foncé, sans intermédiaires avec le L. rudis. L'argu- ment qu’on les trouve dans les mêmes colonies ne me semble pas convain- . cant, la cohabitation d'espèces différentes étant un fait ordinaire. Peut-être - de nouvelles récoltes modifieront-elles mon avis. 30. Littorina obtusata Linné. Commun House La coloration la plus répandue est vert olive avec l’intérieur de la bouche violet très foncé. La couleur jaune d'or ne se rencontre qu'à la partie inférieure de la zone littorale et dans celle des laminaires. | D° var. fabalis Turton. Moins commune, se trouve un peu partout. D° var. ornata Jeffreys. Très rare. Je n’en ai qu'un exemplaire à bandes . jaunes et brunes trouvé mort à Port-Mer et un superbe exemplaire à bandes blanches et noires provenant de la Grande Grève de Saint-Malo. 31. Littorina neritoides Linné (—cærulescens Lamarck). Très rare; un très petit nombre d'exemplaires vivants trouvés il y a quelques années dans les rochers de Port-Briac, mais je n’en ai plus rencontré depuis. 32. Lacuna divaricata Fabricius. Assez commun roulé dans les cordons _littoraux de la Guimorais et de la Toise; est alors d’un blanc opalin, très _luisant. Un seul exemplaire trouvé vivant, de couleur brune uniforme avec la columelle blanche, à la pointe N. de Port-Picain. _ 33. Lacuna puteolus Turton. Assez rare dans les cordons littoraux de la Guimorais et de la Toise où j'en ai trouvé quelques exemplaires blancs, roses — et bruns: un seul orné d’une bande brune sur fond blanc. Trouvé un seul … exemplaire vivant sous une pierre à l'extrémité E. de Port-Briac. —_ 34. Lacuna pallidula Da Costa. Peu commun dans les cordons littoraux … de la côte N. où j'en ai trouvé quelques exemplaires d’assez grande taille —_ ayant encore leur épiderme et leur opercule; je ne l’ai pas rencontré _ vivant. | —._ D’ var. viridis nov. var. De taille moindre que le type, mais de même forme, de couleur verte plus où moins foncée et très luisante, tandis que —… le type est grisâtre et mat. Assez rare dans les cordons littoraux de la côte … N.; pas trouvée vivante. …._ 35. Lacuna crassior Très rare. Trouvé seulement quatre exemplaires morts, mais très frais, dans les cordons littoraux de la côte N. …— 36. Rissoa membranacea Adams. Je ne l'ai trouvé qu’à Port-Mer …_ formant de nombreuses colonies sur le sable vaseux. 4 F: sr «4 # cA ' pe E- = Les # x get 4 4 À " S LI * RL ini ei ho ÉdEné du ends à me di ad Qt — 128 — ee, 37. Rissoa lilacina Recluz. Rare; se trouve roulé dans le cordon littoral de Port-Mer; recueilli vivant par-ci par-là quelques exemplaires isolés sous des pierres, un peu partout. É 38. Rissoa parva Da Costa. Très abondant partout, vivant sur les 2 zostères et sous les pierres, formant des tas dans le cordon littoral de la - Toise. D° var. interrupta Adams. Rare. " D° var. fuscata Brown. Assez rare. 51e 39. Rissoa Guerini Recluz. Avec le précédent, mais beaucoup moins | 2 commun. 3 40. Rissoa (Manzonia) costata Adams. Peu commun; se trouve roulé dans le cordon littoral du Verger, à l'embouchure du ruisseau ; jenaire- cueilli un certain nombre d'exemplaires vivants sous des pierres au pied di. 4 fort du Guesclin à marée très basse et à Rothéneuf. 4 41. Rissoa (Onoba) striata Adams. Avec le précédent, mais très rare, J'en ai recueilli deux exemplaires, l'un roulé, l'autre vivant, qui sont très allongés et courbes : est-ce une variété ou une monstruosité individuelle ? Il faudrait un plus grand nombre de spécimens pour trancher la ques | 1 tion. EE: 42. Rissoa (Alvania) cancellata Donovan. Extrêmement rare : un seul ee exemplaire trouvé mort dans le cordon littoral de la Toise. 43. Rissoa (Alvania) lactea Michaud. Commun dans les cordons littoraux | des plages du N. Recueilli quelques exemplaires vivants sous des pièrres à . zone des laminaires, à Rothéneuf et au Guesclin. 4 _ 44. Rissoa (Alvania) carinata Da Costa. Assez commun dans les cordons | littoraux du N. et de Port-Mer ; un seul exemplaire vivant trouvé avec le - précédent au Guesclin. Un certain nombre de ces coquilles présente une » ou même deux varices fortement saillantes; comme j'en possède six, on pourrait peut-être en faire une var. varicosa, nov. var. 44 Les cinq espèces précédentes ont un épiderme brun rosé quand elles sont à vivantes ; une fois mortes, elle deviennent d’un blanc pur et mat. : — 45. . Rissoa (Cingula) cingillus Montagu. Rare dans les cordons littoraux du N.; un seul exemplaire trouvé vivant à Rothéneuf. 46. Hydr obia (Peringia) ulvæ Pennant. $e trouve dans tous les cordons littoraux ; abondant à Port-Mer où il vit sous le sable vaseux. 47. Acicula lineata Draparnaud. Extrêmement rare; un seul exempleire trouvé mort dans le cordon littoral de la Guimorais. 48. Calyptræa chinensis Liñnné. Assez commun roulé dans tous les 4 cordons littoraux. Trouvé vivant sur des coquilles draguées. 0 D° var. squamulata Renieri. Avec le type mais très rare. | É. D° var. Polii Scacchi; comme le LA ent; pas trouvé vivant. 30 49. Lamellaria perspicua Linné. Extrêmement rare; J'ai trouvé. deux coquilles sur la plage de Port-Mer et un individu vivant À Rothéneuf. î 50. Velutina lævigata Pennant. Rare roulé dans les cordons littoraux; j'en ai deux exemplaires pris vivants sur des huîtres draguées dans la ae 4 51. Natica catena Da Costa. Peu commun; quelques exemplaires morts. mais garnis de leurs opercules au Verger. Quelques-uns en mauvais état apportés par les pagures sur toutes les plages. 52. Natica Alderi Forbes. Très rare; trouvé seulement trois exemplaires dont deux typiques morts et un autre ‘de couleur brun-foncé encore muni à de son opercule, tous au Verger. | 53. Adeorbis subcarinatus Montagu. Commun parfois dans le cordon litto= | ral du Verger, à l'embouchure du ruisseau, puis introuvable. J’en ai recueilli un assez grand nombre Gex cHpIatRes vivant en colonies sous ‘des pierres — 129 — - dans la zone des laminaires à Rothéneuf et au Guesclin. Vivante, la coquille - est brune; une fois morte, elle devient blanche. » 54. Turbonilla lactea Linné (—elegantissima Montagu). Peu commun; … trouvé des exemplaires isolés, morts dans les cordons littoraux ou sous des - pierres. Recueilll quelques exemplaires vivants à Rothéneuf et au - Guesclin. | * 55. Odostomia unidentata Montagu. Rare. J'en ai trouvé trois exem- . plaires dans le manteau d’une huître pris à basse mer dans la baie et * quelques autres sur un Pecten maxzimus dragué au large. _ 56. Phasianella (Eudora) pullus Linné. Commun partout sur les zostères ou sous les pierres à mer très basse. Abondant dans les cordons littoraux. D° var. pulchella Recluz. Avec le type, mais plus rare. 97. Monodonta (Trochocochlea) crassa Pulteney. Extrêmement commun sur tous les rochers dans la zone littorale, particulièrement à l'extrémité O. _ du Verger où il monte presqu’aussi haut que les Littorines. Inutilisé ici; se nomme chiperne. 58. Monodonta (Trochocochlea) articulata Liamarck. N'a jamais, je crois, été signalé sur nos côtes de la Manche; très rare ici. J’en ai, il y a quelques années recueilli cinq exemplaires vivants à Port-Briac avec des Gibbula obliquata. Je les avais d’abord confondus et ce n’est qu’après en avoir reçu postérieurement de la Méditerranée que j'ai reconnu cette espèce dans ma ; collection, il ne saurait donc y avoir doute sur la provenance, malgré + l'étonnement que m’a causé la présence ici de ce mollusque méridional; la taille y est seulement un peu moindre. 3 | dés TPS à a E dutdeues PE ms D d'in : : & 09. Gibbula magus Linné. Commun partout, dans les cordons littoraux et » sous les pierres dans la zone des laminaires. Sans usage ici, s'appelle ber- _ nache. Je n'ai pas rencontré la var. producta B. D. D. D° var. alba Jeffreys. Rare, un ou deux exemplaires pris vivants. à 60. Gibbula (Steromphalus) cineraria Linné. Commun dans la partie infé- . rieure de la zone littorale et dans celle des laminaires. … D° var. variegata Jeffreys. Assez rare; je n’en ai trouvé qu’une demi- . douzaine d'exemplaires jeunes vivants au Guesclin et à Port-Briac, sous - des pierres. | | - D° var. elatior Dautzenberg. Assez commune partout. - D° var. ornata Dautzenberg. Rare; trouvé quelques exemplaires seule- - ment à Port-Briac et au Verger. - 61. Gibbula (Steromphalus) obliquata Gmelin. Commun partout, dans la zone littorale. La coloration la plus habituelle est verte avec de larges - flammules noires; quelques exemplaires sont d’un noir d'ébène uniforme. La + forme est variable, tantôt aplatie, tantôt assez élevée. D° var. agathensis auct., non Recluz. Rare, quelques exemplaires seu- - lement trouvés vivants à Port-Briac sur les rochers. …. D° var. decorata Jeffreys. Très rare, un seul exemplaire. 62. Calliostoma conuloides Lamarck. Très commun dans la zone des lami- - naires, sous les pierres, particulièrement à Port-Briac. La forme est très constante, la taille variable et la coloration plus ou moins vive. L 4 …. 63. Calliostoma exasperatum Pennant. Très commun dans les cordons littoraux et vivant sous les pierres à la partie supérieure de la zone des … laminaires. , : … 64. Calliostoma striatum Linné. Cette petite coquille, aussi abondante à - Saint-Malo que la précédente, est ici extrêmement rare; je n’en ai trouvé pue deux exemplaires jeunes à Rothéneuf; de ce côté-ci, on n’en voit plus - du tout. Voilà un exemple de variation dans la faune marine à très petite distance, nous en verrons d’autres. (err — 130 — 65. Haliotis tuberculata Linné. Ce mollusque était extrêmement abondant * autrefois dans la zone des laminaires, fixés sous les pierres ou aux rochers, - sur toutes les parties de la côte N. battues par les grosses lames du large # car il aime l’eau agitée. La gelée si forte et tout à fait exceptionnelle du « mois de février 1895 qui a fait prendre la baie en banquise et durant - laquelle il y a eu une très forte marée (1.18) l'avait entièrement détruit et cette année seulement on commence à en revoir quelques individus. Re- ” cherché comme comestible; se nomme ormet (Corruption abréviative de « oreille de mer). 4 66. Fissurella reticulata Da Costa. On en trouve fréquemment des exem- plaires très frais dans les cordons littoraux. Je n’en ai récolté qu’un seul « vivant sur un rocher de la zone des laminaires à l’Ile des Landes. La « couleur est tantôt d’un gris uniforme, tantôt formée de quatre secteurs gris alternant avec d’autres verts ou bruns. à 67. Emarginula rosea Bell. Extrêmement commun dans les cordons « littoraux. Je n’en ai trouvé qu’un seul exemplaire vivant au Guesclin, sous « une pierre dans la zone des laminaires. : À 68. Emarginula fissura Linné. Très rare dans les cordons littoraux de la Guimorais et de la Toise; pas trouvé vivant. Je ne sais si ces deux espèces sont bien à séparer car je possède une série allant d’une forme typique à l’autre par degrés insensibles, la sculpture « est peut-être un peu diflérente, mais beaucoup moins que dans les diverses … formes confondues sous le nom de Patella vulgata. | 69. Acmæa virginea Müller. La forme typique, comme coloration, se trouve » un peu sur toutes les plages, dans la zone des laminaires, sous les pierres; … elle atteint une assez grande taille 9*/"1/2. Il existe une autre forme, très abondante dans les cordons littoraux, de taille un peu moindre, plus solide … et moins transparente, de couleur blanche uniforme à l’intérieur et à l’ex- térieur; Je l’ai trouvée vivante au Guesclin seulement. J’ai vu cette forme étiquetée dans la collection du Muséum sous le nom d’Acmæa parva Donovan « avec la provenance de Granville et je crois que les différences sont assez … marquées pour justifier la séparation, mais n’ayant pas la diagnose de . Donovan, je ne peux que poser la question. | 1 70. Patella vulgata Linné. La forme type représentée par M. Dautzen- berg dans son Atlas de poche des Coquilles des côtes de France fig. 111, p. 29, est de grande taille, haute par rapport à sa base, avec des côtes. nombreuses et obsolètes, de couleur blanche uniforme intérieurement, avec exceptionnellement des taches jaunes sur le bord qui est entier et lisse; « l'extérieur est gris sans rayons colorés. Je l’ai trouvée seulement à l’Ile des . Landes et au rocher de Cancale où elle atteint des dimensions aussi grandes « qu'à Chausey. On confond sous le même nom une foule de formes bien . 7 | distinctes comme dimensions relatives, sculpture, coloration, les unes. élevées, les autres aplaties; tantôt la surface extérieure est lisse et finement striée, tantôt elle porte de grosses côtes rayonnantes. Il me semble qu'il y. aurait là les éléments de classement, sans tomber dans le jordanisme. La couleur la plus commune est l'alternance de rayons jaune verdâtre et brun plus ou moins foncé. #4 Toutes les Patelles sont nommées ici b’nis, corruption de bernicle; on. les recherche comme comestibles, sauf la forme typique appelée b'ni à cochons et qu’on dédaigne comme coriace et de mauvais goût. 4 D° var. secernenda Dautzenberg, assez rare. Se trouve avec les précé- dentes sur tous les rochers de la zone littorale, principalement sur la cote N.;ilyen a beaucoup au Petit-Port. _<3e 71. Patella athletica Bean. Assez commun sur les rochers de la côte N: Le à la partie supérieure de la zone des laminaires. - 0 so a F A2 FLE — 131 — _ 72. Patella Taslei J. Mabille. Se trouve en abondance au Verger et à la . Guimorais, absolument semblable au type qui est du Morbihan. La sur- . _face externe est brun très foncé avec de grosses côtes rugueuses, l’intérieur - est vivement coloré de rayons orangés alternant avec des rayons noirs. » 73. Helcion pellucidus Linné. Se trouve sur les tiges de la Laminaria . saccharina dans la zone des laminaires de la côte N., mais n'atteint de - grandes dimensions que sur la côte E. de l’Ile des Landes. » 74. Helcion corneus de Gerville. Se trouve Jeune avec les 7. peillucidus, adulte dans les racines de laminaires flottés ou sur d’autres objets. Voir - pour ces deux formes la note que j'ai insérée dans la feuille, fascicule de janvier 1900, p. 50. - 75. Chiton marginatus Pennant. Très abondant sous les pierres de toutes - les plages, dans la zone littorale; très variable comme taille et coloration, - mails constant comme forme et sculpture. 76. Chiton cancellatus Sowerby. Assez rare. Trouvé quelques exem- . -plaires dans la zone des laminaires, un peu partout. …. 77. Chiton lævis Pennant. Extrêmement rare; un seul exemplaire > trouvé au pied du fort du Guesclin à mer très basse. | 78. Anisochiton discrepans Brown. Très commun partout à la partie infé- rieure de la zone littorale, sur les pierres ou les rochers. Se trouve excep- - tionnellement dans le sable; voir à ce sujet la Feuille, fascicule de février 1900, p. 7i. - J’ajouterai ici les Alexia qui, quoique pulmonés, appartiennent à la faune _ marine littorale. 19. Aleria denticulata Montagu. Rare. Quelques exemplaires trouvés dans le cordon littoral du Verger, à l'embouchure du ruisseau. 80. Alexia myosotis Draparnaud. Assez commun; se trouve dans les cor- dons littoraux de toutes les plages par spécimens isolés. " SCAPHOPODES _ 81. Dentalium vulgare Da Costa. Assez commun dans tous les cordons littoraux à l’état roulé. …. D° var. rosea Bucquoy, Dautzenberg et Dollfus, moins commun que le e_ {ype. _ Malgré mes recherches prolongées, je n’ai pas pu en trouver de vivants. Cancale. H. MARTEL. TNT (4 suivre). LEE LOL T2 — NOTES SPÉCIALES ET LOCALES t Wa. PORT PRE ENT, td pt h NES 9 ATOS gi ACER Nr LE ERE LS f ne à MNT AU RATS \ — Demande. — M. R. Blanchard, Professeur à la Faculté de médecine de l'Université _ de Paris, sera très reconnaissant aux personnes qui voudront bien lui envoyer des Mous- - tiques ou Cousins. Les conserver dans l'alcool à 900, dans des tubes dont chacun ne … contiendra que des exemplaires de même provenance. Introduire dans chaque tube une « étiquette en papier, sur laquelle on aura noté au crayon la date, l'heure et le lieu de la … récolte, s’il existe des fièvres intermittentes dans la localité et éventuellement si les …— Insectes ont été capturés dans la chambre occupée par un fiévreux. Dans ce dernier cas, . la recherche des Moustiques devra être faite avec un soin tout particulier. … Cette prière s’adresse aux naturalistes français, mais aussi, et d’une façon encore plus . pressante, à ceux des pays d'outre-mer. ce ee les envois à M.Ile Professeur R. Blanchard, 15, rue de l'Ecole de médecine, _ À Paris. Ne FA % CT d ne e 4 + Fa A LAUR LV: ; ï. F v À eur — 132 — 4 * Vanessa Aatiopa L. — Tous les auteurs s'accordent à dire que y. à après | 3 avoir hiverné dans les anfractuosités naturelles ou à l'intérieur des habitations, reparaît dès E les premiers beaux jours, en février, mars ou avril, avec la bordure des ailes blanche ou presque décolorée. Nous pouvons d'abord donner la date de l’apparition de ce beau papillon après chaque hiver, dans la région moulinoise, de 1887 à 1900. APPARITION DE Vanessa Antiopa (sujets ayant hiverné) | Années | 1887 1888 1889 1890 1891 1892 Dates 18 avril | 28 mars | 10 avril | 27 mars | 10 avril 1 mars. | 5 | Années 1894 1895 1896 1897 1898 1899571 1900 Dates 97 mars 3 avril 1 23 mars | 24 mars | 30 mars Fi mars |10 février (L'observation de 1893 manque par suite de circonstances indépendantes de notre | Le volonté). à à Dans le tableau ci-dessus, on remarquera certainement les dates tardives des 5, 10 et n 18 avril, après les hivers mémorables ou importants de 1894-1895, 1888-1889, 1890- 189,2 et 1886-1887 (1). On constatera aussi que, à paîtir de 1896, l'époque de l'apparition est A toujours précoce. C'est qu’en effet, depuis le rude et tardif hiver de 1894-1895, tous les me hivers, sans exception, ont été doux dans le centre de la France. | 4 Au sujet de la décoloration de la bande terminale des ailes, nous avons fait tout récemment les deux observations suivantes : Le 14 ny ier 1900, nous recevions de la campagne une VW. Maitre qui avait été capturée vivante, le 26 décembre 1899, sur du bois, dans une grange du domaine de La Paire. Quand on nous l'apporta, le papillon était ‘rigide. Il fut conservé en cet état, dans une pièce chauffée. Le 16, à une heure de l'après-midi, nous remarquions quelques mouve-. ments d'antennes, bientôt suivis de lents battements d'ailes et il nous fut alors PE de reconnaitre que la bordure des ailes en dessus était toujours jaundtre. Le 10 février suivant, par une belle après-midi, nous avons capturé à notre tour une V. Antiopa au vol, dans la cour de la maison. La bande des ailes était encore jaune en dessus. Nous avons gardé ce papillon en vie jusqu’au 12 mars, dans.un appartement à la à température moyenne de 16° et, à cette date, la bande était toujours jaunäire. ; Pour achever de fixer le lecteur, nous pouvons dire que la poneur de la bande jaune de nos deux Morio était beaucoup plus vive que sur la fig. 2 de la pl. 11 du t. I des Lépidoptères de Berce (Paris, chez Deyrolle, 1867). L'intensité 18 la coloration atteignait etes à celle de la fig. 1 dela pl. 5 du t. I de l'Histoire naturelle des Lépidoptères de France * de Godart et Duponchel (Paris, chez Crevot, 1821). à Moulins. G. DE ROGQUIGNY-ADANSON (1) Sur l’importance relative de ces hivers, le lecteur peut consulter notre étude «La gelée dans le Centre de la France (1835-1894) et Les grands hivers cn Bourbonnais » publiée dans Ciel A Terre (Bruxelles, P. Weïssenbruch). Nécrologie. — M. Alphonse Milne-Edwards.— Au moment de mettre sous presse, nous apprenons avec une vive émotion la mort de notre éminent maître, M. Alphonse” Milne-Edwards. C’est une perte qui sera douloureuse non seulement pour les hommes de science, mais pour tous ceux qui ont approché le savant directeur du Muséum de Paris et ont pu apprécier le charme exquis de cet esprit si juste et si fin et la délicatesse de ce cœur éminemment bon. — M. Alphonse Milne-Edwards a été le digne continuateur Ére. l'œuvre de son père au Muséum; avec lui se clôt une page de l'histoire de notre grand % établissement scientifique. Errata. — Page 103 les lignes 17 et 48 sont transposées (la ligne 48 fait suite à la ligne 46 et la ligne 47 est continuée par la ligne 49), — P. 105, ligne 30, au lieu de outre, lire entre. TER Le Directeur Gérant, à 4 A. DOLLFUS. Imp. Oberthür, Rennes—Paris (320-00) AR La hles A bb (rw D ex : N Feuille des Jeunes Naturalistes | ITE° Série, 30° Année, rl, Y NX FLAN ë ] 1 7 cer PO SIaTwaa Tr + see» 1 ; | i ; £. Ë 2 ORTHOPTÈRES DE FRANCE (C. Houlbert, del.) Laat Feuille des Jeunes Naturalistes T° Série, 50° Année, pl. VI LR 92, | Ch .medaastine 93 * ORTHOPTÈRES DE FRANCE (C. Houlbert, del.) #.+ _ {er Juin 1900 — IIIe Série, 30° Année — No 356 BLA FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES FAUNE ANALYTIQUE ILLUSTRÉE | DES ORTHOPTÈRES DE FRANCE (Suite) V° Famille : ACRIDIENS (Criquets) Les Acridiens ou Criquets, sont désignés vulgairement, suivant les pays, _ sous les noms de Sautériots ou Sautericots; on les confond très souvent avec les Sauterelles (Locustidés), dont ils se distinguent cependant par des _ caractères très nets et faciles à observer: le corps des Acridiens est en effet . conique et légèrement comprimé sur les côtés, tandis que celui des Locus- _ tidés est ovoïde. La tête porte presque toujours des ocelles; les antennes sont courtes; les | tarses n’ont jamais que trois articles; enfin, l’abdomen des femelles n’est _ Jamais terminé par cette tarière allongée (oviscapte) qui sert aux Locus- tidés à déposer leurs œufs dans le sol; cet organe est remplacé par quatre | stylets cornés disposés par paires à l'extrémité de l’abdomen (Fig. 49 bis). Les Acridiens sautent avec une grande agilité. Les mâles font entendre ‘un son grêle et très perçant, qu’ils produisent en frottant le bord interne » dentelé des cuisses postérieures contre les nervures saillantes des élytres. _ Ces Insectes se tiennent de préférence dans les champs cultivés, dans les | prairie et sur les pentes herbues des montagnes; on les rencontre à l’état e larves pendant le printemps et une grande partie de l’été; ils sont a Éultes à l’automne. 4 Peu nuisibles dans le nord de la France, les Criquets se développent parfois en si grande abondance dans les contrées méridionales de l Europe, er n Afrique et en Asie, qu’ils provoquent de véritables calamités; ils enva- ] hi issent des provinces entières en bandes si nombreuses (nuées de Sauterelles) qu'ils détruisent entièrement en quelques jours toutes les récoltes et toutes 3 les plantations. _ Les espèces les plus redoutables sont le Criquet pèlerin (Acridium pere- -grinum Oliv.), le Pachytylus migratorius L. et quelquefois aussi, paraît-il, él légant Caloptenus italicus ; ces deux dernières espèces seulement se ren- CC sont. en France. TABLEAU DES TRIBUS Le pelote plus ou moins distincte entre les Far e des tarses; pro- thorax court (Fig. 50)......... PTE QUE RE PE nt | Pas de pelote entre les crochets des tarses : prothorax longuement 2 prolongé en arrière et recouvrant l'abdomen (HOT DTN ET TÉTRICIDÉS VI. 4 Tête plus ou moins prolongée en avant; front fortement incliné; antennes comprimées élargies en fuseau (Fig. 52)...... &.. Tl'RUXALIDÉS F3 Tête non prolongée en avant, front vertical ou faiblement incliné: 4 antennes filiformes (Fig. 53) nd Lo cn pi 3 3 Prosternum muni d’une pointe ou d’un tubercule en son milieu s | (ag 04), des ae rate oo dioeR Nee CON EE ACRIDIDES V Pro$ternum sans pointe en son milieu (Fig: 25) 22448 2 ere ee :: 400 Front vertical; prothorax fortement rétréci dans sa partie antérieure; ailes presque toujours colorées, avec une fascie noirâtre (Fig. 56). | Œpipopipés IV Front plus ou moins incliné; prothorax parallèle; ailes dt ou . ; uniformément rembrunies (Fig. DAT Rens da, sou UE VTT MR TR DE 5 4 Fovéoles frontales nulles ou très petites (Fig. 58)....... EUR APLEURIDES 112 s) Fovéoles frontales imprimées ou non, mais toujours bien: visibles Re DD} LA Er 2e NRA LÉ ie STÉNOBOTHRIDES I I Tribu : Truxalidés Les Truxalidés appartiennent presque tous à la faune méridionale de « l’Ancien monde; ils se distinguent nettement des autres Acridiens par leur. « front plus ou moins allongé et rétréci, ce qui rend la face antérieure de la tête fortement oblique; les antennes sont plus ou moins comprimées et . élargies en forme de fuseau; elles possèdent de 15 à 20 articles peu distincts. Prosternum portant en son milieu une pointe obtuse et CORRE | | (Res 00) 6e aies En le rt RNCS EEE PYRGOMORPHA | ! Prosternum sans pointe en son milieu (FaS 60) EE ER TT an Eros 2 Sommet du front fortement avancé entre les yeux (Fig. 52)....... TRruxALIS 2 4 Sommet du front très peu avancé entre les deux yeux; antennes comprimées et dilatées à la base (Fig. 62)............... OXYCORYPHUS 4 17° Genre : TRUXALIS Fab. Caractères de la tribu. k 4 4.T. nasuta L. (Fig. 63). — Corps allongé, de couleur verte ou roussâtre … avec des lignes latérales rougeâtres qui se prolongent jusque sur la tête; « taille 35-70 mill.; dessus de l’abdomen rosé. ——- Commune à automne dans les prairies du littoral méditerranéen. —— Août à novembre. 4 48° Genre : OXYCORYPHUS Fab ben à Ce genre se distingue du précédent par la brièveté du front FE À por ses antennes moins aplaties. De 1. 0. compressicornis Lat. (Fig. 64). — Corps vert ou brunâtres aile s. transparentes légèrement rosées à la base. — Prairies et pelouses des bois, surtout dans le sud-ouest de la France. — Peu commune. — Août à septembre. à — 135 — 19° Genre : PYRGOMORPHA Serv. _ Tête moins allongée que chez les Truxalis; les antennes sont plus courtes Der plus longuement acuminées. 4 4. P. grylloides Latr. (Fig. 65). — Tête, prothorax et élytres d’un vert . d'herbe mat; ailes transparentes; taille 15- 30 mill. Espèce du littoral médi- _ terranéen; endroits arides et clairières sèches des bois. — Peu commune. 24 S 4 Printemps. Ée .. I Tribu : Parapleuridés —_ Les quatre genres qui composent cette tribu, en France, forment un 3 D oupement parfaitement naturel, tant au point de vue morphologique _ qu’au point de vue biologique. La tête possède la forme d’un cône arrondi et présente une saillie très _ courte qui s’avance entre les yeux; le prothorax est arrondi en dessus, avec . des carènes latérales nulles ou faiblement marquées; les bourrelets sail- lants qui réunissent de chaque côté le front au vertex, sont très étroits, ce _ qui fait que les fovéoles frontales sont nulles ou incomplètes: seul le genre …. Mecostethus possède, tout à fait en arrière, près des yeux, de petites fos- settes triangulaires; il établit ainsi le passage entre les Parapleuridés et les . Sténobothridés. É Les Parapleuridés vivent presque toujours dans les endroits humides, où . les Cypéracées croissent en abondance; ils sont communs dans les maré- » cages et dans certaines prairies au bord des rivières. ! Elytres et ailes bien développées, égales à l’abdomen ou le dépassant, > 4 Porno desnales (Fee Gr, 08, 09)... 00: 2 BL Elyires beaucoup plus courtes que l’ abdomen : ailes nulles (Fig. 66). LE CHRYSOCHRAON _{ Prothorax arrondi en dessus, à carènes latérales nulles (Fig. 70). T PARAPLEURUS ne. Prothorax plus ou moins plan en dessus; carènes latérales bien 4 un dat ds nanas D adieis cure ae dd eo e 3 …. | Hosrolstroniales nulles ie T9}. ul PARACINEMA …. ! Fovéoles frontales très petites, triangulaires (Fig. 58)....... MECOSTETHUS | 1 20° Genre : CHRYSOCHRAON Fischer. A Elytres courtes; ailes nulles; abdomen allongé; prothorax à carènes : | latérales droites et non interrompues. mauve (Fig. Jr, LRU ARE tee SE PAT EE OR BRAS RSS D ER SR RO REC Ch. dispar > ( Prothorax légèrement chagriné; couleur grise variée de brun et de 1 Pronos hsse colenr vertes "2 101... NUE Ch. brachypterus À. Ch. dispar Hey. (Fig. 73). — Abdomen et élytres d un gris violacé; | taille 18-25 mill. — Assez commune dans les prairies humides et dans les clairières des bois. — Juillet à septembre. ne 2. Ch. brachypterus Ocskay. — Corps vert à reflets jaunes; taille plus | petite que le précédent 12-15 mill. Elle est plus localisée que Ch. dispar et habite de préférence les prairies des montagnes. — Pyrénées, Jura, Au- E | vergne, Causses. — Août à octobre. 4 Fe 21° Genre : PARAPLEURUS Fischer. E | Côtés du prothorax arrondis et parallèles; carènes latérales nulles. _ P. alliaceus Germ. (Fig. 67). — Entièrement d’un beau vert d'herbe; derrière chaque œil se trouve une Re noire longitudinale en prothorax dans toute sa longueur et se prolongeant jusque sur les élytre élytres roussâtres; ailes incolores. Cette espèce, commune dans les prairies humides, habite toute la France. — Le mâle est beaucoup plus petit que la. } femelle. — Août à octobre. “3 NoTa. — J’ai trouvé en abondance, dans les prairies tourbeuses de - Mâlay-le-Roï, près de Sens, une variété excessivement brune, presque noire parfois. Si les particularités de coloration avaient une valeur quelconque « chez les Orthoptères, cette forme locale mériterait de constituer une Yariéies L | intéressante. |! 22° Genre : PARACINEMA Fischer. Prothorax muni de deux carènes latérales interrompues après le premier à ë sillon transversal et prolongé en arrière en forme de triangle. 4 À. P. tricolor Thunb. (Fig. 68). — Corps vert; prothorax offrant le long de chaque carène latérale une ligne longitudinale noire, étroite à la parie antérieure, s’élargissant ensuite et finissant vers les trois quarts du pro- … thorax; tibias postérieurs rouges; taille 25-38 mill. — Prairies dans le centre et le midi de la France. — Rare. — Juillet à à septembre. 23° Genre : MECOSTETHUS Fieber. Carènes latérales du prothorax formant, de chaque côté, un angle ren- | e. trant vers le milieu. 14 1. M. grossus L. (Fig. 69) (Criquet ensanglanté de Geoffroy). — Corps … d’un vert olive mélangé de jaune et de brun; taille 15-35 mill.; le mâle est beaucoup plus petit que la femelle; élytres portant à leur bord inférieur une large bande jaune; dessous des cuisses postérieures d’un beau rouge; n: jambes postérieures jaunes annelées de noir. 08 Très commune dans les prairies humides près des rivières, dans presque ES toute la France. — Août à octobre. | 4 ITI° Tribu : Sténobothridés Houlb. La tribu des Sténobotridés est moins homogène que celle des Parapleu- 4 ridés; les insectes qui la composent vivent principalement dans les terrains secs, dans les bois découverts et sur les coteaux arides des régions monta- 4 gneuses; quelques espèces cependant fréquentent les prairies humides du bord des rivières. 3 Le caractère essentiel de cette tribu consiste dans l’existence de fovéoles i frontales très nettes; presque toujours ces fossettes sont fortement impri- mées, mais quelquefois, comme par exemple dans le genre Stetophyma, . elles ne sont représentées que par un simple pointillé sur la surface plane des bourrelets frontaux. #5 ;. pos renflées en massue à l'extrémité (Fig. 74) LR A ee non renflées en massue à l'extrémité (Fig. 75)....... ee PCR 253 Elytres sans nervure intercalée (Fig. 76).......................... 2 k Elytres ayant une nervure intercalée; carènes latérales nulles (Fig. 77). | EPAGROMIA | Un seul sillon transversal et trois carènes bien distinctes sur le pro- 3 : thorax Mie. To EL OO Le ie SH ESA NE STENOROTHRUS Deux sillons transversaux au moins sur le prothorax (Fig. 79)......... "5 Fovéoles frontales en creux; disque du prothorax portant deux lignes Le 3 pâles se coupant en croix (Fig. 80-81). ER En STAURONOTUS | Fovéoles frontales représentées simplement par une surface poin- tillée (Fig. 82) ....... FA OLA RAC a ed r AA AE APE STETOPHYAA £ ar _ 24° Genre : STETOPHYMA Fischer. _4 { Tibias postérieurs rouges; ailes hyalines ou enfumées ....,..... RE Sd …._ © Tibias postérieurs bleuâtres; ailes roses à la base. ............. S. hispanicum É o ne enianiees Prades (fie Da)... ...11:......,,....,, S. fuscum D | Ailes hyalines, non enfumées. ............. D ee ue Le S. flavicosta __ 4. S. hispanicum Ramb. — Côtés du prothorax mélangés de brun et de jaunâtre; ailes incolores, roses à la base; face interne des cuisses posté- … rieures ayant trois ou quatre bandes noires transversales; jambes posté- - rieures bleuâtres avec un large anneau jaune près de la base; taille 18- … 30 mill. Littoral de la Provence sur les buissons. — Rare. — Juillet, août. Le - 2.S. fuscum Pallas (Fig. 83). — Corps jaune verdâtre; prothorax à trois - carènes; dessous des cuisses postérieures d’un rouge corail, jambes rouges avec un anneau jaune à la base; taille 25-32 mill. — Dans les montagnes » (Alpes et Pyrénées, Plateau central) sur les pentes couvertes de bruyères. . — Rare. — Juillet à septembre. - 3.S. flavicosta Fisch. — Corps d’un vert brun; tibias postérieurs rouges. - — Dans les friches arides des montagnes (Alpes). — Très rare. 1 54 25° Genre : STAURONOTUS Fischer. Le. Yeux très gros, saillants; carènes latérales du prothorax nettes après le - sillon transversal seulement. “Te Tibias postérieurs rouges (Fig. 84)................ Ave ne + S. Mmaroccanus D posriQurs-blentiness iii iini.n,..Uis suiue S. genei … 1. S.genei Ocskay. — Corps d’un jaune pâle; taille 12-18 mill. — … Prairies voisines des côtes, région de la Méditerranée et du sud-ouest de la - France. — Rare. — Juillet à novembre. - 9, S$. maroccanus Thunb. (Fig. 84). — Corps brun ou roussâtre; taille 18- . 23 mill. — Lieux incultes du littoral méditerranéen. — Rare. — Août à octobre. e. 26° Genre : EPACROMIA Fischer. ne -. Ailes incolores; prothorax rétréci en avant et à carènes latérales nulles. à ( Tibias postérieurs rouges; élyties avec des taches brunes. .......... SR ER ER 2 ‘ibias postér'eurs blenâtres ou grisâtres; élytres sans taches brunes. E. tergestina hd UN sb tue... E. strepens Ailes incolores, transparentes (Fig. 85).....:.............,:.. E. thalassina 9 É 4. E. tergestina Mühl. — Elytres sans taches brunes; taille 15-30 mill. — airies et pelouses au bord de la mer dans le sud-ouest de la France. — Août à septembre. — Rare. - | 2, E. strepens Latr. — Elytres brunes ornées de 2 ou 3 taches blanches; lisses postérieures d’un rouge vif au côté interne, portant une large tache re à la base; tibias postérieurs rouges; taille 48-28 mill. — Espèce méri- ionale et principalement de la Provence, lieux incultes. — Eté, automne. - Commune. 3. E. thalassina Fabr. (Fig. 85). — Corps d’un vert sombre; élytres; * = oh brunes; jambes postérieures rouges avec deux anneaux jaunes à la base: * taille 17-95 mill. — Centre et midi de la France dans les lieux incultes ed . 4 les prairies voisines des Eaux. — Commune, mais localisée. — Août à octobre. NoTA. — J'ai pris abondamment cette espèce dans la Me au sommet des Coëvrons, à une altitude voisine de 400 mètres (Signal de Voutré). Ce À fait est d'autant plus remarquable que tous les auteurs signalent Ep. ha | lassina comme habitant surtout les prairies humides. 4 27° Genre : STENOBOTHRUS Fischer. Prothorax avec un seul sillon transversal et orné de trois carènes entières et bien distinctes; fossettes frontales bien marquées; les élytres, toujours bien développées chez les mâles, sont parfois abrégées chez les femelles. 1 Valvules de l'oviscapte dentées extérieurement (Fig. 86)...... RE ARR 2 4 Valvules de l’oviscapte non dentées extérieurement (Fig. 87).............. 5 9 f Nervures ulnaires non divisées ou légèrement divisées.................... 3 Nervules ulnaires séparées et divergentes depuis la base.................. 4 Elytres et ailes dépassant l'abdomen; élytres ornées, après le milieu, d’une petite bande blanche oblique. A M nes RE Re € lineatus : Elytres et ailes plus courtes que l'abdomen, ornées de taches brunes 4 S. nigromaculatus ( Tibias postérieurs rouges. .......... Qi HN re tree LEA Pen ee S. miniatus à Tibias postérieurs d’un testacé A Er PRE PAR PA or .. S. stigmaticus Champ discoïdal (1) des élytres per par des nervures parallèles Le (Fig. 88) 5 ir Pin ee Me NS TER RER 6:2 | Champ discoïdal réticulé par des nervures transverses et irrégulières “2 (Fig. 89) asie 0 2110 le jolie Los eee els vale ie loto Ne le EUR niet ee es ee Ce ie ne D 1 = 6 Ailes’enfumées, brunes. :. "entr mens RS Re S. morio Atles transparénies, inColOres.. ir LR PNR ee _S. apricarius Carènes latérales du prothorax très anguleuses ou fortement courbées e 7 (Fig: 90). 5 TE LL Et Ca OR TER PU RE 810 Carènes latérales du prothorax droites ou presque droites (Kig. 905 ee LT . Champ médiastine (2) des élytres régulièrement allongé (Fig. 2e D Ron -97°1 Champ médiastine des élytres très court et dilaté (Fig. LR) ee eee “1. 12 Prothorax faiblement bombé en dessus; dessus de la tête Corn : 9 une pelile carène trés COBIHES EAN S. viridulus Prothorax plan en dessus; dessus de la tête sans carène ............... :.: 102 Corps d’un vert noirâtre; tibias postérieurs d’un rouge grisâtre;. à 10 palpes blancs 4 l'exthénité à: 0 dd at st S. rufipes Corne d'un brun pâle; tibias postérieurs grisâtres;, palpes unicolores........ 1 44 $ Abdomen des mâles rouge à l'extrémité... ................ S. hæmorrhoïdalis … Abdomen jaune à l'extrémité dans Les deux sexes................. S. pelrœus Sillon transversal placé aprés le milieu du oiboRess sternum peu | 4 VOD Sin durs Fe ten 28 SN LE NN CRT 13 RU transversal placé avant le milieu du prothorax, sternum très Re: NOUS ee ne dom a téta Lo D Us 2 bare RE CT TEE 16. Tibias postérieurs d'un: rouge vifs. .:1.2:44 SN auP IRC ME ER 14 Tibias postérieurs gris ou d'un YoUSE STISANTE "A din QU RS NES Hinntes : 154 . (4) CHamwp piscoïbaz, espace compris entre la nervure radiale postérieure et la nervure : ee antérieure (Fig. ?). cn - (2) CHAMP MÉDIASTINE, espace compris entre le bord antérieur 1e l’élytre et la neroure. médiastine (Fig. 2). PE on A Tibias postérieurs rouges avec un anneau jaune à la base ........, S. binotatus k. Tibias postérieurs rouges dans toute leur longueur.... ........... S. Saulcyi + Elytres aussi longues ou plus longues que bin dise MPATETS S. vagans à ; Elytres plus courtes que l abdomen. Re eee en POS RAS d S. Finoti 4ç $ Élytres des mâles très dilatées, à bord antérieur fortement arqué.. S. biguttulus L- Elytres des mâles peu dilatées, à bord antérieur faiblement arqué .... $. bicolor 0 47 $ Libias postérieurs rouges; taille grande, 24-31 millimètres. ....... 8. jucundus EE. Tibias postérieurs gris ou bleuätres : taille moyenne, 15-25 millimètres... 18 nn. 18 Elytres et ailes bien développées, aussi longues que l’abdomen....,........ 19 4 Eheschralesplus conrtes-que:Fabdomen: 1:11... 20 |. Carènes latérales du rie très droites; nervure radiale courbée 4 OR CM PRÉ A ne dune cer... S. elegans “+ Carènes latérales légèrement courbées en avant; nervure radiale très e. OP PL due ne ss Du Mac ane ee © « S. dorsatus L. Sternum très poilu dans les mâles; corps de couleur j jaune taché de S PORN US DAS OVBEROR à nie ML di ui. eye S. pulvinatus 4 Sternum peu velu dans les mâles; corps entièrement vert ou du É as nan ete sua anses dec de « où 2 à 21 E o1 Sillon transversal du prothorax placé au milieu ................ S. longicornis E. Sillon transversal du prothorax placé aprés le milieu............. S. parallelus 4. S. lineatus Panz. (Fig. 96). — Elytres plus longues que l’abdomen, …._ ornées d’une tache blanche oblique; très commun partout dans les prairies “ et dans les bois. — Juillet-octobre. . 2.S. nigro-maculatus Her. — Cette espèce ressemble à la précédente, …_ mais elle est plus rare ; elle se distingue de S. lineatus par ses élytres —…_ abrégées, elle habite les prairies des régions montagneuses, Plateau de Larzac (Aveyron). — Commune (D° Delmas, in litt.). — Automne. > 3.S. stigmaticus Ramb. — Elytres un peu plus courtes que l’abdomen; . taille 42-20 mill. — Paraît exister dans les prairies et les pelouses élevées d’une grande partie de la France. — Assez rare. — Août à septembre. _ 4. S. miniatus Charp. — Espèce très rare qui ne quitte pas les localités rocailleuses des hautes montagnes. — Alpes. — Août. …._ 5.8. morioFabr. — Cette espèce habite encore les régions montagneuses; elle se tient sur les pentes parmi les herbes ou les bruyères. — Rare. — Août, septembre. 6.8. apricarius L. — Sillon transversal placé sensiblement au milieu du _ prothorax, en arrière du sommet de l° angle rentrant fait par les carènes …. latérales; antennes longues. — Prairies marécageuses surtout dans le nord … dela France. — Rare. — Août, septembre. —…._ 7.S. viridulus L. — Elytres sans taches; dessus de la tête muni d’une - petite carène apicale; taille 42-24 mill. — Prairies des régions élevées; + toute la France. — Rare. — Juillet à septembre. 8.S. rufipes Zetterst. — Corps d’un vert noirâtre; taille 15-20 mill.; abdo- L 4 men rouge en dessus à l’extrémité; élytres portant une petite tache blanche : oblique avant le sommet. — Très commune partout, en France, dans les + prairies humides et sur les pelouses. — Automne. - : 9. S. hæmorrhoïidalis Charp. — Abdomen des mâles rouge; taille 13- . 17 mill.; habite les bois, les taillis, les marais dans le nord; sa variété S. Raymondi se tient au contraire Sur les collines sèches dans le midi. — 4 Rares et très localisées. — Juillet à septembre. 5 _ 10.S. petræus Bris. — Abdomen jaune; taille 12-16 mill.; espèce méri- …. dionale très rare; elle fréquente les lieux arides et pierreux.. — Juillet à _ septembre. Constant HOULBERT. (A suivre). | —: g: ë Pa Le + D | GÉONÉMIE DE SATURNIA PYRI Somirr. Limite septentrionale de son extension en Suisse Le papillon est un âge du vermisseau comme ela e: fleur est un moment passager de la plante. 3 ; : RENAN. La Saturnia pyri me pres être une espèce en voie d'extension, | ne ue CURE, ie COR CRC A ST L. DEMAISON. Pour faire suite à nos études Écoute sur la Géonémie de Saturnia pyri en Europe (1), nous allons rechercher aujourd’hui quelle est la limite E | septentrionale d'extension de ce beau papillon en Suisse. 4 Les difficultés nombreuses que nous avons rencontrées au cours de noire 2° enquête (2), les contretemps énstructifs et imprévus qu’il serait intéressant mais trop long d’énumérer, ne nous permettent pas de présenter, en ce moment, un travail complet et définitif. Et d’ailleurs, le définitif n'est-il pas illusoire, impossible en pareille matière? Et pouvons-nous faire autre chose que de saisir à la hâte un aspect fugitif de l’évolution des phéno- = mènes et d’en tracer le schéma approximatif pour une époque déterminée? =. Quoi qu'il en soit, dans la question qui nous occupe, nous croyons devoir fixer, dès à présent, certains jalons dont la position nous paraît offrir toutes les garanties désirables et qui pourront servir peut-être de points de départ pour les recherches plus précises de l’avenir. SA Cette déclaration nécessaire étant faite, entrons immédiatement dans 4 notre sujet. "4 D'une manière générale, nous pouvons dire que S. pyrt fait absolument ne | défaut dans la Suisse septentrionale et centrale et que, par contre, il n’est pas rare dans la Suisse méridionale. ee. Nous sommes donc naturellement conduits à prendre pour bases de … notre étude, les cantons frontières de Genève, de Vaud, du Valais, du. Tessin et des Grisons. 5 Mais nous n’oublierons pas cependant que les mille accidents du relief Le. de la Suisse donnent aux climats de cette contrée la plus grande diversité, « et que chaque vallée, chaque pente a le sien propre, pour ainsi dire. À Aussi, et dans le but de serrer la vérité de plus près, il nous faudra rechercher si, par suite de conditions favorables, notre Bombyx n’a pas « réussi, sur quelques points du territoire, à s élever en latitude au nord des “1% vallées chaudes et abritées de la Suisse méridionale. 3 Avant de commencer nos investigations, nous prions le lecteur de vou- « loir bien se reporter à la carte géonémique que nous avons publiée pour la France en 1897 (3). Ce croquis sous les yeux, il verra que la courbe- limite, qui va de la Bretagne aux Vosges, vient aboutir à l’est de notre pays, aux environs de Belfort. La transition, le passage de France en Suisse doit donc s’effectuer, selon toutes probabilités, entre les stationsss | du département du Doubs et les stations frontières des cantons de Genève. de Vaud, de Neuchâtel, de Berne ou de Soleure. : Dans le Doubs, comme nous le savons, le Grand Paon est assez commun “4 dans les campagnes et même dans les villes. -4 « À Genève même, nous écrit M. le professeur Charles Blachier w.. En (1) Feuille des Jeunes Naturalistes, t. XX VI, 1895-96, p. 121 et DE t. XX VIT, 1896- Le p. 130;t. XX VIII, 1897-98, p. 103 ;.t. XXIX, 1898-99, p.23: FES (2) Commencée au début de l'année 1897. (3) Feuille des Jeunes Naturalistes, 1896-1897, p. 131. ee. Q) HT de M. Blachier, du musée d'histoire naturelle de SRE en date du “2e avri : à 42 g A AS c? e ! 7. tu LE A ; 5 se LAN LC PA 7 _ S.pyrt n’est pas rare. J’en ai pris quelques exemplaires à Mornex, village 1 situé sur les flancs du Salève. Cette montagne, dont le pied n’est éloigné de Genève que de cinq à six kilomètres, ‘est sur territoire français. » Ces renseignements sont confirmés par MM. E. Frey-Gessner, M. Standfuss, PL. Cafisch et F. Pouly-Steinlen (1). …. D’après une note que M. Pouly-Steinlen a bien voulu nous faire - tenir (2), le Grand Paon de nuit est très abondant dans tout le canton de Vaud et particulièrement dans sa partie orientale, à Ollon, Bex, Lavey. _ Et l’auteur de la note ajoute : «Je l’ai souvent reçu de mes correspondants | dans ses différents états. œufs, larves, cocons, d’autres cantons de la | | Suisse tels que : Grisons, Valais, ‘Fribourg. Berne, Soleure, Neuchâtel, etc. Au sujet de cette note, M. le D'E. Bugnion, professeur à la Faculté de à médecine de Lausanne (3). nous fait remarquer que le terme « très abon- … dant dans tout le canton de Vaud » lui paraît exagéré. « D’après ma propre _ expérience, nous écrit-il, on rencontre la S. pyri çà et là, mais assez rarement. Il est vrai que Je ne l’ai Jamais spécialement recherchée, m "étant _ surtout occupé de Coléoptères. » - Le Grand Paonn’est pas rare à Vevey (H. Frey) (4) et à Lausanne (5) … (Ractzer) (6). D’ailleurs, M. E. Frey-Gessner (7) dit qu’il est commun dans à partie du canton de Vaud qui appartient au bassin du lac Léman. 1 Lettres diverses. _ (2) Note de M. Pouly-Steinlen, de Lausanne, en date du 7 juin 1897. (3) Lettre de M, le professeur Bugnion, en date du 7 juin 1897. _ (4) Jae Lepidopteren der Schwez. Leipzig, W. Engelmann, 1880. | 2 A Lausanne, la température moy enne est de 98. …—. (6) Lettre de M. le pasteur Raetzer, de Buren-sur-Aar, en date du 4 juin 1897. +4 (7 Lettre de M. le professeur E. Fr ey-Gressner, de Genève, en date du 22 avril 1897, — 142 — | M. Maurice Robert (1) l’a trouvé à Yverdon, Saint-Aubin, Payerne, Avenches, le long des flancs sud du Vuilly (été 1893) et l’on sait que ces diverses localités font toutes partie du canton de Vaud. L’existence de * S. pyri dans ce même canton nous est encore confirmée par MM. J.-L. Ca- « flisch, M. Standfuss et P. Godet (2). à Nous arrivons maintenant au canton de Neuchâtel qui nous rapproche déjà sensiblement de la frontière nord-est du département du Doubs. H. Frey, dans son ouvrage Die Lepidopteren der Schweiz, Leipzig, 1880, mentionne Neuchâtel à la page 99, mais avec un point de doute (?) ou d'interrogation, et M. M. Standfuss (3), de Zurich, a bien voulu nous écrire, à ce sujet : « Im Kanton Neuenburg fehlt Sat. pyri Wohl ganz sicher » (4). Ici, l’affirmation n’est pas douteuse. Cependant Speyer, dans sa Geographische Verbreitung, Leipzig, 1858, cite Neuchâtel à la page 417 du tome I° et M. J.-L. Caflisch (5) admet évi- demment l’exactitude de cette citation, puisqu'il considère cette ville comme le point le plus septentrional où S. pyri ait été capturé jusqu’à présent en Suisse. : 4 D'autre part, M. F. de Rougemont (6) nous parle d’une pointe vers le nord que notre Bombycide fait dans la Suisse occidentale où il se ren- contre, quoique rarement, jusque vers le lac de Morat. Selon le D'Christ(7), on affirme aussi sa présence dans les gorges du Doubs, à la limite du canton de Neuchâtel. Il nous faut enfin tenir compte du climat de cette région, observer que Neuchâtel a des vignes et que sa température moyenne (9°3) ne diffère de celle de Genève (9°7) que de 0°4 dixièmes. Aussi n’avons-nous pas été fort surpris d’ apprendre par M. le profes- seur Paul Godet (8) et M. Maurice Robert (9) qu’une capture authentique de chenilles de S. pyri avait été faite en juillet 1893 sur des buissons ra- bougris d’épine noire, près de Saint-Blaise, au-dessus du Loclat (au nord- est et près de Neuchâtel). Sans doute pour M. Maurice Robert cette capture est un fait purement accidentel. Nous croyons cependant que la discus- sion qui précède nous permet de considérer la jonction entre la France et la Suisse, comme une chose très réelle, à la fois vérifiée par l’observation et par l’expérience. D’autant plus que M. Maurice Robert lui-même a dé- couvert une station géonémique du Grand Paon de nuit plus septentrionale encore que Neuchâtel et que Saint-Blaise, en capturant ce Bombyx, en 1895, à Berthoud, dans le canton de Berne (40): Nous rappelons pour mémoire que Speyer. avait indiqué HS dans sa Geogr. Verbreitung, mais, suivant la remarque de M. J.-L. Caïlisch, cette indication n’avait pas été confirmée depuis quaranté ans. Dans le canton du Valais, l’abondance de l’espèce nous est signalée par MM. Maurice Robert, le D' Christ, J.-L. Caflisch, M. Standfuss (11), etc. hi 4 d da ” ef mnt” de ER DC ee ie dE un CNE So mo DORE" PES ft ai niiodlor ane ‘ut J (1) Lettre de M. Maurice Robert, membre du Club des amis de la Nature, à St-Blaise (Neuchâtel), en date du 25 février 1898. (2) Lettres diverses. (3) Lettre de M. le D'M. Standfuss, custos des collections entomologiques du Polytech- nicum de Zurich, en date du 28 avril 1897. (4) Dans sa lettre, M. Standfuss a souligné les mots : fehlt et sicher. (b) Lettre de M. Pate Caflisch, Rechtsanwalt à Coire, en date du 29 avril 1897. (6) Lettre de M. le pasteur F. de Rougemont, de Dombresson (Neuchâtel), en date du 14 mai 1897. | (7) Lettre de M. le Dr Christ, de Bâle, en date du 25 mai 1897. (8) Lettre de M. le professeur Paul Godet, de Neuchâtel, en date du ? juin 1897. (9) Lettre déjà citée. (10) À Berne, la moyenne de la température”annuelle est seulement de 8° 1 (11) Lettres diverses. ag dia d — 143 — F- Le Grand Paon n’est pas rare, en effet, dans la vallée principale où il _ semble remonter le Rhône, depuis le lac Léman jusqu’à Martigny (H. Frey, : 3 J.-L. Caflisch) et Sierre (4) (E. Frey-Gessner). _ En abordant le canton du Tessin, nous constatons, avec M. E. Frey- …_ Gessner que S. pyris y rencontre dans les régions tempérées des environs » des grands lacs, notamment à Mendrisio et à Lugano (2) (H. Frey) et _ MM. Standfuss et J.-L. Caflisch corroborent ces renseignements. 4 À l’extrémité sud-est du canton des Grisons, la présence de S. pyri —_ à Brusio, près de Tirano, dans la Valteline, nous est certifiée par MM. H. * Frey et Standfuss et M. J.-L. Caflisch nous écrit (3) qu’en revanche l’espèce est inconnue dans la partie septentrionale de ce même canton. # « La vallée de la Valteline, la Brianza, le Tessin, le Piémont, c’est là, … ajoute M. Caflisch, que notre Bombyxse présente en masse. Des radiations —…._ ont été constatées vers les vallées méridionales plus élevées de la pente …._ sud des Alpes et c’est ainsi qu’il pénètre dans nos vallées grisonnes don- —_ nant vers le midi. C’est ainsi qu'il s’avance parfois jusque dans la vallée de Bregaglia, au-dessus de Chiavenna où il est déjà familier. » En 1878, je reçus un © de Vicosoprano (vallée de la Bregaglia), situé …._ à 1,087 mètres d'altitude, où il avait été capturé à la lampe, fin juillet. La —. preuve que l’espèce est indigène dans cette contrée est fournie par cette _ apparition tardive. » En 1892, je trouvai la chenille déjà développée et grandie sur l’aubé- pine, à Brusio, vallée de Poschiavo, non loin du débouché de cette vallée dans la Valteline. L’altitude était de 755 mètres. —._ » Dans notre vallée grisonne de Misocco, notre Saturnie doit être plus — commune. La vallée de Misocco descend à Grono et Roveredo, à un niveau de 300 mètres seulement. De là, des cocons m'ont été envoyés à plusieurs reprises et ils m’ont fourni de grands exemplaires. » Il est donc bien constaté que la S. pyri appartient à notre Faune du _ canton des Grisons, mais toujours dans les vallées qui s’ouvrent vers le 2e midi. » En résumé, sur les vingt-deux cantons qui composent la Confédération _ helvétique, sept seulement, savoir : ceux de Genève, de Vaud, du Valais, … du Tessin, des Grisons, de Berne et de Neuchâtel, possèdent, à des degrés divers, le Grand Paon de nuit. De plus, M. Pouly-Steinlen a reçu, comme nous l’avons dit, des œufs, larves ou cocons, des cantons de Soleure et de Fribourg. …—_ Enfin, aucune capture authentique n’a été signalée jusqu’à ce jour, 4 du moins à notre connaissance, dans les treize cantons de Bâle, Argovie, …— Schaffouse, Zurich, Thurgovie, Saint-Gall, Appenzell, Glaris, Uri, Schwitz, _ Zug, Lucerne et Unterwalden. …—_ Et maintenant, s’il nous était permis d’esquisser un tracé sommaire et … provisoire de la limite septentrionale d’extenSion de Saturnia pyri en —. Suisse, nous dirions que la courbe, au sortir de France, semble se diriger . de Belfort sur Soleure en passant à peu près par Porrentruy et Moutier. h A Soleure, elle fait une saillie vers le nord-est, saillie qui paraît corres- _ pondre à la trouée formée par la vallée de l’Aar, puis elle se réfléchit assez Dune vers le sud-ouest et, courant parallèlement aux chaînes du _ Jura, passe dans le voisinage de Berthoud, Berne, Avenches et Lo _ jusqu’ à proximité du lac de Genève. PPT TE dr Ne 4 à de Hiit r _(1} A Sion, qui est située sur le Rhône entre Martigny et Sierre, la température + prmoyenne est de 10° 6. 4 . (2) A Lugano, la moyenne de la température annuelle s'élève à 11° 9. _ (3) Lettre nes citée. a Le: 4, ä " À ) NE HS > URLS à fs | Là, elle s’infléchit de nouveau vers le sud- est, à peu près à Haut Vevey, pour remonter la vallée du Rhône en côtoyant les stations de Ollon Bex, Lavey, Martigny et Sierre. Elle se dirige alors sensiblement vers l’est, franchit la rivière piémontaise de la Toce et descend dans la région des grands lacs. À partir de ce point, la courbe, largement ondulée, a une … direction générale de l’ouest-sud-ouest à l° est-nord- est. Elle serpente au nord des stations de Roveredo, Grono, Chiavenna, Vicosoprano, laisse assez loin au sud celles de Brusio et de Tirano, et quitte enfin le territoire suisse en se dirigeant un peu au nord de Botzen et de Meran qui sont, dans le Tyrol, les premières stations géonémiques que nous connaissions de l’ em. L pire d’Autriche-Hongrie. 7. G. DE Router Nous exprimons nos plus vifs remerciements à tous nos aimables or 4 respondants, à ceux qui ont bien voulu nous venir en aide et nous faire . profiter de leur savoir et de leur expérience, notamment à MM. Charles Blachier, E. Bugnion, J.-L. Caflisch, le D Christ, E. Frey-Gessner, Paul Godet, F. Pouly-Steinlen, Raetzer, Maurice Robert, F. de Rougemont, M. Standfuss.…… 4 Qu'ils veuillent bien accepter ici le témoignage de notre reconnaissance. E. G. DE R.-A. "4 LISTE DES COQUILLES MARINES, TERRESTRES & D'EAU DOUCE RECUEILLIES AUX ENVIRONS DE CANCALE (Fin) Al | ne. PÉLECYPODES 82. Ostrea edulis Linné. Les huîtres de Cancale et tout ce qui les con- à cerne sont assez connus pour qu'il n’y ait pas lieu d’insister. : D° var. lamellosa Brocchi (—O. hippopus Lamarck) se-drague dans la baie #4 de Cancale par des profondeurs beaucoup plus grandes que la précédente à laquelle elle n’est que rarement mêlée. J'en possède un exemplaire ramené vivant dans un châlut entre les Iles Chausey ct le Cotentin qui a ses. 4 écailles intactes, n’est nullement attaqué par Le parasites et a la ar tout à fait nette sauf quelques petites algues, ce qui prouve un âge pas très | avancé. La forme en est sensiblement circulaire et le diamètre de 150 ni ER Je crois que c’est une forme distincte et non une simple variété. Cependant je l’inseris comme telle pour me conformer aux conclusions de l'ouvrage classique sur les Mollusques du Roussillon de MM. Bucquoy, Dautzenberg et Dollfus. | 83. Ostrea (Gryphæa) angulata Lamarck. Rare dans la baie de Cancale où on l’a autrefois introduite d'Arcachon. 84. Anomia ephippium Lamarck. Extrémement commun sur les rochers, les pierres, les coquilles de la zone des laminaires et surtout sur les nine draguées où il forme de vrais paquets. Les valves détachées en nettoyant. les huîtres se sont accumulées sur la plage de la Houle et en forment le sable; on les emploie comme amendement calcaire pour les terres trop argileuse NS des environs. La nacre intérieure, très LS est blanche, rose, jp O1 # - 4 SMS ee é , …. violette. La taille est très variable ainsi que l'épaisseur. La forme dépend …._ absolument de celle du support dont les deux valves reproduisent les creux > et les aspérités. Je ne crois pas qu’il y ait lieu d'admettre, même comme —_ simples variétés, les formes différentes qui ne sont que des accidents indi- … viduels; autrement on devrait en établir autant qu'il y a de substratum, …. c’est-à-dire une infinité. Inutilisé à cause de son goût amer se nomme ici 2 peionge. - - 85. Chlamys varia Linné. Se trouve assez abondant dans les tas d’huîtres …._ draguées et fixé aux pierres dans la zone des laminaires. La forme est très … constante; la couleur ordinaire est brun vineux, mais il y a des exemplaires » rouge vif et orangés. Recherché comme comestible sous le nom d’oliveite. …._ 86. Chlamys (Æquipecten) opercularis Linné. Ne se rencontre sur le litto- … ral qu’à l’état de valves roulées et détériorées par les parasites. On en …_ pêche souvent l'hiver au large dans les châluts. J’ai trouvé dans des lots …. achetés aux pêcheurs à peu près toutes les variétés signalées par M. Dollfus —._ dans la Feuille (année 1896-97, page 30). La variété albida Locard est assez - commune; en revanche la variété lineata Da Costa est rare, je n’en ai que trois exemplaires dont l’un a les linéoles costales jaunes au lieu de rouges. 87. Lima (Mantellum) hians Gmelin. Extrêmement rare; une seule valve …._ trouvée sur un banc de Zostère, à marée très basse, à la Toise. …. 89. Pecien maximus Linné. Ne se trouve pas sur le littoral ; on le pêche …_ l'hiver au large et les gisements se déplacent souvent. . Très recherché comme comestible et s’appelle ici ricardeau. …. 89. Mytilus edulis Limné. Autrefois très commun et atteignant une grande …_ taille sur les rochers de toute la zone littorale, a presque complètement dis- —_ paruetonn'enrencontre que des excmplairesisolés, très solides, bleu ardoise, - et de petite taille appartenant à la var. abbreviata Lamarck. J’ai trouvé …. dans le tas d’huîtres draguées un exemplaire de cette variété atteignant —_ 68"/° delongueur sur 41 de largeur et 31 d'épaisseur; il est de couleur noire. …. 90. Modiola gallica Dautzenberg. Très commun dans la baie où on le — drague avec les huîtres; atteint la longueur de 75 "/". Passe ici pour véné- —_ neux et se nomme moule de fond, ainsi que les suivantes. … 91. Modiola barbata Linné. Comme le précédent; d’assez petite taille. - 92. Modiola adriatica Lamarck. Avec les précédents, mais rare. J’en ai . trouvé seulement trois ou quatre exemplaires de petite taille brillamment —._ colorés. : … 93. Modiolaria marmorata Forbes. Assez rare. Quelques exemplaires … morts rejetés sur les plages du Guesclin et de Port-Mer; d’autres trouvés vivants sur des huîtres draguées ou prises à marée basse, enfin sous des … pierres dans la zone des laminaires, au Rocher de Cancale et à Port-Briac. … Ils sont tantôt engagés plus ou moins profondément dans des Ascidies ou … dans des algues, tantôt fixés par un byssus, quelquefois même entièrement … libres. La taille est généralement petite et la coloration extérieure terne. … 94. Arca tetragona Poli. Extrêmement rare; un seul exemplaire trouvé … dans les débris du dragage des huîtres provenant de la baie. C’est un mol- lusque qui n'avait pas encore été signalé dans cette région; il a probable- - ment été importé autrefois d'Arcachon avec des huîtres. … 95. Arca (Fossularca) lactea Liinné. Peu commun. On en trouve des valves … isolées dans les cordons littoraux à la Toise et à Port-Mer. J'en ai trouvé … vivants et fixés par leur byssus sur des huîtres draguées en baie. 96. Pectunculus glycymeris Linné. Ne se trouve sur les plages qu’à l’état - de valves roulées. £e pêche quelquefois dans les châluts, mais n’est pas % recherché comme comestible et on le re’ette. …. 97. Nucula nucleus Linné. Peu commun. On en trouve des valves isolées _— 146 — et quelques exemplaires complets, même encore revêtus de leur épiderme dans le cordon littoral de la oise et de Port-Mer; ils sont de taille plutôt … petite. Malgré mes recherches, je n’ai pu le rencontrer vivant, quoiqu'il abonde dans la rade de Saint-Malo. | ‘3 98. Cardium edule Linné. Très commun sur les bancs de sable vaseux “ de la baie. Recherché comme comestible sous le nom de Coque. Le type est ” beaucoup moins abondant que la | : Ne D° var. maculata Dautzenberg, que l’on trouve partout. 4 99. Cardium tuberculatum Linné. Très rare : une seule valve gauche trouvée sur la plage du Verger et assez roulée. | E 100. Cardium echinatum Linné. Très rare. Une seule valve trouvée sur “ la plage de Port-Mer et assez roulée. | 4 101. Cardium paucicostatum Sowerby. Très rare. Un seul exemplaire complet mais roulé trouvé sur la plage de Port-Mer. 21 102. Cardium nodosum Turton (—C. roseum Lamarck) Rare. Quelques « exemplaires complets mais morts trouvés dans les cordons littoraux de la Toise et de Port-Mer. | : | 45 103. Cardium exiguum Gmelin (—pygmæum Donovan. Assez rare; des « valves roulées et quelques exemplaires morts dans les cordons littoraux de … la Toise et de Port-Mer. Quelques exemplaires vivants recueillis dans la « zone des laminaires au Guesclin et à Port-Briac. 4 104. Cardium (Lævicardium) norvegicum Spengler. Rare dans les cor- « dons littoraux où on n’en trouve que quelques valves très roulées. Se pêche M et se vend avec les Chlamys opercularis, mais est très coriace et peu estimé. « 105. Gouldia minima Montagu. Extrêmement rare; une seule valve « roulée trouvée dans le cordon littoral de Port-Mer. 106. Venus (Chamelæa) gallina Linné. Var. striatula Da Costa. Très rare. Quelques valves roulées dans les cordons littoraux, notamment à Port-Mer. « 107. Venus (Ventricola) verrucosa Linné. Rare; quelques exemplaires complets mais morts trouvés sur les plages de Port-Mer et de Port-Briac, des valves roulées un peu partout. 4 108. Venus (Timoclea) ovata Pennant. Peu commun à l’état complet et « frais; des valves roulées dans tous les cordons littoraux ; deux ou trois individus vivants trouvés à marée très basse au Guesclin. 109. Tapes decussatus Linné. Très rare; un seul exemplaire trouvé mort sur la plage de Port-Briac. #3 110. Tapes pullastra Montagu. Assez commun; on en trouve des valves » roulées dans tous les cordons littoraux, des individus vivants à Port-Briac. D° var. albida Locard. Avec le type, assez fréquente. : D° var. bipartita B. D. D. Avec le type, très rare. D° var, dissimilis B. D. D. Avec le type, très rare. 4 D° var. plagia Jeffreys. Avec le type, très rare, un seul exemplaire trouvé M mort. - 20 111. Tapes aureus Gmelin. Extrêmement commun; des valves roulées se trouvent partout, on le recueille en abondance vivant à marée basse sur les M bancs de sable de Port-Briac. “à D° var. albida B. D. D. Avec le type, très rare, un seul spécimen. 4 De var. partita B. D. D. Aussi commune que le type avec des taches sur « les deux valves; assez rare avec une valve toute blanche. 112. Tapes rhomboides Pennant (—T. virgineus auct., non Linné). Peu commun. En 1897 j'en ai trouvé un assez grand nombre d'exemplaires dans les tas d’huîtres draguées en baie, mais depuis je n’y en ai plus ren-… contré. J'en ai recueilli un bel exemplaire vivant dans un filet à crevettes M à l'Est du Rocher de Cancale dans la zone des laminaires. “148 ÿ D. d. ra — 147 — _ D° var. albida Locard. Très rare; un seul exemplaire. _ D° var. lutea Locard. — — De var. marmorea Locard. — — _ > D° var. radiata Locard. Assez rare. —._ 113. Diplodonta rotundata Montagu. Très rare. Je n’ai trouvé que trois —_ valves roulées dans le cordon littoral du Verger. 114. Aæwinus flemuosus Montagu. Très rare, je n’ai trouvé que deux - exemplaires morts et trois valves détachées sur le sable de Port-Briac à marée très basse. —._ 115. Donazx trunculus Linné. Rare; seulement quelques valves détachées - dans les cordons littoraux de la Toise et de Port-Mer. …_ 116. Donazx vittatus Da Costa. Assez rare. Quelques exemplaires com- — plets et des valves trouvés dans le cordon littoral de Port-Mer. …._ 117. Donax politus Pol. Très commun à l’état de valves isolées dans le … cordon littoral de la Toise. Je n’en ai recueilli que deux exemplaires vivants —_ à marée très basse, sur cette plage. L’un d’eux est fortement inéquivalve et …_ tordu, la valve droite est plus plate et son bord ventral est convexe au milieu. | …._ 118. Psammobia depressa Pennant (= P. vespertina Chemnitz). Rare, quelques valves roulées dans les divers cordons littoraux, un exemplaire _ mort mais très frais trouvé dans Les débris d’huîtres draguées en baie. 119. Ensis ensis Linné. (— £. magnus Schumacher). Peu commun, se …. trouve à marée très basse sur les bancs de sable de Port-Briac, vivant ou __ fraîchement mort. R _ D° var. arcuata Jeffreys. Avec le type, aussi fréquent. … 120. Ensis siliqua Linné. Avec le précédent mais plus fréquent. 121. Solen marginatus Pennant. Avec les précédents, commun. Tous les Ensis et Solen sont ici de petite taille. 122. Mactra solida Linné. Tres commun: on en trouve des valves dans —._ tous les cordons littoraux, vit à Port-Briac sur les bancs de sable. . 123. Mactra subtruncata Montagu. Avéc le précédent, mais plus rare. 124. Mactra corallina Linné, var. oceanica Dautzenberg. Vit dans les - bancs de sable vaseux de la baie. On en trouve de nombreuses valves dans … le cordon littoral de Saint-Benoît. J’en ai trouvé deux exemplaires complets …_ etfrais mais morts à Port-Mer. —. 125. Mactra glauca Born. Cette belle espèce était dans ma jeunesse can- … tonnée à la Guimorais où Je venais en recueillir aux grandes marées et on —_ nen voyait pas trace sur les bancs de la rade de Saint-Malo que j'explorais … soigneusement avec mon père. Actuellement, elle est abondante dans cette — dernière localité où M. Durouchoux en à recueilli cet été un grand —. nombre, mais je n’ai pu en découvrir à la Guimorais et n’ai trouvé que deux … valves brisées et très roulées dans le cordon littoral de la Taise. Voilà un —. curieux exemple d’émigration d’un mollusque. —… 126. Lutraria lutraria Linné (= L. elliptica Lamarck). Extrêémement sun. rare, je n'en ai trouvé qu'une valve brisée et roulée à Port-Mer. — 127. Lutraria oblonga (Chemnitz) Gmelin. Assez commun; nombreuses .… valves roulées dans les débris d’huîtres draguées, en baie, quelques-unes … dans les cordons littoraux. Jen ai trouvé un bel exemplaire mort, mais intact et revêtu de son épiderme, sur un banc de zostères à la Toise et un … autre jeune à Port-Briac. ; | . 128. Eastonia rugosa Gmelin. Extrêmement rare, j'en ai trouvé une valve dans le cordon littoral de Port-Mer. C’est une espèce océanique qui n'avait . pas été signalée plus au nord que le Portugal. — 129. Mya truncata Linné. Rare; j'enjai trouvé quelques valves de petite Fa es , à RES — 148 — taille dans les cordons littoraux de Port-Mer et un seul grand exemplaire complet mort, mais avec son épiderme, sur la vase à Port-Picain, extrémité N. de Port-Briac. | rs Fe 130. Corbula gibba Olivi. Commun à l'état de valves roulées dans les ane littoraux de Port-Mer, mais je n’en ai pas trouvé d’exemplaire complet. its 131. Pholas dactylus Linné. Très rare. J’en ai trouvé récemment deux valves gauches très fraîches sur un banc de zostères à Port-Briac. 132. Pholas (Barnea) candida. Commun; des valves roulées dans les cordons littoraux et sur les bancs de Port-Briac et de Port-Mer. J’en ai trouvé vivant en abondance dans la vase de Port-Mer en la bêchant à marée très basse. | 133. Lucina borealis Linné. Rare. Quelques valves et deux exemplaires complets trouvés sur un banc de zostères à la Toise. SR 134. Loripes lacteus Linné. Très commun, on en voit une quantité de valves dans tous les cordons littoraux. Je l’ai recueilli vivant à la Toise et à Port-Briac sur les zostères. Je signalerai un exemplaire de grande taille (long. 21 "/", larg. 17 ”/?, épaisseur 14 */*) que sa forme renflée distingue des autres. | 135. Loripes commutatus Philippi. Très rare; je n’en ai trouvé que deux valves de petite taille dans les cordons littoraux de la Toise et de Port-Mer. | | 136. Tellina (Tellinella) incarnata Linné, var. squalida Pulteney. Ex- trémement rare; une seule valve roulée recueillie à la Toise. nr Éd É Hits AE RTS ra $ done et hip à x EN LAR RIRES Pair gr RG PRE M MR ARE Ph MENU PR RO RE st Bt A Ai ere Aer Le ie LUS LC : pi taho Âr ds siec hs: Ga gs A QU A a vi ps Éd dei: S1 l’on compare la liste précédente avec celle des coquilles recueillies à Saint-Lunaire (rade de Saint-Malo) par M. Dautzenberg, on verra que la faune de Cancale est un peu moins riche mais comprend quelques espèces … qu'on ne trouve pas dans cette autre localité. Cancale. | II. MARTEL. 137. Tellina (Arcopagia) crassa Gmelin. Extrêmement rare, une seule valve trouvée dans le cordon littoral de Port-Mer. | 138. Tellina (Macoma) balthica Linné. Extrêmement abondant dans le cordons littoraux depuis Port-Mer jusqu’à Saint-Benoît; on y trouve toutes les variétés de coloration. 139. Tellina (Macoma) tenuis Da Costa. Comme le précédent; les couleurs qui dominent sont le rose et le blanc pur. 140, Scrobicularia piperata Gmelin. Comme les précédents. 141. Syndesmya alba Wood. Commun, des valves dans tous les cordons littoraux. Je l’ai recueilli vivant à Port-Briac à marée très basse. 142. Pandora inæquivalvis Linné. Nombreuses valves roulées au Verger; je l’ai cherché en vain vivant pendant plusieurs années, mais depuis quelque temps, il est abondant à l'extrémité N. de Port-Briac. e | 143. Thracia papyracea Poli. Peu commun, j'en ai trouvé quelques * valves, quelques coquilles mortes complètes et quelques individus vivants, | à Port-Briac sur les zostères. 1 POST-SCRIPTUM. — Sur les Helcion pellucidus et corneus : De nouvelles recherches pour lesquelles j’ai profité des marées excep- tionnellement fortes de cet hiver m'ont fait trouver, au Guesclin, deux H. pellucidus couverts de parasites et vivant l’un sur la tige, l’autre dans les racines de laminaires fixées; à Rothéneuf, deux H. corneus dans les racines de laminaires également fixées. Ces quatre coquilles sont de petite taille quoique paraissant à peu près adultes. Ces nouveaux faits modifient légèrement ce que j’avançais dans ma note précédente, sans modifier les ne — #49 — 3 conclusions à tirer. La plupart des laminaires adhèrent au rocher par un faisceau de racines compact dont les intervalles sont remplis par des para- sites de toutes sortes, animaux et végétaux, ne laissant aucun vide; un très petit nombre seulement parmi les jeunes sont supportés par des racines isolées, comme celles du Pandanus, et alors il y a de grands vides où peuvent se loger des Helcion; cela est si rare que ce n ’est qu'après bien des années de recherches persévérantes que j'en ai découvert quelques- unes. Il faut donc retenir que l’on peut trouver les H. pellucidus et corneus vivant entre les racines de laminaires fixées, mais que ces cas sont très È« rares. >" De plus, mes recherches des denses temps m'ont procuré l’espèce sui- vante à ajouter à la liste des Pélécypodes : - Lasæa rubra Montagu. — Assez rare. Après de nombreuses recherches, » j'ai fini par en trouver, tout récemment, quelques exemplaires, à la pointe . du Grouin, dans des touffes de Lichina pygmæa, vers le milieu de la zone - littorale. Ces spécimens sont de très petite taille, deux ou trois seulement atteignent les dimensions du type. Leur couleur est très foncée, variant du brun presque noir au rouge. « H. MARTEL. Errata. — Page 109, avant-dernière ligne, au lieu de Rosoia, lire Rossia. — 110, ligne 5, au lieu de Cylictrua, lire Tornalina. 110, — 9, — Claturella, lire Clathurella. 1 — 110. — 96. — Maagilia, lire Mangilia. = — 110, — 30, — Maædropleura, lire Hædropleura. LA GÉOGRAPHIE PHYSIQUE ET LA GÉOLOGIE 7 A L’'EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1900 Les lecteurs de la Feuille des Jeunes Naturalistes qui s'intéressent aux - Sciences géographiques et géologiques, trouveront, dans les lignes qui » suivent, quelques explications sur les documents de toutes natures, relatifs à ces deux Sciences, désormais inséparables, exposés au Champ-de-Mars, aux Invalides, au Trocadéro ou sur les Quais. Au Champ- de- Mars, il convient de visiter : les Palais de l’Education et de l'Enseignement ; des Lettres, Sciences et Arts: du Génie civil; des nnes et Métallurgie ; de l? Agriculture : Les installations spéciales des Ardoisières d’ Angers, du Club alpin ; le # À Maréorama : le grand Globe Céleste, etc. É à Dans les Jardins du Trocadéro : les Pavillons des Houillères de France et - leur curieuse exhibition souterraine ; le Transvaal, le Japon ; l’Algérie et » les Colonies et Protectorats français : les Colonies anglaises ; l’Empire russe, etc. | E. Sur la place du Trocadéro : l’Exposition spéciale de Madagascar. _ Sur les Quais : le grand Pavillon de la Ville de Paris ; les Palais de Fin- : lande, Serbie, Pérou, Mexique, etc. Al Esplanade des Invalides : les installations des Arts décoratifs (Décora- tion des Edifices publics ou privés), notamment la remarquable Carte de France en pierres précieuses, offerte par le Czar au Président de la Répu- Ebroue, % æ SP se Voici, d’ailleurs, un extrait du Classement général officiel des réduits à l’ Exposition de 1900, relatif aux Sciences géographiques et géologiques et à leurs nombreuses applications | 3 GROUPE I*. — Classes 1 à 5 : Enseignement, Education, “Institutions S scientifiques. GROUPE IL. — Classes 11 à 13 : Impressions, Librairie, Photographies, ete. -— Classe 14 : Cartes et Appareils de Géographie et de Cosmographie. — Classe 15 : Instruments de précision. M GROUPE VI. — Classes ?8, 29. Génie civil : Matériaux, Procédés, Plans, Modèles, etc. “4 GROUPE VII. — Classe 38 : Agriculture, Rp noE Statistique, Cartes 2 agronomiques, ete. 4 GROUPE XI. — Classe 65 : Mines et Métallurgie (Exploitation, Matériel, + Produits ; Documents géologiques : Services officiels et expositions des £ Sociétés minières), etc. | Eve Rep i GROUPE XV. — Classe 95 : Industries Me : Joaillerie et Bijouterie. GROUPE XVIII. — Classe 119 : Cartographie militaire et maritime ; Hydrographie ; Instruments divers. G. RAMOND. (A suivre.) dr TE LS LL, — LISTE SOMMAIRE DES COLLECTIONS D'HISTOIRE NATURELLE A L'EXPOSITION UNIVERSELLE Nous commençons ci-après un simple relevé topographique des très nombreuses collections d'histoire naturelle qui figurent à l'Exposition où leur dispersion nous fait un devoir de guider nos lecteurs. 4 Nous marquons d’une astérisque les colSttons qui nous ont paru les plus intéres- santes pour les naturalistes. I. — TROCADÉRO _ Palais du Trocadéro. — [Le **Musée d'Ethnographie du Trocadéro est compris dans l'enceinte de l'Exposition. — Toutefois, comme c’est un musée permanent, nous n’en détaillons pas ici les richesses, nous réservant de le faire à une autre « occasion. Rappelons seulement que le musée occupe les salles et galeries du pre- … mier étage du palais du Trocadéro.] 2 **EÆæposition Anthropologique (1). — Grande salle du premier étage, côté ouest. 7e (N. B. II faut traverser une partie du Musée d’'Ethnographie pour se rendre à l'Ex- De. position Anthropologique. ) 53 I. **Ææposition organisée par l'Ecole d' Anthropologie et la Commission des Monuments M Mégalithiques (sous la direction de MM. d’Ault-Dumesnil et Capitan). — Cette expo- sition est spécialement consacrée à l’histoire de l’art et des symboles aux époques préhistoriques, depuis le Paléolithique (Magdalénien) jusqu'à l’âge du Fer. — *Classement méthodique d’ après les objets reproduits (Figure humaine, Animaux, Symboles) et l’outillage employé. E Principaux exposants : MM. Piette (Grottes des Landes et de l'Ariège; Pièces M gravées superbes du Maz- d’'Azil, Brassempouy, etc.; Tumuli de l’âge du fer Eee, les Pyrénées : Mobilier des Dolmens) : ; Daleau (sculptures de Pair non Pair); Rivière (Grotte de la Mouthe ; Grottes de Menton et de la Dordogne ; Mobilier des Dolmens « du midi) ; Girod-Massénat (Abris sous roche de la vallée ’de la Vézère) ; Abbé … Hermet (Statues- Menbhirs de l'Aveyron et du Tarn) ; Taté (Néolithique ; Bijoux et Armes des époques du bronze et du fer ; Fourdrigner (Industrie du fer) ; L'AUSSS (1) Je remercie ici MM. d’Ault-Dumesnil et A. de Mortillet de l’obligeance avec laquelle ils ont bien voulu m'exposer le classement des admirables collections réunies par leur soin à l'Expositio à du Trocadéro. — 151 — - Dumesnil et Capitan (Instruments trouvés dans les Alluvions) ; Evans (Pièces de “ comparaison provenant des Alluvions d'Angleterre) ; Commission des Monuments —. mégalithiques (Sculptures et Gravures sur les Mégalithes ; Photographies) ; Boban … _(Moulage des pièces trouvées par M. Lartet dans la vallée de la Vézère). » II. **Æxposition organisée par la Société d'Anthropologie, sous la direction de M. A. 3 de Mortillet (au fond de la salle). — “Classement méthodique, par séries chronolo- … giques, depuis les silex éclatés, premiers vestiges du travail humain (tertiaire) et …. le paléolithique quaternaire, jusqu’à l’époque gauloise, en passant par les époques suivantes : Chelléen (silex massifs à tranchant sinueux), Acheuléen (tranchant droit, ten- —_ dance à l’allégement), Moustérien (apparition des pointes et râcloirs), Solutréen _ (recherche des formes, commencement de l'emmanchure et des pointes à crans), Magdalénien (premières gravures, burins), Tourassien (ancien Hiatus), Tardenoisien — (passage au Néolithique, instruments très petits, débuts de la poterie), Robenhausien | por de flèches, haches avec gaines), Cébennien (premier emploi du métal : cuivre), …— Morgien (âge du Bronze), Hullstatien (âge du Fer), et les autres époques de la période __ Galatienne. at à Principaux exposants : MM. Diamandy (Néolithique de Roumanie avec poteries “ peintes et terre cuites artistiques) ; Emile Collin (sépulture de Montigny, Seine-et- + Marne) ; André Bonnet (Chelles-Plateaux de Loir-et-Cher) ; Fouju (Grès de la Vi- …—_ gnette, près Bourron ; Station magdalénienne de Beauregard, près Nemours ; Pou- dingues taillés néolithiques de Nemours) ; Emile Schmidt (âge de fer, Galatien de Châlons-sur-Marne; Sépulture néolithique de Croix-des-Cosaques, près Châlons) ; Bosteaux-Paris (Cimetières gaulois des environs de Reims) ; D' Paul Raymond (Grottes et Dolmens du Gard : Néolithique et Cébennien) ; Boulanger, de Péronne ‘(Paléolithique et Néolithique de France) ; Pitard (Solutréen et Magdalénien de la Dordogne) ; Maurice Féaux (Solutréen de la Dordogne) ; Thieullen (Silex d'étude) ; Adrien de Mortillet (Outillage néolithique ; série de roches employées au Paléoli- thique et au Néolithique) ; Rivière (Moustérien de la Micoque, Dordogne) ; Taté _ (Silex de l'Aisne, avec formes géométriques tardenoisiennes) ; Bellucci (série paléo- » Jithiques, coups-de-poing des diverses provinces d'Italie ; Amulettes préhistoriques, protohistoriques et modernes rangées chronologiquement) ; Georges Romain (Sta- tion acheuléenne de la plage du Havre) ; D' Ficatier (Grottes de l'Yonne : Acheuléen, Magdalénien, Hallstatien, Romain), etc. Palais du Trocadéro (Galerie Ouest). — Missions protestantes françaises : Ethno- __ graphie du Congo, du Zambèze, de Tahiti. 4 Groënland : Plantes fossiles ; Ethnographie (costumes, instruments). Féroë : Ethnographie (costumes, instruments, photographies). Islande : Spath d'Islande exposé par M. Tulinius) ; Ethnographie (vêtements, photographies). Cuba : Quelques échantillons pétrographiques. “—_ Palais de Madagascar (place du Trocadéro). — Collections au premier étage …._ (pourtour du Panorama) : … Zoologie : Oiseaux et Mammifères en peaux ou empaillés ; Reptiles en alcool ; _ quelques cadres d’Insectes ; quelques Mollusques. . Ethnographie : “Collection de fétiches, armes, vêtements et instruments divers ; Collection Jolly ; Photographies d’indigènes ; Types vivants. Botanique : Herbier (*Collection Perrier de la Bâthie). * Géologie, Paléontologie : Minéraux (Collection du Muséum) ; quelques fossiles ; — fémurs d'oiseaux fossiles gigantesques ; carte géologique de E.-E. Gautier. “4 Palais de l'Asie russe. — Pavillon des Apanages impériaux. — Bois des forêts des Apanages russes. — Photographies des plantations. — Quartz travaillés. 3 Grande salle. — Minéraux de l'Asie centrale. — Bois du Caucase et du Turkestan. …. — Vertébrés du Turkestan. — Ethnographie du Turkestan (*objets appartenant à .. l’Emir de Boukhara). | …_ Salle de la région boréale. — *Faune (beaux groupes empaillés) des régions boréales. …. — “Ethnographie : vêtements et objets divers des Ostiaks et des Samoyèdes. — … Culte des Samoyèdes et des populations polaires. — Habitations des Ghiliaks. — ä PEN anciens de l’extrême nord de la Russie (quelques fossiles, défenses de mam- ._ mouth). — Salle de la Sibérie centrale. — Pierres de l'Oural (collections du cabinet impérial et — de M. Ovchianikoff). — Collection pétrographique de Sibérie. — Ethnographie : … groupes de Chamanes ; — objets divers des provinces d’Iakoutsk et de Tobolsk ; — — vêtements des populations de l’Iénisséi ; — collection ethnographique tatare (sur …. lescalier du Panorama). — “Culte Thibétain. + Salle des pêches. — Poissons du nord de la Russie. | des régions aurifères. — Collection pétrographique. — Cartes. — Biblio- _ thèque. É… *Salle du Caucase (en bas). — Minéraux. — Types de la Flore, cartes de la végéta- r = à | < F» 7% { LES MEL à 4 : ak, - NS Try à Etes = ss r RME Er L , “Lie #< ü tion. — Insectes. — Mollusques terrestres. — Ichthyologie (planches photogravées). £ — Oiseaux en peaux et montés. — Ethnographie (avec carte ethnographique) Ke Bibliothèque caucasienne. — En dehors : “Jardin botanique de l'Asie centrale et septentrionale (M. Hôltzer, jardinier chef du Jardin botanique de Saint-Pétershbourg). Salle des Pétroles. — Fossiles tertiaires. PTS Palais des Indes Néerlandaises. — Palais de droite. — *Collection gra phique recueillie par M. Plate, à Sumatra (Batak, etc.) et dans la N ne Ces (Ethnographie religieuse et diverse). — Ethnographie des Indes orientales en gé néral. — Panthéon de Bali. — Produits végétaux des colonies néerlandaises (Collec- tion du Musée colonial de Harlem). ÉFASEERS Palais de gauche. — Géologie : Carte géologique de Java, par Verbeck et Fenema. — Minéralogie et pétrographie des Indes occidentales (Curaçao, Surinam). TS Paléontologie : *Collection paléontologique (tertiaire) des Indes orientales (Java, Bornéo, Timor, etc.), formée par le prof. K. Martin, de Leyde. FR Zoologie appliquée : Parasites des cultures sucrières (coll. de la Station expéri- mentale de l’ouest de Java, à Kagok-Tagal. — Parasites des cultures de café, etc. (Station expérimentale de l’est de Java à Passæræan. $ Botanique : Planches murales du jardin botanique de Buitenzorg. — “Culture du quinquina (Cinchona). — Collection des bois des Indes orientales et occidentales. Palais de l'Algérie. — Salle des lièges et des bois (Service forestier de l'Algérie). — *Salle des Mines : Exposition pétrographique du service des mines, avec cartes «“ minéralogiques. — Expositions minéralogiques diverses (marbres, sels gemmes, phos- phates, minerais divers). — Quelques fragments de Vertébrés fossiles. — Cartes géologiques. — En dehors de la salle : vitrine de fossiles pliocènes exposés par le directeur de la Saline de la Macta. — Onyx du Sidi-Hamza. — Cartes géologiques de Bourjot et de Brives. — Salle des Poteries Kabyles (en bas). 1 Palais des Arts de l’Indo-Chine. — Quelques haches préhistoriques (dans une vitrine de l’aile gauche). SR Pavillon des forêts d'Indo-Chine. — “Bois bruts et travaillés de la région indo- chinoise (Bois de Go, de Sao (se sciant comme le marbre), de Trak, d'Ébène, de MAL (remplaçant le liège des bouchons), de Babang (loupes de bois très compact). | Le Palais des produits d'Indo-Chine (Pagode de Phuoc-Kien). — Quelques échantillons minéralogiques et paléontologiques ; Ethnographie : Collection d'armes du capitaine Ch. Cuttier). à is 2 Pavillon de la Guinée française. — Rez-de-chaussée. — Ethnographie : *Collec- tion du Comité (fétiches, armes, jeux, instruments de musique et divers). — Collec- … ee Henri Bonnassiès. — Collection du D' Maclaud. — Photographies de types . à indigènes. Préhistoire : *Objets préhistoriques trouvés dans la grotte de Kokimbou (exposés par le Comité) et montrant à l’époque néolithique un premier emploi du fer comme roche travaillée. — Bois du pays. | 1 Zoologie : Aquarelles représentant les principaux mammifères. Botanique : Bois du pays. | Pavillons du Dahomey. — Premier étage. — Ethnographie : “Fétiches et objets appartenant au roi du Dahomey. — *Armes et objets divers (collection du général Dodds). — Instruments de musique (collection du comte d'Osmoy). — Photographies - de types indigènes. Rez-de-chaussée. — Armes, ornements et instruments divers (collection de la Com- pagnie de l'Ouémé). — Dans un pavillon spécial : *Table des sacrifices. — Autour du pavillon, types indigènes vivants (village dahoméen). 3 . Pavillon de la Guadeloupe. — Zoologie : Insectes (collection du D’ Vitrac, de = Sainte-Anne (Guadeloupe). — Vertébrés et crustacés (exposés par M. Gaudebert). « Botanique : Aquarelles représentant les principales plantes ayant un emploi = économique (peintes par M. Baudelot, à la Basse-Terre). e ! Pavillon des Dioramas. — T'ahiti. — Ethnographie : Idoles, types indigènes, instruments divers et costumes (collection Renaud, de Tahiti). | | Zoologie : Huîtres perlières (collection Raoulx, de Papeete). {5 Botanique : Bois des établissements de l'Océanie (collection Temari), classés M d’après la flore de Drake del Castillo. = 28 Côte des Somalis (possessions françaises). — ÆEthnographie : Série ethnographique à ‘ groupée autour du Diorama. — “Collection ethnographique appartenant au comte de Léontieff. — Collection Michel (second de la mission Bonchamp). ee F2 Zoologie : Mollusques non déterminés (collection de M" Tristan Lacroix). — Groupes fauniques du pays des Somalis (exposés par M. Herrmann, naturaliste). Saint-Pierre et Miquelon. — Biologie économique : La pêche de la morue sur le French-Shore. | Le. A. DozLrus. (A suivre.) Mie >t ARS — 153 — NOTES SPÉCIALES ET LOCALES RES Bibliothèque. — Parmi les dons faits à la Bibliothèque ce mois-ci, signalons les ouvrages fort rares de Poulett Scrope sur les volcans d'Auvergne qui nous ont été donnés par M. le D' R. Roberts, de Cambridge ; l’envoi par M. le prof. K. Martin, de Leyde, de la première série complète des Sanvmlungen des Geolog. : — Reichmuseums v. Leiden, contenant ses précieuses études et celles de MM. Wich- mann, etc., sur la géologie et la paléontologie des Indes néerlandaises, et l’envoi des publications de l’Institut botanique de Stockholm. Nous avons acquis également, il y a quelques jours, la collection de la Société paléontologique de Londres, depuis l’origine jusqu’en 1892, et d'importants ouvrages de Deslongchamps, de Caumont, de Fromentel, de Boutillier, Morière, Hébert, _ Züttel, Goubert, etc. Anomalie observée sur plusieurs pieds de Capucine. — Il m'a semblé inté- ressant de signaler aux tératologistes une anomalie que j'ai observée, à deux reprises différentes, sur plusieurs pieds de capucine (Tropæolum majus). Depuis un certain nombre d'années je laisse cette espèce se reproduire naturellement. Parmi les semis _de 1897 et de 1899, J'ai constaté la présence de types tout à fait anormaux et offrant entre eux les mêmes particularités. Au printemps 1897, ces types tératologiques étaient au nombre de trois ; en 1899, ils étaient au nombre de quatre. Dès leur premier développement, ces jeunes capucines offraient des caractères nettement tranchés. Leurs feuilles au lieu d’être planes et de forme orbiculaire étaient en forme de coupe et à bord irrégulier (fig. 1 et 2). Ce bord ne présentait pas une tranche nette — 154 — et mince, comme dans la plante normalement développée, il était, au contraire, épaissi, formant une sorte de bourrelet rigide qui enserrait entièrement le pourtour de la feuille, en le recroquevillant. J’ai observé que les extrémités des nervures étaient aussi considérablement épaissies. Cet épaississement, apparaissant dès la naissance de la feuille, à eu pour effet, dans le cas qui nous occupe, d’entraver la libre expansion de cet organe et de lui imprimer la forme d’une coupe, car l’accrois- sement intercalaire augmentant la surface du limbe a forcé celui-ci à s'incurver. Les tiges ne présentaient rien d’anormal, non plus que les pétioles. Les pédon- cules, au contraire, étaient plus courts. Les fleurs présentaient des altérations profondes qui sont évidemment de même nature que celles des feuilles. Les sépales étaient de forme triangulaire, moins aigus et légèrement plus courts que dans ceux que l’on observe généralement. L’éperon était moins long, obtus (fig. 4) à l'encontre des fleurs normales dans lesquelles il est long et effilé. Les pétales offraient des caractères variables selon les individus : chez quelques- uns ils ne s’écartaient que très peu, quant aux dimensions, de ceux du type spéci- fique (fig. 3) ; chez d’autres, au contraire, les trois pétales inférieurs étaient atro- phiés au point qu’ils n'étaient guère plus longs que les sépales (voir fig. 4). Comme caractère général, le pourtour des pétales était recroquevillé, rappelant l'arrêt de développement que nous avons signalé pour les feuilles (fig. 3 et 4). Les étamines étaient constituées par des filets plus ou moins courts, incolores, surmontés d’un anthère en forme de sac. Un examen microscopique de ce dernier organe m'a révélé l'absence complète de pollen. A la place de celui-ci J'ai rencontré une petite masse charnue et homogène constituée par un tissu parenchymateux. Le pistil était court, relativement à celui du type normal ; l’ovaire était atrophié, ainsi que les ovules. Je n'ai pu me rendre compte du degré exact du développement de ces derniers. Les stigmates semblaient dépourvus de papilles. ae Les individus observés étaient, en général, vigoureux dans leurs parties végéta- tives, sans cependant atteindre la force des sujets bien conformés. Les organes repro- ducteurs étaient atrophiés et quelques boutons sont tombés avant de s'épanouir. Ce cas est très remarquable, en ce sens qu’il vient démontrer une fois de plus l’'étroite relation qui existe entre les feuilles et les organes reproducteurs ; en effet, comme on à pu le voir plus haut, l’arrêt de développement des organes foliaires est de même nature que celui des parties constitutives de la fleur, arrêt de dévelop- pement qui atteint même les organes sexuels (absence de pollen). Il nous reste à rechercher les causes de cette anomalie. : Tout d’abord nous devons écarter l’idée d’une maladie parasitaire quelconque, puisque, dès leur naïssance, les sujets présentaient les signes caractéristiques que J'ai décrits. On peut émettre l’hypothèse d’une dégénérescence occasionnée par les conditions de milieu. Ces types, en effet, sont issus d’une longue génération se développant dans le même terrain. Enfin, elle peut être le résultat d’une fécondation croisée. Je cultive depuis 1896, \ 1 ÿ \ ; 7 « 4 | ; l og rt ” ‘ | Sie : Pad CRTC M salé s KE u 5 a ! F Less & } = I a Vie À Le Le TAF SETT \ . hs dust y ra ês NP ge) M je EE PE A a du CMS Ve Met 1 pa » #7) AN, A % 2 EE TI à Hdets Fe Le CP TRES À % « te p EP ) Q PRET L ri . ft tie à sf j ÿ É = AT ce à be: 4 dis, as ii, à R V U ET CURE Fe È : ni ti. = al en compagnie de l'espèce qui nous occupe, la Capucine des Canaries. Il est donc fort 4 possible que des croisements de ces deux espèces aient pu se produire. Ce qu viendrait confirmer cette manière de voir, c’est qu’en 1897 mes Capucines des Cana- £ ries n’ont pas produit de fleurs et qu’en 1898 je n’ai observé aucun cas anormal ; en 3 1898, au contraire, elles ont parfaitement fleuri et en 1899 j'ai observé quatre cas nouveaux, semblables à ceux de 1897. Si on examine les fleurs représentées par la 4 figure 4 on peut constater une certaine analogie avec la fleur de la Capucine des Canaries. En effet, chez celle-ci les trois pétales inférieurs sont réduits à de simples filets et l’éperon est obtus, c’est ce que nous observons parfaitement dans les figures précitées. Je dois remercier ici mon frère, Paul Nicolas, qui à bien voulu dessiner les figures qui accompagnent cette note. : Sainte-Anne-Laxou. Emile NICOLAS. v ‘s wi] ss 3, Ce Petite cuisine entomologique. — Ce n’est pas un ragoût qu'il s’agit de pré- parer, mais une simple cuisson de quelques secondes à la température de l’eau bouil lante. En un mot, c’est le nettoyage complet des insectes, tournés au gras, couverts … de poussière ou ayant besoin d’une nouvelle préparation pour permettre l'examen. soit des articles des antennes, soit de ceux des tarses. Lorsque l’espèce est vulgaire, ES on la jette alors au feu ou dans les balayures ; maïs lorsqu'elle est rare ou lorsqu'elle provient d’une localité intéressante, on la ménage un peu plus et on est bien aise de u la mettre en état de figurer dignement dans une collection. Pour cela, on met les — 155 — insectes au ramollissoir et ce n’est guère que le lendemain qu’on peut s'occuper de leur toilette. Je crois utile de dire à ceux qui l’ignorent qu’on peut procéder bien plus É rapidement, c’est-à-dire en quelques secondes ou quelques minutes dans la plupart 4 des cas. J’ai trouvé, dans un des grands magasins de Paris, un échantillon charmant _ de casserole en nickel pur, un vrai petit bijou, mesurant six centimètres de diamètre - sur quatre de hauteur. Voilà de quoi se compose toute ma batterie de cuisine! Je - verse dans ce minuscule récipient un peu d’eau distillée ou d’eau ordinaire et j'y - jette tout épinglés les insectes que je veux ramollir ou nettoyer. Je chauffe, au- dessus de la flamme d’une lampe à esprit-de-vin, jusqu’à ce que l’eau entre en forte > ébullition et je retire de dessus le feu dès les premiers bouillons. Ceux-ci suffisent 3 largement pour décoller les insectes, fondre la colle et ramollir convenablement leurs - téguments. Je plonge alors les insectes dans un petit vase garni d'alcool fort ; ce liquide étant avide d’eau, il absorbe aussitôt celle qui enveloppe les insectes. La principale opération est faite, elle est très rapide et il est important de l’accomplir “ ]Jestement. On prend ensuite un à un les insectes pour procéder au dernier nettoyage. On les égoutte sur un papier buvard et on les inonde, à l’aide d’un pinceau, d'ammo- niaque étendu d’eau pour enlever les dernières traces de colle ou enlever les matières graisseuses qui pouvaient avoir exsudé à la surface. On brosse doucement avec un > pinceau, on replonge dans un bain d'alcool propre, on essuie avec un pinceau sec _ qu’on appuie de temps en temps sur un papier buvard, on le brosse ensuite avec un | peu de benzine pour que la pubescence se redresse, et tout est terminé. Il ne reste | plus qu’à repiquer ou recoller. ; Ë Le procédé que je viens de décrire paraît brutal, cependant il est préférable au | ramollissoir, car les insectes ne sont jamais trop ramollis, car aussitôt sortis de l’eau F bouillante l'alcool leur rend la consistance désirable. Dans certains cas, les lotions à l’ammoniaque ne sont même pas utiles pour les Ë insectes collés, si ceux-ci sont glabres et coriaces. L'alcool ayant la propriété de ‘ précipiter la gomme arabique en solution dans l’eau, il est facile d'enlever celle-ci ; avec un pinceau dès que celui-ci est formé, mais il ne faut pas le laisser se durcir par 4 un séjour trop prolongé dans l'alcool, car s'il englobaït des parties tenues, celles-ci - seraient arrachées en même temps. Il est à remarquer que ce précipité blanc se | dissout rapidement sous l’action de l’ammoniaque étendu d’eau, il est donc facile de le faire disparaître à l’aide de ce liquide. On observera aussi que si l'alcool ne l’a pas fait naître, c’est que l’ébullition avait dissout complètement la gomme et qu’il n’en reste plus de traces sur l’insecte. On ne saurait trop répéter aux débutants qu’il ne faut jamais toucher à un insecte . avec un pinceau chargé de benzine, d’éther ou d'alcool pour le nettoyer, sans que celui-ci soit ramolli. Sans cette précaution on enlève la pubescence en totalité ou en partie et l’insecte ainsi épilé perd presque toute sa valeur. Les solutions aqueuses, telles que l’ammoniaque étendu, seules peuvent être employées de la sorte, surtout 81 l’on prend le soin de ne pas frotter tout aussitôt. Elles ramollissent suff- samment la pubescence pour que celle-ci résiste à l’action du pinceau et permettent un excellent nettoyage. | En terminant, je pense dire un mot du dégraissage de certaines espèces de couleur tendre que la graisse obscurcit. On les laisse alors baigner plusieurs jours dans l’éther et quand on juge que les matières grasses ont été dissoutes on les recouvre de terre de sommière et on les laisse ainsi plusieurs jours entassés dans une boîte _ sous l’action absorbante de cette poudre. Parfois ils en sortent très rafraîchis, mais souvent la couleur perdue ne revient pas. | Henri pu BuUYssoN. A propos du Traité dé Géologie de M. de Lapparent. — Le dernier fascicule _ du Traité de Géologie par M. de Lapparent nous est parvenu depuis peu, il complète - l'ouvrage en atteignant 1900 pages et 850 figures. Il renferme l'étude de l’Infra- crétacé (Néocomien à Albien), du Supracrétacé (Cénomanien à Montien), du Terrain Eogene (Thanetien à Aquitanien), du Néogène (Burdigalien à Sicilien), du Pleistocène. Enfin un chapitre est consacré aux formations éruptives et aux . gîtes minéraux. L'ouvrage se termine par un examen des théories géogéniques ; dislocation de la croûte terrestre, hypothèses systématiques. Les cartes sont nom- - breuses. Je remarque la disparition du terme de Sénonien (craie blanche du bassin - de Paris) par ses subdivisions en quatre étages et sous-étages : L’Emscherien com- _ prenant le Coniacien et le Santonien de Coquand, l’Aturien formé du Campanien … et du Maëéstrichtien. Il semble que l’auteur a tant lu qu’il a pu résumer les plus … lourds mémoires en peu de lignes, il ne se perd pas en discussions ni en apprécia- — tions douteuses, on est en face d’une suite de faits non interrompue, de données qui . déterminent rapidement les relations stratigraphiques et géographiques des couches. 4 Chaque fois qu'on voudra examiner une question on devra commencer par ouvr le livre de M. de Lapparent pour connaître les sources les plus récentes et les meil- leures où il faut puiser, et quel est le point actuel où la science s’arrête. à | J'avais dit dans une note précédente que M. de Lapparent paraissait abandonner la théorie du tétraëdre terrestre, ceci n’est pas absolument exact, il rejette de la : théorie de M. Green surtout ce que quelques auteurs récents ont cru devoir y ajouter, il combat les conclusions qu’ils ont cru pouvoir en déduire, mais elle reste toujours pour lui lexplication géométrique la meilleure de la déformation terrestre pendant son refroidissement. Mais il faut lire ces dernières pages sans se laisser aller à une désespérance si lointaine qu’elle confine pour nous à l’éternité. ; Gustave-F. DoLLrus. Congrès de Botanique. — Liste des questions déjà proposées à la Commission d'organisation pour être discutées dans les séances des 1-10 octobre : $ -3 Espèces, races, formes, hybrides et métis. — Adoption d’une unité internationale dans les mesures micrométriques. — Influence de la nature du sol et des végétaux qui y croissent, sur le développement des champignons. — Etude comparative sur - la flore de Madagascar. — Unification des méthodes pour la détermination des Mucédinées. — Flore comparée de l'Afrique centrale. — Les organes aquifères dans les feuilles des végétaux. — Etablissement de la nomenclature phytogéogra- phique. — Etablissement d’un organe périodique international destiné à la publi- cation des noms nouveaux pour la science botanique, afin d'éviter dans la mesure du possible la multiplicité des synonymes. — Flore fungique comparée des régions désertiques. — Relations d'échange à établir entre les musées botaniques. — Des méthodes de classement des collections botaniques au point de vue pratique. — . Périodicité des congrès internationaux de botanique. — Diverses études monogra- phiques. — Des méthodes de culture pure des algues inférieures. ANR TE N. B. — Des échantillons de plantes pourront être présentés au Congrès par les … Do + botanistes adhérents. En cas d’empêchement pour eux d'assister aux séances, cette = + =. À 4 * présentation sera faite par les soins du bureau de la Commission. 2 S'adresser, pour tous renseignements, à M. Perrot, boulevard Raspail, 272, Paris. Congrès géologique international (Session de Paris 1900). — Nous rappelons à nos lecteurs que le Congrès géologique s'ouvrira à Paris, le 16 août prochain, - à l'Exposition, mais qu’il est nécessaire d'envoyer leur adhésion dès maintenant à M. Ch. Barrois, secrétaire du Comité d'organisation, 62, boulevard Saint-Michel, à Paris. Des excursions facultatives d’un intérêt considérable sont organisées pour cette circonstance dans les régions les plus remarquables de la France, elles seront « dirigées par les géologues les plus compétents. Ces excursions auront lieu les unes avant le Congrès, d’autres, aux environs de Paris pendant la durée même du Congrès, enfin d’autres encore, plus lointaines, après la clôture à Paris du Congrès. « Un livret-guide donnant tous les détails sur ces courses et qui est une monographie « géologique de certaines régions, rédigées par des spécialistes, est fourni dès main- = tenant aux adhérents pour la somme de 10 francs, bien inférieure à sa valeur réelle « (tirage limité). As De. | La souscription au Congrès est fixée à 20 francs ; elle donne droit à une réduction de 50 % sur les tarifs des chemins de fer, tant pour se rendre au Congrès que pour. ne suivre les excursions qui en dépendent, à l'admission aux séances générales et séances de sections, insignes, réunions familières, banquet, cartes brochures spé- ciales, rapports des commissions, et enfin un volume résumant les travaux de la session qui paraîtra au cours de l’année prochaine. 2 Un des grands avantages de ces Congrès, c’est qu’ils permettent d’entrer en rela- « tions personnelles avec de nombreux savants étrangers qui se sont acquis quelques " réputations dans des sujets d'étude que l’on poursuit également. Ils facilitent la " rencontre des personnes séparées par de longues distances et qui n'auraient pas. songé à s’entr’aider dans la solution des questions les plus difficiles et les plus nou velles. | Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS. Imp. Oberthür, Rennes—Paris (457-00) d En | je Juillet1900 — IlSérie, 30 Année — No 357 P LA FEUILLE RE DES JEUNES NATURALISTES 3 ue FAUNE ANALYTIQUE ILLUSTRÉE L DES ORTHOPTÈRES DE FRANCE É (Su le) - 11.S. binotatus Charp. — Espèce rare du sud-ouest de la France, recon- D naissable à ses tibias postérieurs d’un rouge vif, coupés de deux anneaux _ Jaunâtres à la base. — Ajoncs et bruyères dans les landes. — Rare. — 3 . Centre et midi, de juillet à septembre. 12. S. Saulcyi Krauss. — Voisine de la précédente; elle possède des bb … postérieurs rouges sans anneau jaune à la base. — Très rare. — Pyrénées, * août à octobre. + Nota. — M. Finot considère cette espèce comme une forme montagnarde 4 _ de S. binotatus. »- 13. S. vagans Fieb. — Sillon transversal au milieu du prothorax,; élytres … d’un gris brun; taille 44-22 mill. — Lieux incultes, broussailles, bois ro- | E. _cailleux. — Centre et midi de la France. — Peu commune. — Juillet à . octobre. 14. S. Finoti de Saulcy. — Mêmes caractères que la précédente; elle s’en | distingue cependant par ses élytres qui n’atteignent pas l’extrémité de - l’abdomen. — Mêmes localités. — Rare. — Pyrénées. | . 45. S. bicolor Charp. (Fig. 97). — Corps d’un gris brun; pattes anté- _rieures et poitrine très velues; taille 45-24 mill.; carènes latérales très D eusess — Excessivement commun partout : prairies, champs cul- | tivés, lieux secs et arides. — Août à novembre. - 16.S. biguttulus L.. — Espèce très voisine de la précédente, possédant la | même coloration; taille 13-20 mill. — Commune dans toute la France : | prairies sèches, pelouses arides, bois. — Août à octobre. 17.8. jucundus Fisch.— Espèce méridionale de grande taille, 24- 31 mill. + 3 — Très rare. — Août, septembre. _ 18.5. pulvinatus F. de Wald. — Elytres et ailes bien développées dans ie deux sexes; taille 46-24 mill. — Très commune partout en France : F. | prairies, bois, lieux incultes. — Août à novembre. De. 19. S. elegans Charp. — Carènes latérales presque parallèles; élytres | égales à l'abdomen, taille 14-18 mill. — Cette espèce est peu commune, R-cependant on la rencontre dans diverses localités de la France centrale et F d SE & ? occidentale, ainsi qu’aux environs de Paris. — Prairies humides. — à octobre. RER AS nn crop. 20. S. dorsatus Zetter. — Prothorax légèrement bosselé en dessus; ta 15-25 mill. — Commune partout dans les prairies marécageuses et les bo: humides. — Août à septembre. LPS d'in en 21. S. longicornis Lat. — Couleur variable; antennes égalant la moit de la longueur du corps; sillon transversal du prothorax placé au milieu. ” — Très commun partout dans les prairies marécageuses où il est généra- lement confondu avec l’espèce suivante. — Eté, automne. FER à Fr 22. $. parallelus Zett. (Fig. 98). — Corps d’un vert foncé avec des taches noires sur l’abdomen; sillon transversal du prothorax placé après le milieu; taille 15-20 mill. Elytres et ailes très courtes. — Très commune partout ae prairies au bord des rivières et dans les bois humides. — Juillet, octobre. Re 2 33 28° Genre : GOMPHOCERUS Thunb. ge Ce genre, très voisin des Stenobothrus, s’en distingue nettement à pre- mière vue par ses antennes renflées en massue à l’extrémité. Elytres et ailes bien développées... ......... RE MN ed tr 00 Elytres très coùrtés; ailes nullés:,2585607 0 ue ee ... G. brevipennis Elytres avec une petite tache blanche oblique près de l’extrémité F2 NE 2 (9-15 millimètres) (Fig. 99)............ a PAR dd De . G. maculatus Elytres sans tache blanche (16-18 millimètres). ....:.....2, 020. 13 04 9 Dernier article de la massue des antennes blanc......... ne HAS G. rufus Tous les’articles de la massue des antennes de même couleur ........ G. sibiricus 1. G. brevipennis Bris. — Elytres et ailes très abrégées; taille 15-20 mill. M — Pelouses et prairies élevées des Pyrénées. — Très rare. — Août, Sep: « tembre. PIS | #12 2. G. maculatus Thunb. (Fig. 99). — Couleur brune ou roussâtre; côté du prothorax offrant un trait blanc oblique; massue des antennes entière- « ment noire. — Pelouses sèches, allées des bois et bord des routes. — Com-"« mune. — Août à novembre. Fra: ME F2 3. G. rufus L. — Corps d’un brun verdâtre; massue des antennes blanche” à l'extrémité; taille 15-23 mill. — Moins commune que la précédente. — Prairies et allées des bois. — Juillet à novembre. Ce k. G. sibiricus L. — Espèce des montagnes : Alpes, Pyrénées, Vosges; . taille 20-22 mill. — Juillet à novembre. HR 2 RES IV° Tribu : Œdipodidés 4 Les Orthoptères de la tribu des Œdipodidés possèdent un facies tout particulier qui les fait reconnaître à première vue parmi tous les autres” Acridiens. Leur tête est courte et ne porte jamais, entre les antennes, le“ prolongement triangulaire qu’on observe chez les Parapleuridés et les Sté- nobothridés; la face antérieure de la tête est presque verticale; le protho ax presque toujours rugueux en dessus est en général fortement rétréci dans sa moitié antérieure; il se prolonge en arrière en pointe triangulaire obtuse.n Les cuisses postérieures portent des carènes très accentuées; les jambes sont garnies de deux rangées d’épines très fortes; ailes colorées. ‘1 Les Œdipodidés fréquentent de préférence les lieux caillouteux les pl S secs et les plus arides; leurs ailes puissantes favorisent leur dispersion, aussi rencontre-t-on dans ce groupe un grand nombre d’espèces migras, trices. | MR OS 5 Poor à carène médiane nulle: quand elle existe, elle est inter- | rompue par 4 ou 2 sillons transversaux PO LOOS . rae e ACa er ce 2 Prothorax avec une carène médiane développée en forme de erète, mais non interrompue par les sillons transversaux (Fig. 101)............. 6) Carène médiane bien distincte, interrompue par un seul sillon trans- 1 eee ose pare vase 3 se médiane interrompue par deux sillons transversaux (Fig. 100)........ 4 _ { Cuisses postérieures à carène supérieure interrompue après le milieu E 3 bol RO Papa at naine à à diese em dois s à ŒpIPODA & Cuisses postérieures à carène supérieure non interrompue (Fig. 103)... CELES É Ailes bleuâtres; carène médiane du prothorax à peine distincte É- à A a Messie. ler. SPHINGONOTUS Ailes roses à la base (très rarement incolores) (Fig. 109)........ ACROTYLUS 5 + Ailes rouges à la base, avec une bordure noire (ie. 9 5 PR PsoPpHus Ailes Lransparentes oHoniDPees tri roune dla baser sers t. 6 Prothorax portant en dessus 4 petites lignes blanches disposées en 6 «) TT SR TS TR RTE RO A OP RE EE ARE 5. (ÉDALEUS Prothorax sans lignes blanches en dessus (Fig. 407)....... 6. PACHYTYLUS Ee à 29° Genre : SPHINGONOTUS Fieber. Ë Carène médiane du prothorax à peine marquée ; ailes uniformément _ bleues ou bleuâtres vers la base, avec une fascie noire, ou transparentes sur la bordure. 1 Ailes bleuâtres à la base, ‘transparentes sur ar Bordure 21.24.5220 S. cœrulans He Hibuaires avec uno-bordhre noire: 7.4... du... 2 * : Bordure brune des ailes à bords très nets...... ............... S. axurescens FE Bordure brune des ailes à bords fondus.................. ec S. cyanopterus y E- 1.S. cœrulans L. (Fig. 108). — Elytres grises; ailes d’un bleu d’azur très Le _ pâle; taille 48-26 mill. — Centre et midi de la France, dans les lieux arides, . surtout au bord des rivières. — Commune, principalement au-dessous de . la Loire. — Juillet à septembre. -_ 2. S. cyanopterus Charp. — Elytres grises: ailes bleuâtres avec une tache rune mal limitée; taille 17-20 mill. — Espèce du nord de la France. : ponueres landes. — Rare. — Août à octobre. _ 3. S. azurescens Ramb. — Mêmes caractères que la précédente; seule- ment la tache brune des ailes est bien limitée; taille 18-25 mill. — Espèce | méridionale très rare. — Août. E- Fa re 30° Ée : ACROTYLUS Fieber. Corps velu; ailes roses avec une bande brune se terminant vers le milieu Br , à le l’aile. | _( Antennes courtes, ne dépassant pas le prothorax (Fig. 109)....... A. insubricus { Antennes longues, dépassant assez longuement le prothorax ........ A. patruelis 4. A. insubricus Scopol. (Fig. 409). — Elytres brunes; face interne des - cuisses postérieures noires; taille 15-25 mill. — Espèce méridionale assez commune dans les endroits sablonneux au voisinage des eaux. — Eté, automne. 2. A. patruelis Sturm. — Tibias postérieurs d’un bleu pâle ; taille 16- mn — Littoral méditerranéen. - — Trés rare. — Eté, automne. Pet 2 31° Genre : CELES de Sauss. : EE oiborax trés faiblement rétréci en avant avec le sillon transversal placé milieu; tache des ailes ovale et située près du bord antérieur. REA TR : ie _ À. G. variabilis Pallas (Fig. 110). : —— Corps gris; ailes Hiciétes +. ‘dan la var. subcœæruleipennis) avec une tache ovale brune près du sommet antérieur; taille 20-30 mill. — Environs de Montpellier ; environs de Millau (Aveyron) (D' Delmas, in litt.). — Assez commune ; très localisée. — Juillet- octobre. ne N Je vs 32° Genre : ŒDIPODA Éatr: Prothorax avec une carène médiane très distincte, interrompue par un seul sillon transversal ; ailes de deux couleurs. Les Œdipodes sont des … insectes fréquentant les lieux arides bien ensoleillés et les champs cultivés. : ( Ailes faiblement colorées à la base, bleu pâle ou rose pâle FR tn - O. Charpentier “4 t Ailes vivement colorées à la base; bleues, roses ou jaunes fee RAS LEE ND 9 | Ailes rouges ou roses, avec une grande tache noire ....................... DE t Ailes bleues ou jaunâtres, avec une tache noire (Fig. 411)........ 0. ‘cœrulescens De. | Tibias postérieurs bleuâtres avec des anneaux jaunes... ... PRE de O. miniata | Tibias postérieurs d’un jaune roussâtre, de même couleur parlout.... O. gratiosa « 1. O. Charpentieri Fieb. — Corps gris cendré ou ne taille 18- 24 mill. — Lieux arides de l’extrème midi de la France. — Très rare: = + Septembre. 5 2. 0. cœærulescens L. re Criquet à ailes bleues et noires Geoff.) (Fig. 111). Corps d’un brun cendré ; ailes bleues bordées d’une large bande noire (jaunes verdâtres dans la var. sulfurescens); jambes postérieures d’un bleu clair ; taille 20-28 mill. — Commune partout dans les lieux arides et ro- cailleux bien ensoleillés et dans les champs cultivés. — Eté, automne. NOTA. — Une espèce voisine, très commune en Algérie et en Sicile, 4 Œ. fuscocincia Luc., caractérisée par ses ailes d’un beau jaune à la base | a été signalée en France : aux îles d'Hyères, par M. de Bormans ; à Nar- bonne par M. Marquet, mais M. Finot pense que, dans les deux cas, il y à. | eu confusion et que les espèces observées appartiennent plutôt à Œ. CŒTU= 2 lescens, var. sulfurescens. 4 3. O0. miniata Pallas. — Mêmes caractères que la précédente, mais és il ailes sont d’un rouge minium avec une bordure noire. — Autamne. — ASSeZ Là commune, surtout dans le Midi. 4 4.0. gratiosa Serv. — Corps d’un gris pâle avec des are brunes; taille + 18-25 mill. — Ailes à base rose; tibias postérieurs d’un roux grisâ(re. = Rare bords ue la Loire Août, septembre..." SUR de. : 33° Genre : ŒDALEUS Fieber. Prothorax avec une carène médiane bien distincte et quatre lignes | blanches disposées en croix. Une seule espèce. | _ Î. Œ. nigrofasciatus de Gcer. (Fig. 112). — Tête d’un vert jaunâtre: élytres brunes variées de vert et de jaune; taille 20-36 mill. — Ailes d’ un. jaune verdâtre très pâle à la base, et possédant une large bande NOTES tibias postérieurs rouges avec un anneau jaunâtre. — Champs, prairies sèches, lieux pierreux. — Centre et midi de la France.— Assez commune. à — Août, septembre. e 34° Genre : PACHYTYLUS Fieber. Prothorax orné de chaque côté d’une bande brune; ailes hyalines « ou d'un. jaune très clair, ne présentant jamais de bordure brune. Lis # — 161 — _Tibias postérieurs jaunâtres; carène médiane du prothorax concave Fe CO M in deu nae de de à eee don D vue niv à à Wa 0 P. mgratorius ___ ) Tibias postérieurs rougeâtres, surtout dans les mâles; carène médiane 5 HO RENE NT POP RTE TN EE P. cinerascens 1. P. migratorius L. (Fig. 113). — Corps d’un gris verdâtre, lisse; taille _ 35-55 mill. — Cette espèce, originaire de l'Europe orientale, entreprend 256 grandes migrations; sa présence en France n’est qu accidentelle bien 4 qu’on ait pu parfois la rencontrer jusqu'aux environs de Paris. — Août, a _ septembre. F 9, P. cinerascens Fab. (Fig. 114). — Corps gris; élytres mouchetées de _ taches brunes; tibias postérieurs rougeâtres; taille 35-60 mill. — C’est le E _ plus grand des Acridiens français. Se rencontre surtout dans le midi de la 4 _ France, mais remonte jusqu'aux environs de Paris. — Champs, terrains LE _ incultes, prairies. — Assez commune. — Août, septembre. 2€ D 35° Genre : PSOPHUS Fieber. Prothorax avec une carène médiane interrompue par un sillon transversal; fossettes frontales nulles. Une seule espèce. 1. P. stridulus L. (Fig. 415). — Corps brun: élytres marbrées de taches sombres; ailes d’un rouge vif bordées de noir à l extrémité; taille 24-32 mill. Ne — Centre et midi de la “France, surtout dans les régions montagneuses: on _ Ja trouve sur les pelouses sèches et parmi les rochers. — Commun. — Juillet à Ut ilbr A crididés _ Cette tribu, pauvrement représentée en France, renferme des Insectes à _ facies variable: le caractère général qui permet de les réunir en un même _ groupe est la présence sur le prosternum, c’est-à-dire entre les deux pattes à - antérieures, d’un petit tubercule ou d’une saillie plus ou moins développée. _ Le prothorax est toujours coupé par trois sillons transversaux. É L'espèce la plus répandue en France et l’une des plus jolies en même temps est le Caloptenus italicus, très commune dans le centre et le midi. _ On la rencontre même parfois abondamment dans les champs cultivés et à | dans les prairies artificielles des environs de Paris. Prothorax en forme de toit dans sa moitié antérieure; carènes laté- rales nulles; taille, 50-70 millimètres (Fig. 116)......:......... ACRIDIUM | 1 Prothorax simplement arrondi; carènes latérales nulles ou très fai- blement marquées. Elytres et ailes très courtes (Fig. 119) ............... 2 Prothorax à disque plan; carènes latérales très accentuées (Fig. 118) CALOPTENUS { Carènes latérales nulles; prothorax coupé transversalement par 3 sillons fortement marqués (Fig. 119)............... SRE PEZOTETTIX Carènes latérales très peu marquées; prothorax coupé transversa- lement par 3 sillons peu apparents (Fig. 120)...... Fer an PLATYPHYMA 36° Genre : PLATYPHYMA Fischer. Avr d’un brun grisâtre; élytres et ailes très courtes; pointe sternale large et fortement comprimée, obtuse à l’extrémité. Une seule espèce. 1. P. giornæ Rossi (Fig. 121). — Tibias postérieurs d’un bleu grisâtre; tilic 12-46 mill. — Très commune dans les régions méridionales; on la à Do dans les herbes près des ruisseaux et jusque sur le rivage de la ner. — Provence, ne eneu etc. — Juillet, août et jusqu’au printemps ER 37° Genre : PEZOTETTIX Burmeist. Dans ce genre, les ailes et les élytres sont typiquement rudimentaires ei impropres au vol; cependant on observe 7 PUoIeneer des ailes bien développées chez P. alpina. | CE 1 Elytres très courtes (ou développées accidentellement). . Éd SR STE Elytres complètement nnles #58 ere ee 2,134 D; pyrer 2 0 Tibias postérieurs d’un bleu vif avec un anneau blanc à la base (Fig. 122) P. pedestris Tibias postérieurs d'un violet grisätre, jaunâtres à l'extrémité... ...... P. alpina - ns. 1. P. pyrenæaFisch. — Espèce très rare qui n’a été prise jusqu’ ici que 5 sur les pelouses élevées des Pyrénées. — Automne. 2. P. pedestris L. (Fig. 122). — Corps luisant de couleur brune; taille 4722 30 mill.; prothorax chagriné; canal des cuisses postérieures d’un rouge corail; jambes postérieures d’un bleu d’azur avec une tache blanchâtre à Ée la base. — Sur les pelouses de la région des neiges dans les Alpes et les Pyrénées. — Peu commune. — Eté, automne. 4 3. P. alpina Koll. — Cette espèce habite les praïries et Les pâturages élevés des montagnes; on l’a signalée dans les Vosges, le Jura, l'Auvergne, etc. — 4 Assez commune. — Août, septembre. E NoTaA. — Une variété à ailes bien FENPORESeE a reçu de M. Brünner le “4 nom de collina. + 38° Genre : CALOPTENUS Burmeister: Outre la forme obtuse de la pointe prosternale, ce genre se distingue ss É encore par son prothorax à disque plan et par la forme des appendices abdominaux des mâles creusés en cuiller à l’extrémité. Une seule espèce. 1. G.italicus L. (Fig. 123). — Corps d’un brun gris ou d’un brun rous- « sâtre avec des taches noires irrégulières; canal inférieur des cuisses Los R Get “2 42 térieures rouge, ainsi que la face interne ; jambes postérieures rouges. ses De moissons et dans les endroits incultes. — Août à octobre. Il existe plusieurs variétés : ‘: Marginellus Serv. (Fig. 124). — Possède sur les côtés du prothorax des te jaunes longitudinales qui se prolongent jusqu’à l’extrémité des T2 élytres “2 Ictericus Serv. — Espèce méridionale; les élytres sont un peu plus courtes | que l’abdomen. Siculus Burm. — Les ailes sont incolores dans toute leur étendue. 39° Genre : ACRIDIUM Latr. Ce genre se distingue de tous les autres Acridiens par la plaque sous- î anale des mâles qui est tricuspide. Une seule espèce. 1. A. Ægyptium L. (Fig. 125). — Corps d’un vert jaunâtre; prothorax | À chagriné avec la carène médiane très convexe et fortement échancré par, les trois sillons transversaux; cuisses postérieures bordées de rouge. en. dessous; jambes et tarses postérieurs d’un bleu grisâtre; taille 45-70 miles — Cette espèce appartient à l’extrême midi de la France; elle est assez commune et se tient de préférence sur les arbres et sur les arbrisseaux. — Octobre à avril. 3 | VI° Tribu : T'étricidés Les Tétricidés se distinguent aisément de tous les autres Acridiens par penprar les antennes n’ont que 12-15 articles; les élytres sont très petites et cachées sous le prolongement du prothorax; il n’existe pas de pelote entre les crochets des tarses. - Ce sont des Insectes très agiles qu’on rencontre dans les allées des bois, sur les bordures des routes et parfois même dans les lieux humides et maré- _ cageux (T. subulata). 4 sr j Front prolongé très nettement en avant des yeux (Fig. 126) ...... SAT FETE * Front prolongé faiblement entre les deux yeux (Fig. 127)..,. 2, PARATETTIX ur prothorax qui se prolonge e en arrière de manière à couvrir énbbrement 40° Genre : TETRIX Charpent. LE Caractères de la tribu. La taille de ces insectes est fort variable; leur CHE dominante est le gris uniforme plus ou moins moucheté de brun. 3 Carène médiane du prothorax vue de profil, sinuée au milieu. ...... T. depressa - 1 Carène médiane, non sinuée........................... POV ED IE eb: 2 _ Carène médiane peu élevée; prothorax dépassant le sommet des caistes postérieures (Ris-198);: 4.602241 dis 7, T. subulata Carène médiane très saillante ; prothorax atteignant à peine le sommet des cuisses postérieures........... RAR Pete ei aid T. bipunctata - - _ 1,T. depressa Brisout. — Longueur totale du corps 8-10 mill. — Dans les . marais et au bord des ruisseaux; c’est une espèce méridionale, mais qu’on - peut rencontrer aux environs de Paris. — Toute l’année. …. 2.T. subulata L. (Fig. 128).— Prolongement du prothorax dépassant très pont l’extrémité de l’abdomen. — Toute la France; bois humides, =. marécages, fossés inondés au bord des chemins. — Depuis le printemps _ jusqu’ à l'entrée de l’hiver. 4 83. T. bipunctata L. — Prothorax égal à l’abdomen ou à peine plus long; carène médiane élevée et tranchante. — Très commun partout, dans les = bois, les champs arides, le bord des routes. — Printemps à automne. : NOTA. — Une espèce très voisine, T. Kraussi de Saulcy, a été signalée dans la Meuse. 3 # 41° Genre : PARATETTIX Bolivar. =. =: = s Ce genre, très voisin du précédent, d’où il a été tiré par Bolivar, ne s’en _ distingue, en réalité, que par la partie antérieure du front qui s’avance E _ entre les deux yeux sans les dépasser. : 1. P. meridionalis Ramb. (Fig. 129). — Espèce méridionale vivant dans les endroits marécageux et sur certaines plages maritimes; taille 8-13 mill. _— - Commun au printemps et à l’automne. - Ep re. - + VI Famille : LOCUSTAIRES Manettes) Le. Les ns sont des insectes allongés appartenant au groupe des _: | Orthoptères sauteurs; leurs couleurs dominantes sont le vert ou le brun. _ On les distingue facilement des Acridiens (auxquels ils ressemblent) par | eurs antennes très fines et très allongées, par leurs farses de quatre articles et par la forme de l’oviscapte des femelles. : - Les mâles (quelquefois aussi les femelles : Ephippiger), possèdent un ‘æe none pue + uason situé à la base des élytres; cet organe, qui produit = es parfois un son très perçant, malgré ses. faibles dimensions (Lacs D et constitué par une sorte de cadre chitineux entourant une. membrane trans- Le $ parente (membrane tympanique); c’est toujours l’élytre droite qui porte la membrane tympanique. Sur l’élytre gauche se trouve une nervure dentée … disposée de manière à frotter le bord du cadre comme le ferait un archet; le bruit résulte d’un mouvement rapide des. Lie l’une contre l’autre 4 Au contraire, chez les Acridiens (Criquets), Le chant est produit par le frottement des cuisses postérieures sur les nervures saillantes des élytres. Tous les Locustidés se nourrissent de végétaux; mais comme ils ne se développent jamais en nombre immense comme les Criquets, ils ne causent pas de véritables dommages à l’agriculture; on les rencontre partout, dans les prairies, dans les champs cultivés, dans les clairières des bois étsur les? buissons. | La grande Sauterelle verte (Locusta viridissima) grimpe fréquemment sur les arbres; là, elle fait entendre, dans les soirées les plus chaudes de l’été, un chant monotone qui se prolonge jusqu’au milieu de la nuit. | Cette famille est représentée, en France, par une cinquantaine d’ espèces environ, mais la plupart de ces espèces sont méridionales; le tiers à peine habite le centre et les départements sepfemronaine TABLEAU DES TRIBUS | Prothorax en forme Fr séte Css 190) ee ae IVe EPHTPPIGÉRIDÉS Prothorax à disque plan ou arrondi en dos d’âne (Fig. 1431)...... .. . ... 2 ! Tarses aplatis verticalement et creusés en goüttière en dessous; tibias \ antérieurs munis de trous auditifs ouverts, conchiformes ou fermés 1e 2 A DS OT 0) PP A A Ter a BU sou ra nn es 2 | re allongés et RE latéralement ; tibias antérieurs sans Los avdiuts (Mig TS SP Re VIIIe STÉNOPELMATIDES Les deux premiers articles des tarses sillonnés latéralement (Fig. 135). ...... 4 3 < Les deux premiers articles des tarses arrondis 0 ltéralement (Fig. 156$: Tamer Per ne [> PHANÉROPTÉRIDÉS 1) Trous auditifs des tibias antérieurs ouverts (Fig. 137).... [T° MEÉCONEMIDES * | Trous auditifs des tibias antérieurs en forme de fente (Fig. D ee mt ‘+0 | Tibias postérieurs munis en dessus, de chaque côlé d'une épine apicale 5 au. moins (Fig, 485). 2 PR EE Ne Eee ae Ru 6 Tibias posiérieurs sans épine apicale en dessus; front fortement in- | clinéen avant (Pis: +40), 77 Ne Re Rec eE VII’ SAGIDES Tibias antérieurs arrondis, non sillonnés sur les côtés; front pointu, prosternum bidenté (Fig. LAPS EMEA JII° CONOCÉPHALIDES Tibias antérieurs sillonnés long Rens sur les côtés, front FRÈS" SD FÉCrarnonur, (Ris: 4149); 0.2 es TRS SR EN GRR EN CC RER RS Premier article des tarses postérieurs n'ayant en dessous aucune | 7) | plantule libre, prosternum à deux épines (Fig. FRARERSE IVe. LOCUSTIDES Premier article des tarses postérieurs muni en dessous de plantules libres (p), prosternum à deux épines ou inerme (Fig. 144). Ve DECTICIDES I" Tribu : Phanéroptéridés Cette tribu tire son nom du genre Phaneroptera; elle est composée d’in- » sectes variés, de taille grande ou moyenne, caractérisés principalement par. leurs antennes glabres et la forme spéciale de l’oviscapte des femelles. Les Tylopsis et les Phaneroptera sont Ceres les insectes les plus Feuille des Jeunes Naturalistes IE Série, 30° Année, pl. IX TERRA AA) \ D de À CL a LE LC EF E) \ | ORTHOPTÈRES DE FRANCE (C. Houlbert, del ) 4 = 7 à 7: -+ 2 + L — 165 — élégants et les plus parfaits de toute cette tribu; ils ont un aspect gracieux; la’ tête est petite, le corps est étroit et effilé; les ailes, bien développées, dépassent toujours les élyires et l’abdomen. _ Les espèces aptères ou à aïles rudimentaires semblent, à première vue, s'éloigner beaucoup de ce plan morphologique, mais c’est là une simple apparence; si on leur restituait, en effet, par la pensée, les ailes et les élytres qui leur manquent, on retrouverait le facies général des Phanérop- térides ailés. | Les caractères principaux sont les suivants : le prothorax est étroit et arrondi; les pattes sont allongées et grêles ; le prosternum ne présente jamais les pointes qu’on observe souvent chez les autres Locustidés. Les antennes sont fines et beaucoup plus longues que le corps. La tribu des Phanéroptéridés comprend sept genres. ‘ Elytres et ailes bien développées, plus longues que l'abdomen, ovis- 1 \ capte court Ê ÉR CE POR AREN EES AOE EN EN HiNamame dico 2 } Elytres beaucoup plus courtes que l'abdomen ; ailes rudimentaires ou PS nulles ouscapte plus on moins long:(Fis. 146)5. 4. .4...2.......... 5) Jambes antérieures munies de petites épines en dessus; trous auditifs 9 DORE RL UT AR à en ae pote TyLoPsis | Jambes antérieures sans épines en dessus; trous auditifs ouverts RS VAN ME EP NES FO ee Mere APS TT e UE PHANEROPTERA / Plaque sous-anale des mâles relevée entre les deux appendices qui 3 \ terminent l'abdomen (Fig. 149)......... DS Ne el cie «vo 4 } Plaque sous-anale des mâles non relevée entre les appendices abdo- rrnaate (R A9 0) RUE Rex. LR ARE ME DE ISOPHYA Mésosternum et mélasternum munis en arrière de lobes couvrant les 4 | Probe des ne HE Rene ii ud ue ts. ORPHANIA Mésosternum et mélasternum non munis de lobes (Fig. 152)............. 125 108 ‘ Oviscapte courbé en faux, fortement denté en scie à son extrémité En du encres cena see BARBITISTES } Oviscapie court, comprimé el courbé régulièrement, non denté' en See (Rio 104)... L QU ce Een he RS RER RP RARES AE LEPTOPHYES 42° Genre : TYLOPSIS Fieber. Ce genre est extrêmement voisin des Phaneroptera, il ne s’en distingue - réellement que par la présence des épines sur les jambes antérieures et par les trous auditifs en forme de fente courbée. Une seule espèce en France. 1. T. lilüfolia Fab. (Fig. 155). — Prothorax lisse à disque rétréci; corps ‘entièrement d’un vert tendre; taille 45-23 mill. — Littoral méditerranéen; lieux incultes et clairières des bois. — Commune. — Eté, automne. 43° Genre : PHANEROPTERA Serville. Ailes et élytres d’un beau vert velouté plus longues que l’abdomen, par- semées de points bruns ainsi que le prothorax. + Elytres ätteignant à peine l'extrémité des cuisses postérieures (Fig. 156) Ph. falcata Elytres dépassant toujours l'extrémité des cuisses postérieures. PA. quadripunctata 1. Ph. falcata Scop. (Fig. 156). — Corps d’un vert d'herbe ; taille 16- 18 mill.; cette espèce se rencontre à peu près partout en France; on la trouve sur les herbes basses et sur les buissons à la lisière des bois, dans Iles clairières, dans les landes incultes, etc. —— Commune, — De juillet à _ octobre. ES 2. Ph. quadripunctata Brünner. — Espèce dc talt Ni < sur. és . buissons et sur les herbes dans les landes incultes; taille 12- 18 mill. Fe Rare. — Eté, automne. ( | GS ee *44° Genre : ISOPHYA Brünner. Corps lisse, de couleur verte mêlée de jaune; élytres atteignant. à peine le tiers de l’ abdomen. Une seule espèce française. | 1. I. pyrenæa Serv. (Fig. 157). — Prairies des Pyrénées; sur la terre. ct sur les buissons. — Rare. — Juillet à septembre. | 45° Genre : ORPHANIA Fischer. Insecte long de 3-4 centimètres, c’est le géant de la {ribu des Phanérop- = S térides; 1l a la taille et l’aspect d’un Ephippiger; corps d’un vert velouté 3 chez les femelles, brun chez les mâles. Antennes plus courtes que l’abdomen. | L’oviscapte des femelles est allongé, mais élargi et fortement denté : à l'extrémité. ‘1 4. O. denticauda Charp. (Fig. 158). — D’après M. Finot, cette ronde espèce habite la plupart des montagnes de la France, dans les parties les plus élevées. On la trouve dans les prairies et dans les grandes herbes d’août à octobre. — Peu commune. | 46° Genre : BARBITISTES Charp. Antennes beaucoup plus longues que le corps, rapprochées à à leur inser- ai ton; tubercule frontal étroit. ce R 1 Taille 15-17 millimètres, espèce des montagnes (Fig. 159) Pre + D: tete 4 Taille 21-23 millimètres, espèce Re he AT OST PUR . B. Fischeri 4.B. serricauda Fab. (Fig. 159). — On peut recueillir cette espèce d’août à septembre dans les clairières des bois, principalement dans les mon- tagnes, Vosges, Alpes, environs de Sens, collines boisées (Houlb.), etc. — Rare. — Automne. 2. B. Fischeri Yersin. — Littoral de la Provence. —_ Rare. — Juillet-août. 47° Genre : LEPTOPHYES Fieber. Insecte de petite taille, ponctué de brun: élytres courtes. nt 1.L. punctatissima Bosc. (Fig. 160). — Presque toute la France; FE Tes = bois, dans les marais, sur les haies. — De septembre à octobre. — Vers la fin de l'été on la rencontre fréquemment le long des murs dans les villes. — Peu commune. — Automne. II° Tribu : Méconémidés ‘4 Cette famille ne comprend que le seul genre Meconema. L’unique M. varia 4 que l’on rencontre dans le centre et le nord de la France, possède une cou- à leur vert pâle; les élytres et les ailes sont bien développées; les ailes, 4 égales aux élytres, dépassent l’extrémité de l’abdomen. & -Le prosternum ne porte pas de pointes. La tête est engagée dans le prothorax; celui-ci est court et arrondi: ses : carènes latérales sont peu prononcées. L’oviscapte des femelles est allongé hs mais peu recourbé en dessus; antennes beaucoup plus longues que le corps e. Fe HA -_ 48° Genre : MECONEMA Serville. . Petits Locustidés d’un vert glauque vivant sur les arbres et sur les arbustes. s = 1 Elytres et ailes bien HONÉIODDÉeS QRIS AO). CM DL Ter Leone M. varia | Elytres très courtes; ailes nulles ............................. M. brevipennis E M. brevipennis Yersin. — Corps d’un vert pâle; taille 9-13 mill, — Espèce très rare observée une seule fois dans les environs d’Hyères. M. Finot suppose qu’elle habite plutôt les bois et les forêts dans la région des Maures. 9, M. varia Fabr. (Fig. 161). — Presque toute la France ; on peut la prendre au parapluie en battant les arbustes des haïes et les buissons; on la rencontre également le long des murs où elle grimpe à l’arrière-saison. — Août-octobre. — Peu commune, sauf en quelques localités (1). IIT° Tribu : Conocéphalidés Cette tribu est composée d’insectes élégants, de taille petite ou moyenne, caractérisés par la face antérieure de leur tête fortement inclinée en avant, _ leur tête porte en outre un tubercule distinct entre les antennes, ce qui lui - donne une forme pointue d’où le nom de Conocephalus. Le prothorax est court à carènes latérales peu prononcées. L’oviscapte des femelles est étroit, généralement droit ou faiblement courbé en dessus. Elytres et ailes ordinairement bien développées, dépassant souvent l’ab- _ domen au repos; insectes verts (Conocephalus) ou légèrement teintés de brun (Xiphidion). /{ Oviscapte très droit, de couleur verte; laille grande 25-30 millimètres CO M ed Dean à eve CONOCEPHALUS Oviscapte brun, plus ou moins courbé en dessus; taille petite 12- a -muHinnerres (Pie 169)2::..:.......:. Te Rd no, XIPHIDION 49° Genre : CONOCEPHALUS Thunb. Une seule espèce; corps, élytres et ailes d’un beau vert uniforme; man- dibules orangées; oviscapte presque droit. 1. C. mandibularis Charp. (Fig. 164). — Espèce commune dans les prairies + marécageuses ou au bord des rivières. — De juillet à septembre. = . 50° Genre : XIPHIDION Serville. Elytres brunes ou presque transparentes; ailes étroites pointues à l’ex- _ trémité. Elytres et ailes plus longues que l'abdomen; oviscapte presque droit Et Eee 100)... A D Nan P IE De nn due à da en X. fuscum (2) …. ) Elytres et aïles plus courtes que l'abdomen; oviscapte courbé en dessus (Fig. 166) ....... NN LR RE PC ES ER TR X. dorsale De (M) Une autre espèce très rare M. brevipennis Yersin, caractérisée par ses ailes abré- _ gees, a éte trouvée aux environs d'Hyères. AA PA Une espèce très voisine, À. thoracicum dont l’oviscapte est légèrement courbé, a été ARE. observée dans le midi de la France : elle est rare, et M. Finot se demande si on doit la __ considérer comme une espèce valable. De ER LE RS ES GE AUS 1.X. fuscum Fabr. (Fig. 165). — Cette espèce est très commune dans les landes humides et dans les prairies marécageusés ; en outre des caractères, qui précèdent on la reconnaîtra à son prothorax orné au milieu d’une bande brune, bordé par des lignes blanches de chaque côté. — Juillet à octobre. 2. X. dorsale Latr. (Fig. 166). — Mêmes localités que la précédente, mais généralement plus rare et plus précoce. — Juillet à septembre. HR arte Constant HOULBERT. (A suivre). | Ps ne NOTE PRÉLIMINAIRE : + SUR QUELQUES LAMBEAUX DE DÉPOTS CLACIAIRES ET D'ALLUVIONS ANCIENNES 4 Des environs de Salins (Jura) . 4 Les géologues jurassiens considéraient, aux environs de Salins, la limite des dépôts glaciaires comme se trouvant à 630 mètres d'altitude vers Géraize et Clucy où l’on peut en voir de très nets et très bien caractérisés; pour: tant, Marcou avait signalé des stries glaciaires sur la route de Pontarlier à Salins, à la sortie de cette dernière ville, et en etfet, on trouve fréquem- ment à cet endroit des blocs de différentes tailles, empâtés dans une boue glaciaire et présentant les stries et le polissage spéciaux à ces sortes de dépôts. Jusqu'ici, à notre connaissance, on n'avait signalé aucune trace de dépôts glaciaires en se dirigeant de Salins vers la plaine. Ces dépôts ne font pourtant pas défaut et on peut constater leur présence à trois points prin- cipaux : à la montée dite du Mont-de-Simon, en sortant de Salins pour se diriger sur Marnoz, entre le tunnel du Pont-de-Breux et le point où la route de Salins à Mouchard commence à descendre avant d'arriver à Pagnoz et enfin près du village des Arsures sur la route de Salins à Arbois. ee. Ces dépôts ont ceci de spécial, que la boue glaciaire y fait défautet qu'elle semble avoir été remplacée par un ciment calcaire qui unit les matériaux et forme ainsi une brèche, mais une brèche d’un aspect tout différent de celles formées par les éboulis sur les pentes ou des brèches de faille. A . Le premier de ces lambeaux témoins est le plus important comme surface et comme épaisseur. Il se trouve sur le sommet de la pente rapide de la rive gauche du lit encaissé de la Furieuse au Martinet-du-Bas, sur le petit plateau du Mont-de-Simon, il repose sur le Kimméridien et le Lias et même peut-être un peu sur le Bajocien, le tout mis en contact par une faille courbe. Les blocs qui le composent sont de toutes dimensions, depuis environ deux mètres cubes, jusqu'à la taille d'un gravier; ils sont disposés ,° L . FR. LERNT VUE ep F + ; Pa RUN t. : ù * > . GET : PRADA "PE ( 74 NAS PRET SP OE he _ Es ES - LE L EN fre 2 ge: Rd FRS sans aucun ordre. Un grand nombre d’entre eux, surtout ceux qui ont volume de la tête ou du poing ont leurs angles arrondis et portent des stries et des traces de polissage. Les plus gros sont ceux sur lesquels ce polissage et ces stries sont le plus visible. On trouve dans cette brèche des débris de tous les niveaux du Bajocien et du Bathonien, mais principalement du calcaire à Entroques; les calcaires du Vésulien n’y sont pas rares non plus. Si ce dépôt était un éboulis cimenté, on ne pourrait expliquer sa présence à environ un kilomètre des roches qui lui auraient donné naissance, ni comment les débris de celles-ci auraient pu traverser, sans s’y arrêter, cet espace de pentes marneuses douces et même une surface plane à la fin de leur trajet; d’un autre côté, dans cette hypothèse, le polissage et les stries ne s’expliqueraient pas. L’épaisseur de ce dépôt est d’au moins cinq à six mètres. Le second lambeau n’est bien visible à découvert que vers le sommet de la descente de la route avant d'arriver à Pagnoz, environ 800 mètres avant d'arriver à ce village; sur le reste de la surface qu'il recouvre, on constate Ja présence de gros blocs bathoniens et bajociens épars dans les champs, qui prennent même, entre la route et la ligne du chemin de fer, l'aspect d’une _moraïne frontale. Le caractère glaciaire de ce dépôt est tellement net, que nous ne pensons pas qu'il puisse venir à l'esprit de le contester. D'ailleurs, ici, la pente de la côte du Bois-de-Bagney (le seul point d’où les éléments auraient pu venir dans l'hypothèse d’une brèche d’éboulis) est trop faible de ce côté pour en avoir pu permettre la formation. Ce dépôt repose sur le Keuper, sur le Séquanien et même le Rauracien mis en contact par la même faille courbe dont nous avons parlé plus haut; il est formé, comme le premier, de blocs appartenant surtout et peut-être exclusivement au Bajocien et au Bathonien. C’est ce dépôt dont nous avons reconnu le carac- tère glaciaire depuis plusieurs années qui nous a donné l’idée de l’attribu- tion des deux autres à l’erratique glaciaire. Le troisième et dernier lambeau n’est pas formé d’un dépôt unique, mais d’une série de placages sur le flanc sud la colline cotée 425, qui domine les Arsures, et visibles surtout à côté de la première maison, sur la route venant de Salins, et un peu plus haut, sur la colline, près d’un bouquet de pins. La seule différence avec les lambeaux dont nous venons déjà de parler est leur bien moindre épaisseur et Le plus petit nombre de gros blocs. Les matériaux sont de plus petit volume que dans les autres, mais en revanche, la dureté du ciment qui les unit est Ps grande; elle l’est même tellement, que le tout ayant pris extérieurement une couleur grise, il faut regarder souvent de bien près pour s’apercevoir qu’on n’a pas affaire à une roche homogène et compacte. L'action de l'érosion sur cette brèche a quelquefois _ découpé des sortes de blocs de 0"50 à 0"60 de saillie au-dessus du sol et qué l’on prend à première vue pour des bancs de rocher sortant du sol. La sur- face de ces blocs et de certains placages bien à découvert a subi, par l’action - du temps, une sorte de polissage. Ici encore, outre le caractère bien net du …_ dépôt, l'hypothèse d’une brèche d’éboulis ne peut pas se soutenir, car la — faiblesse de la pente de la colline n’en aurait pas permis la formation; en - outre, celle-ci étant composée de Séquanien, il faudrait dans ce cas, pour expliquer la présence des nombreux blocs bajociens, attribuer sa production à la montagne de Begon qui se trouve en face, mais séparée par une pue vallée; il aurait donc fallu que celle-ci fût alors comblée par les éboulis, ce … de n’est guère possible, et en outre il faudrait expliquer l'absence de débris u calcaire à gryphées qui s’y montre à une altitude relativement élevée, grâce à la présence de plusieurs failles. _ Ces dépôts glaciaires sont-ils de la même époque que ceux de Cluey et de — 170 —. CRAN Géraize, et dans ce cas, comment la boue qui fait défaut dans les uns, manque-t-elle dans les autres? Nous ne voulons pas essayer d’en donner une explication (Cette boue sur le plateau du Clucy semble surtout formée de marnes oxfordiennes remaniées). Quant à supposer l'existence de glaciers … spéciaux aux côtes isolées qui environnent Salins, nous n’y croyons pas, même pour le mont Poupet, car leur surface est beaucoup trop restreinte. … La présence de ces dépôts s'explique, suivant nous, par le passage, dans la vallée de Salins, de courants glaciaires descendant de lintérieur de la chaîne du Jura et s'y rejoignant après avoir probablement passé par des vallées différentes, celles suivies par les routes se rendant de Salins à la montagne, le phénomène devait être assez analogue à celui que présente : fréquemment l’arrivée dans la vallée de Salins des brouillards venant de l'Ain ou du Laison notamment. Une chose est à considérer, c’est que dans ces trois lambeaux erratiques, ainsi que dans ceux de Clucy et de Géraïize, on ne trouve pas de débris alpins (sauf une quartzite roulée que nous avons trouvée dans un de ces dépôts à Clucy), ceux-ci se trouvent disséminés à travers champs et pâtu- rages; ce sont des fragments de roches diverses, surtout de quartzite, les uns anguleux, les autres arrondis. Les premiers se retrouvent jusqu'aux environs de Mouchard, où l’on pouvait voir sur un mur de vigne, ily a quelques années, un assez gros morceau de granulite qui avait été trouvé à cet endroit et dont l’aspect montrait bien qu’il ne provenait pas d’alluvions ou n'avait pas été apporté là par l’homme; ces fragments sont assez nom- breux sur le mont Poupet. LCR CRE Les cailloux de quartzite sont surtout nombreux vers Géraize, Clucy, Cernans, ete., mais ils sont rares sur le plateau d’Ivory, où nous croyons pouvoir attribuer leur présence à l’usage qu’on en faisait dans le pays ZE TE ou 8e 00" à comme percuteurs et molettes pendant le néolithique; ceux que l'on ren- contre sur le flanc de Poupet, au-dessous de Saint-Thiébaud, semblent avoir été apportés par l’homme dans le même but; tandis que la grande majorité de ceux trouvés dans les localités citées plus haut ne présentent pas de traces de services et sont un peu de toutes les dimensions jusqu’au volume d’une tête humaine. | É Quelle est l’origine de ces roches étrangères? Il serait difficile de le dire actuellement. Le travail le plus complet sur la question des quartzites est celui de M. Boyer (Sur la provenance et la dispersion des galets silicatés et 2 quartzeux dans l'intérieur et le pourtour du Jura, Société d'Emulation du Doubs, 1886). Néanmoins la question reste en suspens. LR On trouve encore dans la vallée de Salins de ces cailloux roulés et des lambeaux témoins, reste des dépôts laissés dans cette vallée dont le creu- sement n’était pas définitivement achevé alors, par un cours d’eau qui, des-. cendant de la montagne, venait disperser ces galets dans la plaine. Ces lambeaux, restés comme témoins, forment des poches; une de celles-ci existe derrière l’église Notre-Dame, et nous avons ramassé nous-même, autrefois, un grand nombre de ces galets, ramenés au jour par les travaux : « de fondation du mur de soutènement d’un jardin, à une hauteur d'enyiron « trente mètres au-dessus du fond de la vallée. ** STE Puisque nous en sommes’ à parler des alluvions anciennes du Jura sali- … nois, nous avons à signaler d’autres poches avec cailloux roulés calcaires, situées à une hauteur d’au moins soixante mètres au-dessus de la rivière, comme celle qu’on peut voir à l'entrée d’une carrière de gypse située un peu au nord du ravin keupérien et infra-liasique de Boisset. Une autre oche, située au lieu dit les Naples, mais à une altitude moindre, a donné es ossements de rhinocéros et d’éléphant, mais ici, nous ne savons si les " TES : x galets étaient siliceux ou calcaire; en outre, les déterminations dE. primi- _ genius et de Rh. tichorinus données par Ogérien sont des plus suspectes, Ce ainsi que la plupart de celles de cet auteur; cette découverte remonte à #È soixante ou soixante-dix ans. | | . Un conglomérat de cailloux roulés calcaires a été signalé dans une caverne _ à Château-sur-Salins, vers Pretin, par le major Cavaroz (la grotte préhis- . torique de Château et le tertre de Châtelet, près de Saint-Thiébaud : Club Alpin, section de Besançon, 1883-84), à une altitude d’au moins cent mètres environ de plus qu’un lambeau d’alluvions marqué comme quaternaire sur Ja carte géologique au 1/80,000°, recouvert par des éboulis sur les pentes et # _ placé presque directement au pied de la grotte en question, mais de l’autre . côté de l’étroite vallée du ruisseau de la Vache, à trois ou quatre mètres au- : _ dessus de celui-ci. Dans ce dépôt quaternaire a été trouvée une dent qui, . d’après la description qu’on nous en a faite, ressemblerait assez à une _ défense d’hippopotame. _ Nous devons encore dire quelques mots, pour finir, de ces lambeaux, souvent assez étendus, d’alluvions nettement fluviatiles que l’on trouve en un bon nombre de points du premier plateau du Jura, comme à la Châtelaine (notamment au Bru de Corne). En suivant sur la carte, ou mieux sur un D plan en relief à grande échelle, ces lambeaux, on peut voir qu’ils jalonnent ___ les lits des cours d’eau qui venaient creuser les reculées de la falaise occi- _ dentale du Jura, et qui, actuellement, ne coulent plus sur le plateau, mais ont un lit souterrain sous sa surface. Les ruisseaux qui ont déposé ces allu- vions semblent avoir eu une importance beaucoup plus grande que ceux qui viennent sortir à la limite du Lias et du Bajocien actuellement. Ils pre- naient probablement leurs sources sur le second plateau et traversaient la chaîne de Lieuthe par les cols bien échancrés qu’elle présente; peut-être celle-ci était-elle alors moins élevée que maintenant, peut-être aussi la partie supérieure de leur cours était-elle plus élevée qu'actuellement, car des mouvements du $ol ont été constatés dans cette région (Voir dans les Mémoires de la Société d’Emulation du Jura les travaux de MM. Girardot et Pernot). La partie supérieure de ces cours d’eau aurait été plus tard dérivée par l’Ain suivant le phénomène bien connu de la captation des rivières (la chose est surtout bien visible pour l’émissaire des lacs de Chambly), et leur partie inférieure serait seule restée autonome en ayant ainsi perdu beaucoup de son importance. Sans cela, il serait difhicile d’ex- pliquer comment des rivières dont le cours a si peu de longueur ont pu creuser des vallées aussi profonces. . À quelles périodes remontent tous ces dépôts dont nous venons de parler _ et quel est leur ordre chronologique? L’excessive rareté des débris ani- - maux qui y ont été trouvés ne nous permet pas jusqu'ici la moindre hypo- …. thèse à ce sujet; il est pourtant à espérer que des recherches fréquentes et minutieuses, faites dans chaque gisement, malgré le peu de succès à prévoir pour le plus grand nombre, finiront pourtant par jeter un peu de lumière sur cette question. Dee LS #45 nt Ù { Se A mod À ù L2 OAlS 2 | Maurice PIROUTET. TG RIT DT — $ à MEN CE ETES ab te 3 NOTES SPÉCIALES ET LOCALES F7 k Ë = Bees : s ps Bibliothèque. — Les vacances de la Bibliothèque commencent le 15 juillet prochain. | (7 Sequoia gigantea. — La date moyenne de la floraison du Sequoia gigantea Toi a-t-elle été constatée et notée en France ? Les trop rares renseignements que J'ai pu recueillir dans quelques ouvrages ne s’accordent guère avec les observations que j'ai faites au parc de Baleine (Allier), sur un spécimen bientôt âgé d'un demi-siècle, de 438 de circonférence @ un a D au-dessus du sol), et de plus de 21 mètres de hauteur. Le S. gigantea est aujourd'hui répandu partout en France, et il ne semble pas difficile d’élucider cette question. Le grand Sequoia du parc de Baleine fleurit, année moyenne, à la mi-mars, d'après mes observations. C’est vers cette époque que j'ai vu et noté que le pollen s ’échappait des anthères, | sous forme de petits nuages. Parc de Baleine (1). -G. DE ROCQUIGNY-ADANSON. Chouette Hulotte. — Le 22 mai 1900, vers trois heures du soir, j'étais allé chercher des Chauves-Souris dans les caves et les souterrains du château de Chabenet, Situé à quelques kilomètres d'Argenton-sur-Creuse (Indre). Je venais d'explorer un souterrain, et j'attendais un ouvrier qui était alt LES Le clef des caves. J'étais seul, entre les remparts du château et un bois de sapins, lorsque je vis une petite Hulotte déjà forte, mais ayant encore son duvet. Cette jeune Chouette s'était sans doute laissée choir d’une des tours. À mon approche, elle se mit sur le dos, me montrant ses ongles. Je l'examinai un instant et je me baissais pour la prendre, . lorsque je reçus dans le dos un choc très violent. C'était la mère, énorme Hulotte, qui venait de me frapper et qui, voletant à une proximité effrayante, se disposait à recom- _mencer l'attaque. Elle revint en effet sur moi; mais comme cette fois je lui faisais face, elle exécuta, d'un vol silencieux, quelques voltes autour de ma tête et alla se percher tout près, sur une branche de sapin. Hérissée, poussant des cris sinistres, elle me fixait de ses énormes yeux noirs et faisait claquer violemment son bec; son attitude était vraiment drôle. Comme je voulais savoir si elle aurait le courage de m attaquer encore, je pris la petite Hulotte, tout en ne quittant pas la mère des yeux. La vieille Chouette cria de plus belle, voletant de branche en branche et faisant une mimique extraordinaire, mais ne revint pas à la charge. À l'approche de l’ouvrier qui m'apportait la clef des caves, elle Depart et je mis avec soin sur une basse branche son aimable et charmante progé- piture | De la part d'une femelle de Grand- Duc, ce fait ne m'eüt pas étonné ; mais l’acte coura- sgeux de cette humble Hulotte m’a vivement intéressé. # Argenton-sur-Creuse. : R. RoLLiNar. Corneille pêcheuse. — Le 12 février dernier, je me trouvais au bord du Rhône, en gare de Säint-Rambert, sur la ligne de Lyon à Marseille, lorsque mon attention fut. machinalement attirée par une Corneille qui volait au-dessus du fleuve, à angle droit de … son Cours. Jusqu'ici, rien de remarquable. Je pensai que l'oiseau traversait le Rhône. Mais sou- dain, crochetant à gauche, il se mit à suivre le fil de l'eau, à quelques mètres au-dessus | de sa surface, s ’arrétant parfois, les ailes battantes, puis reprenant son vol et se laissant, enfin, choir à deux reprises sur le courant, comme pour y Saisir une proie. ; Cette façon de pêcher était tellement identique à celle des Mouettes que si mon oiseau avait été blanc, je l'eusse, à coup sûr, pris pour une « Corneille de mer. » .J'ignore si le phénomènc auquel j'ai assisté, et qui me paraît être une modification du E j processus de chasse en connexion avec l'habitat, a déjà été signalé. ° Pierre Marty Erratum. — Page 141, note (1), au lieu de Frey-Gressner, lire Frey-Gessner. LIFE (1) Le parc de Baleine est situé à 16 kilomètres, à vol d'oiseau, au N. 28° W, de Moulins Aie. 4 Le Directeur Gérant, É A. DOLEFUS: F0 Imp. Oberthür, Rennes—Paris (320-00) : Tan “ à ER» æ | — IIIe Série, 30° Année Be N° 358 EA FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES LISTE SOMMAIRE DES COLLECTIONS D'HISTOIRE NATURELLE A L'EXPOSITION UNIVERSELLE Palais des Colonies. — Serre coloniale (expositions du jardin colonial et de M. Godefroy-Lebeuf) (jeunes plants). — Produits végétaux (Musée colonial de | Marseille). É Pavillon de la Martinique. — Poissons et Oiseaux (Ed. Touin). — Bois (Ch. Richon au Lamantin, etc.). — Modèles de fruits. — Coquilles (G. Huyghues-Lacour, directeur de l’école de Sainte- Marie). É- Pavillon de la Réunion. — Galerie : Bois polis et travaillés ; Minéraux. — Salle : Produits végétaux divers. : Palais de la Nouvelle-Calédonie. — *Herbier (Bourrail); Champignons, Graines, 4 Résines. — Coquilles de Nacre. — “*Minéralogie (Musée de Nouméa). — Coléop- - tères (Fleutiaux). — Oiseaux. — Ethnographie. — Préhistoire (“collection V. . Dislère). : Pourtour. — Bois, Minerais (Nickel, etc.). ; Pavillon de l'Alliance française, — Tableaux scolaires Deyrolle et Musée 3 colonial des Ecoles édité par Delagrave. — Minerais de Macédoine. — Roches recueillies sur la ligne Salonique-Constantinople. Pavillon de la Compagnie de l'Afrique occidentale (à côté du pavillon de la Guinée française). — Groupe d’ oiseaux (G. Petit). — Oiseaux en peau et insectes (indéterminés). — Produits végétaux. É- Palais de la Tunisie. —— Salle principale. — Bois, écorces, produits végétaux, x quatre cartes de la composition des eaux et des sols ; cartes forestières. — Reptiles de la Tunisie (alcool). — Institut Pasteur de Tunis (levures de vin). — Ethno- graphie agricole (bijoux et vêtements). — Spongiculture (M. Theodorides). — Bi- bliothèque (surtout agricole). Salle Est. — Oiseaux et Mammifères empaillés. Salle de Bizerte. — Poissons empaillés des pêcheries des lacs de Bizerte. *Salle d Archéologie. — Fouilles archéologiques de M. Gauckier et du R. P. Delattre. Galerie extérieure. —-Pinnes et Pintadines de la mer de Bou-Grara; Corail; __- Poissons marins et Le de pêche. — Sels gemmes de Sidi-el-Hani; Phosphates, ; Marbres de Djebel-Oust ; Minerais de cuivre de Djebel-Azered ; Lignites de l'En- fida ; Calamines, etc. ; Cartes géologiques de MM. Aubert et Pervinquière, Palais du Sénégal et du Soudan. — Salle principale. — Oiseaux, Reptiles, Insectes de la *mission Cligny. — Groupe d'oiseaux. — Poissons empaillés. — Minéralogie (*mission Pierre Rambaud). — Feuilles de l'Herbier général et herbier - de l'Ecole des frères de Ploërmel, à Saint-Louis. — Carte des zones de culture. — E Produits végétaux. — *Ethnographie : Village toucouleur ; costumes et ornements ; photographies. # _ Galerie Nord. — Aquarelles et dessins ethnographiques de la “mission De la 5 _ Nézière. — Bois … Galerie Sud. — *Ethnographie du Soudan. .“# : Pavillon des Missions Catholiques (près l’avenue d’Iéna). -—- Ethnographie — (Instruments, Idoles, Fétiches, etc.). — Afrique (Dahomey, Angola, Gabon, Mada- | gascar, Porto-Novo). — Asie (Arménie, Indo-Chine) (Musée Borgia). — Océanie De Épidit, Tahiti, Nouvelle-Guinée). — Amérique (Amazonie). 200 Quelques Minéraux de la Plata. — Ouvrages sur l'Histoire naturelle de la Chine (R. P. David). : Palais de la Chine. — Idoles. — 174 — Pavillon du Transvaal. — Exploitation des mines ; Produits agricoles. — Au 1° Etage : Roches, Fossiles ; Herbier ; Animaux empaillés. | Aquarium du Trocadéro, — Poissons d’eau douce. à Monde souterrain. — Reconstitutions paléontologiques. Exposition minière souterraine. Palais des GColonies Anglaises. — Ile Maurice. — Minerais et minéraux, Quartz aurifères (Coll. Bippo, etc.). — Insectes (Orthopt. et Coléopt.). — Plantes et fruits peints par M. Dechezeau. k Canada fee certes — “Salle Géologique : “Exposition minéralogique et pétrographique très complète ; Pépites d’or de la Colombie britannique ; Cartes minéralogiques et géologiques. — *$Salle zoologique (préparée par A. Halkett) : Vertébrés empaillés (Mammifères, Oiseaux, Poissons) ; invertébrés (Mollusques, Crustacés, Echinodermes du golfe de Saint-Laurent. — 1% Etage : Oiseaux en groupes (Th.-J. Egan). — 2° Etage : Bibliothèque et Herbiers scolaires. £ Australie. — Troncs gigantesques de Jarrah et de Karri. — Planches botaniques (peintes par Lady Forrest). — Bois. — Minéraux et minerais (*Salle des Minerais d’or, etc.). — Oiseaux. Palais de Ceylan. — Rez-de-chaussée. — Vertébrés empaillés (beau groupe de la Jungle). — *Pierres précieuses brutes et taillées, quartz, etc. Galerie spéciale pour la Plombagine et le Mica. — Bois, écorces et produits végétaux; planches (aquarelles) des végétaux économiques (peintes par A. de Alwes). Etage. — Etnographie (avec photographies). — Photographies de l’Archæological Survey. — *Minéraux (coll. Armitage). — Lépidoptères et Orthoptères. — Mol- lusques terrestres. — Tableaux d'histoire naturelle scolaire. Pavillon des Colonies Portugaises. — Herbier de Saint-Thomé ; Herbier de l'Université de Coïmbre ; Faune entomologique de Moçambique ; Oiseaux, Cheirop- tères, Mollusques de Moçambique ; Bois d’Angola, Moçambique, Saint-Thomé, etc.; Photographies de la Compagnie de Mossamédès. 1* Etage : Bois, minéraux, photographies; productions coloniales. Palais de l'Égypte. — Produits agricoles. Palais du Japon (*Exposition d'art, pas d'histoire naturelle). IT. — CHaur-ne-Mars Palais des Forêts, Pêches et Cueillettes. — FRANCE — 1% Etage. — Mammi- fères et Oiseaux sauvages de France. — Conifères vivants. — *Bois : différents états, coupes, développement, etc. — Fruits forestiers.— Champignons peints et naturels. — Belles reproductions et aquarelles des Champignons de France (Boudier). — Œufs et nids. — Atlas des mammifères sauvages. — *Régime forestier et hydrographique, spécialement des régions montagneuses (Alpes, Cévennes, etc.), avec planches, photo- graphies, cartes, etc. — Spongiculture. — *Stations zoologiques d'Endoume (Mar- seille) et de Tatihou, près Saint-Vaast (Manche) (Poissons, Invertébrés, Plans des stations). — Laboratoire de zoologie maritime de Concarneau (photographies sous- marines de M. Fabre-Domergue). — Poissons du littoral méditerranéen (peints par G. Martin, de l’Ecole des Pêches maritimes de Marseille). — Mollusques de la Mé- diterranée (Musée maritime de Marseille). — Exposition des Pêcheries de France et d'Algérie (Ecole des Pêches de Boulogne, Fécamp, Dieppe, Groix, Le Croisic, Les Sables, Arcachon, Marseille, Philippeville : outillage de pêche, etc.). — Echan- tillons pétrographiques de l’île de Groix. — “Carte lithologique sous-marine (prof. J. Thoulet) avec analyse mécanique des graviers et sables. — Ethnographie. — Cou- tumes anciennes des pêcheries de Martigues. — *Fournitures pour naturalistes et animaux conservés (Boubée, Deyrolle, Harley, etc.). Salles de gauche. — Applications des Produits forestiers (bois, etc.). Rez-de-chaussée. — Exposition ostréicole. — Exposition de la Perle (collect. Falco, Bassot, Grunberg, Drouelle, Tiffany, etc.). — Exposition de la Nacre. — Exposi- tion du Corail. — Fossiles tertiaires des environs de Paris avec coupe des terrains d’'Hérouval (coll. Drouelle). — Matériel de pêches maritimes et d’eau douce. 3 Galerie supérieure (2° étage). — Botanique appliquée : Produits végétaux (colo- nies, etc.), caoutchouc, gommes, matière médicale, écorces, plantes économiques Lo du safran, des plantes pour herboristes, etc). — *Zoologie appliquée : poil et plume. Sections forestières étrangères. — RUSSIE (rez-de-chaussée). — Bois, coupes et dia- grammes d’accroissement. — Produits forestiers. — Herbier forestier et des cul- tures. — Cartes forestières ; plans des peuplements. — Collections d’entomologie et de cryptogamie appliquées. — Pêcheries Sapojnikoff à Astrakhan (outillage). — Société impériale russe de pisciculture de Saint-Pétersbourg. Galerie gauche. — Etablissement de pisciculture de Pskow. — *Station russe de - zoologie maritime de Villefranche (Acalèphes et autres invertébrés au formol, etc.). * Hongrie (rez-de-chaussée), — Faune des vertébrés sauvages de Hongrie (bien : # e T RES TRES CN ca + 1 A. -+ — 175 — groupés). — Faune ichthyologique (avec moulages). — Entomologie forestière. — - Echantillons des sols. — “Publications, collections et photographies forestières : : herbier des plantes médicinales du Haut-Tatra ; flore des sables mouvants entre le | Danube et la Theiss ; collection des plantes forestières et de leurs éléments ; collec- tion des Chênes de la Croatie ; collection de boutons des arbres des forêts de Sla- vonie ; *collection cécidiologique et d’entomologie forestière de l'Ecole forestière de Selmecybanya. — *Biologie forestière : diagrammes d’accroissements, déformation TE PTE « pe L 0 des racines, analyse chimique des écorces, ete. — Cartes forestières. — Collection - de placages et emplois divers des bois. es *Awutriche (rez-de-chaussée). — Cartes, photographies et publications forestières ; _ (Institut forestier de recherches, etc.) ; tableaux comparatifs de l'éducation des plants et graphiques d’accroissement ; physiotypies de rondelles, de feuilles de pla- _ cage et de plantes (méthode Friedrich). — Collection de graines d’'Epicéas. — Carte de distribution des principaux animaux sauvages. — Formation des cornes et bois de cerfs et chevreuils (influence du système Holfeld). — *Poissons empaillés des étangs de Bohême (propriétés du prince de Schwarzenberg) ; “Poissons du Musée de Carniole et de MM. Lenoir êt Forster, à Vienne. — Moulage des empreintes de _ pas d'animaux sauvages. Ë Angleterre (rez-de-chaussée). — Outillage de pêche. — Bois du Canada. — Grands . mammifères du Canada. k Roumanie (rez-de-chaussée). — Bois. — Photographies forestières. — *Pêcheries du delta du Danube (poissons empaillés et à l’alcool). __ Danemark (rez-de-chaussée). — Bois. … Belgique (rez-de-chaussée). — Oiseaux de M. Delattre, naturaliste à Mons. : Etats-Unis (1* étage au fond). — *Collection ichthyologique des Etats-Unis. — _ Oiseaux. — Spongiculture. — Perles d’'Anodontes (Tiffany). — Photographies fores- : tières coloriées sur verre. *Japon (galerie gauche). — Herbier forestier ; graines ; bois (coupes et écorces). - _— Carte forestière. — *Planches chromo-lithographiées représentant les arbres et L. arbustes, les fruits, lhistologie du bois et l’anatomie des plantes ligneuses. — Col- 3 lection portative de 50 espèces de bois japonais (Société forestière de Tokio). — Entomologie forestière. — Collection des Bambous (D. Nagata, à Hiogo). — Oiseaux empaillés (O0. Kasatani, à Kobé). — Outillage de pêche et carte des pêche- ries. — Crustacés (planches peintes) du Journal of the Fisheries bureau). — Mol- lusques (espèces décoratives). — Céphalopodes (alcool). — *Poissons (empaillés à l'alcool et reproduits à l’aquarelle). — Distribution géographique des principaux Poissons du Japon. _ Italie (galerie gauche). — Bois commerciaux et lièges. — Animaux empaillés de F. Genovesio, à Turin). Hollande (galerie droite). — *Poissons et crustacés de la Station zoologique du | Helder (au formol et à sec). — Exposition ostréicole de la Station du Helder. — - Outillage des pêcheries. — Oiseaux de mer. 4 Suède (galerie droite). — Bois (coupes). — Photographies et cartes forestières. — Diorama d’une forêt de pins avec Tétras. _ Espagne (galerie droite). — Bois. — Lièges. Allemagne (galerie droite). — (Rien à noter au point de vue scientifique). ‘Pavillon de l'Équateur et Nicaragua (à l’ouest de la Tour Eiffel). — Oiseaux. — Produits végétaux. — A l'étage : Têtes momifiées et réduites ; vases funéraires ; - poupées ethnographiques ; archéologie. — Reptiles. — Bois. — Marbres. 9 *Pavillon du Club Alpin (est de la Tour Eiffel). — Relief géologique de la chaîne —. des Puys. — Collection minéralogique du Plateau Central (Demarty). — Carte …. géologique Nice sud-ouest (Guébhard). — Photographies (Géographie physique des …. régions montagneuses françaises). — Lépidoptères des hautes chaînes du globe …. (Ch. Janet). — Bibliographie alpine. — Cartes bathymétriques des lacs des Pyrénées - (Belloc). — Relief du Mont-Perdu (Schrader). — Marbres des Pyrénées. —. À l'étage : Photographies (géographie physique des montagnes de l'Etranger). — - Spath fluor du Morvan (Comte d’'Esterno). Palais de la Navigation. — Etats-Unis (près le pont d’Iéna). — Photographies . météorologiques (formation des nuages). — Ethnographie (costumes indiens). …. Palais de l’Optique. — Reconstitutions paléontologiques (petits dioramas). — _ “Photographies lunaires. — Projections microscopiques. — Phosphorescence bio- logique. _ Palais du Champ-de-Mars (Ouest) : | …. I. — France. — Lettres, Sciences et Arts (rez-de-chaussée). — *Instruments de préci- . sion (Nachet, Dumaige, Vion, Deraisme, Krauss, Chopy, etc.). — Préparations * microscopiques (Tempère). | L … Procédés de reproduction typographique, etc. (Chromotypographie et Lithographie, _ Photogravure, etc). FH — 110 — 1 Etage. — Radiographie (Ch. Vaillant, Jouaux, Radiguet). — Stérilisation (Adnet, Buchet, Lequeux). — Modèles d'enseignement anatomique (Auzou, Tra- mond, Deyrolle). — Anatomie microscopique, d’après les dessins du prof. Ranvier (dessins de A. Karmanski). — Microphotographies des kystes et tumeurs (D: Pozzi). Musée centennal des Sciences. | : - Re “Photographie. — Microphotographie histologique (D' Toison). — Microphoto- graphie des tissus végétaux (prof. Godfrin, à Nancy). — Radiographie (facultés de Toulouse, Montpellier, Billon-Daguerre, Ogier, D' Chauveau) : Photographies de biologie aquatique (Fabre-Domergue). — Chronophotographie (Station physiolo- gique), Atlas de physiologie artistique (A. Londe). — Prétendu enregistreur photo- | graphique du fluide vital (D' Ad. Guébhard). — Photographies géologiques de l'Observatoire du Mont-Blanc et des Causses (J. Vallot). — Photographies des arbres célèbres de Normandie (Gadeau de Kerville). — Photographies et micro- photographies en couleurs (Aug. et Louis Lumière). + Géographie. — *Cartes géologiques (seront mentionnées dans l’étude de M. Ramond sur la Géologie à l'Exposition). Se: Instruments de dissection, etc. (Mathieu, Dumez, Collin, Favre, Wulfing, Luer, A. Aubry, etc.). | 544 **ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR : Editeurs scientifiques. re Exposants libres. — Associations d'enseignement supérieur. — Publications des professeurs libres de l'Université de Paris. — Observatoire du Mont-Blanc (J. Vallot). — *Travaux posthumes de Maurice Hovelacque (clichés d’après les coupes microscopiques des calcaires alpins ; recherches sur le Lepidodendron selaginoides ; coupes microscopiques inédites de végétaux houillers. — Institut de Bibliographie scientifique. — “Préparations microscopiques de roches et minéraux (A. Terrier). — Publications de M. Phisalix sur les venins des Serpents. rites *Sociétés savantes (Publications). — *Vivaria de Fourmis du laboratoire de z00- logie expérimentale de Beauvais (Ch. Janet). Ecole Normale supérieure (Publications et photographies). Institut Pasteur. — Etude du blanc de Champignons et des Moisissures (Voir aussi au salon Pasteur, au palais de l’'Hygiène). | Muséum d'Histoire naturelle (Publications et photographies). 1 *Université de Paris (Sorbonne). — Laboratoires d'Embryologie (Prof. Giard):Dimor- phisme sexuel et mimétisme protecteur ; parasitisme ; commensalisme ; pseudo-para- sitisme ; vie pélagique ; embryogénie des Sélaciens. — Physiologie (prof. Dastre) : variation de l’Encéphale ; moulages de la cavité buccale, synthèse des voyelles, | étude de la contraction musculaire diaphasique ; appareils divers (appareil Chau- veaud pour la coloration des coupes). — Zoologie, P. C. N. (prof. R. Perrier) : pré- parations d'élèves. — Zoologie (prof. de Lacaze-Duthiers) : ibeatoge photogra- phies, cartes de la mer autour des laboratoires de Roscoff et de Banyuls. — Histologie (prof. J. Chatim) : Préparations. — Botanique (prof. Bonnier) : Manipulations d'élèves. — Géologie (prof. Munier-Chalmes) : Cartes géologiques, études microsco- piques de roches d'Algérie, photographies (coupes de Foraminifères, etc.). — Miné- ralogie (prof. Hautefeuille) : Synthèse des Minéraux. — Chimie organique (prof. Haller) : Corps découverts par Friedel et ses élèves. — Géographie physique (prof. Vélain) : Photographies, roches pour les études géographiques. Laboratoire d Histologie du Collège de France (Outillage). : Universités de Lyon : Publications, photographies du laboratoire de biologie marine de Tamaris. — Nancy : Micrographies botaniques ; préparations botaniques (prof. Brunotte) ; publications. — Caen, Poitiers, Bordeaux, Dijon, Rennes, Grenoble, Besançon, M Toulouse, Lille : Publications, photographies, appareils, etc. — Clermont, de même et notes sur la station limnologique d'Auvergne. — Montpellier, de même et plans du : laboratoire de zoologie maritime de Cette. É **Missions scientifiques. — Matériel d'organisation d’une expédition. — *Mission Foa (Afrique Orientale, lac Tanganyka) : Ethnographie, Vertébrés (avec aquarelles de Poissons), Insectes, Minéralogie, Publications. — Bornéo (Chaper) : Herbier. — = Chaldée (de Sarzec), Archéologie. — Delphes, id. — “Patagonie (comte Henry de la Vaulx) : Ethnographie, Préhistoire, Vertébrés, Insectes. — *Basse-Californie (Diguet) : Ethnographie, Préhistoire, Mammifères, Reptiles, Mollusques (curieuses sécrétions perlières), Insectes, Herbier. — Asclépios, archéologie. — Afrique du Nord, archéologie. — Afrique Equatoriale, Kilimandjaro, ete. (Maurice Versepuy) : Ethnographie, aquarelles de Mammifères. — Asie Russe (P. Labbé), Ethnographie des Ghiliaks et Aïnos de l’île Sakhaline. — Chypre, archéologie. — Cambodge, : PE : : archéologie. | FL ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET SECONDAIRE AGRONOMIQUE (Galerie du milieu) : ne | *Institut agronomique. — Pathologie végétale QE Delacroix). — Recherches de … M. Muntz sur les exigences de la Vigne. — de M. Girard sur le Tabac et les four- rages. — Ampélographie. — Géologie agricole (cartes, photographies, échantillons. … — 177 — — *Analyses microscopiques des roches (L. Cayeux). — *Insectes nuisibles (station F- entomologique de Paris). — Station d'essais de semences, avec étuve Schribaux. — _ Préparations microbiologiques du laboratoire de fermentations. — Cartes et types | zootechniques. — Appareils de physiologie. + Ecoles supérieures : Types de chevaux du haras du Pin. — *ÆEcole de Montpellier : En- - tomologie appliquée (Valéry-Mayet) ; Phylloxera, lésions de la vigne, microbes de la É vinification (Duclert) ; zootechnie ; analyse des sols (Lagatu). £ Station séricicole. — Ecole de Grignon : Enseignement de M. Dehérain sur les 5 sols : collection paléontologique de Grignon ; photomicrographie végétale ; zo0- F- technie (Dechambre). ; Ha ; É EE Ecole de Rennes : Entomologie appliquée ; Champignons (Saint-Gal) ; Pomologie. | _— Ecole d’horticulture de Versailles : Pomologie. — Ecole des Industries agricoles 3 de Douai : Insectes. — Ecoles pratiques de Rethel, géologie ; du Paraclet, entomo- de logie ; de Saint-Bon (Haute-Marne), entomologie et zootechnie ; de Wagnonville : (Nord), entomologie ; de Saint-Remy, herbier ; de l'Allier, géologie et paléontolo- à gie, pathologie végétale, entomologie ; de la Charente, champignons ; du Chesnay (Loiret), entomologie et paléontologie ; de Delhomme (Aïsne), entomologie et paléon- tologie ; d'Ecully (Rhône), entomologie ; des Granges (Creuse), entomologie, géolo- F. gie ; de Sartilly (Manche), carte géologique de l'Avranchin ; d'Ondes, près Toulouse, s ampélographie ; des Gambais, aviculture ; Institut agricole de Beauvais, collections diverses ; Écoles tenues par les frères des Ecoles chrétiennes, herbiers et collections À diverses d'Auvergne, de Lorraine, de la Marne, etc.; Chaire d'agriculture du collège de Brive, géologie et herbier; chaires d'agriculture de l’ISère, de La Réole (Gironde) ; __ collections géologiques et cartes calcimétriques, etc. *Eæposition collective des Ecoles vétérinaires. — Zootechnie : anatomie, physiologie, < pathologie, tératologie. — Appareils physiologiques. ENSEIGNEMENT SECONDAIRE. — Lycées et Collèges (programmes d’étude). Enseignement libre : Muscinées et Diatomées d'Auvergne (fr. Héribaud, à Clermont). — Relief géologique du mont Pilat (fr. des Ec. chrét. de Saint-Chamond). — Roches de Bretagne (fr. de l’Instruct. chrét. de Ploërmel). Editeurs, ete. — Collections d'Enseignement (Boubée). ENSEIGNEMENT PRIMAIRE. — “Ecole normale d’instituteurs : Collections d'insectes (Ecole de Dax), de Paléontologie (Bourg), de Minéralogie (Moulins, Nîmes), de Plantes (Bonneville, Gap) ; Herbiers d’Arviac, Aveyron ; Herbiers des Corbières (D' Seguy) ; Relief géologique de la Nièvre (MM. Mouillard et Brenzard, institu- teurs) ; Carte géologique de Boujeailles ; Collections d'histoire naturelle formées par les élèves de l'Ecole normale de Saint-Cloud. *Musées et Collections scolaires. Le nombre des collections scolaires envoyées à l'Exposition comprenait, paraît-il, près de 900 caisses ; on n’a pu y faire qu’un choix restreint de collections, parmi les- quelles nous signalons spécialement le Musée agricole de Lillers (Hieulle), le Mu- sée scolaire Palluel, les Algues de M. Bréon, instituteur à Arromanches, l’Herbier de roulement de l'Ecole de Taninge (Haute-Savoie), les Plantes des champs de M. Gombert, à Fournes (Nord), la coupe géologique de Valenciennes (E. Marchand), la collection entomologique de l'Ecole primaire supérieure de Perpignan, etc. IT. — ETRANGER (Lettres, Sciences et Arts. — Education, Enseignement) : Angleterre. — Rez-de-chaussée : “Instruments de précision (Watson, avec prépa- rations microscopiques, Newman et Guardia, Dalmeyr, Ross, Negretti, Scientific Instrument Co. of Cambridge, etc.). — 1° étage : Ecoles secondaires d’Ecosse : Carte _ de la végétation aux environs d'Edimbourg (R. Smith). — Photomicrographies bota- niques (High School, Glasgow). — Morphologie entomologique (High School, _ Dundee). — Plantes insectivores (Mary Ness). Programmes des cours de l'Enseignement primaire et secondaire en Angleterre. Programmes des Universités anglaises. Naturaliste-préparateur : Gerrand, 61, College place, Londres. Cartes géologiques : *Geological Survey.— Cartes hydrographiques de l’Amirauté. *Photographies biologiques de Saville Kent (animaux vivants, toiles d'araignées, —_ récifs coralligènes d'Australie, etc.). — Photographies de Roches du prof. Watts. - _— Photographies géologiques de l’expédition de la Shiantelle (W. Norrie). …—_. Etats-Unis. — Rez-de-chaussée : Instruments de précision ; Publications. — Galerie _ du 1* : Types d'enseignement (primaire, secondaire et supérieur) : Méthode d’ensei- -_ gnement dans les Ecoles primaires ; les Grammar Schools ; les Secondary Public - Schools ; les Ecoles pour les Indiens, etc. — Expositions spéciales de quelques-unes -_ des principales Universités : J. Hopkins University, Laboratoire anatomique. — - “Yale University : Modèles de Brachiopodes (Embryologie et développement, par le . prof. Beccher) ; reconstitution de Trilobites (du même). — Coraux fossiles des roches - paléozoïques (photographies). — Université de Pennsylvanie : objets préhistoriques ; _ modèles des Jeux anciens des Indiens. Le, Er CASE &° \ Ç \ 4 #2 à LT Pan SNA crue D FA EST ES ” f fs n — 178 — Autriche (rez-de-chaussée). — Instruments de précision (Reïichert, à Vienne ; Fric, à Prague). — Préparations d'histoire naturelle (Lenoir et Forster, à Vienne). — Salle du Musée technologique : Anatomie normale et pathologique de l'œil (micro- photographies du prof. Zoth, de Graz). — Procédés de reproduction graphique et polygraphique. ae *Hongrie (rez-de-chaussée). — *Université de Koloszvar : Institut d'anatomie descrip- tive (prof. Davida); Minéraux du Museum Transylvaneum (D' Szadeczky):; Jardin et Institut botanique de l’Université (prof. de Istvanffi), avec préparations par voie humide et modèles de Champignons ; Institut de Zoologie et d’Anatomie comparée # (préparations histologiques et coupes embryologiques du prof. Apathy) ; Aimants naturels (prof. Abt). > Pen : *Université de Budapest : Microphotographies et préparations pathologiques du prof. Ch. Schaeffer ; Préparations anatomiques et appareils du prof. Louis de Thanhoffer ; appareils de l’Institut de Physiologie (prof. Klug); Nerfs du Larynx (prof. Onody) ; Préparations anatomiques ($S. Tomka) ; Carte géologique de la Hongrie (de Loczy et Koch); Photographies des particularités géographiques caractéristiques de la Hongrie. Plans des Universités hongroises. — Publications scientifiques (Musée natio- nal, etc.). — Outillage de précision. — Préparations microscopiques et modèles démonstratifs pour l’anatomie et l’histologie des végétaux. Etage. — Académie royale des Mines (publications) : Relations caractéris- tiques des principaux métaux. — Préparations d'histoire naturelle (prof. Matisz, à Fiume). — Id. (D' Lendl, à Budapest). — Relief de la Hongrie. — Carte des migrations des Oiseaux ; Atlas ornithologique ; Publications du Bureau central orni- thologique et de la Société Aquila. — Itinéraires des expéditions scientifiques hongroises. Enseignement primaire des Sciences naturelles. Italie (rez-de-chaussée). — Microscopes (Koristka, à Milan). — Relief géolo- gique des environs de Rome et de Naples. — Coupe géologique des Alpes Apuanes. — [Libraires scientifiques. Suisse (rez-de-chaussée). — Microscopes (Thury et Amey, à Genève). — Feuilles de la carte géologique 1/100,000° et carte géologique de Heim et Schmidt 1/500,000€. — Relief géologique d'Uri (A. Heim). — “Appareils d’histologie et d’embryologie et préparations du prof. Eternod, de Genève. “Belgique (rez-de-chaussée). — Enseignements élémentaire et secondaire : Her- biers scolaires ; Enseignement de la Botanique dans les Ecoles d’agriculture ; échan- tillons des sols ; Coupes géologiques locales ; Programmes d’étude. Enseignement supérieur. — Athénée royal de Bruxelles : Marbres, minéraux, roches. — Laboratoire de Chimie pharmaceutique de Gand (prof. Gilson) : Etude des Membranes. *Université de ILiège. — Clichés pour projections du cours de Bactériologie ; Moulages embryologiques obtenus par la méthode de Born ; Autotomie chez les Invertébrés (prof. Frédéricq). | *Université libre de Bruxelles. — Plantes desséchées au sable ; Planches de biologie botanique (Institut Botanique) ; coupes du cerveau, préparations par un procédé nouveau (prof. Yseux) ; Anatomie topographique de l'orbite (D' Gallemaerts); étude comparative de l'oreille (Moulages en alliage d’Arcet) (prof. Yseux et de Pauw.) ; photographies micrographiques d'anatomie animale (Institut Solvay) ; recherches sur la physiologie de l’épithélium (prof. Bullot et Lor) ; “démonstration de l’exis- tence de cinq doigts originaires chez le cheval, par la dissection des nerfs et des artères (prof. de Pauw) ; reconstitution des Iguanodons ; appareils de physiologie auto-contrôleurs ; squelette chirurgical. Université de Louvain. — Cristaux préparés par Delmot. — Publications (Le Névraxe, La Cellule). Pays-Bas (rez-de-chaussée). — Herbier de la Société Hollandaise de Botanique. — Carte chromo-topographique des Pays-Bas en 776 feuilles 1/25,000° et de Java 1/100,000°. — Publications. | Allemagne (1* étage). — “Instruments de précision. — Microscopie, G. Halle à Rixdorf près Berlin ; E. Hartnack à Postdam ; Otto Himmiler à Berlin ; R. Jung à Heidelberg ; E. Leitz à Wetzlar ; Gustav Miehe à Hildesheim (Hanovre) ; W. et H. Seibert à Wetzlar ; Paul Wæchter à Berlin-Friedenau ; Carl Zeiss, à Jena. Appareils pour la physiologie et la biologie : W. A. Hirschmann à Berlin ; R. Jung à Heidelberg ; Max Kohl à Chemnitz ; W. Petzold à Leipzig ; Siemens et RE à Berlin ; Emil Sydow à Berlin ; E. Zimmermann à Leipzig ; Ad. Zwickert à Kiel. Russie (rez-de-chaussée). — Laboratoires d’enseignement supérieur (Photogra- phies). — Quelques cartons d'insectes. — (1° étage) : Collection d'œufs d'oiseaux de la zone moyenne russe (prof. Zaharoff). — Enseignement agricole, Apiculture, Pathologie végétale, Sériciculture. é — 179 — Portugal qe étage). e- Spécimen de préparation des Vertébrés à l’Université de Coimbra. — Publications scientifiques. Suède (1°° étage). — Salle d’étude primaire (Enseignement des sciences naturelles). — Publications des Sociétés savantes et des éditeurs (Nordstedt, etc.). *Japon (Galerie du 1°’). — Atlas géologique du Japon (1° partie, les Volcans, cartes accompagnées de photographies). — “Préhistoire et ethnographie ancienne du Japon. — Cartes météorologiques et sismiques. — Appareils et publications du Comité sismique. — Collection ichthyologique. — Types de l’'Herbier du Musée Impérial. — Collection des Unio (Mollusques) du Musée Impérial. — Lépidoptères. . — Photographies d’animaux domestiques. Génie civil. — Angleterre. — Photographies (géographie physique et pittoresque de l'Angleterre). Ville de Budapest. — Coupe géologique du puits artésien (du Trias au Méditerra- néen) ; matériaux de pavage de la ville de Budapest. Ancienne Galerie des Machines (Agriculture, Alimentation, etc.) (au fond du Champ-de-Mars) : FRANCE : “Section agricole rétrospective (rez-de-chaussée). — Reconstitutions et col- lections d’ethnographie agricole ancienne. — Outillage préhistorique. Exposition de Cognac. — Maladies de la Vigne et études ampélographiques de la station viticole de Cognac. ; Exposition de la Dordogne. — Levures de vins Martinand et Rietsch. *Stations agronomiques (étage contigu à la Salle des fêtes) : Zootechnie française (photographies, etc.). — Charente : Echantillons de terrains et fossiles crétacés. — “Indre : Collection de roches et fossiles. — Mayenne : Collection pétrographique, minéralogique, paléontologique et préhistorique (grotte de Saulges).— Aisne (roches et fossiles). — “Ille-et-Vilaine (collection pétrographique). — Nombreuses cartes agronomiques et géologiques (Reims, Dordogne, Romainville, Cher, Eure, Indre, etc.). — Herbier viticole de l’Aube. — Station séricicole de l'Ardèche. — Station pomologique des Trois-Croix à Rennes. — Laboratoires bactériologiques du D’ Cathelineau et de Survilliers (Hamet). — Etude des nodosités du Lupin (station du Parc des Princes). — Etude microscopique des produits agricoles (Guffroy). — Enseignement apicole (Evreux). D d'Horticulture des Ardennes (Herbier Bestel). — Herbier Muller (Seine- et-Oise). ; Laboratoire de Biologie végétale de Fontainebleau (prof. Bonnier) : Plans. — Applica- tions de l’ortie commune comme matière textile. — Champignons (Polypores de grandes dimensions). — Séries végétales diverses. Laboratoire de Chinvie analytique de la Société des Agriculteurs (Côté Sud). *Nombreuses cartes géologiques locales (étude des sols, etc.). — Environs de Paris, département du Rhône, St-Max (M.-et-Moselle, Lizy et Crécy (S.-et-Marne), Meaux, Mende, Nolay, Montmarault (Allier), Sens, etc. — Société Centrale d'Apiculture et d’Insectologie, entomologie pure et appliquée (L. Chevalier). — Collection ento- mologique de l'Ecole de Beurizot (Côte-d'Or). — Etude du Ver à soie (F. Laugier à Cotignac, Var). — Station de Pathologie végétale (échantillons naturels et planches de Champignons). Cartes et reliefs hydrographiques de la Camargue, de la Durance, des Alpes, des Landes, de la Sologne, etc. Côté Est. — Produits végétaux agricoles (France et colonies). | Côté Nord. — Ethnographie : Exposition historique de la manière d’élever les _ nourrissons dans les diverses provinces. — Etude pathologique et bactériologique de lPŒiül (D Dubief). ETRANGER : 1° étage, côté Ouest. — Formation géologique de l’Alsace-Lorraine au point de vue de l'alimentation (cartes et profils). — Laboratoire bactériologique de » Lautenschläger, à Berlin (clichés micrographiques). Exposition balnéologique russe. — Limans d'Odessa. — Crimée (avec paléontologie tertiaire, Reptiles et Insectes). / Rez-de-chaussée (côté Ouest) : Allemagne. — Outillage pour analyses agronomiques. — Carte géologique de la région de Memel. — Les Marais tourbeux de Bavière. “Danemark. — Zootechnie (race de Bœufs, etc.). — Pathologie végétale (échan- tillons naturels et aquarelles). — Etude des sols du Danemark avec analyse élémentaire, cartes, etc.). — *Constitution des principaux types de Céréales (prof. Westermann). pe Japon. — Herbier de pathologie végétale (maladies entomologiques et cryptoga- L. _ miques). — Cartes agronomiques du Ministère de l’agriculture et du Laboratoire _ agronomique central. Belgique. — Ecoles d Agronomie : enseignement des sciences naturelles à l'Ecole de à _ Heverlé. — Etude scientifique du Lait et des Fromages à l'Ecole d’Isque. ‘es - Russie. — Etude des sols : Carte systématique des sols du Caucase ; Cartes agro- + Ni nomiques de Russie et cartes géologiques détaillées ; 5 échantillons des sols. Outillage agronomique et météorologique de précision. — Herbier. — Zootebihié (types empaillés des principales races). — Anatomie pathologique des bestiaux. — Produits végétaux (surtout Houblons). — Exploitation du baron WI. de Steinheil : animaux empaillés, produits végétaux. Roumanie. — Herbier viticole. ** Hongrie. — *Zootechnie (types empailllés et anatomie avec planches (D' Nadas- 32 — Préparations de l’Institut bactériologique fn Preisz). — Collection his- tologique et appareils physiologiques (prof. Tangl). — Outillage de l'Ecole vétéri- naire. — Collection de poils d'animaux de l’Institut de zootechnie (prof. Mongstont). — Maladies ophthalmiques des chevaux (préparations du prof. Ploss). *Ento- zoaires nouveaux ou peu connus (prof. Ratz). *Viticulture : Etude anatomique et chimique de la Vigne; fonction physiologique de la feuille de la Vigne ; Action des levures sur la fermentation des vins, Types des sols à Vignes; Cristaux du vin; Micropholographies des levures des vins de Hongrie; Cépages de la région de Tokaj- Hegyalia. *Station entomologique de Budapest (D' Jablonowski) : Collection d’entomologie appliquée, avec stades larvaires. “Institut supérieur de Magyar-Ovar : Station de physiologie et de pathologie végé- tale supérieure : Maladies des betteraves (prof. Linhart), des céréales, des tabacs, etc. — Essais de culture à l’école de Magyar-Ovar. — Fungi hungarici (prof. Linhart). — Analyses du lait. “Instituts agronomiques (quatre Instituts) : Etude du dévelopement de la plante du Tabac (Institut de Debreczen). — Développement et morphologie du Poivre rouge (prof. Kersely à Debreczen). — Collection de Polyporacées (D' Muller, Debreczen). — Collection de calculs (prof. Kiss). — Moulages d'anatomie comparée, en papier mâché. — Collection des Œufs des oiseaux de Hongrie. — Analyse du Lait. — Pierres décomposées par l'influence de l’air (D' Budahazy, de l’Institut de Kassa). — Flore des prairies des régions montagneuses. — Etude de la Laine de la race Cigaya (D' Szentkiralyi, de l’Institut de Koloszmonostor). — Plantes caractéristiques des prairies salées (D' Pater). AN e pratiques d'agriculture (seize Ecoles) : Enseignement (types de démons- tration *Autriche. — Cartes des régions hydrographiques. — *[nfluence des couleurs du spectre solaire sur la croissance de la Betterave ; maladies cryptogamiques (bacté- ries, etc.) des Betteraves ; Insectes ennemis de la Betterave ; collection des divers types de sucre. — Viticulture : cépages cultivés. — Zootechnie : types des races che- valines et bovines austro-alpines. — “Cartes géologiques détaillées et publications géologiques, agronomiques et hydrologiques. — Stations d'essais, Ecoles et Instituts agronomiques, horticoles, viticoles, pomologiques, forestiers, liniers, etc. (plans et photographies). — Jardin alpin d'expériences de Sanding alp. — Exposition houblon- . nière de Saaz. — *Parasites et microparasites (prof. Csokor). — Station d'essais de semences de Vienne, avec thermostat du D' Weinzierl. — Fruits de Bohême (aqua- relles de la station Pomologique de Prague). — Cultures fruitières du Tyrol. Suisse. — Relief de Montreux. Liberia. — Produits végétaux. — Quelques échantillons de roches. Palais du Champ- de-Mars (Est). — Mines et Métallurgie (Cette partie de l Hxpo: sition universelle sera étudiée par M. G. Ramond dans son article sur la Géologie et la Géographie physique à l'Exposition). JIT. — Quar D'ORSAY ET RUE DES NATIONS Palais de l'Hygiène (quai d'Orsay). — **SALON PASTEUR. — France. — Institut de Paris : Collection microbienne de l’Institut Pasteur : Cultures dans les boîtes de Roux et dans les tubes à essais. — Outillage et exposition rétrospective de l’œuvre de Pasteur. Institut de Lille : Préparations et outillage. Laboratoire des fromages à à pâte molle de La Ferté-sous-Jouarre (préparations). Pays-Bas. — Etudes sur le Béri-Béri (prof. Pekelharing et Winkler). — Exposition ophthalmologique du professeur Donders. — Collection des terres comestibles de l'Inde. — Exposition rétrospective : publications et outillage (microscope de Leeu- wenhoek). Italie. — Développement endoglobulaire de l'Amoeba malaria (préparations mi- croscopiques). — Photographies et clichés des Culicidés. Suisse. — Outillage et préparations. Hongrie. — Travaux des hygiénistes et de l’Institut antirabique Rodolphe. Autriche. — Travaux du professeur Escherich (de Graz), du broléssbur Chiari (de Prague), et de l’Institut sérothérapique de Vienne. | Allemagne. — Modèle de laboratoire bactériologique. - RE RE MARCEL UE 4 AR. Ge e PNST TOR 281 Palais du Mexique (quai d'Orsay). — Devant le Pala's : Cactées vivantes. Rez-de-chaussée et 1% étage : “Mammifères (avec squelettes) et oiseaux de la Commission géographique d'Exploration — Méléagrines et Perles du Pacifique + (Loewenstein). — Spécimens de l'Herbier de l’Institut médical (Plantæ Pringleanæ). ___ *Collections minéralogiques et géologiques (très nombreuses) : “Institut géolo- _ gique (géologie et paléontologie), Commission géographique, collections privées, + grandes compagnies m'nières. — *Lépidoptères, Coléoptères et Orthoptères (de la Commission géographique). — Produits animaux divers (au 1% étage). — Bois, pro- duits végétaux, fruits en cire (au 1° étage). — Publications, Cartes, etc. Pavillon de la Serbie (rue des Nations). — *Minerais de plomb, fer, cuivre, zinc, mercure, or. — Albums ethnographiques. | .__ Palais de la Bulgarie (rez-de-chaussée). — Minerais (lignites, calcaires lithogra- phiques, minerais divers). — Bois. 1% étage. — Herbier de la Flore de Roustschouk (prof. Boyadjieff), à la ferme- école Obraszov-Tschifiik. — Ethnographie (Photographies et Costumes). — *Archéo- logie de Thrace (musée de Sofia). — Oiseaux rapaces du Musée Princier. Pavillon de la Grèce. — Minerais du Laurium (pourtour du pavillon). Palais de la Roumanie. — *Minerais et minéraux. — *Salines (blocs énormes de sel gemme). — Houillères. — Carrières. sx + , 1% Etage. — “Exposition du Ministère de l’Instruction publique ; Herbier de l’Ins- titut botanique ; Insectes (Hémiptères) de la collection Montandon ; Mammifères fossiles du Musée de Bucarest (photographies) ; Succins (Roumanite, Moldavite, Bokérite) ; Publications de l’Académie roumaine ; Collection géologique du Musée de Géologie et pétrographique du D’ Istrati; Cartes, photographies et albums géolo- »- giques (D Stefanescu). — Bois avec feuilles (ingénieuse disposition). — Herbier de …. Virgile Stoiescu. — Quelques Vertébrés empaillés. *Palais de Monaco (1° Etage). — *Collections recueillies dans les campagnes de l Hirondelle et de la Princesse-Alice, conduites par le prince Albert I de Monaco, des Açores au Spitzberg (1885-1889) (la plupart des animaux sont en alcool). — “Animaux - des grandes profondeurs (jusqu’à 5,300 mètres). — Poissons étudiés par R. Collett. — Mollusques testacés (Dautzenberg), Brachiopodes (Fischer et Œhlert), Céphalopodes -_ (Joubin), Opisthobranches et Nudibranches (R. Bergh), Décapodes (Milne-Edwards … et Bouvier), Crustacés inférieurs (Richard), Amphipodes (Chevreux), Isopodes (A. Dollfus), Echinides et Ophiures (Koehler), Stellérides (Perrier), Holothuries (von Marenzeller), Zoanthaires (Jourdain), Siphonophores (Bedot), Spongiaires (Topsent). — “Planches des volumes déjà parus ou en cours (résultats des campagnes). — Pho- tographies d'animaux prises sur les exemplaires vivants. — “Outillage de pêche et de draguages pour les grandes profondeurs. — Carte des itinéraires parcourus. Plans du nouveau Museum de Monaco. E Microphotographies de parasites (D' Doyen). …. . Pavillon de la Bulgarie (rez-de-chaussée). — Bois. — Minerais divers, marbres, _ calcaires lithographiques, lignites. | < 54 1% Etage. — Herbier de la Flore de Roustschouk (prof. Boyadjieff, à la ferme- + école Obraszov-Tschifik). — *Archéologie de Thrace (Musée de Sofia). — Oiseaux - rapaces (Musée princier). — Ethnographie (photographies et costumes). “2 Pavillon de la Finlande. — Mammifères et Oiseaux. — Photographies des …_ Administrations agricole et forestière. — *Cartes et photographies géologiques, - pétrographiques, hydrographiques, glaciaires, etc. (Commission géologique). — … Publications scientifiques. — *Métécrites. — Marbres. — *Musée ichthyologique de _ l'Etat, outillage et planches en chromo. ?**- - Pavillon du Grand-Duché de Luxembourg.— Insectes nuisibles aux arbres frui- » tiers (V. Ferrant). 2 __ Palais d'Allemagne. — Publications diverses. — Exposition des éditeurs d’art _ (“planches scientifiques en lithographie Werner et Winter, D. Reimer, etc.). —_ Palais de la Norwège. — “Collection ichthyologique du Musée de Bergen. — - Alevins d’'Arendal. — Ostréiculture et mytiliculture. — Oiseaux et mammifères _ arctiques. - “Palais de la Hongrie. — “Salle I. — Tombeau et squelette de Magyar payen - du IX®° siècle. — Haches avares. — Archéologie magyare du IX° au X VI siècles. _ *Salle VI. — Objets de caractère préhistorique de la pêche hongroise. — Objets de pâtrage hongrois, roumains et slowaques. | - Palais de la Bosnie (rez-de-chaussée). — “Préhistoire et Archéologie (station - préhistorique de Debelo-Bardo ; nécropoles de Glasinae, etc. ; station néolithique de -_ Boutmir). — Ethnographie (types, costumes, etc.). -. Etage. — Herbier de la Station d'Apiculture. — Oiseaux et Mammifères aqua- ” tiques. — Poissons. — Enseignement agricole. — Photographies (géogr. phys.). — - Cartes hydrographiques. Ë | —. Pavillon de Perse. — Ethnographie. — Pierres précieuses (turquoises, etc.). — 182 — Pavillon du Pérou (rez-de-chaussée). — Produits végétaux. — Bois. Escalier. — Collection de Lépidoptères. — Plants de Coca. | RUE 1 Etage. — *Minerais de Ticapampa. — Salines de Zarnanilla. — Minerais divers. Pavillon du Portugal. — Lièges. — Bois (Institut agronomique de Lisbonne). — Herbier des Services forestiers. — Insectes (Iñspecçao dos Florestaes). — Collec- tion pétrographique de l’Institut agronomique). — Cartes géologiques (Commission des Travaux géologiques). — Photographies (géographie physique). — Groupes d'Oiseaux. — Pêches : Cartes des pêches, outillage, planches de Poissons et Crus- tacés. — Station aquicole du fleuve Ave. — Palais d'Italie (galerie du 1% étage). — Bois, avec leur poids spécifique. — Station d’entomologie agraire de Florence (dégâts causés aux arbres). — *Institut 4 à É ps = 24 4 U { "AYHUPPESEPS POP DEN RARE forestier de Vallombrosa (album forestier ; collection de branches, fruits, etc., à 4 l'alcool et à sec; productions forestières diverses ; Cécidiologie ; Pathologie des arbres (photographies) ; sections microtomiques des bois, avec microphotographies). — Station bacologique expérimentale du D' Quajat (publications, préparations et planches murales). — Ecoles et Instituts d'agriculture et de zootechnie (école oléi- fique de Cosenza, viticole de Catane, etc.). — Station de pathologie végétale de Rome (planches et exsiccata du vaste ouvrage de Briosi et Cavara, I funghi paras- siti). — Bois polis et bruts de l'administration des forêts. IV. = INVALIDES Italie. — Marbres de Carrare (pavillon spécial, côté Ouest). Espagne. — Minières de Mières (Asturies) (pavillon spécial, côté Ouest). Etats-Unis. — *Collection de Lépidoptères préparés sur plâtre (Denton, à Wel- lesley, Mass.). — Collection minéralogique élémentaire et collections d’Université du D’ À. E. Foote, de Philadelphie. — *Troncs fossiles de l’Arizona. Bijouterie. — *Pierres précieuses (séries remarquables). V. — Cours-LA-REINE : ‘Palais de la ville de Paris. — Salle des Carrières (coupes et cartes des carrières souterraines). Salle du Laboratoire d’Essais de Matériaux (collection complète de roches de pavage. — Bois). Salle de l'Observatoire municipal (outillage de bactériologie et de météorologie). Salles de la Préfecture de Police : Champignons comestibles des Halles (aquarelles par Hélène Lombrien). — Inspection vétérinaire. — *Laboratoire municipal de la Préfecture (outillage micrographique, appareils Bordas, etc.). — Ecole profession- nelle de signalement. | Salle de la Commission du Vieux-Paris : objets trouvés dans le sol de Paris depuis *les époques préhistoriques. Salle du Service des Eaux : cartes et coupes hydrologiques et géologiques. : Aquarium de Paris. — Quelques Poissons de mer. | *Serres (Expositions d'Horticulture). VI. — JARDINS Autour du palais des Dioramas coloniaux (Trocadéro) : Collection vivantes de Fou- gères exotiques. ue sud du palais de l'Asie russe : *Jardin botanique de l’Asie russe (déjà men- tionné). Pilier sud-est de la Tour Eiffel *Rosiers sauvages (collection C. P. Strassheim, à Francfort). | Devant le Palais du Mexique : Cactées du Mexique. Rocailles et pièce d’eau du Cours-la-Reine, près l’avenue d’Antin : Cactées et plantes grasses (Ch. Simon à Saint-Ouen, etc.). — Plantes aquatiques. — Plantes alpines (Magne, etc.). M Au Village Suisse : Plantes et graines alpines (Correvon). *Exposition d'arboriculture, pépinières françaises et étrangères, etc. (au Cours- la-Reine, autour des grands Palais et au Trocadéro). — Au Champ-de-Mars, les jardins ont un caractère plus spécialement ornemental. ADDITIONS ET RECTIFICATIONS. — Au Palais des Indes Néerlandaises (droite), ajouter la reconstitution des Pithecanthropus erectus, découvert par M. Dubois. Le nom du savant délégué par les Indes Orientales, qui a réuni la collection ethno- graphique, a, par erreur, été imprimé Plate, c’est Pleijte qu’il faut lire. | À la Guadeloupe : Herbier du R. P. Diss. | Hawai (Iles Sandwich) (Colonnade gauche du Palais du Trocadéro) : Collection de Mollusques appartenant à M. E. Durand. | A. DozLFus.. ES +,.mete VA ï Les PTE POP OT miles ALMA d'or i Tr PL Fr MT 24 7 # à tt ER GT — 183 — LA GÉOGRAPHIE PHYSIQUE ET LA GÉOLOGIE A L'ExPosiTION UNIVERSELLE DE 1900 @) : ee : | | (Suite) FRANCE, Colonies françaises, Pays de Protectorat Champ-de-Mars : Palais des Lettres, Sciences et Arts. — Palais du Génie civil — e. … FRS Palais des Mines et de la Métallurgie. — Annexes en bordure de l’avenue Suffren, etc. 4 #2 Cours-la-Reine : Palais de la Ville de Paris, etc. I. — Géographie et Géologie, Minéralogie, Paléontologie, Génie civil. I. — ARTS GRAPHIQUES. _ Exposition rétrospective. — Musée centennal (Lettres, Sciences et Arts, à l'étage). — Magnifique collection Cartographique du Prince Roland Bonaparte. — Collection de Cartes anciennes, exposées par l'Ecole Polytechnique, notamment la Carte de Maraldi (1744). — Carte générale des Pyrénées, de Roussel, exposée par le colonel de Rochas. — Belles séries de Plans et Cartes anciennes de Paris et environs, des autres villes de France, etc. (collection Mareuse). — Curieuses Cartes anciennes, faisant partie “à de la Bibliothèque de la « Société de Géographie de Paris », ainsi que celles appar- 3 tenant à M. G. Marcel. | $ Publications graphiques du Ministère de la Guerre. — Service géographique de l’ Armée (Lettres, Sciences et Arts, à l’étage). — Minutes et épreuves d’une feuille de la Carte de France au 80.000° (noir, figuré du terrain par hachures), dite « de l'Etat ._ Major ». — Travaux et procédés de révision, et mise à jour. — Les Alpes françaises - Major. » — Travaux et procédés de révision et mise à jour. — Les Alpes françaises au 50.000 (couleur, amplification du 80.000°). — Carte de France au 200.000° (cou- 1 leur). — Mode et procédés d'exécution. — Algérie, au 50.000° (spécimen). — Tu- -_ nisie, à la même échelle. — France, au 320.000° (Région S.-E.), en noir, figuré du - terrain par des hachures. — Afrique, au 2.000.000° (en couleur). — Antilles, au millionième. — Turquie d'Asie (moins l'Arabie), au millionième. — Levés exécutés par MM. les Officiers du « Service géographique de l'Armée ». — Vues photogra- phiques prises en Algérie. — « Le Sol Français », par M. le général Niox [Curieux - relief en céramique, formant Carte murale, et donnant, d’une manière saisissante, le Relief du Sol de la France]. 4 Publications du Ministère de l'Intérieur. (Lettres, Sciences et Arts, à l'étage). — Assemblage de la Carte de France au 100.000°, en couleur, exécutée par le Service vicinal, sous la direction de M. Anthoine, Ingénieur-Chef de Service [Le figuré du terrain est fort bien rendu ; les couleurs sont harmonieuses et l’ensemble est d’un _ effet des plus satisfaisants]. | 4 Préfecture du Département de la Seine : Carte du département de la Seine au 1/5.000° - (couleur) [plusieurs panneaux : assemblages partiels]. 4 Publications du Ministère de la Marine. Service hydrographique de la Marine - (Lettres, Sciences et Arts, à l'étage). — Collections des Cartes marines et côtières, - récentes (Rade de Cherbourg ; Côtes de la Corse ; Estuaire de la Seine ; Côtes N.-O. - de Madagascar, etc.). — Publications du Service, imprimées de 1889 à 1900) [On connaît la précision avec laquelle sont exécutés les relevés du Service hydrogra- … phique, et les précieux renseignements que procurent. les Cartes marines aux Géo- _ graphes, Géologues, Océanographes, etc.]. | _ Publications du Ministère &@es Travaux publics. — Service de la Carte géologique … de France et des Topographies souterraines (Mines et Métallurgie, à l’étage). — ’ 2 De < (1) Les documents géographiques, géologiques, minéralogiques, paléontologiques, etc., étant Fe _disséminés, et souvent assez difficiles à trouver, dans les innombrables bâtiments de l'Exposition, l’auteur, persuadé que son travail est fort incomplet, serait reconnaissant aux lecteurs qui voudraient bien lui signaler les omissions importantes. EIRE ES rs Assemblages d’une partie de la Carte géologique détaillée, établie sur la Carte topo- graphique de l’armée, dite de « l'Etat Major », au 1/80.000° (figuré du terrain par des hachures) : 1° Alpes françaises ; 2° France centrale (Partie moyenne du bassin hydro- graphique de la Loire); 3° Carte géologique du Bassin tertiaire du $S.-O., par MM. Vasseur, J. Bergeron et Collaborateurs ; 4 Carte géologique des Environs d'Aurillac, par M. M. Boule. — [Topographies souterraines : Bassin d'Autun, par MM. Michel Lévy et Delafond ; Bassin de la Loire, par Grüner (Revision par M. Coste).] — Assemblage de quatre feuilles de la Carte géologique générale, établie … sur la Carte du Service géographique de l’armée, au 1/320.000° (figuré du terrain par des hachures) [F. Paris, Lille, Metz, Mézières]. — Carte géologique de France au millionième, servant de tableau d'assemblage aux cartes précédentes.— Carte géolo- gique des Environs de Paris, établie sur la Carte du Service géograph. de l’armée, au 1/40.000° (figuré du terrain par hachures); Relevés géologiques de M. G.-F. Dollfus. — Monographie des Gypses parisiens, par M. l'Ingénieur des Mines, L. Janet) : Belles photographies (clichés de M. Campy) des principales exploitations de pierre à plâtre des Environs de Paris : Romainville ; Argenteuil, carrières Vollambert et Vaucelles; Taverny (exploitation souterraine); Cormeilles-en-Parisis, etc. (Série d’un grand inté- rêt géologique et technique). — Procédés de reproductions appliquées à la Paléon- tologie ; Collections d'épreuves (par M. L. Soyer). | s Ministère des Travaux publics (swte). — Service des Mines. — Carte statistique de la production minière de la France en 1898. — Carte statistique de la production minérale, pendant la même année, dessinées par M. Lucien Frache. — Graphiques de la production minérale et minière de la France : Petites cartes statistiques, etc. Carte de la production minérale et métallurgique du globe. Série des publications imprimées : Statistique de l'Industrie minérale de la France; Statistique des Sources minérales, exploitées et autorisées en France ; Album graphique de l'Industrie minérale (1811-1893), etc. etc. — Société de l'Industrie minérale de Saint-Etienne : ensemble des travaux et publications. | Palais de l Hygiène (quai d'Orsay). — Documents relatifs aux Eaux minérales, natu- relles ; Echantill.; Produits minéraux des régions d'eaux minérales, etc. Êuer nationale supérieure des Mines, à Paris : Cours des Professeurs ; Travaux des élèves. Ecole des Mines de Saint-Etienne : Cours rédigés par les élèves. — [Enseignement ;: Lettres, Sciences et Arts, à l’étage]. Publications du Ministère des Travaux publics (suite) [au Génie civil]. — « Les Lacs français », par M. Delebecque, Ingénieur des Ponts et Chaussées. Ecole nationale des Ponts et Chaussées [au Génie civil]. — Collection des « Annales des Ponts et Chaussées » (renfermant des articles de Géologie et de Minéralogie appli- quée). — Nombreux documents graphiques, Photographies ; Appareils pour étudier la compression des matériaux (de M. Klein), etc. - Compagnies des, Chemins de fer français [au Génie civil]. —- Plans, Aquarelles, Photo- graphies, etc., relatifs aux voies ferrées nouvellement construites dans la Banlieue- Ouest de Paris. — Profil géologique (provisoire) de la ligne des (Paris) Invalides à Versailles, par la forêt de Meudon (ligne destinée à faciliter l’accès de l'Exposition Universelle de 1900 aux habitants de la Banlieue et de la Province). — Profil géolo- gique de la ligne de Courcelles au Champ-de-Mars (desservant l'Exposition Uni- verselle) [Exposé par la Compagnie des Chemins de fer de l'Ouest]. — Détail de divers Ouvrages des mêmes lignes, avec indications et notations géologiques. — [Voir à ce sujet : « Etudes géologiques dans Paris et sa Banlieue» , par G. Ramond (Extrait des Comptes Rendus de l'Association française pour l’Avancement des Sciences, 1898) ; ainsi que : « Bulletin du Service de la Carte géologique de France, » C. R. des Collaborateurs. année 1896-1897, n° 53 (Obs. de M. G.-F. Dollfus. — Profil géologique dans l’axe du Souterrain des Echarmeaux (Chemin de fer de - Paray-le-Monial à Givors), long de plus de 4,000 mètres (Exposé par la Compagmie des Chemins de fer P.-L.-M.). — Relief de la Région desservie par la ligne ferrée de Bort à Neussargues. au 40,000° (M. Soulié, Ingénieur en chef, MM. Boisnier et Reynès, Ingénieurs ordinaires des Ponts et Chaussées). Service de la Navigation. — Documents graphiques relatifs à l'amélioration du Canal de la Meuse. — Documents graphiques relatifs aux travaux entrepris en Seine, de Marcilly à Montereau (Yonne). — Carte de l’Estuaire de la Seine, faisant ressortir les travaux d'amélioration de la navigabilité du fleuve, de Rouen à la Mer (période de 1834 à 1900). — Profils-diagrammes ; Courbes comparatives du retard du flot sur la basse mer, en 1834 et 1900. — [Ces documents intéressent les Géographes comme les Géologues ; ils mettent en évidence le rôle de l'Homme dans la modification des lignes de rivage, dans celle des effets multiples de la dynamique côtière, etc.]. — Documents graphiques relatifs à l'amélioration des Passes de la Garonne. — Relief du bief de partage du Canal de la Haute-Saône à Montbéliard, par M. Lam- boley, Conducteur des Ponts et Chaussées (On voit, sur ce Relief, la situation topo- A + — 185 — graphique du Réservoir du Ban, de 106 hectares de superficie). — Coupes géolo- giques dans laxe des Viaducs, franchissant la plaine submersible de la Garonne (ligne ferrée de Castelsarrasin à Beaumont), dits « des Calvets », « de la Sam- ponne », « de Belleperche ». [Pavillon de la Ville de Paris (Quai R. D., près du Pont des Invalides)|]. … Ville de Paris. — Plans et documents divers, relatifs au sol et au sous-sol de la Ville . de Paris. — Documents (Plans, Photographies, etc.), des Carrières d’où sont extraits les principaux Matériaux de construction employés dans Paris. — Documents et échantill. concernant les matériaux de pavage et d’empierrement. — Documents relatifs aux Eaux de Paris, etc., etc. — Nombreux autres documents techniques. — À signaler : le Profil géologique de l'Aqueduc de dérivation du Loing et du Lunain [Voir à ce sujet : « Etude géologique de l’Aqueduc du Loing et du Lunain », par G. Ramond|. s [Palais du Génie civil (Champ-de-Mars), à l'étage] : Photographies prises au cours = des travaux entrepris par la Ville de Paris pour effectuer l’épandage de ses Eaux d’égouts dans les Plaines alluviales d’Achères, de Carrières-sous-Poissy, et sur le do- . maine municipal de Méry-sur-Oise (S.-et-Oise) [Exposées par l'Entrepreneur].— [Voir : à ce sujet : «Observations géologiques sur les travaux entrepris par la Direction tech- | nique de l'assainissement de la Seine et de l’utilisation agricole des Eaux d’égouts . de Paris », par G. Raämond ; — Congrès de l'AFAS, 1894, 1897, 1898]. — Belles photo- E. graphiques prises sur les travaux d’adduction de la Vigne et de Verneuil (dit « Aqueduc de l’Avre »), montrant des Coupes géologiques des vallées traversées, au moyen de conduites forcées, dites « siphons » [Vallées de l'Eure, de la Vesgre, de la 3 Mauldre, etc.] (Exposées par la Société d'entreprise générale de distribution et de concession d’eau). [ Voir à ce sujet : « Etude géologique de lAqueduc de l'Avre », | par G. Ramond|. — Belles photographies de diverses vallées franchies par l’Aqueduc 4 de dérivation du Loing et du Lunain, au moyen de conduites métalliques forcées, dites É « siphons » (On sait que ce nouvel aqueduc, juxtaposé, dans la plus grande partie de sa longueur, à celui de la Vanne, est destiné à augmenter les ressources d’eau potable de la Ville de Paris, de 50,000 mètres cubes par 24 heures environ (Exposées par l’Entrepreneur des travaux). — [Voir à ce sujet : « Etude géologique de l'Aqueduc du Loing et du Lunain », par G. Ramond ; Ext. des C. R. du Congrès des Sociétés savantes, en 1899, Paris, in-8°, 12 p.]. — Documents relatifs au projet È d’adduction des Eaux du lac Léman à Paris, exposés par M. Duvillard : Tracé de - l’'aqueduc projeté sur la Carte géologique de France de MM. Carez et Vasseur, au 500,000°, et sur la Carte topographique du Service vicinal, au 100,000° ; Détail aux abords du lac Léman (sur la Carte du lac, de M. Delebecque, extraite de son magis- ; tral Ouvrage : « les Lacs français », cité plus haut. — Plans de détail, Profils en 4 long ; Sections transversales, etc. — Diagrammes et analyses, tendant à mettre en de Van la bonne qualité des Eaux du Léman. — Autres Documents techniques (Génie civil). Relief des Filtres du col de Villefranche (Alpes-Maritime). — Epuration des eaux de la Vésubie par le système Anderson. Documents divers (Photog., Cartes d'ensemble et de détail) relatifs aux Services des Eaux des environs de Paris, de Rouen, de Lyon et de ses environs, du littoral de la Méditerranée, etc., desservis par la Compagnie générale des Eaux. — Plan du Canal d'irrigation de Saint-Martin (Haute-Garonne), au 20,000° ; de Villefranche-sur- Saône, etc. — Travaux du laboratoire de la Compagnie (Microphotographies, etc.) ; (Exposés par la Compagnie générale des Eaux). — Carte au 20,000 de la région E- Fe de Paris-Ouest) desservie par la Compagnie générale de la Banlieue de 4 aris. Relief (à grande échelle) de l'Exploitation de plâtre de la Garenne, à Laivry (Seine- et-Oise), d’une superficie de 21 hectares ; Exposé de M. Lasnon, Chef de l’atelier de moulage de la maison Delagrave (Ce relief, d’un grand intérêt géologique et tech- nique, à été modelé avec une rare habileté). Société des grands travaux publics de Marseille : Plans et profils du canal de la Siagnole, arrondissement de Draguignan (Var). — Alimentation en eaux potables et irrigations. Plan d’adduction des Eaux des Sources du Lévezou, à Rodez (Exposée par l’Entre- _ prise générale de distribution et de concession d’eau). se ._ Relief (à grande échelle) de la partie de la vallée du Grésivaudan (Isère) avoisi- nant la Ville de Grenoble, destiné à mettre en évidence l’exploitation logique des Forces naturelles (Chutes d’eau des Alpes dauphinoises). ; _ Belles photographies, Plans de détail, ete., de la Houille blanche (Massif du Mont- Blanc), par M. Aristide Bergès. ne Divers Reliefs de détail, intéressants pour l’étude des Formes du terrain, exposés _ par MM. Digeon et fils aîné. Hit É 1 Documents relatifs à la Ville de Pau et à ses environs : Grand Relief ; Panorama des Pyrénées (peinture), avec le Profil des Pics visibles de Pau (très intéressant). [Lettres, Sciences et Arts, à l'étage]. — Documents topographiques et géologiques relatifs au Massif du Mont-Blanc, exposés par M. J. Vallot. — Triangulation du Massif ; Cartes et coupes géologiques ; Profils des Crêtes, ete. Carte géologique des Pyrénées, par le même (Les Documents exposés par M. J. Vallot sont répartis dans plusieurs Classes distinctes). [Au Génie civil], — Documents (Plans, Profils, Photographies, etc., relatifs au projet du Chemin de fer des Houches au sommet du Mont-Blanc [projet Saturnin Fabre], d’après les Etudes de MM. Joseph et Henri Vallot ; ces Documents ren- ferment des données géologiques générales sur la constitution du massif du Mont- Blanc). | eee du Commerce et de l’Industrie : [Génie civil, annexe en bordure de l'avenue Suffren]. k Ecole Centrale des Arts et Manufactures (Paris). — Publications ; projets de concours ; nombreuses photographies ; notamment : disposition des Collections de Géologie et de Minéralogie ( M. J. Bergeron, professeur du Cours). | Conservatoire national des Arts et Métiers (Paris). — Collection des Annales publiées par cet Etablissement (Plans, Aquarelles, Photographies, etc.). Enseignement professionnel : Union française de la Jeunesse. — Section du bâtiment, Cours de coupe de pierres (Projet d’un hôtel pour Soc. Savantes). Cercle des Tailleurs de pierres (de Paris) : Divers modèles et documents divers. Cours de Stéréotomie, fondé par la Société philomatique de Bordeaux. — Publica- tions. (Modèle de l'escalier de la Bourse du Travail de Marseille), etc., ete. Publications du Ministère de l'Instruction publique (Enseignement supérieur, à l’étage).— Ecole normale supérieure : Publications des professeurs et des élèves ; nom- breuses photographies ; documents divers. — Collège de France : Laboratoire de géo- logie et minéralogie, dirigé par M. le professeur Fouqué. Vues photographiques des bâtiments de cet établissement. | Muséum d'histoire naturelle : Travaux des professeurs, assistants, préparateurs, etc. de cet établissement. — Bulletin du Muséum ; Nouvelles Archives. — Les publica- tions géographiques, géologiques, minéralogiques, sont de Des Cloizeaux, Ed. Jannettaz ; de MM. A. Lacroix, Stanislas Meunier, Gaudry, L. Bourgeois, L. Gentil, Marcellin Boule, Verneau, Thévenin, Girod, Gaubert, G. Ramond, etc. — Travaux agronomiques de MM. P.P. Deherain, Demoussy, etc. — Collection de l'Anthropo- logie (Rédacteurs en chefs : MM. M. Boule et Verneau). — Nombreuses photogra- phies (Vues des Galeries nouvelles et des autres bâtiments du Muséum). Universités. — Paris (Faculté des Sciences, Sorbonne). — Laboratoire de Géogra- phie physique, dirigé par M. le professeur Ch. Vélain. — Belles photographies : Ravin de Valauria (Hautes-Alpes) ; falaises de Haute-Normandie, etc. — Collection de Roches employées dans le laboratoire pour les recherches géographiques. — Laboratoire de Minéralogie, dirigé par M. le professeur Hautefeuille (Belles collec- tions de minéraux : Cymophane, Saphir, Corindon, Phénacite, Anatase, Rutile, Zir- con, Emeraude, Béryl, etc.). — Synthèse des Minéraux réalisée dans le Bimolybdate de lithine en fusion (Méthode Hautefeuille et Perrey); Synthèses minérales réalisées par M. L. Michel. — Laboratoire de Géologie (et Paléontologie), dirigé par M. le prof. Munier-Chalmas. Travaux exécutés par MM. J. Bergeron, dans la Montagne- Cours professionnel de Stéréotomie de Marseille ; syndicat des Tailleurs de pierres tendres Noire (France); J. Seunes, dans le Cotentin, les Pyrénées et les Landes ; E. Haug, . dans les Alpes françaises (Digne, Gap) ; L. Bertrand, dans les Alpes-Maritimes ; Blayac, en Algérie (Oued-Chert) ; L. Gentil, en Algérie [Tifaraoui ; Bordj-Chraba, Oran (Gypses triasiques et tertiaires) et bassin de la Talna]; Larrazet, en Espagne (Sierra-Demanda) ; Dereims, en Espagne (Aragon) ; R. Nicklès, en Espagne (Ali- cante) ; Sabra Stephanescu, en Roumanie (Terrains tertiaires) ; Anastasiu, en Rou- manie (Dobrogea) ; Popovici Hatzeg (Campulmy-Sinaia) ; Pervinquière (en Tunisie centrale) [Ces travaux comprennent des Publications imprimées, des Cartes, des Coupes microscopiques, et forment un ensemble du plus haut intérêt]. Laboratoire de Zoologie maritime de la Faculté des Sciences de Paris, sous la di- rection de M. le Prof. De Lacaze-Duthiers. — Carte des Environs de Roscoff et de l’Ile de Batz, indiquant la nature des terrains et les zones émergées et immergées, tour à tour, par le balancement des marées. — Laboratoire (maritime) Arago, à Banyuls- sur-Mer : Carte du Golfe de Lyon ; Cartes et plans de détails ; Cartes des profon- deurs d’eau dans les environs du Laboratoire. — Cartes des sondages en mer, exécu- tées en 1899, à bord du Roland, navire du « Laboratoire Arago, » par M. Pruvot, prof. à la Faculté des Sciences de Grenoble, d’après les instructions de M. de Lacaze- Duthiers) [Ext. des Annales hydrographiques] ; Vues, Photographies du Laboratoire (intérieur et extérieur des bâtiments et de leurs aménagements). SAS = Ts RAT _ Ecole supérieure de Pharmacie de Paris. — Laboratoire de M. le Prof. Moissan : Travaux relatifs à la reproduction artificielle des Minéraux (Diamant, etc.), au moyen du four _ électrique dont on a tant parlé. Lize. — Institut de Géographie. — Publications. Vues photographiques des bâtiments, etc. Institut des Sciences naturelles. — Vues des Salles consacrées à la Géologie et à la Paléontologie. — Publications. — Laboratiore maritime de l'Uni- versité, à Boulogne-sur-Mer, — M. Gosselet, prof. de Géologie, Minéralogie et _ Paléontologie ; M. Ch. Barrois, prof. adjoint. Nancy. — Publications ; Documents divers ; Vues des Bâtiments de la Faculté des Sciences (Institut des Sciences naturelles) [M. Thoulet, profess. de Minéralogie; 1 -24 “ M. R. Nickles, prof. adjoint, chargé du cours de Géologie]. BESANÇON. — Vue du Musée d’histoire naturelle. — Recueil de Photographies. — Travaux divers (M. Fournier, chargé du Cours de Géologie). DisoN. — Publications ; Documents divers ; Vues photographiques des Bâtiments (M. L. Collot, prof. de Géologie et Minéralogie). CLERMONT-FERRAND (Université d'Auvergne) : Documents divers. — Observatoire du E-- Puy-de-Dôme : Photographies prises au sommet du Puy-de-Dôme, par M. J.-R. Plu- mandon (Vues de nuages, etc.) [M. A. Julien, prof. de Géologie ; M. Ph. Glangeaud, maître de Conférences de Minéralogie]. Lyon. — Travaux, Photographies, Vues des Bâtiments. — Laboratoire de Biologie marine à Tamaris-sur-Mer (Var), dépendant de cette Université. — Documents divers M. Depéret, prof. de Géologie ; M. Offret, prof. de Minéralogie). GRENOBLE. — Documents, Photographies divers, Beau panorama des Alpes (M. Ki- lian, prof. de Géologie et de Paléontologie). MARSEILLE-A1x. — Documents divers : Le plus remarquable est (dans l’une des salles, consacrées plus spécialement aux documents géographiques etcartographiques) la Carte géologique de la région d’Aïx et de Marseille, au 20/000°, d’après la carte (amplifiée) du Service géographique de l’armée, dite de l'Etat Major, et les travaux (géologiques) sur le terrain de M. Vasseur, Prof. à l'Université de Marseille-Aix, et de ses élèves (MM. Bresson, Fournier, Maury, Repelin, Savornin) ; et d’après les relevés des autres Collaborateurs du Service de la Carte géologique de France, MM. Marcel Bertrand, Collot, Depéret, etc. La carte a été exécutée au Laboratoire de Géologie de la Faculté des Sciences (Marseille), grâce à des procédés d’amplifica- tion photographique, par M. Rivière, préparateur; le coloriage est fait à la main. — Cette belle Carte est d’un grand intérêt ; elle montre combien pourra être féconde la décentralisation scientifique, que la reconstitution récente des Universités provin- ciales tendra à accentuer d'année en année. RENNES. — Vues photographiques des Bâtiments. — Documents divers. — Locaux . — réservés à la Géologie, à la Géographie physiques. Amphithéâtres de Minéralogie, be d'Histoire naturelle, etc. — Salle des travaux pratiques, ete. (M. Seunes, prof. de HR et Minéralogie ; M. E. de Martonne, chargé du cours de Géographie phy- sique). CAEN. — Documents, Publications, etc. — Photographies des Collections géolo- giques et Paléontologiques (M. Bigot, prof. de Géologie et Paléontologie). PortTiErs. — Documents, Publications, Photographies. — Vues de la Salle de Paléontologie, etc. (M. Welsch, prof. de Géologie, Minéralogie et Paléontologie). BoRDEAUX. — Documents, Publications, Photographies. — Vues des Bâtiments de la Faculté des Sciences. — Vue de l'Observatoire de l'Université (M. Fallot, prof. de Géologie, Minéralogie et Paléontologie). TourousEe. — Documents divers (M. Léon Bertrand, chargé du cours de Géologie). 4 x . — [La plupart des Universités ont publié des Notices, à l’occasion de l'Exposition … Universelle ; elles sont mises gratuitement à la disposition des visiteurs]. MISSIONS SCIENTIFIQUES. — Edouard Foa : Cartes-itinéraires et Documents gra- E phiques divers ; Roches du Zambèze, etc. — Cartes murales et documents divers des Missions à Madagascar. — Comte Henry de la Vaulx : Mission en Patagonie ; Ins- -. truments en pierre; Documents divers. — Diguet (Mexique, Basse-Californie, Etat …_ de Jalisco, etc.). — Instruments en pierre : Obsidiennes travaillées, ete. Documents _ divers. — Commission de l'Afrique du Nord : Carte archéologique de la Tunisie. - * Jones Sociétés savantes et Etablissement d'Enseignement libre. — Divers documents, extraits du 4 _ Bulletin et des Mémoires de la Société géologique de France(la plupart des Sociétés - savantes s’occupant de Géographie, Géologie, Minéralogie, Paléontologie, Physique _ du globe, sont représentées). — Société de Vitry-le-François : Fouilles préhisto- << - riques ; Colliers constitués par des Coquilles de Purpura lapillus (cette constatation …. est d’un réel intérêt). — Association française pour l’Avancement des Sciences : : Publications, Documents statistiques, etc., etc. M. TERRIER, aide-préparateur à l’École supérieure des Mines. — Belle série de 4 88 préparations microscopiques de Roches et Minéraux. On peut remarquer les grandes La su # 7 LE. A te LR LUCE, RECU ART VER ARTS EE IE vel 188 lames de Diorite orbiculaire de Corse, de Calcaire à Orbibaïdés, de C'alcane pisoii- Se thique, etc., et de petites lames dans des Roches d’une taille difficile, telles que les Argiles. M. HoveracQuEe. — Microphotographies dés Calcaires alpins ; Recherches sur Re selaginoides ; coupes inédites de Végétaux houillers (ouvrages pos- thumes Observatoire de ARE dynamique : Expériences relatives aux Ballons- Sondes, près de Trappes (S.-et-O. Institut catholique de Paris : Ouvrages scientifiques des Professeurs, notamment ceux de M. À. de Lapparent, de M. Branly (Physique du Globe, Electricité), etc. Institut catholique de Toulouse (Conférences de Pétrographie. — Sociétés pour l'étude des Questions d'Enseignement supérieur. — Sociétés scientifiques Îyon- naïses, etc. Observatoire du Mont-Blanc, de M. Joseph Vallot : Photographies de l'Observa- toire ; Vues diverses prises du Mont-Blanc (mentionné ci-dessus). [Arts graphiques, à l’étage]. — Société de Géographie de Paris. — Publications faites de 1889 à 1900 : Collections du Bulletin de cette Société, renfermant un grand nombre de vues, cartes et plans ; Carte d'Afrique au 10,000,000€ (éditée par la Société de Géographie), etc. D. de Géographie commerciale de Lille. — Carte d'Haïnan, par M. Madrole es 1396 Société de Spéléologie. — Coupe-relief de l'Aven-Armand, près de Varade, sur le causse Méjean (Lozère), ayant 207 mètres de profondeur. — A été découvert et exploré, pour la première fois, en 1897, par MM. E.-A. Martel, A. Viré, L. Armand (Surtout remarquable par sa profondeur et l'existence d’une ‘grande salle souter- raine, ornée de Stalactites et Stalagmites gigantesques. Cette intéressante coupe à été exécutée par M. Armand Janet). — Coupe-relief de l’abîme de Rabanel, près de Ganges (Hérault), exploré par MM. E.-A. Martel et G. Gaupillat (par le même). Explorations spéléologiques. — Plans et coupes des cavités souterraines de Bra- mabiau, Rabanel, Padirac, etc., par MM. E.-A. Martel, Gaupillat et Collaborateurs; le Trayas ‘et le Massif côtier de l'Esterel, plan au 1/20. 000°, par E.A. Martel, et divers autres Documents de même nature. — Séries de Documents spéléologiques, tels que Grottes, Catacombes et Refuges, exposés par M. J. Vallot (Belles photographies, prises au magnésium, dans les carrières souterraines de Paris, ete.). Documents géographiques. — Grande sphère terrestre (au centre d’une des salles réservées aux documents géographiques) ; Carte en relief de la France, au 200,000°, modelée par M. J. Chardon, d'après les indications et sous la direction de M. Fr. Schrader (Document très intéressant ; les Bauteurs n’ont pas été exagérées). Editeurs d'Ouvrages scientifiques (Enseï gnement et Génie civil, etc., à HAS G. Masson (1). — Traité de Géologie de M. A. de Lapparent (4 édition BÉRANGER (ancienne librairie Baudry). — Carte géologique de France, au millio- nième ; Ouvrages divers relatifs à la Géologie théorique ou appliquée, notamment ; le Cours de Géologie de M. Nivoit, Inspecteur général des Mines ; Série de belles à Planches en héliogravure Dujardin. à HACHETTE ET C°. — Spécimens du magnifique Atlas Vivien de Saint-Martin et Schrader ; Cartes géologiques de France; spécimens de planches pour ouvrages | élémentaires ; Dictionnaire de Géographie universelle de Vivien de Saint-Martin i (continué par Rousselot): Dictionnaire géographique de la France et de ses Colonies, par M. P. Joanne. F4 L. | 1 in ns us MA SR EN an a so A a nee di hi 2 né ne ddl teds s 1e dt snddané SA role à lis steel éd | RS me bu di ea de Hs ALCAN. — Bibliothèque scientifique internationale, en moe plusieurs ouvrages relatifs à la Géologie, la Géographie, etc., etc. DELALAIN. — Divers ouvrages scientifiques. DELAGRAVE. — Relief géologique de l’Europe, par M. Levasseur et M1! Kleinhaus; France physique en relief (par les mêmes) ; Séries de cartes murales scolaires. à BEN frères. — Ouvrages géologiques élémentaires ; Carte hypsométrique de l’Europe centrale, etc. #4 Carré ær NAuD. — Mémoires de la Société géologique de France (Paléontologie) : à Spécimen des planches. CoziN ET C". — « Nos Terrains », par le prof. Stanislas Meunier, du Muséum d'Histoire naturelle. — Spécimen des planches coloriées. — Atlas des Colonies fran- - çaises par P. Pellet. — « La face de la Terre » (Suess, trad. Margerie), planches. — Carte murale physique, agricole, minière, de la Belgique (Vidal de Lablache). — Atlas de Vidal de Lablache, etc. me 4 (1) On sait que M. G. Masson vient de mourir, On ne peut que s'associer aux regrets que cette 2 perte fait éprouver à la librairie scientifique française, — 189 — Imprimerie CHARAIRE, Sceaux : Cartes géologiques élémentaires. DELANNE. — Divers spécimens de Cartes géologiques, imprimées en noir ou en plu- sieurs couleurs. ERHARD frères. — Cartes en couleurs, d’une belle exécution, notamment la Région des Alpes françaises au 80,000°, du Service géographique de l’armée ; la carte au mil- - lionième, du Service géologique de France, etc. DurFRÉéNoy. — Cartes teintées ou cartes en couleurs pour divers éditeurs. BARÈRE (Maison Andriveau-Goujon). — Carte spéciale des environs de Paris pu- bliée en couleur, par cette maison (Le relief du sol est exprimé sur cette carte, avec une grande netteté). L. WuxrEeRr, — Spécimens de cartes du Service géologique de France, du Service des carrières sous Paris, du département de la Seine, etc. Forest. — Cartes géologiques, globes, etc. [Arts graphiques, à l'étage]. — Cartes géologiques du département de la Seine, par M. L. Dru, et divers documents destinés à en faciliter l'intelligence. Ces cartes doivent servir de base à l’établissement de plans-reliefs souterrains des différentes assises du Terrain tertiaire parisien, dans les limites du département. Les nuances adoptées sont celles en usage dans le Service de la carte géologique de France. Les courbes des surfaces des diverses assises sont équidistantes de5 mètres (Nous aurons sans doute l’occasion de revenir sur les études de M. Léon Dru qui ont un si grand intérêt théorique et pratique). — Reliefs des environs de Paris, du département du Finistère et de la France (avec convexité proportionnelle), par M. G. Balai. [Enseignement, à l'étage]. — Institut des Frères des Ecoles chrétiennes : Relief de _ la ville et de la montagne de Cette (Hérault), à grande échelle. — Relief géologique (à gradins) de la province de Namur à 1/160.000°, par le frère Alexis M. Gochet, d’après Dumont et les documents officiels. — Plan relief hypsométrique et géologique 1/5.000° de la région d’Aubin, Le Guc, Cronsac et Combes (Aveyron), par le frère Isaïe-Joseph (avec échantillons lithologiques). Ce relief de coupé verticalement, suivant la ligne de faite séparative des vallées d’Aubin et affluents et de celles de Combes ; ce qui permet de comprendre la tectonique compliquée de cette partie du département de l'Aveyron. Relief géologique des environs de Saint-Chamond, 1/20.000°, par un frère des écoles chrétiennes de la Grand’'Grange. — Relief hypsométrique à gradins, de la province de Liège (Belgique), 1/100.000°, par le frère Alexis M. G., professeur à Carlsbourg. — Relief du Vorarlberg au 1/200.000°. — Carte géologique de France, au 3.700.000° par F. À. M.G.).—Relief du canton de Largentière, par les frères Maristes d’' Aubenas Ardèche). — Relief de la commune de Vinezac (Ardèche), par les frères Maristes de cette localité. — Carte minéralogique et géologique (murale) du Canada, exécutée par les élèves de l’école du Sacré-Cœur de Laprairie (Puissance du Canada) [très inté- ressant]. — Relief de Béziers et de ses environs, à l’échelle de 1/1.000° pour les lon- gueurs horizontales, et au 1/200° pour les hauteurs, exposé par le pensionnat des frères de Béziers. — Relief résumant les principales formes du terrain. — Relief hypsométrique, submersible, pour la démonstration des courbes de niveau, par le frère Alexis M. G.— Relief à gradins de la commune de Revel et environs au 1/10.000° (Haute-Garonne), par le frère Léodève-Géry. — Plan d'Evian-les-Bains (par l’école Saint-Bruno). | Annexe de l'avenue de Suffren (à l'étage). — Relief du massif du Pelvoux, exécutés par les apprentis-graveurs géographes, au 80.000° (les hauteurs ne sont pas exagérées). — Fragment d’une Carte murale de France en céramique (Saint-Etienne-Givors), exécutée par M. J. Schellenberg, contre-maître graveur-géographe (exposée par _ l’œuvre de Saint-Nicolas, Paris). — Modèle de cartes de détail, d’après les publica- _ tions du Service géographique de l’armée, par les apprentis graveurs-géographes de la maison Erhard frères, de Paris. — Pierres gravées, dessins sur pierre, à la plume & _. FE pour la publication de documents géographiques et géologiques (Erhardl). …_. Enseignement primaire (Enseignement, à l'étage). — Tracé géométrique de la France * (relief accentué), par M. Thouvenin, instituteur. — Carte géographique, murale, de - la France, avec échantillons des principales reproductions naturelles, par M.Vaquez, directeur de l’école communale de Bagnolet (Seine). — Relief des environs de Guîtres- Contres (Gironde), par M. G.-J. Rigal, instituteur. | … Photographie (Arts graphiques, à l'étage). — Les salles consacrées à la photographie . sont intéressantes et instructives à visiter. On peut signaler toute une série de vues —._ prises dans nos montagnes ; des clichés pris en ballon, pour servir à la construction …—. des cartes topographiques ; des vues de lacs, etc. — Photographies des principaux —._. monuments mégalithiques de Bretagne. — Photographies de la chaîne du Mont- + Blanc, phénomènes actuels, météorologie : Photog. de nuages (J. Vallot). … Palais des forêts. — Diverses cartes régionales, photographies, etc. 4 #fhi gs d à EL D Li naine 5 dt bah in.” L St cit dé are ET PP TR UN nd er 2) ol Led nd us rh. snne en PNR MO ER VE Re TE PO I DO A D ET ES | | \ r | ; è ; NM SE RL LE End di PR ; LU à 3 Dr A Op T Cu ] 1 r eu PE à © É': , e LA | : " LS A0 0 II. — Agronomie. — Cartographie; Géologie appliquée à l’agriculture; Études des sols, etc. re #” Ministère de l'Agriculture (Enseignement, à l'étage). — Ecoles nationales d'Agriculture. EcoLe DE GRIGNON. — Relief géologique du domaine de Grignon, au 1/1.250°, par M. le profess. Stanislas Meunier, — Relief cultural à la même échelle. — Collection de fossiles (invertébrés), recueillis dans une série de fouilles, exécutées dans le pare de Grignon, par les soins de M. Mamelle, préparateur de géologie, avec la collabo- … ration de MM. Jaguenaud et Godard, élèves de l'Ecole. — Divers travaux d'élèves relatifs à la géologie et à la minéralogie agricoles. — Photographies diverses. — Coupe au 1/15° en échantillons naturels, d’un puits foré au lieu dit la Côte-aux-Buis (modèle construit par M. Gilland, préparateur au Muséum d'Histoire naturelle). — Modèles d'appareils d'expériences relatives à la sédimentation souterraine. Imitation artificielle des gîtes de phosphates de chaux, par M. le professeur Stanislas Meu- nier. — Etude expérimentale de la dénudation pluviaire (origine de la terre végétale). Imitation expérimentale des Cheminées des Fées, etc., par le même. (Voir pour le détail de ces intéressantes expériences : « La Géologie expérimentale », par St. Metnier, Bibliothèque scientifique internationale, Alcan, éditeur). Ecoze DE MoNTPELLIER (Hérault). — Analyse physique et minéralogique des Sols. — Représentation graphique du domaine du Mas des Causses (Hérault), par M. Hou- daiïlle, prof. à l'Ecole de Montpellier [C’est dans ce domaine que M. Prosper Gervais a fait des expériences sur l’adaptation de plants de Vignes américains]. Comité central agricole de la Sologne. — Deux panneaux : 1° la Sologne en 1789, d’après les documents recueillis par M. J. Duchalais, Conservateur des Eaux et Forêts, en retraite ; 2° La Sologne en 1889, sur la Carte au 1/100.000° du Ministère de l’intérieur, par le même auteur (documents d’un grand intérêt). Documents relatifs au sol des départements (Agronomie, Géologie appliquée à l'Agri- | culture) : AISNE. — Station agronomique. Carte agronomique-géologique du département, au 1/40.000°, par MM. Gaillot, Directeur de la Station et Serant, prép. — Bulletin de la Station agronomique. — Echantillons des Terres et des assises géologiques sous- jacentes ; Résultats de l’analyse mécanique et physique, et de l’analyse chimique (Ces séries m’ont paru très intéressantes). ARDENNES. — Monographie agricole du canton d'Omont, cartes, diagrammes, etc. EM — Carte murale, agricole du département; Cartes statistiques; Graphiques ivers. | AUDE. — Carte agronomique du département ; Coupes géologiques, sommaires, faisant ressortir les trois principales régions orographiques. Lil CANTAL. — Carte géologique et agronomique du département, 1/150.000°, par M. Duclaux. . Le CHARENTE. — Ecole d'Agriculture et de Viticulture : Echantillons géologiques ; constitution du Sol et du sous-Sol; Fossiles crétacés et tertiaires; Roches cristallines; Formations sédimentaires ; Instruments préhistoriques; Carte géologique (à grande échelle) de la Commune de Jurignac. CxEr. — Carte agronomique des cantons de Vierzon, Mehun, Lury, au 1/80.000°, par M. Peneau, Directeur de la Station agronomique, avec la collaboration de M. Lecat, professeur-agrégé de l’Université. — Carte calcimétrique de la Commune d'Osmery, au 1/10.000°, par M. Pune de Goy. CazvaDos. — Echantillons de mineraïs de Fer d’Ouilly-le-Vicomte et de Rocques (Arrondissement de Lisieux). CôTE-Dp'Or. — Cartes agronomiques de divers Vignobles. CREUSE. — Atlas de Statistique agronomique comparée, par M. A. Lafargue, prof. départemental d'agriculture de ce département. | | DoRDoOGNE. — Carte agronomique du domaine de la Côte, commune de Bivas, au 1/6.0008 ; Echantillons et analyses des terres. : EURE. — Carte agrologique de la Commune de Heudicourt, avec Notice explica- tive, par M. Ch. Guffroy. — Carte agronomique, cantonales du département, au 1/20.000°, par M. C. Fouquet, député (avec mention des analyses des Terres), et divers autres Documents. Eure-ETr-Lorr. —Carte agronomique d'Eure-et-Loir, par M. Roussille; Graphiques et diagrammes divers. — Carte agronomique de la Commune de Baiïlleau-le-Pin, au .1/10.000°, par M. C. V. Garola, Directeur de la Station agronomique (Syndicat agri- cole de Chartres). — Graphique des Eléments constitutifs des Sols. GarD. — Echantillons des principaux produits minéraux de ce département : Roches, Minerais, Pierres dures (Calcaires lithogr.) des Carrières de Souteyrols, ë a = NT 1 0er Æ _ Carrières de Pompignan. — Vues photographiques des exploitations, etc. — Blende _ des Mines de la Serrayrède, près de l’Aigoual, des Mines de Durfort, etc. — Anti- _ moine ; Calamine d'Hyppolyte-le-Fort. — Carte géologique et agronomique (calci- __ métrique) du département. -_ HAUTE-GARONNE. — Cartes agricoles diverses. < HAUTE-SAÔNE. — Cartes calcimétriques de la Commune de Jussey, au 1/5.000°, par % M. E. Cope, Secrétaire du Syndicat agricole et viticole de ce département.— Cartes _ caleimétriques de la Commune de Maïlleroncourt-Saint-Pancras, au 1/10.000°; par M. À. Paris, Instituteur primaire. = INDRE. — Carte géologique-agronomique du département, par M. Aïla. — Gra- SA | F phiques indiquant la composition moyenne des Terres.— Carte géologique du même département, par M. Godefroy. — Collections géologiques et paléontologiques du département, notamment celle de M. Benoist, renfermant une belle série des Verté- y brés d’Argenton. — Principales roches employées comme matériaux ; Calcaire à chaux de Vendæœuvres, etc. À MAyEnNE. — Comité départemental : Etude agronomique du Sol de la Beauchère; Carte au 1/8.000° ; Photographies des Grottes de Saulges ; Collections de roches et des principaux matériaux; Minerais, Amiante, Antimoine, etc. (Voir la Notice expli- cative, publiée par le Comité). MARNE. — Carte agronomique de la Commune de Bergères-lès-Vertus, avec Notice explicative, par M. E. Douté, prof. départemental d'Agriculture. — Carte de la _ Commune de Faguières, par le même. — Carte agronomique du Canton d’'Anglure. | MEURTHE-ET-MOSELLE. — Monographies agricoles de ce département par MM. les - Instituteurs primaires. | : | RHÔNE. — Collections des Cartes agronomiques du département, au 1/10.000° ; = Tableau d'assemblage, publié par la Station agronomique [M. J. Deville, prof. dépar- temental d'agriculture du Rhône ; M. Léo Vignon, prof. à | Université de Lyon.] (Le _ Service de cette Carte est subventionné par le département). SEINE (Palais de la Ville de Paris). — M. Vincey, ingénieur-agronome, prof. dépar- temental d'Agriculture du département de la Seine, inspecteur des domaines ruraux < de la Ville de Paris : Relief géologique et agronomique des Environs de Paris, au ___1/100.000° (topographie du Service vicinal). — Une Carte agronomique du départe- = ment, au 1/100.000®€. | [Palais des Machines, à l'étage]. — Divers documents graphiques (Atlas, etc.) relatifs F à l'Agriculture du département de la Seine, par le même. — Coupe géologique (en 5 nature) du Plateau de Romainville (Seine), par M. Vaquez. Une photographie est ._ appliquée contre la coupe ; correspondants à chaque horizon géologique, avec des 3 épaisseurs proportionnelles, se voient des échantillons, judicieusement choisis, et renfermant des débris organiques (Fossiles) ; les applications industrielles sont - représentées par des objets, tels que statuettes, matériaux, etc. (Cette coupe est = destinée à l'Enseignement élémentaire). SEINE-ET-MARNE (Station agronomique du Département). — Répartition des Ana- lyses faites par communes. — Carte agronomique de l'arrondissement de Fontai- nebleau (exposée par la Société d'Agriculture de cet arrondissement). — Labora- toire de Biologie végétale de Fontainebleau, dirigé par M. le prof. G. Bonnier (de l’Université de Paris) : Plan détaillé du Laboratoire et de ses dépendances, situé en Forêt, pres de la station du Chemin de fer P.-L.-M.). — Carte géologique du canton du Châtelet (près de Fontainebleau), au 40,000°, par M. G. Lefevre, Ingé- nieur-agronome. — Société d'Agriculture de l’Arrondissement de Meaux : Cartes - agronomiques des cantons de Crécy-sur-Morin, de Lizy-sur-Ourcq, de la Ferté- - sous-Jouarre, par M. Duclos (indiquant les points de prélèvement d’échantillons et le résultat des analyses). . _ SEeINE-ET-Orse. — Carte agronomique et géologique du domaine de Vaucluse (Asile - … d’aliénés, etc.), par M. P. Vincey, professeur départemental d'Agriculture du dépar- - tement de la Seine (Collaboration de G. Ramond, pour la Géologie). — Graphiques … d'analyses des terres, d’après les résultats du Laboratoire de la Société des Agricul- - teurs de France. Pr [Palais de la Ville de Paris]. — Relief géologique du Domaine de Vaucluse, par le _ même, au 1/2,500°. …._ Yonne (Station agronomique du Département). — Etude géologique et Carte géo- - logique, au 100,000, de la Basse-Bourgogne, par M. Ch. Brioux, Ingénieur agro- nome. — 192 — III. — GÉOLOGIE APPLIQUÉE AUX TRAVAUX PUBLICS ET PRIVÉS Exploitation des Mines et Minières. — Matériauæ de Construction d’origine minérale. Expositions particulières de Roches et Fossiles. à Documents rétrospectifs [Champ-de-Mars, à l'étage]. — Mines de Carmaux : Plan original des travaux exécutés aux fosses de Jardin et des Flamands, de 1752 à 1769. — Autres Plans et Documents divers, datant de 1749 à 1795. « LR + HP, 2) RER Se ER RAT WA nu + Expositions des fabricants de Ciments et de Chaux hydrauliques de France [Génie civil, au rez-de-chaussée].— Porte-de-France, Grenoble : Relief, à grande échelle, des Carrières et des procédés de transport des matières premières aux Usines de fabrication. — J. et À. Pavin de Lafarge, à Viviers (Ardèche). — Morel. — Ciments de Pernes (Pas- de-Calais). — Darsy, Lefebvre, Stenne et Lavocat, de Neufchâtel, près de Boulogne- sur-Mer (Portland artificiel du Boulonnais). — Nivet : Chaux hydrauliques. — Pho- tographies et Fossiles exposées par M. Auguste Dollot, correspondant du Muséum. [Génie civil, à l’étage].— Coupe (en échantillons naturels) du coteau des Moulineaux (Issy, Seine) ; Fabrication des Chaux et Ciments hydrauliques Vicat (Ciment port- land), obtenus par le mélange de la Craie de Meudon avec l’Argile plastique spar- nacienne (Deschamps et Fauh). — Echantillons et produits de : Les Laulmes (Côte- d'Or) ; Vermenton (Yonne) [MM. L. et Ch. Landry] ; Lezoux (Pas-de-Calais) ; Allas (Dordogne) ; Porte-de-France (Grenoble, Isère) ; Hagedet (Hautes-Pyrénées), ete. [Trocadéro, jardin au Nord de l'aile Est] : Industrie des Meules à moudre : Société générale meulière de la Ferté-sous-Jouarre. — Granite de Vire (Calvados), scié et tourné, meules, cylindres, etc. [Legorgeu et C" (se trouve aussi aux Invalides)]. Syndicat des Fabricants de Plâtre [Génie civil, à l'étage]. — Société des Plâtrières réunies du bassin de Paris : Echantillons de diverses exploitations ; Plâtres de di- verses qualités ; Fossiles Mâchoire de Palæotherium magnum, engagée dans la roche ; Beaux fers de lances, etc. (Gougelet, représentant). — Société de Beffer : La série complète des diverses pierres à Plâtres etles dénominations données par les ouvriers. — Montmagny (Seine-et-Oise : Gypse de recristallisation (échantillons intéressants) [A. Audebert]. — Lagny (Seine-et-Marne) : Vues photographiques de l’exploitation, Beaux échantillons de Fers de lance, etc. (Le Paire frères). — Nouvelles plâtrières d'Argenteuil (Seine-et-Oise) : Série des plâtres et de leurs Marnes ; bons échantillons de Marnes à Cyrènes, Fers de lance, Produits ouvrés, etc. — Montreuil-sous-Bois : Plâtres bruts, cristaux, etc. — Spécimen des planches-plâtres, employées sur une vaste échelle, dans les constructions provisoires de l'Exposition (J. Leclaire). — Mériel (Seine-et-Oise) : Plâtre brut, cuit, ouvré ; Plâtre pour l'Agriculture, etc. (H. Crépin). — Les Vallières, commune de Thorigny (Seine-et-Marne) : Albâtre gypseux ; Plâtres alunés, fabrication des stucs (Taté). — Meaux et environs (Seine- et-Marne) : Plâtres de diverses qualités, bruts et cuits ; Gypse saccharoïde, Gri- gnards ; Pieds d’alouettes, Fers de lances, etc. (Vesseron). Exploitations des autres Matériaux de Construction d’origine minérale [Annexe de la Classe 63, avenue de Suffren| : À Pierres calcaires. — Spécimens de produits des carrières de : Etrochey, Cerilly, Ampilly-le-Sec, Magny-Lambert, Chamesson et Vauvey, Orguevaux, Provenchères- sur-Meuse, etc. . Ardoises. — Les principales exploitations françaises (répétées ailleurs). Pierres à feu (Silex). — Villentrois (Indre) : Principaux types de taille ; silex noirs et blonds (Marcel Plat). | Pierres siliceuses pour meules. — Société générale meulière de la Ferté-sous-Jouarre, exploitant les Meulières sannoisiennes du Plateau de la Brie (déjà citée). — MM. Diolot et Regnault : Meules à aiguiser, de Chalindrey (Haute-Marne), etc. [Aux Invalides] : Société de l'Exploitation des Marbres de l'Ouest ; Société des ‘Usines et Carrières de Marpent (Nord); Granite de Vire (Calvados) ; Produits bruts, polis et ouvrés, etc. [Annexe de l’avenue Suffren] : Fossiles extraits des Exploitations de Sainte-Colombe- lès-Avallon (Yonne) : Marnes et Calcaires du Lias supérieur : Tête et Vertèbres de Tchthyosaurus Burgundiæ (très bel échantillon) ; — Poissons : Prosauropsis elongatus ; Ptycholepis Barrati ; Caturus custus ; C. retrodorsalis, etc. (Cette exploitation impor- tante fabrique les Ciments Vassy, à prise lente et à prise rapide). Matières premières, minérales, de l'Industrie céramiques [Invalides]. — Importantes col- lections de matières premières et de Produits ouvrés, qui méritent toute l’attention des visiteurs. Mines et Métallurgie [Champ-de-Mars, rez-de-chaussée]. — Hauts-Fourneaux de “Marseille : Produits ouvrés. — Comptoir métallurgique de Longwy : Vues d’une exploitation en galerie et d’une exploitation à ciel ouvert ; Echantillons de Minerai et Calcaire ferrugineux des Minières de la Côte-Rouge, à Husigny ; Produits ouvrés ; Produits secondaires ; Sous-produits des laitiers des hauts-fourneaux (Caron). — 193 — [A l'étage]. — Collectivité des Exploitants de Minerais de fer de Meurthe-et- Moselle : Cartes des concessions des Bassins de Nancy (au 80,000°) et de Briey (au 50,000°), par M. F. Villain, Ingénieur au Corps des Mines ; Sondages, dans la For- mation ferrugineuse, à Pienne, le Bois-Saint-Pierre, Bonvillers, etc.; Collection d'échantillons des diverses mines et minières ; Carottes de sondage, etc. ; Carte géologique générale des Gisements miniers de Meurthe-et-Moselle, au 200,000° (Villain) ; Coupes (schématiques) du Bassin de Briey, entre Saucy et Eton, et entre Mercy et Avril ; Reliefs (avec topographie souterraine) des Gisements de Minerais de Fer oolithique de l'arrondissement de Briey (longueurs 1/25.000°, hauteurs 1/5.000°) [G. Rolland, Ingénieur en chef des Mines] (beau travail). — [Voir, pour les détails, une Notice, publiée par M. Villain, dans la Revue industrielle de l'Est, n° du 17 juin 1900] ; Société de Vézin-Aulnoye (Concession d’Homecourt) : Minerais de fer (Py- rites, etc.). : otre de Saint-Gôbain, Chauny, Cirey : Mines de Pyrites de Sain-Bel : 2 Reliefs de l'exploitation souterraine ; 1 Relief des Etablissements de surface ; Plan général de la Concession ; Echantillons, etc. Société métallurgique du Périgord (Fumel, Lot-et-Garonne) ; Echantillons de Mineraïs ;: Albums photographiques, etc. Mines de Fer de Saint-Rémy : Relief coupé ; Détail de la Tectonique et mode d'exploitation, qui suit les inflexions de la Couche ; Grès armoricain (Mur), avec 4 Calymene Tristani ; Photographies diverses ; Echantillons de diverses variétés d’Hé- É matites ; Schistes à Orthis, du Toit de l'Exploitation. à Etablissements E. Capitain-Gény et C", à Bussy (Haute-Marne) ; Quelques Minerais ; Produits ouvrés. Mines de Fer de Batère-las-Indis (Pyrénées-Orientales : Echantillons de Fer magnétique ; Fer carbonaté spathique ; Hématite rouge ; H. brune, etc.; Roches encaissantes ou voisines du Gisement : Micaschistes, Calcaire-marbre, Calcaire rouge (de contact), Gneiss du Canigou, Granite, ete. — Plans ; Coupes ; Photographies des Gisements. Compagnie des Mines d’Arrégas : Belle série d'échantillons des Galeries Sainte- Barbe, Thérèse, etc. ; Galène argentifère, Pyrite cuivreuse, Blende, etc. ; Produits ouvrés ; Photographies des Exploitations, etc. Compagnie des Mines, Fonderies et Forges d’Alais, Tamaris, Bessèges, Trelys, 3 Firminy : Plan général de la Concession de Trélys, accompagné de Coupes géolo- giques, verticales, sur verre, permettant de saisir la tectonique complexe de ce Bassin (Stéréogramme) ; Echantillons des Houilles irisées, de divers Minerais de fer (Limonite, etc.) ; Produits ouvrés, etc. Société anonyme des Aciéries de France : Mines métalliques de Villefranche ; (Aveyron) : Reliefs de la Concession, présentant des sections verticales qui per- À mettent de se rendre compte de la structure géologique du Bassin (1/10,000°) ; Relief - de la Vallée d'Aubin, Le Gua, Cransac (Aveyron) ; Mêmes dispositions, 1/5,000 ; 4 Echantillons : Houilles, produits classés, produits ouvrés ; Minerais de fer, Blende, . Galène, etc. ; Fossiles : tige de Calamites, empreintes de Fougères, etc ; Plans des mines et usines au 1/5.000° et au 1/10.000°. Société métallurgique de Gorcy : Echantillons de Minerais. + Société française des Mines de l'Ariège (Foix, La Bastide-de-Serou, Saint-Girons): ee Echantillons, Pyrites de fer, Minerai de cuivre, Blende, Minerai de plomb, de Man- $ ganèse, Phosphate de chaux (en masse et en nodules), Bauxites, etc. Produits ouvrés, Types de fontes. | È Société des Mines d’Alzen (Las Cabessas) : Cuivre argentifère, Phosphates, . F E AP 2 _ 1 à : 3 gr AE 418, Li { Bauxites, etc.; Plan général des exploitations ; Profil géologique. Phosphates des Pyrénées : Etudes et découvertes des Gisements, faites par M. David Sevat, Ingénieur civil des mines ; Carte des affleurements ou gîtes (sur la carte au 320.000°); Echantillons de Phosphates noirs, en rognons, nodules ; Phos- . phates blancs ou jaunâtres. Société anonyme des Mines et Fonderies de Pontgibaud (Mines de plomb et de houille du département du Puy-de-Dôme); Produits ouvrés, Cuivre, Laiton, Plomb, etc. Société des Mines de Manganèse de la vallée du Louron (Hautes-Pyrénées) : Série des Produits exploités : Protoxydes et Bioxydes de Manganèse ; Protoxydes mélangés de carbonate ; Carbonates ; Phosphates, etc. Société de la Vieille-Montagne : Documents graphiques, plans, photographies, etc. Belle collection d'échantillons : Calamines, Blendes, Galènes ; Cuivre gris des Mines de la Sanguinède ; Calamine avec Smithsonite des mines d'Eschbroick (Prusse) ; Alquifoux, des mines de Neu-Moresnet ; Blende avec enduits de Greenochite, des mines Lüderich ; Blende en beaux cristaux, des mines de Rampgill, ete. — Très intéressante collection ; Produits ouvrés. Compagnie royale asturienne des Mines : Vues des exploitations ; échantillons. — 194 — — Calamines de Bétulu, Udias-Comillas Men — Id. de Bontoriine Gueru-_ Alfaya. Azered, Kebbouch, Béchateur (Tunisie). — Calamines et Galènes de Sidi- Ahmed (Tunisie). —_ Galènes argentifères de la Carolina et Coto-Belbio (Espagne). — Galènes et Blendes de Picos, Réociu et Cégama (Espagne) ; Menglon et Brette Roes a Produits ouvrés ; Cadmium en baguettes [Les usines sont à Auby, près e Douai Société anonyme de Malfidano : Echantillons de minerais (Calamines) ; Calamine cristallisée, avec cristaux de Cérusite (de Baneddu) ; Calamines plombeuses, ferru- gineuses ; Galènes argentiferes ; Blendes piombeuses ; Calamines concrétionées de Malfdano, etc. — Produits bruts et ouvrés. Mines de zinc de Saint-Hippolyte-du-Fort (Gard) : Echantillons de minerais, en masses. Mines d’Antimoine de la Lucette (Mayenne) /[H. Herrenschmidt] : Produits bruts et ouvrés. — Des produits de ce gisement se trouvent exposés, également, à la Col- lectivité du département de la Mayenne (à l'Agriculture). Mines d’Antimoine et métaux connexes, de Poubeau, près de Bet de- Luchon. — Beaux échantillons de minerais ; Stibine ; Quartz avec mouches de minerai (annonçant la Veine), etc. (Truchon). Mines d’Antimoine des Escourbets, de la montagne de larboust (Pyrénées) ; Photographies, échantillons de minerai (Stibine). Société Corse des Antimoines de Meria. — Photographies, échantillons de mi- nerals (Stibine). Produits ouvrés. Société La Renaissance d'Angers (Avrillé, Maine- et-Loire) : Carte du Bassin ; vue HR Re du souterraine, à gradins renversés ; Vue panoramique, coupes, pro- uits, etc. Société ardoisière de l’Anjou. — Grand relief, permettant de comprendre le pro- cédé d'exploitation continue de ces mines. Société des ardoisières de Renazé (Mayenne). Ardoisières de Labassère : Plans et photographies. Ardoisières de Rochefort-en-Terre : Plans, échantillons bruts ; Produits ouvrés remarquables (Tables en ardoises de grandes dimensions). Ardoisières réunies de Rimogne et de Saint-Louis-sur-Meuse (Ardennes) : Plans des travaux souterrains ; Photographies ; Produits fendus et ouvrés ; Modèle d'un puits, avec échantillons naturels (au 1/100°). Ardoisière de la Belle-Montagne (Fumay, Ardennes) : Ardoises brutes et ouvrées, grandes dalles, etc. Société des Mines de bitume du Centre : Exploitations de Pont-du-Château. Malintrat (Puy-de-Dôme) ; Seyssel, Forens-Nord (Ain). — Roches asphaltiques de ces localités ; Bitume ; Echantillons de bitume de Sélémitza (Galicie) Produits ouvrés. Mines de Bourgonges-Lovagny (Haute-Savoie) : Roches asphaltiques. Compagnie générale des Asphaltes de France : Plan de la concession de Seyssel ; Relief du département de l’Ain ; Echantillons de Roches asphaltiques ; Produits ouvrés. — Spécimens de Roches asphaltiques, compactes (susceptibles de pol), em- ployées dans la construction des édifices, en Sicile. Société de Pavages et Asphaltes de Paris : Exploitation de Roches asphaltiques | du Val-de-Travers, de Douattes (Haute- Savoie) : Echantillons. Société lyonnaise des Schistes d'Autun : Relief à compartiments de l’exploita- tion ; Relief des établissements de surface ; Echantillons : Bogheads et Schistes. —_ Fossiles vertébrés : Callibrachion Gaudryi, du Permien de Mangenne ; Megapleuron Rochei, d’'Igornay x Actinodon Frossardi, des Télots ; Stereorachis Dominans, d'Igornay. — Produits ouvrés. Marcheville-Daguin et C". — Echantillons volumineux de Sel gemme de la saline de Saint-Nicolas, etc. ; Produits ouvrés ; Photographies de l'exploitation. [Mines et Métallurgie, rez-de-chaussée et étage] : CHARBONS : Bassin houiller du Nord et du Pas-de-Calais : ; Compagnie des Mines d’Aniche (Nord). — Plan général au 1/10.000° ; Dessins, Photographies, Modèles. — Produits bruts, classés ou calcinés (cokes). Compagnie de Douchy. — Relief de la Veine Jumelle ; Stéréogramme. — Plans, Peinture, Dessins, Diagrammes, etc. Société houillère de Liévin. — Plan de la Concession au 1/10.000°; Atlas de Plans, Coupes, Travaux; Peintures, Dessins, Photographies. À signaler d’une manière spé- ciale : Plans et Coupes passant par les Bowettes sud, et montrant la présence du Silurien (Et. de Wenlock, d’après M. Barrois), Siège n° 1, au 1/1.250° ; Fossiles du ! Terrain Dévonien (puits n° 5 Mines de la Clarence. Mines d’Ostricourt (Oignies, Pas-de-Calais). — Plante Coupes, Photographies. - — = HO Produits bruts, classés, ouvrés. — Cartes générales des Bassins du Nord et du Pas- _ de-Calaïs. à Société des Mines de Lens et de Douvrain. — Plan de la Concession au 1/10.000° ; Couche Arago (Projection horizontale de 1/5.000°) ; Coupes verticales stratigra- phiques ; Coupe panoramique de la partie méridionale de la Concession, montrant les affleurements des couches houiïllères, sous les morts-terrains; Diagrammes; Atlas de Plans et d'Etudes. Société anonyme des Mines de la Bouble. — Plan général ; Coupe horizontale au ‘niveau de 280 ; Coupe verticale, suivant l'axe du puits n° 3. — Produits bruts, classés, etc. : Compagnie des Houilles de Courrières. — Bel ensemble : Plan général des Conces- sions, au 1/5.000° (à Bully-Montigny, Pas-de-Calais); Stéréogramme des Productions annuelles de 1851 à 1899 ; Coupe E.-O. du Gisement des Charbons gras ; Modèle (en grandeur d'exécution, des Galeries; orifice d’un puits; descenderie, etc.; Nombreuses Photographies ; Diagrammes, etc. — Echantillons. Mines de Dourges (Pas-de-Calais). — Plan de la Concession au 1/5.000°. — Echan- tillons, Collection des Résidus incombustibles et leur composition ; Coupe verticale détaillée du Gîte houiller. Mines de Béthune. — Concession de Grenay; Plan général au 1/5.000°; Diagrammes divers ; Graphiques de production annuelle ; Echantillons de Houille ; les Produits marchands (Houilles concassées ; Cokes, etc.) ; Peintures et Documents divers. Mines de Bruay. — Coupe générale N.-$. de la Concession, passant par les Fosses n° 1 et 5, au 1/2.000° ; Coupe verticale détaillée d'un puits ; Echantillons (les types de grosseurs marchandes : Gailleteries, Têtes de Moineaux, Braisettes, etc.); Photo- ÿ graphies diverses. | - Compagnie des Mines de Vicoigne et Nœux. — Coupes générales (hypothétiques) du Gîte de Nœux (Pas-de-Calais) ; Plan-relief des installations : Diagrammes et Gra- phiques de Production ; Série des Houilles, Produits bruts et classés; Cokes; Résidus incombustibles; Produits secondaires; Produits ouvrés (Briquettes, etc.) [Exposition très intéressante]. Mines de Houille de Blanzy. — Plan général des Concessions : Montceau-les-Mines - et environs, au 1/2.000°; Coupes géologiques N.-E., $S.-O. des Couches du Montceau, L suivant leur direction moyenne, au 1/1.000° (nombreuses failles) ; Coupes de détail au ik 1/2.000° ; Echantillons paléontologiques : Belles séries de Plantes houillères, Tiges, k. Feuilles, Fruits, etc.; Albums de Plans, Coupes schématiques, Travaux d’exploita- tions (Exposition très intéressante, autant par l’ensemble que par les détails). Société des Houillères de la Loire. — Plans en relief, accompagnés de Coupes géo- logiques sur verre, au 1/10.000°; Grand Relief de la troisième Couche : Concessions Dourdel, Montsalson, Beaubrun, Quartier-Gaillard. — Bassin houiller de la Loire : Gîtes de la Béraudière et de Montrambert (1/1.000°). Société de Roche-la-Molière et Firminy. — Houillères de Malafolie : Relief du Puits du Ban; Plantes fossiles : Tronc (aplati) de Stigmaria ficoides (Magnifique échan- tillon) ; Produits bruts et ouvrés ; Plans des Concessions minières; Tableaux statis- À k 4 FE 4 Ë tiques, etc. de élan 0 At CE de, TE RP PES TS D NT ONE V7 : { ve MIS 7 Ps OP Te s { * F4 Re : Société des Houillères de Ronchamp. — Plan général des travaux (0,0005 p. m.) : E- Produits bruts et calcinés (coke) ; Appareils pour le dosage de l’air des Mines, etc. Société de Commentry-Fourchambault-Decazeville. — Bassin houiller de Deca- zeville : Essai de reconstitution du mode de remplissage du lac houiller ; Série de cimq Reliefs montrant les phases successives de remplissage, d’après les théories de M. Fayol, appliquées à ce Bassin, par M. J. Bergeron ; Plan d'ensemble de la Conces- _ sion au 1/2.500° ; Coupes du Gisement ; Relief-stéréogramme du Bassin de Decazeville au 1/5.000° ; Relief des Mines (à ciel ouvert) et Usines ; Plans d'étude de la Formation des Bassins ; Coupe verticale, passant à l’O. de la Petite-Cuvette, au 1/250° ; Atlas, Publications relatives au Bassin ; Photographies, etc.; Collection lithologique : Mine- rais des Exploitations du département de l'Aveyron. — Bassin houiller de Com- mentry : Ensemble des Publications scientifiques et techniques sur ce Bassin, _ : aujourd’hui si connu. Mines de Carmaux. — Plan géologique de la Concession ; Coupes longitudinales N.-$. et O.-E. ; Relief et Modèles des installations au 1/100° ; Dessins, etc. Compagnie des Mines de la Grand-Combe. — Plans géologiques de la Grand- Combe, St-Jean et Mercairol, au 1/5.006°; Fossiles : Dents de Crocodiliens (?); Plantes …_ houillères, etc.; Produits bruts et ouvrés (divers types de grosseur de houille pour …_ l’industrie ou les usages domestiques); Stéréogramme du Bassin de la Grand-Combe, …._ d’après les études de M. Marcel Bertrand (Planimétrie au 1/5.000°) ; Vues, Photogra- __ phies, Dessins, etc. - [Dans les Jardins du Trocadéro] : Exposition minière, souterraine, organisée par _ les soins du Comité des Houillères de France. — Descente par un puits de mine. _ Serait à compléter [Voir Notice]. =2 106 2 . [Champ-de-Mars. Mines] : Entreprises de Sondages. — Machines à perforer les Roches : : cu Ed. Lippmann et C". — Coupes géologiques de grands forages ; Puits artésiens de la place Hébert (Paris, La Chapelle); du boulevard de la Villette, n° 194 (Paris); de Bailleul, d'Arras (Nord), de Paulliac (Gironde); de Salies de Salat (H.-Garonne), de Marseille ; de Rambouillet (S.-et-O.) [Puits filtrant] ; Sondage de Kômigsborn, en Westphalie (à niveau plein et à pleine section) ; de Tan-An (Cochinchine fran- çaise). — Montrond-Geyser (Puits jaillissant). — Photographies. — Série des appa- reils de sondage ; Documents divers. Machines à extraire et à travailler les Roches (Frouholt); Echantillons des Carottes de Sondages, extraites avec ces appareils, dans les Roches de duretés très variées : Scies circulaires à Diamant, de 220 de diamètre he machine à été employée pour le sciage rapide des pierres dures, employées à la construction du Grand Palais des Beaux-Arts (Champs-Elysées|]. Vulgarisation [Enseignement : Champ-de-Mars, à l’étage]. — Société des Sciences naturelles et d'Enseignement populaire de Tarare : Echantillons de Roches et de Minéraux, provenant surtout des environs de Tarare ; Collection paléontologique, provenant de la Vallée de l’Azergues (terrains secondaires); Cours de Minéralogie de M. E. Prothière; Collections Géologique et Minéralogique de Chambost-Longes- saignue (Rhône). Diverses autres Collections élémentaires. Minéraux et Fossiles ; Moulages et Restauration (Exposé par le Comptoir central d'histoire naturelle, dirigé par M. E. Boubée). [Mines et Métallurgie, Champ-de-Mars, à l’étage] : Très belles séries Lithologiques, Minéralogiques, Paléontologiques ; Météorites ; Collection de 500 gemmes ; Matériel et Equipement de l’Explorateur-Géologue, etc. (Exposé par le Comptoir géologique et minéralogique, dirigé par M. A. Stuer). Belle Collection Géologique et Paléontologique ; Objets préhistoriques, etc., [Exposé par MM. Bécus et C* (Comptoir géologique de Paris)|. Palais des Chasses et Pêches. — Belle Collection conchyliologique, provenant des Fouilles, exécutés par M. Pezant, dans plusieurs gisements lutétiens et ypéniens du Vexin français (Hérouval, etc.) ; — Coquilles fossiles (Tertiaire parisien), exposées par M. Baudy. CLUB ALPIN FRANÇAIS (Pavillon spécial, pres la Tour Eiffel). Documents rétrospectifs : Cartes anciennes des Alpes, exposées par MM. J. Vallot et Henri Duhamel. — Ouvrages de MM. F.-A. Forel, Emile Belloc, A. Delebecque, Henry Coënot, Euringer, Revelle, etc.; de la Société des Touristes du Dauphiné. — Recherches de M. Kïlian sur les variations des Glaciers. — Dessins, Peintures, Pho- tographies, nombreuses Cartes ; Plans, Diagrammes, etc., relatifs aux Alpes fran- çaises, aux Pyrénées, au Massif Central, au Jura, aux Vosges, à la Haute-Bour- gogne,; etc. — Equipements de l’Alpin ; Costumes, Matériel, etc. Panoramas, Dioramas (Entrée payante). 1 ALPes. — Relief (à gradins) du Mont-Blanc, par Barbui. — Observatoire météoro- logique du Mont-Blanc, construit par M. J. Vallot, en 1890-1892 (Modèle au 1/10° ; Documents ; Travaux). — Panorama photographique, pris du Brévent, par Vallot (Alt. 2,525 mètres). — Ehant: : beau Cristal de Quartz, recueilli au pied du Col du Chardonnet (Glacier d’Argentières). — Relief du Matterhorn au 1/5,000°, par M. X. Imfeld, de Zurich. ; ; PYRÉNÉES. — Relief du Mont-Perdu, au 1/100.000%, par M. F. Schrader. — Photog. et Plans des Lacs pyrénéens, par M. E. Belloc. — Carte des Pyrénées centrales (en cours d'exécution), f. 1, 2, au 1/100,000°, par M. F. Schrader. — « Orographe Schra- 4 der ». — Relevés topographiques, exécutés dans les Pyrénées centrales, espagnoles, par M. le comte de Saint-Saud, de 1877 à 1890 (Manuscrits). — Panorama photogra- phique des Pyrénées centrales, pris du Pic-du-Midi de Bigorre. Vos@gs. — Relief du Hohneck. — Méthodes employées pour les levés dans les | 4 Vosges. — 0 L à #: x Ê | ; L > EE £ » 4! EVER fé dcè EP PN RP, PS NP PP NEEDS IS RAR D CN RE PO EEE. PT mr PO Sie À POVNET EE TO ER TU < , d « Rochas 0e mot it 4 à 2 Divers. — M. Martin Courray expose dans ce pavillon des cartes manuscrites : (levés dans l'Himalaya et au Spitzberg). s Une Notice sur l'Exposition spéciale du Club Alpin français est sous presse. — 197 — COLONIES FRANÇAISES ET PAYS DE PROTECTORAT. ALGÉRIE (Pavillons dans les Jardins du Trocadéro). — Service de la Carte géologique de l'Algérie. — Carte géologique générale, par MM. Pomel, Pouyanne, Ficheur ; Cartes de détail au 50.000° (Quelques feuilles, à titre de spécimens). — Service des Mines : Cartes Minéralogiques et minières ; Documents divers. Projet d’un Barrage-Réservoir au Hamiz (Relief au millionième). — Projet d’agran- dissement des ports de Bône et Philippeville. — Carte des Sources minérales du département d'Oran. Phosphates de Chaux. — Documents divers ; Peinture murale : l'Exploitation des Phosphates (Eug. Deshayes) ; Echant. de Phosphates de Tebessa et produits dérivés (Compagnie française des Phosphates) ; Echant. de Phosphates de diverses localités (Châtein, ingénieur). Grand Relief de l'Algérie et d’une partie du Sahara au 1/200.000° (Moliner-Viole). Comité agricole de Philippeville : Carte topographique du Projet de Barrage de Zardezar. Collection minérale et minière (Gouvernement général de l'Algérie). Collection des principaux Matériaux de Construction algériens. — Marbres et autres Calcaires, etc. — Sel gemme de Djebel-Mélah. — Onyx bruts et ouvrés de Sidi-Hamsa. — Produits minéraux divers : Minerais de Fer, Cuivre, Plomb, Zinc, etc. — Fer oligiste de Filfila ; Minerai de Cuivre de Ouali ; Calamine de Bou- Thabed, etc. Beaux Echantillons, bruts et ouvrés, d'Onyx des Carrières d’'Aïn-Bekbalet(Oran). — Exp. par MM. d'Auterroches et C* (aux Invalides). Fossiles. — Vertébrés (Débris). — Fossiles pliocènes (Exp. par le D' de la Saline de la Macta). Tunisie (Pavillon spécial, Trocadéro). — Documents divers. Cartes de la Composition chimique des Eaux. — Cartes forestières. — Carte géo- logique provisoire (Aubert).— Carte géologique de la Tunisie centrale (Pervinquière). — Cartes agronomiques et diverses. , Belles Collections de Phospates de Chaux. — Lignites de l’'Enfida. — Marbres de Djebel-Oust. — Sels gemmes de Sidi-el-Hani. — Minerais de cuivre de Djebel- Azered. — Calamines. DÉNÉGAL ET DÉPENDANCES (Pavillon spécial au Trocadéro). — Carte du Sénégal et Dépendances, au 1/200.000° (en cours d'exécution). Travaux publics : Documents divers, relatifs à des Adductions d’eau et à des Barrages de « Marigots ». Publications relatives à la Compagnie de l'Afrique française (Guy, 1896-1898). Exposition des Missions : Guide ; « Une Mission au Sénégal » (Rambaudl). Divers Echantillons lithologiques, faisant ressortir les ressources minérales et mi- nières de la Colonie [On doit remarquer que le Calcaire est abondant dans la région de Saint-Louis.] rs Derrière l'aile E. du Grand Palais. — Documents relatifs au Chemin de fer de Dakar à Saint-Louis : Matériaux employés comme ballast sur la voie ferrée, selon les ressources du voisinage : Basalte ; Caleaire concassé ; Sable fin ; Gravier ; Cal- caire ferrugineux ; Coquillages (actuels), etc. GUINÉE FRANÇAISE (Pavillon spécial au Trocadéro). — Objets préhistoriques, en pierres et en fer. — Documents divers, etc. é COMPAGNIE FRANÇAISE DE L' AFRIQUE OCCIDENTALE (Pavillon spécial, Trocadéro). — Documents divers. — Nombreuses Photographies. DAHOMEY ET DÉPENDANCES (Pavillon spécial). — Carte murale du Dahomey et des Territoires soumis à l’Influence française. — Petite Carte du Dahomey, par Norris : la première Carte gravée de ce pays (année 1790). — Carte schématique : Tracés des Itinéraires des principaux Explorateurs au Dahomey. — Documents relatifs au Projet du Chemin de fer du Dahomey (Notice : Carte jointe au Rapport du Chef de la Mission (1897). CÔTE FRANÇAISE DES SOMALIS (Pavillon des Dioramas, Trocadéro). — Echantill. de Fonds marins. — Dioramas du Désert d'Ethiopie, que doit traverser le Chemin de . fer éthiopien de la Côte au Harrar (Addis-Ababa, Abyssinie). — Divers Documents relatifs à cette importante Voie ferrée (Exp. par la Compagnie). — Vues de Djibouti. .… _— Echant. des Dépôts madréporiques, utilisés comme matériaux de construction. — Vues de l'Usine de Gahalmaheu (rrès de Djibouti) : Scierie mécanique des Cal- caires madréporiques. — Echant. de Sel et de Gypse du Lac Assal (Propriété de la Compagnie du Chemin de fer éthiopien). — Mission Tristan-Lacroix : Vues de la Presqu'île de Djibouti. Echant. de : Spath d'Islande du Pays des Somalis ; Fer magnétique, de Djibouti ; Objets de parure en or, venant d'Abyssinie, ete.; nombreuses Peintures, Photo- graphies des voyages Tristan-Lacroïx et comte de Léontieff. : Mapagascar (place du Trocadéro, 1 étage, Galerie). — Service géographique Des. Assemblage de la Carte générale de Madagascar, au 1/500.000°; Petites cartes (trian- gulations) ; Profils orographiques, etc. — Assemblage des Levés topographiques, au 1/100.000°, par MM. les capitaines V. Merienne, Lucas et Bibault, Chefs du Bureau topographique, à Madagascar (d'après les travaux des Brigades topographiques et géodésiques, et ceux des R. P. Roblet et Colin, dessiné dans les ateliers du Corps d'occupation, 1898-1899 [travail d’un grand intérêt]. — Relief de Madagascar, au 1/500.000°. — Relief de Tananarive et environs, au 1/25.000. LL DR (2° étage) : Service topographique et des Domaines. — Nombreuses Cartes, à diverse 4 échelles. — Publications imprimées, etc. — Enseignement de la Géographie : Carte * murale de Madagascar ; Plan de Tananarive et environs. — Relief de Fanarantsoa, ù. par Michel Ratsumba et Auguste Rabahim (Institut des Frères des Ecoles chré - tiennes). — Carte des Cultures de Madagascar, d'après les renseignements fournis par M. Guyon. — Carte géologique (provisoire) de Madagascar, par M. E.-F. Gautier. — Série des Publications imprimées dans l’Ile : Journaux, Revues, Annuaires; nom- breuses photographies. — Reconnaissances et Explorations. — Géographie bota- nique : Aires de dispersion de « l’Arbre du Voyageur », des « Tamariniers », des « Bambous, du Raphia » (G. Grandidier). | Minéraux et Roches (1% étage). — Collections du Muséum d'histoire naturelle. — Fragments de Squelettes d'Oiseaux gigantesques (Epiornis) [Un dessin, grandeur naturelle, met en évidence la taille de ces animaux, comparée à celle d’un homme, de stature moyenne|. Orfèvrerie indigène. — La Couronne royale (en Or); diverses Objets de parure en or, argent, etc. Service de l'Agriculture (2° étage). — Documents nombreux ; Plans, Reliefs, Photogr. relatifs à la Station agronomique de Nahanisana, etc. Service des Mines et Travaux publics (2° étage). — Documents graphiques. — Impor- tante Collection lithologique. — Fossiles (terrains secondaires : Ammonites oxfor- diennes) ; Quaternaire et Récent ; Bois pétrifiés, ete. — Photogr. : Puits artésiens ; Camp de Chercheurs d'Or, à Sarobaratra. — Collect. de Matériaux de construction: Minéraux, Minerais, etc. : Beaux Quartz. — Minerai de Fer de la vallée d’'Anato, ete. = Observatoire de Tananarive (R. P. Roblet et Colin). — Photogr. faisant ressortir le développement de cet Etablissement, Expositions particulières. — Compagnie des Mines d'Or de Suberbiville : Cartes de Ja Région aurifère et des Concessions ; Photogr.; Stéréogramme de la production, de 1888 à 1899. — Salines de Diego-Suarez : Echant., Analyses des Sels, ete. — Chemin de fer du Betsiléo (Projet de tracé) [Des documents complémentaires sont exposés au Palais du Trocadéro, Galerie Courbe, côté ouest : France : Colonisation]. La RÉUNION (Pavillon spécial, Trocadéro). — Carte générale de l’Ile (mise à jour pour 1899). — Collections de Roches, Minerais, etc., préparées par les Elèves des Ecoles de la Colonie. , Comores (Pavillon des Dioramas, dans les Jardins du Trocadéro). — Carte murale de l’Archipel. — Vues photopanoramiques de M. Rossi : Partie N., à marée basse (Grande-Comore). — Objets ouvrés (Orfèvrerie). : MAYOTTE (Pavillon des Dioramas). — Cartes ; — Coraux (Formation contempo- raine). — Documents divers. # | Taxiri (Pavillon des Dioramas). — Cartes et Vues photogr. : Grotte de Marari, Vallée de Tantiva. — Objets en Roches volcaniques, etc. | #0 NouvELLE-CALÉDONIE (Pavillon spécial). — Belle Collection minéralogique et mi- nière; Gros échant. : Hématite; Limonite de l’Ile des Pins ; Garniérite (Minerai de Nickel) des Mines de « Néponi, le Barbouïlleux, Philippine», etc.—Minerai de Chrome des Mines « George Pilé, Belle-Pluie », etc. — Minerai de Cuivre, des Mines « Pilan », etc. — Collection minéralogique, minière (du Musée de Nouméa). — Carte générale minière de la Nouvelle-Calédonie (formant carte murale) [Pour les détails, 4 s'adresser à M. Dislère, chargé de l’organisation de cette exposition]. — M. le prof. no ES GUYANE FRANÇAISE (Pavillon spécial). — Cartes diverses.— Relief des Chantiers de Pyrites aurifères ; détails des Procédés d'extraction. — Colonne conique, représen- tant la quantité d’or extraite des mines de la Colonie, du 1° janvier 1890 au 31 dé- … cembre 1899. — Carte générale de la Guyane française. — Plan de détail des Iles du Salut (Pénitencier), etc. — Belle Collection de Pyrites aurifères. | LA GUADELOUPE (Pavillon spécial). — Haches en pierre des Caraïbes ; Figurines, Poteries, etc. Ua | TS + We < : + Y EM . P “Lan — 199 — La MARTINIQUE (Pavillon spécial). — Quelques Roches. INpo-CHINE FRANÇAISE (Pavillons spéciaux). — Carte du Royaume de Siam, par R. du Val, géographe ordinaire du Roy (1686) [Curieux document, dressé à l'époque des Ambassades siamoises à Paris]. — Carte du royaume de Siam, compre- nant le Tumkin et la Cocinchine (sic), par le R. P. Alexandre de Rhodes (1654), l’un des premiers missionnaires du Tonkin et de l’Annam. — Cartes indigènes. — Echant. géologiques, minéralogiques et paléontologiques. — Instruments préhistoriques en IEEE | sde ; re tes — Cartes provinciales, dressées par les Mandarins chinois (Manus- crites). ; Tonkin. — Documents relatifs aux Exploitations houillères de Hon-Gay, etc. Divers. — Union coloniale française (Galerie Courbe Ouest, du Grand Palais du _ Trocadéro). — Publications diverses. HO _ Société de Géographie commerciale de Paris. — Publications relatives aux Colonies. Société auxiliaire de la Colonisation française, à Madagascar. — Carte (et Documents divers) relatifs au Chemin de fer du Betsileo (cités ci-dessus). : Carte de l'Indo-Chine française, au 1/2.000.000°, par les Cap. Cupet, Friquegnou, de Malglaive. — Relief d’une Exploitation houïllère (Tonkin ?). (A suivre.) G. Ramon. \ MATERIAUX POUR SERVIR À UNE FAUNE DES MYRIAPODES DE FRANCE Aa ne 40 ar SA ci Ge PH ne à A Ve 6 di AE Se Si Gr 4 ri ; 4 $ _ N°21. Blaniulus Peyerimhoff, n. sp. Q : longueur environ "011; diamètre environ 0"060-0*070. Brun rouge sur le dos; une série de larges taches noires (?) dans les flancs immédiatement au-dessous des pores; face ventrale, valves et pattes jaune d'ocre; antennes jaunes, plus ou moins largement annelées de brun rouge. _Segments au nombre de 37. Très grêle, un peu comprimé latéralement; entièrement lisse et brillant, avec quelques soies au bord postérieur de tous les segments. 2? + 2 fossettes piligères sur la lèvre supérieure; sillon occipital et sillons transversaux - presque obsolètes, mais ces derniers accompagnés de deux longues soies » dressées. Ocelles assez grandes, noires, au nombre de 6 en une rangée - légèrement cintrée (la convexité tournée vers le dos). Antennes assez - longues, grêles à la base, renflées à partir du 5° article et portant les . couronnes de bâtonnets tactiles usuelles. … Premier segment assez long, à côtés taillés en angle droit, rabattus sous … Je ventre et marqués de trois plis ou stries larges. Sur les segments du … tronc, la suture est représentée par un étranglement uni qui donne … un aspect un peu moniliforme à l’animal. Les pores sont grands et situés à …_ moitié du metazonite. Les stries, au nombre de 6 ou 7, sont limitées à la … face ventrale, c’est-à-dire que la plus élevée dans les flancs est encore très … éloignée du pore; elles sont fines mais très nettes. Dernier segment en capuchon, ne laissant à découvert (de profil) qu'une faible partie des valves, qui sont lisses, non rebordées et ne portent qu’une rangée de soies au bord eu libre. Le 000 Pattes médiocrement longues, au nombre de 61 (Q) paires; 4 segments apodes, peu LEA Mâle. — Les joues présentent les trois protubérances usuelles, dont les deux externes en bec de perroquet. — La première paire de pattes a une structure tout à fait particulière; elle est composée de trois articles (Fig. XXXIIT); un premier article trapézoïdal court, la hanche; un deuxième article large et très court, qui doit représenter le fémur ; enfin un troisième terminal, énormément dilaté, aussi large que long, subglobuleux, portant vers son sommet plusieurs poils spinules courts. — Les pattes des paires suivantes sont normales et sont munies des appendices foliacés lancéolés qui se rencontrent chez d’autres Blaniules. Pattes copulatrices. — Les hanches de la paire antérieure (Fig. XXXIV et XXXV) ne sont pas soudées; les pièces principales (médianes) sont longues et graduellement amincies de la Pia à l'extrémité qui est arrondie, mais sans particularités; les pièces latérales qui, ici, sont insérées en dehors et en avant des pièces principales, sont très courtes, arrondies, repliées en cornets, avec des bords épaissis qui portent deux ou trois poils. — La paire postérieure (Fig. XXX VI) est composée d’une paire de véritables cornets, étroits à la base et larges à l'extrémité, à bord interne denticulé; ces cornets présentent dans leur paroi postérieure des épaississe- ments chitineux et semblent renfermer une ampoule; ils sont supportés sur une tige coudée et dilatée à l'extrémité, dont la nature m'a échappé, J'ai eine à y reconnaitre les poches trachéennes dont je n’ai d’ailleurs pas trouvé a trace. Cette intéressante espèce à été recueillie au Fort Queyras, Mont Viso Hautes-Alpes) par M. P. de Peyerimhoff, à qui je me fais un plaisir de la édier. La N° 22. Ceratosoma Gallitarum, n. sp. Dimensions approximatives : longueur 0"009 à 0"010; largeur 0"001. Coloration brun rouge terne. La face, qui est aplatie chez Te mâle, est entièrement semée, dans les deux sexes, 4 soies peu serrées, plus rares entre les antennes; front lisse et brillant, glabre, bombé; vertex faiblement convexe, tronqué postérieurement; sillon occipital indistinct. Antennes très longues, non claviformes. Ocelles nombreuses, convexes, distinctes, au nombre de 19 à 24 (o 1, 2, 3, 4, 4, 4, 4. — G'1, 2, 3, 4, 0, 8) en six ou sept rangées droites, sur un champ subtriangulaire (Fig. XXX VII, a et b). 30 segments. Paris | Henry-W. BROLEMANN. (À suivre). Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS. Imp. Oberthür, Rennes—Paris (607-90). = > 1er Septembre 1900 — III: Série, 30° Année — N° 359 + LA PEUILEE DES JEUNES NATURALISTES = DR LE) S PS DS CR , LA GÉOGRAPHIE PHYSIQUE ET LA GÉOLOGIE A L’EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1900 (Fin) Ile Partie, — PAYS ÉTRANGERS () _ Grande- -Bretagne et Irlande (Champ-de-Mars, Enseignement, à l'étage). — Ser- vices officiels. — Ordnance Survey : Spécimens des Cartes en noir et en couleur, à diverses échelles. — Cartes hydrographiques de « l'Amirauté anglaise » : le « Firth of Forth » (minutes), etc. Geological Survey : Spécimens des Cartes et des Publications (Sir Archibald Geiïkie, directeur) : l Angleterre et le Pays de Galles ; l’île de Wight ; les environs de Londres ; l’île de Man, etc. — Coupes dans les Districts houillers. — Relief géologique des envi- rons de Londres, par James B. Jordan. Meteorological Council : Publications diverses, Cartes, Diagrammes, etc. Magnetic Survey : Séries de Cartes. Nombreuses photographies ayant un intérêt géographique, géologique, etc. Photographies géologiques du prof. W.-W. Watts, prises pendant la croisière du yacht « Shiantelle », par W. Norris (de Fraserburg, Ecosse). Universités : Documents divers. — Relief à gradins du Bassin de la Tamise, par | Ch.-St. Farnsworth. [Génie civil, à l'étage]. — Belles photographies des sites les plus remarquables du Royaume- Uni (exp. par les Compagnies de Chemins de fer).— Photograph., notices, et cartes relatives au « Chemin de fer Cambrien », une des parties les plus intéres- santes du pays de Galles. [Mines, à l'étage]. — Ministère de l'Intérieur : Nombreux Documents relatifs à l’In- dustrie minérale en Angleterre, Pays de Galles, Ecosse, Irlande. — Statistique géo- | Hrapnique Production par Comtés, pendant l’année 1898. — Collections de « The ist of Mincs in the United Kingdom » ; « Rep. of Inspectors of Mines ». — Très belles séries des plus importantes Roches du Royaume-Uni, considérées au point de vue utilitaire. — Série de Documents cartographiques et de diagrammes géographiques, géologiques, miniers, etc. Eœposition des grandes Sociétés de Charbonnages, avec échantillons de houilles à coke, cal- caire carbonifère, calcaire magnésien, marbres de Frosterley, anthracites du Pays de Galles, etc. — Carte du Pays de Galles, ques les principales Mines de Charbons, etc. Bauxite (The British Aliminium CPE Pierres de construction, ornementation, etc. > Mhrbecs. Porphyres, etc., d'Aber- deen (Carden and C°). [Annexe de Vincennes]. — Photogr. des sites les plus remarquables d'Angleterre, d’Ecosse et d'Irlande (dans les Halles du Matériel roulant des voies ferrées). CoLoNILS ANGLAISES, — Puissance du Canada (Trocadéro, à létage sup.). — Grande (1) Pour la Cartographie à l'Exposition de 1900, voir un article de MM. Em. de Margerie et Du (Annales de Géographie, 1900). er Carte murale de l'ensemble des Possessions britanniques de l'Amérique du Nord, par : 2 L.-A. des Rosiers. — Enseignement public et privé. — Universités canadiennes rc cuments divers (Voir Notice). sj'e . , . . Exposition minérale et minière. — Cette exposition comprend des séres impor- . tantes, et l’on ne saurait ici en donner qu’une indication sommaire. Ces séries ont été disposées, autant que possible, par Province, avec des étiquettes de couleurs diffé- rentes, de manière à mettre en évidence les Richesses minérales de cette immense Colonie (jadis française !). — Nous engageons nos lecteurs à se mettre en rapport avec M. Faribault, de la Commission géologique du Canada, qui a été chargé de l’organisation de cette partie de l’exposition canadienne. — Le « Clou » est l’expo- sition du Klondike et celle de la Nouvelle-Ecosse : Alluvions aurifères, avec coupe . du Terrain en échant. naturels et épaisseurs proportionnelles; Stéréogrammes de la Production totale, etc. Minerais de fer de la Nouvelle-Ecosse. — Combustibles minéraux. — Asphaltes d'Atabasca. — Graphites. — Emeri de Détroit (Corindon ferrugineux), brut et ouvré. — Amiante et Asbeste de Québec. — Minerais de Cuivre du Lac supérieur. : — Plomb argentifère, Argent natif. — Pyrites aurifères, or natif, quartz aurifères, etc., de la Nouvelle-Ecosse, du Lac des Bois, de la Colombie britannique, etc. Pis Belle série de Minéraux divers. Série de Matériaux de construction et de Géologie appliquée. Belles photographies d'exploitations minérales et minières. Expositions des grandes Compagnies de Navigation et de Chemins de fer cana- diens (dont quelques-unes pénètrent sur le territoire des Etats-Unis). Cartes et dia-. gammes, photographies, ett. (avec Notices). . Æ | Ile de la Trinité (Trocadéro). — Documents relatifs au Lac d'Asphalte, situé près de La Bréa : Cartes, Photog., Produits bruts et ouvrés. He ve Ile Maurice (Ancienne « Île de France »).—Exploitations de Quarts pyrito-aurifères ; Not. de « Adjah-Bippo-Mine »; Phot. diverses ; Echant. Colonie du Cap (Afrique australe). — Echant. de Diamants des célèbres gites de Kim- berley et environs (Griqualand occidental). — (Uf des plus gros diamants recueillis jusqu’à ce jour (le Jubilé) à été exposé aux Invalides (dans la section française), par un syndicat de jeailliers; il provient de Jagersfontein). | : Indes anglaises (Trocadéro). — Geological Survey of Tuha : Carte géologique géné- rale des Indes anglaises. — Cartes et documents géologiques divers, de détail. — Collections systématiques : Matériaux de construction. — Objets d’ornements en pierres. — Minerais. — Minéraux. — Principales Roches des Indes anglaises. — Pho- tographies de Carrières et Mines : Ardoiïses du Jamalpur, Grès flexible des environs de Kaliana (Punjab), etc. | | Cartes géologiques du Kutch, et de différents Bassins houillers. — Roches striées de diverses régions des Indes. — Série de Photographies relatives aux exploitations minérales ou minières. — Volcan de Barren-Island (Cartes). Ceylan (Trocadéro). — Divers Documents graphiques. — Série de Photographies. — Magnifiques séries des Gemmes à l’état natif, ou ouvrées. — Echant. de Graine de « Carat », ayant servi de base à l’unité de poids pour les Gemmes. — Quelques échant. des principales Roches de Ceylan (Voir Catalogue spécial). Australasie (Trocadéro). — Australie occidentale : Très belle Collection minérale et : minière ; Pépites d'or, d’une valeur totale de plus de 2.500.000 francs. — Combi- naisons de l’or et de métaux rares : Sulfo-Tellurure d'or; Kalgoorlite, etc (S'adresser … ne à M. Geo-Aytoum, secrétaire, qui fournira tous les renseignements utiles sur cette intéressante exposition (Catalogue détaillé en préparation). | Norwège(Champ-de-Mars. Enseignement, à l'étage). — Carte des Climats de la Norwège, publiée par l’Institut météorologique de l’Université de Christiania. — Belles Photographies des principaux sites de la Norwège. — Carte hypsométrique 3) de la Norwège fe couleur). — Cartes de détail, au 1/100.000° (figuré du terrain par le procédé Jos. Scholz-Mainz). — Cartes marines (Dessins et Photographies). [Mines]. — Service de la Carte géologique de Norwège : Carte géologique générale de la Scandinavie. — Cartes de détail, au 1/100.000° (spécimens) : Carte des environs de Bergen. — Id. des Iles au Sud de Bergen. — Environs de la ville de Larvik. — Les Iles près de Christiania. — Carte géol. du Territoire de Christiania et abords, au 1/15.000 (Bjôrlykke). — Profil géol. : Os-Lysekloster. — Dessins : « le Silurien, au- dessus de l’Archéen », à l’intérieur du pays (au N.-O. de Christiania). — Filon de me. Quartz aurifère dans les Filons diabasiques, près de Bergen. — Tunnel naturel, formé par la Mer, à travers la montagne de Torghatten. — Caverne formée ne la. 7% es Mer pendant l’âge du fer(?). Côte O. du pays. — Carte générale (murale) Mines de Norwège. — Diagramme de la Production minière de 1850 à 1899. Belle Collection de Silicates boréens de Norwège : Thorite (Silicate de Thorium); 4 + no de te DUT. __ Thyrite; Orthite; Mosandrite; Orangite ; Bragite, provenant d’Arendal et environs (Smith et Thommasen, d’Arendal). “À « Mines d'Argent de Kongberg ». — Coupes longitudinales du Gisement (Overberg et Underberg), et Coupes transversales (Coupes géologiques, par Carl-C. Rüber, Ingénieur des Mines). — Magnifique série d’échant. : Argent natif, amorphe et cris- 4 tallisé ; Spath fluor ; Spath (Calcite), Quartz, Blende ; Argent sulfuré (et associa- -_ tions). — Produits ouvrés : Argent raffiné en grenailles ; lingots, etc. 3 Carte des Mines de Müg, au 1/1.070°. — Coupes transversales de la « Mine du Roi», ._ au 1/535°. — Société minière Réros Kobberværk, de Trondhjem : Plans et Coupes =. FRA Echant. de Minerais de Fer, Cuivre, Chrome ; Produits ouvrés (Voir | otice). Belles Collections de Roches employées dans les constructions et objets d’orne- ment (Fuglevik Labrador, Syenite, Granit C°). — Granite, Quartz, Feldspath (C.-A. Wathne). — Pyrite (H. Lind, à Stord, près de Bergen). — Mineraiïs de fer (Th. Pun- tervold, à Egersund). — Pierres à aiguiser(Kuappenborg Brynstenhuggeri N.Odalen). — Granites à pavés (J.-M. Goldens, à Berby). — « Pierres de Savon » (« Norsk- _… _. Kleber et Skiferorretuing », de Christiania), etc. Suède (Pavillon, rue des Nations). — Dioramas : « Une nuit d'hiver en Laponie »; « Une nuit d’été à Stockholm » (d’un très heureux effet). — Photographies des prin- cipaux sites suédois. — Orfèvrerie. [Champ-de-Mars, Enseignement]. — Cartes hypsométriques. [Mines]. — Service de la Carte géologique de la Suède : Carte générale de la Suède . méridionale et centrale, au 1/500.000°; Carte de la Suède septentrionale, au 1/1.000.000°; Carte de la situation des gisements, dans la Suède méridionale, au 1/2.000.000 ; Carte des Districts miniers de Presberg et de Norberg, au 1/8.000° ; de Dannemara, au 1/1.600° ; des Mines de Falun, au 1/1.000° (avec Coupes transversales). — Carte générale de la situation des Asar et des grandes Moraines frontales, ainsi que les directions prépondérantes des stries glaciaires, au 1/2.000.000° ; Id. des extensions des Territoires recouverts jadis par la Mer, des époques glaciaires et post-glaciaires, au 1/2.000.000°. — Atlas : Collection des Feuilles de la Carte détaillée, au 1/50.000°, et - de la Carte, au 1/1.200.000°. — Collection de Roches archéennes et algonkiques ; des Minerais des Districts de Presberg et de Norberg, de Falun, de Dannemora. — Carte des Mines et Forges de la Suède méridionale, au 1/1.000.000°, et Cartes de détail. — Relief des Gisements de Kiürunavaara et de Luossavaara (Laponie suédoise), mettant en évidence les affleurements de Magnétite (avec sections permettant de comprendre la tectonique), au 1/40.000°. — Echantillons. — Plans et Coupes géol. des Mines de « Kaptenslagret », « Roi Oscar IT », avec échantillons, roches encaissantes, etc. — Æ Plans et Coupes géolog. des Gisements de Fer de Gellivare Malmberg (Laponie _ suédoise). — Minerais de cuivre, Cartes et profils (Husa Aktie-Bolag). — Echant. de Matériaux de construction (bruts, équarris ou aut. ouvrés) : Granites noir, gris, rouge; _ Labradorite ; Calcaire coquillier de Gothland ; Pierres dures à meules, etc. Danemark (Champ-de-Mars, Anc. Galerie des Machines, côté Suffren). — Carte géologique (détaillée), au 1/100.000° ; Id., 1/480.000° (avec Cartouches pour l'Islande, les côtes du Groënland, les îles Féroë, Sainte-Croix des Antilles, etc.) [Commission _ pour l’examen géol. du Danemark]. — Cartes géonomiques, au 1/160,000°, par C.-F.-A. - Tuxen. — Echant. des Sols du Danemark. — Carte orographique (Voir le Rapport - publié par le Labor. d'expériences agronomiques de l’Institut R. vit. et agricole de Copenhague ; 47 p., Copenhague). Be. [Enseïsnement, à l’étage]. — Travaux cartographiques de Axel-E. Aamodt. — Cartes __- physico-géographiques du Lieutenant-Colonel Axel Staggemeier. | [Pavillon de la rue des Nations]. — Photog. des plus belles falaises danoïses et autres sites pittoresques. nn Possessions et Colonies danoises (Palais du Trocadéro, Galerie extérieure Ouest). — - Iles Féroë: Levés du Service topographique d'état-major (Photog.) ; Falaises abruptes ; _ Forteresses naturelles du temps des Lagas, etc. : Islande : Echant. de Mineraiïs et Minéraux, notamment Spath d'Islande (Calcite) ; - Cartes diverses, notamment Carte oro-hydrographique, au 1/480,000° ; Cartes-itiné- -. raires aux Volcans, aux Geysers, etc. Groënland : Carte générale; Photographies de Paysages polaires (Expéd. Amdreys) ; « Le Soleil de Minuit », ete. ; Minéraux : Cryolite, etc. : HAT … Pays-Bas (Champ-de-Mars, Arts graphiques). — Institut topographique militaire des Pays-Bas (Métropole) : Assemblage d’une partie de la Carte au 1/50,000° (Vaal ; r Sud du Zuyderzée), en couleur ; Spécimens de la Carte au 1/25,000° (en 776 feuilles). - — Diverses Cartes au 1/10,000° : Environs de Rotterdam, Alkmaar, Neuzen, etc. [Id., Génie civil], — Documents exposés par le Ministère du Waterstaat, du … Commerce et de l'Industrie (très intéressants); Cartes des améliorations du Rhin — inf. et du Lek, par M. l'Ingénieur Keuzenaer ; Cartes de la nouvelle voie maritime, … de Rotterdam à la Mer du Nord, au 1/10.000° ; Diverses Cartes rétrospectives. RNA À VER " PATENT PR MOT INR LT L NS » ARRET PAT ES AM, LR PME LRQ Dir, CRE LZ, = =: He: z L TÉSM en Colonies néerlandaises (Champ-de-Mars, Arts graphiques). — Carte topographique de Java et Madoera, au 1/100.000° (procédé chromol. Eckstein). He [Pavillons spéciaux, au Trocadéro]. — Assemblage de la Carte géologique de Java et Madoera, au 1/250.000°.— Carte géologique de Surinam et environs. — « Die Fos sien von Java» auf Grund einer Sammlung, von D’ R.-D. M. Verbeck (de M. le D’ K. | Martin, de Leiden (Belle Collection paléontologique [Invertébrés tertiaires], décrite … dans cette importante publication). — Coupes des Gîtes houillers de Sumatra (avec échantillons). — Carte géologique de Aruba, par K. Martin. — Echant. de Géologie utilitaire. — Relief (à gradins) d’une partie de la Côte méridionale de Sumatra, à l'échelle du 1/20.000°. — Carte générale de Bornéo, au 1/2.000.000°. — Carte de la Côte occidentale de Bornéo, au 1/500.000°. — Documents relatifs aux exploitations de l'Etain dans lInsulinde. ea | RME g Belgique (Champ-de-Mars, Mines, à l'étage). — Service de la Carte géologique de Belgique : Assemblage de la Carte de Belgique (partie centrale), au 1/40.000°. — Feuilles séparées. — Etat d'avancement de cette carte. — Série de Coupes géolo-: iques. Fes a [Enseignement]. — Marbres, minéraux et roches (Athénée royal de Bruxelles). —. Reconstitution des Zquanodons (planches de l’Université libre de Bruxelles). — Cris- taux préparés par le prof. Delmot (Université de Louvain). es RES Grandes Sociétés minières. — Charbonnage de Mariemont et Bascoup : Plan des Con- cessions, au 1/2.500° ; Modèles ; Diagrammes, etc. ; Coupe verticale N.-$. ; Tableaux de Coupes (schématiques) ; Publications imprimées. — Charb. de Maireux et Bas- Bois, à Soumague-Liège : Plan de la Concession Crahay, à Soumague, au 1/2.500° ; Coupe verticale, N.-$S., à la même échelle ; Documents divers. — Société anonyme John Cockerill (Liège) : Relief-stéréogramme de la « Couche Malgarnie » ; Plans, Modèles, Photogr. — Société anonyme des Charbonnages-Réunis (Mambourg), à Charleroi : Plan de la Concession, au 1/2.500°; Coupe horizontale (à la même échelle); : Coupe verticale N.-$S. (Mambourg et les Hamendes), au 1/1.000° ; Plans, Modèles, Documents divers. — Compagnie des Charbonnages de Frameries, près de Mons : Exploitation des Concessions de l’Agrappe, de Griseuil, de Crachet-Picquery et de l'Escouffiaux. — Erance-Coppée et les Charbonnages de Renaiïn, Leval, Revonnes et Sainte-Aldegonde : Plans des Concessions, au 1/4.000°; Documents divers, not. : Coupe géologique des Puits Sainte-Barbe.— Société anonyme d’Espérance-Longdoz, à Liège [Toutes les Sociétés de Charbonnages exposent, en outre, des échant. de Houilles brutes et classées, et des produits secondaires, et parfois des échant. de la flore houillère]. à | | Collectivité des Maîtres de Carrières d'Ecaussines et de Soignies : Exploitation du « Petit-Granite » (J. Lenoir et C"; P.-J. Wincoz, etc.). — Documents relatifs à l’ex- ploitation ; Photogr.; Echant. bruts et ouvrés ; quelques Fossiles. — Elias Peterson (Bruxelles) : Echant. de Roches pour la construction ; Pyrite, Nikeline, Minerais d'antimoine. Ki [Aux Invalides]. — Société anonyme des Usines et Carrières d’Erquelines (MM. De- See S C"). — Produits ouvrés. — [La plupart des Sociétés belges ont publié des *. otices |. : [Champ-de-Mars, Ancien Palais des Machines, côté Suffren]. — Carte géologique agronomique de la Région jurassique, au 1/20.000° ; Collection lithologique ; Cartes statistiques agricoles (Ecole d'Agriculture de Virton). F A 5 Grand-Duché de Luxembourg (Pavillon, rue des Nations). — Carte topogra phique, au 1/50.000° (Projet en cinq couleurs), levée et dessinée par M. J. Hansen ; Spécimens des minutes (manuscrites), au 1/20.000° ; Croquis topographiques ; Excur- sions dans les « Grès du Luxembourg », etc. — Photogr. ; Documents statistiques ; Carte agricole. — Relief du Grand-Duché, etc. - . [Champ-de-Mars, Mines]. — Plans d'ensemble des Concessions minières des bassins d'Esch-Rumelange et de Differange, au 1/2.500°, par V.-M. Doudelinger. 4 Suisse (Champ-de-Mars, Arts graphiques, etc.). — Atlas topographique de la ci Suisse, au 1/25.000° et au 1/50.000° ; Carte scolaire au 1/200.0008 (en cours); Glacier du ss Rhône, au 1/5.000° ; Carte Dufour, au 1/100.000°, spécimens, assemblage ; Relief de la à Suisse, au 1/25.000° et au 1/50.000° ; Sondages effectués dans les Lacs de Quatre- _ la Suisse, par M. Pirou; Panorama pris au sommet du Mont-Blanc, en quatre _ tableaux, par X. Imfeld ; Atlas de la Chaîne du Mont-Blanc, par X. Imfeld, d'après _ les relevés, les mensurations et la nomenclature de M. Louis Kurz (année 1896) ; . Carte du Lac de Constance, au 1/50.000° ; Carte de Pontrésina et environs, Haute- _ Engadine (relief très saisissant). [Ancienne Galerie des Machines, Hygiène, etc.|. — Relief et diverses vues de la … __Haute-Engadine, au 1/25.000°. — Sources de Tarasp. — « Sanatorium » de Leysin. — Panorama de Montreux (sur le Lac Léman) ; Roches de Nayes ; Relief de Montreux, au 1/5.000°, par le prof. F. Becker. | - (Enseignement, etc.]. — Belles Vues photographiques des Massifs alpins ; grands - phénomènes naturels; Tectonique des Alpes suisses (Photoglob C°).— Reliefs géogra- … phiques coloriés. — Publications de la Société neuchâteloise de Géographie. | [Au « Village suisse »]. — Beau relief de l’Oberland, par X. Imfeld. — Panorama - des Alpes bernoises. | - [Génie civil]. — Carte (à effet de relief) de la Jungfrau et environs, au 1/25.000°, par …._ le prof. F. Becker ; Atlas photogr. ; Photogr. panoramique de la Jungfrau, de l’Éiger . et du Mônch (très belle); Notice, Documents divers, relatifs aux Alpes bernoises … (Compagnie du Chemin de fer de la Jungfrau). — Carte (à effet de relief) du Simplon, … au 1/25.000°. — Profil géologique suivant l’axe du tunnel (en cours de percement), au —._ i/20.000°. — Collection de Roches; Dessins et Plans de détail (Société des Chemins de fer Jura-Simplon). — Relief du Lac des Quatre-Cantons ; Vues (peintures) du …_ Righi, du Pilate, du Brünig, du Stausenhorn ; Panorama photogr. de Lucerne. Atlas …_ de Cartes, au 1/50.000°, de ces parties de la Suisse. — Carte (à effet de relief) du —_ canton des Grisons, au 1/50.000°, par le prof. F. Becker.— Carte minérale et minière, au 1/250.000°. — Collection des Roches et Minerais ; Vues (peinture) des sites prin- _ cipaux des Grisons (Voir Notice spéciale). — Relief, Documents et Echant. des Ma- tériaux de construction des barrages de Solis et d’Einsiedeln. “ Empire allemand (Pavillon impérial, rue des Nations). — Carte géologique inter- …. nationale de l’Europe, au 1/1.500.000°, publiée en conformité de la décision prise au _ Congrès international géologique de Berlin ; 49 feuilles, dont 18 ont paru jusqu’à ce . jour [Dietrich Reimer (Ernst Vohsen), éditeur]. — Publications géographiques et ._ géologiques des principaux auteurs allemands : Atlas de Berghaüs, Justus Perthes (Gotha) ; Carte géologique de Richard Leipsius ; Photographies de Montagnes, etc. [Champ-de-Mars, Ancienne Galerie des Machines, à l'étage]. — Cartes géologiques. - — Roches et Fossiles des Provinces rhénanes. …. [Rez-de-chaussée]. — Correction de Rivières torrentielles et de Torrents dans l’AI- - govie bavaroiïise. — Bassin de la Haute-Tller : Plan, au 1/25.000° ; Documents divers, . Photogr. — Carte géognostique, au 1/100.000° (Ministère de l'Intérieur du Royaume _ de Bavière). ce [Etage isolé au-dessus de la Section]. — Etudes des Sols : Ecole d'Agriculture de … Eldena, près de Greifsweld (Poméranie) ; Collection d’échant. de Sols. — Académie _ R. prussienne, agricole, de Bonn-Poppelsdorf : Collection des Sols et des Roches du sous-sol, de la Prusse rhénane. — Collection des Sols des diverses régions de l'Em- pire (A. Orth). — Etudes relatives aux prairies tourbeuses. _ [Mines, à l'étage]. — Industrie de | Ambre jaune (Succin) de la Baltique : Produits bruts et ouvrés ; échant. de la « Terre bleue », renfermant l’Ambre ; Débris orga- géologiques, Diagrammes, Photogr. _ Minerais de Nickel ; Nickel métallique ; Produits ouvrés (C” silésienne des Mines). — Sulfate de Baryte, Produits bruts et ouvrés (C° Weitzhelle et Arzknate, de Co- ._ logne). — Industrie alumino-thermique (Procédé Goldschmidt). — ArsACE-LORRAINE. — Ministère I. d Alsace-Lorraine (Ancienne Galerie des Machines, …—_. Hygiène, à l'étage). — Coupes géologiques des Vosges et de la Hardt, du Plateau _. lorrain et de la Plaine du Rhin, au 1/100.000°. — Documents relatifs des rapports qui —_ existent entre les Formations géologiques et l'Alimentation en eau des Centres …_ habités et des Usines ; Coupes géol. ; Puits ; Cartes et Plans divers (D' van Wer- … veke et Schumacher) [ Voir Notice spéciale]. _ [Champ-de-Mars, Génie civil]. — Relief de l'Allemagne du Nord, et Carte hypso- - métrique, au millionième. — Reliefs, Plans et autres Documents relatifs à la fixation …_ des Dunes des Cordons littoraux de la Baltique (très intéressant). — Documents gra- +8 phiques relatifs aux Eaux d'alimentation de Berlin et à l'Utilisation agricole des _ Eaux usées, et divers autres Travaux d'utilité publique. ._ Autriche (Champ-de-Mars; Enseignement, etc., rez-de-chaussée). — Documents divers exposés par l’Institut géographique G. Freytag et Berndt, de Vienne. — Carte (ancienne) du Semmering, au 1/37.500°. — Ecole I. R. des Arts graphiques, à Vienne : _ Planches de Paléontologie, avec Notice spéciale. | 7 * ds ane et [Génie civil] — Documents relatifs au Chemin de ter du Semmerne à Reliefs, Plans, Dessins, Photogr. = ERA [Ancienne Galerie des Machines]. — Cartes et Documents divers relatifs aux hau- teurs des neiges dans le Bassin (autrichien) de l’Elbe. — Cartes hydrologiques de l’'Elbe et de l'Oder pendant 1897; Id. de la March, de l’Adige (Tirol) [Bureau central hydrologique I. R.]. — Cartes géologiques : Spécimens de la Carte détaillée, au 1/75.000° : Basse-Autriche, Styrie, Moravie. — Carte géologique du centre de la Bohême, au 1/25.000°, par le prof. Hibsh. — Cartes agricoles et agronomiques (Voir les Catalogues spéciaux des Sections autrichiennes). ane [Mines]. — Cartes du District industriel de Steyr (Haute-Autriche). — Mine de is Plomb argentifère de Przibram (Bohême), Plans et Coupes. Ministère I. R. des Finances (Salines de l'Etat) : Plan-stéréogramme des Mines de | Sel gemme de Wieliczka, en Galicie, au 1/2.500°. — Atlas, Graphiques, Diagrammes, Statistiques, etc., relatifs aux Salines de l'Autriche. — Collections des Produits bruts, intermédiaires et principaux des Salines. — Beaux cristaux de Sel gemme : : Stalactites de Sel ; Sylvine (Chlorure de Potassium) ; Kaïnite, etc., des Salines de l'Etat autrichien (Wieliczka, Bochnia, Kalnsz, etc. — Stéréogramme de l’exploita- tion des Mines de Hallstatt (Haute-Autriche), par voie de dissolution ; figuré géolo- gique, au 1/2.5008. Mines d’'Uranium de Saint-Joachimsthal (Bohême) : Coupe géologique, échant. de ' pechurane, autunite, etc. : £ | Ministère I. R. d'Agriculture (Département des Mines et Usines de l'Etat). — Voir, pour les détails, Notice sur quelques-unes des principales Mines de l'Etat autrichien, pour servir à l’explication de la Collection des Minerais, des produits des mines, des plans, des tableaux et des modèles exposés à Paris (E. U. 1900), par Ch. von Ernst, Conseiller supérieur des Mines (Vienne [édité par le Min. d'Agriculture). [Pavillon I. R. d'Autriche, rue des Nations]. — Salle des Eaux minérales : Carte géologique, murale, des Eaux minérales et des Stations balnéaires. — Collection des Eaux minérales autrichiennes ; Terres imprégnées des Sels de Franzenbad, etc. Hongrie (Champ-de-Mars ; Enseignement, etc., à l'étage). — Université de Ko- lozsvar : Laboratoire du prof. A. Abt : Belle collection d'Aimants naturels ; Magné- tite de Vaskô ; Cristaux de Magnétite ; Hématite ; Pyrrhotile ; Sidérose, etc. Produits de fabrication (des Aciéries de Resicza). Laboratoire de Minéralogie et de Géologie du prof. J. de Szadeczky (Museum transylvanicum). — Magnifique collection : Or natif, Hessite. Psendobrookite, Camp- tonite, Desmine, Sylvane, Rhodocrosite, etc. ; Spécimens de bois pétrifiés : Betula alba, etc. ; Modèle de la Météorite, tombée à Môcs,près de Kolozsvar, le 3 février 1882. Société hongroise de Géographie : Cartes géographiques et géologiques ; Publica- 2 tions diverses. — Relief de la ville et du port de Fiume. , [Mines]. — Carte géologique générale de la Hongrie, publiée par la Société géol. de Hongrie, avec le concours de l’Institut R. géol. hongrois et de M. de Semsey, au millionième., — Carte géol. détaillée de la montagne de Krasso-Szôreny, au 1/75.000°; Id. de la montagne Kirälyerdo (Comitat Bilnar), par M. Hofmann, au 1/25.000° — Atlas : Cartes, Coupes, Documents divers, relatifs aux exploitations du Fer, de la Houille, etc. — Carte géol., avec sections verticales, des Bassins houillers du départ. de Nogräd, et Carte gén. des Concessions, au 1/20.0008. Administration R. hongroise des Mines et de l'achat de l’'Or(Voir Notice). — Mines d’or et d'argent de Rudolfi, à Boicza (Transylvanie) : Carte géol. et Coupes vertr- cales ; Minerais et Roches encaissantes. — Société des 12 Apôtres, de Ruda (Bärza, Valeamosi, etc.) . — Usine R. hongroise de Selmeczbanya (petit Diorama). — Impor- tante collection de Minerais, Produits bruts et ouvrés (Un Catalogue spécial des ue exposés par les « Pays de la Couronne hongroise » est en vente à l'Expo- sition). | Opales et leurs gangues; Opales nobles, bruts et polies ou taillées ; Opales « de lait » ; Opales « de verre », etc., de Vôrôsvägäz ; Andésite pyroxénique. Stéréogramme des Mines de Felsôbibertaré (L'effet de relief souterrain est obtenu par une disposition fort ingénieuse : les filons et les détails tectoniques sont peints sur des plans de verre, placés horizontalement à peu de distance les unes des autres). Mines de Charbons de Salgétarjän : Carte générale des Concessions; Coupe trans- versale par les « Puits Saint-Etienne » et « Arpad », au 1/2.000°. — Collection d’échant. de Matériaux de construction et de Combustibles minéraux de la Hongrie. — Bassin du Zsil : Coupe-relief (détail des procédés d'exploitation) ; Fossiles : Ammonites, Bois pétrifié, empreintes de feuilles ; Calcaire à Tapes gregoria, etc. ; : Echinides, Cérithes, Helix. — « Boulet » de Houïlle ; « Coke naturel », bC,-; 1" « Mines de Sel de Stefanie » (Maros Ujvär) : Modèle des procédés d'extraction, par gradins (taillé, avec habileté, dans une masse de Sel gemme) ; produits bruts, +Ë raffinés et ouvrés. { * { Q s dà PR L CT, OP TN SR Fe - Collections de Minerais précieux et de Gemmes. — Echant. des Mines d’or de _ Veraspatak. — Pépite et Minéraux accessoires (Sylvanite, Nagyagite (de Nagyäg). … [Génie civil]. — Coupe géolog. du Puits artésien, et Matériaux de pavage de la ville _ de Budapest. “RER __ Bosnie-HERZÉGOVINE (Pavillon, rue des Nations). — Carte générale hypsomé- trique, au i/300.000° ; Photogr. pittoresques : Défilé de la Narenta, Grotte, Chute de = _ Fliva, Cascades, Vues prises le long du Chemin de fer. — Relief du Barrage de _ Klina, etc. : à - Portugal (Mines, à l'étage). — Service des Travaux géologiques du Portugal : - Carte géologique générale du Portugal (nouvelle édition), au 1.500.000° (Delgado et . Choffat). — Carte géologique, éditée en 1876, à la même échelle (C. Ribeiro et Del- _ gado). — Carte de la zone mésozoïque du Portugal (du N. au $.), au 1/100.000° (Colo- _ riage à la main) [Delgado et Choffat]. — Publications du Service (ou faites sous ses …_ auspices). — Carte des Eaux minérales (médicinales) du Portugal, au 1/500.000°. — …. Carte des Concessions minières du Portugal. — Carte minéralogique, au 1/100.000€. _ Charbons de Cabo-Mendego (Coimbre). — Graphite de Sitzo das Hortas (Leiria). __ — Jayet de Porto-de-Mez (Leiria). — Anthracite de Gens, Midoës, Covello, Passal de _ Paixo (Porto). — Phosphorites. — Ardoises siluriennes de Vallengo. — Albâtre cal- _caire de la grotte de Santa-Adriæ Viusiosa (Bragance). | - Belle collection de Matériaux de construction (Inspect. gén. des Mines). Beaux échant. des Mines de Pyrite cuprifère de San-Domingos (notamment : spéci- + mens présentant des faces polies, paraissant dues à un moulage de « miroirs de frot- -_ tement »). — Oxydes et Carbonates de Fer et de Cuivre. — Produits ouvrés. — Mines - de Braçal : Plan, relief, photogr., échant. de Galènes, Pyrites, Pyromorphites. — Mines d'Etain de Bragance : Plans, Photogr., échant. _ _ S’adresser à M. Consecheiro Leverianno Monteir. …_ Colonies portugaises (Pavillon spécial, au Trocadéro). — Minéraux. - Espagne (Mines, à l'étage). — Mines de Houille de Santa-Ana 34, et de Santa- - Emilia (Province de Cordoue). …_ Mines de San-Jose, Preciosa, Penas del Moro, Piedras Albas, Santa-Catalina. — … Echant. de Minerais de Plomb, Fer, Manganèse, etc. __ Mines de Plomb de la Compagnie La Cruz (Linarès, province de Jaen). — Plans ; …._ Photogr.; Documents divers. — Echant. de Galène ; Galène argentifère ; Plombs + bruts et ouvrés, etc. — Mines de Plomb argentifère de San-Esteban (Pyrénées espa- ._ gnoles), Echant. —_ Mines de Cuivre du Rio-Tinto et de Santa-Rosa : Relief géologique : Echant. de — Calkopyrites; Documents divers; Minéraux accessoires ; Objets de l’époque romaine, . trouvés dans les Mines, etc. …_ Mines de Mercure : C” « El Porvenir » (Mieres, Asturia) : Documents divers, Plans, Coupes, Modèles, échant. du Minerai (Cinabre). … Mines de Fer de « Sommorostro » (C* Franco-Belge) [Bilbao]. Relief d'ensemble, — au 1/1.000° (Mines à ciel ouvert) : Plans, diagramme, profil, photogr.; échant. : Sidé- - rose, Hématite brune, Oligiste, etc. — Fer et Manganèse de la province d'Huelva. _ Marbres et Amiante de la province de Grenade. = Mines de Soufre de Lorca (Société Franco-Espagnole) : Soufre en cristaux ; pro- _ duits bruts, sublimés, raffinés, etc. | [Invalides]. — Minières de Mières, Asturies (Pavillon spécial). —._ Principauté de Monaco (rue des Nations).— Documents scientifiques relatifs aux . —. Croisières du prince Albert I* (yachts ! Hirondelle et Princesse-Alice). — Cartes (mu- — rales) itinéraires : Océan-Atlantique, Méditerranée, Régions boréales, etc. (1885- …. 1399). — Cartes bathymétriques de la Région atlantique des Açores, d’après les —. Cartes (antérieures) françaises et anglaises, et le résultat des sondages du Talisman, …._ du Challenger, ete. — Quelques échantillons lithologiques : Fonds de mer, Fonds …. côtiers, Roches littorales, etc. — Belle série de Photogr. prises au cours des crol- - sières du Prince au Spitzberg : Baie de « la Recherche » ; « Lac Richard » ; « Mont- - Temple » ; Glacier tombant dans la mer, etc. — Plan, coupes, élévation, etc., du Musée océanographique de Monato (en construction). — Modèles, Appareils, etc., employés à bord des yachts pour sonder et draguer. — Collection des Publications Æ iprimées. | 08 0 Italie (Champ-de-Mars ; : Enseignement, etc.). — ‘Coupes géologiques à à Te des Alpes italiennes. — Echant. des Pierres lithographiques de Spello (Ombrie). — Cartes topographiques en relief, globes (G.-B. Paravia). | [Pavillon Royal italien, rue des Nations, à l'étage]. — Cartes et autres Documents du Service des Forêts. — Carte géognostique et agricole de Montello, au 1/25.000°. — Relief géologique, à gradins, des environs de Rome, par M. A. Tellini, au 1/15.000. — Relief des environs de Livourne, au 1/25.000° (R. Tstituto tecnico, G. Galilei). AA Relief de l’île d’'Elbe, au 1/25.000° (R. Istituto tecnico di Firenze). — Relief galvano- plastique du Vésuve (Ecole Industrielle Volta, de Naples). — Cartes agronomiques, hydrographiques ; photogr. diverses. ) [Champ-de-Mars, Mines, à l'étage]. — Corps royal des Mines (Service de la Carte géol. , d'Italie) : Feuilles parues de la Carte géol. détaillée d'Italie, au 1/100.000°. — Carte géol. de la Toscane occidentale, au 1/100.000° (assemblage). — Mémoires descriptifs de la Carte géologique. — Cartes générales, minières, des carrières, etc., d'Italie, au 1/500.000°, — Cartes géologiques des Alpes Apuanes, au 1/50.000°. — Relief géolo- gique du Volcan Laziale, des Lac Albano et Nemi, au 1/20.000°. — Cartes hydrogra- phiques, au 1/100.000®. | Université de Naples (Musée géologique) : Faune ichthyologique ie la Dolomie, . de Giffoni (Salerne), en moulages. Université de Florence (Institut géol. et paléont.) : Publications ; Fossiles : Ver- tébrés ; Objets préhistoriques ; Faune quaternaire et récente des ‘Grottes : Ursus Liqusticus Tssel (Grotta delle Fate), Felix antiqua Cuvier (Grotta del Pastor), etc. — Végétaux : Impressions de Racines, etc. (prof. A. Issel, de l’Université de Gênes). Université de Pise (Musée géologique) : Collection d'Ostracodes Siluriens de la ce recueillie et étudiée par le prof. Canavari. — Série des « Re italica » Université de Modène (Musée géol. et paléontol.) : Publications diverses. Université de Catane : Belle série de Photographies de l'Etna (éruption de 1899). | Université de Gênes (Musée géologique) : Carte géologique de la Ligurie et Pro- vinces voisines, au 1/200.000° (Issel et $. Squinabol). | à Société géologique italienne : Publications. Collections paléontologiques (S. de Bosniaski, C. de Stefani (Flore carbonité- rienne de Toscane) ; G. Capellini (Végétaux fossiles). Collection importante des Roches italiennes : Matériaux de construction, Com- bustibles minéraux, etc.; Minéraux, Minerais, etc., etc. [Mines, rez-de- chaussée]. __ Société des Hauts- Fourneaux, Fonderies et Aciéries de Terni : Plans généraux des Concessions ; Coupes géologiques ; échant. de Minerais ; Fossiles (Voir Notices spéciales). [Pavillon de l'Industrie minérale italienne, près du « Village suisse »]. — Calcaires à chaux et ciments hydrauliques, de Valdarno (Toscane). — Kaolins et Feldspaths, de Luserna, $S. Giovanni et Barge (Piémont). Soufre (Cristaux ; Produits bruts et raffinés de Romagni (Notice spéciale). — Acide borique, Borax et dérivés. — Plombagine, Tale. Plomb, Zinc, Antimoine : Mines de Nebida (Sardaigne), Plans, échant. et Roches encaissantes ou voisines des Gîtes, notamment Granulite orbiculaire, de Ghistonaï. — Mines de Malfidano : Coupes géol., au 1/1.000° ; échant. de Galène, Calamine et de Minéraux accessoires, tels que Cérusite, Cinabre, etc. (l'exposition complète des Mines de Malfidano est à la Section française des Mines). — Fonderies d’Antimoine de Gênes : Stibine de Cotornano Rosia (Sienne). — Mines de Monteponi : Plan général, au 1/1.000° ; Coupes géol. transversales, au 1/500°. — Echant. de Mineraiïs ; Roches encaissantes et Minéraux accessoires. Asphalte, Bitume (Société sicilienne de l’'Exploitation de l’Asphalte, à Palerme); | Produits bruts et ouvrés. ë Mercure : Etablissement minéralogique de Siele. — Carte géol., au 1/100.000°, de Ë Monte-Amiata. — Carte de détail de l'Etablissement et environs, au 11/500%- — Echant. - 23 de Cinabre, produits métalliques, etc. + 408 - [Invalides]. — Marbres de Carrare (Pavillon spécial). République de Saint-Marin (Pavillon, près la Tour Eiffel).— Carte topographique de la République de Saint-Marin, au 1/95. 000. — Nombreuses photogr. — Moulage du Crâne et d’une Mandibule G. d’un Anlocetus, recueilli au Monte-Titano, à 750 mètres d'altitude. — Collect. de Pierres de construction brutes ou ouvrées (Vases, Colonnes, etc.), surtout Calcaires (Société ouvrière de Saint-Marin). | Grèce (Pavillon royal, rue des Nations). — Echant. et Documents divers des prin- cipales Mines et Carrières de la Grèce ; Matériaux ; Minerais. — Marbres : Cipolin antique ; Rouge antique ; Blanc du Pentélique, Sléyros, etc. Mines du Laurium. — Plan général ; Coupes géologiques. — Minerais. — Produits ouvrés : Lingots, etc. — Minéraux accessoires des gisements ; Diagrammes, Photo- graphies, etc. (Compagnie française du Laurium). — 209 — _ Empire Ottoman (Palais des Armées, quai d'Orsay, 1° étage). — Cartes marines. ® Bulgarie (Pavillon princier, rue des Nations). — Carte topographique de la Bul- garie, au 1/420.000° — Cartes et Plans de détail de la ligne ferrée de Roustchouk à Tirnovo ; documents divers, photogr. — Relief du Camp retranché de Plevna. — . Spécimen des Cartes de la Bulgarie, au 1/20.000° (couleur), en cours d'éxécution. — Divers documents statistiques : Diagrammes, etc. D Serbie (Pavillon royal, rue des Nations). — Carte topographique de la Serbie, au - _1/200.000°. — Carte des Gîtes minéraux (Service des Mines). — Cartes et Publica- - tions géogr. et géol. diverses. — Coupes géologiques, relevées dans le Massif du -_ Rhodope, les Balkans occidentaux et les Karpathes mérid., par M. Cvijii (Docu- __ ments nouveaux, d'un grand intérêt). — Belles Photogr., prises aux abords de la ._ ligne ferrée : Belgrade à Constantinople. — Collections générales de Minerais et de _ Pierres utiles. — Collections des principaux éléments géologiques de Serbie (Service _ des Mines). …_ Echant. de Pierres utiles : Pierres lithographiques, brutes etouvrées, de Struganra, _ Marbres divers, Pierres de construction, Pierres à meules, etc. — Echant. de Mine- 2 rais et Minéraux : Plomb argentifère et Antimoine de Podrinje, Lignites de Senje; ? _ Cuivre de Rebelj et Vis, de Majdanpeck (Krajina) ; Houille de Dobra, de Vina, etc. …. _— Mercure du Mont-Avala, — Zinc de Kucajna et de Zarlaka. — Arsenic de Gornja- » Tresnjica et de Uzovnica. — Chrome de Surobor. — Fer (dans les Schistes cristal- _ Jins) : Magnétite, Oligiste, Limonite de divers gisements ; dans les Terrains à ser- È pentine : Magnétite cuivreuse ; dans les Roches sédimentaires : Limonite. — Man- ganèse ; Pyrite de Fer ; Asphalte de Bustrenje. — Or natif de placers sur la rivière du Pek; Gisements dans la vallée de la Cestobrodica, dans celle de la Duboka ; - Quartz aurifère, près de Neresnica, etc. (Voir Catalogue spécial). ; Roumanie (Pavillon royal, rue des Nations): — Service des Mines et Carrières de … - la Roumanie : Carte géologique générale de la Roumanie, au 1/300.000° (VW. Popovici). É Institut d'Art graphique de Carol Gôbl : Cartes diverses de Roumanie. — Carte - du Régime des Pluies en Roumanie, au 1/1.000.000°. — Cartes géographiques et géo- logiques ; Publications géologiques, paléontologiques de M. Greg. Stefanescu. — Publications de l'Academia Românä : Paléontologie, ete. — Cartes, Dessins, Albums, Collection minéralogique, géologique, paléont. (Musée de Géologie et Paléont. de - Bucarest). — Collection d’échant. de Terrains (D° Istrati). — Dinotherium gigantis- . simum Stef. sp.; Dessin d’un pied, grandeur naturelle, d'après l’original du Musée + de Bucarest. — Echant. des diverses variétés de Succin ; Ozokérite, Moldavite, etc. - _(Laborat. de Chimie organique de la Faculté des Sciences de Bucarest). É Géologie et Minéralogie appliquée : Collection d'échantillons des principales Car- …— rières roumaines : Calcaires, Marbres, Matériaux de la Dobrugea, travertin en _ « Choux-fleur »; Meules à moudre, Marnes à Ciment de Braila ; Houilles de Schela, …. Brandusi, Lapas, Margineanca ; Sel gemme des Salines de Telega (grande Sphère . monolithe, et divers produits ouvrés). ‘ (2 Ne »_ du Pétrole (Voir Notice rédigée par H. Cremer, Ingénieur des Mines). Finlande (Pavillon, rue des Nations). — Société de Géographie de Finlande : Cartes statistiques, relatives à la Météorologie et à la Physique du Globe.— Bulletin . de la Société « Fennia ». — Cartes géologiques et autres documents géol., exposées … par la « Commission géologique de Finlande ». — Carte géologique, détaillée, de la … Finlande méridionale, en 37 feuilles, au 1/200.000° (Descriptions géol. des f. 1 à 34). … — Carte des Roches préquaternaires en Finlande, par J.-J. Sederholm, au 1/2.500.000®, » — Carte des Dépôts quaternaires, par le même. — Carte des Stries glaciaires. — Carte des Dépôts quaternaires dans la Finlande orientale, au 1/400.000°. — Carte de la Transgression maxima de la Mer glaciaire. — Carte des changements de l’émissaire du Bac Saïma. — Photogr. diverses. — Bulletin de la Commission géologique. — - Relief de « As de Hattelmala », près de la ville de Tavastehus, au 1/5.000°. — Relief - de « Roches moutonnées » (amphibolites), à Helsingfors, au 1/130°. — Relief de l'Ile de - Mantsinsaari, dans le Lac Ladoga, au 1/20.000°. — Relief de Imatra, dans l’état actuel _ et dans l’état antérieur, au 1/1.00Q. : “Echant. de Roches : Collection de Roches employées comme Matériaux de cons- f LME Météorite de Bjurbôle (tombée le 12 mars 1899, à 9 h. 30 du soir). de . on me fragment pèse 80 kil. ; l’ensemble des débris, 325 kil. [Cette Météorite est une Chon- drite, dans la composition de laquelle prédominent l'Enstatite et Je Péridot, avec quelques rares grains de Sulfure de fer et d’autres minéraux |. (Voir Catalogue spécial des Documents géol. exposés au Pavillon de Finlande. Helsingfors, 1900, in-12, 84 pp). g Russie [Voir Guide à travers la Section russe] (Champ- de- Mars, Mines, à l'étage). — Collection des Gisements de la Pologne russe (Minéraux et Roches encaissantes). — Exposition collective des Houïllères de Dombrowa : Mines du Comte Renard, à Sielce ; Mines de Czeladz ; Plans ; Photogr. ; Coupes géol. ; échant. Institut des Mines : Documents graphiques : Séries de Cartes géologiques et mie nières, plans, coupes. — Placers aurifères de la Province maritime du « Bassin de l Amour » ; Districts aurifères de Kansk, de Nijné-Oudinsk, de la Léna, de Werho- tomski, de Tobolsk, d'Akmolinsk ; Partie $.-O. du District de l’'Altaï. — Carte géol. du versant O. de l Oural, et documents divers. — Carte géol. du Bassin carbonifère de Moscou. — Diagrammes de la Production métallurgique et minière de la Russie. — Collection des Minéraux utiles, Roches et Fossiles, recueillies en Russie. — Col- lections de Minéraux et Minerais des Gisements de Goloubowka, Elezk, Krivoi- Rog (Mine Saxagane, etc.), Pokrowski, Doljauski, Nikitowska, etc. Comité géologique du Ministère de l'Agriculture et des Domaines : Documents relatifs à l'Industrie minérale et métallurgique de l'Oural. — Eaux thermales du Cau- case. — Districts aurifères de Minousinsk, de Werhotourski, Permski, etc. — Gise- ments de Nertchinsk. — Mine Riberski, ‘dans l'Altaï. — Monographies minières et autres Documents imprimés ; publications du Comité géolog. russe ; Journal des Mines, etc. Expositions particulières : Société anonyme des Mines de Zyrianoski. — Echant. de Minerais : Galènes ; Plans, coupes. — Société d’exploitation du Mercure (A. Auerbach) : Echant. de Cinabre, Mercure métallique. — Bureau d'Exploitations géologiques de $. de Woylaw, Ingénieur des Mines (à Saint-Pétersbourg). — Docu- ments graphiques : Coupes géol., Plans, Diagrammes, relatifs aux « Sondages au Diamant ». — « Carottes » et Collection d’échant. provenant des principaux son- dages exécutés par ce Bureau (Notice spéciale). Ministère de l'Agriculture et des Domaïnes : Carte des Tourbières soudées de la Russie centrale. — Carte (de détail) de la Tourbière I. de Pichminsk (Gouv. de Perm, arrond. de Kamichlowo). — Carte des Marais tourbeux I., sondés, le long de la voie ferrée, entre Saint- Pétersbourg et Moscou. — Flore ; Produits des Tourbières. Echant. exposés par le Musée géologique de Fedorow, à Tourinsk (Sibérie). Exploitation de l’Or, du Platine, du Diamant, etc., dans l'Oural : Echant. de Pla- tine brut ou ouvré; Roches platinifères. — Bijoux — Sphères représentant la produc- tion du Platine. — Photogr., Modèles de Machines (Comte de Schouraloff) [Voir “ Notice sur les Mines et Usines métallurg."du District de Lysva (Oural)]. — Usines de Taguil et Lounia (Oural) : sables platinifères, minerais divers, cuivre, manga- nèse, etc., beaux échant. de malachite (PE. Demidoff, prince de San- Donato). Echant, de Sels gemmes bruts et ouvrés (Nikiphoroff- Bahmonte). à Société métallurgique du Bassin du Donetz (Jourieffka) : Charbonnage di Bassin du Donetz : Carte géol. d'ensemble du Bassin, avec l'emplacement des mines; Coupe de Puits ; échant. d'Anthracites (Voir « L'Industrie houillère dans le Bassin du Donetz », Saint- Pétersbourg, impr. Stassuléwitch, 1900) ». — Compagnie de l’In- dustrie minière Goloubovka-Bérestovo- Bogodoukhoro, Bass'n du Donetz (Notice spéciale). — Société anonyme des Forges et Aciéries de Huta-Bankowa, à Dom- browa : Echant. d'Hématite rouge, Limonite, Sphérosidérite. — Société minière et. ' s mé! tallurgique Franco- Russe, à Dombrowa : Plans, Photogr., échant. de Calamines ; Produits ouvrés. — Société des Charbonnages, Mines et Usines de Sosnowice (Po- Jogne russe) : Plan général des Mines et Usines, au 1/10. 000€ ; ; Coupes transversales ; Dessins; échant. de Houilles brutes, classées ou ouvrées : Calamines, Blendes, Galènes eb leurs associations. — Société métallurgique de lOural-Volga : Relief des Usines et abords (à Tsaritzyne, sur la Volga) : Minerais (de Terga) ; Argiles réfractaires, de Koungour (Gouv. de Perm), pour la fabricat. des Briques. = Société de Nicopol- M arioupol : Minerais de Fer et de Manganése. — Société minière du Terek : Echant. de Blende. Société des Naphtes de Bakou : Coupe géologique, et Naphte brut. [Palais des Armées]. — Cartes marines anciennes et modernes. [Champ-de-Mars, Anc. Galerie des Machines, à l'étage, côté ouest]. — Exposition balnéologique de Crimée (Paléontol. tertiaire). ni imons d’'Odessa. [Id., rez-de-chaussée]. — Agriculture, Agronomi éologie a pliquée ; Etude du Sol. ee Le en relief des Travaux de dessèchement du Polessié. — Série d’échant. des ols à — 211 — ue aa à — Grâce à des conditions physico-géographiques favorables, la 2 Rene esb un des grands Etats dans lequel la Pédologie à fait, dans ces dernières _ années, le plus de progrès. L’élan à ces études spéciales, d’un grand intérêt pra- _ tique, a été donné par le prof. Dokoutchaeff, et s’est continué sous l'influence du “. prof. Sibirtzeff (Voir Notice spéciale). $ Carte des Recherches des Sols de la Russie, 1875-1900, dressée par P. Ototzky. — +8 . Etude des Sols de la partie orientale de la Russie d’ Europe (Kasan, etc.), par R. Ris- __ pologensky : Cartes lithogr. et manuscrites ; autres publications ; appareils ; échan- > tillons. 1. Carte Pénérale des sols de la Russie hoc accompagnée d'une collection fon- _ damentale d'échantillons représentant tous les types (notamment un spécimen massif _ de Tchernozème). __ [Champ-de-Mars, Génie civil]. — Documents relatifs à hydraulique industrielle et re à v la rectification et l'amélioration des Voies fluviales ; Ports de Mer et Rivières. _ Relief du Pays situé entre le Don et la Volga (Russie méridionale) : par M. Léon Dr, Ingénieur civil. — Projet de Canal de jonction entre les deux cours d’eau, basé sur des considérations topographiques et géologiques (exposé à la France. Génie civil, à l’étage) [ Voir Notice|. - [Champ-de- Mars, Produits chimiques]. — Fossiles exposés par la Société de S Lowitsch. . [Pavillon du en d’ Orsay]. _—_ Cartes et levés exécutés par les Explorateurs russes _ en Asie, dans les Pamirs, au Tibet, dans la Chine centrale, etc. — Spécimens des Feuilles de levés topographiques du Service géograph. de l'Armée russe : Planches et détail d'exécution. [Pavillon spécial, Trocadéro]. — Administration des « Apanages impériaux » : _ Relief des irrigations dans le Domaine imp. de Mourchab (Province transcapienne). _ — Objets d'art en Pierres rares : Néphrite, Quartz blanc-laiteux, Q. rose ; Mosaïque. — Carte générale des « Apanages ». — Divers échant. des Sols, pris dans des Do- - _ maines impériaux (Voir Catalogue spécial, distribué gratuitement). Asie russe (Trocadéro, Pavillon spécial). — Collection de Roches (brutes et _ ouvrées de l’Oural, exposée par le Cabinet impérial (dans la Salle de la Sibérie cen- trale); notamment les Pierres demi- -précieuses, employées dans la construction de la célèbre Carte de France (minérale), offerte par le Czar au Président de la Répu- + blique (1). — Pierres ouvrées, Pierres fines, Objets divers en pierres (de l'Oural) [P. - Ovchinnikoff, d’ Ekaterinbourg]. — Grand Vase en c Orletz » (du Cabinet impérial). __ — Roches aurifères : Minerais divers, Charbons des principaux Gisements de la | Sibérie occidentale (très riche en Minerais et Minéraux). __ Documents concernant le grand Chemin de chef transsibérien, auquel les événe-- _ ments d’'Extrême-Orient donnent un caractère d'actualité tout spécial. — Carte géné- rale des Régions que traversent la ligne ; Cartes de détails, notamment aux abords du Lac Baïkal. — Chemin de fer de l'Oussouri (Sibérie orientale). — Série de Photo- _graphies : L/Altaï; les Mines d'or. — Relief, à gradins, de la région de Baraba, avec plan de dessèchement des Marais. — Vues des Lacs Tchany, Sartlane, Oubinsk, de la Riv. Om. — Carte géologique de la Région aurifère de Zéia, au 1/84. 000° (avec échantillons). — Carte générale des Régions aurifères de la Sibérie, au 1/4.200.000°. — Publications imprimées et Cartes, Coupes, ete., du Comité géologique (relatifs à l'Asie russe). — Explorations géologiques et minières le long du Chemin de fer trans- _sibérien. — Collection d’échant. : Mineraïs, Roches, Minéraux, etc. — Carte géolo- gique des Régions explorées par les Expéditions minières du transsibérien. — Carte des Gîtes miniers — Echant. des Sols, notamment des Terres noires des envi- rons d'Akmolinsk. > - Relief du Turkestan russe. — Collection des principaux Minéraux de l’Asie cen- rale russe : Sels, Pseudomsyphose de Gypse, etc. — Régions septentrionales. — bjets minéraux, ‘employés par les Samoyèdes, notamment des coquillages fossiles, léozoïques (Atrypa reticularis, etc). __ Région du Caucase, Diorama et Photogr. : Vues des cimes du Caucase. — Collec- PR _ tion de Minéraux, Roches. Matériaux de construction, Fouille, Cuprite, Cuivre _ natif des Mines de Tkwibouly, Pyrite, Calkopyrite, Blende, traitées dans les Usines Æ le Kedabeck, etc. — Administration des Mines du Caucase : Série de Roches, Miné- aux, etc. — Sel du Lac Kalque, du Lac d'Erivan ; Minerais de Manganèse de Koutais. — Pierres lithographiques. — « Calcaire à Congéries », de la mer Noire. ___ Société commerciale et industrielle de Naphte « Caspienne et Mer Noire » : Plan : létaillé des Installations ; Photogr. ; produits bruts et ouvrés. — Société de Naphte e Bakou : Cartes des Terrains naphtifères ; Coupe détaillée d’un puits ; Photogr. ; ET Cette te d'une Re de 4.000.000 de francs, est exposée aux Invalides (section Russe); que ville ÉsE figurée par une pierre précieuse de grande valeur (diamant, émeraude, rubis, etc.). ÈS Ye k » 40e Re produits bruts et ouvrés. — Documents Foldtites aux Gîtes pétrolifères dé Éd ; environs (Caspienne) Peinture, Photogr. ; Puits jaillissants. — District pétrolifère de Bibi-Eybat (Société Nobel frères). Japon (Champ-de-Mars; Enseignement, à l'étage). — Publications géographiques et géologiques : Cartes, Plans, Vues, Photogr. Diagrammes, Graphiques, etc. Représentation du mouvement d’un en du Sol, pendant différents tremblements de terre, ressentis au Japon. | Photographies de Météorites. Fi [Pavillon de la « Peninsular oriental C° » (Champ- de-Mars)]. — Photogr. de Mississipi- Bay, Kausaki, près de Kobé ; île de Enoshima, près de Yokohama, etc. [Mines, à l'éta ge}. — Service géolog. impérial du Japon : Carte géolog. générale de : l' Archipel japonais. — Cartes de détail, au 1/200. 060%: Coupes géologiques, au 1/100.000°. — Carte agronomique, générale (Echant. à l’appui). Belles collections lithologiques, minéralogiques, géologiques (Pour les Minéraux, x pe “ Catalogue spécial, imprimé à Tokyo, et rédigé par les soins de M. Tsunashiro : ada L'ensemble de cette exposition est d'un très grand intérêt ; che MmÔTitEe combien : sont rapides les progrès scientifiques du Japon. . Chine (Pavillon au Trocadéro). — Carte minéralogique du Fo-Kien. — Crée OTO- graphique de la même province (travail chinois). — Collection de géologie appli- quée : Houilles, Schistes bitumineux, Fer magnétique, Galène, etc. — Produits ouvrés : Fonte et Fer puddlé, de fabricat. chinoise (Exp. par M. Doyère, Ingénieur en chef de la Marine, Directeur général de l’Arsenal de Foutcheou (ces documents sont d’un grand intérêt). Perse (Pavillon, rue des Nations). — Pierres précieuses (surtout turquoises). ss Etats-Unis (Champ-de-Mars, Mines). — Publications officielles. — Documents im- primés des Services publics ou de Sociétés scientifiques. — TU. S: Geological Surwey : Collect. des Cartes, Diagrammes, Rapports annuels, Monograph., Bulletins. — Collect. ; des Public. des Services des Etats de l’'Union.— Publication de la Société géologique d'Amérique. — Relief géologique du Parc national (Yellowstone Park), par À. Hagne DH à à M. Winchell fils, qui a été chargé de l’organisation de étre importante ection \ Collection systématique des Minéraux des Etats-Unis, classée d’après Dana: huit Universités de l’Union ont contribué à cette splendide Collection, qui est la plus complète de toute l'Exposition Universelle de 1900. Météorite (fer-nickel-cobalt, etc.) diamantifère de Cañon-Diablo (Arizona). Collection des Minerais américains : Pépite d’or provenant de Davidson- Mine (Ca | Bfornie) ; poids : 5 kil. 59; nombreux échant. de Quartz aurifère de Californie ; « Dust Gold », de la Riv. Yukon [Alaska] (1). — Tellurure d'or, de Cripple-Creek. à Ne pe des Minéraux cristallisés des Etats-Unis (Field Columbian Museum, de iCago : Echant. de Pierres à bâtir et d'ornement (Massachusetts Institute of Technology). Collection de Géologie appliquée : Matériaux de construction, Roches diverses ; Asphaltes ; Bitumes ; Pétroles (2); Charbons ; Borax, Soude naturelle (Albany= | County, Wyoming) ; Ârgiles réfractaires, etc. _45S) Diagrammes mettant en évidence la production minière, véritablement colossale de SF l'Union américaine : comparée aux autres Pays. Stéréogramme du Bassin minier de New-Almaden (Californie). $ ea Coupe-Relief géologique de la partie moyenne du Dessie, anthraciteux de Pensyl- ES vanie. #4 Argent : Enorme pépite, de « Mollic, Gibson Mines » (Colokäda}s Poids 53 livres _ anglaises ; valeur : 16.000 francs. À Cuivre : Métal natif, des Gîtes du Michigan ; Cuivre natif imprégnant des cristaux de calcite (très rare) ; Calkopyrites, Azurite, Malachite concrétionnées, en masses, et Stalactites calcaires, imprégnées de ces minéraux (lames tarHées), de lArizona. Zinc : Willémite, Franklinite (Silicates et Oxydes de zinc). : Fer : Magnétite, de Champian (Michigan). | Silicium : Carborundum (Carbure de Silicium), obtenu par le Four électrique. Collection technique des Procédés d'extraction des Métaux. M Collection de Gemmes rat précieuses et SHARE ne de la Caroline a. > à Nord. we: } de diverses provenances. ES Collections particulières : Série hors ligne, réunie par la san Tiffany, et ë + ) On sait que le territoire aurifère du Klondike est dans les Possessions britanniques. «+ | ) L’Industrie américaine des Pétroles à un complément à l'Annexe de Vincennes, - La (l (2 — 213 — acquise par un généreux donateur, pour être offerte à | « American Museum of - Natural history, de New-York ». — On peut citer l’'Hiddénite, minéral rare, qui n’a été rencontré jusqu'ici, que sur le Territoire de l'Union. — « Drake C° », de Saint- Paul (Minnesota) : Bois silicifié (échant. polis), de l'Arizona (Une collection plus importante de ces bo:s, préparée pour l’ornementation des édifices, meubles, etc., est exposée aux Invalides). — « Foote Mineral C° », magnifique collection : Appareil spécial pour la taille rapide de grandes plaques ou lames de Roches et Minéraux. — Diverses Exploitations minières ; produits, documents, etc. [Palais des Armées, Galerie infér.]. — Navy-Department, U.S.A.: Cartes marines; Cartes bathymétriques des grands Lacs ; de La. Guadeloupe ; des Côtes de Basse- ; _ Californie. — Relief des Fonds de la Mer des Antilles et abords (les hauteurs sont très exagérées). — Cartes magnétiques. — Spécimens des Planches gravées. — Publi- cations imprimées de ce Service. [Champ-de-Mars, Enseignement, à l'étage]. — Université de Vale : Restauration d’un gigantesque Trilobite. — Coraux fossiles des Roches paléozoïques (photographies). [Invalides].— Minéraux cristallisés, Gemmes brutes et ouvrées (très belle collect.). Tiffany et C" (Très belles collections). Bois silicifiés de l’Arizona (Voir aussi plus haut). - Possessions insulaires hors de l'Union (Palais du Trocadéro, Galerie extér. Ouest). — . Cu. — Collection lithologique ; Applications industrielles. — Carte générale de l'Ile de Cuba. - [Annexe de Vincennes]. — Pétroles. — « Oil Well Supply C° », de Pittsbrug (Pensyl- vañnie) : Echant. recueillis dans des Sondages profonds.— Installation complète d’un -« Derrick ». [L'intérêt de cette installation est que ce sondage rapide doit atteindre, avant la fermeture de l'Exposition, la grande nappe aquifère des « Sables verts » du Gault, à 800 mètres au-dessous du sol] — « Vacuum Oil Company » (Société fran- çaise), de Rochester : Série de Produits brutes et à divers états d'épuration. Mexique (Pavillon, au quai d'Orsay). — Carte générale du Mexique. — Nom- breuses feuilles de la Carte détaillée, au 1/100.000°. — Diverses Cartes de détail, à d'autres échelles. — Reliefs des travaux d'amélioration de la navigation à l’embou- chure de la Riv. Tampico. Commission géographique exploratrice. — Documents graphiques ; Collection mi- nérale très importante. Eaux minérales, naturelles, du Mexique. — Documents divers. Institut géologique. — Atlas : Belle collect. lithologique, minéralogique, paléon- tologique (d'un grand intérêt). Collection de Houilles. — Beaux échant. d'Onyx bruts et ouvrés, notamment un bloc, placé à l'extérieur du Pavillon, et provenant des Carr. de Amadra-Cärdenas (Jimulco). — Onyx travaillés de M. Manuel Oliman, de Puebla. Collections (particulières) minérales nombreuses et intéresantes : T. Garcia ; J. Mendoza à Guanajuato ; F. Rule à Santa-Galindis ; E. Sellerier, etc. C* del Real del Monte y Pachuca (3 vitrines). — C° du Boléo (Basse-Californie) : Série. de Roches et Minéraux intéressants : Ocres à Atacamite, Jaboncillo ferrugi- neux ; Boléite ; Cumengéite, Sphérocobaltite, Pyromorphite, Cuivre natif ; produits ouvrés ; Cuivre raffiné ; plans, photogr., vues des carrières exploitées. — C" Carbo- nifera de Fuente : échant., documents divers. Guatémala (Pavillon en bordure de l’avenue Suffren). — Carte générale, par le Dr C. Sapper. — Divers plans et cartes de détail ; photogr. — Divers autres docu- ments imprimés. — Carte géologique générale, par le D' C. Sapper. — Carte des formations du sol, par le même. Rapports relatifs à la Géologie, à la Minéralogie, aux Mines, etc. — Docu- ments rétrospectifs : Voyage géologique au Guatémala ; diagrammes et coupes géol., par Dollfus et Montsenat. — Rapports et documents divers, relatifs aux applications _ de la Géologie. — Eaux minérales ; Minerais ; Matériaux de construction. Echant. minéralogiques, géologiques : Minerais métallifères ; Combustibles miné- raux ; Matériaux de construction, etc. (Voir le Catalogue spécial). ISTHME DE PANAMA (Champ-de-Mars, Génie civil [exposé à la Section française)]. — Rehef de l’Isthme de Panama, indiquant le tracé du C:nal à écluses, avec établisse- . ment d’un lac. — Relief de la grande tranchée dé la Culebra (plans, photogr., pein- tures, documents techniques) [exp. par la Comj:ignie nouvelle du Canal de Panama] :_ (Voir Notice). Pérou (Pavillon, rue des Nations). — Documents cartographiques, publications | diverses. — Carte ancienne du Bassin hydrographique de l Amazone (1707), par le R. P. Samuel Fritz (Missionnaire) [Fac-similé], — Carte générale du Pérou, au 1/1.500.000°. — Carte de la Région de l'Or et du Caoutchouc (Carabaya et Sandia). Collections de Minéraux, Minerais, Roches diverses : or, argent (collect. impor- _ tante des Mines de Ticapampa), cuivre, plomb, zinc ; houille vanadifère, — alines > nn de Zarnanilla. — Soufre brut et raffiné, ete. — Orfèvrerie. — Photogr. pittoresques. Equateur et Nicaragua (Pavillon, près la Tour Eiffel). — Marbres. États. République Argentine (Exposé au Champ-de-Mars ; Mines (France), à l'étage). — Société des Mines de Rosario, dite « Hansa ». — Minerai de Tungstène (Wolfram). — Produits bruts, granulés ou autr. ouvrés. 16 | ne Quelques minéraux de la Plata, au Pavillon des Missions catholiques (Trocadéro). ISTHME DE SUEZ (Navigation de Commerce, Galerie infér.). — Relief de l’Isthme : plan, coupes, etc. — Plans bathymétriques des Lacs ÂAmers, des abords de Suez et de Port-Saïd. — Profil géologique. — Dessins, photogr. — Panorama de Port-Saïd ; diagrammes ; documents imprimés, etc. à Le | LiBéRIA (Galerie des Machines, côté Ouest). — Quelques échant. de Roches. TRANSVAAL (République Sud-Africaine) [ Trocadéro, Pavillon spécial].— Carte d’en-- semble des Mines d’or du Transvaal. — Pyramides représentant le volume d’or extrait des Mines Sud-Africaines, de 1884 à 1889 ; hauteur du monument, 1437 ; base, 2250 de côté ; la valeur est de 2.147.709.418 francs ; le poids d’or extrait, 621.787 kilog. — . Le socle de cette pyramide suggestive est constitué par des blocs de quartz aurifères. Dans le Pavillon et aux abords, détail de l’extraction et du traitement. AirRe | Dans « le Monde Souterrain » : Vue des Exploitations souterraines du Transvaal (puits de descente). SR Se | 1% Etage : Roches et Fossiles du Transvaal. PALAIS DES FOoRÊTS. — Quelques pays étrangers ont exposé des Cartes forestières dont nous croyons inutile de donner le détail. | | | K L . LA ADDENDA ET CORRIGENDA (FRANCE ET COLONIES) France : PALAIS DE LA VILLE DE PARIS. — Commission municipale du « Vieux-Paris ». Etude géologique du Sol parisien ; plan d'ensemble, dressé par M. Wickersheimer, Ingénieur en chef des Mines, Inspecteur général des Carrières, et M. Weysse, Ingé- nieur des Mines. — Nomenclature géologique et chronologique des Terrains compo- sant le sous-sol parisien. — Echantillons. à | Le Service technique des Eaux et Assainissement. — Eaux : Carte géologique du Bassin de la Seine, de Belgrand, au 1/40.000°. — Carte générale des dérivations d'eaux de source de la Ville de Paris, au 1/80.000°. — Profils en long.— Modèles, Reliefs, Plans, Coupes, Dessins, Aquarelles, Photogr. et autres Documents relatifs aux dérivations. — Profil géologique du Loing et Lunaïin (déjà signalé). — Plan du Canal de l’'Ourca, avec indi- cation du prolongement éventuel. — Publications et autres Ouvrages relatifs aux Eaux de Paris, par MM. Belgrand, Couche, Bechmann, Humblot, À. Babinet, etc. Assainissement. — Relief de Paris et des environs (irrigation, champs d'épandage), au 1/20.000°. — Profil en long de l’émissaire général.— Modèles, Reliefs, Dessins, etc., relatifs aux égouts de Paris et à l’assainissement de la Seine. — Série de diagrammes * et de publications diverses. ; Métropolitain. — Plan, Coupes et autres documents (surtout techniques). | Carrières scus laris. — Assemblage de l'Atlas souterrain de Paris, au 1/1.000° (en - cours de publication) ; Reliefs ; documents divers (Voir Catalogue spécial). — [Palais des Armées de Terre et de Mer, quai d'Orsay, « 2° étage »]. — Ministère de la Guerre. — Service géographique de l'Armée : Documents cartographiques. — | Anciennes Cartes : Spécimens de la « Carte de Cassini », au 1/84.600°; Id. de la Carte de France, de Capitaine, au 1/345.600° ; Les Pyrénées, par Roussel, « Ingénieur du Roy »; Haut-Dauphiné, par Bourcet, au 1/86.400° ; Corse, au 1/100.0008 ; Cham- pagne et Brie; Pays entre France, Pays-Bas et Rhin, au 1/100.000° ; Bavière, ancienne Suabe, au 1/100.000° ; Italie, par Bocler-d’Albe, au 1/256.000°. — Cartes et plans de détail : « Les Chasses du Roy » (environ de Versailles), au 1/28.800°; Champ de Bataille de Dresde, au 1/30.000°. — Panneau de Cartes modernes (déjà exposées au Champ-de-Mars). | Ministère de la Marine (Service hydrographique). — Documents cartographiques an- ciens : Descriptions hydrographiques de la France, par Guérard (1627) ; Rade de Brest (1825) ; Côtes d'Italie (1863) et Profils des Côtes ; Relief sous-marins de la Mer des Antilles, par Lartigue, Ingénieur hydrographe (1772-1809) ; Canada et embou- chure du Saint-Laurent, par Franquelin (1678) ; Terres australes, d’après les voyages :. de Dumont-d’'Urville, par Vincendon, Ingénieur hydrographe (1838). : PAU 2 Panneau de Cartes modernes (déjà exposées, en partie, au Champ-de-Mars). pe [Galerie inférieure]. — Exposition de la Société « Le Ferro-Nickel ». — Relief de « la Nouvelle-Calédonie, par M. Weber, Capitaine d'infanterie de marine, et Muret, géomètre. — Echant. de Minerais : Garniérite ; Produits métalliques. & Compagnie française de l'Amiante du Cap (Usine à Rochefort-sur-Mayenne). — Echant. du Minéral (Crocidolite) et de Produits ouvrés. l EAN "À vu ‘at re An» Paratïs DE L'HYGIÈNE (même bâtiment que le Palais des Armées, 2° étage). — _ Exposition des Eaux minérales, naturelles, françaises. — Echant. des Roches et - Minéraux concomitants : Trachyte, Andésite, Trassoïte, du Mont-Dore (Plan, Pho- tographies). UE 0 La plupart des Compagnies fermières ont exposé des Peintures, Photog. et Echant. — Relief de Bussang et env., etc. | - _ [Champ-de-Mars, Enseignement, à l'étage]. — Ministère de l’'Instruction publique. — dd, Le LAA Muséum d'Histoire naturelle : Album de 25 planches (Pièces paléontologiques) [Ser- _ vice de M. le Professeur Gaudry|. + Ministère de l'Agriculture: — Institut national agronomique : Géologie agricole ; tudes microgräphiques des Roches (L. Cayeux) ; Cartes, Photographies, échan- tillons. | Ecole de Grignon. — Etudes des Sols ; Enseignement de M. P.-P. Dehérain. _. [Anc. Galerie des Machines, côté Suffren, à l'étage]. — Ministère de l'Agriculture. — - Direction de l'Hydraulique agricole : Documents relatifs aux rectifications et amé- liorations des Cours d’eau, aux Irrigations et Draînages : Plans, Cartes, Profils, Dessins, Photog.; Cartes de la Sologne, avant et après les travaux d'assainissement. — De la Dombes (Idem). — Bassin de l’Achereau (Loire-Infér.) ; Plan (de détail) - des Marais des Environs de Bordeaux. — Landes de Gascogne. — Alpes : Relief de la vallée du Bas-Grésivaudan, au 1/50,000°; Massif de Belledonne (abords de l’'Usine hydraulique de Lancey (Isère) ; Bassins de la Haute-Durance, du Haut-Verdon ; Relief du vallon des Terres-Pleines (Basses-Alpes) ; Bassin et Canal de Manosque (Basses-Alpes) ; Tracé du Canal des Alpines (Bouches-du-Rhône), au 1/20,000°; Relief de la Crau et du Marais de Fos ; « La Camargue en 1800 » et « en 1900 », au 1/30.000°; Canaux de submersion du département de l Aude, au 1/40.000°.— Pyrénées : - Réservoir de Caiïllaouas (Hautes-Pyrénées), etc. — Relief synthétisant : l’aménage- ment et l'utilisation agricole et industrielle des Eaux. Relief des environs de Lyon, donnant le tracé des canaux du service des champs d'épandage (Utilisation agricole des eaux d’égouts): Longueur horiz., au 1/10.000°, haut. au 1/1.000°, par M. Payant, ingénieur, avec®le concours de M. Marillier, sculpteur [Exp. par l’Union des propriétaires lyonnais] (D'un grand intérêt). [Trocadéro]. — Ministère des Colonies. — Carte itinéraire des Missions en Afrique, en Indo-Chine, etc. Vues, peintures, dessins, photographies, etc., relatifs aux Co- lonies. — Atlas des Colonies françaises de M. Paul Pelet (déjà exposé ailleurs). — _ Grand relief de la vallée inférieure de Thio (Nouvelle-Calédonie), l’un des cen'res d'exploitation du Nickel [Exp. par la Société « Le Nickel »]. _ [Trocadéro : Entrée par le bâtiment des Houillères de France, en bordure de la rue de Magdebourg]. — Æxposition minière souterraine. —-Types de galeries de di- verses mines de houilles de France (Reconstitution en vraie grandeur). — Modèle ‘ Fd’un puits intérieur, avec machine motrice et outillage perfectionné ; Ecurie souter- raine ; Haveuse mécanique (essais à Commentry) ; Accidents tectoniques les plus fréquents des mines de charbon ; Tractions électriques de petits trains de berlines (types des mines de Marles) ; Procédés divers d'extraction. — Mines de Pyrite de fer de Sain-Bel (Perforatrice) ; de Galène et Blende argentifère des Bormettes ; Mines de Sel gemme des environs de Varengeville (Méthode nouvelle des piliers en quin- conce) ; Exploitation d’Ardoises du bassin d'Angers (Diorama) ; Mines du Colorado, Etats-Unis d'Amérique (Relief stéréogramme : La Ferreira et Ferreira-Deep ; Mines d'Or du Transvaal ; Travers-banc du Main-Reef ; Chantier du South-Reef). Le MoNDE SOUTERRAIN (Entrée près des Cascades du Trocadéro) [Consacré aux applications souterraines de la Géologie et de l’Archéologie]. — Reconstitution : Un chantier de mine phénicien dans le sud de l'Espagne, douze siècles avant l’ère chré- tienne ; Le Mastaba de Ti, dans la nécropole de Sakkara, de Memphis, en Egypte, trente siècles avant J.-C., d’après les recherches de Mariette ; Tombeau, dit d'Aga- memnon à Mycènes (recherches de Schliemann) ; Tombeau étrusque des Volumnies, près de Pérouse (Italie) ; catacombes de Rome (chapelle Saint-Corneille) ; Mines de . plomb, -dans le Harz, au seizième siècle de notre ère (premiers essais d'extraction mécanique des eaux, et de ventilation) ; Diorama de la formation de la Terre ; Lacs français à l’époque carbonifère ; Plage corallienne à l’époque jurassique ; lac tertiaire parisien ; Grotte quaternaire ; La grotte d'azur (caverne marine de Capri, golfe de Naples) ; le lac souterrain de Padirac (Lot, France) ; cellule d’ermite troglodytique de Mar-Saba, près de la Mer Morte (Palestine) ; Pagodes souterraines de l’Annam | (Montagne de marbre, de Tourane). — Au-dessus de l’entrée et de la sortie, recons- Rite de l’Iguanodon et du Megatherium) [ensemble intéressant, méritant une visite]. | - CzuB ALPIN FRANÇAIS. — Carte géologique du S.-0. des Alpes-Maritimes (Guébhard). _ — Relief géol. de la chaîne de Puys (Massif Central). — Collection lithologique du Massif Central (Demarty). — Marbres des Pyrénées. — Spath fluor du Morvan. — —_ Collections de photographies intéressant la Géographie physique (Montagnes de France et de l'Etranger). Paraïs DE L'OPTIQUE (Jardins du Champ-de-Mars). — Paysages géologiques (Dioramas). — Restaurations paléontologiques (Exécutés, en partie, sur les conseils et les indications de M. M. Boule). — Météorites : Hypothèses relatives à l’origine des Roches extra-terrestres (d’après M. St. Meunier), ete. — Graphiques, schémas, etc. GRAND GLOBE CÉLESTE (avenue Suffren). — Les Epoques géologiques (Vues pano- ramiques, etc.). ; | INDO-CHINE FRANÇAISE (Trocadéro). — Collection lithologique et Documents divers, recueillis par M. Leclère, Ingénieur en chef des Mines, dans son voyage dans les provinces mérid. de l’Empire Chinois (Yun-Nam, etc.) [d’un grand intérêt]. L'auteur, en terminant cette nomenclature, quelque peu aride, tient à remercier tous ceux de ses Confrères qui ont bien voulu lui fournir des renseignements sur l'Exposition, et lui signaler des détails relatifs aux Sciences géographiques et géo-. logiques : MM. les prof. A. Lacroix, Stanislas Meunier ; MM. A. Babinet, Boursault, Braun frères, André Colani, Adrien Dollfus, G.-F. Dollfus, Aug. Dollot, L. Dru, D' Ad. Guébhard, Jannettaz fils, L. de Launay, Nottin, Orieulx de la Porte, Philbert Thévenin, etc., etc. | 16 Août 1900. ‘G. RAMoND. Rectification : Au n° 358, p. 193, 2° paragraphe, faire précéder : Société de Saint-Gobain de | Aw_Rez-de-chaussée]. SR 13 paragraphe. Avant : Phosphates des Pyrénées, ajouter [ À l'étage]. 16° paragraphe. Avant : Soc. de la Vieille-Montagne, ajouter [ 4x ÆRez-de-chaussée]. P. 194, 8° paragraphe. Avant : Mines d’Antimoine de la Lucette, ajouter | A l’étage]. 14° paragraphe. Avant : Soc. des Mines de Bitume du Centre, ajouter | Aw Re A P. 195, 8° paragraphe. Avant : Mines de Houille de Blanzy, ajouter : [ Autres Bassins houillers]. P. 196, 17 paragraphe, [Champ-de-Mars, Mines... ajouter : [ Aw Rez-de-chaussée |. G. R. MATERIAUX POUR SERVIR A UNE FAUNE DES MYRIAPODES DE FRANCE | | (Fin) Téguments à structure réticulée assez large, mais bien marquée, plus rossière sur les prozonites; médiocrement brillants. La ligne médiane orsale est très finement carénée. Premier écusson moins large que la tête, à bord antérieur régulièrement cintré; bord postérieur faiblement sinueux au milieu et oblique dans les côtés, qui sont anguleux, à pointe émoussée. La paire interne de soies est située dans une légère dépression au premier tiers environ entre la ligne médiane et l’angle, et plus près du bord posté- rieur; la paire moyenne est située un peu au delà du second tiers et 5lus en avant que la première, la paire externe est située au bord postérieur à une petite distance de l’angle. Sur les segments du trone, les carènes sont faiblement développées, assez globuleuses et séparées du tronc par une impression vague peu profonde; elles sont sub-rectangulaires, l'angle antérieur est arrondi, l'angle postérieur est droit ou émoussé, le bord externe est muni d’un nb dépression large, plate, peu profonde, nettement délimitée du côté du pro- zonite seulement. La paire interne de soies est située près de la suture, presque à la naissance des carènes; la paire moyenne, au bord antérieur de la carène et en dedans de l'angle antérieur; la paire externe, exacte- ment à l'angle postérieur. Sur la face latero-ventrale, la sculpture des prezonites est très accentuée et, de plus, les metazonites sont finement ourrelet. La suture est représéntée par une 4 CT d LL es r 4 J Fa MS Pr | ; NE 14 ST DIE L | ’ v ÿ'-d : | 4 e- ‘ de 17 LES i . ‘ 4 à Ê L né de de L 1 Q Lau + br RE à PE ÿ) 2 + D EL SPIP DENNT LELE VOCNNPATE COUP re RU AD CT CR D Le Mode Ge EN MODE RE Pr 2 A8 striés ou plissés longitudinalement. Le dernier segment est médiocrement allongé; son bord postérieur est largement tronqué dans la région dorsale et fortement oblique latéralement; les soies de la paire interne sont situées de chaque côté et près de la ligne médiane dorsale, et les autres sont plantées a pe ER. ET le long du bord latéral, les filières sont courtes, elles égalent le quart envi- ron de la longueur du dernier segment et sont surmontées d’une longue soie plus grêle que celle des segments. Les valves sont bien dégagées, médioere- ment globuleuses et portent trois paires de soies en arrière du bord libre, qui est rebordé. L'écaille sous-anale est large, arrondie en demi-cercle, et porte deux longues soies grêles. Les pattes, au nombre de 48 (@) ou 50 (Q) paires, sont longues et armées d’une grifte longue et grêle. La lame ventrale forme entre les hanches une lame verticale arrondie antérieurement, dont le bord est finement denticulé. Chez le mâle le dernier article est pourvu à sa face inférieure de papilles courtes plus ou moins serrées. La deuxième paire de pattes du 6° segment, pas plus que la 1** du 8°, n’est modifiée; ces pattes sont semblables aux autres pattes ambulatoires; l'organe copulateur est donc uniquement com- posé des deux paires du 7° segment. LA Les pattes copulatrices antérieures sont représentées par deux paires de pièces (Fig. XX XVIII); la première peus (C, fig. XXX VIII et XXXIX) est constituée par deux branches soudées sur la moitié proximale de leur longueur et divisées, divergentes, sur la moitié distale (Hærner des Syn- coxides) (1) et reposant sur une longue apophyse (Endoskelettaler Mittel- zapfen des Syncoxides) arquée (pr.), projetée en avant et par conséquent sur un autre plan que les pattes trachéennes (Tr.); la pointe de chaque branche est munie sur sa face postérieure de cinq dents spiniformes aigués, et son bord externe est rabattu postérieurement en forme de lambeau trian- gulaire à bord denticulé. Le pièces de la seconde paire (Chad. = Cheiroïd) sont absolument indépendantes l’une de l’autre (Fig. XXX VIII et XL); elles sont lamellaires, évasées en poches à la base, graduellement rétrécies et donnant naissance, dans leur moitié distale, à un petit lambeau rectan- gulaire denticulé et à trois dents robustes, dont une près du lambeau précité, au bord postérieur, et deux très robustes sur la face interne. — Les pattes copulatrices postérieures (Fig. XLI) sont représentées par la lame ventrale (Vh.) et par deux bourgeons (gnp. — Hintere Gonopoden) sans traces de différenciation. SE ; J'ai recueilli cette intéressante espèce en juin 1895 à Allos, Basses-Alpes, à environ 2.200 mètres d'altitude sous des pierres et notamment dans les pentes herbues baignées par le lac d’Allos (2.237 m-). Accidentellement on la rencontre à une cote inférieure, mais elle y est toujours rare. z Une grotte des environs d’Allos, dite « de la tête de Monier », ma fourni une femelle que je ne puis séparer quant à présent de la forme de plein air. Mais elle est de coloration très pâle et les ocelles sont moins nombreuses. D’autres femelles, gracieusement communiquées par M. de Peyerimhoff, proviennent de la grotte de Melan, Basses-Alpes ; elles sont. également très pâles et ont très peu d'ocelles. Tous ces individus caverni- colés sont de dimensions plus grandes (un échantillon de la grotte de Melan atteint 14 mill. environ), mais, en l'absence de mâles, il est impossible de discerner s’il s’agit d’une espèce différente. _ (1) Je donne, entre parenthèses, les termes employés par le D' Verhæff dans son remar- quable Genera des Chordeumides (Arch. f. Naturgesch., Jahg. 1899, Bd. I, H. ?). Les lettres mêmes des figures correspondent aux siennes, ce qui rendra une comparaison plus aisée. bé: 25 PS NET RENTE) { _bor __chent immédiatement en arrière de la suture eten contact avec elle ; celle-ci nd = N° 23. Schizopyllum albolineatum Lucas, 1845. Syn. : Julus albolineatus Lucas. — Note sur une nouvelle espèce d’Zulus rencontrée dans les environs de Toulon. —— Ann. Soc. Entom. de France, 2e sér., III, 1845; Gervais. —— Histoire Naturelle des [Insectes Aptères, Paris, 1847. L _ Syn. : Julus aleator Pocock. — Res Ligusticæ. — Ann. Mus. Civ. Hist. Nat. Genova, Ser. 24, Vol. XIV (XXXIV), 20 Sept. 1894. - Non sy. : lulus albolineatus Latzel. — Lulus riparius Verhæff. | — — Verhæff. — Julus belgicus Latzel. Le nom créé par Lucas a longtemps servi à désigner différentes formes marquées d’une ligne dorsale de couleur claire, seul caractère qu’elles avaient en commun. Dès 1886, je retrouvais à Saint-Raphaël, dans le Var, par conséquent non loin de Toulon dont les environs ont fourni à Lucas son type, des femelles de cette espèce. Mais ce n’est que l’an dernier qu'il m'a été donné de recueillir un mâle et d'établir la synonymie de l’Aleator Pocock avec l'espèce qui nous occupe. On peut considérer que cette espèce est rare; elle se rencontre de-ci de-là sur notre littoral méditerranéen de Toulon à Menton (et même jusqu’à Nervi, d’après Pocock). et le mâle que je possède vient de Gorbio, village au-dessus de Menton (435 m. alt.), récolté le 20 avril 1899. G' : longueur U*025, diamètre 0*002; o : longueur 0"042, diamètre 0"004. _ La couleur du fond est brun marron; le tour du premier segment est brun jaunâtre; le bord postérieur des autres segments est brun jaunâtre sur le dos et blanchâtre dans les flancs; sur la ligne médiane, une étroite bande dorsale jaune paille court ininterrompue; les flancs sont marqués de deux séries longitudinales de taches blanc gris ou blanc Jaunâtre séparées par une série de taches noires; vers le ventre, des marbrures grises ou blan- châtres absorbent peu à peu la couleur du fond. Antennes et face fauves, avec une bande interocellaire grise; vertex et valves de la couleur du fond; bord des valves finement ourlé de jaune; pattes jaunes à la base, passant au jaune roux vers la pointe. Cette charmante coloration est surtout distincte chez les grosses femelles, alors que les jeunes sont souvent plus foncées avec la seule bande dorsale jaune et une série, ou plusrarement deux, de taches grises dans les flancs. Il Semble même d’après Pocock que la bande dorsale peut disparaître complètement. _ Segments au nombre de 46 (G') et 47-49 (9). _3 + 3 fossettes piligères sur la lèvre supérieure; face lisse ou indistinc- tement ponctuée, brillante; pas de sillon médian sur le vertex, un très fin sillon transversal dépourvu de soies relie les yeux. Ocelles bien distinctes, quoique petites, en nombre très variable, 46-55, en sept rangées droites (2, 5, 6, 7, 9, 9, 8. — 5, 6, 8, 9, 9, 9, 9). Antennes longues, atteignant le bord postérieur du 3° segment, à peine renflées à l'extrémité. Premier segment étroit, c’est-à-dire peu descendu dans les côtés; le bord antérieur est régulièrement arqué (non sinueux) jusqu’à sa rencontre avec le bord postérieur, avec lequel il forme un angle droit à pointe mousse; le bord antérieur est rebordé dans les côtés; le bord postérieur est orné de quelques (5-7) stries courtes. Sur les segments du tronc, le prozonite est marqué de longues et fines strioles obliques, souvent bifurcrées; le metazonite est. coupé de stries RE bien marquées, droi.vs, quelquefois incomplètes, atteignant le | postérieur qui n’est ni canelé ni cilié. Les pores sont petits et débou- est indistinctement sinueuse. Le dernier segment est finement cuireux; son AE | bord postérieur est prolongé en pointe triangulaire, surmonté d’un très petit crochet translucide à pointe relevée, qui dépasse sensiblement les valves. Celles-ci sont saillantes, globuleuses, avec le bord libre en bourrelet;. les soies sont très rares sur la partie globuleuse mais abondantes sur le bourrelet. L’écaille ventrale est courte et large, en angle obtus. Pattes assez longues, au nombre de 81 à 89; ? segments apodes. Mâle..— La joue porte un prolongement rectangulaire dirigé en avant et en bas. La première paire de pattes est transformée en crochets de dimensions moyennes. Les pattes antérieures portent des bourrelets sous. les deux premiers tarses. Les bords libres du 7° segment font peu saillie sur le ventre. Pattes copulatrices. — Paire antérieure (Fig. XLIT plus longue que large, à bords latéraux subparallèles, le bord externe étant faiblement sinueux; l'extrémité est échancrée de manière à former deux pointes, dont l’externe est plus proéminente que l’autre; le bord interne est très épaissi en bourrelet et l'organe présente en outre, sur la face postérieure, un bourrelet chitineux annulaire au-dessous de la moitié de sa longueur. Paire postérieure (Fig. XLIIT et XLIV) divisée en trois branches : branche antérieure (a) à bords presque parallèles, à pointe arrondie accompagnée, sur la face postérieure, d’une lamelle triangulaire peu développée. La branche interne (Fig. XLV et b fig. XLIIL et XLIV) est grossièrement falciforme, avec un rameau grêle faiblement arqué prenant naissance au milieu de sa concavité; traitée à la potasse, cette branche laisse voir par transparence une rainure très distincte aboutissant, à la base de l'organe, à la grande ampoule ouverte caractéristique des espèces de ce genre. La troisième branche (postéro-interne — c), la plus courte des trois, est taillée à peu près perpendiculairement en avant, sa pointe est épaissie et rabattue intérieurement en un lambeau très court, épais, arrondi, tandis que l’arrête postérieure, graduellement abaissée, se relie à un bourrelet en croissant qui complète l'appareil sur la face postérieure. Ces pattes copulatrices présentent des analogies avec celles du S. Bavayi mihi, notamment dans la forme dela paire antérieure et du rameau antérieur de la paire postérieure; par contre, les deux autres rameaux de la paire postérieure sont nettement différents. Paris ; Henry-W. BROELEMANN. FAUNE ANALYTIQUE ILLUSTRÉE DES ORTHOPTÈRES DE FRANCE (Suite) IV° Tribu : Locustidés Tout le monde connaît la grande Sauterelle verte qui est le type et l’unique représentant, pour une grande partie de la France, de la tribu des Locustidés. . | Sa tête, légèrement conique en avant, l’avait fait considérer comme un Conocephalus par Thunberg (Mém., t. V, p. 278). +. — 221 — _ Le prothorax est aplati en dessus et porte des carènes latérales peu pro- noncées, mais très nettes. Ke prosternum est muni de deux dents pointues; l’oviscapte des femelles _a la forme d’une lame de sabre, c’est pourquoi Geoffroy, dans son langage | piltoresque, lui avait donné le nom de Sauterelle à coutelas (Insectes, t. I, Se DU NP Elytres et ailes vertes bien développées, dépassant un peu l'abdomen; à a: base des élytres, chez les mâles, se trouve un organe stridulant dont la mp0 et la ce ont été données page 147 et Fig. 130. C4 51° Genre : LOCUSTA de Geer. Tête lisse, possédant un tubercule frontal court; oviscapte presque droit. Elytres plus longues que les cuisses postérieures ; oviscapte n’attei- £a 1 \ gnant pas l extrémité des CRD PRE BR PU Pre A L. viridissima | Elytres un peu plus courtes que les cuisses postérieures; oviscaple dépassant beaucoup l'extrémité des élytres..................... L cantans _ A4. L. viridissima L. (Fig. 467). — La grande Sauterelle verte est com- mune dans toute la France ; elle se trouve dans les prairies, dans les . moissons et sur les buissons, etc. On trouve fréquemment, dans les prairies 3 + _tourbeuses de la vallée de la Vanne, aux environs de Sens, une variété pré- _ sentant une couleur jaune uniforme. — Eté. L- 2. L. cantans Fuessly. — Espèce des montagnes. — Vosges, Alpes, Pyré- nées. — Juillet à septembre. V° Tribu : Decticidés | ‘Tribu riche en genres et en espèces ; les insectes qui la composent _ possèdent un ensemble de caractères qui leur donne un facies bien par- ticulier. | Les plus grandes espèces (Decticus) sont des Orthoptères lourds, à forme _ ramassée et peu élégants; sauf quelques Platycleis à ailes très développées, # + pue note ils Se re de sauter maladroitement Sas ; Fe des caractères les plus généraux des Decticides est la forme Courbe de leurs pattes antérieures et la réticulation toute particulière de la face antérieure des cuisses (Fig. 167 bis), be - Huit genres existent en France, mais trois seulement, Platycleis, Decticus ne el Thamnotrizon sont représentés, par quelques-unes de leurs espèces jusque Le. sous Ja latitude de Paris; les autres appartiennent à la région méditerra- _ néenne ou à la faune alpine des montagnes. La couleur la plus répandue est le brun, le gris ou le vert foncé; les Dec- Licidés se distinguent ainsi des autres Locustaires, précédemment étudiés, où le vert tendre domine toujours. Quand elles existent, les élytres et les “ailes sont marquées de taches losangiques disposées régulièrement. Prosteruum mutique ou bidenté. Tête large, à face luisante et élargie vers le bas. Be _ Prothorax à disque plan, sensiblement rétréci en avant et pourvu de | Carènes distinctes chez les Decticidés ROPROCn dits, mais arrondi en dos d’âne chez les Thamnotrizon. | e j Prosternum muni de deux ÉD Ce TO, AL... SR ER RE ; Proslerguim sans one (AE ET SM EEE RÉEL Nine 6 — 999 — AR 2 Elytres et ailes bien développées, u un peu ie + : que Ltd PS 9 (Fig. 170) : LR RE RE GAMPSOGLEIS ñ Elytres en forme d’écailles, beaucoup plus courtes que l'abdomen; PNR ee ailes nulles (Fig, ATLAS LR Re Re EE He "320 ( Tibias postérienrs portant deux épines apicales ; oviscapte droit Œig. 17). A 3 Tibias postérieurs portant quatre épines apicales; oviscapte légère- É Re (ment courbé en dessus (Ras AT) Titane RE CAE ANALOTA | is 7 { Vrothorax en triangle plus ou moins arrondi en arrière (Fig. 174)... roc LOTS 2 ) Prothorax tronqué en arrière (Fig. 475)..... APE à et Ne “4 5 Plantules égalant le premier article des tarses (Fig. 176)........ Ron 54 ; Plantules plus courtes que le premier art. des tarses (Fig. 117). THYREONOTUS er ( Elytres et ailes bien développées ou simplement abrégées, mais jamais Pre 6 : en forme d’écailles (Fig. 181-183-184)....... ss ER LÉ RE SC CES TE ER | Elytres en forme d'écailles; ailes nulles (Fig. 477 bis). .........: RS EE à tee Tibias antérieurs à trois épines en dessus; taille petite ou médiocre RE: 7 (Pig AS Bis) 2 A RER M Re Eee PLATYCLEIS . Tibias antérieurs à quatre épines en dessus; taille grande (Fig. 184 bis) Decricus 4 Tibias postérieurs portant en dessous deux épines terminales ; OVIS- ? 14300 8 capte courbé‘eh Taux (Fig 185 Dis) sr ere Re | Tibias postérieurs portant en dessous quatre épines terminales : OVIS- capte courbé régulièrement (in 1008) Re nee T'HAMNOTRIZON 92° Genre : GAMPSOCLEIS Fieber. Elytres et ailes bien développées, d’un vert glauque mélangé de gris. < 4. G. glabra Herbst (Fig. 170). — Très belle espèce ressemblant à un Platycleis; elle en diffère par son prosternum bidenté et par son ne Lie. 4 » {. À. pedestris Fab. (Fig. 171). — Corps brun ou verdâtre ; taille 18- 23 mill. — Sous les buissons au bord des cours d’eau.— Midi de la France. — Rare. — Juillet à septembre. 5. NOTA. a précédente, À. hispa- nicus, a été rencontrée une seule fois dans les Pyrénées- Orientales, par 74 M. de Saulcy (Canigou). “4 2. A. Sorrezensis Marquet. — Corps d’un vert vif; taille 22 mill., ©. Sur “4 les arbustes et les arbrisseaux. — Très rare. — Montagne-Noire. ‘4 courbé en dessous. es À Prairies élevées des montagnes. — Très rare. — Vosges. n. 7 03° Genre : ANTAXIUS Brünner. "a Les plantules des tarses sont très courtes; l’oviscapte est très droit. Ë Prothorax échancré au milieu du bord postérieur; couleur brune ou | “À 17: "brun verdatre (Fig 115) RE PR RS re Re A. pedestris ( Prothorax non échancré au milieu du bord postérieur. 2,220 + 4 54° Genre : ANALOTA Brünner. Antennes courtes; prothorax faiblement caréné au milieu; oviscapte très peu courbé. Â. A.alpina Yersin (Fig. 178). — Corps vert lavé de brun ; taille 1 22 mill. — Régions élevées des montagnes, se: — Rare. — Juillet à septembre. Constant HOULHERT (A suivre). ù 253 293 En NOTES SPÉCIALES ET LOCALES _ Palæmon serratus PENN. à rostre monstrueux. — Les monstruosités de la cara- pace ne semblent pas être très fréquentes chez les Crustacés Décapodes Macroures adultes. C’est ce qui m'engage à signaler une anomalie du rostre, que j'ai observée sur un Palémon serratus. Le spécimen en question provient de Cherbourg, où il a été pêché le 6 octobre 1899. Etendu, sa taille, de la pointe du rostre à l’extrémité du telson, est d'environ 0085; conservé dans l'alcool, l’abdomen replié sous le céphalothorax, il mesure 0m055, de la _ pointe du rostre au sommet de la courbure dorsale et sa largeur est de 0®012. _ Cet individu, de belle taille, ne présente d’ailleurs aucune autre anomalie que celle du _rostre, que je vais décrire : _ Le rostre est bifide avec indication d'un troisième rostre à droite. Il existe, en réalité, un rostre médian normal, sur le côté gauche duquel s'insère, à sa base, un peu en avant _ des yeux, un second rostre, presque aussi développé et formant avec le premier un angle 7 d'environ 45°; un peu plus en arrière et à droite, une forte épine latérale semble un rudiment d’un troisième rostre. Le rostre médian, à peine dévié de l’axe du corps, mesure 0018 de la bifurcation de sa base à son extré- mité. Sa forme et sa courbure sont normales, ainsi que sa taille; il dépasse fortement les écailles laté- rales des antennes, trait caractéristique du P. serratus, et. possède le nombre de dents typique. Sa crête dorsale est ornée de six dents très aiguës dont la première, assez petite, S’insère immédiatement après la bifur- cation. La pointe du rostre se termine, comme d’ha- bitude, par trois petites dents en escalier. La crête inférieure porte cinq dents, dont trois petites, rap- prochées de la base, correspondant à la grande cour- bure, et deux terminales plus espacées. Palæmon serratus à rostre monstrueux. Palæmon serratus-rostre, vu de côté. Le rostre accessoire gauche, situé sensiblement dans le même plan horizontal que le rostre médian fait avec ui un angle d'environ 45°. Sa largeur, à partir de la bifurcation, st de Ü®014, par conséquent un peu inférieure à celle du rostre principal. Son insertion _ se fait à la base de celui- -Ci, un peu en avant des yeux. : 2H pone seulement deux dents dorsales au lieu de six. Les deux dents dorsales sont #3 diutbés. assez longue, 0w008, se terminant à la pointe du rostre qui est tridentée et iden- e tique à celle du rostre principal. La crête ventrale, fortement convexe, porte, comme celle du rostre principal, cinq dents assez régulièrement ‘espacées. Entre la % et la 38, à partir - de la base du rostre, une petite encoche, visible à la loupe, semble le rudiment d’une 4 Un peu en arrière du rostre gauche et symétriquement, une forte épine longue de 0®0025 se détache à droite comme une indication d'un troisième rostre. En arrière de cette épine, base du rostre se prolonge, comme d'ordinaire, sur le céphalothorax, en crète ornée _ de deux dents aiguës. _ … En résumé le rostre médian est normal, comme taille, comme forme et comme nombre 4 _ de dents. 24 Ge. Le rostre accessoire gauche n’en diffère que par sa taille un peu plus faible (0014 au 1e lieu de 0®018), ses dents dorsales moins n :ombreuses (2 au lieu de 6) et sa direction à 45° _de l’axe du corps. _ Le rostre latéral droit n’est qu’indiqué par une grosse épine presque symétrique du , __rostre accessoire gauche. Li l'est nant dificile de décider si cette anomalie du re est congénitale ou si | j — 224 — ù RE La grande taille du spécimen, la forme et les ADI DRS normales di rostre médian, pourraient faire pencher en faveur de la première hypothèse. Si, au contraire, cette ano- malie est due à une régénération irrégulière après mutilation, les mêmes. considérations sembleraient indiquer que cette mutilation a eu lieu à un âge très peu avancé. De nom- breuses mues successives auraient permis au rostre médian de reprendre ses proportions normales sans préjudice du développement du rostre latéral. Pierre FAUVEL. J A Envergure de Saturnia pyri Sonirr. — En juin 1900, un exemplaire Q de S. pyri, de 153 millimètres d'envergure, a été capturé à Iseure, près de Mouhns (Allier), et nous a été communiqué par M. Lamapet, le directeur du Messager. Un autre exemplaire fut trouvé, en juin 1897, à l’état de chrysalide aux Bruyères-de- Bord, près de Lurcy-Lévy (Allier), son Rare s'élève à 155 bons millimètres (Gallection® M. Faure, à Paris). Est-ce donc dans l'Allier que se rencontreraient les plus grands spécimens de S. pyri en France? | Moulins. | G. DE RocQuiGNy-ADANsON. L4 Anthropoïdes virgo L. — Nous signalons la capture de ce bel Echassier, vulgai- rement dénommé la Demoiselle de Numidie, démonté par un coup de fusil, le 18 juin 1900, vers onze heures du matin, sur les bords ‘de l'Allier, au lieu dit la Motte de Villars, près: de la terre de Baleine. A quelle époque et en quel point du territoire cet élégant oiseau a-t-il été signalé en France ? Parc de Baleine. | G. DE | Rocomeré Édae L'étude méthodique de la Flore Jurassique. — Nous insistons souvent dans la. Feuille sur l'utilité des études géonémiques, c’est-à-dire des observations méthodiques sur la distribution géographique des espèces végétales et animales. — Les problèmes que soulèvent ces observations sont d’un très grand intérêt : la dispersion des animaux et des plantes, .et partant leur histoire, l'influence de la nature du sol, du climat et de bien d’autres circonstances sur ces phénomènes de dispersion, sont autant de questions dont la résolution ne pourra être obtenue que par de nombreuses cbservations faites avec beaucoup de précision et qui s'imposent à tous ceux qui veulent faire œuvre utile en étudiant leur flore ou leur faune locales. A cet égard, nous tenons à attirer l'attention de nos lecteurs sur une bbeon bota- nique qui s’est récemment fondée à Besancon sous la direction de M. le Dr Ant. Magnin, professeur de botanique à l'Université de cette ville, et dont on connaît les beaux travaux sur la flore du Jura. Cette publication mensuelle a pour titre Archives de là Flore juras- - sienne et pour but : 1° De mettre en relations les botanistes de la région jurassienne, en donnant à ce mot son extension la plus large, c’est-à-dire en y comprenant les Juras zurichois (les Laegern), argovien, soleurois, balois, bernois, neuchâtelois et vaudois, pour la partie helvétique, les J. séquanien (plateau d'attente de la Haute-Saône), dubisien, jurassien, idanien, bugeysien, savoisien (Vuache-Mont-du-Chat) et dauphinois (plateau d’ attente ou île de Crémieu). pour la partie française). 20 De réunir dans un même recueil toutes les découvertes qui seront faites dans la flore du Jura sur les recherches qui auront pour objet ses représentants, travaux originaux où analyses de travaux parus dans d’autres recueils. 3° L'étude des formes locales, stationnelles ou climatériques, micromorphes, dont on essayera d'établir la valeur et les rapports à l’aide des caractères GRS ARCS ENRTSESS et histologiques quand ces derniers seront utilisables. 4e La publication de travaux synthétiques résumant l’état actuel de nos connaissances sur des sujets spéciaux de la floristique jurassienne et accompagnés, autant ab possible, de cartes géonémiques. M. le prof. Magnin fait appel, et nous nous y associons chaleureusement, à tous les botanistes qui voudront bien lui adresser leur adhésion, leurs observations et leurs conseils. à A. DozLFus. Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS. Imp. Oberthür, Rennes—Paris (704-910), Feuille des Jeunes Naturalistes Ille Série, 30° Année, pl, À ORTHOPTÈRES DE FRANCE (C. Houlbert, del.) PRET PT de Jah QE > - 1er Octobre 1900 — Ille Série, 30° Année — N° 360 LA FEUILLE —— AVIS À partir du 1* novembre prochain, le prix d'abonnement à la Feuille sera fixé à 6 fr. par an au lieu de < fr., ce qui nous permettra d'augmenter le nombre des pages, d'améliorer la qualité du papier, de donner plus souvent des figures ou même des planches hors texte, de faire une place plus large aux « notes spéciales et locales, » aux « échanges » et à la « revue de faits scientifiques » que nous avons dû négliger quelque peu ces derniers temps, la place nous faisant défaut. La cotisation supplémentaire de la Bibliothèque (quote part des frais d'impression du Catalogue), sera par contre réduite de 2 francs, de sorte que ka cotisation totale avec jouissance de la Bibliothèque restera fixée au même prix (12 francs pour la France, 20 francs pour les pays voisins); toutefois, le nombre des lecteurs de la Bibliothèque étant limité, nous ne pourrons procéder cette année qu'à un nombre restreint d’admissions nouvelles. Le prochain fascicule du Catalogue doit paraître au 1°" novembre. Nous nous attacherons surtout à l'étude de l’histoire naturelle de l’Europe occidentale et centrale et de l’Afrique du Nord-Ouest (régions gallo-rhénane, - alpine, italienne, ibéro-lusitanienne et mauritanienne), sans toutefois laisser . _ de côté les études d'intérêt général. Nous serons heureux de contribuer à _ multiplier les relations et échanges de communications entre les natura- _ listes habitant ces régions et ceux des autres pays et de les tenir au courant des travaux qui peuvent les intéresser; nous comptons pour cela sur la collaboration de tous ceux qui ont pris à cœur le développement de la Feuille. R. FAUNE ANALYTIQUE ILLUSTRÉE DES ORTHOPTÈRES DE FRANCE (Fin) 55° Genre : THYREONOTUS Serville. Tête grosse, lisse;"prothorax sans carènes et prolongé au-dessus de l’ab- domen en forme de triangle arrondi; prosternum, mésosternum et métas- ternum bidentés. 1. Th. corsicus Serv. (Fig. 179). — Corps d’un brun jaunâtre; ailes nulles: taille 22-30 mill. — Sur les buissons dans le midi de la France. — Très >. rare. — Eté, automne. 906 PEAR 06° Genre : RHACOCLEIS Fieber. | | LS Antennes très longues; prothorax prolongé en arrière sous forme de. pointe triangulaire; mésosternum et métasternum munis de lobes triangu- Jaires. $ Po 4 1. Rh. discrepans Fieb. (Fig. 180). — Corps brun plus ou moins grisâtre; prothorax avec une ligne médiane pâle; taille 16-26 mill. — Provence; ter- rains rocailleux en friche. — Rare. — Automne. 57° Genre : PLATYCLEIS Fieber. Ce genre comprend des formes complètement aptères ou à ailes rudimen- taires et d’autres formes à ailes et élytres bien développées; les élytres, quand elles existent sont marquées de taches brunes disposées avec régu- larité. | Elytres et ailes bien développées dépassant longuement l'abdomen; prothorax à carènes latérales bien distinctes (Fig 181)................., 2 Elytres et ailes plus longues que la moitié de l'abdomen mais né le 1 dépassant pas; prothorax à carènes latérales faiblement marquées : BR AFMÈTES te Re Dee VÉR PTS D RE EM 6) Elytres plus courtes que la moitié de l'abdomen; ailes rudimentaires * ou nulles; prothorax à carènes latérales peu prononcées (Fig. 183) ........ 6 Oviscapte peu courbé, atteignant une fois et demie la longueur du | 9 prothbrax. nn RER net Re M en nn RATE Oviscapte courbé à angle dès la base, à peine plus long que le pro- thorax: 5. se PUS CR ET RSR OS ES ARR LAN RTE P. tessellata 3 ( Longueur du corps 16-18 millim.; 7e segment ventral des femelles plan. P. grisea ” { Longueur du corps 22-25 millim.; T° segment ventral des femelles bossu ...…. z Oviscapte courbé en faux; 6° segment abdominal plan ........... P. intermedia Oviscapte presque droit; 6e segment abdominal bossu.....,......... P. affinis 5 Côtés du prothorax plus foncés que le disque..... .............. P. Marqueti Côtés du prothorax moins foncés que le disque................ .. P. Buyssoni 6 Oviscapte courbé régulièrement en are, ayant deux fois la long. du prothorax. 7 Oviscapte courbé à angle:prés del bas6 2e Re net ee ee!) Prothorax arrondi en dessus, bordé de blanc tout autour; taille 20- | z 25 millimètres, : 4.598 M entr Re TR TR PR . P. sepium ©) Prothorax plan en dessus, bordé de blanc seulement en arrière; taille 12:48 millimètres. RE RE nt te Rap à 8 ( Elvtres d’un vert vif; plus courtes que la moitié de l'abdomen.. P. brachyptera | Elytres d’un vert olive; égalant à peu près la moitié de labdomen P. Saussureana . Plaque sous-génitale des femelles carénée; cerques des mâles dentés 9 asqu'anx 2/85... RON PE A P. Rœselii Plaque sous-génitale des femelles arrondie mais non carénée; cerques- dés méles dentésà l'extrémie seuIement Re ee P. bicolor 4. P. grisea Fabr. (Fig. 181). — Corps d’un brun grisâtre; élytres longues, dépassant beaucoup l’abdomen; oviscapte d’un brun luisant à l’extrémité. — Très commune dans les champs cuitivés.-— Août-octobre. 2. P. intermedia Serv. — Cette espèce qui ressemble beaucoup à P. grisea, habite le midi de la France, surtout le Languedoc et la Provence. — Ter- rains incultes. — Juillet-août. 3. P. affinis Fieber. — Mêmes localités et mêmes caractères que P. inter- media. — Provence. — Rare. — Juillet-août. L.P. tessellata Charp. (Fig. 182). — Ressemblant à P. grisea, mais beau- VAT CE DT 2 rl l à 00 + 0 Dei Dole AN VUE At PESTE ANS A EUR DEA oo PA LAN Ne l fs: | er à | 1 | " AU HE 1 1] Li dr à à LS à LA US AR PI { 1 TAC: ; SM fer Cu AL Ver r CAMES : û A san) M: ee APN LE N F3 Y AT * x er. EST coup plus petite; oviscapte large à sa base et recourbé en dessus. — Collines sèches, bords des chemins. — Assez commune. KES Marqueti de Saulcy. — Corps d’un brun verdâtre; élytres atteignant l'extrémité de l'abdomen dans les mâles; taille 45-18 mill, — Prairies; sud- ouest de la France. — Rare. — Automne. 6. P. Buyssoni de Saulcy. — Corps d’un gris verdâtre; élytres vertes légè- rement rembrunies; taille 18-24 muill. — Parmi les joncs, dans les prairies marécageuses du midi de la France. — Rare. — Eté, automne. 7. P. sepium Yersin. — Sur les buissons et les grandes herbes. — Pro- vence. — Assez commune. — Juillet-septembre. 8. P. brachyptera L. — Corps d’un brun grisâtre; partie dorsale des seg- ments abdominaux bordée de jaune; cuisses postérieures avec une bande noire sur leur partie renflée. — Montagnes, dans le nord de la France. Sur les bruyères et dans les clairières des bois. — Août-septembre, — Com. mune dans les Vosges. 9. P. Saussureana Frey-Gessner. — Corps d’un brun verdâtre; se tient sur les pelouses humides dans les régions élevées des montagnes : Vosges, Pyrénées. — Rare. — Aoùût-septembre. ; 10. P. Rœselii Hagenbach (Fig. 183). — Corps d’un brun verdâtre luisant; côtés du prothorax bordés de jaune. — Prairies humides de presque toute la France, mais paraît très localisée. — Assez commune. — Juillet-sep- tembre. 11. P. bicolor Philippi. — Coteaux secs et bois montueux : Vosges, Alsace, Jura, etc. — Rare. — Juillet-septembre. 58° Genre : DECTICUS Serville. Prothorax plan en dessus avec des carènes bien prononcées de chaque côté. Elytres de longueur moyenne, 23-25 millimètres; ailes transparentes, D boire in Be US Sie fair A AS D. verrucivorus Elytres très longues, 42-55 millimètres; ailes légèrement enfumées.. D. albifrons 4. D. verrucivorus L. (Fig. 184) — Sauterelle à sabre de Geoffroy. — Très variable sous le rapport de la couleur depuis le vert sombre jusqu’au brun; élytres avec deux séries de taches noires. — Commun dans les prai- ries du centre de la France; plus rare dans le midi. — Juillet-septembre. 2. D. albifrons Fabr. — Elytres beaucoup plus longues que l’abdomen.— _ Espèce méridionale, assez commune dans les prairies. — Juillet à octobre. 59° Genre : ANTERASTES Brünner. | _ Petite espèce de la région méditerranéenne. - À. A. Raymondi Yersin (Fig. 185). — Provence et Languedoc, sur les É Eussons, — Rare. — Août et septembre. 60° Genre : THAMNOTRIZON Fischer. Tête grosse; front convexe; prothorax arrondi en dos d’âne sans carènes ne latérales; oviscapte long, à peine recourbé en dessus. Prothorax prolongé en arrière; cuisses postérieures épineuses en BE : Li NOR RE EN ART PRE RE RCE Th. Chabrieri es, HD non prolongé en arrière; cuisses postérieures sans épines en dessous ..... PNR re ETS RD UC OR EU Jet ELA. LATTES 9 — 228 — 9 Bord du prothorax largement bordé de blanc................ AE re } Bord du prothorax étroitement bordé de blanc (Fig. 187) Va .. Th. cinereus a { Elytres des mâles de couleur paille en dessus... ............... .…. Th. apterus À Elytres des mâles notrâtres en dessus 2" Re HAS 4 ñ Taille petite, 14-18 millimètres, espèce des montagnes... .......... Th. fallax Taille grande, 24-50 millimètres, espèce du littoral méditerranéen. Th. femoratus 1.Th. Chabrieri Charp. — Corps d’un beau vert d'herbe; oviscapte courbé, noir à sa base; taille 20-28 mill. — Dans les bois montagneux, midi de la France. — Très rare. — Eté, automne. 2.Th. apterus Fabr. — Pelouses sèches et bois montueux de la Provence. — Rare. — Août-septembre. 3. Th. cinereus L. (Fig. 187). — Corps lisse, d’un gris jaunâtre entremêlé de brun. — Au pied des haies, quelquefois sur les buissons, surtout dans les endroits humides. — Assez commune partout. — Août-septembre. 4. Th. fallax Fischer. — Sous les buissons dans les régions montueuses et boisées de la Provence. — Rare. — Juillet à octobre. | 9. Th. femoratus Fieber. — Dans les lieux marécageux, sur les herbes et sous les buissons. — Provence. — Très rare. — Juin à septembre. VI Tribu : Hphippigéridés Les Orthoptères de cette famille possèdent encore un facies particulier qu'ils doivent surtout à la forme de leur prothorax et à la brièveté de leurs élytres; ce sont des insectes lourds, à abdomen volumineux, grimpant sur les herbes basses et sur les Hire La forme de leur prothorax qui à l’aspect d’une selle, leur a fait donner le nom de Hotteux (porte-hotte) dans certains départements de la France (Gâtinais, Sénonais, pays d’Othe). Le prosternum ne porte pas de dents; l’oviscapte est long et peu courbé. On à signalé huit espèces d’Ephippigers en France ; une seule existe … jusqu'aux environs de Paris (E. vilium) ; toutes les autres sont méridionales et appartiennent pour la plupart à la faune de l’extrême midi. | Un seul genre. 61° Genre : EPHIPPIGER Latr. fs Prothorax rugueux, brusquement relevé en arrière, arrondi en avant en forme de selle; élytres en forme d° écailles cachées presque en entier sous le prothorax. 4 { Prothorax arrondi sur les côtés et dépourvu de carènes latérales. ........... 3 t Prothorax pourvu de carènes latérales bien distinctes............ D ie Er - 9 ( Oviscapte court et-courbé en faux (Fig: 186)........:.202.. . E. rugosicollis ). Oviscapte allongé-et peu courbé (Fig: 4186415), 2, ARE PRE E. monticola Oviscapte presque droit ayant moins de deux fois et demie la longueur 5) AU DrOMOTAK. 241.0. 0,4 SEE MO RS RARE 4 Oviscapte courbé ayant plus de trois fois la longueur du prothorax........... 6 Prothorax entièrement rugueux (Fig. 188)....::4% mme E. vitium 4 ©! Prothorax hsse-dans’sa partie-antérieure: RSR Ne RER 5 | Prothorax lisse dans toute son étendue... E. Cuni ( Partie postérieure du prothorax distinctement carénéc au milieu; ailes 5 jaunepaléi it et agent AU QU RUN SN ESS E. bitterens Partie postérieure du prothorax vaguement carénée au milieu; ailes d'ün:brun TOUR RE RAR et ue ASC E. provincialis g $ Corps d’un brun rosé ou verdâtre; élÿlres jaunes. :5%28.lsptits « ..... E. terrestris Corps d'un vert vif ou violacé; élytres brunes rs rene . . E. perforatus as Ta Te NA * d =.” Feuille des Jeunes Naturalistes IIIe Série, 0° Année, pl. A] Zn 186 bis Dee ——— = CLR CRIÉEONS* ORTHOPTÈRES DE FRANCE (C. Houlbert, del.) Æ Les — 229 — 4.E. rugosicollis Serville (Fig. 186). — Prothorax rugueux rebordé tout autour; oviscapte un peu moins long que l’abdomen, garni de fines dente- lures à l’extrémité. — Espèce méridionale, se tenant sur les buissons et les _ arbustes (1). — Rare. — Juillet-août. 2. E. monticola Ramb. — Corps vert légèrement roussâtre; côtés rabattus du prothorax très finement chagrinés; taille 26-32 mill. — Pyrénées, sur les fougères. — Rare. — Automne. 3. E. vitium Serville (Fig. 188). — D'un vert sombre ou violacé; partie postérieure du prothorax faiblement carénée au milieu; taille 20-30 mull. — Dans les vignes; sur les ajoncs dans les landes de l’ouest. — Très com- mune. — Toute la France. 4. E. Gunii Boliv. — D'un roux violacé; partie postérieure du prothorax fortement carénée; taille 25-40 mill. — Pyrénées; massif du Canigou. — Très rare. — Automne. 5. E. bitterensis Marquet. — Corps jaunâtre; partie postérieure du pro- thorax fortement rebordée en arrière; taille 28-38 mill.; sud-ouest de la France, dans les vignes. — Rare. — Eté automne. CRE ve provincialis Yersin. — Jaune roussâtre; partie postérieure du pro- thorax non carénée; taille 30-46 mill. — Provence, sur les buissons et les arbustes. — Très rare. — Eté. 7. E. terrestris Yersin. — Corps d’un brun verdâtre; oviscapte grêle très faiblement courbé; taille 25-37 mill. — Provence, sur les arbrisseaux. — Rare. — Eté. 8. E. perforatus Rossi. — Corps vert ou d’un vert violacé; oviscapte très grêle, presque droit. — Pyrénées et sud-ouest de la France. — Rare. — - Automne. VII’ Tribu : Sagidés Cette famille n’est représentée en France que par le seul Saga serrata ; cet insecte est le plus grand des Orthoptères de France; sa taille atteint jusqu’à sept centimètres; la femelle seule a été bien étudiée, le mâle est extrêmement rare. Les Sagidés sont caractérisés par leur prothorax arrondi et allongé; le prosternum est bidenté; la-tête est grosse et Le front est fortement incliné en avant. Elytres rudimentaires;, abdomen allongé et presque cylindrique; ovis- capte long très peu courbé en dessus. Possèdent le facies de certains Phasmides. 62° Genre : SAGA Charp. Genre très remarquable par la forme du corps; dans les espèces d'Europe les ailes et les élytres sont complètement avortées. 4. S. serrata Fabr. (Fig. 189). — Corps long de 60-67 mill. de couleur - verte. Cet insecte se tient sur les buissons parmi les feuilles. — Très rare. . — Provence et Languedoc. — Eté, automne. VIII Tribu : Sténopelmatidés Les espèces de cette famille sont remarquables par leurs MŒUrS; elles vivent dans les grottes et sous les pierres; leurs jambes sont très longues et £ grêles. Les trois espèces indiquées en France appartiennent à l’extrême midi. (1) M. l'abbé J. Dominique a capturé deux exemplaires de ce rare insecte dans la Loire- Inférieure, au mois d'août 1892. — 930 — ; 63° Genre : DOLICHOPODA Bolivar. Les articles des tarses, aplatis latéralement, ne sont pas creusés en gouttière en dessous; les tibias ne portent pas de trous auditifs. 1 { Segments du prothorax et de l'abdomen de même couleur partout .… . D. palpata t Segments du prothorax et de l'abdomen bordés de jaune en arrière... D. Linderi 4. D. palpata Sulzer (Fig. 190). — Longueur du corps 17-22 mill. — Sous | les pierres dans les grottes. — Très rare. — Midi de la France. 2. D. Linderi Dufour. — Longueur du corps 10-17 mill. — Grottes et cavernes. — Pyrénées-Orientales. — Très rare (1). VII° Famille : GRILLONS Les Grillons sont des Insectes qui vivent en général sous la terre, où ils se nourrissent de racines et de matières organiques diverses; sauf quelques espèces, ils sautent comme les Locustaires et les Acridiens, mais iis dif- ferent essentiellement de ces deux groupes par la disposition de leurs ailes qui sont toujours horizontales et jamais en toit. C’est aux Locustaires qu’ils paraissent se relier de la façon la plus natu- relle par le groupe des Œcanthidés, mais ils s’en distinguent encore cependant très nettement par leurs tarses qui ne comprennent jamais que trois articles. Les mâles des Grillons, comme ceux des Locustaires, font entendre un chant spécial (stridulation) qu'ils produisent par le frottement des élytres l’une contre l’autre. Les Griilons sont répandus dans toutes les parties du monde. TABLEAU DES TRIBUS Jambes antérieures élargies et conformées pour cereuser la terre ù l | (Gryllidés fouisseurs), pas d’oviscapte (Fig. 191)... GRYLLOTALPIDES VI | Jambes antérieures de forme ordinaire, non conformées pour creuser la terre (Gryllidés sauteurs), un oviscapte (Fig. 192) . .:.....:....., PART { Tête cachée par le prothorax; aspect d'une blaite (Fig. 193) é 2 | MYRMÉCOPHILIDES IV Tête à découvert (Fig. 194):,54 SRB HT ER ET ER ne 3 Jambes postérieures épineuses en dessus; ailes plus ou moins développées 9 ” (Pis 405), 5... 02, ie Leur RTE OR OT RE EEE Jambes postérieures crénelées extérieurement mais non épineuses ; pas | DAC LODEL Ne Le COUDES MoGISOPLISTIDÉS V Pattes postérieures très longues, conformées comme celle des Locus- 2 tates (Ee LOA RUE LP LEE Une ER er Re (ŒÉCANTHIDES I ( Pattes postérieures courtes et robustes (Gréllons vrais) (Fig. 195)............ D Deuxième article des tarses cordiforme; oviscapte courbé en faux (Fig; 108) RS ESS Vi PAM ARE TRIGONIDIDÉS II Deuxième article des tarses cylindriques, oviscaple droit ou sim- plement recourbé à l'extrémité seulement (Fig. 195 et 199). GRYLLIDES III (1) Une troisième espèce, très rare, D. Bormansi Brünn, a été trouvée en Corse, dans une grotte près de Bastia (Finot, Or (hop. p. 128). Feuille des Jeunes Naturalistes Il° Série, 30° Année, pl. XII ORTHOPTÈRES DE FRANCE (C. Houlbert, del.) 1 ‘s, PE RET ne 20 ve Nef + PNR ER RE QE CT AB PR 3, a EP Le LE ” : s # so > A + À LS SN RE Dr Le SES Cle ESTN SAS >, FA CNE ARE S E , ; NOÉ I" Tribu : Œcanthidés les espèces qui la composent vivent sur les plantes et non dans des galeries souterraines, d’où leur nom d’Œcanthus. s Ils se distinguent par ce fait de tous les autres Grilloniens, ainsi que par a leurs tarses qui sont hétéromères; ils possèdent, en effet, trois articles aux 3 tarses antérieurs et quatre aux tarses postérieurs (3. 3. 4. ). Un seul genre ; français. 5e 64° Genre : ŒCANTHUS Serville. 3 1 “ Cette tribu est l’une des plus naturelles de tout le groupe des Grillons; # be Jambes postérieures allongées; cuisses légèrement renflées à la base comme chez les Sauterelles. 1. Œ. pelluscens Scop. (Fig. 200). — Corps d’un jaune pâle; élytres . légèrement transparentes, dépassant l’abdomen de 2 à 3 mill. Oviscapte S droit; taille 40-15 miil. Centre et midi de la France. Assez commune dans | les endroits secs et arides sur les plantes basses (Eryngium, Carduus, Ver- _ bascum, etc. è NoTa. — Commun sur les coteaux crayeux des environs de Sens, Paron, J Subligny, etc. — Eté, automne. = n il° Tribu : Trigonididés Cette tribu tire son nom du genre Trigonidium,; elle est caractérisée par le dernier article des palpes maxillaires qui est tronqué à l’extrémité et dont la section droite forme un triangle. À 65° Genre : TRIGONIDIUM Serville. 3 Deuxième article des tarses presque globuleux; oviscapte d’un brun roux, ’ recourbé en dessus. 1. T. cicindeloides Serv. (Fig. 201). — Corps noir luisant, ayant à peu près le facies d’une Cicindèle; taille 4-6 mill. Cette petite espèce se tient dans les endroits humides sur les herbes et principalement sur les joncs. — Rare. — Midi de la France. — Eté. IIIe Tribu : Gryllidés Cette tribu est la plus riche en espèces du groupe entier; les insectes _ qui la composent ont des habitudes nocturnes; ils sont très timides et à la moindre alerte ils se réfugient dans leurs galeries souterraines. { Elytres nulles, tibias antérieurs sans fente auditive (Fig. 202 et 205). ke. #4 GRILLOMORPHA 4 Elytres bien développées ou simplement raccourcies, libias antérieurs : nt Andiive (Rue OUR ER E ... ..0:.. ....... 2. # 9 ; pes des tbias postérieurs longues et mobiles (Fig. 206)....... NEMOBIUS ä Epines des tibias postérieurs fixes RE TE NOT NP 5) SRE fortement velu, oviscapie des femelles grêle, très droit et plus long que l'abdomen CR PME LS nl ru deu GRYLLUS | Corps presque glabre, oviscapte des femelles distinciement courbé; dpéine pius.10ng que l'abdomen (Fig.:204)................. GRYLLODES — 232 — 66° Genre : GRYLLOMORPHA Fieber. Tête courte et déprimée; antennes très longues; cuisses postérieures robustes; oviscapte long et presque droit. | 1. G. dalmatina Ocskay (Fig. 205). — Corps d’un brun pâle; deux lignes blanchâtres en croix sur le prothorax; taille 47-19 miil. — Extrême midi de la France. — Peu commune. — Dans les vieux murs, les hangars et les vieilles habitations. — Toute l’année. 67° Genre : GRYLLODES de Sauss. as Caractérisé par son corps glabre et luisant; prothorax lisse; élytres trans- parentes de la longueur de l’abdomen; ailes nulles. 1. G. pipiens L. Duf. (Fig. 207). — Corps d’un testacé pâle; cuisses pos- térieures larges; premier article des tarses fortement épineux en dessus; taille 15-20 mill. — Coteaux secs et arides. — Espèce PER RSAIES très rare. — Eté. el 68° Genre : GRYLLUS Linné. - Les Grillons sont des insectes de couleur noire ou grise; ailes pliées longitudinalement; tibias antérieurs munis de tympans auditifs sur leurs deux faces; ils volent très peu, mais ils courent avec agilité. ( Tête et prothorax complètement noirs. ...............,............... Natue { Tête et prothorax marqués de taches et de lignes jaunâtres (Fig. 194)....... 4 9 { Tête beaucoup plus large que le prothorax (Fig. 208)........... G. campestris. ( Tête de même largeur que le prothorax ou à peu près (Fig. 194)............ : ( Taille grande 20-25 mill., élytres dépassant l'abdomen, tachées de o- jaune à. là basé. ie 7 at Re PR RER Ne G. bimaculatus. Er Faille moyenne 42-17 mill., élytres plus courtes que l’abdomen.... G. desertus. ( Aïles bien développées; habite les maisons (Fig. 209) …........ G. domesticus. À Ailes très courtes; habite les champs et les bois ............. G. burdigalensis. 1. G. campestris L. (Fig. 208). — Corps noir lisse et luisant; ailes très courtes ; cuisses postérieures d’un rouge sanguin en dessous ; taille 20- 26 mill. — Très commun partout en France, dans les terrains meubles et sablonneux; il se creuse des galeries souterraines à l’entrée desquelles il se tient généralement dans le milieu du jour. — Eté, automne. 2, G. bimaculatus de Geer. — Noir luisant; ailes plus longues que les élytres; base des élytres présentant deux taches jaunes; taille 23-28 mul. __ Provence. — Sous les mottes de terre et les herbes desséchées dans les endroits humides. — Peu commun. — Eté. 3. G. desertus Pallas. — D'un noir terne, sauf la tête qui est luisante; jambes postérieures ayant cinq paires d’ épines au bord externe; taille 14- 47 mill. — Centre et midi de la France. — Assez commune dans les prairies et dans les champs cultivés. — Printemps et été. 4. G. domesticus L. (Fig. 209). — Corps d’un jaune grisâtre; élytres un peu plus courtes que l’abdomen ; ailes dépassant les élytres ; taille 16- 20 mill. — Très commun partout dans les boulangeries et les vieilles habi- No — Presque toute l’année. . G. burdigalensis Lat. — Tête d’un noir luisant; le reste du corps est do un jaune grisâtre; taille 44-14 mill. — Midi, centre de la France jusqu’à la Loire et même en Bretagne. — ne commune: prairies sèches, champs cultivés. — Eté. — 233 — 69° Genre : NEMOBIUS Serville. Au lieu de vivre solitaires comme les Grillons proprement dits, les Nemo- bius vivent en sociétés très nombreuses ; on les rencontre en abondance dans les bois où ils sautillent à la surface du sol ; ils se cachent sous les feuilles et ne creusent probablement pas de terriers. | Oviscapte très droit, plus long que les appendices abdominaux OS D À ee le at à duo a ve dns oo de» 0 N. sylvestris. ( Oviscapte courbé, plus court que les appendices abdominaux............... 2 DapioerentiedPestrémRilé een Peer ile... N. lineolatus. DRébapie nomerenele 4 lexirémnHée fs. 2.ns in. nn... ... N. Heydenii. 4. N. sylvestris Fab. (Fig. 206 is), —_ Corps noirâtre un peu luisant; antennes plus courtes que l’abdomen; taille 8-10 mill. — Excessivement commun partout dans les bois parmi les feuilles. — Eté, automne. 2. N. Heydenii Fisch. — D’un roux grisâtre; dessus de la tête et pro- thorax ayant une ligne pâle longitudinale; taille 5-6 miil. — Sud-ouest de la France; sous les pierres et les détritus, près des cours d’eau. — Rare. — Eté, automne. 3. N. lineolatus Brullé. — Corps brun, plus pâle en dessous; tête at tant en avant quatre lignes jaunâtres; pattes jaunâtres; taille 8-9 mill. Sous les pierres au bord des cours d’eau. — Midi de la France. — Rare. . — Eté, automne. IV Tribu : Myrmécophilidés Ces petits Grilloniens vivent sous les pierres en compagnie de diverses espèces de Fourmis; cette particularité remarquable, très rare chez les : Orthoptères, a été observée pour la première fois, en 1819, par Paolo Savi. 70° Genre : MYRMECOPHILA [Latr. _ Corps court et ovoide; ailes nulles; cuisses postérieures très épaisses; valvules supérieures de l’oviscapte plus longues que les inférieures. 1. M. acervorum Panz. (Fig. 210). — D’un brun ferrugineux,; vit, en gé- néral, en compagnie de Formica fusca; taille 3-5 mill. — Centre et midi de la France. — Collines boisées et sèches, sous les pierres avec les Fourmis. — Rare. — Eté. ut 7: dia do On 2 MA 2 ont A6 ne A PR EN RES | LA : \ DL. % ur 1 x af ae \ à V° Tribu : Mogisoplistidés Corps couvert de petites écailles argentées; premier article de tous les . tarses beaucoup plus long que les deux autres réunis. È 4 l Saillie faciale sillonnée verticalement (Fig. 211)........ ARACHNOCEPHALUS Saillie faciale non sillonnée (Fig. 219), ..... ............ MOGISOPLISTES 71° Genre : MOGISOPLISTES Saussure. Crdtiores de la tribu. 1 L Prothorax plus large que long POUF RS ObER LL. 200. M. squamiger. Prothorax plus long que Re couleur brun clair (Fig. 213)....... M. brunneus. ES 234 Eee ; 4 in se : & cs me pe 1. M. squamiger Fisch. — Corps d’un gris jaunâtre; taille 9-49 mil, — Provence, le long du littoral; sous les pierres et sous les détritus au bord . des eaux. — Très rare. — Eté. 2. M. brunneus Serv. (Fig. 213). — Corps d’un brun pâle; taille 7- 8 mill. Dans les bois sous les feuilles mortes. — Provence. — Très rare. 72° Genre : ARACHNOCEPHALUS Costa. Corps allongé, étroit et couvert d’écailles argentées comme chez les Mogisoplistes; oviscapte droit. À. A. Yersini De Sauss. (Fig. 214). — Corps d’un brun jaunâtre; taille 8- 9 mill. — Sur les plantes basses et sur les buissons, dans les lieux soie et rocailleux. —- Provence. — Très rare. "Eté. VE Tribu : Grryllotalpidés : Les Orthoptères de cette tribu sont remarquables par la disposition de leurs pattes antérieures qui sont disposées pour creuser la terre (Grilloniens fouisseurs). On les rencontre dans toutes les parties du monde. Taille grande 35-50 mill., tibias postérieurs garnis d’épines en dessus (Fig. 210). a PRG RENE RE NEA Rene GRYLLOTALPA | Taille petite 5-6 mill., tibias postérieurs garnis de lamelles en dessus (Fig 210) RENE Le RES E N PE A EAERE T'RIDACTYLUS 73° Genre : GRYLLOTALPA Latr. Très connue sous les noms de Courtillière (1), de Taupe-Grillon, l’unique espèce française creuse de profondes galeries dans les terrains cultivés et cause parfois de sérieux dégâts. 1. G. vulgaris Latr. (La Courtillière Geoff.) (Fig. 217). — Corps d’un brun velouté ; ailes plus longues que l’abdomen ; pas d’oviscapte ; taille 35-. 50 mill, — Jardins, prairies, champs cultivés, surtout dans les terrains meubles et humides. — Printemps, été. 74° Genre : TRIDACTYLUS Lair. | - Ces insectes vivent dans le sable fin au bord des rivières, des fleuves et des lacs où ils se creusent des galeries compliquées; ils sautent avec agilité; tarses postérieurs nuls, remplacés par des digitations lamelleuses qui ne . sont autre chose que les épines des tibias transformées. AT. variegatus Latr. (Fig. 218). — Corps d’un noir luisant avec Re taches jaunâtres; élytres plus courtes que l’abdomen; taille 5-6 mil. : — Midi de la France au bord des eaux. — Avril à juin. À part quelques espèces extrêmement rares, nous avons fait figurer dans cette Faune, tous les Orthoptères que l’on peut espérer rencontrer en France. Comme nous l’avons déjà dit, ces Insectes sont très localisés, mais (1) Du vieux français Courtil, jardin. | * S h de. Ve | F nt 7 | PE AE de RS cependant, on les trouve parfois en assez grande quantité dans les endroits où ils ont élu domicile. | La faune orthoptérique de France comprend, dans son ensemble, Sr LR < = F1 s 176 espèces environ; or, d’après M. Finot, 65 seulement ont été observées dans la région parisienne, presque toutes les autres sont méridionales, * quelques-unes même appartiennent exclusivement à la bordure méditerra- BP néenne. | s ; Ce petit travail n’est point destiné à remplacer l’excellente Faune de æ France de M. Finot; sa seule prétention est de préparer les débutants à la : lecture de ce savant ouvrage et de les mettre à même de classer rapidement 4 le produit de leur chasses entomologiques. à Constant HOULBERT. Eur E. NOTES SPECIALES ET LOCALES E 4 4 ? “4 Capture du Bacillus Rossii G (Fab.}. — Le 18 juin, j'ai eu la chance de prendre le - mâle de cette espèce, réputé excessivement rare et que MM. Finot et Azam donnent comme n'ayant pas encore été trouvé en France. À la date précitée, je me trouvais au camp de Carpiagne (environs de Marseille) pour les manœuvres de brigade, lorsque pendant une pause d'exercice, mon attention fut attirée par la présence d’un Bacille sur la tunique d’un de mes camarades qui venait de descendre de cheval. Je pris immédiatement l’insecte et attendis la fin de la manœuvre pour l’examiner plus attentivement. La longueur des antennes, l’ensemble de l'appareil génital m'indiquèrent que j'avais probablement affaire au mâle du Bacillus Rossii. Les manœuvres terminées, rentré chez moi, j'ai pu éclaircir mes doutes, l'excellente faune de M. Finot en main. Après avoir compté et recompte les articles des antennes (19 articles) et comparé l'extrémité de l’abdomen à la figure 56 de l'ouvrage, j'étais certain de posséder une des raretés entomologiques. 1 Le 16 juin, pendant mon séjour au camp, j'ai pris aussi : - lo Ephippiger provincialis SG! (Yersin), énorme exemplaire, considéré comme rarissime …_ et donné comme habitant la partie de la Provence comprise entre la chaîne des Maures et la mer. Cet orthoptère se trouvait sur un Quercus coccifera. 2° Barbitistes Fischeri (Yersin) cf et ©, en nombre, sur le Cislus salv'æfolius. Devant retourner au camp, en octobre, pour une durée de sept semaines, je compte explorer complètement cette région, située au sud-est du massif Saint-Cyr-Carpiagne — (659 mètres) et rechercher particulièrement le mâle de Saga serrala (Fab ) dont je possède … une magnifique femelle prise il y a une quinzaine d'années à Saint-Marcel, au nord du même massif. Le ?$ juin, j'ai capturé un Stethophyma fuscum Q (Pallas) sur un des nombreux Quercus - … corcifera qui couvrent les contreforts ouest de la chaîne de l'Etoile (environs de Marseille), _ au lieu dit Four-de-Buze. . Mon orthoptere n’est pas exactement semblable aux exemplaires provenant des Alpes- …— Maritimes (Croix de Parpelle, à 1,887 metres d'altitude) où je l’ai pris en grande quantité. Il diffère du type : 1° Par la taille qui atteint à peine 30 millim., par les élytres qui n’ont que 10 millim., - alors que mes exemplaires alpins ont en moyenne une longueur de 40 millim.; _ 2° Par les fovéoles temporales qui sont très distinctement limitées et non replètes ; 3 Par les lignes jaunes du pronotum mieux marquées et plus anguleuses; à 4° Par les genoux jaunes (ilest vrai que les femelles alpines que je possède ont une légère éclaircie jaune au milieu du genou, caractère qui n'est point indiqué dans l'ouvrage Je de M. Finot) et les condyles à peine marqués de noir; re 5° Par les lobes géniculaires d'un noir luisant chez le type et entièrement d’un beau- jaune clair chez mon exemplaire. | DT Cette différence provient peut-être de la dégénérescence de l'espèce, indiquée des. hautes montagnes, alors que mon sujet a été pris sur une colline peu élevée (270 mètres), voisine du bassin de Marseille. ; ro Marseille. Ch. CARPENTIER, Lieutenant au l141e d'infanterie. re La Flore jurassienne. — Nous apprenons avec plaisir que le Club jurassien, vaillante association de naturalistes qui existe depuis trente ans dans le canton de Neuchâtel a décidé de collaborer aux excellentes Archives de la flore jurassienne dont nous avons annoncé la fondation au dernier numéro. Le président, M. Tripet, engage les botanistes à indiquer, pour chaque espèce, la distribution horizontale et verticale, l'habitat, la nature du sol, l’époque de la récolte, etc. | + Analota alpina dans le Jura. — Dans le dernier numéro de la feuille (p. 222), M. C. Houlbert indique pour l’Analota alpina l'habitat suivant : régions élevées des mon- tagnes, Alpes. Cette espèce se trouve aussi dans Île Jura du département de l’Aïn; il y a déjà une quinzaine d'années que je le trouvai par centaines dans le gazon du Reculet, tout en haut. Depuis cette première trouvaille, J'ai remarqué que cette espèce ne paraît pas tous les étés en si grand nombre; elle est localisée depuis les rhododendrons jusqu’à la crête de la montagne. Une autre espèce bien plus répandue sur les dos gazon- nés (Alpages) du dura français, c'est la Platycleis saussureana, que j'ai recueillie encore ces jours-ci. ; Genève, Musée d'Histoire naturelle. . E. FRey-GESssner. Mœurs des Lépidoptères. — J'ai surpris le vendredi, 10 août dans la forêt d'Am- boise, sur la route de Saint-Martin-le-Beau, quelgues Limenilis camilla et un Satyrus ; Hermione Q butinant sur des crottins de cheval et Ie 30 août suivant, un Syrichtus cirsii se repaissant de la même nourriture. Je suis persuadé que, par les années arides, le nombre des espèces recherchant l'humidité avec délices doit être considérable. . Amboise. Ernest LELIEVRE. « Additions aux notes sur l'Exposition universelle. — Article Dollfus : Ajouter aux « Missions Scientifiques », l'exposition de M. J. M. Bel (Géologie et Ethnographie de l'Indo-Chine). : À Palais des Forêts (section française) : collections de la Société Mycologique de France. — Collection Lutz. — Collection de l'Ecole de Pharmacie (champignons). — Herbier des Saules et Orchidées européennes (aquarelles par M. Camus). Herbier de l'arrondissement de Gien (M. Lagny à Gien). — Plantes officinales (M. Rousseau à Saint-Just-des-Marais). {Toutes ecs collections groupées à gauche de l'entrée principale, sont très intéressantes. — Elles n'étaient pas installées lors de la mise sous presse de Ja note que nous avons consacrée au Palais des Forêts). Article Ramond : Ajouter à l'Enseignement (rez-de-chaussée, section hongroise) Pt carte générale (géologique) de Hongrie, de MM. de Loczy et A. Koch, 1/360,000° (1899). _ Edouard Tarox-Bauzuonr. Note sur Coelopellis lacertina Wagl. (353) LT TABLE DE LA XXX° ANNÉE (1899-1900) Adrien DOLLFUS ......... À nos lecteurs (349) 0 0 0. DÉMUN iedeuemiuue Notes pour servir à l'étude des mœurs de quelques Ani- sotoma Seht., Liodes Latr. — Description des espèces françaises, d’après leurs auteurs (349, 350, 351), 1 fig. à d 20: Maurice PrrourerT........ Etudes sur le Préhistorique du Jura, — La période | hallstatienne dans le Jura salinois : fouilles de quelques | CH AR eee Ne ER A eine ART 12 rémfinns tipo Contribution à l'étude du genre Chrysanthia Schm. (349). Ændré COLANTE ES ::.1:: .. Notions de géographie physique : Formation du modelé terrestre (suite) (349)... ..... LE EURE RRPAIT RE RE Hier es Un. Les Jardins botaniques des bords du Rhin au point de < vue dendrolopiqueé (590,891), Lu sir. 21, LE DOUVILER: es 518 0e à à Une découverte géologique à Villers-sur-Mer (351)...... AL -HPRRBRA SES nu Sur l’organisation des Musées d'histoire naturelle (352). . DDE ER BRU. 204 Dédoublement des feuilles chez l’Orme, l'Ortie et le : SvYéomone On PMR dd one min CT Matce Pi iris en Contribution à l’étude des Wotozus d'Europe et des régions avoisinantes (392, 309) .:..::.:..... TAG A 64, -G. pe Rocquieny-Anaxson Mœurs et habitudes des Lépidoptères (352, 353).... 68, Gustave-F. Dozzrus...... L'Extension des anciennes mers (353)........,......... Constant HouLBERT....... Les Orthoptères des environs de Sens (353) ............ CRC Constant HourBerr...... Faune analytique illustrée des Orthoptères de France (354,958, 960, 357,959, .360),:12 pl. (218 fig.). 93, 417, : 133, 158, 220, Etienne RaBaup ......... Qu'est-ce qu’une anomalie? (354, 355).........,... 102, CPAM RTE eue: Liste des Coquilles marines, terrestres et d'eau douce recueillies aux environs de Cancale (354, 355, 356). 108, 126, L. GÉNEAU DE LAMARLIÈRE. Sur l’homologie de la tige feuillée du protonéma et des $ rbizoïdes des Muscinées (355) ss, _ G. pe Rocouieny-Ananson Géonémie de Saturnia pyri. — Limite septentrionale de : son extension en. Suisse (356), L fig...........,..,.., MG. Ramon... ..... .. La Géographie physique et la Géologie à l'Exposition < …." universelle de 4900 (356, 358, 359) ......... 149, 183, = A: Dorcrus...... Se A EE à Liste sommaire des collections d'histoire naturelle à 3 | l'Exposition universelle (356, 358)...........,.., 150, _. Maurice PIROUTET........ Note préliminaire sur quelques lambeaux de dépôts gla- ciaires et d’alluvions anciennes des environs de Salins M nait ne en à dass tee done ous voue _ Henry-W. BroœLEMANN.... Matériaux pour servir à une faunc des Myriapodes de CARO 0e an APR en aus sv ecue eve 199; 225 121 144 113 140 201 AT 168 220 _ 938 — ie : Notes spéciales et locales. Découverte d’un Céphalopode dans les faluns de la Touraine (A. Peyrot) (349). Découverte de l'Afuria Aturi dans les faluns de la Touraine (Ph. Dautzenberg) (351). Reproduction spontanée du Cèdre en France (G. de Rocquigny-Adanson) (350). — Id. (H. du Buysson) (8351). — 1d. (R. Hickel) (352). — Id. (J. de Fabry) (353). | Insectes semblant devenir rares en Saône-et-Loire (C. M.) (30). Melolontha vulgaris : question (C. Marchal) (350). — Réponse (E. Lelièvre) (351). Mœurs et habitudes des Lépidoptères RE de Rocquigny-Adanson) (351). — Id. (E. Le- lièvre) (354, 360. 4 Sur les Helcion pellucidus L. et corneus de Gerville (col. Martel) (351, ? fig.). La Mante religieuse en 1899 (A. Gasser, Ad. Bellevoye) (351). — Id. (d. Révelière) (352). Mantispa pagana Fab. (A Gasser) (351). — Id. (Populus) (352). | Minerais exploités à Orléansville, question (A. Gasser) (351). — Réponse : Minerai de Sakamody (P. Pallary) (853). Pelobius tardus dans les Vosges (L. Host) (351). Une nouvelle Société de jeunes naturalistes à Epinal (351). Les Congrès internationaux de l'Exposition (351 et suivants). Les Oiseaux de mer et la chasse dans la baie de Somme (Lomont) (352). Le Casse-Noix (W. cariocatactes) dans le Cantal (P. Marty) (552). Un Chiton voyageur (col. Martel) (352). Pelodytes punctatus Daud. (J. Godon) (352). Captures de l’Erebia medusa dans le dép. du Nord (A. Smits) (352). — Id. (Ed. Brabant (354). Vipères ‘et Faisans aux environs de Tourouvre (353). Les années à hannetons (question de géonémie) (C. Marchal) (354). Note sur une variété bleue de la Cicindela flexuosa Fabr. (A. Ponselle) (354). Vanessa antiopa L. (&. de Rocquigny-Adanson) (355). Anomalie observée sur plusieurs pieds de Capucine (Emile Nicolas) (356), 5 fig. Petite cuisine entomologique (Henry du Buysson) (356). A propos du Traité de géologie de M.‘de Lapparent (Gust.-F. Dollfus) (356). Sequoia gigantea (G. de Rocquigny-Adanson) (357). Chouette Hulotte (R. Rollinat) (357). Corneille pêcheuse (P. Marty) (357). È Palæmon serratus Penn. à rostre monstrueux (P. Fauvel) (359), ? fig. Envergure de Saturnia pyri Schiff. (G. de Rocquigny-Adanson) (359). Anthropoides virgo L. dans l'Allier (G. de Rocquigny-Adanson) (359). L'étude méthodique de la flore jurassienne (A. Dollfus) (359). Capture du Bacillus Rossii G' (Ch. Carpentier) (360). Analota alpina dans le Jura (E. Frey-Gessner) (360). Bulletin d'échanges. — Sur la couverture de chaque numéro (62 notes d'échanges). Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS. Imp. Oberthür, Rennes—Paris (764-00) Des Jeunes Vaturalistes REVUE MENSUELLE D'HISTOIRE NATURELLE Fondée à Mulhouse en 1870 TRENTE ET UNIÈME ANNÉE (IV® SÉRIE — 1° ANNEE) SPRL LSRSLLRLSRSRSLSSSERST- 1901-1902 APR RUES Chez M. Adrien DOLLFUS, 35, rue Pierre-Charron TABLE DES MATIÈRES DE LA XXXI° ANNÉE (IVe Série — 1'° Année) À. Dozrrus. :- À nes,lecteurs (RDS AR E. BENoIsT. — Note pour servir à l’étude de la géologie du département de l'Indre (avec i-planche): (n°3561) 7:28 PR AE L. GÉNEAU DE LAMARLIÈRE. — Sur les enveloppes florales de quelques Ané- monés (ävec 1 planche) (n° 361). 6e 2e RE Charles OBERTHUR. — Observations sur la faune anglaise comparée des Lépi- doptères et leurs variations (avec 2 planches) (n° 361)............................. G. DE ROCQUIGNY-ADANSON. — Géonémie de Saturnia pyri : limite septentrio- nale de son extension en Autriche-Hongrie (avec 1 carte) (n° 361)............. Maurice PIROUTET. — Nouvelles stations préhistoriques aux environs de Salins et d’Arbois : Camp de Saint-André (avec 1 planche) (n° 361, 363)... 24, D' W. WOoLTERSTORFF. — Revision des espèces de Tritons du genre Æuproctus Gené, suivi d’un aperçu des Urodèles de la région paléarctique du Sud- Ouest (avec 1 planche) (n°5 362, 363) (avec 1 planche en couleurs)... 34, Ph. DAUTZENBERG et P. DuroucHOoUx. — Faunule malacologique des environs de Saint-Malo:(n°,:362)5.. 20e RE ER ASE M PRES E.-R. Dugois. — Notes sur l’habitat des Pseudo-Névroptères et Névroptères de la Gironde. Deuxième partie : Planipennia (suite) (n° 362)....................... Pierre FAUVEL. — Les variations de la faune marine (n° 363, 364).........… 78, Maurice Pic. — Sur le groupe Podistrina (Coléopt. Malacodermes) (n° 364)... Abbé P. Fournier. — Notes pour servir à la Flore bryologique de la Haute- Marne (n°364), 425% van ee RAR ER Ne H. MARTEL. — Liste des Coquilles marines, terrestres et d’eau douce recueillies aux environs de Cancale (n° 364, 365, 369, avec 2 planches)... 109, 135, J. RASPAIL. — Contribution à l’étude de la falaise jurassique de Villers-sur- Mer. (n° 365, 366, 367, 368, 369, avec 3 planches)...:.............. 1955-4145, 469: Raymond ROLLINAT. — La Couleuvre d’Esculape et sa variété dite à quatre raies. (n° 368).%.::2:2R0RRR. mel RS AR RER Gustave-F. DozLrus. — L’étage cénomanien en Angleterre (n° 366)................. Abhé C. FRIONNET. — Faune entomologique de la Haute-Marne. Tableaux ana- lytiques pour la détermination des principales chenilles de Macrolépidop- tères (n° 366, 367, 368, 369, 370, 371, 372, avec 2 planches). 159,177, 198, 993, 246, 966, Abbé J.-J. Kigrrer. — Revision des Eucœlines (Hyménoptères Cynipides) (20866. 367). Lt NN RE AE D VER 158, J.-P. HoscHEpé. — Catalogue des plantes adventices des environs de Vernon, Les Andelys (Eure) et La Roche-Guyon (Seine-et-Oise) (n° 368).................. Abbé P. FourNIER — Tableaux analytiques des Desmidiées de la France (n1369;,:370; 371, 972, avec d'ABUres) RAA RARES 215 949% 208 Jacques DEPRAT. — Etudes sur les Roches éruptives de la série ancienne dans leJurarfrane-comtois:(n°-569 avec 2H Tes) E. Monxor et C. HouLBERT. — Faune élémentaire de la France. Tableaux analytiques illustrés de la famille des Longicornes (n° 370, 371, 372, avec 4-planches he ERNEST RER ER 229, 253 J. CHÉDEVILLE. — Guide géologique au Fayel (Oise) (n° 370, avec 3 figures). H.-W. BRŒLEMANN. — Matériaux pour servir à une faune des Myriapodes de France "Nourellé Série (n° 571, avec 10 feures PAR Gustave-F. DozLrus. — Classification des couches tertiaires du Nord-Est du bassin de Parts (NB TOR SN DE RER Prof. GIOACCHINO DE ANGELIS D’'OssaT. — Sur une forme singulière d’une colonie de Aspidiscus cristatus Kœnig., sp., fossile dans le système créta- cique de la Frances. as ie ER CR RER ENS ee 11 LPS Notes spéciales et locales A. D. — Enquête sur les plantes adventices de l’Europe occidentale (n° 361)... G. DE RocquIGNy-ADANsoN. — Sur l’emploi des signes O' et Q en histoire natu- RE DER Re nee nn cer ec Ui te mee bte cine donnee serons 0 AC rt COQ nn se diese sue sea ape oem pananes Pierre Marty. — Le Lézard ocellé dans la Haute-Auvergne (avec 1 carte) hi dons anim mamie ps vamagr der pe tour quo ÉtDreune Zygena Hippocrepidis et Nausta, (QUESTION)... A. Ponsezze. — Contribution à l’étude des mœurs des Cicindèles, avec 5 fig. LE RNA SE ACIER ee A.-L. CLÉMENT. — Dispersion et variétés de l’Attacus cynthia (n° 362)............. R. — La recherche du genre Uëntacrinus dans les terrains crétaciques (n° 362)... P. MarTy. — Enquête sur les plantes adventices (Auvergne) (n° 362)............ G. DE RocQuIGNY-ADANSON. — T'axodium distichum Rich. (n° 362)................. Ad. BELLEVOYE. — Abondance de la Mante religieuse en 1900 (n° 362)............. Bar Caron = "Hlôrestadyentices (921968) 21e or eee coastecetossateere J.-P. HoscxEpé. — Plantes adventices de Vernon et des Andelys (Eure) Sn neo entree Abbé P. Fournier. — Plantes adventices dans la Haute-Marne (n° 363 et SN don ane ue cit Rte icnnnqrunu 4 95, . Abbé Breuiz. — De la multiplicité des Cotylédons chez les Sycomores (n° 363). E. MarGrer. — Pupa (Lauria) umbalicata Drp. et Pupa (Pupilla) muscorum A RG) ne HN di is ne... Pierre MARTY. — À propos de la Galéruque de l’Aulne (n° 363)....................... BP ensomme Treo berulæ. et prunm-(n% 368)... hs eronone PEN = Zyoana Hrippocrepidns (n°1368)... 003 tir ss rreen dede Pro M 2BLANCHARD)—— Conférences coloniales (n° 363)....:.:..:.....::..:.4..4h Maurice LAMBERTIE. — Appel aux Hémiptéristes du Sud-Ouest (n° 363)........... Marguerite BELEZE. — Liste des plantes adventices de Montfort-l’Amaury et de are cdent ambouiliett(n93640) 222 en ee Niue tetan renoue J.-P. Hoscxepé. — Habitat exceptionnel d’une plante hygrophile (n° 364)... CM CEE ES Années à Häannetons (n°364)2...:.:.:.........................: Id. — Notice sur l’élevage de la Criocère du Muguet (n° 364)......................... MasCaraux. —— Le Vison en France (Landes) (n° 364)....::..:........3....4..2.... J.-P. Hoscxepé (d’après J. Chevalier). — Plantes adventices des environs de Roner EP EN RE REA PO ER A PR TR DR CPE ET ST ETES Un vicil amateur. — Üne découverte botanique au Parc-Saint-Maur (n° 365)... Marguerite BELEZE. — À propos du 7'etragonolobus siliquosus (n° 365)........... E. MarGIEr. — Le Pupa (Torquilla) similis Brug. (P. cinerea Drp.) (n° 365). F. AzBIsson. — Notes entomologiques : Æydrocyphon deflexicollis, Æmeo- der jones ONE RE RO PR RD CR LATE D' Séquix. — Une particularité des radioles du Cidaris florigemma dans le Bécnanendebourees (n 36) (avec dhonres)..;.c%-1.....0. Le... G. DE ROCQUIGNY-ADANSON. — Anthocharis cardamines L. (n° 365).................. Xavier RASPAIL — La ponte-du Hanneton (n° 365)... M. Pic. — Note complémentaire sur Podistrina Fairm.. (n° 365)...................... Pinot nosraphaique de Monacou(n° 266), entame niburererdiie es ssvreremeseee. J. Gopon. — Note sur les plantes adventices des départements au Nord et du LR GS CEE GERS) NE EE RS PRE RER RES J.-P. Hoscxepé. — Le Salsola tragus à Rouen (n° 366).................................... A. Gasser. — Nouvelle contribution à l’étude du Lehm de la vallée rhénane : sisement de Soultz (Haute-Alsace) (n° 366, avec 2 fig.).............................. P. DE PEYERIMHOFF. — A propos de la larve de Æydrocyphon deflexrcollis Sn. ecohmatibon du Calosoma sycophante (n° 366).................:.......4...............: C. DE REY-PAILHADE. — Liste des plantes adventices d2 Béziers et des envi- D M mrn ae cr nam land ir eau vou cer cé puerovene re ES À. DEVAUVERSIN. — Plantes adventices de la Marne (n° 367)......................... 26 © © © ST IT IT de) bd Li © — IV — Prof. Alfred Grarp. — Sur une plante adventice à propagation rapide, Matri- caria discoidea, LL. (n°:367)22 SRE RS SR RE 188 Marg. BELEZE. — Rumex maritimus en Seine-et-Oise (n° 367)... A ENOREt + 189 Emile Bazzé. — Feuilles de Quercus pedunculata de grandeur anormale (n° 367). — Id. par G. DE ROCQUIGNY-ADANSON (n° 368)................... 189, 211 D. ŒnLerT. — Dispositif permettant de remplacer la chambre claire du micros- cope .(n° 367). NÉ RaR ER TR RE 189 Raoul LE SÉNÉCHAL. — Note sur un habitat particulier de la larve du Zucanus cer vis (n° 367): NRA ER RE PR PR 190 G. DE RoCQuIGNy-ADANSON. — Preris rapæ Li. (n° 367)... 191 Prix SPENDIAROFE (05:86 7).15 ui. NN TR NN RER 192 G. DE ROCQUIGNY-ADANSON. — Floraison du T'axodium distichum (n° 368)... A | L. CHAYLA. — Le Salsola tragus à Etampes (n° 368)... 211 La Bibliothèque MILNE-EpwaRps (principaux prix de la vente) (n° 368).......... 212 Alfred Grarp. — Sur l’origine et la dispersion de Berteroa incana L. (n° 369). 995 H. pu Buysson. — Cabinet d'élevage (de Coléoptères) (n° 369, 370, 371). 226, 250, 271 G. DE ROCQUIGNY-ADANSON. — Une expérience sur les Chenilles procession- maires. dé pin./(n560 172 RS RU PAR CE RD AE AR dr 297 R. MARTIN. — Les Odonates en Algérie, au mois de mai (n° 370)..................... 249 Prof. W. Kizran. — Note relative à un article de M. Deprat (n° 370)... 250 G. DE ROCQUIGNY-ADANSON. — Berteroa incana (n° 371)... 271 M" Prc. — "Notes dechasse’et d'élevage (n°7370 A0 0 re nee 212 Id. — De la diversité de classification des Longicornes (n° 372)...................... 291 A. THÉVENIN. — Le Congrès géologique en France (n° 372)............................. 292 B. JaAcoB. — La rareté des Bombus en Suisse (Question)................................ 293 A.-L. LETACQ. — Question (sur l'Histoire des Mollusques de Moquin-Tandon) (A 272) ur cree De DO) IS PUR NES 293 Revue de faits scientifiques (Résumés et analyses d'après les auteurs). Phénomène de l’incrustation ‘chez les Algues (n°736) PE er 29 Les Algues calcaires à Banyuls (86h) ER TL ERA ER PER EEE 29 Sur les Affinités morphologiques et géographiques des espèces du genre HMat- thaola (n° 861): 20000 ER ne A NON ER RR 29 Sur les Planaires terrestres de l’Europe occidentale, avec 3 figures (n° 361)... 30 Le prétendu sixième sens des Chauves-Souris (n° 361) .................................... 31 Les concrétions ferrugineuses des Tourbières (n° 362).................................... RES 71° Sur l’habitat exceptionnel de plantes hygrophiles et xérophiles (n° 362)... at Notes pour la:classification des .Coléoptères (n°363): Se 98 Nouvelle étude sur l’empoisonnement par les Champignons (n° 363)............... 99 Sur l’âge des sables de la plage de Dunkerque et l’affaissement du littoral (868), 25 ie ube lues MIA AE SEC DIR ER CE PRET RIRES 99 Description sismique du globe et mesure de la sismicité (n° 364).................... 121 Les changements de coloration des Caméléons (nouvelles recherches) (n° 364).. 123 Lé Préhistorique en Mainé-et-Loire (MR 360) EM Fe 124 Sur la tuberculisation chez certains végétaux (pomme de terre) (n° 366)............ 167 La faune: des Tuürbellariés. de. la Suissen(n ST), PE Re 294 Récolte des sédiments d’eau douce, saumâtre ou salée destinés aux recherches microscopiques (n°372); EME ERP 296 Sur les diverses formations végétales de la Sicile orientale (n° 372)................. 296 Chronique de la Bibliothèque (passim). Notes d'Echange (74 notes). Voir la couverture de chaque numéro. Liste des Naturalistes de la France. — Ain (n° 365) ; Aisne, Allier (n° 366) ; Basses- Alpes (n° 367); Hautes-Alpes (n° 368); Alpes-Maritimes (n° 369) ; Ardèche, Ardennes (n° 370) ; Aube (n° 371) ; Aude ( n° 372). Liste des Naturalistes de la Suisse. — Argovie (n° 365) ; Bâle (n° 368, 369) ; Berne n° 371, 372). 1er Novembre 1900 — IVe Série, 31° Année — N° 361 La . l AS i -: ISO es. Ze (luzeau NR— — Brad/fordien Q È ÎE À Û ë ÿ £ £ sg ca den 10 Ë 160 ni at et L K . ne . » e NN nec un. still Bradfordten 150 A / à VER A 1 ZE = Te uche si]léceuse Ê T ÉD . Vesutien 114 S! Gaultier fé La Creuse Lêsuten Sud Bapocien. Vesulien nf. Catlcatre à Fucoides Palu din hhdlZtP Lip nebe : le) Calcaire. [Se Dolithique fi: 2 PR . x : _— Coupes géologiques des environs de Saint-Gaultier (Indre). PET 5. La v'! crie APT OR TA 110 “ NOR ES | * us | LED ot} M MER NT ER | BENOIST. — Bathonien de l'Indre. 3 7° Etudes sur le bathonien de l’Indre, par M. Cossmann (1899-1900, Bull. Soc. géol. de Fr., 3° série, t. XXVII, p. 543). — Seconde note sur les mol- lusques du bathonien de Saint-Gaultier (Indre), par M. Cossmann (Bull. Soc. géol. de Fr., 3° série, t. XXVIIT, p. 165, 1900). Stratigraphie. — Aux environs d’Argenton, les dernières couches bajo- ciennes consistant en un calcaire compact suberistallin, avec polypiers et quelques échinides : Pygaster, Pseudodiadema pentagonum, ou en dépôts geyzériques de silice, de carbonate de chaux spathique, localisés sur cer- tains points, sont surmontées par une assise très puissante de calcaire à très petites oolithes (carr. de Larrée), contenant Acanthothyris spinosa et Calamophyllia radiatu. Cette assise est exploitée dans les carrières du Geni- toux, au coteau de Saint-Marcel, au Palis, à Couive, à Tendu sur les bords de la Bouzanne, à Mosnay et dans les grandes carrières de Chabenet. La base de ce calcaire oolithique m’a offert, dans des parties crayeuses au Genitoux, un petit niveau fossilifère intéressant. Diverses espèces de Trochus, un Solarium, Lima, pointes de Cidaris méandrina, Acrosalenia decorata, Asterocidaris minor, Pseudodiadema pentagonum D., Polycyphus Normannus Aq., Clypeus Ploti. Dans les carrières de Mosnay, le Liopleu- rodon Grossouvrei a été trouvé avec Pseudodiadema pentagonum et Collyrites analis. Sur quelques points, au contour, près du Genitoux et au-dessus du four à chaux de Saint-Marcel, cette assise à petites oolithes est séparée des dépôts geyzériques du bajocien, par une couche de marne jaune et brune contenant quelques fossiles, malheureusement très rares : Terebra- tula submaxillata, Acanthothyris spinosa, Clypeus Ploti, Holidypus depressus. Dans la tranchée du chemin de fer, à Tendu, bords de Bouzanne et dans les carrières de Chabenet, ce calcaire oolithique passe à un calcaire crayeux subcristallin, à brachiopodes. J'ai recueilli : Eudesia cardium ; Terebratula Fleischeri Oppel ; Rhynchonella concinna, obsoleta ; Acantho- thyris spinosa; Lima helvetica, Luciensis, proboscidea, Heligmus polytypus: Ostrea gregarea. L'ensemble de ce système de couche atteint 40 mètres dans les carrières de Chabenet. Au même niveau, dans les carrières du Pont-Chrétien, commune de Saint- Marcel, on remarque, entre les assises oolithiques ou crayeuses, des lits sableux, composés d’articulations d’encrines et de baguettes d’oursins. J’ai recueilli à ce niveau : Clypeus altus, Ploti; Echinobrissus clunicularis d'Orb.: en plus, trouvé par le D° Seguin, médecin de l'Etablissement militaire de l’artillerie, à Bourges, Cidaris Guerangeri (pointes) ; Hemicidaris langru- nensis ; Pseudodiadema subcomplanatum. : Un peu au delà du village de Pont-Chrétien-d’en-Bas, le long des rochers de la route, en allant vers Saint-Gaultier, le calcaire subcrayeux est recou- vert par des assises plus dures bien développées, à Laribère où une coupe naturelle au bord de la Creuse fait reconnaître l’existence de bancs sili- ceux séparés par de petits bancs marneux se délitant à l’air, dans lesquels j'ai recueilli : Cidaris bathonica (pointes), Acrocidaris striata et Lima luciensis d’Orb. Ce banc siliceux de Laribère se retrouve dans le vallon de la Bouzanne, en dessous de l’entrée du souterrain de Chabenet, et forme l’assise supé- rieure du petit plateau sur lequel sont bâtis les châteaux de Chabenet, du Broutet et les ruines de celui de Prunget. Sur cette assise siliceuse reposent les dépôts oolithiques à espèces coral- ligènes, exploités tout le long du coteau depuis Chasseneuil, Le Cluzeau et Saint-Gaultier. La base de ces dépôts est constituée dans la carrière du four à chaux de M. Bonargent, à Saint-Gaultier, par un calcaire à grosses oolithes peu régulières, composées de débris de coraux roulés, recouverts 4 BENOIST. — Bathonien de l'Indre. par une incrustation calcaire, qui elle-même n’est peut-être qu’une algue calcifère. Ce calcaire contient toute une faunule d’échinides fort intéres- sante : Diplocidaris Cranziensis L.; Gymnocidaris Cossmanni L.; Acrosalenia Lamarcki Desm.; Hemicidaris Luciensis d’'Orb.; Asterocidaris granulosa Wright.; Pseudodiadema Orbignyi, Seguini L.; Stomechinus bigranularis D., serralus, Michelin ; Phymechinus Benoisti L.; Polycyphus Normannus, et un certain nombre de bivalves fort bien conservés : Pinnigena complanata C., nodosa C.; Pteroperna costatula C.; Lima Luciensis d’Orb. et Eustoma tuber- culosum Piette. Cet horizon de 1°50 à 2 mètres de puissance environ d'épaisseur s’observe à la base des carrières de Saint-Gaultier, au niveau de la Creuse. Au-dessus, on voit se développer des massifs de polypiers ramifiés, empâtés dans un calcaire compact cristallin, qui semblent former des piliers verticaux dont les interstices sont remplis par un calcaire crayeux blanc oolithique, contenant de nombreux mollusques et des poly- piers roulés. J’ai recueilli à ce niveau, d’après les déterminations de notre collègue et ami, M. Cossmann : Cerithiella nuda Piette ; Nerinea carinata, altararis Coss.; Nerinella fibula, Axonensis ; Purpuroïdea bicincta P.; Colum- bellaria bathonica C.; Cerithium Dorval ; Eustoma tuberculosum ; Brachy- trema Buvigneri ; Ochetochilus subvaricosus; Mesospira Leymeriei; Amberleya Aureliana; Encyclus Camillus; Littorina Cœnus; Ampullina Michelini, Aglaya; Neritopsis Benoisti C.; Pileolus æquicostalus C.; Phasianella acutiuscula M. et L.; Grossouvrei C.,elegans M.et L.; Ataphrus Labadyei, discoideus M. et L.; Trochus Burnburyi ; Chilodontoidea trochoides C.; Cirrus Callisto ; Delphinula Benoisti C., Buckmanni M. et L.; Leptomaria Palinurus d'Orb.; Pleurotomaria ornata ; Trochotoma magnifica C., mbricala C.; Emarginula scalaris Sow.; Patella macera C., raduloïdes C., Aureliana C.; Corbis imbricata C.; Lucina Orbignyana, Benoisti C.; Delaunayi C.; Unicardium impressum M. et L.; Cælopis Bigoti C.; Hippopodium Seguini C.; Astarte Sabouraini C., interli- neata Lyc.; Arca Hirsonensis ; Hinnites Psyche C.; Chlamys Luciensis d’Orb.; Camptonectes lens Sow.; Lima semicircularis, helvetica Op., Cardüformis, Luciensis ; Heligmus polytypus ; Ostrea Gregarea ; quelques rares brachio- podes : Terebratula Fleischeri Op.; Eudesia cardium; Rhynchonella concinna, obsoleta de B.; quelques rares échinides, Gymnocidaris Cossmanni L. (les pointes de cette espèce sont très communes et un peu roulées) ; Asteroci- daris granulosa Wright., et de nombreuses espèces de polypiers: Astréacés, Fungiés, Oculinacés, Madréporacés et des algues calcaires Corallines. Cette assise, dont la puissance totale atteint 8 mètres, est surmontée par un banc de calcaire blanc grisâtre à grains très fins, d’environ 2 mètres de puissance. Cet horizon ne contient plus comme fossiles que des restes de vertébrés (reptiles et poissons) et des céphalopodes, ce qui indiquerait un niveau pélagique et expliquerait ainsi l’arrêt subit de développement des massifs coralligènes. En même temps s’annoncerait un mouvement général du lit- toral et la fin des dépôts vésuliens. Les espèces de vertébrés recueillies à ce niveau sont, d’après les déterminations de M. Sauvage : Megalosaurus Bucklandi?; Pelorosaurus Sp.?; Plesiosaurus sp.?; Ecleosaurus sp.?; Steneo- saurus Sp.?; Strophodus magnus Ag., reticulatus Ag.; Mesodon cf. bathonicus Sauv.; une valve (terqum) de Pollicipes; et comme céphalopodes : Nautilus Clausus ; Parkinsonia Parkinsoni ; Perisphinctes sp.?; Belemnopsis Bessinus Fleuriausus ; et quelques mollusques et rayonnés ayant persisté du niveau précédent ou amenés par les courants tels que : Encyclus Camillus ; Mesos- pira Leymeriei, Neritodomus ponderosus ?; Trochotoma magnifica ; Corbis imbricata C.; Camptonectes lens ; Ostrea ? Cidaris Meandrina (pointes de) ; Asterocidaris (Hemicidaris) granulosa ; Gymnocidaris. Cossmanni L.; et divers polypiers roulés. La surface de la couche de calcaire gris jaunâtre à Cépha- Es BENOIST. — Bathonien de l'Indre. 5 lopodes est légèrement ravinée et présente tous les caractères d’un banc émergé du sein des flots et usé, et durci par l’action de l’air. En effet, la mer s'était retirée à une certaine distance, car les dépôts que l’on rencontre sur cette surface sont tous différents de ceux que nous avons vus jusqu'à présent. La première couche qui frappe les yeux dans la carrière, consiste en un lignite terreux avec traces de tiges indéterminables ; les surfaces de ce lignite sont recouvertes par un enduit argileux rouge jaunâtre. L’épaisseur de cette couche est de 0”50. Il supporte un lit de calcaire marneux gris jaune ou violacé, contenant Viviparus Aurelianus Ben. et Valvata Benoisti Cossm. (Cossmann, Bull. Soc. géol. de France, t. XXVIT, p. 136, 1889), deux espèces essentiellement palustres qui vivaient à cette époque dans les maré- cages voisins du rivage et des récifs où vivaient les gastropodes cités pré- cédemment. Ce banc que les ouvriers, frappés par sa nature spéciale, ont désigné sous le nom de fuf varie en puissance de 0"20 à 0"60. Il contient de nombreux débris de tiges de monocotylédonés et est recouvert par une marne rougeâtre avec petits galets de tuf. Inférieurement au lignite on rencontre une petite couche d’argile jaune rougeâtre avec galets calcaires marins. Ce petit niveau se trouve remplacé, dans la partie sud de la car- rière, par un conglomérat renfermant une quantité de fossiles roulés du dépôt sous-jacent à céphalopodes. Ce sont : Belemnopsis Bessinus, Fleuriausus ; Nerinea Altararis C.; Lucina Lyceti; Cardium subtrigonum, Avicula ind.; Gervillia Waltoni G.; et des polypiers. Ce dépôt, qui atteste l’érosion de la couche sous-jacente, rem- place sur ce point le lignite qui s’observe dans la partie nord. La puissance totale des différents niveaux composant cet horizon palustre n’excède pas 1:20. Au bout d’un certain temps, la mer revenant à son ancienne place, par suite d’un léger affaissement, des sédiments fins, vaseux à Fucoides et à Pholadomya ont recouvert le marécage où vivaient les Paludines et consti- tuèrent le commencement du sous-étage Bradfordien. Ces dépôts sont visibles dans les carrières de M. Bonargent, au bourg et sur la route de Châteauroux. [ls consistent en une alternance de couches marneuses vertes avec oolithes et de couches calcaires sublithographiques blanches ou jaunes contenant une petite faunule d'espèces toutes différentes de celles que nous avons vues dans les horizons précédents : Perisphinctes grande espèce ind.; Nerinea cf. elegantula, funiculifera cf. scalaris ; Purpu- roidea sp. ind.?; Neritodomus ponderosus; Pholadomya Heraulti C.?; Ceromya leptoglyptaG.; Ceratomya goniophoraC.; Corbis aspera; Cardium Audriacense, subminutum ; Mytilus asper ; Modiola imbricata, Sowerbyana ; Camptonectes lens ; Dictyothyris coarctata ; Rhynchonella Hopkinsi, elegantula et de nom- breuses frondes et tiges de fucoïdes, formant deux niveaux dans les bancs supérieurs (route de Châteauroux). Ces lits à fucoïdes sont recouverts, route de Châteauroux et carrière du bourg, par des couches de calcaire oolithique très pauvre en fossiles ; on y rencontre cependant : Rhynchonella elegantula, Hopkinsi ; Hemicidaris pus- tulosa; et à la partie supérieure : Rhynchonella decorata ou une espèce bien voisine et un banc rempli de polypiers ramifiés. Entre Chibray et Scoury, ce calcaire oolithique en plaquettes est sur- monté par une légère assise de calcaire compact, se divisant en lits très minces, dont les surfaces de jonction sont couvertes d'empreintes et de moules de petites bivalves appartenant au genre Corbula et peut-être au genre Cyrena. Ces lits sembleraient d’origine saumâtre, appartenant à un estuaire et annonceraient la fin de l’étage bathonien. 6 BENOIST. — Bathonien de l'Indre. Cependant un peu plus loin on voit cet horizon recouvert par un gros banc de calcaire oolithique dont la surface est usée et perforée par des lithophages. Ce banc m'a offert quelques espèces telles que : Belemnites cf. canaliculatus ; Nerinella cf. scalaris, axonensis ; Natica sp.? ; Trigonia sp. ind.? ; Lima semicircularis ; Heligmus sp. ind.?; Waldheimia digona; Dictyo- thyris coarctata ; Rhynchonella decorata, Hopkinsi, elegantula ; Anabacia, Orbulites. Sur la route de Nuret, dans le vallon de Combe-Noire, le calcaire à Ana- bacia est un peu plus développé. Une série de gros bancs calcaires avec Anabacia se trouve alterner avec de petites couches marneuses jaunâtre et rougeâtre, contenant en abondance des spongiaires et des madrépores en plateaux. J’y ai retrouvé : Waldheimia digona; Dictyothyris coarctata ; Rhyn- chonella elegantula, decorata ; Collyrites analis ; Echinobrissus Goldfussi ou micraulus ? Ces bancs à Anabacia seraient déjà, selon M. de Grossouvre, d'époque callovienne. Sur quelques points, au-dessus de Saint-Gaultier, on trouve, à la surface du sol, deux ou trois lits de chaiïlles siliceuses dans une argile rougeâtre. J'y ai recueilli Dictyothyris coarctata et de nombreux polypiers. Cet horizon équivaut probablement à celui de Combe-Noire. La puissance de l’étage bathonien, dans la vallée de la Creuse, serait d'environ 70 mètres, se répartissant ainsi, de haut en bas : 10. Chaiïlles siliceuses et calcaire à Dictyothyris coarctata, Rhyn- chônella decorataet Anabaciaswrbulites. SR 3 00 9. Calcaire en plaquettes à Corbula et Cyrena ?........................ 1700 8. Calcaire oolithique miliaire à Rhynchonella Hopkinsi et elegantula:...1 5.55 sr RS SRE PE RER EEE EE 6" 00 7. Calcaire sublithographique à Fucoïdes .............................. 8" 00 6. Couche à Fivipara Aureliara Ci RAR AIMER RENE RE RE 1720 ». Calcaire oolithique grisâtre à Vertébrés et Céphalopodes..…...….. 2"00 4. Calcaire crayeux à Echinides et Gastropodes (récif).............….. 8"00 +. Calcairé’et'bânes'SiliCeur SRE MM ER RIRE eee 2" 00 2. Caléaire volithique à Eudesiacarium SEEN ORNE 40700 1; :Couche argrleuse:à Clypeus'antelles, MS NAN En 0" 50 TOTAL 0e M EUR 12070 Les n°” de 4 à 5 inclus appartiendraient par leurs faunes au sous-étage vésulien ; les n”* 6 et suivants seraient l’équivalent du sous-étage brad- fordien. Le nombre des espèces fossiles dans ces divers niveaux s’élève actuelle- ment à près de 200 espèces. Qu'il me soit permis avant de terminer cette petite note d'adresser mes remerciements bien sincères aux propriétaires des diverses carrières où j'ai pu faire mes observations et récolter des matériaux d’étude, MM. Bonargent et Deplaine, de Saint-Gaultier et de Saint-Marcel, ainsi qu'à MM. Cossmann, Sauvage et Lambert qui ont bien voulu déterminer et étudier les espèces nouvelles de gastropodes, de pélécypodes, de vertébrés et d’échinides, recueillis par moi pendant l’étude de ces divers niveaux. Une prochaine note décrira l’étage bajocien des environs d’Argenton, ainsi que l’étage supérieur du lias. Argenton. E. BENOIST. DE LAMARLIÈRE. — Enveloppes florales des Anémones. 7 SUR LES ENVELOPPES FLORALES DE QUELQUES ANÉMONES Les diverses flores, même les plus récentes, que j'ai pu consulter au sujet des enveloppes florales dans le genre Anemone s'accordent à attribuer à ce groupe, Comme aux genres voisins, T'halictrum et Clematis, un calice à di- visions pétaioides, en nombre variable, selon les espèces, et variable ausss dans plusieurs espèces, selon les individus. La corolle serait absente dans les divers genres cités plus haut. Cette théorie généralement admise paraît être confirmée par l’étude de l’Atragene alpina et des Clématites. En effet, l’Afragene n’est pas autre chose qu'une Clématite dont les fleurs montrent, en dedans du vertieille calyeinal pétaloïde, un verticille corollin dont les pièces sont bien diffé- renciées. Cette corolle, développée chez les Afragene, manque normale- ment aux Clematis, Anemone, etc. L'observation de quelques cas tératologiques, faite par M. Gaston Bon- nier (14), vient appuyer cette théorie. L'auteur a, en effet, observé aux Petites-Rousses (Isère) des fleurs d’Atragene sans pétales, dont les étamines étaient plus nombreuses que dans les fleurs normales. Ceci paraît indiquer qu'il y à eu en ce cas métamorphose progressive de la corolle. D'autre part, le même auteur cite des fleurs de Clematis vitalba et surtout de Cle- matis. flammaula, munies d’une véritable corolle, formée par la métamor- phose régressive des étamines externes. Ces faits, outre qu'ils montrent l’inanité du seul caractère distinctif entre les Atragene et les Clematis, font voir la possibilité de l'existence d’une corolle dans le genre Clematis et portent à faire admettre que la seule enveloppe florale présente est uni- quement un calice. Toutefois, je ferai remarquer qu’il ressort des observa- tions de M. G. Bonnier que la corolle, lorsqu'elle existe, ne doit sa présence qu'à une pétalodie atteignant les étamines les plus extérieures de la spire formée par l’androcée, et que l’on n’a de corolle dans ces fleurs que par substitution d’un organe à un autre. J'ai d’ailleurs eu l’occasion d'observer moi-même deux cas de métamor- phose régressive de toutes les étamines chez l’Anemone nemorosa. Ces deux cas ont été rencontrés la même année à Fontainebleau, dans le Parc du château, près le quartier des Héronnières, et dans la forêt, à l’angle des routes de Diane et de la Vallière. Fait remarquable, et dont je ne prétends d’ailleurs tirer ici aucune conséquence, les deux individus &normaux étaient, chacun dans leur localité, les deux seuls représentants de leur espèce (au moins en 1892), et les deux localités abondent en Anemone ranun- culoides, qui n'existe guère que là à Fontainebleau. Me basant sur ce qui précède, je pense que ce n’est pas dans les étamines métamorphosées qu'il faut chercher la vraie corolle, absente en apparence dans les cas normaux. Je dis « en apparence, » car j'espère démontrer par les observations suivantes que la corolle existe réellement, au moins dans les espèces d’Anemone que j’ai observées jusqu’à ce jour, à savoir : À. ne- morosa, À. Pulsatilla et A. silvestris. (1) G. Bonnier, Observations sur les Renonculacées de la Flore de France. Rev. Gén. de Bot; 1889/€. I, p. 330: 8 DE LAMARLIÈRE. — Enveloppes florales des Anémones. ANEMONE NEMOROSA L. J'ai examiné plus de 1,500 individus d’À. nemorosa, dans différentes localités des environs de Reims et, en particulier, dans la forêt de ce nom. J'ai trouvé que le nombre des pièces du périanthe (calice des auteurs), variait de 5 à 9. Dans tous les cas, J'ai trouvé invariablement trois divisions externes par rapport aux autres, enveloppant trois à six divisions internes (Diagramme, fig. 1). D'ailleurs, le nombre total de six, pour les divisions du périanthe, trois externes et trois internes, alternant régulièrement et disposées sur deux verticilles, était de beaucoup le plus fréquent. Voici un exemple d’une de ces statistiques auxquelles je me suis livré. Les chiffres indiquent le numéro d’ordre des observations. Celles-ei ont été faites dans des groupes d'individus dont on examinait toutes les unités en suivant l’ordre qu’elles occupaient sur le terrain. 3 LE] - © I GS RE D NT ass ane 32, 33, 34, 35, 36, . | 38, 39, 10, 41, 4, 43, 44, 45, 46, 47, 48, 49, 50, 1 82, 53, 4, 55, |. 56, 59, À PAM À SEA Pa AS , Les 56, 57, Lors 62, . 64, : 66, 67, 68, .. ,. 71,2: 73,70, DE, 1000 610 C0 SD 00 60:61, .. 63, .. "68, :. "69, 10) 070.04 MG im te: UNIL PNRONES COTES S | LEE : MERE TN 97, 98, 09, 100, 1 68372 D, 18; Le 9, . 12, 13, 14, 15, 16, . 18, 19, 20, 914, APN 06, : Eee Rene . 10, 11, Lt 2 17, LASHE ON I © © 197 ec ONG ee O6 IUT Inn: 8,39, … A1, 42, 49,44 + 46, 47, RAR led. Re UE Det 50, . …. .. 54, 55, …. 57, 58, 59, 60, 61, .. .. .. 66, 66, 67, 68, . 70, .. 72, .. 74, 15,76, 17, “SL BOcba ‘2 660.7 TO pois 100 00e AIN ten SA NI RER RE D I Où © NID TU 79, 80, 81, 82, 83, 84, 85, €6, .. 88, .. 90, .. 92, 93,94, .. 96, 97, 98, 99, 100. PS RE PE à CRE EU D BR NAT à nue 496185, os ALAR dde ds Bent, ROAO, LA HAL S PURE AS ue Q Cette statistique à été établie au Gouffre de Germaine, dans la forêt de Reims. Le nombre des divisions florales à été totalisé, de sorte qu'il suffit de diminuer de trois (nombre constant des divisions du verticille externe) pour avoir le nombre des divisions du verticille interne. Dans ce relevé, il est facile de constater que le nombre 6 est de beau- coup le plus fréquent, il représente environ 67 % du total. Le nombre 7 est ne dans la proportion de 31 %, celui de 8 dans la proportion de 5 % et celui de 5 dans la proportion de 0.5 %. M. sont des proportions semblables, ou ne au moins dans le même sens US De T8. Al 5 14:45, 18, 19:20) 21, 22, 23,24, 95, 26, 27, Mo 30, 31, Feuille des Jeunes Naturalistes — IV° SÉRIE, 31° ANNÉE. PI. II PIC C) Ed Fig.2 Fig-3 EXPLICATION DES FIGURES FIG. 1. — Périanthe de l'A. nemorosa, avec calice et corolle trimères. FIG. 2 et 3. — Périanthe de l’A4. nemorosa, avec calice trimère et corolle trimère polymérisée (4 et 5 pétales). FIG. 4 — Périanthe d’une fleur d'A. Pulsatilla, à sépales lobés. Un pétale, l’intérieur est éga- lement lobé, FIG. 5. — Périanthe d'A. Pulsatilla, à calice et corolle dimères, FIG. 6. — Périanthe d’A. nemorosa. Un pétale (en pointillé) est avorté. FIG. 7. — Périanthe quinconcial d'A. Pulsatilla. FIG. 8. — Périanthe quinconcial d'A, silvestris, avee une division interne avortée (en pointillé). FIG. 9. — Périanthe quinconcial d’A. silvestris, avec une division interne surnumé aire. ; 1 ar u à Lie L \ | ; R ; , NT à Er LS Us JEU ET 0 L { L ’ à + = # 1 2 a 0 T+ , — L Pi We VAL 1 \ d ) , ù ET ï 1) | \ : FA \ À : 7 d | ê En | - Ü Lé { ns « er. = N à : om PTE .- 0 + « d LR d Ë ( TR fe FA + 3 EE à Ve nl LT) ET € Tr le | é | \ + \WIT AT # ns LAk "oi t FA È # Ë DE LAMARLIÈRE. — Enveloppes florales des Anémones. 9 que j'ai retrouvées dans la plupart des statistiques faites en différents points, de sorte que l’on peut conclure que pour l’A. nemorosa le type normal du périanthe est à six divisions, réparties sur deux verticilles de trois, alternant entre eux. Dans la plupart des fleurs qui ont sept pièces, c’est-à-dire quatre au verticille interne, on peut reconnaître que deux de ces dernières sont plus rapprochées l’une de l’autre que de leurs voisines (fig. 2). Ce fait peut s’expliquer en admettant que ces deux divisions en représentent morphologiquement une seul : s’est divisée en deux. D’ail- leurs, lorsque le verticille interne est à cin *: /isions, quatre de ces divi- sions sont rapprochées aussi deux par deux © .3). Ainsi donc, seul le verticille interne se mon e inconstant dans le nombre de ses divisions, mais cette inconstance n’er ‘ " pas d’y retrouver le type fondamental à trois divisions simpleme, , . nérisé. En résumé, le périanthe de l’Anémone Sil,: se wiontre fondamentale- ment constitué par six divisions formant deux rerticilles alternes de trois pièces chacun. Notons aussi ce fait intéressant que ce périanc es verticillé, alors que les étamines et les carpelles sont spiralées, et il y a passage brusque d’une forme à l’autre. ANEMONE PULSATILLA L. Si l’on observe les fleurs de l’Anemone Pulsatilla, on voit que la dis- position fondamentale observée chez la Silvie est beaucoup plus constante encore. C’est tout au moins ce que j'ai pu constater aux environs de Reims où cette espèce est assez commune sur les coteaux calcaires ou argilo-cal- caires, ainsi que dans les sables. Un échantillon tératologique de Pulsatille que j’ai trouvé sur les coteaux de Montchenot, commune de Villers-Allerand (Marne), est intéressant à ob- server. Les six divisions du périanthe étaient réparties sur deux rangs comme dans le type (fig. 4), mais deux des trois divisions externes étaient quadri- lobées, par suite de la formation dans chacune d’elles de trois incisures plus ou moins profondes. La troisième division externe n’avait qu'une in- cisure et par conséquent deux lobes. Parmi les trois divisions internes une seule était bilobée, les deux autres étaient entières. Bien que la multipar- tüition, dans le cas présent, se fût localisée plus particulièrement dans le verticille externe, on peut voir ici un état intermédiaire entre les divisions du périanthe entières et celles dédoublées complètement dont nous avons vu des exemples fréquents dans le verticille interne du périanthe de l’Ané- mone Silvie, et moins fréquents chez l’A. Pulsatilla. Cette dernière m’a montré aussi un cas de réduction dans le nombre des pièces du périanthe que je n’ai pas observé chez la Silvie, bien que j'en ai examiné un beaucoup plus grand nombre d’individus. Sur ce même coteau de Montchenot, un pied de Pulsatille présentait plusieurs fleurs dont le pé- rianthe ne comptait que quatre divisions, deux externes et deux internes, alternant régulièrement (fig. 5). Je ferai observer spécialement ici que, malgré la réduction, la disposi- tion en deux verticilles était encore nettement conservée, ce qui n’a pas toujours lieu comme nous le verrons plus loin, lorsque la réduction du nombre se fait de six à cinq. Le périanthe de ces deux espèces, À. nemorosa et A. Pulsatilla se conduit done de la même facon et présente des variations sinon toujours sem- blables, au moins équivalentes. J’ai affecté jusqu'ici d'employer le mot périanthe, pour désigner l’en- ’ 10 DE LAMARLIÈRE. — Enveloppes florales des Anémones. semble des pièces des enveloppes florales. On sait que ce nom est souvent employé pour désigner les enveloppes florales des Monocotylédones, où la distinction des diverses pièces en pétales et en sépales ne peut s’établir facilement dans beaucoup de cas, à cause de l’extrême ressemblance que présentent ces organes, sous le rapport de la consistance et de la colora- tion. Mais dans les Monocotylédones, la disposition des pièces permet de reconnaître cependant deux verticilles, et beaucoup de botanistes actuelle- ment n'hésitent pas y voir un calice et une corolle trimères. Ce qui a lieu chez les Liliacées, par exemple, se retrouve dans les deux Anémones observées plus haut. Le prétendu calice qu’on pourrait appeler plus justement périanthe, se compose en réalité d’un calice et d’une corolle, normalement trimères, la dernière pouvant chez de nombreux individus devenir polymère, par bipartition totale de certaines pièces normalement simples; ce processus nous étant indiqué par le cas tératologique cité plus haut chez l’A. Pulsatilla. Cette supposition d’un calice et d’une corolle chez ces deux Anémones se trouve confirmée par l'observation d’un cas tératologique intéressant : « J’ai trouvé, dit M. Bonnier (1), près de Marlotte (Seine-et-Marne), un pied de cette espèce (Anemone nemorosa}, dont tous les rameaux aériens se ter- minaient par une fleur à trois sépales extérieurs verts, comme trois sépales de Ficaire ; les autres étaient pétaloïdes. » Je ne puis m'empêcher d’ad- mettre que ces autres Sépales étaient simplement des pétales, et que les sépales, pour une fois, avaient repris leur véritable aspect, sous lequel nous sommes habitués de les voir dans la grande majorité des fleurs de Dicoty- lédones. Une autre observation vient d’ailleurs confirmer l’opinion que Je sou- tiens. Les pièces auxquelles je reconnais la valeur de pétales n’ont pas la même forme que les vrais sépales. Elles sont généralement un peu plus étroites, et surtout bon nombre d’entre elles portent sur leurs bords de petites incisures déterminant des lobules à peine marqués, qui présentent la forme des lobules des folioles de l’involucre triphylle situé au-dessous de la fleur, cependant ils sont bien loin d’être aussi accentués. Je n’ai Jamais observé pareille formation sur les divisions externes du périanthe. Il y a donc une petite différence de forme dans les pièces des deux verticilles. En somme, surtout en tenant compte du cas tératologique observé par M. G. Bonnier à Marlotte, on peut trouver la plus grande analogie entre la fleur des deux Anémones précédentes et celle de la Ficaire, où on trouve constamment un calice à trois sépales verts (quelquefois jaunâtres), et une corolle à pétales en nombre variable, de six à neuf. D’ailleurs, dans la Ficaire, la variabilité du nombre des pétales me porte à croire qu'il y a normalement polymérisation de la corolle, et que des cas tératologiques pourraient nous montrer une corolle à trois divisions lobées, comme chez la Pulsatille citée plus haut. Toutefois, la polymérisation serait iei la règle et non l’exception. Les Adonis présentent encore une polymérisation nor- male de la corolle. Mais leur calice à cinq sépales les rapproche davantage du type régulier des Renonculacées pentamères, comme les Ranunculus. En somme, Ficaire, Adonis, Renoncule, forment une série rattachant au type normal de la famille les Anémones qui paraissent s’en éloigner le plus. Reste maintenant encore à examiner un cas particulier : dans l’A. Pulsa- lila, comme dans l’A. nemorosa, on observe quelquefois, mais très rare- (1) G. Bonnier, loc. cit. DE LAMARLIÈRE. — Enveloppes florales des Anémones. 11 ment, des périanthes à cinq divisions. Mais ces périanthes sont loin d’avoir tous la même valeur. Tandis que le seul cas observé chez la Silvie (n° 37 de la statistique ci-dessus) montrait un calice à trois sépales et une corolle à deux pétales, laissant la place vide du troisième pétale, absent par avorte- ment (fig. 6, où le pétale absent est représenté en pointillé), chez la Pulsa- tille, les périanthes pentamères montrent la préfloraison quinconciale, où les pièces sont disposées suivant une spire à formule phyllotaxique repré- sentée par la fraction 2/5. Cette disposition diffère donc sensiblement de celle qui est normale pour l’espèce, puisque au lieu de trouver la disposi- tion verticillée on constate ici la disposition spiralée qui paraît être anta- goniste de la précédente. Ce périanthe quinconcial, exceptionnel pour l’A. Pulsatilla a ceci de particulier qu’il établit une transition au périanthe de l’A. silvestris où la disposition quinconciale est la règle générale. ANEMONE SILVESTRIS L. De cette dernière espèce je n’ai observé qu’un nombre d'individus plus restreint relativement que dans les deux espèces précédentes. Tous prove- naient plus ou moins directement de la garenne de Gueux (Marne). Tous, sauf deux, présentaient la préfloraison quinconciale (fig. 7). Des deux indi- vidus aberrants, l’un présentait quatre pièces au périanthe, l’une des pièces internes étant absente par avortement, mais laissant sa place libre (fig. 8, en pointillé); l’autre individu avait six divisions. On aurait pu sup- poser devoir se retrouver la forme à double verticille trimère de l’A. nemo- rosa et de l’A. Pulsatilla. Mais il n’en est rien et les choses se passent autre- ment. On observe ici une forme plutôt rapprochée de la disposition quin- conciale avec une pièce interne surnuméraire, qui paraît se développer en dehors de la spire générale (fig. 9). Le type quinconcial paraît done caractériser le périanthe de PA. sil- vestris. | | Faudra-t-il done admettre dans le cas de cette espèce que le périanthe entier soit équivalent au calice, tel que l’entendent les auteurs actuels ? et la corolle est-elle réellement absente ici, alors que nous la trouvons norma- lement développée dans d’autres Anémones ? Peut-être faut-il répondre 1c1 par l’affirmative et adopter la théorie courante. Cependant, je risquerai une explication qui permettrait de rattacher le périanthe de l’A. silvestris à celui des deux autres espèces congénères et d’y retrouver deux verticilles, l’un équivalent au calice et l’autre à la corolle. C’est qu’en effet il n’y a pas d’antagonisme entre le type spiralé et le type verticillé, ou plutôt cet antagonisme n’est qu’apparent, et on peut trouver des passages de l’un à l’autre. Je ferai remarquer d’abord que les deux types peuvent se rencontrer dans le périanthe de la même espèce, ainsi que je l’ai fait voir pour l’A. Pulsatilla normalement verticillé, mais qui peut accidentellement présenter le type quinconcial ou spiralé. D'autre part, si l’on se reporte à la fig. 5, où on voit un périanthe verti- cillé à verticilles dimères, on voit qu'il suffit d’ajouter une pièce semi- recouvrante et semi-recouverte pour obtenir un périanthe quinconcial presque identique à celui qui est représenté à la fig. 7. Cette pièce sur- ajoutée (fig. 7, à gauche en bas) mi-sépale, mi-pétale fait partie par chacune de ses moitiés d’un verticille différent. Il faut alors supposer que dans une fleur du type bi-trimère (fig. 1) et verticillé, un des pétales avorte dans une de ses moitiés, et qu’un des sépales avortant également dans sa moitié adjacente, les deux moiliés qui persistent soientconcrescentes entre elles (voir fig. 7 et 8, la pièce mi-partie ombrée, mi-partie claire). Ce 12 OBERTHUR. — Variations des Lépidoptères de la Faune anglaise. processus pourrait paraître invraisemblable. Je l’ai cependant observé une fois dans un cas tératologique, chez l’Hemerocallis fulva. Une étamine de verticille externe, ne présentant qu’une loge était concrescente dans toute sa longueur avec une demi-pièce du périanthe interne (corolle) immédiate- ment adjacente. Le même processus ayant lieu dans les deux verticilles du périanthe des Anémones silvestres n’est donc pas tout à fait invraisem- blable. Actuellement cependant je ne donne cette explication que comme provi- soIre. Que conclure de ce qui précède? Bien que trois espèces d’Anémones seu- lement aient été examinées au point de vue du périanthe, on peut déjà conclure à une variation sensible de cet organe dans ce genre. Cette hétéro- généité du type floral est en rapport avec celle des autres organes des diverses espèces, constatée par M. de Janczewski (1) dans son étude sur les Anémones. Le prétendu calice des Anémones, au moins chez les À. nemorosa et Pulsatilla est équivalent à un calice et à une corolle verticillés trimères, qui rappellent ceux des Monocotylédones. Le calice quinconcial de l’A. silvestris pourrait, à la rigueur, être inter- prété de la même façon, en admettant la concrescence de deux demi-pièces appartenant chacune à un verticille différent. Notons enfin spécialement le rappel du périanthe des Monocotylédones, rappel peut-être atavique et qui ferait supposer que les Renonculacées sont plus près de la souche monocotylédone qu'aucune autre famille de Dicoty- lédones. La transition pourrait se faire par les Alismacées. Reims. L. GÉNEAU DE LAMARLIÈRE. (1) De Janczewsky : Revue générale de Botanique, t. Let suiv. RUE 07 ae M Ses OBSERVATIONS SUR LA FAUNE ANGLAISE COMPARÉE. DES LEPIDOPTÈRES ET LEURS VARIATIONS 1° Partie : Rhopalocera La faune lépidoptérologique la mieux connue est certainement celle de l'Angleterre. Un nombre considérable d'amateurs bornant leur champ d’études à la faune des Papillons du Royaume-Uni et chassant avec un zèle et souvent une habileté admirables, paraît avoir réussi à dresser un inven- taire à peu près complet des espèces de Lépidoptères vivant actuellement dans les Iles Britanniques. L’Angleterre est, suivant une expression vul- gaire, mais tres juste, le Pays des variétés. Nulle région, en Europe, ne fournit un nombre aussi grand d’aberrations lépidoptérologiques de toute sorte. Des ouvrages entiers ont pu être consacrés à la description des variations souvent extraordinaires des Papillons anglais. Mais si, chaque année, les collections de la Grande-Bretagne s’enrichissent de nouveaux exemplaires de Lépidoptères aberrants, grâce aux éducations de chenilles poursuivies dans un si grand nombre de localités et aux chasses faites au PTIT 0 e ile des Jeunes Naluralistes — IN° SÉRIE, 31° À U Feu | | ê Î SAR A Aus CT AUTOS CORPS ENT Sida dau lacs Lui LD drratiats Pot aude À ru | 2 a a ou a LA a DIN ad ae it se OLIS Da ra SU Ses ét 2 RE Load t as va 1 niet es à RE ne Se nn un OBERTHUR. — Variations des Lépidoptères de la Faune anglaise. 13 moyen des procédés les plus variés, par une quantité si considérable d’entomologistes, on acquiert, hélas! la triste conviction que la faune anglaise des Lépidoptères s’appauvrit graduellement. Aussi une ligue pour la protection des papillons indigènes recrute-t-elle beaucoup d’adhérents parmi les principaux amateurs de la Grande-Bretagne. Pourquoi cette diminution du nombre des espèces et cette raréfaction signalée de toutes parts ? - Sans doute la transformation de la culture, la construction de voies mul- tiples de communication, l'extension des villes aux dépens des campagnes, les plantations de jardins en arbres exotiques remplacant la flore indigène, la multiplication des usines sont les causes principales de la destruction des insectes en Angleterre. Il faut ajouter la température souvent défavorable pendant le printemps et l'été et peut-être la récolte faite en nombre immo- déré, des exemplaires d’une espèce dans la localité quelquefois restreinte où elle reste confinée. | Le célèbre Polyommatus dispar, le plus beau des butterflies anglais « one of the richest gems of the british insect fauna » n’a pas été aperçu vivant depuis 1860. Lorsqu'à la salle Stevens, à Londres, une collection de « british butter- flies and moths » se trouve exposée aux enchères publiques, les espèces « now extinct » et notamment le Polyommatus dispar atteignent un prix extraordinaire. Les Polyommatus dispar, d’origine anglaise authentique, suivant leur degré de conservation, oscillent actuellement entre 4 et 12 £. Le D' David Sharp m'a dit autrefois qu’une superbe série de 56 exemplaires existait encore au musée de Cambridge. C’est sans doute la plus nombreuse collec- tion de Polyommatus dispar réunie dans un même musée. Il doit encore exister quelques centaines de Polyommatus dispar, dissé- minés dans toutes les collections actuelles de la Grande-Bretagne. Sur le continent, on en conserve aussi un certain nombre. Feu le D' Boisduval possédait 5 exemplaires portant la mention « Hope 1829. » Feu de Graslin en avait une seule © ; feu Guenée en tenait 4 de son ami Doubleday. Plus tard, je pus acquérir à la vente de la collection Howard- Waughan, qui se fit à la salle Stevens les 22 et 23 avril 1890, une Q de l'ancienne collection Standish, remarquable par sa grande taille, et à la vente de la collection Tugwell (10 décembre 1895), un & en assez bonne condition. La © de la collection Standish et une © de la collection Boïis- duval, étiquetées « Hope 1829, » sont figurées sous les n°° 16 et 17. Les Hippothoë de Saint-Quentin sont grands; mais ils différent des Dispar anglais par la couleur gris de lin et non bleuâtre des ailes inférieures en dessous, et le ton moins éclatant du rouge des ailes en dessus, surtout chez la ©. En Angleterre, Dispar Q était plus largement et plus vivement maculé de noir que l’Hippothoë de Picardie. En Alsace, dans la Gironde, dans l'Isère, Æippothoë est de petite taille et ne peut soutenir aucune comparaison avantageuse avec la forme du nord de la France et encore bien moins avec celle d'Angleterre, aujourd’hui éteinte. Les espèces de Rhopalocera menacées de destruction prochaine en Angle- terre paraissent être Papilio Machaon, actuellement confiné dans les marais non draînés de Norfolk et Cambridgeshire; Leuconea Cratægi, pas retrouvé authentiquement depuis plus de 10 ans; Leucophosia sinapis (1), semblant se raréfier de plus en plus; Zycæna Acis et Arion, Melitæa Athalia et Cinæia ; (1) Elle n’a jamais été trouvée dans le Finistère. 14 OBERTHUR. — Variations des Lépidoptères de la Faune anglaise. celle-ci maintenant confinée dans l’île de Wight. Les Thecla Betulæ et Pruni sont extrêmement rares. Les Pieris Daplidice et Argynnis Lathonia n'apparaissent que de loin en loin, sur la côte du sud. Il reste donc bien peu de Rhopalocera pour animer de leur vol gracieux les jardins, les prés et les bois de la Grande-Bretagne. En plus des espèces déjà citées, voiei le catalogue relativement bien court des papillons diurnes de PAngleterre, de l’Ecosse et de l'Irlande : Pieris Brassicae, Rapae, Napi; Anthocharis Cardamines; Colias Hyale, Edusa; Rhodocera Rhamni; Thecla W. album, Quercus, Rubi; Polyommatus Phlaeas ; Lycaena baetica, Amyntas, Agestis et ses variétés Salmacis et Artaxerces (celle-ci spéciale à l'Ecosse représentée sous Le n° 19) 4egon, Alexis, Corydon, Adonis, Argiolus, Alsus; Nemeobius lucina; Danais. archippus (d’invasion américaine récente); Apatura lris; Limenitis Sybilla; Vanessa C. album, Polychloros, Urticae, 10, Antiopa, Atalanta, Cardui, Argynnis Paphia et var.o Valezina, Adippe et var. Cleodoxza, Aglaja, Euphrosyne, Selene; Melitaea Artemis; Arge Galathea; Erebia Kpiphron, Blandina; Satyrus Semele, Aegeria, Megaera, Janira, Tithonus, Hyperanthus et var. Arete, Davus, Pamphilus ; Syrichtus alveolus et var. taras; Hesperia actaeon, linea, lineola, comma, sylvanus, Cyclopides Paniscus; Thanaos tages. Il y a donc actuellement moins de 70 espèces de Rhopalocera en Angleterre. Encore un certain nombre sont-elles très localisées, réduites à quelques places et complètement exterminées dans la plupart des lieux où on les trouvait autrefois! Les Heterocera ont aussi leurs espèces éteintes. Les Noctua subrosea et Acidalia circellata ont tout à fait disparu des îles anglaises. La Noctua subcaerulea, du nord de la Russie, bleuâtre au lieu d’être rose, comme l'était jadis la forme anglaise, paraît être la seule survivance actuelle de l’espèce. On remarquera l'absence en Angleterre de Papilio Podalirius; Thecla Ilicis ; Polyommatr anthe; Lycaena Argus, Hylas, Cyllarus ; Apatura Ilia, Limenitis P:: i, Camilla; Melitaea Phœbe, Dyvcinna, Parthente ; Argynnis Dia; Satyrus arethusa, fauna, Maera, Arcanius, Spilothyrus Alceae, Syrichtus alv eropes aracynthus, toutes esnèces de Rhopalocera, assez sénéralemen adues en France dans la ré ôn boréale faisant face à la Graade-Bretas: Peut-être que!” 1es-unes de ces espècesont-elles jadis vécu en Angleterre, comme on es que Polyommatus chryseis y habitait au siècle dernier? mais aucun document, ni aucun souvenir n’a été conservé par les entomo- logistes anglais, à l’égard des Papillons précités. On a signalé quelquefois la capture accidentelle d’un Parnassius Apollo en Angleterre; mais l'espèce ne s’y est pas maintenue. A la fin du XIX: siècle, nous constatons donc dans le Royaume-Uni une tendance .marquée à la disparition d’une partie des espèces ayant jusqu'ici habité sur le sol britannique. Assurément en France, la faune ne subit pas une semblable dépopulation ; mais ne pouvons-nous pas cependant constater une raréfaction sinon générale, au moins particulière à certaines espèces de Lépidoptères, et ne devons-nous pas prévoir autour de bien des villes un appauvrissement considérable de la faune entomologique. Les mêmes causes amèneront les mêmes effets, aussi bien en France qu’en Angleterre. Certes le nombre des lépidoptéristes français est bien petit et ce ne sont pas les amateurs de notre pays qui extermineront les Papillons, comme il paraît que le font nos voisins. Mais la culture, le défrichement des bois et des landes, le développement de l’industrie ont déjà détruit en France un nombre important de localités PI. IV NNÉE. ° SÉRIE, 31° À v I Feuille des Jeunes Naturalistes À Cécnii TP NCA PPENPAE MTL PATATE RER EME TPE APPART Cr rs 2 ie UNIVERSITÉ OF v “ . OBERTHUR. — Variations des Lépidoptères de la Faune anglaise. 15 entomologiques justement appréciées. Le Journal des chasses de feu Pierret existe encore. Pierret était un des plus fervents lépidoptéristes français et sa collection était merveilleuse. Si on veut visiter aujourd’hui les terrains où se firent ses meilleures captures, aux environs de Paris, on y trouvera des usines ou des maisons à la place des prés ou des bois. Dans les montagnes, il y a encore le monde sauvage, la flore et la faune naturelles; mais dans les plaines, combien le changement est rapide. J’ai connu une localité très riche entre Saint-Malo et Paramé; c'étaient des dunes le long de la mer, couvertes d’une végétation très variée. Là, je trouvai, au commencement de septembre 1861, l'£ubolia lineolata, jolie Phalène qui habite aussi l'Angleterre. Actuellement 1l ne reste plus de tout ce terrain qui s’étendait agreste et libre sur une étendue d'environ trois kilomètres, une seule place non occupée par une villa, un hôtel ou un jardin. J'ai vu abattre près de Rennes Le parc de Cucé où vivaient notamment de beaux Carabus. Tous les arbres ont servi à faire des traverses de chemin de fer et depuis près de quarante ans, la charrue passe et repasse dans cette terre sur laquelle s'étaient élevés de si beaux chênes, hêtres, charmes et peupliers. Une succession d’hivers rigoureux, arrivant presque tous les dix ans, est aussi un des facteurs de la destruction de certaines espèces de Lépidoptères. La Limenitis Camilla, autrefois commune à Rennes même, où elle volait dans les jardins et le long des haies suburbaines, semble avoir disparu. La Limenitis Sybilla est toujours abondante dans les allées de la forèt de Rennes; mais il y a bien des années que je n’y ai vu voler Camilla, jadis presque aussi commune que sa congénère. Il semble que Papilio podalirius se raréfie en Bretagne. Je ne crois pas qu'il s’avance actuellement bien loin vers l’ouest. Personne, à ma connais- sance, ne l’a observé dans le nord du Finistère. Aux environs de Rennes, il paraît confiné dans quelques localités sylvatiques, où la moindre trans- formation serait sa fin. Les lecteurs de la Feuille des Jeunes Naturalistes pourront vérifier si, pour les environs de leur résidence, la raréfaction de certaines espèces de Lépidoptères tend à s’accentuer. Il sera d'autant plus intéressant de con- naïtre le témoignage des entomologistes contemporains qui sont malheu- reusement trop clairsemés en France, que la faune de notre patrie pourra changer, avant même d’avoir été bien connue. | Lorsque nous nous occuperons des /eterocera anglais, nous constaterons qu'ils présentent des variétés surtout mélaniennes, affectant presque toutes les espèces et qu’on peut les considérer, par leur fréquente répétition, comme des spécialités de la faune insulaire, quoique cà et là, sur le continent, mais très rarement en général, on trouve des variations analogues. Au contraire, les Rhopalocera des Iles Britanniques, à part Lycæna artarerces, tout à fait spécial à l’Ecosse, varient d’une facon plus conforme à ce qui se passe ordinairement en France et en Allemagne. Mosley a con- sacré un ouvrage (en cours d'édition) à l'illustration des variétés et aberra- tions des Papillons diurnes de l’Angleterre, Ecosse et Irlande. Charles G. Barrett, dans son beau travail (également en publication) « The Lepi- doptera of the british Islands », figure un grand nombre de variétés. J'ai publié moi-même, dans la XX° livraison des « Etudes d'Entomologie » un certain nombre de variétés anglaises de Lépidoptères. Enfin, j'ai fait repro- duire pour la Feuille, par le procédé de photogravure, quelques spécimens aberrants, au sujet desquels il convient de fournir quelques explications. Les n°° 1, 2, 3 et 4 sont des variétés mélaniennes de l’Argynnis Euphro- 16 OBERTHUR. — Variations des Lé pidoptères de la Faune anglaise. syne. Le n° 1 a été pris en juin 1872 at Leith-bill par M. Biggs. Il faisait partie de la coll. Battershel Gill, vendue salle Stevens les 12 et 13 avril 1886. IL est exactement semblable, aussi bien en dessus qu’en dessous, au n° 3 pris à Bourg-des-Comptes, près Rennes, en mai 1892, par M. P. Boule; cette similitude des deux aberrations, l’une anglaise, l’autre bretonne, est intéressante, d'autant plus que le n° 2? pris par le même M. P. Boulé, à Saint-Germain-sur-[lle (Ille-et-Vilaine) en août 1891, est encore très ana- logue. La © n° 4, prise par moi-même à Monterfil (L.-et-V.) en 1892, n’aberre que par ses ailes supérieures; mais elle rentre bien dans le même ordre de variation que les & n° 1, 2 et 3. L’Argynnis selene est représentée sous les n° 5, 6, 7, 8 et 9. C’est en Angleterre une espèce assez variable. Le n° 8, de la coll. du Rev. Burney, autrefois à Vavendon Rectory, Woburn sands beds, et vendue, comme tant d’autres, à la salle Stevens . novembre 1893) est fort remarquable par l'absence d’une partie des taches noires normales. Les n°° 5 et 7, anglais, l'un et l’autre de la coll. Burney, sont du même ordre de variation que le n° 6, français, de l’anc. coll. Bellier de la Chavignerie. Le n°9 de la coll. Briggs (salle Stevens, 27 octobre 1896) présente en dessus le disque de l'aile inférieure tout noir et en dessous la disparition des taches et dessins noirs normaux. Cette variété existe également en France et elle affecte aussi bien Euphro- syne. J'en possède plusieurs exemplaires. | Le n° 10 est une Argynnis Adippe, aussi remarquable en dessous qu’en dessus, prise près Brackenhurst, New-Forest, le 15 juin 1893, par M. Frank Richards. Aglaja varie tout à fait de même (voir Barrett, pl. 24, fig. 1 b). Ma col- lection contient du reste un &' semblable, pris en Savoie. Les n°° 11, 12 et 13 sont des Argynnis Paphia. Le c' n° 11 a été pris à New-Forest en 1893; la © n° 12 a été prise par Pryer en 1873 (coll. Howard-Vaughan); la © n° 13 était dans la coll. William Machin. Ces trois Argynnis sont, chacune dans leur sens, très intéressantes. M. Leech figure dans « Butterflies from China, etc., » pl. XXIII, fig. 2, une © Ruslana à peu près conforme à la Paphia n° 12. Mosley figure {Argynnis, pl. I, n° 4) une Q qui a les taches confluentes en dessus, comme la Q@ n° 13 a les mêmes macules confluentes en dessous; la notice qui accompagne le dessin de Mosley nous apprend que ce véné- rable papillon fut pris en 1804 et qu’il est encore « in good preservation. » La Vanessa lo, n° 14, est l’aberration que j'ai désignée sous le nom de belisaria. Je l'ai prise à Cancale, posée sur une fleur d’Eryngium marti- bimum, en été 1889. Le n° 15, provenant de la collection anglaise Sheppard (salle Stevens; 23, 25 mars 1889) est tout à fait semblable, quoiqu'un peu moins grand. Ma collection renferme cinq autres exemplaires analogues, dont deux obtenus par M. Standfuss, de Zürich, deux de la coll. Bellier et un pris à Pontarlier. La Colias Edusa (n° 28) faisait partie de la célèbre collection Howard- Vaughan. Elle fut prise à Folkestone, le 12 août 1871, par M. N. Inman. C’est un hermaphrodite ayant le côté droit entièrement ©, l’aïle supérieure gauche 5 et l'aile inférieure gauche partie o' et partie Q. La Colias Edusa paraît être un papillon dit : d'invasion, comme la Vanessa Cardui. Certaines années, il est très rare en Angleterre ; d’autres années, il est très abondant. Les entomologistes anglais, dans les bonnes années, en recueillent ordi- nairement quelques intéressantes variétés. se Un hermaphrodite analogue a été pris à Nantes, il y a quelques années. OBERTHUR. — Variations des Lépidoptères de la Faune anglaise. 197 Je termine par les Lycænidæ. Ainsi qu’il est rapporté plus haut, le n° 16 est une © de Polyommatus dispar, de la coll. Standish. En 1860, ce papillon fut acquis par Howard-Vaughan dont la collection se trouva elle-même dispersée aux enchères publiques. Sans ces ventes généralement après décès, il serait bien difficile aux Français d'obtenir des papillons anglais; car les amateurs britanniques exclusivement dévoués à l'étude de leur faune insulaire, dédaignent absolument les papillons continentaux. Jusqu'à ces derniers temps, nos voisins, en fait de Lépidoptères, s’inté- ressaient aux exotiques ou aux britanniques, mais point à la faune palæarctique qu’ils ignoraient volontairement. Il semble qu'un changement tend à se produire maintenant dans la direction des études entomologiques de Pautre côté du détroit. MM. Elwes et Tutt auront été parmi les pro- moteurs de cette pacifique évolution. Le n° 17 est une © provenant de la collection Boisduval; elle porte la mention écrite sur un papier que le temps a jauni « Hope 1829. » Le dessous des ailes inférieures est d’un gris bleuâtre caractéristique. Le n° 18 est un Lycæna Agestis, de la coll. Briggs, pris par Austin, à Folkestone, en 1890; c'est un charmant papillon dont le fond des ailes gris de lin en dessous est dépourvu des points noirs ordinaires. Le n° 19 est un Lycæna Artaxerces, variété bien connue, spéciale à l'Ecosse, et seulement produite, paraît-il, par les larves qui ont hiverné. On trouve l’Agestis typique dans le sud de l'Angleterre et en Irlande, la variété Salmacis transition à Artarerces, dans le nord de l'Angleterre, et enfin la forme Artaæerces est répandue sur la côte orientale écossaise, notamment à Aberdeen. Les n° 20 et 21 sont deux ZLycæna Alexis, également dépourvus de points noirs en dessous. Le n° 20 est un 6 pris à Digne en 1897 et le n° 21 est une Q anglaise de la coll. Briggs. La même variation atteint ces deux Lépidopteres. Les n° 22, 23 et 24 sont des Lycæna Adonis var. Cinnus, Hübn., sans points noirs en dessous. Le n° 22 est un ç&' anglais de la coll. Briggs, le n° 23 est une © prise à Dompierre-sur-Mer (Charente-Intérieure) par M. Vigé et le n° 24 estun & pris par moi-même en Juin 1900 dans Le bois de Pinats, près Vernet (Pyrénées-Orientales). Comme pour Lycæna Alexis, un même mode de variation intéresse ces trois Adonis rencontrés dans des pays relativement si éloignés. Enfin les n° 25, 26, 27 et 29 sont tous des Lycæna Corydon, les n° 25 (&), 26 et 27 (©) proviennent des environs de Rouen où les avait capturés M. Lhotte, dont nous regrettons la perte récente. Le n° 29 est anglais; il a été pris en 1879; l'étiquette porte South-Foreland ; il faisait partie de la coll. Battershell-Gill; c'est une © dépourvue des taches noires normales analogue à la © rouennaise n° 27; un peu plus grande et d’un gris un peu moins brun rougeâtre en dessous. On trouve fréquemment en Angleterre les variétés analogues aux n° 25 et 26, avec un rayonnement des points noirs aux ailes supérieures en dessous. Corydon est spécial au terrain calcaire. Il manque dans les pays granitiques ou schisteux. En Angleterre, il est encore abondant dans les collines de Kent, Sussex, Berks, Bucks et Oxfordshire et dans d’autres localités calcaires de la partie méridionale. Rennes. Charles OBERTHÜR 18 DE ROCQUIGNY. — Géonémie de Saturnia pyri. GÉONÉMIE DE SATURNIA PYRI SCHIFF. Limite septentrionale de son extension en Autriche-Hongrie. Contentons-nous d'observer ce qui est, sans vouloir deviner ce qui arrivera. ADANSON. Bien que notre enquête sur la Géonémie de Saturnia pyri en Europe (1) ait été faite aussi consciencieusement que possible, elle est encore très éloi- gnée cependant du point de perfection où nous la voudrions voir. Et, par la force des choses, nous nous trouvons placés dans cette alternative, ou d'attendre indéfiniment des renseignements originaux qui ne nous parvien- dront peut-être jamais, ou, au contraire, de marcher de l’avant, sans nous attarder davantage. Après réflexion, nous prenons ce dernier parti et, tout en regrettant de présenter un travail nécessairement incomplet, nous nous décidons à pour- suivre notre ingrate et laborieuse étude, Et en agissant ainsi, nous pensons même atteindre plus promptement et plus sûrement notre but, On peut, en effet, se représenter aisément la situa- tion particulière qui nous est faite, situation qui se reproduit d’ailleurs dans tous les cas analogues au nôtre. On comprend également sans peine combien les difficultés inhérentes à ce genre de recherches sont variées, inégales sans doute, mais nombreuses, surgissant presque à chaque pas. Il ne faut pas oublier non plus l” adage qui nous dit que pour être savant l’on n’en est pas moins homme. Car, tel correspondant qui, pour un motif ou pour un autre, aura négligé ou refusé d’envoyer par lettre privée le renseignement demandé par l’auteur, n’hésitera pas à apporter, dans une revue, au travail publié par ce dernier, toutes les rectifications et corrections nécessaires. Il y a là quelque chose qui ne semble pas fort aimable et que l’on peut regretter, mais qui est certainement très humain. Et après tout, comment l’auteur songerait-il à s’en offenser puisque, en fin de compte, ses erreurs involontaires, ses omissions elles-mêmes auront peut-être servi, mieux que toute autre chose, à assurer la perfection de l’œuvre, au regard de la vérité. Nous allons donc reprendre notre enquête au point où nous l’avons laissée et, aujourd’hui, nous chercherons à déterminer la limite septen- trionale d'extension du Grand Paon de nuit sur toute l'étendue du territoire de l’empire d’Autriche-Hongrie. Si le lecteur veut bien se reporter, pour un instant, à la carte géoné- mique que nous avons publiée pour la Suisse, en juin 1900 (2), il verra que la courbe-limite quitte le sol de la Confédération helvétique, au sud-est du canton des Grisons, pour de là pénétrer dans le Tirol (3). Mais de même que la chaîne des Grandes-Alpes forme dans la Suisse orientale une barrière énorme et infranchissable pour S. pyri, de même le ei Feuille des Jeunes Naturalistes, t. XX VI, 1895-96, pp. 121 et 182, t. XX VIT, 1896- p. 1805 CL 'XXNET 6008 up ADS Mt XD, 1898-99, poire ‘XXX, 1899-1900, ao. "a Feuille des Jeunes Naturalistes, n° 356, p. 140. (3) Nous écrivons Tirol avec Elisée Reclus et non Tyrol. DE ROCQUIGNY. — Géonémie de Saturnia pyri. 19 massif de l’Œtzthal, qui est, comme l’on sait, le massif le plus élevé de l’Autriche, s’oppose absolument à toute extension de notre Bombyx vers le nord. Il en résulte que le Tirol septentrional est totalement dépourvu de ce beau papillon comme la Suisse septentrionale elle-même. Dans le Tirol méridional, au contraire, nous trouvons le Grand Paon à Roveredo (1) qui doit son nom aux bois de chênes qui l’entouraient jadis, à Trente, ville historique fameuse dans la Chrétienté, à Botzen, près du confluent de l’Eisack et de l’Adige, et à Meran (2), l’ancienne capitale du Tirol et le paradis des Alpes autrichiennes. « Ce sont là, nous écrit M. J.-L. Caflisch (3), ses stations de prédilec- tion, » Il se rencontre d’ailleurs en abondance dans toute la vallée de l’Adige (4) et il existe vraisemblablement aussi au nord de la Vénétie, dans la vallée d’Ampezzo. La chaîne hérissée des Hohe-Tauern, la pyramide blanche du Glockner (5), le massif de l’Ankogel et les Niedere-Tauern constituent un obstacle encore fort important que ne peut dépasser notre Saturnide et qui l’empêchent de pénétrer et de s’étendre dans les vallées de l’Inn et de la Salzach. Mais un peu au sud de ces massifs montagneux, nous le retrouvons en Carinthie. Là, il est répandu partout dans les vallées les plus chaudes, en quantité variable du reste. Ainsi, il n’est pas rare aux environs de Klagen- furt. Mais il est assurément plus commun encore dans le Lavantthal, par exemple à Wolfsberg où sa chenille vit ordinairement sur le poirier à feuilles luisantes (Pyrus communis) et aussi, quoique plus rarement, sur l’abricotier et sur le pommier (Pyrus malus). « Dans cette région, ajoute M. G. Hôüfner (6), la capture d'exemplaires femelles de quinze bons centimètres d’envergure n’est pas un fait excep- tionnel. » Si nous passons en Styrie, la Saturnie Grand Paon est capturée commu- nément, çà et là, dans la partie méridionale et occidentale de ce duché. Elle fait défaut dans la partie septentrionale. L’espèce s’avance jusqu’à Graz, capitale de la Styrie et la seule grande ville de toutes les Alpes autri- chiennes. Elle se trouve aussi à Cilli, l’ancienne Celleia dont on voit des vestiges sur plusieurs kilomètres d’étendue, à Marbourg et à Pettau. Il va de soi que S. pyri se rencontre au sud de la Carinthie et de la Styrie, dans les campagnes basses et sur les plateaux de la Carniole (7), dans les anciens royaumes d’Istrie et de Dalmatie (8) et sur le littoral hongrois de l’Adriatique. M. Aristide de Caradja (9) nous a même fait remarquer que la race de Dalmatie, qui paraît être la même que celle de France, se différencie un peu de celle du nord de la Moldavie. Cette dernière a, en effet, Les ailes supérieures beaucoup plus saupoudrées de blanc et la teinte générale est franchement grise et non pas brune. (1) À Roveredo, sur l'Adige, la moyenne de la température annuelle est de 1109. (2) À Meran, la moyenne de la température annuelle est de 1107. (3) Lettre de M. J.-L. Caflisch, Rechtsanwalt à Coire, en date du 29 avril 1897. (4) A Vérone, la température moyenne annuelle s'élève à 1500. (ë) Le Glockner est la borne orientale des Grandes-Alpes. La hauteur du Gross- Glockner est de 3,799 mètres. (6) Lettre de M. Gabriel Hæfner, de Wolfsberg, en date du 16 mai 1897. (1) A Wippach, d’après Speyer. À Laibach, capitale de la Carniole, la moyenne de la température annuelle est de 94. (8) À Sign, d’après Speyer. 18 Lettre de M. Aristide de Caradja, de Tirgu-Neamtu (Moldavie), en date du 18 mai 90 DE ROCQUIGNY. — Géonémie de Saturnia pyri. Dans la Basse-Autriche, M.G. Hôfner (1) a constaté l’existence du Grand Paon de nuit à Vienne (2), à Saint-Poelten, et sur les deux rives du Danube en remontant le fleuve jusqu'aux frontières de la Haute-Autriche. Notre Saturnien n’est pas rare dans toute cette province (unter der Enns) si pit- toresque et d’une beauté primitive si merveilleuse, où la chenille recherche volontiers pour vivre les abricotiers en espalier (Prunus armeniaca). Speyer, dans sa Geographische Verbreitung (3), mentionne bien Linz (4) comme station géonémique de la Haute-Autriche. Mais 1l paraît que l’espèce y à été détruite. Nous pensons, avec M. G. Hôfner (5), que le Grand Paon existe sûrement dans l’Archiduché d'Autriche (ob der Enns), en raison même de l'abondance des arbres fruitiers. M. Heinr. Gross (6), de Steyer, nous a cependant écrit : « Salurnia pyri Schiff, kommt in ganz Oberôsterreich nicht vor und hat ibhre westliche Grenze in Niederôsterreich. » Quoi qu'il en soit, l’espèce ne s'étend très probablement pas à l’ouest jusqu’à Braunau où elle doit manquer, ainsi que dans tout le duché de Salzbourg. Transportons-nous maintenant par la pensée dans la partie orientale de l’Empire, au delà de la Leitha. Nous y apprendrons que les vastes plaines de la Hongrie possèdent notre remarquable Bombyx. Sa présence est signalée partout, notamment à Budapest (7) et dans une foule d’autres stations, telles que les vergers du sud-ouest, aux alentours du lac de Neusiedl et du Balaton. Ici, nous devons faire remarquer au lecteur que la part d'enceinte formée au sud-ouest de la Hongrie par les montagnes du système alpin est percée de larges brèches et que les montagnes qui pénètrent dans la Mésopotamie Croate d’entre Drave et Save, n’ont plus qu’une faible élévation. Dans ces conditions, il est facile de concevoir que Saturnia pavonia major qui se trouve en Styrie, en Croatie (8) et en Slavonie (9), ait pu gagner, de ce côté, la plaine magyare. Nous savons d’autre part que, au sud même de la Hongrie, au sud, au sud-est et à l’est du grand principat de Transylvanie, notre Saturnide se rencontre plus ou moins communément dans le Banat (10), la principauté vassale de Bulgarie et le royaume de Roumanie (11). Il est vrai que la chaîne des Alpes transylvaines, qui sépare la Roumanie du plateau montueux de Transylvanie, interpose, de l’est à l’ouest, sa masse puissante, sombre et majestueuse, sur un are de cercle de plus de 300 kilo- (1) Lettre déjà citée. (2) A Vienne, la moyenne de la température annuelle est de %6. (3) Speyer, Die geogr. Verbr., Leipzig, 1858, erster Theil, p. 417. (4) Speyer écrit : « Linz, in Obstgærten, sit., scheint jetzt gænzlig ausgerottet. » À Linz, la température moyenne annuelle est de 8°1. (a) Lettre citée. (6) Lettre de M. Heinr. Gross, de Steyr, en date du 15 mai 1897. (7) À Budapest, la température moyenne annuelle est de 1009. (8) À Zavalje (plateau de Croatie), la température moyenne annuelle est de 85. À Zagreb (plaine de Croatie), la température moyenne annuelle est de 1163. A Zemun (Sirmie) elle s'élève à 1107. (9) Par exemple, près de Lipik, suivant M. Gabriel Hœfner. (10; Lettre de M. Aristide de Caradja, en date du 18 mai 1897. (11) En Roumanie, le climat est extrême. Ainsi, à Bucarest, la température moyenne annuelle est de 800, avec minimum de — 30°0 et maximum de 45°0. M. Aristide de Caradja veut bien nous faire savoir que $. pyri est répandu par toute la Roumanie, aussi bien en Moldavie qu'en Valachie. Il a été, en effet, capturé à Turnul- Severin, à Bucarest, à Dobrogea, à Tirgu-Neamtu qui est tout au nord de la Moldavie, à Costisa, à Roman, à Folticeni, à Dorohoi, à Vaslui, à Jassy, à Ocna dans les Carpates et à Predeal dans les Alpes transylvaines. À one ” CAL DE ROCQUIGNY. — Géonémie de Saturnia pyri. 2 mètres de longueur. Le mur continu des Carpates transylvains est cepen- dant franchi par trois rivières secondaires et S. pyri peut utiliser soit le défilé de la Tour-Rouge, souvent balayé par les vents du sud et de352 mètres d'altitude seulement, soit le col du Prédéal, traversé par le chemin de fer qui réunit Brasso (Kronstadt), la plus riche ville de Transylvanie, à Ploesti dans la plaine roumaine. Nous devons ajouter que cette hypothèse n’est sans doute pas éloignée de correspondre à la réalité. En effet, M. Aristide de Caradja à bien voulu nous informer que notre Bombyx avait été capturé, à la lumière électrique, par le D° E. Fleck, en 1897, à Azuga, près de Prédéal, en amont de Sinaïa, à une altitude voisine de 1.000 mètres (1). Nous comprenons donc comment le Grand Paon de nuil a pu pénétrer par le sud-ouest et par le sud dans la plaine hongroise et s’y répandre, en rayonnant, depuis la ligne du Danube et de la Drave jusqu'aux monts Tatra et la chaîne des Grands-Carpates. Si nous jetons maintenant les yeux sur la région la plus septentrionale de l’empire d’Autriche-Hongrie, nous voyons que le grand quadrilatère de Bohême est formé au sud-ouest par le splendide Bühmerwald (2) « aux eaux ruisselantes », au nord-ouest par l’Erzgebirge (3) ou Chaïîne-des- Métaux, au nord-est par les divers massifs du système des Sudètes (4) et enfin au sud-est par les montagnes de la Moravie. Ces dernières sont plutôt un large renflement du sol que recouvrent les villages et les cultures, et où la roche nue n’apparaît qu’en de rares endroits. II s’élève toutefois à une assez grande hauteur et plusieurs de ses croupes allongées dépassent 800 mètres par leurs points culminants. Mais grâce à l’extrême douceur des pentes de ce plateau, il n’existe point de frontières naturelles entre les deux versants et l’on passe sans difficulté de la Moravie dans la Bohême. Il est donc pour nous hors de doute que c’est, par le large plateau mo- rave, que, de la Haute ou plutôt de la Basse-Autriche, la Saturnie Grand Paon à gagné la Bohême où elle s’est avancée, comme l’on sait, jusque dans les environs de Prague (5). Ge beau papillon atteindrait donc, près de la grande ville des Tchèques, la même latitude qu’en France, à Saint- Quentin (6), et l’écart ne s’élèverait pas à un quart de degré. La dépression qui fait communiquer le bassin de l’Oder avec celui de la Morava, entre les Sudètes et les Carpates, est si basse (seuil de la Morava, 293 mètres) que l’on pouvait s'attendre à trouver notre Saturnien dans la Silésie autrichienne. Il n’en est rien cependant. S. pyri n’est pas signalé davantage, du moins à notre connaissance, au nord du massif hardi et escarpé du Tätra, à Cracovie par exemple, dans la Galicie polonaise. (1) Lettre de M. Aristide de Caradja, en date du 11 février 1898. (2) La hauteur moyenne de Bœhmerwald ne dépasse pas 1,200 mètres. (3) L'Erzgebirge a pour hauteur moyenne 800 mètres. (4) La hauteur moyenne des Sudétes est de 1,300 mètres environ. Les cimes du Riesen- sebirge sont les plus hautes de l’Europe entre les Carpates et les monts Scandinaves. (5) Speyer écrit : « Prag, sit. » Nous trouvons dans la lettre de M. Gabriel Hœfner « Bœhmen, bei Prag (Spr. Nick.) wird wohl auch weiter verbreitet sein. » Latitude de Prague : 500517” N. (6) Géonémie de Salurnia pyri. — Limite septentrionale de son extension en France. Feuille des Jeunes Naluralistes, t. XX VIE, 1896-97, p. 130. Latitude de Saint-Quentin : 4995055” N. L 2 27 DE ROCQUIGNY. — Géonémie de Saturnia pyri. Par contre, on le capture au nord-est du puissant relief des Carpates, dans la Galicie ruthène, à Stanislau (1), à Trembowla et Okopy (2). Sans doute, il n’est pas impossible que notre Bombyx Pavonia major se soit répandu de Hongrie en Galicie par les cols et défilés des Carpates. Les pentes sont douces en maint endroit, et les cîimes ne se dressent qu’à une faible hauteur. Nous croyons cependant plus vraisemblable et plus naturel d'admettre que les exemplaires du sud-est de la Galicie proviennent soit de la Moldavie ou de la Bukovine, soit même du gouvernement russe de Podolie où ils sont communs. Essayons, en terminant, de tracer la limite septentrionale d'extension de Saturnia pyri sur les vastes territoires que nous venons de parcourir. La courbe quitte la Suisse, à l’est du canton des Grisons vers Ofen-Pass et pénètre dans le Tirol. Là, elle serpente au nord des stations géonémiques de Botzen et de Meran et, après un trajet ouest-est d'environ 100 kilo- mètres, entre en Carinthie. | Un peu avant de couper le méridien de Klagenfurt, la courbe-limite s’in- fléchit progressivement vers le nord, laisse au sud-est et à l’est les stations de Ciülli, Pettau, Marburg, Klagenfurt, Wolfsberg et Graz, franchit les Alpes styriennes, près de la montagne d’Erzberg, et, côtoyant plus ou moins le cours de l’Enns, se dirige sur Linz, dans la Haute-Autriche. De cet archiduché, la limite passe en Bohême, en s’orientant, semble- t-il, au nord-nord-ouest, puis elle forme une large boucle qui va contourner Prague assez brusquement dans le voisinage du parallèle de 50°, pour redes- cendre ensuite plus doucement au nord de Brünn, capitale de la Moravie. En s'éloignant du plateau morave, la courbe prend de nouveau une direction générale ouest-est, suit successivement le massif presque isolé du Tätra et la chaîne des Carpates proprement dits qu’elle abandonne vers les sources du Dniestr et du San, grand affluent de droite de la Vistule. Elle traverse alors obliquement la Galicie dans toute sa largeur, de l’ouest- sud-ouest à l’est-nord-est, en laissant un peu au sud les stations géoné- niques de Stanislau et de Trembowla, et arrive enfin à la frontière orien- tale de l’Empire d'Autriche, pour de là pénétrer en Russie, dans le gouver- nement de Podolie, à peu de distance de la ville et de la campagne maréca- geuse de Proskourov. Le lecteur pourra remarquer que, sur plus de la moitié de son tracé, la limite court à peu près parallèlement à l’isotherme de 9°, depuis la fron- tière suisse jusqu'à Brünn, à travers le Tirol, la Carinthie, la Styrie, la Basse-Autriche, la Bohême et la Moravie. Avec la présente étude prend fin le travail d'ensemble que nous avons entrepris, en 1897, sur la Géonémie de Saturnia pyri, premier et simple essai qui avait pour but de chercher à déterminer la limite septentrionale d'extension de ce beau papillon en Europe (3). Nous adressons nos très sincères remerciements aux aimables correspon- dants qui ont bien voulu mettre à notre disposition leur science, leurs con- seils et leurs encouragements. (1) Par sa lettre en date du 18 mai 1897, M. Aristide de Caradja nous informe que S. pyri est assez commun à Stanislau et aussi en Bukovine. (2) M. Gabriel Hæœfner veut bien nous écrire ce qui suit : « Galizien; sehr interessant war mir die Nachricht, dass die Art so weit nærdlich reicht; Herr Thadd. Garbowski bringt diese in dem « Sitzungs-Berichte der kaïiserlichen Academie der Wissenschaften » (Wien, Bd. CT. Abth. I, nov. 1892), und führt an : « Trembowla (nærdl. Podolien), Okopy (südæstl. Galizien), die Raupe auf Nussbæumen (Juglans). » (Ich habe sie nie auf diesem Baume gefunden). (3) Dans notre travail, nous avons dû laisser de côté un certain nombre de stations de S. pyri qui nous ont paru d’une authenticité douteuse. DE ROCQUIGNY. — Géonémie de Saturnia pyri. 23 Nous tenons à marquer tout particulièrement notre reconnaissance à MM. A. Becker, J.-L. Caflisch, Calberla, Aristide de Caradja, Ch. Carpen- tier, le D° Christ, le professeur Eimer, Heinr. Gross, Gabriel Hôfner, le pro- fesseur D” Nuesslin, M. Standfuss, A. Vaucher, etc. Moulins. G. DE ROCQUIGNY-ADANSON. . Un coup d'œil jeté sur la carte d'ensemble jointe à cette étude suggère immédiatement les remarques suivantes : £5 50 35 Jo = pre 10 5 érere par Arr et Hikrer, Sir Ceÿy-Lussac Limite septentrionale d’extension de! Saturnia pyri Schiff, eu Europe. (Le trait noir indiquant cette limite;a’été rapporté sur une des cartes muettes de la maison Delagrave), 1° A la surface de l’Europe, la courbe-limite septentrionale reste toujours comprise entre les parallèles de 40° et de 50°. 2° La courbe paraît toucher trois fois au 50° parallèle (à Saint-Quentin, à Prague et à Berditchev). 3° L’aire de dispersion de S. pyri présente deux échancrures notables : la première, en France, apparaît sur le territoire de la Bretagne et de la Normandie ; la seconde, plus importante encore, est formée par la plus grande partie de la Suisse, par l’Allemagne et la Bavière. 4° I] convient de signaler la lacune singulière produite par la Crimée et les steppes de la Tauride continentale, lacune qui, selon nous, est appelée à disparaître. | o° Au nord de la grande chaîne du Caucase, il n’existe, à notre connais- sance, que la station géonémique de Derhent, dans le Daghestan, sur la mer Caspienne. 24 PIROUTET. — Nouvelles Stations préhistoriques. 6° Au sud de l’Europe, la présence de S. pyri nous est signalée à Tanger (Maroc) (1), par M. A. Vaucher, de Genève ; en Algérie, par plusieurs cor- respondants ; au Djebel-Haouran, au sud de Damas, en Syrie, par M. Cal- berla, de Dresde ; à Jérusalem, en Palestine, par M. M. Standfuss, de Zurich. 7° L’altitude d'habitat de S. pyri, en Europe, se trouve comprise entre un minimum de 26 mètres (Derbent) et un maximum de 1.450 mètres (Peira-Cara (2). G. DE R.-A. (1) Feuille des Jeunes Naturalistes, t. XX VITE, 1897-98, p. 103. (2) 8. pyri ne figure pas sur la liste des lépidopteres hétérocères qui ont été signalés comme habitant les iles Canarics. LE LS LT —— NOUVELLES STATIONS PRÉHISTORIQUES AUX ENVIRONS DE SALINS ET D'ARBOIS Camp de Saint-André {commune de Bracon). La montagne de Saint-André est une crète de 2 kilometres de longueur environ, orientée presque de l’ouest à l’est et formée en grande partie par le Bajocien dont les couches très relevées, presque verticales en certain point, viennent plonger au nord où par suite d’une faille les couches supé- rieures sont en contact avec le Lias. Du côté est se trouve une sorte de presqu'ile rocheuse bathonienne assez élargie qui porte un fort ; en allant vers l’ouest, la surface qui, très étroite au sommet, s’élargit après celui-ci, se rétrécit progressivement et le terrain descend en pente douce pendant 7 ou 800 mètres jusqu’à une petite combe vésulienne qui coupe la mon- tagne transversalement, puis il se relève pendant une quarantaine de mètres en formant un promontoire triangulaire dont la base serait la combe dont nous venons de parler ; les deux flancs sont à pentes abruptes, il y a même quelques roches à pie sur la pente du côté sud ; la ligne suivant laquelle ces flancs se réunissent est formée par un dos d'âne praticable mais pourtant d’une défense très facile, vu son étroitesse et sa pente assez rapide ainsi que la hauteur du promontoire au-dessus des deux vallées qui se rejoignent à son pied, environ 150 mètres de hauteur verti- cale (altitude 530 ou 540). La vallée du côté sud est plutôt une crevasse dont la largeur n’est guère que de 300 mètres et au fond de laquelle il n°y a place que pour une route et le ruisseau de la vache ; du côté nord on à au contraire une largeur d'environ 800 mètres et sa pente en face de Saint- André est cultivée jusqu’à une certaine hauteur. Ce promontoire présente, du côté du reste de la montagne de Saint- André, deux paliers sur chacun desquels était construit un retranchement en arc de cercle dont la convexité était tournée vers le dehors. Le vallum intérieur long de 28 mètres était plus élevé que l’autre, mais ne limitait qu’une surface habitable assez restreinte, une sorte de triangle de 25 mètres de base et de 23 mètres de hauteur. Le retranchement extérieur, moins élevé et dominé par le précédent avait une longueur de 60 mètres environ. Entre eux deux se trouvait une surface assez plane quoique progressivement déclive vers le Sud qui parait seule avoir pu être habitée. Ces deux retranchements très effacés, celui de lex- térieur surtout, sont distants l’un de l’autre de 16 ou 17 mètres; il semble 2 PIROUTET. — Nouvelles Stations préhistoriques. 25 même que le dos d’âne, un peu au-dessous du sommet était coupé par deux petits talus de pierres qui eux aussi devaient être surmontés de palissades. Le plateau de Saint-André étant dépourvu d’eau, ses habitants devaient en aller chercher dans les deux ruisseaux qui coulent à sa base. Nos fouilles, qui jusqu'ici n’ont pas porté sur une bien grande surface, ont été faites dans le premier retranchement que nous avons exploré sur une dizaine de mètres de longueur. Il semble avoir été formé de pierres quelconques entassées pour former un talus de relief très faible que devaient surmonter des palissades ; aussi n’en reste-t-il que peu de traces. Derrière se trouve la couche archéologique formée de nombreux foyers contenant des ossements et des dents d'animaux, des éclats de silex, de nombreux fragments de poterie, ete. Dans une tranchée perpendiculaire au retranchement, en arrivant par l'extérieur, on trouve d’abord les pierrailles du retranchement sur la pente, puis les foyers sur 150 à 2 mètres de largeur; enfin, la roche bathonienne se trouvant presque à la surface, on ne trouve plus dans les mottes de gazon qui la recouvrent que de très rares morceaux de meules ou affiloirs, éclats de silex, petits tessons de poterie et esquilles d'os. Nous allons décrire ce que nous savons de l’industrie de cette station d’après les objets trouvés dans les foyers. OUTILS EN PIERRE Haches polies. — Deux fragments : l’un, en diorite grenue verte, prove- nant d’une de ces grosses haches à section quadrangulaire épaisse, com- munes dans les belles stations robenhausiennes du pays; l’autre, d’une hache très plate en roche dure d’une couleur verte assez foncée. Silexr. — Proviennent surtout du Bajocien ; d’autres en grand nombre sont étrangers à la région et ont pris presque tous une belle patine blanche. Les fragments sont très nombreux; ce sont surtout des déchets de taille, mais peu d'instruments entiers. Parmi les silex entiers ou les frag- ments reconnaissables nous ne pouvons guère citer que trois pointes de flèches dont deux ont l’extrémité pointue brisée; l’une de celles-ci est en feuille de laurier à base un peu tronquée (fig. 5), l’autre à base coneave (fig. 3); celle dont la pointe est entière semble incomplètement achevée (fig. 2). Nous devons citer en outre : La base d’une flèche, en feuille de laurier, qui devait être d'assez grande dimension (fig. #); L’extrémité d’une autre flèche très effilée; L’extrémité d’une lance à pointe arrondie mais très tranchante, comme celles qui ont été données par d’autres stations du pays (fig. 6); Un très petit grattoir circulaire de même type et de même taille que ceux que nous à offert la station à pointes tardenoisiennes de Mornô, voi- sine de 2 kilomètres à vol d'oiseau (fig. 7); Un fragment de couteau très étroit dont un tranchant a été retouché des deux côtés (fig. 11); Une scie formée d’un éclat assez épais, de 5 centimètres de Ilongueur, dont le tranchant en arc de cercle a été retouché d’un côté; Enfin, trois petits nuclei préparés pour servir de projectiles. Percuteurs. — Pas très rares; ce sont des galets de quartzite. Meules. — Seulement des fragments très rares en grès vosgien et un fragment en roche granitoïde. Affiloirs. — Très nombreux; sont en grès infra-liasique. (A suivre). Maurice PIROUTET. 26 Notes spéciales et locales. NOTES SPÉCIALES ET LOCALES Enquête sur les Plantes adventices de l’Europe occidentale. Nous croyons qu'il serait très intéressant de grouper dans la Feuille les renseigne- ments que nos lecteurs nous adresseront sur les plantes adventices. Les modifications de notre flore résultant de l'invasion de plantes étrangères devraient être suivies avec méthode; aussi vonsacrerons-nous très volontiers une partie spéciale de nos Notes locales aux observations sur les plantes qui s'acclimatent d’une manière plus ou moins complète dans la partie de l'Europe faisant plus particulièrement l’objet de nos études. Pour arriver à préciser peu à peu la marche et les causes de certaines de ces migrations si curieuses, 11 serait à désirer que les botanistes de l'Europe occidentale et centrale voulussent bien nous prêter leur concours. À. D. Société industrielle de Mulhouse. — La Societe industrielle de Mulhouse décerne tous les ans un certain nombre de médailles à des travaux ‘d'histoire naturelle. — Voici les sujets proposés pour 1901 : Description géognostique ou minéralogique d'une partie du département de la Haute-Alsace. — Catalogue raisonné des plantes des arrondisse- ments de Mulhouse, Thann, Altkirch et Guebwiller (ou d’un canton). — Travail sur la faune d'Alsace (énumération des vertébrés, des mollusques, des divers ordres d'insectes, id., des insectes nuisibles). — Etude sur la nappe d’eau souterraine de la plaine de Sundgau. — Etude sur les maladies de nos cultures (cryptogamiques ou entomologiques). — Etude approfondie d’une partie de l'Alsace aux temps préhistoriques. Sur l'emploi des signes G' et Q en histoire naturelle. — En parcourant récem- ment un exemplaire de l'Histoire abrégée des insectes qui se trouvent aux environs de Paris(1), exemplaire ayant appartenu à Adanson et annoté par le grand naturaliste, nous avons remarqué que certaines annotations comportaient l'emploi des signes symboliques pour désigner les insectes mâles ou femelles. Ainsi, par exemple, Adanson se servait, comme nous, du signe planétaire Q, pour marquer les femelles. Ce symbole est, comme l’on sait, affecté à la planète Vénus, et dérive vraisemblablement de l'image d’un miroir à manche. Pour désigner les mâles, Adanson n'utilisait pas le signe G‘ de la planète Mars(?), qui est actuellement employé. Il avait recours au signe idéographique & qui nous paraît se rapporter manifestement à la planète Mercure. Nous ferons même observer que la partie supérieure du symbole adopté par Adanson figure mieux le haut du caducée que dans le signe © qui représente aujourd’hui le Cyllenius ignis des anciens. Parc de Baleine (Allier) G. DE RocQuIGNY-ADANSON. Aporia Cratæœgi — Dans le n° du 1% avril 1899 de la Feuille des Jeunes Naturalistes, nous demandions à quelle époque de l’année la chenille du Gazé (4. Cratægi) sort de l'œuf? Nos observations nous avaient, en effet, amené à fixer cette date vers la mi-juillet, en opposition complète avec les auteurs (3) qui placent cette époque dans la saison d'automne, en octobre ou en novembre. Il y avait là, disions-nous, un point à élucider. Pour donner une idée de notre méthode d'investigation, nous allons résumer brievement nos observations les dernières en date, celles de 1900. Cette année donc, nous avons noté l'apparition de la Piéride gazée le 3 juin, comme en 1890, et des le 15, nous constations la présence des premiers groupes d'œufs. Ces œufs sont jaunes, luisants, serrés les uns contre les autres, et collés à la face supérieure des feuilles d’aubépine (4). Des constatations analogues furent faites les 22, 23, 24 et ?5 juin, et aussi les jours suivants. (1) A Paris, chez Durand, rue du Foin, la première porte cochère en entrant par la rue St-Jacques, au Griffon. — 1762. (2) Le signe O' de Mars représente une lance dépassant un bouclier qui en couvre la plus grande Jartie. (3) Nous pouvons citer, par exemple, les lépidoptéristes suivants : A. d’Aubuisson (octobre et novembre), Boisdu val (automne), A. Constant (fin de l'été), Duponchel (automne), C. Jourdheuille (automne), Maurice Sand (octobre)... M. A. Constant le lépidoptériste bien connu de Saône-et-Loire, dit encore que le papillon éclôt en juillet, L’Allier est voisin de Saône-et-Loire et nos observations qui s'étendent de 1887 à 1900, nous montrent que À. Cratægi éclôt à la fin de mai ou au commencement de juin. Nous fixons la date moyenne de l'apparition du papillon au 3 ou au 4 juin pour la région moulinoise, (4) Les deux premiers groupes d'œufs ont été rapportés à la maison; l'un était de 124 œufs; l’autre de 92, Leur éclosion eut lieu le 29 juin et le 2 juillet. Notes spéciales et locales. o1 Nous avons alors, au moyen de repères, déterminé avec soin, dans la campagne mouli- noise, la position de douze groupes d'œufs situés dans toutes les orientations possibles, et nous avons visité chaque jour ces douze groupes pendant un mois. Voici simplement le résultat de nos observations. 5 juillet, éclosion d'un groupe d'œufs de Gazé. Il — — d'un ?° groupe — 12 — — d'un 3° groupe — —— 13 — — d'un 4e groupe — — D) — d'un 5e groupe — _ 14 — — d'un 6° groupe — - 16 — — d'un 7° groupe — — 18 — — d'un 8° groupe — — pire — d'un 9°groupe — — D — — d'un 10° groupe — — 21 — — d'un 119 groupe — — Nous avons suivi le [2e et dernier groupe jusque dans les premiers jours d'août, mais sans succes, et nous avons vérifié qu'il y avait eu avortement, soit par suite des intem- péries, sait pour toute autre raison. Et maintenant, nous laissons au lecteur le soin de conclure. Nous pensons cependant que pour contrebalancer les observations qui précèdent, il serait nécessaire d’instituer quelque part en France des observations identiques, dans la saison d'automne, en octobre ou en novembre, C'est ce que nous attendons en toute tranquillité. Moulins G. DE ROCQUIGNY-A DANSON. Le Lézard ocellé {lacerta ocellata) Daud. dans le Cantal. — En sep- K tembre 1900, mon ami le Dr A. Chibret TR m'a communiqué un lézard ocellé femelle, long de 37 centimètres et ve- À nant d'être capture par des enfants au N 1or cr S pont de Cabrière, sur les bords de la NS Cère, à 8 kilomètres au sud d’Aurillac a et à 580 mètres d'altitude. Le lézard ocellé ne dépasse pas, au à nord, la Charente-Inférieure. D'une ANS façon générale, son aire géographique . Æ 4 se confond avec celle de l'olivier. | ï Je ne crois pas qu'il ait été signalé jusqu'ici dans le Cantal. Le Sa découverte m'offre l’occasion de PT dire quelques mots des circonstances A topographiques et climatériques aux- Fe BEN quelles me semblent liées certaines des S espèces méridionales qui donnent un ps caractère si particulier à la faune et à enr de E nome ee es courbes de niveau du versant TR Tete fe sud du massif cantalien, sur une lon- à Lee! gueur de 50 kilomètres seulement 5 s'échelonnent de la cote 240 (Entrai- | ES FALION gues, bords du Lot) à la cote 1,858 Echelle au 1200.000° (Plomb du Cantal). Ce versant est entamé par une gorge étroite ct tres profonde, orientée exactement du Nord au Sud. Son thalweg, à 20 kilomètres à peine des plus hautes cimes (à Carlat), ne dépasse pas 540 mètres d'altitude. es plateaux qui l’encaissent atteignent 871 mètres (Puy de Cabane). Ce sillon est formé par le ruisseau de Carlat, depuis cette localité jusqu'à sa jonction avec le Goul, par le Goul jusqu’à sa jonction avec la Truyère, et par cette dernière jusqu’à sa jonction avec le Lot, à Entraigues. Tous ces cours d’eau, qui se dirigeaient d’abord au sud-ouest, sont successivement infléchis au plein sud par leur buttement contre la paroi d'un horst triangulaire de schistes archéens. La base du horst en question s'appuie sur le granit de l'Aveyron, Aurillac marque son sommet; et la Cère joue pour un de ses côtés le rôle de délimitation que le sillon Carlat-Goul- Truyère joue pour l’autre. Le bassin de la Cère est 28 Notes spéciales et locales. séparé du ruisseau de Carlat par le col de Lagane, dont l'altitude ne dépasse pas 750 metres. ni Cette topographie parait avoir un corollaire climatérique intéressant. Le sillon qui s'étend de la vallée du Lot à Carlat, s'embouche dans une grande vallée de faible altitude. où croissent spontanément le pistachier et le grenadier, pour s'élever presque jusqu’au cœur des montagnes de la Haute-Auvergne. Orienté de facon à recevoir toute l’année le soleil de midi, protégé des vents du nord par l'écran même du Cantal, avec ses altitudes de plus de 1800 mètres, encaissé dans des murailles à pic de 500 à 300 mètres de haut, il semble devoir agir à la façon d’une cheminée d’appel faisant remonter vers les cimes un courant d’air chaud venu de la plaine et entrainant avec lui, de bas en haut, tout un cortège d'espèces méridionales. Et, de fait, la vigne est cultivée dans ce sillon jusqu'aux environs de Carlat, dont la falaise basaltique abrite le figuier, le fenouil, le panic rampant. C’est de la même région que provient le Platydactyle observé par M. Dejou et signalé ici. Enfin, les Genettes d'Arpajon, le Lézard ocellé de Cabrière, la Mante religieuse d’Aurillac, le Grand Paon de nuit de Caillac n'ont guère dépasse le col de Lagane, par lequel parait s’être opéré sur la vallée de la Gére le déversement des espèces chaudes. Ces remarquables espèces ont été toutes observées sur un périmètre localisé au sommet du couloir d'air chaud. Cela provient sans doute de ce que cette partie seule en a été relativement bien explorée. Nul doute que les découvertes de ce genre se multiplhie- raient si les investigations étaient étendues de Carlat à Entraigues. Mais l'absence de routes et de gîtes rend ces investigations peu faciles. Tandis que les espèces méridionales occupent le thalweg et les flancs du ruisseau de Carlat, les espèces montagnardes et subalpines descendent jusqu'aux plateaux qui l’en- caissent. Ce point est peut-être la région du Cantal où les zones altitudinaires, tant zoolo- giques que végétales, se juxtaposent le plus étroitement. A ce titre, il méritait d’être signalé à l'attention des naturalistes (1). Caillac. Pierre Marry. (1) BIBLIOGRAPHIE : J.-B. RAMES. — Sur certaines relations de la flore du Cantal avec la topographie ct la géologie (Bull. de la Société botanique de France, 1879). L. BEILLE. — Æssai sur les zones de végétation du massif central de la France (Toulouse, 1889). M. BOULE et L. FARGES. — « Ze Cantal, » quide du touriste, du naturaliste et de l’archéoloque (Paris, Masson et Cie, 1898). Marcellin BOULE. — Géologie des environs d'Aurillac et observations nouvelles sur le Cantal (Bull. des Services de la Carte géologique de la France et des topographies souterraines, n° 76. tome XI, 1899-1900). Le nouveau catalogue des Echinodermes pédonculés. — Les directeurs du British Museum ont décidé l’exécution d’un catalogue des Echinodermes pédonculés (sauf les Blastoidés). Cet ouvrage, comme d'autres catalogues publiés récemment par le Museum, doit ètre une monographie aussi complète que possible au point de vue systématique, du groupe en question, et Sera conçu sur un plan nouveau comportant à la fois les especes récentes et les espèces fossiles. M. F. A. Bather, assistant au British Museum, auquel la tâche est deévolue, commen- cera par les Cystidés, et sera tres heureux de se mettre en rapports avec tous ceux qui possedent des spécimens de cette classe ou qui pourraient lui en faire la communication. Toute correspondance à ce sujet devra lui être adressée à Londres, $S. W., British Museum (Natural History). Question. — Zygaena Hippocrepidis et Fausta ont en Charente deux générations par an, la premiere en mai-juin, la seconde en août-septembre. Ces deux espèces très com- munes sur les coteaux calcaires des environs d'Angoulème, varient très peu et l'on rencontre rarement quelques aberrations en général peu importantes. J'ai cependant pris le 16 septembre dernier parmi des Fausta et des Hippocrepidis une curieuse aberration de cette dernière. Les ailes supérieures sont entièrement jaunes, de même nuance que celui de Lugdunensis, variété de Fausta décrite par Millière, avec la base légèrement teinte de rouge ; on n’aperçoit aucune trace des taches, seules les extré- mités des nervures des ailes sont d’un noir bleu, les ailes inférieures sont identiques à celles d’Hippocrepidis type. Je ne connais point l’aberration flava décrite par Hubner n° 83, ni celle figurée par Herrich-Schaffer n° 56, ne possédant point ces deux ouvrages. Je serais reconnaissant à ceux de mes collègues qui pourraient me donner la description de ces deux aberrations et leur habitat. Je serais également très heureux de savoir si des aberrations d'AJippocrepidis sem- blables à celle que j'ai prise ont déjà été capturées en France. Angoulème G. Duruy. : LL SE Faits scientifiques. 29 REVUE DE FAITS SCIENTIFIQUES Phénomène de l’incrustation chez les Algues. — [Les Algues qu'on désigne habi- tuellement sous le nom de calcaires ne se récoltent guère sur des rochers ou des fonds calcaires mais bien plutôt sur des roches cristallines, telles que les phyllades et les quartzophyllades et sur les fonds de sable pur. Il est à remarquer aussi que les Algues pierreuses empruntent leur substance à l’eau de la mer, elles offrent un remarquable exemple de localisation et élection par la cellule; exemple cité d’ailleurs dans tous les traités de botanique; et malgré la prédominance des sels magnésiens sur les sels calcaires dans les océans, la quantité de magnésie fixée par les algues reste ordinairement infé- rieure au poids du calcaire. On connaît cependant des cas où la magnésie domine; ce sont à la vérité des Laminaria et non plus des Algues incrustées. Quoi qu’il en soit, la magnésie des Algues pierreuses a dü jouer un rôle considérable dans la formation des roches dolomitiqués; les géologues se sont déjà emparés de cette idée. On sait que dans la dolomie le poids de la magnésie est moindre que celui du calcaire. [Il est probable que les Algues prennent leurs matières minérales aux carbonates de calcium et de magnésium dont elles fixent en outre le carbone, plutôt qu'aux sulfates et chlorures beaucoup plus stables. La salure supérieure de la Méditerranée qui donne un résidu fixe de 41 à 64 par litre, tandis que l'Océan ne laisse que 35-44, est plus corrosive pour les objets métalliques. Malgré cette différence de salure, la proportion des carbonates terreux est à peu près la même dans les deux mers, et la composition des Algues incrustées ne s'en ressent pas. (J. CHaLoN. Herborisations à Banyuls, d. Bull. Soc. Botanique de Belgique, t. XXXIX, fasc. 3 (1900), p. 22-36). Les Algues calcaires à Banyuls. — Voici la liste des espèces d'Algues pierreuses recueillies par M. J. Chalon à Banyuls-sur-Mer. Les espèces et formes nouvelles ont été décrites en 1899 par M. F. Heydrich dans Berichte der Deutsch. Botan. Gesellsch. Lithophyllum incrustans Phil. Lithophyllum eæpansum Phil. — — forma flabellata Heydr. — — forma agariciforme, = — — undulata Heydr. Lithothamnion Lenormandi Rosan. — — — subdichotonma — Mlobesia Lejolisi Rosan. _- — — depressa Fosl, Corallina mediterranea AT. = — — Hurmeyi Fosl. _— rubens L. — — — labyrinthicaHeydr. — virgata Zen. — dentatum AT. —— ofhcina lis V.. — — forma Echini Chalon. Ampliroa cryptarthrodia Zan. — cristatum Men. forma genuine — rigida Lamour. et f. crassa Haack. (J. CHALON, Herborisat. à Banyuls, voir — Chaloni Heydr. ci-dessus). Sur les affinités morphologiques et géographiques des espèces du genre Matthiola. — Nous avons déjà mentionné précédemment les belles recherches de notre regretté collaborateur Pasquale Conti sur le genre Maithiola. — Son travail posthume vient de paraitre dans les Mémoires de l'Herbier Boissier avec une intéressante préface de M. le professeur R. Chodat auquel le jeune botaniste tessinois que la mort nous a ravi si prématurément doit l'inspiration et la direction de ‘cette étude. Ainsi que le dit M. Chodat, si l'étude systématique des groupes végétaux doit nous amener à des résultats scientifiques, il importe avant tout d'approfondir la morphologie des groupes à examiner. Ce n'est qu’en étudiant l’ensemble des caractères que l’on pourra déterminer l'allure du groupe et sa tendance. Seule une étude aride et minutieuse de toutes les espèces et de leurs variations peut en faire connaître l'intensité et la direction. Il ne faut jamais perdre de vue que ce n’est ni l'intensité d'un caractère, ni son absence ou sa présence qui doivent nous guider dans nos considérations sur l’aflinité. Il existe dans chaque groupe une série de caractères souvent fort peu apparents, formant avec d'autres une mosaïque intime susceptible de varier mais qui retient avec fixité le rapport de divers caractères accentués ou atténués. Ainsi, dans le groupe qui a fait l'objet de l'étude de P. Conti, les caractères tirés des nectaires sont excessivement précieux; leur indépendance ou leurs anastomoses si curieuses permettent souvent au monographe de classer son espèce par ce seul carac- tère. En même temps que varie ce caractère se modifient ceux des stigmates, des siliques, des pétales, de l'habitus ainsi que la pérennité ou l’annuité, etc, 30 Faits scientifiques. Un des principaux résultats du travail de Conti a été de mettre en évidence, pour un groupe à espèces relativement récentes et peu différenciées, que les affinités morpho- logiques établies d'une manière toute inäépendante correspondent à des affinités stric- tement géographiques. Malthiola est par excellence un genre méditerranéen; son aire est presque exclu- sivement limitée aux régions qui bordent la grande dépression aralo-méditerranéenne et à la Perse; très peu d'espèces s’éloignent de ces limites, bien que l’une d'elles habite le Cap de Bonne-Espérance. Conti sépare les espèces du genre Matthiola en deux groupements artificiels, l'un occidental, l’autre oriental plus nombreux et duquel dérive le premier. Le groupe oriental est formé de trois séries : irano-thibétaine, sud-iranienne, nord-aralienne. La série irano-thibétaine, caractérisée par des pétales linéaires enroulés, est nettement distincte des deux autres et ne se prolonge pas vers l’ouest. Au contraire, les deux autres séries, beaucoup plus nombreuses, se continuent vers l’Europe occidentale et forment les 14 groupes se rattachant aux types suivants : M. tata- rica, flavida, elliptica, damascena, sinuata, songarica, odoratissima, tristis, montana, oTyceras, tricuspidata, capiomontana, chenopodiifolia, lunata. Les seuls qui intéressent l'Europe occidentale sont les : Gr. de M. sinuata plantes vivaces, rarement bisannuelles, robustes, feuilles lancéolées ou oblongues, entières ou sinuées-pinnatifides; fleurs souvent grandes à grands pétales; silique comprimée grande, nectaires soudés en haut ou en bas : M. sinuata Rob. Br. de côtes européennes et asia- tiques de la Méditerranée, côtes atlantiques jusqu'en Bretagne (var. pubescens, oyensis, glabrescens). — M. crassifolia Boiss. et Gaill., de Palestine. — M. maderensis Lowe, des îles atlantiques. — M. incana Brown (d’Espagne et Portugal, France jusqu’à la Gironde, Italie) etc. (var. pulchella et neapolitana). — M. rupestris DC., de Sicile. Gr. de M. tristis vivaces, tiges faibles, feuilles souvent en rosettes basilaires; fleurs le plus souvent sessiles; siliques comprimées ou cylindriques, toruleuses; semences ellip- tiques petites; nectaires peu développés, libres ou peu soudés : M. tristis R. Brown, de l'Europe méridionale jusqu'au Valais, et Afrique du Nord, de Tunisie aux Canaries. — Var. varia (s. var. valesiaca, sabauda), provincirlis, angustipetata, occidentalis, italica, sicula, coronopifolia, thessala, pedunculata. — M. perennis Conti, du Maroc et du pic d'Europe. en Espagne. — M. arabica (Sinaï). — M. torulosa (du Cap). Gr. de M. oxyceras (annuelles; siliques cylindriques toruleuses, le plus souvent munies de ? ou 3 cornes; siliques à cornes triangulaires (Méditerranée occidentale) ou biscupidées et pétales linéaires (Orient); nectaires libres : M. oxyceras DC.. de l'Atlantique à la Perse et à l'Hedjaz. — M. punilio DC. (Palestine et Egypte). — M. pseudosyceras Conti, du Maroc à la Tripolitaine (var. viridis, incisa, canariensis (des Canaries), basiceras). Gr. de M. tricuspidata (annuelles; feuilles pinnatifides à lobes arrondis; fleurs briève- ment pédicellées; pétales à limbe obové; siliques cylindriques, non ou à peine toruleuses, terminées par deux cornes, dont les latérales sont fournies en partie par la région sous- stigmatique, en partie par les valves : M. tricuspidata KR. Br. (Méditerranée). Gr. de M. capiomontana (annuelles; silique pourvue de cornes bien développées à la base) : M. capiomontana Pomel (plateaux et chotts algériens) et var. latipetala, angus- tipetala. Gr. de M. Junata (annuelles; silique cylindrique un peu toruleuse, avec ou sans cornes; pétales à limbe très étroitement linéaire ou obové; nectaires peu développés, in- dépendants) : M. lunala DC. (Algérie, Maroc, Espagne mérid., adventif à Marseille). — M. parviflora R. Br. (Algérie occid., Maroc, Espagne et Portugal mérid., Canaries). — M. maroccana Cosson (Montagnes du S.-W. marocain). (Pascal Conri, Les espèces du genre Matthiola (Mém. de l’Herbier Boissier, n° 18 (1900), p. 1-88). Sur les Planaires terrestres de l'Europe occidentale. — Le nombre des espèces de ce petit groupe de Vers connues en Europe ne s’élève qu'à huit, d'après la magnifique monographie du prof. von Graff et les travaux du Dr Scharfi, de Dublin, qui a publié récemment dans les Proceedings of the Linnean Society, la description d’une espèce nou- velle découverte par lui dans les Pyrénées (Rhynchodemus Howesi, des Eaux-Chaudes (1), qui atteint une longueur de 13 centimètres. — Le même auteur vient de faire paraître une petite étude sur les espèces de l'Irlande; comme ces espèces, si peu nombreuses (il n’y en a que trois en Irlande) ont une importance réelle au point de vue de la distribution géographique, et qu’il serait très intéressant d'en préciser la présence dans les différentes régions de l’Europe continentale, nous croyons devoir les mentionner ici : (1) La famille des Rhynchodemida est la seule des Planaires terrestres qui soit cosmopolite ; deux de ses espèces Rhynchodemus pyrenaicus, plus anciennement connu, et À. Howesi se trouvent dans les Pyrénées. — Le genre Microplana qui appartient au même groupe, ne contient qu’une seule espèce, M, humicola, également continentale, Faits scientifiques. D I. Placocephalus Kewensis. IL. Rhynchodemus terrestis. III. — Schar fi. EVE — Howesi (face ventrale). Ces 3 dernières figures sont réduites de 1,3. La première est considérablement diminuée. Placocephalus Kewensis Mos., découvert dans les serres du jardin botanique de Kew, a été retrouvé dans diverses serres irlandaises. M. von Graff croit que c’est une espèce d’origine orientale, la famille des Bipaliide à laquelle elle appartient étant presqu’entière- ment confinée dans la région indo-malaise. Elle mesure en moyenne environ 15 centi- mètres, mais peut atteindre exceptionnellement le double de cette longueur! L’extrémité antérieure forme un disque plat et semi-circulaire; la couleur est variable, généralement grisâtre avec cinq lignes dorsales longitudinales plus foncées. Rhynchodemus terrestris Müll., la plus anciennement connue des espèces des Planaires terrestres, bien qu'elle ait été d'abord prise pour une limace par l’auteur qui l’a décrite. Elle en a l’aspect et laisse comme les mollusques un sillon de mucus; il est probable qu'elle se nourrit de petits mollusques; on la trouve dans les lieux humides, sous les pierres et le bois pourri et elle parait répandue dans les îles Britanniques (sauf en Ecosse), en Danemark, Allemagne, Hollande, Autriche, France, Suisse et aux iles Baléares. Rhyunchodemus Scharffi von Graff, découvert dans un jardin près de Dublin et retrouvé depuis dans un habitat analogue. On le distinguera à première vue de l'espèce précédente par sa taille beaucoup plus grande (65 millimètres) et sa couleur d’un carné jaunâtre. R.-F. Scxarrr, The Irish species of land Planarians (d. Irish Natural, sept. 1900, p. 215-218); id. Rhynchodemus Howesi (d. Journ. Linnean Soc. Zoo!l , vol. XX VIIT, 1900, p. 33-42, 1 pl.). Le prétendu sixième sens des Chauves-Souris. — MM. Rollinat et Trouessart ont entrepris depuis plusieurs années de reprendre les expériences de Spallanzani (1794) sur ce qu'il appelait « le sixième sens des Chauves-Souris, » afin de préciser le siège du tact particulier qui permet à ces animaux de se diriger sûrement dans l'obscurité la plus com- plète. Ces expériences, non encore terminées, ont donné déjà des résultats intéressants; nous ne pouvons entrer ici dans le détail de cette expérimentation très précise, contentons- nous de donner les résultats acquis : le tact spécial qui guide si sûrement les Chiroptères n'est pas localisé d’une facon absolue dans tel ou tel organe des sens, mais il résulte du concours des sensations fournies par plusieurs de ces organes qui peuvent, en outre, se suppléer mutuellement au moins dans une mesure assez étendue. D’ayrès leur importance pour le sens de la direction, on peut ranger ces organes dans l’ordre suivant : lo l'ouie; 2° le toucher, surtout dans les parties nues et membraneuses; 3° la vue; 4° l’odorat; à° le goût. Si on étudie chaque organe séparément, on constate les faits suivants : . 1° L’ouie est chez les Chiroptères le plus important des organes des sens : l'oreille interne (canaux semi-circulaires) joue un rôle prépondérant dans le sens de la direction. 2° Le tact de la peau et surtout des membranes de la face et des oreilles joue un rôle secondaire, moins important qu'on n'aurait pu le supposer d’après les recherches de Schoebl (1870-1871) et de Jobert (1872) sur les terminaisons nerveuses si abondantes dans les membranes de l’aile et de l'oreille. Le pavillon de celle-ci joue le rôle d’antennes 32 Faits scientifiques. pour empêcher l'animal, au vol, de se frapper à la voûte des cavernes obscures qu'il habite. La membrane interfémorale n’a pas d'utilité au point de vue de la direction, mais on sait qu'elle sert à la capture des insectes pris au vol. Les poils, malgré leur forme spéciale, ne semblent pas pourvus d’un tact particulier. 3° La privation de la vue gêne très peu les Chiroptères, habitués à se diriger dans des cavernes où règne une obscurité complète. 4° et »° L'odorat et le goût paraissent n'avoir qu’une faible utilité au point de vue de la direction, bien qu'il soit vraisemblable que l’odorat joue un rôle dans la réunion des sexes (glandes odorantes considérées comine organes sexuels secondaires). _ (R. RoruiwNarT et E. Trouessarr, Sur le sens de la direction chez les Chiroptères, d. CR. Séances Soc. Biologie, ?3 juin 1900). Sur l’éclosion du Lézard vert. — Pendant le développement de l'embryon, il se forme, à l'extrémité de la mâchoire supérieure, une dent plate, horizontale, assez large à sa base, et dont l’extrémité, tranchante, peut être arrondie ou assez aiguë; c’est la dent caduque, fixée à l’intermaxillaire par une sorte de pédoncule très court et recourbé à angle droit; en passant le doigt sur lextrémité du museau du Reptile, on sent très bien cette dent qui fait un peu saillie au dehors. Au moment de l’éclosion, le petit Lézard s'agite sous Son enveloppe parcheminée et fend, d'un coup de cette dent, la coque qui l'empri- sonne. De la fente, il s'échappe aussitôt un peu d’albumen; l'enveloppe, distendue, s’affaisse légerement. Un second coup de museau porté latéralement fait une seconde coupure, aussi nette que celle d’un rasoir. Ordinairement, les coupures sont assez nom- breuses et convergent toutes vers le même point; parfois il n’y en a qu’une ou deux. Le jeune Saurien sort alors son museau par l’une des ouvértures, respire à l'aise, et passe de temps à autre sa langue sur l'extrémité de son museau; puis il sort la tête, la partie antérieure du corps, et enfin, couvert d’albumen transparent qui ne tarde pas à sécher, il se décide à quitter sa prison. Si les enveloppes fœtales ne sont pas entièrement résorbées au moment de la première coupufe, le petit lézard attendra souvent un où deux jours avant de quitter sa coque. S'il fait très chaud, l’éclosion sera plus rapide que s’il fait froid, les mouvements du Reptile étant alors beaucoup plus lents. Si, lorsque le Lézard a sorti l'extrémité du museau par l’une des ouvertures faites à sa coque, on le tracasse au moyen d’un instrument quelconque introduit par une autre des coupures, il n'hésite pas à sortir brusquement et à s'enfuir aussitôt : vif, alerte, les yeux grands ouverts, il va se cacher sous le premier abri qu’il rencontre et, si on lui laisse la liberté, il ne tardera pas, quelques jours après, à donner la chasse aux petits Insectes, aux Pucerons qui composent sa p'emière nourriture. La dent caduque reste peu de temps à l’extrémité du museau du nouveau-né; parfois même elle tombe lorsque l'animal fait les dernières coupures à sa coque. Des observations répétées ont permis à M. Rollinat d'établir que la dent caduque tombe du premier au cinquième jour après la naissance; lorsqu'elle se détache, l’endrait où elle était fixée est parfois sanguinolent. A sa naissance, le jeune Lézard vert mesure de 31 à 34 millimètres du museau à l'ou- verture du cloaque et 39 à 52 millimètres du cloaque à l'extrémité de la queue. En dessous, sur la ligne médiane, on voit très bien la cicatrice de l’ombilic. Les parties supérieures sont d'un brun foncé olivätre, avec des reflets bronzés; une raie plus claire se montre sur le haut de chaque flanc et se prolonge sur la queue; chaque flanc est aussi orné d’une bande interrompue un peu plus visible que la précédente. Les parties inf6- rieures sont d’un jaune verdâtre pâle, avec des reflets métalliques roses; les côtés de la tête et du cou sont d’un vert jaunâtre. Tous les jeunes de cette espèce ont à peu près la même coloration à la sortie de l'œuf, et ce n’est que beaucoup plus tard qu'on pourra reconnaitre ceux qui auront la coloration du type de lespèce ou celle de la variété piquetée ou de la variété à deux raies, ou encore un mélange du costume des variétés et du type. | (R. Rozzinar, Observations sur quelques Reptiles du département de l'Indre, d. Mém. Soc. Zoolog. France, t. XIII, 1900, p. 5-30). Le Directeur Gérant, . A. DOLLFUS. Jmp. Oberthür, Rennes—Paris (5855-00) - 1er Décembre 1900 — IVe Série, 31° Année _ N° 362 He AT Ca] Des Jeunes Waturalistes: REVISION DES ESPÈCES DE TRITONS du genre Zuproctus Gené SUIVI D'UN APERÇU DES URODÈLES DE LA RÉGION PALÉARCTIQUE I. — Partie générale. Les UÜrodèles ferment un groupe d’animaux bien spécialisé, assez sem- blables dans leurs caractères généraux, mais très variés dans leurs détails. Dans l’état adulte, ils sont caractérisés par l’existence de quatre (excep- tionnellement deux) pieds, et d’une queue. Celle-ci qui est toujours très développée les distingue nettement de leurs proches parents, les Grenouilles ou Batraciens sans queue. Il est probable que ceux-ci, comme les Salamandres, ont des ancêtres très reculés : un des plus anciens pourrait être le Branchiosaurus qui ressemble beaucoup à la Salamandre et qui se trouve dans le Rothliegende (Permien), mais dont les débris, comme ceux de tous les Vertébrés d’eau douce ou ter- restres sont très rares, aussi est-il impossible d’en tirer la moindre indica- tion concernant la distribution et le nombre de ces animaux dans les temps passés. Parmi les Batraciens vivants qui se rapprochent le plus des espèces fossiles et notamment de l’Andrias Scheuchzeri, espèce géante du Miocène supérieur d’Œningen, près du lac de Constance, on peut citer le genre Megaloba- trachus (du Japon) et le Cryptobranchus (de l’Amérique du Nord). De nos jours, on compte environ 105 à 110 espèces de Salamandres, comprises en 28 genres au moins. Il y a donc une grande richesse de types bien distincts, si on les compare au petit nombre des espèces. Trois de ces genres comprennent seuls un nombre assez important d'espèces : ce sont les genres Triton (Molge), Spelerpes, Amblystoma. — Le genre Triton lui- même se divise en plusieurs groupes différents ou sous-genres, probable- ment distincts déjà dans les temps géologiques les plus anciens. Les Urodèles actuels appartiennent, pour la plupart, aux contrées tem- pérées des régions paléarctique et néarctique ; dans la première, on les trouve jusqu’au 20° nord, représentés par Amblystoma persimile du Siam (1). (1) Voir: Wolterstorff : Revision des Urodèles de l'Asie tempérée méridionale et leur extension géographique (avec planche), dans Feuille J. Nat., 1898, n° 333, p. 160-167. (a) Le numéro d'aujourd'hui étant très volumineux, nous remettons au mois prochain la publication de la fin de l’article de M. Piroutet sur les stations préhistoriques de Salins ct d'Arbois (avec les figures), ainsi que celle de la planche en couleurs qui doit accom- pagner le travail du Dr Wolterstorff. 1 + 34 D° WOLTERSTORFF. — Revision des espèces de Triton (Euproctus). En Amérique, c’est aussi vers la même latitude que nous trouvons encore une espèce d’Amblystoma (A. tigrinum (mexicanum) des Hauts-Plateaux du Mexique. Quelques espèces du genre Spelerpes s’avancent même jusque dans l’Amérique centrale et sur les hauteurs des Andes, au sud de l’Equa- teur, tandis que l’existence du Plethodon platensis, en Argentine (Rio de la . constatée 1l y à peu de temps, est une exception tout à fait extraor- linaire. Le maximum biologique des Urodèles se trouve aux Etats-Unis et au Mexique : on y a rencontré plus de 60 espèces (1), tandis que des régions tempérées et froides de l’Ancien Monde, on ne connaît guère que 37 espèces. En outre, la distribution des espèces de ces vastes régions comprenant toute l’Europe, l’Afrique du Nord et l’Asie (excepté les parties les plus méridionales), est très variée, même en tenant compte de la diminution des types vers le Nord.— Comme je l’ai expliqué dans mon précédent article (2), les vastes steppes salines et les déserts de la Perse et du Turkestan, ainsi que ceux de la Mongolie, n’ont pas du tout d’Urodèles. Le Thibet et la Chine cachent peut-être quelques types inconnus encore dans leurs vallées humides et dans leurs deltas marécageux; aussi, pour ces régions, serait-il prématuré d’être trop affirmatif. Mais pour le Japon, la Sibérie et l’Europe, on peut préciser les caractères de la faune des Urodèles, au moins dans ses principes. | Le Japon et les îles qui en dépendent possèdent sept espèces bien dis- tinctes dont deux seulement (3) se retrouvent sur le Continent, ce qui con- corde avec l’observation déjà faite que les îles séparées depuis longtemps possèdent une faune beaucoup plus particulière que les continents. En effet, la vaste étendue de terres (Sibérie et Russie) située au delà du 50° nord, contrée très monotone qui Se continue par l’importante plaine de l’Alle- magne du Nord, ne contient que neuf espèces et variétés, à peine davantage que le petit Japon. La Sibérie, au delà du 50° nord, excepté l’Altaï qui se rattache mieux à l’Asie centrale, est le domicile certain de six espèces seu- lement dont deux, Ramodon sibiricus Kessl., de Kopal, et Geomolge Fischeri Boul., de l’Oussouri, semblent tout à fait localisées. Parmi les autres, on a signalé en quelques endroits Triton cristatus Laur.type et T.vulgaris L., qui d’ailleurs appartiennent à l’Europe méridionale et septentrionale, tandis que Salamandrella Keyserlingi Dyb. et S. Wosnessenskyi Strauch, très sem- blables et peut-être seulement variétés l’une de l’autre, s'étendent de l’Oural au Kamtschatka, du lac Baikal à Werchojansk au nord (4) et y sont très communs. La Russie d'Europe a très peu d’espèces; si l’on laisse de côté les régions frontières de l’Oural et du Caucase, on ne trouve que trois espèces : Triton cristatus Laur.type, T. vulgaris L. type (dont l’extension, nous l’avons dit, est très vaste) et Salamandra maculosa Lam. qui domine dans les montagnes des Carpathes et se trouve plus rarement en Pologne et dans la Russie oceci- dentale, soit dans les plaines, soit dans les contrées montueuses. Ces mêmes espèces se retrouvent dans l’Allemagne du Nord, y compris les collines, par exemple au nord du Harz. Dans quelques localités, on voit apparaître les Triton alpestris Lam. et T. palmatus Schn. (à Brême), mais cette dernière espèce provient sans doute de la contrée montueuse de la Weser où elle est (1) Le nombre précis de ces espèces est difficile à constater, car beaucoup de types ne sont connus que par des exemplaires mal conservés en alcool et d'autres seulement par des descriptions. (ele ND: LOT. (0) 4550. D; 108; (HLcupETIOT, LE D° WOLTERSTORFF. — Revision des espèces de Triton (Euproctus). 35 fréquente. — Dans l’Allemagne du Nord, Triton cristatus et vulgaris sont presque partout très abondants et le dernier est l’une des formes les plus caractéristiques de la faune des étangs, des marais et des fossés. Toute différente se montre la faune des Urodèles de l’Europe centrale. occidentale et méridionale et celle de l’Afrique du Nord-Ouest, au moins dans les parties montagneuses. Si, jusqu’à présent, nous n’avons trouvé qu’un petit nombre de types, ici nous ne rencontrons pas moins de vingt- trois formes différentes, soit vingt espèces, deux sous-espèces et une hybride. Mais cela nous mènerait trop loin de poursuivre l’extension détaillée de toutes ces espèces dans ces pays si variés. Il faut cependant mentionner la limite très accentuée que forme la chaîne des Alpes et surtout des Alpes de l’ouest, au point de vue amphibiologique, entre l’Europe méridionale et celle de l’ouest ou plutôt du sud-ouest. De tous ces Urodèles, seuls les Salamandra atra Lam. et Triton alpestris se trouvent à l’ouest et à l’est des Alpes, car ils sont dispersés dans toute la région alpine; Salamandra macu- losa (qui se trouve aussi auteur de la Méditerranée ; Triton cristatus et T. vulgaris (types), également répandus dans la chaîne alpine, sont rem- placés, à l’est des Alpes françaises, par des variétés différentes. D’autre part, Salamandrina perspicillata Savi et Spelerpes fuscus Bon., formes carac- téristiques de l’Italie, ne traversent pas cette frontière. La France et l’Espagne forment une province bien caractérisée au point de vue des Urodèles,une province zoogéographique présentant des subdivi- sions qui touche au nord-est la région montagneuse del’Europecentraleet au sud la Barbarie. La Corse et la Sardaigne, l’antique Tyrrhenis, ont plusieurs Amphibies communs avec l’Italie continentale, mais leurs relations avec l’Europe occidentale et l’Afrique du Nord sont beaucoup plus étroites, aussi avons-nous bien raison de les regarder comme des parties de la même pro- vince zoogéographique dont nous aurons ici à nous occuper tout spéciale- ment (1). 11 ne s’y trouve pas moins de seize espèces et une hybride, de sorte que cette province de peu d’étendue relative présente près de la moitié de toute la faune des UÜrodèles de toute la région paléarctique, et c’est sans doute dans le- Vieux Monde la partie la plus riche. Cette remar- quable abondance de formes à des causes différentes : elle est due notam- ment au climat doux et humide provenant de la direction des vents domi- nants de l’Atlantique et de la Méditerranée, ce qui est très profitable aux Urodèles; on la doit aussi au terrain très varié, la différence remarquable entre les hautes montagnes et les vastes plaines d’où résulte de fortes diffé- rences de température dans des contrées voisines, la riche variété et la lon- gueur des côtes, l’existence d'îles et de péninsules. Là où la mer ne limite pas leur diffusion, ce sont les chauds déserts du sud de l’Atlas qui forment la frontière au delà de laquelle les Ürodèles disparaissent. La chaîne des Pyrénées, quoique très élevée, n’est pas une barrière aussi infranchissable que les Alpes : beaucoup d’Amphibies et de Reptiles sont communs à l'Espagne du Nord et à la France du Sud, mais les plateaux élevés forment des sortes d’îles habitées par les Salamandres montagnardes qui, de nos jours, ne dépassent pas les régions froides et ne peuvent s’éloi- gner à cause de la chaleur qui règne dans les plaines environnantes. On ne se trompera pas, pour le dire entre parenthèses, en constatant que la pé- riode glaciale du diluvium a été le terme final de l’invasion dans ces con- irées, pour ces animaux comme pour bien d’autres. _(1) La faune des Urodèles de la Grande-Bretagne est identique à celle de la France du Nord, mais elle présente l'aspect d'une invasion assez récente. : LS 36 D° WOLTERSTORFF. — Revision des espèces de Triton (Euproctus). Les seize ou dix-sept espèces d’Urodèles ne sont pas répandues sur tout le territoire, cela va sans dire. On se tromperait beaucoup, si on pensait trouver une pareille abondance de formes dans le même endroit! Les espèces sont plus nombreuses, mais leur aire de dispersion est beaucoup plus étroite que dans l’Europe orientale. Triton cristatus et vulgaris, si répandus en Europe, ont déjà disparu dans la France méridionale, Triton marmoratus Latr. se trouve depuis Paris jusqu’à Cadix, mais il manque dans les Pyré- nées mêmes, dans l'Afrique du Nord et dans les îles. Triton palmatus, assez fréquent dans les parties montagneuses de l’Allemagne centrale-et occiden- tale, très commun dans toute la France, disparaît dans le Portugal septen- trional. Triton (Pleurodeles) Waltlii est très répandu en Espagne et au Maroc, mais déjà les formes les plus voisines, T. Poireti Gerv. et T. Hagenmülleri Latr.sont limitées à l’Algérie et à la Tunisie. De même, Chioglossa lusitanica Boc., la jolie Salamandre à longue queue du Portugal et les trois formes montagnardes par excellence de notre province zoogéographique, Triton (Euproctus) asper, montanus et Rusconü, ne se trouvent que dans des con- trées peu étendues et nettement limitées. IT. — Les Euprocti. Les caractères extérieurs des trois formes d’Euprocti ou groupe du Triton Rusconü sont : une tête plate et l’absence de crête dorsale chez les mâles en amour. Du sous-genre Pleurodeles qui à ces mêmes caractères, les Euprocti diffèrent par une formation différente de la région anale et des organes de copulation accessoires. Chez trois autres Tritons européens, Tr. Montandoni Boul., Tr. Boscai Lat., Tr. italicus Per., il n’y a pas non plus de crête dor- sale, mais en habit de noces ils ont des nageoires caudales bien distinctes, la tête plus ou moins arrondie et sont donc les salamandres les plus sem- blables aux Tr. palmatus et Tr. vulgaris qui ont une crête et qui sont classés parmi les Tritons sensu stricto. Tout cela justifie notre manière de voir qui fait des Euprocti un sous-genre particulier. On ne peut limiter nettement genres, familles et même classes, que si les types qui les lient se sont éteints et qu’on n’a pas encore pu retrouver leurs fossiles. Mais ce qui caractérise surtout les Euprocti est moins leur aspect extérieur que leurs habitudes et la copulation. Et c’est Justement ce point de vue biologique qui justifie l’union de ces animaux en un groupe, bien qu'ils diffèrent beaucoup entre eux. Les vrais Tritons aiment généralement l’eau sta- gnante et se trouvent même dans les fossés et dans des flaques d’eau rem- plies de feuilles pourries ; tandis que les Euprocti, qui sont ordinairement cachés sous des pierres, vivent exclusivement dans l’eau fraîche, même glacée, dans les lacs des montagnes et dans les torrents de l’Europe du sud. Et cela à l’époque de la copulation, au printemps dès que la neige commence à disparaître. Dans les Pyrénées, en Corse et en Sardaigne, ils vivent souvent dans les mêmes cours d’eau que les truites, peut-être leurs ennemis les plus acharnés, et y atteignent à des altitudes assez considé- rables. La Salamandre des montagnes de Sardaigne, Triton (Euproctus) Rusconii Gené, se fait prendre pendant les chaleurs, surtout dans les ruis- seaux et dans les petits fleuves des hautes montagnes, ainsi au nord de l’île à Tempis, au sud-cuest sur le monte Linas (1), et surtout dans le massif du monte Gennargentu. On l’y trouve souvent à des altitudes de 1,500 à 1,800 mètres, d’après les renseignements d’un collectionneur, mais on ne (1) De Benrraca : Die Lurchfauna Europas II, Urodela. Bull. Soc. Imp. Naluralistes, Moscou, nouvelle série, tome X, 1897, p. 698. 4 D° WOLTERSTORFF. — Revision des espèces de Triton (Euproctus). 37 l’attrape que quand l’eau n’est pas trop profonde. Moi-même, j’ai trouvé la Salamandre des montagnes de la Corse, Triton montanus Savi., dans la vallée du Vecchio, à Vizzavona, et dans les environs, même en grande quantité, à une hauteur de 1,000 à 1,200 mètres et souvent près de l’eau. Comme nous y collectionnâmes un peu avant la vraie saison, je ne pus réussir à attraper dans l’eau qu’une fois un exemplaire en amour, sous une pierre au milieu de chutes, dans un endroit bien à l’abri (1). Ni le Vecchio, ni la Gravona voisine n’ont leurs sources dans un lac. Aussi est-il peu pro- bable que ces espèces proviennent de lacs de montagnes, au contraire de ce que l’on trouve dans les Pyrénées, surtout étant donnée l’abondance de ces Salamandres. Mais le Triton montanus est souvent dispersé par l’eau, soit à l’état de larve, soit à l’état adulte. On le trouve çà et 1à dans le pays montueux à un niveau assez bas, ainsi à Orezza, à Corte et à Bastia. Moi- même je le capturai en petit nombre d’exemplaires et plutôt en formes jeunes, à une hauteur de 500 mètres, dans les environs de la vallée pier- reuse et sans végétation de la Ficarella, près de Bonifetto (maison forestière à vingt kilomètres au sud de Calvi). Mais les petits lacs des montagnes de Corse nourrissent également cette espèce. Forsyth Major (2) le trouva dans le petit lac Cinto au pied du monte Cinto, à une hauteur d’environ 2,500 (?) mètres, et quelques individus reçus au British Museum ont été trouvés par Giglioli dans le lac Argento, à 2,260 mètres (3). Les Salamandres des Pyrénées qui sont à ma disposition (Triton (Euproc- tus) asper Dug.) viennent du lac Costera (Aragon), au sud du port de Ve- nasque (altitude environ 1,800 mètres). D’après Bedriaga, il peut être recherché avec succès, entre autres dans les environs des Eaux-Bonnes et de Cauterets, dans le lac d’Oncet, le lac Bleu, Le lac de Gaube, le lac d’Or et le Gave, près du pont d’Espagne (4). IT. — Description des espèces. Triton (Euproctus) Ruscontii Gené. — Cette espèce est la Salamandre à tête plate ou platycephale par excellence. La tête étroite avec un museau prolongé rappelle la tête de l’Alligator. Cette tête est très mobile et souvent elle s’abaisse un peu quand l’animal, mince et vif, se dresse debout sur les pieds de devant. C’est là une position qu’on trouvera rarement chez les autres Tritons. Le corps est svelte, les membres assez longs, ceux de der- rière assez robustes, surtout chez le mâle. La queue est longue (de la lon- gueur du corps), très comprimée des deux côtés, et, à l’époque où ils vivent dans l’eau, un peu élargie en forme de nageoires. Le mâle a sur la jambe un éperon. Le coussinet ressemble chez les mâles en amour à une pyramide pointue dirigée en arrière et dont l’ouverture est tournée en haut. En temps ordinaire, le coussinet du cloaque est plus plat. Chez les femelles, en temps normal, le coussinet du cloaque est étalé et un peu arrondi ou bien en forme de pyramide plate. Chez les femelles en amour, il se gonïle en un (1) D’après les renseignements de Bedriaga, cette espèce s’accouple deux fois par an, au printemps ct en automne. (2) D'après une lettre de M. le D" de Bedriaga. (3) BouLencer : Catalogue Batrachia gradientia. Le lac Argento est situé aussi au pied du monte Cinto, ne serait-il pas identique avec le lac Cinto? (4) De BEeprraGa : Op. cit., p. 133. Récemment Belloc a trouvé cette forme aussi dans les « Brums » au nord du port de Venasque : « Nouvelles explorations lacustres. » Assoc. franc. pour l'avancement des sciences. Congrès de Caen, 1894. 38 D' WOLTERSTORFF. — Revision des espèces de Triton (Euproctus). tube tourné vers le sol et en arrière. La peau est remplie de petites verrues dispersées. Les parotides manquent. Dans sa forme définitive Triton Rusconi atteint une longueur de 110- 140 millimètres. Selon Bedriaga, il doit arriver à cette longueur extrême dans les lacs des montagnes de la Sardaigne. Parmi les nombreux exem- plaires que j'ai pu examiner et qui Viennent, pour la plupart, du ruisseau du mont Orruiaire, il n’y à pas beaucoup de mâles qui atteignent la lon- gueur de 135 millimètres, la plupart des 60 mâles étudiés par moi ont de 90 à 130 millimètres. Les femelles ont, au plus, 120 millimètres. Triton Rusconi est, en général, d’un brun clair et noir irrégulièrement tacheté et marbré. Souvent il est un peu verdâtre. Le brun clair s’éclaircit souvent en un brun jaunâtre ou en un orangé mat. Cette dernière nuance se trouve surtout au bord de la queue. Le brun foncé est ordinairement un brun châtain noisette. Une bande de cette nuance se montre presque tou- jours sur le dos. Plus les taches sont grandes et plus les nuances sont en contraste, plus aussi Le corps de la Salamandre est varié de couleurs. D’autre part, on trouve souvent des exemplaires tachetés finement qui, au premier coup d'œil ont l’air d’être d’un brun grisâtre tout à fait uniforme. Les yeux sont relativement petits, l’iris est marbré de taches foncées sur un fond jaune d’or. Les parties au-dessous, d’une cculeur jaunatre sale, sont cou- vertes de taches noires. Triton (Euproctus) montanus Savi. — Il est plus petit, moins vif dans ses mouvements et un peu plus lourd. Sa forme rappelle un peu celle du Triton alpestris. Le caractère plat de la tête ne s’aperçoit pas si bien, car le mu- seau n'avance pas si fort, et la partie inférieure de la tête, surtout chez les mâles, semble être plus haute parce qu’il y a là deux parotides lisses, mais arrondies, et sur le crâne il y à une saillie. Chez les femelles, la queue est beaucoup plus courte que le corps; ce caractère est moins accentué chez les mâles; elle est basse, épaisse et sans bordure; seulement le dernier tiers est un peu comprimé. Le mâle de cette espèce est aussi distinct par une espèce d’éperon à la jambe, mais il est arrondi et n’est pas aussi accentué que chez T'.Ruscont. Le coussinet du cloaque d’un mâle en amour a l’aspect d’une outre ou d’une pyramide qui s’étend par derrière et a l’ouverture aussi en arrière. Mais ce coussinet est un peu plus mince que celui du T. Rusconti. Après le rut, le coussinet se rétrécit, mais l’ouverture reste tournée en arrière. La femelle en amour a un coussinet faible et gonflé avec une ouverture dirigée en bas. Après le rut, le cloaque est plat et fendu lon- gitudinalement. La peau est très mince, si fine que du côté inférieur on peut, presque toujours, voir en transparence les entrailles. Elle paraît lisse, mais sous la loupe elle est finement granulée et comme chagrinée. La lon- gueur des exemplaires, les plus grands.à ma disposition, trouvés à Vizza- vona, est de 95 à 105 millimètres; quelques mâles ont jusqu’à 115 milli- mètres. Dans son Cat. grad., Boulenger donne aussi 114 millimètres pour la longueur d’un mâle provenant du lac d’Argento, tandis que Bedriaga ne reconnaît pas plus que 90 millimètres pour le mâle et 82 millimètres pour la femelle. D° W. WOLTERSTORFF. Conservateur du Musée d'Histoire naturelle de Magdebourg. (A suivre.) DAUTZENBERG et DUROUCHOUX. — Malacologie des env. de St-Malo. 39 FAUNULE MALACOLOGIQUE DES ENVIRONS DE SAINT-MALO Depuis que l’un de nous a publié, en 1887, une « Excursion malacolo- gique à Saint-Lunaire et aux environs de cette localité (1) » et un supplé- ment à cette liste, en 14893 (2), nous avons continué nos investigations dans la même région, non seulement sur le littoral, mais aussi au moyen de la drague. S’il est vrai que nous n'avons obtenu qu’un petit nombre d'espèces qui ne figuraient pas dans ces listes, par contre nous en avons recueilli, vivantes, plusieurs qui n’avaient été signalées que d’après des spécimens ramassés vides sur les plages. Aussi croyons-nous que des renseignements précis sur l'habitat de ces dernières peut être de quelque utilité et c’est ce qui nous a décidés à rédiger cette nouvelle notice. Les espèces précédées d’un numéro d’ordre ont toutes été recueillies dans une région dont voici les limites rigoureuses : 1° Les recherches à basse mer ont été effectuées dans la portion de lit- toral s'étendant du cap Fréhel, à l’ouest, jusqu’à la pointe du Grouin, à l’est et notamment dans les localités suivantes : Baie de la Frenay, Saint-Jacut, Saint-Briac, Saint-Lunaire, Saint-Eno- gat, Dinard, Saint-Servan, Saint-Malo, embouchure de la Rance, compre- nant l’anse de Dinard et la grève de La Richardais sur la rive gauche; les grèves de Bon-Secours, des Bas-Sablons, l’anse de Solidor, la plage des Fours-à-Chaux et l’anse des Troquetins, sur la rive droite; Saint-Malo (plage au nord du Grand-Bey), Paramé, pointe de Rochebonne, Rothéneuf (anse du Val), grève de La Guimorais (à l’ouest de la pointe du Meinga), grève de La Toise (à l’est de la même pointe). Nous avons également exploré pendant de fortes marées quelques-uns des îlots situés au large, savoir : l’île et le banc de Harbour, les rochers du Grand-Buzard et du Haumet, les rochers et la plage de l’île Cézembre. 2° Les espèces recueillies au moyen de la drague proviennent toutes de la portion de mer limitée à l’ouest par le méridien du cap Fréhel et l’accore occidental des Minquiers; à l’est par le méridien de la pointe du Grouin et au nord par les îles Chausey et les Minquiers. Il s’agit 1à, en somme, d’un canal, large d'environ 12 milles, qui sépare le plateau des Minquiers de la côte française. La région ainsi délimitée se fait remarquer par la grande uniformité de sa faune malacologique. Ce manque de diversité s’explique par la nature du fond qui est à peu près le même partout, ainsi que par sa faible pro- fondeur. Si l’on examine les cartes hydrographiques, on constate, en effet, d’une part que les profondeurs, en dehors des passes, n’oscillent guère qu'entre 13 et 30 mètres, et d’autre part que le fond est composé de roche, de gravier, de sable et coquilles brisées, à l’exclusion de la vase. Nous avons pu vérifier, par de nombreux sondages effectués en 1894, l’exacti- tude de ces renseignements. L'absence de fonds vaseux est causée par la force des courants de marée qui caractérise ces parages. Les courbes tracées par le marégraphe de Saint-Servan montrent que dans les plus fortes marées d’équinoxe la mer monte de 13”"60 en 5 heures 1/2 et qu’au moment de la mi-marée, alors (1) Bulletin de la Société d'Études scientifiques de Paris, 9° année, 2e semestre. (2) Feuille des Jeunes Naturalistes, t. XXIIL, p. 141. 40 DAUTZENBERG et DUROUCHOUX. — Malacologie des env. de St-Malo. que la montée est la plus rapide, le niveau de l’eau s’élève d’un mètre en un quart d'heure. On comprend aisément qu’un tel afflux produise des cou- rants extrêmement violents qui entraînent au large, sans leur permettre de se déposer, les matériaux légers charriés par les rivières et qui pourraient former sur le fond des amas vaseux. Aussi ne rencontre-t-on la vase que dans quelques anses à l’embouchure de la Rance. Des coups de drague donnés au large de la baie de Saint-Brieuc nous ont fourni plusieurs espèces que nous n’avons pas rencontrées dans la région dont nous venons d’indiquer les limites, mais nous nous sommes abstenus de les faire figurer dans la liste, sous un numéro, et nous nous sommes bornés à en parler incidemment lorsqu'elles présentaient un certain intérêt. Il a déjà été beaucoup écrit sur la récolte des Mollusques marins, mais il n’est peut-être pas superflu de rappeler quels sont les moyens de recher- cher ces animaux dans la région de Saint-Malo. Les cordons littoraux, c’est-à-dire les amas de débris de toute sorte que la mer rejette sur les plages, renferment beaucoup de coquilles, roulées pour la plupart, mais dont la présence prouve l’existence, à l’état vivant, dans le voisinage; il est donc utile de les visiter avec soin et de trier chez soi, sous la loupe, une certaine quantité de ces matériaux. Mais c’est surtout au moment des grandes marées qu’on rencontre, vivantes, les espèces les plus intéressantes. Il faut alors commencer les recherches environ deux heures avant la basse mer. Dès qu’on verra les zostères apparaître à la sur- face de l’eau, on y promènera le filet troubleau au fond duquel viendront s’accumuler de nombreux Gastéropodes : Rissoa, Trochidés, Phasianella, Biltium, et souvent aussi quelques Nudibranches. Il ne faut pas songer à examiner cette récolte sur piace, car on perdrait un temps précieux et on laisserait d’ailleurs échapper beaucoup de coquilles de petite taille; il vaut mieux procéder au triage chez soi et sur une table. Aussitôt que les prairies de zostères sont à sec, on peut récolter sous leurs racines, en fouillant au moyen d’une bêche le sable vaseux sur lequel elles croissent, certains petits Pélécypodes tels que : Lucina, Loripes, Axinus, Syndesmya, Tellina, ete. En continuant à suivre le flot, au fur et à mesure qu’il se retire, on devra examiner avec soin les parois des rochers, les algues qui les recouvrent et les pierres qu’il est possible de retourner et qui abritent des colonies d’ani- maux divers, parmi lesquelles il y a beaucoup de Mollusques. Lorsque la mer sera au plus bas, on se trouvera en pleine zone des Laminaires et il faudra mettre à profit tous les instants pour recueillir tout ce qui se pré- sentera d’intéressant : l’on n’a d'ordinaire alors que l’embarras du choix. Nous recommanderons, pour se procurer les très petites espèces apparte- nant aux genres Odostomia, Turbonilla, etc., de prendre sous les pierres accumulées à la base des rochers, quelques poignées de sable plus ou moins vaseux : On n’y verra pas grand chose au premier aspect, mais c’est en triant ce sable chez soi, après l’avoir laissé bien sécher, qu’on pourra recueillir des spécimens de ces petits Mollusques. Si des banes de sable se montrent à découvert, il sera bon de les visiter au moment où le flot commence à monter : on verra apparaître alors, et presque toujours ensemble, beaucoup de Pélécypodes tels que : Ensis ensis, Mactra solida et subtruncata, Donax variegatus, Psammobia depressa, Lævi- cardium norvegicum et quelques Gastéropodes arénicoles : Natica catena et Alderi, Trochus magus, etc. Dans certains endroits on verra s’ajouter aux espèces que nous venons de citer le grand Mactra glauca, le Pectunculus glycymeris, de nombreux Dentalium vulgare, des Philine aperta, ete. Vers la fin du jusant, tous ces Mollusques remontent à la surface du sable où ils étaient enfoncés et beaucoup d’entre eux sortent en partie et même complè- DAUTZENBERG et DUROUCHOUX. — Malacologie des env. de St-Malo. 41 tement, de sorte qu’il ne reste qu’à les ramasser. Avec un peu d'habitude on distingue facilement les orifices ou les petites éminences qui décèlent leur présence sous le sable. | Lorsque le temps est propice et si l’on tombe sur de bons endroits, on fait, en l’espace d’une demi-heure, des récoltes merveilleuses : c’est à peine si on a le temps de cueillir une faible partie des Mollusques qu’on voit apparaître autour de soi et d’extraire de leurs retraites ceux qui restent partiellement enfouis. On voudrait pouvoir arrêter pour un moment le flot qui monte; mais la mer est impitoyable et le retardataire qui s’est laissé cerner par l’eau sur un îlot de sable à tout juste le temps de regagner la côte ou son embarcation, heureux d’en être quitte pour un bain forcé. Pendant les marées de morte-eau, on peut encore faire des récoltes intéressantes, non pas en espèces rares, mais en variétés d'espèces com- munes : les Patella, les différentes espèces de Littorina, de Trochus, les Purpura lapillus, les Mytilus, etc., Sont en effet curieux à observer et en les ramassant en grand nombre, on arrive à former pour les collections des séries intéressantes. Nous signalerons aussi à l’attention des chercheurs les touffes de Lichina pygmæa, petit Fucus d’un aspect noir et desséché, qui croît sur certains rochers tapissés de Balanes, bien au-dessus de la limite des marées ordinaires; en arrachant de ces touffes, on rencontrera souvent le Lasæa rubra qui peut être considéré comme un Pélécypode presque terrestre, puisqu'il n’est submergé que de temps en temps. Enfin, si l’on veut se procurer des Alexia, c’est vers les berges gazonnées des cours d’eau se jetant dans la mer qu'il faudra diriger ses investiga- tions. M. Jules Boivin, patron du yacht de l’un de nous, a contribué avec beau- coup de zèle à nos récoltes. Nous rappellerons que le mille marin dont nous parlons estde1,852 mètres et que les profondeurs indiquées sont rapportées au zéro des cartes hydro- graphiques françaises, c’est-à-dire au niveau des plus basses mers obser- vées. Nous avons suivi, pour la classification, le Manuel de Conchyliologie du BP Fischer: CEHPHALOPODA 1. Octopus octopodia Linné. — Ce Moilusque, nommé minar par les pê- cheurs de la région de Saint-Malo, à été remarquablement abondant en 1899, causant de grands dégâts aux filets et détruisant beaucoup de pois- sons, de Crustacés et de Mollusques. 2. Rossia macrosoma Delle Chiaje. — Peu commun : Saint-Lunaire, Dinard. 3. Loligo media Linné. — Connu dans le pays sous le nom d’encornel, ce Céphalopode est relativement peu commun. 4. Sepia Filliouxi Lafont. — Commune dans toute la région, cette espèce comestible est fréquemment rejetée sur les plages. On la connaît sous le nom de margate. On en voit souvent mis en vente au marché de Saint-Malo. 5. Sepia officinalis Linné. — Avec l’espèce précédente et également commun, 4? DAUTZENBERG et DUROUCHOUX. — Malacologie des env. de St-Malo. GASTEROPODA 6. Alexia myosotis Draparnaud. — Très commun sur les berges gazonnées du ruisseau de Crévelin à Saint-Lunaire, ainsi que dans l’anse des Tro- quetins. 7. Leuconia bidentata Montagu. — Trouvé vivant dans l’anse des Tro- quetins et vide à Saint-Lunaire. 8. Otina otis Turton. — Nous n’avons pu découvrir que deux exemplaires vivants de cette espèce, à Saint-Lunaire, l’un en 1883, l’autre en 1892. 9. Doris (Archidoris) marmorata Bergh. — Peu commun à Saint-Enogat et Saint-Malo (au nord du Grand-Bey). 10. Doris tuberculata Cuvier. — Rothéneuf (anse du Val). 11. Doris (Archidoris) verrucosa Cuvier. — Pointe de la Vicomté, Saint- Malo (Bon-Secours), Rothéneuf. D’après M. Vayssière, cette espèce se dis- tingue du Doris tuberculata par ses tubercules plus nombreux et plus petits. 12. Goniodoris castanea Alder et Hancock. — Les Zorieux et banc de la Briantais. Var. pallida nov. var. — D'une coloration claire, gris rosé. 13. Polycera quadrilineata Müller. — C’est l’un des Mollusques nudi- branches qu’on rencontre le plus fréquemment dans nos parages. Nous l’avons recueilli à Saint-Malo (nord du Grand-Bey),aux Zorieux,au Haumet et à Rothéneuf (anse du Val). 14.Triopa clavigera Müller. — Pointe de Bellefard et les Zorieux, sous les pierres; Saint-Lunaire, sur les zostères. 45. Eolis (Facelina) punctata Alder et Hancock. — Saint-Lunaire, Saint- Malo, Rothéneuf et La Toise: C’est par erreur que nous avions cité cette espèce sous le nom d’Eolis coronata Forbes, dans la liste de Saint-Lunaire. 16. Eolis (Facelina) Drummondi Thompson. — Saint-Malo (Grand-Bey) et La Guimorais (La Toise). 17. Eolis (Aeolidia) papillosa Linné. — Saint-Lunaire, Saint-Malo (nord du Grand-Bey), Rothéneuf ‘anse du Val). Toujours rare. 48. Eolis (Aeolidiella) glauca Alder et Hancock.— Un exemplaire à Saint- Malo (nord du Grand-Bey). 19. Eolis (Aeolidiella) Alderi Cocks. — Une quinzaine de beaux et grands exemplaires aux Zorieux. 20. Elysia viridis Alder et Hancock. — Saint-Lunaire, sur les zostères. M. le prof. Vayssière, de la Faculté des sciences de Marseille, a eu L’obli- seance de vérifier les déterminations des Mollusques nudibranches que nous venons de citer. Notre liste de St-Lunaire en renfermait trois autres : Doris aspera Alder et Hancock, Goniodoris nodosa Montagu et Polycera Lessoni d’'Orbigny; mais les spécimens recueillis ayant été perdus nous avons quelque doute sur l’exactitude de leur détermination et nous préfé- rons ne pas les faire figurer dans notre liste actuelle. 21. Actæon tornatilis Linné. — Exemplaires vides rejetés sur la plage, à Saint-Lunaire. 29, Tornatina (Retusa) truncatula Bruguière. — Très rare, vivant sur les zostères à Saint-Lunaire, Saint-Servan (Fours-à-Chaux, anse des Cor- bières). Du sable vaseux recueilli à très basse mer, à Saint-Lunaire et à Rothéneuf (anse du Val), nous en à fourni plusieurs exemplaires vides. DAUTZENBERG et DUROUCHOUX. — Malacologie des env. de St-Malo. 43 23. Haminea navicula Da Costa (— cornea Lamarck). — Vivant dans le réservoir intérieur du bassin de Saint-Malo (Dupart); exemplaires vides rejetés sur la plage à Saint-Lunaire, Saint-Jacut, Saint-Servan (Fours-à- Chaux). Le nom spécifique navicula (Da Costa, 1778) doit être adopté comme étant plus ancien que cornea (Lamarck, 1822). L'un de nous a rencontré cette année, sur la plage de Port-Briac (baie de Cancale), une coquille vide d’Acera bullata Müller; mais nous n’avons pu réussir jusqu’à présent à découvrir le moindre vestige de cette espèce dans la région de Saint-Malo. 24. Philine aperta Linné. -— Vivant à Saint-Lunaire, Saint-Enogat, Saint- Malo (Bon-Secours), sur le banc de Harbour, etc., plus ou moins enfoncé dans le sable, aux basses mers des fortes marées. 25. Philine catena Montagu. — Saint-Lunaire, Saint-Enogat, exemplaires vides de la variété zona Jeffreys. Très rare. 26. Aplysia punctata Cuvier. — Un exemplaire vivant dans la zone des Laminaires, à Saint-Lunaire (Tempère). 27. Pleurobranchus plumula (Montagu. — Rare, vivant sous les pierres à Saint-Lunaire, Saint-Malo (nord du Grand-Bey). 28. Bela rufa Montagu. — Bien que cette espèce ne soit pas rare, rejetée vide sur la plage de Saint-Lunaire, nous n’avons pu réussir à en découvrir aucun exemplaire vivant. Nous l’avons aussi recueillie, mais toujours morte, à Cézembre, Saint-Malo, Saint-Servan (Bas-Sabions), La Toise, ainsi que dans nos dragages. Var. semicostata Jeffreys. — Se trouve en même temps que le type. 29. Mangilia costata Donovan. — Saint-Lunaire, La Toise; vide sur les plages. 30. Mangilia rugulosa Philippi. — Saint-Lunaire. Rencontré vide, sur la plage; plus rare que le M. costata. 31. Hædropleura septangularis Montagu. — Saint-Lunaire et La Toise; vide, dans les cordons httoraux. Rare. 32, Glathurella purpurea Montagu. — Vit sur les pierres, dans la zone des Laminaires, à Saint-Lunaire, Saint-Enogat, dans la baie de La Frenay, à Saint-Servan (Bas-Sablons), Saint-Malo (Ben-Secours et nord du Grand- Bey), les Zorieux, Rothéneuf, La Toise. Il est surtout abondant à Saint- Malo, puisque nous avons pu en récolter plus d’une centaine en une seule marée. Var. denseclathrata nov. var. — De tailie plus faible, à sculpture treil- lissée plus fine et ordinairement d’une coloration plus uniforme, c’est-à- dire avec les taches blanches moins apparentes. Nous avions attribué à cette forme, dans la liste de Saint-Lunaire, le nom de var. contigua Mon- terosato qui s’applique en réalité à une forme méditerranéenne différente de celle-ci. Lorsque la coquille du Cl. purpurea est roulée, elle est d'une teinte Marron plus ou moins foncée, mais la colcration des individus vivants est noire, avec de larges taches blanches; l’animal est entièrement blanc. Nous avons conservé vivants, deux exemplaires de cette espèce, pendant plus de trois mois, enfermés dans un petit flacon rempli d’eau de mer. 33. Raphitoma nebula Montagu. —- Trouvé très rarement vivant à Saint- Lunaire, sous des pierres, à très basse mer. Les exemplaires roulés ne sont pas rares à Saint-Lunaire, Cézembre et à Saint-Malo, dans le maerl. 34. Raphitoma Ilævigata Philippi. — Moins rare que le précédent. Nous 4% DAUTZENBERG et DUROUCHOUX. — Malacologie des env. de St-Malo. l’avons trouvé vivant sous les pierres et sur les zostères à Saint-Lunaire et à Dinard. 35. Raphitoma Powisiana Recluz. — Vide, dans les cordons littoraux, à Saint-Lunaire. 86. Raphitoma attenuata Montagu. — Vide, dans les cordons littoraux, à Saint-Lunaire. 37. Raphitoma striolata (Scacchi) Philippi. — Vide, dans les cordons lit- toraux, à Saint-Lunaire et à Saint-Malo, dans le maerl. 38. Buccinum undatum Linné. — On le rencontre sur toutes les plages, vide ou habité par des Pagures. Pendant les grandes marées on en trouve souvent de beaux exemplaires vivants; il est aussi très fréquemment ramené vivant par la drague et même par la sonde. | 39. Donovania minima Montagu. — Vivant sous les pierres et sur les zos- tères, à Saint-Lunaire, Saint-Enogat, Saint-Malo (nord du Grand-Bey), Ro- théneuf (anse du Val), au Grand-Buzard, à La Toise, exemplaires vides, ainsi que dans les dragages. Un récent travail de M. F. Woodward sur les affinités du genre Donovania (Proceedings of the Malacological Society of London, 1899, p. 235) prouve qu'il se rapproche le plus des Pisania et qu’il doit par conséquent être placé dans la famille des Buccinidæ et non dans celle des Muricidæ, comme l’avait cru le D” Fischer. 40. Nassa (Hinia) reticulata Linné —- Très commun partout, rampant avec agilité sur le sable, à basse mer. Il ne descend guère au delà de la zone comprise entre le balancement des marées, car la drague ne nous l’a rapporté que vide ou occupé par les Pagures. Var. nitida Jeffreys. — Vivant en grande abondance dans le bassin de retenue de Saint-Malo. À Hirel, nous avons recueilli des exemplaires énormes de cette variété : long. 38 millim. 41. Nassa (Tritonella) incrassata Müller. — Très abondant partout à basse mer, sur les zostères, les rochers et les pierres. Nous l’avons dragué en petit nombre, tantôt vivant, tantôt mort. Cette espèce présente de nombreuses variétés de forme et de coloration. Var. ex forma elongata B. D. D. —— varicosa B. D. D. — minor B. D. D. Var. ex colore rosacea Risso. __ lutescens Scacchi. -— fusca Scacch1. —— fasciata Monterosato. 42. Nassa (Tritonella) pygmæa Lamarck. — Vivant à Saint-Lunaire, Dinard et dans le bassin de Saint-Malo; mais bien plus rare que le N. in- Crass alt. 43. Ocinebra erinaceus Linné, sp. (Murex). — Commun partout, vivant à marée basse sur les rochers et les pierres. Les dragages le fournissent aussi en abondance. Var. ex forma sculpta Jetfreys. — depauperata Dautzenberg. Var. ex colore cingulifera Lamarck. —— fasciata Dautzenberg. — fusca Dautzenberg. —- conspersa Dautzenberg. DAUTZENBERG et DUROUCHOUX. — Malacologie des env. de St-Malo. 45 ‘Le nom de cette espèce étant un substantif et non un adjectif, il n’y a pas lieu de l’accorder avec le nom du genre Ocinebra. 44. Ocinebra (Ocinebrina) aciculata Lamarck. — Commun, vivant sur les rochers et les pierres, à basse mer. Nos dragages n’en ont ramené que des coquilles vides. 45. Purpura (Polytropa) lapillus Linné. — Très commun, vivant sur les rochers de toute la côte, qui découvrent à mi-marée. On rencontre, avec le type, les nombreuses variétés : Var. ex forma imbricata Lamarck. _ celtica Locard. — crassissima Dautzenberg. Var. ex colore lactea Dautzenberg. —- aurancia Dautzenberg. —- castanea Dautzenberg. -- bizonalis Lamarck. — lineolata Dautzenberg. == fauce-violaceo Dautzenberg. 46. Trivia europæa Montagu (Test. Brit., suppl., p. 88). — Commun par- tout, vivant aux basses mers de grandes marées sur les rochers et les pierres. Nous l’avons aussi dragué en nombre, mais presque toujours vide. Var. ex forma major Philippi. —- minor Monterosato. Var. ex colore arctica Montagu de coloration rosée uniforme, sans taches. Le type de T. europæa étant orné de taches noires, la var. tripunctata Réquien n’a aucune raison d’être. 47. Bittium reticulatum Da Costa. — Vit en grande abondance sur tout le littoral, aussi bien sur les rochers que sur les algues et les zostères. Nos dragages ne l’ont rapporté que mort. 48. Gerithiopsis tubercularis Montagu. — Rare, vivant à Saint-Servan (Fours-à-Chaux) et Cézembre. On le trouve également roulé sur les plages et nous en avons dragué un exemplaire vide. 49. Littorina littorea Linné. — Commun partout, sur les rochers dans la zone sublittorale. Les exemplaires jeunes pullulent sur les zostères de la grève de La Richardais (rive gauche de la Rance). Var. ex forma brevicula Jeffreys = Littorina sphæroidalis Locard. — Forme plus globuleuse que le type, à spire peu élevée. Très commune. Var. ex colore pallida nov. var. — D'un fond gris clair, avec des linéoles décurrentes noires, espacées. Assez rare. Saint-Servan (Fours-à-Chaux). Var. ex colore miniata nov. Var. — Fond jaunâtre avec les cordons dé- currents colorés en rouge vermillon. Rare sur la plage des Fours-à-Chaux (Saint-Servan). 50. Littorina rudis Maton et Rackett. — Extrêmement commun sur tous les rochers du littoral, il remonte jusqu’à la limite supérieure des marées. Var. ex forma sulcata Leach. — Forme globuleuse, très épaisse et lourde, ornée de sillons décurrents étroits et profonds. Var. ex forma lævis Jeffreys (et non brevis comme cela a été imprimé par erreur dans la liste de Saint-Lunaire). — Test presque lisse, cordons décur- rents à peine visibles : anse de Dinard, Saint-Servan (Fours-à-Chaux). Cette variété atteint souvent une forte taille. Var. ex forma jugosa Montagu. — Ornée de cordons décurrents peu nombreux et très saillants. Nous n’en avons rencontré que des exemplaires de petite taille. 46 DAUTZENBERG et DUROUCHOUX. — Malacologie des env. de St-Malo. ——————————…—…—…—…—…"…—…—_————————————————————…—…——…—.…——…—…—.———————.—.—.———.—.—.—.—.——.— ————.—.— Var. ex colore albida Dautzenberg. — Blanche à l’extérieur, avec le fond de l’ouverture brun. Var. ex colcre lutea nov. var. — D'un jaune d’or uniforme. Cette colo- ration $e rencontre chez les var. ex forma sulcata et lævis. Var. ex colore aurantia Dautzenberg. — D’un jaune orangé. Var. ex colore sanguinea nov. var. — D'un rouge sanguin uniforme. Var. ex colore fasciata Dautzenberg. Monstr. — Nous avons rencontré à la pointe de La Briantais un individu de L. rudis dont le tentacule céphalique de droite est bifide à l’extrémité. 51. Littorina (Melaraphe) neritoides Linné. — On sait que cette espèce vit au-dessus du niveau des marées ordinaires et qu’elle séjourne par consé- quent la plupart du temps hors de l’eau. Nous l’avons vainement cherchée vivante jusqu’à présent dans notre région, et sa présence n’y est indiquée que par un petit nombre d’exemplaires vides trouvés dans les cordons lit- toraux, à Saint-Lunaire. 52. Littorina (Neritoides) obtusata Linné. — Commun partout, à mi- marée, surtout sur les Fucus vesiculosus qui tapissent les rochers. Var. ex forma neritiformis Brown. Var. ex colore fabalis Turton, également commune. Var. ex colore ornata Jeffreys, beaucoup plus rare. 53. Lacuna puteolus Turton. — C’est surtout sur les Chondrus crispus qu’on trouve ce Mollusque vivant, à basse mer des grandes marées, à Saint- Lunaire, Saint-Enogat, Saint-Servan, Saint-Malo (nord du Grand-Bey), Ro- théneuf, La Toise, etc. Le type décrit par Turton (Conch. Dict., 4849, p. 193, pl. 25, fig. 90, 91) est blanchôtre ou violacé, recouvert. d’un épi-. derme pourpré. Var. ex forma costulata Dautzenberg, très rare. Var. ex forma turrita nov. var. — De grande taille, à spire élevée et suture très accusée. Nous en avons dragué un spécimen vivant au large de Cézembre et on la rencontre fréquemment vide dans les cordons littoraux, à saint-Lunaire. Var. ex colore lactea Jeffr es: — De coloration blanche sous un épiderme jaune très clair. Var. ex colore fasciata nov. var. — Ornée de quatre bandes décurrentes brunes sur un fond jaunâtre. Saint-Malo, au nord du Grand-Bey. 54. Lacuna pallidula Da Costa. — Peu commun, vivant sur les zostères, les algues, les pierres et surtout sur les Fucus vesiculosus, à Saint-Lunaire, Saint-Enogat, Dinard, Saint-Malo, Saint-Servan (Bas-Sablons), pointe de Rochebonne, Rothéneuf. Commune, vide, dans les cordons littoraux, à Saint-Lunaire. 55. Lacuna (Epheria) divaricata Fabricius. — Un seul exemplaire typique, avec bandes colorées, dragué par 25 mètres au nord du Vieux-Banc. Var. canalis Montagu. — Vivant partout en grand nombre sur les zostères. Cette variété est constamment de petite taille, de coloration blanche uni- forme, ou bien ornée de bandes fauve clair qui tranchent à peine sur le fond de la coquille. Var. fusca nov. var. — D'un brun rougeâtre uniforme, sans bandes; trouvé rejeté vivant dans un paquet de zostères sur la plage de Paramé. 56. Lacuna (Medoria) crassior Montagu. — Très rare : un seul exemplaire jeune, vivant sur les algues à Saint-Lunaire, et trois autres, vides, dragués à l’est du cap Fréhel. Un autre dragage, par 48 mètres, entre les roches Douvres et Jersey, nous en a aussi fourni un spécimen mort. DAUTZENBERG et DUROUCHOUX. — Malacologie des env. de St-Malo. 47 57. Skeneia planorbis Fabricius. — Recueilli en assez grand nombre dans le sable vaseux, à très basse mer. Saint-Lunaire, Saint-Enogat et Rothé- neuf (anse du Val). 58. Rissoa membranacea Adams. — Exirêèmement commun, vivant partout sur les zostères, mais toujours plus petit et plus mince de test que sur: le littoral du Finistère. Var. ex forma minor Jeffreys. — De taille plutôt faible et dépourvue de côtes longitudinales. Vit à Saint-Servan, dans la Rance, ainsi que dans le réservoir du bassin de Saint-Malo. Var. ex colore pallida Dautzenberg. — De coloration très claire, presque blanche. Var. ex colore fusca Dautzenberg. — De coloration brune, plus foncée que’le type; Nous avons trouvé à Saint-Lunaire un exemplaire possédant deux péris- tomes successifs : une cassure s’étant produite en arrière du péristome normal, l’animal, au lieu de réparer cette brèche, a construit un nouveau péristome en deçà. Nous avons rencontré le même phénomène chez d’autres Mollusques : Rissoa variabilis, Clausilia, Pupa, etc. 59. Rissoa Guerini Recluz. — Assez abondant partout aux basses mers de grandes marées. Cette espèce est surtout commune dans la zone des Lami- naires sur les pierres et les algues, notamment sur le Chondrus crispus. Nous n’en avons dragué qu’un seul individu, à l’est du cap Fréhel. Var. ex colcre albina Dautzenberg. — Entièrement blanche. Var. ex colore bipartita nov. var. — Chez cette variété les quatre ou cinq premiers tours sont d’un violet foncé, presque noir, tandis que les deux ou trois derniers sont entièrement blancs. Var. ex colore conspersa nov. var. — Le fond brun, entre les côtes blanches, est parsemé de taches blanches très petites et disposées en damier. 60. Rissoa (Turbella) parva Da Costa. — Un peu moins commun que le R. membranacea, sur les zostères, les algues et sous les pierres. Nous l’avons aussi dragué vivant, mais en petit nombre, à l’est du cap Fréhel. Var. ex forma tnterrupta Adams. — Beaucoup plus rare que le type, à Saint-Lunaire, Cézembre et Rothéneuf. Var. ex colore fuscata Brown. — D'un brun très foncé. 61. Rissoa (Persephona) lilacina Recluz. — Vit partout sur les zostères, en compagnie du Rissoa membranacea, mais est moins abondant. On le ren- contre aussi sous les pierres. Var. ex forma minor Dautzenberg. Var. ex colore pallida Dautzenberg. — Très pâle, souvent presque blanche. 62. Rissoa (Acinopsis) cancellata Da Costa. — Nous n’en avons recueilli que quelques exemplaires vides sur la plage de Saint-Lunaire et de La Toise. | 63. Rissoa (Massotia) lactea Michaud. — Assez rare, vivant sous les pierres reposant sur le sable vaseux, à Saint-Lunaire, Saint-Enogat, Saint- Malo (nord du Grand-Bey), Harbour, Rothéneuf, La Toise. Les exemplaires vides sont communs dans les cordons littoraux. 64. Rissoa (Manzonia) costata Adams. — Vit sous les pierres reposant sur le sable vaseux à Saint-Enogat, Saint-Servan, Saint-Malo (nord du Grand- Bey), Rothéneuf. Les coquilles vides de ce Mollusque sont extrêmement communes dans les cordons littoraux, à Saint-Lunaire et à La Toise. 48 DAUTZENBERG et DUROUCHOUX. — Malacologie des env. de St-Malo. 65. Rissoa (Onoba) striata Adams. — Vivant dans les mêmes conditions que le R. costata, mais plus commun, à Saint-Lunaire, Saint-Enogat, Saint- Malo, Rothéneuf, ainsi que dans la baie de La Frenay. 66. Rissoa (Galeodina) earinata Da Costa. — Très rare, à l’état vivant. Nous n’en avons rencontré que quelques exemplaires à Saint-Lunaire, Saint-Enogat et à Saint-Malo, dans les mêmes conditions d'habitat que le R. lactea. Les coquilles vides de cette jolie espèce ne sont pas rares rejetées sur les plages de Saint-Lunaire, de Saint-Enogat et de La Toise. 67. Rissoa (Gingula) semistriata Montagu. — Recueilli vivant à Saint-Lu- naire et à Saint-Enogat, dans la zone des Laminaires. Peu abondant. 68. Rissoa (Gingula) cingillus Montagu. — Ce Mollusque est moins com- mun dans notre région que sur le littoral de la basse Bretagne. Nous l’avons récolté vivant à Saint-Lunaire, dans les touffes de Lichina pygmaæa; à l'embouchure de la Rance et à Cézembre, sous les pierres accumulées au pied des rochers. Les cordons littoraux de La Toise nous en ont aussi fourni quelques exemplaires morts. 69. Rissoa (Setia) fulgida Adams. — Commun, vivant à Saint-Lunaire, à l’est de la pointe de Bellefard et surtout à Cézembre, sur les zostères. Nous l’avons également trouvé dans la baie de La Frenay. Cette espèce, de taille minuscule, ne peut guère être récoltée en nombre qu’en fauchant les zos- tères au moyen du filet troubleau. Après avoir fait sécher le contenu du filet et l’avoir tamisé, c’est en examinant sous la loupe le résidu le plus fin qu’on pourra le découvrir. 70. Barleeia rubra Montagu. — Rare, vivant à Saint-Lunaire, Saint-Eno- gat et Cézembre, sur les zostères, ainsi que sur les algues et sous les pierres, dans la zone des Laminaires. On en trouve aussi des exemplaires, peu nombreux, dans les cordons littoraux. 71. Peringia ulvæ Pennant. — Cette espèce, commune à Saint-Briac, à l'embouchure du Frémur, est beaucoup plus rare à l’embouchure de la Rance. Elle pullule dans le bassin de Saint-Malo, sur la vase et dans le bassin de retenue, sur les Ulves. 72. Galyptræa chinensis Linné. — Nous l’avons rencontré en très grande abondance vivant à basse mer attaché aux pierres et aux coquilles vides, sur tout le littoral, principalement à Saint-Malo (Bon-Secours), ainsi que dans les dragages. 73. Lamellaria perspicua Linné. — Nous n’avions recueilli en 1883 que des coquilles vides de cette espèce, rejetées sur la plage de Saint-Lunaire. Depuis lors, nous l’avons trouvée vivante à Saint-Enogat, Saint-Malo (nord du Grand-Bey), Rothéneuf et La Toise, à très basse mer, sur les pierres. 74. Velutina lævigata Linné. — Sur le littoral, nous n’en avons rencon- tré que des exemplaires vides, notamment à Saint-Lunaire et à La Toise; mais nos dragages nous en ont fourni plusieurs vivants. ‘75. Natica (Naticina) catena Da Costa. — Vivant sur presque toutes les plages de sable, aux basses mers des grandes marées. Assez abondant à Saint-Lunaire, Saint-Enogat, Saint-Malo, La Toise, sur le banc de Harbour et à Cézembre. 76. Natica (Naticina) fusca Blainville. — Un seul exemplaire vide dragué à l’est du cap Fréhel. 77. Natica (Naticina) Alderi Forbes. — Vit en compagnie du N. catena, mais semble mieux s’accommoder du sable vaseux. Tandis que nous n’en DAUTZENBERG et DUROUCHOUX. — Malacologie des env. de St-Malo. 49 avions rencontré qu'un seul individu vivant à Saint-Lunaire, en 1883, nous en avons récolté depuis un grand nombre de très beaux exemplaires de forte taille dans cette même localité, à l’est du Petit-Lambert, ainsi qu’à Saint-Enogat, Saint-Jacut, Saint-Servan (Bas-Sablons), Saint-Malo (Bon- Secours), au Haumet, à Cézembre, sur le banc de Harbour et à La Toise. Var. ex colore vittata nov. var. — Cette jolie variété ne présente aucune trace de taches; elle est ornée d’une bande subsuturale gris rosé, suivie d’une zone d’une blanc pur. Sur le dernier tour règnent quatre autres bandes grises, séparées par des interstices à peine plus clairs. La base de la coquille est blanche et l’ombilic est à peine bordé de brun très clair. Cette variété ne peut être assimilée à la var. lactea Jeffreys, qui est entière- ment blanche. Nous l’avons trouvée à Saint-Enogat. Var. lactea Jeffreys. — D'un blanc pur uniforme. Saint-Enogat et Saint- Malo (Bon-Secours). 18. Adeorbis subcarinatus Montagu. — Peu commun, vivant en petites colonies sous les pierres qu’on rencontre à basse mer, reposant sur du sable vaseux. La coquille a alors une teinte orangée ferrugineuse, tandis que les exemplaires vides qu’on trouve dans les cordons littoraux sont d'un blanc pur. Saint-Lunaire, Saint-Malo, Rothéneuf. 79. Aclis (Anisocycla) unica Montagu. — Un seul exemplaire à Saint- Lunaire, recueilli à basse mer dans du sable vaseux, à la base du Grand- Lambert. 80. Eulima polita Linné. — Nous n’en avons rencontré que quelques spé- cimens vides à Saint-Lunaire. 81. Eulima intermedia (Cantraine) Jeffreys — ÆE. lubrica Monterosato (Conch. delle profundita del mare di Palermo, p. 14). — Un bel exem- plaire dragué vivant, à l’est du cap Fréhel. Nous l’avons aussi rencontré vide, mais très rarement, sur la plage de Saint-Lunaire. C’est à un individu roulé de l’E. intermedia que nous avions attribué, dans notre liste de Saint-Lunaire, le nom d’Eulima (Leiostraca) subulata Donovan. N'ayant pas rencontré le véritable £. subulata, il y a lieu de rayer cette espèce, jusqu’à nouvel ordre, de la faune de notre région. M. de Monterosato a supprimé le nom d’E. intermedia sous le prétexte que cette espèce de Cantraine est mal définie et qu’elle renferme plusieurs formes différentes. Mais puisque l’une de ces formes a été nettement pré- cisée par Jeffreys, nous ne voyons aucune raison pour ne pas lui Conserver cet ancien nom. Le cas qui se présente ici, à l’occasion du démembrement d’une espèce complexe, est le même que celui qu’on a souvent à résoudre pour les anciens genres qui renferment des formes disparates. Il est alors généra- lement admis que le nom de genre primitif doit être conservé au groupe ‘qui a été précisé le premier. Il nous semble qu’il y a lieu d'appliquer la même règle aux noms d’espèces. 82. Odostomia plicata Montagu. — Assez rare, vivant à Saint-Lunaire, Saint-Servan (Bas-Sablons), Rothéneuf, sur les algues et sous les pierres à basse mer. Nous en avons aussi obtenu plusieurs exemplaires vivants et morts en triant du sable vaseux recueilli à Saint-Lunaire, pendant de fortes marées. 83. Odostomia pallida Montagu. — Trouvé à Saint-Lunaire en compagnie de l’O. plicata, mais plus rarement, dans le sable vaseux recueilli à basse mer des grandes marées. 84. Odostomia unidentata Montagu, — Même habitat que l’espèce précé- 00 DAUTZENBERG et DUROUCHOUX. —- Malacologie des env. de St-Malo. dente et tout aussi rare. Nous en avons également recueilli un exemplaire à Saint-Servan (Fours-à-Chaux). 89. Noemia dolioliformisJeffreys. — Un exemplaire unique dans le sable vaseux recueilli à très basse mer à St-Lunaire, au pied du Grand-Lambert. 86. Miralda excavata Philippi. — Un exemplaire unique recueilli sur la plage de Saint-Lunaire, en 1892. _ 87. Pyrgulina Moulinsiana P. Fischer. — Commun, vivant à Saint-Servan (Fours-à-Chaux), sur les zostères. Rare à Saint-Lunaire. 88. Pyrgulina spiralis Montagu. — Quelques rares individus à Saint- Lunaire dans le sable vaseux, recueilli à basse mer à la base du Grand- Lambert. 89. Tragula fenestrata Forbes. — Commun; vivant sur les zostères à Saint-Servan (Fours-à-Chaux). Rare à Saint-Lunaire. 90. Turbonilla lactea Linné. — Assez rare, vivant à Saint-Lunaire, Saint- Servan (Fours-à-Chaux), Rothéneuf (anse du Val), sur les zcstères et sous les pierres, pendant les grandes marées; trouvé aussi vivant et mort dans le sable vaseux. 91. Turbonilla pusilla Philippi. — Quelques exemplaires morts recueillis dans le sable vaseux à Saint-Lunaire, à très basse mer. 92. Turbonilla indistincta Montagu. — Ün seul exemplaire, dans la baie de La Frenay. 93. Phasianella (Eudora) pullus Linné. — Assez abondant, vivant sur les zostères et sur les Chondrus crispus qui tapissent les rochers dans la zone des Laminaires. Nous l’avons également dragué, mais en petit nombre. Var. picta Da Costa = pulchella Recluz. — Avec le type et aussi abon- dant. Forme allongée ornée de linéoies obliques étroites et disposées en ZISZASS. Var. ex colore lactea nov. var. — Entièrement blanche. Var. ex colore bicolor Monterosato. — Ornée de larges flammules alterna- tivement blanches et rouges. Var. ex colore nigricans nov. var. — D'un brun noirâtre uniforme ou à dessins obscurs. 94. Gibbula magus Linné. — Très commun, vivant sur le sable plus ou moins vaseux, aux basses mers des grandes marées. Nous en avons aussi dragué de nombreux exemplaires à l’est du cap Fréhel. Cette espèce n’est représentée dans notre région que par une race de taille plutôt faible. Var. ex forma producta B. D. D. — Forme très élevée et imperforée. Var. ex colore alba Jeffreys. — Entièrement blanche. 95. Gibbula tumida Montagu. — Dragué vivant en grand nombre, beaux exemplaires. Assez rare roulé sur les plages de Saint-Lunaire, de La Toise"eic. 96. Gibbula (Steromphalus) cineraria Linné.— Très commun partout, aussi bien sur les rochers et les pierres que sur les zostères. Nous l’avons aussi dragué vivant, mais en petit nombre. Var. ex forma elatior Dautzenberg. Var. ex colore variegata Jeffreys. — pallidior Dautzenberg. — ornala Dautzenberg. Toutes ces variétés sont plus rares que le type. 97. Gibbula (Steromphalus) obliquata Gmelin. — Encore plus commun DAUTZENBERG et DUROUCHOUX. — Malacologie des env. de St-Malo. 51 que le G. cineraria, mais vivant surtout sur le Fucus vesiculosus et dans une zone moins profonde. Nous ne l’avons jamais dragué vivant. Var. imperforata Dautzenberg (Liste de Mollusques marins recueillis à Granville et Saint-Pair, in Journ. de Conchyliologie, 1873). C’est par erreur que nous avions attribué, dans notre liste de Saint-Lunaire, le nom de var. agathensis Recluz, à la forme imperforée du G. obliquatu. On sait, en effet, aujourd'hui, que le nom agathensis a été donné par Recluz à une variété du G. Adansoni Payraudeau, provenant d’Agde. Var. ex colore decorata Jeffreys. — Assez rare. 98. Trochocochlea crassa Pulteney. — Commun sur les rochers de tout le littoral qui découvrent aux marées ordinaires. On ne le rencontre pas en draguant. 99. Galliostoma conuloides Lamarck.— Commun, vivant aux basses mers de grandes marées, sur les parois des rochers couverts d'algues st de fucus. Nos dragages nous en ont surtout rapporté des individus jeunes. Var. Lyonsi Leach. — Nous avons dragué quelques individus de cette variété, remarquable par sa coloration blanche, à 35 mètres de profondeur à une dizaine de milles au nord-ouest du cap Fréhel, ainsi que par 48 mètres, entre les roches Douvres et Jersey. 100. Calliostoma (Jujubinus) exasperatum Pennant. — Assez commun par- tout, vivant sur les zostères et sur les pierres qui découvrent aux grandes marées. Nos dragages nous en ont rapporté beaucoup d'exemplaires morts, mais peu de vivants. 101. Galliostoma (Jujubinus) striatum Linné.— Extrêmement commun par- tout à basse mer, sur les zostères. Nous ne l’avons jamais dragué. 102. Galliostoma (Jujubinus) Montagui Wood. — Assez rarement dragué vivant et mort. Les exemplaires rejetés vides sur les plages de Saint- Lunaire et de La Toise ne sont pas communs. 103. Haliotis tuberculata Linné. — Ce Mollusque semble être devenu moins commun dans notre région depuis l'hiver rigoureux de 1895-1896 qui en à détruit un grand nombre. Nous l’avons rencontré vivant sur les pierres aux basses mers de grandes marées, dans la baie de La Frenay, à Saint-Enogat, Saint-Servan, Saint-Malo {nord du Grand-Bey) et aux Zorieux. 104. Fissurella reticulata Da Costa. — Rare, vivant à basses mers des fortes marées, à Saint-Lunaire, Saint-Malo, les Zorieux, ainsi que dans les dragages; mais commun roulé sur les plages, notamment à La Toise. 105. Emarginula fissura Linné. — Nous n’avons trouvé de cette espèce que des exemplaires vides rejetés sur les plages de Saint-Lunaire et de La Toise. La drague ne nous l’a Jamais rapportée. 106. Emarginula rosea Bell. — Rare vivant, à basses mers de grandes marées, à Saint-Lunaire, Saint-Enogat, Saint-Servan et les Zorieux. Dragué en assez grand nombre. Les coquilles vides sont communes dans les cordons littoraux de Saint-Lunaire, de l’anse Duguesclin et de La Toise. 107. Acmæa virginea Müller. — Assez commun aux basses mers des fortes marées à Saint-Lunaire, Saint-Enogat, Saint-Servan, Saint-Malo, les Zo- rieux, Rothéneuf, La Toise, ainsi que sur les pierres rapportées par la drague. 108. Patella vulgata Linné. — Cette espèce littorale et sublittorale est très commune sur tous les rochers et présente un grand nombre de variétés. Var. elevata Jeffreys. — Forme très élevée : La Toise et anse Duguesclin. 52 DAUTZENBERG et DUROUCHOUX. — Malacologie des env. de St-Malo. Var. picta Jeffreys. — De petite taille et ornée de rayons rouges, jaunes et noirs, visibles surtout à l’intérieur de la coquille. Var. secernenda Dautzenberg. Nous avons rencontré à Saint-Enogat une colonie nombreuse de LP. vul- gala présentant une forme remarquable; la coquille, au lieu de se déve- lopper régulièrement en un cône plus ou moins surbaissé, paraît tronquée au sommet. Cela provient de ce que les exemplaires jeunes étaient très aplatis, mais qu’à un certain âge leurs bords, au lieu de se prolonger dans le même plan, se sont abaissés brusquement. Ce qui rend cette conforma- tion particulièrement intéressante, c’est qu’on la rencontre également chez le Patella Moreleti Drouët, des Açores, ainsi que chez certaines autres Patelles exotiques. 109. Patella athletica Bean. — Moins commune que le P. vulgata, cette espèce est toujours facile à reconnaitre à sa sculpture externe plus rugueuse et plus saillante, à la coloration interne qui est d’un blanc plus ou moins bleuâtre ou violacé et ornée de rayons noirs chez les exemplaires jeunes. L'animal est d’un gris clair ou Jaunâtre, mais non d’un gris vert livide comme celui du P. vulgata; enfin, les mœurs des deux espèces sont assez différentes. Tandis qu’on ne rencontre guère le P. athletica à l’air libre qu'aux basses mers des grandes marées, les exemplaires qui vivent dans une zone plus élevée restent cantonnés dans les cavités des rochers rem- plies d’eau ou sur les bords de ces excavations. Le P. vulgata reste, au contraire, à sec pendant le reflux de toutes les marées. 110. Helcion pellucidus Linné. — Recueilli vivant à Saint-Lunaire et au Grand-Buzard, sur les tiges et les feuilles du Laminaria flexicollis. Var. cornea de Gerville. — Trouvé vivant à Saint-Enogat, à Saint-Malo (Bon-Secours), à Saint-Servan et à La Toise, dans des excavations creusées par le Mollusaque entre les fibres radicales des Laminaria. Plusieurs naturalistes ont regardé l’H. corneus comme constituant une espèce différente de l’H. pellucidus. Ils ont invoqué à l’appui de cette opinion, leurs habitats différents (l’H. pellucidus vivant fixé sur les tiges et les feuilles des Laminaires, et l’H. corneus entre les fibres radicales de ces mêmes algues). Mais il nous semble, après l’examen des nombreux maté- riaux que nous avons sous les yeux, que les caractères différents des coquilles de ces deux formes dépendent précisément de leurs habitats différents et qu’ils ont, en réalité, une même origine. Chez la plupart des exemplaires de l’H. corneum, la coquille jeune se distingue, en effet, nettement du reste de la surface ; elle en est même souvent séparée par un sillon très accusé. Cette coquille embryonnaire présente exactement la même forme ovale que celle du Æ. pellucidus de même âge et a aussi le sommet marginal. La coquille s’accroît ensuite tout autour de la coquille jeune, et celle-ci se trouve ainsi située vers le centre de la coquille adulte. Chez l’H, pellucidus, l'accroissement se fait régulièrement et sans trace de séparation entre la coquille jeune et Le reste du test, de sorte que la forme adulte reste à peu près la même que celle de la coquille jeune, c’est-à- dire que son sommet incurvé reste situé près du bord postérieur. Nous ajouterons que plusieurs des spécimens que nous venons d’exa- miner sont intermédiaires sous le rapport de la forme ainsi que de l’épais- seur du test entre l’H. pellucidus et l’H. corneus, et qu’il n’est guère pos- sible de les attribuer à l’un plutôt qu’à l’autre. En résumé, nous sommes convaincus que nous nous trouvons en pré- sence d’une seule espèce dont les caractères se trouvent plus ou moins modifiés dans un sens ou dans l’autre, suivant qu’elle se développe dans des milieux différents. DAUTZENBERG et DUROUCHOUX. — Malacologie des env. de St-Malo. 53 POLYPLACOPHORA 111. Lepidopleurus cancellatus Sowerby. — Assez commun sur tout le littoral, vivant sur les pierres qu’on rencontre aux basses mers de grandes marées. Il est encore plus abondant dans une zone plus profonde, ne les dragages nous en ent rapporté en grand nombre. 112. Ischnochiton marginatus Pennant. — Très commun partout, à basse mer des marées moyennes, vivant sur les pierres qui reposent sur des fonds un peu vaseux. Par contre, les dragages ne nous en ont rapporté qu’un fort petit nombre. Nous en avons recueilli dans le réservoir du bassin de Saint- Malo un exemplaire dépassant 20 millimètres de longueur. 113. Ischnochiton Iævis (Pennant) Montagu. — Très rare, vivant aux basses mers de grandes marées, sur les pierres. Nous l’avons rencontré à Saint-Lunaire, à Dinard, au Haumet et à La Toise. Les dragages nous en ont fourni d'assez nombreux spécimens. 114. Acanthochites fascicularis Linné. — Rare dans notre région. Nous n’en possédons que quelques exemplaires provenant de Saint-Lunaire, de Saint-Servan (Bas-Sablons), du Haumet, de la pointe de Rochebonne, de Rothéneuf, de La Toise et de La Guimorais (ouest). Nous en avons aussi dragué un petit nombre à l’est du cap Fréhel. 115. Acanthochites discrepans Brown. — Très commun, vivant attaché aux pierres reposant sur des fonds un peu vaseux, aux basses mers des grandes marées : Saint-Lunaire, Saint-Enogat, Saint- Malo, Saint-Servan, La Guimorais (ouest), anse Duguesclin. etc. Ce Chiton, comme la plupart de ses congénères, recherche de préférence la partie inférieure des pierres, et lorsqu'on le place dans une assiette remplie d’eau de mer, il en sort pour aller se fixer sous le rebord de ce récipient. Var. ex colore albina nov. var. — Nous avons recueilli, à La Toise, un exemplaire de cette variété chez laquelle la coquille est entièrement blanche à l'extérieur. Nous n’avons pas rencontré dans notre région l’/Zschnochiton cinereus Linné, mais nous l’avons dragué par 48 mètres de fond, entre les roches Douvres et Jersey. SCAPHOPODA 116. Dentalium (Antalis) vulgare Da Costa. — Vit en assez grand nombre aux basses mers des fortes marées dans le sable pur ou très légèrement vaseux, à Saint-Malo (Bon-Secours), Saint-Enogat, sur le banc de Harbour, à CGézembre et à La Toise. Nos dragages nous en ont rapporté quelques exemplaires vides, ce qui semblerait prouver que la zone d'habitat de ce Mollusque est bornée à la limite extrême des fortes marées et qu’elle ne s'étend guère au delà. Les spécimens vivants sont ordinairement à moitié enfoncés dans le sable; la pointe, c’est-à-dire l’orifice siphonal émergeant. On le trouve cependant parfois sorti tout à fait du sable et il rampe alors lentement : nous ne lui avons jamais vu exécuter les bonds dont parlait notre liste de Saint-Lunaire, d’après des renseignements qui nous avaient été fournis par M. l’abbé Dupart. Beaucoup d'exemplaires vides sont habités par des Siponcles. Var. ex colore rosea B. D. D. — Coquille d’un beau rose, au lieu de blanche. 2 54 DAUTZENBERG et DUROUCHOUX. — Malacologie des env. de St-Malo. 117. Dentalium (Antalis) novemcostatum Lamarck. — Nous n’avons pu jusqu’à présent recueillir cette espèce vivante; nous n’en avons trouvé que des coquilles vides dans les cordons littoraux, à Saint-Lunaire. PELECYPODA 118. Ostrea edulis Linné. — Il en existe, au large de la côte, plusieurs bancs bien connus et la drague nous en a ramené souvent des exemplaires. Nous en avons également trouvé des individus isolés, vivant fixés sur des coquilles vides et des pierres, à Saint-Enogat, Saint-Malo, etc.; enfin cette espèce vit en grande abondance dans les bassins de Saint-Malo et de Saint- Servan dont il tapisse toutes les parois. 119. Anomia ephippium Linné. — Très commun, vivant dans toutes les localités de la région, à basse mer, ainsi que dans les fonds explorés au moyen de la drague. | Nous n’avons pas trouvé l’Anomia (Monia) patelliformis, bien qu’il vive à proximité, puisqu'un coup de drague, à une dizaine de milles au nord- ouest du cap Fréhel, nous en a donné un exemplaire vivant et qu’un autre, entre les roches Douvres et Jersey, nous en a procuré plusieurs. 120. Radula (Limatula) subauriculata Montagu.—Depuis 1883 nous n’avons retrouvé aucun spécimen de cette petite espèce. Nous n’avons pas non plus rencontré le Radula (Mantellum) hians Gmelin dans les environs immédiats de Saint-Malo, ni dans nos dragages, à l’est du cap Fréhel; mais un dragage par 48 mètres de profondeur, entre les roches Douvres et Jersey, nous en a ramené un exemplaire vivant. 121. Chlamys varia Linné. — On en rencontre presque partout, à très basse mer, des exemplaires attachés aux rochers et aux pierres par leur byssus. Dans le bassin de Saint-Malo nous en avons pris de beaux exem- plaires dont les squammules très développées étaient remarquablement intactes. Ce Mollusque est plus commun dans les dragages que le Chlamys opercularis. 122. Ghlamys (Æquipecten) opercularis Linné. — Quelques exemplaires vivants sur la plage de Saint-Malo. Les dragages à l’est du cap Fréhel nous l’ont fourni en abondance et présentant diverses variétés de coloration. A Saint-Malo (nord du Grand-Bey) nous avons rencontré la jolie variété lineata Turton (blanche avec une ligne rouge sur chaque côte rayonnante). 123. Pecten maximus Linné. — Nous avions déjà mentionné la capture de cette espèce vivante, à Saint-Lunaire. Nous l’avons également trouvée depuis à Saint-Jacut, aux Zorieux et sur le banc de Harbour. Ses valves isolées sont rejetées sur toutes les plages. 124. Mytilus edulis Linné. — Cette espèce comestible si répandue est l’une des plus difficiles à comprendre et à délimiter. Certains naturalistes croient devoir distinguer plusieurs espèces parmi les Mytilus des .côtes océaniques de France, tandis que d’autres ne veulent admettre que comme des modifications d’un même type, les différents aspects sous lesquels il se présente, modifications qui seraient dues à l’influence des milieux divers où il se développe. La question, déjà discutée maintes fois, est loin d’être résolue et ne pourra l’être, à notre avis, d’une manière probante qu'à la suite d'expériences consistant à transporter dans des milieux différents des exemplaires très jeunes dont on aura bien étudié les parents et à observer ensuite les modifications qui pourront se produire dans les colonies artifi- A DAUTZENBERG et DUROUCHOUX. — Malacologie des env. de St-Malo. 55 cielles qu’on aura ainsi créées. Quoi qu'il en soit, voici les formes que nous avons rencontrées dans la région de Saint-Malo : 1° Forme petite, à crochets aigus et incurvés, à test épais, plus ou moins usé à la surface. C’est celle qui vit sur les rochers exposés à la violence des lames et qui a été désignée sous le nom de var. uncinata B. D. D. (Mol- lusques du Roussillon, t. Îl, p. 137, pl. XXVITI, fig. 10 à 13). Nous l’avons rencontrée à Saint-Lunaire, Saint-Enogat, Saint-Malo, Cézembre, etc. 2° Forme également épaisse et à crochets aigus et incurvés, mais large- ment dilatée du côté dorsal, ayant un contour trigone, avec l° ‘angle dorsal situé vers le milieu de la longueur de la coquille. Ce est la variété abbreviata Lamarck (voir Mollusques du Roussillon, t. IE, p. 1437, pl. XXVII, fig..8, 9). 3° Forme plus allongée que la précédente, à test moins épais, à sommets aigus, mais non incurvés, à côté ventral rectiligne et côté dorsal dilaté, mais avec l’angle sensiblement plus éloigné du sommet que de l’extrémité postérieure. Cette forme que nous avons trouvée à Saint-Lunaire est inter- médiaire entre la var. abbreviata et la var. acrocyrta Locard. 4° Forme remarquable par sa grande taille (elle atteint 95 millimètres de longueur), par son test peu épais, souvent très renflé et couvert d’un enduit ochracé. Elle ressemble étonnamment au Mytilus Grunerianus Dunker (in Reeve, Conchologia lconica, pl. VIT, fig. 29), établi sur des Mytilus d’Is- lande. La seule différence constante que nous puissions remarquer entre les exemplaires de Saint-Malo et ce M. Grunerianus réside dans la confor- mation des sommets qui sont plus obtus, moins acuminés. Aussi nous sommes-nous demandé s’il ne s'agirait pas là d’une colonie provenant d'exemplaires importés d'Islande par les bateaux qui vont faire la pêche de la morue dans ce pays. On sait, en effet, que les embryons de Mytilus se fixent facilement sur les coques des navires qui peuvent les transporter loin de leur patrie. Nous avons constaté la présence d’un nombre considérable d'exemplaires de cette forme dans le bassin de Saint-Malo et nous en pos- sédons aussi qui proviennent du bassin du Havre et de la plage de Villers. o° Sur la coque du yacht Bonita, mouiilé dans le bassin de Saint-Servan et qui avait été nettoyée à fond en août 14896, nous avons recueilli, en Juin 1897, des paquets de Mytilus qui, pendant cette période de dix mois, avaient atteint une taille de 5 centimètres de longueur. Ils ont évidemment la même origine que ceux du bassin de Saint-Malo, puisque certains d’entre eux concoerdent tout à fait avec des spécimens de même taille de cette prove- nance; mais nous avons constaté que leur habitat différent sur un corps flottant avait eu une influence notable sur la plupart des individus qui se font remarquer par leur surface très luisante, leur test mince et surtout par un renflement anormal de la région ventrale vers l’extrémité antérieure, de telle sorte que certains spécimens ont l’aspect de Modiola plutôt que de Mytilus. Leur coloration est aussi particulière : les sommets sont d’une teinte fauve clair qui s’étend plus ou moins le long du bord ventral, tandis que tout le reste de la coquille est noirâtre, avec des rayons bleu verdâtre souvent peu visibles. Sur aucun d’eux on n’aperçoit de trace de l’enduit ochracé que nous avons signalé chez les Mytilus du bassin de Saint-Malo; mais il faut tenir compte qu’il s’agit d'individus n’ayant pas atteint leur complet développement. Ces Mytilus recueillis sur la Bonita, ont un contour trigone; ils sont largement dilatés du côté dorsal dont l’angle est situé au milieu de la longueur de la coquille. Cette forme est exactement celle de la variété dilatata du Mytilus galloprovincialis (voir Moll. du Roussillon, t. IT, p. 140, pl. XXV, fig. 6, 7) et les seules différences appréciables consistent en ce que la région ventrale est plus renflée vers l’extrémité antérieure et dans la présence de rayons plus ou moins marqués. se 56 DAUTZENBERG et DUROUCHOUX. — Malacologie des env. de St-Maio. 125. Modiola barbata Linné. — Assez rare, vivant à basse mer sur les rochers et parmi les corallines, à Saint-Lunaire, Saint-Enogat, Dinard, Saint-Servan, Saint-Malo (nord du Grand-Bey), Rothéneuf, La Guimorais; inais souvent ramené en quantité par la drague, à l’est du cap Fréhel et plus Spécialement à l’entrée de la Déroute (entre Chausey et les Minquiers). 126. Modiola gallica Dautzenberg. — Dragué à l’est du cap Fréhel, en compagnie du M. barbata. Exemplaires vides trouvés à Paramé sur la plage et à La Toise. 127. Modiola adriatica Lamarck. — Commun, vivant dans le sable et dans le maerl sur les diverses plages de la région. Les dragages nous en ont fourni des exemplaires jeunes, mais moins nombreux que ceux des deux espèces précédentes. Nous n’avons pas rencontré le Modiola phaseolina Philippi dans le voisi- nage de Saint-Malo; mais un coup de drague par 48 mètres, entre les roches Douvres et Jersey, nous en a procuré un exemplaire vivant. 128. Modiolaria marmorata Forbes. — Nous avons déjà mentionné ce Mollusque vivant à Saint-Lunaire. Nous l’avons rencontré depuis à Saint- Malo, dans les touffes de corallines, à Rothéneuf et un dragage, à l’entrée de la Déroute (entre Chausey et les Minquiers), en a rapporté un spécimen vide. 129. Arca (Fossularca) lactea Linné. — Alors que cette espèce est très rare vivante sur le littoral, son abondance s’accroît avec la profondeur. Les dra- gages dans les petits fonds ne nous en ont fourni que peu d'individus, tandis qu’un coup de drague par 35 mètres, au nord-ouest du cap Fréhel, nous en à procuré un bon aombre et qu’un autre par 48 mètres, entre les roches Douvres et Jersey, en a rapporté 120 individus. 130. Pectunculus (Axinæa) glycymeris Linné. — Cette espèce dont nous n’avions trouvé que des valves à Saint-Lunaire, en 1883, a été récoltée depuis vivante à la pointe de la Varde, à Saint-Malo, à Cézembre et à La Toise; nos dragages, à l’est du cap Fréhel, nous l’ont procurée communé- ment morte et parfois vivante. Var. globosa Jeffreys. — En même temps que le type. 131. Nucula nucleus Linné. — Trouvé vivant, en 1883, dans la partie vaseuse de la plage de Saint-Lunaire. Nous l’avons recueilli depuis en grand nombre, vivant à basse mer dans le sable et le maerl, à Saint-Enogat, Saint-Malo (Bon-Secours), aux Zorieux et à La Toise. Par contre, nous n’en avons recueilli que quelques rares exemplaires au Haumet et à Cézembre. Il est commun vivant dans nos dragages; la sonde même nous l’a souvent rapporté. Var. radiata Forbes et Hanley. — Partout avec le type. 132. Astarte (Goodallia) triangularis Montagu. — Dragué vivant à l’est du cap Fréhel. Des valves isolées se rencontrent sur les plages et dans le sable vaseux recueilli à basse mer à Saint-Lunaire, Saint-Enogat, Harbour, Rothéneuf. 133. Kellyia suborbicularis Montagu.— Trouvé vivant dans des coquilles vides aux Zorieux et surle banc de La Briantais. Très rare. 134. Montacuta bidentata Montagu. — Vivant à Saint-Lunaire dans le sable vaseux de la zone des Laminaires. Nous en avons aussi dragué une valve à l’est du cap Fréhel. 135. Lasæa rubra Montagu. — Vit à Saint-Lunaire, à Saint-Enogat et à la pointe de Rochebonne dans les touffes de Lichin« pygmæa qui croissent «di À DAUTZENBERG et DUROUCHOUX. — Malacologie des env. de St-Malo. 57 sur des rochers tapissés de balanes, ainsi que parmi les byssus des Mytilus. On le rencontre aussi dans le sable de la zone des Laminaires. 136. Gardium echinatum Linné. — Quelques exemplaires jeunes vivants, à Saint-Enogat et à Saint-Lunaire, et un grand exemplaire vide, mais très frais, à Saint-Malo (Bon-Secours). Les valves isolées ne sont pas rares sur les plages. Le C. echinatum est bien plus abondant dans la baïe de Saint-Brieuc : la plage du Minieu, entre le cap Fréhel et Erquy, en est littéralement jonchée et nous en avons aussi recueilli de beaux exemplaires vivants, à basse mer, sur la plage du Val-André. 137. Gardium (Parvicardium) nodosum Turton. — Vivant sur les plages de Saint-Briac, Saint-Lunaire, Saint-Enogat, Dinard, Saint-Servan. Abon- dant à Saint-Malo, au bout du môle, dans le maerl. Les dragages nous en ont procuré de nombreux exemplaires vivants et morts, mélangés au Venus ovala. Var. ex colore rosea Lamarck. — Plus rare que le type. Var. ex colore lactea Dautzenberg. — Entièrement blanche. Var. ex colore lutescens nov. var. — Teintée de jaune dans la région des sommets. 138. Cardium (Parvicardium) exiguum Gmelin. — On le trouve à basse mer attaché aux pierres par un byssus filiforme et aussi rejeté sur les plages de toute la région. Il abonde dans le bassin de retenue de Saint-Malo. Nos dragages n’en ont rameñé que deux exemplaires vivants. Var. albina Monterosato. — Bassin de retenue de Saint-Malo. 139. Cardium (Cerastoderma) edule Linné. — Vit en grand nombre partout dans le sable, à basse mer des marées ordinaires. Il pullule dans le bassin de Saint-Malo, mais n’y atteint pas une grande taille. Le nom de « coque » qui sert à désigner une foule de bivalves dans la région de Saint-Malo, s’applique plus spécialement à ce Mollusque qui est recherché comme comestible. 140. Cardium (Lævicardium) norvegicum Spengler. — N’est pas rare, vivant à basse mer des fortes marées sur la grève de Bon-Secours (Saint- Malo), sur le banc de La Briantais, à Harbour, au Haumet, à La Toise et surtout à Cézembre. Nos dragages ne nous l’ont rapporté que vide, mais de grande taille. 141. Dosinia exoleta Linné. — Nous avons trouvé cette année quelques individus vivants et morts de cette espèce, à Saint-Malo (bout du môle), tandis qu’à Saint-Lunaire nous n’en avions rencontré que des valves. Le D. exoleta est très commun dans le Finistère. Nous en avons recueilli de beaux exemplaires à Primel. 142. Venus (Ventricola) verrucosa Linné. — Cette espèce, très estimée comme comestible dans certaines localités où on la connaît sous le nom de « praire », n’est pas recherchée dans notre région, car elle n’y est pas assez abondante. On en rencontre toutefois quelques spécimens vivants sur la plupart des plages, à basse mer, et ses valves sont rejetées en grand nombre sur le banc de La Briantais. 143. Venus (Timoclea) ovata Pennant. — Assez commun, rejeté sur les plages de Saint-Briac, Saint-Lunaire, Saint-Enogat, Dinard; vivant dans le sable, à basse mer, à Saint-Servan, Saint-Malo et La Toise. C’est l’une de espèces qui abondent le plus dans tous nos dragages à l’est du cap réhel. 8 DAUTZENBERG et DUROUCHOUX. — Malacologie des env. de St-Malo. 144. Tapes rhomboides Pennant. — Un peu plus rare dans la région de Saint: Malo que les autres Tapes, celui-ci n’y est généralement représenté que par des individus de petite taille. Il vit dans le sable et dans le maerl, à Saint-Malo et Saint-Servan. Nos dragages nous en ont fourni des indi- RE plus grands, tant vivants que morts. Nous avons expliqué dans les « Mollusques du Roussillon » que le nom de Tapes virgineus Linné appartient incontestablement à une espèce exotique et qu'il faut adopter pour celle-ci le nom de rhomboides. Var. edulis Chemnitz. — Cette forme que nous avions citée comme espèce spéciale dans la liste de Saint-Lunaire, est plus solide, moins allongée que le rhomboides typique, mais ne nous paraît plus aujourd’hui devoir en être séparée comme espèce. On la rencontre dans les mêmes conditions que le type. 145. Tapes (Pullastra) pullastra Gmelin.— Commun, vivant dans le sable de toutes les plages de la région. Extrêmement abondant à Saint-Malo, au bout du môle. Var. ex forma perforans. — Anse du Verger (P. Durouchoux). 146. Tapes (Pullastra) aureus Gmelin. — Ce T'apes est très commun dans nos parages. À Saint-Lunaire, 1l n’atteint Jamais la grande taille de cer- tains spécimens de la Basse-Bretagne; mais nous en possédons d’aussi grands de Saint-Malo (Bon-Secours). Var. ex forma rostrata Dautzenberg. — curta Dautzenberg. Var. ex colore partita B. D. D. = bicolor auct., non Lamarck. — albida Dautzenberg. 147. Tapes (Amygdala) decussatus Linné, var. fusca Gmelin.— Sur toutes les plages, mais moins commun que les deux espèces précédentes. Nous avons démontré (Mollusques du Roussillon, t. If, p. 434) que le type du Tapes decussatus est la forme méditerranéenne, plus transversale et plus finement sculptée que celle de l’Océan Atlantique, et qu’il faut désigner cette dernière sous le nom de var. fusca. Var. ex colore albida B. D. D. — Pointe de Rochebonne. 148. Axinus flexuosus Montagu. — Cette espèce, dont nous n’avions recueilli en 1883 que des valves isolées à Saint-Lunaire et Dinard, a été trouvée depuis, vivante, à Saint-Lunaire et à Saint-Servan (Fours-à-Chaux) dans le sable vaseux, sous les prairies de zostères. Nous en avons aussi rencontré des spécimens complets, mais vides, rejetés sur la grève de Bon- Secours, à Saint-Malo. 149. Donax vittatus Da Costa. — Cette espèce, si commune sur la plupart des points du littoral océanique de France, est relativement rare dans la région de Saint-Malo. Nous n’en avons, en effet, rencontré qu'un petit nombre d'exemplaires vivants, sur la plage de Paramé et à la pointe de la Varde. 150. Donax (Gapsella) variegatus Gmelin (1790) — politus Poli (1795). — Nous n’en avions trouvé en 1883 qu’un petit nombre d'échantillons à Saint-Lunaire et Saint-Enogat; mais, depuis, nous l’avons récolté en abon- dance, au bas de l’eau, pendant les grandes marées, dans ces mêmes loca- lités, ainsi qu’à Saint-Malo, au Haumet, sur le banc de Harbour, à Cé- zembre et à La Toise. Il sort du sable pendant la première heure du flot. Var. tristis B. D. D. — À sommets violets. Var. laeta B. D. D. — A sommets d’un rose vif. 151. Psammobia (Psammocola) depressa Pennant — vespertina Chemnitz) DAUTZENBERG et DUROUCHOUX. — Malacologie des env. de St-Malo. 59 auct.— Trouvé vivant à Saint-Servan (Bas-Sablons et banc de LaBriantais), Saint-Malo (Bon-Secours), Saint-Enogat, Saint-Lunaire, au Haumet, sur le banc de Harbour, à Cézembre et à La Toise. On le rencontre en abondance, en même temps que le Donax variegatus et dans les mêmes conditions d’ha- bitat. Dans nos dragages, nous en avons souvent récolté des exemplaires vivants et morts. Var. ex colore florida Lamarck. — À sommets d’un beau rose; Saint- Servan (Bas-Sablons). Très rare. Var. ex colore flavescens Réquien. — Fond de la coloration jaunâtre. Var. ex colore alba nov. var. — Entièrement blanche, sans rayons. 152. Solenocurtus multistriatus Scacchi. — Un exemplaire unique, vide, mais très frais, recueilli à Saint-Malo {bout du môle). 153. CGultellus pellucidus Pennant. — L’habitat de ce Mollusque dans notre région demande à être confirmé, car nous n’en avons recueilli que la seule valve mentionnée dans notre liste de Saint-Lunaire. 154. Ensis ensis Linné. — Cette espèce et la suivante vivent sur la plu- part des plages des environs de Saint-Malo, mais on les trouve rarement _ensemble. Cela tient à ce que l’Ensis ensissrecherche le sable presque pur, tandis que le S. marginatus affectionne le sable plus ou moins mélangé de vase. Quant à l’Ensis siliqua Linné, nous ne l’avons jamais rencontré dans nos parages, tandis qu'il est fort commun dans toute la basse Bretagne. Nous avons trouvé à Perros-Guirec et dans l’anse de Primel (embouchure de la rivière de Morlaix) des exemplaires de la var. arcuata Jeffreys (British Conchology,.t. IT, p. 19), forme un peu arquée qui semble constituer un terme de passage entre l’Æ. ensis et l'E. siliqua. Elle doit toutefois être rat- tachée à cette dernière espèce à cause de sa grande taille, de sa coquille large (25 millim. pour une longueur de 170 millim.), de son extrémité postérieure moins arrondie, plus tronquée. Sa courbure est d’ailleurs tou- jours plus faible que celle de l’E. ensis. 155. Solen marginatus Pennant (= vagina Linné). — Déjà signalé comme vivant profondément enfoncé dans le sable à Saint-Lunaire, ce Mollusque existe dans les mêmes conditions sur la plupart de nos plages. On le pêche au moyen d’un fil de fer terminé en crochet ou bien en déposant du sel sur les orifices en forme de 8 qui signalent sa présence dans le sable. Nous avons substitué le nom de marginatus à celui de vagina, parce que le nom de vagina Linné semble devoir être réservé de préférence à une autre espèce qui habite l'Océan Indien (voir Mollusques du Roussillon, t. IE, p. 498). 156. Donacilla cornea Poli. — Une valve roulée trouvée sur la plage du réservoir du bassin de Saint-Malo. 157. Mactra corallina Linné, var. atlantica B. D. D. — stultorum auct. (non Linné). — Quelques exemplaires vivants à Saint-Lunaire, Saint-Eno- gat, Dinard, Saint-Malo, La Toise. Cette espèce, si commune dans d’autres parages, est relativement rare dans la région de Saint-Malo. Var. cinerea Montagu. Nous avons démontré (Mollusques de Roussillon, t. IE, p. 555) que le nom stultorum Linné s’applique à une forme méditerranéenne du M. coral- lina et non à celle de l’Océan à laquelle on l’attribue généralement. 158. Mactra glauca Born — helvacea Chemnitz. — Nous n’avions cité cette espèce dans la liste de Saint-Lunaire que d’après quelques valves isolées. Depuis, nous l’avons recueillie vivante en nombreux et beaux exem- plaires sur le banc de Harbour et à Cézembre. Elle est plus rare à La Toise 60 DAUTZENBERG et DUROUCHOUX. — Malacologie des env. de St-Malo. et vit dans le sable à gros grains, très meuble qu’on ne peut atteindre qu'aux basses mers des fortes marées. On la trouve plus ou moins enfoncée dans le sable et plus rarement sur le sol. Les trous qui décèlent sa présence sont grands. À Saint-Lunaire et à Saint-Malo (Bon-Secours), nous en avons recueilli des exemplaires vides et des valves. 159. Mactra (spisula) solida Linné. — Vit en abondance sur la plupart des plages des environs de Saint-Malo. Nos dragages nous en ont également fourni quelques beaux spécimens. | Var. elliptica Brown = gallina Da Costa, teste Locard. — D’une forme plus ovale que le type. 160. Mactra (spisula) subtruncata Montagu. — Se trouve vivante en même temps que le M. solida, à basse mer des grandes marées, et en aussi grande abondance. Au moment du flot, ces Mactra sortent du sable. Dans certains cas, la distinction entre les M. solida et subtruncata est si difficile que nous nous demandons s'il ne se produit pas des cas d’hybri- dation dans les localités où ces deux espèces cohabitent. 161. Lutraria lutraria Linné — elliptica Lamarck. — Bien que nous n’ayons pas trouvé d’exemplaires vivants de cette espèce, il est certain qu’elle habite notre région, car nous en avons rencontré à Saint-Lunaire et à Saint-Malo (bout du môle) des spécimens vides, mais très frais et couverts de leur épiderme. Nous en avons aussi recueilli des valves à St-Servan, etc. 162. Lutraria oblonga (Chemnitz) Gmelin.— Quelques beaux exemplaires vides, mais intacts, à Saint-Lunaire, Saint-Enogat, Saint-Servan, Saint- Malo, aux Zorieux, et des valves isolées un peu partout. Nous en avons aussi dragué une valve à l’est du cap Fréhel. Cette espèce est moins rare, dans notre région, que la précédente. 163. Mya truncata Linné. — Un exemplaire complet, mais vide, à Saint- Malo (colonel Martel); valves à Saint-Malo, sur le banc de La Briantais et à La Toise. 164. Sphenia Binghami Turton. — Un exemplaire vivant dans une Balane vide, aux Zorieux. 165. Corbula gibba Olivi. — Toujours fort rare ici. Nous en avons trouvé un individu vivant à Saint-Malo (bout du môle), dans le maerl, et un autre à Saint-Enogat. Nous en possédons un exemplaire vide de Dinard et des valves de Saint-Lunaire et de Saint-Malo. 166. Saxicava arctica Linné. — Nous n’avons rencontré, de cette espèce, qu’un seul exemplaire vivant, jeune, sur les rochers des Zorieux, à l’em- bouchure de la Rance, et un autre dans un dragage au nord-ouest du cap Fréhel, par 35 mètres. Ce dernier était fixé par son byssus sur un Arca lactea. Un navire venant du Nord et entré dans le bassin de Saint-Servan en portait un grand nombre sur sa coque. 167. Pholas dactylus Linné. — Exemplaires de grande taille (13 centi- inètres de longueur), vivant à Saint-Jacut dans un banc de glaise situé à l’extrémité de la pointe. Ce banc n’est à sec que. pendant les grandes marées d’équinoxe (A. Dollfus). Quelques valves isolées à Saint-Servan (Bas- Sablons) et sur la plage qui s’étend entre Rochebonne et la pointe de la Varde. 168. Barnea candida Linné. — Cette espèce dont nous n’avions recueilli que des exemplaires morts et des valves à Saint-Lunaire, Dinard et Saint- Malo, vit à Saint-Jacut et à Saint-Servan (Fours-à-Chaux), où M. Boivin en a trouvé une colonie assez nombreuse dans la glaise qui découvre à DAUTZENBERG et DUROUCHOUX. — Malacologie des env. de St-Malo. 61 basse mer. Ces bancs sont situés moins profondément que ceux qui sont habités par le Pholas dactylus. Des valves isolées, rejetées en grande quan- tité à la pointe de la Vicomté (anse de Dinard), semblent indiquer l’exis- tence d’un banc à proximité de cette localité. Nous avons rencontré aussi des exemplaires vides et des valves à Saint-Servan, Paramé et à la pointe de la Varde. 169. Loripes lacteus (Linné) Poli — leucoma Turton. — Commun dans le sable vaseux à Saint-Lunaire, à Saint-Servan (Fours-à-Chaux et Bas- Sablons), à Saint-Malo et à La Toise. On le trouve aussi parfois rejeté vivant sur les plages. Le genre Loripes Poli, 1791, étant antérieur au genre Lucina Bruguière, 1792, il conviendrait d'attribuer à la famille qui les renferme, le nom de Loripidæ, au lieu de celui de Lucinidæ qui a été généralement adopté jus- qu'à présent. Le type du genre Loripes est le Tellina lactea de Linné et s’il est vrai qu’on ne peut reconnaître exactement l’espèce à laquelle Linné a attribué ce nom, il peut être néanmoins conservé sans inconvénient pour la coquille européenne dont nous nous occupons, puisque Poli l’a employé dans ce sens, sans qu'il puisse subsister le moindre doute. 170. Lucina borealis Linné, var. minor Dautzenberg.— Vit en compagnie du Loripes lacteus dans le sable vaseux, mais est toujours plus rare. Nous en avons recueilli des individus vivants dans la baïe de la Frenay et à Saint- Servan (Bas-Sablons et Fours-à-Chaux). 171. Tellina (Tellinula) squalida Pulteney: — Vivant à Saint-Lunaire, dans le sable vaseux, sous les prairies de zostères, ainsi qu’à Saint-Servan (Bas- Sablons). Sur les plages de Saint-Enogat, de Saint-Malo et de Paramé on en rencontre des exemplaires vides, complets, et des valves. Dans les « Mollusques du Roussillon », nous avons regardé le T. squalida comme une variété du T. incarnata Linné, mais notre manière de voir s’est modifiée depuis et nous croyons aujourd’hui qu’il s’agit là de deux espèces distinctes. 172. Tellina (Angulus) fabula Gronovius. — Vivant à Saint-Servan (Bas- Sablons) dans le sable vaseux. Exemplaires complets, mais vides, à Saint- Lunaire et à Saint-Malo (Grand-Bey). 173. Tellina (Mærella) donacina Linné. — Très rare, quelques valves seu- lement à Saint-Lunaire, Saint-Enogat et à Saint-Servan (Bas-Sablons). 174. Arcopagia crassa Gmelin. — Jamais trouvé vivant. Les valves roulées sont même rares à Saint-Lunaire, Saint-Malo et Saint-Servan. En septembre 1899 nous en avons rencontré un spécimen complet, mais vide, à Saint- Malo (Bon-Secours), et cette année un exemplaire complet et frais sur le banc de La Briantais. 175. Macoma tenuis Da Costa. — Rare, vivant à Saint-Lunaire, Saint- Enogat, Saint-Briac. Rejeté vide sur les plages de Saint-Servan (Bas- Sablons, Paramé et de La Toise. 176. Macoma balthica Linné. — Peu commun; nous en avons trouvé quelques exemplaires vivants à Saint-Servan (Bas-Sablons et Fours-à- Chaux), à Saint-Malo, Dinard, Saint-Lunaire, La Toise et La Guimorais (ouest). 177. Scrobicularia piperata Gmelin. — Nous avons signalé dans la liste de Saint-Lunaire ce Mollusque vivant à Saint-Briac et à Saint-Lunaire, dans les parties vaseuses de l’embouchure des cours d’eau. Il est aussi très com- 62 DAUTZENBERG et DUROUCHOUX. — Malacologie des env. de St-Malo. mun dans les bassins de Saint-Malo. Sur les plages vaseuses de Saint- Servan (Fours-à-Chaux et anse des Troquetins), on en rencontre beaucoup d'exemplaires vides et des valves, mais peu de vivants. 178. Lutricularia tenuis Montagu. — Vit en abondance dans le réservoir du bassin de Saint-Malo. On le distingue du Scrobicularia piperata, à l’état jeune, par sa forme beaucoup plus trigone et par ses sommets plus aigus. 179. Syndesmya alba S. Wood. — Toujours assez rare dans nos parages. Nous l’avons trouvé vivant à Saint-Servan (Bas-Sablons), à Saint-Malo (Bon- Secours), à La Toise, et mort à Saint-Lunaire. Nous en avons aussi dragué un exemplaire vide à l’est du cap Fréhel. 180. Pandora inæquivalvis Linné. — Recueilli vivant en assez grande abondance à Saint-Lunaire, Saint-Enogat, Saint-Servan (Bas-Sablons) et Saint-Malo. Les dragages ne nous en ont fourni que quelques rares indi- vidus. 181. Lyonsia norvegica Spengler. — Très rare à Saint-Lunaire, Dinard et La Toise (colonel Martel). Nous en avons recueilli un bel exemplaire vide mais frais, sur le banc de La Briantais. 182. Thracia papyracea Poli. — Saint-Lunaire, Saint-Malo (Bon-Secours), La Toise, vivant dans le sable plus ou moins vaseux. 183. Thracia distorta Montagu. — Nous n’avons plus trouvé cette espèce depuis 1883. IL est d’ailleurs probable que la valve unique recueillie à Saint-Lunaire à cette époque, provenait d’un apport accidentel, car on sait que le Thracia distorta vit dans les trous creusés dans les pierres calcaires par des Mollusques perforants et qu’il n’existe pas de roches calcaires dans la région de Saint-Malo. Ph. DAUTZENBERG et P. DUROUCHOUX. NOTES SUR L'HABITAT : DES PSEUDO-NÉVROPTÈRES ET NÉVROPTÈRES DE IA GIRONDE (Voir Ille série, n° 331) DEUXIÈME PARTIE. — Planipennia (suite). Fam. Chrysopidæ. G. Chrysopa. C. flava (Scopoli). — C.C. Partout sur divers arbres, les chênes surtout, au voisinage des petits cours d’eau, du 15 mai à fin août, semble plus commune sur la rive droite : Baurech, Artigues, Citon-Cenac, Cari- gnan, Mérignac, Facture, Gazinet, etc. C. vittata (Wesmaël). — C. Du 15 mai à fin septembre, sur les arbres, dans toute la région et dans les mêmes conditions que l'espèce précé- dente; deux apparitions (mai à juillet et août à septembre) : Cenon, Lormont, Quinsac, La Tresne, Floirac, Caudéran (M. Brown), Sainte- Foy, etc. | = Ne” DuBois. — Pseudo-Névroptères et Névroptères de la Gironde. 63 C. septempunctata (Wesmaël). — C. De fin avril à fin août et un peu partout, surtout sur les coteaux de la rive droite ; espèce à odeur très forte et désagréable : Lormont, Montferrand, Saint-André-de-Cubzac, La Tresne, Cadillac, environs de Bazas. C. aspersa (Wesmaël). — P.C. De fin mai à fin septembre; plus fréquente sur la rive gauche, dans les lieux boisés et marécageux où humides : Saint-Médard, Blanquefort, les bords du Ciron et de l'étang de Saint- Michel-de-Castelnau, Gazinet, Artigues, La Tresne. C. vulgaris (Schneider) = C. perla (Fab.) — C.C. Cette espèce à odeur très forte est absolument commune partout et pendant presque toute l’année, de mars à fin novembre, hiverne même quand la saison froide n’est pas trop rigoureuse. Offre une variété flava (Schneider : Symbolæ ad monographiam generis Chrysopæ) qui se rencontre assez souvent avec le type. C. perla (L.) — C. chrysops (Fab.). — C.C. dans toute la région, du 15 avril à fin octobre et en deux apparitions (avril à Juillet et août à octobre). Espèce à odeur forte, se trouve sur les haies, buissons, arbustes, dans les champs, etc. C. fulviceps (Stephens) — C. erythrocephala (Rambur). — KR. Nous rapportons à cette espèce un individu & pris au Nizan, en mai, par notre collègue M. Brown. Nora. — Deux espèces à chercher dans notre département sont C. Zelleri (Schneider) qui se trouve un peu partout dans la France centrale et méri- dionale et C. Burmeisteri (Schneider) du sud de l’Europe et qui a été signalée du département de l'Hérault. Fam. Hemorobidæ. G. Drepanopteryx. D. phalenoïdes (L.). — T.R. Un individu pris par M. l'abbé Mège, le long du fleuve, à la Roque-de-Thau (note communiquée par M. Brown). Gr. Hemerobius. H. humuli (L.). — C.C. Dans toute la région, du 15 avril à fin octobre, sur les chênes, les aulnes, au voisinage des cours d’eau, des marais, etc. S'éloigne assez souvent de ces endroits : Caudéran, Cenon, Lormont, Pessac, Saint-Médard, etc. H. elegans (Stephens). — C. D'avril à fin septembre, dans les mêmes conditions que l'espèce précédente : Fargues, Saint-Hilas'e (M. Brown), Cadillac, Lormont, Salignac, Langon. Nora. — 1. inconspicuus (Mac-Lachlan) est une petite espèce à chercher ici, où elle doit sûrement exister; se trouve dans les mêmes conditions et aux mêmes époques que les précédentes. G. Micromus. M. variegatus (Fab.). — C. De fin mai à fin septembre, en fauchant et en battant les arbres et arbustes dans les lieux humides : Lormont, Citon, La Tresne, Pessac, Gazinet, Blanquefort, etc. Fam. Comopterygidæ. G. Comopteryx. C. psociformis (Curtis). — C.C. Partout du 15 avril à fin septembre, courant sur les feuilles des arbres et des plantes de toutes sortes; vole le soir et se prend quelquefois aux lumières. C. aleyrodiformis (Stephens). — C.C. Du 15 avril à fin septembre, éga- lement partout sur tous les arbres, les arbustes, etc. C. lutea (Wesmaël). — P.C. Ou plutôt localisée, d'avril aux premiers 64 Dugois. — Pseudo-Névroptères et Névroptères de la Gironde. froids; se trouve assez communément à Citon, La Tresne, Pessac et Gradignan. Doit être plus commune dans la région. Fam. Panorpidæ. G. Bittacus. B. tipularius (Fab.). — P.C. Certaines années, T.C. d'autres, du 15 juillet au 15 octobre; se prend en fauchant sur les luzernes, les trèfles et en battant les buissons : Bouliac, Salignac, Artigues, Camblanes, Arlac, Saint-Michel-de-Castelnau, dans la lande, sur les Pteris aquilina. G. Panorpa. P. communis (L.). — C.C. Abonde partout du 15 avril à fin septembre, sur les buissons, les haies, surtout dans les lieux humides. P. meridionalis (Rambur). — C. Du 1* mai au 15 octobre, dans les mêmes conditions que la précédente, plus commune sur la rive droite. P. germanica (L.). — C.C. Partout dans la région, aux mêmes époques et dans les mêmes conditions, surtout dans la lande sur les bruyères, les ajonces, les genêts. | TROISIÈME PARTIE. — Corrodentia. Fam. Psocidæ. Tribu I. — Stenopsocinæ. G. Stenopsocus. S. cruciatus (L.). — C.C. Du 1% avril à fin novembre et même jusqu’au 15 décembre, dans toute la région, sur toutes les diverses espèces d'arbres, dans la campagne comme dans les jardins, soit près, soit loin des lieux humides, sur les buis, jasmins, chèvrefeuilles, etc. S. immaculatus (Stephens). — C.C. Du 10 mai au 15 octobre; sur les buis, lauriers, aulnes, chênes, etc. S. stigmaticus (Imhoff). — C. Egalement partout, de fin mai à fin août, en battant les chênes, les aulnes, les frênes, etc., au voisinage des petits cours d’eau. Tribu IT. — Psocinæ. G. Psocus. i P. bifasciatus (Latr.). — C.C. Du 15 mai à fin septembre, en battant les chênes, les ormes, les aulnes, le long des petits cours d’eau, au bord des étangs : Cenon, Lormont, La Tresne, Gazinet, etc. P. variegatus (Fab.). — C.C. De fin mai à fin septembre; espèce à dé- marche lente et se laissant prendre aisément, sur les chênes, aulnes, frênes, etc. P. longicornis (Fab.). — C.C. De fin juin à fin septembre, partout, sur . tous les arbres en battant le feuillage, celui des chênes surtout, se prend facilement le jour, et le soir aux lumières, au voisinage des étangs et des lieux humides. P. nebulosus (Stephens). — C.C. Partout sur tous les arbres; buis, acacias, aulnes, chênes, etc., en battant du 15 juin à fin août. P. sexpunctatus (L.). — C., plus localisé que les espèces ne à du 15 juin à fin septembre, sur les troncs des tilleuls, dans les jardins et les promenades. Monrepos, la Bastide, Bazas, Saint-André-de- Cubzac, etc., Caudéran (M. Brown), en octobre Saint-Marians (M. Lambertie). P. bipunctatus (L.). — P.C. Du 1% juillet au 15 septembre : Bouliac, a battant des pins et des genevriers, Cenon, Saint-Michel-de-Cas- telnau. Dugois. — Pseudo-Névroptères et Névroptères de la Gironde. 65 P. quadrimaculatus (Latr.). — P.C. Et localisé du 15 juin à fin sep- tembre, sur les aulnes, chênes, peupliers, ormes, au voisinage des eaux : La Tresne, Blanquefort, Bruges (M. Brown). P. morio (Latr.). — R. Quelques individus pris sur des troncs de tilleuls, à Monrepos en août. Tribu IT. Cœciliine. G. Elipsocus : E. flaviceps (Stephens). — C.C. Partout du 15 mai à fin novembre, sur les arbres et les arbustes, surtout les conifères et les buis, également sur les tilleuls, les ormes, etc., espèce très agile. G. Cæcilius : C. pedicularius (L.). — C.C. Partout en battant sur les arbres, arbustes et buissons, du 1° juillet au 15 novembre; abonde parfois sur certains arbres, les acacias surtout. C. flavidus (Stephens). — C.C. Excessivement commun du 15 avril au 15 décembre, sur les chênes, acacias, buis, etc., abonde quelques années sur les Tamarix du littoral et des propriétés. C. fuscopterus (Latr.). — C.C. Partout sur toutes les essences d’arbres, surtout sur la rive droite, du {+ juin à fin septembre, très commun sur les châtaigniers dans le Bazadais. C. fuscus (Kolbe). — C.C. Du 15 juin au 15 décembre, sur tous les arbres, en particulier les conifères. Tribu IV. — Peripsocinæ. G. Peripsocus : P. phæopterus (Stephens). — C.C. partout du 20 mai à fin octobre, sur toutes sortes d'arbres et d’arbustes : conifères, chênes, etc. Tribu V. — Clothilline. G. Clothilla : C. pulsatoria (L.). — C.C. De fin mai à fin septembre, partout sur les murs, dans les Jardins, sur les arbustes, en masses sur les troncs d'arbres. Tribu VI. — Atropinæ. G. Atropos : A. divinatorius (Müller). — C.C. Abonde partout du 1° mai au 15 no- vembre, dans les habitations, les oreniers, les vieux papiers, les collections d'histoire naturelle, etc. Fam. Termitidæ. G. Termes : T. lucifugus (Rossi). — C. déjà signalé par Latreille à Bordeaux, et tout le sud-ouest. On connaît ses mœurs étudiées par Lespès, Gassies, J. Péres, ete.;, dans la lande, dans les vieilles souches de pins. G. Anoplotermes : A. pacificus (F. Müller). — Cette espèce, originaire du Sénégal, a été trouvée à Bordeaux en 1884, dans diverses boiseries, par M. Faget, architecte de la ville. G. Coelotermes : C. flavicollis (Fab.). — Espèce également rencontrée dans les mêmes conditions que 7. lucifugus. QUATRIÈME PARTIE : Physopoda. Fam. Thripsidæ. G. Phlæothrips : P. pedicularis (Burm.). — C.C. Partout sur les fleurs, en fauchant dans les prairies, de fin avril à fin juin. 66 DuBois. — Pseudo-Névroptères et Névroptères de la Gironde. P. ulmi (Fab.). — C. sous les écorces d’ormes au printemps, puis sur les fleurs, de mai à fin juin. P. statices (Burm.). — C.C. Dans toutes les dunes du littoral, sur les fleurs d'Armeria et de Statice, en mai, juin et juillet. #h P. albipennis (Burm.). — C. Sur les fleurs des Valérianacées (Valeriana officinalis, dioica, Centranthus ruber, ete.), de mai à fin juillet. G. Heliothrips : H. hœmorrhoëdalis (Bouch.). — C. Sur diverses plantes, les malvacées surtout, de mai à fin juillet. G. Sericothrips : S.staphylinus (Burm.). — C.C. Dans la lande sur Ulex Europæus, et dans les lieux incultes, le long des chemins, pendant toute l’époque de la floraison de cette plante. G. Chirothrips : C. manicata (Halid.). — C. En été sur les épis des blés, seigles, orges, etc. G. Limnothrips : L. denticornis (Burm.). — C. Sur toutes les graminées, dans les champs cultivés ou incultes, et sur les bruyères, de mai à fin juillet, L. cerealium (Halid.). — C.C. Sur les épis des blés, orges, etc., pendant tout l'été. CG. Thrips : T. ulicis (Burm.). — C.C. Sur les fleurs d'Ulex Europæus, en compagnie de Sericothrips staphylinus, et dans les mêmes conditions et époques. T. phalerata (Burm.). — C.C. Sur les fleurs des Lathyrus pratensis, des luzernes, des trèfles, etc., dans les prairies, de fin avril à fin juillet. T. vulgatissima (Halid.). — C.C. Partout, dans les prairies, les jardins, sur toutes sortes de fleurs, pendant tout l'été. T. urticæ (Fab.). — C.C. Sur les orties, les renoncules, les chrysan- thèmes, etc., en fauchant dans toutes les prairies et le long des chemins, de fin avril à fin août. T. physapus (L.). — G.C. Sur les fleurs de diverses chicoracées, dans les prés, le long des chemins et dans les Jardins, pendant tout l'été. T. atrata (Halid.). — C. Dans les roses en mai et Juin, dans les jardins. T. ericæ (Halid.). — C.C. Sur les bruyères dans la lande et les lieux incultes, en été, abonde sur les bruyères à Saint-Michel-de-Castelnau, Arlac et à Arcachon, dans la forêt. T. livida (Halid.). — C.C. Sur les ajoncs dans toute la lande, dans les lieux incultes, etc., pendant tout l'été. T. primulæ (Halid.). — C. Dans les prairies, au printemps et Jusqu'en juillet, sur les primevères, les renoncules, les chrysanthèmes, dans les lieux humides surtout. T. subaptera (Halid.). — C.C. En été, dans les dunes, sur diverses plantes, notamment sur Plantago maritima. G. Melanothrips : M. obesa (Halid.). — C.C. Pendant tout l'été, sur diverses plantes, dans les prairies, le long des chemins sur Reseda luteola, etc. G. Æolothrips : Æ. fasciata (L.). — C. Pendant tout l'été sur les fleurs des composées, les résédas, les renoncules, dans les mêmes conditions que l’espèce précédente. Paris. E.-R. DuüuBoïrs. Notes spéciales et locales. 67 NOTES SPÉCIALES ET LOCALES Contribution à l'étude des mœurs des Cicindèles. — En août 1900, je découvris près de Tougues (1) une sablonnière à peu près inexploitée où pullulait la Cicin- dela flexuosa Fabricius (2). De 10 heures à 4 heures, elles s’envolaient comme des mouches sous mes pas, maïs le matin ou le soir je ne pouvais en voir une. Ce fait bien connu de la plupart des coléoptérologistes m'intrigua ; où la Cicindèle se cachait-elle donc? Je retour- nais les pierres sans aucun résultat, quand, un matin, dans l’espoir de trouver des larves, je me mis à creuser sur une pente légèrement inclinée : quel ne fut pas mon étonnement de trouver en cet endroit deux Cicindèles enterrées et un peu en- gourdies ! l'énigme était résolue ; je ne tardai pas, en effet, à observer que, le soir, dès que le soleil abandonne l'endroit où se trouve la Cicindèle, celle-ci se met immédiate- ment en devoir de creuser une sorte de terrier pour y passer la nuit, ou plusieurs jours, si le temps est froid et pluvieux. Fig. 2 Grâce à des observations que je fis dans la sablonnière même et à des élevages (3), j'a1 pu surprendre la Cicindèle creu:ant son trou et découvrir différents autres traits des mœurs de ces insectes. Je coïimence par : Le terrier, son forage. — La Cicindèle préfère creuser son terrier sur des pentes de sable d’une inclinaison de 0"50 à 0"60 par mètre. Mais, au besoin, elle le fore en terrain plat. : Un trou habité est fort difficile à apercevoir pour une personne non prévenue l’ouverture en étant masquée par les déblaïs d’une façon telle que seule une légère dénivellation en révèle l'emplacement. Mais si le terrier est vide, l’on distingue nettement son ouverture ellipsoïde dans le sens de la largeur, inégale et grossière- ment faite, se distinguant en cela des trous creusés par les hyménoptères, qui sont généralement cylindriques et lisses (4). La profondeur des terriers de Cicindèle est à peu près de 0%02 à 0°04 ; quant à leur trajet dans le sable, il est fort variable, car (1) Petit village situé sur la côte de Savoie du lac Léman, en France, à environ 18 kilomètres de Genève. (2) Voir la Feuille, année 1899-1900, page 354. A. Ponselle : Note sur une variété bleue de la Cicindela fleæuosa Fabr. (83) Pour mes élevages, je me servais d' aisses ou de récipients de serre garnis au fond d’une couche de sable légèrement humide, de 10 à 15 cent. d'épaisseur. La meilleure exposition pour ces boîtes d'élevage est celle de l’Ouest. On pent nourrir les Cicindèles soit avec des insectes (mouches, sauterelles, etc.), soit avec de la viande crue, coupée en morceaux de la grosseur d’un dé, dont elles sucent le suc. (4) Voir pl. I, fig. 1, ouverture d’un terrier. 68 Notes spéciales et locales. ces cavités vont tantôt horizontalement, tantôt s’enfoncent verticalement dans le sol ou décrivent des courbes soit à droite soit à gauche (1). Ces trous sont en général groupés sur un emplacement assez restreint, car, sans cependant former de colonies, les Cicindèles creusent seulement en certains endroits du lieu qu’elles habitent, soit à cause d’une exposition ou d'une humidité plus favorable. Mais, voyons comment la Cicindèle s’y prend pour mener à bien le forage de son terrier. Pour ce faire, suivons du regard les mouvements de cette Cicindèle qui se promène là-bas, guindée sur ses longues jambes et les antennes pointées en avant. Elle ne tardera pas à se creuser un logis, car le soleil décline et bientôt va dispa- raître. En effet, elle vient de trouver un emplacement convenable : la voilà qui se tapit contre le ‘sol, enfonce sa tête et ses mandibules dans le sable, puis, rapide- ment, fait mouvoir ‘d'avant en arrière et alternativement, les pattes de droite et les pattes de gauche. Le sable vole en l'air semblable à de la poudre d’or, la cavité se creuse et la Cicimdèle pénètre peu à peu. Mais voilà qu’elle est enfouie maintenant jusqu'à mi-corps, ses pattes marchent, marchent toujours, rejetant de chaque côté les déblais. Elle est disparue, enterrée ; seul le sable qui sort encore témoigne de son activité. Tout cesse ! elle s’est arrêtée, son labeur terminé. Cependant elle a eu soin, peu confiante sans doute en sa courte mémoire d'insecte, de faire volte face, arrivée à la profondeur voulue, de façon à avoir la tête dirigée vers l'ouverture. Elle restera alors dans cette position, les antennes et les pattes repliées pendant une nuit, deux jours, jusqu'à quinze Jours (2) s’il le faut, dans un état analogue au sommeil hivernal du Loir et de la Marmotte, respirant le peu d’air qui peut traverser la couche de sable et mettant en principe ce sage précepte « qui dort dîne. » Néan- moins, elle sera prête à se réveiller au premier rayon de soleil qui viendra réchauffer ses membres engourdis. La ponte. — Deux jours après l’accouplement qui a lieu vers fin juillet ou commen- cement d'août, la femelle se met en devoir de pondre ses œufs. Pour cela, elle commence par chercher un endroit convenable, c’est-à-dire un sol meuble, humide et suffisamment plan. Elle se campe alors sur ses pattes, l’hypopy- gium contre terre, la tête dressée en l’air, le corps formant avec le sol un angle de 45° environ. À ce moment elle fait sallir loviducte et l’enfonce dans le sable le plus possible. Puis par une succession de mouvements comparables à ceux d’un marteau- pilon, elle le fait pénétrer plus avant tandis que l'oviducte, par une série simultanée de mouvements d'avant en arrière, rejette le sable grâce aux petits crochets mobiles dont il est armé. Les déblais se réunissent en bordure autour de l’orifice. La. Cicin- dèle s'arrête dès qu’elle a atteint la profondeur voulue (6 à 8 millim.) a ce qui arrive au bout de quelques secondes. Alors laissant enfoncé l'oviducte, elle dépose l'œuf et s’en va abandonnant le trou sans le clore (4), puis après un instant de repos elle recommence à côté. Les œufs sont déposés au nombre de 15 ; ce chiffre doit nécessairement varier suivant les sujets. T/œuf. — Celui-ci est déposé au fond de la cavité où il est fixé à l’aide d’une matière gommeuse dont son petit bout est enduit; le gros bout est dirigé vers l’ori- fice. Il est de forme ellipsoïdale, légèrement dilaté à une de ses extrémités, tandis que son diamètre diminue vers l’autre bout. Lisse, luisant, il est d’une belle couleur jaune orangé, sa longueur est de 2 mill. et son diamètre moyen de 1 mill. (5). Je m'arrête là car les œufs que j'avais obtenus ont été envahis par des moisissures qui les ont détruits (6). Je n’ai donc pas encore pu voir l’éclosion, ni les larves, dont du reste les mœurs à l’état de complet développement sont connus. J’espère néan- moins combler cette lacune par de nouvelles observations. Mais n'est-il pas déjà curieux de voir que les Cicindèles, ces coléoptères qui semblent faits pour la course, passent les trois quarts de leur existence enfouis dans le sable, et que leurs longues pattes, instruments peu pratiques à première vue pour creuser, sont d’admirables outils de fouissage. Un dernier mot pour finir : mes sujets d expérience étaient des C. flexuosa. Je n’ai constaté la ponte et vu l’œuf que chez cette espèce. Cependant j j'ai vu des hybrida var. riparia et montana, des campestris creuser leur terrier de la même façon, il est donc permis de supposer que ces mœurs sont générales au genre Cicin- dela. Paris. A. PonNSELLE. (1) Voir pl. I, fig. 2, coupe d’un terrier. (2) Même plus, j'en ai gardé un couple qui a passé l'hiver dans une chambre non chauffée, or ces Cicindèles restèrent souvent plus d’un mois enfoncé, sans donner signe de vie. (3) Son diamètre est d'environ 1 millim. 1/2. (4) Voir les figures pl. I, fig. 3, 4, coupe et vue en plan d’un de ces trous; dans la fig. 3, l’œuf est représenté au fond. (5) Voir pl. [, fig. 5, un œuf fortement grossi. (6) Ces moisissures étaient dues à la trop grande humidité de la boîte d'élevage, car je craignais à tort pour les œufs l’action desséchante du soleil, j'ai constaté, mais trop tard, qu ‘il n’en était rien. Notes spéciales et locales. 69 Dispersion et variétés de l'Attacus cynthia. J'ai lu avec le plus vif intérêt le travail de M. G. de Rocquigny-Adanson sur la géonémie de Saturnia pyri en Europe, espèce commune à Paris même où je l’ai recueillie autrefois abondamment. Elle y varie beaucoup comme taille et comme couleur. Mais Paris possède également et en très grande abondance une autre espèce de lépidoptère, l’Attacus Cynthia, qui par sa taille qui dépasse souvent celle de Pyri, comme par sa beauté, mérite tout autant d'attirer l’attention. On sait qu’elle est naturalisée en France depuis de longues années. Depuis plus de vingt ans, j'en recueille chaque année les chenilles et les cocons. Le papillon atteint une taille supérieure à celle du type asiatique et varie assez comme coloration. J'en ai fait connaître dans le Bulletin de la Société nationale d’Acclimatation une variété sans bandes roses à laquelle j'ai donné le nom de Parisiensis, et que j'ai obtenu plu- sieurs fois depuis une vingtaine d'années de cocons recueillis en liberté. Ne serait-il pas intéressant de connaître l’aire actuelle de dispersion de cette belle espèce non seulement en France, mais dans toute l’Europe. Elle s’est répandue en Algérie à certain moment au point d'y devenir un fléau, nul doute qu’elle se soit également répandue dans le midi de l'Europe. La chenille est assez polyphage, elle mange parfois du frêne, et en captivité j'en ai suivi plusieurs générations en la nourrissant uniquement de lilas, l'espèce à donc pu se répandre même là où il n’y à pas d’ailantes. Elle présente en outre un intérêt particulier, car sa soie est de belle qualité, et sans valoir celle de Sericaria Mori, elle pourrait incontestablement être utilisée si es voulait bien rompre avec certains préjugés qui l’ont fait jusqu'à ce jour négliger. L'introduction de cette espèce en France par Guérin-Méneville et surtout sa natu- ralisation en France sont déjà assez anciennes pour que l’on puisse la considérer comme Française aujourd'hui, et pour motiver l'enquête sur laquelle j'appelle l’at- tention de vos lecteurs. Paris. A.-L. CLÉMENT. La recherche du genre Uintacrinus dans les terrains crétaciques. — Il y a peu d'années qu’on a découvert pour la première fois et simultanément au Kansas et en Westphalie (dans le Sénonien de Recklingshausen) des exemplaires du singulier genre d’'Encrines sessiles crétaciques auquel on à donné le nom de Uintacrinus. Notre collègue, M. F.-A. Bather, assistant au British Muséum, qui poursuit une étude monographique de ce groupe, nous prie d’attirer l'attention des lecteurs de la Feuille sur la recherche de ces Echinodermes si intéressants et qui sont beaucoup plus fréquents qu’on ne l’avait supposé, c’est même un des fossiles les plus communs dans la craie à Marsupites, on les avait en effet confondus, jusqu'aux découvertes de M. Bather, avec de jeunes Marsupites. On les rencontre en très grande abon- dance dans les falaises de Margate (Angleterre) dans l'horizon à Actinocamax verus. D’autres géologues anglais se sont mis aussi à la recherche de ce fossile et l’ont rencontré aussi communément associé à Actinocamax verus, Micraster cor-anguinum, Bourgueticrinus et Echinocorys. De nouvelles explorations faites à Recklingshausen ont démontré l'existence d’une même abondance de cette petite Eacrine et il est fort probable qu’il en est de même ailleurs. M. Bather serait très désireux d'arriver à établir s’il s’agit d’une ou de plusieurs espèces et quelle est au juste la dispersion géologique et géographique de ce genre. Avis à tous les chercheurs qui ont occasion d’explorer les terrains créta- ciques. Enquête sur les plantes adventices (1). — Je vois dans le dernier numéro de Ia Feuille que vous y commencez une enquête sur les plantes adventices et naturalisées des diverses régions de notre pays. Voici mon modeste apport, tout bibliographique, à cet intéressant travail : Dans ses « Additions à la Flore d'Auvergne » (Extrait du Bulletin de la Société botanique de France, t. XXXIX, séance du 8 janvier 1892), le Frère Héribaud, professeur au pensionnat de Clermont-Ferrand, à qui l’on est redevable d'une excellente Flore d'Auvergne, cite : Sisymbrium austriacum Jacq. — Puy-de-Dôme. Prairies artificielles à Maupertuis, près de Riom (Dumas). à Erysimum cheiranthoides L. — Puy-d2-Dôme. Dans un champ, à Marsat, près de Riom (Guittard). \ (1) Nous avons reçu, trop tardivement pour les insérer dans ce numéro, des notes assez étendues sur les Plantes adventices. Nous réservons ces notes pour le prochain numéro, 70 Notes spéciales et locales. Trifolium Bocconi Savi. — Puy-de-Dôme. Sables de l'Allier, à Bellerive (Dumas). Anethum graveolens L. — Puy-de-Dôme. Décombres, à Clermont (F. Héribaud). Tanacetum Balsamita L. — Cantal. Ruines du château de Miremont (Gonod d’Ar- temare). Centaurea aspera L. — Puy-de-Dôme. Saint-Don, près de Riom (F. Hardouin). Salvia verticillata L. — Puy-de-Dôme. Lieux incultes, près de la gare de Clermont (F. Herenaud). Sideritis romana L. — Puy-de-Dôme. Bord du chemin, entre Rabanesse et la Croix- de-Beaumont (F. Héribaud). Hordeum maritimum L. — Puy-de-Dôme. Décombres, à Clermont (F. Héribaud). Ægilops triaristata Willd. — Puy-de-Dôme. Décombres, près de la gare de Cler- mont (F. Héribaud). Las filiculoides Lamk. — Puy-de-Dôme. Fossés entre Chamalières et Clermont ayé). D'autre part, M. le D' Lucien Beille, aujourd’hui professeur à la Faculté de méde- cine de Bordeaux, dans son « Essai sur les zones de végétation du Massif central de la France » (Extrait du Bulletin de la Société des sciences physiques et naturelles de Tou- louse. Toulouse, 1889), écrit, p. 47 : «.. L’Euphorbia chamæsyce, originaire de la région méditerranéenne, a été rencontrée par MM. Jordan de Puyfol, A. Bras et Malvezin sur les talus de chemin de fer, à Arpajon (Cantal), à l'altitude de 660 mètres. En 1868, on l'avait signalée dans les Cévennes, à Aumessas et Anduze. En 1870, sui- vant M. Bras, elle était encore très rare dans les environs de Villefranche ; depuis, elle est très abondante dans toute la vallée de l'Aveyron, et maintenant elle gravit sous nos yeux les pentes du Cantal. » P. MarrTy. Taxodium distichum Rich. — Le parc de Baleine (Allier) possède un spécimen remarquable de cette espèce de conifère. II mesure presque 4 mètres de circonfé- rence (3"95) (1), à 1 mètre au-dessus du sol et atteint aujourd’hui, s’il ne les dé- passe, à près de 30 mètres de hauteur (27277) (2). En existe-t-il un plus beau en France ? Ceux du pare de Rambouillet, signalés par M. P. Mouillefert, ont de 25 mètres à 28 mètres de haut, sur 3 mètres à 350 de circonférence à 1 mètre du sol (3). Nous désirerions aussi savoir à quelle époque de l’année a lieu en France la florai- son de cet arbre appelé vulgairement Cyprès chauve (4) ou Cyprès de la Louisiane (5). En attendant, voici ce que nous avons retrouvé dans nos notes, sur l’évolution annuelle du grand Taxodium du parc de Baleine. D’après nos observations qui remontent à mai 1887, la date de la feuillaison peut être fixée, année moyenne, au début de la deuxième décade de ce mois, soit vers le 11 mai, les extrêmes étant au 4 mai et au 22 mai. La défeuillaison est précédée par un phénomène de coloration automnale qui con- siste en ce que le feuillage vert tendre, léger et délicat, du Cyprès chauve, rosit tout d’abord pour se rouiller ensuite progressivement. Dès la seconde quinzaine d'octobre, il nous est arrivé de constater déjà la pré- sence de quelques ramilles rouillées, le 19 octobre 1889, par exemple, le 23 octobre 1891 et le 29 octobre 1892. Mais généralement, c’est en novembre que la rouille fait son apparition, s'étend et finit par envahir la totalité du feuillage du Cyprès chauve. Cela peut durer une quinzaine de jours, du 3 au 18 novembre, en moyenne. Quelque- fois le phénomène se prolonge jusqu’à la fin du mois. Il est d’ailleurs sensiblement plus précoce sur la moitié de l’arbre qui regarde l’horizon nord. Les premières ramilles tombent à terre dans la seconde quinzaine de novembre ou aux premiers jours de décembre et la défeuillaison s'achève plus ou moïns vite (6) dans le courant de ce dernier mois. Cependant nous avons noté à la date du 1° jan- vier 1890 : « Le grand Cyprès chauve n’est pas encore dépouillé. » Pareillement à la date du 1% janvier 1891 : « Le grand Cyprès chauve a encore, en quantité notable, (4) Mesure prise le 4 juin 1900. (2) La hauteur (2777) est ancienne et remonte à une dizaine d’années. Elle a été obtenue trigonométriquement le 28 août 1891. (3) Mouillefert. Traité des arbres et arbrisseaux. (4) Ce nom lui a été donné, parce que ses feuilles tombent avec l’axe qui les porte, dans la seconde moitié de l’automne ou à l’entrée de l'hiver. (5) Dans la Flora Boreali-Americana de Michaux, nous lisons : € Hab. a Marylandia ad Floridam et a Tennassee fluvio ad Ludoviciam. » (6) A notre avis, l'agitation plus ou moins grande de l’air joue, dans la défeuillaison, un rôle qui n’est pas négligeable, : Notes spéciales et locales. 71 son feuillage couleur de rouille. » Enfin, à la date du 22 février 1891 : « Toujours des ramilles rouillées sur le grand Cyprès chauve. » Pour finir, nous avons constaté la présence des inflorescences mâles aux dates ci- après : 24 février 1887, 16 décembre 1891 et 14 novembre 1892. Le 29 août 1891, les strobiles étaient encore verts ; à la date du 3 décembre 1890, ils brunissaient, signe de maturité. En résumé, nous ne savons rien de l’époque de la floraison du Taxodium distichum en France, rien du moment de la maturité des fruits. Parc de Baleine. G. DE ROCQUIGNY-ADANSON. Abondance de la Mante religieuse en 1900 (Voir les nombreuses observations publiées sur ce sujet dans les années précédentes de la Feuille), — Je vous signale l’'étonnante abondance des Mantes dans nos environs de Reims cette année ; jus- qu’à l’année passée on trouvait cet insecte isolément et par hasard dans divers loca- lités, mais c'était une rareté, excepté à Avize près Epernay, où la Mante se retrou- vait tous les ans. Dans une excursion faite avec M. Tuniot au mont Aimé, près de Vertus, nous primes dans l’espace d'une heure et par un temps couvert, 13 Jet 15 ©, dont 2 © de la variété brune ; le temps couvert était cause qu'aucun de ces insectes ne volait et certainement nous aurions pu en récolter davantage si nous avions eu de quoi les loger. M. de Lamarlière, dans six localités voisines de Reims, a recueilli dans ses excur- sions botaniques 11 Cet 6 © volant en plein soleil. Les 23 septembre et 7 octobre, sur la côte au-dessus de Rilly, j’ai recueilli 10 S et 11 Q dont 3 S de la variété brune. Enfin, une dizaine d'exemplaires m'ont été signalés dans diverses localités prises au hasard, ce qui porte à près de 80 exemplaires pris cette année dans nos environs. 51 des recherches avaient été faites dans toutes les localités exposées au soleil de la montagne de Reims, il n’est pas douteux qu’on aurait rencontré ces insectes en abondance partout. On peut se demander si cette espèce était rare autrefois dans notre région et si elle s’est acclmatée depuis peu d'années; peut-être a-t-elle existé dans notre pays de tout temps, mais son existence n’était pas signalée, tandis qu'aujourd'hui, grâce à l'existence de la Société d'histoire naturelle, on à pu enregistrer les trouvailles faites journellement par chacun de ses membres et les observations se font dans un plus grand nombre de localités. Reims. Ad. BELLEVOYE. Errata (pour Géonémie de S. pyri, 1 novembre 1900, n° 361). Page 24, 8° ligne en descendant, lire (Peira-Cava) au lieu de (Peira-Cara). Même page, les notes (1) et (2) doivent permuter entre elles, c’est-à-dire que l’on doit avoir : (1) S. pyri ne figure pas sur la Este... (2) Feuille des J. N., t. XX VIII... Dr CNET REVUE DE FAITS SCIENTIFIQUES Les Concrétions ferrugineuses des Tourbières. — Bien que l’on soit déjà ren- seigné d’une manière générale sur le gisement, la composition et l’origine des accu- mulations ferriques dans les couches alluviales, cependant les divers cas n’ont pas été suffisamment distingués suivant les localités et les circonstances. D’après les recherches entreprises par M. J.-M. van Bemmelen dans les tour- bières des Pays-Bas comparées à celles de Gaertner dans le Mecklenbourg, on doit admettre que les eaux ferrifères ont rempli, lors de la formation de la tourbière, des cavités et des rigoles, et ont déposé de l’oxyde ferrique, réduit ultérieurement à l’état de carbonate ferreux. 79 Faits scientifiques. L’accumulation sous une tourbière ou une prairie tourbeuse, ce qui donne du minerai du maraïs, bien différent de l’ « Ortstein », se compose d’un dépôt d'oxyde de fer dans le sable diluvial sous la tourbe des marécages, formée dans les dépres- sions. Cette accumulation s’observe aux endroits où Jjaillissent des sources d’eau ferrugineuse, et où le carbonate ferreux, amené par les oscillations périodiques du niveau des eaux, se dépose sous forme d'oxyde ferrique. On à rencontré des endroits où ce minerai des marais renferme, outre de l’oxyde ferrique, du spath ferreux microcristallin et de la vivianite. La structure et la com- position en ont été exactement décrites, sans que cependant la différence avec le minerai des marais cité en premier lieu ait pu être élucidée. Il est probable que le spath ferreux microcristallin se dépose immédiatement, et que la vivianite dans la plupart des cas, prend naissance aux dépens du spath ferreux. La vivianite à été reconnue cristalline, même la variété dite terreuse. Quelques observations ont été faites relativement à l’oxydation de la vivianite avec conservation de la structure cristalline. L’examen des réactions chimiques, physiques et biologiques qui doivent ou peuvent s’opérer lors de la formation de ces matières, a montré, quand on rapproche ces faits des autres observations rapportées ci-dessus, que l’on n’est encore que fort imparfaitement renseigné. Pour mieux expliquer les phénomènes, il faudra néces- sairement étudier les concrétions pendant qu’elles sont en train de se former dans la nature, dans des circonstances déterminées. (J.-M. van BEMMELEN : Les accumulations ferrugineuses dans et sous les Tourbières, gisement, composition, formation (avec la collaboration de C. Hoitsema et E.-A. Klob- bie, d. Arch. Néerlandaises des Sc. exactes et natur. (Harlem), 1900, p. 19-90). Sur l'habitat exceptionnel de plantes hygrophiles et xérophiles. — Dans une série d'excellentes études sur la géographie botanique du département de la Marne, M. André Guillaume a eu l’occasion de citer certains faits d'ordre secondaire, mais sur lesquels nous tenons à attirer l'attention de nos lecteurs : il existe en effet des plantes réputées franchement hygrophiles que l’on retrouve sur des coteaux très secs, des pâtis crayeux par exemple. Citons à titre d'exemples, le T'araxracum palustre que l’on rencontre dans plusieurs endroits dépourvus d’eau; le fait est un peu ‘moins frappant pour l’Eupatorium cannabinum, le Cirsium oleraceum, plantes des marais que l’on trouve quelquefois sur les graviers des talus de chemins de fer. M. de Lamarlière (La flore hygrophile de la vallée de la Vesle) a cité lui-même des faits identiques pour l'Epipactis palustris et le Parnassia palustris (1). Le phénomène inverse est aussi assez fréquent et les botanistes de Reims ont cité dans leurs travaux publiés par la Société d'Histoire naturelle de Reims, nombre de plantes normalement xérophiles qui ont été rencontrées par eux dans les endroits humides. On remarquera cependant, dit M. de Lamarlière, qu’il est beaucoup plus rare de voir une plante réellement et normalement hygrophile se développer en lieu sec que de rencontrer des plantes plus ou moins xérophiles se développant en lieux humides. Quelle est la cause de ce phénomène ? C’est que probablement les plantes hygro- philes qui se développaient ainsi loin de la présence de l’eau trouvaient alors des conditions qui remplaçaient, dans une certaine mesure, l'absence de ce liquide. Aïnsi on les rencontre assez souvent sur des pâtis, des limons argileux, de la craie com- pacte, sols où persiste une certaine fraîcheur. Mais on rencontre aussi ces plantes hygrophiles sur des talus de chemins de fer, composés de graviers et par conséquent très secs. C’est alors qu’'intervient une deuxième influence, beaucoup moins discu- table à l'ombre des arbres; dans tous les cas cités, M. Guillaume a remarqué que les talus étaient bordés d'arbres dont l'ombre entretenait une certaine fraîcheur (1). (André GUILLAUME : La Flore xérophaile de la Marne, dans Bull. Société Hist. Nat. de Reims, 1900, p. 33-76). (1) Nous avons nous même observé le Parnassia palustris au pied d’un talus crayeux et fort sec, situé entre Lorleau et le hameau de Saint-Crépin (Eure. A. DOLLFUS. Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS. Imp. Oberthür, Rennes—Paris (968-00) hi Fe DR En oem CAUTR.] LU Il PORTES D. CT Ep [HIUO9SNMH UOJUL III ‘814 snuebj}uou UO}UL IL SLA Jodse uoJU L Tree aid weinjeu pe MATIQN ZNANXO7T 9 III 814 OII "8 ée, 1900 —1901, PI. V. , 31e Ann érie r Feuille des Jeunes Naturalistes, IVe S QI "814 eIIl 814 at ‘St er 814 CRIE EI "SM 1er Janvier 1901 _ IVe Série, 31° Année —— N° 363 a a 9 = À 8 7 ; = T-1=——) ao = 6 Marnes de Villers (26"40) B 2 S: 4 Marnes de Dives.(8"65) Sable Coupe de la Falaise Jurassique a la pointe d'Auberville , PIPAEX 1er Avril 1901 se IVe Série, 31° Année =: N° 366 ÊES ra £ = ; 4 AS te SN 2e +) vx JA = # 4 HS 7 ne + d Y AS LA HP CESTS GES Des Jeunes Vaturalistes CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DE LA FALAISE JURASSIQUE DE VILLERS-SUR-MER (Suite) Coupe de la Falaise jurassique au promontoire d’Auberville [° — CALLOVIEN SUPÉRIEUR A. Marnes de Dives. I. Couche à Cosmoceras Duncant. Distichoceras bipartitum et Plicatules. Formée par une argile bleuâtre, elle affleure à peine à la pointe d’Auberville ; on la retrouve à 100 mètres environ plus à l’est, dans le sable au pied des roches crétacées éboulées(). J’y ai recueilli : Cosmoceras Duncani Sow., CG.) surtout jeune; Dystichoceras bipartitum Ziet., A.R.; Horioceras Baugieri d'Orb., A.R.; Quenstedticeras Lamberti Sow., G.; Arca galathea d'Orb., R.; Trigonia perlata Ag., T.C.; Tr. Meriani Ag., R.; Perna mytiloides Lamk, T.C.; Plicatula tubifera Lamk, T.C.; PL. paterna, A.C.; Pecten fibrosus Sow., A.C.; Mytilus subpectinatus d'Orb., R.; Gryphæa dilatata Desh., T.C.; Gr. alimena d’Orb., R.; Exogyra amor d’Orb., R. ; etc. 2. Couche à Quenstedticeras Duncant et Pelloceras athletoïides 2"060 Offre une très belle coupe à la pointe d'Auberville; en voici le détail : (H. 1-3) &). a. Petit banc d’argile gris bleuâtre peu fossilifère. .......,.... ... On60 DACOUERE MAICNSEAASSC7 AUrE 0 20.04 eu MOT de bhie ee eine dos 0 10 c. Couche d'argile gris bleuâtre assez fossilfère, surlout vers sa partie moyenne; à la base lit de nodules calcaires très durs et ren- TÉANATESMOSSIIESS NE PP IOARe A UNS Re ee. 0 90 d. 3 lits de marne gréseuse dure (de 0m15 environ chacun) séparés par deux bancs d'argile bleuâtre (de Om30 environ chacune). Gette parneres Al pbliSossiienende ensembles Len enr. 1 En se dirigeant vers Villers, après avoir dépassé l’affleurement de la première couche, on voit apparaître successivement ces diverses assises, à marée basse, au pied de la plage. Le banc gréseux supérieur émerge un peu à l’ouest de la première pointe de Villers. La faune de cette couche est remarquable par l'abondance des céphalopodes : Belemnites (1) C’est cette couche que l’on retrouve près de la gare de Villers. (2) Ces lettres indiquent la fréquence des échantillons de chaque espèce. T.C. très commun, G., commun, etc. (3) Les nombres entre parenthèses précédés d'une H sont les numéros correspondants des coupes de Hébert et de M. Douvillé. 146 J. RaspaIz. — Etude de la Falaise jurassique de Villers-sur-Mer. hastatus Blainv., R.; B. puzosianus d'Orb., R.; B. altdorfensis Blainv., B. clucyensis May., A.C.; Cosmoceras Duncani Sow., A.C.; Quensted- ticeras Lamberti Sow., C.; Cardioceras Sutherlandiæ Murch., A.C. ; Pachyceras Lalandeanum d’Orb., A.C.; Stephanoceras goliathum d’Orb., A.C.; Peltoceras athletoides Lahusen, A.R.; P. annulare Rein. R.; Aspidoceras hirsutum Bayle, A.C.; Hecticoceras punctatum? Slahl., A.C.; Hecticoceras n. sp.; Perisphinctes backeriæ Sow., A.R.; P. sulciferus Opp., R.; on y trouve aussi de nombreux gastéropodes et pélécypodes ; Pleurotomaria Munsteri Rœm., A.C.; Pleurotomaria discus Dul., T.R. Trochus quadricostatus Goldt., A.C.; Littornia Meriani Goldf., C.; Cerithium millepunctatum E. Desl., G.; Nucula cœcilia d'Orb., R.; N. calliope d’Orb:, A.C.; N. pollux d’'Orb., A.C.; Opis Villersensis Bigot, Trigonia perlata Ag., G.; Tr.elongata Sow., A.R.; Pecten fibrosus Sow. C.; Gryphæa dilatata Desh., C.; Exogyra gregarea Sow. K.; bois fossile, etc. 3. Couches à Quensiedticeras Lamberti et Oppelia Henrici (H. 4) 600 Formée d'argile grise à grain très fin, elle affleure à marée basse depuis la première pointe de Villers jusqu’à 200 mètres environ de la digue de Villers. Peu fossilifère. On y trouve : Quenstedticeras Lamberti Sow., C.; Cardioceras Sutherlandiæ Murch. A.C.; Oppelia Henrici d'Orb., T.R.; Perisphinctes backeriæ Sow., R.; P. sulciferus Opp., R.; Cerithium millepunctatum E. Desl., R.; Trigonia perlata Agass, A.R.; Pentacrinus cingulatus Munst., R. Je n’y ai rencontré aucun exemplaire de Quenst. Mariæ el pense que cette couche doit être rattachée plutôt aux marnes de Dives qu'aux couches suivantes. B. Marnes de Villers. 4. Marne gréseuse à Quenstedticeras Mariæ et Aspidoceras n. sp. (ER Gisele Re RC ARE AR TR ER RAS 1"00 Bien visible dans la falaise à la pointe d'Auberville. Cette couche affleure, dans le sable, au pied de la falaise à environ 250 mètres de l'extrémité de la digue de Villers. Très fossilifère surtout dans sa moitié supérieure, elle renferme de nombreux Aspidoceras n. sp., C., couchés à plat sur la face supérieure du banc. Quenstedticeras Mariæ d’Orb., A.C.; Q. Lamberti Sow., T.R.; jeunes Peltoceras, R.; Stephanoceras goliathum d’Orb., T.R.; Pleurotomaria Munsteri Rœm., A.C.; Trachus quadricostatus Goldi., A.C.; Littorina Meriani Goldf., T.C.; Opis Viller- sensis Bigot, A.R., 4starte sp., A.C.; Ctenostreon proboscideum Sow., A.C.; Pholadomya paucicostata Rœm., A.R.; Gryphæa dilatata Desh., C., Exogyra gregarea Sow., T.C.; Ostrea nana Goldf., T.C., etc. : 5. Argile à Quensledliceras Mariæ, Alaria cochleata et crustacés DÉPASSE La ES RS ne ue. 1000 À grain très fin, l'argile est grise dans le tiers inférieur, rougeûtre au-dessus. À deux mèlres au-dessous du sommet se trouve un banc calcaire (0m10) (H. 7). . Cette couche contient par endroits de très nombreux fossiles, généra- lement de petile lalle, le test en est souvent conservé mais ils sont très fragiles et souvent déformés par compression. À la base on trouve, assez abondamment, de petites ammonites pyriteuses comparables à celles des argiles du Waast dans le Boulonnais. J’y ai trouvé Belemnites clucyensis May, A.C.; Quenstedticeras Mariæ d'Orb., C.; Hecticoceras sp. A.R.; Neumayria oculata? T.R.; Alaria cochleata Quenst., T.C.; Leda sp. TC.; Trigonia perlata Ag., G.; Littorina Meriani Goldf. AR.; Cerithium sp. A.C.; Opis Villersensis Bigot, R.; Perna mytiloides Lamk, A.R.; Modiola Villersensis Opp., A.C.; Gryphæa dilatata Desh., C.; Exogyra gregarea Sow., A.R., etc. 1 J. RASPAIL. — Etude de la Falaise jurassique de Villers-sur-Mer. 147 Aile arise 0 Gryphæ dilatula, etc, (HE 8)%,. 11... De 00 Moins fine que la précédente elle est peu fossilifère. La Gryplæa dilatata s’y trouve disséminée et, dans un lt mince situé à un mètre au- dessus de la base, on rencontre les mêmes fossiles que dans la couche précédente plus Perna Sp. À la partie supérieure se voient deux lits de nodules calcaires distants de un mètre environ. Cordon de calcaire marneux, souvent dédoublé par une mince couche argileuse intercalée AO) EE Rs TRE 0®10 S. Couche d'argile grise avec nombreuses Gryphæa dilatata (EL. 10) 4250 RE UOiIC Co ARE Ra es ne EME LRU. à. 015 10: Couche d'argile très peu fossilifère (AH. 12, 13, 14):........... 4720 Grise à la base (0m80), brunâtre dans le reste. A la limite du change- ment de teinte, assise de nodules calcaires; 1m90 au-dessus, lit de fossiles décomposés et indéterminables. A la limite supérieure, couche rouge colorée par la pyrite décomposée. 11. Couche d'argile grise renfermant un lit de nodules calcaires RC Ne es or t 0760 IT. — OXFORDIEN INFÉRIEUR À. Oolithe ferrugineuse — Zone à Cardioceras cordatum. 12. Couches à Céphalopodes (H. 15)..... RP TRE ee DD La zone à Cardioceras cordatum débute par une série d'assises argilo- marneuses légèrement oolithiques qui se décomposent ainsi : a. Couche d'argile marneuse brune à oolithes ferrugineuses, Hassan tSouventhi dla MaRnen te ur Ne Pine ail Om75 Dbanede marnecnlcare colithique..... 4. vin 0m30 c. Couche argileuse brune oolithique renfermant en abondance RhynehonelosBhirnannise a sa math Ni es 0m25 d. Banc de marne calcaire brune oolithique........:....... Om30 Be CONTACTER TERRE Om350 PrbUnCUe COCO Ke NATNEUT 0OMAUE. LR. Ce Om30 Ces divers lits contiennent : Car/lioceras cordatum Sow., C.; Pelto- ceras arduennense d'Orb., A.C.; P. Constantii d'Orb., R.; Stephanoceras goliathum d'Orb., R.; Perisphinctes sp., R.; Pholadomya decemcostata Rœm., C.: Ph. paucicostata, A.R.:; Modiola villersensis Opp., G.; Gry- phæa dilatata Desh., A.C.; Alectryonia flabelloïides Lamk., A.C.; Exo- gyra gregarea Sow., A.C., etc. ER TO IC OISE TES DOUOSSLMIERC. FN Len pue ee RME ee 14. Bande argileuse plus claire. Lo Arab mise renfermant EE rogyra gregar ed... 0... 1°80 16. Zait ferrugineux rouge. 17. Argile gris foncé avec nombreuses Exogyra gregarea........ 0735 D Con mar hecal aire EME 1... 010 D DU LSANS OS IES D ER re nous ste eee 080 D MO AEUBIDLUS CGI MR NT Ur Ts etes (6e D) 2 Argèle bleu foncé pétrie d'Exogyra gregarea. Dans cette couche J'ai trouvé Millecrinus horridus, bien en place............. 030 CO mATnEUD IIS CA MM Rire re dede 0"20 23. Argile bleu très foncé à Exogyra gregarea .................. 025 EU DIUSQCIEnE EU M U en iii 0"08 D PDO Jeu [OSSI ere dresser e ds 040 1* 148 J. Raspair. — Etude de la Falaise jurassique de Villers-sur-Mer. _— Ces couches foncées renferment Exogyra gregarea Sow., à profusion; on y trouve aussi : Pleurotomaria sp.; Littornia Meriani Goldf., R.; Trigonia elongata Agass., T.R.; Ostrea unciformis Buv., À.C.; Millecri- nus horridus d'Orb., A.C.; M. convexus d'Orb., R., etc. Ges fossiles sont recouverts par un foraminifère du genre Webbina qui leur donne souvent un aspect blanchâtre. Ce foraminifère se voit également dans la couche suivante et même en moins grande abondance dans les couches n° 2 et n° 6. Les couches allant de 13 à 25 représentent (H. 16). III. — OXFORDIEN SUPÉRIEUR B. Oolithe de Trouville — Zone à Perisphinctes Martelli. 26 Couches à Trigoma Wood EEE ES 480 Formées par une alternance de lits calcaires très durs généralement gris foncé à oolithes ferrugineuses de dimensions irrégulières, parfois assez grosses et de lits argileux bruns oolithiques. En voici le détail : @. "Banc dé cOlCTE MUPMEUR ES ESS ARR PR A AE Om45 b:Argile-brinecohthique Re eu e RRT Re Om80 CACA COTE MARNE Se Re EN TC RE TU EE Om95 d< -Aratle brune cobRIQUEes SSSR RER E re Am » e Calcaire mapneles NES MR ER SSNR R ET 020 f.. Argtle OOUMQUE. FA PI SPMENRTOR RER AN RER RENE 080 4. -Calcaire Marne ri ER IE DER Rare 0720 h… ,Argte; brune. Tant ST EN RE et A Re 030 Le COlCOPE MANEUT AMATRICES ES PE 0m20 j-" Arquie brune coque RENE EURE IEEE PE 0m60 - k.: Calcaire-marnent., PSE Eee CS ANA 030 Dans ces couches et principalement dans les banes calcaires on trouve : Nautilus giganteus d'Orb., A R.; Perisphinctes Martelli Opp., A.R.; Trigonia Woodwardi Lyc., Gervitlia aviculoïides Sow., R.; Perna quadri- latera d'Orb., var. major., C.; Opis sp., R., etc. : 2h. «Couche d'arquergrise (He ASNERTRRRT PEER ARTE Se 0780 28. Mince couche d'argile rouge. 29. Argile grise légèrement brunâtre renfermant Ostrea unciformis CÉRS TON EN ER AN RE RP POP 3700 0. Calcatre marnoug TELUS PR RER RAS ER SRE 020 dl: N ‘ one Sgrrala VV Sal os / a “ BE > D s X ( S s “ Vyne do) 0 Ne che x * = L 0 " x ee Hrkclles ie Fe. 17 M «TRE Sous-dorcnl, Ne Æ à 2 Region LE Le = : or nres INT = (= = Le = S< inlrrompue & UN Ï DRM — = —.f— = Lignésfals F7 RU en || ES Ù QE : |, «= NE = A | A = _— EX C = \ à NS = LA 7) } 41 Ogre Hs lee anlénnaires ’ s SA ! s : > le h 4 : KE | L N \ k Val = SU = z SES 4/7 F7 > C,Frionnel del. Chenilles de la Haute-Marne ” 7 RTE LL (OId —!l 10. M: 13. 14. Abbé FRIONNET. — Chenilles de la Haute-Marne. 197 . Catocala fraxini L. (La lichénée bleue). — Robe gris bleuâtre, à une large tache ventrale par anneau. En juin et juillet sur les frênes, peupliers, trembles, saules. Paraît plutôt localisée dans le canton d’Auberive où elle est toujours R. Gà et là TR., presque accidentelle. . Nonagria typhæ Esp. (Noctuelle de la massette).— Dans les tiges du Typha latifolia et autres massettes. Au bord des eaux, des marais. Çà et là dans les prairies humides. AC. . Nonagria paludicola Hb. (La nonagrie des marais). — GChenille à trapézoïdaux noirs vivant en juillet dans les tiges du roseau à balais (Arundo phragmites). Au bord des eaux et dans les prairies marécageuses. Partout GC. Vallées de Presles, de l’'Amance. TC. | . Chelonia purpurea L. (La pourprée, l’écaille mouchetée). — Poils jaunes et une bande dorsale noire. En avril et mai sur le pissenlit et le genêt. Partout au bord des chemins, dans les champs, etc. AC. . Cucullia verbasci L. (Cucullie du bouillon blanc). — De juin à août sur les Ver- bascum (V. thapsus surtout). Dans les jardins, les champs et partout où croît le bouillon blanc. TC. . Hepialus sylvinus L. (La sylvine). — Robe chargée de petits points noirs. Entre les racines du houblon sauvage. Vallées de l'Amance et de l’Apance (Presles). R. . Hepialus lupulinus L. (La louvette). — En janvier et février, entre les racines des graminées et des composées, notamment de l’Aster. Mêmes localités que la 4 E q précédente, mais plus C., surtout au bord des rivières (Presles, vallée de Bèzes). . Epione advenaria Hb. (L’étrangère). — Des pointes charnues sur les côtés des anneaux à 9. De mai à juillet dans les forêts sur l’airelle, et au bord des bois sur l’aubépine et les jeunes chênes. Bois de Varennes, de Beaulieu. R. Himera pennaria L. (La plume). — Robe gris très clair à nuances dorsales blanches et brunes en forme de losanges. Partout dans les bois, en mai et juin sur laubépine, le prunellier, le chêne. AC. Aventia flexula S. V. (La sinuée). Robe variée de vert et de brun, fortement ridée dans le sens de la largeur. D’avril à juin sur les lichens. Partout le long des murailles, des pierres tombales et parfois des buissons. R., et toujours difficile à trouver. Eupithecia tenuiata Hb. — Robe blanc sale à dessins à peine visibles ou blanc sale avec les trois lignes ordinaires bien nettes, la dorsale brune, moins large que les autres. Au printemps dans les chatons des saules, du saule marsault surtout. Vallée de l’'Amance. Cà et là dans le canton de Longeau. AC. . Uniophila sepiaria Hufn. — De mai à juin, en société sur les lichens des arbres, des palissades et des murailles. Partout C. Abraxas grossulariata L. (La sérénide du groseillier, la mouchetée). — Une ligne dorsale de taches noires et une latérale rouge. De mai à juin dans les jardins sur le groseillier et dans les broussailles, sur le prunier et le nerprun. Partout TC., principalement à Prauthoy où, cette année, nous l'avons rencontrée en abondance. Eubolia plumbaria Fab. (La plombée). — 3 latérales vert foncé, fines, très rapprochées, tête grise. En avril puis en juin, sur la scabieuse, la bruyère, le genêt. Partout dans les friches, le long des bois. AC. Montigny-le-Roi. | Abbé. C. FRIONNET. (4 suivre). 158 Abbé J.-J. Kieffer. — Revision D Eucoelines. REVISION DES EUCOELINES (HymENoPpT. CYNIPIDES) Les insectes qui composent le groupe des Eucoelines se distinguent faci- lement de tous les autres Cynipides par la cupule qui surmonte le disque de leur écusson. Ils vivent à l’état larvaire dans les larves de Diptères et d’autres insectes; l’imago butine de préférence sur les fleurs des Ombelli- fères. On ne les a observés jusqu'ici qu'en Europe et en Amérique. Fœrster les a divisés en 39 genres, dont nous ne pouvons conserver que 19, parce que les autres ne sont qu'insuffisamment caractérisés; leurs diagnoses ne s'appliquent qu'à un sexe et l’on ne trouve, ni dans leur état larvaire ni dans leurs mœurs, de caractères s’appliquant aux deux sexes. Les 11 genres que Ashmead a ajoutés récemment sont, presque tous, dans le même cas. Nous donnerons ici à tous ces genres, dont les diagnoses ne s'appliquent qu’à un sexe, la valeur de sous-genres. Nous groupons les autres de la façon suivante, en nous réservant de donner plus tard, dans le Species des Hymé- noptères d'Europe et d'Algérie, de E. André, des descriptions plus détaillées. | 4... Abdomentsans ceinture deporls ass has ee PE 2 Abdomen ayec une céinture dEMDOIls à sau0ase 2 ee ee TR Re à | 2 Mesonotum'sans trace de SUlOnS DArRDSLAUR EE APR PO COS s Mesonotum avec deux sHlonSiparape due PER ORER PP RERRe 6 5. Ales #exirémité CCHATICTÉS SRE ET Ce Genre %. Schixosema n. g. Ailes extrémité arrOndielr. hr -nename She De MR RER . À 43: -Gellule radiale ouverte "la marges. TN SR RE RE Eee is) Cellule radiale complètement fermée. Genre 7°. Psilosema n. nov. (Cothonaspis Thoms. nec Hart.). 5. Ecusson à extrémité arrondie ou tronquée.......... Genre 6e. Ectolyta Fœrst. Ecusson extrémité bidentée/ 57e RCE Genre &. Dicerataspis Ashm. 6. Sillons parapsidaux fortement convergents en arrière et se touchant au bord posté- rieur. du-Mesonotum ou MÉMEBNANL PPT PRE to rie 7 Sillons parapsidaux presque parallèles, très écartés l’un de l’autre au bord posté- PEUT OU MESONOIUIMe 2-0. eee tee ON D M RE NI EE RER 9 7. Sillons parapsidaux se touchant après les deux Liers antérieurs du mesonotum, et se confondant en une carène sur le dernier tiers. Genre 1. Eucoelidea Ashm. Sillons parapsidaux se touchant au bord postérieur du mesonotum ou un peu avant, mais Sansise Coniondre-en une CAPÉNE RAP PRE Ne 8. Cellule radiale ouverte à la marge............. Genre 2. Diglyphosema Fœrst. Celluleradialeermée entièrement #7 Genre 3. Gronotoma Fœrst. 9. Cellule radiale ouverte à la marge. ...... at ETES Genre 4. Disorygma Fœrst. Cellule radiale fermée àlla marge. 7, 00 Genre 5°. Microstilba Fœærst. 10. -Aïles à extrémilééchancrée.. 52707. NE SRE RER RES 11 Aiïlesextrémité arrondie -ou acuminéees st AM OR 14 11. Cellule radiale-ouvertefla marge... 224 4 ROSE ER RRENE 12 Cellule radiale fermée 2. sut it SN RRIASE Genre 10°. Leptopilina Fœrst. 42. Ecusson acuminé au bout, son extrémité vue de profil se détachant en forme de bec. Antennes de la femelle avec une massue de trois articles. Genre 11°. Rhynchacis Fœrst. Ecusson arrondi outronque au bout. 562. RME NT ŒOE 13. Aïles normales, dépassant l’abdomen.......... Genre 12%. Cleidotoma Westw. Ailes raccourcies, ne dépassant pas l'abdomen. Genre 13. Nedinoptera Fœrst. Abbé J.-J. Kieffer. — Revision des Eucoelines. 159 Lee AN ER TAROT EN AE COS RERO RE RE 15 MES NOMMAIEMICNt OOVElOD DÉS MAT RP NME Ni num. ui 16 15. Côtés du métathorax avec une pubescence très dense et très apparente; cellule radiale ouverte à la marge.......... Genre 14°. Glauraspidiu G.-G. Thoms. Côtés du métathorax glabres; ailes avec ou sans cellule radiale. Genre 15°. Anhyoptera Foœrst. ROC Bree NOM CDIECS NS RS RL Dan us DU: 17 Se tinbiement-pubescentesteticiliéestee ser nn Tee era Je 18 re ledadiale tepmée mr is Re EE et Genre 17°. Psilodora Foœrst. Céllieradiale”ouverte a lasmargent teen. Genre 15°. Lytosema n. g. ERIC ral quNerte RENE Re RER AE RU SNS 2e un 19 Denieadale ORNE RE AR N TE LR ARE ms RUN Cu he CAO 19. Ecusson à extrémité échancrée et obtusément bidentée. } Genre 16°. Piexobria Fwærst. Ecusson à extrémité arrondie ou tronquée. Genre 19%. Cothonaspis Hart. nec Thoms. 20. Abdomen comprimé en lame de couteau dans les deux sexes; article 3° des antennes plus court que le 4° dans les deux sexes. Genre 20°. Hypolethria Fœrst. Abdomen faiblement comprimé, non en lame de couteau .................. 21 21. Article 3e des antennes du mâle démesurément allongé; articles du funicule de la femelle tous longuement cylindriques, les trois premiers allongés. Genre 21°. Aglaotoma Kœærst. Article 3° des antennes du mâle non extraordinairement allongé, ceux du funicule de atemellenontons longuement cylindriques: .:,.;.....4.10.%.2! 12 22. Mesonotum avec deux minces sillons longitudinaux raccourcis en arrière, et deux autres sillons externes et plus larges, raccourcis en avant. : Genre 22°. Chrestosema Fœærst. MÉSO NE RS SES OMS EE M RER ARTE RE in NULL Jam 25 23. Cupule plan-convexe, non enfoncée en son milien, ni bordée, ni fermée en avant. Genre 23. Ganaspis Fœrst. Cupule faiblement concave, munie d’un bord et fermée en avant. Genre 24°. Eucoela Westw. (Cothonaspis Hart. part.). Genre 1*. — Eucoelidea Ashm. (em.). Trois espèces de l'Amérique du Nord : canadensis Ashm., longicornis Ashm. et rufipes Gill. Genre 2‘. — Diglyphosema l'œrst. Quatre espèces, dont trois pour l’Europe : eupatorii Fœrst., Jacqueti Kieff., punctata n. sp. (différant de Jacqueti par le grand segment abdominal finement pointillé dans sa moitié postérieure et d’eupatori par les antennes noires), et centaureæ n. Sp. (différant de Jacqueti et de punctata par la cupule circulaire); flavipes Ashm. revient aux îles de Saint-Vincent et de Grenade. Genre 3°. — Gronotoma Fœærst. Huit espèces, dont quatre reviennent à l'Europe : sculpturata Fœærst., allotriæformis Gir., ovalis Thoms., et nigricornis n. sp. (différant de sculp- turata par les mésopleures lisses en entier; d’allotriæformis par le pronotum strié sur les côtés et d’ovalis par les pattes jaunes); gracilicornis Cam. appartient au Mexique et énsularis Ashm. à l’île de Grenade; ménor Prov. et carinata Cress. DE L. 4 160 Abbé J.-J. Kieïffer. — Revision des Eucoelines. Genre 4°. — Disorygma Færst. Une seule espèce propre à l’Europe : divulgatum Fœrst. Le Cothonaspis emarginata Hart. est à exclure de ce genre à cause de ses ailes émarginées. Genre 5°. — Microstilba Faœrst. Cinq espèces propres à l’Europe : heterogena Gir., striolata m. (hetero- gena Cam.), tibialis m. (heterogena Thoms.), bidentata Fœærst., bistriata Thoms., ruficornis n. sp. (prothorax non ponctué; côtés du métathorax ulabres; mésopleures lisses; côtés du pronotum finement rugueux; antennes d’un rouge brun. Obtenu par M. Carpentier de larves de Phytomyza affinis mineuses des feuilles de Sonchus asper); et excavata n. sp. (différant du précédent par la base de l'abdomen, d’un brun marron, et par sa cupule pro- fondément creusée avec une fossette circulaire en son milieu. Obtenu par M. Carpentier de larves d’un Phytomyza qui minent les feuilles de Sam- bucus nigra L.). Genre 6°. — EHctolyta Fœrst. Nous divisons ce genre dans les trois sous-genres suivants : 1. Antennes de la femelle subfiliformes .......... 4er sous-genre. Ectolyta Fœrst. Antennes de la fémellé’avec unemassue distincte AP eee 2 2, Massue de la femelle composée de 3 articles... 2° sous-genre. Triplasta n. subg. Massue de la femelle composée de 5 articles. 3° sous-genre. Pentapla ta n. subg. Le sous-genre £ctolyta ne comprend qu’une espèce d'Europe : incrassata Thoms.; Triplasta comprend trois espèces de l'Amérique Centrale : Xleido- toma atrocoxalis Ashm., XÀ. insularis Ashm. et À. Smithii Ashm. Pentaplasta comprend une seule espèce de l’île de Grenade : Pentacrita coæalis Ashm. Genre 7. — Psilosema n. nov. Ce genre a été établi par C.-G. Thomson sous le nom de Cothonaspis, pour les espèces à abdomen nu à sa base, mais antérieurement Hartig avait créé cette dénomination pour les espèces à base abdominale velue (1840, p. 186). Cothonaspis Thoms. a été changé pour ce motif en Psilosema. Deux sous-genres : 1. Erisphagia Fœrst. (antennes de la femelle sans massue); quatre espèces d'Europe : curta Gir., depilis Gir., luteipes n. sp. (diffère du précédent par les pattes d’un jaune clair ; cupule presque circu- laire, fortement creusée), et Carpentieri n. sp. (diffère de luteipes par les pattes testacées, avec les hanches et une partie des cuisses brunes, et par la cupule ellipsoïdale et très grande. Obtenu par M. Carpentier d’un pupa- rium de Phytomyza nigripes qui mine les feuilles de Æeracleum Sphon- dylium). 2. Psilosema n. nov. (ant. de la femelle avec une massue de cinq articles); trois espèces d'Europe et quatre d'Amérique; les premières sont : pusilla Gir., gracilis Hart. et pentatoma Gir. nec Hart. (pentatoma Hart. et vellosa Hart. sont à classer dans le genre £ucoela puisque Hartig dit expressément (1840, p. 186) que ces deux insectes ont la base de l'abdomen velue). Les dernières sont : allotriiformis Cam., atricornis Ashm., rufiventris Cam. et vagabunda Ashm. P. longipes Cam., d'Espagne, ne peut être classé dans un de ces deux sous-genres, puisqu'on n’en connaît que le mâle. ri Abbé J.-J. Kieffer. — Revision des Eucoelines. 161 Genre 8. — Dicerataspis Ashm. Une seule espèce d'Amérique : grenadensis Ashm. Genre $. — Schizosema n. £. Une espèce d'Europe : emarginatum Hart. et une d'Amérique : proæi- mum Ashm. (Pentacrita proxima Ashm.). Genre 10°. — Leptopilina Fœrst. Trois espèces, dont deux d'Europe : tetratoma Hart. nec Thoms. et longipes Hart. : une d'Amérique : Pentamerocera connectans Ashm. Genre 11°. — Rhynchacis lœrst. _ Cinq espèces propres à l'Europe : nigra Hart., nigripes Cam., crassiclava Cam., /stratii Kieïf. et nitida n. sp. (diffère de nigra par la cupule à peu près circulaire, par les côtés du pronotum un peu striés et par les pattes entierement noires, avec l'extrémité des cuisses seule brune. Obtenu d’un puparium de Phora rujipes). Genre 12°. — Cleidotoma Westw. Nous divisons ce genre dans les sept sous-genres suivants : 1 Xntennes de lt femelle-sans-mässue..... 6° sous-genre. Arhoptra n.subg. MMmÉnnesucdanemellervecuneumassuetdisthneles sure. eue. 2 MAÉ aNtenNATeCONpOSée de articles. LU. 1. 0e 3 MasSsue aniennaire composée de plus de #articles. "©7010... % 3. Articles de la massue au nombre de trois : 1 sous-genre. Cleidotoma Wesiw. (Coptereucæla Ashm.). Arucles de la massue au nombre de quatre. 2° sous-genre. T'etrarhoptra Kœrst. 4. Massue antennaire composée de 5 articles..... 3e sous-genre. Pentacrita Fœrst. MASSE ntennaroncomposce de OMahartieles 0)... | D 5. Articles de la massue au nombre de 6......... 4 sous-genre. Heæxacola Fcrst. Articles de la massue au nombre de 7.. .... 5e sous-genre. Heptameris Fœærst. 1°" sous-genre. CLEIDOTOMA Westw. — 17 espèces, dont onze pour l’Europe : longicornis Cam., striaticollis Cam., Marshalli Cam., scutellaris Thoms., ruficornis Thoms., filicornis Cam., psiloïdes WestW., geniculata Hart., Gryphus Thoms., brevicornis Thoms. et caledonica Cam.; pour l’Amé- rique : americana Ashm., bipunctata Ashm., marginalis Ashm., nana Ashm., pygidialis Ashm., Ashmeadi D. T. (Coptereucoela americana Ashm.. nec Cleidotoma americana Ashm.) et marginata Gall. 2° sous-genre. TETRARHOPTRA Færst. Quatre espèces propres à l'Europe: dolichocera Thoms., letratoma Thoms., gracilicornis Cam. et afjinis Cam. 3° sous-genre. PENTACRITA Fœrst. Les huit espèces reviennent à l Europe : erythropus Thoms., cordata Gir., striata Cam., albipennis Thoms., elegans Cam., pentatoma Thoms. (albipennis Cam.), truncata Cam. et longipennis Cam. et retusa Hart. 4° sous-genre. HExXACOLA Færst. — Une seule espèce propre à l'Europe : heratoma Thoms., nec Hart. (picicrus Farst. nec Gar.. 162 Abbé J.-J. Kieffer. — Revision des Eucoelines. o° sous-genre. HEPTAMERIS Fœrst. — Trois espèces, dont deux pour l'Europe : pygmæa Thoms., et inermis n. sp. (diffère du précédent par les ailes hyalines, avec une tache sur la nervure basale et l’écusson dépourvu d'épine de chaque côté) Æ. flavipes Ashm. revient à l'Amérique centrale. 6° sous-genre. ARHOPTRA n. subg. — Deux espèces propres à l’Europe : melanopoda Cam. et picipes Cam. Genre 13°. — Nedinoptera lœrst. Trois espèces d'Europe : halophila Thoms., maritima Thoms., subaptera Walk. Genre 14°. — Glauraspidia Thoms. (Apistophyza Færst.). Quatre espèces d'Europe : parva Thoms., sublilis Dahlb., microptera Hart. et Carpentieri n. sp. (diffère des deux premiers par les antennes bicolores et les trois derniers articles du funicule grossis, et de mäicroptera par la cupule exactement circulaire et l'abdomen noir en entier. Obtenu par M. Carpentier d’un puparium semblable à celui de Phora rufipes. Genre 15°. — Aphyoptera Feærst. (Aphiloptera Færst. et Agroscopa Fœrst.) Trois espèces d'Europe : anisomera Fœrst., inustipennis Fæœrst. et helgo- landica Fœrst. (Q Antennes avec une massue de 3 articles). (Genre 16°. — Piezobria Færst. Deux espèces dont l’une, biscupidata Fœærst., revient à l’Europe, et l'autre, foridana Ashm., à l'Amérique du Nord. Genre 17°. — Psilodora lœrst. Trois espèces propres à l’Europe : trichopsila Hart., maculata Hart. (crassinerrca Westw.?) Boienii Hart. avec la var. intermedia n. var. (difté- rant du type par le funicule rouge et les ailes fortement brunies depuis la nervure transversale jusqu’à la cellule cubitale, et de crassinerva par le cubitus bien marqué et brun). Genre 18°. — Lytosema n. g. Trois espèces propres à l’Europe : Guerini Dahlb., bimaculatum n. sp. (diffère du précédent par le cubitus entier et bien marqué, par l'aile avec deux taches brunes et la massue antennaire de 7 articles), et effluens Voll. Abbé J.-J. KIEFFER, professeur à Bitche. (À suivre). nt. RS. A ee Notes spéciales et locales. 163 NOTES SPÉCIALES ET LOCALES Note sur les plantes adventives des départements du Nord et du Pas-de-Calais. — J'énumérerai d’abord les plantes adventices d’après les stations qu’elles habitent : il sera ensuite facile de dresser des listes en se reportant aux catégories qu’a si bien établies M. le Dr Gillot. A. — DÉPARTEMENT DU NORD I. — ARRONDISSEMENT DE CAMBRAI 4 Dans les cultures, je signalerai : Sinapis alba, Thlaspi perfoliatum, Holosteum umbel- latum, Trifolium elegans, T. hybridum, Lathyrus tuberosus, Montia minor, Petroselinum segetum, Centaurea solstitialis, Helminthia echioïdes, Veronica triphyllos, V. persica, V. præcox, Digilaria filiformis, Setaria glauca, S. viridis, Lolium mulliflorum, L. italicum, L. linicola. La plupart de ces espèces sont introduites depuis longtemps et sont assez communément répandues dans la région. Je citerai en outre quelques espèces qui appa- raissent fréquemment : Calepina Corvini, Camelina fœtida, Dianthus prolifer, Trifolium hybridum, Torilis helvetica, Centaurea pratensis, OC, jacea, Aristolochia clematitis, Allium oleraceum. Dans quelques prairies de la vallée de l’Escaut j'ai recueilli : Geranium pratense, Galanthus nivalis; dans les jardins près ‘de Cambrai : Oxalis stricta, O. corniculata, Geranium phœum, Epilobium roseum. 2 Le long des voies ferrées, on trouve largement répandues les espèces suivantes : Diplotaxis tenuifolia, Lepidium campestre, Melilotus altissima, M. alba, Épilobium spicatum, Erigeron Canadense, Tanacetum vulgare, Echium vulgare. Sur les talus argileux de la ligne de Cambrai à Bavai, on trouve fixées : Anthyllis vulneraria et Euphorbia Cyparissias; la dernière est étrangère à cette région : je ne l'ai recueillie que dans la région ardennaise du département du Nord, à Baives (aux Chèneaux). J’ai rencontré beaucoup d’autres espèces par pieds isolés ou localisées sur un espace restreint : Arabis hirsuta, Lepidium Draba, L. ruderale, Bunias orientalis, Dianthus prolifer, Silene conica, Holosteum umbellatum, Geranium pyrenaïicum, Tetragonolobus siliquosus, Lathyrus hirsutus, L. Nissolia, Onothera biennis, Lactuca scariola, Lithospermum officinale, Salvia pratensis, Vulpia Myuros. Le Berberis vulgaris a été planté dans les haies de la voie ferrée près de Caudry. 3° Dans les décombres et les lieux vagues surtout près de la ville, sur les terres provenant du curage de l'Escaut ou du canal de Saint-Quentin je puis signaler (laucium corniculatum, Ræmeria violacea, Diplotaris tenuifolia, Sinapis orientalis, Sisym- brium Sophia, S. strictissimum, Eruca sativa, Couringia orientalis, Brassica nigra. Farsetia incana, Cochlearia Armoracia, Lepidium Draba, L. ruderale; L. perfoliatum, Rapistrum rugosum, Neslia paniculata, Saponaria Vaccaria, Geranium pyrenaïicum, G. phœum, Medi- cago falcata, Coronilla varia, Xanthiun spinosum, Ammi majus, Torilis nodosa, Ambrosia paniculata (Abbé Langrand), Cota tinctoria, Echinospermum Lappula, Hyoscyamus niger, Salvia sylvestris, Rumex palustris, Eleocharis acicularis, Phalaris canariensis et var. picta, Avena strigosa. 4° Dans le voisinage des habitations, près des fumiers ou des trous à pulpes de betteraves, j'ai observé : Nardosmia flagrans, Lamium maculatum, L. hybridum, Amarantus retroflezus, Chenopodium glaucum (AG.), C. vulvaria (AC.), C. intermedium, C. opulifolium, CU. polyspernum, C. Bonus-Henricus, Panicum miliaceum, Setaria verticillata, S. glauca, S. viridis. Dans une maison de campagne près de Cambrai, j'ai recueilli : Fumaria palli- diflora, Impatiens parviflora, Anchusa sempervirens; ce sont les restes d’un ancien jardin botanique : l’Anchusa sempervirens se propage maintenant au dehors dans les haies. M. Edouard Brabant m'a signalé dans le parc de son château à Morenchies : Scrophu- laria vernalis. 5° Sur les murs j'ai recueilli : Corydalis lutea, Linaria Cymbalaria, Lactuca muralis. 6° Bois. Le Genisla tincloria croit dans le bois de Bourlon ; il a été introduit il y a quelque vingt ans avec les nouvelles plantations; l’Alnus incana est assez abondant dans le Bois- Couillet près Marcoing; il a été plante. MUR: 1° Dans les marais de la Sensée, j'ai observé sur les bords d’un fossé : Prunus Padus. IE. — ARRONDISSEMENT DA VESNES. J'ai beaucoup herborisé dans cette partie du département. 1° Moissons, culture. Les limons de cette région sont peu perméables; le sol froid et humide porte donc très peu de plantes adventices propres aux moissons. de citerai : Helminthia echioïides, Bavai; Allium oleraceum, Cousolre, Trifolium elegans, T. hybridum çà 164 Notes spéciales et locales. et là. Les espèces suivantes sont répandues partout : Lepidium campestre, Veronica persica. Lolium multiflorum. 2 Décombres, lieux vagues, près des peignages de laïnes et des tissages mécaniques ; Rapistrum rugosum Avesnes; Lepidium ruderale, Medicago apiculata, Xanthium spinosum, Fourmies ; Chenopodium glaucum, Anor. 3° Voisinage des habitations : Epilobium roseum, Anor; Chenopodium glaucum, Fourmies ; C. rubrum, Sains, Gussignies; C. Bonus Henricus, n’est pas rare près des fumiers; Rumer palustris, Hachette, près Maroilles. 4o Voies ferrées : Cochlearia Armoracia, Avesnelles, Landrecies; Bunias orientalis, Bellignies; Aerniaria glabra, forêt de Mormal; Lactuca scariola, entre Aulnoye et Avesnes. 5° Haies : Leonurus Oardiaca, Sassegnies, Anor; Lithospermum officinale, Liessies : Onothera biennis, Bellignies; Hesperis matronalis, çà et là. 6° Murailles : Corydalis lulea, Bavaï, Tréloy, Bellignies, Robersart; Lathyrus sylvestris, Maubeuge, fortifications; Rumex scutatus, Avesnes; Chenopodium rubrum, Setaria viridis, Gussignies. 1° Forêts : Je considère comme introduites deux espèces que j'ai recueillies dans la forêt de Mormal : Helleborus viridis et Equisetum hyemale. III. — ARRONDISSEMENT DE Douai 1° Moissons : Quelques espèces sont assez répandues : Thlaspi arvense, Phalaris cana- riensis. J'ai récolté à Fressain : Holosteum umbellatum; à Bugnicourt : Allium olera- ceum, Lolium multiflorum. 20 Décombres, lieux vagues : Glaucium corniculatum, Sinapis alba, Diplotaæis tenuifolia, abond.; Camaælina sylvestris, Asperugo procumbens, Hyoscyamus niger, Amarantus sylvestris, Centaurea solstitialis. Dans les sablières de Montigny : Erucastrum Pollichii, Chenopodium vulvaria, Digitaria filiformis, Setaria viridis; près des fosses à houille : Lactuca scariola, Erigeron Canadense. 3° Voies ferrées : Geranium pyrenaïcum, Douai. IV. — ARRONDISSEMENT DE LILLE 1° Dans les décombres et sur les terrains vagues, à Lille, M. Boulay a signalé : Arabis sagillata, Sinapis orientalis, Erysimum hieracifolium, Lepidiurn graminifolium, Coronopus didymus, Trifolium hybridum, Coronilla scorpioïides, Vicia villosa, Epilobium roseum, Xan- thium spinosum, Salvia verticillata, Chenopodium rubrum, C. urbicum, C. polyspermum var. cymosum, Polypogon Monspeliense, Phalaris canariensis. M. Deblock, pharmacien de lre classe à Lille, m’a communiqué : Coronopus didymus, Cirsium selosum, Paspalum digi- tatum. Sur les terrains vagues, à Roubaix, M. l'abbé Vanhoutte a recueilli : Coronopus didymus, Neslia paniculata, Datura stramonium. 20 Champs : M. Vanhoutte a récolté à Roubaix : Bupleurum rolundifolium; dans un pré, à Croix : Silaus pratensis; dans un jardin, à Halluin : Coronilla scorpioïdes; sur la voie ferrée, entre Tourcoing et Halluin : Poterium muricatum. M. Aug. Chevalier a signalé à Lille : Veronica peregrina. V. — ARRONDISSEMENT D HAZEBROUCK M. l'abbé Vanhoutte signale à Boeschèpe, dans les champs : Ammi majus, Antirrhinum Orontium; dans les jardins : Amarantus viridis, Selaria verticillata; dans une mare : Acorus calamus; à Steenbecque, dans les champs : Erigeron canadense; sur la voie ferrée : Salvia verticillata; au Mont des Cats, sur les murs : Linaria cymbalaria; au Mont Noir : Chenopodium Bonus Henricus. VI. — ARRONDISSEMENT DE VALENCIENNES Je ne puis citer que quelques espèces : Amsinckia angustlifolia, forêt de Raismes (Abbé Langrand);, Amarantus sylrestris : Bouchain; Lactuca scariola : près des fosses à houille. B. — DÉPARTEMENT DU PAS-DE-CALAIS 1° Cultures, moissons : Sinapis alba, près de Saint-Omer; Veronica persicea. Ces plantes se propagent de plus en plus. Allium oleraceum, Abbain, Saint-Nazaire. M. Giard signale sur la route de Baincthun à Elchingen : Petroselinum segetum. M. Deblock a récolté au Blanc-Nez : Sinapis alba, Ammi majus, Centaurea solstilialis. 20 Voies ferrées : On retrouve les espèces que j'ai signalées sur les voies ferrées de l'arrondissement de Cambrai. On a planté sur divers points : Berberis vulgaris, Cytisus Laburnum. 3 Murailles : M. Masclef signale à Arras : Hieracium amplexicaule; il a également recueilli cette plante à Athies sur la voie ferrée; à Boulogne : fæniculum capillaceum à Boulogne et dans les villages du littoral : Parielaria ramiflora. Cambrai. J. (TODON, (A suivre). Notes spéciales et locales. 165 Le Salsola tragus à Rouen. — Dans la Feuille n° 365, un « Vieil Amateur » nous dit qu'il a découvert au Parc Saint-Maur dans un endroit sablonneux le Salsola Kali, espèce croissant ordinairement dans les sables maritimes de l'Océan et de la Méditer- ranée. Ce même « Vieil Amateur » nous dit avoir déjà trouvé auprès de Lausanne le Salsola Tragus qui ne diffère du premier que par les ailes du périgone ordinairement rudimentaires et parce que la plante est complètement glabre dans toutes ses parties (1). Il convient d'ajouter une troisième station aux deux précédentes. Il résulte en effet d’une lettre que je viens de recevoir de M. J. Chevalier de Rouen que ce botaniste a trouvé cet été aux environs de cette ville le Salsola Tragus. Il semble à première vue extraordinaire qu'une plante des bords de la mer puisse se trouver à l’intérieur des terres, mais si l’on réfléchit un peu on se pose cette question : Pourquoi certaines plantes ne trouveraient-elles pas dans différents endroits où les hasards de l'importation les ont jetées, de quoi remplacer, par certains éléments ou des condi- tions exceptionnellement favorables, ce que les terrains salés leur fournissent habituel- lement? Il ne faut voir en effet dans des cas comme celui qui nous occupe, qu’une des mille surprises que nous réserve le grand développement des transports. Et puis, bien d’autres plantes maritimes ne remontent-elles pas fort loin dans l’inté- rieur en s y maintenant parfaitement bien. J’ai trouvé aux environs de Vernon bien des fois Polypogon Monspeliensis Desf. Agropyrum aculum DC. au bord de la Seine aux Andelys (Eure), Glaucium flavum Crantz à La Roche-Guyon (Seine-et-Oise), Rumex mari- timus L. complètement dans l'intérieur des terres, loin de la Seine au bord d’une mare à Blaru (S.-et-O.), puis à Versailles pres de la pièce d’eau des Suisses. Toutes ces stations en somme anormales ne sont dues qu’à l'introduction plus ou moins accidentelle de ces différentes plantes dans l'intérieur; le hasard a fait qu’elles s'y sont maintenues et bien développées lorsque dans d’autres cas elles n’ont peut-être fait qu’ap- paraître sans même être vues; mais ces plantes doivent tout simplement être regardées comme adventices et voilà tout. Giverny, par Vernon. J.-P. HoscxEepé. Nouvelle contribution à l’étude du Lehm de la vallée Rhènane; Gisement de Soultz (Haute-Alsace). — Bibliographie. — BLeicuer et Gasser : Note sur la décou- verte de silex taillés dans le lehm de Soultz (Bull. Soc. d'Hist. Nat. de Colmar, 1899-90. SSS = Le y D D a — Silex trouvés dans le lehm de Soultz (Haute-Marne) (1) Grenier et Godron, Flore française. t, III, p, 31, 166 Notes spéciales et locales. Gasser : Contribution à l’étude du Lehm de la vallée rhénane (Feuille des Jeunes Nalura- listes, 1893). Gasser : Station préhistorique de Soultz (Bull. Soc. d'Hist. Nat. de Colmar, 1891-94). J'ai annoncé, dans un encartage paru dans les tirés à part de cette dernière note seu- lement, la découverte de nouveaux silex recueillis en 1895, parmi lesqueis deux beaux couteaux. L'un en silex, gris blond, translucide, long de 66 millimètres, brisé à une extré- mité, à bords très tranchants; une face venue d’un seul éclat concave, l'autre à deux facettes avec arête longitudinale. L'autre couteau est en silex zoné violacé, long de 90 millimètres, également brisé à une extrémité, retouché carrément à l’autre. Un bord présente la croûte terreuse du nucleus, l’autre bord est très vif, avec quelques petites retouches; une face venue d’un seul éclat assez concave, l’autre à trois facettes longitu- dinales. | Ces silex étaient enfouis dans le lehm brun (couche C de la coupe publiée dans la Feuille des Jeunes Naturalistes), à deux mètres environ de profondeur. Je viens de recevoir de MM. Gall et Zinderstein un document encore plus important; ce sont des fragments de la défense d’un mammouth, et un débris de la partie spongieuse d’un os long. Le plus grand fragment de défense mesure 18 centimètres de long et 5 cen- timètres de diametre. [Il est en mauvaise conservation et s’exfolie en feuilles concen- triques assez épaisses. M. le D" Bleicher a bien voulu contrôler et confirmer ma détermination de ces ossements. Ils ont été recueillis dans le lehm gris normal à la profondeur d'environ 4 mètres, presque au-dessous de l’endroit où ont été trouvés les silex précédemment décrits et à peu de distance de la limite où le lehm gris passe au lehm rouge brun sous-jacent. Notre couche de lehm normal à coquilles terrestres paraît ainsi datée non seulement par les coquilles : Helix hispida, Succinea obionga, etc..., mais encore par la présence du mammouth : El. primigenius. Le dépôt de cette couche serait donc post-glaciaire comme le suppose M. Andréae, et contemporaine de l’époque magdalénienne au plus tard. Je dois faire remarquer que parmi les nombreux silex taillés recueillis dans ce gisement de lehm à Soultz, deux pièces ont été trouvées spécialement dans la couche grise normale. L'un d’eux est le fragment de couteau ({r° note, pl., fig. I), que j'ai recueilli moi-même et qui a été le point de départ des découvertes, l’autre est le grattoir en silex jaspé zoné, figuré dans la planche qui accompagne ma note du Bull. Soc. d'Hist. Nat. de Colmar, 1891- SP LE Néanmoins, depuis la découverte faite par M. Mieg, dans un gisement de lehm de même date, d'un marteau-hache en pierre, perforé et poli, nous sommes tenus à être circonspects et je n’oserais aflirmer que ces silex, bien que recueillis dans la même couche, soient contemporains des ossements de mammouth. Au contraire, ces fragments d’ossements trouvés isolément et sans connexion avec d'autres, peuvent être parfaitement descendus par ruissellement, comme je l'ai dit pour les silex, qui paraissent tous contemporains, et cependant ont été trouvés à des profon- deurs très variables et dans des couches différentes d'aspect. Les surprises que nous réservent les phénomènes de dénudation post-glaciaire et récente, ne sont pas épuisées. Le gisement de Voegtlinshofen a ouvert la série et elle n'est pas terminée. Nos silex sont-ils magdaléniens, ou bien ont-ils été méêlés dans un transport à des débris de couches plus anciennes et renfermant les restes d'El. primigenius ? Je n'oserais me prononcer. A. GASSER. À propos de la larve de Hydrocyphon deflexicollis (Cf. Feuille d. Jeunes Natural., ler mars 1901, p. 141). — Les métamorphoses de cet insecte ont été déjà observées par Tournier (Descr. des Dascillides du bassin du Léman, 1868, p. 9. Cf. Bourgeois, Faune gallo- rhénane, IV, 38-39, pl. I). Mais il reste encore, sur la structure et la physiologie de sa larve, un certain nombre de points à élucider. Ainsi Tournier lui attribue 9 paires de stigmates comme aux larves de Helodes et de Cyphon qu'il a décrites. Or Rolph a fait voir (Wiczmann’s Archiv, 1873, p. 25, pl. I) que les larves âgées de ces deux derniers types n’ont qu’une seule paire de stigmates placée au 8e segment abdominal; dans ces conditions, la fonction respiratoire, forcément restreinte, est suppléée par des branchies trachéennes anales (Analkiemen) exsertiles. Il est à peu près certain qu'il en est de même chez l’Hydrocyphon, resté inconnu à Rolph; et cette présomption se fortifie, si l'on considère que Tournier a figuré chez cette larve ce qu'il appelle des « appendices mous, rétractiles et transparents » et qui n’est autre chose évidemment que des branchies anales. Une vérification directe, toutefois, aurait bien son utilité. s 11 y aurait également le plus grand intérêt à observer l'éclosion de la jeune larve et son VE Notes spéciales et locales. 167 b] système respiratoire. Les observations faites à ce point de vue chez les Parnides ont montré que les jeunes larves d’£Elmis, par exemple, ont un système de trachies com- plètement clos (Cf. Rolph., loc. cit., p. 9), en sorte que la respiration n’a lieu que par les branchies anales, beaucoup plus développées dans ce groupe que chez les Dascillides aquatiques. Chez les larves plus âgées, les stigmates s'ouvrent, et se relient par une trachie transversale aux troncs latéraux. Il est possible qu'il en soit de même chez les larves de Dascillides aquatiques, et ce fait aurait un intérêt particulier, étant donné ce que l’on sait des relations naturelles qui lient les Parnides aux Dascillides. Si M. Albisson est en mesure d'observer régulièrement l’Hydrocyphon, il pourra vérifier et compléter dans ce sens les documents que l’on possède déjà sur ces malacodermes aquatiques. Digne. P. DE PEYERIMHOFF. L'acclimation du Calosoma sycophanta. — M. Howard, directeur de la division d’Entomologie du département de l'Agriculture des Etats-Unis, cherche actuellement à introduire aux Etats-Unis le Calosome sycophante pour l'utiliser dans la lutte contre le Liparis dispar (Gipsy-Moth), et la chenille de l’£restria scitula pour l’opposer au Lecanium oleæ qui est une des cochenilles les plus nuisibles de la Californie. L'utilisation de para- sites ou de prédateurs européens lui semble particulièrement indiquée pour lutter contre ces insectes nuisibles d’origine européenne dont la naturalisation en Amérique est rela- tivement récente, et dont la multiplication, insuflisamment contrebalancée par les para- sites, est encore plus désastreuse que dans notre pays. M. Alwood, envoyé en mission en France par le Gouvernement des Etats-Unis, a prié M. Marchal, professeur de zoologie à l’Institut national agronomique de s'occuper de cette question à laquelle la division d'Entomologie attache la plus grande importance. M. Marchal sera donc reconnaissant aux personnes qui pourraient se procurer des Calo- soma sycuphanta (à l'état de larves ou d’adultes) et des Ærastria scitula (à l’état de chenilles jeunes ou d'œufs), de bien vouloir se mettre en relation avec lui (Station entomologique de Paris, 16, rue Claude-Bernard, Paris), de façon à ce que l'envoi de ces animaux soit fait en Amérique dans les meilleures conditions possibles. Le travail nécessaire pour se procurer les insectes demandés, sera rémunéré par la division d'Entomologie. Question. — Un lépidoptériste pourrait-il me communiquer la description des variétés Zatima, Intermedia, Deschanger et autres provenant de croisements de Spilosoma Ê lubricipeda? Mâcon. E. Anpré. BTE LS FT —— REVUE DE FAITS SCIENTIFIQUES Sur la tuberculisation chez certains végétaux (pommes de terre). — Un grand nombre de plantes supérieures vivent en symbiose avec des bactéries ou des cham- pignons. La présence de ces organismes se révèle souvent par des caractères extérieurs spéciaux (nodosités des légumineuses). Des déformations morphologiques spéciales existent aussi pour les plantes infestées par des champignons endophytes, mais si un grand nombre de ces plantes peuvent germer et se développer notablement, sans être infestées par ces champignons, les Lycopodiacées, les Ophioglossées, les Orchidées, au contraire, sont infestées constamment au cours de leur évolution. On ne peut constater directement les caractères morphologiques dus à Pinfection par la comparaison de cultures infestées et non infestées de ces dernières plantes, mais les végétaux des trois groupes énoncés présentent entre eux des caractères morphologiques communs très Spéciaux qui sont d'autant plus frappants qu’il s’agit de trois familles naturelles très éloignées les unes des autres. Dans tous les cas d'infection précoce on observe dès le début du développement la formation d’un tubercule dont la différenciation histologique est faible ou nulle; ces formes tuberculeuses longtemps persistantes dans la suite du développement sont des productions 168 Faits scientifiques. tout à fait spéciales par rapport aux autres formes de tous les jeunes végétaux. C’est ce que Treub a montré par le Lycopodium cernuum, et Noël Bernard pour les Orchidées (Bletia et Lelia). De plus ces tubercules se retrouvent souvent chez les plantes adultes avec des caractères comparables. En étudiant attentivement les tubercules de la Ficaire (Renonculacées), des Orchidées, des Lycopodiacées, de l’Ophioglossum vulgatum on s’aper- çcoit qu'elles sont toutes infestées par des champignons à spore du type Fusarium, dont on a facilement obtenu des cultures pures dans le cas de la Ficaire. De la présence cons- tante de ces endophytes chez les plantes à bulbes ou à tubercules on peut conclure que ce sont eux qui sont en général la cause de la tuberculisation. Aux exemples cités plus haut on peut maintenant en ajouter un nouveau : celui de la pomme de terre. Un champignon endophyte, le Fusarium Solani existe normalement à la surface de tous les tubercules sains de pomme de terre. Le parenchyme n’est pas infesté, mais des assises subéreuses externes de cellules mortes et pleines d'air renferment constamment des champignons à l’état de filaments et de spores. Outre le Fusarium Solani on trouve fréquemment une espèce voisine, le Spicaria Solani. Si l'envahissement des racines par le Fusarium est la cause de la tuberculisation, on peut en évitant ou limitant l'infection, supprimer ou restreindre la tuberculisation. C'est ce que l'expérience montre. Comme on ne peut stériliser les tubercules sans endommager les bourgeons, il faut faire des essais comparatifs dans un milieu très peu favorable au développement du mycelium, du sable siliceux par exemple. En faisant porter les expériences sur deux lots de tubercules de Marjolin cultivés, l’un dans du sable infesté au préalable de Fusarium, l’autre dans du sable stérile, on obtient des plantes en général bien développées; les stolons des plantes du 2e lot ne présentaient en général pas trace de tuberculisation. Les résultats étaient les suivants : ler lot 2e 1ot Nombre total de stolons tuberculisés...........:........ 23 4 Nombre total de stolons non tuberculisés . ...:............ 3 21 Des expériences plus précises ont été tentées par des semis de graines, mais les résultats n’en sont pas encore acquis. Rappelons que De l’Ecluse en 1601 dans son Rariorum plantarum h'storia conclut de ses études sur la pomme de terre, qu’on ne peut compter pour la propagation de l'espèce que sur les tubercules, les graines donnant des pieds qui fleurissent dans l’année sans être tuberculisées. Ce n’est qu'en 1786, lorsque la terre eut été probablement largement ensemencée de Fusarium que Parmentier put conseiller l'essai des semis. (Noël Bernard, C. R. Acad. Sciences, 15 octobre 1900, 11 février 1901). re CHRONIQUE DE LA BIBLIOTHÈQUE Les acquisitions que nous avons faites ce mois-ci sont surtout importantes au point de vue géologique (plus de 150 volumes et de 400 brochures). Nous avons recu également un intéressant envoi de brochures entomologiques de M. Montandon, l'excellent volume de M. Pallary sur les Mollusques d'Oran, la Notice illustrée du Muséum de Rouen, du Dr Pennetier, une série de fossiles secondaires et tertiaires et des travaux botaniques de Mlle Beleze, etc. Le fascicule 30° du Catalogue sera distribué ces jours-ci aux lecteurs inscrits; il com- prend les n°s 39540 à 40943. A partir du 15 avril, il ne sera plus admis de nouveaux lecteurs pour l’année courante. Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS. Imp. Oberthür, Rennes—Paris (249-01) À à 7 L k : 4 Pr TS 1er Mai 1901 _ IVe Série, 31° Année _ N° 367 La éeuille Des Jeunes Vaturalistes CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DE LA FALAISE JURASSIQUE DE VILLERS-SUR-MER (Suite) Liste des K'ossiles. La Faune de ces assises est très intéressante à cause de sa grande variété et de la belle conservation de ses fossiles. Le nombre des espèces citées ou décrites par les différents auteurs s’élève à près de trois cents: ce chiffre est peut-être un peu trop fort. Beaucoup d'espèces ont été brièvement caractérisées par d'Orbigny, dans le Prodrome, elles n’ont Jamais été décrites ni figurées depuis; quelques autres sont encore à étudier; nous espérons pouvoir plus tard reprendre leur étude en détail. La liste que nous publions aujourd’hui pourra cependant donner une vue d'ensemble sur la richesse de ces gisements. Les VERTÉBRÉS sont représentés par des Reptiles et des Poissons : les premiers ont été étudiés surtout par E. Deslongchamps. Ce sont : Sieneosaurus Edicardsi &. Desl., call. et oxford. — Royssyi E. Desl., call. = Blumenbachi E. Desl., corall. == Heberti M. de Glasville, call. — intermedius Bigot, call. à athleta. Metriorhynchus superciliosus Blainv., call. et oxford. — Moreli E. Desl., call. Suchodus Durobrivensis Lydekker, call. Dans une liste des Sélaciens fossiles du Calvados, M. Bigot cite les espèces suivantes recueillies dans les couches qui nous occupent : Asteracanthus ornatissimus Agass., oxford. Ischiodus sp., oxford. Strophodus reliculatus Agass., oxford. Hybodus (voisin du A. crassus), oxford. Notidanus Munsteri Agass., call. Les CRUSTACÉS DÉCAPODES sont assez rares : deux ont été décrits et figurés par Morière : Eryma ventrosa Etall., call. — VillersiMor:..eall 2 (1). (1) Ces chiffres correspondent à ceux de la coupe. 170 J. RasPaIL. — Etude de la Falaise jurassique de Villers-sur-Mer. Un autre Décapode de petite taille, non encore décrit, se trouve fréquem- ment dans les assises 5 et 6. Les CÉPHALOPODES sont très nombreux, surtout les Ammonées, qui semblent avoir trouvé des conditions très favorables à leur développement. Dans certaines couches (2 et 12), les espèces abondent et l’on peut recueillir des échantillons de tout âge, depuis le stade presque embryonnaire jusqu’à l'adulte. Les Bélemnites sont : Belemnites (Megateuthis) puzosianus d'Orb., A.R., call. 2. Le Len alidorfensis Blainv.. A.R., call. 2. 2e — spicularis Phill., R., call. 2. — (Belemnopsis) hastatus Blainv., A.C., call. 2. = _ latesulcatus Voltz, KR., call. — — clucyensis Mayer, C.Scalh, 1, 25%, 596: — (Pachyteuthis) excentralis Y. et B., oxford. sup. Deslongchamps cite également dans les couches calloviennes des phragmo- cones de : Belemnoteuthis antiquus Pearce. Les principales Ammonées sont : Ammonites (Phylloceras) Puschi Opp., T.R. Décrit, par d'Orbigny, sous le nom d’Am. tatricus. — (Lytoceras) Adelæ d'Orb., T.R., call. 2. Un seul échantillon dans la collection de l'Ecole des Mines. — (Oppelia) villersensis d'Orb., T.R., call. 3. Mentionnée dans le Prodrome, elle a été confondue par Deslong- champs avec Opp. Henrici. Très voisine de cette espèce, elle s'en dis- tingue surtout par sa région syphonale tranchante et unicarénée. Je l’ai indiquée par erreur dans la couche comme Opp. Henrici. — (Oppelia (Eucharis) d'Orb., T.R., call. et oxford. Citée par Deslongchamps. (Oppelia) sp., T.R., call. 2. (Distichoceras) bipartitus Zieten, A.R., call. 1. — (Horioceras) Baugieri d'Orb., A.R., call. 1. (Hecticoceras). Sous le nom d’Am. lunula, d'Orb. a décrit deux espèces distinctes, qui diffèrent toutes deux du lunula de Zieten. Dans les couches 1, 2, 3, 5, on trouve des formes très variées d'Hecticoceras qui, pour la plupart, sont nouvelles : une des plus communes est très voisine de H. punctatum Stahl]. _ (Stephanoceras) Goliathus d'Orb., A.C., call. 2, 4, 12? Il existe d’autres formes de Stephanoceras : l’une, du callovien, a été décrite par Deslongchamps sous le nom de St. sublævis Sow. Dans l’oxfordien inférieur, une autre espèce, très rare, a été classée par d'Orbigny dans sa collection comme St. Banksir Sow. — (Pachyceras) lalandeanus d'Orb., C., call. 2. | — (Macrocephalites) Herveyi? Sow., T.R., call. | | Un échantillon de la collection d’Orbigny se rapporte assez bien à cette espèce. — (Macrocephalites) sp., T.R., oxford., sup. — (Quenstedticeras) Lamberti Sow., T.C., call., 1, 2, 3, 4. mu — SD as Celle Forme très voisine de la précédente, mais bien distincte. Vénétie J. RASPAIL. — Étude de la Falaise jurassique de Villers-sur-Mer. 171 Ammonites (Quenstedticeras) Mariæ d'Orb., call., 5, 6, etc. — (Cardioceras) Sutherlandiæ Murch, A.C., call., ?, 3. == — cordatus Sow., C., oxford. inf. _ — lenuicularns Phil TR, call (= Am: * Cha- muselti d'Orb.). — (Cardioceras?) funiferus Phill., T.R., call. à athleta (— Am. Galdrynus d'Orb). — (Neumayria) oculata Beau, T.R., call. 5. _ (Perisphinctes) Backeriæ Sow., A.C., call. à athleta, ?, 3. — — sulciferus Opp. call. — — plicatilis Sow., oxford. sup. Il existe encore quelques formes nouvelles; l’une provient des assises inférieures du callovien supérieur; deux autres se trouvent dans la couche 2, une quatrième dans le banc gréseux 4. — (Aspidoceras) perarmalus Sow., R. oxford., sup. — — faustus Bayle, A.C., oxford., sup. —_ — babeanus d'Orb., A.R., call. à athleta. — — hirsutus Bayle, A.R., call. 2. — SD CAC —— (Peltoceras) athleta Phill., call. à athleta. — = athletoïdes Lahusen, A.C., call., 2. — annularis Rein., A.R., call., 2. == angustilobatus Brasil, T.R., call. à athletu, et 2, — _ arduennensis d'Orb., A.C., oxford., 12. — Peltoceras Constantii d'Orb., A.C, oxford., 12. =. -— Eugentü Raspail, A.R., oxford., 12. -— Cosmoceras jason Zieten, T.R., call. à afhleta. — Duncani Sow., T.C., 1, 2. Parmi les Nautilidés, nous citerons : Nautilus hexagonus d'Orb., A.R., call. — _ granulosus — A.R., call. — giganteus — A.C., call. et oxtord., 26 à 45. Les GASTROPODES sont relativement beaucoup moins nombreux. Rares dans le Callovien, ils sont un peu plus fréquents dans l’Oxfordien supérieur et dans le Corallien. Alaria cochleata Quenst., T.C., call. 5, 6. — Ayrsinoe d'Orb., T.R., call. — ootusa H.etD., — — athulia, d'Orb. _ — tridactyla Buv., T.R., oxford. sup. — formosa Piette — —— Cerithium millepunctatum E. Desh., T.C., call., 2, 3, 4. — . daphne d'Orb., T.R., call. — enartheon d'Orb., T.R., oxford. _ Struckmanni de Lor, A.C., oxford. sup. Nerincatalhica d'Orb, TR, oxtord: sup. — clavus E. Desl., C., oxford. sup. — nodulosa E. Desl., T.R., corall. Pseudalaria unicarinata E. Desl., A.C., call., 4. Pseudomelania heddingtonensis Sow., A.R., oxford. sup. —— major Des ER; call: — sublineata d'Orb., T.R., oxford. sup. — condensata E. Desl., R., oxford. sup. x f Ÿ i po | 172 J. Raspaiz. — Etude de la Falaise jurassique de Villers-sur-Mer. Pseudomelania bulimoïides E. Desl., R., corall. — clylia d'Orb., oxford. sup. et corull. me procera E. Desl., oxford. sup. Bourguetia slriata Sow., A.C., oxford. sup. Littorina Meriani Goldf., C., call., ?, 4, 5, 6. — ,,:: Buvignierid'Orb;,- A7 RP; oxfusup: Turbo subfunatus d'Orb., A.C., corail. = granarius Æl.et D, AC oxtord sup: —— bicinctus Bux.; R., oxford. sup. Eucyclus calloviensis I. et D., T,R., oxford. sup. Trochus quadricostatus Goldf., A.C., call., 2, 4. Straparollus Sapho d'Orb., oxiord. sup. Pleurotomaria Galathea d'Orb., T.R., call. — Buvignieri d'Orb., R., call. — discus E. Desl., A.R., call., 2. 2 Munsteri Ræœm., C., call., 2, 4. _ Buchana d'Ofrb., TR. call. — bijuga Quenst., call. _ alba Quenst.. call. — Sysolæ de Keys, R. oxford. inf. _ undulata KE. Desl., T.R., oxford. inf. _ maillepunclata E. Desl., T.R., oxford. inf. 2e Electra d'Orb., oxford. inf. Trochotoma sp., T.R., oxford. sup. IHelcion tenuistriata E. Desl., A.R., oxford. sup. J. RASPAIL. (A suivre.) REVISION DES EUCOELINES (HYmEnoPrT. CYNIPIDES) (Fin) Genre 19°. — Cothonaspis Hart. nec Thoms. Les neuf sous-genres se répartissent de la facon suivante : 1. Antennes de la femelle de 12 articles... .... 1e sous-genre. Idiomorpha Fœærs. -) 3. Cellule radiale ouverte encore à la base et parfois au sommet. | 3e sous-genre. Adieris Færst. Cellule radiale fermée à la base et au sommet... ...4.. 5:40 4 4. Abdomen de la femelle très fortement comprimé; valvule anale proéminente en M lormedesvEdeicharrne. MS CE Ten 4e sous-genre. Pilinothrixz Fœrst. | Abdomen non fortement comprimé; valvule anale non où peu proéminente... 5 5. Antennes de la femelle sans massue distincte.. 5e sous-genre. Anectocleis Fœrst. | Antennes. de la femelle vec lune massue disuncle rer een RER een SEE 6... Massue composeelde cimgrou'de s1x'articies SR Re % Massue composée de plus desix Articles." 0 Re PR ô 7. Articles de la massue au nombre de cinq.. 6° sous-genre. Pentarhoptra n. subg. | Articles de la massue au nombre de six...... 1e sous-genre Hexaplasta Fœrst. j 8. Massue composée de septarticles., .........° 8 sous-genre. Heptaplasta Kiel. Massue composée de huit ou neuf articles. 9° s.-genre. Cothonaspis Hart. nec Thoms. L Abbé J.-J. Kieffer. — Revision des Eucoelines. 173 1°" sous-genre. IDIOMORPHA Fœrst. — Une espèce d'Europe : melanocera Fœrst. 2° sous-genre. EUTRIAS Fœrst. — Une espèce propre à l’Europe : tritoma Thoms. 3° sous-senre. ADIERIS Fœrst. — Deux espèces d'Europe : reclusa Fœrst. et Szepligelii n. sp. (diffère du précédent par la couleur rouge de la troncature du pronotum, du funicule des antennes et des pattes). 4° sous-genre. PILINOTHRIX Fœrst.— Deux espèces d'Europe : designata Fœrst. et Giraudi Fœrst. 5° sous-genre. ANECTOCLEIS Fœrst. — Quatre espèces dont trois pour l'Europe : nigripes Gir., éndagatrix Fœrst. et filicornis Thoms.; une d’Amé- rique : AHowardr n. nov. (rujipes How. nec Hart.). 6° sous-genre. PENTARHOPTRA n. subg. — Deux espèces, dont une d'Europe : tomentosa Gir.; et une des Petites-Antilles : Pentamerocera nanella Ashm. 1° sous-genre. HEXAPLASTA Fœrst. — Treize espèces, dont deux pour l'Europe : picicrus Gir. nec Fœrst., heæatoma Hart. Onze des Petites Antilles : Hexacola dubia Ashm., Hexaplasta affinis, californica, crassi- nervis, consimilis, longicornis, melanocera, modesta, quatuor-punctata, Sancti Vincenti et striatiscutellaris Ashm.; une des Etats-Unis : z2gzac Ril. 8° sous-genre. HEPTAPLASTA Kieff. — Deux espèces des Petites Antilles : aliena Ashm. et flavicornis Ashm. 9° sous-genre. CorHONASPIS Hart. nec Thoms. (Trybliographa et Diran- chis Fœrst.). — Vingt et une espèces, dont deux de l'Amérique, Æucoela inconstans Ashm., stigmata (Say), les autres d'Europe : copulata Fœrst., fumipennis Dahlb., enneatoma Thoms., rufipes Hart., atra Hart., brevi- cornis n. sp. (Antennes du mâle pas plus longues que le corps, celles de la femelle aussi longues que la tête et le thorax, avec l’article 3° distinc- tement plus long que le 4. Cupule ovale, bordée par une rangée de points. Noir, pattes rouges, hanches et majeure partie des cuisses noires, funicule brun noir. Taille Go : 4 millim.), punctata n. sp. (différant du précédent par la cupule bordée par deux rangées de points, les antennes du mâle qui sont noires, d’un tiers plus longues que le corps, avec l’article 3° plus étroit et à peine plus long que le 4°, et par la couleur brun marron de la base du ventre. Taille & : 3,5 millim.), grandicornis n. sp. (différant du précédent par les antennes du mâle de moitié plus longues que le corps. avec l’article 3° aussi gros et pas plus long que le 4°, à funicule brun noir; abdomen noir en entier. Taille & : 3,5 millim.), conjungens n. sp. (diffère de nigricornis Cam. par l’article 3° des antennes du mâle aussi long que le 4° qui est égal au 5°); antennes d’un quart plus longues que le corps. Taille & : 3,5 millim.), crassicornis Cam., octotoma Thoms., rapæ Westw. (scutellaris Fœrst. an Hart.?), albipennis Thoms. (moniliatus Hart.), erythrocera Thoms., diaphana Hart., d’une galle de Festuca selon G. Mayr, 1876, p. 3; testaceipes Cam., antennata Gir. et simulatrix Ruthe. Genre 20°. — Hypolethria Fœrst. Deux espèces d'Europe : melanoptera Hart. et compressiventris Gir.; une de l'Amérique centrale : #. longicornis Ashm. Genre 21°. — Aglaotoma Fœrst. Une espèce, codrina Hart., qui revient à l’Europe; quant aux insectes qu'Ashmead a classés dans ce genre, à savoir : pallida, basalis, longicornis, similis, tricolor et variabilis Ashm., ils appartiennent au genre Eucoela. LUE Abbé J.-J. Kieffer. — Revision des Eucoelines. Genre 22°. — Chrestosema Ferst. Quatre espèces; l’une, erythropum Fœærst., d'Europe; les trois autres flavipes Ashm., robustum Ashm. et pallidipes Ashm. des Petites-Antilles. Genre 23°. — Cranaspis Fœrst. Une espèce d'Europe : mundata Fœrst. Genre 24e. —_ Hucoela Westw. Il comprend les neuf sous-genres suivants : 1. Antennes du mâle de 16 articles. Femelle inconnue. 9° sous-genre. Macrocereucoela Ashm. Antennes du mâle de 15 Articles SR RE ER PR 2. Antennes de la femelle composées de 12 articles. 4e sous-genre. Miomæra Foœrst. Antennes dela femelle Composées de pluside 12 "arhcles tree 5) 3. Antennes de la femelle de 1% articles..." #4. 8 sous-genre. Episoda Fœærst. Antennes de la femelle de 143 articles. ............ SRI AMEN OR ER 4 4. Femelle à antennes-distinctement en massue27- 2e Re is) Femelle à antennes non en massue........... 2° sous-genre. Psichacra Fœærst. >. Massue de la femelle composée de 4 articles. 3° sous-genre. Tetramerocera Ashm. Massue de la femelle composée de plus.de Z'arücles 1%, con b Antennes avec une massue de bou Oaniicles CP 7 Antennes avec une massue,Gle-plus-de:6-articles PP ANR CR 8 12: Masse de D'arLiCIeS er Le Ar 4e sous-genre. Pentamerocera Ashm. MASSE de D'ArLILIES SE mere ere er o° sous-genre. Hexamerorera n. subg. 8. Antennes à massue de 7 articles; article 4 des antennes du mâle plus long que le 3" eh SOUVENL ÉPalsSI RE Nr CNE 6° sous-genre. Rhoptromeris Fœrst. Antennes à massue de 8 ou 9 articles; article 4 des antennes du mâle pas plus long, ou à peine plus long que le 8° et rarement épaissi. 1e sous-genre. Eucoela Westw. 1°* sous-genre. MIoMOŒRA Fœrst. (Paramiomæa Ashm.).— Deux espèces : aberrans Fœrst. pour l’Europe, et Paramiomæa heptatoma Ashm. pour l’île de Grenade. | 2° sous-genre. PSICHAGRA Fœrst. — Dix-huit espèces, dont deux Tryblio- grapha æxanthopoda Ashm. et Aglaotoma pallida Ashm. reviennent à l'Amérique; les autres sont d'Europe : anomala n. sp. (ceinture abdominale non composée de poils denses, mais formée par une rondelle appliquée, d’un rouge brun, glabre, ciliée seulement à son bord postérieur. Noir; funicule. et pattes rouges, milieu des cuisses brunâtre. Taille & © 3 millim.), bispinosa n. sp. (Noir; antennes, pattes, pronotum, moitié postérieure du mesonotum, écusson, metanotum en partie et base du ventre d’un rouge clair; écusson conformé comme chez Marshalli, aminei, cupule très étroite; antennes égalant le corps. Taille Q : 3 millim.), ru/fula Fœrst., Marshalli Cam. (Chez la femelle, les antennes à peine plus courtes que le corps, article 3° un peu plus long que le 4°), gracilis Dahlb., longicornis Hart., gracilicornis Cam., spinosa Hart., facialis n. sp. (Noir; antennes et pattes d’un jaune rougeâtre; bas de la face, bouche et abdomen d'un rouge brun, dessus de la base de l'abdomen d’un brun noir. Antennes d'un tiers plus courtes que le corps, article 3° plus long et plus mince que le 4°), mandibularis Zett., glottiana Cam., tenuicornis Gair., proxima Cam. Abbé J.-J. Kieffer. — Revision des Eucoelines. 175 3° sous-genre. TETRAMEROCERA Ashm. — Une seule espèce des Petites-Antilles : variabilis Ashm. 4° sous-genre. PENTAMEROCERA Ashm. — Sept espèces, dont deux pour l’Europe : pentatoma Hart. et villosa Hart.; les cinq autres reviennent aux Petites-Antilles : angularis, distinguenda, erythropleura, lateralis et sex-punctata Ashm. 5° sous-genre. HEXAMEROCERA n. subg. — Quatorze espèces, dont une seule, ru/iventris Gir. revient à l’Europe, les autres aux Petites-Antilles : hexaplasta, atriceps, brunneiclavata, dubiosa, incerta, incongrua, instabrlis, hexamera, maculipes, pleuralis, protima, rufolateralis, tenuicornis et foveata n. nov. (unifoveata Ashm., p. 770 nec p. 757). 6° sous-genre RHOPTROMERIS Fœrst. (Heptamerocera Ashm. pr. p.) — Dix-neuf espèces, dont huit pour l’Europe : eucera Hart., var. éristis Hart., var. clavipes Hart., biscapa Hart., nodosa Gir., fovealis Thoms., heterotoma Thoms., heptoma Hart., parvula Thoms., æqualis n. nov. (clavipes Thoms. nec Hart.); les onze autres reviennent aux Petites- Antilles : atriclava, Heptamerocera bicolor, gracilicornis, robusta, sinqu- laris et æœanthognata Ashm., Aglaotoma basalis Ashm., longicornis Ashm., similis Ashm., tricolor Ashm. et variabilis Ashm. 7° sous-genre EucoELA Westw. Dimicrostrophis Ashm. — Cinquante- neuf espèces, dont trente certaines et trois douteuses pour l’Europe sericea Thoms., melanipes Gir., scotica Cam., Thomsoni n. nov. (ciliaris Thoms. nec Dahlb.), brachytricha n. sp. (diffère du précédent par les pattes rouges en majeure partie et l’aire du metanotum circulaire), clavipennis Thoms., Schmidti Gir., fimbriata n. sp. (différe du précédent par les antennes bicolores et les ailes hyalines; ceinture abdominale munie d’une seule rangée de poils droits; ailes très longuement ciliées), basalis Hart., ventralis n. sp. (diffère du précédent par le funicule, les hanches et le dessus de l’abdomen noirs en entier, et par la cupule ovalaire munie de deux rangées de points sur les bords. Taille © : 3,50 millim.), rufomaculata n. sp. (diffère du précédent par la couleur noire du dessous de l'abdomen, excepté la base; hanches et base des cuisses brunes; ailes avec une bande jaunâtre et transversale le long de la nervure basale; cupule avec deux lignes transversales de points enfoncés sur le devant et une fossette cireuiaire en arrière. Taille G 2,50 millim); punctatissima n. sp. (Ecusson couvert de points enfoncés sur les deux tiers antérieurs; noir, extrémité des hanches et des cuisses, les tibias et les tarses rouges. Taille & 4,5 millim.); cércu- laris n. Sp. (cupule exactement circulaire avec une fossette en arrière et un point enfoncé en avant, noir, pattes rouges, hanches et majeure partie des cuisses brun noir. Taille © : 3 millim. D'une galle de Cynips Kollari, par Magretti), foricola n. sp. (diffère du précédent par la cupule en ovale pointue, ponctuée sur les bords, avec une fossette circulaire en arrière; tiers apical des cuisses, les quatre tibias antérieurs, la moitié basale des tibias postérieurs et le premier article de tous les tarses testacés. Massue de neuf articles. Taille Q : 2,75 millim.); agaricola Thoms., rufipes Thoms., foralis Dahlb. nec Thoms., var. ciliaris Dahlb.. subnebulosa Gir., subovalis n. sp. (diffère de ciliaris par la cupule ovalaire; le 3° article droit et plus mince que le 4°. Taille & : 3 millim.); fuscipennis n. sp. (Ailes fortement enfumées depuis la nervure transversale jusqu'à l’extré- mité de la cellule radiale, légèrement enfumées dans le reste de leur surface; 3° article des antennes plus mince mais pas plus grand que le 4°; noir, pattes rouges, à l'exception des hanches et de la partie renflée des cuisses. Taille G 3 millim.) erythrocera Cam. nec Thoms., énsignis Gir., evanescens n. Sp. (Noir, pattes rouges, funicule, hanche et base des cuisses 176 Abbé J.-J. Kieffer. — Revision des Eucoelines. bruns, antennes dépassant à peine la tête et Le thorax, cubitus oblitéré. Taille © 2,60 millim.), magnicornis n. sp. {diffère du suivant par le funicule rouge et par la cupule ponctuée seulement sur les côtés; antennes presque deux fois aussi longues que le corps. Taille & : 2,20 millim.); decipiens Fœrst., albocincta n. sp. (diffère du suivant par la cellule radiale trois fois aussi longue que large, les articles 2? à 5 des antennes roux, l’article 3° égal au 4° et distinctement plus long que le 5°. Ceinture abdominale épaisse et blanche. Taille Qç : 3 millim. Obtenu de puparium de diptère trouvés sous l’écorce d’un arbre desséché), fortinervis Cam., cubitalis Hart. et var. coronata Hart., hungarica n. sp. (diffère du pet par les antennes du mâle pas plus longues que le corps, avec article 3° aussi gros que le 4°. Taille G': 3 millim.); wicéna n. sp. (noir, pattes rouges, à l'exception des hanches et du milieu des cuisses. Mésopleures avec un sillon. Antennes un peu plus longues que le corps; article 3° plus long mais moins gros que le 4°. Cupule presque circulaire, pointillée sur les bords, à fossette circulaire en arrière. Cubitus entier, mais àle. Taille o : 3 millim.). Espèces douteusement à rapporter ici : levis onsCc., énflata Voll. et foveator (Zett.) Dahlb. Les espèces suivantes reviennent à l'Amérique : aliena Ashm., Ashmeadi n. nov. (mexicana Ashm. nec Cam.), atriceps Ashm., canaliculata Ashm. (claripennis Ashm. nec Thoms.), Cameroni D.T. (claripennis Cam. nec Thoms), Cressonii D. T. (basalis Cress. nec Hart.), insularis D. T., ruji- ventris Cam. nec Gir., incisa Cam., ferruginea Ashm., melanopa Ashm., (sub. Heraplasta), nigriceps Ashm., obliterata Ashm., ovalis Ashm., per- pleæa Ashm., unifoveata Ashm., marginicollis Cam., septemspinosa Gill, mexicana Cam., Dimicrostrophis ruficornis Ashm., xystiformis Ashm. et nigricornis Prov. et les espèces douteuses iémpatiens (Say) Ashm., mellipes (Say) Ashm., pedata (Say) Ashm., siphonophoræ Ashm., rubripes Ashm. 8° sous-genre. EpisopA Fœrst. — Une espèce d'Europe, ranthoneura Fœrt. 9° sous-genre. MAGROGEREUCOELA. Ashm. — Une espèce de l'Amérique du Nord, longicornis Ashm. Abbé J.-J. KIEFFER, professeur à Bitche, Addenda. Les dénominations suivantes sont à changer comme faisant double emploi : Coth. (Hexaplasta) melanocera Ashm. nec Fœrst., en : subaperta n. nov. Euc. (Rhoptr.) longicornis (Ashm.) Kieff. nec Hart., en : areolata n. now. Euc. (Rhoptr.) basalis (Ashm.) Kieff. nec Hart., en luteipes n. nov. Euc. (Rhoptr.) gracilicornis (Ashm.) Kieff. nec Cam., en : punctata n. now. Euc. (Psich.) atriceps (Ashm. 1895) Kieff. nec Ashm. 1894, en : rufescens n. nov. Euc. (Psich.) mexicana (Ashm.) Kieff. nec Cam., en : quadripunctata n. nov. Euc. (Tetram.) variabilis (Ashm. 1895) Kieff. nec Ashm. 1894, en : varians n. now. Euc. (Hexam.) tenuicornis (Ashm.) Kieff. nec Giro, en : tenuis n. nov. Heptameris minuta Ashm. et flavipes Ashm. (flavicornis D.T.), Hecacola solitaria Ashm., Tetrarhoptra rufipes Ashm., Pentacrita obscuripes Ashm. et Kleidotoma americana Ashm. sont tous à rapporter à Leptopilina. De même Euc. septemspinosa Gill. revient à Psilodora, Heptameris rufipes Ashm, et oscinis Ashm. à Cleido- toma (Hept.) et Kleditoma pygidialis Ashm. à Cleidotoma (Arhoptra). Abbé FRIONNET. — Chenilles de la Haute-Marne. 174 FAUNE ENTOMOLOGIQUE DE LA HAUTE-MARNE TABLEAUX ANALYTIQUES ILLUSTRÉES POUR LA DÉTERMINATION DES PRINCIPALES CHENILLES DE MACROLÉPIDOPTÈRES (Suite). II: Groupe. — Robe à fond Jaune. 10 pattes membraneuses visibles dont 8. au moins propres à la marche (les 2 autres étant alors plus ou moins atrophiées D DES CD RSS Se LE à de manne dé 2 | 4 à 8 pattes membraneuses visibles (hé 0/01;-partois-2-atrophiées. .... 929 Les 10 pattes membraneuses également ou presque également DEAN VITE Re ER ENT STE COMORES SAS o pattes ours également développées, les deux autres IROD TEE MERS TS) ER Re mp pi sn Nu ain 24. 29 2 tentacules retractiles sur la tête (fig. 4) ou une corne sur le OA CAN NCA ITS De) ARR RE ET AN en à not en 6 eco sde Ouai e de 4 NL E DA CULE SAIS COLE A DE nt hein ste eus 2 cena ete à 5 2 tentacules sur la tête (ordinairement visibles seulement lorsque Reina MES RMMEE) ES E M N RRnE 1. Papilio podalirius. Éneércome Sumlemlanneau. 27". .n.. .... 2. Acherontia atropos. ” Robe glabre (fig. 10). lisse ou rugueuse (ce dernier cas causé par | | | | 5 \ HÉSVÉRINÉSAUES COUnICS) T eoccce 6 | | ( | 9 — Die 4 Des épines ou des poils plus ou moins nombreux, isolés (fig. 23) D Ones Te 15) SuPdeS UDErCUleS NRA AR nn eme DÉS pomntenanester Mel UNE. EC RS Lin deme t NANanbpas à attors des points -blanes-el latéterfauve...."........" RON MM ÉAS EAIONCÉ Eee de use 3. Cymatuphora ridens. Hobésimplementiaunatres. #2 404... 0.4 4. Cymatophora flavicornis. Shioiatesiblancs cérclés dénoncent. o. Mamestra brassicæ. Stigmates d’une autre couleur ou non à la fois blancs et cerclés de noir... 9 MODERNES ER ns diese 10 LS ODERITE SEM SMPUSE Te ant Ne ou ae fin. 6. Hepialus humuli. Incisions des anneaux couleur chair, stigmates noirs.... 7. Leucania pallens. Incisions concolores où non couleur chair.................... ....... 11 Creémiehunétre piles ren 8. Syrichius alveolus. Latérale nulle ou non jaunâtre, de nombreuses lignes longitudi- DAS RTE SIERRA tee Re A ANNE ex ÿ, Leucania obsoleta. Poils en brosses (fig. 21), en faisceaux (ie: 32) ou en pinceaux (fig. 12)... 12 Poils épais fig. 30) ou clairsemés (fig. 5, 28), mais jamais en 6 > CC =1 © fl 8 9 10 11 \ 12 5 ; brosses, en faisceaux ou en pinceaux nie a im ee ao 15 13 À la fois des brosses et au moins un pinceau (fig. 21). 10. Dasychira pudibunila. Simplement des brosses, des faisceaux ou des DIREBAUR murs 14 Des bouquets de poils jaunes mêlés de rose, ordinairement très [Ones /eHen pinceaux (ie m2) 2... 11. Acronycta aceris. Bouquets de poils non à la fois jaunes et roses, ordinairement CS RÉ ES M PA nn ue ta nee à à» 12. Lithosia quadra. Porlstres clhirsemes osimairementieourts.:2...........2.,4. 0... 16 OL OS sde à cine ce oo 13. Setina irrorella. 14 45 . Abbé FRIONNET. — Chenilles de la Haute-Marne. 16 Un écusson noir sur le premier anneau (fig. 23).... ... 14. Zeuxera æsculi. Pas d’écusson:noir sur le premier anneau: 24e ER Re 47 17 SL Des lignes ou bandes longitudinales continues ou interrompues .......... 1 Lignés.et bandes nulles où faites de porn ere Re 1 18 4 Toutes les pattes membraneuses concolores.......................,... 19 Les deux dernières pattes membraneuses bleuâtres.... 415. Aglaopes infausta. 19 Une longitudinale blanche........................ 16. Heliothis dipsacea. | Pas de longitudinale blanche its 28 R TOME EM RNRPRRRRS PAP RE 20 90 Des bandes longitudinales vertes et noirâtres............. 17. Erebia ligea. Des bandes longitudinales DrANÉS ETES RES 18. Heterogynnis penelia. Jaune citron sur le dos et sur les flancs (fig. 28) .... 19. Zygœæna filipenduleæ. 21 ; Chair sale ou rouge rosé sur le dos, jaune plus ou moins sale SUTICS TaNCS A NE PAC STE EPRRE 20. Cossus ligniperda. Première paire de fausses pattes atrophiée. Robe gris cendré jau- nâtre à ventre bleuâtre avec une tache noire par anneau. 21. Catocala nupta Pattes anales atrophiées, des lignes et bandes noires interrompues (fig. 13), des bouquets de poils blancs courts 02 22. Pygæra bucephala. Au moins 2 fausses pattes atrophiées, beaucoup plus courtes que les autres, soit 6 bien développées ET D A A ATÉSMELIES.. MP RE 94 Toutes les fausses HE (de 4 à 6, rarement 8) également déve- JOpPpéeS . 4 ES 1 SCALE MEN CREER OR CURE 25 94, Robe brun jaune clair à raies dorsalés brunes.:... 7 23. Euclidia glyphica. Robe gris jaunâtre à raies longitudinales brun rougeâtre.... 24. Euclidia Mi. Une dorsale simple ou géminée, mais continue au moins sur la 2 maorité des ADpeaux.. 27.22 046. M ÉMÉTET RENRENRRERERE 26 S | Dorsale nulle ou faite de points, de taches en losange ou de CRÉTTONS RTE M ENS FERRER RES Se E te RRe RER 39 2 (.:Dorsale géminée. 407.5. 00 TRS RER RER ER 2 7 | Dorsals simples leu Tr A et ELA RUE RE | Robe jaune ocreux avec une stigmatale jaunâtre bordée inférieu- 27 rement-dei2 ligfes sSINUeUSES ee MERE Pen 25. Scoria lineata. g | Robe jaune clair, légèrement carnée aux Re anneaux, stig- | matale remplacée par une carène blanchâtre....... 26. Acidalia humiliata. 28 \ Dorsale blanche on brune 2 "RE 29 * y Dorsale rose, rouge, iclétte, fauverou brun ronsettreerRe Pre EEE AU ! Dorsale blanche, fine, à bordure verdâtre, sur fond jaune de Naples, \ une stigmatale jaunâtre, fine et ondulée, tête triangulaire. JU 27. Acidalia ochrata. | Dorsale brune, élargie à partir du septième anneau, une stigma- tale blanchâtre, ondée, tôte. CATrée Era a Me .. 28. Acidalia punctata. D Dorsale rose, rougé ‘ou violetie RER A PE 31 Dorsale fauve où brun TOULCALEES 260 1e Re COEUR 39 Dorsale d’un beau rose, fine, souvent remplacée par un trait sur chaque anneau, les quatre premiers roses jusqu'aux pattes. © 0 51 29. Eupithecia chloerata. Dorsale ronge"oll violette: RUSSE NE ER RENE ER 32 Robe simplement ; jaune, avec des chevrons latéraux rosés plus ou 32 MOMS TAGS Se. Us TM SSSR .... 90. Eupithecia oblongata. Robe jaune teinté rouge clair, à ventre vert clair.... 31. Acidalia rubiginata. Stismatalehrnn dope. eue SR NP REP 34 39 Stigmatale jaune clair, ure latérale gris bleuâtre portant un liséré TAUTE- CLAIR APRES AL AAC RES 32. Cidaria testata. Stigmatale chargée de points blancs, une sous-dorsale brun rou- geâtre 5 SR he ES A er RS 33. Melanippe tristata. Stigmatale non pointillée de blanc, une sous-dorsale brun rouge. 34. Eupithecia nanata. L. 7 É vo Nbr s) D Abbé FRIONNET. — Chenilles de la Haute-Marne. 179 Dorsale faite de taches en triangle ou de chevrons plus ou moins marqués. 36 Dorsale nulle, remplacée par des points rouges placés une par FES TO TRI CR COMME A PE MORE ME a Rd à : 39. Cabera pusaria. ; Stigmatale jaunâtre (rarement nulle). Robe jaune sale variée de noirâtre ou d'une autre teinte, au moins sur le dos. Stigmatale nulle ou effacée. Robe jaune plus foncé, uniforme, à un 26 \ 36. Eupithecia millefoliata. : O2 Se 1 5. 10. LE rang dorsal de chevrons, tête rouge brique, parfois plus ou MONStHauve, pOintlée de Noir 23.524: Nr 7.0t 91. Eupithecia pumilata. Papilio podalirius L. (Le flambé). — Robe jaune plus ou moins roussätre on brunâtre, avec des lignes dorsales jaunâtres et des points rouges sur les anneaux. En mai, puis septembre sur le pêcher, prunellier. Partout AG. Semble plus rare que celle de P. machaon, bien que le papillon soit plus commun. Acherontia atropos L. (La tête de mort). — Des chevrons bleus, violets ou verts, parfois presque totalement effacés : tête verte. De juillet à octobre sur la plupart des Solanées, notamment pomme de terre, morelle, et parfois sur les lilas, jas- mins, etc. Partout AR. La chrysalide se trouve le plus souvent en terre à une petite profondeur, mais il nous est arrivé de la rencontrer plusieurs fois déjà dans la mortaise des vieux pieux destinés aux landages; Le bois pourri formant terreau et abri fournit alors tout ce qui est nécessaire à la nymphose. Cymatophora ridens F. (La rieuse). — En juin sur le chêne. Partout dans les bois. C. Cymatophora flavicornis L. (La flavicorne). — En mai sur le bouleau. Çà et là, bouquets de bois. R. Mamestra brassicæ L. (La brassicaire). Gris jaunâtre à une bande latérale jaune ou roussâtre, une dorsale placée entre deux raies noires interrompues sous lesquelles on voit un rang de traits noirs dont un par anneau. En été sur les Crucifères et quelques Polygonées; passe l'hiver sans se chrysalider, ce qui explique pourquoi les ammophiles en font une si ample provision, les larves de ces Hvménoptères éclosant pendant la mauvaise saison. Partout dans les champs et les potagers. TC. Varie beaucoup dans sa teinte fondamentale. Hepialus humuli L. (Hépiale du houblon). — Jaune roussâtre clair, tête et pre- mier anneau brun fauve, stigmates noirs. Entre les racines du houblon et de la bryone. Cà et là TR. Cette espèce semble plutôt localisée dans le sud du canton de Prauthoy et le nord-est de la Côte-d'Or, où elle était abondante il y a quel- ques années. Devient de moins en moins commune. Leucania pallens L. (La blème). — Stigmates noirs. Partout sur les Graminées el la plupart des Cypéracées. C. Particulièrement abondante cette année aux envi- rons de Montigny. Depuis plusieurs années nous avons pris quantité d'adultes et aucun ne présentait aux ailes supérieures les trois taches en triangle. Syrichtus alveolus Hb. (Le plain chant). — En avril sur le fraisier des bois. Partout AC. Leucania obsoleta Hb. (Le crochet blanc). — Sur diverses graminées et carex. Çà et là dans les prairies sèches et au bord des talus. R. Langres TR. Plus com- mune à mesure qu'on se rapproche de la Haute-Saône. Dasychira pudibunda L. (La patte étendue). — Quatre brosses jaunes, blanches ou roses; un pinceau rose ou violacé au onzième anneau; des miroirs noir velours entre les brosses (fig. 21). D’août à octobre, sur divers arbres, ormes, peupliers, chênes, fruitiers et surtout noyers, hêtres. Partout TC. ou AR. sui- vant les années. Acronycta aceris L. (Noctuelle de l’érable). — Des taches dorsales blanches cerclées de noir (fig. 12). Presque partout de juillet à septembre. Bois d’Aube- rive, Varennes, Maizières sur l’érable, le chêne et au bord des routes sur le platane et le marronnier. AR. Lithosia quadra L. (La jaune à quatre points). — Flances noirs, verrues noires et jaune orange. En mai et juin sur les lichens des chênes. Dans les bois AR. Setina irrorella L. (L'arrosée). — Robe jaune à dessins noirs. Sur divers lichens des arbres et parfois des vieilles palissades. Varennes, Prauthoy. TR. . Zeuxera wsculi L. (La coquette). — Deux rangs transversaux de points noirs sur- 180 15. FRET, à 2 je. AA x COURSES de: Abbé FRIONNET. — Chenilles de la Haute-Marne. montés d’un poil court par anneau (fig. 25). Presque partout AC. dans les endroits où les marronniers se trouvent en quantité. Rare ailleurs, bien que vivant aussi dans le tronc où la tige d'une foule d’autres arbres : chêne, orme, tilleul, fruitiers, chèvrefeuille, etc. Nous ne l'avons pris qu’une fois à Hortes. Aglaopes infausta L. (La malheureuse). — Robe jaunâtre à deux bandes latérales, une bleue étroite et une rouge vineux assez large et pointillée. En mai sur les rosacées arborescentes, abricotier, prunellier. Nous ne l'avons pas encore ren- contrée aux environs de Langres, mais elle nous a été signalée près de Selongey. . Heliothis dipsacea L. (Noctuelle de la Cardère). — En mai et juin, puis en août et septembre sur les linaires et la cardère. Partout dans les champs, au bord des rivières. AR. . Erebia ligea L. (Grand nègre hongrois). — Trois bandes dorsales, une noirâtre entre deux vertes, une bande et deux lignes latérales vertes; pattes jaunâtres et tête fauve. Se trouve dans les Vosges sur les jones. AC. Un échantillon pro- venant de Lamarche. Nous ne l'avons pas encore rencontrée dans notre région, bien que nous ayons déjà pris le papillon auprès de Maizières. Jusqu’à nouvel ordre nous la considérons comme accidentelle. . Heterogynnis penella Hb. — Elle a été prise déjà aux environs d’Is-sur-Tille et de Selongey, mais comme elle ne se rencontre que rarement dans la Côte-d'Or où elle remonte peu au delà de Dijon, nous la considérons comme accidentelle. . Zygœna filipendulæ L. (Sphinx bélier). — Cinq rangs de taches noires (fig. 28). En été dans les friches, à l'entrée des allées des bois, le long des chemins sur le plantain, la spirée filipendule, la Brixa media. Partout C. . Cossus ligniperda W. (Le gâte-bois). — Dessus des anneaux brun au milieu; tête noire. Dans le tronc des saules, ormes, fruitiers, bouleaux. Ne se rencontre que çà et là et toujours rarement dans l'arrondissement de Langres; cela tient sans doute à sa manière de vivre, Car nous avons déjà pris le papillon plusieurs fois. Hortes, Maizières. TR. . Catocala nupta L. (La mariée). — Deux bandes longitudinales ondées, inter- rompues ou plus ou moins effacées, gris noirâtre ou verdâtre. Sur le peuplier et le saule. Partout AC. Particulièrement GC. cetle année aux environs de Montigny. . Pygæra bucephala L. (La lunulée). — Lignes longitudinales noires piquées de blanc; des raies transversales Jaune roussâtre pointillées de jaune clair; tête noire marquée d’un V jaune (fig. 413). De juillet à octobre sur les saules, chênes, bouleaux, etc. Partout dans les oseraies, jardins, bois. R. Fayl-Billot, Rou- geux. AR. | 3. Euclidia glyphica L. (La doublure jaune). — De juin à juillet, puis de septembre à octobre sur les luzernes et les trèfles. Partout dans les champs et les prairies artificielles. C. . Euclidia Mi L. (L’M noire). — Signalée comme vivant aux environs de Paris sur le Myrica gale. Dans l'Est, mêmes mœurs que la précédente, mais plus rare. . Scoria lineata Scop. — Ventre brun marron ou chocolat à lignes blanchâtres. En mai sur l'oseille, la patience, la persicaire et autres polygonées. Çà et là. TR. Acidalia humiliata Hufn. — De juillet à mai sur diverses plantes basses. Partout dans les bois. AG. Hortes, bois de Beaulieu, plus C. en certaines années. . Acidalia ochrata Scop. (L’acidalie pâle). — De mai à Juin sur divers s plantes basses. Presque partout dans les friches, les prairies, les allées des boss. C. . Acidalia punctata Tr. (La ponctuée). — Tête carrée, petite. De mars à avril sur diverses légumineuses herbacées. Très localisée. Au bord des chemins, des fossés secs, des bois. Hortes (La Ferrière). TR. . Eupithecia chloerata Mab. — Stigmates placés sur une large tache rose; tête bru- nâtre. En mai sur le prunellier. Çà et là le long des haies ou des buissons. TR. . Eupithecia oblongata Thumb. (Larentie de la centaurée). — Sur diverses plantes basses, la centaurée surtout. Partout au bord des chemins, dans les friches et autres lieux incultes. CG . Acidalia rubiginata Hufn. (La rougeâtre, la rougie). — Sur toutes sortes de plantes basses pendant presque toute la bonne saison. Partout AR. Canton de Varennes, Hortes, Troischamps. AC. | . Cidaria testata L. — Stigmates entourés par une ligne jaune; tête d'un jaune PE PR _risicleité Abbé FRIONNET. — Chenilles de la Haute-Marne. 181 plus ou moins fauve. Çà et là sur diverses plantes, tremble? AR. Nous l'avons déjà prise plusieurs fois dans les bois d’Hortes et de Beaulieu. 33. Melanippe tristata L. (La triste). — Anneaux 1 et 12 à fines raies blanches. De juin à août, puis en septembre sur le Galium verum. Dans les bois humides de Varennes et de Marcilly (Presles, Rupt du Chenêt). AR. Paraît manquer dans le canton de Prauthoy et aux environs de Fayl-Billot. 34. Eupithecia nanata Hb. — En octobre sur les bruyères. Gà et là sur les collines arides, à l'entrée des bois; paraît très localisée. La Ferrière. K. 35. Cabera pusaria L. (La virginale). — Tête verdâtre uniforme ou avec un trait rose chaque côté. En juin et en septembre sur divers arbres, saule, aulne, bouleau, chêne, tremble. Dans les bois, mais plus ou moins abondante suivant les loca- htés. Bois de Presles, d'Auberives. AC. 36. Eupithecia millefoliata Rœs. — Taches dorsales en triangle noires, reliées par un trait noir et bien visibles surtout aux anneaux 5 à 8. Stigmates noirs. Une ligne ventrale brune sur fond gris jaunâtre. En automne sur le millefeuille. Presque partout au bord des chemins, le long des haies, dans les décombres. AR. 31. Eupithecia pumilata Hb. — Chenille renflée au milieu et carénée sur les côtés, mais seulement en arrière. De septembre à décembre sur diverses plantes, notamment sur les stachys; signalée dans le midi comme recherchant la lavande. Environs de Prauthoy. R. Hortes, Langres, extrêmement R. Montigny-le-Rot. Abbé. C. FRIoNNET. (A suivre). TRI DT — NOTES SPÉCIALES ET LOCALES Liste des plantes adventices de Béziers et des environs (Hérault). — FLore PASSAGÈRE. — Plantes que l’on trouve autour des jardins, parcs ou cultures maraichères et qui disparaissent au bout de quelques années : Delphinium pubescens DC., D. Consolida Gr. — Béziers autour des jardins. Rare. Delphinium Ajacis L. — Béziers dans les moissons et autour des parterres. Rare. Papaver somniferum L. — Espèce originaire de Perse que l’on cultive dans les jardins pour ses fleurs et ses capsules médicinales. Béziers, autour des parterres. Rare. Matlhiola incana KR. Br. — Béziers; sur les vieux murs autour des parterres. Cette. Rare. Viola tricolor L. — Béziers, autour des jardins. Très rare. Althæa rosea Car. (Vuig. Rose trémière, Passe-rose). — Plante naturalisée et abondante dans les montagnes de Saint-Bauzille-de-Putois, que l’on trouve à Béziers, dans les haïes et autour des parterres. Assez commun. Cicer arietinum L. — Cultures. Rare. Tanacetum vulgare Li. — Jardins et bords du canal à Béziers. Rare. Solanum Lycopersicum L. (Vulg. Tomate). — Béziers, autour des jardins potagers, sur les tas de fumier et les détritus végétaux. Assez commun. Cannabis sativa L. (Vulg. Chanvre). — Autour des jardins potagers de Béziers où il est apporté avec les immondices. Assez rare. Zea Maïs L. — Béziers, autour des cultures maraichères. Assez rare. Panicum italicum L. — Potagers. Rare. Andropogon saccharatum L. (Vulg. Sorgho à balais). — Autrefois cultivé en grande culture à Villeneuve-les-Béziers. Très rare. Avena sativa L. — Champs et cultures. Assez commun. Triticum sativum L. — Moissons, champs et cultures. Commun. Secale cereale L. — Champs et cultures. Commun. Hordeum vulgare L. — Champs et cultures. Rare. FLORE SUBsPONTANÉE. — Espèces plus stables qui se maintiennent et se reproduisent dans certaines localités mais que l’on ne doit pas considérer comme naturalisées : Zygophyllum Fabago Li. — Originaire de Syrie et apporté à Cette par les bateaux. Au Lazaret, où il se maintient depuis bien des années (Mandon 1900). Très rare. Zizyphus vulgaris L. — Jardins, métairies et cultures maraicheres. Assez commun. © LA 182 Notes spéciales et locales. Trifolium incarnatum L. (Vulg. Tarouche). — Béziers, où il est quelquefois cultivé. Robinia pseudo-acacia L. — Béziers, sur tous les tertres et talus. Très commun. Gleditschia triacanthos L. — Béziers, parcs, clôtures et rives de l’Orb. en amont de la ville. Assez rare. Punica granatum L. — Tertres et talus. Commun dans les environs de Béziers. Lilac vulgaris Lam. — Haies, bois et parcs. Rare à Béziers. Ligustrum vulgare L. — Arbrisseau naturalisé dans certaines localités du département de l'Hérault, mais que l’on ne trouve à Béziers que dans les parcs et les jardins. Acanthus mollis L. — Vendres, Lespignan, Nissan. Très rare. Beta vulgaris L. — Champs et jardins potagers. Commun. Phytolacca decandra L. — Les Onglous (de Rey-Pailhade 1900) et autres licux. Rare. Broussonetia papyrifera Duham. — Routes et chemins à Béziers. Assez commun. Populus pyramidalis Rosier. — Béziers, le long des ruisseaux et des rivières. Très commun. FLORE DES PLANTES NATURALISÉES. — Elle comprend non seulement les plantes adventices des autres régions mais encore quelques espèces étrangères ou exotiques : Ranunculus Lingua L. — Etang de Capestang, étang de Poilhes. Très rare. — lateriflorus DC. — Vias aux mares de Roque-Haute et fossés avant d'arriver au plateau (Bubani, de Rey-Païlhade et Mandon 1900). Très rare. | Papaver silvestre Dalech. — Champs et moissons à Cette et à Roque-Haute. Très rare. Eruca sativa Lam. — Béziers, au-dessous des prisons (Carles). Rare. Diplotaxis erucoides DC. — Vignes du littoral et de la plaine. Très commun. Malcolmia africana R. Br. — Champs, au Pas-du-Loup (Bubani); Béziers (Ther.); Capestang (frère Liobérus). Cheiranthus Cheiri L. (Vulg. Giroflée jaune). — Vieux murs autour des jardins à Béziers (de Rey-Pailhade). Assez commun. Sisymbrium nanum DC. — Lieux sablonneux près de la mer; vignes à Roque-Haute (de Rey-Paiïlhade et Mandon 1900); Agde, Nissan. Assez rare. Lepidium latifolium L. — Béziers, rive gauche de l’Orb en aval des moulins de Saint- Pierre (de Rey-Pailhade). Assez rare. Senebiera pinnatifida DC. — Originaire d'Amérique, Chemins à Cette. Rare. Senebiera Coronopus Poir. — Vias, dans les fossés desséchés, avant d'arriver au plateau de Roque-Haute (de Rey-Paiïlhade 1900). Rare. Viola nemausensis Jord. — Château de Lirou et aux Brégines {de Rey-Pailhade 1900). Très commun. t Frankenia intermedia Dec. — Plante indigène qui ne se trouve dans le département de l'Hérault que sur les rochers calcaires du fort Saint-Pierre à Cette. Très rare. Elatine macropoda Guss. — Agde aux mares de Rigaud. — Très rare. Linum usitatissimum Huds. — Champs, berges du canal du Midi et alluvions de l’Orb à Béziers. Assez rare. è Vitis vinifera L. — Arbrisseau depuis longtemps naturalisé et qui se multiplie dans toutes les parties basses du bassin de la Méditerranée. Ruisseaux dans la plaine à Béziers. Rare. Cercis siliquastrum L. (Vulg. Gainier, Arbre de Judée). — Béziers, autour des parcs et des jardins. Rare. | Anagyris fœtida L. — Originaire d'Afrique et apporté dans le midi de la France par les armées romaines. Béziers, au plateau d’Anserune près de Colombier (Frères Liobérus, Théveneau, de Rey-Pailhade et Agussou 1901). . Spartium junceum L. (Vulg. Genêt d'Espagne). — Béziers et dans tout le département sur les garigues et les coteaux calcaires de la région des oliviers. Très commun. Lupinus hirsutus L. — Béziers, sur la garigue siliceuse au Château de Ribaute (frere Augustin 1900), entre la Bitarelle et Roque-Haute près de Vias. Rare. Lupinus reticulatus Desr. — Béziers, au Château de Ribaute. Rare. Anthyllis Barba Jovis L. — Montagne de Cette. Très rare. Medicago sativa L. — Béziers, champs, tertres et talus. Assez commun. Trifolium spumosum L. — Originaire d'Espagne. Agde autour des mares de Rigaud. Très rare. Lotus conimbricensis Brot. — Vias dans les éboulis volcaniques du plateau de Roque- Haute (de Rey-Pailhade et Mandon 1899). Très rare. Astragalus pentaglotiis L.— Nissan dans la garigue du Pas-du-Loup; Lespignan, Capes- tang (Castel). Tres rare. Astragalus narbonensis Gm. — Nissan au Pas-du-Loup, Montady et Anserune, Capes- tang (Castel). Très rare. Astragalus Glaux L. — Nissan au Pas-du-Loup (de Martrin-Donos, 1854; Firmin et de Rey-Pailhade 1900), Capestang (Castel). Très rare. Colutea arborescens Li. — Béziers dans la garigue du Roi, où il en existe encore un pied (Boutaric). Très rare. | Notes spéciales et locales. 183 Glycyrrhiza glabra L. (Vulg. Réglisse). — Aux Onglous non loin de la station du chemin de fer (de Rey-Pailhade 1899). Cette plante très rare ne tardera pas à disparaitre de la flore de l'Hérault. Potentilla supina L. — Béziers, dans les carrières des Brégines. Très rare. Cydonia vulgaris Per. — Béziers, dans les champs, les tertres et le long des ruisseaux. Commun. Sorbus domestica L. — Béziers, dans les champs. Assez commun. OEnothera biennis L. — Vias, dans les sables du littoral de Roque-Haute. Très rare. Jussiæa grandiflora Michaux. — Béziers, dans le vieux port du canal du Midi et dans l'Orb, en amont des moulins de la ville. Très commun. Litrum Thymifolia L. — Vias, autour des mares de Roque-Haute. Très rare. Litrum bibracteatum Salzm.— Agde, autour des mares volcaniques de Rigaud et sur le plateau de Roque-Haute (de Rey-Pailhade). Très rare. Tamarix africana Poir. — Vias, au plateau volcanique de Roque-Haute (frère Liobérus, de Rey-Païlhade 1900). Rare. Loeflingia hispanica. — Originaire d'Espagne. Vendres (Ther., Carles 1897); Agde, au cap Brescou (Biche); Les Onglous (de Rey-Pailhade et Mandon 1900). Très rare. Bulliarda Vaillantii D.C. — Vias, autour des mares du plateau de Roque-Haute. Très rare. Opoponax Chironium Koch. — Béziers, autour de la Dragonne (frère Liobérus, Carles 1897); Pézenas (Biche). Tres rare. Falcaria Rivini Host. — Béziers, sur la rive gauche du Libron. Assez rare. Rubia tinciorum L. — Plante naturalisée qui provient d'anciennes cultures. Les Onglous, dans les haies, du côté de Marseillan (de Rey-Païilhade 1900). Très rare. Erigeron canadensis L. — Originaire du Canada. Elle pullule dans toutes les vignes du département de l'Hérault. Très commun. Senecio Cinraria DC.; Cineraria maritima L. — Agde, sur les rochers maritimes du cap, en face Brescou. Très rare. Crusanthemum segetum L. — Vias, dans les terrains siliceux qui entourent le plateau de Roque-Haute. Assez commun. Anthemis arvensis B incrassala (4. incrassala Lois.). — Vias, dans les terrains siliceux qui entourent le plateau de Roque-Haute. Assez rare. Diotis candidissima Coss. — Plante signalée à Vias, en face le plateau de Roque-Haute. Très rare. Inula sicula Ardoïno. — Vendres, Béziers (Thevenau); Vias, sur le plateau de Roque- Haute (Duval-Jouve, de Rey-Pailhade 1900). Rare. Evaz pygmæa Pers. — Sur les rochers maritimes du fort Saint-Pierre, à Cette (de Rey- Pailhade 1900); plateau de Roque-Haute, autour des mares; Agde, autour des mares de Rigaud (de Rey-Pailhade et Mandon 1900). Très rare. Onopordon illyricum L. — Béziers, tertres et chemins; Garigue-du-Roi (de Rey- Pailhade 1900). Commun. Onopordon tauricum Willd. — Plante signalée pour la première fois par Pouzin, en 1813, dans le département de l'Hérault, à Grammont et à Pérols, et depuis lors naturalisée à Cette et dans les environs de Montpellier. Très rare. Cirsium odontolepis Boiss. — Montady, sur les bords desséchés de l'étang; Béziers. Très rare. Centaurea melitensis L. — Originaire de Malte. Agde, aux alentours des mares de Rigaud, Vias, sur le plateau volcanique de Roque-Haute (de Rey-Pailhade); Béziers, aux Brézines (de Rey-Peilhade 1900). Rare. Atractylis humilis L. — Nissan, sur la garigue calcaire appelée le Pas-du-Loup; Béziers, route de Lespignan (de Rey-Pailhade 1900). Très rare. Hedypnoïs cretica Wild. — Originaire de Crète. Béziers, sur les tertres et les talus. Commun. Scolymus hispanicus L. — Originaire de la péninsule ibérique. Béziers, sur les bords des chemins de la plaine et principalement du côté de la mer; Vias. Très commun. Scolymus maculatus L. — Cette, Vias, Capestang. Rare. Xanthium macrocarpum L. — Plante originaire d'Amérique et naturalisée dans toutes les plaines du département de l'Hérault. Béziers, dans les vignes. Commun. Xanthium spinosum L. — Originaire d'Amérique. Béziers, le long des chemins et des sentiers. Très commun. Utricularia vulgaris L. — Capestang (Castel); Vias, à Roque-Haute, dans les fossés inondés du littoral (Biche, frère Augustin, de Rey-Pailhade 1900). Très rare. Olea europæa L. — Béziers, çà et là sur les garigues et les terrains incultes de Mazassy, de Pradines-le-Bas (de Rey-Pailhade 1900) et autres lieux. Assez commun. Limnanthemum nymphoides Hoff. — Béziers, au vieux port du canal du Midi et à Roque- Haute, dans le canal et le canalet (de Rey-Pailhade 1900). Assez commun. Convolvulus cantabrica L. — Originaire de Portugal. Béziers, aux côtes de Bayssan et dans les éboulis du plateau de Roque-Haute. Commun. Os 184 Notes spéciales et locales. Convolvulus lineatus Li. — Béziers; Vias, dans les éboulis du plateau de Roque-Haute. Rare Cressa cretica L. — Originaire de l’île de Crète. Portiragnes, dans les terrains salés du littoral. Rare. Borrago officinalis L. — Béziers, dans les champs cultivés. Assez commun. Anchusa italica Retz. — Béziers, dans les champs. Assez commun. Alkanna tincloria Tausch. — Béziers et Nissan (de Rey-Pailhade). Rare. Echium italicum L. — Originaire d'Italie. Béziers, dans les lieux secs et incultes. Assez commun. Echium plantagineum L. — Béziers; Nissan; Agde (Mandon 1898); Vias, à Roque-Haute (de Rey-Pailhade 1890). Rare. Myosotis cæspilusa B parviflora Breb.; M. secula Bor. — Vias, autour des mares volcaniques du plateau de Roque-Hautc. are. Asperugo procumbens L. — Béziers, dans les moissons (de KRey-Pailhade 1900); Cette, Pézenas, Portiragnes. Assez rare. Heliotropium SUpinum L. — Agde, autour des mares volcaniques de Rigaud; Roque- Haute (Mandon). Très rare. . Heliotropium curassavicum L. — Originaire d'Amérique. Agde; bords des chemins à Cette (de Rey-Pailhade et Mandon 1900). Très rare. Datura Stramonium L. — Béziers, rives de l’'Orb et à l’entrée du bief de la machine hydraulique (de Rey-Pailhade 1900). Assez commun. Datura Tatula Ti. — Béziers, aux mêmes lieux que le précédent, et souvent mêlé avec le type. Rare. À Scutellaria galericulata L. — Béziers; Vias, rives du canal du Midi, en face Roque- Haute (Biche, de Rey-Pailhade 1900); Capestang (Castel). Assez rare Vitex Agnus-Castus L. — Béziers, sur les rives du Libron (Thevenau et Castel); Cers, dans les baies (frère Liobérus, de Rey-Pailhade 1900). Rare. Statice duriuscula Gir. — Cette, sur les roches calcaires de la côte. Très rare. Statice ferulacea L. — Vabras-Serignan (de Rey-Pailhade 1900); Vias, plage de Roque- Haute (de Rey-Paiïlhade 1900). Très rare. Statice confusa. — Vabras-Sérignan (de Rey-Pailhade 1900). Assez commun. Amarantus albus L. — Originaire de l'Amérique septentrionale et introduite en France vers le commencement de ce siècle. Béziers, dans toutes les vignes. Très commun. Atriplex hortensis L. — Agde; Cette. Rare. Chenopodium ambrosoides L. — Béziers, sur les rives de l'Orb et à la prise d’eau de Lignan (de Rey-Pailhade 1900). Assez commun. Polygonum romanum Jacq., F. flagellare Bert. — Vias, autour des mares du plateau de roque-Haute (de Rey-Pailhade 1900); Agde, autour des mares de Rigaud. Très rare. Polygonum Roberti Lois. — Cette, dans les sables du littoral (Mandon). Très rare. Humulus lupulus L.— Béziers, dans les ruisseaux et sur les rives de l’Orb et du Libron. Assez commun. Ficus carica L. — Béziers, sur les vieilles murailles. Rare. Euphorbia nicæensis Al; Æ. oleifolia Gn. — Béziers, à la garigue de Mazassy et au château de Lieuran-Ribaute. Assez rare. Euphorbia terracina L. — Serignan-Valras, à l'embouchure de l’Orb et à Vendres autour de l'étang. Très rare. Pinus halepensis Mill. — Originaire du Levant. Béziers, à la garigue de Mazassy et du château de Poussan, etc. Agde, à la 'famarisière. Commun. Pinus pinea L. (Vulg. Pin à pignons). — Béziers, dans les parcs et aux alentours des châteaux et des domaines. Assez commun. Damasonium stellatum Pers. B polyspermum (D. polyspermum Cosson). — Agde, autour des mares volcaniques de Rigaud où il est très rare (de Reyÿ-Pailhade et Mandon 1900) et plateau de Roque-Haute, où on ne l’apercoit que bien rarement. Très rare. Tulipa Clusiana DC.— Béziers, sur la rive droite de l’Orb, en aval de la ville. Très rare Tulipa silvestris L. — Béziers, sur la rive droite de l’Orb, en amont des moulins de la ville (Boutaric et de Rey-Pailhade 1901). Très rare. Gagea foliosa Ræm. et Schultz. — Plante méconnue et découverte par le frère Sennen. Béziers sur les pelouses de Poussan (de Rey-Pailhade 1904); Nissan (Firmin et de Rey- Pailhade 1900); Corneilhan (de Rey- Pailhade 1901).:Trésware. Allium Chamæmoly FH. — Béziers; nous n'avons pu retrouver cette espèce rare qui avait été signalée par le docteur Théveneau. À rechercher avec plus de soin. Vendres, sur les bords de l'étang. Tres rare. Bellevallia romana Rehb. — Originaire d'Italie. Cers, dans les prairies (de Rey-Pailhade 1900); Portiragnes, Capestang (Castel). Très rare. Asphodelus fistulosus L. — Originaire d'Italie? Béziers aux Brégines. Très rare. iris florentina Ji — Originaire d'Italie. Les Onglous. Assez commun. Iris œiphium Ehrb. — "Originaire d'Espagne. Vias, dans les prairies maritimes de Roque- Haute (de Rey-Pailhade 1900). Rare. Notes spéciales et locales. 155 Narcissus Tazetla L. — Béziers, au château de Lirou et sur les bords du canal du Midi, entre Vias et Portiragnes. Commun. Ophrys tenthredinifera Wild. — Vendres, sur les bords de lPetang (Neyra, Carles 1876); Cette, où on ne l’a plus retrouvé. Très rare. Vallisneria spiralis L. — Portiragnes, dans le canal du Midi. Rare. Triglochin Barrelieri Lois. — Les Onglous, dans les sables, entre la station du chemin de fer et la mer (de Rey-Pailhade et Mandon 1900). Très rare. Althenia filiformis Petit. — Les Onglous, dans les eaux saumâtres (Mandon 1900) Très rare. Althenia Barrandonii Del. — Les Onglous, dans les eaux saumâtres (Mandon 1900). Très rare. Juncus pygmæus Thuill. — Vias, dans les mares de Roque-Haute (de Rey-Pailhade 1900); Agde, aux mares de Rigaud (de Rey-Pailhade 1900). Rare. Juncus capitatus Weïg. — Vias, dans les terrains siliceux qui entourent le plateau de Roque-Haute (Mandon 1900). Très rare. Juncus Duvalii Loret. — Béziers, Pézenas (Biche), Capestang, Vias (Duval Jouve). Très rare. Juncus tenageia Ehrh. — Vias, au plateau de Roque-llaute, autour des mares. Très rare. Androsogon halepensis Libth. — Béziers, sur les rives de l’Orb et au ruisseau de Bayssan. Commun. Erianthus Ravennæ P. B. — Les Onglous et le littoral de Roque-Haute (de Rey- Pailhade). Rare. Paspalum digilaria Poir.; Panicum digitaria. — Plante exotique aujourd'hui naturalisée. Signalée pour la première fois à Béziers par l’auteur en 1900 sur la rive gauche de l'Orb en aval des moulins de Saint-Pierre. Très rare. Phalaris canariensis L. — Station de Saint-Martin, près Montagnac (de Revy-Pailhade 1899). Assez commun. Arundo Donax 1. — Béziers, Naturalisé dans toute la région chaude du bassin médi- terranéen. Tertres et talus. Tres commun. Glyceria aquatica Wahlb. — Canal du Midi entre Vias et Roque-Haute, où il est commun et depuis quelques années à Béziers, en amont du Pont-Canal (de Rey-Pailhade 1900). Assez commun. Melica minuta 7 latifolia Coss., W. major Sibth — Vias, dans les éboulis volcaniques du plateau de Roque-Eaute (Mandon 1900). Rare. Sphenopus divaricatus Rehb. — Les Onglous, dans les terrains salants (de Rey-Pailhade 1900). Très rare. Dactylis hispanica Roth. — Originaire d'Espagne. Béziers, tertres et talus des lieux secs et stériles. Commun. Triticum Rouxii Gr. et Dur. Jouve. — Plage de Portiragnes. Très rare. Triticum monococcum L. — Pézenas (Biche). Très rare. Lolhium ilalicum A. Braun. — Cette, dans les prairies maritimes. Rare. Osmunda regalis L. — Lamalou, Le Caroux, aux gorges d'Heéric. Tres rare. Grammitis leptophylla Sw. — Le Verdier, aux pieds du mont Caroux. Commun. Polystichum thelypteris Roth. — Etang de Capestang (lhéveneau et frère Liobérus). Très rare. Asplenium glandulosum Lois. — Cette plante rare, qui nous est venue de la Provence, ne se trouve pas dans les environs de Béziers, mais elle vit à Saint-Jean-de-Védas, près de la Mosson, dans les interstices des rochers calcaires (de Rey-Pailhade et Mandon 1901), La Gardiole et le trou de Miège. Très rare. Equisetum limosum L. — Béziers, sur les rives du canal du Midi à un kilomètre en amont du pont de Narbonne. Très rare. Marsilia pubescens Ten. — Vias, dans les grandes mares du plateau de Roque-Haute (de Rey-Pailhade 1900). Très rare. Pilularia minuta DC. — Vias, dans les grandes mares du plateau de Roque-Haute (Duval Jouve, Mandon, Neyraut 1900). Très rare. 1soetes selacea Del. — Vias, dans les grandes mares du plateau de Roque-Haute (de Rey- Pailhade, Mandon 1901). Commun. Isoetes Duriæi Bory. — Vias, dans les fossés et terrains siliceux qui entourent le plateau de Roque-Haute. Très rare. Béziers. C. DE REY-PAILHADE. Plantes adventices du département de la Marne. — Dans les n°5 540 et 341 de la Feuille, M. Géneau de Lamarlière a publié une intéressante liste des plantes adventices du département de la Marne. Je me permettrai d'ajouter à cette liste les espèces ou loca- lités nouvelles suivantes que mes nombreuses recherches en ces dernières années dans les arrondissements d’Epernay et de Châlons m'ont permis de constater : 186 Notes spéciales et locales. Clematis viticella L. — Subspontané. Buissons au bord de l'Aube à Granges, Vouarces, Boulages, Longueville (Aube). M. Hariot l’a également trouvé dans les mêmes conditions sur le bord de la rivière du moulin, près de Méry-sur-Seine. Aconitum napellus L. — Bords de la Somme à Clamanges. Subspontané. | Dclphinium orientale J. Gay. — Terrain inculte, décombres près de l’Abattoir, à Chä- lons-sur-Marne. Se reproduit de lui-même par graines dans les jardins où il est cultivé comme plante d'ornement. Berberis vulgaris L. — D'introduction ancienne. Haies à Colligny, Saint-Saturnin, Fagnières, bois du Bauchet à Saint-Memmie. Tend à disparaître depuis qu'un arrêté pré- fectoral du 21 octobre 1893 en prescrit la destruction afin d'empêcher la naissance et le développement de la « rouille des blés. » Papaver somniferum L. — Se resème de lui-même dans les jardins. Vouarces, Saint- Saturnin. Corydalis lutea DC. — Naturalisé sur les vieux murs à Châlons-sur-Marne. Ilesperis matronalis L. — Haies, bois frais autour des villages. Vouarces, Saint-Saturnin, Le Mesnil près Granges, Aulnay-aux-Planches, Bannes, Joches, Vert-la-Gravelle. Calepina Corvini Desv.— Très commun dans les moissons du terrain calcaire. Cantons de Vertus, d'Ecury-sur-Coole, de Montmort, de Sézanne, d'Anglure. Sisymbrium sophia L. — Les rues des villages de la plaine champenoise. Morains, Vert- la-Gravelle, Bannes, Broussy-le-Grand, Aulnizeux, Angluzelles, Anglure, Vouarces, Bagneux (hameau des Grèves), Allemanche. Erysimum cheiriflorum Walbr. — Champs arides et incultes du terrain calcaire à Clamanges, au bord de la route de Pierre-Morains. Diplotaxis tenuifolia DC. — Entre les pierres du pont du canal de dessèchement des marais à Vouarces, Angluzelles, Marigny. Moins commun que le suivant. Diplotaxis muralis DC. — Abonde dans les champs, au bord des chemins, le long des voies ferrées. Vouarces, Saint-Saturnin, Granges, Marsangis, Anglure, Thaas, Alle- manche, Saint-Quentin-le-Verger, Barbonne, Linthes, Morains, Colligny, Oiry, etc. Lepidium sativum L. — Subspontané autour des jardins, décombres. Saint-Saturnin, Chälons-sur-Marne. Lepidium Draba L. — Bords des chemins à Sézanne, Le Petit-Fagnières. Lepidium latifolium L. — Châlons-sur-Marne, près la cathédrale. Lepidium virginicum L. — N'est pas encore signalé dans le département, mais se trouve tout pres, à Boulages (Aube), dans la cour du moulin, où MM. Hariot, Maury et moi l’avons découvert en septembre dernier. Lepidium graminifolium L. — Les rues à Boulages (Aube) (P. Hariot). Lepidium ruderale L. — Quelques pieds seulement trouvés dans une rue à Vertus. Reseda odorata L. — Quelquefois sur les décombres. Trouvé dans ces conditions à Châlons-sur-Marne, dans le Port. Se reproduit de lui-même par graines dans les jardins. Saponaria vaccaria L. — Trouvé en abondance dans des champs d'avoine à Saint- Saturnin, en juillet 1899. Châlons-sur-Marne. Silene noctiflora L. — Moissons sur la craie et l’alluvion de l’Aube. Vouarces, Granges, Bagneux, Boulages (Aube). Silene pendula L. — Dans un terrain vague près du chemin de fer à Châlons-sur-Marne et en face le Grand-Fagnières. Buffonia macrosperma Gay. — Champs arides et incultes de la craie et du terrain argilo- calcaire, autour des bois de pins à Vert-la-Gravelle. Septembre 1899. Espèce calcicole de la Côte-d'Or, très rare dans l’Aube et la Haute-Marne. Linum usitatissimum Li. — Champs d'avoine à Toulon-la-Montagne. Trous à grève à Vouarces. Subspontané. Althæa officinalis L. — Trouvée depuis plus de douze ans au bord de la vieille Aube, entre Granges et Vouarces, où elle persiste bien. Les rues à Morains. Vitis vinifera L. — Bois du Fond-des-Gorges à Toulon-la-Montagne. Haies, buissons à Vert-la-Gravelle. Oxalis corniculata L. — Entre les pavés des rues à Sézanne (rue de la Juiverie et mail de Marseille). Vicia sativa L. — Cà et là dans les moissons. Cytisus laburnum L. — Haies, bois de pins où il est souvent planté. Vert-la-Gravelle, Coizard, etc, Trifolium elegans Savi. — Les prés au bord des bois à Scrupt (arrondissement de Vitry). Medicago maculata Willd. — Sézanne, les prés entre Launat et Le Meix-Saint-Epoing. Medicago apiculata Willd. — Assez abondant autour de la sablière de la Gardielle à Sézanne. C’est la variété denticulata Willd. Melilotus alba Lam. — Bord des routes, le long des voies ferrées. Saint-Saturnin, Oiry, Vitry-la-Ville, Coolus, Esternay, Le Mont-Aimé, Pierre-Morains, Vert-la-Gravelle. Robinia pseuduacacia Li. — Planté dans les bois. Toulon-la-Montagne, Congy. Colutea arborescens L. — Bords du canal entre Châlons-sur-Marne et Sarry, bois du Bauchet près de Saint-Memmie. Notes spéciales et locales. : 187 Lathyrus nissolia L. — Dans les moissons sur l’alluvion de la Marne, à Châlons-sur- Marne, vers Sarry. Lathyrus sativus L. — Quelquefois subspontané dans les cultures. Vouarces, Sézanne. Galega offivinalis L. — Abonde dans un large fossé au-dessus d’Etoges près de la route de Champaubert, sur une longueur d'au moins 500 mètres. Décombres à Chälons-sur- Marne. Prunus domestica L. — Subspontané ou peut être naturalisé dans les bois, à Vert-la- Gravelle, Toulon-la-Montagne. OEnothera biennis L. — Terrain inculte, décombres à Châlons-sur-Marne, en face l’Abattoir. Sedum spurium Marsch. — Vieux murs recouverts en terre, à Vert-la-Gravelle. Sub- spontané. Ribes nigrum L. — Subspontané. Bois frais au bord de la Superbe à Vouarces. Ribes rubrum L. — Bois frais près des cours d'eau. Vouarces, de Dival à Nesle-la- Reposte où il parait bien spontané. Turgenia latifolia Hoffm. — Moissons à Courgivaux (A. Loir.). Coriandrum sativum Li. — Moissons, près du bois de Bauchet à Saint-Memmie. Sub spontané. Sison segelum. L. — Champs des terrains argilo-calcaires à Vert-la-Gravelle, Toulon la-Montagne, Sézanne. Sison Amomum L. — Haies fraiches, sur la craie à Bannes, sur le terrain argilo- calcaire à Beaunay, au bord du ru. Ammi majus L. — Abonde à Saint-Quentin-le-Verger, dans les jardins, les champs autour du village et jusque dans les cultures au bord des marais (F. Morise). Ptychotis heterophyllum Kock. — Villeseneux, ancienne carrière de craie au bord de la route de Vertus, vieilles luzernières du camp de Haute-Vue, bords de la route de Cla- manges à Pierre-Morains. Cette espèce n’a pu être introduite par les chemins de fer, car elle se trouve à plus de dix kilomètres de la voie ferrée la plus proche. Fœniculum officinale AI. — Subspontaneé. Cà et là autour des villages. Givry-lès-Loisy, Courjeonnet, Vert-la-Gravelle, Courcelles près Angluzelles. Lonicera caprifolium L. — Bords du canal entre Châlons-sur-Marne et Sarry. Sub- spontané, Symphoricarpus racemosus Mich.— Subspontané. Bois frais à Gaye, au bord de la route de Sézanne. Rubia tinctorum L. — Haies à Vouarces, Villevenard, où il a dû être cultivé autrefois. Centranthus ruber DC. — Subspontané. Murs à Vert-la-Gravelle. Silybum Marianum Gœærtn. — Les rues à Longueville, Plancy (Aube). Jardins à Saint- Saturnin. Centaurea solstitialis L. Prairies artificielles à Aulnay-aux-Planches, au Recoude (commune du Gault-la-Forêt) (Herb. À Loir). Aster salignus Willd. — Naturalisé depuis plus de vingt ans dans les marais tourbeux à Vert-la-Gravelle. Dans un grand fosse à Villevenard. Coizard, Joches. Marais à Bou- Jages (Aube). Leucanthemum Parthenium G. et G. -— Décombres, les rues au pied des murs à Joches, dans le port à Chälons-sur-Marne, cimetière de Vouarces. Pyrethrum Tchihatcheffi Boissier. — Subspontané. Bord d'un chemin près de la gare à Chälous-sur-Marne. Originaire de l’Asie Mineure et cultivé en bordure dans les jardins. Artemisia Absinthium L. — Décombres à Chälons-sur-Marne, dans le port, en face le cimetière. Solidago Canadensis L. — Dans un fossé au-dessus d’Etoges le long de la route de Champaubert. Avec le Galega officinalis. Chondrilla juncea L. — Champs sablonneux aux Mesneux, près Reims. Syringa vulgaris L. — Garenne à Vouarces où il parait bien naturalisé. Souvent plante dans les haies. Saint-Saturnin, Vert, etc. Vinca major L. — Le Mont pres Villeseneux. $e rencontre assez fréquemment dans les haies. les rues au pied des murs. Symphytum asperrimum Murr. — Trouvé à l'état subspontané près des endroits où on le cultive comme plante fourragère. Sézanne, champs parmi les vignes. Dans un pre à Vouarces. Borrago officinalis L. — Décombres, jardins où il se reproduit pendant fort longtemps. Vouarces, Anglure, Férebrianges, Vert-la Gravelle. Echinospermum Lappula Lehm. — Décombres dans le port à Châlons-sur-Marne. Nicandra physaloides L. — Se resème de lui-même dans les jardins où il a été introduit; décombres. Près de l’école des garçons à Bagneux, Vert-la-Gravelle. Hyoscyamus niger L. — Les rues, décombres. Toulon-la-Montagne, Vert-la-Gravelle. Coizard, Conflans-sur-Seine, Vouarces, Pierre-Morains, Anglure, Saint-Quentin-le-Verger, Le Gault-la-Forêt (Herb. A. Loir); fugace. 188 ” Notes spéciales et locales. Datura Stramonium L.— Décombres, les rues, jardins. Vert-la-Gravelle, Châlons-sur- Marne, Blesme, Granges, Saint-Saturnin; cultures au bord des marais à er (Maury). Tres fugace. Lycium barbarum L. — Les haies, les rues, au pied des murs, à Vert-la-Gravelle, Joches, Bannes, Villevenard, Fère- -Champenoise, Troissy, Saint- Sélomin, Antirrhinum majus L. — Vieux murs à Vert-la-Gravelle. Linaria cymbalaria L. — Sur les murs, surtout au bord des eaux. Fère- Champenoise, Sezanne, Etoges. Melissa officinalis L. — Haies, décombres. Toulon, Colligny, Bagneux (hameau des Grèves), Villevenard. Mentha viridis L. — Haies, au pied des murs à Vouarces, chevet de l’Eglise de Verdey, bords des chemins, des vignes à Sézanne, Pied Brie. Androsace maxima L. — D'introduction ancienne. Moissons à Villeseneux, Soudron, Pierre-Morains. Amarantus caudatus L. — Au voisinage des jardins, au pied des murs à Vert-la- Gravelle, Vouarces. Amarantus retroflezus L. —Endroits incultes dans les villages, les rues. Courcemain, Congy, Soulières, Granges, Givry-lès-Loisy, Bagneux; vignes à Sézanne; cultures au bord des marais à Saint-Saturnin. Cette espèce, d'introduction assez récente puisque le catalogue de Lambertye n'en fait pas mention, est en voie d'extension rapide. Amarantus viridis L. et sous-var. maculatus. — Introduction récente. Commune entre les pavés des rues, au pied des murs à Sézanne, où je l’ai trouvée pour la première fois en septembre 1890. Depuis je l’ai vue dans les mêmes conditions à Villevenard, Anglure (septembre 1900). Blitum virgatum L. — Décombres à Châlons-sur-Marne. Asparagus officinalis L. — Endroits sablonneux à Sézanne; champs autour du village à La Chapelle-Lasson; Fagnières, pres du chemin de fer. 1ris germanica L. — Vieux murs à Fèrebrianges, Coizard, Soulières. lris pumila L. — Vieux murs à Villevenard. Narcissus poeticus L. — Quelques pieds seulement dans une vieille luzernière au bord des bois à Toulon-la-Montagne. Digitaria filiformis Kal. — Commune dans les champs limoneux de la Brie, après la moisson, à Sézanne, Vindey, Verdey, Lachy, Broyes, Mœurs, Le Meix- Saint- -Epoing, Toulon, Villevenard, Fèrebrianges, Congy. Sables au-dessus de Vindey. Setaria glauca PB. — Avec la précédente et aussi commune. Phalaris Canariensis L. — Dans le port à Châlons-sur-Marne, gare de Mesgrigny (Aube). Eragrostis megastachia Link. — Gare aux marchandises à Châlons-sur-Marne. Trouvée en août 19060 par M. Maury. Poa palustris Roth. — Alluvions au bord de l'Aube à Vouarces, Granges; Boulages (Aube). Lolium italicum A. Br. — Prés naturels et artificiels à Vouarces, autour du château de La Gravelle à Vert. Commun à Boulages et à Longueville (Aube). A. DEVAUVERSIN. Sur une plante adventice à propagation rapide (Matricaria discoidea D. C.).— Parmi les plantes d'introduction récente qui paraissent avoir le plus de chances de pros- pérer et de se répandre largement en Europe, il convient de citer tout particulièrement Matricaria discoidea D.C., originaire de Californie, mais depuis longtemps introduite dans l'Est des Etats-Unis et au Canada. Il y a plus de vingt ans que j’ai rencontré pour la première fois quelques pieds de cette Composée au moulin de la Poterie, près de Boulogne-sur-Mer. Je les considérais alors comme des monstruosités, dues peut- -être à l’action de quelque parasite Phytoplus ou autre. En 1886, dans les Additions à son Catalogue raisonné des plantes du Pas-de-Calais, Masclef signale, d’après G. Mangin, Matricaria chamomilla var. discoidea, comme très abondant à Hesdin et aux environs. Cette station paraît avoir été connue de M. Mouille- farine dès 1878 (F. d. J. N., janv. 1895, p. 41). A partir de 1895, je vis apparaître la plante à Wimereux, des deux côtés du viaduc du chemin de fer sur les deux routes de Wimereux à Wimille et, comme cette forme m'in- téressait vivement en raison des recherches que je poursuivais depuis plusieurs années, sur les variations d’une autre Composée, Pulicaria dysenterica Gærtn., je l'examinai de plus près. Or quelle ne fut pas ma surprise en constatant que Matricaria discoidea ne | diffère pas de M. chamomilla uniquement par l'absence de fleurons ligulés périphériques, mais qu'elle s’en distingue aussi par la str on des fleurons tubuleux qui sont tous tétramères et non pentamères, particularité qui, à ma connaissance, n’a été signalée par aucun botaniste. Banc. Notes spéciales et locales. | 189 M. Géneau de Lamarlière, à qui je communiquai mon observation, m’apprit alors que M. discoidea était très commune dans toute la vallée de la Canche. Vers la même époque, au Congres de l'Association française, à Bordeaux, M. J. Poisson publia une note très documentée et très intéressante sur la présence de M. discoidea aux environs d’Abbeville et sur l'introduction de cette plante en Europe. Au mois de janvier de la même année, M. Mouillefarine avait signalé la propagation rapide de cette espèce en Picardie et prédit son arrivée certaine à Paris dans un temps donné (Feuille des J. N.,t. XX V, p. 41). La même année également, E. Gosselin écrivait : « Cette espèce, nouvellement introduite en France, a été trouvée au Mariage, à Douai, par M. Mangin, en 1892. En 1894, je l’ai trouvée à la sortie des eaux, près du bureau de l'octroi. » (Contributions à la flore de Douai, p. 20). Le Calaloque des plantes vasculaires des Ardennes (Charleville, 1900), œuvre posthume de A. Callay, nous apprend (p. 249) que M. discoïdea a été vue en juin 1861 par Bouffay, sur la digue du canal des Ardennes près de l’écluse de Rilly. A cette époque, la plante n’était signalée par Reichenbach qu'autour du village de Schæneberg, près de Berlin. Callay suppose que la station ardnnaise, où la plante n’avait d’ailleurs pas été revue, provenait de graines mélangées aux céréales apportées pour le moulin de Rüilly. Depuis deux ou trois ans, sur la voie ferrée de Boulogne à Paris, la plante se propage très rapidement, et en certains endroits (Pont-de-Briques, etc.), elle tend à évincer M. chamomilla. À Douai et à Corbehem, MM. Gosselin et Mangin constatent aussi son extension (Gosselin, Contributions à la flore de Douai, ?e partie, 1899, p. 25). Enfin, en octobre 1900, j'ai rencontré quelques pieds à Valenciennes, non loin de la gare, sur la nouvelle route allant vers le hameau de Saint-Roch. Tout récemment, Jens Holmbæ a publié d'intéressants détails sur la propagation de M. discoidea dans le sud de la Norwège depuis 1870 (Nogle Ugræsplanters Indvandring 1 Norge, Nyt Magazin, t. XX X VIIT, 1900, p. 183 et p. 287). Alfred Grarp. Rumex maritimus en Seine-et-Oise. — M. J.-P. Hoschedé signale Rumex mariti- mus L. en Seine-et-Oise, bord du littoral et dans des terrains non maritimes et par consé- quent sans aucune salure. Cette Polygonée est très commune certaines années aux bois des étangs sylvatiques de la forêt de Rambouillet et des environs de Montfort-l'Amaury : Etang de la Grange-du- Bois (Les Mesnils), des Morues ou de la Porte-Baudet, de Hollande et de Saint-Hubert. On le trouve commun pendant un an ou deux, puis il disparait et redevient abondant après dix et même vingt ans. Dans les disparitions on en trouve çà et là quelques rares échantillons. Du reste, l'Eleocharis ovata R. Br., qui se trouve aussi certaines années aux bords de l'étang de la Porte-Baudet, offre les mêmes phases d'apparition et de disparition. Montfort-l'Amaury. Marg. BELEZE. Feuilles de Quercus pedunculata, de grandeur anormale. — J'ai trouvé aux environs de Vire (Calvados), une feuille de chêne (Quercus pedunculata Ehr.) dont le limbe atteignait 30 centimètres 1/2 de longueur et 15 de largeur. Je serais heureux de connaître si, parmi les lecteurs de la Feuille ïl s’en trouvait qui ait récolté de semblables ou de plus grands échantillons de cette espèce de Quercus. Vire. Emile BALLE. Dispositif permettant de remplacer la chambre claire du microscope. — Les chambres claires de différents modeles qui sont en usage pour dessiner les objets grossis, soit à la loupe montée, soit au microscope, présentent des inconvénients multiples : elles sont d’un prix élevé; elles demandent une éducation de l’œil que certaines personnes ne peuvent que difficilement acquérir; leur usage est toujours fatigant, puisqu'il faut perce- voir distinctement et presque en même temps, des objets et des contours visibles à des distances focales différentes (préparation microscopique, pointe du crayon et dessin); enfin elles donnent presque toujours une image plus ou moins déformée. Nous nous servons depuis plusieurs années d’un dispositif fort simple, peu coûteux, et qui nous a toujours donné les meilleurs résultats : On se procure un disque de verre d’un diamètre tel, qu'il coïncide avec le diametre interne de l’oculaire et qu'il y puisse entrer librement, et venir se placer de lui-même sur le diaphragme Sur ce disque on fait graver, soit au diamant, soit à l'acide, de fines raies parallèles équidistantes, séparées par des intervalles de 1 à ? m/m., lesquelles se 190 Notes spéciales et locales. croisent à angle droit, de façon à produire un quadrillage régulier (1). Après avoir retiré l’oculaire du microscope, on dévisse sa lentille supérieure, on introduit le disque réticulé dans le corps de l'oculaire, en le laissant tomber à plat sur le diaphragme, et ensuite, on remet en plare l’oculaire muni de sa lentille supérieure. En regardant alors la préparation, on voitque sans rien perdre de sa netteté, elle appa- raît distinctement coupée par un très fin réseau. Il ne reste plus qu'à fixer à sa droite une feuille de papier quadrillé, sur laquelle on dessine suivant le procédé dit au carreau. Ce procédé consiste à reproduire dans chaque carreau les détails compris dans le carreau correspondant de l'image vue au microscope. Les points de repère étant très nombreux, les proportions sont ainsi très facilement gardées. Naturellement, le dessin sera fait à une échelle plus ou moins grande, suivant la plus ou moins grande largeur des mailles du quadrillage du papier. L'image obtenue ne présentera aucune déformation. De plus, en plaçant sur le porte-objet un micromètre objectif, il est facile de voir, une fois pour toutes, pour un grossissement déterminé, quelle est la grandeur apparente de chaque carreau et, par suite, de calculer exactement quel est l'agrandissement du dessin. Laval. D. OExLerr. Note sur un habitat particulier de la larve du Lucanus cervus. — J'ai eu la bonne fortune, ces jours derniers, de recueillir six Lucanes dans des conditions particu- lières qui me paraissent assez intéressantes pour les signaler aux entomologistes, mes confrères, Ces insectes se trouvaient rassemblés sous une vieille traverse de chemin de fer faisant partie d'une voie de garage qui n'avait pas été relevée depuis la création de la ligne de Paris à Granville, c’est-à-dire, depuis plus de trente ans. La traverse d’ailleurs était littéralement criblée de galeries dont quelques-unes atteignaient un diamètre consi- dérable et qui toutes évidemment avaient été creusées par des larves de Lucanes à différents états de développement. Il ne me paraît pas possible d'expliquer autrement l'existence de ces galeries et la présence sous la traverse des Lucanes qui arrivés au terme de la nymphose n’attendaient plus que le moment favorable pour accomplir leur existence aérienne. La larve du Lucanus cervus vit habituellement dans le chêne, particulièrement dans les arbres vieux et malades, dans le hêtre, le châtaignier (Mulsant, et Planet), le pommier (Fallou), le cerisier (de la Ferté-Seénectère, capitaine Xambeu), le bouleau (Montillot), mais je ne crois pas qu'elle ait été encore signalée dans l'habitat bien particulier dont je viens de parler. Mes recherches du moins ne m'ont rien appris à ce sujet. J'ai comparé mes insectes aux descriptions de Mulsant et de L. Planet. Tous appar- tiennent au type du Lucanus cervus décrit par ces auteurs et leur taille sans atteindre celle des grands exemplaires d’Espagne et d'Auvergne figurés par L. Planet dans sa monographie égale celle des beaux exemplaires des environs de Paris. Voici du reste, un tableau des mensurations que j'ai prises. N°1 N° 2 N°3 No4 N°5 N°6 Longueur du corps...... 45 mill. 47 18 45 44 A2 45 Largeur de la tête....... 17 18 19 16 16 1/2 16 1/2 Largeur du thorax (2)... 16 16 16 15 16 15 Largeur de l'abdomen... 19 19 17017 17 TR 18 172 18 Longueur de labdomen.. 1 26 26 24 29 29 1/2 Longueur des mandibules dl cl CL 18 LATE 18 Les mandibules sont normales, les dents médianes et terminales bien développées. Le nombre des denticules varie de neuf à cinq entre la fourche et la dent médiane de cinq à deux entre celle-ci et la base de la mandibule. I1 varie aussi dans quelques exemplaires d’un côté à l’autre et dans ce cas il y en a toujours un de plus à gauche, l’animal étant placé la tête en avant. Les tibias antérieurs présentent les dents habituelles, tantôt trois, tantôt quatre avec leurs intervalles remplis par des denticules et les épaules offrent à leurs angles antérieurs une épine mousse très sensible. Le Lucanus cervus type est rare dans nos environs. La variété capra s'y rencontre beaucoup plus fréquemment avec la plupart de ses variations depuis les formes les plus voisines du type jusqu'aux plus dégradées. Le Merlerault (Urne). Raoul LE SÉNÉCHAL. Licencié ès sciences, (1) On trouve ces disques de verre tout préparés, dans la maison Rousseau, rue des Ecoles, au prix de 2 fr. 60. (2) Le thorax a été mesuré au point le plus large, c’est-dire au-dessous du milieu. La différence entre le diamètre de la tête et celui du thorax serait plus considérable, la mesure étant prise au- dessous de la tête. . CR, 0% L'e HAUTE MLES ll à 1 } a sert à 2 À Lu Pa 7. Notes spéciales et locales. 191 Pieris rapæ L. — La Piéride de la rave est un des papillons les plus communs de notre pays. Dans la région moulinoise, il se rencontre au vol presque toute l'année, et, pour ne citer qu'un jour seulement par mois, nous l'avons vu et note : Le 19 février 1899; le 14 mars 1896; le 11 avril 1891; le 20 mai 1892; le 18 juin 1887; le 9 juillet 1888, le 14 août 1889 ; le 14 septembre 1895; le 1°" octobre 1890; le ? novembre 1894. Décembre et janvier sont donc les seuls mois où il n’a pas été observé jusqu'à présent. L'accouplement des P. rapæ et © a été constaté par nous aux dates ci-après : 3 mai 1889; ? juillet 1896; 5 août, 16 et 27 septembre 1890; 13 et 17 septembre 1894; 25 sep- tembre 1895; 8 et 9 octobre 1894. En outre, chaque année, depuis 1887, nous avons noté le jour où le petit papillon blanc du chou paraissait pour la première fois. On trouvera ces renseignements dans le tableau ci-dessous : PIERIS RAP Æ Années Années ee l'apparition l’apparition l’apparition 1887 17 avril 1891 11 avril 19 mars 1888 99 avril 1892 Jer avril 14 mars 18 19 fevrier 1889 15 avril 1893 2 avril 22 mars 90 14 avril 1890 Aer avril 1894 12 mars Il est aisé de se rendre compte que le jour de l'apparition est compris entre le 19 février (en 1899) et le 29 avril (en 1888). Ces dates encadrent une longue période de près de dix semaines (69 jours). On peut remarquer aussi que l’éclosion a été constatée une fois en février, cinq fois en mars et huit fois en avril. De plus, sept années d'observations sur quatorze, ont leurs dates d'apparition comprises du 15 mars au {1 avril. Nous pouvons donc fixer au 29 mars l’époque moyenne de l'apparition de P. rapz dans la région moulinoise. Toutefois, si l’on croyait devoir écarter la date exceptionnellement précoce du 19 février, l'époque moyenne se placerait alors au {tr avril. Le petit papillon du chou (1) est, comme chacun sait, répandu par toute la France. D'ailleurs, son aire géographique est immense. Elle s'étend sur plus de 150° en longitude, des Iles Britanniques à l'Extrème-Orient et sur environ 40° de latitude, de la Laponie aux pays du nord de l'Afrique. En Suisse, P. rapz s'élève à l'altitude de 2,340 mètres, presque jusqu’à la limite infé- r'eure des neiges persistantes (2,800 mètres). Dans un exemplaire de l'Histoire abrégée des Insectes qui se trouvent aux environs de Paris, exemplaire annoté par Adanson, nous avons retrouvé, séché entre les pages 68 et - 69 du tome IF, un P. rapæ G' capturé, il y aura bientôt un siècle, par le grand naturaliste. En note, Adanson avait écrit : « Voltigeait à 6 heures du soir, à la lumière d’un ane près du poêle de mon antichambre, vers la fenêtre de mon jardin, le 1e mars 1803 (2). » Moulins. G. DE RocouIGNY-ADANSON. N. B. — Nous ne savons si la remarque en a été faite. Mais P. rapæ a l'habitude de se reposer sur les feuilles de ronces qui sont retournées et qui présentent, par conséquent, à la vue, l'aspect blanchätre de leur épiderme inférieur. Dans ces conditions, le papillon, qui a les ailes relevées et jointes, abaisse et dissimule les supérieures entre les inférieures, et ressemble alors, à s'y méprendre, à une petite feuille de ronce semblable à celle qui lui sert de support. (1) Nous avons eu la curiosité de rechercher le poids de 2. rapæ. Ce poids est, en moyenne, de 47 milligr. 5, et varie entre un minimum de 33 milligr. et un maximum de 87 milligr., d’après nos observations. (2) À cette époque, Adanson habitait à Paris, rue Chanterelle (dite de la Victoire, n° 47). 192 Notes spéciales et locales. Réponse à M. E. André, de Mâcon. — M. E. André trouvera tous les rensei- gnements qu’il désire dans l'excellent ouvrage du Standfuss : Handbuch der palæarktischen Gross-Schmetterlinge, Jena, 1896, p. 306-307, pl. VIII, fig. 11, 12, 13, 14. C’est un livre que tout lépidoptériste devrait lire et méditer. A. Grarr. Prix Spendiaroff. — Le Congrès géologique international, dans sa séance générale du 25 août 1900, a nommé membres de la Gommission du prix international Spendiarof : MM. Albert Gaudry, président; Marcel Bertrand, Sir Archibald Geikie, Karpinsky, Tschernyschew, Zirkel et Von Zittel. Cette Commission propose comme sujet de prix pour 1903 : Revue critique des méthodes de classification des roches. Dans la séance du 20 août 1900, le Conseil du Congrès avait décidé que les ouvrages présentés pour le concours seront envoyés au Secrétaire général du dernier Congrès au nombre de deux exemplaires au moins, et que l'envoi sera fait au plus tard une année avant la session suivante. Le Conseil a décidé aussi que le droit de priorité pour obtenir le prix appartiendra aux œuvres traitant les sujets proposés par le Congres. Les envois doivent être adressés à M. Charles Barrois, Secrétaire général du Congrès géologique international, 62, boulevard Saint-Michel, Paris. La valeur du prix est de 456 roubles, c'est-à-dire environ 1,200 francs, d’après l’indi- cation de M. Karpinsky. Excursions de la Société géologique du Nord. — Les prochaines excursions auront lieu le 5 mai, au Caillou-qui-Bique; le 16, à Trith-Saint-Léger; le 26, à Avesnes; le ? juin, à Renaix; le 16, à Ostricourt et Leforest; le 7 juillet, dans le Boulonnais; le 21, aux phosphates de Marcheville. Congrès de l'Association française à Ajaccio. — Au Congrès qui doit s'ouvrir à Ajaccio le 8 septembre prochain, la section de Géologie (président M. Peron, 11, avenue de Paris, à Auxerre), met à l’ordre du jour les questions suivantes : 1° Existence d’un ancien massif cristallin dont la Corse, la Sardaigne, les Baléares, la Kabylie et autres points du littoral africain ne seraient plus aujourd’hui que des témoins épars. Le Rôle de ce massif dans la tectonique des régions plissées provençales; 2° Existence d'anciens glaciers dans l'île de Corse; 3° Etablir le parallélisme entre les terrains tertiaires de la Corse et ceux du midi de la France et de l’Algérie. Le président de la Section de botanique (D' Ed. Bonnet, 11, rue Claude-Bernard, Paris), prie les botanistes de lui envoyer le plus tôt possible les titres des notes ou mémoires qu’ils désirent présenter au Congrès. Errata. — Au dernier numéro, page 155, ligne 17, au lieu de sous-caudales, lire sous- dorsales. — Page 156, ligne 36, au lieu de dorsonaux, lire dorsales; ligne 37, au lieu de latéraux, lire latérales ; ligne 45, au lieu de Uniophila, lire Mniophila. Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS. Imp. Oberthiür, Rennes— Paris (188-01) 1er Juin 1901 _ IVe Série, 31° Année _ N° 368 La &euille Des Jeunes Naturalistes CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DE LA FALAISE JURASSIQUE DE VILLERS-SUR-MER (fin) Les PÉLÉGYPODES sont très abondants ; ils sont répandus dans toutes Les couches et, à certains niveaux, leur fréquence est extrême. Ostrea uncifor 1n1s BUXe À: C. , OXford. Sup. Exogyra gregarea Sow.. C.C., call. et oxford. Alectryonia flabelloïdes Lamk., ASC: POxIOTU: Hé. — amor d'Orb., A°R:; call; 1: Gryphæa dilatata Desh., G.C., call. et cd — alimena d'Orb.. A.R., call., _— nana Goldf., C., call. et SR — Moreana Buv., ‘corall. Plicatula tubifera Lamk., G'Crrcallk le — patena E. Desl., Cr — !. Lima Streitbergensis d'Orb., oxford. — _rigida Desh., oxford. — consobrina, oxford. — duplicata Desh., oxford. Ctenostreon proboscideum Sow., A.C., call., 4. Pecten fibrosus Sow., C., call., 4, do 4 — subfibrosus d'Orb., C., oxford. inf. et sup. — lens Sow., A.C., oxford. SUP. — interstextus Rœm., rot int dr — vimineus SOW., À. 1 Avicula inæquivalvis Sow.. À. Ge UE — expansa Phill., R., oxf. sup. ae 6p., LR: Call.- 4. Perna mytiloides Liamk., C.C., call., 2, 3, 4, 5, 6, et oxf. inf. — quadrilatera d'Orb. var. major, 6, (es oxf. SUp:,:20. Gervillia siiqua KE. Desl., R., call. — aviculoides Sow., C., oxford. un Mytilus subpectinatus d’ Orb.. R... call. , — consobrinus d'Orb., oxford. ; Modiola cancellata Rœm., oxford. — vulersensis App., C.C., 2, 3, 4, 5, 6 et oxford. inf. Pinna granulata. — lanceolata Sow., À.R., call. 19% J. RaspaIL. — Etude de la Falaise jurassique de Villers-sur-Mer. Arca Galathea d'Orb., A.C., call., — Glycerinù — AR., — — — Gea — KR. — — — Gnoma — AR., — 5,6 — Glaucus RARE — Harpya — A.R., oxford. sup. Toutes ces Arca ont été brièvement caractérisées par d’Orbigny dans le Prodrome; je crois qu'elles n’ont jamais été figurées, ni décrites. Nucula Cœcilia d'Orb., R., call., 2. — Callhionpe — CG, — 1,2,8,84. — Castor? — — — Pollux — C., — 9,4. — Hellica — oxford. sup. — Eurila ‘— — De même que les Arca, toutes ces nucules, sauf peut-être N. Cæcilia, sont encore à décrire. Elles sont citées dans le Prodrome. Trigonia perlata Agass., C., call,, 4, 2,3, 4,5,6. — Heberti E. Desl.. GC: call., 9, 4. —— Woodwardi Lyc. sie oxford., 26. — Hudlestoni Lyc., A. C.. oxford LS — Meriani Agass., A.R,., Te — elongata Sow., A.C., call., Myoconcha Rathieriana d Orb., Te R.. “r Astarte Rexia d’Orb., call. — Assilina — — — gallica — — pseudolævis d'Orb., oxford. — Philea — call. — Phillis —— — — Phidias — — — Pollux — _ — NOrMmaNMmant — — -- blandina — — — _ Bonasia — — Præconia; n..sp., LR cale: Opis villersensis Bigot, ‘A. Cscalls 24 — Venus d'Orb., C., oxford. sup. Cardium concinnum d’ Orb., R., call., 6. Cyprina normaniana d'Orb., call. — blandina — — — bonasia — —— Isocardia tener Sow., R., oxford. inf. — villersensis d'Orb., R., call. et oxford. inf., 12. Fistulana subtrigona E. Desl., corall. — lacryma — — — unicostala — — — bicostata — — Lucina Aspasia d'Orb., oxford. — Arthemis — — — crassa Lyonsia Aldouini d' d'Orb., oxford. Pleuromya, Sp. - J. Raspail. — Etude de la Falaise jurassique de Villers-sur-Mer. 195 Thracia triangularis d'Orb., call., 1, 2, 4, 5. — chauviniana d'Orb., oxford, — pinguis Agass., oxford. Pholadomya decemcostata Rœm., oxford. — eæallala Agass., — — paucicostata Agass., call. et oxford. — pelagica Agass , oxford. = lineata Gold., — Il n’y a qu’un petit nombre d'espèces de BRAGHIOPODES, distribuées dans le callovien et l’oxfordien inférieur. Rhynchonella Thurmanni Voltz., C., call. et oxford. — Orbignyana E. Desl., C., call., 1, 2. — Oppeli E. Desl., R., call., 4. Aulocothyris bernardina d’Orb., call, 1, 2. Terebratula castellensis Douv., call., 4. — bucculenta, oxford. inf. Les ECHINODERMES sont assez rares dans les couches calloviennes. Dans le corallien de Bénerville et de T'rouville on en a trouvé une très belle série. Echinobr issus scutatus d'Orb., C.C., oxford. sup. Holectypus depressus Desor., call. — planus — T.R., call. — corallinus d'Orb., corail. Pygaster wumbrella Agass., corall. — Gresslyi Desor., — Cidaris florigemma Phill., C., corail. — Blumenbachi Munst., — — … trouvillensis Cott., _ Acrosalenia angularis Desor., — Hemicidaris intermedia Forbes, corail. Pseudodiadema hemisphæricum Desor., corall. — parvulum Thurm., corall. Glyplicus hemisphæricus Agass., — Millericrinus horridus d'Orb., C:C., oxford. inf. -- | convemus —. C.C., — — reqularis — Ai: — Pentacrinus Cotleaui Lor. — Carabœufi Lor. — gracilentus — Antedon Tessoni H. Carpenter. On a également recueilli dans les divers étages des BRYOZOAIRES, des SERPULES et des Z0OPHYTES. On a même trouvé quelques débris végétaux bien caractérisés. Ce sont des CYcADAGÉES décrites, l’une par Deslong- champs, une autre par Morière, la dernière par M. Lignier. Bibliographie. 1824. E. DesconccHamps. — Mém. s. les coquilles du genre Gervillei (Mém. Soc. Enr Norm., 1-1, p.116 499. 1824. DE Caumont. — Essai sur la topographie géognostique du départ. du Calvados (Mém. Soc. Linn. Norm., vol. IV). * 196 J. RaspaIL. — Etude de la Falaise jurassique de Villers-sur-Mer. — 1824. E. DesconccnAmPs. — Descript. d’un fruit fossile d’une espèce inconnue du genre Pin, découvert dans l'argile de Dives (Mém. Soc. Linn. Norm., vol. IV, p. 392, fig.). 1838. — Mém. sur les coquilles Hthophages des terrains secondaires du Calvados (Mém. Soc. Linn. Norm., vol. VI, p. 220). 1842. > Mém. sur les patelles, calyptrées, fissurelles, etc., fossiles des terr. secondaires du Calvados (Mém. Soc. Linn. Norm., vol. VII, p. 114, fig.). 1842. —- Mém. sur les genres lurritelle, ranelle, fuseau (Mém. Soc. Linn. Norm., vol. VII, p. 151, tig.). 1842. — Mém. sur les mélanies fossiles des terrains second. du Calvados (Mém. Soc. Linn. Norm., vol. VIF, p. 221, fig.). 1848. Durrenoy et Elie DE BEAUMONT. — Explication de la carte géologique de France (t. IT, p. 187 et suivantes). 4850. D'OrBiGny. — Prodrome de paléontologie stratigraphique universelle, vol. I. 1856. D’Arcniac. — Histoire du progrès de la géologie (t. VI, p. 208-214). 1858. E. DesLonccamps. — Essai sur les plicatules fossiles des terrains du Calvados (Mém. Soc. Linn. Norm., t. XE, pl.). 1859. — Observations sur les falaises des environs de Trouville et du Havre (Bull. Soc. Linn. Norm., 1"° série, t. IV, p. 74). 1861. Hépert et DESLONGCHAMPS. — Mém. sur les fossiles de Montreuil-Bellay (Maine- et-Loire) (Bull. Soc. Linn. Norm., 1" série, vol. V, p. 158, pl.). 1861. Sæmann et Aug. Dorirus. — Etude critique sur les échinodermes fossiles du corallien de Trouville (Bull. Soc. Géol. France, % série, t. XIX, 168 pla): 1864. E. Date — Men. sur les téléosauriens de l’époque jurassique du départ. du Calvados (Mém. Soc. Linn. Norm., vol. XII). 1868. — Note sur les Steneososaurus (Bull. Soc. Linn. Norm., 2° série, vol. II, pp. 469-471). 1869. — Mém. sur les téléosauriens de Normandie (Bull. Soc. Linn. Norm., 2e série, vol. 111). 1869. Morière. — Notes sur deux végétaux fossiles trouvés dans le département du Calvados (Mém. Soc. Linn. Norm., vol. XV, p. 8, pl.). 1878. Bayze. — Explication de la carte géologique de France. Atlas. 1880. Résumé sur la géologie normande, Bull. Soc. Géol. Norm. Exposition géolo- gique et paléontologique du Havre (p. 248-260). 1880. rs L’étage corallien sur le littoral du Calvados (Bull. Soc. Géol. Norm., . 263). | 1880. mu — Catalogue des échinides Jurassiques de Normandie (Bull. Soc. Géol. Norm., p. 606). 1881. Douvizcé. — Note sur la partie moyenne du terrain jurassique dans le bassin de Paris et sur le terrain corallien en particulier (Bull. Soc. Géol. France, 9° série, vol. IX, p. 440). 1582. Morière. — Note sur les Crustacés de l’oxfordien (Bull. Soc. Linn. Norm., 3° série, vol. VI, p. 161, pl.). E.-E. DesLonGcHamPs. — Rapport sur les fossiles oxfordiens de la collection Jarry (Notes paléontologiques, 11 vol.). 1891. Bicor. — Revue des pélécypodes décrits par Defrance dans le dictionn. des sciences nal. (Bull. du lab. de géol. de la Fac. de Caen, p. 182, pl): 14892. — Esquisse géologique de la Basse-Normandie (Bull. du lab. de la Fac. de Caen, p. 13). 1892. Munier-CnaLmas. — Communication relative à l’étude préliminaire du terrain Jurass. de Normandie (CR. somm. de la S. G. France, p. CLXIX). 1893. Bicor. — Premier mémoire sur les trigonies. 1894. — Association française pour l’avancement des sciences, 23e session, août 1894. Caen et le Calvados, pp. 41-45. 1895. — Mémoire sur les Opis (Mém. Soc. Linn. Norm., vol. XVII, p. 94, pl.). PLESX La NNÉE. Fossiles de Villers-sur-Mer Sa Feuille des Jeunes Naturalistes. — IV° SÉRIE, 31° À de lg TEE I DE IV° SÉRIE, . 31° ANNÉE. Feuille des Jeunes Naturalistes. Fossiles de Villers-sur-Mer He hi = $ J. RAsSPAIL. — Etude de la Falaise jurassique de Villers-sur-Mer. 197 1896. Bicor. — Catalogue des sélaciens jurassiques du Calvados et de l'Orne (Bull, Soc. Linn. Norm., 4° série, vol. X, p. 7). 1896. Brasil. — Note sur le callovien supérieur des falaises de Dives et Villers-sur- Mer (Bull. Soc. Linn. Norm., 4° série, vol. X, p. IV). 1896. — Les genres Peltoceras et Cosmoceras dans les couches de Dives et Villers-sur-Mer (Bull. Soc. Géol. Norm., t. XVII, pl.). 1896. Bicot. — Note sur les reptiles jurassiques de Normandie (Bull. Soc. Géol. Norm.,t. XVII, pl.). 1899. DouviiLé. — Une découverte géologique à Villers-sur-Mer (Feuille des J. Natu- ralistes, 3° série, p. 31). 1900. Bicor. — La Normandie. Livret-Guide du VIIE Congrès géologique inter- national. Avant de terminer cette note, nous tenons à adresser tous nos remercie- ments à MM. Douvillé, Boule et Bigot, qui ont bien voulu nous aider de leurs savants conseils et nous permettre d'étudier et de comparer les types renfermés dans les collections de l’Ecole des Mines et du Muséum; notre tâche a été ainsi beaucoup facilitée, nous leur en exprimons toute notre gratitude. PLANCHE X 4. Aspidoceras sp. Couche gréseuse n° #, 1/2 grandeur. 2. Peltoceras Constantii d'Orb., Oxford. inf., 1/2 grandeur. 3. Quenstedticeras Lamberti Sow., Call. sup. — 4. Oppelia villersensis d'Orb., — a 5. Peltoceras athletoides Lahusen, — — 6. Belemnopsis altdorfensis Blainv., — — 7. Cosmoceras Duncani Sow., variété à tours épais. Call, sup., 1/2 grandeur. 8. Perisphinctes plicatilis Sow., Oxford. sup., 1/4 grandeur. 9. — Backeriæ Sow., Call. sup., 1/2 grandeur. PLANCHE XI _ Cardioceras cordatum Sow., variété à côtes très marquées. Oxfordien inférieur, 4/2 grandeur. . Trochus quadricostatus Goldf., Call. sup., 1/2 grandeur. . Pachyceras lalandeanum d'Orb., — — . Cerithium Struclmanni de Lor., Oxford. sup., 1/2 grandeur. . Quenstedticeras Mariæ d’Orb., Call. sup., — . Cosmoceras Duncani Sow., variété à tours comprimés. Call. sup. Grandeur naturelle. . Hecticoceras punctatum? Stahl. Call. sup., grandeur naturelle. . Pleurotomaria Munsteri Rœm., Call. sup., 1/2 grandeur. . Arca galathea d’Orb., Call. sup., grandeur naturelle. — gnoma d'Orb., _ SE . Gryphœa alimena d'Orb., — — . Plicatula tubifera Lamk., — — . Rhynchonella Orbignyana Call. sup., — . Belemnopsis hastata Blainv., — 1/2 grandeur. . Nuculu Cœcilia d'Orb., — grandeur naturelle, — Calliope d’Orb., — — 198 J. RASPAIL. — Etude de la Falaise jurassique de Villers-sur-Mer. PLANCHE XII . Gryplœa dilatata Call. et Oxford. inf., 4/2 grandeur. . Trigonia Meriani Agass., Call. sup., — . Alectryonia flabelloïides Schloth., Oxford. inf., 1/2 grandeur. . Pseudalaria unicarinata E. Desl., Call. sup., grandeur naturelle. . Trigonia Heberti E.-E. Desl., — 1/2 grandeur. . Liüttorina Meriani Goldf., — — . Alaria cochleata Quenst., _ — Exogyra amor. d'Orb., Call. sup., 1/2 grandeur. Pecten fibrosus Sow., Call. sup., grandeur naturelle. 10. Modiola Vitlersensis Opp., Call. et Oxford. inf., 1/2 grandeur. 11. Exogyra gregarea Sow., Call. et Oxford. inf., — 12. Trigonia elongata Sow., Call. sup., _ 13. Nucula pollux d'Orb., Call. sup., grandeur naturelle. 14. Pecten Lens. Sow., Oxfordien sup., 1/2 grandeur. ODIDXE GIE J: “RASPAITL: FAUNE ENTOMOLOGIQUE DE LA HAUTE-MARNE TABLEAUX ANALYTIQUES, ILLUSTRÉES POUR LA DÉTERMINATION DES PRINCIPALES CHENILLES DE MACROLÉPIDOPTÈRES (Suite) IIIe Groupe. — Robes à fond bleu ou violet. 10 pattes membraneuses, dont 8 au moins également développées (les 2 autres étant alors s plus où moins alr ie mais visibles), fig. 1,8 2 Au plus 8 pattes membraneuses développées (pas de pattes atro- phiées, visibles, ou des filets à l'extrémité de l’abdomen) (fig. 6, 7, 27).. 15 9 Etrtormerde-coporié (fg..9).274-0 20e eee "ane 1. Lycæna adonis. Allongée‘et cyimdrique (Ag. 1,74, Et) RENCONTRE Des bosses dorsales aux anneaux 5, 6 (fig. 14), une pyramide au 5) onzième (fig. 14), fond lilas ou violet pales sac 2. Notodonta den Pas de bosses dorsales aux anneaux D'OR E SA PS ACT NT 10 pattes membraneuses également développées (fig. 1, 11)...... ....... ; 8 puttes seulement bien développées (fig. 8, 13), ee 2 autres atrophiées, parfois non visibles, un poil par tubercule. 3. Diloba cœruleocephala. ( Des poils ou des épines (fig. 5,49,.94)../. 25; STE RSR RME EE 6 ) Robes glabres, lisse ou veloutée (fig. 10,198). RE Sat rent 12 Des poils....,........,....... ......,.............ses.s.ssssse. 1 © > ST CLS > D IT Des épines qui sont jaunâtres, une dorsale géminée.et 2 latérales légèrement sinuées, fAUVOS AE en CRE 4, Vanessa polychloros. Feuille des Jeunes Naturalistes. — IV° SÉRIE, 31° ANNÉE. PI. XIT Fossiles de Villers-sur-Mer d + PT fi «2 + er ra a , . Li Abbé FRIONNET. — Chenilles de la Haute-Marne. 199 - Poils épais, longs, en faisceaux ou non (fig. 12, 25, . MTS ET EE ST” Ô Poils plus ou moins clairsemés (fig. 5)............. SU ARMÉE MATE 11 8 Au moins une ligne longitudinale blanche ou M éhates TS RP RER END, 9 Pas de ligne longitudinale DÉCDE RSI SANES D EL A tete 10 CO pda [) De — — Lo te 7 VS TR OP. LS LE (9h) jdn Ls 15 € 9 d. 4. D. 6. Ps 8. 9. 10. 41” Robe bleu clair à stries brunes. 2 taches noires sur la tête. 0. Bombyx neustria. Robe bleu noir avec des poils étoilés sur des verrues ee 6. Riu processionnea. Des bandes fauves à points noirs...:....... aie: CL. -BOMbUT CASiTensts. Robe bleue et noire à poils fauves. ....... RER. .... 8. Bombyx trifolii. Robe violette à lignes longitudinales blanches........ 9. Heliothis dipsacea. Robe bleu foncé à 3 bandes jaunes........ ..... 10. Callimorpha dominula. Des lignes blanches, jaunes ou fauves plus ou moins foncées, in- dépendamment de la stigmatale (quand elle existe)....... nor eu ES 15 Lignes nulles ou de toute autre couleur (ne pas compter la stigma- fale quand elle existe)..... NAT Te ER RUN MUR 4 ce RO 14 Des lignes blanches sur fond violet................ 11. Tœniocampa cruda. Des lignes j jaunes ou lauves plus où moins foncées. 12. Tœniocampa mimosa. Des points noirs nombreux et de diverses grandeurs sur fond bleu, ceux du dos presque confluents, une stigmatale jaune plus ou OR ONE COR PO Te de ce eotelbtes 13. Chariclea delphint. Points noirs nuls ou peu nombreux, fond noir violet ou brun violacé, à ventre plus clair, une stigmatale grisâtre.. 14, Xanthia fulvago. Des épines, au moins sur les anneaux, 2, 11, re terminé PE RO ei :t Slater. ct Re 15. Cilix spinula. Robe lisse ou glabre, sans épines, d’un gris violacé avec des laté- Le La nn cn in nest T0 DISLON-NITIATEUSS Lycæna adonis S. V. (L'argus bleu céleste). — En été sur les légumineuses her- bacées, lotier, trèfle, hippocrepis surtout. Partout, au bord des chemins, dans les prés secs, les clairières. C. Notodonta x1gzag L. (Le bois veiné) (fig. 14). — En éié et en automne sur les chênes, peupliers, saules. Partout, dans les bois. R. Diloba cœæruleocephala L. (Le double oméga). — En mai sur les arbres fruitiers, l'épine noire. Çà et là, généralement R., semblant manquer totalement cer- taines années. N'a jamais été signalée dans la région comme ayant causé des dégâts plus ou moins grands, Nous ne l'avons pas encore rencontrée dans le canton de Varennes. Vanessa polychloros L. (La grande tortue). — Sur les arbres fruitiers, peupliers, itrembles, chênes, ormes, lc. Partout, mais KR. Bombyx neustria L. (La livrée). — En mai et juin sur le prunellier et divers arbres fruitiers. Partout TG. certaines années et commettant dans les vergers des dégâts assez considérables. Généralement AC. Cnelhocampa processionnea L. (La processionnaire du chêne). — En mai et juin sur les chênes où elles occasionnent parfois de grands dégâts. Généralement AC. Bois d'Arbigny, d'Hortes, Beaulieu. Bombyx castrensis L. (La livrée des prés). En juin sur diverses graminées, et parfois sur les euphorbes et l hélianthème. Partout, au bord des chemins, dans les prés secs. AR. Bombyx trifolii S. V. (Petit minime à bande). — En juin sur les légumineuses herbacées, trèfle, luzerne, genêt. Assez localisé. Généralement AR: Canlon de Varennes, Prauthoy, R. Heliothis dipsacea L. — Vd. Tribu It, 46. Callimorpha dominula LE. (L'écaille marbrée). — En mai et juin sur les bour- raches. Partout, au bord des coteaux rocailleux, le long des murs des jardins et des cimetières. AC. Tæniocampa cruda S. V. — En juin et juillet sur le chêne, parfois sur les saules. Partout dans les bois bordant la vallée de l’'Amance. AR. 200 Abbé FRIONNET. — Chenilles de la Haute-Marne. 12. Tæœniocampa mimosa S. V. (La gracieuse). — En juin sur le chêne. Cà et là TR. Très localisé et paraissant plus abondant aux environs de Praslay. 13. Chariclea delphinu L. (Noctuelle du pied d’alouette) (fig. 10). — Carnassière. En juin et Juillet surtout sur le pied d’alouette. Très localiséé, se rencontre dans le canton d’Auberives et une partie du canton de Prauthoy où elle est tou- jours AR. Paraît plutôt accidentelle dans l’est de l'arrondissement de Langres. Nous ne l'avons prise que très rarement dans le cimetière d'Horles, jamais en pleine campagne. 14. Xanthia fulvago L. (La sulphurée). — Dans les chatons du saule marsault, parfois des peupliers. Vallée de l’Amance R. Se rencontre plus fréquemment dans celles de la Vingeanne et du Badin. Vallée de Valpelle (canton de Longeau). 15. Cilix spinula S. V. (La verdâtre). — En juin et juillet, puis en septembre sur le pruneller, l’aubépine, parfois sur le saule et le tremble. Partout, au bord des bois, dans les buissons et surtout le long des haies épineuses où le papillon est parfois assez abondant. AC., mais assez difficile à trouver. 16. Biston hirtarius L. (La phalène hérissée). — En août et septembre sur l’orme et le tilleul. Partout, le long des routes et des chemins. AR. IVe Groupe. — Robes à fond Rose, Rouge ou Chair. 4 Ç 10 pattes membraneuses (ho, 44); RSR ARR Arte RE AE RS 2 Au plus 8-pattes-membraneuses/(65::0,01, 21) eee ONE RER 17 9 Robe glabre, lisse on veloutéen(fie. 4940) Re r C Ee) 3 Robe épineuse (fig.-24) ou poilues (fig. 5, 42, 95)... LES 10 3 11e anneau portant une pyramide (fig. 14) ou 2 pointes roses. ........... 4 41®anneau sans pyramide ni-tubercule bifides, 460 ete ER re 6 £: Une:pywramide au 1féanheam es RER Re 5) L \ 2 pointes roses, plus ou moins poilues. Robe lisse à une latérale plus ou moins jaune; une dorsale égale dans toute sa longueur. 1. Lophopteryx camelina. Robe chair, très luisante; stigmatale jaune, bien marquée. 2. Notodonta dictæa. 5 ? Robe lilas, avec une bosse aux anneaux 5, 6 (fig. 14); stigmatale nulle/Où peu Mare: PRET 3. Notodonta igxag. 6 s Des lignés pérlées2.. Lac PC Re TE NRRSS 4. Hadena atriplicis. Lignes nulles où non DérIÉes en, mm ee CR er 1 7 Au moins une dorsale d’une autre couleur que le fond (fig. 17) ......... 8 Dorsale nulle ou concolore au fond............... LÉ EEE AS 9 Dorsale assez large, blanche ou jaune; 4 points noirs par anneau; 8 stigmatale jaunâtre.......... METAL AE APR? 0. Hadena oleracea. Dorsale très fine (fig. 26); des lignes très fines, nombreuses, sur TON ES TIS SCRIPT ME. :. MR OMR ANPER SN SES SES 6. Leucania albipuncta. De nombreux points noirs irréguliers; stigmatale jaune plus ou 9 Moins 1once (Ne 20). CR er PS APR 7. Chariclea delphini. Pas de nombreux points noirs irréguliers; robe rougeâtre à ventre DOS ABLE ET Lo Lui ii A0 SON ENCRES 8. Hadena dysodea. 10 Pas d’épines, mais simplement des poils plus ou moins nombreux (Ge::5, 98-00) eee AT TR de ir Fa 11 Poils en brosses (fig. 21, 31), en toufles (fig. 30) ou en aigrettes (fig. 12, 31) 12 1 Poils clairsemés (fig. 5), isolés (fig. 23) ou non sur des tubercules (fig. 28) 14 Des brosses, blanches et 3 aigrettes de poils blonds annelés de 12 NOT 5 4 nos M AA UNE REMRNS 2 7. RATES 10. Orgya gonostigma. | Des épines brun clair, avec ou sans poils (fig. 24), 1 dorsale Pas de brosses, mais seulement des touffes, des aigrettes ou des pinceaux. 13 Abbé FRIONNET. — Chenilles de la Haute-Marne. 201 ‘ Robe chair à trois touffes de poils roux (2 antennaires, fig. 31), DÉSAACHESMOUSSES AS MR RUE Len in NES Bees, Le CA 11. Demas coryli. Robe gris rosé à dos rougeâtre, avec 2 rangs de taches noires en losange D RS ie te te Le OU à are 12. Ino pruni. Robe rose, souvent plus ou moins ocreux, avec des bandes trans- verses noir velouté (fig. 35) et quelques poils isolés.. 13. Euchelia Jacobeæ. Robe rouge, brun roussâtre ou chair sale, sans bandes transverses, MO TMC OIS PL ER eu ls PNEU en.. LL, Bus spa TU. Ca 15 Des sous-dorsales blanches ou blanc verdâtre. stigmatale verdâtre lisérée supérieurement de jaunâtre, inférieurement de blanc; LÉO pomUlIée enOLERS AR PERL EEE: 14. Heliothis dipsacea. Pas de sous-dorsales blanches ou blanc verdâtre....................... 6 Robe brun roussâtre à poils courts et raides...... 15. Spilosoma fuliginosa. Robe chair sale, peu ou pas poilue, une ligne jaunâtre près des pattes. .....................................2.. 16. Nonagria typhæ. 1re paire de pattes vraies beaucoup plus courte ne les 2 autres qui en longueur égalent au moins 3 anneaux (fig. 22).. 17. Séauropus fagi. re paire de pe vraies de la même longueur que les 2 autres ou FEU RS UE 02) Re ES PE Re 18 Stigmatale plus ou moins nette, mais toujours bien visible.... ......... 19 De Da Re UE OUAIS ONACCE NT NE RS (ni ne 22 STAR Ce NONEDIANCNAITe 2 ECS AE. Re ne, Lau. 20 CE DA IC DIS OUMMOINS TOSCE EN LC Riu. 21 Stigmatale jaune; dorsale brune, simple ou double; sous-dorsale brune : tète jaune réticulée debrun::.... 2... 18. Ypsipetes trifasciata. : ; Dorsale étroite, sur une large bande rouge brique ; sous-dorsale | 45 18 brune, géminée, continue; robe couverte d’une villosité blonde. 19. Pachycnemia hippocastanaria. Dorsale nulle ou non placée sur une bande rouge brique; ventre HET EOR ERET AN RER TS RE 20. Lythria purpuraria. Dorsale géminée, rose et des losanges roses; stigmatales rose clair. 21. Fidonia atomaria. 21 { Dorsale nulle ou non géminée, avec des taches brunes en triangle (à angles arrondis) plus visibles aux anneaux médians; sous- dorsale faite d’une tache brune par anneau .... 22. Eupithecia goossensiata. 99 Dorsale faite d’une ligne continue ou peu interrompue DÉPENS DRE 46929 Dorsale nulle, faite de points ou de taches en triangle ou en losange...... 26 93 $ Dorsale blanc pur............................................. 24 DOrsale CARE OU TOUSEAMrÉ RES. AMIE CR Re SORTIR is 25 Dorsale double, faite de deux raies très écartées sur 1-5; une tache jaunâtre à 6 et une tache noirâtre avec quatre petits points HE SAR RE Re Di LS R C. 23. Epione parallelaria. Dorsale simple, nette, ombrée dessous d’une ligne foncée; 1 V blanc aux anneaux sans pattes; un trait blanc aux pattes mem- DEMEURER RES RAT ET tr | 24. Melanthia ocellata. Sous-dorsale carnée, visible sur les anneaux clairs; une latérale carnée sur 11, 12, et prolongée sur les pattes anales; dorsale prolongée sur la tête HUMÉSRCIINEe SR 25. Phibalapter yx vitalbata. Sous-dorsale nulle ou non carnée; ventre vert clair.. 26. Acidalia rubiginata. Sous-dorsale blanchâtre ou faite de strics obliques blanches ou jaunâtres.. 27 2 Sous-dorsale ordinairement nulle; dorsale faite de losanges plus ou moins nets; ventre bleuâtre, avec des franges latérales de TÉLE PNG RIRES DFE LE CIRE IE 27. Metrocampa honoraria. Dorsale faite de taches brun rouge : tête en cœur; paltes à taches Lrunés-des taches ronsessur1 12.0." "7." .... 28. Cidaria corylata Dorsale faite de taches noires en triangle ; des stries latérales obliques; ventre rougeâtre avec une ligne centrale foncée. 29. Eupithecia virgaureata. Montigny-le-Roï. Abbé. C. FRIONNET. (À suivre), 20? J.-P. HOSCHEDÉ. — Catalogue des Plantes adventices. CATALOGUE DES PLANTES ADVENTICES DES ENVIRONS DE VERNON, LES ANDELYS (Eure) ET LA ROCHE-GuYoN (S.-et-0.) De plus en plus, et à peu près dans toutes les régions, il apparaît chaque année, — soit dans les décombres et les lieux incultes, soit sur les rives des grands fleuves, ou bien encore dans les champs de luzerne ou de sainfoin et fréquemment, enfin, aux alentours des usines, aux abords des grandes villes, sur les quais et les voies ferrées (1), — de nombreuses espèces étrangères aux flores locales, originaires, le plus souvent de l’Europe méridionale, de l'Algérie et de l’Asie occidentale, parfois aussi d'Amérique. Plusieurs auteurs ont publié, dans différentes revues ou bulletins de Société botanique (2), la liste des plantes adventices de leur pays; ces publi- cations permettent de constater que, très souvent, les mêmes espèces que l'on pourrait appeler « voyageuses, » se retrouvent dans différentes régions, tandis que d’autres n'apparaissent qu’en une seule, et parfois même en un unique endroit de celle-ci, s’y fixent si les conditions ambiantes leur sont favorables ou disparaissent, dans le cas contraire, pour ne jamais sy retrouver. Ayant moi-même récolté pendant ces dernières années un certain nombre de plantes adventices à la flore de ma région, c’est-à-dire des environs de Vernon, les Andelys (Eure) et La Roche-Guyon (S,-et-0.), j'ai cru intéres- sant d'en publier une liste plus complète que l'aperçu que j'en ai donné dans la Feuille (n° 363). M. le D' X. Gillot fait remarquer dans une très intéressante note parue dans la Feuille des Jeunes Naturalistes (n° 363, 1% novembre 1900), que les plantes adventices peuvent être considérées comme : passagères, d'apparition irrégulière et fugace; subspontanées, se reproduisant d’elles-mêmes et per- sistant aussi longtemps que les causes favorables à leur végétation; natu- ralisées, quand elle se maintiennent indéfiniment dans leurs nouvelles stations en s’y propageant à l'instar des espèces aborigènes. M’inspirant des remarques de M. X. Gillot, j'indiquerai, autant que possible, par les abrégés pas., sub., nat., le degré d’adventicité, si je puis ainsi dire, de chaque plante dans ma réglon. Voici donc ci-dessous la liste des espèces adventices que j'ai trouvées 101 : Clematis Flammula L. — Originaire de l'Europe méridionale. A peu près naturalisé sur les vieux murs et les rochers calcaires du parc de La Roche-Guyon (S.-et-0.) (3). () M. J. Chevalier (Bull. de la Soc. des Amis des Sciences Nat. de Rouen, 1% semestre 1899) dit, en parlant des Vicia melanops et pannonica, trouvées par lui entre Pavilly et Motteville (Seine- Inférieure) sur la ligne du Havre : « Les graines de ces espèces provenaient d’ailleurs si manifes- » tement des transports venant du Havre, qu’elles n'avaient germé que dans les parties en courbe » de la ligne, là où le devers de la voie inclinant les wagons, ceux-ci avaient laissé glisser quelques » parcelles de leurs chargements. » — Ce fait est parfaitement exact, j'ai pu m'en rendre compte plusieurs fois. (2) La Feuille des Jeunes Naturalistes, n° 362 à 367. Mémoires et Bull. de la Soc. des Sc. naturelles de Saône-et-Loire, 1880, 1882 et 1885. J. Chevalier, Bulletin de la Soc. des Amis des Sc, Nat, de Rouen, 1 semestre 1899. Revue de Bot., III (1885) et V (1887), etc., etc. (3) Notre région étant à cheval sur les deux départements de l'Eure et de Seine-et-Oise, j'indi- querai par les abrégés (E.) et (S.-et-0.) le département de la localité citée. J.-P. HOSCHEDÉ. — Catalogue des Plantes adventices. 203 Helleborus occidentalis Reut.; H. viridis Bret. non L. — Spontané dans un grand nombre de parties de la France, n’est que subspontané dans notre région. (E.) Giverny à Falaise, au bord de la voie ferrée. Nigella damascena L. — Originaire de l'Europe méridionale. Champs au voisinage des habitations, toujours échappé des jardins. (E.) Vernon, Giverny. (S.-et-0.) La Roche-Guyon, etc. Sub. Delphinium ajacis L. — Originaire d'Orient. Plante échappée des jardins. (S.-et-0.) Gommecourt, près des habitations. Sub. Papaver hortense Hussen. — Originaire de la région méditerranéenne. Complètement naturalisé aux environs des habitations et dans les champs montueux. (E.) Ver- nonnet à la Madeleine, Samte-Geneviève, Giverny, Les Andelys, etc. (S.-et-0.) La Roche-Guyon, Vétheuil, etc. Papaver setigerum UC. — Même origine que la précédente espèce. Trouvé pour la première fois, par M. l'abbé Guttin qui m'en a communiqué des échantillons, dans les ruines du Château-Gaillard aux Andelys. Doit se rencontrer ailleurs dans la région. Glaucium flavum Crantz. — Spontané en Normandie, dans les régions maritimes. (E.) Bords de la Seine à Vernonnet (Bigot). (S.-et-0.) Indiqué aussi à La Roche- Guyon, où Je ne l'ai jamais vu. Pas. Corydalis lutea D.C. — Echappé des jardins où cette plante est souvent cultivée. (E.) vieux murs à Vernon, Giverny. (S.-et-0.) Clachaloze. Sub. Cheiranthus cheiri L. — Espèce parfaitement naturalisée sur les vieux murs, les rochers caleaires et les ruines. Bien acquise à notre flore. Hesperis matronalis L. — Originaire de Dalmatie. Souvent cultivé sous le nom de Julienne. (S.-et-0.) Environs des carrières de Grand-Val; abonde dans les Jeunes coupes entre Port-Villez et Jeufosse, où cette espèce paraît complètement naturalisée. Sisymbrium columnæ Jacq. — Originaire du Midi et de l'Orient. Apparu une fois à Giverny (E.). Pas. Brassica napus L. — Origine douteuse, indiqué par Linné, à l'état spontané dans les sables maritimes en Suède, en Hollande et en Angleterre; origine confirmée par Fries. Russie et Sibérie (Ledebour) (1). Abondant sur les bords argileux de la Seine, dans les îles de Port-Villez et s'y reproduit chaque année. Sub. Eruca sativa Lamk. — Originaire des régions méridionales de l'Europe. Très commun à La Roche-Guyon, Haute-isle, Chantemesle et Vétheuil, où cette espèce est parfaitement naturalisée. N’existe pas dans Les limites de l'Eure. La var. B. his- pida D.C. (pro specie) est mélangée au type dans les stations indiquées ci-dessus. Lunaria biennis Mœnch. — Originaire d'Europe. Plante fréquemment cultivée dans les jardins d’où elle s'échappe quelquefois. (E.) Vernon, Giverny, etc. Berteroa 1ncana D.C. — Originaire de l’Europe septentrionale et centrale, Macédoine, Caucase, Sibérie et Songarie. Plante introduite par l'invasion allemande de 1870. Tend à se naturaliser. (E.) Bois-Jérôme dans les luzernières, Vernon (Bigot). Berteroa viridis Tausch ap. Reichb. (pro specie). (E.) Fleury-sur-Andelle, au bord du chemin aux Bœufs où cette espèce est abondante. Sub. Cochlearia armoracia L. — Originaire de l’Europe orientale tempérée. Plante souvent cultivée dans les jardins d’où elle s'échappe parfois. Vernon (Bigot). Camelina sativa Fr. — Originaire de l’Europe tempérée du Caucase et de Sibérie. (E.) Dans les champs à Giverny, Bois-Jérôme et Ecos. Pas. Iberis pinnata L. — Spontané dans le Midi de la France. Trouvé une fois dans un champ à Bois-Jérôme. Pas. Lepidium graminifolium L. — Originaire de l'Europe centrale et méridionale, Sibérie méridionale, Arménie, Asie-Mineure, Syrie; Abyssinie et Algérie. Se rencontre fréquerament aux bords de la Seine. Vernon, Villez, ete. Nat. Notre forme est L. polycladum Jord. Lepidium draba L. — Spontané dans presque toute l'Europe. (E.) Dans les champs à Haricourt, La Queue-d’Haye, Fourges. (S.-et-0.) Saint-Clair-sur-Epte. Nat. (1) A. De Candolle, Z’ Origine des plantes cultivées, 1886, p. 29. 204 J.-P. HOSCHEDÉ. .— Catalogue des Plantes adventices. Lepidium virginicum L. — Originare de l'Amérique du Nord; Antilles et Pérou. Cette espèce, que j'ai vue complètement naturalisée dans les Basses-Pyrénées, est apparue à différentes reprises à Giverny (E.) et aux bords de la Seine à Port-Villez (S.-et-0.) sans se fixer définitivement. Pas. Lepidium ruderale L. — J'ai rencontré une seule fois, sur les quais de Bonnières (S.-et-0.), cette espèce qui est spontanée dans la plus grande partie de l’Eu- rope. Pas. Lepidium sativum L.— Origine douteuse, probablement spontanée en Perse, d’où elle aurait été introduite en 1548 (1). Fréquemment cultivée sous le nom de Cresson alénois, s'échappe parfois des jardins. Giverny. Bunias orientalis L. — Originaire de l’Europe occidentale. Trouvé une seule fois à Port-Villez, au bord de la Seine près de l’écluse. Pas. Silene pendula L. — Originaire de Grèce, de Crète et de Sicile. (E.) Bois-Jérôme et Haricourt dans les champs. Abondant dans les débris calcaires des carrières de Vernonnet en 1896. (S.-et-0.). Coteaux de La Roche-Guyon. J'ai trouvé en 1896 quelques pieds de cette plante, dans les dunes, à l'embouchure de l’Adour, à Bayonne. Silene dichotoma Ehr. — Originaire de l’Europe orientale. Champs de Bois-Jérôme et de La Chapelle-Saint-Ouen (E.), 1895. En 1896, j'ai trouvé cette espèce à Puyoo dans les Basses-Pyrénées. Pas. Saponaria vaccaria L. — Europe centrale et méridionale, Asie occidentale, Algérie et Maroc. Apparu une seule fois à Giverny. Pas. Dianthus caryophyllus L. — Originaire d'Espagne. Naturalisé depuis fort longtemps sur les ruines du donjon de La Roche-Guyon et du Château-Gaillard, aux Andelys. Linum APE a L. — Origine douteuse, peut-être spontané en Asie occidentale, ou bien dérivé de L. angustfolium (2). Introduit dans les champs. (E.) Vernon, Bois-Jérôme, Haricourt, etc. Althæa officinalis L. — Spontané dans les régions maritimes. Souvent cultivé. (E.) Bords de l’'Epte à Gonnecourt et à Fourges et y persiste bien. Sub. Malva borealis Walm. — Originaire de l'Europe (Nord, Centre et Est). Au bord d’un chemin dans une prairie à Sainte-Geneviève-les-Gasny (E.), où cette espèce persiste depuis 1895. Sub. C'est l’unique station française de cette plante (3). Malva crispa L. — Sans doute originaire de Chine. Provient toujours de cultures. Bords de la Seine à Vernon. Pas. Ampelopsis hederacea Michx. — Originaire de l'Amérique du Nord, d’où cette espèce fut importée dans les jardins en 1629. Cultivé sous le nom de vigne vierge. Bords de la Seine à Bonnières, près de l'usine à gaz, où cette plante persiste depuis plusieurs années. Sub. Geranium pyrenaicum L. — Parfaitement naturalisé et bien acquis à notre flore. (E.) Vernonnet. Voie ferrée à Normandie, etc., etc. (S.-et-0.) Chantemesle, La Roche-Guyon, etc. Erodium moschatum L'Hérit. — J'ai trouvé cette espèce, qui est spontanée dans une grande partie de la France, près de l’église de Giverny (E.), mais elle n'y a per- sisté que quelques années. Pas. Oxalis stricta L. — Champs de Bois-Jérôme, où cette espèce persiste depuis plusieurs années. Sub. Oxalis corniculata L. — Avec la précédente espèce. Ruta graveolens L. — Europe méridionale orientale. Bien naturalisé depuis fort long- temps au Château-Gaillard, aux Andelys. Ailleurs, toujours échappé des jardins. Vernonnet, Notre-Dame-de-l’Isle-Mesnil près Gasny (E.). Evonymus latifolius Scay. — Cette espèce du Midi est parfaitement naturalisée dans le pare du Ménil à Fontenay-Saint-Père, où elle a probablement été introduite par des reboisements. Rhamnus alaternus L. — Espèce méridionale, complètement naturalisée sur les coteaux de Haute-lsle, près La Roche-Guyon (S.-et-0.), dans l'ancien parc de Boileau. (1) A. De Candolle, loc, cit., p. 68. (2) A. De Candolle, loc. cit., p. 354. ; (3) L. Corbière, Additions et rectifications à la nouvelle Flore de Normandie, 1895. | J.-P. HOSCHEDÉ. — Catalogue des Plantes adventices. 205 Ailanthus glandulosa Desf. (Vernis du Japon). — Bien naturalisé dans les côtes de Maniteau à Giverny, au Petit-Val (E.), etc. Cytisus laburnum L. — Complètement naturalisé sur tous les coteaux calcaires et boisés ; a dû y être primitivement planté. — Adami Mort. — Celte plante, considérée par la plupart des auteurs comme hybride entre C. laburnum L. et C. purpureum Scap., est très curieuse. On trouve, en effet, sur le même pied, des rameaux absolument distingués entre eux, les uns porteurs de fleurs roses, les autres de fleurs jaunes; de telle sorte que les carac- tères de l'hybridation ressemblent absolument à ceux de la greffe. Dans un bois à Giverny, où cette espèce a évidemment été plantée. Medicago confinis Koch. — Apparu une seule fois à Giverny (E.). Pas. Medicago apiculata Willd. — Assez fréquent dans les moissons. (E.) Giverny, Bois- Jérôme, Douains. (S.-et-0.) Limetz, Blaru. Nat. Melilotus indica All. — Originaire de l’Europe méridionale. Giverny, au bord de la Seine à Villez. Apparu à différentes reprises sans persister complètement. Pas. Trafolium resupinatum L. — Spontané dans le Midi et l’'Oüest de la France. Trouvé une seule fois dans un champ à Haricourt (E.). Pas. Trifolium elegans Savi. — Originaire de l’Europe septentrionale, centrale, et sud- orientale. (E.) Bois-Jérôme, Giverny, au bord de l'Epte. Sub. Trifolium hybridum L. — T. fistulosum Gilib. — Espèce voisine de la précédente et de même origine, cultivée quelquefois comme fourrage et lendant à se natura- liser en Normandie. (E.) Giverny, Bois-Jérôme. (S.-et-0.) Limetz, Saint-Clair- sur-Epte, etc. Dorycnium herbaceum Vill. — Cette plante, spontanée dans le Dauphiné et la Savoie, se maintient depuis plusieurs années dans une luzernière à Blaru (S.-et-0.) Tetragonolobus purpureus Mœnch.— Originaire des régions méditerranéennes. Apparu une seule fois à Giverny, en 1895. Colutea arborescens L. — Spontané dans l’est, le sud-est et le centre (rare) de la France. Souvent planté dans les parcs et les jardins (E.). Parc de Bizy à Vernon. (S.-et-0.) Dans un bois à Gommecourt et à Roconval. Vieille tour du donjon de la Roche-Guyon. Sub. Onobrychis saxatilis Lamk. — Cette espèce spontanée dans le midi et le sud-est de la France est abondante dans une luzernière à Blaru (S.-et-0.) où elle persiste depuis plusieurs années. | Lathyrus latifolius L. — Originaire des régions méridionales. (E.) Côte d'Heurgival à Vernonnet, voie ferrée à Gasny et Fourges. Parc des Orgues aux Andelys. Pas. Lathyrus sativus L. — Originaire du midi du Caucase ou de la mer Caspienne Jus- qu'au nord de lInde (1). Souvent cultivé et introduit par les cultures. Champs à Bois-Jérôme. Pas. Vicia villosa Roth. — Espèce du sud et du centre de l’Europe. Tend à se naturaliser de plus en plus. (E.) Champs de BoisJérôme, La Chapelle-Saint-Ouen, Giverny, Sainte-Geneviève, Port-Mort. (S.-et-0.) Limetz. Vicia varia Host. — Espèce voisine de la précédente mais plus rare. Champs à Limetz, Bennecourt et Gommecourt. Pas. Vicia lutea L. — Indigène dans presque toute la France, adventice dans notre région où je ne l'ai trouvée qu’à Gommecourt (S.-et-0.). Pas. Vicia lens Coss. et Germ. — Originaire de l’Asie occidentale tempérée de Grèce et d'Italie. Trouvé une seule fois à Giverny près du moulin. Pas. Prunus cerasus L. — Cerasus vulgaris Mill. (cerisier). — Originaire de la Caspienne à l’Anatolie occidentale. Cette espèce cultivée partout est parfaitement natu- ralisée sur les coteaux secs et calcaires de la région. (E.) Giverny, Falaise, Gasny, etc. (S.-et-0.) La Roche-Guyon, Clachaloze, Vétheuil, etc. La plante des localités ci-dessus pousse en petits buissons peu élevés, souvent rabougris, et il n’est pas rare de trouver de petits cerisiers hauts de 2-3 décimètres, porteurs de 3, 4 cerises parfaitement développées. Potentilla recta L. — Originaire de la région méditerranéenne. Persiste depuis quelques années dans une luzernière à Blaru (S.-et-0.). | Ecballium elaterium Rich. — Dans les jardins de Guitry (E.), provient évidemment d'anciennes cultures. (1) A. De Candolle, Zoc, cit,, p. 88. 206 J.-P. HOSCHEDÉ. — Catalogue des Plantes adventices. Onothera biennis L. — Originaire de l'Amérique septentrionale. Abondamment naturalisé dans les salles de Freneuse. Moisson, Mousseaux et Sandrancourt (S.-et-0.). Giverny (E.). Portulaca oleracea L. — Spontané de l'Himalaya occidental à la Russie méridionale ct en Grèce. Serait également spontané aux Etats-Unis d’après A. Gray et Trumhill (4). (S.-et-0.) Sables de Moisson. (E.) Vernon-Giverny, etc. Sub. Sempervirum tectorum L.— Assez commun sur les toits et les vieux murs de chaume. Provient toujours de cultures. Sub. Ribes rubrum L. — Spontané en Europe septentrionale et tempérée, en Sibérie, au Caucase, dans l'Himalaya et au nord-est des Etats-Unis. Jai longtemps consi- déré celte espèce comme spontanée sur les bords de l’Epte où elle est assez commune de Giverny à Fourges et au delà sur les deux rives, mais sa présence fréquente sur les têtes de saule, me fait supposer qu’elle est amenée en ces lieux par les oiseaux. Nat. Ribes chlorocarpa Touss. et Hosch. — Avec le type et aussi commun. Ribes Alpinum L. — KR. petroeum Wulf. — Forêt de Vérnon au Camp-de-César; a dû y être planté. Myrrhis odorata Scop. — Spontané en France dans les régions montagneuses. Cultivé, s'échappe parfois des jardins. (E.) Giverny. Carum carvi L. — Apparu une seule fois dans les champs de Ste-Geneviève-les- Gasny. Pas. Ammi majus L. — (E.). Dans une luzernière à Bois-Jérôme (Toussaint) et à Fresne- l’Archevêque près les Andelys. Pas. Petroselinum sativum Hoffm. — Originaire de l'Europe méridionale, de l'Algérie et du Liban. Cultivé dans tous les jardins. Assez fréquent sur les coteaux cal- caires et s’y retrouve tous les ans. (E.) Giverny-Sainte-Geneviève. (S.-et-0.) De La Roche-Guyon à Vétheuil. Sub. Bupleurum fruticosum L. — Plante spontanée dans le midi de la France. Parc de La Roche-Guvon où elle a dû être plantée autrefois, s’y mainhent parfaitement. Sambucus racemosa L. — Bois de la Madeleine près Vernon (Bigot), a dû y être planté. Symphoricarpos racemosa Mich. — Originaire du Canada. Cà et là dans les haies et les bosquets. Toujours échappé de cultures. (E.) Dans l’île située près du pont de Vernon où il est abondant. Fourges. tps Asperula galioides M. Biet — Espèce tendant de plus en plus à se naturaliser. (E.) Vernon à Bizy, Bois-Jérôme, Giverny, Angreville et La Chartreuse près Gaillon. Sainte-Geneviève. (S.-ct-0.) Haute-Isle dans les prairies qui bordent la route de La Roche-Guyon à Vétheuil. Asperula arvensis L. — Trouvé une seule fois dans un champ à Gasny (Mie Marg. Durand) Pas. Centranthus ruber DC. — Originaire de la région méditerranéenne. Assez commun sur les vieux murs et les ruines. (E.) Vernon, carrières de Vermont, Les Andelys. (S.-et-0.) La Roche-Guyon, etc. Centranthus var. albiflora Touss. et Hosch. — Mélangé avec le type à la Roche- Guyon (S.-et-0.). Scabiosa ochroleuca L. — Persiste depuis quelques années dans une luzernière à Blaru (S.-et-0.). | Knautia sylvatica Dub. — Avec la précédente espèce. Leucanthemum Parihenium G. G. — Cultivé dans les Jardins, s’en échappe fréquem- ment (E.) Giverny. Bois-Jérôme, Val-d’Arconville, etc. Sub. Arthemisia Absinthium L. — Spontané en Normandie dans la région maritime. Parfois cullivé dans les jardins se rencontre au voisinage des habitations (E.) Giverny- Vernon. (S.-et-0.) Remblai de Villez au bord de la Seine. Solidago glabra Desf. — Originaire d'Amérique septentrionale. Au bord d'un ruisseau au val d’Arconville (E.) où cette espèce persiste depuis plusieurs années. Solidago Canadensis L. — Originaire d'Amérique septentrionale. Persiste depuis fort longtemps à Moisson près du pont de La Roche-Guyon. (1) Amer. journ. of. Sc., 1883, p. 253. J.-P. HOSCHEDÉ. — Catalogue des Plantes adventices. 207 Erigeron canadense L. — Originaire de l'Amérique septentrionale, mais parfaitement acquis à notre flore et abondant dans les lieux incultes et les terrains sablon- neux. Inula Helenium L. — Originaire de l'Europe orientale. Persiste depuis nombre d'années dans un clos à La Chapelle-Saint-Ouen (Mie Marg. Durand). Nardosmia fragrans Rchb. Petasites Presl. — Originaire de l'Europe méridionale. Naturalisé dans le parc de Montigny près Vernon (Bigot). Les Andelys (Toussaint). Calendula officinalis L. — Originaire de l’Europe méridionale. Souvent cultivé et se rencontre çà et là aux environs des habitations. Giverny (E.). Echinops sphærocephalus L. — Originaire d'Europe méridionale et d'Asie occidentale. Se maintient depuis plusieurs années à Limay près Mantes au bord de la route de Magny. Silybum Marianum Gærtn. — Abondant à Giverny (E.) sur les talus près de l’église, bords de la Seine à Vernonnet. Sub. Carduus pycnocephalus Jacq. — Espèce méridionale apparue une seule fois à Giverny. Pas. Centaurea solstitialis L. — Espèce méridionale parfaitement naturalisée dans les luzernières. (E.) Bois-Jérôme, Haricourt, Sainte-Geneviève, Giverny, etc. (S.- el-0.) Bray, etc. Centaurea melitensis L. — Plante du Midi apparue une année en différents endroits de la commune de Giverny (E.) notamment à l'embouchure de l'Epte. Centaurea pullata L. — Melanoloma pullata Boiss. (fl. or., II, p. 104). Espèce méridionale apparue une seule fois dans un champ à Giverny en 1895. Pas. Picridium vulgare Desf. — Forme très robuste. — Espèce du Midi qui est apparue une année (1895) à Giverny (Eure). Pas. Barkhausia setosa DG. — Parfaitement naturalisé et assez commun dans les champs cultivés de la région. Nat. Espèce méridionale. Tragopogon porrifolium L. — Originaire du sud-est de l’Europe et de l'Algérie. Çà et là dans les décombres et les champs provenant toujours de culture. Bois- Jérôme, Haricourt, Pacy-sur-Eure (Tétrel). Sub. Tragopogon majus Jacq. — Plaine de Mousseaux (S.-et-0.) où cette espèce paraît subspontanée. Helminthia echioides Gœrtn. — Spontané en Normandie dans les régions maritimes. Adventice dans notre région. (E.) Bois-Jérôme-Giverny. (S.-et-0.) Bords de l’Epte à Montreuil-sur-Epte. Sub. Hedypnois intermedia Albert. — Espèce méridionale apparue à Giverny (E.) en 1895 dans une prairie artificielle. Pas. Xanthium strumarium L. — Est apparu en 1897 au bord de la Seine à Villez (S.-et- Oise). Pas. Ambrosia maritima L. — Giverny où cette espèce n’a persisté que quelques années. Pas. : Erica scoparia L. — Espèce spontanée dans une grande partie de la France. Persiste bien à Drocourt dans un bois au bord de la route de Mantes près de la ferme de la Tilleuse, où elle a dû être introduite par des reboisements. Syringa vulgaris L. — Patrie inconnue, mais naturalisé dans toute l'Europe centrale. Bien naturalisé sur les coteaux calcaires où cette espèce est assez commune et forme de véritables buissons. (E.) Giverny, Falaise, Ste-Geneviève. (S.-e1-0.) Crêtes calcaires de La Roche-Guyon, etc. Vinca major L. — Cultivé et fréquemment échappé des jardins, aux environs des habitations. (E.) Vernon, Giverny. (S.-et-0.) La Roche-Guyon, etc. Gilia cotulæfolia Siend. — Espèce américaine trouvée à Pacy-sur-Eure par M. Le- cointe. Pas. Phacelia tanacetifolia Benth. — Originaire de Californie. J'ai trouvé cette jolie plante en abondance il y a plusieurs années dans les sables de Moisson (S.-et-0.) et à Giverny (E.) en 1895. Pas. Convolvulus tricolor L. — Plante du midi de la France que j’ai trouvée en abondance dans un champ à Giverny en 1895. A disparu depuis. Pas. Anchusa sempervirens L. — Se maintient depuis fort longtemps à Tosny et dans les jardins du Petit-Andely (E.). Sub. 208 J.-P. HOSCHEDÉ. — Catalogue des Plantes adventices. Anchusa officinalis Retz. — Plante du midi de la France que j'ai trouvée une seule fois dans les champs sablonneux entre Freneuse et Moisson (S.-et-0.). Pas. Amsinckia angustifolia Lehm. — Originaire du Chili. (E.) Forêt de Vernon à Bois- Jérôme (Toussaint), Giverny. (S.-et-0.) Bonnières. Apparaît presque chaque année mais toujours sur des points différents. Pas. Amsinchia lycopsoïides L. — Espèce voisine de la précédente que j’ai trouvée une fois à Giverny en 1896. Pas. Datura stramonium L. — Originaire d'Orient. (E.) Dans les décombres à Bois- Jérôme, La Chapelle-St-Ouen, Ste-Geneviève. (S.-et-0.) Ambleville. Sub. Datura Tatula L. — Originaire de l'Amérique septentrionale. Apparu aux Andelys (E.) (Toussaint) et à Rosny (S.-et-0.) sans s’y fixer définitivement. Lycium vulgare Dun.; L. barbarum L. p. p. — Originaire du nord de l'Asie d’où il aurait été importé en 1696. Assez souvent planté dans les haies. (E.) Vernon près de l’Arsenal, St-Pierre-d’Autils. (S.-et-0.) Clachaloze, La Roche-Guyon. Natura!isé, surtout dans cette dernière localité. Lycium sinense Lam. G. G. L. ovatum Poir. — Espèce voisine de la précédente et souvent mêlée avec elle. (S.-et-0.) Freneuse, Rolloise. Physalis Alkekengi L. — (E.) Coteaux de Ste-Geneviève-les-Gasny, parmi les vignes, où cette espèce se maintient depuis longtemps (Mi: Marg. Durand). Baude- mont. Sub. Nicandra physaloïdes Gaertn. — Originaire du Pérou. Apparu aux Andelys au lieu- dit le Hamel. Pas. Solanum Lycopersicum L. — Originaire du Pérou d’où cette plante aurait été importée en 1596. Cultivé sous le nom de Tomate. Abonde tous les ans dans les vases asséchées des bords de la Seine à Villez et à Grand-Isle (S.-et-0.). Fructifie abondamment et paraît vouloir se naturaliser dans ces endroits. Antirrhinum majus L. — Souvent cultivé et fréquemment échappé des jardins. (E.) Carrières entre Vernonnet et Maniteau (S.-et-0.). Abonde sur les crêtes calcaires de La Roche-Guyon. Bien naturalisé. | Linaria cymbalaria Mill. — Cette petite plante, parfaitement naturalisée sur les vieux murs humides, est bien acquise à notre flore, mais provient évidemment d’an- ciennes cultures. Salvia sclarea L. — (E.) Vernon (Bigot), et le Mesnil, près Gasny, où cette espèce se maintient depuis nombre d'années. Provient d'anciennes cultures. Sub. Salvia verbenaca L. — Espèce spontanée en Normandie, dans la région maritime; ne se trouve ici qu'accidentellement. Sur la voie ferrée, entre Giverny et Heurgival. Pacy-sur-Eure, près de la gare. Pas. Salvia verticillata L. — Apparu il y a quelques années à Vernon, près de l’Arsenal (Bigot). Pas. Salvia officinalis L. — Originaire de l’Europe méridionale. Fréquemment cultivé, s'échappe parfois des jardins. Moisson près du Châlet. Crêtes calcaires de La Roche-Guyon, où cette espèce paraît se naturaliser. Sub. Salvia silvestris L. — Originaire d'Italie et d'Europe occidentale. (S.-et-0.) Blaru dans une luzernière où cette espèce se maintient depuis plusieurs années. Stachys lanata Jacq. — Originaire d'Autriche. Fréquemment cultivé, parfois échappé des jardins. (E.) Gasny, sur le chemin de Bois-Jérôme, près du Cimetière. Sub. Leonurus cardiaca Lam. — Provient toujours d'anciennes cultures et ne se rencontre qu’au voisinage des habitations. (E.) Vernon, près de l’Avenue de l'Ardèche (Bigot). (S.-et-0.) La Villeneuve-en-Ghevrie, près Bonnières. Sub. Nepeta cataria L. — Parlois cultivé, se rencontre au voisinage des habitations. (E.) Bois-Jérôme, Sainte-Geneviève, Falaise et Ménilles, près Pacy-sur-Eure. Sub. Melissa officinalis L. — Souvent cultivé et parfois naturalisé au voisinage des habita- tions. (E.) Autour des murs de la ferme de Grumesnil-Baudemont, près Bray. Sub. Hyssopus officinalis L. — Originaire de la Région méditerranéenne et de l'Asie Cen- trale. Naturalisé sur les crêtes calcaires, aux abords des habitations, à La Roche-Guyon (S.-et-0.). Mentha silvestris L. — Provient évidemment d’anciennes cultures. (E.) Vernon, près des Valmeux (Thiébaut). Mentha viridis L. — Echappé des jardins où cette espèce est souvent cullivée. J.-P. HoscHEDÉ. — Catalogue des Plantes adventices. 209 (E.) Forêt-la-Folie. (S.-et-0.) La Roche-Guyon, près de la route de Benne- court. Sub. Anagallis platiphylla Bondo. — Cette espèce est apparue en 1895 à Giverny (E.), dans une prairie artificielle. Pas. Amaranthus sanguineus L. — Originaire des Indes Orientales. Souvent cultivé, se rencontre parfois dans les champs où cette plante est amenée avec le fumier. (E.) Giverny, Bois-Jérôme, etc. Amaranthus retroflexæus L. — Bien naturalisé dans les terrains vagues el sablonneux. Cetle espèce originaire d'Amérique est parfaitement acquise à notre flore. (E.) Vernon, Giverny, Bois-Jérôme, Grand-Vai. (S.-et-0.) Bords de la Seine, à Grande-lsle, à Villez, à Port-Villez et à Bennecourt. Sables de Freneuse et de Moisson, La Roche-Guyon. Amaranthus albus L. — Originaire d'Amérique. Est apparu en 1900 dans une prairie de la forêt de Vernon, à Bois-Jérôme (Toussaint). Amaranthus silvestris Desf. — Originaire de la région des Oliviers. Bien naturalisé sur la voie ferrée de Giverny à Fourges, Bois-Jérôme, etc. Euxolus viridis Moq. (Amaranthus ascendens Loir.). — (S.-et-0.) Bords des rues à Saint-Clair-sur-Epte. (E.) Vernon, Pressagny-l'Orgueilleux. Sub. Beta vulgaris L. — Il existe en abondance dans les décombres et rochers des coteaux calcaires, entre La Roche-Guyon et Vétheuil, et à Falaise, près Giverny, une forme de cette espèce qui se rapproche beaucoup, par son port étale, diffus, de B. maritima L., et semble parfaitement naturalisée dans les lieux que je viens de citer. Euphorbia Lathyris L. — Provient sans doute d'anciennes cultures. Fonds de Tilly, dans la forêt de Vernon, aux environs de la fontaine; forêt de Bizy, à Saint- Maux (E.). Parfaitement naturalisé dans ces deux stations où cette espèce se maintient depuis nombre d'années. Cannabis sativa L. — Originaire de la région Caspienne et de la Sibérie méridionale. Assez fréquent dans les champs sablonneux provenant d'anciennes cultures. Stratiotes aloïdes L. — J'ai trouvé cette jolie plante dans un petit étang du camp de César, dans la forêt de Vernon. On s'explique difficilement comment cette Hydro- charidée a pu être amenée en cet endroit, où elle se maintient d’ailleurs depuis longtemps. Aponogeton distachyon Thuill. — Originaire du Gap. Cette jolie plante a été introduite dans les étangs et fossés du parc de Chesnay, près Ecos (E.) où elle s’est abon- damment reproduite. Elodea canadensis Rich. — Cette espèce, originaire de l'Amérique du Nord, tend, dans notre région comme dans toute la France, à se naturaliser complètement; elle abonde dans les ruisseaux et bras de l'Epte et de la Seine. Bizy et Montigny, près Vernon, dans des sources. En Normandie cette plante fut rapportée, par Roberge, d'Angleterre, où elle élait déjà naturalisée, introduite par lui dans le Calvados, d’abord dans le Dan, à Blainville, près Caen, elle se répandit promp- tement dans le canal et les fossés voisins et, en peu de temps, envahit tous les cours d’eau de la région. Iris germanica L. — Origmaire de l’Europe méridionale. Fréquemment cultivé et planté sur les murs et les toits de chaumss où cette plante se reproduit d’elle- même. (E.) Giverny, etc. (S.-et-0.) Crêtes de La Roche-Guyon, etc. Sub. Narcissus poeticus L. — Très souvent cultivé. S’échappe parfois des jardins. Champs incultes entre Mantes et Rosny (S.-et-0.). Prairie du Château de Sainte-Gene- viève-les-Gasny (E.). Sub. Setaria italica P. B. — Originaire de Chine, du Japon et de l’Archipel Indien (?) (1). Fréquemment cultivé pour la nourriture des oiseaux et s'échappe parfois des jardins. Sub. Setaria germanica P. B. — Espèce voisine de la précédente, cultivée çà et là dans le département de l'Eure. Se rencontre parfois dans les champs. Giverny, Hari- court (E.). Sub. Panicum miliaceum L. — Originaire d'Egypte et d'Arabie. Fréquemment cultivé et s'échappe parfois des jardins. Bords de la Seine, à Giverny (E.) et à Benne- court (S.-et-0.). Sub. (1) À, de Candolle, Zoc, cit,, p. 357. À 210 J.-P. HoscHEné. — Catalogue des Plantes adventices. Phalaris Canariensis L. — Souvent cultivé pour la nourriture des oiseaux, se rencontre parfois dans les décombres. (E.) Giverny, Grand-Val. (S.-et-0.) La Roche- Guyon, Port-Villez. Sub. Phalaris paradoxa L. — J'ai trouvé cette espèce méridionale, dans un champ, à Hari- court, en 1898. Pas. Polypogon monspeliensis Desf. — Spontané en Normandie, dans la région maritime. Bords de la Seine, à Vernon et à Giverny, à l'embouchure de l’Epte (E.). Sub. Agropyrum acutum D. G. — Cette espèce maritime existe depuis tort longtemps dans une île de la Seine, aux Andelys (E.). Lolium temulentum L. — Dans des décombres, au bord de la Seine, à Grand-Val (E.). Lolium temulentum var. Leptochæton À. Br. (L. speciosum L.). — Champs à Bois- Jérôme (E.). Lolium IARenuR Lam. — Parfaitement naturalisé dans les moissons et prairies arti- ficielles. Lolium multiflorum var. muticum Touss. et Hosch. — (E.) Giverny. (S.-et-0.) Prairie de Limetz. Lolium italicum À. Br. — Cullivé comme fourrage et mélangé aux précédentes espèces dans les prairies artificielles. Sub. Lycopodium clavatum L. — Cette espèce, qui est spontanée dans toute la France, ne paraît pas l'être dans notre région. Je n’en ai trouvé qu’un maigre pied dans la forêt de Vernon, où elle a dû être introduite par des reboisements. La région où ont été trouvées les plantes adventices qui font l’objet de cette liste, ne comprend uniquement que les environs immédiats des petites villes de Vernon, les Andelys (Eure) et la Roche-Guyon (Seine-et-Oise), toutes trois situées sur les bords de la Seine, et, toutes trois aussi, comptant certainement parmi les plus riches stations botaniques de Normandie et de la Région parisienne (1). Si l’on considère qu'aucune grande usine, qu'aucun centre industriel ne se trouve dans cette région, la flore adventice ne paraît plus aussi maigre qu’elle peut le sembler tout d’abord; car il est évident que sa richesse n’approche pas de celle des environs de Rouen, par exemple (2), qui possède, outre un port de commerce très actif et de nombreuses lignes de chemin de fer, un grand nombre d’usines et fabriques qui contribuent toujours beau- coup à l'introduction des plantes dans une région. Ici, rien de tout cela; trois voies ferrées seulement : celle du Havre à Paris, la seule qui pourrait être riche en espèces adventices, est complètement close, et l’accès en est sévèrement interdit. Je n'ai donc Jamais pu l’explorer. Celle de Saint- Pierre-du-Vauvray aux Andelys, très courte d’ailleurs, est toute récente ; je n'y ai presque pas excursionné. Enfin, celle de Gisors à Pacy-sur-Eure est la seule que j'ai pu visiter sur presque tout son parcours, dans notre région du moins. Reste donc comme pouvant être propice aux plantes adventices : les quais et bords de la Seine, qui m'en ont fourni un grand nombre, ainsi que les champs sablonneux de Moisson, près La Roche- Guyon; le petit village de Giverny, près Vernon, et diflérents champs, lieux vagues ou décombres disséminés un peu partout et propres surtout aux plantes échappées des jardins ou provenant d'anciennes cultures. La pauvreté de la flore adventice de cette région n’est donc qu'apparente si l’on tient compte du manque d’endroits propices au développement des plantes étrangères. Giverny, par Vernon (Eure). J.-P. HOSCHEDE. (1) L. Corbière, Nouvelle Flore de Normandie, 1893. — A, Toussaint et J.-P, Hoschedé, FTore des environs de Vernon et La Roche-Guyon, 1898. (2) J. Chevalier, loc. cit, Notes spéciales et locales. ps | NOTES SPÉCIALES ET LOCALES AVIS AUX LECTEURS DE LA BIBLIOTHÈQUE Les vacances de la Bibliothèque commenceront le 1° juillet prochain. Floraison du Taxodium distichum Rich. — Dans le numéro du 1er décembre 1900 de la Feuille des Jeunes Naturalistes, nous demandions ce que l’on savait au sujet de ja floraison du Taxodium distichum en France. Cette question est restée jusqu’à présent sans réponse. Or, le 10 avril 1901, nous avons eu l’occasion de recueillir sous le grand cyprès-chauve du parc de Baleine (Allier), de nembreux épis aphylles de chatons mâles qui avaient été jetés sur le sol par des coups de vent. Nous avons constaté que, sur plusieurs grappes de chatons, le petit axe qui porte les étamines était sorti de presque tous les bourgeons floraux écailleux. Sur d’autres grappes au contraire, les bourgeons floraux étaient encore absolument intacts. En sorte que nous avons sans doute ramassé tous ces chatons à une époque peu éloignée, sinon voisine, de celle de la floraison. Parc de Baleine. G. DE RoOcQuIGNY-ADANSON. Feuille de chêne de grandeur démesurée. — Je conserve toujours en herbier une feuille remarquable que j'ai recueillie moi-même, il y a une douzaine d’années, au parc de Baleine, et qui vient d’un chêne d'Amérique de la section des Chênes rouges. Cette feuille a une longueur de 44 centimètres dont 37 centimètres 1/2 pour le limbe et une largeur maximum de 3? centimètres 1/2. L'arbre qui l’a fournie a aujourd’hui (4 mai 1901), de 16 à 17 mètres de hauteur et une circonférence de 0m66 à 1 mètre au-dessus du sol. C’est évidemment à cause des grandes dimensions de ses feuilles que ce chêne avait été étiqueté Quercus macrophylla par un des anciens châtelains de Baleine, M. Doumet- Adanson. Mais je dois ajouter qu’il n’existe pas de 9. macrophylla, à ma connaissance. Parc de Baleine. G. DE R.-A. La Salsola tragus à Étampes. — La Salsola tragus d'après D. C., et Salsola calvescens d’après Grenier et Godron, n’a été signalée jusqu’à ce jour que sur les bords de la Méditerranée et de l'Océan. Au mois d'août 1900 nous avons rencontré cette plante aux environs d'Etampes (Seine-et-Oise), dans des champs sableux, à Marigny et Brière- les-Scellés, communes du canton d'Etampes. En ces deux endroits, cette Salsola est si commune que c'est avec peine que les cultivateurs arrivent à la détruire de leurs champs. Cette plante, dans la région, atteint un maximum de 045 en hauteur et 050 en diamètre. La Salsola tragus a beaucoup de ressemblance avec $. Kali, mais elle en diffère par ses feuilles plus linéaires. Etampes (Seine-et-Oise) L. CHAYLA. DE pe Notes spéciales et locales. La Bibliothèque Milne-Edwards. — La vente d'une partie de la Bibliothèque de feu M. Alph. Milne-Edwards, comprenant les Généralités et les Vertébrés, vient d’avoir lieu à la salle Sylvestre ; le résultat de ces premières vacations est très brillant et dépas- sera probablement 50,000 fr. — On sait que le produit de la vente de cette admirable Bibliothèque est destiné à permettre l'accroissement des collections de Mammalogie et d’Ornithologie du Muséum. Citons quelques prix: Annales des Sciences Naturelles, (Zool. et Bot.), 1,850 fr. — Annals and Mag. of Nat.-Hist., 1,590 fr. — Archiv für Nalurgeschichte, 830 fr. — Revue Zoologique, Mag. de Zool., et Revue et Mag. de Zoologie, 1,110 fr. — The Ibis, 1,650 fr. — De Blainville, Ostéographie, 1,400 fr. — Calal. Birds of Brit. Mus., 1,250 fr. — Elliott, Pha- sianidæ, 1,350 fr. — Gould, Trochilidæ, 1,550 fr. — 1d., Mammals of Australia, T20 fr. — Id., Birds of Asia, 1,550 fr. — Jd., Birds of Australia, 3,650 fr. — J4., Birds of New- Guinea, 1,300 fr. — Dresser, Birds of Europe, 1,140 fr. — Malherbe, Picidès, 440 fr. — Temminck, Hist. Nat. des Pigeons, 500 fr., etc. Les autres parties de la Bibliothèque doivent être vendues dans quelques mois. Nous avons pu acquérir pour la Bibliothèque un certain nombre de lots importants, tels que les Archives du Muséum de Lyon, les Archives des Sciences physiques et naturelles de Genève, la collection de l’Association scientifique de France, le Natural History Review, les Archives Néerlandaises, le Bulletin géologique de Férussac, le Journal of Zoology, le Giornale di Scienze naturali di Palermo et un grand nombre d'ouvrages sur les Vertébrés vivants et fossiles de l’Europe et régions voisines. Le Congrès d’Ajaccio. — M. le professeur Giard, membre de l’Institut, président de la section de Zoologie de l'Association française pour l'Avancement des Sciences, attire l’at- tention des zoologistes, à l’occasion du Congrès d’Ajaccio, sur l'intérêt que présentent pour notre grande île méditerranéenne les questions de zoologie maritime et l'étude de la faune littorale Corse comparée à celle des côtes de la Sardaigne et de l'Italie. Des recherches plus approfondies sur les Insectes, les Mollusques et généralement sur tous les groupes d’invertébrés terrestres ou d'eau douce des régions encore peu explorées de l'ile sont également très désirables. L'Association internationale des Botanistes doit se réunir en Assemblée générale à Genève, le 7 août prochain au laboratoire de Botanique de l’Université. Rappelons que le secrétaire de l'Association est M. le Dr Lotsy, à Wageningen (Hollande). Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS. Imp. Oberthür, Reunes—Paris (431-01) 1er Juillet 1901 — IVe Série, 31° Année — N° 369 La éeuille Des Jeunes Vaturalistes TABLEAUX ANALYTIQUES DES DESMIDIÉES DE LA FRANCE $ 1°. — Généralités. Les Desmidiées, algues unicellulaires, voisines des Diatomées et des algues inférieures, se distinguent des premières par leur forme, leur cou- leur, leur enveloppe; des secondes par leur taille plus grande, leur forme très spéciale, et leur extrémité Jamais pourvue de flagellums. Les Des- midiées sont vertes, se rapprochent généralement de la forme cylindrique, et ont ceci de très spécial qu'elles portent, à quelques genres près, vers le milieu de leur longueur, un étranglement plus ou moins profond, qui les divise en deux segments (hémisomates). En outre elles ne sont point enfermées, comme les Diatomées, dans une enveloppe siliceuse. Quand une enveloppe existe chez elles — c’est l'exception — elle est simplement géla- tineuse et ne résiste point, comme celle des Diatomées, à la dessiccation, et surtout à la calcination. Les individus sont placés bout à bout et entourés d’une gaine gélati- neuse commune ou plus souvent isolés. Leurs segments revêtent des formes variées : cylindrique, fusiforme, ovale, arrondie, reniforme, quadrangu- laire ; ils sont entiers, sinués, lobés, découpés; lisses, granuleux, épineux. Les Desmidiées habitent les eaux douces, surtout stagnantes. IL faut donc les chercher dans ls mares, les étangs, les lacs. Elles ne flottent pas, comme, par exemple, les Diatomées pélagiques, mais se groupent sur les végétaux inondés, mousses, sphaignes, herbes aquatiques, sur la vase même. Fréquemment elles forment des masses muqueuses d’un beau vert. Dans ce dernier cas, elles sont à peu près pures, par conséquent prêtes à être transportées sur le microscope. Quand, au contraire, elles se trouvent mélangées à la vase, il faut d’abord les en extraire. Pour cela on a recours à leur mouvement spontané vers la lumière. On place donc l’amas vaseux dans un récipient peu profond où il ne tarde pas à se déposer. Le vase.est recouvert d’une feuille de carton percée d’une ouverture par où péuérera la lumière. C’est vers la surface liquide éclairée par cette fenêtre que viendront se réunir les Desmidiées. On peut encore se servir d’un tamis de soie très léger, d’une gaze grise ou blanche que l’on étendra sur le dépôt vaseux du fond. Les petites algues en traverseront les mailles pour monter vers la lumière. Il suffira alors de les pêcher à la surface avec un verre de montre. L'étude des Desmidiées au microscope est très facile. Leur classification est basée sur leur forme et celle de leurs segments; pour les déterminer il suffit d’un grossissement de 200 à 250; celui-ci pour les plus petites formes. Comme rien ne vaut de bonnes planches pour la certitude des déter- minations, nous renverrons pour chaque espèce à la figure qu’en a donnée M. Tempère dans ses Desmidiées (Wicrographe préparateur, vol. TI, IV, V). 214 P. Fournier. — Tableaux analytiques des Desmidiées en France. On pourra aussi recourir aux figures de Kützing (Phycologia generalis, 1843), Kieselschaligen Bacillarien oder Diatomeen, 1844), de Hassal (Londres, 1845). _Exérémité avec vacuole et EEE fees _—Ætrenglement. Ts Past Ed —(-—#Sulure 2. Sphærozosne excavalum Ref. PR De. be brnial #. Closterium demneré Ael/s. Segment 5 À SNS: E + Lente —lole le É gs clrnglemenb = in ble hasilaire hemisemate. Fe ; 3. Etsstrun verrucosum Breë 1, Docidium coronatum Brel Voici les termes que nous emploierons : Etranglement, constriction médiane séparant les deux segments; Extrémités. Nous appellerons ainsi les bouts de l’axe passant par l’étranglement et par les deux segments; c’est sur cet axe qu'est prise la taille ou longueur, c’est par rapport à lui que nous disons les côtés des segments droits ou obliques. Au contraire, c’est par rapport au petit axe, qui se confond avec l’étranglement, que les extré- mités sont dites concaves ou convexes. La base des segments, Les lobes basi- laires sont la partie des segments la plus rapprochée de l’étranglement ; Endochrome : matière verte. Les principaux noms d'auteurs sont : Ag....... Agardh (/cones algarum, 1828, etc.). ne .... Bory de Saint-Vincent. Divers travaux. ..... De Brébisson. Divers travaux. Brong.... Brongniart. Travaux et mémoires. Hass ..... Hassall (A Hist. of the brit. freshwater Alg., 1845). Kize ir Kutzing (ouvrages cités). Men...... Meneghini (alghe ital., 1842). Mont..... Montagne. Nombreux ouvrages. Morr..... Morren. Articles et mémoires. S IT. — Tableaux analyliques. 1° GENRES 1 Individus isolés ..... SLR BUTS TEE VIRE RE PE RO PR RE 7 Individus accolés bout à bout formant des filaments articulés....... SPIERE 2 Articles très allongés, cylindriques ou étroitement fusiformes, 2 placés bout à bout (Placés côte à côte : voir Raphidium) .. 1. Gonatoxygon. ( Articles plus larges que longs ou à peine plus longs que larges ...... HR 3 Filament comprimé; articles à étranglement profond...... II. Sphærozosma. Ne présentent'pAs Ces CArTaCLÈTeS TÉUDISS CRAN EE RER RS Articles un peu plus longs que larges; renflés vers le milieu de 4 leur longueur*enlorme:de baril)... ee IT. Bambusina. CNom 25. SON MARS RUE ve RES Ve PRRS ENT sise DES 6] Filament cylindrique; articles à peine étranglés, ne formant pas 5 | deux segments bien définis, non élargis à la base........ IV. Hyalotheca. Filament comprimé ou anguleux (en coupe transversale), un étranglement bien net; segments très élargis à la base................. 6 P. FOURNIER. — T'ableaux analytiques des Desmidiées en France. 215 ! Segments à extrémilé profondément sinuée, de sorte que les articles ne se touchent que par leurs angles extrêmes et ON MS SÉMENTe eux UL ESpIce OYale. 2; ur 2 ke ere. V. Aptogonum. | Segments à extrémité droite; articles se touchant par toute leur D RP dote dans ciel ne Dale LE à OS Us VI. Desmidium. ! Algues (vues dans leur longueur) à contours arrondis ou ovales, SOUNERAIODES PINS OL MOMSTAVONTAMES EE ne 9 7 Algues beaucoup plus longues que larges; symétrie longitudinale, et alors segments subeylindriques, à extrémités tronquées, où transversale, et alors segments indistincts, atténués à l’extré- mité; endochrome laissant à l'extrémité un espace vide, hyalin.......... 8 Algues droites, subcylindriques, en forme de bâtonnet, nettement 8 divisée en deux segments un peu renflés à leur base . DOUX Docidium-: Algues plus ou moins arquées en demi-lune, atténuées aux extré- mités ; divisionrdes SPéments MdéciSer 2e 2e, or. VII. Closterium. Individus ovales- fusiformes (dans le sens de leur longueur), ou 9 brièvement cylindriques, sans lobes profonds; étranglement NT DOMOQUT e Re TO 10 Individus ovales arrondis, profondément divisés en 2 segments .......... 18 10 Pas ou à peine étranglé au milieu..... TN RE et cn RE 2 moe 11 | Etranglement très net ; segments en cône tronqué A PE St EU PE à 42 11 ÉMIS CR RE ET MR DR uit gel XI. Tetmemorus. RIRE PERRET re rm ee. à XII. Calocylindrus. 19 | Endochrome nettement spiralé.......... RE AE TES IX. Spirotænia. Endochrome ne formant pas une spirale................ … VII. Penium. Espèce présentant, vue de bout, un contour anguleux, radié ou 13 BITRNAIRE a 10e Bros CROSS Ar RER EN RES NN EE PE TRS 14 Espèce ne présentant pas ce caractère (extrêmement petite)............. 15 Matière verte disposée par raies nettement séparées l’une de 14 Faurepardessmaies blanches. re ne. XVIII. Temperea. NOM ss mt Die PAS D ANTT ) MRDE RRRE XIX. Staurastrum. 15 RH individus groupés sur un stipe commun...... XX. EU are DB SP nee Mo Se dette Viec eds ee nee ( Allongée fusiforme (comme Closterium). XXI. Raphidium. ! Recourbée en croissant............. XXIL. Selenastrium. individus oneelules a0clomenesi rs is. tt... LU, = Individus allongés fusiformes, placés en rangées régulières. XXIIL. Scenedesmus. Cellules placées irrégulièrement, formant par leur ensemble un disque arrondi, dentelé par les prolongements bifurqués des COMME CRTÉMEURES A 2 ne Lotion .... XXIV. Pediastrium. Chacun des deux segments découpé en lobes profonds et nom- breux, diversement denté et incisé aux extrémités; périphérie dpeu près RYAlNE---%..:......)... ......2.... XV. Micrasterias. Algue ne présentant pas ces CAACICRES MÉMIMSP RER MANS LL nue... 19 Segments dentés, sinués ou lobés, mais non épineux................... 20 Segments à prolongements ÉDIRCUN RSR MAÉ Re 0.2... .....: 22 Segments à bases rapprochées ou parallèles; 3-5 lobes ou sinus; extrémités licisées: Bords neliememiverS-. 1... .. XIII. Euastrum. NÉMDTÉSeRIANTL DASTCÉSICATACLÈRES LÉ MISDE 2. he naioie see ve SE PO Segments entiers ou légèrement sinueux, présentant parfois sur leurs bords une ou deux rangées de dents obluses et courtes : 17 18 : 19 20 ÉTEND E TC MES ES RRES . XIV. Cosmarium. | | | | \ ( | \ ( 16 Espèce solitaire \ / | e Segments à endochrome entier; marge quelquefois dentée; indi- vidus fusiformes, subcylindriques, arrondis ou tronqués aux ÉRRÉIDUES 2 nas ele ce Lure 5 8 RER EE XII. Calocylindrus. 29 \ 4 paires d’ épines au moins par segment (vu de face)..... XVI. Xanthidium. MOnCoudEUxX paires d'épinesa 20. ..:....11.... © XVIL. Arthrodesmus. Langres. P. Fournier. (A suivre.) 216 DEprAT. — Études sur les Roches éruptives du Jura. ÉTUDES SUR LES ROCHES ÉRUPTIVES de la série ancienne DANS LE JURA FRANC-COMTOIs Les affleurements de terrains anciens présentant des traces d'actions éruptives sont rares et restreints dans le Jura. Le massif de la Serre et la limite du Doubs et de la Haute-Saône, près de Héricourt, en permettent seuls l'étude, et encore cette dernière région peut-elle être considérée comme une Zone de transition entre le Jura et les Vosges. Ces phénomènes éruptifs se sont produits sur le parcours du môle vosgien dont le massif de la Serre est l’unique témoin. I. — Les roches éruptives du massif de la Serre. On peut distinguer dans le massif de la Serre deux zones principales de plis dirigées du N.-E. au S.-0. La première, zone des Gneiss et des Micas- chistes, constitue un anticlinal en éventail dont les deux flancs sont ren- versés. La deuxième, zone du Permien et du Trias inférieur et moyen, forme un synclinal parallèle au pli précédent (1). Cette région a été durant les temps primaires et surtout pendant les mouvements hercyniens le théâtre de quelques manifestations éruptives que nous allons étudier. | | Granulite. — L'activité volcanique s’est manifestée pour la première fois dans le massif de la Serre par l'injection dans les Gneiss d’un filon de Granulite parallèle à la direction du de anticlinal et coupé actuellement par une faille qui est la grande faille de bordure méridionale du massif ancien. Cette Granulite est une roche granitoïde, de couleur claire, fréquemment transformée en arène sableuse, présentant de nombreuses poches de kaolin résultant de la décomposition des feldspaths. Sa composition chimique com- porte une assez forte quantité d'éléments minéralisateurs. Sa composition minéralogique est la suivante : I. — Minéraux de 1'° consolidation : Mica noir, Oligoclase, Orthose, Quartz bipyramidé. Accessoirement : Zaircon, Grenat, Apatite, Fer oxydulé, Sphène rare. II. — — de % consolidation : Orthose, Albite (microperthite), Quartz granulitique, Mica blanc, Chlorite. Le mica noir se présente en plages déchiquetées, fréquemment trans- formées en Chlorite. Le Feldspath est lardé d’aiguilles microscopiques de Tourmaline. Le quartz de première consolidation est généralement constitué par des cristaux “bipyramidés à formes cristallines bien accusées. Les éléments accessoires dénotent une assez grande richesse de la roche en dissolvants. Le Mica blanc en élément de seconde consolidation est excessi- vement abondant. (1) J. Deprar. — Le massif de la Serre et son rôle tectonique, B. S. G. F., 8° série, t. ?8. | suite ‘nd id DEPpRAT. — Æludes sur les Roches éruptives du Jura. 217 0 La Serre. SE. Ârange. Se Gn Gneiss. Gng Gneiss granulitique. p Filons pegmatoïdes, Gr Granulite, C4 Toarcien. JIV Bajocien. = JUIL Fuller’s satth. Bis. Cette roche a exercé sur les Gneiss encaissants un métamorphisme bien net. Cette action métamorphique peut être étudiée sur le coteau méridional de la bande gneissique. En allant vers l’intérieur du massif, depuis le village d'Amange, en se dirigeant vers Moissey et en traversant la courbe dont l’axe est occupé par la grande faille de bordure, on coupera d’abord le Bajocien, dont les calcaires à Entroques présentent entre les bancs des plaques de pyrite produites par la circulation dans les diaclases d'eaux pro- venant du massif; puis, après avoir traversé les marnes du Toarcien supé- rieur, on coupera d’abord le filon granulitique, puis on verra la roche passer peu à peu (fig. 1) à des bancs présentant (ong) une stratification bien nette, feuilletés, de couleur blanche et d'aspect soyeux. C’est une véritable Lepty- nite, très riche en Grenats, formées au contact immédiat de la Granulite et des Gneiss. En coupe mince, on peut y reconnaitre les éléments minéralo- giques suivants : Orthose, Quartz granulitique, Mica blanc, Grenat abondant, Dillimanite. Le Mica blanc (Moscovite) est extraordinairement abondant. Le Grenat se présente en petits cristaux roses, tranchant sur la couleur blanche de la roche. L’épaisseur de la zone métamorphique est d'environ 10 mètres. Après avoir traversé cette épaisseur de couches, on voit le Mica blanc diminuer progressivement, et, à 200 mètres du filon, l’action de la Granulite a cessé de se faire sentir. Il faut signaler l'abondance de gros cristaux de Fluorine jaune que l’on peut recueillir dans les druses du Gneiss granulitique et surtout de la Granulite. Ces cristaux, ainsi que de beaux cristaux de Barytine présentant la mâcle en crète de coq sont dus à des actions hydrothermales. La masse granulitique à donné naissance, et iei l’on peut saisir le phéno- mène sur le fait, à une innombrable quantité de filons de Pegmatite. On se rendra facilement compte de ce phénomène en suivant directement la route qui va d'Amange à Moissey. Après avoir traversé la courbe liasienne, on entrera dans la zone gneissique au tournant de la route. Ici, la Granulite et les Gneiss granulitiques ne sont pas visibles; pour les observer, il faut monter environ cinq cents mètres plus loin dans la courbe. On verra alors dans la paroi rocheuse qui borde la route (coupe 1), des filons lardant les Gneiss en tous sens et provenant du filon granulitique. Leur diamètre ne dépasse généralement pas cinquante centimètres (mais il faut observer qu’on est déjà à une certaine distance du filon), il peut descendre jusqu’à quelques centimètres. Cette Pegmatite présente de magnifiques cristaux d'Orthose lardés de Quartz et en certains points on peut observer une véritable Peg- matite graphique. La texture de ces filons est généralement micropegma- titique à leur extrémité et j'ai pu y observer au microscope de très beaux 218 _ DEPRAT. — tudes sur les Roches éruplives du Jura. exemples d’auréoles de quartz vermiculaire sur feldspath. La Tourmaline en cristaux de petite taille est peu abondante. Au contraire, le Zircon se rencontre fréquemment en cristaux microscopiques mA! pt. L'âge de cette Granulite est difficile à préciser. Toutefois, d’après ses avec le pli hercynien, on peut la rattacher au début du Carboni- LOFET Diorite. — Au cours d’une excursion dans la bordure permienne du massif de la Serre, j'ai recueilli dans les conglomérats visibles dans les sables rouges, près de Saligney, des fragments d’une roche d’un vert noi- râtre provenant, sans aucun doute, du massif lui-même et ne pouvant avoir été apportée de loin par les courants; en effet, ces fragments sont anguleux et ne présentent pas de traces de transport. Cette roche est une Diorite grenue dont malheureusement on ne peut préciser l’âge, le gisement dont elle provient étant recouvert en transgression par les dépôts permiens. Sa composition minéralogique est la suivante : I. — Zircon, Fer oxydulé, Apatite. II. — Sphène. É III. — Orthose rare, Hornblende, Oligoclase. Le Zircon est rare et en très petits cristaux; l’Apatite est également rare et enclavée dans le Feldspath. Le Sphène est abondant, jaune en lumière naturelle. Ses cristaux sont parois assez volumineux. L’Amphibole se pré- sente généralement en grandes plages vertes, fortement polychroïques; je l'ai observée également sous forme de prismes m9! . Le Feldspath est constitué par de grandes plages d’Oligoclase présentant nettement les lamelles hémitropes caractéristiques de cette espèce. Il moule les autres éléments. C’est l'élément dominant. L’Orthose est très rare et doit provenir d’actions chimiques postérieures à la consolidation de la roche. Au reste, il existe en certains points de la bordure septentrionale de la masse archéenne des schistes amphiboliques qui pourraient fort bien pro- venir du métamorphisme exercé par la Diorite sur les Gneiss. Felsophyres. — Nous groupons sous cette dénomination les roches qui aflleurent à la limite des Gneiss et des dépôts permiens. Bien qu’elles présentent des différences de structure assez nettes, elles se rapportent toutes néanmoins au groupe des Porphyres globulaires et Pétrosiliceux. Ces roches dont la sortie peut être fixée sans hésitation au Permien, et sans doute pour plus de précision au Permien moyen sont en contact direct d’une part avec les Gneiss; de l’autre, les couches permiennes viennent s'appuyer presque verticalement contre elles. La masse éruptive forme un filon allongé, étroit, bordant toute la partie visible des Gneiss; en certains points elle a engendré des tufs tels que ceux que l’on peut observer sur la route d'Amange à Moissey. Du reste, on y observe toute la transition, des Tufs des Porphyres pétrosiliceux, de ces derniers aux Porphyres globulaires (Eurites). Eurites. — Les Eurites de la Serre sont des roches vertes ou rou- geâtres, rudes au toucher, s’observent surtout dans la grande carrière que l'on rencontre au sortir de la forêt de la Serre, sur la route d’'Amange à Moissey; elles sont exploitées pour Le pavage des routes. Elles passent par endroits, et principalement au contact des Gneiss à de véritables Porphyres Deprar. — Études sur les Roches éeruplives du Jura. 219 microgranulitiques ; les Gneiss ont donc subi de la part des Eurites un véri- table métamorphisme. Ces Porphyres microgranulitiques, de couleur claire, à grain excessi- vement fin, présentent les éléments suivants : I. Orthose en grandes plages corrodées, Oligoclase, Quartz en grains bipy- ramidés de grande taille, à pointements émoussés, Amphibole, Grenat. IT. Association microgranulitique d’Orthose et de Quartz. Les Eurites proprement dites contiennent : I. Orthose, débris d’Oligoclase, Quartz bipyramidé. II. — Pâte formée d’Orthose et de Quartz microgranulitique avec trainées calcédonieuses ; Sphérolithes sans croix noire. Pyrite et Fer oxydulé dans la pâte. Ces Eurites passent en remontant le vallon des Croisières à de véritables Porphyres pétrosiliceux, bruns ou verdâtres présentant une grande rudesse au toucher : I. Quartz en grands cristaux bipyramidés et craquelés, Orthose corrodé, présentant un aspect vitreux, débris d'Oligoclase. IT. Pâte en grande partie amorphe, avec Pyrite ct Fer oxydulé. Talc en lamelles minces. En somme, ces trois formes ne sont que des variétés d’un même magma qui s’est épanché dans des conditions diverses, et 1l est probable qu’elles résultent principalement de phénomènes d’endomorphisme exercés par les terrains encaissants. Quant aux Porphyres microgranulitiques, on peut les considérer comme résultant de l’injection de la silice dans les Gneiss, où cette silice en excès s’est individualisée sous forme de Feldspath et de Quartz microgranulitique. Mais les Gneiss ont également réagi sur l’Eurite qui s’est chargée d'éléments des Gneiss, en lui fournissant par exemple les nombreux débris d’Oligoclase dont elle est chargée. On peut donc distinguer dans le massif de la Serre trois séries éruptives; la première dont la manifestation la plus importante se traduit par le filon de Granulite de la bordure méridionale et le métamorphisme des Gneiss encaissants. Une deuxième probablement Carbonifère et à laquelle on doit sans doute rattacher la Diorite dont les galets se trouvent dans le Permien, et enfin une troisième, Permienne, comprenant tout un groupe de roches, du Porphyre microgranulitique au tuf pétrosiliceux, avec toutes les formes de transition que nous avons signalées. IT. — Sur une Porphyrite augitique des environs de Chagey (Haute-Saône). Après le massif de la Serre, l’Archéen et les terrains primaires dispa- raissent sous la couverture formée par les terrains secondaires, et ce n’est qu'aux environs de Chagey (Haute-Saône) que l’on voit reparaître des for- mations éruptives de la série ancienne. S1 l’on suit la route qui va de Chagey à Chénebier, on traversera la série suivante (coupe 2) : la coupe que nous en donnons et que nous avons relevée dans une course commune avec M. Bresson, préparateur à la Faculté des Sciences de Besançon, est la modification de celle donnée par Chevillard dans le Bulletin de la Société géologique de France ([2], t. XXIV, p. 124). Après avoir traversé le Trias et le Permien, au sortir du village de Chagey la 220 DEPRAT. — Z'tudes sur les Roches éruplives du Jura. N (Coupe N2 Chenèbrer : < Ca ge Carrière LR 1 À, b # TS RRRK sd D 1 Calc. dévonien ? à encrines. 3 Schistes permiens ? ou dévoniens ? métamorphiques. 2 Grauwacke coblentzienne. 4 Sables rouges et argiles permiennes. zx 7% Porphyrite augitique. 5 Grès bigarré, 6 Muschelkalk à Cœn. Vulgaris. route longe le bord du ruisseau; on suit alors une zone de schistes gris, se brisant en fragments parallélipipédiques à feuillets pailletés de Damourites sans aucune trace de fossiles et qui paraissent avoir subi un métamor- phisme intense. À huit cents mètres environ du village on coupe un filon de porphyre pétrosiliceux qui a amené avec lui une énorme quantité de minerai de fer dont la roche est imprégnée et qui a été exploitée. Puis à quelque distance on coupe un nouveau filon éruptif formant dyke au bord de la route, et suivi à peu de distance d’un second. Ces filons sont constitués par une roche d’un vert foncé, lourde, d'aspect ultra basique, fortement altérée dans le premier filon; très dure et sonore sous le marteau. Ses principaux éléments minéralogiques sont : Augite, Labrador et Fer oxydulé. I. — Labrador, Pyroxène (Augite), Fer orydulé. IT. — Microlithes de Labrador, de Fer oxydulé et d'Augite. III. — Plages calcédoniennes avec agrégats de Sphérolithes à croix noire. Le Labrador y constitue de grands cristaux de première consolidation, reconnaissables à leurs lamelles hémitropes inégales. Dans le premier filon ils sont fortement altérés, fissurés et envahis par les produits chloriteux. Le Pyroxène augite est le plus souvent altéré. Il se présente sous forme de grands cristaux allongés suivant l’arête h! g!, parfois maclés. L’altéra- tion est à peu près complète et les cristaux restés frais sont très peu abondants ; l'aspect est rugueux, les cristaux sont fendillés et remplis de matière chloriteuse. Certains cristaux sont presque complètement épigénisés en serpentine, en chlorite ou en calcite, surtout dans le premier filon où la calcite s’est développée aux dépens du Pyroxène au point que la roche donne une effervescence sensible avec les acides. Le Fer oxydulé se trouve en cristaux de première consolidation. Les microlithes sont formés de Labrador en cristaux allongés suivant pg°,l'Augite est en grains de petite taille, jaunâtres en lumière naturelle; le fer oxydulé abonde en microlithes. Au microscope, la roche se montre parsemée de sphères formées d’une quantité de sphérolithes pétrosiliceux à croix noire, formant quelquefois de longues traînées plongées dans une matière verte en lumière naturelle, qui est un produit d’altération du pyroxène. Il y a donc eu individualisation d’un excès de silice, car je ne saurais rapporter la formation de ces sphé- rolithes à des influences extérieures, par exemple à un remplissage ultérieur d’amygdales. Feuille des Jeunes Naturalistes. — IV° SÉRIE, 31° ANNÉE. C'entimètres 0 1 2 3 A Moilusques de Cancale (Tératologie et Variétés) PA: Deprar. — Ætudes sur les Roches eruptlives du Jura. 221 On peut donc diagnostiquer cette roche comme une Porphyrite augitique. Il est bien difficile de fixer l'âge des schistes qu’elle traverse. Cependant ils semblent être équivalents des schistes avec poudingues visibles de l’autre côté de l’antichinal, vers Chénebier et que l’on peut rapporter au Carbonifère ou au commencement du Permien. D’après ses rapports avec les trapps d’un côté (sauf l'absence de Mica noir) et surtout avec la roche noire de Noyant et de l’autre par ses affinités avec certains mélaphyres on peut la considérer comme contemporaine des éruptions trappéennes du Morvan et des felsophyres vosgiens. Ainsi les phénomènes éruptifs vosgiens appartenant au Permien se rattachent nettement à ceux du Morvan comme nous le voyons de plus par la série des felsophyres permiens du massif de la Serre. Tandis que le Morvan voyait s’'épancher au début du Permien les roches trappéennes, des porphyrites augitiques avec sphérolithes à extinc- tion tenant le milieu entre ces roches et les mélaphyres francs vosgiens s’épanchaient dans les environs de Chagey et de Chénebier, puis à l’époque du grès rouge apparaissaient des felsophyres avec tufs se reliant intimement dans le massif de la Serre se reliant intimement aux felsophyres des Vosges et de la Forêt-Noire. Jacques F.-G. DEPRAT. Bibliographie. — MM. Berrrano. Carte géologique. Feuille de Besançon. Jouroy. Orographie du Jura dôlois. B. S. G. F., 2e série, t. 29. Explication de la carte du Jura dôlois. B. S. G. F., 2e série, t. 28. G. DeprarT. Le massif de la Serre et son rôle tectonique. B. S. G. F., 3° série, t. 28. PISE DES COQ DMELESY MARINES RECUEILLIES A CANCALE (Voir n°5 364 et 365). EXPLICATION DES PLANCHES PLANCHE I Fig. 1. —- Clathurella purpurea Montagu, monstr. arcuata, n° 8 de la liste. Fig. 2. — Ocinebra erinaceus Liinné, monstr. arcuata. Trouvé récemment à Port-Briac dans les Zostères, vivant. Fig. 3. — Littorina littorea Linné, var. ex colore pallida Dautz., monstr. elongata. Trouvé récemment à Port-Briac, vivant. Fig. 4. — Litiorina rudis Maton et Rackett, var. globosa Jeffreys, monstr. contabulata. Trouvé à Port-Mer. Fig. 5. — Littorina rudis Mat. et Rack., var. sulcata Leach., monstr. scalariformis, n° 28 de la liste. Cet exemplaire présente une trace bien nette d’ombilic. Fig. 6. — Littorina rudis Mat. et Rack.. var. globosa Jeffreys, monstr. scalariformis. Récemment trouvé à Port-Mer. Le dernier tour tend à se détacher, l'ouverture est presque circulaire; il y a une trace d’ombilic. Fig. 7. — Littorina obtusata Linné, var. aurantia Dautz., monstr. planis- pira, n° 30 de la liste. Ombilic bien visible. 222 H. MARTEL. — Liste des Coquilles marines recueillies à Cancale. Fig. 8-9. — Lüittorina rudis Mat. et Rack., var. globosa Jeffreys, monstr. elongata, n° 28 de la liste. Le n° 9, moins allongé que l’autre, présente une trace d’ombilic. Fig. 10-11. — Gibbula magus Linné. Les deux exemplaires figurés ont la forme élevée de la var. producta B. D. D., mais ils sont ombiliqués : le n° 11 a l’ombilic circulaire et large de la forme typique, mais celui du n° 10 est fortement rétréci et à moitié comblé; c’est donc un intermédiaire entre le type et la var. producta. Les dimensions du n° 11 sont : Diam. max. 27 m/m, Haut. 28 m/m. Celles d'un exemplaire normal : _ 27 — — 93 — Ces deux exemplaires ont été trouvés vivants à Port-Briac; cette forme est très rare. Fig. 12. — Pectunculus glycymeris Linné, var. punctulata Martel, n° 96 de la liste. Dans cet exemplaire unique, les lignes d’accroissement sont très marquées. + PLANCHE II Fig. 1 à 6. — Anomia ephippium Linné. Valves droites, intérieur. La fig. 1 représente une valve normale : la perforation est grande, ellip- tique, et ses extrémités voisines du bord dorsal sont éloignées l’une de l’autre. Dans la fig. 2, la moitié de la perforation opposée au bord dorsal est bouchée par une nacre identique au reste de la coquille; les extrémités se touchent sans être soudées. Dans la fig. 3, la perforation est aux trois quarts bouchée par un dépôt de nacre à couches à peu près concentriques, plus larges vers l’intérieur de la coquille; les extrémités se touchent sans être soudées. Dans la fig. 4, la perforation est presque complètement bouchée; les extrémités ne sont pas encore soudées. La fig. 5 ne montre plus du tout de perforation; les extrémités sont parfaitement soudées et il ne reste comme traces qu’un sillon superficiel à la surface interne. Enfin, la fig. 6 ne présente plus aucune trace de perforation, et la sou- dure est si parfaite qu’elle n’est plus visible. La perforation permanente de la valve droite est considérée comme un caractère générique des Anomia; on admet que les extrémités ne se soudent jamais l’une à l’autre (Fischer, Manuel de Conchyliologie, p. 931, ligne 17, en remontant). L'examen des exemplaires figurés permet d'expliquer très simplement l’obturation du trou de la valve droite : Le n° 1 était vivant, mais libre par suite de la destruction de son support; la cheville calcaire, élargie à l’extré- mité, obturait le trou. Dans Le n° 2, cette cheville était plus mince, il y avait un vide autour, l’animal l’a fait basculer et a rempli le vide à l’arrière. Dans le n° 5, la cheville avait été entièrement attirée à l’intérieur, rabattue dans la cavité umbonale de la valve gauche, où elle était fixée par un empâtement de nacre. Ces trois exemplaires ont été recueillis vivants; les n° 3, 4 et 6 étaient morts, et je n’en ai pas les valves gauches, mais la marche de l’opération faite par l'animal est clairement indiquée par les précédentes. Fig. 7, 8, 9.— Tapes aureus Gmelin, var. ex. colore, Dautzenbergi Martel. Valve gauche, côté dorsal, valve droite, n° 110 de la liste. Cette variété n’est pas rare à Cancale, mais je ne l'ai pas rencontrée ailleurs, ce qui explique qu'elle ait échappé jusqu'ici à l'attention des naturalistes qui ont exploré ces parages. Cancale. H. MARTEL. Feuille des Jeunes Naturalistes. — IV° SÉRIE, 31° ANNÉE. 7 Centimètres 9 1 2 3 4 5 Mollusques de Cancale (Tératologie et Variétés) PCI Abbé FRIONNET. — Chenilles de la Haute-Marne. 225 FAUNE ENTOMOLOGIQUE DE LA HAUTE-MARNE TABLEAUX ANALYTIQUES ILLUSTRÉES POUR LA DÉTERMINATION DES PRINCIPALES CHENILLES DE MACROLÉPIDOPTÈRES su 18. © © Q —I © © (Suite) . Lophopteryx camelina L. (Le chameau). — Une latérale jaune coupée de points rouges. En juin, puis en septembre et octobre, sur le chêne, l'orme. Partout, dans les bois. KR. . Notodonta dictæa L. (La porcelaine) (fig. 14.). — En juin, puis en septembre sur les saules, peupliers, bouleaux. Presque partout AC. . Notodonta xigzag. — V. 1° Groupe 2. Hadena atriplicis L. (L’arrochière). — D'août à octobre sur les polygonées, notamment sur l’arroche, l’oseille, la persicaire. Partout. Plus commune que la suivante. Hadena oleracea XL. (La potagère). — Sur les plantes potagères. Partout. AC. . Leucania albipuncta S. V. (Le point blanc). — Sur les Graminées. Partout AC. mais Loujours plus rare que L. pallens. Chariciea delphinrii. — V. III Groupe 13. Hadena dysodea S. V. (La cerisière). — En juillet sur les Chicoracées, la laitue romaine, etc. Partout AC. . Argynnis adippe S. V. (Le grand nacré). — En juin sur diverses espèces de vio- lettes. Partout, au bord des grands bois. CG. . Orgya gonostigma F. (La soucieuse). — Une aigrette en arrière et 2 sur le premier anneau, celles-ci étalées. 2 larges bandes latérales noires. En mai, puis en août sur divers arbres, surtout le chêne, l’aulne, la ronce. Bois de la Boulaie, de Presles, Mont-Saule. Cà et là. Toujours R. Deras coryli L. (La noctuelle du coudrier). — En été et en automne, sur le bon- leau, orme, noisetier, passant fréquemment sur le chêne ou les aubépines bordant les bois. Presque partout. Auberive. AC. Bois d'Hortes et de Va- rennes. AR. . Ino pruni S. V. (Procris du prunier). — En mai sur l’aubépine et le prunellier. Gà et là. Toujours R. . Euchelia Jacobeæ L. (La phalène carmin du séneçon) (fig. 35). — De juillet à sep- tembre dans les jardins et les lieux cultivés, sur le séneçon Jacobée. Par- tout TC. . Heliothis dipsacea. — V. I[° Groupe 16. . Spilosoma fuliginosa L. (L’écaille cramoisie). — Sur diverses plantes basses, dans les jardins et au bord des chemins. Partout C. . Nonagria typhæ Esp. (Noctuelle de la massette). — De juin à juillet, dans les tiges du Typha latifolia. Çà et là, dans les prairies marécageuses, au bord des eaux. Presles, Langres (à certains endroits du canal). AR. . Stauropus fagi L. (L’écureuil) (fig. 22). — Fond rouge brique avec des lignes obliques noires plus ou moins visibles. 2 longs filets au dernier anneau et 2 bosses triangulaires sur les anneaux 4 à 9. Dans les bois, sur le hêtre, chêne, noisetier, bouleau. Toujours TR. Ypsipetes trifasciata Bork. — En sept. sur l’aulne, le peuplier, le saule. Çà et là, toujours très localisée, et généralement AC. dans les lieux (d’aire fort res- treinte du reste) où elle a fixé son habitat; prise plusieurs fois à Hortes sur le versant nord du territoire; pas encore rencontrée sur le versant sud qui offre cependant les mêmes caractères géologiques et climatologiques. Vallées de l’'Amance. R. 2? 4 Abbé FRIONNET. — Chenilles de la Haute-Marne. 19. Pachycnemia hippocastanaria Hb. — Au printemps et en automne sur les bruyères. Partout AC. Bois de la Boulaie, La Ferrière. AC. 20. Lythria purpuraria L. (L'ensanglantée). En juin, puis en septembre sur les 21 29 polygonées, surtout rumex acetosella. Partout au bord des chemins, dans les pacages. AC. Fidonia atomarwa L. (La rayure jaune). — En juin, puis en septembre sur les sca- bieuses, lotus, genêts, armoise, coronille. Partout dans les friches, au bord des bois surtout. AC. Eupithecia goossensiata Mab. — En octobre et en juin sur la bruyère commune. Presque partout dans les forêts, les friches au bord des bois, généralement AR. et paraissant plus abondante en certaines années : depuis deux ans nous ne l'avons pas rencontrée dans les bois de Varennes et de Maizières où nous la trouvions cependant facilement auparavant. Epione parallelaria S. V. (La parallèle). — En juin sur le noisetier. Presque partout dans les bois, et parfois les jardins, mais toujours localisée. AR. Bois de l’Egué. AC. Melantha ocellata L. (Le lynx, la découpée). — En juin, puis en septembre sur le galium verum. Partout le long des haies, au bord des chemins. AC. Phibalapteryx vitalbata Hb. (Larenties de la clématite). — En juin, puis de septembre à octobre sur la clématite des haies. Presque partout dans les lieux boisés, le long des haies bordant les vignes AC. Bois de Rougeux et de Beau- lieu C., pas encore rencontrée dans ceux de Marcailly et de Varennes. Acidalia rubiginata Hufn. (La rougie). — En mai sur diverses plates-bandes. Partout, dans les campagnes et les jardins. AR. . Metrocampa honoraria S. V. (L'honorée). — D’août à septembre sur le chêne et 5 4 D parfois le bouleau. Dans tousles lieux boisés, mais de préférence dans les taillis et ics bosquets de bois. R. Cidaria corylata Thünb. — D’août à septembre sur le tilleul et le coudrier. (à et là, semble localisée. Bois de Varennes, de la Boulaie. TR. Eupithecia virgaureata Dhd. — Rouge brique obseur, passant au fauve (cette der- nière teinte plus rare dans l'espèce de nos régions). En septembre sur les fleurs du solidago virga-aurea. Cà et là dans les friches, carrières abandonnées, vignes et bord des bois. Généralement TR. Hortes, (les Terreaux, la Ferrière) R. Signalée dans le canton de Bourbonne-les-Bains avec sa congénère E. cauchyata Dup. Nous n'avons pas classé cette dernière, bien que nous l’ayons déjà ren- contrée, car nous n'en avons pas gardé de description suffisante. Berce la carac- térise ainsi : chenille vert pâle, d’égale grosseur, à tête brun clair. Ve Groupe. — Robes à fond noir, gris, brun ou fauve. 10 pattes membraneuses, dont 8 au moins d’égale grandeur (dans ce cas les 2 autres sont atrophiées), mais plus ou moins wisibles (fes 1,85 TE) ER EE OR SAUT ER ARE EE 2 Au plus 8 pattes membraneuses développées (fig. 6, 7, 27).............. 104 ! Chenille plus ou moins allongée et cylindrique, mais non en forme Ne de cloporte (Ge. 1) ee SR RE 3 , Chenille en forme de cloporte (fig. 3); des lignes latérales obliques, | jaunes; un dessin longitudinal sur le dernier segwnent qui est ae ione que les autres: LE ANNE 1. Thecla quercus. 1-2 tentacules rétractiles sur la tête (fig. 4) ou une corne au 11° anneau (6684 ,93).54 0 Re Re A CR A Ni tentacules, n1 corne, mais parfois 4 ou 2 vésicules derrière la tête où ne pyramide au 11° ANNEAU., RL PRESSE PNR 8 Une. corne sur le 148 anneau..." .. "ARR PRO eee 5 ; 1-2 tentacules rétractiles sur la tête (ceux-ci ne sont ordinairement visibles que lorsque l'animal est inquiété)........... 2. Papilio machaon. Corne noire,.au moins à-labases 26e Or MORT MERS Re 6 Corne rouge ou blanc jaunâtre, au moins à la base.... ................ d Montigny-le-Roi. Abbé. C. FRIONNET. (A suivre). LV Notes spéciales et locales. 229 NOTES SPÉCIALES ET LOCALES Sur l'origine et la dispersion de Berteroa incana L. (D.C.). — Dans son intéres- sant Catalogue des plantes adventices des environs de Vernon, etc. (F. J. N., 1er juin 1901, p. 203), M. J.-P. Hoschedé écrit à propos de Berteroa incana : « Originaire de l’Europe septentrionale et centrale, Macédoine, Caucase, Sibérie et Songaric. » En réalité, dans ce passage, M. Hoschedé n'a fait qu’appliquer à l'origine de B. incana ce que MM. Rouy et Foucaud disent de l'aire géographique de la même plante (flore de France, 1, p. 175). Or, ce qui est approximativement exact lorsqu'il s’agit de la distribution géographique, cesse de l'être tout à fait quand on parle de la patrie d’origine de Berteroa. Berteroa incana est une plante adventice, tout au plus introduite et naturalisée en cer- tains points, dans l’Europe septentrionale et centrale. Loin d’avoir son point de départ dans le nord, cette Crucifère est originaire du sud de l’Europe et de la partie occidentale de l’Asie centrale. Son habitat primitif paraît s'étendre vers l’est jusqu’à la région du lac Baïkal (1). A.-P. De Candolle l’'indiquait « in ruderatis arenosis Europæ (Prodromus, I, p. 158) et ie de son temps la plante s’étendait comme adventice, jusque dans l'Amérique du ord. Vers 1880 elle se trouvait dans presque toute l'Europe orientale et centrale, mais elle manquait absolument dans plusieurs régions de l’Europe occidentale (?\. Dans l'Amérique du Nord elle s’est propagée largement (1895-98) sur toute la côte atlantique et dans le Missouri (3). En Danemark, Berteroa est signalée pour la première fois vers 1806 (Lange Danm. indv. Plant. .pA 210): En enbdé on le trouve à Lund en 1744, puis à Stockholm en 1820. En Norwège, M. N. Blytt en rencontre des pieds isolés à Mandal en 1826. Son fils, A. Blytt, la retrouve à Christiansand vers 1870 (Norges Flora, IIT, p. 979) et depuis, la dispersion paraît se faire avec une plus grande rapidité, surtout grâce aux voies ferrées. Comme on le voit par ces quelques indications empruntées en grande partie à l’excel- lent mémoire de Jens Holmbæ sur les plantes adventices de Norwège (Nyt Magazin, XX X VIII, 1900, p. 129-262), ce n’est que peu à peu et avec une certaine lenteur que PAPA TO incana a progressé dans l’Europe centrale et s’est avancé vers l’Europe septen- trionale. Cependant la plante se maintient avec une remarquable constance dans les endroits dont elle a pris possession, disparaissant parfois momentanément pour reparaître ensuite aux mêmes stations, après des éclipses plus ou moins longues, quand les circonstances redeviennent favorables. En Belgique, par exemple, Charles de l’Escluse (Clusius) d'Arras l'indique vers la fin du XVIe siècle et au commencement du XVIIe (1601), le long de la route de Malines à Anvers, et deux siècles plus tard Lejeune la retrouve en abondance dans les mêmes lieux (Ch. Lestiboudois, Botanographie de Belgique, IT, 1827, p. 328). De nos jours encore, F. Crépin écrit : « Cette espèce semble avoir deux centres de dispersion, Anvers et Malines, d’où elle a rayonné en devenant rare. » (FI. de Belgique, 1866). Aux environs de Valenciennes (département du Nord), Hécart, qui herborisait de 1766 à 1798, signale Berteroa incana près l’Ecorchoir (faub. de Lille). Dans ma jeunesse, j'ai encore recueilli la plante au même endroit et surtout non loin de là, au marais de l'Epaix et au fort Saint-Roch. Elle fut très abondante pendant deux ou trois ans (1893-1896) sur les terrains de démolition de ce fort, demantelé avec les fortifications de Valenciennes et reparut tout récemment encore (1899 et 1900), à peu de distance dans les terres remaniées des nouvelles voies tracées sur l'emplacement du jardin de la gare. Il semble aussi que depuis longtemps Berteroa incana soit naturalisée dans les terrains siliceux de la Haute-Alsacé, où certains botanistes l'ont considérée comme mdigene. Actuellement, Berteroa incana ne parait pas dépasser en Europe le 65° degré de lati- tude nord. Alfred Grarp. (1) LEDEBOUR, Flora Rossica, I, p. 136. (2) NYMAN, Consp. F1. Eur. p. 50. (3) BRITTON et BROWN, 1ll. F1. of N. U. $. Can. and British Poss., II, p. 154. — Asa GRAY, Synopt. F1. of N. A. I, fasc. I-II, p. 114. 226 Notes spéciales et locales. Cabinet d'élevage. — J'ai déjà indiqué les petites caisses qui permettent d'enfermer de menus fagots mais pour faire de l'élevage plus en grand elles ne sont plus suffisantes. Je sacrifie depuis deux ans un petit appartement que j'ai fait planter sur toutes les faces. J'y fais empiler à la fin de mars de vrais fagots et des piles d'arbres tronçonnées et placées debout pour éviter les contacts qui pourräient gêner la sortie des insectes. Il convient pour se rendre compte de la provenance des insectes de ne faire mettre que du bois de même essence, soit tout orme, tout chêne, tout pin, etc. Les insectes à mesure de leur sortie vont à la fenêtre chercher une issue au dehors soit par les fissures, soit par les vitres qu'ils se figurent traversables. Une tablette ajustée au bas de la fenêtre est très utile pour recueillir les sujets qui y tombent après s'être heurtés au vitrage. Se trouvant en lumière, ils ne cherchent pas à regagner les fagots et se dirigent plus facilement près des vitres. Cette tablette et la fenêtre doivent être peintes en blanc ou en gris clair. On peut même par plus de précaution coller un papier sur les joints communiquant avec le dehors. De temps en temps avec une petite pompe à main on asperge un peu le bois lorsqu'on juge que ceux-ci sont un peu trop secs. Généralement cette petite pluie amène une recrudescence dans les éclosions, mais il faut se garder de la répéter trop souvent dans la crainte de la moisissure. J'ai aussi dans un coin une vaste souche creuse de saule pleine de terreau, c’est là que je dépose les larves d’Elaterides et de Cétonides que je veux élever. En somme on est stupéfait de tout ce qui naît successivement de ces amoncellements et assis paisiblement sur une chaise devant la tablette scellée devant la fenêtre, il n’y a qu’à mettre chaque jour ce qu’on trouve devant sol. Les araignées doivent être particulièrement surveillées et détruites, car elles tendent des toiles qui prennent souvent les espèces auxquelles vous pouvez tenir le plus. Il me serait diflicile d’énumérer tout ce que je récolte de la sorte en diptères, hyménoptères, hémiptères ou coléoptères, car le nombre est considérable et bien des noms me manquent pour la masse de chalcidites que j'ai récoltés. L’an dernier j'ai pris plusieurs exemplaires de Allonyx 4-maculatus Schall. Sortis de dessous des écorces de pin et ils m'ont semblé y vivre en parasite des larves d'Ernobius consimilis Muls. qui y abondait ou de celles de Blastophagus piniperda Lin. écloses l’année précédente. Ces piles de pin m'ont donné bon nombre de Sirex juvencus c' et © Lin. Cette année-ci. j'ai eu une abondante éclosion de Pityophiorus Buyssoni Reitt. n. sp., sortie de rameaux de pin noir d'Autriche et de son parasite Hypophlœus linearis Fabr. qui vit aussi des larves de Tomicus bidens Fabr. Je n'avais pu arriver à déterminer le petit Pityophiorus qui m'était né, je le trouvais voisin du Lichtensteini Ratzb. ou du pilyographus Ratz., sans arriver à l'identifier à l’une de ces deux espèces. M. Reitter le regarde comme une espèce nouvelle et en attendant de la décrire plus au long la définit par la phrase suivante : Corpore alutaceo, subopaco, elytris absolute punctato striatis, pedibus obscuris. L Le local ainsi préparé, n'exclut pas l'emploi des petites boites, j'en ai un rayonnage tout garni et c’est de la sorte que l’an passé j’élevais une variété du Thanasimus formi- carius L. à pattes rouges que je désignerai sous le nom de V. hilaris. M. l'abbé Michel a signalé ces jours-ci dans la Revue scientifique du Bourbonnais (nos 160 et 161, p. 80), la capture de l’Allonyx 4-maculatus Schall. aux environs de Moulins, mais il ne dit pas dans quelles circonstances cette espèce a été capturée. Je peux ajouter ici que le ? et le 5 avril dernier, il m’est né encore de branches de pin trois exemplaires de Magdalinus phlegmaticus Hbst. espèce non encore signalée pour le département. Elle paraît des plus précoces car l’éclosion s’est arrêtée aussitôt et ces jours-ci 20 mai, il ne naît plus que du Magd. memnonius Gyll. Puisque je parle des espèces à ajouter à la faune de l'Allier je peux encore signaler : Rhyncolus reflexus Bohm., dans le bois mort avoisinant les grandes plaies des gros ormes. Exochomus 4-pustulatus Lin. var. floralis Motr. Jenzat, 18 août 1899, sur les génevriers à la Vernue. — Gymnetron niger (— veronicæ Germ.) RR. le Vernet, bords de la Sioule. — Saprinus furvus Er. Ceutorrhynchus melanocyaneus Bohm. (— carinatus Gy1l.); id. mittius Rey. Allées du Bois, le Vernet. — Læmophlœus juniperi Grouv. 20 juin 1899 dans les galeries du Phæotribus oleæ Fabr. dans le lilas (!) des fagots de Thuya étaient dans le voi- sinage; ceux-ci n'étant pas attaqués par des xylophages, ces insectes, faute de mieux, ont dù se porter sur le lilas dans lequel ils ne vivent pas d'habitude. Les nids de chenilles processionnaires du pin ne renferment pas comme cela est indiqué Faune de l'Allier p. 145, le Cryptophagus affinis Sahlb. Je ne sais par quelle erreur j'ai donné ce nom à M. Ern. Olivier. Il convient de le remplacer par celui de Perrisi Bris. M. Charles Brisout, jadis, m'avait cependant déterminé ainsi ces insectes et M. Bedel encore cette année-ci a bien voulu contrôler cette détermination sur les exemplaires que j'avais fraîchement récoltés. L'an dernier j'ai récolté deux exemplaires Q de Cerophytum elateroïdes Latr. au bas d'une plaie d’orme dans le bois très décomposé; l'espèce est assez rare ici pour que je signale cette nouvelle capture. « Pour retenir les insectes qui naissent des anfractuosités des arbres, il n’y a qu'à … Notes spéciales et locales. 221 clouer sur les ouvertures avec de petits crampons une fine toile métallique. Quand on y voit quelque chose, avec des tenailles on en décloue ce qu’il faut pour les capturer. J’ai eu de la sorte bon nombre de Rhamnusium bicoler Schrk. et variétés. Il faut seulement veiller aux prisonniers, qui se font facilement arracher le bout des pattes et des antennes par les oiseaux en cherchant à forcer le grillage. Puissent ces quelques lignes faciliter chez les lecteurs de la Feuille la découverte d’autres espèces nouvelles intéressantes. On sait que les branches d'arbres sèches et abattues par les grands vents donnent des résultats magnifiques d'élevage. Je ne saurais donc trop engager ceux qui peuvent s’en procurer à les mettre en observation. Le Vernet-sur-Sioule. H. pu Buyssox. Une expérience sur les chenilles processionnaires du pin. — Au début de l’après-midi du 17 mai 1901, j'ai rencontré, dans une allée du parc de Baleine (1), un véritable mondme de chenilles processionnaires (?) du pin (Cnethocampa pilyocampa (3) Schifr. Ce monôme était composé de 77 chenilles qui se suivaient, à la file indienne, selon leur coutume. L'idée me vint aussitôt de mettre à profit cette rencontre pour tenter quelques expé- riences. J’essayai d’abord de faire entrer la chenille de tête dans un tube en verre. Elle s’y refusa obstinément. Je l’enlevai alors par force. La deuxième chenille, devenue chef de file, tâtonna un instant, désorientée, tourna plusieurs fois la tête à droite et à gauche, parut hésiter, mais finit cependant par reprendre la marche, et tout le monôme à sa suite, dans une direction presque opposée à la direction primitive. A ce moment, j'aperçus une chenille isolée qui venait au devant de la file des mond- mistes, mais de manière à la prendre en écharpe, à la couper obliquement. Arrivée au contact, elle s'arrêta, et il me sembla que les monômistes en marche orientaient progres- sivement et par petits chocs successifs la tête de la nouvelle venue, dans le sens du mouvement, car 7 ou 8 chenilles n'avaient pas défilé devant elle qu’elle s’intercalait. et prenait rang dans le monôme. Par suite du changement de chef de file et du changement de direction qui en avait été la conséquence, le mondme commençait à se ployer en forme de boucle. Je me demandai alors s’il ne serait pas possible d’aller plus loin et de changer la boucle en anneau. Dans ce but, je cherchai à diriger la chenille de tête, de façon à l’amener petit à petit, avec toute sa suite et à son allure ordinaire, derrière la chenille de queue. La chose fut malaisée à exécuter. La chenille de tête se tourmentait, regimbait, tournait tantôt à droite tantôt à gauche, donnait des signes évidents et brusques de mécontentement, ou encore finissait par s'arrêter, ce qui n’avancçait pas les affaires. Cependant, à force de patience et grâce aussi au hasard qui me vint en aide, je réussis complètement dans ma tentative et je vis, à un moment donné, la chenille de tête obéir à l’impérieux instinct, prendre contact et suivre le plus naturellement du monde la chenille de queue. La boucle était fermée et je n'avais plus sous les yeux qu'une chaîne ininterrompue de chenilles en mou- vement, qu'un anneau vivant, mobile et sans fin. Il était midi 50. L'ensemble de toutes ces chenilles à la queue leu leu (4), tournant lentement en courbe, comme dans un manège, et dessinant sur le sol une sorte d’ellipse très irrégulière dont les axes mesu- raient 0®70 et ("30 environ; cet ensemble, dis-je, était vraiment curieux et, à un certain point de vue, d’un comique irrésistible. Ce qui m'intriguait toutefois, c'était de savoir si cela durerait. Je vis bientôt quelques chenilles isolées venir s’insérer dans le circuit, deux à 4 h. 02, une à 1 h. 08. À 1 h. 50, l'anneau tournait toujours et n'avait pas cessé de tourner depuis la fermeture de la boucle. Je pris alors le parti de continuer mes observations dans le parc et de revenir visiter les chenilles seulement de temps à autre. À 2 h. 50, la situation était la même. À 3 h. 20, rien n’était encore changé, et l'anneau tournait toujours. Mais quand je revins à 4 h. 40, la place était nette, tout avait disparu. Je ne puis donc dire ni pourquoi, ni comment l’anneau s’est rompu. Mais un fait subsiste, indéniable, c’est à savoir que des chenilles processionnaires du pin ont tourné en cercle de midi 50 à 3 h. 20 au minimum, c'est-à-dire pendant plus de deux heures et demie, sans discontinuer. {1) Le parc de Baleine est situé à 16 kilomètres, à vol d'oiseau, au N., 28° W de Moulins. (2) Le nom de processionnaires ou d’évolutionnaires a été donné pour la première fois par Réaumur, aux chenilles de Cnethocampa processionnea L. (V. le IVe Mémoire du t. II de l'Histoire des Insectes). (8) De mirus, pin et de xaurn, chenille, (4) Locution qui vient de ce que les loups (Ze en picard) cheminent les uns derrière les autres, 228 Notes spéciales et locales. Une remarque en terminant. Cnethocampa pityocampa ne figure pas dans le Catalogue des Lépidoptères des environs de Moulins par H. de Peyerimhoff, ni dans le Catalogue des Lépidoptères de Saône-et-Loire par A. Constant. Guillemot le signale dans le Puy- de-Dôme et Maurice Sand également en Auvergne. « C’est, ajoute ce dernier, une espèce méridionale. » Mme Aglaé Adanson (1) a bien noté les dégâts occasionnés par certaines chenilles, mais elle ne parle pas d’une manière explicite de la chenille processionnaire du pin. Quoi qu'il en soit, depuis 1886, j'avais remarqué ses nids de soie blanche en forme de longs fourreaux, perchés au haut des pins du parc de Baleine (2). J'avais aussi assisté déjà aux évolutions des chenilles, notamment le 27 avril 1887, le 19 mai 1889, le 4er mai 1890 et le 10 mai 1892. Parc de Baleine. G. DE RocquIGNy-ADANSON. Concours pour l’étude des Insectes ennemis des livres. — Au cours du Congrès international des Bibliothécaires, tenu à Paris en 1900, Mlle Marie Pellechet, bibliothé- caire honoraire à la Bibliothèque nationale et membre du Congrès, a institué deux prix, l’un de 1,000 francs, l’autre de 500 francs, destinés à récompenser les deux meilleurs mémoires relatifs aux insectes qui détruisent les livres. Ces prix seront décernés sous le nom de Prix Marie PELLECHET. Au cours du même Congrès, un second donateur, qui désire garder l'incognito, a fondé un prix unique de 1,000 francs à décerner à l'étude la plus sérieuse présentée sur le mème sujet, mais dans laquelle l’auteur se sera plus spécialement occupé des insectes qui s’attaquent aux reliures des volumes. Ce prix est dénommé Prix pu CONGRÈS DES BiBio- THÉCAIRES. Les mémoires, ainsi que les demandes de renseignements, devront être adressés à M. Henry Martin, secrétaire général du Congrès des Bibliothécaires, à la Bibliothèque de l’Arsenal, rue de Sully, 11, à Paris. Errata. — Page 189, lignes : 31, hors au lieu de bord; 33, bords au lieu de bois; 35, Mesnuls au lieu de Mesnils. (1) Créatrice du parc de Baleine, au commencement du XIXe siècle. (2) Godard et Duponchel disent qu’elle se rencontre sur les pins de la forêt de Fontainebleau, mais Berce pense que c’est une erreur. Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS. Imp. Oberthür, Rennes—Paris (496-01) 1er Août 1901 _— IVe Série, 31° Année — No 370 La deuil. Des Jeunes Naturalistes HT RAT TRES RTE FAUNE ÉLÉMENTAIRE DE LA FRANCE | BRL UM -ANALYPIOUES ILLUSTRÉES DE LA FAMILLE DES LONGICORNES"” Cette famille, très variée et assez nombreuse, est difficile à bien carac- tériser, à cause de ses affinités avec les Chrysomélides. Les Longicornes peuvent se reconnaitre à la longueur des antennes, qui sont toujours effilées à l'extrémité, le corps n’est jamais globuleux et les mandibules sont robustes. Certains Longicornes sont au nombre des dévastateurs de nos bois et de nos forêts; d’autres se trouvent sur les fleurs. Les espèces aptères, dont les élytres sont soudées, se trouvent le plus souvent à terre ou sous les pierres. Ajoutons que cette famille comprend à la fois de très petites espèces, ne dépassant pas 4 à 5 mm., et quelques-uns des plus grands insectes de nos régions. Nous partagerons la famille des Longicornes en quatre grandes divisions | dont voici le tableau. Tête peu inclinée, bien dégagée du prothorax, portée le plus souvent sur une sorte de col. Hanches antérieures coniques, ! } Lsaillantes (Pig, D) LEPTURINI Tête plus ou moins engagée dans le prothorax (Fig. 2)... À Hanches antérieures globuleuses (Fig. 3)........................... 3 ? } Hanches antérieures transverses ; non ou fort peu saillantes ( à l'insertion du fémur. Yeux échancrés (Fig. 4).................. PRIONINI Tête perpendiculaire, jambes antérieures sillonnées au côté MST en) Re PR Re PTE ei LE LAMIINI Tête penchée, non perpendiculaire, jambes antérieures non PU es CID IG) PR NRC RE Le uence CERAMBYCINI (1) Abbréviations : © — Insectes nuisibles — © — mâle — Q — femelle. NOTE. — Les planches hors texte paraîtront dans les numéros suivants, 230 MonNoT & HOULBERT. — Faune élémentaire de la France. +9 CO Æ 1 OO CO a 0 11 il 3 \ R | | | | | | | | : | | ANALYSE DES GE NRES 1% DivisroN = "ECEPTURINI Elytres très écourtées, ne recouvrant pas les ailes, qui ne se replhent:bas O'eb Op 2) RER CCC CC Elytres de longueur normale, recouvrant les ailes, au moins chez 'lés Cie 0) a RE RAR RE ee CCC CT Tête fortement renflée en arrière ; thorax mutique. Femelles aptères, à élytres raccourcies...….....................…. / Tête non renflée en arrière. Elytres normales O CCC] Ode ne Antennes insérées entre les yeux, toujours à une certaine distance du bord inférieur (Fig. 7 bis).............. CCC Antennes insérées au niveau du bord inférieur des yeux ou en avant d'eux: (Pig: 7 fer) 2e Ron eee CCC Elytres parallèles un peu rétrécies au sommet (Fig. 9 et 10)... Elytres visiblement rétrécies de la base au sommet, au moins chez des (Fais let 19) ET SRE RES SR Thorax largement sillonné (Fig. 9)................... Thorax convexe, non sillonné (Fig. 10).............. Thorax armé d’une épine sur les côtés..............…. Thorax inérme (Fig, M) See Rate Tête tres étranglée en arrière. Elytres très rétrécies de la base au sommet (Fig. RON SP no qe CCC sonne CCC sms Tête peu rétrécie en arrière. Thorax étranglé à la base et au sommet (Fig) Poe PT ER ne nn sens ss NECYDALIS VESPERUS D CORTODERA GRAMMOPTERA OxXYMIRUS LEPTURA Pipon1rA Thorax inerme sur les côtés. Elytres bleues ou vertes (Fig. 14) Acmæops Thorax armé d’une épine de grandeur variable (Fig. 15 et 16) 9 10 Thorax armé d'un tubercule émoussé (Fig. 14 bis) nn Epine du thorax forte et pointue. Abdomen caréné (Fig. 15). RHAGrTUM Epine forte, mais émoussée. Abdomen non caréné (Fig. 16)... { Yeux visiblement échancrés. Elytres testacées à taches noires (Hg: 16 DIS) ER NOR REC RRES SRen Yeux à peine échancrés (Fig. 19 et 20)... HN uns sn Cuisses postérieures dépassant les élytres (Fig. 17)............... Cuisses postérieures ne dépassant pas les élytres (Fig. 18)... Elytres bleues ou vertes. Thorax slbnné (Fi 19) Elytres testacées O' ou marquées de noir Q mais sans taches proprement'dites: (Fig 20) tm Pers Rte nn 2e Division — CERAMBYCINI Elytres très étroites, non contiguës en arrière (Fig. 20 bis)... Elytres raccourcies, ne couvrant pas l'abdomen (Fig. 59 et 60) 15 Elytres normales, recouvrant l'abdomen (Fig. 21-22-61)... è Thorax noir ou de même couleur que les élytres, armé sur les côtés d’une pointe acérée. Antennes plus longues que le COLDS SORTIR RD RS En die SRE Sec Thorax rouge, denté sur les côtés (Fig. 21)... CREER RER) CPC EE] Thorax inerme ou simplement angulé sur les côtés (Fig. 64- 65-66) x 4802 MT EN EAE EEr AA NEO nn Epine placée latéralement et horizontale (Fig. 61-62)... Epine placée en dessus du bord latéral et obliquement re- dressée. Insectes à fascies veloutées (Fig. 22) CREER RER RRERRR RHAMNUSsIUM PACHYTA BrRACHYTA GAUROTES ToxoTus STENOPTERUS CARTALLUM RosaLIA bbseis F4 MonNoT & HOULBERT. — Faune élémentaire de la France. 2 Premier article des antennes en bourrelet au sommet, non aigu sur sa tranche au point d'insertion du deuxième article _ PCT ÉD MT) PR RP RE 5 Premier article des antennes tranchant au sommet, 4 article étisuivants à 3 arêtes vives (Fig. 61)... 2... AROMIA (Callichroma) Les articles 4 et suivants des antennes tranchants au bord 5 | externe. Taille grande ou très grande (Fig. 62).................. CERAMBYX ” | Articles des antennes arrondis, sans arêtes vives. [Insectes \ rouges, avec ou sans taches noires (Fig. 63)........................ PURPURICENUS Thorme#lobuleuxsonovoide (is 6) EN LE insiste CLYTUS Hhoraeinon ;clobuieux. (fie: 6h) mn ne 7 Thorax cordiforme, tronqué au sommet, rétréci à la base. ; Antennes courtes. Corps cylindrique (Fig. 66)..................... SPONDYLIS 7 | Thorax élargi à côtés anguleux ou arrondis (Fig. 67-68)... 8 | Thorax cylindrique. Yeux presque divisés. Taille petite . CERN Re. ME ne RUE duree CERACILIA | Elytres rétrécies derrière les épaules, élargies au delà du 8 ENNEMI AN IAE AE IEP NC REC ER RE RE 9 Hiybres paruleles(lie.7 ira) ue ne onda res dé nterune 10 ! Troisième article des antennes plus long que le cinquième \ DT Le TE RER OR RAR AE CRE RE PETER RHOPALOPUS ) Troisième article des antennes plus court que le cinquième. | Insectes variés de noir et de jaune (Fig. 68)........................ SIMPIEZOCERA 10 Fémurs largement et brusquement renflés au sommet (Fig. 69) 11 Fémurs s’épaississant graduellement (Fig. 70)........................ 13 Prosternum large entre les hanches antérieures, qui se LI ÉROUVERTSÉDArees (his A) MR Rires NET HYLOTRUPES Prosternum terminé en pointe entre les hanches antérieures | qui sont alors presque contiguës (Fig. 72)......::.........,........ 12 Corps déprimé. Insectes de couleurs variables, trois articles des antennes au moins deux fois aussi long que le deuxième 19 (DR TR NS RS POS RS PR ER RE ER na CALLIDIUM ” : Corps convexe, deuxième article des antennes un peu plus | long que la moitié du troisième. Insecte testacé ou noir D A RO) M PR PR RER PPS TETROPIUM _ ( Elytres sans côtes saillantes ou à peine indiquées (Fig. 74)... HESPEROPHANES 15 $ Elytres à côtes plus ou moins complètes, mais visibles au moins à la base. Vertex sillonné (Fig. 75-76)........................ 14 \ Deuxième article des antennes plus court que la moitié du 14 troisième. Thorax convexe marqué de fossettes (Fig. 75)... ASEMUM | Deuxième article des antennes égal à la moitié du troisième. Thorax déprimé, à impressions planes et brillantes (Fig. 76). CRIOCEPHALUS | Taille moyenne. Elytres marquées d’un trait blanc sur le Fo done” Veux échanerés (ie 9) nt". MoLoRcHUsS | Taille très petite. Elytres non marquées d'un trait blanc ; Ve BOon chance. 60): US RME Se LEPTIDEA 3° Division — PRIONINI Phoriea rebord latéral tranchant (ie 77)... 2 1 < Thorax à rebord latéral non tranchant. Une dent aux angles posémeursdu;thorax (ie a) A LR cesse -ÆGOSOMA Antennes à articles massifs, dentés en scie fortement ©, fai- 9 blement ©, 3 dents latérales au thorax (Fig. 79).............. PRIONUS ” } Antennes grêles à articles très longs (sauf le 2°). Une seule dent au milieu du bord latéral (Fig. 80).....................,..,. ERGATES NT 7 mer 4, ? È 232 MONNOT & HOULBERT. — Faune élémentaire de la France. 4e Drvision — LAMIINI Thorax armé d’une dent ou d’un fort tubercule au bord latéral 1 1 Mig Diet RE ee tn a RATE s 08e 20 A OR AE I EE 2 Thorax merme (Figss) meer RAC RAP UE D no à 1? ( Thorax orné tranversalement de 4 touffes de duvet jaunâtre 24. (Fig. 288) SNS CN ER TR RE SR ACANTHOCINUS ({ Thorax sans touffes de duvet jaunâtre (Fig. 85-86)................. 3 Epine du thorax placée au delà du milieu et dirigée en arrière : (FR, SA) TR Re IE OP Lo TC SRE RENE MARS 4 Épine du thorax droite (Fig/8788)4 Ai ner TR ee D L Antennes cihiées (Fig Se er RL ER TRE EXOCENTRUS Antennes glabres "(Fig 86) em bRS ie eee ER E u LioPus {/ Elytres pubescentes, ornées de faisceaux de poils formant à tache où houppe (te 87). ERREUR PoOGONOCHERUS . Elytres pubescentes ou glabres, sans faisceaux de poils isolés CFE BBQ) eee enu Dante POP EN ER Ne DÉ E R OR ERUE 2 6 / Premier article des antennes aminci sur le tiers de sa base \ et subitement renflé au sommet. Fémurs claviformes (en 6? massue) (ur 80) 2 TR no RER a CRT RE Re RES ACANTHODERES lP Premier article des antennes épaissi graduellement de la base \: r'ausommert (IR MSN EE SERRE DE RS ee M Re ï Premier article des antennes avec une couronne tranchante 7 près.du sommet (18189). 6 0 nee eee 8 Premier article des antennes sans couronne tranchante près du sommet. Arrière-corps ovoide (Fig. 93-94)...................... {1 8 Elytres soudées à la suture (Fig. 90-91)........................... 9 Elytres à suture libre (ie: 81209) RO RE en 10 ‘ Antennes moins longues que le corps. Premier article plus 9: long que le troisième CEE: 90) 7 SE OR EE RER ENTRE DorcATYPUS x Antennes plus longues que le corps. Premier article moins ; long que le troisieme (Fig 91e Leone ee Te Rene MorIMus | Antennes courtes et massives, à premier article égal au troi- 10 : sième. Corps large et'épats (ip. 61) er Re nee LAMIA | Antennes grêles, longues, à premier article beaucoup plus court que le troisième. Corps plus élancé (Fig. 92)............ MONXOHAMMUS Elytres pileuses, très fortement ponctuées. Antennes ténues, à articles allongés, surtout 3tet 4:(fig. 93) en PARMENA IT ! Elytres non pileuses, à raies longitudinales de duvet blanc, / quelquefois concolores. Antennes à premiers articles courts \-"-et épais. Insectes: variables (Mise gaR en Tec RER DoRCADION À Premier article des antennes muni près du sommet d’une arête 12 tranchante. Troisième article à peine plus long que le qua- | Ten eRe OB)ENRE ARSORE SE RIApReE PMR EEE MrEsosa | Premier article des antennes sans arête vive......................... 13 12 Antennes de 11 articles (Fig. 96297) Mu TIC er PT EE 14 Antennes-de'12: articles (Fig.-97bis) nsc SERRES 16 Veux complètement divisés. Elytres échancrées au sommet, à 14 angles étirés (Fig. 96)... ne Tee TR ON RER NIPHONA Veux très échancrés. Elytres arrondies au sommet, au moins à l'anvglerextemmettie, 97}: uen. Re PR ERP ER 15 Taille petite, 5-10 millim. Elytres testacées, facettes des yeux assez grosses (He Dm) Met. CE A US ANDESTHETIS Taille grande ou moyenne. flytres de couleurs variables. Yeux | à facettes fines peu saillantes (Fig. 98)........................... SAPERDA Antennes très longues, nues, à peine pubescentes, non ciliées, à articulations peu distinctes (Et 97 bts) TRS SR Er CALAMOBIUS Antennes au plus de la longueur du corps, ciliées ou au moins très pubescentes, à articulations distinctes (Fig. 98-99)... 17 | | 1 | ; MonNoT & HOULBERT. — faune élémentaire de la France. Yeux complètement partagés (1). Taille petite. Elytres tes- 17 à : TERRE NS SAT ER EN Er d'ÉSRRS CR OR Yeux échancrés plus ou moins, mais non complètement par- CO OO ne Mare tueur cé Le Crochets des tarses simples. Fémurs postérieurs atteignant 18 au moins le sommet du 2° segment ventral (Fig. 99)............ Crochets des tarses bifides, comme fendus dans leur longueur ie 0010). 2/20 RTS RES re OO PE NE EE 2e Elytres parallèles, tronquées au sommet. Fémurs postérieurs atteignant au plus le sommet du 2° segment ventral (Fig. 100). 19 4 Elytres rétrécies de la base au sommet. Fémurs postérieurs plus longs, atteignant le sommet du 3° au 4° segment ventral CO OR sn Mer items 60 233 TEerroPs 18 AGAPANTHIA 19 OBEREA PayræcrA E. MonNoT & C. HOULBERT. (A suivre). (1) L'insecte semble avoir quatre yeux. (2) Tous les dessins ont été faits d’après nature d’après les types de la collection de M. Berce, ancien président de la Société entomologique de France. Cette collection est actuellement la propriété de M. E. Monnot. GUIDE GÉOLOGIQUE AU FAYEL (Oise) Le KFayel. — Barionien inférieur (Sables moyens). : ITA nr Le gisement fossilifere du Fayel, cité sous ce seul nom, se trouve sur la commune de Boubiers (Oise), à 4 kilomètres à pied et 4 kilom. 300 en voi- ture de la station de L'iancourt-Saint-Pierre, ligne de Paris Pontoise. à Dieppe, par Le chemin à suivre en voiture est celui qui part à droite de la station, vers l’est, que l’on quitte 100 mètres au delà, pour tourner à gauche, vers LRO | l’ouest. Le terrain, sensiblement de \ te ti AN ae Lun N/ Jfecieur “t] Bartonen chemin vicinal. LES à dd niveau, permet dapercevoir devant AS | soi l'église de Boubiers, en quittant la station. À pied il est le même en partie : on quitte, à 2 kilom. 300 de la station, le chemin vicinal, pour prendre à gauche un chemin rural en face de l'église de Boubiers. Après avoir passé le long d’un petit bois et parcouru 1.100 mètres, on rejoint le À la bifurcation du chemin rural on remarque, fichée au haut du talus, une croix patée en pierre calcaire, de 0*60 de hauteur, qui peut dater de l’époque mérovingienne. Au centre de cette croix. on voiten relief, assez difficilement, dans une LS 234 J. CHÉDEVILLE. — Guide géologique au Fayel (Oise). = espèce de médaillon, un cerf, les bois étendus sur le dos. Comme toutes les croix patées à bras égaux, elle doit indiquer Pexistence d'un cimetière de cette époque aux environs. a-// Pris à Dre. | ln (ERCECE la ETS Légÿende - Boules ou chernins nour vorlures . Chemins rureux accéssrhles à ed (100) . A/t/luaes. c MAR ARE Courbes de nrveau de 107en 107 © .Grserments 1ossrfères / Le gisement se trouve à l'entrée du hameau du Fayel, à 30 mètres de la route nationale de Paris à Dieppe. On voit, sur la droite, une dépression de terrain, au milieu de laquelle existe un petit chemin herbu, qu'il faut suivre sur 50 mètres pour arriver à l'endroit encore exploitable. À droite cette dépression a déjà été fouillée sur 10 à 15 mètres de largeur, et à gauche on a extrait du sable à bâtir. C’est seulement au delà que l’on peut encore espérer trouver les beaux fossiles qui ont été cités dans ce riche gisement de rivage où il a été trouvé 600 espèces de mollusques et de beaux et nombreux polypiers, oursins, etc. Il est maintenant difficile à explorer sans dépense notable. On ne peut espérer faire de fouille sans louer de terrain, et un épais découvert nécessite une main-d'œuvre assez dispendieuse. Les couches fossilifères, quoique assez constantes, sont irrégulières. Dans la partie fouillée, sur 50 mètres à droite et à gauche du petit chemin rural, il y en avait généralement deux où les fossiles abondaïient. La pre- mière, b, contenait surtout les fossiles rares, et la seconde, c, des Cérithes, en grande quantité, bien conservés. | Dans la coupe géologique que nous donnons comme indication générale, ER , a mb ns 1 à AS LL. ERP PPS RME EUR 1e 4 RE de DRE ETS J. CHÉDEVILLE. — Guide géologique au Fayel (Oise). il y a trois couches visibles. La couche F, qui n'existait pas dans la partie déjà fouillée, n’est pas aussi fossilifère que les deux autres, et les fossiles sont plus brisés. Dans les trois couches, les fossiles roulés dominent. Il y en a qui n’ont jamais été trouvés entiers, entre autres le Cerithium auversiense et le Faunus (Cerithium) clavosus. Sur 20 individus que nous avons recueillis sur ce dernier, nous en avons trouvé un seul avec sa bouche. Le gisement du Fayel a été visité depuis trente ans environ, surtout par les géologues et paléontologues parisiens. Le gisement classique du Fayel n’est pas le seul qui existe sur Le terri- toire de cette localité. Aux environs, des extractions de calcaire tendre, utilisé pour l'amendement des terres ont mis à découvert une couche de 010 à 020 d'épaisseur, de Bartonien supérieur, correspondant au niveau de Mortefontaine. Dans le champ où se trouve le gisement 1, il existe à 160 metres au delà vers l’Est, une carrière qui a 1"50 de profondeur. Nous l’avons indiquée sous le n° 2. Au fond nous avons recueilli en assez grande abondance le Fusus subcarinatus et par milliers les Cerithium crenatulatum et angustum avec des Ampullina (Natica) parisiensis, Potamides Roissii, Tritonidea (Fusus) polygonus, etc... D'un autre côté, notre attention a été appelée, par un propriétaire du Fayel, sur un gisement que nous avons désigné sous les n° 1 a. Il se 2 © LS res — CENTS NA e LUE 4 222 - ALP >. y Le RE TT à VO Ÿ À : > = DS E = D ALERT VOTE , RO ER EE DER PES RE CEE CF iaee LÉÉEE RUE PES ART AS TRAME AN ET TEE » * EX 8 E . 5 é SAR - PRET ENS RE : be Ares Se eve CE sie M. 2: AT . > FOR LT LE DÉS ESNTORe LS 2 Fs R e DT Eee : ELEC EEE PU lRETE FR @. . KZ a n CRE 4 “ DORE DTA DETNEEON 1 * « p PRET D “s ; vb z me 7 axe A AS nos ARTE - C2 € . ; RTS SE REX © RCE . PAS EU DR CREER ee ‘ PR. phhhr : ee RAR 77 22 10/7 va es Ar U RE LS Légende —_— 1 à _. Blocs de gres À ._.Couche tres fossihfère C ._.Couche sableuse avec lits fossilifères sans suite. d ._.Couche fossihifère. e._.Couche sableuse avec petits fossiles énars dans la masse DRE dure fossilifère g _. Sable argleux À Terre végétale décalcifiée à sa base LL Ë SN | 236 J. CHÉDEVILLE, — Guide géologique au Fayel (Oise). trouve au sud-ouest de cette localité. Pour s’y rendre du gisement : il faut prendre le petit chemin rural qui conduit au village. Lorsque l’on est arrivé à la croix, au bord de la route nationale, on voit en face le même chemin qui continue. Il faut le suivre jusqu’au bord des champs, puis tourner à gauche. 500 mètres plus loin on aperçoit à 200 mètres à droite dans la plaine, des endroits où la charrue a retourné le sol peu épais, et mis à découvert des amas de fossiles brisés. À un de ces endroits nous avons fait une fouille de 1°50. Dans toute son épaisseur, elle nous a donné le même amas de fossiles brisés. Nous avons reconnu que c'était en majeure partie des Cytheræa rustica. Chose remarquable, celles de cette espèce que l’on trouve entières ne sont pas roulées, tandis que celles que l’on trouve dans le gisement 1 le sont toujours. Les seuls fossiles entiers que nous y avons trouvés sont les suivants Corbula gallica, Cytherea lxvigata, C. rustica, Cardita Davidsoni, Cardium obliquum, Ampullina (Natica) Edicardsi A. (N.) parisiensis. Mesalia (Turritella) multisulcata, Sycum * (Fusus) pirus, Ancillaria dubia et un polypier (Litharea ameliana?) Le temps nous a manqué pour poursuivre notre fouille plus avant : nous nous sommes arrêté sur des amas calcaires en plaquettes contenant les mêmes fossiles. Il y a peu de découvert à faire : de 1"50 de largeur sur autant de profondeur. Tout paraît indiquer que nous y avons rencontré le bartonien inférieur en contact avec le lutétien superieur. Il me parait intéressant à étudier au point de vue stratisraphique surtout. En deux heures on peut faire un trou LISTE DES ESPÈCES CITÉES PAR LES AUTEURS (Les espèces marquées d’un * ont été trouvées par nous et non encore citées au Fayel). Clavagella Lamk. coronata, Desh. lagenula, Desb. Brongniarti, Desh. Gastrochæna Spengler. ampullaria, Lamk, — angusta, Desh. — contorta, Desh. Provignyi, Desh. Spengleria Tryon. — Gastrochæna Spengler. Spengleri, Desh. Teredo Linné. vermicularis, Desh. Aspidopholas Fischer. — Pholas Linné. scutata, Desh. Martesia Leach. — Pholas Linné. elegans, Desh. aperta, Desh. conoidea, Desh. Jouennetia Desm. — Pholas Linné. Thelussoniæ, de Raïnc. et Mun. Ch. Solex Linné. proximus, Desh. gracilis, SOW. plagiaulax, Cossm., — obliquus, Sow. Solenocurtus l'isch. — Solecurtus Blainville. Deshayesi, Desm. Siliqua Von Mühlf. angusta, Desh. Sphenia Turton. resecta, Cossm. cuneiformis, Desh. Corbulomya Nyst. Chevallieri, Desh.: Corbula Brug. gallica, Lamk. gallicula, Desh. Bouryi, Cossm. pisum, Sow. minuta, Desh. Lamarcki, Desh. — striarella, Desh. — tumida, Desh. *pixidicula, Desh. ficus, Brander. Cuspidaria Nardo. — Næra Melleville. cochlearella, Desh. — Wateleti, Desh. radiata, Desh. Thracia Leach. grignonensis, Desh. Neæroporomya Cossm. —= Poromya d'Orb. argentea, Lamk. Areopagia Leach. Eudomargarus Cossm. — Lyonsia Turton. Heberti, Desh. Mactra Linne. semisulcata, Lamk. compressa, Desb. — contradicta, Desh. Cardilia Desh. Michelini, Desh. Syadesmya Fisch. — Syndosmya Recluz. * deltoidea, Desh. Deshayesi, Bosquet. — brevis, Desh. Tellina Linné. canaliculata, Edw. *tellinella, Lamk. — exclusa, Desh. — subtilis, Desh. parilis, Desh. — conformis, Desh, elegans, Desh. craticulata, Edw. ruderata, Desh. fayellensis, Cossm. striatissima, Desh. lunulata, Lamk. — semistriata, Desh. subelegans, d'Orb. — mutata, Desh. Dr ; . J. CHÉDEVILLE. — Guide géologique au Fayel (Oise). 237 — Tellina Linné. carinulata, Lamk. subrotunda, Desh. —= lucinalis, Desh. — symetrica, Desh. nitidula, Desh. Homalina Stoliezka. — Tellina Linné. Lamarcki, Desh. Oudardia Monterosa. — Tellina Linné. ovalis, Desh. — pellicula, Desh. Gari Schumacher. — Psammobia Lamk. rudis, Lamk. Psammobia Lamk. effusa, Lamk. Psammodonax Cossm. — Psammobia Laink. obtusalis, Desh. Asaphinella Cossm. — Capsa Brug. minima, Desh. Donax Linné. auversiensis, Desh. parisiensis, Desh. incerta, Desh. incompleta, Lamk. Tapes Megerle. parisiensis, Desh. Veneritapes Cossm. — Psammobia Lamk. Bervillei, Desh. Venus Linné. — Venerupis Lamk. *oblonga, Desh. subglobosa, d’Orb. — globosa, Desh. Venus Linné. ’obliqua, Lamk. *solida, Desph. turgescens, Desh. Meretrix Lamk. — Cytherea Lamk. Iævigata, Lamk. Heberti, Desh. — imbricata, Desh. sulcataria, Desh. — suessoniensis, Desh. globulosa, Desh. nitidula, Lamk. rustica, Desh. striatula, Desh. — striatina, Desh. — dellicatula, Desh. gibbosula, Desh. sphenarium, Bayon. — cuneata, Desh. deltoïdea, Lamk. — Curioniïi, Desh. —= substriata, Desh. *distans, Desh. elegans, Lamk. — soror, Desh., Sunetta Link. — Cytherea Lamk. trigonula, Desh. polita, Lamk. multisulcata, Desh. Clementia Gray. Deshayesi, Cossm. Cyrena Lamk. *crassa, Desh. deperdita, Desh. rugifera, Cossm. Coralliophaga Blainv. — Cypricardia Lamk. irregularis, Desh. silicula, Desh. elegans, Desh. chartacea, Bayan. vaginoides, Desh. Modiolarca Gray. — Cypricardia Lamk. dilata, Desh. Basterotia Mayer. — Sphenia Turton. rugosula, Desh. sulcatina, Cossm. Anisocardia Mun. Chal. — Cypricardia Lamk. isocardioides, Desh. tapina, Cossm. chonioides, Cossm. Cardium Linné. porulosum, Sol. granulosum, Lamk. obliquum, Lamk. — disceptum, Desh. — Bouei, Desh. impeditum, Desh. Papyridea Swain. — Cardium Linné. capsoides, Bayan. — venustum, Desh. Lævicardium Swain. — Cardium Linné. *parisiense, d’'Orb. Nemocardium Meck. — Cardium Linné. parile, Desh. Goniocardium Vasseur. — Cardium Linné. rachitis, Desh. Lithocardium Desh. — Cardium Linné. aviculare, Lamk. cymbulare, Lamk. emarginatum, Desh. Verticordia Wood. parisiensis, Desh. Chama Linné. *papyracea, Desh. lamellosa, Lamk, *fimbriata, Def. turgidula, Lamk. squamosa, Sol. Sporteila Desh. dubia, Desh. macromya, Desh. depressa, Desh. — inæquilateralis, Desh. corbulina, Desh. — heterodonta, Desh. fabula, Cossm. Corbis Cuvier. — Fimbria Megerle. *lamellosa, Lamk. Mysia Leach. — Diplodonta Bronn. lucinoides, Desh. transversaria, Cossm. *striatina, Desh. grignonensis, Desh. auversiensis, Desh. Morleti, Cossm. bidens, Desh. elliptica, Lamk. Lucina Brug. gibbosula, Lamk. elegans, Def. — Baudoni, Desh. sulcata, Lamk. saxorum, Lamk. concentrica, Lamk. albella, Lamk. — concreta, Desh. — sublobata, Desh. inornata, Desh. *pusilla, Desh. — striatella, Desh. *ermenonvillensis, d'Orb. *Rigaulti, Desh. Passya Desh. Eugenei, Desh. Scintilla Desh. angusta, Desh. — Sportella angusta, Desh. ambigua, Desh. Hindsiella Stol. — Hindsia Desh. arcuata, Lamk. Lepton Turton. textile, Desh. Erycina Lamk. latens, Desh. parvula, Desh. transversaria, Cossm. Lamarckiüi, Recluz. Kellya Turton. — Erycina Lamk. subtriangularis, Desh. solidula, Desh. Chevaliieri, Cossm. ovoides, Cossm. texta, Cossm. Laubrieria Cossm. — Erycina Lamk. cultellus, Cossm. Montacuta Turton. subquadrata, Cossm. Solenomya Fusch. — Solemya Lamk. Cuvieri, Desh. angusta, Desh. Crassatella Lamk. plumbea, Chemn. parisiensis, d'Orb, *sulcata, Sol. donacialis, Desh. 238 J. CHÉDEVILLE. — Guide géologique au Fayel (Oise). lævigata, Lamk. Cardita Brug. “planicosta, Lamk. —mitis, Lamk: complanata, Desh. Davidsoni, Desh. — divergens, Desh. sulcata, Sol. pulchra, Desh. aspera, Lamk. Woodia Desh. crenulata, Desh. Nucula Lamk. bisulcata, Sow. Cossmanni, E. Vincent. — lunulata, Nyst. Nuculana Linck. — Leda Schum. galeottiana, Nyst. Trinacria Mayer. — Trigonocælia Desh. cancellata, Desh. media, Desh. crassa, Desh. Limopsis Sassi. nana, Lamk. Axinæa Poli. — Pectunculus Lamk. *pulvinata, Lamk. subangulata, Desh. — medius, Desh. depressa, Desh. Arca Linné. biangula, Lamk. lamellosa, Desh. Lyelli, Desb. — contorta, Desh. scabrosa, Nyst. — rudis, Desh. appendiculata, Sow. — planicosta, Desh. — condita, Desh. amygdaloïdes, Desh. asperula, Desh. cylindracca, Desh. Bernayi, Desh. distans, Desh. Edwardsi, Desh. spatulata, Desh. magellanoïdes, Desh. Rigaulti, Desh. margaritula, Desh. Mytilus Linné. acutangulus, Desh. Rigaulti, Desh. Modiola Lamk. ambigua, Desh. Lithodomus Cuvier. — Modiola Lamk. argentinus, Desh. *cordatus, Lamk. papyraceus, Desh. Modiolaria Beck. — Modiola Lamk. seminuda, Desh. arcæformis, Cossm. Piethei, Desh. arenularia de R. et M. Ch. Arcoperna Conrad. — Modiola Lamk. capillaris, Desh. Scarlesi, Chelot. Perna Brug. Lamarcki, Desh. Aviculovulsa Cossm. — Avicula Lamk. fayellensis, Cosm. Vulsella Lamk. angusta, Desh. minima, Desh. Anomalomya Cossm. corrugata, Cossm. Radula Rhumpb. — Lima Brug. flabelloïdes, Desh. plicata, Lamk. tenuis, Desh. Chlamys Bolten. — Pecten Brug. tripartita, Desh. plebeia, Lamk. Plicatula Lamk. intuscrenata, Cossm. Spondylus Linné. multistriatus, Desh. Ostrea Lamk. cymbiola, Desh. cucullaris, Lamk. — lamellaris, Desh. Cossmanni, Dollf. — plicata, Def. extensa, Desh. cubitus, Desbh. Anomia Linné. psamatheis, Bayan. — pellucida, Desh. Dentalium Aldrov. grande, Desh. parisiense, d'Orb. fissura, Lamk. Siphonotalium M. Sars. — Gadus Raug. parisiense, Desh. bilabiatum, Desh. Chiton Linné. grignonensis, Lamk. Bernayi, Cossm. Bouryi, de Roch. Bezançoni, de Roch. Bourdoti, de Roch. Patella Lister. Raincourti, Desh. centralis, Desh. glabra, Desh. Acmæa Eschs. — Patella Linné. Dutemplei, Desh. Fissurella Brug. decisa, Desh. Chevallieri, Cossm. scobinellata, Cossm. Emarginula Lamk. costata, Lamk. auversiensis, Desh. Subemarginula Blainv. — Emarginula Lamk. fenestrata, Desh. Scutum Montf. — Parmophorus Blainv. concavum, Desh. Scissurella d'Orb. Deshayesi, Mun. Chal. Tinostoma H. et A. Adams. — Teinostoma H. et A. Adams. rotelliformis, Desh. — striatissimum, Desh. complanatum, Desh. dubium, Lamk. Delphinula Lamk. lima, Lamk. Liotia Gray. — Delphinula Lamk. *Gervillei, Def. fimbriata, Desh. Trochus Rondelet. margaritaceus, Desh. tiara, Def. ornatus, Lamk. Clanculus Montf. — Trochus Rondelet. Ozennei, Crosse. Monodonta Lamk. — Trochus Rondelet,. parisiensis, Desh. Solariella $. Wood. = Turbo, Linné. tricincta, Desh. Eumargarita Fisch. — Solarium Lamk. spirata, Lamk. Calliostoma Swainson. — Trochus Linné. monoliferum, Lamk. C nia Gray. — Delphinula Lamk. turbinoïdes, Lamk. Phasianella Lamk. Lamarcki, Desh. turbinoïides, Lamk. Neritopsis Gratel. parisiensis, Desb. Nerita Adanson. pentastoma, Desh. mammaria, Lamk, auversiensis, Desh. Neritina Lamk. Passyi Desh. Tomostoma Desh — Pileolus Sow. neritoides, Desh. Syrnola Adams. — Pyramidella Lamk. emarginata, Cossm. misera, Desh. Odontostomia Geoffroy. — Odostomia Flemm. hordeola, Lamk. — pyramidellata, Desh. pyramis, Desh. mediana, Desh. J. CHÉDEVILLE. — Guide géologique au Fayel (Oise). 239 linnæiformis, Cossm. verneuilensis, de Rainc. et M. Ch. bulimoïdes, Desbh. Pyrgulina Adams. Chevallieri, Cossm. Belonidium Cossm. Morleti, Cossm. Discobasis Cossm., — Aciculina Desh. demissa, Desh. Eulima Risso. subimbricata, Cossm. Scalaria Lamk. crispa, Lamk. Godini, de Boury. acumiensis, de Boury. brevicula, DeSh. Bourdoti, de Boury. affinis, Desh. semicostata, Sow. Deslonchampsi, de R. et M. Ch. fayellensis, de Boury. Gouldi, Desh. — propinqua, Desh. Chevallieri, Cossm. Tenuiscala de Boury. — Scalaria Lamk. Michelini, Desh. primula, Desb. Arcisa Moch. — Scalaria Lamk. auversiensis, Desh. Aclis Leven. — Scalaria Lamk. minutissima, Desh. Adeerbis $S. Wood. tenuistriatus, Desh. — mitis, Desh. intermedius, Desh. bicarinatus, Lamk. — concava, Lamk. tricostatus, Desh. Natica Adanson. Noœæ, d’'Orb. *Caillati, Desh. epiglottinoïides, Desh. *perforata, Desh. lineolata, Desh. hantoniensis, Pilk. labellata, Lamk. Brongniarti, Desh. Sigaretus Lamk. clathratus, Gmelin. Ampullina Lamk. — Natica Adanson. sigaretina, Lamk. parisiensis, d’Orb. abscondita, Desh. Edwardsi, Desh. rustica, Desh. ponderosa, Desh. Microschara Cossm. — Sigaretus Lamk. citharella, Lamk. disjuncta, de R. et M. Ch. cliona, de R. et M. Ch. Xenophora Von Valden. cumulans, Brong. patellata, Desh. Capulus Montf. — Parmophorus, Blainv. dilatatus, Desh. Capulus Montf. — Pileopsis Lamk. squamæformis, Montf. Calyptræa Lamk. ‘aperta, Sol. — trochiformis, Lamk. Hipponyx Def. *cornucopiæ, Lamk. dilatatus, Lamk. *elegans, Desh. patelloides, Desh. — Heberti, Desh. Cyclostoma Drap. mummia, Lamk. Assiminea Leack. — Bithinia Gray. contracta, Cossm. goniophora, Morlet. Valvata Muller. Trigeri, Desh. Paludina Lamk. inaspecta, Desh. Hydrobia Hartm. — Bithinia Gray. *subulata, Desh. Chedevillei, Morl. tuba, Desh. — Marceauxiana, Desh. Bithinella Moch. Tend. — Bithinia Gray. pulchra, Desh. Stenothyra Benson. — Bithinia Gray. mediana, Desh. cuneata, Cossm. Nystia Tourn. — Bithinia Gray. microstoma, Desh. Rissoia Flemming. — Rissoa Freminv. nana, Lamk. Barreti, Morl. Pseudotaphrus Cossm. — Rissoa Freminv. buccinalis, Lamk. cinctus, Desh. Rissoina D'’Orb. Raincourti, Cossm. cochlearella, Lamk. fallax, Desh. Chevallieria Cossm. mummiola, Cossm. Solarium Lamk. patulum, Lamk. *canaliculatum, Lamk. Discohelix Dunker. plicatella, Cossm. Homalaxis Desh. — Bifrontia Desh. marginata, Desh. Littorina Peruss. levata, Desh. Bernayi Cossm. Risella Gray. — Trochus Lamk. minuta, Desh. Lacuna Turton. Langlassei, de Rainc. Loveni, Bayan. — solidula, Desh. Bouryi, Cossm. Dissochilus Cossm. conicus, Cossm. Faunus Montfort. — Cerithium Adanson. *clavosus, Lamk. Bayania M. Ch. lactea, Lamk. — dolosa, Desh. *delibata, Desh. — frumentum, Desh. substriata, Desh. hordacea, Lamk. *— Bithinia, striatula, Desh. varians, Desh. Turritella Lamk. sulcifera, Desh. *oranulosa, Desh. *monilifera, Desh. interposita, Desh, copiosa, Desh. Mesalia Gray. *incerta, Desh. *Heberti, Desh, — Raincourti, Desh. *solida, Desh. Mathildia Saint-Père. — scalaria, Lamk. costellata, Desh. Bezanconi, de Boury. Tuba Lea. — Littorina Ferussac. sulcata, Pilk, Verinctus Adanson. — Serpulorbis Sassi. *cancellatus, Desh. clathratus, Desh. semipedalis, Desh. Tenagodes Guettard, — Siliquaria Brug. *multistriatus, Def. *mitis, Desh. Cerithioderma Conrad. — Mesostoma Desh. angulatum, Desh, Planaxis Lamk. aulacophorus, Cossm. demidatus, Cossm. Cerithium Adanson. *denticulatum, Lamk. Brochiüi, Desbh. tuberculosum, Lamk. mutabile, Lamk. *Picteti, Desh. *tiara, Lamk. *tiarella, Desh. æquistriatum, Desh, a) PPT ASPIRE NE EUROS - Med PERR "1 F Re KT HEURE J. CHÉDEVILLE. — Guide géologique au Fayel (Oise). mitreola, Desh. crenatulatum, Desh. angustum, Desh. subula, Desh. creniferum, Desh. Jussieui, Mayer. — decussatum, Def. Chevallieri, Cossm. Hæœrnesi, Desh. incommodum, Desh. Vertagus Klein. — Cerithium Adanson. *unisulcatus, Lamk. melanoides, Lamk. Diastoma Desh. costellatum, Lamk. *interruptum, Desh. Sandbergeria Bosquet. — Cerithium Adanson. communis, Desh. Bittium Leack. — Cerithium Adanson. cancellatum, Lamk. Newtoniella Cossm. — Cerithium Adanson. clavus, Lamk. Archimedis, Desh. trifaria, Cossm. trilirata, Desh, quadrisulcata, Lamk. suturofunata, Cossm. Cerithiopsis Forbe et Avell. — Cerithium Adanson. alvcolata, Desh. trimarginata, Cossm. dispar, Desh. Triforis Desh. plicatus, Desh. bitubulatus, Baudon. inversus, Lamk. biplicatus, Rouault. breviculus, Cossm. Colina N. et À. Adams. — Cerithium Adanson. tenuis, Desh. fayellensis, Desh. Trypanaxis Cossm. — Cerithium Adanson. perforata, Lamk. — Beyrichi, Desh. — dulce, Desh. imperforata, Desh. hypermeces, Cossm. Potamides Brong. — Cerithium Adanson. perditus, Bayan. — deperditum, Desh. *confluens, Lamk. — subscabrum, d'Orb. Margaritæ, Cossm. mixtus, Def. — trivittatum, Desh. cinctus, Brug. conarius, Bayan. — trochiforme, Desh. Hericarti, Desh. *Roissyi, Desh. Bonnardi, Desh. turritellatus, Lamk. — collaterale, Desh. scalaroides, Desh. Boutillieri, Cossm. Batillaria Benson. — Cerithium Adanson. Bouei, Desh. *clandestina, Desh. bicarinata, Lans. *Sowerbyi, Desh. Strombus Linné. *Boutillieri, Bez. — Rostellaria gracilidigitata. Rimella Ag. — Rostellaria Lamk. labrosa, Sov. plana, Beyr. Gladius Klein. — Rostellaria Lamk. athleta, d'Orb. Terebellum Klein. fusiforme, Lamk. *sopitum, Soland. Cypræa Linné. *media, Desh. inflata, Lamk. sulcosa, Lamk. : pedicularis, Desh. Bouryi, Cossm. Erato Risso. crenata, Desh. Bernayi, Cossm. Pirula Lamk. — Ficula Swainson. pannus, Desh. Cassis Klein. *calantica, Desh. Morio Montfort. — Cassidaria Lamk. retusa, Desh. singularis, Desh. coronata, Desh. Lampusia Schum. — Triton Montfort. cuneata, Cossm. volutella, Lamk. scabriuscula, Desh. reticulosa, Desh. Murex Linné. micropterus, Desh. bispinosus, Sov. — Caillati, Desh. denudatus, Desh. asper, Solander. *distans, Desh. subvidis, d'Orb. spinulosus, Desh. calcitrapoides, Lamk. Jania Bell. — Murex Linné. auversiensis, Desh. defossa, Pilk. — Fusus sublamellosus Desh. Vitularia Swainson. — Murex Linne. crassicostata, Desh. Sistrum Montfort. — Purpura Brug. ringens, Desh. Buccinanops d'Orb. = Buccinum Lamk. patulum, Desbh. Cominella Gray. — Buccinum Lamk. deserta, Sol. —= fusiopsis Desh. Tritonidea Swainson. — Buccinum Lamk, *sub Andreï, d'Orb. — Andrei, Bast. polygona Lamk. Sipho Klein. columbelloïdes, Cossm. Siphonalia A. Adams. — Fusus Lamk. scalaroides, Lamk. asperula, Lamk. Pisanella Von Kœænen. — Turbinella Lamk. pulcherrina, Desbh. Strepsidura Swainson. — Fusus Lamk. turgida, Sol. — ficulneus, Desh, Melongena Schum. — Fusus Lamk, minax, Sol, Sycum Bayle. — Pyrula Lamk. bulbus, Sol, *pirus, Sol. — subcarinata, Lamk. Sycum Bayle. — Fusus Lamk. bulbiforme, Lamk. globatum, Desh. Ptychatractus Stemp. — Fusus Lamk, cylindraceus, Desh. hemigymnus, Cossm. Latirus Montfort. — Turbinella Lamk. parisiensis, Desh, Boutillieri, Cossm. Clavilithes Swainson. — Fusus Lamk. longævus, Sol. — scalaris, Desh. deformis, Sol. — longævus, Lamk. Buccinofusus Conrad. Bezanconi, Cossm. Fusus Klein. dissimilis, Desh. Mitra Lamk. Deluci, Desf. mixta, Lamk. *Lajoyei, Desbh. fusellina, Lamk. Barbieri, Desh. cancellina, Lamk. .Voluta Linné. _Goldfussi, Desh. bre. * Lier De à Ci AS LA ne D hs à à. J. CHÉDEVILLE. — Guide géologique au Fayel (Oise). Volvaria Lamk. *acutiuscula, Sow. Voilutilithes Swainson. — Voluta Linné. scabriculus, Sol. depauperatus, Sov. *labrellus, Lamk. strombiformis, Desh. cithara, Lamk. — ventricosa, Def. mutatus, Desh. Volutoiyria Crosse. — Voluta Linné. musicalis, Lamk. Lyria Gray. — Voluta Linné. Branderi, Desh. Marginella Lamk. *crassula, Desh. Edwardsi, Desh. cylindracca, Desh. dentifera, Lamk. — arctata, Desh. pusilla, Ed. Harpa Rhumph. elegans, Desh. Olivella Swainson. — Oliva Brub. Branderi, Sow. micans, Desh. Laumonti, Lamk. Marmini, Mich. Ancilla Lamk. — Ancillaria Lamk. buccinoides, Lamk. obesula, Desh. *dubia, Desh. cañalifera, Lamk. Cancellaria Lamk. costulata, Lamk. diadema Wab. *delecta, Desh. multiensis, Morlet. Danieli, Morlet. Bezanconi, de Haine. pana, Desh. evulsa, Sol. angulifera, Desh. Conorbis Swaison. marginata Lamk. Pleurotoma Lamk. Conus Linne. crenulatus, Desh. stromboides Lamk. costiger, Cossm. Gisors. . Cryptoconus von Kœænen. = Pleurotoma Lamk. priscus, Sol. — clavicularis, Desh. glabratus, Lamk. Borsonia Bell. cresnensis, de Rainc. Genotia H. et A. Adams. = Pleurotoma Lamk. lyra, Desh, Bathytoma Harr. et Burr. — Pleurotoma Lamk. turbida, Sol. ventricosa, Lamk. Asthenotoma Harr. et Burr. zonulata, Hdw. dissimilis, Edw. fayellensis, Boury. crassilirata, Boury. Pleurotoma Lamk. plebeia, Sow. ambigua, Boury. curvicostata, Lamk. Francisci de Rainc. propinqua, Desh. obliterata, Desh. lepta, Edw. Surcula H. et A. Adams. — Pleurotoma Lamk,. *Michelini, Desh. — dentata, Lamk. *textiliosa, Desh. Drillia Gray. — Pleurotoma Lamk. brevicula, Desh. *turella, Lamk. —= acutangularis, Desh. *castaria, Desh. simplex, Desh. Raphitoma Bell. — Pleurotoma, Lamk. Boutillieri, Cossm. columnella, Desh. clathrata, Desh. polycolpa, Cossm. goniocolpa, Cossm. Amblyacrum Cossm. Chevallieri, Cossm. Peratotoma Harr. et Bron. — Pleurotoma Lamk. striarella, Lamk. Mangilia Risso. parisiensis, Cossm. labratala, Cossm. Terebra Adanson. plicatula, Lamk. Actæon Montfort. — Tornatella Lamk. Deshayesi, D. R. et M. Ch. striatinus, Desh, *alter, Desh. Chevallieri, Desh. Tornatina À. Adams. — Bullina Desh. grignonensis, Desh. Scaphander Montf. — Bulla Brug. Brongniarti, Desh. Philine ascanius. — Bullæa Lamk. *expansa, Sow. Bullinella Newton. — Bulla Brug. Bruguieri, Desh. cylindroides, Desh. ambigena, Desh. denudata, Desh. *conulus, Desh. Roxania — Bulla Brug. ovulata, Lamk. *semistriata, Desh. Ringicula Desh. ringens, Lamk. Bezanconi, Morlet. Siphonaria Sow. *spectabilis, Desh. costaria, Desh. *crassicostata, Desh. Limnæa Lamk. *acuminata, Brong. arenularia, Brord. Planorbis Guettard. goniobasis, Sandb. —= rotundatus, Brord. obtusus, SOw. — ambigua, Desh. Auricula Lamk. ovata, Lamk. nobilis, Desh. Glandina Schum. — Achatina Lamk. *Cordieri, Desh. Ariophanta Desm. occlusa, Edw. Helix Linné. Chevallieri, Cossm. Belosepia Woltz. *Blainvillei, Desh. J. CHÉDEVILLE. 242 P. FOURNIER. — Tableaux analytiques des Desmidiées de la France. TABLEAUX ANALYTIQUES DES DESMIDIÉES DE LA FRANCE (Suite) 2° TABLEAU DES ESPÈCES (1) I, Sous-famille EUDESMIDIÉES Hausg. Cellules placées bout. à bout, soudées en un filament souvent entouré d'une gaine gélatineuse (MP. vol. III, 1895). I. Gonatozygon De Bary. — Articles (cellules) allongés, minces, sans étranglement médian ; endochrome en plaque filiforme, légèrement ondulée, au centre d’une gaine gélatineuse parsemée de petits granules. Cellules se séparant avant la conjugaison : Cellules (10-15 sur 1) fusiformes, brusquement renflées à l'extrémité. Diamètre : 6 m. 1. G. Brebissonii De B. MP., 1895, pl. XIII, fig. 2. Cellules (10-20 sur 1) cylindriques, non brusquement ren- flées à l'extrémité. Diamètre : 12 m.... 2. G. Ralfsii De B. MP., xxx, 1. IT. Sphœærozosma Corda. — Cellules courtes, profondément divisées en deux segments (Chacune d'elles se rapproche assez d’un Cosmarium). Etranglement plus ou moins élargi. Base des segments atténuée; segments elliptiques ou réniformes. 4 < Base des segments élargie; extrémités atténuées, segments tra- pézoïdes. Diam. 40 m...... 3. S. pulchellum Ach. Ck., p. 6, pl. IL, fig. 4. ! Cellules plus larges que longues; étranglement aigu; segments deux fois plus larges que longs; une gaine. 4. S. pygmœum Rabenh. CKk., 11, 5. Cellules aussi longues que larges; étranglement profond, aigu; 2 segments réniformes; cellules réunies par des granules; une gaine gélatineuse. Diam. : 15-30 m.. 5. $S. vertebratum Ralfs. MP., x, 3. Cellules plus longues que larges; étranglement très élargi, arrondi; cellules réunies par deux granules; gaine nulle. Diam. : 12 m. LMONNIDOR 02 LUS NC NE ASC NES 6. S. excavatum Ralfs. Ck., 11, 2. III. Bambusina Ktz. (Gymnozyga Ehr.; Didymoprium Ralfs.). — Cellules subcylindriques, renflées vers le centre, en forme de tonnelet; membrane cellulaire présentant un étranglement médian; endochrome formé de 5 à 10 lames longitudinales rayonnantes. Section transversale à peu près circulaire; étranglement lacé entre deux crénelures arrondies; cellules un peu plus ongues que larges : 25 m environ sur 30 m....... 7. B. Brebissonii Ktz. (B. Borreri Desm.; Did. Borreri Ralfs.; Gym. moniliformis Ehr.), MP., xuix, 6. (1) La géographie botanique des Desmidiées n'étant pas encore bien avancée, nous adopterons, à quelques détails près, la liste des espèces décrites par M. Tempère (Microg. préparateur, années indiquées dans le précédent article), Les planches coloriées et les diagnoses du même auteur nous ont été d’un grand secours. Nous citerons encore parmi les ouvrages dont nous nous sommes servi, l'excellente Flore algologique de la Belgique, de M. de Wildeman. — MP. désignera le Micrographe préparateur ; cette désignation sera suivie du numéro de la planche en chiffres romains. Pour les espèces non figurées par M. Tempère, nous indiquerons la figure de Cooke. British Desmids, Londres, 1887-1888. Abbréviation : Ck.— La lettre m remplacera la lettre p. P. FOURNIER. — Tableaux analytiques des Desmidiées de la France. 243 IV. Hyalotheca Ehr. — Algue formant un filament cylindrique gélati- neux; cellules à peine étranglées, ayant les côtés plutôt crénelés; endo- chrome formé de 6 à 10 lames rayonnantes. Enveloppe gélatineuse n'étant pas, dans toute sa largeur, trois fois plus large que les cellules; cellules présentant un léger sinus à l’endroit de l’étranglement. Diamètre : 15-35 m. 8. H. dissiliens Ralfs. MP., xu11, 4 (A. mucosa Ktz.). Enveloppe gélatineuse plus de trois fois plus large que les cellules; pas de sinus médian; cellules presque aussi longues ue larges, présentant à leurs angles un prolongement bidenté de la membrane. Diamètre du filament : 20 m. 9, 4. mucosa Ralfs. MP., xxx, 5. V. Aptogonum Ralfs. — Algue filamenteuse, sans gaine gélatineuse; fila- ment à section transversale triangulaire; articles plus larges que longs, à étranglement médian assez profond compris entre deux lobules arrondis; cellules ne se touchant que par leurs angles et laissant entre elles un espace ovale elliptique. Caractères du genre. Diamètre : 25 m. 10. À. Desmidium Ralfs. MP., xxx, 9. VI. Desmidium Ag. — Algue fillamenteuse avec ou sans gaine distincte; articles plus larges que longs, à étranglement bien net et compris entre deux lobules; section transversale elliptique, triangulaire ou quadrangulaire. Une gaine distincte; section transversale elliptique. Diam. : 40-80 m. 41. D. cylindricum Grev. (Didymoprium Grevillei Kiz.). MP., xin1, 7 Pad e AIRE AS COR SE RE Re NA EAU due 0 tnt 2 Filament à section transversale triangulaire; marge bien distincte de l’endochrome. Diam. 30-50 m..... 42. D. Swartzii Ralfs. MP., xui, 8. Section quadrangulaire ; marge peu distincte. Diam. : 40-50 m. 43. D. quadrangulare Kiz. MP., x, 10 II. Sous-famille DIDYMOIDÉES Hansg (1). Cellules solitaires, jamais réunies en filament, rarement réunies par plus de deux. 1° Tribu. CLOSTÉRIÉES De Toni. VIT. Closterium Nitzsch. — Espèces généralement grandes, à côtés asy- métriques, cellules allongées, atténuées, plus ou moins arquées, sans étran- glement médian; endochrome généralement interrompu au centre, laissant aux extrémités de la cellule une vacuole non verte contenant de petits eris- taux mobiles. Membrane toujours lisse (MP., vol. III). Cellule linéaire, de 20-30 sur 1, à endochrome filiforme formant 1 une ligne ondulée au milieu de la cellule; extrémités atténuées, légèrement courbées; long 300 m sur 5 m. 14. C. gracile Breb. MP., x1v, 12. SERIES RS RE RE nsc ae oc cute à ea à Ha ait 2 (1) Voici un schéma de la classification adoptée pour cette sous-famille par J.-B. De Toni: Sylloge algarum omnium hucusque cognitarum, ? vol., 1889 et 1891. Membrane cellulaire continue : Spirotæniées (Spirotænia et Mesotænium). Membrane cellulaire divisée en deux portions. Cellules subcylindriques recourbées : Clostériées (Closterium, Penium). Cellules subcylindriques droites : Docidiées (Docidium, Tetmemorus, Calocylindrus). Cellules non subcylindriques, ovales, elliptiques ou angulaires : Micrastériés (Xanthi- dium, Cosmarium, Arthrodesmus, Enastrum, Micrasterias, Staurastrum). 244 P. FOURNIER. — Tableaux analytiques des Desmidiées de la France. KO [= =S CSS au. VOS RS Re PL RO D. 0 ff 14 : Extrémités nettement et brusquement tronquées...............,...,.... 9 Extrémités-arrondies-0btuses; ST CR INR MN ne ee LE. Deux fois plus larges au centre qu’aux extrémités; bande de sé- paration des segments étroite; long. 500-400 m. 45. C. subrectum Breb. MP., x1v, 5. À peine plus large au centre qu'aux extrémités ; bande assez large; long. 500- AUD Re 2 TR 16. C. directum Arch. MP., x1v, 6. Partie médiane ventrue; extrémités allongées, hyalines plus longues que la parlie garnie de CHIDrOBDYIET Sr. MS ESC ARE re 25 CellulenGôn ainsi CEE RE PR EEE SRE TR ONE à a) Côtés parfaitement parallèles, sauf à l'extrémité où ils s'atténuent brusquement en un cône obus. Espèce robuste ; long 350-500 m. 17. C. attenuatum Er. MP., xvin, 13. NO fe ape treated tif Te CR A SNS 6 Espèce étroite, linéaire, à côtés parallèles et à peine COUPÉE: ES anne 7 Espèce robuste ou nettement ventrus. ou-netlementarqués 5. 00e 9 Cellule courte (5 à 10 sur 1), cylindrique, presque droite, arrondie aux extrémités; une série de RÉROIeS long. 50- 150 m; dia- MÊTEE 0-10 ET Man ee Ce A 18. C. obtusum Breb. MP. D UYE NON. se es baie ee OR SE Er PR CU CR ET TRE 8 Une légère courbe à chaque segment; espèce linéaire, de 20 à 40 sur 4; long. 200 à 400 m; diam. : 10 m. | 19. C. juncidum Ralfs. MP., xvin, 16. Cellule ne présentant qu'une seule courbe très peu prononcée. ........ 8 bis. Membrane cellulaire incolore, non striée; long. 30-50 m; diam. : 0 EEE ARE ... 20. C. cornu Ehr. (CG. tenue Kig. MP., x1v, 143 (1). Membrane cellulaire rougeâtre, surtout vers les extrémités et plus ou moins striée; deux sutures transversales en outre de la suture médiane. 10 à 20 sur 1; quatre stries distinctes; long. 400 m. 21. C. angustatum Ktz. MP., xvu, 6. 50 à 10 sur 1 ; stries peu distinctes. 292. C. didymotocum Corda. Ck., vu, 2 Robuste, nettement ventru, assez court; courbe intérieure convexe au centre, CONCAve AUX -OXITÉMIÉES EEE A ES NE 93 Ne présentant DAS CRE CHACIOTES TOUS ee Leu RD NE 10 Bord extérieur courbé; bord intérieur à peu près droit; long. 400 À 'O0D AT EE SR PS 23. C. lanceolatum Ktz. MP: x1v,. 10: Non ainsi. it ESS NR DORE RE RTE eR ai Bord intérieur concave au centre, convexe aux extrémités, en forme d'arc; une série de pyrénoïdes; membrane cellulaire rou- geûtre, striée, à suture centrale visible; long. 600-700 m. 94. C. turgidum Ehr. MP., x1v, 11. NON: BINED rs cie or rie PÉNMRaNRS CROP PR RE CMP PES 42 Extrêmement élancé, droit, extrémités atténuées assez longue- ment; une série de pyrénoïdes; bande ou suture centrale évi- dente; long. 600 à 800 m; diam, : 20-35 m. 25. C. prælongum Breb. MP., xvin, 9. Non anti Rene EU A 1 CONTE AR PAR PARTS SRE RE 13 Courbure/encroissant très pronpmcée 5. PNR FA 5 Côté ventral presque-droit; insensiblement aiténné. 4200. 14 Membrane cellulaire rougeâtre surtout aux extrémités; stries lon- gitudinales nombreuses; plusieurs sutures transversales ; extré- mités obtuses arrondies ; long. 300-400 m; diam. : 35-40 m. 96. C. striolatum Ehrb. MP., xvin, 8. Membrane incolore, lisse ou à stries très faibles. .,.,.,,..,........,... 15 (1) €. aciculare West. (Ck., xv, 1), a les extrémités très aquès, légèrement recourbées, atténuées depuis le centre (500 m sur 5-6 m). — Voir aussi 32, (. tenerrimum Ktz. 18 .19 21 22 ss FOURNIER. — Tableaux analytiques des Desmidiées de la France. 245 » ù | | | | | | | | Presque droit; extrémités subaiguës, légèrement courbées, long. 150-370 m; ‘diam. NO TO se ann le LR nd eu ei nee ee LOST ere Hoscpritwi tin. 97. C. str igosum ne Une suture médiane évidente, une série de Re long. 100- JETTA RES A CR ER EE Suture médiane indistincte; membrane lisse; a 400-600 m. C. acerosum Ehr. MP. XINE Où 2 C lunula Ebr. non Ktz. MP., x1v, 8. DAMONULES AIBHÉSE CDS ns ER LG es 2er its Pit ven oo s de à 48 Extrémités obiuses ROME EE PRE SE RE ER RE COR 20 Membrine-celluRire non siriée-vellule arquée. ................. 19 Membrane cellulaire striée finement ; 120 m de long sur 5 à 15 de large; 1 à 7 pyrénoïdes par segments, : ........... 30. C. parvulum Næsg. Membrane cellulaire nettement hyaline; ! Membrane cellulaire faiblement rougeûtre; noïdes; suture médiane bien visible : long. 150-300 m ; une série de pyré- diam. Me 31. C. Venus Kt7. (C. Diane Etre) MP: xviie 5. suture médiane indis- tincle. Cellule tee extrémités subaiguës, long. 110-150 m; diam. 9-19 m. Cellule très arquée ; extrémités très aiguës; taille un peu plus forte. Sur les Sphagnum MéMmOrAETEMMAITE rougealre el S{FIÉE 21... ....2, Membrane pâle ou hyaline, on non striée PRO NS ER D ‘33: C. subulatum Ktz. MP. CCC Cellule large ; diam. 65-70 m. Environ 6 stries longitudinales; une hgne de suture ; long. 300-350 m. Cellule éltoie diam. 20- 98 in. Stries nombreuses : 32. G. tenerrimum Kiz. (G. acutum Breb.). MP. av, TT: , XVIII, 12. o4. G: costatum Corda. ÉR.nxe Se fréquemment trois lignes de suture; long. 400-700 m. 35. C, lineatum Ebr. MP. , XVIII, 9. Quatre stries; long. ADO AU UE Lan ie 21: C- angustatum Ktz. Côté intérieur légèrement concave ; membrane Jaune pâle, à stries distinctes, nombreuses: trois sutures : long. 300-450 m; SOPMRPPENE MEE ARTS 5, eu d diam. 36. C. intermedium Ralfs. MP; XVI, 7. Côté intérieur fortement concave; membrane hyaline non striée. Suture obscure; long. 90-100 m; diam. à. m, . G. Jenneri Ralfs. MP., xvur, 4. Cellule ventrue seulement du côté interne, nee que l’autre est presque droit; bande de suture apparente; stries nombreuses; membrane incolore ; long. 200-500 m; diam. 10-35 m. 98. C. rostratum Ehr. MP., xvur, 10. Non ain: Membrane incolore, non MiTIEBs à 62 MR uv seu ee Le 4 00 à 24 Pyrénoïdes éparpillés; suture non apparente: long. 300-350 m; MAMAOUETUb meer Enr Lee 99. C. Ehrenbergir Mén. MP., xvnr, 1. Pyrénoïdes en une série longitudinale. Extrémités arrondies; su- ture obscure; long. 300-500 m; diam. 60 m. 40. C. moniliferum Ebr. MP., xvni, 2. Extrémités subaiguës ; suture apparente ; pus, 990 m; diain. 50 m. 6: Leibleinri Kiz. MP., xiv, 14. ! Membrane à stries nombreuses; extrémités ne ou jaunes très pâles peu recourbées; long. 200-500 m; diam. 10-35 m. 42, C. rostratum Ehr. (C. acus Nitzsch. }. MP., xvus, 15. Membrane non ou très faiblement striée; Bande de suture peu nette; 200 à 350 m sur 10 à 20 m. A9. C, _setaceum Ebr. MP., xvut, 14 Langres. - Espèce plus grande; bande très nette... (A suivre.) extrémités arquées. A4. C. Kutsingü Breb. MP. Sox, 1: P. Fourier. 246 Abbé FRIONNET. — Chenilles de la Haute-Marne. FAUNE ENTOMOLOGIQUE DE LA HAUTE-MARNE TABLEAUX ANALYTIQUES ILLUSTRÉES POUR LA DÉTERMINATION DES PRINCIPALES CHENILLES DE MACROLÉPIDOPTÈRES (Suite) : : Corne en entier noire. Robe brune, à 7 chevrons noirs ordinaire- 6 ent.appivés-dé blanc. 6.0 us. ea ..... 3. Sphinx convolvuli. ) Corne blanchâtre à l'extrémité. Robe noirâtre, ayant au plus 6 raies obliques grisâtres plus ou moins effacées .......... 4. Deilephila elpenor. | Corne en entier blanc jaunâtre. Robe brun noir pointillée de blanc og «au MONS SU TO MS ANR PEL ALU RUE 9. Acherontia atropos. ( Corne rouge à la base. Robe noir luisant pointillé de jaune. 6. Derlephila euphorbiæ. Robe à fond brun ou gris, mais plus ou moins rougeâtre, fauve, A roussâtre, cannelle, parfois cendré jaunâtre...................... ARRET à de Robe sans teinte rougeâtre bien prononcée, mais simplement grise, \ noire, brune, parfois OVAIRES PP A AS NE ES 22 8 pattes membraneuses d’égale grandeur (les 2 autres plus ou moins atrophiées), ER cachées par des poils latéraux courts ét PAS (HS 6). 5 Lee ee oo de EN Ro CU 10 10 pattes INT d'ésaie grandeur (gi 1) Rene Es 11 2 bandes irrégulières plus ou moins visibles sur fond gris cendré jaufâtre,-Vettré gris bleuitre creer me 7. Catocala nupta. 1 rang latéral de verrues fauves ou rougeâtres, peutes, sur fond gris jaunâtre finement pointillé de noir................ 8. Catocala electa Des épines bien développées (fig. 24)........................,...:... 12 11 4 Pas d’épines (ou alors des épines si petites qu'elles rendent la robe simplement TUSAEUSC). 22% 5 MR EN PE POTERIE EE 15 Robe noire et fauve; des taches noires plus foncées à la base des 12 épines, qui sont rousses et rameuses ................ 9. Vanessa levana. Robe brun roussâtre à une dorsale blanche allant du 5° anneau au (EE ÿ OL NS RE PE TER QD ER RE PAR à 10. Vanessa C album. 13 Des chevrons plus ou moins effacés, mais visibles (fig. 1, 33)............ 14 Pas de ChéVONS 4. RÉ NN RCIRSRE EN EPRe 17 14 IAE NON SAILANT. dE SSSR RE ARR ER EE 15 11° anneau saillant. Chevrons bruns sur fond fauve... 11. Hoporina croceas ya. 15 (“Robe sis DM Où-brun cannelle: "RP Re 16 | Robe roussâtre à chevrons obscurs... 12. Xanthia fulvaga. Angle des NE dirigé en avant (le chevron est donc ouvert CL ATOME RS 0 LR AE ENS NOR 13. Anaïîtis plagiata. Angle des chevrons dirigé en arrière (fig. 1); une dorsale blanche interrompue; une fine stigmatale blanchâtre.. 14. Phlogophora meticulosa. Chenillé .n0n en.formeé desver. ie. is LR OR RE 18 17 < Chenille en forme de ver, à tubercules noirs sur fond gris et rou- Do OPA PE SRE RDS ASE OUT 15. Gortyna fige: 18 Ghefillé féée ou-ruguènsé Run. aus RER 19 Chenille à poils plus ou moins nombreux, sur des tubercules ou non...... 20 " û NE dy shâd Abbé FRIONNET. — Chenilles de la Haute-Marne. 247 Rase, jaune roussâtre clair à tête brun fauve, sans poils roux. 19 16. Hepialus humul. 1 Rugueuse, brun cannelle ou brun ferrugineux, à tête semée de DOS RO Eee aie nee ce me à .. A7. Herminia barbalis. Pois rolés épars enclesemés (hg.:9, 27)..............,,.1. 0,5 21 20 | Poils en faisceaux roux sur des tubercules : 1 dorsale ue foncée ; 1 tache noire par anneau; tête rouge ferrugineux.. 18. Nemeobius lucina. : Robe fauve à bandes transversales noir plus ou moins velouté. 01 \ 19. Euchelia jacobeæ. )} Robe brun rougeâtre à points trapézoïdaux noirs; ventre plus LI PO EN RS NS CR RE UE RNA LU 20. Heliothis armigera. 9 %.Des-épines (fig: 24):.:.....:.. PRE TAC D de re Gueie à 23 == Pas es PAR MR uni enr nus LÉRTS TES à NOIRS 37 Epines ordinairement simples (parfois rameuses, mais seulement 23 " DU CPR RO RS een au man une à + 5 050 9 24 Epines poilues (fig. 24) ou des épines et des poils SÉDADÉS RS crane da 27 Epines rouges; dos noir à taches blanches ........... 21. Papilio machaon. Epines de toute autre couleur, ordinairement jaunes ou noir plus PR MOHSMDNEÉ ED eos eenuse os PRET PT DEEE RTE 25 ; Pas ace RON SSSR OS ER ER orne Dont le nor forens d'a 26 Des taches rouges she OS FDA TONSeS ELLE 20 22. Vanessa antiopa. ‘ Robe noir luisant, à lignes transversales ‘de points blancs; pattes a membraneuses rouges. ..................:....:...,.. 23, Vanessa to. Robe noir plus ou moins terne et plus ou moins piquetée de jau- a nâtre, à 2 dorsales et 1 latérale, jaune citron; tête noire à ÉDERCS DÉMOS RER RRT re E nne Nerl e den 24. Vanessa urtice. 97 Ni dorsale, ni latérale, faite de points blancs......................,... 28 1 dorsale et À latérale faite de points blancs.......... 25. Melitæa artemis. 98 Robenoire ou noirlre; terne: ou veloutée:: 5 2eme cure tue 29 Robe roussâtre, brune, brun grisâtre, parfois plus ou moins verdâtre..... 39 3 lignes jaunes plus ou moins interrompues, 1 dorsale et 1 laté- 29 | rale ; ÉDITÉS HOMMES ES at M dues ee ie ais 26. Melitæa maturna. N° ayant pas 3 lignes jaunes plus ou moins interrompues................ 30 2 rangs dorsaux de taches orangées sur 1 latérale de points jaunes. ...... 51 30 ; Ni taches dorsales orangées, n1 points Jaunes latéraux en raies longitudinales ; dorsale continue où nulle........................... 32 34 2 rangs de taches orangées sur le dos...... ..... 27. Argynnis euphrosine. 1 latérale de points jaunes: épines ordinairement jaunes. 28. Pyraneis atalanta. Epines jaunes sur fond noir velouté.................. 29. Argynnis selene. 32 < Epines noires sur fond noir terne; ordinairement 1 tache stigma- tale plus ou moins rouge aux anneaux #4 à 10....... 30. Argynnis aglaia. Des latérales jaunes plus ou moins interrompues et des taches 39 LATE RU EN VO ER R OR PRE A HARAS 31. Pyraneis cardui. Pas de latérales jaunes interrompues ................. Reed ci 3% 1 dorsale blanche, ordinairement faite de chevrons; sous-dorsale 94 | et stigmatale ES LR a Re .... 92. Argynnis lathonia. Dorsale noire, fauve ou jaune, rarement A Se de since buis d 23 { Dorsale noire; épines blanches et rouges; tête et pattes noires. 33. Argynnis dia. ? Dorsale fauve ou jaune; épines fauves où MES dau act fire 5) ! Dorsale fauve foncé, géminée; 1 latérale orangée ou fauve. 26 \ 34. Vanessa polychloros. Dorsale jaune bordée de brun; L pes de latérale orangée, des taches ETS PEER LAS TI LR SRE FENTE 39. Argynnis paphia. Dernier anneau en queue bifide (fig. 5). Robe que ou peu 91 pubescente, à lignes longitudinales : DE UE M LEO SAR AR EN ets à 38 Dernier anneau non en LEA LI UE RAR PE ARRETE TRANS RAP EC ROREE 42 41 45 ‘44 47 48 ; à "1 | | | - | | | | — Abbé FRIONNET. — Chenilles de la Huuté-Mare, Tête marquée de 6 raies longitudinales plus ou moins noires........... fes Tête ne portant pas 6 raies plus OU ANOINS NOIrOS LOT RNA RE RE ‘ 40 Des stries longitudinales vertes, la 3° plus foncée. ...... 06. Satyrus semele. Des stries rougeûtres; 4 bande latérale jaunâtre . . . ir OT. SOUNUS CITCE. À latérale blanche. Robe gris bleuâtre au moins sur le dos, avec 4 dorSäle plu fONCÉR LES et er Re ce Épinephele tithonius. Pas de latérale blanche. Robe gris simple, PA lavé de jaunâtre, au moins sur le dos..... STREAM ENS : RE Ca OR VS R Robe assez pubescente, à poils courts; 1 Te et 7 latérale plus foncées, bordées de lignes plus claires ; tête, stigmates et vraies pattes rouge plus ou moins ferrugineux ; stigmates rouges avec TOR HO. DE UN AE Re RE 99. Arge qalathra. Robe glabre ou presque glabre, à 3 dorsales gris noir... 40, Satyrus briseïs. 1e anneau portant À arête, 1 pyramide ou { beetle: Da NE AS TA HE ETS 43 11° anneau parfois plus où moins saillant, mais sans arêle,-ni | pyramide, n1 tubercule..... Le D BA 0e SH ee rt ee ARR NE US ee D 11° anneau avec 1 pyramide ou 1 Re RTS TMS» LACS AUS PAPE 11° anneau avec 4 simple arête; stigmates jaune, orangé, bordés De DOME-M ESP ERRns e RE RATE LR je Mania maura. 8° anneau surmonté d’un tubercule peu allongé. ....... Catocala sponsa. 8° anneau surmonté d’un tubercule allongé ou d’une Ha RACE Sue AD Robe glabre, vert brun, avec des lignes obliques et blanches sur le dois ETAT ee NPA ERN 45. Eudromis versicolora. Robe pubescente grise où hrune (rarement roussâtre . noirâlre, variée de blanc et de férrugtmeux) sacs . A4. Lasiocampa quercifolia. 2 taches cunéilormes au 41° anneau; des lignes portant des taches noires. . 47 Pas de taches cunéiformes au 11° anneau ....... see vus A ONE 48 Robe grise à chevrons dorsaux et 1 bande latérale plus ou moins | HOIÉ EE Entre ne TT M NEURONES 45. Triphœæna cornes. Robe notre (rarement grise) à lignes noires, interrompues. 46, Triphœna pronuba. Robe grise, brune, parfois légèrement verdâtre ou bronzée au moins sut de A68f AIRES ARR ROLE SRE 49 Robe noire, noirâtre; parfois bleu noir au moins sur le dos............. 12 Glabre, lisse-ouwelontée: SiCR CE TES ee FAN hEebcE CPR RO RIRE CLIS 50 AU MOINS quélqnes poils bien MSIDIES RE NE Re: PRES le 08 points jaunes sur le Lanheauteeee, 7 t 47. Spilotyrus malvarum. Pas dé pounts-jaunes-sur le 1 Annean 0er. NT M ROIS {sai Robe brun bronzé luisant, au moins sur le dos, avec des lignes longitudinales claires dont 3 au moins hien marquées. 48. Heliophobus lolu. Robe Simplement g STISE OÙ DIU 21 RU Re EN RES 52 Trapézoïidaux verruqueux, gros, luisants AR AT )s 4 AR AR SRE 03 Trapézoïdaux petits (fig. 18), non luisants ou nuls......... CRAN EEE dut 99 1uorsSite DCE où Jaume DranDé ARNO ER Re SRE O4 2 bandes dorsales rouge livide, des points dorsaux et lutéraux noir luisant, tête, dessus du 16 anneau et ne apal noir lui- SAR: 5 PE TN QUE LS CHOEUR URSS 49. Xylophasia polyodon. Dorsale blanche, des traits blanes .......... MATE 50. Bryoplhila glandifera. Dorsale jaune orangé, marquée de points noirs........ 51. Bryophila perla. RôbesyelontéBes ir: Rens SE NE re RONA RE MERE TORRES 56 Robe-non veloutée set MES De 8, 86 2 Ni LE ON RORNR CHR 2 57 Des lignes assez larges, noirâtres dns Si CNIL € LE MER ME 52. Xanthia aurago. Des raies étroites, nombreuses, ordinairement non noirâtres. ER Acontia lüctuosa. Abbé FRIONNET. — Chenilles de la Haute-Marne. 249 tu ae bruh nom Let: RS ET TO 04. Dianthœcia compta. a or le HianChe Re Nan ue, .... Do. Halias chlorana. Be 4 dorsale blanche, jaunâtre ou fauve, non HIEBOMpUe Ho. 09 Dorsale nulle ou de toute autre MR te es 4101 Dorcale blanche où jpagnatre:: 0... PA, RS Mn HET 59 + Dorsale fauve ou rousse, poils longs, plus ou moins nombreux, en bouquets bruns sur chaque AMEL. eee ur 96. Spilosoma merthastri. 60 { Do HSalesblanche/-poilstrares a6olés ares vins 57. Apamea basilinea. ue poils assez nombreux, raides et courts. 58. Spilosoma mendica. é 2 rangs de taches noires en losange sur le dos, ou au moins 61 \ SP ACNICS JOB ES OUR AIO BOIS CO DR RM mers vip er eme race 62 }P as de taches eu losange sur le dos, ni 3 taches jaunes aux an- MU D A DR Ce de data Dei Du Dm MARNE de dE 4 Cie 63 2 rangs de taches en losange; dos rougeâtre; poils nombreux.. 59. ]no pruni. 62 < 1 tache jaune aux côlés des anneaux 2, 4, 7: verrues rouges à podsrouge Dune. men M ei 60. Diphthera Orion. Montigny-le-Roi. Abbé. CG. Frionner. (A suivre). — NOTES SPÉCIALES ET LOCALES Les Odonates en Algérie, au mois de mai. — En cette année 1901, les espèces printanieres d'Odonates ont apparu en Algérie très tardivement. Aux premiers jours de mai, aucune espèce n'était encore commune aux meilleurs endroits et beaucoup ont commencé à éclore, seulement à la fin du mois. Le ?4 mai, à Biskra, les Calopteryx hœmorroïdalis et Platycnemis subdilatata étaient extrêmement répandus sur les ruisseaux de l’oasis; toutefois, les jeunes étaient plus abondants que les adultes, et le 25, au matin, les deux espèces naissaient tout le long des petits cours d’eau. En même temps et sur les mêmes ruisselets, les Orthetrum nitidinerve et barbarum Selys venaient à éclosion en grand nombre, aux premiers rayons du soleil, tandis que les adultes des mêmes espèces étaient fort clairsemés. À côté des deux Orthetrum sortant de leurs dépouilles larvaires, naissait une unique femelle d’'Onychogomphus Costæ et trois femelles d'Onychogomphus Hageni, mais, dans l’oasis et aux environs je n’ai pu apercevoir alors un seul Onychogomphus au vol. Dans l’eau, par contre, les larves d'Onychogomphus étaient très communes; l’une, celle de ©. Cosiæ ayant tout à fait la forme caractéristique des larves des O0. forcipatus et uncatus, mais plus petite; l’autre, celle d’Aageni, plus allongée, ayant absolument la forme larvaire spéciale au genre Gomphus. Sur une petite rivière qui coule doucement près d’une source chaude et d’un établisse- ment thermal, à 4 ou 5 kilomètres de Biskra l'Orthetrum Ramburir volait en grand nombre au milieu des joncs, ainsi que Crocothemis erythræa, Diplax striolata et meridionalis, Anax formosus, Ischnura Graëllsii; beaucoup de sujets étaient semi-adultes, jeunes ou fraiche- ment éclos. J'ai pris en cet endroit un beau mâle d’0, Hageni et plusieurs Symprema fusca. A l'entrée du désert, sur le lit desséché d’un torrent, volaient une certaine quantité d’O. nilidinerve qui se posaient à terre, en compagnie de nombreuses Cicindela maura. Le 27 et le 28, à Constantine, une considérable éclosion de Gomphus Lucasii avait lieu sur le Rummel, de 8 heures du matin jusqu’à midi. Les G. Lucasii à peine sortis de l'enveloppe larvaire accrochée aux herbes du rivage s’'envolaient par milliers vers les coteaux voisins, mais il était impossible de trouver un seul insecte adulte. Les mâles et les femelles étaient en nombre égal. En même temps qu'O. Lucasii, naissaient en masse, PI. subdilalata et I. Graëllsii, En dehors de ces trois espèces aucune autre, si ce n'est une femelle unique d’O0. Costæ et ? femelles d’un Onychogomphus qui reste à déterminer. M. de Selys, dans ses ouvrages, indiquait comme habitat précis d’une rare espèce, Calopteryx eæul, le confluent du Rummel et du Bou-Mersoug. Sur cette donnée, j'ai gagné, 250 Notes spéciales et locales. à 5 kilomètres de Constantine, le Bou-Mersoug qui, au pied d’une haute colline déserte, coule en torrent écumeux et rapide, brisant sur les rochers ses eaux bouillonnantes. Et j'avais à peine touché la rive ombragée de grands arbres, de lianes et de lauriers roses, que j'apercevais l'espèce cherchée, très farouche, au vol rapide, et au faciès très distinct de celui du C. splendens de nos pays. Au premier abord, on affirmerait que C. eœul est spéci- fiquement distinct de C. splendens ; l'examen approfondi des deux types laisse la question douteuse. Il y en avait là 25 ou 30, extrêmement difficiles à prendre parce que, à l'approche du chasseur, ils traversent immédiatement la rivière; mâles et femelles en nombre égal : j'ai pu en capturer quelques couples et assister à l'éclosion d’une femelle. La larve est de grande taille, comparée à celle de splendens, du reste tres semblable. En dehors de l’exul, aucun Odonate, autre que 1. Graëllsü, ne volait sur le Bou-Mersoug. Une excursion au lac Fetzara, près de Bône, m'a donné C. eruthræa en nombre, D. striolata et meridionalis à peine éclos, Anax formosus, Semprema fusca, Lesles viridis, barbara, virens, Agrion Lindeni, et un couple de O. trinacria venant de naître. Sur le côté sud du lac, 7. Graëllsii volait et naïssait par milliers et dans les joncs du rivage j’assistai à une forte éclosion d’Orthetrum cancellatum. À Philippeville, il n'y avait absolument aucun Odonale sur les rivières, mais sur des fosses voisines, l’/. Graëllsii volait en grand nombre ainsi que C. erythræa et Anax formosus. En même temps, on voyait naître en grand nombre D. striolata, Lestes barbara, et Lestes virens. Nos observations du ?4 au 31 mai, ont porté, en résumé, sur peu d'espèces : Orthetrum nitidinerve, à Biskra, très peu d'adultes, grande éclosion. Orthetrum barbarum Selys, à Biskra, grande éclosion, pas d'adultes. Orthetrum Ramburii, Biskra. Tous les états. Orthelrum trinacria, naissant au lac Fetraza. : Orthetrum cavullatum — grands individus. Diplax striolata, partout, naissant. Diplax meridionalis, naissant en plusieurs localités. Crocotherius erythræa, en tous les états, en immense quantité presque partout. Anar formosus, assez commun partout. Onychogomphus Costæ, ? Q naissantes, nombreuses larves à Biskra. Onychogomphus Hageni, plusieurs Q naissantes, larves nombreuses à Biskra. Onychogomphus sp.? Rummel. Gomphus Lucasi, naissant en immense quantité dans le Rummel. Calopteryx hæmorroidalis. très commune à Biskra, dans l'oasis. Calopteryx exul, localisée dans le Bou-Mersoug. Platycnemis subdilatata, très abondante à Biskra et à Constantine. Symprema fusca, Un peu partout. Lestes viridis, Constantine, Bône. Lesies virens, Constantine, Bône, Philippeville. Lestes barbara, — — — Ischnura Graëllsii. Très répandue partout dans les rivières, les ruisseaux et les lacs, remplace en Algérie, l’/. elegans d'Europe. Agrion Lindenii, lac Fetzara, assez commun. Agrion scitulum, 1 exemplaire à Constantine. Agrion puella, quelques exemplaires à Philippeville. Le Blanc. R. Marin. Note relative à un article de M. Deprat. — M. Deprat a consacré récemment plusieurs pages intéressantes de la Feuille à « quelques Roches éruptives du Jura. » Il aborde dans cette note l'étude du massif vosgien de Chagey et donne une coupe de la route de Chagey à Chenebier. — Je crois devoir faire remarquer que M. Deprat, dans la « Bibliographie » qu’il publie à la fin de son article, n’a pas cité la Feuille de Montbéliard de la carte géologique de France, dans la notice de laquelle il aurait pu voir (1) que des fossiles dévoniens ont été rencontrés, non pas dans une « Grauwacke » mais dans les schistes mêmes qui subissent, vers Chagey et Sauhiot, l'influence de la Porphyrite et qui recouvrent directement le calcaire à Encrines : il aurait pu constater également que, dès 1890, j'avais signalé sur cette feuille des Porphyres pétrosiliceux, près de Faymont, ct des Porphyrites, près de Chagey. Lorsque l’on donne des listes de Bibliographie, il est convenable de ne pas en éliminer au préalable les citations des ouvrages ou des documents les plus récents. Il serait émi- nemment regrettable qu'une telle méthode de travail, condamnée par tous les savants sérieux, se répandit parmi nos jeunes confreres. Grenoble. W. KiLran. (1) Aïnsi que dans les ouvrages de Trautmann, Parisot, ete,, etc. pa FT ’ Notes spéciales et locales. 251 x vage, il n’est pas indifférent de le visiter à une heure quelconque de la journée. J'ai . remarqué que beaucoup d'espèces naissent seulement de six à huit heures du soir. C’est donc à ces heures-là qu’il faut aller faire la rafle à sa fenêtre. Ensuite il est bon, le len- à ; È Encore le cabinet d’élevage. — Pour la récolte des insectes dans le cabinet d’éle- ; demain matin, à la première heure. de retourner faire une seconde visite pour ramasser les retardataires. Si l’on néglige cela, les insectes, désespérant de trouver une issue par les vitres, volent en tous sens dans l’appartement et tombent derrière les bois entassés d’où ils risquent de ne plus sortir. Dans le milieu du jour, quand le soleil frappe sur les vitres, il naît souvent bien des petites espèces; celles-ci vont aussitôt à la fenêtre, mais elles y rencontrent une atmosphère pernicieuse. En peu de temps, elles sont comme fou- droyées, et on les trouve crevées, les pattes en l'air; les autres ayant fait preuve d’un instinct plus sûr sont revenues à leurs fagots. Comme exemple phénoménal d’éclosion, je peux citer celui que j'ai eu cette année-ci, des derniers jours de mai au milieu du mois de juin. J'avais fait arracher en fin avril une souche de pin sylvestre, c'est-à-dire toute la partie restant en terre une fois que l'arbre a été coupe au ras du sol. Elle mesure 50 centim. de diametre sur 65 de hauteur, Il m'en est sorti 472 Spondylis buprestoides L., sans compter ceux qui doivent s être relégués dans quelques coins et ceux qui naissent encore par individus isolés de temps en temps. Un seul soir j'en ai ramassé 85 exemplaires à ma fenêtre, volant ou se promenant en tous sens. De la même souche il est sorti après cela, par petits nombres d'exemplaires à la fois, cent et quelques Criocephalus rusticus L. | Dans des piles de pin réunies les unes à côté des autres comme des füts de colonne, j'entends le craquement de quelques autres larves d’insectes qui naïtront plus tard. C’est en fin août et premiers jours de septembre qu’il m'est né, en 1899, une masse d’un de nos plus beaux hyménoptères térébrants, le Sirex juvencus Lin. Des branches de pin sortent en ce moment-ci (premiers jours de juillet) quelques Pogonocherus decoratus Fairm. Le 11 juin, sur le bord de mes vitres, j'ai pris un exemplaire de Lissodema cursor Gyll., espèce qui doit être peu répandue dans les collections et nouvelle pour la faune du centre de la France. De la même façon j'ai obtenu aussi Lissudema 4-pustulatum Marsh.; Sal- pingus castaneus Panz.; Rhinosimus planirostris Fabr. Je n'ai pas eu de Salpingus æneus Steph. que j'ai récolté dans le Forez, au Montoncel, sous les écorces de souches de | sapins. | Des piles d’aulnes morts sur pied m'ont donné bien des espèces, parmi lesquelles | Athous rhombeus OI. et des Hyménoptères du groupe des Siricides, tels que Xiphydria É camelus L. et dromedarius Fabr. C'est dans les premiers jours de juillet que se produit | l’éclosion de ces insectes. A la même époque 1l m'est né de branches sèches de Cytise, dans les caisses d'élevage : ÆEnedreules hilaris Farhs. et Anisorya fuscula Illig.; de branches d’orme, Exocentrus punctipennis Muls.; de branches de chène et de châtaignier. Exocentrus adspersus Muls.; de branches de tilleul, Exocentrus lusitanus L. Non seulement on peut entasser dans des boîtes ou des caisses des brindilles de bois, | mais il est aussi intéressant d’y enfermer des gousses de légumineuses de toute sorte et | de voir ce qui en sort au printemps. Les gousses de Cytise donnent en abondance Bruchus | villosus Fabr. (— cisti Payk. — atra Marsh.); celles de Genista tlinctoria L. donnent la même bête, ainsi qu’Apion difficile Herbst., avec les cuisses souvent testacées sur les trois paires de pattes ou seulement sur la première paire, les tarses restant généralement foncés. Les gousses de Sarothamnus scuparius Wim. donnent aussi Bruchus villosus Fabr. On sait que c’est dans les gousses encore vertes et tendres que les Bruchus viennent pondre leurs œufs et que ces insectes passent tout l'hiver dans les graines avant de sortir au dehors. On peut donc récolter ces gousses dès qu'elles sont arrivées à maturité, les enfermer séparément dans des boites et attendre l'éclosion de l’insecte. Il serait inté- ressant de voir récolter différentes graines, telles que celles de l'Onobrychis saliva Lam., sur les plantes croissant subspontanément dans les friches des collines calcaires. Les graines de ces plantes isolées peuvent, dit-on, donner naissance à des Bruches qu'on ne rencontre pas sur les plants serrés du champ de culture. Dans les gousses de Lupin bleu (Lupinus termis Forsk.) j'ai trouvé, à l'automne, Bruchus tristiculus Fahrs. On voit par là combien il reste encore de choses à enregistrer sur les mœurs des insectes, car beaucoup sont encore inconnues. La récolte des bourgeons d'arbres au moment favorable est aussi fort instructive. On sait qu’en suivant les poiriers plantés en espaliers le long des murs, on trouve au moment de la taille, des bourgeons à fruit qui demeurent desséchés, alors que tous les autres entrent en végétation. En les détachant, on voit qu'ils tombent facilement et qu'ils renferment à l’intérieur soit une petite larve soit une nymphe suivant l’époque plus ou moins rapprochée de celle de la floraison de l'arbre. En mettant ces bourgeons à l'élevage on en obtient l’Anthonomus pyri Behm. Sur les poiriers en plein vent appartenant à des espèces venues de semis et donnant des fruits de petit volume et ayant un peu d'âpreté, on observe dans les bourgeons une autre espèce, l’Anthonomus spilotus Redtb. qui éclôt vers le 20 mai, généralement un peu plus tôt que le précédent. Les bourgeons à fleur, des chatons des peupliers sont attaqués éga- lement et se trouvent perforés avant la floraison. On en trouve à profusion entraînés par - 202 Notes spéciales et locales. a ———————————_…——————— ————————.———————.———_—____—_—_—_———— l’eau des rivières qui ombragent ces arbres, mais jusqu'à ce jour je n’ai pas encore pris l’insecte qui produit ces dégâts. Il est probable qu'ils sont produits par un Yorylomus, mais que je ne suis pas arrivé à temps pour le prendre dans son berceau. Le tremble au premier printemps renferme dans ses bourgeons les Vorytomus tortrix L. et maculatus Marsh qu'on peut prendre en quantité dans les premiers jours de mai en secouant ces arbres au-dessus d'une grande nappe. Il serait un peu long d'énumérer tout ce que l’on peut rapporter chez soi pour l'élevage: je me contente de donner un simple aperçu sur la richesse des végétaux, qu’on peut entasser chez soi tout à sa portée. Les galles que produisent les Cynipides forment une série des plus variées et il est très utile de mettre en boite à côté de l’insecte les excrois- sances dont il est sorti. Enfin, je peux en terminant signaler encore le mode d'élevage qu'emploie M. Valery Mayet, professeur d’entomologie à l'Ecole d'agriculture de Montpeilier. Trouvant les caisses un peu encombrantes dans un logement de ville, il enferme tous ses matériaux dans des sacs en toile serrée et par ce moyen il obtient aussi des masses d’éclosions. Il m'envoyait dernièrement le Carphoborus pini Eichh. obtenu de rameaux de pin, récoltés à Saint-Guilhbem dans 1 Hérault. Nous avons l’un et l’autre obtenu aussi le Pityogenes (Tomicus) austriacus Wachtl. (— elongatus Lœwend. — trepanatus Noerdl.) espèce fort intéressante. Il est à noter que les larves qui se trouvent dans ces différents matériaux ne se trans- forment pas toutes la même année et qu'en les conservant deux ans, on a la surprise d'enregistrer la naissance d'espèces qu'on n'avait pas vu apparaitre l’année précédente. De grosses branches de lierre sec que j'avais rapportées de la forêt de Fontainebleau le 4er mai 1899 ont donné de suite à M. Philippe Grouvelle avec lequel je les avais partagées l’'Haplocnemia curculionoides L., tandis que les morceaux rapportés chez moi ne m'ont donné le même insecte en plusicurs exemplaires qu'au printemps de l’année suivante. Sous l'écorce des rameaux de pin noir d'Autriche vit aussi la larve de l’Eunicmus rugosus Herbst {Tathridiens). J'ai obtenu cet insecte assez peu répandu dans les collec- tions, chaque fois que j'aspergeais les fagots que j'avais entassés. Ils sortaient alors de leur retraite et je les trouvais sur les vitres de ma fenêtre. L'espèce avait déjà été ren- contrée à Moulins par M. Desbrochers, mais on ne l’avait pas reprise depuis cette époque. Le Vernet-sur-Sioule. H. ou Buysson. Question. — Je désirerais savoir quel est le botaniste qui a donné le nom de Bourbon- naîise à Lychnis viscaria L., pourquoi il l’a appelée ainsi et dans quel ouvrage cette déno- mination figure pour la premiere fois? Moulins. G. DE RocQuIGNY-ADANsON. Errata au n° 369 : Page 226, ligne 3, au lieu de planter, lire : plétrer. — —— 15, au lieu de ceux-ci sont un peu trop secs, lire : celui-ci est un peu trop sec. -- — 21, au lieu de meilre, lire : mettre au flacon. — 1,21, ai lieu de devant, lirer:"a. — — 48, après le mot memnonius Gyll., ajouter : et rufus Germ. — — 51, au lieu de Motr., lire : Motsch. Page 217, lire Sillimenile au lieu de Dillimanite. — 290, lire Damourite au lieu de Damourites. — 921, corriger ainsi la phrase finale : apparaissaient dans le massif de la Serre des felsophyres avec tufs se reliant intimement aux felsophyres des Vosges et de la Forêt-Noire. Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS. Imp. Oberthür, Rennes— Paris (561-01) PACE Feuille des Jeunes Naturalistes. — IV° SÉRIE, 31° ANNÉE. PI. XV 20 bis : CS Longicornes de France (C. Houlbert, del.) XVI PIE Houlbert, del.) (Gr: Se FE ie à D Qt; Te Feuille des Jeunes Naturalistes. — IV° SÉRIE, 31° ANNÉE. LA Longicornes de France Feuille des Jeunes Naturalistes. — IV° SÉRIE, 31° ANNÉE. PI. XVII Longicornes de France (C. Houlbert, del. XVIII PE, IV° SÉRIE, 31° ANNÉE. Feuille des Jeunes Naturalistes. (C. Houlbert, d2'.) Longicornes de France “ner = à Si ne NT CRE | TT 4 F re - ’ . ” 0 L . 2 €: LE] e : l PART TR Ru" Pr l (l TT | à) CU LAN LP n æ De l 1. ‘ . ‘ + L L | m ; é he « y "NL FA 4 PS VU td ul y Li LORS ‘ 1 Un { F DER : UC + H 14%] "Pb 4 L} à va , à [ar à ! e " y } LS tr , AP ‘è= ; vu de s nu Q EUR v . À _ 22 | Fu : < | N 14 4 1 re 4 Un : " 1 CR + u an ; ei, CRE Lette 2 rt ji . Er , 1er Septembre 1901 — IV° Série, 31° Année — No 371 La Kxre "12 Même forme. Membrane cellulaire finement ponctuée. DAPancsom A0 ne Er IUT 2. 69. T. granulatus Ralfs. MP. x1x, 11. XII. Calocylindrus De Bary (Disphinctium Næg.). — Cellule brièvement fusiforme ou ovale-subcylindrique, à extrémités entières, atténuées ou tronquées, un léger étranglement médian (MP. 1896, vol. IV). Surface couverte de petites granulations hyalines disposées régu- 1 lièrement, cellule à peine et largement resserrée au milleu............. 2 Non -cranmiatons aulles ou peu proéminentese= "ui... 1i.. 5 |! Etranglement médian absolument nul. 50 m sur 20 m environ. 10. C. annu/atus De Bary MP., vol. IV, pl. X, f. 28. Un étranglement très large et très peu profond. Segments presque rectangulaires, extrémités tronquées, granules petits, 2 { disposés en lignes. Environ 60 m sur 20 m. 71. C. Ralfsii Kiz. (C. cylin- dricus Ralfs). MP., x, 28. Segments arrondis circulaires, représentant environ les 2/5 d’un cercle, granulations grosses. Cellule environ 90 m sur 60. D 72. C. connatus Kirchyn. Ck. xLIV, © Espèce de très grande taille, 240 m sur 100 m environ, ovale, à | | [e étranglement médian arrondi étroit et peu profond, pyré- noïdes dispersés irrégulièrement. Quelques granulations. 73. C. turgidus De Bary MP., xt, 7. HSDÉeC AM NOIRS MOILIÉ DIUS DELIÉR +2... nn 0e à pb unie are HR 4 Cellule subeylindrique, à extrémités arrondies ou tronquées.............. 6 ! Pvrénoïdes assez nombreux dispersés dans chaque segment, cellule allongée (3-4 sur 1), 60-70 m sur 25 m. 74. C. Thuwaitesii Ralf. MP., x1, 3. Un ou deux pyrénoïdes par segment, segments à extrémités arron- 9 { dies, un peu moins larges que leur base. Env. 50 m sur 20 m. | 15. C. palangula De Bary MP., xt, 2. > Cellule ovale elliptique, à extrémités atténuées obtuses................ AUS Segments à extrémités arrondies, aussi larges que leur base, endochrome figurant des stries longitudinales. Env. 35 m. sur AE TANT NE OO OT EE ET EEE 16. C. cucurbita De Bary MP., x, 29. Endochrome figurant des stries longitudinales. Membrane lisse. Pnv-Ss0enrsut 208 ms 2 DE PR C-eurtus DeBary MP:, x1,# 6 ! Endochrome ne présentant pas de stries longitudinales, surface légèrement granuleuse. Environ 35 m sur 20 m. 18. C. attenuatus Breb. MP., x1, 5 Observation. — Le Disphinctium pseudarctoum De Toni se rapproche de ces deux dernières espèces. Cellule environ 20 m sur 16 m. elliptique vue de profil, ovale tronquée vue de face, étranglement médian très peu profond (1/2 m). CK., xz1v, 6. Le Pleurotæniopsis De Baryi Lund. (Calocylindrus De Baryi Cook), rangé actuellement parmi les Micrasteriées De Toni) se distingue par les caracteres suivants : Cellule cylindrique, extrémités arrondies (2 sur 1), un étranglement peu profond, section transversale circulaire; membrane cellulaire lisse ou finement ponctuée. Env. 100 m sur 50 m. Ck., xLIV, 4. ; Langres. P. FourNIER. : (A suivre.) 266 Abbé FRIONNET. — Chenilles de la Haute-Marne. FAUNE ENTOMOLOGIQUE DE LA HAUTE-MARNE TABLEAUX ANALYTIQUES ILLUSTRES POUR LA DÉTERMINATION DES PRINCIPALES CHENILLES DE MACROLÉPIDOPTÈRES (Suite) ( Poils en verticilles sur des tubercules (fig. 20, 25, 32).....:............. 64 }. Poils non en verticilles (fe. 15} RER RS 68 2 sous-dorsales ferrugineuses, gris olivâtre ou Jaunes ponctuées de rouge.. 65 Sous-dorsales nulles ou de toute autre couleur, le plus souvent simplement jaunâtre AR LR Us ou sou à 66 Fond gris olive à sous-dorsales ferrugineuses......... 61. Laithosia cantola. Fond gris terreux à sous-dorsales gris olivâtre, parfois Jaune, ponctué de POUGC.............................. 22. Lithosia aureola. Robe brun:ou.gris uniforme: m2 SAS OS eS 67 Robe grise marbrée de noir et de cendré, parfois de blanchâtre et de verdâtre (surtout sur les flancs), à verrues rouges et bleues. 3. Liparis monacha. Poils-roussatressss Les CRE MO RTE EAU 64. Liparis chrysorrhea. Poils non roussätres, implantés sur des tubercules rouges et noirs ou rouges et bleu plus OU MOINS ONCE. Pr TR 65. Liparis dispar. Poils en brosses serrées, d'un gris noirâtre, têle blonde. 66. Calligenia miniata. Poils non en brosses, implantés ou.non' sur destuberculéss 22e 69 1 tache bleu d'acier (miroir) aux anneaux 2 et 3...... .. 07. Lasiocampa pini. Pas de tache blét d'aciér 200 ere DATES FOOT RME 7 63 67 68 69 Ports longs,-au-moims'sur ls'anneaux ere ee ER Re 71 Poils courts, raides, blancs; des taches plus claires sur les flancs. 68. Spilosoma lubricipeda. | 70 | Poils longs sur tous les anneaux, rejetés en arrière, ceux du dos roux, Ceux ‘dés HANCs STIS ERA PR ee 69. Chelonia caja. Poils longs seulement sur le 4e et le dernier anneau, pinceaux roux aux anneaux 1, 2, 5, 6, 7, 11, blancs aux autres ; 2 vési- CuleS jaunes CAE AE LME RARE 10. Lara N: nigrum. Robe glabre où en LEEDS CRD M ARTE MEN TRES ES RC TL Robe :podue 5 tir. EN ER IR RP PEER 75 Desthigres blanches: . 50%. Re ee eee 71. Tœniocampa cruda. Pas:de lignes blanches... 1,14" Rem re 74 Des taches latérales blanches sur fond noir velouté. 72. Scopelosoma satellita. ” Des points noirs sur fond gris noir uni, tête noire; collier blanc; ordinairement 2 points blancs aux anneaux, 9, 102.778 Hesperi ia comma. Des brosses ou des pinceaux, ceux-ci resserrés ou étalés en ai- grettes (fée 22180)4257 700 SUN US NE NES EE ER PE 76 Poils plus où moins nombreux, implantés de diverses manières, mais jamais en brosses ni cn pinceaux ........... RÉ TE Dal SAR 79 \ Pas de brosses, mais seulement des pinceaux qui sont au nombre de L'ou.2 (Aa AA) ES SR LUS RE PAREE 74. Lasiocampa potatoria. | Des brosses et au moins 1 pinceau (fig. 21). SERRE Le 77 \ 1 seul pinceau qui est resserré et se trouve sur le 11° anneau (fig. '20). 22e ERNST CRT 75. Dasychira pudibunda. Le -n pinceaux élalés en aigrettes, dont deux antennaires sur le 4 anneau (fig. 90)5,::522 0008 en AR SRE RD à 12 13 74 76 TA Mi 81 82 83 84 86 87 88 89 90 94 4 à st | ( | | \ | | | | / | | | | | ù | | Abbé FRIONNET. — Chenilles de la Haute-Marne. 267 Brosses jaunes, 5 aigrettes, 2 antennaires, 2 médianes, 4° au LEE Le NONTAER Re PÉPÉSRER NN ETS has LOS 0rgy antique: es blondes, 3 aigrettes, les 2 médianes faisant défaut; deux larges bandes noires latérales portant les tubercules. vif Orgya gonostigma. Poils toujours implantés en faisceaux, en verticilles ou en aigrettes sur des tubercules visibles (fig. 39) re DO ts Mutant 80 Poils implantés sur le corps même, nombreux ou épars, ou isolés sur des tubereules (mais jamais en toulTes rayonnantes bien visibles)....... RU Poils très longs et très Loufflus, plus ou moins rejetés en arrière (fig. 30)... 81 Poils non à la fois très longs el très touflus, ordinairement droits......... 83 Au moins les poils dorsaux bruns ou gris sur toule la longueur du corps... 82 Ponsides premiviS AeAUX LOUX Vies 7-4 es due °18. Chelonia curialis. Poils dorsaux bruns ou brun roux; têle au moins en partie et pattes rouge plus ou moins foncé .................. 79. Chelonia villica. Poils dorsaux gris cendré, les latéraux jJaunâtres sur les côtés et HOUR AOC LHTES AU VENTE. Lena, den .. 80. Chelonia hebe, Au moins À dorsale parcourant tout le corps où presque tout le CODE DO OUR DAS AN TELROIMPUEL* AS. D es cmeer eus ie 84 Dorsale nulle ou très interrompue, faite de points, de taches ou plus ou moins continues, mais dans ce dernier cas ne se prolongeant que sur GRAINE ANNE SET ER TOME Re EE 89 Done one dnNemmlOon SET 5 Ps Rhin crues Sa200 Porsaebhmeheoujauneplus où moins foncé. = .2:......1..... 1. 86 Dorsale rouge, ordinairement simple; ventre gris; bouquets de poils PR A 81. Emydia grammica. Dorsale vermillon, double ; 1 sous-dorsale blanche, sinueuse. 82. Liparis auriflua. Dorsale en majeure partie blanche, rarement jaune (dans ce dern'er cas il y à une série latérale de Dire blanchâtres). Pi CRAN Ed RE 87 Dorsale plus ou moins Jaune...,...... RS VE eee ER RES Er TRE 0 Dorsale blanche coupée de Due ou jaune, mais alors avec une série dalérale de-points-blancs =... .... 83. Nemeophila russula. Dorsale non coupée de fauve; quelques poils blancs... 84. Emydia cribrum. Robe noire ou gris noir à dorsale jaunâtre; une tache Lie sur EEE PÉTER MERE er PR ...... 89. Spulosoma mendica. Robe noir bleu à dorsale jaune soufre et 2 autres bandes de la MEME COUT Re nb ue Die er ee 86. Callimorpha dominula. 1 fine dorsale blanche sur les 3 premiers anneaux... ... 87. Sptlosoma urticæ. Pas de fine dorsale blanche sur les 5 premiers anneaux ........ RS LL OD Des dessins rouges et blancs; presque toujours 4 pyramide charnue RE OUR ER Ne 2 ee a Dee à 88. Acronycla tridens. RME US nd SIG EOBSCS CLLDARES SR ML... ,,.:.... 91 1 latérale jaune ou roussâtre, ou 2 rangs de taches fauves et blanches... .. 99 Ni latérale jaune ou roussâtre, n1 2 rangs de taches fauves et blanches... 93 À latérale jaune ou roussâtre; des taches jaunes ou rousses en forme de + sur les anneaux. CINE. ... 89. Callimorpha hera. 2 rangs longitudinaux de taches plus ou moins ocellées, orangées avec des points blancs; aigretles très courtes, gris roussâtre, LICE HSE RTE es Me ne 90. Lithosia complana. ubereules blanchätres gris moipsion fauves: …..........4.,:...4.. 94 Hubercules rouges jaune TOUS OMOrANDÉS.. 04 4. Lise nate ee de ee à 97 Tubercules gris, noirs ou fauves . RASE au tent JUL 95 Tubercules blanchâtres; des poils roux où ferrugineux sur les an- neaux 4, 9, noirs sur Foie CRE 91. Nemeophila plantaginis. Abbé FRIONNET. — Chenilles de la Haute-Marne. 95 96 98 103 « 106 107 108 | | | i | Poïls blancs du'brunâires. 2 Re PP Se 96 Poils noir velouté; des taches ferrugineuses.......... Y2. Setina mesomella. Poils blancs; des taches latéraies grisâtres....... 93. Spilosoma lubricipeda. Poïts brunes, Todes TS RE 94. Syntomis phegea. Tubércules rouges 245 RER 98 Tubercules orangés ou plus où moins jaunes; dos bleu noir à taches fauves; flancs blanchâtres ou gris... 95. Cnethocampa processionea. Dos à larges taches blanches formant 4 bande plus ou moins irré- g eulièrement ICT TOM IE MO) Ne ne ARR 96. Liparis salicis. Dos noir veloulé sans larges taches blanches; flancs jaunâtres; des taches jaunes aux anneaux, 2, 4,142 97. Diphthera orion. Pattes membraneuses rouges; 2 verrues sur le dos de chaque anneau, ordinairement une latérale de taches rouges. 98. Bombyx lanestris. N'ayant pas à la fois les pattes membraneuses rouges et 2 verrues par ‘anneau Pa M INR IREM 100 Des bandes dorsales faites de taches Jaunes. ........... 99, Naclia ancilla. Pas de bandes dorsales faites de taches jaunes......... DE RE L > &A01 Dos à poils jaunes et blanes ou gris et blonds. .... pe it PR PONTS 102 Dos à poils plus ou moins fauves, roux ou rougeâtres................. . 105 Poils jaunes et Sr poils du ventre plus longs, gris. 100. Leuconæa cratægi. Poils gris et blonds; 1 sous-dorsale blanche. ........ 101. Bombyx quercus. Poils fauves sur fond noir et bleu; collier orangé..... 102. Bombyx trifoli. Poils bruns fauves (Dans le Jeune âge la chenille est noire à bandes jaunet6rangé) es PR TER PP NE ERS 103. Bombyx rubi. Poils roux sur fond brun obscur velouté; des taches transversales noir foncé (1 tache et 2 raies par anneau) ; stigmales blancs bordés Te MON EL MEL NU EP ERER RRREEE 104. Grateronyx dumeti. Poils gris rougeâtre — 1 dorsale brune, visible seulement depuis le 5° anneau — 1 latérale blanc Jjaunâlre; pattes grises; tête ÉOUSSPA RS NN CE PNR RARES 105. Epinepheles hyperanthus. Chenille avec des éminences quelconques, simples où bifides (caroncules, bourgeons, tubercules, pointes), indépendamment des trapézoïdaux quand ils CXISÉONT. ut Aer MAITRE RER 105 Chenille sans éminence, mais parfois à trapézoïdaux plus ou moins SAANIS, SO EN Re re RM RO Re et ne AT c 193 Des caroncules sur les côtés d’au moins 1 anneau..........,.!......., 106 Pas de caroncules latérales, mais simplement des dorsales ....... CE ESA 108 Caroncules aux-cotéside sn eee RE SR RARE RER. 107 Caroncules aux côtés de 7; 1 tubercule sur 6, 8, 11, ce dernier DRAP STE Et te Re A PR ES 106. Ennomos autumnaria . Caroncules aux côtés de 8; 2 boutons blanchâtres sur 11; des appendices filamenteux entre les fausses pattes. ‘107. Amphidasys betularia. 1 caroncule dorsale sur 5; 2 caroncules latérales sur 6; 2 points SATA PAPE 1 1 SRE SR ARR AN 108. Ennomos angularia. Pas de caroncule dorsale sur 5, mais 1 sur 8... 409. Urapterux sambucaria. Anneau 7 avec 2 caroncules prolongés en longs filaments re- courbés en arrière, 4 autres caroncules ....... 110. Perycallia syringaria. Anneau 7 sans caroncules prolongés en longs filaments................ 109 Au moins À caroncule ou 1 bourgeon plus ou moins tronqué à l'anneau 8.. 110 Ni caroncule ni bourgeon à l'anneau 8... 0e OMAN A 116 Au moins À tubercule SPAM ,.2 24 RE ARTE STONE EX 111 Pas-de tubérculeshr 4 90e Los ds Le RO NE EUR 113 L'Séul.tübercule sûr 45 RE PT ST NOR 412 2 tubercules sur 4; 2 sur les anneaux 5 à 11, ceux de 4,7,8, plus grands, robe très PUS HBUSENR ee. HOME ER 111. Cleora lichenaria. Fr me , NS (5 115 = = =) > > ESS he FSC Pt COMMON = 19 D A DR. CO RS D D. OS ES OV TE LD. 0 OT. LE a le =S © on = © te 126 Abbé FRIONNET. — Chenilles de la Haute-Marne. 269 1 tubercule à 7; des tubercules plus petits sur 5, 6, 11; pas d’appendices entre les fausses pattes....... .. 112. Amphydasys strataria. Pas de tubercule à 7; anneaux 4, 8 pédonculés avec chacun 1 tu- bercule bifide, celui de 8 plus grand........... 113. Angerona prunaria. TR On REED E PO HAS Per Dre Le Line door hits . : 114 PAST ERINNTQN CITES ERP ER EEE tre IAE Pattes écailleuses placées sur des mamelons qui vont en grandis- SAUCE CDOlRe HAE A OL ML lon enr ie 114. Jelenia bilunaria. Pattes écailleuses sur des mamelons égaux; 4 tubercule sur 5, 6, DEA ete plus hrse que lecou, 2 115. Ennomos alniaria. 3° anneau élargi en épaule, avec 1 tubercule; tête carrée, à angle arrondi, échancrée RC AR RP TETE CE O TS 116. Eurymene dolabraria. 3° anneau non en épaule, sans Lubercule; 2 tubercules sur 8, 9, ceux de 9 plus grands; 2 pointes dirigées en arrière sur 12, et ÉNCIDISSANEC SOU RAUEN ES EL as 117. Aspilates strigillaria. 8 pattes membraneuses visibles, dont 4 atrophiées et plus courtes; 1 proéminence surmontée de 2 tubercules sur 11; tête carrée. 118. Odontopera bidentata. 4 à G paties membraneuses visibles, développées (jamais 4 atrophiées).. 117. Des éminences ou des saillies autres que celle du 41° anneau........... 118 Senlementlestéminences du 11° anneau... ."..... SAR ARAES RE PE PR 121 Au moins 1 caroncule ou 1 tubercule simple ou bifide sur 4............ 19 Ni caroncule n1 tubercule sur 4, mais 1 tubercule sur 5. 119. Boarmia consortaria. 1 saillie en fer à cheval sur 11 ; tête légèrement bifide. 120. Crocallis elinguaria. RASE One achevaRSun Les A Lire een “20 1 tubercule avec 1 poil noir sur 5 et 6; tête carrée, dégagée. 121. Phigalia pilosaria. 4 nodosité sans poil sur 5 et À tubercule bifide sur 4; tête en DO EACRO CR ARLES LL en nt Re 122. Boarmia roboraria. Dorsale géminée, sous-dorsales interrompues, Jaunes, 2 pointes RO RADAR Cu PA oi RE 123. biston hirtaria. Dorsale simple, nulle où non visible... ........ RS Se OR Mr Ce 122 Robe gris clair mêlé de jaunâtre, à nombreux tubercules sur- montés d’un poil noir; 1 tache ferrugineuse sur 1 et À trait NO SU RU ne cn AR de all else à AE 124. Nyssia pomonoria. Robe gris clair mêlé de blanc et de brun, ces 2 dernières cou- leurs formant des losanges plus foncés aux incisions; pointes HENMMIOISO SA NN En eLSe AMNgI AL TR SR 195. Himera pennaria . Au moins 1 dorsale, continue ou plus ou moins interrompue, mais visible sur la plupart GES CNT NS RE OR EEE RASE 124 Dorsale nulle ou très eflacée, faite de points ou de dessins en treillis, en losanges ou en on RE en in er 136 Dorsale blanche, double (les deux filets très rapprochés). ......... RU 125 Dorsale jaune on faunâtre..-.......:.. DR PR tin ile 126 DORE rune ere OO Ne LUE er PR CE ER LAN AR Stigmatale Fe sale, large; sous-dorsale nulle ou d' un blanc rougeûtre ; robe finement velue, à dos gris brun; tête un peu CODAGE EURE A. 2. RU diem . 126. Scotosia fist, Stigmatale nulle où effacée ; sous-dorsale nulle; dos brun noir, les flancs ie clair coupé de noir sur chaque anneau; tête DOTE OR SSP at cd, …... 497. Scotosia vetulata. Dorsale jaunâtre, € continue, coupée en 2? par une ligne noire inter- rompue aux InCISIONs ; fond terre d’ ombre; anneaux #4, 5, 6, renflés; sous-dorsale el stigmatale jaunâtre, interrompue aux anneaux médians; des losanges latéraux plus ou moins effacés, 128. Timandra amataria. Dorsale jaune, fine, non coupée BE 1 ligne noire; stigmatale Jaune; tête, pates, MASON EN ADO ER RNERNER . 499, Ephyra pendularia . œ 270 Abbé FRIONNET. — Chenilles de la Haute-Marne. 197 ! Stigmatale au moins assez visible ........ vie ef AE FAN AR ESL 128 l Stigmatale nulle, très effacée ou faite de taches. 210 A te 134 Stigmatale blanchâtre ; sous-dorsale brune........... DAS FRERE 42 Ue CLIS 128 ; Stigmatale ; jaune, ocreuse ou carné jaunâtre....... ATV EN et Re 130 Stigmatale brun clair ou brun noir, parfois plus ou moins PHAGRE Lt T0 MESA 4 Sons- dorsale simple, fine, bordée chaque côté de plus clair, tête \ vert JalmAire fs LU RE PP RR RER . 430. Acidalia immutata. 129 / Sous-dorsale géminée, continue, robe gris argileux; anneaux 8- | 140 renflés; de paire de trapézoïdaux plus grands de 4 à 9, sur- totit. Sri o RE ee LR ER VUE 131. Aspilates ochrearia. 130 + SOuS- dorsale brun plus ou moins foncé . ....... LR LCR RAR EN MO Sous-dorsale nulle ou de-loute autre.Couleur 20m CPR 132 Stigmatale ocreuse; 2 chevrons foncés sur 59; robes brun ocreux. | 132. Acidalia ornata. 181 { Stigmatale jaune; dorsale parfois géminée; 4 bande bruntre ou | jaunâtre sur 10, 11, 12; têle jaune réticulée de brun. 133. Ypsipetes trifasciata. | Dorsale géminée interrompue, région latérale jaune serin; ventre 132 ) jaune pile, robe DIR FORGES ME ER , 484. Hybernia defoliaria . ME | Dorsale simple, noire, Lrapézoïdaux liés en croix, robe brun terreux. 135. Melanippe fluciuata. Ü Dorsale simple, brun noir pointillée de brun, de traits longitudi- naux noirs eL de points olanchâtres; des poils blancs sur des 133 verrues noires; des atomes brun sombre en lignes droites. 136. Eubolia mœniata. Dorsale géminée, brune; des losanges bruns, latéraux. 137. lidonia atomaria. | Dorsale prolongée sur la tête qui est carrée; anneaux 11, 12 à 134 | 1 sous- dorsale carnée prolongée sur les patles anales ; robe grise lavée de noir, à stries carnées........ RER NE er ‘Phibalapterix vitalleuta. Dorsale non prolongée sur fa tête, robe gris brun ou gris noirâtre...... 135 ! Tête roux clair, dorsale noire, interrompue ; SE dot et stig- | matale faite de taches grisâtres ou jaunâtres........ 139. Minoa murinala. 135 Tête brune à taches et points noirs; dorsale brune, fine, bordée ) de plus terne sur une bande 140 réunissant des losanges plus | foncés, avec du jaune ou des points jaunes aux étranglements. 140. Pelurga cornutata. Dorsale nulle ouvirèsteflacée 227 ae RE de NE TRI ses ONE 1364 Dorsale faite de-paints ou de lache Re Re eee Le FAR 138 Dorsale faite de dessins en chevrons, en losanges ou en treillis.......... 139 Des taches sous-dorsales et stigmatales couleur feuille morte, au 127 Hoi de 0 IE Re Re ee ..….... 141. Melanippe hastata. ©" } Pas de taches couleur feuille morte; stigmatale très étroite, parfois peu visible; ventre plus ou moins jaunâtre. . . 142. Agrophila sulphuralis. / Dorsale faite de 2 points blancs par anneau; sous-dorsale ordinai- | rement nulle; des appendices filamenteux entre les fausses 138 | Pattes; anneaux 1, 2, 5 roussâtres, les autres gris. | 143. Metrocampa margaritaria. | Dorsale faite de taches rouges: sous-dorsale rouge, interrompue; V4 coMeraoimbniäntse 5 + Te sure ten COOICGROTIQ DETRANE !/ Des chevrons dorsaux, blancs, A ea ombrés de brun, sur les anneaux sans pattes; stigmatale blanc pur, bordée en haut d’une ligne plus foncée; 1'trait blanc aux pattes mem- Dranetsese. Aer nssrorsssonsasecs 140. MellaniAt® OCellain, 139 : Des losanges dorsaux blancs encadrés de noir, avec À point noir central : aux anneaux #4 à 6; 1 tache noire latérale sur 4, 5, 6; 4 verrue blanche devant, noire derrière, sur 5..... 146. Hybernia bajaria. Des treillis dorsaux sur 3 à 9; des traits noirs sur 4, 2, 10, 11, 12. : 441. "Anticlea rubidata. Mons Abbé. CG. FRIONNET. (A suivre), is Notes spéciales et locales. 271 NOTES SPÉCIALES ET LOCALES Berteroa incana. En quel point de la France Berteroa incana D.C. a-t-elle été signalée pour la première fois ? à quelle époque et par quel auteur ? Dans le numéro du 1° juillet 1991 de la F'eurlle des Jeunes Naturalistes, M. A.Giard cite Hécart qui herborisait de 1766 à 1798 et qui a signalé B. incana aux environs de Valenciennes (Nord). D'après Boreau (1), cette plante est encore signalée par Durande (1730-1794), comme croissant aux environs de Semur {Côte-d’Or). Durande a publié sa Flore de Bourgogne (2 vol.) en 1782. Existe-t-il d’autres documents plus anciens, notamment pour la région de l'Est? Au sujet de l’aire géographique de B. 2ncana, Buc’hoz écrit ce qui suit : « Cette plante croît naturellement dans les lieux champêtres, aux bords des che- mins, aux environs de Malines dans la Flandre, de Iéna, de Nuremberg..., etc... auprès d’'Helsinbourg dans le Danemarck, de Lundun et de Malmoé dans la Suède ; on en rencontre aussi sur les hautes montagnes de l'Italie. » (2). Mais peut-être les renseignements fournis par ce laborieux compilateur ne sont-ils pas à lPabri de toute critique? B. 2ncana étant une espèce en voie d’extension vers l’ouest et le nord de l’Europe, on ne comprend pas très bien cette phrase de Linné « Habitat in Europæ septentrionalioris arenosis, apricis » que l’on trouve à la page 651 du Species de 1753. En ce qui nous touche plus particulièrement, cette Crucifère a, selon toute proba- bilité, fait son apparition dans le département de l'Allier entre 1866 et 1876. Elle ne figure pas, en effet, dans la }lore de l'Allier de A. Migout, 1866, et on la trouve dans les « Additions à la Flore de l'Allier, juillet 1876 », publiées dans le Bulletin de la Société d’Emulation. M. l’abbé Bourdot, qui à bien voulu me donner ces renseignements, attribue la découverte de l’espèce dans l’Allier à M. A. Labbe, découverte faite à Vallières, près de Moulins, et antérieurement à 1876 (3). Moulins. G. DE ROCQUIGNY-ADANSON. Encore le Cabinet d'élevage. C’est bien le Petyogenes austriacus Wachtl que J'ai obtenu d’éclosion, mais celui qui est né à M. V. Mayet de branches de pin récoltées à Saint-Guilhem (Hérault) se rapporte, selon M. Reitter, à une autre espèce dont la Q n’a pas le front fovéolé ; c’est le Prityogenes bistridentatus KEichh. Les gibbosités épineuses de la déclivité de ses élytres qui rappellent beaucoup celles du P. austriacus Wachtl. aident à distinguer la Q de cette espèce de celle du ?. bidentatus Herbst qui en est privée. J’ai parlé des larves qu’on rencontre dans les gousses de légumineuses ; je ferai remarquer que certaines d’entre elles, arrivées à l’âge adulte, sortent de ces gousses et cherchent dans le sol un milieu convenable pour y creuser une loge de métamor- phose. Il faut donc pour les élever se préoccuper du moment de leur sortie dans les caisses d'élevage ; pour s’en apercevoir plus facilement, je place les gousses sur un double fond garni d’un grillage et distant d'environ dix centimètres du fond de la boîte. On peut mettre alors, en dessous, du terreau mélangé d’un peu de sable et on le tient légèrement humecté pour que les larves puissent s’y enfoncer dès qu’elles tombent du compartiment grillagé. Il faut redouter la moisissure, mais selon les conseils que M. Mayet vient de me donner, il est possible de s’en préserver en stéri- lisant par une température élevée la terre que l’on veut employer, en ne l’arrosant ensuite qu'avec de l’eau bouillie et en n’employant pour cet élevage que des boîtes en fer-blanc passées à l’étuve ou à l’eau bouillante. Je profite de l’occasion pour faire part de ce procédé que je vais expérimenter sans tarder et j'espère qu’il rendra service à quelques lecteurs de la Feuille qui partagent nos goûts pour la biologie des insectes. Les troncs de pin sylvestre dont j'ai déjà parlé viennent de donner naissance à une (1) A. BOREAU, Flore du centre de la France, 1840, t. IT, p. 70. (2) Buc’Hoz, Histoire universelle du Règne rég’tal, t. I. à Paris, chez Brunet, libraire, rue des Ecrivains, vis-à-vis le cloître Saint-Jacques-la-Boucherie, 1775. (3) Dans un exemplaire de la Flore de l'Allier de A: Migout, 1866, j'ai trouvé une fiche men- tionnant que Z. incana avait été observée par mon beau-père, M. Doumet-Adanson, à Billezois» dans les haies et à la gare de Saint-Gérand-le-Puy, à la date du 15 septembre 1879. 212 Notes spéciales et locales. superbe Cynipide de grande taille, l’/balia cultellator Latr., qui vit, comme on le sait, en parasite de S?rexæ juvencus Lin. Il n’en est né que trois exemplaires, mais j'espère qu'il en sortira d’autres. C’est en juin que les éclosions sont le plus abondantes ; elles paraissent cesser com- plètement vers le milieu de juillet. Cependant, après cette époque il naît encore quelques espèces, surtout parmi celles qui ont deux éclosions par an. Aujourd’hui (31 juillet), les vitres de mon cabinet fourmillent de Phlæotribus scarabaeoides Bern. (oleæ Fabr.); son parasite, Nemosoma elongatum L., dont je n’ai eu que deux ou trois exemplaires en mai, se décidera peut-être à suivre le mouvement et à sortir des branches de lilas pour venir à la fenêtre. Les champignons ligneux, du groupe de celui qui sert à fabriquer l’amadou, ren- ferment souvent des espèces inconnues à beaucoup d’entre nous. Quand on en ren- contre avec quelques larves, il ne faut jamais laisser passer cette bonne fortune sans en profiter. J’ai élevé, de cette manière, Xylographus bostrychoïdes Duf. d’un cham- pignon de chêne récolté en septembre et conservé jusqu’à la fin de mai de l’année suivante, époque où l’éclosion des insectes s’est seulement effectuée. Les champignons qui poussent sur les pruniers et les amandiers donnent Jorcatoma dresdensis Herbst et serra Panz.; ceux du chêne m'ont donné : Dorcatoma setosella Muh.; Coenocara bosvitæ Hoffm. et sa var. meridionalis Lap., ainsi que Anitys rubens Hoff.; ceux de l’aulne renferment les larves de quelques espèces que je n’ai rencontrées en nombre qu'une seule fois : C'arida affinis Payk. et flexuosa Payk.; ceux du hêtre contiennent souvent Bolitophagus reticulatus L., ete. On pourrait énumérer encore une foule d’espèces sans parler de celles qui préfèrent d’autres genres de champignons feuilletés et ligneux. Ce sera autant de surprises pour les jeunes entomologistes qui voudront récolter des matériaux d'élevage. Le Vernet-sur-Sioule. H. pu Buysson. Notes de chasse et d'élevage. — Les deux articles récemment publiées sur le C'abinet d'élevage par notre savant collègue et très habile chasseur, M. H. du Buysson, sont tout à fait encourageants pour engager nos collègues à pratiquer la chasse aux insectes en chambre. À ceux qui pourraient mettre cette autre idée analogue à exécu- tion, je conseillerai l’organisation d’une serre d'élevage. Dans cette serre on pourrait élever les insectes qui vivent au dépens des plantes, par conséquent toute une autre série d'espèces. Je crois me souvenir que feu Millière enveloppait de gaze les plantes nourricières de chenilles rares et se procuraiïit ainsi, plus tard, la capture facile des papillons ; ce procédé pourrait être employé pour certains Coléoptères. Généralement, je rapporte d’un voyage au loin quelques branches mortes, mises en un sac de toile, et j'obtiens de cette façon, soit plus d'exemplaires d’une espèce, soit des espèces non capturées en voyage, leur époque d’éclosion n'ayant pas encore eu lieu. Rentré chez moi, je mets ces branches dans de grands bocaux fermés en dessus par un gros papier percé ae trous d’épingle. Ainsi, de branches de chênes recueillies au Mont-Edough, près de Bône, j'ai obtenu, à Digoin, les espèces suivantes : Oprlo barbarus Ab., Leptidea brevipennis Muls., Pseudomyrmecion ramalium Bedel, et de branches, également de chêne, recueillies au Mont-Liban : Clytus Peyroni Pic n. sp., Clytanthus gratiosus May., etc. | Des branches de châtaigniers provenant des Guerreaux ($S.-et-L.) et mises en bocaux, n’ont donné pas mal d'insectes, entre autres : Phœotrya Vaudoueri Muls., le seul exemplaire capturé en Saêne-et-Loire, puis Marolia variegata Bosc., Tropi- deres oxyacantha Bris., Clytanthus glabromaculatus Gœze, Liopus nebulosus L., Haplocnemia nebulosa KF. $ à J’ai capturé, à Digoin ou aux Guerreaux, trois espèces d’Exocentrus : punctipenns M. G., sur vieux charme ; adspersus Muls., sur châtaignier et chêne (1); lusitanus EE sur tilleul ; ces habitats en plein air correspondent aux habitats constatés par M. H. du Buysson (#. J. Nat., n° 370, p. 251) dans son cabinet d'élevage. + «Pro: (1) Cette espèce se capture aussi sur les branches de charme coupées, servant de clôture. Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS. Imp. Oberthür, Rennes—Paris (654-01) 1er Octobre 1901 —_ IVe Série, 31° Année _ N° 372 La éeuille Des Jeunes Waturalistes RTS SES GS ET a — CLASSIFICATION DES COUCHES TERTIAIRES DU NORD-EST DU BASSIN DE PARIS (Excursion de la Société belge de Géologie, du 7 au 14 août 1901.) La Société belge de Géologie vient de visiter, sous la conduite du professeur Gosselet, de Lille, la lisière Nord-Est du bassin de Paris, de La Fère à Laon et à Reims, afin de chercher à fixer d’une façon plus précise le synchronisme des couches éocènes de la Belgique avec celles de la région parisienne. Cette excursion à présenté un intérêt exceptionnel, et nous devons en donner un compte rendu sommaire. I. — Dans le Nord du bassin, à La Fère, à Laon, l’Eocène mférieur débute par un tufeau sableux et argileux, verdâtre, à Cyprina Morrisi, Pholas, Arclocyon ; vers Reims, c’est un sable glauconifère à Ostrea eversa Mill. ; au-dessus on rencontre des sables glauconifères, sables gris ou blancs avec banes de grès qui renferment d'innombrables fossiles à Jonchery, Châlons- sur-Vesle, c'est une faune bien connue. Plus haut apparaît la série des lignites du Soissonnais. Quel est l’âge de ces sables blancs qui s'étendent fort loin au Nord et jusqu'en Belgique, situés entre le tufeau thanétien et Îles hignites propres ? Elie de Beaumont autrefois, M. de Lapparent plus récem- ment, ont considéré le tufeau dans la région de La Fère et au Nord comme seul représentant des sables de Bracheux, admettant qu'il fallait classer tous les sables blancs avec les lignites qui les surmontent. Ultérieurement, en 1890, M. Gosselet a montré la liaison des sables blanes du Nord et de Laon avec les sables de Châlons-sur-Vesle dont la faune est commune avec les sables de Bracheux et il a placé la base des lignites à l'apparition des premières couches argileuses plastiques. Il n'y a aucun doute aujourd'hui que la plus grande partie des sables blancs de Laon, de La Fère, du Nord, doivent se classer, en effet, dans le Thanétien et avec le tufeau, mais la classification de M. Gosselet nous a apparu comme un peu trop exclusive. Il résulte de nombreuses coupes observées dans l’exeursion et notamment à Monceau-les-Leups, Versigny, Molinchard, Laniscourt, Laon, ete., qu'il existe souvent à la base des argiles plastiques des sables gris, parfois blancs, des grès et poudingues qui appartiennent déjà réelle- ment aux lignites du Soissonnais. Il est nécessaire de faire une séparation qui est marquée par un ravinement, un horizon de galets, un changement dans la nature et la couleur des sables, au milieu de la masse sableuse inter- calée entre le tufeau et les lignites. Cette division coupe d’ailleurs les sables en deux masses fort inégales et la plus importante à la base, généralement à 974 G.-F. DoLLrus. — Couches tertiaires du bassin de Paris. glauconifère, souvent chargée de fossiles marins, reste avec le tuleau ; la masse supérieure d'épaisseur médiocre, formée de sables gris ou terreux est de composition variable, passant au grès et au poudingue elle vient se placer dans la région de Reims au niveau même du complexe dénommé « Conglo- mérat de Cernay. » Il faut reconnaître que la distinction que nous établissons n'est pas tou- jours facile, et qu'elle est forcément très délicate à appliquer au point de vue cartographique, et qu'elle modifie bien peu les contours tracés sur la feuille de Laon par M. Gosselet qui fait débuter les lignites du Soissonnais par le premier lit argileux ; mais nous la considérons comme fort importante au point de vue théorique, elle donne l'explication d’une série de coupes du Nord publiées par MM. Gosselet, de Lapparent, Thomas, etc., et restées embar- rassantes ; elle permet une comparaison plus complète avec la Belgique, c'est un térme du cycle par lequel la transgression marine thanétienne a cédé la place par régression à la grande période lagunaire sparnacienne. I. — Üne autre constatation depuis longtemps réclamée, et qu'on peut considérer cette fois comme définitive, est celle relative à la position du con- glomérat ossijère de Cernay-lès-Reims qui a fourni autrefois au D° Lemoine une si belle faune de vertébrés. Ce conglomérat est situé indiscutablement à la base de l'argile plastique des lignites. I ravine tantôt la craie, tantôt les sables de Châlons-sur-Vesle dont il à remanié les fossiles, il renferme éga- lement des débris roulés du calcaire de Rülly fossiifères. Il est surmonté par la série normale des lignites. Cette constatation résulte non seulement de l'examen de la feuille typique du D” Lemoine et de nombreuses carrières voisines, maintenant ouvertes ; mais nous avons eu la bonne fortune de retrouver le conglomérat de Cernay et son cortège de sables, de galets et de débris, au sommet de la grande carrière de sables blancs fossilifères de Chenay, dans une posilion caractéristique. HI. — La Société a pu constater fréquemment dans le massif de Saint- Gobain, à Laon, etc., un niveau d'argile glauconifère verdâtre situé entre les sables de Cuise et le calcaire grossier. Cette couche manque aux environs immédiats de Paris, débute vers Monsoult et s'accroît en épaisseur vers le Nord, elle occupe le niveau stratigraphique du Panisélien de Belgique dont elle a d’ailleurs le faciès. Plus haut, des rapprochements ont été établis entre les couches à Num- muliles lævigata et le Bruxellien, maintenant mieux connu; entre les couches à Ditrupa et le Lækenien où le même fossile abonde, finalement le calcaire orossier moyen qui débute par la couche à Cerithium giganteum et se con- tinue par les couches à Milioles et à Orbitoliles complanala se parallélise avec le Lédien de Belgique ; il ne‘nous manque dans le bassin de Paris que l'abondance de la Nummuliles variolaria caractéristique du Lédien. Rien ne paraît représenter en Belgique notre calcaire grossier supérieur, toute cette longue série de couches à Potamides, à Lymnées, dont M. Leriche nous a montré, à Pragnan, un beau faciès ligniteux, n'y apparaît pas. La position de l'argile de Saint-Gobain et du calcaire siliceux en pla- quettes qui l'accompagne n'a pu'’être exactement fixée, mais elle ne saurait varier beaucoup, puisqu'elle est comprise entre les couches moyennes du calcaire grossier supérieur fossilifère à Prémontré, et les grès et poudmgues culminants du plateau de Saint-Gobain appartenant aux sables moyens. Cette curieuse formation de galets et de grès poudingues au sommet des collines du Noyennais et du Laonnais est facile à distinguer des autres niveaux de galets, par la présence de nombreux échantillons de quartz blanc laiteux assez gros, provenant vraisemblablement de l’Ardenne, et qui manquent dans les autres horizons graveleux. G.-F. DoLLrus. — Couches tertiaires du bassin de Paris. 275 Les assimilations que j'avais proposées en 1896 pour les terrains du Nord de la France et de la Belgique se trouvent ainsi partiellement modifiées et s’établissent dans le tableau final. Une conclusion naturelle de celte étude est qu'il semble indispensable d'introduire le terme de Sparnacien en Belgique pour remplacer celui de Landenien supérieur qui peut donner lieu à des méprises, et de notre côté il y a lieu de confirmer en France l'adoption du terme d'Yprésien pour dési- oner les sables de Guise qui diffèrent assez. du Sparnacien pour ne pas rester confondu avec lui comme on à fait dans l'échelle de notre carte.! Nous ne saurions assez nous féliciter de cette bonne visite de nos voisins belges, qui a permis sur le terrain une discussion fructueuse et qui, nous plaçant ensemble devant les faits, nous a facilité la résolution de problèmes délicats qu'il eût été impossible d’élucider par une simple discussion théo- rique. Gustave-F. DOLLFUs. SYNCHRONISME DES COUCHES TERTIAIRES Carte géologique de France Carte géologique de Belgique DÉRHEN ST 4... SHRUN AL CES TER Aschien A S. 4 Bartonien...... 15e IQ RSC ET ARE AT ARE Wemmelien W. Supérieur | ; | | (Galcaire grossier supérieur) | LEURS 3 4 DOUCE *Moyen Lédien Le. RE Lækenien Lk. Dieu he D | Supérieur . { Panisélien P. Sables de Guise) tMprésieni\--el-Y2. AN ue (S ( prés D | Inférieur Landénien supérieur L 2 | (Lignites du Soissonnais) {À (Ostende, Gand, Erquelinnes) ( Supérieur | Dies (Sables de Ghâlons-sur-Vesle) | Landenien inférieur L 1. = ARS, PSE CR Inférieur PSS HS: (Tufeau de La Fère) BA RMSO UE he ls Te de, | Montien Mr. DÉTAIL DES ASSISES Argile panisélienne de Laon. SE MDTOSIONL 2244: tre: | Sables de Virigneux. Dables-te Calise ne — de Mercin. — d’Aizy. | Sables de Sinceny. — Grès à Cyrènes de Chailvois. SDARDAC IE. . { Argiles et sables à Lignites d’Urcel. | Poudingue de Cernay, galets de Monceau-les-Leups, etc. Je Calcaire de Rilly. — Marnes de Sinceny. dhanebten: 41: Sables de Châlons-sur-Vesle. — Grès de Laniscourt. Tufeau de La Fère. — Sables gréseux à Ostrea eversa. Gustave-F, DoLLFus. RÉ PRRES PORT MEL ARR M0 ETS IPN Et JEU FD PRES NT MIRE RUE à PT NUE UP di LA te y” PS x, a FE À F Se AT S 3 n F . s z à à d € : ” =) ©? DE ANGELIS D'OSSAT. — Colonie d'Aspidiscus cristatus. { SUR UNE FORME SINGULIÈRE D'UNE COLONIE DE ASPIDISCUS CRISTATUS Kænig, sp. Fossile dans le système crétacique de la France ? M. Marc Barthélemy m'a donné un polypier fossile très beau, que j'ai reconnu appartenir à l’Aspidiscus cristalus Künig.; ce fossile n’était connu que dans le système crélacique de l'Afrique septentrionale. L’échantillon faisait partie de la très riche collection paléontologique de M. Ehrhard, ex-directeur de l'Ecole communale de Cuiseaux, mort à Thonon en 1893. La collection contenait plusieurs échantillons du système crélacique de Cuiseaux (1) et du système jurassique de Valfin, territoire très riche en restes organiques et quelques fossiles d’autres localités. L’A. cristatus se trouvait parmi les échantillons provenant de Cuiseaux, dont il a le faciès fossile, comme je l'ai reconnu après un examen attentif. M. Barthélemy n’a pu me donner de renseignements plus précis à l'égard de la provenance du fossile, bien qu'il ait fait des recherches à ce sujet. La présence du système créta- cique à Cuiseaux rend très probable cette provenance de notre échantillon, cette localité ayant des ressemblances déjà signalées -— comme il résulte des fossiles déterminés par M. Douvillé (loc. cit.) — avec les formations de la même époque de l'Afrique septentrionale. Ces considérations font croire à-la présence en France de cette imtéressante espèce africaine. Ce n’est pas la première fois, comme j'ai pu le constater avec beaucoup d’autres paléontologues, qu’on a observé des affinités faunistiques entre les deux continents, et notamment entre le Mesozoïque de l'Europe méridionale et celui de l'Afrique septentrionale ; on peut ajouter encore que beaucoup d'auteurs ont reconnu des analogies lithologiques très développées entre ces deux régions. Je laisse aux soins des paléontolpgues français la confir- mation de la présence du À. cristalus dans leur territoire. C'est la forme singulière du polvpier qui m'a décidé à en écrire quelques mots ; mais avant tout je veux dire brièvement tout ce qu'on connaît sur ce sujet important (Voir fig. 1). Aspidiscus cristalus Kôünig. sp. | Paléont. Franç., t. VIIL Zoophytes, p. 466, pl. 114, fig. 1-5 (Synonymie jusqu’en 1862). On trouve des figures de cette espèce dans plusieurs traités généraux : par exemple dans celui de Quenstedt (Petrejkt., p. 791), de Pictet (Paléont., p. 407, tav. CV, fig. 7), de v. Zittel (vol. I, p. 253), de Bernard (Paléont., p. 173) et d’autres encore ; mais aucune ne présente les mêmes caractères de symétrie que notre échantillon. L'espèce fut décrite pour la ‘première fois et avec beaucoup de clarté par M. Peyssonnel (1744) sous la dénomination de « Pierre à bouton ; Polymadrepore à bouton. » Comme Milne-Edwards et Haime l’ont observé, La- (1) Charpy CL.) et de Tribolet (M.), Vote sur la présence du terrain crétacé moyen ct supérieur, à Cuiseaux (Saône-et-Loire). Bull. Soc. Géol., s. 3°, t. X, 1882, p. 147. DE ANGELIS D'OSSAT. — Colonie d’'Aspidiscus cristalus. ra à | marck (1816) ne se forma pas une idée précise du coralliaire, car il le mit dans le genre Cyclolites ; et cela fut répété par Defrance (1818), Lamouroux (1824). Blainville (1830) en fit un coralliaire composé et il le mit près du genre Hydnophora. Milne-Edwards et Haime (1849-57) considérèrent le genre Aspidiscus comme une sous-famille des Astræinæ, sect. meandroides, près des genres Scapophyllia, Colpophyllia et Tridacophyllia. De Fromentel (1858-61 ; 1862) lui assigne une proposilion analogue. Selon ce qui est à ma connaissance, l'espèce a été trouvée jusqu'à présent dans les localités suivantes : Suffetula, dans le royaume de Tunis (Peyssonel) ; Monts d’Aurès, Algérie (Milne-Edwards et Haime) ; Chettaban, prov. de Constantine (Grès vert et craie chloritée] (Coquand) ; Batna, Algérie (de Fromentel). Toutes ces localités appartiennent chronologiquement au système créta- cique, selon l'opinion des auteurs'précités. À l'égard de la symétrie du polypier, Milne-Edwards et Haime ont observé que les collines « semblent s'être mullipliées par cycles, de même que des cloisons. » De Fromentel, de son côté, dit : « Parmi ces collines, on en remarque une ou deux plus fortes que les autres, qui atteignent le centre de la surface calicinale, les autres collines, plus petites vont rayon- nant et en s'éloignant de ce centre, suivant l'époque de leur apparition, les plus ie étant par conséquent les plus courtes et les plus éloignées du bord... Gus istedt après une brève description de cette espèce, a dit que l’échan- üllon « ist jast vollständig simmetrisch gebaut, in dem der Hauptkamm wie ein Gebirgsrücken quer durchricht, woran sich dann die Nebenäste mit geringer Unsimmetrie anlagern. » Bernard dit en parlant des collines et des vallées d’Aspidiscus, qu'elles « sont disposées sans ordre sur un disque bombé. » Ce que nous avons dit fait voir que quelques auteurs n’admettent pas la symétrie des collines d'Aspidiscus tandis qu'il y en a d’autres qui jugent cette symétrie presque égale à celle des cloisons d’un individu. Mais Lacaze- Duthiers a démontré la fausseté des lois que Milne- Edwards et Haime for- mulèrent à l'égard de l'apparition des cloisons, lois qui furent admises plus tard par beaucoup d'autres. Les résultats très intéressants que Lacaze-Duthiers (1) a déduits de ses études sur l'apparition des tentacules et sur la formation du squelette, sont bien connus. Il démontra que la symétrie bi-latérale dans les organes règne même dans la classe précitée, et que l'apparence de la symétrie rayonnée doit être attribuée à des modifications ultérieures ; cette observation doit s'étendre peut-être même aux parties solides et notamment aux cloisons. De tout cela on déduit que les différentes grandeurs des cloisons n'indiquent pas leurs apparitions successives, mais qu’elles sont dues au travail de régularisation qui suit l'apparition des cloisons. Parmi les échantillons figurés de l'A. cristatus, il y en a très peu qui présentent une symétrie bien évidente. La figure 5 de la planche 114 (de Fromentel, op. cit.) nous offre une symétrie notable, que j'ai représentée dans la jig. 2, où les lignes noires désignent les sommets des collines. Au premier coup d'œil, il semble appartenir à la classe des Exacoralla, — selon les idées qui dominent encore, — tandis que sa plus grande colline (1) Lacaze-Duthiers. Développement des Coralliaires, Arch. Zool, expér. et génér , 1872-73, — Histoire naturelle du C'orail, 1864, Paris. x > "Aspidiscus cristatus. 2178 fait penser à la classe des Tetracoralla ou à celle des PAU Fe le genre Madrepora déjà reconnu. Fig. 2 Fig. 3 Même la figure donnée par Quenstedt /loc. cit.) nous offre une symétrie très distincte. Je l'ai représentée fig. 3. Dans celle-ci on voit très nettement la symétrie des Exacoralla et notamment l’affinité avec la famille des Madre- porariæ. Cependant la colline médiane entière fait naître quelques doutes sur la justesse des raisonnements précédents. Enfin nous avons notre échantillon — représenté par la fig. 4, — lequel montre une symétrie évidente et bien nette, qui le fait ressembler au type des Teiracoralla. En effet, au lieu d’une seule colline médiane il y en a deux, une plus longue que l’autre, lesquelles peuvent être comparées respectivement à une cloison principale (Hauptseptum) et à une cloison opposée /Gegenseplum). Une petite colline intermédiaire prouve la possibilité d’une conjonction. Toutes les autres collines, qui vont rayonnant, sont graduellement plus petites ; mais il y en a six d’une grandeur telle qu'elle fait penser au type des Tetracoralla ; tandis que la disposition générale de celles-ci et de deux collines médianes nous rappelle le type des Octocoralla. Les autres collines, que j'ai mdiquées par des chiffres, selon leur respective grandeur, donnent lieu à la numération que j'ai mise autour de la figure. Cette disposition ne nous révèle pas la symé- trie de notre échantillon, mais elle rend l'explication plus difficile. D'autre part on peut trouver une “explication en suivant les raisonnements de Lacaze- Duthiers relatifs à la symétrie bilatérale. De cette façon la classification actuelle des Anthozoa se trouve notablement changée. Il est inutile de suivre de plus près ces considérations, qui s'appliquent mieux à un seul individu qu'à une colonie ; cependant je ne peux passer sous silence une autre considération relative à la symétrie des polypiérites isolés. Déjà Kunt démontra que la distinction entre les Tetracoralla et les Exaco- ralla, relativement au squelette, n’était pas aussi nette qu’on la supposait. D'autre part la fausseté de la valeur chronologique, dans le vrai sens du mot, des deux types précités est bien connue. En effet, on sait qu'on a trouvé des polypiers avec la symétrie des Tetracoralla dans les terrains plus récents que le Permien. Je rappelle seulement sur ce sujet le travail de MM. Frech et Vollz, relatif aux polypiers du système Triasique. Si donc on DE ANGELIS D'OSSAT. — Colonie d'Aspidiscus cristalus. 210 fait abstraction des considérations qu'on peut déduire de l’étude de la symé- trie du squelette des polypiers et des tentatives d'explication, nous avons à faire à une colonie, — et cela n'a pas besoin d’être démontré, — qui a pris une forme singulière par la disposilion rayonnée d'une série de collines, disposition qui est entièrement semblable à celle des cloisons d'un seul individu. Voici quelques observations qui peuvent servir à expliquer les causes qui déterminent cette forme de la colonie. L'ndividualité des colonies est conçue généralement de la même façon par tous les auteurs, bien qu'elle soit désignée par des noms divers. L'idée d'une colonie polymorphe est évidente, car celle-ci résulte de la réunion de plusieurs individus imparjaits — parce qu'ils ne sont pas bien distingués morphologiquement et physiologiquement, — mais, au point de vue physio- logique ils se comportent relativement à la colonie, comme les organes rela- tivement à un organisme. Les colonies isomorphes peuvent se concevoir lorsqu'on considère la cellule comme un individu fondamental, laquelle en se réunissant aux autres de forme différente, — pour la division du travail, — vient à former une persona. Gette persona, avec d'autres semblables, peut constituer une colonie d'ordre variable : ainsi on a les colonies linéaires, radiales, etc. Selon ce point de vue, notre colonie serait une colonie radiale, tandis qu'elle devrait s'appeler coenobium, suivant Haeckel (1), parce que les individus ne sont pas très différents entre eux, comme dans les is{ones. En suivant les idées de Perrier (2), les plastides ont donné lieu aux merides, dont la réunion a constitué les zoïdes rayonnés, réunis en demes irrégulières. L'auteur donc aurait reconnu une liaison étroite entre les Coralliaires et les Hydroméduses, les Hydres et la Prohydra, c'est-à-dire avec la série des Acalèphes. Mais notre échantillon n’a pas de demes réunis irrégulièrement, et cette disposition particulière a échappé à M. Perrier. Tout ce que nous avons dit explique l'idée de l'individualilé (3) — telle qu'elle est conçue dans la science actuelle — ei l'origine des colonies et leur différents enchaînements ; mais nous n'y trouvons pas une explication satis- faisante de la forme régulière de notre échantillon. On peut seulement affirmer que la colonie présente la même forme qui est atteinte par un seul individu par suite de la division du travail. Par analogie, on pourra done conclure que la cause est la même. Les cellules, après leur réunion, se sont modifiées pour la division du travail, et elles ont constitué une persona d'une forme déterminée : de même plusieurs imdividus, tout en demeurant semblables, auraient atteint une configuration squelettique semblable à celle d'un seul individu, en suivant les lois morphologiques de leur type. Tout cela, sans expliquer la cause, donne des éclaireissements à l'énoncé, ce qui est fréquent dans la science. Pour résumer, on peut énoncer les propositions suivantes 1° La symétrie du squelette des Coralliaires n’est pas assez nette pour servir à une classification basée sur ce caractère anatomique. 2° La symétrie du squelette comparable au type des Tetracoralla se ren- contre dans les coralliaires fossiles appartenant à tout le Mésozoïque, tandis qu'on les croyait jusqu'à présent confinés dans le Mésozoïque imférieur et moyen. (1) Haeckel (E.), Natürliche S'ehüpfungsgeschichte. (2) Perrier (E.). Les colonies animales et la formation des organismes, Paris, 1881. (3) Sur l’individualité, voir entre les naturalistes : Lamarck, Maquin-Tandon, Dugés, Leuckart, Carus, Haeckel, Cattaneo, Perrier, etc. 280 DE ANGELIS D'OSSAT. — Colonie d'Aspidiscus cristatus. 2 3 La forme d’une colonie qui présente dans le squelette général une configuration propre à un seul individu est un fait nouveau en paléonto- logie (1). ; Rome. Prof. Gioacchino DE ANGELIS D'OSSAT. (1) On trouve quelques indices de la régularité morphologique des colonies des Coralliaires dans plusieurs autres genres ; mais on n'avait jamais trouvé une ordon- nance aussi parfaite que dans notre Aspidiscus cristatus. Je rappelle, à cet effet, le genre Comoseris et notamment les formes : C. rradians E. H. (Brit. Foss. Corals., p. 101, pl. XIX, fig. 1, 1851) et la nouvelle C’. Jumarense Gregory et notamment la var. radiata (Gregory, Mém. Géol. Surv. India, sér. IX, vol. IE, part. II, p. 157, pl. XIX, fig. 1-8. — Calcutta, 1900). TABLEAUX ANALYTIQUES DES DESMIDIÉES DE LA FRANCE (Suite) 4° Tribu. MICRASTÉRIÉES De Toni. XIIT. Enastrum Ehrb. Cellule généralement plus longue que large; étranglement médian à la fois profond et étroit; segments sinués, lobés, ou sinués-lobés; segments bi- ou pluri-lobés avec un sinus ou une incision aux extrémités. Algues aplaties, non circulaires en section transversale. Pyrénoïdes éparpillées (MP., vol. IV, 1896). Segments lobés, portant des incisions profondes autres que ceiles des ERITÉMAES 22 UN EC PAR ANNEE SES) Segments sinués, ne portant pas d’autres incisions profondes que celles dés extrémités. APRES RER RENTE ER RES Re 2 de deux lobes aigus ou subaigus, écartés; acumen de chaque lobe occupant un des angles du carré ou du rectangle formé | par la cellule (Env. 25-30 m)...... 49: E. dubium Nas: MP M800 RUE NORME TE D Rd res ce MS TR AA LE DRE DR EE D à ” Cellule courte (1 à 4 1/2 sur 1); segments sans incision profonde 9 présentant cinq sinus sur tout leur contour. Long. env. 35 m 80. E. venustum Breb. (1) MP., xt, 17. 4 Non ainsi. Espèce plus grande. Extrémités tronquées incistes ............ ! Côté des segments à un sinus. Env. 90 m >< 50 m.... 81. E.ansatum Ralis. | DEP: TT IR | Cellule subquadrangulaire, souvent cruciforme, segments formés À En -TO Sn PL. Dre AE RARE 82. Ë. circulare Haxs. MP, n, 45, 4, | Côté des segments à deux sinus. Extrémités nettement tronquées; cellules de 2 XX 1; incision de | l'extrémité très étroite; 50-150 >< 25-70 m 83. E. didelta Ralfs. MP., 11, 6. | Extrémités à lobes arrondis; cellules de 1 4/4 >< 1 ; env. 50 X 75 m \ 84. E. sinuosum Len. (E. circulare var. Falaisiensis Breb.) MP., 11, 10. (1) Cette espèce ne semble guère distincte de Cosmarium læve Rab. À ce groupe se: rattache Æ. insigne Hawall, CK., xxxr1, 4. Cellule ? + 1; segments à côtes non sinués; une incision terminale étroite; env. 100 X 50 m. P. FOURNIER. — Tableaux analytiques des Desmidiées en France. 281 | Cinq lobes à peu près égaux par segment, l'extrême étroitement incisé; membrane ponctuée, portant de gros renflements ar- rondis, trois à la base des segments, deux en face des lobes intermédiaires, et deux plus petits dans le lobe terminal; OO SAUT Re na EE de 69. E. oblongum Ralfs. MP., 11, 1. Trois lobes par segment, l’extrème portant un large sinus (l'en- semble rappelle” assez une croix de la Légion d'honneur); membrane couverte de granulation, portant de gros renflements arrondis : dans chaque segment, un central, deux latéraux, un terminal 100x<60 m. 86. E. verrucosum Ehr. (E. popularum Ktz.) MP. 11, 2. | Plus petit de moitié; un peu plus long par rapport à sa largeur; |. granuleux; env. 80 x 95 m...... .... O1. E. geminatum Kiz. MP., 11, 16. Nenrésentantiaueune de CES UISDOSIbIONS.. 1. LP. NM AU sue 6 A — ( Segments AXE CAIN AMONANCISÉC. LE M. our cost eee I t Segments à extrémité portant une incision étroite plus où moins profonde. 29 - Cellule petite, d'environ 4 X 1, à lobe extrême aussi large que la | base des segments; segments rectangulaires trilobés, largement ‘ _ sinués aux extrémités ne forment latéralement deux angles | mucronés, 12 X 10 m. RC Re Re 98. E. formosum Gay. RONA ER EE SN ee CRE RER MR DE ne en ee, te Cellule grande, de 2 X 1; segments trilobés, les lobes latéraux profondément échancrés, le terminal dilaté, tronqué aux angles; DE DIS MEN ue ne none 89. E. peciinatum Breb., MP., u, 12. Cellule petite n'atteignant pas 30 m de longueur. 8 4 Segments indistinctément trilobés; côtés sinués; lobe terminal à peine émarginé, à angles latéraux aigus. Env. 10-30 x 0-24 m. 90. E. binale Ralfs. (1) CK., xxxv, 6. Segments distinctement trilobés, à lobe terminal tronqué, légè- rement émarginé. Env. 25 X 18 m. 91. E. Lundelli Benn. CK, xxxv,:8. Lobes basilaires larges environ comme les 4/5 du segment; lobe terminal arrondi, convexe, segments trilobés; 130-190 >< 10=05m........ 920E:crassumKiz. (2) (E,pelta Hanoll., MP., 11, 3) D OR SE RQ ns < uen un ce 10 ! Trois lobes, extrémités tronquées, parallèles; lobe basilaire à un sinus peu profond. Env. 10 xX 50 m... 938. E. Jenneri Archer, MP., 11, 9. Extrémités convexes, non parallèles. Chacun des lobes a plusieurs sinus; lobe terminal élargi, à angles 10 © plus ou moins aigus; env. 60 X 35 m.. 94. E. rostratum Ralfs. MP., 1, 5. Chacun des lobes a un seul sinus; 25-60 X 15 X 35 m. 95. EF: elegans Breb. MP., 11, 14 Non ainsi; lobes basilaires séparés du lobe terminal, non par un CO es ENS cm CHU Sinus-mais-parun lobuleinienmeédiairte. 2er... ..., 11 ( Lobule intermédiaire entre deux sinus également profonds, 11 asron di nv AOL 68.5. 96. E. pinnatum Ralfs, MP., 11, 4. On IR SRE NN ER RE. ue Li, 49 Lobes basilaires ne portant pas d’autre sinus que celui du lobule intermédiaire; 4, 2, 2 renflements par segment; 110 X 50 m. | HAE aire Palis MP, 1 12 Lobes basilaires portant un autre sinus. © | Lobule intermédiaire, long et subaigu. Env. 100 X 60 m. 98. E. humerosum Ralfs. MP., 11, 5. Lobule intermédiaire court et obtus; 8, 2, renflements. Env. AD TO Me EE A. : 99. E. ampullaceum Ralfs. MP., 1 (1) Var. denticulatum Kirchner, Ck., xxxv, 7. Extrémités granuleuses. (2) Var. scrobiculatum Lund. Plus petit; sinus latéraux très étroits; cinq renflements sur les segments : 3 à la base, et 2 situés l’un au-dessus de l’autre, vers le milieu. 282 P. FOURNIER. —_ Tableaux analytiques des Desmidiées en France. XIV. Cosmarium Corda. — Etranglement médian toujours très net, mais plus ou moins profond; segments courts, arrondis, ovoïdes ou sub- polygonaux, jamais découpés, sans épines ni dents allongées; cellule courte, de 1/2 à 4 x 1; section transversale ovale ou circulaire (MP., vol. IV, pl. 1v et x). | 10% Segments quadrangulaires ou trapézoïdes, brusquement élargis à la base, parfois sinués, non ou indistinctement granuleux ............ 2 Segments plus ou moins géométriques polygonaux (5 à 7 côtés).......... 7 Segments ovoides ou arrondis, entiers, sinués, lobés ou dentés, mais jamais profondément découpés.............. HUE nie Me © 10 Segments presque rectangulaires, base à peine élargie; ligne des extrémités légèrement concaves, sans sinus secondaires, DEC CDN LOS AP C. sublobatum Ralfs. MP., 1v, 2. Base nettement élargie, ligne des extrémités convexe, 35 X 60 m. C. quadratum Ralfs. MP., 1v, 3. Moitié plus petit; un renflement par segment. C. parvulum Breb. MP., x, 95. Nesprésentanil Das CES CATACI TES ARE MER NE RRUEE PSE ER 2 ET 3) Cellule en hexagone ou en losange tronqué aux extrémités; ligne terminale droite, ‘non:convexe., Maitrise SN RIRES USER MERE: : NONMANSIES, 2 PR RER yat je à da AS CLS NON SO CEE 10 Pas de petits sinus secondaires ..... SR AR RAM PIE TR nee Cellules à nombreux sinus (celui de chaque segment étant sinué à SON AOUT) ee NS D Ta ne RATE RENE PERS EN Lu 00 Segments en triangle tronqué; membrane lisse, 25 X 32 m. C. granatum Breb. MP., 1% 6. Membrane très légèrement granuleuse; 50 X 62 m. C. homalo- dermum Nordst. MP., 1v, 5. Légères granulations; 25 X 40 m........ C. Nymannianum Gün. MP., 1v, 4. Sinus placés-aux angles dés extrémités. (ue en RS LEE ee Angles extrêmes entiers; sinus sur les côtés et l’extrémité............. AREA Un large lobe à la base des segments; sinus latéraux peu pro- NonCés: D >< 00, AN RES C. Holmiense Desm. MP., 1v, 17. Pas de lobe élargi à la base; sinus latéraux bien nets. Env. DD A M: ep e ne FRS ÉRSSNIE ER TT ... GC. tetragonum Nœg. Extrémités non sinuées; 20 X 30 m.......... C. notabile Breb. MP., x, 22. Lobe basilaire et extrémité bilobés; base séparée de l'extrémité par un large sinus; segment formant à peu près un triangle tronquen ses trois ancles tes ANR Re C. Meneghinii Breb. MP., 1v, 14. Non ainsi, grande espèce très granuleuse; segments presque rectangulaires ou hexagonaux; extrémités très larges et un peu convexes; granulations en lignes régulières. Env. 60 X 80 m. C. biretum Breb. MP., x, <: _ .. . Membrane cellulaire granuleuse, segments sinués sur les côtés; extrémités parallèles, entières ; 45 X 45 m.. C. sportella Breb., MP., x, 9. Caractères du précédent, mais extrémités à sinus bien nets. C. corbula Breb., MP., x, 10. Nigranules, ni sinus; segments octogonaux, plus petits : 20 <25 m. Côtés des segments droits...,....... .... C. angulosum Breb., MP., 1v, 25. Côtés des segments légèrement concaves ........ * C. lœve Robe, MP., 1v, 22. Segments trois fois plus larges que longs, à lobes basilaires et extrémités pluri-sinués et granuleux; lobes basilaires séparés des extrémités par un large sinus...... C. commissurale Bret., MP., x, 18. Segments semi-circulaires, portant chacun 12 crénelures d'aspect | bidenté; membrane granuleuse : 50 X 50 m. C. cælatum Ralfs., MP., x, 16. NOT HNSES Ne ue SRE RNR nets CINE MT nie dE P. FOURNIER. — Tableaux analytiques des Desmidiées en France. 283 11 Memirme celular ss en ER A Li 5 HOACTASR RE 2 Membraneterantiensent tin dit cet PR PS RS PR NE 15 Extrémités très larges; segments réniformes, petites espèces : | ST QUE NS RE PE CNE EE ... GC. undulatum Corda, MP. 1v, 46. 12 NOT CITÉE OR PR LES STE VER POST NE CU 1e Extrémités atténuées; segments coniques; grandes espèces.............. 14 | Extrémités arrondies; segments circulaires; section transversale \ circulaire; 30-40 x 15-20 m.......... C. moniliforme Ralfs., MP., x, 24. Petite espèce (long. env. 50 m.). Segments deux fois moins longs HO ARS M AE PR EN A. A C. globosum Buln., MP., x, 24. Segments trois fois moins longs que larges... C. phaseolus Breb., MP. 1v, 7. Très petite espèce (long. env. 25 m). Segments elliptiques, 2 fois 13 ‘ _ moins longs que larges; 10-25 X12-55 m. €. bioculatum Breb. MP., 1v, 11. Etranglement aigu; membrane souvent un peu colorée; 10 à 45 m SU CHAQUE TENSION Ab ne de eos me C. tinctum Ralfs. MP., 1v, 12. Segments 3 fois moins longs que larges; environ 10 X 9 m. G. pygmœum MP., 1v, 13. à D. — À peine plus long que large, formant une courte ellipse; étran- glement profond, linéaire, arrondi; 100 X 135 m. CG. Rolfsit Breb. (C. cu- cumis Hassall.) MP., 1v, 9. Deux fois plus long que large, formant un ellipsoïde allongé; étranglement médiocre, arrondi; segments coniques, largement arrondis aux extrémités, Jusqu'à 60 X 80 m (2). C. cucumis Corda, MP., 1, 8. 14 Forme régulièrement ellipsoïde ; très grande espèce: 100170 m; segments plus ou moins triangulaires, arrondis aux extrémités ; granules disposés sur les bords, qui par suite semblent CRÉN OÉRRÉRSTRE RER Re RESTE PSE NES C. ovale Ralfs. MP., 1v, 20. C. ochthodes Nordst. MP., x, 21. HOME Aurequune Clhpse PÉTER ML MU ane En St, 16 -Segments à bases éloignées, de sorte que l’étranglement va en 16 SO SO rs en sen e dE bites no Pi BASSES Se MES MADDPOCRÉS PR RAR dune mors pie ve 18 Etranglement aigu; marge entière. Environ 85 x 110 m. . C. pachydermum Desm. MP., 1v, 5. | Étranglement arrondi; marge paraissant dentelée par suite des 17 protubérances de la membrane, 80 X 100 m. C. Brebissonii Meneg. (C. | margaritiferum Kitz.) MP., 1v, 21. Membrane lisse au point d’étranglement; plus petit : 30 X 40 m. C. orbiculatum Ralfs. MP., x, 24. 18 CHANMÉNESDECE ENV LUU MTS IONQUEUR 4... ee ace 19 PONE. PRtie vi FORTS oies er OR ST TER LE 120 (1) Marge incisée crénelée : (. cyclicum Desm. — ©. pachydermum Desm., grande espèce, peut sembler se rapporter à ce groupe, bien qu’en réalité elle soit granuleuse (voir accolade 17). (2) C. pyramidalum Breb. (voir accolade suivante), se distingue de ces espèces par sa surface légèrement granuleuse. > 984 P. FOURNIER. — Tableaux analytiques des Desmidiées en France. © 2 ———— les 2/3 d'un cercle; granulation plus proéminente; marge d'aspect crénelé; jusqu'à 80 X120 m. C. tetraopthalmum Breb. MP., 1v, 19. Segments réniformes, représentant les 2/3 d’une ellipse coupée parallèlement à son grand axe. 80 X 90 m. C. conspersum Ralfs. MP., x, 1. Plus large que long. Segments réniformes; granulations en lignes copcentriques; <50 m. C. præmorsum Breb. MP., x, 11. NOM AÏDSE : 2. 2 RS PL TRE RS RE RES EE 99 == NON: 2 SM Re Tee TNT AO ee MR EE : Re 7 | Extrémité droile ou concave, soulignée par une rangée de granula- ! Grande espèce (env. 80 m de longueur sur 60-70); segments | rectangulaires arrondis ou presque hexagonaux, s'élargissant de la base aux angles extrêmes, qui sont souvent tronqués. C. biretum Breb. MP., x. 13. Plus petit (50 X 50 m.); segments rectangulaires arrondis. | C. Bromoei Thw. MP., x, 0. Segments semi-circulaires, tronqués aux extrémités, qui sont : a) Parallèles et entières; bords sinués; 45 X 45 m. C. sportella Breb. MP., x, 9. | b) Parallèles et sinués; bords sinués; 35 X 35 m. C. corbula Breb. MP., x, 10. | c) Parallèles, entières et granuleuses ; bords granuleux ; 40 X 40 m. C. ornatum Ralfs. CKk., L, 4. 23 | Étranglement élargi; segments éloignés par leur base, de forme elliptique: 30 7< 40m: re ee C. Portianum Arch. MP., x, 4. Segments à bases-rapprochées:étranglement Ninéalre 7e nt 25 24 25 Crénelée As TE ER RESTE C. cyclicum Desm. MP., x, 19. No ainslesf es Se da RS SES SEE EE PE PR 26 Base des segments terminée par une pointe courte; côtés ondulés, extrémilé presque lisse; 50 X 50 m........ C. confusum Ck. CK., xunt, 9. Non ‘ain eee e 2e ER NS ROSE RER 27 \ | Nettement plus large que long; marge à la fois sinuée et incisée- 26 ; / Segments plus larges que longs, presque semi-circulaires, ou 97 \ PÉROLMeR A ACL Cie RS A Dan Me nou CD 28 | Segments plus longs que larges, en ellipse tronquée, membrane à granules arrondis; 25 5 - Fe LA 294 Faits scientifiques. REVUE DE FAITS SCIENTIFIQUES Les Vers Turbellariés de la Suisse. — La Revue suisse de Zoologie poursuit la publication d’une série de travaux sur la faune des Invertébrés de la Suisse, en s’attachant spécialement à l’étude de certains groupes dont on s'occupe rarement dans les recherches faunistiques. Le dernier fascicule de la Æevue contient, en effet, quatre dt concernant les Turbellariés, les Oligochètes, les Rhizopodes et les Collem- boles. Nous donnons aujourd’hui un aperçu de l’étude de M. le D' W. Volz (de Neu- châtel) sur les Turbellariés. : L'étude des Turbellariés se heurte à des difficultés nombreuses ; lorsque le ver est tué, les déformations et contractions rendent son examen difficile ; aussi est-il pré- férable de l’étudier vivant et de procéder, pour en faire l’anatomie et l’histologie, par des coupes en séries. C’est au printemps que le maximum de développement de ces vers est atteint, et en plein été qu’on a trouvé le plus grand nombre d’espèces ; on les rencontre surtout dans les lacs, les marais, les étangs, et en moindre quantité dans les petits cours d’eau. . M. Volz a reconnu en Suisse l’existence de 23 genres et de 69 espèces (dont 2 genres et 5 espèces sont nouveaux pour la science). Voici la liste de ces espèces avec quelques indications sur les caractères des familles (1) : Fig. 2 FIG. 1, — Mesocastrada Fuhrmanni Voltz (animal comprimé, d’après une préparation). FIG. 2. — Castrada viridis Voltz (d’après le vivant). Cy, Cellules ganglionnaires, — CrA., Cellules à rhabdites, — (C»., Cerveau. — Ggr., Glandes qui produisent les granulations. — Gv., Glandes vitellines. — 7Z., Partie transparente du corps. — J., Partie colorée par le contenu de l'intestin. — Ov. Ovaire'— Ph. Pharynx.— 2h., Rhabdites. — T7, Testicule. — Vsg., Vésicule séminale et granuleuse. — Y., Yeux. RHABDOCAELIDAE : I. Microstomidae. — Reproduction à la fois sexuelle et asexuelle, dépourvus d'appareil accessoire femelle, à pharynx simple : Microstoma () Pour les caractères génériques, consulter le travail de M. Volz, 4 Faits scientifiques. | - 295 lineare Œrst. (mares et lacs), gganteum Hallez (fossés, etc., rare), canum Fuhrm. (ruisseaux, près Bâle) ; Séenostoma umicolor O. Sch. (lacs), leucops O: Sch. (lacs et mares, très commun), Zangr Kell. (mares, près Zurich), hystrix Kell. (étang, près Zurich), agile Sill. (lacs et fossés), Lemnae Dugès (mares). II. Macrostomidae. — Deux orifices génitaux, l’orifice Q en avant de l’orifice ©, des ovaires, sans appareil accessoire © ; pharynx simple : Macrostoma Ed. v. Ben., hystrix Œrst. (lacs, marais, fossés), vèride Ed. v. Ben. (ruisseaux). III. Prorhynchida. — Deux ouvertures sexuelles séparées, ouverture © ventrale, ouverture © combinée avec la bouche, ovaire simple, pharynx variable) : Prorhyn- chus staynalis M. Sch. (lacs et mares), sphyrocephalus v. Graff (fossés). IV. Mesostomidae. — Un ou deux oritices génitaux, ovaires et glandes vitellines réunies ou distinctes, généralement avec appareil accessoire Q, testicules toujours pairs, folliculaires ou compacts, pharynx ventral en forme de rosette : Mesostoma Dugès : I. Mésostomes prosopores pourvus d’yeux : M. Ehrenberge: O. $ch. (lacs et étangs), productum Leuck. (lacs), tengua O. Se. (lacs et mares), éetragonum ©. Sch. (lac de Zurich), rostratum Khrb. (lacs, marais, fossés) ; 11. Mésostomes prosopores dépourvus d’yeux : wèridatum M. Sch. (lacs et mares), minimum Fuhrm. (mares, près Bâle), perspicuum Fuhrm. (id.), segne Fuhrm. (ruisseaux, près Bâle), armatum Fuhrm. (Bâle), Yung: Fuhrm. (Genève), /allezianum Vejd. (eaux souterraines ou filtrations au bord des lacs) ; Mésostomes opistopores pourvus d’yeux : obtusum M. Sch. (Genève), érunculum O. Sch. (lacs et mares), splendidum v. Graff (marais près Yverdon, rare) ; Mesocastrada n. g. : F'uhrmanni n. sp. (étang, près Genève) ; Castrada neocomiensis n. sp. (étangs), radiata v. Graff (Bâle), veredis n. sp. (étang, près Genève) ; Diplopenis n. g. : T'ripeti n. sp. (bassins des jardins, fréquent), 2nter- medius n. sp. (Bâle) ; Bothromesostoma personatum O. Sch. (lacs et marais). V. Proboscidae, — Trompe tactile, un ou deux orifices génitaux, ovaires et glandes vitellines distinctes. une bourse séminale et testicules toujours compacts ; bouche ven- trale, pharynx le plus souvent en forme de rosette ; l'organe de copulation est géné- ralement un appareil chitineux compliqué : Gyrator notops Dugès (= hermaphro- ditus Ehrb. (lacs et bassins) ; M acrorhynchus lemanus Du Plessis (lacs). VI. Vorticidae. — Un orifice génital, ovaires et glandes vitellines tantôt réunis, tantôt distincts, appareil accessoire femelle, utérus toujours simple et testicules compacts pairs. Bouche ventrale, ordinairement voisine de l’extrémité antérieure du corps ; pharynx presque toujours doliiforme ; organe de copulation chitineux très variable : Vortex helluo Müll (= vweridis M. Sch.) (eaux stagnantes se desséchant périodiquement), scoparius O. Sch. (lacs), éruncatus Ehbg. (lacs, marais, ruisseaux, très commun), armiger O. Sch., fuscus Fuhrm., Schmidtir v. Graïf, pictus O. Sch. (env. de Bâle), coronarius O. Sch. (lacs et fossés), sexdentatus v. Graff (lacs et mares), ériquedrus Fuhrm. (id.), ruber Fuhrm., #nfundibuliformis Fuhrm. (mares, près Bâle), Graffii Hallez (lacs et mares), quadrioculatus Vejd. (mares du Jura) ; Castrella agilis Fuhrm. (jardin botanique de Genève) ; Opistoma pallidum O. Sch. (mares et fossés à Orbe) ; Verostoma unipunctatum Œrst. (mares et fossés), stagnalis Fuhrm. (lacs et mares) ; Rhynchoscolex Vejdowskyr Sekera (lac Léman). VII. Plagiostomidae v. Graff. — Un orifice génital, pas d'appareil accessoire © (sauf g. Cylindrostoma) ; glandes génitales ©, paires différemment conformées et vésicules testiculaires dispersées autour du cerveau ; pharynx bulbeux très contrac- tile, de forme variable ; pas d’otolithe ; formes de petite taille, arrondies ou plan convexes, ayant l’extrémité postérieure atténuée et pourvue de rares glandes à mucus : Plagiostoma Lemanti Du Plessis (lacs, seule espèce des eaux douces). VIII. Monotidae v. Graff. — Deux orifices génitaux et une bourse séminale, deux ovaires et deux glandes vitellines distinctes, testicules folliculaires nombreux entre le cerveau et le pharynx qui est replié, long, cylindrique, à ouverture buccale dirigée en arrière ; un otolithe ; formes allongées, aplaties, moins larges en avant qu’en arrière, où 1l existe de nombreuses cellules à mucus : #Monotus morgiense Du Plessis (lacs) ; Bothrioplana dorpatensis Braun (ac Léman). TRICLADES : I. Rhynchodesmidae. — Planaires terrestres avec deux yeux près de l’extrémité antérieure ; pas de tentacules ni ventouses : Æhynchodesmus terrestris Müll. (Zurich et Jura). IT. Planaridae. — Planaires paludicoles à tête dépourvue d’organe de fixation différencié ; deux yeux ; yeux marginaux nombreux : llanaria alpina Dana (eaux courantes des montagnes), gonocephala Dugès (cours d’eau), lugubris O. Sch. (mares et fossés, polychroa O. Sch. (étangs, marais, canaux), albissima Vejd. (puits, près Genève), subtentaculata Dugès (eaux des montagnes) ; Polycelis nigra Ehgb. (cours d’eau, lacs, mares), cornuta O. Sch. (ruisseaux du Jura, très commun) ; Dendro- cœlum lacteum Œrst. (lacs, mares, ruisseaux, très commun). (W. Vozz, Contrib. à l’étude de la faune turbellarienne de la Suisse, in Rev. Suisse de Zoologie, t. IX, fasc. 2 (août 1901). 296 | Faits scientifiques. Récolte des sédiments d’eau douce, saumâtre ou salée destinés aux recherches microscopiques. — Nous résumons 1c1 une note de M. Certes, relative au mode de récolte et d’envoi des sédiments d’eau douce, saumâtre ou salée qui servent aux expé- riences de réviviscence des organismes microscopiques entreprises par notre éminent collègue. Les eaux, même limpides et placées dans des flacons bouchés avec soin, se con- servent difficilement et ne présentent de sérieuses garanties contre l'introduction des germes atmosphériques que lorsqu'elles sont recueillies et rapportées dans des tubes flambés et fermés à la lampe, mais les Infusoires et autres animalcules microsco- piques supportent mal cet atmosphère confiné. Il en est tout autrement des organismes enkystés ou non et des germes que ren- ferment les sédiments desséchés ; la vase et surtout la couche jaunâtre et visqueuse qui se forme à sa surface, les petites touffes de Conferves et les autres plantes qui surnagent ou végètent dans les eaux, les feuilles mortes et les débris végétaux recueillis dans les lacs, les mares ou les flaques d’eau, l’enduit visqueux qui se dépose sur les bords ou les objets submergés, les Mousses recueillies au pied des arbres ou dans les creux de rochers, le foin, les herbes desséchées, ete., tels sont les éléments habituels de ces cultures. Il est nécessaire de les maintenir avec soin à l’abri des germes atmosphériques qui viendraient se mêler à la faune locale réviviscente des localités explorées. De très petites quantités de matériaux suffisent, et il n’y a qu’à introduire chaque échantillon, sans aucun apprêt, dans de petits sacs en parchemin et cousus (qui se trouvent dans le commerce pour l’envoi des échantillons de graines), ou, à leur défaut, dans une feuille de papier repliée avec soin, de manière à éviter l'introduction des poussières atmosphériques en cours de route. Avant l’envoi, ces sédiments doivent être desséchés dans leur enveloppe, non pas au soleil, mais de pré- férence dans un courant d’air à l’ombre ; 1l va sans dire que ces échantillons devront être numérotés et étiquetés d’une manière très précise et très complete (localité exacte, date, température, profondeur, nature des échantillons et de l’eau, etc.). Les sédiments recueillis dans les cavernes et autres cavités souterraines ont été peu étudiées jusqu'ici ; 1ls présentent donc un intérêt spécial ; dans ce dernier cas, la température est un facteur important et toujours à noter. (A. CERTES, d. Bull. Soc. Zool. France, 1901, n°5 4-7, p. 117-119). Sur les diverses formations végétales de la Sicile orientale. — M. P. Baccarini a entrepris d’intéressantes recherches sur l’habitat des plantes dans la Sicile orien- tale ; on sait combien 1l est difficile de déterminer avec précision les lois qui règlent la distribution des plantes ; le climat, la composition chimique ou la structure phy- sique du sol étant des facteurs importants, mais non pas uniques, de cette distri- bution, qui est soumise également à d’autres influences biologiques ; ces influences compliquent singulièrement l’écheveau que les botanistes s’efforcent de débrouiller. Les observations méthodiques consignées avec soin et suite dans des localités déterminées ne manqueront pas de permettre un jour de préciser ces lois de la biologie végétale dont l’importance pratique est reconnue. M. Baccarini distingue dans sa région une série de formations végétales qui pa- raissent avoir une certaine autonomie : 1° une formation littorale avec deux types de stations : rupicole et arenicole; 2 une formation palustre comprenant d’une part les lacs et marais proprement dits et d’autre part les terrains inondés périodique- ment ; 3 les terrains en friche (terrains momentanément en friche, bords des champs, fossés, etc.) ; c’est une formation très artificielle et peu autonome ; 4° les terrains de pâture très importants en Sicile par le nombre des plantes méditerranéennes et xéro- philes qu’ils renferment ; 5° la formation des plantes rupicoles qui pourrait être ramenée, comme subdivision, à la section précédente ; 6° les boquetons et bois mari- times ; 7° les boës, ete., et les prés des montagnes ; 8 les formations des hautes mon- tagnes ; 9° les plantes cultivées. La place nous manque pour entrer dans l’examen de l’étude de ces diverses forma- tions et des modifications locales qui doivent être attribuées surtout à la nature phy- sique ou chimique du sol, mais nous avons tenu à signaler ce nouveau travail aux botanistes français si nombreux qui s'intéressent à la géographie botanique et qui poursuivent des recherches analogues. (P. BaccARINI, Appunti sulla vegetazione di alcune parti della Sicilia orientale (Nuovo Giorn. Botan. Italiano, 1901, p. 457-476). Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS. Imp. Oberthür, Rennes—Paris (732-01) TABLE DÉCENNALE DErFE A REC E DES JEUNES NATURALISTES (1890-1900) GÉNÉRALITÉS — ZOOLOGIE ( Par (Adrien). — La Feuille des Jeunes Naturalistes, de 1870 à 1890 11 241) dd ao a den te dead ee Bleus ue cl eee Ip. — L'Institut national agronomique de Paris (256).................................... PLANCHON (Louis). — La Station zoologique de Cette (263)........................... Ip. — Les ressources de l'Histoire naturelle à Montpellier en 1892 : Zoologie CRE. Ga Dre) AE ER ER RE 1, 123, DozLrts ca) — Le Congrès international de zoologie à Leyde (301, 302, 304), nn D de dre on nee es Une esta or ds er Had de ra vous ad à PAL Ip. — Le Congrès roolosiquecder Cambmdge (836) 7222. iless eee se cscesne EC TE OR RE Le nel à Le a ses a sc geeue c don de ca a de à CuÉnor (L.). — Collections de biologie générale (348)................................... er (E.). — Quelques idées sur l'organisation des Musées d'histoire natu- OO Ans AA Ne Un à du. 2 à détente na de oc dus ue a noue ado tt 829 90 HERRERA (A.-L.). — Sur l’organisation des Musées d’histoire naturelle (352)... Dozzrus (A.). — Liste sommaire des collections d'histoire naturelle à l’'Expo- SION UTAUC ESC ON GO DA) NM MA ee aredit rue prau ie sec ceeraed de toto hotte 150, Notes spéciales et locales, etc. Nouvelles des Musées. — Paris (243). — Londres (242, 243, 246, 249, 254, 312). — Bordeaux (248). — Nîmes (248). — Arcachon (249). — Gap (270). — Le Havre (251). — Mulhouse . — Mont-Dore (347). — La Plata (242). — Sydney (243). Sociétés d'Histoire naturelle. — Une nouvelle Société d'Histoire naturelle à Mâcon (270, 271). — Société d’étude des Sciences naturelles de Nîmes (279). — Société des Jeunes Naturalistes (280). — Société Grayloise d’histoire naturelle (293). — Les Sociétés locales d'histoire naturelle en Angleterre (313). — Les Sociétés d'histoire naturelle de la banlieue parisienne (323). — Société d’Excursions scientifiques (346). — Une nouvelle Société de Jeunes Naturalistes à Epinal (351). Chronique (Etablissements scientifiques, Explorations, Divers, Nécrologie) (6252526 327, 328 1829%5330/831,.382, 384, 336). Nécrologie. — Edmond André (245). — Héron-Royer (255). — F. Reïiber (264). — Oberthür (270). — H. Viallanes (273). — C. Rivière (275). — Me FHofer (288). — O. Koechlin (288). — E. Briard (295). — A. Franchet (354). — A. Milne-Edwards (285). Liste additionnelle et rectificative des Naturalistes de France et de Suisse DATA GNTA NAS AN O0 02 2527 258, 255) 256, 257, 258, 259,261, 265), Terrez. — Relevé des spécialités indiquées sur la liste des Naturalistes de AO 2 unie nn amande de rocgetiu des o du culnduiico à 2 0000 2090 SD ee Technique générale. ViGuiErR (M.). — Notes de technique micrographique (308-309).................... Notes spéciales : Duvaz (A.). — Quel est le mastic le meilleur pour fermer les flacons à alcool? CHALANDE (Jules), A. D., J. de J. — Réponses à la question de M. A. Duval (Boüchage ‘des: flacons) (248): 2 RL SN DER RE Re LATASTE (Fernand). — Mode de préparation et d'emploi d’un ciment adapté au bouchage des flacons des collections d’objets d'histoire naturelle (263)... MOEHLENBRUCK (A.). — Fermeture des flacons (265)....................................... Vicuree. — Mesure:des petats objets (256): FA Re M et et PoRTE (DE LA). — Même titre (Note rectificative) (257)................................. ViGuiEr. — Même titre (Réponse à M. De la Porte (258).............................. ot (Emile). — Cadre indicateur pour les préparations micrographiques, LT fg. (291): Res ee IS ET CS EE CT RE PER ue er GUÉBHARD (A.). — La photographie sans lumière appliquée à l’histoire natu- relle (829) RNA NEA RE Divers. RAMmMonND (G.). — La Nouvelle-Zélande, esquisse d'histoire naturelle (avec 1 carte et _1 tableau de coupes) (244, 245, 246, 247)... Gr SE 128 CoUTAGNE (G.). — Les régions naturelles de la France (248).................. be Dozzrus (Gustave). — Considérations sur la délimitation des espèces animales EN MO ne SR RE LE Notes spéciales : AUBERT (M.). — Les plages de Marseille (243).........… 16 à A RAC NES RAT TROUESSART (E.). — Faune de la Nouvelle-Zélande (246).............................. TETREL (V.). — Le Daltonisme et les descriptions d’espèces (247).................. LASSIMONNE ($.-E.). — Questions : Acclimater, acclimatation (256)............... Manuscrits de Reduien (258)... RER RER RAS PR ete ROCQUIGNY-ADANSON (G. de). — Questions au sujet des signes O' et © (340)... D. — Réponse à la question au sujet des signes O' et Q (340)....................... GUTGNON. = Même sujet (BL). SR Ne Faits scientifiques : Généralités (analyses d’après les auteurs, par A. Dollfus) : Conservation des animaux (280). — Sur la faune des fjords de la Norwège (282). — Les Sciences naturelles au Japon (283). — Le lac Menzaleh (285). — La formaline (287). — Décoloration des tissus fixés à l’acide osmique (287). — Les stations biologiques en Russie (289). — Emploi de la forma- line (290). — L’achèvement des travaux du Challenger (298). — La struc- ture du Protoplasma et les théories sur les grands problèmes de la biologie générale (300). — La faune des régions belgiques (303). Anatomie et Physiologie générales. RaBauD (Etienne). — Glandes closes et sécrétions internes (300)..................... Ip. — La constitution du système nerveux, ses applications à la psycho-phy- siologie, d’après-les travaux récents, 4-fp.7 (S15) 00 ee Ip. — La, division céllülaire;: 11e. (310) 000 ANR MR RER RP EN ID. — Qu'est-ce qu'uneanomalrie ? ,(354,2855):4. 502 MR ON PR TRORENENR CREER 102, Faits scientifiques : Anatomie, Physiologie générale (analyses d’après les auteurs, par À. Dollfus) : Elasticité des vaisseaux sanguins (278). — Pertes invisibles dans le poids des animaux (279). — Azote de la bile (279). — Causes de la phosphorescence des animaux (282). — Propriétés de l'acide nucléique des noyaux cellulaires (285). — Formation de la Lymphe (286). — Action physiologique de la musique (287). — Influence du régime sur la composition chimique des 08 (290). — Phénomènes anatomiques de l’activité cérébrale (339). — Le Rhéo- tropisme (348). D 2 VERT£LBRÉS Mammifères. LomonT. — Note sur les Mammifères en Meurthe-et-Moselle, après l’hiver de EE CU 0e) ee DIR OR UP NRA ne A OUR Ve Es RaspaIL (X.). — Le Vison d'Europe, Mustela lutreola (308-309), avec notes additionnelles par G. de Lapouge et H. Gadeau de Kerville...…................…. LaroY (E. de). — Sur les races de chevaux en Hollande, 3 fig. (308-309)... ANFRIE (Emile). — Le Castor de France (330-331) CCC CE Notes spéciales : ANFRIE (Emile). — Observations zoologiques (Mammifères et Oiseaux, Musa- DE DATE) I 0 D) A M RAT RAT Mi tr RAT EN LU eee KEMPEN (Ch. van). — Albinisme des petits mammifères (262)........................ SCHLUMBERGER (C.). — Note sur les souris dansantes du Japon (271)............ MinxGauDp (G.). — Note sur cinq espèces où races de Mammifères en voie d'extinction dans quelques départements du midi de la France (281)........... EOMONT. —— Disparition de Mammifères (Vosges) (282)................................. GourDoN (Maurice). — Note sur le Desman des Pyrénées (295-296)............... ANFRIE (E.). — Capture au Vison de France près de Lisieux (303)............... RASPAIL (X.). — À propos du Vison de France (304) MroucrGrde == t1EeNWisSont en Bretagne: (805)... ce. cesae ecoute GADEAU DE KERVILLE (H.). — La Belette Vison en Normandie (307) ANFRIE (E.). — Le Vison de France et le Putois commun, 1 fig. (311) MARTY (P.). — Sur quelques Mammifères du Cantal (335) OzIVIER (D’ap. E.). — Vertébrés de l’Allier (335) CCC ns ss... CCC CCC Oiseaux. SAINT-MAURIS-MONTBARREY (Vicomte de). — Tableau synoptique des Oiseaux tenace urope (CA An annee en eneane se crobmuece e ATATE Ip. — Tableau synoptique des Oiseaux d'Europe. Ordre des Passereaux : I. Tableau des genres. — IT. Tableau des espèces Picidés (247, 248, 249, 951, DER NE ARE PRE PR ARR RE RE 149, 192, 234, CEE A D M ide sance sono tee Ueuct in Id. «'Coractadés,/Méropidés et: Alcedinidés (254).....:.......................... LomontT. — Catalogue des Oiseaux observés dans les bois de Boulogne et de Nimeranes (CSD O8 OS) rates enr ne er air ir 65, 88, 101, ANFRIE (Emile). — Observation sur quelques Gypaëtes barbus, 2 fig. (304)... RasPaIL (X.). — Les migrations des Oiseaux par les vents d’est (311)............ or diminution des Oiseaux en 1897 (8926)... 0... secure KEemPEN (Ch. van). — Observations sur les Oiseaux les plus communs du nord de des PNR S GAS) INTERNE RE SRE RENE EL EEE PASSE TES SIMON (Eug.). — Revision des genres de la famille des Trochilidés (oiseaux- mouches) (317, 318, 320, 321, 329, 393, 324)... 85, 105, 141, 157, 173, 197, In. — Le même (suite) (325, 397, 330, 333, 335, 336)... … D, 44, 193, 167, 205, Un (Emile). Observations sur les Oiseaux communs dans le Calvados SR) Re OR EN ee NU RSS EE ne RE RE in Ar Chouette Liponne, Sirix laponica Rebz:(897).1.............................. Ip. — Observations sur l’Aigle tacheté, Aquila nævia Briss. et l’Aigle criard, Aquila clanga Pall. (346) Notes spéciales : RE OC nd SA M nimes ans eee neo eme ta ra dana sue een Brevevers (Henri OQuébiomesur les Faucons (249):....................,:............ ForTiIN (R.). — Réponse à M. Henri Lefebvre sur le Faucon pèlerin (243)... AN (Emie) = HCapturemormtholosiques. (244)... DR NT DO RSC D AE re UE A a AQU RSR ER Rene Eee NN Ne PSS A UlO IS CAURrTA res (245)... 1... hienes..rersuenes ANFRIE (Emile). — Notes ornithologiques (Capture de cygnes sauvages. — D PO Me Te AA) ER D luna ea nn sacre es ter e ou atemenéso cross sous èue CHAIGNON (L. de). — Notes ornithologiques (Habitat de la Remiz penduline) CR Ne ANR ie Mrs nil PouILLoN (A.). — Catalogue des Oiseaux nichant en Lorraine (248)............... ere QE nes D EE RS ROAD). race iran oc cuous sn ceganenescvene sue se KierFer. — Observations sur la faune ornithologique de Lorraine (250)........... 162 169 — 4 — RerBer (Ferd.). — Pigeons voyageurs en 14974(058) 0 A rn ANFRIE (Emile). — Notes ornithologiques : Pluvier doré à une seule jambe, Fuligule,’ Macreuses:(259).2:.670 Re RC Re CHAIGNON (Vicomte de). — Stercorarius pomarinus (267)............................... ANFRIE (E.). — Captures ornithologiques : Stercorarius (269)........................ CHAIGNON (Vicomte de). — Chasse d’un Jean-le-Blanc (274)......................, ANFRIE (Emile). — À propos du Puffinus anglorum (278) "7. 770 PETITCLERC (P.). — Cursarius gallicus dans la Haute-Saône (277).................. ANFRIE CBmile)..-— Cursarius ralheus 4078) 6 RSR RE en ee À. Cr. =—-Méme sujet (279). 222 creptancohene eee cab ee EEE LE EN ER GavoY (L:). — Départ du Martinet (279). Re PrERRAT (D.):-—:Note:sur-le Coucou (279) eme eee PAT LC à ViGnaz:-(l.). — Mues duTisserand'travailleur (289) Pre Pen RasPaIL (X.). — Reproduction du Faucon hobereau dans le département de la SEINE: (288)4 HR à Tape o 248 Lee SO OR CE PE RARE ETES ANFRIE (Emile): —Coraciassarrüls (285) ee Re Pancer (P.). — La becquée du Coucou (288) 22e PR et er ne PRoOuESSARtT (E.).:-= Meme sujet (289)... ER RE Re RASPAIL (X.). =— A “propos du Coucoi/(290)44. SRE PEER ES ERREe ANFRIE (E:). — Sur la Pie de Mauritanie, Z'fig (C9 rte ne PEriroterC (P.), —'Jaseurs de Bohéme (Os) er Ce Re AR ÉOMONT. -— Même: sujet -(294).27. SR Re A ER ER 7 HAMONVILLE (Baron d’). — L’Hiver et les Oiseaux (295-296)........................... ANFEIE (E.). — Rencontres ornithologiques, L'hg((O10) RER Rene BorDAZz (G:)::—— Le Corbeau dés Antilles 2618)" 70e SP arr Marry (P.). —) I/Accenteur-alpin dans de Cantal (G16) eee tee ED, Un aigle tué à Saint-Jacques Cantal @iy) rs RE Re ROUSSEAU (Ph.): -—"Macareux moine (320) 206 Se RO ANFRIE (E:).— Môme sujet (322) RE ER ER Curino (Félix). — Deux œufs de poule anormaux (323)....................,..........., CHOBAUT (A.). — Un œuf de poule monstrueux, 1 fig. (324)........................... LoMonNT. — Observations ornithologiques en Meurthe et-Moselle (327)............ Mary (P.). — Catalogue des Oiseaux du Cantal) er ee RÆYMÆKERS. — Tératologie (œufs despoule) (8929) 5-7 rt ee PARU LOMoNT. — Les Oiseaux en Meurthe-et-Moselle pendant l’hiver de 1897-98 (SSD RD) ere. PR N DOM RER Duvar (A.). — Sitelles et Nonnettes : Question (332)........+1#04%.262#.00.. Réponses: Baron d'Hamonville; ER: Anirien(392) et eme e — Biparp. — Observations sur les oiseaux les plus communs du sud-ouest de la France "(8992), .1tieeucicleaatae enobenes: certe mien ec PO EEE OC DE RESTE LAUNAY (J.). — Notes sur les Oiseaux, vallée d'Eure (332).............................. ANFRIE (E.). — Quelques notes sur le Faucon Cresserelle (334)........................ LOMONT. — Les Oiseaux de mer et la chasse dans la baie de la Somme (352). MarTy (Pierre). — Le Casse-noix (Nussifraga cariocatactes) dans le Cantal 0) SR TR OR Dee ht Re RU ete Re 15... "Corneille ‘pécheuse(357). 58 ai RO RENTE Re ER PR RE ROLLINAT (R.): —"Ohouette EHulotte’ (57) RER RE PRE PRE RS ROCQUIGNY-ADANSON (G. de). — Anthropoïdes virgo L. (359)........................... Reptiles, Batraciens. BouLENGER (G.-A.). — Une Vipère nouvelle pour la France, 1 fig. (277)... WOLTERSTORFF (W.). — Revision des Urodèles de l’Asie tempérée méridionale et leur éxtension géographique, 1-planche (853) "24 RE, TATON-BAULMONT (Edouard). — Note sur Cœlopeltis lacertina Wagl. (353)... Notes spéciales : FERDINAND-JOSEPH = Ponte du Caméléon (245) RE ter ee LOMBARD (F.). — Questions sur l’alimentation des jeunes Couleuvres (268, 70) 42 EPS PME AA ARE PENSE ES 63, ViauD-GRAND-MaARaIS. — Alimentation des jeunes Couleuvres (269)................ PIEL DE CHUROHÉVILLE 7 Méme suet (270). 7e Re SR ViAUD-GRAND-Manrais. — Sur les mœurs nocturnes des Vipères (275)............... PxEL DE CHURCHEVILLE, «— MémeSuCLMBTE) er PT TT TEE WOLTERSTORFF (W.). — Batraciens Urodèles : Triton asper, etc., 1 fig. (320)... DouMERGUE (P.). — Les Acanthodactyles d'Algérie (additions) (328).............. GODON (J.). — Découverte du Pelodyte ponctué aux environs de Cambrai (341) {D.:—"Pelodytes punctatus Daud. (352) RE ONE LETACQ (A.-.L.). — Vipères et Faisans aux environs de Tourouvre (353)... SR Poissons. Notes spéciales : nor con dumlarecesb ir MR eee RSR, JO RER 155 Consaur()e—"Surla/Blenniée-cagnette (307)... 44e 146 OLIVIER (Ernest). — Un Poisson nouveau pour l’Allier (338)........................ 29 Faits scientifiques : Vertébrés (analyses d’après les auteurs, par A. Dollfus) : Capture d’une tortue Luth à Audierne (278). — Influence de l’état atmosphé- rique sur les Reinettes (280). — Croyances des Chinois relatives aux pigeons (280). — Les Loups en France (280). — Toxicité du sang des Ophidiens (281). — Le Germon ou Thon de l'Atlantique (281). — Action de la lumière sur les Protées (281). — Coassement de la Grenouille (284). — Le Faranfad (285). — Ponte et incubation de l’œuf du Coucou (285). — De la respiration chez les Batraciens (285). — Perdrix d’Espagne (286). — Respiration des Salamandres (286). — Reptiles de la région pyrénéenne (287). — Les Races canines (238). — Conditions du développement de la sardine (288). — Renp- tiles et Batraciens de l'Algérie (289). — Sur la dissémination des Poissons (289). — Le Desman dans les Landes, 1 fig. (292). — Tortues et Insectes coprophiles (293). — Lièvre du Maroc, Lepus Schlumbergeri (293). —- La Tortue des étangs de la Brenne (294). — Association de Poissons et de Méduses, 1 fig. (295). — Urystallogobius Nilssoni (295). — L’'Hermine d'Irlande, Putorius hibernicus (297). — Incubation de l’œuf du Coucou (297). — Capture de Flamants en Silésie (302). — Classification des races gallines (306). — Domestication de l’Eléphant d'Afrique, l’Eléphant troglo- dyte (313). — Le nombre des Mammifères paléarctiques (313). — Obser- vations sur les Vertébrés de lOrne (321). — Distribution géographique des Batraciens anoures en Europe (328). — Venins multiples et toxicité humorale chez les Batraciens (328). MOLLUSQUES DAUTZENBERG (Phil.). — Catalogue des Mollusques marins recueillis dans la Date LC RCTUMETO MOTO) RS ER PE RP NP EN NE PER PER RP RRE 24 Dupuy (Gaston). — Faune néo-calédonienne. Mollusques : Diplomphalus de ÉMNouveleCalédonte She OS) si aires nant rcprmeenngean de votageemteide 137 CouTAGNE (Georges). — Les Cyclostomes de la faune française (287)............. 170 DAUTZENBERG (Phi1l.). — Description d’une nouvelle espèce de Modiola, pro- venant du littoral occidental de la France, 1 planche (295-296).................. 97 Bavay. — Récolte des Mollusques, conseils aux voyageurs (297, 298, 299, 300). | le AS IG 16 ID. — Conservation et préparation des Mollusques (802)................................. 19 DAUTZENBERG (Ph.). — Recherches zoologiques dans les serres du Muséum : Milslnectes. 61 fr MOTO) PNR TE Eee 114 Dozrzrus (Adrien). — Les Plages de la Manche : Mollusques recueillis entre Bénerville et la Dives, 7 pl, 52 fig. (313, 314, 315, 319, 320, 321). 090 59.157149 ne r59 ParLARy (Paul). — Les Cyclostomes du nord-ouest de l'Afrique, 2 fig. (551) it MARTEL (H.). Liste des Coquilles marines, terrestres et d’eau douce recueillies aux environs de Cancale (354, 355, 356)........:.............. 108, 126, 144 Notes spéciales : BAICHÈRE (Ed.). — Faunule malacologique de Carcassonne (255).................. 63 FLORENCE (F.). — Addition à la faunule malacologique de la presqu'île de la SUR (ABB) PRE ARE LE APE Ter 68 Micro BucN (D) = Notersur EH /nemoralis (58)... sn 130 FouRNIER (E.). — Le Pomatias obseurum (258)............................,................ 131 es — Liste des coquilles marines recueillies à Bandol, près Toulon, Var se PR Te 2 A es ae Ie Ra one de à AUS Le sonia ee dite dose voue dde das eee fieéaelelee 5e 0e 8 Ip. — Liste des Coquilles terrestres des environs de Bandol (271)................... 126 CouTAGNE (G.). — Faune malacologique de Bandol (284).............................. 194 CAZzI0T. — Faunule malacologique de Bandol (additions) (285)..................... 140 CourenNri(G) == Note sur letPomatias patulus (260):27 5%... heu: 166 LEBOUCHER. — Question : Moyen de conserver les limaces (263)....................... 232 EuctEeN (F.-V.). — Anomalie d’un Pupa tridens (264)..............:..................... 244 ere DAUTZENBERG. — Tératologie conchyliologique, 3 fig. (266)............................ 30 DAVY. — Tératologie des1Clausilies "18 4269). "MR RE RU 7 DAUTZENBERG. — Additions à la liste des coquilles de Saint-Lunaire (272)... 141 Dozzrus (A.). — Thracia papyracea sur les côtes du Calvados, 1 fig. (277)... 15 Bavay. — La patrie de l'Helix Quimperiana (986) Re ee 155 ATX (H.).. — Cyclostoma. astéum: (989), PR RAR PR ER ee 14 DAUTZENBERG (Ph.). — Mollusques recueillis à Saint-Jean-de-Luz et à Gué- LHary, (290)! ant ne Ne CENTS ES CN NC EU NN EE 27 GOoURDON (Maurice). — Catalogue raisonné des Mollusques de Saint-Béat ct du Pic du Gar, Haute-Garonne (292, 293, 294)... 0 4 OO CAzioT. — Faunule marine locale de Bandol (300)... 189 Ip. — Faune malacologique, terrestre et fluviatile du département de la Vienne (UE 40 305)... en CRUE RARE PR 11, 407 GUIGNON. — Helix hortensis avec ommatophore dichotomée, 1 fig. (312)............ 241 MARGIER (E.). — Un Mollusque terrestre nouveau pour la faune française, Pupa., Mortilleti Stab (819). 22 RL RS RER RSR RE 941 Ip. — Note malacologique : Nouvelle station de l’Azeca monodonta Fol. et Bér. (14) bec dep dec RE Se RE ER RTS 56 ROSEN (Baron). — Contribution à la faune malacologique du Turkestan, des- cription de deux espèces: nonvellés (39210220 nee RER PEER 170 Dozzrus (A.). — Liste des Mollusques testacés terrestres et des Crustacés Iso- podes recueiilis aux environs de Pratteln, Jura bâlois (325)...................... 11 PALLARY. — À propos de l’Helix catocyphia. — Au sujet d’une note de MES CGirard sur l'E, catocypham(sr 20) SR 1e 49, 90 Maratsr (E.). = Pupa anglica.: Question (430-381) 131 RATHAY (D’ap.). — Mode de nourriture de l’Helix hortensis, 1 fig. (335)......... 211 MARGIER (E.). — Nctes malacologiques : I. Le Pupilla cupa Jan. dans les Alpes. — IT. Les Isthmia de la faune française (340)......................... APS 73 A. D. — Limnées abandonnant leur coquille (345)..:5:.... 2 LR 161 LETACQ. — Invasion d’Helix ericetorum Muller, à Moult, Calvados (347)... 192 MARTEL. — Sur les Helcion pellucidus L. et Corneus de Gerv., 2 fig. (351)... 50 Naerez (Colonel): Un-Chiton voyagent (552). PR NE CR CE 71 Faits scientifiques : Mollusques (analyses d’après les auteurs, par A. Dollfus) : Les Huîtres vertes et le Fer (280). — Richesse en Mollusques des mers de l’Europe orientale (285). — Céphalopodes (286). — De la vision chez les Mollusques Gastropodes (298). — Un Céphalopode couvert d’écailles (304). — Culture des Huîtres chez les Romains, 1 fig. (320). — La propagation des Champignons par les Mollusques terrestres (313). — Organes des sens chez les Mollusques terrestres (337). — Mode de nourriture de l’Helix hor- tensis, 1 fig. (338). — Mollusques abandonnant leurs coquilles (347). ENTOMOLOGIE GÉNÉRALE ANDRÉ (Edmond). — Les Galles et leurs habitants (245)...................,..,......... 92 Decaux (F.). — Le Pommier, ses principaux ennemis, moyens de destruction (2617 969) LEUR ED SR Se 179, 199 HickEez (Robert). — Note sur quelques insectes nuisibles aux vins de Cham- pagné (289) LE. RE. AMEL LIRE AR RRRLN OR CERN RER PRE PERS ER ERe OBERTHUR (Ch.). — Du Mimétisme chez les Insectes (304, 308-309)............ Gi v465 ID: ,LétmemefOuile)a(218):. 7 RER ER RE CS Re SRE 190 Notes spéciales : DeEcaux. — Lettre à un Entomologiste au sujet de l’observation des insectes (AD) recent ad ere TL NE CNRS 34 CM. — Une Larve dans l'Orobanche (240) 0 DR RE OR CES se A. D. — Laboratoire d’entomologie agricole à Rouen (242).........:................... 97 Station entomologique et zoologique à la pointe de Grave (242)..................... 38 BaLLÉ (Emile). — Sur deux productions gallaires se rencontrant sur divers Hubus--(244)...10P2 HR PRE ET Le As 7e RRNTFR RNESNRRN PRES, 78 ScHEURER (Albert). — L’enlevage à jour; observation d'histoire naturelle (245). 96 RiveAU (Charles). -—- Questions entomologiques (252). .:.-...42,,2.26E8mm ten 256 BALLÉ (Emile). — Pile d’éclosion ou de sortie (263)... PCT TE RS .… 232 KierFER. — Observations cécidiologiques : Coléoptérocécidies, Hyménoptéro- cécidies (267) css NA AS NN RER RE 45 ED Preribvee (Ernest). — Pärasites des Betteraves (278)... Fovenr CR) Conservation, des /Ensectés (202)... TE dore PorTau (A.). — Manière de faire soi-même de la tourbe (317).........................., MaArCHAL (C.). — Insectes semblant devenir rares en Saône-et-Loire (350)... BuyssoN (Henri du). — Petite cuisine entomologique (356).......:.............. Coléoptères. ne (Louis). — Note sur les espèces françaises du genre Pogonus DU) PMR AR OI A NE Ant TEE ER ES ee KIerrEer (J.-.J.). — Les Coléoptérocécidies de Lorraine, avec 10 fig. (254)... Pre Sp — Préliminaires d’une: étude synoptique sur le genre Ptinus (302, D SR RL NU bios qi Up Var 26, LAPouGE (G. de). — Phylogénie des Carabus, l’Archétype du Carabe (316)... Pic (Maurice). — Etude synoptique sur les Coléoptères (Longicornes) du genre Cortoden Mu (O0 0088 Dan PE RONCnrE RS PANR Me Ne Rene 10 Ip. — Diagnoses de Coléoptères malacodermes et notes diverses (338)............ Ip. — Nouvelle étude synoptique sur le genre Microjulistus Reitt. (Ceralliscus RO RE Re M eue Pa vas even one Ip. — Contribution à l’étude du genre Chrysanthea (349).............................. DEcaux. — Notes pour servir à l'étude des mœurs de quelques Anisotoma Scht. — Description des espèces françaises d’après les auteurs, T fig. (349, 350, a RO den iar RU nuire, 2, 96, Prc (Maurice). — Contribution à l’étude des Notoxus d'Europe et des régions EE EE OO LE ea su he duc o 64, Notes spéciales : Eyquem (J.). — Habitat des Curculionides aux environs de Bordeaux (41, DIS AU) SN NOR TR SERRE RE 16, 53, MaARCHAL et FAUCONNET. — Rectification et complément au 11° groupe des A OS CMD à due 2 à SU que hu ts se den oem dent a re do ae DELHERM DE LARCENNE. — Bathyscia meridionalis (242)................................. MaASSoNe(Ed.)" "Le Bolboceras mobilicornis (243)2.:...:44:%........10... CR RON) Meme Sue D Res ns ns t en sen ee chs eue Dr = OQuestronmseumierRosalia (248)... au nt SAGE APN) DO DS CD nn ut ie ena eus euemeeredesse ice Minceaup (Galien). — Rosalia alpina dans les Cévennes (244)........................ Pr) = Quelquestmots sur légenre Phyltæcia (246)... AGNUS (A.). — Question : Piège à Carabes. — Saison de capture des Dysticus des grands lacs (247)... DEcaux. — Réponse à la demande de M. Agnus. Pièges à Carabes (248)......... DELHERM DE LARCENNE. — Coléoptères recueillis au bord de la Save (250)... ERP Durée delire duiOarabe doré, (250)... Pic (Maurice). — Notes coléoptérologiques : Clytus incertus n. sp. — Nebria HU TN Ni na OO on TE NÉE ONE 0) RS E SEE ER Se RES CARE DucHaussoY (A.). — Variété du Carabus catenulatus RÉ) Chant RAA EU ee BRreEN Récolte des Hæmonia "Réponse (264).................:..................... PC ARON I) Core DIS bDTEdSCALUS CBS) MAR nt... GrreanNee = CardiophorustRertter(266,268) 2000... ils ae — Question sur le Sacium pusillum (Corylophide) ennemi du blé DORE CR RS OU dns deu ec an Er Pur tdeshvametces de Coléopieres (67) A... Ip. — Descriptions d’espèces nouvelles de la faune européenne et circa : Anthicus, Leptalcus, Grammoptera, Hedobia (269, 271)..................... 78, DRETSS, 2 JE One eo né Et) NE ARTE te Re Re EEE Ree er Hours tEsophusstaouts 0 neston (CO) 722000... Dre tntherdesmouveaux de l'Ancien Monde (75)... BoucomonT. — Destruction des Altises. Question (278).................................... Prc (M.). — Descriptions de Coléoptères de la faune circa-européenne (277 GE GEQS DRE ER NS PR RE 14, 44, 60, BoucomonT. — Cleonus marmoratus F. tigrinus Pan. CONS) Re Re a ae Cho Celonaetichica ébirespdepats (286)..."...............,.% "0. ERA E#Deux Coléoptéres nouyeaux (285)... Ip. — Etude sur les Melyris proprement dits (289)..................................... BoucomMonT (A.). — Résistance des Coléoptères à l’asphyxie (289).................. MinaauD (G.). — Platypsyllus castoris (303, 304, 311)........................ 56, 81, Cor RE Décédé MS BOB) ere eee scuu gros sesesseuveceoseseviveon ses Prc (M.). — Examen des Anthicides de la collection Reitter (308-309)............ Se QUE Ip. — Notes et descriptions : Coléoptères (310)... "ur An cu LAPOUGE (Gr. de). —/Carabus/v'atavus (GILET Pre Pic (M.). — Description d’une coupe nouvelle et de trois espèces de Ptinides ET RP A RE A an [n.-=" Descriptions de"Coleoptères (183888) 0 Eee 120, PorrAu (Eug.). — Captures entomologiques aux environs de Paris (322)... Buysson (H. du). — Caisses pour l'élevage des Coléoptères, 3 fig. (330-331)... LAPOUGE (De). — Education des larves de Carabes (330-331)............ es Six NL AT ACHARD (V.). — Une Chasse entomologique en automne, Cebrio gigas (334)... EaAPouGE (De).::— Carabus cancellatus (5320). 25 SR ER Nicozas (A.). — Cas de mélanisme et de cyanisme observés chez un certain nombre de Carabiques recueillis au pic de Nère, près Barèges (337)......... Buysson (H. du). — Sur la récolte des-Elmides (337).................................... FAURE (M.). — De a chasse-aux Donacies (888) SE EPA ER RER AD. Tcerya et .Vedaha (840):...< HR neRr 2 RS Re Re CLERMONT (J.). — Question sur le Zuphium olens gratioloides (341)............... Buysson (EL du). — limonius turdus Card (4) Re SRE Re Re ren CrErmMonTr (J.):.—;Mæurs du-Clytusrarietis (GA RE À 1 NN (F.). — Capture de l’Aphodius cervorum Fairen dans les Landes BAS Ne Ci AU RAA ER ER RS EN MarcHAL{C.)..— Melolontha vulgaris (5) 850) 5 ER Re Lerzièvre (Hrnest)..— Réponse: (851). RSR Re RAR et Host (E.).:— Pelobius tardus dans les Vosges /(851):%.2 0 Re MarcHar (CO). Les années à Hannetons (505 2e UN Re n 77e PonSELLE (A.). — Note sur une variété bleue de la Cicindela flexuosa (354)... Hémiptères. KieFrFrEer (J.-J.). — Les Hémiptérocécidies de Lorraine, avec 3 fig. (253, DA De sci su de à ane con eu Be vdi LOS PER ENONCE ; Votes spéciales : BALLÉ (Emile). — Sur les Hémiptérocécidies de l’Epicea (244)..................... KoEcHLIN (C.). — Question : Maladie aphidienne des Laitues (263)............... Bozivar (J.). — Observations sur la Phyllomorpha laciniata (279).................. HORVATH (G.). — Sur la stridulation de Spathocera laticornis Sch1ll (282)... BaArTaAsrE"(F.). — La miellée des Coccidies (297) 220000 RER Eee TD: —"Le-mâle du Margarodes vitium (31002: ALP RE ER PAR EE HENRY (E.). — Sur quelques Cochenilles forestières (332)....................... HÉRRES ZuBER (J.). —"A propos de Lécaniim robiniarum"(353).7RRRe RRe HENRY (E.). — Même sujet (334)... ARR M ll 2 Hyménoptères. Kierrer (J.-.J.). — Les Hyménoptérocécidies de Lorraine (251, 252)... 230, ANDRÉ (Ernest). — Recherches zoologiques dans les serres du Muséum de Paris: Formicides (305)4..:26 Riu GORE PNR Buppe-Lunp (G.). — La civilisation la plus ancienne du globe (320)................ ANDRÉ (Ernest). — Synopsis des Mutillides de France (327, 328, 329, 330- SL) MU et OMR RE 'RNNERTE ANNE RSS 38, 60, 81, CM. Taupe eb Bembex (242)288 20 re PR TETREL (V.). — Rapports des Bourdons et des Abeilles avec le Muflier (256)... ANDRÉ (Ernest). — Ün nouvel exemple d'intelligence chez les Fourmis (288)... BLoEscx (Ch). — Quelques notes hyménoptérologiques (293, 294)............... 75, MaARCHAL (C.). — Sur un nid de Guêpes. Question (314)................. RS MATE MaNTERO (G.). — Description d’une nouvelle espèce de Vipio, V. Gestroi (Hymén.), 1 8 (SISTER PR ER RE CR ROoDET (H.). -—- Mutllamargimata (52) 07e Re RE RE Se Orthoptères, Névroptères. MARTIN (R.). — Les espèces françaises de la famille des Phryganinæ (256)... Ip. — Les espèces françaises de la famille des Limnophilinæ (257, 260, 263). 104, 156, Ep: Le ‘même; (fin) (266) RS Re ÉRNENS DOTE PC LEA Ip. — Les espèces françaises de la famille des Séricostomatines (267, 268, 269). 35, 57, BozivaR (J.). — Tableau pour la détermination des espèces du genre Tryxalis (275) RE eue SR PGIDRE OR PM RE CR RER 220 = Dugors (E.-R.). — Notes sur l’habitat des Pseudo-Névroptères et Névroptères EC na BON Te Done LL REUEN RAE Re a SE A E 49 LU ee ME SNA M PONS GEL) OR RE ne PES ER RARE LES EUR A PS RE 50 MARTIN (René). — Les espèces françaises de la famille des Leptocérines, 3 fig. EDR ere DRE 72e, MÉRITE RE ASE PORN DRE PCR EIRE À LA REA 109, 134 HouzBErT (Constant). — Faune analytique illustrée des Orthoptères de France, 12 pl., 218 fig. (354, 355, 356, 357, 359, 360)... 93, 117, 133, 158, 220, 225 En" %kes Orthoptères des environs de Sens (353)...................::..........1..... 77 Notes spéciales Mere) Uneréclosion de bibellules"(297)...::...0.12 20) 140 LATASTE (F.). — Un procédé pour capturer les Cigales (298)........................ 157 GASSER (Aug.). — Question : Habitat et géonémie de la Mante religieuse (329). 55 LELIÈvrE (Ern.). — Même sujet (Indre-et-Loire) (340)...........................:...... 74 die ne OO ER RE DR TRES LE NT 39 ne ur Nieme SUeb (ADN PE ARR NI RUE RL 108 BrANC (Léon). — Même sujet (Lyonnais) (343)........................:.................. 126 Don) MEmersujertOura) (49) EE et 126 ComMBEs (E.). — Même sujet, de couleur brune (Pyrénées-Orient.) (344)............ 146 CO Mémersmer: (@iGray) (50) ir TM Mn... 51 Mme Epinal GS DE TARN MR LR US 51 Bresevoys (Ad) —:Méme’sujet (à Reims) (351).....:...:.........:... RNA 51 Revecière (J.) Même sujet (Loire Inférieure) (352)........:......................... 12 Avec (CE) Libelluilesret Fourmis:(291):...7....1....1...24..1 0... er 46 Question sur la conservation des Psocides (347) DR le RTS es SR 2 HR RESE 192 GASSER (A.). — Mantispa pagana Fab. M. styriaca Red. (351)........................ 52 Pot MEME Sue (207) SR NE TP ES IR Re tres ii 7 CARPENTIER (Ch.). — Capture du Bacilus Rossii G Fab. (360)................. NE 236 PrervGussner (E.). — Analota-alpina dans le Jura:(360)..........."22....2.2. 236 Lépidoptères. KiEFrFER (J.-J.). — Les Lépidoptérocécidies de Lorraine (256)...................... 83 Dupont (L.). — La distribution géographique du genre Colias (269, 270). S3, 97 Decaux. — Le Ver gris, ses ravages, ses mœurs, ses ennemis naturels, 5 fig. DRE on NP ES ON CR RES CRE RS PRRURE 177 OBERTHUR (Charles). — Observations sur les lois qui régissent les variations Hicaie insectes Dépadopieres ADMET D Ru. Messe resources 2 Ip. — Les espèces pyrénéennes du genre Erebia, 3 fig. (306)........................... 114 Ps — De hivarauontdans lé genre Lycæna, 26 fig: (310)......:.:.......::....... 2. 190 OLLIVIER (A.). — Faune entomologique algérienne : Micro-Lépidoptères (332). 138 OBErTHUR (Ch.). — Lépidoptères des Pyrénées (346).................................... 163 Ip. — Observations sur les Trichosoma pudens Lucas et Leprieuri Ch. Pise rte PTE ITR RIT Le PR NT PARTONS EN ES E EEE RSS ER VE ER 165 ROCQUIGNY-ADANSON (G. de). — Géonémie du Saturnia pyri : Limite septen- “rionale de son extension en France, 1 fig. (319)...:-....................... 130 Ip. — Altitude d'habitat de Saturnia pyri Schiff. (330-331)............................. 193 Ip. — Géonémie du Saturnia pyr1i : Limite septentrionale de son extension en ER MEN e nES) POR e e R Te, CN Er sr A 23 In. — Id. : Limite septentrionale de son extension en Suisse, 1 fig. (356)... 140 Ip. — Mœurs et habitudes des Lépidoptères (352, 353)........................:..... 68, 87 Notes spéciales : LELIÈVRE (Ernest). — L'intelligence d’une Chenille (243).............................. 57 mener CE Aberration de Raparistdispar /(244)"2..............:.................. 7 rnvem(rnest) Une Fclosion anormale (248)... 176 In Un°Cas-d'hermaphrodisme byeæna argus (259)............:.............:. 1. 218 Ip. — Un Nouveau cas d’ hermaphrodisme DR LEE Rate en an à 238 PouLy-STEILEN (F.). — Une aberration du Deilephila hippophaës (254)......... 5 RE ES NÉ Ne AT RE AL RUE REX 14 me (L.). — Mœurs et régime alimentaire de deux Lépidoptères exotiques ne san de ane co nee nles asu mme i anne anne Que s etes queue eo ste 90 Beamer (6) Murs dés Chenilles (264)%..::11.4 ln sn. 244 In == Meurs de l'ACHérOntid AE OPOS (268)... ceeure ces te dent teeteseenute 61 Re renlede yeeun berne (280). M Leu... uns 61 GAULLE (J. de). — Cidaria tæniata dans les Vosges (282)................................ 90 DEMARTY (J.). — Elevage des œufs de Lépidoptères CES NAL EIRE ne) 110 LT = “HS (G. de). — Accouplement de Lépidoptères de genres différents DT) NS AIT UNS et TUNER Peer te terne d ere sans ve Tee TD 0 ES PORTER RIRES FourQUIER (G.).=—, Rhodôcera cleopatra (290) "74 PR Re Eee FERNIQUE (Paul). — Résistance des Zygènes au cyanure de potassium (290). AUTEURS DIVERS. — Résistance des Zygènes au cyanure de potassium (solu- tions diverses pour tuer ces Lépidoptères) (291, 300).......................... 45, LELIÈVRE (E.). — Vitalité de certaines Chenilles (292)... ELA FouLrQuiErR (CG). — Erebia epistigne (292)}4.2- 52 PR ME et VERPLANCKE (À.). — À propos d’Apatura iris. Question (297) LEciÈVRE (E.). — Notes lépidoptérologiques (302)..:..:..244 then nue Dupont (L.). — Note sur les Lépidopteres de la Bretagne (303) CCC CCC ?OCQUIGNY-ADANSON (G. de). — Limite septentrionale d’extension de Saturnia DYTL (906) 1.0.5 0 SALES ET DE RSIRRERRe PES EU FOULQUIER (G.). — Question sur l’accouplement de Saturnia Isabellæ (306)... GiaRDp. -— Réponse à M. Foulquier (308-309): 28e AR MR ee LELIÈVRE (E.). — Considérations sur l’Arctia caja, vie, mœurs, etc. (308-309) GIARD (A.). — Limite septentrionale d'extension de Saturnia pyri (308-309)... FOoULQUIER (G.). — Üne variété nouvelle pour la faune française d’un Lépi- doptère du genre Argynnis : À. Paphia, var. immaculata (315).................. A do (G. de). — Géonémie du Rhodocera Cleopatra (320, 330- BAT) me ne Mure ner er DU AS A OO NE CE NS CRD Te 153, En: — Rhodocera rhamni (328). CE CRC NP EE NN RE FouLQUuIER (G.). — Eclosions anormales de Papilio Podalirius (329)............. LELIÈVRE (E.). — Note au sujet de quelques aberrations de Lépidoptères (340). ROCQUIGNY-ADANSON (G. de). — Pieris rapæ L. et Vanessa C. album L. (341). Ep Questions : Aporid Oratægi (640) SEE MAP RP AE RES Ip. — Apparition précoce de Eépidoptères/(343);.2 62 RS eee FouLQUIER (G.). — Observations sur quelques Lépidoptères des environs d’Aix- en-Provence (944) 5... ntm An eo RER AT RE PRES RocquiIGny-ADansoN (G. de). — Variété du Pararge moera L. (345)............... En; — Méœurs et habitudes-des Lépidopteres (5 D RE Pen SMiTs (Alb.). — Captures de l’Erebia medusa dans le département du Nord (An9) Tu à can de ne lee DE RENE BRABANT. — Même sujel (354)... RO EU I ue DRE ES on LELIÈVRE (Ernest). — Mœurs et habitudes des Lépidoptères (354, 360)... 112, RocquIGny-ADANSON (G. de). — Vanessa antiopa (355)................................... fps Envergure-de Saturni3 pDyr1A(800)e RS EEE Diptères. K1EerFrERr (J.-J.). — les Diptérocécidies de Lorraine (249, 250)............... 181, Ip. — Description de quelques larves de Cécidomyics (281, 282, 284, 286, 288). 65, 83, 119, 147, Ip. — Observations sur les nymphes des Cécidomyies, 9 fig. (299).................. Ip.— Observations sur les ornements des antennes des Cécidomyies, 7 fig. (301, 2) D NAN te Ans MA TR CR 7, Notes spéciales : DozzFrus (À.). — Diptères parasites des Araignées (242)................................. Vicror-LuctEN (F.). — Phytomysa geniculata (262)... en MarTy (P.). — De l’ancienneté de la Cecidomyia fagi, 1 fig. (287).................. MarcHAL (C.). = Un Diptère parasite des 'Orthoptères (291): MEUNIER (F.). — Mimétisme du Pycnopogon fasciculatus (306)..................... VILLENEUVE. — Les Diptères du premier printemps (342).............................. Gollemboles, Thysanoures. Bibliographie entomologique : Thysanoures (liste des ouvrages concernant les Thysanoures existant dans la Bibliothèque), 1 pl., 12 fig. (315).............. . CarL (J.). — Notice descriptive des Collemboles de la collection de M. Adrien Dollfus, recueillis à Lyons-la-Forêt (Eure) et dans d’autres localités de France: et.de Suissef1:pE«(842) 96 PRE. MSN Faits scientifiques : Insectes (analyses d’après les auteurs), par A. Dollfus : Fourmis, perception des sons (278). — Les Guêpes de l'été dernier (278). — Parasitisme des Hyménoptères (281). — Division de la zone paléaretique 99 95 — 11 — d’après la distribution géographique des Hémiptères (282). — Nouvel organe des sens chez les Insectes (282). — Stridulation des Insectes (282). — Habitat des altises du genre Chæœtonema (282). — Le sang des Coléoptères (284). — Elevage des Hyménoptères (284). — Appareil pour l’étude des Insectes terricoles (285). — Productions pileuses étrangères chez les Diptères parasites (285). — Diptère marin (285). — Champignons attaqués par Tinea granella et Acariens (286). — Heliophobus popularis (286). — KSitotraga cerealella et Cecidomyia. Destruction en Vendée (286). — Apion pisi (286). — Rareté du Hanneton (286). — Puceron lanigère (287). — Dégraissage des Insectes (288). — Essaimage des Termites dans le sud-ouest (291). — Lutte de l’organisme contre les parasites chez les Arthropodes (291). — Arthro- podes myrmécophiles et termitophiles (293). — Tortues et Insectes copro- philes (293). — Les Guêpes et le froid (294). — Nids et pontes des Frêlons, 1 fig. (295). — Croyances des Chinois relatives à l’Eristalis tenax (295). — Mœurs des Cigales (297). — Du sang des Coléoptères (298). — La varia- bilité de l’Abraxas grossulariata, 1 fig. (301). — Fourmis melligères (302). — Tubes de Malpighi (311). — Les Scatoconques du Clytra (311). — Hæmonia dans la Seine (311). — Lépidoptères parasites des nids de Bour- dons (311). — Mâle d’un Hyménoptère aquatique (311). — Nouvel organe chez les Insectes, 1 fig. (311). — L’Ocneria dispar au Massachusetts (311). — Obtention d’éclosions anticipées de Ver à soie (311). — Le sexe des Vers à soie (311). — Distribution des espèces paléarctiques du g. Papilo (311). — Curieux organe chez les Panorpes (311). — Le gésier de Blattidæ (311). — Parthénogenèse chez le Bacillus gallicus (311). — Nouvelle famille de Thysanoures (311). — Mœurs du Tomognatus sublævis (313). — Métamor- phoses de Coléoptères (314). — Fleurs et Insectes (319). — Bombyx sérici- gènes de Madagascar (321). — Les yeux et les organes post-antennaires des Collemboles (324). — Carabus auratus var. Nicolasi (324). — Les mœurs des Hyménoptères Gastrilégides, 2 fig. (325). — Notes entomologiques diverses (325, 326). — Antennophorus et Lasius, 1 fig. (327). — Mœurs des Atta (327). — Les Guêpes et la température (327). — Dimension comparée des Lépidoptères de l’Europe orientale et occidentale (346). — Les Lépidop- tères paléarctiques (347). Myriapodes. BR&ŒLEMANN (H.). — La forêt d'Andaine (Orne). Myriapodes (290)................ Ip. — Le marais de la Ferté-Milon. Myriapodes, description d’une espèce ROUTES NRA AR ES PAS ONE RE RARE RE RC ER RS CR RE Ip. — Matériaux pour servir à une faune des Myriapodes de France, 8 fig. (ÉTÉ. EDR ENS RRRE PRE ER E RR Moss, 1166; pe IG ne a ENONCE TO) PROSPER NReR RE ER RER REER 88, Do MENT DIRE MST ST Ne TR M eltenrs racer ce coee seu cacdeuc eee 28, Se OT A CM ANT OS Me LU) RER COR SR ER 199, LD Myrapodes des environs d'Avignon (330-331):...2,.......:........4u..... PP Vimpodes d'Ahusdquy. 8 8 (634, 335)... 2.1... 187, MA orbtodc Byons a Diyrapodes (218).:....1...................................... Notes spéciales. : BRŒLEMANN (H.). — Difformité constatée chez un Himantarium Gabrielis D RSR n Apr ue. Arachnides. KIiErFFER (J.-J.). — Les Acarocécidies de Lorraine, 14 fig. (257, 258, 259, 260). OAI PLANCHON (Louis). — Observations sur la résistance vitale de l’Argas reflexus PO UP DR D RE A anne ne cure Dauer e nos cave doutes oc SIMON (Eug.). — Recherches zoologiques dans les serres du Muséum de Paris : AE OU) PR AR dr uen sets. In. — Liste des Arachnides observés dans la forêt de Fontainebleau et dans DRE du lon te (OS) ME PR JUPE Nasa. Ip. — Etude sur les Arachnides de la région des Maures, Var (337)............... CASTELNAU (J.). — Notes sur Hyptictes anceps (Arachn.), 3 fig. (318)............... Notes spéciales : MARTEL (V.). — Diagnoses de deux Phytoptocécidies nouvelles (255)............... SIMON (Eug.). — Liste des Arachnides observés à Lyons-la-Forêt (Eure), en D RE OR OR ON RL Le PAR ME NL En lisses 124 + 19) — Crustacés. Dozzrus (Adrien). — Tableaux synoptiques de la faune française : Crustacés Esopodés,. 14e. "ÉDAT). Le es Nate RE RS OR CEE RS Ip. — Id. : Le genre Armadillidium, avec 29 fig. (253, 254, 259, 261). 15, 39, 135, Dre ae de géographie zoologique : Sur la distribution du genre Ligia, A Ame (RTS) eee vus te me M ER LEE I EN RER RE Ip. — Les Idoteidæ des côtes de France, 25 fig. (289, 290, 291, 292)... 1, 17, 38, RICHARD (Jules). — Contributions à la faune des Entomostracés de la France, 6 fie (201 995-906)... ie Ne ONE 81, DoLzzFrus (A.). — Recherches zoologiques dans les serres du Muséum : Crus- tacés 1sopodes terrestres, 2 1g.::(805): 6480 RES RENE Rene CHEVREUX (E.). — Id., id. : Crustacés-amphipodes, 4 fig. (306)..................... Bouvier (E.-L.). — Les Paguridés des mers d'Europe, 49 fig. (307, 308-309). 195, DozzFrus (A.). — Tableau iconographique des Philoscia (Crustacés, Isopodes terrestres, d'Europe);33/pL (81648 70, Ip. — Notes de géographie zoologique. — Les Crustacés isopodes terrestres à érande dispersion, 1 carte! (394): RO PR PP Bouvier (E.-L.). — Sur les Xanthes des mers d'Europe, 9 fig. (332)............... CHEVREUX (E.). — Distribution des Gammarus d’eau douce de la faune fran- cale MAO) Re RL cond tarte Ge NOR SNA ER Dozzrus (A.). — Sur l'habitat de Sphæroma serratum Fabr. et de Sphæroma rngicauda -Tseach.:(343)405:2 Re MR EE ON PR PRE Re Ip. — Catalogue des Crustacés isopodes terrestres : Cloportides de France (RATS AD). Le date DR ne A PE SE ER RS Notes spéciales : Bouvier (E.-L.). — Préparation de l’appareil circulatoire de l’Ecrevisse (241). DozzFus (Adrien). — Variétés nouvelles du Porcellio scaber, 1 fig. (262)............ FaAuvEL (Pierre). — Palæmon serratus à rostre monstrueux, 2 fig. (359)......... LaArouGr (Dr). Caridina Désmarestr (808-309) 7,2 eee Dozzrus (A.). — Liste des Mollusques testacés terrestres et des Crustacés 1iso- podes recueillis aux environs de Pratteln, Jura bâlois (325)...................... Gopon (J.). — Le Talitrus Alluaudi E. Chevr. acclimaté dans une serre près de::Cambrai (84h). RME TERRE LE TRI EEE RE ee RER RE RES Faits scientifiques : Autres Arthropodes (analyses d’après les auteurs, par À. Dollfus) : Ravages de la Limnoria (279). — Faux parasitisme des pseudo-scorpions (280). — Race d’'Ecrevisses (284). — Mimétisme chez les Acariens (286). — Glandes venimeuses des Myriapodes Chilopodes (289). — Position systématique des Acariens (292. — Sur le Cancer pagurus (297). — Distribution singulière du Popella Guernei (320). Animaux inférieurs. Kierrer (J.-.J.). — Ies Helminthocécidies de Lorraine (263)... SCHLUMBERGER (Ch.). — Note sur la biologie des Foraminifères, 2 fig. (305)... Id. — La plastogamie dans les Foraminifères, 2 fig. (307)..................:4...... Ip..—"Note sur fnvolutina conica, 3 %15.#(832) 2 RER RE Re Pate PazLary (P.). — Enumération des Oursins vivant dans le golfe d'Oran (332)... Notes spéciales : BAvAY. —. Préparation des. Fchinides'à-seci(267),,222000 0 ER CHEveEux (E.). — Préparation des Echinides (269)..1..:5.70/ 0e RER CAzIoT. — Bryozoaires-def#Bandol (271).:5.-5 4580 ER Re en ACHARD (V.). — Question sur la Furie infernale de Linné (313)........................ Réponses. — C. Marchal, Fronessart (3143.52 2, RS RE SAINT-Josepx (Baron de). — Annélides polychètes de Villers-sur-Mer (322)... SCHLUMBERGER (Ch.). — Foraminifères recueillis sur les Pecten maximus dragués au large de/Villers-sur-Mer. (823)... 408518 OUR Ne Cazior. — Foraminifères des côtes de Corse (348).................4.4. 40m aue Faits scientifiques : Animaux inférieurs (analyses d’après les auteurs, par À. Dollfus) : Irritabilité et phosphorescence des Noctiluques (280). — Les Némertiens de la faune française (281). — Développement des Madrépores (281). — Un Ver de terre suceur de sang (284). — Nomenclature des Foraminifères (284). — Contenu de l’estomac d’un Dauphin (286). — Autonomie et fissiparité chez les Echinodermes (286). — Commensalisme (287). — Moyens de pro- tection des Oursins (288). — Perforations des Peneroplis (289). — Eponges perforantes (294). — Biologie de la Gromia fluviatilis, 1 fig. (303). — Dis- tribution des Foraminifères pélagiques à la surface et sur le fond de l’Océan (324). — Racines et Vers de terre (320). — Sur les Vers oligochètes du lac Léman (346). BOTANIQUE Généralités, Divers. Hickez (R.). — Les Jardins botaniques des bords du Rhin au point de vue DÉMOS QUE (CODE TN eee ee teenaseanie eee een Se 0e MA CALE Hua (Henri). — Réunion de la Société botanique de France, en Suisse (289, DOCS ANNE ARE PR A A ESS SR Re 10 LAMARLIÈRE (G. de). — Le Laboratoire de Biologie végétale de Fontainebleau, RO RE TT EL mure sam Le ee eau dt open tic crevé PLANCHON (L.). — Les ressources de l'Histoire naturelle à Montpellier en OP Oo TAUUER 2601266 207 712002 ttes icee mere eue cac re see à RQ 7 Notes spéciales : Hé (Oh) EE Eterbienascolaire (247)... Lin... AU nie Installation des collections de Botanique. — Questions posées au Congrès de Mars Te OT) MERE Ne RP AR RS ee Re CRUE Quel est le meilleur moyen de conserver la couleur des Orchidees. — Question (DES) hante Re oc DANONE SR CLERGET (P.). — Conservation des Orchidées en herbier. — Réponse (259)... MazINvVAUD (E.). — Un procédé de conservation économique des organes végé- D A A Ra 2-5 ic SEGOND. — Question sur la culture des plantes grasses (269)........................... GizLor. — Culture des plantes graisses. —- Réponse (270, 271).................. 94, PASSMONNE(S Bo) Doitomeéerire Pyrus où Pirus/(248).:".51. ua MaAriNvauD» (Ernest). — On doit écrire Pirus et non Pyrus (249)..................... Sun l'orthosraphe-d'Innlatbritannica (295) 52. Ip. — Petites questions d'orthographe botanique (321).............................,....... Do res (G. de). — Reproduction spontanée du Cèdre en France ee dau noie a te dns. EMA SON Cu) Mémetrenbl) AC AE inst RER REA te ER OR ER) ANT me GIbre (252) NE. ni nrase es acces nn star men el eee ss dose One BR de) A MÉmME Libren (D) RE eh nie nel dueR ie. Nine ue ROCQUIGNY-ADANSON (G. de). — L’Araucaria imbricata de Longuerue, Seine- Hirériqure (ETS ESPN PEOR ERP ER ERP ANR TE BILLIET (P.). — Un grand Araucaria imbricata en Auvergne (316).................. ROCQUIGNY-ADANSON (G. de). — Sequoia gigantea (357)................................. PP ADD ne CAS) RS D A Lee clin euro ue cs cor MN mue ie (CA SRE TR PR CORRE ER PR ER nn CopineAU (H.). — Le Gui sur l’Aubépine. — Tératologie des Ombellifères (246). DupPonT (A.), BizET, DE TARGON, MÉREL. — Le Gui sur l’Aubépine (246)... PR A NÉ montre, CMS ET M Nr. Eten NGéneautde) = Méme, titres (245)... PURES DIVERS - NTIRe GITE) Re Deco. a drones it eenebotuée Guserse (Hide) Le Gursurle Marronnier (5h)... ROCQUIGNY-ADANSON (G. de). — Le Gui et les arbres exotiques (305)............... Pubs) Question sauge Mimer 4papier, (245)... 40... CopiNEAU (C.). — Le Mürier à papier. — Réponse (246)................................ MAIRE (R.) et GASSEr. — Succédané algérien du Café (274)........................., MArGUERY (Félix). — Le Lupin employé comme succédané café (294)............... Biologie et Morphologie végétales. or. (C.). — Sur quelques fleurs de Monocotylédones liliiflores tétramères DER de RE NORME arte rit RON Ip. — Anatomie de la feuille de Trigonella cærulea (Seringe). Caractères qui permettent de la différencier de la feuille du thé à laquelle elle est parfois DAME DRE RO RU On) LE Neue de du crme on ettesn ee tie CoPINEAU (C.). — Le Viviparisme chez les Joncées et les Glumacées (312)... GABELLI (L.). — Considérations sur la floraison des jeunes plantes nées de graines des. Aïlanthus glanduloss Desf "(O2 EL RER Hua (Henri). — La jeunesse du Paris quadrifolia, 2 fig. (278, 279)............ 17 GUÉBHARD (Adrien). — Sur les partitions anormales des Fougères, 4 fig. (293). MarTy (Pierre). — L’ascendance de l’Erable plane, 5 fig. (310)........................ Hua (Henri). — La vie souterraine du Muguet, 7 fig. (319).............................. GABELLI (Lucio). — Feuilles dédoublées; 2 fig: (344)... 2 BRrEUuIL (Abbé H.). — Diverses observations sur le dédoublement des feuilles et quelques autres anomalies, 6 fAg/(544)%0.- 70 RP RABAUD (Etienne). — Tératologie végétale (344).................1..........,..4...4.. BReuIL (Abbé H.). — Dédcublement des feuilles chez l’Orme, l’Ortie et le Sycomore, 4 Hg: (352)2. 7: MERE Res Lin 0 PM RES Notes spéciales : SCHLUMBERGER (M.). — Floraison anormale des Lilas (242).......................... LAMARLIÈRE (L. Géneau de). — Cas tératologique chez l’Angelica sylvestris (Oab} ER REED ACCRU MATOS EE RER RAR AE GILLOT (X.). — Tératologie végétale : Pommes de terre folles (252)............... GIARD (À.). — Question au sujet des fleurs pièges (281)... NUS Quincy: — Pacines des. Platanes (291): 20 RE RER OR RER CHABSERT. ;,— Au sujet du -Viviparisme (3513) RER ere JACQUET (J.). — Influence de l'électricité sur les Plantes, 1 fig. (323)............... MARTY (P.). — Feuïlles d'Ormeau-bilobées, Mg (B39) RER es GABELLI (L.). — À propos de feuilles bilobées (341)......:................. 0 Bern (EE). -— Môme Giére 1e (BAT) SANTE EE RER REC CR MarTy (P.). Tératologie végétale : Réponse à M. Gabelli (343)........................ Nicozas (Emile). — Anomalie observée sur plusieurs pieds de Capucine, 1 fig. CRIME RE EL ARR EEE à Re ne re Re LT Géographie botanique. DESORTHÈS. — Renseignements sur la flore de Tebessa (241, 242)............... 1 DUTRANNOIT (G.). — Catalogue des genres de la flore d'Europe (2660, 261, 262). 168, 173, GILLOT (X.). — Botanique et Minéralogie, colonies végétales hétéropiques (295- DOG), rend ouia n pue dan ie le CU OU TUE MNT RUSUNAN (J.-R. de). — Une Promenade botanique à Santec, Finistère (281). UN vieiL AMATEUR. — Plantes adventices, observations de 1894 (291)............... Maire (René). — Plantes adventices : Observations faites dans l’Est en 1895 (SOA 208). net UN Ne CNE DR ERIRSS nt 79, FourNIER (E.). — Géographie botanique : Les zones de la végétation du Cau- CAS USLL) RH GMRICE. PL OO ARS. MORTE ES TR AU RER CHrist (H.). — Sur les recherches de géographie botanique (322)..................... REY-PAILHADE (P. de). — Gagea foliosa Rœm. et Sch., 2 fig. (330-331)........... LAMARLIÈRE (J. Géneau de). — Sur la flore adventice du département de la Marne (340,341). RER MEN PL RER OCR ANR SES 59, Notes spéciales : MotTET ($S.). — Nouvelle herborisation méridionale aux environs de Paris (241) D: 'T'Azolla à Pontaillac:(249). SRE RUN Et DELAPORTE (E.). — Herborisations aux environs de Paris (243)........................ H. L. — Stations botaniques de Zermatt et du Grand-Saint-Bernard (245)... UN vigiL AMATEUR. — Une Herborisation dans la forêt de Saou (246)............... DüORET (V.). — Quelques plantes rares dela Charente (247). 00 CLAUDON (J.-A.). — Gentiana acaulis au ballon de Guebviller (249).................. LAMARLIÈRE (L. G. de). — Carex Halleriana Ass. et Poa palustris L. (250)... Cavus (Jules). — Le Veratrum nigrum dans le Tessin (252).......................... BaAICHÈRE (Ed.). — Le Lavatera trimestris, à Carcassonne (256)..................... LAMARLIÈRE (L. G. de). — Contribution à la flore du Pas-de-Calais (257)... BILLEAU (A.). — Trois Droséracées dans les Landes (257)............... a FER MaALINVAUD (Ernest). — À propos du Conopodium denudatum (258)............... BrzLEAU (Ambroise). — Viola elatior Fr. dans les Landes (261)...................... ConTr (Pasquale). — Contribution à la flore tessinoise (264)...............:........... LAMARLIÈRE (G. de). — Amsinckia angustifolia (268).....:............................... GALLAIS. — Réponse sur l’Amsinckia angustifolia (270)............... a ter Rd AE EE A es — Plantes adventices : Juncus tenuis et Amsinckia angustifolia : | LOTERIE RS EE CL D ARLES DAC ARS PRIRENT ES RERO OR PA MEN" a A 0 Es UN viEIL AMATEUR. — Sur quelques plantes adventices (267, 269, 270). 44, 6; GizLor (X.). — Plantes adventices naturalisées dans le département de Saône- BLTIRe MT RRes tee ot LP PRIS ER RUE ete BRUNOTTE et LEMASSON. — Régions botaniques du Hohneck (273)..................... Cort (P.). — Notes floristiques sur le Tessin méridional (277, 278, 279). 13, 28, MAIRE (R.). — Remarques sur la flore grayloise (280).................................... Ip. — Contribution à l’étude de la flore des environs de Metz (284).................. BouLy DE LEsDaAIN. — Cochlearia officinalis à Dunkerque (285)..................... LAMARLIÈRE (L. G. de). — Contribution à ia flore du Pas-de-Calais (290)... MAIRE (René). — Annotation à la fiore de Lorraine, de Godron. Description d’une nouvelle espèce de Rosa et d’une nouvelle espèce de Betula, 1 fig. DT GR SR ARS RER REP PO REP ELA 43, Quincy (Ch.). — Additions à la flore adventice du Creusot (293)..................... Fit (J.). — Quelques plantes nouvelles ou rares de la Charente-Infér. D Ad Lo tee rade Lu Au Mani: MaALINVAUD (Ernest). — Les Ophrys scolopax et arachnites (295)..................... ID. — À propos du Trichomanes radicans. Question de priorité (295)........ ...... GIRAUDIAS (1). — Fougères exotiques. Question (297)............................. ARR Phun(hene) =Florule adventice de Gray (298)... Be OR Hor dent CHIMIE (206)... 22e eenemane ter conasoecoscsrce cine PorTaU (A.). — Récoltes botaniques au nord-est de Paris. Localités dédaignées : DO IMEEEO AR) ER PERIOD Re an c LÉ RASE DE BCE MEL CCE PEAU DEEE Sue er Or et COOPER TEE RER RTE RS GizLor (X.) et QUINCY. — Plantes adventices du département de Saône-et- étre NN EC RER ERREUR RE ME GENTY (P.-A.). — Sur une Crucifère orientale nouvelle pour la flore adventice RE NCA TO) Die die enRe) ei) a ni Us FRAC MALINVAUD (E.). — Deux espèces nouvelles pour la flore française (318)......... LAMARLIÈRE (L. G. de). — Enquête sur la distribution géographique de quelques Rue A DE PR ec Re Re Re ne RU Din nan TE LE Eee Cuarisr. — À l’adresse des Botanistes de POuest (332).....................................2 UN vigiLz AMATEUR. — Note sur une plante adventice (336).............................. Nicoras (Emile). — Epilogium Gmelini Rich. dans les Vosges (338)............... CLERMONT (J.). — Question sur l’Ilysanthes gratioloides (341)..................... MaALINvAUD (E.). — Réponse à la question sur l’Ilysanthes gratioloides (342)... LETACQ. — La Châtaigne d’eau, Trapa natans, dans le Maine et la Nor- APR EC D RL te nune de Mesa de ns Le AU ec ue es sent nos Eee Gryptogames. Dotemour (0) ==Les Fichens d'un récit-(248)22.....0.. RL n iR n BILLET (A.). — Notions élémentaires de Bactériologie, 26 fig. (244, 246, 248, DAT LAC) SR TEA ER RR 61, 121, 161, 201, 226, DE mener) ne DOS DST) RTE MR NI Rat its QT. EL, KierFEr (J.-J.). — Mycocécidies de Lorraine, 10 fig. (268, 269, 270, 271). 49, 71, 88, LAMARLIÈRE (L. Géneau de). — Tableau synoptique des Ustilaginées et des Urédinées, 12 fig. (272, 273, 274, 275, 276)... 113, 136, 154, 165 Ip. — Tableau synoptique des Péronosporées, 9 fig. (282, 283, 284, 285, 286). al 100,145, 0139 Ip. — Tableau synoptique des Périsporiacées, 22 fig. (291, 292, 293, 294, 295- DÉMARRER SE PORTER ERP D 3e 49 (190 LIT, RusuNaAN (J. de). — Sur la recherche des Algues marines du Finistère (287)... LAMARLIÈRE (L. G. de). — Tableau synoptique de la famille des Helvellacées, LR PSE LÉ Mec OO AE OCR RES 175, OPPERMANN (D.). — Liste des Mousses recueillies à Briançon (333).................. LAMARLIÈRE (L. Géneau de). — Sur l’homologie de la tige feuillée du proto- némaren des rhiroides dec -Muscinées (355)... 1.2 nn. Notes spéciales : LoISELLE (A.). — Question. — Sur une Mucédinée qui se développe dans les Lines CNE UE MENT T US SE 2 OMR RS PAS PERS RE PR RENE ER RP RSR nr Onéstion-suries Cloquesduipeclier (265)... 0... sue MARTEL (V.). — Réponse sur les Cloques du pêcher (266).............................. LAMARLIÈRE (L. G. de). — Contributions à la fiore bryologique du Nord et PE OA CT) PER ER QE ER En mille sai escerii rende | 174 58 — 16 — RAC : ,. MATRE((R.), -— Question sur le champignon du Primula elatior (277)... dj ER (L. G. de). — Parasite du Primula elatior. — Réponse à M. Maire D MONS) di RUN E Nero PS PT MO NS GraRD (A.). — Contribution à la flore bryologique du Nord et du Pas-de- Calais (282) TAN AT RTE RE TR RER RE BorRNer (E.). — Algues et Madrépores (282) 220 ENRMER Durray.- Le Spirosyra varians, 1:fg. (283) LR RE PRE D (G. de). — Contribution à la flore mycologique du Pas-de-Calais SOL. : SO) eh RU MOIS SAONE MODE CONTES 14 MŒHLENBRUCK (A.). — L’Oscillatoria rubra du lac de Morat (303)................. | LAMARLIÈRE (L. G. de). -- Contribution à la flore mycologique du Pas-de- Calais 9 -iste (814, :815).5. HP TER RAT ARE END ROSE 35, Ip. — Contributions à la flore cryptogamique du nord de la France et plus spécialement du. Bas-Boulénnais (826). a ER don (Aug.). — Note sur une anomalie de la Rouille de l’Epine vinette DR) TV die de sa he 25e ES se SL LOS RP UE Re OURS D: Préparation des Algues d'eau douce (843) TORRES OR RE Faits Scientifiques : Botanique (amalyses d’après les auteurs, par A. Dollfus) : Dispersion des Onothera en Europe (278). — Préparations microscopiques pour Herbier (278). — Végétation de la Vigne en 1893 (278). — Vieux Arbres de Normandie (278). — Biologie de ia végétation des dunes (279). — Dangers de la stratification des boutures (279). — Constitution chimique de la mem- brane chez les Champignons (280). — Parasites végétaux à chlorophylle (289). — Influence de l’intensité de la lumière sur les plantes (282). — Sur les places brunes et amères dans les Pommes (282). — Etude des flores (284). Flore de Gray (285). — Canaux résineux du Sapin (285). — Pollinisation du Trapa natans (285). — Fleurs doubles (286). — Propagation du liseron des haïes (286). — Structure comparée des plantes du Spitzhberg et des Alpes (286). — Communications intercellulaires chez les Lichens (286). — Pério- dicité des Algues d’eau douce (286). — L’éclat des Fleurs alpestres (287). — Eucalyptus gigantesque (287). — Blanc des Rosiers (287). — Maladies cryp- togamiques (287). — Rouille des Fèves (287). — Maladie cryptogamique des Oliviers (289). — Action des sels sur la germination des spores des Champi- gnons (290). — Le Fraisier des Indes (290). — Changements dans le Blé con- servé (291). — Le Phosphore dans les Plantes (292). — La Miellée des feuilles d’'Oranger et de Camélia (293). — [Influence des conditions météorologiques sur la croissance des arbres (294). — Anomalies morphologiques des Oranges (295). — Influence du sujet sur la postérité du Greffon (295). — Rôle des barbes de l’Orge (297). — Historique des premiers Herbiers (299). — Florule des Saules têtards (301, 367). — [La chute des Corolies chez les Verbascum (301). — Classification des Ronces de la section Eubatus (302). — Observa- tions biologiques sur les Renoncules d’eau, 1 fig. (302). — Assimilation et respiration chez les Végétaux (303). — Les vieux Ifs de la Normandie (304). — Sur le dédoublement des Feuilles (305). — Systématique des Magnoliacées (308). — Groupement du g. Bryum (308). — Polymorphisme des Sphaignes (308). — Variabilité du pédicelle des Mousses (308). — Avortement de la Racine (308). — Le Bois des cercueils égyptiens (308). — La Vigne du Mont- Ida (308). — Influence de la Greffe sur la composition du Moût (308). — Constitution de la membrane des Algues pléosporées (308). — Structure et rôle des corps miliaires chez les Rhizoctones (308). — Emploi du Formol en Botanique (308). — Géographie botanique du littoral portugais, 1 fig. (310). — L’Arbousier en Bretagne (310). — Fécondation croisée (310). — Vivipa- risme (310). — Propagation par les organes souterrains (310). — Distribu- tion des Tanins dans les Bois (310). — Le Tanin dans les Champignons (310). — Un nouvel Arbre à suif (310). Tératologie du Maïs (310). — Extension du biack-rot (310). — Le mouvement ascensionnel de l’eau dans les Plantes (313). — La propagation des Champignons par les Mollusques terrestres (313). — Influence de l'humidité et de la sécheresse sur les décou- pures des Feuilles, 5 fig. (313). — La fièvre chez les Plantes (319). — L’'Ebène pharaonique, 1 fig. (319). — La flore des Neiges (320). — Les Ophioglossum de l'Ouest (320). — Racines et Vers de terre (320). — La Congélation des Plantes au-dessous de 0° (320). — Sur la Flore agenaise (322). — Les Zones botaniques du Roussillon (324). — Plantes halophiles et arénacées (326). — Conservation d'échantillons végétaux pour l’enseignement (328). — Les Matthiola d'Europe (328). — Sur les Anagallis phœnicea et cærulea (328). 125 — 17 — | — Physiologie des Olives (328). — De l’action du froid sur les Plantes aqua tiques (337). — Sur la distribution géographique des Primulacées (337). Action caolinisante des Racines (346). — L’Aldrovandia vesiculosa en Prp: vence (346). — Les Diatomées marines de France (346). — Caractères de la végétation saharienne (348). GÉOLOGIE, MINÉRALOGIE, PALÉONTOLOGIE, PRÉHISTOIRE Stratigraphie, Physique du Globe. ZurcHER. — Les Plissements de l’écorce terrestre, 6 fig. (241, 242)............... 5, FD: de de les lois de la formation des plissements de l'écorce terrestre, 5 fig. D nn nes d na SR al a da de ve au do dre ae VU «eo 28 Lala ue 64 à ea ED ne ÆnNTe me titre ae) he (En no Mt it RL sites 2e Ip. — Note sur la théorie des plissements de lécorce terrestre: (310)-:.:::........ FOURNIER (E.). — Influence de la constitution géologique du sol sur la forme TES TOMRONNE SN NT DE FE on RER SR PORN SERGE AR RE NES ETS M1EG (M.). — Excursions gélogiques en Alsace et dans les pays voisins : Klein- Era, SOS DT) RE ACER TT RSR RE RER PR LE Ip. — Id. Région du Carbonifère inférieur de la Haute-Alsace, 1 fig. avec Rcente VOTE ETES 200 RMS PANNE TER en 145, Re oppDentaw ler TOO). Rien cree Broedeegaeesiece see 37, Ip. — Id. : Grand massif jurassique de Ferrette, 2 fig. (302, 304)..................... Bet Brricase Id. :Oollimede’Sigolsheim, 2-fig. (841)... GAUCHERY (P.) et G. Dozzrus. — Essai sur la géologie de la Sologne, 1 carte, 26 26 060 00e OL} M AT Mohamed si emo 33, 54, 67, 81, GASSER (Aug. ). — Contribution à l'étude du Lehm de la vallée Rhénane, 1 fig. (OR GE) PR RE OR EN NC RTE R EE à 121, LorY (P.). — Les Alpes françaises à travers les périodes géologiques, leçon du RE RONA AA BE RER M OR EP TRE RES CeERRES FOURNIER (E.). — Etude stratigraphique sur les calanques du littoral du départ. des Bouches-du-Rhône, 14 fig. (283, 284, 285)..................... 99, 113, RamonDp (G.). et G. DoLzrus. — Géologie du Spitzberg : Notes et résumés, LRO ACROSS) ES DORE E CR PRES LE NTR EE T RE RPR RS 145, 161, FouRNIER (Eug.). — Etudes stratigraphiques sur la chaîne de la Nerthe, près Mers Ace ret carte (29-209, ,9292%59094).....00.....5..5..2e 36, 52, 69, Ip. — Les données actuelles de la Tectonique, 19 fig. (306, 307, 308-309)... 105, Enr lectoniquerde l4 Baisse Provence (812):.22%27. 00... A éme Goren(oue), 10 ne (212, 314315, 216)... HAT Dorzrus (G.-.F.). — Discussion sur la base de l’étage Cénomanien (326, 327, Se RE mnt ei lt de 17, 40, JUKES-BROWNE (A.-J.). — Les limites du Cénomanien. — Réponse à M. Gust. DO AR ed M ie. dre 1973 PLATEAU. — Notice sur les sables infra-inférieurs, dits de Châlons-sur-Vesle, Anmenvirons de nRrelnme2 tie (329 390-831).202.....nuneee des suoesoncccesesoseouene 73, Dozzrus (G.-F.). — Rôle de la stratigraphie dans la classification géologique TEZA) rate beee cree ete ce A RE FourNIER (E.). — Etudes sur la Tectonique de la chaîne du Jura (335)......... DEprAT (Jacques). — Note sur le Crétacé des bassins d’effondrement de la vallée de l’Ognon et de la Saône, 16 fig. (338, 339, 340).................. 91546; a Etude sur les avant-monts du Jura dans la région de Besançon, 10 fig. a DS ML roc. dut unir. CoLANT (A.). — Notions de Us physique : Formation du modèle ter- PESTE NRA) MERE RAR EE CEE PEER EURE ENR E PPENOP PERTE ee ME meibre roue re MON EE RU RO D An RL UE ee. ro a mo ae oedes d'à Douvizzé (H.). — Une Découverte géologique à Villers-sur-Mer (351)............ DoLLFUs EE 1 F.). — L'Extension des anciennes mers (353)..................... RAMoND (G.). — La Géographie physique et la Géologie à l'Exposition univer- LENS EMEA ENS EEE D) PR RENE ES 149, 183, PrROUTET (Maurice). — Note préliminaire sur quelques lambeaux de dépôts glaciaires et d’alluvions anciennes des environs de Salins, Jura (357)......... Notes spéciales : G. D. — Notes géologiques. Col du Bonhomme et environs de Lubine (247)... Fournier (E.). — Note sur quelques nouveaux phénomènes de renversement observés dans les environs de Marseille, 2 fig. (253).................................... BAICHÈRE (Ed.). — Remarque sur le Danien des Corbières, Aude (257)... 20 OÙ © & © =T ND Ot =7 CRE RU (ER 1 Al L. 1 154 À ma@uertions sur les plages du'Nord(258).:..:.40. EE RE ‘(Foùr qu Minéralogie, Pétrograhpie. FRANS (Salv.) (trad. par A. Colani). — La Microchimie pétrographique BAG) LL nues dévae das ta sereine conte Dr Eds ST a ER TES PI RO TRS TER ID., id. — Les inclusions microscopiques des Minéraux, 9 fig. (256, 257)... 73, BLEICHER. — Recherches micrographiques sur quelques roches de muschelkalk lorrain, 3. fie (258 ):201. dé SORA RU RER RE RE RE CALDERON ($.). (trad. par A. Colani). — L'origine des Filons métallifères (2775-2978; 270) ar. ie NA UE SRE DE MONO TT RE 5, 20, BLEICcHER. — Le Lac salé d’Arzeu, notes d’excursion et recherches de labora- toire, «3:fg, (295-2096)... ak 088 RO, SOS TRES Dos Notes spéciales : Collection minéralogique de M. de Mauroy, à Wassy (249).............................. RÆYMZÆKERS. — Question sur les Fulgurites (303)... me GourDoON (M.). — Fulgurites. Réponse à M. Ræymækers (304)........................ LASSALLE (Th.). — Découverte de la Pagodite, à Montebras (317)..................... GASSER (A.). — Question sur le Minerais de Sakamody, Algérie (351)..........…. PALLARY (P.). — Minerai de Sakamody. — Réponse (353)............................. Ê Paléontologie. CAZI0T. — Indication des mémoires parus et des fossiles décrits appartenant au terrain lacustre d'age crétacé du midi de la France (282, 283)......... 91, Cossmann (M.). — Revue de Paléontologie (299).....................................2 Ep. — Même titre (303, 312)... Bin Bed Ne LPO TRE 413 En... —: Même titre: (816: 8105208 tn Re DORE RE TPE PARC En MirA ViGNaAL (L.). — Notes sur quelques coquilles de Cerithidæ de l’Eocëne parisien, 2.pl, 36-fg. (822, 398). 00 OU IE RAM D PR 183, Ip. — Etudes des Potamides de l’Oligocène de Gaas (Landes), coquilles de la fanulle des” Cerithidæ.,, 1 planche (230-8300 PRE SAYN (Gust.). — Sur la photographie des cloisons des Ammonites, 1 fig. (332). Boury (E. de). — Revision des Pleurotomes éocènes du bassin de Paris, 3 pl. (389; 340, 241,242, 343.1344,/345, 46)... 35, 62, 83, 103, 115, 130, 153, Notes spéciales : HonNNoRAT-BASTIDE (Ed.). — Sur une forme nouvelle de Céphalopodes du Crétacé inférieur des Basses-Alpes, 2 fig. (264).................. LE TL RITES ASS SSSR Le BEy (R.). — Sur les fossiles recueillis dans le Grès liasique au bois de la Mousse, Orne (267). Le EEE et ASP ENR ECE ERTENERIEES Th.: — Cycadites rectangularis (286) RER ER EE TR TE EEE CaAzior. — Nomenclature des fossiles trouvés dans le Bathonien de Bandol (La. Sorguette) M0 )Lssreccc-oe otre ere et Re ee eee te eee NP PE REE CourJauLT (J.). — Sismondia marginalis Desm. var. minor (Echin.) à Saint- Palais: (820) 25 ban UC Ka eS ANIRCE R ER RTE PorTEaAu-CAUDRON (E.). — Excursion au Guépelle (330-331)........................... PEyror (A.). — Découverte d’un Céphalopode dans les faluns de la Touraine 249) UE rs ve de ae Re v à a ne ae 0 Tue ete an cn D TN RES OR EE CERN RES de (Ph.). — Découverte de l’Aturia aturi dans les faluns de la Tou- raine,, (350)..:.422 00002 CRR LR Sox PME ET ER Ut SMART ME CS EN SR EEE Faits seientifiques : G'éologie (analyses d’après les auteurs, par A. Dollfus) : Salines d'Egypte (278). — Composition de l’eau des lacs (280). — Modifications des falaises de la Hève (280). — La flore éocène du -Bois-Gouët (281). — elations entre les transgressions marines et les mouvements du sol (282). — 131 I © ei —T LO 241 44 155 190 170 128 20 30 Les Cours d’eau pirates (282). — Les Navazos des dunes d’Andalousie (282). — Structure en éventail de la chaîne des Alpes (285). — Le J'urassique dans l'Afrique orientale (285). — Le Plankton (286). — Nouveau gisement de mammifères éocènes (286). — Radiolaires dans les terrains précambriens de Bretagne (287). — Périodes climatériques et géologiques récentes du Sahara (289). — Bactéries fossiles (289). — Sur la nomenclature des terrains sédimentaires, d’après Munier-Chalmas et de Lapparent (291, 292, 293, 295). — Protestation de la Société Géologique contre la suppression de l’enseigne- ment de la Géologie (292, 297). — La microfaune des Phtanites de Bretagne (294). — Relation entre le relief et la sismicité (297). — Structure des Grès de Fontainebleau (301). — Preuves de l’extension sous-marine, au sud de Marseille, du massif ancien des Maures et de l’Estérel (305). — Algues des bogheads (308). — Nettoyage des fossiles de la Craie (314). — Les Lacs des Pyrénées : le lac de Lourdes (319). — La tourbière de Stormur (319). — Striage non glaciaire (320). — Topographie des dunes de Gascogne (321). — Massif du Mont-Blanc (322). —- Patine ou Cacholong des Silex (322). — Fossiles convertis en opale noble (326). — Les sources du Lunain (327). — + ds stratigraphique : Décisions de la Commission internationale 347). Préhistoire. Fournier (E.) et C. RIviÈre. — Découverte d'objets de l’époque Robenhau- sienne dans la Baume-Sourme (massif d’Allauch, près Marseille) (6 fig. ). Ip., id. — Découverte d’une groupe de stations néolithiques à Lascours près Roquevaire, Bouches -du-Rnonen se n(260) ee RU nr gate mere evente FourNIER (E.). — Notes de Préhistoire : I. Les Kjokkenmæddings en Pro- vence. — II. Nouvelles grottes néolithiques (279)....................................... GASSER (Aug.) et JourDY. — La station préhistorique du camp de Montélimar apauer le Grand COLE Or. 2he (O8)... es nneeinennteouee CazioT. — Découvertes préhistoriques et archéologiques faites en Corse en LEO OUEST ee APN 2 RE RE NES 5. PIROUTET (Maurice). — Etudes sur le Préhistorique du Jura : Camp cébennien du Mont-de-Mesnay, Huile met (6120548) 2280... 100, Ip. — Id. : La période hallstatienne dans le Jura salinois, 2 fig. (349) RSS Notes spéciales : FourNIER (E.) et F. FARNARIER.— Sur la découverte d’une station de pêche, de l’époque Robenhausienne, à Courtiou près Marseille (261)..................... 1p., id. — La station de Courtiou, nouvelles découvertes, 1 fig. (262).................. MEyer (Lucien). — Ün mot sur les grottes de Cravanche CODE ARS Me FOURNIER (E.) et C. RivViÈRE. — Sur quelques nouvelles stations préhisto- tinesdansies environs de Marseille, -3 fig. (271)... GASSER (A.). — Station préhistorique de Soultz, Alsace, 1 fig. (278)............... UE Ne, préhistorique dans la grotte de Frétigney, Haute-Saône, 1 fig. DE 2 Locndber corde PROS Te OR Re Damas) Prémstorique au Puy de Pamou (279):.......-....................... Faits scientifiques : Préhistoire (analyses d’après les auteurs, par A. Dollfus) Les palets de Roland (279). — Transformation lente de l’industrie préhistorique dans la région de la Vézère (280). — Découverte préhistorique à La Bastide- d'Engras (286). — L'époque durfortienne (337). Imp. Oberthür, Rennes—Paris (169-06) lee ù LOS as x AT | mn Il UNIVERSITY OF QUIL = —_—_— —_—_—_——— ee ii = = — ——