LIER&RY OF E.Y. DAWSON DEUXIÈME EXPÉDITION ANTARCTIQUE FRANÇAISE 011908 10) D' Jean CHARCOT 64 60 = és 4 ë\ L Elephant e r q 110 120 Itinéraire du à 4 deM8 5 “POURQUOI-PAS” VE DES se Le. lard 55 Ie RUN erre deFeu |ce à (1908-1910) Hoi e NS És Cap Q ; x e° -au 7 S @ oi Georges S * Île Bridgmann Détroit dà Drake se ne Le re 1.Srcw 2 eld & 1 .Déception gr2"° de pét- Iles Biscoe Z & B©Matha eèà a PE CARTE DE LA CÔTE OUEST DE L' ANTARCTIDE SUD-AMÉRICAINE # # : LAMORIET CR 64 60 S CARTE DES RÉGIONS PARCOURUES ET RELEVÉES PAR L'EXPÉDITION MEMBRES DE L'ÉTAT-MAJOR DU “ POURQUOI-PAS ? J.-B. CHARCOT M. BONGRAIN. . .. . . . Hydrographie, Sismographie, Gravitation terrestre, Observations astronomiques. L. GAIN. . . . . .- . . . . . Zoologie (Spongiaires, Échinodermes, Arthropodes, Oiseaux et leurs parasites), Plankton, Botanique. R:-E: GODFROY . . . . . . Marées, Topographie côtière, Chimie de l'air. E. GOURDON . . . . . . . Géologie, Glaciologie. 1 ÉIOUVILÉE- 0: ; Médecine, Zoologie (Pinnipèdes Cétacés, Poissons, Mollusques, Cœlenterés Vermidiens, Vers et Protozoaires, Anatomie comparée, Parasitologie). J, ROUCH. . . . . . . . - . Météorologie, Océanographie physique, Electricité atmosphérique, A, SENOUQUE. L .. Magnétisme terrestre, Actinométrie, Photographie scientifique. LIERARY OF E,Y. DAWSON OUVRAGE PUBLIÉ SOUS LES AUSPICES DU MINISTÈRE DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE SOUS LA DIRECTION DE L. JOUBIN, Professeur au Muséum d'Histoire Naturelle. DEUXIÈME EXPEDITION ANTARCIIQUE FRANÇAISE (90/81 0) | DINJPANNCEIARCOIN SCIENCES NATURELLES : DOCUMENTS SCIENTIFIQUES + LA FLORE ALGOLOGIQUE | DES RÉGIONS ANTARCTIQUES ET SUBANTARCTIQUES EAREIE SCAN Docteur ès sciences, Naturaliste de l'Expédition. A MASSON ET C'', ÉDITEURS 120 MBd S'ANIINIT GE RIMENMINNE PARIS (VIS) Tous droits de traduction et de reproduction réservés MM. Mie MM. Mme MM. MROUESSART 2 de Mammifères. ANTHONY et GAIN ..... Documents embryogéniques. BIOUVIELE REC CCE Phoques, Cétacés (Anatomie, Biologie). CNT ads cotonen do Oiseaux. IRON EG 910 de do00 0 à do Poissons. SEUITER TE eee Tuniciers. JOUBINS Enr 0er Céphalopodes, Brachiopodes, Némertiens. AMV ce MRC Gastropodes et Pélécypodes. VAYSSIÈRE ............ Nudibranches. IRETLIN REC CO nec Diptères. TROUESSART et BERLESE. Acariens. INEUMANNE EE PR ce Pédiculines, Mallophages, Ixodides. BOUVIERI Le Cr Pycnogonides. COURIERE EEE TEE Crustacés Schizopodes et Décapodes. RICHARDSONS ER TE Isopodes. CADMANSR ECC ENTER Cumacés. DEADADANS CCC Te Entomostracés. CHEVREUX NN PES URE Amphipodes. CÉPÈDE AR Rue Copépodes. OUIDOR APE er EEE Copépodes parasites. CALVEr IS Cr rie Bryozoaires. ‘ GRAVIER EC Polychètes, Alcyonaires et Ptérobranches. HÉRUBEL TR en Géphyriens. GERMAIN Rue Chétognathes. RaAILLIET et HENRY..... Helminthes parasites. ALLEZ. son eee Polyclades et Triclades maricoles. RŒRLER Re tre Stellérides, Ophiures et Échinides. VANEV Riot Holothuries. PAX Sas tenta Actiniaires. BIÉLAR D FREE Hydroïdes. MOPSENDE EE ee Spongiaires. APÉNARD 2.1 Rhizopodes. FAURÉ-FRÉMIET........ Foraminifères CARDOT AN ER mn Mousses. DEMOINES Ne te. Algues calcaires GAIN EEE Algues. M'ANGINL ES ETAT Ce Phytoplancton. PERAGALLO er cr Dialomées. RUE Ne EE Lichens. METCHNIKOFRE PTS Bactériologie. GOURDONS RE Géographie physique, Glaciologie, Pétrographie. BONGRAINE LLC Hydrographie, Cartes, Chronométrie. GODEROVES 1 ae Marées. MONTZ ER nr Recherches sur l'atmosphère. ROUCH IR ere nee Météorologie, Océanographe physique. SENOUQUE 05 ne Magnétisme terrestre, Actinométrie. LISTENDES A COMABORATEURS J.-B. CHARCOT......... Journal de l'Expédition. LA FLORE ALGOLOGIQUE DES RÉGIONS ANTARCTIQUES ET SUBANTARCTIQUES Par L. GAIN. AVANT-PROPOS Ayant pris part, comme naturaliste, à la deuxième Expédition Antarc- tique Francaise du D' Charcot (1908-1910), nous nous sommes attaché à recueillir le plus grand nombre possible de documents concernant la flore algologique de ces régions glacées. Durant les deux campagnes d'été du « Pourquoi Pas? » (décembre 1908, janvier 1909-décembre 1909), nous avons fait quelques débarquements qui nous ont permis d'explorer la zone littorale en plusieurs points de la côte ouest de la Terre de Graham jusqu'au voisinage du cercle polaire. Quelques dragages nous ont, en outre, procuré des matériaux intéressants. Durant l’hivernage à l’île Petermann (février à novembre 1909), nous avons pu étudier en détail la flore algologique des zones littorale et sublittorale et recueillir de nombreux renseignements sur ses conditions de vie, En dehors des Algues marines, nous avons aussi rassemblé une petite collection d’Algues d’eau douce provenant surtout de l’île Jenny, située par environ 68 de lat. S., ainsi que des échantillons de neige verte et de neige rouge. Expédition Charcot. — L. Gaix. — Flore algologique. l 2 FLORE ALGOLOGIQUE. Nos matériaux algologiques renferment, sans faire mention des Dia- tomées, qui seront étudiées par M. Peragallo dans un mémoire spécial, 41 espèces marines, dont 7 et 1 variété sont nouvelles, — et 38 espèces d’eau douce, dont 11 espèces et 2 formes nouvelles, soit donc un total de 79 espèces, dont 18 nouvelles. Afin d'assurer la priorité de nos espèces nouvelles, nous avons publié cinq notes préliminaires consacrées à nos différentes récoltes : deux ont paru dans les Comptes rendus de l'Académie des sciences du 13 mars et du 12 juin 1911, et les trois autres dans le Pulletin du Muséum national d'histoire naturelle des mois de juin et novembre 1911 (1). Désirant que ce travail puisse être de quelque utilité aux botanistes qui s’occuperaient par la suite de la flore algologique des régions antarc- tiques, nous avons pensé qu'il serait intéressant de réunir sous un même volume une étude algologique aussi complète que possible de ces régions australes. C’est pour cette raison que, en dehors de l’étude de nos collections, nous avons rassemblé tous les matériaux épars se rapportant à la flore algologique de ces contrées et les avons groupés en quatre parties. Dans une première partie, nous étudions la flore algologique marine de la région antarctique proprement dite, c’est-à-dire de toute la zone comprise au-dessous du 60° de lat. S. Nous passons d’abord succes- sivement en revue les résultats des expéditions antérieures, puis nous faisons l'étude systématique de nos récoltes. Nous donnons ensuite un aperçu général sur la biologie des Algues dans ces régions glacées; entin nous examinons la distribution de cette flore algologique et ses relations avec celles des autres régions du globe. Dans une seconde partie, nous passons en revue la flore algologique marine de la région subantarctique, c’est-à-dire de toute la zone cireum- polaire soumise encore à l’influence des glaces de dérive et conservant par suite un climat rigoureux et assez uniforme. Puis nous donnons une répartition des genres et des espèces dans tout le domaine antarctique, et nous terminons par une comparaison des flores algologiques marines antarctique et arctique. (1) Voy. la bibliographie. AVANT-PROPOS. 3 La troisième partie est consacrée à l'étude de la flore algologique d’eau douce de l’Antarctide. Enfin, dans une quatrième partie, nous exposons les connaissances actuelles sur la flore algologique d’eau douce des régions subantarctiques. Nous adressons nos très vifs remerciements au chef et à tous nos camarades de l'Expédition, et principalement au lieutenant de vaisseau Bongrain, qui s'était particulièrement intéressé à la recherche des Algues et nous à souvent procuré des matériaux fort intéressants. L'étude de nos collections a été faite au Laboratoire de cryptogamie du Muséum d'Histoire naturelle, sous la précieuse direction de notre maitre, M. le P° Louis Mangin, membre de l’Institut. Qu'il nous per- mette de lui exprimer notre respectueuse reconnaissance pour les con- seils et les encouragements qu'il n’a cessé de nous prodiguer. M. Paul Hariot, assistant au Muséum d'histoire naturelle, nous a suivi dans toutes nos recherches et n’a cessé de nous prodiguer les conseils dus à sa haute compétence, conseils qui nous ont permis de mener à bonne fin ce travail : nous lui adressons nos sentiments de très vive gratitude. Nous nous faisons un devoir de remercier M"* Paul Lemoine et Weber van Bosse ; MM. N. Wille, qui a bien voulu se charger de l’étude des neiges colorées, Nordstedt et P. F. Reinsch, pour les renseigne- ments qu’ils ont bien voulu nous procurer. Nous tenons à adresser aussi un souvenir très respectueusement ému à la mémoire de notre regretté maître Édouard Bornet, membre de l’Ins- ttut, qui ne cessa de nous encourager et de nous guider dans les études algologiques. PREMIÈRE PARTIE LA FLORE ALGOLOGIQUE MARINE DE LA RÉGION ANTARCTIQUE CHAPITRE PREMIER HISTORIQUE D'après Hooker (The Botany of the Antarctic Voyage : 1, Flora antarce- tica, London, 1847), c'est Webster qui, pendant l'expédition du « Chanti- cleer (1829), commandée par le capitaine Foster, aurait recueilli les premières Algues antarctiques (Cyslosphæra Jacquinotii et un Desma- reslia), au voisinage de la Terre de Graham, par-63° de lat. S. Au cours du « Voyage au Pôle Sud » (1839-1840) accompli par les corvettes | « Astrolabe » et la « Zélée », sous le commandement de Dumont d’Urville, furent trouvées et rapportées quelques Algues de lPAntarctide. Elles furent rencontrées flottantes au début de l’année 1838, dans les parages de la Terre Louis-Philippe. Décrites ou signalées par Montagne, elles ne consistaient qu'en 3 espèces, dont une douteuse, qui n’a pu être recueillie : Desmareslia anceps (Mont.). Scylothalia Jacquinolit Mont. — Cyslosphæra Jacquinotit (1) (Mont.) Skottsb. ? Lessonia fuscescens Bory — Lessonia flavicans Bory. Puis, au cours du merveilleux voyage du capitaine Sir James Clark Ross avec l« Erebus » et le « Terror » (1839-1843), le célèbre botaniste J. D. Hooker recueillit en 1843 deux Phéophycées et une Floridée, aux alentours de Pile Cockburn, près de la Terre de Graham, par environ 64° lat. S. et 58° long. W. Greenwich. (1) Pour toutes les Algues mentionnées, le premier nom indiqué, lorsqu'il y en a plusieurs, correspond à celui donné par l’auteur qui a étudié la collection citée; le dernier est le nom actuellement adopté. HISTORIQUE. 5 Déerites par Hooker et Harvey dans la Flora antarctica, ces 3 espèces sont les suivantes : Desmareslia media Grev. — Desmareslia | Iridæa radula Bory — Gigarlina radula compressa (Reinsch) Skottsb. (Esp.) J. Ag. Adenocyslis Lessonii Hook. fil. et Harv. Nos connaissances algologiques antaretiques se limitent à ces 6 espèces Jusque vers la fin du xIx° siècle. Alors commence une série ininterrompue d'expéditions scientifiques qui contribuent, par leurs recherches successives, à faire de mieux en mieux connaître la flore marine de toute cette région glacée, flore qui est beaucoup plus riche qu’on ne pourrait le croire au premier examen. C’est d’abord l'expédition de la « Belgica » (1897-1899), au cours de laquelle le naturaliste, M. Em. Racovitza, trouva quelques Algues. M. Hariot décrivit une Sphærococcacée nouvelle provenant du détroit de Gerlache, à laquelle 1l donna le nom de Curdiea Racovitzæ. Nous ne pensons pas que le reste de la collection ait été étudié. L'expédition de la « Southern Cross » (1898-1900), commandée par C. E. Borchgrevink, explora la région de la Terre Victoria au sud de l'Australie. Elle rapporta quelques Algues du cap Adare, situé par 71°20° lat. S., et de l’île Franklin (76° lat. S.). E. S. Barton en donna la liste dans les rapports scientifiques de l’expédition (feport on the coll. of nat: lust., made during the voyage of the « Southern Cross », Lon- don, 1902, Brit. Mus.). Cette collection se compose des 6 espèces sui- vantes : ??Halimeda luna Lam. (1). Desmareslia viridis Lam. — D. Wüillii Desmareslia aculeala Lam. — D. compressa Reinsch (île Franklin). (Reinsch) Skottsb. Plocamium coccineum Lyngh. Desmareslia Rossii Hook. et Harv. Ballia callitricha Ag. C'est la première récolte algologique qui ait été faite le long de la côte de la Terre Victoria. Au cours du voyage de la « Scotia » (1902-1903), le botaniste M. Rud- (1) C'est sûrement par erreur que l'Halimeda tuna Lam., plante des régions chaudes, fut notée comme ayant été trouvée au cap Adare. 6 FLORE ALGOLOGIQUE. mose Brown fit une récolte importante d'Algues, notamment dans la baie Scotia, anse de l'ile Laurie’ qui fait partie du groupe des Orcades du Sud, et est située par 61° S. et 64° long. W. Greenwich environ. Ces Algues furent étudiées par A. et E. S. Gepp et Holmes. Cette récolle comprend les 24 espèces ci-après : Monostroma endiviæfolium Gepp. Desmarestlia Rossii Hook. et Harv. Scylolhamnus rugulosus (Bory) Kjellm. Adenocyslis Lessonii (Bory) Hook. et Harv. Lessonia grandifolia Gepp = L. simulans Gepp. — Phyllogigas grandifolius (Gepp) Skottsb. Wildemania laciniala (Ag.) de Toni — Por- phyra laciniala Ag. Iridæa Sp. Callophyllis variegala Ke. Acanthococcus spinuliger Hook. et Harv. Gracilaria (leplosarca) simplex Gepp. Epymentia Sp. (peut-être Æ. oblusa). Plocamium coccineum Lyngb. Plocamium Hookeri Harv. Plocamium secundalum Kg. Pleridium proliferum Gepp. Hydrolapalhum slephanocarpum Gepp. Polysiphonia peclinala — Pleronia peclinata Schmitz. Pülola confluens Reinsch. Cryplonemia luxurians J. Ac. Petrocelis cruenta J. Ag. Litholhamnion lichenoides Heydr. f. antarc- lica Fosl. — L. antarclicum (Hook. et Harv.) Fosl. Lülholhamnion magellanicum Fosl. f. cre- nulala Fos. — L. Schmilzit Hariot. Lithophyllum discoideum Fosl. f. æquabilis Fosi. — L. æquabile Fosl. Lilhophyllum decipiens Fosl. — L. suban- larclicum Fosl. Sur ces 24 espèces, 5 sont nouvelles pour la science (Wonostroma endiciæfolium, Phyllogiqas grandifolius, Graciaria simplex, Pteridium proliferum, Hydrolapathum stephanocarpum) et 16 sont rencontrées pour la première fois au-dessous de 60° de lat. S. Pendant l'expédition suédoise (1901-1903), commandée par Otto Nordenskjôld, le botaniste M. Skottsberg fit une ample récolte dans le détroit de Bransfield, au voisinage des Terres de Danco et Louis- Philippe. Malheureusement, avec la perte de l« Antaretic », le navire de l’expédition qui fut broyé par les glaces, la plus grande partie de la collection algologique fut engloutie. L'étude des Phéophycées a fourni à Skottsberg 2 genres et 2 espèces nouvelles : le Phæurus antarcticus et le Pheoglossum monacanthum. Les Chlorophycées et les Floridées n'ayant pas encore été étudiées, nous donnons une liste approximative des genres et espèces qui semblent avoir été rencontrés. - HISTORIQUE. Ulva sp. | Monostroma endiviæfolium Gepp. Urospora sp. Cladophora sp. Desmareslia compressa (Reinsch) Skottsb. Desmareslia anceps (Mont.). Phæurus anlarclicus Skottsb. Adenocyslis ulricularis (Bory) Skottsb. — Ad. Lessonit (Bory) Hook. et Harv. Phyllogigas grandifolius (Gepp) Skottsb. Phæoglossum monacanthum Gepp. Cyslosphæra Jacquinolii (Mont.) Skottsb. Iridæa cordala (Turn.) J. Ag. Phyllophora sp. Callophyllis variegala (Bory) Kg. ? Callymenia sp. SI Ahnfellia sp. Gracilaria simpler Gepp. KRhodymenia sp. Plocamium Hookeri Harv. Nilophyllum sp. Delesseria quercifolia Bory. Delesseria sinuosa, (Good. et Lamour. Delisea pulchra (Grev.) Mont. Polysiphonia sp. Callithamnion sp. Plilola confluens Reinsch. Ceramium sp. Wood.) / Lühophyllum discoideum Fos. — L. æqua- bile Fos]. D'une région opposée à celle de l’Antarctide sud-américaine, il fut recueilli au voisinage de la Terre Victoria durant l'expédition de la « Dis- covery » (1901-1904), une collection d’Algues fort intéressante. L'étude en fut confiée à A. et E. S. Gepp, qui en donnèrent, en ÿ Joignantune Aleue calcaire étudiée par Foslie, la liste suivante : Eclocarpus geminalus Hook. et Harv. — Geminocarpus (Hook. et Harv.) Skottsb. Desmareslia Harveyana Gepp — D. pressa (Reinsch) Skottsh. Lessonia grandifolia Gepp. Lessonia simulans Gepp. Phyllogigas grandifolius (Gepp) Skottsp. Zonaria sp. Iridæa micans Bory — (urn:-)\ Jr Ar. Phyllophora antarclica Gepp. geminalus Gracilaria sp. (peut-être Gracilaria mulli- partila). Gracilaria simplexz Gepp. Gracilaria dumonlioides (Harv.) Gepp. Plocamium coccineum Lyngh. Delesseria quercifolia Bory. Spongoclonium orlhocladum Gepp. Lüholhamnion coulmanicum Fos. com- Iridæa cordala Sur ces 13 espèces, 3 sont nouvelles pour la science (Phyllophora antarchica, Spongoclonium orthocladion, Lithothamnion coulmanicum). À part l’/ridéæa cordata, qui à été trouvé dans le détroit de Mac-Murdo par environ 78° de lat. S., les autres Algues proviennent soit du cap Wods- worth (île Coulman), situé par 73° S., soit du cap Adare. Puis vientla première Expédition Antarctique Française (1903-1905), au cours de laquelle le D'Turquetrecueillit de nombreuses Algues. M. Hariot, 8 FLORE ALGOLOGIQUE. qui fit l'étude de cette collection algologique, trouva 2 espèces nou- velles (Gymnogongrus Turqueti, Callymenia antarctica). Algues recueillies est la suivante : * Enleromorpha bulbosa (Suhr) Kg. Rhizoclonium sp. Cladophora sp. Eclocarpus geminalus Hook. et Harv. — Geminocarpus geminalus (Hook. et Harv.) Skottsb. Desmareslia Harveyana Gepp. — D. com- pressa (Reinsch) Skottsb. * Desmareslia ligulala (Lightf.) Lam. Adenocyslis Lessonii Hook. et Harv. Scylothalia Jacquinotit Mont. — Cyslo- sphæra Jacquinolii (Mont.) Skottsb. Porphyra laciniala Ke. Gigarlina radula (Esp.) J. Ag. * Gymnogongrus norvegicus (Gunn.) J. Ag. La liste des Gymnogongrus Turqueli Hariot. Callymenia antarclica Hariot. * Gracilaria confervoides (L.) Grev. Gracilaria simpler Gepp. Plocamium coccineum Lyngb. Niüophyllum sp. * Plilonia magellanica (Mont.) J. Ag. Delisea pulchra (Grev.) Mont. Polysiphonia sp. Cryplonemia sp. * Peyssonnelia Harveyana Crouan. Luhophyllum æquabile Fos. Lithophyllum subantarclicum Fos. * Hildbrandlia le Cannelieri Hariot. Sur ces 24 espèces, en dehors des ? nouveautés, les 7 précédées d’un astérisque ont été rapportées pour la première fois du domaine antaretique proprement dit. Ces Algues proviennent pour la plupart de l’île Booth-Wandel, située sur la côte Ouest de la Terre de Graham, par environ 65° lat. S. et 64° long. W. Greenwich. Quelques-unes ont été recueillies près des iles Wiencke, Anvers et dans la baie des Flandres (Terre de Graham). En additionnant les différentes Algues recueillies au cours de ces expé- ditions, on arrive à un total de 52 espèces actuellement rencontrées dans le domaine antaretique proprement dit, c’est-à-dire dans l’Antarctide, région limitée au nord par le 60° de lat. S. Sur ces 52 espèces, 4 sont douteuses (Lessonia flavicans, Gracilaria mullipartita, E pymenia obtusa, Delesseria sinuosa). H faut y joindre quelques Algues n'ayant pas été déter- minées spécifiquement et qui se rapportent aux genres l/oa, Rluzoclo- run, Cladophora, Zonaria, Ahnfeltia, Rhodymenia, Nitophyllun, Polysiphonia, Callithamnion, Ceramium, ee qui porte à 63 les différentes Algues de lAntarctide. CHAPITRE II ALGUES RECUEILLIES PAR LA SECONDE EXPÉDITION ANTARCTIQUE FRANCAISE (1908-1910) A. — PARTIE GÉNÉRALE. Au cours de la seconde Expédition Antarctique Française du D°J.-B. Charcot (1908-1910), nous avons été chargé, comme naturaliste, de la recherche et de l'étude des Algues. Pendant la navigation du « Pourquoi Pas ? » dans lAntaretide sud- américaine, nos recherches ont continué et complété celles de la première expédition. Les points particulièrement visités et étudiés par nous furent l'ile Déception (Shetlands du Sul), les environs de Port-Lockroy file Wiencke), l'ile Petermann, le cap Tuxen (Terre de Graham), les îles Argentine, points situés sur la bordure ouest du continent antarctique sud-américain, entre le 629 et le 660 de lat. S. Pour la plupart des Algues recueillies, nous avons conservé une partie dans l'alcool pour des recherches ultérieures, tandis que nous séchions, suivant les procédés ordinaires, les plantes qui devaient consti- tuer les échantillons d’herbier. Le nombre des espèces recueillies s'élève à 41. 7 espèces et T variété sont nouvelles pour la science (Wonostroma Harioti, M. applanalun, Ulothrix australis, Lessonia dubia, Actinococcus botryts, Nutoplaytluin Mangini, Lithothamnion Mangini, Ægagropila repens (1. Ag.) Kg., var. antarclica). 11 espèces sont trouvées pour la première fois dans l’Antarctide (Ulothrix flacca, Urospora penicilliformis, Acrosiphonia arcta, Durvillea antarctica, Chondrus crispus, Nitophyllum Smith, Polysiphonia abscissa, Pthilota Eatoni, Lithothamnion anredatum, L. granuliferum, L. Lenor- mandi. W faut y joindre 2 espèces appartenant aux genres £r/oderma Expédition Charcot. — L. Gain. — Flore algologique. 2 10 RLORErALGOLOCIQUE et Lithoderma.21 espèces ontété retrouvées dans ces régions antarctiques. Le tableau suivant renferme la liste des Algues que nous avons recueillies durant l'expédition du « Pourquoi Pas ? ». Nous avons indi- qué pour chacune d'elles les emplacements et les localités de provenance. Il | Acrosiphonia ALOUESORECUERELIESLPARELE POURQUOI PAS? ». TE NOMS DES ESPÈCES. Enleromorpha bulbosa Ke (Suhr) Monostroma Harioli L. Gain applanalum L. Gain. Ulothrix australis L. Gain... flacca (Dillw.) Thur .... FIMAOTERMIAR SD... sole. ei Sp /Egagropila repens (J. Ag.) Ke. f. anlarclica L. Gain... = t arcla 1. LOS RSR Er Urospora penicilliformis (Roth) Aresch Geminocarpus geminalus (Hook et Harv.) Skottsb Desmareslia anceps (Mont.).... compressa Skottsh (Reinsch) ligulala mour (Lightf.) La- Wäillii Reinsch Adenocystlis Lessonii Hook. et Harv (Bory) Phyllogigas grandifolius (Gepp) Skottsb Lessonia dubia n.sp Lilhoderma Sp | Durvillea MFariot anlarelica (Cham.) .| Plages, (Dillw.) |Plage, POSITIONS. Plages, entre lesrochers. lieux abrités. Niveau de la basse-mer et au-dessous. Basse mer, sur les ro- chers. Jeté à la côte, épiphyte. Plage, lieux abrités. Marée basse, les rochers. sur Rochers, cailloux de la plage. Par quelques mètres de fond. Fragments flottants ou rejetés à la côte. Fonds jusqu’à 30 mètres. Fragments rejetés à la côte. Fonds de 2 à 10 mètres. niveau de Ja mer, région sublitto- rale supérieure. Fragments sur fonds de 40 mètres. Rejeté à la côte. Sur les pierres, près du de la basse mer. niveau Rejeté à la côte. LOCALITÉS. Iles Argentine. Déception, Port-Lockroy (île Wien- cke) et environs, Petermann. Déception, Port-Lockroy (ile Wien- cke). Déception, Petermann. Déception. Ile Déception, sur les frondes de Niüilophyllum Manginr. Iles Argentine. Déception. Déception, Petermann. Petermann, sur les frondes de Desmareslia compressa. Détroit de Bransfield, Déception, Roi-George (baie de P'Amirauté). Déception, Wiencke, Petermann, cap Tuxen (Terre de Graham). Déception. Petermann. Petermann, parfois sur des frondes de Desmareslia. Détroit de Gerlache, Port-Lockroy. Déception. Wiencke, Booth-Wandel, Peter- mann, Argentine, cap Tuxen. (baie de |Déception, Roi-George l'Amirauté). 12 FLORENALEOLOCIOUrE NOMS DES ESPÈCES. CyslosphæraJacquinolii(Mont.) SKOELSR EN EE RER SR Chondrus crispus Lynghye.... Iridæa cordata (Turn.) J. Ag... Gigartina radula (Esp.) J. Ag.. Gymnogongrus norvegicus (Gunne) TEA EE PAPE Aclinococcus botrylis n.sp...... Callymenia anlarclica Hariot.…. | Curdiea Racovilzæ Hariot Gracilaria simplex Gepp..... Plocamium coccineum Lyng- Nülophyllum Mangini L. Gain. Hook. Smilhii Harv Delesseria quercifolia Bory... Polysiphonia abscissa Hook. et Harv Ballia callitricha Mont....... Liülhophyllum æquabile Fos... — subanlarclicum Fosl.... Lühothamnion Lenormandi AT ES CNE AR PME ane — _ granuliferum Fosl...... — Mangini Lemoine et ROSenVERE SE RNEAnr LOCALITÉS. Flottant, abondant. Jusqu'à 60 mètres. Près du niveau de la basse mer. Petits fonds. Jusqu'à 129 mètres? Jusqu'à 60 mètres. 30 mètres. 40 mètres. Près du niveau de la basse mer. Jusqu'à 129 mètres? Rejeté à "las côte. Jusqu'à 129 mètres? 30 mètres. Jusqu'à 129 mètres ? 30 mètres. Marée basse, sous un rocher. Près du niveau de la basse mer. Par de fonds de 50 à 80 mètres. Près du niveau des basses mers. Près du niveau de la basse mer. POSITIONS. Détroits de Bransfield, de Gerlache,. Déception. Chenal de Lemaire, près l’île Peter- mann. Port-Lockroy, Petermann. Déception, Petermann. Chenal de Roosen (ile Wiencke), Petermann. Petermann, sur Chondrus crispus. Chenal Peltier (île Wiencke). Petermann, cap Tuxen (Terre de Graham). Déception, Wiencke, Petermann. Déception, chenaux de Roosen, Peltier. Déception, fixé sur un pied de Lessonia dubia. Chenal de Roosen (île Wiencke). Petermann. Chenal de Roosen. Chenal Peltier, Petermann. Petermann. Port-Lockroy (île Wiencke), île Petermann. Petermann. Chenal de Lemaire, près l’île Peter- mann. [l Petermann. Port-Lockroy Wiencke), île Petermann. Petermann. (île ALGUES DUNARRANCAMSONET DU POURQUOI PAS? ». 13 B. — COMPARAISON DES RECHERCHES DU « FRANÇAIS » ET DU « POURQUOI PAS ? » CONCERNANT LA FLORE ALGOLOGIQUE DE L'ANTARCTIDE SUD-AMÉRICAINE. Si nous examinons les résultats des recherches algologiques entre- prises dans la même région de l'Antarctide sud-américaine au cours des deux expéditions du D'Charcot, par le D'Turquet et nous-même, nous pouvons en déduire les faits suivants : l'expédition du « Français» trouvait dans l'Antaretique 24 espèces sur lesquelles 2 étaient nouvelles pour la science et 7 élaient rapportées pour la première fois de lAntarctide. L'expédition du « Pourquoi Pas ? » recueillait #1 espèces, comprenant T espèces et 1 variété nouvelles pour la science, TT espèces nouvelles pour l'Antaretide et 15 espèces rapportées par le « Français ». Les recherches faites pendant ces deux expéditions ont done contribué à augmenter la flore algologique de l'Antarctide de 28 espèces, dont 10 nouvelles et 19 inconnues dans cette région antaretique avant ces deux expéditions. Le tableau suivant donne la liste des Algues recueillies au cours de ces deux expéditions. Les espèces nouvelles ont leur nom précédé de deux astérisques ; les espèces nouvelles pour PAntaretique ont leur nom précédé d’un astérisque. Nous voyons done que, à la suite de nos récoltes, la flore algologique de l’Antarctide se compose de 70 espèces, auxquelles il faut joindre 12 espèces non déterminées spécifiquement, ce qui porte à 82 la liste des Algues actuellement rencontrées au-dessous du 600 de lat. S. Cette liste est certainement loin d'être complète, et nous sommes per- suadé qu'une étude océanographique méthodique de ces régions antare- tiques augmenterait encore de beauGoup le domaine de nos connaissances algologiques dans ces régions glacées australes. T4 FLORE ALGOLOGIQUE. Espèces recueillies pendant l'expédition du «Français» (1993-1905). * Enteromorpha bulbosa. Rhizoclonium sp. Cladophora sp. Geminocarpus geminalus. Desmareslia compressa. == liqulala. Adenocyslis Lessonit. Cyslosphæra Jacquinotir. Porphyra laciniala. Gigarlina radula. * Gymnogongrus norvegicus. de — Turqueli. ** Callymenia anlarclica. Gracilaria simplex. * — confervoides. Plocamium coccineum. Nülophyllum sp. * Plilonia magellanica. Delisea pulchra. Polysiphonia sp. * Cryplonemia sp. * Peyssonnelia harveyana. Lühophyllum æquabile. — subanlarclicum. * Hildbrandtia Le Cannelieri. Espèces recueillies pendant l'expédition du «Pourquoi Pas?» (1908-1910). Enleromorpha bulbosa. ** Monostroma Harioli. Se — applanalum. ** Ulothrix australis. ; == flacca. Enloderma sp. ** /Egagropila repens, f. **anlarclica. * Acrosiphonia arcla. * Urospora penicillijormis. Geminocarpus geminalus. Desmareslia anceps. — compressa. — ligulala. — Willir. Adenocyslis Lessonit. Fhyllogigas grandifolius. ** Lessonia dubia. Lilhoderma sp. * Durvillea antarclica. Cyslosphæra Jacquinolii. * Chondrus crispus. Iridæa cordala. Gigarlina radula. Gymnogongrus norvegicus. ** Aclinococcus botrylis. Callymenia antarclica. Curdiea Racovilzæ. Gracilaria simplex. Plocamium coccineum. * Nüophyllum Smilhir. Ji — Maïgini. Delesseria quercifolia. * Polysiphonia abscissa. * Plilola Ealoni. Ballia callitricha. Lithophyllum æquabile. — subantarclicum. * Liüholhamnion Lenormandi. S — granuliferum. — Mangine. Hildbrandlia Le Cannelierti. LE: CHAPITRE IT ÉTUDE SYSTÉMATIQUE DES ALGUES RECUEILLIES AU COURS DE LA DEUXIÈME EXPÉDITION ANTARCTIQUE FRANÇAISE CHLOROPHYCÉES. ULOTRICHACEZÆ. 1. Ulothrix australis L. Gain. Note sur trois espèces nouvelles d’Algues marines provenant de la région antarctique sud-américaine. Bull. Mus. Hist. Nal., 1911, n° 6, p. 483. Filamentis 1-2 em. altis, viridibus, adhærentibus, plus minusve lorhs, implicatis, 192 aut raro 16 » crassis, cellulis plerumque subæquilongis vel duplo-brevioribus, basalibus sæpe brevissimas rhizinas emittentibus. Chromatophoro totum lumen cellulæ replente, pyrenoïde nucleoque in quaque cellulasinqulis. Zoosports akinetibusque.Gametançqus gametisqueincognitis. C'est dans plusieurs localités, sur la côte ouest de la Terre de Graham, que nous avons trouvé cette nouvelle espèce d'Ulotrichacée. Nous l'avons toujours rencontrée vivant en compagnie de FÜrospora penicilliformis (Roth) Aresch., ses filaments dressés étant enchevêtrés entre la base des frondes de l'Urospora. C'est une petite Algue qui a le thalle filamenteux simple, parfois légère- ment arqué, d’un vert tendre. Les frondes ont une longueur ne dépassant pas Î à 2 centimètres. Le diamètre des filaments est habituellement de 12», mais il peut aller jusqu'à 16 ». La fronde est fixée par sa cellule basale, souvent allongée et dont l'extrémité se termine en pointe plus ou moins aiguë ; assez souvent la région supérieure de cette cellule émetune sorte de court rhizoïde (fig. 1). Parfois aussi, comme nous l’avons rencontré dans un cas, les deux cellules voisines de la cellule basale avaient émis chacune un court rhizoïde, qui ne dépassait pas une longueur de 30 y. Le chro- 10 FLORE AEGCOLOGIQUE. matophore remplit toute la cellule et émet un prolongement dans le rhizoïde (fig. 1). A leur extrémité supérieure, des filaments se terminent par une cellule arrondie. A part les premières cellules basales qui sont allongées, les éléments cellulaires sont plus ou moins carrés ou d’une longueur égale à un demi- diamètre (fig. 2 et 3). Dans chaque cellule, un seul pyrénoïde, souvent rejeté sur le côté, et un noyau nettement visible quand on colore l’Algue par la méthode à l’hématoxyline ferrique de Heidenhain. Le chromatophore remplit toute la cellule (ce qui diffère nettement cette espèce des espèces marines déjà connues); mais il est plus condensé au voisinage du pyrénoïde et présente quelques vacuoles dans ses autres parties. La plupart des filaments examinés sont en voie de division (fig. 2). La membrane des cellules à près de 2 » d'épaisseur; ses détails sont visibles quand on la colore au rouge-Congo. Nous n'avons pas rencontré, comme cela se présente chez d’autres espèces et notamment chez Ü. consociata Wille, de filaments accolés les uns aux autres (Wille, Sfudien über Chlorophyceen, p. 26, PL IL, fig. 84). Nous avons trouvé la reproduction asexuée par zoospores. La plupart des zoosporanges sont vides; certains renferment encore de # à 8 zoo- spores : ces zoospores sont oviformes, à l'extrémité hyaline, ayant une longueur de 6 # sur une largeur de 4 2, 5 (fig. 4 et 5). LU. australis se reproduit aussi par akinètes : on les trouve assez nombreux, répartis par petites séries le long des filaments (fig. 4,6 aet6b). Ils sont facilement reconnaissables par le léger épaississement de la fronde à leur niveau. De place en place, on aperçoit quelques cellules mortes (fig. 4, y). Les gamétanges etles gamètes sont inconnus. Cette Ulotrichacée doit être placée à côté des U. flacca (Dillw.) Thur., pseudoflacca Wille, consociata Wille. Elle diffère nettement des deux premières espèces et par sa dimension, qui est moindre, et par la forme de ses cellules moins aplaties, et par la structure du chromatophore. C'est de PU. consocrata qu'elle se rapproche le plus. Mais elle en diffère par la dimension de ses frondes, en général plus petites et bien moins contournées, et surtout par la forme de son chromatophore. Tandis que CHLOROPHYCÉES. MT] chez U. australis le chromatophore remplit toute la cellule avec simple- ment quelques vacuoles, — chez U. consociata le chromatophore est accolé contre la paroi de la cellule, condensé autour du pyrénoïde, épaissi au voisinage de celui-ci, tandis qu'il s'en écarte en se rétrécissant, laissant ainsi une partie libre de cellule aussi bien en longueur qu'en épaisseur. On ne trouve pas chez U. australis de filaments accolés comme il s’en rencontre fréquemment chez [/. consocialta. Localités. — N® 524, 525 : île Déception, 23 décembre 1908; baie }) 1 (i SMIC Ulothrix australis L. Gain. — Fig. 1, extrémité inférieure d’un filament montrant la cellule basale avec son court rhizoïde. — Fig. 2 et 3, fragments de filaments végétatifs, la figure 2 présente des cellules en voie de division. — Fig. 4 et 5, zoosporanges [on aperçoit quelques cellules mortes (y) et deux akinètes (x)]. — Fig. 6 « et b, akinètes. intérieure, sur les cailloux de la plage. — N° 555, 570 : ile Petermann, 4 février 1909 ; sur les rochers découvrant à marée base. — N° 624, île Petermann, 1° novembre 1909. 2. Ulothrix flacca (Dillw.) Thur. Bril. Conf., tab. 49; Le Jolis, Alg. mar. Cherb., p. 56; Wille, Sfudien über Chloro- phyceen, p. 18-21, PL. I, fig. 54-57; PL. IT, fig. 58-63. Ulothrix isogona Thur. — Hariot, Algues du cap Horn, p. 25. Expédition Charcot. — L. Gain. — Flore algologique . CO 18 FLORE ALGOLOCIQUE. Les exemplaires provenant de l'Antarctique sont contournés Sur eux- mêmes. L'épaisseur moyenne de la fronde est de 35 »; les cellules ont environ 10 uw sur 20 y d'épaisseur. L’épaisseur de la membrane a de 6àa7v. Localité. — Ile Déception, 23 décembre 1908 : baie intérieure, à marée basse, sur les cailloux, les galets de la plage, parmi les touftes d'Urospora penicilliformis (Roth.) Aresch. Distribution géographique. — Nord de l'Atlantique, Groenland, Nor- vège, Terre de Feu, Antarctique (île Déception). ULVACEXÆ. 3. Monostroma Harioti L. Gain. (PES nee) Une nouvelle espèce de Monostroma provenant de la région antaretique sud-américaine. C. R. Acad. des sc., 1911, t. CLII, n° 11, p.724: T'hallo 30-35 cm. usque longo, 6-7 cm. cire. diam., cylindraceo obovato, inferne in brevissimum pediculum attenuato, sursum dilatato, saccato- obovato, dein dehiscente membranaceo, in lacinias oblongas plus minus partito, margine subplano, viridi: cellulis inferioribus longissime caudatis, superioribus sensün brevioribus, maturescentibus rotundato-angularibus : parte monostromatica inferne 20-95 y, superne 28-35 » crassa, cellulis à-6 angularibus, omnino viridibus, inordinatis, arctissime coalitis, in sectione thalli transversa verticaliter rectangularibus anqulis rotundathis, 22-98 v longis ; chromatophoro in parte inferiore thalli angulari, eadem fere forma ac cellula, in sectione thalli transversa dimidiam fere partem cellulæ occu- pante, in superiore totam fere cellulam replente; z00sportis generis ; z00- sporis biciliatis. Specimina exsiccala chartæ arcte adhérent. Nous avons trouvé ce Monostroma en assez grande quantité à l’île Décep- tion (Shetlands du Sud) et sur diverses petites îles à l’ouest de la Terre de Graham, notamment sur l'ilot Casabianca, près de Port-Lockroy (île Wiencke) et sur l’île Petermann. C’est de l'ile Petermann que proviennent la plupart des matériaux recueillis. CHLOROPHYCÉES. 19 Cette Algue croissait sur les petites plages abritées de la houle et sur- tout du frottement des glaces ; elle était abondante au niveau de la basse mer, dans les petites mares, les cuvettes et sur les parois des rochers (PLV fe. 8): C'est une Algue d’un beau vert brillant, qui parait se rapprocher du M. Grevillei, mais en diffère cependant par de nombreux caractères. Les frondes sont épaisses d'environ 28 à 35 . Elles forment au début de minuscules petits sacs oblongs (PI. TI, fig. 1-5) fixés à la base par un très court pédicelle, petits sacs qui ne tardent pas à progresser rapidement et à prendre en quelques semaines des dimensions pouvant atteindre 35 centimètres, avec un diamètre de 6 à 7 centimètres. Ces sacs se déchi- rent toujours tardivement. Parfois l'extrémité supérieure seule se frag- mente (PI. 1, fig. 6); le plus souvent, la poche se déchire sur presque toute sa longueur, donnant alors une fronde à bords irrégulièrement lobés, sans ondulations, fronde qui conserve sur une plus ou moins longue distance vers la base sa forme en sac (PI. I, fig. 7). La plante adulte reste toujours fixée par son court pédicelle. Si l’on examine la structure de cette Algue, on voit qu’elle est nette- ment monostromatique. Le pédicelle est formé par les premières ran- gées de cellules, qui ont une forme de massues oblongues (fig. 7 4) et sont presque entièrement remplies par le contenu chlorophyllien. Chacune de ces cellules se prolonge à sa base par un pédoncule très fin, ayant environ 1,5 à 2 » d'épaisseur, pouvant atteindre 150 à 200 % de longueur et dans lequel le chromatophore de la cellule envoie un prolongement très grêle. L’extrémité inférieure de ce pédoncule se renfle en une sorte de petite masse piriforme de 3 à 4 » d'épaisseur sur 5 à 6 » de longueur, petite masse qui forme crampon (fig. 7 b). Ce sont tous ces minuscules cram- pons, placés les uns à côté des autres, réunis par une masse de substance cellulaire, qui forment le point de fixation de l’Algue. Ces cellules basales se différencient donc en de véritables cellules d'adhésion. Ces cellules passent insensiblement (leurs prolongements inférieurs se réduisant peu à peu) à une région de cellules anguleuses, allongées, dont le chromato- phore, vu en surface, épouse la forme de la cellule (fig. 7 a et 8). 20 EPORENALEGOLOGIOUL En section transversale, le thalle a dans cette région une épaisseur de Fig.S | eebreentr. | Monostroma Harioti L. Gain. — Fig. 7 à, fragment de la région supérieure du pédicelle montrant le pas- sage des cellules en massue longuement pédonculées aux cellules anguleuses. — Fig. 7 6, trois cellules d'adhésion. — Fig. 8, fragment de la base de la fronde : ces cellules font suite à la région des cellules en massue. — Fig. 9, coupe transversale de la même région. — Fig. 10, fragment de la partie supérieure de la fronde. — Fig. 11, coupe transversale de la même partie. — Fig. 12, fragment de la partie supé- rieure de la fronde de Monostroma Grevillei. — Fig. 13, coupe transversale de la même partie. — Fig. 14, partie fructifiée de la fronde montrant la dissémination des zoopores : aa, fragments de la membrane conservant l'empreinte des mailles du réseau séparant les zoosporanges; D, zoosporanges ; ce, zoospores. — Fig. 15, coupe transversale d'une partie fruclifiée de la fronde, zoosporanges. CHLOROPHYCÉES. 21 20 à 25 v, les cellules plus ou moins carrées à angles arrondis, une épais- seur de 16 à 182, le chromatophore occupant environ la moitié de la cellule (fig. 9). Enfin ces cellules passent peu à peu au tissu occupant tout le reste de la fronde: il est formé de courtes cellules, en général penta ou hexagonales et dont le chromatophore, vu en surface, occupe toute la cellule (fig. 10). L'épaisseur du thalle en coupe transversale a de 28 à 35 y; les cellules rectangulaires, aux angles arrondis, sont longues de 22 à 28u; le chromatophore occupe la plus grande partie de la cellule (fig. 11). Si l’on compare le WMonostroma Harioti (lis. 10-11) au A7. Greviller (fig. 12-13), l'on voit qu'il en diffère par de nombreux caractères. Tandis que, chez le premier, l’épaisseur de la fronde est de 28 à 35 v, elle est seulement de 15 à 18 v chez le M. Grevillei. Chez celui-ci, les cellules, en coupe transverale, sont allongées horizontalement ; au contraire, chez le M. Harioti, leur grand diamètre est placé dans le sens vertical. Vues en surface, les cellules à quatre ou cinq angles dominent chez M. Grevillei, tandis qu’elles sont le plus souvent hexagonales chez “M. Harioti. La fronde qui, chez ÿ. Grevillei, se déchire de bonne heure quand l’Algue n’atteint encore que quelques centimètres de lon- eueur, reste souvent chez NW. Harioli en forme de sac jusqu’à la fin de sa croissance : elle se rompt alors, soit seulement vers son extrémité supérieure, soit jusqu'aux environs du pédicelle (on trouve d’ailleurs tous les passages entre ces deux états extrêmes (PL T, fig. 6-7). Les frondes adultes que nous avons recueillies étaient en pleine fruc- tification. Les cellules de la région supérieure du thalle se transforment en zoosporanges ; ces zoosporanges ont de 27 à 30 y sur 16 à 18 (fig. 15); chacun renferme de 20 à 30 zoospores, zoospores à deux cils, piriformes, ayant de 6 à 7 y sur 4 à 5 y. Comment se fait la dissémination de ces zoospores ? Il est probable que, lorsque l'émission est proche, les cellules contenant les zoospores se détachent de la membrane, dont on retrouve des lambeaux incolores. Chez ce Monostroma, comme chez le M. Grevillei, la membrane ne se gélifie done pas. C’est ce que lon observe lorsqu'on examine sous le micro- scope un fragment fructifié du thalle. La simple pression de la lamelle éparpille les zoosporanges, et il reste des fragments de la membrane con- 22 FLORE AEGOLOGIOUE: servant l'empreinte des mailles du réseau qui séparait les zoosporanges (fig. 14 a). La membrane du zoosporange est très mince ; elle se déchire. et livre passage aux zoospores. C’est au printemps, dans la seconde quinzaine d’octobre, que*ces zoo- spores doivent germer. Les rochers, complètement nus à la débâcle de la banquise, prennent alors une légère teinte verdâtre, qui peu à peu va en s’accentuant. Le 30 octobre, nous avons trouvé les premiers jeunes Wonostroma; les premiers sacs avaient de ! à 5 millimètres (PI. I, fig. 1). Le 1” novembre, les frondes mesuraient jusqu’à 30 millimètres sur 5 millimètres de diamètre (PL. I, fig. 2) ; le 15 novembre, elles atteignaient 130 milli- mètres sur 18 millimètres de diamètre (PI. I, fig. 5). Enfin nous avons recueilli des frondes complètement adultes dans les premiers jours de décembre. La période de végétation de cette Algue doit done durer de cinq à six semaines. Les frondes sont peu à peu arrachées du substratum sur lequel elles sont fixées, soit par la houle, soit par les fragments de glace. En mars, il n’y a plus trace de ces Wonostroma. Localités. — N° 534: îlot Casabianca, chenal de Roosen, près Port- Lockroy (île Wiencke), 27 décembre 1908 ; sur les rochers, dans les petites mares à marée basse ; plantes adultes, fructifiées. — N° 536, chenal Peltier, 28 décembre 1908. — Ile Petermann : N° 619, 30 octobre 1909 ; N°625, 1“ octobre 1909 ; N° 638, 24 octobre 1909: petites plages, à marée basse, aux endroits abrités. — N° 642, ile Déception, 2 décembre 1909 : en quantité sur les plages de la baïe intérieure. Distribution géographique. — Shetlands du Sud (île Déception), côte ouest et petites iles de la côte ouest de la Terre de Graham, archipel Palmer. 4. Monostroma applanatum L. Gain. (PEN fe:8) Note sur trois espcèes nouvelles d’Algues marines provenant de la région antarctique sud-américaine. Bull. Mus. Hist. Nalt., 1911, n° 6, p. 484. Thallo 3-5 cm. longo, 2-3 cm. lato, 8-11 » crasso, callo radicali adnalo iniho saccato applanato, ovali, deinde tarde dehiscente ad extremitatem CHLOROPHYCÉES. 23 et membranaceo, valde tenui flaccidoque, fusco-viridi, cellulis inferioribus ecaudatis, rotundatis, oblongis, in substantia intercellulari non copiosa dispositis, sectione transversa verticaliter ovalibus, 6-7 y altis, — cellulis superioribus angulatis, inordinalis, arctissime coalitis, sectione thall transversa plus minusve rotundatis, 4-6 y. allis, — chromatophoro omnino repletis; zoosportis incognitis. Specinina exsiceata chartæ. arclissime adhærent. C'est par suite du caractère aplati de sa fronde que nous avons donné à cette espèce le nom de Wonostroma applanatun. Nous l’avonsrencontrée en deux localités de la région antarctique sud- américaine. Chez tous les exemplaires recueillis, lAlgue nous à toujours apparu en nombreux individus fixés sur Plocamiun coccineum Lyngpb. (PI. VI, fig. 8), au moyen d’un petit disque d'insertion (fig. 16). En forme de raquette plus ou moins ovoide, le Wonostroma applanatum ressemble à une poche dont les deux faces seraient aplaties l'une sur l’autre (fig. 17). Ce n’est que tardivement que l'extrémité de la fronde se déchire irrégulièrement. Ces frondes atteignent au maximum une longueur de 4 à 3 centimètres sur 2 à 3 centimètres en largeur. Leur épaisseur est de 10 à 11 » vers la base ; elle ne dépasse pas 8 à 9 dans leur partie supérieure. L'Algue est d’une couleur brun verdâtre. Elle est de consistance assez muqueuse et adhère très fortement au papier sur lequel on la prépare. Examinée au microscope, la fronde se montre formée dans ses diverses régions de cellules qui diffèrent peu les unes des autres. A sa base comme au sommet, elle n’est composée que d’une seule assise de cellules. L’écar- tement de ces cellules est plus grand dans la partie de lafronde la plus âgée que dans sa partie jeune. Ce qui différencie nettement cette plante de presque toutes les espèces de Monostroma connues, c’est d'abord la faible épaisseur de sa fronde, qui ne dépasse pas 9 y dans la région supérieure ; — c’est ensuite lab- sence à sa base de ces cellules à prolongements qui forment les organes radiculaires chez la plupart des Monostroma, appareils que nous avons d'ailleurs rencontrés chez le W. Harioti L. Gain. Les cellules de la base de la fronde, vues en surface, sont légèrement 24 FILOREVAEGOLOCIQUEE allongées, ovoïdes, peu écartées les unes des autres, placées sans ordre dans un mucilage intercellulaire peu abondant (fig. 18). Elles passent insensiblement à des cellules légèrement plus grandes, plus rapprochées les unes des autres, qui prennent, vues en surface, des formes de plus en plus anguleuses (fig. 19) ; en coupe transversale, la fronde a à ce niveau 10 à 11 d'épaisseur, les cellules allongées verticalement ayant 6 à 7 y de hauteur (fig. 20). Enfin ces cellules, voisines de la région basale, passent insensiblement à celles qui forment la plus grande partie I I AUDI ATEN T Fig. 22 gt ea88s ES Fig.20 Z, exe] Ses 200 h Monostroma applanatum L. Gain. — Fig. 16, base d'une fronde avec son disque d'insertion. — Fig. 17, coupe transversale à travers une fronde qui était repliée sur elle-même : on voit nettement les deux faces de la poche aplaties l’une sur l’autre. — Fig. 18, cellules de la base de la fronde vues en sur- face. — Fig. 19, cellules plus jeunes de la base de la fronde faisant suite aux précédentes ; vues en surface. — Fig. 20, les mêmes vues en coupe transversale passant par le bord de la fronde. — Fig. 21, cellules de la partie supérieure de la fronde vues en surface. — Fig. 22, les mêmes vues en coupe transversale. de la fronde ; vues en surface, elles sont anguleuses, accolées les unes aux autres, sans ordre (fig. 21). L’épaisseur de la fronde ne dépasse pas 9 w. En coupe transversale, ces cellules sont arrondies, ovoïdes ou légè- rement aplaties horizontalement (fig. 22). Le chromatophore est étroi- tement appliqué sur la paroi interne de la cellule, qui parait entièrement remplie de chlorophylle. Tardivement l'extrémité des frondes se déchire, mais la base semble conserver sa forme de poche. CHLOROPHYCÉES. 19 UL Nous n'avons pas trouvé d'éléments reproducteurs. C'est à côté du Wonostroma bullosum (Roth) Thur. (1) qu'il faut faire rentrer cette espèce, Le W. applanatum s'en rapproche en effet par de nombreux caractères. La fronde du 7. bullosum est fixée par un disque radical ; elle est en forme de poche, puis membraniforme après la rupture de cette poche, de consistance gélatineuse, par conséquent assez muqueuse. Comme chez VW. applanatum, la fronde est aussi formée, dans toutes ses régions, de cellules qui ont la même forme, plus écartées les unes des autres à la base de la fronde que dans sa région supérieure ; son épaisseur ne dépasse pas 9 %; le chromatophore occupe toute la cellule. Mais le W. bullosum diffère du M. applanatum par des caractères qui en font nettement une espèce différente. Les cellules du 17. bullosum sont séminées où quaternées, formant de petits groupes qui sont d'ordinaire assez écartés les uns des autres et qui sont séparés par une matière intracellulaire assez abondante, puisque l’écartement des cellules peut atteindre 25 » vers la base de la fronde et 5 vers son extrémité. Chez .W. applanatum, au contraire, il n°v a pas de groupes de cellules, et l’écar- tement des élément cellulaires ne dépasse pas 3 à # » vers la base (fig. LS et 19), tandis qu'il est à peine de 1 y dans la région supérieure (fig. 21). En coupe transversale, les cellules du VW. bullosum ont une forme horizontalement ovale ou ovoïde, ayant 5 à 12» en longueur sur3 2,5 à5v en largeur, tandis qu’elles atteignent chez W/. applanatum de 5 à 9 » en longueur sur » à 7 » en largeur. Enfin le 1. bullosum est une Algue d'eau douce, souvent d’une grande taille et d'une couleur allant du vert Jaunatre au vert foncé. Localités. — N° 541, chenal Peltier, près de l’ile Wiencke, par des fonds de 20 à 30 mètres, roches; 28 décembre 1908. Nombreuses frondes fixées sur Plocamium coccineum Lyngb. N°653,ile Déception, décem- bre 1909, frondes fixées sur P/. coccineum, assez nombreuses sur Îles rochers de l’anse des Baleiniers, sous le niveau de la basse mer. (4) Ver BrecHErR \Nirrrock, Fôrsük till en monographi üfver Algslagtet Monostroma, p. 28-30, tab. [, fig. 1. — J. G. Acarpu, Till Algernes Systematik, t. TI, Ülvaceæ, p. 97-98. Expédition Charcot, — L. Gaix. — Flore algologique. 4 26 FLORENALGOLOCTIOUE. 5. Enteromorpha bulbosa (Suhr) Kg. Hariot, Première Expéd. Ant. Fr. (1903-1905), Algues; — Reinbold, Deulsche südp. Exp., Meeresalgen, Bd. VIII, Hefît II, p. 185 ; — De Toni, Syll. Alg., L; Chlorophyceæ, 1, p. 127. Solenia bulbosa Suhr, Flora, 1839. Ulva bulbosa Mont., Voyage de la « Bonile », p. 3; — Hariot, Algues du cap Horn. Enteromorpha Hookeriana Kg., Sp. alq., p. 480 ; Tab. phyc., vol. VI, tab. 37-If. Enteromorpha africana Kg., Sp. alg., p. 481; — Tab. phyc., vol VI, tab. 40. E. Novæ Hollandiæ Kg., Tab. phyc., VI, tab. 38; — Hohenacker, Algæ marinæ siccalæ ; — Reinsch, Die Meeresalgenflora von Süd-Georgien, p. 419. C’est la même espèce que celle recueillie par Turquet à l'ile Booth- Wandel et déterminée par Hariot comme appartenant au groupe des Compressæ et voisine de la forme africana (E. africana, Kg.). En coupe transversale, les cellules sont très allongées verticalement, ayant de 3 à 4 diamètres. Localité. — N% 559, 574, îles Argentine, 8 février 1909 : dans les petites mares, entre les fentes des rochers, entre les niveaux de la haute et de la basse mer (PL. VIT, fig. 1). Distribution géographique. — Sud de l'océan Pacifique, Chili et Pérou (Subr), détroit de Magellan (Hariot), Falkland (Hooker), cap de Bonne- Espérance (Drege), Géorgie du Sud, Kerguelen, Tasmanie etile Chatham. — Région antarctique sud-américaine : ouest de la Terre de Graham, ile Booth-Wandel (Turquet), îles Argentine (L. Gain). CHÆTOPHORACEZÆ. 6. Entoderma sp. Lagerheim, Bidrag lill Alg. flora, p. 74. SYN.: Enlocladia Reinke : Reinkia Borzi. Nous avons trouvé une espèce d'£ntoderma vivant en parasite (endo- phyte et épiphyte) sur les frondes du Wophiyllum Mangini L. Gain. Elle forme un thalle rameux composé de cellules irrégulières ayant un dia- mètre de 3 à 8 s, répandu dans les espaces intercellulaires de la couche corticale du Wi/ophyllum (fig. 23). Cette Algue forme la un véritable réseau. irrégulier, ramifié, qui envoie de courts rameaux vers la surface de la fronde. Ceux-ci, en se développant, donnent naissance à un tissu de cel- PP ES CHLOROPHYCÉES!: 27 lules plus ou moins accolées les unes aux autres, qui forment un véritable pavage de très faible étendue sur certaines parties de la surface de la fronde. La couleur de l’Algue est d’un vert légèrement brunâtre. Fig. 23. — Entoderma végétant dans les espaces intercellulaires de la couche corticale du Nitophyllum Mangini L. Gain. - Localité. — N° 648, sur les frondes du NV. Wangini, ile Déception, décembre 1909. CLADOPHORACEZÆ. 7. Ægagropila repens (.J. Ag.) Ke. Cladophora repens (J. Ag.) Harv., Phyc. brit., t. CCXXXVI:; — Kg, Sp. alg., p- 416 ; Tab. phye., IN, t. LXX, f. 2; — Hauck, Mecresalgen, p. 450; — Erb., Crill. ilal., I, n. 286, — Ardiss., Phyc. med., II, p. 222 ; — De Toni e Levi, FL. alg. ven., TI, p.157 ; — Le Jolis, List., p. 59 ; — De Toni, Syll. alg., vol. T, p. 3. var. ramis Oppositis Hariot, Alques du cap Horn. Conferva repens J. Ag., Alg. med., p. 15. Î. antarctica, n. forma. C'est bien à lÆgagropila repens (3. Ag.) Kg. qu'il faut rattacher cette Aloue. Elle diffère cependant des nombreuses formes réunies sous ce ‘nom par divers caractères qui peuvent en faire une variété distincte de celles déjà connues. 28 FLORE ALGOLOGIQUE. Le thalle est filamenteux, assez richement ramifié; les ramifications sont presque toutes réparties du même côté du rameau principal ou Ægagropila repens (J. Ag.) Kg. Î. antarctica n. forma. — Fig. 24, fragment d’un rameau. — Fig. 25, rhizoïde terminé en crochet. des rameaux secondaires (fig. 24). Les cellules sont nombreuses, d'une lon- eueur et d’une épaisseur moindres que celles men- tionnées jusqu’à présent. La cellule a le même dia- mètre sur toute sa lon- gueur ; à la naissance d’un rameau, elle se prolonge légèrement à la base de celui-ci. Les files de cellu- les vont en diminuant fai- blement d'épaisseur de la partie inférieure vers l’ex- trémité du filament prinei- pal ou de ses ramifications. Le diamètre des cellules varie entre 105 (cellules inférieures) et 65 » (cellu- les supérieures). La lon- gueur de ces cellules aug- mente de la base du thalle vers l'extrémité; elle varie de 150 à 430 », très rare- ment davantage. Leur lon- gueur est donc de 2 à 7 diamètres (fig. 24 et 26). La cellule basilaire du filament se fixe au moyen de crampons (fig. 30 «, d, e, f). Les rhizoïdes, presque incolores, sont nombreux (fig. 26), atteignant souvent plus de 1 centimètre de longueur; | Smèats CHLOROPHYCÉES. 29 parfois ils sont eux-mêmes (fig. 28) ramifiés. Leurs cellules varient de 200 à 550 » vers l'extrémité, avec un diamètre de 30 à 43 v. Ils servent soit à consolider l'Algue sur le substratum en s’y fixant au moyen de EE CS RE DES)" Ægagropila repens (J. Ag.) Kg. f. antarctica n. forma. — Fig. 26, base d’un rameau montrant de nombreux rhizoï- des. — Fig. 27, une cellule de laquelle partent deux rhi- zoïdes. — Fig. 28, rhizoïde ramifié. l Ê 500u. crampons (fig. 29 &, b), soit à aider à la cohésion des divers individus composant la touffe en s’enchevêtrant entre les filaments et en formant parfois crochet autour de ceux-ci (fig. 25). 30 FRORE AT GOLOCIOUR Cette forme antarctique a done un thalle bien différent de celui repré- senté par Harvey (Phiyc. Brit, &. CCXXXVNI), dont le filament principal n'est composé que de quelques cellules, et chaque rameau secondaire d’un ou deux articles ; elle en diffère aussi nettement par la différence de proportion des cellules. Cette Algue diffère aussi du C/. repens de Kützing (Sp. alg., p. #6; Tab. phye., IV, t. LXX, f. 2) et par la dimension et par la forme des cellules. Le CT. repens de Hauck (Weeresalgen, p. 450) de la mer Adriatique a des cellules de 80 à 200 z de diamètre et une longueur de 6 à 8 el même de 10 à 20 fois plus grande. Le D‘ Askenasy (AReise der «(razelle» ,p.5) signale un (/. repens provenant de l'ile Ascension, dont les cellules, toujours de plus fortes dimensions, sont caractérisées par leur forme en massue, leur dia- mètre supérieur étant plus grand que l’inférieur. Œgagropila repens (J. Ag.) Kg. f. antarctica n. forma. — Enfin M. Hariot (Aques Fig. 29 a b, extrémités de rhizoïdes portant des crampons, — s Fig. 50 a, b, c, d, diverses cellules basilaires de filaments avec du cap Horn, P: 18) dé- leurs crampons. : $ crit un C{. repens prove- nant de la baie Orange (Terre de Feu), à rameaux opposés, dont il a fait la variété ramis oppositis. L’Ægagropila repens est donc une espèce très répandue qui arrive à prendre des aspects bien différents suivant les lieux où on la rencontre. Notre Algue antarctique était d'un vert légèrement olivätre ; elle se présentait sous forme de petites touffes, de petits coussinets très denses de | à 3 centimètres de diamètre sur 1 à 2? centimètres de hauteur. Localité. N° 998, iles Argentine, février 1909, à marée basse, en \ iii émet matt inà Dm nn Éd ÉD SE ds = CHLOROPHYCÉES. 31 des endroits bien abrités du frottement des glaces, dans les petites mares, les creux, les fentes des rochers (PE. VIT, fig. 1). 8. Acrosiphonia arcta (Dillw.) J. Ag. Cladophora arcta (Dillw.) Kg., Phyc. germ., p. 263 ; Species, p. 417 ; Tab. phye., IV, t. LXXIV; — Harv., Phyc. brit., t. CXXXV; — Hauck, Meeresalgen, p. 445 ; De Toni, Syll. alg., vol. T, p.339 ; — Hooker et Harvey, Flora ant., p. 495; Hariot, Algues du cap Horn, p. 21. Cladophora (Spongomorpha) arcta (Dillw.) Kg., Askenasy, Reise der « Gazelle », p.4; Reinbold, Deulsche südpolar. Exp., Meeresalgen, Bd. VIE, Heft IT, p. 186. Conferva arcta Dillw., Bril. conf. suppl. p. 67; — Engl., Bol. lab., 2098. Conferva centralis Ag., Sys!., p. 111: -- Lyngb., Hydrophyl. Dan., tab. 56. Acrosiphonia centralis (Lyngb.) Kjellm., Slüdier üfver chlorophycésläglel Acrost- phonia J. G. Ag. och dess Skandinaviska arler, p. 73-77, PI. IV, fig. 1-20. L'Algue antarctique formait des petites toulfes vert foncé, d’un diamètre de 2 à 3 centimètres de hauteur, aux éléments rigides. Ces touffes sont composées chacune de plusieurs individus. Les files de cellules ont un diamètre variant de 100 à 160 ; les cellules, vers la base de l'axe principal et des divers rameaux, ont une longueur de { à 2 diamètres, tandis qu’elles peuvent atteindre jusqu'à 10 diamètres dans les parties jeunes (fig. 31-32). Les cellules terminales ont leur extré- mité arrondie ou très légèrement acuminée. | Les ramifications, assez nombreuses vers la région inférieure de l'axe principal, sont réparties autour de celui-ci (fig. 33). Ces ramifications semblent s'arrêter aux rameaux secondaires. L'accroissement de l’Algue se fait par les cellules terminales des divers rameaux. Dans chaque cellule est un chromatophore réticulé avec de nombreux pyrénoïdes et de nombreux noyaux. Les rhizoïdes ont un diamètre de 40 à 50 #. Ils se forment principale ment à la base de l’axe principal (fig. 33, 34, 35). Certains développent à leur extrémité des sortes de bourgeons, petites masses arrondies, rem- plies de matières de réserve qui, par la suite, serviront, par bourgeonne- ment, à reproduire l'espèce (fig. 33 b, 35 b). C'est le seul mode de repro- duction que nous ayons trouvé chez cette Algue. Nous n’avens en effet pes rencontré de zoosporanges, 32 FLORE ALGOLOGIQUE. Cet Acrosiphonia est beaucoup plus petit que celui décrit par Reinsch de la Géorgie du Sud, et qui mesurait 4 à 6 centimètres de hauteur. Fig. 32 Acrosiphonia arcta (Dillw.) J. Ag. — Fig. 31, 32, extrémités de rameaux. — Fig. 33, fragment d’un rameau présentant quel- ques rhizoïdes : l'extrémité de l’un d’eux se termine par un bourgeon (b). — Fig. 34, jeune rhizoïde. — Fig. 35, rhizoïdes développées vers la région inférieure de l'axe principal. Localité. — le Décep- tion, décembre 1909, à marée basse, sur les ro- chers. Distribution géographi- que. — Angleterre, France, Danemark, Norvège, cap Horn, Falkland (Hooker), ile Kerguelen (Askenasy), Terre de Feu, détroit de Magellan (Hariot), Géorgie du Sud (Reinsch); Antare- tique, Shetlands du Sud, ile Déception (L. Gain). 9. Urospora penicilliformis (Roth) Aresch. Observaliones phycologicæ,T,p.15, PI. 1; — Reinbold, Deulsche südp.Exp.,Meeresalgen, p.186, BA NET AEe tbe C’est bien au genre Uro- }- spora que se rapporte cette Cheætomorphée; nous la- vons trouvée en assez grande quantité dans la région ouest de la Terre de Graham. Elle doit être identifiéeavec l'U. penicilli- formis (Roth) Aresch. dont elle présente tous les ca- ractères. Elle est de grande taille, atteignant 10 à 15 centimètres de longueur. Nous avons même trouvé à l'ile Déception des exemplaires CHLOROPEMCÉES. 33 == ë ik fr, £ LE À Urospora penicilliformis (Roth) Aresch. — Fig. 36 a, b, c, d, e, lilament à cellules courtes; en d et e, zoosporanges. — Fig. 37 a, b, c, d, e, f, un filament à cellules allongées ; en e ct f, zoosporanges. — Fig. 38, trois zoospores. — Fig. 39, spores germant directement à l'intérieur des sporanges. — Fig. 40, trois spores en voie de germination. — Fig. #1, akinètes. — Fig. 42, aplanospores. Expédition Charcot. — L. Gaix., — Flore algologique, 9 34 HPORE ALGOBPOCGTIOUE" qui avaient Jusqu'à 25 centimètres. Le thalle est filamenteux, simple. La plante est fixée par ses cellules inférieures terminées en pointe plus ou moins aiguë. Toutes les autres cellules sont susceptibles de se diviser et de donner naissance à des cellules reproductrices. Si on examine au microscope une touffe de cet Urospora, on trouve tous les passages entre des filaments à courtes cellules (fig. 36 «, b, c, d, e) et des filaments à cellules allongées (fig. 37 à, b, c, d, e, f). Chez les premiers, vers la base du filament, les cellules sont souvent trois et même cinq fois plus larges que longues ; puis, à mesure que le filament va en s’épaississant, les cellules arrivent à être aussi longues que larges. Chez les autres filaments, dès la base les cellules sont soit égales en longueur et épaisseur, soit plus longues que larges, et elles atteignent en longueur Jusqu'à 2 et plus rarement 3 diamètres. Ilen est de même des éléments reproducteurs, qui offrent tous les pas- sages entre les cellules globuleuses et les cellules allongées (fig. 36 d, e; A) | La dimension des cellules végétatives est done très variable : les écarts varient entre 24 et 60 ÿ en largeur et 6 à 100 » en longueur. À l’île Déception, nous avons trouvé de véritables U. penicilliformis géants, les filaments atteignant parfois jusqu'à 30 centimètres de long et certaines cellules ayant Jusqu'à 250 % de largeur sur une longueur de 400 D 3 Nous attribuons cette énorme croissance à la quantité de matières nutritives (graisse, huile en suspension dans l’eau de mer) due aux nombreux cadavres de baleines (dépouilles abandonnées par les balei- niers qui, durant deux mois de l’année, font la chasse aux Cétacés dans ces régions) qui encombrent la baie. Nous avons d’ailleurs remarqué cette vigueur du thalle chez les différentes espèces d’Algues provenant de cette localité. Le chromatophore est pariétal, légèrement réticulé, avec des pyré- noïdes et des noyaux nombreux dans chaque cellule. Les Algues recueillies et notamment celles prises à l’île Petermann au mois de février sont en pleine fructification. Nous avons trouvé la repro- duclion par zoospores, par akinètes, par aplanospores. CHLOROPHYCÉES. _ Les zoosporanges, de beaucoup les plus nombreux, sont en général plus ou moins sphériques, ayant un diamètre variant de 50 à 70 » (fig. 36 d, e); parfois aussi ils sont allongés (fig. 37 6, f). Les zoospores, nombreuses, sont claviformes; les cils, au nombre de quatre, sont fixés sur le gros bout (fig. 38). Parmi ces filaments fructifiés, nous avons trouvé des cellules reproduc- trices d’aspect identique aux zoosporanges, renfermant de nombreuses cellules de la taille des zoospores, ayant environ 12 y de diamètre, mais étant sphériques (fig. 36 e). Ces spores commencent à germer dans la cellule même ; la plupart ont déjà subi une division et ont pris une forme allongée ; à ce stade, elles doivent être mises en liberté (fig. 39). Dans certaines cellules où restaient quelques éléments, nous avons trouvé des spores qui formaient déjà de véritables filaments composés de trois à six cellules courtes (fig. 40). Ces cellules du filament sont-elles des gamétanges chez lesquels la fusion des gamèles se ferait directement dans la cellule mère, la germi- nation commençant dès la formation de l’œuf?!! N'ayant aperçu aucune trace de fusion de cellules, nous serions plutôt porté à croire que ce sont de simples sporanges chez lesquels les spores, plus avancées, ont germé directement dans la cellule, sans former de cils vibratiles. Certaines cellules ont donné naissance à des akinètes (fig. 41). Enfin, dans d’autres cellules, nous avons trouvé ce que nous croyons être des aplanospores ; la masse protoplasmique de la cellule s’est divisée en un certain nombre de corps sphériques, une dizaine environ, corps dont le contenu semble lui-même en voie de division (fig. 42). Localités. — N° 52%, 525, ile Déception, 23 décembre 1908 : baie inté- rieure de l’île, sur les rochers, les cailloux découvrant à marée basse. — N° 559, île Petermann, 4 février 1909. — N° 624, île Petermann, 1 novembre 1909. Distribution géographique. — France, Angleterre, Allemagne, Amé- rique boréale, Spitzberg, Nouvelle-Zemble, Groenland; Kerguelen, Antarctique sud-américaine (îles Déception, Petermann). 36 : PLORErAEGOLOGIOMUIE: PH ÆOPHYCÉES. ECTOCARPACEZÆ. 10. Geminocarpus geminatus (Hook. fil. et Harv.) Skottsb. Subani. und ant. Meeresalgen, Phæophyceen, p. 13; — Reinbold, Deulsche südp. Exp., Bd. VIII, Heft II, Meeresalgen, p. 190. Ectocarpus geminatus Hook. et Harv., London journ. of bot., vol. IV (1845), p. 251 ; Crypt. anlarclica, p.163; — J. Ag., Sp., I, p. 21; — Kg., Sp., p. 459; — Dickie, Alg. found at Kerguelen land. Linn. Soc. Journ. bot., vol. XV (1876), p. 199; — Hariot, Algues du cap Horn, p. 35, PI. IL, fig. 1 et 2; Exp. Ant. Fr. (1903-1905), Algues, p. 4; — Askenasy, Reise der « Gazelle », Algen, p. 16, t. V, Gg. 3, 6,7, 9; — Gepp, Ant. Exp., Nalural History, 111, Marine Algæ, p. 9; — De Toni, Syll. alg., III, Fucoideæ, p. 548. Nous avons trouvé quelques petites touffes fixées sur les stipes de Desimarestia compressa (Reinsch) Skottsb. recueillis par quelques mètres de fond aux environs de l’île Petermann. Cette Æctocarpacée doit être répandue sur la côte ouest de la Terre de Graham; Turquet en avait rap- porté quelques exemplaires de l’ile Booth-Wandel. Distribution géographique. — Sud de l'Amérique du Sud (Hooker, Hariot, Skotisberg), Falkland (Hooker, Skottsberg), Kerguelen, Géorgie du Sud (Skottsberg), île Booth-Wandel (Turquet), île Petermann (L. Gain), Terre Victoria : cap Adare. DESMARESTIACEZÆ. 11. Desmarestia Willii Reinsch. (PIN el) Flore, 1888, p.185 ; Meeresalgen flora von Süd-Georgien, p.409, Taf. XVII, fig. ? a; — Skottsberg, Subant. und ant. Meeresalgen (1907), p. 16, fig. 13-14 ; — Rein- bold, Deuische südp. Exp. (1908), Bd. VIII, Heft II, p. 191; — Laïng., The subant. Islands of New Zealand, vol. IT, p. 497 ; — De Toni, Syll. alg., ITT, Fucoideæ, p. 457. Desmarestia viridis Lam., Hook. fil. et Harv., FL. ant., II,s.178 et 466 ; — Dickie, Linn. Soc. Journ. bot., vol. XV (1876); Notes on alg. found at Kerguelen land, p. 198 — Askenasy; Reise der « Gazelle », IV, Prot. Algæ, p. 22; — De Toni, loc. cit. Desmarestia viridis 6. distans Hook. et Harv., Loc. eil.: — Askenasy, loc. cit. Dichloria viridis Grev., Hariot, Algues du cap Horn, p. 42. On ne peut, comme l’a montré Skottsberg, séparer cette espèce du Desmarestia viridis des régions australes, dontelle présente tousles carac- PHÆOPHYCÉES. 37 tères. Parfois l’on trouve des différences extérieures dans la longueur ou la fréquence des ramifications, mais le développement et la structure de ces plantes sontidentiques. Pour la séparer du D. viridis (Muell.) Lam. des régions boréales, avec laquelle elle offre une très grande ressemblance, nous lui laisserons le nom de Ÿ. Will donné par Reinsch à l’Algue de la Géorgie du Sud. Nous avons trouvé quelques exemplaires de cette Algue en octobre 1909, sur la côte ouest de la Terre de Graham. On aperçoit nettement les extré- mités des jeunes rameaux présentant les filaments des cellules crois- santes, souvent ramifiés, filaments faisant subitement saillie en dehors du tissu cortical. Le plus grand des exemplaires que nous avons recueillis a une longueur de 30 centimètres. Le rachis, légèrement aplati vers la base, a une sec- tion de 4 millimètres dans son plus grand diamètre. La ramification est N® 617, 618, octobre 1909, le long de la côte de l’île Petermann, par 3 et 4 mètres de fond, sur les rochers, aux endroits régulière, opposée, avec des rameaux de cinquième ordre (PI V, fig. 1). Localités. abrités du frottement des glaces. Distribution géographique. — Terre Victoria (île Franklin), Auckland, Kerguelen, Marion, Patagonie, Terre de Feu, Falkland, Géorgie du Sud, Antarctique sud-américaine (ile Petermann). 12. Desmarestia compressa (Reinsch) Skottsb. Subantarkt. und ant. Meeresalgen, Phæophyceen (1907), p. 19, Taf. 2. Desmarestia aculeata var. compressa Reinsch, Flora, 1888, n° 12, p. 2; Ber. deuische bolan. Gesellsch. (1888), p. 145 ; Meeresalgen von Süd-Georgien,p. 408, Taf. XVII, fig. 3; — De Toni, Syll. alg., III, Fucoideæ, p. 459. Desmarestia media Grev., Syn., p. xL; — Hook. fil. et Harv., Flora ant., II, s. 466; — Ke., Spec., p. 571; Tab. phyc., IX, t. XCV, f. II ; — Dickie, Linn.Soc. bol. (1876), vol. XV, Notes on Algæ found at Kerg. land, p. 198. Desmarestia harveyana Gepp, Nat. ant. exp. (1907), vol. III, Marine Algæ, p. 7, PI. III, fig. 11-15 ; — Skottsberg, Obs. on the veg. of the ant. Sea; — Hariot, Exp. Ant. Fr. (1903-1905), Algues, p. 4. Nous nous rangeons à l'avis de Skottsberg pour la détermination de cette espèce. Elle ne peut être en effet distinguée du D. media Grev. des régions antarctiques. Nous avons examiné les échantillons de J. D. Hooker 38 FPORERAEGOROCAQUE" provenant du voisinage de l’île Cockburn : ils ont la même structure que ceux que nous avons recueillis sur la côte ouest de la Terre de Graham. De même la structure de ceux-ci s'accorde complètement avec les figures données par Gepp sousle nom de D. Harveyana. Mais Reinsch ayant aupa- ravant décrit l’espèce comme la variété compressa du D. aculeata, 1] faut, comme l'indique Skottsberg, nommer cette espèce D. compressa(Reinsch) Skottsb., ce nom étant le plus ancien. Le D. compressa est très commun dans toute la région ouest de la Terre Louis-Philippe et de la Terre de Graham, où il forme une zone caracté- ristique s'étendant assez loin au-dessous du niveau des basses mers. Ce Desmarestia peut atteindre de grandes dimensions : nous avons constaté pour certaines touffes des longueurs dépassant 2 mètres. Localités. — N° 540, 543, 545, entrée du chenal Peltier, près l’île Wiencke, 28 décembre 1908, sur des fonds de roches dépassant 30 me- tres. — N° 548, cap Tuxen (Terre de Graham), 8 janvier 1909, par 4 mètres de fond. — N° 616, ile Petermann, 10 octobre 1909, par 3 mè- tres de fond. — N° 644, île Déception, décembre 1909 : recueilli sur la plage au niveau de la basse mer. l Distribution géographique. — Terre Victoria (île Coulman, cap Adare), Kerguelen, Géorgie du Sud, Shetlands du Sud (îles Déception, du Roi- George), île Cockburn, détroit de Gerlache, îles Booth-Wandel, Peter- mann, Argentine, Terre de Graham (cap Tuxen, baie Beascochea). 13. Desmarestia ligulata (Lightf.) Lamour. Essai, p. 25 ; — Greville, Alg. brit., p. 37, tab. V ; — Harvey, Phyc. brit., t. GXV ; — Hook. et Harv., Crypl. ant.,p. 161; — Hariot, Algues du cap Horn, p.43; Exp. Ant. Fr. (1903-1905), Algues, p. 5 ; — Laing, The subant. Islands of New Zea- land, vol. IT, Algæ, p.496 ; — De Toni, Syll. alg., III, Fucoideæ, p. 460. Desmarestia firma (C. A. Ag.) Skottsb., Subant. und ant. Meeresalgen, Phæophyceen, prel fic:1917. Fucus ligulatus Lightf., FI. Scotica, t. XXIX ; — Turn., Hist. fuc., t. XCVIII. Il n'y a pas lieu, croyons-nous, de distinguer la forme australe, comme l’a fait Skottsberg, sous le nom du D. firma (C. A. Ag.) et de conserver à l'espèce du nord le nom de D. ligulata (Lightf.) Lamour. Ces plantes ont des caractères trop communs pour en faire des espèces distinctes. Le PHÆOPHYCÉES. 39 D. herbacea Lamour, formant une espèce à part, nous conservons à notre Algue antarctique le nom du 2. liqulata. Skottsberg a trouvé des exemplaires rejetés à la côte; l’un d’eux, recueilli en mai à la Géorgie du Sud, portait de nombreux sporanges uniloculaires. Ils étaient répartis par groupes sur les lames foliacées de l’Algue, sans ordre, entre des sortes de paraphyses. Ces sporanges avaient une longueur de 24 à 30 », sur 9 à 12 y de large; ils renfermaient une petite quantité de spores. Au cours de la première expédition Charcot, Turquet trouva plusieurs fragments de cette Algue dans lesnids de cormorans de l'ile Booth-Wandel. Nous en avons rencontré quelques débris rejetés à la côte sur une plage de l’île Déception en décembre 1909. Distribution géographique. — Cap Horn, détroit de Magellan, Chili, Falkland, Géorgie du Sud, Auckland, Campbell, Antarctique sud-améri- cain (îles Booth-Wandel, Déception); Australie, Sud-Afrique, Atlantique et * Pacifique Nord. 14. Desmarestia anceps (Mont.). (BI gre-6:) Prodr. phyc. ant., p. 13 ; Voyage au Pôle Sud, Bot. crypt., p. 54; — Kutz., Sp., p. 576 ; Mab=phyc., ECC XOX VIT, Ge. vc, d,— J Ag: Sp., IL, p. 170; — Hook. et Harv., Crypl. ant., p. 160 ; — Skottsberg, Subant. und ant. Mecresalgen, Phæophyceen, p. 20; — De Toni, Syll. alg., IT, Fucoideæ, p. 462. Grâce à l'extrême obligeance de M" Weber van Bosse, nous avons pu, par l'intermédiaire de M. Hariot, nous procurer l’exemplaire type unique du Desmarestia anceps recueilli par d'Urville près de la Terre Louis-Phi- lippe, exemplaire conservé dans l’herbier de Kützimg. Comme Montagne le fait lui-même remarquer, ces quelques échan- tüillons du . anceps sont en très mauvais état; mais, malgré cela, nous avons pu identifier l’Algue que nous avons recueillie avec l'échantillon de Montagne. Hooker et Harvey (#1. ant., 11, 466) hésitaient à assimiler le D. anceps Mont. à l'espèce connue sous le nom de . media Grev. — Skottsberg, au cours de l'expédition d'Otto Nordenskjôld, trouva quatre petits frag- ments de cette Desmarestiacée au voisinage de la Terre de Graham ; il crut, LS 40 ï HPORERALCOLOCTOUE avec juste raison, d’après les quelques renseignements de Montagne et d'Agardh et les figures qu’en donnait Kützing (Tab. phyc., PI. XCVHI, c, d), pouvoir la rapporter au D. anceps. Il donna alors une description de ces jeunes extrémités de fronde. Nous avons eu la bonne fortune, au cours de nos divers débarquements, de recueillir non seulement des fragments de fronde de cette intéressante espèce, mais encore de rencontrer, rejetées à la côte sur lune des petites plages de la baie de l’Amirauté dans l'ile du Roi-George (Shetlands du Sud), des vieilles frondes et l'appareil de fixation de cette Algue restée si problématique depuis près d’un siècle (PI. V, fig. 5-6). Le D. anceps estune plante qui peut atteindre de grandes dimensions, à en Juger par les exemplaires que nous avons rencontrés ; nous lui don- nons facilement une longueur de 3 à 4 mètres. Le pied d'attache est énorme, globuleux, formé d’une multitude de crampons enchevêtrés les uns les autres, pouvant atteindre un diamètre dépassant 20 centimètres (PI. V, fig. 5-6). De ce pied partent une ou plusieurs fortes tiges, rachis rubanés très épais, aplatis, verruqueux, d’une largeur de 5 à 7 centimètres sur une épaisseur de 1 à 3 centimètres. De ce rachis de plus en plus réduit partent de nombreuses ramifications dont les rameaux extrêmes ont la structure représentée à la planche V (fig. 2-4). Si l’on étudie la partie terminale d'une fronde, l’on voit que le rachis est aplati; son diamètre atteint de 2 à 4 millimètres. Les rameaux de premier ordre ne sont pas complètement opposés les uns aux autres, comme c’est par exemple le cas de D. Wall Reinsch. L'on trouve souvent, et surtout vers l'extrémité d’une jeune fronde, des rameaux courts plus ou moins opposés (PI. V, fig. 2) qui alternent avec les rameaux longs ; parfois même deux rameaux courts alternent avec un rameau long (PI. V, fig. 3). Ces rameaux de premier ordre atteignent jusqu’à une longueur de 25 centimètres; ils offrent une section cylindrique dans la région avoisinant le rachis, puis ils s’aplatissent peu à peu et se rétrécissent vers leur extrémité. Ils sont nombreux sur toute Ja longueur du rachis, distants les uns des autres (dans les parties termi- nales de la fronde) de 0,2 à 1 centimètre. g AT D RS UT ES SO ET PHÆOPHYCÉES. 41 Sur ces rameaux de premier ordre sont placés latéralement, à peu près en opposition, des rameaux de second ordre. Ceux-ci, lancéolés, minces, aplatis, ont la forme de feuilles allongées finement rétrécies à la base. Le rameau, d’une épaisseur de 2 à 5 dixièmes de millimètre à la base (PI. V, fig. 4), passe progressivement à une largeur de 1 à 2 millimètres pour se terminer en pointe vers l'extrémité. Il peut atteindre une longueur de OC { 4 DA LP nm \®} N7 0 A ECS OX Y ( ne, ] | EN ENS Phæophyeceæ 18 36 48| 47| ?21| 2? 5) 4 | 16 6 Rhodophyceæ............. OU 7 115" 70]. 61" 6 D 4 | 54 | 26 Totaux des espèces.| 81 77 210! 136| 107) 8 | 8 8 | 80 | 35 Ï DOMAINE ANTARCTIQUE. II. — NOMBRE DES GENRES DANS LES DIFFÉRENTES FAMILLES. 143 Région antarctique, BEPAMNDOBACTERIACEZÆ .. ....... nec. “al MD OUOGCAGEME:.S ui Me dnees due doc on à ea CHAMAÆSIPHONACEZÆ .............cee.e.. Le ÉMRPAMORTACEÆ., . ss cote oo me © à ooie a de Et LIT ARNO DRE: En 1 STÉCACENOE NT ENNNRRRRRRRNEERRERE ee MAO UOGCACEZR,., 2 ue duue noue ae aus doc us 1 2 (3) AA GE. 2... Ni 2. 1 M HOPAURAGEZ .. 2... .......,... .. 1 POP AGRACEZ).................... A 2 ILRORNNEASe SCORE CORRE Le 2 TES DIN GE RSR 3 SL 'EVOESMDIO D EE ne LS TROIE UE e PRMMEARPACGEÆ. . _................ Il ÉRIC AREA CR AS) Lui ui due a du cru do sa LT ENCR TONNERRE Pal ELU ATEN COR ce PR LESTIACEZÆ 1 À... ue. 2 RAA SIPHONACEÆ... L: .. es ose moe de. 1 LE LACS EN EDR = HG EDLRONONOERRRRRSRRRRER Re De RNA RAC en ne ousccve avais eue a © etsie ete < 4 BEÉDHODERMATACEÆ.. + ne se sors e & ones oo eee 1 A AR sn node ane ane c 2 2 DETSPONTAGIE TORRES EE 1 DLPOENUEAT SENS 1 ÉÉAEMINTHOCLADIACEÆ. .. eee e es Dee _ RRRATANGTAICE AR LD. ul à ais eee de ein cie duo ou — TELIGILAOET ORNE — MEARMENA CEE ue. à 0 eo oo se me die oo oute ce à 9 ÉMODOPHVLLIDAGEM ce 2e ec ae ee 010 0 es ee 1 ÉRPDROGUCCACE A. - 2 2 docs cac nc ve ce de 2) ÉOD EMENTACE Be. à à someone mio boue à ne cie 3 MIDEOSERDACRÆE 20. + se à on i8 ea 0 1e eue done 4 BONNEMAISONIACEÆ ....... sos eee e.. 2 RÉRODOMBEAGE AM. nee coin oc elsiaies die 2 ERA D SR D BRIE LOUPIACE Æ: 25 2 na e emo ele ee ose Il NOR ANG ET — ATARI AC. - - 2 Lu ee à cute none ve or à 2 BORA PDNACEMR Les oc Die tit octo ele soc o Motaux des genres :..2....:1..... 06 Géorgie du Sud, œ || WI BV ekgRRo] - bel WWE | | Res Région subantaretique il SE Lu — = — il sr — — 2 — 5) Il IQ = | = L | — ES = Ve R& | — MS = ] pures = — sn — PAR Er IE ee 1 VEN — Re EEE — | 2 1) ART RE RES CNE 5) NES Il — _ = ON ane = 1 A RE — | 1 PEAU EE —.b— 4.3! dl — | 1 DNTNEENE — | 2 RSR, = | I 1 il 1 1 1 1 2 Ia A 1 1 1 Ir EE enr Du) - CUT = l AREAS 1 1 3 1 1 RIRES 1 5) 2 1 1e — Il ] = — 1 1 Are = 1 A RNIEAR ae CHCNMGR RE 1 4 2 il le = 1 Re | — Ur SU SES ON 1 3 Re 2e lee 1 I 2 1 1 AE UE 7 7 4 2 nn ill NES QE 1 = 6 1 —|— | — — 1 = 1 ] Es ne ue = — 7 4 ou = 2 Jon P720)R 61 () 7 | 51 Campbell. Mn fe cs less [lo l'ISS EMI AS] O1 144 FLORE ALGOLOGIQUE. HIT. — NOMBRE DES ESPÉCES DANS LES DIFFÉRENTS GENRES. = E = all É : Al É : SE) à NS MES DRE RER El ER Eh nn | & | ÉeDIOIRTIE ER RE ER RS Tree —- 2 1 | = eue = Glæocdps a RER Et AL PEER ARE — — RE — NONOCOCCUS Ie ne re ee ee CT IC — — IS PER = | = | — DUO NA SE ee OE RCIAE — — 1 —-|—-|—-|—- | — | — DérMOCArpa ER RER EEE TE — — 11 RE = LUngbya EEE RE NE EE — — IA L'NORRr IS DÉTULENO EE. nee One CR LE CE — BL.) =) = | — COlO AT ID RE NARRE RE A EL CRREE — — 1 a | — |ù— RIDUIOTIE NE A RO de eee — — ARR RER | = |— INOSlOC nn ere cles et ce ee ne — Il nt | = | — ChloroCRUIT UMP NE RENTE — MN — | — | — MonostToman TRE Mrs TUE 3 = INR Bh=|—=) = | — ÉRTEROMORPRAL PRÉ RCEEESRETEEEEE 1 1 CE PA RS | — 22 Tibet en Re RE Re rer te 1? — APP = |. — À 1 PTASTOIREE PEER RER SRE Re — 1 nr nt En | — | — | — FLOTMISCIQR RACE RNA RARE — 1? le man hs | = | DRE CRUE RAR RATE COPINE VARIE, ee Ce 2 = 2 1 —-|—-| ==) — Entloderma.: sise ae tentant 1124 = mm | = | — | — Urospord ere eee tee Il = 1 1 SO = | — i— Chælomorpha=.. Re = — 3 | — 1 —-| — | — Me) — IR RIZOCIOMIUME SERRE ENTRE ENS ER 1? — 3 1 DEL, — Il ACROSTP ROMAN PEN RE ER RTE MARIE 1 1 1 Il = | = LÉJAITOPUA EE RS A Ce CRETE 1 — Il == = Cladophord me RER TC 11% — 9 7 IN =). — 3 1 Clado bp honOpSIS RER EP = — OR = | — — GOMONNO ER PR SRE de rt — — Il — | — | — COOL MES TEEN ARRET 1 | —| — = |— BROSSE acces entree ee TE — — DRE 1 —-|—-|—- | — | — CORNE ES PR PET AT RE EU — _ 4 il 2 | = à = OSITCODLU RER TR Te — _ 1 —|—-|—-|——| = | — ACIER EMA Sete RS Ce PTE Il mn NL = | — | — SITE DIONCMA SERRE Ce EEE EL — — = NN = | = | — GEMENOCARDUS EEE ER PEER 1 2 1 1 1 || ==) — ÉCLOCAT DUS VRP en ae — 3 7 D 1 —| | = == EUONEMA RER RER NM I ENS E — 2? = ml | — | — | — NONTNOSPROMOS ER ET CCE = 1 nt nel | — | — | — PYIGENO ES NN ER EN ere — 1l il NÉS) = | = | = ÉIGIODIERLS SERIE NI EEE AT ES Er — r 2 EN 2 IE IS EE SDRACCLATIA RER NE TEE — — 3 Il 1 —|—-|—- | — | — Gladostephus RETIRE PCR AE — = 4 DC | — | — | — PUPNCIARIA EEE AR Te Net ee Rte = — EN S — | — | — COTYCUSE SR NN PS AE NES ARIANE ET IE nt — 1 1 1 —|—-| | == \— PROS RENE RER PR = I 1 OM | = | — UE R TOUT TUE SN NT ne CA — 1 1 Il 1 —|— | — | — | — Colpomenta ss st RENE Et = — Il Il 1 —-|—- | — | — | DOMAINE ANTARCTIQUE. 145 == E SNS nant à S -| = D) nes )MENNMENINENMENINS IRC EE ë È SE Fi e- “ © Don... .:..................... — 1 1 D): TAN ER RE 1 | — MSHENOEOCCUS |... ......-................. — == = INR (QU MS DON ......... 5... — 1 IS — ee des do ane le: 5 | 3 (4)14(5)14(5)| 4 1 —- Il 2 | — Le Ne à LOC ROSE RTE 1 = EN ES en DO... .... 0... ne = — 1 NES 1 | — MD RAmnus.......................... 1 I P2 A NE En in ee MPDIDnNEMA........................... — = ni IS == ne cor oo ces — Il eue Une Cr uire RNA EN SR NL END OCR RO CP EEn EE — = PME IN QI NE 1 il ET 0... ten — == D A 0 er Le EE Ru. ce — 1 Ame PNEUS UD deu ret eue il 1 Il Il CO 1 1 LT s MÉSNANENEPREECE = = 1 RAR EN ne 2 mio no epngs eaeee te. 2 r 2) NC 0 A ES r l 1 Se ns ee coince — 1l il 1 il 1 INR 1 1 Se ee ee nes der nee 1 1 _ DIM S DRE le enr e ce eiele aie o cle cleie ec aie 1 = = SNS ON ER Mes neie cles à à ojoie te eye 1 D PR nu ue ce sales ae eee one o 1 2 Dale NREnUR IA 1 1 DIU IEUS RE a. nd. caeeee va so «à — 1 LLUCRDIIC. 53608 AO PRES RE — RS ER MONT PÉERETE = —= = Il 1 OO Te ie 1 20 Ven A ae - miles ioee site e eleves — = NN ES EDR TRE ue . — = | — | — | — | — Le OUEN EEE PR EEE il = A Re A Ne diere 5e daiere eee — | — REA A ln dunes e cales ces Il = — | — = TE ne ados oem Il Il Se SE I 2 LOT IO ON SERRES CPE — —= 1 — A OA ne en à nat a crues à _ 1? 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Gain. — Flore algologique. 19 140 FPORENALGOLOGCIQUIE SUR See de s | = = = CR PR RE Sete | E = ES É | S J'PONSSRSER RO dOpRUIISRRESEERCRERERRNN ANEEETTRE A mn | PAIN UTROTO STRESS PEER RE A ENT ETES —= Il GrACUArIA EE RSR RE EN EE EE 3 (4)| I 2 = | =) — Curie NE re RCE LAN ROVER RU AE Il - = Va LD NUE AO A NO ER OA PU ee = — I EnUTe DARCOQTE ET Ans ne ee OR ARTS LR o 1 " GCallible DRASS AE RE POUR an 1 mm | = | — | — ADO DROITE ne EU D — a on met al — | — Il RROUUMENLALS ISERE Re EN ET 1 2 HA ICN M) 2 © ÉDUMENTAS crea EE OC Il — 2 |. — RME) 2 — Chulocladias Rs Se RER Re I PlOCAMIUM EI ME NE ANT RE RUES 3 2 2 1 2 1 1 2 INTO DROIT PR EREE LE NEEN ERCE CReRRRE 2 Il COMMON | — Il AR Deles Sr IUE en RO NOIR DCE 2 6? 9 6 7 IURCNISES 2 à PORTAL LM ben ere TE En UE CL ES 1 mn rule Ti Elydro ap RUN RENE 1 = = | = | — PLUONLAN PER RENAN SR CS NE AE Il = 1 | = — Delisea Rec AN LE DR CU Il — — | — RS |. = Lee, — BONNEMALSONI RE RUN UE = IR ER = = | = | = Edaurenciae etes Rs Rene ESA el = = NN | = La POIYSLD RONA MERE ERA il 1 6) 3) 2 NNRIEE AR ES LOpDRUTENAR ER ET AL ENT A SRE AE = = CODE | — | — 11 = BOSTON ni dE ne nn Il 3 METRE — L| — DOIUPLOC LATE LESC NE SEE Te me te I Brongniarntela eee eee Re LA IMCTOCO QT RME DAS TN AE A — = LES lee GolACOLAS YA RNA — 1 nn NE PORONIO SEL Te Re ne Se MR 1 Il Be = | = | — POLAR ER ETES NES ANNEE LL -| =) == RhodOMeElG ERREUR — = INR = | = | = | — TER DOSTDRONIAN ER ESPACE EC RER — = — RE À — In D IRÉDIOCIQUIA EEE PRE ET AT — — re | — | — OR DA AD A AR APRES RE EE EEE AR — — ee on en = 1 2 FTELERO PROMIS AON NN teel — 1 Il 1 UNIES 1 | — Cladhymenma ee rer ile Re CN HOUSE RER ER TE AN TU TN — — — 1 n GLS TA ERA EE AR Et Ale = — NN = | = | — BONE LEE IT EN NES SRE — — 1 1 1 | —| — | —= | — Callithamnionr ee RON RER l — 6 1 1 1 SHONRTOCIONTUM NP SPAIN SRUE il - eu d— ANA NNLON de ET EN PESS — — AN? — PR PEOTRAMNONE Er NUS RE — 1 mr mt | — IN — UMA LAN ENT NE Re — == 1 Es = | = | — PIONEER DU NET 2 1 — | — 1 —|—-|—- | —|— ÉUDEUIOIAE ne Re Re AR RE PL — — NON EN = | — IEP = BORNE RSR EE PRE RES Il 1 DU 2 1 Il 1 | — 1 1 CeLOMIUMI ESNEE R ERE EE Mere Il 5 5] RUNENRENIEE à) 1 Car poblephar is EE RENAN EN — — 1 —|—-|—- | —- | —- | — | — RROdOCROTIOR ER EEE RER RER — _ 1 | — INR | = | — GEGCOUPIQ RS ES RE TR AE — — Sen Pie QE DOMAINE ANTA RCTIQUE. 147 = = lee a F0 5 = IE NIES UNS EMINE EU EL ie nent nee die oo Il - = Lu 2e Da de nrnceste pnsieteo ee il 2 SR is sise ne en chats eos lait il A = ni NICE RES Il — Il ne die Ge niole e velsie an see — — Il OUTRE RE En 2 I AI l AT OR RE hdlnine ne seat De noise celle 6 l 8 4 | — | — | — 3 | — OR M de de eco eee - — M AGEN EATES M et Mie ddlareie Dieu oo 0 à = — Il 1 —-|—-|—-|—- | —|- MOMIE RE EEE Il — 2 | — 1 OT SAONE — — 4 2 1 | — Hotauxdes espèces... 120. SLT 2ALTIMS 710) SEE SN SN INSONISS55 CHAPITRE VII COMPARAISON DES FLORES ALGOLOGIQUES MARINES ANTARCTIQUE ET ARCTIQUE Dans une note sur la comparaison des flores marines arctique et antarc- üque (1), George Murray et E. S. Barton résument l'interprétation du D° John Murray développée dans la préface des Résultats de l'Expédition du « Challenger » pour expliquer les quelques relations qui peuvent exister entre la faune et la flore de ces régions extrêmes. Constatant que certaines espèces pélagiques sont surtout localisées soit dans les eaux chaudes de l’océan, soit dans les zones tempérées, soit enfin dans les contrées froides, il explique ce fait de la distribution des organismes de la manière suivante : Pour John Murray, à l’époque carbonifère, la température de surface de l’eau de mer sur tout le globe ne devait pas être inférieure à + 21° C. ; par suite de cette température uniforme, la même faune et la même flore se retrouvaient sur tout le globe. Puis, vers les premiers temps mésozoïques, les différents climats ont dû peu à peu s'établir, et toute cette vie pélagique, d’abord universelle- ment répandue, aura dû s'adapter et se transformer peu à peu sous l'in- fluence de ces différents climats. Cette théorie permettrait alors de s'expliquer comment l’on peut trouver certaines formes identiques dans les deux régions polaires par exemple, sans cependant en rencontrer des représentants dans les zones intermédiaires (tempérées et chaudes). Ces formes ne seraient alors que des descendants de formes ancestrales primitivement répandues sur toute la surface du globe. Mais, si l’on trouve une certaine ressemblance entre le plankton des (4) G. Murray, and E. S. Barton, Comparaison of the Arctic and Antarctie Marine Floras (Phycological Memoirs, edited by G. Murray, parts I, Il and HI, p. 87, London, 1892-1895). COMPARAISON DES FLORES ANTARCTIQUE ET ARCTIQUE. :x49 régions arctique et antarctique, il est plus difficile de faire un rappro- chement entre la flore algologique fixée de ces deux contrées. Si certaines espèces sont identiques, beaucoup, par contre, sont très différentes, — et certaines familles même, très bien représentées dans ces régions polaires, ne présentent cependant aueune espèce commune à ces deux zones froides. Tandis que la flore marine arctique, en nous basant sur les listes données par Kjellman (A/geæ of the Arctic Sea) et les diverses études de Rosenvinge (1) sur les Algues du Groenland, comprend 322 espèces, la flore marine antarctique comprend actuellement 409 espèces. IT faut chercher cette grande supériorité en espèces pour les régions australes dans ce fait qu'il faut faire rentrer dans la zone antarctique (prise au sens large du mot) les iles des océans cireumantarctiques, en y joignant les Falkland et la Terre de Feu. Les espèces arctiques se rapportent à 141 genres, les espèces antarc- tiques à 156 genres. Les genres communs aux deux régions sont de 71. Les espèces communes, au nombre de 57, sont les suivantes : (/œ0- capsa crepidinum, Dermocarpa prasina, Lyngbya semiplena, Spirulina subsalsa, Rivularia ritida, R. atra, — Chrorochytrium inclusum, Mono- stroma Grevillei, Enteromorpha intestinalis, E. compressa, E. clathrata, Ulva lactuca, Ulothrix implexa, U. flacca, Urospora penicilliformis, Acro- siphonia arcta, Cladophora rupéstris, C glaucescens, Bryopsis plumos«, Ostreobium Queketti, Ectocarpus confervoides, E. tomentosus, E. fascicu- latus, E .penicillatus, Pylaiella littoralis, Sphacelaria cirrhosa, Cladostephus SpOngiosus, Punctaria plantaginea, Phyllitis fascia, Scytosiphon Lomen- taria, Asperococcus echinatus, A. bullosus, Chordaria {lagellifornns, Mesogloia vermiculata, Porphyra laciniata, Erythrotrichia ceramicola, Chantransia Daviesti, C. virgatula, Chondrus crispus, Ahnfeltia plicata, Euthora cristata, Rhodymenia palmata, Chylocladia clavellosa, Plocamium coccineum. Nitophuyllhum punctatum., Delesseria sanquinea, Polysiphonia pr (/] ysUy (1) L. K. Rosexvaice, Grônlands Havalgar, extrait des Meddelelser om Grünland, Il, p. 753-981, pl. I et Il, Copenhague, 1:93: Les Algues marines du Groenland (Ann. Sc. nat., 7° série, t. XIX, 1894); Deuxième mémoire sur les Algues marines du Groenland, extrait de Meddelelser om Grünland, XX, Copenhague, 4898; On the marine Algæ from North-East Greenland, collected by the « Danmark Expedition », Bd. IE, Nr. #, Copenhague, 1910. 150 RIEOREFALGOLOGIQUIE" atrorubescens, P. urceolata, Callithamnion polyspermum, Antithamnion plumula, Ceramium rubrum, C. circinatum, Rhodochorton Rothii, Dumontia filiformis, Petrocelis cruenta, Corallina officinalis, Lithothamnion Lenor- mandi. Sur ces »7 espèces, la moitié environ est cosmopolite; l’autre moitié se rencontre dans la zone tempérée, mais ne semblepas avoirététrouvée dans la zone intertropicale. Peut-être alors la théorie du D'J. Murray pourrait- elle servir à expliquer cette similitude d'espèces séparées actuellement par toute une zone dans laquelle leur présence n'a jamais été signalée. Un apercu général de la composition des flores algologiques marines arctique et antarctique fait ressortir un certain nombre de faits intéres- sants dans la distribution de quelques familles. conslale que toutes les espèces de ces deux familles se sont localisées soit dans la zone arctique, soit dans la zone antarctique, mais sans aucune espèce commune dans les deux régions. Certains genres cependant, comme Wacrocystis, Laminaria, présentent une distribution assez vaste, mais ils ne vont pas jusqu'à se mélanger dans ces contrées froides. Les Desmarestiacées sontsurtout bien développées dans les mers antare- tiques et caractérisent toute la région antarctique proprement dite. Parmi les Floridées, les Gigartinacées, les Sphærococcacées, les Deles- sériacées, les Rhodomélacées sont de même bien développées dans les régions antarctiques. Tandis que les Zithothamniées avctiques présentent de nombreuses formes en branches, les Lifhothamnices antarctiques sont presque exclu- sivement représentées par des formes en croûtes. COMPARAISON DES ÈEORES ANTARCTIQUE ET ARCTIQUE. 151 TABLEAUX COMPARATIFS DES FLORES ALGOLOGIQUES MARINES ANTARCTIQUE ET ARCTIQUE. SCHIZOPHYCEÆ. Nombre des Nombre des Genres communs | Espèces communes espèces antarctiques.| espèces arciiques. | aux deux régions, | aux deux régions, ms Leplothrix Glæocapsa Xenococcus Hyella Dermocarpa Lyngbya Spirulina Calothrix Rivularia Nosloc Pleurocapsa ) it RQ ut ei RQ it it bd pu QD Lu SONO OO [en SION OO (ep) lesenres Totaux 7" HRoocoreicer AITIRTOCHÆIE SU coco OS) ONEO RIDTOCHUIPEUM. 2: 2 41 Enloderma à. 2... 0. ONE PEO NEO HACÉCITUSERSRERREREEES CDS MO NES ice nr ne, (CE PACE] ÉEnaT Dance Pseudendoclonium .......... OT LOI 0 TONOSIMOME Sec e IS) NI MYCoIDEACEEÆ. BInieromorpha.. ..:.......... AIRES | RS PR INOSNeLIQ Re OO LIT SRE 3| 2| 1] 1|Chælolobus................. Or 0! 0 ÉRASTO LR re ne LA op DT RCO OEUVRES 0| 2! 0! 0 ORMRIS CIO eee See cou 1?| 0] O0! O|Ochlochæle ................. 0e FO 0 Gayella 10 0 0 6 oc 500 002000 010 0 (0) I 0 (D CLADOPHORACEZÆ. ULOTRICHACEX. UTOSDORG EE TE EE NS. DATI DT Te a 2 | Chælomorpha............... 45 10 eh 4, L, 2 ATOS SES ANS IT" CHÆTOPHORACEXÆ. ACROSEDRONMID EEE RE ÉD METRI ET Bulbocoleon ................ GRO NO) PEAUODIGEE 0..." 1] 0 0, 0 Émis e o 0! 1} o| o|Cladophora ................ | 18) 8) 1| 2 CladophOrOpSIS ER EP LL 0e TE OI" 2O)Re0 152 FLOREALGOLOGIQUE MEcES MEET ACIER «= la 2 lens 218 m4 |3 » SSI 22822 s2l-2/22|22 GOMONTIEÆ. DERBESIACEX. Gomontiars NE SRE RE Lee ROI ND Er Des ARE Er 00 |NO BoOTRYDIACEÆ. PHYLLOSIPHONACEZX. Codiolum RE SAR RE HS PRO INOS Reco burn RER sl}: A 1 BRYOPSIDACEÆ. VAUCHERIACEÆ. BRUODSUS RPC EU sel PA OT A Zaucher ae eee tee 0125/7010 CODIACEÆ 35 cenreseMDO taux ee LE 58| 75| 15| 14 Codiumr RE RER DOI 00 ECTOCARPACEX. SUMPRYOCARPUS ee EEE OPA) A0 ACHNEMOA ET 1| O0! ol olPhæosiroma................ (Se DENT) ISIRCDIONENMAEE EC 1l ol ol olPogotrichum ............... PTT De) GEMINOCARDUS EEE 2| 0! 0! olOmphalophyllum............. QI O0 FCO AR pUS ee re 9] 151 1| 4/|Liosiphon................. De ir O0 Enionemes Rene DOM0 le 0 0 Delamantearr CAPE PECEEERE 00 410) XamhostphomarEre ere 1| O0! 0! ofCorycus ................... NEO TO SUD HYOCARDUS ee ee 0! 11 0! olPhylliuis................... 162) een Pulaiclia tre RSR PNEU 13e 7/riculidiun er CEE 122000 IP RUCOCELS ERREUR ER 0| 2| ol olColpomenia................. 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ÉMIPROBTSNSE T2. ue se plie à LE RION ALORS RNA L'HOMME ÉdHonurs RARE ARLES nn de os 0 0 L'ORTIOPICÉ ORAN Li SONORE RSR de nel clos on ve Macrocyslis ....... ee RAMIOMIQUSR nn PH glasSUm. 1... LITHODERMATACEÆ. LAETITIA D] D) Et © D me mi mi 9 CmoOmoom COnoOmooo© (æ) * = OMAN ONHO =, © © © 7 DORA DIOT EN nee cle CUTLERIACEZX. (OPA TONE ARS à 00 PRE CR MO TILOPTERIDACEÆ. DSCADROS DORE ee CE FGDpIoS DOG REP CET 0e FucAcEz. DUrDUe AE Re se EIMAMOIRANUSREEREEEE SE AISCOS CIRE er ee ta eine TD RODROTEESR eee en ŒUSIODRONTE Ne RER EEE GRACE ER CPC re Garpophy IGN EEE CYSLOSDLETAER EC Eee ere SOUDE ee ee ce one ÉlimantorRALIA ET PE re HUCUSRR É E Ceee PCIOCRU ER PRE AISCODIUIUM REC pe TT IRIS SERRES TO AOPNE DIiCTYOTACEÆ. LONOTUT PERLE LR ea ClLOTAMNIONMPRRE ER EEE SINCENreSEOAUX- re Te = 0 Expédition Charcot. — L. Gaix. — Flore algologique. 154 FLORE ALGOLOGIQUE RHODOPHYCEÆ M EAN Ale les se s" 5 Pare BANGIALES. Hypnæa SE PRECEPEEEEEE L . ; : BANC SARCOGIA ECC EEE EE 1l ol o 0 É Éalliblepharis Pret ere B'AnTiE rase Tenee (0) EN eu) EE 0) Apophlæea NUE 10) 0)PA0 PORDAURdE een CCC AP D EE OS eee ÉRUURTOINICRIA ACER. NÉE ANS Eee RHODYMENIACEÆ, CONCROGCENSMPEENEREENCRE 00) RE 0 : GR) rl Gonioirichum? 10 1] 0) 0! 0 Rhone nee te 4] 0! 0! 0 | DUMENIA AE ET Ale et PIOCAMEUNE RER FLORIDEZÆ, Lomentaria ..:.....-..... s - “ Er NN TE O0 LA D LACS Chylocladia .............. o! 2 ol 0 É FLAlOS ACCLON TE A ERRNREE Chantransic eee re ARROAlIEER DELESSERIACEÆ. CHÆTANGIACEÆ. Niophyllum eee 13 (5) OR ITR ChælangiumeE see SCO NO MO MD EleSSenTa Er CREER 132 (40) SA El PICRAIUMEIRE EN RANERES LIMOROREO GELIDIACEZ. Hydrolapathum........... LC MO NO ChoreocolaT RER 1) O0 OI AO. Gel UM ETES 32 D (0) BONNEMAISONIACEÆ. Farveye la RER DTIEMNO PNON PTT ON Ian eee ER 1110) 0 IMMO Delisea ie 1400) AO GIGARTINACEÆ. Bonnemaisania?. "111080 120) E 00 CRORARUS PERTE SANS TIR EETIEON SE 20 M Eos ee Eu 5] 0] 0] 0 RHODOMELACEÆ. 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Total général : LL THOITIQITERRRERRRRRRSES QTIROMOIR25Senres ren... 4091322} 71| 57 TROISIÈME PARTIE LA FLORE ALGOLOGIQUE D'EAU DOUCE DE L’'ANTARCTIDE CHAPITRE PREMIER HISTORIQUE Jusqu'à ces dernières années, la flore algologique d’eau douce des régions antarctiques était pour ainsi dire inconnue. C'est J. D. Hooker qui, au cours de l’expédition de | « Erebus » et du « Terror », commandée par James Clark Ross (1839-1843), recueillit les premières Algues d’eau douce sur l'ile Cockburn, située par environ 64° lat. S. et 57° long. O. Greenwich (1). Ces Algues sont au nombre Geo | Oscillaloria aulumnalis Hook. et Harv. — vaginalus (Vauch.) Gom. Phormidium antumnale (Ag.) Gom. Ulva crispa Lightf. — Prasiola crispa Microcoleus repens Harv. — Microcoleus (Lightf.) Menegh. Pendant l'expédition de la « Belgica » (1896-1899), Racovitza trouva quelques Algues sur les terres du détroit de Gerlache ; Wildeman, qui les étudia, mentionna dans une note préliminaire les deux espèces suivantes : Chlamydomonas sp. (de la neige rouge). | Racovilziella antarclica de Wildeman. Puis l'expédition de la « Stella Polare » (1898-1900), commandée par C. E. Borchgrevink, rapporta du cap Adare (Terre Victoria), situé par 71° 20° sud, les deux espèces suivantes, déterminées par N. Wille : (4) Hook. et Harv., Botany of the antarctic Voyage, Flora untarctica, Part. 1, London, 1847. — E. pe Wirpeman, Note préliminaire sur les Algues rapportées par M. E. Racovitza (Bull. Acad. roy. Belgique, 1900). ALGUES D'EAUrDOUCE DEVL'ANTARCTIDE. | 157 Merismopædium glaucum (Ehrb.) Nägl. | punclalum Meyen. var. punclalum (Meyen) Hansg. — M. | Prasiola crispa (Lightf.) Menegh (1). M. Hariot, qui étudia les Algues de la première Expédition Antarc- tique Française (1903-1905), trouva, parmi Îles collections de Turquet, 4 espèces terrestres, dont 1 espèce et 1 forme nouvelles étudiées par Gomont. Ce sont : Lyngbya nigra Ag. f. anlarclica Gomont. Vaucheria Sp. Phormidium Charcolianum Gomont. Prasiola anlarclica Kütz. — Prasiola crispa (Lightf.) Menegh. L'expédition anglaise du « Nimrod » (1907-1909), sous le commande- ment de Sir E. Shackleton, a rapporté une très importante collection d'Algues due principalement aux récoltes de James Murray. C'est la pre- mière collection qui ait été faite au voisinage de l’île de Ross par 779 32: de lat. S. et 1660 12 de long W. Les matériaux rapportés viennent d'être étudiés par W. et G. S. West (2). En dehors des Diatomées dont nous ne parlons pas ici, les Myxophycées rapportées comprennent 11 genres et 39 espèces, les Chlorophycées 6 genres et 14 espèces : soit 53 espèces, dont 14 nouvelles. Cette collection peut se diviser en deux parties : Une première partie renferme les Algues qui ont été trouvées dans le lac Vert (Green Lake) près du cap Royds. L'eau de ce lac avait la particu- larité d’être très salée, et il restait toujours un peu d’eau non gelée sous la glace. 11 Myxophycées, dont 4 espèces nouvelles, et 6 Chlorophycées, dont | espèce nouvelle y furent trouvées, ce sont : * Lyngbya limnelica Lemm. *Oscillatoria deflxa W. et G. S. West. — Murrayi W. et G.S. West. | * — chlorina Kütz. * Phormidium fragile (Menegh.) Gomont. | + — Jimosa Ag. (1) N. Waze, Antarktische Algen in Mittheilungen über einige von C. E. Borchgrevink auf dem antarctischen Festlande gesammelte Pflanzen (Nyt. Mag. f. Naturvidenskab, Bd. XL, Heft IIT, 1902). (2) W. and G.-S. West, Freshwater Algæ (Brit. ant. Exp., 1907-1909, rep. on The Scient. invest., vol. 1, part. VII, London, 1911). 158 Chroococcus cohærens (Bréb.) Næg. * — minulus (Kütz.) Næg. —. minor (Kütz.) Næg. f. West. Microcyslis chroococcoidea W. et G. S. West. Asterocyslis antarctica W. et G.S. West. * minima FLORE VAT GOLOCIOIUE Ulothrix lenerrima Kütz. f. anlarclica. * — æqualis Kütz. *Pleurococcus pachydermus Lagerh. * — antarcticus W. et G. S. West. * — dissectus (Kütz.) Næg. Trochiscia aspera (Reinsch) Hansg. (Les espèces précédées d’un astérisque ont été retrouvées dans les eaux douces.) Les espèces suivantes, au nombre de 36, dont 9 nouvelles, ont été trouvées dans les eaux douces ou sur la terre et les rochers. Nosloc anlarcliicum W. et G. S. West. Pleclonema nolalum Schmidle. Lyngbya Shackleloni W. et G. S. West. — Marlensiana Menegh. — ærugineo cœrulea (Kütz.) Gom. — Külzingii Schmidle. — Erebi. W. et GS. West: Phormidium aulumnale (Ag.) Gomont. — Redzii (Ag.) Gomont. — inundalum Kütz. — glaciale W. et G. S. West. — anguslhissimum W. et G. $S. West. — anlarclicum W. et G. S. West. Oscillaloria sancla (Kütz.) Gomont. — subproboscidea W. et G. S. West. — lenuis Ag. — _ producla W. et G.S. West. — corliana (Menegh.) Gomont. Oscillaloria Priestlleyi W.et G.S. West. — formosa Bory. — lerebriformis Ag. — amphibia (Ag.) Gomont. Glæocapsa Shullleworthiana Kütz. Aphanocapsa montana Cramer. Chroococcus pallidus Næg. Microcyslis slagnalis Lemm. Calothrix epiphylica W. et G. $. West. Calothrix sp. Ulothrix subtilis Kütz. — implexa Kütz. Prasiola crispa (Lightf.) Menegh. Chlamydomonas nivalis (Bauer) Wille. — subcaudala Wille. — inlermedia Chodat. Pleurococcus frigidus W. et G. S. West. Glæocyslis sp. La flore algologique d'eau douce des régions antarctiques comprend donc, après l'expédition du « Nimrod », 21 genres et 60 espèces. Pendant l'impression de ce travail, il a paru une étude de F.-E. Fritsch sur la flore algologique d’eau douce des Orcades du Sud [Freshwater Algæ collected in the South-Orkneys by M. R.-N. Rudmose Brown, of the Scottish National Antarctic Expedition, 1902-1904 (7e Journal of the Linnean Society, Botany, vol. XL, n° 276, p. 293, 1912)]. Nous donne- rons un résumé de ce travail à la fin de notre étude sur la flore algologique d’eau douce de l’Antarctide. | CHAPITRE II ALGUES D'EAU DOUCE RECUEILLIES AU COURS DE L'EXPÉDITION DU « POURQUOI PAS? » Les Algues d’eau douce que nous avons recueillies pendant la seconde Expédition Antarctique Française permettent de donner une idée générale de la flore continentale de l'Antarctide sud-américaine. Nos récoltes, sans compter les Diatomées, présentent un total de 38 espèces. Elles peuvent se diviser en deux groupes : I. Les espèces terrestres, rencontrées sur la terre et les rochers, parmi les Mousses, surtout aux endroits humides, dans les lieux où coulaient quelques filets d’eau provenant de la fonte des neiges : ces récoltes nous ont fourni 27 espèces, dont 7 nouvelles pour la science. II. Les Algues formant les neiges colorées : on les trouve principale- ment sur les champs de neiges dans les parties basses des îles qui bordent ce continent antarctique, souvent dans le voisinage des rookeries de Pingouims. Ces récoltes, étudiées par M. le P° Wille, ont fourni 1 espèces, dont 4 nouvelles. Nous ne nous occuperons ici que des espèces terrestres. Nous exami- nerons les neiges colorées dans un chapitre suivant. C’est sur l’île Jenny, située par 670 43 lat. S. et 680 35° long. W. Greenwich environ, que nous avons recueilli cette flore algologique. L'ile, très accidentée, formée de roches volcaniques sombres, était en majeure partie dépourvue de neige dans ses parties basses. Jusqu'à une altitude de 150 mètres, sur les pentes, dans les éboulis stables, et surtout sur les points de l’île où la pente était faible, existait une flore bryolo- gique assez variée. De place en place, coulaient quelqueslégersfilets d'eau provenant de la fonte des neiges. C'est sur le bord de ces minuscules 160 FEOREMAGOLOCIOUR: ruisseaux et à la base des touffes de Mousses, que nous avons récolté les 26 espèces suivantes : Chroococcus macrococcus (Kütz.) Rabenh. | Cylindrocyslis crassa De Bary. — lurgidus (Kütz.) Næs. Cosmarium antarcticum L. Gain. Glæocapsa Janthina Næg. — crenalum Ralfs. Oscillaloria amphibia Ag. — lenuis Ag. Lyngbya, sp. — Erebi W. et G.S. West. — anlarclica L. Gain. Phormidium antumnale (Ag.) Gom. Nosloc minulum Desm. — Borneli L. Gain. — pachydermaticum L. Gain. Anabæna oscillarioides Bory. Calothrix sp. — undulalum Corda. Pleurolæniopsis pseudoconnala (Nordst.) Lagerh. Zygnemacée sp. Trochiscia hystrixz Reinsch. — tluberculifera L. Gain. Pleromonas Willei n. sp. — Penardii n. sp. Prasiola crispa (Lightf.) Menegh. Ulothrix flaccida Kütz. Conferva glacialis Kütz. Il est à remarquer que, tandis que James Murray ne trouvait aucune Conjuguée dans la région de l'ile Ross (Terre Victoria), nos récoltes nous ont fourni 8 espèces de cette famille. | Toutes ces Algues d’eau douce des régions antarctiques doivent résister à des conditions climatériques très dures. Elles restent en effet glacées pendant neuf mois de l'année et durant l'été, tandis qu'elles ont assez souvent, aux heures chaudes de la journée, des températures supérieures à 0”, ces températures s’abaissent presque toujours au-dessous de 0° pen- dant le restant de la journée. Si nous examinons quelques observations de températures dans les différentes régions antarctiques, nous voyons qu'à Snow Hill, par exemple, point d'hivernage de lexpédition d'Otto Nordenskjold, situé par 6# environ de lat. S., la moyenne de l'été de 1902-1903 fut de — 2°,13, celle de l'hiver de — 20° et la moyenne annuelle de 11285 Orcades, par 61° de lat. S., la moyenne estivale de 1903 fut de —0°,16 et la moyenne annuelle de — 5°,16. A la Terre Victoria, par 77°,90 de lat. S., c'est-à-dire près de l’île Ross, la moyenne des deux mois les plus chauds, décembre 1903 et février 1904, fut de — 3°,80, tandis que la moyenne annuelle était de — 16°,36. Or, au Spitzhberg, par 79°,53 de lat. N., la moyenne de juillet est supérieure à 5° APRGQUIESRDEEAURDOUCE DEL ANTA RCTIDE. 161 Malgré ces conditions défavorables. la flore algclogique terrestre est encore assez bien représentée dans les régions antarctiques, puisque, en rassemblant toutes les espèces trouvées jusqu'à présent, on arrive à un total de 94 espèces. Et il est certain que, par des recherches ultérieures, on augmentera encore la liste de ces Algues antarctiques. Expédition Charcot. — L. Gax. — Flore algologique. 21 CHAPITRE III ÉTUDE SYSTÉMATIQUE DES ALGUES D'EAU DOUCE RECUEILLIES DURANT L’EXPÉDITION DU « POURQUOI PAS? » SCHIZOPHYCEZÆ. CHRO OCOCCACEZÆ. 4. Chroococcus macrococcus (Kütz.) Rabenh. Alg. exsicc., n. 951! 1 215!; Fl.eur., Alg — L. Gain, Note sur le fl. alg Fig. 69. — Chroococcus macrococcus (Kütz.) Rabenh. . IT, p.33; — Thomé, Flora von Deulschl., p. 19; . d’eau douce de l’Antarct. sud-américaine. Bull, Mus. Hist. Nat., avril 1911, n° 5, p. 372. Protococcus macrococcus Kütz., Phyc. ge- ner; op. 169, €-NT Ter CE RRUDE phyc:eLt. XT: Urococcus insignis Hansg., Prodr., I, p. 144. Protosphæria macrococca Trevisan. Nous avons trouvé quelques exem- plaires de cette Chroococcacée (fig. 69) parrui les Mousses, en des lieux humi- des, à l'intérieur du cercle polaire, sur l'ile Jenny (baie Marguerite). Les cellules sont isolées ou parfois accolées les unes aux autres; leurs di- mensions, avec la membrane, varient de 40 à 55 , l'épaisseur de la membrane, à courbes concentriques nettement visibles, étant d'environ 15 v. Distribution géographique. — Europe, iles Féroë, Islande, Groenland, région ouest du continent antarctique sud-américain. 2. Chroococcus turgidus Kütz. Næg., Gall. einz. Algq., p. 46 ; — Hansg., Prodr., II, p.161; — Born.et Thur., Not. Algol., 1, p.15; — Rabenh., FI. Eur., Alg., IT, p. 32; Alg. exs., n°5 104, 631, 1333, 2033; — De Toni, Syll. alg., V, Myxophyceæ, p. 11 ; — L. Gain, loc. cit., p. 372. SCHIZOPHYCEZ. 163 Les colonies sont formées de deux cellules oblongues d'environ 1) u sur 49-09 vu. 35 sur 25 #. La colonie, légèrement elliptique, mesure 40- La membrane, formée de couches concentriques, est épaisse, de 2 y, 9 à #4 u (fig. 70 a et b). Habitat. — Parmi les Mousses, en des endroits humides, île Jenny. Distribution géographique. — Europe, Afrique, îles Sandwich, Ja- maïque, Ceylan, région arctique, Antarctide sud-américaine. 3. Glæœocapsa janthina Næg. Gall.einz. Alg.,p.51,t.1,F.f.5; —Rab., Fl.eur., Alg., IT, p. 41;— Kütz., Sp. alg., p.220; — Kirch., Alg. Schles., p. 258; — Hansg., Prodr., II, p. 149 ; — L. Gain, loc. cit., p. 372. Fig.70 C'est de cette espèce que se rapproche le plus le Glæocapsa, que nous avons trouvé en assez nombreux exemplaires parmi les Mousses, aux endroits humides, sur l’île et + Jenny: Fig. 70. — Chroococcus turgidus Kütz. Distribution géographique. — Europe centrale, Amérique septentrionale, iles Féroë, Groenland, Antarctide sud-américaine. OSCILLATORIACEÆ. 4. Oscillatoria amphibia Ag. Flora, X, p.632, 1827; — Gomont, Monogr., p.221,t. VII, fig. 4-5 ; — J. Schmidt, Cyan. Dan., p. 74 ; — De Toni, loc. cit. ; — L. Gain, loc. cit., p. 372. Oscillatoria amphibia Kütz., Alg. Dec., XIII, n° 129; Sp., p. 238 ; — Tab. phyc., Ï, p.27, t. XXXIX, fig. 1. 0. geminata Schwabe, 0. tenerrima Kütz. + Trichomes bleutés, droits, arqués ou sinueux, épais de 1p,5 à 24,9, à extrémité arrondie; la longueur des articles est de 1 à 3 diamètres : dans chacun, on aperçoit deux petites masses finement granuleuses. Habitat. — le Jenny, lieux humides, parmi les Mousses, mélangés à l'Oscillatoria tenuis. Distribution géographique. — Cosmopolite, Nouvelle-Zélande. 164 FLORE ALGOLOGIQUE. 5. Oscillatoria tenuis Ag. Alg. Dec., p. 25 ; Syn. Alg. Scand., p. 105 ; Syst, p. 65 ; — Gomont, Monogr.., p. 220, t. VII, £. 2-8 ; — J. Schm., Cyan. Dan., p.73 ; — De Toni, F1. Alg. della Vene- zia, IV, p. 74 ; Syil. alg., V, Myxophyceæ; — Tilden, Minnesota Algæ, vol. I, PATIETR DEN ME IS TEL: Gain, loc cit. 1p: 272 NCA West, Freshwat. Algæ, Brit. ant. Exp. 1907-1909, Scient. invest., vol. I, Biology, part. VII,p. 293, 1911. O. tenuis Kütz, Sp., p. 241: — Rab= leur. All p 102-102 Cooke, Brit. Freshw. Ag. \p RAI LE IXEMINENS! Les trichomes, d’un bleu pâle, droits ou légèrement arqués, ont un diamètre de 4 y, 5 à 6u: la longueur des articles varie de 2 à 5 v. Les gra- nulations, bien distinctes, sont en doubles rangées (fig. 71 a et b). Habitat. — Ve Jenny, en assez grande quantité parmi les Mousses, aux endroits humides: par petites touftes. Distribution géographique. — Groenland, Féroë; cosmo- polite; Antarctide sud-américaine, Terre Victoria Jusqu'au 780 lat. $. 6. Lyngbya sp. \ Gain, Voc-vcit., pe 372. HR ERIRTEETETE 4, l FFE #5 Le manque de filaments ne nous permet pas d'identifier 4 #4 cette espèce, dont nous n'avons rencontré que ce que nous Fig.71 Fig. 71. croyons être les hormogonies. Oscillatoria x à Lie à LE | Brain Ces hormogonies, longues au maximum de 80 à 100 U, droites ou légèrement recourbées, ont une gaine hyaline d’üne épaisseur de 2; les articles, d’un brun Jaunâtre, à ponctuations assez nombreuses, ont de 7 à 8 z de largeur sur une épaisseur moyenne de 24 (fig. 72 a, b,c). Les extrémités des hormogonies sont arrondies. Nous pouvons en donner la diagnose suivante : Filamentis solitariis, curtissimis, fuscescentibus, 11-12 y latis, usque 80- 100 » longs ; vaginis hyalinis, 2 u crassrs : articulis 7-8 u lalis, apice rotun- datis, diametro 3-4 plo brevioribus ; dissepimentis granulosis. Habitat. — Sur l'ile Jenny : en assez grand nombre parmi les Mousses, en des lieux humides. SCHIZOPHYCEZÆ. 165 7. Lyngbya antarctica L. Gain. Loc. cil., p. 373. Filamentis plerwunque solitarns, leviter flexuosis vel rectis, usque «dl 1-1 mm. 5 allis,7,5-9 y lalis; vaginis hyalinis, firmis, tenuibus, 0,8-1,9 » crassis; trichomatibus pallide brunneo-cærugineis, apice attenuatis, capi- tahis, 6-79. lalis: articulis diametro trichomatis 4-7 plo-brevioribus, 1-1,5 longis ; dissepimentis granulatis. Cellula apicali calyptram depresso-conicamn aut rotundalam præbente. Nous avons trouvé quelques filaments isolés de cette nouvelle espèce. / ctinn Fig.72 ce 50 h. Lyngbya antarctica L. Gain. — Fig. 73 a, b: ex- trémités de trichomes. — Fig. 74 a, b : hormo- Fig. 72 a, b, c : Lyngbya sp., trois hormogonies, gonies. — Fig. 75: deux filaments accolés. La cellule apicale des trichomes a une coiffe très nette (fig. 73); l’épais- seur moyenne de la gaine est de 1; les cellules des trichomes sont très courtes par rapport à leur largeur. Cette espèce doit se ranger dansles £ulyngbya Gomont. Elle rentre dans le groupe des espèces d’eau douce, parmi celles qui ne sont pas réunies en touffes. Elle se place au voisinage du ZL. ærugineo cærulea Kütz., dont elle diffère surtout par la longueur de ses articles, qui sont beaucoup plus courts, et par leur diamètre plus grand. Chez certains filaments, on trouve le trichome, qui s’est divisé en hor- 166 FLORENAEGOLOGIQUE. mogonies (fig. 74æetb); parfois des filaments semblent accolésles uns aux 75 53e / autres (fig. Habitat. — Ve Jenny, lieux humides, parmi les Mousses. 8. Lyngbya erebi W. et G. S. West. Freshwater Algæ (Brit. ant. exp., vol. I, part VII, p. 290, PI. XXV, fig. 72 a, d, LOT) W.et G.S. West ont décrit sous le nom de Lyngbya erebi une Oscilla- toriacée qui présente les mêmes caractères qu'un Zyngbya trouvé par nous dans la région antaretique sud-américaine : nous ne pouvons donc l'en séparer. L'épaisseur des filaments est en moyenne de ! z; les cellules des tri- chomes sont légèrement plus courtes. Habitat. — Ce Lyngbya formait de petites masses assez compactes aux endroits très humides, sur l'ile Jenny. 9. Phormidium autumnale (Ag.) Gomont. Monogr pr 07 LV 03 AE TJ Schmidt, Dan. Alg. Bot. Tidsskrift, Bd. XXII, Heft 3, 1899, p. 348 ; — W. et G. S. West, loc. cit., p. 291, PI. XXV, fig. 77-85. Cette Algue avait déjà été trouvée par J. D. Hooker sur l'ile Cockburn ; puis J. Murray la recueillie à l’ile Roos par 77°32' lat. S. et 166°12 long. E., près de la Terre Victoria. Nous l'avons rencontrée parmi les Mousses. aux endroits humides, sur Pile Jenny et l'ile Petermann. Distribution géographique. — Cosmopolite. NOSTOCACEZÆ. 10. Nostoc Borneti L. Gain. Deux esp. nouv. de Nostoc provenant de la rég. ant. sud-amér. Compt. rend. Acad. des scienc., t. CLII, n° 24, p. 1691 ; — Bull. Mus. Hist. Naf, 1911, oc ci poto: Thallis globosis, minutissimis, usque ad 350-400 u diam., solidis, levibus, vuridi-cærulescentibus, solitariis vel initio interdum aygreqalis, perider- matibus firmis, tenacibus : filis dense implicalis, flexuoso-contortis in gelatina hyalina: vaginis indistinctis, trichomatibus 3-4 v. crassis, arhiculis globosis vel sphærico-compressis: heterocystis 5 pe crassis, globosis vel ellipsoideis: Sporis subovalibus, 5», 5 longis. SCHIZOPHAVCEZ. 107 Ce Wostoc antarctique est une petite espèce globuleuse, sphérique, de quelques dixièmes de millimètre de diamètre. Nous l'avons trouvé assez abondant à l’intérieur du cercle polaire, parmi les Mousses humides, en des endroits où, pendant les quelques heures chaudes de la journée, coulait l'eau provenant de la fonte des neiges. Les colonies étaient en assez grand nombre et de toutes les dimen- sions, depuis quelques dizaines de » jusqu'à 3 et 4 dixièmes de mil- limètre. Les trichomes sont assez courts, enchevêtrés les uns dans lesautres, formant une masse dense dans une gglée hyaline, consistante, à contours nettement limités (fig. 77); les gaines de ces trichomes sont invisibles. Les cellules végétatives, sphériques, de 3 à 4 de diamètre (fig. 78), sont d’un vert bleuté pâle. Les hétérocystes, plus clairs, ont environ 5 ». Les spores sont légèrement elliptiques. ayant 5 à 6: de longueur. A côté des colonies sphériques, nous avons trouvé de très nombreux filaments courts, composés de quelques cellules (10 à 15 au maximum), englobés dans une gaine d’une épaisseur inférieure à [u, gaine épousant le contour des cellules, très nettement limitée sur sa face externe. Ces filaments sont-ils des hormogonies dues à la dissociation de vieilles colonies du Nostoc, ou bien encore le produit de lagermination de spores ou de kystes? Nous n’avons pu trouver les termes de passage permettant d'admettre l’une ou l’autre de ces hypothèses. La plupart de ces hormogonies ont leurs cellules extrêmes transformées en hétérocystes. Chez beaucoup de ceux-ci, on aperçoit (surtout après coloration par le bleu marin) un seul épaississement en bouton, orienté. du côté des cellules végétatives (fig. 79 «, b). Chez d’autres, qui cepen- dant ont l'aspect d'hétérocystes, le bouton n’est pas visible : peut-être ces derniers sont-ils des hétérocystes en voie de formation. Les plus jeunes des hormogonies doivent se trouver au stade où Îles divisions transversales ont cessé, les cellules extrèmes se transformant en hétérocystes (fig. 79 b), le chapelet entier s'étant entouré d’une gaine qui se développera peu à peu au fur et à mesure de l'augmentation en volume de la colonie, pour devenir la masse gélatineuse sphérique qui englobera les trichomes de la colonie adulte. 168 FPLORE ALGOLOGIQUE. Comme l’a fort bien décrit Sauvageau (1) pour le Nostoc punctiforme, ces hormogonies, dans leur développement ultérieur, offrent les mêmes caractères de division. Les cellules intercalaires s’élargissent jusqu’à doubler de largeur, puis chacune se divise suivant un plan perpendicu- Fig. 81. IN) Nostoc Borneti L. Gain. — Fig. T7 : aspect d'une colonie sphérique. — Fig. 78 : fragment de la même vu à un plus fort grossissement : on aperçoit quelques spores. — Fig. 79 a, b : deux hormogonies. — Fig. 80, 81, 82, 83 : hormogonies en voie de division. — Fig. 84, 85 : hormogonies chez lesquelles la masse protoplasmique de certaines cellules s’est échappée par rupture de la gaine. — Fig. 86, 87 : hormogonies divisées par un hétérocyste. — Fig. 88 : une jeune colonie en voie de formation. laire en deux moitiés placées côte à côte (fig. 80, 81, 82), et l'on trouve entre les différentes cellules ainsi formées des liens de continuité qui les (1) Sauvacrau, Sur le « Nostoc punctiforme » (Ann. des Sc. nat., 8 série, t. III, p. 367 et suiv., 1897). SGHIZOPHMCEEÆ. 109 unissent les unes aux autres et qui permettent la communication proto- plasmique. Nous avons trouvé certaines hormogonies chez lesquelles l'ensemble des cellules comprises entre les hétérocystes ne se divise pas toujours simultanément (fig. 82, 83). Chez d'autres, il semble se former des kystes : certaines cellules s’élargissent comme les autres, mais ne se divisent pas; parfois la masse protoplasmique s’est échappée par rupture de la gaine et a laissé son empreinte sur la face interne de celle-ci (fig. 84, 8). Parfois encore une cellule intercalaire de l'hormogonie se transforme en hétéro- eyste (fig. 86). Enfin nous avons rencontré des passages entre ces hormogonies et la colonie sphérique, passages qui nous permettent d'affirmer que les hor- mogonies et les colonies sphériques, dont les éléments sont d'ailleurs de même grandeur, se rapportent bien à la même espèce. La figure 87 montre une hormogonie divisée en deux parties par un hétérocyste : chacune de ces parties prend un aspect globuleux et va se développer à part. — La figure 76 représente une autre colonie plus avancée en développement, qui tend à prendre une forme sphérique : à _ses extrémités on aperçoit encore les deux hétérocystes primitifs de l'hormogonie. De cet état à la colonie sphérique, il n'y a pas loin. C'est dans la section des Pruniformiæ Born. et Flah. qu'il faut faire rentrer ce Vostoc.ILest voisin du W. cæruleum Lyngbye, dontilse rapproche par son aspect globuleux, ferme, sa selée transparente, son contour net et poli, ses trichomes denses, sinueux, aux gaines indistinctes, mais il en diffère par la taille de ses éléments, qui sont plus petits. Tandis que le N. cæruleum atteint jusqu'à 5 et6 millimètres de diamètre, le V. Borneti, d'après les exemplaires examinés, n'arrive pas à 5 dixièmes de milli- mètre. Chez N. cæruleum, les éléments du trichome, légèrement allongés, ont de 5à 7 y, les hétérocystes de 8 à 104; les spores sont inconnues : chez le N. Porneti, les éléments du trichome, globuleux, ont de 3 à #y, les hétérocystes à z, les spores 9 à 6 y. I ne peut être confondu avec le N. #inulisstmumn, dont les éléments du trichome n'ont que de 1 u à 1 »,2. Expédition Charcot. — L. Gax. — Flore algologique. 22 170 FLORE ALGOLOGIQUE. Habitat. — Ve Jenny, trouvé assez abondant parmi les Mousses humides, 30 janvier 1909. 11. Nostoc pachydermaticum L. Gain. Comptes rendus Acad. des Sc., loc. cit., p. 1692; Bull. Mus. His. Naf loc AciENpaS es Thallo parvulo, solido, globoso, fuscescente, filis laxe intricatis, flexuoso- curvals, subrectis ; vaginis distinctis, amplis, mesentericis, fuscescentibus, Si Fig. 88 bis. Fig. 88 bis. — Fragment d'une colonie de Nostoc pachy- dermaticum L. Gain, montrant les trichomes avec leurs gaines nettement visibles. 13-16 y crassis; articulis ellip- hicis, 2,5-3 y crassis, 45ù longis, fuscis, plus minusve lare connexis : heterocystis sub- Spheericis, 5-6 » crassis. Sporis ignotis. Nous n'avons malheureuse- ment rencontré qu'un exem- plaire de cette nouvelle et cu- rieuse espèce. Il se trouvait parmi les Mousses et les autres Algues recueillies sur l'ile Jenny. La colonie est sphérique, clobuleuse, à membrane lisse. Elle à un diamètre de six dixièmes de millimètre. Peut- être n'est-ce qu'une colonie encore jeune, et de ce seul individu on ne peut en déduire la forme exacte et la dimension de l’espèce. La gelée est jaune brunâtre ; dans celle-ci, on aperçoit nettement, et dans toute sa masse, les gaines des trichomes légèrement plus foncées (PL IL, fig. 5). Ces gaines, d'une épaisseur moyenne de 13 à 16», pré- sentent des bosselures et des étranglements assez régulièrement disposés (PL UT, fig. 6), chaque renflement correspondant à un article des trichomes (Hig. 88 bis). Ces caractères se voient surtout très nettement après colo- ration de la colonie, pendant quarante-huit heures, dans le bleu marin. SCHI/OPEHNCEZ. 171 Les articles, brunâtres, sont elliptiques, épais de 2,5 à 3 y, longs de 4 à 5 2. Ils sont assez lâches et la plupart encore en voie de division. Les hétérocystes, isolés, sphériques ou légèrement comprimés, me- surent de à à 6 #. Les trichomes sont peu sinueux. On peut faire rentrer ce Vosfoc dans la section des Communiæ Born. el Flah., au voisinage du Vostoc ciniflonum Tourn. Habitat. — Ve Jenny, lieux humides parmi les Mousses. 12. Nostoc minutum Desm. Crypt.de Fr., 1'e édit. fase. XI, n° 50 (1831); — Born. et Flah., Rev., IV, p.209; — Hansg., Prodr., II, p. 64; — De Toni, Syll. alg., loc. cil., p. 411; — L. Gain, Bull, Mus. Hist. Nal., loc. cit., p. 373. Nostoc pedemontanum Rab., Algen, n° 175 (1852). N. Boussingaultii Mont., Compl. rend. Acad. des Sc., t. XLIT, p. 756 (1896). Quelques exemplaires de cette espèce formaient de petites masses arrondies sur les bords, plus ou moins aplaties, de 2 ou 3 millimètres dans leur plus grande longueur sur 0"",5 environ d'épaisseur. La couleur générale est brun jaunâtre. Les trichomes sont denses, tortueux ; leurs éléments sphériques, parfois comprimés ou légèrement allongés, ont de 3 à 4; les gaines sont parfois visibles, principalement sur le bord de la colonie. Hétérocystes sphériques d'un diamètre de 9 ». Habitat. — le Jenny, lieux humides, parmi les Mousses. Distribution géographique. —Kurope, Afrique centrale, Alaska, Fuégie, Antarctide sud-américaine. 143. Anabæna oscillarioides Bory. (PL. III, fig. 9.) Dict., p. 308, 1822 ; — Menegh., « Anabaina», in Diz. di Conversaz., p. 1091; — Born. et Flah., Rév., p. 233 ; — Hansg., Prodr., II, p. 69 ; — Schmidt, Cyan. Dan., p. 90 : — West, Alg. fl. of Yorkshire, p. 142 ; — De Toni, loc. cil., p. 451 ; — L. Gain, loc. cit., p. 374. La plante antarctique est légèrement plus petite que celle d'Europe. La plupart des éléments des trichomes, épais de 4 z,5, sont en voie de division. Les hétérocystes ont de 5 »,5 à 6 ,5; les spores sont épaisses de 7 à 8 », atteignant jusqu'à 25 » de long. Habitat. — Parmi les Mousses, aux endroits humides (île Jenny). 172 FLORE ALGOLOGIQUE. Europe, Amérique, Patagonie, Terre de Distribution géographique. Feu, Falkland, Nouvelle-Zélande, Antarctide sud-américaine. RIVULARIACEÆ. 14. Calothrix sp. Nous n'avons trouvé que quelques filaments en assez mauvais état d'une Aivulariacée qui nous a paru appartenir au genre Calothrix. Les filaments sont simples ; il y a un hétérocyste à la base de chaque trichome. Les filaments ont de 100 à 200 ; de long, une épaissseur de 8 à 12»; les trichomes, épais de 6 à 8 y, sont terminés par un poil assez long. Peut-être faudrait-il rapporter cette espèce au €. fusca Kütz ? Habitat. — le Jenny, lieux humides, parmi les Mousses et les autres Algues. CONJUGAT Æ. DESMIDIACEZÆ. 15. Cylindrocystis crassa De Bary. Conjug., p. 74, t. VIT, f. c; — Cooke, Brit. desm., p. 46,t. XVIII, f. 2; — Cleve, Bidrag, p. 49% ; — Hansg., Prodr., p. 277, n° 523 ; — Wittr. et Nordst., Alg. aq. dulc. exsicc., n° 269; — Comère, Desm. de France, p.51, PI. I, f. 23 a, b ; — Thomé, Flora von Deulischl., Bd. VI, p.354, t. XXII, f. 5. Penium rupestre (Kütz.). Rabenh., F1. Eur., Alg., III, p. 120. C. crassa De Barvy, f. simplex, n. forma. C'est bien au Cylindrocystis crassa qu'il faut rapporter cette Desmidiée. Les cellules sont cylindriques, à sommets arrondis ; leur diamètre est environ de 26 ; leur longueur varie entre 40 et 80 » (fig. 89 à, b, c). Mais il en diffère en ce que les individus ne sont pas réunis en colonies _enveloppées dans une gaine gélatineuse, mais sont isolés. n’y a pas lieu de créerune espèce pour cette Saccodermée antarctique, qui est une forme isolée du C. crassa. Habitat. — En quantité parmi les Mousses humides, île Jenny, 30 jan- vier 1909. 16. Cosmarium antarcticum L. Gain. Loc. cit., p. 374. CONJUGATÆ. 173 Cellulis elliptico rotundalis 45 = 33 », isthumis 18-20 v, 13-17 nv Crassis ; semicellulis subtriangularibus, basi recta, angulis inferioribus rotundalis, apice anguloso-rotundato, lateribus undulatis ; mem brana lævi, lateraliter duplo-undulato. { ‘hlorophoris in utraque semicellula singulis. Ce Cosmarium fait partie de la section Æucosmna- rium De Bary; il se range dans le groupe A (Wem- brana cellularis levis.) de la sous-section Wicrocos- ImArUUn . Vu de profil (fig. 90 à), le €. antarcticum est divisé par un sillon qui est de moins en moins pro- fond de l'extrémité vers le centre; latéralement à Su 1q. celui-ci se voient nettement les quelques ondula- pig. 89, 4, b, e. — Cytin- 4 drocystis crassa De Bary. tions de la membrane. Habitat. — Assez rare ; lieux humides, ‘parmiles Mousses (ile Jenny). 47. Cosmarium crenatum Ralfs. (PL III, fig. 4.) Ann. Nat. Hist. (1844), XIII, t. IL, f. 6 ; — Brit. Derm. (1848), p. 96,t. XV, f. 7; — Breb., Liste, p. 127; — Rabenh., Krypt. Fl. von Sachs., p. 199, Alg., 1211; FI. Eur., Alg., II, p. 165 (1868) ; — Kirch., Alg. Schles. (1878), p.149 ; — Cooke, Bril. Desm., p. 95, t. XXXVII, Î. 13 ; — Wolle, Desm. U. S., p.67, t. XLIX, f. 31-32 ; — Hansg., Prodr., n° 390 ; — Delp., Desm. subalp., p. 102 ; — L. Gain, loc. cit., p. 374. Euastrum? sinuosum Kütz, Sp. alg., p. 174; — Co- mère, Desm. de France, p. 105, PI. VIT, fig. 20 a, betq. 1 x 1 , | Cette espèce est plus commune que la précé- 25% : À R Fig. 90. — Cosmarium antarcticum dente. Nous l’avons trouvée dans les mêmes L. Gain: a, vu de PP de localités, parmi les Mousses humides sur l’île ne Jenny. Ses dimensions moyennes sont les suivantes : longueur, #5 y; largeur, 30 y; isthme, 16-20 y. Distribution géographique. — Europe, Région arctique, Amérique boréale, République Argentine, Asie septentrionale, iles Sandwich, Antarctide sud-américaine. 174 FLORE ALGOLOGIQUE. 18. Cosmarium undulatum Corda. (PL. IL fig. 3.) Alm. Carls. (1839), t. V, f. 26; — Ralfs, Desm. (1848), p. 97, &. XV, £. 8 : — Wittr, Sollv. alg., p.59; — Archer, Prit. inf. (1861), p. 732, t. II, f.33-34;— Wolle, Desm. U. S. (1884), p. 67, t. XVI, £. 20 ; — Wille, Norges Desm. (1880), p. 27: —= Wittr. et Nordst., Alg. aq. dule. exsice., n° 472 ; — Comère, Loc. Gen Dal BÉEXNIE is 47 ac, dE home, oc. cit. pe ADN SOIN EENDERES L. Gain, loc. cit., p. 374. Cest au Cosmartumn undulatum Corda var. minutum Wittr. qu'il nous semble devoir rapporter cette Desmidiée de l'Antarctique. Elle présente les mêmes caractères. Ses dimensions sont les suivantes : longueur, 29»; largeur, 21; isthme, 12 ». Habitat. — Nous avons trouvé plusieurs exemplaires en des lieux humides, parmi les Mousses, aux endroits où pendant les quelques heures chaudes de la journée coulait l’eau provenant de la fonte des neiges. Ile Jenny, altitude 100 mètres. Distribution géographique. — Europe, Région arctique, Amérique boréale, Nouvelle-Zélande, Antarctide sud-américaine. 19. Pleurotæniopsis pseudoconnata (Nordst.) Lagerh. Algol. Bidrag, II, p. 197 ; — De Toni, Syll. alg., I, Chlor., IL, p. 908 ; — Comère, loc. cit., p. 182, PI. III, f. 17 ; — L. Gain, Loc. cit., P-"379. Cosmarium pseudoconnatum Nordst., Warming Symb. fl. Bras. Desm., p. 314, t. III, lee Calocylindrus pseudoconnatus (Nordst.) Wolle, Desm. U. S., p. 55,t. XII, f. 21: t. XLIX, f. 10-11 ; — Cooke, Brit. Desm., p. 124, t. XLIWV, f.3. Ses dimensions sont 50 4 sur 30 4 et 27 v à l’isthme. Elle semble assez rare et a été trouvée parmi les Mousses recueillies aux endroits humides sur Pile Jenny. Distribution géographique. — Europe, Amérique, Antarctide sud-amé- ricaine. ZYGNEMACEZÆ. 20. — N'ayant trouvé de cette Zygnémacée que des filaments morts chez lesquels la membrane seule avait persisté, il nous est impossible, en l'absence de caractères, de lui assigner une place dans la famille. CHLOROPHYCEÆ. 175 L'épaisseur des cellules est en moyenne de 10 », leur longueur de 2 à 4 diamètres. Habitat. — Ne Jenny, parmi les Mousses, lieux humides. CHLOROPHYCEZÆ. PLEUROCOCCACEZÆ. 21. Trochiscia hystrix Reinsch. Hansg, in Hedwigia 1888, p. 129 ; — De Toni, Loc. cit., p. 697 ; — L. Gain, Loc. cit. p.379. Acanthococcus hystrix Reinsch, Ueb. Palmell. Acanth., 1886, p. 241, t. XI, f. 25. Fig. 92. Fig. 92. — Trochiscia hystréx Reinsch, Fig. 91. — Filaments d'une Zygnémacée. renfermant des spores. Nous avons trouvé le Zrochicia hystrix en assez grande quantité parmi les Mousses recueillies en des lieux humides, sur les flancs de l'ile Jenny, là où coulaient de légers filets d'eau provenant de la fonte des. neiges. Les individus sont soit régulièrement sphériques, soit plus ou moins oblongs. La longueur des épines est environ de 4 y. Certains 7°. Aystrir sont en voie de reproduction et renferment des. spores sphériques ayant un diamètre de 20 » (fig. 92). Distribution géographique. — Géorgie du Sud, Antarctide sud-améri- caine (île Jenny). 22. Trochiscia tuberculifera L. Gain. Bull. us. Hist. Nat. loc. cil., p. 375. 176 PLORENALGOLOCTOUIE Cellulis solitariis, globosis aut plus minusve ellipticis, 50-70 y diam. ; membrana tenui 1/40-1/50 cellulæ diam., tuberculis firmis 2 »,5 longis, 1 y crassis, numerosissimis dense per totam superficiem sparsis obtecta. Ilest voisin du Zrochiscia hystrix Reinsch ; mais si ses dimensions sont à peu près les mêmes, il en diffère nettement par les aspérités de sa membrane : au lieu d’épines, ce sont des tubercules longs de 24,5, d’un diamètre inférieur à ! (fig. 93), arrondis à leur extrémité. L’épaisseur de la membrane est légèrement supérieure à 1 v. Certains individus sont plus ou moins oblongs. Habitat. — Parmi les Mousses humides, île Jenny; altitude 100 mètres. VOLVOCACEZÆ. 23. Pteromonas Willei sp. n. (PI. IL, fig. 7.) Nous n'avons trouvé que des cellules de repos; aussi n'est-ce pas avec certitude que nous les rap- portons au genre Pferomonas. Le D' Wille, auquel nous avons donné les quel- re L'Gam dues matériaux dont nous disposions, semblerait ous porté à faire rentrer cette Algue dans le genre Pteromonas, se basant, à défaut d’autres caractères, sur la ressem- blance que présentent ces cellules de repos avec des organismes qu'il a décrits comme aplanospores dans une note sur le Péeromonas nivalis (Shuttlw.) Chodat (1). Ces cellules, elliptiques, d’une longueur de 20 à 31 » sur 12 à 15 v, ont leur enveloppe munie de sept côtes. Les organismes que nous avons trouvés dans l'Antarctique ont une longueur de 40 à 55 y, une largeur de 25 à 40 v, et sont de forme ellip- tique; ils se composent de deux parties bien distinctes : une masse cen- trale et une enveloppe. | L'enveloppe est une sorte de coque transparente, de couleur rose légè- (1) Wie, Algologische Notizen XIII, über Pteromonas nivalis (Nyt mayazin for Naturvidens- laberne, Bd. XLI, Heft 1, Christiania, 1903, p. 170, t. Il, fig. 47-51). CHLOROPHVCEÆ,. 177 rement jaunâtre. Elle présente à sa surface six côtes saillantes longitudi- nales qui viennent se réunir à chacun des pôles. Sa paroi interne est lisse et unie, et l’espace qu'elle circonserit figure une chambre ellipsoï- dale, mais étirée à ses deux pôles en un prolongement qui se continue près de la surface (PI. IT, fig. 7). Cette chambre interne était occupée chez tous les individus examinés par une masse protoplasmique ovoïde. Dans cette masse coloriée d’un beau vert brillant, la matière colo- rante semble diffuse : elle est amassée surtout autour de pelits grains réunis en paquets, et qui, incolores par eux-mêmes, paraissent très foncés par le fait de l'accumulation de la chlorophylle autour d'eux. Sur les bords de la masse protoplasmique, se trouvait le plus souvent une région plus claire présentant un corps gras. La place exacte de cet organisme ne pourra être définitivement établie qu'après une étude plus complète, étude qu'il faudrait faire sur des maté- rlaux vivants. Habitat. — Cette espèce ne parait pas commune. E. Penard, en recher- chant des rhizogodes parmi des Mousses, nous l’a signalée à l'ile Booth- Wandel et à l'ile Petermann. Nous en avons aussi trouvé quelques exemplaires dans des détritus de Mousses provenant du cap Rassmussen (Terre de Graham) et de l’île Jenny. Elle se trouve aussi dans un échan- tillon de neige rouge recueilli sur l'ile Wiencke, le 27 décembre 1908. 24. Pteromonas Penardii sp. n. (PL. III, fig. 8.) Comme pour lAlgue précédente, nous n'avons aussi trouvé de cette espèce que le stade de repos. L'organisme est d’une taille plus faible, d’une forme ovoïde beaucoup plus ramassée, mesurant en moyenne 26 à 28 » de long sur 20 à 25 v de large ; son enveloppe présente des arêtes longitudinales plus nombreuses (environ une vingtaine) et moins accusées ; la masse protoplasmique interne présente les mêmes caractères que celle du ?. Willer. Nous avons dédié cette espèce à M. Pénard, qui nous a signalé sa pré- Expédition Charcot. — L. Gain. — Flore algologique. 25 178 FLORE ALGOLOGIQUE. sence dans les matériaux dont il disposait pour la recherche des rhizo- podes. | {Habitat — En assez grande quantité parmi des Mousses recueillies en des endroits humides sur l'ile Petermann, février 1909. ULVACEÆ. 25. Prasiola crispa (Lightf.) Menegh. Cenni sulla organografia e fis. della Algæ, p.36, 1838; — Ag., Sp:, p. 416; — Kütz, Phy- col: gener., p. 295; Sp., p.473 ; Tab. phyc., V, t. XL, f. VI; — De Toni, loc. cit. p. 142; — L. Gaïn, loc. cil., p.375; — Hariot, Algues du cap Horn, p. 30 ; — N. Wille, Mittheilungen über einige von C. E. Borchgrewick auf dem ant. Festl. Gesamm. Pflanzen. Nyl. Mag.f. Nalurvidenskab, 1902, p.209, -Bd-XT; LIT = MW eUGTSMWest oc cit. 0270; Ulva crispaLightf., Flor. Scot., IT, p.972; — Ag., Syn., p. 43; — Hook. et Harv., Crypl. arte, TI Ap 192? Prasiola antarctica Kütz., Sp., p. 473; — Tab. phyc., V,t. XL,f.4: — Rabenh, FT. Eur. Alg., III, n° 311 ; — J. Ag., Till. Alg. Syst., NI, p. 84 : — De Toni, loc. cil., p. 143; — Svedelius, Alg. aus den Ländern der Magellanstrasse und Wesipalagonien, I, Chlor., p. 289-292, t. XVI : — W. et G.S. West, loc. cit., D 279: Wille, dans une note sur quelques Chlorophycées rapportées du conti- nent antarctique (cap Adare) par l'expédition de C. E. Borchgrewink (1898-1900), donne les raisons pour lesquellesle Prasiola antarctica Kütz. et le P. crispa Lightf. doivent être réunis en une seule et même espèces Toutes les Algues que nous avons rencontrées dans toute la région ouest de l’Antarctide sud-américaine doivent être identifiées avec le P. crispa. Habitat. — Abondant dans la région parcourue par le « Pourquoi Pas ? ». On le rencontre surtout dans les parties basses, sur les petites îles, sur les rochers, près des Mousses, aux endroits humides où coule l'eau provenant de la fonte des neiges : Port-Lockroy (île Wiencke), décembre 1908; îles Booth-Wandel, Petermann, Argentine, Jenny, Léonie, Terre de Graham (caps Rassmussen, Tuxen, des Trois-Pérez) : de Janvier à mars 1909. Distribution géographique. — Nord de l'Europe, régions arctiques, Amérique boréale, Falkland, région antarctique sud-américaine, Terre Victoria. CHLOROPHYCEÆ. 179 ULOTHRICHACEZÆ. 26. Ulothrix flaccida Kütz. Var. fragilis Hook. et Harv., FI. aniarcl., p. 497, tab. 19%, fig. 2 ; — Hansg., Prodr., p- 226 ; — De Toni, loc. cit, p. 161-162 ; — L. Gain, loc. cil., p. 375. Lyngbya fragilis Hook.et Harv.,in Lond. Journ. bol., 1845, p. 296. Fa Uothris fragilis Kütz..- Sp. .p-094960 Tab phyc; 1, Fa t. XCOVT ; — Hariot, Algues du cap Horn, p. 25. C4 " ce 7 Les cellules ont une moyenne de 7 . Nous avons rencontré certains filaments avec des aki- nètes (fig. 94 à). Habitat. — Filaments isolés parmi les Mousses a Le et les autres Algues dans les lieux humides : île Re LOU ME A 8 Jenny (janvier 1909), île Petermann (février 1909). Fig. 94. Distribution géographique. — Bohême, Falkland, Ar lar fi le à l 2, ACC Fig. 94. — Ulothrix flaccida ANLArCtUIQOe sud-americalne. Kütz.:4«a, un filament avec des akinètes. SIPHONOCLADIACEZÆ. 27. Conferva glacialis Kütz. Phyc. Germ., p. 202 ; Spec. alg., p. 370 ; — TL. Gain, loc. cit., p. 376. Conferva glacialoides Wolle, in Bull. Torrey bol. Club, VI, 1877, n° 27, p. 41; Freshw. Alg. U.S., p. 143, t. CXX, f. 5-8. C’est bien au Conferva glacialis Kütz., le €. glacialoides Wolle paraissant se confondre avec celui-ci, qu'il nous faut rapporter cette espèce antarctique. La couleur générale est vert très pâle: les filaments, fixés à la base, ont une lon- CARTER AR Pie. on. Fig. 96. | sueur de quelques centimètres, les cel- CRUE L lules végétatives une épaisseur de #4 à 5» STE NS ; Conferva glacialis Kütz. — fig. 95 et 96 : aki- surrune longueur de 1,5 à 4 diamètres. nètes.— Fig. 97: zoosporanges. — Fig. 9 : L . 7 RAS filament végétatif. La membrane est épaisse, ferme (fig. 98). Divers filaments ont une partie de leurs cellules transformées en organes de reproduction : ce sont soit des zoosporanges (fig. 97) renfer- 180 FLORE ALGOLOGIQUE. mant 2 à 8 zoospores, soit des akinètes (fig. 96), dont certains trouvés en voie de division (fig. 95). Habitat. — Ve Jenny, dans les petits ruisseaux où coule l’eau prove- nant de la fonte des neiges, janvier 1909. Distribution géographique. — Allemagne, Amérique boréale, Antarctide sud-américaine. CHAPITRE IV LA NEIGE VERTE ET LA NEIGE ROUGE Nous avons eu à plusieurs reprises, pendant les mois d'été (décembre 1908 à mars 1909), l'occasion de rencontrer la neige verte etla neige rouge, abondantes en certaines régions de la partie ouest de l’Antaretide sud- américaine, entre le 64° et le 68° de lat. ss. Ces Algues se trouvent surtout sur les parties basses des pentes de neige, plus spécialement dansle voisinage des rookeries de Pingouins, où, par suite du va-et-vient continuel des oiseaux, la neige est plus tassée, — ettoujours en des points où la surface de la neige est mouillée. Chaque fois que la température s'élève et que la surface de la neige fond, ces Algues prennent alors un grand développement (PI VIE, fig. 10-11). On les rencontre aussi formant un bourrelet vert et rouge à la limite des champs de neige, là où cette neige est en contact avec le rocher et présente une fusion plus rapide. On les trouve encore tapissant les falaises de glace qui arrivent à la mer, toujours localisées en des points où se fait la fusion (PE VIT, fig. 9). C’est surtout pendant notre séjour à l’île Petermann que nous avons pu examiner ces neiges colorées. La neige verte se trouvait en quantité, comme le montrent les photo- oraphies de la planche VIT (fig. 10-11), sur les parties basses de Pile, où elle s’étendait en vastes plaques sur un espace de plus d'un hectare. C'est surtout en février et mars qu'elle fut le plus abondante, pendant les quelques journées de fort dégel. Puis en avril tous ces organismes ont disparu peu à peu, enfouis sous la neige, pour ne se développer à nouveau que huit mois après. Souvent la neige rouge était mélangée à la neige verte, mais 1l nous arriva aussi de constater son développement tout à fait à part. Le 1 mars 1909, qui a été notre journée la plus chaude, nous avons eu une moyenne de température de 46°, Toute la surface de la neige dans 182 TOR BEA GOPOGTOUE. la partie basse de Petermann, sur une étendue de plusieurs hectares, était recouverte d’Algues unicellulaires (principalement de C’hlamydomonas antarchicus Wille n. sp.), qui de loin donnaient une légère teinte rose à la neige (PI. VITE, fig. 12). La surface de cette neige en était complètement pétrie et en des endroits où, au premier abord, l’œil ne distinguait aucune coloration, il suffisait de la pression du pied sur la neige pour faire aus- sitôt apparaître une tache rouge. En d’autres lieux, au contraire, la surface de la neige était d’un beau rouge écarlate. En dehors de l'ile Petermann, nous avons retrouvé ces neiges colorées sur les iles Wiencke (Port-Lockroy), Booth-Wandel, Argentine, Jalours, Berthelot(L—65°21"S.;G—6410 W. Greenwich); Jenny (L —67°43°S., G— 68° 26 W.), le cap Tuxen (Terre de Graham). Nous avons essayé la conservation de ces Algues. Seules les cultures de neige verte ont réussi et continuent à prospérer. Nous nous étions servi de la solution caleique suivante, dont la composition nous fut aïma- blement indiquée par M. Bessil : Eau distillée............ 972er,5 SO“Mg nn de a RCE ue ñ 2,5 AO RE ee un e ge ns (PO FH Ca eee (Solution à employer au vingtième.) FER CREER PER EP Eee Traces. Nous avions en outre conservé dans l'alcool les matériaux suivants : Nos 564. — Neige verte, île Petermann, 4 février 1909. — 561. — — île Wiencke, 27 décembre 1908. — 576. — — île Booth-Wandel, 22 février 1909. — 562. — rouge, île Wiencke, 27 décembre 1908. 70: — — île Petermann, 17 mars 1909. Nous exprimons nos très vifs remerciements à M. le P°N. Wille, qui a bien voulu se charger de la détermination des Algues formant ces neiges colorées et en faire l’étude suivante. SUR QUELQUES ALGUES DES NEIGES ANTARCTIQUES (1). J. D. Hooker a rapporté de l'expédition antarctique du capitaine Ross des échantillons de glace fonduerecueillispar 78°10' lat. S. et 162°1ong. W. (1) L. Ga, La neige verte et la neige rouge des régions antarctiques (Résumé de l'étude de M. le Pr N. Wille) (Bull. Mus. Hist. Nat., n° 6, p. 479, 1941). NEIGES COLORÉES, 183 d'un part, 79° lat. S. et 170° long. W. d'autre part. Ehrenberg (1), qui les a étudiés, y a constaté la présence de diverses Diatomées et organismes appartenant au règne animal. Jusqu'à présent, on avait signalé peu d’Algues sur les champs de neige antarctiques ; Wittrock (2) avait supposé que le CAlamydomonas nivalis (Bau) Wille — Sphærella rnivalis (Bau) Sommerf., Algue rouge commune dans les neiges, devait s'y rencontrer. Ces neiges colorées ont été simple- ment signalées par les expéditions antaretiques de la « Belgica », de la « Discovery » et du « Français » (3). Au cours de l'expédition du « Pourquoi Pas ? », il fut recueilli cinq échantillons de neige verte et de neige rouge sur les iles de la côte ouest de l’Antarctide sud-américaine. L'étude de cette petite collection m'a permis d'y rencontrer les espèces suivantes : N0 564. — Neige verte, ile Petermann, 4 mars 1909. En quantité sur toutes les parties basses de l'ile. Ce numéro contenait deux échantillons : l’un 4 renfermait des Algues vivantes, l’autre des Algues conservées dans l'alcool. a. Cet échantillon était particulièrement important, puisque les orga- nismes avaient conservé leur coloration, ce qui m'a permis de distinguer les Algues vertes des autres organismes incolores (champignons ou animaux). 1. Chlorella ellipsoidea Gerneck fÎ. antarctica n. form. (PEN eg. 1.) Cellulis paululum minoribus et magis rotundatis quam in typo : long. 4-8 u : lat. 3-6 pv. (1) Eurexger6, Vorlänfrige Nachricht über das kleinste Leben im Weltmeer, am Südpol und in den Meerestiefen, Berlin, 1884, f. 8-9 (Monatsbericht der Berliner Akademie der Wissenschaften, mai 1844). (2) V. Wirrrock, Om Snôüns och Irens Flora, Sarshildt i do artitislia Trakterna (A. E. Norpen KJüLD, Studier och Forskningar, Bd. 1, Stockholm, 1883, p. 78). (3) IL vient de paraître une étude de F. E. Fritsch sur les Algues des neiges colorées recueillies par R. Brown aux Orcades du Sud au cours de l'expédition de la « Scotia », 1901-1903 (Voir la note à la fin de ce chapitre). 184 FLORE ALGOLOGIQUE. Les cellules sont un peu plus petites et plus arrondies que chez la forme type ; leur longueur est de 4-8 », leur largeur de 3-6 ». Cette Algue, qui se trouvait à divers stades de division, est en quelque sorte intermédiaire entre la Chlorella vulgaris Berg et la CAlorella ellipsoidea Gern.…. 2. Stichococcus bacillaris Nägl. (PNA 2) Cette forme était de beaucoup la plus abondante. La largeur des fila- ments varlait entre 1, 3,4, 5 y. Par suite, outre la forme type, il devait Y avoir les variétés genuinus Kirchn., #minor Nägl. et major (Nägl.) Roth. Le pyrénoïde était peu distinct ou absent. Les figures montrent bien que la forme des individus est assez variable, comme l'ont du reste montré les cultures artificielles de cette Algue (1). 3. Mycacanthococcus antarcticus n. sp. (PL IV, fig. 3.) Cellulis achrois, Sphæricis, in colonias non associatis, membrana crassa, undulata el verrucosa præditis, 10-16 » diam. Cette Algue étaittrès abondante et à tous les stades de développement, depuis des cellules sphériques lisses jusqu'à des formes de repos bien formées, pourvues d'une membrane onduleuse et verruqueuse. Elle res- semble beaucoup, par son aspect extérieur, à certaines espèces d'Acan- thococcus décrites par Reinsch et au Trochiscia nivalis Lagerh. ; mais le W. antarcticus étant mcolore; il n’est pas possible de le ranger parmi les Chlorophycées. À cause de leur absence de coloration et de leur forme extérieure, je considère ces cellules comme une espèce nouvelle du genre WMycacantho- coccus créé par Hansgirg (2) ;: mais la nature de ces cellules, comme d’ailleurs celle du genre, est encore inconnue. b. Echantillon conservé dans l'alcool. Irenfermait naturellement quelques espèces décrites ci-dessus, mais (1) Marrucuor et M. Moruaro, Variations de structure d’une Algue verte sous l'influence du milieu nutritif (Rev. gén. de bot., t. XIV, Paris, 1902). (2) A. Haxserr6, Ueber neue Süsswasser und Meeresalgen und Bakterien (Sitzungber. d. künigl. bülun. Gesell. d. Wissensch. Math. nat. bl., 1890, Prag., 1891, p. 26). NEIGES COLORÉES. 185 il présentait avec le flacon « cette différence que ce dernier contenait moins de formes, car quelques-unes étaient probablement mortes. 1. Chlorella ellipsoidea Gern. form. antarctica Wille. 2. Stichococcus bacillaris Nägl. f. major (Nägl.) Roth et f. minor Näel. 3. Mycacanthococcus antarcticus Wille. Cellulis sterilibus dolüformibus, chromatophoro quadralo præditis, lat. 7-8 y, long. 14-94 » : =00$poranqus inflalis, fera Sphericis (at. 19 MA 4-8 =00sporis includentibus. Cette forme était représentée par un grand nombre de courts filaments, nageant librement, en partie stériles, en partie pourvus de zoosporanges AIN fo. 48). Les cellules stériles (PL. IV, fig. 4 «) étaient en forme de tonneau et pourvues d'un chromatophore carré; leur longueur était une ou deux fois plus grande que leur largeur, leur diamètre étant de 7 à $ ue Les zoosporanges étaient renflés, presque sphériques (largeur 12 ») et contenaient de # à 8 zoospores. 4. Ulothrix subtilis Kütz. var. tenerrima (Kütz.) Kirch. f. antarctica n. forma . (PI. IV, fig. 4.) 5. Des bactéries filamenteuses en abondance, appartenant probablement à l'espèce Sphærotilus natans. Il N° 561. — Neige verte, ile Wiencke, 97 décembre 1908. En quantité sur les parties humides de la neige, là où la fonte est assez rapide. 1. Ulothrix subtilis Kütz. var. tenerrima (Kütz.) Kirch. form. antarctica Wille. Représenté en grande abondance par des filaments courts, nageant librement, qui se multiplient par Séparation d’une ou de plusieurs cel- lules. Pas de Z00Sporanges. 2. Mycacanthococcus cellaris Hansg. forma antarctica Wille. (EAN Ste nt) Le nombre des épines des cellules de repos est plus grand que chez la forme type. Diamètre : 10-14 Æ Expédition Charcot. — L. Gaix. — Flore alwologique. LAS 186 FLOREVALGOLOGIQUIE 8. Mycacanthococcus ovalis n. sp. (PIN igee7e) Cellulis achrois (?) non associatis, ovoideis et membrana spinis brevibus clonata præditis, long. 18 uv, lat. 13 n. Cette espèce est représentée par des cellules incolores (?) non associées, ovoïdes et pourvues d’une membrane avec épines courtes. La longueur des cellules est 18 , leur largeur 13 ». Il me semble très vraisemblable d'admettre que cet organisme est incolore. A l’intérieur se trouve un corps arrondi, qui, à mon avis, doit être interprété comme un noyau et non comme un pyrénoïde. Ilest impossible de décider avec certitude, d’après ces matériaux con- servés dans l'alcool, si ces organismes appartiennent aux champignons ou si ce sont des œufs ou des kystes d'animaux. C’est pourquoi je les ‘ange provisoirement dans le genre, d’ailleurs problématique, Mycacan- {hococcus Hansg. 4. Pseudotetraspora Gaïinii n. sp. (PI. IV, fig. 6.) Thallo ricroscopico, mucoso, circiler 1 min. : cellulis 2-4 congregalis et sæpissine gelatinæ circumeinctis ; colonis irrequlariter in muco generali dispersis ; cellulis ovoideis, fere hemisphæricis, secundum ? varius 3 spatii regiones divisis ; chromatophoro parietali, lobato stellatove, medio ubi pyrenicum lahori, long. 6 », lat. 8»: coloniis 4 cellulis efformatis long. 30 y, lat. 22 y ; assimilatione amylacea : z0osporis et sexuali propagatione ignolis. Le thalle est microscopique et muqueux d'environ | millimètre. Les cellules sont groupées par 2 ou par 4 et entourées le plus souvent d’une masse gélatineuse. Ces colonies sont dispersées irrégulièrement dans un mucus commun. Les cellules sont ovoides, presque hémisphériques et se divisent dans deux, rarement trois directions de l’espace. Le chroma- tophore est pariétal, lobé ou étoilé, élargi vers le milieu où se trouve le pyrénoïde. Le produit d’assimilation est l’amidon. Les zoospores et la reproduction sexuelle sont inconnus. NEIGES COLORÉES. 187 La longueur d’une cellule est de 6 y, sa largeur de 8 y : une colonie de quatre cellules présente une moyenne de 30 de long sur 22 ». Cette espèce est manifestement voisine de celle de Norvège, que j'ai décrite, 1l y a quelque temps, sous le nom de Pseudotetraspora marina (1) et que l’on trouve abondamment sur les côtes. Elle forme des masses muqueuses plus grandes ; les cellules sont, dans la plupart des cas, plus arrondies et disposées en sphère creuse. Chez le P. Gainii, les colonies de deux à quatre cellules sont entourées d’une masse gélatineuse, ce que je n'ai pu observer chez le P. marina. Mais ceci pourrait s'expliquer par ce fait que le P. marina a été étudié vivant, tandis que le P. Gainii, n'a été observé que fixé. Si le volume de ces masses muqueuses est dif- férent dans les deux espèces, cela peut résulter de ce que le P. marina vit fixé sur des piliers, tandis que le P. Gaïnit vit librement sur la neige. 5. Raphidonema nivale Lagerh. f. minor Wille. (PRIVE 2:28) La place de cette petite Algue dans la systématique est très douteuse. Lagerheim (2) le premier l’a figurée et décrite comme un genre spécial voisin du S#chococcus. Chodat (3) l’a rangée parmi les Raphidiun sous le nom de Raphidium nivale {Lagerh.) Chod. et donne un certain nombre de figures qui diffèrent beaucoup de celles de Lagerheim. Mes obser- vations concordent avec celles de ce dernier auteur. Le Raphidonema nivale Lagerh. est donc une Ulothrichacée qu’on doit placer au voisinage du genre SAchococcus. Je dois ajouter à la description de Lagerheim que j'ai pu obsérver un noyau après coloration à la safranine (PI. IV, fig. 8). Le Aaphidium nivale Chodat me paraît ressembler totalement au Scene- desmus duplex (4) — Raphidium duplex (Ralfs) Cooke (5), qu'on doit probablement considérer comme une forme des neiges de ce dernier. (4) N. Wii, Algologische Untersuchungen an der biologischen Station in Drontheim, I (Kgl. Norske vidensk. Selsk. Skrifter, 1906, n° 3, Trondhjem, 1906). (2)G. Laceruen, Die Schneeflora des Pichincka (Ber. Deutsch. bot. Ges., Bd. X, Berlin, 1892, p.530, tab. XX VII, fig. 15-21). (3) Cuonar, Sur la flore des neiges du col des Écaudies (Bull. d'herb. Buissier, t. IV, Genève, 1896, p. 886, PL. IX, fig. 25-36). (4) Raurs, British Desmidiæ, London, 1898, p. 193, t. XXXIV, fig. 17. (5) M. C. Cooke, British Freshwater Algæ, London, 1882-1884, p. 20, PI. VIIL, fig. 5. 188 FLORE ALGOLOGIQUE. LIT N° 5062. — Neige rouge, ile Wiencke, 97 décembre 1908. Sur les falaises de glace et la neige près des rookeries de Pingouins. 1. Raphidonema nivale Lagerh. f. minor Wille. 2. Pleurococcus vulgarisMenegh. var. cohærens Wittr. (PI. IV, fig. 9.) | Longueur des cellules 3,5-4v, largeur 2y,5-3 0. Longueur d’une colonie de quatre cellules 17 », largeur 10 4. Il n'y avait que peu de colonies, et elles étaient en général formées d’un petit nombre de cellules. 3. Stichococcus bacillaris Nägl. f. minor. 4. Ancylonema Nordenskjoldii Bergr. (PI. IV, fig. 10.) Longueur des cellules 12-16 y, largeur 94. I n'y avait que quelques exemplaires. Leur détermination est donc un peu incertaine. 5. Chlamydomonas antarcticus n. sp. (PL IV, fig. 11,12, 16.) Cellulis rubris, sphæricis, nucleo et chromatophoro campanuliformi præditis, absque pyrenio : cellulis magnis quiescentibus (diam. 7-36 ë), sphæricis, crasse el mucose tunicatis. Cellules rouges, sphériques, pourvues d'un noyau et d’un chromato- phore en forme de cloche, sans pyrénoïde (PI. IV, fig. 11). On trouveen outre de grandes cellules de repos d’un diamètre de 7 à 36 t, Sphériques etpourvues d’une membrane muqueuse épaisse (PI. IV, fig. 12 à, b). Cette Algue, constituant la majeure partie de l'échantillon, lui a donné sa cou- leur rouge. Entre les petites cellules (PJ. IV, fig. 11) et les grandes cellules entourées de mucus (PL. IV, fig. 12), il semble exister un rapport analogue à celui que Wittrock (1) a depuis longtemps signalé pour le CAlamydo- (4) N. B. Wrrrrocx, Om Snôns och Irens Flora (A. E. Nonnexsiütp, Studier och Forskningar, Bd. [, Stockholm, 1883, p. 3, fig. 1-3). NEIGES COLORÉES. 189 monas rivalis (Bau.) Wille des pays arctiques. C’est pourquoi je range cette Algue dans le même genre. 6. Mycacanthococcus cellaris Hansg. f. antarctica Wille. 7. Pteromonas Willei L. Gain. (PIRIN the 013;) Il nous faut ajouter à cette liste le Pferomonas Willer L. Gain, que nous avons décrit avec les Algues d’eau douce ; nous lavons en effet trouvé dans presque toutes nos récoltes, parmi les Mousses. Le D'N. Wille l'avait aussi rencontré dans cet échantillon de neige colorée et avait cru tout d’abord devoir rapporter ces cellules à côtes comme zygotes (1) du Chlamydomonas antarcticus Wille ; puis il a reconnu par la suite qu'elles devaient plutôt appartenir à une espèce non décrite voisine du genre Pteromonas où appartenant à ce genre. Outre ces Algues, l'échantillon renfermait d'autres organismes. Des spores de champignons (?) (PLIV, fig. 14): ce sont des cellules sphériques, épineuses, pourvues d’une épaisse membrane. Leur diamètre est de 9 y. Des œufs, peut-être de Rotifères (PI. IV, fig. 15) : cellules ovoïdes, sou- vent un peu déformées, renfermant un noyau. Leur longueur est de 22-25 », leur largeur de 16-20 y. Quatre de ces cellules étaient, dans un cas, entourées d’une membrane commune. Il me semble que ce sont les œufs d'un Rotifère, parce que j'ai pu, une fois, voir plusieurs de ces cellules entourées d’un organisme qui m'a paru appartenir à ce groupe. IV N°576. — Neige verte, ile Booth-Wandel, 92 février 1909. Sur les falaises de glace de la baie de la Salpétrière, 1. Stichococcus bacillaris Nüägl. Cette Algue forme la majeure partie de Péchantillon. (1) L. Gaix, La neige verte et la neige rouge des régions antarctiques (Résumé de l'étude de N. Wille) (Bull. Mus. Hist. Nat., nov. 1911, n° 6). 190 FLORE ALGOLOGIQUE. 2. Chlamydomonas antarcticus Wille. I n'y avait qu'un nombre restreint de petites cellules et quelques grandes cellules de repos, mais celles-ci étaient dépourvues de membrane muqueuse. 3. Pseudotetraspora Gainii Wille. Quelques cellules seulement. 4. Pleurococcus vulgaris Menegh. var. cohærens Wittr. Rare. Une colonie avait trente-deux cellules. 5. Mycacanthococcus antarcticus Wille. 6. Mycacanthococcus ovalis Wille. IL y avait en outre quelques œufs de Rotifères. V N° 978. — Neigerouge, ile Petermann, 1" mars 1909. Parties basses de l'ile, à la surface de la neige (PI. VIH, fig. 12). 1. Chlamydomonas antarcticus Wille. (PI AIN PA oMI6") Les cellules de repos de cette espèce constituent la majeure partie de l'échantillon. Elles possèdent une épaisse membrane, et il semble qu’en la quittant elles puissent muer. L'échantillon renfermait en effet un grand nombre de ces membranes vides. | 2. Stichococcus bacillaris Nägl. Seulement quelques petits filaments. 3. Pseudotetraspora Gainii Wille. Quelques petites cellules isolées, que je considère comme appartenant à cette espèce. 4. Une cellule de repos épineuse (PL. IV, fig. 17), d’un diamètre de 24 v. \ APGUESEDÉEAUEDOUCE DES ORCADES DU-SUD:. IOI Elle présente excentriquement un point sombre, qui est probablement coloré en rouge à l’état vivant. Je dois reconnaitre que cette étude est incomplète et que les nouvelles espèces décrites sont un peu incertaines. Mais il était impossible de faire autrement, en présence d’un matériel incomplet venant de contrées si éloignées. | Il m'a semblé néanmoins qu'il y à un certain intérêt à étudier ces organismes, même d’une facon incomplète. Les recherches ultérieures combleront les lacunes et feront connaître les erreurs commises. Dans quelques échantillons se trouvaient quelques exemplaires d’un Acarien qui a été étudié par le D'Thor à Skien et déterminé comme Glycophagus domesticus de Geer. Cette espèce, très répandue en Europe. a été probablement apportée par lExpédition et ne se trouvait qu'acci- dentellement dans les bocaux. ADDENDA LA FLORE ALGOLOGIQUE D'EAU DOUCE DES ORCADES DU SUD F, E. Fritsch vient de faire paraître une étude sur la flore algologique d’eau douce des îles Orcades du Sud, d’après les matériaux recueillis par Rudmose Brown, le botaniste de l'expédition de la « Scotia » (1902-190#). Sans parler des Diatomées, les Algues rapportées sont au nombre de 53 espèces, dont 7 nouvelles et 1! genre nouveau. Elles proviennent de récoltes soit de neiges colorées, soit d’Algues recueillies dans des petites mares d’eau douce, ou bien encore d’Algues vivant sur les rochers, parmi les Mousses. F. E. Fritsch a trouvé en quantité, notamment dans la neige Jaune et la neige rouge, l'Algue à côtes que, avec quelque doute, en l'absence de docu- ments suffisants, nous avons rapportée au genre P/eromonas, en faisant de cette espèce une espèce nouvelle, le Pteromonas WilleiL. Gain (p.176). Fritsch, auquel nous devons reconnaitre la priorité dans la description 102 FLORE ALGOLOGIQUE. de cette Algue, disposait de matériaux d'études plus nombreux et plus complets que les nôtres. Il à fait rentrer cette espèce parmi les Pleuro- coccacées, dans un genre nouveau, le genre Scofiella, qu’il croit voisin du genre Docyshis, et il en a fait l'espèce Scotiella antarctica. De même, la forme à côtes multiples que nous avons décrite sous le nom de Péeromonas Penardii L. Gain (p.177) vient d’être décrite par Fritsch et nommée Scotiella polyptera. Nous devons donc abandonner les noms que nous avons donnés à ces deux espèces et rapporter celles-ei aux espèces créées par Fritsch. Le Pleromonas Willei L. Gain doit done s'appeler Scotiella antarctica FE. Fritsch etle Preromonas Penardii L. Gain n'est autre que le Scotiella polyptera KE. E. Fritsch. LISTE DES ALGUES D'EAU DOUCE DES ILES ORCADES DU SUD SCHIZOPHYCEZÆ. RIVULARIACEZÆ. Calolhrix æruginea Thuret. CHROOCOCCACEZÆ. Synechococcus æruginosus Næeg. CONJUGATZÆ. Enlophysalis granulosa Kütz. Aphanothece saxicola Næsg. DESMIDIACEZÆ. Microcyslis Olivacea Kütz. GE ; Mesolænium Endlicherianum Næps. — Merismopedioïdes F. KE. Cylindrocyslis Brebissonii Menegh. Fristch. — crassa De Bary. Clalhrocyslis reliculala (Lemm.) Forti. Gomphosphæria aponina Kütz. ZYGNEMACEZÆ. Cœlosphærtum Külzingianum Næeg. Zygnema sp. Merismopedia glaucum (Ehrenb.) Næg. == lenuissimum Lemm. MESOCARPACEÆ. OSCILLATORIACEÆ. Mougeolia sp. Oscillaloria brevis Kütz. CLHOROPHYCEZÆ. — splendida Grev. = sublilissima Kütz. VOLVOCACEÆ. Fo — lenuis Ag. Chlamydomonas caudata Wille. Spirulina sublilissima Kütz. —— Ehrenbergii Gorosch. NOSTOCACEÆ. _—- inlermedia Chodat. — nivalis (Sommerf.) Wille Isocystlis infusionum (Kütz.) Borzi. — Sp. Nosloc_ minulissimum Kütz. Pleromonas nivalis (Shuttelw.) Chod. AEGUES ND 'EAUMDOUCE DES ORCADES DU SUD. 193 TETRASPORACEZÆ. Pleurococcus vulgaris Menegh. Eremosphæra viridis De Bary. _ Sphærocyslis Schrœleri Chod. . Raphidonema nivale Lagerh. CHLOROSPHÆRACEZÆ. ; Pen HYDRODICTYACEZÆ. Chorosphæra antarctica F.E. Fritsch. : k Cœlasirum microsporum Næg. PROTOCOCCACEÆ. — formairregulare F.E. Fritsch. * Trochiscia hystrix (Reinsch) Hansg. JE sphæricum Næg. = relicularis (Reinsch) Hansg. ULVACEÆ. = antarctica F. E. Fritsch. = nivalis Lacerh. Protoderma Browmnii EE 19e Fritsch. : \ * Dracr 21e EN — pachyderma (Reimsch) Hansg. Prasiola crispa (Lightf.) Ag. PLEUROCOCCACEZÆ. ULOTHRICHACEZÆ. * Ulothrix sublilis Kütz. Oocyslis lacustris Chod. has 3 Conferva bombycina Ag. — solilaria Wittr. Chodatella brevispina F. E. Fristch. ù DOGONIACEZÆ. “Scotiella antarctica F.E. Fristch. ŒPOC CRE 3 — polyptera F. E. Fritsch. Œdogonium sp. ?Raphidium pyrenogerum Chod. — sp. Sur ces 23 espèces, les 8 précédées d'un astérisque ont été retrouvées par nous sur l'ile Jenny, par 68° de lat. Sud CAlamydomonas intermedia, C. uvalis, Ulothrir subtilis, Prasiola crispa, Oscillatoria tenuis se rencontrent dans les collections de James Murray, faites sur l'ile de Ross pendant l'expédition de Sir E. Shakleton. Ulothrir subtilis, Prasiola crispa et Oscillatoria tenuis sont communes aux Orcades, à l'ile Jenny et à la Terre Victoria. La flore algologique d’eau douce des régions antarctiques comprend donc, avec les Algues des Orcades du Sud non encore mentionnées dans l’Antarctide, un total d'environ 40 genres et de 130 espèces. [l'est à remarquer que, pour les Desmidiées, R. Brown n'a recueilli aucune espèce de Cosmarium, tandis que, dans nos récoltes provenant des iles Jenny et Petermann, nous avons trouvé 3 espèces de Cosmarium. dont ? étaient assez communes. Pendant les mois d'été, mois dont la température restait toujours voi- sine de 0”, R. Brown a trouvé aux Orcades du Sud quelques neiges colorées, une neige jaune et une neige rouge. F. E. Fritsch a étudié ces neiges colorées. [AS LL Expédition Charcot. — L. Gaix. — Flore algologique. 194 FLORE ALGOLOGIQUE. La neige Jaune était surtout composée des espèces suivantes : Proto- derma Browni, Chloros phera antarctica, Scoliella antarctica et t ‘hodatella brevispina. Il a trouvé en outre : Scotiella polyptera, Piteromonas rivalis, Oocystis lacustris, Sphærocystis Schrateri, Trochiscia antarctica, Raphidonema rivale, Raphidium Pyrenogerum, Ulothrix subtilis, Œdogonium Sp., Pleurococcus vulgaris, Chlamydomonas caudata, Chlamydomonas Sp, Mesotænium Endlicherianum, Nostoc minutissimum. La neige rouge renfermait les espèces suivantes : Chlamydormonas rivalis, Chlamydomonas sp., Scotiella antarchca, Raphidonema nivale, Œdogonium sp., Zygnema sp. et quelques Diatomées. Ilest à noter l'absence de neige verte aux iles Orcades, tandis que celle-ci est abondante sur la côte ouest de la Terre de Graham, prinei- palement au voisinage des rookeries de Pingouins. QUATRIÈME PARTIE LA FLORE ALGOLOGIQUE D'EAU DOUCE DES RÉGIONS SUBANTARCTIQUES Nous ne reviendrons pas sur les conditions climatériques des diffé- rentes contrées subantarctiques ; nous en avons déjà donné un exposé sommaire au début de l'étude de la flore algologique marine de chacune de ces régions. Nous nous bornerons donc à dresser une liste des Algues d’eau douce pour chacune des iles appartenant à cette région subantarctique. IL. _— GÉORGIE DU SUD. Les seuls renseignements qui nous sont fournis sur la flore algolo- sique d'eau douce de la Géorgie du Sud sont dus aux récoltes du D' F. Will faites au cours de l’expédition allemande de 1882-1883. C’est Reinsch (1) qui en fit l'étude. Les 46 espèces recueillies sont les suivantes : MYXOPHYCEE. Anabæna sublilissima Kg. STIGONEMATACEZÆ. Sligonema panniforme (Ag.) Kirch. CHAMÆSIPHONACEÆ. Chamæsiphon incruslans Grun. OSCILLATORIACEÆ. CONJUGAT Æ. Spirulina sp. DESMIDIACEÆ NOSTOCACEÆ. See es | Penium margarilaceum (Ehrenb.) Brép. Nosloc paludosum Kütz. Cylindrocyslis Brebissonii Menegh. / ) h, Dre & es = r = : à (1) P. F. Renscu, Spec. et gen. nov. Algarum ex insula Georg. austr. (Borl. deutsch. bot. Ges. > 4 1QQ)\. « ST ENT ES ù RL rte = E VUE ; A : ; Bd. VI, 1888); Die Süssw asseralgenflora von Sü I-Georgien (Die intern. Polarforschung, die Deutch ETp--1B4 TE Hamburg, 1890). , 196 FEORE ATGOLOGIQUE. Closterium aculum (Lyngb.) Bréb. — parvulum Næg. — Leibleinit Kütz. — Lagoënse Nordot. Cosmarium nilidulum de Not. — conneclum Reïinsch. — Hammeri Reinsch. — Meneghinii Breb. — _ bolrylis (Bory) Menegh. — margariliferum (Turp.) Menegk. — subspeciosum Nordot. — subcrenalum Hantzsch. — pulcherrimum Nordst. — Georgicum Reinsch. Pleurolæniopsis cucumis (Cord.\ Lagerh. Slaurastrum mulicum Bréb. — pygmæum Bréb. ZYGNEMACEÆ. Spirogyra Sp. CHLOROPHYCEÆ. VOLVOCACEÆ. Glæocyslis gigas (Kütz.) Lagerh. — vesiculosa Næg. Pandorina morum Bory. PLEUROCOCCACE Æ. Trochiscia granulala (Reinsch) Hansge. — Hysirix (Reinsch) Hansg. Sur ces 46 espèces, à sont localisées à la Géorgie du Sud. Nous avons, en dehors de cette ile, retrouvé le 7rochiscia hystrix dans l'Antarctide Scenedesmus bijugalus (Turp.) Kütz. — aculeolalus Reinsch. Polyedrium minimum (A. Br.) Hansg. — letragonum (Næg.) Hanse. PROTOCOCCACEZÆ. Ophiocylium parvulum (Perty) A. Br, Characium heleromorphum Reinsch. HYDRODICTYACEZÆ. Pediastrum granulalum Kütz. Sorasirum Sp. ULVACEÆ. ? Prasiola georgica Reinsch. ULOTHRICHACEZÆ. ? Ulothrix lamellosa Reïinsch. Geminella inlerrupla (Turp.) Lagerh. ŒDOGONIACEZÆ. Œdogonium macrosporum De Bary. — Rothit Bréb. — delicalulum Kütz. CLADOPHORACEZXÆ. Rhizoclonium sp. VAUCHERIACEÆ. Vaucheria antarclica Reinsch. sud-américaine. Les autres espèces sont plus ou moins cosmopolites. I. — AMÉRIQUE SUBANTARCTIQUE (FUÉGIE ET ILES FALKLAND). La flore algologique d'eau douce de la région américaine subantarc- tique est actuellement encore très peu connue. C’est surtout grâce aux récoltes de J. D. Hooker, Hariot, Spegazzini, que l’on est parvenu à connaitre les 40 espèces suivantes : APCUASNDhEAAUBDIOUCE SUB ANT A RCTIOUES. 197 MYX OP H YCEÆ À *Palmella cruenta Ag. *Bichalia confluens Trév. BACTERIACEZÆ. nA 5 ULVACEZÆ. *Leplolhrix rigidula Kütz. K s , nr. | *“Prasiola crispa (Lightf.) Menegh. CHROOCOCCACEÆ. * — lessellala Kütz. *Chroococcus consocialus Hariot. ULOTHRICHACEÆ. OSCILLATORIACEÆ. * Glæolila sp. “Oscillaloria americana Kütz. ‘Ulothrix microspora Lagerh. *Phormidium aulumnale (Ag.) Gom. " — fragilis Kütz. + Microcoleus Friesii Thur. “Schizogonium murale Kütz. “Conferva Hookerit De Toni. NOSTOCACEZÆ. -Nosloc commune Vauch. CHÆTOPHORACEÆ. — microscopicum Carm. *Sligeoclonium falklandicum Kütz. *Anabæna oscillarioides Bory. *Cyslocoleus ebeneus Thwaites. *Cylindrospermum licheniforme (Bory) **Trenlepohlia polycarpa Nees et Mont. Kütz. * — aurea (L.) Mart. SCYTONEMATACEZÆ. CLADOPHORACEÆ *Tolypothrix dislorla Kütz. — lenuis Kütz. *Scylonema Hofmannt Ag. *Rhizoclonium angulalum (Hook. et Harv.) Kütz. *Cladophora glomerala (L.) Kütz. STIGONEMATACEÆ. *Pithophora æqualis Wittr. *Hapalosiphon fonlinalis (Ag.) Born. BOTRYDIACEZÆ. RIVULARIACEXÆ. + Bolrydium granulalum (L.) Grev. * Rivularia nilida Ag. VAUCHERIACEZÆ. ** Vaucheria sessilis de Candolle. CONJUGATÆ. * — cæspilosa de Candolle. ZYGNEMACEZÆ. CHARACEZÆ. Zygnema Vaucherii Ag. *Chara longibracteala Wallman. CHLOROPHYCEE. FLORIDE Æ. PLEUROCOCCACEÆ. ** Balrachospermum Dillenit Bory. *Pleurococcus slercorarius Berk. + — vagum C. Ag. *Trochiscia granulala (Reinsch) Hansg. + — claviceps Kütz. Les espèces précédées d'un astérisque ont été trouvées aux îles Fal- kland ; celles précédées d'un + ont été recueillies sur la Terre de Feu ou sur les iles avoisinantes. 198 EFTORE ALGOLOGIQUE. IT. — ILE MARION. La seule Algue d'eau douce connue sur cette ile est le Trentepohlia aurea (L.) Mart. IV. —- ILE KERGUELEN. Gest encore à J. D. Hooker et surtout à Reinsch (1}, qui determina l’importante collection faite par Eaton durant le séjour à Kerguelen de l'expédition anglaise du passage de « Vénus » (1874-1875), que sont dus nos connaissances actuelles sur la flore algologique d’eau douce de cette ile. Elle présente environ 82 espèces, sur lesquelles 28 semblent endé- miques. MYXOPHYCEÆ. CHROOCOCCACEÆ. Chroococcus macrococcus (Kütz.) Rabenh. Glæocapsa magma (Bréb.) Kütz. Glæolhece involula Reinsch. Microcyslis olivacea Kütz. — parasiica Kütz. — marginala Kütz. OSCILLATORIACEZÆ. Lyngbya hyalina Harv. — purpurea (Hook. et Harv.) Gom. — major Menegh. — subarliculala Hook. et Harv. Hydrocoleum Ealoni Reinsch. Schizothrix hyalina Kütz. NOSTOCACEÆ. Nosloc microscopicum Carm. ? — hydrocoleoides Reinsch. | ? — polysaccum Reïinsch. 2? — polysporum Reinsch. ? — leplonema Reinsch. — paludosum Kütz. — commune Vauch. Hormosiphon leplosiphon Reinsch. ? Anabæna confervoides Reinsch. — involula Reinsch. SCYTONEMATACEÆ. Tolypothrix lanata (Desv.) Wartm. — penicillala (Ag.) Thur. ? Sligonema vermicularis Reinsch. ? — kerguelensis Reinsch. ? — Oliveri Reinsch. — lurfaceum (Berk.) Cooke. — lomenlosum (Kütz.) Hieron. RIVULARIACEZÆ. ? Calothrix kerguelensis Reinsch. — _ arliculala Reinsch. — æruginea (Kütz.) Thur. Dichothrix olivacea (Hook.) Born. et Flah. Rivularia minulula (Kütz.) Born. et Flah. — Kunzeana Kütz. CONJUGATÆ. DESMIDIACEÆ. Mesolænium sp. Cosmarium pseudonilidulum Nordst. — crenalum Ralfs. Slauraslrum kerguelense Reinsch. Euastrum binale Ralfs. ZYGNEMACEZÆ. Zygnema ericelorum (Kütz.) Hansg. — lenuissimum Reinsch. (1) P. F. Renscn, Spec. et gen. nov. Algarum aq. dulc. Expedit. « Vener » transit. hieme 1874-1875 in insul. Kerguelensi a el. Eaton collectis (Journ. Linn. Soc. bot., t. XV, 1876). APGQUES PDP AUR DOUCE SUB ANTARCTIQUES: 199 Zygnema slellinum (Vauch.) Ag. — affine Kütz. Spirogyra longala (Vauch.) Kütz. — sliclica (Engl.) Wille. CHLOROPHYCEZÆ. VOLVOCACEÆ. Glœæocyslis vesiculosa Næg. — bolryoides Næg. Sphærella sp. TETRASPORACEZÆ. Bolryococcus Braunii Kütz. Diclyosphærium Elhrenbergianum Næcg. PLEUROCOCCACEÆ. Pleurococcus angulosus Bory. Oocyslis Nægelii A. Br. Scenedesmus obliquus (Turp.) Kütz. Trochiscia hirla (Reinsch) Hansg. Palmella mucosa Kütz. Polyedrium minimum (A. Br.) Hansg. — lelragonum (Næg.) Hansg. HYDRODICTYACEZÆ. Pediaslrum conslriclum Hass. Aslerosphærium elegans Reinsch. ULVACEÆ. Proloderma viride Kütz. Prasiola lessellala Kütz. CHÆTOPHORACEZÆ. Draparnaldia sublilis Reinsch. Draparnaldia glomerala (Vauch.) Ag. Endoclonium ? Hookeri (Reinsch) De Toni. — ? sublile (Reinsch) De Toni. Aphanochæle repens Berth. ? Microthamnion cladophoroides Reinsch. ULOTHRICHACEZÆ. Microspora quadralula Hook. et Harv. Conferva podagraria Hook. et Harv. ŒDOGONIACEZÆ. Bulbochæle sp. Œdogonium delicalulum Kütz. COLEOCHÆTACEZÆ. Coleochæle sculala Bréb. — _irregularis Pringsh. VAUCHERIACEZÆ. Vaucheria sessilis (Vauch.) DC. — ornilhocephala Ag. — Dillwynii (Web. et M.) Ag. — geminala (Vauch.) DC. CHARACEZÆ. Nilella antarclica Braun. CLADOPHORACEZÆ. Rhizoclontum angulalum (Hook. et Harv.) Kütz. FLORIDEZÆ. Balrachospermum minulissimum Reinsch. Iest difficile actuellement, avec les quelques documents suivants, de se faire une idée générale exacte de la composition de la flore algologique d'eau douce des régions antarctiques et subantarctiques. L'on peut recon- naitre toutefois que cette flore ne semble pas présenter une certaine localisation à ces régions australes, comme cela existe pour la flore marine. En dehors des quelques espèces endémiques aux différentes terres australes, la plupart des autres espèces présentent une distribution assez vaste, plus ou moins cosmopolite. BIBLIOGRAPHIE DES RÉGIONS AUSTRALES AGARDH C. À. — Revision der Algengattung Macrocystis (Acia Acad. Cæs. Leop. Nat. Cur., XI1X; 1, 1839): ARDISSONE, F. — Le alghe della Terra del Fuoco raccolte dal prof. Spegazzini {Rendi- conti R. Istit. Lombard., ser. II, XXI. Milano, 1888). ASKENASY, E. — Algen in der Forschungreise S. M. S. « Gazelle », Berlin, 1889. BARTON, ETHEL $. (Mrs. A. GEpP). — Algæ in Rep. on the collections of Nat. 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Berk. — Berkelay. Berth. — Berthold. Bind. — Binder. Born. — Bornet. Al. Br. = Al. Braun. Bréb. — Brébisson. Carm. — Carmichael. Cham. — Chamisso. Clem. — Clemente. Cord. — Corda. Decn. — Decaisne. D. C. — De Candolle. Derb. — Derbès. Desm., Desmaz. — Desmazières. Desv. — Desvaux. Dies. — Diesing. Dill. — Dillwyn. E., Ell. — Ellès. Ehrenb., Ehrb. — Ehrenberg. Endl. — Endlicher. Esp. — Esper. Falk. — Falkenberg. Flah. — Flahaut. Forsk. — Forskahl. F., Fosl. — Foslie. Fr. — Friès. Gaud. — Gaudichaud. Gern. — Gerneck. Gom. — Gomont. Good. — Goodenough. Grév. — Gréville. Griff. — Griffiths. Grun. — Grunow. Gunn. — Gunner. Hansg. — Hansgirg. Harv. — Harvey. Hass. — Hassal. ABRÉVIATIONS DES NOMS D'AUTEURS | Heydr. = Heydrich. ook. — Hooker. Huds. — Hudson. Kirchn. — Kirchner. Kjellm. — Kjellman. Kütz., Kg. — Kützing. Labill. — Labillardière. Lagerh. — Lagerheim. Lam. — Lamouroux. Lemm. — Lemmermann. Len. — Lenormand. Lightf. — Lightfoot. L—Tinné: Lyngb. — Lyngbye. Mart. — Martens. Menegh. — Meneghini. M. — Mohr. Mont. — Montagne. Müll. — Müller. Mürr. — Mürray. Næg. — Nægeli. Nordst. — Nordstedt. De Not. — De Notaris. Pringsh. — Pringsheim. Rabenh. — Rabenhorst. A. Rich. = A. Richard. Rosenv. — Rosenvinge. Sauv. — Sauvageau. Schm. — Schmitz. S. — Solander. Sol. — Solier. Sond. — Sonder. Stackh. — Stackhouse. Thur. — Thuret. Trév. — Trévisan. Turn. = Turner. Dorp=—#Tuüurpin- Vauch. — Vaucher. Wartm. — Wartman. Web. — Weber. Wittr. — Wittrock. | Woodw. — Woodward. EXPLICATION DES PLANCHES PLANCHE I Monositroma Harioli L. Gain n. sp. Fig. 1-5. — Frondes à différents états de développement (grandeur naturelle). Fig. 6. — Fronde adulte seulement déchirée dans sa partie terminale {(demi-grandeur). Fig. 7. — Fronde adulte lacérée sur toute sa longueur (demi-grandeur). PLANCHE II Fig. 1. — Niophyllum Mangini L. Gain n. sp. (demi-grandeur). PLANCHE III Fig. 1. — Plocamium coccineum Lyngb. — à, b, e, stichidies simples et ramifiées. Fig. 2. — Aclinococcus bolrylis n. sp. — Aspect extérieur (a) et coupe transversale (b). Fig. 3. — Cosmarium undulalum Corda. Fig. 4. — Cosmarium crenalum Ralfs. Fig. 5, 6. — Nosloc pachydermalicum L. Gain n. sp. — 5, fragment d’une colonie vue à un faible grossissement ; 6 a, b, c, divers aspects des gaines des trichomes. Fig. 7. — Scoliella antarclica F. E. Fritsch (Pleromonas Willei L. Gain). — Vu de profil (a) et de face (b). Fig. 8. — Scoliella polyptera F. E. Fritsch (Pleromonas Penardii L. Gain). — Vu de profil (a) et de face (b). Fig. 9. — Anab&na Oscillarioides Bory. PLANCHE IV Fig. 1. — Chlorella ellipsoidea Gern. form. andarclica Wille. — Plusieurs cellules, dont pate en train de se diviser. Fig. 2. — Slichococcus bacillaris Nägl. — Différentes formes : var. geminus Kirchn., var. minor Nägl., var major Nägl (610/1). Fig. 3. — Mycacanthococcus antarclicus Wille n. sp. — Deux cellules de tailles différentes (970/1). Fig. 4. — Ulothrix sublilis Kütz. var. tenerrima (Kütz.) Kirchn. f. antarctica Wille. — Un des filaments semble être en train de former des zoospores. Fig. 5. — Mycacanthococcus cellaris Hansg. f. anlarctica Wille (610/1). Fig. 6. — Pseudolelraspora Gainii Wille n. sp. — Quelques colonies isolées de la masse muqueuse commune (610/1). Fig. 7. — Mycacanthococcus ovalis Wille n. sp. Fig. 8. — Raphidonema nivale Lagerh. — Coloré par la safranine pour mettre en évi- dence le noyau (610/1). Fig. 9. — Pleurococcus vulgaris Menegh. var. cohærens Wittr. — Les Colonre figurées ne contiennent que quelques cellules. Fig. 10. — Ancylonema Nordenskjôldii Bergr. (610/1). Fig. 11, 12, 16. — Chlamydomonas anlarclicus Wille n. Sp. — Fig. 11 : petites cellules FXSPIETCAMPTION DES PLANCHES. 205 colorées par la safranine. — Fig. 12 : cellules de repos pourvues d’une épaisse mem- brane muqueuse, l’une d’elles (fig. 12 b) avec un noyau bien visible mis en évidence par la safranine. — Fig. 16 : cellules de repos muant (610/1). Fig. 13. — Scoliella anlarclica F. E. Fritsch (Pleromonas Willei L. Gain). Fig. 14. — Spore d’un champignon (?) (610/1). Fig. 15. — Œuf d’un Rotifère (?) (610/1). Fig. 17. — Cellule de repos épineuse (610/1). PLANCHE V Desmareslia anceps (Mont...) (fig. 2-6). Fig. 1. — Desmareslia Willii Reinsch (1/2). Fig. 2. — Extrémité d’une jeune fronde montrant les rameaux courts plus ou moins opposés alternant avec les rameaux longs (3/8). Fig. 3. — Extrémité d’une jeune fronde montrant les rameaux courts plus ou moins opposés alternant avec les rameaux longs ; parfois même deux rameaux courts alternent avec un rameau-long (2/5). Fig. 4. — Fragment de fronde plus âgée (3/8). Fig. ». — Plante adulte (1/10). Fig. 6. — Pied de D. anceps formé d’une multitude de crampons enchevêtrés les uns dans les autres (1/4). Fig. 7. — Cyslosphæra Jacquinolii (Mont.) Skottsb. — On aperçoit nettement la rami- fication dichotomique de la fronde (1/10). PLANCHE VI Gracilaria simplex Gepp (fig. 1-7). Fig. 1. — Une très jeune fronde (1/1). Fig. 2. — Fronde âgée de quelques semaines (1/2). Fig. 3. — Vieille fronde sur laquelle commencent à se développer de nombreuses proli- férations (1/1). Fig. 4. — Proliférations à un état de développement plus avancé (3/5). Fig. 5. — Proliférations à un état de développement plus avancé (2/3). Fig. 6. — Plante arrivée presque à maturité (3/8). Fig. 7. — Plante adulte : toutes les frondes rubanées, qui ne sont autres que des prolifé- rations qui se sont surtout développées sur le bord d’une vieille fronde, sont couvertes de tétraspores (3/8). Fig. 8. — Monoslroma applanalum L. Gain n. sp. — Épiphyte sur Plocamium coccineum Lyngb. (2/3). . PLANCHES VII ET VIII Photographies de plages antarctiques et de neiges colorées. TABLE DES MATIÈRES 1. — PARTIE GÉNÉRALE. TIQUE Sn ne nets raeleree ras eds cha ee ee Ne IE EN CHAPITRE PREMIER EF ESOnLque 0 Ce OT TE + CHAPITRE II.— Algues recueillies par la deurième Expédilion Antarctique Fran- gaise (1908-1910)... 1eme VON ER NME SEE 9 À.-Partie générale. enr st RE MIN NE OR ES 9 B. Comparaison des recherches du «Français » et du « Pourquoi Pas ? » .... 13 CHAPITRE III. — Étude systématique des Algues recueillies au cours de la deurième Expédition Antarctique Francaise CR UE en PS Do D Om @l0 ie oc 15 Liste des Alques recueillies dans les régions antarctiques .................... 78 CHAPITRE IV. — Observations générales sur la biologie des Alques antarctiques.... 81 AR TONature dela céteet dut ondes. CT NII SERRES 82 22/Densité etchloruration de l'eau de mer, NO NN ES 83 30 Températures de l’eau de mer et de l’atmosphère.................... 85 40/Fnfluence' des marées CR PRE IR EE NE ER 91 5%-Influence des glaces. 72 A0 UN NS RER 91 69-nfluencer dela lumière PR RE I ES 93 B:— Distribution de la flore marine antarctique .... 93 Légion littorale. +225. Eee PE SEE 93 IT. Région sublittorale ou zone à Desmarestia ....................".. 96 IT. Région éhittoraler.r. it Ma Enr SR RE 97 CHAPITRE V.— Distribution el relations de la flore algologique antarctique ........ 99 DEUXIÈME PARTIE. — LA FLORE ALGOLOGIQUE MARINE DE LA RÉGION SUB- ANTAROTIQUE SPRL te Chers 20 enomie he one e ee ES 2 RE SE SIND NT ENNIENSNEE 105 CHAPITREIPREMIER = FTpOSC général OU OT ER 105 CHAPITRE = alGéongie dUIS Ad NE NO EN TOR ES 107 lSituation séographiqueet climat. NP RU Re 107 IT-Historique SP RE RC ARR RENNES 107 III. Éléments constitutifs de la flore algologique de la Géorgie du Sud ...... 108 IV Liste dés Algues dela Géoraie du Sud. CN OP RE 110 RABLECVDES MATIPRES. CuapirREe II. — L'Amérique sub-antarclique (Terre de Feu — Falkland) ÉSIUAUOMEÉOETAPHIQUE CL CMMNAL ER Re re ne een. . n MOMEIS TOR QUERE TRE EE ER Te Me nee Diese sh oi eue ee le ans ee de III. Éléments constitutifs de la flore algologique sub-anlarcltique sud- AMOR CAUTO Bo ne d'or doio A DAT AE le NIET AERNES Se eo ee leu le CHAPITRE NN EE Ne KT Quel en ET EN ER NE eee Situationaéosraphiquelet CHA MEME LAN TR ALT RL un LS TR SO MOIS" 078 010! O1B1 dE En ELA EURE TUE AE LR re III. Éléments constitutifs de la flore algologique de Kerguelen............. NAESterdes Alorres delle eLAUClIEN RARE CEE UT ER NS NERESIVOISIMES CIN ET UCIEN TARN EE A ER LR CHAPITRE V.— Jes sub-antarctiques sud-australiennes....................... SICUATIOnMeÉOETADhIUECRCNMALE RE PP ER 0 DÉRRIS CORIQUE ER EN NRS EP te nicA En e en dll tete ee Ne tt ni tan III. Éléments constitutifs de la flore sud-australienne CHAPITRE VI. — Répartilion des genres el des espèces dans le domaine antarctique . . CHAPITRE VII. — Comparaison des flores algologiques marines antarclique el TRONMAC Doc 010 à ed ne ee OT TRE TROISIÈME PARTIE. — LA FLORE ALGOLOGIQUE D'EAU DOUCE DE L'ANTARCTIDE. CAS PDTREIPREMIERS ES ALSIONLQUE Ne ee eee one Qu ete CHAPITRE II.— Algues d’eau douce recueillies au cours de l'expédition du « Pour- RO IAES Porte En CRE SOS TEE ONE RE ET PE PRE CHAPITRE III. Élude systématique des Alques d'eau douce recueillies durant ÉEDDÉHITLOMOUE POURQUOI AS DD eee ele aeiele lee ele le cie Via A0 es var CHAPIMRENNVE Ta neigeuventectlaneigerouge ar M NN ee ne en ADDENDA.— La flore algologique d’eau douce des Orcades du Sud........... QUATRIÈME PARTIE. — LA FLORE ALGOLOGIQUE D'EAU DOUCE DES RÉGIONS SUBEANIPARGMIOUES retenue ete CR UN Meuse en cd on 1 CÉDÉOCM ENTER ED DO ee CEE ET RAR NET MÉPAMÉR QUES UD ANTALCTIAUCS RE CE en nn ne PRET MAR ON PR Er ee Dis e cnaote ulete a din ele eee cotes 0e I. — TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES MENTIONNÉES Acanthococcus antarcticus Hook. et Harv., 121-130. — hystrix Reinsch, 175. — spinuliger J. Ag., 6, 79, 103, HILe Acrosiphonia arcla (Dillw.) J. Ag., 11, 14, 91, #18 102 O0 MIS MS; 149. — centralis (Lyngb.) Kjellm., 31. Actinema subtilissimum Reinsch, 118. Actinococcus botrytis L. Gain, 12, 59, 79, 103. Adenocystis Lessonii (Bory) Hook. et Harv., 5, 6, 7, 8, 11, 14, 43,78, 102, LU20 1291839 — utricularis (Bory) Skottsb., 7, 43. Ægagropila repens (J. —— var. antarctica L. Gain, 11, 14, 27, 78, 102. — var. ramis oppositis 27 4118: Ahnfellia concinna J. Ag., 121, 130. — plicata (Huds.) Fries, 112, 121 130, 149. Amphiroa cyathifera Lam., 124. — tasmanica Sonder, 124. Anabæna confervoides Reinsch, 198. — involuta Reinsch, 198. — oscillarioides Bory, 160, 171, 197. — subtilissima Kütz., 195. Ancylonema Nordenskjôüldii Bergr., 188. Antithamnion Gaudichaudii Ag., 123. — Montagnei Hook. et Harv., Hariot, , 123. -- plumula (Ellis) Thur., 123, 150. -— ptilota (Hook. et Harv.) Næg., 123, 131, 133. AT) M EQUCZ 7 Antilbamnion simile (Hook. et Harv.) JA IR? | Aphançcapsa montana Cramer, 158. Aphanççchæte repens Berth., 199. Aphanothece saxicola Næg., 192. Apophlæa Sinclairii Harv., 140. Ascoseira mirabilis Skottsb., 111. Asperococcus bullosus Lam., 119, 149. — echinatus Grev., 138, 149. ‘ — Lessonii Bory, 43. = utricularis Bory, 43. Asterosphærium elegans Reinsch, 199. Asterocystis antarctica W. et G. S. West, 158. Ballia Brunonis Harv., 75. — cCallitricha Mont., 5, 12, 14,175, 80 104, 112, 124, 131, 133, 141. — .Hombroniana Mont., 75. — scoparia Harv., 124. Batrachospermum claviceps Kütz. — Dillenii Bory, 197. — minutissimum Reinsch, 1997 | = OV ASUMAC- NCA MIOTE Bichatia confluens Trév., 197. Bonnemaisonia prolifera Reinsch, 112. Bornetia antarctica Hook. et Harv., 123, 131. | Bostrychia Hookeri Harv., 123. —— intricata Mont., 123. — multicornis Mont., 141. — vaga Hook. et Harv., 123, 131. Botrydium granulatum (L.) Grev., 197. Botryococcus Braunii Kütz., 199. (CG: Ag) ? 197. Brongniartella australis Schm., 141. Bryopsis Leprieurii Kütz., 118. — plumosa Ag., 118, 128, 149. — rosæ Ag., 118. | Bulbochæte sp., 199. TABLE DES MATIÈRES Cæpidium antarcticum J. Ag., 111, 120 129: Calliblepharis ciliata (Huds.) Kg., 112. Callithamnion flaccidum Hook.et Harv., 123. — glacile Hook. et Harv., 141. — leptocladum Mont., 123. = micropterum Hook. et Harv., 141. — , polyspermum Ag., 123, 150. RE spinuliferum Ard., 123. = subsecundum Grunow, 123. — ternifolium Hook. et Harv., 123. Callocolax neglectus Schm., 140. Callophyllis atrosanguinea (Hook. et Harv.) Hariot, 121, 130. — calliblepharoides J. Ag. = elongata Dickie, 133. Noel: (Mont.) 140. — fastigiata J. — Hombroniana 140. -- ornata (Mont.) Kütz., 140. = tenera J. Ag., 121, 130. — variegata Kütz, 6, 7, 79, 121, 130, 140. antarctica Hariot, -8, 12, 14, 60,79, 103: : — dentata Suhr, 130. — multifida Reinsch, 111. 1 pseudoconnalus Kütz., 103, Callymenia — reniformis Ag., Calocylindrus (Nordst.) Wolle, 174. Calothrix æruginea Thur., 117, — articulata Reinsch, 198. -— epiphytica W. et G. S. West, 158. — kerguelensis Reinsch, 198. 192, 198. — Sp-,-172. Carpoblepharis flaccida Kütz., 124. Carpophyllum phyllacanthus (Turn.) Hook. et Harv., 139. Catenella opuntia Grev., 121. Ceramium apiculatum (Hook. et Harv.) C. Ag., 141. -— circinatum Ag., 124, 150. — diaphanum Roth, 124, 132, 141. — Dozei Hariot, 124. ——- nodiferum C. Ag., 141. — rubrum Ag.,112,124,132, 141,150. —- strictum Grev. et Harv., 124. Expédition Charcot. — L. Gaix. — Flore algologique. 209 Ceramium ungulatum (Suhr) Kütz., 124. — virgatum Hook. et Harv., 141. Chætangium chilense J. Ag., 121. -— fastigiatum J. Ag., 121. — variolosumJ.Ag.,121,130,139. Chætomorpha Dubyana Kütz., 118. — Darwinii Kütz., 118. —- littorea Harv., 128. — nodosa Kütz, 117. Chamæsiphon incrustans Grun., 195. Chantransia Daviesii Thur., 121, 149. — virgatula Thur., 121, 149. Chara longibracteata Wallman, 197. Characium heteromorphum Reinsch, 196. Cheilosporum Darwinii (Harv.) Aresch., 124. = Orbignyanum (Dec.) Aresch., 124. — palmatum (E. et S.) Yendo, 124. Chlamydomonas antarcticus Wille, 188, 190. — caudata Wille, 192. — Ehrenbergii Gorosch., 192. —- intermedia Chodat, 158, 11922 = nivalis (Bauer) Wille, 158, 192. — subcaudata Wille, — Sp lD0 192: Chlorella ellipsoidea Wille, 183, 185. Chlorochytrium inclusum Kjellm., 117, 149. Chlorosphæra antarctica F. E. Fritsch, 193. Chodatella brevispina F. E. Fritsch, 193. Chondrus crispus Lyngb., 12, 14, 54, 79, 103215 149; Chorda Lessonii Kütz., 43. 158. Gern. f. antarctica Chordaria capensis Kutz., 120, 129. flagelliformis (Müll.) C. Ag., 120, 138, 149. Choreocolax delesseriæ Reinsch, 111. -— macronema Reinsch, 121. — rhodymeniæ Reinsch, 111. Chroa sacculiformis Reinsch, 43. Chroococcus cohærens (Bréb.) Næg. - consociatus Hariot, 197. 158. = macrococcus (Kütz.) Rabenh., 160, 162, 198. — minor (Kütz.) Næg., f. minima West, 158. 21 210 TABLE DES Chroococcus minutus (Kütz.) Næg., 158. pallidus Næg., 158. — turgidus Kütz., 160, 162. Chylocladia clavellosa Hook., 122, 149. Cladymenia pellucida Dickie, 133. Cladophora ægiceras (Mont.) Kütz., 128. — anisogona (Mont.) Kütz., 118. arcta (Dillw.) Kütz., 31. — australis Rabenh., 118. _- confusa Hariot, 118. — falklandica Hook.et Harv., 118. - flexuosa Hook. et Harv., 118, 128. -— glaucescens Hook. et Harv., 118, 149. —- glomerata (L.) Kütz., 197. —- Hookeriana Kütz., 118. — incompta Hook. et Harv., 118, 128. — lætevirens Harv., 118. = magellanica Ardiss., 118. __ oxyclada Kütz., 118. pacifica (Mont.) Kütz., 118, 128, 138. — repens (J. Ag.) Harv., 27. riparia Roth, 128. — rupestris Kütz., 118, 128, 149. — subsimplex Kütz., 118, 128. —— verticillata Harv., 138. -— virgata Kütz., 138. Cladophoropsis voluticola Hariot, 118. Cladostephus antarcticus Kütz., 119. australis Kütz., 119. setaceus Suhr, 119. spongiosus Ag., 119, 149. Clathrocystis reticulata (Lemm.) Forti, 192. Closterium acutum (Lyngb.) Brèb., 196. -— Lagoënse Nordst., 196. Leibleinii Kütz., 196. parvulum Næg., 196. Codiolum gregarium A. Br., 128. Codium difforme Kütz., 118, 129, 138. — fragile (Suringar) Hariot, 118. lineare Ag., 118. — spongiosum Harv., 118. — tomentosum Stackh., 129, 138. Cœlastrum microporum Næg., 193. — sphæricum Næg., 193. Næg., Cœlosphærium Kützingianum 192, MATIÈRES. Colacodasya inconspicua (Reinsch\ Schm., 192; Coleochæte irregularis Pringsh., 199. scutata Bréb., 199. Colpomenia sinuosa (Roth) Derb. et Sol., 119, 129, Conferva arcla Dillw., 31. bombycina Ag., 193. UNI COTRIR AS EN ES Oil glacialis Kütz., 160, 179. glacialoides Wolle, 179. Hookeri de Toni, 197. podagraria Hook. et Harv., 199. TEDENS ENS TE Corallina armata Hook. et Harv., 125. ——— chilensis Decaisne, 125. — (00 Crassa lame #25; — Hombronii (Mont.) J. Ag, 141. mediterranea Aresch., 125. officinalis L., 125, 150. Coryeus prolifer (J. Ag.) Kjellm., 110, 119. Cosmarium antarcticum L. Gain, 160, 172. botrytis (Bory) Menegh., 196. connectum Reinsch, 196. - - crenatum Ralfs, 160, 173, 198. — georgicum Reinsch, 196. —— Hammeri Reinsch, 196. margaritiferum (Turp.) Menegh., 196. : — Meneghinii Bréb., 196. -— nitidulum de Not., 196. Nordst., 198. pseudoconnalum Nordst., 174. pulcherrimum Nordst., 196. — subcrenatum Hantzsch., 196. —= subspeciosum Nordst., 196. -— undulatum Corda, 160, 174. Cryptonemia luxurians J. Ag., 6, 80, 104. Curdiea Racovitzæ Hariot, 5, 14, 60, 79, 103. Cylindrocystis Brebissonii Menegh., 192, 195. — pseudonitidulum — crassa de Bary, 160, 172, 192. f. simplex L. Gain, 160, 172. Cylindrospermun lichenitorme(Bory) Kütz., 19 Cystocoleus ebeneus Thwaites, 197. Cystophora retorta (Mont.) J. Ag., 139. — retroflexa (Labill.) J. Ag., 139. Cystosphæra Jacquinotii (Mont.) Skottsb., AIS 2, 014652179102? DABTEUDES Delesseria carnosa Reinsch, 112. -—— condensata Reinsch, 112. Davisii Hook. et Harv., 122, 131. — dichotoma Hook. et Harv., 122, 131, 140. epiglossum J. Ag., hypoglossum Lam., lancifolia J. Ag., 122 ligulata Reinsch, 112. — ligulata Reinsch, 112 Lyallii Hook. et Harv., 122, 133. Montagneana J. Ag., phyllophora J. Ag. pleurospora Harv., polvdactyla Reinsch, 112. quercifolia Bory, 7, 12, F9 LOS 12122 A3 salicifolia Reinsch, 112. AGE) sanguinea (Lam.) Hook. el Harv., 122, 149. sinuosa (Good. et Woodw.) Lam., 7. 79, 103: — subtilis Grunow, 122. Delisea pulchra (Mont.) Grev., 7, 8, 14, 79, 103;-131, 133. Dermocarpa prasina Bornel, 117, 128, 149 Desmarestia aculeala Lam., 5, 37. —— var. compressa Reinsch., 37. anceps (Mont.) L. Gain, 4, 7, MAS 9/78 2102: Hook. et chordalis 120; compressa (Reinsch) Skottsb., Harv., DIE tS Ml 97,718; 102; OM M 29 — distans (CG. Ag.) J. Ag., 120. firma (C. Ag.) Skottsb., 38. Harveyana Gepp, 7, 8, 37. herbacea (L.) Lam., 42, 120. ligulata (Lightf.) Lam., 8, 11, LAMY Ar OP KDE MI) 138. media Grev., 5, 37. Menziesii (C. Ag.) J. Ag., 119. pteridioides Reinsch, 110. Rossii Hook.et Harv., 5, 6, ADS O2 MIO 29133; viridis Lam., 5, 36. MATIÈRES. 2TT Desmarestia Willii Reinsch, 5, 11, 14, 36, AS TO2MMTO MT MPOMSSUSS Dichloria viridis Grev., 36. Dichothrix olivacea (Hook.) Born.et Flah., 198. Dictyosiphon fasciculatus Hook. el Farv., 120 1294135; 2 Dictyosphærium Ehrenbergianum Næg., 199. Draparnaldia glomerata (Vauch.) Ag., 199. subtilis Reinsch, 199. Dumontia cornuta Hook. et Harv., 1414 -— filiformis Grev., 124, 141, 190. Durvillea antarctica (Cham.) Hariot, 11, AS 5070 MI O2 TN T20, 130; 139. = Harveyi Hook. fil, 111, 120, 130, 133. — ulilis Bory, 90. Ecklonia buccinalis Hornemann, 120. radiata (Turn.) J. Ag., 120. Ectocarpus confervoides (Roth) Le Jos, 119, 149. Constanciæ 129; exiguus (Reinsch) Skottsb., 110, IE falklandicus Skottsb., 119. fasciculatus (Griff.) Harv., 110, Hariot, …l10, 119; 149. — geminatus Hook. et Harv., JÈRS; 36. x pectinatus Skottsb., 119. penicillatus C. Ag., 119, 149. siliculosus (Dillw.) Lyngb., 119. tomentosus (Huds.) Lyngb., 119 149. Elachista flaccida Aresch., 129. meridionalis Skottsb., III. ramosa Skottsb., 120. Endoclonium Hookeri (Reinsch) De Toni, 199. subtile (Reinsch) De Toni, 199. Enteromorpha africana Kütz., 26. bulbosa (Suhr) Kütz., 8,11, 1426078 2102 2110/M7 128. — clathrata Ag., 117, 138, 149. IÉNBPERDIES 212 Enteromorpha compressa Grev., 117, 128, 138, 149. Hookeriana Kütz., 26. intestinalis Link, 117, 128, 149. Novæ Hollandiæ Kütz., 26. Entoderma sp., 11, 14, 26, 78, 104. Entonema subcorticale Reinsch, 110. tenuissimum Reinsch, 110. Entophysalis granulosa Kütz., 192. Epymenia membranacea Harv., 122. obtusa Kütz., 6, 79,103, 122, 131, 133, 140. — variolosa (Hook.et Harv.) Kütz., 13e Wilsonis Sond., 140. Eremosphæra viridis De Barvy, 193. Erythrotrichia ceramicola Aresch., 120, 149. Euastrum binale Ralfs, 198. sinuosum Kütz., 173. Euptilota formosissima (Mont.) Kütz., 141. Euthora cristata (L.) J. Ag., 112, 149. Euzoniella cuneifolia (Mont.) Falk., flabellifera J. Ag., 140. lFucus antarcticus Chamisso, 50. 140. cordatus Turn., 54. ligulatus Lightf., 38. Gelidium crinale J. Ag., 121. Geminella interrupta (Turp.) Lagerh., 196. Geminocarpus Austro-Georgiæ Skottsb., 110. geminatus (Hook. et Harv.) Skottsb., 7, 8, 11, 14, 36, 78; 102 10/4719, 1297 Gigartina Chauvinii J. Ag., 121. divaricata Hook. et Harv., 139. fsSaT A 0121" Kroneana Rabenh., 139. pistillata Stackh., 121, 139. radula J. Ag., 5, 8, 12, 14, 58, 79, LOS 2480, 139; _ stiriata (Turn.) J. Ag., 139. tuberculosa Grunow, 121, 139. Glæocapsa crepidinum Thur., 117, 149. Janthina Næg., 160, 163. magma (Bréb.) Kütz., 198. — Shuttleworthiana Kütz., 158. Glæocystis botryoides Næg., 199. — gigas (Kütz.) Lagerh., 196. MATIÈRES. Glæocystis vesiculosa Næg., 196, 199. sp., 158. Glœæotila sp., 197. Glæothece involuta Reinsch, 198. Gomontia arhiza Hariot, 118. Gomphosphæria aponina Kütz., 192. Goniotrichum olivaceum Reinsch, 111. Gracilaria cervicornis (Turn.) J. Ag., 122. — confervoides (L.) Grev., 8, 14, 79/05: — dumontioides (Harv.) Gepp, 7, 19/1103: — multipartita (Clem.) Harv., 7, TOMOS M2? prolifera Reinsch, 112. simplex Gepp, 6, 7, 8, 12, 14, 64, 79, 103. Grateloupia aucklandica Mont., 141. — Cutleriæ (Bind.) Kütz., 124, 133. — filicina Ag., 124. Griffithsia Bornetiana Farlow, 123. Gymnogongrus comosus Kütz., 121. disciplinaris J. Ag., 121. Griffithsiæ Mart., 121. norvegicus (Gunn.) J. Ag., 8/412,14509719 1087 Turqueti Hariot, 8, 14, 79, 103. Halopteris funicularis (Mont.) Sauv., 110, 11929 MIS3 GS obovata (Hook. et Harv.) Sauv., l'OM: Halurus equisetifolius Kütz., 123. Halymenia cordata Kütz., 54. Hapalosiphon fontinalis (Ag.) Born., 197. Herposiphonia ceratoclada(Mont.)Falk.,141. — Sulivanæ Hook. et Harv., 123. Heterosiphonia Berkeleyi Mont., 123, 131, 1831401 Merenia Falk., 112. Himantothallus spiralis Skottsb., 111. Hildbrandtia Le Cannelieri Hariot, 8, 12, 14, 77, 80, 104, 125. prototypus Nardo, 125, 132. Hormiscia parasitica Reinsch, 110. Hormosiphon leptosiphon Reinsch, 198. Hydrocoleum Eatoni Reinsch, 198. TABLE DES MATIÈRES. Hydrolapathum stephanocarpum Gepp., 6, 79, 103: Hyella cæspilosa Born. et. Flah., 117. Hypnæa Esperi Bory, 122. Ù Iridæa Auguslinæ Borv, 55. 2) — Belangeri Bory, 55. | — capensis J. Ag., 59. , — ciliala Kütz., 55. TRACER Re lee —_ cordata (Turn. 54, 79, 103,111,121,130, 133, 139. cordala elongala Suhr, 55. crispala Bory, 55. dentala Kütz., 55. dicholtoma Hook. el Harv., 99. foliifera Harv., 121. insignis Endi. eL Dies., 28. laminarioides Bory, 121, 130, 139. latissima (Hook. et Harv.) Grun., 130, 139. micans Borv, 7, 55. obovala Kütz., 59. radula Bory, 5. undulosa Bory, 58. var. papillosa Borv, 58. Isocystis infusionum (Kütz.) Borzi, 192. Laurencia pinnatifida Lam., 123, 140. Leptonema falklandicum Skottsb., 120. Leplosarca simplex Gepp., 6, 64. Leptothrix rigidula Kütz., 117, 197. robusta Reinsch, 110. spissa Rabenh, 110. Lessonia dubia L. Gain, 11, 14, 48, 79, 102 LO2SIUEIE — flavicans Bory, 4, 79, 120, 129, 133. frutescens Skottsb., 120. fuscescens Bory, 4. grandifolia Gepp, 6, 7, 47. nigrescens Bory, 111, 120, 129, 133. simulans Gepp, 6, 7, 47. variegata J. Ag., 139. Lithoderma sp., 11, 14, 50, 79, 104. Lithophyllum (Antarcticophyllum) æqua- bille OS RCA SIREN 77, 80, 104, 112: amplexifrons (Harv.) Heydr., 124. consociatum Fosl., 132. conspectum Fosl., 124. Lithophyllum discoideum Kosl., 124. 124. (Ant.) subantarclicum Fos. falklandicum Fosl., CRSMPML 77 SD A0A 124. Lithothamnion annulalum Fosl., 76. —- antareticum(Hook.etHarv.) Fosl., 6, 80, 104, 124, 132, 141. aucklandicum Fosl., 141. — coulmanicum Fosl., 7, 80, 104. — decipiens KFosl., 6. - discoideum Fosl., 6, 7. — Î. æquabilis Fosl., G. = fuegianum Fosl., 124. - granuliferum Fosl., 12, 14, 76, 80, 104, 124. helerocladum Fosl., 124. kerguelenum (Dick.) Fosl., 132. Lenormandi (Aresch.) Fosl., 12 MAN 7GCMSOMIDANI24; 132; 150: lichenoides Heydr., 6. f. magellanicum ii Mangini Lemoine et Ro- senv., 12, 14, 76, 80, 104. Mülleri Len., 124. neglectum Fosl., 132. obtectulum Fosl., 132. patena (Hook. Harv.) Fosl., 141. rugosum Fosl., 124. Schmitzii Hariot, 104, 112, 124. variabile Fosl., 124. Lophurella comosa (Hook. et Harv.) Schm., antarctica Fosl., 6. Fosl., 6. crenulala Fosl., 6. et 123: = Gaimardi (Gaud.) Schm., 123, 140. — Hookeriana (J. Ag.) Schm., 123, 131. patula (Hook.et Harv.) Schm., 123; 131 Lyngbya ærugineo-cærulea (Kütz.) Gom., 158. 214 TABLE DES Lyngbya antarctica L. Gain, 160, 165. : — Erebi W. et G. S. West, 158, 160, 166. = hyalina Harv., 198. — Kützingii Schmidle, 158. — Limnetica Lemm, 157. — major Menegh., 198. — Martensia Menegh., 158. — Murrayi de ebiCx. S. West, . antarctica Gom., et Harv.) Gom., l57e -— nigra Ag., 1E7/à — purpurea 198. — semiplena J. Ag., 117, 149. — Shackletoni W. et G. S. West, 158. —— subarticulata Hook. et Harv., 128, 198. — sp., 160, 164. Macrocystis pirifera (L.) C. Ag., 111, 120, 129,133; 139: Marginaria Urvilliana A. Rich., 139. Melobesia farinosa Lam., 124. Merismopædium glaucum (Ehrenb.) Næzg., 1927 — var. punctatum (Mevyen) Hansg., 157. - punctatum Meven, 157. —— tenuissimum Lemm., 192. Mesogloia linearis Hook. et Harv., 120. _- vermiculata Le Jolis, 120, 149. Mesotænium Endlicherianum Næg., 192. — Sp., 198: Microcolax botryocarpa (Hook. et Harv.) Schm., 141. Microcoleus Friesit Thur., 197. —= repens Harv., 156. — vaginatus (Vauch.) Gom., 156. Microcystis chroococcoidea W. el G. S. West, 158. = marginata Kütz., 198. — merismopedioides F. E. Fristch, 192: _ olivacea Kütz., 192, 198. — parasitica Kütz, 198. — stagnalis Lemm., 158. 199. einsch., Microspora quadratula Hook.et Harv., Microthamnion cladophoroides 1 Monostroma applanatum I. 22, 78. Cain tt MATIÈRES Monostroma endiviæfolium Gepp, 5, 7, 87, 102. — Grevillei Wittr., 19, 21, A7, 149. — Harioti L. Gain, 11, 14, 18, 78, 102. DANS — lactuca (L.) J. Ag, 128. Mougeotia sp., 192. Mycacanthococcus antarcticus L. Gain, 184, 185, 190. — ovalis Wille, 186, 190, — cellaris Hansg. f. antarc- tica Wille, 185, 188. Mychodea carnosa Harv., 121. — compressa Harv., 121. Myrionema densum Skottsb., 120. — incommodum Skottsb., — inconspicuum Reinsch, MATE INIRIE — macrocarpum Skottsb., 111,120. —— paradoxum Reinsch, 111. Nitella antarctica Braun, 199. Nitophyllum affine Reinsch, 112. = crispatum Hook. et Harv., 131, 140. — Crozieri Hook. et Harv., 122. —— Durvillei (Bory) J. Ag., 122: — fusco-rubrum Hook. et Harv., 122131" = Grayanum J. Ag., 122, a -— Griffithsianum (Suhr) J. 122; — laciniatum Hook. et Harv., 122518 = lividum Hook. et Harv., 122, : 131. — Mangini L. Gain, 12, 14, 70, 79/2103; — multinerve Hook. et Harv., 12224131 — platycarpum J. Ag., 122, 133. -— punctatum Grev., 140, 149. — Smithii Hook. et Harv., 12, 1473 79/0103 22 NIGIIE -— variolosum Hook., 122. Nostoc antarcticum W. et G. S. West, 158. — Borneti L. Gain, 160, 166. — Boussingaullii Mont., 171. — commune Vauch., 197, 198. — hydrocoleoides Reinsch, 198. TABLE DES MATIÈRES. Nostoc leptonema Reinsch, 198. — microscopicum Carm., 197, — minutissimum Kütz., 192. —— minutum Desm., 160, 171. — pachydermaticum L. Gain, 160, 170. — paludosum Kütz., 195, 198. — pedemontanum Rab., 171. —— polysaccum Reinsch, 198. 198. —— polysporum Reinsch, 198. —— subtilissimum Reinsch, 110. Œdogonium delicatulum Kütz., 196, 199. — macrosporum de Bary, 196. — Rothii Bréb., 196. — sp., 193. Oocystis lacustris Chod., 193. — . Nægelii A. Br., 199. — L'solitaria Wittr., 193: Ophiocylium parvulum (Perty) À. Br., 196. Oscillaloria americana Kütz., 197. = amphibia (Ag.) Gom., 158, 160, 163. — aulumnalis Hook. et Harv., 156. — brevis Kütz., 192. — chlorina Kütz., 157. = cortiana (Menegh.) Gom., 15 —- deflexa W. et G. S. West, 15 _ lormosa Bory, 158. —— geminala Schwabe, 163. —— limosa Ag., 157. — Priestleyi W. et G. S. West, 158. — producta W. et G.S. West, 158. — sancta (Kütz.) Gom., 158. 192. —— subproboscidea W. et G. S. West, 158. — subtilissimia Kütz., 192, — splendida Grev., — tenerrima Kütz., 163. — tenuis Ag., 158, 160, 164, 192. — terebriformis Ag., 158. Ostreobium Queketti Born. et Flah., 118, 149. Palmella cruenta Ag es O7 -— mucosa Kütz., 199. Pandorina morum Bory, 196. Pediastrum constrictum Hass., 199. — granulatum Kütz., 196. Penium magaritaceum (Ehrenb.) Bréb., 195. — rupestre (Kütz.) Rabenh., 1 4 ») ITS petrocelis cruenta J. Ag., 6, 80, 104, 150. Peyssonnelia Harveyana Crouan, 8, 14, 80, 104, 124. Phæoglossum monacanthum HALO: Phæurus antarcticus Skottsb., 7, 78, 102. Skottsb., 7, Phormidium angustissimum W. et G. S,. West, 158. — antarclicum W. et G. S. West, 158. — autumnale (Ag.) Gom., 158, 160, 166, 197. —- Charcolianum Gom., 157. 156, — fragile (Menegh.) Gom., 157. glaciale W. ct G. S. West, 158. _- inundaltum Kütlz., 158. — etzii (Ag.) Gom., 158. Phyllilis fascia 110, 149. Phyllogigas grandifolius (Gepp) Skottsb., 6,7, 11, 14%47; 79 102, 111: Phyllophora antarctica Gepp , 7, 79, 103. — cuneifolia Hook. et Harv., 121, 130. Pilhophora æqualis Wittr., 197. (Müll.) Kütz., IMIGE Plectonema notatum Schmidle, 158. Pleurococcus angulosus Bory, 199. —— antarcticus W. et S. G. West, 158. — dissectus (Kütz) Næg., 158. — frigidus W. et G. S. West, 158. — pachydermus Lagerh., 158, — stercorarius Berk., 197, — vulgaris Menegh., 193. -— var. cohærens Wittr., 188, / 190. Pleurotæniopsis cucumis (Cord.) Lagerh., 196. — pseudoconnata (Nordst.) Lagerh., 160, 174. Plocamium brachyocarpum Kütz., 140, 8, 12 #4) — coccineum Lyngb., 5, 6, LRO O7 O0 NIIO3 T2 122; 1312140149; - Hookeri Harv., 6, 7, 79, 112, 131, 133, 140. — secundatum Kütz., 6, 79, 103, 122: 103, 216 Plumaria Harveyi (Kütz.) Schm., 123. Plumariopsis Eatoni (Dick.) de Toni, 74. Pollexfenia tenella Kütz., 123. Polyedrium minimum (A. Br.) Hansg., 196, 1997 = tetragonum 196, 199. Polysiphonia abscissa Hook. et Harv., 12, 14, 73, 79, 103, 123, 131. = anisogona Hook. et Harv. MR A2S ASIE — atrorubescens (Dillw.) Grev., 123, 150. — cancellata Ardiss., 123. — decipiens Mont., 140. — dumosa Hook. et Harv., 140. — flabelliformis Hook. et Harv., 133. — fusco-rubens Hook. et Harv., 123? — Lyallii Hook. et Harv., 140. — microcarpa Hook. et Harv., 74. — pectinata, 6. — rudis Hook. et Harv., 140. — tenuistriata Hook et Harv. 123. — urceolata Grev., 123, 150. -- virgata Sprengel, 123. Porphyra capensis Kütz., 120, 139. — columbina Mont., 139. —— Kunthiana Kütz., 120. -— laciniata Ag., 6, 8, 14, 79, 102, 111, 120, 130, 149. —- leucosticta Thur., 120, 130. — nobilis J. Ag., 139. —— perforata J. Ag., 139. Prasiola antarctica Kütz., 157, 178. — crispa (Lightf.) Menegh., 156, 157, 158, 160, 178, 193, 197. — filiformis Reinsch, 110. — georgica Reinsch, 196. - tessellata Kütz., 197, 199. Protococcus macrococcus Kütz., 162. Protoderma viride Kütz., 199. —— Brownii F. E. Fristch, 193. Protosphæria macrococca Trévis., 162. Pseudotetraspora Gaïinii Wille, 186, 190. Pteridium proliferum Gepp, 6, 79, 103. Pteromonas nivalis (Shuttelw.) Chod., 192 (Næg.) Hansg., DRAP DES OMPAMPRENRIES, Pteromonas Penardii L. Gain, 160, 177. — Willei L. Gain, 160, 176, 188. Pteronia pectinata (Hook. et Harv.) Schm., 6, 80, 104, 112, 123. Ptilonia magellanica J. Ag., 8, 79, 103, 122, 131. Ptilota confluens Reinsch, 6, 7, 80, 104, 112. — Eatoni Dickie, 12, 14, 74, 80, 104, 131. Ptilothamnion micropterum (Mont.) Born., 112% == pectinatum Mont., 141. Punctaria lanceolata Kütz., 119. — plantaginea (Roth) Grev., 140. Pylaiella littoralis (L.) Kjellm., 110, 119, 149. Racovitziella 156. Raphidium pyrenogerum Chod., 193. Raphidonema nivale Lagerh., 193. _ f. minor Wille, 187, 188. Rhizoclonium ambiguum Kütz., 118, 128, 138. — angulatum (Hook. et Harv.) KüEZ 10972199; — capillare Kütz., 118. —— riparium (Roth) Harv., 128. — tortuosum Kütz., 118. — Sp, 8, 1478/4006; Rhodochorton Rothii Lyngb., 124,131, 150. Rhodomela tenuis Kütz., 123. Rhodophyllis acanthocarpa (Harv.) J. Ag. 119, antarctica de Wildeman, 140. = angustifrons Hook. et Harv., 130. — bifida (Good. et Woodw.) Kütz., 140. —- capensis Kütz., 130. Rhodymenia capensis Kütz., 131. — corallina (Bory) Grev., 122, 131, 140. — dichotoma (Hook. et Harv.),. 131, 133 140. — flabellifolia (Bory) Mont., 112, 122. == linearis J. Ag., 140. — palmata Grev., 112, 122, 131, 149. MDAPBPE DES Rivularia atra Roth., 117, 149. Kunzeana Kütz., 198. minutula (Kütz.) Born. et Flah., 198. nitida Ag., 117, 149, 197. Sarcodia palmata Sond., 130. Scenedesmus aculeolatus Reinsch, 196. bijugatus (Turp.) Kütz., 196 KE NL! _- obliquus (Turp.) Schizogonium murale Kütz., 197. Schizothrix hyalina Kütz., 198. Scotiella antartica F. E. Fritsch, 193. polyptera F. E. Fritsch, 193. Scytonema Hofmanni Ag., 197. Scytosiphon crispus Skottsb., 119. Lomentaria (Lyngb.) C. 1101191129, 138;.149; utricularis Trévis., 43. Scytothalia Jacquinotii Mont., 4, 8, 92. obscura Dickie, 133. Scytothamnus australis Hook. et Harv., 111; 120. rugulosus) (Bory) ) 6,,78, 102, 120. Solenia bulbosa Suhr, 26. Sorastrum sp., 196. Sphacelaria affinis Dickie, 129. Borneti Hariot, 119. cirrhosa (Roth) C.Ag., 119, 149. furcigera Kütz., 119. Sphærella sp., 199. Sphærocystis Schrœæteri Chod., 193. Spirogyra longata (Vauch.) Kütz., 199. stictica (Engl.) Wille, 199. Sp, 196: subsalsa Œrsted, 128, 149. subtilissimia Kütz., 192. SD, 2105: Spongoclonium hirtum (Hook. et Harv.) Sond., 141. orthocladum Gepp., 7, 80 104. Staurastrum kerguelense Reinsch, 198. muticum Bréb., 196. pygmæum Bréb., 196. Stichococcus bacillaris Nægl., 184, 185, 188, 189, 190. Stictyosiphon Decaisnei (Hook. et Harv.) Murr., 110, 119. Expédition Charcot. — L. Gax. — Ag., Kjellm., Spirulina 2 | Flore algologique. MATIÈRES. 217 Stigeoclonium falklandicum Kütz., 197. Sligonema kerguelensis Reinsch, 198. Oliveri Reinsch, 198. panniforme (Ag.) Kirch., 195. tomentosum (Kütz.) Hieron, 198. turfaceum (Berk.) Cooke, 198, vermicularis Reinsch, 198, Streblocladia neglecta (Mont.) Schm., 141, Streblonema tenuissimum Reinsch, 118. Synechococcus æruginosus Næg., 192. Tolypiocladia glomerulata (J. Ag.) Schm., 140. Tolypothrix distorta Kütz., 197. _- lanata (Desv.) Wartm., 198. - penicillata (Ag.) Thur., 198. tenuis Kütz., 197. Trentepohlia aurea L. Mart., 197, 198. polycarpa Nees et Mont., 197. Trochiscia antarctica KF. E. Fristch., 193. -- aspera (Reinsch) Hansg., 158, — granulata (Reinsch) Hansg., 196 IG hirta (Reinsch) Hansg., 199. Hystrix Reinsch, 160, 175, 193, 196. nivalis Lagerh., 193. _- pachyderma (Reinsch) Hansg., 193. — tuberculifera L. Gain, 160, 175. — reticularis (Reinsch) Hansg., 193. Ulothrix æqualis Kütz., 158. australis L. Gain, 11, 14, 15, 78, 102? flacca (Dillw.) Thur., 11, 14, 78102; 117149; flaccida Kütz., 160, 179. fragilis Kütz., 179, 197. implexa Kütz., 117, 149, 158. 17 isogona Thur., 17. lamellosa Reinsch, 196. microscopica Lagerh., 197. subtilis Kütz., 158, 193. var. tenerrima (Kütz.) Kirch. f. antarctica Wille, 185. tenerrima Kütz., f. antarctica W. et G. S. West, 158. Ulva bulbosa Mont., 26. — crispa Lightf., 156, 178. 28 218 TAB DE DES MAMIEÈRES: Ulva lactuca (L.) J. Ag., 117, 128, 138, 149. | Vaucheria sp., 157. — reticulata Forsk., 138. Wildemania laciniata (Ag.) De Toni, 6. — umbilicalis L., 117, 128. Xanthosiphonia austro-georgica Skotlsb., Urococcus insignis Hansg., 162. 110. Urospora penicilliformis (Roth) Aresch., Xenococcus Schouboei Thur., 117. 11, 14,32, 78, 102, 117, 128, 149. Xiphophora gladiata (Labill.) Mont., 139. Utriculidium Durvillei (Bory ? Hook. et | Zonaria sp., 7, 79, 104. Harv.) Skottsb., 110, 119, 129. Zygnema affine Kütz., 199. Vaucheria antarctica Reinsch, 196. — ericetorum (Kütz.) Hansg., 198. — cæspitosa de Cando le, 197. — stellinum (Vauch.) Ag., 199. — Dillwynii (Web. et M.) Ag., 199. — tenuissimum Reinsch, 198. — geminata (Vauch.) D. C., 199. — Vaucherii Ag., 197. — ornithocephala Ag., 199. — L'O0 107 —— sessilis de Candolle, 197, 199. Zygnemacée sp., 160, 174. Corgeiz. — [Imprimerie Créré. Deuxième Expédition Charcot (Z Gain - Algues) PI]. 1 Monostroma Hariot. Z, Gain Flore algologique antarctique et subantarctique RE 16 dan Deuxième Expédition Charcot /ZL.Gain_ Alaues Nitophyllum Manaini Flore algologique antarctidue et rctique 1 iE L 1 00} Reignier lith. Flore algologique antarctique et subantarctique Masson & C'° Editeurs Imp. L.Lafontame, Paris D tape in PS Deuxième Expédition Charcot ‘L Gain - Algues) BINIVE 10 PN o ‘ AI EX 1 4 CA d JA | lé ) Ci LS (Qu VA LR < rs i A Co run ni 2 Ld N Wille del Reignier lith Flore algologique antarctique et subantarctique. Masson & C'° Editeurs Imp. L. Lafontaine, Paris CRE Rs Te nt uxième Expédiuüon Charcot. (L. Gain. - Algues.) LA ie 202 ce d CLS ÿ LL) 2 A Z ] j d TP TAC T7 À) fl Le LL KKKKKKKEKE > TE NS ù S NS > JS j ÈS W] : . ai NS , 7 / ( Flore algologique anta Masson & € /2L A \ EU P { LÉ ÈS Reg jy 34 pue et subantarctique. liteurs Phototypie Berthaud, Paris. Deuxième Expédition Charcot. (L. Gain. - Algues.) Vhotaiypie Berihaud, Paris. CRT EN ES Deuxième Expédition Charcot. (L. Gain. - Algues.) Flore algologique an la tarctique. L L L que et suban el Phototypie Berthaud, Paris , Éditeurs Dasividman Hyméditionm Tharant (Tina Alxsioc À ; Mu Dévuxième Expédition Charcot. (L. Gain. - Algues.) P| \} Deuxième Expédition Charcot. (L. Gain. - Algues.) Fic. 2. — Ile Booth-Wandel : les ro une plage à marée basse. Les quelques algues existantes frottement continuel des glaces, sont dé Fic. 1. — Iles Argentine : sont localisées dans les creux et les fentes des rochers. F1G. 5. — La même plage envahie par quette de neige côtière est recouverte d d’une plage, à marée basse, après le Fic. 4. — Ile Petermann : vue d'ensemble départ de la banquise (octobre 1909). Flore algologique anta Masson & PV ee. de la côte, constamment rabotés par le FiG. 5. — Un coin de côte à l'ile Petermann ; près du niveau de la basse mer, les is de végétation. parois verticales des rochers sont tapissées d'algues calcaires. RS DS 0 ee = débris de glaces. La surface de la ban- FiG. 6. — Une plage de l'ile Petermann au début de l'été. La surface des rochers s microscopiques vertes et rouges. et des galets, sans cesse râclée par les glaces, est dépourvue de végétation. que ei sub [eb] niarcique. :diteurs Phototypie Berthaud, Paris. Masson & = 1 À > T7 st] Deuxième Fxpédition Charcot, (L. Gain. - Algues.) lues. TS V IS te Pi Iles { diSS S S S existantes EF 2. — à | -W ] : le $ cote, consltamimen )1eS ) — || (! { s (! . b \rg ill l € ï plage à ri ba [ 3001 S € 1 sont localisées dans les creux et les fentes des rochers | ë a cont € sa r CRC lép d à végétation S ve { s «les ro SS ssees est S à ot 1 andel : les roch@s de le te, consl bot : R Pi FiG. à. (ll in d te à l'ile Petermam l ; S U HV tnt glace n eépouus egels parois v rlical l | ru ; ( { lël nt lapi l'algu ÿ ñ leair Q — La surface des rochers Fi. 4. — Ile P st 6 Petenmunn : v Ë RE 6 \ û ; vue d'ensemble d’ ñ \ : départ de la banquise (octobre 1909) d'une plage, À marée basse, après le EF NUE), ï 1G. d. — La mê À me plage envahie par di quette de neige côtià La) anie pal dés débris de elaces er ge côtière est recouverte d'a s de glaces. La surface de la ban- Fi. 6. — 1 i ile P L été st re > ; ‘HS S ë 210: ne plage de l'ile Petermann à ; : l'été rte d 1lgues microscopiques vertes et rouges Re plage di ] Il Petermann au début de l'été. S ges. et des galets, sans cesse râclée par les glaces, est dépourvue de végétation. Flore algologique antardtique ei subantarctique. Photoiyple Hertha, Paris. Masson & Cù iteurs Deuxième Expédition Charcot. (L. Gain. - Algues.) FiG. 8. — Petite mare avec jeunes (octobre 1909). Fi. 7. — La flore de la région littorale est locali dans les endroits abrités, entre les pierres ; la partie inférieure de celles-ci est tapissée d'algues calcaires. F1G. 10. — Neige verte à la surface de Pile Petermann. FiG. 11. — La neige verte était abon voisines des rookeries de pingouins. Flore algologique antar Masson & ERA de Monostroma Harioti L. Gain. FiG. 9. — Un coin de la plage à marée basse : nombreuses frondes de Gracilaria simplex Gepp. à la fin de l'été, dans les parties de lile FiG. 12. — Le {er mars 1909 toutes les parties basses de l'ile Petermann élaient recouvertes de neige rouge due en majeure partie au chlamydomonos antarcti- cus Wille. diteurs Pl olypie Berthaud, Paris. MASSOI Deuxième Expédition Charcot. (L. Gain. - Algues.) Be "MEL. F1G. 8. — Petite mare avec jeunes frondes de Monostroma Harioti L. Gain. Fc. 9. — Un coin de la plage à marée basse : nombreuses frondes de Gracilaria simplex Gepp. rion littorale est localisée dans les endroits abrités, FIG... — La flore de la rég entre les pierres ; la partie inférieure de celles-ci est tapissée d'algues caleures. (octobre 1909), DRAC : de Vile Petermann étaient gr et mars 1909 toutes les parties basses - RG TENUE hlamydomonos antarcli- Fi. 10, — Neive verte à la surface de Pile Petermann. Fc. 11. — La neige verte était abondante à la fin de l'été, dans les parties de l'ile | rouge due en majeure partie Al C voisines des rookeries de pingouins. recouvertes «le neige cus Wille. Flore algologique antarctique et subantarctique. Lhotoiypie Beriliaud, Paris. Masson & Cie, Éditeurs te rené