Cd n 4 } sa e, x * di 5 bi - i vf DS + N si \ % 4 | | i i s- a 4 ij 0 \ ui ra de gn i nari dea un : i ceo W. G. FARLOW. Abonnement à La Notarisia pour l’année 1893 — 15 Francs, | i Prix de faveur pour Notarisia des années 1886, 1887, 1888, 1889, 1890 (5 voi nes avec plances) — 60 Francs, LA NOTARISIA COMMENTARIO FICOLOGICO GENERALE Parte speciale della Rivista Neptunia Direttore Redattore DAVID LEVI- MORENOS E. DE WILDEMAN Dottore in Scienze naturali Dottore in Scienze naturali VENEZIA BRUXELLES o A -w'‘èc. COLLABORATORI Artari A. — Bonardi dott. E. — Borzì l'rof. A. — Castracane Co. F. — Cuboni Dott. G. — Dangeard Prof. P. A. — Della Torre F. — Gar- cin A. G. — Gobi Prof. C. — Hansgirg Prof. A. -- Hariot P. -— Harvey- Gibson R. — Hy Prof. F. —- Imhof-Otmar-Dott. E. — Istvanffi-Schaarsch- * midt Dott. I. — Kiellman Dott. EF. R. — Lagerheim von G. — Lauzi Dott. M. € — Lemaire Dott. A. — Dott, Leuduger-Fortmorel — Môbius Dott. M. — Magnus Prof. P. — Mueller Dott. Otto — P. Prof. Pero — Reinsch Dott. P. F. — Schütt Dott. F. — Solla Dott. A. F. — West Prof. Wiliam — Wille Dott. N. — Zukal Dott. E. SOMMARIO De Wildeman E. Aux lecteurs de « La Notarisia » + i page M — Sar le genre « Pleurococcus » Menegh. et sur le PI. nim- batus Sp. nov. . . DI . CD ® °. L LI » 3 — Sur les « Histologische Beiträge, 1V » de Strasburger. SA 8 — Sur la « Révision de la Nomenclature Batanique » . SRI SER Bibliographie Algologique, — Bornet, Crato, Foslie, Hariot, Lütkemüller , . A a BONA Note de tecnique. — Pour démontrer la presence d> fér + A A . sio — De l’emploi du chloral pour monter les préparations mi- croscopiques ERO i e 2 See gt de 02 — ‘Nouvelles F ? . . 3 É . . ‘ e PAS Direzione ed Amministrazione: S. Stefano, 3536 - Venezia DAS DE Venezia 1893 — Stab. Tip. Fratelli Viseutini TH ROLE À LISA a NAT" 4 à Le ox, re Gente Set AA n VIA hay NIE P TT xy NI A ‘RIVISTA PER PROMUQVERE 4 LA FEDERAZIONE NAZIONALE AQUICOLA , ORGANO = DELLA SOCIETÀ REGIONALE VENETA PER LA PESCA E I AQUICULTURA E DELLE STAZIONI ITTIOGENICHE DI BELLUNO E VERONA Direttore : D. LEVI- MORENOS. ARE ur \1R9 | RUBERICEE NOTE | 1. Lavori e studi originali sulla fisica celle aque marine, fluviali e lacustri. Vi pi 2 «i 2. Lavori sulla struttura e vita degli animali e vegetali aquatici LA dg . Articoli sulla pesca, commercio e industrie dei prodotti aquicoli. Articoli sulle condizioni economiche, sociali e sul volklorismo (usanze, pregiudizi, pier dei pescatori. D. Viaggi, spedizioni e campagne idrografiche. 6. Stazioni, laboratori e istituti marittimi e lacustri. 7. Resoconto del lavoro fatto dalle società estere di pesca e aquicultura. 8 9 # Ci . Varietà: I grandi lavori idraulici — Notizie diverse sul movimento delle industrie aquicole. . Bollettino Ufficiale della « Società Regionale Veneta » per promuovere la pesca e piscicul- tura marina e d’aqua dolce e migliorare le condizioni dei pescatori. 10. Resoconti e notizie del lavoro compiuto dalle Stazioni ittiogeniche di Verona e Belluno. Sommario del numero 81 Gennaio D. Levi-Mcrenos — Pesca e Piscicultura all’ annuo Congresso della British Association. D Mariacher G. — Nuove ricerche sull’ allevamento dei Salmonidi.- Norbon Barley — La causa del mal di mare. Grablowitz — Tavole delle ore dell’ alta e bassa marea per Venezia ed Ischia, con riferimento L U] ad altre città italiane. I. Trimestre 1893. Stazione Provinciale Ittiogenica in Verona Mariacher G. — Allevamento dei Salmonidi. Viaggi, Campagne Oceanografiche : D. I. M. — «Princesse Alice » Spedizione Peary in Groelandia — La nuova campagna dello « Scilla» — Notizie sulla spedizione Nansen. 1 Notizie di Pesca e Aquicultura : à D. L. M. — Ripopolamento delle Valli di Comacchio — L’ azione dannosa esercitata dal feno- meno del mare sporco sull’ ostreicultura — La Foca e la Pesca — La pesca delle BpuGnE lungo la costa Is triana — La pesca delle perle nel Mar Rosso. sa TIA Varietà : D. L. M. — Ancora battelli sottomarini — Bastimento di Gomma elastica — Nuovi vapori — Il Consiglio animale aquatico — Pioggia di Pesci — Un aquarium a Milano — Movimenti scismici in relazione colle magre di un lago. | Sommario del. numero 28 Febbraio Levi-Morenos D. — L’ Ufficio Idrografico della R. Marina. pag. 1 Levi-Morenos D. — L'origine della pietrà litograficà per azione biologica delle diatomee » È Bullo G. S. — L'Istituto di Scienze di Venezia e le nostre Valli di pesca [+ È. _ TT Strauss-Gôslim — L'allevamento dei Carpionì come Pesce di nutrimento (relazione i presentata al Congresso di Piscicultura di Friedrichshafen). Trad. J. Nepluyef . pi TR Levi-Morenos D. — Un Manuale Italiano nella Fiscicultura Marina . + . . » 10 Viaggi, Campagne Oceanografiche : MM J. Nepluyeff — I preparativi della spedizione Nansen — Una nuova Carta delle cor- renti marine nell’Oceano Atlantico settentrionale del Principe di Monaco Notizie di Pesca e Aquicultura : Ripopolamento dei laghi e fiumi nazionali, Campagna 1893 — Conferenza Bettoni sull’ Anguilla — La scoperta di un bacillo virgola nell’ Anguilla — Ripopolamento delle Valli di Coma- . chio — La montata del novellame di quest'anno — I danni prodotti alle Valli da Pesca. dalla bufera del 16 Gennaio -— La Pesca sul lago d'Iseo — La Pesca del Corallo — Con- . corso a Premi per la Piscicultura nelle Valli Venete. è OU 2 .” à . "vi x È à < “i « “LA NOTARISIA, COMMENTARIO FICOLOGICO GENERALE Parte speciale della Rivista Neptunia | Anno 1895 AUX LECTEURS DE ‘ LA NOTARISIA , STE 0e Les nombreuses occupations de M. le D." David Levi-Morenos rédacteur de la « Notarisia » depuis 1886, l’empêchent de consacrer un temps suffisant à la publication régulière de cette Revue. C? est pour- quoi M. Levi-Morenos, a bien voulu nous confier la rédaction de la « Notarisia ». Comme précédemment le journal paraîtra par fascicules tous les deux mois. Ceux ci comprendront outre des travaux originaux, des comptes rendus cri- tiques, des analyses bibliographiques, des notes de technique microscopique, des notices biographiques, des comptes rendus de Congrés, etc. Nous tàcherons de donner surtout de l’exten- Sion aux comptes rendus critiques, qui sont en géné- r ral plus imtéressants que de simples analyses biblio- … graphiques que l’on peut trouver dans la plupart des recueils periodiques, 32 « LA NOTARISIA » A ne Dee ni { sx CO dd: ‘né Di x da ae Lt Lo) ie x AJ C VER Li VA >. 2] L ht L \# M à A MS k sp ‘gi om 14 ou di his NS Ve ET Mae à 4 Nous prions instamment tous ceux qui s’occu- : pent de l’étude des Algues de bien vouloir nous ve- nir en aide, soit en collaborant à la rédaction, soit en nous envoyant des exemplaires de leurs travaux. Nous les prions de nous faire parvenir deux exem- plaires de leurs travaux. Toute brochure reçue fera l’objet d’une analyse dans le Journal. Nous comprendrons aussi dans le cadre de cette publication tout ce qui se rapporte aux parasites des Algues, parasites végétaux et animaux. Les questions de symbiose entre les Aloues et les autres organi- smes rentrent tout naturellement dans le cadre de la « Notarisia ». Nous espérons pouvoir maintenir la « Notari- sia » dans la situation ou elle est arrivée. Mais pour pouvoir réaliser ce desiderata, il faut que les Col- laborateurs qui ont apporté leur concours à M. Le- vi-Morenos ne nous abandonnent point. C’est sur- tout sur eux que nous comptons pour rendre la « No- tarisia » de plus en plus intéressante, pour faire de cette Revue, un périodique unique dans son genre, intéressant tout particulièrement les Algologues, mais offrant annuellement aux botanistes, non spécialistes un ensemble des données nouvelles acquises en Al gologie, tant au point de vue de la Systématique, que de la Physiologie. E. DE WILDEMAN D. en Sciences naturelles. Jardin botanique de l’ État Bruxelles à ar legee "Parois, eng et Ets To Re par E. De WILDEMAN. Le genre Plewrococcus contient probablement encore quelques espèces qui ne sont que des états _ de développement d’autre Algues plus élevées en i structure; mais il faut néammoins, comme l’ ont à fait plusieurs auteurs conserver le genre. Certaines | espèces ne peuvent en effet, du moins dans l’état 3 actuel de nos connaissances, se rattacher à des Al- _gues d’un groupe plus élevé. Tous ceux qui ont étudié ce genre attirent l’ at- tention sur le caractère négatif fourni par l’absence … d’une gaîne gelatineuse. Cette absence de gaine ne | peut constituer comme nous le verrons un caractère ia générique; dès lors, la clef analytique telle que la _ donne Wille en tête de son étude sur les Plewroc- A cacées (1) ne peut servir a déterminer le genre. di: Jai eu l’occasion de récolter et d’étudier une _Algue qui appartient par tous ses caractères au genre _ Pleurococcus Menegh. et qui possède une gaîne con- È sidérable. Cette De n’est pas facilement vi- | sible ; ; il faut pour s’ assurer de sa présence, em- ire un artifice. Il n’est pas impossible que d’autres espèces du genre, qui vivent dans les mêmes con- Dons, présentent aussi une zone pareille. Des ob- 25 Teri (1) In Engler et Prantl, Natürlichen Pflanzenfamilien, Algen p. 56, >, Spa AE 4 « LA NOTARISIA » servateurs non prévenus peuvent très bien avoir laissé échapper ce caractère. Notre espèce à été récoltée dans le bassin de la Victoria regia, au Jardin botanique de Bruxelles. Elle y était si abondante que l’eau était verte; trans- portée au laboratoire, les Algues gagnèrent bien vite le fond du vase. . Celui ci se montra ainsi recouvert d’ une cou- che assez épaisse, de couleur verte. Examiné au microscope, notre Pleurococcus se présente sous l’aspect de cellules globuleuses disposées en tétrades (cas le plus général). Suivant la manière dont la tétrade se présente devant l oeil de lobser- vateur, l’aspect de 1 Algue variera. On verra tan- tôt quatre cellules disposées en croix ; tantôt trois cellules dans un plan, la quatrièuse située au dessus ou au dessous. On peut rencontrer aussi des cel- lules réunies par trois ou par deux, plus rarement des cellules isolées. À l’intérieur de la cellule nous trouvons une plaque de chlorophylle concave, appliquée contre la paroi. Dans ce chromatophore se voit nettement un pyrénoide arrondi, qui ne paraît pas entouré d’ a- midon. Dans la partie incolore de la cellule s’ obser- vent quelques granules réfrmgents. La structure interne, ne diffère donc en rien de spécial de celle des espèces du même genre étudiées par Artari (1). (1) Untersuchungen über Entwicklung und Systematik einiger Pros tococcoideen, Moskau 1892 (Bull. Soc, Imp. Nat. Moscou n. 2, 1892). PA. Li ONE 7 NOTE be Nid hu nd 2 A NOT PARIS ve di sil È qui Hiro l’ Algue,: que celle-cì soit constituée par une cellule isolée ou par une association de cellules. à o zone ne se trouve pas en contact direct avec I’ Algue, elle ne commence qu’à une certaine distance de la cellule. Son épaisseur est très variable. Dans _ certains cas elle est fort bien développée, dans d’ au- È tres, elle l’est beaucoup moins, et par suite moins bien visible. x fi \ be Muni de cette auréole, le Pleurococcus offre vu _ au microscope un aspect des plus élégant. La repro- _ duction de notre Algue se fait uniquement par la 3 vole asexuée. ‘à Chacune des cellules de la tétrade, donne nais- sance quand elle a acquis une certain degré de dé- D à une nouvelle tétrade. Ces quatre | tétrades peuvent rester pendant quelques temps réu- _nies en une famille dont la forme générale rappelle È Poello d’un tétraèdre. Mais en gênéral cette associa- dd | tion ne dure pas longtemps. Quand elles sont encore réunies la zone fibrillaire est presque toujours fort nette, elle englobe tout l’ensemble, se présentant (en coupe optique) sous la forme d’un triangle à coins À arrondis. _ . Lorsque les tétrades s’ éloignent les unes des autres, on remarque au centre les débris des enve- D toppes des quatre cellules de la tétrade primitive. La multiplication oo se fait donc comme Lu PA CELA NOT ARIS IA ii Vini Ur en | effet Ariani ch ) décrit et ficure le ta de la” meme brane des cellules méres des tétrades. Di: Là ne se bornent pas les particularités de cette | hs espèce. À première vue et si l’Algue est examinée dans l’eau, on pourrait croire que l’auréole fibrillaire est b la zone la plus externe, comme cela s’observe chez certaines algues. Mais si au lieu d’examiner dans de l’eau pure, on observe ces Pleurococcus dans un li- | quide qui tient en suspension de fines particules d'en gi cre de Chine, on trouve les globules verts plongés dans une masse incolore. La limite de cette der- mére est souvent assez éloignée de la zone fibrillaire. Les caractéres qui viennent d’être décrits m’ont paru suffisants pour élever cette intéressante forme d’Algue au rang d’ espèce nouvelle. Je propose de la dénommer Pleurococcus nimbatus (2). Mais si cette espèce fait partie du genre Pleurococcus, nous devrons modifier un peu la diagnose générique, qu pourrait être la suivante : à : ; Pleurococcus Menegh. emend. È È Cellules arrondies ou polyedriques par suite de “al pressions réciproques ; membrane mince. La cellule bi peut être entourée d’un mucilage ou en être privée. $ Corps chlorophylliens nombreux ou unique, for- bi mant dans ce cas une plaque concave, appliquée da contre la paroi cellulaire. Parfois la clorophylle est recouverle par de l hematochrome. Le chromato- 3 phore presente parfois un pyrenoide arrondi. (1) Loc. cit. 2) De nimbus, auréole. n \ RE ’ x x 4 PER nr ti Ar è USA LA NOT: vato BI. our ou un Ata ou par division libre: c’est _ à dire par la formation de tétrades. Dans ce cas la membrane de la cellule mère est déchirée et l'on pie, E... en retrouver les debris dans le voisinage des __ tetrades filles. Celles-ci peuvent se séparer ou rester _ reunies et donner naissance à des amas composes d'un plus ou moins grand nombre de cellules. Les acinètes se forment d'une cellule qui sus- | pend la division de son contenu, epaissit ses parois et emmagasine de l huile dans son intérieur. La diagnose de notre espèce serait dès lors: PI. nimbatus nob. — Constitue par des cellu- les globuleuses ou anguleuses par pression laterale de 8 à 15 y de diamètre. Tetrades généralement solitaires à l’état adulte. Plaque chlorophyllienne concave partietale; un seul pyrenoide arrondi. Mul- liplication cellulaire par division libre; enveloppe de la cellule mère se dechirant au moment de la mise _ en liberté des cellules filles. Cellules entourees d'une zone fibrillaire, le dia- mètre de cette zone egalant deux à quatre fois celui de | Alque. Toute celle-ci our dans une masse mucilagineuse souvent 4 à 6 fois plus considera- ble en diamètre que V Alque. Cette derniére zone n’est pas visible dans l'eau, il faut l'observer dans un milieu colore. 7 En Janvier 1893, dans le bassin de la serre à Victoria (Jardin botanique de Bruxelles). + D'E.D CAC he E WILDEMAN 0 Sur les “ Histoogsche Beltrage, II, 1 Dans le quatrième fascicule des Æistologische Beiträge (1) du professeur Strasburger, nous trou- vons une série de données des plus intéressants sur la fécondation des Gymnospermes, sur les zoospores; les gamètes, les spermatozoïdes et la fécondation en général. Dans la première partie de ce travail, mtitulée Ueber das Verhalten des Pollens und die Befruch- tungsvorginge bei den Gymnospermen, l’ auteur étu- die les divisions qui se font dans le noyau des grains de pollen en vue de donner le noyau géneratif. Il arrive à la conclusion générale que la diffé- rence si profonde qui paraissait exister entre les È: Gymnospermes et les Angiospermes, n’ existe pas, e comme l’ avait déjà fait voir Belajeff. “E Les divisions nucléaires qui conduisent à la for- 4 mation du noyau génératif et du noyau végétatif sont - à fort peu près les mêmes pour les deux groupes. Le grand noyau n’est pas celui qui va présider à la fécondation, c’est un noyau végétatif. (1) Iéna, 1892. vata k WT x, npaifs AN EU a sh » (A MAREA vr a tr; noyau tant accompagné du noyau vé- T7 se fraye un passage dans le boyau pollinique, et ne se place en avant, qu'au moment de se fusion- «mer avec l’œuf. Il peut parfois subir une division 34 avant cette fusion, et les portions qui dérivent de cette bipartition, peuvent être équivalentes ou bien Er une d’elles peut seule opérer la fécondation. Il a étudié aussi la chromatophylie des noyaux et contrairement aux idées de Auerbach, Rosen et Schottländer, dont nous avons parlé antérieurement dans ce Journal, il admet que la nature de la réac- tion colorée est due, non pas comme le croïaient ces _ auteurs, à la différenciation sexuelle, mais à une dif- férence dans la nutrition de la cellule. Il a en effet étudié la coloration de la cellule mâle alors qu’elle … entrait dans l’ œuf, et a pu voir que dans ce cas, _ l’élection de la matière colorante bleue ne se faisait «plus sur le noyau mâle, qui devenait rouge comme le noyau de l’ œuf. La deuxième partie du travail Schwärmsporen, Gameten, pflazlichen Spermatozoiden und das We- sen der Befruchtung, renferme quelques observa- tions sur les sphères attractives. Celles-ci ont fait l’objet dans les derniers temps d’un grand nombre de récherches; c’est pour se rendre compte des vues, _ émises par les auteurs, que Strasburger a étudié par _ lui même ces organes de la cellule. à Cette deuxième partie présente un intérêt plus . considérable pour l algologue. C° est en effet sur des _ Algues que Strasburger a fait ses observations. Ni % pe Vi #8. af DIAL 4. VO Viana) L ne” ti, is 1) £ i IAA APT à CAE TRA re 4 LEVE. MENTI dti er: si ae : j Da PAT di WMO, AE 2: È | "i x a, avi re n DE À K Li N 0° n LE ) 4 D PA O DTA ds MT s j | ii ÿ A HEC e, ‘ x : 4 AE NA" fi 7 ve pù dr 4 4 Nega k A N Ag ed Eine CECI "ait ia. Nat GEL or: PRIS GI FT: Te Il propose les nano Mine pour 1a différentes parties des sphères attractives. Le corpus-. cule central portera le nom de centrosome; les fibril- | les radiaires, l’ancien « aster » de Fol, s’appellera astrosphère ; enfin l’ensemble est désigné sous le nom de centrosphère. 2 1e Strasburger a pu localiser les centrosomes dans les cellules du Sphacelaria scoparia.Comme toujours les « centres cinétiques »sont situés dans le voisinage du noyau, et peu de temps après la fin de la caryoci- nèse, ils sont au mombre de deux à côté de chaque noyau fille. Il a pu voir les fibrilles radiaires de. « l’aster » pénètrer dans le noyau lors de la con cinèse. La portion de protaplasme incolore qui entoure le centrosome et qui est comprise entre les fibrilles radiaires et ce dernier est appelée cinoplasme. Du fait que les centrosphères contiennent un cen- trosome, une astrosphère et du cinoplasme, qu’elles sont voisines du noyau, Strasburger déduit que par- tout où se trouvera une zone de fibrilles dans les voi- sinage d’un noyau, devra se trouver aussi un cen- trosome. Ce serait de cette astrosphère que dériveraient les cils qui se trouvent chez un si grand nombre d’or- ganismes. Ces cils sont, d’après les recherches de Strasburger, poussés de l’intérieur de la cellule vers l’extérieur et seraient toujours dans le voisinage d’un noyau et d’une zone hyaline, qui ne serait autre que le cinoplasme. ri A ais M NAT Ve A A rt: £ RA? per i Vv r L Pai Ra L' PIA. «LA NOTARISIA » "14 Dans la zoospore de l’ Œdogonium lorsque le noyau voyage dans la cellule mère vers la paroi, ce serait pour venir placer la zone hyaline ou cinoplasme vers la phériphérie, et pouvoir ainsi pousser au de- hors des fibrilles qui deviendront cils. Les pointes hyalines de toutes les zoospores d’Al- gues seraient donc constituées par une portion du cynoplasme : il en serait de même pour les sperma- tozoides végétaux, et les cils de ceux-ci seraient for- més par une astrosphère, et situés par conséquent dans le voisinage du noyau. Cette hypothèse est très intéressant. mais lorsque l’on examine les faits sur lesquels Strasburger l’a fondée, l’on est bien forcé de reconnaître qu'ils ne sont pas très nombreux. En effet, l’auteur n’a pu ob- server les sphères attractives que dans les Sphacela- ria; dans l’Edogonium, dans les zoospores de Vau- cheria, dans celles du Vo/vox, dans les Spermato- zoides, etc., il retrouve la zone hyaline, mais pas la centrosome. C’eût été là cependant le point impor- tant; il faudrait pour pouvoir admettre complètement l’opinion de Strasburger, que l’on. puisse démontrer dans tous les cas cités la présence du centrosome à l’intérieur de la zone de « cimoplasme ». L’auteur ne nous parait d’ailleurs pas avoir prouvé par les ob- servations qu'il faites, que les cils, qui paraissent bien poussés de dedans en dehors, proviennent de l’ astrosphère. Même pour l Œdogonium ou cela paraît si net pour l’auteur, on pourrait faire des réserves. grande valeur à cette portion de protoplasme, à = quelle il a donné le nom de « cinoplasme ». En étudiant les sphère attractives, l’auteur a été amené tout naturellement a reprendre ses observa- tions antérieures sur la division nucléaire des Algues. Il a réétudié la caryocinèse chez le Sphacelaria. Le noyau très spécial de cette Algue, présente un nu- cléole qui se teint fortement par les réactifs de la nu- cléine. Les observations que j'ai faites sur la division de ce noyau concordent en grande partie avec celles que relate l’auteur. M. Strasburger qui compare ce noyau a celui des Spirogyra, ne veut reconnaitre n1 dans l’un ni dans l’autre, le type nucléole-noyau dé- crit par Carnoy. Il me semble cependant qu’ici comme chez le Spirogyra, toute la substance qui constitue la plaque nucléaire provient du nucléole. Il a vu aussi chez le Sphacelaria le noyau s’ou- vrir en deux pôles opposés, la membrane nucléaire ainsi percée ne disparaît que plus tard. La cloison qui apparaît dans la cellule se forme- rait dans cette Algue en une seule fois, de toute pièce au sein d’une masse granuleuse qui a pris la place de la plaque nucléaire; elle est située à l'équateur d’une sorte de fuseau applati constitué par des fibrilles pro- toplasmiques venant d’ au delà du noyau. Ces fibrilles ne sont donc pas tout à fait compa- rables à celles qui constituent le phragmoplaste ou corps formateur de la cloison cellulaire chez les Pha- nérogames, Il nous tg que Pa Acronis une Br po Li Pat Bani DS es. deux travaux renferment encore des faits (a _intéressants dont l’exposé nous entraînerait trop loin. ‘ L’auteur passe en revue les différentes théories de la _ fecondation, étudie la réduction des anses nucléaires, È à assaye de compter le nombre des chromosomes des _ noyaux qui se fusionnent, et termine par quelques _ considérations sur la parthénogenèse. PAR eco baia IR VE D Co | : fo": 4% EPA A po i 14 ta À À À 5 h dial VERSI VT RZ Ar FE x i où ; ppi NT x EE n "oe LA RESI DE LA NOM BTE be: sa En donnant dans ce Journal un compte rendu sommaire du Congrès international de Gènes, nous. avons parlé des « lois de la nomenclature botanique » et des idées de « révision » prèsentées par O. Kuntze. | Dans le n. 51, de la Revue générale de botani- que (15 Mars 1893), M. Flahault rend compte de l’oeuvre de Kuntze. Les idées émises par M. Flahault sont fort justes et trouveront leur place dans ce Jour- nal; aussi je me permets de les trauscrire. M. Flahault dit: « M. Kuntze trouve qu'il y a _beauconp à changer dans cette nomenclature. Les Al- gues partagent en cela le sort des autres groupes de végétaux. L’auteur se flatte de connaître la bibliogra- phie ancienne mieux que la plupart de Algologues, d’avoir lu un certain nombre de livres qu’on ne trouve IE guère que dans les grands centres scientifiques; il “A s’abrite volontiers derrière le nom de Trevisan, qui bi entreprit bien avant lui, de redresser la nomenclature 4 en appliquant la loi de priorité, et derrière les rigueurs È; inflexibles des lois adoptées en 1867. à È Nous convenons volontiers qu'il est regrettable … que Bory ait donné lé nom de Zemanea à une planté fi fin aaa 44 & mA TA pa se? Fe A rt Cart va: “pf dini P per, PI “ @ AJ, COR L'é MG ep A LE O SETE DEP: LUCIANO ESS 6 STRANA DIE MAT Li du ré 9” A LI « LA NOTARISIA » 15 appelée Apora par Adanson, trente ans auparavant ; nous regrettons que le PBaillouviana de Griseleini n’ait pas réussi à se faire une place au soleil comme le Dasya d’Agardh; mais il est évident que M. Kuntze s’appuie sur des données uniquement bibliographiques pour réclamer l’application ce la loi; certaines obser- vations sur les genres Dillwoynella Bory, Portacus Rafinesque, etc. le prouvent surabondamment. Les monographes trouveront pourtant dans le livre de M. Kuntze des données critiques dont ils au- ront a tirer parti, à l’occasion; eux seuls, du reste, sont assez familier avec l’ensemble des documents pour décider quels genres sont admissibles et quels ne le sont pas. Un nom ne mérite pas nécessairement d’être resuscité parcequ’il a été publié a une certaine date. Quant à l’application du système, si rigoures- sement équitable qu’il puisse être, nous pensons que beaucoup de botanistes préfèreront n’avoir pas à rechercher si loin dans le passò, sauf à accepter ce qu'un usage séculaire a consacré; ils feront valoir la prescription que nous invoquons volontiers en faveur de nos coutumes scientifiques, comme la justice hu- maine a trouvé bon d’en accorder le bénéfice aux sociétés civilisées (1) ». Tout récemment M. Kuntze a annoncé aux mem- bres de la commission internationale, chargée de dis- cuter la réforme de la « nomenclature botanique », (1) Revue des travaux sur les Algues, loc, cit. p. 139, sù | a Ne PTS € LA di NOT? ARISIA Li Ro i pi qu sE n poema nullement canon à ses E Bien au contraire, il espère publier de nouvelles observa= o tions, ou il prouvera le DEA des modifications o» qu’il a proposées. ; Malgré tous les efforts que fera M. Kuoni Je ST crois que le botaniste preférera dans bien des cas faire de valoir la prescription, comme le dit M. Flahault. Ce cx » x sera en tous cas au monographe a décider en dernier ip | lieu l’acceptation on le rejet de tel ou dd nom de 3 dii genre, | NE È E. D. W. SEA E Bornet. — Les Algues de P. K. A. Schousboe, récoltées au Maroc et dans la Méditerranée (Mém. Soc, nat des Sc. nat. et mathém. Cher- bonrg, t. XXVIII, 1892). _ Crato. — Ein neues Organ des Zellenleib (Ber. deutsch. Bot. Ges. 1892). È: M. Foslie. — Ueber eine neue Laminaria, aus Westafrika (Bulletin de “SAI Herbier Boissier t. I, 1893, p. 91). _P. Hariot. — Sur une Algue qui vit dans les racines des Cycadées (C. R. des séances de l’Académie des sciences de Paris, t. CXV, Juillet- -Sep- tembre 1892). -_J, Liitkemiiller. — Desmidiaceen aus der Umgebung des Attersees in Ober- ‘. Osterreich (Verhandl. der K. K. zool.-bot. gesellschaft Wien, 1892). È M. Bornet, a publié l’année dernière un impor- tant volume sur les récoltes algologiques de Schousboe. «La remarquable collection de ce botaniste est en hi partie conservée à Copenhague. Le reste fut cédé par la famille, avec d’autres plantes du Maroc à E. Cos- son. Thuret fut chargé de les étudier mais il mourut sans avoir pu finir les déterminations qui ont été ache- _vées par Bornet. Les Algues ont été distribuées sous le nom de « Algae Schousboeanae ». La collection la plus complète, les manuscrits et les dessins sont con- _servés dans l’ Herbier Thuret. Les manuscrits sont _ formés par 368 feuillets de descriptions et 451 plan- | ches en couleur. Une notice biographique sur Schous- _ boe a été publiée par Cosson dans le Compendium Florae atlanticae vol. I, p. 10, % à | - VAN KS LA N VET LI VI < n " 3 | Da Aaa D énumération et la descripti ion | des espèces ( constituent la collection de Schousboe ne RES d pas moins de 176 pages. Di Cette liste descriptive comprend 11 espèces! iné- 11 ue dites parmi lesquelles deux constituent des genres nou 28 veaux. Au premier Schoushoe avait donné le nom de — i Platoma (PI. appendiculata) que Bornet a changé en. ‘4 Flahaultia. Le second était décrit et figuré sous le nom de Nemoderma tingitana. Si Trois belles planches représentant les espèces me nouvelles accompagnent le travail de M. Bornet. he. Crato désigne par le terme de « physode » un organe spécial de la cellule. Cette portion individua- lisée du protoplasme a surtout été rencontrée par l’ au- teur dans les cellules du Chaeptoteris plumosa, une Algue du groupes des Phaéphycées. Les physodes sont des corps arrondis ou ovalaires, logés dans les fila- ments protoplasmiques. Ils sont formés par une enve- loppe et par un contenu qui parait fluide et surtout | E très réfringent. | de. (È Leur caractéristique est paraît-il un mouvement amiboide très prononcé; ils varient constamment de place dans le filament protoplasmique sans jamais sor- tir de celui-ci. Ce mouvement est tout à fait indépen- dant de celui du protoplasme lui-même, le physode se dirige souvent en sens inverse du courant protopla- smique. Ces organes nouveaux de la cellule ne se repro= | duiraient pas par division, ils naîtraient de toute pièce. La iv Pe ra ; ) A d "9 TA + \ 4 À Ì ) ge 4 iS «Pasto Pa À at bei Ù A t dii 5 ur 172 A A‘ . ‘ agata | 5 IA ei ON EE TEE ST oh) SIERO 9 LE ie Ma: MR EI "è 2 < LA W \ Lib Cal: i LA Me. Da ) | CNT ' S | mettre ces organes en évidence, ils se teignent forte- _ ment. Ces « physodes » seraient d’après l’auteur des espèces de réservoirs de matériaux nutritifs facilement _ transportables. Il se retrouvent dans d’autres Algues _ et même dans les cellules des Phanérogames. Foslie. décrit dans les « Schinz. Beiträge fur — Kenntniss der Afrikanischen Flora » une espèce nou- | velle du genre Laminaria, sous le nom de L. Schin- _ st. Cette espèce a été recoltée en Octobre 1890 dans A fila « \Valfisch-Bai » côte sud-ouest d’ Afrique. ho Des huits exemplaires que Foslie a eu a exami- À à ner 6 appartiennent à la nouvelle espèce dont il donne la description suivante : L. perennis, radice fibrosa; rhizinis ramosis, at- _ tenuatis; stipite tereti, inferne et superne 2, 5 cm., | Te attenuato, in sectione transversal Lula D. muciferas in orbem intracorticalem plus minus regu- _ Jarem prabente; lamina sape elongata, basi cordata | vel cuneata, in 5 bis 19 lacinias, 1, 5 bis 6, 5 cm. _ latas (siccata), plus minusve profunde fissa, coriaceo- __membranacea; superioris partis laciniarum fasciam È A vel maculas, forma et magnitudine varias formante, __ 62 bis 74 rerasso; zoosporangiis subeylindricis, 36 _ bis 53 » longis, 7 bis 10 p crassis; paranematibus _ elongato-cuneiformibus. Cui te ms J se db dé te a Me - / fo e È PRO AE II CAVO es A UT dr à È | nd vee NO SA à bre è slo a O \ iprét: NA AL pt © : LAURE & LA be: 4 se PI de Let Ni à : + M: > Lie Deux formes principales sont tire par l’auteur, l’une qu’il désigne sous le nom de f. typica | + 4 | Fosl., l’autre sous le nom de f. cuneata Fosì. | {°° Une planche accompagne la note de M. Foslie. M. P. Hariot a assayé de faire des cultures de i sc différentes formes de Cyanophycées que l'on rescnie + dans les tissus des racines de certaines plantes. Pour do l’auteur ce que Reinke a décrit sous le nom de n 4 baena et de Nostoc dans les racines de Gunnera et de Cycas, sont des plantes identiques, auxquelles a * donne le nom de Nostoc punctiforme Hariot. Ila étudié ces Cyanophycces dans des racines de Zamia, | — de Cycas et de Gunnera. al Le travalil de M. Lutkemiiiler sur les Desmidees d’Autriche, forme un apport considérable à la con- naissance de la distribution de ces Algues dans cette partie de l’Europe 163 espèces sont citées, un grand nombre de variétés ont été également trouvées par l’auteur. | Sur ces 163 espèces, 108 sont nouvelles pour la - . Flore de l’ Autriche supérieure. Parmi celles-ci il ya quatre espèces nouvelles décrites par l’auteur. Ce sont Cosmarium umbilicatum Lütk., C. difficile Lùtk., C. Moerlianum Lütk.; Euastrum dilobum Lütk. Ces quatre espèce et un grand nombre de formes et variétés nouvelles sont figurées sur les deux plan- ches qui accompagnent le travail de M. Lütkemuller. E. D. We Pour démontrer la présence de fer, dans les élé- ments chromatiques du noyau, on emploie du sulfate — d’ammonium. Il faut opérer de la façon suivante : Les Ca _ cellules dans les noyaux desquelles on veut recher- cher le fer, sont placées sur le porte-objet dans une 48 tion fraiche du réactif, après avoir été fixées par de l'alcool à 70 p. 100. On ajoute à la préparation, _ pour empêcher la dessication, une goutte de glycérine. «On abandonne pendant une vingtaine de jours à 60.° _ Les noyaux se colorent alors en. vert plus ou moins _ intense. On fait agir sur cet de oxyde de fer de cou- leur brunâtre, de l’acide chlorhydrique et du ferro- cyanure de potassium; la chromatine se colore ainsi 3 _ en bleu. De cette façon on a pu prouver l’ existence du fer _ dans un gran nombre de tissus, dans le placenta hu- main, dans de œufs d’ Oniscus, dans des spermatozoi- des, etc. Dans les végétaux ce procédé a permis de deceler le fer dans des pollens, dans des ovules. Dans les Cryptogames, dans les Champignons et les Algues, on put par cette méthode déceler du fer dans les no- yaux (Zeitschrift f, wissenschaftl. Mikroskopie Bd ne Het 3, p. 597). We pirieattali mis den iù Ma ui A, ii: PT A LE «LA ii RISIA D + Liù à de | n.° 3, p. 55) nous trouvons un 1 article intitulé: « De l'emploi du chioral pour monter fes préparations mi- croscopiques ». Voici la manière dont M. Geoffroy # emploie le chloral: il en fait une solution à 10 p. 100; 00 dans 100 c. c. de cette solution, il dissout à une tem- pérature peu élevée 4 grammes de gélatine. Ainsi pré- | parée cette solution ne se prend pas en masse par le D: refroidissement. | LENS On place l’objet à conserver dans une goutte de ce liquide déposée sur un porte-objet, on recouvre d’une lamelle, et on abandonne la préparation. Par l’évaporation le liquide laisse une couche de gélatine qui permet l’ emploi immédiat du vernis noir ou de la solution si cire à cacheter dans l’alcool. Cette méthode conserve à ce qu'il parait fort bien les colorations au vert d’iode et au carmin. Elle est très bonne pour les Algues et les Champignons. 4 E. D. W. TOAST LI COTE LI co ja lb > + », A ar o a a” [ x Sd ; DA a, TRAD 3 Ju? it An pi wA ii NOUVELLES. Depuis le commencement de 1893, se publie sous la direction de M. E. Autran, conservateur de l’ her- A hier Boissier (Chambésy près Genève) le Bulletin de "M © V Herbier Boissier. Ce nouveau recueil est Ta affecté à la «SR | botanique systématique. Il s’ocupe des Phanérogames et des Cryptogames. ‘d Dans le deuxième numéro (Février 1873) nous dro trouvons un article de M. Foshe sur des Laminaires. ; D’autres travaux sur les Algues sont annoncés seront publiés prochainement. Les abonnements sont reçus à l’ Herbier Boissier … (Chambésy près Genève; 15 francs par an). 5 "A Le Professeur D.' K. Prantl rédacteur de la partie cryptogamique de la publication « Die Naturlichen Pflanzenfamilien » est décédé à | Breslan le 24 Février _ de cette année. M. Prantl était Professeur de botanique, et direc- «teur du Jardin botanique de Breslan. é 3 M, Engler, Directeur du Jardin botanique de SE Berlin continuera seul la publication. MNIOOYTYDOY*XX«<*-<<*<-<«x > A Non si può amare veramente ciò che non si conosce; non si i può dedicarsi con profitto ad industrie delle quali sono ignoti i principi più elementari sui quali esse si fondano, - .….Quello che mancò e manca all Italia, in questa come in molte altre cose, 1 in questa come in molte altre forme d’attivitàa scientifica, economica, sociale è la cooperazione dell'ambiente, cioè la spontanea, pronta, geniale, zelante corrispon- denza dell’opera dei molti all'iniziativa dei pochi. Se si volesse spiegare da ‘che sia formato questo ambiente d’indifferenza iu mezzo al quale, dopo aver gettato un breve bagliore illanguidisce la luce d'ogni cosa bella: e donde proceda la mancanza di quell’ambiente vitale che fa altrove | prosperoso e fecondo ogni più arduo e insolito proposito, di quell’ambiente ap- _ |. punto che sarebbe necessario agli studi nostri, si dovrebbe entrare in discorsi . troppo lunghi e forse non a tutti gli orecchi piacevoli. .Basti l’ affermare che non . dipende da una sola ma da molte e varie e complesse ragioni cconomiche, s0- ciali politiche, quelle ragioni stesse per cui è così povera presso di noi la cul- ; tura scientifica, che in senso largo ed alto potrebbe definirsi: Un abito morale | e intellettuale insieme, che non ostante il differente grado d’intendere e di sapere, fa sentire nei più un vivo e perenne interessamento per la progressiva cognizione | del vera e un nobile impulso a secondarne con tutti gli sforzi la diffusione e l'incremento. Bs i | EE EE Concorrere anche in minima parte a scuotere la fredda indifferenza e la inerzia È morbosa; a formare questo substrato è l’idea, è il motivo patriottico che muove dla Neptunia. — Riuscirà essa nell'intento? Ciò non è possibile prevedere, ma an- » corchè la nostra iniziativa non trovasse quei cooperatori e quegli aiuti che possono È assicurarle il buon successo, non ci pentiremo d’aver tentato ed osato. Si può "fallire ad uno scopo non senza gloria, e anche non senza un'intima gioia rimu- neratrice del tentativo, compensatrice della amarezza di non essere riusciti, Per è noi non è certo sperabile questa gloria, non ci sarebbe ad ogni modo serbata - 4 questa g gioia; ed anche caduti non sulla cima sì alle radici stesse della simbolica | montagna, ci freine i motto: Per la scienza e per la patria; quel Did M; “ NEPTUNIA ,, Rivista Nazionale per gli Studi Oceanografici e le Industrie Aquicole Biologia Marina e d’acqua dolce Viaggi d'esplorazione Campagne Oceanografiche Laboratori Stazioni ed Istituti Marini e Lacustri tt Aquicultura Marina Vallive, Lagunare, Fluviale, Lacustre PESCA Commercio ed Industrie dei prodotti aquicoli Condizioni sociali, ceonomiche e Volklorismo dei Pescatori >< ORGANO per la Federazione Nazionale per le industrie aquicole ORGANO UFFICIALE della Società Regionale Veneta per l'aquicultura e delle Stazioni lttiogeniche di Belluno e Verona odo DIRETTORE Dr. D. LEVI MORENOS DIREZIONE ED AMM. S. Stefano, 5536 - Venezia ACRI SI OSGUPA DELL'ESONOMIA NAZIONALE ed in special modo agraria 7 Pr Si L’ Aquieultura è una scienza pratica, sorta in questi ultimi anni e che viene ad integrare l’agri- coltura. | L’Aquicultura, ben diversa dalla semplice pesca, sta a questa come l’ allevamento del bestiame, la coltivazione dei campi a foraggio, il caseificio etc. stanno alla caccia e alle utilizzazioni industriali. della caccia. L’Aquicultura non comprende solo quel cor- redo di cognizioni e dottrine che danno il mezzo di ripopolare le acque liberamente scorrenti, per ren- derne più abbondante e rimunerativa la pesca. Per essa invece son già resi più possibili e sa- ranno sempre più rimunerativi, veri allevamenti domestici, d’animali aquatici, perciò la necessità di coltivare razionalmente le acque, come si coltiva la terra s'impone all'attenzione di tuili coloro ì quali intendono il problema sociale. che chiede i mezzi di sussistenza sieno aumentati e migliorati. L° Aquicultura, ch'è dunque un vero sistema di dottrine positive, non è - altro che la risultante dei progressi fatti in questi ultimi anni dagli studi scien- tifici così sul mare, e sulle acque dolci che sulla struttura e vita degli esseri aquatici. Quanto più le conclusioni ultime di questi studi scientifici sono apprezzate e conosciute tanto più, ne ha vantaggio lo sviluppo razionale delle industrie che dall’aquicultura dipendono. La “ Neptunia ,, si pubblica in fascicoli mensili al prezzo annuo di Lire 20. Per associazioni rivolgere cartolina-vaglia: Amministrazione della NEPTUNIA - Venezia. d, e O alari, il) ale» < reg LÉ: d — ! | inces) ” LA NOTARISIA COMMENTARIO FICOLOGICO GENERALE Parte speciale della Rivista Neptunia Gibson R. — Hy Prof. F — Imhof-Otmar Dott. E. — Istvanffi-Schaarsch- midt Dott. I. — Kiellman Dott. F. R. — Lagerheim von G. — Lauzi Dott. M. — Lemaire Dott. A. — Dott, Leudu©er-Fortmorel — Môbius Dott. M. — Magnus Prof. P. — Mueller Dott. Otto — P. Prof. Pero — Reinsch Dott. P. F. — Schiitt Dott. F. — Solla Dott. A. F. — West Prof. Wiliam — Wille Dott. N. — Zukal Dott. E. SOMMARIO Pero dott. Paolo — Di alcuni f:nomeni biologici delle diatomee e specialmente della loro blastogenesi . ; à i PAg, 20 De Wildeman E. — Alphonse De Candolle (180641893) . è. >» 45 Levi-Morenos D. — Risposta ad una nota critica del Sio. G. B. De Toni Direzione ed Amministrazione: S. Stefano, 3536 - Venezia Direttore Redattore DAVID LEVI- MORENOS PD SWIEDEMANA Dottore in Scienze naturali Dottore in Scienze nalurali VENEZIA BRUXELLES ast na ee | COLLABORATORI Artari A. — Bonardi dott. E. — Borzì l'rof. A. — Castracane Co. F. — Cuboni Dott. G. — Dangeard Prof. P. A. — Della Torre F. — Gar- cin A. G. — Gobi Prof. C. — BHansgirg Prof. A. -- Hariot P. — Harvey- DEL 1893 1 N. 2 Tani | | Venezia 1893 — Stab. Tip. Fratelli Visentini “E RIVISTA PER PROMUOVERE “LA FEDERAZIONE NAZIONALE AQUICOLA ., 2 TOI ‘O co LS DI ‘ LA NO TARISIA,, D depuis 1886, l’empêchent de consacrer un temps suffisant à la publication réguglière de cette Revue. C’est pourquoi M. Levi-Morenos, a bien voulu nous confier la rédaction de la « Notarisia ». prendront outre des travaux originaux, des comptes rendus critiques, des analyses bibliogra- piques, des notes de technique microscopique, des notices bi ographiques, des comptes rendus de en dans la plupart des recueils periodiques. nous venir en aidc, soit en collaborant à la rédaction, soit en nous envoyant des exemplaires. de Toute brochure reçue fera l’objet d’une analyse dans le Journal. pa gues et les autres organismes rentrent tout naturellement dans le cadre de la « Notarisia ». Mais pour pouvoir réaliser ce desiderata, il faut que les collaborateurs qui ont apporté‘leur concours à M. Levi-Morenos ne nous abandonnent point. C’est surtout sur eux que nous com- ptons pour rendre la « Notarisia » de plus en plus intéressante, pour faire de cette Revue, un pé an AI . Articoli sulle condizioni economiche, sociali e sul volklorismo (usanze, pregiudizi, tradizioni) . Resoconto del lavoro fatto dalle società estere di pesca e aquicultura. TT ba cere i NEPTUNIA ORGANO DELLA SOCIETÀ REGIONALE VENETA PER LA PESCA E L’ AQUICULTURA E DELLE STAZIONI ITTIOGENICHE DI BELLUNO E VERONA DirETTORE : D. LEVI-MORENOS UE IT RUERICEITE Lavori e studi originali sulla fisica delle aque marine, fluviali e lacustri. . Lavori sulla struttura e vita degli animali e vegetali aquatici . Articoli sulla pesca, commercio e industrie dei prodotti aquicoli. dei pescatori. Viaggi, spedizioni e campagne idrografiche. Stazioni, laboratori e istituti marittimi e lacustri. . Varietà: I grandi lavori idraulici — Notizie diverse sul movimento delle industrie aquicole. . Bollettino Ufficiale della « Società Regionale Veneta » per promuovere la pesca e piscicul— tura marina e d’ aqua dolce e migliorare le condizioni dei pescatori. . Resoconti e notizie del lavoro compiuto dalle Stazioni ittiogeniche di Verona e Belluno. COMMENTARIO FICOLOGICO GENERÀLE PARTE SPECIALE DELLA RIVISTA E NEPI * NAS irettore: DAVID LEVI-MORENOS —— Redattore : E. DE WILDEMAN AUX LECTEURS DE LA « NOTARISIA » Les nombreuses occupations de M. le D.° David Levi-Morenos rédacteur de la « Notarisia » Comme précédemment le journal paraitra par fascicules tous les deux mois. Ceux ci com- Congrés, etc. Nous tàcherons de donner surtout de l'extension aux comptes rendus critiques, qui sont général plus intéressants que de simples analyses bibliographiques que l’on peut trouver Nous prions instamment tous ceux qui s’ occupent de l’étude des Algues de bien vouloir leurs travaux. Nous les prions de nous faire parvenir deux e»emplaires de leurs travaux. Nous comprendrons aussi dans le cadre de cette publication tout ce qui se rapporte aux rasites des Algues, parasites végétaux et animaux. Les questions de symbiose entre les Al- Nous espérons pouvoir maintenir la « Notarisia » dans la situation ou elle est arrivée. riodique unique dans son genre, intéressant tout particulierement les Algoiogues, mais offrant nuellement aux botanistes, non spécialistes un ensemble des données nouvelles acquises en gologie, tant au point de vue de la Systèmatique, que de la Physiologie. E, DE WILDEMAN . “SRANTTS È PRA NOTARISIA È; 29 ARI — COMMENTARIO FICOLOGICO GENERALE | Parte speciale della Rivista Neptunia di Anno 1893 N. 92 e specialmente della loro blastogenesi MEMORIA DEL DOTT. PAOLO PERO Prof. di Storia Naturale al R. Liceo di Sondrio varie forme, che ognuna di quelle contenesse. Il giorno È appresso poi, accingendomi a studiare accuratamente le specie dello stesso lago, mi accadde cosa assai notevole, che mi fece naturalmente pensare alla teo- ria dell’auxesi diatomologica del Castracane. Il fatto consisteva in ciò, che le pareti della se- conda provetta, che presi ad esaminare, verso le 10 ore ant. trovai ricoperte come di un fittissimo velo rugginoso: ciò mi fece assai impressione, essendo certo che il vetro detta parte della provetta, nella sera an- tecedente era tersissimo. Sottoposi subito una piccola porzione di tale strato al microscopio e mi apparve costituito unicamente da uno straordinario numero di Synedra amphicephala Kiütz ! Evidentemente nei pochi giorni corsi fra la raccolta fatta e l’ esame che ne intrapresi, si erano maturate le spore, le quali si dovettero sviluppare, forse da vari individui, der Li a o ad + x 14 d'a 40 «LA NOTARISIA» - quasi contemporaneamente, fra la sera del 6 e TS mattina del 7 Giugno 1892. Nè mi si può opporre, — che tali e sì numerosi individui non provenissero da una riproduzione per germi, ma solo fossero uniti dalla melma contenuta nel tubo e portatisi sulla pa- rete superiore di questo, a ricevervi maggior inten- sità luminosa : ciò non può essere, perchè in tal caso mi sarei accorto di ciò anche nei giorni anteriori, e specialmente la sera prima, in cui feci, come dissi, un esame di semplice saggio. Questo fatto di un numero veramente straboc- chevole di individui diatomacei, che si produssero in così breve tempo, nell’angusto spazio di una piccola provetta, mi fese supporre, che esso si ripeta, non solo per questa specie, ma eziandio per altre ed in modo assai più grandioso, in proporzione cioè alla estensione dei luoghi da questi esseri abitati. Questo fatto ancora mi servì di spiegazione a molti altri, di cui prima non sapevo darmi ragione, in qual modo cioè in certi bacini acquei si incontrino talora solo individni della medesima specie, ma in numero addi- rittura prodigioso. Così nel Maggio del medesimo anno, avendo raccolto piccole porzioni del sottilissimo strato gela- tinoso, che rivestiva le interne pareti d’ una vasca, artificialmente costrutta con lastre di gneis micaceo, nella frazione denominata Ambria, del vicino comune di Albosaggia, per comodità d’attingervi acqua o di abbeverarvi il bestiame, dove l’acqua vi entra conti- nuamente e ne esce per apertura della parte superiore, gene - | « LA NOTARISIA » ANT vidi, con mia grande sorpresa, come essa fosse uni- “camente costituita da numerosissimi individui di Zn- cyonema ventricosum Kits. — Un’ altra simile va- sca, della frazione di poco superiore alla prima, de- nominata Roncaia, aveva le pareti ricoperte inter- namente di un fittissimo ed assai delicato strate- rello gelatinoso, che osservato al microscopio si mo- strò unicamente costituito da Diatoma hiemale var. mesodon (Lyngb.) Heiberg. Ora mi è noto come queste vasche vennero costruite sul finire della estate dell’anno antecedente 1891. Tale quantità veramente straordinaria di individui diatomacei, non può quindi essersi sviluppata per uno qualunque di quei processi riproduttivi, che sopra accennammo, ma con un altro più rapido assai. L'acqua di queste vasche vi è con- dotta in tubi di piombo, dalle sorgenti che sgorgano notevolmente più in alto. Le diatomee adunque, che dicemmo trovarvisi tanto numerose, non possono es- sersi ivi formate, che per mezzo di germi, colà tra- sportati dalle correnti atmosferiche. Questi germi infatti sono dotati, come tutti gli esseri infimi, di grandissima resistenza, per la quale possono reg- gere, senza perdere la loro potenzialità vitale, alle più elevate e secche temperature, che si succedono nelle vicende atmosferiche, come ai geli rigidi e assai prolungati, pronti subito a svilupparsi in novella vita, non appena trovino le condizioni opportune. È per questa loro proprietà e per la continua presenza nel- l'atmosfera, che noi le vediamo tosto svilupparsi in qualunque recipiente d’acqua, fosse pure un semplice 4 o SE mA va ; unt N Pie SN LOTO pas 1 Le 0 la Aa + Ped N Fe 4 Hey ta CR > FRAC vo ha REIT, #°% \4 Si a va mel 10) Ca va “Sato Cit Le n PF CE 4 EAST LA NOTARISA D (0 TEOR DA bicchiere, che noi lasciamo all’ aperto per qualche tempo. | mi Io esposi infatti alcuni recipienti, pieni dell ac- qua potabile, che serve alla città di Sondrio, sulle finestre e sul tetto dei locali del Liceo, al principio del mese di Marzo; ed alla fine del mese stesso, i suddetti recipienti di vetro mostravano le pareti ed il fondo ricoperto di un deposito di color gialliccio, che esaminato al microscopio, vidi costituito special mente di Achnanthes exilis Kütz e di A. minutissima Ketz. in grandissima quantità. In diverse osservazioni incontrai pure Synedre e Navicule nel terriccio dei canali dei tetti o fra 1 muschi e licheni secchi sopra roccie esposte in aride località, od in accidentali concavità del terreno, dove l’acqua si ferma solo nelle lunghe pioggie, col loro protoplasma vivo, sebbene abbia la certezza che da parecchi mesi non tossero state in contatto dell’ac- qua. Nè sono questi i primi casi di Diatomee che si incontrino fuori e lontane dalla loro naturale abita- zione, anzi in luoghi che noi non sospetteremmo giammai (1), dove sono trasportate certamente dalle correnti atmosferiche, vuoi in istato di forme adulte, vuoi, come più probabilmente deve avvenire, sotto forma di germi. Perciò io penso, che delle numerose specie di Diatomee, di altre alghe, di Infusori, di Rotiferi e di (1) Vedi la nota del Dott. Luigi Macchiati: Sulle Diatomee terrestri, nella Malpiglia, anno VI, 1892, « LA NOTARISIA » 43 Entomostraci, si popolino in tal modo tutte le vasche artificialmente costruite, nelle quali l’ acqua è con- dotta per tubi di piombo, od altri bacini acquei, che ‘in qualunque modo vengono formati nelle accidenta- lità del terreno, dove prima non erano, e nei quali si trovano più o meno costantemente queste forme di piante e d’animali. Avendo io pertanto tenuto nota delle diatomee che man mano osservavo nelle vasche della città di Sondrio e di quelle dei suoi dintorni, nelle quali è molto probabile che tali specie siensi ivi sviluppate solo per caduta di germi, travolte dalle correnti at- mosferiche, poichè assai spesso, come dissi, compaio- no improvvisamente in prodigiosa quantità, m’avvidi d’avere adunato un certo numero di specie abbastanza ‘vario, quale non mi sarei aspettato. Stimo quindi non del tutto inopportuno darne qui una breve enume- razione ordinata, additando le diverse località, dove le rinvenni. Ciò potrà servire come prova, almeno per le specie quì citate, che le Diatomee si riprodu- cono per blastogenesi, e quale nuovo habitat delle specie stesse: un piccolo supplemento cioè allo stu- dio delle Diatomee valtellinesi dei laghi alpini e del- Adda (1). Noto che questi esseri, avidi della luce solare, non rinvenni mai in quelle vasche esposte a tramon- (1) Vedi le nostre pubblicazioni: 1) Z laghi alpini valtellinesi, Nuova Notarisia, Serie IV, 1893; -— 2) Le Diatomee dell'Adda e di altre acque dei dintorni di Sondrio, Malpighia, fasc. 5, 1893, di COLA NOTARISIA D fax: tana, dove non arriva il benefico raggio del s | sg ed anche in una medesima vasca, non si sviluppano ’ | ugualmente sopra tutte le pareti, ma preferibilmente sopra quella esposta ai raggi solari; che quando in una vasca si trova una specie straordinariamente ab- (o bondante, ve ne sono pochissime altre differenti; final- Re mente che nei primi tempi in cui compaiono in una di tali vasche, si sviluppa solo una o poche forme, ma in quantità straordinaria ; in seguito se ne in- contrano anche altre poche specie, ma in numero assal minore rispetto alle prime abitatrici. (Continua) Mr ALPHONSE DE CANDOLLE 1806-1893 Le 4 Avril dernier est décédé a Genève dans sa 87°" année Alphonse De Candolle. Quoique De Can- dolle n’ ait pas été Algologue, qu’il se soit occupé sur- tout de phanérogamie, il m'a semblé que l’action exercée par ce botaniste a été si vaste que l’on pou- vait consacrer quelques pages de ce Journal à la mé- moire du savant que la Scienee vient de perdre. Alphonse De Candolle naquit à Paris le 28 Octo- bre 1806. Fils de Augustin Pyramus De Candolle, il fut tout naturellement entrainé vers l’étude des scien- ces naturelles. Il débuta très jeune dans la botanique; ses pre- miers travaux qui datent de 1824, furent consacrés à l’ étude des Champignons (1). Mais il abandonna assez vite la Cryptogamie pour continuer l’œuvre commen- cée par son père. Il dirigea la publication des volumes VIN a XVII du Prodromus systematis naturalis re- gni vegetabilis. Si l’on parcourt cette intéressante collection, on trouve que quarante-cinq des familles qui y sont traîtées monographiquement sont l’œuvre de Alphonse De Candolle lui-même. (1) Note sur l’Agaricus tubaeformis de Schaeffer in Ann. d. sc. nat, 1824, sér. I., vol. 1. 46 & LA NOTARISIA » i Ce n’est d’ailleurs pas là son seul titre botanique, Tout le monde connaît son magnifique traîté de Géo- graphie botanique raisonnée qu’il a fait paraître en 1855. Ouvrage magistral devenu classique, qui est et restera un modèle dans son genre. Bien des faits que l’auteur y a signalés, déduits uniquement de la théo- rie ont été vérifiés depuis par l'expérience. Cest encore a De Candolle que l on doit les lois si nettes de la nomenclature botanique. Il est regret- table, qu’au moment ou ces lois ont fourni a O. Kuntze l’occasion de publier son travail sur la révision de la systématique, leur auteur disparaisse. Il n° y a pas de doutes que les avis de l’éminent botaniste eussent été des plus utiles à la Commission internationale, nommée par le Congrès de Gènes, pour reviser cette nomenclature. Alphonse De Candolle avait d’ailleurs été nommé membre de cette commission. Pendant une période de 60 ans, de 1824 a 1883, l’auteur fit paraître 144 notes ou mémoires ayant trait aux différentes branches de la botanique. L’astivité de De Cadolle ne se fit pas seulement sentir dans le domaine de la botanique. Il était doc- teur en droit, titre qu'il avait acquis par la présen- tation d’ une these intitulée: Dissertation sur le droit de grâce (1). Il publia enoore des travaux de Géographie phy- sique, des mémoires de statistique des plus intéres- sants. De nombreuses études de sociologie ont aussi été écrites par lui. (1) 8° 75 pages et tableaux, Genéve 1829. « LA NOTARISIA » 47 Pendant le courant de sa longue carrière scien- tifique il fit paraître plus de 193 mémoires de plus ou moins grande importance. Une liste des publications de De Candolle a été publiée par la Société de Phy- sique et d’ Histoire naturelle, elle comprend les ouvra- ges parus depuis 1824 (1). De Candolle possédait des collections de la plus grande valeur. Elles occupaient le deuxième étage et les combles de la maison qu’il habitait a Ge- nève, Cours Saint Pierre. Sa bibliothèque méticuleusement rangée était une des plus riches que lon pouvait trouver. Commencée par son père, elle n’ avait fait que s’accroitre. Connu du monde entier, en relation avec pres- que toutes les sociétés scientifiques du globe, 1l rece- vait presque toutes les publications botaniques. Tout ce qui lui était envoyé, jusqu'à la momde brochure était classé méthodiquement, de manière a pouvoir être retrouvé et consulté le plus aisèment possible. L’ herbier fort riche, comprend toutes les espèces crées par A. P. Candolle, et toutes celles qu’il a eu l’occasion de décrire dans sa longue carrière. Il est (1) C’est en grande partie a De Candolle que l’ondoit la création du Jardin botanique de Bruxelles, c’est lui qui fit connaitre a Barth- lemy Dumortier que l'herbier de Martius allait être vendu. Il conseilla, a l’homme d’Etat-botaniste de faire acquérir, cette collection par le Gouvernement belge, dans le but de créer à Bruxelles un centre scien- tifique comme dans la plupart des autres capitales. Cette idée fut ac- ceptée par Dumortier, l’herbier de Martius fut acquis et peu de temps après la Société d’Horticulture céda a l’Etat les batiments dans lesquels sont disposés actuellement les collections du Jardin botauique de Bru- xelles, 48 | & LA NOTARISIA® a sa campagne situé dans les environs, il ne nous placé dans les comb'es avec la bibliothèque cryptoga- | mique que À. De Candolle consultait moins souvent. Il rassemblait depuis de longues année des notes Le biographiques sur les botanistes, cette importante col lection avait été commencée par son père et il l’en- tretenait au jour le jour avec le plus grand soin. Ces notes, dont beaucoup sont inédites ont comme on le comprend une grande importance, car De Candolle connaissait personnellement un grand nombre de sa- vants. A côté de cette série de notes des plus intéres- santes, De Candolle conservait une galerie de portraits des botanistes et de naturalistes célébres. | Nous avons eu l’ocasion de visiter en détail, lan dernier les installations de De Candolle. Mais De Candolle venait de quitter Genève pour se rendre a pas été possible de le rencontrer. La Science perd en Alphonse De Candolle un de ses plus illustres représentants. La botanique un de ses plus grands savants (1). | si E. De WILDEMAN Avril 1895. (1) De Candolle laisse un fils, M. Casimir De Candolle, botaniste comme son père, bien connu par ses remarquables études monographi- ques sur la famille des Pipéracées et par ses observations sur l’anato- mie et la physiologie des feuilles. PSS SSL SSII RPPSS SL SSL LOL LES YENEZIA 1893. — STAB. TIPO-LITOGRAFICO DEI FRATELLI VISENTINI Piazza Manin, Galle della Vida, 4296 | Quello che manca all'Italia! « =: me o Non si può amare veramente ciò che non si conosce; non si può dedicarsi con profitto ad industrie delle quali sono ignoti i principi più elementari sui quali esse si fondano, Co, Quello che mancò e manca all Italia, in questa come in molte altre cose, in questa come in molte altre forme d'attività scientifica, economica, sociale è la cooperazione dell ambiente, cioè la spontanea, pronta, geniale, zelante corrispon- denza dell’opera dei molti all'iniziativa dei pochi. Se si volesse spiegare da che sia formato questo ambiente d'indifferenza in mezzo al quale, dopo aver gettato un breve bagliore illanguidisce la luce d'ogni cosa bella: e donde proceda la mancanza di quell’ambiente vitale che fa altrove prosperoso e fecondo ogni più arduo e insolito proposito, di quell’ambiente ap- punto che sarebbe necessario agli studi nostri, si dovrebbe entrare in discorsi troppo lunghi e forse non a tutti gli orecchi piacevoli. Basti l’ affermare che non dipende da una sola ma da molte e varie e complesse ragioni economiche, so- ciali politiche, quelle ragioni stesse per cui è così povera presso di noi la cul- tura scientifica, che in senso largo ed alto potrebbe definirsi: Un abito morale e intellettuale insieme, che non ostante il differente grado d’ intendere e di sapere, fa sentire nei più un vivo e perenne interessamento per la progressiva cognizione del vero e un nobile impulso a secondarne con tutti gli sforzi la diffusione e l'incremento. uu — a_n Concorrere anche in minima parte a scuotere la fredda indifferenza e la inerzia morbosa; a formare questo substrato è l’idea, è il motivo patriottico che muove la Neptunia. — Riuscirà essa nell'intento? Ciò non è possibile prevedere, ma an- corchè la nostra iniziativa non trovasse quei cooperatori e quegli aiuti che possono assicurarle il buon successo, non ci pentiremo d’aver tentato ed osato. Si può fallire ad uno scopo non senza. gloria, e anche non senza un’ intima gioia rimu- neratrice del tentativo, compensatrice della amarezza di non essere muscle Bies noi non è certo sperabile questa gloria, non ci sarebbe ad ogni modo serbata questa gioia; ed anche caduti non sulla cima si alle radici stesse della simbolica montagna, ci farebbe ripetere il motto: Per la scienza e per la patria; quél ‘motto per cui saremmo pronti sempre a risorgere e à ritentare l’erta e la battaglia. Di bach “ NEPTUNIA ,, . e P_MSN Mi fia | Rivista Nazionale per gli Studi Oceanografici e le Industrie Aquicole Oceanografia fisica Biologia Marina e d’acqua dolce Viaggi d'esplorazione Campagne Oceanografiche Laboratori Stazioni ed Istituti Marini e Lacustri ++ Aquicultura Marina Valliva, Lagunare, Fluviale, Lacustre PESCA Commercio ed Industrie dei prodotti aquicoli Condizioni sociali, economiche e Volklorismo dei Pescatori > ORGANO per la Federazione Nazionale per le industrie aquicole ORGANO UFFICIALE della Società Regionale Veneta per l'aguicultura e delle Stazioni Ittiogeniche di Belluno e Verona Lo DIRETTORE Dr. D. LE VI MORENOS DIREZIONE ED AMM. S. Stefano, 3536 - Venezia À Gal SÌ OVGUPA DELL'ECONOMIA NAZIONALE ed in special modo agraria “ala PE L’ Aquicultura è una scienza pratica, sorta in questi ultimi anni e che viene ad integrare l’agri- collura. ; L’Aquicultura, ben diversa dalla semplice pesca, sta a questa come l’ allevamento del bestiame, la coltivazione dei campi a foraggio, il caseificio etc. stanno alla caccia e alle utilizzazioni industriali della caccia. L’ Aquicultura non comprende solo quel cor- redo di cognizioni e dottrine che danno il mezzo di ripopolare le acque liberamente scorrenti, per ren- derne più abbondante e rimunerativa la pesca. Per essa invece son già resi più possibili e sa- ranno sempre più rimunerativi, veri allevamenti domestici, d’animali aquatici, perciò la necessità di coltivare razionalmente le acque, come si coltiva la terra s'impone all'attenzione di tutti coloro i quali intendono il problema sociale. che chiede i mezzi di sussistenza sieno aumentati e migliorati. L’ Aquicultura, ch'è dunque un vero sistema di dottrine positive, non è altro che la risultante dei progressi fatti in questi ultimi anni dagli studi scien- tifici così sul mare, e sulle acque dolci che sulla struttura e vita degli esseri aquatici. Quanto più le conclusioni ultime di questi studi scientifici sono apprezzate e conosciute tanto più, ne ha vantaggio lo sviluppo razionale delle industrie che dall’aquicultura dipendono. La £ Neptunia ,, si pubblica in fascicoli mensili al prezzo annuo di Lire 20. Per associazioni rivolgere cartolina-vaglia: Amministrazione della NEPTUNIA - Venezia. s) — € re + 90 (5 volumes avec plan 9, 18 ‘1889 87, 1898, FES Abonnet nent à faveur pour Notarisia des ann NT la n —mt_m__—_——_—mt1—‘" o n A o rn IRNESA n _— __ TT... ES dA VT LEI ì nd LA 184 » 3 Ù dì 3 y L ix de FF ta F : NOTARISIA © COMMENTARIO FICOLOGICO GENERALE Parte speciale della Rivista Neptunia Direttore Redattore DAVID LEVI- MORENOS E. DE. WILDEMAN Dottore in Scienze naturali Dottore in Scienze naturali VENEZIA BRUXELLES Ftof-—TT______-— COLLABORATORI Artari A. — Bonardi dott. E. — Borzì Prof. A. — Castracane Co. F. — Cuboni Dott. G. — Dangeard Prof. P. A. — Della Torre F. — Gar- cin A. G. — Gobi Prof. C. — Hansgirg Prof. A. -- Hariot P. -- Harvey- Gibson R. — Hy Prof. F. — Imbof-Otmar Dott. E. —- Istvanffi-Schaarsch- _midt Dott. I. — Kiellman Dott. F. R. — Lagerheim von G. — Lauzi Dott. M. — Lemaire Dott. A. — Dott, Leuduger-Fortmorel — Môbius Dott. M. — Magnus Prof. P. — Mueller Dott. Otto — P. Prof. Pero — Reinsch Dott. P. F. — Schütt Dott. F. — Solla Dott. A. F. — West Prof. Wiliam — Wille Dott. N. — Zukal Dott. E. SOMMARIO Pero dott. Paolo — Di alcuni f:nomeni biologici delle diatomee e specialmente della loro blastogenesi (Cont. e fine) . ; hag 49 Comptes-rendus Algologiques, De Wideman E. — Sauvageau, Môbius, P. Hennings, Chodat et Malinesco, Herbert Maule Richards, W. A. Setchell, P. Miquel > 74 — Laboratoires, Instituts, etc. . È ” 5 ; x ‘ » 81 — Nouvelles A È : r A à . F ; 5 >» 83 Direzione ed Amministrazione: S. Stefano, 3536 - Venezia LG EE Venezia 1893 — Stab. Tip. Fratelli Visentini 54 NEPTUNIA e RIVISTA PER PROMUOVERE “LA FEDERAZIONE NAZIONALE AQUICOLA + | ORGANO 5 DELLA SOCIETÀ REGIONALE VENETA PER LA PESCA E L' sodi E DELLE STAZIONI ITTIOGENICHE DI BELLUNO E VERONA . DireTTORE : D. LEVI-MORENOS NIISN TIT BRICELE: . Lavori e studi originali sulla fisica delle aque marine, fluviali e lacustri. . Lavori sulla struttura e vita degli animali e vegetali aquatici . Articoli sulla pesca, commercio e industrie dei prodotti aquicoli. . Articoli sulle condizioni economiche, sociali e sul volklorismo (usanze, pregiudizi, tradizioni} — dei pescatori. . Viaggi, spedizioni e campagne idrografiche. . Stazioni, laboratori e istituti marittimi e lacustri. . Resoconto del lavoro fatto dalle società estere di pesca e aquicultura. . Varietà: I grandi lavori idraulici — Notizie diverse sul movimento delle industrie aquicole. . Bollettino Ufficiale della « Società Regionale Veneta » per promuovere la pesca e piscicul- tura marina e d’aqua dolce e migliorare le condizioni dei pescatori. . Resoconti e notizie del lavoro compiuto dalle Stazioni ittiogeniche di Verona e Belluno. HS 4 10 mu ac n] (=) CÒ CO. =1 ‘ LA NO 'TARISIA LE] COMMENTARIO FICOLOGICO GENERÀLE PARTE SPECIALE DELE&EA RIVISTA “ NEPTUNIA., Direttore: DAVID LEVI-MORENOS —_ i Redattore : E. DE WILDEMAN AUX LECTEURS DE LA « NOTARISIA » Les nombreuses occupations de M. le D° David Levi-Morenos rédacteur de la « Notarisia » depuis 1886, l’empèchent de consacrer un temps suffisant à la publication réguglière de cette Revue. C’est pourquoi M. Levi-Morenos, a bien voulu nous confier la rédaction de la « Notarisia ». Comme précédemment le journal paraitra par fascicules tous les deux mois. Ceux ci com- prendront outre des travaux originaux, des comptes rendus critiques, des analyses bibliogra- piques, des notes de technique microscopique, des notices biographiques, des comptes rendus. de Congrés, etc. Nous tàcherons de donner surtout de l’extension aux comptes rendus critiques, qui sont en général plus intéressants que de simples analyses bibliographiques que l’on peut trouver dans la plupart des recueils periodiques. Nous prions instamment tous ceux qui s’ occupent de l'étude des Algues de bien vouloir nous venir en aidc, soit en collaborant à la rédaction, soit en nous envoyant des exemplaires. de leurs travaux. Nous les prions de nous faire parvenir deux evemplaires de leurs travaux. Toute brochure reçue fera l’ objet d’une analyse dans le Journal. Nous comprendrons aussi dans le cadre de cette publication tout ce qui se rapporte aux parasites des Algues, parasites végétaux et animaux. Les questions de symbiose entre les Al- gues et les autres organismes rentrent tout naturellement dans le cadre de la « Notarisia ». Nous espérons pouvoir maintenir la « Notarisia» dans la situation ou elle est arrivée. Mais pour pouvoir réaliser ce desiderata, il faut que les collaborateurs qui ont apporté leur concours à M. Levi-Morenos ne nous abandonnent point. C’est surtout sur eux que nous COm- ptons pour rendre la « Notarisia » de plus en plus intéressante, pour faire de cette Revue, un périodique unique dans son genre, intéressant tout particulierement les Algoiogues, mais offrant annuellement aux botanistes, non spécialistes un ensemble des données nouvelles acquises en Algologie, tant au point de vue de la Systèmatique, que de la Physiologie. E. DE WILDEMAN | k “LA NOTARISIA , COMMENTARIO FICOLOGICO GENERALE Parte speciale della Rivista Neptunia Z CI Anno 1895 DI ALCUNI FENOMENI BIOLOGICI DELLE DIATOMEE e specialmente della loro blastogenesi MEMORIA DEL DOTT. PAOLO PERO Prof. di Storia Naturale al R. Liceo di Sondrio Continuazione. Vedi il num. 2 della Nofarisia. Le specie da me trovate nel Luglio 1892 in co- pia straordinaria di individui, oltre quelle sopra men- zionate, sono: l’Æncyonema coespitosum Kütz. in pa- recchie vasche di Bormio e in quella di Combo spe- cialmente, appena fuori di questo paese; l’Æncyo- nema ventricosum Ktz nella vasca di Aprica di fronte all'albergo Negri, il 29 Giugno 1892; dove scorsi, come questa specie deve essere facilissima a riprodursi, poichè essa in questo luogo ricopriva di un sottilissimo velo le pareti interne della vasca, le quali apparivano leggermente giallognole, ed offrivano al tatto una sensazione morbida e dilicata quasi gelati- 9) AE 4 4 la A g MAT es 50 1 « LA NOTARISIA » “ARREDATO nosa, sebbene detta vasca, come mi venne assicu- rato, fosse stata poco tempo prima più volte diligen- temente ripulita. Nella vasca di Arigna incontrai pure copiosissima la forma minuta della specie me- desima, il 15 Giugno del 1892; ma, ciò che è no- tevole, solo questa forma senza la presenza di al- cun’altra, forse per la non troppo opportuna espo- sizione della vasca stessa. La Synedra ulna (Nitzsch) Ehr. var. longissima, trovai straordinariamente ab- bondante oltre ogni dire, nella vasca di Ponte, presso alla Chiesa ; mentre nella vasca all’entrata del paese, per la strada di Tresivio, vive pur copiosissimo l’XZn- cyonema coespitosum Ktz. come risultommi dai saggi riportati il 25 Marzo u. s. Pure assai abbondante, non solo sulle pareti, ma eziandio nel fondo della vasca di Cedrasco, vive la Synedra delicatissima W. S. m. Così lEneyonema ventricosum, Ktz. forma minuta si trova copiosissimo con altre specie, nella vasca della frazione detta Colombera di poco sopra Sondrio, la Synedra famelica Kütz. nella vasca dei Mossini, il Diatoma hiemale var. mesodon in quella di Piazzo sotto al Castello di Masegra. Prima di venire alla enumeraziono delle specie da me rinvenute in dette vasche, ésporrd un pic- colo quadro delle medesime, in cui, accanto al loro nome, ho aggiunto alcuni dati principali, come l’al- timetria, la temperatura dell’acqua e dell’aria sovra- stante ecc. ecc. per l’ influenza che possono avere questi coefficienti fisici sullo sviluppo degli esseri dia- tomacei, ia i diese. D € LA NOTARISIA » DI 5 pa Data | Artitu- | Temperatura | Data dell esploraziong | Numero È NOME della | dine | delle I © co- | livello | & È specie || 8 DELLA VASCA stru- Ri > hi Ora Giorno di hs zione]. Mare 3 E Diatomee | 1] di Piazza Campello i (in Sondrio) |1850{m. 308] 3.°0/13.°1[12 merid. 2 marzo 1893 D di Piazza Quadrivio id [1850] » 308] 3.°0[13.°2[121/, pom. id. id. 19 Via Scarpatetti . . id [1880] » “309} 3.°0[13.°0] 2 » ida id 18 Casa Ricovero . . .id [1884] » *306] 4.°0{14.°]{ 2 » AI dh 8 (S| di Piazzo... . . . id [1886] » *350] 3.°0/15.%4] 21/, » id id 12 Weblidi Ponchiera . . . .. 1886] » 472] 301120] 31/, » id id 29 7] dei Mossini (sullastra- | da comunale) . . . [1887] » *428| 6.°5{16.°1] 3 » Sidi Cet. 14 MesrdrAschieri-. . . . .…. 1888| » *478| 6.221170) 31/7, » 170 EME (0 20 D dé Marzi ....... 1888] » 468] 6.011295] 41/, » Ida ti LA .|1OÏ di Colombera .. ... 1888] » 485] 6°3116.°4| 2 » DES Id 3 Medi Gualzi. ....... 1888] » 493] 6.201125] 2!/, » id rid 12 D di S Anna... ..... 1883] » “560! 7.°5[16.°0| 3 » id. 23 Wbfder Moroni. : . ... ». 1884] » *690| 3.511151 317, » INR 16 doPradella + =. ... 1883] » *730] 4.°0[10.°6] 3.401 » ide: ide 22 Arangia xt. . . . 1885] » 797] 2 9] 997] 4.20! » id; 5e 1 14 di Ca’ di Gatti. . . .. — |» *785] 2.95/11.°0] 450! » id. id. 24 17] di Ambria(Albosaggia)[1891{ » *420| 4.°0[15.°0{ 1 » Sid te 10 18 di Roncaia. . . . . . . [1891] » ‘445| 4°0/15.°4] 1.45! » lea 7 Miili9fdi Cedrasco . ..... 1885] » 301 2 00 oe e Side 19 20] di Berbenno... ... 1857] » 370] 6.°0[16.°2| 2,/, » ida id 12 PHhdi Castione . .. ... 1881] » 4491 9.20/15.0| 31/7, » 128 id. id 9 PhdiChiesa —.-.-....., 1865| » 962| 2.90] 9.1] 2 > PIO 1081 11 Bohdibanzada ...... — |» 981] 5.0] 9.°6j11 antim. id, «cid. P528 124] di Pendolasco . . . .. 18701» 565! 9.%5120.01 2 pom. {25 id, id. 10 WopdiTresivio. . . .. .. 1873| » 549/10.°0/19.°0| 3 » id = id; 17 mmmicnatti (0... 1887» 535j 990/2092] 31/, » id 1 ride 5 HONTE... .…, , - [1863] » 500112.°5/19.0] 41%, » dla 12 RPSPdiChiuro . . . .... 1870] » 499) 5.016.201 5 » o RABAT 1 16 29) di Arigna . . . .. .. 118841» 822] — | — — 19 giugno 1892 l Meoldi Aprica . ...... 1880] » 1200] — | — — 29 Ta id. 1 Mefirano:... . .... 1874] » 436] — | — — 24 agosto 1892 9 La condotta delle acque nelle vasche sopra de- scritte è ordinariamente sotterranea, eccettuatane quella dei Moroni, di Pradella, e dei Marzi, per mezzo dei tubi di piombo, che la trasportano dalle scaturigini dei monti circostanti. Solo in qualche caso, come per le vasche di Sondrio, Ponchiera, Chiuro e Cedrasco, RIOT FORA ARIA fa ora ave i 2 “à PRET ee Te alt = € VDS i « LA 52 « LA NOTARISIA » bg è presa dai relativi torrenti Antoniasco, di Val Fon- tana, e di Val Cervia. L'acqua di Sondrio e di Pon- chiera è della stessa condotta : infatti essa presentò costantemente in tutte le vasche la medesima tem- peratura di 3° c, ai primi di Marzo, che si mostrò di poco elevata, 5° c, alla metà di Aprile. Le osservazioni termiche feci costantemente nelle ore pomeridiane, verso 1 periodi di più elevata tem- peratura, con cielo generalmente sereno ; solo a Chie- sa ed a Lanzada ebbi tempo piovoso. Le altezze rilevai dalle cartelle di campagna del- l’Istituto militare geografico di Firenze, e quelle se- gnate (*) dedussi dalle curve di queste medesime car- telle e con sensibile aneroide. La determinazione delle specie feci coi trattati speciali del Rabenhorst (1), del Brun (2), e del Heurck (3) e le espongo secondo la classificazione di quest’ ultimo autore, al quale mi sono generalmente attenuto. Orpo I. RHAPHIDEAE Fam. I. Cimbelleae Gen. I. Ampiora Ehr. 1831. Sp. 1. A pediculus (Kg) Grun. Sin. Cymbella pediculus Kg. Amphora minutissima W. Sm. (1) Die Susswasser Diatomaceen. Leipzig 1853. (2) Diatomees des Alpes et du Jura ete. Geneve 1880. (3) Synopsis des Diatomées de Belgique. Anvers 1885, BP 247 L TOP ET vo E, PT TATA ER T ti PA vi ga SAS" hs ES PRE SE 4 Ja ot CVs. att’ ALTI a A, PRIT Dà 10° 4 x » RE ga RR nti ) "eta NOTARISIA » Heurck. Syn. des diat. pag. 59. pl. I. fig. 6-7. Brun. Diat. des Alpes, pag. 54, pl. III. fig. 9. Rara nella vasca presso la Casa di Ricovero di Sondrio. Gen. IL Cymbella Ag. 1830. Sp. 2. C. subaequalis Grun. Sin. C. pisciculus Grun nec Greg. Heurck. Syn. pag. 61, pl. III. fig. 2, supl. fig. 1. à Rara nelle vasche di Berbenno e di Lanzada. » 93. C. LZeptoceras Kutz. — forma curta — Heurck. Syn. pag. 62, pl. III, fig. 24. Frequente nelle vasche di Piazzo, Ponchiera, e Mossini, più rara in quelle di S. Anna, di Triangia e Tresivio. | » 4. C. Cymbiformis var parva W. Sm. Sin. Cocconema parvum W. Sm. Aut. cit., op. cit., pag. 64, pl. 2, fig. 14. Rara nella vasca di piazza Quadrivio, dei Gualzi ed Aschieri, frequente in quella di Lanzada e di Tresivio. » D. C. helvetica Kütz. Aut. e op. cit. pag 64, pl. II. fig. 15. — Brun. Diat. pag. 60, pl. III fig. 3. 141. — Rabenh. Susswas. p. 22. Taf. VII. fig. 4. Frequente nella vasca di piazza Campello, di via Scarpatetti e di Ponchiera. » 6. cistula Hempr. Sin. Cocconema cistula Ehr. Heurck Syn. pag. 64, pl II. fig. 12. Fe + COST, ‘ pi i AR LO SEC LS LE AU =: Né FAX + CL EEE h ET ET, FE re VE SIN L né x 4 CA + NAS sp: su ALERT SE TA PCM Ener) Re ne £ AT , ; ; , x A , 17 VO ge ata LITÀ a TA ] ì L A Re 5% na Vit a Es Pin sales 9% 1 54 «LA NOTARISIA D Brun. Diat. pag. 58, pl. III, fig. 18. Copiosissima nella vasca di piazza Campello. » 7, gastroides Kütz. (Heurck. Syn. pag. 63, pl. II, f. 8. — Rabenh. Sussw. pag. 21, TIVI 4). Rara nella vasca di S. Anna. » 8. C. lanceolatum Ehr. Sin. Cocconema lanceolatum. (Brun. Diat. pag. 57, pl. II. fig. 19). — Heurck. pl. II. fig. 6. Rara nella vasca di S. Anna. » 9. C. variabilis Wartm. (Brun. op. cit. pag. 61, pIHEF£.(B), Non frequente nelle vasche di Ponchiera. » 10. C. naviculiformis Auerwd. (Brun. op. cit., pag. 59, pl. III fig. 6, sub. C. cuspidata. — Heurck. pl. II. fig. 5). Rara nelle vasche di Ponchiera. Gen. III. Encyonema Kütz. 1833. Sp. 11. £. prostratum Ralfs. Heurck. sale cît., pag. 65, pl. II f. 9-11. Rara nella vascha di Tresivio. » 12. E. Coespitosum Kütz. Heurck. Svn., pag. 65, pl. supl. fig. 3. Rab. Sus. pag. 24. T. VIL fig. 5. Copiosissima nelle vasche di Ambria, Ron- cala, di Castione e di Ponte. » 15. £. ventricosum Kütz — forma minuta — Heurck. pag. 66, pl. III. f. 17 a. Sin. Cimbella minuta. Copiosa nella vasca di e, d 4 Se VE ARE PAR EVA I) a Di hat Ed MS He) LÉ OT TARN tbe UNE PTS È ale LE TE ren SR D a rer ré ‘ i I DI à A " anti Ta a PPT à AE NES a me Tel I | «LA NOTARISIA » DO piazza Quadrivio e di via Scarpatetti. Meno frequente ai Mossini, ai Gualzi e ai Marzi. Abbondantissimo nelle vasche di Colombera, di Triangia, di Berbenno, di Arigna e di Aprica. » 14. E.Gracile Rabenh.(Heurck.pl.III, fig. 20). Sin. Cocconema Ehr? Non frequente nella vasca di Aschieri. Fan. II. Naviculeae. Gen. IV. Stauroneis Ehr. 1843. Sp. 15. S. anceps Ehr. Heurck. Syn. pag. 68, pl. IV, f.4, 5. Brun. Diat. pag. 8, 9, pl. IX. fig. 1, 2. Rabenh. Sus. pag. 48. T. IX. fig. 14. Poco frequente nella vasca di Pradella. *S. a. var. linearis Grun. Sin. S. linearis Kütz. Heurck. Syn. pag. 69, pi..IVetio 3. Brun. Diat. pag. 89, pl. IX. fig. 8. Rab. Sussw. pag. 48, pl. IX. fig. 8. Poco frequente nelle vasche di Ponchiera. *S. a. var. amphicephala (Kiitz). Sin. S. amphicephala Kütz. Heurck. Syn. pas-:69, pl IV, f 6. Rara nella vasca di Pradella. Gen. V. Navicula Bory 1822. Sp. 16. N. viridis Kùtz. Sin. Pinnularia viridis Rab. Bacillaria viridis Nitzch. Heurck. Syn. pag. 73, pl. V. fig. 9. - Brun. 56 € LA NOTARISIA » dida Diat. pag, 83, pl. VIII. fig. 5. - Rab. Suss, pag. 42, T. VI, f. 4 a, b, c. | Non frequente nella vasca di Pradella. » N. v. var. commutata Grun. Sin. N. hemiptera Kitz. Heurck. pag. 73, pl. V. f. 6. Brun. Diat. pag. 84, pl. VII, f. 4. Poco frequente nelle vasche di Tresivio, Mo- roni e Lanzada. » 17. N. borealis Ehr. Sin. Pinnularia borealis. (Heurck. Syn. pag. 76, pl. VI, f. 3. — Brun. Diat. pag. 82, pl. VIIL f. 11. — Rab. Suss. pag. 42, t. VI. fig; 49). Rara nella vasca di Triangia. » 18. N. Brebissonii Kütz. Sin. Pinnularia Brebissoni Kütz. Heurck. Syn. pag. 77, pl. V. fig. 7. - Brun. Diat. pag. 83, pl. VII. f. 15. Rara nella vasca di Pradella. » *N. PB. var. diminuta Grun Heurck. Syn. 1 pas..11, pl. Vf. 8 4 Poco frequente nella vasca dei Moroni e di Lanzada. » 19. N. radiosa Kits. Sim. Pinnularia radiosa Rab. Heurck. Syn. pag. 83, pl. VII. f. 20. - Brun. Diat. pag. 78, pl. VIII. fig. 2. - Rab. Sussw. pag. 43, t VIE Frequente in quasi tutte le vasche sopra ci- tate (vedi pag. 51). b i 4 A Via = MOR a Nr AT RL TOP le TS AT ce A TR ae ÉD x A #7 Ji a è + a = à x Ì 4 vd d date tei L À % 1 St € LA NOTARISIA » i > 20. N. viridula Ktz. Van Heurck Syn. pag. 84, pl. VII. fig. 25 - Rara nella vasca di Triangia. » 21. N. rhyncocephala Kits. Sin. N. dirhynchus Ehr. N. leptocephala Rab. Heurck. Syn. pag. 84, pl. VII. fig. 31 - Brun. Diat. pag. 80, pl. VII. f. 19. Rab. Sussw. Diat. pag. 36, t. VI. fig. 69. Non frequente nella vasca di Pradella. 22. N. cryptocephala Kütz. Heurck. Syn. pag. 84-85. - Brun. Diat. pag. 70, pl. VII, fig. 24. - Rab. Sussw. pag. 71, t. VI, nio: 12. Non rara nella vasca di Castione. » 25. N. elliptica Kiitz. Sin. N. ovalis W. Sm. Pinnularia elliptica Rab. Henrek..iSyn: pas. 92, pl. X. fig. 10. Brun. Diat. pag. 77, pl. VIII, fig. 13. Rab. Sussw. pag. 42, t. VI. fig. 23. Frequente nella vasca di via Scarpatetti e di Triangia, rara in quella di Aschieri, Pon- chiera e di Pradella. » 24. N. mutica Kütz. Sin. Stauroneis Cohnii Hilse. Heurck. Syn. pag. 95, pl. X. fig. 17. Brun. Diat. pag. 71, pl. VIL fig. 7. Rabenhr. Sussw. pag. 98, t. VI, fig. 81. Poco frequente nella vasca di Ponte. » 25. N. exilis Grun. > Mw. * dr ri e à Ra È RENE ne STAPS EUR > pl CE L De a aliene ng re ia « » % ta Ti Pal, i RE S RE à S et (er: 58 « LA NOTARISIA » Heurck. Syn. pag. 101, pl. XII, fig. 11, 12. Brun. Diat. pag. 69, pl. II, fig. 25, VE fig. 33. Rabenh. Sussw. pag. 39, T. VI, fig. 34. Abbondantissima nella vasca della Casa di Ricovero ed in quella di Castione. Poco frequente in quella dei Moroni, di Pradella e di Lanzada. » 26. N. seminulum Grun. Sin. N. oculata Breb. Synedra atomus Naeg. Heurck. Syn. pag. 107, pl. XIV. fig. 9, B. Brun. Diat. pag. 69, pl. VII. f. 10, 26. Tio 010; Copiosa nella vasca dei Mossini e di casa Menatti. » 27.*N. atomoides Grun. (Heurck. Syn. pag. LOT, pio XIX FEAT Copiosissima nella vasca di casa Menatti, di Pendolasco e di Mossini. » 28.*N. minuscula Grun. (Aut. cit., pl. XIV, | fig. 3). Rara nella seconda vasca di Ponchiera. » 29. N. gomphonemacea Grun. Sin. Gomphonema vitreum Grun. Heurck. Syn. pl. XII, fig. 13. Non rara nella vasca dei Marzi. » 50. *N. guttulifera Rab. Rabenhr. Sussw. diat. pag. 40, t. VI f. 74. Frequente nella vasca di Piazzo e rara in quella di Ca di Gatti. D SA NOTARISIA » 59 » 31. *N. veneta var. perminula Grun. Heurck. Syn. pl. XIV, pag. 7. Rara nella vasca di Tresivio. » 32. N. tenella Breb. (N. radiosa forma mi- nuta ?) | Heurck. Syn. pl. VIL fig. 21. Rara nella vasca di Tresivio e di Ponte. Fam. III. Gomphonemeae. Gen. VI. Gomphonema Ag. 1824. Sp. 33. G. constrictum Ehr. Sin. G. truncatum Ehr. G. pohliæforme Ralfs. G. paradoxum Ehr. Heurck. Syn. pag. 125, pl. XXIII, fig. 6. Brun. Diat. pag. 38, pl. VI, fig. 1. Rabenhorst Sussw. pag. 60, T. VII f. 12. Raro nella vasca di piazza Campello ed in quella di Ca di Gatti. » “G. c: var. subcapitata. Heurck. pl. XXIIIL fig. 5. Raro nella vasca di Ponchiera e di Ca di Gatti. » 34. G. acuminatum Ehr. Sin. G. coronatum Ktz. G. minutum. Ralfs. G. trigonocephalum Ehr. Heurck. Syn. pag, 124, pl. XXIII, fig. 16. Brun. Diat. pag. 39, pl. VI. fig. 4. Rabenhr. Sussw. pag. 60, t. VIII, fig. 13. Non frequente nelle vasche di Ponte ed in IO di Cedrasco, » Jo.” G. montanum Schum. var. subclavatum “Grun. sé: < LENS i > det e A x re e a = ee Heurck Syn. pag. 124, 125, pl. XXIII, f. 38. € LA NOTARISIA D “© “0 “CN Poco frequente nella vasca di S. Anna, Pra- | della ed in quella di Tresivio. » 36. G. parvulum Kütz. Sin. Sphenella parvula Kütz. Heurck. Syn. pag. 124, pl. XXV. fig. 9. Rabenbr. Sussw. pag. 58, pl. VIII. fig. 8. Molto frequente nella vasca dei Moroni. Raro . In quella di Aschieri e di Chiuro. » *G.p.var. subcapitata. Heurck. Syn. pl. XXV. fig. 11. Frequente agli Aschieri, ed ai Moroni. » 37. *G. micropus Kiitz, forma major et minor. Heurck. Syn. pag. 125, 126, pl. XXV. f. 4, 5. Brun. Diat. pag. 35, pl. VII, fig. 12. Rabenh. Sus:w. pag. 58, pl. VII. fig. 6. Frequente nella vasca dei Moroni e di Triangia » 38. G. intricatum Kits. Heurck. Syn. pag. 126, pl. XXIV. fig. 28. Brun. Diat. pag. 40, pl. VI. fig. 16 a, b, c. Sussw. Diat. pag. 59, t. VIII, fig. 27. Comune nella vasca di via Scarpatetti. Più raro in quella di Ponte. » *G. i. var. dichotoma Grun. (G. dichoto- mum Kitz). Heurck. Syn. pl. XXIV. fig. 30. Brun. Diat. pag. 36, pl. VI, fig. 2 e 3. Frequente nella vasca di Aschieri, di Cedra- sco, di Ponte. « LA NOTARISIA » GI o » *G. i. var. pulvinata Grun. (G. pulvinatum | Braun). i «da Heurck. Syn. pl. XXIV. fig. 32. È: Raro a Lanzada. » 59. G. angustatum (Kütz.) Grun. Sin. Sphenella angustata Kitz. S. navicu- loides Hantz. Gomphonema comune Rab. Navicula parmula Nægeli. Van. Heurck. Syn. Diat. pag. 126, pl. XXIV. f. 49. - Brun. Diat. pag. 41. Frequente nelle vasche di via Scarpatetti, di Piazzo e di Ponchiera. » *G. a. var. obtusatum (Katz). Sphenella obtusata Kütz. Van Heurck. pl. XXIV. fig. 45. Frequente nella vasca dei Marzi. » *G. a. var. subaequalis Grun. Aut. cit., pl. XXVI. fig. 1. Assai frequente ai Moroni ed a Pradella. » 40. G. clavatum Ehr. (G. tenellum. Kütz). V. Heurck. pl. XXIII. fig. 9. Brun. Diat. pag. 35, pl. VI. fig. 5. Rabenhrst. Sussw. pag. 58, t. VIII. fig. 3. Non comune in una vasca di Ponchiera. » 41. G. olivaceum Kütz. Sin. Sphenella oliva- cea Kitz. Gomphonella olivacea Rab. Van Heurck. Syn. Diat. pag. 126. pl. XXV. fig. 20 a. | Brun. Diat. pag. 40, pl. VI. fig. 8. Rabenh. Sussw. pag. 61, t. IX. fig. 1, PR MI e uu « N'y de null Yi È RE ° Pet 4 SUIT A LS RE ue ent KA" ir Mi È Fées Lt 5 e A n Ages APT Ce cia A sj hi 9 al PORC 7e Su + : prio luni li « p: i. po -2VBEA eg: € 4 E a SRO ve To x co A4 è 62 « LA NOTARISIA » e. Comune nelle vasche di Scarpatetti, di Pra- della, di Chiesa, di Lanzada e di Chiuro. » *G. olivaceum var. vulgaris Grun. Sin. Sphenella vulgaris Kütz. Heurck. Syn. pag. 126, pl. XXV. fig. 21. Piuttosto raro nella vasca di Tresivio. » *G. olivaceum var. subramosum. Kits. V. Heurck. Syn. pl. XXV. fig. 26. : Non raro nelle vasche di Piazza Quadrivio e di Triangia. » *G. olivaceum var. calcarea Clev. (G. cal- carea Cleve). Van Heurck. Syn. pl. XXV. pag. 23. Raro a Cedrasco. » 42. G. abbreviatum Kütz. (Gomphonema bre- vipes. Ktz.). Van Heurck. Syn. pl. XXV. fig. 16. Brun. Diat. pag. 36, pl. VI. fig. 13. Rabenh. Sussw. pag. 68, t. VIII. fig. 20. Raro nella vasca di piazza Campello e di S. Anna. Più frequente in quella di Castione. » 43. *G. rotundatum Ehr. | Rab. Suss. pag. 58, t. VII fig. 17. Brun. Diat. pag. 36, pl. VL fig. 17. Poco frequente nella vasca di via Scarpatetti. Fam. IV. Achnantheae. Gen. VII Achnanthidium (Kütz) Grun. 1880. Sp. 44. A. flexellum Breb. Sin. Cymbella flexella Ktz. Achnanthes flexella Breb, Re LA NOTARISIA 9 Cocconeis Thwaithes W. Sm. V. Heurck. Syn. pag. 128, pl. 29-31. Brun. Diat. pag. 29, pl. III. fig. 21. Rabenh. Sussw. T. VII. fig. 15. Assai raro nelte vasche di Aschieri e di Ponte. Gen. VII. Achnanthes Bory 1822. Sp. 45. A. microcephala Kits (Achnanthidium microcepha!um Ktz. Van. Heurck. Syn. pag. 25, T. VIII. fig. 2. Comune nelle vasche di S. Anna, Aschieri e di Cedrasco. » 46. A. exilis Kite. Van Heurck. Syn. pag. 28, pl. XXVII. £.16-19. Brun. Diat. pag. 28, pl. III fig. 29. Rabenh. Sussw. pag. 26, T. VIII fig. 1. Frequente nelle vasche di Marzi, Aschieri, Moroni, Gedrasco e Pendolasco. _ » 47. A. minutissima Kuütz. Van Heurek. Syn.- pag. 151, pl: XXVII. fio. 37-38. Rabenh. Sussw. pag. 29, T. VIII, f. 2. Copiosissima nelle vasche di piazza Quadri- vio, di Piazzo, del Moroni, d’ Ambria e di Chiesa. » 48. A. lanceolata Breb. Sin. Achnanthidium lanceolatum Ktz Achnanthidium cryptocephalum Negeli. Van Heurck. Syn. pag. 81, pl. XXVII. f. 8-11. Brun. Diat. pag. 29, pl. III fig. 20. Non comune nelle fontane dei Marzi e Moroni, n >< : FA DI 64 € LA NOTARISIA » » 49.*A. gibberula Grun. - Van Heurck. Syn. pl. XXVII. fig. 47-49. Poco frequente nelle vasche dei Moroni, Pra- della e Lanzada. Fam. V. Cocconeideae. Gen. IX. Cocconeis (Ehr. 1835) Crun 1868. Sp. 50. C. Pediculus Ehr. Van Heurck. Syn. pag. 133, pl. XXX. f. 28-30. Brun. Diat. pag. 34, pl. III, fig. 22. Rabenh. Sussw. pag. 27, T. III, fig. 1. Frequente nella vasca di Piazzo, S. Anna e Chiuro. » DI. C. placentula Ehr. V. Heurck. Syn. pag. 133, pl. XXV, f. 26, 27. Brun. Diat. pag. 31, pl. III. fig. 23. Rabenh. Sussw. pag. 27, t. III fig. 3. Pure frequente nelle vasche di piazza Qua- drivio, di Ponchiera, di Aschieri e d’Ambria, Orpo II. PSEUDORHAPHIDEAE. Fam. VI. Fragilarieae. Gen. X. Epithemia Breb. 1858. Sp. 52. £. argus Kiütz Eunotia argus Ehr. V. Heurck. Syn. p. 139, pl. XXXI. f. 15-17. Brun. Diat. pag. 46, pl. IL. fig. 10. Rabenhr. Sussw. pag. 19, T. I. fig. 3. Rara nella vasca di Aschieri. » 03. E. sebra (Ehr.) Kütz, 7 da . “ PE ee ha di ato RO: MONA SEE RO, pp LE d et Di 0 i AREA Ae TT É à da AU & LA NOTARISIA » 65 Van Heurck. Syn. pag. 140, pl. XXXI, fig. SAR A X Brun. Diat. pag. 45, pl. IL f. 16, IX. fig. 22. Rabenhr. Sussw. pag. 18, T. I. fig. 8. Rara nella vasca di Aschieri e di Lanzada. Gen. XI. Ceratoneis Ehr. 1840. Sp. 54. C. arcus Kütz. Sin. Navicula arcus Ehr. Eunotia arcus W. ‘4 Sm. Cymbella arcus Hassall. Synedra gib- È bosa Ralfs. S. arcuata Neg. È V. Heurck. Syn. pag. 148, pl. XXXVII f. 7. 4 Brun. Diat. pag. 52, pl. II. fig. 29. Rabenhr. Sussw. pag. 37, T. IX. fig. 1. Assai frequente in molte vasche, ma special- mente in quella di piazza Quadrivio, di via Scarpatetti, di Castione e di Cedrasco. » C. arcus var. amphioxis, Rab. Brun. Diat. pag. 52. pl. IL. fig. 28. Rab. Sussw. pag. 37, T. IX. fig. 4. Meno frequente nelle vasche di Chiesa, di Ponte, e di Tirano. Gen. XII. Synedra Ehr. 1851. Sp. 55. S. Vaucheriae Kütz. var. perminuta Grun. Van Heurck. Syn. pag. 150, pl. XL. fig. 23. Poco frequente nelle vasche di S. Anna e dei Moroni. » S. vaucheriae var. parvula Kiitz. (Synedra parvula Ktz.) Van Heurck. Syn. pag. cit., pl. cit.. fig. 22. Brun - Diat. pag. 123, pl. V. fig. 5. à 6 » 56. S. ulna (Nitzch) Ehr. FORI TI PLOTTER CARTE & LA NOTARISIA » Piuttosto rara nella vasca dei Marzi. Sin. Frustulia ulna Ktz. Bacillaria ulna Nitzch. Van. Heurck. Syn. pag. 150, pl. XXXVIII. fio]. Brun. Diat. pag. 125, pl. VL fig. 20. Rabenhr. Sussw. pag. 54, T. IV. fig. 4. Poco frequente nella vasca di piazza Quadri- vio, di Marzi e Aschieri. *S. ulna var. subæqualis Grun. V. Heurck. Syn. pag. 151, pl. XXXVIII. f. 13. Copiosa nella vasca di Piazzo e dei Moroni. *S. ulna var. longissima (S. longissima W.5.m.) Van. Heurck. Syn. pag. 151, pl. cit. fig. 3. Brun. Diat. pag. 126, pl. IV, f. 21. Copiosissima oltre ogni dire nella vasca di Ponte, nella quale forma quasi da sola un larghissimo strato sulle pareti dell’ ampia vasca. I numerosissimi individui si intrec- ciano fra loro in vario modo, ma si dispon- gono prefiribilmente con una loro estremità verso un centro comune, dal quale irra- diano con aspetto elegantissimo. Rara nelle vasche di via Scarpatetti, dei Gualzi e di Cà di Gatti. S.u. var. amphirhynchus (S. amphirhyn- chus Ehr.). V. Heurck. op. e pag. cit., fig. 3. Brun. pag. cit. die. 20, Rab Br Redi f Ù » » K #1" Le É di » Le Le” i di ia Ta + PAT TOR MP e ANT ONE 3 fi TU , I NI 67 « LA NOTARISIA » Molto frequente nella vasca di piazza Qua- drivio, di via Scarpetti, della Casa di Ri- covero e di S: Anna. » 57. *S. oxyrhynchus Kits. V. Heurck. Syn. e pag. cit., pl. 39, fio. 1: 3, Non frequente nella vasca di S. Anna. ‘4 » *S. oxyrhynchus var. undulata Grun. ‘4 Van. Heurck. Syn. pl. XXXIX. fig. 2. Frequente nelle vasche di Ponchiera, di È Cà di Gatti e di Berbenno. 4 » D8. S. acus (Kütz) Grun (S. oxyrhynchus 4 W. Sm. nec Kütz.) È Van Heurck. pag. cit., pl. XXXIX, fig. 4. 3 Frequente nella vasca di Cà di Gatti e di ‘8 | Cedrasco ; rara in quella di Ponte. 1 | » 59. *S. famelica Kütz. 4 V. Heurck. Syn. Diat. pag. 152, pl. 39, f. 17. Frequente nella vasca di via Scarpatetti e di Ponchiera. » 60. S. Amphicephala Kütz. Van Heurck. Syn. pag. 153, pl. 39, fig. 14. Rabenhr. Sussw. pag. 53, t. IV, fig. 28. È Frequente nella vasca di S. Anna. Copiosis- À | sima in quella di Cà di Gatti. » *S. amphicephala var. Austriaca Grun. Van. Heurck. pl. 39, fig. 16 B. Abbondantissima nella vasca di piazza Cam- À pello ed in quella di Piazzo. 4 » GL.*S. fenuis Kits, (S. tenuissima Ktz. S, | gracillima Rab.). 68 « LA NOTARISIA » Brun. Diat. pag. 124, pl. V. fig. 9. Rara nella vasca della Casa Ricovero e di Chiesa. » 62. S. gracilis Kütz. Brun. op. e pag. cit. pl. V. fig. 7.-Rab. Sus. pag. 53, T. IV. 45% Frequente nella vasca di Ponchiera. » 63. S. delicatissima W. Sm. forma brevis. Heurck. Syn. pl. 39, fig. 9. Copiosissima nella vasca di Cedrasco. » 64. S. debilis Kütz. Rab. Sussw. pag. 55, pl. IV. fig. 26. Copiosa nella vasca di Chiesa e di Castione. Gen. XIII. Fragilaria Lyngbye 1819 (Char emend). Sp. 65. */. bidens Heibr. forma minor. Van. Heurck. Syn. pl. XLV. fig. 7. Non frequente alla fonte di Aschieri, dei Marzi e di Cedrasco. » 66. F. mutabilis (W. Sm.) Grun.(Staurosira). Odontidium W. Sm. Fragilaria pinnata Ehr. Van. Heurck. Syn. pag. 157, pl. XLV, f. 12. Brun. Diat. pag. 119, pl. IV. fig. 8. Piuttosto copiosa nella vasca di S. Anna. » . mutabilis var. minutissima Grun. Odon- tidium minimum Neeg. V. Heurck. Id. id. fig. 14. — Colla precedente. Gen. XIV. Denticula Kiùtzing 1844. Sp. 67. D. tenuis Kütz. — genuina. Van. Heurck. pag. 159, pl. XLIV, fig. 35-38, Brun. Diat. pag. 113, pl. III fig. 36. Rabenh. Suss. pag. 33, t. I. fig. 4, gr REZZA fi uf rai r n MTA ARIE ja A dE Le ik Mar} 7 PORTE ET PE PT ; Cao mg, - Ne CRE Le Is, # d 69 Frequente nella vasca dei Mossini, di Trian- gia e di Ponte. Gen. XV. Diatoma De Candolle 1805 Char-emend. Sp. 68. D. vulgare Bory. (D. floccosum. Ag. D. fenestratum Ktz. | V. Heurck. Syn. pag. 160, pl. 50, fig. 1-6. Brun. Diat. pag. 116, pl. IV. fig. 13. Copioso in quasi tutte le vasche, ma special- mente in quella piazza Quadrivio e di via Scarpatetti. » 69. D. Ehrembergii Kütz. Bacillaria elon- gata Ehr. Brun. Diat. pag. 117, pl. IV. £. 18. Frequente nelle vasche di Piazzo e di Pon- | chiera. » 10. D. hiemale var. mesodon Heib. Odonti- dium mesodon Ktz. Fragilaria Eh. V. Heurck. Syn. pag. 160, pl. 51, fig. 3, 4. Rabenh. Suss. pag. 34, t. II, f. 2. Copiosissimo nelle vasche di Scarpatetti, di Casa Ricovero, dei Mossini, di Cedrasco. Raro in quella di Ambria. Gen. XVI. Meridion Agard. 1824. S. 71. M. circulare Ag. M. vernale Leib. M. fla- bellum Ehr. V, Heurck. Syn. pag. 161, pl. 51, fig. 10, 12. Biunodia pag 118"5l TX, fe: 11. Rab. Suss. pag. 62, t. I. fig. 1. Frequente nella vasca di Quadrivio, dei Mar- & LA NOTARISIA » LE APE CN PR x 10 € LA NOTARISIA > : zi e dei Moroni. Abbondante in quella di Pendolasco. » M. circulare var. constrictum. (M. con- strictum Ralf). - V. Heurck. op. e pag. cit. fig. 14, 15. Brun. Id. id. fig. 12. Rab. Id. id. fig. 3. Raro nella vasca di Pradella. Fam. VI Tabellarieae. Gen. XVII. Nitzschia (Hass. W.Sm.)Grun Ch. em. 1880. . Sp. 72. N. thermalis (Kütz) Grun. Sin. Surisella thermalis Kütz. Navicula umbonata Ehr. Van Heurck. S. pag. 174, pl. 59, f. 20. Brun. Diat. pag. 106, pl. V. £. 17. Frequente nella vasca di Pradella, rara in quella di Chiesa. » 73. N. obtusa var. brevissima W. S. m. | Van Heurck. Syn. pag. 183, pl. 68, f. 9. Rara nella vasca di S. Anna. » 74. *N. subtilis var palea Grun. Van Heurck Syn. pag. 183 PI. 68 fig. 9. Rara nella vasca di S. Anna. » 75. *N. palea (Külz.) W. S. m. Synedra fusi- dium Ktz. Van Heurck. Syn. pag. 183, pl. 69, f. 22. Rara nelle vasche di Ponchiera. . >» "AN. palea var. tenuirostris. Id. id., fig. 31. Rara nella vasca di S. Anna. >» "N. palea var. debilis. Id. id., fig. 28. ARE ANT TIPI I RIETI LRD à. APR LA pur a DI % ta" » Ni * ss Mi. “ig a 5 » » » ‘ vio ahi RA ZIA N sg Ai Vida ne LEI ” à; Sagl i ea 1 Regie a AE + Lin: tré Ent AA V & LA NOTARISIA » 71 Rara nelle vasche di Roncaia e di Tresivio. "N. palea var. fonticola. Id. 1d., fig. 15 nella vasca di Chiesa ; fig. 11 in quella di Lan- zada; fig. 17 ed in quella di Casa Menatti. "N. palea Ktz. forma minuta. Id. id. fig. 23. Copiosissima a Tresivio. 10. “N. microcephala Grun. Van. Heurck. Syn. pag. 183, pl. 69, fig. 21. Copiosa nella vasca di Lanzada. T7. N. communis Rabenh.Synedra notata Ktz. V. Heurck. Syn. pag. 184, pl. 59, f..32 B. Brun. Diat. pag. 108, pl. V. fig. 18. Frequente nella fontana dei Gualzi, di Ca di Gatti e di Pendolasco. 78. N. linearis var. tenuis Grun. Nitzschia media Hanz. Heure Spas Let, pi..69, 1. 10, Brun. Diat. pag. 107, pl. V. f. 25. Assai frequente nelle vasche dei Mossini, di Aschieri, di Colombera, Berbenno, Pen- dolasco. Rara in quelle di Lanzada e di Tirano 19. N. Serians (Breb.) Rabenh. Frustulia Br. Nitzschia thermalis. forma brevis ? WerHcurek=Svn. plb9, fig, 23. Rara nella vasca di Aschieri e dei Marzi. 80 *N. stagnarum Rab. N. cuneata, Surisella multifasciata Kütz. partim. VHeurck.:Syu.pl-59, fig. 24. Non frequente nella vasca Roncaia. y} À à LE RD MAR és. FR » 81. N. minutissima W. S.m. Nitzschia per pusilla R. Brun. Diat. pag. 108, pl. V. fig. 20. _ Abbondante nella vasca dei Gualzi, di Trian- gia e di Ca di Gatti. Orpo II. CRYPTORHAPHIDEAE. Fam. VIII. Melosireae. Gen. XVIII. Melosira Agard. 1824. Sp. 82. M. varians Ag. Gallionella varians Ehr. V. Heurck. Syn. Diat. p. 198, pl. 85, 10, 15. Brun. Diat. pag. 134, pl. I. fig. 1. Rab. Suss. pag. 13, pl. IL. fig. 4. Poco frequente a S. Anna ed a Castione, » 33. M. distans Kütz. Gallionella distans Ehr. V. Heurek. op. cit, pag 199, PIE SrL Rabenbr. pas. 13, t..2; fie.-9. Frequente nelle vasche di Pendolasco e di Lanzada. » 84. M. Iurgensii Ag. M. subflexilis W. S. m. V:'Heurck::Syn, cit, p. 199%pE 86 ES Rab. Suss. pag. 13, T; IL fig. 7: Rara nelle vasche di Triangia e di Pendolasco. Fam. IX. Coscinodisceae. Gen. XIX. Cyclotella Kütz. 1833. Sp. 85. C. antiqua W. S. m. V. Heurck. Syn. pag. 214, pl. 92, fig. 1. Brun. Diat. pag. 133, pl. I. fig. 14. Non rara nella vasca di Berbenno. } È 2. È : 4 4 \ A APE i LI PT I E PAU UL'E TT ME x bu ed | PRE E de 60e oi ci fr 34 ta Tel beate a WD Pe A ai 3 J cate dei x © pi ln i, 4 è # LÉ DAT CA DIR, » PT A + TER San ME MAN AT De Ve je eni SR € LA NOTARISIA » 73 » 86. C. operculata Kits. Pyxidicula opercu- lata Ehr. V. Heurck. p. 244, pl. 93, fig. 22-28. Brun. Diat. pag. 132, pl. I. fig. 14. Rab. Sussw. pag. 11, t. I. fig. 1. Alquanto frequente nella vasca di Berbenno. » 817. C. Kutzingiana Chauvin. G. operculata var? rectangula Ktz. V. Heurck. Syn. pag. 214, pl. 94, fig. 1, 4. Brun. Diat. pag. 133, pl. L fig. 13. Poco frequente nelle vasche di Berbenno e di Cedrasco. Sono adunque 87 specie e 110 forme di Diato- mee, comprendendo le varietà, di cui 36 sono forme nuove, per la Diatomologia italiana, segnate (*), non essendo registrate nel Censimento delle Diatomee italiche, compilato dai dottori G. B. De Toni e David Levi Morenos (1). Se ne incontrerebbero forse assai più se sì estendessero maggiormente le ricerche in luo- ghi differenti. Le forme qui ricordate sono general- mente le più piccole appartenenti a 19 generi, cioè a quasi tutti i gruppi delle Diatomee di acqua dolce. Sondrio, aprile, 1893. (1) Vedi Notarisia numeri 3 e 4, Luglio e Ottobre 1886. COMPTES-RENDUS ALGOLOGIQUES Sauvageau. — Sur les Algies d'eau douce récoltées en Algérie pendant la session de la Société botanique de France en 1892. (Session extr. en Algérie, 1892, civ). Mobius. — Beitrag zur Kenntniss der Algenflora Javas (Ber. d. deuts bot. Gesellschaft 1893, Heft 2, p. 118). P. Hennings. — Phykotheca Marchica. Sammlung getrockneter Al- gen aus der Mark Brandenbourg. Fase. I, n. 1-50, Berlin 1893. Chodat et Malinesco. — Sur le polymorphisme du Scenedesmus acutus Mey. (Bull. de 1° Herbier Boissier, t. I, fasc. 4, p. 184). Herbert Maule Richards. — On the structure and development of Choreocalax Polysiphoniae Reinsch (Proc. Amer. Ac. of. Arts and Sciences N. S. vol. XVIII 1891, p. 46). W. A. Setchell. — Concerning the live-history of Saccorhiza derma- todea (De la Pyl.) Ag. (Proc. Amer. Ac. of. Arts and Sciences. N. S. vol. XVIII, p. 177). D. P. Miquel. — Recherches expérimentales sur la physiologie, la morphologie et la pathologie des Diatomées. (Annales de Micrographie 1892). D. P. Miquel. —— Du rétablissement de la forme dite sporangiale chez les Diatomées (C. R. des séances de l’ Acad. des sciences Paris Déc. 1893). Le travail que M. Sauvageau a publié dans le Compte-rendu de la Session extraordinaire de la So- cieté de botanique de France en Algérie, comprend outre une liste des espèces observées, un aperçu très concis de tout ce qui a rapport a l’ historique de 1° al- gologie en Algérie. S & LA NOTARISIA Ÿ TI auteur signale 60 numéros, parmi lesquels se trouvent un certain nombre d’ espèces nouvelles pour la science, d’autres nouvelles pour la région. Sous le nom de Synechocystis l’auteur décrit un genre nouveau, qui vit dans de l’eau encore chaude, L’ espèce est appelée S. aquatilis Sauv. L° Entophy- salis Cornuana Sauv. est une autre des espèces nou- velles ainsi que le Dermocarpa Flahaulti Sauv. Le second genre nouveau est Tapenothrix, l'espèce T. Borneti Sauv. L’auteur attire surtout l attention sur les Algues des sources chaudes qu’il a particulière- ment étudiées. Une belle planche représentant les formes nou- velles accompagne le travail de M. Sauvageau. Le travail de M. Môbius qui nous donne un aperçu de la Flore algologique de Java, a été redigé par son auteur à la suite de l’examen de matériaux qui lui avaient été remis par M. Benecke, ancien di- recteur de la Station de recherches de Klaten à Java. L'auteur y décrit quelques espèces et variétés nouvel- les. Parmi les espèces nouvelles nous trouvons Cla- dophora fluviatilis Mòb., CT. Beneckei Môb., CI. cla- vata Môb., Siphonocladus clavata Mòb. Nous trouvons aussi un genre nouveau Tetrasporidium Javanicum Môb. dont la description est la suivante : Thallus spon- giosus, irregulariter perforatus, structuram et multi- plicationem cellularum eandem, quam Tetraspora, praebet. Reproductio fit sporis (zoosporis aut gametis ?) in cellula incrassata divisione succelanea senis denis ARTE CNP i) pr ÉD Ra A À MORI LR € ua a: Pari REDATTA o dis 79 a cultiver à l’état de pureté des Diatomées qu’ il suit dans tout leur développement. Il a pu voir ainsi pour plusieurs espèces comment se faisait le rétablis- sement de la taille primordiale. Voici les conclusions de son travail. «Le rétablissement de la taille chez les Diatoma- cées s’ effectue le plus habituellement en dehors de la production de spores ou de sporanges. Le protoplasme des microfrustules, voisin des taillss extrèmes, aug- mente de volume, s’échappe des valves, et entouré d’une membrane d’abord cellulosique, s’épanche dans les cultures en adoptant ordinairement une forme très irrégulière se rapprochant pourtant de celle des mé- gafrustules normaux. Plusieurs de ces corps ne sont pas plûtot formés qu’ils entrent en mouvement. Les megafrustules primordiaux de forme bizarre et assymétrique acquièrent leur élégante régularité par les déduplications dont ils deviennent immédiate- ment le siège. Le développement du protoplasme qui s’échappe des microfrustele ne s'effectue pas habituellement dans la glu ou la substance gelatineuse signalée par plu- sieurs auteurs; de plus, il est vraisemblable, que les auxospores doubles, placées côte à côte, sont dues à la germination simultanée de deux microfrustules en voir de se diviser et dont les valves internes ont encore quelques points d’ adhérence. Il reste incertain si les microfrustoles sont avant leur germination l’objet d’une fécondation particu- liere, le phénomène de la conjugaison devant être : tal SE DA = ; ie» X i Sl rd d Di QU RES Php PRETESA | 80 | € LA NOTARISIA D (©0000 Re jusqu’ ici ‘écarté dans le rétablissement de la forme à des 5 à 6 espéces ou j'ai pu l’observer ». È | È = Parmi ces espèces il faut citer Nitzschia palea, | È Cyclotella comta, Melosira varians et M. nommu- A loides. I; auteur donné dans le texte de son travail quelques figures relatives au rétablissement de la taille È 3 chez ces organismes. 3 3 Pour M. Miquel la formation de l’auxospore ne A È serait pas due à une fécondation, ni à une conjugaison. à È Dans les cas étudies par lui, M. Miquel n’a pu obser- 3 ver le mucilage qui envelopperait l’auxospore en ger- $ mination. Nous espérons pouvoir revenir plus tard - 4 sur ce travail et sur la reproduction des Diatomées È. i en général. 3 i E. DM La | à lv » v sa ta “à ue “: Les laboratoires de botanique se multiplient. On a fondé en 1892 à l’ Ecole d'Agriculture de Michigan un grand laboratoire de botanique. Les vastes locaux qui constituent l’ installation contiennent un herbier, des salles de microscopie et de recherches. On y trouve une bellé bibliothèque, des préparations, des appareils. * * * La «Station zoologique de Naples » a fait am- ménager trois chambres exclusivement réservées à la botanique. Ces trois chambres renferment tout ce qu’il faut pour les études. Le travailleur doit apporter cependant un microscope et les appareils nécessaires pour faire des coupes. La bibliothèque de la Station, fort bien montée, est mise à la disposition des bota- nistes. : | * Y * Au mois d’ octobre dernier, M. le professeur Er- rera à inauguré à Bruxelles, un Institut botanique qui forme une annexe de l’Université de Bruxelles. L’ In- stitut renferme ontre une salle de cours et un labo- 7 « LA NOTARISIA » ratoire d’ étudiants, une salle de chimie physiologique, le cabinet du professeur et celui de son assistant. Des laboratoires particuliers et diverses salles thermosta- tiques dont la température peut être conservée con- : stante, un laboratoire de photographie, etc., com- plètent l’ installation. + x * Dans les « Actes du Congrès de botanique de Gènes » qui viennent de paraître nous trouvons la description complète du nouvel Iustitut de botanique annexé à l’Université de cette ville. Nous en avons déjà parlé antérieurement dans cette Revue dans le compte-rendu du Congrès. Un certain nombre de planches accompagnent la notice que M. le professeur et directeur Penzig a écrit sur l’Institut Hanbury. Elles donnent la première une vue d’eusemble de la construction, les suivantes, les plans des divers étages du bàtiment. (Voyez: Bot. Zeitung. 1892, p. 279-235; The Speculum. Agr. College, Mich. 1892, p. 51-52; Bull. Soc. bot. Belgique 1892 ; Atti del Congresso bot. ita- liano. Genova 1893). E. DE WILDEMAN + è SF A Nera +. ate 7 NOUVELLES LI M. le D. Wille, professeur à l’ Ecole d’ agricul- ture de Aas près de Christiania, et dont nous avons souvent analysé les travaux dans cette Revue, vient d’être nommé professeur à l’Université et directeur du Jardin botanique de Christiania. Le Compte rendu du Congrès international de Botanique tenu à Gênes en Septembre 1892 vient de paraître. Toutes nos félicitations a M. le professeur Penzig d’avoir mené à bien la lourde tâche de rédac- teur des Actes du Congrès. Le texte accompagné d’un grand nombre de planches forme une publication très importante. Nous aurons l’occasion de revenir sur plusieurs articles, qui y ont été publiés. On annonce la mort de Fr. Wolle pasteur a Bethléhem, Penn. bien connu des Algologues par ses travaux sur les Algues d’eau douce de l’Amérique du Nord. E: D. W. VENEZIA 1893. — STAB. TIPO-LITOGRAFICO DEI FRATELLI VISENTINI | Piazza Manin, Galle della Vida, 4:96 2 Quello che manca all'Italia ! <— ie Dn Non si può amare veramente ciò che non si conosce; non si può dedicarsi con profitto ad industrie delle quali sono ignoti i principi più elementari sui quali esse si fondano, e Quello che mancò e manca all'Italia, in questa come in molte altre cose, in questa come in molte altre forme d'attività scientifica, economica, sociale è la cooperazione dell ambiente, cioè la spontanea, pronta, geniale, zelante corrispon- denza dell’opera dei molti all'iniziativa dei pochi. Se si volesse spiegare da che sia formato questo ambiente d’ indifferenza in mezzo al quale, dopo aver gettato un breve bagliore illanguidisce la luce d’ogni cosa bella: e donde proceda la mancanza di quell’ ambiente vitale che fa altrove prosperoso e fecondo ogni più arduo e insolito proposito, di quell’ambiente ap- punto che sarebbe necessario agli studi nostri, si dovrebbe entrare in discorsi troppo lunghi e forse non a tutti gli orecchi piacevoli. Basti l’ affermare che non dipende da una sola ma da molte e varie e complesse ragioni economiche, so- ciali politiche, quelle ragioni stesse per cui è così povera presso di noi la cul- tura scientifica, che in senso largo ed alto potrebbe definirsi: Un abito morale e intellettuale insieme, che non ostante il differente grado d’ intendere e di sapere, fa sentire nei più un vivo e perenne interessamento per la progressiva cognizione del vero e un nobile impulso a secondarne con tutti gli sforzi la diffusione e l'incremento. —_—TC3 _—T—_—— Concorrere anche in minima parte a scuotere la fredda indifferenza e la inerzia morbosa ; a formare questo substrato è l’idea, è il motivo patriottico che muove la Neptunia. — Riuscirà essa nell'intento? Ciò non è possibile prevedere, ma an- corchè la nostra iniziativa non trovasse quei cooperatori e quegli aiuti che possono assicurarle il buon successo, non ci pentiremo d’aver tentato ed osato. Si può fallire ad uno scopo non senza gloria, e anche non senza un’ intima gioia rimu- neratrice del tentativo, compensatrice della amarezza di non essere riusciti. Per « noi non è certo sperabile questa gloria, non ci sarebbe ad ogni modo serbata questa gioia; ed anche caduti non sulla cima sì alle radici stesse della simbolica montagna, ci farebbe ripetere il motto: Per la scienza e per la patria; quel motto per cui saremmo pronti sempre a risorgere e a ritentare l’ erta e la battaglia. DEE £ * pes \ | . N DAS : “ NEPTUNIA , | Rivista Nazionale per gli Studi Oceanografici e le Industrie _ Aud'ole Oceanografia fisica Diga Moi en la A qui Si QSUPA DELVENNOM NAZIONALE Campagne Oceanografiche Laboratori ed in special modo agraria Stazioni ed Istituti Marini e Lacustri seni 9 Aquicultura Marina Valliva, Lapunare, Fluviale, Lacustre L’ Aquicultura è una scienza pratica, sorta in PESCA questi ultimi anni e che viene ad integrare l’agri- Commercio ed ludastrie dei prodotti coltura. aquicoli L’ Aquicultura, ben diversa dalla semplice Condizioni sociali, economiche pesca, sta a questa come l’ allevamento del bestiame, À ae + la côltivazione dei campi a foraggio, il caseificio etc. stanno alla caccia e alle utilizzazioni industriali della caccia. L’ Aquicultura non comprende solo quel cor- reo di cognizioni e dottrine che danno il mezzo di ORGANO per la Federazione Nazionale per le industrie aquicole ORGANO UFFICIALE della Società Regionale Veneta per l'aquicultura P : > ENT bili iii E er essa Invece son glà resi pl l - e delle Stazioni lttiogeniche TER 700) PIA pes E ili Bollo è Merano ranno sempre più rimunerativi, veri allevamenti SE domestici, d’animali aquatici, perciò la necessità di DIRETTORE coltivare razionalmente le acque, come si coltiva la AB LITI MOLERES terra s impone all'attenzione di tutti coloro i quali DIREZIONE ED AMM. . | 2 S. Stefano, 3536 - Venezia intendono il problema sociale. che chiede i mezzi di sussistenza sieno aumentati e migliorati. L° Aquicultura, ch'è dunque un vero sistema di dottrine positive, non è altro che la risultante dei progressi fatti in questi ultimi anni dagli studi scien- ripopolare le acque liberamente scorrenti, per ren- derne più abbondante e rimunerativa la pesca. tifici così sul mare, e sulle acque dolci che sulla struttura e vita degli esseri aquatici. Quanto più le conclusioni ultime di questi studi scientifici sono apprezzate e conosciute tanto più, ne ha vantaggio lo sviluppo razionale delle industrie che dall’ aquicultura dipendono. La “ Neptunia ,, si pubblica in fascicoli mensili al prezzo annuo di Lire 20. | Per associazioni rivolgere cartolina-vaglia: Amministrazione della NEPTUNIA - Venezia. COMMENTARIO FICOLOGICO GENERALE Parte speciale della Rivista Neptunia Direttore Redattore | DAVID LEVI- MORENOS E. DE WILDEMAN Dottore in Scienze naturali Dottore in Scienze nalurali VENEZIA BRUXELLES SRE _—_________ COLLABORATORI Artari A. — Bonardi dott. E. — Borzì Prof. A. — Castracane Co. F. — Cuboni Dott. G. — Dangeard Prof. P. A. — Della Torre F. — Gar- cin A. G. — Gobi Prof. C. — Hansgirg Prof. A. -- Hariot P. — Harvey- Gibson R. — Hy Prof. F. — Imbof-Otmar Dott. E. — Istvanffi-Schaarsch- midt Dott. I. — Kiellman Dott. F. R. — Lagerheim von G. — Lauzi Dott. M. — Lemaire Dott. A. — Dott, Leuduger-Fortmorel — Môbius Dott. M. — Magnus Prof. P. — Mueller Dott. Otto — P. Prof. Pero — Reinsch Dott. P. F. — Schütt Dott. F. — Solla Dott. A. F. — West Prof. Wiliam — Wille Dott. N. — Zukal Dott. E. SOMMARIO De Wideman E. — Le genre Scenedesmus Meyen Se Sears pae Sa | Comptes-rendus Algologiques, a des années 1886, 1887, 1888, 1889, 1890 (5 volumes avec plances) — 60 Frances, Abonnement à La Notarisia pour l’année 1893 — 15 Frances, 2 — R. Franzé, B. Hansteen, I. E. Weiss, R. J. Harvey-Gibson, fa Berzi, G. de Lagerheim . . 4 : : ; 5 mi LOT = > | e. Wecnique microscopique, | el = Ba — Une méthode pour isoler des protoplastes vivants : 5 A dE | = (=) 4 — Musées, Instituts, Laboratoires, etc. . : ; * : ». Id | a | D T | x ER RELIEF PIC D TEE ER CE EN RS RE | En x | Direzione ed Amministrazione: S. Stefano, 3536 - Venezia Gi} Venezia 1893 — Stab. Tip. Fratelli Visentini Ps RIVISTA PER PROMUOVERE “ LA FEDERAZIONE NAZIONALE AQUICOLA ., ORGANO DELLA SOCIETÀ REGIONALE VENETA PER LA PESCA E L’ AQUICULTURA E DELLE STAZIONI ITTIOGENICHE DI BELLUNO E VERONA NIN DIRETTORE : D. LEVI-MORENOS NI E RBRICET 1. Lavori e studi omginali sulla fisica delle aque marine, fluviali e lacustri. 2. Lavori sulla struttura e vita degli animali e vegetali aquatici 3. Articoli sulla pesca, commercio e industrie dei prodotti aquicoli. 4. Articoli sulle condizioni economiche, sociali e sul volkiorismo (usanze, pregiudizi, tradizioni) dei pescatori. Viaggi, spedizioni e campagne idrografiche. Stazioni, laboratori e istituti marittimi e lacustri. . Resoconto del lavoro fatto dalle società estere di pesca e aquicultura. . Varietà: I grandi lavori idraulici — Notizie diverse sul movimento delle industrie aquicole. Bollettino Ufficiale della « Società Regionale Veneta » per promuovere la pesca e piscicul- tura marina e d’aqua dolce e migliorare le condizioni dei pescatori. 10. Resoconti e notizie del lavoro compiuto dalle Stazioni ittiogeniche di Verona e Belluno. Es A NOTA. 99 COMMENTARIO FICOLOGICO GENERÀLE PARTE SPECIALE DELLA RIVISTA “ NEPTUNIA . Direttore: DAVID LEVI-MORENOS —— Redattore : E. DE WILDEMAN AUX LECTEURS DE LA « NOTARISIA » Les nombreuses occupations de M. le D.° David Levi-Morenos rédacteur de la « Notarisia » depuis 1886, l’ empéchent de consacrer un temps suffisant à la publication réguglière de cette Revue. C’est pourquoi M. Levi-Morenos, a bien voulu nous confier la rédaction de la « Notarisia ». Comme précédemment le journal paraltra par fascicules tous les deux mois. Ceux ci com- prendront outre des travaux originaux, des comptes rendus critiques, des analyses bibliogra- piques, des notes de technique microscopique, des notices biographiques, des comptes rendus de Congrés, etc. Nous tàcherons de donner surtout de l’ extension aux comptes rendus critiques, qui sont en général plus intéressants que de simples analyses bibliographiques que l’on peut trouver dans la plupart des recueils periodiques. | Nous prions instamment tous ceux qui s’ occupent de l’étude des Algues de bien vouloir nous venir en aide, soit en collaborant à la rédaction, soit en nous envoyant des exemplaires de leurs travaux. Nous les prions de nous faire parvenir deux e»emplaires de leurs travaux. Toute brochure reçue fera l’objet d’une analyse dans le Journal. Nous comprendrons aussi dans le cadre de cette publication tout ce qui se rapporte aux parasites des Algues, parasites végétaux et animaux. Les questions de symbiose entre les Al- gues et les autres organismes rentrent tout naturellement dans le cadre de la « Notarisia ». Nous espérons pouvoir maintenir la « Notarisia » dans la situation ou elle est arrivée. Mais pour pouvoir réaliser ce desiderata, il faut que les collaborateurs qui ont apporté leur concours à M. Levi-Morenos ne nous abandonnent point. C’est surtout sur eux que nous com- ptons pour rendre la « Notarisia » de plus en plus intéressante, pour faire de cette Revue, un périodique unique dans son genre, intéressant tout particulierement les Algoiogues, mais offrant annuellement aux botanistes, non spécialistes un ensemble des données nouvelles acquises en Algologie, tant au point de vue de la Systématique, que de la Physiologie, E. DE WipemanN EDeWilderan ad nat. del. DTA NOTARISIA, © 34 COMMENTARIO FICOLOGICO GENERALE i. Parte speciale della Rivista Neptunia Anno 1895 INTRA LE GENRE SCENEDESMUS MEYEN PAR É. DE WILDEMAN. 4 Créé en 1829 par Meyen dans les Actes de l’Aca- «_—dlémie des curieux de la nature (1), le genre Scene- desmus à fait dans ces dernières années l’objet d’un _ assez grand nombre de recherches. Naegeli avait donné en 1849 une description très complète des Scenedesmus, dans son travail sur les Algues unicellulaires (2); il y avait étudié le dévelop- pement de plusieurs espèces. Il restait cependant en- «core des points intéressants à élucider. Dans un travail paru l’année dernière, M. Franzé décrit quelques particularités remarquables d’ une i a (1) Beobachtungen über niedere Algenformen in Nova Acta Acad. si Leop. Carol. 1829, XIII, p. 774. D. (2) Gattungen einzelliger Algen in Nouveuux Mém. soc. hélvétique E. des sc. naturelles, Zurich 1849, f;: 8 È « LA NOTARISIA » espèce (1). Il a réétudié la membrane, les chromato- phores et le noyau dont la présence avait été mise en doute. D’après ces recherches, la forme des chroma- tophores serait assez particulière. Ils se présenteraient dans la cellule sous l’aspect d’une bande sans fin, appliquee tantòt simplement contre la paroi, formant une ellipse; tantòt tordue de manière a se présenter comme dans les cellules des Spirogyra. Lorsque lon observe, avec un grossissement assez considérah'e certaines espèces du genre, on semble voir en effet à l’intérieur de leurs cellules, une bande chlorophyllienne possédant les caractères indiqués par M. Franzé. Le pyrénoide qu’elle contient est arrondi et très apparent; même avec un grossissement relativement faible il se laisse bien observer. Il est fort probable que les an- ciens auteurs l’ont confondu avec le noyau qui est beaucoup moins visible. D’autres auteurs n’ ont pas trouvé dans les chro- matophores des Scenedesmus qu'ils étudiaient, les caractères que nous venons de rappeler; ils les décri- vent comme déjetés d’un côté de la cellule sous for- me de plaque, disposés en cloche, en cylindre et même en sphère plus on moins découpée. Les conditions de culture et l’état, dans lequel se trouvent les cellules influent fort probablement sur l’ aspect du chroma- tophore. De ses études, M. Franzé déduit au point de vue systématique les conclusions suivantes. Le Scene- (1) Beitràge zur Morphologie des Scenedesmus in Természetdrajzi Füzetek, vol. XV, 1892, p. 144. i x e de : SAR Qu PF T Wi à «dl 4 4 TES pia vi à 21 AI ? RATA D CoA” DO eg A i ae dt bo à | Î A «LA NOTARISIA » 87 desmus obtusus (Meyen) Franzé, désigne un ensemble de formes qui peuvent se répartir en deux groupes. L’ auteur propose de dénommer l’un de ceux-ci var. cornutus, et l’autre var. ecornis. La synonymie de ces deux variétés devient ainsi la suivante: var. cornutus Franzé = S. caudatus Corda var. ecornis Franzé = S. obtusus Meyen Cette modification me semble très admissible. Mais pour eviter un embrouillement de la synonymie, et pour rester en accord avec les lois de la nomenclature, M. Franzé aurait, me paraît-il, mieux fait de donner un nom nouveau à l’espèce qu’1l considère comme formée par la réunion de ces deux variétés. Je propose de donner à l’ensemble de ces formes le nom de S. variabilis, conservant aux deux variétés le nom et la synonymie qui leur a été accordée par M. Franze. M. De Toni dans son Sylloge Algarum (1), si- gnale 12 espèces, et se basant sur un travail antérieur de M. Lagerheim, il les classe comme suit: Scenedesmus Meyen. OBTUSI. 1. S. bijugatus (Turpm) Kütz. — S. obtusus Meyen. v. alternans (Reinsch) Hansg. v. radiatus (Reinsch) Hansg. v. minor Hansg. (1) De Toni, Sylloge Algarum, vol. I, p. 563. « LA NOTARISIA ÿ 2. S, denticulatus Lagerh. v. zig-zag Lagerh. v. linearis Hansg. 3. S. aculeolatus Reinsch. 4. S. hystrie Lagerh. 5. S. quadricauda (Turp.) Bréb.—s$. caudatus Corda. v. genuinus Kirchn. v. setosus Kirchn. v. horridus Kirchn. v. abundans Kirchn. v. Naegelii (Bréb.) Rabenh. 6. S. dispar Bréb. ACUTI. T.S. obliguus (Turp.) Kütz. v. dimorphus (Turp.) Rabenh. 8. S. antennatus Breb. v. rectus Wolle. Sp. dub. v. min. cogn. 9. S. rotundatus Wood. 10. S. polymorphus Wood. 11. S. Luna Corda. 12. S. senilis Corda. Si l’on admet les changements proposés par M. Franzé le tableau ci dessus devra être modifié, les espèces 1 et 5 se fondant en une seule sous le nom de S. variabilis Nob. Que deviendront dès lors les « LA NOTARISIA » 89 nombreuses, variétés que les auteurs ont rapportées à ces espèces ? Récemment M. M. Chodat et Malinesco ont fait paraître dans le Bulletin de l’ Herbier Bois- sier (1) une note sur le polymorphisme d’une espèce du genre Scenedesmus. Le cycle d'évolution de cette espèce comprendrait une phase Protococcus, une autre Raphidium et enfin un stade Dactylococcus. C7 est sur ce dernier genre d’Aloues que les auteurs attirent surtout l’attention. Le Dactylococcus infusionum Näg (2) est à supprimer de la liste des Algues, ce n’est qu un stade de développement du S. obliquus (S. acutus Mey.). Jai, comme le font remarquer ces deux auteurs, signalé dans mes observations sur le S. caudatus (3) des états comparables aux Dactylococeus, sans faire ressortir l’analogie qui éxistait entre cet état et le genre de Näceli. M. M. Chodat et Malinesco ne sont pas les premiers a avoir attiré l’attention sur le polymorphisme de ces Algues, déjà en 1890, M. Borzi communiquait à la Societé botanique Italien- ne une note préliminaire, dans laquelle nous trou- vons cette idée, que les Scenedesmus pourraient bien ètre les représentants des stades unicellulaires de plusieurs Algues. Il en serait de même des Raphidium. Quoiqu’ il en soit du polymorphisme des espèces de ce genre, je m’occuperai surtout de la description spécifique ; je tâcherai d’établir qu’elles sont les (1) Sur le polymorphisme du Scenedesmus acutus Mey. in Bull. de l’ Herbier Boissier I, 1893, p. 184. (2) Nageli, loc. cit., p. 86. (3) Bull, Soc, botanique de Belgique, XXVII, p. 71. 99 « LA NOTARISIA » espèces que dans l’état actuel on doit conserver, quelles sont celles qu’il faut relèguer au rang de sy- nonymes. i J'ai fait voir antérieurement que les variétés du S. obtusus Mey. ne sont pas de véritables variétés, mais simplement des formes qui ne représentent souvent qu'un stade du développement de l espèce. Les S. alternans et radiatus, crées par Reinsch, et placés par Hansgirg à la suite du S. obtusus Mey. comme variétés, ne sont en aucune facon différentes du type même. L’épine qui termine la cellule est absente, ce sera donc à la variété ecornis Franzé qu'il faudra rapporter les deux espèces créées par Reinsch. Quant à la var. minor, elle n’est aussi, qu’un stade de développement. La multiplication s’ opère chez les espèces de ce genre par la division en quatre d’une cellule mére; celle-ci n’est guère plus grande que la cellule du coenobium bien développé; les qua- tre cellules qui formeront la jeune Algue, devront donc être beaucoup plus petites. Dans une même cul- ture, on peut d’ailleurs observer toutes les grandeurs intermédiaires entre une forme minor, et une Aloue adulte représentant l’une ou l’autre des nombreuses varietés des auteurs. J'ai montré (1) que tous les états intermédiaires peuvent exister entre les cinq variétés rapportées au S. quadricauda, (var. genuinus, setosus, horridus, abundans, Nägelii), et qu’on ne peut par conséquent (1) De Wildeman, loc. cit. x « LA NOTARISIA » leur conserver des dénominations distinctes. Je ne crois pas devoir revenir longuement, sur ce point ayant donné dans ce travail une série de figures qui suffisent pour appuyer cette assertion (1). Nous avons vu aussi, que le S. dispar Bréb. doit être regardé comme synonyme de S. guadricauda, dont il n° est qu’une variation ce que démontrent les figures 34-38, 47-51 de la planche ci-jointe. L’ absence ou la présence des épines, leur dispo- sition plus ou moins régulière sur telle ou telle partie de la cellule ne peuvent servir de caractères suffisants pour permettre la création et le maintien d’ espèces différentes. Le Scenedesmus décrit par Lagerheim sous le nom de $. denticulatus, parait, du moins dans l’état actuel de nos connaissances constituer un type spé- cifique, tout en se rapprochant beaucoup du S.oblusus. C'est du S. denticulatus Lagerh, que se rapproche la forme que j'ai signalée dans les Pulletins de la So- ciete de Botanique (2) et qui s'était rencontrée en mélange avec le S. quadricauda. Cette forme parait avoir de grandes analogies avec cette dernière espè- ces, des coenobium pouvant présenter à l'extrémité de leurs cellules tantôt une épine tantôt une dent comme le montrent les figures jointes à la note citée (loc. cit. pl. I fig. 42). Notre forme ne diffère du type (1) M. Lemmermann in Versuch einer Algenflora der Umgegend von Bremen, décrit sans les dénommer plusieurs autres variations de cette espèce. (2) Idem.;-loc. cit, pl. I, fig.-27-38: 92 « LA NOTARISIA » S. denticulatus Lagerh. que par la présence d’une dent au lieu de deux à l’extrémité de chaque cellule. M. Lagerheim (in litt. 1888) m'écrivait que le S. denticulatus Lagerh. peut également se présenter avec une seule dent. Les deux variétés décrites par cet auteur, var. genuinus et var. 2ÿg-zag, sont dans le cas des variétes dont nous avons parlé plus haut ; elles ne sont que des stades de développement, et nous n'avons ancune raison de les conserver. | La var. linearis Hansg. se rapporte à la var. genuina Lagerh. Quant au S. obliquus Kütz. et à sa var. dimor- phus, j'estime que l’on ne peut séparer spécifiquement ces deux formes. Le S. obliquus type doit être consi- déré comme issu d’une cellule mère par la division successive des cellules qui le composent. Ces divisions se sont faites par des cloisons transverses, obliques par rapport au grand axe de la cellule. Elles n’ appa- raissent en général que dans les cellules médianes du thalle, comme le montrent les figures publiées par Ralfs (1) et celles de notre planche (fig. 8, 19, 25, 26); elles donnent ainsi naissance à des associations dont les cellules, sont situées à des niveaux différents. d’où le nom obliquus.- | Les deux coenobiums filles constitués, peuvent rester réunis pendant quelque temps, et constituer un ensemble d’ aspect particulier (fig. 8, 19, 23). La var. dimorphus telle que nous la trouvons figurée doit être (1) The British Desmidiae, PI. XXXI, fig. 15 a. “LA NOTARISIA » 93 considérée comme, un coenobium dont les cellules se sont divisées par des cloisons dirigées dans le sens du grand axe, et qui ont formé ainsi des associations dont toutes les cellules sont situées au même niveau. Ce serait plus tôt cette dernière forme qui devrait être considérée comme type. Lorsqu'il sort de la cellule mère le Scenedesmus est constitué par quatre cellules disposée alternative- ment à des niveaux différents. Il répond alors à la forme zig-zag que certains auteurs ont décrite chez d’autres espèces. Les cellules filles sont mises en li- berté par le déchirement irrégulier de la membrane de la cellule mère, ou elles sortent de cette dernière par une fente longitudinale (fig. 18, 20, 22). Les cellu- les mères sont en général isolées, elles sont ellitiques et lécèrement mucronées à leur extremité. A cet état elles rapellent la forme des cellules du S. denticula- tus Lagerh. (fig. 1, 9, 13). Ce mode de reproduction paraît se présenter surtout abondamment vers la fin de hiver. C° est le stade de la division d’une cellule mère en quatre cellules filles que M. M. Chodat et ‘ Malinesco rapprochent du Dactylococcus HSE La cellule mère au lieu de donner naissance à quatre cellules filles, peut donner naissance à un plus grand nombre de cellules comme le montre la figure 18; elle paraît aussi ne se diviser parfois qu’en deux. Toutes ces modifications peuvent s’observer dans une même culture et suivant la facon dont se dispo- sent les cellules, à la sortie de la cellule mère il y a constitution d’un coenobium qui se rapporte plus ou di 94 « LA NOTARISIA » moins à l’une ou l’autre des variétés. Une association de forme dimorphus peut d’ailleurs se transformer ultérieurement en forme obliquus ; il suffit pour cela que des cloisons obliques par rapport au grand axe apparaissent dans les cellules, et que cette division n'ait lieu comme je l'ait dit plus haut que dans les cellules centrales du coenobium. M. M. Chodat et Malinesco ont d’ailleurs fort bien montré les aspects différents sous lesquels ce Scenedesmus se présente; les dessins qui accompa- gnent leur note en montrent quelques uns. Les figures que nous donnons dans la planche ci-jointe indiquent de quelle manière se constitue le S. obliguus au dé- triment d’une cellule mère elliptique. Dans mes cul- tures, c’est à dire dans le liquide ou l’ Algue avait été récoltée, je n'ai pas observé toutes les transfor- mations que M. Chodat et Malinesco, ni celles que M. Beyerinck (1) ont observées. J'ai cependant re- marqué depuis longtemps des cellules mères de S. ‘obliguus, dont la forme rappelait celle du Raphidium minutum Naeg. J’ai pu observer entre la cellule semi lunaire et la cellule elliptique telle qu’elle se rencontre le plus fréquemment toutes les formes de transition. Les figures 10, 11, 16 de notre planche représentent des formes transitoires. Les observations de M. Franzé, et celles que nous venons de rapporter réduisent notablement les (1) Culturversuche mit Zoochlorellen, Lichenengonidien und andere niederen Algen in Bot. Zeit. 1890, pl. VII. pa à Cr p (E Mds Mu e, x « LA NOTARISIA > 95 espèces du genre Scenedesmus. Il n’est pas impossible que par de nouvelles recherches, lon n’arrive à en supprimer encore d’autres. Le S. antennatus Bréb. pourrait bien être dans ce cas; il ne diffère en effet du S. obliguus que par la présence de globules à lextré- mité des cellules de son thalle. Il ne paraît d’ailleurs plus avoir été revu depuis les recherches de Brébis- son et de Ralfs. M. Cooke tout en signalant ce caractère différen- üel, figure dans son ouvrage (2) des cellules dont les extrémités ne sont pas pourvues du globule en question. Je ne vois pas comment on peut dès lors différencier le S. antennatus du S. obliquus; M. Cooke n’a non plus d’ailleurs retrouvé cette espèce en Angleterre. Le S. denticulatus Lagerh., très voism du S. aculeolatus Reinsch, n° en est peut être qu’une variété; ces deux espèces ont elles même beaucoup de points de contact avec le S. variabilis nob ; elles constituent peut être une transition entre les var. ecornis Franzé et cornutus Franzé. | Quand on compare les différentes figures pu- bliées par les auteurs, et surtout quand on observe sur le vivant les diverses formes que revétent les espèces de ce genre, l’on est porté à se demander si les espèces que l’on sépare aujourd’hui ne devront pas être réduites en une ou deux espèces seulement. Ces changements dans le genre nous amènent (1) British Freshw. Algae, vol. II, pl. XIII, fig. 7. ENT TRE L ” à 1° n) x : TT PT AT. È net i “ 74 £ | Maé Le E ME % . è è à 96 LA NOTARISIA D RE I tout naturellement à modifier un peu le tableau que j à reproduit précédemment; d’après ce que nous venons de voir, on pourrait le former comme suit. Scenedesmus Meyen. OBTUSI. | «a 1. S. obtusus (Meyen) Franze. Es. Var. ecornis Franzè — S. bijugatus et var., 4 De Toni Sylloge, p. 563. | Var. cornutus Franzé = S. ne. et var., De Toni loc. cit., p. 265. S. dispar Bréb., De Toni loc. cit. p. 566. 2. S. denticulatus Lagerh. — S. denticulatus et 4 var., De Toni, loc. cit. p. 564. > 3. S. aculeolatus Reinsch, De Toni loc. cit. p. 565. 3 4. S. hystrix Lagerh., De Toni loc. cit. p. 565. ACUTI. 5. S. obliquus (Turp) Kütz. — S. obliquus et var. dimorphus, De Toni loc. cit. p. 566. 6. S. antennatus Breb. Var. rectus Wolle, De Toni loc. cit. p. 567. Sp- dub. v. minus cogn. . S. rotundatus Wood, De Toni loc. cit. p. 567. > . S. polymorphus Wood, De Toni loc. cit. p. 567. È . S. Luna Corda, De Toni loc. cit. p. 568. . S. Senilis Corda, De Toni loc. cit. p. 158, [ES D'OCA « LA NOTARISIA » 97 Les caractères de ces six espèces rentreront dès lors dans les descriptions qui suivent. M. Franzé place le genre Scenedesmus entre les Sorastrum et les Pediastrum, d'après cet auteur des liens très étroits umiraient les Scenedesmus aux Selenastrum; le S.antennatus serait le trait d'union. Il est difficile d’ établir dans l’état actuel de nos con- naissances de tels rapprochements car l’on ne connait encore que bien imparfaitement la reproduction de ces trois genres et leur cycle d’évolution. Je ne vois pas les rapports qui unissent le S. antennatus, dont l’exi- stence est très douteuse, et les espèces qui constituent le genre Selenastrum. Il est cependant certain que d’après ce que nous connaissons c’est près des Pe- diastrum qu’ 1l faut placer le genre Scenedesmus. Scenedesmus Meyen (1829). D Dove Moi, Acad. Leop. uat..«cur. XIV, 2, p. 774, t. 43; Négeli Gattungen einzelliger Algen in Nouv. Mem. Soc. Helvétique des sc. nat. Zürich 1849; Ra- benh. FI, Alg. Eur. III, p. 63; De Wildeman Obser- vations algologiques I, in Bull. Soc. Bot. Belg. 1888, p. 1; Lagerheim Pediastrae Protococcaccer och. Pal- mellacéer in Ofvers. af. Kongl. Vet. Ak. Fürhandl, Stockholm 1882; De Toni Sylloge Algarum I, p. 563; Chodat et Malinesco sur le polymorphisme du S. acu- tus Meyen in Bull. Herb. Boissier t. I, 1893, p. 184; Scenodesmus Kütz in Linnaea t. XVII, p. 84 (1843); Tessarthra Ehrenb. Infusionsthierchen etc. i p. 144 ex parte. 98 | «LA NOTARISIA » Algues constituées par un coenobium de 2 à 16 cellules elliptiques, ovoides, fusiformes on falciformes, munies on non de dents on d'épines, et réunies généralement en séries paires. Thalles rarement formés par une cellule isolée. Multiplication par division cellulaire. Division du contenu d'une cellule mère elliptique, parfois semi lunaire et générale- ment isolée en 4 ou plus de cellules filles. Celles-ci restent pendant un certain temps incluses dans la membrane externe (phase Dacly'ococcus Chodat et Malinesco\. La membrane de la cellule mère se déchire irrégulièrement, ou il se forme une fente longitudinale par laquelle le nouveau coenobium est mis en liberté. Chaque cellule peut se diviser longitudinalement en deux, ou transversalement. Cette division ne siège en gé- néral que dans les cellules médianes du coenobium. Les nou- velles séries de cellules formées de cette facon sont plus on moins obliques D'après certains auteurs ces Algues possè- deraient un stade Prolococcus et Raphidium. Chaque cellule renferme un chromatophore laminaire entier ou découpé tapissant la paroi interne de la cellule et disposée en calotte, en sphère ou spirale. Chromatophore à un pyrénoïde arrondi apparent. Le noyau, petit est appliqué contre la paroi et souvent caché par le chromatophore. Reproduction sexuée inconnue, À Cellules elliptiques, ovale ou plus ou moins cylm- driques, obtuses à leurs extrémités, lisses ou mu- nies de dents ou d’épines ........ Sect. Obtusi Lagerh. a Cellules à parois lisses ou munies de dents ou d’ épines peu nombreuses. Cellules lisses ou munies d’épines . ..... | S. variabilis Nob. 1. Cellules lisses . . .. var. ecornis Franzé, « LA NOTARISIA » 99 Cellules munies d’une, deux ou plusieurs épines _ plus ou moins longues... var. cornutus Franzé. Cellules munies de dents courtes seulement à leurs extrémités. Cellules ovales ou ovales elliptiques, pouvues de 1 à 3 dents à leurs extrémités . .., S. denticulatus Lagerh. 2 Cellules oblongues cylindriques, pouvues de 6 à 7 dents à leurs extrémités..... S. aculeatus Reinsch 3. b Cellules à côtes garnies d’aspérités courtes. S. Hystrix Lagerh. 4. B Cellules pyriformes ou falciformes plus ou moins aiguës au moins à une de leurs extrémités. Sect. Acuti Lagerh. Cellules terminées en pointe à leurs extrémités S. obliquus (Turp.) Kütz 9 Cellules terminées en pointe, mais munies à leurs extrémités d’un petit globule hyalm S. antennatus Bréb. 6. 2 1. S. variabilis Nob.; S. obtusus Franzé Beitrage | zur Morphologie des e in Termeszetrajzi Füzetek, Budapest 1892, p. 144. Coenobium composè de 2 à 8 cellules oblongues ellip- tiques plus ou moins cylindriques, très variables dans leur grandeur. Constitué par deux variétés. Var. ecornis Franzé loc. cit.; S. bijugatus (Turp.) 7 RASE e de de 0 r Cr Tes LS I “n VAR RR e LR FAN PATORE "100 | « LA NOTARISIA » à Kütz. Synop. Diat. p. 607; Lagerh. Pediastr. p. 60; Hansg. Prodr. Ale. p. 114; Achnantes bijuga Turp. Aperc. p. 310, t. XIV, fis. 4; A. quadrijuga Turp. loc. cit. p. 310, t. XIII, fig. 5; A. quadralterna Turp. loc. cit, pS311,t. XII, fig. 7; 0070 ped © Doit _ deg IL, A NO TA RISIiIA, , COMMENTARIO FICOLOGICO GENERÀLE PARTE SPECIALE DELLA RIVISTA “ NEPTUNIA TT 22 Direttore: DAVID LEVI-MORENOS —— Redattore : E. DE WILDEMAN. AUX LECTEURS DE LA « NOTARISIA » Les nombreuses occupations de M. le D.° David Levi-Morenos rédacteur de la « Notarisia » depuis 1886, l’empêchent de consacrer un temps suffisant à la publication réguglière de cette. Revue. C’est pourquoi M. Levi-Morenos, a bien voulu nous confier la rédaction de la « Notarisia ». Comme précédemment le journal paraltra par fascicules tous les deux mois. Ceux ci com-. prendront outre des travaux originaux, des comptes rendus critiques, des analyses bibliogra- piques, des notes de technique microscopique, des notices biographiques, des comptes rendus. de Congrés, etc. Nous tàcherons de donner surtout de l’extension aux comptes rendus critiques, qui sont en général plus intéressants que de simples analyses bibliographiques que l’on peut trouver. : dans la plupart ces recueils periodiques. Nous prions instamment tous ceux qui s’ occupent de l'étude des Algues de bien vouloir. nous venir en aide, soit en collaborant à la rédaction, soit en nous envoyant des exemplaires. de leurs travaux. Nous les prions de nous faire parvenir deux e»emplaires de leurs travaux. Toute brochure reçue fera l’otjet d’une analyse dans le Journal. Nous comprendrons aussi dans le cadre de cette publication tout ce qui se rapporte aux parasites des Algues, parasites végétaux et animaux. Les questions de symbiose entre les Al- gues et les autres organismes rentrent tout naturellement dans le cadre de la « Notarisia ». Nous espérons pouvoir maintenir la « Notarisia » dans la situation ou elle est arrivée. Mais pour pouvoir réaliser ce desiderata, il faut que les collaborateurs qui ont apporté leur- concours à M. Levi-Morenos ne nous abandonnent point. C’est surtout sur eux que nous com- ptons pcur rendre Ja « Notarisia » de plus en plus intéressante, pour faire de cette Revue, un. péricdique unique dans son genre, intéressant tout particulierement les Algoiogues, mais offrant. annuellement aux botanistes, non spécialistes un ensemble des données nouvelles acquises en Algologie, tant au point de vue de la Systématique, que de la Physiologie. E. DE WILDEMAN Ph "al A An? 3 PE, = A 1 È, Pi, A New: Lt Vago AA SUPER Rea me PU, DIN se CAR ITRI « de à PC TA Pi ‘ F ss DE. = ‘LA NOTARISIA, 3 COMMENTARIO FICOLOGICO GENERALE 4 d Parte speciale della Rivista Neptunia | i | Anno 1895 | N. 5 10 D LAGHI ALPINI VALTELLINESI 4 "i RICERCHE E STUDI bi È i DEL iù % si Dort. PAOLO PERO : 4 È PARTE SECONDA | 4 | VALLE DEL LIRO (SPLUGA) ‘4 Troppo lungo e troppo arduo sa- rebbe il descrivere anche rapidamente 4 Le 1 diversi e sempre interessanti aspetti ur dei laghi alpini. A BaRrETTI, 1886. SQ La Valle del Liro o di S. Giacomo è una delle 4 principali, dopo la Valle dell’Adda, che appartiene alla 300 provincia di Sondrio. Essa è diretta da N. a S. cioè 3 corre perpendicolarmente al sistema alpino, al con- «Sa trario della Valtellina, la quale si mantiene, nel mag- cc gior suo percorso, pressochè parallelamente al siste- E ma stesso. Presenta una lunghezza di Km. 27, dal 29 Giogo dello Spluga fino a Chiavenna, dove le sue ci acque si versano nel fiume Mera, che percorre la Valle Pregallia ad E. di Chiavenna, col quale mette Mi: foce nel lago di Mezzola, dopo un comune percorso e 118 di Km. 12. Però anche questo secondo tratto do- vrebbe conservare il primo nome del Liro, poichè x esso ne è orograficamente la continuazione, mante- « LA NOTARISIA ÿ nendo la medesima direzione dal Fee dello Spluga — | al lago di Mezzola. Per questa ragione e perchè il maggior numero di laghi, che formano l'oggetto di studio di questa seconda parte, sì trovano sulle pendici dei versanti della Valle del Liro, abbiamo preferito questo nome a quello di Valle del Mera, del quale il Liro è tri- butario, avendo il Mera un percorso assai più lungo, ma per la maggior parte nel territorio svizzero. La Valle del Liro è contraddistinta per le sue dirupate e scoscese pareti, che si continuano colle maggiori vette delle Alpi Retiche, le quali la circo- scrivono e delimitano dalle vallate collaterali. Tra le cime più elevate vanno annoverate il pizzo Tambò (3279 m.), il pizzo Terre (2902 m.), il pizzo de’ Piani (3173 m.), la cima di Baldisco (2811 m.), il pizzo Quadro (3013 m.), il pizzo Fo- rato (2978 m.), il pizzo del Torto (2721 m.), ed il Pizzaccio (2589 m.), che innalzandosi sulla sponda destra della Valle la separano da quella di S. Ber- nardino o Mesolcina. Il versante sinistro ha per limite le vette del Pizzo Suretta (3027 m.), del pizzo di Lago Nero (2709 m.), del pizzo d’Hemet (3210 m.), del pizzo Sterla 3022 m.), del pizzo Groppera (2948 m.), del pizzo Peloso (2779 m.), del pizzo Stella (3162 m.), che la separano dalla Valle di Lei; e più a S. termina & LA NOTARISIA Ÿ 119 col pizzo di Somma Valle (2742 m.), col pizzo Alto | (2476 m.), e col pizzo Guardiello (2091 m.), che la DI dividono dall’estremità O. della Valle del Mera. | Sulle due sponde della Valle del Liro sono aper- te minori convalli, nelle quali scorrono torrenti, che sono generalmente gli emissari dei laghi alpini. I fianchi della Valle sono ripidissimi e si alter- nano con rari altipiani, i quali segnano la durata deli’ intermittenza avvenuta durante il sollevamento alpino che portò questa catena all’attuale assetto oro- grafico. I ripidi pendii sono generalmente rivestiti da numerose frane talora di grossissimi elementi do- vuti al distacco e alla frattura degli strati rocciosi, che successivamente venivano emergendo per l’azione impellente delle forze endogene. Qua e là s’osservano pure traccie del lavoro gla- ciale. Lembi morenici rivestono talora i versanti ac- cennati, ma generalmente ad una altezza assai su- periore all’attuale corso del fiume. Il colle degli An- dossi, 11 piano dei Cavalli e l’altipiano di Motta ven- 4 nero bellamente levigati ed arrotonditi dall agente | glaciale. Nella parte superiore della Valle di Made- È simo presso il lago d’ Hemet ed il passo omonimo esi- È stono molteplici testimonianze del lavoro glaciale come E diremo parlando del lago di questo nome. Più in basso ù ad O. di Olmo, nella Val Drogo, una potente forma- zione morenica s’insinuò in questa Valle e venne a depositarsi sul suo versante destro, da dove facil- 4120 « LA NOTARISIA » mente, di tempo in tempo, precipita nel sottostante torrente. Depositi minori occupano 1l thalweg della Valle, quali sono gli ubertosi terreni sui quali sorgono i pae- selli di S. Giacomo, di Gallivaggio e di Prestone. Geologicamente la Valle del Liro comprende i terreni più antichi con qualche minore formazione dell’ era mesozoica. Sono gneis granitici, micacei e cloritici, ed una gran lente di Dolomie infraraibliane e di calcare corallino. Ognuno di questi terreni com- prende uno o più laghi. Questi laghi sono collocati tutti ad una altezza pressochè costante, che supera generalmente di poco 1 due mila metri: solo uno, il lago Aszurro o di Motta, si trova ad un livello alquanto inferiore (1848 m.). Essi infatti sono quasi tutti d’origine orografico- tettonica; pochi sono d’origine morenica. Si trovano perciò generalmente collocati fra l’aperture delle te- state degli strati, che s’innalzano fortemente inclinati sull’ orizzonte. Lo studio dell’origine dei laghi spiega eziandio l’origine di questa come della maggior parte delle Vallate alpine ; le quali, presentando pressochè co- stantemente l’accennato assetto degli strati o forte- mente inclinati sull’ orizzonte o contorti o lacerati, dimostrano che sono dovute unicamente a fenomeni di sollevamento compiuti dalle forze endogene, le quali hanno portato i rilievi montuosi all’attuale con- figurazione orografica. Le correnti acquee insinuandosi in queste spac- è DI E hi "& È e $ 3 È ul 4 { à Les tds pat tit ie: RE fl "128° cature ne levigarono alquanto le sponde preesistenti, trasportarono a Valle i detriti, che facilmente si for- mavano dalle recenti rotture, tendendo a colmare la parte più inferiore di queste. I molteplici laghi alpini adunque, posti gene- ralmente a’ piedi delle somme vette, sono là a te- stimonianza dell’ opera immane ed indefessa del gran- de sollevamento del sistema delle Alpi, attraverso al quale si formarono per dilacerazioni, le numerose Valli, che lo percorrono in ogni direzione. Il dott. F. Rolle, nel suo prospetto geologico del Chiavennese (1), attribuisce la formazione di questi laghi all’ azione escavatrice dei ghiacciai ed alla ero- sione. Ma questa origine non è troppo sostenibile, poichè, come ha ripetutamente dimostrato lo Stop- pani (2), 1 ghiacciai non scavano, ma solo levigano ed appianano le roccie sulle quali camminano. Limitandomi pertanto alle ricerche geognostiche e biologiche dei laghi alpini, pur abbondanti in que- sta regione valtellinese, esporrò il risultato delle mie ricerche intorno a’ medesimi, col metodo stesso che ho seguito nello studio dei laghi della Valle dell’Ad- da (3), cioè secondo le istruzioni date dal principe degli studiosi dei laghi, il prof. Forel dell’Accademia di Losanna (4). (1) Uebersicht der geologischen verhältnisse der Landschaft Chia- venna in ober Italien. — I. F. Bergmann 1878. (2) Vedi specialmente: L’Era Neozoica in Italia nell'opera La Geo- logia d’Italia di A. Stoppani e G. Negri — Milano, Vallardi, 1878. (3) Vedi la nostra pubblicazione: 1 laghi alpini Valtellinesi — Parte prima — Valle dell'Adda — Nuova Notarisia — Serie IV, 1893. (4) Instructions pour l'Etude des Lacs — Saint Petersbourg 1887. « LA NOTARISIA » & LA NOTARISIA ÿ E poichè, fondamento d’ogni vita lacustre sono le alghe, le quali, depositandosi in grandissimo nu- mero sul fondo di ogni lago, formano quel fittissimo tappeto, chiamato Feltro organico, sul quale posano . le acque che danno sviluppo agli esseri più elevati dei laghi, così fu mia cura precipua di ricercare e studiare in modo speciale quei minutissimi esseri ve- getali che sono il principio della vita aquatica. Di tutte le alghe poi la famiglia che trovasi in maggior copia è generalmente quella delle Diatomee : lo studio principale adunque vuol essere il diatomo- logico. In alcuni laghi trovai anche straordinariamen- | te abbondanti le Desmidiee, e queste pure cercai di studiare più accuratamente che nella prima parte. Non tralasciai poi, quando mi si offriva l’op- portunità, di far pesca dei preziosi Æntomostraci, che formano la fauna pelagica, la quale è rappresentata pur da alcune forme in tutti 1 laghi alpini anche più elevati, e che in maggior numero di specie vive in prodigiosa quantità nei nostri grandi laghi subal- pini, così ben studiati sotto questo rapporto, dal prof. Pavesi dell’Università di Pavia (1). Ebbi specialmente a lamentare che per questa parte le mie ricerche tornassero assai imperfette, non avendo potuto che in qualche caso spingermi nel- l’alta regione pelagica dei laghi, essendo essi quasi tutti privi del mezzo più indispensabile per tali ri- (1) Vedi specialmente l’opera: Altra serie di ricerche e studi sulla fauna pelagica dei laghi italiani — Atti Soc. Ven. Trent. Padova, 1883. « LA NOTARISIA » 123 cerche cioè di una barca, colla quale poter calare la opportuna reticella Müller sotto al limite di vi- sibilità, essendo quelle acque dotate di straordinaria trasparenza. Raramente mi fu dato di poter praticare con frutto simile pesca dalla sponda. Nella regione valtellinese, dianzi tratteggiata, sono circa 20 1 laghi alpini, dei quali io ne esplorai 12, scelti fra 1 più importanti, nella rassegna dei quali seguirò l’ordine stesso col quale li ho visitati, cioè rimontando la sponda destra della Valle e di- scendendo poi sulla sinistra. Aggiungerò da ultimo 1 due laghi che appartengono al versante del Reno, il Lago Ballone ed il Lago Ghiacciato, posti sulle sponde della Valle di Lei; ed il Zago dell'Acqua Fraccia, che manda le sue acque nel Mera. Ji IL LAGO DI TRUZZO. Il lago con immenso scintillio azzurro sorrideva sotto le masse fo- sche delle montagne. P. Liov, 1884. I. Cenni orografici, geologici, fisici. Una grigia, cupa cerchia montuosa forma il circo di raccoglimento della Valle e del lago di Truz- zo, il quale ne occupa la porzione più meridionale e sì scarica nella Valle del Drogo, che incide il ver- sante destro della Valle del Liro, in cui mette foce di poco sopra S. Giacomo. 124 & LA NOTARISIA » La cerchia menzionata si compone di brulle ed ardite vette le quali chiudono un assai tetro pano- rama alpino, il quale non offre nè una di quelle tanto morbide movenze ondulate di terreno, nè un ameno erboso poggio, che donano tanta bellezza alle nostre Alpi. Sono il pizzo del Torto (2721 m.), che s’in- nalza a S.0.; il pizzo Corno (2968 m.) ed il pizzo. Fermo (2848 m.) ad O.; il pizzo del Quadro (3013 m.) a N.0.; il Dosso Mottasio (2878 m.), a N.; il pizzo Truzzo (2722 m.), il monte Alpigia (2349 m.) ad E. ed il pizzo Camoscie (2457 m.) a S. E., i quali, specchiandosi nelle acque, vi concentrano direi il pro- prio squallore e le privano di quell’ incantevole bel- lezza della quale è sempre sì vagamente dotato ogni lago alpino. Nè i fianchi della Valle sono meno orridi, poi- chè le cime or menzionate si continuano nelle por- zioni inferiori fortemente accidentate in numerose e scoscese balze, sulle quali posano or isolati, or cao- ticamente disposti enormi ed informi massì precipi- tati dall’alte cime. La fantasia popolare trova la ragione di tanto squallore di Natura nella residenza ab antico delle anime malvagie che qui furono sempre rilegate per espiare lor colpe ed essere tormentate da’ malefici spiriti, i quali di tempo in tempo incendiavano tutta questa località ; indi lo squallore ch’essa presenta. Tra gli abitanti dei luoghi vicini è pur co- mune la credenza che queste anime periodicamente sì rifugiano nel lago, dal quale fanno sentire lor ge- BR VERE Rea fia Î h DA v" ‘ d « LA NOTARISIA ÿ 125 miti specialmente nel tempo in cui gli alpigiani s'avvicinano a quei monti o se ne dipartono. Ognuno di quegli abitanti infatti insisterà a farvi credere che nelle varie stagioni il lago muggisce, che manda for- tissimi getti d’acqua intermittenti, che s’ abbassa di tanto sotto il livello ordinario quanta è l’altezza delle più grandi vette circostanti, e che esso non ha fondo, ma che comunica colle parti più interne della terra! Di più vi sono molte altre leggende, che ciascuno di quei montanari racconta differentemente secondo le tradizioni della sua famiglia e crede siano le sole vere. Indi forse il nome tetro di 7rwzzo che si eb- bero la Valle ed il Lago in discorso. * # % Questo lago ha una forma irregolare non ben definibile. Si compone come di due parti: una mag- giore per ampiezza e profondità, che occupa la porzione terminale della Valle ; ed una minore che si stacca da quella per un forte restringimento e che piegando alquanto da S.E. a N.0. si continua senza nessun dislivello col fondo della Valle medesima. Di più la porzione di piano torboso a N. O. mostra come il terreno vada sempre guadagnando superficie sulle acque e come detta parte di Lago vada pur continua- mente riducendosi. Le acque sono infatti assai poco profonde, non raggiungono in media che due metri di spessore, e lasciano dovunque scorgere il letto anche nella porzione mediana. 126 « LA NOTARISIA » La parte importante e che forma propriamente il lago è dunque la prima. Essa distaccasi dalla mi- nore per un forte piegamento verso S. e per la no- tevole profondità che acquistano subito le sue acque appena dopo la stretta gola, che divide le due parti. Considerata da sola la porzione maggiore e più importante del lago, si può dire che essa presenta una forma complessivamente quadrangolare, con va- rie sporgenze ineguali alla estremità dei lati. Altre numerose sporgenze ed insenature danno al lago una grande irregolarità. Le sponde sono per lo più fortemente inclinate e formate da promontori o baluardi, che staccandosi dai monti circostanti, s'avanzano talora perpendico- larmente sulle acque, sicchè il lago non è accessi- bile che in qualche parte, cioè specialmente in cor- rispondenza degli angoli del quadrilatero. Due degli accennati promontori o speroni montuosi s’avvicinano da una parte e dall’altra a S. del lago, e ne chiu- dono le cupe e cerulee acque. Questo lago è dun- que chiaramente di origine orografico. Il dott. Rolle, nell’ opera citata, al capitolo della formazione dei laghi — Die See-Bildung — attri- buisce l’origine del lago di Truzzo ad un fenomeno di erosione glaciale posteriore a quello della forma- zione della Valle omonima. Ma non si comprende an- zitutto come abbia potuto verificarsi una erosione così potente in una roccia di massima durezza e per un tratto di soli pochi metri; poscia perchè una tale ero- sione avrebbe pur dovuto esportare i baluardi roc- cda PE Y UA } Li ® 1 % ld Pet Le # 0 di 2 3 SA el die 127 ciosi che s’ innalzano sul versante destro della Valle del Drago, i quali intercettando il corso delle acque danno origine al lago in discorso. Esso ha un notevole affluente che raccoglie i numerosi ruscelli che talora precipitano in belle ca- scate filanti fra balza e balza dalle varie pendici della Valle di Truzzo ed un’abbondante emissario, che si scarica a S. S. E. fra i due promontori sopra men- zionati. € LA NOTARISIA » K * * Le sponde del lago sono quasi ovunque libere da detrito, onde lasciano scorgere assai bene la forma- zione e la struttura della roccia in posto. Questa è di natura eminentemente felspatica ; è un gneis centrale a grana finissima, nella quale ora è assai scarsa, ora manca affatto la mica. Il quarzo stesso s'incontra qua e là in grandi vene, che percorrono la massa fonda- mentale in ogni direzione, e sulla quale spiccano per la loro candidezza lattea. Numerose diaclasi fendono la roccia in ogni senso, sicchè non torna sempre facile scoprirne la non chiara stratificazione. Questa si mo- stra abbastanza bene evidente nei due promontori che s° innalzano di circa 45° sull’orizzonte, diretti da E. ad O. e formano l’erto pendio chiamato Mot della Cola, prospiciente la Valle del Drogo. Questa formazione sl estende per tutta la por- zione maggiore della Valle di Truzzo e del Drogo e si continua pure sul versante opposto della Valle del Liro, sino alla Valle dell'Acqua Fraggia, nella cui parte superiore assume struttura eminentemente gra- "105 « LA NOTARISIA » nitica. Le vette del pizzo Quadro e del pizzo Fermo, che limitano la porzione più alta della Valle, sono formate di gneis micaceo ed ardesiaco, che s’ estende in tutta la parte superiore della Valle del Liro. * * * Per la configurazione montuosa dianzi accen- nata dei contorni del lago, si deduce come esso debba avere una assai notevole profondità. Infatti essa è tale che difficilmente avviene di incontrare in altri laghi alpini. Qui le sponde non si insinuano dolcemente sotto le acque per modo che il lago vada acquistando suc- cessivamente la profondità massima, che sì verifica generalmente solo in qualche piccola parte, ma si ab- bassano assai rapidamente, onde anche al piede di queste il fondo del lago si trova in molti punti già su- periore alla profondità media. La corda metrata infatti scese in molti punti, a pochi metri di distanza dalla sponda destra, a 32, 34 e 36 metri, in corrispondenza dei tre piccoli promontori di questa parte del lago. Nella massima sua lunghezza, partendo dall’ affluen- te verso l’ emissario, si passa successivamente per sette sondaggi equidistanti a 10, 18, 26, 54, 70, 44, S metri. Verso la sponda sinistra poi, e precisamente sotto l’alto promontorio che si stacca dal monte Alpigia che sorge ad E. del lago, incontrai la profondità maggiore di 72 metri. Nè si può dir questa la vera profondità massima, poichè il piombo veniva talora ad impigliarsi dr PT DRE AR CTP COR CE RES 4 = e | ) d , 129 in vari ostacoli come di massi caoticamente disposti. In- fatti il bidon Forel, calato in corrispondenza di questo punto, per la pesca degli esseri abitanti la regione abis- sale, oltre ad impigliarsi anch’esso assai più facilmente, sicchè con grave difficoltà riuscivo a ritrarlo alla su- perficie, non mi riportò mai nessuna porzione di limo che indicasse fondo lacustre. Più a S. del punto ac- cennato, dove deve esistere la profondità massima, si ha appena la profondità di 25 metri e verso N., pure ametà circa della distanza dell’affluente, ottenni la pro- fondità di 44 metri. Il fondo del lago quindi è formato da parecchi versanti di ineguale inclinazione, che sono la continuazione della accidentata orografia esterna. Va cioè abbassandosi meno rapidamente dalla parte N. verso S, fino poco oltre la metà del lago; alquanto più rapidamente nella parte opposta verso l’emissario e nella direzione da O. ad E. Più forte assai è poi la inclinazione sulla sponda E. onde in questa parte esi- ste la profondità massima, cioè al piede del più alto rilievo esterno. Intrapresi le osservazioni termiche dell’ acqua ad un’ora pom. del giorno 1° Agosto 1893, con cielo fattosi rapidamente piovigginoso. Infatti alle ore 11 ant. osservai una temperatura di 15° C. che al cominciare di queste osservazioni era discesa a 9° C. Le acque mantenevano quindi superficialmente una temperatura superiore a quella dell'ambiente esterno. Osservai po- scia come la temperatura interna delle acque andava successivamente abbassandosi fino a 40 metri di pro- fondità ; da questo punto si mantennero sempre co- « LA NOTARISIA » 130 « LA NOTARISIA » stanti fino a toccare la profondità massima secondo il quadro seguente : Profondità in m. 0 10 20 30 36 40 50 60 70 72 Temper. centigr. 10° 8° 70 504 502 5o 50 50 50 %o Le acque presentano un colore azzurro cupo quasi nero, onde sono da ascriversi al numero III della scala Forel, da me pure usata nello nuda dei sa della Valle dell'Adda. È certamente per questo colore oscuro delle ac- que, che producendo alto contrasto colle nude e bigie roccie dei dintorni del lago, la fantasia popolare venne fortemente eccitata come da qualche cosa di sopranna- turale e meraviglioso, sicchè col succedersi delle varie generazioni sì crearono e tramandarono le leggende sopra ricordate. Queste acque tuttavia hanno assai notevole tra - sparenza, non molto differente da quella di altri laghi alpini: il disco Secchi, calato mediante la solita corda metrata, in corrispondenza della profondità massima, segnò a 6 metri il limite della visibilità. Il lago trovasi all’altitudine di 2053 metri sul mare, secondo le tavolette di campagna dell’ Istituto militare di Firenze e presenta la superficie 208000 mq. come si rileva dalle misure del Cetti (1). (1) Elenco dei laghi della Valle dell’ Adda, in appendice alla rela- zione sulla piscicoltura dei laghi alpini letta dal Prof. Carlo Bonadei al VI congresso degli Alpinisti Italiani, tenutosi in Bormio nella Valtellina, il 31 Agosto 1873. — Bollet. del Club Alp. It. vol. VIII num. 23, 1875, * 4 Io IP EN da TR # N +7 MEM ERE ACI La 971 ®, \ y ; RAA PA d à 4 Cs » #4 à « : DI li Ù D n de Î Ì ji li x ren o pe \ , « FX Q Pr Lu ES. e i, uti n pa is ac ORI TOTP divida Li > “math AA € È o DPCEITE * # vil beta FFT — 01 ii { dai ti a SIRO VA AIN SRG PTE PRE DR I Li RAT OR ah Ra Pira ONE (Nb = PROSE 20 si a ice sit Fat î airs: Pi à SU * NE € LA NOTARISIA » IT. Studio della Flora Le cognizioni più importanti perd da acquistarsi intorno ad ogni lago, sono quelle che riguardano la biologia degli esseri che in quelli vivono o vi hanno in qualche modo relazione. Studieremo quindi le pian- te e gli animali che si trovano in ognuna delle tre re- gioni lacustri, indicate da Forel come le più impor- tanti di ogni lago cioè la regione litorale, la regione pelagica, e la regione abissale. A queste aggiungerò, come già feci per altri laghi, una quarta regione, che diremo esterna, nella quale comprendo lo studio di quegli esseri terrestri, che pur vivendo fuori delle acque, crebbero quasi specchiandosi in esse. Ciò vale a stabilire meglio le condizioni biologiche interne di ogni lago, le quali non possono essere certamente affatto indipendenti dagli esseri che vivono e muoiono sulle sue sponde esterne. 1. Regione esterna. Già dissi come le roccie circostanti al lago siano povere di terreni detritici e quasi brulle di vegeta- zione. Tuttavia qua e là, fra le piccole insenature ed 1 piegamenti degli strati rocciosi, trovasi qualche de- posito terroso, qualche sottile zolla di color bruno, dovuta al disfacimento dei licheni crostosi ed al polvi- scolo atmosferico, che quivi è trasportato dalle cor- renti aeree e viene trattenuto dalle minute ramifica- 132 « LA NOTARISIA » zioni dei piccoli muschi, che colle loro rizzine tra- sformano poscia in fittissimo intraccio. Sopra questo piccole zolle, appiccicate alle roccie, cresce pur nana qualche pianticella alpina. Esplorando gli scoscesi poggi che, contornano il lago di Truzzo, rinvenni. le seguenti specie : Fam. Ranuncnlaceæ Juss. Sp. 1. Ranunculus glacialis L. (in alto quasi in fondo alla Valle). Fam. II. Droseraceæ De Cand. Sp. 2 Parnassia palustris S. (presso al ramo piccolo del lago) Fam. II. Alsineæ De Cand. Sp. 3. Alsine rupestris Scop. (presso al lago grande) » À. Cerastium glandiflorum W. et K. (presso al lago grande) Fam. IV. Papilionaceæ L. Sp. 5. Trifolium alpinum L. Fam. V. Rosaceæ Iuss. Sp. 6. Sieversia montana Sprgl. » 7. Potentilla multifida L. » 8. Potentilla minima Hall. Fam. VI. Crassulaceæ De Cand. Sp. 9. Sempervivum montanum L. Fam. VII. Saxifrageæ Vent. Sp. 10. Saxifraga stellaris L. » 11. Saxifraga exarata VIII. » 12. Saxifraga aspera L. À VIBO "SO nat 5 ti ” Pac? \ L es 4 ; o , PT \ } RE RO i bei IR pati PPT PP EN | 1 Ù n ida à cl MX a y 4 À =. Di Da ANRT Di a TRES IR 3 SALE EN x è ‘ n At PART SC à 5 x x er V7 Ae RuEe PS NT AA NEI RESO Ì miei 2050 do MO Ye Or re IT FETE SIIT ) RAR A * n NET LR La « Lo di AA 4 { 3; A € LA NOTARISIA » Fam. VIN. Umbelliferæ Juss. Sp. 13. Astrantia minor L. Fam. IX. Composite Adans. Sp. 14. Solidago alpestris Waldst. Kit. ts » 15. Achillèa alpina L. È — » 16. Ptarmica moschata D. C. È » 17. Antennaria carpatica BI. et Fing. È: » 18. Crepis aurea Cass. » 19. Crepis montana Tausch. » 20. Crepis alpestris Tausch. » 21. Hieracium canescens Schl. Fam. X. Campanulaceæ Juss. Sp. 22. Phyteuma Scheuchzeri All » 23. Campanula caespitosa Scop. » 24. Campanula alpina Jacq. » 25. Campanula excisa Scheich. Fam. XI. Gentianeæ Iusf. Sp. 26. Gentiana nivalis L. 4 » 27. Gentiana nana Wuif. È Fam. XII. Boraginaceæ Desv. Sp. 28. Myosotis alpestris Schmidt. 4 Fam. XII. Scrophulariaceæ Benth. ii Sp. 29. Pedicularis rosea Wulf. È Fam. XIV. Globularieæ D. C. (8 Sp. 30. Globularia cordifolia L. À Fam. XV. Cyperaceæ Iuss. ‘à Sp. 31. Æriophorum Scheuchzeri Hoppe. È Nel piano torboso presso l’affluente. ‘4 » 32. Carex curvula All. » 93. C. rupestris All, i Asl en 1h 1" 134 & LA NOTARISIA 9» CRE. Le MAPS, Fam. XVI. Eycopodiaceæ Bich. Sp. 34. Allosorus crispus (L.) Bernh. Copioso fra i massi franosi del versante Nord. Tra queste poche specie ve ne sono tuttavia al- cune probabilmente nuove per la Flora Valtellinese, non essendo registrate nè dal Comolli nella sua Zora Comense, nè dall’ Anzi nell’ Acctarium. Tali sono la Potentilla mullifida L., Achillea alpina L., Crepis montana Scop., Hieracium canescens Schl., Campa- nula alpina Iacq., Gentiana nana Wulf, Pedicularis rosea Wulf. 2. Regione litorale. Nella Regione litorale s'incontra sempre la mag- gior copia della vita vegetale di un lago, non solo delle crittogame più inferiori, ma talora anche di faneroga- me più elevate. | | Il nostro lago perd e per la notevole altezza a cui si trova e per le speciali condizioni delle sue sponde sopra accennate, non offre certo le migliori opportu- nità per lo sviluppo d’un’ abbondevole vita lacustre. Imperocchè oltre alla difficoltà che presenta di non poterlo accedere in ogni sua parte, come sarebbe ne- cessario per compiere una minuta esplorazione in tutta la regione litorale, questa si mostra per lo più priva, od almeno assai scarsa di quella sostanza di fine limo o feltro organico, che dà ricetto a tanta vita vegetale a‘ Ie e cliente e ia a &LA NOTARISIA » +35. ed animale inferiore. Se ne scorge infatti solo poca quantità che riveste 1 sassi della sponda S. presso l’e- missario ed in copia alquanto maggiore ricopre unifor- memente tutto il letto del ramo minore, ora vicino ora ad una certa distanza dalla sponda, dove imparte un color giallicio verdognolo. In queste località infatti-feci le migliori ricerche per lo studio della florula diatomo- logica. Mediante la barca cercai di esplorare eziandio molti altri punti della regione litorale del lago, ma ne estrassi limo costantemente meno copioso ‘di questi graziosissimi vegetali; poichè dette ricerche si face- vano per tentativi, trovandosi il neo inferiore al li- mite di visibilità. Dai saggi di melma dei determinai tuttavia buon numero di Diatoimee e di Desmidiee, le quali or- dino qui appresso rispettivamente secondo i trattati speciali del prof. E. Van Heurck (1) e del po Del Ponte (2). Rimando il lettore al. 269 III del Lago delle Scale di Fraele, col quale ho dato principio allo stu- dio dei laghi alpini, perciò che concerne le notizie bi- bliografiche sulla diatomologia dei laghi italiani. Ecco pertanto le specie diatomologiche della re- gione litorale di questo lago, delle quali noto al solito con (*) le forme non ancora registrate pei laghi ita- liani negli elenchi del dott. Bonardi e del prof. David (1) Synopsis des Diatomees de Belgique. Anvers, 1885. (2) Specimen Desmidiacearum subalpinarum. Augusta Taurinorum, 1877, 136 « LA NOTARISIA » Levi Morenos. Nessuna forma si mostrò in particolar modo abbondante. Y Orpo I. RHAPHIDEAE. Gen. I. Amphora Ehr. 1831. Sp. 1. A. Ovalis Kütz. | H. Van Heurck : Synopsis des Diat. pag. (59. PIT dip E | Assai rara. Sp. 2. *A. Pediculus Kütz. Aut. Pag. e PI. cit. fig. 6, 7. Assai più frequente della prima. Gen. II. Cymbella Ag. 1830. Sp. 3. *C. Amphycephala Naegeli. ° H. Van Heurck: Syn. Diat. pag. 61, PI. II. fig. 6. Poco frequente. » 4. C. delicatula Kütz. Aut. cit. pag. 63. PI. III fig. 6. Comune. » D. *C. cymbiformis Ehr. var. parva. W. Sm. Aut. cit. pag. 64, PI. II. fig. 14. Frequente. » 6. *C. lavis Naegeli. Aut. cit. pag. 62. PI. III fig. 7. Poco frequente. » 7. *C. anglica Lagersted. Aut. cit. PI. II fig. 4. Come la precedente. «LA NOTARISIA » RTS +C! naviculiformis Auersw. DIA Autor. PL ID fe 6. Un po’ meno frequente. » 9. C. undulata Mihi. Vedi la diagnosi trattata nella prima ni al num. 22 : Il lago del Palù. Non rara. Gen. III. Encyonema Kütz. 1833. Sp. 10. E. coespitosum Kütz. “H, Van Heurck: Syn. Diat. pag. 65, PI. A fig, à, Comune. >» 141. “E. ventricosum Kitz. Aut. cit. pag. 66. PI. III fig, 17. Pur comune. RS (Continua) dà « PA LIO TAO FITTA RE lt To od Je EE, PI RON VILATIS A SPECIES IN THE DIATOMACEAE® Sous ce titre M. À. Edwards a publié dans « The American monthly microscopical Journal 1892 n. 9 » un article assez curieux sur le polymorphisme d’un certain nombre de Diatomées. Pour l’auteur, disons le tout de suite, l’ espèce n°’ existe pas dans ce groupe, comme elle n’ existerait pas dans celui des Foramini- fères. Ce que l’ on nomme espèce en Allemagne, n’est par ce à quoi l’on donne ce nom en Angleterre, ni en Amérique, nous dit l’auteur. Ce que nous appelons espèce en ce moment n’est pas ce que l’ on a appelé ainsi dans le temps, ni ce que l’on nommera espèce plus tard. De ces arguments peut on conclure: l'espèce n'existe pas. Il me semble que la seule conclusion que l’on puisse tirer de ces faits, c’est que les auteurs des différentes époques, ont chacun compris l'espèce d’une façon spéciale. Il y aurait donc tout lieu se s’entendre d’abord sur la valeur du mot espèce, avant d’affirmer que les groupements en espèces n’existent pas. Il est certain comme le dit M. Edwards que pour étudier sérieusement une Diatomée, il faut la récolter a CAE TRES TER VE VE POR A Vit d'ail LA. * .. SE IRE ve « LA NOTARISIA » en différents endroits, à des époques diverses et suivre son évolution. L’on observera alors sans aucun doute que les Diatomées sont très variables, mais je ne pense pas que l’on parvienne à observer des transforma- tions d’un Melosira par ex. en Navicula. | D’après les recherches de M. Edwards, les espè- ces suivantes Zomeocladia Martiana, H. anglica Ag. H. pumila = Schizonema pumila Ag.; H. monilifor- mis Kütz.; H. arbuscula Kùtz.; MH. dilatata Kùtz.; H. lubrica Kiùtz.; À. penicillata Kütz. ; H. Sigmoi- dea Smits ; H. Vidovichii A. G. et leurs nombreuses variétés n’appartartiendraient qu’à une seule et même espèce. Cette espèce paraîtrait devoir s’appeler Sigma- tella Martiana Edw. Cela est fort possible, car les Diatomistes ont sou- vent accordé une trop grande valeur aux caractères fournis par la grandeur des frustules, le nombre de stries, toutes choses qui sont très variables dans le groupe des Diatomées. La forme extérieure même du thalle est variable dans une certaine mesure et ne peut toujours servir de caractère différentiel. L’auteur rapporte vingt-quatre espèces de Micro- mega au Navicula foetida Kiùtz; les genres Schizo- nema, Monema, Micromega, Nononema n° existent pas, les formes qui les composent possèdent tous les caractères des Navicula, il faut donc ranger ces qua- tre genres comme synonymes des Navicula. Il est fort problable que des recherches nouvel- les donneront raison à M. Edwards, que l’on devra rayer de la longue liste de Diatomées un grand nom- n ‘ sÎ < E Ma È Salle Fr Li E Li LÉ à he RIA NI in A à * Ù Pi l| Ù ne , n ee À + \ È = "A ADO i QUE e" «LA NOTARISIA ® e 140 i bre d’espèces, car comme je le disais plus haut et à comme le fait ressortir l’auteur les caractères tirés de: 9 la grandeur des frustules, de leur présence dans l’eau: dg de mer, dans l’eau douce ou plus ou moins saumâtre, 3 dans une gaîne etc., ne peuvent servir à fonder des. È caractères génériques suffisants. Mais la conclusion générale que l’auteur tire de de l'exposé qu’il a fait va il me semble trop loin. Il dit en effet : « L’espèce ne peut exister et le genre dis- paraît si nous y appliquons le même raisonnement, et È je crois que toute la famille des Diatomées disparaî-. 9g trait di l’on raisonnait de même. » | Il est impossible d'admettre ces conclusions, il existe dans l’ importante famille des Diatomées des genres et des espèces, aussi bien caractérisées que les genres et les espèces des autres familles. La réaction que veut établir l’auteur est trop forte, 4 les Diatomistes ont créé trop d’espèces parce qu’ils se. sont basés uniquement sur des squelettes sans tenir compte du protoplasme et du développement de l in- à dividu. Il ne faut pas les supprimer toutes, il faut es- 2 sayer de conserver entre les deux extrêmes un juste milieu. Il ya parmi les Diatomées beaucoup a réviser, comme d’ailleurs dans bien d’autres groupes d’Algues, chez les Desmidiées par exemple. E.D. Wa COMPTES-RENDUS ALGOLOGIQUES B. Schrüder. — Vorläufige Mittheilung neuer schlesischer Algenfunde (Jahrb. a. Schles. Gesellschaft. f. Vaterl. cultur 1892 p. 23). M. J. Huber. — Contributions à la connaissauce des Chaetophorées épi- phytes et endophytes et de leurs affinité. (Ann. des sciences nat. Borca: Mibot. XVI; 'n:5 et 6} Ch. Reinbold. — Die Algen der Kieler Fôhrde IV. Die Phaeophyceen (Schrift. des Naturwissch. Ver. fur Schleswig-Holstein, Bd, X). Lemmermann. — Versuch einer Algenflora der Umgegend von Bremen... W. Schmidle. — Ueber die individuelle Variabilitàt eine Cosmarienspe - cies (Hedwigia 1892, Helt 3). W. Schmidle. — Beitràge zur Algenflora des Schwarzwaldes und der Rhein- ebene (Ber. d. Naturforsch. Gesells. Freiburg. Bd. IV, Heft. 1). La liste présentée par Schroder, comprend un total de 82 espèces en y comprenant 3 Characées, et le Beggiatoa alba. De ces 82 espèces, 16 sont nouvelles pour la flore de Silésie. Dans le grand travail qui M. Huber vient de pu- blier sur le groupe des Chaetophoracées épiphytes et endophytes nous trouvons une série de données des plus intéressantes sur toute une série de genres peu connus et encore mal délimités. M. Huber a eu en outre la chance de découvrir des formes nouvelles, n 4 : A FEU RD A A to PR La AR rt TI Ale = “Pi 142 , « LA NOTARISIA » | dont ila du élever certaines an rang de genre. Ces études ont porté sur des matériaux frais et sur des matériaux conservés en herbier; il a eu ainsi, l’occa- sion d’étudier dans certains cas les spécimens sur les- quels les auteurs avaient basé leurs espéces. Il passe en revue les genres suivants Zndoclo- nium, Herposteiron, Aphanochaete, Ochlochaete, Pringsheimia, Ulvella, Chaetopeltis, Chaetonema, Acrochaete, Bolbocoleon, Gonatoblaste nov. gen., En- doderma, Phacophila, Blastophysa, Chaetosiphon nov. gen. | Comme nous le voyons par cette énumération l’auteur a du créer deux genres. Du premier il ne donne pas de diagnose succinte, l'espèce prend le nom de G. rostrata Huber et tiendrai le milieu entre les genres Chaetonema et Herposteiron. Cette espèce a été récoltée près de Montpellier sur des Zygnema, elle se loge dans la gaine gelatineuse. Pour le genre Chaetosiphon M. Huber donne la diagnose suivante : Thallus tubulosus continuus per cellulas lacunasque foliorum emortuorum Zosterae marinae longe excurrens, irregulariter ramosus, sep- tas cellularum perforans ibique valde constrictus, ex- tus setas longas byalinas leniter contortas emittens. Chlorophora parietalia discordia polyedrica, pyrenoi- dea singula foventia. Propagatio : sporangia ex partibus thalle septo discretis formata. Zoogonidia bi-ciliata ex divisione contentus sporangii orta per tubulum hyalinum emit- tuntur. | SY CASIO ho EREMO TAN RE DR RS AT ANT TER 17 PRA n en LU VI Seli sivalisnià & LA NOTARISIA » 143 L’espèce Ch. moniliformis possède naturellement les mèmes caractères que ceux du genre. Elle a été trou- vée dans les feuilles mortes des Zostera près de Cette. Les espèces du genre Zrndoderma Lagerh,, qui a a pour synonyme Æntocladia Reinke se classent d’a- près M. Huber de la façon suivante. I Section — ENTOCLADIA. Endoderma viride (Rke) Lagerh. — Marin. Endoderma Wittrockii (Wille) Lagerh; Entocladia Wittrockii Will; Periplegmatium Wittrockil Hansg. — Marin. | Endoderma gracile (Hansg.) De Toni; Entocladia gracilis Hausg. ; Periplegmatium gracile Hansg. — Eaux douces. Endoderma perforans Huber — Marin. II Section — ECTOCHAETE. Endoderma leptochaete Huber — Marin. Endoderma endophytum (Mobius) Huber ; Bolboco- leon endophytum Mobius. — Eaux douces. Endoderma Jadinianum Huber. — Eaux douces. Nous ne pourrions citer toutes les remarques in- téressantes que contient ce travail, nous dirons encore que le genre Herposteiron a été bien travaillé, que l’auteur a réussi à faire des différentes espèces qui le composent un groupe qui paraît assez homogène. Dans son étude sur le genre Chaetonema, l’au- teur ne signale pas la petite notice que j'ai pubbliée di. di Pal » x Da pica à + PUS: + Va" la 144 page, € LA NOTARISIA ÿ. di sur cette espèce dans la « Notarisia » 1892 n. 32, et A laquelle sont joints quelques croquis. Son travail est-il est vrai d’une date antérieure quoique publié en 1893. iù Le travail est en outre accompagné de 11 fort belles planches sur lesquelles nous trouvons repro- duites les figures des genres et espèces nouvelles, ainsi que celles de la plupart des formes qui sont l’objet d’une étude un peu suivie dans le mémoire. La 4.° contribution que M. Reinbold consacre a l’ètude des Algues des environs de Kiel, comprend une énumération de 70 Phaeophycées. Parmi celles ci une espèce Phaestroma pustulosum Kuckuck est nouvelle comme genre et comme espèce. Elle a été récoltée sur des Zostera, sa diagnose très complète sera publiée ultérieurement par M. Kuckuck. Cette notice est accompagnée d’une clef analyti- que des genres, et de quelques addendas à faire aux listes des Chlorophycées et des Rhodophycées publiées antérieurement. Le travail de M. Lemmermann est une énuméra- tion d’un grand nombre d’Algues que l’auteur a trou- vées dans les environs de Brème, ou qu’ il a reçues de ses correspondants. Les Diatomées ne sont pas com- prises dans la liste. L'auteur décrit sous le nom de Oedogonium Klebahnii une espèce qui lui a paru nou- velle, CO ABETE RE RIDOTTE, i IE sat VETERE RIA RQ & LA NOTARISIA ÿ 145 À l’article Hormidium, 2 I. parietinum, M. Lemmermann dit avoir trouvé des cellules arrondies dans les filaments tout à fait analogues à celles que j'avrais segnalées dans les filaments de 1° Ulothrix flaccida Kütz. Il n’admet point que ce soient des kystes, mais que ce sont des cas pathologiques, causés par des Champignons ou des Infusoires. Nous ne pouvons naturellement trancher dici la question. Mais des cellules pareilles ont été observées depuis par bien des Algologues. Assez récemment encore, M. Sauvageau les dé- crivait dans l U. Braunii (Session extraordinarie en Algérie in Bull. soc. bot. de France 1892, pl. VI fig. 8) et les considérait comme des acinètes, ce qu’elles pa- raissent être en effet. M. Schmidle vient de faire paraître dans « Hedwi- gia » une note très interessante sur la variabilité, in- dividuelle de l’espèce chez les Cosmarium. Les ré- sultats obtenus par l'examen d’un fort grand nombre d'échantillons d’une seule espèce sont les suivants. 1.” Le structure des corps chloroplylliens reste constance chez une espèce, 2. La forme de la cellule ne varie que dans des limites restreintes. 3. La vue du sommet est en général constante de forme. L'auteur a observé une cellule de Cosm. pha- seolus Bréb. qui paraissait faire exception à cette règle, 4, La granulation est relativement très variable, 146 | « LA NOTARISIA » Comme le dit en terminant l’auteur, il serait du plus grand intérêt, pour la délimitation des espèces dans des genres aussi riches, de faire dans cette voie de nouvelles recherches. j Les « Contributions » de M. Schmidle, reuferment 317 espèces dont quelques unes sont nouvelles pour la science, et dont plusieurs sont figurées sur les 5 tables qui accompagnent le travail. Parmi les espèces nouvelles les plus intéressantes, il faut citer le Coelastrum pulchrum décrit par l’au- teur en 1892 dans les Ber. d. deut. Bot. Gesellschaft. Puis une forme très curieuse à laquelle Schmidle a donné le nom de Mischococcus confervicola Î. ra- mosa. L'auteur décrit un genre nouveau Æirchneriella et une espèce À. lunata. Cette Algue devient synoni- me de Raphidium convolutum var. lunare Kichner. Au même genre devraient se rapporter d’après l’au- teur le Scenedesmus radiatus in Raciborski, Nowe Gat. Zielenic, Krakow 1893, t. III pg. 11, et West Selenastrum obesum, Jour. Roy. Mic. Soc. 1892, t. X pg. 50-52. Il serait difficile de discuter ici la valeur du genre nouveau que crée l’auteur, les dées émises par Lager- heim. sur la valeur du À. convolutum var. lunare pourraient avoir quelque fondement. L’auteur décrit encore plusieurs Desmidiées nou- velles, espèces et variétés. E. D. W. SE _ NOTES DE TECHNIQUE Conservation en herbier des fragments des plantes. M. Amann vient de publier dans la Revue Bryo- logique 1893 n.° 4, un procédè, qui paraît être assez pratique, pour la conservation en herbier de fragments « de plantes, devant servir à un examen microscopique. L'auteur emploie nour faire ses préparations des verres couvreurs de 25 millimètres de côle et de 3/, de millimètre d'épaisseur. Comme médium il a adopté après de nombreux essais une solution composée de la manière suivante : Glycérine 2 parties Eau 1 partie Dans le mélange on dissou* de la gomme arabi- que jusqu’ à consistance de miel coulé. On place les feuilles de Mousse, pour lesquelles l’auteur a employé la méthode sur un porte objet dans une goutte du liquide sirupeux, on recouvre la prépa- ration d’un second verre couvreur et on la laisse sé- cher. On peut alors placer les deux verres entre les- quels se trouve fixé l’objet, dans un sachet et le join- dre aux échantillons d’Herbier. Cette méthode sera probablement applicable aux Algues, comme nous te ) } RS fade si 2 'ARUTS REP Te PS AM Ge PA 1 Q OU, re CA ue ca an OU atea ed OR RÉ TA. > ta at PIO pe tell A è a » A ba) A OSE. CUORI UN PR TR SE A at i RI CAN LS 7 Cr } VAR CUT K Ai PI x # di UN N 148 & LA NOTARISIAY ‘> 0° SETE OE RON l’avons vu antérieurement, on a recommandé pour ces dernières l’inclusion dans la gomme arabique. Il suf- firait je pense de partir d’un liquide plus dilué pour arriver par l’ évaporation un peu plus prolongée à un durcissement complet. De pareilles préparations join- tes à un herbier Algologique seraient d’une grande utilité pour la détermination des espèces rares et peu connues. E. D. W. NÉCROLOGIE Le Professeur T. Kützing, bien connu de tous les Algologues, auteur du Species Algarum et des Tabulae phycologicae, est décédé le 9 Septembre der- nier a Nordhausen à l’àge de 67 ans. Nous consacrerons dans un de nos prochains nu- méros une notice nécrologique au fondateur de la science algologique. E. DWG VENEZIA 1893. — STAB. TIPO-LITOGRAFICO DEI FRATELLI VISENTINI Piazza Manin, Galle della Vida, 4296 Le 14. 15. 16. LE: 18. 19: 20. + 1 - Pubblicazioni del Dot D, LEVI-MOREMOS Tartaro — . Flora Algologica della Venezia, parte I, II, III. Venezia 1885-86-88. Atti R. Istituto Veneto (in collab. col Dott. G. B. De Toni). . Relazione sul riordinamento dell’ Algarium Zanardini. — Venezia, Nota- rista, 1885 (id.). . Miscellanea phycologica I, Venezia. Ali R. Istituto Veneto, 1886 (id.). . De Algis nonnullis, praecipue diatomaceis, inter Nympheaceas Horti Bot. Patavini. — Messina, Ma/pighia, 1886 (id.). Enumeratio Conjugatarum in Italia hucusque cognitarum. — Venezia, No- larisia, 1886 (id.). . Schemata Generum Floridearum. Venezia, 1886-89, Notarisia (id.) cum 11 tabules. . Primi materiali per il censimento delle diatomacee italiane. — Venezia, 1886, Notarisia. . Sopra una Palmellacea nuova per la Flora Veneta. - Venezia Notarisia, 1887. . Spigolature per la ficologia Veneta. — Firenze, N. Giornale bot. ital. 1887. . Algae nonnullae quas in circumnavigationis itinere ad Magellani fretum anno 1884, legit A. Cuboni. — Padova, Soc. Ven. trentina. 1887 (id.). . Frammenti Algologici. — Venezia, Notarisia, 1887 (id.). . Pugillo di Alghe tripolitane. — Roma, R. Acc. dei Lincei, 1888 (tai) . Liste des Algues trouvées dans le tub digestif d’un testard. Soc. Bota- nique de Lyon (id.). Giuseppe Meneghini. Cenni biografici. — Venezia. Nolarisia, 1889. « L’Algarium Zanardini », per cura della Giunta Municipale di Vene- zia. — Venezia, 1885 (id.). Contribuzione alla conoscenza dell’Antocianina con 2 tav. Venezia, 1888, R. Istituto Veneto ecc. con 2 tavole. Appunti algologici sulla nutrizione dei Girini ‘di Rana esculenta. — Roma, R. Acc. dei Linceî, 1881. Importanza dei Vegetali nella vita degli animali acquatici. — Venezia, Veneto Agricolo, 1889. Ricerche sulla fitofagia delle larve di Friganea. — Venezia, Nolarisia, 1881. Alcune osservazioni e proposte sulla diatomologia lacustre italiana. — Lù nezia Notarisia, 1889. Elenco di diatomee rinvenute nel Fe digerente d’animali acquatici I. — Venezia, Notarisia, 1889. di Salla Ristribizione peristomatica dell Anton in alcuni Sedum. _ Fi TE renze, Soc. Bot. Ialiana, 1889. . Alcune idee sulla evoluzione difensiva delle diatomse in rapporto colla | diatomofagia degli animali acquatici. Soc. Ital. dei Microscop. — Aci- reale, 1890. . Nuovi materiali per la Diatomologia Veneta. — Venezia, R. Istituto Ve- neto, 1890. i . Ferdinando Hauck. Cenni biografici. — Venezia, Nolarisia, 1890. . Appunti algo-ittiologici I. — Venezia, Notarisia, 1890. Materiali per uno studio sulle anomalie fiorali. — Firenze, Società Bol. Ital. 1890. . Gli studi sul mare in Italia. — Venezia, 1891. | | . Sul nutrimento preferito dalle larve di alcuni insetti ed applicazione pratica di questa conoscenza all'allevamento dei Salmonidi. — Venezia, Neplu- “nta, 1891. à . La Piscicultura nel Veneto. Giornale « + Adriatico », 1891. . Le Laboratoire Maritime de « Luc-Sur-Mer ». Neptunia, 1891. . Due Stazione Zoologiche (la stazione di Rapallo e la stazione mobile della Boemia). Neptunia, 1891. 33. La Stazione di piscicultura Veronese. — Venezia, Neptunia, 1892. . « Pro Mari Nostro ». Pubblicazioni diverse per la fondazione della Società Regionale Veneta per la pesca e l’aquicultura. — Venezia, 1892. . La Malattia dei Gelsi in comune di Sovizzo. Relazione al R. Prefetto di Vicenza. L° Agricoltore Vicentino. Vicenza, 1892. . La Società Austriaca di pesca e Piscicultura. Veneto Agricolo, Gennaio, dda. . Due istrumenti per le pesche pelagiche. Ari AR. Istituto Veneto. — Ve- nezia, 1892. . La stazione marina di Puffin-Island. — Venezia, Neptunia, 1892. . Un Nauptilus Italiano? Natura ed Arte. — Milano, 1893. . Le diverse ipotesi sul fenomeno del mare sporco nell’ Adriatico. Neptunia, Luglio 1892. . Pesca e Piscicultura all’annuo congresso della British Association. Ne- plunia, Gennaio, 1893 . L'Ufficio Idrografico della R. Marina. Neptunia, PDT 1893. . L'origine della Pietra litografica per azione biologica delle diatomee. Ne- plunia, 1893. . Di un Manuale Italiano per la Piscicultura marina. Neptunza, 1893. . Il Mare fertilizzatore dei campi. L’ Italia Agricola, 1893. . In Memoria di uno Scienziato Veneziano. Lettura fatta all’ Ateneo Ve- neto. Venezia, 1893. . Relazione sull’operato della Presidenza del Comitato promotore Gouek ale per fondare la Società Reg. Veneta di Pesca ed Aquicoltura. Venezia, 1893. . Risposta alla nota del signor G. B. De Toni. Vicenza, 1893. inci 7. Abonnement à La Notarisia pour l'année 1803 — 15 francs. Prix de faveur pour Notar Francs, des années 1886; 1887, 1888, 1889, 1890 (5 volumes avec plances) — 60 |. 1893 N. 6 LA NOTARISIA COMMENTARIO FICOLOGICO GENERALE Parte speciale della Rivista Neptunia Direttore Redattore DAVID LEVI- MORENOS E. DE WILDEMAN Dottore in Scienze naturali i Dottore in Scienze naturali VENEZIA BRUXELLES TS COLLABORATORI Artari A. — Bonardi dott. E. — Borzi Prof. A. — Castracane Co. F. — Cuboni Dott. G. — Dangeard Prof. P. A. — Della Torre F. — Gar- cin A. G. — Gobi Prof. C. — Hansgirg Prof. A. -- Hariot P. — Harvey- Gibson R. — Hy Prof. F. — Imhof-Otmar Dott. E. — Istvanffi-Schaarsch- midt Dott. I. — Kjellmau Dott. F. R. — Lagerheim von G. — Lauzi Dott. M. — Lemaire Dott. A. — Dott. Leuduger-Fortmorel — Môbius Dott. M. — Magnus Prof. P. — Mueller Dott. Otto — P. Prof. Pero — Reinsch Dott. P. F. — Schütt Dott. F. — Solla Dott. A. F. — West Prof. Wiliam — Wille Dott. N. — Zukal Dott. E. SOMMARIO Pero dott. Paolo — I laghi Alpini Valtellinesi — Parte seconda Valle del Liro (Spluga) (Continua) . . . è . pag. 149 De ‘ ildeman E. — Quelques réflexions sur les espèces du groupe des Desmidiées à psopos des « Fresh-water Algae of East- India » de M. W. B. Turner . : ; . . . Di 103 Comptes-Rendus Algologiques, — Mills, Heydrich, West, Gutwinski, Klebahn, Boldt, Debray, Gran, Gomont, Edwards, Palla. : è $ ? , Dio Direzione ed Amministrazione: S. Stefano, 3536 - Venezia SISSA OX DE Venezia 1893 — Stab. Tip. Fratelli Visentini t IMERESE N rx A7 RIVISTA PER | PROMUOVERE “LA FEDERAZIONE NAZIONALE. AQUICOLA . oteartreo= cima ici À soie SOCIETÀ : REGIONALE, VENETA, PER LA: PESCA E L’ AQUIGULTURA S E DELLE STAZIONI ITTIOGENICHE DI BELLUNO E NERONA 7 È Ri È gi e dh LEVI-MORENOS. x RUBRICHE . Lavori e studi originali sulla fisica delle aque marine, fluviali e lacustri. i 3 n 1 2. Lavori sulla struttura e/vita degli animali e vegetali aquatici 3. Articoli sulla pesca, commercio e industrie dei prodotti aquicolî. 4. Articoli sulle condizioni economiche, socizli e sul volklorismo (usanze, pregiudizi, tradizioni} dei pescatori. 5. Viaggi, spedizioni e campagne idrografiche. -_____ . > 6. Stazioni, laboratori e istituti marittimi e lacustri. = 7. Resoconto del lavoro fatto dalle sbcietà ‘estere di pesca! e aquicultura. z 8. Varietà: I grandi lavori idraulici — Notizie diverse sul movimento delle industrie aquicole. . 9 0 . Bollettino Ufficiale della « Società Regionale Veneta » per promuovere la pesca e RS pel tura marina e d’aqua dolce e migliorare le condizioni dei pescatori. . Resoconti e notizie del lavoro compri dalle Stazioni ittiogeniche di Verona e Belluno. ” éé TA NOTARISIA st COMMENTARIO FICOLOGICO GENERÀLE | (© È. . PARTE SPECIALE DELLA RIVISTA “ NEPTUNIA_,, SANA Direttore: DAVID LEVI-MORENOS TE Redattore : E. DE WILDEMAN — 3 AUX LECTEURS DE LA « NOTARISIA» | 2? Les ncmbreuses occupations de M. le D° David Levi-Morenos sr de 1 « Nails depuis 1886, l’ empéchent de consacrer un temps suffisant à la publication réguglière de cette: Revue. C’est pourquoi M. Levi-Morenos, a bien voulu nous confier la rédaction de la « Notarisia ». Comme précédemment le journal parartra par fascicules tous les deux. mois. Ceux ci com= prendront outre des travaux originaux, des comptes rendus critiques, des analyses bibliogra= : piques, des notes de technique: NE Le des notices Ro des comptes rendus = de Congrés, etc. Nous tàcherons de donner surtout de 1’ extension aux comptes rendus critiques, qui sont en général plus intéressants que de simples analyses bibliographiques que. r on peut trouver dans la plupart ces recueils periodiques. Nous prions instamment tous ceux qui s’ occupent de l'étude des Algues de bien vouloir. nous venir en aide, soit en collaborant à la rédaction, soit en nous. envoyant des exemplaires: de leurs travaux. Nous les prions de nous faire parvenir deux evemplaires de leurs travaux. a Toute brochure reçue fera l’objet d’une analyse dans le Journal. Nous comprendrons aussi dans le cadre de cette publication tout ce qui se rapporte aux parasites des Algues, parasites végétaux et animaux. Les questions de symbiose entre les Ala gues et les autres organismes rentrent tout naturellement dans le cadre de la « Notarisia ». 2 Nous espérons pouvoir maintenir la «Notarisia » dans Ja situation: ou elle est arrivée. | Mais pour pouvoir réaliser ce desiderata, il faut que les collaborateurs qui ont apperté leur concoursà M. Levi-Morenos ne nous abandonnent point. C’est surtout sur eux que nQus @om- ptors-pour rendre la « Notarisia » de plus en plus intéressante, pour faire de cette Revue, un périodique unique dans son genre, intéressant tout particulierement les Algoiogues, mais offrant annuellement aux botanistes, non spécialistes un ensemble des données nouvelles acquises en Algologie, tant au point de vue de la Systématique, que de la Physiologie. à N E. DE WILDEMAN N UT site. id. abc. Là utta (pei. ia MADAMA IAA A PORT ENT EEE MA | dii it ET PET ET PT POMPA PI AAA MI TRN AE FIDATE LA MPI MAT LOMELLINA DA AA pi RIA A deg y A sy L 4 \ ste ali dida ad i $ ” , 08, PA c TI n A | i i pe + È PENE 1 # 13 n” Car ara di DÒ EN dt. i i ire Bo, MATA LA : GARE NA A LAP che in AREA ROSI, Ci LETO I E 1 A CEE je à Phare LP. . £ À o) x DO pe % ne sù ii A MIRO | * : 1 podi La pl | 9 ru ss" È : G 6 È È : LT, È Pat Se . NC YI — COMMENTARIO FICOLOGICO im Parte speciale della Rivista Neptunia _ Anno 1895 I LAGHI ALPINI VALTELLINESI RICERCHE E STUDI DEL | DorTT. PAOLO PERO Gun. IV. Stauroncis Ehr. 1843. Sp. 12. S. Phoenicenteron Ehr. H. Van Heurck: Syn. Diat. pag. 67, PI. IV, fig. 2. — Poco frequente. 13. *S. anceps Ehr. Aut. cit. pag-.08, PE IV, fig. 2. Non frequente. » S. anceps Ehr. var. linearis Grun. Aut. cit. luog. cit. fig. 8. — Più frequente. » *S. anceps Ehr. var. amphicephala Küiz. Aut. e luogo cit. fie. G. Meno frequente. >» S. anceps Ehr. var. elliptica. Brun: Diat. des Alpes etc. pag. 89, PI. IX, fig. 1 — Non rara. 12 i < n « + i LA NOTARISTA > SEA si TA > der vi Auris Thwaites 1848. : Sp. 14. *M. lanceolata Thw. H. Van Heurck : ST pas. 70, PL LA fig. 5. LV RES _ Rara. : bc a + >» 15.41, Dansei Thw. 2 °° Aut. cit. pag. e pl. cit. fig. 18. EEA Comune. ra 16. * M. Grevillei W. Sm. Aut. cit. pag. 74, PI. IV, fig. 20. Assai meno comune. Gen. VI. Navicula Bory 1822. Sp. 17. *N. major Kütz. H. Van Heurck: Syn. Diat. pag. 73, PI. | V, fig. 3-4. — Rara. È » 418. N. viridis Kütz. AM CH PLV; fig. £ Comune. »y » N. viridis var. commutata Grun. Aut. e loc. cit. fig. 6. Pur comune. de » 19. “N. lata Breb. — ne SR - Aut. cit. pag. 76, pl. VI fig. 1-2. Gu RE RI: >» 20. N. borealis Ehr. Aut. e loc. cit. fig. 3. Meno rara. >: 21. *N. sublinearis Grun. - Aut. cit.-loc. cit. fig. 26. Copiosa. 29; N Brebissonii aa FA Auto. page ti FLV a Wo “Comune. » *N. Brebissonii var. subproducta. Ta id ai i comune. i SSD, Brebissonii var. diminuta. i ul HE 0 x Più copiosa delle due forme precedenti. . 23. N. stauroptera Grun. Aut. cit. pag. TI, VE fig. Te Rara. 24. *N. Pabelaria bara . Aut. cit. pag. 78, PI. VE fig. 8 Pure rara. 25. *N. bicapitata AC Aut. «cit. loc: cit. fig. 22. Più frequente. 26. *N. subcapitata Greg. “ut. Gil. loco: et Ho. 22. Molto frequente. iN: appendiculata Kütz. Seui paso PI: VI. fig. ER Comune. _28. N. mesolepta Ehr. “Aut. cit. loc. cit. fig. 10. da frequente. *N. mesolepta var. stauroneiformis Grun. n id. fe: 10 Rara. iii sari ce pa : hate SL PS toa 16 VAI « si ROTARISR » PAST IE CRE | SES da De TES A x » 29. *N. legumen Ehr. var. decrescens. Grun. tra & Aut, cit. pag. 80, PL: VE, fe. 16 » >» *N. legumen Ehr. forma via undulata. Id. id. fig. 17. | fe Poco fraquente. BEI » 30. N. radiosa Kütz. 5 Aut. cit. pag. 83, PI. VII, fig. 20. i Comune. (ESSE >» >» *N. radiosa Kütz. var acuta W. Sm. È. Aut. cit. loc. cit. fig. 19. | SA È Come la precedente. e » 31. N. dicephala W. Sm. Aut. cit. pag. 87, PI. VIII, fig. 16. 7 | Frequente. ÈS À » 32. N. lanceolata Kütz. mer | Aut. cit. pag. 88, PI. VIII, fig. 33. — Rara. pi » 33. *N. mutica Kütz. CO Aut. cit. pag. 95, Plex fig: 20740 # Poco frequente. +] » 34. N. exilis Grun. ; Aut. cit. pag. 101, PI. dh Ss 11: i Piuttosto rara. | ‘sa È > 95. N. lemosa Kütz. n ; Aut. cit. pag. 103, PI. XII, fig. 10. Di | Non comune. BG » 36. *N. ventricosa (Ehr.) Oonkin. 2 Aut. cit, loc: cit. fig. 24 3 Rara. da n 3” “N i hr » » » pini » Aut. cit. pag. 103, PL XIII, fig. 1. Rara. » *N. Iridis var. amphigomphus Ehr. Id. id. pag. 104, PI. cit. fig. 3. Meno rara. 38. *N. gibba var. brevistriata Grun. nec. PIV, Ge-5. Frequente. 39. *N. alpestris Grun. Aut. cit. PI. XII, fig. 30. Rara. | 40. N. amphirhynchus Ehr. Pub cit. Pi XIE fie. 0. Alquanto frequente. 41. *N. affinis var. undulata Grun. Seat, cit, PL'XNT fig, 6. Rara. 42. *N. molaris Grun. Aut. citi PL VI, fig. 19. Rara. 43. *N. Termes var. stauroneiformis Ehr. docet PEN: bo. 13. Rara. 44. *N. subcapitala var. stauroneiformis Grun. Had VE 0822. “Non rara. 45 *N. Truthi Mihi — Ha le estremità arrotondite come la Nav. Prebissonii NE Dea 4 art 1 odia di LA | NOTARISIA à var. dei cui SON, sd ares 4 . le parti due piccoli rigonfiamenti e “des Ne + _ nuovo un lieve restringimento nel mez- è; 3 _zo. — Lunghezza ‘# 87.00; rg È 4 inediana x 12.60, 7282 “ed Gen. VII. Vanheurckia Breb. 1868, Chr. emend. — "sa Sp. 46. *V. #homboides Breb. var. crassinervia. «|__| — .H. Van Heurck: Syn. Diat. pag. 112, PI. SCE XVII, fig. 5. — Comune. + Gen. VIII. Gomphonema Ag. 1824. 0.0.0 % Sp. 47. *G. constrictum var. capitatum Ehr. ee M. H. Van Heurck : da Diat. pag. 123, di “al 3 SAI se CS à | Poco frequente. FREE de E » 48. Ce acuminatum Ehr. var ° Brebissoni a È Aut. ct pas. 124, PISTE, fig ZI. SI è Non raro. | _ a » 49. *G. montanum Schum. "Ge À î Aut. cit. .pag.-124. PI XXIII fis. AUS à Frequente. i > à ..» 50. *G. commutatum Grun. . SE à Aut. cit. pag. 125, PI. XXIV, fig. » a Poco frequente. TERE STE - 39 » DL *G. parvulum Kütz. 4 LS Aut. cit. loc. cit. PI. XXV, fig. 9. | E Comune. nt: = vesti i Ka «og Aut. cit. pag. 126, PI. XXIV, fig. 28. e Non frequente. | SI e "à LL ve Sad + OS pe ON sl Mer sa pe + «1 ui à PL ES a 0, «1A E NOTARISIA # La a ; Gex. IX. Holnagthea Bory 1822. . Sp. 53. A. dedicatula Kütz. VS — H. Van Heurck: Syn. Diat. pag: 190, PE 410 D NVIL 66. 3, 4. | | ta 3 Non. frequente. | cao | » 64. *A. microcephala Kütz 3 . Aut. cit. pag. 434, PI. XXVII, fio. 20, 23. 08 _Alquanto frequente. 780 » 55. *A. minutissima Kütz. Aut. cit. pag. 134, PI. XVII, fig. 38: Ph img +: 4 1 L All + yi PES E ae TE - È = ‘ FL de P nb AREAS EST pers SU VA Ga e) 4 LC 7 PIRAS, y" ia (a e MY * x D Piu frequente; >> a >» 56. A. lanceolata Breb. SECON | Ki Aut. cit. pag. e PI. cit. fig. 8-11. S aies frequente. One IL PSEUDO RHAPHIDEAE. fi. Grey. X. Eunotia Ehr. 1837, Chr. em. Pi S. 57. *Z. major (W. Sm.) Rabenhr. | | —’H. Van Heurck : Syn. Diat. pag. 142, PI. XXXIV - d fig. 14. — Rara. | 3 » 58. *Z. gracilis (Ehr.) Rabenhr. - 9 Aut. cit. pag. cit. PL XXXIII, » fig: 1-2. Poco frequente. » 09. “E. exigua Breb. Aut. cit. pag. dl PI XXXIV, fie. AL. Rara. RE de", exiqua var. sc Grun. id fo. Meno rara. : si ; a ia di; cy Li SL (è 7 i be di 4 a St d # Dal a RR Sr L A À ie e LA ei at FOR E° » 60. Z. pectinalis (Kütz.) Rabenhe. 00° Aut. cit. pag. cit. PI. XXXIII, fig. 15, 16. «3 3 Alquanto frequente. 3 5 » >» “E. pectinalis var. minor (Kittz) Rab. Bi Aut. cit. PI. XXXIII, fig. 21. d ‘i Più frequente. È È «>» 61. “Z. praerupta var. laticeps Grun. à à Aut: cit. pag. 143, PL XXXIX, fig. 25. CN ; Poco frequente | à à » 62. *E triodon. Ehr. 39 È Aut. cit. pag. 144, PI. XXXII, fig. 9, 10.008 i Rara. i 4 » 63. *E. diodon Ehr. forma minor. = al Aut. cit. pag. 144, PI. XXXIII, fig. 5. Pure rara. dè: » 64. E. monodon Ehr. Er #7 At ele EL-XXXTUE, Seta: Egualmente rara. » 65. £. lunaris (Ehr.) Grun. Aut. cit. pag. 144, PI. XXXV, fig. 3, 4. Non molto frequente. » 66. “E. bigibba var. pumila Grun. à | Aut. cit. PL XXXIV, fig. 27. — Rara. i » 67. ‘E. parallela Ehr. forma angustior. 4 Aut. cit. pl. XXXIV, fig. 16. “2 Pure rara. SG Gen. XI. Ceratoneis Ehr. 1840. - +28 Sp. 68. C. Arcus Kütz. | Aut. cit. pag. 148, PI. XXXVII, fig. 7. Poco frequente. CA 190 & FR 4 ta PICS SETA Te ai rat ne PERI A MERO LA NOTARISIA DO = — sides ed» *C. Arcus var. Amphyoxis Rab. di «_—‘’@’’»—’ Brun: Diat. des Alpes etc. pag. 52, PI. II, = 00 Do. fig. 28. | ne. =» » _°—‘’1Meno frequente della specie. a “ie | Gros. XII Synedra Ehr. 1831. 4 __ Sp. 69. *S. Vaucheriae var parvula (Kütz.) Grun. E È H. Van Heurck: Syn. pag. 150, PI. XL, i fig. 2. : 15 SE Non frequente. | à à » 70. S. delicatissima W. Sm. i | Aut. cit. pag. 151, PL XXXIX, fie. 7. dI > Comune. : | A i » » *S. delicatissima W. Sm. var. amphice- 3 1 —_ phala Grun. È Mc > Aut. cit. pag. cit. PL cit. fig. 8. | Se Meno comune. | ; Ri Gone. XIII. Fragilaria Lyngbye 1818. Chr. emend. a) Def Sp. 71. /. capucina Desmazières. “a dI H. Van Heurck: Syn. Diat. pag 156, PL. a | XLV, fig. 2. — Frequente. se » 72. F. mutabilis (W. Sm.) Grun. 25 Aut. cit. pag. 157, PI. XLV, fig. 2. «8 | Meno frequente. + _ Gen. XIV. Denticula Kützing. 1844. C4 We Sp. 73: “D. tenuis Kütz. F H. Van Heurck : Syn. pag. 159, PI. 49, fig. e o. 28-30. — Comune. 4 D 0 > “D. tenuis var. frigida Gran. 10 Aut. cit. loe. cit. fig. 35. al Come la precedente. n di TIA Bath Ù sod k } PM e e n e n ue SUS ATEN MIS M Ta IV à a a * Ne CART AR è 2% ca -j- far Si AS i DO criar att | RITES ELR ns ae ANSE ng e ia à 158 LA NOTARISIA Fo UT ì Gen. XV. Diatoma De Candolle 1805. Ch: em, di Sp. 74. *D. hiemale (Lyngb.) Heib. var. mero | Aut. cit. a 160, PES fig. d, 4. 5 Non frequente. eso 2a |_ >» 75. “D. anceps (Ehr.) Grun. DI À Aut.:cit, loc: cit. fed; 6 $ Come il precedente. i Gen. XVI. Meridion Agard. 1824. à 76. M. circulare Ag. . H. Van Heurck : Syn. pag. 164, PI. 54, ig Ì 10-12. — Raro. Gen. XVII. Tabellaria Ehr. 1839. Sp. 77. T. flocculosa (Roth.) Kütz. Aut. cit. pag. 162, PI. 52, fig. 12. Non frequente. Gen. XVII. Tetracyclus (Ralfs.) Grun. 1862. Sp. 78. 7. rupestris (A. Braun) Grun. | “i H. Van Heurck : Syn. Diat. pag. 167, PI. 52 BG fig. 13, 14. D. Raro. | Gen. XIX. Cymatopleura W. Sm. 1855. Sp. 79. C. Elliptica (Breb.) W. Sm. Aut. cit. PI. 55, fig. L Frequente. Gen. XX. Hantzschia Grun 1877. | Sp. 80. H. amphyoæis (Ehr.) Grun. - H. Van Heurck : Syn. Diat. pag. 108; PI. 56, fig. 12. Rara. RENE e TI AR o i ERA SANTA AE 3 À Ri gt SEA PTS XXI! ea XXIL. Surirella Turin. 1827. Sp. 85. S. diseriata Breb. H. Van Heurck: Syn. Diat. pag. 186, PI. TELXXH; fig. 1. — Frequente. . *S. robusta Ehr. hu. cit. pag. 187, PL EAN, fig I, 2. | Poco frequente. 87. S. splendida Ehr. >» » «vu Ha dla ne; vire NOTARISTA » | 1, iù Nitaschia (Hassal ; NE) Con Char. ste CRE __emend. 1880. Dan Sp. 81. *N. debilis ( (Arnott.) Grun. o Van Heurck : Syn. Diat. pae tre el no Za. sab 82. *N. apiculata (Greg.) Grun. “ut. cit, pag. 179, PL LVII, fig. 26, 27. Pur poco frequente. 83. N. linearis (Ag.) W. Sui. Aut. cit. pag. 181, PI. LXVII, fig. 13, : Conie le precedenti. *N. linearis var. tenuis Grun. Aut. cit.-loc. cite fig. 46,5. | Più frequente. si -84. *N. subtilis var. paleacea Grun. Aut. cit. pag: 133, EI LAV fio. 13. Aie pap. Te PT, cit. fio. 4. — Rara. 88. S. Ovalis Breb. Aut. cit. pag. 188, PI. LXXIII, fig. Re. ii ii PNR TA MIO iaia. =: ENST TRA H AE UNE 9 aa dA si IRR AT ARTT se Eee 4 r fi % et VOTES AT: 2 Win È LUE 0" "93 * n ATA ga È A = a Ke $ ti di à } 216 LV 3 4 at « LA NOTARISIA. » & he : da > uit eg » » *S. ovalis var. anca > toria nova. | Presentante l’ insenatura da una parte sola. Rara. > » 89. S. helvelica Brun. “0 Brun : Diat. des Alpes etc. pag. 100, PI. n fig. 28. — Frequente. Orpo II. CRYPTO RHAPHIDEAE. Gen. XXIII. Melosira Agardh. 1824. | Sp. 90. M. distans Kütz. o H. Van Heurck: Syn. Diat. 199, PI. 86, mei da Poco frequente. » » M. distans var. nivalis W. Sm. Aut. et loc. cit. fig. 25. Come la precedente. » 91. *M. granulata (Ehr.) Ralfs. Aut. cit. pag. 200, PI. 87, fig. 10-12. Rara. Gen. XXIV. Cyclotella Kütz. 1833. Sp. 92. C. comta (Ehr.) Kütz. Aut. cit. pag. 211, PI. 92, fig. 16-18. Poco frequente. » » *C. comta Ehr. var. affinis Grun. Aut. cit. PI. 93, fig. 11-13. :S Come la precedente. 2 » 93. C. operculata Kiitz. È Aut. cit. PI. cit. fig. 22. Un poco più frequente. pu M cie ri Er i aa | ; Me nn ne, € di à otunIst » »o De 93 specie comprendono 111 forme, contando + varietà, delle quali 65 sono nuove per la diatomo- È De lacustre italiana fra cui una specie ed una va- x | rietà nuove “ile Esaminando il limo raccolto per lo studio special. | mente diatomologico, rinvenni parecchie specie ap- D ifonenti all’elegante ELSE delle Desmidiee, le sa a ho potuto studiare un po’ meglio per i laghi di à questa seconda parte e le ordino, come dissi, secondo È — l’opera speciale del prof. Del Ponte : _ Onvol. DEMIDIACRAE SOLITARIAE. Mr nr $ | Gr. I. Micrasterias Ag. Sp. 1. M. papillifera Breb. È Del Ponte: Specimen Desmidiacearum etc. s°- pag. 74, tav. IV, fig. 5. Bi: Rara. x: | (Continua) QUELQUES RÉFLEXIONS 3 © SUR LES ESPÈCES DU GROUPE DES DESMIDI LI . a Lui des « Frames Alpes cf Et-Hub » de. W 3 Lal par È. DE WILDEMAN. Le travail très considérable que M. W. Barwell | Turner vient de publier dans les « Kongl. Sv. Vet. 3 Akademiens Handlingar » de Stockholm, (4) sur les Algues de l’Inde Orientale, m’ a suggeré quelques re- 5 flexions générales sur l’étude des Algues. Disons tout d’abord que le travail consciencieusement observé, est accompagné de 23 grandes planches sur lesquelles … l’auteur a figuré un très grand nombre d’ espèces, ce qui facilite beaucoup la lecture du texte. Lesespèces | i citées dans le travail sont au nombre de 622, dont (1) Algae Aquae dulcis Indiae orientalis. The freshwater Algae of East India by William Barwell Turner (Kgl. Sv. Vet. Akad. Handl Stock- «Sl holm. Bd. 25 n. 5 1892. 3 i LS nre LE Lea SI WU RTE NPC AT " Veil aile aria e y JS Le Dr, < dr à h Le mb NL) paf” Dr je ita PP IS MELE NOTARISIA > 24 La 92 ippartiennent au groupe des Phyéoéhroracées, _Jes 600 autres appartiennent aux Chlorophycées. Si l’on ajoute à ce nombre 120 espèces d’ Algues vertes citées par Roy, Joshua et Lagerheim, on arrive ainsi au chiffre déjà très considérable de 742 espèces con- nues dans l’ Inde Orientale. Comme on le voit par les chiffres que je viens de rappeler la plus grande partie des espèces citées par M. Turner sont des Algues vertes. Si l’on dénombre le chifire de 600 espèces, on trouve le taux énorme de 536 Desmidiées, se rapportant à 24 genres. En suite du nombre 536, nous tombons immédiatement à 22 espèces (Pediastrum) et à 11 (Palmellacées). - Quand on considère le nombre de Desmidiées dé- crites dans ces derniers temps, on est en droit de se demander si toutes ces espèces, méritent bien l’ ap- pellation de sp. nov., et si leurs créateurs ne sont pas un peu comme certains TRE Agli enclins à trouver dans les formes qu’ils rencontrent des espè- ces nouvelles, saus trop se soucier des variations que peut subir l’ espèce. Beaucoup de descripteurs me semblent avoir ou- blié les travaux des auteurs qui les ont précédés. Un de ces travaux est celur publié en 1875 par Jacobsen dans le Journal de Botanique de Copenhague; cet auteur y signale les nombreuses variations que peu- vent subir certaines espéces; il cite les variations spontanees, les variations adaptatives et les varietes par division. Dans le même travail l’auteur signale encore l”éxistence de races géographiques. Ce sont là ni si aa « LA NOTARISIA ». différents points que les decori pure è d Algues en Fa néral, et en particulier ceux qui s’ occupent du groupe — des Desmidiées devraient méditer. Les travaux de à G Klebs sur la variation des Closterium et des Cosma tr: à rium sont également à consulter, enfin une note toute è È récente et dont nous avons déjà parlé dans ce Journal devra être lue à ce point de vue, c’est celle ou M. Schmidle examine les nombreuses variations que pré- 3 sente une espèce de Cosmarium, quand cette espèce est étudiée sur un nombre suffisant d’ exemplaires. Il me parait indiscutable que l'espèce chez les Algues est comme dans tout le règne végétal susceptible | de varier; il est vrai que cette variation doit avoir une limite, mais elle peut étre assez étendue pour que cer- taines de ces variations puissent être prises lorsqu'el- les sont isolées, pour de véritables variétés et même pour des espèces. De la description d’un si grand nombre d’ espè- ces, de variétés et de formes, il résulte un tel fouillis dans la littérature algologique et particulièrement chez les Desmidiées, que la détermination devient presque impossible dans certains genres. Parmi ces derniers, | — il faut citer les Closterium, les Cosmarium et les Staurastrum, dont le nombre d’espèces s’est accru | considérablement dans ces dernières années. Il est fort peu de travaux qui s'occupent de la dispersion des Desmidiées, ou l’on ne trouve une espèce nou- velle appartenant à l’un ou l’autre de ces genres. Ceci dit examinons sommairement quelques uns des types spécifiques proposés par M. W. B. Turner, RT ja do di oi ts aie, Er + ni MEN c' A k RS Le bec. ce pr; i 5 GS a Re CS enti ri BEE) AT atta SE Mt «LA NoTARISI4» He Comme je le disais plus haut il est très difficile di. _ d’émettre des considérations quelconques sur le genre Bo _ Closterium, l’auteur signale 24 espèces parmi les- Fe: _ quelles 5 sont nouvelles. Il faudait faire une long ge: travail, je dirais même la monographie générale du genre pour arriver a déterminer ce qui mérite de con- server le nom d’espèce. Sa | Dans le genre Docidium l’auteur Lala DI espè- sd ces, et parmi celles-ci 36 sont nouvelles pour la + science. Il faut avouer cependant que si l’on compare ne les dessins des planches II, III et IV du travail de à M. Turner, on trouve une telle similitude entre les I | espèces figurées, que si l’on ne recourrait pas à l’ex- _ plication des planches on serait tenté de rapporter un grand nombre de figures à la même espèce. à Je citerai par exemple les fig. 9 (D. quantillium), i 17 (D. polymorphum), 13 (D. polymorphum), 18 (D. _ romphaeum). Ces figures 9 et 17 qui appartiennent | do “a do REA 4 kE 2 er Ep 4 sane a) RI SII MRI | comme on le voit à deux espèces, ne me paraissent 4 | différer que par la longueur des hémisomates; cela 3 __ constitue-t-il un caractère suffisant? Les figures 13 $ | et 17 qui se rapportent à la même espèce, paraissent à aussi différentes entre elles que les figures 9 et 17. à i Quant aux figures 13, 17 et 18 elles ne diffèrent que 39 : par leur grandeur et par le nombre de dents qui se | - trouvent à l’extrémité de la cellule. Ce sont là des _ caractères si variables, qu’ ils ne peuvent pas consti- tuer me semble-t-il des caractères spécifiques. Met- | tons d’ailleurs en regard la description de deux de ces espèces. 13 IRA: dti < 4 au ra | SOTARISIA | SES je ce: Sa D. quantillium D. Minus, cir. 9 plo lon- gius quam latum, rectum vel leniter curvatum, regulariter attenuatum , membrana laevis vel le- vissime punctata; sutura prosiliente ; apicibus rotundato, trun-. catis, dentibus 6 ads su- pra tumorem basalem tu- more minore instructum. Long 160 - 195 » lat. bas 16 - 18 LL lat. apic. 9 - 114 D. pre: de D. tenue, circ. 17-19 plo longius quam latum, rec tum, margine fere planum, regulariter attenuatum, membrana laevi;. sutura (sedetiam non) pro siliente; apicibustruncatis, SA i SS CRE. paullo rotundatis, dentibus 4 munitis. Tumor basalis plus minus. _ prominens. Long 270 - 308 y lat. bas. 16 - 19 pe À Be apic. 95 - 13 y | Comme on le voit la différence de ces espèces est basée sur la longueur, et sur le nombre de dents, la largeur est la même. Ne devrait-on pas considérer plutôt ces deux espèces comme deux formes très voisines, peut être même comme des états de dévelop- … pement. | L'auteur lui même ne considère pas dans cer tains cas le nombre de dents comme un caractère. spécifique constant, puisque dans le genre 7riploce- ras, 1l ne décrit que des variétés et des sous espèces a VE La Pie è sca 7 ta «ua dont les diagnoses reposent sur la forme et le nombre A DIRÀ ER SI Dt I | LARA «LA NOTARISIA » 167 dl TRS épines qui terminent les cellules. J irai ème plus loin dans ce cas des Triploceras, ces caraëtères ne ne paraissent pas suffisants même pour créer des sous espèces, ni dés variétés. Les fig. 2 et 4 pl. IT qui se rapportent à deux variétés de 7riploceras, sont si semblables qu’ il me paraît impossible de les sépa- rer; dans les deux cas il existe de chaque còé de l’extrémité deux épines, tandis qu’ au centre, il n’ en existe qu’ une; le mamelon qui porte l’ épine est plus _ ou moins développé. Mais ce sont là des caractères individuels, en rapport peut être avec la vie de l’orga- nisme, avec la lutte qu’ il à soutenir contre ses enne- mis. Les épines, les mamelons étant considérés avec. raison, me semble il, comme un moyen de protection de ces Algues contre les Infusoires et les Amibes. Nons pourrions faire des observations sur plu- sieurs autres espèces du genre Docidium, mais cet examen nous entraînerait trop loin. Nons ne dirons rien de particulier au sujet des espèces du genre Cosmarium, qui demande comme le genre Closterium une révision monographique. L’auteur signale 137 espèces dont 79 sont décrites par lui, un certain nombre d’entre elles ne reçoivent pas de désignation nominale, mais portent un numéro. Les espèces du genre Ewastrum sont plus intéres- santes et méritent qu’ on s’arrête un instant. Si on exa- mine les figures de la planche X, on trouve la plus grande analogie entre les figures 15, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24; si nous recourrons à l’ explication de plan- ches, nous voyons: de. sta cs x n ot VERE PACO i ì 15 — Cosmarium Cambricum Cookeet Will. È da , T4 nat © » —18— Euastrum erosum Lund f. attenua- a tum. Turn. > » 19et20 — Cosmarium venustum Bréb tra a » dt — Huastrum erosum Lund È, attenua- De: De tum Turn. di: » — 22— Euastrum sp. (intermédiaire entre E. © erosum et Cosm. crenatun Ralfs. i » 23 — Euastrum erosum Lund Pa undata | | Turn. o > 24 — Euastrum venustum Bréb forma. Ce n’est plus seulement à des espèces différen- tes d’un même genre que ces figures semblables se È rapportent, mais comme on le voit à des genres diffé- rents. On se demande dès lors comment il sera pos- sible de déterminer ces espèces, quand elles seront mélangées, ou quand l’ une ou l’autre se trouvera seule. NI Parmi les figures de la même planche X, nous. en trouvons encore plusieurs autres qui nous semblent | des plus voisines. C’est ainsi que les figures 51 et 60 qui représentent la première l Ewastrum inermius sa (Nordt.) Turn., que Nordstedt considérait avec raison comme une sous espèce de l’ £. spinolosum Delp., la “RE seconde l’ E. carduetum Turn., me semblent appar- tenir à une même espèce et être tout au plus des va- de n riétés du type spécifique de Delponte. Disons en pas- sant que les figures 10, 11, 12, 14, 26 qui représen=. tent autant d’espèces ou de formes nouvelles, ne nous Pe: P >» pi «€ LA MrAnTEn À N À Riesco ioni qu’ à une seule espèce de Cos- marium. | La figure 6 de la pl. XI; Euastrum orbiculare | Wallich, est absolument comparable à ce que Nord- | stedt a décrit et figuré dans son travail intitulé « De . Algis et Characeis » (ex. Act. Univ. Lundens. t. XVI, 3380) sous le nom de Æuastrum spinulosum Delp. . Africanum Nordst. La figure 43 pl. X (Euastrum spicatum Turn.) me semble une forme un peu plus ornée, les épines sont plus nombreuses, que dans celle que Nordstedt (loc. cit. pl. I, fig. 12) rapporte à l’ E. gemmatum _ Bréb. sous le nom de mononcylum Nordst. Je pourrais _ dans ce genre multiplier les exemples, mais je veux simplement, dans cette analyse attirer 1’ attention des auteurs sur le réel danger qu’ il y a pour l’étude des | Desmidiées et des Algues en général de créer un si grand nombre de noms nouveaux, qui doivent tôt ou _ tard rentrer dans la synonymie, déjà si embrouillée et si difficile à déchiffrer. Parmi les espèces du genre Arthrodemus il en . est plusieurs qui se trouvent dans le cas des espèces citées plus haut. C” est ainsi que les figures suivantes . me semblent appartenir à la même espèce très poly- _ morphe. DU DI XI fis. 30 — Arfhrodesmus crispus Turn. » » 39 — — curvatus Turn. » » 99 — — curvatus Turn. major. seri he dr E ME Qu A a Ave « LA | NOTARISIA » PI. XII » 27et 15 — — curvatus Turn. » » 5 — — gibberulus Joshua. 18 » >» 13et8 — — curvatus Turn. major. Di: Passons à la planche XV; comment distinguer 4 spécifiquement les espèces représentées par les fon res 16 et 17 (Staurastrum unicorne Turn. et Sh ecorne Turn.) si ce n’est par la présence chez la première d’ épines assez longues. Ces caractères ne sont pas suffisants; la grandeur, le nombre, la dispo- > È sition des épines est sujette à variation, il y a tout ai | plus là de quoi créer une variété ecorne. Je ne vois 7 pas trop non plus, qu’ elles peuvent être les diffé- = rences importantes qui existent entre le Sf. scolopa- 4 cinum Turn. pl. XVII fig. 10 et le St. wnicorne Turn, È dont je viens de parler. | È Les espèces du genre Micrasterias donnent lieu | aux mêmes remarques. Les M. cruxæ-melitensis (Ehrb.) Ralfs et M. furcata Ralfs, constituent pour l’auteur deux types spécifiques différents; il n° admet done point comme le font certains auteurs que l’on re- ; lègue au rang de variété le M. furcata Ralfs. M. Turner rapporte à ce propos les opinions de Wallich qui dit de cette espèce « abondante et se présente dans tous les états intermédiaires entre la forme type et sa variété communément décrite sous le nom spé- cifique de M. crua-melitensis ». Il cite les idées d’Ar- cher qui sont contraires à l’opinion de Wallich. Il ne veut pas se prononcer lui-même et dit cependant «il me suffit de noter que comme toutes mes figures des deux espèces précédentes sont faites d’après nature CE È FPS IAA sd ÉTEND RZ a, IA leoni bi DORE È ka FR a TE ss DE Ab ri tt \ re Eee i … + + nt x È \ i 14 SRE IQ ee FL or M tu à ; - NOE ira Li A LATE b D d € L IMC da, dirai ‘ita PARU) ES Yu rt dit) sio cetra TEE NE a ARR SLI NOTARIBIA 9 «la vérité des remarques de Wallich sur la diversité de forme est amplement établie ». Cette diversité de _ forme établie, n’ empéche cependant pas l’auteur de décrire sons le nom de M. radians Turn. une forme qui nous paraît très voisine de ces deux espèces, et qui nous semble difficile à distinguer du M. furcata Ralfs, malgré tous les dessins que l’auteur a repro- duit dans la planche V. On pourrait faire de sem- blables remarques à propos d’autres figures de la même planche et de plusieurs de la planche VI. Dans les autres groupes d’Aloues, les mêmes idées relativement a l’espèce se retrouvent. Nous ne pouvons citer toutes les espèces qui nous paraissent douteuses. | | Pourquoi par exemple créer le nom de Raphi- dium spirale Turn., pour une forme qui est si voi- sine du Raphidium polymorphum. Arrétons ici cette revue, déjà longue. Il serait à désirer qu’ elle soit reprise sérieusement par des monographes non seulement pour le travail de M. Turner, mais pour tous ceux qui ont rapport à l’é- tude des Algues. Je ne puis que le repéter en termi- nant, les auteurs devraient autant que possible s’at- tacher à étudier les variations de l’espèce; c’est le seul moyen d’arriver à connaître la valeur des ca- ractères reputés comme spécifiques. La manie de dé- crire n’est d'aucun profit ni pour la science, ni pour l’auteur. Elle encombre celle-ci et fait mal apprécier celui-là. Le travail dont nous venons de donner une ul a < LEA 4 PSE fi 2 I pe, x SAIL SIEPI LOTTE ET TE GA 7 GREVE RE pet SPS CRI ERA PIRA II AO, PIRO NI E I OE ETTI I o) Q LI RSS v k à pes ai ATTRA ott E creano à RT e Minas dont nous n’ avons pas Hei L su a 23 ed | subdivisé les ERA en un certain nombre de groupes, dig: | table que ces sortes de clefs ne précèdent pas ke pix _cription des espèces, et que celles ci ne soient pas - classées d’une manière apparente suivant le groupe es . ment de l’auteur ; on aurait pu juger ainsi au preti ; d mier coup d’ oeil à quel groupement appartenait Ve es | RTS LA str t RES! Nan ty, + ARI DATE. f À A PAS hi 4} + de Q M ni st : Lo ve FI "i * An VU À rà À _ F. W. Mills — An introduction to the study of the Diatomaceae (Lon- __ dres, Iliffe et Son 1893). — Heydrich F. — Pleurostichidium, ein neues genus der Rhodomeleen (Ber. E deut. Bot. Gesellsch. 1893, Heft 6). W. West — Notes on Scotch Fresh-water algae (Journ. of Bot. 1898). - Gutwinski — Materialen zur Algenflora von Galizien. Theil. III in Ber. s Physiographischen Commission d. Ak. d. wissensch. zu Krakau 1892 $ (Ref. in Bot. centralblatt Bot. LV, 1893, p. 323). — H. Klebahn — Zur Kricik einiger Algengattungen (pre Jahrb. f, wis- | seusch. Bot. Bd. XXV Heft 3). R. Boldt — Nagra sòtvattens-alger fran Grònland (Bot. Notiser, 1893, p. 156). F. Debray — Liste des Algues marines et d’eau douce récoltées jusqu’ à ce jour en Algérie (Bull. scient. de la France et de la Belgique publié par Giard, Juin 1893). H. Gran — Algvegetationen i Tonsbergfjorden (Christiania Videnskab. Selskabs. Forhandl. f. 1893 n. 7). __H. Gran — En norsk form af Ectocarpus tomentosoides Farl. (cad. loc. a 1893 n. 17). E M. Gomont — Monographie des Oscillariées (Ann. Sc. Nat. Bot. sa VII, : t. 15 et 16). A. M. Edwards — The occurence of marine Diatoms in Fresh-Water «— —(Journ. New-York microc. Soc. 1893 n. 3). E. Palla — Beitrag zur Kenntniss des Baues des Cyanophycen-Pruto- | n Sing deutsch. bot. Gesellsch, 1893, Heft. 7). RI ETA ZO, RI 4 sl " SETE SR DS ue Ve on: à : ta FINE LA ES ns ce LS ie pe "+ noe À di "+ | SALE ” AA ve. 174 “LA NOTARIBIA D COS F. W. Mills vient de faire paraître à Londres chez Iliffe et Son un volume intitulé « An introduc= su tion to the study of the Diatomaceae » sons une forme — concise, l’auteur résume les connaissances acquises : 3 dans étude des Diatomées. Il expose sommairement: | la structure des valves, la nature du contenu cellu- lare, protoplasme, chromatophore, noyau; les mouve- … ments internes et externes, les divers modes de re- production. Il donne aussi une clé analytique des familles et des genres d’après Smith. Puis il consacre une série de chapitres à la manière de récolter les Diatomées, de les conserver en préparations micro- scopiques, de les examiner, d’ en faire des coupes. Le chapitre de la microphotgraphie termine le texte du volume. + Un index bibliographique, relevé par M. J. Deby complète le volume, il comprend plus de 160 pages, et renseigne a peu d’exceptions près toutes les notes … qui ont paru sur les Diatomées. SLA C? est là une des parties les plus utiles de l’ou- vrage, qui forme ainsi dans son ensemble un ouvrage précieux pour le débutant et qui sera même consulté avec fruit par le botaniste. Sous le nom de Pleurostichidium Falkenbergü, Heydrich décrit une Floridée nouvelle que a été récoltée en Nouvelle Zélande, dans la « Bay of Island ». Cette curieuse espèce, vit en épiphyte sur le thalle du Fucodium chondrophyllum Ag. L'auteur a pu étudier les différents modes de reproduction, et a pu ur PARLONS etat het VE DI Eten À ci Hr ra PA duo È 7 ve | De aie “+, je pica Né ae a an LE NOTARISIA » _ observer les stades différents de leur évolution. La | structure de l’Algue est figurée sur la planche qui #23 accompagne le travail de M. Heydrich. bi La note de M. West contient l’ énumération de a _ toutes les Algues d’eau douce (Diatomées comprises), «0 _ que l’auteur a pu récolter en Ecosse. Les Desmidiées fi ne sont pas relevées, car M. Roy prépare un travail général sur ce groupe. L’auteur décrit quelques espè- a ces et variétes nouvelles, ces dernières ne me parais- 3 È sent étre que des états de développement du type. Les DE deux espèces nouvelles sont: Oocystis apiculata West ‘dI Trochiscia paucispinosa West. Les espèces et les va- Li | riétés nouvelles sont représentées sur la planche jointe 4 à la note de M. West. 1 >: Dans ses matériaux pour la Flore algologique de Sa la Galicie, R. Gutwinski signale 337 espèces et 86 va- E |. riétés. Parmi celles-ci un certain nombre sont nouvel- A les, ce sont surtout des Desmidiées et quelques Diato- "3 mées. Les nouveautés sont au nombre d’une vingtaine, E: les descriptions sont faites en latin et des figures sont 28 données dans la planche qui accompagne le travail. “à Ces contributions portent à 659 espèces et 155 va- a rietés le nombre des Algues trouvées dans les envi- 20 rons de Lemberg. 20 Daus un travail antérieur, paru dans le même 4 Jahrbucher, et dont nous avons publié ici un compte Ga rendu, M Klebahn, a décrit un genre nouveau « Chae- : he Can mL RAT APP CE RE NOTARISIA » tosphaeridium ». Des critiques s’ étant da r au- Sì teur a repris d’une manière critique ses premières ca “a observations sur le genre en les étendant à quelques. ) genres et espèce voisines. Il a été amené ainsi à nou 4 veau à décrire quelques espece et variétés nou- “a velles. «8 I Dans ce travail accompagné d’une planche l’au- a o teur étudie l espèce suivante: Aphanochaete repens. È He Il examine les descriptions de divers auteurs qui ont à 1 ; na n décrit des formes sous ce nom, et déduit pour cette | È espèce, la diagnose sulvante. Ss A. repens Br.-Cellulae leviter tumidae 8- 48 sur 5-10,,; pila singula vel interdum pluria in su- A periore parte ad 2», in basi inflato 3-41 crassa ; zo0o- I À gonidia 4 ciliata. FF 3 Il étudie ensuite les espèces de son genre Chaetos- SÉ A phaeridium. Espèces qui sont en ce moment au nom- bre de deux. La première est Merposteiron globosum | — Nordstedt, qui devient CA. globosum (Nordstedt) Kle- bahn. La seconde est le CA. Pringsheimii Klebahn, ve. décrite dans le travail dont nous avons parlé plus. haut. C’est sur des préparations communiquées en a grande partie par M. Nordstedt, que l’auteur a pu faire ses études. Une des grandes différences entre les deux espèces consiste en l’absence de mucus chez le CA. Pringsheimi. 1 Le Ch. globosum, comprend deux formes, f. #y> pica et f. incrassata. Le Ch. Pringsheimii également | 2; Î. typica et f, conferta. Ces notes de M. Klebahm donneront fort probablement lieu à des critiques nous BS ni Li +20 aps A genre. L'auteur conserve comme espèce le Nordstedtia | ui Borzi. La grande caractéristique de cette _ espèce serait de possèder un chromatophore étoilé. _ L'auteur décrit sous le nom de Dicoleon Nordstedtii sg | nov. gen. et nov. sp. une forme rapportée par Berg- È _ gren en 1875 de Taupo, Nouvelle-Zélande, et que d I _-Nordstedt avait rapportée à Aphanochaete globosa sous le nom de forme paulo major. La game entourant le poil qui termine la cellule de cette Algue est ca- ractéristique. Enfin l’Aphanochaete polytricha Nordstedt (Bot. À - Notiser 1887, p. 154) devient le type d’un nouveau } si genre Conochaete Klebahn, l espèce devenant Cono- _ chaete polytricha (Nordst.) Klebahn. Dans les maté- _ maux de Nouvelle Zélande, l’auteur a encore trouvé «une forme qu’il élève au rang d’espèce nouvelle, sons le nom de C. comosa Klebahn. : Parmi les espèces douteuses l’auteur range: A- _ phanochaete vermiculoides Wolle, Herposteiran poly- chaete Hansg. Prod. p. 258, Herposteiron globiferum Hansg., Herposteiron hyalothecae Hansg. Dans une courte note, publiée dans la Botaniska _ Notiser, M. R. Boldt, indique quelques formes d’ Al- «ques d’eau douce du Groenland. Parmi celles-ci l’au- _ teur signale le Pediastrum Boryanum (Turp) Me- _ negh. fundulatum Wille, qu’ il élève au rang d’espèce «sous le nom de P. undulatum (Wille) Boldt. Nous AA f mi 2e ra È Pl r NT NES RE # Dax A mista: \ È pe tai COSTE RS er cia NOTARISIA = > devons dire que nous ne voyons pos qu la nécess 2 de cette création, les espèces du genre Pediastrum étant très variables. ES La liste publiée par M. Debray, comprend l énu- * mèration de toutes les Algues récoltées en Algérie. A Elle a été dressée par l’auteur pour étendre les done — nées de géographie botanique formées par le beau travail de M. Bornet relatif a la flore du Maroc, et dont nous avons parlé antérieurement dans ce Journal Outre les Algues récoltées par les explorateurs pré cédents, Montagne, Piccone, M. Debray a récoltéun assez grand nombre d'espèces nouvelles pour la ré- gion. L’énumération de ces espèces serait trop lon- a gue à reprodwre ici. La première des deux notes de M. Gran, forme un apport assez considerable à la connaissance de la flore algologique des Fjords norvégiens, dont la vé- gétation est encore relativement mal connue. La liste des espèces récoltées est précédée d’une étude bio- logique sur la dispersion des espèces par rapport à s différents facteurs. | ù + L’auteur décrit dans cette notice deux espèces, et une forme nouvelle pour la science. Ce sont: £la- È «_chista fracta Gran, Ectocarpus Sandrianus Lan. f. e impleæa Gran, Phoecladia prostrata Gran. ; “4 La seconde note étudie une forme nouvelle de “4 l’Ectocarpus tomentosoides Farlow, pour laquelle l’au- teur propose le nom de var B. norvegicus. Une | “pare STADI 2 GTA NOTA D a M. Gomont a terminé cette année la publication _ de son remarquable mémoire sur les Oscillarices. Il _ serait impossible de donner de cet ouvrage, qui a de- SH mandé à l’auteur de patientes recherches, un compte rendu suffisant pour le faire apprécier. Cest d’ailleurs à un ouvrage dont on ne pourra juger la valeur, qu’en _ l’employant; ce sera par l’ emploi journaler des ta- _ bleaux analytiques, que l’on verra les facilités fournies au déterminateur par le travail de M. Gomont. Tous _ ceux qui s’occupent de l’étude des Algues d’eau douce, et même des Algues marines devront posséder ce travail. Les 15 belles planches qui accompagnent | le texte, seront des plus utiles à ceux qui voudont _ étudier les espèces constituant le groupe si nombreux des Oscillarices. Ce travail fait une belle suite à la _ monographie des Nostocacées hétérocystées qui a été _ publiée il y a quelques années par M. M. Bornet et | Flabault. M. Edwards, dans cette courte note essaye de _ prouver que l’origine des Diatomées se trouve dans l’eau douce. Leurs caractères peuvent être conservés | intacts lorsqu’ elles passent de l’eau douce à l’eau | salée, ou bien ils peuvent changer complètement. On _ na pu déterminer encore, comment ces changements _ se font, mais l’ auteur a reconnu dans la vase des ma- fé a: Re DA UNE Ti e raid Ai Lg di à FR ALL NOTARISIA PTE $ ETS i, rais de Hatfield des Diatomées marines, et dans l'Océan des formes d’eau douce. | ‘(TR La communication de M Palla, n’est qu’une note | préliminaire ayant trait aux observations qu’il a pu = => faire sur la structure intime de la cellule des fi 3% phycées. Il donne les conclusions générales de son travail, qui paraîtra in extenso ultérieurement. Nous Je reviendrons alors avec plus de détail, car les idées de. M. Palla semblent être assez différentes de celles qui ont été émises par certains auteurs. VENEZIA 1893. — STAB. TIPO-LITOGRAFICO DEI FRATELLI VISENTINI Piazza Manin, Calle della Vida, 4-96 16. "n. ge PAR d'a URAS) Va — Hi il Dt. 1 LIMI 4 ne è Flora. Algologica della Venezia; parte I, II, III Venezia 1885-86-88. Atti R. Istituto Veneto (in collab. col Dott. G. B. De Pi . Relazione sul riordinamento dell’ ip Zanardini. — Venezia, Nola- ‘pesta; 1885 (id.). : Gr . Miscellanea ‘phycologica I, au Atti R. Istituto Veneto, 1886 Ga). . De Algis UE praecipue diatomaceis, inter Nympheaceas Horti Bot. Patavini. = Messina, Ma/pighia, 4886 (id.). TE Enumeratio Conjugatarum in Italia pucusgne cognitarum. — Venezia, No- blarisia, 1886 (id.). | . Schemata Generum Floridearum. Venez, 1886-89, Nolarisia (id.) cum 11 tabules. . Primi materiali per il sense delle Htiiases italiane. — Wen 1886, Nolarisia. . Sopra una Palmellacea nuova per da Flora Mencli - Venezia Notaresia, 1887. . Spigolature per la ficologia Veneta. — Firenze, N. Giornale bol. ital. 1887. o Algae nonnullae quas in circumnavigationis itinere ad Magellani fretum anno 1884, legit A. Cuboni. — Padova, Soc. Ven. trentina, 1SST (id.). . Frammenti Algologici. — Venezia, Nolarisia, 1887 (id.). . Pugillo di Alghe tripolitane. — Roma, À. Ace. dei Lincei, 1888 (id.). . Liste des Algues trouvées dans le tub digestif d'un testard. Soc. Bola- nique de Lyon (id.). . Giuseppe Meneghini. Cenni biografici. — Venezia. die 1889. ««« Le i Zavardini », per cura della Giunta SACE di Vene- zia. — Venezia, 1885 (id.). Contribuzione alla conoscenza dell’Antocianina con 2 tav. ai 1888, R. Istituto Veneto ecc. con. 2 tavole. 17. Appunti algologici sulla nutrizione deì Girini di Rana esculenta. — Roma, 13. R. Acc. dei Lincei, 1881. Importanza dei Vegetali. nella vita degli animali’ acquatici. — VALE Veneto Agricolo, 1889. 19; Ricerche sulla fitofagia delle larve di agi — gii ia 1884. 20. Alcune osservazioni e AO sulla diatomologia lacustre italiana. — Ve- vaq ali nezia \Notarisia, 1889... ci | | À 24 Elenco di diatomee, rinvenuto nel Di dura d animali, acquatici L 2 Venezia, Notarisia;. 1889. | | | STO Mure. . Sulla distribuzione peristomatica dell’ Antocianina i in alcuni Sedum. Sei . Alcune idee sulla evoluzione difensiva delle diatomee in rapporto Tab “2 24. Nuovi materiali per la Diatomologia Veneta. — Venezia, R. Istiluto Ve- 3 . Ferdinando Hauck. Cenni biografici. — VA Nolarisia, 1890. . Appunti algo-ittiologici I. — Venezia, Nolarisia, 1890. . Materiali per uno studio sulle anomalie fiorali. — Firenze, Sucéelà Bot. . Gli studi sul mare. in Italia. — Venezia, 1891. . Sul nutrimento preferito dalle larve di alcuni insetti ed applicazione pratica 4 ; . La Piscicultura nel Veneto. Giornale « L’ Adriatico », 1891. . Le Laboratoire Maritime de « Luc-Sur-Mer ». Neptunia, 1891. . Due Stazione Zoologiche (la stazione di Rapallo e la stazione mobile della . La Stazione di piscicultura Veronese. — Venezia, Neptunia, 1892. . « Pro Mari Nostro». Pubblicazioni diverse per la fondazione della Società . La Malattia dei Gelsi in comune di Sovizzo. Relazione al R. Prefetto di . La Società Austriaca di pesca e Piscicultura. Veneto Agricolo, Gennaio, . Due istrumenti per le pesche pelagiche. Ati R. Istituto Veneto. — Ve- . La stazione marina di Puffin-Island. — Valli Neptunia, 1892. . Un Nauptilus Italiano? Natura ed Arte. — Milano, 1893. . Le diverse ipotesi sul fenomeno del mare sporco nell’ Adriatico. Neptunia, . Pesca e Piscicultura all’annuo congresso della British Association. Ne- . L'Ufficio Idrografico della R. Marina. Neptunia, Febbraio, 1893. . L'origine della Pietra litografica per azione biologica delle diatomee. Ne- . Di un Manuale Italiano per la Piscicultura marina. Neptunia, 1893. . Il Mare fertilizzatore dei campi. L’ Italia Agricola, 1893. . In Memoria di uno Scienziato Veneziano. Lettura fatta all’ Ateneo Ve- . Risposta alla nota del signor G. B. De Toni. Vicenza, 1893. PER MT rat Ÿ Ts: C; Me Two 7 peus renze, Soc. Bot. Italiana, 1889. | ne. sE I diatomofagia degli animali acquatici. Soc. Ital. dei Microscop. — Aci- reale, 1890. | nelo, 1890. Ital. 1890. di questa conoscenza all'allevamento dei Salmonidi. — Venezia, Neplu- nia, 1891. Boemia). Neptunia, 1891. Regionale Veneta per la pesca e l’aquicultura. — Venezia, 1892. Vicenza. L’ Agricoltore Vicentino. Vicenza, 1892. 1892. nezia, 1892. Luglio 1892. plunia, Gennaio, 1893 plunia, 1393. nelo. Venezia, 1893. . Relazione sull’operato della Presidenza del Comitato promotore Generale per fondare la Società Reg. Veneta di Pesca ed Aquicoitura. Venezia, 1893. Abonnement à La Notarisia pour l'année 1893 — 15 Francs. . 1 Prix de faveur pour Notarisia des années 1886, 1887, 1888, 1889, 1990 (5 volumes avec plances) — 60 Francs. LA NOTARISIA COMMENTARIO FICOLOGICO GENERALE Parte speciale della Rivista Neptunia Direttore Redattore DAVID LEVI- MORENOS E: DE WILDEMAN Dottore in Scienze naturali Dottore in Scienze naturali VENEZIA i BRUXELLES fool o eo COLLABORATORI Artari A. — Bonardi dott. E. — Borzì Prof. A. — Castracane Co. F. — Cuboni Dott. G. — Dangeard Prof. P. A. — Della Torre F. — Gar- cin A. G. — Gobi Prof. C. — Hansgirg Prof. A. -- Hariot P. — Harvey- Gibson R. — Hy Prof. F. —- Imbof-Otmar Dott. E. — Istvanffi-Schaarsch- midt Dott. I. — Kjellman Dott. F. R. — Lagerheim von G. — Lauzi Dott. M. — Lemaire Dott. A. — Dott. Leuduger-Fortmorel — Môbius Dott. M. — Magnus Prof. P. — Mueller Dott. Otto -- P. Prof. Pero — Reinsch Doit. P. F. — Schütt Dott. F. — Solla Dott. A. F. — West Prof. Wiliam — Wille Dott. N. — Zukal Dott. E. Sommario dell'annata 1993 De Wildeman E. — Aux lecteurs de « La Notarisia », pag. 1 Sur le genre « Pleurozoccus » Menegh. et sur le PI. nimbatus sp. nov., 3 Sur les « Histologische Beiträge, IV » de Strasburger, 8 Sur la « Révision de la Nomenclature Botanique », 14 Alphonse De Candolle (1806-1893), 45 Le genre scenedesmus meyen, 85 Vhat is a species in the Diatomaceae ?, 138 Quelques réflexions sur les espèces du groupe des Desmidiées à propos des « Fresh-water Algae of East-India » de M. W. B. Turner, 162 Levi-Morenos D. — Risposta ad una nota critica del sig. G. B. De Toni Pero dott. Paolo. — Di alcuni fenomeni biologici delle diatomee e special- mente della loro blastogenesi, 25, 49 — I laghi Alpini Valtellinesi — Parte seconda Valle del Liro (Spluga), 117, 149, 181 Bibliographie Algologique, 17 Compics-Rendus Algologiques, 74, 107, 141, 173 Notes de Technique, 2], 112, 147 Varia, 23, 81 83, 114, 148 ETIENNE SARA SEE CCE PE SRE NEC LIETI III A RENE CORTE TEE RUE II IRC Direzione ed Amministrazione: S. Stefano, 3536 - Venezia ES | ‘Venezia 1893 — Stab. Tip. Fratelli Visentini | NEP TUNIA' Hb RIVISTA PER PROMUOVERE “LA FEDERAZIONE NAZIONALE AQUICOLA., ORGANO DELLA SOCIETÀ REGIONALE VENETA PER LA PESCA E L’ AQUICULTURA. E DELLE STAZIONI ITTIOGENICHE DI BELLUNO E VERONA È | DIRETTORE : D. LEVI-MORENOS . NANNI ERURRICELA . Lavori e studi originali sulla fisica delle aque marine, fluviali e lacustri. Lavori sulla struttura e vita degli animali e vegetali aquatici . Articoli sulla pesca, commercio e industrie dei prodotti aquicoli. . Articoli sulle condizioni economiche, sociali e sul volklorismo (usanze, pregiudizi, tradizioni) dei pescatori. Viaggi, spedizioni e campagne idrografiche. . Stazioni, laboratori e istituti marittimi e lacustri. . Resoconto del lavoro fatto dalle società estere di pesca e aquicultura. . Varietà: I grandi lavori idraulici — Notizie diverse sul movimento delle industrie aquicole. . Bollettino Ufficiale della « Società Regionale Veneta » per promuovere la pesca e piscicul- tura marina e d’aqua dolce e migliorare le condizioni dei pescatori. . Resoconti e notizie del lavoro compiuto dalle Stazioni ittiogeniche di Verona e Belluno. Ha 0070 med © oui de Lu, A NO TA RISiA,,,, COMMENTARIO FICOLOGICO GENERÀLE PARTE SPECIALE DELLA: RIVISTA CNET SSL Direttore: DAVID LEVI-MORENOS A Redattore : E. DE WILDEMAN 22 AUX LECTEURS DE LA « NOTARISIA » Les nombreuses occupations de M. le D.° David Levi-Morenos rédacteur de la « Notarisia > depuis 1886, l’empêchent de consacrer un temps suffisant à la publication réguglière de cette Revue. C’est pourquoi M. Levi-Morenos, a bien voulu nous confier la rédaction de la « Notarisia ». Comme précédemment le journal paraitra par fascicules tous les deux mois. Ceux ci com- prendront outre des travaux originaux, des comptes rendus critiques, des analyses bibliogra- piques, des notes de technique microscopique, des notices biographiques, des comptes rendus. de Congrés, etc. Nous tàcherons de donner surtout de l’extension aux comptes rendus critiques, qui sont en général plus intéressants que de simples analyses bibliographiques que l’on peut trouver dans la plupart des recueils periodiques. | Nous prions instamment tous ceux qui s’ occupent de l'étude des Algues de bien vouloir nous venir en aidc, soit en collaborant à la rédaction, soit en nous envoyant des exemplaires de leurs travaux. Nous les prions de nous faire parvenir deux e»vemplaires de leurs travaux. Toute brochure reçue fera l’objet d’une analyse dans le Journal. Nous comprendrons aussi dans le cadre de cette publication tout ce qui se rapporte aux parasites des Algues, parasites végétaux et animaux. Les questions de symbiose entre les Al- gues et les autres organismes rentrent tout naturellement dans le cadre de la « Notarisia ». . Nous espérons pouvoir maintenir la « Notarisia » dans la situation ou elle est arrivée. Mais pour pouvoir réaliser ce desiderata, il faut que les collaborateurs qui ont apporté leur concours à M. Levi-Morenos ne nous abandonnent point. C’est surtout sur eux que nous com- | ptons pour rendre la « Notarisia » de plus en plus intéressante, pour faire de cette Revue, un «E périodique unique dans son genre, intéressant tout particulierement les Algoiogues, mais offrant annuellement aux botanistes, non spécialistes un ensemble des données nouvelles acquises en Algologie, tant au point de vue de la Systématique, que de la Physiologie. E. DE WILDEMAN "MRC RE ù PR TL PAU TUE FAT PU) REC ED LT NS È ÙL . *à i) Ù | FIORA det fai ; vira A ‘#1 ‘ r RT AN AA il SRI n i AS WA LA A AL AT URL © ES Caf È li N) “i dada \ i) fi AT | TASTÀ À fin + li AI | > ONE A Ù Et Lir és Lie à 4 Li, : 137 , - a E x CF i À \ | Ei AMA ; 4 “Yes PRE A LRU i : ed 7 , ù + CL (à ; ri. ; , » x DAI Go Da “ L à NT ! Ù 7 4 COMMENTARIO FICOLOGICO GENERALE Parte speciale della Rivista Neptunia A —. PRE af ‘ a a) “ D siii 66 o fs à Foglio a complemento dell’ annata 1893 À T LAGHI ALPINI VALTELLINESI DEL Dorr. PAOLO. PERO bi Gen. IT. Euastrum Ehr. 2. E. verrucosum Ehr. Aut. cit. op. cit. pag. 82, tav. VI, fig. 13. Frequente. | | 3. E. oblongum Ralfs, Aut. cit. op. cit. pag. 87, tav. VI, fig. 26. Pur frequente. » O. £. ampullaceum Ralfs. Aut. op. cit. pag. 92, tav. VI, fig. 3. Poco frequente. » D. £. binale Ralfs. . Aut. cit. pag. 95, tav. VI, fig. 9. Rara. T'ARIS RS TA nn II. Casta Ge | ; Sp. 6. C. botrytis Menegh. | e. Aut. cit. op. cit. pag. 118, tav. VII, fig. SAP Comune. | fe. 7. C. Turpinii Breb. de De “AA Sert op. cit. pas 49; tav. VII, fig 40, 41. — Raro. » 8. C. margaritaceum Menegh. Aut. cit. op. cit. tav. IX, ca 8. Pure raro. Gex. IV. Staurastrum Ralfs. Sp. 9. S. orbiculare Ralfs. Aut. cit. op. cit. pag. 183, tav. X, ie S- IL Poco frequente. Gen. V. Penium Breb. n Sp. 10. P. interruptum Breb. pica 4 Aut. cit. op. cit. pag. 175, tav. XV, dé TS Frequente. » 11. de, ae" po Gen. VI. Closterinm Ni pe Sp. 12. C. arcuatum Breb. ce 3 Aut. cit. op. cit. pag. 202, tav. XVII, fg. 55. Raro. » 13. C. macilentum Breb. | Aut. cit. pag. 203, tav. XVII, fig. 62. Poco frequente. » 414. C. lineatum Ehr. Aut. cit. pag. 213, tav. XVII, fie. 29. Comune. + gode # € A L° He sel 7 A (és 4 ja VGA "ei LA À ft ns TA » # | DO lol crassum Del Ponte. Aut. cit, pag. 217, tav. XVIII, fig. 23. Frequente. 3. Regione abissale. Ho già accennato sopra alle speciali condizioni _ del fondo del lago in corrispondenza della massima | profondità. Infatti il bidon Forel, calato più volte per pescare il limo del fondo, non me ne riportò che de- bolissime traccie. Feci perciò le opportune esplorazio- ni verso il mezzo del lago, alla profondità di circa 65 _ metri. Ne estrassi una melma sabbiosa, gialliccia, con _ nessuna traccia di sostanza organica visibile a occhio - nudo. Posta in un recipiente e precipitate le particelle | più voluminose, rimase in sospensione una sostanza chiara gialliccia, che non finì di precipitare completa- | mente se non due giorni dopo. Con lenti movimenti di | rotazione e successive decantazioni, riuscii a liberare dal limo buon numero di Diatomee. Di queste, 25 non | sono registrate fra le specie della regione litorale e _ e 14 da aggiungersi alle forme nuove pei laghi italia- «ni, le quali così, sommano a 79; in tutto sono 118 le forme diatomologiche da me rinvenute in questo lago. Le forme diatomologiche non comprese nella re- gione litorale sono : 1. *Cymbella obtusa Greg. 2. "“Encyonema gracile Ehr. 3. “ Vanheurckia rhomboides Breb. 4.*Navicula appendiculata var. budensis Grun. dede al RENEE "5 PATES RENE 1 A NOTES Re NE TUE * “gra D: Moon rhyncocephala var. . leptocephala. | Brun. | É 6.*Navicula trinodis var. eo Grun. 2 | È sì 7.*Navicula humilis Donkin. Aq 8. Navicula inflata Kiùtz. ‘4 9. Navicula laevissima Grun. pe 10, *Navicula limosa var. Silicula Grun. | 11.*Eunotia Arcus var. minor Grun. 12.*Eunotia praerupta var. inflata Grun. A 13. *Gomphonema gracile var. naviculoides W. 14. en acuminatum var. laticeps Grun. di: 15. Achnanthes exilis Kiùtz. | 16." Achnanthes gibberula Grun. 17. Nitaschia tubicola Grun. — | D 18. Nitzschia intermedia Kütz. ci 19. Nitsschia angustata var. curta Grun. po 20. "N. linearis var. tenuis (W. Sm.) Grun. 21. Surirella ovalis Breb. 22. Surirella angusta Kütz. dI 23. Melosira varians Ag. 4 _ 24. *Cyclotella striata var. ambigua Grun. “Sa 25. *Cyclotella Meneghiniana var. pumila Grun. 5 Ecco tutte le specie di Diatomee da me determi 8 nate fra il limo pescato nella regione profonda : ra br Orpo I. RAPHIDEAE. SIE i Gen. I. Amphora Ehr. 1831. DO. Sp. 1. A. pediculus Kitz. | n vr Heurek : “le Diat. pag. 39, pl. I, eda: 6,1. “LIL Poco frequente. TRE (exe. II. Cymbella Agardh 1830. # Sp:.2. €. obtusa Greg. D G. Van Heurck : Syn. Diat. pag. 61, pl. III, fig. LÀ. Molto frequente. » 3. C. anglica Lagerst. Aut. cit. pl. II, fig. 4. Meno frequente. 2 Gex. III. Encyonema Kützing 1833. Sp. 3. Æ: coespitosum Kütz. H. Van Heurck : Syn. Diat. pag. 65, pl. Sup- plem. fig. 3. ; | Poco frequente. — |» 5. Z. gracile (Ehr.) Rab. Aut. cit. pl. III, fig. 20. Raro. È a IV. Stauroneis Ehr. 1843. Sp. 6. S. Phoenicenteron Er. | H. Van Heurck : Syn. Diat. pag. 67, pl. IV, | fig. 2. i Non frequente. Gen. V. Mastogloia Thwaites 1848. Sp. 7. M. Grevillei W. Sm. H. Van Heurck: Syn. Diat. pag. 71, pl. IV, fig. 20. vara; Gen. VI. Navicula Bory 1822. Sp. 8. N. viridis Kütz. » » » > » » » » Sé LA NOTARISIA » H. Van Heurck : Syn. Diat. pag. 13, pl. Vai fio. 5. Piuttosto frequente. » N. viridis var. commutata Grun. Aut. loc. cit. fig. 6. Più frequente della specie. 9. N. Brebissonii var. diminuta Grun. Aut. cit. pag. 77, pl. V, HB: 3. Molto frequente. 10. N. bicapitata Lagerst. Aut. cit. pag. 68, pl. VI, fig. 11. Rara. 10. N. appendiculata Kütz. Aut. cit. pag. 79, pL VI fig. 18. Rara. » N. appendiculata var. Budensis Grun. Aut. loc. cit. fig. 28. Frequente. 11. N. legumen var. decrescens Ehr. Aut. cit. pag. 80, pl. VI, fig. 16. Rara. 12. N. gibba var. brevistriata. ‘Aut. cit. pag. 78, pl. VI, fig. 5. i Poco frequente. 13. N. radiosa Kitz. Aut. cit. pag. 83, pl. VII, fig. 20. Pur non frequente. 14. N. rhynchocephala var. r leptocephala Brun ca in Dit. des o te. pag. 80.84, LT IX. | fig. 29. | Piuttosto rara. » 45. N. humilis Donk. H. Van Heurck : Syn. pag. 83, pl. XI, DE: 23 — Non frequente. 16. N. mutica Kütz. | Aut. cit. pag. 95, pl X, fig. 17. Non rara. : 17. N. exilis Grun. Aut. cit. pag. 101, pl. XII, fig. 11. Comune. 18. N. limosa var. Silicula Grun. Aut. cit. loc. cit. fig. 21. Non rara. 49. N. Iridis Ehr. Aut. cit. pag. 105, pl. XIII, fig. 1. Rara. » N. Iridis var. amphigomphus Ehr. Aut. cit. pag. 104, La XIII, fig. 2. Pure rara. 20. N. tenuis var. ir Grun. ut ot. ph VI, fig. 25. Alquanto frequente. 21. N. trinodis var. biceps Grun. Aut. cit. pl XIV, fig. 31 B. Poco frequente. 22. N. inflata Kütz Brun : Diat. pag. 76, ph MIL:fie. 15, Rara. ati di n n LS Ea so a x : , SETT APR YROTARIGIA EIRE Wa? Gex. VII. Vanhéurokis rob; 1868. Chr. mond. Sp. 23. V. rhomboides Breb. H. Van Heurck: Syn. Diat. pag. 5e pio ‘AR XVII, fig. 12, Rara. | » » V.rhomboides var. crassinervia Breb. A Aut. cit. pl. cit. fig. 4, 5. | Non frequente. Gen. VII. Gomphonema Agard. 1824. Sp. 24. G. acuminatum var. laticeps Grun. Van Heurck : Syn. pag. 124, pl. 24, fig. 16. Raro. | | » 25. G. parvulum Kütz. Aut. cit. pag. 125, pl. XXV, fig. 9. Frequente. » 20: 6 sure var. naviculoides (W. sm) | Grun. | SA Aut. cit pl. XXIV, fig. 13. | Raro. Gen. IX. Achanthes Bory 1822. Sp. 27. À. delicatula Kütz. Di: H. Van Heurck: Syn. pag. 130, pl. XXVII fig. 3, 4- % Rara. » 28. À. exilis Kütz. | Aut. cit. loc. cit. pag. 131, pl. 16. Comune. 29. A. microcephala Kütz. Aut. cit. loc. cit. fig. 20, 21. Pur comune. cla «um N on ARISHA 3 xa > 30. Di. minutissima Kit. Aut. cit. loc. cit. fig. 37, 38. Meno comune. > 91. A. gibberula Grun. — Aut. cit. pl. XXVII, fig. 47-49. Meno comune. Oro II. PSEUDORHAPHIDEAE | Gn. X. Eunotia Ehr. 1837, Chr. em. Sp. 52. £. Arcus Ehr. var. minor Grun. H. Van Heurck : Syn. Diat. pag. 142, __ XXXIV, fig. 3. — Frequente. » 33. £. gracilis (Ehr.) Rab. Aut. cit. loc. cit. pl. XXXIII, fig. 1, 2. Rara. » 34. £. pectinalis var. minor touts cb. 106. cit. fé. 21. Frequente. » 90. Z. praerupta var. inflata Grun. Aut. cit. pag. 143, pl. XXXIV, fig. 17. ni Rara. bi: XI. Ceratoneis Ehr. 1840. Sp. 36. C. Arcus Kitz. Aut. cit. pag. 148, pl. XXXVII, fig. 7. Non comune. Hou. XII. Fragilaria Lyngbye 1819. Chr. em. __ Sp. 37. F. mutabilis (W. Sm.) Grun. H. Van Heurck, Syn. pag. 157, pl XLV, © fig. 12. — Non rara. à oi css Site. No PABISIA Mi ci da s GEN. XIII. eg Ticandolle 1805. Sp. .38. D. hiemale Ag. . Aut. cit. pag. 100, pl. LI, fig. 3, 4 Frequente. . Gen. XIV. Meridion Agard. 1824. Sp. 39. M. circulare Ag. Aut. cit. pag. 161, pl. LI, “a 10-12. Raro. GEN. XV. Tabellaria Ehr. 1839. Sp. 40. 7. floccolusa (Roth.) Kütz. ‘Aut. cit. pl. LIT, fig. 10-12. Poco frequente. | ch XVI. Cymatopleura W. Sm. 1855. Sp. 41. C. elliptica (Breb.) W. Sm. H. Van Heurck : Syn. Diat. pag. 168, pl. LV, neve Comune. Gen. XVII. Nitzschia (Hassal, W. Sm.) Grun. Che. em. Sp. 42. N. angustata (W. Sm.)-Grun. var. curta. | Aut. cit. pag. 172, pl. Lia fig. 22, 20, Rara. » 43. N. linearis (Ag.) W. Sm. var. tenuis Grun. Aut. cit. pag. 184, pl. LXVII, fig. 16. Frequente. » 44. N. intermedia Hantzsch. Aut. cit. pl. LXIX, fig. 10. . Rara. 45. N. tubicola Grun. . Aut. cit. loc. cit. fig. 14, Pure rara. | sE 4 Pi 2 + pasa +9 e” CLA NOT! \RIS su» ui - Gex. XVII. Surirella Topi 1827. Mi Sp. 46. S. robusta Ehr. BGN H. Van Heurch: Syn. pag. 187, pl. 71, fig. Le . Poco frequente. SAT:S ovalis Breb. Aut. cit. pag. 188, pl. 73, fig. 2. Rara. 48. S. angusta Kütz. Aut. cit. loc. cit. fig. 13. Rara. CI 49. S. helvetica Brun. Brun: Diat. des Alpes, pag. 100, pl. IX, Medio 28 Poco frequente. Orpo III. CRYPTORHAPHIDEAE. | 3 Gex. XIX. Cyclotella Kite 1833. | F: Sp. 50. C. comta (Ehr.) Kütz. H. Van Heurck : Syn. Diat. pag. 214, pl. 93, _ fig. 16, 17. — Comune. >» 51. C. striata var. ambigua (Kütz.) Grun. Aut-cit. pl. 92. fe. 12. Frequente. » 52. C. operculata Kütz. Aut. cit. pag. 214, pl. 93, fig. 22. Comune. » 03. C. Meneghiniana var. pumila Grun. Aut. cit. pl. 94, fig. 16. Frequènte. ds Lui f j dd: he a pi IR 4 Y14 FU i RE AA D à A NS DIP RTE Lo PA Lo dx e re JR 1 DI #2 s. LE, Cru pci fg, ‘y VR ABILI RISIA Ÿ ili «LA NOTA pd » 4) III. Studio della fauna 3 Sulla superficie dello strato organico, che sì svi- — A A luppa specialmente nella regione litorale, dove ha 4 luogo la maggiore intensità di luce e di calore, vivono ‘4 pa pur in copia parecchie specie di crostacini, apparte- DE. nenti alla interessante fauna pelagica. Alcuni di que- #0 7 sti, come i Zinceus e le Cypris hanno fissato in questa sd regione loro stabile dimora, nè osano mai spingersi in alto lago; altri vivono preferibilmte lontani dalle sponde; altri finalmente passano indifferentemente dall’ una all altra regione. Anche qui mì trovo costretto, per non ripeter- mi, a rimandare il lettore al Cap. IV. del mio studio sul Zago delle Scale di Fraele, per l’ opportuna bi- bliografia e le principali teorie rispetto alla origine di questa importante fauna pelagica. | Ecco le specie di crostacei da me incontrate nelle ricerche fatte sulla regione litorale : = EP RSR PR PIENE ER NO Orpo I. COPEPODA Gen. I. Cyclops. Sp. 1. Cyclops insignis Claus — Fric À : Die Krustenthiere Bühmens, Prag, 1872, p. 222, fig. 17. — Raro. » 2. C. serrulatus Claus. Aut. cit. op. cit. fig. 18. Frequente. ue +. Re En Aut. cit. op. cit. pag. 223, fig. 20. Pure te Orpo IL. BRANCHIOPODA. Gan. IL Cypris. D Sn: 1.:C. fusca Strauss. : Fric, op. cit. pag. 227, fig. 20. Non frequente. » 2. C. ovum Tur. Aut. cit. op. cit. pag. 128, fig. 28. Assai comune. | Orpo II. CLADOCERA. Gen. L Lynceus. fu sp. I. L. lamellatus O. Y. Müller. . Fric. op. cit. pag. 239, fig. 45. Raro. » 2. L. trigonellus O. F. Müller. Aut. cit. pag. 243, fig. 32. Comune. Per lo studio della fauna nell’ alta regione pela- | gica, feci le esplorazioni in corrispondenza della pro- ; _ fondità massima. Come era da prevedersi, la reticella 3 Müller non mi riportò nulla per i primi 6 metri. Ma ad 8 metri pescò parecchi individui di Diaptomus | Castor Iur., i quali andarono prodigiosamente cre- | scendo nelle pesche fatte a 10, 12, 15 metri ed oltre, nelle quali arrossavano completamente l’ampia reti- a rt n Ida le. ù De ve f. x ‘ *, < - E pr. 7 È # + \ 0 +: MB) LE sat Nel ‘14 fn Du) x 0 AA vii t à è + ROSÀ ne Dr DI VR COTE Meta re Db È a ma Mai + ei ARI on A Cu na "T0 n dé 7h x | A ni aan da $ Ti _ D Dai Te PTS eve rt, PIANI AN De AR AV PR Ni AT k it ; NE È È LT ERE Fi LIMP Ù Le "TI 1 \ À AY Voter D J AT ro #1 Das ft : ni at: tr SAN {LA NOTARISIA » cella Miller. Nè per quante pesche facessi più pro fonde mi venne fatto di catturare alcun altro crostaceo Ù | od esemplari di Daphnie, che pur vivono frequenti | sh in altri laghi, di altitudine non molto differente da : e quella del lago di Truzzo; come ad esempio vedre- mo nel non lontano lago degli Andossi. In questo lago vive abbastanza copiosa la Trutta | I fario L., per lo più con un colore fondamentale molto oscuro, mentre vi sono più rare le varietà pallide ed À 3 argentine. Pochi pescatori vi si recano lassù alla pesca, che fanno colla canna, per riportarne il pre- zioso pesce a’ vari alberghi della Valle, nei quali viè costantemente grande ricerca. Mediante opportuna immissione di avanotti di questa specie, ottenuti arti- ficialmente, si potrebbe rendere l’ ampio lago assai più produttivo (4). È; Nella medesima Valle di Truzzo oltre al lago ora descritto vi sono quattro altri laghi minori disposti sul versante di S. O. e di O. dal piede del pizzo Torto a quello del pizzo Fermo. Questi laghi non por- tano generalmente nome nelle carte topografiche, ma dagli abitanti della Valle sono rispettivamente chia- mati, andando da S. ad O. : 4. Lago Nero (2133. m. sul mare); 2. Lago Nero del Furaa (2437 m.); 3. Lago della Croce del Furaa (2437 m) ; (1) Vedi la nostra pubblicazione: La Piscicoltura in Valtellina, A « Neptunia », fasc. VI, Giugno, 1893. | pi Le À NOTA: Kit | ie a se ono, lago Lungo 0 lago Grande vr: (2523 m.), il quale con quest’ultimo nome è indicato n ad carte topografiche dello pal Maggiore Au- 0 È Essi sono, tutti come il primo, d’origine orografici. be; a cagione della loro posizione ed altitudine questi laghi È sono per lo più disgelati solo per poca parte dell’estate ed in qualche anno taluno non disgela affatto. n: ber Mb: circostanze lo sviluppo degli esseri fia: vi è assai impedito ed essendo essi di difficile | accesso e privi di barche non vi praticai nessuna M ricerca. _ Tra questi laghi accennati ed il primo lago de- | scritto vi sono, in cavità orografiche, aperte nella roc- cia in posto, parecchi depositi torbosi di poca pro- Re fondità i 1 quali sono evidentemente altrettanti laghetti minori colmati dal trasporto di materiale operato dalle forze esogene. VENEZIA 1893. — STAB. TIPO-LITOGRAFICO DEI FRATELLI VISENTINI Piazza Manin, Calle della Vida, 4296 PRET TN 2h à Tu ! _ de PR À mi LL Publeecont dl Dub. D. LOVI-MORZNOS —T sr axrtVrart)—_ . Flora Algologica della Venezia, parte I, II, III Venezia 1885-86-88. Atti R. Istituto Veneto (in collab. col Dott. G. B. De Toni). . Relazione sul riordinamento dell’ Algarium Zanardini. — Venezia, Nota- rista, 1885 (id.). . Miscellanea phycologica I, Venezia. Atti R. Istituto Veneto, 1886 (id.). . De Algis nonnullis, praecipue diatomaceis, inter Nympheaceas Horti Bot. Patavini. — Messina, Ma/pighia, 1886 (id.). Enumeratio Conjugatarum in Italia hucusque cognitarum. — Venezia, No- tarista, 1886 (id.). | . Schemata Generum Floridearum. Venezia, 1886-89, Notarisia (id.) cum 11 tabules. . Primi materiali per il censimento delle diatomacee italiane. — Venezia, 1886, Notarisia. - Sopra una Palmellacea nuova per la Flora Veneta. - Venezia Notarasia, 1887. . Spigolature per la ficologia Veneta. — Firenze, N. Giornale bol. ital. 1887. . Algae nonnullae quas in circumnavigationis itinere ad Magellani fretum anno 1884, legit A. Cuboni. — Padova, Soc. Ven. trentina. 1887 (id.). . Frammenti Algologici. — Venezia, Notarisia, 1887 lid.). | + Pugillo di Alghe tripolitane. — Roma, AR. Acc. dei Lincei, 1888 (id.). . Liste des Algues trouvées dans le tub digestif d’un testard. Soc. Bola- nique de Lyon (id.). . Giuseppe Meneghini. Cenni biografici. — Venezia. Notarisia, 1889. . « L’Algarium Zanardini », per cura della Giunta Municipale di Vene- zia. — Venezia, 1885 (id.). . Contribuzione alla conoscenza dell’Antocianina con 2 tav. Venezia, 1888, R. Istituto Veneto ecc. con 2 tavole. . Appunti algologici sulla nutrizione dei Girini di Rana esculenta. — Roma, R. Acc. dei Lincei, 1881. + Importanza dei Vegetali nella vita degli animali acquatici. — Venezia, Veneto Agricolo, 1889. . Ricerche sulla fitofagia delle larve di Friganea. — Venezia, Notarisia, 1881. . Alcune osservazioni e proposte sulla diatomologia lacustre italiana. — Ve- nezia Notarisia, 1889. . Elenco di diatomee rinvenute nel tubo digerente d’animali acquatici I. — Venezia, Notarisia, 1889. 2. Sulla distribuzione peristomatica Colt agrario in alcuni Sedum. - Mid renze, Soc. Bot. Ialiana, 1889. Alcune idee sulla evoluzione. difensiva delle nor in Les. colla” diatomofagia degli animali acquatici. Soc. Ital. dei Microscop. — Aci- reale, 1890. . Nuovi materiali per la Diatomologia Veneta. — Venezia, de Istituto Ve- neto, 1890. . Ferdinando Hauck. Cenni biografici. — Venezia, Nolarisia, 1890. Appunti algo-ittiologici I — Venezia, Nolarisia, 1890. . Materiali per uno studio sulle anomalie fiorali. — Firenze, Socielà Bot. Ital. 1890. . Gli studi sul mare in Italia. — Venezia, 1891. 29. Sul nutrimento preferito dalle larve di alcuni insetti ed applicazione pratica di questa conoscenza all’ allevamento dei Salmonidi. — Venezia, Neptu- nia, 1891. . La Piscicultura nel Veneto. Giornale « L’ Adriatico », 1891. . Le Laboratoire Maritime de « Luc-Sur-Mer ». Neptunia, 1891. 2. Due Stazione Zoologiche (la stazione di Rapallo e la stazione mobile della Boemia). Neptunia, 1891. . La Stazione di piscicultura Veronese. — Venezia, Neptunia, 1892. . « Pro Mari Nostro ». Pubblicazioni diverse per la fondazione della Società Regionale Veneta per la pesca e l’aquicultura. — Venezia, 1892. . La Malattia dei Gelsi in comune di Sovizzo. Relazione al R. Prefetto di Vicenza. L° Agricoltore Vicentino. Vicenza, 1892. 9. La Società Austriaca di pesca e Piscicultura. Veneto Agricolo, Gennaio, 1892. 7. Due istrumenti per le pesche pelagiche. Atti R. Istituto Veneto. — Ve- nezia, 1892. . La stazione marina di Puffin-Island. — Venezia, Neptunia, 1892. . Un Nauptilus Italiano? Natura ed Arte. — Milano, 1893. . Le diverse ipotesi sul fenomeno del mare sporco nell’ Adriatico. Neptunza, Luglio 1892. . Pesca e Piscicultura all’annuo congresso della British Association. Me- plunia, Gennaio, 1893. . L'Ufficio Idrografico della R. Marina. Neptunia, Febbraio, 1898. . L'origine della Pietra litografica per azione biologica delle diatomee. Ne- plunia, 1893. . Di un Manuale Italiano per la Piscicultura marina. Neptunia, 1893. 5. Il Mare fertilizzatore dei campi. L’ Italia Agricola, 1895. . In Memoria di uno Scienziato Veneziano. Lettura fatta all’ Ateneo Ve- neto. Venezia, 1893, . Relazione sull'operato della Presidenza del Comitato promotore Generale per | fondare la Società Reg. Veneta di Pesca ed Aquicoltura. Venezia, 1893. . Risposta alla nota del signor G. B. De Toni. Vicenza, 1893. ad uno scritto critico del Sio. G. B. De Toni ©. KO à Non è la prima volta che il Sig. G. B. De Toni mi muoves delle critiche ma è la prima ch'io gli rispondo, per quanto mio Pal “malgrado. | SA pa _ Mi sono proposto come linea generale di condotta di non. occuparmi di quanto il mio ex compagno di studi scrive contro. di me sino a che la scienza è presa da lui a pretesto di personalità. È. Che a questo egli miri colle sue critiche ne fan fede ne fosse altro che le citazioni fatte dal critico stesso di opere del Drumont e Comp., le quali invero sembrano un poco estranee … alla scienza delle Alghe. È Avrei continuato nel mio metodo di difesa, che sembra non. | volgare, Hd poco elletto : tacere e rispondere coll’ opera mia | per quanto meschina essa possa essere, se il Sig. G. B. De Toni, ion più soddisfatto di rivolgersi ai nostri giudici naturali, cioè “agli Algologi che conoscono bene la Nuova come la Vecchia Vofarista, non avesse inviato il suo ultimo scritto ad un grande numero di miei amici: medici, avvocati, insegnanti di letteratura “e di storia, persone certo coltissime ma non a giorno degli studi | a lgologici, e di queste questioni sul « mare sporco »; perciò torna. ‘| necessario che io pure porga ad esse alcuni elementi di giudizio. ____Etuttavia veramente doloroso e deplorevole che il $i GES De Toni non intenda quanto poco scientifica sia la sua ‘condot- 73 “ta, ch egli non senta come la vera scienza sia quella che ci fa | giudicare serenamente uomini e cose, che ci fa acquistare e man- — tenere quei sentimenti di benevolenza, di concordia, di pace che 1 i sono i migliori dell’ animo umano. È | Pertanto, senza alcuna passione, gli dico: « Se non è pos= bile seguire la divina massima del Maestro di amarci l’un l'al o, seguiamo almeno l’ umana e non diamoci noia l’un l’altro. » i Pensi quante e quali migliori forme vi sono per esplicare la propria attività, quali e quanti migliori godimenti intellettuali può — | averne, e non si occupi e preoccupi troppo de’ miei errori. sind uanto essi siano veramente tali vedrà che troveranno altri cri- | ici che non lui indotti a giudicare meno passicnatamente di quan- o fa chi mantiene la mente offuscata « dal ricordo di vecchia — 21CIZ1A4. > 3 i È. Vicenza, Maggio 1893 4 Le : - è £ : on d D a 7 EEC LIA us US EE UMR PE EAT OPE e TI Fr. Li o) ave “1 de ‘4 À À e £ PR TE ed, CP QT PT PT RE NES Vita RNA GR ÿ US at e ELI en, 2 PRO LR PE ER ten D. Levi- Morenos à | ( torno ne Nota di D. Levi-Morenos « Le diverse Hoi de fenomeno dn « Mare de e: E; | Nel numero Agosto-Settembre 1892 della mia Neptunia pubblicai un arti olo intitolato: Le diverse ipotesi sul fenomeno del « Mare Sporco > nell' Adriatico reravo ed attendevo si facesse menzione da altri in dea, effemeride scientifica, So sh , ssendo jo stato avvertito troppo tardi del suo mostrarsi non potei recarmi sul luogo nel glior tempo per lo studio del fenomeno stesso e per raccogliere personalmente il mate: omparso. Si è perciò, che le conclusioni a cui potei arrivare sono in gran parte negati isullano dall esame delle spiegazioni date da altri del fenomeno su detto, le quali pe anto potei osservare non hanno sino ed oggi un tale corredo di prove per essere. acceti Però se io posso dire, che il fenomeno successo non si spiega come fu spiegato da altri, ho sino ad ora materiale sufficiente per sostenere una mia propria spiegazione 0 pe | accellare una di quelle date. SIC i, A « Credo tuttavia utile egualmente scriverne, perchè | rimanga memoria in una I mostrare quando e come avviene un fatto, ma anche ricercare se in da a nuove manif azioni del fenomeno ed a nuove ricerche su di esso le prime ipotesi rimangano possibili», » si «Il problema, fu posto da me, se non erro, abbastanza chiaramente, ne fann … fede le parole che, per abbreviare l’ argomentazione, si designano in modo sp: > Giudichi il lettore se 10 ho voluto fare una memoria scientifica o non re ut- Pio nell’ ultima riga - nuove ricerche - se essa non Lui svidentetai a À : cosche successivamente fatte dallo Zanardini dopo del Ninni, dal Castracai | SIA ora, come il De Toni riferisce il mio SS e si vegga se non lo si buona fede o ad arte col riportare solo l’ ultimo brano della mia premessa. « SUR mia viva sorpreso ebbi tosto a convincermi che l articolo del + D. Levi-More Miisziente od in via diretta ebbero agio studiare la suindicata Le i Passo sotto silenzio che la Nota scientifica del detto Professore sembra in qualche bi | tratto redatta sulla falsariga stessa di un articoluccio da me stampato senza pretesa scientifi | fin dall’ agosto del 1891 in un giornale politico veneziano (ciò che sarebbe ovvio a chiunq riconoscere col confronto); io mi trattengo invece sull’ idea che spinse il Levi-Morenos a se di. la sua Nota, idea che egli stesso espone colle parole che quì riporto testualmente: È, STIA Credo tuttavia utile egualmente scriverne, perchè rimanga memoria in ana effemeride — <$ pri della nuova apparizione del fenomeno e delle spiegazioni che altri tentarono di esso — e di quanto zo posso dire in contradditorio : nella scienza è utile, anzi necessario, non solo. | le: - quando e come avviene un fatto, ma anche ricercare se in seguito a nuove mani- > festazioni del fenomeno ed a nuove ricerche su di esso le prime ipotesi rimangano PE i Ad Siami permesso, onorevoli colleghi, esaminare l’ originalità di quanto col suo 20 reciso “il Prof. Levi-Morenos disse in contradditorio, poi le nuove ricerche dal detto Professore M si EE otte. .. a termine. » x ri 4 Non fo commenti : il metodo di attribuire ad una persona un’ intenzione È: che non ha, per aver campo di combatterla può esser abile, ma mon è certo de- 4 gno di în negli atti di un R. Istituto di Scienze, poichè è la negazione — - assoluta della scienza. II. Ri « Passo sotto silenzio che la nota del detto prof. (Levi-Morenos) sembra in qualche buon — ‘3 tratto redatta sulla falsariga stessa di un articoluccio da me stampato senza pretesa scientifica — win un Giornale politico Veneziano (ciò che sarebbe ovvio a chiunque riconoscere col confronto). »- … ‘ da Il Sig. De Toni passa sotto silenzio Za dimostrazione dell'accusa, e s’ accon- A tenta di slanciare /’ accusa. 6 Sa E tutto al più rimanda il lettore a ricercare 1’ articoluecio di un giornale « CR pubblicato qualche anno addietro. Anche questo metodo è poco scien- tifico poichè non si deve accusare senza provare. À Inoltre il giornale non sarà facile a trovarsi; credo quindi ben fatto di ri È È portare 10 in appendice quest’ articolo del sig. De Toni che sarebbe stato la f DI il falsariga per il mio. - a To solo quindi ho il diritto di dire seriamente al lettore: giudicate di per voi di | poichè vi do gli elementi del giudizio e vedete di per voi, chè io non perdo tem- | | po,a dimostrare se non sia puerile il preteso diritto di priorità o proprietà avan | Ae zato dal Sig. De Toni. 4 Ç | FFF: ‘14 di Il critico dopo aver affermato che il mio articolo fu scritto sulla falsariga — 4 del suo articoluccio, mi sembra si contraddica poichè mi fa colpa di non aver. E . ribattute le ipotesi Gorin e Bullo con quelle obbiezioni colle quali furono ribat- i tute dal Sig. De Toni stesso nel suo articoluccio. E allora come va la Re . E lasciando di questo, il non essermi dilungato a combattere una ipotesi con | molti argomenti quando ne bastava uno solo, si è proprio una mancanza 0 non ni po un metodo logico di esposizione ? dra siii AA TÀ pid dn n ORARI A LD STATA INCI SLA) A «AU LA LA set at A Ri rie di | “Ora, non sembra al lettore che all’ tore. Dice il De Toni : | accordo con me che la poltiglia sia stata, come opin è gitate da fiumi in piena indica a sola delle obbiezioni da me mosse à piene fluviali. 1 all’ epoca in Cui si formò il mar sporco] © dimenticando L’ altra mia obbiezione che edo assai concludente [mancanza nella poltiglia di alghe e segnatamente diatomee pro acque dolci.) » ig ipotesi del Sig. Angelo Gorin sia. sufficiente il rispondere come feci io brevemente: È ne Gorin poichè nessun fatto venne à provare € __ « lasciamo da parte l ipotesi del Sig. mi abbiano presentate delle piene straordinarie nelle epoche della poltiglia? » ea Questa è obbiezione più che sufficiente nè abbisogna di altro, poichè pe noscere se avvennero piene straordinarie nei fiumi del nostro versante no: l ha proprio bisogno di una ricerca micrografica ; il fenomeno è pur troppo ando succede, così macroscopico che ognuno ne viene a conoscenza. | IENE. ? A proposito dell’ ipotesi Carlo Bullo nel mio articolo scrivo: i: _ « Lasciamo da parte le voci raccolte dal Sig. Bullo, che la poltiglia possa esser venu à Mar Rosso, poichè prima di arrivare nell’ Adriatico si sarebbe probabilmente dovuto osser: la lungo le coste della Grecia e più in giù; > : 3 à sh Sio. G. B. De Toni a queste mie due modestissime righe dedica si tera pagina degli Atti del R. Istituto, onde provare: I. che la stessa obb: one era stata avanzata da lui pr ima di me, nei giornali politici di Venez he io ho in questa risposta poca originalità ; TI. mi fa colpa, dimenticando ora la falsariga, mi fa colpa di non avere à ni nella poltiglia esaminata non trovò il Tric tteristica del Mar Rosso. 4 Forse al Sig. De Toni poteva piacer ale politico con particolari inconcludenti. ) che l’obbiezione logica e sufficiente per quanto ma itavia io abbandono al Sig. De Toni il diritto. di propri 1 Bullo obbiettato che il Sig. hodesmium erithracum speci e di gonfiare l articoluccio dun. À me piace diverso metodo, a me croscopica sia quella a, della quale tu ntifica salvo quello di terzi. (*) pe Se la materia fosse venuta dal Mar Rosso ad infestare il nostro mare avrebbe re coste, a meno che non sl voglia sup uto manifestarsi prima sulle alt gione scientifica presenta dunque e sia venuta rasentando il fondo. Che ra sfarzo di citazioni fatte dal critico? À che chiedermi se dubito del Sig. - one e delle osservazioni fatte dal Sig. De Toni col suoi occhi? A che tire Massaua, Suakim, l’egregio Dott. Bresse lo il titolo della mia Rivista, e elgarium Zanardini e il N. 2252? Quanto spreco di parole, quanta acre SEE Per esempio il povero amico mio co. Ninni se fosse vivo, potrebbe rivendicarla com poichè egli espose tale obbiezione prima del De Toni; © prima ancora che dal Ninni la intesi in famigliari discorsi, da un mio carissimo e modesto amico, il dott. G. B. Voltolin “ancora avarzato pretese di priorità 0 proprietà scientifica per la straordinaria $s hag Mi È Le, La 4 + À ; RER quanta buona... anzi cattiva volontà di punzecchiare un collega che si vuole a | “versario, ma che non s’abbasserà ad invilirsi in così misere lotte, troppo sdegno- : so di esse, per quanto suo malgrado costretto a difendersi. ZETA no, V pat # ELE > à . AIN 14 gi SUI Proseguiamo, sebbene sia una cosa faticosa seguire il critico nei meandri delle M 7 Sue accuse e delle offese nascoste in un inciso e cacciate a piè di pagina in una nota. — “750 “| CA ‘TE PE. : N «4 Per esempio il Sig. De Toni dopo aver detto che io richiamo l’attenzione sull’ enorme sproporzione esistente fra la materia amorfa e le diatomee incluse A nella Stessa, caccia giù, in una noticina a pie-pagina, queste parole che non si _ 2 sa a che rispondano o di che accusino: 1 « Mi permetto avvertire il Sig. Prof. Levi Morenos di prendere conoscenza dei generi -À | Berkeleya, Schizonema ecc. nei quali la materia avvolgente i frustuli è copiosa ed i pseudo- ‘4 I talli figurati che ne risultano raggiungono, anche nelle specie adriatiche una altezza notevole, — Spesso uguale o superiore a mezzo decimetro. » 2° . Che vuol dire il Sig. De Toni con questa noticina? A che proposito? Perchè « insinuare ch’io ignori pure l’esistenza di questi generi? Creda, il Sig. De Toni che la mia ignoranza, per quanto crassa, non arriva però a tanto. ì Se il critico fosse stato spassionatamente condotto a trattare la questione er amore di ricercare il vero, senza preoccuparsi di offendere me in modo | più o meno abile, ma sempre, sembrami, volgare, egli avrebbe dovuto di mostra- | re che esiste un rapporto fra la poltiglia e quei generi di diatomee. “el f Io avrei allora plaudito alla sua dimostrazione poichè essa avrebbe risolto il problema scientifico dell’ origine di questa mate ‘insoluto, né sono io solo di tale opinione. 4 x Mette conto continuare in questa noiosa confutazione? Per me ne sono già sazio, figurarsi il lettore. Ma si continui e la sia finita una volta per sempre con | questo signore, sino a che non avrà appreso più conveniente metodo di critica. e | solo p ria; problema che credo ancora VE: È Il critico dubita a quanto sembra ch'io abbia visto nella poltiglia la Nè | teschia sigmoidea, eppure si persuada questa c’era e posso mostrargliene in un ‘preparato stabile, che da una piccola porzione della poltiglia volle farmi l'illustre . diatomologo J. Brun. «Se non diedi il nome specifico dell'altra Nitzschia è evidente che ciò fu perchè non la conobbi, ma supporre poi che dal conoscere il nome specifico di <4 “uella specie possa aversi la spiegazione del fenomeno ci mostra la forza ragio- Non mi sono mai proposto di dare un elenco delle diatomee che si potes- ro trovare nella poltiglia, nè ho mai detto nelle mie premesse che nel mio ar- $ [colo tale elenco ci sarebbe. Se non feci un’ analisi diatomologica vuol dire che # tri furono delle buone ragioni, fra le altre anche questa non ignota al Sig. De Toni, Fe 4 Mhe a me mancano i copiosi mezzi di studi dei quali egli mena vanto; nè a me in- 'aressa proprio fabbricare mensilmente un dato numero di cosidette note e memorie. ni CE Ito ui di chi era ARR in una specie di alpina Din. dai doveri ifficio? à Ma questa’ ed altra De di ragionare io l'abbandono allo scienzia- - Do fa dello spirito sugli errori di stampa, che pog gia la co di Da) Perche es avanzata dal Sig. De Toni nell’ origine duplice das 3 avesse fondamento scientifico egli avrebbe dovuto dimostrare 1° che ef Opinioni dei pescatori chioggiotti sul fenomeno del « mare sporco » ceri il ? E Mi pou non so come, una memoria del signor G. B. De Toni 4% 1 sono non poco sorpreso di tale polemica e la forma mi parve cruda ed alîen ella serenità che deve sempre accompagnare le questioni scientifiche, anche sono divergenze, tra i sostenitori dell’ una e dell’ altra parte. 2 pu tal genere i fenomeni ogni spiegazione è DR purchè appoggia provato nel leggere l’ opuscolo del Sie. De Toni; ma cache nori ns n raviglie) per introdurmi a dir la mia opinione in argomento, o meglio p ‘appoggiare una spiegazione che mi pare la più naturale, e più consona ai fatti. — A Ho interrogato alcuni pescatori, i quali, più dei naturalisti, assistono al fe | principio, al progresso ed allo scomparir del fenomeno, ed hanno” sommo inte- … resse di conoscerne l’ essenza e gli effetti. E dalle loro risposte, quantunque D a quel genere di cognizioni (Ella lo sa) mi parve di poter dedurre « “che la spiegazione del fenomeno più vera sia, nella sostanza, quella del co. Ninni 3 Fe del dott. Renier di qui. x IO. Asseverano, ed è un fatto, i pescatori che il fondo del mare dev? « esser i | composto O ricoperto da una materia grassa, oleosa, e che anzi di questa istessa | materia sieno costituiti o tutti, o nella massima parte quegli organismi che si. | Bi: varo in grande quantità nel fondo del mare. Questi” organismi per la somiglianza ad oggetti che conosciamo, son dal essi chiamati nel loro vernacolo: feste, 0 zucche, olive, zuccari, dolci, sand, | È grassi, ecc. E tanto è pingue od oleosa la sostanza di cui sono o formati 0. fici: che alcuni di quelli è impossibile tenerli in mano. GF Come poi questa materia deposta nel fondo, si sollevi fino alla superficie, E dott. Renier ne diceva non ben conosciuta la causa. Tuttavia, da quanto riferiscono 1 pescatori, il fondo del mare pare venga | alle volte agitato da certi commovimenti, che stanno in qualche rapporto colle” fast della luna. Al succedersi di questi commovimenti, le reti ferme si trovano M nella parte inferiore sconvolte e contorte; e le reti a strascico devono tenersi più salde con una maggiore quantità di piombo. Succede pure, quando il tempo è volto allo scirocco, che in qualche punto | il mare bolle alla superficie ; e questo fenomeno si manifesta piuttosto presso terra. Or dich’ io, e non potrebbero le medesime cause, accresciute di forza, È | produrre 1 medesimi effetti? effetti naturalmente di maggior importanza, per la maggiore energia della causa. à IP Ella sorriderà ; ma tant’ è, 1 ho detto; ed Ella competente com’ è, tenga i e detto da me in quel conto che esso merita. > 17 E giacchè ho la penna in mano, aggiungo un’ altra cosa. 4 si Mi pare d’aver letto (?) nella sua pregiata Rivista, che d mare, come pe terra, | ha bisogno d’essere arato ; e intendo già il fondo del mare. La stessa opinione » 7 Fe AA pitt 1 ses i TRS ae IAA ae RER re 7 * ti 60 -L ho sentita esporre anche dal nostro Renier. Or allego un fatto che secondo | N «me potrebbe giustificare quella opinione. di 13 Molti anni or sono una quantità assai considerevole di barche, deri ori il à 0 tartane di 25 ton. di registro ciascheduna, pescavano nella stagione invernale | = per tutto il mare esterno dal Quarnero fino all’ Isola Lunga e Grossa. Ed il mare " È era sempre fecondo, e le pesche cOpioRe, Col tempo quelle barche scemarono di M numero, sinchè scomparvero affatto; ed adesso in quel mare non cl pesca che un numero assai esiguo di bragozzi ; dai 15 ai 20. À 19 Or avvenne che collo scemare ni anno in anno delle tartane, le pesche 24 ss divennero sempre meno copiose ; il mare si isterilisce.. E perchè ciò....? non | dovrebbe anzi succedere l’ effetto contrario . . . -? ‘An ta Il fondo del mare non è solcato, ecco la causa probabile, e forse la vera | if causa di quel fenomeno. AS À Colgo anche l’ opportunità dell’ essere in quest’ acque per dirne uw’ altra. 4 Per tutta la lunghezza dell Isola lunga e grossa, lunge da terra poco pui | d d’un miglio, ed alle pr ofondità di 80 fino a 100 metri si trova sempre una quantità. | straordinaria di garizzi (lo Sparus Maena di Linneo), di guisa che in una sola notte | di pesca si fa il guadagno d’ una settimana, quantunque quel pesce non si venda . in media più di mezza lira al chilo. Non vi si può pescare che dal gennaio bi” piazzo, ed in tempo sicuro perchè la. riva è senza porti, e costituita da Monti © sempione - i ce “à picco. I bragozzi d’un solo armatore di qui ci vanno D o 6 notti in tutta la Empagra invernale. | Ora in quest’ anno, come avvenne in un tempo lontano, quel mare era talmente povero, che non metteva conto arrischiarsi a pescarlo. | ae E la causa ....? È dei soliti misteri che s’ incontran nel mare: il pere io credo che bisogna esser cauti nello stabilire leggi restrittive sulla pesca … del mare. Faccia quell uso che Ella crede di queste mie ciarle ; mi basta che Ella ac cetti 1 sensi della mia stima. Can. D. RAZZA ARTICOLO DEL SIGNOR G. B. DE TONI Pubblicato nella Venezia del 17-18 Agosto 1891 * E In queste ultime settimane apparvero nei nostri giornali cittadini alcune informazioni da parte del cav. CARLO ing. BULLO (La Venezia N. 200), del prof. DAVID LEVI-MORENOS (L’ Adria- | tico N. 210), del sig. ANGELO GORIN (Gazzetta di Venezia N. 212) e del conte A, P. NINNI (L’Adria- | tieo N. 220 e N. 223) intorno ad uno strano fenomeno che presentò testè il mare Adriatico, fl fenomeno consistente nella comparsa di una specie di poltiglia, la quale impedisce la pesci sia | tenendo lontano il pesce, sia invischiando, per così dire, le reti. Occupandomi da parecchi anni dello studio delle alghe e prendendo vivo interesse a quanto ha attinenza con la storia naturale del mare, mi permetto esporre alcune notizie su dette poltiglie. Come hanno avvertito gli egregi concittadini sopra ricordati, un caso analogo è avvenuto « nel 1872 {estate) nè mancò di avverarsi anche nel giugno-luglio del 1880, comunque in detta seconda epoca in proporzione più limitata, vale a dire, come scrisse il dotto conte F. Castra- i | cane, da Ravenna ad Ancona dilatandosi a 20 30 miglia entro mare. In dette due annate il À: fenomeno si verifico in giugno-luglio. - Nel 1872 esso fu studiato da una Commissione nominata dal R. Istituto Veneto, compo- | Sta dei signori Bizio, Nardo, Trois e Zanardini, il quale ultimo ebbe lPuflicio di relatore; da | un naturalista austriaco dott. Syrski per incarico dell’ autorità governativa di Trieste e da un. naturalista ita'‘iano, il conte Castracane, per proprio studio. La relazione dello Zanardini, pubblicata negli Atti dell'Istituto, e già stata riassunta dal Bullo e dal prof. Levi, perché io ci torni sopra; avvertirò solo the. ‘avendo a disposizione nel mio Erbario la poltiglia autentica raccolta dallo Zanardini nel 1872, la ho assoggettata ad esa- ll = me microscopico e mi sono convinto che era formata da una sostanza di consistenza mucosa, fl avvolgente frustuli di Diatomee marine (segnatamente dei generi Nitzschia, Pleurosigma, Coc- se: _coneis, Navicula) nonchè frammenti caicarei e grani silicei; il genere Dermogloea che, in allora . i propose lo Zanardini, è inaccettabile dagli scienziati, inquantochè non rappresenta un organi. smo a sè ma è costituito dalla massa di aspetto mucoso che è prodotta dalla gelificazione della membrana diatomacea, massime nel periodo in cui queste alghe minutissime si riproducono. n. nato numero di Nitzschie e di altre Diatomee e persino una Confervacea; notò» ancora che il fenomeno si avverò dopo un periodo di piene calme e che allo spirare dei venti di Nord-Est «le faldelle componenti la poltiglia si dileguarono in breve tempo. i Più importante è il lavoro pubblicato, senza incarichi ufficiali, dali’ abate Castracane, il ‘quale competente in materia, ha esaminato con cura la poltiglia al microscopio e la trovò Ben diversa fu la relazione scritta dal dottor Syrski, il quale avverti la presenza di stermi- k formata da Diatomee marine in tutti gli stadii del loro sviluppo, mancando affatto la specie d'acqua dolce, offrendo anche qualche spiegazione sopra la causa probabile del fenomeno, come _in appresso dirò. Quanto alla fosforescenza, egli dichiarò che era prodotta da certi organismi piccolissimi appartenenti al genere Per idinium. Nel mentre pochi dubbi si possono avere sulla natura della poltiglia (poiché quella ora sua produzione. “avendo trasportato grandi quantità d’acqua dolce di mare, potesse aver cagionato una grande te l'acqua marina e da far morire le alghe per quasi tutto l’ Adriatico; si può dire anche che piene si verificarono altre volte senza che per questo siasi generata simile poltiglia ; si può ezian- dio opporre che la poltiglia era formata da Diatomee in istato di riproduzione, non già da al- ghe morte 0 degomposte, CITE LIA RS IRE RI troni __ manifestatasi corrisponde sicuramente a quelle del 1872 e 1880) molto fu detto sulla causa della Nel 1872 alcuni hanno opinato che la quantità di pioggia caduta allora e la rotta del Po «mortalità di alghe della cui decomposizione la poitiglia sarebbe stata il prodotto. Ma a ciò sie può obiettare che difficilmente la quantità d’acqua può essere stata tale da alterare sì fortemen- Put pe 10 a E; Sa dr” «Ta do > Alcuni altri hanno creduto in una causa sismica del fenomeno in questione; tra qu . tun certo sig. Rossetti di Chioggia ed un giornale di Fano (L’Annunciatore) ma parmi che sia molto azzardato ascrivere a semplici e leggieri sussulti del fondo marino la produzione o me- | glio il distacco delle faldoline dalle profondità del mare. -24 Quanto al ritenere la poltiglia proveniente dal Mar Rosso, come si à da taluno espressa la idea, non credo di poter accettare tale ipotesi, essendo in ciò pienamente d’ accordo col va- lente ittio'ogo dott. Ninni e ciò per due ragioni in particolar modo: in primo luogo perchè ne sarebbe stata avvertita la presenza in detto mare od almeno nella regione del Mediterraneo — presso lo stretto di Suez; in secondo luogo perchè insieme alla poltiglia sasebbero® stati tra- È TT sportati degli esemplari del classico Trichodesmium erythraeum Ebr., alga minutissima che, | Sviluppandosi in enorme quantità alla superficie del Mar Rosso, gii fa assumere la tinta d'onde «ebbe il nome, esemplari i quali, se esistessero nella poltiglia, ne tradirebbero il sito di pro- “ venienza. Neppure posso accogliere del tutto il parere del sig. Angelo Gorin (Gaxzetta di Venezia © N. 212) il quale, negando giustamente la provenienza dal Mar Rosso, ritiene causata la polti- : | glia dalle materie che vengono rigurgitate dai fiumi in piena. Sia lecito obbiettare che, se vera | … fosse esclusivamente l’ opinione dell’ egregio sig. Gorin, difficile sarebbe che nella poltiglia man- — assero Alghe e segnatamente Diatomee proprie dellé acque dolci; di più non mi consta che in questi ultimi mesi il Po sia stato in piena od abbia recato al mare copia soverchia di ma- {teriali e lo stesso può affermarsi per gli altri fiumi che si gettano nell’ Adriatico. °C TÉ Esclusa adunque la decomposizione di alghe marine per effetto di soverchia immissione — … di acqua dolce nel mare, esclusi i fenomeni sismici, leggerissimi, esclusa la provenienza dal Mar Rosso, escluso finalmente come causa principale il rigurgito di materiali portati dai fiumi in piena, come si può cercare d’ offrire una spiegazione al curioso fenomeno? la La spiegazione più probabile parmi quella che ha emesso il conte Castracane; egli am- mettendo come condizioni favorevoli allo sviluppo e conseguente abbondanza delle Diatomee la prossimità delle terre, la vicinanza alle imboccature dei fiumi e gli estuari, i mari chiusi e -più freddi, la diminuita salsedine e fondandosi sulla osservazione eseguita nel 1880 (grande ab. bassamento di temperatura negli ultimi di Maggio ed i primi di Giugno e poi caldo precoce & che sciolse le nevi dando un buon contingente d’ acqua ai fiumi) ritiene che sia stata causa del fenomeno la diminuita salsedine, mantenuta più a lungo dalle calme del mare; è precisa- | mente su questo punto che si avvicina al vero anche il Gorin. To sarei propenso ad ammettere una origine duplice delle faldoline, vale a dire le riterreî ® per la massima parte di origine profonda, per piccola parte di origine superficiale o come si «suol dire pelagica. La esistenza nella poltiglia di specie di Diatomee viventi ‘solo a qualche | profondità e in pari tempo di specie vegetanti solo alla superficie dell’acqua in mare aperto & ‘mi spinge a questa opinione. | Le Diatomee, formanti desli strati gelatinosi sui fondi marini, possono in certe circo- stanze staccarsene ed alleggerite dalle bollicine di ossigeno che, in seguito all’assimilazione del carbonio che avviene, come si sa, in tutte le piante clorofillose, esse emettono e viene tratte- nuto dalla sostanza gelatinosa che le avvolge, possono venire trasportate alla superficie ed ivi riprodursi in grande quantità e, con lo stato di calma del mare, agglomerarsi in strati sempre i maggiori, formaado il così detto mare sporco. Lo stesso sorgere della poltiglia al mattino dal fondo del mare a guisa di nuvoloni, come dissero i pescatori, starebbe appunto iu rapporto © - diretto colla ripresa. di detta funzione assimilativa che avviene solo durante il giorno col con- corso della clorofilla a spese dell’ anidride carbonica. - 108 Nessuna meraviglia può aversi dal fatto che solo in pochi giorni tale copia di Diatomee 4 e di simili organismi generata, qualora si pensi alla straordinaria riproduzione nel Mar Rosso del Trichodesmiun erylhraeum, nell’ oceano indiano del T. Hindsii ed infine alle così dette piogzie di Alghe (Nostoc) ed ai così detti Flos Aquae o veli d'acqua, che si formano spesso nelle « acque tranquille e dei quali ebbi io medesimo nel 1887 a Parma, durante il Congresso critto- _ gamico, ad osservare ed illustrare un curioso esempio. à i. La riproduzione e l’accrescimento delle Alghe di bassa organizzazione son così rapidi … che sovente, in seguito ad una pioggia, si può ossarvare la terra dei giardini ricoperta di pic- -… cole masse polpose, azzurro-verdastre, con la superficie cerebriforme, mentre poche ore prima + | nulla di tutto ciò poteva scorgersi. ae A) NUE e D Ed IP ERA SU PEN EI IT CR TE da TA 1 se LZ} a PA NN LET: TI LEE LPC RE. 25 Vian) L LES, 8, ERI i rp Lis pro arena PI Ra TON 1 nr n yi i Del resto il dott. D. Levi Morenos, il quale studia le alghe specialmente sotto il punto | di vista della piscicultura, indagherà il curioso fenomeno che manifestò gli scorsi giorni l’Adria- | tico ed io sarò ben lieto di trovarmi, dopo eseguito 1° esame della poltiglia, in perfetto accordo & col reperto del mio egregio collega. i . È Jo certo non ml perito di entrare ora nella questione riguardante la poltiglia in rapporto |. » al pesce, poichè su questo argomento sono sicuro che gli egregi concittadini Ninni, Levi, Bullo * I e Gorin non mancheranno di occuparsi ancora, ma ho cercato soltanto di avanzare una pro- . » babile spiegazione della genesi della curiosa poltiglia e solo, in attesa di ulteriore disamina, in | i via di preliminare. SÒ +» Pror. Gio. Barra DE Toma art SA = Miopuss ni Ra pit LI ne LR a Si taria stars date SAL E ET _ gi AR TANT TN i pr HE M x L.