VON 10 16 \ NU H W'X Mn | j 1:07 * . 1 uit WHol 4f 1? 141% qu st oo A (ITA) bite 14 # HU LT ES RE ST PES TER Apt ie He nue ) 4) ja . ji f IN Hill jt ho AA ji ja L RH nel pi MATE tu, Û ji te urvy ut oi à oo an huile Ru | = f 4 12 1H ui ts nu EE s RES PIPEES re li ( it rl dt th 1j Ua PAU ai ql jt jte ï soleil (4 if} î Wt pitt ; a AN jh po MR { DIT ES Won #7 Ru AQU 1 pu ton Lo pi nl nor (ii di Hi (A oi ail U ji) fe 1 ii ps } sl ! 1 nl . RSS =: RE RES ee ae TEr Se ne ae 14 11020) US jt Num 1 Ke . 341 jo jf Hu 1 1 Ra nton oo } jl an TEZ rise RÉ ar me" — à D De ETS ET Te n HAE apte Due he D p Î 72 j ÿ Hu don : co mari } Dh D {à HAN } fi ANT l DER Pad UE tr NS RE LEE Ie ti Hi Hire ie Ut Ut ES - NEA h 4 D Ji it { in? }! a fe Hs pinerl pit jh j AIO na) s nus Li NATH 4 un) et Je V RES 24 pe THOMAS LINCOLN CASEY LIBRARY 1925 H. F. WARNESON & CO. Bookbinders PRINTCRAFT BUILDING WASHINGTON, D. C. ÉAL @, - - AVRIE-MAI-— N°1 RÉDIGÉ Par J. DESBROCHERS DES LOGES : Feet aient tous les mois Lé 1891 15 avril EE AOURNAL D'ENTOMOLOGIE | | | CHATEAUROUX ; TYPOGRAPHIE : ET LITHOGRAPHIE L. : BAD E* Sommaire du N° 1 d89:) Avant-propos. D hs 10e 0 RSR NN UT ART NE DS Quelques jours de chasse aux insectes, au Mont- LÉ JON RS PARAIT EE ten ste 2-10 Étude sur les ScoLyrus d’ Prapel Ta oser 10-18 AVIS LE FRELON, journal d'Entomologie, surtout desçrip- tive, rédigé PE M. DESBROCHERS DES LOGES, paraît tous les * mois. DRE Abonnement annuel, {12 livraisons) 6 francs. Fe | Prix unique, franco, pour Ja France et pour l'Etranger. } SRE S'adresser à M. DESBROCHERS DES Loces, 23, ruè de: Boisdenier, à Tours (Indre-et-Loire.) +1 TE Les livraisons ne se vendent pas séparémént; néanmoins, À il pourra être établi un tirage à part, pour certains travaux | plus importants. ES Les abonnements partent du 15 avril, et sont payables FE d'avance, en un mandat-peste ordinaire -ou- uñ mandat- carte. En conséquence, le journal ne sera envoyé qu'aux personnes ayant acquitté leur cotisation, exception faite pour celles qui ont un compte chez nous, ou qui nous. auront autorisé à faire présenter leur quittance par la : poste, en y ajoutant les frais de recouvrement, Ce recou- vrement aurait lieu le 1° juin de chaque année. -… Pr Les abonnés auront droit, gratuitement, à une annonce lEchange, de 5 ou 6 lignes, sur la couverture du jour- aal. Elle pourra otre répétée, si la place le permet. Quant aux annonces de vente, la 4° page de cette couver- ture leur est réservée à raison de 1 fr. pour 4à 5 lignes. Et de. asp tee veiren st 100764 102 Galles consenties pour l’année entière ne paieront que tiers de ces prix. Le montant des annonces devra accompagner la note à re insérer. e sera pas répondu aux demandes de rensei gnements, | ompagnées d’un timbre pour la réponse. — L'em- | Cartes-postales, avec réponse payée, est très com- CR ur cet usage, puisqu'elles ne coûtent que 0,20 c. î ; Servir, aussi, pour la cor NS Re à l'Étran- nr da 4 j | Brachydérides eu ra £ de J'Abeille Entomologique 1869. Coléopt. MOBV CES does eue « vus 2 4160 | i dela Société Suisse d’ Entomologie, 1867- . dela Socié LHERGRS 1871. (Fychiué AE Re Ne ta ste +45 80 ieurs genres NOUVEAUX : Ge lois, Ptinides, nthicides, Elatérides, en etc. — avec onographie des ÉR démcondee. Pie pie Ur" 50 “dés Magdalmus:ei 7/1. Lux 2 50 _ des Phyllobides. . PR ne ie Sn nt LE TU _ des Balaninidæ et ocre 4 50 —- (supplément). . 4 » : “des Anisorynéhus…..:.... 1 80 ectes Coléoptères du Nord de l'Afrique, et mémoire (Ténébrionides)......... Nbr ser RD 3 de d° 2 mémoire (Curculionides) EE e Mnss cf LT Collections élémentaires de. COLÉOPTÈRES et 'HÉMIPÈRES à à 1e Lo, réduit. è É avoi sur demande du pr courant de Coléoptères d'Europe et Circà, d'Hémiptères, de Curculionides exotiques. 4874. — Coléopt. nouveaux. 2 » AVIS SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE Nous nous chargeons de présenter, à cette Soc; les. ; personnes qui désireraient en faire partie. 3 1 REITTER Epmox», à Modling, près Vienne (Autriche) COLÉOPTÈRES provenant principalement de la France”. = Européenne et des pays limitrophes. SAIS Edition des Bestimmungs Tabellen der Europæischen, Coleopteren. Abonnement à la « Wiener Entomologische Zeitung. » CATALOGUS COLEOPTERORUM EUROPÆ CAUCASI ET ARMENIÆ ROSsICÆ, (auct. v. Heyden, Reïtter et Weise) D Le" VAi.- (fpan80), "07 A PNR RE ER SONTHONNAX, naturaliste, 9, rue Neuve, à Lyon. 1 Ustensiles pour Entomologistes, Conchyologistes et Botanistes. IFRS Coléoptères, Lépidoptères, Coquilles, etc. Collections ornementales et d’études de tous les ordres. 20, Rue des Bourdonnais, PARIS os Hurt GUYON, SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D’IN- SECTES. Ustensiles pour la cet et le rangement des Collec- tions. Envoi franco du catalogue, sur demande. Imprimerie du FRELON » à L: BADEKL CHATEAUROUX (INDRE) Étiquettes pour Entomologistes, Catalogues, Reliure, Cartes de visite, etc. Prix modérés. | L AT 2 LOG i z 1 oux Al OMDLO Fo PE ie - + dates 2 EA = Le _ À : DESBROCHE : es LA GA DURN . si Étude sur les Scores (suite Ve THAUtES Note sur la synonymie des CLEONU apparte nant au groupe du perlatus Fabricius. _ Examen des Rhyncophores au Catalo . nymique et géographique des Coléopt l’ancien monde, par M. de Marseul” {d ni re < C2 = Û (Prix u unique, rare pour la France et Dos Etranger ol : S'adresser à M. DESBROCHERS DES LOGES,. 23, rue. Ÿ Boisdenier, à Tours {Indre-et-Loire.)} 2 Les livraisons ne se vendent pas séparément; néanmoin il pourra être établi un tirage à Rat, pour certains 2 plus importants. #5 Les abonnements partent du 45 avril, et sont ab d'avance, en un mandat-poste ordinaire ou un M - carte. En conséquence, le journal ne sera envoyé qu’ personnes ayant acquitté leur cotisation, exce] pour celles qui ont un compte chez nous, ou auront autorisé à faire présenter leur. quitta e poste, en y ajoutant les frais de recouvrement. Ci vrement aura lieu le 1° juin de CHAR année. , Les abonnés auront droit, gratuitement, à une k Sal Elle pourra ètre répétée, si la place le ohne HAE Quant aux annonces de vente, la 4° page de cette couv er: m7 ture leur est réservée à raison de 4 SE pos aa. CN NC Fee no Ga. HS Celles consenties pour l’année entière ne pa ont € le tiers de ces prix. À Le montant des annonces devra accompagner faire insérer. Es PR Il ne sera pas répondu aux nantes de. rens ne ; non accompagnées d’un timbre-pour la réponse. ploi des Cartes-postales, avec réponse payée, -est ti mode, pour cet usage, puisqu ‘elles ne coûtent. et peuvent servir, AUSSI, pour Ja corres ondance 3 ger. : At D amen ts ohtotes au one SYnO- nymique ét géographique des Coléoptères de l’ancien monde, par de Marseul (dernière + ÉOMRE e aenen te Lie mp imes sondes DS ASS 1 LE FRELON, journal d' Entoiologie, surtout pit es mois. * Abonnement annuel, (12 livraisons] 6 france. (Prix unique, franco, pour la France et pour l'Etranger. ] | Boïsdenier à Tours {Indre-et-Loire.) - Les livraisons ne se vendent pas séparément’; néanmoins, pis importants. Les abonnements partent du 15 avril, et sont payables ntanse, en un mandat- -poste ordinaire ou un mandat- personnes ayant acquitté léur cotisation, ‘exception faite auront autorisé à faire présenter leur quittance par la poste, en y ajoutant les frais de recouvrement. Ce recou- ee - vrement aurait pu le der juin de chaque année. _ d’Echange, de 5 ou 6 lignes, sur la couverture du jour- pal: Elle pourra être répétée, si la place le permet. Quant aux annonces de vente, la 4 page de cette couver- _ ture leur est réservée à raison de 1 fr. pour 4à 5 lignes. Et de. Méatesisreréin EB0i = GA — Celles re pour l’année entière ne Done que _le tiers de ces prix. _ Le montant des annonces devra accompagner la note à faire ‘insérer. on ne sera pas répondu aux nd de renseignements, _ non accompagnées d’un timbre pour la réponse. — L'em- ploi des Cartes-postales, avec réponse payée, est très com- mode, pour cet usage, puisqu'elles ne coûtent que 0,20 c. et peuvent servir, aussi, peur la correspondance à à l'Étran- A | Monographie des Cassida de France Or cn Cle PNR en FAUR er à tive, rédigé par \ Dessnocuers DES Loces, parait tous les 2 S'adresser à M. DESBROCHERS DES Loces, 23, rue de | carte. En “conséquence, le journal ne sera envoyé qu'aux _ pour celles qui ont un compte chez nous, ou qui nous Les abonnés. Shen droit, gratuitement, à une annonce fl pourra être établi un tirage à part, pour certains travaux. VE mn RÉDIGÉ Par J. DESBROCHERS DES LOGES ae Paraissant tous les mois : ; 1891 !. CHATEAUROUX © TYPOGRAPHIE ET LITHOGRAPHIE L. BADEL | Fe I Lous chargeons de Fe Ce à cette 6 Sue, les es fu Pepe pure te 0 ÉOPTÈRES | Houe grincipalement de la. Faune. T0] éenne et des Paye Phi ; : ROSSICÆ net Y. ha, Reilteret Weiseh. LS our À < ee : LS . ue sus. HS & a Dour. À Entomaigts, Conchyolgistes et : Bofanistes, frs 0 suxox, Srécnué DE. BOITES POUR COLLEGTIONS D "IN Re Ustensiles pour la ‘chasse et ei rangement des Collec mice Re PE . BADEL. | SHATEAUROUX ExDRE) | . de Étiquettes pour Pool, Catalogues, Reliure, ï. de Aer ete. | a & ù ape | | Extraits 4 la Soiété nn de France, 1865. . : — Coléoptères nouveaux..:..,:.... ro pes Brachydérides nouveaux . NES Pete Mr" de l'Abeille Entomologiqne 1869. a PA ra ee COLONEL DOUVOAUXTE RES ANSE MESSE M ter dela Société Suisse d' ne 1867 2 re © AS74. — Coléopt. nouveaux . És Da RE où ET Société de pee 1871. (Tychius LISTES nouveaux)........ : A LTÉE 1 80, _ Opuscnles entomologiques, je biere conte-, nant la description de 15% espèces et de plu-. sieurs genres nouveaux : Cureulionides, Ptinides, se Anthicides, Elatérides, Longicornes, ete. AVEC ESS un tableau synoptique des Donacid de France. 1 50: 7: | Monographie des Rhimomacérides:. 2128210707 3 50. ss À ie os Magdalinus:..4..3:12 .. Se 2 50 Se e be Le des Phyllobides... 4.521401 "Sr SNS AE SES des Balaninidæ et Anthonomidæ.. 4 50 RÉ ne . (supplément)... 4 » 4 ire 5 des Anisorynchus. . ST 80 6 en Insectes Coléoptères du Nord dé l'Afrique, rise 1® mémoire {Ténébrionides).........… S 4 FRA TDe" mémoire (Curculionides}. . HAE ie de * a ESS Une Collection très importante de € OLÉOPTÈRES D° EvnorR ET Circa qui pourait ètre divisée par famille , Une autre Collection «le COLÉOPTÈRES DE FRANCE ET DE . De © Corse. G -' Des Collections élémentaires de “Couéoprènrs et ‘ RS 1 4 HéMPTÈRES à à prix très réduit. Ë Peru _ . | Plusieurs Collections de CuneutIONIDES de diérents | “prix, suivant leur HAPAUSRCE.! RON sur nandot du Prix-courant: dE Coléoptères Euro et Cired, d Hémiptèr es, (le Curculionides : PEUR F4! AVANT EF ROPOS Depuis près de trois ans, c’est-à-dire depuis que j'ai recouvré un peu de liberté, j'avais formé le projet de com- mencer cette publication que j'offre, aujourd’hui, aux Coléoptéristes; mais diverses circonstances : mon installa- tion définitive à Tours, mes voyages, notamment celui que j'ai fait en Algérie, m'ont forcé d'en ajourner l'impression. Je me suis réservé exclusivement la rédaction du FRELON, au moins quant à présent. Dans ces conditions, il n'est que juste que j'en assure tout d’abord l'impression à mes frais. Je la commence done sans me préoccuper des souscriptions que je pourrai recueillir etje la continuerai quel qu'en soit le nombre. Si ce nombre dépasse mes espé- rances, j'en profiterai pour donner à ce recueil un peu plus d'importance. Le champ de la science est assez vaste, Dieu merci! pour que chacun puisse en obtenir un petit coin et le cultiver à sa guise, sans trop gèner le voisin. Si je suis un indépendant, je ne suis nullement un jaloux, et je n'ai Pintention, par cette publication, de faire concurrence à personne. Le FRELON comprendra, entre autres, des tableaux synop- tiques, de petites monographies sur les COLÉOPTÈRES D'Eu- ROPE, les CURCULIONIDES DU GLOBE, etc., des études sur divers groupes moins bien connus, ou qui n’ont pas été l’objet d’une étude approfondie. J. DESBROCHERS DES LoGes. Tours, le 15 avril 1891. — 2 QUELQUES JOURS DE CHASSE AUX INSECTES AU MONT-DORE (Auvergne) J'ai toujours eu, pour le Mont-Dore, une prédilection marquée. Est-ce le souvenir de mes premières excursions ? La « Grande Cascade », alimentée par un torrent qui gros- sitaprès chaque orage, avec son énorme rocher qui sur- plombe le ravin sur lequel il s’'avance en une voûte im- mense, permettant de franchir la chute d’eau presque sans se mouiller ; la cascade de Queureilh, avec sa grande nappe d'eau, s'étalant largement sur un roc à pic et retombant avec fracas en une mousse neigeuse ; la cime imposante du Sancy ; le Capucin, a l'air bon enfant ; la (Vallée d’Enfer », dont l’entrée semble gardée par des colosses de pierre, sortes de Cerbères, auxquels l'imagination peut prêter les formes d'animaux les plus fantastiques, avec ses plaques de neige, (les neiges éternelles ! vous disent les guides sur un ton quelque peu emphatique), sous lesquelles se ca- chent vraisemblablement les Lucifer de la Vallée, (car on se fait difficilement à l’idée d'Enfer sans démons), tout cela est bien fait pour captiver l'attention du promeneur, surtout s’il ne connaît pas les Pyrénées. Quand je suis retourné au Mont-Dore, l’année passée, il y avait déjà bien longtemps que je ne l’avais vu. Autre- fois, une excursion dans ces parages étaitun petit voyage, qu'on ne pouvait entreprendre à moins de disposer de quel- que temps. On y grimpait, de Clermont, à l’aide d’une mauvaise diligence qui vous y déposait le même jour, à moins, pourtant, qu'une tempête, assez fréquente dans ces montagnes, n'eût entrainé, dans le ravin, une partie de la route, ou déposé, en travers de la voie, quelques sapins renversés. Maintenant, à progrès ! on se rend en chemin de fer D U jusqu'à Laqueuille, et la Compagnie, qui sait concilier les intérêts de ses actionnaires avec le confort de ses clients, a établi un service de correspondance économique, je ne veux pas dire rapide, de ce point au Mont-Dore: une heure et demie environ, par un temps calme, une heure de plus... ou davantage, par un temps agité ou orageux. Ce service est fait à l’aide de très hauts omnibus, assez semblables aux voitures-réclames qui sillonnentles grands boulevards de Paris, et dont les carcasses, ainsi que les Solipèdes qui les font mouvoir, ont dû être extraits, pour la circonstance, de quelque dépôt réformé. Sur la plate- forme, destinée, primitivement, aux Colis, l’ingénieur- constructeur de ces véhicules a adapté une manière de cage à poulets, branlante à faire frémir, sorte de troisième étage au-dessus de l’entre-sol, où les voyageurs qui ne se son pas assez pressés pour envahir le rez-de-chaussée, doivent se hisser et s’entasser, dos à dos, dans un espace calculé, évidemment, pour chaque personne, sur une envergure très au-dessous de la moyenne; une petite ouverture étroite, absolument semblable à celle qu'on ménage aux volatiles précités, permet, à chaque... passager, de humer la quantité d'air respirable indispensable à sa conserva- tion, sans augmentation de prix. S'il pleut, il faut subir les gouttières intérieures déversant automatiquement leurs larmes sur le colis vivant qui ne peut, nonobstant, changer de position. Lors de mon dernier voyage, je suis arrivé au Mont- Dore par unorage épouvantable, trempé jusqu'aux os, bien heureux seulement de les avoir conservés intacts. Bah ! le lendemain, il faisait un temps magnifique ; car il est à remarquer que, si, dans ces montagnes, les orages éclatent spontanément, ils disparaissent avec la même promptitude. Lors de mes excursions précédentes, je m'étais toujours rendu dans ces parages à la fin de mai ou en juin; — quand on est jeune, on est toujours pressé —, la véritable saison pour l’entomologiste est la première quinzaine de a PLUS juillet ; passé cette époque, les espèces les plus rares ont disparu. L'année dernière, il a plu jusqu’au milieu de juillet, et c'estseulement à cette époque que j'ai pu memettreen route. Ceretard, joint aussi, peut-être, au mauvaistemps prolongé, arendu mes chasses moins fructueuses. Les prairies étaient presque toutes fauchées ; les ombellifères étaient défleu- ries; les ouvriers de la Grande Scierie, où j'avais naguère capturé de si bonnes espèces, sur les planches de sapins qu'on venait de couper, avaient interrompu leur travail, pour s'occuper de rentrer les foins; somme toute, je n'ai repris presque aucun des rares insectes rapportés de mes chasses d'autrefois, notamment : Corymbites œratus Muls.; Athous undulatus de Geer ; Denticolhs rubens Piller ; Serro- palpus striatus Hell.; Clerus 4-maculatus Schall.; Hypera arvernica Cap., dont j'avais capturé, 1ly a vingt ans, une seule © ; Mycetina cruciata Schall., etc., ete. Néanmoins, j'aurai encore à dresser la liste d’un certain nombre d’es- pèces non signalées jusqu'ici comme appartenant à la faune de la Haute-Auvergne, du moins en COLÉOPTÈRES et HÉMIP- TÈRES. Les HYMÉNOPTÈRES ne sont pas encore classés, sauf quatre espèces de ForMIcibEs nommées par M. E. André : Camponotus ligniperdus Latr.; Formica fusca L.; Myrmica rubida Latr.; Lœvinodis Nyl., espèces, du reste, communes partout. J'ai négligé de rechercher ces insectes. En fait d'espèces plus ou moins rares, déjà citées dans les notices antérieures, et plus récemment dans la longue liste publiée par M. Fauvel : ESSAI SUR L'ENTOMOLOGIE DE LA HAUTE-AUVERGNE, 1886-1888, je n’ai à signaler que les sui- vantes : Leistus nitidus Duît., dans les mousses humides, à la cascade de Queureilh ; Bradycellus collaris Payk., 4 exemplaires, en triant des mousses, sur la route de Clermont : cette espèce, indiquée par M. CI. Rey, n’avait pas été retrouvée dans les excur- sions plus récentes ; Oxypoda soror Th., dont j’ai pris une dizaine d'individus, ANT dans les mousses des rochers qui bordent le torrent de la Grande Cascade ; La curieuse Sipalia difformis Muls., assez abondante partout ; Lestera pubescens Mann. et nigrita Müll., (cette dernière “bien plus rare), sous la cascade de Queureilh, où on les voit tournoyer sur l’eau, à la manière des Gyrins. Pour les capturer, je rejetais l’eau avec les insectes sur le sable, où ils semblaient se trainer péniblement ; Quelques exemplaires d’un Bythinus, qui doit être l’es- pèce signalée précédemment sous le nom de Sharpi et qui, d'après M. Croissandeau, constitue une espèce nouvelle parfaitement caractérisée (1) ; Bythinus Fauconneti Fauv., validus Aubé ; Cantharis Erichsoni Bach., sur les sapins du Capucin, Morio Kiesenw., Telephorus paludosus KFell. () ; Haplocnemus alpestris Kiesenw. et Xylita levigata, en battant des sapins à la cascade de Queureilh. Homapterus subnudus Fairm., à la Grande Cascade, parmi les mousses très sèches, exposées même au soleil. Liophlœus cyanescens Fairm., un seul de la vallée du Mont-Dore, absolument typique, c’est-à-dire revêtu de sa livrée d’écailles d’un blanc argenté. Cette forme est rare et fort peu connue; c’est à tort que M. le docteur Stierlin, dans sa dernière revision des espèces du genre, la rapporte, comme variété, au L. tessellatus Bonsd., (nubilus K.); car J'admets, comme lui, qu'il existe deux formes spécifique- ment distinctes, contrairementà l'opinion émise par M. Fau- vel, 1. €. p. 302. Je reconnais, maintenant, que le L. atri- cornis Desbr. n’est qu'une race locale de cyanescens ; mais je doute que le L. aquisgranensis Forst. appartienne à la (1) Bythinus Desbrochersi Croiss. Le Coléoptériste, 1891, N° 7. (2) J'ai pris, plusieurs fois, cet insecte au Mont-Dore (sans jamais y rencontrer la Ragonycha atra Fall.). M. Fauvel, 1. €. p. 297, ne la cite pas au nombre des captures de la Société française d’entomologie, et ne la mentionne que d’après M, Bourgeois. La R. elongata Fall. de la notice en question, ne se rapporterait-elle pas, par hasard, au Telephorus paludosus, qui peut être confondue avec elle a première vue ? — (Voyez de Marseul, monographie, p. 54; Mulsant, D#260%ETC: eo pe même forme : je crois qu'à ce dernier se rapporte plutôt le L. opacus Chev., (modestus Tourn.), qu'il faudrait réunir, comme variété, au L. tessellatus. Anthonomus rufus GYIL., que j'ai trouvé en nombre sur le prunellier, dans le chemin qui conauit à la cascade de Queu- reilh, sans aucun mélange de la prétendue variété prumi Desbr. Acalles pyrenœus Boh., peu commun au Capucin et au Queureilh, en battant des sapins. Apion Caullei Wenck., (non penetrans Germ.), dont il est absolument distinct, et auquel M. Fauvel l’assimile, 1. €. p. 306 (1.) Brachytarsus varius F.; je cite cette espèce, dont j'ai trouvé deux exemplaires dans les lichens, au Capucin, parce qu'elle n'avait pas été reprise, depuis l’excursion de la Société entomologique de France en 1859. Stenostola ferrea Schrank., un seul, en fauchant à la Grande Cascade ; je l'avais prise en plus grand nombre autrefois, sur des Spirées, dans la vallée de Chaudefour. Enfin, Donacia afjinis, non retrouvée depuis 1859, et, en nombre, Crepidodera melanopus Kuster. C'est sur l'autorité de M. Allard lui-même, que j'avais cité précédemment cette espèce sous le nom de femorata GYIL.: Seymnus imperus Muls., Plusieurs exemplaires du Capucin, sur les sapins. Enfin, je mentionnerai les espèces suivantes que j'ai ren- contrées dans le massif du Mont-Dore, et qui n'avaient été signalées que du Lioran. | Homalota currax Kr., Dasytes cœruleus de Geer, Athous niger L., Hypera variabilis Hbst., Anthonomus rufus GYIL., Apion craccæ L., A. sedi Germ., A. pisi F., 4. marchicum Hbst., A. tenue Kirby, Cryplocephalus hypochæridis L., Gynandrophthalma concolor F. Voici, maintenant, le relevé des insectes rapportés de (1) Voir les caractères indiqués par Wencker, dont la description a été faite sur des types de Germar, et plus récemment, D' Seidlitz, FauxA BaLric\, der- nière édition. I1 est probable, aussi, que l’A. Bohemanni, cité par M. Fanvel, est l'A. assünile Kirby, que j'ai seul retrouvé. on pa mon excursion et qui ne me semblent pas signalés dans l’'Es- SAI SUR L'ENTOMOLOGIE DE LA HAUTE-AUVERGNE. Si j'en ai cité quelques-uns figurant déjà dans un des nombreux suppléments de ce travail, on voudra bien me pardonner, et considérer ma citation comme nulle. Tous ces insectes, sans exception, ont été recueillis dans le massif du Mont- Dore. COELÉOPTÉÈRES HYDROCANTHARES. Haliplus lineatocollis Marsh. BRACHELYTRES (1) Leptusa ruficollis Grav. | Philonthus concinnus Grav. Falagria nigra Grav. — varius GYIL. Aleochara rufitarsis Heer. — fuscipes v. varipes Muls. Homalota aterrima Grav. Quedius alpestris Heer. Tachyporus tersus Er. Stenus ater Mann. Mycetoporus punctus v. lon- — aceris Steph. gulus Mann. — crassus Steph. Tous ces insectes ont été trouvés en triant des mousses. CLAVICORNES. Colon brunneus Spence. : | Agathidium lævigatum Er. Amsotoma calcarata Er. J ÿ TEREDILES. Anobium fulvicorne Strm. Ptinus fur L., Trois exemplaires de cette dernière espèce ont été pris au Capucin, en tamisant des lichens. | Ptinus subpilosus Strm. TENEBRIONIDES. Anthicus flavipes Panz. Un seul exemplaire, dans les mousses. (1) Tous les insectes de cette famille ont été nommés par le savant spé- cialiste Mr le Docteur Eppelsheim. AUS de CURCULIONIDES. Polydrosus micans F., (3 ex.) | Orchestes iota F. Magdalinus aterrimus F., Un seul exemplaire de chacune de ces deux dernières espèces, au Queureilh. Deporaüs betulæ L. | Tychius pusillus Germ. T.tomentosus Hbst., dans les mousses. | Cœæliodes geranii, PK. Ceutorynchus barbareæ Suftr., en fauchant dans les prés de la vallée. C. troglodytes K. | C. macula-alba Herbst., dans les mousses. Apion fagi L. | A. œæthiops Herbst. A. punctigerum Pak. | A. Spencei Kirby (5 ex. dans les mousses), A. hæmatodes Kirby, en nombre, sur les oseilles, au-dessus de l'établissement des Bains. A. violaceum Kirby. | A. humile Germ. PHYTOPHAGES. Cryptocephalus flavipes KF. | C.2.-punctatus var. lineolaK. Crepidodera smaragdina Foud. M. Fauvel, 1.-c., rapporte à Lort, comme synonyme, ainsi que l’a fait le Catalogue de Marseul, cette dernière espèce à la C. helrines L.,de sorte que j'ignore quelle est celle des deux qu'ila voulu citer. C.smaragdina se distingue aisément par ses plaques frontales très pelites, Subarrondies, par la ponc- tuation serrée et inégale du prothorax, par la forme de ce segment, sinué en dehors des angles postérieurs, par la souttière du rebord latéral étroite, etc. La C. helrines, bien plus large, a les plaques frontales obliquement transverses, le front distinctement ponctué et ridé, le prothorax, vu de dessus, régulièrement arqué latéralement, d’où les angles postérieurs obtus, sans parler de la coloration différente des cuisses postérieures; quant à C. chloris Foud., qui est bien plus voisine de smaragdin«a, elle s’en distingue, de suite, par la longueur des élytres, leur forme bien plus parallèle, la coloration des cuisses et celle des antennes. Je possède, de re cette dernière, un exemplaire anormal assez curieux, de la France méridionale, chez lequel l’élytre gauche est d’un beau bleu, l’autre étant restée d’un vert clair, comme Île pro- thorax. . Je ne crois pas qu’on ait tiré, pour le classement de ces insectes, tout le parti possible de la forme et de la situa- tion du calus des angles antérieurs du prothorax, tantôt présentant l'apparence d’une dent redressée: Helrines, aurata, impressa. ete., tantôt à saillie très réduite et non avancée : chloris ; ou se confondant presque avec le rebord, qu'elle épaissit un peu : ferruginea, lineata, Modeeri, etc. Quant au genre Eprrrix, je le considère comme suffisam- ment caractérisé, en outre des séries de soies des élvytres, par la strie frontale nettement en forme de chevron, les pla- ques et carènes très différentes, les côtés latéraux du protho- ax finement crenelés, etc. Aphthona atrocærulea Steph. | A. violacea Koch. tous les deux dans les mousses. SECURIPALPES. Lasia globosa Schnd. | Adonia mutabilis Serib. HIENEERH RES (1). I. — HETEROPTERA. Sciocoris microphthalmaKlor. Nysius Jacobeæ Schall. Trapezonotus agrestis Kall. Scoloposthetus neglectus Edw. Tetraphleps vittata Fieb. Pithanus Mærkeli HS. Miris virescens v. fulous Fieb. Notostira erratica L. Lyqus campestris K. Charagochilus Gyllenhali Falr. Orthops montanus Schill. — AKalmitL. Labops parallelus Meyer. OrthotyluschloropterusKrsch. Ætorhinus angulatus F. Heterocordylus tibialis Hah. (1) Je dois la détermination de tous les insectes de cet ordre au spécialiste M. Lethierry, dont l’extrème obligeance à mon égard ne s'est jamais dé- mentie. = ji IT. — HOMOPTERA. AUCHENORHYNCHA. Dicranotropis hamata Boh. Bythroscopus flavicollis L. Centorus cornutus L. Acocephalus serratulæ Fahr. Ptyelus Spumarius, v. leu- | Gnathodus punctatus Thunb. cophthalmus L. Athysanus similis Kirschb. Pediopsis virescens F. Cixius pallipes Fieb. — brevipennis Kirschh. Deltocephalus abdominalis F. — striatus L. STERNORHYNCHA. Psylla pyrisuga Fœærst. — _ melanoneura Færst. Tours, le 45 avril 1891. | Trioza Saundersi. M. D. J. DESBROCHERS DES LOGESs. ÉTUDE SUR LES SCOLYTUS D'EUROPE Les ScoLyrTus de ma collection avaient été classés à l’aide du Synopsis de Chapuis. Récemment, M. Eïchoft nous à donné une excellente monographie de ce groupe, en prenant, pour point de départ, les caractères déjà si- enalés par le premier auteur, mais en les complétant et en y ajoutant des descriptions suffisamment substantielles. Les tableaux analytiques de ce travail ont été traduits par M. Dubois, dans la Revue d’Entomologie, et presque en mème temps, M. Leprieur nous donnait, dans l’Abeille, une traduction complète et textuelle de la monographie. Le sujet semblerait, dès lors, épuisé. Cependant, en étudiant, de nouveau, le genre à l’aide des derniers travaux publiés, J'ai découvert un certain nombre de caractères négligés par les auteurs précités, et dont on pourrait tirer parti, Je crois, concurremment avec ceux déjà employés, pour la distinction, souvent assez diflicile, des espèces de ce genre. C’est ce qui m'a décidé à publier le tableau ci- après que j'avais dressé pour mon usage. Le caractère le plus important utilisé dans ce tableau est celui tiré de la présence de denticules au pourtour des élytres. Il est à remarquer que les auteurs qui ont caracté- risélegenre, Lacordaire, notamment, n'ont fait aucune men- tion de cette particlarité qui semble avoir une valeur au moins générique, puisqu'elle ne paraît exister chez aucun autre représentant de la tribu. Tous les Scozyrus d'Europe, sans exception, ont le rebord des élytres plus ou moins distinctement denticulé, au moins partiellement; mais ordinairement, ces denticu- lations, toujours plus ou moins accusées sur le bord ex- terne, s’atténuent pour disparaitre même, parfois, vers le sommet. Je ne parle pas des fausses dentelures que pré- sente le bord inférieur de l'épaisseur de l’élytre, ni de celles simulées, uniquement, par la ponctuation se prolon- geant jusqu'à l'extrême bord, et qu’on ne distingue d’ail- leurs qu’à un très fort grossissement. Le plus souvent, la partie comprise entre l’angle sutural et la moitié de la largeur de chaque élytre apparaît unie, la tète de l’insecte tournée vers soi. Mais chez quelques espèces : (amygdali, par exemple), tout le rebord est nettement denticulé de l'angle sutural à la hauteur de la moitié environ du bord externe, et ce caractère très net n’est pas inutile pour distinguer dès l’abord, cet insecte, dont la coloration n’est pas très constante et se reproduit d’une façon analogue chez d’autres espèces : rugulosus, fasciatus, Kirschi, etc. Les élytres sont diversement terminées au bout; tantôt elles apparaissent largement tronquées ensemble, avec l'angle externe plus ou moins indiqué (1), destructor, pygmœæus, etc., et sans sinus apparent à la suture, tantôt elles sont arrondies séparément et présentent à la suture un angle rentrant assez aigu: rugulosus, amygdali. Les stries ou séries de points deviennent, le plus sou- vent, confuses latéralement; les internes restent plus ou (1) Dans ce cas, l'angle sutural est droit. rarement un peu aigu et légèrement plus avancé que lPangle externe des élytres; on y remarque, parfois même, une petite dent, mais qui ne semble pas très constante. Lo 2e moins distinctes au sommet, ou disparaissent au milieu de la ponctuation apicale; tantôt cette ponctuation, qui forme, au sommet, une sorte de couronne de points plus condensés et sans ordre, se prolonge jusqu’au bord même: intricatus,multistriatus, amygdali, tantôt elle ménage un re- bord imponctué extrèmement mince : Ratzeburgi, pygmœæus, etc., le rebord des élytres est plus ou moins aplani ou redressé, assez étroitement: pruni, intricatus, plus large- ment: mullistriatus, carpini, pyygmœæus, ete. Le prothorax a toujours les angles postérieurs obtus, plus ou moins for- tement, suivant qu'ils sont embrassés par la courbe laté- rale plus accentuée, se prolongeant ou non en dedans de ceux-ci: dans le S. pruni, ces angles disparaissent dans un arc commun. L'abdomen offre deux formes différentes, dont la pre- mière, la plus fréquente, du reste, a seule été observée: le deuxième segment aboutit anguleusement aux suivants qui remontent sur un même plan: (destructor, pruni, etc.), ou bien il est simplement bombé, plus fortement à la hauteur du deuxième segment, et offre, ainsi, dans son ensemble, vu de côté, l'apparence d’un arc au lieu d’un plan rectiligne oblique : rugulosus, amygdali. Je passe sous silence les caractères nombreux déjà signalés. Dans le tableau suivant, j'en ai ajouté quelques-uns d’une importance secondaire, afin que ce tableau füt, en quelques sorte, un nouveau synopsis du genre. L'ABIELIEAU DES SCOILVEUS 1 2° segment de l'abdomen muni d’un appendice de forme variable (9). 2 — 2° segment de l'abdomen sans appendice (c'6). à) 2 Appendice du 2° segment planté vers le milieu de la hauteur du segment, court, tuberculiforme; — Prothorax à gros points ocellés subconfluents, près des angles antérieurs; Elytres à strioles nombreuses rendues confuses, vers la base, par les rides de la région scutellaire ; à sommet denti- culé faiblement en dehors, vu de dessus, à dents atrophiées vers la suture. KirsCHI. — Appendice du > segment situé tout à fait contre la base du segment. 3 Extrémités latérales des segments abdominaux 2-4, relevés en une dent plus ou moins aiguë, suivant les sexes, mais toujours distincte ; — ponctuation du prothorax moins fine sur les flancs que sur le milieu, mais écartée; séries ponctuées aussi nettes dans la région scutellaire que sur le reste du dos de l’élytre; ponctuation de l’extrémité ménageant un petit rebord lisse ; sommet, vu de dessus, à dents distinctes seule- menten dehors ; S9 appendice du 2° segment en cône allongé, étant fortement élargi à la J base. MULTISTRIATUS. — Extrémités latérales des segments abdominaux inermes. 4 Appendice du 2 segment à tige assez grêle, redressée au sommet en un crochet dirigé en dehors; &e segment &, muni, au milieu, d’un tout petit tubereule; élytres carrées, plus courtes que le pro- thorax, largement tronquées ensemble au bout ; sommet, vu de dessus, distinctement denticulé, seulement en dehors.'Prothorax noir ; élytres d’un bran ferrugineux uniforme. ENSIFER. (1) — Appendice du 2 segment non dilaté à la base, sub- tuberculiforme, seulement un peu plus long que large, horizontal ; o, 3 segment avancé en lame transversale dans son milieu, le dernier marqué d’uneimpression profonde. Tout le pourtour de (1) À côté de cette espèce se place le S. carinatus, Chap. ; espèce peut être exotique el qui m'est inconnue ; elle se distingue par la saillie du 2+ segment dressée en carène verticale. EP (us l'angle sutural jusqu’au milieu de l'élytre très nettement denticulé; élytres plus longues que larges, plus longues que le prothorax ; ponctua- tion de l'extrémité s'étendant jusqu'à l'extième bord, sans ménager derebord lisse; stries et séries ponctuées nettement marquées. Prothorax et é1y- tres roux, traversés parunebandenoire. FASCIATUS. (1) » Tout le pourtour de lélytre, de lPangle sutural au milieu latéral externe, couronné d'assez fortes dents aiguës très nettes ; séries de soies des in- terstries visibles sur toute lélytre, chez les exemplaires frais. Abdomen bombé à la base, paraissant régulièrement convexe, vu de côté. (ÿ — Sommet des élytres paraissant uni, au moins sur le bord interne, ou à denticulation irrégulière ou obsolète de l'angle sutural au pourtour ex- terne ; segments abdominaux 3-5 sur un même plan, qui se sépare brusquement et anguleuse- CS | ment du 2° segment. 6 D'un aspect brillant, surtout sur le prothorax ; élytres châtaines avec une bande transversale noire après le milieu, qui disparait parfois; pro- thorax plus densément et plus profondément ponctué sur les flancs, mais nullement aciculé ; à angles postérieurs très obtus, mais indiqués ; à bord apical des élytres entièrement ponctué, sans rebord lisse; &, une carène au fond d’une large impression sur le front. AMYGDALI. (2) — D'un aspect mat et ruguleux. Elytres noir obscur, rougeatres au sommet; prothorax à grosse ponce- tuation assez serrée sur la ligne médiane, sub- (1) Cette espèce m'a élé envoyée sous ce nom. par M. Reitter, comme provenant du Caucase: j'ignore si elle a été décrite. Elle a pu être con- fondue avec S. amygdali. ’ (2) Voir Fauvel, Revue 1553, p. 106 note. — Cette espèce est comprise à tort par M. Eichoff. dans la division des espèces ayant le prothorax plus long que large. Il est, au moins aussi long que large: du reste ce caractère varie suivant les sexes et n’est pas bien constant même chez les individus d'un même sexe. confluente lôngitudinalement sur les flancs, dis- tinctement aciculée près du bord antérieur ; à angles postérieurs tout à fait arrondis; à bord apical des élytres entièrement ponctué, sans rebord lisse. RUGULOSUS. (1) 7 Élytres à interstries larges et luisants dépourvus de strioles régulières; stries absolument dis- tinctes des séries plus ou moins irrégulières for- mées par la fine ponctuation des intervalles ; 3° et 4° segments abdominaux, (parfois le 4e seul), tuberculés, ®) — ou inermes, mais alors le front est distinctement caréné. 8 — KElytres à interstries munis de séries de points souvent aussi marqués que les stries avec les- quelles elles se confondent, mais les points plus espacés ; espaces intermédiaires non ou à peine plus larges que les lignes ponctuées : pas de dépression externe avant le milieu des élytres. Segments abdominaux inermes, sauf chez le © d'une seule espèce: pygmœæus ; front dépourvu de carène. j 10 8 Elytres à stries dorsales profondes, presque canali- culées; dépression suturale prolongée au delà du milieu ; une dépression externe avant le mi- lieu des élytres surmontée d’un petit renflement. 9 — Elytres à stries simplement ponctuées-striées, avec une série unique de points fins, le long des in- tervalles; dépression suturale très réduite ; pas d'impression transversale externe; 4° segment abdominal chargé d’une saillie transversale peu proéminente, oo. LÆVIS. 9 Front caréné, plus fortement, ç ; intervalles des élytres à pointillé très fin, très espacé uni-ou bisérié sur chacun des six premiers, les exter- (1) Je possède un exemplaire de cette espèce, chez lequel la partie mé - diane des élytres est d’un testacé clair, le poutour restant brunâtre. (2) Chez S. Geoffroyi, ce tubercule devient parfois presque indistinct, — 161— nes se Confondant au milieu de séries plus nom- breuses de points plus profonds ; sommet à gros points confluents longitudinalement, mais sans mélange de strioles, ménageant un rebord lisse. &, 3 segment de l'abdomen chargé d’un tubercule verruqueux ; #° segment muni d’une lame transversale tranchante, sinuée dans son milieu. RATZEBURGI. — Front sans carène ; intervalles des élytres à points assez forts, nombreux, sans ordre ; côtés à pone- tuation très confuse, confluente, au milieu de laquelle on ne distingue ni stries, ni séries ponctuées régulières ; sommet à gros points sub- confluents s'étendant sur le rebord mème qui n'offre pas une marge imponctuée ; au-dessus de cette bordure, on remarque dans les intervalles, ‘ quelques vestiges de strioles ponctuées; 3° et #4 segments abdominaux chargés, ordinairement d’un tubercule verruqueux, (50). GEOFFROYI. (1) 10 Elytres simplement ponctuées, à intervalles des points lisses et brillants. 11 — Elytres d'un aspect mat et soyeux, produit par de fines rides irrégulières qui rendent confuses les séries de points; ponctuation des flancs du pro- thorax grossière, formée de points arrondis subconfluents ; sommet des élytres à denticula- tion extrêmement fine, presque obsolète ; séries de soies visibles antérieurement ; segments abdo- minaux inermes. INTRICATUS. (1) Je possède un exemplaire ayant une large bande noire suturale, un autre, avant, en outre, une bande transversale de même couleur. Je n'ai pu me décider, à l'instar des promoteurs du droit de priorité poussé jusqu’à ses dernières limites, à admettre la désignation : ScoLYrus Scolytus, pas plus que celle de Pozycrapaus polygraphus, malgré l'har- inonie qui résulte du rapprochement de ces deux noms. Quel dommage qu'il ne se soit pas trouvée un auteur du nom de Scozyrus et de POLYGRAPHUS, c'eût été complet! Ces noms d'auteur n'existent pas encore dans la no- menclature, et restent, par conséquent, disponibles; qui les veut? Celui de Scozyrus (trunco), pourrait peut-être susciter quelques scrupules, à cause de l’étymologie du mot qui rappelle une assez vilaine besogne, mais il n’en est pas de même pour l’autre, et je gage qu'il sera disputé par ombre de jeunes entomologistes avides du « paraitre ». = " 11 Bord apical des élytres paraissant entier vu dé $ dessus; prothorax très bombé co, à ponctuation assez faible, très peu serrée, même latéralement, formée de petits points arrondis. 12 — Bord apical des élytres très finement denticulé, les -dents plus aiguës en dehors; prothorax peu convexe, surtout o, à ponctuation forte, notam- ment sur les flancs, où les points sont ocellés, presque confluents en avant, — ceux du bord antérieur sont en partie oblongs ; — ponctuation des élytres confuse latéralement. CARPINI. 3 42 Taille petite : 2-2.5 mill. — Prothorax à angles pos- à térieurs un peu plus ouverts que l’angle droit, Ë bien accusés; élytres carrées, guère plus longues 3 quele prothorax,à impression suturaletrèscourte, à séries ponctuées restant distinctes, latérale- 4 mententremêlées, seulement, de quelquesstrioles obliques ; abdomen déprimé à partir du deuxième segment, ce qui le fait paraître concave, vu de profil ; o 4° segment abdominal muni d’un tuber- cule obtus. PYGMAEUS. | — Taille plus grande :53, -4, 5mill.— Prothorax à angles É°: postérieurs très arrondis, disparaissant dans le prolongement de l’are des côtés latéraux ; élytres k plus allongées et légèrement atténuées postérieu- rement ; impression suturale prolongée au-delà du milieu ; abdomen obtusément anguleux à la rencontre du 2° segment, les suivants présentant, ensuite, un plan rectilinéairement oblique ou légèrement convexe. PRUNI (1), ! N.B. — Le Scolytus fasciatus a été décrit, sous ce nom, j f LE | par M. Reitter : Deutsch. Entom. Zeit. 1890, p. 395. 4 (1) Un exemplaire de ma collection a le bord du prothorax très étroite- 21 ment, les pattes, (moins les cuisses enfumées,) et Les élytres d'un jaune Ë, rouge clair: ces dernières ornées d'une bande suturale et d’une autre pe partant de l'épaule, réunies transversalement, avant le dernier quart pos- a térieur, par une autre bande : toutes brunätres ; un autre exemplaire est 4 entièrement d’un noir profond, extrèmement brillant. Note sur la synonymie des CLEONUS APPARTENANT AU GROUPE DU perlatus FABRICIUS Possédant un grand nombre de CLEoNus du Bengale et de l’Indo-Chine, ete., qui m'étaient venus sous cinq ou Six noms, bien que ne présentant pas entre eux, à première vue, de différences bien sensibles, je me suis mis à les étu- dier, non pas avec le travail de revision de Chevrolat, qui ne m'aurait été d'aucun secours, mais avec les descriptions des auteurs anciens que J'ai suivies attentivement une à une. Le rostre seul de ces insectes m'a offert quelques modifi- cations, assez peu sensibles, d’ailleurs, chez les individus d’une mème provenance. Un exemplaire de Siam a cet or- gane profondément sillonné, d'un bout à l’autre, à la ma- nière des ALopaus ; le plus ordinairement, le sillon com- mençant en pointe, va en s'élargissant en avant, avec les bords à saillie plus ou moins tranchante, mais il varie d'étendue; tantôt il part de la fossette frontale et mème se prolonge finement en arrière, tantôt il ne com- mence à paraître nettement qu'au milieu ; de chaque côté de la ligne médiane, à la base, on remarque des impres- sions souvent effacées; de ces diverses combinaisons il ré- sulte que le rostre peut paraître uni-bi ou trisillonné à la base; quantau prothorax, il est assez variable de forme et de structure et le bord antérieur est tantôt subarrondi ou subtronqué au sommet sans avancement, tantôt presque lobé au milieu, en cet endroit; les élytres sont aussi à peine tachetées, ou marquées de taches brunes assez nombreuses ; ceci établi, je vais passer en revue les descriptions des es- pèces. 1. Curculio perlatus Fabr. Ent. syst. I, p. 459; China. La description de l’auteur est, contre son habitude, très suffisante, et mérite d’être citée, textuellement, comme point de départ. Cesera, d’ailleurs, l'espèce typique, autour m. 4 er « — 19 — de laquelle toutes les autres devrontse grouper comme sy- nonymes. « C. brevirostris, niger, abdomine albo : punctis elevatis » glabris, atris ; rostro sulcato… Rostrum nigrum, sulcis duo- » bus exaratum. Thorax punctis elevatis scaber, niger. linea » laterali albida. » Fahreus, in Schæn., VI indique pour pa- trie de cette espèce: China, Java. 2. Lirus faunus, Oliv. Entom., V, 83, p. 267. Java. La description ne laisse aucun doute sur la réunion des deux espèces que Gyllenhal a, du reste, opérée, Schæn., Cur- cul. IT, p. 204, 48. 3. Cleonus superciliosus. GYIL. in Schænh. 1. ©. p. 202. Java. Ici, le sillon du rostre se prolonge sur la tête et ce sillon est mal accusé, (voir ce que j'ai dit plus haut). Le reste de la description serapporte, en tous points,au C. perla- tus. Fahr., Schænh. t: VI, a cru devoir ajouter quecette espèce très semblable, à première vue, au C. perlatus, présente, en l’examinant, un rostre uni-sillonné, et un thorax évidem- ment sinué-lobé au sommet, alors que l’autre espèce a le rostre tri-sillonné, (Fabricius dit: bisulcatus), et le thorax presque tronqué au sommet, — caractères très variables, ainsi que je l’ai indiqué. 4. Larinus inquinatus. GYIL. in Schœnh., IT, p.110,8, Bar- baria. Ici, l’auteur décrit une variété à tomentosité jaunà- tre, à rostre peu creusé, à élytres marquées de taches dénu- dées plus nombreuses et plus nettes, à taches basilaires blanchâtres distinctes. Gyllenhall ne cite Olivier qu'avec doute ; et son insecte ne provient pas, évidemment, de Bar- barie, patrie qu'il n’a dù indiquer que conformément à cet auteur, et par suite d’une sorte de contradiction. 5. Cleonus mixtus (Sch.) Fahr. Plus tard, en effet, Fah- reus, L €. t. V’, p. 60, reconnaissant que Gyllenhal a décrit une autre espèce que celle d'Olivier, sous le nom de inqui- natus, donne à cette première espèce le nom de mértus, indique la suppression de la synonymie d'Olivier (Entom., V, 83, p. 266), et rectlifie ainsi la patrie : Ind, orient., Tranquebar, Nepal. hp. 6. Cleonus sulphurifer Chev. Enfin, l’auteur de la revision des CLÉONIDES, qui ne s’est pas donné grand mal pour en débrouiller la synonymie, arrive pourajouter ce nouveau nom, dans le but, probablement, de remplacer celui de mirtus, déjà occupé dans le groupe et devenu inu- tile, puisqu'il tombe en synonymie. Comme on le voit, il s'agit d’une même espèce, qui s'étend de la Chine à la côte de Coromandel. Quant au Cleonus (Lixus) inquinatus. Oliv., (nec Gyll.) décrit par l’auteur «sur un exemplaire de Barbarie, appartenant au Muséum d'histoire naturelle », si on devait n'être pas trop sévère pour certaines expressions de la description, comme celle-ci: «trompe couverte d’un duvet cendré... on n'y aperçoit ni sillons, ni carène.. et « corselet raboteux à sa partie supérieure ». Le reste de la description, notamment la présence de quatre taches claires à la base des élytres, l'aspect général et surtout la forme lixoïde, etc., que représente la figure pl. VI, N° 67, feraient songer, évidemment, au Trachyderus rugosus Luc. (basalis Chev.) Peut-être le type est-il conservé au Muséum °? Le catalogue de Munich admet, à tort, trois espèces : C. mirtus Faht, qu'il réunit au C. inquinatus G\IL., perlatus F. auquel il réunit, avec raison, C. faunus OI. et C. superci- liosus GYII., auquel il donne erronément, comme syno- nyme, C. tnqunatus O., en lui attribuant une patrie inexacte : Java. EXAMEN DES RHYNCOPHORES AU CATALOGUE SYNONYMIQUE ET GÉOGRAPHIQUE DES COLÉOPTÈRES DE L'ANCIEN MONDE par S. A. pE MarsEuL (dernière édition). Émettre l'opinion qu'un catalogue d'insectes est mal fait, parce qu'il contient un certain nombre d'erreurs de Syno- nymie où autres, est une naïveté qui se produit couram- ment de la part de personnes qui ne considèrent un ou- $ os vrage de ce genre que comme une simple copie des listes d'espèces publiées de différents côtés. Ce qui a été dit à l'occasion de l'œuvre immense de MM. Gemminger et de Harold, du catalogue, peut-être, dont je vais examiner quelques pages, et de tous ceux qui ont vu le jour jusqu'à présent, se répétera certainement pour ceux qui suivront. Cependant, un travail de cette na- ture est certainement celui qui exige les connaissances les plus étendues et on ne peut demander à un seul Entomo- logiste d’avoir toutes les spécialités. Mes remarques critiques ne porteront que sur la seule famille des CURCULIONIDES, dont je me suis occupé plus spé- cialement; elles n’altèreront en rien le mérite réel de l’ou- vrage, et ne s’acdresseront, le plus souvent, que très indi- rectement à son auteur. p. 378. 43. Peritelus latithorax Desbr., indiqué : = unifor- mis (Desbr.). — hamatus Seidl. Le P. latithorax est une espèce absolument distincte, exclusive- ment propre à l'Agérie ; Le P. uniformis (non dé- crit}, est une variété de P. latiscrobs Desbr., et le latiscrobs lui-même a été soumis, dans le temps, à M. le docteur Seidlitz, qui me l’a renvoyé sous le nom de hamatus, (Voir opusc. Ent. I, p. 12, en note.) p. 381. 29. Phyllobius scutellaris Redt., et ranthocnemus Kiesw., sont, pour moi, deux espèces, d’une forme très différente et distinctes ; voyez monogr.Phyll., p. 25, No 45. p. 275. 40. P. alpinus Stierl., espèce très voisine de la précédente, doit être placée à la suite. p. 382. 89. P. roboretanus Gredl. Les caractères donnés par les auteurs, pour distinguer cetteespèee du P, viridiæreis Laich., n’ont, pour moi, aucune va- leur. Pope p. 383. 100. P. faygetanus Reitt. — Apollinis Mill. var. La pubescenceet la coloration desélytres varient chez cette espèce, qui a parfois la bande verte externe des élytres dédoublée soit partiellement, soit sur toute sa longueur. p. 383. 6. Chærodrys minutus Tourn. — nanus Desbr.! — 12. Metallites rutilipennis Stierl. Je ne considère cet insecte que comme une variété de anchora- lifer. — 18. Metallites globosusGYyIL., est distinct de murinus Gyll., (Voir An. Fr. soc. 1889, cexxvi). p. 384. 24. Polydrosus cinctus Desbr. indiqué. — phæ- nicius ; SYnonymie erronée. (Voir 1. ©. cexxv). — 35. Polydrosus subpilosus Desb. — brevipes var. (ex Mars) ; cette synonymie semble exacte, mon type a le rostre plus allongé, les élytres plus longues et plus parallèles. p. 385. 78. Polydrosus deliciosus Tourn.= P. cinctus Desbr. p. 386. 9. Scythropus Raffrayi Desbr. — Lethierryi Desbr. var. (ex Mars); ce sont deux espèces parfaite- ment distinctes ; Voir Fr. soc. 1889, cexxv. — A1. S. Warioni Mars (1876) est bien exactement le S. callisonatus Frm. (1873), qui a l’antériorité. Le S. Warioni 4) de mon tableau synoptique des es- pèces du genre, Acad. Hipp. 1884, p. 18, est une autre espèce décrite depuis, sous le non de $. confusus Desbr., Fr. SOC. CCxvI. — 13. S. oxcycedri Frm. Au lieu de Tanger, écrivez : Batna. p. 387. Rhinognathus globulatus Frm. — Leptolepurus Olivieri Desbr. Quant au Cneorhinus meridionalis Duval et au C. siculus Rott., je crois qu'il serait (1) Les caractères indiqués dans ce tableau se rapportent au confusus, chez lequel j'avais cru reconnaîtrele Warioni; quant à la description |. €. p. 17, c’est la reproduction textuelle de celle de de Marseul. p. 389. 1 Où Es utile de voir les types pour s'assurer de l'identité de toutes ces espèces. J. Duval dit, notamment, dans sa description. «€ recouvert de squamules d'un cendré jaunâtre, blanchâtre sur les côtés des élytres.. bec offrant un vestige d'impression trans- verse à la base; élytres très conteres » : caractères qui sembleraient mieux convenir à certaines va- riétés, de C. geminatus (globatus), que j'avais rap- portées dans ma collection, au C. meridionalis. Je ne crois pas que l’espèce puisse rester dans le genre Cneorhinus (1). 4%. Strophomorphus Desbrochersi, Stierl. = brevius- culus, ex-Mars. La première espèce est abondam- ment distincte, par la tête et le rostre bien moins larges, les yeux peu saillants, non anguleusement, le front convexe, le prothorax à côtés presque rectilignes, en s’atténuant peu à peu en avant, les peignes du sommet des tibias formés de crins noirs, ete. . 32. Sitones longicollis Fahr. — flavescens var. &. 51. S. cinnamomeus Al. — flavescens, variété de couleurs. 57. S. argentellus Desbr. —=virgatus Fahr. Le S. Fail- læ Desbr., semblerait n'être qu'une variété de la même espèce, dont le prothorax est muni d’une couche assez dense de soies couchées en avant, et dont les élytres sont marqués de stries très étroites. 9, h. Cneorhinus geminatus K. — parapleurus Marsh. Je considère ces deux insectes comme fai- sant partie d’une même espèce, très variable de forme, de couleurs et de pubescence ; cette pu- bescence offre tous les degrés de développement. (1) Malgré l'argumentation péremptoire de M. Tournier, Soc.Belg. 1876, p. 133, en note : «Jene puis admettre le nom générique de Leptolepurus, pour ce groupe, parce que les caractères donnés par l'auteur ne peuvent se rapporter qu'au seul C. meridionalis Duv. »! ie p.394. 8. C.prodigqus — Fab.tingitanus Desbr.Voïlà encore une de ces synonymies obtenues au hasard de la rou- lette et des probalités. Fabricius, presque toujours précis, se contente de dire : Cbrevirostris, vario- losus, niger, atomis aureis numerosissimis. ( Cette phrase peut convenir très bien à toutes les es- pèce du groupe : Bellieri, Martini, etc., etc. Mais M. Tournier, 1. ©., p. 139, en voyant un type du tingitanus, Y a spontanément reconnu le vrai prodiqus, alors ? — 15. C. tumidus Desbr. — cordubensis Kirsch.—(ex Mar- seul.) — Cette réunion parait exacte. — 18. C. lateralis Graëlls.— M. Tournier, qui semble dis- posé à réunir cette espèce au C. pyriformis, 1. e., p. 143, ne l’a pas connue. Elle est fort rare dans les collections. Je n’en possède qu’un &. Ce s se distingue du & de C. pyriformis, dont il se rappro- che le plus, par le peu de saillie des veux,et diffère, en outre de Ha coloration, par le rostre plus court, guère plus long que large, convexe, sans impres- sions latérales, et muni d’une ligne lisse longitu- dinale au milieu; le prothorax présente, vu de côté, une courbe accentuée ; il est marqué, chez cet exemplaire, de quatre impressions latérales profondes ; la première strie se rapproche beau- de la suture en avant, etc. — 14. C.dispar Graëlls.— A cette espèce doit être rapporté le C. Paulinoi Stierlin (1) ; les soies épaisses des intervalles sont plus nombreuses chez les exem- (1) Les C. pyriformis et dispar sont souvent confondus. et je ne trouve pas que les auteurs qui ont eu a les décrire, aient suffisamment fait ressortir les caractères saillants des deux espèces : pyriformis a le rostre à peine plus long que large, les yeux peu proéminents, le protho- rax court, déprimé et marqué de plusieurs impressions quile rendent iné- ga!, semblant un peu élargi à la base ; dispar plus allongé, surtout ©, a le rostre bien plus long que large, Les yeux très proéminents, le protho- rax plus long, semblant rétréci en avant et en arrière, uni et un peu con- yexe au milieu. 210 2e plaires de cette variété, (ex fypis), maïs ce caractère n’a rien de constant. — 19.C. setarius Fairm. — Je possède, de Tanger, plusieurs exemplaires se rapportant de point en point à la description donnée par M. Fairmaire et je ne puis y voir qu'une des nombreuses varia- tions de C. geminatus. C’est le mème insecte que M. Tournier a décrit sous le nom de C. maroccanus, FE: p.196. p. 395. 50. C. pubescens AI. — JavetiDesb. (metallites). C’est exact, mais c’est aussi metallites globosus ! GyIl. (Voir Fr. soc. Bull. 1889, cexxv.) p. 395. LiopLous. — Je renvoie, pour les nombreuses rectifications qui devraient être apportées à la synonymie du Catalogue de Marseul,dans ce genre, à la récente revision de M. le Dr Stierlin, plus à portée que moi de juger des espèces Suisses créées par M. Tournier, sous le bénéfice des observations que j'ai présentées relativement à quelques-unes d’entre elles, dans ma notice sur le Mont-Dore. (Voyez p. à.) p. 396. Tuyracires. La liste des espèces relevées par de Marseul est la reproduction textuelle du Catalo- gue que j'ai publié, à la suite du tableau dicho- tomique du genre, ACADÉMIE D'HIPPONE, 188%, p. 81 à 84, sauf les rectifications suivantes : == 25. T. congener Desbr., considéré comme variété de argenteus Perris, n'a aucun rapport avec cette espèce ; le T. congener est une espèce allon- gée, devant prendre place à la suite du T. varie- gatus. Grâce à l’obligeance de M. Fairmaire, j'ai pu voir le type du persulcatus, ce qui m'a confirmé dans l’opinion émise par moi précédemment, que c'est bien une variété à stries plus accusées de T. argenteus. — JU — 26. T. obscurus Desbr , indiqué comme synonyme de T. asperulus Frm. J'avais effectivement donné ce nom {in museo), à un Thylacitesque j'ai décrit de- puis, L.c. p.49, sous celui de T. depilatus.La citation du Berliner 1871 est évidemment inexacte, car le T. obscurus n’y figure pas à la page indiquée, et je n'aurais pas Compris, dans ce mémoire, uni- quement destiné aux espèces nouvelles rappor- tées d'Espagne par M. V. Heyden, un insecte qui est exclusivement algérien. p. 397. 61. T. maroccanus Desbr. Fr. 71, 237, indiqué comme synonyme de T. Crotchi Frm., ne figure pas sous ce nom, du moins, à la place indiquée ; peut-être l’auteur a-t-il voulu citer le marmoratus Desbr.ou ligratus, mais ces espèces n’appartien- nent pas à la même section, le T. Crotchi, que je ne connais pas de visu, étant, d'après la descrip- tion, une espèce allongée, à angles postérieurs du prothorax droits, voisine, par conséquent, de T. fullo (). p. 9397-98. TaNvMECUSs. M. Faust, qui prétend avoir eu en- (1). De Marseul. l'Abeillé, 1879, T. 17, à propos du rendu compte d'un mémoire de M. Perez-Arcas, publie la note suivante, où les trois entomo- logistes qui émettent leur avis, s'entendent à ravir, pour embrouiller au mieux la synonymie de ces insectes. Je la reproduis textuellement. « Desbrochers pense que cette espèce : (Thylacites tessellatus à » été décrite par Gyllenhal, sous le nom de {urbatus et glabratus, et par » Graëlls sous celui d’oblongus. Perez-Arcas ne partage pas cette opinion » quant au glabratus. Chevrolat pense que le turbalus G\IL. — chalcogram- » mus Boh., cependant cette espèce se distingue bien de ses congénères » par les angles du prothorax droits el saillants, et il est plus probable » qu'il = fullo Er. » Et dire que trois personnes se sont réunies, pour assaisonner une pareille salade synonymique! J'aieu, entre les mains, les types de Gyllenhal et de Boheman, absolu- ment conformes aux descriptions, de furbatus, glabralus, lessellalus, chal- cogrammus. Je nai pas vule type de Oblongus, mais la description ne me laisse aucun doute à son sujet. Je ne puis donc que maintenir la syno- nymie indiquée par moi et confirmée dans mon dernier travail |. c. En ce qui concerne le T. chalcogrammus, il a, effectivement la forme allongée et subparallèle du T. fullo, celle de son prothorax, etc., mais il se distin- gue nettement par la présence de longues soies blanches couchées le long des interstries externes; il est vrai que ce caractère important avait échappé à Boheman, Le à ant treles mains les vrais types du musée de Stock- holm, (alors que j'en aurais reçu, il y a longtemps déjà, quelques-uns de... douteux), et à qui j'ai communiqué ceux de mes espèces, m'a indiqué les synonymies suivantes dont je lui laisse l’en- tière responsabilité: T. bidentulus — argentatus. — T. variatus = sibiricus. — T. Beckeri. = T. ni- veus. —"T. arcuatipennis. — vilis : (Je ne vois pas figurer cette espèce au catalogue de Marseul). — cinereus = griseus = siculus. — brevis. — subve- lutinus. — aboscutellatus. p. 400. Herpes porcellus. Lac. Cette espèce, signalée seule- ment de Syrie, appartient à la forme Européenne: elle m'a été communiquée, par M. Lethierry, comme ayant été capturée par M. Montandon, en Roumanie. p. 401. 1. 5. Minyops carinatus L.— variolosus F. (carinatus OI. }J’ai toujours considéré ces deux espèces com- me n’en formant qu'une seule. — 10. Rhythirhinus Bonvouloiri Bris. ne me semble pas spécifiquement distinct de R. enterruptus. Les in- terstries des élytres n’ont rien de constant. — Rhythirhinus leucofasciculatus Desbr. d'Algérie, est omis au catalogue. p. 402. 7. Anisorynchus cornutus Perez. ne serait-il pas quelque monstruosité cornue de A. hespericus Desbr. ? p. 405. 21. Alophus singularis Duval. Cette espèce, dont j'ai pu examiner plusieurs exemplaires typiques au Museum, dans la collection Jacquelin Duval, ne m'a présenté aucune différence notable avec l'A triguttatus F. La synonymie indiquée : singu- laris — nictitans Boh. d'Egypte est-elle bien ex- acte ? p. 407. 109. Hypera arcuata Desbr. est synonyme de H, = DQ = gracilenta Cap. dont j'ai vu le type dans la collec- tion Capiomont, appartenant, actuellement, à M. Léveillé. p. 409. 51. Bothynoderes sulcicollis Fahr. est maintenu, à tort, comme espèce propre. C'est une simple va- riété de B. excoriatus Gyll., chez laquelle la pointe apicale des élytres est plus saillante et un peu divariquée. p.412. 10. Leucomiqus Lucasi Chev. n’est, biencertainement, d'une variété de coloration de L. candidatus Pall. et il n’est pas plus surprenant de trouver cette espèce en Algérie que de rencontrer le Liocleonus clathratus dans la Russie méridionale. p. #17. Larius. Les L. Hedenbergi Boh., œgyptiacus Cap. albolineatus Cap., nidificans Guib.,maculatus Fald., maintenus Comme espèces propres au Catalogue, ne sont, pour moi, que des variétés plus ou moins | remarquables de forme et de coloration du type onopordinis F. C'était du reste un peu l'avis de Capiomont, (voyez mnonogr. 1874, p. 68.) mais je fais mes réserves pour le L. inæqualicollis Cap. et vulpes OI. ; le premier se distingue, en outre, de sa maculation particulière, qui rappelle plutôt celle du conspersus, par la forme en courbe ré- eulière du dos: on n'y remarque aucune trace de la dépression qui existe avant le sommet des élytres, et qui fait paraître cette partie un peu relevée, vue de profil ; le prothorax, est plus étroi- tement étranglé en avant; le rostre, surtout, est bien moins épais et beaucoup plus long, il atteint la longueur du prothorax, tandis qu'il est cons- : tamment bien plus court que ce segment chez L. onopordi ; les carènes latérales se rapprochent en arrière et sont fortement sinueuses en avant; la base de chaque élytre est régulièrement arquée au lieu d’être subtronquée. 200 — Mais je fais mes réserves pour les L. inœqualicollis Cap. et vulpes OI.; le premier se distingue, en outre de sa ma- culation particulière, qui rappelle plutôtcelle du conspersus, par la forme en courbe régulière du dos : on n’y remarque aucune trace de la dépression qui existe avant le sommet des élytres et qui fait paraître cette partie un peu relevée, . vue de profil; le prothorax est plus étroitement étranglé en avant ; le rostre, surtout, est bien moins épais et beaucoup plus long, il atteint la longueur du prothorax, tandis qu'il est constamment bien plus court que ce segment, chez L. omopordi; les carènes latérales se rapprochent en arrière et sont fortement sinueuses en avant. La base de chaque élytre est régulièrement arquée, au lieu d'être subtron- quée. Quant au L. vulpes, de taille constamment plus petite, il présente, sur la suture, une deuxième fascie dénudée, également interrompue en dehors ; le rostre n'offre pas de dépression à la base et il est très droit; le prothorax est plus bombé, évidemment ponctué, il est caréné antérieu- rement, noté latéralement, de chaque côté, d’une tache arrondie, foncée ; la base des élytres est presque droite au lieu d’être angulée près de l’écusson, etc. Les Larinus rugicollis, albarius, Genei et vittatus doi- vent, évidemment, se rapporter comme variétés au L. ursus (1). Le larinus stricticollis Desbr., que je ne vois pas figurer au catalogue, n’est qu’une variété ©, à rostre plus court, à prothorax plus brusquement étranglé en avant, de L. ungulatus Gyll. p. 420. 6. Ajoutez : Apachiscelus (Notodermus) Bruleriei Desbr. opuse. I, p. 19. Damas. p. 421. 3. Elleschus brevirostris Desbr, Au lieu de : Italie, écrivez: Russie méridionale. — Sharpia gracilenta Faïrm. (Erirhinus) et biskrensis Desbr., {Synaphus) me semblent, après avoir com- (1) Monogr. 1814, p. 228, après la description de L. scrobicollis, il faut ajouter : Sibérie orientale, et à la fin de celle de L. orbicularis. p. 290, au lieu de « libias non prolongés », 1l faut écrire : tibias prolongés en dehors. SOULT D paré attentivement les descriptions, devoir se rapporter à rubida Rosenh. — Aubeonymus notatus Muls. Au lieu de : Algérie, écrivez : Italie. — 8. Pachytychius () trapezicollis Tourn. — depla- natus Desbr. (Tychius). — 22, Pachytychius lineolatus Desbr. n’est pas un Pachytychius. I doit être rapporté comme variété o au Tychius polylineatus. — 27. Pachytychius Kirschi Tourn. (? puncticollis Reitt.) — undulatus Desbr. (Tychius). p. 425. OcLapius. Ajoutez œægyptiacus Tourn., Petites nou. Entom. Aden. p. 427. 2. Torneuma orbatum Woll. est indiqué, à tort, d'Oran. Ecrivez : Gomère. — 140. Magdalinus cœruleipennis n’est nullement, à mon avis, Synonyme de violaceus L. p. #48. 21. Balanobius pedemontanus Fusch. n’est qu’une simple variation de brassicæ. p. 428. 4. Anthonomus Bonvoulowri Desbr. indiqué du Cau- case, provient d'Italie. | p. 429. 11. A. Rosinæ des Gozis — pedicularius L. (ulmi Desbr. nec. de Geer). — 13. A. ulmi de Geer sp. pr. (pedicularius Desbr. nec. Lin.). (1). Je possède plusieurs espèces inédites de ce genre, dont je donnerai prochainement des descriptions détaillées. 1. P. simillimus n, sp. Coloration analogue à celle de P, fuligineus ; rostre beaucoup plus mince et uni, sans sillons latéraux marqués : pro- thorax noté de chaque côté, à la base, d’une tache d'un blanc squameux ; bandes des élytres ondulées transversalerment. Lalla-Marghnia. 2. P, smyrnensis n. sp. Ressemble un peu, pour la forme, au P. pachyderus : d’un gris squameux, devenant argenté en dessous, sur les côtés, et sur le milieu du prothorax, celui-ci largement arrondi; à rostre fort, peu arqué: à cuisses fortement dentées. Smyrne, 3. P. Letourneuxt n. sp. Forme de P. fuligineus, brun avec ‘une bande de poils grisätres, latérale, au prothorax. pluri-sinuée, et des ondulations de mème couleur sur les élytres ; cuisses inermes. Ramlé. 4. Abeillei n. sp. Forme de fuligineus ; prothorax couvert, comme les élytres, de squamules pales et aussi larges que sur celles-ci, qui ont une étroite bordure suturale foncée ; les cuisses sont munies d’une dent aiguë. Jérusalem. 5. siculus. n. sp. Plus étroit que P. Lucasi, Squamosité disposée en lignes longitudinales obsolètes, avec une trainée de poils raides un peu relevés, le long des interstries externes; pattes inermes. Sicile. role — 14%. À. pruni Desbr. sp. pr. p. 432. 47. Sibynia Raffrayi Tourn. — longituba Desbr. — 65,132. Sibynia longiuscula Tourn.— longula Desbr. (ex typis). — 69. Sibynia confusa Desbr. n'a que des rapports éloignés avecS. Moravitzi(Beck.), ayant lesélytres à squamules simples au lieu d’être imbriquées. — T5. Sibynia carinicollis Tourn. —Morawitzi variété. Je n'ai pas vu le type de S. sulphurea Faust ; mais d’après la description, elle me paraît devoir être réunie, aussi, à cette espèce. — 18. Sibynia deliciosa Perris — fuscolineata Lin. variété. — 80. Sibynia striatula GyH. A cette espèce, se rap- porte la S. fuscolineata comme variété. p. 453. 136. S. deplanata Desbr., décrite sur des exem- plaires du Maroc, est la même espèce que trape- zicollis Tourn., et doit rentrer dans le genre . PACHYTYCHIUS. p. 43%. 159, 176. L. nigrovittata Desbr. — harmonica Chev. (ex-typo). — 173.8. algirica Desbr.est absolument distincte de phalerata Stev. p. 435. 13. Gymnetron variabile est une espèce n'ayant avec G. sanquinipes Chev. que des rapports très éloignés. — 43. G. lanigerum Bris. est très différent deG. griseo- hirtellum Db. p. 444. 36. Le Baridius alboguttatus Bris. doit rentrer dans le genre Lissorarsus Faust. (1) et le B. Balassogloi Faust. est synonyme de cette espèce. N.-B. — Les rectifications à ce catalogue sur le genre apion sont indiquées dans un mémoire déposé à la Société entomologique de France. (1) Je possède une espèce inédite de ce genre (ægypliacus m.), ana- logue, pour la coloration, au L. albogullatus, très \oisine de sigrifer Faust. bien plus oblongue que ces deux espèces, à prothorax droit sur les côtés, fortement étranglé en avant, à elytres parallèles dans leurs deux premiers tiers, etc. 2e HE p. 45%. 6. Rhynchites marimus Desbr. n'a aucun rapport avec R. giganteus Kryn., rectirostris, etc. — 13. Rhynchites cribripennis Desbr. Cette espèce est bien décidément le vrai R. ruber, dont M. Fair- maire a donné, ann. Fr. 1859, bulletin cv, une description un peu vague à laquelle je n'avais pas reconnu mon insecte. De plus, cette des- cription avait été faite sur des exemplaires de Constantinople communiqués par Tarnier. Or, Tarnier m'avait vendu, comme types du ruber, plusieurs échantillons de la même prove- nance, d’un rouge uniforme, à sillon prothora- cique presque nul, pouvant, par conséquent, s'adapter à la description précitée ; mais il avait prudemment gardé, par devers lui, les vrais types que je viens d'acquérir avec sa collection de Cureulionides. Cette espèce, si rare dans les collections, il y a vingt ans, habite donc Constan- tinople, l'Asie-Mineure, la Corse et l'Italie, où elle cause, dans certains endroits, suivant M. le professeur Targioni-Tozzetti, des dégâts impor- tants à la Vigne. p. 455. 47. R. syriacus Desbr. me semble, maintenant, une variété ou plutôt une anomalie de R. prœustus. p. 458. 46. Bruchus rubiginosus Desbr., réuni à tort par M. Allard au B. incarnatus, est une espèce dis- tincte, ainsi que l’a reconnu M. Baudi de Selves, qui l’avait redécrit, avant d'avoir vu mon type, sous le nom de lamellicornis. N.-B. — Nous n'avons pas relevé les espèces publiées depuis l'impression du catalogue, laissant, d'ailleurs, ce soin aux auteurs du nouveau catalogue d'Europe, qui va paraître en Allemagne. J. DESBROCHERS DES LOGESs. MONOGRAPHIE des CASSIDA de France SUIVIE D'OBSERVATIONS SUR LE CLASSEMENT DES ESPÈCES DE CE GENRE AU Catalogus Coleopterorum Europæ, Caucasi et Armeniæ rossic®. Les Cassina ont été l’objet, depuis longtemps déjà, de travaux importants. Suffrian, in Stett. ent. zeit., nous don- nait, dès 18%%, une monographie des espèces d'Europe et circà. Boheman, en 185%, publiait, en quatre volumes, une révision de toutes les espèces du Globe, décuplant ainsi, et au delà, le nombre de celles publiées jusqu'alors. M. Kraatz, Berlin, 1874, faisait paraître un travail conte- nant de nombreuses remarques synonymiques et la des- cription de deux espèces. Mais, dans ces divers mémoires, il semble qu'on ait tenu compte, trop exclusivement, pour séparer des formes $; voisines les unes des autres et assez variables, de caractères dont quelques-uns sont peu constants, tandis qu’on négli- geait d'en employer d’autres tout aussi importants, en tous cas, plus stables. J'ai cherché, notamment, à tirer parti des différences offertes par les stries, plus ou moins accusés, qu’on remar- que sur le front ; ces stries, suivant qu’elles sont tout à fait droites ou un peu courbes, figurant un triangle ou une ogive arrondie au sommet, et ménageant, en dehors d'elles, des plaques plus ou moins étroites, plus ou moins largement triangulaires. Je nommerai checron frontal, l'espace médian circonscrit, et plaques inträ-oculaires, les espaces réduits dont je viens de parler. Ces insectes si affines, sont fort difficiles à classer dans un tableau synoptique dont les termes devaient être très concis; j'ai dû citer, souvent, plusieurs caractères pour être à peu près certain d’être compris. ay E 5 Ma monographie des Cassina de France ne renferme au_ cune espèce nouvelle; par contre, j'en supprime plusieurs de Suffrian qui ne tenaient pas debout. Mon intention aurait été, tout d'abord, de donner une révision complète de toutes les espèces d'Europe et circà. Je ne renonce pas à ce projet, mais je tiens à ne le: mettre à exécution qu'au moment où j'aurai pu me procu- rer quelques documents qui me manquent encore. Je rece- vrai volontiers, en communication, les espèces de ce genre. En attendant, j'ai pensé que ce travail, limité aux insec- tes de France, pourrait être utile aux entomologistes qui bornent leursrecherches aux seules espèces de notre Patrie. J. DESBROCHERS DES LOGES. Tours, le 5 juin 1891. Caractères du genre CASS I DA et étude des parties externes. Tête enchàâssée dans une cavité du thorax dont les bords soulevésse replient sur elle, dechaque côté. Front plan, ou subdéprimé, pubescent, marqué, de chaque côté, d’une strie parfois superficielle, plus rarement profonde, ces stries, convergeant ensemble en arrière, de manière à figurer une sorte de chevron, ménageant, de chaque côté, en dehors de celui-ci, un espace en triangle plus ou moins allongé ; mar- qué parfois, en outre, d’une courte strie qui s'arrête brus- quement vers le tiers de la longueur, prenant naissance à l'angle de réunion des stries latérales; surface, le plus souvent très finement alutacée, avec une ponctuation bien marquée, sauf chez une seule espèce : obsoleta. Labre convexe ou déprimé, plus ou moins fortement transverse, saillant ou non, échancré au sommet. Antennes (1) assez allongées, grèles à la base, à partir du (1) L'indication donnée par Bohetman, monogr. Il, page 329: « articulis 2° brevissimo, rotundato.....7-11 brevibus », et celle fouraie par Chapuis in gener. Lacord. : « ?° article très court, subglobuleux », me semblent au moins trop absolues, plusieurs espèces ayant même Le 2° article et les deruiers bien plus longs que larges. rt — 3e article, épaissies postérieurement ; à Le article, plus ou moins renflé ; à 2° toujours plus court que le 3 qui est le plus long de tous; densément pubescentes, à partir du 7 article, les quatre derniers cylindriques, le dernier acu- miné au sommet ; atteignant, au repos, au moins la base du prothorax, la dépassant même de la longueur des deux derniers articles, chez C. equestris. Yeux très peu saillants, plus ou moins distants sur le front, étroits, très allongés, subarrondis à la base, terminés en pointe plus ou moins aiguë au sommet. Ils ne m'ont présenté que des modifications très peu importantes. Prothorax « du double plus large que long, à bord anté- rieur et latéraux confondus en une même courbure en demi-cerele ; le postérieur sinué de chaque côté... à angles latéraux tantôt droits, tantôt pointus, tantôt arrondis ou obtus.. à lobe médian court...» (1); mais J'observerai que ce lobe n’est nullement arrondi, ainsi que l'indique l’au- teur cité; il est plus rarement tronqué et le plus souvent évidemment échancré, de manière à présenter une petite dent plus ou moins aiguë de chaque côté de l’échancrure. Ce segment est, en outre, à peu près droit en avant, abs- traction faite de faibles sinuosités, ou assez fortement sou- levé et cintré au milieu: (C. meridionalis, murræa, etc.) La marge est explanée plus ou moins largement, parfois redressée et canaliculée. Le rebord est, ordinairement, aplati et tranchant, plus rarement relevé et épaissi; le disque est marqué d'impressions plus ou moins fortes et plus ou moins étendues (2). Chez la plupart des espèces, on constate, en dessous, en dedans des angles postérieurs, une dent plus ou moins forte, produite par une échancrure interne. (1) J'emprunte cette définition très exacte à Chapuis, gener. Lacord., p. 389. (2?) Chez C. lineola Creutz., qui, du reste, ne semble pas appartenir à notre faune, les impressions sont larges et profondes, au milieu de la base, de chaque côté de celle-ci, un peu moins en avant, et rendent la surface très inégale. EURE Ecusson en triangle le plus souvent équilatéral et pointu, d’autres fois ayant la base plus large que les côtés, et émoussé au sommet, paraissant soit uni, soit très finement alutacé, marqué ou non, en outre, de quelques points, de rides, surtout postérieurement, voire même d'une sorte de coulisse qui le fait paraître abaissé en cet endroit; mais tout cela varie chez les exemplaires d’une même espèce). Elytres très variables pour la forme, la largeur, la saillie des épaules par rapport aux angles du prothorax, etc.; toujours ponctuées, en stries ou en lignes irrégulières, ou tout à fait sans ordre, côtelées ou non, à suture élevée, à sinuosités de la base suivant à peu près celles de la base du prothorax, le plus souvent avec des fossettes et éléva- tions basales ; munies d’une explanation latérale limitée, en dedans, par une ligne de points parfois énormes et crénelés, toujours plus gros que ceux du dos, n'ayant exceptionnellement, chez C. equestris que des traces assez confuses de cette ligne, à la partie antérieure ; base à rebord soit densément et finement crénelé, soit à crénelures plus grosses et moins nombreuses, soit, enfin, d’un aspect presque uni; bord externe le plus souvent marqué de rides transverses plus ou moins grossières, rarement ponctué ; repli inférieur quatre ou cinq fois plus large à la base qu'au sommet, éparsement ponctué, avec une ligne de gros points s’éloignant du bord interne, en avant (). Prosternum enchàässé dans un repli du thorax; pro- longé en pointe postérieurement ; hanches antérieures si- tuées à la hauteur du milieu du segment. Mesosternum échancré pour recevoir la pointe du Pros- ternum, avec cette échancrure fortement rebordée ; épi- mères présentant, en dehors, une saillie presque carrée. (1) Ce segment paraît granulé chez C. atrala F. qui, n’est pas une espèce francaise. (2) Chez la C. deflexicollis, la marge des élytres est nulle en dessus, et ce caractère très important, joint à d’autres de moindre valeur, nécessi- tera, peut-être, l'admission, dans un genre à part, des espèces de même forme, SE QUE Abdomen plus ou moins pubescent, à 1°" segment angu- leusement avancé antérieurement, limité, en dehors, par une crête qui empiète sur le Métasternum ; 5° plus long que le 4. Chez le ©, le5° segment, plus largement tronqué, laisse à découvert un segment supplémentaire qui n’est autre qu'un repli inférieur du Pygidium. Pattes assez courtes ordinairement, bien plus grèles et plus allongées chez quelques espèces : f{equestris), par exemple; cuisses postérieures toujours plus renflées ; tibias sensiblement élargis vers le sommet, marqués, en dehors, d’une échancrure ou sorte de cavité pouvant abri- ter les tarses repliés en arrière ; tarses dilatés, épaisse- ment garnis, en dessous, d’une pubescence pâle, spon- gieuse, à 1° article ordinairement transverse, mais parfois en triangle plus allongé, 2 largement cordiforme, 3 à peine de la largeur du précédent, profondément fendu pour recevoir l'Onychium qui est épaissi en avant et ne dépasse pas le niveau des lobes du segment précédent ; crochets dépassant à peine distinctement ce même niveau, libres, et simples, sauf chez une seule espèce : (vittata), où l’on remarque une dent aiguë à leur base interne. Tableau des CASSIDA de France 1 Pattes entièrement d’un noir profond. ; 2 — Pattes entièrement de couleur claire ou avec les cuisses noires ou noirâtres à la base. 9 2 Longueur 5-6 mill. Brillante, rousse, variée de noir en dessus, avec une grande tache de même cou- leur en dessous des angles postérieurs du thorax; ongles munis à leur base interne d’une dent ai- guë ; (s.g. Pilemostoma). VITTATA F. — Longueur 7-9 mill. Peu luisante, rousse ou verte, le plus souvent tachetée de noir sur les élytres, mais prothorax immaculé en dessus et en dessous; on- gles inermes. MURRÆaA (1) (1) C. austriaca F. qui n'a pas été signalée de France, à ma connais- sance, rentre évidemment dans ce sous-genre. par la forme de son bord latéral redressé en canal, en dessus, ce qui le fait paraitre très arrondi en dessous au lieu d’être tranchant. IPS 3 Cuisses nettement maculées de noir, ordinairement dans leurs deux tiers basilaires. 26 — Cuisses entièrement claires ou seulement enfu- mées à la base : dans ce dernier cas, la tache est vaguement limitée. pas 4 Cuisses seulement enfumées à la base, sans tache déterminée. SANGUINOSA, V. LANGUIDA. — Cuisses concolores. D 9 Prothorax criblé de gros points arrondis, subcon- fluents; élytres à points ocellés encore plus gros, disposés en lignes serrées, même sur la marge latérale où elles deviennent plus confuses ; sans trace de côtes: rebord étroit vers le sommet ; de petites soies blanchâtres extrêmement courtes çà et là ; tout le dessous, même la tête, d’un tes- tacé pâle. PUSILLA. — Prothorax à ponctuation normale, à points inégaux, au plus assez forts, et inégalement répandus ; ély- tres à ponctuation non ocellée, le plus souvent en lignes irrégulières entremélées de côtes ; marge ridée ou ridée et ponctuée, sans lignes longitudi- nales de points; rebord toujours très large, même au sommet; dessous jamais entièrement pâle ; sans trace de soies courtes sur les élytres. 6 6 Insecte profondément enveloppé par le prolonge- ment des bords du prothorax et des élytres qui s'abaisse verticalement sur les côtés; élytres nullement redressées en rebord. (s. g. Oryle- pis). DEFLEXICOLLIS. — Prolongement du prothorax et des élytres normal, tombant en ligne plus ou moins oblique sur les côtés ; élytres toujours munies d’un rebord sou- vent assez large et redressé. CS | 7 Front ferrugineux, verdâtre ou livide (rarement noirâtre seulement au sommet). à — Front noir. 10 NE 8 Front brillant, sans ponctuation appréciable. oBsoLETA. — Front très distinctement ponctué, souvent forte- ment. J 9 Elytres nettement maculées de noir; à marge laté- rale en bourrelet lisse épaissi dans son mi- lieu. NEBULOSA. — Elytres sans taches nettes plus foncées, sans bour- relet épaissi dans son milieu. 10 10 Stries du chevron du front formant un triangle ré- gulier ; bord basal des élytres à crénelures plus accusées au fond de l’échancrure médiane, sans impression distincte juxtà-scutellaire faisant sail- lir la suture autour de l’écusson, et sans éléva- tion au-dessous de celui-ci. MERIDIONALIS. ‘— Stries du chevron du front se courbant à leur extré- mité, de manière à présenter une ogive arron- die ; bord basal des élytres uniformément et très finement crénelé; une sorte de large fossette peu profonde faisant ressortir, de chaque côté de l’é- cusson, la suture bifurquée, avec une élévation transverse en arrière de celui-ci. FERRUGINEA. 11 Forme très bombée, subhémisphérique; stries du chevron du front larges et profondes ; en outre, une strie médiane prenant naissance à l’angle de ce chevron et très raccourcie (1). 12 — Forme oblongue ou oblongue-ovale, simplement convexe, parfois même sensiblement déprimée ; stries du chevron du front fines, souvent même effacées, sans trace de strie intermédiaire rac- courcie. 46 12 Abdomen entièrement pâle. 13 — Abdomen noir, au moins dans son milieu. 15 (1) Chez la C. azurea F., cette stric est souvent oblitérée, parfois même elle n'est figurée que par un point enfoncé; on la distinguera toujours de la C. subreticulata, seule espèce avec laquelle on pourrait la confondre, par les autres caractères indiqués. f sn S1— : st 13 Elytres criblées de points profonds répandus sais ARE à ordre. 44 — Elytres à stries régulières peu profondes, ména- geant entr'elles des intervalles lisses très lar- ges. MARGARITACEA. 14 Dessous entièrement pâle, sauf la tête qui est noire ; bord basal des élytres nettement et assez forte- ment crénelé. SELADONIA. Var. FILAGINIS. — Dessous noir, sauf l'abdomen qui est pâle ; bord PNR basal des élytres paraissant uni, à un grossisse- ‘% ment ordinaire. HEMISPHÆRICA. 45 Abdomen noir seulement au milieu (1); stries des élytres peu profondes, bien moins larges que les interstries. SUBRETICULATA. : — Abdomen noir, sauf le sommet et des taches laté- rales très réduites ferrugineux; stries grossière- ment ponctuées, plus larges que les inters- tries. AZUREA. — Abdomen noir ou noirâtre, au moins partiellement; élytres fortement ponctuées sans ordre. SELADONIA (genuina). 16 Forme oblongue, présentant, vu de derrière, une courbure transverse régulière, les côtés peu obli- ques tombant presque verticalement, sans angle rentrant bien prononcé à la rencontre de la ligne de séparation du dos et de la marge externe ; stries des élytres assez régulières, moins larges que les interstries: sur l’insecte non desséché, de larges bandes longitudinales d'un verdâtre argenté-métallique. 17 (1) Certains exemplaires de C. subreticulala, peut-être immatures, ont l'abdomen entièrement pâle; ils se distingueront aisément de C. hemis- phærica, par la coloration et par les stries des élytres régulières, et de C. margaritacea aussi par la coloration différente, la taille, ete. Ed À “ e “Société Entomologique de France, 1865-74. _ — Coléoptères nouveaux........... 125 . Brachydérides HOUVÉAUL EL Fesses Ce 2 M don de V’'Abeille Entomologique 1869. — x Coléopt. DOUVEAUX eue. 1 50. ee dela Société Suisse d'Entomolagié, 1867 ss res 1874. — Coléopt. nouveaux . 2 » _ — dela Société de Belgique, 1871. (Tyehius Se Te | We DU VEUX rer nn Re dore rt rt 1 80 Ep .…. entomologiques, 1‘ cahier, re RAS de Le - nant la description de 15% espèces et de plu- RÉ S sieurs genres nouveaux : Cureulionides, Ptinides, SNASC LATE . Anthicides, Elatérides, Longicornes, etc. — avec Re «un uen ps des Pense de Franép, 41-5972 «” i: : sil ne . Phyllobides. ET Ne Pate SD *: — . se des Balaninidæ et nee 450 RES DATA Ce _— CE ne no een idee Anisorynehus. . De den 1 80 Higcoteë Coléonières du Nord de l'Afrique, _ 19 mémoire (Ténébronides|::..5.,7.#... 1 æie : : 2% mémoire (Curculionides).….…. ne ere RS Ce Et autres brochures dont le Catalogue sera envoyé, sur LH o demande. & ne RAC UTEE Une Collection très D on de COLÉOPTÈRES D Énnoc #T Circa qui pourait être divisée par famille. Une autre Gollection dé CoréoprènEs DE ns Br DE CORSE. : Des Coticotions élémentaires de CoLéoprères et ER d'HémiprÈères à prix très réduit. Re Plusieurs Collections de ChRÉOMDES de différents SES à. prix, suivant leur importance. ES ee Er EX voi, sur demande, du De ent de Coléoptères et. Circ, d'Hémiptères, de Curculionides exotiques. Nos nous. chargeons, en ce moment, de nom-, se ASSIDES LORERE et Cireà. ces é ee Nous nous pan 4 ne à. à cute So 51 per sonnes qui 2e Eten en faire PRE ns : © RELTTER, EDMOND, à à Modiing, La Vicine à — COLÉOPTÈRES provenant. principalement de la Faun _ Européenne et des pays limitrophes. FRAC Edition des ar Tabellen der Euro neische à 4 LE | PE Le po Conan For e CAUGASI ET Am ROSSICÆ, ie VE oo Reitter et re RUE La DES Eee US NDS AR Nr ler RE Ustensiles Dndre Entomologistes, Botanistes. ms Coléopières, Lépidoptèr es, Galles, ete. HENRI GUYON, 2%, rue dés Bourdon, Pas a tions. Envoi pions du catalogue, sur demande. ee du « FRELON » FX RÉ . SRE CHATEAUROUX GNDRE) + Étiquettes pour Entomologistes, Catalogues, > Cartes de visite, etc. ÉS Prix modérés. Paraissant tous les mois (Tous droits réservés) 6 ; 15391 15 Juillet CHATEAUROUX TYPOGRAPHIE ET LITHOGRAPHIE L. BADEL y ARR ES des Cassa. de ite). : - Bibliographie. — Les insectes | “nuisibles, vie .. M. L. Montillot. .................. LE FRELON, journal d'Entomologie, surtout d tive, rédigé par NL. DESBROCHERS DES LOGEs, paraît toi mois. Abonnement annuel (12 livraisons), 6 frane (Prix unique, franco, pour la France et pour l’'Etran S'adresser à M. DESBROCHERS DES LOGEs, 23, rue Boisdenier, à Tours (Indre-et-Loire.) il pourra être établi un tirage à part Fe travaux les ï importants. Les abonnements partent du 15 avril, et sont paya d'avance, en un mandat-poste ordinaire ou un mandat Le carte. En conséquence, le journal ne sera envoyé qu’ aux personnes ayant acquitté leur cotisation, exception faite pour celles qui ont un compte avec nous, ou qui AU auraient témoigné le désir de recevoir la quittance par la. poste, augmentée des frais de recouvrement; mais il « tre Hi - toujours préférable d’ envoyer un mandat pour éviter, 140 écritures multiples qu'entraine ce mode «le r'ecouvreme) AVIS Les abonnés qui n’ont pas encore payé, sont priés de e faire au plus tôt, pour ne pas éprouver de retard dans distribution du journal. Les abonnés auront droit, gratuitement, à une annonce d'Echange, de 5 ou 6 lignes, sur la couverture du jour pal. Elle pourra être répétée, si la place le permet. Enr. Quant aux annonces de vente, la 4° page leur est réservée ‘2 à raison de........ 1 fr. pour 4à 5 lignes par numer 1 EH TE LOEMANT ARR L'HOcr , 6à 10 — — | le tiers de ces prix. Le montant des annonces devra accompagner la note faire insérer. Il ne sera pas répondu aux demandes de renseignement us non accompagnées d’un timbre pour la réponse. — L'em-s ploi des Cartes-postales, avec réponse payée, est très com mode, pour cet usage, puisqu'elles ne coûtent que 0,20 c. our toute l'UNION POSTALE et peuvent servir, ue pour DÉtranvot. EE n Lu age LES INSECTES NUÏSIBLES Par M. MonrTizLor Membre de la Société entomologique de France (1). Sous ce titre, M. Montillot, à qui nous devons déjà L'AMA- TEUR D'INSECTES, vient de faire paraître un joli volume de 800 pages, illustré d’un nombre égal de gravures dans le texte. Dans ce livre, destiné surtout à devenir populaire, l’au- teur a eu soin d'éviter les formules par trop techniques qui effarouchent toujours un peu les lecteurs non familiarisés avec notre jargon scientifique. Cet ouvrage conviendra aux spécialistes qui ne peuvent, pourtant, rester complètement étrangers à la connaissance des êtres appartenant aux divers ordres d'insectes, qu'on rencontre à chaque pas, si curieux par leurs mœurs, leurs travaux, les dépréciations qu'ils font subir aux riches pro- ductions de notre sol, grâce à leur excessive multiplicité, et à leur activité fatale dans leur œuvre de destruction, Il sera certainement recherché par toutes les personnes aimant à s’instruire facilement. Enfin, celles qui s'intéressent, à un titre quelconque, à la culture des céréales et des fruits de la terre, y trouveront de précieux renseignements pour £ombattre les ennemis de leurs récoltes, et de bonnes planches gravées reprodui- sant très clairement les appareils le plus en usage pour répandre les substances qui doivent les détruire. Les titres des diverses parties de l’ouvrage donnent une faible idée de l'importance et de la variété des questions qui y sont traitées : HisToiRE ET LÉGISLATION. — Les ForÊtrs.— Les CÉRÉALES ET LA GRANDE CULTURE. — LA VIGNE.— LE VERGER ET LE JARDIN FRUITIER. — LE POTAGER. — LE JARDIN D'ORNEMENT. — A LA MAISON. Ce livre élégant, facile à consulter et d’un prix très mo- deste, sera certainement, bientôt, entre les mains de tout le monde. DESBROCHERS DES LOGESs. (1) Vol. in-8o, 1891, (faisantpartie dela bibliothèque des connaissances utiles) J.-B. BaiciÈrr et Firs, éditeurs, 19, rue Hautefeuille, PARIS, 4 fr, CL RECTIFICATIONS au CATALOGUUS COLEOPTERORUM EUROPÆ CAUCASI ET ARMENIÆ ROSSICÆ, AUCTORIBUS D' L. v. HEYDEN, E. REITTER ET J. WEISE. (Curculionides.) p. 279. Peritelus flavipennis Duv. adde À 1852, 415. — ad curticollis Mars, syn. brevicollis Seidl. — parvulus Seidl. adde E. (1). p. 280. ad Elytrodon inermis, adde E. giganteus, C.S. — Phyllobius maculifer Desbr. sp. pr. — Phyllobius Heydeni Stierl. — maculicornis var. (ex typis). p. 284. Phyllobius roboretanus. — viridiæris Laich. p. 282. Metacinops illustris Stierl. — rhinomacer certè (2), — Polydrusus cephalotes Desbr. sp. pr. G). — — Abeïllei Desbr. sp. pr. — Te punctulatus Bris., Sp. pr. — — lateralis Gyll. pr. thalassinus transfer. p. 283. — hispanicus Desbr. pr. interstialis Perris transfer. — = griseomaculatus Desbr. sp. pr. — — ornatus Steven pr. pictus Stierl. (chæ- rodrys) transfer. — —— pr. armipes Brull. adde Faïllæ Desbr. A° 1889, cexxv (nota). — — pterygomaticus Boh.lege pterygomalis. p. 986. Strophomorphus ursus Desbr. sp. pr. — G. Caulostrophus, adde B. ophthalmicus Frm. & {syn. encaustus, aberrans, {ex typis) (4). (1) La description a été établie sur des exemplaires de Toscane. (2) Le R. Illustris est la forme non dépouillée, plus typique, de l'espèce. (3) Cette espèce étant voisine de corruscus, ainsi que l'indique la des- cription, ne peut être assimilée à convexifrons qui rentre dans le s. g. Chærodrys. {t) M. Fairmaire m'a communiqué les types de ces espèces, avec son obligeance habituelle, il y a longtemps déjà, au moment où je réunissais des matériaux pour une révision des Brachydérides que le manque de temps ne m'a pas permis d'entreprendre. FN = — G. Caulostrophus adde B. cinereus Chevr. — ad Brachydereslusitanicus, syn. aurovittatusFrm., et signatus Walt]. _— — var. opacus Boh. certè ex Hispania (1. p. 286. cinctellus Chevr. — suturalis Graëlls. p. 287. circumecinctus Chevr. —suturalis Graëlls. — adB. illæsus Boh. syn. apicalis Chevr. — sparsutus Frm.—grisescens Frm. {ex typis). — siculus Frm. {ex typo) — pubescens Boh. (2). — gracilis Boh. — incanus Lin. — Reitteri Stierl. — pubescens var. angustus (verti- sim) @). — Paulinoi Stierl. {ex typo &) — pubescens Boh. var. -- Brucki, Heydeni et strictus Tourn. = incanus v. gracilis (4). — aquilus Chevr. Le Nat. 1879, 93 — pubescens v. an- gustus Frm. (5). (1) L'aspect d’un gris mat de cet insecte rappelle celui de B. v. grises- cens, dont les élytres sont aussi fortement {uberculées avant le sommet, mais la forme du rostre le rapproche davantage de lusitanicus ©, chez le- quel les tubercules de lélytre sont parfois tout aussi saillants, d’autres fois presque oblitérés. (2; Angustus Frm. (ex typo), semble, aussi, n'être qu'une variété de B. pubescens, à pubescence un peu plus dense et à forme o' un peu plus allongée. (3) Je ne possède de cette espèce que 3 ©, dont ? venant de M. Stierlin, se distinguant à peine par la pubescence un peu plus soulevée en dessus, et par la fossette frontale suberuciforme ; le G' m'est inconnu. (4) Le caractère tiré de la forme de la fossette du dernier segment abdo- minal ©, sur lequel M. Tournier s'appuie surtout, pour séparer ces trois prétendues espèces, n’a rien de constant chez ces insectes; voyez lusitani- cus, où elle présente tantôt l’apparence d'une large fossette, tantôt un sillon profond entier ou raccourci, parfois très réduit ou même obsolète ; les impressions du prothorax sont tout aussi variables. (5) Je ferai remarquer que cetinsecte a été décrit sur des exemplaires de Blidah. A, Les — nigrosparsus Chevr. { — pubescens certè ! }; adde: Le Nat. 1879, 93 (1). — Sitona cachecta Gil. sp. pr. — — variegata Fahr. Sp. pr., Syn. variegata All. — — setulifera Fahr. sp. pr. — — vestita AI. = vestita Wall. ! (2). p. 288. longicollis — flavescens add. var. — hipponensis Desbr. {— lividipes : synon. dubia); potius ad chloroloma referend. videtur. — _inops Schœænh. — humeralis. — discoideus Gyil. sp. pr. — Faïllæ Desbr.—=virgatus Fahr. var. p. 290. Liophlœus ophthalmieus Stierl. — tesselatus var. certè, er {ypo in museo Eppelsheim. p. 290. Liophœus cyanescens Frm., atricornis Desbr. ad. L. pulverulentus refer. (synonimia excepta). (1) Les B. ovipennis et lineolatus Frm. me sont restés inconnus et je ne m'en fais pas une idée très exacte d’après les descriptions. Peut-être le premier n'est-il encore qu'une var. © de pubescens, le sexe de cette es- pè:e ayant assez le faciès du Caulostrophus Delaronzei, ainsi que l'indique l’auteur. Le deuxième pourrait être une var. Q à bandesuturale effacée de suturalis, mais Ce ne sont là que des présomptions. La description du B. palliditarsis Clievr, ne renferme aucun caractère s’op- posant à réunir l'espèce, comme variation, au B var. angustus. Le catalogue de Marseul, dernière édition, m’a appris que j'avais déerit un B. Crotchi, ce que j'ignorais absolument ; en me reportant à la citation À, 1872, 4°6, j'ai vu qu'il s'agissait du Tainophthalmus portant ce nom, et comme j’y indiquais la place de ce nouveau genre à côté des Brachycerus, on en aura fait un Brachyderes.... « errare humanum ! » Quant au Strophoso- mus (lisez Strophomorphus) Brülerieri, (supprimez le circonflexe sur VU latinisé), qui serait, d’après Chevrolat, un Brachyderes ? A 1839, cxxI, inutile, n'est-ce pas, de nous arrêter à cette hypothèse. (2) J'ai revu très attentivement les descriptions primitives, celles de M. Allard et les insectes qui m'ont été nommés par lui, et je m'en tiens à la synonymie indiquée par cet auteur. Le S. cachecta n’a que 5 mill., sa forme courte, son prothorax subcylindrique, etc., le séparent nettement; setulifer ayant les yeux déprimés, ne peut être réuni à variegatus Fahr AIl., qui les a saillants, etc.. etc. 19 = — Forme ovale ou oblongue-ovale, assez large ou très large, à côtés s'abaissant très obliquement ; cour- bure transverse interrompue par un angle ren- trant très prononcé à la rencontre de la marge latérale ; poñctuation des élytres soit tout à fait confuse, soit en lignes serrées plus larges que les intervalles, avec des vestiges de côtes assez ré- gulières et distantes chez une seule espèce : san- quinolenta. 18 47 Stries du chevron frontal très abrégées, mais entiè- res et bien marquées, convergeant vers le milieu du front, restant par conséquent à une distance très grande de la base des antennes et ménageant, en arrière, de larges plaques intrà-oculaires en triangle; deux stries juxtà-suturales, distincte- ment impressionnées ; suture le plus souvent noirâtre sur les deux premiers intervalles ; cuis- tes noires à la base. NOBILIS. — Stries du chevron frontal continuées jusqu'au ni- veau de la base des antennes; stries des élytres assez peu régulières, très inégalement distantes ; les deux premières non ou à peine plus enfon- cées ; suture et cuisses concolores. OBLONGA. 18 Elytres à stries de très gros points, avec plusieurs larges côtes lisses près de la suture, et une large fossette juxta-seutellaire limitée en arrière par une carène transverse obsolète. 19 — Elytres à lignes de points serrées, irrégulières, avec quelques vestiges de côtes, ou à ponctuation tout à fait confuse, sans trace de côtes. 20 19 Base des élytres largement occupée par une grande tache commune, en triangle renversé, sanguino- lente; ponctuation plus profonde ; côtes des ély- tres plus saillantes ; taille plus petite ; angles du prothorax plus où moins aigus. SANGUINOLENTA, (genuina). 0 — Base des élytres unicolore ou à cavités seules rem- plies par des taches sanguinolentes séparées ; ponctuation moins profonde ; taille moins forte ; un peu moins convexe ; angles du prothorax plus ou moins aigus. SANGUINOLENTA V. CHLORIS. — Insecte affectant l’une ou l’autre des deux formes précédentes, mais à angles du prothorax plus ou moins arrondis ou sensiblement émous- sés. SANGUINOLENTA V. STIGMATICA. 20 Insecte de grande taille et de forme très large ; che- vron frontal à stries très nettes figurant exacte- ment un triangle; labre convexe et très saillant au-dessus du niveau du front; antennes excédant de la longueur des deux derniers articles le ni- veau de la base du prothorax; élytres élargies du sommet aux épaules, saillie humérale dépas- sant notablement en dehors le niveau latéral du prothorax, dont les angles sont arrondis; à ponc- tuation disposée sans ordre, continué sur les bords latéraux dépourvu de la ligne de démar- cation formée de très gros points qu’on remarque chez les autres espèces. EQUESTRIS. — Forme oblongue ou oblongue-ovale; taille infé- rieure ; antennes atteignant seulement ou excé- dant à peine le niveau de la base du protho- rax; labre peu élevé; chevron frontal peu marqué, surtout en arrière; élytres non élar- gies en avant et ne dépassant pas, extérieu- rement, le niveau du prothorax, dont les angles sont plus ou moins accusés ; ponctuées en lignes peu régulières, surtout en dehors de la région suturale ; ponctuation très différente sur les bords latéraux, qui sont limités, en dedans, par une ligne de très gros points écartés ; marge ridée, avec quelques points peu distincts, dissémi- NÉS ARE. A AE 2... 21 ms. À 21 Stries juxtà-suturales fortement impressionnées, avec les intervalles correspondants élevés ; une bande le long de la suture, assez large, formée de plusieurs taches rousses ou brunâtres irrégu- lières, ordinairement élargie triangulairement à la base. VIBEX Var® — Stries juxtà-suturales pas plus enfoncées que les autres ; suture étroitement rougeâtre postérieure- ment; Prothorax vineux. THORACICA Var. 22 Oblong ; angles prothoraciques et angles huméraux des élytres largement arrondis ; prothorax armé d'une forte dent en dessous, de chaque côté ; ély- tres profondément sinuées au milieu de leur base, fortement crénelées, surtout au fond de cette échancrure. 23 — Subovale, plus large ; angles prothoraciques droits ou subaigus; angles huméraux subrectangulaires, mais plus ou moins émoussés ; prothorax muni, extérieurement, de chaque côté, à la base, d’une dent courte et obsolète ; à sinuosité basale du mi- lieu des élytres, large, peu profonde; à dentelures extrèmement fines, peu distinctes quand le pro- thorax n'est pas un peu soulevé. 24 23 Base des élytres ornée de deux taches sanguino- lentes détachées et réduites, (disparaissant rare- ment complètement), l'une sous lécusson, l’autre vers le milieu. DENTICOLLIS. — Base des élytres ornées d’une large tache commune rosée, ordinairement en forme de triangle ren- versé. V. FLAVOVIRENS (1), (1) Je possède des exemplaires chez lesquels la tache rosée s'étend sur toute lPélytre ; ce caractère étant le seul qui ressortisse de la description de Suffrian, avec celui de la coloration des cuisses qui sont noires à la base, pour séparer la C. rosea, on peut se demander si cette dernière espèce ne serait pas une modilcation de la C. dentficollis, analogue à celle qu’on observe chez C. vibex el sanguinosa, par exemple. 4 [Jus 2% Déprimée. Front à pubescence très distincte ; stries du chevron presque effacés; une dent très courte, presque obsolète, de chaque côté de la base du prothorax ; suture des élytres concolore ; ab- domen assez densément pubescent chez l’insecte frais et à reflet plombé assez prononcé. DEPRESSA. — Convexe. Front glabre, en apparence (); stries du chevron frontal très distinctes, à peine inter- rompues à leur réunion, figurant un triangle et ménageant, ainsi, de larges plaques intrà-ocu- laires ; une dent courte, mais marquée, de chaque côté de la base du prothorax ; dessous franche- ment noir, sans reflets métalliques, seulement avec quelques poils visibles, surtout sur les bords. SANGUINOSA, 25 Elytres ornées d’une large tache vineuse à la base de la suture, cette coloration s'étendant en bande large le long de la suture ou sur la moitié basi- laire du prothorax ; deux stries jJuxtà-suturales fortement impressionnées avec les intervalles correspondants subcostiformes. 26 Chevron du front terminé en pointe obtuse en arrière, à stries oblitérées; une tache vineuse occupant la base du prothorax, (qui est de cou- leur rosée sur le reste de son étendue); élytres ornées d’une tache triangulaire de même couleur ne dépassant pas le milieu; prothorax à lobe 26 médian bidenté. THORACICA. — Chevron du front largement arrondi en arrière ; upe tache vineuse, triangulaire, à la base des élytres, unie à une large bande suturale de même couleur, formée de la réunion de plusieurs taches et prolongée Jusqu'au sommet; prothorax à lobe médian large et tronqué. VIBEX. (1) Le caractère tiré de la pubescence n'est pas absolu, car chez toutes les Cassides d'Europe que je connais, on distingue. sur le front, quelques poils dressés, lorsqu'on examine attentivement l’insecte de profil. Mais, chez deux ou trois espèces, cette partie est manifestement pubescente, tandis que la pubescence est obsolète Le plus ordinairement. PPS GS PE AT ti — — Elytres d'un vert ou d'un roux uniforme, abstrac- tion faite de taches sanguinolentes, réduites, à la base: stries juxtà-suturales et intervalles adja- cents normaux. 7 Taille petite: (Long. 4,5—5,5; larg. 3—3,5 mill.) Forme très déprimée ; bord des élytres distincte- ment ponctué. — Taille grande: (Long. 7—8,5; larg. 5-5,5 mill.) Forme convexe ; bord des élytres à rides inégales plus ou Lo] _ moins grossières, sans mélange de points. 28 Forme oblongue, plus étroite ; angles du prothorax plus ou moins émoussés ou arrondis, formant avec la saillie humérale des élytres un angle ren- trant prononcé ; pas d'impression sur le lobe ba- sal ; élytres, chez l’insecte frais, couvertes de squamules flaves extrèmement fines, visibles seu- 19 — 29 lement à un assez fort grossissement. HEXASTIGMA. — Forme mcins oblongue, plus large; angles du pro- thorax contigus à la saillie humérale des élytres ; une impression sur le lobe basal ; élytres glabres et d’un aspect plus luisant. PRASINA. 29 De forme plus courte, également rétrécie aux deux extrémités. Front très finement alutacé entre les points ; chevron frontal affectant une forme exac- tement triangulaire, émoussé au sommet; pro- thorax à bord antérieur uniformément ponctué, comme le reste de la surface, sans espaces lisses, ni trace de carène ; une dent courte mais distinc- te, en dessous, de chaque côté. RUBIGINOSA. — De forme plus oblongue, manifestement rétrécie en arrière; front lisse et très brillant entre les points ; chevron frontal à lignes plus courbes, se réunissant, en avant en ogive arrondie ; protho- rax à bord antérieur ayant des espaces presque imponctués et brillants, avec les traces d’une ca- rène obsolète sur la ligne médiane ; dent de la base du prothorax très obsolète ou nulle. DEFLORATA, APE Description des espèces. TJ. — Rebord du prothorax et des élytres redressé, parfois canaliculé en dessus, présentant, en dessous, une sorte de bourrelet arrondi, au lieu d'être mince et tranchant. Pattes entièrement noires. A. — Rebord tout à fait en gouttière large el profonde ; angles humé- faux fortement redressés en dessus : crochets des tarses munis, à la base, d'une dent aiguë. S. G. Pilemostoma. 1. — C. vittata F. Long. 5-6 mill. Larg. 3-5,4 mill. — Oblongue, assez étroite, très régulièrement et fortement convexe sur le dos, brillante; dessous entièrement d’un noir profond, parcimonieusement pubescent ; dessus roux, base du prothorax, angles en dessus et en dessous, deux taches sur la ligne médiane, parfois réunies; sur les élytres, d’au- tres taches alternant le long de la suture, une autre, isolée, de chaque côté de la base et une bande longitudinale sur le disque fortement denté en dedans, noirs. Prothorar fortement relevé en gouttière dans son pourtour antérieur, avec une large et profonde fossette en dedans des angles qui sont avancés en dessous; profondément sinué, de chaque côté, à la base, à lobe médian paraissant largement arrondi, muni d'une large fossette; disque éparsement ponctué, bien plus fortement en arrière, latéralement. Élytres profondément échancrées de chaque côté de la base, dont le rebord est nettement crénelé, à angles humé- raux brusquement redressés en dessus ; suture large, sail- lante en arrière seulement; strie suturale impressionnée dans ses deux derniers tiers ; les autres séries assez régu- lières, à points peu rapprochés: intervalles presque plans, lisses ; strie externe à gros points, avancée sur la marge, qui est fortement relevée en gouttière, avec des rides trans- verses. Front très large, non distinctement plus étroit à la base, déprimé; à rebord du sommet précédé d'un sillon ; rugueusement ponctué, à lignes du chevron légèrement arquées, effacées en arrière. Labre très peu élevé. Antennes lerrugineuses, avec les cinq derniers articles noirs, le pre- mier parfois rembruni. Pattes courtes, tibias semblant très légèrement arqués ; crochets dentés à la base. Prosternum assezétroitentre les hanches, plan, avec quelques points). (1). Chez toutes nos espèces. le Prosternum s'élargit postérieurement en forme d’enclume, abstraction faite de la pointe courte qui vient s'engager dans la cavité du Mésosternum. HU — Abdomen à fossettes latérales plus profondes sur les deux derniers segments, le dernier éparsement ponctué. — Toute la France : Gers, Touraine, etc. A’. — Rebord du prothorax et desélytres à tranche épaissie en dessous ; bord des élytres seul simplement redressé en dessus; angle huméral normal ; crochets simples. S. G. Pseudocassida. 2. — murræa Lin. Long. 6,5-7,5 mill. Larg. 4, 5-5 mill. — Oblongue, plus large, presque glabre en dessus, fauve ou d’un vert-clair, unicolore ou tachée de noir, noire en dessous, sauf les articles 2-4 des antennes et le bord latéral et apicalde l'abdomen étroitement livides. Prothorax à bord relevé, légèrement soulevé areuément au milieu, marqué, de chaque côté, de deux impressions peu profon- des, l’une en dedans des angles, l’autre plus rapprochée, en avant; ponctuation peu profonde et peu serrée ; angles légèrement avancés en dessous ; lobe basal paraissant lar- sement arrondi, muni d’une impression transverse ; bord légèrement sinué de chaque côté; Élytres à base finement denticulée, marquées, de chaque côté, au-dessous de l'écus- son, d’une fossette oblongue qui fait paraître la suture resserrée en cet endroit, et au bas de laquelle s’efface la strie suturale, impressionnée postérieurement; suture et premier intervalle élevés; stries d'autant plus régulières et également ponctuées qu'elles s'éloignent du bord externe, intervalles très peu convexes: ligne de points latérale pas beaucoup plus forte que les précédentes ; quelques points sans ordre,extérieurement ; marge largement relevée; bord externe du repli inférieur pas beaucoup plus avancé que l'in- terne. Front large, carré, àchevronsubogival, presqueentier, mais à stries faibles ; à rebord relevé au sommet ; labre grand, non proéminent; plaques intrà-oculaires ayant, à la base, une petite impression lisse. Prosternum assez large entre les hanches, fortement ponctué en arrière. Abdomen à dernier segment plus densément ponctué, avec une large fossette latérale. Tibias très élargis, presque droits. a. Rousse, avec de nombreuses taches noires sur les élytres : murræa L. — 16 — b. Mème coloration, quelques taches oblitérées seule- ment en avant; var. 4. Boheman. c. D'un roux uniforme, sans taches, ; var. b. Boheman : immaculata. d. Vert clair, maculée comme b.; var. c. Boheman.; macu- lata Lin. Toute la France, surtout septentrionale et centrale. I. — Repli inférieur du prothorax et des élytres mince, presque tran- chant; bord supérieur largement explané, non ou à peine redressé, non canaliculé. S. 4. Cassida. A.— Convexité du dos ne formant pas, en longueur, une coùrbe régu- lière : l’insecte, vu de côté, paraissant élevé subanguleusement vers le tiers des élytres, obliquement, rectilinéairement abaissé de ce point aux deux extrémités. Points limitant la marge se confondant avec ceux du fond. 3. — C. viridis Lin. — Long. 8-9 mill. Larg. 5, 5-6 mill. Ovale, très large, atténuée en arrière, en dessus, vert clair sans taches, devenant parfois livide, noir en dessous. Prothorax moins large que les élytres, faiblement déprimé transversalement à la base, inégalement ponctué, assez fortement dans son pourtour externe; angles largement arrondis ; en dessous, de chaque côté, une dent obsolète ; lobe médian large, faiblement échancré. Écusson large- ment triangulaire. Élytres à angles huméraux très arron- dis, saillants latéralement ; largement sinuées à la base; à bord antérieur presque indistinctement denticulé; base impressionnée entre les calus; points profonds, moins serrés, sans ordre, avec quelques rides sur la marge plane, très large, que sépare une rangée très peu nette de points plus gros, formant à peine un angle rentrant avec le dos; su- ture élevée, presque lisse ; plusieurs impressions longitudi- nales sur le disque, la médiane plus prolongée. Front à che- vron bien net, en triangle à pointe émoussée, très finement alutacé, avec de gros points écartés, à rebord étroitement re- dressé au sommet: plaques intrà-oculaires extrèmement étroites postérieurement ; labre bombé et saillant. Antennes à articles très allongés, dépassant, de la longueur des deux derniers, la base du prothorax; les quatre ou cinq derniers noirâtres, sauf le sommet du dernier. Prosternum large et subconvexe au milieu. Mésosternum à épimères ordinaire- ment tachées de flave. Abdomen largement flave dans son | les vulgarités, avec indication de patrie exacte, nommésou non, mais, dans ce dernier cas, à choisir, suivant un prix à convenir, par centurie . Nous demandons aussi à titre d'achat, ou seulement en communication, les CASSIDES suivantes: _ Olivieri, nilotica, fuscorufa (consociata), Pellegrini, ? humeralis, apicalis, corallina, brevis, tunisiensis, ? parvula, ? navicula, ? berolinensis, concha, mongolica, _ cornea, biguttulata, daurica, diabolica, nigriceps, flavi- _ ceps, ramifera, suturalis, nebulosa var nigra, suberosa, _ Jakowleïfi, araxicola, elevata. Enfin, nous offrons, en échange d'espèces de même valeur ou de rares Curculionides exotiques, une grande quantité de __ CoLéoPrÈRES D EUROPE et d'ALGÉRIE ; nous ne Citerons que les espèces principales: “+ OBLaTa N°1 Nebria Bovellii, Procerus syriacus, Carabus Kænigi, numida, Maillei, _ Bonvouloiri ; Brachinus ovipennis. Aputomus testaceus, Graphipterus luctuosus, Anthia 6-maculata, Reicheia rotundipennis, Chlænius Warvasi, . Ophonus hispanus. Acupalpus Lucasi, Mvas chalvhbæus, Pœcilus ærarius, Lucasi, Orthomus rubicundus, Pterostichus Siarki, Kokeli, bicolor, _ Escheri, Calopterus Justusi. Percus strictus, Sphodrus cimmerius, Syrde- uus filiformis, Pristodactylus prestans, Calathus opacus, Pogonus gracilis, . meridionalis, Trechus alpicola, fulvus, Scotodipnus Schaumi, Bembi- dium hispanicum, — Corymbites suturellus, Ilibius similis, subæneus, _ Canthydrus v. siculus, Deronectes bæticus, Phvlhydros politus, Helo- - phorus oxygonus, Ochthebius 4-fossulatus, æneus, Lejolisi, impressicollis, — Ischnoglossa rufopicea, Myrmedonia ruficollis, Astilbus memnonius, . Xantholinus lentus, Sipalia difformis, Medon propinquus, Dolicaon densi- _ ventris, Stenus carbonarius, Bledius bos, Cylindrogaster corsicus, Hadro- gnathus longipalpis, Anthobium luteicorne, brachiale, — Claviger nebro- densis, Desimia Ghilianii, Enoplostomus Aubei, Bryaxis carthagenica, Philus Aubei. Euplectus Fischeri, tenebrosus, Bythinus Picteti, Neura- phes myrmecophilus, Scydmænus Damryi, Cephennium punctipenne. — Leptoderus Hohenwarti, angustatus, sericeus, intermedius. (à suivre), DESIDERATA N° { (1) XYLOPHAGES. — Hylastes brunneus, corticiperda, Bonvouloiri, Helferi, - Bylurgus Micklitzi, longulus, Carphoborus pini, Phœosinus cedri, Hylesi- nus brevicollis, Phæophthorus spinosulus, Scolytes lævis, ensifer, carinatus, numidicus. dahuricus, Crypturgus hispitulus, Cryvphalus galappæ, aspe- ricollis, Schreineri, intermedius, Gryptoderes alni, granulatus, Hypothem- nus, setosus, arundinis, Pitvophthorus glabratus (exculptus), macro - graphus. Thamnurgus characiæ, scrutator, Tomicus Judeichei, infuscatus, Mausteldi, Dryocætes alni Georg. ©, Eichoffi, coryli ©', aceris, Leprieuri, Pieili &, angustatus, subdepressus, Platypus oxvurus, Xyleborus dryo- graphus ©. % LONGICORNES. — Polyarthron, Prionus excl. coriarius, Ergates, (faber - excel). Vesperus (exel,: strepens,Xatarti), Apatophysis, Rhagium v.pygmæum, Oxymiris mirabilis,Toxotus (excl.meridianus, quercüs), Acimerus Schæfferi, Pachyta Lamed, Brachyta variabilis, punetata, borealis, septentrionis, marginata, Cortodera femorata, Beckeri, Pidonia, toutes esp. sibériennes : Fallacia elegans, Nivellia sanguinosa, Leptura Krüperi, rufiventris, bitli- siensis, hybrida, pallens, Heydeni, trisignata, oblongomaculata, rufipen- nis, Variicornis, Fontenayi, ochracea, montana, sicula, OEdecnema dubi1a, Stenura nigripes, thoracica. (à suivre). (1) En éehange de grandes raretés que nous ne faisons pas figurer ici, et que nous . sommes disposés, si on le préfère, à acquérir à prix d'argent, on peut choisir un équiva'ent dans nos cat»l0gues de vente, mais exclusivement en retour des raretés dont . il s'agit. demandons à acheter des CURCULIONIDES EXOTIQUES, LES INSECTES N NUISIBLES, par M. L. Montillot, mem n de la Société Entomologique de France, vol. in-8° avec de très nombreuses gravures dans letexte, (faisant pa tie de la Bibliothèque des connaissances utiles}. J.-B. Baillière et fils, 19, rue Hautefeuille, Paris. PRIX cartonné. ...:.. 4 francs. . REITTER Epmonp, à Modling, près Vienne (Autriche). CoLÉOPTÈRES provenant principalement de la Faune Européenne et des pays limitrophes. À Edition des Bestimmungs Tabellen der Faraneisehen Coleopteren. & Abonnement à la « Wiener Entomologische Zeitung. Die CATALOGUS COLEOPTERORUM EUROPÆ CAUCASI ET Ann ROSSICÆ, (auct. D' v. RES Reitter et HA Weise}, (franco)... ..:2. dal ATEN 0 A2 TR SONTHONNAX, naturaliste, 9, rue Neuve, à Lyon. Ustensiles pour Entomologistes, Conchyologistes et ù Botanistes. | EU Ke Coléoptères, Lépidoptères, Coquilles, ete. s Collections ornementales et d’études de tous les ordre HexRi GUYON, 20, rue des Bourdonnais, PARIS, Fournisseur du Muséum d'histoire naturelle de Paris. SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D'INSECTES. | Ustensiles pour la chasse et le rangement des Collec- tions. Envoi franco du catalogue, sur demande. Imprimerie du «€ FKEREIEON » L''ENDEL CHATEAU ROUX (INDRE) Étiquettes pour Collections, Catalogues, Reliure, Cartes. de visite, etc. } Frix très modérés. © JOURNAL D'ENTOMOLOGIE | à RÉDIGÉ ax J. DESBROCHERS DES LOGES Paraissant tous les mois (Tous droits réservés) , 18591 Monographie des Casspa de Franc Rectilications au Catalogus Coleopt Ni TOP, EC, uns seu eine nel en fie LE FRELON, journal d'Entomologie, surtout d tive, rédigé par M. DesBrocHeRs DES LOGES, paraît tous 1 mois. | pad Fun W 4 Abonnement annuel {12 livraisons), 6 francs. 0 (Prix unique, franco, pour la France et pour l'Etranger PES S'adresser à M. DESBROCHERS DES LOGES, 23, rue _ Boisdenier, à Tours (Indre-et-Loire.) | Les livraisons ne se vendent pas séparément; néanmoins, il pourra être établi un tirage à part des travaux les plus. importants. A Les abonnements partent du 15 avril, et sont payables d'avance, en un mandat-poste ordinaire ou un mand ‘ carte, En conséquence, le journal ne sera envoyé qu'aux personnes ayant acquitté leur cotisation, exception faite pour celles qui ont un compte avec nous, où qui nous auraient témoigné le désir de recevoir la quittance par | . poste, augmentée des frais de recouvrement; mais il e toujours préférable d'envoyer un mandaf pour éviter, le: écritures multiples qu'entraîne ce mode «le recouvremen to | AVIS Les abonnés qui n’ont pas encore payé, sont priés de le faire au plus tôt, pour ne pas éprouver de retard dans la distribution du journal. À pe Les abonnés auront droit, gratuitement, à une annonce d’Echange, de 5 ou 6 lignes, sur la couverture du QUE nal. Elle pourra être répétée, si la place le permet. PALAU Quant aux annonces de vente, la 4° page leur est réservée. | à raison de.......… 14 fr. pour 4à 5 lignes par numéro. Etde "2 TE cs ‘4:50; 10à 10" mL Celles consenties pour l’année entière ne paieront que le tiers de ces prix. RS Eee Le montant des annonces devra accompagner la note à faire insérer. FA = ploi des Cartes-postales, avec réponse payée, est très com mode, pour cet usage, puisqu'elles ne coûtent que 0,20 pour toute l’UNION POSTALE et-peuvent servir, aussi, pour r. l'Etranger. ; Ait — 6 pourtour externe, très brillant, parcimonieusement pubes- de cent, à ponctuation peu serrée au milieu, avec une large fossette peu profonde de chaque côté du dernier segment. … Repli inférieur des élytres extraordinairement large en _ avant, à très gros points rosés par transparence (1), Pattes à : allongées, flaves y compris les trochanters. — T. Ja Fr. An) A’. Convexité du dos plus Gu moins prononcée, régulière d’un bout à Pautre ; ligne de démarcation à t'ès gros points profonds, séparant nette= ment le dos de la marge. B. Prothorax denté en dessous, de chaque côté: front noir. sans sillon médian raccourci ; angles du prothorax pointus, (seladontia exceptée.) 4-13. 4. C. rubiginosa Müll., viripis Fab., LATA Sufir., GRÆCA Kraatz. Long. 6,5-8 mill. Larg. 5-6 mill. Ovale, convexe, ordinairement un peu moins large que longue, non rétrécie en arrière, verte, rarement livide en dessus, chez les exemplaires mal conservés, noire en dessous. à la base, plusieurs fossettes le plus souvent sangui- nolentes, avec une tache scutellaire, la suture et le bord externe très étroitement de couleur plus pâle ; très varia- ble pour la forme générale, la saillie des angles du protho- -rax, presque droits ou aigus, parfois dépassant le niveau des élytres, la ponctuation, ete. Prothorax court, assez iné- gal, à bord relevé, à ponctuation serrée; en outre, des points clairs larges et nombreux visibles par transparence ; _ une dent obsolète en dessous, de chaque côté ; lobe basal large, échancré. Ecusson large, avec quelques points. Ely- tres à épaules émoussées, non proéminentes, impercepti- blement denticulées à la base, à large impression de cha- que côté de la saillie médiane; suture élevée ; sur le dos, des séries de points profonds, très irrégulières, souvent en- tremèlées de vestiges de côtes lisses, séparées, en dehors, par une ligne de gros points ménageant de gros plis transver- ses; marge entremêlée de points et de rugosités; inters- tries très finement ridés, ruguleux. Front plan, à chevron subogival, presque entier, à fond très finement alutacé, fortement ponctué, ainsi que les plaques intra-oculaires étroites; très finement rebordé; labre épais, à peine saillant. Antennes dépassant le prothorax de la longueur du dernier (1) Ces points transparents et de couleur carnée existant chez toutes les autres espèces de cette section, sanguinosa, sanguinolenta, prasina, etc., je n’en parlerai plus. article, distinetement épaissies postérieurement, ferrugi- neuses à la base, à articles pas plus longs que larges, le pre- mier, le plus souvent, et les derniers brunâtres en dessus. Prosternum à lame médiane large, déprimée postérieure- ment, à carènes latérales plus saillantes. Abdomen peu den- sément ponctué au milieu, étroitement ferrugineux latéra- lement, quelques poils dressés sur le bord du 5° segment. Pattes ferrugineuses, trochanters le plus souvent de cette couleur ; cuisses noires dans leurs deux tiers basilaires. — Toute la France. 5. C. deflorata Suffr. LIMBATICOLLIS Fairm. Long. 7-8 mill. Larg. 4,5-5 mill. Subdéprimée, ovale-oblongue, d’un ferru- gineux clair, rarementverdâtre,sanstaches sanguinolentes. Prothorax presque égal, largement explané, un peu relevé, à base à peine sinueuse, presque en ligne droite, de cha- que côté, avec une dent très obsolète en dessous, à lobe médian largement subtronqué, faiblement impressionné ; une carène obsolète au milieu, visible surtout près du bord antérieur; ponctué-rugueux, moins densément dans son pourtour externe; en outre, des points extrèmement petits, clairsemés, visibles par transparence. Elytres légèrement atténuées de la base au sommet, très brièvement denticu- lées à la base, à marge fortement explanée, un peu relevée, ponctuée, plus serré et plus finement que chez C. rubigi- nosa, avec des côtes très obsolètes: ridées en travers, sans mélange de ponctuation en dehors de la ligne de démar- cation très sinuée, mais entière; repli bordé par de très courtes soies blanches. Front àchevron peu marqué, à angle émoussé, à fond brillant, avec des points peu nombreux et moins profonds ; labre subdéprimé, à peine élevé. Antennes assez minces, peu épaissies et rarement obscurcies vers le sommet. Proslernum à lame médiane assez étroite, sem- blant élevée dans son milieu, à carènes latérales rendues plus saillantes par un sillon interne. Abdomen subdéprimé, presque lisse au milieu, étroitement taché de fauve latéra- lement, fortement ponetué et ridé sur le dernier segment. noté d'une fossette latérale plus profonde, de forme irre- gulière, Pattes allongées, ferrugineuses, noires à la base jus- DAT ee qu'au delà de la moitié, trochanters ferrugineux ; tibias peu élargis.— France, surtout méridionale ; Loiret. 6. G. vibex. Lin. Long. 5,5-7 mill. Larg. 4-5 mill. Es- pèce très variable, oblongue-ovale, convexe, verte ou roussàtre, une large bande suturale, souvent formée de plu- sieurs taches et une tache scutellaire élargie, toutes par- fois réduites, d’un rouge brunâtre, avec les pattes noires dans leurs deux tiers basilaires, ou entièrement rousses, Prothorax à surface presque égale au milleu, largement ex- plané de chaque côté en avant, à lobe basal échancré et impressionné, à angles latéraux tantôt presque droits, pointus ou émoussés ; ponctuation soit obsolète en arrière, soit rugueuse, plus écartée sur le pourtour externe: une faible dent, en dessous, de chaque côté. Ecusson assez al- longé, ponctué. Elytres très peu arquées latéralement, à dentieulations très serrées à la base, déprimées au dessous de l’écusson, mais à dépression nulle de chaque côté, deux premières stries impressionnées, suture et premier inter- valle élevés; ponctuées fortement en lignes très irrégulières avec quelques côtes lisses non prolongées ; fond très fine_ ment réticulé ; on remarque çà et là quelques soies blan- châtres extrêmement courtes; bord interne de la marge cré- nelé de gros points transverses, cette marge obliquement explanée, ridée en dehors avec quelques points. Front à chevron presque entier, à pointe subarrondie, fortement ponctué. Antennes ferrugineuses, unicolores, peu allongées, à onzième article exactement cylindrique, plus long que large. Prosternum assez étroit entre les hanches, marqué ordinairement d’un sillon médian. Abdomen flave dans son pourtour externe, éparsement ponctué dans son milieu, même surle cinquième segment. — Toute la France. b. Prothorax bien plus étroit que les élytres, for- mant avec elles un angle très ouvert. — v. angusticollis Hagenb. (Aude). 7. C. thoracicea. Long. 6-7 mill. Larg. 4,3-5 mill. — Extrèmement voisine de C. viber, pour la forme des diver- ses parties, la coloration, les premières stries impression- nées, ete., tache scutellaire très élargie, mais ne dépassant pas le milieu de lalongueur, s'étendant sur presque toute la UE surface du prothorax, où elledevient rosée antérieurement, la partie postérieure de la suture restant seule rougeûtre. Prothorax inégal, à points grossiers, profonds, subcon- fluents en arrière, un peu moins serrés antérieurement ; muni de chaque côté, en dessous, d’une dent aiguë. Elytres à bordure denticulée obsolète, à lignes très régulières de gros points ronds, profonds, ménageant des intervalles bien plus étroits qu’elles, sans apparence de côtes, les points de la marge confus mais distincts; quelques soies à peine vi- sibles. Antennes à derniers articles et souvent le premier noirâtres. Prosternum étroit, sans sillon médian. Abdomen étroitement flave, seulement latéralement. b. Pattes concolores. Toute la France. 8. C. sanguinosa. Long. 6-7, 5 mill, Larg. 4,5-5 mill. — Suboblongue, régulièrement convexe, verte, avec une bande sanguinolente ou rosée à la base, limitée de chaque côté, au calus intra-huméral et plus dilatée au milieu. Prothorar à angles obtus : de chaque côté, en-dessous, une dent assez aiguë ; criblé d'assez gros points, plus serrés à la base, moins nets sur le milieu, subconfluents par place. Elytres très finement denticulées et à impressions faibles à la base; ponctuées de gros points en lignes très irréguliè- res et très serrées, avec trois côtes assez larges ; série laté- rale de points transverses très irréguliers ; marge largement explanée, à ponctuation bien plus fine, sans ordre, mélan- sée derides. Front plus ou moins fortement ponctué, à li- ones du chevron légèrement courbes, effacées en arrière. Antennes dépassant la base du prothorax de la longueur des deux derniers articles, à 2me de 1/3 seulement plus court que 3, les derniers et souvent la base du 1° fu- ligineux. Prosternum étroit entre les hanches antérieures. Abdomen ponctué-ridé, bien plus fortementsurle cinquième segment, étroitement flave latéralement. Pattes, Y compris les trochanters, de cette même couleur. b. Cuisses plus ou moins largement noircies à la base, var. langquida. Toute la France. ap 9. C. inquinata Brullé. BonemMaANNiI C. Bris. — Long. 6-7 mill.; Larg. 4-4,8 mill. Ovale-oblongue, assez courte, déprimée, surtout antérieurement; verte, passant au flave pâle. Prothorar court, impressionné de chaque côté, à bord antérieur à peinesinué,àponctuation peuserrée,inégale, plus profonde latéralement, à angles presque droits mais émous- sés; largement bisinué à la base, à lobe large, impressionné, échancré au sommet; une dent latérale peu accusée, assez rapprochée du bord externe en dessous. Elytresà base fine- ment denticulée, munie de fossettes sanguinolentes, à épaules très obtuses, non avancées; ponctuées en lignes irrégulières avec des vestiges de côtes écrasées, suture éle- vée; largement explanées peu brusquement; marge ridée en travers. Desious noir, à reflet plombé, à pubescence blanchâtre assez longue. Pattes, pourtour externe de l'ab- domen largement, et antennes d’un flave pâle; ces der- nières, brunâtres postérieurement, en dessus. Front den- sément ponetué, pubescent, à chevron peu marqué, ter- miné en pointe ogivale; épistome légèrementredressé, sans rebord distia:!; labre aplati, étroitement échancré. 4bdo- men à dernier segment peu densément ponctué. a. Fossettes de la base des élytres sanguinolentes : ingquinata, [Bohemanni.) b. Aspect généralement plus mat, fossettes des élytres non sanguinolentes: Var. depressa Suffr.. palæstina Reiche, sordida C. Bris , flavimana Desbr, — France surtout méri- dionale, aussi Corse, Italie, Algérie, Syrie. 10. C. prasina F. ALGIRICA, Luc., PRASINA Boh. — Long. 5-6 mill.; Larg. 3-3, 3 mill. Oblongue-ovale, assez dépri- mée sur le prothorax etsur la base des élytres; dessus vert ou testacé sans taches, dessous noir presque glabre, sauf le dernier segment cilié; abdomen à taches latérales ré- duites, d'un ffave pale; antennes de même couleur, uni- colores ; cuisses noires dans leurs deux premiers tiers. Prothorax à ponctuation variable plus forte et plus pro- fonde latéralement, avec des points incolores visibles par EL transparence, dans son pourtour ; souvent la trace d’une carène longitudinale au bord antérieur; angles presque droits, parfois peu pointus, en dessous; de chaque côté, une petite dent obtuse, assez éloignée du bord externe ; lobe basal fovéolé, bidenté au sommet. ÆElytres faiblement sinuées à la base, à bord à peine denticulé; ponetuation médiocre, en lignes serrées, plus régulières sur les côtés, où les intervalles sont étroits et subconvexes : bourrelet nul autour de l'écusson ; marge largement explanée, à rides tranverses assez fortes. Front assez étroit, paraissant gla- bre, rugueusement ponetué, stries du chevron assez mar- quées, effacées avant leur réunion ; épistome très étroite- ment rebordé, ou relevé; labre étroit, non saillant. — France méridionale, Provence, etc. 11. denticollis. Suffr. Long. 5-6 mill. Larg. 3-3,3 mill. — Ovale-oblongue, régulièrement convexe sur le dos, au milieu, plus atténuée subrectilinéairement aux deux bouts; dessus vert, passant au testacé pâle, à taches sanguinolen- tes de la base des élytres détachées ou réunies en une tache commune; dessous finementpubescent, noir,avecdes taches pales sur le bord des segments abdominaux ; pattes et an- tennes flaves ou virescentes, ces dernières rembrunies pos- térieurement. Prothorax très convexe en arrière, très légè- rement soulevé au milieu, impressionné largement en dedans des angles qui sont arrondis ; lobe basal à peine impressionné, bi-denté ; en dessous, de chaque côté, une dent bien marquée, rapprochée du bord externe. Elytres sinuées et fortemeut crénelées à la base, avec les calus très prononcés; ponctuation variable en lignes con- fuses, serrées, d'assez gros points, le fond d'apparence squa- muleuse ; épaules largementarrondies ; une petite impres- sion infra scutellaire faisant saillir étroitement la suture ; une forte impression sous l'épaule; bord largement explané obliquement ; ligne de démarcation de gros points trans- versées, s'élendantsurla marge qui est vaguement ponctuée- ridée; quelques soies extrèmement courtes, clairsemées, = — peu distinctes. Front restant large en avant, ponctué, fine” ment pubescent, à stries du chevron effacées, s’arrondis- sant postérieurement ; épistome ni élevé, ni rebordé, dis- tinctement ; labre déprireé. a. Taches de la base des élytres très réduites. (denticollis Suffr.) b. Couleur rosée des élytres occupant toute la base jus- qu'aux calus externes et prolongée jusqu'à la moitié envi- ron de la longueur. rufovirens Sufr- ce. Elytres envahies entièrement par la couleur rosée ; les pattes restant concolores. rosea? Sufir. var. 12. seladonia. Gyll. rorTuNpicoLLIS C. Bris. — Long. 5-7 mill. Larg. 4-4, 8 mill. Ovale, peu allongée; verte ou rousse en dessus, sans taches. Dessous soit noir ou noi- ratre, à reflet bronzé, avec les côtés de l'abdomen livides, soit de cette dernière couleur, la tête restant noire; an- tennes à derniers articles, parfois, aussi, le premier, rem- brunis. Prothorax inégal, à bord redressé, non soulevé an- térieurement au milieu, à angles latéraux arrondis ; sur- face très finement alutacée, à ponctuation peu serrée, plus profonde sur les côtés; lobe basal large, avancé, faiblement échancré au sommet; de chaque côté en dessous, une forte dent peu éloignée du côté externe. Elytres à base fortement ynégalement crénelée, à fossettes et saillies bien marquées ; ponctuation forte, serrée, à peu près sans ordre; série de gros points transverses assez réguliers, médiocrement éloi- enée du bord; une forte dépression longitudinale sous l’é- paule ; angles huméraux largement arrondis. Dessous à pu- bescence assez longue, blanchâtre. Front large, rugueuse- ment ponctué et pubescent; chevron à lignes effacées ; épis- tome légèrement rebordé, élevé; labre épais, à peine élevé, étroitement échancré. Repli inférieur du prothorax et des élytres peu tranchant. a. Dessous du corps noir, sauf les côtés de l'abdomen: (ROTUNDICOLLIS Bris.) seladonia GI, ce jen b. Dessous pâle, sauf la tète noire. filaginis Perris. Je possède deux types venant de cetauteur. France, sur- tout méridionale. Landes, Pyrénées, etc., aussi en Sicile. 13. sanguinolenta. Long. 5 6 mill.; Larg. 3-4, 5 mil. — Ovale, convexe sur les éiytres ; dessus vert, avec ou sans taches sanguinolentes à la base des élytres ; dessous noir brillant, parcimonieusement pubescent, pourtour externe de l’ablomen flavescent ; pattes et antennes flaves ou vert pale; ces dernières noires en dessus, postérieurement: Prothorax convexe sur la ligne médiane, bi-impressionné latéralement, ce qui fait paraître les côtés largement ex- planés ; angles aigus ou émoussés de chaque côté; en des- sous, une dent variable ; lobe basal court à fossette plus ou imoins marquée, échaneré au sommet : rebord dela base, comme celui des élytres, bordé de noir. Elytres largement sinuées vers le milieu, à base finement denticulée ; large- ment impressionnées de chaque côté en arrière de l’écus- son, avec une faible carène transverse en dessous ; stries irrégulières degros points, à intervalles internes larges et élevés; suture élevée, bifurquée en bourrelet de chaque côté de l’écusson ; série unique de gros points assez rappro- chés ; marge brusquement et assez largement explanée, à ponctuation grossière entremèlée de quelques rides. Front rugueusement ponetué, à chevron subogival, peu marqué ; épistome très finement rebordé, plan : labre déprimé. 40- domen à dernier segment peu densément ponctué. a. Une tache triangulaire, sanguinolente, scutellaire. sanquinolenta Müll. b. Des taches sanguinolentes détachées et réduites à la base des élytres. chloris Sufir. (pars.) ce. Elytres sans taches sanguinolentes. prasina IMig. (chlo- ris, pars.) d. Elytres diversement colorées ; angles du prothorax plus ou moins largement émoussés. stigmatica Sufir. 2e 41 p. 203. Cleonus meridionalis (1) Chevr. (syn. conicirostris Gyll. nec O1.) — hispanus Chevr. — Genei Chevr. — — punetiventris Germ. sp. pr. D A0 — Lethierryi Chevr.— nebulosus var. rectè. — — Graëllsi Chevr. — turbatus var. — — ad alternans Chevr.adde syn. alboguttatus Chevr. H. Alg. (ex typo). DA — rugosus Luc. — inquinatus O1. (Lixus), verisimn . p. 296. Lixus scapularis Faust. — acicularis var. cine- rascens, Boh. verisim (2. — — salsolæ (Beck.) — incanescens Boh. Cap. perplexus Faust., cribricollis Boh., subuli- pennisBoh.ad S.G. /leomusnon pertinent. — — lateralis Panz. adde Ga. p. 297. Larinus albarius Boh. — vittatus K. var. — — Genei Boh. — vittatus K. var. _ — Bedeli Reitt. (vittatus Cap.) = vittatus F, var. (3). (1). Je possède meridionalis et Genei étiquetés de la main de Che- vrolat. (2). Après speciosus Mill, viendrait se placer turkestanus Faust. — cireumcinclus Boh., du Turkestan. Ma collection renferme deux espèces d'Algérie qui me paraissent inédites : L, Coltyi m. de Lalla-Marghnia, voisin de turbatus, à rostre © plus long que la moitié des élvtres, peu courbé, à dos des élytres régulièrement convexe, au lieu d’être déprimé vers la déclivité postérieure, celles-ci brièvement mucronées; et L. foveiventris m, d'Algérie, sans autre désignation, distinct de scolopazx par le rostre assez fortement courbé, indistinctemeut ridé à la base, le prothorax très gros- sièrement rugueux, les derniers articles du funicule en carré transverse, avec la massue étroite, les cuisses antérieures bien plus longues et peu renflées, les trois derniers segments abdominaux marqués d’une large fossette extérieurement, etc. (3). de possède de Lalla-Marghnia, un Larinus inédit ; minulissimus im, 1. 2 mill. ; forme et coloration de minutus, rostre large, de la longueur de la tête, élargi au bout, courbé; prothorax presque droit latéralement, varié en dessus de taches formées par une pubescence blanchâtre; tibias non dilatés au sommet, rouges, ainsi que les tarses. Après oblusus. p. — . 908. p. p. 309. 914. 297. 906. 307. LEAVE Larinus Leuzeæ Fabre — jaceæ. — adafer Gyll. adde syn. Saint-Pierrei AI Ab. V, 473. Rhytirrhinus Bonvouloiri Bris. —interruptus Bris. var. . Anisorhynchus Sturmi Boh., (barbarus), sp. pr. . Aparopion corsicum Perris — costatum Fahr. Hypera austera Boh. sp. pr. Hypera Kunzei Germ. add. Hi. . Coniatus Deyrollei Cap. = tamarisei var. Pachytychius granulicollis Tourn. ad Gen. Aubeo- nymus reler. ” — Lacordairei Tourn. —discicollis Db. — insularis Chevr. — hypactus Tourn. Erirhinus — depressus Desbr. (Tychius.) — hirtipennis Bedel —suratus Gyil. Seidl. — rufulus Bedel — pectoralis GyIl. Faust, Bagous græcus Desbr. indescript. ad argillaceus Gyll. syn. Leprieuri Guilleb. A’ 1890, LXXV. (ex (Ypo). Orthochætes insignis Aubé = rubricatus Fairm. (D. Erémotes simum Chevr. adde Rev. zool. 1861, 125. Ceutorhynchus timidus Weise — scapularis GyIl. Balaninus hispanus Stierl. — pellitus Boh. (ve- risim.) —. rhæticus Fusch.=—= crux F. Anthonomusfemoratus Desbr. adde var. — Rosinæ Gozis—pedicularius L. var.C@). — pedicularius L. sp. pr. — ulmi Deg. sp. pr. — _inversus Bedel = pedicularius L. (1). Tous les catalogues indiquent erinaceus Duv. comme synonyme de selulosus G\II. et, effectivement, la description de Duval sy adapte bien ; aussi, ai-je été fort surpris, en visitant la collection Duval au Muséum, d'y trouver, sous ce nom, un rubricatus. Je n'ai pas sous la main la description de discoidatis Frm., qu'on fera bien de vérifier. (2) Voir l’Echange, 1891, N3 76. —1 — Anthonomus conspersus (Rey) Desbr., sp. pr. — Tychius distinguendus Desbr., — ulmi Deg. var. pruni Desbr., Sp. pr. lineolatus Desbr., — polylineatus . Germ. var. ©, nec Schneideri. arietatus Tourn. = Schneideri var. dimidiatipennis Desbr., sp. pr. deliciosus Perris =striatulus GyIL. var. fuscolineatus Luc., (decoratus, bellus), — striatulus var. insularis Chevr., vide suprà; Gen. Pa- chytychius. litigiosus Tourn. {ex typis). = meliloti Steph (1). Apeltarius similis Tourn. — multili- neatus Desbr. p. 320. Miccotrogus suturatus Perris — nigricollis Chevr. — Rhynchænus Sibinia {Tychius) var. Tournieri Tourn. — Beckeri Desbr. minutissima Tourn. — Zuberi Desbr. phalerata Stev. sp. pr. subtriangulifera Desbr. sp. pr. Beckeri Tourn.—Schaumi(gymnetron Beck.) Desbr. curtirostris Tourn. — Perrisi Tourn., (rostro breviore). pallipes Desbr. sp. pr. (@) irroratus Kiesw. Sp. pr. Halbermanni Desbr. = hirtellus Mill. p. 322. Gymnetron algiricum Bris. sp. pr. (1) Tychius pauperculus Tourn., d'Algérie, — parallelipennis Desbr. (verisim). (2) La synonymie indiquée n’a pas de sens: voir les descriptions. Le R. flavipes Desbr. d'Algérie me semble, aussi, avoir été réuni, après un examen trop superficiel. LE = 322, Gymnetron griseohirtum Desbr. sp. pr 4) p. 323. Nanophyes circumeinetus Aubé sp. pr.@) 324. Magdalis violacea L, (descriptio nulla).G) = = cæruleipennis Seidl. — cæruleipennis Desbr. (verisim). _ —— punctulata Rey sp. distinctissima. _ -— striatula Desbr.— duplicata var.o (mi: nor), rectè. — — quercicola Weise=flavicornis GyIl. var. — —- mixta (Rey), Desbr.— synon. = exara- ta © falsa est. — Apionconsanguineum Desbr. — cerdo Gerst. var. (G) — : — pr. pomonæ, adde insignicolle Desbr. A° 1891 xuix Cri. — — Poupillieri Wenck. sp. pr. — —— curtipenne Desbr. dele Lu, lege Hu. — — dentirostre Gerst. — carduorum v. me- ridianum Wenck. — — basicorne Illig. — carduorum v. galac- tidis. z (1) Encore une fois, que MM. les Démotisseurs d'espèces de Profession daignent jeter un coup d'œil sur les descriptions avant d'opérer. Laginerum semble propre à l'Algérie. (2) En outre de la coloration différente, les stries des élytres très pro- fondes, fortement ponctuées, la dernière atteignant seulement le milieu et la pénultième très élargie postérieurement, distinguent facilement cette espèce de annulalus. (3) La petite révolution synonymique tentée par M. Weise n'est pas heureuse, — Curculio violaceus Lin. Syst. Nat. X. p. 378 : « longirostris violaceus, proboscide thoracis Jongiludine. » Je défie qu'on puisse démon- rer que celle diagnose insuflisante convienne plutôt à l'une qu'à l’autre des espèces suivantes: phelgmatica, Heydeni, cæruleipennis. frontalis, duplicata, cyanea. — Punctulata Rey. Je possède des types authentiques de cette espèce qui s'éloigne absolument des précédentes. — Mixta (Rey) Desbr. est à cent lieues de exarata, et n’est peut-être qu'une variété de barbicornis, malgré la forme et la proportion fort différentes des articles de Ja massue des antennes, ©. — quercicola Weïise n'est qu’une simple variété de flavicornis, au même titre que la var. fuscicornis Desbr. (4) C'est par erreur que j'ai indiqué cette espèce comme variété de opeticum Bach, À’ 91, XLVII. d des CURCULIONIDES EXOTIQUES, ités, avec indi nais, dans ce dernie à convenir, par centurte. ls FA ne s demandons aussi à titre d'achat, ou seulement en communication, les CASSIDES suivantes: | livieri, nilotica, fuscoruta (consociata}), Pellegrini, umeralis, apiçalis , corallina, brevis, tunisiensis, rvula, ? navicula, ? berolinensis, concha, mongolica, ea, biguttulata, daurica, diabolica, nigriceps, flavi- >s, ramifera, suturalis, nebulosa var. nigra, suberosa, xicola, elevata. nfin, nous offrons, en échange d'espèces de même valeur, de rares Curculionides exotiques, une grande quantité de LÉOPTÈRES D'EUROPE et d’ALGÉRIE ; nous ne citerons que ER s espèces principales : Ë HE PAPE OBLaTa N° 1 FAQ fe Nébria Bonellii, Procerus syriacws, Carabus Kænigi, numida, Maillei, : Bonvouloiri ; Brachinus ovipenuis, Apotomus testaceus, Graphipterus:: Juctuosus. Anthia 6-maculata, Reicheia rotundipennis, Chlænius Warvasi, . Ophonus hispanus, Acupalpus Lucasi, Myas chalvbænus, Pæcilus -ærarius, Lucasi, Orthomus rubicundus, Pterostichus Starki, Kokeli, bicolor, Escheri, Calopterus Justusi, Percus strictus, Sphodrus cimmerius, Syrde- us filiformis, Pristodactylas prestans, Calathus opacus, Posonus gracilis, meridionalis, Trechus alpicola, fulvus, Scotodipaus Schaumi, Bembi- uù hispanicum, — Corymbites suturéllus, Ilibius similis, subæneus, Canthydrus v. siculus, Deronectes bæticus, Phylhydrns politus,, Helo- phorus oxygonus. Ochthebius 4-fossulatus, æneus, Lejolisi, impressicolhs, ation de patrie exacte, r Cas, à choisir, suivant v Ke sx + … densis, Desimia Ghilianii, Enoptostomus Aubei, Bryaxis carthagenica, ere Philus Aubei, Euplectus Fischeri, tenebrosus, Bythinus Picteti, Neura- que myrmecophilus, Scydmænus Damrvi, Cephennium punctipenne. — Leptoderus Hohenwarthi, angustatus, sericeus, intermedius. (à suivre). TRS DesiperATA N° 4 (1) ® XyLopnAGEs. — Hylastes brunneus, corticiperda, Bonvouloiri, Helferi, Hylurgus Micklitzi, longulus, Carphoborus pini, Phœosinus cedri, HYlesi- nus brevicollis, Phæophthorus spinosulus, Scolvtes lævis, ensifer, carinatus, numidicus, daburicus, Crypturgus hispidulus, Crvphalus galappæ, aspe- ricollis, Schreineri, intermedius, Gryptoderes ani, granulatus, Hypothem- mus, setosus, arundinis, Pityophthorus glabratus (exculptus), macro - graphus, Thamnurgus chäraciæ, scrutator, Tomicus Judeichei, infuscatus, Mausfeldi, Dryocætes alni Georg. o', Eichoffi, coryli o', aceris, Leprieuri, Pfeili ©, angustatus, subdepressus, Platypus oxyurus, Xyleborus dryo- graphus . ) LoxcicoRxEs. — Polyarthron, Prionus excel. coriarius, Ergates, (faber -exel.).Vesperus (excel, : strepens, Xatarli), Apatophysis, Rhagium v.pygmæum, Oxymiris mirabilis,Toxotus (excl.meridianus, quereüs), Acimerus Schæfferi, - Pachyta Lamed, Brachyta variabilis, punctata, borealis, septentrionis, marginata, Cortodera femorata, Beckeri, Pidonia, toutes esp. sibériennes : Fallacia elegans, Nivellia sanguinosa, Leptura Krüperi, rufiventris, bitli- : siensis, hybrida, pallens, Heydeni, trisignata, oblongomaculata, rufipen- nis, variicornis, Fontenayi, ochracea, montana, sicula, OEdecnema dubia, Stenura nigripes, thoracica. (à suivre). À (1) En échange de grandes rarelés que nous ne faisons pas figurer ici, ét que nous sommes disposés, si-on le préfère, à acquérir: à prix d'argent, on peut choisir un SR LNEeNT dans nos catalogues de vente, mais eveusivément en retour des raretés @ont s'agit, S personnes qui Aarretaieul en Vian ebartes Mende DES LOGEs, 23, rue de Boisdenier, à al (Indre-et-Loire) " Envoi franco, sur demande, de Prix- courants di tères d'Europe et des pays limitrophes, en Asie et que, d'Hémiptères, de Curculionides EXURANER de. chures concernant l'entomologie. et # DEER RQ : Entomal gisches Oraa TR #Ÿ Für Angebot, ji nt “Eu mA und Ustensiles pour Botanistes. Coléoptères, Con opieral Coquilles, etc: 41 Collections ornementales et d’études de tous les or tions. Envoi franco du catalogue, sur demande. di BADEL CHATEAUROUX UNDRE) Étiquettes pour Collections, Racer Reliure, k de visite, etc. j Prix très otre. | JOURNAL DENTOMOLOGIR Par J. DESBROCHERS DES LOGES É Paraissanttous les mois D (Tous droits réserves) 1891 15 Septembre AVIS {| Nous remercions les Entomologistes qui ont bien voulu souscrire au Frelon dès le début. Nous somnres heureux de leur annoncer que le texte de cette publication sera _ augmenté, à partir du N°7, sans changement de prix, et | que chaque livraison comprendra, dorénavant, 16 pages d'impression. CHATEAUROUX TYPOGRAPHIE ET LITHOGRAPHIE L. BADEL A Sr x A der Monographie des Cassipa de I sur le classement des espèces de ce genre . Coleopterorum Europæ, ete. ......... LE FRELON, journal d'Entomologie, surtout des tive, rédigé par M. DesprockEers DES LOGEs, paraît tou . MOIS. QT té Abonnement annuel {12 livraisons), 6 francs (Prix unique, franco, pour la France et pour l'Etranger. S’adresser à M. DESBROCHERS DES LOGEs, 23, rue : Boisdenier, à Tours (Indre-et-Loire.) Rt Leslivraisons ne se vendent passéparément; néanmoins, il pourra être établi un tirage à part des travaux les pl importants. ; à re Les abonnements partent du 15 avril, et sont payabl _ d'avance, en un mandat-poste ordinaire ou un mandat- carte. En conséquence, le journal ne sera envoyé qu'aux personnes ayant acquitté leur cotisation, exception faite pour celles qui ont un compte avec nous, où qui nous auraient témoigné le désir de recevoir la quittance par la poste, augmentée des frais ; mais il est toujours préférable d'envoyer un mandat pour éviter les écritures multiples qu'entraine ce modele recouvrement. Les abonnés qui n’ont pas encore payé, sont priés de le: faire au plus tôt, pour ne pas éprouver de retard dans la distribution du journal. Re Les abonnés auront droit, gratuitement, à une annone d’Echange, de 5 ou 6 lignes, sur la couverture du jour- © nal. Elle pourra être répétée, si la place le permet. AE Quant aux annonces de vente, la 4° page leur est réservée. A raison Üe. 42. . Air. pour 4à 5 lignes par numéro. Etde.f£r:, Ur 1 50 = 6 à 10 — | Celles consenties pour l’année entière ne paieront que … le tiers de ces prix. RE Me Le montant des annonces devra accompagner la note à faire insérer. X LE H ne sera pas répondu aux demandes de renseignements non accompagnées d'un timbre pour la réponse. — L'em-. ploi des Cartes-postales, avec réponse payée, est.très Com- mode, pour cet usage, puisqu'elles ne coûtent que 0,20 © pour toute l'UNION POSTALE et peuvent servir, aussi, pour. l'Etranger. 2e Le Rai | us 10 bis. C. hexastigma Suftr. Long. 4. Larg. 3-3,3 mill. — Oblongue, presque plane sur le dos, mate, paraissant couverte d’un revêtement squameux ; en dessus, verdâtre ou flave pâle ; dessous noir, avec les bords de l'abdomen; étroitement, les antennes et les pattes, en grande partie, ferrugineux ou verdâtres. Prothorax subogival en avant, largement explané de chaque côté, à angles plus ou moins arrondis, à ponctuation peu serrée, plus faible dans son pourtour, assez transparent, à lobe basal échancré, marqué, en dessus, d’une impression ; fortement sinué de chaque côté, très obtusément denté en dessous. Elytres obsolète- ment crénelées à’ la base, et munies de 4 petites fossettes très nettes ordinairement sanguinolentes ; pontuées en lignes très rapprochées assez régulières, avec quelques vestiges de côtes ; des points peu nombreux mais distinets mélangés aux rides de la marge externe, qui explanée seulement vers le sommet. Front densément ponctué, à stries un peu effacées et s’arrondissant en arrière. Abdomen peu densément pointillé au milieu, mème sur le cin- quième segment, finement pubescent. a. Cuisses plus ou moins noirâtres à la base. b. Cuisses concolores. Toute la France méridionale, Carcassonne ; aussi en Corse, en Algérie, etc. B’ Proihorax non denté en — croceifemoratum Gyll. — flavofemora- tum, vix varietas. —_ == Steveni Gyil. prop. sulcifrons transfer. 53 — cretacum Rosenh. prop. squamigerum transf. — — ad rufulum Wenck. syn. semirufum Rey, l’Echange, 1888, n° 45, (1). Les descriptions de Germar et de Wencker, pour l'A. dispar, s’ap- pliquent fort bien à l'espèce brièvement décrite par M. Bedel sous le nom de Brisouti: le rostre est très variable, ainsi que la ponctuation, surtout ©, et le caractère tiré de l'échancrure interne au sommet des cuisses (©), nest pas constant ; il fait complètement défaut chez un exemplaire recu de M. Bedel lui-même (2). L’A. extinctum ou Buddebrrgi est une espèce distinct”, infiniment plus voisine de lævigatum Payk., que de dispar; c'est comme vari:lé de la première qu'elle a été décrite par M. Kraatz, et qu'elle figure, au catalogué, à côté de gracilicolle, éloignée par 110 espèces de sacongénère! Er TR p.326. — v. Rougeti et v. ferruginipes Wenck., — eadem varietas. — — sæculare Gozis = astragali Pk. (erge- nense Beck.) — — neglectum Gyll. (ex typo) = elegantulum — — Sundevalli Boh. sp. pr. — — rapulum Wenck. prop. lanuginosum transf. — Le Kraatzi Wenck.dele G.M. (ex Algeria).(2) — — prop. Kraatzi adde parvithorax Desbr, A° 91, LVII. — ne ad simile Kirby, syn. == Eppelsheimi Faust (©), ex typo. - — palpebratum Gyll. — seniculus Kirby (ex typo). — — Kasbekianum Gerst. prop. cylindricolle transfer. (3) — _ tubicen Wenck. — dentipes Gerst, (in- div. Pyren. exclus.). — — trifolii var. ruficrus Germ. de le Wenck, v. ruficrus Wenck.=— apricans var. ee — Linderi Wenck. — trifolii monst, (ex typo), dele : Gr. — — dichroum Bedel. = Flavipes Payk. nec, F.= æstivum Germ. — —- Lederi Kirsch. = flavipes Payk, vars (ex tyn5). -— — angustissimum Desbr. sp. distinctis- sima. (4). (1) J'avais cru devoir, d’après les descriptions, considérer argentatum comme metant qu'une © de squamigerum. Suivant M. Kolbe, qui a eu l'obligeance de comparer les deux espèces, au musée de Berlin, la pre- mière serait plus allongée et distincte. (2) Je n'ai jamais vu l'A. Kraalzi de France et tous ceux de la collec- tion Wencker proviennent d'Algérie. Je suppose que ceux citès par Wencker de cette provenance, se rapportent au parvithorat. (3\ Suivait M. Kolbe, à qui j'avais envoyé une diagnose du cylindricolle, relevée sur le type de Gyllenhal, le Kasbekianum ne serait pas la même espèce, quoique très voisine RU /4) Un examen quelque peu attentif des descriptions eût évité celte réunion, Je possède des types de intermedium. p. DENTS NES Stierlini Desbr — punctigerum monsir. ©. ad punctirostre Gyll. syn. dauri- cum o Faust. (ex typo). arrogans Wenck., e Syria ! dele Ga. syn. cyaneomicans Desbr. ad arragonicum Everts syn. viridi- cærulans Desbr. adde C. damascenum Desbr.sp.pr.(e Syria). hydropicum Wenck. sp. pr. hadrops Thoms. — melancholicum Wenck. furvum Sahlb — unicolor Kirby (ex typo ç). filirostre Kirb. prop.trifoliitransfer. ad pisi syn. æstimatum Faust. («x typis). interruptostriatum Desbr. prop. Sundevalli transfer. Bonvouloiri Bris. prop. violaceum transi. pror. loti, adde subsquamosum Desbr. A’ 1891 LVII, 3, Lu. v. extinctum Kr'aatz sp. pr. (vide supra). distinctirostre Desbr. (A7 1888, CXCHD), prop. rufulum transf. differens Desbr.—livescerum,var.o. oblongum Gyll. prop curtirostre transf. prop. vorax, adde simplicipes Desbr. A’ 1891, LVII Alp Ga. ad andalusiacum (©) Desbr. syn. ciliare /&) Desbr. A’ 1889 COXVI. provinciale Desbr.—melancholicum Wenck. var. decorum Wenck. — juniperi var. {ex 1YDO) « _ — compactum (Desbr. ) indesc. (1) — pavidum Germ. var. — — fallax Wenck.—loti var. (ex lypts). — — tenellum Sahlb. (sedi Gyll.) = sedi Germ. — — consors Desbr. prop. flavimanum transf. — — helianthemi Bedel prop. tubiferum transf. — —— talpa Desbr. == semicyaneum var. — — prope curtirostre adde aquilinum Boh. VIII, 440 sp. dist. (ex typo) Su. = — Marseuli Wenck. Hi. (patria dubia). — — Fausti Desbr., prop. subulatum transf. — -- bipartirostre Desbr. prop. cerdo Gerst., transf. — — distansDesbr prop.penetransGerm., — — transf. R. p. 329. Rhynchites syriacusDesbr.—præustus Bob. var. — — pianirostris F — nanus, syn.incerta est. (2) — v. interstitialis Desbr.— purpureus var. 2. — cribripennis Desbr. — ruber Fairm. ke 2: Abeiïllei Desbr. prop. interpuncta- tus transi. (3) p. 330. Attelabus Ludyi Reitt. — coryli var. {ex typis.) 2 — gibbicollis Faust. — coryli var. (ver isim). (1) Cette espèce n'est pas décrite à l'endroit indiqué : Sch. M. 1867, @ Voici la description de Fabricius : ater, nililus, elytris striatis, rostro elongalo, apice depresso.. . Paullo major À. craccæ.… Antennæ moniliformes, extrorsum crassiores. Rostrum elongatum, apice dilatatum, depressum . Elytra striata. Corpus atrum, (3) C'est sur la foi du capitaine Godart, qui m'avait sacrifié deux Lypes soi-uisanl aulenthiques mais réellement faux de l'Aulelopiüs Tes- soni, que j'ai rapporté cette espèce au politus, monog. Rhinom. Ab. V. 1868. RETIE r, où seulement en communi. Olivieri, nilotica, fuscorufa (consociata), Pellegrini, ? humeralis, apicalis, corallina, brevis, ? parvula, ? navi- cula, v. berolinensis, v. rosea, concha, mongolica, cornea, _biguttulata, diabolica, nigriceps, flaviceps, ramifera, sutu- ralis, nebulosa var. nigra, suberosa, araxicola, elevata. MAUR OBLaTa N°1 (suite) (1). Fericeus Kraatzi, -Drimæotus Kovaczi, Isereus Xambeui, Antrocharis _ caudata, Bathyscia Doderoi, ovata, punilio, Cyrtodromus dapsoides, Colon _ appendicinus, Pteroloma Forstroëmi, Tolyphus punctulatus, punctato- striatus, Taphrius oblongiusculus, Langelandia exigua, Thorictodes Heydeni, = Ceruchus tenebrioides, Aphodius hirtipennis, Solskyi, Bolboceras gallicus, Hybalus parvicornis, Aplidia villigera, Geotrogus desertorum. Rhizotrogus . sassariensis, Anoxia emarginala, asiatica, Valgus Peyroni. Anthaxia confusa, israëlita, Cyphonota Lawsoniæ, Julodis setifensis, Agrilus erocei- * ventris, Cardiophorus maurus, tenellus, Melanotus mauritanicus, Cebrie corsicus O' Q, Malachius insignis, lusitanicus, Atlalus ecaudatus, semi-’ togatus Anthocomus angusticollis, meridionalis, Danacæa luctuosa Db., plumbea Db., Amauronia longula Db., Dolichosoma splendidum, Cerallus bicolor, Xyletinus ornatus, Lasioderma thoracica. Corynetes scutellaris, Tentyria fossulata Bris., Anatolia abbreviata, Stenosis opaca, Blaps prodi- _ giosa Requieni, Emondi Asida dissimilis, opatroides, Pimelia arenacea, - Brisouti, Sepidium Wagneri, Helops insignis, hirtulus, Cossyphus subs- _triatus, Anemia sardoa. Abdera 4-fasciata, Notoxus numidicus, Anthicus pumilus, dolichocephelus, Lameyi. Mycetochares auricoma, Metallites - globosus vere, Scythropus variabilis Db., Scraphilus sulcicollis, Thylacites, cribricolis, Brachyderes angustus, Troglorhynchus Henoni, Brachycerus scutellaris, Pradieri, Rhithirhinus Luciæ, Cleonus sardons, fastigiatus, senilis, Polydrosus chrysocephalus, Faillæ, flavipes, Jekelia ephippiata. + Apion Buddebergi, corsicum, Juniperi,. Steveni, Poupillieri, compactum, distinctirostre, Rhynehtes cribripennis, Magdalis Grilati, Tychius comptus, Grenieri, Gymnetron sanguinipes, variabilis, Torneuma Thervi, Ceutorhyn- . Chus, Tournieri Tourn., Leprieuri, raphaëlensis, Ocladius ægyptiacus, . Amorphocephalus coronatus, Urodon longus flavescens, Cerambyx dux, Hesperophanes sericeus, Pseudomyrmedion ramalium, Icosium tomento- sum, AlbanaM-Griseum, Conizonia vittigera, Strangalia distigma (à suivre), Desiperara N°0 1 (suite). LoxGicoRnes (suile). — Stenura 1?-guttata, adustipennis, imberbis, femoralis, verticalis, emmipoda, Jægeri, Allosterna élegantula, scapu- laris, Grammoptera auricolis. Merkli, Letzneria lineata, Necydalis ulmi, Molorchus Kiesenvetteri, Marmottani, Callimoxys gracilis, Callimus abiomipalis, Narcissus, Adonis. Obrium bicolor, Gracilia approxinata, Exilia tiwida, Axinopalpus gracilis, Cerambyx multiplicatus, Plocederus Caroli, Pachidissus sartus, Hesperophanes turkestanicus, pallidus, Stroma- tium inerme, Neomarius Gandolphei, Saphanus piceus, Ganglbaneri, Drimochares Truquii, Nothorrhina muricata, Alocerus falvus, Phymatodes, Turki, linearis, puncticollis, asperipennis, Callidium æneum, coriaceum, Sympiezocera Laurasi, Rhopaïopus siculus, Lederi, spinicornis, Polyzonus fasciatus, Purpuricenus barbarus, Wachanrui, Anoplistes (tous), Calchæ- nesthes oblongmaculatus, Plagionotus Cristophi, Xylotrechus capricornis, pantherinus, Clytus cinereus, cravicarnis, Cyrtoclytus capra, Neoclytus erythrocephalus, Favieri, gratiosus, niveipictus, Bartholomæi, Anaglyptus arabicus, Ganglbaueri, Parmena bicineta, Dorcadion Gebleri, Glycyrrhizæ, Abakumovi, songaricum, politum, Ribbeï, lativittis, Sturmi, turkestanicum, Komarovi, Lederi, formosum, Sauleyi, Aleppense, Drusarum, Piochardi, - Emgei, Heldreichi Kr. (à suivre). ANT er SU ne RS APE A nn ne AE DU 2 A On EN DIT ST eq (1) Voir Le Frelon, numéros 4 et 3, — Il est entendu que ces ins etes sont offerts evclusivememt en échange de ceux compris dans le Disiderata portaat le même numéro, et ae mème valeur vénale, R SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE. 7 Nous nous chargeons de présenter, à cette Société, LISE personnes qui désireraient en faire partie. “e J. DESBROCHERS DES LOGES, 23, rue de BOAT à Tours (Indre-et- Loire). Fibre Envoi franco, sur demande, de Prix-courants de CoLkop-. vères D'Europe et des pays limitrophes, en Asie et en. Afrique, d’HÉmIPrèREs de CURCULIONIDES EXOTIQUES, de BROCHURES concernant l’entomologie. Achat, au choix, de CURCULIONIDES EXOTIQUES. Finsckten -50rse.. …Entomplogisches Organ En für Angebot, Nachfrac e à und ausch:…, TEL à se ere SJ No 8° année, ie le 1e pa et le 15 de chaque mois. Prix : 1 fr. 20 pour 3 mois. S'adresser aux Bureaux du journal Frankenstein et . Wagner, Leipzig Saxe). QU RNA PS AS RS OL TR ee M PRE Te LEE 4 RS EST HENRI GUYON, 20, rue des Bourdonnais, PARIS, SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D'INSECTES. ae pour la chasse et le rangement des Collec- ions Envoi franco du catalogue, sur demande. DAMRY, naturaliste à SASSARI (Sardaigne). OFFRE DE CHRVSALIDES ET DE LÉPIDOPTÈRES. Chrys. de Pap. Hospiton à 20 fr. la douz., 10.50 la 1/2 dne — Deil, Dahli à 12.50 — 6.50 DU q.q. esp. de Lépidopt. de Sardaigne par douz. ou 1/2 re & | n’est pas envoyé moins d’ une 1/2 douz. Fr Imprimerie du CFRELON » LE, BADEL CHATEAUROUX (INDRE) Etiquettes pour Collections, Catalogues, Reliure, Cartes (TA de visite, etc. Prix très modérés, JOURNAL D'ENTOMOLOGIE RÉDIGÉ J. DESBROCHERS DES LOGES Paraissant tous les mois (Tous droits reserves) 1891 25 Novembre AVIS Nous remercions les Entomologistes qui ont bien voulu souscrire au Frelon dès le début. Nous sommes heureux de leur annoncer que le texte de cette publication sera augmenté, à partir du présent numéro, sans changement de prix, et que chaque livraison mprenre, dorénavant, “ 1 pages d'impression. CHATEAUROUX | TYPOGRAPHIE ET LITHOGRAPHIE L. BADEL LP REC Essai d’une révision des Avobu tte dl Are voi- POSE SIRS, OUGS DES LA CCE ae DDR AIME UE oi MSIE Révision du groupe des CNEORHINIDES- BARYNOTIDES F4 et monographie des Cneorhinus..,.,,......... 5 LE FRELON, journal d'Entomologie, surtout descri fi tive, rédigé par M. DESBROCHER DES LOGES, paraît ‘out \ mois. Abonnement annuel (12 livraisons|, 6 francs. cs (Prix unique, franco, pour la France et pour l Etranger.) S’adresser à M. DEsBROCHERS DES LoGrs, 23, rue Be Boisdenier, à Tours (Indre-et-Loire.) No Es Les abonnements partent du 15 avril, et sont arabes d'avance, en un mandat-poste ordinaire où un mandat- carte. En conséquence, le journal ne sera envoyé qu ‘aux personnes ayant acquitté leur cotisation, exception faite ae pour celles qui ont un compte avec nous, ou qui noùs auraient témoigné le désir de recevoir la quittance par la È poste, augmentée des frais; mais il est toujours préférable d’ envoyer un mandat pour éviter les écritures multiples qu’entraîne ce mode de recouvrement. AVIS Les abonnés ont droit, gratuitement, à uue annonce à d'Echange, de 5 ou 6 lignes, sur la couverture du journal. f Elle pourra être répétée, si la place le permet. 5 Quant aux annoncesde vente, la 4° page leur est réservée à raison de....... 4 fr. pour Là 5 lignes par numéro. j PAR RES AREA 450 —,6à 10. — — Celles consenties pour l’année entière ne paieront qu le tiers de ces prix. Le montant des annonces devra accompagner la note à faire insérer. Il ne sera pas répondu aux demandes de renseignements, tr, non accompagnées d'un timbre pour la réponse. — LE: em-. ploi des Cartes-postales, avec J'éponse payée, est très com: | mode, pour cet usage, puisqu'elles ne coûtent que 0,20 c. pour toute l'UNioN PosrALE et peuvent servir, aussi, pou l'Étranger. 2 ARE Essai d'une Revision des HYPOMECES et Genres voisins Cureulionides nu arouPe pes TANYMÉCIDES À plusieurs reprises, j'ai essayé, mais vainement, de séparer à l’aide des caractères fournis par les auteurs, et notamment de ceux indiqués par Boheman in Schœnherr, les deux espèces de HypomEcEs : rusticus et squamosus. Deux formes semblent, à première vue, devoir être considérées comme distinctes, et d'autant plus qu’on ne trouve pas, à proprement parler, de passages entre les deux : l’une, à pubescence très courte sur les élytres, ayant plutôt l'appa- rence de petites soies raides, couchées; l’autre, à pubes- cence longue, villeuse, paraissant soulevée, quand on exa- mine l’insecte de côté. Les insectes de ces deux formes varient, de même, pour la coloration, qui passe du vert clair, soit brillant, soit presque mat, au cuivreux pâle et même grisâtre. Boheman, qui admet pourtant deux espèces, n'a alta- ché aucune importance à ces deux modifications, et j'ai reconnu, après un examen très attentif, plusieurs fois répété, qu'il avait raison en principe; mais si l’on fait abstraction des caractères précités, il n’est pas possible de distinguer deux espèces ; aussi, la synonymie de cet auteur, ainsi, du reste, que celle des auteurs précédents, serait-elle inextricable, si la réunion des deux espèces en une seule, qui ne fait plus, pour moi, aucun doute, n’était venue tout simplifier. Fabricius semble avoir décrit lui-même dans ses deux ouvrages: Syst. Ent. et Syst. Elat., les deux formes LG différentes, sous le même nom. Dans le premier ouvrage, page 452, le pulverulentus est représenté par la forme presque glabre et cendrée, tandis que dans le deuxième, page 510, les expressions « villosus, virescens, elytrorum margine pulverulento-ferrugineo », désignent, au contraire, des exemplaires très frais et villeux de squamosus. Le type du rusticus F. est la variété cuivreuse ou cen- drée et villeuse, l’auteur 1. c s'exprimant ainsi: (villosus, cinereus... affinis omnino unicolori, corpus totum villo- sum.... », auxquels caractères il ajoute : « rostrum haud canaliculatum sed parum carinatum »; ce dernier carac- tère n’existant chez aucune esvèce du genre, il a fait évidemment erreur ; peut-être sur l’exemplaire qu'il avait sous les yeux, les carènes limitant le sillon étaient elles rapprochées, et ce dernier était-il rempli par la pulvéru- lence ou une matière quelconque, ce qui donnait à cette partie, examinée superliciellement, l'apparence d'une carène peu marquée. Unicolor F. est caractérisé par Fabricius: cinereo- pubescens, rostro canalieulato... totus pube cinerea tec- tus.. », et semble désigner la variété non villeuse du rus- tieus. Je possède des exemplaires de cette forme provenant, comme les siens, de Sumatra. La Figure du rusticus donnée par Labram et Imhof in- dique bien aussi la forme velue. Orientalis Oliv. se rapporte aux exemplaires des Indes, chez lesquels le sillon du prothorax disparait au milieu d’une large impression transterse; en outre, les termes de la description désignent les exemplaires à points des élytres très enfoncés. Ni l'étendue du canal rostral, ni les saillies qui le bor- dent, pas plus que les plis latéraux, ni la sculpiure du prothorax, simplement canaliculé comme le rostre, ou marqué d’une large impression médiane, flanquée ou non de plis en dehors, ne peuvent être invoqués comme signes spécifiques. nuire Il résulte, pour moi, de ce qui précède, que toutes ces espèces se rapportent à un même {ype. Besceripiion d’espèces nouvelles. Hypomeces atomarius. — Long. 14; lat. 5,5 mill. — Ellipticus, sat elongatus, grise squamosus, supra non villosus, vix setulosu*:. Caput a basi profunde sulcatum, sulco angustius in rostro producto, medio non latiore. Oculi late separati, extus non angulati. Rostrum vix coni- cum, striga laterali apicem versus valde divaricata, prædi- tum. Antenncæ articulo 2° funiculi magis conico, intermediis _paulo longiori, 4-7 transversis, cylindricis, 7° clava adnexo; clava cylindrica, in drmidia parte postica acuminata. Pro- thorax sat elongatus, inæqualis, medio modice impressus etinimpresione canaliculatus, in disco utrinque interrupte- bisulcatus crebre punctatus, basi utrinque sinuatus, medio late rotundatus, angulis posticis valde acutis. Scutllum triangulare. Elytravix convexa, latiora, postice valde acu- minata,saterebre modice regulariter striato-punctata,striis 2-externis approximalis, maculis parvis pallidioribus va- riegata. Sublus subargenteo-cretaceus, breviter setulous, non villosus. Prost rnum basi obtuse bilobatus, Pedes mo- dice elongati. Plus allongé que H. gultulalus Db. (1). prothorax beau- coup plus long et plus conique, les côtés étant reclilignes ; sans bandes claires latérales; sillon rostral relativement étroit, etc. Diffère de H. rvsticus par l’aspect tout à iait mat, le prothorax irrégulièrement canaliculé sur les côtés, à angles prolongés, par les soies courtes du dessus nulle- (1) Comptes-rendus de la Société entomologique de Belgique. du & septembre 1891. Par sa coloralion, cette espèce duit se rapprocher de IF. curlus, que je ne connais que par la descriotion de Boheman et par la Figure de Labram et Emholff, mais mon insecte n’a que :les goultelettes blanchätres sur les élytres, sans taches brunàtres; le prothorax est dé- pourvu de sillon médian, mais il est marquë, à la hauteur du tiers basi- Jaire, d'une dépression transversale subarquée en avant, qui reinonte jus que sur les côtes: la banle cendrée est tout-à-fait latérale, bordée de brun en dehors ; le prothorax est subconique, nullement dilaté latéralement, EUR ment mélangées de poils dressés; par l'abdomen parcimo- nieusement pubescent; enfin, par la saillie du prosternum chargée de deux tubercules anguleux, peu saillants. Java. Hypomeces laniger. — Long. 17; lat. 6.5 mill. Elon- gato-ellipticus, niger, albidosquamosus, supra longe, fulvo- albidoque lanuginosus, subtus breviter tomentosus; Caput et rostrum squamulis albidis prædita. Oculi rotundati, exserti. Rostrum elongato-subconicum, angustius canalicu- latum, a latere strigosum. Antennæ nigræ, sCapo basi ru- bro, articulis funiculi 1-7 subconciis, 2° intermediis paulo longiore, ultimis brevioribus, 7° clava non adnexo, clava elliptica,apice acuminata. Prothorax subtransversus,antice attenuatus, a lateïe vix ampliatus, angulis posticis subrec- tis, medio anguste suleato, punctis fere indistinctis. Scu- tellum subtriangulare. Elytra lateribus vix arcuatis, postice vix attenuata, apice obtusa, striato-minus dense punctata, secundum suturam etlateribus longius lanuginosa. l'emora antica et intermedia valde clavata Presternum basi medio bifurcatum . Très remarquable par sa pubescence laïneuse, voilant la couleur foncière sauf sur la tête, les pattes et le dessous; par sa grande taille et par sa squamosité tellement com- pacte qu'elle ne laisse apercevoir la ponctuation ni sur le prothorax, ni sur les intervalles des élytres. Archipel Malais. CATAPONUS nouveau genre. Lacordaire, Genera t. VI, p. 100 (note), avait parfaite- ment compris que le marginellus ne pouvait rester dans le même genre que les ruslicus, sparsus, etc. Ces insectes se rapprochent, évidemment, par la forme générale, la saillie des yeux, les sillons qui parcourent la tête et le rostre, la terminaison des élytres, ete ; mais ils en difièrent par plusieurs caractères dont le plus important, ainsi que l’'observe Lacordaire, consiste en l'absence de tubercules bifides à la base du prosternum. Je caractériserai ainsi les espèces de cette coupe générique. = Ad 2 - Elonzato-ellipticus, parcius squamosus. Caput breve, longitudinaliter suléatum Oculi magni, rotundati, postice thoracem fere attingentes. Rostrum trisulcatum. Antennœ breviores, scapo subrecto, valde clavato, funiculi articulo 4° 20 longiori, 7° separato; clava hispida, basi rotundata. Prothorax subcylindricus, antice subito constrictus basiet apice subtruncatus Ælytra postice subampliata, fortiter puntato-striata, apice separatim acuminala, sutura elevata. Pedes sat elongati. Cataponus curtulus n. sp. — Long. 8; lat. 3,5 mill. C. marginello affinis, niger, cinereo-squamosus, lateribus concoloribus. Caput minutum. Rostrum subquadratum, antice vix attenuatum, trisulcatum. Prothorax latitudine paulo longior, apicem versus subito arcuatim attenua- tus, medio longitudinaliter obsolete sulcatus, parum æqualis, punctatus. Elylra latitudine magis plus duplo lon- giora, concinne striato-punctata, a basi, a latere, subar- cuata, apice obtuse terminata, apice ipso separatim brevis- sime mucronata ; subtus griseo-squamosa. Eemora nigra, tibiæ tarsi que rubri. Subtus griseo-squamosus. Distinct de marginellus par l'absence de bande grise squameuse sur les côtés du prothorax et des élytres, par la forme du rostre non conique, à sillons latéraux presque droits, par le prothorax à peine aussi long que large et sillonné, par les élytres s'arrondissant brusquement au sommet, au lieu d'être assez longuement acuminées, etc. Sénégal, ma collection), C. indicus (1) n. sp. — Long. 10-11; lat. 2,5 mill. Oblon- ous, niger, maculatim griseo-squamosus, breviter setosus. Caput tranversum, oculis magnis, exsertis, fronte rostro- que canaliculatis, suluris elevatis. Antennæ elongatæ, (1) Les espèces indiennes que je comprendrai dans un sous-genre à part (Gnyrxus), différent des espèces Africaines par les caractères suivants: Sommet du scape dépassant Le niveau du bord des yeux ; rostre atténué en avant ; prothorax marquè au milieu, vers le premier liers antérieur, q'une forte dépression transversale arqnée. Elytres profondément striées- onctuées, avec les intervalles de la largeur des stries ; squamules mélan- es de petites soies courtes, LPS articulis funiculi 2-primis elongato-conicis, 3-7 breviori- bus, elava acuminata. Prolhorax subquadratus, apice ipso constrictus, lateribus rectis, inæqualiter foveolatus. Scu- tellum apice obtusum. Elytra apicem versus paulo atte- nata, serie-crenato punctata, interstiliis angustis, apice separatim acuminata. Tibiæ opice intus acuminatæ. 4 bdo- men basi impressus, squamis latioribus argenteis indutus, albido setulosus. Indes orientales. — Musée de Calcutta, ma collection. C. (Grypnus) bengalensis. n. sp. Long. 9; lat. 2, 4 millim.— Oblongus, postice vix attenuatus, niger, cinereo- squamosus, brevissime setulosus. Capul angustius, oculis minus prominentibus,fronte rostroque canaliculatis, sutu- ris antice bifidis. 4nternœæ breves, crassæ, articulo funi- culi 4° conico, longitudine latitudini subæquali, cœteris transversis, clava ovali, apice acuminata, Prothorax sub: transversus, ad tertiam: partem antice attenatus, medio le- viter arcuatus, inæqualis. Scutellum subtriangulare. Elylra usque ad medium subparallela, dein attenuata, profunde punctato-striata,striisnoncrenatis,densepilosula,apiceipso separatim calloso-acuminata. 4bdomn subplanus, griseo argenteo-squamosus ac pilosulus. Zbiæ apice producto angulatæ. Voisin de C.indicus,marqué sur le prothorax,commecelte espèce, d’une impression en arc, bien distinct par ses yeux beaucoup moins saillants, par le prothorax legèrement ar- qué au lieu d’être presque rectilinéaire latéralement, par l’écusson relativement étroit, par les élytres simplement striées de gros points au lieu de présenter une surface gros- sièrement treillagée. Bengale occidental. CATALOGUE DES HYPOMECES ET DES GENRES VOISINS. HypomecEs ScCh. 1. currus Boh. Sch. Gen. Cureul., VI, 1, p. 209. Timor. es ED 2 POLLINOsUS Redt. Hüg. Kaschm. IV, 2, p. 545. | 3. PELVERULENTUS Fab. 1792, Ent. Sysi. p. 492. squamosus K. Fab. 1792; Ent. Syst. p. #58, ruslicus F. Syst. EL I{,p. 510.— Labr. et Imh. var. aurulentus Herbst.Kæf. VIT, p.15. orientalis Oliv. Ent. V, 83, p.321. t. 6. f. 66. unicolor. F. Syst. EL. II, p 511. GUTTULATUS Db. Soc.Belg. 1891,(comp- te-rendu). D. ATOMARIUS DD. 19 ps Cachemire, Indes Orient. Indes Orient, Bengale. Indes Orient. Le hypomeces pauper de Sierra-Leona n'appartient certai- nement pas à ce genre qui ne renferme que desespèces [n- diennes, Peut-être doit-il rentrer dans le genre suivant. Le H. suturalis Chevr., de Manille, n'appartient pas non plus au genre Hypomeces. Derropus Sch. 1. ACUMINATUS Er. Wiegm. Arch. 1843. LD:209. 2. ALBOSCUTELLATUS Boh. Sch. VIII, 2. p. 413. 3. DENTICOLLIS Boh. Sch. IL,p. 73. 4. sparsus Boh. Sch, VI, I, p. 208. CATAPONUS DD 1. MARGINELLUS Boh. Sch. Cure. Il,p. 72. 2. curTULUS Dh. S. g. Grypnus. 3.. IND'CUS Db. 4. BENGALENSIS DD, Angola. Loanda. Indes Orient. Java. Sénégambie )) Indes Orient. Bengale. — 02 — Etudes sur les CURCULIONIDES d'Europe et des pays limitrophes Le travail que nous commençons aujourd'hui a pour objet la révision d’un certain nombre de groupes de Cur- CULIONIDES Choisis parmi ceux dont l'étude présente le plus de difficulté. Des tableaux synoptiques condenseront les caractères des espèces, et nous aurons soin de reproduire la description de l’auteur, pour celles, en bien petit nom- bre d’ailleurs, qui ne feront pas partie de notre collection ou que nous n'aurons pu obtenir en communication, de manière à réunir, dans ce mémoire, tout ce qui pourra aider à la détermination et à la fixation de la synonymie de ces COLÉOPTÈRES. Nous commençons par le groupe de CNEORHINIDES, tel qu’il est indiqué au catalogue de Vienne, c’est-à-dire en y comprenant les BaAryYNoriDEs du Genera de Lacordaire, qui, de l'avis même de ce savant, peuvent difficilement en êlre séparés; mais en laissant en dehors le genre Geonemus qui nous semble être le type d’un groupe à part et le genre Schelopius, voisin des Thylacites, et qui, par la présence de vibrisses au thorax, appartient au groupe des TANYMECIDES de Lacordaire. RÉVISION DES CNEORHINIDES-BARYNOTIDES ET MONo- GRAPHIE DU GENRE CNEORHINUS. Classification des genres compris dans le groupe. 1. Sommet du scape débordant le niveau antérieur du prothorax; cuisses à peinerenflées. HEeyDExoNYMus Db. — Sommet du scape atteignant seulement le milieu des yeux; cuisses fortement claviformes. a: 2+ Tibias antérieurs munis d’un prelongement assez grèle à leur sommet externe; rostre déprimé, sans sillon profond ni carène médiane. Pas de sillon trans- versal au devant des yeux. LEPTOLEPURUS Db. St = — Tibias antérieurs avec ou sans prolongement à leur extrémité externe ; mais dans le premier cas, un sillon transversal au devant des yeux. CNEORHINUS SCHOEN. — Tibias antérieurs plus ou moins dilatés anguleuse- ment à leur sommet, mais sans prolongement notable au bord externe. Front dépourvu de sillon transver- sal. Êe 3 Crochets des tarses soudés. LioPHLÆUS, — Crochets des tarses libres. L&. 4. Lobes du prothorax indistincts; écusson très apparent; tarses épais. Hs) — Lobes du prothorax distincts ; écusson nul ; tarses grèles. SEIDLITZIA N. G. 9. Deux premiers articles du funicule des antennes ne différant pas beaucoup de longueur ; front sur le mème plan que le rostre; rostre creusé d’un sillon longitu- dinal; crochets des tarses peu écartés, restant presque parallèles BaARYNoOrus. — Premier article du funicule ces antennes de moitié, au moins, plus long que 2; rostre non situé sur le même plan que le front, par suite d’une dépression à la base de celui-ci; crochets des tarses très écartés, très divergents. PSEUDOBARYNOTUS N. G. Genre HEYDENONYMUS Db. Op. Enr. [. p. 8. — CNEoMorPaus Seidlitz. Corps subdéprimé, oblong, squameux et pubescent, Tête courte, front marqué d’un sillon cruciforme ; yeux la- téraux, arrondis. Rostre aussi large que la tête, carré, non épaissi en dessous, échancré fortement en triangle au som- met; menton entaillé carrément; scrobes fléchies intérieu- rement mais non Contiguës,profondes et élargies en arrière. Antennes grèles; scape dépassant le bord antérieur du pro- thorax; funicule à trois premiers articles allongés, noueux vers le sommet, 4-7 submoniliformes ; massue pyriforme. Prothoraæ une fois moins long que large. Écusson parais- EL sant nul. Elytres guère plus larges que le prothorax, non avancéeset obtuses au sommet. Pattes à cuisses non clavi- formes, inermes; tibias dilatés au sommet, à corbeilles pleines, squameuses, les postérieurs fortement courbés en dedans, et très obliquement coupés; tarses allongés à æ article bilobé; ongles connés. Abdomen à saillie inter- coxale très large ; non convexe ; sutures étroites et bord pos- térieur des segments sans épaisissement; 3° et 4°-étroils, un peu convexes, à peu près aussi longs réunis que le 2*et que le 5°. IT. AMPriCOLLIS Bohem. Sch. V.5.867.— seipzrrzi Dh]. c. p.8.— Long.4-5; larg. 2-5 millim. — Noir mat, antennes et tarses plus clairs ; couvert de squamules arrondies, grisà- tres et de soies raides. brunâtres, un peu soulevées et sub- sérialement disposées sur les intervalles des élytres; des poils plus fins en dessous, longs, dressés et blanchâtres,en dedans des tibias. Front plan, ainsi que le rostre; yeux petits, peu saillants. lrothorax très arrondi latéralement. Elytres à stries étroites, assez finement ponctuées ; inter- valles convexes, surtout extérieurementet vers le sommet. Dessous un peu luisant, à points épars; dernier segment abdominal jargement arrondi. Pour le reste, comme il a élé dit aux caractères du genre. Portugal. Collections Schænherr, von Heyden Je n'ai vu que l’exemplaire faisant partie de cette dernière et j'ai re- produit ici, textuellement, la description faite d’après ce type que je n’ai plus sous les yeux. Genre LEPTOLEPURUS Db. AN. Fr. Soc. 1872, p. 425. Corps subglobuleux, densément squameux. Tète beau- coup plus étroile que le prothorax, très peu convexe. Yeur petits, subarrondis, très peu saillants. Rostre plus long que la tète, déprimé en dessus, presque droit, un peu angulé dans sa deuxième moitié, dilaté à la base, subatté- nué vers le sommet, largement échancré subtriangulaire Ds ment à l'extrémité. Serobes peu fléchies en dessous, restant à peu près au niveau du bord postérieur des yeux. Antennes médiocres à scape atteignant le milieu des yeux ; 1° article du funicule seul allongé, les autres transverses, progressi- vement plus courts, les derniers lenticulaires, 7° de la lar- geur de la massue à la base ; celle-ci ovale, assez courte. Prothorax assez court, à peine arrondi latéralement, plus globuleux ©, subétranglé au sommet. Ecusson très petit, triangulaire. Elytres échancrées ensemble à la base, à épaules nulles. Pattes v.lues, assez épaisses ; tibias forte- ment dilatés au sommet, les antérieurs munis d’un pro- longement externe en pointe aiguë, tarses allongés; {°r ar- ticle à tige basilaire brusquement coudée à la base ; ongles connés. À bdomen à segments décroissant en longueur du 1% au 4°, le {°° très large entre les hanches postérieures, le 5e plus large que long ; sutures droites, légèrement épaissies, L. MeRIDIONALIS Duval Gen. p. 14 (Cneorhinus. — sicuzus Rott. Berl. 1871, p. ?28 (Cneorhinus ?) — Ozivieri (6) Db. An Fr. Soc. 1872, p. 425. Long. © 6-6,2. Larg. 3.5; ©, long. 7-7,5; larg. 4,8-5 mill. Ovale, d’un brun ferrugineux translucide, recouvert de petites squamules arrondies, cenudrées, pattes et antennes d'un rouge ferrugineux uniforme. Têle étroite, marquée d'une fossette oblongue, ou d’un court sillon. Yeux très peu convexes. Rostre plan, à rides très obsolètes, à pubes- cence assez longue, hérissée. Anlennes rouges finement ciliées. Prol/horar court, modérément arrondi latéralement: peu convexe au milieu, étranglé en avant, à angles posté- rieurs presque droits. Elytres à épaules très obliques, ciliées en dehors, fortement échancrées à la base, les extrémités de l'échancrure présentant un angle aigu ; très finement ponctuées-striées, avec les intervalles très plans, garnies de soies blanchâtres médiocres, demi-hérissées : subglobu- leuses, ayant leur plus grande largeur au-dessous des épaules, légèrement atténuées en arrière, Pattes assez allongées ; cuisses larges ; tibias sinués en-dessus, Abdomen impressionné à la base, finement ponctué. — 56 — La © est plus grosse que le ©, plus large dans toutes ses parties ; elle a le 5° segment abdominal moins arrondi au sommet. Sicile, Algérie : La Calle (M. Hénon) ; Bône, enterré dans le sable, au bord de la mer, au pied des plantes. Quant à l'indication : Mt Edough qui figure sur une éti- quette de la collection de M. Olivier-Delamarche, elle est probablement erronée. Je n'ai pas vu cette espèce de France et je ne fais que céder à l'opinion exprimée par divers auteurs en adoptant la synonymie indiqué ci-dessus, car je n'ai pas vu le type du Cneorhinus meridionalis Duval, dont la description serait assez peu exacte. Lorsque j'ai décritle Leplolepurus Olivierti, je considérais comme étant des C. meridionalis de très grands exemplaires de C. gemi- natus à longue pubescence, de la France méridionale, qui m'avaient paru convenir à la description. Le genre Leptolepurus, par les caractères que je viens d'indiquer, me semble suffisamment tranché. Genre CNEORHINUS. Tableau des sous-genres. 1. Front marqué, en arrière, en outre d'un sillon tran- sversal, d’un autre sillon longitudinal profond qui aboutit perpendiculairement à celui-ci. 2 — Front dépourvu de sillon longitudinal profond (1). 3 2. Deuxième, troisième etquatrième segments abdominaux peu inégaux en longueur; troisième et quatrième épais- sis à leur bord externe; cinquième à peine dela longueur des deux précédents. Insectes recouverts d’une couche très dense d écailles non métalliques et dépourvus de plaques squameuses argentées sur les épisternum. Corbeilles des jambes siliées de longs poils crinifor- mes. Surface dépourvue d'intervalles lisses entre les séries des points normaux. S -g. CNEORHINUS. — Deuxième segment abdominal plus long que 3 ; cin- quième au moins égal aux deux précédents; vestiture (1) On remarque, parfois, seulement, les traces d’une ligne longituli- nale obsolète. tt 2 du dessus formée d'écailles métalliques séparées, ou condensées en taches sur les élytres ; deux plaques for- mées d’écailles argentées plus larges, condensées sur les épisternum. Ponctuation des stries formées de fos- settes profondes. Corbeilles des jambes pectinées dans leur pourtour. Insterstries lisses avec de grosses rides transversales qui font paraître la surface comme gros- sièrement treillagée. s. g. Lacorpameus Db. 3. Angle externe des tibias antérieurs notablement prolongé en une pointe émoussée à son sommet. S. &. ATTACTAGENUS Tourn. — Angle externe des tibias antérieurs sans prolongement proprement dit; le sommet étant seulement, le plus souvent, dilaté anguleusement. S. &. PHILOPEDON Steph. Sous-jenre CNEORHINUS. C. BARCELONICUS Herbst. Tourn. p. 137. — Long. 8-12: larg 3, 5-6 mill. — Ovale oblong; noir, recouvert de squa- mules très denses cendrées, avec des soies plus ou moins épaisses, sérialement disposées, sur les élytres, plus dis- ünctes vers le sommet, Front marqué, au-devant des yeux, d'un sillon transversal à peine arqué, bien accusé, au mi- lieu duquel vient aboutir un sillon longitudinal postérieur, profond. Rostre légèrement élargi à ses deux extrémités, muni longitudinalement de plusieurs sillons et carènes ob- solètes ; à peine aussi long que large. Yeux peu saillants, un peu oblongs. Antennes épaisses. grossièrement pubescentes, à deux premiers articles du funicule allongés, le premier de 1/3 plus long que 2; troisième guère plus long que la moitié du deuxième ; 4-7 subtransverses, non noueux ; massue subelliptique, l’rothorax en carré transverse, mun; de rides et de gros points enfoncés écartés rendant la sur- face inégale, du fond desquels s'échappent quelques soies épaisses couchées. £cusson subtriangulaire. Elytres oblon- gues, subdéprimées, à points des stries assez profonds, — DS — avec les intervalles externes subconvexes, surtout à la base. Patles très pubescentes, à cuisses couvertes de soies épaisses, couchées, à tibias dilatés au sommet, les posté- rieurs plus fortement. Var. mNnocuus. Fab. Syst. El. IL, p. 12, Dessus couvert de squamules blanchâtres, sans taches. Le C. AïGENTATUS Perris me semble, d’après Ja des- cription, devoir être extrèmement voisin de cette variété de BARCELONICUS, S'il ne lui est pas identique. Cette espèce établie par l’auteur sur un exemplaire & , unique, trouvé à l'Escurial, localité très fréquentée où elle n’a pas été reprise depuis, semble ne différer de ce dernier que par la pré- sence d'un sillon longitudinal sur le prothorax, qui peut être accidentel, car ce sillon existe à divers états d'inten- sité, chez plusieurs autres espèces du genre. M. Tournier, qui à eu un type entre les mains, s'exprime ainsi : (Cette intéressante espèce a un peu le faciès du C. BARCELON:Cus, mais elle est plus petite, plus large, relativement moins convexe... C’est la seule espèce du groupe qui ait un sillon longitudinal sur le prothorax.» Comme on le voit, en dehors de ce dernier caractère, les autres signes dis- tinctifs sont sans importance. Je reproduis ici textuellement la description de Perris. C. argentatus Perris, Ann. Fr. 1854, p. 295. Ovatus, ntger, OpACUS, OMnInO squamis albidis indutus ; argenteo vix pilosulus ; antennis ferrugineis, clara nigra ; rostro tricas rinato ; fronte et prothorace profunde canaliculatis ; elytris striato-punclatis. — Long. 7 mill. Front noir, mais entièrement couvert, même sur les pattes, de squamulee arrondies, contiguës, et d’un blanc d’argent mat. entremèlécs, principalement sur la tête et le prothorax, de petites soies épaisses, argentées et brillantes. Antennes seules ferrugineuses, avec la massue noire; revè- tues non d’écailles, mais de petites soies blanches; articles 4-8 noueux. Rostre largement bisillonné, ou, si l’on veut, mais D QE parcouru par trois carènes longitudinales ne dépassant pas l'insertion des antennes; séparé du front par une ligne transversale très marquée et en forme de chevron ; front profondément canaliculé. Prothorax plus large que long, sensiblement rétréci au sommet, inégal et peu arrondi sur les côtés ; marqué d'un sillon médian profond qui n’atteint pas le bord antérieur, et entre ce sillon et les côtés, d’un autre petit sillon qui commence par une fossette. Zlytres régulièrement ovales, marquées de dix stries fortement ponctuées, surtout à la base ; intervalles un peu convexes; suture légèrement élevée sur la moitié postérieure. Avec tous les caractères des Cneorhinus, ila un peu la forme du Strophosomus faber (?. Pris à l’Escurial, en battant des arbres (ex. Perris.) Sous-genre LACORDAIREUS DD. Je ne me suis pas décidé à conserver aux espèces de cette série le rang de GENRE, à cause de leur similitudeavec celles de la précédente. Lacordaire accordait plus de valeur aux Caractères qui en font un petitgroupe assez homogène. L'auteur du Generu s'exprime ainsi : «Ce genre bien connu {(Cneorhinus) comprend, sauf deux espèces qui s'éloignent sensiblement des autres et qui me paraissent ne pas pouvoir y rest-r, des insectes de taille au plus moyenne. ....» etc., et, en note: « J'entends parler des C. prodiquus et ludificator d'Espagne et d'Algérie. Ces deux insectes diffè- rent des autres espèces du genre par leurs segments abdo- minaux pareils à ceux des BLosyripes, leur rostre séparé du front par un sillon très marqué, la sculpture de leurs téguments ; enfin, leur vestiture, qui se compose d'écailles beaucoup plus grandes que celles des vrais Cneorhinus. Ils me paraissent devoir former un genre distinct, voisin des EcraToPs. » LP EE" |F Late Sous-genre. Lacorpareus Db. Ne Tableau des espèces. 1. Un ongle unique à tous les tarses (1). TINGITANUS Db. — Deux ongles connés à tous les tarses. 200 2. Yeux très effacés, allongés le long des côtes, leur bord #4 formant, en arrière, avec les côtés de la tête, un angle sk 2 rentrant très ouvert. Ecailles du dessus larges, conden- | sées en taches subarrondies sur les élytres, chez l’in- secte frais. LUDIFICATOR cn — Feux sail as en dehors; rondes Ecailles du dés élytres. 3.4 3. Yeux bien plus grands. Rostre plus long que la tête. : Sillon transversal du front légèrement en chevron és dépassant, au milieu, le niveau du bord antérieur des | yeux. Massue des antennes subelliptique, étartatté- nuée aux deux extrémités. BeLziert Bris. F3 — Yeux médiocres. Rostre à peine aussi long que latête. Sillon transversal du front presque droit et ne descen- dant pas, au milieu, plus bas que le niveau du bord 6. postérieur des yeux, Massue des antennes ovale, sub- arrondie à la base. Heypent Tourn. CARACTÈRES DE SEXE Le © est toujours plus étroit, à élytres plus parallèles latéralement que chez l’autre sexe; la © a les antennes moins épaisses, à derniers articies du funicule bien pes N : arrondis, par conséquent; le dernier s°gment abdomipal subtriangulaire, au lieud'être étroitement arrondi au some met, ©. 2 (1) M. Fairmaire, An. Soc, Fr. 1880, p. 242, a, le premier, indiqué ce caractère distinctif important. $ D. UE tes "Q Nous demandons à acheter, ou seulement en communi- cation, les CASssIDEs suivantes: _ Olivieri, nilotica, fuscorufa (consociata), Pellegrini, ? humeralis, apicalis, corallina, brevis, ? parvula, ? navi- Cula, v. berolinensis, v. rosea, concha, mongolica, cornea, _ biguttulata, diabolica, nigriceps, flaviceps, ramifera, sutu- ralis, nebulosa var. nigra, suberosa, araxicola, elevata. Ê OBLara N°1 (suite) (1). … _ Fericeus Kraatzi, Drimæotus Kovagzi, Isereus Xambeui, Antrocharis caudata, Bathyscia Doderoi, ovata, punilio, Cyrtodromus dapsoides, Colon “appendicinus, Pteroloma Forstroëmi, Tolyphus punctulatus, punctato- striatus, Taphrius oblongiuseulus, Langelandia exigua, Thorictodes Heydeni, ‘Ceruchus tenebrioides, Aphodius hirtipennis, Solskyi, Bolboceras gallicus, Hybalus parvicornis, Aplidia villigera, Geotrogus desertorum. Rhizotrogus -sassariensis, Anoxia emarginata, asiatica, Valgus Peyroni. Anthaxia __ confusa, israëlita, Cyphonota Lawsoniæ, Julodis setifensis, Agrilus crocei- ventris, Cardiophorus mau’us, tenellus, Melanotus mauritanicus, Cebrio corsicus © Q, Malachius insignis, lusitanicus, Attalus ecaudatus, semi- togatus Anthocomus angusticollis, meridionalis, Danac&a luctuosa Db., plumbea Db., Amauronia longula Db., Dolichosoma splendidum, Cerallus bicolor, Xyletinus ornatus, Lasioderma thoracica, Corynetes scutellaris, Tentyria fossulata Bris., Anatolia abbreviata, Stenosis opaca, Blaps prodi- giosa Requieni, Emondi Asida dissimilis, opatroides, Pimelia arenacea, Brisouti, Sepidium Wagneri, Helops' insignis, hirtulus, Cossyphus subs- triatus, Anemia sardoa. Abdera 4-fasciata, Notoxus numidicus, Anthicus pumilus, dolichocephelus, Lameyi. Mycetochares auricoma, Metallites globosus vere, Scythropus variabilis Db., Scraphilus sulcicollis, Thylacites, cribricolis, Brachyderes angustus, Troglorhynchus Henoni, Brachycerus scutellaris, Pradieri, Rhithirhinus Luciæ, Cleonus sardons, fastigiatus, senilis, Polydrosus chrysocephalus, Faillæ, flavipes, Jekelia ephippiata. _ Apion Buddebergi, corsicum, Juniperi, Steveni, Poupillieri, compactum, distinctirostre, Rhynchites cribripennis, Magdalis Grilatr, Tychius comptus, Grenieri, Gymnetron sanguinipes, variabilis, Torneuma Theryi, Ceutorhyn- chus, Tournieri Tourn., Leprieuri, raphaëlensis, Ocladius ægyptiacus, Amorphocephalus coronatus, Urodon longus flavescens, Cerambyx dux, Hesperonhanes sericeus, Pseudomyrmedion ramalium, Icosium tomento- sum, AlbanaM-Griseum, Conizonia vittigera, Strangalia distigma (à suivre), DesiperarTA No 1 (surte). LoNGtcoRNES (suile). — Stenura 12-guttata, adustipennis, imberbis, femoralis, verticalis, emmipoda, Jægeri, Allosterna elegantula, scapu- _laris, Grammoptera auricolis, Merkli, Letzneria lineata, Necydalis ulmi, Molorchus Kiesenvetteri, Marmottani, Callimoxys gracilis, Callimus abdominalis, Narcissus, Adonis, Obrium bicolor, Gracilia approximata, -Exilia timida, Axinopalpus gracilis, Cerambyx multiplicatus, Plocederus Garoli, Pachidissus sartus, Hesperophanes turkestanicus, pallidus, Stroma: tium inerme, Neomarius Gandolphei, Saphanus piceus, Ganglbaueri, Drimochares Truquü, Nothorrhina muricata, Alocerus falvus, Phymatodes, Turki, linearis, puncticollis, asperipennis, Callidium æneum, coriaceum, Sympiezocera Laurasi, Rhopaïopus siculus, Lederi, spinicornis, Polyzonus fasciatus, Purpuricenus barbarus, Wachahrui, Anoplistes (tous), Calchæ- nesthes oblongmaculatus, Plagionotus Cristophi, Xylotrechus capricornis, pantherinus, Clytus einereus, cravicarnis, Cyrtoclytus capra, Neoclytus er ythrocephalus, Favieri, gratiosus, niveipictus, Bartholomæi, Anaglyptus arabicus, Ganglbaueri, Parmena bicineta, Dorcadion Gebleri, Glycyrrhizæ, Abakumovi, songaricum, politum, Ribbei, lativittis, Sturmi, turkestanicum, Komarovi, Lederi, formosum, Sauleyi, Aleppense, Drusarum, Piochardi, * Emgei, Heldreichi Kr. (à suivre). (1) Voir Le FRerow, numéros 4 ct 5. — Il est entendu que ces ins ctes sont ” offerts excusivementen échange de ceux compris dans le Disidcrata, portant le même numéro, et çe même valeur vénale, AVIS. SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE. | | Nous nous chargeons de présenter, à cette Société, les EE personnes qui désireraient en faire partie. J. DESBROCHERS DES LOGES, 23, rue de Boisdenier, à Tours (Indre-et-Loire). Envoi franco, sur demande, de Prix-courants de CoLéoP-, TÈRES D'EURAPE et des pays limitrophes, en Asie et en. Afrique, d'HÉMIPTÈRES de CURCULIONIDES EXOTIQUES, de” Brocaures concernant l’ entomologie. Achat, au choix, de CURCULIONIDES EXOTIQUES: Fnockten Bose. 4 sENomgEne on pe : x à 0 für ot,Nac ge ie ke ED, und ausche W? € RTE ES De ER ji 1e Al s 1) st Qi N 1. LE ty < 2 a où , nt ART ST ut ji y à ui ie Eu NV R Z RS ÉNN z, à E année, paraissant le 4° février et le 15 de chaque mois. Prix: 1 fr. 20 pour 3 mois. F lresser aux Bureaux du puruel Frankenstein et. vVagner, Leipzig Saxe). HEeNRr1 GUYON, 20, rue des Bourdonnais, PARIS SPÉCIALITÉ DE BOITES TOUR COLLECTIONS D'INSECTES. , Ustensiles pour la ‘ha se et le rangement des Collee- tions. Envoi franco du catalogut. sur demande. DAMRY, naturaliste à SASSARI (Sardaigne). OFFRE DE CHRVYSALIDES ET DE LÉPIDOPTÈRES. - Cie Lau de Pap. Hospiton à 20 fr. la douz., 10,50 la 1/2 dns | — Deil. Dahli à 142.50 — 6.50 _— q.q. esp. de Lépidopt. de Sardaigne par douz. ou 1/2 de + Il n’est pas envoyé moins d'une 1/2 douz. k Imprimerie du «FRELON » L''BADEL CHATEAUROUX (INDRE) Étiquettes pour Collections, Catalogues, Reliure, Cartes, de visite, etc, Prix très modérés. JOURNAL D'ENTOMOLOGLE dl | DESBROCHERS DES LOGES Paraissant tous les mois (Tous droits réservés) 1891 25 Décembre AVIS souscrire au Frelon dès le début. Nous sommes heureux de leur annoncer que le texte de cette publication sera augmenté, à partir du présent numéro, sans changement ‘de prix, et que chaque livraison comprendra, dorénavant, 16 pages d'impression. CHATEAUROUX | TYPOGRAPHIE ET LITHOGRAPHIE L. BADEL Révision du groupe des: Re RYI OTIDES et Monographie des Cneorhinus ( suites LR LE FRELON, journal] d'Entomologie, surtout descrip- tive, rédigé par M. DESBROCHER DES Loces, prrab Lo € mois. (Prix unique, franco, pour ; France et pour l Etran ser S’adresser à M. DESBROCHERS DES Lys 23, r Boisdenier, à Tours (Indre-et- Loire.) il pourra être établi un tirage à perl des travaux 1 p importants. Les abonnements partent du 45 avril, et sont payab d'avance, en un mandat-poste ordinaire où un mand carte. En conséquence, le journal ne sera envoyé qu'a personnes ayant acquitté leur cotisation, exception fa pour celles qui ont un compte avec nous, ou qui no auraient témoigné le désir de recevoir la quittance par poste, augmentée des frais; mais il est toujours préférable d’ envoyer un mandat pour éviter les écritures mul LA qu entraîne ce mode de recouvrement. ni AVIS Les abonnés ont droit, gratuitement, . uue annon e. d'Echange, de 5 ou 6 lignes, sur la couverture du journ: Elle pourra être répétée, si la place le permet. Quant aux annonces de vente, la 4° page leur est résel à raison 6: . 5,2 4 ÎP: DOUT &à 5 lignes par numéro Etide ess. à 50 — 6 à 10 — —_ Celles consenties pour l’année entigre ne paieront que le tiers de ces prix. He Hs Le montant des annonces devra accompagner lan te à faire insérer. Il ne sera pas répondu aux demandes de renseigneme ts. non accompagnées d'un timbre pour la réponse. — L'em ploi des Cartes-postales, avec réponse payée, est très © mode, pour cet usage, puisqu'elles ne coûtent que 0,20 € pour toute L'UNION POSTALE et DRUIAR ue aussi, 8 ur l'Étranger. RE LATE Descrip'ion des Espèces. . 4. L. zupiricator Gyll. Sch. IT. p. 526.— Tourn. p.140. . Long. 8,5-9,5; lat. 3,8-4 mill. Ovale, noir, couvert de squa- _ mules assez larges, arrondies, ne voilant pas complètement le fond, d’un blanc verdâtre ou d’un rosé métallique, con- . densées sur les élytres, chez l’insecte frais, en taches sub- arrondies, encore plus larges sur les côtés dela poitrine, où elles forment de larges plaques argentées; entremôêiées de poils distincts couchés sur le prothorax. Tête sillonnée profondément au milieu, ce sillon aboutissant au sillon _ transversal, également profond. Yeux oblongs, effacés la- … téralement, très peu saillants. lostre à peine aussi long que large, obsolètement caréné longitudinalement. Antennes épaisses, munies de soies grossières, à premier article du füunicule un peu plus long que le deuxième, ce dernier à peine aussi long que large; 3-7 arrondis transversalement, massue subelliptique, assez épaisse. Protaorax légerement arrondi latéralement vers le tiers antérieur, obliquement rectilinéairement rétréci vers la base, dont les angles sont presque droits : à gros points remplis, chez l’insecte frais, par des squamules. Elytres échancrées ensemble à la base, à angles huméraux ne dépassant pas ou dépassant à peine le niveau du prothorax en dehors, à stries grossièrement ponctuées: les points crénelant les intervalles qui offrent à peine les traces de quelques rides transversales, Pattes épaisses ; tibias denticulés en dedans inégalement, légère- ment épaissis au sommet, mais sans prolongement ; deuxième article des tarses bien plus court que le troi- sième. Dessous grossièrement ponctué, surtout sur le der- nier segment abdominal. Espagne et Portugal. Mitt. Schit. ent. gesels., p. 372. 2. L. tingitanus Fr. soc. 1874, Bullet. cxcvn. — Mitt, Schw. Ent. Gesells, 1871, p. 372. — Dh. Pronieuus F, Ent. syst. sup. p. 170, forte PRopiGuus Tourn. Soc. Ent, _Belg. 1876, p. 130, 139. — Très voisin de ludificator, ME Re écailles colorées de même, mais un peu oblongues et beaucoup plus petites. Forme plus oblongue; chez la 9, les élytres se rétrécissent apcès les épaules, au lieu de s’élargir un peu après celles-ci. Rostre, surtout 9, plus carré, à peine aussi long que large ; strie du devant des yeux presque droite, au lieu d’être légèrement en che- vron, c’est-à-dire formée de deux lignes obliques qui se réunissent en arrière ; front plus étroit; articles 3, 7 du funicule peu noueux, brièvement coniques, au lieu d’être arrondis et bien détachés. Prothorax grossièrement ridé et ponctué, au lieu d’être couvert de points simples, pour la réception des squamules. Elytres ridées de même, surtoute leur largeur, à épaules plus saillantes latéralement. La 9, en outre des caractères de sexe indiqués ci-dessus, a le 8° intervalle des élytres élevé en calus allongé, au-dessous des épaules. Tanger, Espagne ? Je n’en ai aucun exemplaire de cette provenance. M. Tournier 1. c., p. 139, barbouille une explication nébu- leuse d’où il semblerait résulter que je n’ai connu niletrai prodiquus de Fabricius, ni le vrai ludificator de Gyllenhal, bien qu'ayant donné une description des deux espèces. Il est certain que je n’ai aucune certitude relativement à l’es- pèce qu’a voulu désigner Fabricius par la diagnose qui suit et qui peut s'appliquer à l’une ou à l’autre des espèces du sous-genre LACORDAIREUS. Curculio prodigus. — F. Supp. entom. system. p. 170, 9, « C. brevirostris, variolosus, niger; atomis aureis numerosissimis.. Medius. Caput nigrum, atomis aureis, rostroque brevi, late emarginato. Thorax et elytra punctis latis cicatrisantibus excavata, et in his, atomi aurei nume- rosissimi, Cinereo micantes. Corpus nigrum. Pedesinermes, cinerel. » Il en est de même pour la description du Curculio pro- digus d'Olivier, T. V. Nbo, p. 350, 390, indiqué du Portugal Car à Vie et des Côtes de Barbarie. Quant à la figure, pl. 48, fig. 232, — il y en a de très bonnes dans ce magnifique ou. vrage, — mais réellement celle-ci est mauvaise et laisse un libre cours à l’imagination de chacun. On peut y re- connaitre, sans inconvénient, un ÆEpicærus quelconque. Les auteurs anciens ont dù mélanger toutes ces espèces, et, par suite, les indications de Patries. 3. L. Bellieri. — Ch. Brisout de Barneville, ann. soc. Fr. 1869, p. 697. — Tourn. I. c. p. 141. — Long. 8,5-10 ; larg. 4,5 mill. Cette espèce se distingue aisément du L. prodigus par les ongles de ses tarses fendus, du L. ludificator par la forme des élytres et celle des yeux, la disposition des squamules, etc ; elle diffère à peine du L. {eydeni, par ses yeux plus grands, plus saillants, par la massue des antennes plus oblongue, moins arrondie à la base, par la sculpture des “élytres qui présentent une surface comme treillagée, par suite de grosses rides lisses transversales, avec les inter- valles assez larges. Chez L. ludificator, les séries de points sont plus régulières, les élytres finement ridées-réticulées, avec les intervalles plus étroits. Pyrénées françaises. L. Heydeni. — Tourn. 1. ©. p. 142. — Manrrini Fairm. Fr. Soc. 1880, 342. — GRaANDis Stirlin veresimiliter, Distinct de tingitanus par la forme des crochets des tar- ses, de ludificalor, par les écailles métalliques beaucoup plus petites et clairsemées, par la saillie des yeux, par le rostre o& plus court, par les élÿtres moins étroitement arrondies au bout chez le même sexe: de Bellieri, par les différences indiquées ci-dessus. Sous-genre ATTACTAGENUS Tourn. Tubleau des espèces. 1. Ecailles des élytres soulevées, entremêlées de soies blanchâtres grossières se confondant avec elles: de DSQPE LR .manière à présenter une surface granulée ru- gueuse. 2. — Ecailles des élytres non soulevées, mais à contours dis- tinects, avec des séries de poils le plus souvent cour- bés, plus ou moins criniformes, d’autres fois plus courts, plus épais, ressortant bien sur le fond; surface mate ou à léger reïlet d'argent, n’ayant pas l’aspeét rugueux. D. — Ecailles des élytres déprimées, non à peine séparées entre elles, formant une couche très compacte, nulle- ment granuleuse, avec de petites soies extrêmement courtes, très peu nombreuses, souvent même presque indistinctes ; aspect soyeux avec des reflets dorés par place. 13. 2, Côtés du prothorax rendus inégaux par des rides et des fossettes, yeux à saillie latérale pas plus avancée que le niveau des côtés de la tête en arrière. Protho- rax sans Carène médiane, le plus souvent sillonné longitudinalement à la base. 3. — Côtés du prothorax marqués de deux faibles impres- sions transversales sans mélange de fossettes, et ne rendant pas la surface inégale, en cet endroit, yeux à saillie débordant latéralement le niveau des côtés de la tête, en arrière de ceux-ci. Prothorax faible- ment caréné au milieu, jamais sillonné. 3. Dessus cendré ou brunâtre, tacheté ou non, rarement entièrement d’un vert pâle surtout Q PYRIFORMIS. — Brunâtre en dessus, avec les côtés latéraux d’un vert 2 pâle. V. LATERALIS Graëlls. 4. Brun on brun cendré, en dessus, avec une bande de chaque côté du prothorax, et les côtés des élytres plus clairs. pispar Graëlls. — D'un gris cendré uniforme, en dessus, avec des soies épaisses plus nombreuses. v, PautiNot Stierl. 5, Tibias postérieurs non munis, le long de leur tranche interne, d’une rangée symétrique d’épines très sail- ONG ES lantes, plantées verticalement: parfois, seulement, quelques dentelures voilées par longue pubes- cence. 6. — Tibias postérieurs armés, à leur bord interne, d'une rangée régulière d’épines très saillantes plantées verticalement. SPINIPES Pérez. 6. Elytres beaucoup plus globuleuses : la plus grande lar- geur de celle-ci, mème o, bien plus saillante latéra- lement que le niveau latéral du prothorax. Tailie ordi- nairement moyenne. 7, — Sexes très peu dissemblables et de même forme étroite: Ja plus grande largeur des élytres ne dépassant pas visiblement le niveau de celle du prothorax, & 9. — 7 Prothorax manifestement cordiforme, étant brusque- ment dilaté subanguleusement au-delà du milieu latéral et fortement rétréci, de ce point, en ar- rière. CORDICOLLIS N. SP. — Prothorax nullement cordiforme, étant simplement arrondi latéralement vers son milieu, rétréci d’une manière normale jusqu’à la rencontre des angles pos- térieurs. CR 8. Prothoraxassez distinctementsillonné ;troisièmearticle du funicule des antennes manifestement pluslongque large. HYPOCYANEUS Boh. — Prothorax et front faiblement sillonnés ; troisiè- me article du funicule des antennes subtrans- VETSEe HISPANICUS v. sulcifrons Db. — Prothorax et front dépourvus de sillon longitudinal bien accusé. 9. 9. Yeux peu saillants, ne débordant pas, manifestement, le niveau des bords de la tête, en arrière de ceux- ei. 10. — Yeux très saillants, débordant, évidemment, le niveau latéral des bords de la tète, en arrière. 42: ho 10. Rostre large (so), chargé, au moins, d’une carène lon- gitudinale médiane; prothorax à impressions latérales nulles ou à peine sensibles ; tibias presqu'aussi poilus en dehors qu’en dedans. 14, — Rostre bien plus étroit et plus allongé, chez le &, uni, sans trace de carène ni desillons adjacents ; prothorax marqué d'impressions latérales profondes, quoique limitées ; tibias parcimonieusement velus extérieure- ment. TUMIDUS Db. 11. Rostre chargé d’une carène unique, au mi- lieu. HISPANICUS Dh. — Rostre chargé, en outre de la carène médiane, de deux autres carènes plus obsolètes et plus cour- tes. V. D-CARINATUS Db. (1). 12. Yeux subanguleusement saillants ; sillon au devant de ceux-ci légèrement en forme de chevron, rentrant un peu en angle au milieu, présentant, à ses extrémités latérales, un espace libre entreluietle niveau desyeux; rostre de forme carrée, &o,abstraction faite de l'élar- gissement brusque à sa base, où l'angle rentrant, formé à la rencontre de la tête, est très obtus ; deuxième article du funicule des antennes pas plus long que large. EXARATUS Marsh. — Yeux plus petits, moins proéminents, arrondis; sillon du front droit, situé exactement sur la ligne qu'on mènerait d’un œil à l’autre, en suivant le niveau de leur bord supérieur; rostre plus étroit, plus long, chez le &, sans élargissement à la base, où il présente, à la rencontre de la tête, un angle droit; deuxième article du funicule des antennes évidemment plus long que large. CORDUBENSIS Kirsch. 13. Yeux très comiques et pointus. CARINIROSTRIS Boh, — Yeux simplement arrondis, plus saillants. 14. (1) L’exemplaire © unique, d'après lequel j'avais décrit l'espèce, faisait partie de la collection Piochard de la Brülerie et n’est plus sou: mes yeux. + a 1%. Sillon transversal du front profondément enfoncé à ses extrémités, presque interrompu au milieu; rostre un peu atténué vers le sommet ; yeux moins avancés latéralement que le bord de la tête, à la base; 2 arti- cle du funicule sensiblement plus long que large ; yeux moins avancés latéralement que la saillie des joues. ALBINUS Boh. — Sillon frontal transversal, assez faible, à peine marqué dans son milieu ; rostre en carré presque transverse; yeux petits, saillants, bien plus avancés latéralement que la saillie des joues; funicule grêle, à deuxième article du double plus long que large. Drecxi Tourn. — Sillon frontai transversal bien marqué, plus enfoncé à ses extrémités ; rostre un peu plus long que large ; funicule épais, à deuxième article à peine pluslong que large. TARSALIS. Tourn. CARACTÈRES DE SEXE Les caractères de ce sous-genre sont, à peu de chose près, ceux du précédent; la forme du ç est toujours plus étroite, dans toutes les parties, la taille plus petite ; leros- tre est plus long et plus étroit chez ce dernier sexe, qui a, aussi, le dernier segment abdominal plus court relative- ment à sa longueur, et plus largement arrondi au sommet, tandis qu’il est ogival, plus ou moins atténué en pointe à l'extrémité, chez la ©. Par exception, chez angustus, ce sement est largement arrondi au bout et la forme est étroite dans les deux sexes; les tarses sont beaucoup plus allongés et moins dilatés, Q. Description des Espèces, ÿ. À. pyriform's. ©. — Long. 8 11; larg. 3,2-5 5 mill.— Ovale, de coloration variable. Tête à sillon transversal légè- rement arqué, avec un point enfoncé sur le front ; yeux assez saillants. Rostre un peu pius long que large. Antennes + Rs — d'un bran rougeâtre, à premier article du funicule de 1/3, à peine, plus long que 2, celui-ci un peu plus long que 3; 4 7 brièvement coniques, au moins aussi longs que larges, ce dernier plus allongé que le préc ‘dent ; massue subel- liptique, étant légèrement rétrécie à la base, peu renflée. Prothorax court, presque droit latéralement, plus rétréci au sommet, sillonné à la base, et marqué, latéralement, de plis ou d’impressions transversales plus ou moins accusés, rendant la surface grossièrement ridée. Ecusson très petit, subtriangulaire. Ely'res faiblement échancrées ensemble à la base, à stries de points un peu inégaux, plus profon- des latéralement, avec les intervalles correspondants plus convexes, à écailles bien détachées, mélangées à de nom- breuses soies squamiformes très-épaisses, sans.ordre, à re- flet d'argent. lPatles ràpeuses; tous les tibias longuement ciliés, indistinctement denticulés, dilatés au sommet, plus brièvement en dehors, surtout & ; tarses épais. La ©, beaucoup plus grosse, a les élytres plus élargies et se distingue aisément par la forme du dernier segment abdoiminal. a. Varié, en dessus, de cendré et de brunâtre, avec les côtés plus clairs. b. (ç). D'un ver. pale, opaque, p esque uniforme, plus pâle sur les côtés. c. (9). Roux en dessus, avec les bords latéraux de la tête, du prothorax et des élytres d'un vert à reflet légère- ment métallique: var. late alis Graëlls. d. Vert en dessus et marqué de taches brunes. e. (os). Blond clair, à reflet doré, avec des taches bru- nätres sur les élytres. f. Entièrement recouvert d'écailles d’un blane à reflet d'argent, avec le sixième interstrie teinté de verdâtre (1). Bien distinct par sa taille, la forme peu convexe el non (1) Chez un exemplaire de ma collection, le prothorax est ex1ctement en forme de cône tronqué, étant atlténué peu à peu e! subrectilinéaire- ment dès la base, doal les angles sont un peu aigus. NOT ou arquée latéralement du prothorax, le plus souventsillonné, les impressions latérales de ce segment, etc. Espagne et Portugal. — Guadarrama, Escorial, la Granja, etc. 6. À. dispar Graëlls Mem. Nap. geol. 1858, p. 116, pl. IV, fig. 8 — Touwrn , p. 114. — Var. meleagris Graëlls, 1. c., p. 117. — Graclisi Ch. Bris An. Fr soc. 1866, p. 387 (ç). Kieseniwelteri Tourn. i. 1. (o). — Long 7,5-12 ; larg. 3,5-6 mill, — Très voisin du précédent, bien moins variable de coloration, mais tout aussi variable de taille. Les soies des élytres se détachent mieux sur le fond et sont moins lon” gues et moins soulevées vers le sommet ; la coloration varie du gris-brun ou cendré au blanchâtre, uni ou ta- cheté, avec une bande intrà-latérale prothoracique, plus rarement aussi, une bande médiane obsolète plus foncée, les côtés des élytres d'un cendré blanchâtre, tranchant davantage sur la couleur du dos que chez l’esp?ce précé- dente. Yeux évidemment plus proéminents. Rostre un peu plus long que large (o 9", à premier article du funicule à peine un peu plus long que 2, qui est, environ, d’un tiers plus long que 3 : ce dernier à peine plus long que large et renflé au sommet ; 4 6 courts, noueux, septième briève- ment conique, à peu près de la longueur du précédent ; massue assez épaisse, mais faiblement arrondie à la base. Prothorax irrégulièrement arqué latéralement, assez dis- tinctement rétréci à la basse, marqué ordinairement, de deux grands plis transversaux, sans mélange d'impressions ou fossettes et ne rendant pas la surface inégale à cet endroit ; chargé, au milieu, d'une carène longitudinale obsolète. Elytres plus allongées, bien plus oblongues, étant plus faiblement diiatées arcuëment, au-dessous des épaules, surtout ©, à stries profondes. Tibias velus, un peu plus brièvement en dehors, quelques petits denticules bien distincts, dans la deuxième moitié des anté- rieurs, ©. b. Coloration d’un gris cendré uniforme, mat; soies des élytres plus longues, plus nombreuses. hr Ver (v. Paulinoi, Stierlin, d’après un type equi me vient de l’auteur et qu’il m’a paru impossible de séparer spécifi- quement.) F c. Soies des élytres peu épaisses, à peine distinctes. Andalousie : Vigo, Aranjuez, Guadarrama, Portugal, Coimbra (M. Paulino d'Oliveira). À. cordubensis Kirsch. Heyd. Span., p. 173, (5), — Tourn.. p.145, « o. — escorialensis Db. Op. I, p.36 (0). Long. 6-7 ; larg. 3 mill. — & Coloré, à peu près commeles exemplaires pàles de 1 A. dispar, plus écourté. Téte à sillon du dessous des yeux presque droit, plus marqué à ses ex- trémités, parfois un sillon absolète, longitudinal sur le front. Rostre un peu plus long que large, yeux proéminents, arrondis. Antennes rougeàtres assez minces, parcimonieu- sement pubescentes, 1° article du funicule à peine de 1/3 plus long que 2; celui ci subconique, plus long que large; 3e bien plus court, aussi long que large, 4,7 très faiblement noueux, le dernier court; massue ovale-oblongue, peu épaissie, à peine arrondie à la base. Prothorax court, légè. rement dilaté vers le milieu latéral, obsolètement caréné à la base. Elytres stiées-ponctuées, à intervalles externes à peine convexes, subtronquées ensemble au sommet, à soies blanchâtres couchées, peu nombreuses, assez peu distinctes de la squamosité. Pattes à tibias obsolètement denticulés en dedans, lesantérieurs, sinués avant leur som- met qui est dilaté, surtout aux postérieurs ; assez longue- ment poilues surtout le long du bord interne. — La one m'est pas connue. Ressemble à un très petit exemplaire de l'A, dispar o. Il en diffère par de nombreux caractères ; rostre à peine aussi long que large, élargi à ses deux extrémités, ce qui le fait paraître comme échancré latéralement plus épaissi, surtout à la base où les côtés s'avancent sur les yeux ; anten- nes bien moins épaisses à articles 4-7 brièvement coniques, au lieu d’être subarrondis, les soies du dessus bien moins ee) Es épaisses, peu nombreuses, etc. Les derniers Catalogues parus indiquent l'A. ftumidus comme synonyme de cette espèce, et j'avais moi-même admis cette manière de voir, avant de connaître le type © que je dois à la bienveillante commu- nication de M v. Heyden et en examinant plus atten- tivement la description de Kirsch, on remarque que les ex- pressions Prothorace medio carinulato.. Prothorace elytrisque albido variegatis conviennent mal au fumidus, qui n’a ja- mais le prothorax caréné et qui est d’un cendré uniforme. Quant au rostre que l’auteur indique : «eviter tricari- nato», ce caractère n’est pas constant et on ne voit pas de trace de carène chez le type de e:corialensis, qui lui est identique pour tout le reste. Espagne, Cordoue, Escorial. (Coll. v. Heyden, la mienne.) A.hispanicus Dh. Schw. M. 1871, p.349(c). — Long. 9, 9-8, 9; larg, 3, 2-5 mill. Ovale, noir, antennes entièrement recouvertes d’une couche d’écailles d’un gris ou d’un cendré blanchâtre sans taches. Tête à sillon transversal accusé, ar- qué, ou légèrement en chevron, un peu plus enfoncé à ses extrémités; parfois une fossette au milieu du front. Rostre à peine plus long quelarge, marqué d’une carène médiane, impressionné au sommet. Antennes d’un brun rougeàtre, plus foncéessurla massue; deux premiersarticles du funicule allongés, coniques; le deuxième, de 1/3, au moins, plus court que le premier; troisième aussi long que large, un peu arrondi au sommet; 4-6 submoniliformes; septième brièvement conique, bien détaché de ia massue. lrothorax presque droit latéralement dans sa moitié postérieure, fai- blement rectilinéairement rétréci en avant, muni d'assez longues soies blanches, couchées, peu nombreuses, ordi- nairement chargé d’une faible carène médiane. Ecusson médiocre, triangulaire. Elytres arcuément échancrées à la base, brusquement déclives en arrière; épaules oblique- ment arrondies, à soies plus courtes que celles du protho- rax, Couchées, intervalles internes convexes seulement vers m9 le sommet, presque plans sur le dos. Pattes à tibias droits, les postérieurs assez distinctement denticulés en dedans, assez fortement dilatés au sommet, garnis d’une pubes- cence criniforme, blanchâtre, abondante sur les deux arè- tes, plus courte en dehors. Le ©, est moins large dans toutes ses parties, le rostre, notamment, est plus étroit et plus égal, la massue des antennes, chez ce sexe, est moins étroite, le prothorax est un peu plus arqué latéralement, lestibias sont plus étroits, plus sinueux intérieurement; le dernier segment abdomi- nal est arrondi, avec une légère sinuosité au milieu, et des cils dressés plus condensés de chaque côté de cette sinuo- sité. Var. sulcifrons Db. Op. I, p. 35. Fossette du front pro- longée en forme de sillon antérieurement, souvent un sillon obsolète à la base du prothorax. Var. 5 carinatus Db. Op. I. p. 2. Rostre chargé, en ou’ tre de la carène médiane, de deux autres carènes latérales plus raccourcies. Très distinct de fumidus par la largeur du rostre, par les antennes plus épaisses et leur conformation différente, par l’absence d'impressions sur les côtés du prothorax, par la saillie plus grande des yeux, etc. Le © se distingue notamment, du & de cordubensis, par le rostre pas plus long que large, les antennes de couleur foncée, bien plus épaisses et à massue fortement renflée au lieu d’être oblon- gue, efc. Espagne, Portugal (M. Paulino d’Oliveira). A. hypocyaneus Boh. Sch. gen. Cire. V, p. 529. — Pérez Arcaz, An. soc. Esp. 1872, p. 112, pl. 4, f° 1.—Tourn: 1. €. p. 147 — Long 6-7; larg. 2-2, G mill. — 6, oblong- ovale, noir, recouvert d’une squamosité cendrée, avec des taches plus pâles, surtout latéralement. Front déprimé à sillon transversal profond, faiblement arqué avec un point enfoncé au centre; yeux arrondis, médiocrement saillants, Rostre assez étroit, plus long que large, brusquement dilaté a À, ji es à la baseoü la dilatation forme, de chaquecôté, un léger ren- flement faiblement, au sommet, à carène médiane obsolète: antennes ferrugineuses à massue obscurcie, parcimonieuse- ment pubescentes : tous les articles du funicule au moins aussi longs que larges, les deux premicrs bien plus allon- gés, coniques, le deuxième de 1/3 plus court que le pre- -mier, troisième plus ou moins noueux au sommet, septième brièvement conique ; massuc brièvement elliptique et étant légèrement atténuée vers la base. Prothorax assez convexe, pas très court, en courbe régulière latéralement, à sillon longitudinal médian plus ou moins prolongé, noté de cha- que côté, avant le milieu de la longueur, d’une impression ou sorte de fossette irrégulière, avec une autre peu marquée au-dessus de celle-ci. Elytres à épaules très obliques, à stries internes indiquées seulement par des points, plus profondes extérieurement, avec les intervalles presque plans. Pattes à tibias assez larges, à dilatation apicale pres- que nulle, les postérieurs légèrement arqués en dehors, à denticulation interne et pubescence externe obsolètes. Abdomen à sommet du dernier segment arrondi, sans si- nuosité, poilu. La © est bien plus grande et plus épaisse; elle a le pro- thorax moins arrondi, la tête et le rostre plus larges, la fossette postérieure suivie antérieurement de plusieurs plis transversaux très accusés, les segments abdominaux plus épaissis à leur bord postérieur, avec le dernier de forme ogivale. Assez voisin du fumidus, dont il se distingue par sa couleur plus foncée, son prothorax fortement arrondi laté- ralement, son front bien plus large, sa fine pubescence sur le prothorax, ses tibias plus larges et ciliés le long du bord externe, À. spinipes Pérez Arcas. — Ann. de hist. nat. Madrid, 1872, p. 112, pl. IV, fo 4. — Long. 6-7; larg. 2-2,6 mil. — o subovale, assez voisin, pour la forme, de A. HyrocyA- NEUS, même coloration. Yeux assez saillants, un tant soit Lire peu anguleux Font marqué d’une fossette ou d’un très court sillon, à carène transversale peu profonde Rostre impressionné longitudinalement, pas plus long que large. Ant nnes ayant les deux premiers articles du funicule seuls allongés, le deuxième moins sensiblement; 3 7 noueux, ce dernier bien séparé de la massue qui est oblongue et assez étroite, tous munis de soies raides. Prothorax court, mo- dérément arrondi latéralement, avec la trace d’une carène obsolète longitudinale. Elytres modérément arquées laté- ralement, brusquement déclives, et au sommet un peu repliées en dessous, très distinctement ponctuées, avecles intervalles extérieurs subconvexes ct sériés de soies un peu épaisses, blanchâtres, distinctement soulevées en arrière. Pattes médiocrement épaisses, tibias des deux premières paires assez finement mais très distinctement denticulés en dedans, au milieu de poils raides assez longs ; les pos- térieurs armés d’une rangée régulière d'épines aiguës assez grandes plantées verticalement ; sommet un peu épaissi, peu anguleusement. À bdomen à dernier segment muni, au bout, de quelques cils dressés. Espagne, Sierra de Gredos. J'ai fait cette description sur un &s de ma collection, qui me vient de M. Pérez Arcas. Le caractère tiré de l’armure des tibias postérieurs est extrèmement tranché et ne permet de confondre cette espèce avec aucune autre. A. tumidus Db. Fr. Soc. 1874. bullet. C. CXCVII (1) © — Oblong, noir, recouvert d’écaillettes d’un cendré blan’ châtre, avec quelques soies très obsolètes bien visibles seulement vers le sommet des élytres. Front à sillon trans- versal médiocrement accusé, semblant un peu interrompu dans son milieu ; yeux peu saillants, arrondis. Rostre plus long que large, marqué d’une fossette près du sommet, presque uni en dessous. Antennes brunes, rougeâtres à la base des premiers artricles du funicule ; (1) Et non CCXXIV, ainsi que l'inüique M, Tournier, He es deux premiers allongés, deuxième de 1/3 plus court que le premier ; 3-7 à peu près aussi longs que larges, un peu épaissis vers le sommet; septième plus long que le précédent ; massue oblongue, étroitement arrondie à la base. Prothorax subtransversal, également rétréci en avant et en arrière, peu convexe, marqué, sur le côté, vers le1/3 de deux impressions transversales, (plus accusées 9). Elytres à épaules coupées très obliquement, à séries de points extérieurs plus enfoncés, avec les intervalles corres- pondants assez convexes. Faltes à tibias munis sur leur tranche: interne de quelques petits denticules, très écartés mais plus distincts aux postérieurs, brièvement, très par- cimonieusement poilus en dehors, sauf près du sommet. à cils dressés, assez longs, en dedans ; les antérieurs forte- ment sinués, en dedans, dans leur dernier 143, avec denti- cules, légèrement dilatés au bout, avec un petit ongle, en dedans, avant cette dilatation. La © est de formetrès différente et se rapproche de celle de À. exaratus, avecun prothorax presque carré, les épaules des élytres coupées obliquement, présentant en dessus un angle assez pointu. Cette espèce se distingue facilement de A. hispanicus par les tibias parcimonieusement velus en dehors, la forme oblongue du ©, etc.; de toutes les espèces voisines par la forte impression du prothorax, sur les côtés, et la forme arrondie de cette partie. A. cordicollis Db. n. Sp. ©. Long. 6 ; larg. 2 mill, Coloration analogue à celle de l'A. tarsalis. oblongo-ovale, noir, recouvert, en-dessus, d’une squamosité cendrée, avec une large bande brune en dedans des côtés latéraux du prothorax et quelques taches roussâtres sur les élytres. Front à strie transversale assez peu marquée. Yeux très proéminents, mais arrondis, légèrement avancés, subangu- leusement en arrière. Roslre un peu plus long que large, sans carènedistincte, paraissantsubéchancré latéralement, Antennes peu épaisses, d’un brun rougeâtre, à premier article du funicule allongé, beaucoup plus long que le Le deuxième, qui est seulement aussi long que large ; 3-7 suc- cessivement plus courts et un peu noueux, septième trans- versal; massue ovale, assez épaisse, arrondie à la base. Prothorax court. ayant sa plus grande largeur près du tiers antérieur, où il offre une saillie obtusément anguleuse, brusquement rétréci de ce point à la base, presque rectili- néairement, avec les angles postérieurs très obtus; chargé, au milieu, d’une courte carène brillante. Elytres un peu allongées, modérément arquées latéralement, à stries finement ponctuées, très peu enfoncées en dedans, à inter- valles sauf les externes, à peu près plans, subsériés de petites soies blanchâtres peu nombreuses, extrémement courtes. Tibias antérieurs subarrondis en dehors, briève- ment anguleux en dedans, ceux des autres paires plus -dilatés au sommet, avec un petit ongle au côté interne en dedans du sommet et quelques denticules obsolètes sur leur tranche interne, avec d'assez longs poils criniformes demi-dressés en dedans et en dehors; troisième article des tarses antérieurs à lobes très dilatés. Abdomen à bord du dernier segment cilié. Bien distinet par la forme toute spéciale de son protho- rax. Il est bien moins élargi que le fursalis s et se distin- gue nettement, en outre de la forme du prothorax, du cari- mirostris S dont il se rapproche un peu par la coloration, par les yeux non coniques. A. Portugal, ma coliection. à À. angustus Db. Op. Reut. I. p. 36. — Long.3,8; larg. 92 mill, Oblong, étroit, noir, recouvert de squamules d’un cendré blanchâtre, avec des bandes plus claires de chaque côté du disque du prothorax, pattes et antennes rougeûtres. Tête traversée au-devant des yeux par un sillon faiblement arqué, bien indiqué. Yeux proéminents, un peu anguleux en arrière. Ros{re presque plan, à peine inégal; un peu plus long que large. Antennes grèles à 4er article du funicule aussi long que les deux suivants ; 3,7 noueux ; le 7° un peu plus long que les deux suivants ; Nous demandons à acheter, ou seulement en communi. tion, les Cassipes suivantes : CRETE Olivieri,. nilotica, fuscorufa (consociata), Pellegrini, . 2 humeralis, apicalis, corallina, brevis, ? parvula, ? navi- _ cula, v. berolinensis, v. rosea, concha, mongolica, cornea, biguttulata, diabolica, nigriceps, flaviceps, ramifera, sutu- ralis, nebulosa var. nigra, suberosa, araxicola, elevata. ‘ SOA -, OBLATA No 1 (surte) (1). 7 Fericeus Kraatri, Drimæotus Kovaczi, Isereus Xambeui, Antrocharis ‘* caudata, Bathyscia Doderoi, ovata, punilio, Cyrtodromus dapsoides, Golon _appendicinus, Pteroloma Forstroëmi, Tolyphus punctulatus, punctato- . striatus, Taphrius oblongiuseulus, Langelandia exigua, Thorictodes Heydeni, Ceruchus tenebrioides, Aphodius hirtipennis, Solskyi, Bolboceras gallicus, Hybalus parvicornis, Aplidia villigera, Geotrogus desertorum. Rhizotrogus . sassariensis, Anoxia emarginata, asiatica, Valgus Peyroni, Anthaxia confusa, israëlita, Cyphonota Lawsoniæ, Julodis setifensis, Agrilus crocei- S ventris, Cardiophorus maurus, tenellus, Melanotus mauritanicus, Cebrie * _ corsicus © Q, Malachius insignis, lusitanicus, Attalus ecaudatus, semi- : togatus Anthocomus angusticollis, meridionalis, Danacæa luctuosa Db., plumbea Db., Amauronia longula Db., Dolichosoma splendidum, Cerallus bicolor, Xyletinus ornatus, Lasioderma thoracica, Corynetes scutellaris, * Tentyria fossulata Bris., Anatolia abbreviata, Stenosis opaca, Blaps prodi- _ giosa Requieni, Emondi Asida dissimilis, opatroides, Pimelia arenacea, Brisouti, Sepidium Wagneri, Helops insignis, hirtulus, Cossyphus subs- triatus, Anemia sardoa. Abdera 4-fasciata, Notoxus numidicus, Anthicus pumilus, dolichocephelus, Lameyi. Mycetochares auricoma, Metallites = globosus vere, Scythropus variabilis Db., Sciaphilus sulcicollis, Thylacites, ! cribricolis, Brachyderes angustus, Troglorhynchus Henoni, Brachycerus scutellaris, Pradieri, Rhithirhinus Luciæ, Cleonus sardons, fastigiatus, senilis, Polydrosus chrysocephalus, Faillæ, flavipes, Jekelia ephippiata. Apion Buddebergi, corsicum, Juniperi, Steveni, Poupillieri, compactum, distinctirostre, Rhynchites cribripennis, Magdalis Grilati, Tychius comptus, Grenieri, Gymnetron sanguinipes, variabilis, Torneuma Theryi, Ceutorhyn- chus, Tournieri Tourn., Leprieuri, raphaëlensis, Ocladius ægyptiacus, Amorphocephalus coronatus, Urodon longus flavescens, Cerambyx dux, Hesperophanes sericeus, Pseudomyrmedion ramalium, Icosium tomento- : sum, Albana M-Griseum, Conizonia vittigera, Strangalia distigma (à suivre), AS DeEsipeRATA N°0 1 (suite). ) LONGICORNES (suite). — Stenura 1?-guttata, adustipennis, imberbis, femoralis, verticalis, emmipoda, Jægeri, Allosterna elegantula, scapu- laris, Grammoptera auricolis, Merkli, Letzneria lineata, Necydalis * ulmi, Molorchus Kiesenvetteri, Marmottani, Callimoxys gracilis, Callimus _ abdominalis, Narcissus, Adonis. Obrium bicolor, Gracilia approximata, Exilia timida, Axinopalpus gracilis, Cerambyx multiplicatus, Plocederus Caroli, Pachidissus sartus, Hesperophanes turkestanicus, pallidus, Stroma- tium inerme, Neomarius Gandolphei, Saphanus piceus, Ganglbaneri, Drimochares Truquii, Nothorrhina muricata, Alocerus falvus, Phymatodes, Turki, linearis, puncticois, asperipennis, Callidium æneum, coriaceum, Sympiezocera Laurasi, Rhopaiopus siculus, Lederi, spinicornis, Polyzonus fasciatus, Purpuricenus barbarus, Wachanrui, Anoplistes (tous), Calchæ- nesthes oblongmaculatus, Plagionotus Gristophi, Xylotrechus capricornis, pantherinus, Clytus einereus, cravicarnis, Cyrtoclytus capra, Neoclytus erythrocephalus, Favieri, gratiosus, niveipictus, Bartholomæi, Anaglyptus arabicus, Ganglbaueri, Parmena bicineta, Dorcadion Gebleri, Glycyrrhizæ, Abakumovi, songaricu m, politum, Ribbeï, lativittis, Sturmi, turkestanicum, Komarovi, Lederi, formosum, Sauleyi, Aleppense, Drusarum, Piochardi, Emgei, Heldreichi Kr. (à suivre). (1) Voir Le Frerox, numéros 4 et 5, — Il est entendu que ces ins-ctes sont offerts evélisinement en échange de ceux. compris dans le Disiderata portaat le même - numéro, et de même valeur vénale. AC CR AE VE 4 D y? so P)E Var o VU £ REA, 14%: RES 1 à | SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE | FRANGE es A : Nous nous chargeons de présenter, à cette Société, personnes qui désireraient en faire partie, J. DESBROCHERS DES LOGES, 23, rue de Bois denier, : à Tours (Indret-et- Loire). Envoi fr anco, sur demande, de Prix-courants de CouéoP-. je mères D'EuroPE et des pays limitrophes, en Asie et en Afrique, d'HÉMIPTÈRES de CURCULIONIDES EXOTIQUES, de L Brocaures concernant l’entomologie. js Achat, au choix, de CURCULIONIDES EXOTIQUESJ DE InseKten borse. Entomelogisches Organ Er ; Ÿ für Angebot, und JAI TR ANR ur un 4 8° année, paraissant le 15 et et le 15 de chaque mois. . Prix : 1 fr. 20 pour 3 mois. # à S'adresse. .ux Bureaux du journal Frankenstein et Wagner, Leipzig Saxe). ù HENRI GUYON, 20, rue des Bourdonnais, PARIS, SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D'INSECTES. #1 Ustensiles pour la chasse et le rangement des Collec- tape tions. 4 Envoi franco du catalogue, sur demande. DAMRY, naturaliste à SASSARI (Sardaigne). OFFRE DE CHRVYSALIDES ET DE LÉPIDOPTÈRES. ‘à Chrys. de Pap. Hospilon à 20 fr. la douz., 10.50 la 1/2 du = Dei Dahli : 4 12.50 ‘— 6.50 5 q.q. esp. de Lépidopt. de Sardaigne par douz. ou 1/2 de. Il n’est pas envoyé moins d’ une 1/2 douz. Imprimerie du «FRELON » L. BADEL CHATEAUROUX (INDRE) Étiquettes pour Collections, Catalogues, Reliure, Cartes de visite, etc. Prix tres modérés. + D'ENTOMOLOGTE oi A Lt C0 RÉDIGÉ Par J, DESBROCHERS DES LOGES | Paraissant tous les mois (Tous droits réservés) ÿ MA AROENQUN F2 LE La | 25 Janvier CHATEAUROUX Frs TYPOGRAPHIE ET LITHOGRAPHIE L. BADEL (G 6 L LE FRELON, journal d'Entomologie, surtout tive, rédigé par M. DESBROCHERS DES LOGEs, para mois. Vi: Ar abat Abonnement annuel (12 livraisons), 6 francs. OO — (Prix unique, franco, pour la Franceet pour l'Etra g MCE S'adresser à M. DESBROCHERS DES LOGEs, 23, r /: Boisdenier, à Tours (Indre-et-Loire) TRE Les livraisons ne se vendent pas séparément; néanmoi il pourra être établi un tirage à part des travaux les pl importants. CHEN Les abonnements partent du 15 avril, et sont pay d'avance, en un mandat-poste ordinaire ou un ma carte. En conséquence, le journal ne sera envoyé qu'aux personnes ayant acquitté leur cotisation, exception faite pour celles qui ont un compte avec nous, où qui nous * auraient témoigné le désir de recevoir la quittance p te poste, augmentée des frais ; mais il est toujours préférable d'envoyer un mandat pour éviter les écritures multiples qu’entraîne ce mode «Le recouvrement. a = AVIS as Les abonnés ont droit, gratuitement, à une anno au © d’Echange, de 5 ou 6 lignes, sur la couverture du jo pal. Elle pourra être répétée, si la place le permet. t Quant aux annonces de vente, la 4° page leur estréservée Taie à raison de....... 1 fr. pour 4à 5 lignes par numéro: + TO PA AT TES RENE Cie 460 68410 — “ANR Celles consenties pour l’année entière ne paieront q le tiers de ces prix. : AR. Le montant des annonces devra accompagner la note à faire insérer. “22 CS STONE MRC Il ne sera pas répondu aux demandes de renseignements LA _ non accompagnées d’un timbre pour la réponse. — L'em: 0 ef . ploi des Cartes-postales, avec réponse payée, est très coi | mode, pour cet usage, puisqu'elles ne coûtent que 0,20 Ua. _ pour toute l'UNION PosTALE et peuvent servir, aussi, pou | l’Étranger. | “is Ca ne LES massue oblongue très peu épaissie. Prothorur assez forte- ment arqué latéralement, ayant sa plusgrande largeur vers le milieu, subrectilinéairement cétréci de ce point en avant et en arrière, marqué d’une fossette de chaque côté du disque, avant le milieu, noté d'un sillon obsolète longitu- dinal médian. Ecusson très petit, subtriangulaire. Elytres échancrées ensemble à la base, également et faiblement arquées latéralement, nullement dilatées postérieurement, à épaules effacées sans être taillées obliquement; assez finement ponctuées-striées, avec des séries longitudinales de petites soies criniformes un peu soulevées vers le som- met, où elles sont plus distinctes. Tibias assez minces, élar- gis au sommet, surtout les antérieurs, densément ciliés, plus brièvement et moins densément en dehors. Abdomen à dernier segment cilié au sommet, sauf au milieu où l'on remarque une faible fossette. Je considère comme devant appartenir au sexe ç, un exemplaire qui diffère du type 5, ci-dessus décrit, par les caractères suivants : front plus large, yeux un peu moins saillants latéralement ; rostre un peu moins allongé; antennes assez différentes de celles de l’autre sexe, ayant tous les articles régulièrement coniques, au moins aussi longs que larges et non noueux, avec la massue très allon- gée ; prothorax faiblement arqué latéralement ; dernier segment abdominal à couronne de cils régulière, au lieu d'être plus condensée sur les côtés et interrompue au milieu. Bien distinct par sa petite taille et surtout par sa forme parallèle. L’A. hypocyaneus ©, qui s’en rapproche par le sillon du prothorax, est d'une toute autre forme, avec les yeux bien plus gros, et les derniers articles du funicule des antennes 4-7 plus longs que larges. Portugal, ma collection. 14. A. exaratus Marsh. Ent., p. 302.—Tourn., p. 149.— Bedel, Faun. Paris. p. 56. Long 5-8; larg. 3-5 mill. — Ovale et de forme renflée dans les deux sexes, noir recouvert d’une ETS — couche d'écailles d'un cendré presque uniforme, mat, pattes et antennes d’un brun rougeûtre, avec de très petites soies courbées, blanchâtres, en séries le long des intervalles des élytres, disposées en travers sur le prothorax. Téte élevée en crête saillante derrière les veux: front à sillon trans- versal très profond, surtout à ses extrémités, presque droit ; yeux très saillants, subarrondis. Rostre presque carré, un peu élargi près de la base, plan, avec une carène médiane. Antennes peu épaisses, à {tr article de 1/3, à peine, plus long que 2 ; 3-7 légèrement noueux et un peu moins longs que larges, brièvement subconiques ; massue oblongo-ovale, légèrement rétrécie à sa base. Prothorax court, subdéprimé, un peu plus rétréci en avant qu’en arrière, légèrement arrondi latéralement, chargé d’une carène médiane longitudinale peu saillante; subglobuleux. Ecusson petit, triangulaire. Elytres ponctuées-striées régu- lièrement; obtusément acuminées vers le sommet ; stries plus enfoncées postérieurement et sur les côtés où les inter- valles sont légèrement convexes ; les soies soulevées, vu de profil, vers le sommet. lattes noires, à poils criniformes un peu plus longs, plus dressés en dedans des tibias, avec des dentelures obsolètes ; ceux des deux paires postérieures fortement dilatés au bout, surtout © ; 2 article des tarses brièvement triangulaire. Tarses médiocrement allongés dans les deux sexes. Abdomen à bord du dernier segment brièvement cilié. La © est du double plus grosse que le s, encore plus obèse, quoique de mème forme, et la couronne de cils du 5e segment abdominal n’a pas de touffe de poils plus longs latéralement. Assez voisin de l'A. hypocyaneus, surtout pour la colo_ ration, bien plusarrondi «o, pubescence criniforme, yeux infiniment plus saillants ; pas de sillon sur le prothorax. L'A. hispanicus a les yeux peu saillants, l'angle huméral jégèrement arrondi, les élytres un peu atténuées postérieu- rement, les soies épaisses, etc. er France surtout Boréale et Centrale, Angleterre, Belgi- que, ete., parait assez rare ; Loiret, Touraine, Indre, Ar- dentes, peu commun ; Le Blanc, d’où M. Degors me l'a en- voyé en nombre, des bords de la Creuse. 45. A. tarsalis Tourn. 1. c. p. 147. Long. 6.7; larg. 2, 5-3, 8 mill. — Ovale, subglobuleux, brun, avec les antennes et les pattes rougeàtres; recouvert d’une couche compacte d’écaillettes variées de noir, de roux et de cendré. Front à sillon tranversal presque droit, très peu profond au milieu, avec une fossette médiane obsolète. Rostre évidemment plus long que large, subsillonné, assez étroit. Antennes à pre- mier article du funicule allongé, deuxième à peine plus long que large, conique, 3-7noueux, les derniers transverses : massue oblongue, subcylindrique dans ses deux premiers tiers, subtronquée à la base. Prothorar court, fortement arrondi latéralement, à angles postérieurs très obtusément émoussés ; chargé d’une carène médiane longitudinale obso- lète; à ponctuation subconfluente. Écusson petit, assez étroit. Elytres faiblement arquées dans leur milieu latéral, assez fortement striées-ponctuées de points peu serrés, à stries externes plus profondes, avec les intervalles corres - pondants convexes, suture roussâtre. Pattes assez épaisses, tibias antérieurs légèrement sinués vers leur extrémité interne, à sommet subarrondi ; tarses dela même paire très dilatés, tous leurs articles manifestement transversaux ; tibias postérieurs à denticules plus distincts intérieurement qu'aux antérieurs, à peine dilatés au sommet, à premier article seul allongé. l Un exemplaire &, donné par M. Tournier, me vient de la collection Bauduer. La © ne diffère du ©, en outre de la taille plus grande, que par le rostre moins étroit, le prothorax moins forte- mentarrondi latéralement et la forme du dernier segment abdominal. Espagne : Aranjuez,. 2= (9) 16. A. Diecki Tourn. 1. c. p. 148. — algeciranus Dieck et von Heyden i. 1. — Long. 4,5-5 ; larg. 2,8-4 mill.— Ovale, recouvert d’une couche de squamules très dense, coloration des exemplaires foncés de carinirostris. Tête large, fovéolée sur le front, à sillon transversal peu marqué; yeux très écartés, à peine limités, en arrière, par une élévation trans- versale, comme chez A. carinirostris, bien moins saillants que chez cette espèce et subarrondis. Rostre un peu moins long que large; chargé, au sommet, d'un empâtement triangulaire. Antennes entièrement d’un rouge clair, avec quelques soies peu nombreuses, assez courtes, à premier article du funicule à peine plus long que 2: celui-ci bien plus mince, deux fois aussi long que large ; 3, brièvement conique, pas plus long que large; 4-7 transversaux; le 7e plus large que le précédent ; massue oblongue-ovale, étant peu épaissie et étroite à la base. Prothorax court, fortement arrondi vers son milieu, subsinueusement rétréci à la base et au sommet; côtés formant, à la rencontre des angles postérieurs qui sont obtus, un angle rentrant très-ouvert ; obsolètement caréné au milieu. Elytres obliquement arron- dies aux épaules, arqués latéralement, à stries ponctuées assez fines, avec de fines soies soulevées le long des inter- valles, plus distinctes postérieurement. Pattes à tibias antérieurs garnis de quelques spinules le long du bord interne; un peu anguleux au sommet; postérieurs peu dilatés au bout, poilus; 2 article des tarses très court; le 4er à peine plus long que large. Le & à peu près de même aspect quela ©, ne s’en distin- gue que par la forme un peu plus étroite, les épaules un peu plus effacées, nullement arrondies ; par le prothorax moins fortement étranglé à la base. Le carinirostris se distingue nettement de cette espèce par la saillie très anguleuse des yeux et la strie transver- sale du front profondément enfoncée à ses extrémités. Le tarsalis, en outre de sa taille plus grande, a les anten- nes assez épaisses et autrement conformées, les yeux légè- PEUT GES rement anguleux, le rostre et le prothorax sensiblement plus allongés, etc. Espagne: Algésiras. M. le Baron von Heyden à bien voulu me communiquer deux types de cette espèce et a eu la générosité de m'en abandonner un. 17. A. carintrostris. Bohm. Sch. V. p. 863. GYPSIVEN- TER Graëlls Mém. Map. Geol. 1858, 80. — Bauznyi, Ch. Bris. An. Fr. Soc. 1866. p. 389. — Long. 4-5; Larg 2-3 mill. Ovale, très globuleux, recouvert d'une squaimosité com- pacte, variée de blond et de cendré, avec des bandes plus claires sur le prothorax. a Tétè courte, front marqué d'une fossette oblongue, avec un sillon transversal, anguleux au devant des yeux, bien marqué. Rostrè un peu plus long que large, faiblement impressionné longitudinalement, souvent avec la trace d’une carène au milieu. Antennes peu grêles, 4°" article du funicule seul allongé, 2° à peine plus long que large ; 3-7 arrondis transversalement, le dernier un peu plus large ; massue renflée, pas beaucoup plus longue que large. Pro- thorax subhexagonal, avant sa plus grande largeur vers le milieu, plus rétrécie en avant, à carène obsolète médiane. Ecusson très petit. Elytres guère plus longues que larges, régulièrement ponctuées-striées, à intervalles presque plans, avec quelques soies plus claires, très obsolètes : peu acuminées au sommet. Pattes à tibias à peine élargis au sommet, finement denticulés en dedans, à 2 article des tarses très court. b. Couleur d'un gris blanchâtre moins tacheté, à bandes du prothorax peu accusées. Oryops Db. Op. [, p. 55. La ©, de même forme, mais un peu plus large, à la mas- sue des antennes un peu plus oblongue, les élytres moins obtuses vers le sommet. La forme remarquable des yeux rappelle un peu celle du Strophosomus faber. ND = 18. A. ALBINUS. Boh. Sch. I, p. 331. — Tourn. 1. c. p. 150. — Long. 6-7 ; larg. 2, 8-3, 8 mill. Ovale, brun, re- couvert entièrement d'une couche d’écailles d’un blond à reflet un peu métallique, avec une large bande de chaque côté du disque du prothorax, les côtés des élytres et quel: ques taches plus petites argentées. Tête munie, au devant des yeux, d’un sillon à peine arqué, plus profond à ses ex- trémités; yeux à peine saillants. Rostre, plan presque carré, Antennes squameuses, parcimonieusement sétosées, à {er article du funicule fortement épaissi au sommet, où il est presque aussi large que long; 2° obconique, un peu plus court ; 3-7 progressivement plus courts et plus noueux ; massue ovale, arrondie à la base. Prothorax sinueusement rétréci en avant, à côtés subparallèles dans ses deux tiers postérieurs, à angles postérieurs presque droits; peu convexe, obsolètement caréné longitudinalement au milieu. Ecusson en triangle acuminé au sommet. Elytres à épaules coupées obliquement, légèrement arquées latéralement, régulièrement striées-ponctuées avec les intervalles larges, peu convexes; de très courtes soies blanchâtres visibles seulement vers le sommet. Pattes à tibias antérieurs un peu élargis au bout, où ils sont tronqués obliquement, munis, en dedans, de quelques spinules, les postérieurs avec quelques denticules obsolètes le long de leur bord in- terne, élargis vers le sommet, largement tronqués au bout ; 1°r article seul des tarses en triangle aussi long que large. Se distingue nettement de exaratus, auquel il ressemble un peu, par le peu de saillie des yeux et par le premier arti- cle des tarses longuement pédonculé, tandis qu'il est briè- vement aminci chez l'A. eraratus. etc. ; de tarsalis et de Diecki,en outre de la taille, par le premier de ces caractères, par les épaules des élytres très fuyantes, par le prothorax à côtés presque droits latéralement dans ses deux tiers posté- rieurs, etc. Russie: Kiew. (Coll. von Heyden, la mienne). Caucase (ex Schænherr). Rd Sous-genre PiLopepox Steph.— Dactylorhinus Tourn. p.192. 49. czoBatus Hbst. Arch. p. 83, etc., etc. — plagialus Schall. Act. I, 284. — geminatus Lin. Syst. nat. Gmel. I IV. p. 1780. Fab, Syst. CI. p. 523. — Long. 45—6,5; larg. 3,2 —4,2 millim. — Très globubuleux, variable de taille, de coloration et de pubescence, tantôt uniformé- ment recouvert de squamules blanchâtres; tantôt de squamules plus foncées, avec une bande latérale arquée, de chaque côté du prothorax, et des taches -ou bandes longitudinales sur les élytres, blanchâtres, à reflet ar- genté ; à l’état normal, dessus couvert de soies assez lon- œues, subhérissées, grisätres, plus couchées en dessous. ©, Tête subarrondie, convexe, front très large, séparé du rostre par un sillon transversal presque droit, médiocre- ment profond ; yeuxsemi-globuleux, assez saillants. Rostre légèrement atténué en avant, étant dilaté à la base, parais- sant plus court que long, légèrement inégal. Antennes rou- geatres avec le sommet du scape plus foncé ; à soies dres- sées assez courtes ; 1° article du funicule conique, deux fois de la longueur du suivant, qui est brièvement conique, plus large que long, 3-7 courts, transversaux, mais peu ar- rondis, le7" presque &u double plus large que long ; massue oblongue, assez étroitement arrondie à la base. Prothorax convexe,court,fortementarrondi, latéralement, dans son mi- lieu, étranglé à la base et au sommet. Ecusson petit, subtri- angulaire. Elytres subglobuleuses, obtuses au bout, à stries fines, un peu plus enfoncées extérieurement et vers le som- met, à intervalles presque plans, avec plusieurs séries de soies blanchâtres. Pattes à tibias antérieurs fortement pro- longés, au sommet, en une lame anguleuse, émoussée au bout ; denticules intérieurement et longuement ciliés, les cils plantés verticalement le long du bord externe ; inter- médiaires faiblement dilatés, à sommet subarrondi ; posté - rieurs sinueusement tronqués-anguleux, de chaque côté, et sensiblement dilatés peu à peu, de la base au sommet ; — 84 — deuxième article de tous les tarses fortemeut transversal. Abdomen à dernier segment assez densément ponctué. La © est toujours bien plus grosse, avec le dernier seg- ment abdominal ogival, mais assez largement arrondi au sommet. Var. parapleurus Marsh. Ent. Brit., p. 395. — albicans Boh. Schœn. Gen. Curcul.,I., p. 530. — Tourn. I. c., p. 135. — setarius Fairm. Fr. Soc. 1867, p. 408 — v. anda- lusicus Tourn., p. 135. — Forme un peu moins ventrue; recouvert de squamules, d'un crétacé blanchâtre, avec des taches plus foncées; soies des élytres beaucoup plus courtes et à peine dressées. E C'est à tort que M. Tournier a considéré cette forme comme espèce propre. On trouve tous les passages entre je type et la variété. La variété andalusicus Tourn., que l’auteur avait d’abord séparée comme espèce propre, ne diflérerait, d’après lui, que par « l’élargissement des tarses, la pubescence du dessus plus courte, une taille (sic) un peu moins globuleuse »; et ce sont précisément les caractères qu'il fait ressortir dans sa description du parapleurus pour séparer.cet insecte du globatus. Le setarius Fairm., dont M. Tournier ne fait pas mention, appartient évidemment à la même forme. Var.? vicinus Db.{5). (Long.4,5 mill.) Semble différer du globatus par le front plus étroit, par le sillon transversal très peu marqué, surtout au milieu : par les antennes rem- brunies, surtout sur le scape et sur la massue; par les bandes du prothorax et des élytres plus métalliques ; par le deuxième article du funicule à peine rétréci à la base, un peu plus long que large ; par les articles 4-7 arrondis transversalement et graduellement plus larges ; le troisième affecte une forme brièvement conique ; massue oblongo- ovale, moins arrondie à la base; yeux moins distants, le front étant moins large; le prothorax, aulieu d’être presque régulièrement arrondi latéralement, est subanguleusement arrondi avant le premier tiers antérieur et subsinueuse- = — ment rétréci de ce point à la base, où il forme un angle obtus ; le milieu présente la trace d’une fine carène lisse; enfin, les pattes sont garnies, surtout le long des tibias, de spinules moins nombreuses et dressées presque verticale- ment ; les tibias antérieurs sont plus grèles, paraissant bisinués en dedans, étant amincis à la base et au som: met, et munis, intérieurement, de petites aspérités. Malgré ces différences, nous hésitons encore à séparer cette forme spécifiquement. Var.? maroccanus Tourn., 1. e., p. 136.— J'avais, précé- demment, réuni cet insecte au geminatus : la forme du prothorax, indiquée par l’auteur, comme caractère dis- tinctif, n’a rien de particulier, à en juger par la descrip- tion ; mais il n’en est pas de même de la structure des antennes, qui suffirait à séparer l’espèce, si la description est exacte. Dans le doute, je crois devoir reproduire tex- tuellement cette description. Long. 6, larg. 3 34 mill. — Taille et forme d'un gros exemplaire du C. globatus, mais s’en distingue de suite par la structure des antennes, la forme de son prothorax, etc. Brun de poix, pattes et antennes d’un testacé rougeûtre ; corps entièrement revètu d’écaillettes d’un gris jaunâtre, varié sur le prothorax et les élytres de brun et de gris ar- genté ; cette dernière couleur forme, sur le disque du pro- thorax deux bandes latérales, sinuées. Tête un peu convexe, rostre aussi long qu'elle, à peine rétréci en avant, séparé du front par une ligne transversale obsolète, marqué, sur le milieu, d’une impression longitudinale formant un V renversé, dont l'extrémité est placée exactement entre les yeux ; ceux-ci médiocres ; funicule moins épais que chez les espèces précédentes, à articles 1-2, allongés, égaux en- tre eux, 3-7, obconiques, nullement transverses. Protho- rax une fois et deux tiers aussi large que long, élargi laté- ralement, avec sa plus grande largeur un peu après le mi- lieu de sa longueur ; surface un peu convexe ; bords anté- rieur et postérieur coupés droit ; au-dessus de ce dernier, =. se montre une faible impression transversale, Scutellum très petit, triangulaire. Elytres globoso-ovales, moinsrégu- lièrement arrondies que chez globatus H., à épaules moins tombantes, largement arrondies, puis parallèles sur un tiers deleur longueur et communément (sic) arrondies (1) à leur extrémité ; surface marquée de lignes de points, petits, peu serrés, mais bien accusés, interstries faiblement convexes, ornés chacun d'une rangée subrégulière de peti- tes soies dressées, brunâtres, dont l'extrémité est un peu tournée en arrière, Segments abdominaux construits à peu près comme chez les espèces précédentes ; tibias un peu moins épais, angle externe des antérieurs un peu moins longuement étendu que chez globalus ; crochets des tarses très brièvement soudés. Le seul exemplaire observé me paraitètre une ©. Tan- ver : ma collection. (Er-Tournier 1. ©. p. 136-137.) Quant au Dactylorhinus tristis Stierlin, que je ne con- nais que par la description, il semblerait différer unique- ment du globosus typique par la relation des articles des antennes; mais j'ai la conviction maintenant, après avoir pu examiner une grande quantité de ces insectes, de diffé- rentes formes, que toutes les espèces mentionnées ci-des- susdusous-genre Dactylorhinus se rattachentà un même type très variable, et qu'il n'existe réellement, dans nos contrées tempérées, qu'une seule espèce. Voici néanmoins, à titre de renseignement, la diagnose du D. tristis. Oblongus, niger, squamulis rotundatis obseuris dense tectus, elytrorum margine cinereo, rostro lato, capite pau- 10 longiore, leviter impresso etcarinulato, separato à fronte linea transversa, fronte plana, oculis modice prominulis, antennis nigris, SCapo oculorum medium vix attingente, funiculi articulis 2-primis subelongatis, secundo primo paulo breviore, externis obconicis, Iongitudine non latio- ribus ; thorace transverso, antrorsuin paulo attenuato, la- teribus fere rectis, obsolete foveolato, antice postice que Ce qui doit signifier : arrondies ensemble — 87 — truncato, elytris breviter ovatis, convexis, profunde punc- tato-sulcatis, interstitiis convexis, setulis brevissimis parce irregulariter obsitis, pedibus nigris, tibiis anticis rectis, apice paulo dilatatis, tarsis brevibus. — Long. 8 mill. — Spanien. Le travail de M. Tournier ayant pour titre : ETUDE DES ESPÈCES EUROPÉENNES ET CIRCUMMÉDITERRANÉENNES, du Genre CNÉORHINUS, travail qui n’est pas sans mérite, d’ailleurs, je me plais à le reconnaitre, et qui classe les espèces du Groupe dans des coupes sous-Génériques assez naturelles, renferme, à mon adresse, des critiques aussi vives que variées, auxquelles je n'ai pas répondu, ét que je ne pren- drai pas la peine de réfuter en détail, M.Tournier étant de ceux avec lesquels on ne discute pas. Cet entomologiste nous sert, tous les dix ou douze ans, un ragoût de sa façon, grossièrement assaisonné : erta genetensia, traduisez libre- ment: Tripes de Caen à la-sauce Génevoise, qui nous donne- rait un avant-gout assez médiocre de l’art culinaire hel- vétique. Si je relève, aujourd'hui que l’occasion s’en présente, et si longtemps après sa publication, un seul point du ré- quisitoire décousu dont il s’agit, prononcé sur ce ton d'un goût exquis qui spécialise toutes les discussions de cet auteur, c'est qu'il peut intéresser, (à un moindre degré, il est vrai), les autres entomologistes. Il s’agit, implicite- ment, d'une question de priorité, etle hasard à bien voulu, pour cette fois, rallumer la lanterne Diogé.…...maque, à lueur vacillante, qui éclaire de sa lumière blafarde la bonne foi subhabituelle de mon contradicteur.. ., comme dirait M. Tournier. Lorsque je commençai à publier mes «Opuscules ento mologiques », j'avais l'intention, tout d'abord, d'en faire la distribution par 4, 8 ou 16 pages au fur et à mesure de leur impression, suivant la manière adoptée précédem- (1) Voir la dissertation de M, Tournier, 1. c. p. 132. — 9 — ment par Jékel, pour une de ses notices. Le tirage a été fait par quatre pages seulement, portant, chacune, une date distincte ; mais j'ai ensuite changé d'idée et je recon- nais parfaitement que la distribution n'a eu lieu, de fait, qu'en deux fois; c’est de ce point de départ seul qu'il convient de tenir compte. La première partie (p. 1-36), comprenant la description des CURCULIONIDES, à paru le 13avril 1875; le reste (p. 37-56), le 12 septembre suivant. Cette explication donnée, je crois devoir avertir, une fois pour toutes, mon aimable contradicteur, que je le laisserai, dorénavant, divaguer seul, à son aise, ainsi qu'il le fait « subordinairement ». Genre LIOPHLOEUS GER. Scx. IT, p. 302. Tourn. Soc. Belg. 1874, cx1v etsuiv.-—Stierlin Mitt. Schw. Ent. Gesell. 1889, p. 77, ete. — Seild. Faun. Balt. 1890, p. 993. Aucun genre, peut-être, n’a donné lieu à des apprécia- tions aussi différentes, relativement au nombre d'espèces à admettre ; cela tient aux modifications de formes très sen- sibles que subit la même espèce, suivant la nature du sol et l'altitude de la région qu'elle habite. M. le Docteur Stierlin, dans un travail récent, a réuni, avec raison, un grand nombre d'espèces purement nomi- nales. Ma conviction est que plusieurs autres doivent encore être supprimées, et qu'il n'existe, en somme, d’après nos connaissances actuelles, que cinq formes Européennes typi- ques, à maintenir. Je ferai ressortir, ci-après, les faibles différences résultant des descriptions des auteurs, notam- ment, pour certaines espèces qu'on semble avoir hésité à supprimer jusqu'à présent, et on pourra juger, par là, en connaissance de cause, du peu de valeur des caractères qui milite en faveur de leur maintien. 4. Paulinoi Dh. — Appartient au groupe de nubilus, section du cyanescens, c’est-à-dire à la forme oblongue- x) — ovale, peu élargie, de cette espèce. Elle se distingue nette- ment par les petites saillies irrégulières ou sortes de plis saillants ponctuéssur le prothorax, rappelant un peu ce qui existe chez le L. lentus, par la carène du milieu de ce segment entière, surtout par l'épaisseur tout à fait insolite du scape, qui est seulement un peu plus dilaté vers le sommet, tandis qu'il est grêle et aminci à la base, chez les autres espèces; par la suture des élytres épaissie et nettement rebordée. Les épaules des élytres sont très effacées et cette partie est couverte d’une granulation très serrée et d’une pubescence appliquée, squameuse, plus longue et plus condensée sur les intervalles alternes, qui ofirent une teinte plus claire, flavescente. Portugal : Azambuja. Découvert par M. Paulino d’Oli- veira, à la générosité de qui je dois l’exemplaire qui a servi à la description. 2. pulverulentus (Gyll. Sch. vi, 2, 239. Cette espèce, que le Catalogue de Marseul, dernière édition, réunit, comme variété, au L. nubilus, s'en distingue bien, malgré ses variations, par la saillie calleuse des épau- les des élytres, limitée, en dessous, par une faible échancrure, ce qui la fait paraître comme recourbée en croc obtus. Var. SULCATULUS. J'ai séparé, sous ce nom, dans ma collection, un exemplaire de Saint Sauveur (Hauts-P yré- nées), subdéprimé en dessus, à stries assez grossièrement crénelées-ponctuées, avec les intervalles fortement ridés et convexes sur toute leur étendue. 3. ophthalmicus Stierlin. — Les exemplaires que j'ai reçus, sous ce nom, de Carniole, et notamment un individu communiqué par M. le Docteur Eppelsheim, et nommé par l’auteur, ne m'ont présenté qu’une différence peu im- portante dans la dimension et la saillie des yeux, caractère assez variable chez les Liophlœus, et ne m'ont pas semblé plus caractérisés que certaines variétés réunies, avec raison, par cet auteur, au L. fessellatus. — 20e k. cyanescens Fairm, — J'avais longtemps considéré cet insecte comme un type spécifique distinct de tessellatus. La forme est plus oblongue; le prothorax est, ordinaire- ment, moins dilatélatéralement ; les élytres sont plus allon- gées, faiblement élargies postérieurement; mais l'examen d’un plus grand nombre d'exemplaires présentant des mo- difications qui conduisent insensiblement d'une forme à l’autre, m'a fait changer d'opinion à cet égard. Le L. cya- nescens est surtout propre à nos régions montagneuses du Centre. On l'indique, aussi, des Pyrénées, où il peut bien se rencontrer; néanmoins, les Liophlœus, en assez grand nombre, que j'ai vus decette dernière région, se rap- portaient au L. pulverulentus, qui s’en rapproche beaucoup et est souvent confondu avec lui dans les collections. Le L. atricornis Db., dépourvu entièrement de squamules et à antennes entièrement noires, n’en est, réellement, qu'une sous-variété, qui n’est pas rare, au mois de juin, dans les prairies des environs de Royat et qu’on rencontre plus rare- mentau Mont Dore. J'ai toujours considéré le L. aquisgra- nensis Forster, qui a une coloration analogue, mais de for- me plus courte, avec des vestiges de pubescence obscure sur les élytres, à prothorax plus dilaté latéralement, ete. ; comme devant plutôt s'identifier avec la variété opacus Chevr., ce qui n’a pas, du reste, une grande importance, puisqu'il ne s’agit que de variations d’un même type. 5. Heydeni Stierl. — L'auteur n'a séparé cette espèce que dubitavement et je ne vois rien, dans la description, qui autorise cette séparation, autrement qu'à titre de sous- variété du L. cyanescens. 6. ovipennis Fairm. — C'est à tort que M. le Docteur Stierlin et la plupart des auteurs de Catalogues ont réuni cette espèce, comme variété, au L. tessellatus, en la rappro- chant de la forme décrite par M. Tournier sous le nom de sparsutus et de alpestris. Elle se rapporte, réellement, à une des nombreus variétés du L. lentus. C'est à cette espèce que M. Fairmaire, la compare, dans sa description, et AT ND M. Tournier, qui en a vu un type authentique, avait bien reconnu ses affinités. Le prothorax a la sculpture et la forme caractéristiques du L. lentus; les élytres sont très renflées, ainsi que l’a fait ressortir la description, maiselles sont faiblement échancrées à la base, d’où l’angle huméral supérieur moins saillant : ce caractère subit, d’ailleurs, chez cette espèce, des modifications importantes. J'en ai reçu, l'an passé, plusieurs exemplaires co, de M. le Doc- teur Guédel, qui les avait capturés dans les environs de Grenoble, à Saint-Nizier et au Villard de Lans, à 1.000 mè- d'altitude, en août. C'est donc une espèce à ajouter à la liste des espèces Françaises. 7. nubiculosus. GyIl. Sch. IT, 504. — Cette espèce, à laquelle M. le Docteur Stierlin réunit le L. Kirschi Tourn., fait, en quelque sorte, le passage entre les deux groupes. Elle se rapproche, en effet, du premier, par la forme des élytres, oblongues, non rétrécies antérieurement, presque droites latéralement, dans leurs deux tiers antérieurs, sub- tronquées à la base: et se relie au deuxième par la forme du prothorax qui rappelle celle de la variété chysopterus. Le corps est très peu convexe, le prothorax surtout, est assez fortement déprimé; le rostre assez long, parait brus- quement élargi à l'extrémité, par suite du rétrécissement latéral : il est chargé, à son sommet, d’un empâtement lisse ; le prothorax est subhexagonal, ayant sa plus grande largeur vers le milieu; il est rétréci subrectilinéairement de ce point aux deux extrémités et marqué d’une ponctuation irrégu- lière assez profonde et assez nombreuse; il est chargé d’une ligne lisse, étroite, presque entière. Enfin, les cuisses sont armées d’un dent très aiguë, plus longue aux postérieures. 8. Kiesenwetteri Tourn. Stierl. T.85. — Ne me parait être qu'une des nombreuses variations du lentus Germ., auquel doivent se rapporter aussi, comme variétés, les L. Herbsti, obsequiosus, gibbus, chysopterus et Schmidti. A l’appui de cette opinion, admise par le Catalogue de Vienne, sauf en ce qui concerne les L, lentus et Schmidti Re en qui n'y sont réunis que dubitativement, (on ne sait trop pourquoi, car ils ne sont ni plus ni moins caractérisés que les autres), je vais passer rapidement en revue les différen- ces signalées par les auteurs primitifs, pour les six derniè- res. On verra qu’elles sont bien peu importantes et qu’elles se combinent insensiblement quand on passe d’une forme à l’autre. 9. lentus (1). — Nubilo afjinis, paulo minor, coleopteris brevibus dissimilis. Rostrum basi canaliculatum (2). Thorax longitudine duplo fere tatior, lateribus rotundatus, antice trans- versim impressus…. rugosus. Coleoptera ovato-globosa…. fe- moribus obtuse dentatis. — Carniolia. 10. chrysopterus, Ovatus. Rostro brevi, apice im- presso, obsolete carinato ; thorace transverso, anterius angus- tiori, lateribus vix ampliato, confertim rugoso-granulato..….. Ab affinibus lateribus thoracis fere rectis, elytris amplioribus prœæcipue distinctus. — Bannat, Hungariæ. 11. Hersbti. Ovatus..— Rostro antice impresso…, thorace brevissimo, antice paulo angustiore, lateribus nonnihil am- pliatus… elytris… striüsexterioribus non infra humerum con- nexis… obsequioso œqualis..… rostro apice paulo magis im- presso, thorace adhuc nonnihil breviore... fere unice distinc- tus. — Germania. 12. obsequiosus... Rostro breviter carinato, thorace brevi, antice non impresso.… Élytris striis 62 et 72 longe intra humerum arcuatim connexis. — Volhynia. 13. gibbus...Ovatus. Rostro non carinato, apice trian- gulariter obsoletius impresso ; thorace brevissimo, utrinque rotundato-ampliato... (antice paulo angustiore).. confertim ruguloso-punctato ; striis 54 et 74 in humerum arcuatim con- (1) Schœnherr n'ayant pas vu le type, je donne un extrait original de la description de Germar, Spec., p. 343. (2) Ce caractère n’est peut-être pas trés exact ; pourtant, la fosselte allougée du front se prolonge souvent en forme de sillon. La carène du rostre n’a rien de constant, (pas plus que celle du prothorax, qui est im- pressionné ou non en avant).Celui tiré du prolongement des stries exterues des élytres est variable, aussi bien que leur ponctuation. en ins ONU DENT PA MOn ER | do .— Brachydérides nouveaux. ........ ARS). de l’Abeille Entomologique 1869. — | Clédpr douveanes. en . 1 50 de la Société Suisse d'Entomologie, 1867- FAR 14874. — Coléopt. nouveaux......:.. LE D) dela Société de Belgique,1871.(Tychiides DOME AMEN Et DIS CRAN URSS 1 80 do 1891, Curculionides et Brenthides du Bengale dePIden te ere et 4 25 Opuscules ET CUT iERS {7 cahier, conte- _. nant la description de 154 espèces et de plu- sieurs genres nouveaux : Curculionides, Ptinides, _ Anthicides, Elatérides, Longicornes, ete. — avec KE tableau synoptique des Donacia de France. 1 50 Ÿ Notes entomologiques en Zig-Zag ; (contributions _ à la faune des Coléoptères de la France centrale. LU Description de Curculionides et de Brenthides _ inédits du musée de Calcutta ..... PUS ER EIRE RE ee 0) 7 Heme des Rhinomacérides..... ... LS 50 _— des Magdalinus... ..... ANA SR CR FT des PRYNODIdéSL TL, ALES 3 80 — . des Balaninidæ et Anthonomidæ.. 4 50 Le — + (supplément). EE» —. des Anisôrvuchus.-.." 0... 1 50 Insectes Coléoptères du Nord de e l'Afrique, 4er mémoire (Ténébrionides})................ Æ SU 2e mémoire (Curculionides}....... 3 ) Monographie des Cassipa de France, (extrait du aie broché Es asus lee ARE OS Lo A VENDRE Une Collection très importante de COLÉOPTÈRES D'EUROPE _ er CIRCA qui pourrait être divisée par familles. _ Une autre Collection de COLÉOPTÈRES DE FRANCE ET DE _ CORSE. ë Des Collections élémentaires de COLÉOPTÈRES et d'HÉMIPTÈRES à prix très réduit. Plusieurs Collections de CURCULIONIDES de différents prix, suivant leur importance. Envoi, sur demande, du Prix-courant de Coléoptères d'Europe et Circà, d'Hémiptères, de Curculionides exotiques Mai Mure ue liste de tous mes ob et à turelle, franco contre. timb es-poste de France, qui seront remhours co ma nde. Je Sr détermination us cousei A VENDRE A DES PRIX MODÉREÉS Envoi du (Catalogue sur demande, — SAdicaee M. BRAMSON, professeur au gymnase d’'Ekaterinos (Russie mérid.). SONTHONNAX, naturaliste, 9, rue Neuve, à Lyon. Ustensiles pour Entomologistes, Conchyologistes Botanistes. 1: We QUE Coléoptères, Lépidoptères, Coquilles, atc. Collections ornementales et d’études de tous les ordre ES en-Bôrse. Entomalogisches Org Éa sh >) y F und rauschés = 8e année, paraissant 1e Ler et le 15 de chaque mois. Prix : fr. 20 pour 3 mois. S'adresser aux Bureaux du journal Frankenstein | e Wagner, Leipzig Rec tui HENRI GUYON, 20, rue des Bourdonnais. PARIS, Fournisseur du Muséum d'histoire naturelle de Paris. SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D'INSECTES. Ustensiles pour la chasse et le rangement des Colle tions. Envoi franco du catalogue, sur demande. MES US E } Le à JOURNAL D'ENTOMOLOGIE LS Paraissant tous les mois CAS (Tous droits réserves) D, ren Au 25 Février CHATEAUROUX. TYPOGRAPHIE ET LITHOGRAPHIE L, BADEL LE FRELON, journal d'Entomologie, surtout descrip- tive, rédigé par M. DESBROCHERS DES Loces, parait tous le > mois. NES RE _ Abonnement annuel {12 livraisons), 6 francs. (Prix unique, franco, pour la France et pour l'Etrang: S'adresser à M. DesBrocHers DES LoGes, 23, rue Boisdenier, à Tours {Indre-et-Loire.) CA LRU Les livraisons ne se vendent pas séparément; néanmoins, il pourra être établi un tirage à part des travaux les plu importants. IR LE MR Les abonnements partent du 15 avril, et sont payables d'avance, en un mandat-poste ordinaire ou un manda carte. En conséquence, le journal ne sera envoyé qu'a | personnes ayant acquitté leur cotisation, exception aite pour celles qui ont un compte avec nous, où qui nous. auraient témoigné le désir de recevoir la quittance par la. poste, augmentée des frais ; mais il est toujours préfé # d'envoyer un mandat pour éviter les écritures multiples qu'entraine ce mode «le recouvrement. se AVIS FAO LL NET: 4 50 — 6à10 — 2 ne Celles consenties pour l’année entière ne paieront q le tiers de ces prix. i _ Le montant des annonces devra accompagner la note faire insérer. ce Il ne sera pas répondu aux demandes de renseignements, non accompagnées d'un timbre pour la réponse. — L'’em: ploi des Cartes-postales, avec réponse payée, est très com mode, pour cet usage, puisqu'elles ne coûtent que 0, pour toute PUNION PosTALE et peuvent servir, aussi, r. l'Etranger. " = 00 meïis.… L. ento simillimus.. rostro non carinato, apicé bre- viter et obsoletius impresso. — Hungaria. 15. Schmidti... Subovatus..…, rostro vix impresso, tho- race brevi, antice postice que subito angustato, lateribus valde rofundato-ampliato, supra carinato... L. lento dimidio fere major, magis oblongus, thorace lateribus magis rotundato- ampliato, supra carinato, ab illo diversus. — Bohemiæ Alpes. Je laisse à M. le docteur Stierlin la responsabilité des réunions opérées pour les L. amplipenniset laticollis Tourn., dont je ne connais pas les types. _ En résumé, le L. lentus se distingue des espèces voisi- nes par l’ensemble des caractères suivants: Rostre plus ou moins impressionné au sommet, faiblement caréné ou non ; prothorax très court, de forme variable, soit dilaté-arrondi dans son milieu latéral et rétréci assez fortement et subsi- nueusementenavantetenarrière,avec l’anglerentrantformé à la rencontre des élytres aigu, soit subhexagonal, parfois subanguleux latéralement: dans ce dernier cas, rétréci pres- que en ligne droite en avant et en arrière, avec les angles postérieurs presque droits ; toujours rugueusement gra- nulé; élytres plus ou moins globuleuses, le plus souvent très renflées, échancrées séparément à la base, (cette échancrure faisant ressortir des angles huméraux saillants en dessus) ; rarement presque tronquées à la base; dent des cuisses courtes et obtuses. Genre SEIDLITZIA N. G. Corps ovale, recouvert de petites écailles à reflet légère- ment métallique, avec de rares soiesassez courtes, dressées en séries le long du rostre et des élytres. Tête courte, convexe ; yeux latéraux, petits, un tant soit peu saillants, irrégulièrement arrondis. Rostre subcylindrique, légère- ment anguleux, une fois aussi long que large, sillonné lon- _ gitudinalement ; peu dilaté au sommet; scrobes apicales, sublinéaires, rapprochées en dessous. Antennes à scape n'atteignant pas tout à fait le niveau des yeux ; funicule nn à deux premiers articles presque d’égale longueur, le pre- mier plus renflé au sommet, 3-7 plus ou moins arrondis ; massue oblongue, bien détachée. Prothorax petit, subtrans- verse, à lobes oculaires distincts, sans vibrisses apparen- tes. Ecusson nul. Elytres ovales, convexes, échancrées en - semble à la base, à épaules tombantes ; ponctuées-striées, faiblement en dehors. Pattes allongées, cuisses peu ren- flées, tibias grèles, linéaires, dilatés seulement au sommet, dont l’angle interne est aigu ; tarses allongés, dépassant, en longueur, la moitié de celle des tibias: 2 article en triangle subtransverse, 3° à lobes peu divergents: crochets très écartés. Abdomen ayant les deux premiers segments subégaux en longueur, 2 à suture antérieure arquée, 3" et4° segments plus courts, pris ensemble, que le 2°, subé- gaux au b°, qui se termine en ogive ; leurs sutures assez peu marquées. Hanches antérieures contiguës, les intermé- diaires séparées par un intervalle étroit, les postérieures très écartées. La présence de lobes oculaires au prothorax, et la forme linéaire des tibias dilatés seulement au sommet en dedans et en dehors, rendent cette nouvelle coupe généri- que très reconnaissable. Je l’ai dédiée au savant auteur de Ia (( KAUNA BALTICA ), dont les travaux sur les Curculionides d'Europe ont contri- bué, pour unetrès large part, à une classification plus natu- relle de ces insectes, telle qu’elle est admiseaujourd'hui (1). S MAROCCANA Fairm. Soc. ent. Fr. 1868, 494 (Liophlœus). (1) M. Faust, dans un article publié, Deut. entom. Zeitsch. xxvir, 1883, sur le genre Catapionus, a donné un tableau présentant le classement des coupes génériques qui, d'après sa manière de voir, doivent former le groupe des CNEORHINIDES-DARYNOTIDES. Il Y comprend les genres Psalidium, Catapionus. Cneorhinus et Geonemus. Ce dernier genre qui ne com- prenait, jusqu'ici, qu’une seule forme spécifique assez polymorphe, vient de s'enrichir d’une espèce nouvelle découverte par M.Moraguès dansles Ba- léares : Caxdulatus Frm. Je me permettrai d’ajouter les caractères suivants à ceux indiqués par M. Fairmaire, Fr. soc. 1891, pour le distinguer du G. flabellipes : ©, forme beauconp plus allongée, soies du dessus évidemment plus longues, surtout sur la tête ; yeux à peine saillants, suballongés ; massue des antennes oblongue, subparalièle dans ses deux premiers tiers ; tous les articles du funicule manifestement plus longs que larges; prothorax à plis du dos plus ou moins écrasés ; interstries subcostiformes plus étroits que les stries qui sont à gros points presque carrés; tarsessensiblement plus allongés. Ê — 95 — — l’Abeille, Répert. x11, 1874, 199. — Barynotus maroceanus Db. {(olim), Tanger. Genre CTENOLOBUS. N. G. Forme générale des Barynotus, corps entièrement squa- meux. Tête courte; yeux latéraux, arrondis, non proémi- nents, un peu obliques. Rostre allongé, presque cylindri- que, à peine coudé, dans sa deuxième moitié, scrobes subterminales, obliquant vers le dessous des yeux, sans s'y réunir. Antennes allongées, peu épaisses ; scape n'’at- teignant pas tout à fait les yeux, subanguleux, en dedans, au sommet ; premier article du funicule plus allongé que chacun des suivants, 2-7 coniques ; massue oblongue. Prothorax dilaté d’arrière en avant, à lobes oculaires distincts, brièvement ciliés. Ecusson petit, peu distinct, enfoncé. Elytres oblongo-ovales, à peine plus larges que le prothorax, à la base, échancrées subanguleu- sement à celle-ci, grossièrement ponctuées-striées. Pattes médiocres; cuisses inermes, claviformes; tibias légèrement dilatés au sommet ; corbeilles légèrement caverneuses, densément squameuses; premier article des tarses pédon- culé à la base, troisième profondément entaillé, bilobé ; ongles libres. Hanches antérieures subcontiguës, munies, à la base, d’un tubercule oblong, distantes du bord antérieur du prosternum, les postérieures très écartées. Abdomen à deuxième segment plus court que le premier, presque égal, en longueur, aux troisième et quatrième réunis; le der- nier de la hauteur, à peu près, des deux précédents, arrondi au sommet. Le type de ce nouveau genre, par sa vestiture formée d’écailles bien séparées, rappelle les espèces du sous genre Lacordaireus. Il se raproche davantage des Seidlitzia de la même provenance, par la présence de lobes oculaires, qui, ici, sont munis d’une frange de poils courts simulant les vibrisses et par ses crochets libres. Le rostre est d’une forme analogue, encore plus allongé, convexe en dessus et non sillonné ; l’écusson est distinct, les séries de points des RAT Re, élytres profondes ; les sutures des segments abdominaux sont bien plus accusées. C. squAMIGER. — Long. 9 ; larg. 4,2 mill. — Noir, den- sément recouvert d’écailles nacrées, d’inégale largeur, plus larges, notamment, sur le milieu du prothorax. Tête con- vexe, notée, sur le front, d’une petite fossette. Rostre deux fois et demie plus long que large, presque droit latérale- ment, abstraction faite d’une faible dilatation près de la base et du sommet, non distinctement arqué, convexe en dessus, impressionné au bout, muni, en dessous et au som- met d'assez longs poils flavescents. Antennes noires, sauî la base du scape ferrugineuse, couvertes de poils subsqua- miformes avec des cils assez longs au sommet de leurs ar- ticles et d’autres beaucoup plus courts, dressés sur la mas_ sue qui égale presque, en longueur, les trois derniers arti- cles du funicule. Prothorax un peu moins long que large, élargi presque rectilinéairement, de la base aux deux tiers» plus brièvement rétréei de ce point au sommet, à angles postérieurs à peine obtus assez convexe, impressionné ; longitudinalement et marqué, de chaque côté, derides pro- fondes, irrégulières. Elytres plus longues que larges, fai- blement arquées latéralement, rétrécies après le milieu, subtronquées au sommet; points des stries peu rappro- chés ; intervalles à peine convexes, munis de quelques cils courts, courbés, visibles seulement à la partie postérieure. Pattes à tibias couverts d'une longue pubescence épaisse ; tarses densément spongieux ; crochets peu divergents. Dessous parcimonieusement squameux et pileux; dernier segment à gros points écartés. Maroc, un seul exemplaire, de ma collection. Genre BARYNOTUS GERM. INS. SPEC., p. 337. Schæœn. Curcul. dispos. meth., p. 164; Genera Cureul. I, p. 307, etc.— Bedel Faun. paris. 1883, p. 60. Faust. I. €. p. 83. — Seidlitz, Fauna baltica, 1890, p. 595, Le tableau suivant facilitera, je l'espère, la détermina- HER DES tion des espèces de ce genre, dont quelques-unes sont assez difficiles à distinguer et souvent mélangées dans les collec- tions. 1. Ecusson très développé, égalant, au moins, dans sa plus grande largeur, la cinquième partie de celle d’une élytre. — (Callosité de la base du prosternum munie, de chaque côté, d'un tubercule saillant qui la fait paraître comme bifurquée. 2 — Ecusson petit, souvent peu découvert. a) 2. Dessus uniformément ou presque uniformément cen- dré ou blanchâtre. MARGARITACEUS. Germ. — Dessus varié de brun et de cendré : une tache foncée, notamment, à l’extrémité de la suture des élytres, et une autre oblique, latérale, avant le sommet. V. MACULATUS Boh. 3. Elytres subovales ou oblongo-ovales, manifestement arquées latéralement et rétrécies subsinueusement et non brusquement vers les deux tiers posté- rieurs. 4 — Elytres présentant, dans leur ensemble, une forme sub- rectangulaire, droites latéralement dans leurs deux tiers antérieurs, brusquement rétrécies, ensuite, en forme de bouclier. (Callosité prosternale munie, de cha- que côté, d'un pelit tubercule arrondi. SGUTATUS sp. n. 4. Yeux légèrement mais distinctement saillants. (Cal- losité prosternale papilleuse, avec un tubercule lisse de chaque côté). VIRIDANUS Frm. — Yeux tout à fait effacés, continuant, sans interruption, la ligne oblique des joues. js) 9. Prothorax chargé, sur toute sa surface, de verrues plus ou moins distinctement ombiliquées. 8 — Prothorax simplement ponctué au milieu, à saillies ombiliquées sur les côtés. 6 6. Trois premiers intervalles des élytres, y compris le sutural, plans, les autres simplement convexes. = 08 = Tibias antérieurs garnis, intérieurement, d’une rangée de dents de scie très accusées, (Callosité prosternale papilleuse, obtusément arrondie). OBSCURUS F. — Interstries 3°, 5° et 7° des élytres élevés, même anté- rieurement. V. SCHOENHERRI Zett. — Interstries 3°, 5e et 7° plans sur le dos, convexes seule- ment postérieurement. 1: 7. Rostre nettement canaliculé d'un bout à l'autre. (Callosité prosternale papilleuse, à peine plus élevée laté- ralement. SQUAMOSUS Germ. — Canal du rostre plus ou moins interrompu, n'étant, mème, le plus souvent, représenté que par le prolon- sement raccourci de la fossette frontale. V. ILLÆSIROSTRIS Frim. 8. Interstries alternues costiformes, seuls garnis d’une trainée de soies raides. 9. — Tous les interstries simplement convexes et sétigères. (Callosité prosternale munie, de chaque côté, d’un petit tubercule lisse). UMBILICATUS Duf. 9. Rostre muni de cinq sillons peu profonds; 5° inters- trie (1) élevé, interrompu antérieurement, par la cal- losité obtuse infra-humérale, avec laquelle elle se confond ; base à rebord presque nul ou très inter- rompu. 10. — Rostre largement et profondément creusé au milieu, creusé au-devant des yeux d’un autre sillon peu profond et étroit, raccourci, parfois bifurqué ; 3° et 5° interstries costiformes, atteignant le rebord basal, qui est très relevé. (Callosité prostérnale obtuse, avec quelques petits tubercules inégaur). SABULOSUS O1. 10. Prothorax à tubercules écrasés sur le milieu du disque, faiblement ombiliqués. Interstries alternes obtusément et peu fortement élevés. Derniers articles du funicule preque aussi longs que larges, peu (4) Y compris l'intervalle sutural. "oh noueux. (Callosité prosternale papilleuse, avec une impression transversale). ELEVATUS Marsh, — Prothorax à tubercules ombiliqués, saillants. Inters- tries alternes en côtes prononcées. Trois derniers articles du funicule des antennes arrondis transver- salement. (Callosité prosternile garnie de petits tuber- cules luisants). ALTERNANS Boh. 1. Barynotus margaritaceus. Germ. Ins. sp. 340. FAIRMAIREI Tourn. pet. nouv. If, 10. Var. MACULATUS Boh. Sch. VI 248. Alpes françaises et piémontaises. La localité : Douai qui figure à l’épingle d’un exemplaire S de ma collection donné par M. de Léséleuc, est vraisemblablement inexacte. 2. B. obscurus F. Syst. ent. 150. Toute l'Europe, surtout boréale et médiane. 3. B. Squamosus Germ. Ins. sp. 340. Pyrénées, Mont- Dore, (Auvergne). Deux exemplaires de l’ancienne collec- tion Javet sont étiquetés : Ecosse, Angleterre, {(d. Darwin). Var. Schœnherri Zett. Pyrénées-Orientales, Écosse {ancienne collection Javet) : Suède. Var. ILLÆSIROSTRIS Fairm. Desb. Mitt. Sch. ent. Ges. 1871, p. 373. Pyrénées, Mont-Dore. 4. B. viridanus Fairm. Fr. soc. 1856, p. 538. Auronu- bilus Frm. Pyrénées. 5. B. umBizicaTus Duf. Hautes-Pyrénées, Pyrénées- Orientales. 6. B. alternans Bohimn. squalidus Gvyll. Suisse, Jura, Mont-Dore, {ma collection). 7. B. seutatus n. sp.-Long. 9; larg. 4 mill. — Oblong, assez large, noir, recouvert d’une couche de très petites écailles grisâtres, antennes et tarses d’un rouge brun. Tête de forme subconique, les yeux étant tout à fait ellacés ; front légèrement déprimé. Rostre nettement 5-sillonné, le sillon médian plus large, les intervalles distinctement carénés; un peu plus long que large, élargi à la base et au — 100 — sommet, épaissi, en dessous, dans sa deuxième moitié. Antennes à deux premiers articles du funicule allongés, subégaux, 3 et 4 subconiques, celui-ci à peine plus long que large; 3-7 subarrondis, le dernier plus large; massue ovale. Prothorar assez court, à angles postérieurs un peu obtus, chargé, sur toute sa surface, de tubercules saillants, réunis par place, peu distinctement ombiliqués ; à sillon médian obsolète, interrompu; sans trace de striole latérale. Ecusson très court, presque en demi-cercle. Elytres subdé- primés à la base, d'aspect subrectangulaire, à peine élargies subrectilinéairement de la base aux deux tiers, arrondies à ce point, puis brusquement resserrées avant le sommet et assez longuement prolongées en pointe ; garnies, sur les intervalles alternes, de courtes soies, peu nombreuses ; stries impressionnées de gros points, surtout en dehors; une côte lisse, en dedans de la 3 strie, saillante seulement, dans la première moitié; une autre, en dehors de la 6e strie, presque entière, aboutissant, antérieurement, à la callosité -infrà-humérale qui occupe le premier quart antérieur, et où se réunit, aussi, une troisième côte latérale. Pattes assez longues; tibias antérieurs indistinctement denticulés inté- rieurement, à poils spinuliformes plus dressés extérieure- ment. Abdomen fortement ridé, très finement pubescent, à segments 3 et 4 déprimeés. Facilement reconnaissable au contour nettement scuti- forme des élytres; diffère, en outre, (pour ne parler que des espèces à rostre 5-sillonné), du B. elevatus, par les sillons du rostre très accusés et séparés par des carènes tranchantes, par l'épistome largement échancré en demi- cercle, laissant à découvert un labre convexe; par le dernier article du funicule des antennes évidemment arrondi transversalement ; par les tubercules du prothorax très accusés sur toute sa surface ; par la forme de l’écusson ; par la brièveté des soies des élytres ; du B. alternans, par ces mêmes caractères; par ses tibias antérieurs tout à fait droits, munis, en dedans, de dents obsolètes, tandis qu'ils — 101 — sont nettement dentés chez l’autre espèce; par la forte saillie de la carène dorsale, postérieurement. Finlande. Un exemplaire © de ma collection. 8. B. elevatus Marsh. Ent. brit. 306., Steph. Brit. ent. 1, p. 111, 2:.— Bedel, Faun. Paris, 218.— BOHEMANNI Gyll. Faun. suec. 1v. 611, 25-26, mærens. Thoms. skand. Col. vir, 129. Divers auteurs rapportent cette espèce au Curculio mœ- rens Fab. La courte diagnose de Fabricius, que je reproduis ici, est tout à fait nulle et peut s'appliquer à n'importe quel autre curculionide: « Supra fusco-cinereus, subtus niger, rostro subsulcato. » (Syst. Elat. 11, 1, 523.) 11 n’y a donc à en tenir aucun compte. Europe médiane et boréale : Embrun, Mâcon, Suède, Angleterre, Portugal (Sec. Schœnherr). 9.B. alternans Boh. Sch. 11, 510. — squalidus GyIL. Sch 11, 311. France montagneuse, Jura, Mont-Dore, (ma collection, Suisse, (Reculet), Styrie, etc.). 10. B. umbilicatus Duf. Lin. Bord. 51. — auronu- bilus Fairm. Soc. Fr. 1856, 339. Cette espèce est très variable de coloration : elle passe du gris cendré ou ferrugineux au vert pâle avec un léger reflet métallique ; parfois, on remarque quelques taches plus foncées sur les élytres. Pyrénées françaises. | 11. B. sabulosus O1. Ent. v. 83, 347 — Bedel, Faune, p. 60. — pyræneus, C. Bris. Cat. Gren. 11, 186. Pyrénées. Le catalogue de Marseul, dernière édition, mentionne un Barynotus hungaricus Tournier, sans citer l'ouvrage où cette espèce aurait été décrite et le catalogue de Vienne re- produit cette indication avec la mème lacune. Cette espêce m'est restée inconnue. — 102 — Genre PSEUDOBARYNOTUS \. G. Corps oblong, assez allongé, subdéprimé en dessus, re- couvert d’une squamosité piliforme. Tête courte, presque aussi large que le prothorax ; front très convexe, séparé du rostre par une impression transversale ; yeux très écartés, subarrondis, non saillants. Rostre peu allongé, convexe en dessus, obsolètement caréné au milieu, non distinctement impressionné au sommet ; scrobes obliques, n'atteignant pas les yeux. Antennes à scape atteignant le milieu de ceux-ci ; funicule à premier article très allongé, presque égal aux 2° et 3° réunis; massue allongée, sublinéaire. Prothorax presque en carré transverse, à lobes oculaires distincts. Elytres échancrées ensemble à la base, à angles huméraux un peu saillants ; un peu avancées en dessous, au sommet, ponctuées-striées. Ecusson petit, subtriangu- laire. / attes médiocres ; tibias antérieurs droits, arrondis au sommet ; tarses très allongés; deux premiers articles triangulaires, 3° à lobes assez étroits ; crochets très écar- tés. Abdomen à premier segment un peu plus long que 2; 9° et 4° égalant, pris ensemble, à peu près la hauteur du o°; sutures déprimées. P. zarTiceps Db. An. Fr. soc. 1874, bull. 226. Long. 9 ; larg. 4 mill. — Oblong-subelliptique, légèrement déprime en dessus, noir, avec les antennes, les tibias et les tarses rougeatres, recouvert de poils subsquamiformes d’un gris roussatre, avec des macules blanchâtres, de poils plus épais, notamment entre les yeux, sur les côtés du prothorax, le long des stries, et sur les côtés des élytres, où elles forment une bande dentée en dedans. Tête grosse, à peu près de la largeur du prethorax, très convexe, à front marqué d'une strie ; yeux latéraux, un peu obliques, non saillants, sub- arrondis. Rostre seulement un peu plus long que la tête, épais, élargi sur le sommet, ruguleux. Antennes oblongues, à articles du funicule assez grèles, les quatre premiers décroissant successivement en longueur; massue guère plus épaisse que les articles précédents, à peine rétrécie à — 103 — la base, trois fois plus longue que large, à côtés presque parallèles dans ses deux premiers tiers. Prothorax très court, légèrement arqué latéralement, faiblement, non brusquement rétréci en arrière, marqué sur les côtés, de deux ou trois impressions obsolètes. Elytres échancrées ensemble à la base, d’où l’angle huméral légèrement saillant en-dessus, à peine plus larges que le prothorax, faiblement arquées latéralement, assez finement ponctuées-striées, avec les intervelles larges et plans, sauf les deux externes ; quelques poils peu visibles vers le sommet. Pattes allon- gées ; tibias postérieurs munis, à leur sommet interne, de deux petits éperons rapprochés, égaux; tous sans dilata- tion marquée au sommet. Dessous recouvert de poils squameux, flavescents, densément ponctué, peu profnndé- ment. Cette espèce remarquable se trouvait parmi les doubles indéterminés de la collection Gougelet, provenant des chasses faites par Stableau, dans les Pyrénées. L’exemplaire porte encore à l'épingle la mention : « Barynotus... Pyr. » de la main de Gougelet. Sa préparation était identiquement la même que celle adoptée par Stableau pour les insectes recueillis par lui dans la même région, et j'ai tout lieu de supposer que la patrie indiquée est exacte, bien que cette espèce semble ne figurer dans aucune autre collection, parisienne et malgré le signe dubitatif dont le cata- logue de Vienne fait précéder cette indication de pro- venance. Tableau des CNEORHIDES-BARYNOTIDES. HEYDENONYMUS Db. Op, I. p.8. 1. amplicollis Boh. V. 867. Seidlitzi Db.1c. p. 8. Portugal. LEPTOLEPURUS Db. An. Fr. soc. 1872, p. 425. Bedel Faun. Par., 1890, p. 593. Seïdl. Faun. balt. 1 meridionalis Duval Gen. p. 14. Fr. m. Sic. Alg. (Cneorhinus). 19 CO CSS 10 — 104 — siculus Rott. Berl. 1871, p. 228. (Cneorhinus). Olivieri Db. An. Fr. Soc., 1872, p. 425. globulatus Frm. Rev. z0ol 1873, p. 344. (Rhinognathus). 8. 4. CNEORHINUS. barcelonicus Herbst. Esp. Port. var. inoccuus Fab. Syst. elat. Il. p. 512. var ? argentatus, Perris, An. Fr. soc. 1864, p. 295. argentifer (Mars). $. 4. LACORDAIREUS DD. Trelinus (Jek.) Bedel Faun. Paris, p. 93. tingitanus Db. Mitt. Schw. ent. Gesells. 1871, p. 372 Maroc, Espagne. ? prodiguus F. Ent. syst. Sup. p. 170. ludificator Gyll. Sch. IT, p. 526. Esp Port. ? hispanus Hbst. Ka. p. 741. Bellieri Bris. An. Fr. Soc. 1869,597. Pyr. Heydeni Tourn. 1. c., 142. Port. Martini Frm An. Soc. Gr. 1880, 342. v. grandis Stierl. Sch.M. 1887,398. S. {+ ATTACTAGENUS, Tourn. pyriformis Boh. Sch. [. 528. Esp. Port. Maroc. var. lateralis Graëlls. Esp. dispar Graëlls, Mém. Map. Geol. 1858, p. 116 Esp. Port. meleagris Graëlls, 1. ec. p. 117. Graëllsi: CG. Bris. An. Fr. Soc. 1806, p. 387. v. Paulinoi Stierl. Port cordubensis Kirsch. Heyd. Span. prit. Esp. escorialensis Db. Op. I. p. 36. hispanicus Db. Mitt. Schw. ent. Gesells. 1871, p. 349. Esp. Port. v. o-carinatus Db. Op. I. p. 1. v. sulcifrons Db.1. c. p. 35. hypocyaneus. Boh. Sch. gen. V. p. 529, Esp. Port. 19 D = — 105 — spinipes Pérèz-Arcas, An. hist. Madr. 1872, p. 112. Esp. tumidus Db. An. Fr. Soc. 1874, CXCVII. Esp. cordicollis Db. le Frelon, 1891, p.75. Port. angustus Db Op. ent. I. p. 36. Port. exaratus Marsh. Ent p. 302. Eur. bor, méd. tarsalis Tourn 1. c. 147. Esp. Diecki Tourn.l. © 148. Esp. carinirostris Boh. Sch. V p. 863. Esp. Port. gypsiventer Graëlls. Mém. Map. Geol, 1858, 80. Baulnyi c.Bris. An. Fr. Soc. 1866, p. 389. oxyops Db. op. I, p.35. albinus Boh. Sch. I, p. 531. Russie. s. g. PxiLopEenoN Steph. Brit. ent. 125. DacryLoranus Tourn. p. 192. etc. globatus Hbst. Arch. p. 83. Latr. Hist. nat. p.175 (Brachyrhinus). Eur. Afr. bor. plagiatus Schall. Act. I, 284. geminatus Lin. Syst. nat. Gmel. I, IV. v. parapleurus Marsh. Ent. brit. p. 395. albicans Boh. Sch. I, p. 530. setarius Fairm. Fr. soc. 1867, p. 408. andalusicus Tourn., p. 135. var ? vicinus Db. op. L. p. 35. Esp. Port. var ? maroccanus Tourn. p. 136. Tanger. var. tristis Stierl. Sch. M. 1888, 16. Esp. LIOPHLOEUS Germ. Sch. Il, p. 302. Paulinoi Db. op. [, p. 34. Port. pulverulentus Gyll. Sch. VI 239. France, Pyr. var. sulcatulus Db. Le Frelon. 1894; p:"89. tessellatus Müll. Bonsd. Curcul., Il, 38. nubilus F. Syst. EL. IL, p.538. Europe. v. geminatus Boh. Sch. VI 238. v. aquisgranensis Forst. Rheinl. maurus Marsh. 316. opacus Chevr. Cat. Gren. 100. v. ophthalmicus Stierl. 83. v. cyanescens Fairm. Fr. soc, 1859, 57. (4 CS L© g — 106 — Heydeni Stierl. 85 v. atricornis Db. Sch. M. 1871, 353, etc., etc: nubicolosus Schœnh. II, 304. Kirschi Tourn. Soc. Belg, 1874, 115. lentus Germ. Insp. sp. p. 343. Herbsti Gyll. Sch. Il. p. 305. Kiesenwetteri Tourn. Stierl. 85. v. chrysopterus Boh. Sch VI 237. v. Schmidti Boh. 1. c. 242. v. ovipennis Fairm. An. soc. Fr. 1858, 378. BARYNOTUS Germ. margaritaceus Germ. Ins. sp. 340. Fairmairei Tourn. Pet. nouv. 2.10. v. maculatus Boh Sch. VI 248. obscurus F. Syst. ent. 150 squamosus Germ. Ins. sp. 340. v. Schœænherri Zett Ins. 187. v. illæsirostris Fairm.,an, Fr.soc. 1859, 58. viridanus Fairm. Fr. soc. 1856, 538. elevatus Marsh. 306. mærens Thoms.Skand. VIT. 120. umbilicatus Duf. Soc. Lin. Bord. 51. Fire auronubilus KFairm. An. Soc. 1856, 539. scutatus Db. Le Frelon, 1892, p. 99. alternans Boh. Sch. IT, 310. squalidus Boh. Sch. 1. €. 311. sabulosus OI. V. 83, 347. Bedel Faun. par. 60. pyrenæus C. Bris. Cat. Gren. : Fr. mont. Perse, Russie. Autr. AIl. bor. Isère. Alpes. Europe. Pyr. Suède, Angl. Laponie, Ecosse. Pyr. Auvergne. Pyrénées. Eur. méd. bor. Pyrén. Finlande. Gren. 186. CTENOLOBUS Db. Le Frelon, 1892. p. 95. squamifer. Db. Le Frelon, 1892, p. 95. SEIDLITZIA Db. Le Frelon, 1892, p. 96. maroecana Fairm.An. Fr. soc. 1868, 49%. [Liophlœus). PSEUDOBARYNOTUS Db. Le Frelon, 1892: p. 102. laticeps Db. An. Fr, soc., 1874, 198. Le Frelon, 1892, p.102: — 107 — N.-B. — Le tableau des genres, tel qu’il est indiqué p. 52-53, doit être modifié, ainsi, par suite d’une omission : — Lobes du prothorax distincts. 6 6 Ecusson petit, mais distinct; élytres dépourvues de séries de soies Dee tibias et tarses épais. CTENOLOBUS \. G. — Ecusson tout à fait indistinct; élytres munies, le long des interstries, de fines et courtes"soies dressées, très visibles ; tibias et tarses grèles. SEIDLITZIA. DIAGNOSES D'ESPÈCES INÉDITES du Genre APION. 4. APION FALLACIOSUM. ©. Long. 3,2; lat. 1,2 mill. — Oblongum, fuscum, dense albido-pubescens. Caput sub- quadratum, oculis paulo prominentibus. Rostrum a latere cylindricum, capite fere duplo longius, utrinque basi dentatum. Antenræ vix pubescentes, graciles, articulis funiculi ultimis subtransversis. Prothorax subtransversim quadratus. Elytra striis subsulcatis, interstitiis angustis, suhcostatis, subseriatim pilosis. Très voisin de l'A. decolor Db., le rostre est de un quart plus long que chez l'A. decolor 9, les yeux sont plus sail- lants, le prothorax est moins allongé; la pubescence des élytres, moins soulevée, est disposée en séries longitudi- nales moins apparentes; et surtout les antennes sont à peine pubescentes et autrement conformées. Algérie (ma collection). 2. APION. TURKESTANICUM. ©. Long. 3,2; lat. 1,2. — Oblongo-ovatum, cinereo-pubescens, nigrum, elytris sub- cyaneis, antennis pedibusque piceis. Caput indistincte punctatum, latius, oculis oblique depressis. Rostrum capite thorace que simul sumptis subæquale, subecylindri- cum, modice arcuatum, ecrebre punctatum, subopacum. Antennæ tenues, ante medium insertæ, vix pubescentes, articulo funiculi secundo crassiore, cæteris sublinearibus, clava auguste oblonga. Prothorax subquadratus, basi foveolatus, sat crebre minus profunde punctatus. Elytra — 108 — modice striato-punctata, interstitiis subconvexis, subtiliter coriaceis. Pedes tenuiter albo-subsquamosi. Le S a les yeux un peu saillants et le rostre légèrement atténué au bout, de un tiers plus court; le front distincte- ment ponctué. Turkestan. : 3. APION REITTERI. Long. 2,2; lat. 1,2 mill. — Nigrum, viridi-plumbeum, dense albido-pubescens. Caput subqua- dratum , fronte leviter impressa, oculis parum promi- nulis.Rostrum capite thoraceque paulo brevius, arcuatum, subecylindricum, punetatum. Antennæ ad tertiam rostri partem insertæ, graciles, tenuissime pilosæ, articulis ultimais funiculi subrotundatis, clava augusta,acuminata.Prothorax transversus, antice constrictus, tenuiter punctatus. Elytra breviora, postice ampliora, sulcato-punctata, interstitiis planis, subcoriaceis. Pedes graciles. Très voisin de l'A. lanuginosum, dont il a la pubescence touffue ; il en diffère, notamment, par le rostre ©, bien plus court et plus épais, par la gracilité des pattes, surtout par les cuisses très peu claviformes. Je le dédie à M. Reitter, de qui j'en ai reçu plusieurs exemplaires. Margelan. 4. APION SORICINUM. Long. 2,2 m.; lat. 1,2 mill — Ovatum, nigrum, antennis pedibusque piceis, dense albido- pubescens. Caput magnum, oculis majoribus, vix promi- nulis, fronte subconvexa. Rostrum capite thorace que simul sumptis paulo brevius, modice arcuatum, dense punctatum ac pilosum, medio paulo crassius. Antennæ ad tertiam rostri partem insertæ, sat graciles, articulis ultimi funiculi subrotundatis, clava elleptica, acuminata. Prothorax brevis, antice constrictus, sat crebre punctatus, basi obsolete foveolatus. Elytra convexa, breviora, striato- punctata, interstitiis convexis, subtiliter coriaceis. Tarsi augusti. Turkestan (M. Reitter). it La: épit- 52 El F at ; j : st Le Re av BUREAU : pu JOURNAL 'N gi — ‘Le: premier chiffre indiqr indique le nombre des genres, le _ 2 celui des espèces, le 3° celui-des exemplaires. — Cette collection est en très bon état de conservation. Elle se recommande, en outre, par la très grande quantité de raretés qu'elle renferme et par le F' : complet. — Nous nous tenons à la disposition des amateurs pour - leur fournir, préalablement, tous les renseignements désirables, _ mais nous ne ferons l'expédition des lots Qu'APRÈS PAIEMENT OÙ grand nombre de GENRES formant une sorte de GENERA presque $ Le Les RO CAS un LE 8. 9, ï 12. 42 14. 16. LP 1S LP 20. La Collection entière. CONTRE REMBOURSEMENT. Cicindélides - Carabides. 125-700-1340. 375 fr. Hydrocanthares (Dytiscidés, Gyrinides). — 18-152-288 48 fr. Hydrocanthares FETE per — 26-188-280. Suit Brachélytres, — 135 - 500 - - 1100. 188 fr. _ Paussides , Clavigérides, Bryaxides, Scydmænides.— 23-80-125. 52 fr. Clavicornes. — 180-640-1240 165 fr. Pectinicornes, Lamellicornes — 69-210-500 128 fr. Sternoxes - Buprestides. — . 18-10-1925 - 63 fr, Sternoxes-Elatérides. — :0- 125-235. 62 fr. _ Malacodermes. — 45-152-295, 62 fr. Térédiles. — 50-110-225. 47 fr. Ténébrionides. — 125-300-4925. 165 fr. Vésicants. — 25-60-125. 32 fr. Curculionides. — 152-610- 320: 248 fr. Xylophsges. — 13-65-120. 7 28 fr. Une collection nombreuse et bien déterminée du genre APION. — 111 esp., 400 ex. 59 fr. Anthribides. — Brucnines. — : 12-68-135. 36 fr. Longicornes. — 65-227-350. ; 150 fr. Phytophages. — 65 402-710. 160 fr. Erotylides - Endomychides - Coccinellides. — 45-90-160. 28 fr. 1.800! Une autre Collection moins mn portante à prix très réduit. Cicindelides Carabides. 400 esp., 800 ex. 450 fr. — Hydrocanth. — Dyrisc. 6vrix. PALHICORNES, 170 esp., 200 60 fr. Hraohélttros — 400 esp., 650 exompl. 100 fr. Paussides, Bryaxines, Scypm. 50 esp. 80 ex 30 fr. Clavicornes. — 375 esp., exempl. 80 fr. Pectinicornes - Lammel/icor- nes, — 200 esp. 350 exempl. 60 fr. en Mon — 55 esp., 7 38 fr. Mano (Élaterides-Pnenem). — 75 esp., 140 ex. 35 fr. Malacodermes. — 90 esp., 170 exempl. 35 fr. Térédiles.— 80 esp., 120 ex. 30 fr. Ténébrionides. — 190 esp. 280 exempl. 55 fr. . Vésicants. — 48 esp., 80 ex. 20 fr. Gurculionides. — 400 esp., 800 exempl. 145 fr. Xylophages. — 50 esp., 80 exempl. 18 fr, Anthribides, BRUCHIDES. — 45 esp. 65 ex. 25 fr. Longicornes. — 1710 esp., 280 exempl. 85 fr. Phytophages, — 280 esp., 400 exempl. 78 fr. Erotylides, CocciNELLIpes, ete., 10-125. 18 ÎT: Une collection d'Hémiptères très exactement nommée : 380 esp. 800 exempl. 160 fr. Modo, ni Le CT: d’ Madagascar ! turelle , Fu s mes che 190 : timbes-poste de France, qui seront remboursés lors commande. Je garantis détermination exacte, couserva! FR prix modérés, mode d'envoi absolument sûr. A VENDRE A DES PRIX MODÉRÉS Envoi du Catalogue sur demande. — Satan à M. BRAMSON, professeur au gymnase Ekaterinoslaw (Russie mérid.). SONTHONNAX, naturaliste, 9, rue Neuve, à Lyon. à Ustensiles pour Entomologistes, Conchyologistes et Botanistes. QE Coléoptères, Lépidoptères, Coquilles, otc. SE Collections ornementales et d’études de tous les ordres: P. 103, 2° $, 9° ligne — au lieu de: dans aucune autre collec- tion, écrivez : dans aucune collection. mais Li Te de Hydrac AT LM à N. Br = Le remier chifiré indiqu indique Je, nombre des genres, le de 2° celui des espèces, le 3° celui des exemp aires. — Cette collection est en très bon état de conservation. Elle'se recommandé, en outre, par la très grande quantité de raretés qu’elle renferme et par. le grand, nombre de GENRES formant-une sorte de GENERA presque complet. — Nous nous tenons à la disposition des amateurs pour leur He réalablement, tous les renseignements désirables, pi ferons l'expédition des lots QU'APRÈS PAIEMENT ou } CONTRE Sn He Ù Hydrocanthares _ Paussides, à \La Collection D pe. nous Cicindélides: Carabides . — 125- : 7100-1340 375 fr. ( Dytiscides , Gyrinides).— 18-152-288 48 fr. thares ( Palpicornes). —18$- 280. 5 fr. Brac lytrés. 135 - 4 = 1100, ; gs * "488 fr. CGlavigérides, Bryaxides, Scydmænides. — 23-80-125. 52 fr. Clavicornes. — 180-640-1240 Fes 165 fr. Pectinicornes , Lamellicornes. — 69-210-500 128 fr. Sternoxes Buprestides.— 18-70-125 63 fr. Sternoxes - Elatérides. — 0- 125-235. 62 fr. Malacodermes. — 45- Lee He 2 fr Térédiles. — 50-110-225. 47 fr. Ténébrionides, — 125-300-4925. 165 fr. Vésicants. — ?25-60-125. 32 fr. Gurculionides. — 152-610- m2 1820 ss ir ae 4 Bfr. Xylophages. — 13-65-120, 28. fr. Une. : collection nombreuse et bien déterminée du genre APION. — LP esp., 400 ex. 59 fr. Abies — = BrücHDEs. — 12-68-135. 36 fr. Longicornes. — 65-227-350, 150 fr. Phytophages. — 65-402-710. se 160 fr. Erptylides - Endomychides - Goccinelldes — Le 90-160. t RS ESA e ..28 fr. 1.800" EUR OLLEGTION DE COLEO NPIGRES SDEURE Une autre Collection moins im- "% ÿ portante à prix très réduit. ‘ 21. Cicindelides Cal — 400 esp., 800 ex.’ (450 fr. 2?, Hydrocanth. — Dyrisc. GyrIN. # PALHICORNES, 170 esp., 200 60 fr. 23, Bab rires — 400 esp., 650 exompl. 100 fr. 24. Paussides, BRyAxIDES, Soypm. 50 esp. 80 ex. 80 fr. 25. Clavicornes. — 375 esp., 600 exempl. x 80 fr. 26. Pectinicornes - Lammellicor - _nes. — 200 esp. 350 exempl. « 60 fr. 21. Sternoxes (Buprestides). — 55 | . eSp., 75 ex. 38 fr. 28. Sternoxes (Elaterides-Eucnem). .. — 15 esp., 140 ex. 35 fr 0 29. Malacodermes. — 90 esp., 170 exempl. 35 fr. 30. Térédiles. — 80 esp., 120 AT ï 30 31, Ténébrionides. — 190 esp., “es : 280-exemplr."; 1 7 NT 327 Vésicants. — 48 esp., 80 6x. 4 20 V ho 33. Ésrettioddes! — 400 eSp:, : + ‘800 exempl. 145 fr. 34. Xylophages. — 50 esp. , 80 exempl. 48 fr. 3°. Anthirides, BRUCHIDES. — ‘45 * * esp. 65 ex. 25 fr. 36, Longicornes. — 170! esp., 280 exempl. 85 fr. 31. Phytophages, — 280 esp., 20 exempl. 78 38. Erotylides, COCCINELLIDES, des É 10-125. # l:49 418 ÎE. 39. Une collection d’Hémiptères +,# très, exactement nommee : 380 esp. 800 exempl. 160 fr. SC | Qi" turelle ;“frânéo. contre | Éd de France, qui s on, ‘remboursés OrS commande. Je garantis détermination exacte, CO! : parfaite, prix modéré an ou ed nvoi absoluraént-sûr. F. SIKORA, A Annamarivo, Mans asc: n vid Marseille. A VENDRE A DES PRIX" MODÉRÉS ua Va Me à Envoi. du Catalogue sur. demande. — dre ; M:.BRAMSON, professeur au gymnase d'Ekaterinosk W. s ‘(Russie mérid. > | FE ave HÉRS DIES |? LR ERNEST EQN 4 2 # . PURE SONTHONNAX, naturaliste, 9, rue Neuve, à Byone" “Ustensiles pour Entomologistes; Conchyalogistes et : -. Bôtanistes. | | Hire Goléoptères, Lépidoptères, Coquilles, otc. ee Collections ornementales et d’études de tous les ordres. Ÿ Les on 20, rue des D TonbUE PARIS, Fournisseur du Muséum d'histoire naturelle de Paris. SPÉCIALITÉ DE BOITES POUR COLLECTIONS D'INSECTES. Ustensiles pour la chasse et le rangement des Collec- ï tions. j DATE Favoi franco du PRRR sur, démande, Mer D DA RUE REVUE. DES SCIENCES NATURELLES DE L OUEST. ADS LE ARE RU 2 Féralesant à Paris ous TA tros MOIS Due À GéoLocie, MINÉRALOGIR, PAÉÉONTOLOGIE, BOTANIQUE, ZooLoëie, ANTHROPOLOGIE, EMBRYOLOGIE, TÉRATOLOGIE. AS Rédaction et. Administration : ‘14, Boulevard Saint-Germain, PARIS: Imprimerie duc _« FRELON: » | L'HADEL. a | CHATEAUROUX UNDRE) | Étiquettes pour Collections, Catalogues Ro Grtas de visite, etes" pepe. * ua HE Prix très modérés. Le CR 2 $ É TR 3 9088 01268 4486