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THE AMERICAN MUSEUM
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NATURAL HISTORY

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JUAN MANUEL EATOMLUIE DES DENCRIPTE

EXCLUSIVEMENT CONSACRÉ

À l'étude des COLFOPIÈRES d'Europe et des Pays voisins
: AZ Numéros par au
(Les Abonnements partent du 1°* numéro de chaque série)
SEIZIÈME SÉRIE

France, Corse et Algérie “7 fr. 530 — Union Postale 8 fr.

J. DESBROCHERS DES LOGES
_à TOURS (Indre-et-Loire)
Directeur- Rédacteur

(Tous droits réservés)
-

7 Mars 1908

ES. CHATEAUROUX
TYPOGRAPHIE ET LITHOGRAPHIE BADEL

MURS AU VEN A

Sommaire, au N° 1

4
BRIEE NT,

‘Faunule des Coléoptères de la France et de la Corse.

CurcuLioNIDES de la tribu des ATrÉLABIDES et des

RHINOMACÉRIDES ! 42/2024 NPA VON Dre de 1-12

. Le FRELGN, tout spécialement consacré à la publication de
monographies et de tableaux synoptiques de CoLÉOPTÈRES
D'Europe ET CiRcA, a fait paraître jusqu'à ce jour : Cassipes de
France, Cossypnibes et 14 Monographies de CURCULIONIDES
d'Europe et CGircà, et décrit plus de 400 espèces nouvelles.

A partir de la 7° série, a commencé la publication, par
famille, d'une Faunule des CoréoPprÈRes de la France et de la
Corse, dont la détermination est rendue facile par un système
de doubles-tableaux synoptiques contrariés : MEeLarnæ. OEDEME-
RIDÆ, PYTHIDÆ, ANTHICIVÆ, SERROPALPIDÆ, CISTELIDÆ, TENE-
BRIONIDÆ, CARABIDÆ, CURCULIONIDES, etc.

Le Prix de l'abonnement, PAYABLE D'AVANCE, est de 7 fr. 50
pour la France, 8 Francs pour l’Union postale. (Ayouter 0.35
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distribution du numéro 12. Les numéros parus, dans l’inter-
valle, seront adressés aux nouveaux souscripteurs. Nous pou-
vons encore disposer de toutes les années parues, au prix
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du FRELON aux abonnés nouveaux, nous consentons à leur céder
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naires ou autres intermédiaires. Nous adresserions les numéros

directement, à leurs correspondants, s'ils en font la demande,
, 2. 4

et les aviserions directement, dans ce cas, du moment où ils
devraient renouveler l'abonnement. — Un auméro; sur papier
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centyie de CurCULIONIDES d'Europe et circà : 4° à UNE REMISE DE
tique SOIT LE CHIFFRE DES COMMANDES, sur le prix de
nos Calalogues de Coléoptères d'Europe, (exclus les lots et les
istes à prix déjà réduits). |

N.B. — Toute demande de renseignements doit ètre accom-
oagnée d'un timbre ou d'une carte-postale pour la réponse.

(1)

Faunule des COLÉOPTÉRES DE LA FRANCE
et de la CORSE

Curculionides de la Tribu des ATTÉLABIDES et des
RHINOMACÉRIDES.

Par J.DESBROCHERS DES LuGeEs.
21-88 9806 Grue /a

Tribu des ATTÉLABIDES.

Mandibules courtes, en forme de tenailles, denticu-
lées au sommet. Tête plus longue ou beaucoup plus lon-
gue que large ; yéux dépassant ou non le niveau latéral
des joues, saillants ou non, toujours très distants du bord
antérieur du Prothorax. Rostre épais, assez court, élargi
en devant, à scrobes supérieures, profondes, fovéiformes.
Antennes minces, droites, insérées après le milieu du
Rostre ; funicule de 6 ou de 7 articles ; massue compacte
ou faiblement articulée. Prothorax dépourvu de lobes
oculaires. Elytres de forme carrée, à épaules débordantes,
recouvrant tout ou partie du Pygidium. Hanches anté-
rieures saillantes, oblongues. Tibias denticulés, munis,
au sommet, d'un ongle simple ou double, à corbeilles ou-
vertes; ongles connés. Segments ventraux paraissant
soudés, à suture étroite, presque obsolète, le 5° court ou
très court. Corps épais.

J. Hanches intermédiaires séparées par une saillie du
Metasternum, celle du Mesosternum nulle. Tête allongée,
rétrécie en ogive, renflée, étranglée à la base, en forme
de col. APODÉRIDES.

JT. Hanches intermédiaires contiguës ou séparées par
une saillie du Mefasternum et une autre du Mesosternum.

Tête subcylindrique en arrière des yeux, normalement
convexe. sans étranglement en forme de col à la base.

ATTÉLABIDES Vrais.

Apoderidæ

Genre APODERUS OI. (1).

Tête très épaisse, boursouflée, beaucoup plus longue
que large, fortement, arcuément, rétrécie jusqu'au goulot
basal, +. seulement un peu plus longue que large, sub-
globuleuse, @, bi-carénée en dedans des yeux: ceux-ci
latéraux. arrondis, faiblement ou fortement saillants, très
distants du bord du Prothorax. Rostre très séparé de la
tête. épais, anguleux, Creusé, au milieu, d'un sillon longi-
tudinal. à bords carénés paraissant coudé, par suite d'une
forte impression inférieure suivie d'une boursouflure.
Antennes insérées vers le mileu du Rostre, à scape épais
et court; les premiers articles du funicule au moins, Soit
en cône allongé, soit plus courts, et légèrement monili-
formes, les derniers parfois de forme carrée ; massue
articulée, subeylindrique, longue ou très longue, suivant
les sexes. à dernier article presque subulé. Prothorax en
forme de cloche, beaucoup plus étroit que les Elytres,
brusquement étranglé au sommet, profondément sillonné
transversalement à la base et longitudinalement au milieu.
Elytres de forme carrée, à épaules saillantes et calleuses,
séparément arrondies au sommet, à stries irrégulières.
Cuisses claviformes, inermes. Corps glabre.

1. A. Coryli L. Lg. 6-7; Lt, 3,8-4 m.—"Oblons, un
peu plus étroit, G, peu convexe, peu luisant, de colora-
tion très variable: antennes, tête et Rostre, bord anté-
rieur du Prothorax, base et sommet des cuisses, tibias et
dessous noirs, le reste d'un rouge clair, parfois avec le
Prothorax et les Elytres plus ou moins tachées de noir,

‘1) Les caractères indiqués ne s’appliquent qu'aux espèces de notre
région.

— 3 — (3)
rarement entièrement de cette dernière couleur. Tête
paraissant lisse et brillante Rostre un peu plus court que
long, séparé du front par une forte impression, rugueux
et muni, entre les antennes, de chaque côté, d'une éléva-
tion longitudinale. Prothorax transversal, à angles posté-
rieurs un tant soit peu obtus, lisse ou très finement
rugueux. Elytres presque droites latéralement, en carré
un peu plus long, ©, comprimées latéralement au dessous
des épaules, rugueuses et ridées en travers; interstries
légèrement convexes, le 2e et le 5° caréniformes à la base.
Tibias munis, le long de leur bord interne, de deux séries
parallèles de petits tubercules dentiformes. Pygidium à
points ocellés. Ventre à points plus faibles que ceux de la
poitrine, sur un fond alutacé.

d Tête plus longue que large, en ogive renversée. An-
tennes à article du funicule 2-5 subégaux, le 6° seul à
peine plus long que large ; massue cylindrique au moins
aussi longue que les trois articles précédents.

© Tête guère plus longue que large, peu rétrécie à la
base, boursouflée latéralement en dessous Antennes à
articles du funicule moins allongés, les deux derniers
brièvement coniques ; massue légèrement épaissie, plus
courte que les 3 articles précédents.

Toute la France, surtout sur le Coudrier. €.

b. entièrement ou presque entièrement noir : 20710
Bonelli.

2. A. crythropterus Zschach (in{ermediuslllig.) Le.3,5;
Lt. 2,4 m. — Noir, Elytres d’un rouge sombre, assez lui-
sant. Tête convexe, à peine plus longue que large, légère-
ment rétrécie arcuément, en arrière, lisse; de chaque côté
une strie profonde, obliquant en avant, entre les yeux.
Rostre presque carré, légèrement dilaté et épaissi au som:
met, ce qui le fait paraître coudé, inégal en dessus.
Antennes à funicule faiblement, graduellement, épaissi

©

(4) nt

d'un bout à l'autre, à articles peu détachés, le premier
renflé, 4-7 transversaux, graduellement plus courts;
massue très brièvement subulée au sommet, Prothorax
transversal, distinctement arrondi latéralement, à goulot
antérieur très éourt, à sillon médian, obsolète. Ecusson
presque en carré transversal, tronqué au sommet, à angles
postérieurs pointus. Elytres plus courtes que longues de
forme carrée en avant, s’'arrondissant dans leur 2 moitié,
ne recouvrant qu'une partie du Pygidium, fortement
impressionnées transversalement vers leur premier tiers,
paraissant lisses, à lignes peu régulières d'assez gros
points peu rapprochés, ménageant des intervalles plus
larges sur le dos. Cuisses très claviformes. Dessous à
points assez gros, plus écartés sur le ventre.

3 Tête moins renflée, plus rétrécie en arrière ; yeux
plus détachés. Forme un peu plus étroite.

Atellabidæ

Genre ATTELABUS L.

Tête cylindrique en arrière des yeux. Ceux-ci très dis-
tants du Prothorax ; une impression sulciforme entre le
front et la base du Rostre. Rostre presque aussi long que
large, très épais, élevé à la base, dilaté et impressionné
postérieurement, sillonné au milieu. Antennes à scape et
à trois premiers articles du funicule peu allongés, subova-
laires, les suivants subtransversaux ; massue à articles
subcontigus, très peu épaissie. Prothorax assez long, légè-
rement rétréci, subcurvilinéairement, de la base au som-
met. Ecusson en carré sub arrondi au sommet. Elytres
s'arrondissant en arrière après le milieu, déhiscentes à
l'angle sutural, relevées en gouttière jusqu'au sommet,
striées-ponctuées. Cuisses très claviformes. Tibias à som-
met uni-unguiculé ©, bi-unguiculé ©, les antérieurs denti-
culés en dedans. Corps subsphérique, glabre.

he (5)

1. A. nitens Scop. (Curculionoides) Scop. Lg. 3-5 ;
Le. 22,5. — Noir, Elytres d'un rouge châtain, luisant.
Tête lisse, faiblement ponctuée, ridée en arrière. Rostre
marqué d'un sillon longitudinal à bords élevés, avec une
petite élévation graniforme en dehors. Antennes ordinai-
rement testacées à la base. Prothorax presque lisse, à
faible ponctuation espacée, à bord basal étroitement noi -
râtre. Elytres à stries presque superficielles, effacées en
arrière, à points peu nombreux disséminés dans les
interstries.

L’A. atricornis Mls. a les antennes plus foncées, les
Elytres et le Prothorax parfois bordés de noir, rarement
le dessus en tout noir, particularité qu'on observe aussi,
chez la forme typique.

Toute la France, la Corse, c.

Tribu des RHINOMACÉRIDES

Cette tribu se divise assez naturellement en trois
Groupes, que je caractériserai ainsi :

1. Tête, normalement, aussi longue ou plus longue que
large, cylindrique ou légèrement conique: excép-
tionnellement quadrangulaire et tronquée à la base,
à angles postérieurs droits chez le genre DEPORAUS.
Yeux séparés du bord antérieur du Prothorax par un
intervalle égal à deux ou trois fois leur diamètre (1).

RAYNCHITIDES.

— Tête transversale, beaucoup plus courte que sa lon-
gueur. Yeux contigus au Prothorax ou séparés de
celui-ci par un espace à peine égal à leur diamètre.
Corps subcylindrique, toujours allongé. 2

(1) Chez Aulelobius maculipennis exceptionnellement, la tête est très
courte et les yeux sont très rapprochés du bord du Prothorax.

Cette tribu est fort diflicile à caractériser, en raison de la variabi-
lité des caractères d’une espèce à l’autre. Lacordaire lui-même n’a pu y

réussir, car les caractères qu'il indique pour séparer les Rhinomacerides
des Rhynehilides sont inconstants ou inexacts,

(6) — 6 —

2. Rostre de la largeur de la tête épais. anguleux, pas
plus long que large Scape du double plus épais que
le 4er article du funicule des antennes, ventre creusé
d'une large et profonde fossette et dernier segment
relevé et garni de longs cils au sommet ©.

NEMONYCHIDES.

— Rostre beaucoup plus long que large et subégal en
longueur à la tête et au Prothorax réunis, subcylin-
drique, élargi vers la base et vers le sommet. Der
nier segment ventral normal, ©.

RHINOMACÉRIDES Vrais.

Nemonychides

Genre NEMONYX Redt.

Labre nul. Tête courte. Yeux grands, subovalaires, très
saillants, contigus au Prothorax. Rostre très épais. angu-
leux, seulement un peu plus long que la tête, coudé, élevé
en arrière, subconcave en avant; scrobes peu allongées.
Antennes à scape très épaissi; 4% article du funicule
oblongo-moniliforme, 2-4 du double plus longs que larges,
sublinéaires, 5-6 oblongs. le 7° seul un peu plus court, de
même forme; massue peu épaisse, à dernier article à
pointe obtuse. Prothorax subecylindrique, plus long que
large, relevé en rebord à la base Elytres à épaules sail-
lantes, déhiscentes à la suture, où le Pygidium parait
en partie à découvert, Epipleures élargies et creusées en
avant Pattes grèles. très allongées; 3s article des tarses à
peine plus large que le précédent. Crochets appendicinés.
Ventre largement excavé. Dernier segment sinué. élevé
au sommet et frangé de longues soies, ©. Hanches anté-
rieures séparées. Corps étroit.

1. N. lepturoides F. Lg. 4-5; Lt. 1,5-1, 6 m. — Très
allongé, légèrement subfusiforme, peu convexe, noir, an

at nn (7)
tennes et pattes brun de poix, dessus à pubescence légere-
ment soulevée, cendrée Front impressionné. Rostre à
impression postérieure à bords saillants. Antennes assez
minces. Prothorax plus étroit que les Elytres, rétréci aux
deux bouts, à peine élargi au milieu. Elytres près de trois
fois plus longues que larges, presque indistinctement
rétrécies vers le sommet, indistinctement pointillées, avec
des vestiges presque obsolètes de petites côtes inter-
rompues ; ciliées latéralement. Cuisses médiocres ; tibias
linéaires; 3° article des tarses non dilaté. Dessous villeux
de blanchâtre.

France, surtout centrale et méridionale, localisé et
assez rare, Lyon, etc. Je l'ai pris autrefois en nombre près
de Gannat, en juillet, volant au dessus des fleurs de
Specularia speculum.

Je ne puis différencier de cette espèce le N.canescens du
caucase et J'ai des doutes au sujet de deux ou trois autres
espèces décrites récemment d'Algérie et d'ailleurs.

Rhinomacérides vrais.

Ce Groupe comprend deux Genres que je caractériserai
ainsi :

1. Rostre droit, subeylindrique, du double plus long que
la tête, légèrement dilaté à l'extrême sommet et sub-
déprimé, mais sans impression distincte. Yeux très
distants du bord antérieur du Prothorax, très sail-
lants. DiopyrHYNCHUS Sch.

— Rostre assez épais, guère plus long que la tête, mar-
qué d'une impression distincle sur son dernier tiers,
au moins, et fortement dilaté au commet.

Rainomacer F,

Genre DIODYRHYNCHUS Sch.

Tête moins large que le Prothorax, cylindrique en
arrière, rétrécie en cône en avant. Yeux subglobuleux,

(S) D qu

saillants, séparés du Prothorax par un espace moindre
que leur diamètre. Rostre du double plus long que la tête,
subcylindrique dans ses deux tiers antérieurs, déprimé
en dessous et médiocrement élargi au sommet. Scrobes
profondes, prolongées jusqu'au niveau de l'insertion des
antennes. Antennes filiformes, atteignant la base du Pro
thorax, à scape non distinctement épaissi, à funicule ayant
tous les articles plus longs que larges, les trois derniers
formant une massue distincte. Prothorax simplement
convexe © ou subglobuleux, ©, à rebord antérieur forte-
ment relevé. Elytres parallèles, largement arrondies en-
semble au sommet, recouvrant l'abdomen. Tibias anté-
rieurs à tranche supérieure rectiligne; 3e article des tarses
dilaté ; crochets simples.

1. D. austriacus O1. Lg. 2,5-4,5 ; Et. 4341/6m —
Oblong, médiocrement étroit, convexe, presque mat, «soit
entièrement ou partiellement roux ou chatain foncé, soit
avec la poitrine et le ventre, au moins en partie, noir,
pubescent de gris. Dessus ponctué, plus fortement et un
peu rugueusement sur les Elytres. Tête convexe ; yeux
situés sur un niveau sensiblement inférieur à celui du
front qui est légèrement impressionné en avant. Rostre
plus épais, à peine plus long que le Prothorax ©, de
1/4 plus long, ©, arqué, presque lisse et rayé longitu-
dinalement. Antennes à dernier article très brièvement
subulé. Prothorax transversal, brièvement étranglé au
sommet,largement arrondi, latéralement, jusqu'aux angles
postérieurs qui sont indistincts. Ecusson petit, subtrans-
versal. Elytres pas plus larges que la plus grande largeur
du Prothorax, à côtés parallèles, impressionnées presque
d'un bout à l'autre, en dedans du bord externe. Pattes
médiocrement allongées; cuisses légèrement claniformes;
tibias ciliés, 2 article des tarses dilaté.

no (9)

Genre RHINOMACER EF.

Tête très courte, aussi large que le Prothorax au niveau
des yeux, atténuée jusqu'à la base du Rostre ; yeux
grands, médiocrement saillants, subcontigus au bord du
Prothorax. Rostre assez robuste, arqué, plus court que ce
dernier segment, légèrement élargi à la base, plus forte-
ment en avant et impressionné sur le dernier tiers, au
moins, de sa longueur. Scrobes assez courtes. Antennes
insérées un peu avant le dernier tiers du Rostre, attei-
gnant la base du Prothorax, à scape légèrement clavi-
forme, à premier article du funicule oblongo-submonili-
forme, 2-6 subfiliformes, le 7° un peu conique : tous plus
longs que larges, les trois derniers à peine épaissis, en
massue. Prothorax étroit, aussi long que large, à rebord
du bord antérieur nul. Elytres beaucoup plus larges que
le Prothorax, deux fois et demi, environ, plus longues que
larges, recouvrant le Pygidium ; Pattes allongées dans
toutes leurs parties. Tibias antérieurs à tranche supé-
rieure légèrement arquée. Corps subdéprimé, très pubes-
cent.

4. R attelaboides F. Lo. 2,8-4,6; Lt. 0,8 1,6 m.— D un
noir plombé, antennes et pattes testacées, ces dernières
avec les tarses noirs ; recouvert, en dessus, d'une pubes-
cence à demi soulevée d'un flave doré ; une pubescence
plus longue, blanchâtre, hérissée sous la tête et le P7ros-
lernum. Dessus densément ponctué ; Tète impressionnée
en avant Rosire assez robuste, pubescent. Antennes par-
cimonieusement pubescentes. Prothorax faiblement arqué
latéralement, faiblement, également, rétréci aux deux
extrémités, sans étranglement. Ecusson petit, voilé par
une pubescence blanchâtre. Elytres à angles huméraux
émoussés. Sommet des tibias bianguiculé, ©.

Toute la France, sur les conifères, €.

(10) — 10 —
Rhynchitidæ

Lacordaire avait divisé cette tribu XXXVII de son
Genera des CURCULIONIDES en deux groupes : Ryncar-
rIDES, représenté dans notre faune par le seul genre Ahvn-
chiles et RBINOMACÉRIDES vrais, comprenant les Genres
Auletes, Diodyrhynchus, Rhinomacer et Nemonyx.

Le dernier Genre me paraît tout à fait distinct et ses
caractères me semblent même suffisants pour l'établisse-
ment d'une Tribu à part.

Quant au Genre Auleles, que Lacordaire comprend
dans le Groupe des /tinomacérides vrais, j'estime qu’on a
bien fait, en dernier lieu, de le rapprocher es RAynchites
avec lequel la structure des divers organes lui donnent
plus d'analogie qu'avec les genres Rhinomacer et Diody-
rhynchus, mais il me semble mériter de former un Groupe
à part.

Je caractériserai ainsi ces divers Groupes :

1. Elytres soit, le plus souvent, régulièrement striées-
ponctuées, soit, plus rarement, à séries de points
très nombreuses et rapprochées, parfois entremêlées
de vestiges de stries ; en rectangle plus long que
large, rarement aussi large que long et peu convexes
ou subdéprimées : parellinus et rubens exceptés ;
toujours marquées d'une impression commune, dis-
tincte au dessous de la région scutellaire ; recouvrant
ou non le Pygidium. Antennes plus longues. Troi-
sièéme article des tarses plus ou moins dilaté.

RuyxcaiTiIDÆ.

— Elytres ponctuées sans ordre sur toute la surface,
ovales, élargies en arrière (Aulelobius maculipenms
exceplé,, convexes sur le dos, dépourvues d'impres-
sions infra-scutellaires, et recouvrant le Pygidium. :
Antennes peu allongées. Tarses à troisième article
non dilaté. AULETINIDÆ.

LE MINE (41)

Auletinidæ

Ce groupe comprend, à mon avis, deux Genres dis-
tincts dont les caractères peuvent se résumer ainsi :

1. Rostre inséré au milieu de l'épaisseur de la tête ou
un peu plus près du niveau supérieur de celle-ci,
subfiliforme, peu épais, mais plus ou moins dilaté à
la base et au sommet. Scrobes sulciformes jusqu'à
l'insertion antennaire. Front simplement convexe,
non proéminent. Crochets des tarses fissiles.

AULETOBIUS Dh. (1)

— Rostre situé en contrebas, tout à fait au niveau infé-

_ rieur de la tête, exactement tubiformeet très mince.
Scrobes courtes, fovéiformes. Front fortement proé-

minent. Crochets des tarses simples, très courts.
AULETES SCh.

Genre AULETES Sch.

Tête brièvement transversale. Front très convexe, très
proéminent. Veux subcontigus au Prothorax, très sail-
lants. Rostre inséré très près du bord inférieur de la tête,
de 1/3, seulement, plus long qu elle, très droit, mince et
exactement tubiforme, nullement dilaté au sommet, à
scrobes fovélormes. Antennes insérées à la base du rostre,
très grèles, scape et à {°r article du funicule renflés, les
trois suivants subfiliformes, (le 1e" le plus long), les der-
niers subtransversaux, peu larges ; massue à articles con-
tigus, paraissant indistinctement articulée. Prothorax à
peine distinctement arrondi latéralement, sa plus grande
largeur n’excédant pas le niveau de la saillie des yeux,
arrondi latéralement. Ecusson très petit, subtriangulaire.
Elytres très peu convexes, sur le même plan que le Pro-

(1) Le genre Auletobius peut se subdiviser en deux sous-genres :

Tête conique, yeux petits, non saillants. très distants du Prothorax
S.g. Auletobius. Elytres oblongues, à côtés subparallèles

Tête transversale très courte, yeux grands. très saillants, subcontigus

au Prothorax s.g. n. Alleiinus. Elytres subovales, arcuément élargies
postérieurement,

(12) ao rE

‘thorax, faiblement dilatées en arrière, à vestiges de stries.
Crochets des tarses très courts, simples.

A. tubicen. Boh. Le.1,5-2,5 ; Lt. 0,5-0,6 m.— Subovale,
subdéprimé sur les deux premiers tiers antérieurs, noir à
reflet plombé, funicule des antennes et rarement les pat-
tes flaves. Une pubescence blanchâtre appliquée, un peu
plus longue en dessous, tomenteuse. Dessus à ponetua-
tion bien nette, plus fine sur les parties antérieures, sen-
siblement plus forte sur les Elytres, sériée et figurant
presque des stries à la base et en dedans de celle-ci Pro-
thorax subtransversal, faiblement, brièvement, rétréci si-
nueusement à la base et au sommet, sans rebord distinct
à ses extrémités. Elytres à épaules médiocrement saillan-
tes en dehors, à angle accusé. Pattes grèles.

France méridionale Provence. Cette, Hyères, Nîmes,
etc., etc.
Genre AULETOBIUS Db.

Tête transversale ; front simplement convexe. Yeux
plus ou moins distants du bord du Prothorax, saillants
ou non. Rostre inséré vers le milieu de l'épaisseur de la
tête, subeylindrique, mais non tubiforme, faiblement
mais distinctement élargi vers le sommet, et légèrement
déprimé ou atténué postérieurement, droit ou très légère-
ment courbé, aussi ou plus long que le Prothorax rayé
ou à points longitudinalement confluents. Antennes in-
sérées vers le milieu du Rostre, analogues à celles du
genre Auleles, moins grèles mais à massue moins étroi-
tes et à articles très détachés, le dernier plus nettement
turbiforme. Prothorax sensiblement rétréci en arriere,
formant extérieurement, à la rencontre des Elytres, un
angle très ouvert. Elytres à épaules très saillantes et sen-
siblement plus large que le Prothorax, à la base. Ecusson
transversal. Crochets des tarses dépassant notablement

— 13 — (13)
l’article précédent et aussi longs ou plus longs que cet
article, fissile.

Je crois devoir maintenir ce Genre, bien qu'il n'ait
pas été admis dans les derniers Catalogues. La saillie in-
solite du front qui surplombe le rostre, la forme de ce
dernier et le niveau de son insertion, celle des scrobes, la
forme de la massue des antennes et surtout le point
de. leur insertion étant des caractères autrément im-
portants que ceux invoqués pour l'établissement des di:
vers sous-genres dans le genre Rynchites.

Le genre Auletobius pourrait être divisé en deux sous-
genres caractérisés ainsi :

Yeux non ou à peine saillants ; tête subélargie à la base,
types : Elytres échancrées séparément à la base, pubescens,
politus, basilaris.

Yeux très saillants, débordant les joues. Tête rétrécie
en arrière. Elytres subtronquées ensemble à la base.
s. g. n. Nemonus, type : 72aculipennis. :

1. A. pubescens Kiesw. (cis/icola Frm.) Lg.2.5-4: Lt.
0.81,5 m. — Ovale, peu convexe sur le dos, noir bleuâtre
sur les Elytres, presque mat, parcimonieusement pubes-
cent de blanchâtre. à ponctuation faible sur les parties an-
térieures, plus forte et rugueuse, sans ordre, sur les Ely-
tres. Tête grosse, subtransversale, plutôt légèrement
élargie à la base; yeux petits, parfois légèrement sail-
lants, séparés du Prothorax par un espace plus grand que
leur diamètre. Rostre assez mince, aussi long, ou plus
long,© que la tête et le Prothorax réunis, droit, indistinc-
tement dilaté vers le sommet. Antennes minces, à scape
et à 1er article du funicule oblongs, ainsi que les 2 sui-
vants, qui sont un peu plus minces, les derniers briève-
ment coniques ; massue légèrement épaissie, à articles as-
sez distinctement séparés, le dernier turbiforme. Protho-
rax subtransversal, rétréci en avant et en arrière, à peine

(14) = =

dilaté dans son milieu latéral, à angles postérieurs obtus.
Ecusson en carré irrégulier. Elvtres élargies en s'arron
dissant en arrière, à angle huméral émoussé, troisième
article des tarses modérément dilaté. (1)

France méridionale, Provence, Saint-Raphaël, Hyères,
Marseille, Pyr. or., etc.

2. A. politus Serv., (/licis Géné.) Lg. 2,5-4; Lt. 08-
1.5 m. — Très semblable au précédent pour la forme gé-
nérale, à part les différences suivantes : Dessus entière-
ment d'un bleu foncé brillant, parcimonieusement pubes-
cent. Antennes plus grèles, à massue plus étroite; Tête
moins grosse, à ponctuation, plus forte, assez espacée. Pro-
thorax plus fortement, moins également ponctué. Ecusson
transversal. Elytres à angles huméraux droits, accusés.
Pattes plus minces, surtout les tarses, dont le 2° article est
à peine dilaté.

France méridionale méditerranéenne, Alp. marit.Corse.

3. A. maculipennis Duval. Lg. 2.5-2.8 ; Lt. 08-1.2 m.
— Subdéprimé, noir, avec une tache rouge couvrant
l'épaule des Elytres, étendue latéralement jusqu'au mi-
lieu, dirigée en dedans et contournant une tache noire
scutellaire ; assez brillant; dessus à courte pubescence
blanchâtre plus clairsemée sur les Elytres ; plus fortement
ponctué sur celles-ci, irrégulièrement, par place, en sé-
ries très rapprochées, Tête courte ; front très bombé ; une
dépression entre celui-ci et la base du Rostre ; yeux assez
grands, dont la proéminence fait paraître la tête étranglée
à la base, séparés du Prothorax par un espace de moitié
plus court que leur diamètre. Rostre assez épais, paraîis-

(1) Le basilaris, qui ne paraît pas habiter la région qui nous occupe,
se distingue facilement de cette espèce par sa forme plus robuste, ses
yeux très saillants, son Rostre sillonné à la base, son Prothorax bien

plus ample, et surtout par ses antennes insérées vers le 1°" quart, à peine,
de la longueur du Rostre.

— 15 — (15)
sant cylindrique, vu de côté, faiblement, graduellement.
élargi vu de dessus, légèrement arqué, à points assez gros,
espacés. Antennes à scape court, épaissi, ainsi que le
4 article du funicule qui est moniliforme, 3-5 oblongs,
peu épais, les deux derniers plus larges, transversaux ;
massue à articles distinctement séparés, le dernier piri-
forme. Prothorax subtransversal, de forme presque carrée,
plus distinctement rétréci au sommet et à bord légère-
ment impressionné, ©. Ecusson très petit, paraissant sub-
triangulaire Elytres bien plus larges que le Prothorax, à
épaules saillantes, à angle émoussé, plus ou moins élargies
en arrière, selon les sexes. 36 article des tarses très peu
dilaté, l’onguiculaire allongé.

b. Tache rouge humérale plus ou moins réduite.
c. Elytres entièrement rouges.

d. Elytres entièrement noires. (v. concolor Db.).
Corse, Sur les Tamaris.

Rhynchitidæ

Tête de forme variable, Le plus souvent subcylindrique
derrière les yeux (!) et présentant toujours un espace
notable entre ceux-ci et le bord antérieur du Prothorax, à
joues non dilatées rectilinéairement jusqu'à la base du
Rostre. Rostre beaucoup plus long que la tête, générale-
ment assez mince et subcylindrique, (2) toujours plus ou
moins dilaté vers le sommet : scrobes latérales, linéaires,
larges et profondes, s'étendant du niveau de l'insertion
des antennes à celui des yeux. Antennes à premier article
du funicule subégal au scape en longueur et en épaisseur.
Prothorax de forme variable inerme ou armé d'une

(1) Exceptionnellement rectangulaire, tronquée à la base, avec les
angles postérieurs très marqués êt les joues très renflées chez les espèces
du genre DEPORAUS.

(2) Epais chez le Rynchites parellinus et chez les espèces du Genre
BYcTIscus.

#

(16) En

_

épine, O d'un sexe à l'autre. Ecusson subrectangulaire,
tronqué droit ou échancré au sommet. Elytres le plus sou-
vent rectangulaires, non distinctement élargies en arrière,
recouvrant ou non le Pygidium, à stries ponctuées plus
ou moins régulières chez presque toutes les espèces, rare-
madnt à lignes de points très nombreuses, jamais égale
ment poncluées sur toute la surface, marquées d’une im-
pression commune plus ou moins jorte, toujours dis-
tincte su-dessous de l'écussion. Crochets des tarses tou-
jours fissiles ou dentés à la base.

Ce Groupe comprend trois genres que je caractériserai
ainsi :

1. Hanches postérieures ovales, restant très distantes du
sommet des Æpislernum, qui sont très larges. Pro-
thorax fortement rétréei à la base qui est largement
relevée et ridée en travers, subglobuleux et à côtés
armés d'une forte épine, ©’. Rostre très épais. Corps
paraissant glabre en dessus. Bycriscus Thms.

— Hanches postérieures transversales, atteignant exté-
rieurement les Æpisteruum métathoraciques, qui sont
étroits, beaucoup plus longsque larges. Prothorax non
ou noymalement arrondi latéralement, faiblement ou
non rétréci à la base, celle-ci à rebord faible, inter-
rompu au milieu; non ridé. le plus souvent inerme,
corps distinctement, pubescent ou villeux 2

2. Tète échancrée en arc à la base. Antennes à premiers
articles seuls du funicule sensiblement plus longs

rl

que larges. Cuisses postérieures, ©, extraordinaire-
ment renflées, ©, chez certaines espèces.

Deponaus Samouel.

— Tête nullement échancrée ni tronquée à la base. An-

tennes ayant ies articles 2-4 du funicule, au moins,

beaucoup plus longs que larges. Cuisses postérieures

toujours simples, Co. Ruayncires SCh.

ei (17)
Genre BYCTISCUS Thms.

Tête subcylindrique. Yeux légèrement transversaux,
nullement saillants. Rostre épais, anguleux, allongé,
subdéprimé et légèrement dilaté au sommet. Anten.
nes à sCcape épais, guère plus long que large, pas plus
long ou plus court que le premier article du funicule,
selon les sexes, les trois premiers oblongs, étroits, le
quatrième brièvement conique, les suivants élargis et
fortement transversaux ; massue légèrement épaisse,
à deux premiers articles presque carrés, à angles émous-
sés, le dernier turbiforme, à pointe obtuse. Prothorax
très convexe, modérément arrondi latéralement ©,
globuleux et armé, de chaque côté, d'une épine dirigée
en avant O ; étroitement impressionné et sillonné trans-
versalement à la base, sillonné longitudinalement au
milieu ; Elytres à épaules élevées, calleuses. Ecusson
transversal. Cuisses inermes, à peine claviformes, G.
Corps glabre en dessus, pubescent en dessous. Briève-
ment oblong, large, peu convexe sur le dos, de coloration
variable, vert émeraude, vert doré, bleu ou violet, même

sur les pattes, dessous de la même couleur que le dessus,
antennes noires.

1. B. Betuleti F. Lg. 5-9,5 ; Lt. 2,5-3,8 m. — Briève-
ment oblong, large peu convexe sur le dos, de coloration
variable, vert émeraude, vert doré, bleu ; dessous de la
même couleur que le dessus, antennes noires. — Tête
aussi large que longue, fortement impressionnée sur le
front qui offre une ponctuation confluente longitudinale -
ment avec quelques rides transverses ; yeux effacés. Ros-
tre convexe et uni postérieurement, plus rugueusement
ponctué à la base, courbé, ou coudé, plus fortement, et
plus allongé S', pubescent en dessous. Antennes minces,
avec quelques cils. Prothorax sillonné longitudinalement

(18) — 18 —

au milieu, à ponctuation serrée, beaucoup plus faible que
celle de la tête. Ecusson transversalement subovalaire,
plus ou moins concave. Elytres de forme carrée, parais-
sant subtrisinuées à la base, par suite de l'impression
intra-humérale, légérement élargies en s'arrondissant, en
arrière après la sinuosité latérale, à séries longitudinales,
très nombreuses, de points ridant la surface, avec un
pointillé très faible au fond ; une carène latérale très in-
terrompue avant la rencontre du calus ; parfois distincte-
ment pubescentes postérieurement. Cuisses faiblement
claviformes. Tibias droits So. Dessous et Pygidium pu-
bescents de blanchâtre ; ponctuation moins forte et plus
serrée sur le ventre et sur le Pygidium que sur les parties
sternales.

Toute la France c.

2. B. Populi. L. Le. 4-6 ; Lt. 1,5-2,3 m. Plus petit que
le précédent, dessous, pattes, épine prothoracique des ©
et écusson bleus ou bleuâtres, dessus vert clair ou doré,
bleu ou violacé ; même forme des diverses parties. Tête
subcylindrique, plus étroite, à joues paraissant obliques
en avant, leur niveau dépassant celui des bords latéraux
du Prothorax ; une dépression entre le Rostre et le front
faisant paraître ce dernier proéminent. Yeux non sail-
lants. Rostre de {/4 plus court sillonné longitudinalement,
en avant. Prothorax à impression transversale anté-
rieure faible, indistinctement ridé en travers. Ecusson
presque plan. Elytres un peu plus courtes que longues:
pubescence du sommet ainsi que celle du dessous ob-
solète, subpulvéforme.

Toute la France c.

Les exemplaires concolores de cette espèce sont très
semblables aux petits exemplaires de Betulelr ; mais on les
distingue assez facilement, grâce à la structure de l'écus-
son et au peu de saillie des yeux, (vus de face, leur bord

— 19 — (19)
formant, avec la base du Rostre, un angle presque droit
chez le Beluleli et un angle obtus très ouvert chez le Po-
puli) ; à la profondeur de l'impression frontale, etc.

Genre DEPORAUS Samouelle

Tête en carré subtransversal, renflée, tronquée subar-
cuément à la base avec les angles postérieurs rectangulai-
res. Yeux latéraux, plus rapprochés du niveau supérieur de
la tête que de celui du dessous. Rostre à peine plus long que
la tête, subdéprimé, légèrement élargi au sommet, moins
que du double plus long que large. Srobes très courtes,
subfovéiformes. Antennes insérées avant le milieu du Ros-
tre, à scape et à 1e article du funicule renflés, assez
courts, 5-7 transversaux. Prothorax à peu près de la lar-
geur d'une Elytre. Ecusson petit, irrégulièrement arrondi.
Elytres laissant à découvert le Pygidium, chez les espèces
de notre faune. Cuisses postérieures simples, S'Q ; chez
une partie des espèces ; extraordinairement renflées et
épaissies chez d'autres, G': dans ce dernier cas, à canal
inférieur pour la réception des Tibias denticulé sur ses
bords ; ceux-ci également denticulés intérieurement.

Ce Genre me paraît devoir être maintenu, nonobstant
l'opinion contraire de Lacordaire basée sur celle de De-
bey, leque aurait « démontré que ces grosses cuisses ne
sont pas l'apanage euclusif des Set qu'elles peuvent exis-
ter dans les deux sexes, selon le développement des indi-
vidus» (?) Je dois dire que cette affimation me laisse scep-
tique. Le développement des individus pourrait-il, aussi
agir sur la structure des tibias de manière à les rendre
unis ou denticulés ? En tout cas, ce n'est pas le seul carac-
tère qui différencie ces insectes. Les espèces de ce genre
se diviseraient en deux sections : la première compren-
drait les espèces à cuisses postérieures difformes C'; Be-
tulæ L., afjectalus Kst., podager Db., la deuxième, celles à

(20) — 20 —
cuisses simples d'Q : megacephalus, tristis, seminiger, etc.
Je ferai remarquer, d'ailleurs, que Lacordaire, tout en
repoussant cette coupe générique, l'a admise implicite-
ment à son insu, puisqu'il attribue à ses Rhynchilides,
p.553, une « tête plus longue que large, cylindrique », et
à ses Rhinomacérides vrais, une « tête transversale, sub-
quadrangulaire ». — Les Deporaus qui ont ce dernier ca-
ractère seraient donc des Rhinomacérides vrais, non des
Rhynchitides. (1)

Tableau des espèces du Genre DEPORAUS.

1. Insecte étroit, allongé, à Elytres subparallèles. Tête
presque aussi longue que large, plus large que le
Prothorax qui est presque aussi long que large.
Bleu sur tout le dessus. Rostre brillant.

MEGACEPHALUS Grm.

— Insectes assez larges et courts; Elytres dilatées en
arrière. Tête moins large que le Prothorax, trans-
versal, plus ou moins arrondi latéralement. Rostre
plus court, rugueux, presque mat. 2

2. Entièrement d'un noir luisant. Très obsolètement
pubescent en dessus. Cuisses ©, extraordinairement
renflées, leur largeur subégale à celle d’une Elytre.

BETULÆ L.

— Prothorax noir, Elytres d’un bleu sombre. Dessus à

pubescence dressée assez longue. Cuisses simples o.
TRISTIS K.

(1) Au dernier moment je m'aperçois en comparant les Eugnamplus
anguslalus et flaviuasus, (espèces exotiques), au megacephalus qu'ils
ont tout à fait le même faciès et tous les caractères du Genre, tels que
les a reproduits Lacordaire, l.c. p. 556, et qu'ils doivent nécessairement
rentrer dans ce dernier ; les autres espèces formeraient, dans le genre,
une section à part, avec une sous-section pour celles à cuisses posté-
rieures anormales, chez le Œ.

Description des espèces du Genre DEPORAUS.

A. Cuisses extraordinairement renflées S' et bords de leur
canal inférieur finement denticulé (s.g. DEPORAUS).

bb Botulæ, L Le 35200. 01,5-160m. —
Oblong, légèrement déprimé sur le dos des Elytres, épais,
noir luisant, base des antennes moins sombre; dessus à
fine puliescence cendrée extrêmement courte et à peine
soulevée sur les Elytres. Tête paraissant auguleuse en
arrière et à bord postérieur élevé au dessus du niveau du
Prothorax, déprimée sur le front, finement ponctuée ; yeux
légèrement saillants. Rostre coudé à la base, dilaté au
sommet et plus légèrement vers la base, marque de rugo-
sités et de saillies longitudinales. Antennes à funicule
mince, d'un bout à l’autre: les deux derniers articles seuls
transversaux, très brièvement coniques. Prothorax, sub-
transversal, sensiblement plus large à la base qu'au som-
met, non distinctement étranglé ni impressionné à celui-
ci, sillonné longitudinalement, assez densément ponctué.
Elytres en rectangle plus long que large, légèrement élar-
gies postérieurement, à impression commune au-dessous
de la base, striées-ponctuées de gros points profonds, à
interstries convexes, subtilement pointillés.
Toute la France c.c. sur le Tremble, le Bouleau,
l’Aulne, etc.
A’ cuisses simples SO {s.g. EuGNAMPTus).

2. D. megacephalus Grm. — Lg. 3-4; Lt. 1,3 1, 5 m.
— Oblong allongé, assez étroit, subdéprimé antérieu-
rement, d'un bleu peu clair en dessus, antennes et pattes
couleur de poix ; pubescent de cendré. Tête grande, à
peine plus large que longue ; sensiblement plus large que
le Prothorax, fovéolée sur le front, assez fortement ponc-
tuée ; yeux grands. légèrements saillants. Rostre guère plus
long que la tête, trois fois plus long que large, © ; un peu
moins long, du double plus long que large,0'; très déprimé,

(22) pa

brillant,avecquelquessaillies obsolètes,courbéfortement®,
faiblement ©. Antennes grèles, 1‘ article du funicule sub-
moniliforme; les trois suivants très allongés, les autres à
peine plus longs que larges et très légèrement coniques;
massue étroite. Prothorax à peine transversal, légèrement
étranglé à la base et au sommet, sans sillon distinct; den-
sément ponctué. Elytres de 1/3 plus longues que larges, à
côtés subparallèles, en s'élargissant un tant soit peu en
arrière, à épaules saillantes, à angle arrondi, striées ponc-
tuées d'assez gros points; interstries subconvexes. Pattes
allongées, cuisses postérieures simples S'Q tibias grèles,
linéaires.

Facile à distinguer du précédent par sa coloration, sa
forme bien plus étroite, par la largeur exceptionnelle de
la tête, par la structure différente des antennes, etc.

Lille, (Lethierry); Les Echets, Aïn, [Grilat); Guéret,
(de Touzalin), rare partout.

3. D. tristis F. — Lg. 3,5 4; Lt. 2-2,2 m. — Oblons,
large, peu allongé, déprimé, noir, presque mat, Elytres
d'un bleu brillant, cuisses teintées de cette couleur ; hé-
rissé d’une pubescence cendrée assez toufflue, plus lon-
gue et de longueur un peu inégale sur la tranche externe
des tibias. Tête irrégulièrement en carré transversal ; un
peu rétrécie en arrière, C, élevée en avant du sillon
transverse, sillonnée longitudinalement, peu densément
ponctuée. Yeux saillants. Rostre guère plus large que son
épaisseur, beaucoup plus court que la tête, droit, dis-
tinctement élargi au sommet, ponctué, paraissant atténué
vu de profil. Antennes courtes, peu minces, à {tr article
du funicule seul allongé, tous les autres plus ou moins
transversaux, faiblement, progressivement, épaissi à
partir du 2e article; massue subfusiforme, à articles
serrés, le dernier brièvement acuminé. Prothorax
transversal, simplement rétréci au sommet, étranglé
à la base et distinctement rebordé à celle ci, à sillon

— 23 — (23)
souvent obsolète, toujours interrompu ; criblé de
points confluents. Ecusson carré, infléchi en avant, for-
tement ponctué. Elytres à peine plus longues que larges,
s'élargissant subrectilinéairement jusqu'au dernier tiers,
largement arrondies séparement au sommet, à stries lar-
ges et profondes presque entières, fortement ponctuées,
confuses dans la région scutellaire ; interstries convexes,
finement pointillés. Pattes assez épaisses, peu allongées ;
3° article des tarses très dilaté ; crochets très courts. (1).

Alsace, Nord; Embrun ; (de Touzalin).

Genre RHYNCHITES Sch. (2)

Tête non étranglée ni subtronquée en arrière, plus ou
moins prolongée derrière les yeux. Ceux-ci proéminents
ounon KRostre allongé ou très allongé, de longueur va-
riable suivant les sexes, médiocrement épaissi, subli-
néajre, mais légèrement élargi au sommet, droit ou
courbé, toujours plus long que le Prothorax, beaucoup
plus long, ©, scrobes droites, canaliculées, profondes.
Antennes insérées vers le milieu du rostre, Q, un peu
plus bas, ©’; scape médiocrement épaissi ou non de lon-
gueur variable ; funicule, soit également mince d'un ‘bout
à l’autre, soit avec les derniers articles plus ou moins
épaissis, parfois même très larges et semblant faire par-
tie de la massue : le 2 de forme et de dimension très va-
riables ; massue plus ou moins épaissie. Prothorax de
forme très variable selon les espèces et selon les sexes,
inerme ou rarement armé latéralement, chez le C', d'une

(1) Voir pour diverses synonymies établies d’après les types, mono-
graphie des Rhinomacérides l'Abeille, 1868, p. 31 et suivantes.

(2) Le seminiger du Caucase, réuni au Betulæ dans le Catalogue
H. R. W. de 1906, est trés éloigné de cette espèce par la coloration, la
nature de la pubescence, la proportion des articies des antennes, la dila-
tation des cuisses postérieures G!, la brièveté des crochets des tarses ;
beaucoup plus voisin de tristis, il en diffère par le Prothorax à sillon très
profond, presque entier, par les espaces lisses de ce segment entre les
points, par les Elytres à pubescence blanchâtre couchée sur le dos, à

stries bien moins fortes, effacées postérieurement, avec les interstries pians
par place ; par les tibias minces, plus brièvement ciliés en dehors.

(24) =

.épine dirigée en avant. Ecusson assez grand, quadrangu-
laire. Elytres recouvrant ou non le Pycoidium, glabres ou
à pubescence plus ou moins dressée Pattes plus ou moins
allongées. Crochets appendiculés ou dentés.

Tableaux des espèces du Genre KHYNCHITES.

I
1. Dessus roux, flavescent ou rougeâtre, au moins sur
les Elytres. 2
— Dessus bronzé cuivreux-doré, bronzé-verdâtre ou
pourpré. 6
— Dessus d’un beau bleu, plus rarement d'un bleu noi-
râtre ou tout noir. 10
2, Entièrement roux, même en dessous. 3
— Insectes bicolores en dessus. 4
3. Forme très épaisse, très courte, très convexe, subar-
rondie. Rostre très arqué. CRIBRIPENNIS Db.
— Forme oblongue, subrectangulaire, subdéprimée.
Rostre droit. PRÆUSTUS SCh. (/uridus Bh.)

4. Forme oblongue, assez étroite. Prothorax testacé. 5
— Forme large et courte Elytres presque carrées. Des-
sous d’un bronzé verdâtre. Prothorax de cette même

couleur, parfois rougeâtre. ÆQuaTUs F. form. lyvp.
5. Tête,Rostre,antennes et pattes testacés. Elytres noires,
au moins partiellement. PRÆUSTUS /orm. typ. (1)

— Tête et Rostre bleus, parfois bronzés ou bleu noir.
Prothorax et Elytres testacés. COERULEOCEPHALUS Bh.
Stries des Elytres profondes, très régulières et en:
tières, même en dehors, à points égaux très rappro-

(æp]

chés. 7
— Stries très peu profondes et confuses sur le dos, très
effacées vers le sommet et en dehors. be

(1) La var. à Elytres entièrement noires: Kindermanni, ne paraît pas
se rencontrer dans nes régions.

— 25 — (25)

7. Bronzé-verdâtre en dessous, bleu en dessous. Inter:
stries des Elytres bien plus étroits que les stries,
d’un bout à l’autre. ÆNEO-VIRENS Mrsh.

— Cuivreux ou cuivreux pourpré en dessus et en des-
sous. Interstries des Elytres plus larges que les
stries en arrière et latéralement. CUPREUS L.

8. Stries des Elytres remplacées par de gros points es-
pacés rendant la surface inégale, surtout dans la
région scutellaire, qui est ridée grossièrement.
GIGANTEUS Kryn.

— Stries presque superficielles, à ponctuation fine et
serrée. Surface non grossièrement rugueuse. J

9. Stries presque obsolètes mais assez distinctes de la
ponctuation foncière, jusqu'aux deux tiers de la lon-
gueur des Elytres. Prothorax inerme © ®. Ecusson

à peu près plan. Baccaus L.

— Stries des Elytres à l’état de vestiges vers la base,
perdues au milieu de la ponctuation foncière posté-
rieurement, nulles en dehors. Prothorax latérale-
ment armé d'une épine dirigée en avant, ©. Ecusson
ConCave. AURATUS SCOPe

10. Insectes de petite taille, bleus en dessus, étroits et al-
longés. Elytres longuement parallèles, trois ou qua:

tre fois aussi longues que larges. Prothorax subcylin-
drique, presque aussi long que large, pas plus large

que la tête à la saillie des yeux. D'aspect glabre en
dessus. 11.

— ÎInsectes de taille au moins moyenne, larges ou assez
larges, à Elytres subparallèles seulement dans leur
première moitié. Prothorax transversal, toujours
plus large que la tête à la saillie des yeux. Pubes-
cence du dessus toujours très distincte, le plus sou-
vent assez longue. 12°

11. D'un bleu peu luisant, Prothorax presque mat, à ponc-
tuation très confluente. TOMENTOSUS Gyll.

(26) DE

— D'un bleu plus clair, très brillant, surtout sur le des-
sus. Prothorax à ponctuation peu serrée, ne recou-
vrant pas complètement le fond. Taille plus petite.
Rostre plus court. NANUS PK.

12. Insecte entièrement d'un noir d'ébène luisant.
ÆtrHlops Dach.
— Insectes bleus en dessus, 13.
143. Régulièrement convexe, le dos, vu de côté, présentant
longitudinalement, un arc régulier d’un bout à l'au-
tre. Pubescence courte, couchée sur le dos des deux
premiers tiers des Elytres, avec quelques cils dres-
sés très clairsemés. Pas de fausse strie juxta-scutel-
laire. PARELLINUS Gyll.

— Insectes peu convexes, moins épais, le plus souvent
déprimés sur la première moitié des Elytres : celle-
ci à pubescence plus ou moins longue, le plus sou-
vent dressée. 14.

14. Stries des Eljtres crénelées, très régulières, formées
de gros points un peu carrés, réduisant les inters-
tries à une tranche mince deux fois plus étroite que
ceux-ci. V. FRAGARIÆ Gyll.

— Stries normales, à points subarrondis médiocres, plus
étroites que les interstries ou à peine de la même
largeur. 15.

15. Rostre subfiliforme, aussi long ou plus long que la tête
et le Prothorax. [Interstries des Elytres convexes,
Tête non rétrécie en arrière, ©. 16.

— Rostre épais, sensiblement plus court que la tête et
le Prothorax. Interstries des Elytres plans. Tête no-
tablement rétrécie en arrière, presque en cône ren-
versé, (C. Taille généralement plus grande, 20

16. Un vestige de strie supplémentaire entre le bord sutu:
ral et la {'°strie, dont la base est déviée en dehors. 17

— Pas de strie rudimentaire à la base des Elytres.

CONICUS lg.

= by = (27)

17. Interstries des Elytres à ponctuation imperceptible.

An
— Iuterstries des Elytres à ponctuation subsériale bien
marquée. 19).

48. Prothorax dépourvu de sillon longitudinal, assez ré-
gulièrement convexe. Pubescence des Elytres assez
courte, couchée. GERMANICUS Hbst.

— Prothorax subdéprimé, à sillon longitudinal plus ou
moins marqué, ayant, au fond, une ligne lisse. Pu-
bescence des Elytres plus longue, dressée presque
verticalement. PAUXILLUS Germ.

19 - Dessus entièrement d'un bleu assez clair. Tête et Pro-
thorax ternes, à ponctuation assez fine, extrême-
ment serrée. Une strie supplémentaire jJuxta-scutel
laire distincte. Un vestige de strie juxta suturale,
bien marquée. INTERPUNCTATUS Stph.

— Dessus très brillant surtout sur le Prothorax, dont le
fond reste lisse, sous une ponctuation assez dense,
de médiocre grosseur, ainsi que celle de la tête. Pro-
thorax et pattes noires. Elytres d’un bleu noirâtre.
Un vestige de strie juxta suturale assez confuse.

ABEILLEI DD.

20. Elytres criblées, uniformément, de points assez forts,
assez profonds. Tête et Prothorax grossièrement
ponctués. Couleur parfois d'un vert métallique par
place. SERICEUS Hbst.

— Elytres à séries de points espacés le long des inters-
tries. Tête et Prothorax à ponctuation moins serrée,
surtout beaucoup moins forte. 21

21. Dessus d'un bleu uniforme, jamais d’un vert métalli-
que, même partiellement. Rostre à carène longitu-
dinale lisse, bien nette d’un bout à l’autre. Prothorax
lâchement ponctué. Elytres à stries ponctuées, les
externes très affaiblies après le milieu. PUBESCENSF.

— Rostre à carène médiane très peu nette et très inter-

(28)

19

rompue. Prothorax assez densément, profondément,
ponctué. Elytres à stries affaiblies postérieurement,
mais presque entières et bien distinctes latérale
ment. COMATUS Gyll.

IT

Espèces sublinéaires, étroites, paraissant glabres en
dessus, de petite taille. 2.
Espèces plus larges, en carré plus long que large ou
aussi targe que long, très distinctement pubescen-

tes. 4.
Tête aciculée-ponctuée et ridée en arrière, d’aspect
mat. Rostre plus long que la tête. TOMENTOSUS.

Tête simplement ponctuée sur un fond lisse, les
points distinctement séparés. Rostre un peu plus

court que la tète. NANUS.
Insecte entièrement d'un noir luisant. ÆTHIOPS.
Insectes d’une autre couleur que noir. %.

Elytres à séries de très gros points distants, rendant
la surface inégale d'un bout à l’autre, figurant des
stries interrompues. [nsecte cuivreux ou cuivreux
verdâtre, de grande taille. GIGANTEUS.

Elytres a stries plus ou moins fortement ponctuées,
régulières ou non, ne rendant pas la surface inégale,
au moins dans leur dernière moitié. sh

Elytres à interstries plus ou moins nettement, tou-
jours très distinctement, ponctués. 6.

Elytres à ponctuation des interstries faible ou plus
nette mais toujours espacée. 8.

Une série unique, régulière, de points médiocres assez
nets, le long des interstries des Elytres. Prothorax
étroit, suboblong, subcylindrique, à gros points
espacés. CONICUS.

Une série simple ou doublée, assez confuse, de points

— 9

29 — (29)
fins, très peu profonds, le long des interstries. Pro-
thorax transversal, arrondi latéralement. pie

— Jnterstries, densément, également, ponctués, plus ou
moins profondément, sur toute leur surface. 8.
— Jnterstries à pointillé espacé, irrégulier, souvent
presque obsolète. 12.
7. Prothorax noir, parfois à sillon longitudinal obsolète
en arrière, à fond lisse et brillant, à points faibles,
peu serrés. Ecusson noir. Elytres d'un bleu noi-
ratre. ABEILLEI.
— Prothorax, Ecusson et Elytres bleus, ces dernières
seules brillantes. Prothorax à ponctuation médiocre,
très serrée, subconfluente. INTER PUNCTATUS.
8. Insecte tres épais, trapu et court, à Elytres presque
aussi larges que longues, comprimées latéralement
avant le milieu, s'arrondissant postérieurement.
Dessus et dessous d’un testacé-roux,aveclesantennes,

le Rostre et les pattes de cette même couleur.
CRIBRIPENNIS.
— Insectes médiocrement épais, médiocrement convexes,
plus ou moins oblongs, à Elytres subparallèles au
moins dans leur premier 1/3, bleu en dessus, avec
les antennes, le Rostre et les pattes noirs. Ds
9. Plus épais, plus convexes, à peine oblongs. Stries des
Elytres régulières mais très peu profondes, effacées
en arrière ; interstries plans, beaucoup plus larges
que les stries. PARELLINUS.
— Moins épais, moins larges, peu convexes, oblongs,cui-
vreux, d’un bronzé verdâtre, bleus ou pourprés. 10,

10. Stries des Elytres peu profondes, effacées en arrière,
à points médiocres ; Interstries plans dans leur 2e
moitié Insecte bleu ou vert métallique. SERICEUS.

— Stries des Elytres très profondes d'un bout à l’autre,
à gros points crénelant les interstries qui sont très
convexes. 11

(30) #0 —

11. Cuivreux-pourpré. Rostre assez épais, moins long
que la tête et le Prothorax. Antennes peu minces, à
massue épaisse. CUPREUS.

— Bronzé verdâtre ou bleu. Rostre mince aussi long. ©,
plus long ©, que la Tête et le Prothorax. Antennes

très grèles. ÆNEO"IRENS et var.

42. Insectes de couleur uniforme en dessus, sauf les
Elytres parfois plus ou moins largement noirâtres
postérieurement. 13.

— Prothorax et abdomen bronzés. Elytres rouges ou tes-
tacées ainsi qu'une partie des pattes. ÆQUATUS.

— Tête, Rostre et dessous d’un bleu d'acier, rarement
bronzés. Elytres testacées. COŒERULEOCEPHALUS .

13. Insecte entièrement d'un testacé plus ou moins pâle
en dessus. Pattes de cette même couleur. PRÆUSTUS.

— Insectes diversement colorés, mais non testacées en
dessus. Pattes noires, avec les cuisses parfois tein-

tées de la couleur du dessus chez les espèces

bronzées ou cuivreuses. 14.
14. Dessus vert, cuivreux, bronzé violacé ou pourpré,
métallique. 15:
— Dessus d'un bleu plus ou moins foncé. 16.

45. Prothorax inerme Go. Rostre plus mince, aussi
long, C', plus long © que la tête et le Prothorax réu-
nis, avec des espaces lisses entre les sillons. Baccaus.

— Prothorax inerme ©, armé, de chaque côté, d'une
épine dirigée en avant, ©. Rostre plus robuste, plus
court que la tête et le Prothorax, grossièrement
ponctué d'un bout à l’autre, G', mat et subaiutacé
postérieurement, ©. AURATUS.

16. Rostre assez mince, aussi long ou presque aussi long
que la tête et le Prothorax réunis ; plus ou moins
courbé. Niveau du front guère plus élevé que celui
de la base du Rostre. 17.

— Rostre épais, sensiblement plus court que la Tête et

— 31 — (34)
le Prothorax, droit. Front très convexe, son niveau
faisant saillie au dessus de la base du Rostre. 18.

17. Prothorax convexe et arrondi latéralement, dépourvu
de sillon médian longitudinal, ou de ligne lisse dis-
tincts. GERMANICUS.

— Prothorax déprimé, à côtés presque droits, subsil-
lonné longitudinalement au milieu ou à ligne lisse
obsolète. Veux saillants. Elytres à pubescence dres-

sée moins fournie, formée de cils d'inégale longueur.
PAUXILLUS.

18. Stries des Elytres très irrégulières, distinctes seule-
ment à la base,dans larégion scutellaire, remplacées,

postérieurement, et sur les côtés par des points sans
ordre, mélangés à ceux des interstries qui sont très
fins et non disposés en lignes. PUBESCENS.

— Stries des Elytres peu profondes mais assez nettes et
prolongées d'un bout à l’autre, même extérieure-
ment. Ponctuation des interstries sérialement dispo-
sée, à points à peine plus petits que ceux des stries.
COMATUS

Description des espèces du Genre RHYNCHITES.

1. R. Bacchus L. Lg., 5,5-6; Lt. 2-2,5 m. — A peine
oblong, peu convexe, d’un vert bronzé-doré ou pourpré,
avec le Rostre, moins la base, les antennes, les tibias et
les tarses noirs ; hérissé de poils gris. Tête assez courte,
profondémentponctuée,rugueuse.Yeux médiocrementsail-
lants. Rostre subégal en longueur à la tête et au Prothorax
réunis, un peu plus court et trèslégèrementcourbé, àsillons
longitudinaux ponctués plus nombreux, ©, droit, finement
caréné au milieu, ©. Antennes à scape et à {* article du
funicule subégaux, épaissis, les derniers moniliformes, le
1° transversal. Prothorax transversal, légèrement arrondi
latéralement, faiblement impressionnétransversalementen

(32) PAADUEE

avant et en arrière, à ligne médiane obsolète lisse, noire ;
fortement, rugueusement ponctué, inerme Go. Ecusson
très court, subéchancré au sommet. Elytres subparallèles
dans leurs deux premiers tiers, à épaules saillantes,
impressionnées au dessous de l'écusson, grossièrement,
rugueusement ponctuées, avec des traces de stries con-
fuses ; ne recouvrant pas le Pygoidium. Pattes épaisses,
cuisses claviformes, revêtues, ainsi que le dessous, d'une
longue pubescence blanchâtre.

d Antennes à massue épaissie, les {e' et 2e articles du
funicule dilatés (1). j

Q Antennes à massue plus étroite, peu épaisse, à arti-
cles { et 2 du funicule peu dilatés.

Toute la France, la Corse, surtout régions septentrio-
nales et orientales. Commun en Touraine où le R. auratus
parait rare.

2. R. auratus Scop. L. 7 9; Lt, 2,5-4 m. — Très sem-
blable au précédent pour la forme générale, la coloration
et la pubescence, un peu plus large, coloration plus som-
bre ou plus verdâtre, rarement pourpre, Rostre plus
épais, métallique au moins dans sa {r° moitié, fortement
courbé, rugueux, mais à sillons de la base obsolètes et
armé, ©, sur les côtés, d'une épine dirigée en avant.
Prothorax à points plus gros, plus confluents, à ligne lisse
indistincte. Ecusson plus grand, presque carré, tronqué
au sommet.

Toute la France, surtout centrale et méridionale. Très
commun dans l'Allier, sur le Prunellier.

3. R. giganteus Kryn. Lg. 8-11 ; Lt. 3-3,6. — Espèce
très voisine des deux précédentes pour la coloration et

(1) Les hanches antérieures sont subcontiguës au bord antérieur du
Prosternum chez les deux sexes du R. Bacchus ; chez le G! de R. aureus,
elles sont distantes de ce bord d’une distance égale à leur épaisseur : à la
moitié de cette épaisseur, chez les R. giganteus GG et smyrnensis ©.

— 33 — (33)
la pubescence, généralement cuivreuse, rarement d'un
vert clair, bien distincte par les Elytres atténuées de
la base au sommet au lieu d'être subparallèles, plus
fortement sinuées au-dessous des épaules qui sont plus
proéminentes et à angle arrondi, avec l'impression
infra-scutellaire plus forte, plus étendue et leur ponctua-
tion beaucoup plus grossière, eatremêlée de rugosités; leur
bord basal, de chaque côté de l’écusson, est, en outre,
distinctement épaissi en bourrelet. Les cavités des Elytres
sont tachées de bleu et l’écusson est entièrement de cette
dernière couleur ; la pubescence du dessus est moins
serrée que chezle R. auralus, beaucoup moins que chez
le R. Bacchus. Prothorax inerme, S'o.

O' Rostre médiocrement courbé.

© Rostre très droit.

France, surtout méridionale et centraie,a.r.; —Nîmes,
Provence ; Basses-Alpes ; Allier, (Jenzat) ; Forêt de Chà-
teauroux, sur le Poirier sauvage ; Le Mans, etc.

4. R. cupreus Le. 3,5-4 ; Lt. 1,5-1,6 m. — Assez large
et court, légèrement convexe, bronzé-cuivreux en dessus,
parfois bronzé-verdàtre sur le ventre, antennes noires.
Dessus à pubescence cendrée presqne appliquée, assez
courte. Tête carrée, ponctuée en avant, ridée tranversale-
ment en arrière ; front convexe ; yeux indistinctement
saillants, très distants du Prothorax. Rostre sensiblement
plus court que la tête et le Prothorax, presque droit, fine-
ment Ccaréné au milieu, confusément sillonné et couvert
de gros points rugueux dans la première moitié, lisse
avec quelques points médiocres, parsemés postérieure-
nent GC, presque lisse avec un sillon profond, de chaque
Côté, atteignant le milieu, ©. Antennes à trois ou quatre
premiers articles du funicule oblongs, les deux ou trois
derniers brièvement submoniliformes : massue un peu
plus épaisse, S'; Prothorax aussi long ou presque aussi

(34) re

long que large, subcilindrique, distinctement rétréci
antérieurement, très densément, subrugueusement
ponctué. Ecusson irrégulièrement arrondi. Elytres
pas plus longues que larges, très faiblement élargies en
arrière, à stries régulières, profondes, à points les créne-
lant légèrement ; interstries convexes, criblés de points
médiocres. Pattes peu grèles.

Presque toute la France, peu c. Sur le prunellier, etc.
Allier ; forêt de Châteauroux, etc., etc.

5. R. cæœruleocephalus Bh. Lg. 2,8-5; Lt. 1,3-2,5 m.
— Assez allongé et assez étroit, subdéprimé, d'un bleu
foncé, avec les antennes, les tibias et les tarses noirs,
Elytres d'un flave rougeâtre ; hérissé en dessus et en des-
sous d'une pubescence d'un cendré blanchâtre. Tête en
carré un peu moins long que large, moins densément
ponctuée ; yeux un peu obliques, saillants, O', non proé-
minents, ©. Rostre cylindrique, très droit, un peu plus
épais et guère plus long que la tête, O', presque lisse, avec
quelques points sans ordre. Prothorax presque carré,
légèrement rétréci au sommet, presque droit sur les
côtés, faiblement impressionné en dedans du bord anté-
rieur. Ecusson petit, subarrondi. Elytres de un quart,
environ, plus longues que larges, recouvrant l'abdomen ;
stries très rapprochées, à gros points profonds ocellés,
beaucoup plus larges que les interstries. Pattes très allon-
gées. Ventre presque lisse ; poitrine faiblement ponctuée.

Presque toute la France, surtout méridionale, a.r.
Allier : Gannat ; Touraine ; Arcachon, etc., etc.

6. R. præustus Bh. (/ividus Bh.) — Lg. 335; Lt.
1,5 2,8 m. — Oblong, assez étroit, subdéprimé, pubes-
cent, hérissé, en dessus, d'une pubescence double d'un
cendré clair, dont une partie subsérialement disposée le
long des interstries des Elytres; plus luisant sur la tête

30 — (35)
et sur le Prothorax, imponctué en dessus et en dessous,
sauf quelques points obsolètes sur les côtés du Prothorax.
Tête en carré un peu moins long que large; yeux sail-
lants, G'?. Rostre de la longueur de la têteS, un peu
plus long, ©, droit, subcylindrique. Antennes minces,
tous les articles oblongs; massue très peu épaisse. Pro-
thorax très légèrement arrondi latéralement, rétréci au
sommet. Ecusson de forme variable, soit carré, soit sub-
ponctiforma. Elytres en rectangle oblong. à épaules éle-
vées, saillantes, à angles plus ou moins émoussé ; stries
médiocres, effacées en arrière, beaucoup plus étroites que
les interstries. Pattes peu épaisses, tibias longuement
ciliés en dehors.

© Plus étroit. Tête rétrécie peu à peu en arrière. Ros-
tre de même épaisseur à la base qu'au sommet, celle-ci
présentant un angle rentrant presque droit avec le bord
des yeux. Front fortement impressionné.

Q Plus large. Tête restant aussi large, en arrière
qu'en avant. Rostre s’il agissant vers la base, et formant
avec le bord des yeux un angle très ouvert. Front à peine
impressionné.

a. Testacé avec les Elyires plus ou moins largement
enfumées postérieurement.

b. Insecte tout noir, (même les antennes el les pattes),
avec les épaules des élytres testacées.

c. Elyires entièrement noires. — Celle variation pa-
rail propre exclusivement aux régions orten-
tales.

d. T'out L'Insecle d'un testacé clair.

Diverses parties de la France mériodiouale, surtout
méditerranéenne, a r.

7. R. comatus Gyll. — Lg. 3,5-4; Lt. 1,5-1,8 m. —
Oblong, médiocrement étroit, d'un beau bleu brillant,

(36) — 36 —
antennes, dedans des cuisses, tibias et tarses noirs; des:
sus à longue pubescence brunâtre, formée, sur les Ely-
tres, d'une couche de soies inégalement dressées les unes
en arrière, les autres verticalement. Dessus ponctué, les
points faibles et écartés sur la tête, serrés sur le Protho-
rax, espacés sérialement sur les interstries des Elytres.
Tête presque carrée, aussi large, que le Prothorax à la
base, faiblement rétrécie en arrière. Front convexe. indis-
tinctement impressionné. Yeux grands, proéminents CQ.
Prothorax un peu plus large que long, plus sensiblement
rétréci vers le sommet. Elytres à épaules subrectangu-
laires, à angle émoussé, subparallètes latéralement jus-
qu'au point où elles s'arrondissent, faiblement impres-
sionnées au-dessous de la région scutellaire ; stries de
points de grosseur moyenne, seulement un peu plus fai-
bles en arrière. Pattes très allongées, tibias intermédiai-
res et postérieurs assez épais, 2e article des tarses de ces
mêmes paires peu dilaté. Dessous presque lisse.

Toute la France. sur le chêne, le charme. Environs de
Paris, Basses-Alpes, Allier, Corse, Touraine, etc.

8. R. pubescens F.— Lg. 4,5 6; Lt. 2,3-3 m. —
Même coloration que le précédent, un peu plus convexe,
surtout sensiblement plus épais, moins étroit; même pu-
bescence double Tête plus étroite, rétrécie en arrière, et
plus large à la saillie des yeux qu'à la base, G'. Front as-
sez fortement impressionné, à ponctuation faible, médio-
crement serrée avec des rides transversales à la base,
grosse, non rétrécie en arrière et pas plus large à la sail-
lie des yeux qu'à la base. Yeux médiocrement saillants ;
Prothorax plus large, distinctement arrondi latéralement
et retréci à la base ; Elytres à angles huméraux largement
émoussés. Pattes plus épaisses.

Toute la France, sur le chêne, plus commun que le
précédent.

Espèces nouvelles de CURCULIONIDES appartenant
à la Tribu des SIBINIDÆ (et faisant partie de sa
Collection.)

par J. DESBROCHERS DES LOGESs.

4. Tychius fallens {Q) Le. 3; Lt. 1,2 m. — PBreviter
oblongus, minus crassus, subdepressus, brunneus, antennis,
Rostro, pedibus que testaceis ; supra squamosus, pilis inter-
jectis; Prothorace fusco, medio, vitta longitudinal albo-
squamosa bast dilatata, notato ; Elytris alternatim brun-
neo-albido que vittatis, sutura albo-squamosa. Caput par-
oum, post oculos subcristatum. Rostrum mediocre, postice
altenuatum, non subulatum, pilosum. Antennæ tenues,
pubescentes, funiculi articulis 2 3 ultimis paulo latioribus,
cum clava fuscis. Prothorax transversus, lateribus postice
reclis antice valde attenuatus. Elytra humeris subrectan-
gulatis, tenue sulcata. Femora minus clavata; tibiæ tarsi
que graciles.

Espagne : Valence (Moroder .

Très voisin d’un très petit exemplaire de fuscomacula-
lus, coloration et pubescence grossière des Elytres analo-
gues ; Corps et pattes moins épais; Rostre beaucoup
moins épaissi à la base et moins pubescent, non subulé
au sommet ; sillons des Elytres plus faibles.

2. Tychius russicus. Le. 2,5 m.— Oblongus, latius-
culus, minus elongatus, crassiusculus, conveæiusculus, brun.
neus, antennis, rostro, poslerius, tibiis tarsis que testaceis,
subargenteo, in Flytris minus dense squamulatus, squamis
angustis; Prothorace longitudinaliter, medio, cum sutura
Elylrorum albido squamoso. Caput parvum. postice stri-
gatum ; ocult depressi. Rostrum thorace fere brevius. pos
terius modice atlenuatum, modice curvatum, squamosum,

SAR

. postice lævt, infra obsolète cuiliatum. Antennæ minus gra:
ciles. pilosæ, funiculi articulo 10 crassiore, 2° latitudine vix
longiore, cœteris gradatim latioribus clava oblonga Pro:
thorax transversus, à medio, postice, rectilineatim, angus -
tatus apice constrictus, margine a latere valde reflexa.
Elytra basi (horace paulo latora, latitudine sesquilongiora.
humeris rectangulatis, postice paulo atienuata stritis dis-
tinctis. Pygidium apertum. Femora subinermia, tarsi bre.
viores.

Russie, sans localité précise.

Ressemble au 7. depressus par sa coloration, par la
bande blanchâtre, étroite, du Prothorax prolongée sur la
suture, et par son bord antérieur encore plus fortement
relevé ; (mais ce segment étant d'une toute autre forme,
non fortement dilaté latéralement et beaucoup moins
rétréci vers la base) : enfin, par les cuisses postérieures à
dent indistincte.

3. Tychius barcelonicus (0) Le. 3 m. — T. aureolus
forma, colore et squamositate subsitmilis, niger, antennis,
Rostro pedibusque rufis ; supra dense, uniformiter, griseo-
albido-squamosus, infra cretaceus. Oculi subprominuli, pos-
lice, in fronte, non approximati. Rostrum tenuissimum,
subfiliforme. Antennæ valde graciles, funiculi articulis 2-
primis oblongis, ullimis non moniliformibus. Prothoraæ
convexus, a latere rotundatim subampliatus, margine antica
impressa. Elytra striis sat apertis, interstitiis obsoletissime
serie-setosis, sutura albescente. Pedes densius squamost.

Espagne, environs de Barcelone.

Distinct de la var. medicaoinis du T. aureolus par le
corps plus convexe, (le Prothorax, notamment, étant assez
déprimé chez aureolus); par les antennes encore plus
minces, à derniers articles du funicule étroits au -ieu
d'être arrondis transversalement ; par le Prothorax sensi-
blement rétréci à la base, très arrondi latéralement ; par
les Elytres à stries non entièrement recouvertes, etc.

OO

4 Tychius argenteo-squamosus (4). Lg. 2,5 m. —
Oblongus, subtransversus, Tolus compacte argenteo-creto
sus, Rostro apice, tibiis tarsisque testaceis, antennis femo
ribusque obscurioribus. Caput transversim, obsolete, striga-
tum. Rostrum subrectum, thorace longius, postice vix atte:
nuatum, apice denudatum. Antennæ sat graciles, albo-
selosæ, funiculi articulo 20 longitudine vix latiore, cœteris
submoniliformibus, ullimis brevioribus, non crassioribus,
clava elongato-subfusiformi. Prothorax transversus, a
latere rotundato-ampliatus, basi subsinuatim constrictus.
Elytra a bast ad apicem attenuata. Pedes magis elongati,
minus graciles.

Algérie.

Très voisin du 7. medius, taille plus grande ; antennes
moins grèles, à 2 derniers articles du funicule arrondis au
lieu d'être subconiques ; Rostre plus long, non régulière-
ment arqué ; Prothorax fortement arrondi latéralement et
plus fortement rétréci à la base. Elytres atténuées dès la
base au lieu d'être presque droites dans leurs deux pre-
miers tiers; squamules de tout le dessus formant une
couche compacte, au lieu d’être linéaires sur le Prothorax
et bien distinctes, un tant soit peu soulevées, sur les
Elytres.

5. Tychius balearicus. Lo. 2,3-2,5 m. — Oblongus,
infra cretosus, supra virescenti-argenteus, antennis pedibus
que rufis, sutura Elytrorum albo squamosa. Rostrum tho-
race non longius O'Q, arcuatum, à basi ad apicem sensim
attenuatum. Prothoraxæ angustior. Elytra thorace evidenter
latiora, a latere subparallela, squamis angusts, micantibus.
Femora subinermia.

Baléares, (Moraguès e Ibarro).

Très voisin du T. sericellus Kst., dont j'ai un type sous
les yeux ; un peu plus allongé, à Elytres plus parallèles ;
coloration beaucoup plus métallique, surtout celle du Pro
thorax dont le fond est recouvert d'un enduit doré-ar-

Dee

genté, au lieu de squamules linéaires assez grossières,
non métalliques ; chez le sericellus, les cuisses postérieu
res sont distinctement dentées.

6. Tychius contemptus Lg. 2-2,2 m. — Oblongus, pa-
rum elongatus, niger, elytris flacescentibus, dense argenteo-
virescenti squamosus, (squamis in Elytris subfiliformibus, mu-
nus applicutis), antennis totis, Rostro apice pedibusque rufis.
Rostrum in ©, thorace brevius, basi valde crassius, arcuatum.
Antenne ciliatæ, funiculi articulis ultimis brecibus, non fili-
formibus. Prothorax « latere vix arcuatus, basi bissinuatus.
Elytra humeris vix proninulis, à basi «d apicem arcuatim.
paulo attenuata, sutura albida Femora inernia.

Algérie, Teniet, Oran, etc.

Très voisin de balearicus et de m1edius : chez ce dernier,
le Rostre est plus courbé ; chez le conlemplus, le Protho-
rax est court, presque carré, à angles postérieurs presque
droits, les côtés présentant, à la rencontre des Elytres, un
angle plus prononcé; les Elytres sont plus longues, un
peu plus étroites, à côtés subparallèles; les squamules
du Piothorax ne sont pas piliformes.

Le T. sericeus (1) est bien plus large, plus court, à
squamules larges, déprimées, de même que le #7edius et se
distingue, d'ailleurs, par le Prothorax régulièrement ar-
rondi.

Le T.edenlalus est bien moins épais, presque plan sur
tout le dessus, à Prothorax non distinctement arrondi
latéralement, à Elytres de forme elliptique.

7. Tychius simillimus (Q). Lg. 2 m. — Oblongus, bre-
viusculus, postice paulo attenuatus, niger, antennis, Rostro
pedibusque rufis, Elytris flavescentibus ; infra minus dense

(1) Le sericeus doit être réuni au breviusculus, Le nom de T.mixtus Db.
étant préoccupé, doit être remplacé par celui de approximatus. — Pour
le même motif, le Lixus tenuipes, décrit par moi, devra prendre le nom
de gracilipes.

eg 4 RES

crelaceus, supra argenteo-squamosus, squamis oblongis. Ros-
trum subrectum, tenue, elongatum, basi paulo crassius, apice
paulatim tenuius. Antenne vix ciliatæ, postice paulo infrusca-
tæ, clava oblongo subovata. lrothorax a latere modice requla-
riter arcuatus.

Saint-Maximin, Var.

Ressemble au T. contemplus pour la coloration, celle
des Elytres, notamment; moins déprimé, à Elytres plus
courtes, d'une autre forme ; Rostre à peine plus épais à
la base et non courbé.

8. Tychius seductor (4). Lg. 2 m. — Breviter subellip-
ticus, subdepressus. supra argenteo-squamosus, squamis latio-
ribus, depressis, Rostro, antennis, pedibusque rufis. Rostrum
sat elongatum. basi modice crassius. apice valde attenuatum.
Antennæ dense pubescentes, funiculi articulo 2° latitudine non
longiore, cœteris non valde transcersis, clava majore, ovata.
Prothorax a latere, medio, rotundatus,ad basim subrectilinea-
tim angustatus. Elytra a basi ad apicem curvatim attennata,
a latere, vitta longitudinali fere obsoleta, e squamis albis for-
mata, OTndai&.

Maroc.

Très voisin du précédent, même coloration, sauf la
présence d'une sorte de bande mal limitée d'écaillettes
blanches, en dedans de l'épaule ; forme analogue ; Protho-
rax et Elytres ua peu plus rétrécis postérieurement ; Ros-
tre plus court, moins mince, plus courbé ; et surtout an-
tennes de beaucoup plus densément pubescentes, avec les
derniers articles du funicule plus détachés et la massue
bien plus grande, plus épaisse.

9. Tychius mollicomus. Lg. 2 m. — Oblongo-subova-
tus, breviusculus vix depressus, niger, Antennis, clava ni-
gra, Rostro apice, pedibus que rufescenti-flavescentibus. Su-
pra serteco-argenteo-squamosus. Caput non strigatum. Ros-
trum validum, (horaee paulo brevius, arcuatum, vix attenua-

po

tum. Anternæ breviores, vix eiliatæ, funiculo minus gracile.
articulis 2-7 transversis, ultimis paulo latioribus Prothorax
lateribus subrecti:. Cœteris exacte ut in T. seductore.

Environs de Lyon ‘Grilat).

On pourrait prendre, à première vue, cette espèce pour
l'autre sexe du T. seduclor, mais chez ce dernier les an-
tennes sont très pubescentes, le Prothorax est distincte-
ment arrondi latéralement, le Rostre est beaucoup plus
épais et plus court que chez les espèces analogues.

10. Tychius spiniger. Eg. vix 2 m. — Oblongus, sat
angustus, conveæiusculus, niçer, antennis, Rostre apire, pedi-
bus que lœte rufis. Supra et infra uniformiter cretaceus. Ros-
trum minus crassum, curvatum, thorace non longius, basi non
distincte crassius, postice vix attenuatum. Antennæ funiculo
gracili, clava infuscata. Prothorax vix transversus, à latere
modice rotundatus. Elytra subparallela, post medium obtuse
attenuata. Tibiæ anticæ, intus, ad medium. uni-spinose.

Algérie.

Plus petit que les autres espèces de même forme et de
même coloration, bien distinct par les tibias dentés, d'.

11. Tychius mesopotamicus. (©) Lg. 2? m. — Oblon-
gus, angustior, minus elongatus, testaceus, prothorace obseu-
riore, antennis totis pallidis, densissime cretaceo-squamosus.
Fons post oculos obsolete, transversim, cristata. Rostrum cras-
sum,thorace brevius,arcuatum, postice leviter attenuatum, dense
squamosum, apice lœvi. Antennæ funiculi articulo 1° crasso,
2-ultimis, brevissimis, transrersim, rotundatis, clara oblonga.
Prothorax transtersim subquadratus, aspere squamosus. Elytra
thorace vix distincte latiora, humeris vix prominulis, postice vix
distincte attenuata, striis indistinctis. Pygidium vix apertum.
Pedes sat elongati.

Mésopotamie, (Tournier).

C'est une des plus petites espèces, reconnaissable à la
squamosité crétacée qui la recouvre. Le Prothorax paraît

. ist a

— 43 —

ponctué sous la squamosité ; celle qui recouvre les Elytres
est formée de larges écailles déprimées voilant complète-
ment le fond.

12. Tychius ochroceras. Le. 2,5-3 m. Oblongus, niger,
antennis totis tibiis larsisque testaceis, squamis albo-argenteis.
separatis, indutus. Rostrum basi geniculatum, dein vix arcua-
tum. Antennæ graciliores, funiculi articulis ultimis monilifor-
mibus. Elytra interstitiis convexioribus, dense, seriatim, albo-
selosis.

Espagne : Valence, découvert par M. Moroder.

Sa stature, les antennes, dont les derniers articles ne
sont pas étroitement subconiques, la vestiture du dessus
formée d'écaillettes très rapprochées inais distinctes, avec
une trainée de soies blanches extrêmement courtes le long
des interstries, le distinguent des exemplaires pâles de
cinnamomeus dont il a absolument la forme.

13. Tychius convexiusculus. (G') Le. 2 m. — Subora -
lus, subconvexus, brunneus, antennis, Rostro apice pedibusque
testaccris ; Prothorace fulvo-subaureo, medio longitudinaliter,
obsolete, vittato,in dorso squamis subfiliformibus, a latere latio:
ribus, albidis, indutus. Rostrum thorace paulo brevius, basi,
valde crassius, apice attenuatum, arcuatum. Antennæ graciles,
funiculhi articulis posticis non distincte latioribus, clava conco-
lore. Prothorax transversus, apice transversum impressus, «a
latere non distincte arcuatus. Elytra latitudine sexquilatiora,
Prothorace evidenter latiora, intertitiis subconvexis, squamis
subelevatis. Femora inermia.

Caucase, (Becker).

Le T. dislans Faust est assez voisin de cette espèce, par
sa coloration et sa squamosité, mais, chez ce dernier. le
Rostre est moins court et la forme déprimée, bien plus
oblongue, les Elytres à côtés parallèles presque jus-
qu'aux trois quarts.

14. Tychius adspersulus © Lg. 3 m.— T. cinnamomeus

UMTS

.prorimus, similiter coloratus, angustior, supra fulvus, (sutura

alba), squamis albidis undique adspersus. Rostrum tenuiter, à
latere, non ampliatus. Elytra humeris sat angulatis, a latere,
anterius, subparallela, post medium medio attenuata. Pedes
tenuiores.

Espagne méridionale.

Diffère du cinnamomeus par le Prothorax bien moins
ample ; par les Elgtres non arquées régulièrement sur les
côtés, presque dès la base, par les angles huméraux non
émoussés ; par la présence de squamules pâles dispersées
sur le Prothorax et sur les Elytres.

15. Tychius trapezithorax Lg. 3 m. — Oblongo-subova-
tus, depressus, supra flavescente densissime squamosus, Rostro,
antennis pedibusque testaceis. Rostrum subrectum, apice atte-
nuatum. Antennæ graciles. Prothorax subtransversus, subqua-
dratus, angulis posticis rectis. Elytra thorace vix latiora, hume-:
ris vix prominulis, postice obtuse acuminata, striis indistinctis,
sutura albescente. Pedes minus elongati, crassiores.

Algérie.

Par sa forme assez large et courte, par son Rostre pres-
que droit, cette espèce se rapproche de breviusculus; mais
elle s'en éloigne par la forme de son Prothorax, qui est
plan, subtrapézoïde, ses côtés étant très légèrement rétré-
cis rectilinéairement de la base au sommet, à peine moins
large que les Elytres, à la base; par les pattes bien plus
épaisses, les cuisses assez larges, mais non distinctement
claviformes, les tibias bien plus larges. L'insecte paraît
opaque, mais présente à un certain jour, un léger reflet
doré.

16. Tychius glaucus Lg. 2 m. — Oblongus, latiusculus,
minus elongatus, crassius, niger. Antennis, Rostro apice,
Elytris pedibusque rufis. Supra sericeo-albo-squamosus, squa-
mis, in prothorace, præsertim linearibus. Rostrum cylindri-
cum, arcualum, sal tenue, thorace longius. Antennæ valde

— 5 —

graciles. Prothorax valde transversus, subdepressus, Elytris
haud angustior, a latere ad medium rotundatus, basi indis-
tincte attenuatus, angulis posticis subobtusis. Elytra humeris
vix prominentibus, subarcuatim postice altenuata, striis (enui-
bus vix apertis. Femora valde clavata, obsolete dentata.

Sarepta (Becker).

Forme de breviusculus ; squamules linéaires. Prothorax
rétréci arcuément vers la base. Elytres atténuées dès la
base.

17. Tychius humeralis Lg.3 m. — Oblongus, brevior,
parum convexus, brunneo-testaceus, antennis pedibusque læ-
tioribus. Caput minutum, oculis depressis. Supra glaber, com-
pactim cinereo-argenteo squamosus. Rostrum subcylindricum,
leviter arcuatum, thorace non longius Antennæ funiculo gra-
cili, articulis 2-7 subétransversis, œquilais ; clava fusiforn,
obscura. Prothorax ad basin et apicem oblique attenuatus,
medio rotundatim subampliatus. Elytra thorace basi latiora,
basi subtruncata, humeris subrectangulatis, latitudine non
duplo longiora, a basi ad apicem arcuatim attenuata. Femora
inermia ; Tibiæ tarsique graciles.

Mont Liban.

Voisin du précédent pour la forme des Elytres ; squa-
mules du Prothorax petites et courtes, ce segment rétréci
rectilinéairement dès la base, formant avec les Elytres un
angle droit ; épaules de ces dernières rectangulaires, à

angle assez vif.

18. Tychius adspersus (0, Le.3 m. — Oblongus, sub-
depressus, brunneus, fulvo-squamosus, antennarum basi pedi-
busque testaceis, Prothoracis basi angustissime, scutello, sutu-
raque albo-squamosis: supra sparsim albido-pustulatus. Caput
angustius, postice cristatum ; oculi vix prominuu Rostrum
tenuissimum, lineare, requlariter arcuatum, capite thorace
que simul sumptis non brevius. Antennæ tenuissimæ, filifor-
mes, scapo vix clavato, funiculi articulo 2° oblongo, ultinmus
(ransversis, vixæ crassioribus, clava angusta, fusiformi. Protho-

En

rax subtransversus, campanuliformis. Elytra thorace, basi,
‘viæ latiora, postice arcuatim vix attenuata. Pygidium paulo
apertum. Pedes elongati, sat graciles, tibiis anticis incurvis,
larsis Aanguslis.

Espagne. Cordoue.

Reconnaissable à sa coloration particulière, à la pulvé-
rulence blanche du dessus, à son rostre très mince, fili-
forme, etc.

19. Tychius subpaleatus (5 Le. 2,3 m. — Oblongus,
angustior, Subdepressus, niger, Rostro, antennis, pedibus que
rufis. Supra livide-suberetaceus, Prothorace flavescente, squa-
mis valde depressis. Frons transversim strigata. Rostrum
capite non longius, validum, subcuncatum, curvatum. Anten-
næ graciles, funicult articulis 2 7 transversis, clava oblonga.
Prothorax transversus, a latere non vere arcuaius, vitta media
longitudinali obsoleta, albescente. Elyt: a basi thorace paulo
latiora, latitudine duplo longiora, lateribus parallelis, stris
fere occultis, interstitüis vix perspicue, serie pallide-setosis.
Femora postica, subdentata.

Tunisie. Recu, autrefois, de M. le D' Sicard.

Tout à fait la forme et la vestiture du Grenteri. Plus
petit que les plus petits exemplaires de cette espèce.
Rostre C' très différent, étant très courbé, épais, squa-
meux presque jusqu'au sommet, sensiblement plus court
que le Prothorax, tandis qu'il est assez mince, eflilé, plus
long que le Prothorax et faiblement arqué chez cette der-
nière espèce, qui à aussi le Prothorax régulièrement
arrondi latéralement jusqu’à la base, au lieu de l'être seu-
lement antérieurement, avec le tiers, postérieur au moins,
presque droit.

20, Tychius indutus Lg. 2,3 m. — Oblonqus, depressus,
brunneus, /clava obscura), Rostro, pedibusque dilutioribus.
Supra subfarinoso-quamosus, Prothorace in dorso, utrinque,
flavescente. Caput cum Rostri basin farinoso-squamosum.
Rostrum crassius, thorace brevius, arcuatum. Antennæ gruci-

Ur

les, clava angusta.Prothoraæ transversus,lateribus, (secundum
seæus), vix vel nullomodo, « latere, arcuatis. Elytra (horace
latiora, mediocriter elonuyata, in G, a latere, subarcuata, in
Q subparallela, striis velatis, pygidium frre tegentia. Pedes
sat agraciles, elongati.

Tunisie : Zibilli (Dr Normand.)

Plus petit, plus étroit que le 7. feslivus Fst. Même
coloration, avec des paillettes condensées sur les Elvtres,
éparses sur le Prothorax ; Rostre de 1/4 plus court, moins
arqué, sensiblement moins long, moins cylindrique, © ;
ce dernier a, en outre, le deuxième article du funicule
des antennes plus long que large, la massue concolore,
le Prothorax assez fortement arrondi latéralement.

Cette espèce et la précédente, par leur squamosité,
ressemblent au 7. Grenier: dont le Rostre est tout autre.

21. Tychius oblongiusculus Lt. 3-3,5 m. — Oblongus,
angustior, brunneus, supra fulvo-aureo-squamosus, squamis
linearibus, in Elytris squamis albidis immixtis, interdum in
lineas alternas digestis, vestitus, Prothorace medio, longitudi-
naliter et sutura Elytrorum anguste albo-vittatis. Caput dis-
tincte strigatum. Rostrum squamosum ac pubescens, curva-
tum, basi incrassatum, apice valde attenuatum. AntennϾ lon-
gius ciliatæ, clava infuscata. Cœtéri ut in T. Chobauti.

Algérie, Ghardaïa. (Dr Chobaut).

Le 7°. Chobaul, voisin de cette espèce par sa forme et
sa vestiture. est uniformément fauve en dessus, même sur
les côtes des Elytres et sans rayures sur celles ci, sans
bande Prothoracique ni suture blanches. La forme du
Prothorax est plus large, un peu plus courte.

22. Tychius Chobauti (5). Lg. 3,5 m. — Oblongus,
latiusculus, lateribus subparallelis, subdepressus, testaceus,
infra subcretaceus, supra dense aureo-fulous. Frons post
oculos cristata. Rostrum curvatum, bast incrassatum, apice
attenuatum ac denudatum. Antennæ pallidæ, obsolete pilo=

PAR Re

sæ, funiculo gracili. Prothorax transversus, a latere vix
arcuatus. Seutellum albo-squamosum. Elytra striis tectis,
interstiliis squamis sertatis tantulum elevatis. Pedes elon
gat, femoribus posticis obluse dentatis, tarsis gracilibus.

Biskra, découvert en mai 190% par M. le D' Chobaut à
qui je le dédie.

Forme de fumicularis, coloration analogue; Rostre
moins épais, Antennes plus grèles. Prothorax indistincte-
ment arrondi latéralement; Elytres à squamules plus
épaisses, recouvrant les stries, à suture concolore; les
stries sont découvertes et approfondies en arrière chez le
fascicularis.

23. Tychius parallelogrammus. Lg. 5,3-3,8 m, —
Elongatus, parallelogrammus, valde depressus, infra creta
ceus, supra aureo-flavescente, Prothorace, a latere, late,
in medio, longitudinaliter, albidus, Elytris sutura cretacea,
interstitiis 2-4 primis alternatim flavescentibus albidisque,
antennis totis, Rostro apice, tibus tarsis que testaceis.
Oculi perparum prominuli. Rostrum valde curoatum, in ©
robustius, modice elongatum. Antennæ graciles, obsolete
ciliatæ, articulis 2 ultimis præcedentibus voix latioribus,

.clava oblongo-elongata. Prothorax valde transversus, Ely:
tris non angustior, a latere fortiter rotundato ampliatus,
antice, utrinque, impressus. Elytra longe parallela, lati-
dudine duplo et ultra longiora, striis non apertis. Pedes
validi, femoribus modice elongatis late dentatis ; Pygidium
fere apertum.

Algérie, Tabia, Oran, Syrie, Akbès.

Bien reconnaissable à sa forme particulière, à sa colo-
ration, à son Prothorax; le po/ylinealus s'en éloigne par
sa forme subconvexe, bien plus courte, atténuée en arrière,
son Prothorax beaucoup moins ample, son Rostre plus
court GQ.

Le AS

24. Tychius cylindritubus (Q). Le. 3,7 m.— Brenius,
oblongus, postice attenuatus, supra fuloo-squamosus, vitta
media Prothoracis, sutura que Elytrorum cretaceis. Ros-
trum tenue, cylindricum, coxas inlermedias superans.
Antennæ graciles, clava ovata, Prothorax minus brevis,
apice constrictus, Elytra bast thorace paulo latiora, latitu-
dine sesqui-longiora. Pedes valde elongat.

Tunis.

Système de coloration du précédent, avec les cuisses
noirâtres, et les côtés du Prothorax de la couleur du dos.
Bien plus court et d'une autre forme; cuisses plus obtu-
sément dentées et atteignant presque, (repliées en arrière),
le sommet des Elytres.

25. Tychius tenuitarsis. Le. 3-m. — T. elegans m.
forma et colore proximus, minus depressus,antennis pallide
ftavis ; Prothorace a latere non distincte rotundato-ampliato,
angulis posticis rectis; Elytris squamis albidis brevioribus,
minus depressis, femoribus, mediis et posticis voix claoatis,
posticis breviter dentatis ; tibus extus brevissime setosis.

Algérie, Chardaïa (M-Zam) ; (Dr Chobaut).

Le T°. elecans est plus épais, sensiblement plus court
et un peu plus large, à antennes noirâtres, sauf la base, à
Prothorax régulièrement arrondi, à cuisses sensiblement
plus épaisses.

Les interstries des Elytres, chez le 7°. lenuilarsis, sont
assez distinctement, alternativement, très étroitement,
linéés de blanchâtre, tandis que cette dernière couleur est

répandue presque uniformément sur le dos, chez le T7.
elegans.

26. Tychius rectinasus ©. Lg. 3-m. — (Oblongus,
postice atlenuatus, crassus perparum conveæus, pectore
ventroque cretaceis, supra fuloo-squamosus, subopacus.
Prothorace vitta media longitudinali angusta, secundum

SD
suluram prolongata, cretacea, ornato, antennis (clavca
excepta nigra), Rostro apice, Uibis tarsisque rufis. Ros
trum thorace voix æquilongum, subrectum, basi minus in
crassatum, posterius gradratim modice attenuatum, apicem
versus denudatum, ac strigulosum. Antennæ graciles, parce,
longius, ciliatæ, funiculi articulo 2 vix oblongo, ultimis
transcersim submoniliformibus, clava oblongo-subovata.
Prothorax a latere, valde subregulariter rotundato-am :
pliatus. Elytra a basti paulatim attenuata, striis apertis.
Femora posteriores valide dentata.

Sicile.

Forme et coloration du 7. cervicolor, s'en distingue
facilement par son Rostre droit, peu épaissi à la base, par
les derniers articles du funicule arrondis transversale-
ment, par les stries des Elytres découvertes d’un bout à
l'autre, par les cuisses postérieures non distinctement
frangées de squamules à la base.

Très voisin, aussi, du T. cervino-aureus, mais chez ce
dernier le dos est plus déprimé, le Rostre très épais, à la
base, fortement arqué, le Prothorax régulièrement ar
rondi jusqu'à la base, à bande médiane plus large et peu
nettement déterminée.

Le T. cylindrilubus se distingue nettement par la lon-
cueur des pattes et du Rostre.

Le tableau suivant fera ressortir les différences de ces
espèces très voisines ayant, pour caractères communs
une forme épaisse, un Prothorax plus ou moins arrondi
latéralement, rarement moins large que les Elytres, orné
d'une ligne crétacée étroite, continuée le long de la suture
des Elytres.

1. Prothorax peu dilaté latéralement, plus étroit que les
Elytres, qui présentent souvent des traces de bandes
alternes longitudinales, cendrées-blanchâtres.

GLOBITHORAX

LE APT OR
— Prothorax très ample, fortement dilaté latéralement,
aussi large que les Elytres: celles-ci concolores, (sauf
chez le T. polylinealus). 2
2 Forme en parallélogramme très allongé, à côtés pa-
rallèles. PARALLELOGRAMMUS.
— Forme atténuée en arrière, soit dès la base des Ely-
tres, soit à partir de leur milieu. 3
3. Rostre mince, cylindrique, faiblement arqué, aussi
long que la moitié du corps. CYLINDRITUBUS.
— Rostre non cylindrique, épaissi à la base, le plus sou-
vent très fortement. &
4." Rostre à peu près droit, faiblement épaissi à la base.
RECTINASUS.
— Rostre fortement arqué, fortement épaissi à la base. 5
». Prothorax régulièrement arrondi, latéralement, d'un
bout à l’autre, faiblement, non brusquement, rétréci
à la base et au sommet. CERVINO-AUREUS.
— Prothorax fortement dilaté presque anguleusement,
fortement, brusquement rétréci aux deux extré-

mités. 6
6. D'un fauve uniforme en dessus. Elytres distinctement.
plus longues que larges. CERVICOLOR.

— D'un roux cendré, surtout sur les Elytres : celles-ci à
peine plus longues que leur plus grande largeur, à
bandes longitudinales alternes blanchâtres.

POLYLINEATUS (1).

1) Je ne fais pas figurer ici le T. Schneideri qui se rapproche du
T. polylineatus par les bandes alternes blanchâtres des Elytres. mais
beaucoup plus étroit, subcylindrique, et surtout moins épais que toutes les
autres espèces de ce Tableau.

Quant au T. oppositus, mentionné en note : Le « Frelon » XV, p. 165.
j'ai reconnu, depuis, que ce n’est autre que le G' de cervicolor. En ce qui
concerne le T. cervino-aureus, contrairement à ce que j'ai dit, dans cette
même note, quoique voisin du polylineatus, il se distingue de celte espèce
(sans parler des bandes pâles des Elytres qui lui font défaut), par Ja
forme moins courte et par le Prothorax à côtés régulièrement arrondis
postérieurement tandis qu'ils se rétrécissent brusquement et presque rec-
tilinéairement chez le T, polylineatus.

27. Tychius imbricatipennis ©. — Oblongus,subdepres-
sus, pallide fuscus, Prothoracis lateribus vittaque media, lon-
gitudinali, Elytrorum humeris, femoribus que albescentibus ;
supra dense squamosus, Prothorace breviter pubescente, Elytris
glabris, squamis imbricatis, albido-variegatis. Caput post
oculos angulatim strigatum. Oculi depressi. Rostrum basi
incrassatum, postice attenuatum, curvatum, thorace non longius.
Antennæ graciles, funiculi articulis 1-7 contiguis, clara elon-
gato-elliptica. Prothorax transversus, basi obtuse lobatus ,
lobo transversim impresso. lateribus subrectis, apice subito
attenuatus. Elytra thorace basi valde latiora, lumeris hebetatis,
a latere longius subparallela, apice obtuse subacuminata, stris
angustis. Pygidium vix apertum. Pedes modice elongati, femo-
ribus inermibus, anticis valde claratis.

Derbent, {Becker).

Voisin de Morawilzi, coloration tout autre. Rostre
fortement arqué, au lieu d’être presque droit dans sa 2
moitié ; carène de la tête tranchante ; Prothorax avancé à
la base en un lobe obtus.

22. Tychius sublineatus © Lg. 2m. — Oblongo subel-
liplicus, minus convexus, angustior, niger, antennis, (clava
fusca). Rostro apice, tibiis tarsisque rufis. Rostrum thorace
brevius, crassiculum, arcuatum, subcylindricum. Antennæ sat
graciles, minus elongatæ, funicuh articulis 2-3 ultimis brevis-
simis, clava oblongo-subovata. Prothorax a latere, obtuse ro-
tundatus, a medio, subrectilineatim attenuatus, longitudinaliter
albido 1-vittatus/. Elytra thorace basi perparum latiora, ad
humeros, lateribus modice arcuatis, apice rufescentia, Sutura
albescente, intersticis alternis obsolete, diliutius, squamosis.
Famore antica valde clavata, postica minute dentata.

Syrie.

Rappelle le T. Schneideri par sa coloration, mais les
Elytres ne sont pas parallèles dans leur première moitié;
le Rostre est tout autre, plus court et paraissant de
même épaisseur d'un bout à l’autre, vu, de côté; le Pro

— 53 —
thorax est rétréci presque également et subrectilinéaire-
ment en avant et en arrière, à partir du milieu, etc.

29. Tychius subellipticus ©. Le. 2, 5 ; Lt. 1, 1 m. —
Elongato ellipticus, subdepressus, antennis basi flavescentibus,
postice infuscatis, Rostro apice, pedibusque obscure rubris ; su-
pra cinereo squamosus. Rostrum. subrectum, crassiusculum.
Antennæ elava sat elongata, subfusiformi. Prothorax subqua-
dratus. Elytra, a basi ad apicem, subarcuatim attenuata. Fe-
mora antica maxime clavata.

Département du Var.

Très voisin de T. e/psiformis, un peu plus grand, un
peu plus large, surtout à la saillie des épaules des Elytres ;
moins déprimé ; squamules plus grossières, surtout sur
les côtés du Prothorax qui paraît plus brusquement
étranglé au sommet.

30. Tychius hipponensis (5). Lg. 2,5 m. — Oblongus,
latiusculus, subdepressus, niger. Rostro apice, Elytris, tibiis
tarsisque rufis, antennis rufo-flavescentibus; supra capite.
Rostro que antice albido-subargenteo-squamosis. squamis pili-
formibus, in Elytris non seriatim dispositis. Oculi perparum
prominuli. Rostrum validum, basi valde crassius, apice mo-
dice attenuatum, thorace evidenter brevius Antennæ minus
elongalæ, ciliatæ, funiculo, postice nigricante, paulatim
crassiore, articulis 2-3 ultimis sublenticularibus, clava majore
ovato-oblonga, nigra. Prothorax lateribus rotundatis, angulis
posticis obtusis Elytra latitadine sesquilongiora, a latere
sabparallela, posierius perparum attenuata, humeris obtusis,
albo-notata ; stris angustis, parum profundis, interstitiis
planissimis. Femora inermia ; Tibiæ antieæ intus non denta-
1æ, CS.

Bône, (Grilat,.

Assez voisin de T. #bials,, moins étroit, subdéprimeé,
a reflet d’un soyeux-argenté. Bien distinct par la base des
tibias concolore, et par les antérieurs ‘inermes ©; par le
Rostre sensiblement plus épais et plus court chez ce même

CR GR Mec
sexe ; par la pubescence squamiforme répandue sans or-
dre sur les Elytres, par les stries de ces dernières très
peu profondes.

31. Tychius algiricus ©, Lg, 2. 5 m. — Oblongo-elon-
gatus, sat convexus, niger, antennis tibiis tarsisque rufis, Ros-
tro postice flavo. Infra cretaceus, supra pilis squamiformibus,
squamis latioribus depressis immiætis indutus, rostro postice
flavo. Infra cretaceus, supra pilis squamiformibus, squamis
latioribus depressis immixtis. Oculi non prominuli. Rostrum
thorace non brevius, subrectum, basi modice incrassatum,
gradatim attenuatum, albido-squamosum, post medium denu-
datum. Antennæ albo-ciliatæ, funiculi articulo 2e suboblongo,
cϾteris modice transversis, clava oblongo-subovata, concolore.
Prothorax transversus, a latere regqulariter modice arcuatus,
apice nuguste constrictus. Elytra latitudine duplo longiora,
lateribus subparallelis, apice subrotundata, striis angustis,
punctatis, interstitis planis. Pedes elongati, inermi.

Algérie, Teniet ; de mes chasses en 1889.

Le T. /ibialis, voisin de cette espèce, en diffère abon-
damment par sa forme plus large, (9) à côtés distincte-
ment arqués, par la couleur du Rostre et celle de la mas-
sue des antennes; par la squamosité foncière des Elytres
formée de petites écailles, plus condensées le long de Ja
suture et mélangée de soies blanches en séries irrégu-
lières.

32. Tychius crassior (G). Lg. 3 m.— Oblongus, an-
gustior, robustior, crassus, convexus, latior, niger, antennis,
rostro apice extremo, tibiis que, /postice obscurioribus), rufis.
Supra minus dense cinereo-pilosus, Prothorace medio vitta lon-
gitudinali pallidiore munito ; infra cretaceus. Rostrum valr
dum, thorace æquilongum, vix curvatum, minus attenuatum,
breviter, hirsute, pilosum, opacum. Antennæ, graciles, funiculr
articulo 2 suboblongo, 5-7 submoniliformibus, clava oblonga,
subovata. Prothorax subtransversus, Elytris non angustior,
a lalere ad apicem rotundatus, apice non constrictus

— 55 —
angulis posticis obtusis. Elytra humeris non prominentibus,
a basi, subarcuatim, vix aftenuala, apice rotundata. Pedes
validi.

Algérie, Medjez-Amar. Reçu autrefois de M. Clouet
des Pesruches.

Coloration du T. {bialis, beaucoup plus épais. Rostre
beaucoup plus robuste, hérissé de petits poils très courts.
Prothorax arqué régulièrement jusqu'au sommet, sans
étranglement à celui-ci. Tibias antérieurs inermes, ©. Il
est possible que la pubescence du dessus soit un peu
usée, chez l'exemplaire que j'ai sous les yeux et qu'elle
soit subquamiforme chez les individus tres frais, avec la
suture peut-être blanchâtre. Se distingue, d'ailleurs, des
autres espèces voisines par sa forme, son épaisseur, son
rostre épais, peu atténué, etc.

33. Tychius pellitus ©. Lg. 3. — Oblongo ovatus, la-
tior, brevius, modice convexus, niger, opacus, antennis, Ros-
tro apice, tibiis tarsisque rufis, griseo-in Elytris subseriatim
squamosus. Caput parvum. Rostrum validiusculum, postice
subattenuatum, curvatum, thorace paulo brevius, squamosum,
apice denudatum, Antennæ graciles, funiculi articulo 1° sub-
oblongo, cϾteris brevibus, clava ovata. Prothorax transversus.
a latere modice rotundatus, margine antica leviter impressa,
angulis posticis rectis. Elytra basi thorace vix latiora, latitu-
dine sexquilongiora, abdomen omnino non tegentia, modice
striato-punc'ata. Tibiæ tarsisque lat graciles.

Syrie, (Bauduer), reçu autrefois de M. Tournier.

Distinct de /omentosus auquel il ressemble par les
caractères suivants : Prothorax plus court; épaules des
Elytres très peu saillantes, dépassant à peine le niveau
du Prothorax ; antennes plus grêles, à massue plus
arrondie à la base ; pubescence squameuse, plus soulevée,
formant comme des rayures sur les Elytres. Tibias et
tarses sensiblement plus minces.

34. Tychius olcesianus. Lg. 2,5 m. — Oblonge-sub-

— D6 —
ellipticus, subdepressus, niger, antennis, Elytris pedibusque
rufis ; tenuissime, albido-grisescente squamosus. Rostrum
tenue, cylindricum, modice arcuatum. Antennæ graciles, clava
angusta, elongata. Prothorax transversus, margine antica
leviter impressa, a latere distincte rotundato-ampliatus, angu-
lis posticis obtusis. Elytra dense squamosa, striis non apertis.

Tanger (Olcèse).

Très voisin de /ongicollis, Prothorax bien plus court,
plus arrondi latéralement. Rostre beaucoup plus grèle et
indistinctement plus épais à la base. Elytres à stries pres-
que indistinctes sous la squamosité qui les recouvre.

Le pusillus, plus large, plus court, à la pubescence
plus filiforme. les stries découvertes, etc.

35. Sibinia cretaceo-cincta. — Lg. 1.5 m. — Brevius
ovata, convexiuscula, supra fulvo cretacea et albo-cincta,
Rostro postice, antennis basi, pedibusque rujis. Caput trans-
versum, infra oculos tenue sulcatum. Rostrum crassius, cur-
vatum, thorace multo brevius. Antennæ poste infuscatæ.
clava fusca. Prothorax vix transversus, subconicus. Scu-
tellum cretaceum. Elytra thorace basi perparum latiora,
latitudine vix longiora. Femora valde clavata. Infra cretacea

Algérie, Sicile : (Ragusa).

Se distingue facilement des autres espèces de petite
taille par la bande d'un blanc pur des côtés du Protho-
rax qui se prolonge sur une plus ou moins grande
étendue des Elytres.

36. Sibinia castaneipennis. Lg. 1,2-1,3 m.— Subovata,
depressiuscula, picea Rostro, Elytris, pedibusque castæneis
Rostrum tenuissimum, arcuatum, thorace non longius. Anten-
nϾ valde graciles, clava oblonga, infuscata. Prothorax sub.
transversus, a latere vix arcuatus, apice constrictus, distincte
punctatus. Elytra basi thorace paulo latiora, humeris vix pro-
minulis, postice subarcuatim paulo attenuata, squamis pallidis

parsis immiætis. Pedes elongati valde graciles.

— 57 —
Tanger (Olcèse).

Une des plus petites espèces du Genre ; reconnaissable
à sa coloration et à la gracilité du Rostre et des pattes.

37. Sibinia subconglobata. (GS). Lg.2,5 m. —
Breviter ovata, convexiuscula, nigra, antennis, tibiis, tarsis
Rostrique summo apice rufis, supra cinereo-virescenti sub”
squamosa. Oculi basi, in fronte, paululum approximati. Ros-
trum crassius, arcualum, apice breviter subattenuatum. An-
tennæ breviusculæ, articulis 2-primis oblongis, illo crassiore,
ullimis paulo latioribus, elava oblonga. Prothorax minus
transversus, a latere modice rotundatus, ante apicem impres-
sus. Elytru thorace vix latiora, tenue striata. Pedes minus
elongati.

Sarepta.

Même coloration que Viscariæ, sauf les tibias et les
tarses qui sont franchement testacés, au lieu d’être cou
leur de poix. Elle s’en distingue par sa forme courte, pres-
que arrondie et par le Rostre plus court, à peine aminci
postérieurement.

38. Sibinia submeticollis (0). Le. 2,5 m. — Ovala,
subdepressa, nigra, larsis piceis ; supra cinereo squamosus,
squamis Prothoracis linearibus. Rostrum crassius, sub-
cylindricum. Prothorax minus transversus, fere conicus.
Elytra breviora, a latere arcuata, striis sat distinctis.
Pedes elongati, tarsorum posticorum articulo 30 dilatato.

Autriche, Krain.

Reçu autrefois de Guillebeau avec la mention: n.sp.
Ne serait ce qu’une variété de Viscariæ? Mais le Pro-
thorax est conique, les Elytres assez arrondies latérale-
ment dès la base; le 3’ article des tarses est sensiblement
élargi.

La S. fugax qui a, aussi le Prothorax conique, est
d'une forme beaucoup plus allongée, subelliptique.

39. Sibinia albo lateralis (G'). Lg. 1, 5 m.— Oblonga,
obtuse subelliptica, depressa, nigra, antennis testaceis,
pedibus rubris; supra. in dorso, brunneo, a latere minus,
dense albo-squamosa. Rostrum sat tenue, arcuatum, bast
striolatum. Antennæ minus graciles. Prothorax suboblon-
gus, bast bissinuatus, lateribus subparellis, apice trans-
versim depressus. Elytra thorace basi oix latiora, humeris
ox prominulis, a latere vix arcuata, subtiliter stria!a.
Femora clavata.

Le système de coloration de cette espèce est celui de
S. cretaceo cincta, mais la couleur du dessus est plus som-
bre et les côtés sont moins nettement blanchâtres; la
Forme est bien moins large et courte, subelliptique.

Pyrénées-Orientales.

10. Sibinia squamans (©) Lg. 4 m. — Oblonga, de-
pressa, brunnea, Rostro, antennis pedibusque dilutioribus,
dense cretacis ; supra subflavescens, squamis distinctis, la-
tioribus. Caput minutum, fronte impressa. Rostrum tenue,
exacte cylindricum, thorace longius, basi striolatum, pos-
tice denudatum. Antennæ valde graciles, funiculi articulis
2-7 angustis, brevibus, clava angusta, fusiformt. Prothoraæx
subtransversus, subconicus, margine antica reflexa, angulis
posticis subrectis. Elytra humeris fere indistincte promi-
nentibus, a latere vix distincte arcuata, latitudine sesqut-et
ultra longiora. Pedes valde elongati.

Biskra (Grilat).

Forme encore plus déprimée que planiuscula, Q,moins
épais, moins large, Rostre plus mince, un peu plus court,
moins arqué, tête plus petite; Prothorax subconique, au
lieu d'être modérément arrondi latéralement; Elytres sans
séries de courtes soies blanches; pattes sensiblement
moins longues. |

Je possède la S. planiuscula d'Algérie, de Tunisie, de

Bu HO

Grèce, (Tournier), de Sicile; des exemplaires d’un blanc
argenté, de Jéricho, etc.

41. Sibinia gemmans {©} Le. 2,2 m. — Oblongo-sub-
ovata, subdepresa, castanea, antennis, (clava nigra, pedi-
busque paulo dilutioribus, Rostro rubro, infra dense cre-
tosa, supra brunneo-squamosa, Prothorace femoribusque
inordinatim, Elytris serie, albo-pulverulentis. Caput par:
vum, oculis depressis. Rostrum tenuissimum, filiforme,
arcuatum, Antennæ gracilissimæ, clava subovata. Protho-:
raæ transversus, a latere non rotundatus, antice altenuatus.
Elytra humeris vix prominulis, a latere, a basi ad medium
subrectis, postice subarcuatim attenuata. Pedes elongati,
graciles, tarsis obscuriortbus.

Espagne, Andalousie.

Sa coloration et sa vestiture distinguent facilement
cette espèce. Elle est du double plus grande que la
S.'castaneipennis , qui s'en rapproche par la gracilité du
Rostre; la forme de cette dernière est moins large et la
pulvérulence blanche n'est pas disposée sur les Elytres en
séries longitudinales.

Notes sur le Genre AMAURORHINUS, Frm.

et description d'une espèce nouvelle de France

par J. DESRROCHERS DES LOGEs.

Ce Genre, à cause, sans doute de sa ponctuation, de sa
coloration et de la forme du Prothorax plus ou moins va-
riables, à cause peut-être, aussi, de la forme assez diffé-
rente du Rostre d’un sexe à l’autre, a donné lieu à la créa-
tion de neuf espèces, qui, en dernier lieu, ont été réunies
par les Catalogues en une seule.

Voici à quels caractères on reconnaîitra les deux sexes :

d' Rostre plus épais, surtout un peu plus court, à
points plus forts, plus profonds. Prothorax assez réguliè-
ment arqué latéralement d'un bout à l'autre.

® Rostre un peu plus long, un peu moins épais, sur-
tout vers la base, à petits points très peu profonds. Pro-
thorax arrondi latéralement, seulement dans son dernier
tiers, atténué de ce point au sommet.

La couleur habituelle est d’un testacé roussâtre, mais
elle passe, plus rarement, au chatain foncé, les antennes
restant d'une nuance claire, même dans ce dernier cas,
avec la massue plus pâle, translucide.

Voici les différences que j'ai pu observer chez un assez
grand nombre d'exemplaires de localités diverses.

I. Variation de forme.

a. Forme normale : Assez convexe, le Prothorax et les
Elytres, l'insecte examiné de profil, présentant, séparément,
une courbe distincte. Prothorax en quelque sorte subpiri-
forme, étant dilaté-arrondi, en arrière et rétréci en avant,
à peu pres de la largeur des Elytres. Elytres très légère-
ment arquées latéralement, à peine aussi longues que le
Prothorax, la tête et le Rostre réunis, SG, au moins aussi
longues, ©. — Algérie, Bône, Italie, Gênes.

er D

b Forme un peu déprimée, le Prothorax et la première
moitié des Elytres présentant, vus de profil, une surface
à peu près plane et sur le même plan. Prothorax comme
chez la forme précédente, S ©. — Gênes, Beyrouth.

c Forme plus convexe du Prothorox et des Elytres : le
premier largement dilaté latéralement, sensiblement plus
large, dans son milieu, que les Elytres au niveau des épau-
les. Antennes un tant soit peu moins grêles — Gênes:
var. nOv.: amplithorax.

Il. Variation de la ponctuation.

a Elytres à séries plus ou moins régulières, sur le dos,
confuses en arrière, de petits points presque superficiels,
ou légèrement plus forts, obsolètement sétifères, avec une
série de points obsolètes le long des intersties. — Gênes.

b Séries de points des Elytres plus nettes figurant de
faibles stries superficielles, presque entières.

Observation. Les diverses formes ci-dessus sont répan-
dues, tantôt sous le nom de Bewrchianus. tantôt sous celui
de Lostiæ. Mais l'espèce que j'ai reçue de Sardaigne, de
M. Lostia, sous ce dernier nom, me paraît spécifiquement
distincte par les yeux très petits mais bien visibles, même
un tantsoit peu saillants ; par les antennes moins grèles,
à funicule très faiblement plus épais, graduellement, en
arrière, avec le ?e article fortement transversal et tout
aussi court que le suivant, au lieu d'être plus ou moins
brièvement conique; parle Prothorax distinctement étran-
glé au sommet, très dilaté en arrière et aussi large que les
Elytres, mais cette dilatation est moins régulière, en quel
que sorte un peu anguleuse ; les Elytres paraissent subova-
laires, étant légèrement arquées latérale ment d'un bout à
l'autre, leurs séries substriales se confondent avec Îles
points des interstries, qui sont de même grosseur ; en
d'autres termes, les Elytres sont munies de séries nom-
breuses, de petits points égaux d'un bout à l’autre. Tout

De op e
l'insecte est d'un brun chatain, avec les antennes à peine
plus claires.

Je crois que cette forme est propre à la Sardaigne.

Les exemplaires que j'ai reçus sous ce nom de Gênes, ont
les yeux tout à fait indistinets.

Amaurorhinus. Clermonti n.sp. Le 1.8. Lt. 06 m.
— Oblongus-angustior, subcylindricus, glaber, nitidus, casta-
neus, interdum, Elytris nigris, antennis, pedibus que pallide
rufis. Rostrum validum, punctatum. Oculi minutissimi, vix
prominuli, Antennæ ciliatæ, funiculo gracili. Prothorax a latere,
medio, minus requlariter arcuatus, minus crebre, minus forti-
ter punctatus. Elytra lævia,indistincte punctata.

Assez étroit, subdéprimé, glabre, luisant, châtain, par-
fois avec les Elytres d'un noir d'ébène ; les antennes et les
pattes d’un rougeâtre pâle. Yeux extrêmement petits, un
peu distincts, non saillants. Tète et Rostre à points mé-
diocres. peu serrés. Rostre assez épais, plus large que
son épaisseur, un peu pluscourtque le Prothorax, courbé.
Antennes grèles, très finement ciliées, à 2 article du funi-
nicule subconique, les suivants nullement épaissis et for-
tement transversaux. Prothorax à peine moins large que
long, modérément arrondi latéralement, en se rétrécis-
sant un peu en avant, à points médiocres, peu rapprochés,
assez profonds. Elytres un peu plus longues que les par-
ties antérieures réunies, à courbe latérale très faible, atté-
nuées sur le dos, en arrière, sans ponctuation distincte.
Pattes minces, sauf les cuisses qui sont peu claviformes.

Biscarosse Landes.

Je dois la communication de cette curieuse espèce à
M. Clermont, qui l’a découverte, et à qui je la dédie. C’est
la plus petite connue.

Elle ne peut être confondue avec les Beswickianus et
Losliæ, grâce à sonaspect brillant et à ses Elytres imponc-
tuées.

Ge «mon MO

— 63 —

Description de CURCULIONIDES nouveaux et d’un
sous-genre nouveau de la faune d'Europe et circà

Par J. DESBROCHERS DES LOGEs

1. Meira Fagniezi. Le. ?. 22, 3 m. — Oblongo-subo-
vata, parum elongata, depressa, fusca, antennis pedibus que
rufis ; supra cinereo-sSubptumbea, in Prothorace setis pallidio -
ribus, rarioribus, fere obsoletis, in Elytris tenuibus, brevibus,
recurvis, serialim dispositis, munitus. Caput paulo angustius,
Fronte depressa. Rostrum evidenter transversum.Antennæ palli-
diores, setosæ, minus crassæ, funiculo graciliore, articulis non
contiguis, 2° breviter subobconico, cœæteris transversis, non vere
quadratis, clava subelliptica. Frothorax transversus, « latere,
medio, obtuse, subangulatim, dilatatus, antice, a latere, fere
andistincte impressus, punctis minus profundis. Elytra minu-
hius striato-punctata. Pedes parum validi, femoribus modice
clavatis, tibiis anticis, in C', paululum incurvis.

Je dédie à M. Fagniez cette intéressante espèce décou-
verte par lui, en triant des mousses, sur les Monts Lube-
ron, de Vaucluse, en novembre et en décembre 190%.

La forme des diverses parties de cette espèce, sa vesti-
ture, sa pubescence, sont celles de vauclusiana. Elle est plus
étroite et constamment de moitié plus petite, les pattes
sont les plus minces ; mais il est impossible de confondre
les deux espèces quand on compare les antennes. En effet,
chez vauclusiana ces organes sont uniformément roussâtres
avec la massue plus pâle, translucide, le scape et le funi-
cule sont relativement minces, et les articles de ce der-
nier sont un peu détachés, irrégulièrement transversaux,
avec la massue un tant soit peu rétrécie à la base, tandis
que chez Fagniezi, la massue est à peine moins foncée que
le funicule qui est enfumé, et ‘orme une tige exactement
cylindrique, ses articles étant exactement quadrangulai-
res et contigus. En outre; la ponctuation du Prothorax,

PEUR NE

et celle des stries internes des Elytres chez la M. vauclu-
siana, est sensiblement plus forte et plus nette.

2. Hypurus Fuentei (Schulze). Lg. 2 m. — Subglo-
biformis, convexiusculus, niger, antennis, [clava fusca), tibiis
tarsis que rufis; supra nigro-fuscescens, in Prothorace squamu-
lis albescentibus sparsis. Elytris apice subconcoloribus, trans-
versim bifasciatis, fasciis angustis, valde undulatis, squamulis
albo-subargenteis formatis, pectore squamulis albis sparsis,
induto.

Espagne. Pozuelo de Calatavra, reçu de M. de Ia
Fuente, à qui l'entomologie est redevable de nombreu
ses et intéressantes découvertes.

Constamment de un tiers plus grand que 1. lucluosus.
plus large, plus globuleux ; de mème structure ; antennes
plus longuement ciliées postérieurement ; Prothorax plus
ample, plus fortement anguleux latéralement dans sa
2e moitié, brusquement rétréei ensuite; Fascies des Elytres
plus étroites, plus nettes, plus festonnées.

Chez le lucluosus ces fascies sont ordinairement assez
confuses, plus réduites; rarement les squamules blanches
envahissent presque toute la surface, et le sommet des
Elytres est plus ou moins rougeûtre.

3. Hypurus biskrensis. Le. 2,3 m. — Breviler oblon-
qus, paulo angustior, depressus, totus rufus et squamis albes-
centibus undique vestitus. Oculi depressi. Rostrum apice fla-
vescens, nitidum. Antennæ concolores. Prothorax, a latere, an-
tice, paulatim, attenatus, non constrictus, utrinque brevius tu -
berculatus. Elytra, ad humeros, minus prominentia, postice
vie, arcualim, attenuata, postice inermia, striis parum profun-
dis, interstitiis planis, longitudinaliter subseriatis, sutura basi
alkescente.

Biskra.

Un peu plus petit que le Bertrandi, dont il se distingue
par sa coloration uniforme, par l'absence d’un double mu-

cro à l'angle sutural ; par les interstries des Elytres non

‘onvexes et ne présentant pas, vus de face, d’aspérités,
postérieurement, par les squamules pâles répandues
aniformément le long de ceux-ci.

EPTAGus n. s.2.— Je crois devoir séparer,sous ce nom,
le sous-genre, des autres OTIORHYNCHUS, une espèce décrite
par Stierlin sous le nom de arachnoides et plus tard, par
de Marseul, sous le nom de ven/ralis. Les auteurs ont
reconnu qu'elle était très remarquable, d’un factes tres
différent de celui des autres OriorayNcaus, et ils ont paru
hésiter sur la place qu'elle devait occuper dans le genre
OriorayncHus. Elle se distingue, en effet, par sa tête près
de trois fois aussi large que longue, séparée du rostre par
un sillon profond, un tant soit peu cintré en dehors et
muni, au milieu, d'un point profond qui simule une courte
incision ; par les yeux saillants, surtout, C', par son Rostre
carré, peu dilaté au sommet, à peine aussi long que large
et presque plan; par son Prothorax subcordiforme, rétréci
du milieu aux deux extrémités ; par ses Elytres subdépri-
mées sur le dos, à interstries très plans ; par ses pattes
relativement minces, avec les tibias arrondis en dehors
au sommet et longuement pectinés ; enfin par ses tarses
postérieurs sillonnés en dessous.

4. Rhynchites asiaticus (©). Lg. 6,7 m. - Purpureus,
metallicus, supra griseo-hirsutus. Caput rugoso-punctatum.
Rostrum subfiliforme, capite thorace que simul -sumptis lon-
gius, bas obsolete carinatum, arcuatum, profunde, dense
punctatum. Antennœæ funiculi articulo 1° latitudine non lon-
giore, clava apice valde acuminata. Prothorax transversus, a
latere rotundato-amplialuz, basi anguste marginatus, grosse
rugoso-punctatus, medio longitudinaliter, obsolete, carinatus.
Elytra brevius quadrata, confuse striato-punctata, rugis im -
miœtis, infra scutellum vix impressa. Pedes elongati.

Asie-Mineure, Taurus: décrit sur une seule © que je
dois à la générosité de M. Clemens Sphichal.

Coloration du À. Bacchus ; Rostre beaucoup plus long,
autrement sculpté, {er article du funicule très court, Pro-

Me deu

thorax plus court, plus arrondi latéralement et Elytres
plus larges, exactement carrées, grossièrement rugueu-
ses et ridées Le Rostre courbé chez la © et la brièveté du
{°° article des antennes le distinguent de toutes les espè-
ces similaires.

Il se rapproche, aussi, du R. /ekeli, décrit sur une
seule © et que je n'ai plus sous les yeux, par sa coloration
surtout par celle du Rostre, qui est uniforme, par la lon-
gueur insolite de ce dernier ; mais ce Rostre est, chez le
R. asraficus Q régulièrement arqué ; le 2e article du funi-
cule est plus court que le {retle scape réunis ; l'écus-
son est entier au sommet; les stries des Elytres sont
indistinctes ; la dent interne des crochets des tarses est
beaucoup plus courte que l’interne.

Les exemplaires de couleur pourpre du R. auralus ont
le Rostre droit, beaucoup plus court et plus robuste et
d'un noir mat dans leur deuxième moitié.

Quant au R. g'ganleus, la différence de courbure du
Rostre, la forme et la structure des Elytres l’éloignent
sensiblement de notre espèce.

». Metallites fusciclava. Lg. 5 5,5 m. — Oblongo-elon-
gatus, subconvexus. angustior, niger, antennis bast, (clava in-
fuscata), pedibus que, (femoribus bast infuscatis) flavescenti-
bus. Supra pube depressa. cinerea, subvirescente, vestitus.
Oculi vix prominuli. Rostrum angustius, non vere transver-
sum. Antennæ minus tenues, funiculi articulis 3-7 rotunda-
tis, clava oblonga, acuminata. Prothorax transversus, bast
et apice subæqualiter attenuatus. Scutellum suboblongum.
Elytra ultra medium subparallela, interdum rufa, humeris
callosis, profundius striaito punctata, interstitiis subplanis.
Pedes validiusculi, femoribus anticis minute sed distinctissime
dentatis.

Bohême.

Voisin de M. elegantulus, pour la coloration de la pu-
bescence, mais celle-ci n'est pas soulevée, même vers le
sommet des Elytres ; chez M. elecantulus, les yeux sont

— 67 —
assez saillants, le Rostre est plus large, évidemment
transversal, les Elytres sont légérement arquées latérale-
ment en s’élargissant un peu en arrière ; leurs stries sont
sensiblement moins fortes ; les cuisses antérieures sont
pbsolètement dentées.

Le M. parallelus, encore plus étroit et à Elytres très
droites latéralement, à pubescence appliquée postérieu-
rement, a les antennes et les pattes entièrement d'un
testacé rougeâtre, les articles 4-5 du funicule plutôt
brièvement coniques, l'écusson en carré transversal, les
Elytres encore plus profondément striées et à intervalles
étroitement convexes dans leur première moitié, à pubes-
cence plus uniformément répandue. Le M. /usciclava est
la seule espèce dont la massue soit noirâtre avec le som-
met roussatre.

6. Cneorhinus tuniseus n.sp. Lg.5,5 m.— Ovatus, mo-
dice convexus, niger, antennis larsis que testaceis, supra
dense cinereo submetallico squamosus et obsoletissime se-
losus. Frons non transversim strigata. Rostrum angustius,
subquadratum, planum. Oculi vix prominuli. Antenne sat
lenues, scapo vix clavato, funiculi articulo 1° oblongo, ob-
conico, 2-5 submoniliformibus, ultimo breviore, latiore.
clava ovata Prothorax subtransversus, a latere non dis-
lincte ercuatus, utrique, a latere, impressus. Elytra ad
humeros rotundatim ampliata, fere glabra, striis angustis,
punctatis, interstitiis planissimis. Tibiæ anticæ angustio-
res, posticæ subtriangulares, sinuatæ.

Bizerte. (de Vauloger).

Ressemble, par sa forme générale, à un petit exem-
plaire de geminalus, de forme moins globuleuse; les ti-
bias postérieurs sont, ici, comme chez cette espèce, dila-
tés postérieurement et sinués en dessus ; mais le front est
dépourvu de strie transverse, le Rostre est un peu plus
long que large, plus étroit. Les yeux sont peu découverts:
le Prothorax moins court, a les côtés presque droits dans

— 68.—

leur deuxième moitié, légèrement élargi mais non arrondi
en avant.

Le C. consentaneus m., de Valence, a les yeux suban-
guleux, les épaules des Elytres effacées, etc.

Le C. leplorynchoides m., de la même région, égale-
ment privé de sillon sur le front et à yeux non proémi-
nents, a le Prothorax très convexe, très arrondi latérale -
ment, les pattes entièrement rousses, etc.

7. Hypera Petrii n.sp. Lg. 4,5 m — Ovoata, brevis,
modice convexa, nigra, antennis tibiis larsisque testlaceis,
supra cinereo squamosa, in ÆElytris brunneo-maculata
et longius, parce, pallide semi-hirsuta. Frons foveolata,
Juxta Rostrum subimpressa. Rostrum modice elongatum,
subangulatim curvoatum, non carinatum. Antennæ fu:
niculi articulis 2-primis æquilongis, 3 conico, cæteris
breviores, breviter conicis, clava ovata. Prothorazx fere qua:
dratus, a latere, post medium, subrectilineatim paulo an-
gustatus. Elytra subglobosa, humeris subrotundalis, inter-
stiliis, posterius præsertim, convexis. Femora valde clavata.

Tanger.

Cette espèce que j'avais communiquée à M. Pétri,
auteur d’une révision de ces insectes, et à qui je la dédie,
m'a été retournée par lui avec cette mention: n.sp. pr.
morovelutlinus.

Je ne possède pas cette dernière espèce, mais la mienne
me paraît assez voisine de l’H. perplexa, dont elle a la taille,
la coloration et la vestiture ; les soies demi-dressées du
dessus sont semblables ; elle est plus globuleuse ; le front
est fovéolé ; le Rostre dépourvu de carène médiane. Les
derniers articles du funicule des antennes sont ici dis-
tinctement arrondis latéralement avec la massue peu
oblongue. Le Prothorax n’est pas légèrement arqué laté-
ralement comme cela a lieu chez l'H. perplexa, les inters-
tries des Elytres sont distinctement convexes et les pattes
sensiblement plus épaisses avec les cuisses beaucoup plus
fortement claviformes.

601 (37)

9. R. sericeus Hbst. — Le. 3,5-5,2 : Lt. 1,5-2,5 m. —
éme formeun peuétroitedu R.orHrHazmicus,S bleu ouvert
métallique ; pubescence dressée analogue ; Tête non dis-
inctement rétrécie en arrière, à points profonds, front
dé longitudinalement, très impressionné Yeux sail-
ants. Rostre subégal à la tète en longueur, distinctement
>oudé, très épais C', sillonné et ridé longitudinalement.
Antennes peu grèles, à quatre premiers articles légère-
ment en cône allongé, 5-7 moniliformes les trois
derniers formant la massue épaissis, le dernier ren-
lé, turbiforme. Prothorax à forte ponctuation assez
serrée (1), légèrement arrondi latéralement. Elytres à
spaules plus émoussées, à stries bien marquées plus ré-
zulières, plus profondes, à interstries criblés d'une forte
ponctuation. Cuisses claviformes, tarses assez épais, à
3° article élargi.

La forte ponctuation des interstries des Elytres suffi-
rait pour distinguer les exemplaires d'un bleu uniforme
de cette espèce, des deux précédentes.

Presque toute la France, semble plus méridional que
le précédent Corse, médiocrement commun.

10. R. conicus Ilg. Le. 2,5-3,6 ; Lt. 1,5-2 m. — Oblong,
peu allongé, subdéprimé sur les deux premiers tiers,
d'un bleu d'acier, antennes et tarses noirs. Dessus à
pubescence brunâtre, assez dense, dirigée, en arrière, sur
les Elytres, en avant sur le Prothorax, avec d'autres soies
très clair-semées, dressées verticalement. Tête légèrement
rétrécie en arrière O, en carré transverse, ©, à front
impressionné, marquée de gros points peu rapprochés ;
yeux non saillants. Rostre plus épais, plus courbé ©, sub-
cylindrique plus mince © ; moins du double plus long que
la tête, rugueusement ponctué à la base C', presque lisse,

(1) Chez cette espèce et chez les deux précédentes, on remarque, par-
fois un vestige de sillon ou de ligne lisse longitudinale.

(38) MT

Q. Antennes minces, à 4 derniers articles plus sensible-
ment moniliformes G'; massue médiocrement épaisse.
Prothorax transversal, à peine plus large que la tête,
presque droit latéralement et légèrement rétréci en avant,
grossièrement ponctué avec uneligne longitudinale lisse,
parfois obsolète. Elytres en rectangle un peu plus long
que large. ©’, légèrement dilatées arcuémentenarrière, ©,
profondément striées-ponctuées de points aussi larges que
les interstries qui sont nettement ponctués sérialement.
Pattes allongées.

Toute la France c.c. Corse.

La forme étroite, subcylindrique, du Prothorax, sa
grosse ponctuation, l'absence de striole à la base des
Elytres, le font aisément reconnaître.

11. R.tomentosus Gyll. (pars) Lg. 2,2-3,5; Lt. 0,0-8,7 m.
— Oblong, étroit, peu convexe, bleu foncé, presque mat,
Rostre, antennes. tibias et tarses noirs ; à pubescence
presque indistincte en dessus. Tête subtransversale, ponc-
tuée en avant, front peu saillant ; yeux non proéminents.
Rostre plus court que la tête et le Prothorax, surtout ©,
paraissant légèrement déprimé, plus large que son
épaisseur, à ponctuation confluente longitudinalement.
Antennes minces. les ? derniers articles du funicule coni-
ques: massuc assez épaisse Prothorax subcylindrique,
aussi long que large, à angles postérieurs pointus, très
droits ; couvert de points assez fins, confluents. Ecusson
transversal ; Elytres à angles huméraux saillants, émous-
sés faiblement sinuées avant le milieu et à peine distinc-
tement élargies en arrière, laissant le Pygidium à décou-
vert; à stries sinueuses, aussi larges que les interstries, qui
sont convexes et paraissent imponclués. Pattes allongées,
tibias et tarses grèles. Dessous à courtes soies blanchâtres
plus distinctes sur la poitrine.

Toute la France, Corse, surtout sur différentes espèces
de Saules. peu c.

— 11 — (39)

12. R. nanus Payk. (pars ?) Lg. 1,5-1 6 ; Lt. 0,6 0,8 m. —
Très semblable au précédent, même forme, même colora-
tion, même pubescence presque indistincte.de taille géné-
ralement inférieure, un peu plus étroit, bien plus brillant
surtout sur la tête et sur le Prothorax Rostre de 1/4 envi-
ron plus court; yeux plus gros, plus saillants ; les 3 der-
niers articles du funicule des antennes à peine plus gros
que les précédents. Prothorax à points analogues mais
bien moins serrés. Pattes, surlout les tibias et les tar-
ses, plus minces.

Toute la France, mêmes lieux que le précédent.

Il me parait à peu près impossible de savoir laquelle
de ces deux espèces a été décrite par Paykullsous le nom
de nanus et s'il n'a pas confondu les deux. Dans la collec-
tion Schœnherr, ainsi que je l'ai constaté, (Mon. l’Abeille,
p. 59,)le minulus est mélangé avec le nanus j'en dirai au-
tant en ce qui concerne le p/aniros{lris de Fabricius. —
Reste le wncinatus Thms. au sujet duquel le doute n'est
pas possible.....

13. R æthiops Bach. Lg. 2,3-5 ; Lt. 1,3-1,5 m. —
Oblong, assez court et large, noir brillant, antennes d'un
brun de poix. Hérissé en dessus de poils plantés verticale-
ment, égaux en longueur, brunâtres.Tête en carré tranver-
sal, presque lisse, faiblement ridée en arrière : yeux indis-
tinctement saillants. Rostre subcylindrique, médiocre-
ment épais, très légerement arqué, plus long que la tête
et le Prothorax réunis, presquelisse, marqué de plusieurs
sillons assez profonds. Antennes grèles, à premier article
du funicule oblong-subovalaire, les intermédiaires subfi-
liformes les 3 ou 4 derniers presque arrondis ; massue
médiocre ; Prothorax transversal, arrondi latéralement,
lisse, à pointillé et à sillon médian très obsolètes. Ecusson
petit, court. Elytres à peine plus longues que larges, à
côtés droits dans leur première moitié, s'arrondissant de

(40) — 72 —
ce point au sommet, à stries régulières d'assez gros
points, plus faibles en arrière, beaucoup plus étroites que
les interstries postérieurement ; ceux-ci presque lisses.
Cuisses médiocres, tibias minces, deuxième article des
tarses très peu dilaté. Dessus peu ponctué, sauf sur la
poitrine.

Rare en France. Dijon, (Rouget) ; Hautes et Basses-
Alpes ; Colmar.

La couleur de cette espèce et sa pubescence dressée
également en dessus ne permettent pas de la confondre
avec aucune autre.

14. R. Abeillei Db. Lg. 3,5 ; Lt. 1,6 m. — Ovale-
oblong assez épais et convexe, surtout sur le Prothorax,
Elytres d'un bleu sombre, tout le reste noir, y compris
l'écusson; très brillant, surtout sur la tête et le Prothorax ;
antennes seules d’un brun testacé à la base ; hérissé, sur
tout le dessus, de cils assez longs un peu inégaux, brunà-
tres. Tête large, transversale, à côtés latéraux parallèles,
à petits points espacés sur un fond lisse ; front convexe,
subcaréné. Yeux médiocres, écartés, assez pelits, sail-
lants ; Rostre subcylindrique, plus large que son épais-
seur, presque droit, subrugueusement ponctué, ©, seule-
ment marqué de quelques points et de quelques rayures,
Q. Antennes à scape oblong, peu épaissi, funicule grêle
d'un bout à l’autre, les deux derniers articles submonili-
formes, non distinctement plus larges ni plus courts que
le précédent ; massue peu épaisse. Prothorax large. trans-
versal, régulièrement arrondi latéralement, subsillonné
longitudinalement en arrière, au milieu, à ponctuatiou
médiocre, assez serrée sur un fond lisse. Ecusson petit,
en carré irrégulier. Elytres recouvrant le Pygidium ; à
épaules rectangulaires, à striole juxta-suturale peu nette,
les autres entières, à points d’égale grosseur, moins rap-
prochés ; interstries marqués d'une double série assez

LE (A4)

confuse de petits points bien marqués. Cuisses assez clavi-
formes, tibias longuement ciliés sur leur bord externe.

La Sainte-Baume, sur le chène, (Abeille de Perrin).

Ne se rapproche du À. 2nlerpunclalus que par la ponc-
tuation des interstries ; son corps bien plus épais, sa
coloration, son Prothorax convexe et brillant, à ponctua-
tion très différente, la structure des antennes, etc., le
distinguent abondamment de cette espèce.

15. germanicus Hbst. — Lg. 2-2,4; Lt. 1, 2-1, 5 m. —
En oblong large et court, assez convexe. Bleu foncé, an-
tennes, tibias et tarses d'un brun de poix. Dessus à pubes-
cence assez courte, égale, demi soulevée, brunâtre. Tête et
Prothorax criblés de points très serrés. Tête transversale,
plus grosse ©; élargie à la base; yeux petits, non distinc-
tement saillants. Rostre assez épais, plus court que la tête
et le Prothorax, rugueusement ponctué, ©, aussi long que
ces deux segments, plus mince, plus filiforme, presque
lisse da: s sa 2 moitié, Q. Antennes grêles, à trois der-
niers articies du funicule brièvement subconiques; mas-
sue médiocrement épaisse. Prothorax transversal, légère-
ment arrondi latéralement, plus rétréci au sommet qu'à
la base, assez convexe, sans trace de sillon. Ecusson extrê-
mement petit, subtransversal. Elytres guère plus longues
que larges, à angles huméraux saillants, émoussés, sub-
arquées, latéralement, presque d’un bout à l’autre, à im-
pression infrascutellaire faible, régulièrement profondé:
ment striées ponctuées d'assez gros points crénelant un
peu les interstries; ceux-ci convexes, pas plus larges que
lesstries, finement ponctués; une fiusse strie infra-scutel-
laire. Pattes médiocres; 2 article des tarses peu dilaté.

Toute la France, Corse, c.c.

16. R. pauxillus Grm. Le. 1,6-2,5; Lt. 1, 3-1, 6 m.
Très voisin du précédent, même coloration, pubescence

(42) = —

du dessus en couche moins dense, moins égale, sensible-
ment déprimé sur le Prothorax et sur la première moitié
des Elytres, au lieu d'être convexe; yeux proéminents;
Rostre plus fortement arqué; Ponctuation de la tête et du
Prothorax moins dense, ce dernier à sillon longitudinal
obsolète. Elytres à stries sensiblement plus larges, plus
profondes, interstries très convexes bien plus étroits que
les stries.
Toute la France, c.

La forme déprimée de l'avant-corps, le sillon du Pro-
thorax, la ponctuation et la pubescence différentes distin-
œuent cette espèce de la précédente.

17. R. interpunctatus Stph.--Lg. 2,5-2,6 ; Lt. 1,5-1,4m.
— Même taille, même coloration que les précédents,
dont il est très voisin. Diffère du R. pauxillus, par les yeux
non saillants, par le Prothorax subconvexe, sans trace de
sillon, bien plus finement et plus densément ponctué. Il
se rapproche davantage du R gerrmanicus par la dense
ponctuation de ce segment et de celle de la tête, par sa
forme assez convexe. Les Elytres sont moins courtes, de
forme rectangulaire; la pubescence est plus longue, plus
fournie, dressée verticalement, même le long de la tran-
che externe des tibias, au lieu d'être courte et couchée
chez le R. germanicus, et ce qui le distingue surtout des
autres espèces ce sont les interstries des Elytres couverts
d'une forte ponctuation serrée, tandis qu'elle est presque
obsolète chez les autres espèces.

.Var. confusus Db. Yeux moins saillants, Rostre à peine
plus long que la tête; striole juxta suturale peu nette ;
ponctuation moins serrée.

Toute la France, a.c.

18. R. æneo-virens Mrsh.—L. 1 8-3,2; Li. 1, 3-18 m.
— Assez court et large, très peu convexe, bronzé-

— 75 — (43)
verdâtre, en dessus, d'un bleu foncé en dessous, (parfois
entièrementdecette dernière couleur: Fragariæ); hérissé:
en dessus, etle long du bord externe des tibias, de longues
et fines soies cendrées. Tête transversale, élargie à la base,
©, fortement impressionnée sur le front, rugueusement
ponctuée. Rostre subcylindrique presque droit, à fine
ponctuation confluente Jongitudinalement, figurant des
rides extrêmement fines. Antennes grêles, à massue peu
épaissie. Prothorax beaucoup plus étroit que les Elytres,
à peine arrondi latéralement, faiblement rétréci aux deux
extrémités, paraissant presque mat à cause d'une ponc-
tuation sube n'uente. Ecusson très petit, très court.
Elytres à épaules élévées, à angle arrondi, sinuées latéra-
lement au dessous de celles-ci arrondies ensuite posté-
rieurement, recouvrant l'abdomen, à stries profondes
ponctuées de très gros points très rapprochés, beaucoup
plus larges que les interstries; ces derniers convexes,
paraissant lisses. Pattes très allongées; cuisses médiocre-
ment renflées; tibias et tarses grèles.

b. Dessus et dessous d'un bleu plusou moins foncé : Fra-
oariæ. Gyll.

Toute la France, sur le Chêne. a.c.; le Fragariæ plus
rare.

19.R. æquatus. L. La. 2, 3-5; Lt. 1, 2-5 m. — Large
et court, peu convexe, Tête, Prothorax, base du Rostre et
dessous d'un bronzé verdâtre, Rostre et massue des an-
tennes noiratres ; tout le reste d'un rouge ordinairement
peu foncé, avec la suture des Elytres parfois rembrunie.
Dessus hérissé densèment d'une longue pubescence cen-
drée. Tête en carré transversal, peu convexe, impres-
sionnée en avant à points profonds; Yeux légèrement sail-
lants. Rostre peu mince, presque droit, subégal, en lon-
gueur, à la tête et au Prothorax réunis, sillonné, de chaque
côté, dans la {'* moitié, fortement ponctué ©, plus faible-

(44) — 76 —
‘ment, ©. Antennes à derniers articles du funicule pres-
que oblongs, sub-moniliformes ; massue médiocre. Pro-
thorax subeylindrique, un peu plus large, ©, sillonné
longitudinalement au milieu, à ponctuation médiocre.
Ecusson, petit, carré. Elytres beaucoup plus larges que le
Prothorax, à angles huméraux arrondis, à peine aussi lon-
gues que larges, s arrondissant après le milieu, profondé-
ment striées-ponctuées, les interstries convexes, criblés de
points, sensiblement plus larges que les stries. Pattes mé-
diocres, cuisses très claviformes, Œ.

b. Tête, Prothorax et Rostre rouges, au moins partiel-
lement: sezzi-ruber, Stil.

Toute la France, la Corse, c.c. partout. La var. b. paraît
plus particulièrement méridionale.

20. R. parellinus Gyll. Lg. 4-5, : Lt. 2,5-2,6 m. —
Epais très convexe bleu foncé, massue des antennes grisà-
tre. Dessus à pubescence courte, demi-dressée, roussâtre
sur les Elytres, avec des cils clair-semés plus longs ; criblé
uniformément, sur tout le dessus, de points plus gros sur
les parties antérieures. Tète en carré transverse ; front
presque plan. impressionné en avant; yeux non proémi-
nents,très éloignés du bord du Prothorax. Rostre ro-
buste, inégalement cylindrique, obsolètement caréné au
milieu, ponetué d'un bout à l'autre, avec des vestiges de
sillons, distinctement coudé, ©. Antennes à funicule grêle
très légèrement épaissi graduellement, les 3 ou 4 derniers
articles transversaux submoniliformes; massue épaisse.
Prothorax légèrement arrondi sur les côtés, à angles pos-
térieurs presque obtus; une ligne lisse, obsolète, au milieu.
Ecusson carré, impressionné. Elytres beaucoup plus lar-
ges que le Prothorax, à angles huméraux très arrondis,
un peu plus longues que larges, s'arrondissant après le mi-
lieu, à impression commune infra-scutellaire faible, striées
ponctuées peu profondément, les points des stries non

== (45)

distinctement plus forts que ceux des interstries; ceux ci
larges et plans, Pattes assez épaisses.

b. entièrement noir. Russie.

Rare en France: Dijon, (Rouget); Basses Alpes, (Pestre),

La forme épaisse, très convexe, decette espèce, sa ponc-
tuation très dense sur tout le dessus, sa courte pubescence
roussâtre et l'épaisseur du Rostre et des antennes distin
œuent, au premier coup d'œil, cette espèce de toutes les
autres ayant la même coloration.

Je n'ai pas vu de France la var. b.

21. R. cribripennis Db. Le. 4-6 ; Lt. 2,5-2,7 m. —
Court, épais et convexe, entièrement d'un roux foncé,
mat. Dessus à pubescence assez courte sur le dos, peu
abondante, couchée, grisètre, entremêlée de rares cils
dressés ça et là. Tête transversale, front convexe, impres-
sionné contre le Rostre, à gros points profonds. Yeux
grands, saillants, distants du Prothorax par un espace
inférieur à leur diamètre. Rostre plus court que la tête et
le Prothorax réunis, cylindrique, peu épais, presque
droit, caréné au milieu, avec un sillon ponctué de chaque
côté dans la première moitié, lisse postérieurement, brun
au sommet. Antennes grèles, scape et premier article du
funicule légèrement épaissis, tous plus longs que larges,
les premiers sublinéaires, les derniers très légèrement
noueux au sommet ou coniques, selon les sexes, massue
très légèrement épaissie, à articles suboblongs. Prothorax
subconique, presque aussi large que long, étroitement
impressionné en dedans du bord antérieur, sans étran-
clement, criblé d'assez gros points arrondis, à sillon très
obsolète. Ecusson carré, tomenteux de blanchâtre. Elytres
pas plus longues que larges, à épaules largement arron-
dies, sinuces en dessous de celles-ci, légèrement arquées
eu arrière, ne recouvrant pas le Pygidium ; subtronquées
au sommet ; à stries très profondes subcrénelées de gros

(46) ee opes

points ; interstries très convexes, à ponctuation beaucoup
plus faible, très serrée. Pattes assez courtes, fortes ; toutes
les cuisses plus claviformes ©; tibias assez larges ; 2me
article des tarses très dilaté ; crochets armés à leur base
interne d’une large dent.

Corse.

Très remarquable par sa forme courte, épaisse,
d'aspect plutôt arrondi au lieu d'être en rectangle
plus ou moins allongé, par son rostre plus exactement
cylindrique et plus mince ; par les articles de la massue
des antennes relativement étroits et non dilatés; par son
Prothoraxsubconique; parses Elytres tronquéesau sommet
au lieu d'être plus ou moins arrondies séparément et
mériterait certainement, à mon avis, de former le type
d'un sous-genre à part: (Nolocyrlus.)

Cetlteespèce, que j'ai décritesurun exemplaire de Tarsous
et quia élé, depuis, retrouvée en Corse, me parait très
éloignée du R. ruBErR Frm. auquel l’a réunie le récent
Catalogue de Vienne, peut-être en exagérant l'importance
de certains termes de la description un peu vague de
l’auteur. Lorsque j’airedécrit le R. szber dans ma mono-
graphie de ces insectes, parue dans l'Abeille, j'avais sous
les yeux le type même de l’auteur et une paire recue de
même que ce type, de Tarnier, sous ce nom de ruver, pro-
venant de Constantinople. Ces deux derniers exemplaires,
par leur coloration, se rapportent à la variété semi-ruber
Strl. et ont le Prothorax plus ou moins distincterment
sillonné. La seule différence que m'a présenté le R. ruber
et qui m'a décidé à le séparer dubitativement du À. æjua-
tus, est d'avoir le Prothorax régulièrement convexe à
sillon indistinct. J'ai, de plus, constaté que l'expression:
castaneus. indiquée par Fairmaire, n'est pas exacte en ce
qui concerne Je dessous du corps, pas plus que celle
mentionnée pour les Elytres : « Sans poils hérissés sur les
côtés ». D'autre part, celle-ci : « Æly/ris subguadralis »,

— 179 — (47)
convient beaucoup mieux au À. ægualus, auquel d'ail-
leurs l’auteur compare son espèce ; enfin, cette autre con-
cernant le Prothorax : « oblongo, antlice anoustalo » est
bien vague pour désigner cet organe du cribripennis qui
est assez remarquable par une forme assez exactement
conique.

Les deux espèces ont un /acriès tellement différent qu'il
me paraît impossible même de les rapprocher quand on
les a toutes les deux sous les yeux.

Liste systématique et synonymique des
ATTELABIDES. des APODÉRIDES et des

RHINOMACÉRIDES.
ATTELABIDES 1 | AULETINIDÆ ail
APODERID Æ 2 AULETES SCh. Il
APODERUS OI. 2 |1 tubicen. Bob. 12
1 Coryli L. 2 meridionalis Dur.
2 erythropterus (Zsch.) 3 AULETOBICS DP. 12
— intermedius [g. 4 |1 pubescens Kiesw. 15
ATTELABIDÆ 4 cishicola Frm
ATTELABUS 4 |2 politus Serv. LÆ
RHINOMACÉRIDES 5 | J/icis geni
RHINOMACERIDÆ 5 s.g. Alelinus D.

1 nitens Scop. maculipennis Duval 1%

—
...
Eu

curculionoides cop. RHYNCH:TIDÆ 10
v. atricormis Muls. BysTicTus J. Thms. 17
NEMONYCHIDES 6 |1 Betuleti F. 17
NEMoxyx Redt. 6 |2 Populi L. 18

1 lepturoides G. 6 DEporaus Samouille 19
RHINOMACER F SHABetulænrr 21

1 Attelaboides K. 9 s.g. Eugnamplus 21
DIoDYRYNCHUS SCh. 2 megacephalus grm. 21

1
{ austriacus O1. ë ? Mannerhetïmi Humm.

3 tristis F. 22 | 12 tomentosus Gyll. 38
RANCE SUN 13 æthiops Bach. D)
h ei planirostris Gyl].
{ auratus Scop. 92 | 14 Abeillei Dh. 40
a ? versicolor costa ,, | 15 germanicus Hbst. A1
2 Bacchus L. 21 16 interpunetatus Stph. 42
3 giganteus Kryn. 92 | 17 pauxillus Grm. eat
rectirostris GYIL. © ex 1yp. | 18 æquatus L. 43
£ cupreus L. 39 ? purpureus L.
d cæruleocephalus Bh. 5% semi-ruber Still.
, 5 Ju TP) 2, s :
6 præustus Bh. 54! y. ruber Frm. v.intersti-
luridus tialis.
7 olivaceus Gyll. 39 | 19 æneo-virens Mrsh. 42
comatus Gyil. La (v.) Fragaude Gy1l.
8 pubescens F. 30 v. confusum Db
9 sericeus Hbst. 51 | 90 parellinus gy1L. s.g.#1040-
10 conicus 1lg. 91 cyrtus DD.
11 nanus PK. 99

21 cribripennis Db. 45

Erratum et Corrigendum

P. : 2e K au lieu de article, lisez : ne

p. 9,1 — deux fois et demi, lisez: ET DEMIE

P. à GS — impression infra- scutellaires, lisez : IMPRES-
SION INFRA-SCUTELLAIRE.

p.{l,en note — une interversion de lignes lors de l’im-

pression en a dénaturé le sens : Il faut rectifier ainsi :
Tète conique, Elytres subovales, arquées dès la base,
distinctement élargies en arrière. S.S. AULETOBIUS.
Tète transversale, très courte. yeux grands, très sail-
lants, subcontigus au Prothorax. Elytres subparallèles
latéralement dans leur première moitié. peu dilatées-ar-
rondies en arrière : S.£. NOV. ALETINUS (non A Uletinus.
p. 13 au lieu de : élagie, lisez : ÉLARGIE — en outre le mot
types déplacé doit figurer avant : pubescens politus, etc.
p. 13, 5e au lieu de s.g. Nemonus, lisez : ALETINUS.
Di de S au lieu de Byctiscus. lisez: BYSTICTUS.
p. 19. 4e K, 3e 1. au lieu de leque, lisez: LEQUEL.
D 20/22: à 6e |. après les mots : « seraient donc » ajoutez :
selon lui.
p. 27, 5N, #1. au lieu de bien marquer, lisez: bien MARQUE
p. 32, en note, 3° 1. distantes, lisez : ÉLOIGNÉES.

JC —
Monographie des APIONIDES d’Europe et circà
4° supplément
par J. DESBROGHERS DES LOGEs

1. Apion curviscelis C'. Le. 2,8 m. — Subovatum, con-
cexum, nigrum, obsoletissime pubescens, femoribus flavis,
tibiis anticis testaceis, subfuscescentibus Caput. Prothorace
subæquilatum. Antennæ graciles, longius tenuissime his-
pidæ, funiculi, articulis 3-ultimis subrotundatis, clava cras
siuscula, Prothorax bast et apice subconstrictus, crebre
profundius punctatus, medio sulcatus. Elytra interstitiis
dorsalibus sat convexis. Coxæ anticæ inermes. Tibiæ pos-
ticæ inlus ralde incurccæ.

Provence.

Très voisin de l'A. incertum S' pour la coloration et la
ponctuation des diverses parties, mais dépourvu de fasci-
cule dentiforme au sommet des hanches antérieures. En
outre, les trois derniers articles du funicule des antennes,
au lieu d'être légèrement oblongo-subovalaires, sont ici
moniliformes, presque arrondis, et la massue, plus
épaisse, est à peine rétrécie à la base. au lieu d'être fusi-
forme.

A. propinquum ©. Lg. 2,8 m. — A. incerti subsimilrs
forma et colore, nitidius indistinc'e pubescens ; tibiis posti-
cis bast flarco annuiatis, genubus subcoconloribus. Frons
distincte striolata Rostrum vix arcuatum. Antennæ non
hispidæ. Prothorax exacte eylindicus, postice non constric-
tus. Cœtera ut in À. zncerto.

Asie mineure.

A. concoloripes. (Q) Lg. 3 m.— Brevoiter ovatum,
valde convexum, nigrum,subopacum, subglabrum, femoribus

P26N9 EE

coæis anticis tubiis que flavis, tarsis nigris. Caput majuscu
lum, fronte striolata, oculis perparum prominuls. Rostrum
cylindricum, modice curoatum, thorace longius. Antennæ
breviusculæ, ad tertiam Rostri parlem insertæ, graciles,
indistincte pubescentes, basi flavæ, post medium nigrescen :
tes, clava subfusiformi. Prothorax subquadratus, antice vix
constrictus, dense minus profunde punctatus basi sulcatus.
Elytra humeris obluse subrectangulatis, a latere valde
ampliata, tenue striato-punctata interstitus subplanis,
rugulose punetulatis. Pedes sat elongat, femoribus anticis
valde clavatis.

Maroc.

C'est de l'A. /laripes que cette espèce se rapproche le
plus pour la coloration des pattes, mais, elles sont bien
plus grèles, plus pâles chez ce dernier et les cuisses anté-
rieures et médianes sont à peine renflées ; le front est ici
marqué de plusieurs stries bien nettes ; le Rostre est plus
arqué, distinctement échancré en dessous, à la base ; les
yeux sont légèrement saillants et subglobuleux ; les Ely-
tres, par leur forme régulièrement, fortement, voutée, rap-
pellent plutôt l'A. dissimile © ; les hanches antérieures
sont entièrement flaves.

2. À. subviolaceum C'. Le. 2,8 m. — Oblongo-ovatum.
vix conveæumn, nigr'um, obsoletissime pubesceus, Prothorace ni-
grescente, Elytris subviolaceis. Caput minute dense punctatum,
oculis subdepressis. Antennæ graciles, ad tertiam Rostri partem
insertæ, clava fusiformi. Rostrum mediocre, teres, modice cur-
catum, punctulatum. Prothorax lateribus subrectis, sat pro-
funde punclatus. Elytra postice ampliora, humeris obluse
prominulis, subsulcalo-punctata, interstitiis non convexis. Pe-
des validiusculi.

Russie.

Cette espèce rappelle l'A. olaceum par sa forme géné-
rale et sa coloration, mais le Rostre est bien plus mince

etce n'est pas un brerroslre. Je ne puis la rapprocher
que de l'A Melrlolr, par l'insertion des antennes, mais ce
dernier est bien plus allongé, subdéprimé, à Rostre plus
épais, à Prothorax arrondi latéralement, à Elytres non ar-
cuément élargies en arrière, et à stries ponctuées de gros
points, etc.

3. À. squamidorsum ©. Le. 2.1 m. — Oblongum, minus
angustum, Rostro, antennis pedibnsque flavis, dense sub creata-
ceo-squamulatim, indulum, squamis latioribus. Antennæ cilia-
tæ. Prothorax a latere, posterius, subampliatus, antice sub-
constrictus. Elytra a latere arcuatim ampliora, humeris sub-
rectangulatis, cætera ut in À. squamigerum.

Tanger.

Très voisin de l'A. squamigerum qui a le Rostre tantôt
flave tantôt noir, même chez la ©, un peu plus grand,
plus large. Absolument distinct de cette espèce par les
squamules du dessus autrement disposées. Chez l'A. squa-
migerum, les squamules, très courtes, ne recouvrent pas
entièrement le fond et sont disposées sur les Elytres en
séries longitudinales ; chez le squamidorsum, elles sont
plus épaisses et forment, en dessus, une couche compacte
et uniforme voilant entièrement le fond. L'insecte est un
peu plus épais et la courbe dorsale des Elytres est régu-
lière ; elles sont subacuminées dès la déclivité postérieure
qui ne se produit pas brusquement comme cela à lieu
chez l'A. squamigerum.

4. À. tenuitubus Lg. 1,5 m. — Oblongum, angustior, ni-
grum, griseo-tomentosuin, Caput transversum, obsolete punctula-
tum. Antennæ gracites, ad quartam partem anticam Rostri in-
sert. Rostrum gracilissimum, cylindricum, thorace evidenter
longius, nitidum. Prothorax cylindricus, latitudine paulo lon-
gior, lævis, parcissime punctulatus. Elytra thorace basi paulo
latiora, a latere vix arcuata, striis distincte punctatis, intersti-
tiis striis paulo latioribus, subconvexis. Pedes elongati, angusti.

QUE

France méridionale, sans localité précise.

Une des plus petites espèces connue ; rappelle l'A. ser-
pillycola par la gracilité du Rostre. La forme est bien
plus étroite et plus allongée ; le Prothorax est plus exac-
tement carré, sans rétrécissement antérieur, le fond est
lisse et brillant avec quelques rares petits points. La pu-
bescence est répandue sans ordre sur les Elytres au lieu
d'être en séries.

L'A. lenue, bien plus grand, est déprimé, à Elytres
élargies non arcuément en arrièrel a Rostre épaissi
vers le milieu.

6. A. maroccanum. Le. 2 im. — Oblongum, angustius,
atrum, subnitidum, vix contexum, obsolete griseo-pubescens.
Caput Prothorace talde angustius, punctulatum, oculis non
prominulis. Rostrum teres, cylindricum, arcuatum, sublæve,
nitidum. Antennæ ad tertiam Rostri partem insertæ, scapo pa-
rum elongato, funiculi articulo 1° vix oblongo, cæteris brevibus,
clava fusiformi. Prothorax transversus, basi et apice attenua-
tus, crebre, profundtus punctatus. Elytra thorace basi latiora,
humeris obtusis, postice, a latere, arcuatim ampliora, profunde
sulcato-punctata, interstitiis striis non angustioribus, conte-
xis. Pedes elongati.

Tanger.

C'est de l'A. fallax que cette espèce se rapproche le
plus ; elle est plus étroite dans toutes ses parties ; le Ros-
tre est plus mince ; le Prothorax paraît légèrement dilaté
dans son milieu, par suile du rétrécissement distinct de
ce point en avant et en arrière. L'A. Loti a les Elytres en-
core plus élargies en arrière que chez ce dernier, avec le
Rostre un tant soit peu dilaté vers son milieu; et chez les
deux espèces, les Elytres sont très distinctement pubes-
centes, avec les interstries plus larges que les stries.

pre

Notes critiques et synony miques sur le CATALOGUS
COLEOPTERORUM EUROPÆ, CAUCASI ET
ARMENIÆ ROSSIÆ, 2: édition, 1906, de MM.
L. v. Heyden, E. Reitter et J. Weise.

par J. DESBROCHERS DES LOGEs.

La publication d'un nouveau Catalogue synonymique
de COLÉOPTÈRES est presque un événement pour les ento-
mologistes qui sont, ainsi, mis au courant des décou-
vertes récentes ; et peut être considérée, en quelque sorte,
comme « le dernier mot de la science ». Mais on ne se
rend pas toujours assez compte de toutes les recherches
patientes auxquelles ont dû se livrer les auteurs d’un
pareil travail, les difficultés sans nombre dont il est
hérissé, je ne dirai pas pour le rendre exempt de toute
erreur, (Car pour atteindre ce résultat, il faudrait admettre
qu'ils aient pu avoir sous les yeux les types authentiques
de toutes les espèces décrites, ce qui n'a jamais lieu),
mais au moins pour réduire le plus possible, le nombre
de ces erreurs.

Les auteurs d'un Catalogue sont forcés, le plus sou-
vent, de s'en rapporter aux descriptions, (s'ils veulent
prendre la peine de les lire attentivement, une à une), ce
qui constitue, je dois l'avouer, un grand travail, et encore,
arrive-til, plus d'une fois, que ces descriptions sont
vagues ou insuffisantes.

Aussi, devraient-ils, dans le doute, s'abstenir, absolu-
ment, de réunir, comme synonymes, des espèces au sujet
desquelles ils n'ont que des données assez vagues, au ris-
que de se laisser aller à des conclusions synonymiques
très hypothétiques on inexactes.

Je me plais à reconnaître que le Catalogue dont il

RG —

s'agit, réalise un progrès réel, bien moins par le plus
grand nombre cité de Genres, de sous-Genres, d'espèces,
de variétés, de sous-variétés, etc., etc. (1), car on abuse
étrangement, à mon avis. depuis quelque temps, de toutes
ces divisions et subdivisions, que par le nombre important
de rectifications, et par l'étude, très consciencieuse, géné-
ralement, de la synonymie.

Néanmoins, celle nouvelle édition renferme encore un
certain nombre d'erreurs inévitables dans un travail de ce
senre, et il appartient à chacun de nous de les signaler,
suivant les connaissances particulières et les documents
qu'il possède.

C'est à ce titre que je me permets les quelques obser-
vations qui vont suivre, ayant trait à l'importante famille
des CURCULIONIDES.

Je ne manquerai pas, par la même occasion, de recon-
naître mes erreurs personnelles, soit qu'elles m'aient été
signalées par ce Catalogue, soit qu'elles m'aient été révé-
lées depuis ma description, par un nouvel examen très
attentif des espèces.

610. — Meira elongatula Frm. et suturella Frm.. d'a-
près exemplaires de ma collection comparés autrefois aux
lvpes de l'auteur, sont bien synonymes.

» M. Grouvellei Strl. par contre, dont je possède deux
exemplaires, de Menton, que m'a donnés M. Grouvelle,
me semble bien distincte par les soies dressées nombreu-
ses, sensiblement plus longues des interstries, qui pa-

(1) J'avoue ne m'être jamais rendu compte, même approximativement,
de la valeur des caractères qui servent à limiter toutes ces créations nou-
velles sous-divisionnaires, ct j'ai souvent mais vainement cherché è com-
prendre quel peut bien être leur utilité réelle. Elles me laissent vague-
went l'impression de quelque chose qui n'est pas grand chose, ayant pour
objet de séparer quelque autre chose qui souvent n’est à peu prés rien du
tout, mais en réalité, pour résultat de surcharger de beaucoup la nomen-
clature qui l’est déjà beauooup.

iQ —

raissent plans ; les Elytres sont recouvertes, chez cetté
espèce, d'une squamosité compacte, voilant en partie les
stries ; chez ELONGATULA, les soies sont plus fines, beau-
coup plus courtes, la squamosité du dessus est moins
dense, les stries sont très apparentes et les interstries sub-
convexes.

614. — Je considère le Phyllobius Logesi Rag. comme
étant identique au P. VIRIDIÆREIS.

616. — Polydrosus flavipes Degeer. Mes doutes subsis-
tent au sujet de cette espèce ; il ne me paraît pas pos-
sible de la reconnaitre à la description trop vague de
l'auteur. Suivant l'opinion de divers entomologistes, le
P. FLAVOVIRENS GYyl lui serait identique.

» Le Polydrosus (Z£'usiolus) hispanicus m. est entière-
ment différent du P. INTERSTITIALIS Perris, par la tête non
distinctement renflée en arriére, avec le front largement
aplani; par les yeux plus gros, plus saillants, surtout ©,
par le dos très peu convexe. En outre, chez le P. INTERSTI-
TIALES le dessus et les pattes, qui sont noirs, sont recou-
verts d'une couche épaisse de squanules d’un beau vert,
tandis que chez le P. RISPANICUS, la squamosité du dessus
laisse deviner la couleur foncière et les pattes sont en-
tièrement testacées et dépouillées de squamules.

617. — Le P. Damryi m. de Sardaigne, très voi-
sin de P. Vopozi, en diffère par le front déprimé, les
yeux dépassant un peu son niveau, les épaules des Elytres
à angles huméraux encore plus calleux, à soies courtes,
assez épaisses, nombreuses, paraissant blanchâtres à un
certain jour, avec les interstries marqués de points dénu-
dés bien distincts; les antennes, beaucoup plus grèles, très
pubescentes, à articles peu allongés, sont rousses ainsi
que les pattes dont les cuisses sont à peine squameuses.

Eee
618. — Les P. subnudus m. et squaliäus Gyl., compris
dans le Genre SCIAPHOBUS ne peuvent rester, ainsi éloi-
gnés des P. MoLLIS et cROCCIFERÆ qui figurent dans le sous-
Genre Eupipxus. Je ne verrais, du reste, aucun inconvé-
nient à réunir, dans ce dernier Genre toutes ces espèces
à scrobes conniventes, à yeux déprimés, faisant paraitre
la tête un peu conique.

622, — Strophosomus (NVe/iocarus) sagittiformis m. ne
diffère pas spécifiquement de SacrrrA Seidl, ainsi que je
l'ai reconnu en dernier lieu.

623. — Eusomus persicus m. nest pas identique au
Beckert Trn. Le G, type de la description, comparé au
même sexe de cette dernière espèce, présente les diffé-
rences suivantes : Front plus déprimé, d'où les yeux plus
saillants en dessus, guère plus distants, entre eux, que
leur diamètre Rostre plus court, indistinctement épaissi
en dessous, uni en dessus et dépourvu de la carène laté-
rale, oblique toujours plus ou moins saillante qu'on
remarque chez le Beckeri. Articles du funieule bien moins
allongés. Elytres, peu régulièrement convexes, plus brus-
quement déclives postérieurement, tout à fait au sommet,
à interstries légèrement convexes vers la base et en
dehors.

» Eusomus planidorsum m. (2/2pressidorsum m. i. 1.)
très voisin de Xœnioi n'est probablement qu'une variété
de cette espèce, à Rostre très finement caréné, à stries des
Elytres plus finement ponctuées avec jes interstries con-
vexes, surtout sur le dos.

625. — Genre Sitones. En ce qui concerne la réunion
de plusieurs espèces décriles par moi, dont j'avais
communiqué les {ypes à M. Reitter, je dois reconnaître,
après un nouvel examen très attentif, que plusieurs de
ces réunions efiectuées par lui sont exactes, et reproduites

tire

par le Catalogue, je ne puis les admettre pour quelques-
unes d'entr’elles.

» S.stricticollis semble bien être une variété de LINEA-
rus à front plus convexe, à Prothorax plus fortement
dilaté plus brusquement étranglé aux deux extrémités,
surtout à la base.

626. — Le S. persulcatus m., décrit sur un exem-
pleire O' de Sardaigne et que M. Reïitter semble avoir pris
pour un sujet dépouillé de squamules du FLAVESCENS me
paraît distinet du S' de ce dernier, en outre du sillon fron-
tal, très proiond et légèrement élargi vers le milieu, par
l'absence de squamules colorées, par les yeux plus gros,
débordant les joues, plus distants du Prothorax, par le
Rostre un peu concave au lieu d’être élevé, etc. On pour-
rait le confondre avec le S. xicer AI. dont il se rapproche
davantage par la forme des yeux et le sillon frontal pro-
fond, mais élargi en forme de fossette en arriere, chez
celte espèce ; mais, chez ce dernier, les angles huméraux
des Elytres sont beaucoup moins saillants et les stries
externes effacées. |

» Quant au S. ellipticus AIl1., d'Algérie, contrairement
à l'opinion de M. Reïtter, qui m'a retourné l’'exemplaire
que je lui avais communiqué avec la mention : ELLIPTICUS =
NIGER, je le considère, quoique très voisin, comme distinct
par Ja saillie des yeux ne dépassant pas le niveau des
joues, par le Rostre légèrement concave et surtout par la
forme ovalaire des Elytres, qui sont bien plus convexes,
beaucoup plus fortement arquées latéralement, et brus-
quement déclives postérieurement, au lieu d'être atténuées
sur le dos peu à peu ; à angles huméraux bien marqués ;
les stries sont superficielles et l'insecte est d'un noir
bronzé. J'ai vu de nombreux exemplaires CQ du S. NIGER,
sans trouver de passage entre les deux formes.

— 00

627. — Le S. curviscelis m. d'Italie, est un ©, plus
étroit que le S. ixoPs ', et qui me paraît distinct par les
tibias antérieurs régulièrement arqués, par le Prothorax
de forme carrée, non rétréci à la base, à côtés latéraux
tout à fait droits; par les épaules des Elytres beaucoup
moins saillantes.

Le S. ocularis m., décrit sur un exemplaire des
Hautes-Alpes, n’est peut-être qu'une variété de S. LINEATUS,
malgré des yeux sensiblement plus saillants, le front plan,
le Prothorax plus régulièrement arrondi latéralement. Les
pattes sont entièrement rousses.

» Le S. vicinus m. décrit sur un exemplaire Q de Sa-
repta est, effectivement, voisin de sururaLIS et n'en est
peut être qu'une variété malgré les différences suivantes :
yeux légèrement saillants, débordant un peu les joues au
lieu d'être tout à fait déprimés. Rostre légèrement con-
vexe au lieu d'être plan Prothorax régulièrement arrondi
latéralement, à bord antérieur plus fortement relevé.
Elytres parallèles jusqu'au-delà du milieu.

» Le S. assimilis m. ne diffère pas de S. DEUBELI (—RA-
sicis Rtt.)que le Catalogue considère comme une variété de
SULCIFRONS ; mais la saillie très prononcée des yeux qui ne
varie que très peu dans ce Genre, chez une même espèce,
devrait peut-être suffire pour élever au rang d'espèce
cette variété qui, par son /acties, rappelle plutôt le S. opx-
THALMICUS que le SULcIFRONS, dont les yeux sont tout à fait
déprimés et paraissent obliques ?

» Le S. parallelipennis m. n'est bien qu'une forme à
Elytres plus étroites, plus parallèles, de cRINITUS.

Je ne puis rien dire de la réunion du S. CIRCUMDECTUS
au CAVIROSTRIS Hoch que je ne connais pas (1).

(1) Je ferai remarquer, en passant, que le Sitones subovatus m. dAl-
gérie, est bien distinct du S. albovillatus, dont il est voisin, par la forme
tout autre du Prothorax, faiblement arrondi chez le premier, extraordi-
nairement dilaté et brusquement étranglé à la base, chez le deuxième. —
Je tiens à la disposition d’un entomologiste compétent, les espèces de si-
tones décrites par moi, afin qu'elles puissent étre jugées en dernier res-
sort,

— 91 —

628. — La réunion de Cathormiocerus cordicollis m.
AU LAPIDICOLA et de CHERCHEVILLEI M. à C. HORRENS est jus-
tifiée.

63). — Le Cneorhinus vicinus m. est tout à fait diffé
rent de C. PLAGtATUS, la forme de la première espèce
n'étant pas globuleuse et celle des tibias antérieurs sans
prolongement externe.

63?. — Thylacites gallæœcianus m. — J'ai reconnu,
en dernier lieu, que cette espèce que j'avais cru d’abord
devoir réunir au T.rasius Bh. en est bien distincte:
Forme assez convexe, au lieu d'être subdéprimée sur le
dos. Rostre déprimé au sommet. Prothorax indistincte-
ment sillonné, à points obsolètes entre les squamules.
Elytres plus régulièrement arquées latéralement, à taches
obscures bien nettes, etc.

637. — Cleonus (Cariocleonus) suzcicozzis Fhr. — Ce
n'est pour moi qu'une légère variété de EXCORIATUS à sOm-
met des Elytres brièvement relevé en zz:cro. Tout le reste
est semblable et on trouve tous les passages. Cette modi-
fication de la forme des Elytres est assez fréquente chez
les Cléonides, notamment dans le Genre Lixus.

P. 656. — Phytonomus nigrirostris F.— Le P. virr
pis Reitt. est basé sur des exemplaires très frais et d'un
vert tendre de cette espèce.

» Le P fallaciosus m. réuni au P. PUNCTATUS est
voisin de cette espèce mais bien distinct. Il a été décrit
sur deux ©, dont l'une un peu plus étroite, que j'avais
considérée tout d'abord, comme appartenant au sexe ©.
J1 diffère de puncrarus Q par la forme moins épaisse, par
le dos déprimé en avant, au lieu d’être régulièrement ar-
qué, par la massue des antennes étroite, allongée, subfusi-

no

orme, au licu d'être épaisse et arrondie à la base (GO)
par le Prothorax plus long, à côtés presque droits, à
ba de étroite médiane très nelte et à tache latérale pâle
très dense, très nettement limitée en dedans.

665, — Amaurorhinus Lostiæ, ainsi que je viens de
le faire remarquer : (Le Frelon XVI, n° 5), me paraît dis
tinct par les yeux saillants, tandis qu'ils sont tout à fait
nuls chez le Bewickranus. Le A. CLEMENTEr m. décrit ].c.
porte à quatre le nombre des espèces Européennes actuel-
lement connues.

680. Barissiciliensis m. indiqué dubitativement au
Catalogue, comme variété de aANGusrA Bh., appartient à
une autre division, n'ayant pas la forme cylindrique de
cette espèce, mais celle de currirosrris F. et de PRASINA
Bh. Il ressemble aux exemplaires de couleur bleue de ce
dernier ; s’en distingue par la formeun peu plus dépri-
mée, par le Prothorax un peu plus conique, par le dessus
glabre, par l'impression du front beaucoup moins mar-
quée, par les stries plus faibles, ete. Le cuprirosrRIs a le
Rostre cuivreux au lieu d’être noir, plus mince, la ponc-
tuation du Prothorax, du Prosternum et de la poitrine
fine et espacée.

» Barisignifer Fuente. B. purPureA Reïtter lui est
identique ({).

68?. — Anthonomus rosarum K.Daniel. — Je pos-
sède un exemplaire de l’auteur, et je persiste à n'y voir
qu'une forme plus pubescente de RuBr, espèce variable de

(1) Près de B. Artemisiæ vient prendre place une nouvelle espèce du
Piémont ; PEDEMONTANA M. que je caraclériserai ainsi: Atra, nilida, mi-
nus crassa, glabra. Prothorax sublrapezoridalis, angulis poslicis acutis,
ocellato-punctatus, scutellum minutum, sulcatum. Elytra humeris vix
preminulis, striis angustis, parum profundis, interstitiis planissimis, 0b-
solete serie-punctulalis.

Artrmisiæ a les stries sulciformes, les interstries subconcaves longi-
tudinalement à séries de points assez forts.

— 93 —

coloration et de pubescence, mais d’une structure tout à
fait particulière, surtout en ce qui concerne les pattes.

» Anthonomus Grouvellei m.— La coloration métal-
lique est un fait tellement insolite chez les espèces de no-
tre faune d'Europe, que je persiste à avoir des doutes sur
la provenance exacte de cette espèce ; une confusion est
toujours possible.

» L. ANTHONOMUS BRITANNUS, autant qu'il m'en souvienne,
est une espèce très différente du PUBESCENS. Je n'ai vu,
autrefois, de cette espèce que deux exemplaires communi-
qués par Crotch et appartenant au Britisch-Museum, où
on pourrait les consulter. D'après ma description, il s'agit
d'un insecte bien plus court, glabre, tout autrement ponc-
tué que le PUBESGENS et appartenant à un groupe différent
pour lequel on à cru devoir établir un sous-genre à part,
sans utilité, à mon avis, et ayant pour {pe l'A. VARIANS.

» À. INVERSUS Bedel — PEDICULARIUS L. — Je persiste
à considérer cette synonymie comme exacte, pour les
motifs que j'ai indiqués précédemment. C'est, aussi, l'A.
AvARUS de Fabricius décrit par lui sur des exemplaires
de France et non de Suède, ainsi que l'indique le Cata-
logue Gemminger.

» L’ANTHONOMUS DISTINGUENDUS paraît n'être qu'une varia-
tion de Ulmi Degeer; mais je considère l'A.CONSPERSUS m.
comme une espèce propre. (1)

684. — TycHIUS GLOBITHORAX m. est une espèce très dis-
tincte de polylineatus, ainsi que je l'ai fait ressortir dans
Ja monographie de ces insectes pour ma «faunule ». Le T.
LINEOLATUS est à réunir, Comme variation, AU GLOBITHORAX,
non au POLYLINEATUS.

684. — T. menus m. est réuni dans le Catalogue à

(1) Dans ma description de l'A: Bonvouloiri, p. 423, une faute d'im-
pression m'a fait dire : « Sa forme longue et courte, au lieu de large et
courte. »

pre

AUREO-MICANS Trn. Je n'ai pas vu le {ype de ce dernier,
mais l'auteur de cette réunion a-t il eu sous les yeux
des exemplaires authentiques des deux espèces ? Il y en
a là plusieurs bien voisines.

Le T. DIMIDIATIPENNIS M. à été décrit sur un exemplaire
de sericEuSs, dont les Elytres, dépouillées de squamules,
apparaissaient rougeâtres postérieurement. C'est une
espèce sans valeur, à faire disparaître.

687. — SiBiNIA ROELOrSI m. est établie sur des exem-
plaires de couleur foncée, à bandes des Elytres bien accu-
sées ; on trouve des passages et ce n'est certainement
qu'une variation de caxA Hbst.

» Les S. Perrist Trn , ccrTIROSTRIS Trn.et SUBELLIPTICA
m.se rapportent à la S. FUuGAx, ainsi que je l'ai reconnu
en dernier lieu.

Mon opinion s'est modifiée en ce qui concerne las.
STIERLINI qui, décidément, ne me semble plus différer
spécifiquement de FEMORALIS Grm.

» La S. INCLUSA m. n'est qu'une des nombreuses varia-
tions de ATTALICA.

» La S. HaARMoONICA Chvrl., (7igro-vitlata) m. est établie
sur des exemplaires à bandes noirâtres d'Algérie; mais on
trouve en Sicile, et même dans la France méridionale,
des exemplaires à bandes d'un fauve clair, à reflets
soyeux,qu'il n'est pas passible de séparer spécifiquement.

» Je reste indécis au sujet de la valeur spécifique de
S. SILENES, Constamment de petite taille, de coloration
toujours pâle et toujours plus courte, plus arrondie (1).

» La SrBinia du Lyonnais, que j'avais d’abord confondue
avec la S. viTTATA Grm. de Russie méridionale, en est
distincte et a été décrite par moi sous le nom de INDIGENA :
faune des Sibynides.

(1) J'ai reconnu, en dernier lieu, que les Sibinia lenuirostris m. et
dissimi is m. appartiennent à une même espèce ; mes deux exemplaires

proviennent de la Russie méridionale et l'un d'eux m’a été donné autre-
fois, sans nom, par Tournier.

— 95 —

689.— La réunion des MECINUS HORRIDULUS M. et BREVI-
THORAX M. au M. CIRCULATUS, Comme variétés, me semble
exacte après un nouvel examen. Le M. ciRGULATUS, à l’état
normal, a la pubescence des Elytres appliquée ; le m. BRE-
VITHORAX a, en outre, le Prothorax distinctement dilaté
latéralement.

690. — Le GYMNETRON MixruM Muls. me paraît être,
d'après la description, une espèce douteuse. Peut-être
variété de SIMUM ?

» Le G. BREVIPENNE m. est, sans nul doute, une variété
de vartabile, malgré sa forme bien plus courte, presque
arrondie, qui lui donne un /actiés particulier !

» Le G. APER m. me paraît, décidément, n'être qu'une
variété à pubescence plus longue, plus inégale, non du
G. ROSTELLUM, mais du G. STIMULOSUM, espèces que j'avais
moi-même confondues dans ma monographie. Ce dernier
se distingue par une forme plus courte, plus arrondie ;
par les Elytres arquées latéralement dès la base, d'où les
angles huméraux moins accusés, et surtout par les stries
subsillonnées et par les interstries à soies paraissant blan-
châtres à un certain jour, sérialement disposées au lieu
d'être assez confuses et plus longues.

» Le G. VESTITUM Grm. est une espèce facile à distinguer
de ses congénères par sa forme un peu oblongue, à côtés
subparallèles et surtout par l'épaisseur insolite du Rostre
qui est subanguleux. Le G. cANESCENS d'Algérie, qui à le
Rostre relativement mince, subcylindrique et la forme
très arrondie et que le Catalogue lui assimile, n'a aucun
rapport avec cette espèce.

» Le G. sucuxpum Rtt. Db. est effectivement synonyme
de ROTUNDICOLLE Gyll.

691. — Le G. GRISEO-HIRTUM m. me paraît, actuellement,
une variété d'une forme un peu plus courte, à pubescence
moins longue moins flexible que LANIGERUM.

=" =

» Le G. Moropert Reitter n'est qu’une des nombreuses
formes de TerruM F. ,dont la pubescence varie entière:
ment. J'ai constaté tous les passages sur de nombreux
exemplaires

» Le G. INTERPOSITUM m., décrit sur un et indiqué
dubitativement au Catalogue comme synonyme de NETUM
est très différent de celte espèce. Chez le G. NETUM, en
effet, la pubescence des Elytres est presque rase et
uniformément répandue ; elle est hérissée en séries chez
le INTERPOSITUM qui est, en outre. de forme très peu arron-
die, à Prothorax beaucoup plus étroit que les Elytres Le
Rostre se rapproche de celui du METuM, mais il est plus
court. Le LANIGERUM à quelque analogie avec le INTERPO-
SITUM, mais chez ce dernier le Rostre est presque subulé,
le Prothorax plus ample, les pattes beaucoup plus min-
ces, l'écusson plus petit, arrondi à la pointe, etc.

696. — Genre Apion. — Je maintliens l'opinion que
j'ai exprimée, à différentes reprises, au sujet du genre
Oxysromua Duméril. Les caractères qui le distinguent me
paraissent beaucoup plus importants que la plupart de
ceux qu'on admet pour certains sous-genres, sauf peut-
être pour le sous-genre ONYCHAPION, remarquable par la
structure des tarses qui ne se retrouve pas ailleurs. Tous
les autres ne me semblent avoir qu'une valeur de sections.

» Apion insolitum est synonyme, ainsi que je l'ai
reconnu moi-même. de ROBUSTICORNE m. et non de
ROBUSTIROSTRE M. ainsi que l'indique le Catalogue, ce der-
nier, propre à l’Algérie, est une toute autre espèce, voi-
sine de l’A. VIOLACEUM.

» La synonymie des À. DENTIROSTRE Grst., ORIENTALE Grst.
INDISTINCTUM Mtsch. me semble toujours incertaine;
leurs descriptions sont trop vagues pour qu'on ait pu les
reconnaitre et elles ont bien pu être redécrites depuis
sous d’autres noms.

97

L'A. subcrenulatum Dh. pourrait bien n'être qu'une
variété, à stries profondes et crénelées de CONFLUEXS
Kirby.

697. — Il est possible que Wencker qui possédait
deux © de l'A. PENETRANS, lui venant de Germar, n'ait pas
reconnu le C'de cette espèce et l'ait pris pour une forme
de son \. CAULLEI, ce que feraient supposer certains ter-
mes de la description de ce dernier, par exemple la diffé-
rence de saillie des veux, la forme du Prothorax et la
forme caractéristique des tibias antérieurs du PENETRANS
a, dont la dilatation est relevé en une dent assez aiguë,
tandis qu'elle est simplement anguleuse chez l'autre es-
pèce. Quoi qu'il en soit, je crois préférable de maintenir
le nom de CauLtEI applicable aux exemplaires à tête plus
étroite, à Rostre moins densément ponctué, à Prothorax
très cylindrique, aussi long que large, à fovéole basale rè-
duite, à tibias antérieurs, &, obtusément anguleux ; (et
cest bien cette forme que j'ai redécrite, moi-même,
sous ce nom (l)}, l'A. PENETRANS restant caractérisé
par une taille généralement plus grande, un peu plus
épaisse, la forme plus allongée, la tête plus large, forte-
ment impressionnée, avec les yeux plus gros, plus sail-
lants, le Rostre subanguleusement plus brièvement dilaté
et sensiblement plus long, ©, les tibias antérieurs dilatés
en dedans eten dehors chez ce même sexe et munis d'un
crochet. Ce sont les caractères que j'ai attribués à cette
espèce pui paraît surtout propre à l'Allemagne, à l’Autri-
che. CEpentene je l'ai vue de France et j'en possède un
exemplaire © de la Seine-Inférieure.

» Le pisraxs m. est intermédiaire au CAULLEI et au

(1) Les interstries des Elytres sont ordinairement plans et assez larges
chez l'A. Caulléi, Je possède, pourtant. des exemplaires de la Seine- Infé-
rieure chez lesquels ils sont étroits, subcostiformes, guère plus larges que

les stries; avec la ponctuation plus- fine ; le Rostre ‘ (®) indislinctement
épaissi: intermedium Rey.i.l.

TOR EE
PENETRANS, il se rapproche du premier par les tibias ©
simplement en forme de dent le Prothorax un peu plus
long, subcylindrique, quoique légèrement atténué en
avant ; mais le Rostre © est brièvement, anguleusement,
dilaté après la base ; il diffère du deuxième par ce dernier
caractère, par la tête sans impression distincte, les
yeux non saillants, le Prothorax légérement convexe,
l'absence de croc aux tibias antérieurs ©. — Les pattes
sont d'un rougeàtre sombre.
» L’A. subcinicicolle m. après nouvel examen, me
semble être une de l'A. distans.

» L'A.subcaviceps m. qui semble correspondre à la var.
B du CauLzet de Wencker et que j'avais considéré, com-
me lui, tout d'abord comme une variété de ce dernier est
une espèce bien tranchée qui se trouve dans diverses par-
ties de la France méridionale : Angles, Reims, Marseille;
Attique, (Kraatz, Reitter), etc. L'indication de Patrie est
suivie d’un point de doute au Catalogue, Pourquoi ?

» L'A. spathifer m. est extrêmement voisin de CAULLEI,
dont il me paraît distinct par la forme plus étroite, les
Elytres nullement élargies postérieurement, le Rostre Fun
peu plus long, subanguleusement dilaté, les yeux non
saillants: le Prothorax est exactement cylindrique à ponc-
tuation plus profonde, la pubescence est abondante et dis-
posée en séries le long des interstries ; les pattes sont d’un
rouge assez clair ; (ce dernier caractère d’une faible im-
portance) ; les tibias antérieurs © sont faiblement dilatés,
non anguleusement

» Les A. parens m et hipponense m. réunis au Catalo-
gue, sont deux espèces absolument distinctes et apparte-
nant même à une section différente, la première ayant le
Rostre brusquement, brièvement dilaté anguleusement, la
deuxième ayant cet organe sensiblement plus long, sur-
tout ©, longuement et faiblement épaissi, rappelant un
peu celui de ONOPORDI.

69. — La réunion de l’A. neapolitanum m. au SErIA-
lOSETOSULUM Wnk. est reconnueexacte. La première espècé
a été décrite sur un SERIATOSETOSULUM dépourvues de soie
en séries.

709. — l'A. torquatum Wnck. qui est le même que l'A.
Unacont, diffère spécifiquement, à mon avis, de l'A. FLA-
VIMANUM, non seulement par sa taille généralement beau-
coup plus grande et par la coloration des pattes et des
antennes ; (ces dernières noiratres postérieurement chez
le TORQUATUM), mais par le Rostre ® plus gros, par la tête
plus large, par le Prothorax étranglé au sommet et sur-
tout par les Elytres, légèrement arquées latéralement dès
la base à angles huméraux otus ; par la pubescence des
Elytres disposée en une double série, sur les interstries,
la première, à soies couchées longitudinalement et figu-
rant une sorte de raie continue, la deuxième formée de
soies courtes, non contliguës, au fond des stries.

» Le Catalogue émet l'avis, que je n’ai pas connu l’A.LEU-
COPHÆATUM de Wencker et que mon OBTUSIUSCULUM est
synonyme de ce dernier, ce qui est doublement inexact.
Wencker indique que son espèce décrite sur un exem-
plaire de Fréjus se distingue de ELONGATUM, par Les anten-
nes insérées plus près de la base du Rostre, celui-ci plus
court, plus fort, moins courbé, à scape moins long, à Pro-
thorax plus carré. Je possède un ©, de Cannes, chez lequel
se retrouvent tous ces caractères (1). Or, l'A. OBTUSIUSCU-
LUM, qui est exclusivement propre à la Barbarie, a le Ros-
tre encore plus mince et plus long que l'A. ELONGATUM CO,

(1) La coloration des tibias antérieurs, G', semble varier chez l'A. LEU-
COPHÆATUM, Comme cela a lieu chez les A. FLAVIMANUM et ELONGATUM.
Wencker se contredit quand il dit, p. 184, que la © de LEUCOPHÆATUM
pourrait être confondue avec l'A. ELONGATUM Gj. « mais que ce dernier a
les jambes testacées », et qu’il comprend, plus haut, p. 182, son espèce
dans la division B, avec la rubrique : « pattes noires, jambes antérieures
marquées de testacé ».

— 100 —
avec toutes les pattes noires S'Q el ne répond pas à la des-
cription de l'A. LEUCOPHÆEATUM.

Jusqu'à preuve contraire, jai donc toutes raisons de
croire que mon A. LEUCOPHÆATUM est bien l'espèce de
Wencker que j'ai dù, autant qu'il m'en souvienne, exami-
ner dans sa collection.

70). — Le Catalogue doit avoir raison quand il consi-
dère l'A. APICIROSTRE comme étant une variété de l'A.
FLAVIPES, mais je doute qu'on doive aussi réunir à cette
variété l’A. LEpERt qui, en outre de quelques différences
dans la forme et la proportion des articles du funicule des
antennes, se distingue par la tête un peu moins étroite,
par les yeux un tant soit peu saillants, par le Prothorax
non subcylindrique, manifestement transversal, plus for-
tement étranglé aux deux extrémités, par les Elytres dis-
tinctement élargies en arrière, Q

101. — Wencker a fait une confusion au sujet de l'A.
ARMIFERUM qu'il décrit comme © en lui donnant les carac
tères du sexe © énoncés par lui-même : « D. cuisses el
jambes antérieures armées », et plus loin, au sujet de l'A.
DENTIPES Grst. auquel il attribue aussi les caractères du ©
en ajoutant : « Ser'ail-ce le O' de l'ARMIFERUM ? »

Quoiqu'il en soit, j'hésite à réunir l'A. ARMIFERUM au
DENTIPES, à cause des différences suivantes constatées chez
un grand nombre d'exemplaires : Rostre plus long, sur-
tout © ; flancs du Prosternum à points confluents longitu-
dinalement, comme entremélés de rides, au lieu d'avoir le
fond lisse avec des points subarrondis.

J'avais cru reconnaître l'A. LEmorot Bris. dans la des-
cription de l'A. VELATUM, mais je n'ai pas vu le type de
cette dernière espèce qui à pu, peut-être, être consulté
dans la collection du Musée de Berlin ?

100

702. — L’'A. ophthalmicum est une variété C', non une
anomalie, de l'A. Ervi, remarquable par son Rostre relati-
vement court, par sa tête aussi large que le Prothorax, au
niveau du bord antérieur, par la grosseur des yeux.

» L'A.ITALICUM m. n'est pas synonyme de l’A. HYDROPICUM
Wnck., espèce peu connue, mais bien tranchée, dont
l'auteur à bien voulu me communiquer, autrefois, le /ype
unique ; mais il doit être réuni au MELANCHOLICUM Q. Ces
deux dernières espèces, éloignées l'une de l’autre au Cata-
logue, sont assez voisines pour la coloration, la pubes-
cence, la forme générale, mais sont très différentes par la
forme du Rostre, ce dernier étant assez court, légèrement
atténué de la base au sommet, et entièrement opaque, C',
très épaissé et ponctué sur la première moitié, cylindrique
ensuite et brillant, ©. En outre. chez l'A. zydropicum, le
Prothorax est subconique chez l'A. MELANCHOLICUM, étran-
glé en avant chez | A. HYDROPICUM.

703. — L. A. Stierlini m. décrit sur un exemplaire
unique de la coilection de notre regretté collègue Stierlin,
est réuni, à la fois, dans le Catalogue à deux espèces fort
différentes : PUNCTIGERUM et GRACILICOLLE ; je le crois
distinct de la première ét encore bien plus de la
deuxième.

104. — Le genre Auletobius, ainsi que je l'ai observé,
à diverses reprises, me paraît devoir être maintenu. L'in-
sertion du Rostre et celle des antennes, la forme du pre-
mier, la saillie du front, sont des caractères au moins
aussi importants que ceux invoqués pour séparer du
Genre RayNcires, le Genre Bysriscus, par exemple.

105. — Ainsi que je le faisais remarquer, récemment :
Rhinomacérides de France, le R. MEGACEPHALUS de forme

— 102 —

étroite, allongée, doit rentrer dans le Genre EUGNAMPTUS

PP ET TT TT.

Sch., établi sur deux espèces exotiques dontil à le faciès

et tous les caractères ; les BETULÆ, TRISTIS, SEMINIGER, de
forme plus large, beaucoup plus courte, formeraient le
sous-genre DEPORAÜS.

» Le R. seminiger, ainsi que je l'ai indiqué, 1. c. est
une espèce propre, non une variété de TRISTIS.

» Je reste sceptique au sujet de la synonymie indiquée
pour les R. NANUS et PLANIROSTRIS. Je crois qu'il sera tou-

jours difficile de savoir quelles sont exactement ces deux

espèces. Les descriptions ne peuvent rien affirmer à cet

égard et l'examen même d'un soi-disant /ype ne serait pas

concluant, les deux espèces étant très difficiles à distin-
guer et très voisines et les anciens auteurs, moins minu-
tieux qu'on ne l'est de nos jours, pour qu'ils n'aient dû
les mélanger dans leurs collections.

» Le R.Abeillei m. est une espèce bien tranchée, abso-

lument distincte de R. INTERPUNCTATUS, et n'ayant quelque

analogie avec cette espèce, que par la ponctuation des

interstries des Elytres. — Voir la description, dont les

termes ne peuvent convenir en aucune manière au R.INTER-
PUNCTATUS.
» Le R. syriacus m. est une anomalie du PRÆUSTUS.

Chez cette espèce, la forme de la tête varie, par suite du“

renflement plus ou moins prononcé des joues.

» Quant au R. ruber Frm.,dont l’auteur m'a communi-
qué, dans le temps, le type de la description qui lui venait
de Tarnier, je l'ai toujours présent à la mémoire. Il ma

paru ressembler beaucoup plus par sa forme aux exem-

plaires rougeâtres, sans reflet métallique de l'ÆQuaTus
(semi-ruber Strl.); mais son Prothorax est complètement
dépourvu de sillon, souvent oblitéré il est vrai, chez cette
espèce, ce qui le fait paraître régulièrement convexe;
l'insecte m'a semblé avoir été mouillée, d’où la pubes-
cence non dresséelatéralementqueconstate la description;

— 103 —

la ponctuation varie, aussi, de densité, chez le R. Æquarus,
mais comme javais sous les yeux en même temps, le crI-
BRIPENNIS qui a une forme bien plus arrondie, une ponc-
tuation très différente, une pubescence toute autre, je
n'aurais pas manqué, ce me semble, de le rapprocher de
cette espèce si le R. RuBER lui avait été identique.

J’ajouterai que certains termes de la description de
Fairmaire, assez vague, d'ailleurs, paraissent ne pas con-
venir au R. CRIBRIPENNIS, et j'avais reçu moi-même de
Tarnier, de la même provenance, sous ce nom de RUBER,
plusieurs exemplaires que j'ai pu comparer au {vpe et qui
ne m'ont semblé n'en différer que par le Prothorax faible-
ment mais distinctement sillonné.

Le R. ruber Frm. devrait-il constituer une espèce
propre ? c'est encore possible.

616. — Le sous-genre EusroLus me semble faiblement
caractérisé et les espèces qui le composent, au Catalogue,
me paraissent pouvoir être réunies à celles comprises
dans le sous-Genre Poryprosus. EusroLus flavipes, par
exemple, est trop éloigné de Tylodrusus plerygomalis,
dont il est très voisin, et le Polydrosus impressifrons, par
son /actès et sa structure fait le passage entre les deux
sous-Genres.

Le Polydrosus Korbi qui figure parmi les Eustolus est
évidemment un Chærodrys dont il a tous les caractères.

Quant au sous-Genre Chlorodrosus, il ne diffère du sous-
Genre Piezocnemus que par les pattes anormales; tout le
reste est semblable. Ces espèces ont, d'ailleurs, la plus
grande ressemblance avec les P. prasinus OI. et brevicol-
lis m. (1). Je suis d'avis qu’il doit figurer à la suite de
ces derniers, dont le classement doit être remanié. —
Puis, viendrait le sous-genre Mefallites, à structure des
antennes bien différente.

(1) Si on admet ce nom, comme antérieur, il conviendra de changer
ce même nom que M. Reitter a donné à une autre espèce.

— 104 —

Si on ne veut pas admettre comme Genre propre le
genre CHÆRODRYS, il conviendra de le placer comme sous-
genre du genre POLYDROSUS avant le sous-genre Mefallites.

Le sous-genre Metalliles comprend deux sections, la
première à insectes étroits, à Elytres allongées, sub-paral-
lèles, la deuxième à Elytres ovales; lesous-genre Pleuro-
dirus est trop voisin de ces derniers pour qu'il soit possi-
ble de l’en éloigner, ainsi que l'a fait le Catalogue (1).

Le Genre EupipNus pourrait être conservé en reportant
dans ce Genre toutes les espèces inscrites au genre Scra-
PHOBUS qui ont la même forme de la tête et des yeux, des
scrobes conniventes, le bord des tibias antérieurs tran-
chant. Les P. squalidus et subnudus, évidemment, ne
sont pas à leur place dans le Catalogue ; il est impossible
de les éloigner de leurs congénères : crocciferæ, Kara-
mant etc. Le P. abbrevialus m. (psittacinus Dan.), seul
n'ayant pas les tibias antérieurs tranchants pourrait cons-
tituer un sous-genre à part; quant aux autres, ils ne
seraient pas disparates dans le genre Eupipxus.

Les sous-genres THOMSEONYMUS m. et CHOMATOCRIPTUS
m. devraient aussi en faire partie.

Le coslulalus n'a sans doute été rapproché du u-
ricatus qu à cause de la ressemblance que lui donnent,
avec cette espèce, les côtes des Elytres, mais grâce à la
structure du sommet du Rostre, autrement importante, il
se rapproche davantage du #eridionalis et il doit rentrer
dans le Genre CRILONEUS.

Quant aux Genres BARYPITHES et OurAs, par la structure
des scrobes et des P{éryges et par leur forme générale, ils
doivent à mon avis, être reportés à la fin du groupe des
BaARYCcERIDÆ pour faire le passage aux OriorYNcninæ dont
ils devraient probablement faire partie.

(1) C'est sans doute par suite d’une transposition que le Pleurodirus

Fairmairei est indiqué comme propre à l'Espagne et le carinula comme
habitant à la fois cette contrée et la France.

ne

Faunule des COLÉOPTÈRES de la France et de la
Corse

Curculionides de la tribu des BRACHYDERIDÆ

Les limites qui séparent cette tribu de celle des Otio-
rynchidæ sont peu tranchées, aussi les auteurs sont-ils en
désaccord au sujet des Genres qui doivent la composer. La
place que doivent occuper les genres BARYPITHES et OmraAs,
notamment, (qui rappellent tout à fait, par leur facies, les
OrioryNcxus) et peut-être celle des genres TRACHYPHLŒUS
et CATHORMIOCERUS, reste, en somme, assez indécise.

C'est ainsi que Lacordaire, dont la grande autorité, en
pareille matière, n'est pas discutable, comprend le Genre
BarYPITHES dans sa tribu des BRracaypERIDæS et place le
genre OMias dans celle des OTioryncaibÆ, malgré leur
ressemblance; bien plus, il comprend dans le Genre
Omras, les brunneus et pellucidus qui sontconsidérés, géné-
ralement, comme faisant partie du genre BARYPITHES.

Il en est de même des genres TRACHYPLŒUS et CATHOR=
MIOCERUS, COmpris par lui parmi ses ÜTIORYNCHIDÆ, groupe
V : TRACHYFHLÉÈIDES.

Cette divergence d'opinions ne semblerait-elle pas mi-
liter en faveur de la réunion des deux tribus ?

Quoi qu'il en soit, j'ai cru devoir adopter, pour cette
tribu des BRacayYDERID &, les limites indiquées par les der-
niers travaux sur ce groupe et admises le plus générale-
ment et je me borneaaïi à caractériser ainsi, brièvement,
et de mon mieux, la tribu qui nous occupe.

Tête plus ou moins engagée dans le Prothorax, yeux
latéraux sub-arrondis ou anguleux. Rostre épais, souvent
anguleux, court ou rarement aussi long que large échan-
cré au sommet, simple ou muni, à celui-ci, chez un petit
nombre d'espèces, d'une sorte de plaque dénudée, élevée

ON

arcuément en arrière. Scrobes rostrales, le plus souvent
linéaires et dirigées obliquement en dessous, contre le
bord antérieur des yeux, conniventes ou non en dessous
du Rostre, plus rarement profondes, larges et raccour-
cies au devant des yeux ou dirigées vers le milieu de
ceux-ci. Antennes distinctement coudées, (sauf chez un
seul genre: CHLOROPHANUS), toujours allongées, le plus
souvent grèles ou très grèles, à scape ordinairement ar-
qué et peu fortement claviforme à son sommet, atteignant
le plus souvent, dépassant rarement le bord antérieur du
Prothorax. Prothorax transversal, peu variable de forme,
ainsi que les Elytres, ces dernières soit anguleuses et dé-
bordantes aux épaules, soit arrondies ou à épaules nulles
ou tronquées obliquement, striées-ponctuées. Cuisses den-
tées ou inermes,; crochets des tarses libres ou soudés.

Tableaux des Genres et Sous-genres.

N. B. — Les caractères indiqués ici se rapportent exclu-
sivement aux formes de la région qui nous occupe.

I
4. Crochets des tarses libres. 2
— Crochets des tarses soudés, au moins à la base. 8
2. Prothorax pourvu de vibrisses. 3
— Prothorax sans traces de vibrisses. ds)

3. Antennes non distinctement coudées. Premier article
du funicule plus court que le deuxième. Bord anté-
rieur du prosternum muni d'une lame saillante ho-
rizontale, &. CHLOROPHANUS Grm.

— Antennes non distinctement coudées. Premier article
du funicule notablement plus long que le deuxième.
Prosternum dépourvu de lame saillante, &. 4

4. Rostre légèrement dilaté antérieurement. Yeux dé-

Se Ne
primés. Elytres déhiscentes à la suture.

TanyMEcus, Sch.
— Rostre de forme exactement carrée ou très légère-
ment atténué antérieurement. Yeux proéminents.

Elytres non déhiscentes à l'angle sutural.
THYLAGITES Grm.
9. Deuxième article du funicule des Antennes sensible-

ment plus court que le premier, SITONES SCh.
— Deuxième article du funicule égal ou subégal au pre-
mier. 6

6. Dos des Elytres, (vu de profil), paraissant sinué à la

. déclivité postérieure; saillie des épaules très faible

ou nulle. Rostre sensiblement plus long que large,

silonné longitudinalement. 7

— Dos des Elytres à courbe régulière d'un bout à l’autre,

leurs épaules débordantes. Rostre court, non sil-

lonné. 8

7. Forme assez étroite, allongée; subdéprimé en dessus.

Corbeilles des tibias ouvertes, brièvement denti-

culées. GEONEMUS SCh.

— Forme large et courte, légèrememt convexe et épais.

Corbeilles des 'tibias caverneuses, longuement pec-

tinées. BARYNOTUS Grm.

8. Scrobes rostrales profondes et paraissant plus ou

moins élargies en arrière. Scape aboutissant vers

le milieu des yeux. 9

— Scrobes rostrales étroites, le plus souvent linéaires,

nettement dirigées en dessous et aboutissant au ni-

veau du bord inférieur des yeux. 12

9. Rostre aussi large que la tête. Funicule des Antennes
épais, à articles serrés, le 2° difforme, &.

CATHORMIOCERUS SCh.

— Rostre plus étroit que la tête. Antennes minces, à

articles du funicule bien détachés, le 2° toujours

normal, G'Q. 10

Es ARR
10. Scape des antennes presque droit, épais, trois ou
quatre fois plus épais postérieurement que vers la
base. TRACHYPHLÆUS Grm.
— Scape courbé, médiocrement épaissi peu a peu, de la
base au sommet, du double, seulement, plus épais

vers celui ci. 11
11. Scrobes situées au devant des yeux qu'elles n'attei-
gnent pas, assez réduites. Omias,, Sch.

— Scrobes étroites au fond d’un sillon large et profond,
s'étendant du bord inférieur des yeux au niveau de
l'insertion des antennes. BARYPITHES Duval.

12. Tête marquée soit d'un sillon transverse au devant des

yeux, soit d’un sillon longitudinal bien accusé(1) 13

— Tête dépourvue de sillon bien accusé. 14
13. Forme plus ou moins oblongue et allongée.

LACORDAIREUS Db.

— Forme courte, subsphérique. s.g. Afactogenus Trn.

14. Yeux très saillants, auguleux. 15
— Yeux simplement arrondis, saillants ou subdépri-
més. 16

15. Yeux très saillants, très détachés des joues, leur ni-
veau dépassant le niveau Jatéral du Prothorax, an-
térieurement. Tête le plus souvent échancré der-
rière ceux-e1, à extrémités de l'échancrure anguleu-
ses. STROPHOSOMUS Stph.

— Yeux médiocrement saillants, peu détachés, leur ni-
veau latéral n'excédant pas celui du Prothorax. Tête
jamais échancrée en arrière. SrROPHOMORPHUS Seidl.

16. Elytres globuleuses ou arrondies, à peine plus lon-

_ gues que larges, à épaules nulles, brusquement dé-
clives postérieurement, obtuses au sommet. 17
— Elytres larges, dilatées postérieurement mais non glo-

(1) La plupart des Sfrophosomus sont marqués sur le front, d’un sillon,
parfois crucilorme, obsolète, mais ils se distinguent facilement par la
forme de la tête et par la saillie anguleuse des yeux,

is Vs
buleuses, plus longues que larges, à épaules débor-
dantes, atténuées peu à peu sur le dos, postérieure-
ment. Li0PHLŒUS Grm.
17. Tibias antérieurs fortement prolongées extérieure-
ment au sommet. Elytres globuleuses ou au moins
arrondies et guère plus longues que larges. 18
— Tibias antérieurs sans prolongement, simplement an-
guleux en dehors. Elytres soit ovalaires soit à côtés
subparallèles, plus ou moins oblongues. 19
18. Yeux saillants. Rostre en carré transversal.
CNEORHINUS SCh.
— Yeux non proéminents Rosire en carré plus long
que large. LEPTOLEPYRUS Db.
19. Corps bi-ovalaire, le Prothorax et les Elytres étant
arrondis séparément et très convexes. Scrobes s’ar-
rêtant à une grande distance des yeux.
Eusomus Grm.
— Courbe latérale du corps normale, les parties anté-
rieure et postérieure ne formant pas, chacune, une
sorte d'ovale. Scrobes soit larges et profondes pro-
longées directement jusqu'aux yeux, soit linéaires,
étroites, subconniventes ou non en dessous du Ros-

tre. 20
20. Scrobes rostrales bien nettes, sinueusement dirigées
directement vers le bord postérieur des yeux. 21

— Scrobes linéaires, étroites, peu profondes, dirigées
curvilinéairement vers le dessous du fRostre, plus
ou moins prolongées. 2%
21. Front marqué d'un sillon cruciforme peu profond
mais bien distinct. Rostre beaucoup plus large que
long. Une série de soies dressées le long des inters-
tries des Elytres. CAULOSTROPHUS Frm.
— Front dépourvu de sillon. Rostre sensiblement plus
long que large. Pas de soies dressées sur les Ely-
tres BRACHYDERES SCh.

y Ne
24. Sommet du Rostre muni d’un empâtement dénudé, à
bord postérieur un peu élevé, et le plus souvent ar-
qué. 23
— Sommet du Rostre normal. 26
Rostre de forme carrée, aussi long que large. Front
plan. Elytres ovalaires à épaules nulles.
CHiLONEUS Sch.
— Rostre très large, beaucoup plus court que long.
Front convexe. Yeux très latéraux, très distants sur
le front. Elytres à épaules saillantes, à côtés laté-
raux subparallèles. SCYTHROPUS SCh.
26. Interstries des Elytres convexes, les externes subcos-
tiformes, stries profondes. SCIAPHILUS Stph.
— Interstries des Elytres plans; stries fines et étroites. 27
27. Ecusson nul (1). 28
— Ecusson distinct, mais parfois assez réduit. 24)
28. Tête moins large que le Prothorax. Yeux non proémi-
pents. BRACHYSOMUS Stph.
— Tête aussi large ou presque aussi large que le Pro-
thorax. Yeux saillants ou très saillants.
FoucarrTiA Duval.
29. Yeux oblongs, effacés. Scrobes rostrales courtes sub-
fovéiformes, non dirigées en dessous du Rostre, ne
dépassant pas le niveau externe des yeux.
Coxocerus Db.
— Yeux plus ou moins régulièrement arrondis. Scrobes
linéaires, sulciformes, plus ou moins nettement diri-
gées en dessous du Rostre, soit peu profondes, et
n'atteignant pas le niveau des yeux, soit en forme de
sillon profond et contigues ou subcontigues infé-
rieurement. 30
3). Tête élargie en arrière, paraissant un peu conique »

19
[SE

(1) Voir aussi le Genre Homoprerus chez lequel l'écusson est peu dis-
tinct, mais dont le front et le Rostre ainsi que Ja saillie des épaules des
Elytres sont tout autres.

91.

tr

“yeux peu saillants, paraissant un peu obliques.
Front assez étroit. Eupipnus Thms.
Tête subeylindrique ou de forme un peu carrée. Yeux
faiblement ou fortement proéminents, paraissant
arrondis. 31
Pattes entièrement hérissées de courtes spinules.
Prothorax de forme carrée, inégal sur le dos. Veux
peu saillants. s.g. Chæœrodrys Duval.
Pattes simplement pubescentes. 92
Antennes très grêles, longues, à articles intermédiai-
res beaucoup plus longs que larges, les derniers sub
-oblongs avec la massue étroite, très allongée.
Pozyprosus Grm.
Antennes assez courtes, moins minces, à articles
intermédiaires du funicule pas plus longs que lar-
ges, les derniers moniliformes, transversaux ; mas:
sue peu allongée, ovale ou subovale. 99
Rostre en carré transversal. Elytres à épaules très
marquées, mais leurs angles courts, dépassant à
peine le Prothorax, à soies dressées, blanchâtres.
Homaererus Frm.
Rostre aussi long ou plus long que large. Elytres à
angles humeraux subrectangulaires ou arrondis, à
pubescence rase. 34
Forme oblongue, à côtés subparallèles, ou légèrement
élargie en arrière. Elytres à angles huméraux accu-
sés, dépassant notablement le Prothorax à la base.
Yeux saillants. s.g. Melallites Grm.
Forme exactement ovale. Elytres à épaules effacées, à
angle arrondi. Yeux non proéminents.
s.g, Pseudodirus Frm.

Il

19

Prothorax pourvu de vibrisses.
Prothorax dépourvu de vibrisses.

©

2

—.

ae

Qc

LIQUE

Premier article du funicule des antennes de un tiers
plus court que le deuxième. Sommet des tibias anté-
rieurs et intermédiaires muni d'un mucro prononcé.
CHLOROPHANUS.
Premier article du funicule notablement plus long
que le deuxième. Sommet de tous les tibias à mucro
obsolète ou nul. 3
Prothorax aussi long que large, subcylindrique, sinué
latéralement, avant la base, pour former des angles
droits. Elytres subdéprimées sur le dos, à épaules
subrectangulaires. Ecusson distinct. TANYMECUS.
Prothorax transversal, plus ou moins arrondi latéra-
lement, à angles postérieurs rentrants, obtus. Elytres
régulièrement convexes, à angles huméraux arron-
dis. Ecusson nul. 4
Tête marquée d’une impression transverse derrière
les yeux : ceux-ci très petits. Tibias digités à leur
sommet à la manière de certains Trachyÿphlæus.

Tarses non dilatés Type: Thylacites Guinardi.
S. g. n. Ar7anortius,
Tête sans impression en arrière des yeux : ceux-ci au
moins de grosseur moyenne. Tibias pectinés à leur
sommet. Troisième article des tarses toujours plus

large que le précédent. THYLACITES.
Rostre muni d’un sillon étroit, plus ou moins marqué,
prolongé sur le front. 6

— Rostre sans sillon bien déterminé. 7

(pr)

7:

Forme oblongue, allongée, assez étroite. Rostre pres-
que droit. Elytres subdéprimées dans leur première
moitié. GEONEMUS.

Forme ovale, généralement courte. Rostre courbé.
Dessus du corps régulièrement arqué d'un bout à
l’autre. BARYNOTUS.

Tibias postérieurs bissinués, comme contournés sur
leurs deux tranches. LI0PHLÆUS.

Ep ques

— Tibias postérieurs droits, parfois seulement un peu
recourbés vers leur sommet. 8

8. Rostre muni au sommet d’un empätement dénudé et
lisse à rebord postérieur arcuément saillant. Forme
oblongue, à côtés subparallèles. Epaules des Elytres

débordantes. SCYTHROPUS,
— Même structure du Rostre. Forme ovalaire. Elytres à
épaules nulles CHILONEUS.

— Rostre dépourvu d'un empâtement lisse et dénudé. 9
9. Front traversé, au-devant des yeux, par un sillon droit
ou anguleux très marqué. 10
— Front à sillon transversal nul ou très obsolète. (1) 11
10. Sillon tranverse du front aboutissant en arrière à un
court sillon vertical. Elytres distinctement échan-
crées à la base, les extrémités de cette échancrure
formant une saillie aiguë dirigée en avant.
LACORDAIREUS Db.
— Sillon transverse du front simple ; pas de sillon court
vertical le rejoignant à angle droit. Elytres sub-
tronquées à la base, à angles huméraux non sail-
lants. s. g. Atactogenus.
11. Crochets des tarses libres, bien développés. SITONES.
— Crochets des tarses soudés au moins à la base. 12
12. Elytres ne débordant pas le Prothorax aux épaules
qui sont obliquement tombantes ou légèrement
arrondies par continuation de la courbe latéralé. 13
— Epaules des Elytres plus ou moins anguleuses, tou-

jours plus ou moins fortement débordantes. 16
13. Veux très saillants et très détachés, plus ou moins
anguüleux. 14
— Yeux à saillie normale, non anguleux. 15

(1) Voyez genres Strophosomus et Strophomorphus, qui se distinguent
notamment par leurs yeux anguleux.

15.

16.

ave

19°

20 —

Premier article du funicule des antennes plus court
que le deuxième ; scape muni de longs cils.
STROPHOMORPHUS.
Premier et deuxième articles du funicule subégaux
en longueur ; scape simplement pubescent.
STROPHOSOMUS.
Funicule des antennes ayant les deux premiers arti-
cles subégaux en longueur. Front non sillonné.
BRACHYDERES.
Premier article du funicule très sensiblement plus
court que le deuxième. Front marqué d’un sillon
cruciforme. CAULOSTROPHUS.
Antennes longues et grèles, à derniers articles du
funicule guère moins longs que larges, oblongo mo-
niliformes ou allongés. 17
Antennes relativement courtes, à derniers articles du
funicule distinctement transversaux, souvent sub-
lenticulaires. 18
Scape des antennes atteignant le bord antérieur du
Prothorax ; tous les articles du funicule grèles, plus
allongés, les derniers même aussi longs que larges.
Elytres longuement, fortement acuminées au som-
met. Eusomcs.
Scape n’atteignant pas tout à fait le bord du Protho-:
rax ; funicule sensiblement plus mince, à derniers
articles un peu plus courts que longs. Elytres briè-
vement acuminées postérieurement. SCIAPHILUS.
Prothorax aussi long que large, dilaté presque en
angle obtus dans son milieu latéral, également
rétréci de ce point en avant et en arrière. Elytres
régulièrement ovales, à pubescence rase.
s. sg, Pseudodirus.
Prothorax court ou très court, plus large à la base
qu'au sommet. Elytres de forme variable. 19
Scape droit, ne dépassant pas le niveau des yeux.

DEAN TE (AE

Funicule des antennes à articles transversaux à par-
tir du deuxième. Tibias antérieurs étroitement, for-
tement, prolongés en dehors de leur bord externe. 20
— Scape plus ou moins arqué, parfois même presque
coudé. Funicule à deux ou trois premiers articles au
moins suboblongs. Tibias sans prolongement sensi-
ble à leur sommet externe. 21
20. Yeux très saillants. Rostre un peu moins long que

large, non distinctement plus long que la tête.
CNEORHINUS
— Yeux non proéminents. Rostre plus long que large
et distinctement plus long que la tête. LEPrOLEPYRUS.
21. Scrobes rostrales larges et profondes, fovéiformes ou
sulciformes et dirigées en droite ligne vers les

yeux. 22
— Scrobes linéaires ou sublinéaires plus ou moins ar-
quées. 23

22. Scrobes fovéiformes, s'arrêtant à une distance nota-
ble des yeux, entamant le Rostre latéralement. An-
tennes subterminales insérées sur ses côtés,

BARYPEITHES,.

23. Tête subarrondie, exactement emboitée dans le Pro-
thorax qui a la même largeur. Yeux non saillants,
paraissant oblongs, vus de dessus, très rapprochés
du bord antérieur du Prothorax. CONOCETUS,

— Tête soit de forme subcylindrique derrière les yeux,
soit de forme carrée transversale ou non, rarement
subconique. Yeux restant à une distance notable

du .Prothorax. 24
24. Scrobes convergentes ou subconvergentes en dessus
du Rostre. 25
— Scrobes ne dépassant ou même n’atteignant pas le
niveau des yeux. 26

25. Tibias comprimés et tranchants à leur bord interne.
Tête subconique, yeux séparés du Prothorax par une

distance supérieure à leur diamètre. EUDIPNUS.
— Tibias subarrondis sur leur bord externe. Tête trans-
versale. Yeux éloignés du Prothorax d’une distance
moindre que le diamètre de l’un d'eux. CHÆROpRYsS.
26. Ecusson nul ou presque nul. |
— Ecusson bien distinct, plus ou moins développé. 30
27. Prothorax court ou très court, deux fois (ou presque)
plus court que large. Epaules des Elytres coupées
obliquement ou arrondies, tronquées droit ensem-
ble à la base. Rostre sans impression médiane. ?8
— Prothorax à peine de 1/3 plus long que large. Elytres
à épaules subrectangulaires mais à peine débordan-
tes, un tant soit peu élevées ensemble au dessus de
l'écusson, ce qui les fait paraître subéchancrées sé-
parément à la base. Rostre marqué d'une faible
fovéole après le milieu. HOMAPTERUS.

28. Yeux proéminents, un tant soit peu anguleux.
FOUCARTIA.
— Yeux non saillants, normalement arrondis. 29
29. Funicule des antennes subcylindrique, à articles 3-7
serrés les uns contre les autres, fortement transver-
saux. Massue non distinctement plus épaisse que le
funicule. © CATHORMIOCERUS.
— Funicule des antennes bien moins épais, à articles
bien séparés, oblongs ou moniliformes , massue tou-
jours plus épaisse que le dernier article du funicule.
BRACHYSOMUS.
30. Pattes assez épaisses; tarses peu déliés, à articles
larges. Antennes peu grèles, à 2° article du funicule
aussi large que long, les autres brièvement trans-
VeTSaUx. s. g&. Metallites.
— Pattes minces, tous leurs articles très déliés.Antennes
sreles, même le scape ; tous les articles du funicule
sensiblement plus longs que larges. POLYDROSUS.

= 13 —=

Genre CHÆRODRYS Duval.

Tète non complètement ‘emboîtée dans le Prothorax,
dont le bord antérieur présente une saillie au-dessus de
son niveau, pas sensiblement plus étroite que ce segment.
Yeux latéraux, subarrondis, très légèrement saillants ;
scrobes linéaires restant à une certaine distance de syeux,
dirigées obliquement au-dessous de ceux ci et convergen-
tes en dessous, peu visibles en dessus. Antennes grèles
à derniers articles du funicule non transversaux. Tout le
dessus et le bord externe des pattes hérissé de soies raides,
subspinuliformes, plus épaisses sur les parties antérieu-
res, cuisses inermes mais distinctement échancrées avant
leur sommet interne.

Une seule espèce de France.

- C. setifrons Duval, Lg. 2.5 — 4,8 m.; Lg. 1,5 — 2 m.
— Médiocrement oblong et convexe, antennes et tibias
plus pâles ; recouvert d’une squamosité cendrée avec les
côtés latéraux du Prothorax et de petites taches sur les
Elytres blanchâtres. Rostre presque carré. ©, un peu plus
court et légèrement atténué, OC. Antennes à scape assez
brusquement claviforme. 2e article du funicule seulement
un peu plus long que les suivants qui ne sont pas distinc-
tement épaissis, massue fusiforme. Prothorax transversal,
non arrondi latéralement, fortement impressionné en
avant et en arrière ; la partie médiane présentant une
sorte de pli transverse. Elytres à angles huméraux très
saillants, émoussés, très légèrement élargies postérieure-
ment, à stries étroites, à interstries externes seuls légè-
ment convexes. Pattes médiocres, tous les articles des
tarses transversaux.

France méridionale.

— Aie
Sous-Genre Melalliles. Grm.

Insectes de forme subcylindrique, à Elytres subparal-
lèles ou subovales. Tête plus étroite que le Prothorax,
exactement emboîtée dans ce segment, presque en carré
transversal. Yeux latéraux, subarrondis, non préomi-
nents. Rostre anguleux, plan, presque carré Scrobes sub-
linéaires, brusquement dirigées en dessous et non conni-
ventes, leur racine aussi distante des yeux que du som-
met du Rostre; leur base seule distincte vue de dessus.
Antennes peu minces, à scape faiblement non brusque-
ment épaissi, dépassant le niveau postérieur des yeux; fu-
nicule à 2 article subconique un peu plus long que large,
les suivants plus courts, noueux. Dessus couvert de squa-
mules linéaires ou subpiliformes, sans soies dressées.
Cuisses claviformes, très généralement dentées.

Ce sous-genre pourrait être accepté comme genre pro-
pre, à cause de la structure particulière des antennes, de
leur longueur moindre, de leur peu de gracilité et du non
prolongement des scrobes inférieurement.

Tableaux des espèces.

1. Forme large courte, arrondie, distinctement ovale.
Elytres à peine plus longues que larges, très arron-
dies, ©. 2

— Forme oblongue, généralement étroite, plus ou moins
allongée, les Elytres étant deux ou trois fois aussi
longues que larges, le plus souvent parallèles latéra-
lement, rarement légèrement arquées. 3

2. Cuisses antérieures inermes. PUBESCENS All.

(Cneorhinus.)

— Cuisses armées d’une petite dent bien distincte.

GAVOYI D. Sp.

ne D he ue ue de Sd dd dE RS Sd à in nié

COURS 0) TT

EU US
3. Elytres à côtés latéraux subrectilignes. Insectes sub-
déprimés en dessus. Forme allongée. 4
— Elytres à côtés :égèrement arqués, parfois un peudila-
tées après le milieu et rétrécies de ce point au som-
met. Dos légèrement convexe. Forme courte ou
assez courte. 6
4. Prothorax de forme presque carrée, presque aussi
long que large, à côtés droits, latéralement, dans ses
deux tiers postérieurs Ecusson à peu près de la
couleur des Elytres, ne tranchant pas nettement sur
le fond, D
— Prothorax presque aussi long que large. Ecusson re-
vêtu d'une tomentosité argentée, tranchant bien sur
le fond des Elytres qui sont plus foncées.
PARALLELUS Chvrl.
Taille 7-7, 5 m. Pattes d'un testacé clair, stries super-
ficielles et interstries des Elytres très plans, même
extérieurement IMPAR des Gozis.
— Taille 6 m. Cuisses noires. Stries des Elytres assez
profondes, interstries subconvexes latéralement et
vers le sommet, ATOMARIUS OI.
6. Prothorax moins large à la base que les Elytres dont
les épaules sont manifestement débordantes. Pattes
entièrement testacées. MARGINATUS Stph.
— Prothorax, à la base, de la largeur des Elytres dont les
épaules sont tout à fait effacées. Cuisses noirâtres.
MURINUS GY1.

©

IL

1. Cuisses antérieures inermes, sans échancrure propre-
ment dite postérieure interne. PUBESCENS.
— ÇCuisses antérieures plus ou moins fortement, toujours
distinctement dentées. 2

AE
2, Epaules des Elytres nülles ou très peu saillantes. 3
— Epaules des Elytres très débordantes et subreclangu-

laires. H)
3. Suture des Elytres d’un blanc squameux. MARGINATUS
— Suture des Elytres concolore. 4

&. Yeux à peine saillants. Prothorax non distinctement
arrondi latéralement, à peine rétréci subrectilinéai-
rement vers la base. MURINUS.

— Yeux proéminents. Prothorax distinctement arqué

* latéralement, ©, longement arrondi, ©. GAVOYI n.sp.

5. Ecusson recouvert d’une squamosité tomenteuse ar-

sentée, tranchant sur le fond plus sombre.

| PARALLELUS.
— Ecusson recouvert d’une pubescence ou squamosité
mate, de la couleur du fond. 6

6. Stries des Elytres fines preaque superficielles. Pro-
thorax sub cylindrique, non rétréci en arrière, ni ar-
rondi latéralement. IMPAR.

— Stries des Elytres très marquées, plus fortement ponc-

tuées. Prothorax arrondi latéralement et rétréci à la
base. ATOMARIUS.

A. Elytres allongées, sub-parallèles, à épaules très
saillanies, anguleuses.

4. M. impar (des Gozis) — (mollis anct.) — Lg. 6-7; Lt.
2,8-3 m. Allongé, assez étroit, sub-déprimé, brun antennes
et pattes rougeâtres. Dessus couvert de petites squamules,
oblongues, d'un vert métallique ou grisätres. Tête en carré
subtransversal, yeux légèrement saillants Rostre un peu
moins long que large, un tant soit peu plus large au som-
met. Antennes épaisses, obsolétement tomenteuses, à
scape graduellement, faiblement épaissi; funicule à 4er
article épaissi, en cône allongé, le 2 brièvement conique,
les suivants transversaux, à peine noueux ; massue en
ellipse allongée. Prothorax presque carré, ‘presque aussi

long que large, un tant soit peu plus étroit au sommet ;
parfois une lignesquameuse longitudinale obsolète au mi-
lieu. Ecusson sub-arrondi, tomenteux de blanchâtre. Ely-
tres deux fois et demie, au moins, plus longues que larges,
à épaules peu saillantes, écointées, subparallèles et obso-
létement mucronées au sommet, à stries de points très
serrés, à interstries plans. Pattes assez épaisses ; toutes les
cuisses distinctement dentées, les postérieures plus forte-
ment.

France surtout septentrionale, surtout de régions éle-
vées.

2, M. atomarius OI. Le. 4,5 5 ; Lt. 2 m. — Oblong-
allongé, subeylindrique, subdéprimé, noir, tibias et an-
tennes testacées, ces dernières à massue foncée, cuisses
noirâtres Couvert d'une squamosité grisâtre presque
mate, subfiliforme. Tête transversale ; yeux à peine sail-
lants. Rostre presque carré, plus court que long. Anten-
nes à deuxième article conique, plus long que large, les
suivants transversaux, moniliformes. Prothorax subtrans-
versal, légèrement arrondi latéralement. Ecusson à squa-
mosité de la couleur du fond. Elytres très parallèles,
à épaules marquées mais obtuses ; stries bien nettes,
densément ponctuées, les interstries parfois un peu iné-
gaux, avec les alternes un tant soit peu convexes et à
-Squamosité plus condensée : (v. geminatus Chvrl.) Cuisses
armées d'une courte épine.

France méridionale, surtout montagneuse.

Facile à distinguer du précédent par sa taille, par la
brièveté du Rostre et du Prothorax, par ses Elytres paral-
lèles jusqu'aux deux tiers, par la dent des cuisses presque.
obsolète.

3. M. parallelus Chvrl. Lg. 4; Lt. 2 m. — Oblong,
moins allongé, un tant soit peu élargi en arrière, châtain,

Et |

antennes et pattes entièrement d’un testacé pâle, dessus à
squamosité blanchâtre, à léger reflet métallique, moins
condensée sur les Elytres. Tête et Rostre analogues au
précédent. Antennes à deuxième article du funicule briè-
vement conique, pas plus long que large, les suivants
transversaux, moniliformes. Prothorax analogue à celui
de l’epèce précédente, un tant soit peu arrondi latérale-
ment, ©. Ecusson densément squameux, argenté, se déta-
chant nettement sur le fond. Elytres à épaules élevées, à
angle émoussé, à stries assez profondes, les interstries
subconvexes. Cuisses à dent très courte.

Corse.

Distinct du précédent, en outre de la coloration, par le
deuxième article du funicule pas plus long que large, par
l'écusson densément tomenteux se détachant nettement
sur le fond, par les Elytres légèrement, arcuément élar-
gies dès le milieu, fortement striées-ponctuées et n'ayant
pas les interstries internes plans.

A’ Corps ovalaire ou subovalaire, plus court.

4. M. marginatus Stph. Lg. 3,5-4,2 ; Lt. 1,5-1,7 m.
Oblong-subovalaire, légèrement convexe, brun, peu den-
sément couvert d'une squamosité blanchâtre plus con-
densée sur les côtés du Prothorax, avec une bande obso-
lète longitudinale au milieu Front marqué d’une petite
fovéole ; yeux petits, un peu saillants. Rostre à peine
aussi long que large. Antennes à deuxième article du
funicule oblong, conique, les autres faiblement monili-
formes, transversaux. Prothorax subtransversal, légère-
ment arrondi latéralement après le milieu, plus étroit au
sommet qu'à la base. Ecusson paraissant transversal, non
tomenteux. Elytres à épaules élevées, à angles émoussés,
faiblement élargies presque dès la base, à stries ponc-
tuées, médiocres, à interstries plans. Cuisses assez forte-
ment dentées,

RC D + 2)

Toute la France, la Corse, c.c.

Distinct des précédents par le front fovéolé, par les
Elytres non parallèles, par le Prothorax distinctement
arrondi latéralement. La forte dent des cuisses le distin-
gue des M. parallelus et alomarius et son écusson de la
première de ces deux espèces.

o. M. murinus Gyll. Lg. 2-2,5 ; Lt. 1,1-1,2 m. —
Oblong-ovalaire, as<ez convexe, noir, antennes avec la
massue parfois rembrunie et pattes testacées ces derniè-
res parfois rembrunies ; dessus assez densément couvert
de squamules assez courtes, verdâtres ou grisätres, très
légèrement brillantes. Front obsolètement fovéolé. Yeux
assez saillants. Rostre évidemment transversal. Antennes
légèrement tomenteuses, à scape brusquement claviforme,
à deuxième article conique, un peu plus long que large,
les suivants transversaux, submoniliformes. Prothorax
subtransversal, plus ou moins arrondi latéralement, sub-
globuleux, guère plus étroit à la base que les Elytres, Q.
Ecusson petit, triangulaire, non tomenteux Elytres à
épaules presque effacées, légèrement arquées de ce point
au sommet, à stries ponctuées, assez étroites, les inter-
valles plans. Pattes assez épaisses, cuisses très clavifor-
-mes, inermes

France méridionale.

Sa forme générale le rapproche un peu de #7aroinalus
avec lequel les exemplaires de coloration grisâtre sont
parfois confondus. Il s'en distingue aisément par l'ab-
sence d’un angle rentrant à la réunion des Elytres et du
Prothorax qui est presque de la largeur des Elytres à la
base, (les épaules de ces dernières étant presque nulles) et
par les cuisses inermes.

6. M. pubescens All. (Cneorhinus) (Javeit Db.). —
g. 34; Lt. 1,4 1,5 m. — Ovale, assez large et court, con-

— Ai) —

vexe, peu densément couvert d'une pubescence subsqua-
miforme grise ; noir, antennes et pattes testacées, ces
dernières à cuisses noirätres. Yeux petits, saillants. Ros-
tre court, paraissant échancré latéralement à cause de
l'épaississement des joues au devant des yeux. Antennes
parcimonieusement pubescentes, à scape brusquement
claviforme vers le sommet. à deuxième article du funi-
cule brièvement conique, pas plus long que large. Pro-
thorax largement arrondi latéralement, subglobuleux, ©.
Ecusson presque dénudé, ponctué. Elytres distinctement
arquées latéralement jusqu'à la base, à épaules nullement
saillantes, ponctuées-striées de points peu rapprochés, à
interstries larges, tout à fait plans. Cuisses à dent aiguë

France méridionale, Nimes. Var ?

Espèce distincte de la précédente dont elle se distingue
par son Rostre épaissi avant la rencontre des yeux, par son
Prothorax très rétréci à la base, surtout © ; par ses cuis-
ses inermes.

J'avais cru, autrefois, devoir le rapporter, comme syno-
nyme, au M. globosus, avant d'avoir vu le {ype de ce der-
nier qui n’est autre qu'une © de murinus Le Javeli et le
Doderor d’Amore lui sont identiques

Le M.aurinus est sensiblement plus allongé, subellip-
tique, S', à Prothorax plus étroit, faiblement arqué latéra-
lement, ainsi que les Elytres, et ses cuisses sont distincte-
ment dentées.

M. Gavoyin.sp. Le.#4-4,5 ; Lt. 1,5-1,7 m.— Ovale,
ovale-oblong, G' assez convexe, ©, à peine, O, noir,
antennes et pattes rougeàlres ; cuisses plus ou moins noi-
râtres ; revêtu en dessus, d'une pubescence d'un gris ver-
dâtre, assez longue, presque tomenteuse. Front marqué
d’une fovéole obsolète. Rostre transversal. Yeux distinc-
tement saillants. Antennes à deuxième article du funicule
très brièvement conique. Prothorax analogue à celui de

D S'C ÉE

DT DNR

M. pubescens, un peu moins arrondi latéralement et
moins rétréci à la base. Elytres exactement de la largeur
du Prothorax à la base, lâchement ponctuées striées.

France méridionale : Aude, (Gavoy), prairies couvertes
de graminées el d'Hélianthèmes. Montpellier, etc.

Tellement voisin de pubescens par la taille, la forme
générale, la vestiture, la coloration, la faible densité des
points des stries des Elytres, qu'on pourrait facilement
confondre les deux espèces, comme je l'ai fait moi-même
jusqu'à ce jour, si le M. obesus n'avait pas les cuisses den-
tées, tandis qu'elles sont tout à fait inermes chez le M.
pubescens. L'exemplaire © de ce dernier (car je n'ai pas le
O' sous les yeux) et qui est un co-{ype me venant de la
collection Javet, comparé au même sexe de l’autre espèce,
est plus large, plus dilaté latéralement, à épaules très
brièvement saillantes.

Sous-Genre PsEuDODIRUS Frm.

Ce Sous-Genre diffère à peine des deux dernières espèces
de Melallites que je viens de décrire, par les caractères.
suivants :

Yeux à saillie de dépassant pas le niveau des joues.
Prothorax d'une autre forme, étant fortement rectilinéai-
rement, également, rétréci du milieu aux deux extrémités,
aussi long que large, ce qui lui donne une forme sub-
hexagonale. Feusson indistinct. Elytres régulièrement
ovales, à épaules arrondies, striées de gros points et à in-
terstries convexes. Tibias bissinueux sur leur tranche in-
terne. Cuisses armées d’une assez forte dent.

!. P: Fairmairei C Bris. Ig. 4-4,5; Lt 1,5-13 m.
— Très ovale, assez convexe, noir, presque mat, antennes,
tibias et tarses -testacés, cuisses largement noirâtres au
milieu; parcimonieusement couvert d'une pubescence
rase, grisâtre. Tête de ponctnation un peu confluente,

pars

front fovéolé. Rostre à peu près carré, impressionné en
avant. Antennes assez fortes, médiocrement longues ;
scape courbé, médiocrement claviforme ; funicule à
{cr article de la longueur des deux suivants, le 2 briève-
ment subconique, les suivants transversalement monili-
formes ; massue légèrement épaissie. Prothorax à angles
postérieurs obtus, à ponctuation assez forte, confluente,
à carène médiane obsolète. Elytres à stries presque aussi
larges queles interstries.Cuisses postérieures armées d'une
forte dent; cette dent bien plus courte aux autres paires.

Genre EUDIPNUS Thms.

Téteélargie enarrière, un peu conique, plus étroite que
le Prothorax. Front assez étroit. Yeux plus ou moins obli-
quement situés, non ou à peine saillants. Rostre épais,
anguleux, épaissi en dessous, postérieurement, parais-
sant légèrement coudé. Scrobes sublinéaires, arquées,
presque du sommet du rostre au bord antérieur des yeux,
conniventes en dessous. Antennes minces, à scape droit,
atteignant ou dépassant le milieu des yeux; funicule à
deux ou trois premiers articles allongés, les derniers seuls
transversaux; massue fusiforme, allongée. Ecusson dis-
tinct. Elytres à épaules débordantes, striées-ponctuées.

Tableaux des espèces.

[

1. Insecte bicolore, d'un fauve doré sur le dos, d'un vert
clair sur les côtés et en dessous. LATERALIS. GY1.
— Insectes, de coloration uniforme, concolore. 2
2 Insecte large, ovale, convexe, élargi en arrière, re-
couvert, en dessus, de squamules métalliques derées
ou grisâtres plus mates, très rarement d'une teinte
verdâtre. MOLLIS Stroem,

07 0
— Inséctes étroits, plus ou moins oblongs, à côtés laté-
raux parallèles ou à peine arqués, sans élargisse-
ment postérieur sensible. Dessus d’un vert uni-

forme. 5)

_ 3. Dessus à soies sérialement dressées sur les Elytres,
Rostre transversal. XANTHOPUS Gy1.

— Dessus dépourvu de soies dressées. 4

ESS

Rostre à peine aussi long que large. Dos des Elytres
en courbe longitudinale régulière, à déclivité posté-
rieure brusque. JUNIPERI Db.

— Rostre un peu plus long que large. Elytres subdépri-

mées sur le dos, insensiblement déclives en ar-

rière. SCRICEUS SChl.

IT

{. Cuisses antérieures munies d'uneépine très petite mais
distincte, dirigée en dehors. Insecte de couleur mor-
dorée sur le dos, d'un vert pâle sur les bords laté-

“raux; étroit et cylindrique, &, subovalaire, élargi en
arrière, ©. LATERALIS.

— Cuisses antérieures tout à fait inermes. Insectes con-
colores. 2

Stries des Elytres étroites, très peu profondes, d'un

bout à l’autre; à interstries plans. 3

— Stries des Elytres fortes, profondes, au moins vers la
base: interstries subconvexes, au moins antérieu-
rement. 4

3. Insecte subovale, G' ©, épais très convexe; dessus dé-
pourvu de soies et de points sétigères sur les
Elytres. MOLLIS.

— Insectes à côtés subparallèles, peu épais, allongés,
plus ou moins étroits ; à soies dre sées en dessus, à
points noirs dénudés nombreux sur les interstries
des Elytres. XANTHOPUS.

[SO]

one

4. Prothorax presque en carré transversal, à côtés pres-
que parallèles, à angles postérieurs presque droits.

SERICEUS.
— Prothorax distinclement arrondi latéralement, à
angles postérieurs obtus. JUNIPERI.

1. E. mollis Strôem. Lg. 6-7; Lt. 3-4 m. — Ovale-
oblong, convexe brun, antennes, moins la massue qui est
noirâtre et pattes d’un testacé pâle; convexe, assez densé-
ment couvert, en dessus, de squamules oblongues mordo-
rées ou plus pâles, rarement avec une teinte verdâtre. Tête
fortement ponctuée, front marqué d’un sillon souvent ob-
solête au devant des yeux et parfois d’un autrelongitudinal,
se prolongeant sur le Rostre. Rostre exactement carré.
Antennes et {er article du funicule subconique, plus court
que le 2° qui est linéaire, ainsi que les suivants, les 2 der-
niers seuls brièvement coniques. Prothorax presque en
carré transversal. Ecusson subarrondi transversalement.
Elytres légèrement échancrées ensemble à la base, à dos
régulièrement convexe, distinctement élargies en arrière
dès la base, à stries légèrement crénelées, à interstries
presque plans. Cuisses peu claviformes, inermes.

Toute la France, sur l’Aulne, le Peuplier, le Saule, le
Bouleau.

Facile à distinguer à sa forme massive, élargie en ar-
rière & ©, l'E. laleralis dont la © seule à ce dernier carac-
tère. est autrement coloré et a les interstries des Elytires
très convexes.

2. E. lateralis. Gyll. Lg. 6-7; Lt. 2 m.G', 3 m. ©. —
Etroit, cylindrique, ©, ovale, assez large, ©, noir, recou-
vert, en dessus, sur le dos, de squamules un peu oblon-
gues, mordorées, d'un vert päle latéralement, pattes rou_
geâtres à peine squameuses, antennes de la même cou-

leur, à massue-noirâtre. Front brièvement sillonné. Rostre

Re. nn à

05 —

un peu plus long que large. Antennes à premiers articles
beaucoup plus longs, les derniers un peu plus longs que
larges, filiformes; massue fusiforme, légèrement épaissie,
Prothorax manifestement transversal, indistinctement
arrondi latéralement, fortement impressionné, transver-
salement, avant le sommet Elytres à épaules débordantes,
à angle émoussé; stries profondes avec les intervalles con-
vexes, sutout latéralement. Cuisses munies d'une épine
obsolète.

Espèce exclusivement méridionale : Alpes-Maritimes,
Pyrénées, Corse.

Sa coloration unique et la convexité des interstries des
Elytres ne permettent pas de confondre cette espèce.

3. E. sericeus Schl. Lg. 4-5; Lt. 2-22 m.— Cylindri-
que-allongé, subdéprimé sur le dos, noir, antennes, (moins
la massue noirâtre, et pattes d'un testacé pâle ; ces der-
nières pariois obsolètement squameuses. Dessus recouvert
de squamules arrondies d’un vert clair, à reflet métalli-
que passant au bleuâtre exceptionnellement. Antennes à
articles subfiliformes, tous trois ou quatre fois plus longs
que larges ; massue étroite, très longue. Prothorax trans-
versal, presque indistinctement arqué latéralement, à
angles postérieurs presque droits, noté d’une ligne lisse
médiane très obsolète. Ecusson petit. suboblong: Elytres
largement arrondies aux épaules, un tant soit peu sinuées
au dessous de celles ci, trois fois au moins plus longues
que larges, à déclivité postérieure assez brusque, à stries
ponctuées, profondes, les interstries convèxes vers la
base. Cuisses antérieures très obsolèlement dentées. Tibias
postérieurs longuement frangés, sur leur tranche interne,
de soies molles, blanchâtres, ©".

Toute la France, la Corse, c. c.

k. E. Juniperi Db. Lg. 5; Lt. 2,4 m. — Oblong, mé-

— % —

_diocrement allongé, assez convexe, très légèrement élargi
à partir du milieu des Elytres, recouvert de petites squa-
mules arrondies d'un vert presque mat ; antennes d'un
testacé pâle, à massue noire ; pattes d’un rouge sombre à
cuisses noirâtres. Front impressionné et fovéolé. Rostre à
peine aussi long que large. Antennes ayant tous les arti-
cles filiformes beaucoup plus longs que larges Prothorax
transversal, distinctement arrondi latéralement jusqu'aux
angles postérieurs qui sont obtus, largement impressionné
transversalement en avant, avec une carène longitudinale
médiane raccourcie, lisse. Ecusson petit, déclive en avant.
Elytres un peu plus du double plus longues que larges, à
stries ponctuées peu profondes avec les interstries légère-
ment convexes vers la base. Cuisses inermes.

Corse.

Je ne possède qu’une paire de cette espèce, reçue
autrefois de M. Koziorowitz qui l'avait recueillie sur le
Genévrier. Elle doit être très rare. Le S' est un peu plus
allongé, à Prothorax un peu moins rétréci à la base.

Sa forme non cylindrique, peu allongée, à Elytres non
parallèles latéralement, son Rostre relativement court,
ses cuisses inermes, ses tibias glabres © C', ne permettent
pas de le confondre avec l'espèce précédente.

5. E
2 2

. (Chomatocryplus) xanthopus Gyll. Lg. 4,5 5,5 ;
A

ET: nm. — Oblong, assez allongé, peu convexe, noir,
antennes et pattes d'un testacé plus ou moins pâle. Dessus
couvert de squamules arrondies d'un vert clair ou légère-
ment teintées de flavescent à soies dressées assez courtes
sur les parties antérieures, longues et subsériales sur les
Elytres où l'on remarque des points dénudés. Yeux légère-
ment ovalaires Rostre large, transversal, à ptéryges légè-
rement divergentes et scrobes un peu visibles en dessus.
Antennes à scape grêle, atteignant le Prothorax ; tous les
articles du funicule grèles, plus longs que larges, les

TT

deux premiers beaucoup plus longs ; massue filiforme,
rembrunie. Prothorax presque en carré transversal, non
arqué latéralement, impressionné transversalement en
avant et en arrière. Ecusson subogival. Elytres à épaules
élevées, à angles arrondis, finement striées-ponctuées, à
interstries plans. Cuisses inermes.

Cette espèce paraît rare et assez peu connue. Je la pos-
sède des Pyrénées françaises, de l'Espagne, de l'Algérie,
de Tanger.

Les longues soies dressées sérialemement sur les Ely-
tres, émanant de points noirs dénudés, la distinguent,
au premier abord.

Sous-genre Piezocnemus Chvrl. (Chlorodrosus Dan). (1)

Antennes peu allongées, plus épaisses, à articles 3-6
du funicule court; plus fortement moniliformes &. Cuis-
ses inermes. Tibias plus ou moins comprimés. Tarses
roux.

1. P. amænus Grm. Le. 4-4, 5; Lt. 2-2, 3m. Oblong, as-
sez étroitet à côtéssubparallèles,S'; plus large, plus court,
légèremént élargi enarrière, ©. noir, antennes, sommetdes
tibias et tarses roux ; recouvert, même sur les pattes, de
très petites squamules arrondies d'un vert clair. Tête
transversale, yeux arrondis légèrement saillants, séparés
du Prothorax par un espace sub-égal à leur diamètre. Ros-
tre un peu atténué en avant, plan. Antennes peu grèles, à
deux premiers articles du funicule oblongs peu minces et
à articles 3-6 plus larges, moniliformes, C', assez grèles,
ces mêmes articles transversaux mais peu épais, Q. Pro

(1) Ce sous-genre ne me semble pas devoir être admis, les P. parado-
œus et autres qui le composent ne diffèrent absolument, que par les tibias
plus largement comprimés, plus fortement étranglés à la base et subangu-
leux en dehors à celle-ci, caractère qui existe, à un moindre degré, chez
les P. amænus et Abeillei.

EVA:

thorax transversal plus court. ©, distinctement rétréci au
sommet distinctement impressionné transversalement en
avant, faiblement ©, plus distinctement ©, arrondi laté-
ralement. Ecusson transversal. Elytres légèrement échan-
crées à la base, à épaules élevées, à angle émoussé. Tar-
ses dilatés.

France montagneuse: Alpes, Pyrénées, Mont-Dore (Au-
vergne).

2. P. Abeillei Db. Lg. 5—5,5 ; Lt 2—92,2 m. —
Oblong, médiocrement convexe, antennes et tarses roux,
pattes plus sombres, couvertes, ainsi que le dessus, d'é-
caillettes arrondies d'un vert glauque. Tête transversale,
un peu pluslong que le Prothorax, ©, front plan ou mar-
qué d’un fin sillon prolongé sur le Rostre. Yeux très peu
saillants, séparés du Prothorax par un espace subégal à
leur diamètre. Antennes à 2° article du funicule conique,
pas plus long que large les suivants transversaux, briè-
vement sub-coniques. Prothorax transversal, plus rétréci
en avant qu'en arrière, très légèrement arrondi latérale-
ment, impressionné transversalement avant le bord anté-
rieur, à angles postérieurs droits, ©, très légèrement ren-
trants, ©. Ecusson transversalement arrondi. Elytres
échancrées à la base, à épaules débordantes, à angle
émoussé, légèrement relevées au sommet, à stries ponc-
tuées, à interstries larges et plans. Cuisses inermes.

Basses-Alpes : Les Dourbes.

Bien distinct du précédent auquel certains Catalogues
l'ont réuni à tort, parla brièveté du 2° article du funicule,
par le Prothorax sensiblement moins court, par le Rostre
nullement alténué en avant, par la faible saillie des
yeux, eic,

Genre POLYDROSUS. Grm.

Tête subcylindrique, rarement transversale, le plus

PT TT

2190) ee

souvent distante du Prothorax de deux fois l'épaisseur
des yeux, plus rarement bimbée ou même anguleusement
saillante en arrière, à front plan ou déprimé. Yeux arren-
dis, plus ou moins saillants. Rostre de forme carrée ou
très légèrement conique, Scrobes sublinéaires bien mar-
quées, subterminales, brusquement dirigées en arrière et
subconfluentes en dessous: cervinus, soit peu accusées
sous la squamosité qui les recouvre et très interrompues :
impressifrons Antennes toujours grêles et ayant tous les
articles du funicule plus longs, souvent beaucoup plus
longs que larges Lcusson bien distinct ogival, à pointe
arrondie. Elytres le plus souvent faiblement dilatées d'a-
vant en arrière, presque ovales chez la femelle de quelques
espèces: chrvsomela, confluens. Cuisses dentées ou iner-
mes. Tibias non comprimés.

Tableaux des espèces.
Il

1. Espèces oblongues, plus ou moins allongées, étroites
ou peu larges, couvertes en dessus d'une squamosité
uniforme constamment d'un vert mat ou émeraude. 2

— Espèce à squamosité verte en dessus, mélangée de
taches noirâtre sur les Elytres.cervinus v.virens Bh (1)

— Espèces soit ovales, larges et assez courtes, soit
oblongues et plus ou moins allongées, à squamosité,

de coloration non uniforme ou uniforme avec la su-

ture blanchäâtre. 7
2. Scrobes rostrales profondes, sulciformes, nettement
prolongés, inférieurement. PRASINUS OI.

— Scrobes très limitées, atteignant à peine les yeux. .3

(1) Exceptionnellement, à fond verdâtre chez une variation de leucaspis,
mais chez cette espèce, la suture n’est pas concolore, étant étroitement d'un
squameux blanchâtre.

ED —

3. Cuisses noires en grande partie. Dos régulièrement

convexe en longueur. Forme étroite, très allongée.
CHRYSOMELA OI. var. ©.
— Pattesentièrement flaves. Elytres subdéprimées sur le
dos dans leur première moitié. 4
4. Forme étroite, très allongée; subdéprimée en dessus,
massue des antennes articulée, à 1°r article non con-
tigu au suivant. IMPRESSIFRONS Glh.
— Forme oblongue mais médiocrement allongée, plus
ou moins convexe. Massue des antennes compacte,

à 1e° article non détaché. b)
5. Tête chargée, derrière les yeux, d'une protubérance
anguleuse. PTERYGOMALIS Bh.
— Tête très convexe ou boursouflée en arrière, mais dé-
pourvue de saillie anguleuse. 6

6. Dessus paraissant glabre à la vue simple.
CORUSCUS Grm.

— Dessus couvert d'une pubescence très distincte, demi-
dressée. FLAVIPES Degeer.
Elytres concolores, sauf la suture qui est étroitement

couverte d'écaillettes d'un blanc argenté.
LEUCASPIS Chvrl,
— Suture de la couleur du reste des Elytres, ne tranchant
pas sur le fond. Elytres à bandes ou taches d'une
autre couleur que celui-ci. 8
8. Forme ovale ou subovale, plus ou moins large, les
Elytres étant, au plus, deux fois et demie plus lon-
gues que larges. 9
— Forme allongée, subcylindrique ou simplement oblon-
gue, assez courte, à Elytres au moins trois fois plus
longues que larges. 10

9. Rostre transversal, légèrement conique.

CHRYSOMELA OI. ©
— Rostre carré, aussi long que large. cONFLUENS Stph. Q
10. Couleur foncière noire. 3

1

111 16

13.

ER En
Couleur foncière châtain foncé ou fauve. 4%
Bandes pâles du Prothorax bien détachées, Elytres pa-
rées d'une bande latérale et souvent d'une autre
longitudinale et d'une tache intra-humérale d'un cen-
dré blanchâtre CONFLUENS G'

- Bandes d'un cendré blanchâtre du Prothorax peu

marquées, formées par la squamosité infra-latérale
remontant à la partie supérieure. Pas de bandes lon-
gitudinales, ni de taches intra-humérales squameuses
sur les Elytres, qui sont plus ou moins distinctement
tachetées de brun et de grisâtre. 12
Deuxième et troisième interstries formant une saillie
oblongue obtuse. Elytres recouvertes, en outre des
squamules, d'une couche de poils distincte.
PILOSUS Gredi.
Tous les interstries des Elytres plans, même à la base,
à Pubescence indistincte. 15
Elytres à squamosité cendrée, parsemée de petites
taches brunâtres plus ou moins nettes. Interstries
plans CERVINUS L.
Elytres à squamosité brunâtre, avec de larges bandes
ou taches blanchâtres. Interstries convexes.
GRISEO-MACULATUS Db.
Rostre transversal, très court. Prothorax légèrement
arrondi dans son milieu latéral, distinctement rétréci
aux deux extrémités. SPARSUS Glh.
Rostre aussi long ou un peu plus long que large. Pro-
thorax de forme carrée, subcylindrique. 15
Dessus roux. Prothorax transversal marqué d'im-
pressions dont les bords simulent de gros plis.
RUFICORNIS Bnsd.
Dessus, à l’état normal, d’un brun foncé. Prothorax

au moins aussi long que large, uni.
TERETICOLLIS Degeer,

ie

II

Couleur foncière d'un brun châtain ou testacé-rou-
geûtre. 2
Couleur foncière noire ou noirâtre: 4
Prothorax aussi long que large, légèrement arqué la-
téralement et rétréci également aux deux bouts.

Ecusson étroit. TERETICOLLIS
Prothorax transversal, subcylindrique. Ecusson ogi-
val, moins long que large. 3

Prothorax rendu inégal par de fortes impressions laté-
rales déterminant de gros plis en dehors. RUFICORNIS.
Prothorax dépourvu d'impressions et de plis obtus, à
bord antérieur seul impressionné en dedans. SPARSUS.
Cuisses distinctement dentées. à)
Cuisses inermes. 12
Assez court. Taille inférieure : 3,5 4 m. Elytres à su-
ture étroitement, de couleur plus claire que le reste
de FElytre; à reflet argenté. LEUCASPIS,
Plus allongé. Taille plus grande : 5-7 m. Elytres à su-
ture concolore. 6
Pattes, {au moins les cuisses), de couleur sombre. 7
Pattes entièrement flaves ou testacées. 12
Insecte à squamosité d'un vert de pré, même sur les
cuisses. Sommet des Elytres redressé en pointe sub-
mucronée. PRASINUS.
Insectes couverts d'une squamosité de couleur va-
riable, uniforme ou tachetée. Sommet des Elytres
simplement acuminé. 8
Elytres largement ovales ©, ovalaires, allongées ©, dos
très régulièrement convexe, longitudinalement, dans
les deux sexes. 9
Elytres plus étroites faiblement élargies d'avant en

arriére, subdéprimées sur le dos, dans leur première
moitié, au moins. 10

9. Interstries des Elytres très convexes, arrondis.
| CHRYSOMELA.
— Interstries des Elytres presque plans. CONFLUENS.
10. Calus huméral des Elytres extrêmement saillant ; les
2e et 3 interstries plus ou moins saillants vers la base.

PILOSUS .
— Calus huméral des Elytres faible. Intertries 2° et 3°
plans, de mème que les autres. 11

11. Yeux effacés, présentant, vus de face, un angle ren”
trant très obtus avec le Rostre, qui est légèrement

conique. Prothorax à côtés presque droits.
CER VINUS.

— Yeux plus saillants, vus de face présentant avec le

Rostre un angle presque droit, ce dernier de forme

à peu près carrée. GRISEO-MACULATUS.

12 Insecte allongé, plus étroit, subdéprimé en dessus.
Tête de grosseur normale, déprimée sur le front.

DEPRESSIFRONS,

— Insectes plus épais, un peu plus larges et plus courts,

convexes. Tête très grosse à front plan et peu con-

vexe. 13

13. Insecte paraissant glabre, trés brillant. CORUSCUS.
_— Insectes distinctement pubescents. 14
1%. Tête simplement bombée en arrière. FLAVIPES.
— Tête chargée, en arrière, de chaque côté, d’une saillie
anguleuse. PTERYGOMALIS.

4. P. prasinus OI. (non Reitter) (planifrons) Ghl. —
Oblong, assez allongé, à Elytres subparallèles, ©, un peu
élargies en arrière, © ; légèrement convexe ; noir, testacé
sur une partie des pattes, et sur les antennes, postérieure-
ment ; Tête de forme presque carrée ; front impressionné
et fovéolé ; yeux saillants. Rostre en carré court, presque

see
plan. Antennes à % article du funicule, oblong, suh-
conique, 4-7 courts submoniliformes. Prothorax transver-
sal, à peine rétréci vers la base, un peu plus en avantet
impressionné transversalement avant le bord. Ecusson
plus ou moins obtus au sommet. Elytres à épaules bien
marquées, Calleuses, à angle émoussé, finement striées-
ponctuées, à interstries larges et plans. Cuisses fortement
dentées.
Toute la France, la Corse c.c.

Facile à distinguer des P. amænus et Abeiller, dont il
a l'aspect et la coloration générale, par la forme et la pro-
portion des articles des antennes, par ces organes beau-
coup plus allongés, par la saillie des yeux ; par les tibias
non comprimés, par les tarses concolores, etc.

2. P ruficornis Bonsd. — Lg. 4 5-6; Lt. 2-2,5 m.—
Oblong, à Elytres parallèles, ©, élargies en arrière, ©,
subconvexe postérieurement, d’un roux plus sombre sur le
Prothorax, plus pâle sur les antennes et sur les pattes.
Prothorax parcimonieusement couvert de très petites squa-
mules blanchâtres, avec deux bandes très irrégulières,
à bords dentés, transversales, interrompues sur les Ely-
tres de même couleur. Tête presque carrée, à peine moins
large que leProthorax ; yeux subdéprimés, très distants du
Prothorax. Rostre presque carré, moins large, assez court
Antennes à 1 "article du funicule conique. le 2° un peu
noueux, guëre plus long que large, les suivants plus exac-
tement moniliformes arrondis, ©. Prothorax transversal,
en carré irrégulier, rendu inégal sur le dos et latéralement
par de fortes impressions à bords élevés obtusément,
élranglé et impressionné très près du sommet. Ecusson
petit, subogival. Elytres à épaules anguleuses plus ou
moins convexes, suivant les sexes, à sommet émoussé,
obsolètement impressionnées suus l'épaule ; stries pro-

RS DE
fondes, à points carrés, interstries convexes. Pattes allon-
gées, cuisses inermes.

Paraît rare en France et plutôt propre aux régions éle-
vées. Je l’ai vu des Pyrénées et j'en possède un exemplaire
du Mont-Dore.

3. P. tereticollis Deg Lg. 5-5,5; Lt. 2-2, 2m — Sub-
cylindrique, allongé, très peu convexe, brun châtain avec
les parties antérieures plus foncées, antennes et pattes
rougeñtres, ces dernières squameuses de blanchâtre ;
dessus à squamules oblongues, blanchâtres sur le Protho-
rax, formant sur les Elytres des bandes sinueuses, s’en-
trechoquant irrégulièrement en divers sens, celle située
vers les 2/3 plus régulière. Tête médiocre Yeux peu sail-
lants, distants du Prothorax d'un peu plus que leur dia-
mètre Rostre carré, médiocrement étroit. Antennes assez
minces à 2 premiers articles du funicule subégaux, le 38
guère plus long que large. les derniers à peine noueux,
brièvement coniques. Prothorax subcylindrique, large-
ment impressionné en avant. Ecusson petit, oblong. Ely-
tres à épaules marquées, à angle arrondi; deux fois et
demie aussi longues que larges, très droites latéralement,
&, presque indistinctement élargies en arrière, ©, à stries,
ponctuées assez étroites, à sterstries plans. Pattes allon-
gées, cuisses peu épaisses, sauf les antérieures, G',inermes.

Presque toute la France, surtout septentrionale et
orientale. Touraine, sur le Chêne.

Voisin du précédent pour la coloration, en diffère par
les yeux saillants, le Rostre un peu plus long, ainsi que
le Prothorax, l'écusson plus étroit, les interstries non con-
vexes,.

4. P. leucaspis Chvrl. — Lg. 4,5: Lt. 2. — Oblong,
assez court, légèrement élargi en arrière, noir, antennes
et pattes testacées, ces dernières peu densément squa-

— 36 —

meuses. Dessus densément couvert de petites squamules
oblongues, presque mates, d'un vert pâle, blondes ou cen-
drées, avec la suture plus pâle. Tête presque aussi large
que le Prothorax. Yeux assez gros, peu saillants Rostre
large, à peine aussi long que large, un tant soit peu dilaté
au sommet. Scrobes paraissant subconfluentes en dessous,
Antennes minces, pubescentes, à 2° article du funicule un
peu plus court que le 1%, le 3° un peu plus long que large,
les trois ou quatre derniers non épaissis, submonilifor-
mes. Prothorax très court, à côtés droits, faiblement ou
non distinctement étranglé en avant, Ecusson oblong
Elytres une fois et demie, environ, plus longues que lar-
ges, à épaules marquées et calus assez saillant; étroitement
mais nettement striées-ponctuées.avec de nombreux points
dénudés d’où s'échappent des soies pâles extrêmement
courtes, couchées. Pattes allongées, cuisses très obsolète-
ment dentées.

Corse.

Sa forme raccourcie, son Prothorax court, l'extrême
briéveté des soies des Elytres qu'on ne distingue qu'à un
assez fort grossissement et les nombreux points dénudés
de ces dernières le distinguent facilement des autres es-
pèces ayant la même coloration.

En examinant et en comprenant de nouveau mon
type de Metallites Damryt. J'ai acquis la conviction que
ce n'est autre chose qu’une variété plus déprimée, à Pro-
thorax nullement rétréci en avant, à couleur plus sombre
de Polydrosus leucaspis.

5. P. sparsus Gyll. Lg. 4 4,5 ; Lt. 1,9:2m — Oblong,
médiocrement allongé faiblement dilaté en arrière, ©,
assez convexe, antennes et paltes d'un testacé clair; cou.
vert en dessus, de squamules oblongues mordorées ; sur
les Elytres, quelques taches, une bande irrégulière obli-
que, vers les deux liers, et le sommet couverts de squa-

AT) ei

mules blanchâtres, souvent effacées en partie. Tête grosse,
courte, yeux assez gros, très peu saillants. Rostre large,
très court Antennes grèles, à deux premiers articles du
funicule presque égaux, les suivants étroitement submoni-
liformes ; massue du double plus longue que son épaisseur.
Prothorax traasversal, subcylindrique, à bord antérieur
légèrement relevé, Ecusson subponctiforme. Elytres à
épaules bien marquées, à stries ponctuées médiocres, à
interstries presque plans ou très légèrement convexes.
Cuisses à dent courte bien distincte.

Presque toute la France ; assez commune au bois de
Grand-Mont, près de Tours, sur les jeunes pousses de chêne.

La petite taille, la forme raccourcie, la grosseur de la
tête et des yeux, la briéveté et la longueur du Rostre, les
cuisses dentées, empêchent de le confondre avec les
autres.

6. P. confiuens Stph, Lg. 5-6; L5. 5-6; Lt. 2,5-3 m.
— Oblong, étroit, CO, large et ovale ou subovale, plus con
vexe, ©, antennes et pattes testacées, les premières rem-
brunies postérieurement, les deuxièmes à cuisses noires
au milieu ; des squamules d’un roux blanchâtre à reflet
légèrement métallique, formant trois bandes longitudina-
les sur le Prothorax ; sur les Elytres, une bande latérale
externe, plus deux autres, l’une en dedans de l’épaule, in -
terrompue, l'autre dorsale, souvent peu marquée. Tête
large, transversale, à front plan, ainsi que le Rostre ; yeux
saillants. Rostre un peu moins long que large, légèrement
élargi à la base. An'ennes grèles, tous les articles du funi-
cule allongés les deux premiers subégaux, très longs ;
massue sublinéaire, trois fois plus longue que large. Protho-
rax transversal, légèrement arrondi latéralement. Ecusson
subtriangulaire. Elytres subtronquées à la base, à épaules
obtuse:, sinuées au-dessous de celles-ci, notablement di-
latées en arrière ; stries étroites, finement ponctuées, in-

terstries presque plans, un peu inégaux, à soies extrême:
ment courtes à peine distinctes. Cuisses armées d'une
forte dent.

Toute la France, sur le Genêt commun et autres
espèces, sur les Ulex, etc.

7. P. chrysomela OI. Lg. 4-7; Lt. 64,5-1,7%; 0272;
5 m. — Oblongo ovalaire C', -largement ovale, régulière-
ment convexe sur les Elytres et épais, © ; noir, antennes,
tibias, base et sommet des cuisses testacés, soit densé-
ment squameux avec deux bandes sur le Prothorax sou-
vent, chsolètes, soit à bandes alternativement squameuses
et dénudées sur les Elytres, de coloration très variable.
Tête assez large, front plan. Yeux non distinctement sail-
lants, Rostre légèrement atténué. Antennes grèles, dé-
passant le niveau du Prothorax; tous les articles du
funicule sensiblement plus longs que larges. légèrement
noueux au sommet, le 1°" plus long que le 2e. Prothorax
transversal, subrectilinéairement rétréci en avant et en
arrière à partir du milieu, très faiblement arrondi à ce
point. Ecusson à peine distinct Elytres à épaules rectan-
gulaires ®, un peu obtuses ©, subrectilinéairement élar-
gies de la base au milieu, ', très arquées latéralement, Q;
stries paraissant de profondeur variable, suivant que la
squamosité les recouvre plus ou moins, interstries ordi-
nairement convexes, plus ou moins inégaux, à nombreux
points noirs d'où s'échappent des soies couchées à peine
distinctes. Cuisses claviformes, les antérieures énormes, à
dent large et courte.

La vestiture si variable de cette espèce a donné lieu à
la création d’un assez grand nombre d'espèces, voici les
principales variations de couleur que j'ai observées :

a) Recouvert presque uniformément d'une squamosité
d'un vert plus ou moins brillant, ou mat, ou fauve doré
ou argenté,

b) Mème coloration avec une ou deux bandes longitu-
dinales dorées ou argentées, parfois à reflet bleuâtre sur
les Elytres.

c) Insecte d'un brun mat, sur les Elytres qui sont
ornées de deux bandes argentées, la 1r° médiane, la 2°
latérale interne, parfois avec une 3° bande raccourcie pos-
térieurement, entre celles-ci, et sur le Prothorax de deux
autres bandes de même nature.

Son habitat est très étendu: En France, surtout pro-
pre aux régions maritimes: Dieppe, Embouchure de la
Somme, aussi de Corse, de l'Espagne et du Portugal, de
Tanger, etc.

Les exemplaires de couleur peu métallique sont sou.
vent confondus, dans les collections, avec le précédent
dont il se rapproche par la disposition des bandes pâles et
par la forme générale; il s'en distingue par les yeux non
proéminents, par le rostre légèrement atténué, par les
antennes plus grêles, à articles peu noueux : par l'absence
de callosité aux épaules des Elytres: celles-ci élargies
en courbe plus ou moins prononcée, selon les sexes etc.

8.P. cervinus.L Ig.4,8-5,2m. Lt 2,3-2,4 m. —Oblong,
assez allongé, très légèrement dilaté postérieurement. peu
convexe, antennes, (avec la massue noirâtre, tibias, en
partie, et tarses testacés ; couvert en dessus, de squa-
mutes arrondies de coloration très variable, fauves dorées
vertes, souvent avec des taches, alternes dénudées sur les
Elytres. Tête subtransversale, guère moins large que le
Prothorax, convexe. Yeux un peu oblongs, non saillants.
Rostre presque carré, très légèrement atténué. Antennes
ayant tous les articles du funicule plus longs que larges.
les deux premiers plus larges, subézaux ; massue subli-
néaire. Prothorax presque en carré transversal, un peu
plus rétréci en avant. Ecusson subogival Elytres à

nee

épaules subrectangulaires, à angle émoussé, à stries fines
intervalles très plans. Pattes très allongées dans toutes
leurs parties. Cuisses brièvement dentées.

Toute la France c.c. Corse.

9P" pilosus Gredl Lg. /5,9-6 Lt 202 2 mn
même forme, même coloration que les exemplaires de
couleur sombre du précédent, jamais vert en dessus ;
taille généralement plus grande. Il en diffère par la tête
et le Prothorax plus larges, par les yeux légèrement sail-
lants, par la callosité des épaules des Elytres très pronon-
céee, par les stries de ces dernières profondes, plus forte-
ment ponctuées, avec les interstrie ordinairement très
convexes: en outre, le 2 et 3° forment, à la base, une sail-
lie oblongue ; l’écusson est oblong; la dent des cuisses an-
térieures est plus forte : enfin les Elytres sont couvertes,
en outre des squamules arrondies, d’une fine pubescence
couchée, bien distincte à la loupe.

Régions montagneuses : Alpes, Pyrénées, peu rare au
Mont Dôre et au Lioran en battant les sapins.

10. P. griseo-maculatus. Db. Le. 5,5-6,5 m_.— Oblong,
assez épais et convexe, légèrement dilaté postérieurement,
surtout ©, noir, antennes, (\ massue noirâtrel, base des
cuisses, sommet des tibias et tarses testacés. Recouvert
en dessus et en dessous, uniformément, d'une squamosité
cendrée alternant avec des taches irrégulières de la cou-
leur du fond. Tête et rostre analogues à ceux du P. cer-
vinus, front assez largement impressionné. Yeux distinc-
tement saillants. Antennes analogues à celles de cette
dernière espèce, avec les deux derniers articles du funi-
cule un peu plus noueux. Prothorax distinctement arron-
di latéralement et largement impressionné contre le bord
antérieur. Elytres à calus huméral subanguleux ; stries
profondes, ponctuées d'assez gros points et interstries con-

ee où dope En ai

PS Lie

vexes. Cuisses antérieures peu claviformes, assez forle-
ment dentées, Tibias nullement sinueux en dedans.

Basses Alpes, Les Dourbes.

Cette espèce indiquée dubitativement camme variété de
pilosus dans la {re édition du Catalogue de Vienne et re-
connue comme espèce propre dans sa récente édition, est
_ réunie à tort au Catalogue de M. Warnier au P. cervinus.

Elle est très distincte du premier par les Elytres non pu-
bescentes, par l'absence de saillie oblongue, de chaque
côté de leur base; du deuxième, par ces deux caractères et,
en outre, par les yeux sensiblement plus saillants et par
les stries des Elytres profondes fortement ponctuées,
avec les interstries convexes, etc

Lo

11. P. inpressifrons. Ghl. Lo. 3,5 Lt. 2,4-2,6 m. —
Allongé, subcylindrique, indistinctement élargi, en ar-
rière, très peu convexe noir, antennes et pattes totale-
ment d'un flave pâle; dessus très densément squameux de
vert pâle, à points dénudés, d'où s’échappent des soies
noiratres, parfois assez courtes, plus ou moins couchées.
Tête bombée en arrière, longuement, peu profondément
impressionnée sur le front. Scrobes très limitées, non
prolongées en dessous. Ro:tre transversal, légèrement
atténué. Antennes très grêles, dépassant la baise du Protho-
rax; scape non distinctement épaissi au sommet ; funicule
a deux premiers articles très allongés, subégaux, les sui-
vants suboblongs, sublinéaires ; massue distinctement
articulée. Prothorax transversal, sinueusement rétréci en
avant et en arrière, marqué, d'une faible impression
latérale. Ecusson subogival. Elytres à épaules subrec
tangulaires, à calus arron li; stries très fines, interstries
très plans. Pattes très allongées, cuisses inermes.

Toute la France, la Corse, c.c. sur les Peupliers, les
Saules, etc.

La forme allongée, la coloration des pattes, la forme

I TE

de la massue des antennes dont le premier article est bien
séparé des suivants, la brièveté des scrobes, la longueur
des pattes et le peu d'épaisseur des cuisses intermé-
diaires et postérieures rendent celte espèce facile à recon-
naître à

12. P. flavipes Degcr. Lg. 6. m. Lt. 2,5 m. — Oblong,
assez épais et convexe, noir, antennes et pattes flaves.
Recouvert, en dessus, d'une couche épaisse d esquamules
arrondies d’un vert brillant, avec de nombreux points
dénudés d'où s'échappent d'assez longues soies demi-cou-
chées. Tête grosse légèrement impressionnée sur le front,
bombée en arrière; yeux proéminents, distants du Protho-
rax, d'une largeur double, au moins, de leur diamètre.
Rostre beaucoup plus court que long, légèrement atténué.
Antennes très grèles à {er article du funicule plus long
que le 2°, les suivantssuboblongs, les deux derniers moins
minces ; niassue non articulée. Prothorax transversal, à
peine aussi large que la tête, largement impressionné
transversalen ent rétréci au sommet, indistinctement ar-
rondi latéralement. Ecusson subogival. Elytres subpa-
rallèles, à épaules élevées, à angle subarrondi, très légè-
rement plus larges en arrière ; à ponctuation des stries
un peu confondue avec celle des interstries qui sont plans.
Pattes moins minces, cuisses inermes.

Cette espèce paraît rare et peu connue. Je l’ai vue du
Bourbonnais, de Lille, du Lyonnais, elle paraît plutôt
propre à nos contrées de la France septentrionale ou
moyenne.

La convexité, la grosseur de la tête, très convexe en
arrière, le grand nombre de points dénudés du dessus,
donnant naissance à une pubescence pâle beaucoup plus
abondante, ne permettent pas de la confondre avec le P.
impressifrons

PT" T7

Re nt

CG DO De ee ei

É — On

Siviarssibs

— 43 —

13.P. pterygomalis. Bh. Lg. 4,5,-6 Lt, 2-2,2 m. —
Oblong, médiocrement allongé, assez épais, subconvexe,
à Eltyres subparallèles ; noir, sommet du Rostre, antennes
et pattes totalement flaves. Densément recouvert d'une
squamosilé d'un vert métallique, les écaillettes du dessus
très petites, celles du dessous plus larges; couvert en dessus,
d'une pubescence à demi-soulevée roussâtre. Tête à peine
plus étroite que le Prothorax, chargée, derrière les yeux,
d’une saillie obtuse un peu oblique. Yeux, assez gros, lé-
gerement saillants. Rostre extrêmement court, peu large
et subatténué, présentant, au sommet, une dépression dé-
nudée. Antennes ciliées de poils blanes, à 2 article du
funicule de 1/3 plus court que le premier, les suivants
beaucoup plus courts mais aussi longs que larges, les trois
derniers seuls faiblement moniliformes ; massue com
pacte. Prothorax transversal, moins large que les Elytres,
étranglé au sommet, impressionné contre les bords anté
rieur et postérieur, indistinctement arrondi latéralement.
Ecusson assez grand, subogival. Elytres à épaules élevées,
à angle émoussé ; stries fines, paraissant assez confuses
sous la squamosité, à points sétigères peu apparents ; in-
terstries plans. Pattes assez minces, presque glabres ;
cuisses inermes.

Toute la France, parfois abondante sur le Tremble et le
Bouleau.

Bien distinct des P. Javipes et coruscus dont il à la
forme et la coloration des pattes et des antennes, par la
saillie anguleuse de la tête, par le sommet du Rostre et
les parties de la bouche jaunâtres ; du dernier, par la pu-
bescence du dessus.

Le

IE EN cCoruscus. (Grm. Po 9-6: Lt 02-20 0m. —

Oblong, régulièrement convexe, légèrement élargi en ar-
rière, surtout © ; coloration du précédent, mais plus

rer

brillant, avec Elytres paraissant glabres à la vue simple,
mais avec quelques points noirâtres donnant naissance à
de petites soies roussâtres, obsolètes. — Tête grosse légè-
rement renflée, mais non anguleuse derrière les yeux.
Front à fovéole obsolète. Yeux proéminents Antennes et
Rostre analogues à ceux de l'espèce précédente, mais ce
dernier concolore. Prothorax de même forme Ecusson
assez grand, triangulaire. Elytres sensiblement plus larges
à la base, à calus huméral rendu plus saillant par une forte
impression interne ; stries assez nettes. Cuisses parfois
rembrunies et plus ou moins squameuses, inermes

France surtout méridionale. Corse.

L'absence de saillie frontale et l'aspect glabre et bril-
Jant de cette espèce la distinguent assez facilement de la
précédente.

Genre CONOCETUS Db.

Tête grosse, bombée, exactement emboîtée dans le
Prothorax, présentant, vue de profil, avec le Rostre, une
forme conique. Yeux latéraux, légèrement oblongs, pa-
raissant un peu obliques, peu proéminents, situés à peu
près à égale distance du Prothorax et du sommet du Ros-
tre. Rostre presque contigu à la tête, du double plus large
que long, profondément échancré triangulairement au
sommet. Scrobes petites, raccourcies, non prolongées en
dessous, situées au devant des yeux. Antennes grêles, fili-
formes, dépassant le niveau des hanches intermédiaires, à
scape légèrement arqué, non distinctement claviforme.
Massue fusiforme, non articulée. Prothorax transversal,
pas plus large que la têle, rétréci également aux deux
bouts. Elytres à épaules rectangulaires, calleuses. Pat-
tes très allongées, grèles, sauf les cuisses antérieures qui
sont renflées. Corps oblong, squameux, pubescent,

Une seule espèce de Corse.

— 5 —

1. C. Vodozi Db. (Polydrosus). Le. 3-4. Lt. 1,3-1,4 m.
— Assez convexe, assez allongé, noir, antennes et tarses
enfumés. Recouvert d'une couche de très petites écailles
arrondies, avec une assez courte pubescence grisätre, peu
fournie, demi-dressée sur les Elytres. Yeux à saillie pres-
que nulle. Antennes pubescentes, à derniers articles du
funicule submoniliformes. Prothorax sube\lindrique,
transversal, indistinctement arrondi dans son milieu laté-
ral. Elytres à stries ponctuées, étroites, avec les interstries
plans. Cuisses brièvement dentées

Corse, Monte-d'Oro, Vizzavona, {Vaudoz).

Genre Scyraropus Schœæœnh.

Tête très grosse, très convexe, aussi large et aussi
épaisse que le Prothorax. Yeux presque à fleur de tête,
un peu oblongs. Rostre très court, large, distinct de la
tête, chargé, avant le sommet, d'une très fine carène lisse
transversale, plus ou moins sinueuse présentant avec la
tête, vu de profil, une forme subconique. Scrobes rac-
courcies, dirigées vers le dessous des yeux. Antennes
minces, à scape arqué, légèrement renflé au sommet,
atteignant à peine le Prothorax ; funicule à articles fili-
formes, légèrement noueux au sommet, les quatre pre-
miers très longs, les trois derniers plus courts mais
oblongs, plus épaissis au sommet. Prothorax transversal,
parfois manqué d'impressions. Ecusson bien distinct.
Elytres allongees, subcylindriques. Pattes robustes ;
cuisses énormes, (chez les espéces de la région qui nous
occupe.)

Tableaux des Espèces.
Ï

À. Insectes recouverts de squamules cendrées, écail-
leuses ou piliformes variées de tâches blanchâtres.
Cuisses noirâtres. 2,

LANDES

— Insectes revêtus de squamules vertes ovales ; pattes
presque totalement testacées. LeTHiERRyYI Db.

2. Squamosilé formée de petites écailles arrondies.
SQUAMOSCS Ksw.

— Squamosité du dessus à pubescence assez longue,
subsquamiforme. MUSTELA Hbst.

IT

1. Cuisses, au moins les antérieures, armées d’une très
petite dent distincte. Dessus et dessous d’un vert

glauque. LETHIERR YI
— Cuisses inermes. Dessus et dessous grisâtres. 2
2. Elytres paraissant presque glabres, soies très courtes,
non soulevées. SQUAMOSUS
— Elyires à soies assez longues, surtout postérieu-
rement. | MUSTELA.

Genre ScrapniLus Stph.

Tête subcylindrique ou très légèrement élargie à la
base. Yeux latéraux, déprimés ou légèrement saillants.
iostre de forme presque carrée, légèrement dilaté pos-
térieurement, anguleux, obtusément échancré au som-
met, marqué, en dessus, avant eelui-ci, d’une impression
limitée en dehors par une saillie plus ou moins dénudée,
parfois absolète. Antennes longues, à scape brusque-
ment épaissi au sommet, atteignant le Prothorax, à funi-
cule ayant les 2 premiers articles beaucoup plus longs
que larges, le 1°r claviforme, le 2° plus étroit, un peu
plus court, le 3°, à peine oblong, les suivants plus ou
moins moniliformes; massue fusiforme. Prothorax large-
ment impressionné en avant. Ecusson très pelit mais
distinct. Elytres de la largeur du Prothorax a leur racine,
épaules tombantes, plus ou moins arquées latéralement,
selon les sexes, acuminées au sommet ; striées ponctuées

RE dd =:

D AE

de gros ou de très gros points, à interstries convexes où
costiformes. Pattes allongées, cuisses très renflées, den-
tées. Corps oblong ou ovale, squameux, sétigère.

Tableaux des Espèces.

1. Dépression du sommet du Rostre.non limitée par
un empâtement dénudé distinct. Tête paraissant un
peu conique par suite de la dépression des yeux.
Prothorax transversal, à impressions latérales pres-
que nulles. Elytres ovales, assez courtes, à inters-
tries simplement convexes. ASPERATUS Bonsd.

— Rostre muni, au sommet, d’une élévation transverse,
dénudée, limitée en arrière par un sillon. Tète
subcylindrique, avec les yeux arrondis, leur saillie
dépassant le niveau des joues. Prothorax aussi long
que large, marqué, en outre de la dépression anté-
rieure, de plusieurs impressions presque aussi
accusées rendant sa surface inégale. Elytres oblon-
œues, assez étroites et allongées, à interstries cos:
tiformes. COSTULATUS Kiesw.

Description des espèces.

1. S. asperatus Bonsd. {(muricatus F.). — Lg. 4,55;
Lt. 2-25 m. — Oblong-ovale, G', ovale, assez large, ®,
convexe, noir, recouvert de petites écaillettes arrondies,
cendrées, d'aspect mat; à soies grises, raides, très courtes
sur les parties antérieures, sérialement dressées sur les
Elytres, plus longues, surtout postérieurement. Tête lége-
rement plus large derrière les yeux ; ceux-ci déprimés,
pareissant un peu obliques. Rostre presque aussi long
que large, à dépression postérieure faible. Antennes
entièrement rousses, presque glabres. Prothorax trans-

= 0 =

versal, indistinctement arqué latéralement, faiblement
étranglé en avant et en arrière, à impressions postéro-
latérales peu sensibles : 'antérieure assez limitée. Ecusson
transversal. Elytres régulièrement arquées sur le dos
acuminées postérieurement, plus largement arrondies, ©,
à stries d'assez gros points arrondis, avec les interstries
convexes. Cuisses toutes dentées, les postérieures armées
d'une dent plus large, tibias postérieurs légèrement cour-
bés, grèles, ainsi que les tarses.
Toute la France, €.

2 S. costulatus Kiesw. Lg. 5 6; Lt. 2-3 m.— Oblong,
assez étroit, C', plus large, ovale, © ; subdéprimé, noir,
antennes, tibias et tarses roux ; recouvert en dessus, peu
uniformément sur les Elytres, de petites écailles grises à
reflet cuivreux. Dessus à soies rousses presque obsolètes
sur les parties antérieures, plus dressées mais peu norn-
breuses le long des interstries internes des Elytres. Tête
à côtés subparallèles derrière-les yeux ; ceux-ei très légè-
rement saillants. Rostre presque carré, marqué, au som-
met, d’un empâätement irrégulièrement arqué, à bord
étroitement caréniforme. Antennes légèrement épaissies
postérieurement à derniers articles plus courts. Protho-
rax de forme carrée, presque aussi long que large, rétréci
en avant et en arrière, à impression transversale anté-
rieure très large, deux autres, latérales, aussi profondes,
vers Les deux tiers. Ecusson subtriangulaire. Elytres à
gros points de stries un peu carrés, les intervalles alternes
costiformes. Pattes longues, tarses assez épais.

Pyrénées francaises, assez rare

Facile à distinguer du précédent à sa forme étroite ©,
à la structure du Rostre, et son lProthorax presque aussi
long que large ; à ses Elytres à interstries alternativement
costilormes.

— 19 —
SCIAPHOBUS Daniel

Ce Genre me paraît pouvoir être maintenu, mais en
retranchant, ainsi que je l'ai observé, les squalidus GyIT.
villalus Gyl. et subnudus Db. qui doivent être reportées
dns le genre EubiPNus, ne pouvant être séparés de leurs
congénères : /20llis, crocciferæ, etc. ; et en y ajoutant, au
contraire, les dalmatinus Stl. et se/ulosus Germ., qui ont
absolument les mêmes caractères que smaragdinus Bh.,
brrbilulus Germ., la même forme et surtout la même
structure du Rostre.

Quant au #nuricalus, je reconnais, actuellement, qu'il
ne peut être éloigné de cos{ulalus, malgré un Rostre très
différemment impressionné au sommet, mais je maintiens
mon opinion en ce qui concerne le #2eridionalis, qui doit
figurer dans le genre ScrAPHiLUS, avec les deux espèces
sus-nommées, ainsi que o{{omanus m. Le genre CHILONEUS
formerait un sous-genre dans Genre SCIAPHILUS ayant pour
type le zzurica!us.

Le Genre SciapaoBus se distinguerait des CHILONEUS,
dontil se rapproche par le Rostre pourvu d'un empâte-
ment dénudé vers le sommet, limité, en dedans, par une
carène tranchante, par le scape n'atteignant pas la limite
du bord postérieur des yeux : par ceux-ci rapprochés sur
le front, au lieu d'être subglobuleux et tout à fait laté-
raux; par la structure des antennes et des pattes un peu
différente, etc.

Genre STASIODIS des Gozis

Ce genre, ayant pour type le parvulus K. (virifis Bh.), et
que j'avais cru tout d'abord devoir réunir au genre Fou-
CARTIA, me parait en différer par les caractères suivants :
Tète à front assez large ; yeux subarrondis, non proëmi-

=: 5) —

nents, médiocres. Rostre non élargi vers la base, triangu-
lairement échancré au sommet. Antennes à {7 article du
funicule près de trois fois plus long que large, 3-7
étroits, plus longs que larges, au lieu d'être plus ou moins
arrondis et transversaux ; massue étroite, exactement
fusiforme. Ecusson bien distinct. Elytres subacuminées
postérieurement. Tibias dépourvus de spinules.

1. S. parvulus F. Lg. 3-4 ; — Lt. 1,5-2 m. Ovale, un
peu oblong, convexe, noirâtre, antennes et tibias testacés,
cuisses noirâtres el squameuses. Dessus couvert d’écail-
lettes vertes ou grisàtres, peu brillantes, et d'une tomen-
tosité pâle. Tête transversale ; Rostre presque carré mais
paraissant plutôt rétréci en arrière, par suite d'une dé-
pression oblique,,de chaque côté, à bord un peu saillant,
déprimé vers le sommet. Antennes parcimonieusement
ciliées, Prothorax assez court, subecylindrique, à angles
postérieurs droits, Elytres peu convexes, subrégulière-
ment arquées en longueur, à épaules un peu débordantes,
légèrement élargies subareuément en arrière, dès la base,
à soies assez fines, très denses, un peu soulevées, blan-
châtres Pattes médiocres, tibias à peine pubescents ;
tarses peu épais, crochets connés. :

Genre FOUCARTIA Duval

Tète très courte, subtriangulaire. Yeux latéraux non
déprimés, subglobuleux {ou légèrement coniques : squa-
mulala;) faiblement ou non saillants. Rostre court ou très
court, épais, anguleux. Antennes grèles ou très grèles ;
scape dépassant le bord inférieur des yeux ; {er article du
funicule plus long que le 2°, Iles derniers moniliformes,
arondis ou un peu oblongs ; massue elliptique. Protho-
rax presque du double plus large que long, à côtés droits
ou très légèrement arqués, beaucoup plus étroits que les

91 —

Elytres. Ecusson très pelit, triangulaire. Elytres à épaules
plus ou moins débordauntes et arrondies. Cuisses iner-
mes. Tibias et larses grèles. les premiers hispides. Corps
ovale ou oblongo-ovale, écailleux et hispide.

Tableau des espèces

1. Insecte recouvert de squamules vertes ou verdätres.
Elytres un peu ob'ongues, manifestement plus lon-

gues que larges. CREMIERI Duv.
— Insecte recouvert de squamules cendrées ou blan-
châtres. Elytres globuleuses. SQUAMULATA Hbst.

1. F. squamulata Hbst. Lg. 2,9-4; Lt. 1,92 m. —
large et courte, très épaisse, à Elytres globuleuses ; noiï-
râtre, antennes et paltes testacées ; densément recouverte
de squamules cendrées, opaques, et de soies raides, dres-
sées, subsériées sur les Elytres, de même couleur, plus
courtes sur les parties antérieures. Font très large ; yeux
un tant soit peu anguleux, saillants. Rostre très court,
élargi antérieurement, Antennes assez grèles, hispides,
unicolores, à articles du funicule 3-7 moins longs que larges
mais non distinctement moniliformes. Prothorax faible-
ment étranglé aux deux extrémités, marqué, de chaque
côté, de deux impressions tranverses Ecusson presque
nul. Elytres guère plus longues que larges, à épaules
arrondies au-dessous des angles huméraux qui sont
obtus, brusquement déclives sur le dos, en arrière ; fine-
ment ponctuées striées, à interstries larges très plans.
Tibias hispides.

Frauce septentrionale.

2. Gremieri Duval. Lg. 2-21; Lt. 1-1,1 m.—. Oblon-
gue-ovale, peu convexe, noire, antennes et pattes rousses ;
peu densément couverte de petites écailles verdâtres ne

. voilant pas entierement le fond et hérissée de soies
raides, pales, ass”z longues, blanches. et subsériales sur
les Elytres. Front médiocrement large, yeux petits, sub-
arrondis, légèrement suillants. Rostre peu large, élargi en
avant, subsillonné longitudinalement. Antennes à 1'7 arti-
ele du funicule du double plus long que le 2 qui est à
peine plus long que large, les suivants arrondis trans-
versalement ; massue assez épaisse, légérement arrondie
à la base. Prothorax légèrement arrondi latéralement.
Ecusson presque nul, Elytres légèrement arrondies aux
épaules, non brusquement déclives en arrière, sur le dos,
finement ponctuées-striées, à intersties plans, médiocre-
met larges. Pattes presque glabres.

France surtout septentrionale et centrale ; Ussel,
Allier, sur les Luzernes. (Sénac) c'e.

Genre EUSOMUS

Tête transversale. Yeux latéraux, arrondis. Rostre plus
étroit que la tête, aussi long qu'elle, formant un angle
droit à la rencontre de celle-ci, anguleux, de forme carrée,
faiblement échancré au sommet. Scrobes dirigés vers le
dessous des yeux, assez raccourcies el s'évanouissant en
arriere. Antennes longues, grèles, à scape atteignant le
Prothorax ; funicule à 2 premiers articles allongés,
égaux, linéaires, les autres plus courts, mais tous plus
longs que larges, le 7° conique ; massue fusiforme, très
allongée. Prothorax transversal, légèrement arrondi laté-
ralement. Ecusson nul. Elytres convexes, acuminées au
sommet. Pattes très allongées, cuisses très claviformes,
fortement dentées, crochets des tarses connés. Corps
écailleux, hispide, de forme oblongue ou oblongue-bi-ova-
laire les côtés du Prothorax et ceux des Elytres présen-
tant. chacun, une courbe tres distincte.

Une seule espèce :

Lea
1. BE. ovulum, L.g. 7-8; Lt. 2-25 m. Noir, recouvert
de petites squamules d'un vert pâle ou cendré, peu bril-
lantes, et, sur les Elytres de soies courtes brunätres, à peine
soulevées. Tête convexe en arrière, front sillonné. Rostre
légèrement élevé, en dessus. Antennes à imassue noirätre
très acuminée. Prothorax longement, peu profondé-
ment impressionné, avant le bord antérieur, à angles
postérieurs obtus. Elytres à épaules nulles, très régulie-
ment convexes longitudinalement, ponctuées-striées, trés
peu profondément, les interstries dorsaux très larges et
plans, les externes légèrement convexes. Tibias droits,
hispides.
Presque toute la France, surtout méridionale et Cen-
trale. Je l'ai pris à Vauvert-Rochecorbon, près de Tours,
sur des graminées.

Genre BRACHYSOMUS Stph.

Tête transversale, assez petite ; yeux petits, globuleux,
peu saillants. Rostre subanguleux, assez court, pirfois un
peu atténué en avant, plus étroit que la tête. Scrobes très
distantes des yeux, subfossiformes. Antennes subtermi-
nales, à scape généralement épais, dépassant à peine le
bord du Prothorax, non brusqueinent claviforme; funi-
cule à d’ux premiers articles oblongs, celui-là plus long
et plus épais, les derniers transversaux, épais ou non;
massue plus ou moins épaisse. Prothorax transversal,
arrondi latéralement, étranglé et un peu plus étroit au
sommet. Elytres ovales ou oblongo-ovales, brusquement
déclives en arrière. Pattes m idiocres, tibias droits, tarses
courts, ongles connés. Corps squamuleux et hispide.

Tableaux des espèces.

Le

1. Scape des Antennes épais. sensiblement épaissi, gra-
duellement, vers le sommet. Funicule assez épais, à

CLUB Ce
derniers articles larges, fortement transversaux. 2
— Scape des Antennes assez mince, faiblement épaissi.
Funicule très grêle. SETULOSUS Bh.
2. Pubescence des Elytres abondante, tom»nteuse, assez
confuse. [nsecte roux, à peine squameux.
(se/iger Bh.)
— Pubescence des Elytres formée de longs cils dressés
peu abondants. Insectes plus ou moins densément
squameux, généralement de couleur chatain. 3
3. Interstries des Elytres larges et plans ou presque
plans, surtout les externes. Dessus densément squa-
DEUX EU ECHINATUS Bonsd.
— Interstries des Elytres convexes, même extérieure-
ment. Dessus d'un noir profond, dépourvu de squa-
mosité. (villosulus Gr m.)

Ut

1. Interstries des Elytres, (au moins les internes), trois

ou quatre fois plus larges que les stries, même vers

la base, plans ou presque plans. 2

— Interstries des Elytres, (au moins les internes), du dou-

ble, au plus, plus larges que les stries, surtout vers

la base. 3

2. Prothorax uniformément roux sans bandes. Antennes

et pattes grèles. SETULOSUS.

— Prothorax orné d’une bande latérale squameuse, d'un

cendré blanchâtre. Antennes, surtout le scape, et

pattes assez épaisses. ECHINATUS.

3. Dessus d’un noir profond. Soies des Elytres extrême-
ment fines et longues, peu abondantes, flexibles:

(villosulus.)

— Dessus chatain plus ou moins foncé. Soies des Elytres

raides, assez épaisses moins longues et beaucoup

plus touffues. (seliger.)

SEM Res
* Description des espèces.

1. B. setiger Bh. Lg. 2,8-3,2; Lt. 2-2,2im. — Ovale,
chatain ou roux, avec les antennes, (moins la massue noi-
râtre), et les pattes plus claires ; couvert, en dessus, d'une
squamosité cendrée, très compacte chez les exemplaires
frais; sur les Elytres, des soies raides, sériées, dressées,
assez longues et assez touffues, roussätres. Tête guère
plus étroite que le Rostre; yeux légèrement saillants.
Rostre large, carré, à peine aussi long que large. Antennes
assez épaisses, à scape cilié en dessous; funicule légère-
ment épaissi postérieurement, à derniers articlesfortement
transversaux, massue ovale. Prothorax paraissant assez
fortement arrondi latéralement, par suite d’un fort rétré-
cissement antérieur. Elytres très convexes, fortement
arrondies latéralement; profondément striées-ponctuées,
à interstries larges et convexes. Pattes assez fortes, et
tibias finement frangés de soies pâles.

Je n'ai pas vu cette espèce de France. Je ne la fais
figurer ici que pour mémoire.

2 B. echinatus Bnsd. Le. 2,5-2,7; Lt. 1,5-1,6 m. —
Mème forme subglobuleuse du précédent, même colora-
tion ; squamules du dessus moins serrées, sublinéaires,
plus condensées sur les côtés du Prothorax, avec une
bande obsolète au milieu. Tête et Rostre plus étroits ; yeux
non saillants Antennes bien plus minces, à funicule non
épaissi postérieurement, ses derniers articles étroitement
arrondis. Soies du dessus plus longues, en séries plus
régulières, très clairsemées sur les Elytres; celles-ci à
déclivité postérieure normale, au lieu d'être rentrées au
sommet.

Diverses parties de la France septentrionale et cen-
trale : Allier, Gien, (Pyot).

ARR Es

3. B. villosulus. Grm. Lg. 3-3,2; Lt. 141,6 m. —
x, ovale ©, moins épais, peu convexe,

T )

Oblong subovale
sans squamosité apparente, muni, sur tout le dessus, de
soies dressées, fines, peu nombreuses, blanchâtres ; cha-
ain, antennes et pattes d'un roux flavescent. Tête médio-
cre ; yeux à peine saillants. Rostre carré, un peu moins
lonz que large. Antennes assez épaisses pubescentes ;
funicule très légèrement épaissi postérieurement, à 2° ar-
ticle subtransversal, les derniers arrondis transversale-
ment; massue assez épaisse, subovale. Prothorax peu
large, presque droit latéralement, étroitement étranglé
au sommet, distinctement impressionné avant le bord
antérieur, finement granuleux. mat Elytres à épaules
effacées, ©, un peu arrondies en dehors, avec les côtés
plus arqués, ©, assez luisantes et lisses ; stries larges et
profondes, interstries subconvexes par place. Tarses, ©,
assez dilatés.

France ? — Je ne l'ai pas vu de cette provenance.

Bien reconnaissable à son aspect glabre, (abstraction
faite de la pubescence); plus oblong que les deux précé-
dents Elytres moins larges, non globuleuses, simplement
o\alaires, C', bien moins élevées en arrière. Les antennes
épaisses le distinguent, en outre, du pré'é lent. |

4. B. setulosus Bh. Lg. 2,5 3; Lt. 1,1-1,3 m. — Ovale,
moins large, médiocrement convexe, et entièrement d'un
roux opaque, antennes et pattes plus pâles ; recouvert
d’une squamosité pâle, souvent d'aspect lerreux ; soies
sériales des Elytres médiocrement longues, peu nombreu-
ses. Tête assez étroite, front impressionné. Yeux non sail-
lants. Rostre peu large, fortement sillonné longitudinale-
ment Antennes grèles, à scape très peu épaissi, à 28 ar-
ticle du funicule linéaire, du double plus large que long,
les derniers indistinctement épaissis; massue épaisse,
ovale, Prothorax légèrement arrondi latéralement, rétréci

— 57 —

en arrière, faiblement étranglé au sommet, à peine im-
pressionné en dessus, en avant. Elytres débordant un
tant soit peu le Prothorax aux épaules qui Sont un peu
plus arrondics en dehors, ©, brusquement déclives en ar-
rière, verticalement ; Stries médiocres, interstries exter-
nes peu convexes. Pattes très peu épaisses et peu allon-
gées.

3ien distinct des exemplaires à couleur pius pâle des
précédents, par la gracilité des antennes et des pattes, par
le Rostre relativement étroit, paraissant un tant soit peu
atténué postérieurement, par le Prothorax notablement
rétréci vers la base; par la brièveté des soies des Ely-
tresmerc:

Presque toute la France, dans les détritus de fagots.
Tours, Allier, etc.

Genre BRACHYDERES Sch,

Corps oblong, plus étroit et plus allongé, à côtés sub-
parallèles, ©’, plus large subelliptique ©, squameux, Tête
presque aussi large que le Prothorax; yeux grands, glo-
buleux, distants du Prothorax. Rostre épais, subarrondi
aux angles, paraissant un peu coudé, aussi long que la
tête, légèrement plus large vers la base. Scrobes profon-
.des, atteignant le dessous des yeux. Antennes subtermi-
nales, longues, grêles, le scape assez brusquement renflé
postérieuremeni, droit ou arqué, dépassant le niveau du
bord antérieur du Prothorax ; funicule à 2 article sen-
siblement plus long que 1 et 3 qui sont d'égale longueur,
tous plus longs que larges; massue étroite, longue, à peine
elliptique. Prothorax transversal de forme différente
selon les espèces et même selon les sexes. Ecusson pres-
que nul. Elytres tantôt de la largeur du Prothorax à la
base et non rebordées, unies au sommet : 2rcanus : tantôt
un peu moins larges que ce segment à la base, avec un

—_ Ds

rebord saillant déterminant une petite dent aux épaules, et
munies, au sommet, d'une excavation limitée à son bord
supérieur par une proturbérance obtuse : /usilanicus (1),
rappelant la structure de cette parlie chez certains Æ/y-
lrodon. Pattes allongées. cuisses inermes, les antérieures
fortement renflées. Dernier segment ventral marqué
d’une forte et large impression, à bords plus ou moins
élevés, G, un peu tuméfié, ©, muni, chez le B. lusilani-
cus de ce même sexe, d'une sorte de verrue dénudée et
sillonnée longitudinalement. Tarses assez larges, ongles
connés.

Tableaux des espèces

A. Elytres munies, à la base, d’un rebord tranchant
paraissant très brièvement étranglées à l'épaule.

LUSITANICUS K.

— Elytres arrondies aux épaules et dépourvues de rebord

à la base. 2.

2. Rostre aussi long que large et plus long que la

tête. Elytres à pubescence indistincte, en dehors des

squamules. INCANUS L.

— Rostre moins long que large et moins long que la

tête. Elytres, en outre des squamules piliformes,

munies d’une pubescence très distincte, couchée

sur le dos, plus soulevée en arrière. PUBESCENS Bb.

Il

1. Forme allongée, plus étroite, à Elytres à peine plus
larges que le Prothorax, près de trois fois plus
longues que larges. 2.

(1) Cette conformation insolite du Prothorax, et des Elytres mériterait,
ce me semble, la création d'un sous-genre à part : Echopus.

— 09 —

— Forme écourtée, à Elytres guère plus du double plus
longues que larges, distinctement dilatées-arron-
dies latéralement ; épaules débordantes, arrondies
à l'angle huméral. PUBESCENS ©

2, Marge externe des Elytres couverte de squamules
argentées ; et, le plus souvent, une tâche de même

nature en dedans de l'épaule. LUSITANICUS
— Marge externe des Elytres de même couleur que le
dos, sans traces de squamules métalliques. D.
3. Pubescence condensée, formant, au sommet de
chaque Elytre, une sorte de #uero. PUBESCENS ©
— Elytres submucronées au sommet, avec une faible
saillie obtuse à ce point. INCANUS.

Description des espèces

1. B. incanus L. Lg. 7-8; Lt. 3, 2-4 m. Oblong,
étroit, plus allongé, subeylindrique, &, plus large, plus
dilaté latéralement, plus court, un peu déprimé, ©,
noir presque mat, antennes et tarses d'un roux obseur ;
couvert de squamules piliformes, paraissant, à la loupe,
légèrement métalliques, formant parfois des ombres
sur les Elytres. Tête grande, plus large, ©, front con-
vexe; yeux gros, un peu saillants. Rostre obtusément co-
nique, à peine aussi long que large, légèrement impres-
sionné entre les antennes. Antennes à articles du funi-
cule, 5-7 légérement coniques. Prothorax plus rétrici en
avant qu’en arrière, à côtés légèrement arqués, très légè-
rement impressionné et moins ponctué au milieu, surtout
®, à ponctuation médiocre sur le reste de la surface.
Elytres à épaules fuyantes, &, moins effacées, plus brus-
quement déclivés en arrière, ®, avee une faible saillie ob-
tuse au sommet. Tibias antérieurs brièvement recourbés
au sommet.

©, Dernier segment ventral largement peu fortement

.
— 60 —
. impressionné, cette impression limitée latéralement par
une carène obsolète.
©. Dernier segment ventral uni, légèrement convexe.
Toute la France, Ja Corse c.c.

2. B. pubescens Bh. Le. 6-7 : Lt CG 2,3; ©, 3, 5m.—
Oblong, allongé, étroit, ©, plus large, plus court, ©. Tête
presque aussi large que le Prothorax ; saillie des yeux ne
dépassant guère le niveau des joues. Rostre moins long
que large. Antennes analogues à celles du précédent. Pro-
thorax faiblement, subégalement rétréci en avant et en
arrière, densément, rugueusement ponctué. Elytres à
épaules nulles ©, bien marquées et arrondies © ; distine-
tement arquées, latéralement, chez ce dernier sexe, fai-
blement chez l'autre, faiblement submucronées au som.
met; à stries bien marquées, à interstries légèrement
eonvexes, ©.Tibias antérieurs distinctement courbés &.

Presque toute la France méridionale : Provence, Gard,
Alpes-Maritimes, etc.

Ressemble à 2ncanus, plus petit, bien plus étroit &,
même forme générale, même vestiture, Rostre distinete
ment plus court, ponctuation du Prothorax très dense,
même au milieu. Elytres © largement arrondies aux épau-
les, tandis que leur saillie est nulle chez incanus.

3. B. lusitanicus F. Lg. 10-12 ; Lt GO, 3-3,5 ; ©, 5-5,5 m.
— Allongé, subelliptique, à côtés presque droits, ©'légère-
ment arqués, ©; subdéprimé, noir, antennes d’un rouge
noiratre; parcimonieusement couvert, chez l'insecte frais
d'une squamosité d'un cendré ferrugineux, avec de rares
écaillettes d’un blanc argenté verdâtre ; dessous, marg
externe des Klytres, une tache humérale oblongue et par-
fois une bande oblique avant le sommet des Elytres d'un
blanc argenté. Tête médiocre; yeux à peine saillants ©.
Rostre au moins aussi long que large, presque carré, im-

— 61 —

pressionné longitudinalement. Antennes à deux derniers
articles seuls du funicule distinetement coniqnes. Protho-
rax faiblement transversal, à côtés légèrement, régulié-
rement arqués, &, subrectilinéairement rétrécis de la
base au sommet ; un peu plus court, à angles postérieurs
droits, une impression oblique superficielle, sulciforme,
de chaque côté du disque. Elytres de la largeur du Pro
thorax à la base, &, rebordées à celle-ci : ce rebord figu-
rant comme une petite dent extérieurement ; à stries
presque superficielles par place, interstries plans. Pattes
robustes ; cuisses antérieures très grosses. ©.

a Dernier segment ventral marqué d'une large impres-
sion dont les bords latéraux sont redressés. Elytres sim-
plement tuméliées au sommet

© Dernier segment ventral chargé d'une faible callosité
lisse, dénudée, Elytres chargées, chacune, avant l'extré-
mité, d'un tubercule obtus avec le sommet épaissi et
creusées., entre ces saillies d’une forte excavation.

Genre CAULOSTROPHUS Frm.

Oblong, peu allongé, peu étroit, squameux, parcimo-
nieusement hispide. Tête très courte, marquée d'un fin
sillon longitudinal aboutissant à un autre sillon transverse
en forme d'accolade. Yeux presque contigus au Prothorax,
Rostre transversal, à arêtes arrondies. Antennes médio-
crement longues, à scape ne dépassant pas le niveau du
bord du Prothorax; articles du funicule noueux, à partir
du 3°, les derniers à peine plus longs que larges. Prothorax
transversal, un peu plus étroit que les Elytres. Ecusson
nul. Elytres à épaules effacées, accuminées au sommet.
Pattes médiocres. Dernier segment ventral, C' faiblement
impressionné.

Une seule espèce de notre région.

ARR

C. subsulcatus Bh. (Delarouzei Frm). Le. 6, 5;
Lt. 2, 42,6 m. — En ellipse raccourcie, subdéprimé, noir,
antennes et paltes d'un roux sombre ; recouvert en dessus
d'une squamosité piliforme paraissant mate à la vue sim-
ple, variée de noir et de roussâtre ; de rares et courtes
soies blanches, sérialement disposées sur les Elytres. Tête
transversale, yeux légèrement saillants. Rostre plus long
que la tête, élargi vers la base, sillonné longitudinalement.
Antennes brièvement hispides, à sommet du scape rem-
bruni. Prothorax légèrement dilaté dans son milieu
latéral, marqué de faibles inégalités latéralement. Elytres
peu profondément striées, à interstries légèrement con-
vexes. Tibias hispides.

France méridionale. Corse ; plus commun en Algérie.

Sa forme courte le fait ressembler au Brachyderes
pubescens ©, mais il est visiblement déprimé sur le dos,
les antennes, le Rostre et les pattes sont sensiblement plus
courts. Le sillon cruciforme du front, bien accusé, le
distingue au premier abord.

Genre STROPHOSOMUS Stph.

Tête présentant, avec le Rostre, une forme conique ;
beaucoup plus large que longue, tronquée-droit ou
échancrée contre le bord inférieur des yeux; front le plus
souvent marqué d'un sillon cruciforme. Yeux petits, co-
niques, souvent acuminés. Rostre anguleux, élargi à la
base, échancré au sommet. Scrobes sulciformes, curvili-
nes, atteignant le bord postérieur des yeux. Antennes
grèles, à scape atteignant le bord antérieur du Pro-
thorax ; funicule à 2 premiers articles allongés, subégaux,
le 3° noueux, un peu plus long que large, les autres mo-
niliformes. Massue fusiforme. Prothorax transversal,
tronqué aux deux bouts, légèrement arrondi latéralement.
Elytres convexes, à épaules soit arrondies jusqu'aux épau-

GUN
les : S/rophosomus ; soit anguleuses à celles-ci et plus où
moins étranglées à la base: Neliocarus ; ponctuées-striées.
Cuisses claviformes, inermes ; corbeilles des tibias ouver-
tes ; crochets connés.

Tableau des espèces

Il

4. Elytres oblongues ou oblongues subovales, rétrécies

antérieurement et brusquement étaanglées à la base,

à bord de celle-ci muni d’un rebord tranchant, dé-
terminant une petite dent en dehors.

(s. g. Neliocarus Thms.) 2

— Elytres ovales S, presque sphériques, ©, atténuées

vers les épaules chez le GS seul, et dépourvues de re-

bord et de dent externe à la base {s. g. S/rophosomus)5

Revètu, en dessus, à l’état frais, d’écailleittes arron-

dies d'un blanc à reflet argenté ou rosé,cette squamo-

[O)

sité plus condensée latéralement. LATERALIS PK,
— Dessus recouvert d'une squamosité plus dense, opa-
que ou à léger reflet argenté. ps)

3. Des soies dressées assez longues sur les Elytres. Angle
huméral à dent externe bien accusée. FrABEr Hbst.
— Soies du dessus extrêmement courtes. Dent externe
des épaules peu saillante ou presque indistincte, 4
k. Yeux distinctement anguleux, très détachés.
SETUSUS Mrsh,
— Yeux presque arrondis. Taille plus grande ou beau-
coup plus grande. SAGITTA Sd,
9. Prothorax chargé, au milieu de la base, de deux pe-
tits tubercules juxtaposés, dénudés, © muni d’une
profonde impression, ©. TUBERICOLLIS Frm.
— Prothorax dépourvu de tubercules ni de cavité à la
base. 6

0)

6, Insecte hérissé de longues soies dressées verticale-

ment. ERINACEUS Chvrl.
— Insectes à soies assez courtes ou indislinctes, abais-
sées. ÿ|

Suture des Elytres dénudée, paraissant d’un noir
luisant jusqu'au tiers de sa longueur.

MELANOGRAMMUS Forst

— Suture des Elytres recouverte de squamules ou dénu-

dée seulement, (accidentellement), autour de l’écus-

son. 8

8. Prothorax dilaté-arrondi latéralement, également,

assez fortement rétréci à ses deux extrémités. Tibias

antérieurs. ©, recourbés en dedans. curvipes Thms.

— Prothorax non distinctement arrondi latéralement,

curvilinéairement, assez dislinctement rétréci au

sominel, indistinctement à la base. 9

9. Soies des El\tres sérialement disposées au fond des

stries, espacées, peu nombreuses, nulles sur les in-

Su |

terstries. CAPITATUS Degeer (form. typ.)
— Soies des Elytres nombreuses tant au fond des stries
que le long des interstries. 10

10. Prothorax distinctement rétréci vers la base, parais-
sant peu nettement ponctué, subarrondi latérale-
ment. | RUFIPES Stph.

— Prothorax indistinctement rétréci à la base, à points
trés nets, nullement arrondi latéralement.
V. DESBROCHERSI Trn.

Il

1. Elytres élargies d'arrière en avant, ayant sa plus
grande largeur au-dessous des épaules, très acumi-
nées vers le sommet ; d'aspect glabre. Yeux assez
grands, subglobuleux. SAGITTA.

— Elytres ayant leur plus grande largeur au milieu, ob-

CS]

— 65 —

tusément rétrécies et vers le sommet, plus ou moins
distinctement hispides. Yeux petits plus ou moins
coniques, légèrement avancés en arriére. 2
Dessus à fond noir luisant, parcimonieusement squa-
meux sur le dos, avec la marge externe des Elytres
d'un blanc squameux. LATERALIS .
Dessus à squamosité cendrée ou cendré-blanchâtre,
parois (achetée, sans bande latérale plus pâle. 3
Prothorax chargé, à la base, de deux tuberculeslisses,
aplatis, juxta-posés, © profondément sillonné à

> <

celle-ci, & TUBERICOLLIS.
Prothorax à base unie 4
Suture des Elytres dénudéeet apparaissant noire dans
son premier tiers. D)
Suture des Elytres recouverte de squamules à la base,
comme sur le reste de la surface. 6

Tout le dessus à soies très distinctes, ciliformes assez
longues et fines, dressées verticalement. ERINACEUS.
Dessus à soies épaisses, demi dressées, courtes en ar-
rière, très courtes en avant. MENALOGRAMMUS.
Elytres simplement atténuées antérieurement, sans
étranglement et sans rebord tranchant à la base. 7
Elytres étranglées à la base et munies, en dessus de
celle-ci d'un rebord bien accusé. à)
Prothorax très rétréci subrectilinéairement vers la
base, paraissant très distinctement arrondi latérale-
ment. Tibias antérieurs fortement arqués en dedans.
CURVIPES.

Prothorax indistinctement rétréci à la base et faible-
ment ou nullement arrondi latéralement. Tibias
droits. 8
Prothorax plus large à angles postérieurs oblus.
Elytres à arc latéral continué jusqu'à l'angle humé-
ral, ©. Dernier segment ventral plan, 5. D'un
cendré uniforme en dessus. RUFIPES.

— 66 —

— Prothorax un peu plus étroit, à angles postérieurs
droits. Elytres rectilinéairement atténuées latérale-
ment vers la base, Q. Dernier segment ventral
impressionné, . Dessus le plus souvent varié de
fauve, de blanc et de brun. CAPITATUS.

9. Dessus d'un noir brillant, peu densément recouvert
de squamules blanches, sauf latéralement. LATERALIS.

— Dessus à fond paraissant opaque, densément recouvert

d'une squamosité cendrée. 10

10. Dessus à soies brunâtres, longuement hirsute, surtout
sur les Elytres. Taille : 6-7 m. FABER.

— Dessus à soies blanche extrêémement courtes. Taille :
3-0 M. RETUSUS.

Description des espèces

A Elylres non dislinclement rebordées à la base, sim-
plement rétrécies vers celle-ci, recliniléairement ou
arcnément aux épaules, sans élranglement distinct

à ce point : STROPHOSOMUS.

1. S. melanogrammus Forst. (CoryliF.) —Lg.4 5; Lt.
2,3-2,8 m. — Large, convexe, antennes et pattes rousses,
revêtu, en dessus, de squamules cendrées avec quelques
tâches blanchâätres, presque mates ; en dessous, d'écail-
lettes d'un blanc argenté, peu condensées sur la ligne
médiane. Des soies blondes, courtes, droites, couchées sur
les parties antérieures, médiocres et dressées verticale-
ment, le long des interstries des Elytres. Tète tronquée
en arrière ; yeux médiocrement saillants. médiocrement
coniques. Antennes hispides, assez minces. Prothorax
obtusément anguleux dans son milieu latéral, rétréci,
subégalement, de ce point, en arrière et en avant. Elytres
subglobuleuses, plus ou moins largement arrondies aux
épaules, selon les sexes, à suture noire, dénudée antérieu-
rement ; à sitries découvertes fortement ponctuées, à

—. 671
interstries externes convexes. Pattes assez fortes, Tibias
obsolètement ciliés extérieurement.
Toute la France, la Corse, commun partout.

2. S. tubericollis Frm. Lg. 4-5,5; Lt. 2,3-2,8 m. —
Très semblable au précédent pour la forme et la vesti-
ture. Il en diffère par la tête largement échancrée à la base ;
par les yeux un peu plus grands, moins coniques ; par les
antennes plus grèles, à derniers articles du funicule moins
arrondis ; surtout par le Prothorax, chargé à la base, de
deux tubercules dénudés, aplatis justa-posés, Q (1) rem-
placés, chez le , par un cillor court et très profond; par la
suture des Elytres très brièvement dénudée à la base ;
par les soies de ces organes plus courtes un peu recour-
bées ; par les tibias à soies externes plus soulevées.

France méridionale : Landes, Gavoy), Mascaraux),
Aude, Gers, etc. 4

3. S. rufipes Stph. Lg. 4-45 ; Lt, 2-22 m. — Absolu-
ment conformé dans toutes ses parties, comme le S. capi-
talus v. Desbrochersi : même soies courtes dressées au
fond des stries des Elytres et, parfois le long des inters-
tries, même coloration, généralement plus sombre ; ne
semble en différer que par les points suivants : massue
des antennes un peu plus épaisse, moins atténuée vers la
base ; Prothorax plus large, à côtés légèrement arrondis.
Elytres, © arquées latéralement, jusqu'aux épaules, au
lieu d'être atténuées, comme tronquées, subrectilinéaire-
ment en dehors de celles-ci; à soies généralement plus
longues, plus dressées; les tibias plus larges, ©. Dernier
segment ventral sans impression, . Ces différences sont
bien faibles, y a-t-il là véritablement deux espèces dis-
tinctes ?

France, surtout régions froides : Alpes. Département
du Var, etc.

(1) et non G, ainsi que l'indique M. Bedel. Faun. par. p. 46.

4. S. capitatus Degeer. (obesus Mrsh.) — Lg. 3,5-4,5 ;
Lt. 2-3 m.— Oblongo-ovale, o& ovale, plus large, ©, moins
épais, moins convexe, antennes et pattes rousses. Recou-
vert en dessus, d'une squamosité cendrée avec une tâche
plus pâle de chaque côté de l’écusson et en dedans des
épaules, parfois ces tâches et quelques autres sur les
Elytres, surtout postérieurement, d’un verdâtre glauque.
Dessus à soies très courtes, peu nombreuses, obsolètes
sur la première moitié antérieure, plus dressées posté-
rieurement. Tête tronquée à la base, à sillon cruciforme
peu accusé ; yeux petits, anguleux en arrière, alteignant
chez le ©’, le niveau latéral du Prothorax. Antennes grèles,
à 4 derniers articles du funicule arrondis. Prothorax
transversal, indistinctement arqué latéralement, non
distinctement rétréci à la base, à angles postérieurs
droits, à surface presque unie, paraissant confusément
rugueux-ponctuée. Elytres obliquement rétrécies, ©, vers
les épaules, qui sont moins tombantes mais non distinc-
tement arrondies en dehors, © ; assez finement striées-
ponctuées, à interstries plans, les externes seuls un tant
soit peu convexes, ©, qui a le dernier segment ventral
faiblement, assez largement, impressionné. Tibias assez
larges, finement spinulés en dehors.

Var. Desbrocherst Tourn. soies des Elytres nombreuses
répandus sur tous les intervalles.

Toute la France, la Corse, c.c.

Les Elytres à épaules nulles, Ÿ, indistinctement arron-
dies, ©, l'absence de suture dénudée, la brièveté des soies
le distinguent aisément de Cory/r.

5. S. erinaceus Chvri. Lg. 4.5 ; Lt. 3-3,5 m. Ovale, un
peu oblong, convexe, pattes et antennes rousses, ces der-
nieres enfumées postérieurement. Dessus à squamosité
mélangée de cendré et de blanchätre, avec une large

bande mal limitée de chaque côté du disque du Protho-
rax et une tâche juxta suturale de cette dernière nuance.
De longues soies peu nombreuses, sur les Elytres, blan-
châtres, plus fournies, roussâtres et bien moins lon
gues sur les parties antérieures, mais ces soies dressées
d'un bout à l’autre ; yeux légèrement coniques. Tête
médio're, à points dénudés profonds, espacés : des points
analogues sur le Rostre et sur le Prothorax ; strie cruci-
forme indistincle. Antennes grèles, les derniers articles
du funicule subarrondis non épaissis Prothorax court,
non distinctemeut arrondi latéralement, sillonné longitu-
dinalement. Elytres à épaules presque tombantes ; suture
noire, dénudée sur son premier quart. Tibias distincte-
meut munis, extérieurement, de soies spinuliformes.

Diverses parties de la France surtout méridionale et
orientale : Finistère, Ain, etc.

Bien distinct par la ponctuation très nette des parties
antérieures, par la longueur et la coloration des soies
dressées surtout le dessus, par la suture des Elytres briè-
vement dénudée, à la base.

6. S. curvipes Thms. Lg. 4,55; Lt. 22,5 m. —
Oblongo-ovale, &, ovale, plus large; ©, subdéprimé, an-
tennes et patles rousses ; peu densément couvert,en dessus,
de très petites squamules cendrées, opaques, et de soies
blondes dressées seulement en arrière, mais également
courtes d'un bout à l'autre. Tête à sillon cruciforme très
peu distinct. Yeux n'’atteignant pas tout à fait le niveau
latéral du Prothorax, faiblement coniques. Antennes à der-
niers articles du funicule à peine moniliformes. Protho-
rax transversal, sensiblement rétréci en arrière, ce qui le
fait paraitre assez fortement arrondi après son milieu
latéral, muni d'une petite carène lisse, longitudinale, à
gros points, profonds et assez serrés. Elyires à épaules
légèrement élevées,, © plus effacées, d', à déclivité posté-

— 70 —
rieure peu brusque ; stries découvertes, fortement pone-
tuées; interstries subconvexes. Tibias antérieurs plus
larges, fortement arqués 5, plus minces et droits, ©.

Diverses parties de la France. Sos, (Baudner). Gers,
Provence ? Alsace.

Distinet des espèces précédentes par la forme du Pro-
thorax qui est, en outre, muni d'une petite carène, par la
grosseur des points des stries des Elytres, par sa forme
peu convexe, par son aspect presque dénudé et surtout
par ses tibias antérieurs très arqués, ©.

A’ Elytres munies sur leur base, d'un rebord plus ou

moins tranchant, étranglées sous les épaules qui pré-
sentent, en dehors, une pelile saillie dentiforme :
Ss. g. NELIOCARUS.

8. S. retusus Mrsh.(oxyops Bh.) Lg.3-5; Lg. 1,8-2,3 m.
— Oblong, assez étroit, CG, ovale, bien plus large, ©,
peu convexe sur le dos, noir, pattes et antennes rousses,
ces dernières rembrunies vers l'extrémité ; paraissant
chauve, recouvert, en dessus, d’une squamosité d'un gris
pale à tres léger reflet argenté ; à la base des Elytres, vers
le milieu de leur largeur, une tache blanchâtre, parfois
prolongée, en bande longitudinale. Tête extrêmement
courte, sillonnée longitudinalement, à sillon transversal
moins distinct; yeux tout à fait détachés, très saillants,
anguleux. Rostre court, subconique, brusquement dilaté
à la base, sillonné longitudinalement. Prothorax très
court, indistinctement arqué latéralement, très briève-
ment étranglé au sommet, avec une petite dent dirigée en
dehors, à ponctuation double qui le fait paraître rugueux.
Elytres distinctement arquées latéralement, Q à peine, ©,
brusquement déclives en arrière et un peu rentrantes au
sommwet;interstries à séries souvent interrompues, de soies
blanches extrêmement courtes ; légèrement convexes par
place. Tibias droits.

a. ques
Toute la France, la Corse, ce.
Très reconnaissable à son Rostre, court, alténué, à son
Prothorax très court, étranglé au sommet avec une très
petite dent.

9. S. lateralis Pk. (/imbalus K.): Le. 4,5-6; Lt. 2-2, 5 m.
— Oblong, S', oblongo subovale ©, noir, antennes et pattes
d'un roux sombre; à squamosité du dessus très peu dense,
argentée, à reflet légèrement cuivreux, formant parfois
quelques bandes longitudinales sur les Elytres, plus con-
densée latéralement ; très fortement ponctué. Tête très
courte, à sillon cruciforme assez profond; yeux très dé-
tachés, moins coniques, antennes à funicule un tant soit
peu épaissi en arrière ; massue étroitement arrondie à la
base. Rostre en trapèze court, à sillon obsolète. Prothorax
court, assez convexe, obtusément arrondi dans son milieu
latéral, subégalement, sensiblement. rétréci, de ce point
en avant et en arrière, sillonné longitudinalement. Elytres
subdéprimées sur le dos, peu brusquement déclives pos-
térieurement, à interstries plans. Tarses larges.

On le trouve, le plus souvent, dépouillé de squamules,
sauf latéralemeut. Il apparaît, ainsi d’un noir brillant et
presque lisse sur les Elytres

Toute la France, dans les prairies.

Bien reconnaissable à sa vestiture, et à l'absence de
soies en dessus. Sa taille est beaucoup plus grande que
celle de relusus et les exemplaires dénudés de ce dernier
se reconnaissent toujours à la petite dent du sommet du
Prothorax.

18. S. faber Hbst. Lg. 6-7 ; Lt 3-3,5 m. Ovale, assez
convexe, antennes et pattes d’un roux sombre ; dessus
couvert, peu densement, de squamules oblongues, cen-
drées et hérissé de longues soies brunätres. Tête à sillon
longitudinal bien net aboulissant à un sillon transverse

1 0e

plus faible, au niveau du bord antérieur des yeux ; yeux
légèrement coniques, très saillants mais médiocrement
détachés. Rostre presque aussi long que large, à sillon ou
carénule obsolète. Antennes non épaissies en arriére.
Prothorax en forme de cloche, transversal, indistincte-
ment arrondi latéralement, fortement rétréci antérieure-
ment, nullement à la base ou il est beancoup plus large
qu'au sommet, à gros points peu serrés avec des points
beaucoup plus petits dans les intervalles. Elytres à stries
de gros points, interstries légèrement convexes vers la
base Tibias fortement hispides

France, Corse, c.

Se distingue facilement des autres Néliocarus par sa
taille, sa forme et surtout sa pubescence.

19. S. sagitta Seidl. [ g. 5-6 ; Lt. 2-3 m. — Oblong, peu
convexe, ©, ovale, beaucoup plus élargi vers les épaules,
©, acuminé postérieurement. Tête et l’rothorax recouverts
d'une squamosité blanchâtre avec trois bandes longitu-
dinales brunes sur ce dernier, les latérales seules bien
distinctes ; Elytres à squamosité cendrée sur le dos,
avec une bande externe blanchâtre, irrégulière,remontant
plus ou moins sur le dos et quelques petites taches de la
même couleur ; dont une juxta scutellaire plus large ; des
soies peu serrées, épaisses, tres courtes, brunâtres, incli-
nées, sur tout le dessus. Tête moins nettement lronquée
en arrière, à sillon cruciforme peu marqué. Yeux à peine
anguleux, médiocrement détachés, Rostre presque aussi
long que large, non brusquement dilaté vers la base, sil-
lonné. Antennes longues, à articles intermédiaires du fu-
nicule à peine noueux les derniers subconiques, à peine
moins longs que larges, massue allongée, un peu épais-
sie. Prothorax moins court, à peine arqué régulièrement
sur les côtés, à peine rétrici aux deux bouts, à sillon mé-
dian le plus souvent indislinct, à ponctuation assez

NT

serrée. Elytres peu brusquement atténuées vers l'épaule
et à peine arquées latéralement, ©, arrondies presque
jusqu'à celle ci et fortement dilatées à ce point, ©, forte-
ment, arcuément, déclives sur le dos en arrière ; 2*et 4°
interstries paraissant élevés et comme chargés d’aspérités
obtuses. Pattes très allongées. Tibias droits.

Var. sagittiformis Db. J'avais tout d’abord considéré
les exemplaires sur lesquels j'ai établi cette espèce comme
distincts de ceux de sagilla que je ne possédais que d'Es-
pagne ; la coloration de ces derniers est variée. au lieu
d'être d'un cendré uniforme. Le sagilliformis est cons
tamment de moitié plus petit, plus étroit, plus déprimé
sur le dos, qui est peu sensiblement élevé en arrière ; la
Q a les Elytres peu distinctement dilatées antérieurement.

Cette espèce, qui n'avait pas encore été trouvée en
France a été découverte à l'Abbaye de Fontfroide, (Aude)
par M. Gavoy

Genre STROPHOMORPHUS Seidl.

Genre extrêmement voisin du sous-genre précédent :
L'unique espèce de notre région ressemble, à s'y mé-
prendre, au Neliocarus faber, et semble n'en différer que
par les caractères suivants : Scrobes rostrales très profon-
des atteignant presque les yeux, moins dirigées en des-
sous. Yeux peu détachés, moins proéminent(s, leur niveau
n’atteignant pas le niveau latéral du Prothorax. Antennes
à scape cilié, à articles du funicule 3-7 plus longs que lar-
ges, noueux au sommet mais non moniliformes ; massue
non épaissie, très rétrécie antérieurement. Prothorax et
Elytres non rebordées à la base. Elytres sans rétrécisse-
ment notable antérieur et dépourvues d’un étranglement
sous l'épaule. Tarses plus grèles, plus allongés à article
unguiculaire dépassant notablement le précédent, à cro-
chets un peu ouverts.

D TA

1. S. porcellus Sch. {Aispidus Bh.).— Le. 7-8; Lt.
3-3,5 m. — Oblong, peu convexe, noir, antennes et pattes
testacées, massue et cuisses plus sombres. Dessus à
squamosité cendrée; orné, sur le Prothorax, de trois ban-
des brunes, longitudinales, la médiane obsolète; Elytres
tachetées de brun et de cendré ; tout le dessus hérissé de
longues soies brunes et blanches entremèêlées. Prothorax
ainsi que la tête, à points profonds, dénudés, espacés.
Elytres à épaules assez marquées ; acuminées au sommet;
à stries paraissant finement ponctuées, avec les interstries
plans. Tibias garnis, extérieurement, d'assez longs poils
spinuliformes.

Diverses parties de la France méridionale, surtout mé-
diterranéenne, Marseille, Hyères, etc.

On pourrait le confondre, à première vue, avec le
S. Jaber, à cause de sa forme de sa pubescence et de la
coloration des squamules, mais ce dernier a les Elytres
étranglées à la base et rebordées, en dessus, sur celle-ci.

Errata et corrigenda du 16‘ volume

p. 3, 6 $, {re ]., au lieu de eryploplerus, lisez ERYTRROP-
TERUS
» 7, 5e N, 30 ]., supprimer cette phrase : yeux très dis-
| tants du Prothorax.
» », 6e K, 5° 1., au lieu de: commet, lisez : SOMMET.
, & l.,aulieude ÆRynchites, lisez: RHYNCHITES.
) » au lieu de: Nemonus (ce nom faisant
double emploi), lisez: ALETINUS.
l., au lieu de: obesus, lisez : Gavoyt(1).
p. 63,34 SN, 401]., au lieu de: les pattes sont les plus min-
ces, lisez: sont PLUS MINCES.
p.92, 3$, 1ro1.,au lieu de: Barisciliensis, lisez: Baris
SICILIENSIS .
» &4*$, 1re1]., au lieu de: Barisigniiÿfer, lisez: Banris
IGNIFER.
p. 9%, 9 K, 4 ]., au lieu de : faune des Sibinides, lisez: Si-
BIMDAE Faunule...

(1) J'avais considéré, tout d’abord, dubitativement, cet insecte comme
étant le M. obesus, sans avoir vu le /ype. M. de Fréminville, possesseur
de la collection Guillebeau m'a fait savoir, depuis, que le m. obesus, se
rapporte au M. murinus ©.

ND

Table des Matières contenues dans le 16% Volume

du FRELON

Faunule des Coléoptères de France. CURCULIO-
NIDES de la tribu des ATTÉLABIDES et des
ÉGEUNOMACÉRIDES (DAS. SPÉC.) 1... 00...

Espèces nouvelles de la tribu des SIBINIDÆ.......

Notes sur le Genre AMAURORHINUS et description
diunerespèce nouvelle de France...

Description de Curculionides nouveaux et d’un
sous-genre nouveau de la faune d'Europe et

Monographie des Apionides (4° supplément).....

Notes critiques et synonymiques sur le CATALOGUS
COLEOPTERORUM EUROPOE, CAUCASI et ARMENIÆ
OSSI ARC CNTION. 2 en een oies

Faunule des CoLÉOPTÈRES de la France et de la
Corse. CURCULIONIDES de la tribu des BRACHYCE-
RD MMIpartie (DAS SDÉC) Fee ren Ce

PAGES

63-68 ?
19-82

85-104

Nouveaux genres et Sous-genres et nouvelles

espèces décrits dans ce volume.

PAGES

SALPINEMONUS 43 Tycaius argenteo-squa-
Tyceius fallens Db..... 31 mosus Dh... 39
— russicus Db... ) — balearicus Db. »

— barcelonicusDb 388 — contemptus Db 40

ef

PAGES
Tycnius simillimus Db. 40
— seductor Db.. 41
— mollicomusDb. »
— spiniger Db.... 42
— mesotopamicus bb »
— ochroceras Db.. 43
— convexiusculus
Dh Are “he »
— adspersulus Db. »
— trapezithorax DD, 44
— glaucus Db..... »
— humeralis Dh... 45
— adspersus Dh... »
— subpaleatus Dh. 46
— indutus Db..... »
— oblongiuseulus Db. 47
— Chobauti Dh... »
— _ parallelogram-
MUSADDANMTAEE 48
— cylindritubusDb. 49

tenuitarsis Dh...

rufinasus Db...

imbricatipennis DD. 5

sublineatus Db.
subellipticus DD
hipponensis Db.
algiricus Db ...
crassoir Db.....

PAGFS
Tyomius pellitus Db ... 55
— olcesianus Db.. »
S.g. Echopus Db..:,77#2808
SIBINIA Crelaceo-cinctaDb. 56
-- CastaneipennisDb. »
— subconglobata Dh. »
— submeticollis Db.. »
— albo-lateralis Db.. 58
— squamans Db..... »
— gemmans Db..... D9
AMAURORHINUS V. ampli-
thorax Dh: 61
— 11 Clermont Dh ee m02
Mira Fagniezi Db..... 63
Hypurus Fuentei Sch. Db. 64
— biskrensis Db.... »
Rayncuires asiaticusDb 65
MeraLLiTes fusciclava Db 66
— Gavoyi Db.. »
CNEORHINUS tuniseus Db. 67
HypPerA Petrii Db...... 6S
APionx curviscelis Dh... 81
— _propinquum Db. »
— concoloripes Dh. »
— subviolaceumbDb. 82
— squamidorsumDb 83
— tenuitubus Dh... »
— maroccanum Dh. 84

HENRI GUYON, 13, vue Bertin-Poirce, près de la rue
de Rivoli, (antérieurement, 20, rue des Bourdonnais,
.à PARIS.

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ment et momentanement, aux nouveaux abonnés.

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à TOURS (Indre-et-Loire)
__ Directeur- Rédacteur

(Tous droits réservés)

. 4 Avril 1908

CHATEAUROUX 6
TYPOGRAPHIE ET LITHOGRAPHIE BADEL

Sommaire du N° 2-8

Faunule des Coléoptères de la France et de la Corse.
CURCGULIONIDES de la tribu des ATTÉLABIDES et des
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les doubles d'une mime espèce, en quelque HOrÈNE qu'ils
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tion, un rabais considérable est accordé exceptionnelle-
ment et momentanément, aux nouveaux abonnés.

Les 15 premiers volumes leur seront expédiés franco,
au prix de 70 francs pour la France ou l'union postale
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Les abonnés qui, possédant déjà un certain nom-
bre de séries, désireraient compléter la publication,
pourront se procurer les séries qui leur manquent au
* prix de 6 fr. l’une, à la condition d'en prendre, au moins
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tique. Envoi de son prix-courant et suppléments, (avec
50 0/0 de remise pour toute facture dépassant 30 francs),
contre 90 centimes en timbres (français ou étrangers) (4):
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4° À 20 francs la Centurie ou 12 francs la 1/2 Centurie;
suivant liste de 2000 espèces, environ, à choisir, envoyée
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2% A 11 francs la Centurie d'espèces à notre choix et.
puisées dans toutes les familles, 1 ou 2 ex. de chaque,
à volonté. Les espèces déjà fournies, ne seront pas répé-
tées dans les Centuries qui pourraient être demandées
ultérieurement. La plupart des espèces de ces deux centu- 3
ris l'une valeur très supérieure au prix indiqué.
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ÉCHANGES

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à TOURS (Indre-et-Loire)
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(Tous droits réservés)

11 Mai 1908

CHATEAUROUX 6 :
TYPOGRAPHIE ET LITHOGRAPHIE BADEL _@

Sommaire du N° 4

Espèces nouvelles de la tribu des SINrBIDÆ...... _. 37-52

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Supplément au Catalogue de Coléoptères exotiques — » 25

4

HENRI GUYON, 143, rue Berlin-Poirée, près de la rue
de Rivoli, (antérieurement, 20, rue des Bourdonnais,
à PARIS.

SPÉCIALITÉ DE CARTONS POUR COLLECTIONS D INSECTES,

Ustensiles de toute sorte pour la chasse et le range.
nent des Collections d'Histoire neturelle.

(Envoi franco du Catalogue, sur demande).

Collections spéciales d'insectes utiles et nuisibles,
Herbiers, etc., à l’usage des Sociétés d'Agriculture, Mai-
sons d'enseignement, Instituteurs, etc.

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A VENDRE AU BUREAU DU JOURNAL

Cartons à insectes, défraîchis, mais en bon état,
pouvant servir pour mettre des doubles, format ordinaire,
pris sur place :

Simples » 80 c., doubles 1.25. — Par colis postal en
gare, 1.50 en sus. — - Emballage compris. On n ‘expédie pas
moins de 10 à 12 cartons.

_ Cartons-livres, de dimensions diverses, d'occasion.
mais en bon état, à prix réduits. — Renseignements par
Carte-postale avec réponse. — PAIEMENT D AVANCE.

DÉTERMINATION DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE ET CIRCA

M. Desbrochers se charge de ces déterminations :
Brachélytres, Psélaphides et quelques autres groupes qui
seront indiqués. exceptés, à raison de 12 centimes Par
ESPÈCE : les doubles d'une même espèce, en quelque nombre
qu'ils sotent ne sont pas comptés.

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AVIS AUX ABONNES

_ Pour faciliter aux nouveaux abonnés du « Frelon »
l'acquisition de la collection complète de cette publica-
tion, un rabais considérable est accordé exceptionnelle-
ment et momentanément, aux nouveaux abonnés.

Les 15 premiers volumes leur seront expédiés /ranco,
au prix de #0 franes pour la France ou l'union postale
(au lieu de 112 fr. 50 et 120 fr.).

Les abonnés qui, possédant déjà un certain nom-
bre de séries, désireraient compléter la publication,
pourront se procurer les séries qui leur manquent au
prix de 7.50 l’une. à la condition d'en prendre, au moins
& ou 5 à la fois ; dans tous les cas, paiement d'avance
ou contre remboursement.

Le prix de chaque série prise séparément reste fixé à 10fr.

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VENTE DE COLÉOPTÈRES

d'Europe et circà

M. Desbrochers des Loges, 12, rue Saint-Paul, à Tours
{nouvelle adresse), se charge de compléter les Collections
de CocéoprÈRes de la France seule ou de la faune paléarc-
tique. Envoi de son prix-courant et suppléments, (avec
50 0/0 de remise pour toute facture dépassant 30 francs),
contre 90 centimes en timbres (français ou étrangers) (1).

A VENDRE PAR CENTURIES
CoLéoprÈRes d'Europe et circà ou de France seule.

10 À 20 francs la Centurie ou 12 francs la 1/2 Centurie,
suivant liste de 2000 espèces, environ, à choisir, envoyée
sur demande. |

2% A 11 francs la Centurie d'espèces à notre choix et
puisées dans toutes les familles, { ou 2 ex. de chaque,
à volonté. Les espèces déjà fournies, ne seront pas répé-
tées dans les Centuries qui pourraient être demandées
ultérieurement. La plupart des espèces de ces deux centu-
ries, d'une valeur très supérieure au prix indiqué. $

Boîtes, emballage et port compris. — PAIEMENT
D'AVANCE.

ÉCHANGES

M. Desbrochers adressera une liste de doubles à
échanger, à toute personne qui lui aura envoyé une liste
d'espèces intéressantes.

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(Italie), désire faire des échanges avec des Coléoptéristes
de l'Ancien Monde. — S'occupe spécialement de Scara-
BÆIDÆ.

M. Clermont, à Morcenx (Landes), échangerait Trechus

Dayremi, Zuphiunm Chevrolatt. (lens Carterophorus
cordicollis Anthicus venator, (du Gers), et nombreux
et rares Cavernicoles et Staphyliniens, etc. Enverrait
son Catalogue sur demande.

(1) Nos clients habituels reçoivent toujours ces Catalogues gralis et
franco. — Toute commande de 50 fr. nets, faite en une seule fois, donne

droit pour toutes les commandes subséquentes, quelqu’en soit le chiffre,

à la remise de 50 °/,.

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JOURNAL MENSUEL D'ENTOMOLOGIE DESCRIPTIVE

À l'étude des COLEOPTÉRES d'Europe et des Pays voisins

412 Numéros par an

(Les Abonnements partent du 1° numéro de chaque série)

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SEIZIÈME SÉRIE

France, Corse et Algérie % fr. 50 — Union Postale 8 fr.

J. DESBROCHERS DES LOGES
à TOURS (lindre-et-Loire)
Directeur - Rédacteur

(Tous droits réservés)

20 Juillet 1908

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TYPOGRAPHIE ET LITHOGRAPHIE BADEL à

CL VE oo

Sommaire du N° 5

Espèces nouvelles de la tribu des SiniBioÆ (fin)... 53-59
Notes sur le Genre Amaurorhinus...,.......... 60-62

Description de Curculionides d'Europe et Circà.. 63-68

HERMANN ROLLE, NATURHISTORISCHES Institut «(KosMos»,
30, Speyerer-str. 8, à BERLIN, W. Allemagne ;

Offre les Catalogues suivants contre argent, {pas de timbres).

Catalogue de Lépidoptères exotiques Fr. » 60
Catalogue de Coléoptères exotiques — » 60
Catalogue de Lepidoptères paléarctiques — » 30:

Supplément au Catalogue de Coléoptères exotiques — » 25

À VENDRE au bureau du journal :

CARTONS-LIVRES, liégés, dos en basane, pour
COLLECTION D'INSECTES.

4. Un lot de 16 grands Cartons-Livres, ayant
servi, mais en bon état, 34/26........... NE 2

2. Un lot de 42 Cartons-Livres, ayant servi, mais .
en bon état, 31/23.......... DS ASSOCIES 20 fr.

3. Un lot de 9 cartons-Livres, 32/23. (La fermeture
de ces derniers est, en outre, assurée par 2 crochets) 15 fr.

Port et emballage en sus, au prix coutant, suivant le mode
qu'on désignera.

PAIEMENT D'AVANCE.

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Hexri GUYON, 13, rue Berlin-Poirée, près de la rue
de Rivoli, (antérieurement, 20, rue des Bourdonnais,
à PARIS.

SPÉGALITÉ DE CARTONS POUR COLLECTIONS D'INSECTES,

Ustensiles de toute sorte pour la chasse et le range.
nent des Collections d'Histoire neturelle.

(Envoi franco du Catalogue, sur demande).

Collections spéciales d'insectes utiles et nuisibles,
Herbiers, etc., à l’usage des Sociétés d'Agriculture, Mai-
sons d'enseignement, Instituteurs, etc.

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A VENDRE AU RUREAU DU JOURNAL

Cartons à insectes, défraîchis, mais en bon état,
pouvant servir pour les doubles, format ordinaire,
pris sur place :

Simples » 80 c., doubles 1.25. — Par colis postal en
gare, 1.50 en sus. — Emballage compris. On n’expédie pas
moins de 8-10 cartons et on ne fait pas d’expéditions
aux destinations d'outre-mer. Les Compagnies de chemin
de fer n’acceptant que des caisses en bois plein, qui, en
augmentant le poids et les frais, ne permettraient plus
l'envoi comme colis postaux.

DÉTERMINATION DE COLÉOPTÈRES D EUROPE ET CIRCA

M. Desbrochers se charge de ces déterminations :
Brachélytres, Psélaphides et quelques autres groupes qui
seront indiqués. exceptés, à raison de 12 centimes PAR
ESPÈCE : les doubles d'une même espèce, en quelque nombre
qu'ils soient, ne sont pas comptés.

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Pour faciliter aux nouveaux abonnés du « Frelon »
l'acquisition de la collection complète de cette publica-
tion, un rabais considérable est accordé exceptionnelle-
ment et momentanément, aux nouveaux abonnés.

Les 15 premiers volumes leur seront expédiés franco,
au prix de 70 franes pour la France et l'union postale
(au lieu de 112 fr. 50 et 120 fr.).

Les abonnés qui, possédant déjà un certain nom-
bre de séries, désireraient compléter la publication,
pourront se procurer les séries qui leur manquent au
prix de 7.50 l'une, à la condition d'en prendre, au moins
o à la fois ; dans tous les Cas, paiement d'avance ou
contre remboursement.

Le prix de chaque série prise séparément reste fixé à 10fr.

VENTE DE COLÉOPTÈRES

d'Europe et circà

M. Desbrochers des Loges, 12, rue Saint-Paul, à Tours
(nouvelle adresse), se charge de compléter les Collections
de Cozéoprères de la France seule ou de la faune paléarc-
tique. Envoi de son prix-courant et suppléments, (avec
50 0/0 de remise pour toute facture dépassant 40 francs),
contre 90 centimes en un mandat-carte ou en timbres
(français ou étrangers) d'un usage courant (1).

A VENDRE PAR CENTURIES

CoLéoprÈèREs d'Europe et circà ou de France seule,
exactement déterminés : ;

40 20 francs la Centurie ou 12 francs la 1/2 Centurie,
suivant liste de 2000 espèces, environ, à choisir, envoyée
sur demande.

29 41 francs la Centurie d’espèces à notre choix et
p'' ; dans toutes les familles, 1 ou 2 ex. de chaque,

.10.ité. Les espèces déjà fournies, ne seront pas répé-
tées dans les Centuries qui pourraient être demandées
ultérieurement. La plupart des espèces de ces deux centu-
ries, d'une valeur très supérieure au prix indiqué.

Boîtes, emballage et port compris. — PAIEMENT
D'AVANCE.

ÉCHANGES

M. Desbrochers adressera une liste dé doubles à
échanger, à l’amiable, ou à prix cotés sur les catalogues,
à toute personne qui lui aura envoyé une liste d'espèces
intéressantes.

(1) Nos clients habituels recoivent toujours ces Catalog es gratis et
franco. — Toute commande de 40 fr. nets, faite en une seule fois, donne
droit pour toutes les commandes subséquentes, q'elqu'en soit le chiffre,
à la remise de 59 °/,

JOURNAL MENSUEL D'ENTOMOLOGIE DESCRIPTIVE

A l'étude des COLÉOPIERES d'Europe et des Pays voisins
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2 Numéros par au

(Les Abonnements partent du 1°" numéro de chaque série)

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France, Corse et Algérie % fr. 50 — Union PostalesS fr.
1'BEÉSBROCHERS DES: LOGES

à TOURS (lindre-et- Loire)
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AOÛT 1908

CHATEAUROUX G è
TYPOGRAPHIE ET LITHOGRAPHIE BADEL

Sommaire du N' 6

ATTELABIDES et RHINOMACÉRIDES (fin)..... ....... (69-78
Monographie des APIONIDES (4° supplément).... 19-82

HERMANN ROLLE, nNaruruistToniscHes Institut «(Kosmos »,
30, Speyerer-str. 8, à BERLIN, W. Allemagne ;

Offre les Catalogues suivants contre argent, {pas de timbres).

Catalogue de Lépidoptères exotiques Fr. » 60
Catalogue de Coléoptères exotiques — » 60
Catalogue de Lepidoptères paléarctiques — » 30

Supplément au Catalogue de Coléoptères exotiques — » 25

À VENDRE au bureau du journal :

CARTONS-LIVRES, liégés, dos en basane, pour
__ COLLECTION D'INSECTES.

4. Un lot de 16 grands Cartons-Livres, ayant

servi, mais en bon état, 34/26.:..-....,. HAT.
2. Un lot de 12 Cartons-Livres, ayant servi, mais

en bon état. 191/29 LEE ANONLE NT MR CET RRESERS 20 fr.
3. Un lot de 9 cartons-Livres, 32/23. (La fermeture

de ces derniers est, en outre, assurée par 2 crochets) 15 fr.

Port et emballage en sus, au prix coutant, suivant le mode
d'emballage qu'on désignera.

PAIEMENT D'AVANCE.

HeNRt GUYON, 13, rue Bertin-Poirée, près de la rue
de Rivoli, (antérieurement, 20, rue des Bourdonnais,
à PARIS. F

SPÉCIALITÉ DE CARTONS POUR COLLECTIONS D'INSECTES.
Ustensiles de toute sorte pour la chasse et le range.
ment des Collections d'Histoire neturelle.

(Envoi franco du Cataloque, sur demande).

Collections spéciales d'insectes utiles et nuisibles,
Herbiers, etc., à l'usage des Sociétés d'Agriculture, Mai-
sons d'enseignement, Instituteurs, etc.

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A VENDRE AU BUREAU DU JOURNAL

Cartons à insectes, défraichis, mais en bon état,
pouvant servir pour les doubles, format ordinaire,
pris sur place :

Simples » 80 c., doubles 1.25. — Par colis postal en
gare, 1.50 en sus. — Emballage compris. On n'expédie pas
moins de 8-10 cartons et on ne fait pas d’expéditions
aux destinations d'outre-mer Les Compagnies de chemin
de fer n'acceptant que des caisses en bois plein, qui, en
augmentant le poids et les frais, ne permettraient plus
l envoi comme colis postaux.

DÉTERMINATION DE COLÉOPIÈRES D EUROPE ET CIRCA

M. Desbrochers se charge de ces déterminations :
Brachélytres, Psélaphides et quelques autres groupes qui
seront indiqués. exceptés, à raison de 12 centimes PAR
ESPÈCE : Les doubles d'une mème espèce, en quelque nombre
qu'ils Soient ne sont pas comptés.

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AVIS AUX ABONNES

Pour faciliter aux nouveaux abonnés du € Frelon »
l'acquisition de la collection complète de cette publica-
tion, un rabais considérable est accordé exceptionnelle-
ment et momentanément, aux nouveaux abonnés.

Les 15 premiers volumes leur seront expédiés /ranco,
au prix de 70 franes pour la France et l'union pose
(au lieu de 112 fr. 50 et 120 fr.).

Les abonnés qui, possédant déjà un certain nom-
bre de séries, désireraient compléter la publication,
pourront se procurer les séries qui leur manquent au
prix de 7.50 l'une, à la condition d'en prendre, au moins
o à la fois; dans tous les cas, paiement d'avance ou
contre remboursement. :
Le prix de chaque série prise séparément reste fixé à 1Ofr.

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VENTE DE COLÉOPTÈRES

d'Europe et circà

M. Desbrochers des Loges, 12, rue Saint-Paul, à Tours
(nouvelle adresse), se charge de compléter les Collections
de CozéoprÈres de la France seule ou de la faune paléarc-
tique. Envoi de son prix-Ccourant et suppléments, (avec
50 0/0 de remise pour toute facture dépassant 40 francs),
contre 90 centimes en un mandat ou en timbres
(français ou étrangers) d'un usage courant (1).

A VENDRE PAR CENTURIES

CoLÉéoPrÈREs d'Europe et circà ou de France seule,
exactement déterminés :

1° 20 francs la Centurie ou 12 francs la 1/2 Centurie,
suivant liste de 2000 espèces, environ, à choisir, envoyée
sur demande. — Vulgarités exclues.

20 411 francs la Centurie d'espèces à notre choix et
puisées dans toutes les familles, 4 ou 2 ex. de chaque,
à volonté. Les espèces déjà fournies, ne seront pas répé-
tées dans les Centuries qui pourraient être demandées
ultérieurement. La plupart des espèces de ces deux centu-
ries, d'une valeur très supérieure au prix indiqué.

Boîtes, emballage et port compris. — PAIEMENT
D'AVANCE.

ÉCHANGES

M. Desbrochers adressera une liste de doubles à
échanger, à l’amiable, ou à prix cotés sur les Catalogues,
à toute personne qui lui aura envoyé une liste d'espèces
intéressantes.

(1) Nos clients habituels reçoivent toujours ces Catalogres gratis et
franco. — Toute commande de 40 fr. nets, faite en une seule fois, donne
droit pour toutes les commandes subséquentes, quelqu’en soit le chiffre,
à la remise de 50 °/,

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JOURNAL MEMCEL D'ENTOMOLOGIE DESCRIPTIVE

EXCLUSIVEMENT CONSACRÉ

À l'étude des COLLOPTÈRES d'Europe et des Pays voisins

12 Numéros par an

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France, Corse et Algérie 3 îÎr. 50 — Union Postale 8 fr.

J. DESBROCHERS DES LOGES
à TOURS (Indre-et-Loire)
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9 SEPTEMBRE 1908

|
CHATEAUROUX 6
; TYPOGRAPHIE ET LITHOGRAPHIE BADEL

Sommaire du N° 7

Notes critiques et synonymiques sur le CATALOGUS
COLEOPTERORUM, 2e édition 2%... 100 85-100

HERMANN ROLLE, NaTuRHIsSTORISCHES Institut «(KosMos», |
30, Speyerer-str. 8, à BERLIN, W. Allemagne ;

Offre les Catalogues suivants contre argent, (pas de timbres).

Catalogue de Lépidoptères exotiques Fr. » 60
Catalogue de Coléoptères exotiques — » 60
Catalogue de Lepidoptères paléarctiques — » 30

Supplément au Catalogue de Coléoptères exotiques — » 25

À VENDRE au bureau du Journal :

CARTONS-LIVRES, liégés, dos en basane, pour
: COLLECTION D'INSECTES.

4. Un lot de 16 grands Cartons-Livres, ayant
servi, mais en bon état, 34/26........... 722% TNT A

2. Un lot de 12 Cartons-Livres, ayant servi, mais
entbon état 31/23;: SOLUCE RE CEEPSRES 20 îr.

3. Un lot de 9 cartons-Livres, 32/23. (La fermeture
de ces derniers est, en outre, assurée par 2 crochets) 15 fr.

Port et emballage en sus, au prix coutant, suivant le mode
d'emballage qu'on désignera.

PAIEMENT D'AVANCE.

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Henri GUYON, 13, rue Bertn-Poirée, près de Ja rue
de Rivoli, (antérieurement, 20, rue des Bourdonnais,
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Ustensiles de toute sorte pour la chasse et le range.
ment des Collections d'Histoire neturelle.

(Envoi franco du Cataloque, sur demande).

Collections spéciales d'insectes utiles et nuisibles,
Herbiers, etc., à l’usage des Sociétés d'Agriculture, Mai-
sons d'enseignement, Instituteurs, etc.

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A VENDRE AU RUREAU DU JOURNAL

Cartons à insectes, défraîchis, mais en bon état,
pouvant servir pour les doubles, format ordinaire,
pris sur place :

Simples » 80 c., doubles 1.25. — Par colis postal en
gare, 1.50 en sus. — Emballage compris. On n’expédie pas
moins de 8-10 cartons et on ne fait pas d’expéditions
aux destinations d'outre-mer. Les Compagnies de chemin
de fer n'acceptant que des caisses en bois plein, qui, en
augmentant le poids et les frais, ne permettraient plus
l'envoi comme colis postaux.

DÉTERMINATION DE COLÉOPIÈRES D'EUROPE ET CIRCA

M. Desbrochers se charge de ces déterminations:
Brachélytres, Psélaphides et quelques autres groupes qui
seront indiqués, exceptés, à raison de 12 centimes PAR
ESPÈCE : les doubles d'une mème espèce, en quelque nombre
qu'ils soient. ne sont pas comptés.

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l'acquisition de la collection complète de cette publica-
tion, un rabais considérable est accordé exceptionnelle-
ment et momentanément, aux nouveaux abonnés.

Les 15 premiers volumes leur seront expédiés /ranco,
au prix de 30 francs pour la France et l'union postale
(au lieu de 112 fr. 50 et 120 fr.).

Les abonnés qui, possédant déjà un certain nom-
bre de séries, désireraient compléter la publication,
pourront se procurer les séries qui leur manquent au
prix de 7.50 l'une, à la condition d'en prendre. au moins
o à la fois ; dans tous les cas, paiement davance ou
contre remboursement,

Le prix de chaque série prise séparément reste fixé à 10fr.

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VENTE DE COLÉOPTÈRES

d'Europe et circà

M. Desbrochers des Loges, 12, rue Saint-Paul, à Tours
(nouvelle adresse), se charge de compléter les Collections
de CozéopTÈres de la France seule ou de la faune paléarc-
tique. Envoi de son prix-courant et suppléments, (avec
50 0/0 de remise pour toute facture dépassant 40 francs),
contre 90 centimes en un mandat ou en timbres
(français ou étrangers) d'un usage courant (1).

A VENDRE PAR CENTURIES |

CoLÉéoprÈRes d'Europe et circà ou de France seule,
exactement déterminés :

10 20 francs la Centurie ou 12 francs la 1/2 Centurie,
suivant liste de 2000 espèces, environ, à choisir, envoyée
sur demande, — Vulgarités exclues.

20 41 ‘r:ncs la Centurie d'espèces à notre choix et
puisées dans toutes les familles, 1 ou 2 ex. de chaque,
à volonté. Les espèces déjà fournies, ne seront pas répé-
tées dans les Centuries qui pourraient être demandées
ultérieurement. La plupart des espèces de ces deux centu-
ries, d'une valeur très supérieure au prix indiqué.

Boîtes, emballage et port compris. — PAIEMENT
D'AVANCE.

ÉCHANGES

M. Desbrochers adressera une liste de doubles à
échanger, à l'amiable, ou à prix cotés sur les Catalogues,
à toute personne qui lui aura envoyé une liste d'espèces
intéressantes.

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droit pour toutes les commandes subséquentes, quelqu'en soit le chiffre,
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21 OCTOBRE 1908

4 6) CHATEAUROUX G :
: TYPOGRAPHIE ET LITHOGRAPHIE BADEL _@

* Sommaire du N° 8

Notes critiques et synonymiques sur le CATALOGUS
COLEOPTERORUM, 2e édition 26... 2000 101-104
Faunule des Coléoptères:BracaypEerIDÆ(pag.spéc). 1-12

HERMANN ROLLE, NaruristToniscHes Institut (Kosmos ».
30, Speyerer-str. 8, à BERLIN, W. Allemagne ;

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4° Un lot de 16 grands cartons-Livres, ayant
servi, mais en bon état, 34/26... 2ST
20 Un lot de 12 cartons-Livres, ayant servi, mais
en‘bon'état, 91/23... 2006. ES SRSSSE 20 fr.

3 Un lot de 9 cartons-Livres, 32/23. (La fermeture
de ces derniers est, en outre, assurée par 2 crochets) 15 fr.

% Cartons doubles, format ordinaire nombreux.

Port et emballage en sus, au prix coutant, suivant le mode
d'emballage qu'on désignera.

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HENRI GUYON, 13, rue Bertin-Poirée, près de Ja rue
de Rivoli, (antérieurement, 20, rue des Bourdonnais,
à PARIS.

SPÉCIALITÉ DE CARTONS POUR COLLECTIONS D INSECTES,

Ustensiles de toute sorte pour la chasse et le range
ment des Collections d'Histoire naturelle.

(Envoi franco du Catalogue, sur demande).

Collections spéciales d'insectes utiles et nuisibles,
Herbiers, etc., à l'usage des Sociétés d'Agriculture Mai.
sons d'enseignement, Instituteurs, etc.

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A VENDRE AU BUREAU DU JOURNAL

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pouvant servir pour les doubles, format ordinaire.
pris sur place :

Simples » 80 c., doubles 1.25. — Par colis postal en
gare, 1.50 en sus. — Emballage compris. On n’expédie pas
moins de 8-10 cartons et on ne fait pas d’expéditions
aux destinations d'outre-mer Les Compagnies de chemin
de fer n'acceptant que des caisses en bois plein, qui, en
augmentant le poids et les frais, ne permettraient plus
l'envoi comme colis postaux.

DÉTERMINATION DE COLÉOPIÈRES D'EUROPE ET CIRCA

M. Desbrochers se charge de ces déterminations :
Brachélytres, Psélaphides et quelques autres groupes qui
seront indiqués, exceptés, à raison de 12 centimes PAR
ESPÈCE : les doubles d'une m°me espèce, en quelque nombre
qu'uls soient. ne sont pas comptés.

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mr mie -

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l'acquisition de la collection complète de cette publica-
tion, un rabais considérable est accordé exceptionnelle-
ment et momentanément, aux nouveaux abonnés.

Les 15 premiers volumes leur seront expédiés franco,
au prix de 70 franes pour la France et l'union postale
(au lieu de 112 fr. 50 et 120 fr.).

Les abonnés qui, possédant déjà un certain nom-
bre de séries, désireraient compléter la publication,
pourront se procurer les séries qui leur manquent au
prix de 7.50 l’une, à la condition d'en prendre. au moins
9 à la fois ; dans tous les cas, paiement d'avance ou
contre remboursement.

Le prix de chaque série prise séparément reste fixé à 10fr.

VENTE DE COLÉOPTÈRES

d'Europe et circà

M. Desbrochers des Loges, 12, rue Saint-Paul, à Tours
(nouvelle adresse), se charge de compléter les Collections
de CozéoprÈres de la France seule ou de la faune paléarc-
tique. Envoi de son prix-courant et suppléments, (avec
50 0/0 de remise pour toute facture dépassant 490 francs),
contre 90 centimes en un mandat ou en timbres
(français ou étrangers) d'un usage courant (1).

A VENDRE :
CENTURIES de CoLéoPrÈRESs d'Europe et circà ou de France
seule, exactement déterminés :

40 20 francs la Centurie ou 12 francs la 1/2 Centurie.
suivant liste de 2000 espèces, environ, à choisir, envoyée
sur demande. — Vulgarités erclues.

. 20 41 francs la Centurie d'espèces à notre choix et
puisées de is toutes les familles, 1 ou 2 ex. de chaque,
à volonté es espèces déjà fournies, ne seront pas répé-
tées dans les Centuries qui pourraient être demandées
ultérieurez:ent. La plupart des espèces de ces deux centu-
ries, d'un. valeur très supérieure au prix indiqué.

30 Petites collections de début : CLAVICORNES et Bra-
CHELYTRES, en grande partie nommés par des spécialistes

10 francs.
160 esp. 500 ex. (un peu moins de 0 fr. 02 l'ex.).
Boîtes, emballage et port compris. —. PAIEMENT

D'AVANCE.

ÉCHANGES

M. Desbrochers adressera une liste de doubles à
échanger, à l'amiable, ou à prix cotés sur les Catalogues,
à toute personne qui lui aura envoyé une liste d’espèces
intéressantes.

Il offre, en outre des Coléoptères d'Europe et cirea
exactement nommés ; contre des CURCULIONIDES et BREN-
THIDES exotiques nommés ou non, préparés ou non.

(1) Nos clients habituels reçoivent toujours ces Catalognes gralis et
franco. — Toute commande de 40 fr. nets, faite en une seule fois, donne
droit pour toutes les commandes subséquentes, quelqu’en soit le chiffre,
à la remise de 50 °/,

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©. : N°9 et410 -@)
da Le

JOURNAL MENNUUL j ENTONOLOGIE DÉNURIPTIE

EXCLUSIVEMENT CONSACRÉ

À l'étude des COLÉOPTÈRES d'Europe et des Pays voisins

12 Numéros par an

(Les Abonnements partent du 1°" numéro de chaque série)

SEIZIÈME SÉRIE

France, Corse et Algérie 7 fr. 530 — Union Postale & fr.

J. DESBROCHERS DES LOGES
à TOURS (Indre-et-Loire)
Directeur - Rédacteur

{Tous droits réservés)

6 FÉVRIER 1909

a CHATEAUROUX 6 6
(©. TYPOGRAPHIE ET LITHOGRAPHIE BADEL _@)

Sommaire des N°5 9 et 10

Faunule des Coléoptères : BRACHYDERIDÆ (suite),
(DIE SPC AE Te AR NRA PEAR RE RUE "RE 13-44

HERMANN ROLLE, NATURBISTORISCHES Institut (Kosmos ».
30 Speyerer-str. 8, à BERLIN, W. Allemagne ;

Offre les Catalogues suivants contre argent, (pas de timbres).

Catalogue de Lépidoptères exotiques Fr. » 60
Catalogue de Coléoptères exotiques — » 60
Catalogue de Lepidoptères paléarctiques — » 30

Supplément au Catalogue de Coléoptères exotiques — » 2ù

À VENDRE au bureau du journal :

CARTONS-LIVRES, liégés, dos en basane, pour
COLLECTION D'’INSECTES.

49 Un lot de 16 grands cartons-Livres, ayant |

Servi, mais en bon état 94/2600) 25 fr
90 Un lot de 12 cartons-Livres, id., id., 31/23... 20fr.
30 Un lot de 9 cartons-Livres, 32/23. (La fermeture

de ces derniers est, en outre, assurée par 2 crochets) 15 fr.
4° Cartons doubles, format ordinaire, nombreux.
Port en sus, ainsi que l'emballage, ce dernier au prix coù-

tant, suivant le mode qu'on désignera. — PAIEMENT
D'AVANCE.

Cartons à insectes, défraîchis, mais en bon état.

pouvant servir pour les doubles, format ordinaire,
pris sur place :

Simples » 80 c., doubles 1.25. — Par colis postal en
gare, 1.50 en sus. — Emballage compris. On n’expédie pas
moins de 8-10 cartons et on ne fait pas d’expéditions
aux destinations d'outre-mer, les Compagnies de chemin
de fer n'acceptant que des caisses en bois plein, qui, en
augmentant le poids et les frais, ne permettraient plus
l'envoi comme colis postaux.

RC Le 1

AVIS

Nous rappelons aux COLÉOPTÉRISTES, qu'ils soient abon-
nés ou non au journal. que nous sommes prêts à publier,
sans aucun retard, les mémoires qu'ils voudront bien nous
envoyer sur les Coléoptères d'Europe et circà. Il leur
sera réservé 25 tirages gratuitement.

M. Desbrochers des Loges 12, rue St Paul, à Tours
(France), offre. en retour de CURGrLIONIDES et BRENTHIDES
exotiques quelconques, nommés où non, préparés ou
expédiés dans de la sciure imbibée d'alcoo!, de non:breux
CocroPprÈres d'Europe et circà, et à son choix, des diverses
familles.

DÉTERMINATION DE COLÉOPTÈRES D EUROPE ET CIRCA

M. Desbrochers se charge de ces déterminations :
Brachélytres, Psélaphides et quelques autres groupes qui
seront indiqués. exceptés, à raison de 12 centities par
ESPÈCE : les doubles d'une même espece, en quelque nombre
qu us soient ne sont pas comptés.

PR RP De D TE TE on LS ET D DS D LS TS DD DST D DES D LPS DL SDS à SLT En

AVIS AUX ABONNES

Pour faciliter aux nouveaux abonnés du € Frelon »
l'acquisition de la collection complète de cette publica-
tion, un rabais considérable est accordé exceptionnelle-
ment et nomentaneément, aux nouveaux abonnés.

Les 15 premiers volumes leur seront expédiés /ranco,
au prix de #9 franes pour la France et l'union postale
(au lieu de 112 fr. 50 et 120 fr.).

Les abonnés qui, possédant déjà un certain nom-
bre de séries, désireraient compléter la publication.
pourront se procurer les séries qui leur manquent au
prix de 7.50 l’une. à la condition d'en prendre. au moins
» à la fois; dans tous les cas, paiement davance ou
contre remboursement.

Le prix de chaque série prise séparément reste fixé à 10fr.

VENTE DE COLÉOPTÈRES

d'Europe et circa

M. Desbrochers des Loges, 12, rue Saint-Paul, à Tours
(nouvelle adresse), se charge de compléter les Collections
de CocéoPrÈres de la France seule ou de la faune paléare-

tique. Envoi de son prix-courant et suppléments, (avec

50 0/0 de remise pour toute facture dépassant 40 frances)(1),
contre 91 centimes en un mandat ou en timbres
(français ou étrangers) d'un usage Courant, gratis pour
les personnes ayant fait une première commande.

A VENDRE :
CENTURIES de CoLÉéoPrÈREs d'Europe et circà ou de France
seule, exactement déterminés :
1° 20 francs la Centurie ou 12 francs la 1/2 Centurie,
suivant liste de 2000 espèces, environ, à choisir, envoyée
sur demande. — Vulgarités exclues.
29 14 francs la centurie, 8 francs la 1/2 centurie,
d'espèces à choisir.
30 11 francs la Centurie d’espèces à notre choix et
puisée- lans toutes les familles, 1 ou 2 ex. de chaque,
à vol: . Les espèces déjà fournies, ne seront pas répé-

tées ; les Centuries qui pourraient être demandées

ultéri. ement, La plupart des espèces de ces deux centu-
ries, d ane valeur très supérieure au prix indiqué.
40 Petites collections de début. CLAVICORNES et BRACHE-
LYTRES,en grande partie nommés par des spécialistes, 10fr.
160 esp. 500 ex. (un peu moins de O0 fr. 02 l'ex.).
Boîtes,emballage et port compris. — PAIEMENT D'AVANCE

ÉCHANGES

M. Julien Achard, 42. rue du Lycée, à Sceaux Seine),
NOUVELLE ADRESSE, désire en achat ou échange, des
CiciNbDÉLIDES du Globe, et en échange. seule ent, des
CoLÉOPTÈRES de France, particulièrement: LARNELLICORNES
et LONGICORNES.

M. Desbrochers adressera une liste de doubles à
échanger, à l'amiable, ou à prix cotés sur les Catalogues,
à toute personne qui lui aura envoyé une liste d'espèces
intéressantes.

\i) Cette remise est acquise de droit aux abonnés du « Frelon »,
quel que soit le montant de leurs commandes,

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©. Te OT NN 2 0 MN NL ES
2 a N'1A116t12 -@)

JOURNAL MENNUEL D'ENTOMOLOGIE DENCRIPTIVE

À l'étude des COLEOPITRES d'Europe et des Pays voisins

12 Nuilliéros par an

(Les Abonnements p. lai, du 1°" numéro de chaque série)
CR TAN CU Re

SU :
SEIZUVME SÉRIE

France, Corse et Algé: . fr. 50 — Union Postale 8 fr.

J. DESBROCHERS DES LOGES
à TOURS (Ilindre-et-Loire)
Directeur - Rédacteur

(Tous droits réservés)

AVIS

Le N° 11-12, dernier de la série, ayant été distribué,
MM. les Souscripteurs sont priés de vouloir bien renou-
veler leur abonnement, pour ne pas éprouver d'interrup-
tion dans la distribution du journal.

20 AVRIL 1909

; D CHATEAUROUX
(©. TYPOGRAPHIE ET LITHOGRAPHIE BADEL

Sommaire des N's 41 et 12

Faunule des Coléoptères : CURCGULIONIDES (BRACHY-
DERIDÆ) 2e partie (suite), (pag.spéc.)......... .. 4514

HERMANN ROLLE, NATURHISTOHISCHES Institut «Kosmos ),
30 Speyerer-str. 8, à BERLIN, W. Allemagne ;

Offre les Catalogues suivants contre argent, {pas de timbres).

Catalogue de Lépidoptères exotiques Er. » 60
Catalogue de Coléoptères exotiques — » 60
Catalogue de Lepidoptères paléargtiques PS0

Supplément au Catalogue de Colé gtères exotiques — » 25

1

À VENDRE au buree du journal :

CARTONS-LIVRES, liégés, dos en basane, pour
COLLECTION D'INSECTES.
1° Un lot de 16 grands cartons-Livres, ayant
servi Mais en/DON État Mo L)/2 6 ES ENEENRRES 25 fr.
20 Un lot de 12 cartons-Livres, id., id., 31/23..-: 20/fr.

3° Un lot de 9 cartons-Livres, 32/23. (La fermeture
de ces derniers est, en outre, assurée par 2 crochets) 15 fr.

4° Cartons doubles, format ordinaire, nombreux.

Port en sus, ainsi que l'emballage, ce dernier au prix coû-

tant, suivant le mode qu'on désignera. — PAIEMENT
D'AVANCE.

Cartons à insectes, défraichis, mais en bon état
pouvant servir pour les doubles, format ordinaire,
pris sur place :

Simples » 80 c., doubles 1.25. — Par colis postal en
gare, 1.50 en sus. — Emballage compris. On n'expédie

pas moins de 8-10 cartons et on ne fait pas d’expédi-
tions aux destinations d'outre-mer, les Compagnies de
chemin de fer n'acceptant que des caisses ex bois plein,
qui, en augmentant le poids et les frais, ne permet-
traient plus l'envoi comme colis postaux.

AVIS

Nous rappelons aux COLÉOPTÉRISTES, qu’ils soient abon-
nés Ou non au journal, que nous sommes prêts à publier,
sans aucun retard, les mémoires qu'ils voudront bien nous
envoyer sur les Coléoptères d'Europe et. circà. Il leur
sera réservé 25 tirages gratuitement.

M. Desbrochers des Loges. 12, rue St Paul, à Tours
(France), offre, en retour de CURCGULIONIDES et BRENTHIDES
exotiques quelconques, nommés ou non, préparés ou non
expédiés dans cle la sciure imbibée d'alcool, de nombreux
CocéorrÈREes d'Europe et circà, et à son choir, exactement
déterminés, des diverses familles ou des familles qu'on lui
indiquera plus spécialement. Contre l'envoi d'une liste de
Curculionides déterminés, à choisir, il enverrait des listes
de doubles à choisir, de telle ou telle famille.

DÉTERMINATION DE COLÉOPIÈRES D EUROPE ET CIRCA

M. Desbrochers se charge de ces déterminations :
Brachélytres, Psélaphides et quelques autres groupes qui
seront indiqués. exceptés, à raison de 12 centimes Par
ESPÈCE : les doubles d'une mème espèce, en quelque nombre
qu'ils sotent. ne sont pas comptés.

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Pour faciliter aux nouveaux abonnés du « Frelon »
l'acquisition de la collection complète de cette publica-
tion, un rabais considérable est accordé exceptionnelle-
ment et momentanément, aux nouveaux abonnés.

Les 15 premiers volumes leur seront expédiés franco,
au prix de 30 franes pour la France et l'union postale
(au lieu de 112 fr. 50 et 120 fr.).

Les abonnés qui, possédant déja un certain nom-
bre de séries, désireraient compléter la publication,
pourront se procurer les séries qui leur manquent au
prix de 7.50 l'une, à la condition d'en prendre, au moins
9 à la fois ; dans tous les cas, paiement d'avance ou
contre remboursement.

Le prix de chaque série prise séparément reste fixé à 10fr.

VENTE DE COLÉOPTÈRES

d'Europe et cireà

M. Desbrochers des Loges, 12, rue Saint-Paul, à Tours
(nouvelle adresse), se charge de compléter les Collections
de CoLéoprÈREs de la France seule ou de la faune paléarc-
tique. Envoi de son prix-courant et suppléments, (avec
50 0/0 de remise pour toute facture dépassant 40 frances)(1),
contre, 90 centimes en un mandat ou en timbres
(français ou étrangers) d'un usage courant, gratis pour
les personnes ayant fait une première commande.

A VENDRE :
CeNxTuRIES de CoLéoPrÈREs d'Europe et circà ou de France
seule, exactement déterminés :

10 20 francs la Centurie ou 12 francs la 1/2 Centurie,
suivant liste de 2000 espèces, environ, à choisir, envoyée
sur demande. — Vulgarités exclues.

20 1% francs la centurie, 8 francs la 1/2 centurie,
d'espèces à choisir.

30 11 francs la Centurie d'espèces à notre choiæ et
puisées dans toutes les familles, 1 ou 2 ex. de chaque,
à volonté. Les espèces déjà fournies, ne seront pas répé-
tées dans les Centuries qui pourraient être demandées
ult‘r urement. La plupart des espèces de ces deux centu-
r« , une valeur très supérieure au prix indiqué.

4° Petites collections de début. CLAVICORNES et BRACHE-
LYTRES,en grande partie nommés par des spécialistes, 10fr.

169 esp. 500 ex. (un peu moins de 0 fr. 02 l'ex.).

5° Petites collections de Psélaphides et Scydmænides,
nommés en presque totalité par M. Reitter.. 12 fr. 50

Boîtes.,emballage et port compris. - PAIEMENT D'AVANCE.

ÉCHANGES

M. Julien Achard, 42, rue du Lycée, à Sceaux (Seine),
NOUVELLE ADRESSE, désire en achat ou échange, des
Cicixpézipes du Globe, et en échange, seulement, des

CocéoPprTÈREs de France, particulièrement : LAMELLICARNES
et LONGICORNES.

M. Desbrochers adressera une liste de doubles à
échanger, à l'amiable, ou à prix cotés sur les Catalogués,

à toute personne qui lui aura envoyé une liste d’espèces
intéressantes. PA

(1) Cette remise est acquise de droit aux abonnés du « Frelon »,
quel que soit Le montant de leurs commandes,

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