HU OH | : HI EARHITE ne ni 1 di nn nl pit #1) us eue À 1 Fa Et a di 1 oo a nu ai fl (! tn n Et Hi jui ne es DR (9h nn L fo ONE) { 11 ponte Al na eu 1e Hit pa UOMJEU Ar Ni Rs rs LT RSS = SE BI —— : RE a ae I SE 2e Tes. = R PRES TE FE = TEE ete ET = e > - re DRE He ER TEE = TT PES De ST SN RE RE RÉ SES RSR PR ET Pr PE RSS AN RAS SE RER RER RES ES 1 SE Rs = = ET PE set ani er RSE Lan a ur ar Las #5 À AP Hi fl (et (a 4f tit ee po k \ 1}: DRE k 4} }! Ju sq (ue ii He Et fe fi xt) à Qt ET ee - L ELERSS < ur + ue, À Dre Z > + 7]. SEA = RATS À SE ST ee Le 2 ral RTS Tags À an NH H 1 AUX ME eu naar DNS Hs AUOT AT Vel THÔSMAS LINCSLN CASEY LIBRARY 1925 H. F. WARNESON & CO. Bookbinders PRINTCRAFT BUILDING AGHINGTON, D. C. CA UN TRE LAN AREA JOURNAL D'ENTOMOLOGIE DEXCRIPTIVE EXCLUSIVEMENT CONSACRÉ lui des COLÉOPTÈRES d'Europe a ds Pays in | | 12 Numéros par an (Les Abonnements partent du 15 avril) TROISIÈME ANNÉE 1898-1894 FADESBROCHERS' DES “'LOGES Directeur - Rédacteur (Tous droits réserves) AVIS MM. les Abonnés qui n'auraient pas encore payé leur cotisation et qui désireraient éviter le recouvrement par la Poste, sont priés de l’adresser, sans retard, au Bureau : du Journal. | | CHATEAUROUX ( TYPOGRAPHIE ET LITHOGRAPHIE £. BADEL d'in CHMUEREOELE) mere ghrmtolermers a-mnhis tetes et be a ee | MAL AVE MT LH LR, * LE UN TN) NT ee RE we” a” ic ri À Sommaire du N° 1 (1893-94) * Révision des GymNETRIDES (pagination spéciale) (fin) 37-68 LE FRELON parait tous les mois. Abonnement annuel [12 livraisons), 6 francs. (Prix unique, pour la France et pour l'Etranger.) S'adresser à M. DESBROCHERS DES LOGESs, 23, rue de Boisdenier, à Tours (Indre-et-Loire.) 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AVTS Tout abonné à droit à la détermination gratuite d'une 1/2 centurie de CurCuLIONIDES d'Europe et circà, tous frais d’envois et de correspondance à sa charge. Tout abonné à droit, en outre, à une annonce d'é- changes, gratuite, de 5 ou 6 lignes, sur la couverture du journal. Elle pourra être répétée, si la place le permet. Quant aux annonces de VENTE, etc., la 4 page leur est ré- servée à raison de 1 fr. 25 pour 4 à 5 lignes par numéro. HAMB rAANEE 2 »y — 5aà 10. — — Celles consenties pour l’année entière ne paieront que je tiers de ces prix. Le montant des annonces devra accompagner la note à faire insérer. Sais À 4 NT EE Re *E . " Et à. 4 Le Lh 2 Fa ne ET Pr = M. Faust m'a communiqué plusieurs exemplaires du G.apicale qui ne diffère pas spécifiquement du G. vittipenne. TS 22, G. villosulum. (1). — Gyll. Sch. IV, 747, H. Bris. mon. p. 635, etc. Toute l’Europe. J'ai reçu, de M. Damry, des exemplaires de Sardaigne dont le prothorax est entièrement recouvert d’une pubescence soyeuse, sans taches plus foncées. Je ne l'ai pas vu d'Algérie. Les exemplaires cités par H. Brisout se rapportent peut-être au G. sapiens. Var. N:GrtPes. Pattes entièrement noires: Environs de Lyon: Coll. Grilat. Facile à distinguer de toutes les espèces voisines par la squamosité crétacée qui recouvre tout le dessous du corps. Les pattes, chez la forme typique, sont rouges, parfois avec les cuisses maculées de noir. 23. sapiens. Faust. Berl, 1885, 242, NiGRiTARsE Db. Le Frelon, 1893, p. 95. Algérie, (Mont-Edough.); Teniet (M. Vauloger); Guelma (M. Pic) Oran, sous le nom de melinus Reitter, Coll. v. Heyden. Un exemplaire du G. sapiens, étiqueté : Forêt de Cèdres, (d. Bonnaire), et communiqué par M. Faust, m'a permis de constater l'identité des deux espèces. Voisin de G. villosulum, très distinct par sa pubescence soyeuse uniformément répandue sur le prothorax, par celle des élytres inégalement soulevée et brillante, par celle piliforme du dessous, à l'exception des côtés de la poitrine, et par ses tarses noirâtres. Cette espèce, et les deux suivantes, ont la suture des élytres et parfois leur base étroitement enfumées. (1) Les différences de sexe étant fort peu sensibles ou à peu près les mêmes pour toutes les espèces de cette section : (22-26), j'ai jugé inutile de les répeter pour chacune d'elles ; il sudira de faire remarquer que le & se distingue de la © par le rostre un peu plus court, un peu plus épais, moins cylindrique et moins largement denudé et par les tibias antérieurs plus grêles. D 94, G. Beccabungæ. L. Faun. Suec. éd. Gmel. 607. Gyll. Sch. 1V, 749. 6. — H. Bris. mon. p. 633. a. Taille plus grande ; tache rouge des élytres très étendue, ne ménageant que les côtés, la suture et une tache basilaire noirs. Pattes d’un rouge pâle (Beccabungæ). Var. Veronicæ Germ. Taille plus petite; tache rouge des élytres réduite. Cuisses noires. Var. NiGRuM Walton (1). Elytres et pattes entièrement naires. Cette dernière variété est rare. Toute l'Europe. Les exemplaires frais de cette espèce sont faciles à dis- tinguer aux séries régulières de soies courtes, grisâtres à peine soulevées, le long des interstries. Les côtés du pro- thorax et de la poitrine sont seuls squameux. Le reste du dessous est garni de poils, plus fins sur l'abdomen Le G. concinnum Gyll. se rapporte très certainement à cette espèce. 25. G. FURCATUM Db. Le Frelon, 1893, p. 94. Syrie, Algérie, Biskra. Je rapporte à cette espèce deux exemplaires de cette dernière provenance, l’un plus grand, à bande rouge des élytres réduite et à pubescence plus soulevée, l’autre bien plus petit, avant, au contraire, la pubescence presque appliquée et flavescente. J'ai faitressortir, dans la description, les différences que présente cette espèce avec les G. véllosulum et nigritarse ; les exemplaires à pubescence plus longue se distinguent, en outre, du G. obsequens par le prothorax élargi en arrière, à peine moins large que les élytres aux épaules et par la présence d'une bande squameuse sur les côtés du protho- rax. Chez le G. Beccabunge, les séries de soies sont bien plus courtes et plus régulières, etc. (D Le G. pyrenæuwm Bris. semblerait, d'après la description, se rapporter à cette variété, sans la dent aiguë des cuisses. Ce caractère est-il exact ? = 10 — Le o a le rostre plus épais, plus distinctement pubes- cent. 26. obsequens Faust... ROTUNDICOLLE Gyll. Sch. IV, p. 753 (forte). Trauscaucasie, Crimée. Cette espèce, dont M. Faust m'a communiqué trois exemplaires, se rapproche du G. Beccabungæ par les séries de soies des élytres, mais ici, plus longues, plus dressées, moins régulières. La couleur est plus sombre ; elle s’en distingue, à pre- mière vue, par le prothorax comparativement très petit, plus convexe, également rétréci en avant et en arrière, dé- pourvu de bande squameuse sur les côtés et par la saillie notable des épaules desélytres.Je possède deux exemplaires de Crimée, l'un plus petit, à soie: plus courtes, à peine soulevées antérieurement, l’autre plus grand, ayant les mêmes caractères, et se rapportant assez bien au G. rotun- dicolle. 27. G. erinaceum Bedel, Faun. par. cure. p. 147 (en note). o Rostre épais, un tant soit peu incliné, à peine plus étroit au sommet; massue des antennes oblongue; cuisses antérieures très renflées et tibias de la mème paire plus dilatés. © Rostre un peu plus long, plus mince, plus atténué ; massue des antennes ovale; cuisses antérieures modéré- ment renflées et tibias assez grèles. Forêt de Fontainebleau, rare: Coll. Bonnaire, Bedel, Croissandeau. M. Bonnaire m'écrit qu'il l’a rencontré, en octobre, dans les sablières et qu'il l’a repris une fois à l'Ile-de-Rè. M. Faust m'en à communiqué un exemplaire o de Russie: Irkütst. SE) ee C’est une espèce bien tranchée, ne pouvant être confon- due avec aucune autre. Le rostre droit, un peu atténué, la rapproche du G. herbarum ; les soies raides, sériées, de ses élytres, lui donnent plus de ressemblance avec le G. stimulosum ; le prothorax, bien moins large que les élytres, est ruguleusement ponctué et assez brillant ; 1l est orné, latéralement, d’une couche de squamules blanches qui s'étend parfois, sur la base, en un mince liseré ; les sillons des élytres sont profonds, presque aussi larges que les interstries; les antennes, les élytres et les pattes sont cénéralement rougeûtres ; les cuisses sont inermes. 28. G. inermicrus. Db. Op. p. 33. (avril 1875). — PLAN- rAGINIS (1). Eppelsh. Stett. 1875, 77. Bedel, faun. par. p. 148, (en note). Gründstadt, (Bavière), où il a été découvert par M. Le D' Eppelsheim. Sarepta, (M. Becker). Se rapproche un peu par sa forme du G. pascuorum, mais les soies des élytres sont tout autres, très courtes, à peine soulevées et analogues à celles du G. melanarium et les cuisses sont inermes ; s’é- loigne, d’ailleurs, de toutes les espèces à rostre mince, par la présence de squamules sur les côtés du prothorax. IT, Côtés du prothorax dépourvus de squamules ou de poils squami- formes épais. A. pubescence à peine soulevée, ne voilant pas le fond, très clair-semée cn dessous. 29, G. sanctum n.sp. Long. 2,2 mill — Oblongo- elongatum, subdepressum, angustius, nigrum, antennis thorace elytris pedibusque rufis. Caput angustius, fronte sulcata. Ros- trum gracile, elongatum, arcuatum, subcylindricum. Protho- rax brevis, « latere arcuatus et griseo parum dense hirsute pi- losus. Scutellum minutum, oblongum. Elytra prothorace viæ latiora, triplo longicra, parallela. parce griseo-postice longius (1) Il est possible que ce dernier nom ait l’antérierité, tnt villosa, Striis lenuibus punctulatis. inlerstitiis valde anqustio- 1ibus. Pedrs graciliores, femoribus anticis incrassatis, indis- tincte den'atis. Sublus parce tenuiter griseo-pilosum. Syrie, Jéricho, une seule ©. Ressemble, pour la coloration, aux exemplaires piles de la variété bicolor du G. pascuorum ; la forme est bien plus étroite, à côtés plus parallèles ; le prothorax est court, dis- tinctement arrondiau-dessus des angles postérieurs, rétréci à peu près également en avant et en arrière, avec quelques petits poils hispides. L'écusson est allongé. Les stries des élytres sont faibles, leur pubescence uniformément répan- due est à peine soulevée çà et là, avec une touffe de poils beaucoup plus longs vers: le sommet; les cuisses sont inermes ; la pubescence du dessous est extrêmement fine et clair-semée. A’ Pubescerce évidemment hispide, au moins sur les élytres. B. Pubescence des élytres formée de deux couches distinctes, l'une appliquée, l'autre plus ou moins soulevée, souvent en séries et formée de poils rlus rigides. 30. G. labile. Herbst, Col. VIT, 244. Sch.. IV, 751. — He Bris! lc: p. 636. o Rostre assez épais, guère plus long que la tête, presque entièrement pubescent. Q Rostre évidemment plus long que la tête, plus mince, plus cylindrique, en grande partie glabre et brillant. Toute l'Europe. Distinct de toutes les espèces à pubescence hispide, par la triple bande de pubescence grisâtre du prothorax et par les deux fascies noirätres arquées des élytres, sur un fond carné. 91. G. pascuorum Gyll. Ins. Suec, III, p. 124. — Sch. IV’ p. 744. — H. Bris. mon. p. 629, etc. os. Rostre plus épa's, peu luisant, pubescent, égalant, à LRO — peine, le prothorax en longueur; cuisses antérieures for- . tement dentées. o Rostre mince, beaucoup plus long, presque glabre; cuisses intérieures à dent très obtuse ou presque nulle. a Prothorax très ample, peu court; élytres distincte- ment élargies latéralement. b. Prothorax plus court, moins élaïgi en arrière, plus convexe; Elytres non distinctement dilatées latéralement, à soies dressées, en séries très nettes. Var. setarium (Rey), (non seriatum Jacquet). Var. bicolor Gyll. Insecte de couleur peu foncée, parfois presque uniforme, à pubescence des élytres plus mèlée, ne faisant pas ressortir de séries bien nettes de soies dressées. Var. uniforme. Forme assez large; coloration du G. bicolor. Prothorax sans vestiges de poils hispides ; soies des élytres à peine soulevées, et seulement en arrière. Environs de Lyon, (Coll. Grilat). Toute l'Europe, surtout dans les endroits arides. Varie du ferrugineux au brunâtre, rarement avec une tache rougeûtre réduite sur les élytres. Se distingue, mal- gré ses variations, par la forme du prothorax, par la pu- bescence hispide de ce segment, presque nulle sur les côtés : le G. latiusculum, de forme tout autre et de vestiture abso- lument différente, a le rostre bien plus épais. 32. G. longulum n. sp. Long. 2, 3 mill. — ©, oblongum, convexiusculum, ferrugineum, griseo-hispidulum. Rostrum opacum, pubesc®ns capile vix longius, modice arcuatum. Antenne graciles, clava oblonga. Prothorax longitudine du- plo brevior, a latere arcuatus, griseo-parce setulosus. Scutcl- lum subtriangulare. Elytra thorace vix triplo longiora, «a latere subparallela, modice striato-punctata, interstitiis latio- ribus. Femora antica dente valido armata. = 48 = Algérie, province de Constantine. Bien distinct du G. Zongulum, (dont il se rapproche par la forme générale et la coloration), par son prothorax presque aussi large que les élytres, arrondi latéralement, par les soies des élytres en partie demi-dressées d’un bout à l’autre, au lieu d’être couchées sur la partie antérieure, sans touffe de poils beaucoup plus longs postérieurement, par les pattes plus fortes, par la pubescence non clair-se- mée en dessous. 33 G. ictericum Gyll. Sch. IV, p. 750. —H. Bris, IL. c, p. 630 etc. © Rostre assez épais, pubescent, plus court que le pro- thorax, cuisses antérieures à dent distincte. eo Rostre mince, cylindrique, allongé, presque glabre; cuisses inermes. Europe mé’idionale ; midi de la France, Allier : deux exemplaires pris en fauchani, le long de la voie du chemin de fer de Gannat à Monteignet, en Juillet, par une chaleur torride, en compagnie de plusieurs espèces méridionales, entr'autres le Coræbus graminis ; Var, Pyrénées; Italie et Caucase, (M. Faust). Allemagne, Autriche; Attique et Smyrne, (D' Krüper). Var. albohirtum. (Rey). Plusieurs exemplaires de Saint- Raphaël se distinguant par une pubescence blanchâtre au lieu d’être flavescente, plus mêlée, celle du fond r'ecou- vrant complètement la couleur foncière, sans séries dis- tinctes. Espèce presque toujours mal nommée dans les col- lections où elle est étiquetée pascuorum et surtout la- tiusculum. Bien reconnaissable à sa pubescence dressée verticalement mème sur les côtés. 3 G. latiusculum Duval. Gen. Curcul. p. 68, (en note). — H. Bris. 1. c. p. 632. EAU Caractères de sexe analogues à ceux de l'espèce préceé- dente. France méridionale : Provence, Pyrénées, etc. Sarepta (M. Becker); Carpathes, (M. Montaudon). Très reconnaissable à sa forme large, ramassée, à la bande externe de poils condensés en travers et à la crète de longs poils vers l'extrémité de la suture des élytres. B' couche inférieure de pubescenee des élytres presque indistincte ; couche supérieure formée de soies généralement longues, sériées, espacées. 39. G. Zuberi Db.Fr. Soc.1869,1p. 399. (0). Le © a le rostre un peu plus court, plus épais; il est rouge chez le seul exemplaire de ce sexe qui me soit connu. Russie méridionale, (MM. Becker, v, Heyden). Cette espèce qui paraît fort rare, se distingue de celles voisines, à cuisses inermes, par la forte ponctuation du prothorax, par les longues soies blanches dressées des élytres, et par les longs poils hispides du prothorax, du rostre et des pattes. 36 G. rostellum Herbst. (Col. VI, 108, Sch. IV, 752 etc. Toute l'Europe. Il n’est pas rare au bois de Grand- Mont, près Tours, sur le chène. Teniet (M. Vauloger). Le os difière à peine de la @ par son rostre un peu plus épais, plus largement dénudé. Très variable de taille et de pubescence ; les soies des élytres, en séries très régulières, sont parfois bien plus lon- gues, moins rigides, plus dressées ; elles paraissent blan- châtres si on examine l'insecte de face, et bien plus fon- cées, vu de côté. Var. stimulosum Germ. Mag, IV, p. 307, Tibias noirs ou noiratres. ire b. Elytres plus ou moins rougeàtres au sommet. e. Noir, avec les élytres et les pattes rougeàtres, ces dernières plus pales. — Touraine. d. Taille plus grande; élytres entièrement noires, à soies dressées, plus longues, plus souples. — Sicile, Le G. stimulosum n'est certainement qu'une variété à tibias noirs, à forme un peu plus oblongue, à stries des élytres plus étroites. On rencontre des exemplaires à tibias partiellement noiràtres ; les élytres, chez les deux formes, sont assez souvent rougeûtres à l'extrémité des deuxième et troisième interstries (1). M. Croissandeau m'a commu- niqué une série d'exemplaires à tibias noirs, trouvés mé- langés avec le type, dans une même éclosion. 31. G. aper Db. Le Frelon, 1893, p. 95. Piémont, Alpes françaises; Allier, un exemplaire ; Hyères, (Coll. CI. Rey). Très voisin de la var. stimulosum, moins allongé, plus brillant ; rostre guère plus long que la tête; ponctuation du prothorax peu serrée ; élytres ayant constamment l’es- pace juxta-sutural et le cinquième rougeâtres postérieure- ment; soies plus blanches, plus longues, moins rigides, en séries peu régulières; interstries faiblement ponctués. 38. G. variabile. Rosenh. Die. Thier. Andal., 297 (non H. Bris., 634. — SsANGuINIPES H. Bris., mon. p. 635. os Rostre assez fort, plus court que le prothorax, pubes- cent. © Rostre mince, plus allongé, presque glabre. a. Noir à bandes longitudinales rouges d'étendue varia- ble sur les élytres. Pubescence des élytres longue et un peu confuse. Prothorax assez densément ponctué; (varid- bile typique). (1) Contrairement à l'indication de M. Bedel, [, e. (Tableau des espe- ces), p. 147, 2 Up — b. Noir, assez brillant, parfois rougeàtre au sommet des élytres. Ponctuation du prothorax assez espacée : var. hæmorrhoïdale H. Bris. 1. c. p. 639. — var y Rosenh., lc. ec. Soies des élytres plus espacées, plus courtes, colora- tion variable. Antennes et rostre © plus grèles: v. serialum Jacquet. d. Soiïes très peu relevées ou presque couchées. e. Elytres très courtes, leur longueur excèdant à peine celle des parties antérieures réunies. v. brevipenne. France méridionale : Béziers, (sec. H. Brisout); Col- lioure, (M. CI. Rey); Vaugneray, près Lyon, coll. Grilat. Espagne, Andalousie, (Rosenhauer), Baléares, (M. Moraguès E. Ibarra) ; Presque toute l'Algérie : Bône, Biskra, Saint- Charles, (M. Thierry); Smyrne, (D' Krüper). Très facile à distinguer, malgré ses variations, des au- tres espèces à pattes rouges et à cuisses inermes, par sa très petite taille : (1,5-2 mill.), par son aspect brillant, par sa forme oblongue, par l'ampleur de son prothorax, par les soies de ses élytres, etc. Le G. variabile semble avoir été méconnu par la plupart des auteurs; il a été confondu, alternativement, avec la plupart des espèces à cuisses inermes. Avant d'apporter un peu de lumière au milieu de ce brouillard synonymique, je dois dire que j'ai actuellement sous les yeux: deux exemplaires du G. variabile qui me viennent de Rosenhauer ; plusieurs échantillons du G. seria- tum, de la collection Grilat, que j'ai lieu de considérer comme authentiques, puisqu'ils proviennent de Vaugne- ray, localité citée par l’auteur, et qu'ils s'accordent parfai- tement avec la description; plusieurs individus du G. plantaginis reçus de M. le D' Eppelsheim; l'exemplaire éliqueté setarium dans la collection Rey; un G. algiricum et un G. sungquinipes, tous deux vus par H. Brisout. TRS Brisout n’a pas connu, tout d'abord, le vrai G. variable, puisqu'il attribue cette dénomination à une tout autre espèce, mon. p. 634, dont la variété foncée figurait dans sa collection, sous le nom de algiricum. Il redécrit l'espèce de Rosenhauer, p. 635, sous le nom de sanguinipes et une variété du même, p. 639, sous celui de hæmorr hoidale. Le monographe rectifie son erreur, au moins partiellement, par cette note, Fr. Soc., 1867, p. 64. «le G. sanguinipes est identique au variabilis Rosenh., par conséquent l'insecte que j'ai décrit sous ce dernier nom doit constituer une espèce distincte sous le nom de algiricus. » Plus tard, le D' Jacquet, décrivant, de nouveau, une variété du G. variabile, sous le nom de seriatum, (d'une ma- nière très reconnaissable, d’ailleurs), ajoute : (J'ai conservé à ce GYMNETRON le nom inédit sous lequel M. CI. Rey l’a- vait déjà dans sa collection... .. M. Ch. Brisout, à qui j'ai soumis C6 CURCULIONIDE. pense que ce n’est qu'une variété du pascuorum ; je ne partage pas l'opinion de notre savant collègue, etc. » Il y a là une triple confusion. L'insecte auquel il est fait allusion figure dans la collection Rey sous le nom de selarius, non sous celui de seriatus; cet insecte se rapporte parfaitement au pascuorum, variété, ainsi que l'avait déclaré M. Ch PBrisout; enfin, il n'a aucun rapport avec le seriatus Jacquet. Il faut donc, nécessairement , supposer que le D° Jacquet n'ayant pas gardé souvenance de l’insecte primitivement soumis à Ch. Brisout, en à décrit plus tard un autre tout différent. .. qu’il croyait être le même. Enfin, pour qu’il ne manquât rien à ce chaos synony- mique, M. Weise, dans le catalogue Reitter, 1891, p. 3#, réunit le G. seriatum Jacquet au G. plantaginis, espèce ayant les cuisses inermes, il est vrai, mais absolument difté- rente par les bords du prothorax squameux et les soies des élytres aussi courtes que celles du G. melanarium ; et il 1 = continue à considérer comme synonyme du variabile, le G. algiricum, malgré la rectification sus-mentionnée. A” Pubescence des élytres tout à fait appliquée ou à peine soulevée, 39. G. melanarium. Germ. Mag. IV, 307, Sch, VIIT, 183. — H. Bris. 1. c. p. 640. os. Rostre un peu plus épais, mat, plus distinctement striolé. o. Rostre un peu plus mince, plus atténué postérieu- rement. Allemagne, Autriche, (v. Heyden); rare en France: Seine-[nférieure, (M Levoiturier); Dijon; Lyonnais, (M. Grilat) ; Allier; Gannat, ma collection; Brout-Vernet, (M. H. du Buysson, etc.) Espèce ne pouvant être confondue avec aucune autre, grace à sa petite taille, à sa forme allongée, à son rostre un peu effilé, presque droit, à ses antennes presque entière- ment rousses et aux soies très courtes, blanchâtres, en séries, à peine soulevées, sur les élytres. 40. G. algiricum. H. Bris. Fr. Soc. 1867, p. 64'= VARIABILE. H. Bris. mon. p. 634. — non Rosenh. s. Rostre plus épais, à peine de la longueur du protho- rax,mat et largement pubescent. ©. Rostre plus long, très cylindrique, glabre et brillant d’un bout à l’autre. Espagne, (v. Heyden), et toute l'Algérie ; je l'ai prise en assez grand nombre d'exemplaires à Blidah. Espèce assez variable de coloration, à élytres entière- ment noires, ferrugineuses seulement au sommet ou pres- que entièrement rougeàtres ; pattes ordinairement avec les cuisses noires et les tibias rougeàtres, plus rarement tota- lement de cette dernière couleur. AU Se reconnait facilement à sa forme cylindrique, allongée, à ses stries profondes et aux petits poils squamiformes grisätres disposés en une seule série, sur chaque inter- strie. Sous-jenre APRINUS. ki. G. Pirazzolii. Stierl. Soc. Suis. 1867, 225. — ScawaARZI Letzn. Z. Bresl. 1872, 11. Les différences sexuelles de cette espèce sont très peu sensibles. Elle présente un aspect assez différent, suivant qu’on a sous les yeux des exemplaires très frais,à pubescence dressée, ou des individus plus ou moins usés, chez lesquels cette pubescence est réduite à l’état de soies courtes à peine soulevées. La coloration des élytres offre les variations suivantes: a. Une tache noire oblique, plus ou moins étendue, parfois réduite à un gros point, vers le dernier 1/3 pos- térieur. b. Elytres d’un roux ferrugineux clair, sans tache : (conirostre Db. Op. p. 32 (0). Russie méridionale). Se distingue facilement à sa forme raccourcie, arrondie en arrière, à l'ampleur du prothorax presque aussi large que les élytres, tout en étant assez long, et à la pubescence assez courte, hérissée chez les exemplaires frais. Autriche, d'où je l’ai reçu en nombre du D° Fleischer; Italie, d'après divers auteurs : les exemplaires que j'ai vus, sous ce nom, de cette dernière contrée, étaient des G. Simum plus ou moins déflorés. 42. G. simum. Rey et Mulsant, Op. IX, 40. — H., Bris. 1. G. p. 637. — BIARCUATUMU Db. Soc. Suis. 1871, 350. France méridionale : Hyères, en nombre, (M. Defarges); Marseille, Avignon, (sec. H. Brisout\ ; Corse; Sicile ; Algé- rie, (M. Lethierry) sec. H. Bris. = SU = Cette espèce, mème chez les exemplaires à pubescence usée, se distingue bien de la précédente par le rostre restant très épais presque jusqu'au sommet, vu de face ; par la massue des antennes beaucoup plus renflée ; par le pro- thorax bien plus étroit que les élytres, orné, au milieu, d’une bande de pubesce blanche presque entière, flanquée, de chaque côté, d’une autre très raccourcie ; par les élytres sensiblement moins courtes, subparallèles latéralement, à pubescence moins rigide, ornées de deux bandes arquées, noirâtres, la postérieure limitée, en dessus, par une fascie de pubescence blanche 43. G. hircinum Dh. Le Frelon, 92-93, p. 95 Algérie. M. Vauloger de Beaupré me l’a communiqué, comme trouvé par lui à Bou-Kanefils. Bien distinct des deux espèces précédentes par sa forme oblongue, par le rostre relativement allongé, par les an- tennes entièrement pâles, y compris la massue, par les poils très longs, de longueur inégale, qui hérissent tout l'insecte. Genre MIARUS. Î. Forme large : élytres courtes, distinctement arrondies latéralement. A. Rostre très long, celui de la Q@ dépassant, au repos, le niveau des hanches postérieurés. >. Cuisses inermes, 4. M. distinctus Boh. Sch. VIII, 187, 47, (non Bris. p. 664.) sALsoLOE H. Bris. 1. c. Perse, (Olivier) ; Rome, (coll. Sénac) ; Amour, (Koltze), coll. v. Heyden. Bien reconnaissable à sa pubescence assez courte, de couleur olivätre, qui le recouvre entièrement, ne ména- geant que les sillons des élytres, plus condensée, à poils plus longs, un peu relevés, sur la deuxième moitié de la mt ee suture; à ses élytres sinuées, chacune, au milieu desa base; à ses cuisses inbrmes. H. Brisout semble n'avoir pas connu, tout d’abord, cette espèce, et n'aura pas songé, plus tard, quand il s’est por- curé un exemplaire authentique du M. distinctus, à le com - parer au M. Salsolæ, auquel il à attribué les mêmes carac- tères distinctifs. Son habitat semble très étendu et c’est peut-être une espèce importée d'Orient. 2. M. medius n. sp. (o). Long. 5.5; lat. 3 mill. — Ovatus, latior, niger, griseo-albo-pubescens. Rostrum vali- drum, coras posticas Superans, vix arcuatum, punctis oblongis, basi pubescens, ac striolatum. Caput basilaxius antice cre- berrine punclatum, fronte foveolata. Antennæ graciliores, arliculis ullimis funiculu minus brevibus, clava anguste sub- elliptica, latitudine triplo longiora. lrothorax subconicus, minus crebre punctatus, a latere indistincte hirsutus. Scutel- lum lincare, tomentosum. Elytra profunde sulcata, intersti- his postice striis vix lalioribus, serie-griseo-selulosis, sutura non elevata. Femora 4-anteriora ineérmia, postica obtuse intus apice angulata. non spinosa. Tibiæ latiores. Syrie. Taille et facies des M. longirostris et scutellaris; distinct par le rostre plus épais, par la massue des antennes subli- néaire ; parle prothorax non distinctement hispide, laté- ralement, à frange de poils blanchâtres bien plus longs à son bord antérieur ; par les sillons des élytres larges et très profonds, avec les intervalles subconvexes ; par les cuisses postérieures munies seulement d’'unavancement anguleux, etc. B. Cuisses dentées. 3. M. longirostris. Gyll. Sch. IV, 770. H. Bris. lac. p. 663. France méridionale; Alpes ; Drôme ; Allier, environs ir. — Du de Gannat ; La Grande Chartreuse, sur les fleurs de Crollius, (D' Guédel}; Mont-Liban (H. Brisout). 4. M. scutellaris. H. Bris. Fr. soc. 1865, p. 621. — DISTINCTUS H. Bris. p. 664, non Bob. France méridionale; Basses-Alpes ; Nyons, Drôme; etc. Sicile, Naples, (M. Emery). Se distingue du M. longirostris, dont il a tout à fait la forme et dont il atteint la taille, par la pubescence abon- dante, soulevée sur le prothorax, hispide latéralement, par celle des élytres plus longue, plus soulevée, de couleur brunâtre, formant, le long de la suture, une crête épaisse et saillante, sur la deuxième moitié, A’ Rostre alleignant, à peine, les hanches intermédiaires, sauf chez la ©, d'une seule espèce: À beiller. ). Marseuli Coye, l’Abeille, VI, p. 376. Syrie, Jafla, (coll. v. Heyden); Taurus, coll. Faust. Forme rappelant un peu celle du M. longirostris. Très reconnaissable à ses élytres d’un rouge foncé, parfois assombries vers la suture et la région scutellaire ; à son rostre qui, mêmechez la ©, ne dépasse pas les hanches in- termédiaires; par la pubescence courte, clair-semée, demi- dressée, formant, vers le sommet de la suture, une brosse épaisse blanchâtre. Les stries sont médiocres etles inters- tries subconvexes. Les cuisses sont inermes ©9, les tibias et les tarses rougeâtres, le pygidium © est simple. 6. M. Abeillei n. sp. Long. 3,2; lat. 1,8 mill.…— Ovatus, converus, niger, griseo-setulosus. Frons foveolata. Rostrum in utroque seru valde dissimile. Protiorax minus brevis, a lalere vir arcuatus. Scutellum breve, triangulare. Elytra angqustius sulcata, sulcis intrstitiis latioribus, his planatis, rugulose punclatis. Pedes femoribus inermibus, tibiis fere rectis. o Rostrum modice curvatum, coxas intermedias attin- En UD gens, antice crassius, punctatum, postice glabrum, subatte- nualtun. e Rostrum, rectissimum, coras posticas attingens, basi crassius, post medium vade tenuius ac nitidum . MS de Lure : Fribourg : (M. Abeille de Perrin). Forme générale du M. Campanulæ, rostre de longueur et de courbure très différente suivant les sexes, très droit et très long ©. Prothorax moins court, non rétréci à la base, à côtés latéraux à peine arqués : la suture des élytres, chez les exemplaires plus frais, est plus densément garnie de poils grisàtres. Pygydium simple dans les deux sexes. 7. M. Campanulæ. L. Syst. nat. I, 11, 607, Sch. IV, 113. H. Bris. p. 666, etc. o Dernier segment abdominal échancré, ses côtés abaissés en pointe aiguë de chaque côté. Q Dernier segment abdominal simple. Toute l’Europe ; Algérie; Syrie. Espèce très distincte par la sculpture remarquable du dernier segment de l'abdomen, 5 ; par le prothorax arrondi latéralement jusqu'aux angles postérieurs qui sont, ainsi, très émoussés et par la sailie des élytres au niveau de ces angles. 8. M. rotundicollis n.sp. Long. 3,5; lat. 1,3 mill. — Oblongo-subovatus, modice convexus, niger, griseo-pubescens, Caput pubescens. Rostrum sal tenue, modice curvatum, basi vi incrassatum, coæas medias attingens. Antennæ sat graciles, clava parum incrassata. Prothorax brevis, anterius magis attenuatus, a latere valde rotundatus, ac brevissime hrsutus. Scutellum latius, subgranulatum. Elytra thorace paulo latiora, humeris non elevatis, lalitudine vix latiora, lateribus medio subparallelis, striato-punctata, insterstitiis latioribus, subplanis. Pedes breviores, femoribus inermibus. . aAttique, Dr Krüper. Pre Bien moins allongé que le M. plantarum ; très distinct de M. Campanulæ par les bords du prothorax et des élytres brièvement hispides; par l’écusson très large, paraissant très finement granulé. Distinct, d'ailleurs, de toutes les autres espèces voisines, par le prothorax fortement arrondi au des- sus des angles postérieurs, formant un angle rentrant très prononcé à la rencontre des élytres. 9. M. graminis. Gyll. Ins. Suec. III, 210, Sch. IV, 772; H: Bris-1:.€.p 1665,etc: os Rostre de la longueur du prothorax, pubescent et ponctué d'un bout à l’autre. © Rostre plus allongé, plus cylindrique, glabre et luisant en grande partie. Toute l'Europe ; Algérie. Facile à distinguer du M. Campanulæ par sa forme très arrondie, par le prothorax élargi en arrière jusqu’au niveau des angles huméraux des élytres, par la pubescence fine, demi-relevée, des élytres, avec la suture couverte d'une pubescence blanchâtre ; par le dernier segment abdomipal simple chez le &. 10. M. micros Germ., Mag. IV, 309, 21. Sch. IV, 776, 56, etc. H°Bris., 10. 1D.:607: « Rostre plus épais, guère plus long que la tête, un peu atténué de la base au sommet, presque droit. © Rostre pluslong, plus cylindrique, légèrement courbé. France méridionale : Landes ; Provence ; Pyrénées-Or. ; environs de Lyon; un exemplaire étiqueté France centrale; dans ma collection sans localité précise; Tunis (M. Vau- loger). Ressemble pour la forme et la pubescence soulevée à un très petit graminis ; la pubescence a presque toujours une teinte olivâtre; le prothorax est moins large que les élytres et du double plus large que long ; les stries très fines, — 09 — sur les élytres, remplacent les sillons larges et très pro- fonds en arrière qu'on remarque chez le M. graminis. IT. Forme oblongue, bien plus étroite ; élytres subparallèles latéralement. 11. M balcanicus, n. sp. Long. 4; lat. cire. 2 mill- — Oblongus, niger, griseo-albido in elytris seriatim pubes- cens. Rostrum sat validum, teres, vix curvatum, rugosum, coxas intermedias attingens. Antennæ graciles, piceæ, funiculi articulo 2 valde elongato, elava elliptica. Protho- rax sat elongatus, subconicus, elytris vix latior, minus profunde inæqualiter punctatus. Scutellum parvum, subli- neare. Elytra thorace duplo longiora et ultra, sat profunde sulcato-punctata, interstitiis latioribus, depressis, versus apicém angustioribus, serie-albido-setulosis, sutura den- sius pilis albidis semi-erectis vestita. Subtus dense albido- pilosus. Femora antica valde inerassata, inermia, Cœtera dente valido armata. | Se rapproche un peu du M. plantarum par sa forme oblongue, (quoique moins allongée et moins parallèle), et par la forme de l’écusson. Le prothorax est bien plus long et à peu près de la largeur des élytres ; le rostre est bien plus long et bien plus robuste ; les petites soies des élytres sont condensées, le long des interstries, en séries assez étroites ; les cuisses postérieures sont dentées, etc. Balkan. 42. M. plantarum. Germ. Ins.sp 288. — Sch.IV, 775, 366. — H: Bris. L. c. p. 66*. os Rostre un peu plus court, plus épais et plus ponctué. © Rostre plus mince, plus faiblement ponctué, plus brillant. Toute l’Europe, Algérie, Syrie. Difière de toutes les espèces précédentes par sa forme oblongue, relativement étroite, par le prothorax à pubes- cence dressée assez courte. par les poils beaucoup plus longs de ses élytres à la partie postérieure. ere 13. M. meridionalis. H. Bris. 1. ©. p. 668. France méridionale : Fréjus, Landes, etc.; Algérie, environs de Bône, d'Alger, etc. Très distinct du M.plantarum par sa petite taille, par le rostre et les antennes plus grèles ; par le prothorax à peine moins large que les élytres aux épaules, plus arrondi postérieurement, bien plus court; par les sillons des ély- tres moins larges, indistinctement approfondis en arrière, et par toutes les cuisses inermes. Le & est à peine distinct de la © par lerostre un peu plus court, un peu plus épais et plus rugueux. Genre MECINUS. 1. Espèces noires, à pubescence grisàätre ; rostre arqué, plus ou moins cylindrique. 1. M. pyraster. Herbst. Kœîf. VI, p, 252. — Tourn. Belg. 1874, p. 40, etc. Toute l'Europe, Algérie, Syrie, très commun. 2. M. sublineellus. Fairm. Fr. soc. 1880, p. 27. Algérie, Tanger. Très voisin du M. pyraster, mème coloration; se distin- gue par sa forme un peu plus étroite, par ses antennes peu épaisses, par la ponctuation du prothorax et des stries des élytres bien plus fine; celles-ci très peu profondes, à points linéaires ; par la pubescence des interstries disposée en séries longitudinales, plus soulevée vers le sommet, un peu en travers extérieurement, surtout au-dessous des épaules, etc. 3. M. echinatus n. sp. (ç). Long. 4-4,5 mill.; lat. 1,8 mil]. Elongatus, latior, niger, antennis tarsis que obscure ferrugineis, sordide rigide pubescens. Rostrum teres, regulariter arcuatum. Antennæ mediocres, funiculi artieulo 2 elongato- A. conico, cæteris transversis, clava oblonga. Prothorax subtrans- versus, basi et apice constrictus, modice a latere arcuatus, crebre minus profunde punctatus. Scutellum subquadratum, griseo- tomentosum. Elytra thorace non latiora, basi simul medio emar- qinata, sulcato minus profunde punctata, pube grisea ruda, hir- sutula. Femora spina brevi armata. Algérie, Tanger. De la taille des plus grands exemplaires du M. pyraster, plus large, le prothorax de forme différente, étant rétréci près des angles postérieurs qui sont ainsi très émoussés ; chez le M. pyraster, les côtés tombent perpendiculairement sur la base, d’où les angles postérieurs droits ; à la base, une bande raccourcie transversale de duvet blanchâtre analogue à celui qui recouvre l’écusson. La pubescence des élytres, assez grossière, paraît disposée en série sur les intervalles, lorsqu'on examine l'insecte la tête tournée vers SOI. 4. M. Schneideri.Kirsch. Berl. Zeit. 1870, p. 392. Egypte, (coll. Faust). Assez voisin des M. sublineellus et echinatus, bien distinct par la pubescence dressée, très touflue des élytres, plus pâle sur les intervalles internes, plus condensée le long de la suture, surtout vers le sommet, et par les interstries de largeur inégale. On remarque une étroite bande grisätre obsolète, formée par la pubescence sur le milieu du pro- thorax. Je possède un exemplaire de l’auteur. 5. M. dorsalis. Aubé. Fr. soc. 1850, p. 343. — Bede faun. paris. curcul. p. o11. Le Mans ; environs de Paris ; Somme, etc. (Coll. Crois- sandeau, Faust, la mienne); Var. (M. CI. Rey). Sos (M. Pic). Cette espèce, qui paraît rare, est encore plus courte que le M. pyraster tout en étant moins largeet moins convexe « elle est beaucoup plus petite et se distingue facilement des re très petits exemplaires de cette espèce par son rostre pres- que verticalement recourbé, par son écusson très petit, triangulaire, pubescent : par l’étroitesse des interstries des élytres, garnis de petites soies un peu dressées, sub- sériées, par ses tarses noirs ; enfin par la présence, au mi- lieu du prothorax, d’une étroite bande de poils grisàtres ; cette bande, ainsi que les latérales, sont souvent effacées. 6. Aubei n. sp. Long. 2-5 ; lat. vix À mill. — Zinearis» niger, plumbeo-micaus, griseo-setulosus. Rostrum teres, basi recurvum, postice vix arcuatum, Striqulosum. Frons foveolata, oculis minutis, prominulis. Antennæ tenues, articulis funiculi separalis, 2? valde elongato, sequente duplo longiori, ultimo sub- lenticulari, clava oblonga. Prothorax transtersus, a latere vix arcuatus, obsolete griseo-trilineatus. Scutellum minutum, sub- triangulare, albo-pilosum. Elytra thorace evidenter latiora, parallela, fere.quadruplo longiora, bastsimulralde emarginata, striis angustis, dense punctatis, interstitiis strits [ere angqustiort- bus, selis brevissinis albidis, nitidis, seriatis. Pedes qgraciliores. Algérie ; Bône, Constantine, (Coll. Pic, la mienne). Cette espèce se rapproche du M. dorsalis, par le rostre brusquement recourbé, dès la base, par les bandes pubes- centes obsolètes du prothorax ; par la petitesse de l’écus- son, par ses tarses noirs; mais la forme est tout autre, très étroite, très allongée, cylindrique, ayant une certaine analogie avec celle du M. longiuseulus; l'aspect est brillant- métallique, les interstries des élytres sont plus étroits et plus convexes, le calus huméral est brillant; enfin les pattes sont plus grèles, plus allongées. Je consacre la dédicace de cette espèce à la mémoire d'un de nos maitres en Entomologie, en souvenir de sa bienveillance à mon égard, lors de mes premiers pas dans la Science. 7. M. longiusculus Boh. Sch. VIIT p. 188. — TERETIUS- cuLus Bob. 1. c., p. 189 — Touran. 1. c. p 40. pr Europe, surtout méridionale et centrale. Environs de Paris ; Loiret, Touraine, Allier, où je l’ai trouvé plusieurs fois sur le genèêt commun ; Lyonnais ; Espagne et Portugal ; Corse ; Algérie : je l'ai pris en nombre à Teniet el-Haâd. Se distingue facilement de toutes les autres espèces noires, à sa forme très allongée, cylindrique, à ses élytres dont chaque interstrie porte plusieurs séries de poils sub- squamiformes blanchâtres. b. En outre des poils subsquamiformes, des petites soies blanchâtres très courtes, sérialement disposées le long des _intervalles externes: (filiformis Aubé, Fr. soc. IS50,p. 344.) Je possède un exemplaire de cette variété, qui me vient de l’auteur. | II. Espèces bleues ou métalliques, au moins sur les élvtres. 8. M. janthinus. Germ. Magas. IV, p 319. — Tourn. Pics p: 41, etc. Europe, surtout moyenne ; environs de Paris; Bour- bonnais, Touraine ; environs de Lyon ; Sarepta, (M.Becker), eic. 9. M. Heydeni. Wenck. Cat. Col. Alsace 1866, p. 130.— Tourn.l.c. p. 4l. — Bedel, 1. €. p. 148 (en note). Allemagne, Alsace. Je possède un type de cette dernière provenance, dù à la générosité de M. v. Heyden. Diffère du M. Janthinus par le rostre fortement recourbé, à la manière du M. dorsalis, par sa forme plus déprimée, bien moins allongée, par la ponctuation plus fine et beau- coup plus serrée sur la tête et sur le prothorax, etc. HI. Insecte brun à bandes longitudinales plus claires sur les éfytres, surtout extérieurement : ces bandes densément pubescentes. A. Rostre cylindrique et arqué. 10. M. cireulatus. Marsh. Ent. Brit., p. 274. — Tourn., p. 45, etc. Toute l'Europe ; l'Algérie. Et 11. M. horridulus.n.sp.!{5).—Siatura color et vestitus M. circulati, elongatus, paulo anqustior. Rostrum modice arcuatum, crassius, medio subgeniculatum, dein attenuatum.Antennæ vali- dæ, funiculo sensim crassiore, articulis 2-5 brevibus, clata non incrassata. Prothorax a latere modice arcuatus. Scutellum oblon- qum. Elytra hispidula, striis angustis, punctis mediocribus, interstitiis planis. Dalmatie: Étrurie (M. Faust). Très voisin du M. circulatus. Rostre assez brusquement coudé, vu de côté, vers le milieu, atténué, conservant la mème largeur jusqu’au bout, vu de face; pubescence hé- rissée du prothorax très courte, mais distincte; celle des élytres demi-dressée, beaucoup plus longue, paraissant disposée sérialement, le long des intervalles. Les tibias antérieurs ne sont pas distinctement élargis postérieure- ment, comme cela a lieu chez le & du M. circulatus. Enfin, la bande pubescente latérale se décompose en plusieurs bandes juxta-posées. 12, M. brevithorax. n. sp. Statura et color M. circu- loti, angustior, supra griseo-hirsutus. Rostrum in utroque sexu tenuius. Antennæ sat tenues Prothorax brevis, fascia media angusta. Elytra tenuissime punctato-striata, rigide pilosa. Pedes inermi. Grèce, Coll. de M. Faust, qui à bien voulu m'en offrir un exemplaire. Absolument semblable au M. cireulatus, pour la colora- lion, plus petit, beaucoup plus étroit, rostre © bien plus court; prothorax moins droit sur les côtés fortement trans- versal, tandis qu'il n’est pas beaucoup plus large que long chez le circulatus, dont il diffère, d'ailleurs, au premier coup d'œil, par la pubescence abondante hérissée sur tout le dessus ; ce caractère le rapprocherait davantage du M. horridulus ; mais chez ce dernier, le rostre © est tout autre, étant bien plus épais à la base, coudé et atténué postérieu- Hi rement ; le funicule est plus épais, à articles très serrés; et la pubescence des élytres est seulement demi-relevée, tan- dis qu’elle est, chez le M. brevithorax, tout à fait hérissée. 13. M. angustulus. n. sp. (o\. Long. 2, 8: lat. vix 4 mill. — Subcylindricus, anguslior, brunneus, antennis, rostro apice Sulura margine que elytrorum latiora, pedibus que rufis. Rostrurn crassius, thorace paulo brevius, curvatum. Antennæ articulo funiculi 2 conico, cæteris brevibus, clava oblonga, basi anguste rotundata. Elytra angustata, tho- race non laliora, fasciu laterali minus dense villosa ; striis tenuibus, interstitiis sat anqustis, minus crebre. punc- tulatis. Femora inermia. Algérie La forme est plus étroite que celle du M. cérculalus [o; les bandes latérales des élytres sont réduites à quelques poils situés obliquement, ne cachant pas entièrement le fond; la bande médiane du prothorax est obsolète ; les antennes sont bien plus grèles, à articles bien moins courts; le prothorax, plus court, est assez fortement arrondi laté- ralement; l’écusson est plus petit ; les tibias antérieurs sont plus linéaires, au lieu d’être brusquement élargis chez le M. circulatus ©. Le M. Tournieri. Fairm., voisin de cette espèce par son prothorax arrondi, paraît distinct par sa forme plus robuste que celle du M. circulatus, le prothorax serait arrondi seulement en avant ; quant au caractère qui sem- blerait indiquer que les stries ne sont pas distinctement ponctuées, je doute qu'il soit exact. A’ Rostre droit, conique. 14. M. setosus. Kies Berl. 1864 p. 274. Grèce Coll. v. Heyden, la mienne. 15. M. comosus. Boh. Sch. VIII, p. 190. — Tourn, 1. CE ER 1 Da Espagne, Maroc, Algérie (Coll. v. Heyden, Pic, la mienne); Attique; (D' Krüper, M. Reitter); Syrie ? (M. Bauduer). Distinet de l'espèce précédente par le rostre plus allon- gé, par la pubescence couchée, sauf en arrière ; tandis que lerostre est assez court chez le M. setosus et la pubescence hérissée sur tout le dessus. IV. Insecte noir, bien plus large, orné, à l'état frais, d'une tache for- mée par des squamules épaisses, ochracées, sur l'angle postérieur du prothorax. Rostre conique. 16. M. collaris. Germ. Mag. IV, p. 318. Touran. I. c. Toute l'Europe, surtout médiane. Bien distinct par sa forme et sa coloration qui l'éloi- gnent de toutes les autres espèces du genre Parmi les espèces de Mecinus qui nous sont restées inconnues : Le M. Reichei Tourn. se distinguerait par sa couleur entièrement d’un testacé rougeàtre. Le M. barbarus Gx1. du M. circulalus, par le rostre & à peine plus long que la tête et par le bord latéral rougeûtre des élytres étroit. Le M. lœæviceps Tourn , du M. Janthinus par la tète sans ponctuation apparente Je n'ai pu me faire aucune opinion, d'après les descrip- tions, au sujet des différences qui pourraient caractériser les M. nasutus, Fairmairei, humeralis. Une nouvelle révision de ces insectes deviendra évi- demment nécessaire quand on aura pu réunir les {ypes des espèces décrites et un plus grand nombre de maté- riaux. Espèces de GYMNETRIDES qui me sont restées inconnues : GYMNETRON pyrenœum. H. Bris., depressum Rott., lanuginosum Woll. (1), incamuwmn Kirsch. (2), {ychioides H. Bris. niloticum Kirsch, s. 6. Aprinus marmota Fairm. serie- hispidum Kairm. mixtum Muls., pipistrellu m Mars. Mecnus lœænceps Tourn. Fairm., Fairmairei Tourn., Reichei Tourn., nasutus Tourn. , alternans Kirsch.,barbarus Gy1L., hroneralis Tourn. Catalogue des espèces de GYMNETRIDES. GYMNETRON. Rhinusa. 1. TrHapsicoLA. Germ. Mag. IV, 511, H. Bris. 646. Allem. Vosges. 2. ASELLUS. Grav int. 08, H. Bris. 645. Eur. m. cylindrirostre Gyll. Sch. IV, 765 o polonicum Rosensch. Sch. VI, 757. © nasutum Rosensch Sch VIIT, 184. v. plagiatum. Gyll. IV’, 758. Russie. 3 TETRUM L. syst. El. II, 448, H. Bris. 655. Eur. Alg Syr. trigonale. Gyll. Sch IV’, 767. v. fucescens. Rosensch. Sch IV’, 760 Crimée. plagiellum. Gyll. Sch IV’, 759. v. amictum. Germ Mag IV, 310. Eur. m verbasci. Rosensch. Sch. IV’, 765. comosum. Rosensch. i v. antirrhini. Germ. Mag IV, 312, H. Bris. 655. Eur. m. (1) Le G. lanuginosum, du Maroc, se distinguerait surtout du G. pilo- sum par la ceuleur rougeâtre des tibias et des tarses. (2) L'auteur, tout en indiquant cette espèce comme très voisine du G. veslilum, donne à ce dernier un rostre mince, caractère en opposition avec celui du G, veslilum qui a cet organe très epais, ce qui démontrerait qu'il ne connaissait pas ce dernier. Son insecte semble voisin du G. netum, 18. 19; Er. HIRSUTUM. Db. le Frel. 93, p. 96. Syrie. HERBARUM. H. Bris 658. Eur. Alg. uNCIPES. Db. le Frel. 9}, mon. p. 26. Corse. xisP.DUM. Brullé expl. Mor., p. 247. Eur. mér. Alg. pilosum. Gyll. Sch. IV’, :63, H Bris., p. 659. Bron- deli H. Bris. 659 vulpes Luc. fexpl. Alg. 1226. v ? lanuginôsum: Woll. M. 218. Maroc, + x % ANTIRRHINI. Pk. Faun. Suec. IL, p. 257. Bedel. faun. curc., 145. Eur. Alg. Syr. (noctis. pl. auclor). . LITIOREUM H. Bris., p. 696. Fr. mér. Russ. HIPPONENSE. Db. Le Frelon, 93, mon ,p. 29. Bône. LANIGERUM. H. Bris., p. (97. Esp. Alg. GRISEOHIRTELLUM. Db.Heyd.Span., p.59. Corse.ltal. vesTITUM. Germ. Mag. IV, 311, H Bris., p. 646. Eur. m. Alg. verbasci. Dufour, Ossau, 86. , MELAS. Boh. Sch. IV, p. 746. — Bris., p. 650. Eur. bor. méd. HEYDENI. Db. Heyd Span. 158. Espagne. * COLLINUM. Gvll. Ins Suec. IIT, p. 209, H. Bris. 651. ; . France. Allem. NETUM. Germ. Mag. IV, p. 312. H. Bris., 347. Europe. © Eversmanni. Rosensch. Sch. IV’, p. 763. ® incanum. Kirsch. Kr. Ent. mon., 1880, p. 7. Espagne. ? depressum. Rott. Berl., 1871, 236. Italie. v. fulvum. Db Le Frel. 93, mon., p 33. Europe, CANESCENS. Dh. Le Frel 93, p 96 Algérie, BIPUSTULATUM. Rossi faun. Etrur. Mant. I, p. 39. | Eur. Alg. Syr. spilotum. Germ. Mag. IV — H. Bris. 649. Germari. Faust. Stett. #9, 228. v. sanguinipenne. Db. Le Frel.9?, mon., p. 34. l Eur. mér. v. haemorrhoum, Rosenh. Beit, Z. ins. faun. ent. 05, Hongrie, 20. PA Re v. fuliginosum. Rosenh. Beit. Z. ins. f. ent. 56. — H Bris., p. 648. France, Autriche, v. brevipilis Db. Le Frel, 9}, mon, , p.34. Russ.mér. Eutemnoscelis HNARLES Panz faun: Germ.'éd XX VI: H. Bris:, pe 651. Europe. Gymnetron 21. ELONGATUM. H. Bris., p. 638, France m. 22. VITTIPENNE. Mars. L’Abeille VI, 383. Syrie. apicale. Faust. Stett. #5, 87. Araxes, 23. VILLOSULUM. Gyll. Sch. IV, 747. H. Bris., 633. Eur. v. nigripes. Db. Le Frel. 43, mon.,p. 37. France. 24. SAPIENS. Faust. Berl. 1885. 242. Algérie. nigritarse. Db. Le Frel. 93, p. 93. » melinum. Reïtter, i. 1. ? » 25. BECCABUNGÆ L. Faun. Suec. ed. Gml. 607. H. Bris. 633. Eur. concinnum. Gyll. Sch. IV’, 749. Crimée. v. Veronicæ. Germ.. Mag. IV, 306. Eur. v. nigrum Walton Eur. 26. ? PYRENÆUM. H. Bris. 641. Pyr. 21. eurcATUM. Db.: Le Frel.93,.p. 94. Ale. Syr. 284 OBSEQUENS Faust. ... Db. Le Frelon 93. Russie m. ? rotundicolle. Gyll. Sch. IV, 753. russie, 29. ERINACEUM. Bedel, faun, par. Cure , p. 147 {en note). France, Russie. 30. INERMICRUS. Db. Op., p. 23. Russie. plantaginis. Eppelsh. Stett. 75, p.77. Allem. bor. 31. SANCTUM. Db. Le Frel. 93, mon., p. 40. Syrie. De 93 LABILE. Hbst. Col. VI, 254; H. Bris., 636. Europe. PASCUORUM. Gyll. Ins. Suec. II, p. 121. H. Bris 629. Eur. Alg. Syr. v. bicolor. Gyll. Sch. IV, 745. Russie, v. setarium. (Rey) Db. Le Frel. ?3, mon., p. 42. Europe. v. uniforme. Db. Le Frel 93, mon ,p. 42. France. . LONGULUM. Db. Le Frel. 93, mon.,p. 42. Algérie, 990. 36. 43. 44. 45. 46. 47. 48. 49. 50. ? rycuioines. H. Bris., p. 632. Espagne. ICTERICUM . Gyll. Sch. IV, p. 750. — H..Bris:, p. 630. Eur. m. v. albohirtum. (Rey) Db. I. c., p. 43. France m, LATIUSCULUM. Duval Gen. cure. 68 (en note). — H. Bris: lc. p.092 Eur.‘ m. x Zuseri. Db. Fr. soc. 1869, p. 399. Russie m. ROSTELLUM. Hbst. Col. VI, 168.—H. Bris.' Eur. Alg. v. stimulosum. Germ. Mag, IV. Eur mér. NILOTICUM. Kirsch. Kr. monatbl. 1880, p. 7. Egypte. APER. Db. LeFrel..(5;p: 95. France, Ital. VARIABILE. Rosenh. d: Th. And. 297. Eur. m Alg. sanguinipes. H. Bris., 695. seriatum. Jacquet, Fr. soc. 88, Bul. 97. France. hæmorrhoidale. H. Bris., 639. v. brevipenne. Db. Le Frèl. 93, mon., p 46. Algérie. MELANARIUM. Germ. Mag. IV, 307. — H. Bris. 640. Fr. sept:, Allem: perpavulum. Boh. Sch. VII, 183. ALGIRICUM. H. Bris. Fr. 67, p.61. Esp. Als. Aprinus PirazzoLn. Stierl. Soc. Suis. 67, 225. Eur. me Schwarzi. Letz. Z- Bresil. 72, 41. Allem. S conirostre. Db. Op. ent. p. 3°. Russie m. siMUM. Rey Muls. Op. IX, 40. — H. Bris., 637. Fr. m., Corse. biarcuatum. Dh. Soc. Suis. 1871, 350. Corse. HIRCINUM. Db. Le Frel. 93, p. 95. Algérie. MAR\OTA. Fairm. Soc.Belg. 1883, Bull.11%, Algérie. SERIE-HISPIDUM. Fairm. 1. ©. p. 114. Algérie. PIPISTRELLUM. Mars. l’Abeille VI, 386. Algérie (41). (D N. B. — Le G. consuelum Mén. Acad. Pelersb. 1819, 264, n'appar- tent cerlainement pas à ce genre, la présence de tubercules sur les élv- tres étaut tout à fait anormale. C'est probablement cette espèce que M. \WVeise a fait figurer au cat. Reitter 1891, sous le nom de conductum Mén. qui n'existe pas. MIARUS Î. .pisTINcrus. Boh. Sch. VIII, 187. Suisse, Ital. Salsolæ. H. Bris., p. 664. Perse 9. menius. Db. Le Frel 93, mon., p. 51. Syrie. 3. LONGIROSTRIS. GyIl. Sch. IV, 770. Fr. mont. 4. SCUTÉLLARIS. H. Bris., p 622. Fr: mont., Italie. distinctus. H. Bris., p. 664 (non Boh } 5. Marseuzi. Coye, l’Abeille VI, p. 376. Syrie. 6. ABziLzer. Db Fr. 93, mon., p. 52. Suisse. 7. CaMpanozæ. L Syst. nat. 1,607. — H Bris.,p. 666. Eur. Alg: Syr. S&. rRoTuNDICOLLIS. Db. Le Frel. 93, mon., p. 53. Grèce. 9, Grannis. Gyll. Ins. suec. III, 210. — H Bris., 665. Eur. Alg. Syr. 10. micros. Germ. Mag. IV, 309. — H. Bris., 667. Fr. m. Corse, Alg. Al. Bazcanicus. Db Le Frel. 93, mon., p. 54. Balkan. 42. pLanrarum. Germ. Ins. sp. 288. — H. Bris. 668. Eur. Alg. Syr. 13. MERIDIONALIS. H. Bris., p, 668. Fr. m. Alg. Tunis. MECINUS 4. pyrasrer. Hbst. Kæf. VI, p. 252. — Tourn. soc. Belg. 14, p. 40. Eur. Alg. Syr. ? andalusicus. Faust. D. 90, 331. Andalousie. 9, SUBLINEELLUS Frm. Fr. 80, p ?7. Algérie, 3. ecHiNATUS. Db. Le Frel. 93, mon., p 57. Alg.Maroc. 4. Scaneneri. Kirsch. Berl. Z 70, p. 392. — Tourn. RENE RTE Egypte. 5. porsais. Aubé, Fr. soc. 1850, 343. — Bedel, faun. Dar Doll: France. 6. Auger. Db. Fr. 93, mon , p. 58. Algérie. 7. Lonciuscuzus Boh. Sch. VIII, 188. — Tourn. 1. c., p. 40. Ar Eur. Alg. teretiusculus. Boh. 1. c., p. 189. v. filiformis. Aubé, Fr. 50, 344. 8. Lævicers. Touru. I. c., p. 42. Russie m. 9. sanranus. Germ. Mag. IV, p. 319. — Tourn., p. 1 1 Res Eur. mér. méd. 22 . 23. 24. = 1 Heypent. Wenck, cat. col. Alsace, p. 130. — Tourn., p. #1. Eur bor. Reicaeï. Tourn. 1. c.,p. 43. Algérie. CIRCULATUS. Marsh. Ent. Brit., p. 274. — Tourn. I. Ci; p-49: Eur. Alg. Syr. ANGUSTULUS. lb. Le Frel. 93, mon., p. 61. Algérie. BREVITHORAX. Db. 1.c , p. 61 Grèce. TOURNIERI. Frm Fr. soc. 80, 27. Algérie. HORRIDULUS. Dh. 1 c.,p 60. Autr. NASUTUS. Tourn. 1. © , p. 44 Italie. BARBARCS (Gyll. Sch. IV’, 778 Algérie. ALTERNANS. Kirsch. Berl. 79, 173. Esp. m. HUMERALIS. Tourn , p. 45. Sicile. FAIRMAIREI. Tourn , p. 46. Algérie. * x & seTosus. Kies. Berl. 1865, p. 261. Grèce. comosus. Boh, Sch. VIII, p. 190.— Tourn 1. c., p. 41. Eur. m. Algérie. COLLARIS. Europe. Erratum et Corrigendum Modifiez ainsi le tableau des MEcINus, p. 19. 3 Forme étroite sublinéaire..….. Elvires à soies courtes..…..tarses noirs 7 — Forme peu cylindrique, bien plus large... Elvtres poilues. Tar- Sésrroussaires, (Horsalis EXCEDIE) ME RE AR Re. 40 P, page 25, 5 bis, au lieu de CuxEIPES, lisez : vxcipes (ainsi que l'indique la 26). TRÈS EXACTEMENT NOMMÉES ET DE TOUS PRIX : 50 FR. A 2.000 FR. Collections d'HÉMIPTÈRES, d'HYMÉNOPTÈRES, de 50 à 200 fr. Collections de Curculionides d'Europe et Circa (à prix très modérés). Plusieurs collections d’'APIONIDES, de prix différents, suivant le nombre des espèces. qe » . Une petite collection de CURCULIONIDES EXOTIQUES, pouvant ser- LE vir de Genera pour l'étude des insectes de cette famille. Un lot de Drprkres d'Europe, en partie nommés. — d'ORTHOPTÈRES — — Prix-courants de Coléoptères d'Europe et Circà, = de Curculionides exotiques, — d'Hémiptères. — d'Hyménoptères,. OUVRAGES D'ENTOMOLOGIE _. 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BADEL ee 4 YU PS À ENT At ‘y 1e e RSS ; c MU k Révision des Apronipes d'Europe, ete..." ..... sera fait un tirage à part pour les Monographies et les. 4 _sonnes ayant acquitté leur cotisation, exception faite t LE FRELON parait tous les mois. NE Abonnement annuel {12 livraisons), 6 francs. # (Prix unique, pour la France et pour l'Etranger.) S'adresser à M. DEsBRoCHERS DES LoGEs, 23, rue. æ. Boisdenier, à Tours (Indre-et-Loire) Les livraisons ne se vendent pas séparément; mais iL autres mémoires d’une certaine importance. Les abonnements partent du 15 avr de chaque Un et sont payables d'avance, en un mandat-poste QrHAATE) Ar ou un mandat-carte. Ge En conséquence, le journal ne sera envoyé qu'aux per- pour celles qui nous auraient témoigné le désir de recevoir 4 la quittance par la poste, augmentée des frais ; l'envoi d une mandat est toujours préférable. Les abonnements datant du 15 avril, les souscripteurs qui s’abonneraient après cette époque recevront les n® de l’année courante parus dans l'intervalle. , Le {°° volume (contenant les 12 premières {rs SO RNS ; étant actuellement presque épuisé, est mis en vente au prix de 8 francs; le 2° volume au prix de 6 francs pour les souscripteurs : 8 francs pour les non-souscripteurs.. + AVIS Tout abonné a droit à la détermination gratuite d'une | 1/2 centurie de CurcuLionipes d'Europe et circà, tous : frais d’envois et de correspondance à sa charge. Tout abonné a droit, en outre, à une annonce d'é- changes, gratuite, de 5 ou 6 lignes, sur la couverture du " journal. Flle pourra être répétée, si la place le permet. a Quant aux annonces de VENTE, etc., la 4° page leurest ré- servée à raison de 1 fr. 25 pour 4 à 5lignes par numéro. 4 ELU. rer 2 ». — 5aà 410 — = #2 Celles consenties pour l’année entière ne paieront que le tiers de ces prix. “4 Le montant des annonces devra accompagner la note : à. faire insérer. | Pévision des CURCULIONIDES appartenant à latribu des APIONIDES D'EUROPE ET DES PAYS VOISINS, EN AFRIQUE ET EN ASIE. Les insectes dont nous nous occupons aujourd’hui sont restés fort longtemps délaissés, en raison de leur taille exiguë et de la difficulté, pour ne pas dire de l’impossibi- lité où l’on se trouvait de les déterminer, faute d'ouvrages descriptifs spéciaux. La monographie de Kirby (1808), complétée quelques années plus tard, par le travail de Germar, en caractérisant les espèces les plus répandues, fut une première ébauche je- tant un peu de lumière sur cette tribu. Plus tard le GENERA de Schœnherr, (1853-1839, en classant méthodiquement les éléments épars et en augmentant, d’une manière nota- ble, le nombre des formes décrites, nous donna un bon tra- vail descriptif de ces insectes. Vingt-quatre ans après (1869,, Wencker entreprenait une monographie des APIONIDES, réduite aux espèces de la faune d'Europe et des pays voisins. Depuis ils n’ont été l’objet que d’études partielles, à l’occasion de faunes lo- cales. Le travail de Wencker est le résultat d’un coup d'œil exercé et le fruit de recherches très consciencieuses. Les descriptions, assez concises, sont exactes et généralement très suflisantes pour la reconnaissance des espèces. L’au- teur s’est montré très sobre de créations nouvelles, et, parmi elles, la plupart ont été reconnues, depuis, comme valables. En somme, cette monographie à rendu de réels servicesaux entomologistes, en leur permettant de nommer assez facilement des insectes jusqu'alors à peu près négli- gés dans leur collection, et a servi de point de départ à de nouvelles découvertes et à de nombreuses observa- tions. 9e Ïl est regrettable que Wencker, qui n’a pas eu à sa dis- position les types d’un très grand nombre d'espèces, no- tamment de celles décrites dans le grand ouvrage Suédois, ait cru devoir, néanmoins, leur assigner une place au mi- lieu de celies qu’il connaissait, au lieu de les reléguer à la fin de son travail. Les descriptions d’un bon nombre étant insuflisantes et leurs auteurs n'ayant pas toujours pris la peine d'indiquer leurs aflinités, il est résulté de cette ma- nière de faire une certaine confusion dans la nomencla- ture. D'autre part, 1l semble que le monographe n'ait pas tou- jours mentionné les espèces dont il a dû se contenter de reproduire la description. Il paraît probable qu'il n’a pas vu, notamment, les Apion décrits par Motschulsky, Hochhuth, Waltl, ni mème par Gerstaecker, bien qu'il n’en dise rien, très souvent. On se demande, par exemple, ce que peut bien repré- senter l’Apion indistinctum Motsch., qui, d’après son signa- lement, ressemblerait, à la fois, à elegantulum et à car duo- rum, le premier figurant au n° 17, le 2° au n° 68 de la monographie. Cependant, Wencker n'hésite pas à le pla- cer près du dernier, bien qu'il soit indiqué comme ayant le rostre « presque pas dilaté à l'insertion..... et le pro- thorax à bords latéraux anguleusement dilatés au-delà du milieu » : ce dernier caractère complètement en désaccord avec ce qu’on observe chez toutes les espèces de cette sec- tion ; l'A. ovizenne Hochh., tout aussi voisin de onopordi que de curvirostre, (n'S 27 et 72 de la même monographie). caucasicurm Hochh., qui différerait du stolidum par le front dépourvu de fossette..... sans que l’auteur nous fasse savoir comment on devra le distinguer des 300 espèces environ, qui sont dans le mème cas ; le Grimmi, du même auteur, crayonné en quatre lignes, où il n'est question ni des antennes, ni des pattes; tricarinätum Waltl, que Wenc- ker n’a pas vu certainement, car il l’aurait désigné d’une RER AS façon moins sommaire. La place assignée à l’A. Artemisiæ, (BREVIROSTRE, Voisin du Lümonti,, et que le monographe serait tenté d’assimiler à elegantulum), montre à quel point on peut se tromper quand on s’imagine pouvoir reconnai- tre un insecte à la simple lecture de la description. Plus heureux que Wencker, nous avons eu, en commu- nication, à deux reprises différentes, la majeure partie, si non la totalité, des types des espèces décrites dans le GENERA de Schœnherr, ce qui nous a permis de débrouiller plus d’une synonymie (1). Non seulement notre collection a été vue, autrefois, par Wencker, (ainsi que celle de Javé dont nous avons fait l'acquisition), mais cet auteur nous avait communiqué, obligeamment, plusieurs de ses types uniques, que nous avons pu revoir, depuis, avec d’autres, dans la collection du Muséum d'histoire naturelle de Paris. Notre collection personnelle, qui s’est accrue, depuis près de trente ans, étant actuellement, une des plus impor- tantes, puisqu'elle renferme bien près de 300 espèces d'Europe et circà ; et les nombreux types de la riche col- lection de M. Faust notamment, ayant été très gracieuse- ment mis à notre disposition, nous avons pensé que nous ferions œuvre utile en entreprenant une nouvelle révision du groupe, malgré une lacune que laissera subsister pro- bablement longtemps encore l'ignorance des espèces des anciens auteurs Russes et de quelques autres, dont les ty- pes semblent avoir disparu. Un tableau synoptique, qui manque au travail de Wencker, pourra, aussi, rendre plus promptes et plus faciles les déterminations. En raison du nombre considérable d’espèces que ren- ferme le genre Apron, il nous à paru indispensable de le (1) Voir Fr. soc. 1891, p. 317-328, Examen critique de quelques types du genre Apion, appartenant au Musée de Stokholm. are diviser en plusieurs sections, plus ou moins naturelles, afin de faciliter les recherches du déterminateur. Quant à la classification adoptée, que nous ne donnons pas comme parfaite, nous nous sommes efforcé, autant que possible, de rapprocher les formes ayant le plus d’analogie, tant par le faciès que par l’ensemble des principaux caractères dis- tinctifs, renonçant à un système trop absolu qui nous eût certainement fait dévier de ce but, tel que l'emploi trop exclusif du caractère tiré de l'insertion des antennes, de la forme des crochets des tarses, etc. Nous avons tenu compte, néanmoins, de la structure du rostre et aussi de l'insertion des antennes, mais dans un sens moins absolu que ne l’a- vaient fait nos devanciers ; mais nous avons cru préférable de supprimer complètement la division en BREVIROSTRES et en FILIFOSTRES, par le motif qu'on rencontre, dans la deuxième catégorie, certaines espèces dont le & pourrait appartenir à la première ; et que, d'autre part, plusieurs © dont l'espèce est classée parmi les BREVIROSTRES, seraient tout aussi bien placées dans la deuxième. Cette étude étant purement descriptive et limitée par son cadre, nous avons laissé à peu près de côté, tout ce qui a rapport aux premiers états des insectes, à leurs mœurs, etc., et nous n'avons retenu, de la synonymie, que ce qui nous était nécessaire pour fixer le nom à adopter ou pour le rectifier. Pour ce travail, comme pour tous ceux qui l’ont pré- cédé, les matériaux ne nous ont pas manqué. M. Gestro nous a envoyé tous les Apion du Musée civique de Gênes, parmi lesquels nous avons trouvé plusieurs espèces de Perse, re- cueillis par M. Le Marquis Doria; Piochard de la Brülerie nous avait chargé, dans le temps, de déterminer les nom breux APIONIDES rapportés de ses deux voyages en Syrie. De fréquentes explorations en Algérie ont amené la découverte de plusieurs espèces nouvelles de cette contrée. M. Faust a mis à notre disposition les types nombreux de sa riche SRE riche collection. Nous avons reçu également plusieurs types uniques de M. le D'Eppelsheim et nombre d'espèces intéressantes : enfin MM. Abeille de Perrin, Bedel, le D' Chobaut, Croissandeau, Damry, le D'Everts, Failla-Tédaldi, Guillebeau, Gavoy, le baron v. Heyden, Lethierry, Moisson, Pestre, M. Pic, Pandellé, Reïtter, le D' Ragusa, CI. Rey, le D' Sicard, le D' Stierlin, Théry, Valéry-Mayet, Vauloger de Beaupré, etc., etc, nous ont communiqué des espèces rares ou des notes utiles sur l'habitat de ces insectes. Qu'ils reçoivent ici tous nos remerciements. Nous continuerons, comme par le passé, à examiner fous les APlonines d'Europe et cireà qu’on voudra bien nous soumettre ; mais nous serions surtout désireux de recevoir, en communication, les espèces Algériennes, Syriennes et des provinces Russes, même Asiatiques. DESBROCHERS DES LOGES. Tribu des APIONIDES. Lacordaire, GENERA VI, p. 531, forme, à l’aide des Apionides, sa XXXIV® tribu des CURCULIONIDES, à la suite des Cylades qui me semblents’en éloigner beaucoup, ainsi que les Rhinomacérides. Les Cybélides, au contraire, sont très voisins, par la situation des scrobes antennaires, par le nombre des articles du funicule des antennes, par la conformation de l'abdomen, dont les deux premiers segments sont sensiblement plus élevés que les suivants. C'est à tort que Lacordaire, ainsi que l’a déjà observé Wencker, a considéré tous les APION, sauf l’omonxæ,comme ayant les ongles des tarses simples : chez un assez grand or nombre d'espèces, ces crochets sont bifides ou munis d'une dent à la base. | Quoi qu'il en soit, les Apionides d'Europe se reconnai- tront facilement à la forme particulière qui leur a valu leur nom, à leurs scrobes généralement linéaires et diri- gées en dessous, à leurs antennes droites, ayant le funicule de 7 articles, à leur prosternum beaucoup plus court que le prothorax ; à la présence d’un écusson ; à leurs élytres embrassant fortement le corps ; à leurs hanches intermé- diaires presque contiguës ; et à leurabdomen dont les trois derniers segments sont abaissés sur un plan notablement inférieur à celui des précédents, de telle sorte que l'inter- section de ces deux plans présente, vue de profil, un an- gle rentrant plus ou moins accusé. Nous diviserons les Apionides d'Europe etc., en deux genres. I. Scrobes profondes, Rostre cunéiforme, plus ou moins subulé postérieurement, muni, en dessous, d’une entaille parfois très prononcée, suivie, antérieurement, d'une saillie anguleuse. Tête creusée en dessous, d’un canal profond où viennent se replier les antennes au repos. Yeux gros, saillants, leur saillie dépassant latéralement, le niveau de la base de la tète qui est plus ou moins rétrécie en arrière. Pattes grèles ; cuisses très allongées, longuement pédon- culées, à peine renflées sur leur bord supérieur ; 1‘ article des tarses, surtout des antérieurs, en triangle très allongé ; crochets bifides ou munis d’une forte dent à la base. Abdomen à suture de séparation des segments 1 et 2 tou- jours très accusée d’un bout à l’autre. OxYsToMA (1) IT. Scrobes généralement peu profondes et linéaires. Rostre non subulé, sans échancrure ni saillie anguleuse en (1) Ce genre, qui n'a pas été admis par Wencker et par la plupart des auteurs, nous paraît suflisamment caractérisé. A dessous. Cuisses normales, généralement renflées ; tarses variables. Abdomen ayant les deux premiers segments à suture presque nulle, comme soudés, au moins latérale- ment. APION. CARACTÈRES DE SEXE. Les différences sexuelles, chez les Apionides, résident principalement dans la forme différente du rostre, toujours plus épais, plus court, plus pubescent et plus ponctué chez le œ que chez la © ; chez les Orystoma, la structure est très différente d’un sexe à l’autre ; souvent les yeux sont plus gros, la tête est munie de cils ou de touffes de poils chez le &. Les antennes présentent parfois des anomalies remarqua- bles chez ce même sexe : difforme, dissimile, Truquii ; les tibias sont parfois échancrés avec une dent à l'extrémité de l’'échancrure : dentipes ; l'abdomen offre, aussi, certaines modifications : impressions, tubercules, etc., etc. Nous mentionnerons ces caractères, au fur et à mesure, quand il y aura lieu. Tableau des espèces du genre OXYSTOMA. 1. Insecte ayant les élytres d’un gris-ferrugineux pâle, à épaules très anguleuses; prothorax étroit, allongé, aussi long que large. INSIGNICOLLE DD. © — Insecte bleu en dessus. Rostre muni d’une carène lisse très peu saillante sur la portion dilatée. Ecusson oblong ou subtriangulaire, paraissant dépourvu de sillon. 2 — Insecte noir'ou d’un noir bleuâtre ardoisé. Rostre sans carène distincte ; écusson ordinairement sil- lonné. 5) REY TA 2 Ponctuation de la 1"° strie des élytres s’arrêtant au ni- veau du sommet de l’écusson, non terminée par un crochet. Insecte plus ou moins allongé, généralement de grande taille et pubescent. PoMoxE F. - {®strie prolongée jusqu’à la base, en contournant un peu l’écusson et formant, ainsi, un petit crochet à l'extrémité. Insecte de forme raccourcie, d’un beau bleu, assez luisant, presque glabre. Tête très grosse. Prothorax assez court. BREVIATUM Db. 3. {er article du funicule des antennes long, étroit, li- néaire, non distinctement plus épais que le suivant. Pattes très grèles et très allongées, à 1 article des tarses plus long que les deux suivants réunis, & pro- longé en pointe à son extrémité externe, avec les ar- ticles 1-3 d’un roux diaphane, © plus ou moins rous- sâtres. OCHROPUS Germ. — 1“article du funicule peu allongé, visiblement plus épais que les suivants, & et © à tarses normaux. 4 4. Longueur du Rostre à peine du double de son épaisseur, os, fortement entaillé en dessous, et brièvement cu- néiforme & ç. Antennes d’un ferrugineux clair, en- tièrement, o, en majeure partie, ©. Ecusson poncti- forme, non sillonné. CRACCÆ L. — Rostre allongé plus ou moins subulé postérieurement. Antennes ferrugineuses seulement à la base o& ç. 5 5. Rostre très brusquement subulé, vu de dessus, plus plan, terne et à ponctuation profonde, subconfluente,même au milieu, fortement échancré en dessous, Scape seul roux et seulement à la base. OPETICUM Bach. — Rostre non brusquement subulé,vu de dessus. 6 6. Rostre très épaissi et fortement échancré en dessous, convexe, lisse et brillant au milieu, où la ponctuation paraît écartée, sous la pubescence: partie subulée oc- cupant seulement le dernier 1/3. Front marqué de Hi ee plusieurs carénules ; scape et 1° article du funicule roux. CERDO (Gerst. — Rostre peu épaissi, assez lisse et à ponctuation peu ser- rée sur la partie dilatée, graduellement subulé vers les 2/3 o',vers la deuxième moitié, © ; scape allongé, roux seulement à la base; tête marquée de plusieurs carénules bien nettes. Taille, 3 mill. crc. SUBULATUM Kirby. — Rostre peu épaissi, assez brusquement subulé dans sa deuxième moitié, qui est mince ©. Taille 2-3 mill. 7 7. Corps subdéprimé. Antennes entièrement ferrugineu- ses, à massue rembrunie. Rostre médiocrement di- laté à la base et ponctué finement, peu serré, sur la partie élargie. Tête à stries presque indistinctes ; yeux peu saillants. Prothorax étroit, aussi long que large. Elytres peu profondément sillonnées, même extérieurement. FausTi Db. — Corps convexe, épais. Antennes d’un ferrugineux som- bre. Rostre à échancrure et dilatation notables, nette- ment ponctué assez profondément sur la portion di- latée. Front muni de plusieurs carénules distinctes. Prothorax plus court. Sillons externes des élytres approfondis. BIPARTIROSTRE DD. Genre OXYSTOMA. Duméril, zool, anal., 2'6. {. O. Craccæ L. Syst. nat. II, 606; — Wenck. mon. p. 118. — © RuFICORNE Kirby, 30. Europe, Algérie, Syrie, très commun. Très reconnaissable à sa forme courte, à ses antennes entièrement päles o, seulement un peu rembrunies o ; à la forme de son rostre conique, non visiblement subulé au Cri bout, même ©, fortement échancré en dessous et à saillie plus épaisse que la tête. 2. O0. Pomonæ F. Wenck. p. 117, etc. Europe, Algérie, Syrie, très commun. Le c'a le rostre très épais. entièrement ponctué, sauf à l’extrème pointe, conique ; la © a ce même organe assez brusquement subulé après la moitié de la longueur, subey- lindrique et beaucoup plus mince dans cette partie. Il est parfois mélangé dans les collections avec l'A. ochropus, qui est de même taille, mais la longueur du 1° article du funi- cule des antennes ainsi que du {® article des tarses et la coloration de ces derniers ne permet pas de les confon- dre. 3. O0. ochropus Germ. Mag. III, app. 46, Wenck. p. 412: etc. Europe, Algérie, Syrie, très commun. Le & est facile à reconnaître à la couleur roussâtre des tarses antérieurs ; la © a son rostre atténué peu à peu. Les élytres prolongées en pointe,surtout lorsqu'on les examine de côté, au lieu d’être brusquement déclives en arrière, ne permettent pas de les confondre. 4. O. breviatum Db. Opusc. p. 32. S', Rostre un peu gibbeux vers l'insertion antennaire, ponctué fortement, sauf le long d’une carène lisse médiane et à l’extrème sommet, peu brusquement rétréci dans le dernier |/3. ?. Rostre brusquement subulé dans son dernier 1/3, très brillant sur cette partie cylindrique. France centrale, Touraine, sur le chène; Allema- gne. Ne peut être confondu avec l'A. Pomonæ dont il se rap- proche par sa coloration ; il est d’un beau bleu assez lui- ee sant et à peine pubescent ; maïs la forme est tout autre : la tète est très grosse, le prothorax est beaucoup pluslarge que long et étranglé en avant, la {re strie des élytres est en- tière ; ces organes sont beaucoup plus écourtés. L’A. opeti- cum est autrement coloré, très pubescent, à rostre, & 9, beaucoup plus brusquement subulé. ). O. insignicolle Db. Fr. soc. 1891, LVI. Crimée, (D' Eppelsheim). Cette espèce, la plus petite connue du GEYRE, se distin- gue, entre toutes, à la couleur de ses élytres qui sont d’un gris fauve clair, le reste étant brunâtre, avec le rostre et une partie des pattes moins foncés. L’insecte est revêtu d'une fine pubescence grisâtre assez longue; la tête est courte avec les yeux très grands, proéminents, et le front nettement pluricarénée; les antennes, d’un brun roussâtre, ont le premier article du funicule ovoïde, les suivants bien plus étroits, les derniers transverses, avec la massue légè- rement épaissie. Le prothorax, en carré long, est légère- ment étranglé en avant et en arrière, à sillon longitudinal presque entier, densément ponctué; l’écusson, ponctiforme, parait un peu soulevé; les élytres, oblongues, sont forte- ment saillantes aux épaules qui sont un peu tombantes ; à stries inégalement ponctuées et à intervalles étroits; les pattes sont grêles et très allongées. S', Rostre très épais, cunéiforme, à entaille obtuse en dessous, à peine subulé, vu de dessus, ponctué, presque lisse seulement à l’extrème pointe. ?. Rostre fortement épaissi en dessous, assez brusque- ment subulé dans sa dernière moitié qui est lisse, ainsi qu’une ligne médiane longitudinale. 6. O. opeticum Bach. Kæfîf. Deut. II, 488. Wenck. P. AIS. Europe surtout médiane et méridionale. SA Se distingue de toutes les autres espèces, par le rostre très brusquement, anguleusement, subulé, vu de dessus, dans son dernier 1/3 ©, dans sa deuxième moitié, ® ; ce rostre est fortement, rugueusement, ponctué, pubescent d'un bout à l’autre, &. 7.0 cerdo. Gerst. Stett. 1854. 235. Wenck. p. 419. Europe, Algérie, assez commun. Diffère de opeticum, par le rostre arqué de chaque côté de la dilatation, au lieu d’être parallèle, non anguleux de chaque côté à la base du rétrécissement, presque lisse et subcaréné au milieu, arrondi en dessus, au lieu d’être pres- que plan ; par le front nettement pluricaréné, par la colo- ration des antennes, etc. 8. O. subulatum Kirby, mon. p. 28. — Wenck., p. 120. Europe, Algérie, Syrie, assez commun. Chez le &, le rostre est atténué peu à peu, faiblement resserré sur le dernier 1/3, vu de dessus, entièrement ponctué, et lisse seulement au sommet ; chezla ©, le rostre bien plus eflilé, est peu épaissi, faiblement échancré en dessous, éparsement ponctué, avec le dernier 1/3 très lisse. Se distingue des espèces précédentes par le rostre atté- nué peu à peu, surtout ç. 9. 0. bipartirostre Db. (o) Fr. Soc. 1889, xxxur. Sarepta. Très distinct de subulatum Q, par le rostre à saillie an- guleuse du dessous prononcée, assez brusquement subulé antérieurement, et bien plus mince dans la portion rétré- cie; du cerdo, par le rostre bien moins brusquement subulé et par la présence de carénules bien nettes sur le front. Le rostre est marqué d’une ponctuation semblant entre- mêlée de rides longitudinales, sur la base; le prothorax est carré, non distinctement rétréci antérieurement ni élargi à la base ; l’'écusson peu allongé, parait sillonné au sommet et granuleux sur le reste de sa surface; les sillons des ély- tres sont profonds, surtout extérieurement. 10, 0. Fausti ©. Db. I. c. Caucase. Très voisin du précédent, taille plus petite, bien moins épais et moins convexe en dessus. Rostre peu épaissi en dessous, à portion cylindrique encore plus mince; ponc- tuation faible et écartée en dessus; yeux peu saillants; prothorax un peu plus long et plus étroit; élytres à sil- lons assez fins, peu profonds, à calus huméral très petit, brillant, etc. N. B. — Ainsi que nous l'avons observé déjà, le type de l’Apion neglectum Gyll. est un elegantulum variété noire, bien caractérisé par la dent aiguë de la gorge ; et le scrobi- colle, indiqué : Apion rostrum sur l'étiquette même, est une espèce américaine. Ni lun ni l’autre n'appartient au genre OÜXYSTOMA. Genre APION. Herbst. Col. vu, 100. Antennes insérérées près de la base ou, au plus, vers le 41/4 de la longueur du rostre : I-XIT. I. Rostre tubiforme, très droit, sauf chez une seule es- pèce : tamaricis. 4° article des tarses (ou Onychium) déve- loppé d’une manière anormale, presque aussi long que les précédents réunis ; articles 1 et 2 terminés par une très petite épine à leur sommet interne. (Crochets des tarses simples, séparés). Antennes subbasilaires ; prothorax sans ponctuation distincte chez les espèces actuellement con- nues : Poupillieri, Tamaricis, etc. eh —= Il. Rostre tubiforme, très droit ; scape très long, ©, éga- lant presque les cinq articles suivants. Elytres à soies dres- sées, rigides, sauf chez une espèce : Helianthemi (1), chez laquelle ces soies sont extrèmement courtes, subsquami- formes et appliquées. (Crochets appendiculés ou dentés à la base) : lubiferum, rugicolle, etc III. Rostre épais, légèrement courbé; scape court; 4e article du funicule renflé, les autres formant une tige sub- moniliforme. Entièrement rouge ou rouge jaunâtre; (cro- chets des tarses simples) : /rumentarium, ete. IV. Rostre épais. Corps ovale, de couleur variable, à pattes rousses, au moins les tibias chez une seule espèce : holosericeum; vêtu d’une pubescence assez longue, cen- drée ou blanchâtre, uniforme, ou condensée en taches sur les élytres, le plus souvent squameuse sur la poitrine ; (crochets dentés à la base) : flavofemoratum, Maloz, rufi- rostre, pallipes, etc. V. Rostre épais et rugueux. pu! escent, o; plus étroit, subecylindrique et en grande partie dénudé, ©. Corps oblong, assez étroit, roux avec les pattes plus claires: ély- tres ornées de plusieurs fascies formées d’une pubescence blanchätre ; (crochets simples) : vernale, etc. VI. Rostre épais ou très épais, très court ou peu al- longé, généralement presque droit. {°° article du funicule rarement aussi long que large, plus épais que les suivants qui forment une tige filiforme ; {crochets simples) : Limo- ni, brevirostre, alerrimuan, humile, etc. VII. Rostre épais ou très épais ; scape modérément al- longé ; 1° article du funicule guère plus long que large, brusquement étranglé en dedans, à la base. Ecusson très (1) Cette espèce a, aussi, beaucoup d'analogie avec cert:ines espèces de la section VI : aciculare, par exemple; mais ici, le rostre est long, © ®, et le scape est bien plus développé. Le allongé (1}, pattes noires; crochets munis d'une dent aiguë à la base) : radiolus, æneum, etc. VIII. Rostre courbé, d'épaisseur variable, dilaté, de chaque côté, vers la base, le plus souvent en forme de dent. {cr article du funicule des antennes ordinairement cylindrique : Carduoruim, onopordi, etc. IX. Rostre courbé, médiocrement épais, légèrement dilaté de chaque côté, près de la base ; front marqué d’une impression en forme de V ou de U, ou de plusieurs fos- settes, ou enfin, d’une large dépression avec ou sans fosset- tes ; (ongles libres): stolidum, sulcifrons, brunmnipes, etc. X. Rostre mince, courbé, denté de chaque côté à la base ; antennes peu épaisses, à scape et premier article du funicule peu allongés. Corps noir, à pattes concolores, en- tièrement revêtu d’une squamosité blanchâtre ou cendrée voilant le fond : candidum, gelidum, etc. XI. Rostre mince, denté ou fortement épaissi, de cha= que côté de la base, sauf chez quelques espèces; antennes minces, à scape et à 1 ‘article du funicule très allongés, fili- formes.Prosternum très court, ne ménageant pas d'espace libre au devant des hanches ; corps recouvert d’une couche de squamules épaisses ou de poils squamiformes ; pattes jaunâtres, au moins partiellement: wiicis, crelaceum, etc. XII. Rostre mince ou au plus médiocre, courbé, rare- ment dilaté faiblement vers la base, mais sans dent. Tête large; yeux généralement grands et proéminents ; an- tennes minces, à scape peu allongé: pattes noires, par- tiellement flaves, par exception, chez flavimanum et con- génères (2). (1) Surmonté de deux petites carènes à la base ou uni, mais dans ce dernier cas, le froct est marqué d’une fossette profonde. (2) Nous comprenons, dans cetts section, toutes les espèces à antennes insérées près de la base du rostr., et à corps noir, qui ne trouvent pas leur place dans les sections précédentes, far Antennes non basilaires, insérées vers le 4/3 ou vers la 1/2 du rostre: XIII et XIV. XIII. Rostre généralement mince, plus ou moins courbé; antennes ordinairement grêles, à scape et à l'r article du funicule très allongés. Corps noir, à pattes jaunes presque en totalité, au moins en majeure partie; (ongles dentés à la base) : trifolii, lævicolle, etc. XIV. Corps noir ou bleu foncé, à pattes coneolores {1). SECTION I. Tableau des espèces. 4, Rostre très mince, plus ou moins courbé. Squamules des élytres très petites, peu denses, en série unique sur chaque interstrie. Pattes très grêles. Taille très petite : 1, 2 müll. TaMaricis Gyll — Rostre assez épais, droit. Squamules des élytres bien plus épaisses et plus abondantes. Pattes médiocres. Taïlle plus forte : 1, 5-2, 5 mill. 2 2. Squamules du dessus subpiliformes, grossières. Rostre robuste. Antennes assez épaisses Elytres brusque ment et fortement élargies en arrière, très gibbeu- ses. Kirscai Dh. — Squamules du dessus bien plus fines et plus courtes. Rostre médiocre. Antennes grèles. Elytres subparal- lèles ou modérément, non brusquement élargies en arrière, simplement convexes. 3 3, Rostre au moins aussi long que le prothorax. Elytres une fois et demie aussi longues que larges, à peine (1) Cette section comprend toutes les espèces ayant à la fois les an- tennes submédianes, le rostre allongé, les pattes noires ; elle renferme des formes assez différentes que feront ressortir les subdivisions du ta- bleau des espèces. Are / Cu) | La 4 Y: ME RE AU BUREAU DU JOURNAL ee HUNRA ; Collections de COLÉOPTÈRES d'Europe et Giroà ou de France seule Ÿ ‘+ N\ TRÈS EXAOTEMENT NOMMÉES ET DE TOUS prix : 50 FR. ‘à 2.000 Fr. + Collections d'HÉMIPTÈRES, d'HYMÉNOPTÈRES, de 50 à 200 fr. _ Collections de Curculionides d'Europe et Circa (à prix très à 1 S modérés). Plusieurs collections d'Apronipes, de prix différents, suivant le nombre des espèces. Une petite collection de CURCGULIONIDES EXOTIQUES, pouvant 8er- vir de Genera pour l'étude des insectes de cette famille. Un lot de Drprères d'Europe, en partie nommés. — d'ORTHOPTÈRES _ nommés | Belles + de LIBELLULIDES de la France centrale d’f préparations. . 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(Prix unique, pour la France et pour l'Etranger.) S’adresser à M. DESBROCHERS DES LoGEs, 23, rue de Boisdenier, à Tours (Indre-et-Loire.} Les livraisons ne se vendent pas séparément; mais il sera fait un tirage à à part pour les Monographies et des 4 autres mémoires d’une certaine importance. Les abonnements partent du 15 avril de chaque année | et sont payables d'avance, en un mandat-poste ordinaire . ou un mandat-carte. En conséquence, le journal ne sera envoyé qu'aux per- sonnes ayant acquitté leur cotisation, exception faite pour celles qui nous auraient témoigné le désir de recevoir la quittance par la poste, augmentée des frais ; l'envoi d'un qe mandat est toujours préférable. ct Les abonnements datant du 15 avril, les souscripteurs : qui s’abonneraient après celte époque recevront les n® de l’année courante parus dans l'intervalle. 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Wenck. — Rostre un peu moins long que le prothorax. Elytres sensiblement élargies en arrière, surtout ©, ayant leur plus grande largeur au milieu, à squamules subsérialement disposées. PUMILIO (Epp.). 1. Tamaricis. Gyll. Sch. V,288. Wenck. p. 18. — Gautardi, Tourn. l’Ab. V, 146. France méridionale ; Sicile ; Algérie ; Caucase ; (M. Reïtter) : s’y prend en même temps que le pumiho, avec lequel on le reçoit souvent mélangé. Bien reconnaissable à sa très petite taille, à la squamo- sité clairsemée du dessus, et surtout à son rostre mince peu fortement mais distinctement courbé. Nous possédons un exemplaire de Messine, étiqueté Gautard, de la main de M. Tournier et qui n’en diffère pas spécifiquement. Les différences de sexe nous ont paru fort peu appa- rentes chez cette espèce et chez les autres espèces de cette section. Le o semble un peu plus étroit, à rostre un peu plus court, à élytres moins convexes. 2. Poupillieri. Wenck. p. 19. Presque toute l'Algérie, paraît rare. J’en ai pris un certain nombre, en 1839, à Husseïn-Dey, en battant des Tamarix, au bord de la mer. Il doit se rencontrer, aussi, sur nos plages maritimes de la Provence, et j'en ai vu un exemplaire étiqueté de cette provenance, mais sans indi- cation de localité précise. 5. pumilio. Eppelsh. i. 1. Caucase, (MM. Eppelsheim, Reitter), probablement sur lesTamarix. Statura A. Poupillieri, ovatum. Rostrum validum, Sr brevius. Caput latius, oculis magnis. Prothoraæ elongatus, a lalere medio subangalatus. Elytra posterius ampliata, subse- riatim squamulata Nous avons hésité, d’abord, à séparer cette espèce de l’A. l’oupillieri, dont elle est extrèmement voisine; cepen- dant, nous la considérons, maintenant, comme distincte par les caractères suivants : Rostre sensiblement plus épais, de un quart plus court & ©. Tête plus large, presque aussi large que le prothorax ; yeux plus grands. Pro- thorax paraissant un peu plus long que large, plus dis- tinctement anguleux latéralement vers son milieu. Elytres ovales, plus courtes, notablement élargies en arrière, au lieu d’être oblongues, et à côtés presque parallèles ; squa- mules des élytres disposées en séries le long des inter- valles, au lieu d’être uniformément répandues. 4. Kirschi Db. Soc. Ent. Suis. 1870, 202. Egypte. Nous n'avions vu, tout d’abord, de cette espèce, que l'exemplaire de la collection Kirsch, qui a servi de type à la description. Depuis, Leprieur nous en a montré plu- sieurs autres, recueillis par M. Letourneux et nous en à abandonné un. M. Pic, acquéreur de la collection Leprieur, nous en a, aussi, offert un échantillon. Nous ne l'avons pas vue dans d’autres collections. . Cette espèce ne peut être confondue avec l'A. pumilio, qui a aussi les élytres élargies en arrière, grâce à sa taille, deux ou trois fois plus grande; les squamules sont rem- placées, ici, par une pubescence subsquamiforme, gros- sière, sans ordre; les antennes sont plus fortes et à ar- ticles plus serrés ; les élytres sont bien plus brusquement dilatées postérieurement, dès le milieu, fortement gibbeu- ses en dessus, à stries très profondes, avec les intervalles larges, peu convexes, au moins en arrière, etc CAO SECTION II. Tableau des espèces. 1. Pubescence des élytres rase, formée de fines soies très courtes non ou à peine soulevées, disposées en séries nombreuses, longitudinalement. Hezrantaemt Bedel (1). — Elytres à soies dressées plus ou moins longues; (une série unique sur chaque interstrie). 2 ?. Interstries des élytres concaves, leurs bords relevés en arête tranchante. 3 — Interstries plans ou à peu près, à bords non relevés en arête. 4 3. Articles ?-4 du funicule sublinéaires, manifestement plus longs que larges. Rostre ç sensiblement plus long que la tête et le prothorax réunis. Prothorax presque aussilong que large, un peu atténué en avant, modérément ponctué-ridé. WENCKERI C. Bris. — Articles 2-4 du funicule pas plus longs que larges, briè- vement coniques. Rostre, même ©, pas plus long que la tête et le prothorax réunis. Prothorax court, arrondi latéralement, couvert de fosseltes profondes confluen- tes longitudinalement. Perrisit Wenck. 4. Interstries des élytres munis, chacun, d’une série de forts points et de courtes soies. Rostre ç à peine plus long que le prothorax. 6) — Interstries sans gros points en séries, légèrement et inégalement ponctués. 6 (1) L’A. ærugineum Kirsch, du Caucase, qui nous est inconnu, doit se rapprocher beaucoup de cette espèce par sa taille, par son rostre noirâtre, par les points du prothorax arrondis, sans mélange de rides longitudina- les; mais, il différerait de toutes les espèces de cette section par le dessus la description a-t-elle été faite sur un exemplaire dé- pouillé ? =) — 5. Interstries à peu près plans, du double, environ, de la largeur des stries. Rostre Qç évidemment plus long que le prothorax. Insecte d'un vert clair. Ponctua- tion médiane du prothorax formée de points arron- dis. GRENIERI Db. — Interstries légèrement concaves, à rebords élevés, pas sensiblement plus larges que les stries qui sont très profondes. Rostre © non distinctement plus long que le prothorax. Insecte bleu. Ponctuation du prothorax formée de points oblongs, confluents. RuGicoLze Germ. 6. [nterstries guère plus larges que les stries. Forme assez courte. Tète large. Rostre court co. Soies dressées des élytres très courtes. Insecte bleu; taille petite. REVELIERI Perris. — [nterstries plus larges que les stries. Forme oblongue. Tête étroite. Rostre long 5, très long ©. Insecte vert, à l’état normal. Soies dressées des élytres longues et moins raides. Taille au-dessus de la moyenne. TUBIFERUM GYy1ll. 1. HecranTaeMi Bedel Soc. Fr. 1887. Bull. CLIV. S' Rostre un peu plus long que le prothorax seul. © Rostre aussi long que la tête et le prothorax réunis. Espèce fort rare dans les collections, découverte par M. Grilat, à Décines Isère), au pied des Helianthemum. La collection de M. Faust en contient un exemplaire de Suisse et j'en possède moi-mème un d'Italie. Sa forme allongée, sa pubescence : appliquée, etc., l'éloi. gnent de toutes les autres espèces de la section. Elle a une certaine analogie avec quelques espèces appar- tenant à l’ancienne tribu des brevirostres, del’A. aciculare, par exemple; mais l’allongement et la forme du rostre m'ont décidé à l'introduire ici. 2. Perrist Wencker Fr. Soc. 1858, 238; mon. p. 15. S Rostre très épais, un peu pluslong que le prothorax. is A0 Er © Rostre bien moins épais, au moins de la longueur de la tête et du prothorax réunis. l France méridionale : Pyrénées, Landes, etc., sur les Cistes. 8. RUGICOILE. Germ. Il. 201 ; Sch. I. 262. Wenck. p. 18. Allemagne ; presque toute la France ; Francfort s/M ; Alsace, Conflans ; Landes, environs de Paris, etc. Assez rare. Mêmes différences sexuelles que chez le précédent. 4. REVELIERL Perris, l’Abeille, VII, 24. — piversuMm Db. Soc. ent. Suis. 8. 186. Corse. Le rostre est de la longueur de la tête et du protho- rax ©, plus long et plus mince ©. Ressemble beaucoup au rugicolle pour la couleur et les soies des élytres, de moitié plus petit. Rostre bien plus mince, plus allongé &Q ; prothorax à ponctuation beaucoup plus serrée et moins forte; élytres bien moins profondément sillonnées et à ponctuation des interstries peu distincte, au lieu de la série de gros points qu’on remarque chez l'A. rugicolle, 5. GRENIER! Db. Opusce. I, p. 31. S Rostre épais, à peine de la longueur du prothorax, à soies épaisses dressées en dessous. Q Rostre plus mince, plus cylindrique, mais à peine plus allongé que chez l’autre sexe et paraissant à peu près glabre en dessous. Paraît fort rare dans les collections : Fréjus, d’où je l'ai reçu autrefois, du D’ Grenier ; Marseille, (M. CI. Rey). De la taille de rugicolle, dont le rapprochent les soies courtes des élytres, mais constamment de la couleur du tubiferum; interstries des élytres bien plus larges, subcon- vexes, et à série ponctuée obsolète, tandis qu’ils sont dé- primés, avec une rangée de gros points, chez rugicolle ; le rostre est, en outre, sensiblement plus long, et de longueur DD — ax mi peu différente d’un sexe à l’autre. Les exemplaires à pu- bescence usée seuls pourraient être confondus avec les très petits exemplaires o du {fubiferum. Mais, ici, le rostre est plus gros, plus court, les yeux sont plus grands et le front est marqué destries bien nettes au lieu d’être confuses,; la ponctuation du prothorax est subarrondie au lieu d’être oblongue et confluente longitudinalement, et sa base est marquée d’une strie raccourcie mais bien distincte; les interstries des élytres restent à peu près plans jusqu’au sommet; les cuisses sont souvent rougeûtres et les tibias antérieurs sont grèles. Quant à la © du tubiferum, la lon- gueur du rostre la distingue tout d’abord. 6. tubiferum Gyll. Sch. I, 284. — Wenck. p. 17. Le © a le rostre seulement un peu plus long que le pro- thorax, densément pubescent en dessous ; la © a cet or- gane au moins aussilong que la tête et le prothorax réunis, peu pubescent ; le scape et le 1°r article du funicule bien plus allongés, b. Corps bleuâtre : var. sicanum Wencker. Toute l’Europe méridionale, l'Algérie. 7. Wenckeri C. Bris. Gren. Cat. 63. — Wenck., p. 16: Pyrénées Orientales, le Vernet, Espagne, Escurial, Por- tugal. Rare. 4 Les différences de sexe sont analogues à celles du tubi- [erum, le rostre est plus long, surtout ©. On trouve assez souvent sous ce nom, dans les collec- tions, des exemplaires de la var. bleuâtre du précédent. Il s’en distingue par les soies des élytres courtes et rigides, plus systématiquement disposées le long des interstries et surtout par la structure de ces interstries qui sont, ici, concaves et à bords relevés au lieu d'être plans et sériés de points assez forts, SECTION 111. — Tableau des espèces. 1. Forme oblongue, élytres presque parallèles latéralement sans élargissement postérieur notable. 2 — Forme ovale; élytres fortement élargies latéralement après le milieu. Rostre courbé & ©. 3 2, Taille plus petite. Rostre o peu courbé, assez mince ; rostre ç mince, très arqué. Tête assez finement ponc- tuée. RUBENS Steph. — Taille plus grande. Rostre & épais, à peine courbé, ros- tre © presque droit. Tête marquée d’une grosse ponc- tuation derrière les yeux. SANGUINEUM de Geer. 3. Tête allongée, rétrécie en avant, un peu cônique; joues presque égales en longueur au double du dia- mètre d'un œil. MINIATUM Germ, — Tête en carré subtransverse, non distinctement atté- nuée en avant; joues guère plus développées en lon- gueur que le diamètre d’un œil. 4. 4. Yeux très saillants, plus avancés latéralement que le niveau des joues. Prothorax en carré au moins aussi long que large. 5. — Yeux non ou à peine saillants, pas plus avancés latéra- lement que le bord latéral des joues. Prothorax évi- demment transverse. 6. 5. Prothorax et base des élytres déprimés, l’insecte, vu de côté, ne présentant pas un angle rentrant accusé, à la réunion de ces deux segments. Antennes à 1% arti- cle du funicule renflé, les suivants peu noueux au sommet. Tête et prothorax plus étroits, ce dernier en carré-long, sans dilatation ni étranglement dis- tinct. LONGITHORAX Db. — Prothorax convexe, présentant, vu de côté, une courbe distincte et formant avec les élytres un angle rentrant prononcé, paraissant un peu arrondi latéralement, par suite de l’étranglement antérieur. Antennes à =, QU 4x article du funicule non épaissi, les suivants courts et plus noueux à leur sommet. Yeux à peine sail- lants. DISTINCTICOLLE Db. 6. Ponctuation de la tête et du prothorax au plus médiocre, celle de la tête nese prolongeant pas en dessous, où elle est presque imponctuée, avec quelques fines rides. Rostre médiocre. Deux premiers articles du funicule peu allongés. FRUMENTARIUM L. — Ponctuation de la tête et du prothorax grossière ; celle de la tête s'étendant en dessous et latéralement. Rostre très épais; deux premiers articles du funi- cule allongés, beaucoup plus longs que larges. CRUENTATUM Walton. 1. sanguineum de Geer, Ins. I, 251, — Wenck., mon. p. 246. S', Rostre assez épais, dela longueur du prothorax, légè- rement dilaté, vu de dessus, vers le milieu, un peu atténué, vu de côté, dans son dernier 1/3, parcimonieusement pubescent en dessous. @.Rostre mince, subecylindrique, un peu plus long que le prothorax, tout à fait glabre en dessous. Toute l'Europe; Algérie ; peu commun. Facilement reconnaissable à son corps peu épais, à ses élytres non élargies latéralement en arrière et à son rostre presque droit œQ. 2. rubens Stephens Walt. Mag. nat. hist. 452. — algiricum Everts Tijdschrift voor entom. XXII. 9, Rostre assez épais, à peine plus long que le protho- rax, non dilaté en dessus ?. Rostre mince, plus long que le prothorax. Toute l’Europe; Algérie, (sec. Dr Everts), peu com- mun MR Espèces inédites de Curculionides de l'Ancien Monde IT 1. Thylacites gallæcianus. Long. 9; lat. > mil. (1).— Oblongo-ovatus squamose œænrus. longe inæqualiter pilosus. Caput subplanum, ceulis exsertis. Rostrum deplanatum, qua- dratum, sulco longitudinali tenui, integro. Anfennæ validæ, breviores, scapo valde clavato, articulis funiculi, 1° elongato, conico, 2-6 brevibus, sublenticularibus; clava oblonga. Pro- thorax brevis, a latere valde rotundato-ampliatus, basi et apice breviter constrictus, margine antico impresso. Elytra convexa, a lalere modice arcuata, humeris rotundatis, albo-maculata, grosse inæqualiter striato-punctata. Tibiæ anticæ longe pilosæ, apice inCuvE. Galice. C’est du T. pretiosus Schaufl. que cette espèce se rap- proche le plus, non seulement par sa coloration, mais aussi par sa forme convexe, la dilatation latérale du pro- thorax, la dépression du front et du rostre. La pubes- cence dressée du dessus est bien plus longue, surtout sur les parties antérieures et vers la partie postérieure des élytres ; le sillon du rostre n’est pas raccourci; les an- tennes sont, ici, épaisses, tandis qu’elles sont grèles chez le T. pretiosus, qui a, en outre, le 2° article du funicule presque aussi long que large ; le prothorax est, ici, forte- ment arrondi jusqu'aux angles postérieurs et paraît plus granulé, sur le dos, par suite des squamules plus petites et moins déprimées ; les taches squameuses, blanchâtres, du prothorax et des élytres sont teintées de bleuâtre chez le T. gallæcianus ; enfin, chez le T. pretiosus, les tibias an- térieurs restent à peu près droits jusqu’au sommet. (1) Les dimensions indiquées ne comprennent pas le rostre. SNoVE 2, Thylacites costulatus. Long. 6-7; lat. 2, 2-2, 4 mill. — Oblongo-elongatus, subdepressus, nigro-æneus, sub- opacus, supra griseo-maeulatus, setis paucis parum elongatis, rigidis, poslice parum inclinatis, prœditus. Rostrum breviter subquadratum ; frons modice conveæa, oculis modice prominu- lis. Prothorax brevis, apice abrupte constrictus, margine valde impresso, a latere vix arcuatas. Elytra elongata, sulcato- punctata, interslitiis alternis magis elevatis. Pedes longe pi- losi, femoribus brunneo-griseo que annulatis, tibiis anticis intus apice viæ curvatis, apice ipso denticulatis. Teboursouk, Tunisie. Cette espèce, découverte et communiquée par M. le docteur Sicard, rentre dans la division de celles à élytres allongées, déprimées, rectilignes latéralement : angustus, multiseriatus, etc. Elle se distingue facilement de ses congénères par ses élytres à intervalles alternes costi- formes. SERICOPHOLUS novum Genus. Corpus dense squamosum, subglabrum. Caput angustius, sat elongatum, oculis lateralibus minutis, & thorace distantibus. Rostrum elongato-subquadratum, scrobibus linearibus, latera- libus, infra flexis. Antennæ fractæ, elongatæ, scapo recto, apice clavato; thoracem attingente, funiculi articulis 1° elongato, 3-sequentibus fere longiore, cæteris oblongo-moniliformibus ; clava ovata. Prothorax transversus, basi et apice subtruncatus. Scu- tellum indistinctum. Elytra oblonga, humeris non prominenti- bus. Pedes modice elongati, femoribus clavatis, posticis dente mediocri, anticis spina brevissima instruclis. Ce nouveau genre appartient au groupe des BRrAcHY- DÉRIDES et viendrait se placer, suivant le système de La- cordaire, à côté des Caulostrophus. ‘ 3. S. Sicardi. Long. 5; lat. 2 mill. — Oblongus, niger, pedibus rufescentibus, densissime cretaceo vel subviridi-argenteo- ee de squamosus. Caput vix convexum. Antennæ rubro-ferrugineæ, Prothorax transversim subquadratus, lateribus subrectis, utrin- que impressus. Elytra latitudine duplo longiora, a latere modice arcuata, anguste striato-punctata, interstitiis planis, extus, posterius præsertim, conveæis, setis paucis brevissimis, pallidis, albo-seriatis. Pedrs squamosi, femoribus posticis valide dentatis, cœteris obsolete uni-spinosis. Teboursouk, Tunisie. Je n’ai vu que deux exemplaires de cette espèce, qui paraît varier du cendré blanchâtre au vert pàäle. J'en dois la communication à M. le Dr Sicard, médecin aide-major de dre classe, qui chasse actuellement les insectes avec zèle et succès dans notre colonie tunisienne. La Science Entomologique lui est redevable, déjà, de plusieurs décou- vertes et j'ai tenu à lui dédier l’une des plus intéressantes. 4. Magdalinus crenatocollis (9). Long.5; lat. 2 mill. Oblongus, niger, subopacus, antennis tarsis que brunneo-ferru- gineis. Caput bretiter conicum, oculis non prominulis, dense punctatum. Rostrum elongatum, rugoso-punctatum, apice dila- tatum, curvatum. Antennæ articulo funiculi, 1° conico ; 2° angus- tiore, cœteris transversis, sensim latioribus ; clava oblongo-ovata. Prothorax transversus, antice parum attenuatus et supra impres- sus, angulis posticis minus porrectis, vix divaricatis, latioribus, præsertim antice dentieulatis. Scutellum rugulosum. Elytra basi impressa, margine elevato-crenato-punctata, interstitiis striis vix latioribus, densissime rugulosis. Pedes sat elongati, femoribus intus, breviter uni-spinosis. Caucase. Distinct du M. asphaltinus, par les côtés de la tête et du : prothorax glabres et par l’absence de calus saillant de chaque côté du bord antérieur du prothorax ; du M. aterrimus, par le prothorax non avancé en saillie angu- leuse près des angles antérieurs, par les interstries des élytres convexes, etc. ; du M. carbonarius dont il se rappro- che davantage, par la ponctuation bien plus serrée sur la SONT tête, le rostre et le prothorax ; par l’absence de ligne lisse longitudinale sur ce dernier, qui est criblé de gros points subconfluents ; par sa dilatation latérale bien moindre et par suite, par l’étranglement beaucoup moins sensible vers la base, avec les angles postérieurs moins petits ; enfin, et surtout, par les sillons des élytres non munis de points en carré transverse, crénelant les intervalles : ces derniers criblés de fines rugosités et de granulations qui leur don- nent une apparence presque mate. 5. Magdalinus distinguendus.— Long. 5,2; lat. circ. 2 mill. — Oblongo-elongatus, niger, elytris cyaneis, antennis brunneis. Caput breviter conicum, minus crebre punctatum, oculis non prominentibus, fronie impressa. Rostrum supra parce punctatum, nitidius, cylindricum. Antennæ articulis funiculi 2-primis, conicis, illo crassiore, cæteris brevibus, clava oblongo-ovata. Prothorazx latitudine vix longior, angulis posticis non reflexis, creberrime profunde punctatus. Scutel- Lum fere lœæve. Elytra basi separatim marginata, thorace vix laliora, striüis sat profundis, punctis elongato-quadratis ; interstitüs extus el apice subconvexis, subserie evidenter granu- latis. Femora dente acuto spiniformi armato. Syrie. Cette espèce a un peu ia forme atténuée, en avant, du M. phlegmaticus ; mais ce dernier a les élytres densément ponctuées, à intervalles plans, avec les stries fines. Le M. frontalis, bien moins allongé, surtout à prothorax bien pluscourt, a la ponctuation decesegment, ainsi que celle de la base du rostre et de la tête bien plus fine et plus serrée ; les stries étroites et finement ponctuées, avec les inter- valles déprimés et à peine distinctement granulés. Quant au M. cæruleipennis, de forme bien plus courte et plus large, il se distingue facilement de notre espèce par la faible ponctuation écartée de la tête, les stries bien plus fines et sa couleur plus brillante. — JD — 6. Magdalinus Kiesenwetteri +. Long. 6; lat. 2-2 mill. — Oblongus, sat elongatus, niger, antennis tibiis tar- sisque rufescentibus. Caput creberrime rugose-punctatum, obco- nicum, oculis depressis. Rostrum validum, crebre fortiter punc- tatum, minus elongatum, sSublus, apicem versus, denticulatum. Antennæ articulis funiculi 2-primis parum elongatis, illo cras- siore, latitudine non longiore, cœæteris breviter conicis, clava suboblonga. Prothorax vix transtersus, subquadratus, punctis confluentibus, linea longitudinal angustissima, lœvi, angulis posticis acutis, non vere reflexis, margine antico impresso, utrin- que ante marginem denticulato ac angulato. Scutellum subqua- dratum. Elytra basi non vere elerata, submarginata, profunde late sulcata, punctis subquadratis, intestitiis convexis, creber- rime granulosis. Femora dente mediocri, intus, armata. Tibiæ anticæ subrectæ. Grèce. Cette espèce ne peut être rapprochée que du M. cerasio. La taille est trois fois plus grande. Le prothorax est d’une autre forme, les stries des élytres sont très profondes et d’une ponctuation tout autre. 1. Ceutorhynchus Cinapis. Long. 2,2-3 ; lat. 1,3-15 mill. — Ovatus, atro-velutinus, subtus niveo-squamo- sus, Larsis ferrugineis. Caput punctatum, intra oculos pluri- sulcatum. Rostrum subrectum, capite thoraceque brevius, pubes- cens, rugulose-punctatum, « latere minute denticulatum. An- tennæ nigræ, graciles, articulo funiculi 1° solummodo elongato, ultimo subrotundato-transverso, clava subelliptica. Prothorax brevis, antice abrupte constrictus, ibique utrinque crenulatus, lateribus late, macula, in fossa basali niveis, punctoque brunneo, lateral, ornatus; minus æqualiter punctatus. Elytra fasciis duabus transversis, arcuatis, sutura apice que niteo-squamo- sis. Pedes femoribus albo-annulatis, intus medio, acute uni- dentatis ; tibiis posticis apice incrassatis, nigro-pectinatis. J'ai trouvé plusieurs exemplaires de cette rare et belle espèce en 1889, sur les hauteurs qui dominent la forêt de cèdres de Teniet-El-Haàd, en fauchant des fleurs de re Ji Sinapis. Je l'ai vue, depuis, de la même provenance, dans plusieurs autres collections. Sa coloration remarquable ne permet pas de la confondre avec les espèces voi- sines. 8. Cleonus {lagiographus) obesulus.— Long. 8; lat.6 mill.— Ovatus, niger, albo-squamosus. Caput carinatum, fronte fovea parva insculptum. Rostrum longitudine thorace æquale, an- gustius, subrectum, versus apicem non gibbosum, tricarinatum, sub 4-sulcatum. Prothorax subconicus, vix transversus, apice constrictus, angulis posticis vix aculis, inæqualiter strigosus, ca- rina media strigaque utrinque, postice abbreviata munitus, linea laterali antice angulata, maculaque interna oblonga albo- squamosis, ornatus. Elytra basi thorace, vix latiora, in humero et infra humerum callosa, a latere evidenter arcuata, margo exte- riore vix sinuato, fasciis lacunosis una ad tertiam partem, valde arcuata, altera post medium transversim triangulari, prædita. Tibiæ anticæ unco longiori incurvo, apice armata. Espagne. Je le dois à la générosité de M. Théry. La forme ovale lui donne l’aspect d’un STEPHANOCLEONUS ; mais le rostre est tout autre, presque droit, non gibbeux, ni dilaté au sommet et bien plus long que chez aucune es- pèce du sous-genre PLAGIOGRAPHUS, dans lequel il me paraît devoir rentrer Sauf la forme, il a une certaine ressem- blance avec les variétés pâles et à bandes des élytres ré- duites du P. turbatus ; la fossette frontale est bien plus rac- courcie; le rostre est muni d’une carène latérale interne ; le prothorax, bien plus allongé que chez le P. turbatus, est élargi en arrière, il est chargé d’une carène médiane pro- longée du bord antérieur au milieu du segment, avec une impression de chaque côté et sans fossette à la base; les rugosités peu nombreuses, sont bien moins saillantes que chez le P. turbatus, les côtés sont ornés d’une bande très étroite, aboutissant inférieurement au calus huméral et redressée en crochet à l'extrémité opposée, avec une tache oblongue de chaque côté, en dedans de celle-ci ; les élytres EN PES en outre des bandes indiquées ci-dessus, sont ornées d’un calus postérieur blanchâtre entouré de noirâtre et sur le dernier intervalle externe, d’une série de taches guttifor- mes blanchâtres ; le dessous est parsemé de petits points dénudés et le dernier segment abdominal, très bombé, est densément pubescent, avec des cils blanchâtres soule- vés. 9, Mecaspis angustulus. — Long. 6,5-7; lat. 2, 5- 2, 8 mill.— Zlongatus, sublinearis, niger, elytris albo-linea- tis. Frons convexa, foveolata, nitida, parce punclala. Ros- trum capite vix longius, medio obsolete carinalum, rugosum supra apice depressum. Antennæ ferrugineæ, furaculi articulo 1° subquadrato, cæteris brevibus, pressis, clava subellhiptica. Prothorax quadratim subconicus, irregulariter parce puncta- tus, medio depressus, rugis lateralibus interrupls, cinereo- 4-lineatus. Elytra thorace basi latiora, tatitudine fere triplo longiora, apice separatim acuminata, inæqualiter punctato- striata, punctis distantibus ; interstitiis extus et apice convexis, albo-tomentoso vürgatis. Pedes dense villasi, tibiis tarsisque ferrugineis, his apice unco brevi præditis. Kustendjé, trois exemplaires communiqués, autrefois par notre regretté collègue le D' Sénac, dont la collection de C:RcULIONIDE* réunie actuellement à la mienne, m'a été offerte par sa famille à titre de souvenir. Sa forme étroite rappelle le M. palmatus, maïs la colo- ration est tout autre; cette coloration est tout à fait celle des exemplaires typiques du M. alicrnans, à bandes blan- châtres entières sur le dos, interrompues extérieurement ? la forme est bien plus étroite, la tête est presque lisse en- tre les yeux, avec des points espacés au lieu d’être très den sément ponctuée. RL 10. Lixus subfarinosus. Long. 4, lat. 1, 5 mill. — Elongatus, niger, antennis, elytris pedibusque brunneo-rufis ; supra pube brevi, interdum nitida, obsitus. Caput brevi, oculis depressis. Rostrum crassum, brevius, tix arcuatum, pubescens et punclatum, apice rubrum, nitidum. Antennæ breviores, articulo funiculi 1° oblongo, cœæteris brevibus, pressis, clara elliptica. Prothorax quadratus, apice ipso coarctatus. Elytra thorace basi vix latiora, humeris obtusis, latitudine triplo longiora, postice parum ampliora, apice obtusa, sat anguste striato-punctata, interstitiis planis. Pedes elongati, femoribus vix incrassatis, tibiis tarsis non longioribus. Egypte. Très voisin du L. subulatus Faust, dont il diffère par la coloration des diverses parties, par les stries des élytres bien plus nettement ponctuées, par les interstries plus larges, surtout ceux qui avoisinent la suture; par la pu- bescence plus distinctement soulevée en arrière ; l’insecte, vu de côté, paraît bien plus épais. 11. Lixus nigricornis ©. Long. 4; lat. 1,2 mill. — Lineari-elongatus, niger, griseo-breviter pubescens. Caput breve, oculis non prominentibus. Rostrum tenue, thorace paulo longius, subcylindricum, basi punctatum, post medium glabrum, niti- dum, et parce punctulatum. Antennæ nigræ, articulo funiculi 4° elongato, 2° breviter conico, cæteris latioribus, transversis, clava ovata. Prothorax tlransversus, «a latere modice arcuatus, angulis posticis rectis, crebre punctatus. Scutellum griseo-tomen- tosum. Elytra thorace vix latiora, humeris non prominentibus, latitudine vix triplo longiora, apice obtusis, striis tenue puncta- tis, externis profundioribus, interstitiis subplanis, crebre punc- tulatis. Pedes inermes, tarsis concoloribus. Sicile. Ressemble, au premier abord, aux petits exemplaires du L. fillormis; mais ce dernier s’en distingue facilement par sa tête en forme de cône allongé, par son rostre épais et mat; par son prothorax atténué en avant, dès le milieu; | TRÈS EXACTEMENT LE et ET DE TOUS PRIX : 50 FR. A 2.000 FR. Collections d'HÉMIPTÈRES, d'HYMÉNOPTÈRES, de 50 à 200 fr. Collections de Curculionides d Europe et Circa (à prix très WT modérés): _ Plusieurs collections d’Apionines, de prix différents, suivant le nombre des espèces. Une petite collection de CURGULIONIDES EXOTIQUES, pouvant ser- vir de Genera pour l'étude des insectes de cette famille. 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NIET, ARE VS Description/d'un URODDNS EEE RE EEE Révision des Apionipes d'Europe, etc. [suite), ....... _— ? LE FRELON parait tous les mois. Abonnement annuel {12 livraisons), 6 franes. A ae (Prix unique, pour la France et pour l'Etranger.) | “R S'adresser à M. Desprocuers Des LoGes, 23, rue de Boisdenier, à Tours (Indre-et-Loire.) Les livraisons ne se vendent pas séparément; mais il & sera fait un tirage à part pour les Monographies et les autres mémoires d'une certaine importance. LE Les abonnements partent du 15 avril de chaque année et sont payables d'avance, en un mandat-poste ordinaire : ou un mandat-carte. k En conséquence, le journal ne sera envoyé qu'aux per- sonnes ayant acquitté leur cotisation, exception faite pour celles qui nous auraient témoigné le désir de recevoir la quittance par la poste, augmentée des frais ; l'envoi d'un mandat est toujours préférable. y l, les souscripteurs. Se Les abonnements datant du 15 avri qui s’abonneraient après cette époque recevront les nf nu de l’année courante parus dans l'intervalle. rt à Le 17 volume {contenant les 12 premières livraisons), ; étant actuellement presque épuisé, est mis en vente au prix «de 8 francs; le 2° volume au prix de 6 francs pour AE les souscripteurs ; 8 francs pour les non-souscripteurs,. à AVIS re Tout abonné a droit à la détermination gratuite d'une 4/2 centurie de CuRCULIONIDES d'Europe et circà, tous frais d’envois et de correspondance à sa charge. | Tout abonné a droit, en outre, à une annonce d'é se changes, gratuite, de 5 ou 6 lignes, sur la couverture du journal. Elle pourra être répétée, si la place le permet. Quant aux annonces de VENTE, etc., la 4° page leurest ré- servée à raison de 1 fr. 25 pour 4 à 5 lignes par numéro. : ITR À € Nos PO 2 nÉTELCUR AMAN TT A ; Celles consenties pour l’année entière ne paieront que {e tiers de ces prix. on Le montant des annonces devra accompagner la note à faire insérer. PRES par la pubescence des élytres bien plus fine; enfin, par ses antennes et ses tarses plus ou moins rougcâtres. 12. Procas minutus. Long. 5; lat. 2 mill — Oblongus. minus elongatus, niger, griseo-absolete-maculatim pubescens, antennis tarsisque rufis. Caput breve, oculis non prominulis. Rostrum post medium subito arcuatum, Crassius, thorace paulo longius, pilosum, ruguloso-punctatum, non cari- natum. Antenna: funiculi articulo 10 secundo longiore, 2° sub- filiforme, 3° latitudine paulo longiore, cœteris transversim subrotundatis, claca magna, subelliptica. Prothorax trans- versus, a latere vix arcuatus, apice constrictus, angulis pos- ticis suboblusis, creberrime punctatus. Scutellum subrotun- datum. Elytra basi thorace evidenter lutiora, humeris subro- tundatis, a latere subparallela, post tertiam partem obtuse acuminala, pilis obscuris reclinatis vestita, regulariter tenue striato-punctata, interstitiis planis, dense rugulose punctatis, externo antice Latiore. Pedes elongati, femoribus inermibus, libiis tarsisque gracilibus, his articulo 1° elongato, 2° brexiter conico, subtransverso. Espagne. Trois ou quatre fois plus petit que les exemplaires de taille moyenne du P. picipes, à antennes bien plus courtes; à rostre plus brusquement courbé; les élytres sont plus courtes ; les tarses antérieurs sont bien plus déliés, à pre- mier article beaucoup plus long que large; chez le P, pi- cipes, les tibias sont bien plus larges, les tarses antérieurs épais, à articles beaucoup plus courts, à premier article aussi large au sommet que sa longueur. 13. Apion Sicardi ©. Long. 2,3.2,5 ; lat. 1,2-1,3 mill (sine rostro).—Oblongo-ovatiüm, nigrum, antice submetallicum, elytris obscure cyaneis, breviter parce griseo-pubescens. Caput angustius,oculis vix prominulis. Rostrum tenue, subcylindri- cum, modice curvalum, basi paulo constrictum, capite thorace- que sub-æquale. Antennæ graciliores, filiformes. Prothoras subtransversus, basi foveolatus, minus dense punctatus. Scui 10 tellum oblongum, sulcatum. Elytra-striato-punctata,interstitiis externis subconvexis. Pedes elongati. Teboursouk, Tunisie. Je le dédie à M. le docteur Sicard, qui m'en a commu niqué plusieurs exemplaires. A placer à la suite de l’A. loi. 14. Apion sejugum ©. Long 3,2; lat. 1,1 mill. — Anguste elongatum, nigrum, parce griseo-pubescens.Caput sub- transversum, anqustius.Rostrum sat validum, capite thoraceque paulo longius, curvatum, basi, utrinque, vix dilatatum. An- teanæ subbasilares, minus crassæ, articulis funiculi 2-7 apice nodosis, clava subovala. Prothorax exacte quadratus, basi foveolatus. Elytra a latere subparellela, thorace fere triplo longiora, striis tenuibus, dense punctalis, interstitüs plants, subtilissime rugulosis, struis latioribus. Pedes elongati, tibus subrectis. Syrie: un exemplaire © de notre collection ; un deuxième exemplaire, du mème sexe et absolument sem- blable, parmi les ApioN recueillis par M. Valentin, de Francfort-sur-le-Mein. et communiqués par M. le Baron von Heyden Cet exemplaire étiqueté : Saragol (Cau- case). A placer à la suite de l'A, lancirostre. 15. Apion adjectum. — ©. Long. 2, 5; lat. 1,2 mill.— Ovatum, atrum,vix pubescens, scapo antennarum, coæis anticis, femoribus tibiis que basi flavis. Caput latum, fronte obsolete striolata. Rostrum elongatum, medio modice dilatatum. Antennæ scapo dimidio rostri longiore, valde clavato, funi- culo gracile, villoso, articulis 3-5 brevibus, 6 et T valde elongatis, clava elongatissima, pilosa. Prolhorax conveæus, dense fortiter punctatus, a latere subrotundatus. Elytra valde conveæa, striato-punclata, interstitiis latis, subconveæis- AN Tibiæ rectæ ; larsi compressi, articulis 1 et 2 elongato-qua- dratis, subius dense albo-villosis. ®. Antennæ atræ; tibicæ posticæ basi non arcuateæ. Algérie, sans localité précise, mais très probablement de la Province de Constantine. A placer à la suite de l'A. di‘simile. 16. Apion Doriæ. — Long. 2-2, 2; lat. crc. 1 mill.— Ovatum, nigrum, griseo-pubescens, antennis pedibus que piceis. Caput thorace vix angustius. Rostrum sat validum, sat elonga- tum, profunde punctatum. Antennæ nigræ, articulis 2 primis elongatis, clava subelliptica. Prothorax subtranstersus, basi et apice breviter constrictus, tenue punctatus, stria basali brevi. Elytra basi thorace valde latiora, nigro-ænea, striato-punctata, interstiliis latis, subplanis, parcissime punctulatis, basi tenuis- sime plicatulis. Pedes inermi. Le 5 a le rostre plus court, plus épais. Perse septentrionale; provenant des chasses de M. le Marquis Doria. Plusieurs exemplaires communiqués par le Musée civique de Gènes. 17. Apion persicum. — Long. 2, 8-3; lat. 1, 12 mil.— Ovatum, nigro-cyaneum, tenue albido-setulosum. Caput latum, oculis minus prominulis, fronte obsolete striolata. Rostrum sat validum, capite prothorace que simul sumptis paulo brevius, arcuatum, medio subincrassatum, punctatum, sat nitidum. Antennæ tenues, basi rufescentes, scapo elongato, articulo funiculi 1° incrassato, clava subelliptica. Prothorax subtransversus, antice paulo attenuatus, fortiter punctatus, stria basali brevi insculp- tus. Elytra prothorace valde latiora, humeris sat elevatis, subsul- cato-punctatis, interstitiis minute coriaceis. Pedes sat validi, tarsis elongatis. Perse septentrionale, provenant, comme le précédent, des chasses de M. le Marquis Doria, et communiqué égale- ment par le Musée de Gênes. —_10— 18. Cleonus (£utulomatus) bigibbosus.—Long.7-8; lat 2, 2-2, 5 mil]. — Angustus, elongatus, subglaber, niger, antennis tarsisque rufis, subtus æqualiter albido supra albido brunneoque cariegatim cretaceus. Frons convexa. Oculi ovati, suboblique posi- ti. Rostrum capite fere brevius, rectum, obsolete carinatum, basi incrassatum, apice non emarginatum. Antennæ articulis funiculi 2 primis conicis, cæteris transversis, gradatim latioribus, clava ovata, apice valde acuminata. Prothorax subcontexus, lateribus vix sinuatis, antice subito attenuatus, angulis posticis rectis, utrinque albido-cretosus. Elytra parallela, thorace basi non la- tiora, basi tuberculo granato instructa, apice non mucronata, plaga subscutellari, fascia que laterali valde interrupta, albido- squamosis, sutura obscura. Pedes griseo-tomentosi; Abdomen segmento ultimo calloso-tomentoso. Algérie, Biskra. Très rare. Bien reconnaissable à sa coloration: Prothorax avec trois bandes longitudinales noirâtres peu accusées, limitées par une squamosité flavescente ; élytres à bande suturale noirâtre, interrompue, aboutissant, antérieurement à une tache mal limitée d’un blanc squameux ; avec des taches irrégulières de la même nature, sur les côtés, où elles figurent une sorte de bande inégale, interrompue. Pas de points noirs sur les parties inférieures. Rappelle un peu, par sa forme générale, les petits exem- plaires du C. conicirostris O1., mais le rostre n’est pas conique. La forme de cette partie le rapprocherait davan- tage du C. confluens, par exemple. Les yeux sont bien plus ovales, plus arrondis, que chez cette espèce, le rostre n’est pas échancré triangulairement et avec un empâte- ment lisse au sommet ; et la présence d’un tubercule à la base de chaque élytre, ainsi que sur le dernier segment ab- dominal, me semble devoir justifier la création d’une coupe sous-générique spéciale que je nommerai : EUTULOMATUS. 19. Elytrodon maroccanus. — Long. 7-8; lat. 3, 5-3, 7 mill. — Oblongus, niger, nitidiusculus, antennis rufescentibus, op FE griseo in elytris maculatim pubescens, setis paucis nigris hir- sutus. Caputl convexum, fronte impressa, late foveolata, oculis valde prominentibus. Rostrum subquadratim transversum, apice late emarginatum. Antennæ articulis funiculi 2-primis subæqua- libus, 6° intermediis longiori, 5° et 7° brevibus, clava sublineari. Prothorax transtersus , lateribus medio rotundato-ampliatis , laxe fortiter punctatus, interstitiis crebre punctuclatis. Elytra modice elongata, a latere vix arcuata, striato-punctata, intersti- tiis subconvexis, alternis indaistincte elevatis. Femora 4-antica dente spiniformi armata. De la taille et à peu près de la forme de l’Elytrodon giganteus, de couleur plus foncée sur les pattes et sur les antennes. Le rostre est élevé, au sommet, en une sorte de bourrelet arqué, et fortement échancré presque en demi cercle; le front est marqué d’une fossette, au lieu d’une strie raccourcie ; la tête est plus large et les yeux beaucoup plus saillants; le prothorax, assez brillant, est marqué de gros points bien moins nombreux que chez l'E. giganteus ; les intervalles alternes des élytres ne sont pas subcosti- formes ; enfin, les cuisses, au lieu d’être armées d’une très large dent aux deux paires antérieures, sont, ici, munies d’une courte dent spiniforme. Tanger, deux exemplaires. 20. Chiloneüs brevipilis. Long. 4, 5 ; lat. 1, 6 mill. — Ovatus, convexus, brunneus, nigro cinereo que variegatus, squa- mosus, antennis tarsisque pallidis, elytris brevissime subseriatim hispidis. Caput transversum, post oculos vix ampliatum, fronte depressa, obsolete foveolata, oculis prominentibus. Rostrum apice nitidum ac ferrugineum, elevatione nitida et transversim bi-im- pressa. Antennœæ tenues, articulo funiculi 1° 2 valde longiori, cœte- ris brevioribus, moniliformibus, 7° transverso, clava suborata. Prothorax transversus, antice impressus, a latere vix arcuatus, utrinque albido viltatus, dense squamosus, punctis indistinctis. Elytra basi simul emarginata, humeris obliquis, non prominen- tibus, striis profundis, punctatis, interstitiis modice convexis, sutura ferruginea. Femora inermia ; libiæ anticæ lineares, apice non recUurvæ. Province de Constantine et Tunisie. Très voisin du C. infuscatus (algiricus,) dont il a la colo- ration. Bien distinct par l’extrème brièveté des soies dressées sur les élytres, par la proportion très différente entre les divers articles des antennes ; chez le C. infuscatus, les deux premiers articles du funicule sont presque d’égale longueur : par l’absence de gros points distincts espacés sur le prothorax, etc. Description d'un URODON nouveau d'Algérie. URODON-BAUDII. — Forma et stalura flavescenti brevior. Densissime «lbido-squamosus, antennis pedibus que lestaceis. Caput angustius, oculis obliquis. Antennx graciles, artculo 1° funiculi solo elongato, cæteris transversis. Fro- thorax parum elongatus, lobo basali obtuso,minus prominulo, versus basin punctis profundis, setis que crassioribus prædi- tus. Elytra latitudine non longiora, tenue albido-subseriatim setulosa. Pygidium longiludina liter profunde sulcatum, pos- tice nigro-aspere punctatum ac setulosum. Abdomen segmentis 3-ultimis apice albido-fimbriatis. Algérie, sans localité précise. Espèce remarquable par sa squamosité très dense, non piliforme, par les points enfoncés vers la base du protho- rax, par les soies argentées qui se détachent sur le fond, disposées subsérialement sur les élytres et par le pygidium sillonné d’un bout à l’autre et muni de points noirs ràpeux postérieurement. DESBROCHERS DES LOGES. 40 La forme oblongue, un peu déprimée en dessus, la pubescence assez dense, le rapprochent du précédent; mais il s’en distingue, en outre de sa taille, par son rostre sen- siblement courbé & 9; l'écusson, est, en outre, transverse, au lieu d’être oblong. Il est souvent confondu avec l'A. frumentarium; la ç s’en distingue facilement par la graci- lité de son rostre ; mais le rostre S n’est guère plus mince que celui des espèces voisines, contrairement à ce qu’on pourrait croire d’après les indications de Wenckeretautres auteurs ; ce sexe se distinguera des petits exemplaires de l’'A.frumentarium, par le rostre nullement dilaté en dessus, vers la base, par la tête et le prothorax plus courts, par les yeux plus petits et à peine saillants, enfin, par les côtés des élytres nullement dilatés en s’arrondissant en arrière. Nous avons vu le type de l’A.algiricum, étiqueté: Algérie, dans la collection Castelnau ; il nous a semblé n’être qu’une très petite © de cette espèce, un peu plus étroite ; la pubes- cence des élytres semble avoir été frottée et mouillée, ce qui la fait paraître moins égale. La figure IL. ce. pl. 5, d, ne fait ressortir aucun caractère, pas plus que la courte diagnose de l’auteur. Nous sommes surpris que M. le D'Everts n'ait pas songé à comparer son espèce à l'A. rubens, dont il la dit voisine, plutôt qu'à l’A. sanguineum qui s’en éloigne bien davantage. 3. frumentarium. L.syst. nat. II, 608 ; — næÆMaropes Kirby, 76. — Venck. p. 137. — occuzrum Faust. Toute l'Europe, aussi en Algérie et en Syrie, très commun. Nous possèdons des exemplaires de l'A. occultum, reçus de M. Faust. Ce n’est qu'une variation de l’espèce, très polymorphe, ainsi que l’auteur l’a reconnu lui-même. Le © diffère, à peine, de l’autre sexe par le rostre un peu plus court, par les yeux plus grands. Cette espèce est très variable pour la forme, la densité — 26 — de la pubescence, la ponctuation et le degré d'épaisseur du rostre. Souvent confondu avec l'A. cruentatum qui a aussi les élytres dilatées arrondies postérieurement ; mais ce dernier se distingue de suite à la ponctuation grossière, profonde, de points confluents sur la tête, s'étendant pres- que jusqu'à la base, ainsi que sur les côtés et en dessous ; tandis que cette ponctuation est tout au plus médiocre en dessus et presque nulle latéralement et en dessous chez VA. frumentarium. Les antennes sont aussi plus épaisses, à articles plus noueux chez l'A. cruentatum. 4. cruentatum — Walton Mag. nat. hist. 452. — Wenck. p. 136. Toute l’Europe, l'Algérie, la Syrie. Le © a le rostre un peu plus épais, plus lisse, légère- ment pubescent, la tête presque aussi longue que large et la forme un peu oblongue. ». distincticolle. — Dh. Soc. suis. 1870, 197. Environs de Madrid, d’où je l’ai reçu autrefois de M. de Uhagon, au nombre de plusieurs exemplaires. o Rostre épais, de la longueur du prothorax, légèrement atténué au bout, vu de côté, mat, plus densément ponctué, pubescent en dessous. 9 Rostre un peu moins épais, plus allongé, un peu bril- lant et faiblement ponctué postérieurement, glabre en dessous. Ressemble un peu à l'A. cruentatum, mais la forte ponc- tuation du dessus de la tête ne gagne pas le dessous ; les yeux sont plus grands, plus proéminents ; la tête n’est pas élargie derrière ceux-ci; le rostre est plus fort, moins allongé, © ; chez l'A. distincticolle, les antennes sont gar- nies de poils assez longs et les derniers articles du funicule sont brièvement coniques, peu noueux, tandis que le der. nier est fortement transverse. Chez l'A. cruentatum, le pro- RO thorax est moins court, moins fortement étranglé en avant, les interstries des élytres sont larges et plans, même anté- rieurement. Par sa taille plus grande et la forte ponctua- tion de la tête, il s'éloigne de l'A. frumentarium. 6. longithorax Dh Fr. soc. Bull. 1889. XXXIV. Algérie, Teniet-el-Haàd, etc. S Rostre ponctué d’un bout à l’autre et finement pubes- cent en dessus, avec quelques poils en dessous. e Rostre glabre, de même forme et de mème épaisseur que celui du ©, un peu plus long et plus finement ponc- tué, assez brillant postérieurement. Ne peut être comparé qu'à l'A. distincticolle, par sa taille ei par la forme des interstries des élytres ; il s’en distingue facilement par la tête allongée, par les yeux très proéminents, surtout ©, par le prothorax aussi long que large, à bord antérieur faiblement impressionné en dessus. 7. miniatum. (Germ.) Sch. I, p. 282 ; — Wenck., 135. Toute l'Europe, l'Algérie, la Syrie. Le © diffère très peu de l’autre sexe ; il a le rostre à peine plus gros, un peu plus fortement ponctué postérieu- rement, distinctement pubescent en dessous, et il présente une échancrure inférieure près de la base à angle plus aigu. Très reconnaissable à sa grande taille, à ses joues aussi développées en longueur que le double du diamètre d’un œil, à sa tête étroite et conique ; à ses yeux saillants ; à son prothorax légèrement arrondi latéralement et faible- ment étranglé au sommet. N.B. — Chez toutes les espèces de cette section, le 2e intervalle des élytres, (le 3° en comptant l’espace juxta- sutural), est plus ou moins dilaté à la base, de chaque côté, figurant, ainsi, quand le prolongement est prononcé, une sorte d’enclume. 9 3. DT SECTION IV Tableau des espèces Insecte noir, à pattes de mème couleur, avec les tibias et les tarses moins foncés. Antennes entièrement rousses. Tout le corps recouvert d’une pubescence touffue, d'un cendré légèrement flavescent. HOLOSERICEUM Gyll. Pattes de couleur claire, en grande partie. Corps roux ou noir, à pubescence peu longue, souvent clair-se- née, ne cachant pas entièrement la couleur du fond, uniformément répandue, ou condensée, çà et là, en taches ou mouchetures. 2. Insecte roux, brun ou brunâtre. Pattes uniformément d’une couleur analogue, mais plus pâles. Une large bande pubescente d’un roux doré, à la base des ély- tres, interrompue en dehors ; une autre, très vague- ment dessinée postérieurement, formée de plusieurs petites taches s'étendant parfois vers le sommet. VARIEGATUM Wenck,. Elytres rousses partiellement, noires à la base, sans bandes pubescentes. Rostre rugueux, & ©. MaLvæ F. Elytres entièrement noires, à poils très fins, grisâtres, rarement subsquamiformes, blanchâtres. 3. Elytres bleues, d’un gris-ardoisé ou d’un bronzé verdà- tre-métallique; pubescence plus longue, un peu con- fuse, les poils dirigés en tous sens. FLAVOFEMORATUM Kirby. Prothorax de forme à peu près carrée. Elytres à épau- les anguleuses, saillantes; une tache subtriangulaire, plus ou moins distincte, formée par la pubescence , blanchâtre, de chaque côté de l’écusson. 4, 2 odee — Prothorax très rétréci en avant, de forme presque coni- que. Elytres à épaules effacées, guère plus larges que le prothorax, à la base, à séries de petits poils courts, le long de chaque interstrie. PERISCELIS Gyll. 4. Forme ovale; élytres assez courtes ; taille petite : 1,67 1,8 mill — Rostre © © unicolore, plus court que la tête et le prothorax réunis. Ecussson sub- oblong. à) — Forme ovale, élytres larges et assez courtes. Taille plus grande: 25-3,5 mill. — Rostre © partiellement d'un rouge orangé et muni, en dessous, d’une frange épaisse de longs poils squameux-blanchâtres, dans sa deuxième moitié. 6. — Forme oblongue ; élytres plus ou moins étroites et al- longées. Rostre unicolore, courbé, © 9. de 9. Elytres uniformément recouvertes d’une pubescence dense, subsquamiforme, blanchâtre. V. SEPARANDUM Aubé. — Elytres marquées, avant le milieu, d’une tache com- mune, dénudée. SEMIVITTATUM Gyll. 6. Prothorax court. Elytres peu allongées. 1‘ article du funicule des antennes ©, ovalaire, assez court. Yeux plus saillants. Pubescence du dessus clair-semée. RUFIROSTRE K. — Prothorax moins court, plus arrondi latéralement.Yeux non saillants. Elytres plus oblongues, à pubescence fournie. 1‘ article du funicule © allongé. FULVIROSTRE Gyll], 7. Taille 2,6 mill. crc. Rostre concolore © © manifeste- ment courbé, lisse et très brillant, © ; à peine aussi long que la tête et le prothorax réunis, bien plus court ©, ponctué et un peu pubescent. Dessus parei- monieusemont pubescent. © 1‘ article du funicule très renflé. PALLIPES Kirby. — Taille 3-8,8 mill. Rostre concolore © ©, presque droit, — 30 — plus long que la tête et le prothorax, nettement ponctué, au moins dans sa première moitié et presque entièrement pubescent, © ; sa longueur ©, réunie à celle de la tête, égalant, au moins, celle du reste du corps. Densément pu- bescent de blanchâtre. LONGIROSTRE O1. 1. holosericeum Gyll. Sch. I, 268, — HIEMALE Hampe Wien., p. 186,67. Wenck. p. 34. o Rostre plus court que la tête et le prothorax, plus distinctement pubescent, surtout en dessous, étranglé à la base, vu de dessus, ce qui le fait paraître légèrement dilaté au-dessus de ce rétrécissement. © Rostre aussi long que la tête et le prothorax réunis, sans rétrécissement ni dilatation près de la base, sans série de petits poils courts distincts en dessous. La nature et la couleur de sa pubescence ne permet de confondre cette espèce avec aucune autre. Autriche : Transylvanie. Carnioie, etc. Italie, (d’après Wencker). 2. variegatum. Wencker. p. 80. — pBicoLor Gredler Passeir. IT, 69. o Rostre plus épais, légèrement dilaté à la hauteur de l'insertion des antennes, plus court que la tête et le pro- thorax réunis, plus fortement ponctué et distinctement pubescent dans ses deux premiers tiers. © Rostre plus mince, plus régulièrement cylindrique, assez faiblement ponctué et plus brillant, à soies subsqua- miformes presque indistinctes dans sa deuxième moi- tié. Saint-Cloud, (Ch. Brisout\, et non Saint Germain-en- Laye, d’après M. Bedel; Montluçon, sur le Gui du Peu- plier, (M. Pestre) ; Plainville (Calvados), M, de Guerpel, qui l'y a capturé, dans les mèmes conditions; Mayenne, Rouen, (M. E. Mocquerys), d’après M. Bedel ; Loiret; Vis- trad (Tyrol), (Gredler); Corse, d'après M. Croissandeau, (coll. Revelière.) Cette espèce, encore fort rare dans les collections, pa- rait donc se trouver un peu partout. M. Bedel, Fr. soc. 1886, LXVIIL, qui s'était efforcé, à tort, de la faire consi- dérer comme exotique, à un moment où elle n’existait en- core dans aucune collection parisienne, semble avoir, depuis, modifié son opinion, tant au point de vue de l'ori- gine de l’insecte qu’au point de vue de la synonymie adop- tée par Wencker : faune paris. 1887, Curcul. p. 361. Bien reconnaissable à sa coloration, à sa pubescence, aux profonds sillons des élytres, avec les interstries pres- que costiformes, etc. 3. Malvæ. Fab. syst. ent. 132. Wenck., p. 139. oRostre égalant seulement le prothorax en longueur, mat, pubescent. © Rostre plus long que le prothorax, plus cylindrique, plus glabre et plus brillant. b. Taille très petite : {vix 1,5 mill.). Tète un peu plus large que le prothorax. Prothorax très court. Elytres à coloration plus uniforme, sans pourtour noirâtre bien marqué : herbarum Aubé. c. Rostre partiellement rouge. Toute l’Europe, l'Algérie, la Syrie ; très commun. Sa coloration particulière : noir avec les antennes, les pattes et les élytres d’un jaune ou d’un rouge jaunâtre, ces dernières avec une tache subtriangulaire à la base et le plus souvent la suture et le bord externe noirs, font ai- sément reconnaître l’espèce Nous avons vu le type de l'A. Herbarum, de Batoum, (Imérétie), dans la collection Aubé, qui appartient actuel- 01 lement à M. Léveillé Nous en possédons un exemplaire semblable trouvé par Piochard de La Brülerie, à Jéricho. 4. periscelis. Gyll. Sch. V, 391. Nous croyons devoir reproduire ici, d’après les notes que nous avons prises dans le temps, une description de cet insecte peu connu, faite sur le type unique de Gyllen- hal, appartenant au Musée de Stokholm. Long. 2; (rostro excluso) ; larg. cire. Om,8. — Noir mat. Tête large, prolongée et rétrécie derrière les yeux, lisse à la base jusqu’au bord postérieur de ceux-ci, à ponctuation très distincte, peu serrée sur le front, rayée de plusieurs stries très fines. Yeux très grands. saillants, occupant la- téralement toute l'étendue des joues. Rostre épais, de la longueur du prothorax, très courbé, striolé et pointillé dans sa première moitié, très brillant ensuite et un peu atténué postérieurement. Antennes noires, insérées vers le premier quart. à peine de la longueur du rostre, peu allongées, à massue en oval court, épais. Prothorax pres- que aussi long que large, subconique, étant fortement at- ténué rectilinéairement de la base au sommet, marginé antérieurement, à ponctuation grossière, peu serrée. Elytres oblongues, guère plus larges à la base que le pro- thorax, à saillie humérale presque nulle, échancrées en- semble à la base, en arc régulier, sillonnées-ponctuées, à intervalles de la largeur des stries, chagrinés: une série de soies courtes, blanchâtres au fond des stries, une autre le long de chaque intervalle ; dessous à pubescence sub- squamiforme. Pattes d'un jaune orangé, trochanters, base des cuisses brièvement, genoux et tarses brunàtres. Tibias sublinéaires ; crochets brièvement dentés à la base in- terne. Perse occidentale, (coll. Schænherr). Cette espèce se rapproche de l'A. flavofemoratum, dont elle se distingue de suite par sa coloration, la forme conique nn — du prothorax, celle des élytres non élargies postérieure- ment, et à peine plus larges que le prothorax à la base, etc. 5. flavofemoratum. — Herbst. Col. XII, 115. — Wenck. p. 52. — CROCEIFEMORATUM GYIl. Sch. V. 293. — Var. viridimicans Db. — D'un cuivreux métallique. Toute l’Europe, l'Algérie, la Syrie Paraît assez rare dans le Centre de la France : Ussel, Allier ; Cannes, (Dr Sénac) Touraine, etc., etc. Sa forme, sa coloration, sa pubescence assez épaisse, diffuse, le feront reconnaître facilement. Nous avons vu le type de l’A. croceifemoratum, qui ne constitue même pas une variété. Le viridimicans d'Algérie, surtout de la province d'Oran, est remarquable par sa cou- leur métallique qui lui donne un faciès tout particulier. L’A. Steveni, resté inconnu à Wencker et qu'il assimile, dubitativement, au flavofemoratum, est une tout autre espèce. Grufirostre. P}. Syst: ent., 439% —, Wénck: p. 177. (1) o Rostre plus court que la tète et le prothorax, d’un rouge orangé postérieurement ; une frange épaisse de poils blanchâtres, dressés, en dessous, vers la base. Dernier segment de l'abdomen ordinairement roussätre. o Rostre entièrement noir, aussi long que la tête et le prothorax réunis, sans frange de poils subsquamiformes en dessous. Dernier segment de l'abdomen concolore, Toute l’Europe, l'Algérie, la Syrie, très commun. Il est assez probable quel’A.obscurumMarsh.est basésur un exemplaire à pattes postérieures foncées de l’A.rufirostre, (et non du fulvirostre), ainsi que l’a indiqué Wencker, peut (1) Chez toutes les espèces de cette section, le ?° interstrie des élytres, (non compris le sutural) est dilaté anguleusement, de chaque côté, à la base, figurant, parfois, une sorte d'enclume, = JPA ètre par suite d’un lapsus, (cette dernière espèce ne parais- sant pas habiter l'Angleterre); et, d'autant plus, que nous avons eu sous les yeux, autrefois, dans une collection alsa- cienne ? un exemplaire se rapportant indubitablement à cette même espèce et chez lequel toute les pattes étaient noirâtres. 7. fulvirostre. Gyll. Sch. I, 274 — Wenck. p. s Rostre d’un rouge orangé postérieurement. Une frange de poils épais, dressés, en dessous, vers la base. Massue des antennes concolore. o Rostre noir totalement. Pas de frange de poils épais, en dessous ; antennes obscurcies postérieurement, au moins la massue. var. atritarse (So) Gyll. — Rostre entièrement noir. Europe et surtout France méridionale: Landes, Béziers, etc., Crimée, (ex Schœænbherr). — Italie ; paraît rare. Nous avons vu le type & du fulvirostre, provenant de Crimée ; aussi celui de l'A. atritarse, de la même prove- nance. Ce dernier, indiqué & sur l'étiquette, se rapporte bien, effectivement, à ce sexe, malgré son rostre entière- ment noir, et contrairement à l'opinion de Wencker, adop- tée depuis par les divers catalogues. Nous n'avons plus cet insecte sous les yeux, mais, d'après nos notes, il diffère de futoirostre ©, par le rostre plus fort, évidemment dilaté en dessus, de 1/3, environ, plus court, avec les antennes plus pàles, à massue seule à peine rembrunie : caractères se rapportant, évidemment, au sexe o, abstraction faite de la couleur du rostre assez variable, d’ailleurs,chez d’autres espèces : vici®æ, flavipes, etc. Souvent confondu avec le précédent, dont il se dis- tingue par sa grande taille, par la pubescence bien plus abondante sur les élytres, par le rostre © de 1/3, environ, plus long, par le plus grand développement du scape, RE AU BUREAU DU JOURNAL es TRÈS EXACTEMENT NOMMÉES ET DE TOUS PRIX : 50 FR. À 2. 090 ra. Collections d'HÉMIPTÈRES, d'HYMÉNOPTÈRES, de 50 à 200 fr. Collections de Curculionides d'Europe et Circa (à prix très modérés). Plusieurs collections d'APionipes, de prix différents, suivant le nombre des espèces. 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Quant aux annonces de VENTE, etc., la 4° page leur est ré- servée à raisonde 1 fr. 25 pour 4 à 5 lignes par numéro. 12 A! TE RONDES 2 ». — à 10 — - Celles consenties pour l’année entière ne paieront que {e tiers de ces prix. Le montant des annonces devra accompagner la note à faire insérer. a — le prothorax plus fortement arrondi latéralement. Le der- nier segment abdominal nous a paru constamment noir chez le 5. a. Tarses à peine enfumés. b Genoux, sommet des tibias et tarses noirs. 8. longirostre. Oliv. Ent. V, 81, p. 35, n° 31 Gyll. Sch. I, 268. — Wenck. p. 78. o. Rostre à peine aussi long que la tête et le prothorax réunis. Antennes médiocres à scape guère plus long que le premier article du funicule. © Rostre bien plus long que la tête et le prothorax. Antennes longues et minces, à scape deux fois plus long que le premier article du funicule. Bien distinct des deux espèces précédentes, dont il se rapproche par la pubescence squameuse, épaisse, du des- sous, par sa grande taille, par sa forme allongée, par son corps densément pubescent et par son rostre noir dans les deux sexes, presque droit, beaucoup plus long Q. L’é- cusson, est, ici, assez allongé et sillonné d’un bout à l’autre. 9. pallipes. Kirby 1. c. p. 38. — GENICULATUM Germ., 175 Wenck. p. 51. o. Rostre épais, pas beaucoup plus long que la tête, légèrement coudé et atténué postérieurement, ponctué et finement pubescent à la base. Premier article du funicule épaissi, guère plus long que large. ©. Rostre bien plus mince et plus cylindrique, bien plus long que la tête, glabre et brillant. Premier article du funi- cule non distinctement épaissi, beaucoup plus long que large. Europe surtout méridionale et médiane. Beaucoup plus rare que le suivant, aveclequel on le con- fond souvent ; plus grand, bien plus oblong, non élargi en arrière, parcimonieusement pubescent et à tache juxta- scutellaire le plus souvent effacée; rostre bien moins court, surtout ©; prothorax fortement étranglé dans son premier tiers; sillons des élytres beaucoup moins fortement ponc- tués ; sommet des tibias, genoux et tarses noirâtres. 10. semivittatum. Gyll. Sch. I, 271. — GERMaARI Walton, 456, Wencker, p. 50. œ Rostre pubescent et mat, non distinctement plus long que le prothorax. © Rostre mince, très brillant. a. Pubescence des élytres moins dense, avec une tache commune dénudée vers le milieu. semivittatum typique. b. Pubescence des élytres très abondante, sans tache dénudée. v. separandum Aubé. Toute l’Europe, la Syrie ; l’Agérie où il est très com- mun. Sa petite taille, sa forme élargie en arrière et ia brièveté du rostre & 9, le distinguent aisément. SECTION V. Tableau des espèces. 1. 1° article du funicule des antennes sublinéaire, non épaissi, plus ou moins allongé. Insecte d'un roux clair, en dessus, souvent même en dessous, avec les pattes à peu près de la même nuance. Rostre ç par- cimonieusement pointillé ; massue des antennes con- colore. Sommet des élytres non distinctement den- ticulé. RUFESCENS GY1l. — Aer article du funicule renflé, bien plus épais que les suivants. Insecte ferrugineux ou noirâtre, avec les pattes très distinctement plus pâles que le des- sus. 2? Rostre noir. 3. OT = — Rostre ferrugineux, au moins partiellement, nettement ponctué ©, et de 1/4, environ, plus court, chez ce sexe,que chez le même sexe de l'A rufescens. Elytres d’un roux foncé, très distinctement denticulées au sommet. RUFULUM Wenck. 3. Forme étroite, allongée, à élytres plus rectilinéaires la- téralement. Dessus entièrement d’un noir brunâtre uhiforme, abstraction faite de la pubescence, qui est d’un blanc grisâtre non teinté de flave; antennes et tarses, parfois les genoux, plus ou moins enfumés. Rostre © aussi long que la tête et le prothorax réunis, peu fortement épaissi à la base, avec de petites soies extrêmement courtes au fond des points. URTICARIUM Herbst. — Forme un peu plus large, moins allongée, plus con- vexe. Tête, prothorax et rostre noirs : ce dernier for- tement épaissi à la base, moins long que la tête et le prothorax réunis ©, et recouvert presque entièrement de poils blanchâtres épais, même ©, chez l’insecte très frais ; massue des antennes seule parfois plus foncée .#Elytres à fond roux avec deux bandes brunâ- tres plus foncées ; fascie pubescente antérieure tein- tée de poils flavescents. DISTINCTIROSTRE (Db ) Les espèces de cette section sont, assurément, des plus difficiles à bien séparer. Certains caractères qui semble- raient, au premier abord, pouvoir être utilisés, doivent être repoussés comme n'étant pas constants; ainsi, l'A. urticarium est souvent muni, chez la Qç surtout, d’une dent abaissée, plus ou moins aiguë, de chaque côté de la base du rostre, contre le bord des yeux ; elle disparaît chez cer- tains exemplaires; d’autre part, on la voit apparaître acci- dentellement chez l'A. rufescens qui n’en a pas ordinaire- ment et nous possédons une © de cette espèce à dent très accusée. l'A. rufulum à, ordinairement, les élytres légèrement ON arquées latéralement, un peu plus courtes, plus convexes, mais parfois elles sont presque droites sur les côtés ; les bandes de pubescence chez cette mème espèce, sont géné- ralement pleines, larges, bien accusées: exceptionnelle- ment, elles deviennent moins régulières, formées de plu- sieurs taches détachées parfois un peu en saillie ; enfin, le sommet des élytres nous a semblé toujours nettement, quoique finement,denticulé chez cetteespèce,contrairement à ce qui a lieu chez ses congénères qui ont, normalement, le bord apical uni ou seulement avec quelques denticules presque indistincts ; mais notre collection renferme un A. urticarium à sommet des élytres très nettement denticulé. L’A rufescens est ordinairement une espèce assez étroite et à côtés presque parallèles: mais nous en possédons aussi à élytres, sensiblement élargies en arrière; le rostre, chez cette espèce, varie, aussi, de longueur et d'épaisseur, enfin, le dessous est tantôt noir, tantôt ferrugineux en tout ou en partie. Le ©, chez toutes les espèces de cette section, a cons- tamiment le rostre épais, légèrement atténué, densément pubescent et ne peut être confondu avec la © chez laquelle cet organe est beaucoup plus mince, plus long et plus ré- gulièrement cylindrique; mais chez ce dernier sexe, la pubescence qui le recouvre varie suivant les individus. Nous possédons des A. rufescens Qç à rostre couvert d'une pubescence blanchâtre très apparente presque d’un bout à l’autre ;. d’autres à rostre presque glabre postérieurement. L’A. rufulimo semble, aussi, assez variablesous ce rapport. Il est rare qu’il ne subsiste pas, même chez les o déflorées, quelques traces de rangées de petits poils grisàtres, dres- sés, surtout en dessous et latéralement, indépendamment de la vestiture normale La longueur relative des premiers articles du funicule des antennes nous à semblé, aussi, su- bir quelques modifications chez les individus d’une même espèce. eee 1. urticarium. Herbst Arch. 5. — vERNALE F. Eur. Syst. II, 392. — Wenck. p. 54. Europe, Algérie, commun partout. Se distingue, assez facilement, des autres espèces voi- sines, par sa forme assez étroite et allongée, par sa couleur noire ou noiràtre, y Compris le rostre, par sa pubescence formée de poils peu épais, d'un gris uniforme, sans mé- lange de poils flavescents, à peine plus condensée sur les côtés du prothorax, etc. Les À. rufulur et rufescens ont le rostre ferrugineux et ce dernier se distingue, en outre, des autres espèces, par la forme du 2 article du funicule. L’'A dstinctirostre, qui à le rostre noir, a les élytres bien plus courtes, à fond roussâtre, et les côtés du pro- thorax ornés d’une bande de poils subsquamiformes blancs bien marquée; le rostre & est plus épais, plus dis- tinctement subcunéiforme, vu de profil, et revêtu d’une pubescence squamiforme plus épaisse. Celui de la © est de 174, environ, plus court, plus mat, plus ponctué et dé- pourvu de ces petites soies hispides si nettes qu’on re- marque chez l’A. urticarium, surtout latéralement. Chez l’A.distinclhirostre, les antennes ont la massue seule noirâtre. L'A. pallidaclylum GyIl, dont nous n'avons pas vu le type, et que Wencker, dubitativement, et la plupart des catalogues publiés depuis, ont rapporté comme synonyme à l'A. urticaruum, en est certainement différent, à en juger par la description. Peut-être n'est-ce qu'une variété de l'A. pallipes ? 2. rufescens Gyll. Sch. [, 273. — Wenck. p. 55 (1). Presque toute la France méridionale ; Corse, Sardaigne, (1) L’A. fasciolalum de Madère, dont nous possédons un © et une @ avec étiquette manuscrite de Wollaston, est très voisin de cette espèce, mais la forme est sensiblement plus large et le rostre est de 113 moins long dans les deux sexes. 11 nous semble, actuellement, distinct de PA. rufescens. = an 2 Grèce; Espagne et Algérie, où il est assez commun; Syrie. a Dessus d'un ferrugineux peu foncé, dessous noir. b. Entièrement ferrugineux, même en dessous. Bien reconnaissable à sa coloration, à ses antennes et à ses tarses non enfumés, à son rostre relativement allongé S':enfin, et surtout, à la forme du {‘"article du funicule des antennes allongé, non distinctement épaissi. La ©, chez l’insecte très frais, a le rostre presque entièrement squa- meux ; on y remarque, en outre, quelques vestiges de soies dressées, mais bien moins distinctes que chez l'A. urtica- rvum. 3. distinctirostre n. sp. Long 2,2-2,8 mill. — Oblongo-ovatum. squamosum, nigrum, elytris ferrugineis: brunneo-bifasciatis et lituris pubescentibus variegatis. Caput latum, thorace vix angustius, oculis subprominulis. Rostrum sat validum,capite thorace que simul sumptis longitudine subxæ- quale, dense squamosum. Antennæ pallidæ, articulo funiculi 2° opice dilatato, clava infuscata Prothorax sublransversus,ba- si foveolutus, apice constrictus, angulis poslicis r'flexis, æquali- ter griseo-pubrscens, a latere albo-squamosus. Elytra convexo- minus elongata, alatere, in ® magis arcuala, apicem versus magis abrupte declivia, apice ipso indistincte crenulata, dis- tincte striato-punctata, interstiis subplanis. Pedes pallidi un- guiculis solis nigris. Corse, Sardaigne, MM. Damry, Koziorowiez, ete. Rappelle, par sa forme assez courte et assez large, l'A. rufulum ; le rostre ® est bien plus épais, plus long, plus squameux, chez notre espèce ; il est noir 9, et la massue des antennes est noirâtre, tandis qu'elle reste d'un testacé pâle chez l'A. rufulum, etc. Nous avons indiqué, plus haut, les différences de cette espèce avec l’A. urlicarium. k. rufulum., Wenck. p. 54. — semirufum Rey. l’Echange 1888, p. 54. EN pre France méridionale : St-Raphaël (Wencker, ; Avignon, en nombre, (D' Chobaut) Environs de Lyon; MM. CI. Rey ; et Pic (collection du D' Jacquet), Algérie, environs de Constantine. Nous possédons plusieurs exemplaires &9 de cette es- pèce, qui nous ont été donnés par Wencker. Nous avons reçu, également, de M. Rey, plusieurs échantillons de l'A. smirufum, qui n’en diffère pas spécifiquement Il nous a offert les deux variations suivantes, d’ailleurs peu importantes. a. Bandes pubescentes des élytres bien pleines et unies, la première peu dentelée à son bord postérieur. b. Bandes pubescentes des élytres plus découpées, plus dentelées sur leurs bords, formées de plusieurs taches parfois séparées dont quelques-unes à couche de squamo- sité plus épaisse, semblent faire légèrement saillie. SECTION VI Tableau des espèces. 1. Une fossette oblongue, très profonde, sur le front. Ecusson marqué de trois petites carènes obsolètes, longitudinales, les externes raccourcies. © Tête an- guleusement saillante en dessous, présentant, vue de côté, une dent aiguë au niveau du bord inférieur des yeux. Ecusson entier, en pointe très étroite. ÆNEUM F. — Pas de fossette frontale, ni de saillie anguleuse en des- sous de la tête %. Ecusson divisé, en travers, en deux parties, saillantes vues de côté, chargé antérieure- ment, de deux ou trois petites carènes juxtaposées, terminé en pointe lacéolée dans sa deuxième moitié. 2 2. Taille plus grande: 3-4 mill — Partie basilaire de l’écusson terminée en forme de fourche. Antennes noirâtres à la base. VALIDUM Germ. 4 — — Taille inférieure : 2, 3-3 mill. Base de l’écusson obso- lètement tri-carénée (1). Antennes ferrugineuses à la base. RADIOLUS Kirby. 1. æneum. F. syst., L. III, 423. Wenck., p. 163. a. D'un vert souvent cuivreux sur les élytres. b. D'un bleu foncé. S Tète munie, en dessous, d’une saillie anguleuse for- mée par un rebord tranchant, au niveau du bord posté- rieur des yeux, légèrement divisé par un sillon longitudi- nal et présentant l'apparence d’une dent quand on exa- mine l’insecte de profil. Tibias antérieurs recourbés en dedans vers le sommet. ® Tête inerme en dessous. Tibias antérieurs non re- courbés. Toute l’Europe, l'Algérie, la Syrie, commun. C’est une des espèces le plus facilement reconnaissable, par son aspect brillant, métallique, par la fossette profonde du front. par la forme étroite de l’écusson et par les carac- tères propres au ©. 2. validum. Germ. Mag. Il, 246. — Wenck. p. 56. S Jambes antérieures recourbées en dedans,au som- met, et prolongées anguleusement. Rostre épais, forte- ment ponctué. 9 Jambes antérieures non recourbées ni prolongées an- guleusement au sommet. Rostre médiocre, peu densé- ment ponctué. Une des plus grandes espèces européennes. Bien re- connaissable à sa taille. C'est la seule, avec l'A. radiolus, ayant l’écusson bicaréné dans sa moitié basilaire et lan- céolé à sa partie inférieure, avec ses deux extrémités for- (1) Pour distinguer nettement ce caractère, il est nécessaire d'exami- ner l’i nsecte de face, à l’eide d’un assez fort grossissement. — 43 — mant saillie. Elle en diffère par la ponctuation forte et profonde du prothorax, par les stries des élytres très pro- fondes avec les intervalles subconvexes et par son calus huméral épais. Chez l’A. radiolus, la ponctuation du pro- thorax est médiocre ; les stries des élytres sont peu fortes avec les intervalles presque plans, et le calus huméral est limité à la moitié de la largeur du cinquième interstrie. 3. radiolus Kirby, 73 — Wenck. p. 57. ALBESCENS Woll. os Rostre épais, rugueux. Jambes antérieures recour- bées et terminées anguleusement au sommet. © Rostre bien plus long, subcylindrique, assez luisant, peu ponctué. Jambes antérieures normales Les exemplaires à élytres bleues appartiennent à la va- riété Rougeti Wenck. Var. FERRUGINIPES. Wenck. Pattes ferrugineuses en totalité ou en partie. Cette variété paraît rare. Europe, Algérie, Syrie, très commun partout. Aussi à Madère, et aux Açores. ce. S Prothorax fortement ponctué. Ponctuation des stries des élytres très forte, crénelant les intervalles ; ceux- ci plus étroits, un peu convexes, paraissant plus densé- ment pointillés ; carènes de la base de l’écusson très cour- tes. Sarepta. d. o Taille très petite; plus pubescent. Prothorax à ponctuation assez espacée. Stries des élytres très fortement ponctuées, les intervalles guère plus larges que les stries antérieurement. Tibias un peu roussâtres : deux exemplai- res, l’un de la France méridionale, l’autre d'Italie. e. Prothorax à forte ponctuation subconfluente longitu- dinalement. Elytres d’un beau bleu, avec les stries profon- des et les interstries assez étroits et convexes. Espèce très variable de taille, de couleur et de ponc- mi = tuation. Les différentes formes ci-dessus ayant un faciès particulier, j'ai cru devoir les caractériser. Notre collection renferme deux exemplaires de l'A, aibescens, étiquetés de la main de Wollaston. Ils ne difiè- rent de la forme typique que par un reflet bronzé-plombé et par la pubescence plus fournie. SECTION Vil. Tableau des espèces. 1. Dessus, au moins sur les élytres, bleu, vert-clair ou d'un cuivreux pourpré ou rougeàtre. 2 — Dessus d’un noir mat ou avec un reflet légèrement plombé. 10 2. Dessus d’un vert clair brillant, souvent avec le protho- rax doré. ARTEMISIÆ Moraw. — Dessus d’un cuivreux pourpré ou d’un bronzé métalli- que 3 — Insecte d'un noir bronzé, avec les élytres seules d’un rouge pourpré mat. SUPERBUM Tourn. — Elytres bleues ou d’un bleu violacé non métalli- que. 4 3 Taille 3-3,6 mill. — Prothorax à ponctuation a sez fine, aussi long que large. Ecusson assez grand, ar- rondi. Elytres munies d’un bourrelet distinet à la base. Limonn Kirby. — Taille 2-2,5 mill. — Prothorax plus court que large, à forte ponctuation profonde. Ecusson très petit, court. Elytres munies, à la base, d’un rebord obsolète ou nul. CHEVROLATI GYIl. 4. Insecte très atténué en avant, à élytres distinctement élargies en arrière Rostre fort, à peine courbé. Ecus- son de grandeur moyenne, plus long que large. y 2 DRE — Insecte oblong, à élytres presque parallèles latérale- ment. Rosire fortement courbé. Taille petite. SEMICYANEUM Rey. — Insecte ovale. Rostre droit, guère plus long que le pro- thorax, à dent obtuse latérale de chaque côté de la base, assez court, légèrement atténué vers le som- met. 6 ». Forme oblongue; élytres beauconp plus longues que larges. LAUDABILE Faust. — Convexe, en ovale raccourci. 9 6. Subdéprimé en dessus; base du prothorax et celle des élytres, vues de profil, situées sur un même plan; in- tervalles externes des élytres subconvexes, normaux, sans série de points. 7 — Prothorax et élytres séparément convexes, présentant, à leur réunion, vues de profil. un angle rentrant. 8 7. Yeux peu saillants. Tête plus étroite que le prothorax. Rostre faiblement mais distinctement courbé, à peu près de la longueur de la tête et du prothorax réunis ©. VIOLACEUM Kirby. — Yeux proéminents. Tête aussi large que le prothorax. Rostre droit, plus court que la tête et le prothorax dans les deux sexes. HYDROLAPATIHI (1). Kirby. 8. Rostre court, guère plus long que la tête S9, légère- ment atténué postérieurement, vu de profil, parais- sant un tant soit peu courbé. Front étroit, Prothorax court, légèrement arrondi latéralement, plus forte- ment, ©. Interstries externes dépourvus de points distincts, ROBUSTRIROSTRE Dh. (1) Près de cette espèce viendrait se placer l'A. Zalireps Db. décrit sur un exemplaire unique de la collection Kirsch et que nous n'avons plus sous [es YEUX. D'après la description, les antennes semblent insérées plus bas, je prothorax serait plus rétréci aux deux bouts et un peu arrondi laté- ralement ; le scape des antennes serait plus long que les trois articles suivants. Doit être bien voisin de certaines variétés de l'A. hydrolapathi. NC. — Rostre moins court, plus large, plus long que la tête, non atténué. Front large. Prothorax exactement carré ; une série de gros points carrés le long du pé- nultième interstrie externe. EXTERNE-PUNCTATUM Db. 9. Tête large, transverse, sensiblement élargie à la base, Prothorax court, légèrement arrondi latéralem nt, à points profonds, confluents longitudinalement. même sur les côtés. Interstries larges, et plans, même an- térieurement. AFFINE Kirby. — ‘Tète étroite non ou faiblement élargie à la base. Rostre plus mince, surtout ©, prothorax court, non distinc- tement dilaté latéralement, à points médiocres, non distinctement confluents. Interstries plus étroits et subconvexes. MARCHICUM Hbst, — Tête un peu moins large que le prothorax. Rostre plus court que la tête et le prothorax, droit, robuste, sub- cylindrique. Prothorax au moins aussi long que large, presque carré, à points arrondis, médiocrement serrés: Élytres fortement élargies dès la base, à intervalles trois fois, environ, aussi larges que les stries, en arrière. MARTJANOVI Faust. 10. Insecte à rostre fortement recourbé, AQUILINUM Boh. — Insecte à rostre droit ou presque droit. 11 11. Insecte à reflet métallique, au moins sur le rostre : cette dernière partie assez fortement dilatée, de cha- que côté, au niveau des scrobes. BREVIROSTRE Herbst. — Insecte sans reflet métallique, d'un noir mat 12 12. Ovale; élytres élargies en arrière, très convexes sur le dos. Ponctuation de la tète et du prothorax profonde et serrée. Interstries des élytres subcostiformes et guère plus larges que les stries, en avant. Rostre légè- rement courbé; corps presque glabre. BONVOULOIRI CBris: — Oblong, plus ou moins atténué en avant, peu convexe ou subdéprimé en dessus. 13 2 Le 13. Pubescence grisätre, très fine, parfois obsolète, ne modifiant pas la couleur foncière, ou plus abondante, mais nullement disposée en séries longitudinales. 14 — Pubescence bien fournie sur tout le dessus, en séries régulièrement disposées le long des interstries, don- nant à l’insecte une couleur blanchâtre. Rostre de la longueur de la tête et faiblement courbé. MARSEULI Wenck. 14. Forme élargie en arrière parfois assez faiblement. Rostre légèrement incliné ou faiblement courbé. Pro- thorax court ou carré. Epaules des élytres manifeste- ment saillantes 15 — Forme très étroite, allongée, très atténuée en avant. Prothorax allongé. Élytres à épaules peu saillantes. 17 45. Assez brillant. Front sans strioles, souvent muni d’une fossette allongée plus ou moins profonde. Rostre lé- gerement atténué au sommet. Ponctuation du protho- à gros points écartés. SEDI Germ. — Presque mat. Front finement striolé ou uni. Rostre conservant jusqu'au bout la même épaisseur. 16 16. Premier article du funicule des antennes très épaissi, pas beaucoup plus long que sa plus grande largeur. Rostre très épais, plus court que la tête et le protho- rax Go. Tête large et striolée. Prothorax court, légè- rement arrondi latéralement. Élytres assez courtes, élargies en arrière. CURTIROSTRE (1) Germ. — Premier article du funicule peu épais, évidemment plus long que large. Rostre peu épais, bien plus long et à peu près droit. Tête sans strioles distinctes. Pro- thorax de forme carrée, ordinairement aussi long que (1) L'A. oblongum, dont le type n'est plus sous nos yeux, très voisin de cette espèce, en diffère surtout d'après nos notes, par la forme plus allongée, la taille plus grande. et par la présence d’une fossette frontale distincte, par le rostre plus long, par le prothorax subeylindrique, plus allongé: par les élvtres à peine dilatées en arrière. US S large, nullement arrondi latéralement. Ecusson étroit, allongé. Élytres allongées, sans dilatation postérieure, densément pubescentes chez l’insecte frais. LEMoRor C. Bris. 17. Tête très grosse. aussi large que le prothorax. Rostre très épais, guère plus long que la tête, très légèrement conique. SIMUM Germ. — Tête petite, beaucoup plus étroite que le prothorax. Rostre très cylindrique, plus long que la tête ACICULARE Germ. 1. Corps métallique, au moins sur le prothorax, pourpré ou d’un vert brillant. Rostre droit. 1. Artemisiæ. Moraw. Bull. Mosc. (18611, 292. os Rostre guère plus long que le prothorax. Massue des antennes ovale, fortement renflée. Elytres laissant à dé- couvert les deux derniers segments de l’abdomen, qui font saillie en dessous. © Rostre presque aussi long que la tète et le protho- rax. Massue des antennes fusiforme, allongée Elytres embrassant entièrement l'abdomen. Cette magnifique espèce, restée inconnue à Wencker, qui l’a placée à tort, à côté de l’A. Astragali, en émet- tant l’opinion qu’elle pourrait peut-être luiêtre réunie, dans une division caractérisée par « le corps glabre » est, au contraire, couverte en dessous, d'assez longs poils blan- châtres, et en dessus, d’une fine et courte pubescence gri- sâtre, en série le long des intervalles des élytres ; elle est d'un cuivreux doré chez la forme typique, avec les élytres d’un vert clair, métallique, souvent à marge externe Cui- vreuse ; rarement, l’insecte est, en entier, de cette der nière couleur. Les antennes sont noires, ainsi que les tarses. La forme des diverses parties, notamment celle du rostre, droit et très épais, l'insertion des antennes qui a lieu un peu avant le premier 1/3 de la longueur du rostre, = 49 — etc., la rapprochent manifestement des A. Limonii et con- génères avec lesquels elle ne saurait être confondue. 2. Limonii. Kirby, 78. — Wenck. p. 140. Presque toute la France, paraît rare dans les départe- ments septentrionaux : Calvados, Bretagne, Landes, d’où nous l’avons reçu en nombre de Perris ; Belgique, Angle- terre : Gravesend, trois exemplaires venant de Walton, (Coll. Javet) ; Espagne ; Tanger ; etc. Le rostre du © difière fort peu du rostre © ; il paraît un peu plus court, plus courbé, moins cylindrique ; le S se distinguera, en outre, par la saillie de l'abdomen qui dépasse le niveau des élytres. 3. Chevrolati. Gyll. Sch Gen. I. p 260. — Wenck. p. 141. France surtout méridionale : Landes, (Perris); Bor- deaux ; Sos, (Coll. Bauduer) ; Mt Alaric (Drôme), M Ga- voy, etc. - _ b. Couleur sombre, presque noirâtre : carbonarium Everts. Cette espèce a la coloration d’un cuivreux pourpré du Limonii ; elle est trois fois, environ, plus petite et s’en dis- tingue, en outre, par le rostre bien moins épais et très court; par la ponctuation du front condensée en lignes longitudinales ; par celle du prothorax serrée : elle est écartée, sur un fond lisse, chez le Limonri ; par la petitesse de la fossette basale ; par les élytres à rebord de la base presque indistinct; enfin, par leurs stries profondes, subsilionnées, avec les intervalles internes élevés, guère plus larges que les stries, vers la base, tandis qu'ils sont très larges, presque plans et deux ou trois fois plus larges que celles-ci, sur toute leur étendue chez le Limonii. Les différences sexuelles sont analogues à celles de l’es- pèce précédente; la ç a le rostre très lisse et presque im- ponctué vers le sommet. | L'examen du typ: de l'A. carbonarium, de la collection Roelofs, appartenant au Musée de Belgique, n’a fait que confirmer l'opinion que nous avions émise précédemment: Fr. Soc. ent. 189!, p. 328. 4. superbum. Tourn. l’Abeille, V, p. 147. Egypte. Espèce bien tranchée, ne pouvant être confondue avec aucune autre. Elle est à peu près de la taille de l'A. Limonii, avec tout le corps d’un bronzé sombre, à l’excep- tion des élytres qui sont d’un rouge ferrugineux tout à fait mat,et les pattes roussâtres. Les antennes sont ferrugineu- ses à la base, à massue d’un noir luisant, très peu épaisses; le rostre, analogue à celui de l’A. Limonii, est resserré tout à fait à la base, de manière à présenter avec le bord des yeux une sorte d'échancrure ; le prothorax est en carré long, nullement dilaté en arrière, fortement impressionné sur le bord antérieur, marqué, à la base, d’une fossette oblongue, assez profonde, lisse au fond ; assez inégalement, fortement ponctué ; les élytres sont gibbeuses, sillonnées- ponctuées de points carrés, avec les intervalles larges, un peu relevés surleurs bords.L'insecte que nous avons sousles yeux, peut-être moins frais? ne présente que de très courtes soies grisâtres, à série souvent double, le long des inters. tries : l’auteur indique, dans sa description, « les élytres offrant leur quart antérieur et deux étroites fascies si- nueuses, transversales, grises, formées par une pubescence blanchätre, et une tache ponctiforme, d’un beau blanc, un peu en dessous du scutellum (?) » Les pattes sont robustes, les tibias légèrement élargis postérieurement, les ongles munis d'une dent aiguë à leur base interne. Sa forme brusquement dilatée en arrière, rappelle un peu celle de l'A. Kirschi, de la mème région. Cette description a été faite sur un exemplaire étiqueté de la main de l’auteur, et qui m'a été donné par le Dr Sénac. Il ie semble appartenir au sexe ©. Le rostre est | À VENDRE AU BUREAU DU JOURNAL Collections de COLÉOPTÈRES d'Europe et Circà ou de France seule TRÈS EXACTEMENT NOMMÉES ET DE TOUS PRIX : 50 FR. À 2.000 FR. Collections d'HÉMIPTÈRES, d'HYMÉNOPTERES, de 50 à 200 fr. Collections de Curculionides d'Europe et Circa (à prix très modérés). Plusieurs collections d’APioNIpESs, de prix différents, suivant le nombre des espèces. Une petite collection de CURCGULIONIDES EXOTIQUES, pouvant ser vir de Genera pour l'étude des insectes de cette famille. Un lot de Diprëres d'Europe, en partie nommés. — d'ORTHOPTÈRES nommés | Belles — de LiBELLULIDES de la France centrale d’f préparakons. 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Elytres bleues ou d’un noir violet foncé, plus ou moins brillant, mais sans éclat métallique. Rostre droit ou presque droit. 5. laticeps. Db. Soc. Suis. ent. 1870, p. 205. Pern, Russie. L'unique exemplaire, probablement ©, sur lequel a été faite la description, appartenait à M. Kirsch et doit faire partie des collections entomologiques du Musée de Berlin. Cette espèce doit être extrèmement voisine de l'A. hydrolapathi et peut-être n’en est-elle qu’une variété ? La description ne fait ressortir que les différences suivantes. Tête plus aplanie ; rostre arqué, subépaissi à la hauteur des scrobes, tandis qu’il est à peu près droit et sans dilata- tion sensible chez hydrolapathi ; prothorax à côtés modéré- ment arrondis, au lieu d’être presque parallèles, à fovéole basale très obsolète ; chez hydrolapathi, ce dernier carac- tère est variable; on remarque tantôt une fossette oblon- gue assez profonde, tantôt une simple strie ; les élytres paraissent moins larges à la base; les interstries seraient pointillés presque en séries, contrairement à ce qu'on re- marque chez Aydrolapathi; le front est marqué de deux stries réunies en arrière, tandis que chez l’A. hydrolapathi, on n’aperçoit que des traces de strioles mélangées à la ponctuation. 6. hydrolapathi Kirby, 66. — Wenck. p. 146. (1) (1) Le caractère ©, indiqué par M. Bedel, faun. Cure. p. 205 : « abdo- men avec une impression traversant les 2 premiers segments », ne nous à pas semblé apparent; par contre, nous signalerons un caractère assez Cu- rieux, commun aux deux sexes de violaceum et hydrolapathi, consistant dans la présence de plusieurs carènes longitudinales, écartées. sur le bord postérieur du ?° segment de l'abdomen. Pour les distinguer facilement, il faut examiner l’insecte un peu de biais, OR « Rostre large, épais, à peine aussi long que le protho- rax, nettement ponctué d’un bout à l’autre, subcunéiforme postérieurement, vu de côté. Abdomen dépassant, un peu, à son extrémité, le niveau du bord des élytres, à dernier segment subtronqué au sommet, laissant à découvert une partie de l’anneau supérieur. © Rostre bien moins épais, plus cylindrique, plus long que le prothorax. Abdomen entièrement recouvert par les élytres. Presque toute la France, surtout méridionale et cen- trale : Espagne; Italie; Russie méridionale; Algérie; Syrie. Plus rare que le suivant avec lequel on le confond sou- vent. Il s’en distingue par la tête presque aussi large que le prothorax; par les yeux très écartés antérieurement ; par le rostre de 1j#, au moins, plus court, bien plus épais, o @ ; par les tibias et les tarses bien plus grèles. L’A. æneicolle Gerst. n’est, vraisemblablement, qu’une variation de cette espèce, ainsi que l’a supposé Wencker ; l’auteur le compare à l'A. violaceum et les caractères qu'il lui attribue sont précisément ceux de l’A. hydrolapathi, qu'il ne connaissait peut-être pas. 7. violaceum Kirby, 65. — Wencker, p. 146. os Rostre épais, guère plus long que le prothorax, for- tement ponctué d'un bout à l’autre. Antennes plus courtes, plus épaisses. Q Rostre moins épais, guère plus court que la tête et le prothorax réunis, brillant et éparsement ponctué dans sa 2° moitié. Antennes assez minces, à articles plus déliés. b. Plus distinctement pubescent. Taille petite, yeux tout à fait effacés, leurs bords latéraux paraissant obliques, Rostre bien plus court que la tête et le prothorax réunis. — France méridionale. c. o Tète courte et large Rostre fortement épaissi laté- ralement. Prothorax court, distinctement arrondi sur les côtés latéraux, étant fortement étranglé au sommet et à la base. — France centrale. Var. alpinum Wencker, p. 146. Plus brillant; taille petite; ponctuation écartée sur le prothorax; rostre ordinairement plus mince. — France méridionale et cen- trale; Touraine. Toute l'Europe, l'Algérie, la Syrie. 8. robustirostre Db. Soc. suis. ent. III, 1870, 134. os Rostre à peu près de la longueur du prothorax, en: tièrement ponctué, plus lächement postérieurement, légè- rement dilaté en dessus à la hauteur des scrohes, distinc- tement atténué vers le sommet, vu de côté. Abdomen bombé, non entièrement recouvert par les élytres. © Inconnue. Algérie. Ressemble à l'A, violaceum S, dont il diffère par la tête bien plus étroite, les yeux étant bien plus rapprochés en dedans; par le rostre noté d’une fossette oblongue mé- diane, qui se prolonge postérieurement en un fin sillon; par le prothorax convexe, distinctement rétréci à la base et au sommet, arrondi latéralement ; par les élytres en courbe régulière et accusée longitudinalement, formant, ainsi, vues de côté, un angle rentrant prononcé, au point de leur réunion avec le prothorax ; subovales, rétrécies dès le milieu et subdéprimées antérieurement, à sillons peu distinctement ponctués, avec les intervalles externes de largeur très inégale; par les tibias plus minces ; par le pygidium bien plus découvert. L’écusson est court et sub- échancré au sommet. Ne peut être confondu avec l'A. hydrolapathi, qui a la tête et le rostre très larges, l’écusson allongé, le prothorax à côtés latéraux presque droits, les élytres élargies rectili- néairement, jusqu’au delà du milieu, ainsi que cela a lieu ape chez l'A. violaceum ; ni avec l'A .radiolus variété grâce à son écusson dépourvu de carènes, etc. 9. externe-punctatum Db. Opusc. I, p. 30. o Rostre épais, très droit, légèrement déprimé au sommet, vu de côté, assez sensiblement dilaté vers l’inser- tion antennaire, ce qui le fait paraître très légèrement échancré, vu de dessus, en arrière de cette dilatation; dernier segment abdominal peu convexe, non entièrement recouvert par les élytres. o Inconnue. Russie méridionale, Sarepta, (M. Becker,. Nous n'avons connu que le type de la description. C'est encore une espèce très voisine de vwiolaceum. Le rostre est tout à fait droit; la tête est presqueaussi large que le prothorax ; ce dernier est exactement carré, un peu inégal et fortement impressionné en travers, vers le 1/3 antérieur, à ponctuation assez lâche ; l’écusson est très petit, subponctiforme ; les sillons des élytres sont assez faiblement ponctués, avec les 8° et 9° intervalles marqués d’une série de points plus gros et plus prolongée antérieu- rement, sur le :‘". Ce dernier caractère ne permet de con- fondre cette espèce avec aucune autre voisine. 19. affine. Kirby, 68. — Wenck., p. 150. o Rostre épais, un peu plus long quele prothorax, dilaté distinctement vers le niveau des scrobes, par suite du rétré- cissement de la base, nettement ponctué presque d’un bout à l’autre. Elytres laissant à découvert une faible partie du pygydium. © Rostre bien plus mince et plus cylindrique, sans dila: tation distincte, assez brillant et très finement pointillé dans sa 2* moitié. Elytres recouvrant complètement l'abdomen. Toute l’Europe, Algérie, Syrie. Commun. et 11. marchicum. Herbst. Kaef. VIE, p. 118. — Wenck., pe 107. (4!. os Rostre guère plus long que le prothorax, distincte- ment dilaté vers le milieu, presque mat et densément ponctué, atténué au bout. Abdomen un peu découvert au sommet. © Rostre plus mince, plus cylindrique, plus brillant et moins densément ponctué. Abdomen entièrement recou- vert. Var. lævithorax. Gyll. Sch. gen. I, 2?8, 90. — Taille très petite ; prothorax lisse, à ponctuation espacée. Toute l’Europe, Algérie, Syrie. Varie pour la couleur des élytres, tantôt bleues, tantôt violettes, plus rarement noires. Les grands exemplaires pourraient être confondus avec l'espèce précédente : le rostre est plus court, 69, le front est bien moins large ; la ponctuation du prothorax, plus serrée et souvent plus sub- confluente longitudinalement ; les élytres sont moins lar- ges aux épaules et ont les interstries internes assez étroits et subconvexes, tandis qu'ils sont larges et tout à fait plans en avant, chez l'A. affine. Nous croyons que le nom de marchicum doit être préféré à celui de aterrimum dont le signalement peut s'appliquer à n'importe quel autre insecte: longirostris, ater, elytris mitidis... Pulice, dimidio minor, lotus ater, sed, elytra punctis striata, nitidiuscula; præcedenti, (cyaneo), quadruplo minor. Abdomen cum elytris ovatum (2). 12. burdigalense. Wenck. Soc. ent. Fr. (1858). — Mon. p. 148 — semcyaneuM. Rey Muls. Op. IX (1859)7. — raALpA. Db. Soc. Suis. 1870, p. 185. (1) C’est sans doute par suite d'unlapsus que Wencker dit de cette espèce « qu'elle est très difficile à séparer du burdigalense »; ce dernier est tout autre et nous avons même quelque peu hésité à le faire rentrer dans cette section ; c’est de l'A. affine qu'il se rapproche le plus. (2) Linn. Faun. Suec. p. 174, 582. = pie © Rostre épais, atténué, vu de côté, guère plus long que la tête, recourbé presque verticalement à la base, densé- ment ponctué, avec des petites soies extrêmement courtes au fond des points. © Rostre mince, un peu plus long que la tête, réguliè- rement arqué, glabre et brillant. France, surtout méridionale : Var; Avignon, (Dr Cho- baut) ; Marseille, Hyères (M. Abeille de Perrin), Environs de Lyon, Décines (Coll. Grilat) ; Bordeaux ; Alsace ; Italie: Naples, Messine; Russie méridionale : Grèce, Syrie, Naplouse ; Algérie, Géryville (M. Bedel) ; Biskra, d’où j'en ai rapporté plusieurs exemplaires en 1889. Rare partout. Facile à distinguer des espèces précédentes et notam- ment de l'A. marchicum, par sa forme oblongue, par la forte courbure du rostre, par le prothorax d’un noir opa- que, densément et finement ponctué, tandis que les ély- tres sont brillantes, à stries fortement ponctuées et à in- tervalles subconvexes. Nous avons vu l'A. burdigalense dans la collection Wenc- ker et M. CI. Rey nous à communiqué des exemplaires de l'A. semicyaneum. 13. Martjanovi. Faust. Beitr. zur Kennt. p. 28. Sibérie occidentale, Cette espèce a certains rapports avec les A. violaceum et Aydrolapathi, mais la forme du rostre et la ponctuation sont tout autres. Elle est encore plus voisine de l'A. Bon- vouloiri, mais la coloration des élytres est différente, ces organes sont saillants aux épaules, tandis que la saillie est nulle chez l’A. Bonvouloiri, les intervalles ne sont pas subcostiformes, etc. Voici une description prise sur le type, communiqué par M. Faust. © Ovale, glabre, noir à élytres d’un bleu foncé. Téte un peu moins large que le prothorax, profondément ponctuée; PEU yeux petits, subarrondis, non saillants. Rostre droit, plus court que la tête et le prothorax, robuste, subcylindrique, ponctué comme la tête, dans sa première moitié, de points assez écartés, à ponctuation plus fine postérieurement. Antennes brunâtres, insérées vers le tiers de la longueur du rostre, assez grèles, peu allongées, à deux premiers ar- ticles du funicule au moins aussi longs que larges, les au- tres plus courts, non épaissis, massue peu renflée. Protho- rax au moins aussi long que large, subecylindrique, abs- traction d’une faible dépression antérieure qui se conti- nue en dessus, à ponctuation médiocrement serrée, plus forte que celle de la tête ; une fossette à la base. Ecusson subponctiforme. Elytres bien plus larges que le prothorax à la base, à épaules élevées. rectangulaires, fortement élargies jusqu'au delà du milieu, convexes, obtuses au bout, comprimées latéralement et paraissant avancées au sommet, à peu près glabres : on n’aperçoit, à up fort gros- sissement, que quelques poils extrèmement fins, vers le sommet; sillons assez larges et profonds, distinctement ponctués surtout sur les côtés; interstries plans, trois fois, environ, de la largeur des stries en arrière, (le sutu- ral très rétréci en avant), sériés de points. Pattes médio- cres, tibias droits, tarses un peu allongés, peu dilatés. IT. Elytres noires, comme le reste du corps. Insecte parfois à reflet plombé ou cuivreux. A. Rostre distinctement courbé. 14. Bonvouloiri. C. Bris. Fr. ent. soc., 1880, 232. os Rostre un peu plus épais, à ponctuation bien nette jusqu'au sommet. © Rostre un peu plus mince, à ponctuation moins dis- tincte dans le dernier tiers. Suisse : Brientz, (C. Brisout de Barnevil'e) ; Alpes-Ma- ritimes ; Hautes Alpes, Fort rare dans les collections. Ro Il se distingue, en outre de sa couleur noire et de son aspect mat, presque glabre, par la ponctuation très pro- fonde et serrée de la tête et du prothorax, ce dernier pres- que carré, avec un sillon longitudinal, raccourci à la base; par l’écusson extrêmement réduit, par les élytres forte- ment convexes, formant, vues de profil, à la rencontre du prothorax, un angle rentrant prononcé maistrès ouvert, rétrécies vers les épaules dont la saillie est nulle, profon- dément et largement sillonnées-ponctuées, avec les inter- valles très convexes, presque costiformes, fortement ré- trécis en avant, où ils n’excèdent guère la largeur des stries, Tibias droits, sensiblement dilatés postérieure- ment. 15. aquilinum. Boh. Sch., V, 440 (1;. Suède, Musée de Stockholm. Cette espèce, encore fort rare dans les collections, pa- rait-il, ayant été méconnue par la plupart des auteurs, nous croyons devoir reproduire la description relevée sur le type même de Boheman. o Ovale-allongé, d’un noir mat, à fine et courte pubes- cence grisâtre. Tête à front large, très finement striolée, avec quelques points derrière les yeux: ceux-ci à peine saillants. Rostre très épais, à peine plus long que la tête, vu de dessus, un peu atténué au sommet, plus fortement, vu de côté, très arqué, ponctué, luisant à l'extrémité, noté d’une fossette entre les antennes. Anlennes courtes, insé- rées au delà du tiers, chez ce sexe, à articles serrés, le deuxième seul, un peu allongé, massue subelleptique. Prothorax presque en carré transverse, à côtés latéraux presque droits, densément ponctué. avec une fossette ba- sale. Ecusson oblong. Elyt'es moins de trois fois de la lon- gueur du prothorax, un peu plus larges que celui-ci à leur (1) Et non VIE, ainsi que l'indique Wencker et d'après lui le catalogue de Marseul, dernière édition. QUES base, notablement élargies en arrière, avec leur plus grande largeur au milieu, sillonnées-ponctuées, avec les intervalles à peine convexes, stries externes entières. fat- tes médiocres, d’un brun de poix. Tibias presque droits. Taille de l'A. hum le, bien plus voisin de cette espèce que de l’A sed &, par son aspect mat, le rostre épais, gib- beux; la tête est infiniment plus large et plus courte que chez l'A. sed, évidemment transverse, séparée du protho- rax par un espace qui n'excède guère le diamètre d’un œil; le rostre est bien plus épais, guère plus long que deux fois son épaisseur, fortement recourbé. Ces caractères le dis- tinguent. aussi, de l'A humile. C'est à tort que Wencker rapproche cette espèce de l'A. brevirostre, avec laquelle elle n’a que des rapports éloignés. C'est à tort, également, que M. Bedel,sur la foi du profes- seur Thomson, faun. Par., Curcul. p. 381, et aprèslui le catalogue Reïtter, 1890, la réunissaient à l’A. curtirostre, (humile) dont elle est si distincte. A’. Rostre droit ou presque droit. 16. laudabile Faust Beitr. p. 28, 57. Turkestan. Espèce très caractérisée, — © Ovale, convexe, à élytres bleues avec les parties antérieures bronzées, à pubescence grisâtre, ne voilant pas le fond. subsérialement disposée sur les élytres. Tête de la largeur du prothorax, fortement ponctuée antérieurement, impressionnée transversalement derrière les yeux, qui sont effacés. Rostre à peu près de la longueur du prothorax, droit, paraissant, vu de côté, un peu atténué tout à fait au sommet, dilaté subanguleuse- ment mais peu fortement de chaque côté, avant.le premier tiers, ponctué sur cette partie, brillant et parcimonieuse- ment pointillé ensuite. l'rothorax à peu près carré, à ponc- tuation médiocre très peu serrée, muni, à la base, d’unefos- es sette profonde. Ecusson indistinct. Eiytres oblongues, un peu élargies postérieurement, à épaules saillantes, émous- sées, sans épaississement apical, à stries peu profondes et faiblement ponctuées,à intervalles très plans,avec une dou- ble série de petits poils sur chacun d'eux et une autre au fond des stries. Pattes peu épaisses, brunâtres; tibias broits ; tarses nullement dilatés. Son faciès rappelle un peu l'A. brevirostre, maïs il est bien différent par la forme, la taille bien plus grande, la coloration, la dilatation du rostre en forme de dent large et courte, etc. 17. brevirostre. Herbst. Col. VII, 120. — Wenck., p. 442; — INTERSTITIALE Boh. Sch. V, 443. o. Rostre guère plus long que la tète, pubescent d'un bout à l’autre. Abdomen faisant saillie au-dessous du ni- veau des élytres, au sommet. ©. Rostre visiblement plus long que la tète,plus mince, plus cylindrique, glabre, d’un brillant métallique. Elytres recouvrant entièrement l’abdomen. Toute l’Europe, l'Algérie; Syrie. Espèce très tranchée, bien distincte des autres de cette section, par son aspect plombé, par sa pubescence blan- châtre, disposée en plusieurs séries le long des interstries ; par la brièveté du rostre, sensiblement dilaté, obtusément, vers la base, ce qui le fait paraître atténué postérieurement, presque droit, ete. Nous avons vu le {ype de l'A. interstiliale que Wencker etles catalogues publiés depuis son travail rapportent à tort à l’A. Sedi. Quant à l'A. velatum Gerst., nous ne pen- sons pas qu'il doive être rapproché de l'A. brevirostre, ainsi que l'indique Wencker, l’auteur semblant avoir eu sous les yeux une forme allongée, analogue à celle de l'A. seni- culus, et nous ne serions pas surpris, en tenant compte du peu de précision que cet auteur a apporté à toutes ses des- ON criptions, qu'il ait eu plutôt sous les yeux un A. Lemoroi, qui, à l’état très frais, est revêtu d’une pubescence blan- châtre très abondante, avec un léger reflet plombé; la des- cription de l'A. v.latum S'y applique parfaitement, sauf peut-être en ce qui concerne la ponctuation du prothorax «pas trop serrée, mais profonde», caractère qu'il ne faut peut-être pas prendre à la lettre. L’A. Lemoroi se retrouve du reste en Syrie. 18. Sedi Germ,. Mon. 49. — Gyll. Sch. V. 443, (non Gyll. Ins. suec. IV, app. p. 545'. — Wencker, 143. — TENELLUM Sabhllb. Ins. Fenn. IT, 18. — MEDIANUM Thoms. Skand. 7, 48. os. Rostre guère plus long que le prothorax. Elytres n'embrassant pas complètement l'abdomen à l’extrémité. ©. Rostre distinctement plus long que le prothorax. Elytres embrassant complètement l'abdomen, dépassant même un peu son niveau. Toute l’Europe, surtout septentrionale. Varie beaucoup pour la taille : 1,5-2,8 mill. Les exem- plaires des environs de Tours sont de grande taille et sont généralement munis d’une fossette frontale, oblongue, bien marquée. Espèce facile à distinguer à son aspect presque glabre et un peu luisant ; à la ponctuation très écartée du prothorax et à la forme de ce segment paraissant forte- ment arrondi latéralement, par suite du rétrécissement de la base et du sommet. Une note assez vague de Sahlberg, 1.c., qui donne à cet insecte le nom nouveau de TENELLUM, à fait supposer qu'il s'agissait de deux espèces différentes, sans que personne, jusqu’à présent, ait pu nous dire en quoïfconsistaient leurs caractères distinctifs. Nous pensons qu'il n’y a là qu'une seule espèce assez variable, ce qui a pu donner lieu à cette confusion de la part des auteurs. RTE 19. humile Germ. Mag Mon., 232. — Wencker, p. 152. — CURTIROSTRE (/orlè) Germ. 1-c., p. 220 — srBiricuM Boh. SCh. VIIL, 442. — spi Gyll. Ins. suec IV, p. 545. o', Rostre épais, rétréci à la base, guère plus long que le prothorax. Abdomen saillant à son extrémité, au-delà du niveau des élytres. ©, Rostre moins épais, sans étranglement distinct à la base, plus cylindrique, plus long que le prothorax. Elytres recouvrant entièrement l'abdomen. b. Taille plus grande. Rostre plus allongé : sibüricum Boh. Toute l'Europe, l'Algérie, la Syrie, très commun. Ne peut être confondu avec les A. simum et aciculare, grâce à la forme raccourcie de la tète et du prothorax, à celle du rostre qui est, ici, légèrement courbé; à la saillie des épaules et à la forme des interstries non convexes, bien que paraissant un peu élevés. Nous avons vu le type mème du sibiricum, provenant de Elisabethgrad et donné par Steven, qui ne difière nulle- ment des grands exemplaires de l’humile et qui semble correspondre à la var. B. Wencker. M. Tournier a répandu dans les collections, sous le nom de tangerianum, des exemplaires semblables, du Maroc. Ne peut ètre confondu avec l’A.Sedi, chez lequel la pubescence est obsolète, la tête bien plus étroite, le prothorax plus lisse, à ponctuation bien plus écartée et bien plus fortement arrondi latérale- ment ; et les interstries des élytres beauconp plus rétrécis antérieurement, à séries de points plus distinctes. 2). oblongum Gyll. Sch. V, 421. Nous avons eu ntre les mains, le*type mème de cette espèce, envoyée par Steven et provenant de Crimée. Il nous à semblé rappeler, par sa forme allongée, ainsi que le dit Gyllenhall, l'A. Meliloti; mais il est réellement bien pe plus voisin de l'A. humile, v. sibiricum, et nous a paru dis- tinct par les caractères suivants, relevés sur l’insecte, ©, Long. 2,5; lat. 1,2 (rostro ercluso). — Ressemble à un très grand A. humile ©, dont il a l’aspéct d’un noir mat et la pubescence. Tête presque carrée, très finement multistriolée sur le front, pointillée en arrière, à yeux très peu saillants, un peu obliques. Aostre presque droit, un peu plus long que le prothorax, épais, d’un diamètre uniforme, un peu étranglé en dessous, vers la base, noté entre les antennes, d’une fossette distincte. Antennes insé- rées assez loin de la base, à scape égalant à peine, en lon- gueur, les deux articles suivants ; massue subpyriforme, acuminée au sommet. Prothorax presque carré, très fai- blement resserré tout à fait près du sommet; fossette ba- sale et ponctuation analogues à celles de l'A. humile . Elytres pas plus larges que le prothorax à leur racine, à épaules obliques, trois fois et demie aussi longues que lui, guère plus arquées en arrière qu'en avant, peu convexes, assez étroitement sillonnées-subcaténulées, à intervalles deux fois et demie de la largeur des stries, plans, très fine- ment alutac s. Pattes assez grèles, surtout les postérieu- res; tibias droits. Nous rapportons à cette espèce deux exempiaires de notre collection. l’un du Bosphore, l’autre de la Russie méri- dionale, conformes à la description, sauf le rostre un tant soit peu courbé et les élytres très faiblement élargies en arrière. 91 Lemoroi C. Bris. Fr. soc. 1880, XXXV.— GILVULANS Pand. i. 1. os Rostre épais, à peine de la longueur du prothorax, presque mat, entièrement ponctué et pubescent. Abdo- men faisant un peu saillie au-dessous du niveau du bord des élytres, © Rostre bien plus allongé, plus mince, subcylindri- ARTS à ces que et presque entièrement glabre et brillant, Abdomen entièrement recouvert par les élvtres. ‘spèce probablement méconnue depuis longtemps et répandue un peu partout, du nord au midi, quoique rare. Environs de Paris, Saint-Germain ; Calvados, Loire- Inférieure; Seine-Inférieure ; environs de Lyon (M. CI. Rey); Hautes-Pyrénées (M. Pandellé) qui l’a répandue dans plusieurs collections sous le nom de gilvulans ; Gannat (Allier), où j'en ai recueilli 4 ou 5 exemplaires, en 1873 ; environs de Tours, en triant des mousses en automne ; Naples, (d’après M Bedel) ; Alger; Syrie. Sur le Polygonum aviculare, d’après M. Bedel, faun. Curcul. p. 380. Distinect de l’A. humile par son rostre presque droit, plus long, plus mince, plus cylindrique, par la tête étroite à saillie des yeux nulle, par les antennes moins épaisses, surtout à la base; par le prothorax presque carré; par l’'écusson très étroit, sillonné ; par lesélytres longues, à peine arquées latéralement; à interstries étroits, convexes, au lieu d’être déprimés, etc. 22. Marseuli Wenck. p. 153. o Rostre à peine de la longueur du prothorax, pubes- cent et mat dans ses deux 1j antérieurs, glabre et brillant postérieurement. Abdomen abaissé à son extrémité, fai- sant saillie au delà du bord apical des élytres. ® Inconnue. Elle doit avoir, à en juger par analogie, le rostre plus long, plus largement dénudé et l'abdomen en- tièrement recouvert. Algérie : Biskra : Coll. de Marseul, Wencker, Bedel. L'exemplaire %, qui m'a été donné par M. Bedel, porte sur l'étiquette, de sa main, cette indication : Biskra, Dune, mai 1886, sur Calligon. comosum. Il s'éloigne sensiblement des très petits sujets de l'A. humile, avec lequel Wencker compare son espèce, par la brièveté du rostre ; par la tête — 65 = beaucoup plus étroite; par le prothorax étroit, presqué aussi long que large; par les interstries des élytres subcosti- formes, etc. Il se rapproche davantage des A. simum et aciculare ; mais chez l'A. Marseuli, les élytres dépassent notablement, aux épaules, le niveau des bords latéraux du prothorax, tandis que chez les deux autres espèces, elles ne sont pas distinctement saillantes ; en outre, leur tête est allongée, très grande, presque carrée, avec les yeux saillants, très distants du bord du prothorax, chez l'A. si- mum ; enfin, le dessus, chez l'A. Marseul est revêtu d’une pubescence blanchâtre subsquamiforme, disposée systé- matiquement le long des interstries, au lieu d’une pubes- cence très fine, grisâtre, répandue sans ordre, caractère qui le distingue de toutes les autres espèces de la section. 23. simum Germ. Mag. Ent. Il, p. 235. — Wenck. p. 154. Europe ; Algérie, peu commun, sur Hypericum perfora- tum et Astragalus glycyphyllos ; Lille, en nombre, M. Le- thierry ; Allier ; Touraine, etc., etc. os Rostre épais, pas plus du double plus long que sa largeur. Abdomen un peu saillant au-dessous du niveau du bord postérieur des élytres. Q Rostre un peu plus mince et plus cylindrique, plus luisant. Abdomen entièrement recouvert. Facile à distinguer des espèces précédentes par sa forme étroite, subelliptique ; par le rostre à peine plus long que la tête S9 ; par sa grosse tête non transverse, à peu près aussi large que le prothorax ; par les intervalles des élytres subcostiformes, pas plus larges que les stries en avant. 24. aciculare Germ. 245 — Wenck.p. 145. s Rostre à peine de la longueur de la tête, assez épais. TRE ER Abdomen, vu de côté, dépassant, en dessous, le niveau du bord des élytres à son extrémité. © Rostre assez mince, cylindrique, plus brillant, évi- demment plus long que la tête. Abdomen complètement recouvert par les élytres. Toute l’Europe ; Algérie ; sur les Helianthemum. Voisin de l’A. simum par sa forme étroite, ses élytres à épaules effacées et à intervalles subcostiformes ; bien plus petit, plus métallique ; distinct par la forme du rostre, par la tète relativement étroite et surtout par la forme de ses tibias linéaires et celle de ses tarses non dilatés ; l'A. si- mum a les tibias et les tarses notablement élargis en arrière. SECTION VIII. Tableau des espèces. 1. Rostre épaissi, parfois faiblement après la base, cet épaississement présentant, le plus souvent, une forme allongée, sans dent aigue latéralement. 2. = a dilaté transversalement, de chaque côté, après la base, en forme de dent plus ou mains aiguë Tète surmontée, entre les yeux, d'une protubérance ob- tuse. GIBBICEPS ND. S pP. — Tête sans élévation entre les yeux, plane ou impr ession- née sur le front. Se 3. Corps large ; élytres larges et convexes, non ou à peine plus longues que larges, prises ensemble. Tibias an- térieurs et tarses postérieurs des o normaux. 4. — Corps oblong; élytres beaucoup plus longues que lar- ges, atténuées postérieurement. Tibias & parfois an- œuleusement et brusquement dilatés dans leur deux - ième moitié; chez ce même sexe, le plus souvent une dent aiguë plantée verticalement sur le bord in- terne du premier article des tarses postérieure. 5. &. Corps noir, peu pubescent avec les élytres bleues ou verdâtres. Rostre épais. Taille ?, 5-3 mil. ONOPORDI Kirby. — Corps noir, pubescence assez grossière, avec les élytres de mème couleur, Rostre mince. Taille 4, 8 mill. (circ.) CURTIPENNE Db. 10 pl à 3 A VENDRE AU BUREAU DU JOURNAL Collections de COLÉOPTÈRES d'Europe et Circà ou de France seule * TRÈS EXACTEMENT NOMMÉES ET DE TOUS PRIX : 50 FR. A 2.000 FR. Collections d'HÉMIPTÈRES, d'HYMÉNOPTÈRES, de 50 à 200 fr. 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FPE Abonnement annuel : France, 4 fr.; Union postale, 4 fr. 60. ges REITTER Epmon», entomologiste à Paskau (Moravie). Re: Abonnement à la « Wiener Entomologische Zeitung. » dr: CATALOGUS COLEOPTERORUM EUROPÆ CAUCASI ET ARMENIÆ 144 Koss tranCb) VE EHESS V4) OUT AG TRS (Édition sur une seule colonne, pour CHARGE «is de collection) ou memento ............... 19,25 0 f: DAMRY, naturaliste à SASSARI (Sardaigne). Re. OFFRE DE CHRYSALIDES ET DE LÉPIDOPTÈRES. pe. Imprimerie du « FRELON » h L. BADEL 32 CHATEAUROUX (INDRE) F Étiquettes pour Collections, Catalogues, Reliure, Cartes de visite, etc. Prix très modérés. NU JOURNAL D'EN EXCLUSIVEMENT CONSACRÉ À l'étude des COLÉOPTÈRES d'Europe et des Pays voisins 12 Numéros par an (Les Abonnements datent du 15 avril) TROISIÈME ANNÉE 1898-1894 J:. DÉESBROCFIERS : DES :LOGES Directeur - Rédacteur (Tous droits réserués) TA tEr CHATEAUROUX TYPOGRAPHIE ET LITHOGRAPHIE L. BADEL . Sommaire du N° 8 (1893-94) Ye Monographie des espèces du genre ELYTRODON.,... 15-28 3 Notes synonymiques, etc., concernant divers | Coléoptères..20. Le Re ice NN CTI LE FRELON paraît tous les mois. Abonnement annuel {12 livraisons), 6 francs. (Prix unique, pour la France et pour l'Etranger.) S’adresser à M. DESBROCHERS DES LOGEs, 23, rue de Boisdenier, à Tours (Indre-et-Loire.) 20 Les livraisons ne se vendent pas séparément; mais il sera fait un tirage à part pour les Monographies et les autres mémoires d’une certaine importance. Les abonnements partent du 15 avril de chaque année et sont payables d'avance, en un mandat-poste ordinaire ou un mandat-carte. En conséquence, le journal ne sera envoyé qu'aux per- sonnes ayant acquitté leur cotisation, exception faite pour celles qui nous auraient témoigné le désir de recevoir la quittance par la Poste, augmentée des frais ; l’envoi d’un mandat est toujours préférable. 10 Les abonnements datant du 15 avril, les souscripteurs qui s’abonneraient après cette époque recevront les n°° de l’année courante parus dans l'intervalle. er Le 4er volume {contenant les 12 premières livraisons), étant actuellement presque épuisé, est mis en vente au prix cle 8 francs; le 2° volume au prix de 6 francs pour les souscripteurs ; 8 francs pour les non-souscripteurs. AVIS Tout abonné a droit à la détermination gratuite d’une 4/2 centurie de CurcuLIONIDES d'Europe et circà, tous frais d’envois et de correspondance à sa charge. Tout abonné a droit, en outre, à ‘une annonce d’é- changes, gratuite, de 5 ou 6 lignes, sur la couverture du journal. Elle pourra être répétée, si la place le permet. Quant aux annonces de VENTE, etc., la 4° page leur est ré- servée à raison de 14 fr. 25 pour 4 à 5 lignes par numéro. Hide To tee » — Dà10 — — à Celles consenties pour l’année entière ne paieront que ; {e tiers de ces prix. S Le montant des annonces devra accompagner la note à faire insérer. LR Monographie des espèces de CURCULIONIDES Appartenant au genre ELYTRODON Les Elytrodon sont des insectes peu connus, les espèces qui composent ce genre étant fort rares et très peu répan- dues dans les collections. Ils paraissent, jusqu’à présent, propres à l’Afrique boréale, ainsi qu’à l'Europe méridio- nale et aux contrées orientales de l’Asie. Nous n’avons, sur ces insectes, comme travail d’en- semble, qu'une ébauche très insuffisante et remplie de contradictions, dans la « Monographie des Otiorhyn- chides, d’après lestravaux de MM. les docteurs Seidlitzet Stierlin, coordonnés par M. de Marseul (1872) ». Ce n’est, à proprement parler, qu’une compilation; il parait évident que l’auteur avait à sa disposition des matériaux trop peu nombreux et qu’il a dû condenser, au dernier moment, des notes prises, çà et là. à différentes époques. Ce tra- vail mentionne cinq espèces. M. le docteur Stierlin, « Bestimungstabellen euro- paischer Russelkæfer, 1x (1885)», a indiqué, dans ses tableaux, les caractères diflérentiels des espèces connues à cette époque (1) Nous en avons décrit, depuis, quelques autres, et notre collection en renferme, actuellement, huit espèces; deux, en outre, nous sont restées incon- nues etune troisième nous parait douteuse !2). Nous avons cru, néanmoins, devoir utiliser, dès à pré- sent, les éléments qui sont à notre disposition, et nous appelons l'attention des Entomologistes sur ce petit genre dont plusieurs espèces inédites doivent encore exister dans les collections. (1) Le lanosimanus excepté. (2) Nous recevrions, avec reconnaissance, en communication, les Ely= trodon inermis et Chevrolati et un lanosimanus authentique. br Les insectes dont il s’agit étant rares, nous n’avons pas eu, toujours, sous les yeux, les deux sexes de chaque espèce. Nous pouvons, néanmoins, conclure de l'examen comparatif auquel nous nous sommes livrés, que le o se distingue, notamment, de la ©, par la forme plus étroite, à élytres moins arrondies, ayant les épaules tout à fait effacées, et surtout par la structure très différente du der- nier segment de l’abdomen. Ce segment est largement ar- rondi au sommet, ponctué d’une manière égale, chez le 6; acuminé ou rétréci en ogive, avec un espace lisse, élevé, brillant, dépourvu de ponctuation au sommet, chez la ©. Le à, en outre, les derniers articles du funicule des an- tennes fortement transverses, presque lenticulaires, tan- dis qu'ils sont, le plus souvent, très brièvement coni- ques ©. D'autres caractères sont propres à certaines es- pèces. Ainsi, l'E. giganteus © a, seul, les tibias antérieurs contournés, et l'E. bidentatus & a les élytres surmontées postérieurement d’une apophyse qui le fait ressembler un peu à certains ELYTRURUS. Tours, le 25 février 1894. DESBROCHERS DES LOGE:. Tableau des espèces du genre ELYTRODON. 1. Cuisses, au moins les antérieures, armées d’une dent plus ou moins forte. 2. — Toutes les cuisses inermes. 5. 2. Elytres surmontées, vers la déclivité postérieure, d’un tubercule de grande taille et très saillant. 3. — Elytres dépourvues de tubercule avant le som- met. L. 3. Saillie des yeux ne dépassant pas, latéralement, le ni- veau des joues. Tubercule du sommet des élytres co- nique, terminé en pointe. BIDENTATUS Steven (9). ni 2 -- Saillie des yeux dépassant, latéralement, le niveau des joues. Tubercule des élytres très obtus, arrcndi au sommet. V. 2-TUBEROSUS. 4. Rostre au moins aussi long que large. Toutes les cuis- ses armées d’une dent spiniforme. Ponctuation du prothorax subégale, serrée. Interstries des élytres à peine convexes, larges, subégaux. BIDENTATUS (['. — Rostre carré, aussi long que large. Cuisses des deux paires antérieures de pattes armées d’une grande dent subrectangulaire, obtuse; une saillie anguleuse, seulement, aux cuisses postérieures. Prothorax étran- glé avant le sommet, subanguleux latéralement, en dehors de cet étranglement, très densément pointillé, avec de rares points espacés bien plus forts. Inters- tries des élytres inégaux, les alternes ordinairement plus élevés, surtout à la base. GIGANTEUS Frm. — Rostre court. Cuisses armées, toutes, d’une assez grande dent, subrectangulaire aux antérieures, obtuse aux autres paires. Prothorax sans étranglement anté-api- cal ni dilatation anguleuse latéralement, grossière- ment ponctué et ridé longitudinalement. HENONI n. sp. — Rostre court. Cuisses des deux paires de pattes anté- rieures à dent spiniforme, les postérieures à dent émoussée ou nulle. Prothorax sillonné longitudinale- ment au milieu, à gros points espacés bien nets. [n- tervalles alternes des élytres élevés. MAROCCANUS Db. 9. Elytres munies de soies longues et demi-dressées, au moins postérieurement. Front plan ou seulement marqué d’une impression étroite, transverse. 6. — Elytres à soies très courtes à peine soulevées. Front largement, profondément, excavé. IMPRESSIFRONS Db. 6. Front muni d’une carène longitudinale presque lisse, = AG Stries des élytres vaguement, assez finement ponc- tuées. CARINIFRONS Db, — Front dépouvu de carène. Prothorax à fovéoles profon- des, écartées. Stries des élytres formées de très gros points profonds, de forme un peu carrée. MULTIFOVEOLATUS Dh, — Front sans carène. Prothorax à ponctuation écartée,peu distincte de la ponctuation foncière. Elytres à ponc- tuation des stries médiocre, normale. TESSELLATUS Dh. Description des Espèces. I. Cuisses dentées. 1. bidentatus Steven, Mus. Mosq., Il, 96. — Boh. Sch. Curcul. Il, 638, — de Marseul, l’Abeille, XI, p. 495. — Stierl. 1. ©. p.114. — Bispinus Boh. Sch. Curcul. IT, p. 639. Long. 911; lat. 3,3-4,7 mill — Oblongo-ovatus, nigro- piceus, dense griseo-pubescens, setis erectisnullis, antennis partim unguiculis que rufis. Frons foveolata, rarius subcanaliculata. Oculi modice prominentes. Rostrum latitudine vix longius. An- tennæ articulis funiculi 2-primis elongatis, subæqualibus, 2° oblongo, cæteris transversis, ultimis lenticularibus, clava subli- neari-elongata. Prothorax brevis, a latere dilatatus, creberrime punctatus, carina longitudinali lævi præditus. Elytra modice punctato-striata, interstitiis externis non vere convexis. Femora omnia dente valido subspiniformi armata. Tibiæ tarsique bre- viores. o'. Elytra angustiora, utrinque attenuata, postice inermia, margine apice, subtus, vix sinuata. @. Elytra magis ampliata, ad humeros rotundata, ante api- cem tuberculo conico, acuto, armata, margine exteriore subtus fortiter bissinuata, ad segmenti ultimi basin valde cons- tricla. 19 — a. Elytra brunneo-tessellata. b. Elytra griseo-tomentosa, immaculata. c. Elytra alternatim cinereo flavescente que virgata. Var. 2-tuberosus (Q). Latior : (7 mill.), prothorax non carinatus. Elytra tuberculo postico lato, apice rotundato prœdita, apice obtusiora, magis dehiscentia. — Parnasse. Facile à distinguer par sa grande taille, par la ponc- tuation simple et égale du prothorax, muni en outre, chez les exemplaires typiques, d'une faible carène longitudinale, par la dilatation des tarses et par la structure remarqua- ble des élytres, chez la ©. Crimée, Hongrie, Grèce, Turquie; très rare. 2 maroccanus (ç). Db. — Le Frelon 1893 p. 12, long. 7-8; lat. 3-35 mill. — Oblongo-subovatus, niger, nitidius- culus, antennis basi rufis, tenuiter griseo-brunneoque, in elytris tessellatim, tomentosus, interdum sutura elytrorum postice inters- titioque 4° r'ufescentibus. Rostrum quadratum, apice dilatatum. Oculi valde prominentes, distantes. Frons late profunde uni-fo- veolata. Antennæ articulis funiculi 2-primis, elongatis, subæ- qualibus, 3°, 4° et 6° paulo longioribus, subæqualibus, 5° et 7: subtransversis, clava oblonga, lineari. Prothorax transversus, « latere dilatatus, medio longitudinaliter sulcatus, parce grosse punctatus, interstitiis dense punctulatis. Elytra inermia (S 9), indistincte punctulata, interstitiis alternis modice elevatis. Fe- mora dente valido subspiniformi armata. Abdomen segmento ul- timo elevato, lœvi, nitido. Bien distinct de l’E. giganteus par sa couleur foncée, par son aspect assez luisant, surtout sur le prothorax, par le rostre exactement carré, assez fortement dilaté au som- met ; par la relation des divers articles des antennes; par la profonde fossette du front ; par les points espacés du prothorax beaucoup plus profonds et surtout par le sillon de ce segment. Maroc, de notre collection et de celle de M. le Baron von Heyden. pe 3. giganteus (Sciaphilus), Fairm. Fr. soc. 186 \, xxxI1 — 2. 1866, 58. — de Marseul, I. c., p 496. — Stierlin, 1 c. p. 115. — Long. 6-7; lat. 2,6-3,2 millim. — Oblongo-ovatus, rufo-piceus, antennis pedibusque rufis, elytris pube grisea flava que vagetessellatis. Oculi prominuli. Frons minute unifoveolata.Rostrum longitudine paulo latius. Antennæ articulis funiculi 2-primis longis, subæqualibus, cæteris sensim brevioribus, clava oblongo-subovata. Prothorax vix transversus, basi el apice constrictus, «a latere parum am- pliatus, creberrime alutaceus, punctis majoribus sparsis. Elytra inermia oo, setis suberectis seriata, fortius punctato-striata, interslitiis alternis nræsertim elevatis. Femora omnia valide dentata, antira dente subrectangulari. o Oculi valde prominentes. Antennæ arliculis funiculi ul- timis sublenticularibus. Tibiæ anticæ bicurvat:#. Q Oculi parum prominuli, magis distantes. Antenne articu- lis furiculi 3-7 breviter conicis. Tibiæ rectæ. Algérie, surtout de la province d'Oran. La collection de feu Cotty, dont nous avons fait l'acquisition, en renfermait un grand nombre d'exemplaires de Lalla-Marghnia, localité citée par M. Fairmaire. Deux exemplaires sont étiquetés : Corse dans notre collection ; mais cette provenance mérite d'être confirmée. Cette espèce est très variable pour la coloration variant du brun de poix au ferrugineux. Tantôt les insterstries alternes des élytres sont fortement élevés en côtes, surtout à la base, tantôt tous les intervalles sont également con- vexes ; la ponctuation des stries très forte chez les exem- plaires dépouillés, est peu apparente chez ceux que recou- vre une Couche épaisse de pubescence. L'E. giganteus porte, dans plusieurs collections, le nom de lanosimanus, Chevr., espèce évidemment tout au- tre, d’après la description ; et c’est par erreur que de Mar- seul, lui-même, s'exprime ainsi: 1. © , p. 493 «un indi- vidu que je regarde comme le Sciaphilus giganteus de Fair- maire .« . doit, d’après la description, coïncider avec 010 l'Holcorhinus lanosimanus Chevr. Le mème auteur se con- tredit, cinq lignes plus loin, quand il distingue dans son tableau des espèces, les E. giganteus et lanosimanus, et qu’il les décrit séparément, p. 496. 4. Henoni n. sp. — Long. 4, 5; lat. 2, 3 mill. — Oblongus, rufo-piceus, antennis pedibusque dilutioribus, pube grisea in elytris tessellata vestitus. Caput minute punctatum, conveœum, in fronte unti-foveolatum, oculis prominulis. Ros- trum breviter subquadratum, medio late sulcatum. Antennæ funiculi articulo 2° 19 anqustiori et vix longiori, 3-4 breviter co- nicis, 5-7 rotundatis, clavu subelliptica. Prothorax parum transversus a lalere vix dilatatus, antice transversim im- pressus, profunde laxmius punctalus, interstiliis rugulosis. Elytra sat elongata, basi et apice attenuata, setlis declinatis adspersa, dense, mediocriler, a latere latius, punctato-striata, interstitiis subelevatis. Femora omnia, (antica subrectangula- lim), armata. Tibiæ anticæ intus villosæ, basi sinuateæ. Algérie: Nous n’en connaissons pas la localité pré- cise. Cette espèce nous a été offerte gracieusement par M. Hé- non à qui la faune algérienne est redevable de très nom- breuses découvertes. C'est une espèce assez voisine de giganteus, par sa {orme oblongue, par la couleur générale, par la structure des cuisses, par les soies soulevées des élytres. Elle s’en distingue par le rostre à large sillon prolongé, à ptéryges saillants ; par les derniers articles du funicule des anten- nes plus courts, avec la massue bien moins allongée ; par la ponctuation du prothorax tout autre, étant formée degros points serrés avec la ponctuation intermédiaire légèrement confluente longitudinalement ; par les soies soulevées des élytres plus courtes, nullement renflées et par la forme des tibias antérieurs qui sont assez courts, non contournés comme cela a lieu chez le & du giganteus, plus amincis à leur base interne que chez la ç de la même espèce, 5. Chevrolati Reiche Coléopt. nouv. d'Orient, p. 300. No 225. — picarTus. Marseul |. c. p. 494. Stierl. 1. c. Cette espèce, qui nous est inconnue en nature, parait devoir se distinguer des précédentes par la forme largement ovale, surtout ©. La figure, PI. I, fig. 4, rappelle tout-à- fait l'E. {essellatus décrit plus bas, mais chez ce dernier, les cuisses sont inermes. Nous ne pouvons que reproduire la description qu’en a donné l’auteur. Long. 5,5 — 7,5, lat. 2,8 — 4 mill, — Ovalis, nigro-pt- ceus, tomento sericato pallide flavo, fusco variegatoque densis- sime vestilus. Caput latum, parum conveæum, (si denudatum, crebre punetulatum, inter oculos breviter canaliculatum).Oculis lateralibus, subrotundatis, parum contexis ; rostro capitis lon- gitudine, crasso, deplanato, (si denudato crebe punctulato, apicem versus longitudinaliter subcanaliculato), lobis anten- nariis dilatatis ; antennis rufescentibus, thoracis basi atingen- tibus, sat gracitibus, scapo thoracem attingente, funiculi arti- culis duobus primis fere cylindricis, suba’qualibus, tertio conico, quatuor scquentibustransversis, suborbicularibus,clara oblonga ‘haud acuminata. Thorax capite dimidio latior, latitudine tertia parte brevior, antice valde angustatus, capitis latitudine, ulira medium rotundato-ampliatus, postice parum coarctatus ; disco (denudato crebe punctulato) nedio vitta lata longiltudinali fusca, utrinque flavescente; lateribus infra fuscis. Scutellum triangu- lare, acutum. Elytra ovalia, ventricosa, basi thoracis latitudine medio duplo longiora, haud triplo longiora, striato-punctata, fusco pallide que variegala, inermia. Subtus griseo-tomentosus, pedibus rufescentibus, femoribus ante apicem dente valido armatis. Naplouse. Cette espèce prendra place dans le Genre ELYTRODON, entre le bispinus et l’inermis, duquel il se rapproche ; il diffère de ce dernier par ses pattes armées et la brièveté de ses élytres, les mâles ne se distinguent des femelles que par qne forme un peu moins renflée. (£r-Reiche). IL. Cuisses inermes 6. lanosimanus (Chærorhinus) Chevr. Guér. Zool. 1850, 453. — de Marseul 1. c. p. 496. Stierl. 1. ce. p. 115. Cette espèce nous est restée inconnue en nature et de Marseul n'avait plus sous les yeux, au moment de son tra- vail, le type qu’il dit avoir examiné, puisqu'il s’est con- tenté de reproduire textuellement la description de Che- vrolat, en la faisant suivre de cette réflexion: « La description cadre assez bien avec le type, mais les élytres ne sont pas « déhisentes et bidentées » à l'extrémité et les interstries alternes ne sont pas élevés. Voici cette description, venant à la suite d’assez longs développe- ments sur les caractères du Genre. CHÆRORHINUS. Rugulosus, brunneo-lanuginosus ; antennis pedibusque pi- ceo-ferrugineis ; tibiis intus ad apicemtarsisque lateribus albo- pilosis ; thorace punctis rudis excavato ; elytris punctato- striatis. Long. 6, lat 3,1/3 mill. Ruguleux, d’un brun opaque, recouvert d’un poil gris, lanugineux, très épais, incliné en arrière. Tête aplatie de- vant, étroitement convexe sur le vertex, impressionnée d’un enfoncement punctiforme au centre. Antennes et pattes ferrugineuses. Corselet légèrement convexe, presque an- guleux sur le côté antérieur, couvert de points excavés, entremêlés de rides. Elytres avec 9 stries de points assez grands, presque carrés, à interstries alternes un peu élevés. Poitrine et abdomen offrant des points assez gros et épais. 7. multifoveolatus Db. Op. I, p. 10 Long. 5 ; lat. 1,8 mill. LANOSIMANUS Mars. p. 494. (pars). Ovatus, piceus, nitidiusculus, antennis pedibusque partim rufescentibus, parce griseo-tomrnlosus. Caput subconicum, oculis non pro- minentibus, fronte medio fovoelata, inæqualiter punctata. Rostrum subconicum, apice vix amplialum, late parum pro- funde sulcatum. Antennæ cilialæ, articulis funiculi 2 -primis — 10 — valde elongalis, subæqualibus, 3-4 suboblongis, 5-1 sublenticu- laribus, clava oblonga, griseo-tomentosa. Prothorax brevis, a latere obtuse subangulatus, basi el apice constrictus, antice transversim impressus, profunde inæqualiter pluri-fossulatus, interstitits rugulose-punctulatis. Elytra alatere arcuata, hu- meris nullis, grosse subquadratim striato-punctata, interstitits sal convexis, vage punetulatis, selis paucis declinatis munita. Femora inermia, ante apicem intus emarginata. Tibiæ subrectæ, ltarsique longe griseo-villosæ. Bône, (Coll. Olivier de la Marche), Mt Edough, (Coll. Grilat'. Nous nous étions demandé, au début, si cette espèce ne devrait pas être rapportée au lanosimanus, dont elle paraît se rapprocher par la ponctuation du prothorax et des ély- tres ; mais les expressions : (ruguleux, d’un brun opaque, recouvert d'un poil gris très épais incliné en arrière ; jambes garnies, en dehors, vers l'extrémité, de poils blancs », et, plus loin, dans la caractéristique du genre Chœrorhinus : « Pro- thorax aussi haut que large,» conviennent mal au multi/oveo- latus, qui est assez brillant, à pubescence foncière peu four- nie, appliquée, en dehors des rares soies raides soulevées ; à tibias garnis, sur les deux tranches, et d’un bout à l’au- tre, d'une pubescence lanugineuse, grisàtre, et surtout à prothorax très court, presque une fois plus large que haut. Il y a là plusieurs espèces très voisines et il est fort pos- sible qu’elles aient été confondues par Chevrolat etde Mar- seul. Cette espèce est facilement reconnaissable à la brièveté du prothorax, à la ponctuation de ce segment et à celle des stries des élytres formées de gros points presque carrés. 8. impressifrons (©). Dh. Le Frelon, 1892, p. 115. Long. 5, 2; lat. 2,5 mill. — LANosIMANUS Mars. (Pars) forte., 1. c. p. 494 : (Tableau des espèces.) Subolonqus, piceus, griseo-tomentoso rariegatus, antennis un- quculisque “ufis. Caput latum, oculis minutis, Tir prominulrs, " moe fronte profunde lateexcavata, antice transtersim sulcata, strigoso- punctulata. Rostrum breve, apice sulcatum, postice dilatatum, Punctatum. Antennæ breviores, articulo funiculi 2-primis elon- gatis, subæqualibus, cæteris transversis, ultimis sublenticularis bus, clava oblonga, paulo incrassata. Prothorax longitudine fere duplo latior, basi et apice constrictus, a latere modice ampliatus, lortiter strigoso-punctatus. Elytra latitudine sesquilongiora, à latere vix arcuata, humeris nullis, sat tenuiter striato-punctata, striisexternis profundioribus, interstitiis dorsalibussubplanis,setrs brevibus vix elevatis sparsis. Pedes elongati, femoribus inermibus, tibiis rectis. Nous avons trouvé un seul exemplaire © de cetteespèce, en 1889, à Teniet-El-Haäd, sous une pierre. C’est évidem- ment la même que de Marseul caractérise ainsi dans son tableau « front excavé entre les yeux ; » mais c’est vraisem- blablement à l'E. foveolatus ou au lanosimanus que se rapporte cette autre expression dela même phrase: «Elytres Striées de grands points. » Elle se distingue, au premier coup d’œil, par l'excava- tion large et profonde du iront, séparé, en outre, du rostre, par une autre impression étroite, transverse, et par la ponc- tuation du prothorax confluente longitudinalement et en- tremèêlée de rides. La form e oblongue des élytres, rétrécies également aux deux bouts, et leurs soies peu apparentes, à peine soulevées, la distingueront, en outre, des autres espèces à cuisses inermes. 9 tessellatus Db. Op. I, p. 10. — Long. 6,5 ; lat. 3 mil — Ovatus, latior, piceus, pube griseo-subolivacea vestitus, an- tennis tarsisque ferrugineis. Caput magnum, convexum, basi breviter sulcatum, densissime ruguloso-punctatum, oculis non prominulis. Rostrnm breve, sulcatum postice dilatatum, apice su- praimpressum. Antennæx sat elongatæ, articulis funiculi 2- pri- miselongatis, illo longiori, cæteris gradatim latioribus, transver- sis,clava oblonga,sublineari. Prothorax brevissimus, basi et apice abrupte constrictus, dense granuloso-punctulatus, medio obsolete 1 — carinatus.Elytra dorso modice convexa, a latere rotundata, mo- dice striato-punctata, punctis parum approximatis, interstitiis latis, subplanis, setis obscuris, reclinatis sat elongatis, sparsis, distincte bruneo griseoque olivaceo-tessellatis Femora iner- mia. Tibiæ anticæ subsinuatæ, setoseæ. Province d'Alger, reçu de M. Poupillier. Distinct de l'E. multifoveolatus, par la ponctuation du prothorax fine et égale, avec quelques très petits espaces lisses peu distincts, et par les stries des élytres étroite- ment ponctuées, etc.; de l'E. carinifrons, dont il a la forme générale, par l'absence de carène remplacée ici par un sil- lon, sur l’occiput, par la sculpture très différente du pro- thorax ; par les soies des élytres seulement inclinées, au lieu d’être dressées verticalement. L'E, impressifrons s’en éloigne par sa forme oblongue, par l’excavation de la tête et par les soies presque obsolètes des élytres. 10. carinifrons Db. Q© Le Frelon, 1892, p. 110. Long. 6 ; lat. 8 mill. — Breviter ovatus, piceus, dense griseo-tomentosus, antennis tarsisque ferrugineis. Caput latum, fronte subplana, longitudinaliter carinata, ante oculos transtersin impressa, creberrime ruguloso-punctata, oculis vix prominulis. Rostrum brev”, basi et apice dilatatua, longitudinaliter sulcatum, apice denudato-elevatum, rugoso-punctatum. Antennæ breviores, ar- ticulis 2-primis funiculi elongatis, illo longiori, cœteris monili- formibus, 2-ultimis sublenticularibus, clava oblonga, paulo in- crassata Prothorax brevissimus, a latere medio dilatatus, basi et apice constrictus, parce fovcolatus, interstiis densissime punc- tulatis Elytra in dorso parum convexa, grisco-brunneo que tessellata, lateribus valde arcuatis, tenuiter sat regulariter punctato-striata, interstiis subconveæis, punctulatis, setis brunneis erectis, parce subseriatus. Pedes dense villosi, femori- bus inermibus, tibiis subrectis. Province de Constantine. Distinct de l'E. mullifoveolatus, dont il a la forme, par la tète en carré transverse, également pointillée et munie d’une carène tranchante, avec les yeux assez proéminents; EC | er par le prothorax bien plus inégalement fossulé: (les fosset- tes faisant à peu près défaut au milieu), par les faibles stries des élytres dont les soies sont longues et tout à fait dressées. | 11. inermis Boh. Sch. VII, 404. — imBeLzis, Mars. 1.c., D: 498:.Stierl. 1, c. p.144. Nous nous contenterons de reproduire textuellement la diagnose de Boheman. Il résulte de la description qui vient à la suite. que l’insecte, dont il s’agit, est trois fois plus petit que l'E. bidentatus, dont il se distingue aisément par ses élytres et ses cuisses inermes ; que son prothorax est beaucoup plus court que sa longueur;que la marge des élytres est ferrugineuse : ce doit être une espèce voisine des précédentes mais le caractère tiré de l’absence de dent aux cuisses, suffisant pour la séparer du bispinus (bidenta- tusj, devient insuffisant pour la distinguer des quatre ou cinq espèces actuellement connues, et qui possèdent ce caractère commun. Oblongo ovatus, nigro-piceus, pube depressa, cinerea, ads- persus; antennis pedibusque ferrugineis, rostro medio impresso, thorace utrinque valde roltundato, supra sat profunde minus crebre varioloso ; elytris minus profunde punctalo-striatis, in- terstiis subliliter coriactis, apice sub-oblusis. (ex Boheman\. Europe méridionale. Liste synonymique des espèces du genre ELYTRODON À. BIDENTATUS. Steven. Mus. mosq. II, 96. Mars. —l’Abeille XI, p. 495. Russie, Hong., Grèce. Stierl. Best. Tabell. Eur. Rüsselk. II. (Brachyde- rides) p. 114. bispinus Boh, Sch. II, 638. Mars. L. c., p. 95 var. bituberosus. Db. Le Frelon, II, p. 19. Grèce, LS] © & Co mo . GIGANTEUS Fairm. Fr. Soc. 1860, XXXI, 1866,58. (Sciaphilus). Mars. 1. c. p. 496.— Stierl. I. c., p. 115. Maroc, Corse. . HENONI Db. Le Frelon, III, p. 21. Algérie. . MAROCCANUS Db. Le Frelon, III, p. 12. Maroc. . CHevroLAT’ Reiche et Saulcy. Ins. Syr. 1858, 200, pl. J, f.4 — Stierl. l: ©., p. 11%. dicatus Mars. L. c., p. 494. Syrie. . LANOSIMANUS Chevr. Guér. Rev. zool. 1860, 452 (Chæro- rhinus etChærocephalus) Mars.l. © , p.496. Algérie. . MULTIFOVEOLATUS Dh Op. I, p. 10.— Stierl.I. c., p. 415. Algérie. . IMPRESSIFRONS Db. Le Frelon, III, p. 115. — lanosimanus Mars. I. c., p. 496. — . CARINIFRONS Db. Le Frelon, II, p. 110. — 10. 14; TESSELLATUS Db. Op I, p.10.— Stierl. I. c, p., 115.— INERMIS Boh. Sch. Curcul. VII, 40%. — Stierl. 1. c., p. 58. Europe. imbellis Mars. I. c,p 498. Eur. mér. NOTES SYNONYMIQUES, GÉOGRAPHIQUES BT AUTRES Concernant divers Coléoptères de la faune d'Europe et Circà 4. Cardiophorus hipponensis Dh. — M. Bedel, An. Fr. Soc. 1887, 2'trim., p. 197, dans un article ayant pour titre : Recherches sur les coléoptères du nord de l'Afrique, s'exprime ainsi, au sujet de cette espèce dont il indique avoir eu des types sous les yeux : « Je considère cet insecte comme une variété à thorax noir du C. argiolus Géné. Cette opinion synonymique n’est pas soutenable. Le C. hipponensis appartient à la même section que les C. rufipes, veshgialis, tenellus, etc., et chez aucune de ces espèees le prothorax ne varie du rouge au noir. Le prothorax du C. hipponensis, de même que les élytres, est constamment d’un noir un peu bronzé, ainsi que j'ai pu le constater sur de nombreux exemplaires. 2 Psammodiusovipennis Db.—Meparaîtavoirétéréuni erronément, par le même entomologiste, au P. sabulosus Muls. Je n’ai plus les types sous les yeux, mais la descrip- tion indique une forme des élytres ovale, d’où le nom qui a été donné à l’espèce. Le P. ovipennis semble devoir se rapprocher davantage du P. poricollis Fairm. et peut-être n’en est-il pas spécifiquement distinct. 3. Pseudophitobius saltator Dh. — M. Bedel, Faun. curcul. 1885, p. 163 (en note), réunit dubitativement cet insecte au Cœæliodes Glaucii Chevr. Il appartient, effective- ment, au groupe caractérisé sous le nom de Hypurus ; mais UT — j'ai apporté, il n’y a pas bien longtemps, mon type à no- tre regretté collègue Ch. Brisout de Barneville, qui l’a comparé au Glaucii, dont il est certainement différent, et il n’a pu le rapporter à aucune des espèces très nombreuses du sous-genre que renferme sa riche collection. 4. Xyletinus pruinosus Db.— Cette espèce est la même que celle décrite antérieurement par M. Fairmaire sous le nom de pectiniferus, ainsi que l’avait indiqué une commu- nication faite à la Société entomologique de France par M. le Baron von Heyden. J'ai pu m’assurer, moi-même, de l'identité des deux espèces, en comparant mes types avec ceux de la collection Fairmaire. J’observerai, seulement, que c’est par erreur que cet auteur avait décrit cet insecte comme ayant les antennes flabellées {1}. Elles sont simple- ment dentées, même chezle æ, comme cela a lieu chez les espèces voisines, ater, pectinalus, etc. 5. Pharpia gracilenta Rosh. (Synaptus Biskrensis Db.). — Un exemplaire de cet insecte m'a été communiqué par M.le docteur Puton, comme ayant été recueilli à la Sainte- Baume (Var). Cette coupe générique n'avait encore été signalée que d'Espagne et d'Algérie, et c'est une acquisi- tion fort intéressante pour notre faune de France. % Aubeonymus notatus Muls. et God.— On trouve éti- queté, sous ce nom, dans la plupart des collections lyon- naises, le Jekelia ephippiata Fairm. Je ne crois pas qu’il s'agisse d’une même espèce, à moins de supposer une des- cription tout à fait insuffisante. Je ne vois, en effet que la forme de la tache commune des élytres qui aurait, chez les deux insectes, une certaine analogie ; mais la description (1 Antennis articulo primo crasso, secundo angulato, tertio acute angulato, triangulari, cæteris longe flabellatis, Fr, Soc. 1879, p. 258. 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COTES de l’A. notatus indique un rostre tri-caréné avec des sillons ponctués entre les carènes : caractère qui fait ab- solument défaut chez Le J. ephippiata; les auteurs ne font pas mention du lobe crénelé du prothorax et ne disent pas que les tibias antérieurs sont nettement denticulés et lon- guement ciliés en dessous, caractères qui sont très appa- rents chez cette dernière espèce. 6. Leucomigus Lucasi, tessellatus, ete. — Ce sous- genre de la tribu des CLÉONIDES, surtout propre à l’Algérie et à la Russie méridionale, est indiqué au catalogue de Marseul, dernière édition, comme habitant aussi l'Espagne et la France méridionale. Ledit catalogue en relève trois espèces avec quatre synonymes. D’après les descriptions, cadrant bien avec les exemplaires que j'ai sous les yeux et qui présentent tous les passages, il n’y a là, à mon avis, qu’une seule espèce assez variable de forme, de dimensions et de coloration. Les L. Lucasi, albotessellatus, tess-llatus Luc. et Fairm. ne sont que des variations du L. candidus, à taches plus foncées. Chez le candidus, les taches, d’un blanc de craie sont plus étendues ; elles sont, au contraire, plus réduites chez le C. tessellatus, qui rappelle un peu, par sa coloration générale, le Cleonus mnorbillosus. La couleur foncière est, ordinairement, d’un brun flavescent chez les exemplaires appartenant à la forme Lucasi et alboscutella- tus. La structure des diverses parties est partout la même. Des modifications de couleur analogues existent déjà, d’ailleurs, chez les C. {omentosus, pacificus, fusco-irroratus, cretorus, qui, ainsi que je l'ai observé précédemment, doi- vent être réunis. Je ne puis rien dire du GC. picticollis qui m'est inconnu en nature. 7. Otiorhynchus helveticeus Stierl. — M. Fauvel, dans le supplément à l’'Entomologie de la Haute-Auvergne, me prète d'avoir affirmé la capture d’un exemplaire de cette espèce, (qui n'avait pas encore été signalée de France), en battant un buisson d’aubépine «au sommet du Puy-de- 260 Dôme » !! Autant qu’il m'en souvienne, on trouve surtout, à cette hauteur, certaines... baies n'ayant, avec la blanche « fleur de mai » que des ressemblances éloignées au moins pour la couleur, bien que de mème origine végétale... et parmi lesquelles se rencontrent en abondance divers Apho- dius, notamment le 4-maculatus. L’exemplaire de l'O. hel- velicus que J'ai recueilli sur l’aubépine, lors d’une excur- sion faite en compagnie de notre collègue Lamotte père, le 1% mai 1874, ainsi que l'indique l’annotation qui figure à l’épingle supportant l’insecte, lequel existe toujours dans ma collection, exemplaire dont j'aiaussitôt après fait vérifier l'exactitude de la détermination par M. le docteur Stier- lin, pour plus de sûreté, a été pris en battant une haie, entre Fontana et Royat, et j'ai aussitôt signalé cette cap- ture qui me paraissait intéressante, dans une note sur les coléoptères de la France Centrale, Fr. Soc. 1874. CCXIII. L'espèce aura dù, vraisemblaplement, être reprise dans les mêmes parages. Sa présence n’a, du reste, rien de bien anormal, cet insecte étant, depuis longtemps, signalé comme habitant les Alpes et les Pyrénées, dans la plupart des catalogues. 8. Otiorhynchus pedemontanus. Stierl. — M. CI. Rey m'a communiqué, sous le nom de sulcalulus (Rey), plusieurs exemplaires de cette espèce, (que j'ai pu comparer avec des exemplaires reçus de l’auteur), provenant de Saint-Martin- Lantosque. M. Croissandeau en possède, aussi, de la même localité. Je la signale pour le cas où elle n’aurait pas été indiquée dans les limites de notre faune de France. 9. Eupsalis (Arrhenodes) Reicuet Fairm. — Cet insec- te, dont il n'existe encore que fort peu d'exemplaires dans les collections, n’était connu que de Palestine. M. le docteur Sicard vient de m'en commuiquer un individu ©, capturé par lui dans les environs de Gabès (Tunisie,. C’est une découverte entomologique fort importante pour notre colonie africaine, où non seulement le genre ÆEupsalis, D À EE" mais même aucun représentant de la famille des BRENTuI- DES n'avait encore de représentant. 10. Alexia Reïtteri Dh. — Ge nom préoccupé doit faire place à celui de algirica Reiïtter. Remarques sur les genres LARINUS et LIXUS d’après la Monographie de Capiomont et description de trois espèces nouvelles. 4. Larinus onopordi F. — Cette belle espèce est très variable, non seulement pour la coloration, (lestaches pas- sant du blanc pur au cendré et même au brun verdâtre), mais aussi pour la structure des diverses parties. La ca- rène du rostre est tantôt presque tranchante, tantôt ob- tuse ou même aplatie ; il en est de même des sillons laté- raux, parfois très profonds, d'autres fois presque superii- ciels. La structure et la ponctuation du prothorax sont tout aussi peu constants et présentent les modifications suivantes : a, Ponctuation presque nulle, seulement quelques points épars. __ b. Ponctuation remplacée par de petites aspérités lui- santes, clair-semées. c. Ponctuation serrée, parfois confluente. d. Cette ponctuation confluente réunie, de manière à former des rides ou des réticulations. La forme des élytres et la structure des stries sur les- quelles Capiomont se base pour séparer de soi-disant es- pèces sont, aussi, très variables. Chez les exemplaires très frais, le prothorax est, ordi- nairement, orné, au bord antérieur, d’une bande blan- châtre, et de chaque côté de la base, d’une tache de même couleur. Mais ces bandes et taches disparaissent souvent et le prothorax présente alors une coloration presque uni- forme. Lars Quant aux élytres, à l’état normal, elles sont recouver- tes d’une sorte de squamosité brunâtre ou d’un fauve ver- dâtre et ornées d’une bande latérale irrégulière, interrom- pue, au point de ne laisser subsister, parfois, que quelques macules, avec une autre bande longitudinale, dorsale, in- terrompue vers les deux tiers, par une tache brune par- tant de la suture, plus ou moins oblique, offrant, sur cha- que élytre, l'apparence d’un triangle placé en travers et ayant la pointe dirigée en dehors. Mais on trouve les pas- sages suivants : a. Tache des élytres bien apparente, oblongue, non transverse. : b. Cette tache effacée, disparaissant même totalement: les élytres sont, alors, recouvertes uniformément d’une squamosité soit d’un brun olivatre, soit d’un blanc de lait; les insectes de cette dernière coloration paraissent rares. c. Insecte d’un vert pâle avec des taches apparentes ou peu marquées. d. Il ne reste de la bande dorsale qu'une sorte d'arc étroit, blanchâtre, limitant imparfaitement une tache transversale de la couleur du fond. Ainsi que je l’ai observé déjà, les Larinus Hedenbergi Boh , ægyptiacus Cap., albolineatus Cap., nidificans Guib., maculatus Fald ne sont que des modifications du type Ono- pordi. 2. Larinus Reichei Cap. — D'après la description, cet insecte me paraît n'être qu’une modification du L. flaves- cens, espèce très variable pour la forme générale, la colo- ration, les carènes rostrales, etc., et je possède des exem- plaires dont le rostre est chargé vers le deuxième tiers de la longueur, de deux carènes obliques supplémentaires très macquées et ne différant en rien de la forme typique, pour les autres caractères. 3. Larinus australis Cap.— En suivant attentivement la description, je me demande ce qui pourrait bien dis- AT ee tinguer cette espèce du L. obtusus. Les deux espèces ont, comme caractère commun, les séparant nettement du L. brevis (ferrugatus), des tibias antérieurs très arrondis en dehors, au lieu d’être dilatés anguleusement et je ne vois, pour les séparer entr’elles, que la coloration des tibias, caractère d’une valeur secondaire chez ces insectes : le L. ferrugatus ayant aussi, parfois, les pattes rouges; ét chezle L. oblusus, les tibias passant souvent au rouge brun avec les tarses plus clairs. La phrase diagnostique du tableau in: dique «un enduit pulvérent decouleur jaune», pour le L. ob- tusus et «un enduit couleur de rouille » pour le L. australis; or, la couleur de la pulvérulence est très variable chez tous ces insectes ; en outre, le rostre indiqué comme étant presque droit chez le L. australis, est plus ou moins courbé chez la variété dissimilis, Cap. du L. obtusus. 4. Larinus castaneus, Cap. — La coloration du revè- tement d’un rouge ferrugineux ne suffirait pas pour dis- tinguer cette espèce, car elle existe chez la plupart des L. Scolymi très frais.Le castaneus estintermédiaireaux L flaves- cens et Scolymi,un peu peu plus large que le premier,un peu plus étroit et plus atténué en arrière que le deuxième ; les carènes latérales du rostre sont peu nettes, non interrom- pues, et cet organe est légèrement coudé, dès le milieu, tandis qu’il est droit chez les deux autres espèces ; le pro- thorax est beaucoup moins grossièrement variolé que chez le L. Scolymi; et surtout le bord externe des élytres, est densément couvert de pols soyeux, disposés en travers, vers le sommet. Je possède, de Géryville, desexemplaires du L.castaneus, à vestiture d'un gris uniforme. ». Lixus Iridis Ol. — Cette espèce est extrêmement variable pour la forme des élytres, et surtout pour celle de leur prolongement, tantôt simplement triangulaire, non sinué extérieurement, tantôt redressé et soulevé, soit très allongé, soit assez court, ce qui fait paraître les élytres ar- rondies en dehors avant la pointe’ou régulièrement coni- = ques. Capiomont semble avoir attaché beaucoup trop d'importance à ces dernières modifications qui n’ont rien de constant, et je considère les L. Nordmann’, connivens, Reichei et même gracilicornis comme de simples modifica- tions du type Iridis. 6. Lixus castellanus, Chevr. — Deux exemplaires de cette espèce étaient indiqués de Constantine dans la collec- tion Grilat, sous le faux nom de albomarginatus qai en est bien distinct. Elle avait été signalée déjà de la Province d'Oran. 7. Lixus inops Schon. — Les L. furcatus et parallelus ne sont, bien certainement, que des variétés de coloration de cette espèce. 8. Lixus acutus Boh. — Espèce très variable. Aucune n’a donné lieu à un aussi grand nombre d’espèces nomi- nales. Elle est caractérisée, dans son ensemble, par un ros- tre très robuste, plus court que le prothorax, à carène gé- néralement obsolète, un peu atténué au bout, vu de côté ; par la présence d’une fossette frontale plus ou moins mar- quée ; par les antennes rouges, (ainsi que les tarses et sou- vent les tibias); à premier article du funicule non épaissi, presque deux fois de la longueur du suivant, à massue fu- siforme; par le prothorax prolongé en pointe à la base, marqué de gros points varioliques plus ou moins rappro- chés ; par les élytres séparément élevées, sans gibbosités apparentes à la base, ordinairement mucronées briève- ment, plus ou moins fortement déhiscentes au sommet ; par les pattes robustes, avec le troisième article des tarses dilaté; mais ces diverses parties subissent les modifications suivantes avec toutes les transitions. ROSTRE. — A carène assez distincte ou effacée, rarement tranchante, à ponctuation assez fine, presque égale ou plus forte età points inégaux, rarement presque lisse et à ponctuation espacée, presque droit ou distinctement courbé. TER PROTHORAX. — Assez convexe, plus ou moins arqué dans sa moitié latérale postérieure, assez court, rétréci assez brusquement au sommet; ou légèrement conique, peu convexe, et nullement arrondi latéralement, subrectilinéai- rement rétréci de la base au sommet, plus rarement dé- primé, à côtés presque parallèles, rétréci seulement tout à fait au sommet et presque aussi long que large ; noté à la base, d’une carène plus ou moins raccourcie, d’autres fois, cette carène est remplacée par un sillon; à ponctuation d'intensité variable, à points serrés ou plus écartés ; parfois la ponctuation devient peu nette au milieu des rugo- sités. ELYTRES. — Assez larges et convexes, analogues à celles du L. arguslus, mais moins courtes; d’autres fois plus étroites, sublinéaires et à côtés parallèles, terminées sépa- rément en pointe aiguë au sommet, relevée ou non en de- hors, déhiscentes ou non au sommet; parfois le prolonge- ment très court, brièvement mucroné, rarement presque nul. CoLoRATION. — Uniforme, soit formée d’une pulvérulence grisâtre, soit subsquamiforme, de couleur de rouille, fla- vescente ou verdâtre, tantôt avec une bande squameuse la- térale toujours plus condensée sur les côtés du prothorax, prolongée ou non sur les élytres, soit d’une manière assez vague, soit plus nettement. Je possède un grand nombre d'exemplaires présentant toutes les modifications énoncées ci-dessus et je demeure convaincu qu’il faut rapporter au même type spécifique : acutus les espèces suivantes : sublilis, inquinatus, scapula- ris, cinerascens superciliosus, palpebratus, ruficornis, tibialis, validirostris, insul':ris, æruginosus et peut être même cur- virostris dont le Saint-Pierre n'est, sûrement, qu’une va- riété. Quant au L. difficilis, (auquel doit être rapporté comme variété le L. brevipes), il semble distinct, par la forte carène tranchante du rostre, par le prothorax légère - ment rétréci à la base, bien plus grossièrement ponctué, 00 — par les élytres obtuses au sommet et planes en-dessus, c’est à dire ne formant pas un sillon à leur réunion apicale et par la pubescence disposée sur celles-ci en forme de ma- cules. Pour ce qui est du L. acicularis Germ., la description beaucoup trop vague ne permet pas de décider s’il doit être rapporté à la même espèce et l’expresion « colcoptra apice rotundata » ne paraît pas convenir au L. acutus. 9. Lixus lateralis Panz. — Aucun catalogue, pas plus que la Monographie de Capiomont, ne mentionne cette espèce comme Française. Ainsi que je l’ai observé déjà, elle habite l'Auvergne et les contrées voisines: Aigueperse, (coll. Bayle, qui a été réunie à la mienne), environs de Gannat ‘Allier), etc. 10. Lixus suetus Boh. — Ce n’est qu’une variété du L. algirus. Je possède des exemplaires se rapportant exac- tement à la description. 11. Lixus miniato-cinctus Dh. — C’est avec raison que cette espèce a été réunie au L. eribricollis. C'estune variété à rostre plus mince et à coloration analogue à celle de la variété versicolor du L. algirus. 12. Lixus Bardanæ F. — A cette espèce doivent être rapportés comme variétés, les L. tristis et irresectus. Les nombreux échantillons que je possède des différentes for- mes décrites ne me laissent aucun doute. 13. Lixus speciosus Mill. — Cette espèce doit être placée à la suite du L. algirus, dont elle est beaucoup trop éloignée dans le travail de Capiomoat. Elle s’en distingue surtout par le prothorax moins exactement conique, et à panctua- tion variolique beaucoup plus serrée et bien moins gros- sière. 14. Lixus rufitarsis Boh. — C'est à tort, également, PORN NN es 1 = que cet insecte a été éloigné du L. fihformis, dont il n’est, quoi qu’en dise Capiomont, qu’une simple varia- tion. La différence indiquée pour la ponctuation différente de la poitrine est illusoire. 15. Lixus orbitalis Boh. — Ce n’est qu’une variété du L. vilis (bicolor) à ponctuation plus forte, plus écartée. Cette ponctuation estordinairement assez fine chez le type et serré, mais elle varie beaucoup, de même que la carène, et la forme générale du segment. Les Livus ferrugatus (eribricollis), Bardanæ, vilis et puncti- ventris, souvent confondus dans les collections, se recon- naitront aux caractères suivants : 1. Ventre non marqué de points noirs ocellés ou à points très obsolètes. Prothorax sans bande longitudinale étroite, plus pâle, interrompue, prenant naissance au bord antérieur, à ponctuation confuse entremêlée de rides BARDANE F. — Ventre marqué de points ocellés noirâtres bien appa- rents etnombreux. PA 2. Cuisses antérieures fortement échancrées en dedans vers la base, cette échancrure faisant ressortir une saillie dentiforme obtuse, plus ou moins prononcée. Tibias de la même paire plus ou moins dilatés angu- leusement, après une forte sinuosité interne. Pro- thorax à ponctuation très nette de gros points pro- fonds, distants. FERRUGATUS. OI. — Cuisses à bord interne régulièrement renflé, sans échan- crure notable. Tibias normaux. 3. 3. Deux premiers articles du funicule des antennes subli- néaires, à peu près de même forme et presque d'égale longueur. Rostre légèrement arqué, peu distincte- ment caréné en dessus. Prothorax noté, à son bord antérieur, d’une bande longitudinale étroite, média- ne, raccourcie. Points dénudés de l'abdomen assez grands, très nets etespacés. PUNCTIVENTRIS. Boh. — Premier article du funicule plus dilaté, plus long que LÉATR EE le suivant, de forme conique. Rostre droit, à carène presque tranchante. Prothorax variolé-ponctué, la ponctuation entremèêlée de rides, sans bande étroite plus pâle sur le bord antérieur. Points dénudés de l'abdomen nombreux et assez confus. VILIS RoOssr. 17. Lixus sulphuratus Boh.— Capiomont dit lui-même « j'ai laissé subsister cette espèce à regret ». Ce n’est évi- demment, pour moi, qu'une variation du L. Sco/opax. La pubescence, répandue uniformément, se retrouve chez la plupart des échantillons du L. Scolopax, à l’état très frais. 18. Lixus lutescens Cap. — Cette espèce, au sujet de laquelle l’auteur émet quelques doutes, est très valable et contrairement à son opinion, les individus moins frais se distinguent toujours, en outre de la tache scutellaire plus ou moins apparente, par le rostre plus court, faible- ment mais régulièrement arqué (tandis qu'il est à peu près droit chez le L. Scolopax), peu densément ponctué vers le sommet à carène flanquée ordinairement d’un sillon latéral. Ce n’est pas le corps qui est plus large, chez cette espèce, ainsi que le. dit Capiomont, mais seulement le prothorax qui est ici aussi large que les élytres, à l'encontre de ce qui a lieu chez le L. Scolopax. Je possède des L. lutesceus d'Algérie : (Teniet-El-Haàd), de l'Attique, et de Sarepta. Les exemplaires algériens sont généralement recouverts d’une pulvérulence rubigineuse, ceux de la Russie méridionale sont souvent d’un gris ver- dâtre avec des mouchetures çà et là. 19, Lixus Zoubkoffi Boh. — C’est à tort que Capio- mont a hésité à réunir cette espèce au L. flavescens (atripli- cis). Elle n’en diffère pas spécifiquement, 20. Salsolæ beck. — Je partage l'avis de Capiomont qui a réuni cet insecte au L incan’seens, et je crois que c’est à tort que M. Weiss les sépare dans la dernière édi- tion du catalogue Reitter. os ER DESCRIPTIONS DES ESPÈCES INÉDITES 1. Lixus curvinasus. Long. 10, (rostro ercluso); lat. 2, 6 mill. — Oblongus, latiusculus, niger, antennis tibiis tarsis- que ferrugineis. Rostrum validum, thorace longius, valde curva- tum, supra obsolete carinatum. Antennæ minus tenues, articulis funiculi breviter conicis. Prothorax subtranstersus, lateribus modice arcuatis et albido-squamosis, crebre varioloso-granu- latus, medio longitudinaliter sulcatus. Elytra basi utrinque obtuse gibbosa, infra scutellum impressa, a latere medio com- pressa, apice breviter mucronata, in dorso maculatim, in late- ribus densius griseo-pilosa. Femora antica inflata.Tibiæ arcuatæx. Abdomen a latere densius flavo-tomentosus. Cette espèce, par sa forme générale, ressemble un peu au L. myagri et par la brièveté des mucro des élytres, rappelle la variété cinerasceus du L. acutus. Elle est plus large, les antennes sont plus fortes, à funicule plus dilaté exté- rieurement, à articles plus détachés; la ponctuation du prothorax est entremèêlée de granulations ; les élytres sont élevées, de chaque côté de l’écusson, en une forte gibbosité obtuse et sinuées latéralement. Syrie, de l’ancienne collection Bauduer. 2, Lixus atticus. Long. 6; lat. 1,8 mill. — Angustus, parum elongatus, niger, antennts tarsisque rufis, cinereo-pilosus et favescenti-squamosus. Caput magnum, fronte foveolata. Ros- trum validum, subrectum, capite vix longius. Antenneæ articulo funieuli 14° basi coarctato, latitudine non longiore. Prothorax subquadratus, aequaliter dense punctatus. Elytra dense punctato- striata, apice brevissime separatim acuminata. Très voisin du L. incanescens (Salsolæ), de même forme et de même coloration. Le rostre est presque droit, bien plus court, le deuxième article du funicule n’est pas oblong et la massue est bien plus ovale ; le prothorax est simplement ponctué d’une manière uniforme, avec un vestige de carène médiane, au lieu d’être grossièrement ponctué avec un mélange de rides, surtout dans sa moitié basilaire. " Attique, (D: Krüper). 90 3. Lixus distinguendus. Long. 9; lat. 2,5 mill. — Oblongus, latior, niger, antennis, tibiis tarsisque rufescentibus. Frons lata, medio foveolata, oculis distantibus. Rostrum capite œix longius subrectum, carinatum. Antennæ sat graciles, funi- culi articulo 1°, 2? breviori. Prothorax elongatus, subronicus, a latere vix impressus, basi sulcatus, crebre subaequaliter punc- tabus, a latere albido-cretaceus. Elytra basi callosa, modice. striolato-punctata, cinereo-marmorata, apice obtusa. Tarsi elon- gati, parum dilatati.. Extrêmement voisin du L. pulvisculosus Boh. (ornatus Reiche), dont il a la forme générale et à peu près la vestiture. Mais le rostre est, ici, bien plus long, très distinctement caréné ; le funicule des antennes est bien plus grèle, avec le deuxième article étroit, allongé, pluslong que le premier, contrairement à ce qui a lieu chez le L. pulvisculosus. Le prothorax est marqué, à la base, d’un sillon au lieu d’une carène ; il est plus densément et uniformément ponctué, tandis que les points sont écartés et entremêlés de petits espaces lisses chez le L. pulvisculosus. Enfin, à l’encontre de ce qu’on remarque chez l’autre espèce, le troisième article des tarses antérieurs n’est pas sensiblement plus dilaté que le précédent. Egypte. Tours, le 15 mars 1894. DESBROCHERS DES LOGES. Observations sur les CURCULIONIDES appartenant au genre PROCAS et aux genres voisins et des- cription d’un genre nouveau de la même sec- tion. Les insectes dont il s’agit sont rares dans les collections. La plupart des auteurs de catalogues les ont, à tout hasard, compris dans un seul genre: Procas, malgré la forme très différente des divers organes qui nécessitent leur sépa- ration en plusieurs genres. Nous en avions déjà caractérisé deux d’une manière succincte dans nos Opuseules entomologiques, (1874 « 1875, p. 18 et 19), sous les noms de APACHISCELUS et de No- TODERMUS. Une troisième forme, qui s'éloigne encore davantage de celles décrites, surtout par les mandibules non sail- lantes, par l’absence d’écusson, par la naissance des scro- bes très éloignées de la commissure des organes buccaux, bien différente des Procas et des PAcayrycius et intermé- diaire entre ces deux genres, a été depuis, comprise par nous, à tort, dans ce dernier. Lacordaire, GENERA vi, Comprend ces insectes dans sa tribu XX VI des ERIRHINIDES, avec lesquels ils ont effective- ment beaucoup plus de rapports qu'avec les MoLYTiDEs, parmi lesquels les avait placés Schænherr. Il divise cette tribu en deux sections : dans la première, «les scrobes ros- trales atteignent, ou peu s’en faut, la commissure de la bouche » ; dans la deuxième, «les scrobes sont plus ou moins distantes de la commissure de la bouche ». Les genres PRocAS, APACHICELUS et NoTODERMUS rentrent dans la première section; le genre RABDoroRHINUS seul; décrit plus bas, rentre dans la déuxième. On pourra juger, du reste, des caractères distinctifs de ces diflérentes formes génériques, par le tableau sui- vant. 1. Forme oblongue. Insecte subdéprimé en dessus. Ely- tres parallèles latéralement, au moins antérieure- ment. Rostre épais, plus court que la tête et le pro- thorax réunis. 2. — Forme ovale. Insecte convexe en dessus. Elytres arquées latéralement. 3. 2. Forme plus courte, assez large. Antennes assez robus- tes, à massue oblongue, étroitement arrondie à la base. Elytres parallèles seulement dans leur premier tiers, atténuées de ce point au sommet, à pubescence double, la première. formée de très petits poils grisà- tres peu nombreux, appliqués’; la deuxième de soies épaisses, soulevées, courbées, de couleur sombre. ON Cuisses inermes. Tarses à 3° article fortement dilaté. PROCAS. — Forme plus étroite, bien plus allongée. Antennes grêles, à derniers articles du funicule ovalaires, à massue fusiforme, étant également rétrécie aux deux bouts. Elytres longuement parallèles latéralement, rétrécies seulement après le deuxième tiers. Corps recouvert d’une pubescence simple, soulevée, abondante, très épaisse et subsquamiforme en-dessous. Cuisses pos- térieures armées d’une dent obtuse. Tarses grêles, à 3° article non dilaté. NOTODERMUS. 3. Corps large, recouvert d’une pubescence grise, simple, plus ou moins abondante et soulevée, mais non his- pide. Rostre épais, uniformément ponctué, sans can- nelures, moins long que la tête et le prothorax réu- nis. Mandibules saillantes, distinctement bifides. An- tennes insérées vers le dernier 1/4 de la longueur du rostre. APACHISCELUS. — Corps assez étroit, couvert, en dessus, d’une pubescence tout à fait dressée. Rostre mince, au moins aussi long que la tête et le prothorax réunis, cannelé, les sillons seuls ponctuëés. Mandibules non saillantes. Antennes insérées un peu après le milieu de la longueur du rostre. RABDOTORHINUS N. G. Caractères du Genre RABDOTORHINUS. Corpus villoso-hirtum . Caput minutum, ocu'is depressis, separaiis, fronte ante oculos strigata. Rostrum elongatum, subfiliforme, versus medium paulo incrassatum, supra pluri-sulcatum. Scrobes laterales sub- mediæ. Antennæ graciles paulo post medium rostri inserlæ, scapo oculos non attingente, funiculi articulis 2-primis valde elon- gatis, 3° oblongo, 5-7 transversis, clava suboblonga. 99 Prothorax subglobosus, basi el apice coarctatus, non lo- batus. Sculellum indislinctum. Elytra ovalia, striato-punctata. Pedes sat elongati, femoribus valde incrassatis, tibiis su- brectis, apice intus angulalis et unco brevi munitis, tarsis gracilibus, articulis elongatis, arliculo tertio vix dilalato, unguiculis simplicibus. Abdomen segmento ultimo præcedenti longiore, apice ar- cuato. Type R. hircus Db. (Pachytychius), de Syrie et d'Egypte. Le Notodermus Bruleriei (1) Db., de Damas, serait il le même que le Procas Saulcyr Reiche, de Chypre ? C’est pos- sible, mais la description, très détaillée d’ailleurs, n’est pas assez précise pour qu’on puisse l’affirmer. De plus, chez le N. Bruleriei, le scape «ne touche pas le bord antérieur de l'œil », et les stries des élytres sont simples, assez peu enfoncées, au lieu d’être en forme de « rainurelles pro- fondes ». L’Apachiscelus pellitus Db. n’est qu’une variation du Procas Lethierryt Chevr., de taille plus grande et à pubes- cence plus égale, plus fournie. Le Procas Cottyi Perris, paraît distinct du P. picipes par le prothorax bien plus grossièrement ponctué, surtout sur les flancs où cette ponctuation est confluente et réticulée, par les soies des élytres bien plus épaisses et plus distinc- tes de la pubescence générale, par les stries plus larges, en forme de rainurelles plus profondes, avec des espaces très lisses, allongés entre les points, ce qui les fait paraître caténulées, et, ainsi que l’observe l’auteur, par la pré- sence, sur chaque interstrie, « d’une série un peu sinueuse de tubercules bien visibles » qui font paraître la surface légèrement inégale. (1) Chez cetté espéce Le © a l'abdomen fortement excavé, tandis qu’il est convexe, sans impression chez la Q. — 84 — Nousen possédons plusieurs exemplaires typiques de la collection Cotty, de Lalla-Margrnia, d'Oran, etc. Voici la liste des espèces actuellement décrites : PROCAS Steph. 4. ARMILLATUS F. Boh. Sch. VI. Europe, picipes Marsh. 272. Steveni Gyll. Sch. III, p. 287. 2. Corrxi Perris.Fr. soc. 1864, 298. l’A beille, Rép. t. 12, p. 286. Algérie. 3. MINUTUS Db. Le Frelon, 1893-94. p. Espagne. 4. BIGUTTATUS Faust. Deut, 1882, 275 (1). Sibérie. 9.. Puroni Tourn. Fr. soc. 1874, 209. Biskra. NOTODERMUS Db. Op I, p 19. 1. Bruzertei Dh, Op. I, p. 19. Syrie. 2. Saczoytr Reïche: Fr. soc. 1857, 677. Ins.;SYr/.(p., 282: Chypre. APACHISCELUS Db. Op. I, p. 18. 4. Leraierry1 Chev. Rev. zool ; 1860. 77. Algérie. pellitus Db. Op. I, 18. 2. ALTERNANS Faust. Stett. 1885, 173. Taschk. (1). Tours, le 15 avril 1894. DESBROCHERS DES LOGES. (1) Nous ne connaissons ni le Procas bigultatus Faust, ni l'Apachisce- lus alternans du niême auteur, pas plus que le Procas Putoni Tourn. Ce dernier doit, peut-être rentrer, dans le genre À pachiscelus. A VENDRE AU BUREAU DU JOURNAL Collections de COLÉOPTÈRES d'Europe et Circà ou de France seule TRÈS EXACTEMENT NOMMÉES ET DE TOUS PRIX : 50 FR. A 2.000 FR. _ Collections d'HÉMIPTÈRES, d'HYMÉNOPTÈRES, de 50 à 200 fr. Collections de Curculionides d'Europe et Circa (à prix très modérés). { Plusieurs collections d’Apronipes, de prix différents, suivant le nombre des espèces. Une petite collection de CURGULIONIDES EXOTIQUES, pouvant ser- vir de Genera pour l'étude des insectes de cette famille. Un lot de Drprères d'Europe, en partie nommés. — d’ORTHOPTÈRES — nommés | Belles . — de LiBezLuLIDES de la France centrale d°f préparations. . PRIX-COURANTS de Coléoptères d'Europe et Circà. de Curculionides exotiques. d'Hémiptères. d'Hyménoptères. 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Abonnement annuel (12 livraisons), 6 francs. (Prix unique, pour la France et pour l'Etranger.) S'adresser à M. DESBROCHERS DES LOGEs, 23, rue . Boisdenier, à Tours (Indre-et-Loire.) ne Les livraisons ne se vendent pas séparément; mais ü sera fait un tirage à part pour les Monographies et les SES autres mémoires d’une certaine linportance. ré Les abonnements partent du 15 avril de chaque année | UE et sont payables d'avance, en un mandat-poste ordinaire 3 ou un mandat-carte. À En conséquence, le journal ne sera envoyé qu'aux per- sonnes ayant acquitté leur cotisation, exception faite pour celles qui nous auraient témoigné le désir de recevoir la quittance par la poste, augmentée des frais ; l'envoi d'un mandat est toujours préférable. 4 Les abonnements datant du 15 avril, les souscripteurs qui s’abonneraient après cette époque recevront Ie, n° de l’année courante parus dans l'intervalle. Le 4er volume {contenant les 12 premières livraisons), étant actuellement presque épuisé, est mis en vente au. k prix de 8 francs ; le 2° volume au prix de 6 francs pois les souscripteurs ; 8 francs pour les non- SOS AVIS Tout abonné a droit à la détermination gratuite d’une 1/2 centurie de Curcuzionibes d'Europe et circà, 1ouss frais d’envois et de correspondance à sa charge. Tout abonné à droit, en outre, à une annonce d'é. s 4 changes, gratuite, de 5 ou 6 lignes, sur la couverture du journal. Elle pourra être répétée, si la place le permet. F5 Quant aux annonces de VENTE, etc., la 4° page leur est ré:- servée à raison de 14 fr. 25 pour 4 à 5 lignes par numéro. À 1 M PAT OR SR AEREE ES 2 » — à 10 — — Celles consenties pour l’année entière ne paieront que 2 fe tiers de ces prix. Le montant des annonces devra accompagner la note à faire insérer. RAS EU ge 5. Forme étroite, très allongée. Elytres non distincte- ment arquées latéralement, deux fois 112, environ, plus longues que larges, prises ensemble. 6. — Forme moins étroite, subovalaire, les élytres étant plus ou moins dilatées latéralement, surtout bien moins allongées. de 6. Antennes très épaisses, à premier article du funicule pas plus long que sa plus grande largeur ; derniers articles arrondis transversalement LANCIROSTRE Chevr. — Antennes assez minces ou, au plus, médiocres, à pre- mier article du funicul®e légèrement conique, plus long que large ; les derniers fort peu arrondis, plutôt brièvement coniques, À WE … 7. Rostre faiblement dilaté, non anguleusement, dans son premier 113. Prothorax aussi long que large. 8. — Rostre peu fortement, mais distinctement dilaté en forme de fer de lance. Prothorax plus large que long, faiblement mais distinctement rétréci aux deux bouts. ÆGYPTIACUM DD, 8. Prothorax rétréci faiblement vers le 13 antérieur, nul- lement à la base, à fossette basale allongée. Inter- valle juxtà sutural des élytres pas plus large que les autres. 8 bis. — Prothorax rétréci en avant et en arrière, à ponctuation médiocre, très nette, peu serrée, sur un fond très- finement alutacé, à fossette basale assez profonde, subarrondie. Intervalle juxtà-sutural plus large que ceux adjacents. PERLONGUM Faust. 8 bis. Pattes et antennes rougeätres, ces dernières à 7° article du funicule plus large que les précédents, for- tement transverse. Rostre fortement ponctué. Tibias linéaires ; tarses courts. MACRORHYNCHUM Eppelsh. — Pattes et antennes brunes, ces dernières à 7° article du funicule seulement un peu plus épais que le précé- 9. 11 — 86 — dent. Rostre faiblement pointillé ; tibias tous plus ou moins élargis ; tarses allongés, surtout les postérieurs. SEJUGUM D. Sp. Tibias antérieurs & fortement comprimés et à surface interne lisse, impressionnés au bout, brusquement dilatés après leur deuxième moitié, anguleux inté- rieurement; ©, fortement élargis graduellement de la base vers le sommet. Tête petite. 10. Tibias antérieurs minces sublinéaires. Tète petite mar- quée d’une excavation profonde, presque lisse au fond. Yeux assez grands, peu saillants. Rostre mince. SUBDENTIROSTRE DD. Tibias antérieurs normaux 69, étant faiblement élar- gis de la base au sommet, sans brusque dilatation anguleuse dans leur dernière moitié, o. Tête grande. guère moins large que le prothorax ; yeux plus grands, généralement oblongs, rarement proéminents. 138. . Tête petite, élargie en arrière; yeux petits, arrondis, très proéminents. Antennes à articles du funicule 3-7 brièvement coniques, à massue étroitement arron- die à la base. Prothorax aussi large en avant qu'en arrière. 11. Tète étroite ; yeux non distinctement saillants. Anten- nes à derniers articles du funicule grèles, submonili- formes, à massue fusiforme,atténuée aux deux bouts. Prothorax presque en cône tronqué. sUBCON1CICOLLE Db. . Taille plus grande. Prothorax et élytres plus allongés. Rostre plus épais Antennes assez fortes, à articles du funicule 3-7 brièvement coniques. Prothorax moins exactement cylindrique, étant un peu convexe, dis- tinctement rétréci avant le sommet, à angles un peu écointés. Ecusson plus large que long. Élytres non distinctemeat arquées latéralement. Tibias antérieurs os à portion dilatée prolongée, vers le milieu in- terne, en une dent saillante. PENETRANS Germ. EL 97 — Tailie inférieure, forme moins oblongue et rostre plus mince, surtout oç. Antennes assez minces, à arti- cles du funicule 3-7 plus ou moins moniliformes. Prothorax subdéprimé en dessus, plus régulièrement cylindrique. Ecusson petit, oblong. Tibias antérieurs os à dent interne obtuse ou très courte, souvent peu distincte. 12 12. Tète non ou à peine impressionnée. CAULLEI WENCK. — Tête creusée d’une forte impression peu large, souvent lisse au fond. V. SUBCAVIFRONS Db. 13. Forme oblongue. Elytres parallèles latéralement. Ros- tre assez mince, à peine épaissi tout à fait àla base, rarement avec un vestige de dent rudimentaire. Pro- thorax légèrement arqué latéralement. EDENTATUM Db. — Forme ovale. Elytres plus ou moins élargies en arrière. Rostre gros, fortement épaissi vers la base. Prothorax très droit sur les bords latéraux. 14 44. Rostre non anguleusement dilaté, à peine rétréci à la base. Funicule des antennes à 1° article carré, pas plus long que large, les suivants peu courts, (sauf le 1°), non distinctement noueux, brièvement coniques. HIPPONENSE N. SP. — Rostre fortement rétréci à la base, portion dilatée en forme de lance, anguleuse latéralement. Funicule à {article un peu plus long que large, 3 7 arrondis. 15 15. Rostre Go plus long que la tête et le prothorax réunis. Front plan, indistinctement striolé. Antennes assez épaisses à 1° article du funicule guère plus long que large. Prothorax peu densément et peu profondément ponctué. PARENS DD. — Rostre ç « plus court, moins long que la tête et le pro- thorax réunis. Front impressionné, à rides longitu- dinales bien accusées. Antennes assez minces, à 1° article du funicule plus long que large. Prothorax densément, grossièrement ponctué. FRATER Db. = 00 16. (1) Elytres d’un bleu ou d’un violet assez brillant. Pro- thorax noir, très lisse, avec une fine ponctuation très espacée. ROBUSTICORNE Db. — Insecte noir, souvent avec une teinte ardoisée sur les élytres, mat. Prothorax densément plus ou moins for- tement ponctué. 17 — Insecte brun de poix ou ferrugineux, mat, avec les pat- tes d’un ferrugineux pâle. Taille petite : 2{circ.) mill. Forme étroite Rostre mince. 21 17. Forme allongée,assez étroite, subdéprimée en dessus ou subcylindrique. 18 — Forme ovale, à élytres plus ou moins arquées latérale- ment, à dos plus ou moins vouüté. 29 18. Front étroitement excavé. Rostre à dent large, à pointe émoussée. Elytres à interstries bien plus larges que les stries et à pubescence fournie, sérialement dis- posée. SIMILLIMUM Db. — Front plan ou faiblement impressionné, sans excava- tion. 19: 19. Portion épaissie du rostre plus longue que large, dent obtuse, mais marquée Antennes assez épaisses. Ely- tres subconvexes, rétrécies postérieurement dès le milieu, à interstries plans, évidemment plus larges que les stries. Tibias antérieurs fortement anguleu- sement dilatés et comprimés dans leur deuxième moitié. Pattes rouges. SPATHULA N. Sp (©). — Portion épaissie du rostre transverse, à dent très aiguë. Antennes assez minces. Elytres déprimées en dessus, parallèles latéralement dans leurs deux premiers 1/3, à interstries pas plus larges que ies stries. 20 20. Forme très étroite et très allongée. Antennes à der- niers articles du funicule plus ou moins noueux au (1) Ce chiffre 16 a été omis au commencement du Tableau des espèces de la section, après ces mots : Rostre dilaté transversalement, etc. OUR — sommet, le 7° plus large que les précédents. Rostre et pattes noirs, parfois les tibias rougeûtres. : ARMATUM © Gerst. — Forme moins étroite, moins allongée, à côtés moins parallèles Antennes, pattes et partie du rostre rouges. Antennes très grèles, à articles du funicule minces, très peu dilatés. BECKER Db. 21. Brunâtre, avec les tibias rougeâtres. Yeux légèrement saillants. Rostre © plus long que la tête et le protho- rax réunis. Antennes minces, parcimonieusement pubescentes, à 2° article du funicule sublinéaire, plus long que large, 3-7 moniliformes. FALLACIOSUM Db. — Entièrement d’un ferrugineux plus ou moins foncé avec les pattes plus claires. Yeux non proéminents. An- tennes fortement pubescentes et ciliées, à :*° article du funicule presque carré, les suivants à peine ren- flés Rostre © plus court que la tète et le prothorax réunis. DECOLOR Db. 22. Front creusé d’une fossette profonde. 23 — Front plan ou simplement impressionné, sans excava- tion. Antennes à pubescence normale. 29 23. Antennes munies de cils flexibles, très longs, surtout a. Excavation du front très large, s'étendant latérale- ment jusqu’au bord des yeux, qui sont saillants. Pro- thorax subtransverse. 24 — Antennes à pubescence normale. Fossette du front pro- fonde mais assez étroite. Yeux à peine saillants. Prothorax plus étroit, aussi long que large. BISERIATUM Db. 24. Prothorax à ponctuation au plus médiocre. Tibias an- térieurs œ dilatés après leur milieu interne, cette di- latation suivie d’une forte sinuosité qui fait paraître l'extrémité recourbée et avancée en pointe. PILICORNE Db. 00 — Prothorax à ponctuation grossière et profonde. Tibias antérieurs © à peine distinctement dilatés et sinués intérieurement. SCALPTUM Rey. Muls. 25. Prothorax étroit, subcylindrique, presque aussi long que large, à gros points profonds, espacés sur un fond assez brillant. UNISERIATUM Faust. — Prothorax en carré subtransverse, distinctemerut rétréci en avant, mat et à ponctuation médiocre et serrée. 26 — Prothorax carré, sans rétrécissement antérieur, à ponc- tuation indistincte. Pattes roussâtres. SUBLÆVITHORAX D. SP. 26 Antennes assez minces, parcimonieusement pubescen- tes, ayant les deux derniers articles du funicule plus ou moins arrondis. 27 — Antennes assez épaisses, recouvertes d'une pubescence dense subsquameuse, à deux derniers articles du funicule non arrondis, obconiques. Insecte recouvert d'une pubescence généralement épaisse, voilant le fond, GaLacrinis Wenck. 27. Yeux distinctement saillants. Rostre à peu près de même longueur dans les deux sexes, à dent latérale très aiguë. Prothorax à ponctuation forte, bien nette. RUSSICUM Db. — Yeux non proéminents. Rostre © bien plus long que 6, à dent le plus souvent assez large et émoussée à la pointe. Ponctuation du prothorax assez fine et serrée. CaRDUuORUM Kirby. — Yeux à peine saillants. Rostre visiblement plus long et plus mince, chez la ©, à dent latérale aiguë. Protho- rax à ponctuation assez fine et serrée, légèrement rétréci de la base au sommet. CONFORME Db. — Yeux non proéminents. Rostre beaucoup plus long et beaucoup plus mince ©, avec une courte dent obtuse, latérale, près de la base, brillant et à peine distinc- tement ponctué dans sa deuxième moitié. Funicule étuis. de. ST Qi des antennes à articles peu épaissis, les derniers co- niques, aussi longs que larges. Elytres à pubes- cence subsérialement disposée. Pattes rougeûtres. DAMey1 n. sp. I. Tête étroite, fortement conique, surmontée d’une gibbosité obluse, 1. 1. gibbiceps n.sp Long. à; lat..1l, { mill. Oblongum, piceum, antennis pedibusque rubris, parce albido-pubescens. Caput obconicum, supra alte gibbosum, antice transversim sulcatum, oix punetatum, oculis depressis. Rostrum capite thoraceque longitudine æquale, minus crassum, ante basin dilatatum, minute parce punctulatum, cylindricum, subtus dentatum, versus apicem rufescens. Antennæ graciles, parce pubescentes, articulo funiculi primo sublineari-elongato, cæteris oblongis, vix moniliformibus, clava angusta, ellip- ica. Prothorax subquadratus, longitudinaliter sulcatulus, crebre profunde punctatus. Scutellum punctiferum. Elytra latitudine duplo longiora, à latere subparallela, humeris obtusis, crebre striato-punctata,interstitiis striis paulo latio- ribus. Pedes graciles, tibiis rectis. Rappelle un peu l'A. armatum par sa forme et par les in- terstries des élytres assez étroits. La forme de la tète, coni- que, et surmontée d’une forte gibbosité séparée du rostre par une dépression profonde, ainsi que la gracilité des antennes, l’éloignent absolument des autres espèces. Perse occidentale. Un seul exemplaire de notre collec: tion II. Tête assez large, non conique, dépourvue de gibhosité,. 2-31. À. Epaississement de la base du rostre occupant un espace plus long que large, à dilatation non anguleuse latéralement ou en forme de lance à dent très émoussée, 2-20. a. Assez luisant, avec les élytres bleues ou verdâtres rarement noirâtres, Prothorax noir, à ponctuation grossière. 2. 2. Onopordi Kirby, Mon. p. 71. — Wenck, p, 30, etc. os. Rostre épaissi subanguleusement, de chaque côté, à 0 k la base, assez fortement ponctué d’un bout à l’autre. Som- met de l'abdomen fortement saillant au-dessous du bord inférieur des élytres. ©. Rostre plus mince, légèrement épaissi non anguleu - sement, lisse, avec une ponctuation espacée postérieure- ment. Sommet de l’abdomen non saillant, recouvert par les élytres. Toute l'Europe, l'Algérie, la Syrie, commun partout. Varie un peu pour la ponctuation du prothorax et des stries des élytres. L’A, rugicolle Steph. n’est qu'une varia- tion du type à fossettes du prothorax plus profondes et un peu confluentes. Cette espèce est facilement reconnaissable à son aspect luisant, à sa coloration, à la ponctuation grossière de la tête et du prothorax, à la forme des élytres rétrécies en avant et en arrière, ayant les interstries larges, presque indis- tinctement pointillés. Les tibias antérieurs sont droits chez les deux sexes. » æ. Dessus mat, noir ou bleuâtre. Prothorax à ponctuation variable, généralement fine et serrée. 3,20. b. Corps très allongé, étroit, à élytres subparallèles latéralement, 3 ou 4 fois aussi longues que larges. 3-7. 3. lancirostre Chevr. Guèr. Rev. zool. 18. p 385. Wencker, p. 25. os Rostre à peine aussi long que la tête et le prothorax, dilaté anguleusement en forme de fer de lance après la base, ponctué et pubescent d’un bout à l'autre. Premier article des tarses postérieurs muni, à son sommet interne d’un onglet verticalement dressé. © Rostre au moins aussi long que la tête et le protho- rax, faiblement renflé non anguleusement vers la base, presque lisse au sommet. Premier article des tarses sim- ple. Algérie, surtout de la Province de Constantine: = Oh Bône, sur les Echinops (Leprieur, Olivier de la Marche): Tunisie, Teboursouk, (D' Sicard). Reconnaissable à sa grande taille, à sa forme allongée, subparallèle, à ses antennes très épaisses, etc. 4, ægyptiacum Db. Soc. Ent. Suis. IIT, 1870, 201. Egypte (D' Schneider), M. Ch. Demaison. Cette espèce a tout à fait la forme de l’A. Zancirostre, les pattes sont d’un rouge foncé, les caractères de sexe sont les mêmes ; le rostre et surtout les antennes sont très peu épais, bien moins pubescents. 5. macrorhynchum Eppelsh. Dent. 1888, p. 381 (0) Voici une description de cette espèce faite sur le type que M. le Docteur Eppelsheim a bien voulu me confier. Long. 4 mill. (rostro excluso ; lat. 1,5 mill. — Z{longa- lum, angustum, opacum,nigrum, dense griseo-pubescens, antennis pedibus querufescentibis.Caputmediocre,transversum, vix distine- te punctatum,obsolete striolatum, post oculos transversim depres- sum, oculis parvis, distantibus, vix prominulis. Rostrum opa- cum, crassum, capite thorace que paulo longius, regulariter ar- cuatum, Supra basi valde crassius, non angulatum, dense for- titer punctatum. Antennæ validæ, pubescentes, propre basiu in- sertæ, articulo funiculi 1° latitudine paulo longiore, subconico, 2° et 3° breviter conicis, cæteris submoniliformibus, separatis, ultimo latiore, transverso, clava ovata. Prothorax subcylindri- cus,latitudine longitudini æqualis, ad tertiam partem paulatim, attenuatus, sat crebre punctatus, basi fovea oblonga munitus. Elytra subdepressa, thorace latiora, quadruplo fere longiora, humeris paulo obliquis. punctato-striata,striis juxta-suturalibus basi approximatis, interstitiis planis,striis fere duplo latioribus. Pedes modice elongatt, tibiis rectis, linearibus, tarsis breviori- bus, vix dilatatis. Subtus dense punctatus, parce pubescens. Iles des Sporades. Bien distinct des deux espèces précédentes par la for- me encore plus allongée, par la forte impression de la tête — 91 — en arrière, par la structure du funicule des antennes et de la massue, etc. 6. sejugum n. sp. — Long. 4; lat. 1, 2 mill. — Oblon- qum, subparallelum, nigrum, antennis pedibus que piceis, griseo- pubescens. Caput transversum, post oculos transversim impres- sum, fronte plana indistincte striolata, oculis non prominentibus. Rostrum capite thoraceque paulo longius, robustum, postice arcuatum, basi, supra vix dilatatum, nullomodo dentatum, subtus basi anqusle emarginatum, opacum, minus dense punc- tulatum, parce pubescens, apice nitidius. Antennæ sat graciles, seapo elongato, articulis 3-sequentibus œquali, funiculi 1° obco- nico, latitudine longiore, cœæteris, brevioribus, 3 - ultimis separafis, transversis, clava ovata. Prothorax longitudine non latior, angulis posticis rectis, apice modice constrictus, basi fovea oblonga præditus, crebre minute punctatus. Scutellum transversum, sulcatum. Elytra thorace triplo, longiora, dorso subdepressa, a latere Ssubparallela, sat anguste striato-punctata, striis 2-primis apice separatis, interstitits planis, minute rugu- losis. Pedes modice elongati, tibiis posticis prœsertim paulo dilatatis, tarsis sat elongatis. | Syrie. Caucase, un exemplaire rapporté par M. Valen- tin et communiqué par M. Le baron von Heyden, de la part du Musée de Francfort-sur-le-Mein. Cette espèce semble extrèmement voisine de l'A. ma.- crorhynchum, Eppelsh., dont nous n'avons plus le type sous les yeux. Le corps paraît moins densément pubes- cent et la pubescence est disposée longitudinalement sur les interstries en ménageant totalement les stries; les antennes paraissent bien plus minces, et autrement con- formées ; leur coloration est bien plus foncée, ainsi que celle des pattes ; le rostre est moins régulièrement arqué, presque droit dans sa première moitié, finement au lieu d'être assez fortement ponctué, à dilatation de la base presque nulle : elle ne ressort que par suite du rétrécisse- ment postérieur. an SE que 7. perlongum. Faust. (9) — Long. 2, 5 mill. — Ælen- gatum, angustum, subopacum, nigrum, antennis pedibusque rubris, parce griseo-pubescens. Caput subtransversum, thorace angustius, fronte rugulosa, indistincte striolata, oculis sub- prominentibus. Rostrum capite prothorace que longitudine subæ- quale, regulariter arcuatum, post basin vir angulatim dilata- tum, opacum, rugulose punctatum. Antennæ minus crassæ, parce pubescentes, versus basin insertæ, scapo elongato, apice modice clavato, articulo funiculi 2° breviter obconico, 3° longitudine latitudini æquale, cæteris brevioribus, dilatatis, ultimo paulo magis elongato, elatva subelliptica. Prothorax cylindrico-subqua- dratus, basi et apice vix attenuatus, clare minus dense puneta- - tus, basi fovea subrotundata præditus. Scutellum subpunctiforme, Elytra thorace triplo longiora et ultra, à latere subparallela, thorace paulo latiora, humeris sat elevatis, striis sat angustis, striato-punctata, interstitiis planis, suriis fere duplo latioribus, indistincté vage uni-serie-punctatis, intervallo juxta-suturali cæteris valde latiore. Femora antica inflata, tibiæ rectæ, posticæ paulo magis postice dilatatæ. Obdomen minute punctatum. Russie méridionale ; Sarepta Nous n'avons vu de cetteespèce bien tranchée que le type unique de la collection Faust, sur lequel à été faite la description qui précède. Elle se rapproche, par sa forme étroite, allongée, des espèces précédentes. Elle s’en distingue facilement par la structure des antennes, par la forme du prothorax et sa ponctuation plus profonde, et surtout par l’espace juxtà- sutural des élytres beaucoup plus large que les autres. Elle a quelque analogie avec l’A.subconicicolle, mais sa forme est bien plus allongée, à côtés plus parallèles, les antennes sont moins épaisses, la ponctuation du prothorax et des élytres est tout autre. b'. Corps oblong, peu allongé ou ovale; élytres deux fois ou deux fois 1/2, à peine, aussi longues que larges. 8-10. c. Tibias antérieurs, © brusquement dilatés postérieurement, du double au moins, plus larges au sommet que vers le premier 1/3, @. = 01e 8. subconicicolle Dh. Soc. Suisse, 8, 199. (o). Russie méridionale : Sarepta. Cette espèce est extrêmement voisine des A. Caullei et penetrans. Elle diffère du mème sexe de l’A. Ciullei par les yeux non distinctement proéminents, parles articles inter- médiaires du funicule bien moins courts, presque aussi longs que larges, par la massue des antennes étroite très rétrécie en avant, aulieu d'être étroitement arrondie en cet endroit ; de l'A. penetrans, par la taille très inférieure, bien moins convexe, par les antennes beaucoup plus min- ces et à articles du funicule bien moins dilatés; de toutes deux par le prothorax distinctement quoique faiblement rétréci rectilinéairement de la base au sommet. 9. penetrans Germ II,2%4, PL. IT 11 Wenck p. 26, nec Bedel, Faun. Fr. Curcul. p. 364. œ. Tibias antérieurs fortement comprimés postérieure- ment, brusquement dilatés et anguleux en dedans, avant le milieu. I" article des tarses postérieurs, muni, à son sommet interne, d’une dent aiguë. ©. Tibias antérieurs graduellement et modérément dilatés de la base au sommet 1°" article des tarses posté- rieurs inerme. Autriche: Bohème, Silésie. Allemagne boréale. Russie méridionale. Rare. Cette espèce a été méconnue par plusieurs auteurs qui n'ont peut-être eu sous les yeux que des exemplaires se rapportant à des variations de l’A. Caullei, espèce très voi- sine et qui lui est réunie, comme synonyme, par la plupart des catalogues. Plus grande, plus allongée et se rappro- chant davantage des précédentes par sa forme générale. Les antennes sont plus robustes, ainsi que le rostre ; les yeux sont à peine saillants. Le prothorax est plus ample, plus convexe, moins exactement cylindrique, plus grossiè- rement ponctué ; les interstries des élytres sont plus dis- tinctement ponctués et surtout la dilatation des tibias o est prolongée en une dent bien plus développée. 10. Caullei Wenck. Fr. Soc. Ent. 1.858, XXI — Mono- gr. p. 27. — penetrans Bedel nec Germ. — distans Dh. Soc. Ent. Fr. 1889, XXXIII. S'. Tibias antérieurs fortementdilatés triangulairement, déprimés en dessus, vers le dernier 1/3, et présentant, en cet endroit, un angle très obtus intérieurement. 1% arti- cle des tarses postérieurs muni, au sommet interne, d’une dent aiguë. ©. Tibias antérieurs faiblement et graduellement dila- tés de la base au sommet ; yeux plus proéminents. 1°" arti- cle des tarses postérieurs inerme. Presque toute l'Europe, Allemagne, Autriche, Russie méridionale, Sarepta. Var. subcaviceps. Tête plus ou moins excavée, cette excavation souvent lisse au fond France méridionale, Seine-Inférieure, (M. Levoiturier). L’A. distans ne difière du type que par la dilatation de la base du rostre plus anguleuse latéralement et par la pubescence plus abondante. Cette espèce est très variable de forme.Nous possédons un exemplaire de la Seine-Inférieure, à prothorax assez fortement convexe, au lieu d’être déprimé en dessus; un autre, du sexe ©, provenant de la même région, a les tibias à peine élargis, presque linéaires. M.CI. Rey m'a commu. niqué, sousle nom de A. intermedium (Rey), des exemplai- res du même sexe, ayantles yeux un peu moins saillants et les intervalles des élytres très rétrécis antérieurement, convexes, guère plus larges en cet endroit que les inter- valles,à antennes plus dénudées et à articles du funiculeun peu plus arrondis. La variété subcaviceps qui correspond à la var B.Wenck. à la tête presque lisse, avec une forte excavation souvent 2 08 lisseau fond, les intervalles des élytres plans, même anté- rieurement, les antennes plus épaisses et plus pubescentes, avec les deux ou trois derniers articles du funicule seuls arrondis. Un exemplaire de Reims, appartenant à cette dernière variété, est plus brillant, surtout sur le protho- rax, dont la ponctuation est plus espacée, et la plubescence, au lieu d’être diffuse, est formée de petits poils très courts se détachant bien sur le fond. Un & de la même variété, provenant du département du Var, a les tibias antérieurs dilatés seulement au sommet, après une échancrure inter- ne au lieu d’être dilatés anguleusement vers les 2/3. b’' Corps étroit, assez allongé. 11. 11. spathula n. sp. & Long. 3 3.2.; Lat. 1 1.1 mill. — Oblongum, angustius, nigrum, opacum, antennis ped'busque obscure rubris vel piceis, griseo-in elytris seritatim pubescens. Caput transersum, impressum, indistincle punclatum ac striolatum, oculis majusculis. Rostrum sat validum, arcua- tum, basi sat abrupte dilatutum, a latere obtuse angu'atum, apice nitidius. Antennæ mediocres, articulo funiculi 1° sequen- tibus crassiore, elongato. &-5 breviter conicis, To transverso, claca oblonga. Prothorax subquadratus, parum dense sat pro- funde punctatus, basi forea oblonga præditus, scutellum oblon- gum, minutistimum. Elytra thorace vix triplo longiora, supra modice convexa a lelere vix arcuata, sulcato-minus distincte punctata, interstitiis subplanis, latioribus, uniserie-punctatis. Pedes sat elongati, tibiis rectis, antivis postice compressis, ad tertiam partem abruptius obtus’ angulatis, tarsis angustis, articulo 3° rix dilata!o. France centrale et méridionale; Forêt de Fontaine- bleau ; très rare. Se distingue des très petits exemplaires de l'A. Caullei œ par les yeux ne faisant pas saillie latéralement, par la dent du rostre bien plus anguleusement dilatée en forme de lance, par les élytres subparallèles jusqu’à la deuxième _— 99 — moitié de leur longueur, par la dilatation des tibias anté- rieurs ayant lieu bien plus bas et plus arrondie en dedans. N'ayant vu que des S de cette forme et des © de l'A. armatum, nous nous étions demandé, tout d’abord, s’il ne s'agissait pas des deux sexes d’une mème espèce. Aucun auteur n’a indiqué les différences sexuelles de l'A. armatum. Mais les deux sexes des autres espèces analogues se dis- tinguent par des différences tout autres : les antennes ne sont pas différentes de grosseur à ce point, la forme du rostre n’est pas aussi disparate : l’A. spathula & se rappro- chant du Caullei pour la forme du rostre, tandis que l'A. armatum présente une dent aiguë analogue à celle qu’on rencontre chez l'A. decolor, appartiennent à deux divisions distinctes. Enfin, les élytres sont très déprimées en dessus chez l'A. armatum et à interstries étroits, à peine plus lar-° ges que les stries, tandis qu’on ne trouve pas de différences notables, à cet égard, d’un sexe à l’autre, chez les A. Caul- lei et congénères. c' Tibias antérieurs © non dilatés postérieurement d'une manière nor- male ; © à dilatation très faible, 12-20. d'Têle marquée d’une excavation profonde, plus ou moins étendue, 12-15. e Forme assez large, Yeux saillants. Excavation frontale occupant presque toute la largeur de la tête. Niveau du dessus de la tête beaucoup moins élevé, vu de profil, que celui du prothorax. Antennes ciliées. 12-13. 12. scalptum Rey Muls. Op IX, 1859, p. 9 — Venck., p 25, etc. o Antennes munies de longs cils. Premier article des tarses postérieurs armé d’une dent aiguë verticalement plantée sur le bord interne de leur sommet. e Antennes à cils peu allongés. Premier article des tarses postérieurs inerme. Var. caviceps Db. Taille plus grande. Tête bien moins épaisse; son niveau supérieur ne débordant pas, vu de profil, l'épaisseur de la base du rostre; front à excavation — 100 — S plus large et plus profonde. Rostre plus long Prothorax aussi long que large, à ponctuation très grossière, en forme de fossettes confluentes. Turquie. L’A. scalptum habite surtout la France méridionale, l'I- talie, la Russie méridionale, etc. Jel’ai vu du Var, de Cette à (M. Valéry-Mayet), d'Avignon, (M. le D' Chobaut), de Car- cassonne, (M. Gavoy\, des Pyrénées, des environs de Riom, (M. Goutay , de la Sicile, des environs de Bône. Il nous a été envoyé en nombre par M. le D" Sicard, de Teboursouk {Tunisie). L’ampleur de la dépression du front, la forte dilatation du rostre, la structure des antennes distinguent aisément cette espèce des précédentes. 13. pilicorne Db. Op. I, p. 26. os Antennes à cils villeux très longs et diffus. Tibias antérieurs à dilatation interne suivie d’une sinuosité pro- fonde. 1°" article des tarses postérieurs muni d’une dent plantée verticalement sur le bord interne de son som- met. o Antennes à cils médiocres. Tibias antérieurs simples. 1 article des tarses inerme. Syrie, Tibériade : (Piochard de la Brülerie). Extrèmement voisin de l'A. sealptum, l'A. pilicorne a la pubescence plus courte et la ponctuation du prothorax bien moins grossière. Le & se distingue aisément par les tibias antérieurs qui sont droits ou à peine sinués sur leur tranche interne chez l'A. scalptum. La © du püticorne est beaucoup plus difficile à distinguer : les antennes sont moins fortes, à scape et à premier article du funicule sur- tout moins épaissis, à derniers presque aussi longs que larges, au lieu d’être manifestement transverses et la massue est plus étroitement elliptique. e' Forme étroite, allongée, où simplement oblongue. Fosselte frontale profonde mais assszÿéduite. Yeux plus saillants. Sommet de la tête situé sur un plan à peine plus abaissé que celui du prothorax, Pubescence des antennes du ©‘ normale. 14-15. JNDRE AU BUREAU DU JOURNAL : sue Collections de COLÉOPTÈRES d'Europe et Circà ou de France seule RER TRÈS EXACTEMENT NOMMÉES ET DE TOUS PRIX : 50 FR. 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Sommaire du N°11 (1893-94) Révision des ApronIDes d'Europe et circà (suite). 101-116 LE FRELON paraît tous les mois. Abonnement annuel {12 livraisons), 6 francs. (Prix unique, pour la France et pour l'Etranger.) S'adresser à M. Desprocuers pes LoGes, 23, rue de Boisdenier, à Tours-(Indre-et-Loire.) Les livraisons ne se vendent pas séparément; mais il sera fait un tirage à part pour les Monographies et les autres mémoires d’une certaine importance. Les abonnements partent du 15 avril de chaque année et sont payables d'avance, en un mandat-poste ordinaire ou un mandat-Carte. En conséquence, le journal ne sera envoyé qu’aux per- sonnes ayant acquitté leur cotisation, exception faite pour celles qui nous auraient témoigné le désir de recevoir la quittance par la poste, augmentée des frais ; l’envoi d’un mandat est toujours préférable. Les abonnements datant du 15 avril, les souscripteurs qui s’abonneraient après cette époque recevront les n°° de l’année courante parus dans l'intervalle. Le 1er volume (contenant les 12 premières livraisons), étant actuellement presque épuisé, est mis en vente au prix de 8 francs ; le 2° volume au prix de 6 francs pour les souscripteurs ; 8 francs pour les non-souscripteurs. AVIS Tout abonné a droit à la détermination gratuite d’une 1/2 centurie de, CuRCULIONIDES d'Europe et circà, tous frais d’envois et de correspondance à sa charge. Tout abonné a droit, en outre, à une annonce d'é- changes, gratuite, de 5 ou 6 lignes, sur la couverture du journal. Elle pourra être répétée, si la place le permet. Quant aux annonces de VENTE, etc., la 4° page leur est ré- servée à raison de 14 fr. 25 pour 4 à 5 lignes par numéro, 191 6e PRE 2 » — 5Dà 10 — — Celles consenties pour l’année entière ne paieront que {e tiers de ces prix. Le montant des annonces devra accompagner la note à faire insérer. — 101 — 14. simillimum Db. Fr. Soc. Ent. 1889, LVII. o 1” article des tarses postérieurs muni d’un onglet verticalement placé au sommet du bord interne. Q inconnue. Russie méridionale, Sarepta. Très reconnaissable à sa forme étroite, allongée, à sa pubescence fournie, disposée en plusieurs séries longitu- dinales le long des interstries. Les antennes non ciliées le distinguent des deux espèces précédentes. Les tibias droits, linéaires, des A. pilicorne,Caullei et penetrans. Il ne peut être confondu avec les espèces à tête plus ou moins excavée, grâce à sa forme étroite et à la forme peu angu- leuse de la dilatation de la base du rostre, qui est, ici, ana- logue à celle de l’A. caullei ©. 15. subdentirostre Db. (9) Op. I, 27. Anti-Liban. Cette espèce offre une assez grande ressemblance avec la var. subcaviceps © de l'A. Caullei, grâce à sa fossette frontale lisse au fond, à la faible dilatation du rostre; mais les yeux sont plus grands et dépassent à peine, latérale- ment, le niveau latéral des joues, le rostre n’est pas plus fortement recourbé à la base qui reste, ainsi, sur le même plan que la tête, les articles du funicule des antennes sont plus noueux et la massue n’est pas renflée ; le prothorax est carré et fortement transverse. La fossette du front la distingue des espèces suivantes. e” Forme ovale, très élargie en arrière. Front plan ou faiblement impressionné, situé à peu près au même niveau que le prothorax. 16-20. 16. parens Db. Heyd. Span. 1870, 1014. — rRecTIPES Db. Soc. Fr. Ent. 1891, LVI. o Rostre à peine aussi long que la tête et le prothorax réunis. — 102 — o Rostre au moins aussi long que la tête et le protho- raX. Cette espèce a été découverte à Estrella (Espagne) par M. le Baron von Heyden. Var. RECTIPES Db. Cette forme, que nous avions consi- dérée d’abord comme spécifiquement distincte, nous paraît devoir être réunie à l’A. parens. La pubescence, sans doute usée, est formée de petits poils très courts sur toute la sur- face, au lieu de celle assez longue qu'on remarque chez l'A. parens typique. Tanger. 17. hipponense n.sp. Long.3; lat. 1,5 mil]. — Nigrum, elytris obscure cyaneis, minus dense griseo-pubescens. Caput latum, minus crebre punctatum, fronte subplana, obsolete strro- lata, oculis non vere prominulis. Rostrum sat nitidum, laxe punctatum, ante basin obtuse dilatatum. Prothorax subquadra- tus, antice vix perspicue constrictus, sat crebre prolunde punc- tatus, basi foceolatus. Elytra postice valde ampliata, sulcato- punctala, interstitiis subplanis, subsertatim pilosis. Tibiæ sim- plices, articulo tarsorum posticorum 1° in utroque sexœu inermi. Algérie, environs de Bône et de Constantine, rare. Chez cette espèce, le corps est moins pubescent que chez l'A. parens, le front est à peine ponctué, à stries obsolètes, le rostre est bien plus finement ponctué et à peu près de même forme dans les deux sexes, celui du © est seulement de 1/%, environ, plus court que celui de la ©, ponctué jusqu’au bout ; le prothorax est plus luisant et à points sensiblement plus forts; enfin, les élytres sont moins fortement élargies en arrière. 18. frater Dh. Soc. Ent. Suis. III 1870. 200. os Rostre distinctement ponctué presque jusqu'au som- met. Abdomen non entièrement recouvert par les élytres. e Rostre plus finement, plus densément ponctué,pres- que lisse dans son dernier tiers. Abdomen entièrement recouvert par les élytres. — 103 — Espèce très voisine des deux précédentes. Diffère de l’A. parens par le rostre plus court que la têteetle pro- thorax réunis 9, moins dilaté latéralement; par la tête impressionnée au lieu d’être plane, marquée de rides fortes, mêlées à une ponctuation assez grossière ; par le prothorax plus carré, par sa ponctuation plus forte, subconfluente ; par le funicule des antennes plus grêle, et par les pattes rougeâtres ; de l'A hipponense, par la dilatation latérale du rostre plus marquée, par les stries du front bien nettes, tandis qu’elles sont très faibles et confuses chez l'A. hippo- mense. e”?. Forme allongée, déprimée en dessus, ou très courte et convexe, arrondie, sans dilatation postérieure, 19-20. f. Forme très raccourcie, assez large. Tête presque imponctuée. 19. 19. sareptanum. Db. Soc. Ent. Suis. 1867, p. 216. — CURTIPENNE Dh. Soc Suis. III, 4870, 179. Le © ne diffère guère de la © que par le rostre de 1f4 plus court, à peine aussi long que la tête et le prothorax réunis et par la forme plus raccourcie. Autriche méridionale, Hongrie, Roumanie, (M. Merkl), Russie méridionale, Sarepta. Après un examen attentif, nous demeurons convaincus que l'A. sareptanum, à forme un peu plus atténuée en arrière, à pubescence un peu moins épaisse, à rostre 9 de longueur un peu moindre, ne diffère pas spécifiquement de l'A, curlipenne. Cette espèce se reconnaîtra à sa forme courte et con- vexe, à ses élytres arrondies en arrière, obtuses au bout, de 1/3 seulement, environ, plus longues que larges ; à son rostre mince,faiblement obtusément dilaté près de la base, à sa tête petite, presque imponctuée, munie de quelques stries ; à ses antennes ayant les articles 2-7 du funicule transverses et la massue étroite, très rétrécie aux deux extrémités. Tout le corps est parsemé de courtes soies blanchâtres subsquamiformes, — 104 — f. Corps allongé, assez étroit, à côtés subparallèles, déprimé en des- sus. Tête distinctement ponctuée. 20. 20. edentatum n. sp. Long. 3-3,5 lat. 1-1, 2 mill. ©. — Oblongo elongatum, nigrum, pedibus piceis, supra subdepressum, griseo-pubescens. Caput impressum, trans- versum, crebre punclatum, oculis non prominentibus. Ros- trum capite thorace que longitudine subæquale, tenue, sub- cylindricum, arceuatum, bast paulo incrassatum, indistinete dentatum, parce punctulatum. Antenne sat graciles, pilosæ, articulo 19 funiculi sequentibus paulo crassiore, 2° latitudine -longiore, subeylindrico, cœteris brevioribus, submonilifor- mibus, elava elongata, elliptica. Prothorax subtransversus, antice modice constrictus,bast sulcatus, sat crebre punctatus. Seutellum minutissimum, punctiforme. Elytra sat elongata, thorace latiora, humeris elevatis, a latere subparallela, sat profunde striato-punctata, interstitus striis paulo latiortbus, subconvexis, griseo-seriatim pilosis. Pedes sat graciles, ti- biis sublinearibus, tarsis elongatis, vix dilatatis. Algérie. Nous n’en avons vu que quatre exemplaires appartenant au sexe ©, tous de la province de Constan- tine : Bône, (ancienne collection Olivier de la Marche); Philippeville. Bien distinct des espèces précédentes par la faible di- latation du rostre à la base, sans dent distincte. Ce carac- tère le sépare nettement de l'A. armatum dont il a un peu la forme, bien que moins déprimée, les interstries étroits, les traînées de poils sur les élytres, mais ici plus denses. A'. Epaississement de la base du rostre notable, s'étendant transversa- lement en dent plus ou moins aiguë, occupant un espace plus large que long, 21-29. a Presque glabre ou parcimonieusement pubescent, en dessus, 21-22. b Insecte brillant. Prothorax exactement carré, sans étranglement ni rétrécissement antérieur, lisse, très lächement pointillé. Elytres bleues ou violacées, très brusquement dilatées latéralement, guère plus longues que leur plus grande largeur. 21. — 105 — 21. robusticorne Db. Acad. Hipp. IX, 1866, p. 44, INSOLITUM Db.Soc. Ent. Suis. 1870, 1°6. o Rostre plus court que la tête et le prothorax réunis, brusquement dilaté anguleusement près de la base, dis- tinctement pointillé. Abdomen faisant saillie au-dessous du niveau du sommet des élytres. ® Rostre aussi long que la tête et le prothorax, presque lisse dans son dernier 1/3, moins brusquement dilaté près de la base. Abdomen entièrement recouvert par les ély- tres. Espagne ; environs de Madrid. Algérie: province d’Al- ger et de Constantine. Tunisie. Nous en avons recueilli un certain nombre d’exemplai- res, en {8S9, dans les environs immédiats de Teniet-El- Haâd, notamment autour du Blockhaus,aussi à la Forêt de Cèdres. Nous l'avons repris à Sidi-Bel-Abbès. M. Le Doc- teur Sicard nous l’a envoyé de Teboursouk. La description de l’A.robusticorne avait été faite sur un exemplaire des environs de Bône qui a été perdu. Plus tard, n'ayant plus le type sous les yeux, nous l’avons redé- crit sous le nom de A. insolitum. Nous n'avons, actuelle- ment, aucun doute sur l'identité des deux espèces. Elle ést très reconnaissable à sa coloration, à son corps parcimonieusement pubescent, brillant ; (en dessous etsur les pattes, on remarque quelques soies très courtes subs- quamiformes blanchâtres) ; à sa tête marquée, derrière les yeux, d’une forte impression transverse, lisse ; à la ponc- tuation très écartée et faible du prothorax et à la saillie dentiforme qui existe sous la tête, en arrière du niveau postérieur des yeux. b’ Insecte presque mat, noirätre. Prothorax étroit, grossièrement ponctué. Elytres faiblement arquées latéralement, 22. HD 22, uniseriatum Faust. Long. 3; lat. 1,2 mill.— Nigrum, fere opacum, elytris obscure subcyaneis, antennis pedibusque piceis, sublæve, parce pubescens. Caput latum, thorax vix angus- tius, oculis vix prom'inulis, fronte impressa, striolata, obsolete punctata. Rostrum cylindricum, arcuatum, basi dilatato angula- tum, parce punctatum, postice nitidius Antennæ sat validæ, prope basin insertæ, breviter pubescentes, scapo latitudine fere duplo longiore, articulis funiculi 1° subquadratim elongato, sequentibus quadratim subtransversis,clava subelliptica. Prothoraxangustus, quadratus, lateribns rectis, basi fovea oblonga, in dorso, a latere profundius, punctis oblongis setuliferis, insculptus. Scutellum minutum, lineare. Elytra thorace valde latiora, convexa, modice elongita, a latere arcuata, humeris subrotundatis, basiin medio angustissime marginata, anquste sulcato-punctata, interstiliis latis, depressis, minus distincte uni-seriatim punctatis. Pedes modice elongati, tibiis rectis, non dilatatis, tarsis sëmplicibus. o Rostrum capite thoraceque brevius, basi modice dilatatum, rugoso-punctatum. Q Rostrum capite thoraceque longitudine œæquale, basi magis angulatum, postice nitidius. Tachkend, Turkestan, Nousavons vu, de cette espèce, 2 ç etÂo, communiqués par l’auteur qui a bien voulu nous en offrir un exemplaire. Elle ne peut être comparée qu'à l'A. robusticorne, dont elle se rapproche par son aspect glabre et par la forme des diverses parties, quoique bien moins fortement dilatée en arrière. Sa coloration est tout autre, le prothorax est bien plus étroit, au moins aussi long que large, droit latérale- ment, avec les angles antérieurs écointés et les postérieurs droits, très pointus. La ponctuation est tout autre, étant formée de points profonds, encore plus gros, et oblongs, sur les côtés. a’ Mat, d'un aspect grisätre q'io lui donne une pubes:ence plus ou mo'ns fournie. Prothorax finement, densément ponctué, (imponctué chez une seule espèce : sublævithorax,) 23-33. bb Espèces de forme assez large, peu allongé:s, convexes, à élytres à peine au moins du double plus longues que larges, et à interstries nota- . smimsétéitl.at suté : e — 107 — blement plus larges que les stries. Dent du rostre plus ou moins épaisse. 23-29. cc Taille très petite : à peine 1.5 mill,, 23-24. 23. biseriatum Db. Op. I, p. 26. o Rostre densément pointillé ; un onglet planté verti- calement sur le bord apical interne du premier article des tarses. Q Inconnue. Syrie, Liban. C'est avec l’A. sublævithorax, décrit plus bas, la plus petite espèce actuellement connue de la section. Elle se reconnaîtra à sa pubescence blanchâtre assez dense, con- densée en une large tache subtriangulaire de chaque côté de l’écusson. Elle se rapproche de l'A. carduorum, par la for- me de la dent du rostre ; elle se distingue des très petits exemplaires de cette espèce par la tête bien plus étroite, creusée d’une assez forte impression, par le prothorax bien plus étroit, presque aussi long que large, faiblement pointillé, lisse au fond, par les élytres parallèles latérale- ment dans les deux premiers tiers, au lieu d’être dilatées ou toutau moins arquées sur les côtés, par leur pubescence disposée en séries longitudinales, entre chacune desquelles on remarque une autre série de poils plus courts; par les intervalles relativement étroits, surtout extérieurement,. Les pattes sont rougeûtres. L’'A. simillimum, qui s’en rapproche par la fossette du front et par sa pubescence abondante, est bien plusallongé, à antennes épaisses, et l’épaississement de la base du ros-7 tre n’est pas transverse et présente une dent très émous- SEE: 24. sublævithorax n. sp. — Long. 1.5; lat. 0.5 circ, mil]. œ. Rostrum capile thorace que brevius. Tarsorum posti- —, 108 — corum articulum primum apice intus dente acutissimo arma- tum. Q.Ignota. Nigrum, sat nitidum, antennis pedibusque rufis, minus dense albido-pubescens. Caput breve, oculis sat prominulis, fronte depressa, punctulata. Rostrum sub-filiforme, arcua- tum, capite thorace que brevius, apicem versus tenuius, opa- cum, vix distincte punctula‘um, bas dente triangulari, parum acutum, armatum. Antennæ basilares, graciles, scapo articulo que funiculi, 1° crassioribus elongatis, cæteris sub-oblongis, angustis, clava subelliptica. Prothorax subtransversim qua- dratus, sublævis, fovea lineari basali præditus. Etytra thora- c2 valde latiora, humeris elevatis, thorace duplo longiora et ultra, postice paulo ampliora, sulcato-punclata, interstitiis striis vix lalioribus, subconvexis. Pedes graciles, femoribus modice clavatis, tibiis reclis, linearibus, tarsis angustis, clon- gatis. Caucase, un seul © de notre collection. C'est la plus petite espèce connue du groupe. Elle se distingue de toutes celles ayant une dent transverse à base du rostre, par son prothorax indistinctement ponctué, par la forte ponctuation des stries des élytres et par le peu de largeur des interstries. ce’ Taille moyenne ou assez grande: 3-4 mill. (cire.) 25-29. 25. russicum Db. Soc. Suis. ent. III (1570), 179. o. Rostre ponctué d’un bout à l’autre, plus court que la tèle etle prothorax. {°r article des tarses postérieurs muni d’un onglet au sommet interne. ©. Rostre de la longueur de la tête et du prothorax réunis, lisse ou a peine ponctué vers le sommet 1 article des tarses postérieurs inerme. Russie méridionale, Sarepta, (M. Becker). Très voisin de l’A.Carduorum,distinct par le rostre plus — 109 — court oo, armé d’une dent triangulaire plus réduite, à pointe très aiguë, dirigée un peu en avant ; par les yeux proéminents ; par la massue des antennes arrondie à la base, etc. 26. conforme Db. Op. I, p. 27. L o. Rostre plus court et plus ponctué, brillant seulement au sommet. Sommet interne du premier article des tarses postérieurs muni d’un onglet très court. ©. Rostre un peu plus allongé, luisant sur une plus grande étendue. 1°" article des tarses postérieurs iner- me. j Syrie, Damas, rapporté par Piochard de la Brülerie. Distinct de l’A. carduorum par la ponctuation du pro- thorax beaucoup plus fine, très peu profonde, par le front plus finement strié, par la dent bien plus petite et plus aiguë de la base du rostre; parles yeux moins développés; par la massue des antennes étroite. Ses yeux non proémi- nents le distinguent de l'A. russicum. Les tibias antérieurs ne nous ont pas semblé recourbés chez le & de ces deux dernières espèces. 27. Carduorum Kirby.Wenck. p. 21 DENTIROSTRE Gerst, Stett. (1854) p. 236 — etc. o. Tibias antérieurs plus ou moins recourbés en dedans. 4er article des tarses postérieurs armé d’un onglet planté verticalement au sommet du bord interne. ©. Tibias antérieurs droits. 42" article des tarses posté- rieurs inerme. Toute l'Europe, l'Algérie, la Syrie, très commun. Espèce très variable pour la taille, la coloration qui passe du noir au bleu et au verdâtre plus ou moins métal- lique, pour la pubescence, la ponctuation, la largeur des interstries des élytres. Nous n'avons pas vu d'exemplaires à forme très étroite, que signale Wencker, et nous nous — 110 — demandons si cet auteur n'aurait pas eu, sous les yeux, un grand échantillon de l'A. armatum, bien qu'il ait lui-même décrit séparément cette espèce. La grosseur du rostre, surtout ©, et la forme de sa dent largement triangulaire, un peu émoussée à la pointe, distinguent bien cette espèce des précédentes. 28. Galactitis Wenck. Fr. Soc. Ent. (185$), mon. p. 22 — BASICORNE Ill. Mag. VI 306, (forte). — ORIENTALE Gerst. 1. c. p 237. — MÉrIDIANUM Wenck. p. 131. etc. CARDUORUM (pars) Bedel, Faun. Curcul. p. 364. Mèmes caractères de sexe que pour l'A. Carduorum. Nous possédons, nommés par Wencker, divers exem- plaires de cette espèce et étiquetés, de sa main, basicorne Ilig. Galactidis et m'rilianum. Les deux derniers ne difiè- rent absolument que par une différence de taille. Il est douteux que l’A. basicorne Ilig. se rapporte à cette espèce. D'autre part, un exemplaire de la collection Schœænherr qui nous a été communiqué, autrefois, par le Musée de Stockholm, portant cette mention textuelle sur l'étiquette : « basicorne Illig. (Alliariæ), E Berol. Schüpp., ©», est identique à notre spathuli, qui a les pattes rouges et les tibias antérieurs aplatis et très dilatés. Quant à l'A. orientale Ge st., rien, dans la description, ne parait devoir le distinguer de la var. meridianum Wenck. Toute l'Europe méridionale, l'Autriche, la Sicile, la Syrie, l'Algérie. Presque toute la France méridionale : Toulon, Fréjus, ete. Teboursouk, Tunisie, (D' Sicard), en nombre. Cette espèce est souvent fort difficile à distinguer de l'A Carduorum, et nous avons hésité à l’en séparer spécifi- quement, tout d’abord. Elle semble pourtant réellement distincte, non seulement par sa pubescence grisàtre plus dense, voilant la couleur des téguments, mais surtout par —11l — ses antennes plus épaisses, beaucoup plus pubescentes ; à derniers articles du funicule fortement transverses et à massue plus étroite. Le prothorax est plus finement ponctué, les élytres sont plus longues, moins dilatées latéralement ; les pattes sont généralement d’un rougeâtre sombre, les tibias © sont plus minces ; enfin la © a le rostre plus long et de 1/4 moins épais. Nous possédons un exemplaire & de la France méridio- nale, chez lequel les tibias antérieurs ne paraissent pas distinctement recourbés. 29. Damryi n. sp. — Long. 2, 3; lat. 1, 2-1, 5 mill. — Nigrum, opacum, elytris obscure cyaneis, pedibus rufescenti- bus. Caput magnum, tmpressum, lenuissime striolatum, ocu- lis vix prominulis, Rostrum elongatum, subeylindricum, in ©, distincte, in © obsoletius punctatum el capite thorace que longius. Antrrinæ minus Cr:ssæ. scapo elongato, funiculi ar- ticulo 20 latitudine longiore, sequentibus in © subtransversis, in © paulo longioribus, clava elliptica, angustu. Prothoraæ subtransversus, basi foveolatus. Scutellum minutum, subtrans- versum. Elytra oblonga, magis elongata, sulcis punctatis, an- gustioribus, interslitiis planis, punctulatis. Pedes graciles. Corse (M. Damry). Cette espèce est extrêmement voisine de l’A. Carduorum par la structure des antennes et des diverses parties; elle se rapproche davantage de l'A. Galactitis par sa forme plus allongée, par sa pubescence plus fournie, surtout 6. Le œ a les élytres plus parallèles latéralement et les tibias anté- rieurs sont moins sinués en dedans et moins courbés après cette sinuosité; mais la © est bien plus différente par son rostre beaucoup plus mince que celui de l'A. Carduorum o, distinctement plus long que la tête et le prothorax, fine- ment pointillé d’un bout à l’autre, à dent de la base très peu développée, plus obtuse. L'écusson est, aussi, plus ré- duit. : — 112 — bb’. Espèces de petite taille, étroites et très allongées, déprimées en dessus, à élytres trois fois environ aussi longues que larges, à interstries guère plus larges que les stries. Dent du rostre petite, à pointe aiguë, 30-33, 30. armatum Gerst. Stett. Ent. Zeit. (1854), 237, 9. — Bedel faun. curcul. p. 213, (9). —- BARNEVILLEL Wenck. mon. p.133. (ç). Presque toute la France, trèsrare ; St-Germain-en-Laye: Ch. Brisout de Barneville, d’après Wencker; Indre, Chabris, (M. Croissandeau) ; Mâcon, Vendôme, Marseille. Allemagne, d'après M. Bedel, Faun. Cure. p. 365 Chez cette espèce, la couleur des pattes, ordinairement noire, passe au brun-rougeâtre, au moins sur les tibias, car nous n'avons pas vu d'exemplaires à cuisses entièrement rouges. Elle se distingue nettement des précédentes, à dent du rostre dilaté en travers et pointue, par la petitesse et l'acuité de cette dent, par la forme très étroite, très déprimée, à côtés subparallèles, et par la forte ponctuation des stries qui sont aussi larges que les interstries. 31. Beckeri Db. Op. I, p. 27. Russie méridionale, Sarepta. Nous n'avons vu que deux © de cette espèce très voisine de la précédente, par sa taille, sa forme générale, la ponc- tuation des stries ; elleest moins allongée, moins déprimée en dessus; chez l'A. armatum, le dos présente, vu de côté, une surface plane, au lieu d’une courbe accentuée, de la déclivité postérieure à la hauteur du front; les antennes bien plus minces, parcimonieusement pubescentes, sont très différentes, les articles 3-5 étant, chez l'A. Beckeri, un peu oblongs, nullement renflés, et les 6° et 7° plus longs que les précédents, avec la massue assez étroite, rétrécie vers la base, tandis que chez l'A. armatum, les articles 1 — 113 — et 2 du funicule sont seuls plus longs que larges, les 3° et 5° pas plus longs que larges, tous obconiques et les deux derniers plus larges et transverses, avec la massue grande et assez épaisse. Le prothorax est en carré transverse au lieu d’être aussi long ou presque aussi long que large. En outre, les antennes et les pattes sont, ici, entièrement rouges, ainsi qu’une partie, au moins, du rostre. 32. fallaciosum Db.(c). Le Frelon, 1892, p. 107. Algérie, sans localité précise. Ressemble aux À. armatum et Beckeri. La forme est bien moins allongée, la tête est beaucoup plus étroite, d'où les yeux moins écartés ; les élytres sont assez convexes sur le dos, à ponctuation des stries moins distincte et à inters- tries plus étroits et bien plus convexes. Beaucoup plus voisin de l'A. decolor, mais les yeux, chez ce dernier, ne sont nullement saillants et le rostre © est à peine aussi long que la tète et le prothorax réunis, tandis qu'il est plus long chez l’A. fallaciosum. 33. decolor Db. Op. I. p. 27. Syrie, Liban, rapporté par Piochard de la Brülerie. b. Dessus d’un brun ferrugineux avec les pattes d’un ferrugineux pâle. Petite espèce ayant la forme des précédentes, facile à reconnaître à la coloration et à la pubescence épaisse blan- châtre, disposée en séries le long des intervalles des élytres, plus courte en dessous. Le premier article seul du funi- cule des antennes est plus long que large ; la tête est rela- tivement étroite avec les yeux non proéminents ; la dent du rostre se termine en pointe assez peu aiguë ; les élytres, sont médiocrement allongées, légèrement convexes sur le dos. Ces caractères ne permettent pas de confondre les exemplaires de la variété b. avec l'A. armalum qui est, d’ailleurs, plus allongé et plus déprimé. —— 114 — Nous n'avons pu reconnaître de caractères capables de distinguer les sexes chez les exemplaires qui nous ont passé sous les yeux. SECTION IX Tableau des espèces. Nous diviserons cette Section en deux sous-Sections renfermant des insectes de formes assez différentes : Sous-SECTION ]. — Espèces plus ou moins oblongues, à fossette frontale figurant un V ou un Ü. SOUS-SECTION II. — Espèces beaucoup plus convexes e courtes, (le plus souvent de forme globuleuse), à front soit muni d’une forte impression au fond de laquelle on re- marque plusieurs sillons, soit marqué de plusieurs fosset- tes oblongues plus ou moins rapprochées, soit enfin, sans excavation et seulement noté de stries profondes: chez ces dernières espèces, les antennes sont toujours épaisses et très rapprochées de la base du rostre. Sous-SECTION I. 4. Rostre notablement rétréci en dessus, tout à fait à la base, brusquement dilaté, ensuite, subanguleuse- ment. Dessus abondamment revêtu d’une pubescence grisâtre formant, le long des intervalles des élytres, une double série de poils plus longs, et entre celle- ci, une série intermédiaire de poils très courts. Yeux assez saillants. Antennes à articles 3-7 du funicule subarrondis. RaGusz Everts — Rostre peu fortement épaissi, à rétrécissement faible ou nul à la base. Dessus à pubescence soit espacée et réduite à quelques poils épais, soit plus abondante, mais partout très courte et formée de petites soies — 115 — épaisses, blanchâtres, en séries, soit enfin, plus uni- formément répandue, formée de poils fins, nom- breux, sans ordre. 2. 2. Rostre assez fortement épaissi à la base, non brusque- ment. Dessus plus ou moins densément couvert de soies courtes, épaisses, blanchâtres, formant, sur chaque intervalle des élytres, une série principale, avec une autre intermédiaire de soies bien plus cour- tes. Yeux proéminents.v. SUBSQUAMIFERUM Db. (1) — Rostre faiblement et non brusquement épaissi près de la base. Pubescence grisàtre, soit assez abondante, soit clair-semée, mais toujours fine. 3. 3. Forme courte et large. Prothorax exactement en carré transverse, non rétréci en avant. Ecusson oblong. Fossette frontale évasée en arrière. 4, — Forme sensiblement allongée. Prothorax légèrement rétréci en avant. Chevron frontal formé de branches rapprochées et réunies en pointe à la base. D. k. Rostre plus allongé, brillant, à pointillé peu serré. Stries des élytres généralement peu profondes, inters- tries plans, non distinctement rétrécis antérieure- | ment. DETRITUM Rey-Muls. — Rostre plus court, mat, distinctement ponctué Stries des élytres profondes, interstries plus ou moins con- vexes, rétrécis antérieurement. STOLIDUM Germ. 5. Stries des élytres fines, au plus médiocres, finement ponctuées. 6. — Stries des élytres profondes et fortement ponctuées, comme crénelées, même les externes, intervalles pa- raissant un peu élevés. V. CRENULATUM Db. (1) Jei viendrait se placer l'A. viridicæruleum Everts, à soies courbées, blanchätres, disposées en séries le long des intervalles des élytres et qui se distingucrait de toutes Iles espèces de cette section par sa colo: ration d'un bleu verdâtre, au moins sur les parties antérieures, Le type de la description semble avoir été perdu. — 116 — 6. Prothorax à ponctuation bien marquée, à points assez enfoncés, surtout latéralement. Rostre médiocre, à dilatation de la base très peu anguleuse. CONFLUENS Kirby. — Prothorax à ponctuation superficielle sur un fond bril- lant. Rostre ç mince et plus allongé, distinctement rétréci à la base, ce qui le fait paraître anguleux latéralement, V. ASIATICUM. SOUS-SECTION II 1. Antennes épaisses, à articles du funicule en carré trans- verse, insérées très près de la base du rostre. 2 — Antennes assez minces, insérées vers le premier Î14 ou vers le premier 113 de la longueur du rostre, à articles étroits ou brièvement coniques. 3 2. Front marqué de 4stries, les internes réunies en pointe à la base. Prothorax profondément sillonné à la base, marqué, sur le reste de la surface, de fossettes pro- fondes. Elytres bleues ou violettes ; pattes, au moins les cuisses, d’un rouge orangé. STEVENI GYLL. — Front marqué de 3 fossettes profondes assez réduites. Prothorax lisse, à points fins très clairsemés. Ely- tres bleues, pattes noirâtres (Rostre étranglé, en des- sous, à la base.) SULCIFRONS Irbst. 3 Front marqué de quelques stries fines. Prothorax mar- qué, à la base, d’une fossette sulciforme, à fond lisse avec des gros points écartés sur le reste de sa surface. Tout l’insecte d’un noir opaque. FOSSICOLLE Db. — Front impressionné arcuément, au devant des yeux, pluri-strié. Prothorax presque carré, glabre, lisse, avec quelques points obsolètes et une fossette pres- que superficielle à la base. Elytres bleues, simplement convexes,; pattes d’un brun rougeâtre. (Une petite dent sous la gorge.) BRUNNEIPES Boh,. NE io PARLES re ; Es UE AREA MEN :mR _ A VENDRE AU BUREAU DU JOURNAL — * Gollections de COLÉOPTÈRES d'Europe et Circà ou de France seule TRÈS EXACTEMENT NOMMÉES ET DE TOUS PRIX : 50 FR. 4 2.000 Fr. Collections d'HÉMIPTÈRES, d'HYMÉNOPTÈRES, de 50 à 200 fr. Collections de Curculionides d'Europe et Circa (à prix très modérés). Plusieurs collections d’ArPionines, de prix différents, suivant le nombre des espèces. 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Nous l’avions, tout d’abord, considérée comme une variété ex- trême de l'A. detritum qui, chez la forme squamiferum, est déjà recouvert d’une pubescence subsquamiforme assez dense ; mais un examen plus approfondi nous a fait modi- fier notre opinion. L'A. Ragusæ se distingue de la var. squamiferum,-en outre de la pubescence bien plus longue du dessus du corps, en séries assez confuses sur les élytres, par le rostre fortement rétréci à la base, brusquement dilaté ensuite anguleusement, en forme de fer de lance, tandis qu'il est à peine épaissi chez l'A. detritum. Le 2 article du funicule des antennes est allongé, tandis qu’il est épaissi en carré subtransverse, chez ce dernier. Les yeux sont, ici, distinctement saillants. En outre, chez l’A. Ragusæ, les antennes sont bien plus pubescentes. Les caractères de sexe que nous n’avons pas eu l’occa- sion de constater, doivent être analogues à ceux qu’on remarque chez l'A. detrilum : rostre plus court, plus dilaté à la base, tibias antérieurs légèrement arqués, ©: 2. detritum Rey Muls. Op. IX (1859), 3. Wenck. p. à etce s. Rostre plus court que la tête et le prothorax, assez densément ponctué. — 118 — 9. Rostre au moins aussi long que la tête et le protho- rax, moins épais, plus lâchement pointillé, var. subsquamiferum. Dh. Insecte plus ou moins densé- ment vêtu de très courtes soies blanchâtres, formant une série distincte, sur chaque intervalle des élytres, avec une série intermédiaire de poils encore plus courts. Algérie, Teniet-El-Haâd, Biskra, Batna (D' Puton) ; Sicile. Cette espèce est extrêmement variable pour la ponctua- tion du prothorax et la pubescence. Voici les différences que nous avons pu constater, en dehors de la variété squamiferum qui est plus caractérisée. PONCTUATION.—4. Prothorax à ponctuation à peine dis- tincte ou tout à fait nulle; lisse et très brillant. C’estsur de semblables exem- plaires, en outre à peu près glabres, qu'a été établi l'A. detritum typique. b. Prothorax à ponctuation assez fine, parfois assez abondante, toujours bien distincte. PuBEscENCE. — a. Dessus à pubescence fine, très clair- semée, parfois presque nulle. De rares poils fins en dessus et en dessous « b. Dessus à pubescence grisâtre, fine, assez abondante, sans ordre, cette pubes- cence plus courte en dessous. c. Dessus et dessous parsemés de peti- tes soies courtes subsquamiformes, blan- châtres, non symétriquement disposées en séries sur les intervalles des ély- tres. Cette espèce habite surtout l'Europe méridionale, la Corse, la Sardaigne, l'Italie. Nous l'avons vue de Cette, de rréjus, de Nice, de Marseille, etc. Ch. Brisout de Barne- — 119 — ville l’a découverte à la Bernerie, (Loire-Inférieure) ; les exemplaires que nous avons vus de cette dernière pro- venance ont le rostre assez distinctement dilaté anguleuse- ment à la base, les yeux plus saillants, le prothorax dis- tinctement ponctué. Elle paraît assez commune dans toute l'Algérie, et M. le Docteur Sicard nous l’a envoyée en nombre de Teboursouk, (Tunisie). Les exemplaires ponctués et pubescents ne peuvent être confondus avec l'A, confluens ; ils ont la forme plus courte, le rostre un peu rétréci à la base, les branches du chevron frontal moins rapprochées, et formant, à leur réu- nion, une pointe arrondie, le prothorax plus ample, sans rétrécissement antérieur. L'espèce se rapproche davan- tage de l’A. stolidum, mais ce dernier a le rostre plus court, s9, le 1° article du funicule des antennes non dilaté, avec le 7° fortement transverse, beaucoup plus court que le précédent, et le prothorax assez profondément ponc- tué. 3. Stolidum Germ. II, 218. — Wenck. p. 31. etc. Toute l’Europe, l'Algérie, commun surtout dans nos régions froides ou modérées. Il n’est pas rare dans les environs de Tours, dans les mousses ou les détritus d’i- nondations. Le 6 diffère à peine de la Qç par le rostre un peu plus court, plus épais, plus ponctué. 4. confluens Kirby Trans. Lin.IX. p. 62. Wenck. p. 32. — RogLorsi Everts Tydsech. v. Ent. XXII, p.58. o. Rostre épais, assez densément distinctement pointillé. ©.Rostre assez mince, plus brillant, éparsement pointillé. Presque toute l’Europe; Syrie; assez rare. Semble moins répandu que l’A. stolidum avec lequel il est souvent confondu. Il en diffère par sa pubescence plus fournie, par sa forme assez allongée, sensiblement moins convexe sur le dos, par ses yeux un peu saillants, par les branches au chevron frontal rapprochées, parfois réduites — 120 — à deux stries presques parallèles, et flanquées ordinaire- ment, en dehors, d’une autre strie écourtée ; par le protho- rax moins ample, brièvement raccourci en avant et en arrière; par les stries des élytres plus finement ponctuées, Var. erenulatum. — Sillons des élytres profonds et assez larges, fortement ponctués-caténulés, même exté- rieurement ; intervalles rétrécis antérieurement avec une série de points et des rides transverses obsolètes. Russie méridionale : Sarepta. Var.asiaticum. — Ponctuation du prothorax super- ficielle, très espacée. Antennes et rostre bien plus minces, ce dernier distinctement rétréci à la base, dilaté ensuite subanguleusement Syrie, Jéricho, (Piochard de la Brüle- rie). Nous avons reçu, dans le temps, en communication, le type de l'A. Roelofsi. C'est un exemplaire usé de l'A. confluens. Chez les quatre espèces qui précèdent, on remarque, en dessous de la tête, au niveau du bord inférieur des yeux une saillie anguleuse, plus distincte si on examine l’insecte de profil. 5. Steveni Gyil. Sch. V. 393. — Dh. Soc. Suis. 1869, p. 186. s Rostre un peu plusépais, presque mat, très distincte- ment, assez densément, ponctué de points oblongs. © Rostre un peu plus mince, brillant d’un bout à l’au- tre, avec un pointillé très espacé. Russie méridionale, Sarepta, etc., assez commun. Sa forme particulière, sa coloration et surtout la ponc- tuation du prothorax ne permettent de confondre cette espèce avec aucune autre.Elle ne peut être comparée, pour la forme générale des diverses parties, qu'à l'A. sulcifrons, — 121 — mais ce dernier a les pattes noires, la ponctuation du pro- thorax fine relativement, les stries externes des élytres presque superficielles, tandis quelles sont toutes très net- tes chez l’A. Steveni. Wencker n’a pas reconnu cette espèce et l’a rapportée, à tort, comme synonyme à l’A./flavo-femoratum, avec laquelle ellen’a que des rappor's de coloration. Elle a été, depuis, largement répandue dans les collections par M. Becker. 6. sulcifrons Hbst. Col. VIT, 132 — Wenck. mon. p. 101. os. Rostre un peu plus court que la tête et le prothorax réunis, marqué de stries longitudinales presque d’un bout à l’autre, qui le font paraître presque mat. ©. Rostre un peu plus long que latête et le prothorax, brillant, à peine pointillé, sensiblement renflé au niveau des antennes. b. Pattes entièrement rougeàtres. c. Elytres d’un bronzé violacé. Cette espèce estrare, partout, quoique son habitat soit très étendu. Elle habite la plupart des contrées de l’Europe, du Nord au Midi: Haguenau, Cette, Francfort, (d’après Wencker); Alsace, Autriche ; Russie méridionale, Sarepta (M. Becker). C’est la seule espèce de cette sous-section, avec l’A. Ste- vent, qui ait les antennes épaisses et la seule dont le rostre présente un étranglement, en dessous, à la base. Sa colo- ration et sa ponctuation tout autre, ainsi que les fossettes du front, la distinguent aisément de cette espèce. La ponc- tuation très faible, sur le dos du prothorax, devient forte et profonde sur les côtés et est formée de gros points con- fluents longitudinalement sur le Prosternum. 7. brunneipes Boh. Sch. V, 386. — LæviGaTuM Kirby 70, 93, — Wenck. mon. p. 33. — 122 — Europeet Algérie, rare partout. France, surtout dans les régions septentrionales et centrales. Nousl’avons reçu, dans le temps, en certain nombre, de Rouget, récolté dans les environs de Semur. M. A. Grouvelle l’a recueilli, une fois, en grand nombre, à Châteauroux, au pied d’un arbre, sur le bord d’un fossé. M Hartmann nous l’a envoyé de Fahrnau. Enfin, nous l'avons vu de différents points de l'Algérie: coll. Pic, Moisson ; Lalla-Marghnia, (coll. Cotty), etc. 2 Cette espèce a plus d'un rapport avec la précédente dont Wencker l'avait éloignée. Sa taille est beaucoup plus petite, lefront est marqué d'une dépression arquée et finement striolé, le prothorax est légèrement étranglé à la base, obsolétement ponctué et à fosette basale à peine indiquée. Le dessous de la gorge présente une petite saillie anguleuse qui fait defaut chez les A. Steveni et sulci- frons. Les différences de sexe sont peu sensibles; le rostre est un peu plus court, plus profondément ridé-ponctué, plus mat, o, un peu plus long, moins nettement ponctué, plus lisse dans sa dernière moitié, ©. 8. fossicolle Db. (5). Fr. Soc. Ent. 1889, XXXIV. long 3; lat. { mill. — Oblongo-ovatum, opacum, subqlabrum. Caput subconicum, ocuhs depressis, fronte plana, striolata. Rostrum robustum, arcuatum, supra medio dilatatum ac sul- catum, punclisque setigeris præditum. Antennæ ad lertram rostri partem inserlæ, tenues, villosæ, piceæ, articulis sat elongatis, clava angustiori. Prothorax transversus, basi et apice constrictus, a latere ampliatus, sulco lævi basali punc- tisque oblongis majoribus insculptus. Scutellum, elongatum, triangulare. Elytra oblonga, humeris elevatis, non angulatis, sulcato-catenulata, interstitis depressis, latioribus, rugulo- sis. Pedes sat elongati, jemoribus parum clavalis, tibiis rectis, tarsis non dilataiis. 494 = Syrie, un seul exemplaire & de notre collection. L'absence de dépression frontale, avec le front tout autre- ment strié, l'épaisseur du rostre et la forte ponctuation du prothorax le rapprochent un peu de l'A. Stevem; le dos présente, de côté, une courbe beaucoup moins raccourcie; la coloration des pattes est tout autre. L’A. sulcifrons a le front impressionné et autrement sculpté. La gracilité des antennes, les strics des élytres, bien plus profondes, sil- lonnées, l’éloignent de l'A. brunneipes, différent, d’ailleurs, sous tous les rapports. 9. gibbosum Faust. Stett. 1887, 303, (a). Nous n'avons vu, de cette remarquable espèce, d’un fac'e: tout particulier, que le type même que M. Faust a bien voulu nous confier et sur lequel a été faite la des- cription qui suit: Oovatum, gibbosum, nigrum, nitidum, parcissime albido- subsquamosum, pedibus obscure rubris, genubus, trochan- teribus, tibiisque apice nigris. Caput, mediocre, fronte obso- lete punctatum, pluristriatum, oculis majoribus, subde- pressis. Rostrum robustum, bast valde incrassatum, non angulatum, parum arcuatum, punctato-strigatum. Antennæ post tertiam rostripartem insertæ, funiculi articulo 1° cras- siori, 2 breviter conico, cæteris submoniliformibus, clava valde elongata, fusiformi, nigro-breviter pilosa. Prothorax breviter conicus, basi subangulatus, tenue parum dense pune- tatus. Seutellum suboblongum. Elytra thorace valde latiora, humeris elesatis, subobliquis, antice gibbosa, a latere arcua- ta, striato-catenulata, interstitiis subconvexis, latioribus, tenuissime alutaceis. Pedes elongati, femoribus parce griseo-subsquamulatis, tibiis rectrs. Turkestan. Cette espèce n’a que des rapports très éloignés avec les précédentes; sa forme gibbeuse et celle conique du prothorax sufliraient seules à la distinguer. > CUP ? : 8 Moue TABLEAU DICHOTOMIQUE des espèces fran- çaises du genre OTIORHYNCHUS, appartenant à la 2° section de M. le docteur Stierlin : Bestiminung- stabellem europaischer Coleoptern (curcuLionipx) fuscipes et congénères. Loin de moi la prétention, par ce petit tableau, d'aller sur les brisées de M. le docteur Stierlin, dont la spécialité reste irattaquable à tous les points de vue, Mon but, tout à fait restreint, est simplement de faciliter, dans une certaine mesure, aux jeunes entomologistes qui bor- nent leurs études aux Coléoptères de France et qui n’au- raient pas sous la main les beaux travaux de notre collè- gue, la distinction d'insectes d’une détermination assuré- ment ardue, à cause de leur grande ressemblance et du trop petit nombre de caractères constants pouvant être utilisés. M. le docteur Stierlin fut, (si je ne me trompe), l’ento- mologiste avec lequel j'eus les premières relations, elles ne datent pas d'hier! et elles ont continué, depuis, sans jamais cesser d’être empreintes d’une entière cordialité. Grâce à son obligeance de tous les instants, j'ai pu réu- nir, depuis plus de trente ans, un bon nombre d'Otiorhy- chus qui doivent être considérés comme autant de types, et qui ont servi largement de base à cette étude. MM. Cl Rey, le docteur Puton, Guillebeau et autres m'ont, aussi, Communiqué plusieurs formes typiques ou in- téressantes. On remarquera que j'ai laissé, à peu près, de côté, dans mon travail, les différences résultant de la ponctuation du prothorax et de la sculpture des élytres : ce sont des ca- ractères trop variables chez ces insectes tout particulière: ment,etil n’est pas rare de voir, par exemple, chez un même type, de simples points devenir, par suite de mo- difications successives, de vrais tubercules. On a trop a busé, ce me semble, de cescaractères pour la distinction des espèces ou pour l'établissement de sous-divisions, et je suis convaincu, que, dans la section suivante, notamment, qui a pour type l'O. wmicolor, le nombre d’espèces admises actuellement devra être considérablement réduit, quand on se sera décidé à examiner attentivement tous les passa- ges et à ne plus accorder aux caractères indiqués qu’une valeur tout à fait secondaire. Tours, le 1‘ juillet 1894. DESBROCHERS DES LOGEs. — He I. Dernier segment abdominal couvert, sur la majeure partie de sa surface, soit de sillons longitudinaux, non in- terrompus, alternant avec des carènes d'épaisseur très inégale, soit de stries ou sortes de hachures uniformes, avec,le plus souvent, une large fossette ou une impression apicale. CARACTÈRES DES MÂLES. IT. Dernier segment abdominal dépourvu de fossette, subconvexe ou en plan légèrement incliné en arrière, soit simplement ponctué, soit à ponctuation entremèêlée de gra- nulations ou de rides extrèmement fines, souvent obsolè. tes et s’anostomosant. CARACTÈRES DES FEMELLES. TABLEAU DES MÂLES 1. Tibias postérieurs anormaux, étant munis, avant leur sommet interne, d’une forte échancrure tapissée d’un duvet épais. CÆSIPES Muls. (1) — Tous les tibias de conformation normale. 2 2. Taille 7-8 mill. (environ). Insecte d’un noir brillant paraissant glabre, à rostre plus court que long, très brusquement dilaté au sommet, présentant, latérale- ment, une forte échancrure. Dernier segment abdo- minal à hachures extrêmement fines s'anostomosant antérieurement, entremèêlées de quelques points. LÆVIGATUS F. — Taille 10 à 18 mill. ‘environ). Insectes noirs ou brunà- tres, souvent avec les pattes plus claires, distincte- ment, plus ou moins densément pubescents ou squa- muleux. Rostre aussi long ou plus long que large, sauf chez deux espèces : striclicollis et pubens. Per. nier segment abdominal nettement rayé, souvent pro: fondément,. 3. (1) Cette espèce, qui m'est restée inconnue, doit avoir quelque analogie avec l'O. Simoni, qui figure dans une autre section, à cause de son der- nier segment abdominal ponctué ©. Chez le o' de cette dernière espèce, ce sont les tibias antérieurs qui présentent une anomalie analogue à celle qui est indiquée pour les tibias postérieurs de l'O. cæsipes ©. Re 3. Elytres à surface rendue très inégale par de gros points ou fossettes squamuligères disposées en lignes longi: tudinales, parfois réunies en r des grossières. Tête à ponctuation souvent presque nulle derrière les yeux. NIGER. F. — Elytres à surface à peu près unie, abstraction faite des points, rides et tubercules, sans séries de fossettes squamuligères. 4. 4. Dernier segment abdominal non ou à peine impres- sionné au sommet, couvert de très fines stries lisses longitudinales, d’égale épaisseur, très nombreuses, ou sortes de hachures sans trace de papilles. Abdomen à pubescence appliquée peu épaisse. D. — Dernier segment abdominal excavé sur une plus ou moins grande étendue, couvert de sillons longitudi- naux profonds, alternant avec de fortes carènes d’é- paisseur inégale, d'autant plus épaisses qu'elles se rapprochent davantage du centre, Au fond de la ca- vité, des papilles plus ou moins nombreuses, parfois réduites à quelques granulations apicales,. Abdomen à pubescence plus ou moins épaisse, demi-rele- vée. 1% 5. Articles du funicule des antennes 4-7 plus ou moins renflés, plus courts que longs ou à peine distincte- ment plus longs que larges. 6. — Articles du funicule 4-7 un peu épaissis seulement au sommet, manifestement plus longs que larges. Te 6. L'article du funicule notablement plus court que le >. Elytres ornées de petites m ouchetures de poils subs- quamuliformes, blanchâtr es. Rostre à peine aussi long que large. PUB ENS. Boh. — {article du funicule subégal en longueur au 2. Ely- tres à peine pubescentes et dépourvues de mouche- tures, Rostre aussi long que large. FæMAToPus. Boh. PRES 7. Rostre plus large que long, pas beaucou plus étroit que la tête. (1er article du funicule distinctement plus court que le 2; Insecte distinctement pubescent et tacheté.) STRICTICOLLIS Fairm. — Rostre plus long ou au moins aussi long que large, bien moins large à la base que la tête, 8 & Insecte couvert d'une pubescence subsquameuse, soit uniforme, soit maculée, qui lui donne un aspect gri- sâtre. Dessus et dernier segment abdominal chargés de nombreux tubercules graniformes, formant, géné- ralement, une couche bien distincte des autres rugo- sités. (1e' article du funicule un peu plus court que le 26,) 9 — Insecte très finement pubescent ou paraissant pres- que glabre, sans couche uniforme de tubercules ar - rondis, graniformes ou n’en ayant que quelques-uns, mélés à la ponctuation et aux rugosités. (1 article du funicule plus court que le 2.) 10 9. Oblong, assezétroit.—Taille:long.13à 15; larg. 5-5, 1 mill. — Prothorax assez long, peu dilaté latéralement. Elytres brièvement acuminées ou subtronquées au sommet. Dernier segment andominal sans fos- sette, ni papilles, à hachures extrèmement fines, nombreuses et serrées. 2° et 3° segments distincte- ment convexes. GRISEO-PUNCTATUS Boh (1). — Ovale-oblong, taille : long. 14-15; larg. 5-5, mill., élytres plus élargies antérieurement, terminées de mème, Prothorax à peu près de même forme, un peu plus sinué, de chaque côté, avant la base. Dernier segment abdominal muni d'une fossette assez large, peu profonde, ayant, au fond, quel- (1) Hungaricus, très voisin, a les ? premiers articles du funicule subégaux, les carènes du segment anal © plus épaisses, moins nombreuses ; la © a le rostre plus court, plus large à la base. Les soi-disant hungaricus signalés de Vichy sont des lugdunensis. 180 ques papilles, à hachures assez épaisses, peu serrées. 2 et 3 segments tout à fait plans. GUILLEBEAUI n. sp. (1.) — Ovale, large et court. Prothorax court, assez con- - _ vexe, arrondi latéralement et distinctement rétréci tout-à-fait à la base. Elytres très dilatées latéralement, assez longuement et séparément acuminées au som- met. GROUVELLEI Stierl. (2.) 10. Forme assez étroite. Elytres très longues, ayant au- dessous des épaules leur plus grande expansion. Tête large. Prothorax assez fortement rétréci en arrière, d’où les côtés paraissant assez arrondis. Dernier seg- ment abdominal à stries plus fines et moins nettes, s’'anostomosant antérieurement et entremèêlées de points dès le milieu. Pygidium noir. FRANCOLINUS (Gemm.) Stierl. (3.) — Forme moins étroite, moins allongée: Elytres ayant leur plus grande largeur au milieu. Tète assez étroite. (1) Ovatus, niger, dense griseo-squamosus ac tuberculosus. Rostrum laliludine longius, Antennæ funiculi articulo 1° 2° paulo breviori. Protho- rax basi ulriuque sinualus, minus elongatus. Abdomen segmentibus ® et 3° in ulroque sexu depressis, ullimo in ©' fossulalo, minus crebre minus tenuiler strigato. M. Guillechbeau m'a communiqué, sousle nom de Grouvellei?? comme ayant été trouvés à la Sainte-Baume (Var), plusieurs exemplaires d' Q qui ne me semblent pas pouvoir être rapportés à cette espèce. O0. Grouvellei est bien plus court, plus arrondi, le prothorax est de forme différente. L’0. Guillebeaui diffère de l’O. griseo-punctatus, dont il a à peu près la forme, par la dépression des 2° et 3° segments abdominaux S 9 ; de toutes deux par la srulpure très différente du segment anal ©. (2) Je possède deux S'de cette espèce; chez l’un, le dernier segment abdomi- nal est uni ; chez l’autre il est marqué d’une large excavation oblongue. (3) Ma collection contient un exemplaire des Vosges, entièrement noir, à stries des élytres profondes et crénelées. Cet exemplaire se rapporterait ass-z bien au signalement de l'O. substriatus, qui n'est certainement pas une espèce, mais divers auteurs rapprochent ce dernier de l'O. tenebri- cosus. Gylienhall ne dit rien de [1 forme du dernier segment abdominal, TER — Prothorax peu rétréci vers la base, faiblement dilaté latéralement. Dernier segment abdominal à hachures bien nettes, ne s’anostomosant pas antérieurement, non mélangées de points, si ce n’est vers le ticrs antérieur. Pygidium le plus souvent rougeâtre. FUSCIPES OI. (1.) Î1. Abdomen avec quelques faisceaux irréguliers de poils assez courts, ne voilant pas le fond. Impression du dernier segment abdominal faible et subapicale, avec quelques rares papilles, tout à-fait au sommet ; carc- nules assez fortes, presque d’égale épaisseur sur toute la surface. Articles 4-6 du funicule des antennes ren- flés au sommet, pas beaucoup plus longs que larges. ERYTHROPUS GYII. (2.) — Abdomen entièrement recouvert, chez l’insecte frais, jusqu'au niveau de la fossette apicale, d’une pubes- cence longue, soyeuse, demi-dressée, Impression du dernier segment abdominallargeet profonde, remplie, au fond, de papilles bien distinctes, à carnènes beau- coup plus épaisses au centre que sur les côtés. Articles du funicule 4-6 obconiques, très distinctement plus longs que larges. 12 42, Tibias très velus en dedans et en dehors, élargis, à dentelures internes robustes. Abdomen à côtés paral- lèles sur l'étendue des 2e à 4° segments. 2° et 3° subdéprimés. Une pubescence villeuse, roussâtre très longue, très épaisse sur l’abdomen, voilant entiè- rement le fond. DILATIPES Guilleb. (1) Le sanguinipes, n'est, assurément, qu'une des nombreuses variations du fuscipes, à Léguments plus unis et à pattes d’un rouge clair. (2) Je partage absolument l'opinion de de Msrseul. Orior. p. 146 ; c’est une espèce très différente de l'O. fuscipes, par le rostre plus large, plus court et surtout par la structure tres différente du segment anal, ©‘: Les carènes de ce segment sont intermédiaires, pour l'épaisseur, entre celles de l'O. tencbricosus et celles de l'O. fuscipes; la fossette est peu étendue, mais notable. Chez l'O. fuscipes ©, les hachures sont encore plus fines ct plus denses que chez l'O. griseo-punctatus. Mo ee — Tibias moins pubescents, surtout en dehors, moins fortement denticulés en dedans, nullement élargis. Abdomen atténué postérieurement à partir de la hauteur du 2° segment ; 3° et 4° évidemment con- vexes. 13 13 Presque glabre, élytres noires ou noirâtres, sans mou- chetures de poils grisâtres, 3° article des tarses postérieurs extrêmement dilaté, du double plus large que long. TENEBRICOSUS Hbst. (1) — Finement squamuleux Elytres d’un brun rougeûtre, presque mat, distinctement pubescentes, ornées, chez l'insecte frais, de mouchetures de poils grisàtres, 3 article des tarses postérieurs à dilatation médiocre, LUGDUNENSIS Boh, TABLEAU DES FEMELLES 4. Taille 7-8 mill. — Insecte tout noir, presque glabre. Rostre plus court que sa plus grande largeur, très fortement dilaté au sommet et fortement échancré latéralement. LÆVIGATUS. — Taille 10-18 mill. — Insecte noir ou brun, souvent avec les pattes plus claires. Rostre aussi long ou plus long que large : s{ricticollis et pubens exceptés. 2 ‘1) C’est à tort que M. Bedel, Faun. par., Curcul. p.,35 et 228, a confondu cette espèce avec le fuscipes en lui donnant pour caractère « des palles ferrugineuses », coloratiion qui n'a rien de bien constant, mais qui est le plus ordinairement celle du fuscipes. Ce sont deux espèces absolument distinctes ; l'O. tenebricosus, qui, est l'espèce surtout septentrionale, west pas rare dans les environs de Paris, (sensu striclo) ; mais l'O. fuscipes, qui est plus méridional, doit aussi se trouver, sinon dars les environs immé- diats de la Capitale, tels qu'on les entendait autrefois, au moins dans un des bassins dits « secondaires ». J'en possède plusieurs des environs de Dijon. M. Guilllebeau m’a communiqué un O. tencebricosus © qui lui avait été envoyé, dans le temps, de Paris par Chevrolat et qui est remarquable par sa grande taille, sa forme plus la ge, surtout par son prothorax court, fortement dilaté, —arrondi transversalement, brusquement rétréci à la base, obsolètement caréné longitudinalement, par ses élytres plus arrondies latéralement, par ses cuissesantérieures énormes.La dilatation du prothorax ferait songer à la var. sublriatus, mais, ici les stries, sont fines ct à peine marquées, "0" 2. Elytres rendues inégales par de grosses rides ou par des impressions, souvent de forme carrée, subsqua- migères, disposées en séries longitudinales. NIGER. — Elytres à surface unie, abstraction faite des rugosités ou des points, sans séries symétriques de rangées de fossettes squamigères. Je 3. Funicule des antennes épais, à 1° article à peu près de la longueur du 2°, à 3 article guère plus long que large, 4-7 arrondis transversalement. HÆMATOPUS « — Funicule épais, à 1‘ article plus court que le Æ; 4-7 submoniliformes, à peine plus longs que larges. Rostre un peu moins long ou a peine aussi long que large. 4. — Funicule peu épais, a articles 4-7 distinctement plus longs que larges. Rostre plus long que large. 5. 4. Prothorax non étranglé à la base. Dernier segment ab_ dominal subtrapézoïde, à ponctuation forte, presque égale; des hachures longitudinales obsolètes extrè- mement fines sur sa moitié postérieure. PUBENS. -- Prothorax plus ou moins resserré à la base. Dernier segment abdominal de forme ogivale, à ponctuation assez fine, formée de points assez inégaux, avec des rides souvent presque indistinctes vers le som- met. STRICTICOLLIS. 5. Dessus et dernier segment abdominal nettement, uni- formément granulé. Une pubescence grisâtre uni- forme ou tachetée. 1'* article du funicule notable- ment plus court que le 2. 6. — Dessus et dernier segment abdominal sans couche de granulations arrondies, uniformes ; souvent des gra- nules aplaties mêlées aux rides et à la ponctuation. Inséctes finement pubescents ou paraissant gla, bres. 8. ou 6. 2e et 3° segments aodominaux visiblement convexes. GRISEO-PUNCTATUS. — 2° et 3 segment abdominaux déprimés. 4e: 7. Taille: 46 mill. (environ). Prothorax subtransverse, fai- blement dilaté latéralement. Elytres subtronquées au sommet. ‘: GUILLEBEAUI. — Taille, 12 mill. (environ). Prothorax court, arrondi. Elytres séparément acuminées d’une manière très distincte. GROUVELLEI. 8. Elytres brunes ou d'un brun rougeâtre, à pubescence squamuliforme plus dense sur l’insecte frais, avec des mouchetures formées par des poils grisätres. Deux premiers articles du funicule des antennes subégaux en longueur. LUGDUNENSIS. — Elytres noires ou noirâtres, plus luisantes, paraissant presque glabres, sans taches plus pâles. 1'7 article du fupicule distinctement plus court que le 2:. 9: 9, Tibias postérieurs presque droits, non distinctement coudés en dedans contre le corps. Segments de l’ab- domen 2? et 3 subdéprimés, (souvent etroitement rebor- dés), le dernier assez profondément ponctué, à points séparés, sans mélange de rides, au moins sur la moi. tié antérieure. 3 article des tarses postérieurs mé- diocrement dilaté, pas beaucoup plus large que le précédent. FUSCIPES. — Tibias postérieurs distinctement, bien que légèrement coudés en dedans, le dernier segment abdominal couvert de rides qui font paraitre les points con- fluents longitudinalement sur la majeure partie de la surface. 3° article des tar sesfpostérieurs très forte- ment dilaté en travers, du double plus large que le précédent. 10. 10. Une forte impression transverse assez profonde, sem- blant formée par la réunion de deux impressions sur le premier segment abdominal, 2° et 3° segments de l'abdomen très convexes. TENEBRICOSUS, LOT — Impression médiane du premier segment abdominal très vague ; de chaque côté du segment, une fossette de forme irrégulière étroite mais assez profonde (1). 2" et 3 segments subdéprimés. DILATIPES. OBSERVATION. Je n'ai fait figurer, dans ce tableau des femelles, ni l'O. cæsipes, insuffisamment caractérisé par les auteurs, ni l'O. francolinus, n'ayant pu découvrir aucun caractère de quel- que valeur, pour le distinguer du fuscipes ç, parmi les exemplaires pris avec les & de la première espèce; ni l'O. erythropus, dont je ne connais pas la ©, à moins qu'il faille rapporter à ce sexe un exemplaire unique de ma collection provenant des Alpes françaises , chez lequel le dernier seg- ment abdominal, ponctué, est marqué d’une large et pro- fonde excavation. Erratum du 3° volume. Où fera mieux, si on fait relier les volumes séparément, de joindre au 2 volume les 1-2 livraisons du 3° dont la pagination fait suite. Ce ?° vo- lume contiendra, ainsi, la monographie complète des Gymnetridæ. Gymnetridæ. p. 48, 11° 8, 1"° ligne, au lieu de: Je l'ai prise, lisez: Je l’ai pris. p. 52, 6°, 1" ligne, — 5. Marseuli — 5, M. Marseuli. Apionides. p. 3, en note Stokholm. — Stockholm. p.410, 7° 8, 5° ligne, — les confondre, — le confondre. ; — pluricarénée, — pluricaréné. — après Fausti, ajoutez, p. XXXIII. — j'en ai pris, lisez, nous en avons pris. — Elytra convexo, lisez: Elytra convexa, j'ai cru, lisez: Nous avons cru. lign. — qui m'a été donné, il me semble, lisez : Qui nous a été donné,., il nous semble, » A. UE =: le rostre est, lisez: le rostre n'est. p. 58, 5° — Qe — _ subelleptique, lisez : subelliptique. p. 59, 3° — 5° — — réunissait, lisez: réunissent. p. 65, 1%—11° — — systematiquement,— symétriquement (1) Je ne saurais affirmer que ce caractère soit constant, n'ayant pu e constater que sur un seul exemplaire. p. 66, 2° — 2° (tableau) — plus ou mains aiguë, — plus ou moins aiguë cet, à la suite, ajoutez le chif- fre 16 (omis). p. 66, 6° — » tarses postérieure, — postérieurs, p. 9$%,2%°— re ligne après 6. sejugum, ajoutez: Le Frelon, 1894 | ŒCx » 3e— re — après le mot Caucase ajoutez : Saragdl. Espèces inédites et genre Elytrodon. DS, 3° ligne au lieu de: Caput brevi, lisez: Caput breve. pan 8,69" 2— — fillormis, — fiiformis, p. 9,2°— 4 — _ griseo-absolete, — obsolete. p. 22, 4° — 8e — — alingentibus, — atlingentibus. p. 28, 7° — après lanosimanus, ajoutez (pars). Notes synonymiques, etc. p. 68, 3° — au lieu de : Pharpia gracilenta Rosenh., lisez : Sharpia rubida Rosenh,gracilenta, Fairm. p. 13, 2° — — peu nettes, lisez : plus nettes. p. 19, 3° — 3° ligne = cineraceus, — cinerascens. DS At lie — — Apachicelus, — Apachiscelus. De RE = ajoutez p. 9. p. 84, — après le Genre Apachiscelus ajoutez : Raddotorhinus, 1, hircus Db. p. 83, 6e S. Aprés les mots type: hircus, supprimez le mot Pachyty- chius et ajoutez en note, la diagnose suivante : Long. 3, 5-4; lat. 1, 5-1, ? mill. Oblongo-ovatus, supra subdepressus, piceus, antennis rostro- que ferrugineis, totus griseo-hirsutus. Caput punclulalum. Rostrum capile thoracique longius subrectum, Antennæ hirsulæ, funiculo postice cras- siore, articulo 2° 1° breviori, 17° clava non vere augustiori. Prothorax transversus. convexus, a lalere valde amplialus, angulis posticis obtusis, medio griseo-virgatus. Elytra basi simul emarginata, thorace non latiora, fere duplo longiora, post medium attenuata, griseo-variolosa, Tibiæ an- ticæ intus sinuatæ. RAT TABLE DES MATIÈRES Contenues dans le 3° volume. Révision des GYMNETRIDE, (fin), (pagination spéciale)..,...... 31-68 Révision des Curculionides appartenant à la tribu des APIONIDES (1'* partie), (pagination spéciale)... ,...... RTS dE NS nie 1 de IE Espèces inédites de Gurculionides ue l’ancien monde...,...... : 1-14 Description d’un Urodon nouveau........ EN LE NENe PUCES Monographie des espèces du Genre Elytrodon.,.....,.,...,...,. 15-28 Notes synonymiques, géographiques et autres concernant divers coléoptères de la Faune d'Europe et circa....,...... ss 201101) Remarques sur les Genres Lartnus et Lirus, d'après le travail de Capiomont et descriptions d'espèces nouvelles,..,...,...,.. 71-80 Observations sur le Genre Procas et les Genres voisins..,.,.,.. 81-84 Tableau des Otiorhynchus de France appartenant à la 2° section du travail! du docteur Stierlin (fuscipes et congénères)...,... 5-90 Erratum et table des matières du 3° volume...... LANTA ST MEIENZ (1) Cette pagination est inexacte et pourrait induire en erreur ; elle doit être remplacée par les chiffres 29 et suivants faisant suite à ceux du mémoire précédent: ELyrronon, jusqu'à la fin du volume (abstraction faite de la monographie des Apionides qui a une pagination spéciale). … A VENDR: AU BUREAU DU JOURNAL Collections de CGLÉOPTÈRES d'Europe et Circà ou de France seule TRÈS EXACTEMENT NOMMÉES ET DE TOUS PRIX : 50 FR. À 2.000 FR. Collections d'HÉMIPTÈRES, d'HYMÉNOPTÈRES, de 50 à 200 fr. Collections de Curculionides d'Europe et Circa (à prix très modérés). Plusieurs collections d'APionines, de prix différents, suivant le nombre des espèces. | Une petite collection de CURGULIONIDES EXOTIQUES, pouvant ser- vir de Genera pour l'étude des insectes de cette famille. Un lot de Drprères d'Europe, en partie nommés. — d'ORTHOPTÈRES — nommés | Belles — de LiBeLLuLiDEs de la France centrale d°f préparations. 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